ALETERES n :

DE NOSTRES PERE LE PAPE, ÉSCRITE À MESSIEVRS DV-CLÉREE

ie aux Eftats de ce Royaume.

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| Auec la refponce faicle par L'EAU.

Le

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A seS. ‘ous

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A NOSTRE VENERA4- ble Frere ,& nos chers > bienamez fils les £ardinaux de la faintte Echfe, ee femblablement x nos venerables

freres les Archenefques Énefques: com- me auf$i a nos chers &'bien-aymexz {ls les Abbez, autres du Clerge du Royaume de France affemblezS con | gregez Aux ESTaës generaux d’icelle.

PAVL V, PAPE

ae comme pareillement ve- nerables Freres & chers & tres-ay- mez fils falut & benediétion Apo- ftolique. Nous auons efté fi trou- blez dela grande hardiefle de quel- quevns,lefquels comme nousauons appris, ont tafché de violer la fainéte & facree auétorite du Siege Apofto- lique, en l’aflemblee publique tenuë

| : A |

Lo

feurance queqous auons certaine en

l'excellente. pieté & prudence. denos À o €S- chers Fils & Filles,le. Roy. Louys | & la Roynel Marie fa mere NE NOUS

_ euftconfole:lefquels nousauonsen- tendu auoir iufques, iCy. foigneufe-

mentrabbatu ces attentats &entre- prifésfiimprudentes : &aufli fina- |

uionsconfance au zele merueilleux

duquel eftant embrafez , vous Az. : neantmoins conffamment & REA reufement: ; qué lagement & pieufer. | meñtrehité àvne crade téemerités : nous eufiés efté fäifis d'vne douleur :

du coucinfupportable. Etalav verité, Ê

ce prelage nouseuft cftétrop'e en hor

reur, Veu que ( non fans caule }nous. wirionscrainidre que celte flamme

ne pafaih du miférable embrafèmét | d Angleterre en France, a la cofflat

gi ration &conbuftion de coute vraie

pieté &relig ion En. ce tres Chrétien à

ÀParislez.iour de tsnuietsa ff dE

Royaume, quel ïe pieté & RchES | © aÿdant Dicu, fous Vous prômetrons receuoir toujours à P aduenir accroi£ fement & augmentation par la ma- x Autention & deffenfe d'vn Roy fi pieux, à ce principalement fouïry en : tres- grand {oin par fa tres-religieufe mére & vrayemét tres- Chreftienne. Et dauatage,vous mefme vous y em- ployant diligemment, comme vous auez toufiours fai louablemét. Au fürplus, combien quenous ne foyos peu foulagez detelle elperance, fi eft ce que to bons ne fommes pas : _exempts ny priuez d'afHiétion & faf- cheries : Au contraire orandement tourmentez : oEfades à part-nous en quelle tempefte fi contraire & fi grade, auons entreprins par la difpo- fition & prouidencé incogneue, & occulre deDieu,le gouuernement ie lhNañlelles. Pierre, craighans & re- doutäs Te peut cftre par Fer Pa ne-

6 NS. 0 cliwence, la fentine des vicesnefoic augmentee.Ër que pour cela la naui- _gation prefente ne {oittoufioursda- uantage pcrilleufe, & plus difficile. Pour cefte caufe & raifon,nousre- couronsinceflammét àimplorer lai: de& fecours de Dieu, lequel comme ila voulu que nous fufions aflisen cefte Naffelle, & que nous tinflions le œouuernail d’icelle fans aucun au- tre merite. Aufli ne penfionsnousen rien moins qu’en cela,nous le prions qu'il ne permette, pendant que les fots feflancent contre nous,& qu'ils fenflent du cofté du comble de la meragitee, & que Porage vient par derrierre : neantmoïns qu'il fe fafle aucune perte d'vn fi fort efbranle- ment de cefte Nauire. Ce pendant nous rendons graces infinies à fa bo- immenfe de ce qu'au plus grand danger ,quenousayons eftéiufques icy,elle nous a fi à propos fecouru ,a

Bot par vo ftretres- fingüliere Ver-

tu, & de ce qu’elle a preueu au falut& conferuation. d de noftre bien 4ymé Royaume de France, par le confeil,

trauail & religieule vertu de l'Ordre Ecclefiaftique d'iceluy:& d'autre co- fe nous vous congratulons pran- dement, & pareillement vous louos fort, de ce que voître France Voitre- florir en vouslezele, la pieté la do- _ trine, &la grandeur de courage de ces Saints Peres,S.Denys,S. Hilaire, S.Martin,S. B cb & des autres, la memoire defquels fl beniftea caufe deleurafectionen lhôneur deDieu &cla dignité Ecclefaftique:mais auf- fidece quela faincte Eclife vniuer- felle de Dieu ; peut recognoiftre des Cardinaux de votre compagnie de celle excellence & vertu, qu'il eftc6- uenable à des merites fi dignes de ce S. ficge Apoftolique: &desEuefques,

Prelats, & gens qui ont charge d'a-

| mes,qui vrayem: ent eee &dignes (éruiteursdeleurs Maieftez,

veu qu'ils ontmoftre parefect qu'ils. | aym ent dauârage leur gloire qu'eux melines: vrayementPafteursdelelus Chrift, lefquelss n'ont redoutéd'emt- ployer eur prôpres-vies poule fahie de leurs troupoux;quäd par? elufe de leur pro pre lang-ainfiqueil Rous+ cfté : Laporte, ils fe: = tr «LS de defendre auec vne fi.grâde ardeus & ferueus fe bercail de leur Maiftres Mc: ganoir les droidts def Eglife,nous | vous.en. lauons donc grandéments: & derechef vousen cogratulonstab | quia:i il de «plus! louable: & plus dighe de gloire que le les Prefftes de Dieusent

| poitp osAttoUEe pisse humaines ayiéét

conftammefft defendu-la dignité-d® la finée re Kalik, & ayérnechigélelhr: | propre Vie ponr vazele dédeffehdres * verité Carl holiquez Comme aude

oït- il cr = spé à tres ade héurt

_ décequ'iléftarriné quo a faityn tel cfay devoftre Yertu facerdotale,lors quil regnoit envoftre Royume, n6 moins la pieté & religion dttRoysS. Ebuÿs fon aÿeal; qui reflorit auffi en icelay la memoire de fon no fi plein _ degloite. C’eft pourquoyaousvous exhortons de tant plus,;quevousper: fifiez toufouts de plus en plus ence que vousauez fi louablement com- maricé; & Dieu fernblablement pa- ‘rachèuera l’heur qu'il a commencé cf vous; & recognoiflez maintenant _ fa fifain toute puiflante qui efmeue: les éœurs desRois qu’elle poffede ad- mifablement: Ce pendant efforcez- vous vnaniément contre Pimpetuo- five de cefte cruelle mere ; efbranlee par Les cruels flots de la fuperbe hu- maine; & par le courbill dela pru- dence du fiecle, qui eft feparee de la crainte de Dieu : Il appaifera entiere- ment ces rempeftes clleuces, + qui

< IG. . fa mâqué d'afhifter fes: difciples-lors. qu'ils ont 'vogué parmy les Aots;il, permet bien qu'on foittenté, maisil, cire profit de latétation:; Ayez donc: bon courage, quela fentinellefe faic hault, & que l'efpion voit le com-

bat des fiens à fin qu'il rende à va,

chafcun larecompenfe digne defon.

propre trauail: & céluy quiauravaik |

N s

couronné. Quantà nous quivous:

auons toufiours porté vne tres-Srane ;

de charité &. dile Ction en. Dieu,.&: comme ñous veus auons toufiours: :

grädementaymé , aufli faifons nous!

tres-crand eftat de voftretres-fingue,

_ liere vertu : Nous vous -offronstres-.

amiablement rout ce qu’en Dieu)

nousvous pouuons apporïter-daÿde. &confolitio en cefke occafion,vous citas merueilleulemét obligez d'vn fi beau & fi admirable faict:veu que. cependant nous ne aiflons de prier,

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Diewinceffimmetr, qu'il daigne tou. “jours vous conferuer 8 fortifier en fon S: feruice,auecaccroiflement de . ‘fa faincte grace. Et d'autant que no” ‘hepouuons | par efcrit: vous declarer “affez {lon noftre defir ; Paffe@tion de noîftre cœur enuers vous , nous auons mandé à venerable frere Ro- bert, Euefque de Spolette, noftre _Nonce Apofñtolique , qu'il traiéte plus amplement de bouche auecvo? cequ'il aen charge plus au longde nous,qui pareillement vous declare-" ra plus auant, ce que nous penfons eftre à propos pour paracheuer en- tierement cefte affaire , vous aurez dôcmefme croyäce en tout ce qu'il vous dira qu'auriez en nous mefmes. fi nous séliohs Dieu vous fafle per- {euerer entout bon œuure , & con- duifant toufiours vos œuures & in- tentions, felon fon fainct plaifir, &

nous vous donnons & departons : | B ij

à

ire ‘ar - noftrebenediétion Apo Lalique: ; rez des profonds des enwrailles de -hoftrècharité: efcrir à Romeà fain- ‘te Marie Maieut e,fouz Fanneau du -pefche le dernieriour de Ianuier; | & de noftre rôntifiçat le quin-

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PRESS AINCT. (PÈRE, pere VOS: AVOIR TRES- ;

nn baifé les pieds.

ET Li ne Éute que V. S. lan Da ne, fienvn. Royaume qui 2 | J autrefois a efté fi Aorifant Eh-pieté +0 1 Eglife y eft maintenane afligee par {es propres enfans: «J'herefe a cela de propreque | non feulement elle naift & vit de di- uifion: mais aufli par fon audace ac- couftumee, ellel infpire dans les ef prits < des Catholiques, & les porte infenfiblement à fe feparer de leur ee, &oubliantle refpe& qu'ils luy doiuent à à entreprendre fur ce qui eft défa charge & de fon authorité:mais Dieuquid’yne parole fceurconten- ter. les. flots -de la merirritee, & par. mefme mo yenconfrma la foy de (es, difiples;, ne.doit jamais durant.

cesagitations, & {çait cut apailer,qu' elles reuflifient à fon hon- neur &a fa gloire. Ainfi eneff- ilar- -riué en cefte derniére occalion., & le mal qu’on à penfé faire il'Eglife, à 53 produit beaucoup de bons eff ds. Le defplaifir quieno’auons eu,voyät _ les Catholiques méfmés vouloir co- _ gnoïftredechofes concétnät laF 0, &e feduits d'vnzele pett conf deré,re- foudre dés propofirions ‘dont is ne doïuent auoirny entreprendre, au- ‘cune cognoiffänee que parhvoira feurs Pafteurs ; cet c hanigé encon* tenternent quand vaincus de nosiue ftes remonftrances, ils ontrécoor ed que cefte authorité < aparténoita | PE olife feule,& à ceux qwelléa eftablis pourleur coduies Ces ennemis pa feilement ont pris par Pafiftance

qu’elleareceu du Roy & dela Roÿ! É

“fe fa niere;que ces püiflances fouue- :raines font eftablies de-Dieu l'PeRE k

| Fit 04

feruir& ladeffendre, :

Lheureux fuccez de cefte affaire, doitauflicententer V.S.&luy faire efperer que Dieu aura vn foin parti- culier de PEglife en ce Royaume, & qu’eftant {eruie par tant de pafteurs, & autres Euefques fi capables fi af- fectionnez; elle furmoteratoufiours lesefforts de cesennemys; principa- lement du regne d'vn prince fi pieux &.d'vnemere,quiayät pour douaire le bon-heur lageneroficé & les ver- eus de fon Mary , feraaufli heureufe & puiflanteà defendre l'Eglife qwel- _IelPaeftéà maintenir lauthorité de {on fils, & conferuer fes fubiects en _ paix & obeiflance. Me

Nous fonimes grandement con-

{olez d’auoir fait chofe en cefte oc- cafion qui aye cfté agreable à V.S. c’eftvnexcés de V. B. & du foin qu’elle a du gouuernemét que pieu luy acommis : qu'encore que nous

US wayons rien fai que ébahyaoi charges & noftre deuoir nous obli- gent de nous gratifier toutefois de _ cetefmoignage, pour nous rendré _plusaffectionnez à y fatisfaire: Nous entemercions tres: humblément Vo S.&la fapplions de continuer le foi qu’elleade PEglife en ce Royaume, ! & la fauorifertoufiours de prote- étion: aueclaquelle nous efperons fi ‘courageufement refifter aux éntré—

.… priles s TE cnnemys dela Foy,qu' elles:

leur feront vaines, &glorieufes àlE o life.