q 3937109 Wu ,13VH9IW E (ll 1S 40 ALISH3AINN j : 2RET ee Li | 4. j F4 = RER NPA LE) Digitized by the Internet Archive in 2011 with funding from University of Toronto http:/www.archive.org/details/lesinfluencescos00flor LESMNELLENCES. COSMILQU ES. Cr © / / SN / S/ 4 / «/ à. / EN AGRICULTURE £& 4, 1. S Xavier FLORIN De = RAT agendas ou calendriers anciens relevaient la relation qui existe entre le ciel d'un moment donné et les rythmes de vie de notre planète terre qui en découlaient. Il en résultait des données concrètes concernant les activi- tés pratiques agricoles. D'autres témoignages nous viennent de ce passé inscrit sur la façade des cathédrales comme sur des miniatures, celles des "très riches heures du Duc de Berry par exemple”. Au début du siècle et même jusqu'à nos jours paraissent encore des almanachs où ces relations sont indiquées. No- tons le "Messager boiteux" alsacien ou le “Hinteude bot” Suisse. LA TRADITION MEURT Mais la tradition se meurt, quoique des bribes demeurent. Cependant une impulsion profonde oriente notre temps bou- leversé vers un retour aux sources perdues ou rejetées; im- pulsion qui favorise une réédition de textes anciens comme le "Grand Kalendrier et compost des Bergiers avec leur as- trologie” par exemple, Qu'en pense l'agriculteur biodynami- que qui a redécouvert le ciel ? LE POINT DE VUE DE LA BIO-DYNAMIE Au début du siècle, son inventeur, le Docteur Rudolf. STEI- NER, fondateur de l'Université du Goethéanum, a remis en honneur la sagesse traditionnelle ancienne dans l'intention de la faire passer à l'épreuve des temps présents, non afin de susciter des rêves nostalgiques sur cette sagesse révo- lue sous cette forme à notre époque. Dans cette optique, il donna à ses élèves les impulsions de base nécessaires pour un contrôle expérimental de cette sagesse traditionnelle, autant pour juger sa valeur opérationnelle à notre époque, a _ qui s'est avérée dans beaucoup de domaines révolue, que + pour s'en servir comme pierre de base pour üne der. , adaptée à notre temps. Car les événements ont évolué/de- puis l'époque où les fondements de cette sagesse ont été instaurés. La tradition ne peut donc être reçue sans révi- sion. Sagesse signifie mobilité, adaptation à l'évolution. LA TRADITION, PIERRE DE BASE POUR UNE REVISIO ET CONCEPTION ADAPTEE A NOTRE TEMPS. Et d'abord redécouverte des données fondamentales rela- A : s . tivement immuables de la sagesse traditionnelle, comme les rapports entre le ciel et la terre. Ceux-ci sont enseignés dans l'anthroposophie; dans leur opposition respective, ciel et terre font naître le rythme, donc l'activité vitale de base du grand organisme vivant que constitue notre Univers solaire, activité dans laquelle l'agriculture est tout particu- lièrement impliquée. LA DEMARCHE NOUVELLE DES CHERCHEURS «GOETHEENS» Dans cet esprit une équipe de chercheurs s'est efforcée depuis plus de 50 années d'expérimenter scientifiquement ces données. (1) Il en résulte des découvertes étonnantes, quelquefois appa- remment contradictoires pour des esprits scientifiques non avertis, ou trop systématiques. En tout cas les chercheurs n'ont pas été piégés, polarisés dans leur démarche par le seul facteur de la quantité, du rendement, idée fixe contem- poraine qui a tant nui à de nombreux chercheurs jusqu'a ces dernières années, laissant de côté les découvertes es- sentielles. Les chercheurs Goethéens, libres dans leur pen- sée, leurs options, se sont efforcés, orientés toutefois par des indications de base de Rudolf STEINER, d'observer globalement, sans exclusion aucune, tout ce qui se passe. UNE AGRICULTURE COUPEE DU CIEL || s'en est dégagé tout d'abord une constatation importante qui est fondamentale. Les plantes qui végètent sur des sols abondamment pour- vus en engrais chimiques surtout très solubles, engrais or- ganiques d'origine animale enfouis sans compostage préa- lable et produits de traitement synthétiques (pesticides di- vers) ne réagissent virtuellement pas au moment "cosmique" où elles ont été soignées. Seul le rythme synodique (pha- ses de la lune) conserve son importance, celle de jadis, semble-t-il, qui était en rapport avec la vitalité propre de la terre, vitalité qui émanait de la terre , vitalité qui dimi- nue de plus en plus. (2) UNE AGRICULTURE LUNAIRE On constate alors que l'orientation fructificativée( donnée aux plantes cultivées durant le passé est encore stimulée par les mêmes processus de vitalité propre de la terre mais maintenant de manière déséquilibrée. D'où tou- jours un plus grand rendement des plantes cultivées soi- gnées les jours proches de la pleine lune en chimie (surtout avant la pleine lune), mais une sensibilité aux maladies données par une stimulation trop exclusive des 2 sœurs: terre-lune: celle-ci en effet renforcent de manière exces- sive dans le processus de fructification l'aspect r_ e p r o- deu ctr56 Au contraire en nouvelle lune, ces effets ne sont pas sti- mulés, le rendement de la plante cultivée, devenue "plan- te-fruit" diminue. UNE AGRICULTURE QUI RETROUVE LE CIEL D'UNE MANIE- RE RENFORCEE. L'agriculture bio-dynamique, consciente de ce problème, s'efforce de redonner accès au ciel toujours plus fermé à no- tre époque pour les plantes car les sols se sont transformés en carapaces minérales, De plus, pour faire contrepoids à l'action excessive des forces de reproduction lunaires, elle accentue au maximum, comme cela ne s'était jamais produit, cette ouverture vers les planètes et en particulier vers les planètes extérieures très liées aux constellations. Ces pla- nètes orientent la fructification vers le processus alimen- taire. Ainsi les plantes, organes de réserve, se remplissent (1): Université du Goethéanum: Elisabeth Vreede, Joachim Schultz, Ehr. Pfeif- fer, G. Wachsmuth, A. Usteri, Dreidax, Suse Vetter, Fr. Bessenich, H. Poppel- baum, G. Schmidt, Agnès Fyfe etc. E et L. Kolisko, Dr. Bühler, Hauschka, Th. Schwenlz; Fr. Rulni traduit avec apports originaux par J.C. Ducom et H. Schmidt. Mouvements bio-dynamiques étrangers et français, CRESE du Prof. Faussurier. Les dernières recherches approfondies de Maria Thun épaulé par H Heinze sont à signaler tout particulièrement. (2); Indication rappelée par M. Thun dernièrement. (3). Terme à ne pas comprendre dans son sens restreint, mais dans son sens le plus large - Ex: chou pommé, ‘ructification dans la feuille. de substances nutritives et non excessivement de graines ou de processus de germination, de fermentations de décom- position putrides lunaires, UNE AGRICULTURE SOLAIRE L'agriculture bio-dynamique arrive à ses fins en recréant des sols, ces organes médiateurs qui tels des plexus so- laires remettent la terre en liaison avec le soleil, draineur, coordinateur des influx planétaires harmonisés - Sols, So- leil, agriculture solaire. (4) Sols recréés grâce à ces fumiers compostés dont la fermen- tation est harmonisée crâce aux préparations par le ciel lui-même. D'OU DES RESULTATS INATTENDUS! || en résulte que les effets de certains influx planétaires se manifestent de moins en moins jusqu'à cesser complè- tement au bout de plusieurs années alors que d'autres pren- nent de plus en plus d'importance. Par exemple, et cela est logique, l'effet du rythme des pha- ses de la lune diminue puis cesse en sols bio-dynamiques. Par contre le rythme du passage de la lune devant les cons- tellations zodiacales, en quelque sorte signe de l'ouver- ture de celle-ci vers le ciel donne des résultats inattendus. (5) MAIS IL NE FAUT PAS POUR AUTANT OUBLIER LA TERRE Dans le premier élan enthousiaste un piège imprévu se pla- ce sur le chemin des agriculteurs "cosmiques", celui de faire maintenant trop attention au ciel nouvellement décou- vert, de vouloir trop bien faire, d'en oublier la terre. Obnu- bilé. cette fois par le ciel, l'agriculteur du nouvel âge con- sulte le calendrier stellaire, note le meilleur jour, attend, mais ce jour là il pleut ou la terre est trop mouillée ou il n'a plus de temps disponible. || remet à la prochaine fois et ainsi de suite .… et la saison avance, et avec elle le meilleur moment, la bonne saison … MIEUX VAUT AGIR DANS DES CONDITIONS MOYENNES QUE DE VOULOIR UN IDEAL RISQUE. on LA TERRE «AMOUREUSE» Redevenir paysan suppose de ne pas oublier le sol sous prétexte qu'on a redécouvert le ciel. Lorsque la “terre est amoureuse", c'est le meilleur moment de l'ouvrager, de l'ouvrir aux forces structurantes de l'atmosphère, de fécon- der. ce "Sol" recréé, aux forces du Soleil. Seules des indi- cations planétaires trop néfastes ordonnent l'abstention. Par contre si ce sol se rebelle, s'il est trop dur à façonner, il vaut mieux attendre un autre moment même si le calen- drier donne de bonnes indications. Car si le ciel est propi- ce, la terre, elle, ne l'est pas. Et cela est d'autant plus grave lorsqu'on à affaire à un sol biologique et encore plus à un sol bio-dynamique. Ces sols réagissent en effet beau- coup plus aux mauvais traitements que les autres. NOTRE PLANETE TERRE, UN ORGANISME VIVANT. LES TROIS RESPIRATIONS DE NOTRE PLANETE Les savants de l'Université du Goethéanum ont remis en honneur ce fait enseigné par les anciens,(en dernier lieu Képler, père de l'astronomie contemporaine) que notre pla- nète est un organisme vivant. || en résulte qu'elle possède aussi des rythmes, qu'elle respire, elle aussi. En rapport avec le soleil, deux respirations fondamentales la parcourent: la respiration journalière et la respiration annuelle. Au cours de ces deux rythmes elle inspire, puis expire son “haleine”, ces forces formatrices qui, par exem- ple, élèvent la sève des plantes au printemps et la font redescendre en automne. Une respiration intermédiaire, moins voyante mais très con- séquente est modulée par la lune dans sa trajectoire bou- clée autour de la terre, le mois périodique lunaire. (4). Histoire de l'humanité - N et P - Agriculture humaine et agriculture solaire (5) 25 ans d'expérimentation de M. Thun. Ces trois respirations agissent de la même manière Su végétation des plantes. Dans les grandeslignes seule l'intensité diffère. Grossièrement, pour plus de compréhension, on peut se ris- quer avec le lecteur intelligent, à composer les trois respi- rations dans le tableau schématique suivant: TILL LCCCOCOOCCCCCOOCOCOCCOCOCCCCCCOCOOCOOCOCCCCCCOOCOCCCCCECOCCE EEE ce A Li Manifestations Effets stimulants Expiration, matin, mon- | Atmosphère - partie aé- Rotation de la terre par] {ont, pScendent rienne du végétal. rapport au soleil. soc Rythmes .… ..e LE Faible Sol et Sous-Sol - partie souterraine du végétal. Inspiration, MST Descendant. Atmosphère - partie aé- rienne du végétal. lune "mon- Expiration, tante”. Forte | sur Sol et Sous-Sol - partie [plante | souterraine du végétal. annuelle Trajectoire périodique (360°) de la lune autour du soleil. Inspiration lune ‘"des- cendante”. Expiration, Soleil "mon- | Atmosphère - partie aé- tant” (Noël à St Jean). | rienne du végétal. Inspiration, Soleil Ne Sol et Sous-Sol - partie cendant” (St Jean souterraine du végétal. Noël). LE «MONTANT » ET L'ATMOS PHERE Moyenne | sur plante annuelle! Annuel | Trajectoire "périodique" (360°) du soleil autour (saisons)|de la terre. Ce tableau montre que toute activité agricole réalisée du- ant la phase expiratoire ou montante de l'un ou l'autre des rythmes amplifie le dynamisme de l'atmosphère, donc favo- rise la partie aérienne de la plante: tiges, feuilles, fleurs, fruits, la montée de la sève. LE «DESCENDANT » ET LA TERRE Par contre toute activité réalisée durant la phase inspira- trice ou descendante stimule l'animation vitale du sol et du sous-sol et de ce fait fortifie la partie souterraine de la plante : racines, rhizomes, tiges souterraines. La montée de sève est comme freinée, densifiée. Lorsqu'on sait que les trois rythmes ne sont pas synchroni- sés et que leur importance diffère en intensité, on constate de suite que l'application de cette découverte demande beaucoup de savoir faire. Une mentalité “recettiste" étroite polarisée par le seul rythme lunaire périodique: lune montante et descendante peut provoquer des deboires. Prenons deux exemples typiques qui mettent en évidence l'importance primordiale des saisons. SOLEIL MONTANT ET DESCENDANT Le printemps, période du soleil montant, est l'épo- que idéale pour obtenir des germinations faciles après se- mis car les rythmes montants favorisent la partie aérienne de la plante, donc la font sortir de la graine. Cependant l'automne, période du soleil descendant, est la période idéale pour toutes les “façons” fondamentales des sols. L'AUTOMNE ET LE SOL On peut donc procéder à ces façons tout l'automne, du matin au soir, en lune montante autant qu'en lune des- cendant car le soleil est le maître et en cette saison, il est descendant. Cependant une modulation apparait; la sti- mulation vitale des sols est plus accentuée lorsque la fa- çon a lieu en lune descendante et l'idéal est réalisé, lors- qu'en plus, on remue la sol le soir de 15 h solaire à minuit solaire, mais c'est du fignolage. LE PRINTEMPS ET LA PLANTE Au printemps, au contraire, il faut faire tout son pos- sible pour ne plus avoir à éxécuter de grandes façons; en principe tout labour devrait être terminé à Noël où le soleil cesse d'être descendant; on devrait procéder seulement aux toutes dernières façons superficielles si elles sont indispensables, s'efforcer de le faire en lune descendante et même l'après midi si possible. Cependant on peut semer avec de bons résultats de germination en lune montante com- me en lune descendante car le soleil est montant. Toute- fois la germination est encore meilleure en lune montante. L'idéal est atteint ici aussi lorsqu'en plus on sème le matin de 3 h solaire à midi solaire. Mais là encore c'est du fignolage. PERIGEE ET APOGEE LUNAIRE Chaque mois la lune s'approche de 40000 kms de la terre en Périgée puis s'en éloigne avec le maximum de distance en Apogée. En Périgée la plante a tendance à se ramasser sur elle-mê- me, à se densifier, à devenir plus sensible aux maladies. À l'Apogée au contraire, elle a tendance à se lancer dans les hauteurs, à s'affiner, à se structurer exagérement. Pour ces raisons, il est préférable de ne pas soigner les plan- tes en des périodes trop proches de ces jours. NOEUDS LUNAIRES Ils se manifestent deux fois par mois et ébauchent en quel- que sorte une eclipse solaire qui n'atteint pas physique- ment son but. Comme les jours d'éclipses ,ces moments sont néfastes. [| semble qu'il faille s'interdire toute activité agricole en- viron cinq heures avant et après le nœud lunaire. LA LUNE ET LES CONSTELLATIONS ZODIACALES Maria Thun a expérimenté particulièrement ce rythme lunai- re car il permet d'ouvrir la plante, aux effluves du ciel maintenant accessible par l'agriculture bio-dynamique. || permet de mieux drainer vers elle les forces des planètes extérieures qui accentuent la valeur alimentaire des plan- tes. Et cela est nouveau. La lune en tournant autour de la terre se place devant une constellation, puis une autre, constellations visibles à l'œil nu la nuit. L'étendue de ces constellations diffère: donc les arcs de cercle corres- pondants. On a constaté que lorsque la lune passe devant une constellation de feu, la valeur alimentaire quantitative et qualitative des fruits est renforcée: devant une constel- lation d'air, la fleur; d'eau, le feuillage; de terre, les raci- nes. Exemple: un piea de pomme de Terre peut voir son rendement varier de 384 grammes en jour feuille à 873 grs en meilleur jour racine soit plus du double. Pour ne pas confondre avec les signes astrologiques, l'astronomie don- ne aux constellations le terme latin correspondant. Durant son rythme périodique la lune passe successivement devant les constellations suivantes: Ariès Feu Fruits Taurus Terre Racines Ge mini Air Fleurs Cancer Eau Feuilles Leo Feu Fruits Virgo Terre Racines Libra Air Fleurs Scorpio Eau Feuilles Sagittarius Feu Fruits Capricornus Terre Racines Aquarius Air Fleurs Pisces Eau Feuilles CONCLUSION Ce résumé schématique nécessité par le nombre de pages limité nous oblige à répéter: ces indications ne doivent pas être comprises comme des invites obligatoires à agir a tel ou tel moment comme des recettes figées. Car tout faire pour favoriser un organe de la plante peut la déséqui- librer (à moins que l'on agisse dans lestrigones) à tel point qu'on ne pourra plus par exemple lier les radis en bottes faute de feuilles suffisamment développées. Cela aura de l'importance pour le maraîcher alors que le jardinier ama- teur pourra rechercher ce résultat extrême. D'autre part de nombreuses circonstances se présenteront où on n'aura pas pu agir au bon moment. Alors pensera-t-on. a quoi cela sert-il? Cela servira, dans ces cas, à savoir qu'on a par exemple semé dans de mauvaises conditions d'un certain point de vue. On essaiera alors de biner plus tard la plante concernée un jour qui sera imprégné par une influence antagoniste pour neutraliser la mauvaise influen- ce reçue. Ou bien on traitera la plante avec une préparation bio-dynamique qui agira dans le même sens ou toute activi- té agricole réalisée dans le même but. Oui, l'emploi du calendrier agricole bio-dynamique n'est pas simple. || concerne différents aspects de la vie de la plante, du sol et de l'atmosphère qui s'entrecroisent, se stimulent et s'annihilent. En dehors de ses résultats spec- taculaires sur la production agricole en sol bio-dynamique, quand toutes les conditions se sont trouvées réunies - ce qui le rend si attirant au praticien - il faut considérer que son mérite essentiel est de rendre l'agriculteur plus vigi- lant. Une meilleure conscience du moment où est réalisée une activité agricole le prépare mieux aux activités futu- res. Cet agenda a pour but de l'y aider. || en arrivera alors à être naturellement plus attentif, plus présent d'esprit dans ses actes journaliers. {| méditera mieux les problèmes. || "collera" mieux à la terre et au ciel. Bref il s'exercera à redevenir toujours plus un paysan du Nouvel Age. Xavier FLORIN ® Ca © Au Rythme de la Terre Calendrier annuel de l'Agriculteur bio-dynamique : 1 almanach avec des données pour les fêtes, des dictons, 1 calendrier planétaire, des prévisions pour le temps et le tra- vail, | agenda, un journal à remplir et des articles sur les rythmes et terrestres. L'eau de pleine lune F. Rulni Comment produire cette eau de fécondité pour les bains de graines, les préparations bio-dynamiques, L'Ortie Son emploi au jardin, pour l'hygiène. La Prêle, J,C Ringenwald Son emploi au jardin, pour l'hygiène et pour la santé. : Traitement des semailles, Martha Künzel L'art de semer, la préparation des semences. : Observations pour les périodes des semis, Franz Rulni Dans le rythme de l'année et du mois. L'Agriculture bio-dynamique, Xavier Florin Vivifier et guérir le sol en pratiquant une agriculture qui re- découvre le Ciel, par une vision globale de l'Univers, de la planète Terre aux étoiles, aux galaxies … PERIODES DE SEMIS Observation des périodes favorables pour les semis dans les rythmes des années et des mois. FRANZ RULNI. Nombreux son ceux qui aujourd'hui manifestent à nou- veau beaucoup d'intérêt pour les mouvements du ciel étoilé et souhaitent obtenir des connaissances solides sur les rapports unissant d’une part les rythmes multiples des astres, d'autre part les processus vivants, dont le cours obéit pareillement à des rythmes de l’organisme terrestre avec ses plantes en croissance et ses animaux vivants. Or il y a deux points de vue, en observation des astres. On peut s'intéresser surtout aux constellations, qui, sous la forme de signes zodiacaux, sont traversées, au cours de l’année, par le Soleil, la Lune et les Planètes, ou bien on peut porter davantage son attention sur les rythmes et les périodes eux-mêmes, durant lesquels se déroulent les révo- lutions, les levées et déclins de tous les astres mobiles. On peut enfin, après de longues années de telles recherches sur les rythmes, s’apercevoir que certaines années et cer- taines saisons se distinguent des autres en ceci que deux ou plusieurs de ces rythmes lunaires ou planétaires sont l’un par rapport à l’autre en aspect caractéristique, coïncident ou bien forment, par la position de leurs axes un angle droit. * Si l’on s'applique à relever, année après année, de telles relations planétaires, à partir des données précises d’un bon calendrier astronomique, et à les représenter de manière imagée sous forme de schémas simples, on peut alors, par ce moyen, mettre en évidence des faits qui parlent d’eux- mêmes comme des phénomènes. Si l’on considère les constellations pour elles seules, et qu’on ne tienne en même temps, précisément compte des périodicités très variables et chaque fois nouvelles, le juge- ment qu’on s'était formé sur les constellations, dans le passé, se trouble : il est bien vrai qu’elles reviennent, mais régies par des rythmes solaires, lunaires et planétaires nouveaux et différemment agencés (par exemple : la Lune dans le même signe du Zodiaque). - . Les indications qui suivent ont trait moins aux cons- tellations qu'aux révolutions périodiques et rythmes des astres mobiles et en particulier de la Lune. Le ciel des étoiles fixes, avec sa division graduée, ses quatre quadrants, avec ses secteurs de signes du Zodiaque, fournit l’arrière plan différencié devant lequel lisiblement les rythmes prin- cipaux se détachent et, à l’intérieur de leurs sphères vitales, éthériques, s’impriment en tous les processus de Ia vie. Nos sphères terrestres, respiratrices de vie, avec toutes les plantes en croissance et les animaux sensibles, accueillent ces impressions de l’environnement cosmique et les conser- vent des années durant dans la succession des générations. Ici s’écoulent, pour la plupart encore non reconnus, les flots d’influences fécondantes, multiples, innombrables, qui éla- borent des substances vivantes nouvelles, durables, de même que s'écoule le flot antagoniste qu’accompagnent le déclin, la désagrégation et la mort. Le paysan, le jardinier ou le forestier, attiré par ces: sources véritables de la vie, vient-il à s’avancer sur ce chemin, c’est en tenant un journal précis de tous les travaux, plantations, et avant tout des semis, faits à des époques particulières, qu’il obtiendra une vue complète de l’année, et donc des possibilités de comparaison. Des « années » de cultures fécondes, vigoureuses, résistantes aux maladies, se distinguent alors visiblement d’autres années, où les plantes furent sans force, sensibles aux maladies, peu fécondes et sans vitalité. Ceci vaut pour nos espèces d’arbres, comme pour les cultures de plein champ et de jardin. Mais il faut coucher par écrit de telles observations, sinon tout est de nos jours oublié et perdu, après quelques jours ou quelques semaines. Les races humaines plus anciennes dispo- saient encore d’une mémoire fidèle à caractère imagé. On. pouvait alors, des dizaines d’années plus tard, décrire de mémoire, d’une manière précise et sûre, ce qu'avaient été les rapports terrestres et cosmiques de certaines années, dans le règne animal (chez les abeilles, par exemple) ou bien dans le règne végétal. Une telle puissance de la mémoire nous fait défaut aujourd’hui, c’est pourquoi nous devons nous appliquer à recueillir, par une observation convenable, et en prenant des notes précises, des données auxquelles on puisse se reporter facilement, à partir de quoi pourra se développer une compréhension vivante, pour le présent et l'avenir. Avant d'exposer les observations et les résultats expéri- mentaux qui ont été obtenus, en ce domaine, pendant de nombreuses années, nous allons d’abord décrire quelques-uns des processus de croissance des plantes, en relation avec le cours annuel du Soleil, pour ensuite, à partir de ces faits, nous occuper aussi des mouvements de la Lune. LE RYTHME DE L’ANNEE SOLAIRE : Laissons d’abord de côté le rythme journalier du Soleil, causé par la rotation de notre planète la Terre ; nous avons là, avec le rythme de l’année solaire, un élément primordial commun qui, dans son déroulement, régit le devenir et le déclin des plantes. Ce cours du Soleil, si im- portant et si décisif pour la métamorphose annuelle de nos plantes, sera esquissé, de la manière la plus simple, dans le dessin n° 1. La ligne horizontale joint l’un avec l’autre, à l’équinoxe, le point vernal et le point automnal. La ligne verticale joint les tournants du plein été et du cœur de l'hiver. Nous dési- gnerons des chiffres I, II, III et IV les quatre quadrants ainsi formés. Nous allons maintenant décrire les périodes végétatives de notre céréale d'hiver, seigle ou froment, dans les conditions européennes de la vie. Octobre Novembre Décembre Janvier Février Progrès de croissance : Préparation du lit de semences. Fumure vivi- fiant le sol ; au besoin, bains de semences ap- propriés. Choisir soigneusement la date d’ense- mencement. Germination, enracinement. Trajet du Soleil Soleil au point automnal, descendant. La pleine Lune monte au point opposé, ascen- dante au point vernal. Progrès de croissance : Baisse de la lumière et de la chaleur. Déve- loppement d’un enracinement vigoureux. Talla- ge et rosette de feuilles. Cours du Soleil : Les arcs de cercle du Soleil se raccourcissent. Progrès de croissance : La plante verte entre dans la paix hivernale sous l’influence de la neige et du gel. Cours du Soleil : Passage du Soleil au tournant céleste Sud. Cœur de l'hiver. Progrès de croissance : Auto-protection des plantes grâce à une foliai- son suffisante. Danger de gelée en altitude et en sols minéralisés. Par mesure de protection : couverture avec des matières végétales broyées. Cours du Soleil : Le Soleil se trouve encore bas dans le deuxième quadrant. Du 15 Janvier au 15 Février, la cristallisation est la plus forte en hiver enneigé normal. Mars Avril Mai Juin Juillet Progrès de croissance : Ce n’est que maintenant que se poursuivent normalement tallage, formation des racines et déploiement des feuilles. Epoque favorable aux apports légers d’humus comme la bouse de corne et la silice de corne. Cours du Soleil : Le Soleil atteint l’équateur et le franchit vers le Nord. Progrès de croissance : Augmentation de la lumière et de la chaleur. Formation des pousses, des tiges et des nœuds. Dévelopement des épis. Répéter les pulvérisa- tions de silice de corne. Cours du Soleil : Le Soleil monte de plus en plus haut. Allonge- ment des arcs de cercle journaliers. Progrès de croissance : Développement accompli de la plante d'été, processus de floraison et de dissémination du pollen dans l’air vibrant de chaleur et le vent. Cours du Soleil : Soleil au plus haut. Passage au tournant cos- mique Nord. Progrès de croissance : Vert sain jusqu’au stade laiteux. L’Esparcette en fleur, disséminée et d’autres légumineuses, invitent les vols d’abeilles dans nos champs de céréales. Cours du Soleil : La chaleur d'été retentit. Août Progrès de croissance Durcissement siliceux. Achèvement de la matu- ration. C’est la récolte dorée à point. Müûrisse- ment dans le champ. Transport et mise en gerbière dans la grange. Transpiration, post- maturation. Valeurs nobles. Cours du Soleil : On entend retentir la chaleur d’été. Tout ceci s’accomplit dans le rythme de l’année solaire... Septembre Progrès de croissance : Battage et stockage dans le grenier à céréales. Repos de la germination malgré toute la vita- lité présente. Nouveau départ du cycle prochain. La Saint Michel ! Cours du Soleil : A nouveau on ensemence la céréale d'hiver. LE RYTHME LUNAIRE Ce devenir, ce déclin et cette mise en réserve, dont nous avons donné ici le modèle, pour la communauté des céréales à pain, que l’on s’en pénètre bien, en les revivant dans le cours de l’année, et l’on possèdera ici, dans ce rythme animé de l’année solaire, un fil conducteur vivant pour tous les autres cycles de mouvements et révolutions des plarètes. On a surtout ici un fil conducteur très visible pour évaluer les différents rythmes lunaires. Le grand et harmonieux trajet annuel du Soleil, la Lune le reflète, le reproduit en le modifiant, en douze à treize fois. Dans le travail de la terre, on apprend ainsi à reconnaître et observer les lunaisons, ces phases croissantes et décroissantes de sa forme lumineuse, la manière dont elles diffèrent durant les mois d’été et d'automne, dans leurs tendances ascendantes, : des mois d’hiver et de printemps, dans leurs tendances des- cendantes, au contraire du Soleil. C’est ainsi qu’au regard de l’observateur plus attentif, la plante en croissance repro- duit, dans sa progression à l'intérieur de ces rondes plus petites du cosmos, ce que le grand rythme solaire, cet ouvrier de formes, a déjà produit, d'époque en époque de l’année. On apprend ainsi à remarquer ce qui, à l’intérieur des lunaisons, est en rapport avec la faculté germinative et la croissance en largeur, et ce qui, dans la croissance en lon- gueur, est davantage sous l’influence du mouvement tropique de la Lune vers le haut ou le bas. Ici se révèlent comme très efficaces, non seulement les jours de semis eux-mêmes, mais aussi les travaux prépara- toires du sol, disquages, labours, nivelages et préparations des semences, effectuées aux périodes qui sont défavorables aux semailles. Ceci est une indication importante, pour une lutte appropriée contre les mauvaises herbes : mettre à profit les périodes négatives de la lune, telles que Périodes de nouvelle lune - cours lunaire descendant à travers les quadrants IV et I de notre schéma - jours de nœuds lunaires, et enfin les jours avant et autour de la Lune près .(périgié) . Il faudrait aussi, pour les périodes de semis, mettre soigneu- sement à profit, en plus des périodes de pleine Lune déjà citées, les jours avant et aux alentours de l’apogée de la Lune (Lune loin). Le calendrier sidéral de la section mathématique-astro- nomique du Goethéanum nous a apporté tous les ans, grâce au travail de Joachim Schultz, la description minutieuse de tous les mouvements importants de la Lune, avec en plus le diagramme très clair et expressif. Sur le modèle de ce diagramme, les agriculteurs et jardiniers, dans leurs pro- priétés, ont établi des courbes du temps atmosphérique, sur papier millimétré. Juste au-dessous des mouvements de la Lune, qui y sont dessinés à l’avance, sont consignés avec précision, au moins deux fois par jour, la hauteur des préci- pitations, les températures, la pression barométrique, etc... Nos instruments météorologiques enregistreurs font la mé- me chose, il est vrai. Mais, pour avoir une vue d’ensemble de ces courbes de mouvements cosmiques, et de l’évolution des conditions atmosphériques dans la sphère terrestre, il est pourtant plus commode de les noter non pas de gauche à droite, mais inversement, de droite à gauche, conformé- ment aux mouvements Ouest-Est de la Lune et des planètes. L'établissement et la réalisation de tels tableaux du temps sont une tâche formatrice pour l’apprenti en jardinage ou en agriculture, et qui l’exerce à observer avec sûreté les processus de la nature. Dans le schéma n° 2, nous dessinerons maintenant, de manière simplifiée, dans la croix axiale des saisons déjà représentée, la situation et l’avancement des nœuds lunaires, de même que la situation et le déplacement de tous les lieux qu'occuperont de mois en mois, les apogées et périgées (de la Lune) devant l'arrière plan zodiacal (voir la carte lu- naire). Rapport changeant entre la croix axiale des saisons et le grand mouvement des apsides que donne l’axe Terre- Soleil à l’époque de son aphélie-périphélie. Une autre croix axiale est ainsi mise en évidence ! En plus des passages de la Lune à l’Equateur, il faut faire attention 24 heures plus tard, aux auadratures de la Lune par rapport à cet axe des apsides : Périodes critiques. . Une telle représentation peut bien apparaître comme une signature, où maintes choses peuvent se lire. Qu’indi- auait, par exemple, en 1954, la position du périgée lunaire (Lune près), si proche de l’équateur dans les quatre premiers mois de l’année ? Elle annonçait clairement que la tendance aux marées de vive eau plus fortes, comme celles de 1953, s’étendrait encore jusqu’au 5/6 Mars, et jusqu’au 3 Avril. Comme le déplacement irrégulier de la Lune traverse le Zo- diaque en neuf ans, de sorte qu’il couvre environ 40° par an, on peut donc compter, tous les neuf ans, sur des marées de vive eau renforcées, surtout à l’époque des équinoxes. Du reste, également aux demi-périodes de quatre ans et demi. On peut s’attendre à de telles tempêtes d’équinoxe et Hs marées de vive eau de cette force à partir du 26 Mars Dans la culture des plantes, la polarité entre Lune loin et Lune près se montre très visiblement. S'il arrive que s'offrent, dans le cours de l’année. des conditions aussi favcrables qu’au printemps 1954, où en effet en Avril et Mai les lunes pleines coïncident presque avec l’apogée de la Lune, et les nouvelles Lunes, conformément, coïncident avec le périgée, le. jardinier et le paysan ont alors l’occasion de faire l’expérience, par ses semailles, que l’apogée de la Lune confère aux plantes une croissance vigoureuse, de la fécondité et de hautes qualités germinatives, alors que les Lunes près (périgées) entrainent des déséquilibres marqués et des croissances défectueuses. Il est facile de faire l’expé- rience convaincante des avantages qu’il y a de semer des pommes de terre en Lune loin, de même qu’on peut vérifier “clairement les effets négatifs, sur une parcelle témoin, d’un semis semblable en période de périgée de la Lune (mauvais départ de la végétation, déficit de récolte, forte sensibilité aux parasites animaux, dorypheres, etc.….). Les pommes de terre, semées à l’époque de la Lune près, sont unitilisables pour la semence. Même si l’année suivante on les met en terre à une date favorable, leur sensibilité aux maladies et parasites est évidente. Des observations semblables ont pu être faites pour toutes les autres plantes cultivées. Les semences mises en terre selon le rythme de la Lune loin se distinguent des autres par leurs forces généreuses de multiplication, leur forte vitalité, leur grande résistance. Mais une faible multiplica- tion, des tendances au durcissement, un manque de vitalité font reconnaître les plantes semées au périgée de la Lune. Les périodes de semis en Lune pleine, que la tradition pay- sanne à conservées depuis les temps les plus reculés, méri- tent, d’après les vérifications faites ces dernières trente années, d’être choisies à l’avenir pour dates de semis, de préférence aux autres jours. Est également tout indiqué l’eau de pluie de pleine Lune, recueillie proprement, pour les bains de semences ou l’arrosage des sillons. Cette eau de pleine lune peut même nous rendre indépendants des pé- ricdes de semis que nous avons indiquées. Quelqu'un du métier, entendant dire pour la première fois qu’il faut prendre sériersement en considération ces périodes de semis, fait ici l’obiection qu’on ne peut jamais, dans la pratique du travail de la terre, se proposer de semer certains jours plutôt oue d’autres, parce que les travaux préparatoires et bien d’abord les semailles peuvent être rendues impossibles par le mauvais temps. Pourtant l'expérience de beaucoup de paysans, acquise sur de nom- breuses années, montre justement que dans des fermes bien tenues, où l’état du sol est sain, les bons jours de semis peuvent être presque toujours mis à profit avec succès, et qu’à de telles périodes de pleine lune, comme aussi à l’époque des apogées de la Lune, c’est pour ainsi dire « la faveur des saisons » qui coïncide avec ces moments où l’hymne de la nature est à son comble, quand celui qui connait ces choses se sent instinctivement et sûrement appelé au travail dans le champ. On pourrait appeler ces points culminants, ces. heures de fécondité, « des intensifications de toutes les forces élémentaires », quand prennent leur joyeux départ une jeune germination et une croissance pleine d’entrain. Les perturbations météorologiques, les baisses brusques de température, peuvent se manifester alors, pour agir sur ces bons semis. On peut à la fin toujours reconnaître d’entre les autres ces semis faits à des dates privilégiées. Ces plan- tes viennent à bon terme. En plus d’une récolte abondante et saine, elles produisent ce qui est encore plus important : de durables qualités de semence, qu’elles possèdent en propre. C’est une pratique bien fondée que d'éviter les nœuds lunaires, descendant et ascendant, pour les semis. On a pu vérifier maintes fois qu’ils étaient défavorabies, dans les travaux des champs comme à l’occasion d’essais de semis. Il s’agit de ces points d’intersection, lorsqu’ont lieu des éclipses de soleil ou de lune, ou bien que les conditions d’une éclipse sont bien près d’être réunies, de l’orbite du soleil et de celle de la lune. Lors d’une éclipse, personne, possé- dant une claire sensibilité à la nature, n’entreprendra cepen- dant des semis importants. Chacun peut voir cela, cela se comprend tout seul. 10 Ce qui a été indiqué jusqu'ici pour les cultures annuelles de plein champ et de jardin, en rapport avec le cours du soleil et celui de la lune, vaut de manière tout à fait sem- blable pour les périodes ascendantes et descendantes des planètes et les espèces d’arbres régies par elles. À ce sujet, le calendrier 1948 S. 46 de Joachim Schultz a donné d’am- ples informations. Les courtes informations qui précèdent ne devraient pas être considérées comme des recettes, mais bien plutôt comme des stimulants. Quelques observations et quelques dessins peuvent amener à reconnaître les ordonnances du cosmos, et nous faire avancer dans leur connaissance. Il devient possible, ainsi, que malgré la mécanisation du métier de cultivateur, on puisse demeurer un ami de la nature et conserver un lien intérieur nous unissant aux êtres de toutes les sphères d’existence. Il dépend avant tout de nous, et de notre pensée, d'apporter tout notre soin au travail de la terre vivante, pour la guérir. Bibliographie : Fiches — L'Agriculture Bio-Dynamique : introduction. — -Les rythmes mensuels de la lune. Autres publications — LA RONDE DES TEMPS : Almanach avec la position des Planètes. — CARTE DU CIEL PLANETAIRE : pour suivre l’évo- lution des Planètes. - AU RYTHME DE LA TERRE : Calendrier de l'Agriculteur bio-dynamique pour prévoir le travail et noter les observa- tions, ELEMENTS POUR LA VIE SPIRITUELLE ET FAMILIALE 3, rue des Quinze-Vingts - 10 000 TROYES, Car il en est ainsi de toi comme de la grai- ne merveilleuse qui élève la terre au rang de cantique et l'offre au Soleil. Puis ce blé tu l'élèves au rang de lumière (...) .… je suis celui qui va lentement, répandant le blé sous les étoiles, et ne puis mesurer mon rôle si je me tiens trop myope et le nez contre. De la graine sortira l'épi, l'épi sera changé en chair de l'homme, et de l'homme sortira le temple à la gloire de Dieu, Et je pourrai di- re de ce blé qu'il a le pouvoir d'assembler les pierres. Pour que la terre se fasse basilique, il suf- fit d'une graine ailée au gré des vents. Antoine de St Exupéry Citadelle. EAU DE PLEINE LUNE Comment bien préparer de l’eau de pleine lune ? Selon les indications données à Koberwitz en 1924 lors du cours aux agriculteurs par R. Steiner, nous pouvons examiner ceci: Il est facile dans le cours de l’année d’observer la succession des jours de pluie et des jours sans pluie. L’eau se révèle être bien autre chose que ce qui apparaît aux yeux du chimiste comme hydrogène + oxygène. L’eau se révèle particulièrement apte à conduire jusqu’au niveau terrestre les forces qui, par exemple. viennent de la lune. Ainsi, l’eau assure la répartition des forces de la lune dans le domaine terrestre. Supposons, par exemple que la pleine lune survienne après une période pluvieuse, alors avec les forces de la pleine lune, il se passe sur la terre un phénomène d’extrême puissance. Ces for- ces participent avec véhémence à la croissance des plantes. Elles n'auraient pu intervenir avec la même force si la pleine lune n’avait pas été précédée de jours de pluie. Tout de suite, vous allez vous poser la question : «y-a-t-il de l'importance à semer les graines en choisissant une période plu. vieuse suivie de la pleine lune, ou bien peut-on sans se préoc- cuper de rien, semer à un moment quelconque dans la certi- tude qu’il poussera toujours bien quelque chose ? » La question posée est donc: «Dans quelle mesure doit-on tenir compte des jours de pluie et de pleine lune pour semer ? » Maintenant, nous connaissons tous bien cette indication de- puis 50 ans, qu’en avons nous fait dans la pratique ? Quelque chose de profitable à la prospérité, dans la culture particulière des plantes ? Car, nous avons cette eau du ciel gratuitement, - seulement il est important de tenir cet objet précieux dans un tonneau propre, et de faire que l’eau stagnante soit VIVANTE. laissons-là couler à flot vif sur une rigole en planches inclinée, vers un deuxième tonneau où cette eau sera prête pour tous les travaux délicats. Le croquis joint montre comment pratiquer cela avec succès. Ne négligez pas, déjà cet hiver de vous établir un double dispo- sitif de la sorte placé dans un bâtiment convenable. Comptez auparavant combien de minutes il faut à l’eau pour s’écouler du tonneau supérieur au tonneau inférieur. A l’heure de la pleine lune, laissez couler cette eau autant de minutes avant qu'après le moment EXACT de la pleine lune: vous con- serverez ainsi sans dépense de travail les forces de la lune emma- gasinées par la chute de cette eau dans le tonneau du bas. Grâce à ces deux tonneaux, vous diposez constamment d’une eau de pleine lune vivante, pour bain de semences et tous tra- vaux de précision, pour tourner les préparations, et vous êtes donc beaucoup plus indépendants des périodes favorables choi- sies pour vos semis. Franz Rulni ss Ter Gouttière | 7 Eau de pluie recueillie Gouttière en planches où s'écoule l'eau à l'heure de pleine lune pour emmagasiner <_ ses forces Hauteur du ler tonneau 05à1m du sol ._} BIEN FERMER ET METTRE A L'ABRI — Zj CE TONNEAU FATAL // INFERIEUR BIBLIOGRAPHIE - calendrier planétaire - R. Steiner : Agriculture - Kabish : Méthode biodynamique Fiches : Traitement des semailles (Martha Künze: Fertilité du sol et économie de l'eau ELEMENTS POUR LA VIE SPIRITUELLE ET FAMILIAL 3 rue des Quinze-Vingts, 10000 - TROYES. TRAITEMENT DES SEMAILLES MARTA KUNZEL Semer est un acte sacré. Le caractère véridique de cette sentence tombe de plus en plus dans l’oubli par le fait des progrès de la technique et de la chi- mie en agriculture. Il devient impératif d’augmenter la crois- sance et la rentabilité des plantes à l’aide des conquêtes de la science moderne. Cependant, il faut bien reconnaître que, pa- rallèlement aux hausses de rentabilité se développe une élé- vation des maladies des plantes et une diminution de leur résis- tance contre ces maladies et les difficultés climatiques. De nos jours, l’agriculteur ose à peine semer une graine sans l’avoir au- paravant traitée avec de virulents poisons. Mais ce poison qui détruit les champignons, n’arrête pas ses effets sur la simple graine. Il se produit un affaiblissement de la vitalité, qui se manifeste de différentes façons, comme, par exemple, une ré- sistance à l’hiver où contre les maladies plus réduite. R. Steiner a souvent insisté dans ses exposés sur l’agriculture, sur le fait qu’il est nécessaire de stimuler la plante dans sa qua- lité, de l’affermir dans l’équilibre des forces qui agissent sur elle, afin qu’elle puisse, de sa propre force, et grâce à la mise en œu- vre de tissus sains et solides, surmonter tous les facteurs de ma- ladie. Les mesures prises par une agriculture biologique et dyna- mique, tendent, en première ligne, vers cette direction. Une des mesures consiste dans le traitement des semailles par des infusions ou des composts de plantes curatives, de même que par des préparations d’herbes qui sont utilisées dans l’agri- culture biodynamique pour revivifier le sol. Car chaque plante curative a un pouvoir d’action spécifique. Il est décisif pour la croissance et pour le rendement de la récolte de voir ce que la semence subit, au cours de sa préparation, avant d’être semée. Certaines capacités peuvent être transmises à la plante grâce à un bain de semence. L’on peut obtenir, à partir de ce fait, outre un dévelop- pement de la plante et une récolte meilleure, une résistance ac- crue contre la maladie et le gel. Du point de vue de la matière, des éléments (à l’état de traces) et des enzymes (hormones) ont à ce propos leur importance. Comme résultat de recherche des sciences humaines, Rudolf Steiner a mis l’accent sur le fait que ces éléments minuscules sont des transmetteurs de l’effet pro- duit par les forces d’une image. Dans ses exposés qui ont servi de base aux travaux sur la méthode biodynamique, il disait, entre autres, ceci: «il y a, pour la plante, des forces vivantes qui sont de loin plus importantes que les simples forces de la subs- tance, que les simples susbstances en soi. » Si nous avions un sol qui est encore aussi riche en cette subs- tance-ci ou en cette autre, il ne serait en rien utile à la crois- sance des plantes, si nous n’apportons pas à la plante, par l’en- grais cette faculté qui consiste à absorber dans son propre corps ce que le sol renferme en actions bienfaisantes. C’est de cela surtout qu'il s’agit, (c’est là le cœur du problème). Même de nos jours, il reste encore du domaine de l’inconnu de savoir avec justesse combien une multitude de petits éléments peuvent avoir des effets extraordinairement puissants, lorsqu'il s’agit du mon- de de la vie. C’est grâce à ces préparations d’herbes que l’engrais, le compost deviennent, pour la plante, de tels transmetteurs de capacités; de même un bain de semences approprié ouvre la plante à l’absorption de ces forces du monde environnant (sphères des planètes). Il est important qu’il soit fait vérita- blement usage des possibilités données ici à ce propos... Cha- cune des préparations a un effet tout à fait défini et carac- téristique sur l’élaboration du complexe « racines » des plantes et bien sûr aussi, sur tout le développement ultérieur et sur le rendement de la récolte de ces mêmes plantes. Une préparation qui ne change pas le caractère des racines en leur type de la plante non traitée, mais qui, au contraire, leur transmet une for- ce, est favorable pour l’évolution générale de la plante et pour son rendement à la récolte. Le résultat est alors une meilleure protection du sol grâce à une croissance qui évolue bien, un rendement plus élevé joint à une évolution des racines excellente. Ce que ce dernier point signifie pour le sol, cela est connu de tout jardinier et de tout cultivateur. Un bain de semences approprié favorise une amélio- ration de la qualité et de la vitalité de la plante. J’ai eu l’occasion de pratiquer couramment de tels essais en plus de 7 ans. Il est par cela même possible d’obtenir pour quelques plantes de culture, un bain de semences bien appro- prié. Les données suivantes reposent sur des essais faits minu- tieusement, au moins pendant 3 ans à des époques différentes et chacune répétées plusieurs fois. En outre, ces résultats se sont confirmés en d’autres lieux et sur d’autres sols. PREPARATION DE BAINS DE SEMENCES A EFFETS FAVORABLES Il est entendu, pour la préparation du compost d'utiliser les préparations curatives suivantes : Blé / froment seigle avoine orge betterave à sucre betterave fourragère lin pois, trèfle épinard radis radis noir ou navet salade poireau oignon céleri tomate haricots pomme de terre purin valériane millefeuille écorce de chêne ortie valériane et purin camomille (à pulvériser sur le sol avant le semis, sinon les graines deve- nant humides, colleraient l’une à l’autre. camomille (besoin en calcaire, chaux) bouse de corne* sur sol marécageux : valériane camomille camomille écorce de chêne valériane valériane valériane valériane camomille ou écorce de chêne valériane ou purin (en cas de danger: de phytophtore, uniquement valériane excréments (fumier) mélangé dans de l’eau de pluie. * Pour la réalisation des préparations, voir le livre Agriculture (Cours aux agricul- teurs) de R. Steiner. 8% : > Re D = Gémeaux Bélier À e \ ' \ Mouvement du soleil au cours de l'année KR Figure 1 277 | Verseau Na) Balance Sagittaire apérieurs: - de lumière, signes d'Air (=) - de chaleur, signes de Feu (°---) ” Per la jtaz Le - Mal, G R,ises n f 1 0 ( / + À \ / f | Te | A 7 pes " # D 3 qe. pos géré deu d° 4 ç HOITIODC y Û + n 4 Cu à far LA ‘ hs $ # « t { où [Es { he La Dre à < d 0 \# 1 one “ ANT rt. : re su | à= ! es è d F 7 nf É £ d af : Muse he tre A ER se eg lus u gi he ame GS: ds « semi € 2 moin ie £ "18 FYRTHRUTUT au PE ï le conrbrue, Th 1 IL és ra T'h cogir aupiqniis «Se susénti ea + susl sb sañgs , afv st) - + » k Es 25 GS Mrs imipie Une æ E Iantl - : rs miaoste céréstes) ent. rétar che . A Be bôchage, comme or te fait pour ke re, engrai “ha dis 50 nt un aliment bords 08 rer Se ni sx L 69 Cancer (e) UT RS JUSTE EC Taureau Figure 2 X Scorpion Poissons % Capricorne Ethers inférieurs: - chimique, signes d'Eau (._---") - de vie, signes de Terre (__—) Les résultats sont davantage compréhensibles lorsque l’in- dividualité de la plante est prise en considération. D’après mes observations, je peux dire qu’il n’y a pas de bain de semences va- lable à coup sûr pour toutes les plantes en général. Un mélange des 6 préparations* de compost ne m’a pas donné, par exemple, au cours de mes essais, un résultat bon de façon constante. Là, apparait l’effet de la valériane, mais en même temps affaibli par les autres préparations. Ce mélange serait peut être un bain de semences approprié pour la plante «originelle ». L’engrais corné peut être employé pour toutes les plantes, parce qu’il stimule en général la croissance des racines. La valériane a une bonne influence sur la racine pour une plante à grosse racine qui tend à se ramifier. Par exemple, les légumineuses dont les racines ont été traitées avec de la valé- riane, ont peu de racines, mais celles-ci sont très fortes, avec peu de radicelles. Pour les légumineuses, cela n’est pas bon et la plante réagit par un faible rendement. D’autres plantes ont besoin de ce trai- tement. Le blé par exemple, réagit favorablement, avec une meilleure tenue, et une résistance accrue à l’hiver, une plus grande résistance aux chaleurs fortes et persistantes de l’été; de même qu’une consistance plus harmonieuse et plus pleine du grain jusqu’au bout de l’épi. Les grains eux-mêmes montrent un meilleur équilibre entre la teneur en amidon et en albumine alors que, pour un traitement au millefeuille ou la camomille, nous obtenons des grains farineux avec peu d’albumine. Le traitement des semis est très simple. Une grande quantité de semences (par exemple céréales) est répandue avec la solu- tion au cours du béchage, comme on le fait pour les engrais ha- bituels. Si les grains sont tous également humidifiés, on recouvre le tas avec des sacs. Après deux heures, le semis est étalé afin de sécher. Si ce travail est effectué l’après-midi, les grains passent sans problème le lendemain matin à la machine. Pour 100 kgs de semences pour les céréales et les légumineuses, il faut envi- ron 3 litres de solution liquide. Pour des semences de raves, 3 fois plus. De petites quantités de graines, graines de légumes, etc sont placées dans un morceau de tissu et plongées 10/15 mns dans le liquide. Ensuite, elles seront étalées dans un endroit ombragé et aéré, le tissu dénoué afin de permettre le séchage, sur du bois ou du papier absorbant. Elles peuvent encore être semées le jour même. En général, il est bon d’utiliser les semen- ces au plus tard deux jours après le bain de semences. Pour un traitement de semences de provisions, un semis plus faible sera légèrement impropre à germer. Ce qui peut signifier en fait, une certaine auto-sélection. Comment sont préparées les différentes solutions ? Les pré- parations liquides comme la valériane, l’engrais de corne, sont mélangées comme d’habitude et aussitôt utilisées pour le traite- ment des semences. Les préparations d’herbes sont placées dans de l’eau de pluie à température de la main - 1/2cm3 pour un litre d’eau - et remuées jusqu’à ce que la substance soit bien liée dans l’eau. De temps en temps, remuer favorise une meilleure extraction. Après 20-24 heures, la solution est utilisée pour le traitement de la graine. Celui qui est familiarisé avec les modes de pensées de l’agricul- ture biodynamique retrouve un contact intérieur avec la nature, la terre et les plantes. Il devient de plus en plus conscient que, non seulement la tête et les mains doivent insuffler leurs forces dans le travail, mais aussi le cœur. Et c’est justement la courte période du traitement des semences qui donne au jardinier et à l’agriculteur l’occasion de faire parler les forces de son cœur. Les plantes réagiront à cela de façon positive et le geste du semeur redeviendra un acte sacré, élévateur. Le choix des jours de semis d’après les positions de la lune dans les 3 fois 4 éléments Terre, Eau, Air, Feu d’une lunaison ou dans les deux groupes de sortes d’Ether sera pour beaucoup de nos jardiniers et agriculteurs d’autant plus facile qu’ils peuvent facilement, de leur propre chef, faire ce choix: Voici pour orienter : Les 12 figures du zodiaque, comme cela est indiqué sur le schéma, sont groupées en deux croquis, afin de faire ressortir de quelle manière les deux Ethers inférieurs (fig. 2), les éthers de vie et l’éther chimique, et les deux éthers supérieurs (fig. 1), l’éther de chaleur et de lumière ont leur effet du cercle cosmi- que aux sphères terrestres, et aussi afin de montrer la répartition des planètes de notre système solaire structuré. 1 - Ether de vie, signe de terre (fig. 2, a) taureau © , vierge NP, capricome % 2 - Ether chimique, signe d’eau (fig. 2, b) poissons Ÿ{ , cancer S , scorpion M, 3 - Ether de lumière, signe d’air (fig. 1,a) gémeaux ŸŸ , balance =, verseau == 4 - Ether de chaleur, signe de feu (fig. 1, b) bélier Æ ,lion $ ,sagittaire =-+ Sur chacun de ces deux croquis apparaissent nettement l’in- terpénétration et la complémentarité de ces couples de forces dans leur opposition polaire. Par exemple, le soleil en Poissons de mars avril avec la pleine lune* de printemps dans la Vierge. Et aussi inversement le soleil dans la Vierge en automne avec la pleine lune-Poissons (montante), réunissant l’Ether de vie et l’Ether des sons. C’est justement cela qui fait la qualité accrue de nos deux époques de travaux dans la zone tempérée, surtout de la seconde moitié septentrionale de la terre. * La pleine lune correspond toujours à une opposition avec le soleil: ainsi le soleil en Poissons définit une pleine lune en Vierge. Enchaînement des sphères des planètes d’après leurs qualités d’Ethers, comme résultat de l’évolution de notre système solaire : Sphères supérieures du soleil (soleil supérieur) : Saturne : éther de chaleur Jupiter Z :éther de lumière Mars g' : éther de chimie ou de son Soleil GAL éther de vie (constituant de l’espace) Sphères inférieures du soleil (soleil inférieur) : Mercure % : éther de chaleur Vénus 9 : éther de lumière Lune ( : éther de chimie ou de son Terre Ô :éther de vie Par ces données on constate directement que des sphères semblables, lors de conjonctions (par ex.: D et $ )se renfor- cent activement et mutuellement, et que des sphères non sem- blables restent neutres ou même s’affaiblissent l’une l’autre. Extrait de la revue «Lebendige Erde» (Terre Vivante) Mars Avril 1954. BIBLIOGRAPHIE Agriculture (Conférences aux agriculteurs) : R: Steiner Le gai jardin potager : P. Feiffer Méthode biodynamique (Triade): Kabish Calendrier planétaire : Ducom L'évolution de la terre: R. Waschmuth Fiches Eau de pleine lune: F. Rulni Fertilité du sol et économie de l’eau ELEMENTS POUR LA VIE SPIRITUELLE ET FAMILIALE 3 rue des Quinze-Vingts, 10000 - TROYES. L'ORTIE (Urtica dioica) L'ORTIE (Urtica dioïca) HAUT EUR : 60 à 100 cm. Il existe aussi une variété plus petite, elle est moitié moins haute. LI EU : Presque partout. PERIODE DE RECOLTE : Sans les racines, pendant la floraison, de juin à août. Pour le purin, aussi en dehors de cette période. UTILISATION : De toute la plante sans les racines, pour la fertilisation du sol, mais aussi dans l'élevage, la cuisine et la santé. DESCRIPTION : Cette plante bien connue, haute de 60 à 100 cm, se ren- contre partout. Elle est considérée comme mauvaise herbe, Sa tige est de section carrée et les feuilles ont une forme de cœur dont les bords sont dentés. De plus ces feuilles ont des poils piquants. || existe aussi une variété plus petite, qui a les mêmes effets, et l'on peut donc employer cette der- nière si l'on ne trouve pas la grande. Pour la cueillir sans être piqué il faut la prendre de bas en haut, comme en la caressant. UT. 1,4..Je$ À T L'ONPS AU JARDIN, DANS LES CHAMPS: L'ortie a la particularité de récupérer l'excès d'azote, de produire du fer et de donner des enzymes au sol. On ramas- se les orties en pleine floraison du mois de Juin au mois d'Août, pour faire du purin ou pour secher. On les coupe en petits morceaux, si possible les hacher "menu" lorsqu'elles sont fraîches ou sèchées. || est recommandé de hächer tou- tes les plantes dont on veut utiliser plus intensément les forces. Mais lorsque l'on met ces plantes en purin, cela n'est pas absolument nécessaire. L'ortie est très appréciée par les connaisseurs pour son emploi diversifié dans le jardinage et dans l'agriculture. Elle rend le sol, sur lequel elle croît, plus meuble et plus riche en humus brun-noir. En la compostant en un tas spé- cial avec l'activateur "Terre Vivante" (préparation de plan- tes médicinales très efficace), elle permet aussi d'avoir après quelques semaines selon la saison et le temps un ex- cellent humus d'un grand secours pour les terres affaiblies ou difficiles ou encore pour accélérer d'autres composts ou fumiers. Cet humus est capable de donner aux plantes les substances dont elles manquent. Si l'ortie est utilisée en compost de surface (mulching), elle favorise la transforma- tion du sol, notamment des sols secs et légers (endroits où la prêle prolifère, par ex.). On peut aussi la préparer en pu- rin et après l'avoir délayée en mettre aux plantes. Ainsi elle les aidera à croître avec vigueur et santé et fortifie leur ca- pacité d'auto-défense contre les maladies. PURIN D'ORTIE 1) EN FERMENTATION : Mettre des orties dans un tonneau, couvrir d'eau, il peut à la rigueur séjourner au soleil, au bout de 4 jours, il peut être prêt à l'emploi. On emploie une dilution de ce purin à 50 parties pour une sur les arbres fruitiers et les arbustes à baies, qui sont attaqués par l'araignée rouge, les pucerons des feuilles ou d'autres prédateurs. Cette dilution est un remarquable moyen biologique contre ces insectes ravageurs. On peut aussi y ajouter une décoction de prêle: ajouter 1/4 de litre de dé. coction de prêle (50 gr. de prêle pour 1/4 de litre d'eau) à 1/2 litre de purin d'ortie, diluer à 50 parties, comme dit plus haut. L'araignée rouge existe en 3 versions: elle s'at- taque aux arbres fruitiers, aux baies et aux haricots, les deux premiers étant les plus dangereux. On les reconnait aux taches blanches et ponctuées apparaissant sur les feuil- les, qui finissent par sécher et tomber. Les fleurs et les fruits périclitent. Le traitement doit intervenir au début du printemps avant la formation de la feuille et de la fleur et il est à renouveler, 2) FERMENTE : On le prépare de la même façon et on le laisse fermenter jusqu'à ce qu'il dégage une odeur très forte. || est alors de couleur sombre, moins "mordant" et donne un engrais liquide de haute valeur. Puis on le dilue (20 fois) et on peut en as- perger une fois par semaine toutes les cultures, ou tous les quinze jours, le mieux après la pluie. Les légumes et fleurs, les arbres fruitiers et même les céréales en profitent énormément. Âu printemps on améliore de cette manière le sol, ainsi que le gazon et la prairie. De même on peut acti- ver le compost de surface (mulching) en vaporisant du purin d'ortie (ou même le compost en tas). Les rosiers surtout, mais aussi toutes les autres plantes vous seront reconnais- sants pour ce traitement par une croissance vigoureuse, La dilution du purin d'ortie fait disparaitre la chlorose (jaunis- sement) de la feuille et guérit les plantes maladives. Pour les arbres, qui ont subi la chlorose de la feuille l'année précédente, on peut effectuer une aspersion de purin d'ortie avant la formation des bourgeons. L'ortie peut combattre l'oidium et les maladies crypto- gamiques qui se développent en période chaude et sèche. De même on peut aider des plantes d'appartement jaunies ou faibles en les mettant avec le pot 15 minutes dans un purin d'ortie (dilué, bien sûr). L'infusion d'ortie a des effets similaires, ou bien même de l'ortie macérée pendant 24 heures dans de l'eau tiède. PREPARATION D'UN PURIN : On récolte l'ortie, le mieux pendant la floraison (à partir de mi-juin) et on verse environ 50 litres d'eau de pluie ou de rivière sur 5 kg d'ortie fraîche ou 800 gr. d'ortie séchée, ceci dans un tonneau propre ou une fosse à purin. Cette quantité suffit pour asperger | ha de terre, après l'avoir di- lué 20 à 30 fois. L'on peut préparer de plus petites quanti- tés, par exemple dans un seau en émail non endommagé, ja- mais dans un récipient de métal, à cause des réactions chimique du métal avec le purin. Ces mesures n'ont qu'une valeur relative, car les plantes peuvent avoir un contenu minéral très différent: a/comme plante en soi b/selon les saisons et le temps c/d'après le climat et le sol, sur lequel elles croissent. C'est pourquoi l'on n'a pas besoin de se tenir servilement à ces mesures pour ces purins de plantes, sauf s'il s'agit de préparations de fougères ou de tanaisie (dont nous parlerons plus tard), qui pourraient endommager les feuilles ou les plantes si les arrosages sont trop intensifs. EMPLOI DU PURIN: en résume : - sur les plantes pendant leur végétation, les légumes (en particulier épinard, tomate, rhubarbe... qui le supportent même pur), les céréales, les arbres fruitiers, les fleurs, les prairies... - en activateur de compost et de mulching. - en formation d'humus dans le sol (préparation des ter- res..…). CULTFURE"DEE ORTIE: L'ortie, lorsqu'elle est cultivée à côté des plantes médi- cinales comme l'angélique, la marjolaine, la sauge, la valé- riane.. augmente leur teneur en huiles essentielles et ainsi leur efficacité, leur parfum... L'ortie stimule les plantes voisines qui deviennent plus résistantes. L'ortie est formatrice d'humus et l'on peut ainsi fertiliser un endroit inculte en y replantant des orties, qui au bout de quelques temps donnent déjà d'excellents résultats, ou en compostage de surface. Pour cultiver des orties, il vaut mieux en repiquer que d'en semer, car l'ortie est très vivace et forme de nombreux rejets et les graines d'orties mettent plutôt beaucoup de temps à gsrmer. Si vous en semez, les faire séjourner pendant quelques temps dans du purin d'ortie ou de la solution Terre Vivante jusqu'à ramollissement. CUISINE L'ortie est une des principales composantes de la fameu- se cure de printemps, qui comprend aussi le pissenlit. Cette cure permet vraiment de régénérer et de revivifier l'organis- me en cette période de l'année où l'on ne se sent pas "très bien". Outre les infusions, l'on peut faire: SALADE D'ORTIE: Cueillir de jeunes pousses d'ortie (les vieilles sont irri- tantes), enlever les tiges, qui sont très ligneuses. Les ajou- ter à la salade ou au pissenlit et assaisonner comme de cou- fume. SALADE DE PRINTEMPS: Cueillir de jeunes feuilles d'ortie, des feuilles de pis- senlit, de la mûâche des champs, des feuilles d'achillée millefeuille, des feuilles de renouée bistorte (grande oseil- le) ou du raifort, Toutes ces plantes se trouvent à l'état sauvage mais peuvent aussi être cultivées. Assaisonner selon votre goût. POTAGE D'ORTIE: Prendre de jeunes pousses d'ortie, les laver, faire reve- nir un gros oignon coupé fin dans de l'huile, ajouter les orties hâchées, saler, remuer quelques minutes, puis verser 1 litre d'eau et cuire 1/4 d'heure. Servir avec une noix de beurre ou de purée de noisettes, ou avec de la crème frai- che. Ou cuire les orties pendant 1/4 d'heure dans 1 litre d'eau, ajouter de la purée de pommes de terre ou des flocons de céréales, saler et servir avec de la crème fraîche, une noix de beurre ou de purée de noisette. ORTIES EN LEGUMES: Les préparer comme des épinards ou avec des épinards. ORTIES EN TARTES, EN CREPES.. CEUFS DE PAQUES: On peut utiliser l'ortie pour teindre en jaune les œufs: mettre des racines d'ortie dans l'eau de cuisson. ELEVAGE Hâcher de jeunes pousses d'ortie ou, surtout des graines, et les mélanger aux autres aliments. Les POULES pondront davantage et seront prémunies contre la diarrhée et la coccidiose. Les COCHONS seront plus forts et plus sains. Les VACHES auront un lait meilleur et plus abondant. Les CHEVAUX auront un plus beau pelage et seront plus vigoureux, en consommant de l'ortie en mélange avec l'avoi- ne. À la LAITERIE, utiliser de la poudre d'ortie, excellent détergent pour nettoyer et désinfecter les récipients et tu- yaux employés. HYGIENE Contre la CHUTE DES CHEVEUX, masser le cuir chevelu avec du jus d'ortie frais (l'extraire à la centrifugeuse ou en pressoir) et ceci pendant plusieurs semaines en alternant tous les 3 jours avec du jus d'oignons, puis rincer, sécher et masser à l'huile d'olive, ceci au bout de 20 minutes d'ac- tion du jus d'ortie ou d'oignon. Doubler ce traitement d'une cure interne d'infusion d'ortie et d'infusion d'oignon, en boire plusieurs fois par jour 1/2 verre. Ou encore, couper un petit céleri en morceaux, ajouter une poignée d'ortie, un litre de bon vinaigre, cuire pendant 1/4 d'heure. Lorsque le liquide est refroidi, le passer et en fric- tionner le cuir chevelu. La poudre (toute la plante et surtout la racine) macérée peut aussi atteindre des résultats identiques, en particulier contre les PELLICULES. L'ortie en infusion ou macération est une excellents lotion pour toute peau ayant tendance à la dermatose {ACNE, DAR- HRÉPECZEMA:..). SANTE Comme nous l'avons vu plus haut, l'ortie a sa place dans le jardin, dans l'étable, dans la cuisine, dans la salle de bain, mais elle doit se trouver aussi et surtout dans la phar- macie familiale. L'ortie suit l'homme partout où il s'est établi et forme, à l'image de l'homme, une société à part dans la nature. On la trouve vraiment partout, dans les endroits secs, comme dans les endroits humides, présente au devenir de l'homme et l'aidant non seulement à reconstituer l'organisme vivant de la terre: l'HUMUS, mais aussi à reconstituer son propre corps. Par son contenu: - de FER, qui lui donne cette allure imposante, l'ORTIE agit sur le SANG : elle régénère le sang (ANEMIE, CHLOROSE...), elle purifie le sang (ACNE, DARTRE, ECZEMA... tout pro- blème de peau: DERMATOSE), elle régularise les menstruations longues et pénibles (les prévoir) et les HEMORRAGIES internes et utérines. elle calme les SAIGNEMENTS DE NEZ, elle soigne les HEMORROIDES, elle soulage la goutte, les RHUMATISMES ARTICULAIRES en fouettent le mal avec des orties fraîches (active la circu- lation du sang), elle favorise la LACTATION et fortifie la maman. - de SOUFRE, qui la rend brûlante, piquante, l'ORTIE agit sur le SYS- TEME METABOLIQUE, DIGESTIF : CRAMPES ou LOURDEURS d'ESTOMAC, CONSTIPATION, DIARRHEE, CEELULITE:S - de SILICE, qui contribue à sa rigidité et à son maintien particulier (autrefois sa tige servait à la fabrication de cordages, de fi- lets et de tissus...), l'ORTIE a son action profonde sur l'élimination par les REINS et la VESSIE: elle est donc précieuse dans les soins des RHUMATISMES, du DIABETE, de la RETENTION d'EAU, de la CELLULI- TE... en facilitant la sécrétion urinaire; elle est connue de tous temps pour soigner l'INCONTINENCE d'URINE (pipi au lit): en alternance avec de la prêle en poudre, donner une 10 demie cuillérée à café de graines d'ortie réduites en poudre dans une cuillérée à café de miel, changer tous les 3 jours (ortie, prêle, ortie, etc.….); ou aussi en infusion, 2 tasses par jour (mais pas le soir) d'une cuillérée à soupe de graines d'ortie, de prêle et de fleurs de millepertuis, une cuillérée à café de poudre d'écor- ce de chêne et de poudre de racine de tormentille, EMPLOI - en INFUSION : mettre une pincée de feuilles séchées dans une tasse et verser l'eau bouillante. - en DECOCTION : 2 à 3 cuillérées à soupe d'ortie à met- tre dans 2 tasses d'eau, lorsque l'eau bout, le laisser pen- dant 5 minutes. De même pour les racines ou les graines. - en BAIN: en reconstituant ou pour activer les proces- sus d'élimination (CEï_LULITE). - en MACERATION: faire macérer des orties fraîches dans de l'alcool à 90°, remplir un bocal d'orties fraîches, triées et essuyées, bien tasser, ajouter de l'alcool à 90°, boucher et mettre au soleil pendant 9 jours et filtrer. Appli- quer cette macération sur les plaies, qui cicatriseront mieux et plus vite. - en ONGUENT : de l'ortie en poudre (plantes ou racines) délayée avec un peu d'eau et appliquée sur le nez ou le front arrête les saignements de nez; avec du sel marin et de l'hui- le d'olive, en masser les pieds froids ou une autre partie du corps qui a tendance à se refroidir. 11 - en CATAPLASMES tièdes (feuilles, graines ou jus) sur les ulcères, abcès… PROVERBES ET EXPRESSIONS Jeter aux orties — se défaire de quelque cnose de gênant sousestimer une chose... J'aime l'arai née et j'aime l'ortie g | ! Parce u'on les hait. q Victor HUGO Que ferez-vous au jour de l'assemblée et au jour de fête de l'Eternel ? … Ce qu'ils ont de précieux en objets d'argent, l'ortie les hériteru, et l'on verra croitre les chardons dans leurs maisons. Ils arrivent les jours de la visitation, ils arrivent les jours de la récompense! OSEE 9/5 -7 + ELEMENTS POUR LA VIE SPIRITUELLE ET FAMILIALE 3, rue des Quinze-Vingts - 10000 - Troyes LA PRELE (Equisetum Arvense) DU JARDIN A L'OFFICINE. Les plantes que nous vous présentons ont leur place - au jardin - dans l'étable - dans la cuisine - dans la salle de bains - et aussi et surtout dans la pharmacie familiale. Ainsi nous pouvons envisager le problème de la constitution d'une pharmacie familiale à base de plantes et de moyens na- turels sans effets annexes ou toxiques qui, de plus, peut pas- sionner toute une famille, autant pour la recherche des élé- ments, le séchage et le stockage des plantes, que pour les em- plois et les effets possibles. Les indications agricoles sont issues de l'agriculture bio-dy- namique, véritable méthode de culture qui tient compte autant des données terrestres que cosmiques. C'est cette forme d'agriculture qui correspond réellement aux besoins de notre temps. Le mouvement bio-dynamique 4, rue de la Grande Chaumière, 75014 Paris peut au besoin vous rensei- gner sur les livres à lire, les stages de formation; il édite aus- si une excellente revue: La lettre aux amis des Champs et des Jardins. LES PLANTES "MEDICINALES" Les plantes ne poussent pas n'importe où, ni n'importe comment: chacune a son milieu, et chacune révèle aussi les propriétés, mais aussi les carences du sol. C'est de cette ob- servation que nous pouvons tirer beaucoup d'enseignements, notamment comment pallier les manques, comment équilibrer le sol et augmenter la fertilité, comment contribuer par les plantes à l'hygiène, la santé, le bien-être, des plantes, des animaux et des hommes, C'est pourquoi nous abordons différentes plantes dites mé- dicinales, qui sont d'une grande utilité dans la pratique du jardinage, de l'agriculture, de l'élevage et de la santé des hommes. EN GENERAL : 100 gr. de plantes séchées correspondent à environ 600-800 grammes de plantes fraîches, On ne récolte pas les plantes après la pluie ou trop tôt le matin, quand les plantes sont pleines de rosée: elles ne se conserveraient pas. Bien sûr, il ne faut utiliser que des sujets sains, non fanés, ni bruns ou mal formés. Le séchage se fait le mieux à l'air réchauffé, au grenier, mais non au soleil ni dans le four (sauf exception, car beau- coup de substances agissantes se perdent tout à fait ou en partie, surtout dans le four électrique. Dans tous les cas, la température ne doit pas dépasser celle d'un Jour chaud d'été, 25 à 30°). || vaut mieux étendre les plantes sur du papier (pas de papier imprimé), puis les protéger de l'humidité et les con- server en cartons ou en boîtes. Si vous ne pouvez en ramasser vous-mêmes, vous pouvez les trouver chez l'herboriste, : LA PRELE. Equisetum Arvense. Hauteur environ 30 cms Localisation champs, prairies, dépressions, pentes. ! Période de cueillette 24 juin à août ( sans la racine) Utilisation À cause de sa teneur en acide sili- cique, est indispensable pour les pul vérisations de toutes les cultures de jardins, en particulier dans les cas de maladies à champignons. De nombreux emplois, à la cuisine, à l'étable, pour la santé. : La PRELE, appelée aussi Asprelle, Queue de Chat, de Cheval, de Rat, ou de Renard, ou Herbe à récurer..., se ren- contre comme «mauvaise herbe» sur tous les terrains, prairies, et sols en pente, champs humides ou sablonneux, au bord des dépressions et des marécages. La tige, creuse, haute d'envi- ron 30 cms, généralement marquée de sillons et ayant des pe- tites branches verticillées, ressemble à un minuscule sapin. La pousse de printemps, 20 cms maximum, (mars-avril), est une pousse rousse sans branches, mais elle est féconde; tan- dis que la prêle qui nous intéresse pour le jardin et la santé pousse en mai, Elle est vivace par sa racine souterraine rampante, Elle ne fleurit donc pas, mais se reproduit par les spores de la pousse de printemps, un peu à la façon des champignons, des fougè- res, des mousses... Elle existait déjà aux périodes les plus re- culées de la terre, où elle pouvait atteindre la taille d'un sa- pin: on en trouve des fossiles dans le charbon. COMPOSITION . La Prêle contient de l'acide silicique et de la silice (plus de 90° % à l'état sec), de la saponine, mais aussi du calcium, fer, magnésium, manganèse, potassium, sodium, soufre, tanin, vitamine C etc. Comme les céréales et les graminées, la prêle contient donc beaucoup de silice, Ce qui est étonnant, c'est que la terre el- le-même, y compris l'atmosphère, en contient encore davanta- ge: trois quarts de silice, De toutes les substances terrestres, elle est celle qui attire, fixe et transmet le plus intensément les forces de la lumière, de la chaleur et de la verticalité des plantes. CUEILLETTE. Préférer la Prêle des Champs à la Prêle des bois ou des ma- rais. Elle donne des pousses fécondes rougeûtres (dites florai- son ) à retenir, surtout si vous désirez en planter dans votre jardin. Elle fleurit en mars-mai, mais on la récolte, sans la ra- cine (tiges stériles) de la floraison de préférence dans le temps de la St Jean d'Eté, pendant 4 semaines après le 24 Juin, mais aussi jusqu'en Septembre, d'autant plus qu'elle contient alors son maximum de silice, Sécher la prêle à l'ombre, dans un lieu aéré, sec et chaud. UTILISATION . AU JARDIN ET EN AGRICULTURE . Riche en acide silicique, la prêle s'avère être un moyen ef- ficace de prévention et de combat contre les différentes mala- dies à champignons se développant en périodes humides ( l'or- tie sert plutôt contre les maladies se développant en période chaude et sèche), contre les croûtes, la rouille, les taches noires, la nielle etc... mais aussi contre l'araignée rouge. : La prêle est utilisée aussi contre les pucerons, : Décoction, La décoction de prêle constitue la préparation 508 de la méthode bio-Dynamique, ( voir la bibliographie et les stages, ) Dilution étendue : Faire bouillir doucement 500 g de prêle séchée dans 10 li- tres d'eau de pluie pendant 30 à 40 minutes. : Ajouter 50 g de cendre de bois 10 minutes avant la fin de l'é- bullition. Filtrer et laisser reposer un jour ou deux, jusqu'à l'apparition d'une odeur putride. Diluer ensuite cinq fois suc- cessivement, en ajoutant chaque fois 10 litres de la dilution précédente à 90 litres d'eau de pluie, Une fois préparée, la di- lution peut être gardée deux semaines au maximum. La sub- stance solide très fine déposée au fond du récipient peut être réutilisée après remise en suspension dans l'eau. : Dilution limitée : Même méthode que ci-dessus, en utilisant 200 g de produit sec pour 10 litres d'eau étendus à 100 litres seulement. L'avantage des décoctions réside dans leur préparation ra- pide (24h), alors qu'il faut plus d'une semaine pour préparer le purin de prêle, Purin : Le purin de prêle s'obtient en plaçant 3 kg de produit sec dans un sac à larges mailles maintenu au fond d'un récipient contenant 100 litres d'eau de pluie à la température d'environ 15° pendant 8 à 10 jours. || se forme alors à la surface une pellicule marquant la fin de la fermentation acide, Le jus fer- menté peut se conserver deux mois environ en récipient fermé. La moisissure qui peut se former à la surface est sans impor- tance. On prépare également le purin à partir de la décoction dont on n'a pas séparé l'herbe, On peut aussi ajouter au purin les parties solides recueillies lors du filtrage des décoctions. Le purin est souvent préféré à la décoction comme plus ef- ficace, car il contient encore les substances fermentescibles de la prêle, qui sont altérées par l'ébullition dans le cas de la décoction. ( Les descriptions de la décoction et du purin de prêle sont extraites de l'Encyclopédie d'Agricul ture Biologique.) Macération : Diluer 100 g de poudre de prêle dans 2 litres d'eau, secouer énergiquement ou brasser intensivement, Laisser reposer 24 h et employer comme la décoction. Macération - décoction : Afin de garantir une utilisation aussi avantageuse que pos- sible de cette plante, laisser celle-ci macérer 24 h, faire bouil- lir 20 à 30 minutes, puis alors laisser refroidir après avoir re- couvert le récipient. Au point de vue quantité, prendre 200 g de poudre de prêle pour 10 litres d'eau, et, après ébullition, di. luer l'extrait dans cinq fois sa quantité d'eau. 1| est nécessai- re de filtrer la décoction avant utilisation. Deux sortes de traitements peuvent être envisagés avec ces préparations : - Traitement du sol : mais en sachant qu'avant tout il importe de redonner vie au sol de reconstituer l'humus et le «cheptel » de vers de terre. : - Traitement des plantes : à végétation trop luxuriante, ou susceptibles d'être atteintes ou atteintes de maladies cryptogamiques. : Ces traitements se font le matin, de préférence avant les heu- res de «plein soleil ». TRAITEMENT DU SOL : Amélioration directe du sol: L'endroit où doivent vivre les champignons est le sol, S'ils vivent au-dessus, sur les plantes, ils deviennent nuisibles, 1| s'agit donc de protéger tout d'abord le sol en le fertilisant et en intensifiant les processus d'auto-défense dans le jardin, la serre, le verger ou les champs. La régularité d'emploi de la prêle donne une amélioration des résultats d'année en année, Dès l'automne et l'hiver, traiter préventivement le sol avec de la décoction de prêle diluée, surtout aux endroits où l'on constate chaque année des maladies, Si l'on travaille des terres froides et humides, qui devien- nent ainsi sensibles aux maladies cryptogamiques, il est à conseiller de pulvériser sur le sol une dilution faible de prêle, 30 à 40 litres à l'hectare. En février, pulvériser sur les terres à cultiver ou déjà enser- mencées une décoction de prêle et de tanaisie, 2/3 prêle et 1/3 tanaisie ( 30 g pour un litre d'eau }), cela désinfecte le sol en particulier les couches. Puis avant les semis, préparer le sol en pulvérisant de la décoction de prêle seule ou mélangée au purin d'ortie sur toute la surface ou dans la rigole des semis, cela donnera de jeunes plantes saines et vigoureuses (le faire en février, mars et juillet), ou aussi arroser autour des jeunes plants repiqués ou avant le repiquage (tomates en particulier), Asperger tou- tes les cultures,, surtout.celles sensibles aux maladies crypto: gamiques tous les 8 à 15 jours avec de la prêle pour avoir des plantes saines et résistantes, ce qui favorise aussi la crois- sance par sa teneur en silice. En été, en particulier à la mi-juillet, pulvériser tout le sol et toutes les cultures avec la décoction de prêle (aussi avec de l'ortie), et s'il y a une maladie créptogamique(sur les hari- cots, tomates, les épinards, les radis noirs ou les céleris), pulvériser trois jours de suite. : Sous châssis ou en serre, il est important d'ajouter toujours 1 litre de décoction à 10 litres d'eau d'arrosage. : Amélioration du sol par le compost : Le reste des plantes «infusées» peuvent être mis au com- post de surface (mulching), autour des plantes en danger. La décoction de prêle, (200 g sur 2 litres et demi d'eau, diluée dans 10 litres d'eau), ajoutée au purin d'ortie, améliore la qualité du compost. La décoction de prêle enlève aussi l'o- deur «pénétrante» du purin d'ortie ou du purin de fumier et y a- joute ses qualités propres. La décoction ou le purin de prêle ajoutée dans le compost, à raison d'un seau versé dans un trou tous les 2m50, ainsi que la pulvérisation en surface de la mê- me quantité de prêle, renforce l'action de la préparation d'é- corce de chêne ( Préparation 50 5), TRAITEMENT DES PLANTES. Plantes : Pulvériser la dilution de décoction de prêle pendant toute la durée de la végétation, aussi souvent que c'est nécessaire pour les maladies cryptogamiques. En particulier par temps chaud et humide, et surtout en pé- riode de pleine lune, on pourra pulvériser sur les feuilles. Par contre on s'abstiendra de pulvériser directement sur les plan- tes en période chaude et sèche, - Tremper les plants de choux dans un mélange d'argile et de décoction de prêle : contre les maladies bactériennes. 10 - Contre la rouille et les taches sur les pieds de tomates, é- loigner les tomates tachées dès l'apparition des taches, Trai- ter à la prêle tous les 8 jours. Une végétation trop luxuriante peut aussi être freinée par une pulvérisation de prêle. Arbres fruitiers : Plus les arbres sont âgés, plus la prêle est efficace et né- cessaire, À titre préventif, en automne, pulvériser de la décoction à dilution «étendue» sur les arbres fruitiers, les arbustes à baies et sur les vignes, avant que les feuilles finissent de tomber, Répéter l'opération au printemps, dès que les bourgeons ont verdi, en particulier si l'hiver est humide et doux. À titre curatif, utiliser la dilution limitée, à raison d'un li- tre par arbre fruitier et 50 litres pour un hectare de verger en taille basse, Pour ces traitements, on peut ajouter un demi-litre de lait pour 10 litres de décoction afin de rendre la prêle adhé- sive. Enduit à l'argile : Traiter les arbres seulement | à où il y a danger ou d'insec- tes ou de maladies, et ceci sur le bois avec de la Tanaisie ( Tanacetum vulgare). En hiver, lorsqu'il n'y a pas de gel à craindre, brosser le tronc, y compris les racines visibles avec une brosse végéta- le dure : avec une infusion de tanaisie, de prêle et un peu de fougère. En suite, badigeonner le tronc jusqu'aux branches a- vec une bouillie d'argile ( de l'argile dans une décoction de prêle et de la bouse de vache pure: 3 parties de bouse, 3 par- ties d'argile et un peu de sable fin ou de silice, ) Ceci peut 11 aussi guérir ies plaies. Des substances amères augmentent son action (infusion de Vermouthou de marrons d'Inde râpés), Les arbustes à baies, on peut les asperger en utilisant une balay- ette trempée dans ce mélange. Avant la floraison des arbres, pulvériser sur les arbres de la décoction de prêle (30 g pour un litre d'eau) avec un peu d'achillée millefeuille, et ajouter de l'argile pour que ce mélan- ge adhère mieux, PRELE COMME MAUVAISE HERBE. Elle montre la constitution du sol, l'équilibre est compro- mis, le sol idéal pour des plantes cultivées est constitué d'hu- mus, d'argile, de silice. Le sol parsemé de prêle manque donc d'humus: arracher l'es prêles avec les racines, les récupérer et les sécher après avoir coupé les racines, épandre du bon compost granuleux, l'enfouir légèrement, recouvrir le sol afin qu'il ne s'asseche pas et reste tempéré, La prêle des champs aime les sols légers, secs: la prêle des prairies les sols hu- mides. : Donc, pendant l'été, recouvrir le sol ; en automne, semer de l'engrais vert, qui fera le nécessaire pour le renouveau du sol, Dans le Cours aux Agriculteurs, Rudolf STEINER a con- seillé de brûler les graines de ces herbes, de mélanger cette cendre de graines à de la cendre de bois; triturer pendant une heure et saupoudrer le sol à protéger pendant que la Lune est dans la constellation de la Vierge. Maria THUN conseille, après des expériences durant 10 ans, de «diluer» cette cendre de plantes dans de la cendre de bois jusqu'à D8 (c'est-à-dire prendre une partie du premier mélange et ajouter 9 parties équivalentes de cendres de bois, _triturer, puis recommencer l'opération 8 fois). | * UN COIN DE PRELE, Planter un coin de prêle, comme d'ortie, d'achillée, de ca- momille, de valériane, de tanaisie etc... dans votre jardin: re- planter les tiges souterraines ou semer au printemps ( voir la description de la prêle au début de cette fiche). ELEVAGE". La prêle peut être utilisée pour: les ABCES - les HEMORRAGIES - les PLAIES difficiles à guérir. les PLAIES et SUP PURATIONS par suite de frottement de la selle ou de harnachement, etc... ( voir le chapitre SANTE ), - en cataplasme : employer de la poudre de prêle et en faire une pâte avec de l'eau, - en décoction: 20 à 50 grammes de prêle en poudre dans un litre d'eau, bouillir 5 minutes, - en poudre : nettoyer les plaies, puis saupoudrer de prêle, CUISINE. Entretien: - Par sa teneur en silice, la prêle réduite en poudre sert à po- lir finement bois et métaux, à récurer pots et vaisselles, : 13 - La même propriété est utilisée par les clarinettistes qui A . t- . . . « r . «prêlent» leur anche jusqu'à ce qu'elle soit amincie à l'épais- seur voulue. - La prêle peut être d'une aide à expérimenter pour badigeon- ner le plancher ou le mur humide, où prolifèrent les champi- gnons ou taches. Au besoin, recommencer plusieurs fois. Recettes : - En condiment: jeunes pousses fertiles, confites dans un bon vinaigre. - Prêle crue: (tiges fertiles de printemps), les nettoyer, les préparer en salade ou comme des asperges. Les jeunes pous- ses sont toniques et reconstituantes, - Prêle en omelette: mettre les jeunes pousses dans des oeufs battus, plus un peu de gruyère râpé, sel et thym, cuire et servir baveux. - Prêle au gratin: cuire à l'eau les pousses, égoutter, par- semer de noix de beurre, de fromage râpé, de chapelure, de de sel et de persil. Faire gratiner au four. - Prêle en purée: cuire à l'eau, passer, écraser, tamiser, mé- langer à la purée de pommes de terre, à parts égales, ajouter un jaune d'oeuf, de la crème fraîche, du sel et du gruyère rû- pé; gratiner au four dans un plat huilé, 14 HYGIENE. - Comme lotion pour le visage: décoction ou poudre de prêle macérée, pour peaux grasses, acnéiques, aux pores dilatées, resserre les pores, combat les inflammations et les boutons. - En dentifrice: La prêle empêche les caries, arrête les hé morragies, guérit les aphtes. Tremper la brosse à dents mouillée dans de | a poudre de prêle. - Transpiration des pieds, des aisselles: - Employer la poudre de prêle comme du talc, - Ou faire un bain local de prêle (250 à 500 g de prêle en dé- coction à verser dans le bain ou suspendre un sachet de pou- dre de prêle sous le robinet d'eau chaude.) - Ou badigeonner les pieds tous les jours avec de la teinture de prêle (500 g de prêle macérée dans 1/2 litre d'alcool, laisser pendant trois semaines en agitant de temps à autre, puis passer à travers un linge fin.) - Alterner ces soins à la prêle avec d'autres à la sauge. p g SANTE, Reminéralisant : La Silice organique de la prêle est favorable pour une bon- ne constitution de la muqueuse et des os (solidité, résistance et reconstitution). Le Calcium n'est pas assimilable directe- ment par l'organisme, mais la silice des plantes est généra- trice de Calcium. 15 - La Prêle, (pulvérisée dans les aliments ou dans une bois- son avant les repas) a une action importante comme reminéra- lisant naturel : DECALCIFICATION (ongles cassants, taches blanches sur les ongles, décalcification osseuse en cours de croissance ou par suite de fracture ou de vieillesse), CARIES DENTAIRES, ANEMIE, FATIGUE. - Elle resserre, fortifie et répare les tissus, isole le mal et cicatrise, favorise la multiplication des globules blancs, ce qui est important dans la lutte pour la santé lors de maladies infectieuses: TUBERCULOSE PULMONAIRE, INFLAMMA- TIONS DE LA CAVITE BUCCALE OÙ DES GENCIVES ET MAUX DE GORGE (en gargarismes), INFLAMMATIONS OCU- LAIRES (en bain local ou en lotion), - Elle donne un terrain peu favorable au développement du CANCER, qui naît surtout sur un terrain carencé en silice ou en magnésium, - Elle cicatrise et soude les plaies: HEMOPTYSIE, ME- TRORRAGIE, INFLAMMATIONS DES MUQUEUSES DE L'ES- TOMAC, ET INTESTIN (ULCERE GASTRIQUE, DIARRHEE.) Divurétique : - La Prêle contient de la SAPONINE et de la FLAVINE et agit sur les REINS et la VESSIE : ALBUMINURIE, CALCULS RENAUX, COLIQUES NEPHRETIQUES, CYSTITE, DYSURIE, GRAVELLES, RETENTION D'URINE, RHUMATISMES..., AF- FECTIONS CUTANEES : Acné, Dartres, Eczéma, Prurit... - Elle est donc générateur d'urine (divrétique } - Elle fortifie le processus urinaire et elle est à recommander 16 pour l'INCONTINENCE d'URINE pour enfants et adultes (en décoction le matin, mais aussi en association : | cuillerée à soupe de prêle, ] AT à soupe de Millepertuis,-1 cuille- rée à café d'écorce de chêne, 1 cuillerée à café de tormentille : bouillir 15 minutes, prendre 2 tasses le matin.) Alterner la dé coction ou la poudre de prêle avec l'ortie ( voir la fiche oR- The). - Par l'action sur les REINS, la prêle a des effets sur la TOUX, l'ASTHME, les maladies PULMONAIRES chroniques. - Elle régularise la transpiration ( voir HYGIENE ). Elle soutient le reste du métabolisme (DIARRHEES, dou- leurs au FOIE, CONGESTION HEPATIQUE des grands man- geurs ou grands fumeurs: on peut prendre pour cela le mélange suivant: Prêle 309, fleurs de Romarin 30g, fleurs de Souci 20g, feuilles d'Asperule odorante 30g, feuilles de menthe 20g. Bien mélanger, prendre 2 cuillerées à café du mélange pour 1 litre d'eau, infuser 15 minutes, et prendre une tasse après chaque repas. : - CELLULITE :prendre en alternance avec du Pissenlit et de l'Achillée Millefeuille. Hémostatique et Dépuratif : L'aspect de la Prêle a quelque chose de profondément ryth- mique et cela indique le rapport avec le côté rythmique en l'homme, : - La Prêle épure le SANG par les REINS et empêche la forma- tion de dépôts dans les artères : ABCES, ULCERES VARI- QUEUX, HEMORROIDES, ARTERIOSCLEROSE... 17 - elle active la circulation du SANG : INSUFFISANCE CIR- CULATOIRE, JAMBES LOURDES, FATIGUE... (aussi en mélange : Prêle 10 g, feuilles de Vignes Rouges 10 g feuilles de Noyer 10 g, écorce de Bourdaine 25 g, racine de Chiendent 15 g, fleur d'Hysope 10 g. Bien mélanger, prendre 2 à 3 cuillerées à soupe pour 1/2 litre d'eau, bouillir 10 à 15 minutes, deux à trois tasses par jour, en cures de 21 jours chaque fois.) - elle régularise la TENSION : HYPERTENSION ou tendance, : (aussi en mélange : Prêle 10 g, feuilles d'Olivier 10 g, fleurs d'Hysope 10 g, feuilles de Sauge 25 g, écorce de Bourdaine 25 g. Bien mélanger, prendre 2 à 3 cuillerées pour 1/2 litre d'eau, bouillir 10 minutes, prendre 1 tasse à la fin de chaque repas), - elle arrête le SANG : HEMORRAGIE INTERNE ou EXTER- NE, ou NASALE, ou PULMONAIIRE,, ou UTERINE, ou VISCE- RALE, PERIODES trop longues, VOMISSEMENTS de SANG, TOUX SANGUINOLENTES... (en décoction, en jus frais ou en poudre), SANTE On n'utilise de la Prêle que la plante stérile à récolter en juil let-août. USAGE INTERNE : Décoction : - 20 à 50 g pour 1 litre d'eau, bouillir 5 minutes, en décoc- tion légère. : 18 - 30 à 50 g pour 1/2 litre d'eau, bouillir 1/2 heure, est indi- qué pour favoriser l'élimination par les reins, Boire cette quantité par gorgées au cours d'une journée, Décoction pour compresses et gargarismes : - | kg de plantes fraîches ou 100 g de plantes sèches pour 1 litre d'eau, bouillir 1/2 heure, Poudre de prêle : mettre en cachet de 0,5 à 1,5 g ( cela se trouve en pharmacie ) ou la prendre dans un liquide à raison ! . 7 « a d'une cuillerée à café par tasse, Jus frais : à prendre toutes les 30 minutes à raison d'une . # S 7 cuillerée à thé, USAGE EXTERNE : Décoction : - 50 à 100 g pour 1 litre d'eau, bouillir 3 à 5 minutes ; mais aider la guérison en buvant aussi de la prêle en décoction, Lavages et compresses : plaies guérissant mal, abcès, ulcères variqueux, hémorroïdes saignantes, dartres, eczémas, prurits.., En lavage nasal : arrête les saignements de nez et le rhume de cerveau même chronique (faire un lavage plusieurs fois par jour pendant plusieurs jours de suite), En gargarismes : pour les maladies de bouche, la prêle aseptise, nettoie et dé- sengorge. 19 € VU LU OU 2 LEGENDE. Du temps où les Centaures vivaient encore sur terre, les prêles recouvraient leurs corps rugueux. Et lorsque ces demi- dieux quittèrent leurs demeures terrestres pour monter au ciel. leurs corps restèrent sur la terre et devinrent les marrons, et, en même temps, les poils tombèrent et furent les QUEU ES de CHEVAUX, les Equisétacées, et ils menèrent une existence végétale, : Dr A. USTERI . BIBLIOGRAPHIE. Fiches: - Ortie : son emploi du jardin à l'officine. : - Agriculture Bio- dynamique, Xavier Florin. Vivifier et guérir le sol. - Aspects importants pour déterminer : - les dates favorables: pour semer et planter - le temps. - Traitement des semailles, Martha Künzel : L'art de semer, la préparation des semences. Livres : - Au Rythme de la Terre : Journal-Calendrier bio-dynamique. - Agriculture Rudolf Steiner : Fondements spirituels de la Bio-dynamie, - Le Gai Jardin Potager d'Ehrenfried Pfeiffer et Erica Riese Guide pour une nouvelle façon de soigner le jardin potager familial et obtenir des récoltes réellement saines, : - Les Plantes Médicinales et Condimentaires, du Dr Simonis. : (en préparation) : petit Précis de présentation et d'utilisa- tion de nombreuses plantes médicinales et condimentaires : Fenouil, Cumin, Coriandre, Achillee Millefeuille, Prêle etc... : vue L vs hate CRUA ELTE SCT LR HT: tt : | os) PaiL Yet! D, ‘à p d# re 51005.5 .F57:SMC Florin, Xavier | Les influences cosmiques en agriculture Sn EME Et 3e DE RS NS . D RACDT ROUTES LR A Ne ET nus mme, ARRETE FAISAIS RS ges Leur Abe n bre à We < LUE: Der ATEN ET AE 4e rs 41 € CRSEDE CESR RTE NU A ANNALES Se KHEEN DER TAET ETS AC ee ed SA Le Me de 8 AE de CAL NE ÇA da pme Lac ace LA ss spaee nt Fe Sr Etre are