RQ PU F 7 / DT 7 / LS SSSR TEEN EEE ESS è- 1 4 SS = } : } G\ D AQU 19 À AE MATE Ge MD ue ES 7 : SU MAGASIN DE ZOOLO GIE. le), pel Cha la at Vall (née d Huzar imerie de madame Impr ” { ue de l’Eperon, r ; 4 Vs ZOOLOGIE, Zournal DESTINÉ A EÉTABLIR UNE CORRESPONDANCE ENTRE LES ZOOLOGISTES DE TOUS LES PAYS, ET A LEUR FACILITER LES MOYENS DE PUBLIER LES ï x £ \ +75. La ESPÈCES NOUVELLES OU PEU CONNUES QU'ILS POSSÈDENT ; PR PUBLIÉ PAR F.-E. GUÉRIN-MÉNEVILLE, Professeur d'histoire naturelle , Membre de diverses Sociétés savantes nationales et étran- gères ; Auteur de l’Iconographie du règne animal ; l’un des Auteurs du Traité élémentaire d'histoire naturelle , de la Zoologie de l'Encyclopédie méthodique , du Dictionnaire clas- sique d'Histoire naturelle, du Voyage autour du monde de la Coquille, de l'Expédition de Morée , du Voyage aux Indes orientales par Bélanger, etc. , etc. , etc. HUITIÈME ANNÉE. —-—" © ‘ PARIS. ARTHUS BERTRAND, ÉDITEUR . LIBRAIRE DE LA SOCIÈTE DE GÉOGRAPHIE, 23, RUE HAUTEFEUILLE. a 1838. sos 3b'.s He j S _ ù \ re Pie gi! , $ Rs 2 LA 4 2 LE à 3 Fr , * f œ 2e ï à : y cl gennonoutt rh ur 0 CAIN CAAMTHAE 86 5 44 1:63 RAI MODS ALT NE BRIE UAH x ‘ | a M LES CHERS As Pen d # À | É x = à "RUE Lier th? ns ge x rie) À 1 j À & 3 ? 1 \ à \ » + x : î # e PE ; à LL: dE | 1 a Te À 1 SUR L'ANNÉE 1958. Cette année 1538 termine la première série du Magasin de Zoologie ; voici le tableau des matières qui composent ce volume. Czasse I(n.22 à 26), 5 pl. représentant 3 feuilles 8 pages. £ Le texte. — 2 page pe NET pages.ÿ | IVota. Le commencement du texte de ce mémoire a paru dans l’année 1837. .Gz. IT (n. 77 à 79 et 86), 1 planche. | — 8 pages. Le texte. 2 feuilles 6 pages. IVota. Les numéros 77 à 79, Synopsis avium, n’ont pas de planches. ê 2f.14 p. CL. V(n. 110 à 119), 10 RCE .. gfeuilles » Le textes. "1. — pages. PA D CL. VII (n. 23 à 26), 4 planches... 4 feuilles » 4£. 89 Le texte... — 8 pages. 1 CL. VIII (n. 16 et17) 2 planches... 2 feuilles » | af. 8 Petexte.-" — 8 pages. An CL. IX (n. 201 à 240), 4o planches.. 4ofeuilles » SES D Letexte.. 19 — 8 pages. TO RE M nt dub 20 Poe de ee docs 4 pages. 3 Tables de 1838 et fin du synopsis ne Se . 8 pages.( ? 121 Tables générales. . . HORAIRES RE TS D. Total mms ct 84 f. 6 p. 1338. 13 BHO PE E RS FR Un sRuoN ve CHERE e . L188inste j à +2 SX PR APT RE Taneeelt NE nie R ï KE) LT AU Se À L 2 a s. £ TP NE Re (e 12 à { ep # = 2 care - , e FX, ” » ‘ * È + 1 ” ñ { à > " L t € S / 1. RES Ve es LA FN AUX j ? # 7 . pr k . | LS ju | D L Les 7 / 22 F , E ù & « | ; pe > \ e | # - à : DATA En . A | k ° * - d À j à LS POLE rte. , - t KA > Le \ \ n pi 1 5e TABLE MÉTHODIQUE DES ESPÈCES ET DES GENRES DÉCRITS OU INDIQUÉS ! DANS L'ANNÉE 1098. 1 Classe. — MAMMIFÈRES. f Notices. PI. MARSUPrAUX. Evvoux et Laurenr. XXII à ï YEN ON à) 56e ÉCHIDNÉ ; : id. XXX. 30. 2° Classe. — OISEAUX. Synopsis avium. D'ORrBIGNY. LXX VII à LXXIX (s. pl.). Payrorowma Bloxami. Ev». et GErv. XLXXXVI. 686. 5e Classe. — MOLLUSQUES. eux Tupiniert. Eypoux. CXIV, 1:14. — Lassalni. id. CXV. 115. — Valenciennu. id. id. id. — cinnamomea. Evpoux. CXVI. 7116. Heux labyrinthus. Chemnitz. CX: 116. — passa Kvorr. 10 ne PE — bifurcata. DESHAYES. EXE.. 111. : CarocozraA uncigera. Perir. CXIII. 113. MarçinezLa Kieneriana. PETIT. CXII. 112. Buramus Costeri. Evpoux. CXVI. 1:16. * Cycrosroma gibbum. FÉRUSSAC. CXVIT. 117. | — ortyx. VALENCIENNES. id. id. : Uno Keraudrenii. Eyvoux. CXVIII. 118. : — Gerbidomi. id. id. id. —. Gaudichaudu. id. id. id. — Bonnaudü. id. CXIX. 119. CyrENA recurvata. VALENCIENNES. id. id. * Les espèces décrites sont en caractères romains; celles qui sout seulement indiquées sont en italique. Les genres nouveaux sont pré- cédes d’un astérisque. Le chiflre romain indique le numéro placé en tête de chaque page de la notice ; le chiffre arabe, celui de la planche, — Le nom de l’auteur qui a nommé l'espèce est en petites capitales, seulement quand il est l’auteur de la notice. 1836. 19 4 TABLE MÉTHODIQUE. 2 1 Clasie) À CRUSTACÉS. C1 À | pPerHvianus. MACROPHTHALMUS pectinipes. Guérin M. XXII 23. — simplicipes id) à XXIV 21 — affinis, id. ul. (Cp). PorcEzLANA violacea.: ‘id : XX V. 2b. — granulosa. id. id. id. — angulosa id. id. id. — Desmarestu. Exp..et GErv. XXVI 26. _ tuberculata,. Guérin M. id. id. — grossimana , id. id. id. $° Classe. — ARACHNIDES. AcANTRODON Pelitit. Guérin Menevire, XVII, 17. MYGaLE rosea. Walckenaer. XVIIT. 18. Sarrnicus quadrimaculatus. id. id. id. ge Classe. — INSECTES. Myriapodes. PorynEsmus margaritiferus. Eyp. et Grnv. COXXXIX. 230. _— Blainvilln. id, id. id. ScoLorenpra Eydouxiana, GERvaIS. CCXL. -240 Coléoptères. | XvyLOocHARIS (4 esp.). Serville. CCV et CCVI. 205 et 206 AncyLosrernus scuteliaris. Olivier. COVII. 207 Oxvnerus (16 esp.). . Serville. CCVHIàCCXV. 208 à 215. STENASPIS (2 esp.). de CEXVE. 216. Crioprosopus (3 esp.). id. CCX VII et Ve CCXVIIT. °17 et 218. re (4 esp.). Dejean. CCXIX et orne 219 €t 220 Nycreropus et DOLICHODERUS. GUÉRIN CCIII. 203 Corzyris Chevrolatii. id. CCXXV. 225. FEronra Eydouxii. id. id. id. Cweumacanrnus Desmarestii. id. CCXXVI. 226. — parallelus. id. CCXXVIT. 227. FErowra Chaudoirii. id. id. id. —, erratica. id. CCOXXVI, id. SriemopErA conjuncta . CnEvrozaT. ÆCOXXVIIEI. 228. Ezarer luteipennis. Guérin M. id. id. — ‘ ‘abdominalis. id; id. id. —. ventralis. GuÉRIN M. CCXXIX. 229. — callizonns. id. id. id. id, 14 . id. TABLE MÉTHODIQUE. Egarer Clery1. Guérin M. id. — tetraspilotus. , (PERTE CCXXX —, Saulcyi. id. id. — Laurentii. id. id. — Gaudichaudü. id. id. —" pallidus. Le tr téd Je fñidi TyLocErus atricornis. LaroRTE: CCXXX. | (s. DasyTes cyaneus. Guérin M. id. Errcrines Gayi. CHEVROLAT. CCXXXI CryerorHOPALUM quadripuncta- Guérin M. id, tum, — Cleryi. id, id. PsammorrurEs dentifrons. id. A te Geornuress lateridens: id. id. ATHYREUS recticornis. id. CCXXXII. Borgoceras frontalis. id. id. Orycromorpaus variegatus. ul. Id (Sa —— maculicollis. 14, id. CALLICNEMIS eximius. id. id. Rureza tricolor. id. id. AULACOPALPUS vViridis. id. 14% (s; ANOPLOSTERNUS Opalinus. il. id. Bracaysrernus fulvipes. id. id. SCAYZOGNATHUS prasinus. id. id, Meroronrna chinensis. id, id. À Eurnozus Tupinierii. id. CCXXXIHIH. Srenorrerus molorchoides. id. id. Hispa pulchella. id id. GaLvERuCA smaragdipennis. CHEVROLAT. id. Orthoptères. PyçGrpicraNA picta. Guérin M. CCXXX VI. Cnorrapopis lobata. id. CCXXIV. Prasma obscurum. id. CCXXXV. Acanrnovis ululina. id. CCXXX VI. Hemiptères. Cicapa sanguinea. De Gxer. CCXXX VII. — sanguinolenta, Fasricius. CCXXX VII. (5. — incarnatfa, GErmaR. CCXXX VIT, — Germarü. Guérin M. d, — phœnicura. GERMAR. PACS — testacea. FABRICIUS, id. — crocea. Guérin M. id. — - splendidula. Farricius. id. (s. — saccata. id. CCXXXVIIT. Perarura Selysu. Guérin M. CCI. Manrispa auriventris. id, CCI. 237. pl.). id. 287. DIL}, id. 297: pl.). 238. 20€. 202. MÉMOIRES GÉNÉRAUX. DE L’OS MARSUPIAL, du bassin des Didelphes et Ornithodelphes, et de la signification des pièces du squelette des Vertébrés en gé= néral, par MM. Eydoux et Laurent. CL. E, pl. 22 à 6. VOYAGE AUTOUR DU MONDE de la corvette /a Favorite, zoologie. (Suite et fin.) MONOGRAPHIE des Trachydérides. (Suite et fin.) ERRATA. À toutes Îles tables, aux articles Unio ÂÆeraudrenii, Gerbidon: et Gaudichaudii, lisez n. 118, et à l’Unro Bonnaudü, lisez n. 119, au lieu de Go. Burimus Costerii , Lisez 1838. CyrENA recurvata, VaL., lisez 119, au lieu de 11. . GarocozLA uncigera, PETIT., n. 1138, 1838. Cnemacanraus (2 esp.), 226 el 227, 1838. FErONIA (2 esp.), 228 et 227, 1838. Ocrorus microstomus, au lieu de 25, 1832, lisez 23, 1831. Vota. La nouvelle série du Magasin contiendra la suite da $yrop- sis avium de M. d’Orbiguy, ct le Rene à la Monographie des Trachydérides. TABLE MÉTHODIQUE DES ANNÉES 1851 A 1838. a Mamanifères (Classe I). Cozorus guereza, Ruppel. Gervais. Macacus arctoides, Isi. GEeorr. Sr-HiLaire. Srenror seniculus , Geoff. Isip. GEorr. Sr-HiLaiRE. — chrysurus, Isip. GErorr. ST-Hiaire. ursinus, Humb, Isin. Grorr. Sr-HiLaiRE,. niger, Geoff. Isin. GEorr. Sr-HiLaïRE. ATeLes hybridus, Isin. GEorr. Sr-Hiraire. Pzecorus auritus, Geoff. Isin. Georr. St-HiLaAIRE. Peronü, Isin. GEorr. StT-HiLaïre. cornutus, Faber. Isip. Georr. Sr-Hix. brevimanus, Jenyns. Is. Georr. Sr-Hir. barbastellus, Daub. Is. GEorr. Sr-Hiz. timoriensis , Geoff. Is. GEorr. Sr-Hix. Maugei, Desm. Isin. GEorr. Sr-Hrz. velatus, Desm. Is. GEorr.ST-HiLaiRE. Sorex flavescens, Desm. Isin. Georr. Sr-HiLAIRE. personatus, Desm. Isin. Grorr. Sr-Hir. Mezoçeaze fusca, Desm. Isin. GEorr. ST-HILAIRE. Viverra indica, Desm. Isin. Georr. Sr-HiLaire. GENETTA pardina, Desm. Is. Georr.STr-Hix. Hyzæxa fusca, Isin. GEorr. Sr-HiLairE. Marsuriaux (recherches anatomiques), { LAURENT Écmné (recherches anatomiques), et Evn. Scrurus variabilis, Isin. GEeorr. ST-HiLaiRE. — — == auriventer, Isip. GEorr. Sr-HiLaIRE. pygerythrus, Is. Grorr. Saint-His. flavimanus, Isin. GEorr. ST-HiLaIRE. griseiventer, Isin. GEorr. Sr-HiLarrE. hippurus, Is. GEorr. ST-HiLairE. * Les noms des auteurs des notices sont en petites capitales; ceux des auteurs cités sont en caractère romain. 1"° série. A. see TABLE MÉTHODIQUE. _ Mammifères. Carromys Furnieri, Desrnarest, Guérix. — prehensilis, Pœppig, Guérin. _— Pœyi, Guérin. Porpæaconuys ater, Fr. Cuv. Gervais. Orvcrouys (dents), Gervais. -Lepus crassicaudatus, Isip. GEorr. ST-HiLaïre. — ruficaudatus, Isin. GEorr. Sr-Hicaire. — arenarius, Isi. Georr. STr-HinameE. Cavra australis, Isip. Georr. Sr-HyLaire. Pacuy»erues fossiles, JaAcQuEmIN. Giseaux (Classe IT). Synopsis avium, LAFRESNAYE et D'OnBiexy. Sarcorauenus (2 esp.), D'Ons. et Larr. (s. pl). Carnartes (2 esp.), D’Org et Larr. (s. pl.). imicrer gymnocephalus, D'Ore et Larr. (s. pl.). Pæarcosoenus montanus, D'Orget Lar. (s. pl.). Porysorus (3 esp.), D'Or. et Larr. (s. pl.). Rosraramus sociabilis, D’Ore. et Larr. (s. pl.). Cuacærus coronatus, D'Org. et Larr. (s. pl.). Harrærus melanoleucus,, D'Ors. et Larr. (s. pl.). Harpyra destructor, D’Ors. et Larr. (s. pl.). Mor»anus urubitinga, D'Ors. et Larr. (s. pl.). Nusus (5 esp.), D'Orgiexy et LaFREsN. (sans pl.). Asrur (3esp.), D'Orrieny et LaFRESN. (sans pl.). Asruür Kienerii, G. DE SPARRE. Macaçua cachinnans, D’Ors. et Larr. (s. pl.). Mrvius (2 esp.), D'OrBieny et LAFRESNaYyE (s. pl.). Icranra plumbea, D'Orsieny et Larresn. (s. pl.). Burso (4 esp.), D'Onsrexy et LAFRESNAYE (5. pl.). Circus 2(esp.), D'OrBieny et LAFRESNAYE (s. pl.). Fazco (2 esp.),D’OrBI6ny et LAFRESNAYE (s, pl.). Dropon bidentatus, D'Orpréeny et Larresn.(s. pl.). Nocrua (3 esp.), D'Orrreny et LAFRESNAYE (s. pl.), Scors choliba, D'Orienx et LAFRESNAYE (s. pl.). Orus brachyotos, D'Orrieny et Larresn, (s. pl.). Srmix perlata, D'Orrenx et LaFRESNAYE (s. pl.). Buso magellanicus, D'Onsrenx et Larresn. (s.pl.). Cyminmis bamatus, Illig. Larreswaye. — uncinatus, Temm,. LAFRESNAYE. 21 05 Ds (5: 0e "0 A a + Q- De 4 M: m° > Ad 2 2 2 D pe TJ II LIN OI 3 3 I 3 D = D a 1 1 1 9) 3) — © © eo Lo Lo (Je) 7 — © © © © © — © Ov © © Co co ŒS © © © co | Le) D. N br ( =) Ann. 1834. 1834. 1834. 1836. 1836. 1832. 1832. 1832, 1833. ‘1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1839. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1837. 1834. 1834. \ TABLE MÉTHODIQUE. Oiseaux. CYmiN DIS cayennensis, Linné. LAFRESNAYE. PassÈreaux, LAFRESNAYE (s. pl.). Lawrus melanoleucus , Smith. LAFRESNAYE. — arcuatus, Geoff. St-Hilaire. LAFRESNAYE. Lanraera guyanensis, D'Oue. et Larr. (s. pl.). Vireo virescens, D'Ors:ewy et Larresw. (s. pl.). BarTara (19 esp.), D'Ormieny et Larresx. (s. pl.). Tyrannus gutturalis, Eypoux et Gervais. — (14 esp.), D'Orsreny et Larr. (s. pl.). Hirunnvea bellicosa, D'Ors. et Larr. (s. pl.). Muscirera (11 esp.), D’Ors.et Larr. (s. pl.). Muscicapa (14 esp.), D’Ors. et Larr. (s. pl.). Serornaça (2 esp.), D'Orgieny et Larresx. (s. pl.) Azecrurus (4 esp.), D'Orsieny et LaFREsn. (s. pl.). Tacauris (2 esp.), D'OrBieny et Larresx. (s,pl.). Cuzicivora (4 esp.), D'Or#. et Larr. (s. pl.). GuBernetes ypera, D’'Orri6ny et LaFREsn. (s. pl.). Fruvicoza (8 esp.), D’Ossrenx et Larresx. (s.pl.). Muscréerazra-brevicauda, D’Ors. et L:ar. (s. pl.). Pepoaza (9 esp.), D’Orrreny et LaFREsN. (s. pl.). MuscisaxicoLa (4 esp.), D'Ore. er Lare. (s. pl.). Muscicara regia , Buffon. Gervais. — luteocephala, LAFRESNAYE. — viridis , Cuvier. LAFRESNAYE. —_ rufo-olivacea, LAFRESNAYE. Psanis (5 esp.), D'Orieny et LarRESNAYE (s. pl.). Pacnyraynenus marginatus, D'Ore.etLar.(s.pl.). Cassrcus (6 esp.), D'Orpienx et Larresn. (s. pl). Icrerus (12 esp.), D'OrBieny et LarREsn. (s. pl.). Auezyrampaus bicolor, D'Ors. et Lar. (s. pl.) STurNELLzLA militaris, D'Ore. etLark. (s. pl.). Ceereryris phœnicopterus, Isin. Georr. Sr-Hiz. Rawpnocezus dimidiatus, LAFRESNAYE. — atro-sericeus, D’Onrs. et Larr. Nemosra (3 esp.), D'OrBiGny et LarrEsx. (s. pl.). Lanro (6 esp.), D'Orpiexy et Larresw. (s. pl.). Euvrnonra (4 esp.), D'Orpreny et Larresn.(s. pl.). AGzara (13 esp.), D’'Orpreny et Larresx. (s. pl.). Pxrança (2esp.), D'Orrieny et Larresn. (s.pl.). Euservagra (4 esp.), D'Ons. et Larr. (s. pl.). SALFATOR (9 esp.), D'Ormieny et LaFRESN. (s: pl.). 77 71 17 17 17 17 HI 77 17 177 117: 77 à 17 à 17 à bp 5 05 g- &e 2 - D - pe pi: D: mm n> a pe n | TABLE METHODIQUE. Oiseaux. Turous importunus, Vieillot. LaArRESNAYE. — cinnamomeiventris, LAFRESNAYE. — albo-specularis, Eypoux ct Gervais. — occipitalis, Temminck. Evpoux et Gervais. — (besp.), D'Ors. et Larr. (s. pl.). Orrueus (5 esp.), D'OrgrGny et LAFRESN. (s. pl.). Dowacogius vociferans, D’Ors. et Larr. (s. pl.). MyorerA caudacuta, LAFRESNAYE. — (3 esp.), D’Onrs. et LarREsN. (s. pl.). ConcrornaGa (3 esp.), D’Ors. et Larr. (s.pl.). Meruraxis ater, D’OrBieny et LAFRESN. (s. pl.). MecaLronyx (4 esp.), D’Ors. et Larr. (s. pl.). Rainomya, D’OrBieny et LAFRESNAYE (s. pl.). — lanceolata, Isi. Georr. Sr-Hix. Tiwazra hypoleuca, Franklin. LAFRESNAYE.. — hyperythra, Franklin. LAFRESNAYE. SxzviA miniata , LAFRESNAYE. — (4 esp.), D’Ormieny et LAFrREsN. (s. pl.). Synnarraxis (13 esp.), D'Ors. et Larr. (s. pl.). Troczonyres (7 esp.), D’Ors. et Larr. (s. pl.). Orraorouus sepium , Horsfield. LAFRESNAYE. — Bennettii, Sykes. LAFRESNAYE. RuricoLa peruviana, D’Ors. et Larr. (s. pl.). Prpra (2 esp.), D'Orrieny et LAFRESNAYE (s. pl.). — Laplacei, Eynoux et GERVAIS. Æcoraeres Novæ Hollandiæ, Vig. et Horsf. Larr. CarrimuLeIDÆ (détails), LAFRESNAYE. Nvycrisius cornutus, D’Ors. et Larr. (s. pl.). Carrimuzeus (5 esp.), D’Ors. et Larr. (s. pl.). Hiruxpo (5 esp.), D’Orsreny et LAFRESN. (s. pl.). Cyrsezus (2 esp.), D'Or. et Larr. (s. pl.). CerrmiLaupa (3 esp.), D'Ors. etLarr. (s.pl.). — albo-fasciata , LAFRESNAYE. — rufo-palliata , LAFRESNAYE. Anraus variegatus, Vieillot, Eypoux et Gervais. — (besp.), D'OrBieny et LAFRESN. (s. pl.) Parus flavo-cristatus, LAFRESNAYE. PLocus fringilloides, LAFRESNAYE. Fançizza Cubæ, GERvaIs. — Gayi, Evpoux et Gervais. — diuca, Molina. Eypoux et Grrvais. Nos. 4. 5b et 56. 64 et 65. 66. 17 à 79 17 à 19: 17 à 79. 10. 77 à 79- 17 à 79- 11 à 79. 11 à 79: 17 à 79. 3: 39. 4o. 54. 77 à 79: 17 à 79 17 à 79. 51. bo et 53 17 à 79 17 à 79. 68. 82. 88. 17 à 79 77 à 79 17 à 79. 77 à 79 77 à 79. 58. 59. 67. 77 à 79- 80. 48. 44. 28. 69. TABLE MÉTHODIQUE. Oiseaux. Frineizca cucullata, D’Ors. et Lark.(s. pl.). Carpüeus (2 esp.), D'Orsieny et Larresn. (s. pl.). Lainvarra analis, D’Orrieny et LaAFRESNAYE (s. pl.). Pyryzus (3 esp.), D’Orsieny et Larresx. (s. pl.), PyrrauLa (9 esp.), D'Orgreny et Larresx. (s. pl.). Emgeryza luctuosa, Eypoux et GERVAïIS. — (26esp.), D'Orgreny et Larresn. (s. pl). PasseriNa guttata, Meyen. Eyvoux et GERvVAIS. Payroroma rutila (mâle), Vieillot. LaAFRESNAYE. — Bloxami, W. Jardine. Evp. et GErv. ne (3 esp.), D’Orsieny et Larresn.(s.pl.). Corvus Beecheiïi, Vigors. Evnoux et GERVAIS. Pica mystacalis, G. SPARRE. Cozacixa ornatus, D’Orereny et LAFRESN. {spl}: QueruLa cinerea, D'OrBiewy et Larresn. (s. pl.). Amreus (3 esp.), D'Oxrreny et Larresn. (s. pl.). CuErsina cærulea, D'OrBieny et Larresn. (s.pl.). GarruLus (4 esp.), D'Ormieny et Larresn. (s. pl.). Bracnypreracras leptosomus , LAFRESNAYE. — pittoides , LAFRESNAYE. XEwors rufo-superciliatus, LAFRESNAYE. — (2esp.), D'Ormieny et LaFREsN. (s. pl.). Anagates (7 esp.), D'Ors. et Larr. (s. pl.). PrccoarTes scolopaceus, D’Ore. et Lar. (s.pl.). Anuusius (5 esp.), D’OrgrGny et LAFRESsN. (s. pl.). Furnarius rufus, D'Orpieny et LAFRESN. (s. pl.). ANABATES aradoides, LAFRESNAYE. Prcocartes zonatus , Lesson. LAFRESNAYE. — scolopaceus, Spix. LAFRESNAYE. — brunneicapillus, LAFRESNAYE. DenprocoLarTes rubiginosus, LAFRESNAYE. — cuneatus, Lichtenst. LAFRESN. — (9 esp.), D'Ors. et Larr. (s. pl.) Drcoeux pardalotus, Cuvier, LAFRESNAYE. Urrucertara (6 esp.), D’Ors. et Larr. (s. pl.). Czærera (3 esp.), D'Orrreny et Larresn. (s. pl.). SERRIROSTRUM (2 esp. ), D'Ors. et Larr. (s. pl.). Conrmosrruu cinereum, D'Ors.et Larr. (s. pl.). Cinnyris Adelberti, Gervais. OrTaorayncaus (32 esp.), D'Ors. et Lar.(s. pe Ys Onnysuya Ricordi et p , Gervais. 17 77 77 11 71 77 17 da > 2 V2 gs GAS TABLE MÉTHODIQUE. Oiseaux. Onnysmya cinnamomea , Gervais. Fazcurra palliata, Isin. Grorr. — (détails), Isin. GEorr. Azceno vintsioides, Evpoux et GERVAIS. — (3 esp.), D'OrgiGny et LaFREsN. (s. pl.). Prionites brasiliensis, D’Ors. et Larr. (s. pl.). Dacezo fuscicapilla, LAFRESNAYE. Topus viridis, Gmelin. LAFRESNAYE. Buceros galeatus, Gmelin. LAFRESNAYE. Yunx pectoralis, Vigors. LAFRESNAYE. Scyrarors Novæ Hollandiæ, Lath. LaFRESNAYE. Bargion sulphuratus , LAFRESNAYE. Trocox antisianus, D’OrBIeny. PrERoGLOSSUS dheonne. Gould. Eyn. et Gent: CALYPTORHYNCHUS fe eus, Lath. LAFRESNAYE. —_ Baudinii, Lear. LAFRESNAYE. — Banksu, Lath. LAFRESNAYE. — Temminckii, Kulh. LAFRESN. = galeatus, bath LAFESNAYE. EuprowrA elegans , Isin. Grorr. Cozuusa boliviana, Evpoux et GERvaIs. — viridis, Linn. Eynoux et GERVAIS. Æpnicneuus vocifer, LHERMINIER. TIers lamellicollis, LAFRESNAYE. Lerroruyncaus pectoralis, Dueus. Parea albinuca , Isin. GEorr. Pnoenicoprerus ignipalliatus, Is. GEorr. Sr-H. — antiquorum , GEorr. ST-H. — ruber, Wicsow. — minor, GEorr. Sr-H. Anas gambensis, Linn. LAFRESNAYE. — tadornoïides, W. Jardine. LAFRESNAYE. — coscoroba, Molina, Evp. et Gerv. (s. pl.). Reptiles (Classe ITT). Gerrosaurus ocellatus, CocrEau. —_ lineatus , CocrEeau. AgcEpxHaRris Leschenault , Cocreau. Zooroca Guérin , COcTEAU. LL 11 3 — Ve Draco spilopterus, Wiegmann. Evroux et Gervais. Pruarypacryzus Cepedianus, Peron. fs. Georr.S.-H. TABLE MÉTHODIQUE. Reptiles. AmpmiseæÆnaA cinerea , Vandelli. Evp. et GErv. RE — elegans , GERVAIS. Urorezris ceylanicus , Cuvier. Cocteau. — philippinus, Cuvier. Eyp. et GErv. Coruser spilogaster, Boie. Eypoux et Gervais. — Prevostianus, Eypoux et GERVAIS. — plumbeuset aer, Boïe et Oppel. Eyr. et Gerv. Caxamarra punctata, Boie. Eypoux et GERVAIS. ErniPpirer aurantiacus, COCTEAG. — Spixii, Cocteau. Poissons (Classe IV). Levcrscus niloticus, Joaxnis. — Bibié , Joannis. — thebensis , Joannis. Moruyeus oxyrhynchus, Geoff. St-H. Joannis. Scie auratus, JoANNIs. — mystus, Geoff. St-H. Joannis. Mocnoxus niloticus, Joannis. Hererosrancaus anguillaris, Geoff. St-H. Joannis. Mazarrerueus electricus, Isid. Geoff. Joanxis. CoxEconus niloticus , Joannis. MYLETEs Baremoze , Joannis. — Guilé, Joannis. CHaracinus Besse, Joanxis. Terraonon physa, Geoff. St-H. Joannis. — parvus , JoANNis. Ecnexeis sedecim-lamellata, Eypoux et Gervais. Synenaraus Blainvillianus, Eynoux et Gervais. Mollusques (Classe V). Ocropus microstoma , REYNAUD. — velatus, Raxc. — macropus, Risso, Rae. —. moschatus, Lamarck, Rae. — hyalinus, Ranc. — venustus, Rae. ARGONAUTA argo , Linné, RanG. 86 Lozi6o vitreus, Raw. OEvurs de Calmar, Rae. SEPIOTEUTHIS biangulata, RANG. où TABLE MÉTHODIQUE. Mollusques. Serra elegans, D'Orbigny, Raw. — hierredda, Ranc. — ornata, RANG. Lozicorsis Veranti, FÉRussAC. Crancura Bonellii , FÉRussac. — perlucida , FÉrussAc. Srrroza Rondeletui, Lamarck, Rawc. AumoniTes Velledæ. Micaezin. — Lacordairii. MicHELIN. NuumuLrres millecaput. N. Bourée. Creopora balantium. Ranc. Mozzuscorun terrestr. et fluviatil. D’Ore. (s. pl.). 61 et 62. G2. Vaçmuzus (2 esp.). D'Ors. (s. pl.). ParmacezLra Valenciennii (dét.anat.) Weng et Vans. CrYPTELLA canariensis. WEB. Hezix vitrinoides. DESHAYES. — nubeculata. DEesnayes. — Gaymardi. DEsxayes. — Poulzozii. Payraudeau, DESHAYESs. — desidens. Ranc. — auridens. Ranc. — marginata, Muller, Ranc. — nucleola. Raxc. — lanuginosa. DE Boissy. — (127 esp.). D’Onrieny (s. pl.). — Poyei. PErir. — Jabyrinthus, Chemnitz, Desnayes. — plicata, Knorr, DESHAYES. — bifurcata, DESHAYES. — Tupinierii, Evpoux. — Lassali, Eyproux. — Valenciennüi, Eynoux. — cinnamomea , Eyproux. Drepanosroma nautiliformis. Porro. Heurx lima. Micuaun. — hemisphærica. Mrcaaun*. — Arnoudu. Micnaun. — nemoralina. Micnaur. Carocozza grata. Michelin. — eolina. Duczos. Buzmus Costerii. Eyroux. | — olorinus. Ducros. 65. 44. 75. 63. 26. 28. 29. 90. TABLE MÉTHODIQUE. | Molisaque#: SuecivEa. rubescens, DEsnayes.. —, depressa, RanG. CLausiLra maxima (foss.), Grateloup, Deswayes. Acnarina Saulcydi, Joannis. — Marminii, DESHAYEs. — : oleacea, Férussac, Desmaxes. AuricuLzaA angiostoma , DESHAYES. — labrella, Desmayes. — (5 esp.), D'OrBI6NY. Ancyzus (3 esp.), D'OrBIGNY. Lymvæus Liessonii, DESHAYES. _ rubiginosus. Micaeuin. — (5 esp.). D'OrBrGny. PLANORBIS (11 esp.), D'OrBreny. Paysa rivalis, D'ORBIGNY. —. gigantea, Micuaun. Doris purpurea, Risso, Guérin. — villafranca, Risso, Guérin. — rubra, D'Onviexy. TenGiprs coronata , D'Onmieny. _ affinis, D'OrmiGNy. Pozycera Lessonii, D'ORrBIGNY. . — punctilucens, D'OrsI6eny. — ornata, D'OrBIGNY. Cazzioræa bellula, D'OnrrBieny. Vicurersia scntigera. D'OruiGNy. PLEuROBRANCEUS aurantiacus, Risso, Guérin. — reliculatus, RaxG. Arezysra Brugnatellii, Wess et VAN&8En. —» Webhbni, Vanesnepex et Ross. Firoza caudina , RAwG. ATLANTA Keraudrenui, Lesueur, Rance. Sozarium moniliferum, Micnezin. Turso rugosus, Lamarck, Joannis. Monononra fragarioides , Lamarck , Joannis. Derpamura adamantina, Duczos. CvcLosroma Arnoudii , Duczos. — gibbum, ne. Eypoux. — ortyx, Ven ae Evpoux. — (3 esp.), D’OrBIGnY (s. pl.). Parzopina varicosa , C. D'Onrreny. 1'° série, 0 _ TABLE MÉTHODIQUE. Mollusques. Pains cyclostomæformis, C. D'Onsicny. — ‘elongata et varicosa , C. D’Ongreny. — aspersa, Micuaü». — subangulata, Micaaun». — rimata, Micuaur. — (7 cesp.), A. D'Ongreny (s. pl.). AmpuLLaniA (12 esp.) , C. D'Onsieny (s. pl.). Scazania terebralis (foss.), Micmezin. — australis. Lamarck, Guérin. Heuicina zephyrina, Ducros. — Ambieliana, De Boissy. — (az esp.), D'Orsieny (s. pl.). MeELANIA iñquinata, Defrance, DESHAYES. æ— helvetica, Micneuin. __ — . aurita, Muller, Rance. :— tuberculosa, RANG. Mecanorsis clementina, Micmeli. TonRnaTELLA lacryma, MicHELIN. PyYRAMIDELLA ventricosa, GUÉRIN. Narica glaucina , Lainarck, Joannis. ParTELLA pyramidata, Lamarck, Joaxnis. CaLzyrTRÆA rugosa, LEsson. — araucana , LESSON. Piceorsis pilosus, DESHAYES. SipnowariaA bisiphites, foss,, Micnezix. _ vasconiensis, foss., MichELIN. = Sowerby1, MICHELIN. « TyLopina citrina, JoANNis. Conus Orbignyi. Aupoun. — elventinus, Duccos. =— bieroglyphus, Duccos. CyrrÆaA trenieza, Ducres. — esontropia, Ducros. — eglantina, Ducros. Ovuza punctata, Ducros. Ozrva polpasta, Duccos. MaARGINELLA helmatina, Ranc. —_ Cleryi, Perir. — Kieneriana , PErir. RosrszLania occidentalis, Beck. CozvusszLa rustica, Lamarck, Joannis. # 19. TABLE MÉTHODIQUE. Mollusques. Mutra Peronü, Lamarck, Desmayes. —: semifasciata, Lamarck, DESRAYES. — Michelinii, Guérin. — aurantiaca, Lamarck, Dssnayes. — bacillum, Lamarck, DEsHAYESs. GancezLania imperialis, MICHELIN. Buceinux sepimentum , RANG. — maculosum, Lamarck, Joannis. Ceririun vulgatum, Lamarck, Joanwis. AnciLLariA volutella , DESHAYES. Dozrux galea , Lamarck, Joannis. Pureura sanguinolenta, Duccos. — truncata, Ducros. — hæmastoma, Lamarck, Joanwis. Cassis sulcosa , Lamarck, Joannis. Fusus laticostatus, DESHAYES. — inconstans, foss., MICHELIN. — mandarinus, Duczos. FascioLaniaA tarentina, Lamarck, Joannis. Srromaus scalariformis , Duccos. RosreLLania pes-pelicani, Lamarck, Joannis. Coquiz ces biv. (obs. sur la synon.), Féruss. (s. pl.). 59 à 60. Ertasria Carteroni, Micneuin. Carizzus pyriformis, Micnezin. Anononta Cordierii, C. D’ORrRIGNy. — antiqua, C. D’Orricnyx. Unio truncatosa, Mrcnezin. s — (12 esp.), D'Onnieny (s. pl.). — Keraudrenti, Eynoux. —. Gerbidoni, Eypoux. — Gaudichaudii, Eynoux. —. Bonnaudi, Eyroux. Myceroropa (2 esp.), D’OrBIGnY (s. pl.). Castazta (3 esp.), D'OrsiGny (s. pl.). IrsniNa (2 esp.) , D’'Onsi6ny (s. pl.). VENERICAR piA flammea , MICHELIN. — . Squammigera , DESHAvESs. CyrENA papua , LEssow. — recurvata, VALENCIENNES. Cyczas (4 esp.), D'Onsiewx (s. pl.). Cyrenorpa Dupontia. Joannis. 12 TABLE MÉTHODIQUE. NMollusques. N°‘. Ànn. CYRENELLA , DESHAYES. pese 10. 1835. Venus rosalina, Raw. 45. 1834. ASTARTE cordiformis, foss., DESHAYES. 8. r631. — striatula, foss., Desnayses. 10. 1831. MEsonesMa Jauresii, JoanNis. 54. 1834. Ascinra papillosa, Gmelin, Raxc. 43. 1834. TEREBRATULA bivulnerata, foss., Micaezis. 13. 18381. AcasrTa sulcata . Lamarck, DESHAYES. 24. 1831. — tubulosa, DESHAYES. Fe 89. 183. Anmelides (Clhsse VI). Sicaz10N Estellæ , Guérin. 1. 1837. Crustacés (Classe VIT ). : GELasimus Tangeri, Eyroux. 17. 1685. Mirsrax dichotomus, Desmarets, Enwanvs. 1. 1832. — dama, Herbst, Enwarrs. 1, 1832. = asper, M. Épwarps. 1. 18932. — spinosissimus, Lamarck, Enwanps. s et 3. 1832. — aculeatus, Herbst, Enwanrns. >. 1832. .— verrucosus, M. Envwanps. 4. 1832. hispidus, Herbst,Epwanos. 4. 1832. — sculptus, Lamarck, Erwanps. 5.- 1832. se spinipes, Herbst, Enwanps. 5. 1832. = bircus, Fab., Enwanns. 5. 1832. MaAcrPnT&ALMUS pectinipes, GuériIN MÉ NEvIL LE. 23. 1838. _ simplicipes, Guérin. 24. 1838. _— affinis, Guérin. 24. 1838. PoncELLANA (9 esp.), GUÉRIN. 25 èt26. 1838. PayzLiosoma (12 esp ), GUuÉRIN. 6à13. 1933. Hyrerines (diverses), GuÉRIN. 17 et 18, 1836. PrIMNO macropa , GUÉRIN. 17. 1836. Hreracoxyx abbreviatus, Guérix. 17. 1836. PRonoË capito, GUERIN. 17. 1836. Paronyma atlantica , GUERIN. 18. 1936. OxvycerPnaLus piscatorius, Edwards Guérin (s. pl.). 18. 1836. _ oceanicus , GUÉRIN. 18. 1836. Pazras serratus , Guérin. 19. 1836. Prerszas Webbii, Guérin. 10. 1836. Dero echinata , Guérin. 11. 1836. \ Limnapra mauritiana, GuÉRIN. 22. 1838. TABLE MÉTHODIQUE. Crustacés. CiRRIPÈDES, MARTIN-SAINT -ANGE. fe id 15 et 16. Arachnides (Classe VIIT). Acanraonon Petitii, Guérin MÉNEVILLE, PacayLoscezis fulvipes, Lucas. MyéaLe rôsea, Walckenaer, Guérix. HensicrA Caudata, Savigny, Lucas. indica, Lucas. Savignyi, Lucas. Artus venator, Lucas. Sarricus lepidus , Guérin. — Le ScyTraonEs rufipes, Lucas. SeGEsTRIA ruficeps, GUÉRIN. ÆEPgrra mexicana, Lucas. bastifera , PERCHERON. Taezyenonus giganteus , Lucas. caudatus, Latr., Lucas. rufimanus, Lucas. rufipes, Lucas. angustus, Lucas. spinimanus, Lucas. Gazeones Cubæ, Lucas. limbata , Lucas. ANDROCTONUS variegatus, GUERIN. Insectes (Classé IX). Pozypesmus margaritiferus, Erpoux et Gervais. Blainvillii, Eyvroux et Gervais. ScoLorenpra Eydouxiana, GERVAIS. Geormizus Walckenaerii (obs. sur divers}, GErv. Penicuzus phocæ, Lucas. Corrvyris Chevrolatii, Guérin MÉNEvILLE. CicmvoecA quadrimaculata , Sturm, Auvouix. lepida, Gory. dives, Gory. guttula , Fab., Guérin. OxvcmerLa acutipennis, BUQUET. distigma , Gory. THeRATES javanica, Gory. Grarmierenus femoratus , Ca&vRoLAT. s ee quadrimaculatus, Walckenaer, Guérin. 17: 14, 239. 239. 240. 133 et 137. 121: 225. 18, 14 TABLE MÉTHODIQUE. . Insectes. AnTura (monog. des) (21 esp.), LEQUIEN. ScaniTes Pyracmon (monstruosite), LEFEBVRE. — Goudotii, Guérin. CorvisrTes 4-maculatus, Gory: TerGonopacryLa terminata , Dejean, Guérin, Lesia quadrinotata , CHEVROLAT. Ozzæna dentipes, CHEVROLAT. Mezisonera piceipennis, WESTwoop. Basozera brasiliensis, Wesrwoon. SrENoCHEILA Lacordairei, LAPORTE. Pericazus guttatus, CHEVROLAT. _Eurypera striata, GUÉRIN. Hezzuo biguttatus, Gory. Zuraiun fuscum, Gory. Pamporus viridis, Gorx. — elongatus. Gory. _ alternans, Latreille, Gonv.. — morbillosus, Boisduval, Gorx. — Guerinii, GorY. — Guerinii, Gory. Pezeciun refulgens, Guérin. Paocerus Duponchelii, Dejean, BRULzLE. Caragus basilicus, CHEVROLAT. — mœstus, De CRISTOPHORI. — Æthiops, DE CrisroPpHonr. — Chevrolati, De CrisTopHoRr. — assimilis, DE CrisToPxori. — . Wiedemanni, DE CrisroPHORi. — saphirinus, De CrisroPxoni. — Mariettii, De CrisroPHons. — Spinolæ, DE CRisroPpHoRi. Srarayzinus olens, Linn., BLANCHART. EnceræaLus complicans, Kirby, Wesrwaon. PseLaAPHIORUM (monographia), AUSÉ. Brayaxs sanguinea , Reich, Vicror M. — Jlongicornis, Leach, Vicror M. — Jaminata, Erichson, Vicror M. Merorzas curculionoïdes. Gory. © — curculionoïdes, Gory, AUBÉ. Tyrus mucronatus, Panser, AuBé. Cuenniux bituberculatum, Latreille, AuBé. TABLE MÉTHODIQUE. Insectes. Cremisres palpalis et Dejeanïi, AU8É. PseLapaus (4 esp.), AUBÉ. Bnvaxis (14 esp.), AUBÉ. Byrninus (12 esp.), AUBÉ. Tycnus niger, Paykull , Auré. Tramrum brevicorne, Reichembach, Ausé. Barrisus (8 esp.), AUBÉ. Lo Ewrcecrus (14 esp.), AUBÉ. CLaviGer (2 esp.), AUBÉ. ARTICERUS armatus, Dalman, Auré. Sriemopera conjuncta, Chevrolat, CHE: Burresris Percheronii, GuÉRIN. Burresris aureopilosa, GUÉRIN. — cassidoïdes, GuÉRIN. — colliciata, Guérin. — complanata, Guérin. — empyrea, Gory. — exophthalma, Guérin, — opulenta, Goryx. — Rogerii, Duponr. — rotundata, GuÉnin. — scapularis, GuÉéRIN. — analis, CHEVROLAT. — Buquet, Gorx. — Goryi, GuéniN. — . Luczotiü, GuÉrIN. PoLvsoTRIS Crœsus, Duronr. Erarer Goryi, Duftschmid, Gonv. — (ir esp.), Guérin. Lororperus monilicornis, GuÉRIN. Microraipis Dumerilii, Guérin. Dasyres cyaneus, Guérin (s. pl.). Ericzines Gayi, Chevrolat, Guérin. Lampyris madagascariensis, GUÉRIN . CLanornorus lateralis, Guérin. Tyzocerus atricornis, GuéRIN (s. pl.). Tezevaorus fuscus (larve), Linn., BLancann. Tezernorus lividus (id.), Linn., BLANCHARD. MALACOGASTER Passerinii, Bassr. Dravorxizus anobioides, CuEevroLar. HyPocergaLus armatus , DESNARETS. 226 228 326 A] a 16 TABLE MÉTHODIQUE. Insectes. CRYPTORHOPALUM quadripunctatum, GuÉRIN. — Cleryi, Guérin. Psammorrures dentifrons, Guérin (s. pl.). Hysoma rubripennis. Gory. OnrmopnaGeus undatus, OLIviER. Enrcoransus viridipennis. LAPORTE. ScaraBæus anubis, CHEVROLAT. 139 el Georruress lateridens, Guérin (s. pl.). Arayreus reclicornis, Guérin (s. pl.). Bozsocenas frontalis, Guérin (s. pl.). “Orvcromorpaus variegatus, Guémin (s. pl.) — maculicollis, Guérin (s. pl.). Haererosrernus buprestoides, Duponr. Rurgza tricolor, Guérin (s pl.). Trocnazus rotundatus, LAPORTE. AuracoPazrus viridis, Guérin (s. pl.). AnorLosrernus opalinus, Guérin (s. pl.). Bracuysrernus fulvipes, Guérin (s. pl.). ScnyzoGnarus prasinus, Guérin (s. pl.). Leucorayreus Kirbyanus, Mac-Leay, Wesrwoon, Bozrax Zoubkovii, Fischer, Wesrwoon. LoxoPyca bicolor, Wesrwoon. Euciraus Mellyi, Duronr. MezoLonrTaaA chinensis, Guérin. Cazicyemis Latreillii, LAPORTE. — : - eximius, Guérin (s. pl.). OrPLorus atriplicis, LaPorTs. Nanvcius opalus, Dupont. — olivaceus, Durowr. CEronraA episcopalis, Guérin. Passarus Goryi, MELLYy. Tricrenoroma Childrenïi, Gray, Duronr. MELASOMES, GUÉRIN. 101 PaysocasTER (2 esp.), GUÉRIN. Mozunis Pierreti, SERVILLE. Cazogwaraus Chevrolatii, Guérin. SrerraA costata, WEesrwoop. Nvycrezra (4 esp.), GuÉRIN. Gyriosomus (5 esp.), Guérin Nycrozoizus obesus, GuÉRIN. Proacis (5 esp.), GuErin. Ann. 1838. 1838. 1838. 1831. 1533. 1831. 1836. 1838. 1838. 1838. 1838. 1838: 1832. 1838. 1832. 1838. 1838. 1838. 1838. 1833. 1833. 1833. 1832. 1838.- 1832. r838. 1339. 1835. 1835. 1832. 1833. 1832. 1834. 1834. 1835. 183%. 1837. 1834. 1834. 1834. 1834. TABLE MÉTHODIQUE. Hécerer (3 esp.), Guérin. HER Et Sazax Lacordairii, Guériw. HYwrraus tentirioides, Guérin. ELenornorus americanus, GUÉRIN. Axis reflexa, Guériw. Mevarmonus Reichüi, Guérin. Evanrosomus Orbignyi, Guérin. Scorogrus (12 esp.), Guérin. Psawmericus pilipes, Guérin (s. pl.). Oxura psammodioides, Guéuin. | Psaumones longicornis, Kirby, Guérin. ACANTROMERUS (8 esp.), Guérix. Ammopxonus (2 esp.), Guérin (s. pl.). HerroruGus (2 esp.), GuÉRIN. Misozampus Goudotii, Guérin. Pseunoguars (2 esp.), GUÉRIN. Xysra (2 esp.), GuÉRIN. Ezcopes dentipes, Eschscholtz, Guénix. Anrarasomus Chevrolatii, Guérin (s. pl.): Oparrun (2 esp.), GUÉRIN. vhs NycToBaTes tibialis , GuÉ ri. PuazertA ephippiger, Guénin. Hezors lanipes , Fabricius, BLancman». Nycreropus acuminatus, Klug. , Guérix. — ebeninus, Klug., Guérin. Meioe Olivieri, CHevroLarT. — Saulcyi, Guérin. — collegialis, Auvouix. AcanraorHoraAx longicornis , GAEDE, ANTHRIBUS pygmæus, ROBERT. ATTELABUS sumptuosus, GORY. Cazopromüs Mellyi, Guérin. ATERPUS pipa, GuÉRIN. Eurnozus Tupinieri, GUÉRIN. Conrarus nigropunctatus , Gory. — rubro-vittatus, Gory. Paussus cornutus , CHEVROLAT. Dysines obscurus, Perty, Wesrwoon. Trocossira splendida , Gory. CazLipoGon senex , Duronr. AMALLOPODES scabrosus , LEourex, 1° série. 17 Nes. Ann, 106, 1834. 107. 1834. 108, 183b, iog. 1834. 109. 1834, 109. 1834. iog bis. 1834. 110. 1834, 110. . 1834, i1r. 1834. 111. 1834. 112. 1834. 112. 1834. 113. 1634. 114. 1834. 115. 1834. 116. 1834. 117. 1834, 117. 1834. 118. 1834. 119. 1834. 2. 1831: 175. 1837. 203, 18388. 203. 1838. 57. 1833. 108. 1833. 269. 1832, 15. 1832. 16. 1832. 119. 1834. 34. 1832. 98. 1333. 233. 1838. 120, 1834. 120, 1834. 49. 1839. 123. 1835. 38, 1837. 33, 1839, 14. 1838. 18 TABLE MÉTHODIQUE. Ensectes. MazLonxres microcephalus, Durowr. Awacozus maculatus, Gory. : PRIONAPTERUS staphylinus, Guérin. oo — flavipennis, Guérix. LA Ann . 425. 1835. 81. 1832. 68. 1835. 63, 1833. Tracayperipes, Dupont. 141 à 164 ;186 à 200: 2042224. 1836. 1838. Mecaperus (2 esp.), Dejean, Durowr., Lissonorus {10 esp.), Dailman , Duronr. Racinium nigritum , Serville, Dupont. Nosoruroeus concinnus, Dejeau, Duronwr. Desmoperus variabilis, Duponr ; Paorninus tricolor, Dupont. manrinores fasciatus, Duroxr. Denvrogias (4 esp.), Duronr. Dicranopgees annulatus, Dejean, Durowr. Lracnyperes (51 esp.), Durowr. Traceyperes (51 esp.), Dupowr. Xyzocnaris (4 esp.), Serville , Duroxt. AxcyLosrernus scutellaris, Olivier, Durowr. Oxyxenus (16 ésp.), Serville, Duponr. Srenasris (2 esp.), Serville, Duronr. Cniorrosopus (2 esp.), Serville, Duronr. Senoenormecus (4 esp.), Dejean, Duroxr. CERÆGIDION horrens, Boispuvar. Hamaricaerus suturalis, Gory. OLexEcauerTus serratus, CREVROLAT. Xesria elegans, Gory. Isrpion amœnum, Gorx. Srexorrerus molorchoides, Guérin. Mécamerus Kingü, Mac Leay, Borsnuvar. Sagra Boisduvalii, Deiean , Dupont. Hisva pulchella, Guérin. Cassipa tricolor, Guérin. DonyPmora 21-punctata, CHEVROLAT. PLU Dejeanit, Guérin. Trocnazonora badia, Wesrwoon. Garceruea smaragdipennis, CHEVROLAT, Orthopieres. Forricuza parallela, Wesrwoop. PréipiCRANA picta, GUÉRIN. 141. 1836. 142 àa145. 1536. 146, 1836. 147. 1836. 148. 1836. 149. 1836. 150. 1536. 151-152. 1936.. 153. 1836. 1942164. 1836. 186 à 2ooet 204. 1838. 205 à 206. 1838. 207. 1836. 208 à 215. 1838. 216. 1838. 2172218. 1838. 219220. 1838. | 127. 1895. 1. 1832. 134, 1835. 64. 1833. 58. 1833. 233. 1898. 124. 1835. 32 1832. 239 1838. 31 1831, 155. 1697. 246. ‘1938. TABLE MÉTHODIQUE. Inseetes. — Orthoptères. Mawris chlorophæa, BLancnarp. CuoEra pois lobata, GuÉRIN. Paasua obscurum, GuÉRriN. Acanraonis ululina, Guérin. Epnirricer macrogaster, LEFEBVRE. XyPmcErA Caternaultii, FEISTHAMEL. — Pierretii, BLANCHARD. Hemiptères. CLassrFicaATiOoN des Hémiptères, DELAPORTE. Ansosceuis latifolia, SERVILLE. —.. alipes, Guérin. Hazys spinosula, LEFEBVRE. —. hellenica, LEFEBVRE. Nümaropus elegans, SERVILLE. PeNrATOMA ægyptiaca, LEFEBVRE. Caworus obtectus, Fabr., L&erervre, Tiers dilatata, Guérix. Cicapa (8 esp.), Guérin. — saccata, Fabricius, Guérin. Fuzcora Castresii, GuEÉRIN. — laterraria, Linn., Guéniw. Derse hæmorrhoidalis, Fab., PERCHERON. — pallida, Fas. CErPñALELUS infumatus , PERCHERON. Mévroptéres. Peracura Selysii, Guérin. — flavipes; Charp., Guérin. — unguiculata, Vand., Guérin. AGrio fulgipennis, Guérin. Myruezeo libelluloides, Linn., PERCHERON. Rapuipra ophiopsis, Linn., PERCHERON. - — notata, Fabr., PERCHERON. Manrispa auriventris, GUÉRIN. Hymenopières. Urocenus Lefebvre, GuÉRiIN. Pimpza atrata, Fabricius, Guérin. Leiopreron compressum, PERTY. 201. 201: 20x. 66. Fr 20 TABLE MÉTHODIQUE. Insectes. — /yménopteres. N*%, Ann. ConuraA flavicans, Spinoza. 180. 1837. CEROCEPHALA cornigera, WEesrwoop. : KMS ENS : Muricra senegalénsis, Guérin. G. -a83r. Macromeris splendida, LEPELLETIER DE ST-FARGEAU. 29. 1831. .— violacea, LEPELLETIER DE ST-FARGEAU. 30. 1831. SPHex Latreillii, LEPELLETIER DE SAINT-FARGEAU. 33. 1831: — Thunbergü, LEPELLETIER DE SAINT-FARGEAU. 34. 1831. MEGacuise sericans, FONscOLOMRE. bo. 1832, AstTarTa Vanderlindenï, RoBerr. 16. 1833. Lépidoptères. ArGynnis monetà (mâle, var.), Hubner, P6ry. il. 1932, Cazurraea Leprieurii, FérsTHamEr. 122, 1839. Saryrus antelea, Hubner, LEFEBvRE. 83. 1831. Pozyommarus ottomanus, Latreille, Lerervre. 19. 18381. Synromis Khulweini, LEFEBVRE. 23. 18392. GyNaAuToCERA papilionaria, Guérin. 12. 1831. Frponra Duponcheliaria, LEFEBVRE. 32. 1831. — spodiaria, LEFERVRE. 8. 1832. Desmwra maculalis, Wesrwoon. 2, 1832. Diptères Acuras oculatus, FaBricrus. 7. 1837. ToxoPnora Carcelii, Guérin. 16. 1831. Zoophytes (Classe X ). NocriLuca miliaris, SurRIRaY. 1 et 2. 1837. Hororus Rangüi, D'Orgreny. 3. 1836. FIN DE LA TABLE MÉTHODIQUE. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ANNÉES 4831 À 1838. NMarnmifères "(Classe 1): L N°, Ann, Arezes hybridus, isin. GEorr. St-HiLaire. Bi , 1882: Carromys Furnieri, Desmarest, Guérin. 15. 1834. — prehensilis, Pæppig, Guérix. 15. 1834. — Pœyi, Guérin. 15. 1834. Cavia australis, Isin. Georr. Sr-Hiraine. 12. 1833. Cozogus guereza, Ruppel, Gervais. 18. 1836. Écanxé (recherches anatomiques), et Evp. 30. 1838. Genetra pardina, Desm., Isin. Georr. Sr-Huiz. 8. 1832. Hyzæna fusca, Isin. GeorFr. ST-Hipaire. 17:. 1885. Lepus crassicaudatus, Isip. Grorr. Sr-Hicairs. 9. 1832. — rufcaudatus, Isin. Georr. Sr-HiLaAIRE. CRE": 4 — arenarius, Isip. GEorr. ST-Hinaire. 10. 1832. Macacus arctoides, Isin. Georr. Sr-Hiraire. 11. 1833. Marsupiaux (recherches anatomiques), Laurent. 922 à 26. 1831. MeLocaLe fusca, Desm., Isip. Georr. Sr-HiLaiRE. 16. 1835. Orycrouys (dents), Gervais. 21. 1836. PacaypEerues fossiles, JacQuEmix. 27 à 29. 1837. Precorus auritus, Geoff., Isin. GEorr. St-Hizaire, 2 et 3. 1832. — Peronii , Is. Georr. Sr-Hiraire. 2 et 3. 1832, = cornutus, Faber, Isip. GEorr. ST-His. 2 et 3. 1832. — brevimanus,Jenyns,Is.Grorr. Sr-Hiz. 2 et 3. 1832. — barbastellus, Daub., Is. Georr.STt-Hiz. 2 et,3. 1832. — timoriensis, Geoff., Is. Grorr. Sr-Hiz. 2 et 3. 1832. — Maugei, Desm., Is. Georr. Sr-Hir. 2 et 3. 1832. 2 — velatus, Desm., sin. Georr. Sr-Hinaire. et. 3. 1832. Porpaacomys ater, Fr. Cuv., Gervais. 20.. 1836. Sciorus variabilis, Isip. GEorr. Sr-HiLaire. 4. 1832, — auriventer, Isin. Georr. Sr-Hiraire. b. 1832. — pygerythrus, Isin. Georr. Saint-Hiz, D. 1832. : Les noms des auteurs des notices sont en petites capitales; ceux des auteurs cités sont en caractire romain, 1" série, D. 2 TABLE ALPHABÉTIQUE. Mammifères. N°S. Sciurus flavimanus, Isin. Georr. Sr-Hiraire, D à — griseiventer, Is. GErorr. Sr-Hisaire, 5: — hippurus, Isi. Georr. Sr-HiLaire. 6. Sorex flavescens, Desm., Isin. Georr. Sr-Hrraire. 13. — personatus, Desm., Isin. Georr. Sr-Hir. 14. Srenror seniculus, Geoff., Isip, GEorr. Sr-HiLaire. 7. — chrysurus, Isin. Georr. Sr-Hinames. | 7. — . ursinus, Humb., Isin. Grorr. Sr-Hiraire. 7. — niger, Geoff., Isip. Georr. ST-HiraiRE. 7: Viverra indica, Desm., Isin: Georr. Sr-HiLaire. 19. Oiseaux (Classe IT). AcLara (13 esp.), D'Onrreny et Larresn. (s. pl.). 77 à 79. Az£cEno vintsioides, Eypoux et GERvAïs. 74 — (3esp.), D'Onrieny et Larresn. (s. pl.). 77 à 70. AxEcrurus (4 esp.), D'Orriényet Larresn.(s. pl). 7 à 79. Auervrampaus bicolor, D'Ors. et Lar. (s. pl.) +7 À T9: Anvers (3 esp.), D'Onxrreny et LarrEsn. (s. pl). 37 à 19. ANABATES aradoides, LAFRESNAYE. 8. ANABATES (7 esp.), D'Or. et Larr. (s.pl.). 77 à 79. ANas gambensis, Linn., LaFRESNAYE. 29-30. —' tadornoides, W. Jardine, LAFRESNAYE. .36. — coscoroba, Molina, Ep. et GErv. (s. pl). 62 à 76 AnTaus varlegatus, Vieillot, Evpoux et GErvars. 67. — (5 esp.), D’Onrvsreny et LaFRESN. (5. pl.). 77 à 79. Anoueius (5 esp.), D'Orsreny et LarREsn. (s. pl.). 57 à 70. Asrur (3 esp.), D'OrBrGny et Larresx. (sans pl.). 77 à 79. Asrur Kienerii, G. pe SPARRE. | 35. Ænicweuus vocifer, LHERMINIER. 84. ÆcormeLes Novæ Hollandiæ, Vig. et Horsf, Larn, 82. Bargion sulphuratus , LAFRESNAYE. Go. Barara (19 esp.), D'Ormicny et LaArRESN. (s. pl). 77 à 99. Buro magellanicus, D'Orsieny et LaFRESN. (s.pl.). 37 à 70. Bucenos galeatus, Gmelin, LAFRESNAYE. 38. Burso (4 esp.), D'Orriexy et LAFRESNAYE (5. pl.). 37 à 79 Bracayrreracias leptosomus , LAFRESNAYE. si as _ pittoides, LAFRESNAYE. 32. Cærepa (3 esp.), D'Onmieny et Larresn. (s. pl). 37 à 79. Cazyrroraynonus funereus, Lath., LAFRESNAYE. 24. = Baudinii, Lear., LAFRESNAYE. 25. — Banksit, Lath., LAFRESNAYE. 26. TABLE ALPHABÉTIQUE. Oiseaux. Nes. CALYPTORHYNCHUS Temmincki, Kulh.,Larress. 27-28. _— galeatus, Lath., LAFRESNAYE. 27-28. CarrimuLzeinÆ (détails), LAFRESNAYE. lever) 88: Carnimuzçus (5 esp.), D'Ons. et Larr.(s.pl.): 77 à 79. Canoueuis (2 esp.), D'Orrieny et LaFRESN.(s.pl.). 77 à 79. : Gassicus (6 esp.), D'Orsicnyet Larresn. (s. pl.). 77 à 79. à CAraantes (2.esp.), D’Ons, et Larr. (s, pl.). 17 à 79: Cesezeryris phæœnicopterus, Isin. Georr. Sr-His. 9. CerrmiLaupa (3 esp.), D'Ors. etLarr. (s. pl.). 71 à 79: — albo-fasciata , LAFRESNAYE. 58. — rufo-palliata , LAFRESNAYE. 5g. Cuensinacærulea, D'OrsiGny et LAFRESN. (s. pl). 77 à 79. Cixxyris Adelberti, Gervais, 19: Circærus coronatus, D’Ors. et Larr.(s. pl:). 77 à 19- Cincus 2 (esp.), D'OnBienx et LAFRESNAYE (s. pl). 77 à 79. Cozunga boliviana , Eyroux et Gervais. : 7h. — : wicidis, Linn., Eyroux et Gervais. 16. Conrosreux cinereum, D'Ors.etLarr. (s.pl.). 77 à 79. Concrorua6Ga (3 esp.), D’Ors. et Larr. (5, pl.). 77 à 79. Corvus Beecheïi , Vigors, Eypoux et Gervais. 72 Curicivora (4 esp.), D’Ors. et Larr. (s. pl.). 17 à 79- Cymnpis cayennensis, Linné, LAFRESNAYE. 22 | — hamatus, Illig., LAFRESNAYE. 20. — uncinatus, Temm., LAFRESNAYE. 21: Cyrsezus (2 esp.), D'Ors. et Larr. (s. pl.). 17 à 79: Dacezo fuscicapilla, LAFRESNAYE. 18, Denprocovarres rubiginosus, LAFRESNAYE . 16. — cuneatus, Lichtenst., LAFRESN. 17. _ - (gesp.), D'Ors. et Larr. (s. pl.) 77 à 79. Dicoeux pardalotus, Cuvier, LAFRESNAYE. 14. Drovox bidentatus, D’'Onpreny et LaAFREsSN. (s. pl.).: 77 à 79. Donwacomius vociferans, D’Ors. et Larr. (s. pl.). 7 à 79. EusernaGrA (4 esp.), D'Ors. et Larr. (s. pl.). 17 à 79: EnveryzA luctuosa , Eypoux et Gervais. 71. — . (26 esp.), D'Orrienx et LaFRESN. (s. pl). 77 à 79. Euproura elegans, Isin. GEorr. 1. Euraonia (4 esp.), D'Orsieny etLarresn.(s.pl.). 77 à 79. Fazco (2 esp.),D’'Orrienv et LAFRESNAYE (s. pl). 77 à 79. Fazcuzra palliata, Isin, Georr. 49. — (détails), Isin. Gcorr. 5o. Fuuvicoza (8esp.), D'Onsienx et LarReësn, (spl). 37 à 79. ä TABLE ALPHABÉTIQUE. Oiseaux. FrRinciLa cucullata, D'Ors. et Larr. (s. p}.). io — Cubæ, Gervais. ja — Gayi, Evpoux et Gervais. | — diuca , Molina, Eyvoux et Grrvais. Funnarius rufus, D'Orpieny et LarREsN. (s. pl.) Garruzus (4 esp.), D'Orrienx et LAFRESN, (s. pl.). Gusernetes ypera, D'Ormieny et LarREsN. (s. pl.). Harrærus melanoleucus, D'Ors. et Lare. {s. pl.). Harpyra destructor, D’Ors. et Larr. (s. ph). Hiunninea bellicosa, D’Ors. et Larr. (s. pl). Hirunno (8 esp.), D’Orrieny et LAFRESN. (s. pl.). Imicrer gymnocephalus, D'Onrs. et Larr. (s.pl.). Iris lamellicollis, LAFRESNAYE. Icrerus (12.esp.), D'Orsieny et LAFRESN. (s. pl.). Icrivra plumbea, D’Orrieny et Larresn. (s. pl). Lanracra guyanensis, D'Ore. et Larr. (s. pl.). Lanio (6 esp.), D'Orieny et LarREsn. (s. pl.): Lanrus melanoleucus, Smith , LAFRESNAYE : — arcuatus, Geoff. St-Hilaire , LAFRESNAYE. Lerrorayncuus pectoralis, Dueus. Lainarra analis, D'Ormieny et LAFRESNAYE (s. pl.). Macaçua cachinnans, D’Ors. et Larr. (s. pl.). Mecaronyx (4 esp.), D'Or. et Larr. (s: pl.). MeruLaxis ater, D'Orgieny et LAFRESN. (5. pl.). Micvius (2 esp.), D'OrBrGNy et LarRESNAYE (s. pl.). Moresnus urubitinga, D'Ors. et Larr. (s..pl.). Muscicapa regia , Buffon , Gervais. :: — luteocephala, LAFRESNAYE. — viridis, Cuvier, LAFRESNAYE: = rufo-olivacea, LAFRESNAYE. — (14 esp.), D’Ore. et Larr, (s. pl.). Muscicrazra brevicauda, D’Ore. et Lar. (s. pl.). Muscigra (11 esp.), D’Ons.et Larr. (s. pl.). Muscisaxicora (4 esp.), D’Or8. ET Lars. (s. pl.). Myornera candacuta, LAFRESNAYE . — (3 esp.), D'Ons. et LarREsn.(s. pl.). Nemosra (3 esp.), D'OrBi6ny et LarREsN. (s. pl.): Nisus (5 esp.), D'OrBiGNY et LAFRESN. (sans pl.). Nocrua (3 esp.), D’Orgieny et LAFRESNAYE (s. pl.). Nycrisius cornutus, D’Ors. et Larr. (s. pl.). Osxvsuya cinnamomea, GERVAIS, 11 77 cyTà D 17 17 17 17 77 17 17 17 «2 @> ci -- 17 11 77 De 71 77 17 17 17 De me M D pr S- ge @- D De Nos. Ann, 19. 1837. 44. 1835. 23. 1834. 69. 1836, 79- ‘1888. 19. 1838. 19-1837. 19. 1837. 19: 1837. 19+ 1537. 19. 1887. 719. 1837. 57. 1856. 79. 1838. 19- 1837. 19. * 1837. 19. 1838. 61. 1836. 12. 1633. 45. 1835. 19. 1837. 19- 183%. 19. 1837. 719. 1637. 19-' 1837. 719. 1837. 13. ‘1836. 13. 1833. 13. 1899. 134: 1893. 19. :1837- 19-1887. 18. : 2837. 79-. 1937. 10. 1833. 79: 1837. "9. 1837. 79- 18387. 719- 1887. 19. 18537. 49. 1835. TABLE / ALPHABÉTIQUE. Oiseaux. Ornysuya Ricordii d et p , GERVAIS. Orrueus (5 esp.), D'Orrienyet LarrEsn. (s. pl.). _Orraornyncnus (32 esp.), D'Ore. et Lar.(s. pl.). . Orrnoronus sepium , Horsfield , LAFRESNAYE. —: Bennettii, Sykes, LAFRESNAYE. Orus brachyotos, D'Orrreny et Larresn. (s. pl.). Pacayraynenus marginatus, D'Or. et Lar. (s:pl.). Parra albinuca , Isin. Grorr. Parus flavo-cristatus, LAFRESNAYE. PassEREAUx, LAFRESNAYE (s. pl.). Passerina guttata, Meyen, Eyvoux et Gervais. Peroaza (9'esp.), D'Orsreny et LaAFRESN. (s. pl.). PaaLzcosoenus montanus, D'Ors.et Lar.(s. pl.).. PHOENICOPTERUS igaipalliatus , Is. GEorr. Sr-H,. — antiquorum , GEOFrF. Sr-H. — ruber, Wizsow. — minor, Georr. Sr-H. Payrotroma rutila (mâle), Vieillot. LaAFRESNAYE. _ Bloxami, W. Jardine, Evp. et Gerv. —. ‘(Besp.), D'Orriewy et LAFRESN. _. pL. } | Prca mystacalis, G.Srarre. - PrccozarrTes zonatus, Lesson, LAFRESNAYE : = Solos et) Spix, LAFRESNAYE. —". brunneicapillus, LAFRESNAYE. — scolopaceus, D’Onrs. et Lar. (s.pl.). - Pipea (2 esp.), D’Orsienr et LAFRESNAYE (s. pl.). — Laplacei, Eypoux et Gervais. Procus fringilloides, LAFRESNAYE. Porysorus (3 esp.) ,D’Ors. ét Larr. (s. pl.). Prronires brasiliensis, D’'Ors. et Larr, (s. pl.). Psanis (5 esp.), D'OrBrGny et LAFRESNAYE (s. pl.). - Preroczossus ulocomus, Gould. Eyr. et GErv, PyranGa (2esp.), D D'Onpres et Larresn. (s.pl.). PyrrHULA (9 esp.), D’OnrsiGny et LAFRESN. fs. pl.). Pyryzus (3 esp.), D’Orsieny et LaFREsn. (s: pl.) Queruesa cinerea, D'Onniény et L'AFRESN. (s. pl.). RamPnocezus dimidiatus, LAFRESNAYE. — atro-sericeus, D’Ors. et Larr. Ruinouya, D’Orsieny et LarREsNAYE (5. pl.). — lanccolata, Isin, GEorr. Sr-Hir. - Rosraramus sociabilis, D'Onrs. et Larr. (s. pl.) ) N°. ADD. 4ret 42. 1835. 17 à 19 1837. 717 à 79. 1838. +151. 3636. bocet 53.::21836. 17 à:79- 2837. 77 à 79.: 1837. «LI66 y; n83S. : 8o,:-1837. 1833. 70. 31636. 17 à 79- 1837. 174 79: 1837. 2. : 1832. 2, 1632. 2. -1832. 24 : 1832. ; b.2 12892. 186... 1838. 711 à 79. 1837. 34. 1835. 1839. 46. 1635. 47. 1835. 17 à 79. 1838. 17 à 79. 1837. 68. 1836. 48. 1835. 77 à 79- 1837. 77 à 79. ‘1838. 17 4 19- 1837. 62. 1836. 97 à 79- 1837. 17 à 79. 1837. 17 à 79: : 1887. 17 à 79: 1837. Sr. 1637. 7 à 79: 1837. 77 à 79.7 1837. 9. 1892. 77 à 19. 1837. we 6 TABLE ALPHABÉTIQUE. Oiseaux. N°5, Ann. RurrcoLa péruviana, D'Ors. et Larn. (s, pl.). 17 à 79. 1837. Sazrartor (gesp.), D’Orrieny et LAFRESN. (s.pl.). 77 à 79. x:837. Sarcorampaus (2 esp.), D'Ors. et Larr.(s. pl.). 77 à 79: 1887. Scors choliba, D'Orrienx et LAFRESNAYE (s. pl)... 77 à 79. 188%. Scyrarors Novæ Hollandiæ , Lath., LAFRESNAYE. 37. 1835. SErriIROSTRUM (2 esp. ), D'Or. et Larr. (s.pl.). 77 à 49. 1838. SerormaGa (2 esp.), D’Orrienyet LAFRESN. (s. pl.) 77 à 79. 1837. Srerx perlata, D'OrBieny et LAFRESNAYE (5. pl.). . 77 à 79. 1837. STornezLA militaris, D'Ors. et Lark. (s. pl.). 17 à 79. 2838. SyLvra miniata , LAFRESNAYE. 54. 1836. — (4esp.), D'OrrIeny et EarrEsn. (s.pl.): 77 à 79. 1837. Synnazzaxis (13 esp.), D'Ors. etLarr.(s. pl.). 77 à 79. 1837. 7 Synopsis avium, LAFRESNAYE et D'OrBiçny. 77 à 79. 7887. Tacaunis (2 esp.), D'Ormienx et Larresn. (S. ph). 97 à 79. 21837. Timazia hypoleuca, Franklin, LAFRESNAYE . 89+ 1835. — hyperythra, Franklin, LAFRESNAYE. 4o. 1835. Tous viridis, Gmelin , LAFRESNAXE. 11, 1833. TroëLopyres (7 esp.), D'Ors. et Larr. (s. pl.). 77 à 70. 183%. Trocon antisianus, D’OrBIGeny. 85. 1837. Turous importunus, Vieillot , LAFRESNAYE. 4. 1832. — cinnamomeiventris, LAFRESNAYE. b5et 56. 32836. — albo-specularis, Evpoux et Gervais, 64et 65. 1836. — occipitalis, Temminck, Eynoux et Gervais. 66. 1836. — (besp.), D'Ors. et Lare. (s. pl.). 17 à 79 1837. Tyrannus gutturalis, Expoux et GERVAIs. 63. 1836. — .. (14esp.), D’Ors. et Larr. (s. pl.). 17 à 79. : 1837. Urrucertaia (6 esp.), D'Ors. et Lare. (s. pl.). 17 à 79- 2538. Vinso virescens, D’OrBieny et Larresn.(s. pl). : 77 à 79. 21837. — (14 esp.), D'Onrieny et Larr. (s.pl.). 77 à 7y.. 1837. Xenors rufo-superciliatus, LAFRESNAYE. 7. 1832. — _(2esp.), D'Orsieny et LaFResw. (s. pl.). 77 à 79. 1838. Yunx pectoralis, Vigors, LAFRESNAYE. 33. 183h. Reptiles (Classe III). Ascermaris Leschenault, Cocreau. Be 4832. AmPnisseæÆna cinerea , Vandelli, Evp, et GErv, : | 10, . 1837. — elegans , GERVAIS. 11.283. Cazamarta punctata, Boie , Eypoux et Gervais. 16. 1837. Cozuser spilogaster, Boie , Eyroux et Gervais. 14. 1837. — Prevostianus, Evnoux et Gervais. 15. 1837: — plumbeusét aer, Boicet Oppel , Eyn.et GErv. 216. 1837. LA TABLE ALPHABÉTIQUE. Reptiles. Daaco spilopterus, Wiegman», Evpoux et GERvAIs. ErmxepiFer aurantiacus, COCTEAU. — Spixii, Cocteau. Gerrosauaus ocellatus, CocTrEau. _— lineatus , Cocreau. Puarypacryzus Cepedianus, Peron , Îs.Georr.S.-H. Unorezrisceylanicus, Cuvier , Cocteau. — . phiippinus, Cuvier, Eyr.,et GERY. Zooroca Guérin, CocTEau. Poissons (Classe IV). Cuaracinus Besse, Joannis. Coneconus niloticus , Joannis. Ecueweis sedecim-lamellata, Evpoux et Gervais. HererosrancHus anguillaris, Geoff. St-H., Joawnis. Leucascus niloticus, Joannis. — Bibié, Joannis. — thebensis , Joannis. Mazarrerurus electricus, Isid. Geoff., Joannis. Mocgoxus niloticus, Joannis. Morwyrus oxyrhynchus, Geoff, St-H., Joannis. Myzeres Baremoze, Joannis. — Guilé, Joannis. ScmiLge auratus, JoANNis, — mystus, Geoff. St-H., Joannis. Synenaraus Blainvillianus, Evpoux et Gervais. Terraopon physa, Geoff. St-H., Joannis. — parvus , Joannis, Mollusques (Classe V): Acasta sulcata , Lamarck, DEsnayes. — tubulosa, DESHAYES. AcnarTina Saulcydi, Joannis. — ‘ Marminii, DESHAyEs. — ‘ oleacea, Férussac, DESRHAYES. AmpuLLaRiIA (12 esp.), C. D’OrBI6NY (s: pl). AumoniTes Velledæ, Micuezin. — Lacordairii, MicHELIN. ANcicrarta volutella, DESHAYES. AncyLus (3 esp.), D'Orgreny. AnoponrTa Cordierui , C. D’OrmIGny. — antiqua, C. D’Orrieny, 7 Nos, Ann, 12, 1837. #. 1835. 8. 1835. 4 a:.5., 1833. 5. 1333. 3% 1833. 2. 1833. 13. 1837. g. 1835. 10. 1835. m. 1835. .16. 1837. 14. 1835. 3. 1835. 4. 1835. 11, 1835. 1.. 1835. 85. ABS: 13. 1835. 6. 1835. 9. 1835. _b.. 18395. 12. 1835. 17- 1837. 2. 1835. 15. 1833. 2%. 1831. 29. 1881. bo. 1834. 19. 1831, 3. 1831. 84, 1837. 35. 1833. 67. 1835. 81. 1837. 62. 1831. 18. 1837. 18. 1897. .® 8 TABLE. ALPHABÉTIQUE. Mollusques. Arzvsia Brugnatellii, Wess et VANBEN. — Wehbii, Vansenenex et Ross: ARGONAUTA argo, Linné, RANG. Ascipra papillosa, Gmelin, Rawc. ASTARTE cordiformis, foss., DESHAYES. — striatula, foss., DÉSnAYES. ArranTa Keraudrenii, Lesueur, Rance. AuricuLa angiostoma , DESHAYES. | — Jabrella, Desnayes. — (5 esp.), D'Ornr6xy. Buccnu“ sepimentum, RaNG. — maculosum, Lamarck, Joannis. Bürimus Costerti, Eypoux. — olorinus, Duczos. CacrioPæa bellula , D'OrB1GNY. CALYPTRÆA rugosa, LESsSOx. — araucana, Lessow. CANcELLARiA imperialis, Micaezi. CarocozLa grata, Michelin. — eolina, Duczos. Cassis sulcosa , Lamarck, Joanwis. Casrazra (3 esp.), D'Ormieny (s. pl.). Carizvus pyriformis, Micuezin. Ceriraiuu vulgatum, Lamarck, Joannis. CzausrcraA maxima (foss.), Grateloup, DEsHayes. Creopora balantium, Ranc. CoruusezLa rustica, Lamarck , Joannis. Convus Orbignyi. AupouIn. —* elventinus, Ducxos.. — hier DE DR Be, Duczos. 45. 62. 32. 52. 15. 44. Br. 20. 19. 23. Coquiezes biv. (obs. sur la synon.), FéÉruss. (s. pi. } _59à 60. Crancuia Bonellii, FÉRussac. — perlucida, FÉRUSSAC. CRrYPTELLA canariensis, WEB. Cyczas (4 esp.), D'Onsieny (s. pl.). Cyczosroma Arnoudii, Ductos. = gibbum, Férussac, Eypoux. — ortyx, Valenciennes, Evpoux. _ (3 esp.), D'Orriexy (s. pl.). CyPrRÆaA tremeza, Duczos. — esontropia, Ducros. TABLE ALPHABÉTIQUE. Mollusques. CyrrÆA eglantina, Duczos. CyRENA papua , LESSON. — recurvata, Valenciennes, Eyroux. CYRENEzLA , DESHAYES. Cyrenoïpa Dupontia , Joannis. DecramuLa adamantina , Duccos. Doriux galea , Lamarck, Joannis. Doris purpurea, Risso, Guérin. — villafranca, Risso, Guérin. * — rubra, D'Orsieny. Drepanosroma nautiliformis, Porno. Erueria Carteroni,Micaein. FascrozariA tarentina, Lamarck, Joannis. FiroLa caudina , RancG. Fusus laticostatus, DESHAYES. — inconstans, foss., MicHEzIx. — mandarinus, Duczos. Hezicina zephyrina, Ducros. — Ambieliana, DE Boissy. — (12esp.), D'Orsrexy (s. pl.). Hezix Arnouduü, Micraur. — auridens, Ranc. — bifurcata, DESHAYES. — cinnamomea , Eyroux. — Gaymardi, DEsnayes. — hemisphærica, Micaaun. — Jlabyrinthus, Chemnitz, DEesnayes. — Jlanuginosa, DE Borssy. — Lassaln, Eyroux. — Jlima , Micuaunr. — marginata , Muller, Rance. — nemoralina, Micaaun. — nubeculata, DESRAYES. — nucleola , Rance. — plicata, Knorr, DEsHayEs. — Poeyi, Perir. — Poulzozii, Payraudeau, DEsnayes. — Tupinierii, Evpoux. — Valencienniüi, Eypoux. — ‘ vitrinoides , Desmayes. Irma (2 esp.), D’OrBi6xy (s. pl.). 1"* série, 10 TABLE ALPHABÉTIQUE. Mollusques. Nes. Lozico vitreus, RANG. 06. Lozrcorsis Veranii, FÉRUSsAC. 65. Lymnæus Lessonii, DESHAYES. 16. rubiginosus, Micmezin. 29 — (5 esp.), D'OrBreny. 62. MarG@InEezLA helmatina, Ranc. Ts — Cleryi, Perrr. 13. — Kieneriana, PETiT. 112. Mezanra inquinata, Defrance, DESHAYES. Lo: — helvetica, Mic. 37 — aurita, Muller, Ranc. 12. — tuberculosa, Ranc. 13. Mezanorsis clementina, Miche. ; 29: Mesonesma Jaures:i, Joannis. b4. Mrrra Peronti, Lamarck, DEsHayEs. 35. — semifasciata, Lamarck, DEsayes. 86. — Michelinii, Guérin. 81. —. aurantiaca, Lamarck, DESHAYES. 6. —- bacillum, Lamarck, DEsnayes. 7. Mozzuscoruu terrestr. et fluviatil., D'Or. (s. pl.). 61 et 62. Monoponra fragarioides , Lamarck , Joannis, 47. Myceropora (2 esp.), D’Orrieny (s. pl.). 62. Namica glaucina , Lainarck, Joannis. 37: Nuuuuzrres millecaput, N. Bourée. 2h. Ocropus microstoma, REYNAUD. 25. — velatus, Rance. 89. — macropus, Risso, Ranc. 90. — moschatus, Lamarck, Ranc. 9r. — hyalinus, Rance. 92. — venustus, Rance. 93. OEvwrs de Calmar, Rance. 97: Ozrva polpasta, Ducros. 20. OvuLa punctata, Ducros. 7. PazupinA cyclostomæformis , C. D’ ee 79: — elongata et varicosa ,C. D’OrmGny. 79: = aspersa, Micnaun. a4, — subangulata, Micraun. 84. —— rimata , Micnaun. 84. — (7esp.), A. D'Onsreny (s. pl.). G2. — varicosa , C. D'OrBIGNy. 79: Panwacezra Valenciennii (dét.an.), Wegr et Vans. 7het 76. ge. : TABLE ALPHABÉTIQUE. mé: | Mollusques. PargiLa pyramidata, Lamarck, Joaxais. Paysa rivalis, D'OrBiGny. + gigantea, Micuauo. Pixeopsis pilosus , DESHAYES. PLanonrsis (11 esp.), D'OrBiGny. PLeuroBrancaus aurantiacus, Risso, GUÉRIN, — reticulatus, Rance. Porxcera Lessonii, D'OrmIGxx. — punctilucens, D'Orrreny* — ornata, D'OrBIGNy. Purpura sanguinolenta, Duccos. — truncata, Duccos. — hæmastoma, Lamarck, Joannis. PyRAMIDELLA ventricosa, GUÉRIN. RosrTezLaria pes-pelicani, Lamarck, Joannis. RosrezLanria occidentalis, BEcx. Scazaria terebralis (foss.), Micnezin. — australis, Lamarck, Guérin. Sepia elegans, D’Orbigny, Raw. — hierredda, Raw. — ornata, RANG. SerioLA Rondeletii, Lamarck, Ranc. SEr1oTEuTœiIs biangulata, RANG. Sipaonanrra bisiphites, foss., Micaezin. — vasconiensis, foss., MicHELis. — Sowerbyi, Micmeuin . SoLarium moniliferum, MicHELiN. SrrOuBUSs scalariformis, Duccos. Succinea rubescens, DESHAYES, — depressa, Ranc. TereBraTuLa bivulnerata, foss., Mic. TERG1IPES coronata , D'OrBIGNY. — aflinis, D'OrBIeny. TornaTezLa lacryma, MicneLin. Turso rugosus, Lamarck, Joanwis. TyLopina citrina, Joanmis. Uni0 truncatosa, Mrcuaun. — (12 esp.), D'Orsreny (s. pl.). — Keraudrenti, Eypoux. — Gerbidoni, Eypoux. — Gaudichaudii, Evnoux, 62. 62. T1 Ann. 1834. 1835. 1837: 1832, 1835. 1831. 1532. 1837 - 1857. 1837. 1833. 1833. 1834. 1837, ‘1834. 1836. 1931. 183r. 1837. 1837. 1337. 1837. 1836. 183r. 1831. 1832. 1833. 1837. 1831. 1835. 18371. 1837. 1837. 1833. 1834. 1833. 1857. 1835. 1838. 1838, 1838. 12 TABLE ALPHABÉTIQUE. Mollusques. N°. Ann, Uni0 Bonnaudii, Eyroux. 62. 1838. VaçginuLus (2 esp.),D’Ors. (s. pl.). G2. 1835. VENERICARDIA flammea , Micmeziw. 6. 183r. — squammigera , DESHAYES. "10 1837. VENUS rosalina, Rance. 42, 1834. Vicziersia scutigera, D'OrBiGNy. 109. 1837. Annelides (Classe VI). Sicazron Estellæ , Guérin. 1. 31837. Crustacés (Classe VIT). CirRIPÈDES, MARTIN-SAINT -ANGE. 19 et 16. 1835. Dero echinata , Guérin. 21. 1836. Gezasrmus Tangeri, Evroux. 14. 1639, Hieraconyx abbreviatus, Guéri. 17. 1836. Hyperines (diverses), GuÉRIN. 17 et 18. 1836. Limwapra mauritiana , GUÉRIN. 29. 1838. MacrPHTHALMUS affinis, GUÉRIN. 24. 1838. — pectinipes , GUÉRIN MÉNEVILLE. 23. 1838. no — simplicipes, GuÉRIN. 24, 1838. Mirurax aculeatus, Herbst, Epwarns. 2. 1832. — asper, M. Épwarps. 1. 1832. — dama, Herbst, Erwarps. 1. 1832. — dichotomus, Desmarets, Epwanps. 1. 1832. — hircus, Fab., Enwanrps. b. 1832. _ hispidus, Herbst, Epwanps. 4. 1832. — sculptus, Lamarck, Epwanps, 5. 11892. — spinipes, Herbst, Enwanrps. b. 1832. — spinosissimus, Lamarck, Enwanns. 2 et 3. 1832. — verrucosus, M. Epwanrps. 4. 1832. OxyYcEPHALUS océeanicus , GUÉRIN. | 18. 1836. — piscatorius, Edwards Guérin (s. pl.). 18. 1836. Puzras serratus , Guérin. 19. 1836. Paronyma atlantica, Guérin. 18. 13936. PayzLosoua (12 esp.), GUÉRIN. Ga 13. 1833. PorcELLaNa (9 esp.) , GUÉRIN. 25 et26. 1838. Primo macropa, GUÉRIN. 17. 1836. PRONOÉ capito , GUÉRIN. 17. 1836. Prerezas Webbi, Guérin. 20. 1836. | : + La be TABLE ALPHABÉTIQUE. ‘ Arnchnides (Classe VIII). Acaxrnopon Pelitii, Guérin Méneviice ; AnproCTONUS variegatus, GUÉRIN. Arrus venator, Lucas. Errira mexicana , Lucas. — hastifera , PERCHERON. Gareones Cuhæ, Lucas. — himbata, Lucas. Î Hersiria caudata, Savigny, Lucas. — iadica, Lucas. _— Savignyi, Lucas. Myçaze rosea, Walckenaer, Guénix. PacayrosceLis fulvipes, Lucas. Sarricus lepidus, Guérin. — quadrimaculatus, Waïckenaer, Géénix. Scyraopes rufipes, Lucas. SeGEsTria ruficeps, Guérin. TarzyPnonës angustus, Lucas. — caudatus, Latr., Lucas. — giganteus , Lucas. — rufimanus, Lucas. — rufipes, Lucas. —— Spinimanus, Lucas. Ensectes (Classe IX): Acanrnopis ululina, Güérix. ACANTHOMERUS (8 esp.), GUÉRIN. ACANTHOTHORAX longicornis , Garbr. Acaras oculatus, FaBricits. AGrio fulgipennis, GuÉéRix. Axis reflexa, Guérix. AMALLOPODES scabrosus , LEQUIEN. AmmorPnonus (2 esp.), Guérin (s. pl.). Anacozus maculatus, Gory. AncyLosrterNus scutellaris, Olivier, Duroxr. Anisosceuis latifolia, SERvVILLE. — alipes, Guérin. ANoPLOosTERNUS opalinus, Guérin (s. pl.). Axrura (monog. des) (21 esp.), LEQUIE x. Anrnrasomus Chevrolatii, Guérin (s. pl.). 1'° série. 235. 112. x TE 15. 109. 74. JI2, 31. 207. 18. 19. 292. 39 à 41. LIT. E* 1835. 1834. 1832. 1831. 1831. 1834. 1833. 1834. 1332. 1838. 1831. 1833. 1838. 183%. 1834. 14 TABLE ALPHABÉTIQUE. se Ensectes. Nos, ANTHRIBUS pygmæus, ROBERT. 16. Areynnis moneta (mâle, var.), Hubner, Porx. IT. Anricerus armatus, Dalman, Auré. 94. Asrara Vanderlindenii, Roserr. 6. ATHYREUS reclicornis, GUÉRIN (s. pl.). 299. ÂTERPUS pipa, GUÉRIN. 98. ATTELABUS sumptuosus, GOrx. 119. AuracoPaLrus viridis, Guérin (s. pl.). ‘282. Basorera brasiliensis , Wesrwoo». 132. Barnisus (8 esp.), AUBÉ. 89 90. Bozax Zoubkovit, Fischer, Wesrwoon. “1. Borgocekxas frontalis, Guérin (s. pl.). 232. Bracaysrernus fulvipes, Guérix (s. pl.). 232. Bryaxis (14 esp.), AurÉ. 81 à 84. — sanguinea , Reich, Vicror M. 171. — longicornis, Leach, Vicror M. Tr. _— Jaminata, Erichson, Vicror M. 171: Burresris Percheronti, GuÉéRix. T0. Bupnresris analis, CHEVROLAT. 6o. — aureopilosa, Guéris. 15, — . Buquet, Gorx. 6r. — cassidoïdes, Guen. 29. — colliciata, Guérin. 27. — complanata, GUuERIX. 9 — empyrea, GeRx. 19: — exophthalma, Guérix. 26. — Goryi, Guérin. 62. — . Laczotü, GuÉrin. 14. — opulenta, Gory. LT — Rogerü, Dupont. 43. == rotundata, Guéris. 28. — scapularis, Guérin. 14. Byrmnes (12 esp.), Auré. 85 à 87. Cazicyemis Latreillii, LarorTE. 7 - — eximius, Guérin (s. pl.). 232. CALLIPOGON senex, Duroxr. EE CazritTReA Leprieuri, FEISTRAMEL, EDR Cazonronus Mellyi, Guérix. 34, Car96xaraus Chevrolatu, Guérin. 172. Canopus obtectus, Fabr., LEFERVRE. 126. Caparus Æthiops, De Crisropront. 181. Anu, 1832. 1632. 1833. 1833. 1838, 1833. 1834. 1838. 1835. 1833. 1833. 1838. 1838. 1833. 1836, 1836. 1836. 1837, 1833. 1832. 1833, 1832. 1832. 1852. 1832. 1832. 1833. 1833. 1832. 1832. 1832. 1832, 1833. 1832. 1838. ‘1832. 1839. 1897. 1837. 1839. 1857. \ TABLE ALPHABÉTIQUE. Insectes. Caranus assimilis, De CrisTOPHORI. — basilicus, CHEVROLAT. — Chevrolati, DE CRISTOPHÔRI. — Wiedemanni, DE Crisropxerr. — Mariettn, De Crisrormont. — mœæstus, DE CrisTopHori. — saphirinus, De CrisroPnoni. — Spinolæ, DE CrisroPori. Cassipa tricolor, GuéRin. CerHaLErLus infumatus , PERCREROK. CErÆcçinion horrens, Boispuvaz. CErocEPHALA cornigera, WESTWo6p. Ceronra episcopalis, Guérin. CuariNOTEs fasciatus, Duronr. Cuenniun bituberculatum, Latreille, Ausé. Cnorraponis lobata, Guérix. Cicapa (8 esp.), GuéRiN. — saccata, Fabricius, Guérix. CiciNpeLA quadrimaculata, Sturm, Auvourx. — lepida, Gory. — dives, Gory. — guttula , Fab., Guérix. CLassiricarTion des Hémiptères, DELArORTE. Cianopñorus lateralis, GuéRix. CLravicer (2esp.), AURÉ. Cozryris Chevrolatii, Guérin. Coxrarus nigropunctatus, Goey. — rubro-vittatus, Gorx. Coxura flavicans, SPINGLA. CorDisres 4-maculatus, Gorx. Criorrosopus (2 esp.), Serville, Duronr. CRYPTORHOPALUM quadripunctatum, GuÉRIX. = Cleryi, Guérin. Crenisres palpalis et Dejeanti, Aueé. DaSvyres cyaneus, Guérin (s. pl.). DEnvro&ias (4 esp.) , Duronwr. Dexse hæmorrhoidalis, Fab., PEercnEron, — pallida, Fas. Desvwia maculalis, Wesrwoon. Desmonenvs variabilis, Duronr. PDicranongres annulatus, Dejean, Duron:. 120. 120, 180. 41. 217 à 918. 231. 281. 79: 298 à 280. 151-152. 86: 15 Ann. 1837: 1836: 1837 : 1837. 1837. 1837. 1887. 1887. 18381 . 1833 . 1835. 1832. 1832. 1836. 1833. 1838. 1638. r838 . 1832. 1833. 1833. +835. 1832. 1831. 1833. 1685. 1834. 1834. 188%. 1885. 1838. 1838. 1838. 1833. r338. 1886, 1632. 1892. 1832. 1836, 1836, VER À rs Cu 16 TABLE ALPHABÉTIQUE. Insectes. DoxypHora 21-punctata, CHEVROLAT. — Dejeanii, Guérin. Dryopizus anobioides, CHEVROLAT. Dysipes obscurus, Perty, WEesrwoo». Ezarter Goryi, Duftschmid, Gory. — (iresp.), Guérin. ELEenornonus americanus, GuÉRin. Ezropes dentipés, Eschscholtz, Guérix. Encernazus complicans, Kirby, Wesrwoop. Enicoransus viridipennis, LAPORTE. Ermiprieer macrogaster, LEFEBVRE. Epiccines Gayi, Chevrolat, Guérin. Evcrarus Mellyi, Duronr. Eurnozus Tupinieri, GUÉRIN. Evrzecrus(14 esp.), AUBÉ. Evrypenra striata, Guérin. Evanrosomus Orbignyi, Guérin. Frponra Duponcheliaria, LEFEBVRE — spodiaria, LEFEBVRE. FonricuLa parallela, Wesrwoop». Fuzéora Castresii, GUERIN. — Jaternaria, Linn., Guérin. GazzEeruca smaragdipennis, CHEVROLAT. Geornizus Walckenaerii (obs. sur divers), GEnv. G£orrurss lateridens, Guérin (s. pl.). GraPaiPTERUS femoratus , CHEVROLAT. GywauTtocera papilionaria, GuÉRIN. Gyriosonus (5 esp.), GuÉRrIN Hazys spinosula, LEFERVRE. — hellenica, LEFERVRE. Hawaricuerus suturalis, Gorx. Hzcerer (3 esp.), Guérin. Hezroruqus (2 esp.), Guérin. Hezzuo biguttatus, Gory. Hezors lanipes , Fabricius, BLancnars. Hererosternus buprestoides, Duroxr. Hispa pulchella, Guérin. Hysoma rubripennis. Gorx. Hyriraus tentirioides, Guérix. HypocgPHaLus armatus , DESMARETS. Isipron amœænum, Gory. Ne, Ann. 13, 183r. 14. 1831. 9. 10e, 123. 1835. 30. 183. 528$ à 230. 1838. 109. 1834. 117. 1834. 69. 1833. 35. 1831. 5. 1831. 231. 1838. 41. 1832. 233. 1838. gt à 93 1833. 22. 1832. 109 bis. 1834. 32. 1831. 8. 1532. 158. 183%. 193-194. 1837. 174. 1837. 233. 1833. 133 et137. 1835. 231. 1838. F38. 1835. 12. 1831. ro3. 1834. 27. 1831. 24. 1831. .1. 1832. 106. 1834. 113. 1834. 6. 1839. 179. 1837. 10. 1832. 233. 1838. 37. 1831. 108. 1835. 24. 1832. 58. 1833, TABLE ALPHABÉTIQUE. 17 Insectes. N°’. Ann. Laupyris madagascariensis, GUÉRIN . | 22. 1831. LEBrA quadrinotata , CHEVROLAT. 136... 1835. * LEioPTERON compressum, PERTY. 179. 1833. Leucorayreus Kirbyanus, Mac-Leay, Wesrwoon. 10.- 1833. Lissonorus {Lo esp.), Dalman , Dupowr. 142 à145. 1936. Losozperus monilicornis, GUÉRIN. if DR ABBL< Loxoryea bicolor, Wesrwoop. 12. 1833. Macromeris splendida, LEPELLETIER DE ST-FARGEAU. 29. 1831. — violacea, LEPELLETIER DE ST-FARGEAU. 30. 1831. Mazacocasrer Passerinii, Bassr. 09. 1833. Mazrongres microcephalus, Duponwr. 125, 1835. Manris chlorophæa, Brancuar». 135. 1835. ManrTispa auriventris, GUÉRIN. 202, 1838. MEcacise sericans, FONScOLOuSE. bo. 1832. Meçaperus (2 esp.), Dejean, Duronr. 141. 1836. Mecauerus King, Mac Leay, Borspuva. 124. 1835. Meuarnorus Reïichii, Guérin. 109. 1834, Merasoues, GUÉRIN. 101 à 118. 1834. MexisonerA piceipennis, Wesrwoop. 132. : 1839. MELorontaa chinensis, Guérin. 232. 1838. Meropras curculionoïdes. Gorx. 42. 1832. — curculionoïdes, Gory, AUBÉé. 79- 1833. MEzor Olivieri, CHEvVROLAT. 57. 1833. — Saulcyi, Guérin. 108. 1833. — collegialis, Auvourx. 269. 1832. Micrormiris Dumerilii, GuÉRix. 1. : 183. Misocameus Goudotii, Guérin. 114. 1834. Mozuris Pierreti, SERVILLE. 129. 1835. Murizca senegalensis, Guérin. 6. :183r. Myruezeo libelluloides, Linn., PERCHERON. bg. 1833. Narycius opalus, Dupont. 128. 1835. — olivaceus, Durowr. 128. 1835, Nawaropus elegans, SERVILLE. 27: 1831. Nosorxroeus concinnus, Dejean, Durowr. 147. 1836. Nycrecra (4 esp.), Guérin. 10%.- 1834. Nycreropus acuminatus, Klug. , Guérix. 203.: 1838. — ebeninus, Klug., Guéris. 203. 1838. Nycrogares tibialis, Guérin. 119: 1834. Nycrozoixus obesus, Guérin. 104. 1834. OLExEcAMPTUS serratus, CHEVROLAT, 134. 1835. OxrnornaGus undatus, Quivier. 67. 1633. Hs 18 TABLE ALPHABÉTIQUE. | Insectes. OPaATRuM (2 esp.), GUÉRIN. ; OrLorus atriplicis, LAPORTE. OnycromorPaus variegatus, GUÉRIN 6: ne ) — maculicollis, Guérin (s. pl.). Oxura psammodioides, GUÉKIN. OxycuriLa acutipennis, Buquer. — distigma , Gorx. Oxvuerus (16 esp.), Serville, Duponr. Ozzæna dentipes, CHEVROLAT. Pausonus viridis, Gory. — elongatus. Gorx. en alternans, Latreille, Gory. — morbillosus, Boisduval, Gorx. — Guerinii, Gory. — : Guerinii, Gory. Passazus Goryi, MEzrvy. Paussus cornutus, CHEVROLAT. Penicuzus phocæ, Lucas. Pezeciun refulgens, Guérin. PENTATOMA ægyptiaca, LEFEBVRE. Pericaus guttatus, CHEVROLAT. Perazura Selysii, GUÉRIN. — flavipes; Charp., Guérin. — unguiculata, Vand., Guérin. Paazerta ephippiger, Guérin. Paaswa obscurum, Guérin. Puogpinus tricolor, Durowr. Paysocasrer (2 esp.), GUÉRIN. Pimpca atrata, Fabricius, Guérin. Pozvsorris Crœsus, Dupont. Pozypeswus margaritiferus, Eypoux et GErvaIs. —_ Blainvillüi, Evpoux et Gervais. Pozyommarus ottomanus, Latreille, LEFEBVRE. Prionwarrerus staphylinus, Guérix. ‘— :. flavipennis, GuÉRIN. Proacrs (5 esp.), GUERIN. Procerus Duponchelii, Dejean, BruLLé. PsaumerTicus pilipes, Guérin (s. pl.). Psawmones longicornis, Kirby, Guénix. PsammorruPes dentifrons, Guérin (s. pl.). PseLaPHIORUM (monographia), Aus. Nos, Ann. 118. 1834. 20. 1832. 232. 1838. 242. 1838. 111. 16534. 130. 1835. #7: 1086: 208 a 215. 1838. 136. 1835. 166. 1836. 166, 1836. 166. 1836, , 267. 1836. 167. 1836. 26. 21831. 56. 1833. 49. 1832. 121. 1834. 29. 1831. 20. 1831. 46. 1832. 201. 1838. 201. 1838. 201, 1836. >, 1831. 235. 1838. 149. 1836. 101. 1834. 5 28. 1831. 171: 1833. 239. 1838. 239. 1638. 19. 1831. 63. 1833, 63. 1833. 105. 1834. 9. 1832. 110. 1834. 1HI. 1894. 281: 1838. 18 à 94. 1838. TABLE ALPHABÉTIQUE. insectes. NOR PsELAPHUS (4 esp.), AURÉ. 80. Pseuposzars (2 esp.), GUÉRIN. 115. PyGipicrANA picta, GUÉRIN. 236. Racæiivm nigritum , Serville, Duronr. 146. Rapmipra ophiopsis, Linn., PERCHERON. 66. - _ — - notata, Fabr., PERCHERON. Dé 56. Rureza tricolor, Guérin (s. pl.). 239, SacrA Boisduvalii, Dejean , Durowr. 32. Sazax Lacordairi, GuÉRIN. Vars 107: Saryrus antelea, Hubner, LEFEBVRE. 3. Scarasæus anubis, CHEVROLAT. 139 et 140. ScaritTes Pyracmon (monstruosité), LEFEBVRE. 40. — - Goudotii, Guérin. Di Scayzocnarus prasinus, Guérin (s. pl.). 232. ScoLoPenpra Eydouxiana, GERVAIS. | 240. ScoToBius (12 esp.), GUÉRIN. ; 110. SPnornoTuEcus (4 esp.), Dejean, Durowr. 219 à 220. SPuex Latreillii, LEPELLETIER DE SAINT-FARGEAU. 33. — Thunbergii, LEPELLETIER DE SAINT-FARGEAU. 34. STarnyLinus olens, Linn., BLANCHART. 165. STEIRA costata, WEsTrwoop. 176. SrENasris (2 esp.), Serville, Duronr: 216. SrexocneiLa Lacordairei, LAPORTE. 12. SrenorTErus molorchoïides, Guérin. 233. Sriemopera conjuncta, Chevrolät, Guérix. 228. Synroms Khulweinti, LEFEBVRE. 28. Tezrpaorus fuscus (larve), Linn., BLancuare. 168. Terepnorus lividus (id.), Linn., BLancrarn. 168. TuERATESs Javanica , Gory. 39: Tiers dilatata, GuÉRriIN. 3. ToxopnorA Carcelii, Guérin. 16. TRACHYDERES (51 esp.), Dupont. 154 à 164. Tracayperes (51 esp.), Dupont. 186 à 200 et 204. TRACHYDERIDES, Duponr. 141 à 164 ; 186 à 200 ; 204 à 224. 1836. TricrenorouA Childrentü, Gray, Duronr. 35. TriconopacryLa terminata , Dejean, Guérin. 73: Trimrum brevicorne, Reichembach, Auré. 88. Trocaazonora badia, Wesrwoop. 92. TrocHazLus rotundatus, LAPORTE, 44. Trocossira splendida , Gory. 38° 88. Trcaus niger, Paykull, Auré. 19 Ann, 1833. 1834+, 1838. 1836. 1833. 1833. 1338. 1832, 1834. 1831. 1836. 1831. 1831. 1838. 1838. 1834. 1838. 183r. 1831. 1836. 1837: 1838. 1832. 1838. 1836. 1832. 1836. 1836. 183r. 183r. 1831. 1836. 1838. 1538. 1832. 1834. 1833. 1833. 1832. 1837, 1833. Fr DO TABLE ALPHABÉTIQUE. Insectes. Nos. Ann. Tyzocerus atricornis, Guérin (s. pl.). 228 à 280. 1838. fyrus mucronatus, Panser, AUBÉ, 79. 1888. Unocerus Lefebvre, GuéRiIN. 68. 183r. XeEsria elegans, Gory. TRE 64. 1833. XyYLocnanis (4 esp.), Serville , Dupowr. 205à 206. 1838. Xvemicera Caternaultii, FEISTHAMEL. 184. 1837. — Pierretii, BLANCHARD. - 185, 1837: Xysra (2'esp.), Guérin. 136. 1834. Zurmiux fuscum, Gory. 2 95. 183r. Zoophytes (Classe X). Hozorus Rangii, D'OrBiGny. 3. . 1836. Nocriuca miliaris, Surriray, y et 2. 1837. FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE. w | M R7 F ;: Cr L'PE 29 2190 6: Te | ÉOT-PERR. DE L'OS MARSUPIAL, Ë DU BASSIN DES DIDELPHES ET ORNITHODELPHES, .# ET DE LA SIGNIFICATION DES PIÈCES DU SQUELETTE DES VERTÉBRÉS EN GÉNÉRAL. Après avoir donné les caractères anatomico-ph ysiolo- piques de l'appareil mammaire de ces animaux , et pro- posé d’en tirer des caractères zoologiques distinctifs des espèces, nous devons porter notre attention sur une pièce osseuse placée dans l'épaisseur des parois abdomi- nales et connue sous le nom très-impropre d'os marsu- pial, puisqu'elle ne fait point partie de la bourse mam- maire ou alumnaire. Quoique l’existence de cette pièce osseuse ne soit point un caractère extérieur et saisissable au premier abord, les zoologistes ont du la signaler comme commune à tous les mammifères qui se rapprochent de plus en plus de la classe des oiseaux , et cependant les oiseaux ni les autres vertébrés ovipares n’ont point d'os marsupial (1), et n’ont aucun vestige d'une bourse cu- tanée abdominale pour l’incubation de leurs œufs. (1) Il ne faut pas confondre la pièce osseuse médiane en forme d’Y qu’on observe en avant de la symphyse des pubis chez la sa- lamandre terrestre et les tritons, avec l’os marsupial des mammi- fères. Il faut également différencier la bourse destinée à contenir 1838, 1 PP 66 Ci, FL EPL: 12241020. L'os marsupial n’entre donc point dans le plan du squelette des mammifères monodelphes , ni dans celui du squelette des oiseaux, des reptiles écailleux et des pois- sons. On ne voit quelque chose de semblable que dans le squelette de la salamandre terrestre et des tritons. Il peut ne pas paraitre utile au premier abord de recher- cher quelles sont les analogies de quelques parties dures avec l’os marsupial ; mais, en y réfléchissant mürement, cette recherche, faite d’après des principes préalablement discutés, doit nous permettre d'établir ici une appréciation sévère des opinions émises dans ces derniers temps sur ce sujet. Notre intention est au reste d'arriver par cette vole à mettre en relief le caractère anatomico-physiologique et zoologique que l’on peut assigner rationnellement à cette pièce osseuse du bassin des didelphes. Dans l’état actuel de la science, la signification de toute pièce plus ou moins importante du squelette des vertébrés nécessite qu'on pose préalablement les principes de la caractérisation scientifique de toutes les parties so- lides plus ou moins dures de ces animaux. Or, ces princi- pes, que l’un de nous a formulés, se réduisent : 1° à distin- guer ces parties dures en celles qui sont des parties anhistes les nourrissons des vertébrés vivipares, des bourses et autres dispositions de la peau des vertébrés ovipares pour l’incubation des œufs. Les oiseaux en général, quelques reptiles (pipas) et poissons {syngnathes), offrent sous ce rapport des particularités d'organisation qui n’ont nullement le caractère d’une bourse tétinaire, quoique ayant des rapports éloignés avec ce genre d’in- cubation des avortons des marsupiaux. Nous passons à dessein sous silence l’indication des dispositions du tégument externe chez les animaux invertébrés pour l’incubation des œufs. Cr. I. PL, 22 à 96. 6- ou sans texture vivante, et en celles qui sont des tissus scléreux vivants plus ou moins denses, depuis l’état fibreux jusqu’à la dureté cartilagineuse et osseuse , et en celles qui ont un caractère mixte ou intermédiaire, et à considérer les pièces fibreuses, cartilagineuses et osseuses du sque- lette comme harmonisées entre elles pour produire tous les degrés de mobilité, d'immobilité et de solidité qu’exi- gent les fonctions du squelette. En prenant la finalité physiologique comme point de départ dans la signification des pièces scléreuses du sque- lette, on ne doit point craindre d’être entrainé dans des déterminations erronées, pourvu qu'on s'attache à la bien connaitre et à l’appliquer rationnellement comme principe. Examinons maintenant les opinions émises d’après des théories dans lesquelles on a cru devoir ne faire aucun cas de la finalité. | | L'emploi de l’analogie, érigé en une doctrine qui sem- blait devoir tout niveler, poussait les fauteurs de cette doctrine à trouver le même nombre de pièces osseuses dans tous les bassins des vertébrés ; et au lieu d'établir préalablement les divers degrés de dureté des tissus sclé- reux , qui, par leur afhinité réciproque , sont appelés à se combiner diversement et à se suppléer fréquemment ; au lieu de controverser préalablement la valeur scienti- fique du nombre des pièces, valeur qui ne peut guère être soutenue longtemps, les anatomistes unitaires et antifinalistes furent tellement dominés par leurs idées à priori, qu'ils émirent des opinions qui furent attaquées et complétement réfutées par des faits qu'il eût été facile de supposer et de rechercher. 68 LS Cie EPL 906 C'est sous l'influence de cette répétition du même nombre de pièces dans tous les bassins de vertébrés que M. Serres écrivait d’abord (1) : « Cette homologie a recu « un nouveau degré de certitude par la découverte que mn « j'ai faite de l’analogue de l'os marsupial dans la cavité mn « cotyloïde des mammifères et de l’homme. L'épaule et « le bassin se composent ainsi de quatre os. » Plus tard, le même anatomiste cessa de considérer l'os cotyléal comme un analogue du marsupial, et assigna ce caractère à une portion épiphysaire qu il appela os inter-pubéal (2). M. Serres n’est pas plus heureux dans cette seconde détermination que dans la première, et cela par une raison qu’il aurait du sentir ; c’est que dans les deux cas il a violé le principe des connexions : tout analogue de l'os marsupial, d'après nos déterminations , doit occuper la même position à l'égard du pubis et avoir les mémes (1) Annales des Sciences naturelles, mai 1827. (2) Recherches d’Anat. transcend., p. 200. « Avant mes recherches sur l’ostéogénie, on disait le bassin « uniquement composé par les trois pièces de l’os coxal : ÿ’en ai « trouvé deux nouvelles placées chez l’homme dans le fond de la « cavité cotyloïde et dans le cartilage inter-pubien. Ces pièces « sont si petites, qu’elles semblent logées là plutôt par souvenir « que par nécessité (j’ai nommé ces os, l’un cotyléal, et l’autre « inter-pubéal). C’est ce dernier qui devient le marsupial. Sur un « nombre considérable de bassins de jeunes animaux, M. le. « baron Cuvier a observé que le cotyléal existait avec l’os marsu- « plal. En se dégageant, l’une d’elles (l’inter-pubéal) devient « los marsupial, et, appuyée sur le pubis , elle remplit des fonc- « tions importantes chez les kanguroos et les ornithcrhynques, «_ soit à l’égard des muscles de la bourse, soit à l’égard d’une « portion des muscles abdominaux. » CL? L:Pr 122 à 26. 69 connexions avec les muscles , les vaisseaux et les nerfs de l’anneau inguinal, que l'os marsupial lui-méme (1). M. Laurillard (article additionnel à l’'Anatomie com- parée de Cuvier, t. I, p. 477 et 81) réfute d’autres déterminations erronées de l’os marsupial dans les termes suivants : BI | « On a observé que dans quelques carnassiers la « cavité cotyloide a dans le jeune âge un petit os qui se « forme au point de jonction! des trois os du bassin. Les « naturalistes qui pensent que le nombre des os est tou- « jours le même ont cherché à établir que cet os était « l'analogue du marsupial, quoique les connexions fus- « sent ici tout à fait en défaut. Poursuivant plus loin « leur idée, ces mêmes naturalistes ont dit que les os « marsupiaux eux-mêmes n'étaient que les analogues de (1) M Serres n’aurait eu qu’à soupconner que de même qu’on est parvenu à trouver un os cotyleal transiloire chez les marsu- piaux , on peut également découvrir chez les mêmes animaux un os inter-pubéal également transitoire, qui, d’après le principe des connexions (valable jusqu’à un certain point), doit s’effacer et disparaître plutôt que de quitter sa place entre les pubis, c’est-à- dire ses premières connexions, pour aller remplir d’autres fonc- tions dans un autre lieu, et revêtir Le caractère d’os marsupial, On reconnaît ainsi inconvénient d’attacher trop d’importance au nombre et à l’existence des pièces osseuses, formées au con- fluent de plusieurs os, qui ne sont autre chose que des pièces transitoires ou permanentes plus ou moins irrégulières dans leur forme, c’est-à-dire des cartilages on des os wormiens, soit mé- dians impairs, soit latéraux et pairs. La vraie théorie ne peut assigner à ces pièces qu’une impor- tance très-secondaire et applicable à l’ostéologie des espèces, et en particulier à la squelettologie générale des vertébrés. 70 EL EPL 29) à 96. « la verge de quelques carnassiers ; parce qu’il n’y en a « point dans celle de l'animal chez lequel on avait « trouvé d’abord ce petit os cotyloïdien : ils annonçaient « par conséquent que les animaux qui ont un os de la « verge n’ont point d'os marsupiaux, ni d'os cotyloi- « diens, et réciproquement. Malheureusement pour la « théorie, cet os (le cotyléal) s’est trouvé dans les carnas- « siers, qui en portent un à la verge, et dans les mar- « Supiaux eux-mêmes. Ainsi tombent toutes les con- « séquences que l’on a voulu tirer de ce fait. On a voulu « dans ces derniers temps comparer les os pubis des oi- « seaux aux os marsupiaux de certains mammifères ; « mais leur position au-devant des ischions, et leur con- « cours pour former avec eux et les iléons les cavités « cotyloides, ne permettent point d'adopter cette propo- « Silion. » M. Carus considère les os marsupiaux comme des rudiments des portions sternales des côtes ventrales des crocodiles ; d’autres, qui ont cru voir, dans ces côtes ster- nales du ventre des crocodiles, des sortes d’intersections tendineuses ossifiées du muscle droit abdominal, ont rangé l'os marsupial parmi ces pièces osseuses abdomi- nales. | Meckel (Anat. comp., t: IIT, p. 144) considère l'os marsupial « comme un indice de l'os abdominal et « du développement considérable du sternum abdominal « de quelques reptiles. » En résumant toutes les opinions émises jusqu'à ce jour sur l'os marsupial, on voit facilement qu'on l’a cru tantôt l’analogue d’un os cotyléal et d’un os inter-pubéal, tantôt un indice d’un os pénial ou de la verge, tant N Le ’ Le A CE. Pr 22/2 86. à 71 enfin une côte abdominale ou un sternum abdominal. Ajoutons maintenant à ces considérations que M. Geof- froy Saint-Hilaire a considéré le pubis des oiseaux et celui des crocodiles comme un véritable os marsupial. Indiquons enfin que l’analogue de l'os cotyléal à l’é- paule ou la pièce paraglénale (Dugès (1) ) pourrait aussi être considérée comme un os marsupial scapulaire., Mais ce serait la clavicule qui représenterait cet os d'après M. Desvignes (2). Après cette indication succincte des assertions émises sur le caractère ostéologique de l’os que nous étudions ici comme caractéristique du bassin des mammifères didelphes et ornithodelphes, faisons remarquer le silence et la réserve de MM. Cuvier et de Blainville, et de la plupart des anatomistes positifs, à l'égard de cette déter- mination. | Cette tendance prétendue philosophique à trouver des analogies quand même, contraste évidemment avec la prudente réserve des anatomistes qui, ayant observé un plus grand nombre de faits, ont cru cependant ne pou- voir en tirer aucune déduction générale et rationnelle. Peut-être aussi Cuvier et de Blainville, trop préoccupés de travaux zoologiques, n’ont point eu le temps de fixer leur attention sur une question problématique encore, dont la solution ne nous semble point trop difficile. Cette question , de même que toutes celles qu’on peut poser actuellement en anatomie comparée , a paru de- (1) Recherches sur l'ostéologie et la myologie des Batraciens. : (2) Mémoire sur los marsupial de l’épaule , adressé à l’Acadé- mie des Sciences de Paris en 1833, * 72 CL. 1... PL.192 à 96. puis longtemps à l’un de nous (1) susceptible d’être résolue d’après le principe culminant de la finalité phy- siologique bien défini, et d’après les principes secondai - res qui en découlent , savoir : les affinités de tissu, les cor- rélations des parties, les modifications de structure nécessilées par les modifications des fonctions. Or, si l’on établit préalablement que la structure d’une même partie d'un animal pourra varier dans de certaines limites, en raison des variations survenues dans les fonctions qu’elle remplit, ce qui est en rapport avec les mœurs connues de l’animal entier ; si l’on établit comme un fait positif que la fonction qui varie dans de certaines limites dans une même partie ne perd réellement rien de son importance, en raison de ce qu’un animal est au contraire parfaitement harmonisé avec les circonstances extérieures par l'effet de ces modifications survenues dans des fonctions locales ; si tout cela apparait comme un fait général et constant nécessité par la loi uni- verselle de l’harmonisation des êtres , on doit réelle- ment considérer comme erronée l'opinion qui, se préoc- cupant du laxum des fonctions d’une partie donnée, ne sait point attribuer ce laxum des fonctions des parties à la finalité physiologique et éthicologique de l’animal en- tier. Sans cette préoccupation, les antifinalistes auraient au contraire interprété cette latitude de fonctions d’une même partie comme le moyen par lequel la nature pou- vait déployer dans certaines limites tout son pouvoir d’at- tendre aux mêmes fins avec des organes divers, ou à (1) Voyez Journal des Progrès et insututions médicales, t. XIV, XV. Gr EPL 22 4:26. 73 des fins diverses avec les mêmes organes. Or, aux yeux de tout esprit sévère, le but ou la fin sagement inter- prété doit avoir une valeur toujours supérieure à celle des moyens dont le choix et la combinaison ne sont jamais la pensée première. Le but évident, aux yeux de tout naturaliste philosophe, ayant toujours été et devant tou- jours être l'harmonisation générale des êtres animés au sein des circonstances dans lesquelles ils sont appelés à vivre, doil être nécessairement la pensée première et toujours dominante; ce but, étant un fait général, constant, implique la variété, la diversité des moyens disposés suivant un ordre qui nécessite également les transitions ou les analogies et les oppositions ou les contrastes. Toute exagération des idées d’analogie et de contraste qui porte aux rêves d'unité ou d'identité et de multiplicité ou de diversité absolues, devient par cela même une né- gation du fait général de l'harmonie des êtres qui com- prend et nécessite tous les degrés de la comparabilité de ces êtres, c'est-à-dire les différences , les ressemblances et les équivalences. Il ressort naturellement de cet exposé succinct de nos idées que le but de tout organisme animal envisagé dans son intégralité doit être considéré, 1° comme un fait de finalité physiologique, lorsqu'on analyse cette finalité dans chaque partie, et 2° comme un fait de finalité éthi- cologique , lorsqu'on voit les rapports des usages de ces parties avec les mœurs d’un animal. Or, cette double finalité , ayant toujours été considérée, par tous les philosophes positifs de toutes les époques , comme la plus haute manifestation de l’activité de la puissance créatrice, né peut perdre de son importance 74 CLP Pr Ex u46. qu'aux yeux de l'esprit qui sé préoccupe trop préalable- ment de l’ordre et du choix des moyens, sans réfléchir que si le but et les fins voulues cessent un moment d’être présents à la pensée et d'y dominer, les moyens perdent aussitôt toute leur valeur réelle, établie par la puissance _ intellectuelle en vue d’une fin ou d’une conception de but, toujours antérieure à celle des moyens de l’atteindre. Il est donc évident que toute finalité zoologique est une conception antérieure, permanente et dominante d’une intelligence qui n’a plus qu’à créer, choisir, varier et adapter les moyens aux circonstances dans lesquelles elle doit se manifester en déployant toutes les richesses et tout le luxe d'organisation que permettent les lois de l'écono- mie animale. Or, ce sont ces lois de l’économie animale, méconnues en quelque sorte par les antifinalistes, qui font reconnaitre qu’une même partie pourra servir à la fois à plusieurs fins physiologiques, non-seulement dans un animal donné, mais encore dans toute la série animale; et dans toutes ces variations de fonctions locales, il ne faut voir que la diversité des moyens adaptés à la diversité des circon- stances pour atteindre le même but final, seul invariable, avoué par tous les penseurs, c’est-à-dire la formation, la conservation des individus et des espèces. Après avoir suffisamment discuté l'importance de la finalité physiologique envisagée comme principe culmi- nant, on doit rechercher également l'importance du principe de l’unité de plan , auquel, comme moyÿen, on ne doit assigner que le second rang. En dégageant cette autre question de tous les acces- soires nuageux dont on l’a entourée, on peut dire, au CL. PE: 22/4 "10. 75 point de vue anatomique et géométrique, qu il faut d’a- bord distinguer trois cas, savoir : 1° celui où un organisme animal est homozène et sans forme arrêtée, sans canal intestinal; 2° un second cas, dans lequel l’animal ; étant homogène dans toutes ses parties, offre cependant une forme et une cavité intestinale; 3° enfin un troisième cas, dans lequel les organismes animaux , devenant de plus en plus composés de parties diverses et hétérogènes, offrent tantôt absence et tantôt existence de canal intestinal, et des formes bien arrêtées. Dans le premier cas, il n’y a pas lieu de rechercher un plan de structure qui n'apparait point encore. Dans le second, malgré l’homogénéité de substance , l'animal offre le rudiment d’une enveloppe externe et celui d’une enveloppe interne, sans rien d'in- termédiaire, sans pouvoir même les bien différencier au- trement que par leur position. Enfin , dans le troisième cas , 1° l'enveloppe externe se dessine, se distingue bien, mais elle peut tenir lieu d’enveloppe interne qui n'existe point encore, et elle renferme les rudiments d’un système organique enveloppé ; 2el’enveloppe externe et l’enveloppe interne très-bien caractérisées renfermentun système orga- nique intermédiaire enveloppé, dont les rayons pénètrent leurs couches des deux enveloppes. À ces notions simples se réduit, dans l’état actuel de la science, tout ce qu'on a pu dire de plus positif sur l’unité du plan le plus général de la constitution animale. L'un de nous a proposé, en recherchant les modifica- tions de ce plan, traduites à l'extérieur par les formes du système solide de la série animale, de mettre à profit d'autres notions positives déjà introduites dans la science, en admettant 1° un plan squelettébral pour tous les ani- 16) CL Pros 26: 4 maux articulés internes ou externes; 2° un plan testébral pour tous les animaux teslacés, soit à test à coquilles, soit à test ambulacré; 3°un plan glomérébral pour ious les animaux agglomérés sur des polypiers ou des corps spongieux produits par leur organisme. La diversité se manifeste encore plus dans celte Le ou recherche des plans effectifs , et l’on voit que le plan commun aux animaux articulés ne consiste que dans certaines correspondances du système solide, et qu'il y a réellement deux unités de plan bien évidentes, l’une pour tous les vertébrés, l'autre pour tous les articulés externes , ou les sternébrés. Nous croyons pouvoir établir aussi qu'il y a encore 1° deux unités de plan dans les ani- maux testacés ou testébrés, savoir: l’un pour les mol- lusques ou conchylibrés, l’autre pour les échinodermes ou les échinibrés ; 2° deux autres unités de plan, l’une pour les animaux polypibrés ou à polypier, l'autre pour les spongilibrés. A près celle indication succincte des plans d'organisation qu’on peut rapporter au système solide des animaux, il nous importe seulement ici de donner un aperçu du plan vertébral, c'est-à-dire de l'unité réelle de plan admise et démontrable à l'égard des animaux verté- brés. Or, dans ce plan d'organisation , où l’on trouve une en- veloppe externe , une enveloppe interne et un système en- veloppé, le système solide cutané ou la peau, le système aponévrotique sous-cutané et le système solide du sque- lette circonscrivent neltement des espaces pour renfer- mer toutes les parties molles plus ou moins importantes. Nous n’entrerons pas dans les développements relatifs à Cr IPPE) 954896. pip, la description de ces espaces (1). Nous devons nous bor- ner à signaler ici celui connu sous le nom de cavité ab- dominale et de bassin ou pelvis, parce que c’est dans l’épaisseur des parties molles de l’abdomen et au-dessus du pubis que se trouve l'os dont la signification nous occupe. | Or, pour établir rationnellement cette signification, l’un de nous a avancé et démontré qu'une partie solide de l'appareil locomoteur peut exister aux trois degrés de densité fibreuse, cartilagineuse ou osseuse, sans perdre son caractère anatomique, malgré leurs variations phy- siologiques ; et en se fondant sur cetie vérité, il se croit suffisamment autorisé par un grand nombre de faits à proposer les distinctions suivantes, qui lui semblent propres à dissiper un grand nombre d’erreurs commises jusqu'à ce jour dans l’anatomie philosophique du sque- lette des vertébrés. : Or, par caractère anatomique d'une partie quelcon- que de l'organisme des vertébrés, construit sur le plan mammalosique, il faut entendre l'existence, la nature tissulaire et la situation de cette partie, et ses connexions avec les parties voisines. Ce principe étant établi, nous pouvons passer à l'exposé des distinctions qui nous semblent propres à éclairer la question de la signification des parties osseuses, cartilagi- neuses et fibreuses, en partant du point de vue le plus usuel. Dans notre manière de voir en squelettologie compa- (1) Voyez Essai sur la théorie du squelette des vertébrés, Journal des Progrès, t. XIV ei XV. 78 Cr. E PE.:99 à 90. rée, il convient de ne pas fixer rigoureusement ce qu'on doit entendre par une sorte d’individualité osseuse ou cartilagineuse, parce que les exigences physiologiques qui nécessitent plus ou moins de solidité ou de mobilité dans les diverses régions ou dans les mêmes régions étudiées dans toute la série des vertébrés, ne permettent point une composition uniforme dans ce qu'on nomme un os en général et un groupe naturel d'os, tel qu'un seg- ment verlébral ou crânien, etc. Cette première règle étant posée , il faut encore con- stater que ce qu'on nomme un os en général pourra se développer soit par un seul, par deux, par trois, soit par quatre ou plus de quatre points d’ossification. Tout en admettant donc l’atilité d’attacher une importance scientifique aux idées générales de diaphyse, épiphyse et apophyse, auxquelles il convient de joindre la notion d'interphyse comme synonyme d'os wormien, il faut bien se garder de les exagérer, puisque la subordination des os aux puissances musculaires et aux diverses finalités physiologiques auxquelles ils sont employés nécessite de nombreuses variations, qui n’ont point encore été sufh- samment appréciées par les ostéogénistes, qui se sont trop hâtés de proclamer des lois à ce sujet. L'inconvénient d’attacher trop d'importance 1° à l’in- dividualité osseuse, 2° au développement diconique, c’est- à-dire diaphysaire et doublement épiphysaire , est facile à reconnaitre lorsque l’on constate le laxum de texture scléreuse qu'on observe dans une même pièce osseuse , soit la clavicule, soit la voute temporale, etc. , etc. Or,le même laxum de texture scléreuse, subordonné aux fonctions des parois abdominales, et surtout au mécanisme LCR: Pé:.29 À 56; 9 4 de l'accouchement plus ou moins précoce des marsupiaux, se manifeste dans le pourtour de l'anneau inguinal ou sus- pubien des mammifères en général, quiest traversé par le cordon testiculaire ou par le ligament rond de l'utérus ; et l'os marsupial se montre, aux yeux de tout esprit non préoccupé d'idées générales-préconçues , comme occupant la même place que le pilier interne de cet anneau, qui n’est autre chose qu’une portion du tendon inférieur du mus- cle grand oblique de l’abdomen. Il ne s’agit donc plus que de démontrer si d’autres portions aponévrotiques et tendineuses des muscles sont susceptibles de se présenter normalement à l'élat osseux dans divers animaux. On sait déjà que les os de plusieurs vertébrés inférieurs persistent à, l’état cartilagineux. On sait encore que les os des mammifères qui tendent à dis- paraitre se montrent en quelque sorte à l’état fibreux (c'est ce qu'on voit très-bien dans les clavicules rudimen- taires des quadrupèdes sub et non claviculés). On peut donc conclure que les pièces solides du squelette peuvent exister à divers degrés de développement et de solidité, aux trois degrés de texture scléreuse, c’est-à-dire aux états fibreux, cartilagineux et osseux. On sait encore que les parties fibreuses des muscles, savoir les tendons ou cordes tendineuses, les aponévroses et les raphés aponévrotiques, présentent souvent des points d'ossification ou de cartilaginification désignés sous les noms d'ostéides ou de sésamoïdes , et c’est dans cette catégorie qu'on a cru devoir ranger 1° les tendons ossi- fiés des oiseaux et les ossicules des poissons , qui sont de vrais os longs tenant lieu de tendons ; 2° les points d'ossi- fication plus ou moins avancée ou les os irréguliers qu'on 80 CL. I. Pr. 22 à 26. trouve dans les raphés aponévrotiques inter-musculaires. Mais on a négligé à tort d'y comprendre les parties os- seuses qui occupent la place de certaines aponévroses temporales. En désignant ici tous les os du squelette des vertébrés proprement dits sous le nom d'os squelettiens , nous les différencions avec raison de ceux qu'on trouve dans les muscles , et qne nous proposons d'appeler os musculiens ; et ces derniers nous paraissent devoir être subdivisés en os tendiniens , os aponévrosiens et os raphéiens. Les os tendiniens sont ceux qu'on nomme générale- ment sésamoïdes ou ostéides. Les os aponévrosiens et raphéiens ontété jusqu'à ce jour confondus avec ceux du squelelte, avec lesquels ils tendent à se confondre ou s’unir plus ou moins. C’est surtout dans le cas de détermination de ces os qu’on voit l'abus d’attacher trop d'importance aux prétendues lois d'ostéogénie, qu'on trouve en défaut à chaque pas dans l'étude spéciale des os. à À ces os développés dans l’épaisseur des parties fibreuses des muscles , ou occupant la même place dans l'organisme que ces parties fibreuses, il faut joindre 1° toutes les pièces cartilagineuses et osseuses qui se dé- veloppent normalement dans les parties fibreuses des or- ganes sensoriaux , tutaminaux et colligiaux des appareils de sensation; 2° tous les cartilages ou les os existants normalement dans les organes viscéraux qui servent à l'ingestion, au séjour et à l’égestion des substances gazeu- ses , liquides ou solides, qui parcourent ces voies intesli- nales; et 3° enfin toutes les pièces cartilagineuses ou osseuses qui se développent dans les enveloppes des + Cr. I. PL. 22 à 26. 8: organes vivificateurs vasculaires ou nerveux, disposés sous forme de centres, de rayons arborescents, et de capillaires formant des réseaux ou une trame caverneuse. disposée en organes érectiles. | _ Si l’on joint enfin à ces os ou cartilages du squelette des muscles , à ceux des sens, des viscères et des organes vi- vificateurs vasculaires et nerveux, tous les os ét cartilages formés dans l’épaisseur de la peau externe, on parvient à constituer l’ensemble de toutes les parties solides dévelop- pées dans le tissu fibreux des animaux vertébrés , et l’on forme ainsi des groupements naturels de tous les os ou _ cartilages caractérisés d’après leur situation, ce que l’un de nous a démontré scientifiquement , c’est-à-dire d’après des principes, dans ses recherches sur le système scléreux des vertébrés et sur la théorie du squelette de ces ani- maux. Or, du moment où l’on peut constater que les parties solides appartenant au squelette, aux sens, à la peau, aux viscères et aux organes vasculaires ou nerveux, peuvent exister aux trois degrés de texture et de dureté qu'on spécifie ordinairement par les noms de parties fibreuses, cartilagineuses et osseuses , et du moment où l’une de ces parties occupant la même place dans toute la série mam- malogique se présente, selon la diversité de ses usages, à l’état fibreux ou osseux, il devient évident qu'une pièce osseuse (soit ici l'os marsupial) pourra occuper la place de la totalité ou d’une portion du tendon du muscle grand oblique qui s'élève sur le pubis. Il nous parait ici très-opportun de signaler la lame os- seuse qui dans l’échidné remplace l’aponévrose externe du muscle crotaphite ou temporal , et l’espèce de pont osseux 1838, 2 82 CL. I. PL. 22 à 926. qui unit l’arcade zygomatique à l’os squammeux chez l’ornithorhynque. Ce pont osseux qui recouvre une portion du muscle temporal nous semble être une portion de l’aponévrose externe de ce muscle ; et cette portion existe normalement et primordialement à l’état osseux dans l’ornithorhynque. À ces exemples , que nous four- nissent les Marsupiaux , de portions osseuses diverses tenant la place de parties ordinairement fibreuses , nous pourrions en joindre un plus grand nombre d’autres ob- servables dans toute la série des vertébrés; mais nous craindrions de nous trop éloigner de notre but, qui doit être d'assigner, d'après des principes , la signification scientifique de l'os marsupial. En spécifiant chaque os ou chaque cartilage permanent par un nom tiré de sa situation dans les diverses parties du squelette et de la peau , et dans les divers organes des autres appareils, on reconnait facilement qu’on doit s’at- tacher à ne pas rapporter au squelette toutes les pièces osseuses ou les cartilages permanents situés dans d'autres organes, et réciproquement à ne point considérer des car- tilages transitoires du squelette comme des analogues des os ou des cartilages qui appartiennent aux muscles, aux sens, aux viscères, aux organes vasculaires et nerveux, et à la peau. Il faut aussi admettre les cas dans lesquels il y a 1° fu- sion primordiale ou consécutive de ces diverses sortes d'os, ainsi qu'on le voit dans l'union intime de la tente os- seuse du cervelet des carnassiers au pariétal ; de la voute osseuse temporale au pariétal , etc. ; 2° distinction perma- nente des parties d’un os en base ou diaphyse,eten d’autres plus ou moins saillantes , tantôt épiphyses et tantôt apo- Cri PE à Ph. 83 physes, selon les diverses espèces ; 3° enfin séparation plus ou moins permanente d'une portion osseuse dite os wor- mien normal (os unguis ou lacrymal), ou accidente, Or, les os cotyloïdiens et inter-pubiens ne sont rien autre chose que des cartilages wormiens temporaires situés entre deux ou trois os, et diffèrent tellement sous ce rapport d’un os occupant la place d’un tendon, qu'on a de la peine à concevoir comment le principe des connexions , valable dans cette appréciation, a pu être violé, et comment on y a substitué le principe de la fixité du nombre des os, qui ne peut être valable que dans des limites bien plus étroites. 11 n’est pas inutile de faire remarquer qu’à la caracté- risation anatomique la plus générale des os ou des carti- lages des vertébrés d’après leur situation , il faut joindre leursignification physiologique, qui consiste à les envisager 1° comme servant de point d'appui ou d'insertion fixe aux muscles ; +° comme levier ou point d'insertion mo- bile; et 3° comme formant des enveloppes ou des parois solides appropriées à diverses fonctions qui exigent plus ou moins de mobilité ou d’'immobilité. À la notion de cette signification physiologique des os et des cartilages permanents, joignons encore celle du remplacement de ces parties solides par des parties fibreu- ses qui fonctionnent à peu près de la même manière, et on sera porté naturellement à admettre la réciproque, c'est-à-dire l'existence de pièces osseuses ou cartilagi- neuses tenant lieu et occupant la place de tendons, d’a- ponévroses , de raphés, etc. , etc. Toutes les pièces solides de l'organisme des vertébrés ayant reçu 1° une signification anatomique basée sur leur . 84 CL. I. PL. 22 à 26. nature scléreuse et sur leur situation dans tel ou tel autre organe des divers autres appareils; 2° une signification physiologique générale, facile à démontrer dans chaque organe spécial dont elle fait partie, nous pouvons essayer ‘ d’assigner maintenant à l'os marsupial une caractérisation scientifique qui puisse être invariable, puisqu'elle doit comprendre l’ensemble de tous les points de vue sous les- quels on peut et on doit l'envisager d’après des principes préalablement discutés. Or, l’os marsupial, dans les animaux qui er sont pour- vus, tenant lieu du pilier interne qui résulte de la bifurca- tion du tendon inférieur du muscle oblique externe de l'abdomen, doit être considéré comme un os tendinien pair et prépubial, c'est-à-dire situé en avant du pubis ‘des animaux-marsupiaux, considérés dans leur station horizontale-sur les quatre pieds. Cette qualification d'os tendinien indique qu'il ne peut avoir d’analogie avec aucun autre os ou cartilage tempo- rain plus ou moins transitoire du squelette, et les déno- minations d'os tendinien pair, ou latéral et prépubial, le distinguent suffisamment de l'os ou du cartilage raphéien impair médian et prépubial du bassin des salamandres et des tritons. ÉHTaU) | F . Pour achever de prouver que l'os marsupial est vrai- ment l’analogue du pilier tendineux interne de l'anneau inguinal , il nous suffit de faire remarquer que , dans tous les animaux didelphes et embryopares, dont les testicules sortent de l'abdomen et restent à l'extérieur de cette ca- vité dans une bourse scrotale, l'os marsupial forme le bord interne de l'anneau inguinal, occupé par le cordon testiculaire , et que les rapports des muscles abdominaux, AOLA ÉTPE 0 90, | À 85 des vaisseaux et des nerfs du canal inguinal et de la paroi abdominale, avec l’osmarsupial, sont absolument lesmêmes qu'avec le pilier interne tendineux de l'anneau inguinal des mammifères monodelphes. - Or, on doit distinguer les mammifères moniodelphes en trois grands groupes sous ce rapport, savoir : 1° ceux dont les testicules sortent de l'abdomen et n’y rentrent plus ; 2° ceux dont les testicules sortent de l'abdomen et y rentrent pendant la saison des amours; 3°enfin , ceux dont les testicules restent toute la vie dans la cavité abdo- minale. Les mêmes distinctions sont peut-être applicables aux animaux marsupiaux ; cependant , dans l’état actuel de la science mammalogique, nous ne pouvons les différencier qu'en ceux dont les testicules sortent de l'abdomen et n’y rentrent pas ( toute la sous-classe des didelphes ), et ceux dont les testicules ne sortent jamais du bas-ventre; c'est le cas des ornithodelphes. Ces distinctions étant faites à l'égard des mâles, il faut y joindre la considération de l’existence des ligaments ronds de l'utérus, qui descendent par le canal inguinal chez les femelles et vont, au delà de l'anneau inguinal, se terminer dans les lèvres de la vulve. En ayant égard à toutes ces données anatomiques , On reconnaitra sans peine dans quels animaux il y a existence ou absence d'un canal et d’un anneau inguinal circonserit par deux piliers tendineux, et le cas d'absence de cet anneau ne détruit point l’analogie des portions du muscle grand oblique qui viennent s’insérer sur le pubis avec les piliers de l'an- neau dans les espèces où il existe. D'ailleurs, si l’on argumentait contre notre manière 86 C£. I. Pc. 22 à 26. de voir, en avançant que , du moment où l'anneau ingui- nal manque dans les ornithodelphes, les deux piliers doi- vent aussi ne pas exister dans ce cas, l’os marsupial ne pourrait être considéré comme l’analogue d’un pilier in- terne, nous répondrions à cetle assertion que, nonobs- tant l’absence de l'anneau inguinal, la portion tendineuse du grand oblique, dirigée vers la symphyse du pubis, n’en existe pas moins; qu'elle est, au contraire, très-dé- veloppée, ainsi qu'on peut s'en convaincre par la descrip- tion qui en a été faite par Meckel : « Marsgo internus « (musculi obliqui externt) in tendinem abit satis latum, « margine inferiore ossès marsupialis margini superiori « énsertum, margine interno , pectorali infero tecto, in « linea mediana cognominti unitum annuli inguinalis « vestigium nüllum. » La seule différence à constater ici consiste en ce que la portion inférieure de ce tendon, qui aurait dû se bifurquer et s’implanter par deux piliers sur le pubis , se trouve ici simple et représentée par la Lan. osseuse appelée os marsupial. Il faut encore bien établir que tel os, tenant lieu d’une portion de tendon, n’est point un tendon ossifié semblable à ceux des oiseaux, et qu’on ne peut le comparer qu'aux ossicules des poissons, tenant aussi lieu de tendons. Les ossicules et les os marsupiaux, comme os tendiniens , sont primordialement osseux, et diffèrent, sous ce rapport, des tendons ossifiés, qui sont primordialement fibreux. Parmi les opinions des anatomistes qui dans ces der- niers temps ont recherché l’analogue ou les vestiges de l'os marsupial dans le bassin des autres mammifères, et l’on pourrait ajouter des autres vertébrés, nous devons prendre en considération celle de Meckel, qui est fondée sur CL. I. PL. 22 à 96. 87 une observation ét une détermination de Béclard, relative- ment à un noyau osseux qu'on rencontre quelquefois au- dessus et de chaque côté de la symphyse du pubis de l’homme. L'opinion de Meckel et la remarque de Béclard rela- tive à la considération de l'os marsupial comme une partie apophysaire de l'os pubis, se trouvent consignées dans le passage suivant : Os enim marsupiale nonnisi partem esse ossi pubis et quidem illam regionem quæ tuberculo respondet, jam insertio reliquorum abdominis musculorum præcipuè obliqui externi suadet. Accedit CI. Beclardi observatio nuclei ossei propriè in häc re- gione in homine , præsertim in feminä , nonnunquäm observandi interdüm per omnem vitam mobili nexu reliquo ossi juncti, quem ingentiosissimé pro ossis mar- supialis rudimento habet. (Anatomie de l’ornithorhyn- que, page 19.) | Cette observation importante de Béclard nous semble bien plus propre à faire considérer l’os marsupial comme un noyau osseux tendinien propre au tendon ou pilier interne de l'oblique externe de l’abdomen, qu’à faire assigner à Ce noyau osseux le caractère d’une portion du pubis qui serait épiphysaire de l'angle de cet os. Au reste, dans ces observations de signification ostéologique, il faut avoir égard à l’entre-croisement des fibres des deux piliers internes du muscle grand oblique au-devant de la symphyse, et bien déterminer la situation de ce noyau , soit dans l'épaisseur des fibres du pilier interne, soit immédiatement au-dessus de l’angle du pubis , et distin- guer les cas dans lesquels ce noyau est mobile et ceux dans lesquels il est soudé au corps du pubis. 88 CL. I. Pr. 22 à 26. C4 C’est ici le cas de faire remarquer que, selon les usages d’une pièce osseuse, elle pourrait avoir tantôt le caractère apophysaire ou épiphysaire , tantôt étre un noyau osseux tendinien ou un os sésamoïde, et tantôt enfin revêtir net- tement la signification d'un os vice-tendinien, c’est-à- dire tenant lieu d'un tendon; et c’est ce qui a lieu à l'égard de l’os marsupial. L'os marsupial n'appartient donc ni au squelette , ni à la peau , ni aux sens, ni aux viscères, et ne peut être rat- taché à des organes vasculaires ou nerveux. On peut cons- tater encore qu'il n'est ni un os aponévrosien, c’est-à- dire développé dans une aponévrose , ni un os raphéien, c’est-à-dire situé dans un raphé, et l’on arrive ainsi à conclure , par-voie d'exclusion, qu’il ne peut être qu’un os tendinien , et quil est spécialisé dans sa forme et dans ses usages pour tenir lieu d’une portion du tendonsimple ou bifurqué du muscle grand oblique de l'abdomen. | On observe en effet que, dans les marsupiaux didel- phes, c’est-à-dire à bourse mammaire, évidente ou ves- tigiaire , l'anneau inguinal qui laisse passer le cogdon tes- ticulaire chez les mâles, et le vestige du higament rond chez les femelles, offre évidemment deux piliers formant les côtés de’ cet anneau. De ces deux piliers, l’externe est fibreux comme chez les mammifères monodelphes, et l’interne est représenté par l'os marsupial. Il serait inexact de dire que le pilier interne existait primitivement à l’état tendineux, et que c’est en s'ossifiant quil s’est constitué os marsupial. On pourrait interpréter le fait de cette ma- nière , si l'os marsupial était uni, par continuité de subs- tance osseuse ou fibreuse , au bord supérieur du pubis ; mais attendu qu'il n’est que contigu à cet os au moyen de GLz. I. PL. 22 à 26. 89 surfaces articulaires mobiles , et que, dès son apparition, il se montre à l’état osseux, on en doit conclure qu'il n'est et ne saurait être autre chose qu’un os tendinien, c'est-à-dire suppléant de la totalité et d’une portion du tendon du grand oblique. | À ce sujet, il faut établir encore que, dans un mam- mifère didelphe dont les testicules sortent de l’abdomen , l'os marsupial, représentant du pilier interne tendineux du muscle grand oblique de l’abdomen des mammifères monodelphes, existe avec un pilier externe réellement tendineux, tandis que dans les mammifères monotrèmes ou ornithodelphes, chez lesquels les testicules sont tou- jours renfermés dans l’abdomen , ce pilier externe tendi- neux n'existe point, parce que l'anneau inguinal manque ; et cependant l'os marsupial se continue avec le tendon unique et non bifurqué par lequel se termine en dedans le muscle grand oblique de l’abdomen ; ce qui a déjà été in- diqué par Meckel dans son Anatomie de l'ornithorhynque. Nous n'avons besoin que d’indiquer ici les modifica- tions qu éprouve la portion postérieuxe du muscle grand oblique de l'abdomen des mammifères en général ; ces modifications sont nécessairement subordonnées : 1° à la manière dont ce muscle est disposé pour permettre la sortie des testicules, ou s’opposer à cette sortie, et 2° au genre de locomotion terrestre, aérienne ou aquatique, surtout dans ceux qui, comme les cétacés et les lamen- tins, sont dépourvus de membres postérieurs , et n'of- frent que quelques vestiges de l’os coxal. Après avoir démontré que l’os marsupial est, dès son origine , un os pair, long, platet vice-tendinien, nous de- vons décrire succinctement son genre de connexion ar- 90 | CL. I. Pr. 22 à 6. ticulaire avec le bassin. Nous devons toutefois faire re- marquer que la situation fixe et constante de cet os, en avant et de chaque côté de la symphyse du pubis , aurait du servir de base aux déterminations, car ce sont les usages auxquels cet os est affecté qui ont nécessité sa connexion et sa mobilité sur le bassin. ; Cette articulation de l'os marsupial avec le pubis se fait au moyen d’une facette convexe et elliptique, située au côlé interne de la base ou bord inférieur de l’os marsu- pial , et recue dans une cavité articulaire, de forme cor- respondante, placée en dedans du bord supérieur de la portion horizontale du pubis. Ces deux facettes sont encroûtées d’un cartilage mince et revêtues d’une syno- viale simple. Des fibres ligamenteuses , situées sur le pourtour de ces deux faces articulaires, forment une sorte de capsule ellipsoïde dont les bandes antérieure et posté- rieure sont minces et renforcées par les fibres tendineuses des muscles nombreux insérés sur l'os marsupial, tan- dis que les fibres ligamenteuses du côté interne , confon- dues avec les deux bandes précédentes, forment un fais- ceau ou ligament interne, et que celles du côté externe, également unies aux fibres des deux bandes , sont dispo- sées en un faisceau large qui unit le reste du bord infé- rieur de l'os marsupial à la crête du bord supérieur du pubis, qui se prolonge jusqu’à l’épine de cet os. Cette ar- ticulation est encore fortifiée en dehors par une expansion aponévrotique des muscles de l'abdomen, qui vient se fixer au bord postérieur de l'os marsupial, près de la base de cet os. Cette sorte de ligament aponévrotique est sur- tout très-marquée dans les kanguroos. Tel est le mode d’articulation de l'os marsupial que nous avons pu ob- * Ci. I. PL. 22 à 96. O1 server et disséquer dans l’ornithorhynque seulement. Cette articulation permet des mouvements de l'os mar- supial sur le pubis , très-étendus en bas et en dehors, en haut et en dedans , ce qui permet l’ampliation ou le resser- rement de la cavité abdominale , tandis que les mouve- ments de cet os, qui le rapprocheraient de son semblable, sont très-bornés. Maintenant que nous avons tâché de déterminer la signi- fication anatomique de l'os improprement nommé marsu- pial, et ses connexions avec un os du squelette, il nous reste à en désigner le rôle physiologique , et ce rôle peut et doit être interprété : 1° par rapport aux muscles et aux parois de l’ahdomen ; 2° par rapport aux muscles de la cuisse. L'os marsupial nous semble devoir être considéré comme un puissant auxiliaire des muscles obliques, trans- verse, droit et pyramidal cu triangulaire de l'abdomen, en ce sens qu il fournit aux uns un point d'appui solide, qui rend plus énergique la constriction de la cavité abdo- minale pendant les efforts musculaires qu’exige la partu- riion normalement précoce des marsupiaux didelphes. Cette opinion est celle professée par M. de Blainville. Nous devons faire remarquer que la constriction ou le rétrécissement considérable de la cavité abdominale de tous les animaux marsupiaux didelphes et ornithodelphes, est une condition physiologique indispensable dans l'acte de l’accouplement , de la parturition viviparique, et dans celui de l’excrétion urinaire, pour porter en dehors le pénis et les orifices des organes génito-urinaires , en re- tournant plus ou moins, comme un doigt de gant, le canal urétro-sexuel, ou le vestibule commun aux appa- reils génital et urinaire. 92 CL: E' PE, 22 à 56. Les seuls mouvements en bas et en haut que permet l’ar- ticulation de l’os marsupial avec le pubis favorisent donc l'expansion de la cavité abdominale pendant le relâchement des muscles de ses parois, et le rétrécissement de cette cavité pendant la contraction de ces muscles. En outre de ces usages par rapport à l'abdomen, l'os marsupial, fournissant à sa base des points nombreux d'insertion au muscle droit interne de la cuisse, doit être considéré d’a- bord comme un point fixe, lorsque ce dernier muscle agit sur le fémur, et réciproquement le muscle droit interne doit être considéré comme abaisseur de l'os marsupial , et comme favorisant sous ce rapport la dilatation de l’ab- domen. Enfin , l'os marsupial peut aussi être considéré comme auxiliaire de l'appareil mammaire , soit en contribuant à former un plan solide auquel adhèrent fortement les mamelles, ainsi que l’a proposé M. Gervais, soit en formant, dans les marsupiaux à bourse, une poulie de renvoi aux fibres du muscle crémaster, qui vont se rendre à la bourse chez les femelles, etau scrotum chez les males. Il résuite donc de cet examen rapide des usages de l'os - marsupial, qu'il est principalemeni destiné à augmenter les efforts des muscles de l'abdomen qui rétrécissent cette cavité pendant la parturition, l’accouplement et l’excrétion urinaire et fécale , et qu’il facilite en outre, comme poulie de renvoi, la contraction des fibres du muscle crémaster, qui se rend à la partie inférieure de la bourse chez les fe- melles, et au scrotum chez les mâles. En raison de ses con- nexions avec la peau de l’intérieur de la bourse, au moyen d’un tissu cellulaire plus ou moins lâche, il nous parait très-peu propre à fournir insertion à la base de celles des CL. I. Pc. 22 à 26. 93 glandes mammaires qui sont situées sur sa face infé- rieure. L'étude comparative de l'os marsupial dans la série des mammifères qui en sont pourvus , pourra peut-être four nir un jour des caractères différentiels utiles, soit en zoo- logie, soit en squelettologie comparée ; mais, dans l’état actuel de la science, on ne pourrait faire avec fruit un travail sur ce sujet, attendu que les squeleites de mar- supiaux conservés dans nos musées ne sont ni assez nombreux , ni assez convenablement préparés et annotés pour fournir les éléments nécessaires. De plus, les ani- maux marsupiaux didelphes et ornithodelphes sont en- core assez rares pour qu'on puisse en faire le sacrifice dans ce seul but. Quoique nous soyons portés à croire qu'on pourra sai- sir des nuances différentielles dans la forme et les pro- portions de l’os marsupial , étudié comparativement dans toute la série des espèces de mammifères didelphes et or- nithodelphes, et dans les deux sexes, nous ne pouvonsici indiquer même les principales différences qui doivent exister dans les groupes de la sous-classe des didelphes qui correspondent aux quadrumanes (Sarigues, Phalan- gers), aux carnassiers (Dasyures, Thylacines) et aux ron- geurs (Phascolomes) de la sous-classe des monodelphes ; car l'os marsupial, d’après cet examen comparatif, sera trouvé ou presque fixe dans sa forme et ses proportions, ou plus ou moins modifié dans ces deux caractères, en raison des différences de mœurs et du genre de locomo- tion de ces animaux. Les deux principaux genres de mammifères qui for- ment la sous-classe des ornithodelphes peuvent égale- 04 Cr. L PL: 921à 26. ment offrir des différences dans leur os marsupial, en raison de leur genre de vie, l’un (l’'Échidné) étant terrestre et fouisseur, et l'autre (l'Ornithorhynque) aquatique et nageur. Ce qui nous porte à soupçonner l'existence de ces caractères différentiels, c’est que l’un de nous a eu fré- quemment l’occasion de trouver dans la ligne blanche de divers mammifères monodelphes des noyaux ou corps durs qu’on aurait pris pour de petits os, à en juger par le simple contact. Mais la dissection démontrait en- suite que ces noyaux, d'apparence osseuse, n'étaient rien autre chose que des nodosités et des entrelacements très- serrés de fibres tendineuses ; et, dans un autre cas, M. de Blainville, disséquant un tigre, vit sur cet animal un noyau d'apparence osseuse dans le voisinage de l’anneau ingui- nal. Ce noyau était placé dans un point où les fibres ten- dineuses du pilier interne inguinal s’entre-croisaient avec celles du tendon du muscle droit interne crural. An premier abord, on aurait pu croire à l’existence d’un os marsupial à l’état de vestiges chez le tigre ; mais en dissé- quant le noyau d'apparence osseuse , il fut facile de con- stater qu'il ne consistait qu'en un amas de fibres tendi- neuses très-serrées. | En admettant que les corps durs tendineux existent normalement dans l'épaisseur des tendons de quelques muscies chez des mammifères monodelphes sauteurs très- véloces , et en étudiant comparativement les différences des entre-croisements tendineux dans le voisinage de l’an- neau inguinal de ces animaux, on trouvera nécessaire- ment qu'elles se rapportent plus ou moins au genre de la locomotion exécutée par le membre postérieur. À ceteffet, nous croyons devoir signaler ici que l’os Ci: E.-EL. M à 26. à 95 marsupial, considéré comme un osnormal, rattaché au mus- cle grand oblique de l’abdomen et non au squelette , doit être rapproché de ces nodosités tendineuses situées dans le voisinage de l'anneau inguinal , en admettant que ces. corps durs d'apparence osseuse ont une existence nor- male dans certaines espèces de mammifères monodelphes. . Mais puisque nous manquons jusqu'à ce jour d’obser- vations directes sur ce point , qui est encore à déterminer, nous devons simplement indiquer son importance. Nous pensons que les différences de l’os marsupial des didel- phes et des ornithodelphes, considéré dans ses usages re- lativement aux muscles de la cuisse et à la locomotion par le membre postérieur, ne doivent être que très-secon- daires. | Il nous a semblé que l'os marsupial, dans toute la sous-classe. des didelphes, est proportionnellement plus petit et moins large que dans la sous-classe des ornitho- delphes ; ce qui porte à penser que le mécanisme de l’ex- pulsion des petits de l’Échidné et de l'Ornithorhynque consiste en une constriction plus grande des parois de l’ab- domen que celle qui concourt à l'avortement normal des mammifères didelphes (Voyez dans la PI. IV, lig. 2 et 3, les différences des proportions de l'os marsupial mm, dans le kanguroo et chez l’ornithorhynque. ) Cet os marsupial, plus grand dans un mammifère or- nithodelphe, indique:t-il que, dans ces animaux, l’avorte- ment normal étant moins précoce, l'expulsion d’un petit - plus volumineux que celui d'un mammifère didel- phe exige une constriction plus considérable de la cavité abdominale, opérée par des muscles plus forts, et accrue par la pression d’une lame osseuse plus large? 96. a Cz. I. PL. 29 à 26. C’est là ce que l’observation directe des mœurs doit nous | apprendre, en comparant les volumes respectifs des petits naissants des mammifères didelphes et des ornithodelphes; ce qui n’a point encore été fait. On peut seulement cons- tater , dans l’état actuel de la science , que le muscle trian- gulaire ou pyramidal de l'abdomen de l’'Échidné et de l'Ornithorhynqueest inséré sur un os marsupial pluslarge, et qu’il est plus fort et plus grand que le même muscle chez les mammifères didelphes, dont l’os marsupial est en général plus faible relativement. Le volume respectif du muscle droit interne de la cuisse, qui s'implante sur la base et le bord externe de l’os marsupial dans tous les didelphes et les ornithodelphes, nous a paru offrir une différence moins marquée. Ce muscle est cependant plus grand relativement dans les ornithodelphes que dans les mammifères didelphes. Nous n'avons plus qu’à ajouter ici qu'en outre de ce volume plus considérable de l'os marsupial et des muscles qui s’y implantent, les ornitho- delphes présentent encore un élargissement des cartilages de la base du thorax et un muscle pectoral très-grand, qui s'étend jusqu'auprès de l'os marsupial, ce qui nous pa- raît être en rapport avec la force plus grande de constric- tion pour l'expulsion des petits, et pour les autres actes de la génération. ! Nous bornons là ces considérations anatomiques et physiologiques sur l'os marsupial , envisagé dans toute la série des mammifères , qui, étant de moins en moins vi- vipares , forment la transition naturelle des mammifères monodelphes aux oiseaux. Il nous suffit d’avoir établi les principes de la signification de cet os, et d’avoir essayé de démontrer que, lorsque les squelettes des mammifères, qui ñ : ul > - nu # « LU À à > 4 #:°° k , & A UT | TEL I. Pc. 22 26. "ni He SGA 97 + + en sont pourvus seront préparés convenablement, en mu, + égard à à l’âge, au sexe et aux espèces, on. ourra trouver des différences zoologiques en rapport avec la LE SEE» | mœurs qui à trait à la parturition , à der pnsee et à la locomotion. N el et ne devant point nous attacher à démon- trer ici qu'aucun os connu de l'épaule (omoplatésreora- coïde et clavicule) ne peutet ne doit point être consi- déré comme un analogue de l’os marsupial du bassin ou de la hanche, nous mettons seulement sous les yeux les figures 5, 4, 3, pl. 4, qui représentent : 1° une portion de l'épaule de l’homme ; 2° une épaule ésseuse d’ornithorhyn- que ; et 3° une épaule osseuse d'oiseau. À l’aide de l’ex- plication de ces figures, on pourra facilement étudier les analogies rationnelles entre les os de la hanche et ceux de l'épaule. Ne pouvant de même entrer dans les développements irès-étendus qu'exigerait la comparaison des bassins des mammifères monodelphes, didelphes et ornithodelphes entre eux et avec les bassins des vertébrés ovipares , nous nous bornons à signaler dans les figures 2, 1 de la pl. 4, les particularités des os coxaux des ornithodelphes comparés à ceux des didelphes. Dans l’énumération des parties osseuses qu’on a con- sidérées comme des analogues de l'os marsupial, nous avons négligé à dessein l'os cloacal, découvert par M.Coc- teau, qui l'a ainsi nommé, dans le bassin de quelques sau- riens, parce que cet os n'a point été et ne peut être con- sidéré comme un analogue de l’os marsupial. Nous nous sommes assuré de l'existence de l'os cloacal dans le bassin du lézard vert occellé , dans celui du gecko 1838, 1x af , # HET + æ., 538 L Et ; 4 Ai à s ÿ Les à 08 x À Gr I. P. 22 à 26. vulgaris ; et nous regardons cet os, qui est articulé par sa base avecla symphyse des ischiums, comme un osraphéien, c'est-à-dire comme formant un raphé osseux commun aux deux muscles placés dans l’épaisseur de la lèvre an- térieure du cloaque : l'os cloacal forme en effet un raphé intermusculaire, étendu depuis la symphyse ischiatique jusqu’au milieu de la lèvre antérieure du cloaque. Attendu que les os. de l'épaule des marsupiaux orni- thodelphes offrent une certaine analogie avec ceux de l’é- paule des sauriens, on serait porté à en trouver entre les os du bassin de ces mammifères (mammalia reptantia , Illiger) el ceux du bassin des-sauriens. Dans cette re- cherche , il faudrait admettre un os marsupial placé en avant et sur les côtés de la symphyse du pubis chez les reptiles écaïleux (chéloniens , erocodiliens et sauriens). Or, le pubis même a été considéré par quelques zooto- mistes comme l'analogue de l'os marsupial. Or, nous croyons que l'os pubis de ces trois ordres de reptiles peut, en raison de son évasement et de ce qu'il est plus ou moins porté en avant vers le milieu de la région abdomi- nale, peut ainsi, disons-nous, remplir l’office de l'os marsupial, en ce sens qu'il fournit des points d'appui plus nombreux aux muscles de l'abdomen, et qu'il accroit ainsi la pression exercée par ces muscles sur les viscères, et surtout sur ceux de la génération pendant l’accouple- ment, ou lors de la ponte des œufs ou de la mise bas des petits dans les espèces qui sont vivipares. Mais los pubis des reptiles, malgré son élargissement et son déjeitement en avant, n'a point perdu son caractère ostéologique d'os pelvien, puisqu'il fait toujours partie de la cavité coty- loïde, et cet os pubis ne revêt peint le caractère d'un os Ps . Ci. I. PL. 22 à 26: 99 marsupial, puisqu'il n'existe ni bourse abdominale, ni tendon simple ou bifurqué du muscle oblique externe abdominal chez les reptiles écailleux , et que nous avons vu l'os dit marsupial coexister le plus souvent avec la bourse cutanée dont il ne fait point partie; cependant il peut tenir lieu d’une portion du tendon simple ou bifur- qué du muscle grand oblique de l'abdomen. N ous.croyons avoir suffisamment démontré que l'os marsupial n'existe point dans le bassin des reptiles écailleux. En se livrant à la tendance de trouver des analogies, il faudrait rechercher si, dans les mammifères marsu- piaux qui ont un véritable cloaque, il existe de même un os cloacal analogue à celui de quelques sauriens; mais l'os cloacal, qui n’a jamais été observé sur le bassin des échidnés et de l’ornithorhynque, n'existe réellement pas dans ces animaux ; cet os manque d’ailleurs dans le bassin des chéloniens et des crocodiliens. Enfin los cloacal de quelques sauriens, d’après le caractère de pièce osseuse raphéienne que nous Jui avons assigné, quoiqu’en con- nexion avec la symphyse ischiatique , doit être considéré comme un annexe des muscles du eloaque, et n’appar- tient pas plus au squelette que l’os ypsiloide abdominal des salamandres et des tritons, qui est en connexion avec la symphyse pubienne du bassin de ces animaux. L’os ypsi- loïide médio-pré-pubien des salamandres appartient aussi au groupe des os raphéiens, c’est-à-dire faisant partie en quelque sorte des muscles unis par des raphés plus ou moins fibreux. C’est à cette catégorie des os raphéiens qu'on doit rapporter los nuqual ou de la nuque des taupes; mais cet os se distingue de l'os ypsiloïde abdo- minal des salamandres et. tritons, et de l'os styloïde et 100 CL. I. Pr. 92 à 26. cloacal des lézards et des geckos, en ce qu'il est flottant dans les chairset non continu à des os du squelette comme les os raphéiens continus au bassin de quelques reptiles et amphibiens. D'après tout ce qui précède, l'os marsupial des didel- phes et des ornithodelphes ne doit plus, dans l’état actuel de la science, être considéré comme ayant pour analo- oues, 1° les prétendus os cotyléal et inter-pubéal, qui n’en sont point ; 2° l'os pénial : 3° les intersections trans- verses, tendineuses ou osseuses, des muscles de l'abdomen ; 4° le pubis des oiseaux, des chéloniens, des crocodiles et des sauriens; 5° l’os médian abdominal de quelques am- phibiens; 6° enfin l’os cloacal de quelques sauriens. 2 Explication de la Planche 25. Les figures de cette planche ont pour but d’exposer toutes les déter- minations proposées jusqu’à ce jour au sujet de la signification de Os marsupial et de ses analogues, soit au bassin même, soit à l’épaule. Valeur des lettres employées dans ces figures. B pP-Ilium. C p. Pubis. D +. Ischium. t. P- Trou sous-pubien. €.pP: Anneau inguinal ou intervalle des deux piliers tendineux du muscle oblique ex- terne de l'abdomen. e Épiphyse de l'ischium et de sa branche } Voy. les fig. A, 1 et 2. interne. é Éminence ilio-pectinée. M Os marsupial pair et latéral. m. Os médian impair sus ou prépubial des Salamandres et des Tritons. 1. Os cotyléal. Rs Os inter-pubial. CL. I. PL. 22 à 26. 101 8. Os pénial. 4, intersections fibreuses du M. droit de l'abdomen. ba Intersections osseuses des muscles de s l’abdomen des crocodiles. y» Muscle oblique externe de l'abdomen. )Yoy. lesfig. À, 1 et 2. d' Muscle droit de l’abdomen. 6 Muscle pyramidal ou triangulaire de l'abdomen. L Testicule et son cordon qui traverse le canal inguinal. + Omoplate. - Clavicule. + Coracoïde. - - Trou ou espace nai à . Absence d’un anneau analogue à l'anneau inguinal, mais intervalle entre les deux tendons du muscle sterno-mastoïdien considéré comme correspondant par ses ‘insertions inférieures sur la clavicule F au muscle grand oblique de l'abdomen en raison des insertions inférieures de ce dernier muscle sur le ss » © © © a eo mt c, C, C, C. côtes. St sternum. Voy. les fig. 3, 4 et 5. Absence à l'épaule d’éminence analogue à lé- minence ilio-pectinée de la hanche. Absence à épaule d’os marsupial analogue à celui de la hanche. Un petit noyau n’ déve- loppé dans l’épaisseur du tendon interne du muscle sterno-mastoïdien serait seul suscep- tible d’être considéré comme un analogue de l'os marsupial. ——hp’, n’, noyaux tendiniens supposés. D, n, n, n, noyaux épiphysaires de la clavicule sternum. n’, D’, D, D, D, n, petits noyaux osseux. 7 +, Muscle sterno-mastoiïdien. Les lettres choisies indiquent la correspondance des os et des mus- cles, etc., de la hanche et de l’épaule. Les petites lettres p et a signi- fient que les pièces appartiennent p à la ceinture postérieure et a à la ceinture antérieure. Fig. À. Elle représente un bassin de Marmamifère marsupial où l’on voit les pièces osseuses naturelles, savoir : 1° l'Ilium BP, le 102 Ge FE Br. 92 à 26. Pubis Cp», et l’Ischium D p; 2° l'Os marsupial M formant le bord ou le pilier interne du muscle oblique externe de l’ab- domen. On a joint idéalement à ces pièces osseuses naturelles, celles qui ont été tour à tour considérées comme des analogues de l’Os marsupial, savoir : l’Os médian (m) prépubien des Sala- mandres et des Tritons. L’Os cotyléal (1), qui a pour analogue à l'épaule l’Os paraglénal que nous n’avons point cru devoir figurer; l'Os interpubial (2), qui n’est autre chose qu’une pièce épiphysaire ou wormienne commune aux deux branches des pubis ; l’Os pénial (3) ou de la verge , qui appartient au bulbe de lurètre ; les intersections fibreuses (4) ou osseuses (5) des muscles de l’abdomen. On a négligé à dessein les petits noyaux osseux analogues à ceux de l'épaule, fis. 5, et développés accidentellement ou normalement dans les parties tendineuses qui forment l'anneau ‘inguinal , et ceux qui sont des RU de Vangle ou de lépine du pubis. e; €, €: Épiphyse de l’ischium fig. À et 1, ou de la clavicule, fig. 4. Ligament obturateur ou lame osseuse qui le remplace. Fig. 1. Bassin de Kanguroo ( macropus major) auquel on a laissé les muscles de la paroi antérieure de l'abdomen. Les muscles mis à découvert dans cette figure sont : 1° l’oblique externe (Pb) offrant l’anneau inguinal {c P) qui donne passage au cordon du testicule £; 2° le muscle droit (4), et 3° le pyra- midal ou triangulaire (6). Le bord interne de l’anneau in- guinal est formé par l'Os marsupial M qui est proportionnelle- ment grêle. L’éminence ilio-pectinée (é) est peu saillante. Fig. 2. Bassin d’ornithorhynque dont l’éminence ilio-pectinée (é) est très-grande, ce qui coïncide avec l’existence d’un os marsu- pial proportionnellement très-développé. Nous avons dit dans le texte comment cet os appartient au tendon unique du M. Gd oblique de l’abdomen qui n’offre point ici de canal inguinal. On peut consulter à ce sujet les planches IV et V de l'anatomie de l’ornithorhynque par Meckel. Fig. 3. Épaule d’un oiseau (Pie vert, Picus viridis, Gmel.) em- pruntée à l’Herminier. Fig. 4. Épaule d’ornithorhynque empruntée à Meckel. On ne trouve dans ces épaules , ni dans celle de l’échidné, ni dans aucun autre Mammifère didelphe ou monodelphe, aucune pièce osseuse qui puisse être considérée comme un analogue de l’Os marsupial du bassin des Mammifères à bourse et des monotrèmes. e, Épiphyse de l'os en T formé par les dents élaviculaires. ” 4 4 Le & : À v N À LA , 4 # 7 CE I. Pr. 22 À 26. 103 Fig. 5. Portion supérieure du thorax de l’homme sur laquelle on a laissé la moitié interne des clavicules qui sont les analogues des pubis. Les deux extrémités tendineuses inférieures du muscle sterno- mastoïdien sont considérées comme correspondant aux deux piliers du M. Gi oblique de l’abdomen, et leur intervalle serait alors l’analogue de l’anneau inguinal , mais par lequel il ne sort jamais aucun organe. Des six noyaux osseux trouvés accidentellement dans cette région, les deux supérieurs n’ n’ n’ n’ développés dans l’épais- seur du tendon interne du M. sterno-mastoïdien sont les seuls susceptibles d’être considérés comme les analogues de l’Os marsupial du bassin. En indiquant cette existence accidehtelle chez l’homme de ce noyau osseux, rudiment vestigiaire annexé au tendon in- terne du muscle sterno-mastoïdien fixé par une double in- sertion sur la clavicule considérée comme analogue du pubis, nous pensons qu’il convient d'établir à la fois l’analogie et le contraste de ce noyau osseux avec l’existence normale d’un véritable os bien développé et annexé au tendon ou pilier interne d’un muscle (oblique externe abdominal) fixé par une double insertion sur le pubis analogue de la clavicule. 104 Cr E PL. 52 à 26: MÉMOIRE SUR LA RÉGION STERNO-PÉRINÉALE DES MARSUPIAUX ET SUR CELLE DES VERTÉBRÉS EN GÉNÉRAL. Après avoir étudié l’appareil mammaire, la bouche des petits et l'os marsupial dans le groupe des animaux mar- supiaux, il nous reste à considérer les caractères exté- rieurs qu'on peut tirer de la région périnéale de ces animaux, parce que c'est dans cette région de leur corps que s’effectuent aussi les modifications organiques qu'on a considérées avec raison comme formant le passage du périnée des vertébrés vivipares à celui des vertébrés : OvIpares. Mais avant d'aborder l’étude de ces modifications, il importe , tout en négligeant les autres différences carac- téristiques des sexes, disséminées en quelque sorte à la surface du corps, il importe, disons-nous, de faire re- marquer que la région périnéale, dans laquelle siégent les ouvertures anale et génito-urinaires et les organes sexuels extérieurs, n'a point de limites rigoureusement tracées dans toute la classe des mammifères. Il convient donc d'établir à ce sujet une région pectoro-abdomino-péri- néale, et par abréviation sterno-périnéale , qui compren- drait toute l'étendue de la peau dans laquelle on observe l'ensemble des organes de la reproduction, savoir , les : A e | LC CL. EL. P£.:22.à 26. 105 mamelles et les organes extérieurs mâles ou femelles (x). Cette région comprend toute la surface inférieure du tronc, depuis la région mamellaire du thorax jusqu’à-la racine de la queue ou jusqu’à un peu au delà de l'in- tervalie des deux tubérosités sciatiques dans les mammi- fères à queue très-courte ou recourbée en coccyx. Toute la partie antérieure de cette région, depuis le thorax jusqu à l'ombilic, est dévolue seulement à des ma- melles, toujours disposées par paires. On ne peut la con- fondre avec la région voisine des flancs, dans laquelle se trouvent des glandes qui sécrètent des humeurs sébacées odoriférantes (musaraignes ), et jusqu'à ce jour les mam- malogistes n'ont encore signalé aucune glande de cette sorte dans la peau des flancs des mammifères marsupiaux. On pourrait supposer toutefois qu'il pourrait exister un mammifére à bourse pourvu de glandes odoripares comme les musaraignes ; et si ce fait venait à se réaliser, on ne pourrait comparer les glandes odoripares des flancs qu'aux mêmes glandes odoripares des diverses régions du corps et à celles des musaraignes. Toute la portion moyenne de la région sterno-péri- néale, depuis l’ombilic jusqu’au pubis, appartient à la fois aux mamelles et quelquefois aux organes génitaux mäles (pénis et scrotum}), qui se rapprochent plus ou moins de l’ombilic dans la classe des mammifères en général. Enfin, la portion postérieure de cette région , ou le périnée proprement dit , aurait pour limites, en avant, l’arcade des pubis ; en arrière , la queue ou la saillie du (1) Lisez Pexplication de la planche 26 relative à linstitution de cette région sterno-périnéale dans le type des vertébrés. se 106 CL. I. Pr. 29 à 26. à coccyx ; et, sur les côtés, les tubérosités ischiatiques, Nous ne devons point nous arrêter ici à critiquer l’étymologie vague (de xepi, autour , et vwv, j’habite) et les limites étroites assignées par les anciens anatomistes au périnée, qui n'est pour eux que l'intervalle entre les ouvertures sexuelles et l'anus. Mais nous devons faire remarquer que si, dans la classe des mammifères en général, la région périnéale , étendue du pubis à la racine de la queue, offre dans les femelles les ouvertures réunies de l’anus et des organes génito-urinaires , il n’en est pas toujours ainsi chez les males, dans lesquels, chez un certain nombre d'espèces , l'ouverture génito-urinaire du gland est située un peu en arrière de l’ombilic, et dont le scrotum pend plus ou moins au-dessous ou en avant de la symphyse du pubis. C'est pourquoi il est indispen- sable , dans celle appréciation de tous les organes sexuels externes, de bien constater toute l'étendue réelle du dé- partement de la peau qui leur est dévolu , et l’on conçoit ainsi limportance du moulage en plâtre de la région sterno-périnéale de plusieurs mammifères que M. de Blainville a eu l’heureuse idée de faire exécuter pour les galeries d'anatomie comparée du Muséum d'histoire na- : turelle de Paris. Il est à désirer que les préparations taxidermiques relatives à l’empaillement des mammifères puissent également être faites et perfectionnées en vue de conserver les mamelons et les autres organes extérieurs caractéristiques des deux sexes dans toute la classe des mammifères. Nous pouvons maintenant établir, comme résultant de l'observation , que la région où siégent tous les organes de la reproduction (mamelles et organes génitaux ) s'é- CE. A PL 02 à 926. 107 tend du thorax jusqu’à la queue chez les monodelphes, du moins dans plusieurs espèces, sinon dans toutes ; qu’elle ne comprend que le ventre et le périnée chez les didelphes , et qu’elle est encore plus bornée chez les ornithodelphes , dans lesquels cette région est limitée, en avant, par l’ombilic, et en arrière, par la racine et le dessous de la queue. Après avoir ainsi considéré dans leur situation géné- rale les organes sexuels extérieurs des mammifères qui concourent , chacun à leur manière, à la reproduction des espèces, nous devons nous borner à saisir des carac- tères communs et différentiels qu’on peut tirer de la situation des organes génitaux mâles et femelles dans les trois sous-classes de mammifères, savoir : les mono- delphes , les didelphes et les ornithodelphes. Les caractères communs et différentiels des organes sexuels extérieurs des mammifères monodelphes peuvent être ramenés à deux points de vue principaux, savoir : le nombre des ouvertures génito-urinaires et anale chez les mâles et les femelles , et la disposition du pénis et du scrotum chez les mâles. À l'égard du nombre des ouvertures génito-urinaires et anale des femelles, on sait que ce nombre ne s’élève jamais au-dessus de trois, savoir , le méat urinaire , l’o- rifice du vagin et l'anus. Les deux premiers orifices sont, en général, précédés par une fente longitudinale , appelée vulve , au bas de laquelle est placé le clitoris chez les mammifères quadrupèdes à station horizontale, tandis que dans les mammifères bipèdes à station verticale le clitoris est en haut. Il est facile de constater que cet organe est toujours situé au-dessous de la symphyse du 108 Cz. I. PL. 22 à 96. pubis, quel que soit le mode de station. Ces orifices ( le méat urinaire et l'orifice du vagin) peuvent être plus ou moins distants, et le vestibule vulvaire plus ou moins marqué ou nul { taupe. Voyez fig. 1, pl. 5). On sait encore que, dans les mâles, l’orifice urétral du gland représente à lui seul le méat urinaire et l’ori- fice vaginal des femelles, puisqu'il est commun aux voies génito-urinaires internes , et qu en raison des différences de longueur et de situation avec ou sans recourbement le long du ventre, le pénis, contenu dans un fourreau, s’é- tend jusqu'auprès de l’ombilic, ou pend au-devant de la symphyse du pubis, ou bien encore se dirige vers l’ou- verture anale { rongeurs , lapins). | Cette diversité de dimensions, de direction du pénis, coïncide avec l'existence ou l'absence complète d'un scro- tum. L'absence de cette poche indique, jusqu’à un cer- tain point, que le testicule reste naturellement dans la cavité abdominale ( cétacés, phoques, éléphant, daman, ornithodelphes). La forme plus ou moins saillante de la région inguinale ou périnéale est le caractère indicateur de la présence temporaire ou permanente des testicules dans un scrotum, en ayant égard à la saison des amours. Enfin la saillie en forme d’une poche plus ou moins pen- dante ou peu, saillante et appliquée sur les chairs, ca- ractérise les scrotums dans lesquels le testicule existe toujours depuis le moment de sa sortie de la cavité ab- dominale. Donc les scrotums ne peuvent et ne doivent pas être considérés comme des organes dont l’origine serait toujours le même point de la peau disposé en sac ou poche. À cet égard, on peut établir que la poche scro- tale serait empruntée , tantôt à la peau de la région hy- Cr. TL: Pri 221à 26. 109 pogastrique de l'abdomen , tantôt à Y pubio - inguinale , et tantôt enfin à pubio- -périnéale. À cette diversité de la direction dés scrotums correspondent des différences dans la direction celle de la région « celle de la région oblique. du cordon testiculaire dans le canal inguinal, et des modifications de ce canal, dont l'anneau est plus ou moins rapproché de ombilic ou éloigné de la symphyse du pubis (1). (1) Nous croyons devoir ici citer textuellement le résumé des re- cherches littéraires et des observations anatomiques de Vicq d’A- ziret de G.Cuvier sur les parties sexuelles externes des mammifères monodelphes , pour montrer le peu de données acquises sur ce point. « Les testicules du singe, dit Drelincourt , ne sont pas renfer- més dans des bourses ; mais placés de part et d’autre vers la partie supérieure du pubis..» Parmi les cercopithèques qui fu- rent disséqués par les membres de l’académie , il y en eut quel- ques-uns dans lesquels les testicules étaient également cachés dans l’aine, sans avoir de scrotum ; dans un autre individu, qui était un sapajou, ils étaient enfermés dans un scrotum qui les serrait étroitement contre la racine de ia verge. Il paraît par ces observations, ainsi que par celles de Tyson sur l’orang-outang, par celles que M. Daubenton a faites sur le macaque, par celles de Bartholin sur un singe à queue des Indes, et par celles que j’ai eu l’occasion de faire sur le pithèque, qu’il yaun très-grand nombre de singes qui n’ont point de scrotum, et dans lesquels les testicules sont cachés sous la peau du pubis. (Vicq d’Azir, En- cycl. Méth. Syst. Anat. des animaux, t. IT, p. 263.) « Les testicules sont toujours renfermés dans le ventre dans l’agouti , le cochon d'Inde, le hérisson. « Ils sortent du ventre dans la saison du rut, et descendent dans un scrotum situé près de l’anus dansle rat d’eau, le souslik , le phé, le sithic, le sukerkan, Vondatra, le castor, Vurson, etc. « Ils sont toujours renfermés sous la peau des aines dans les 110 Cz.cl:PL:00:à 20. Ce simple apercu des principales apparences qu’of- frent au zoologiste les organes sexuels extérieurs des mammifères mâles monodelphes nous sufhit pour mieux apprécier les traits caractéristiques des mêmes organes lapins et dans les différentes espèces de lièvres, et dans la marmotte.» ( Vicq d’Azir, Syst. Anat., t. Il, p. 631.) « Les testicules variént principalement dans leur situation, d’où dépend la présence ou l’absence d’un scrotum. Ils sont constam- ment suspendus dans une semblable bourse dans les quadruma- nes ; dans la plupart des carnivores, tels que les ours, les man- goustes , les chats où on les voit en arrière du bassin , au-dessous de Panus , les hyènes , les martes ; dans les pédimanes et les au- tres didelphes, tels que les kanguroos et le phascolome qui ont cette bourse longue et suspendue en devant du bassin et dans la- quelle les testicules sont collés l’un contre l’autre , sans cloi- son celluleuse intermédiaire ; dans les lièvres où elle est partagée en deux sacs assez distincts, dans les gerboises et dansla plupart des ruminants et dans les solipèdes, | « Ils sont serrés sous la peau du périnée dans les DHEA les civettes, ou sous l’aine dans les chameaux , dans les loutres ; ils se glissent du bas-ventre dans l’un ou l’autre de ces endroits particulièrement au temps des amours dans les cheiroptères , les taupes, les musaraignes et les hérissons ; parmi les carnassiers et dans le très-grand nombre des rongeurs , tels que les rats, les agoutis, le porc-épic, le castor, Vondatra, les écureuils. Is restent constamment dans l’abdomen , placés à côté des reins, dans l’échidné, Vornithorhynque , Véléphant, le daman, les amphibies ou pinnipèdes (phoques et morses), et les cétacés, ete.» (G. Cuvier, Anat. comparée, t. V, p. 15, 1"° édition.) Carus n’a fait que répéter les observations de G. Cuvier, sur la position des testicules dans la classe des mammifères. Il a faït re- marquer cependant qu’Emmert a aperçu dans le chameau un scrotum bien marqué. Ses remarques sur la sortie temporaire ou permanente des testicules et sur Les modifications du canal ingui- nal dans la classe des mammifères, nous semblent devoir fournir GA "PL''oa la 26. 111 chez les didelphes et les ornithodelphes. Nous ne pou- vons et ne devons point ici formuler les principaux dé- tails des organes sexuels externes des mammifères mone- delphes , ce qui nous éloignerait beaucoup trop de notre sujet. Mais nous pensons qu'il y a une véritable oppor- tunité à signaler en ce moment la disposition générale des ouvertures génito-urinaires et anale des vertébrés ovi- pares , avant de caractériser les modifications organiques qui établissent la transition des organes sexuels des ver- tébrés vivipares à ceux des vertébrés ovipares. En pro- cédant ainsi, nous aurons en quelque sorte posé deux termes extrêmes, entre lesquels il nous suffira d’inter- caler des termes moyens. On sait généralement qu’une ouverture extérieure uni- que conduit chez les oiseaux , les reptiles écailleux et ceux à peau nue, à une cavité vestibulaire improprement nom- mée cloaque, au fond de laquelle se voient l'ouverture du rectum et celles des voies génito-urinaires. De ces ouvertures , une seule est en général médiane chez eux : c'est celle du rectum , au-dessus de laquelle se voit, chez l'oiseau , l’orifice de la bourse de Fabricius. À côté de l'ouverture du rectum se trouvent placés les orifices des uretères et ceux des canaux déférents chez les mâles, et des oviductes chez les femelles. On sait, en outre, qu’un matière à des recherches nombreuses sur ce point d’anatomie comparée. On peut remarquer, en comparant le texte des observations de Vicq d’Azir à celui de Cuvier, qu’ilexiste sur ce sujet des con- tradictions et des déterminations inexactes dont il convient de prendre acte, afin que les investigateurs de la science soient exci- tés à les faire disparaître. 112 CL. I. PL. 22 à 26. seul oviducte (le gauche) existe chez les oiseaux; l’au- tres’atrophie progressivement et disparait. Mais il n’existe point de vessie-urinaire , ni d'orifice du cel de cette ves- sie, dans le cloaque des oiseaux, tandis que cet organe est observable dans les tortues , chez quelques sauriens et dans les batraciens et les salamandriens. Chez les tortues même , en outre de la vessie urinaire, on voit deux autres vésicules annexées au cloaque qui pourraïent être des bourses de Fabricius, qui, dans ce cas, seraient doubles, c'est-à-dire une de chaque côté. En outre de cette indi- cation des orifices des voies intestinales, génitales et uri- naires du cloaque des oiseaux et des reptiles, nous devons caractériser les formes et la situation du pénis des mâles, lorsqu'il existe dans les vertèbres ovipares. Or, le pénis de quelques oiseaux (autruches , casoars, canards, etc. ) et celui des tortues et des crocodiles se fait remarquer par sa position recourbée et cachée dans l’intérieur du cloaque et par le sillon qui fait l'office du canal de l’urètre. Or, si l’on fait attention à la manière dont s'opère la rentrée et le re- courbement de la verge des autruches et des canards , des tortues et des crocodiles, après l’accouplement, on recon- naitra que lesillon n'est point à la facesupérieureou dorsale de cette verge, ainsi que l'ont prétendu jusqu'à ce jour les zootomisies, mais bien au contraire à la face inférieure ou sternale de cette verge lorsqu'elle est sortie du cloaque. C’est le renversement et la rentrée de cet organe qui ren- dent supérieur dans le cloaque le côté du pénis qui de- vient inférieur lorsqu il sort , et qu'il saille au dehors au moment de l'érection pour l’accouplement. La remarque faite à l'égard de cette prétendue anomalie de la verge des oiseaux est applicable au même organe chez les tor- L _————É.——Z—-—p-pp aus Cc. IL: Pc. 22 à 26. 113 tues et les crocodiles. Nous devons négliger des rappro- chements avec le pénis double des sauriens et des ophi- diens. | s'kPTRE : Maintenant nous devons faire contraster la polytrémité (ditrémité chez les mâles et tritrémité chez les femelles) des mammifères monodelphes ‘avec la monotrémité des vertébrés ovipares (excepté un grand nombre d'espèces de poissons). Faisons aussi remarquer que chez les premiers (mammifères monodelphes ) la polytrémité extérieure se réduit à deux ou:trois ouvertures médianes et impaires , tandis que chez les:seconds (oiseaux, reptiles , amphi- biens ) la monotrémité extérieure, c'est-à-dire l’orifice unique et extérieur d'un vestibule commun, ou vulgai- rement cloaque ; indique l'existence de plusieurs ouver- iures, dont une médiane et impaire , celle du rectum, et celle de: deux ouvertures sur chaque côté, c’est-à-dire l'orifice de l’uretère et celui du conduit génital déférent , c'est-à-dire spermiducte ou oviducte , ce qui en élève le nombre à cinq; encore faut-il comprendre l'ouverture de la poche impaire et médiane, dite bourse de Fabricius, chez l'oiseau , et l’orifice impair et médian de la. vessie urinaire, plus sur chaque côté l'ouverture de la poche an- nexée au cloaque chez les tortues, en sorte-que la mono- trémité extérieure: est l'indice de la polytrémité dans l’in- térieur du vestibule commun. Maintenant nous n'avons plus qu’à constater que , chez les femelles des mammifères monodelphes, deux ouver- iures, le méat urinaire et l'orifice du vagin , sont en pé- néral placées dans une sorte de vestibule vulvaire ou une vulve ; et que , s'il est vrai de dire que l’orifice urétral sénito-urinaire des mâles est plus ou moins distant de 1858. 12 114 - M0 TP L:02 6. | : l'anus, on observe dans plusieurs mammifères de la pre- mière sous-classe que la verge est portée en arrière vers l'anus (rongeurs), ce qui est un premier indice de la ten- dance à la monotrémité des vertébrés vivipares chez les mammifères monodelphes. D'après tous ces préliminaires, on doit s'attendre à ce que cette tendance admonotrémique sera encore plus mar- quée dans la deuxième sous-classe ou chez les didelphes, et qu'enfin la monotrémité sera devenue complète dans . la troisième sous-classe , c’est-à-dire chez les ornithodel- phes, qui, par l’ensemble de leurs caractères, sont les mammifères les plus rapprochés des vertébrés ovi- pares. | Il convient de noter ici deux exceptions très-remar- quables à cette réunion de deux orifices , l’urètre et le vagin, dans un vestibule vulvaire séparé de l'anus. On ob- serve ces deux exceptions chez le Loris gracilis, dans la Taupe et le Castor. | Ces deux premiers mammifères, appartenant l'un au groupe des lémuriens et l’autre de la famille des: insecti- vores , offrent en effet la disposition suivante, déjà ob- servée par les zootomistes. « Le clitoris, chez le Loris grêle , sortait de l'extrémité « inférieure de la vulve, et était si gros qu'il semblait « occuper une partie de cette ouverture : il avait autant « et même plus de grosseur que la verge du mäle, et « autant de longueur au delà de la vulve ; son extrémité « était partagée en: deux petites branches , et terminée « par des poils. J'ai trouvé entre ces deux branches l’o- « rifice de l’urètre; car, en faisant entrer de l'air dans «_cet orifice, J'ai fait enfler la vessie. » (Daubenton, Cs. KE ,Pr.:,92 à 26 115 Hist. Natur. génér. et particul., tom. XIII, pag. 217, in-4°, pl. XXXI. ) Cette observation de Daubenton a été confirmée par deux anatomistes anglais, MM. Martin et A. Carlisle. Nous devons faire remarquer encore que le clitoris si long de certains singes, et surtout des Atèles, n'offre point une disposition semblable à celle du Loris grêle. Chez l’Atèle, l’urètre s'ouvre seulement à la base du clitoris; son orifice est bilobé en forme de pinceau. « La Taupe femelle se distingue de toutes les autres femelles de mammifères (en exceptant quelques genres voisins ), en ce que l'appareil génital et l'appareil uri- naire débouchent à l'extérieur par des orifices entière- ment distincts : il n’y a plus rien de commun entre la vulve et le méat-urinaire. Aïnsi les trois systèmes d’or- ganes qui, chez les autres animaux , traversent le bassin et se confondent à leur extrémité de manière à n'avoir plus qu’un orifice commun chez les oiseaux et chez les monotrèmes , ou deux, comme chez les mammifères normaux, restent distincts jusqu'à leur terminaison, » ({bid., Geoffr. S.-Hil., Dict. class. d'Hist. nat., t. XVI, d’après E. Geoffr. S.-Hilaire.) «Une disposition organique semblable à celle du Loris grêle et de la Taupe, etc., existe également dans quelques espèces de rongeurs, d'après Vicq d'Azir, qui a avancé que dans les femelles du rat, de la souris, du mulot , du surmulot, le clitoris est séparé de la vulve; il est saillant en devant et soutient le canal de l’urètre comme la verge du mäle , de sorte que le gland est également percé pour la sortie de l'urine. » Ainsi les femelles du Loris grêle, de la Taupe et de 116 Cr. T. PL. 22 à 26. quelques genres voisins ét de quelques rongeurs, of- frent la première disposition exceptionnelle à qui consiste dans l’existence de trois ouvertures médianes ét bien dis- tincles, tandis que, chez le castor mâle ou femelle, uñe ouverture périnéale unique conduit au vestibule commun de trois orifices médians, savoir : de l’urètre, du vagin et-de l'anus chez les femelles , et dés deux orifices, le génito-urinaire et l’anal, chez les mâles. Il faut joindre à ces orifices médians et impairs deux orifices latéraux, qui conduisent dans les sacs des glandes préputiales. Ainsi, parmi les mammifères monodelphes, le castor est évi- demment monotrème , et diffère pourtant des véritables monotrèmes où ornithodelphes, en ce que le vestibule n'offre point le débouchement des uretères dans un canal urétro-sexuel, ni une vessie dont l’orifice est distant dé ceux des uretëres par un intervalle dans lequel sont les ouvertures des déférents ou des matrices oviductiformes. Il nous suffit aussi d'indiquer seulement qu uue sorte de vestibule anal, commun à l’orifice du rectum et à celui des canaux excréteurs des glandes anales, sert à caracté- riser quelques mammifères monodelphes (hyènes, ci- velles, mangoustes). | Sans négliger les dispositions exceptionnelles du périnée d’un certain nombre d'espèces de mammifères monodel- phes, nous pouvons établir que, dans la très-grande ma- jorité de ces mammifères, le caractère normal de leur péri- née est l'existence 1° de deux ouvertures naturelles (anuset vulve) chez les femelles, 3° d’une seule ouverture (l'anus) chez les mâles, dont le pénis, offrant toutes les variations de direction que nous avons indiquées, est toujours percé d'un orifice urétral, qu'il ne faut pas confondre avec > - Qu EP. ;a2 à af: 117 l'ouverture de son prépuce ou fourreau. Tout en népli- geant- encore les exceptions que nous ont. fournies le- Loris grêle, la Taupe, etc., et le Castor, nous devonsencore établir que, parmi les mammifères monodelphes, un cer- tain nombre d’espèces se font remarquer par. le rappro- _chement des ouvertures génito-urinaires et anale chez les mâles, et de la vulve et de l’anus chez les femelles, en même temps que la bifidité de la matrice devient de plus en plus marquée et même complète, en sorte que le fond du vagin offre deux orifices utérins. Cette disposition, observa- ble dans plusieurs espèces de rongeurs, est une sorte de transition des formes femelles monodelphiques aux for- mes des organes sexuels chez les didelphes. La tendance admonotrémique des didelphes coïncide avec le caractère de leur intestin génital femeile, dont les deux premières portions ne diffèrent guère , sous ce rap- port, de la trompe et de l’utérus des monodelphes. Mais la portion vaginale de cet intestin génital. femelle se dispose en formant : 1° au milieu, un cul-de-sac impair et cloisonné ; 2° sur chaque côté, un canal recourbé en anse, dont l’orifice extérieur s'ouvre dans un canal médian placé au-dessus du canal de J’urètre ; en sorte que, lorsqu’ox fait un examen anatomique de cette portion vaginale de l'intestin génital femelle qui reçoit le pénis plus ou moins bifide des. didelphes, on. reconnait que les parties sexuelles femelles qui correspondent au vagin unique et médian des mammifères monodelphes sont, 1° le cul-de-sac médian et impair ; 2° les deux anses; et 3° le canal impair et médian placé au-dessus de l'urètre. Ce canal, placé entre les déux anses du vagin, ne communique point avec le cul-de-sac médian qui le pré- 118 CL. I. PL. 22 à 926. cède immédiatement. On concoit donc que la forme de cette portion vaginale de l'intestin génital femelle a dû donner lieu à des déterminations très-différentes (r). Nous ne voulons point ici apprécier ces déterminations, et il nous suffit de constater que la tendance admonotré- mique des didelphes, jointe à l'existence d’une bourse mammaire très-marquée ou vestigiaire et à la bifidité du gland chez plusieurs espèces, suffit pour indiquer à lex- térieur les modifications de forme que présente la portion vaginale de l'intestin génital femelle. Sousce nom d’intestin génital de la femelle, nous comprenons tout le tube que parcourt le produit de l'ovaire depuis l’imprégnation jus- qu'au moment de la mise bas de l'embryon. Mais cette dé- nomination générale ne doit point faire abandonner les noms spéciaux et si propres des trompes , d’utérus et de vagin en anse, qui ont un caractère scientifique bien ra- tionnellement établi. Toutefois il convient de faire remar- quer que le véritable vagin ou la gaine du pénis pendant l’accouplement, doit être le canal médian placé au- dessus de l’urètre, et en partie le vestibule commun à l'o- rifice de l’urètre et à ceux des deux vagins. Il est facile d'apprécier anatomiquement cette correspondance d’un pénis à gland bifide avec un vagin bifide lui-même. Mais quoiqu'un certain nombre d'espèces de didelphes présen- tent cette conformation , il en est aussi dont le gland est pointu et unifide ( kanguroo) chez les mâles, quoique le (1) Ces déterminations sont indiquées par les noms. divers donnés à cet organe par Tyson, Daubenton, E. Home, Geoffroy-Saint-Hilaire. (7’oyez, sur la génération des Marsu- piaux, R. Owen, Transactions philosophiques de la Soc. roy. de Londres, 1834, Part. IT). “CEST. Pr. 54 & 26, 119 vagin soit bifide ou à anse comme dans les autres femelles de didelphes. Au reste, ilse pourrait que, pendant l'accou- plement, chaque moitié d’un gland bifide, sillonné longi: tudinalement sur la face interne, s'appliquant sur celle du côlé opposé , un gland bifide et bisillonné fût ainsi ramené à la condition d’un gland simple. Nous devons encore noter ici que chez les ornithodelphes mâles un gland multifide, dont le canal excréteur se bifurque à son extrémité ex- terne , est recu par le canal urétro-sexuel de la femelle, et que ce dernier canal unique et médian n'offre pourtant que les deux orifices des matrices oviductiformes pour cor- respondre à la bifurcation du gland ; et à ce sujetil n’est pas inutile de faire remarquer que chez quelques mammifères monodelphes (lapins, lièvres, castors , etc.), les matrices, qui sont aussi oviductiformes, et par conséquent bilaté- rales, offrent sur chaque côté du fond du vagin un orifice, tandis que le gland du pénis de ces mammifères mono- delphes est simplement unifide et pointu. Il convient donc de rapprocher ici tous ces faits bien connus , afin de ne point trop se préoccuper de ces idées de correspondances exactes entre les formes des glands des pénis et celles des vagins. Ce qu'il importe de faire re- marquer, c'est l'utilité de démontrer s’ilexiste des rapports physiologiques directs ou inverses entre le nombre des ouvertures naturelles du périnée (Loris gracilis, Atèle, Taupe, etc., Castor, didelphes et ornithodelphes) et celui des orifices par lesquels le rectum et les conduits excréteurs des voies génitales et urinaires viennent déboucher soit à la surface même du périnée, soit dans un double vestibule, soit dans un seul vestibule commun. Mais on ne doit point se borner à constater la disposition de ces orifices des 120 CL. I. PL. 22 à 96. voies intestinales, urinaires et génitales , et il faut en- core , lorsque des glandes accessoires aux voies génitales et à l'anus existent sous la peau du périnée, il: faut; disons-nous , reconnaître encore les orifices ordinaire- ment bilatéraux des canaux excréteurs de ces glandes , les unes. préputiales (castors, etc.), les autres anales (hyènes, civettes, putois, mangoustes, etc. , didelphes et ornitho- delphes). Enfin , lorsqu'on étudie dans la série des ver- tébrés toute la région sterno-périnéale pour y constater le nombre et la disposition de ces ouvertures naturelles con- sidérées sous le rapport de leur connexion avec les vis- cères abdominaux qui débouchent à l'extérieur, on ob- serve d’autres particularités anatomiques qui doivent être rapprochées des modifications du périnée des mammifères; qui ont fourni aux zoologistes des caractères distinctifs. Parmi les particularités anatomiques, la plus remarqua- ble est sans contredit le nombre et la position relative des ouvertures naturelles du périnée des poissons osseux, chez lesquels l'anus est placé en avänt des ouvertures gé- nito-urinaires, ce qui est l'inverse du périnée des mammi- fères. Il faut noter encore ici que, toujours chez les pois- sons osseux mâles où femelles, trois orifices (l'anus , le méat génital et le méat urinaire) sont médians et impairs; le méat génital étant intermédiaire aux deux autres ori- fices. Ainsi, malgré cette inversité réelle par rapport à _ce qui.a lieu dans le périnée.des mammifères , le méat in-- iermédiaire est toujours le débouché des organes de la génération. Entre les mammifères d’une part, et les poissons os- seux de l’autre, toute la série des vertébrés (oïseaux, reptiles et amphibiens) est caractérisée par un périnée ce LE à 0 aide dipl At hi Li CM TE Pr... 4 26: 121 monôtrémique ; et, ainsi que nous l'avons déjà dit, cette monotrémité périnéale est l'indice d'une polytrénité cloacale dans laquelle on com prend : 1° les orifices des vis- cères abdominaux débouchant à l'extérieur ; et 2° les ori- fices des organes glandulaires accessoires. Lorsqu'on analyse physiologiquement les actes de la génération des vertébrés, on ne peut s’empêcher de re- connaître que parmi les divers moyens employés par la nature pour le rapprochement des sexes, l’odoration et l’odorifération sont des procédés qui tiennent lieu de l’audition et de la phonation, en ce sens que les individus de sexe différent peuvent se reconnaître ainsi à distance. Or, les appareils glandulaires odoripares accessoires, qui peuvent être placés ailleurs qu’au périnée, rémplissent évidemment cet office. Il ne doit pas paraître inutile de faire remärquer ici que si des glandes odoripares sont placées sur les flancs des musaraignes , on voit aussi des ma- melles placées sur les flancs du couia. C'est ici le moment d'indiquer comment se rattachent à l'acte de la fécondation par le mâle, les glandes accessoi- res) (prostate, glandes de Cowper) qui versent leur fluide dans le canal urétro-sexuel des mâles mammifères mono- delphes et didelphes. Nous ne pouvons nous arrêter à si- gnaler ici les principales modifications de ces glandes dans Ja série -des mammifères ; ce qu'il nous suffit de sa- voir, c'est leur coopération dans l’acte de l’éjaculation et de la fécondation. Quoiqu'on ne puisse confondre les glandes qui coopè- rent à l'éjaculation du sperme avec des glandes odorifé- rantes , dans la classe des mammifèrés on doit s’enquérir _de leurexistence et de leurs modifications, lorsqu'on passe 122 CL. I. PL. 22 à 926. de l'étude des mammifères didelphes et Re es à celle des autres vertébrés. RD C'est donc ici le cas de s’enquérir du rôle physiologi- que de la bourse de Fabricius chez les oiseaux, et des bourses annexées au cloaque des chéloniens. Or, chez les oiseaux , le reconnaissement et le rappro- chement des sexes semblent avoir pour moyen principal l'organe de la voix et du chant , et non point des glandes odoriférantes , et il se pourrait que la bourse de Fabri- cius, qui parait appartenir à l’ordre des glandes muci- pares, remplit chez le mâle l’office d’une prostate pour l'ac- couplement, et, chez la femelle, celui d’une prostate pour. la ponte. Il se peut qu'il en soit de même à l'égard de la bourse bilatérale du cloaque des Tortues, que Bojanus a figurée dans les mâles'et dans les femelles. Or, ces bourses, annexées au cloaque des premiers vertébrés ovipares, n'existent pas dans le cloaque des crocodiliens, des sauriens et des ophidiens, et il faut bien qu'il y soit Sp par des moyensinconnus, puisque le chien mâle, qui n’a point de vésieule séminale ou de réservoir du sperme, est retenu au moyen d’un mécanisme particulier, jusqu'à ce que l'éjaculation lente du sperme ait été effectuée. Il résulte donc de ces remarques qu'à laide de moyens divers , les uns connus, les autres encore inconnus, la nature arrive à ses fins dans les divers actes de la géné- ration , ainsi que dans toutes les autres fonctions par les- quelles se manifestent la vie individuelle et la sphère d'action des espèces animales. Notonsici que, dans l’état actuel de la science, aucun caractère extérieur du périnée n’a été signalé comme in- dice de l'existence des modifications ou de l'absence des C£. IL. PL. 22 à 26. 123 glandes qui coopèrent à l’éjaculation du sperme , où qui peuvent favoriser la ponte des œufs ou la mise bas des petits chez les ovovivipares. On sait à cet égard que dans le vagin ou le cloaque dés femelles dépourvues de ces glandes ou bourses muci- pares , il est suppléé à leur office par la turgescence de la muqueuse de ces organes au moment de l’excrétion ou expulsion des produits de la génération ; et il se pourrait que chez les males des vertébrés ovipares dépourvus de glandes prostatiques, la turgescence de la muqueuse cloa- cale füt encore le moyen par lequel il est suppléé à l’ab- sence de ces glandes , à moins que le sperme ne soit dans ces espèces plus liquide ou plus muqueux et pronfqe en même temps. Il y a donc à déterminer l'existence ou l'ébéeitee réelle des glandes prostatiques dans les espèces chez lesquelles on ne les a point observées jusqu’à ce jour; et dans le cas d'absence effective de ces glandes, quels sont les moyens (turgescence de la muqueuse ou liquidité du sperme), ou la combinaison de ces deux moyens, quela nature a choisis pour atteindre le but de l’éjaculation et la fécondation. Nous avons cru devoir, à l’occasion des glandes odoripares, qui ont des orifices dans un cloaque ou sur la marge de l’anus, devoir indiquer les glandes muci- pares prostatiques, parce que l'observation des mœurs peut et doit fournir des indices extérieurs de l'existence de ces glandes, qui subissent des modifications dans toute la classe des mammifères. Or, l'existence de ces glandes et leurs modifications ne peuvent être reconnues par aucun caractère extérieur du périnée. Après avoir indiqué suffisamment les glandes mucipares 124 Cr. I. PL. 29 à 26. et-odoripares qui versent leurs produits à l'extrémité des canaux viscéraux qui débouchent au périnée, nous avons à faire remarquer que les orifices extérieurs de ces glandes doivent toujours être considérés comme acces- soires, et que l'attention principale doit toujours étre portée sur.les ouvertures naturelles, connues sous les noms de méats urétral, vaginal et anal-chez les mammi- fères monodelphes. | À l'égard des didelphes. à périnée plus ou moins ss monotrémique, et des ornithodelphes tout à fait mono: trèmes, afin de pouvoir établir une comparaison exacte entre eux el les mammifères ordinaires d’une part, et de l’autreavectous les vertébrés qui sont ovipares, il faut sup- poser les ouvertures naturelles de leur périnée dans un état d'expansion et de retournement qui a lieu pendant la’vie au moment des diverses sortes d’excrétions, oa pendant la saison des amours, et surtout au moment de l'accouple- ment. Or, il serait beaucoup à -désirer que des observa- teurs exacts pussent figurer les didelphes et les ornitho- delphes dans les momenis d'opportunité que nous venons d'indiquer. Dans l'état actuel de la science , ‘et au défaut de figures et de descriptions telles qu’on pourrait les exécuter avec choix, nous avons du moins l’avantage de recourir aux travaux de Daubenton, de Vicq d'Azir (1), de G. Cu- (1) Voyez dans l’Hist. Natur. générale et particulière par Buf- fon , in-4°, les divers Mémoires de Daubenton dans lesquels il a décrit les parties sexuelles de plusieurs Mammifères, et dans l'Encyclopédie méthodique le système anatomique de Vicq d’Azir, et la description des organes sexuels externes et inter- Ce célèbre zoologiste y a rassemblé les documents fournis Cis K PLi.-0e #26. 125 vier/(r}, de Meckel (2), de H. de Blainville (3), de par ses prédécesseurs. Parmi ces documents, nous nous bornons à indiquer ce qui a trait aux parties sexuelles des Marsupiaux ; on les trouve dans les Mémoir es relatifs à l'anatomie des didel- phes, qu il réunit sous nom de Bour sons (Voyez Syst. Anat., tn, page 193 et suiv. (1) Anat. comp. ; 1° édit., t. V. Texte et planches relatives aux organes de la génération de quelques mammifères , savoir : du Phoque commun , du Dauphin, du Marsouin, du Rhinocé- ros , du Kanguroo géant, du Phascolome, et de PÉchidné. (2) Méckel, Ornithorhynchi paradoxi descriptio anatomica , in-4°, texte et les planches I et VIIT. (3) Mémoire 1° sur les organes de la. génération en général ( Bull. de la Soc. philom., 1818); 2° sur ceux, des, Didelphes ( idem, 1819) ; 3° sur la placede l’échidné.et de V’ornithorhynque dans Ja série animale (Dissertation en. 1813.);.4° sur Vergot de la jambe de l’or nithorhynque (Bull. Soc. philon., 1817); 5° sur le Phasçolasctos ( article Koala, nouv. Dict. d’hist. nat. Déter- | ville); 6 6° divers Mémoires sur la classification des, Mammifères, des Oiseaux, des Reptiles et des Poissons, dont la conception gé- nérale a été formulée dans le tableau synoptique du Traité d’A- natomie comparée (1825), et dans ceux exposés publiquement dans le Cours de Philosophie zoologique à la Faculté des Scien- ces de Paris {1833-1836 ) ; 7° Mémoire sur la nature du produit femelle de la génération dans lornithorhynque (Ann. du Mu- séum, 1833). Voyez en outre, sur la- détermination des espèces en zoologie ( Thèse-soutenue à la Faculté des Sciences de Paris-en 1817, par M. Charvet, docteur-ès-Sciences, élève: de M. de Blainville ). | | En indiquant les travaux propres de M. de Blainville et ceux faits sous Pinfluence de ses idées philosophiques, on peut facile- ment constater l’importance et l’opportunité, du ‘point de vue zoologique qui permet d’apprécier la valeur des caractères qu’on peut tirer des organes sexuels. 126 CL. I. PL. 22 à 926. R. Owen (1), de E. et Isid. Geoffr. S.-Hilaire et Mar- tin-S.-Ange (2). En résumant les travaux de ces zootomistes relativement aux organes sexuels des mammifères ordinaires et des marsupiaux, on peut ainsi reconnaitre l'utilité d’avoir égard en mammalogie à la forme tantôt polytrémique , tantôt admonotrémique , et tantôt enfin monotrémique du périnée des animaux tous plus ou moins pilifères et mam- mifères qui constituent le groupe des vertébrés vivipares; mais dans cette appréciation des caractères extérieurs du périnée , il convient de rattacher leur étude à celle des caractères profonds fournis par les organes internes de la (1) Conférez avec les travaux des zootomistes qui précèdent les mémoires de M. Richard Owen, 1° sur les glandes mammaires de l’ornithorhynque et de l’échidné, avec planches (Transact. philosophiques ‘de la Société royale de Londres, 1832, Part. Il); 2° sur la génération des Marsupiaux (même recueil, 1834, Part. II). Dans ce mémoire, l’auteur a donné également les figu- . rés au moyen desquelles on peut apercevoir les rapports des ou- vertures naturelles du périnée avec la disposition organique des ” organes sexuels internes des mammifères en général, et particu- lièrement du Kanguroo , du Potoroo, du Didephis Dorsigéra, et du Dasypus novem cinctus. 9 (2) Voyez 1° plusieurs Mémoires de E. Geoffroy-Saint-Hilaire sur les Marsupiaux, et celui sur la structure et les usages des glan- des mamellaires des cétacés, et ses nombreux articles de polémi- que qui ont provoqué une réponse de M. de Blainville (Écho du monde savant, 1833); 2° le Traité de tératologie de Isid. Geoffroy- Saint-Hilaire pour les anomalies du développement des organes sexuels, et son Mémoire avec Martin-Saint-Ange sur les canaux péritonéaux et le cloaque des tortues ét des crocodiles ( Ann. des Sc. patur., 1828, t. XII ). C1. E PL. 22 à 26. 127 génération. Ne pouvant entrer ici dans les détails des- criptifs qu’exigerait ce sujet important, nous sommes forcés de donner une sorte de schéma général que l’un de nous (1) propose pour indiquer les principales modi- fications de la région sterno-périnéale des mammifères ou vertébrés vivipares , et celles de la même région des ver- tébrés ovipares (oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons). Voy. la planche 26, et l'explication des figures qu'elle renferme. Il-existe encore un caractère ostéo-myologique d la région sterno-périnéale des vertébrés en général, sur lequel il convient de porter notre attention. Ce carac- tère est en quelque sorte extérieur, puisqu on peut par le toucher reconnaitre l'existence ou l'absence des pièces fibreuses , cartilagineuses et osseuses qui servent aux in- sertions des muscles de la paroi antérieure de l’abdomen. Or, les pièces fibreuses, cartilagineuses ou osseuses de cette paroï, et les modifications des muscles quis y rat- tachent, sont dans les mammifères monodelphes les pi- liers tendineux de l'anneau inguinal ; et, dans un certain nombre, les intersectionstendineuses du muscle droit ab- dominal, et de plus la ligne blanche sur le trajet de laquelle se trouve la cicatrice ombilicale. Or, cette ligne blanche est plus faible dans les mammifères didelphes et ornithodelphes, et leur muscle droit abdominal est tou- jours dépourvu d’intersections tendineuses ; mais le pi- lier interne de J’anneau inguinal des didelphes ou le ten- don, unique pilier inguinal des ornithodelphes, est re- présenté par l'os marsupial, dont la forme et le volume (1) M. Laurent. 128 Cz. I. PL, 22 à 926. sont appropriés au degré de la pression abdominale qu'exige le mécanisme de l’accouplement et de la mise bas. | | | ILest probable que hi largeur du sternum des oiseaux et des chéloniens favorise l’action musculaire et le mé- canisme de la ponte des œufs. Nous devens signaler ici qu'indépendamment de quelques pièces-osseuses des mus- cles’ de‘ l'abdomen ou du ‘périnée des reptiles :!( inter- sections osseuses abdominales des crocodiles, os médian abdominal: des salamandres et tritons, os cloacal des lé- zards et geckos), qui toutes favorisent la constriction de l'abdomen et du périnée, :on doit encore signaler l’élar- pissément'et le déjettement en avant des.os pubis des chéloniens, des erocodiliens et des sauriens, qui, pris à tort pour des os marsupiaux par quelques zootomistes, n’en sont pas moins favorablement conformés et disposés pour être appropriés au degréde pression et de constriction abdominale et périnéale que les fonctions de l'accouple- ment et de la ponte exigent. ; À partir des derniers sauriens dépourvus de bassin, les ophidiens, la plupart des amphibiens, et les pois- sons n'offrent point dans leur région sterno- périnéale des parties osseuses auxiliaires des muscles de: l'abdomen; la série des pièces osseuses de la carène abdominale de quelques poissons (clupés) appartient en effet à la peau et non aux muscles abdominaux. Ainsi l'appréciation des moyens-employés: par la na- iure pour l'expulsion des petits des vertébrés à l'état de fœtus, d'embryon, de poussin ou d'œuf, conduit à éta- blir que les intestins génitaux (trompe, utérus, vagin, oviducte et cloaque) exercent des contractions plus ou CL. I. PL. 22 à 26. 129 moins énergiques , tantôt pour expulser un produit; soit greflé sur la mère, soit libre, tantôt pour se porter à l'extérieur dans l’acte de l'accouplemeni, en même temps que les parois abdominales concourent à cette expulsion ou à l’accouplement en exerçant une constriction, soit à l’aide de muscles seuls , soit au moyen de muscles dans l'épaisseur ou à l'insertion desquels se trouvent des pièces fibreuses ou osseuses , soit enfin par l'élargissement des sternums ou des pubis plus ou moins déjetés en avant. Quelque nombreux que soient les faits de détail et d'ensemble qui ont trait à l'étude zoologique de la région sterno-périnéale des vertébrés, dans laquelle nous avons compris les organes éducateurs ou les mamelles, les or- ganes sexuels externes (scrotum et pénis, clitoris, etc. ) des vertébrés vivipares , et toutes les ouvertures natu- relles de la région périnéale des vertébrés en général, nous n'avons point épuisé dans cette indication le nombre des traits caractéristiques de cette région, et nous devons mentionner au moins l'existence plus ou moins évidente d’une cicatrice saillante ou enfoncée, connue sous les noms de nombril ou ombilic, parce qu’elle est l’indice du cordon ombilical par lequel les vertébrés vivipares placentaires recoivent le sang utérin de leur mère. Les traces de cette cicatrice sont d'autant plus appa- rentes que le cordon ombilical est plus long et plus développé ( homme, quadrumanes), et elles le sont d'autant moins que le cordon est court et incompléte- ment développé. Or, lorsqu'on connait la composition anatomique de ce cordon ombilical plus ou moins développé et celle des organes qui servent à le former (vésicule vitelline , allan- 1838, 13 150 CL. I. PL. 22 à 96. toïidé, vaisseaux omphalo - mésentériques et vaisseaux ombilicaux, artères et veines ombilicales), on peut se servir avec avantage de l'existence ou de l'absence d’une cicatrice ombilicale pour différencier entre eux les ver- tébrés vivipares. L'étude comparative des embryons des mammifères monodelphes , didelphes et ornithodelphes , observés dans l'utérus et dans les diverses époques de la vie du nourrisson , jointe à ce qu'on sait déjà de l’om- bilic de ces animaux dans l’âge adulte, fournit alors des données très-importantes, relatives aux mœurs de ces animaux pendant la gestation , la lactation et l'éducation de leurs petits. Si de la considération de l'existence ou de l’absence d'une cicatrice ombilicale on passe, en ayant égard aux organes sexuels extérieurs et aux ouvertures naturelles du périnée, 6n passe, disons-nous, à l'étude des enve- loppes des embryons ou fœtus de ces animaux , et simul- tanément à celle des vaisseaux omphalo-mésentériques et ombilicaux qui se rendent à leur destination connue, on peut alors, ainsi que l’a proposé l’un de nous (Cours d’a- natomie comparée appliquée à la zoologie, fait à la Fa- culté des Sciences, par M. Laurent, 1837), distinguer les vertébrés en : 1° ceux qui, en outre de la vésicule vi- telline, sont pourvus d’une allantoïde, et respirent tous l'air par des poumons , d’où le nom d’aérobiens ; 2° ceux dont la poche allantoïde, ou la vessie, ne se développe que dans l'abdomen, et qui respirent l'air par des poumons et l’eau aérée par des branchies ; ce sont les amphibiens, érigés en classes par Merrem et M. de Blainville ; 3° enfin les vertébrés dont les embryons sont dépourvus d’allan- toide, et respirent toujours par des branchies l'eau Cr LC 'TL 02 2 20 aérée ; d’où le nom d’Aydrobiens qu’on pourrait donner à la classe des poissons, en les caractérisant toujours d’après la considération des mêmes organes et celle des én- veloppes de l'embryon qui pénètrent dans l'abdomen par l'ouverture ombilicale, dont les traces subsistent ou dis- paraissent. | Ainsi, en admettant que la méthode naturelle en z00- logie doive embrasser les ensembles de caractères depuis la vie embryonnaire jusqu'à l’âge adulte, on conçoit que la position de l'ouverture ombilicale , qui, dans tous les vertébrés en général, se trouve toujours sur la ligne médio-sterno-périnéale , distingue tous ces animaux du type des articulés extérieurement , chez lesquels, comme on le sait, l'ouverture ombilicale est toujours placée sur la ligne médio-tergale , tandis que, chez les mollusques et les rayonnés qui se reproduisent par des œufs, la posi- tion de la vésicule vitelline est tantôt à la région sternale et tantot à la région tergale. Il résulte donc des remarques très-rapides faites sur l’ombilic des mammifères, qu'on doit passer de la consi- dération de cette cicatrice plus ou moins apparente ou nulle , à l’étude de l'ouverture ombilicale des embryons, non-seulement dans toute la série des vertébrés, mais encore dans toute la série des autres animaux de plus en plus inférieurs ; et l’on obtient ainsi de l’embryologie ani- male des caractères dont la valeur nous semble devoir être assimilée à celle des caractères que le célèbre Antoine- Laurent de Jussieu a su tirer de l’embryologie végétale , en y rattachant toutes les autres données caractéristiques d’après leur subordination ou leur degré d'importance. Mais nous verrons bientôt quels doivent être les carac- 132 CL. I. PL. 92 à 26. tères dominateurs en zoologie ; et, quelle que soit la valeur des données fournies par l’embryologie animale, nous verrons qu'elles sont subordonnées à des données d’un ordre vraiment supérieur. On ne doit point être surpris que de simples con- sidérations anatomico-zoolosiques sur l’ombilic et le périnée des vertébrés nous aient conduit à des vues aussi générales , en raison de ce que, la nature ayant pour but la conservation et la perpétuité des espèces, les par- ties qui servent à la reproduction et à la formation des nouveaux individus ont par cela même un haut desré d'importance. On peut constater facilement ce degré d’im- portance en étudiant comparativement les rapports qui existent entre les organes ombilicaux des embryons (vési- cules vitelline , allantoïde, vaisseaux omphalo-mésenté- riques et ombilicaux) et les viscères de l'abdomen , sur- tout avec ceux qui viennent déboucher dans la région périnéale, En résumant succinctement les faits exposés dans ce Mémoire, on peut reconnaitre qu'en zoologie on devra tirer un très-grand nombre de caractères de l'étude comparative des régions des animaux. ; En effet, la région sternale est toujours le siége de l'ou- verture ombilicale chez les embryons des vertébrés, tandis que cette ouverture existe. toujours dans la région dor- sale chez les embryons des articulés ou sternébrés, et que chez les embryons des autres invertébrés ( mollusques et rayonnés) qui ont un canal intestinal, la position de l’ou- verture.et de la vésicule ombilicales est variable, c’est- à-dire, tantôt du côté sternal, et tantôt du côté tergal de l'animal dont la forme se prête ou se refuse à celte dis- Cr. FPE: 99 4 96: 133 tinction de régions sternale et tergale. C’est pourquoi l’un de nous a été conduit à proposer dans ses lecons à la Fa- eulté des Sciences de Paris, en 1837, la distinction des animaux préalablement caractérisés par leur système ner- veux et leur système solide en : 1° vertébrés et sous-om- biliqués ,, c’est-à-dire à ombilic sternal ; 2° sternébrés ou. articulés et sus-ombiliqués, c’est-à-dire à ombilic tergal ; et 3° hétérébrés (mollusques et rayonnés), ou hétérombi- liqués, c’est-à-dire à ombilic tantôt tergal , tantôt sternal. Dans cette distinction, on tire les caractères de l’ouver- ture et de l’existence de la vésicule ombilicale qui reste au dehors ou rentre plus ou moins promptement dans le ventre; d’où l'existence ou l'absence d’une cicatrice om- bilicale, et l'effacement complet plus où moins précoce de l'ouverture ombilicale. IT faut aussi admettre que la vé- sicule ombilicale correspond à l’orifice buccal dans les in- vertébrés qui finissent par n'avoir plus d’anus, et qu’elle n'existe point dans ceux tout à fait dépourvus de canal intestinal. Les autres caractères que peuvent fournir l'appareil mammaire, la bouche des petits, les organes sexuels ex- ternes , le périnée et les ouvertures naturelles, et enfin l'organisation cutanée et ostéo-myologique du ventre , ont dû les premiers exciter l'attention des mammalosistes. Nous avons signalé l’importance de leurs travaux sur ce sujet, et nous essayons, en y joignant nos propres re- cherches, d'en donner une formule générale qui se trouve énoncée graphiquement dans la figure A de la pl. 26. ( Woyez l'explication de cette planche. ) 134 Cal. Pr.:29aû 26, EXPLICATION DE LA PLANCHE 96. Les figures de cette planche ont trait aux caractères qu’on peut tirer de la région sterno-périnéale des vertébrés, et surtout de celle des verlé- brés vivipares. La figure À est un Schéma où l’on a réuni idéalement toutes les par- ties plus ou moins caractéristiques de cette région chez les vertébrés. Les figures placées à gauche de la figure A représentent des particu- larités distinctives dans les trois HOUR RÈREs de mammifères, ou ver- tébrés vivipares. Les figures placées à droite de la figure À expriment encore les dif- férences les plus remarquables des quatre classes de vertébrés ovi- pares, savoir : des oiseaux, des reptiles, des amphibiens et des poissons. Dans la figure A et les autres figures, les mêmes lettres désignent presque toujours les mêmes parties. 1° Lettres relatives à l'appareil mammaire : m, m, m, m, m, m, etc. Mamelons disposés sur deux lignes latéralés sur la poitrine et l'abdomen. Ces mamelons sont quelquefois placés sur les flancs (le Couia), quelquefois près de la queue (les Cétacés , les Musa- raignes). Quelques espèces de Sarigues en ont un médian impair entre l’ombilic et le pubis. B® Bm ouverture de la poche ou bourse des petits de la plupart des Didelphes. b, b, b,.b, b, b, lignes ponctuées qui indiquent les culs- de-sac supérieur et inférieur de cette bourse des petits. B°. indication de la poche des œufs d’un poisson (syngnathe, le mâle). 2° Lettres relatives aux organes sexuels externes : P. Pénis. P' pénis pendant au-devant du pubis. P'’ pénis contenu dans un fourreau dont l'ouverture est près de l’ombilic. P''" pénis ou clitoris dirigé vers l’anus et plus ou moins con- tenu dans un fourreau vulvaire ou cloacal. S.Scrotum. S’ scrotum médian, S” scrotum antérieur, S”’ scrotum pos- térieur ou périnéal. 3° Lettres relatives aux ouvertures naturelles du Hériiée à a anus; V orifice vulvaire ( fzg.2) où l’on voit : y orifice médian du vagin, u méat urinaire médian de Vurètre; il faut annexer au vagin les deux orifices c, ce, des canaux: de Gaertner observés dans quelques espèces ( Vache, Truie). C’est ce qui constitue le périnée polytrémique ou admono- trémique des Mammifères monodelphes et didelphes. CL. I. Pr. 22 à 56. r5 oc (fig. 8) ouverture du cloaque des ornithodelphes. « ( fig. A) orifice médian de la vessie urinaire. 6 — latéral et pair des matrices oviductiformes. " — — — des uretères. Ces cinq orifices sont tantôt au fond d’un canal urétro- sexuel qui s’ouvre de même que J’anus dans un vestibule commun : c’est le cas des vertébrés pulcinipares ou orni- thodelphes ; tantôt aussi ce vestibule est commun à l’anus et aux orifices des voies urinaires el génitales: c’est ce qu’on observe dans les vertébrés ovipares, les poissons exceptés. À ces orifices principaux du périnée ou d’un vestibule commun , il faut annexer des organes accessoires. 4° Lettres relatives aux organes accessoires de la région sterno- périnéale : g!. glandes odoriparés. (7. la note À, p. 156.) . gt — — des flancs (Musaraignes ). gi? — mn et poches inguinales ( Antilopes ). gli — — préputiales (Castor ). gi — — anales (Civettes, Mangoustes, etc., Didelphes et Ornithodelphes.. TX (fig. 10, 11) bourses mucipares des oiseaux (bourse de Fa- bricius) et des chéloniens qui s’ouvrent dans le cloaque. oy orifices de ces bourses. 5° Lettres relatives à des organes, les uns intérieurs, les autres extérieurs, qui ont trait à Pombilic : Vu (fig. A, etc.) vessie urinaire existant dans les mammifères, les tortues , quelques sauriens, et dans les amphibiens. 1a pédicule de la vésicule ombilicale. 2? groupe des vaisseaux omphalo-mésentériques extérieurs. 1? pédicule de l’allantoïde. 2 groupe des vaisseaux ombilicaux extérieurs ou allantoi- diens et placentaires. a’ artère omphalo-mésentérique. a” veine omphalo-mésentérique. b’ b’ artères ombilicales ou vésico-ombilicales. b” b”’ veine ombilicale ou ombilico-hépatique. 6° Lettres relatives aux organes intérieurs qui versent leur produit à l’extérieur. (fig. 1, ete.) le rectum; r, r,! fg. 11, 13)les reins; u, u, les uretères. T, T, (fig. 11) les testicules. m,m, matrices ou oviductes ; t, {, trompes de Fallope. 0, 0, orifices du col de la matrice ou des oviductes. V, V, vagin; a", anses du vagin; x, x, cul-de.sac médian etrlaisan du vagin. 136 CL. Pr:92à 26, o” orifices du vagin ; o! orifice de l'urètre. 0! (fig. 9) orifice du fourreau du clitoris. La fig. À est le Schéma idéal de la face inférieure du trone des vertébrés depuis le thorax jusqu’à la racine de la queue. Les parties qui y sont indiquées graphiquement sont : 1° Les mamelles, une bourse mammaire qui offre une ouver- ture et des culs-de-sac ; une poche ovigère. 2° Les organes sexuels externes, qui, chez les mâles, sont le pénis et le scrotum, dont la position variable est indiquée, et Chezles femelles, le clitoris ou pénis plus ou moins atrophié. Les prépuces ou fourreaux et les scrotums, les nymphes et les grandes lèvres offrent des modifications nombreuses relatives à la direction et aux dimensions des pénis et des clitoris qui nécessitent un certain nombre de formules spé- ciales. On y a joint une indication des organes accessoires. 3° Le périnée, le cloaque et leurs ouvertures naturelles. Celles-ci offrent des différences très-nombreuses qui né- cessitent la distinction en médianes et impaires et en laté- rales ou paires. Les médianes ou impaires sont : Le méat urinaire urétral des femelles, ou génito-urinaire urétra} des mâles. L’orifice vaginal des femelles. Ces deux méats peuvent être rapprochés dans un vesti- bule vulvaire (le plus grand nombre des mammifères), ou séparés et distants (taupes, etc.). L’anus, quelquefois précédé d’une marge ou vestibule dans lequel s’ouvrent des glandes odoripares. Dans les mammifères monodelphes, les trois méats mé- dians et impairs sont réduits toujours à deux chez les mâles, mais bien distincts chez les femelles, qui doivent être choisies pour type dans la comparaison. Il y a dans ces animaux polytrémité en général , et tendance à la monotrémité exté- rieure chez quelques espèces de rongeurs, et même mo- notrémité effectuée chez le castor. Chez les didelphes , en général, deux méats seulement, l’u- rinaire et l’anal, restent impairs, etle vagin, bifurqué, offre deux orifices, et il y a tendance à une seule ouverture extérieure pé- rinéale. Les phalangers femelles, quoique offrant les deux méats médians et impairs, sont même monotrèmes extérieurement, et cependant les autres didelphes en général ne le sont pas complétement. (Voyez à ce sujet les planches de Quoy et Gai- Mard , ’oyage de l’Astrolabe, pl. 18, fig. 9, et les figures de nos planches I, II, II, de {az Favorite.) CE MPE 3 736; 137 Enfin, chez les mammifères ornithodelphes, l’anus seul reste médian et impair, et à une seule ouverture périnéale ex- térieure correspondent, à l’intérieur d’un vestibule commun ou cloaque, Panus et les orifices suivants : L’orifice du fourreau du pénis ou du clitoris.Le pénis est, chez le mâle, parcouru par un canal médian , bifurqué à son‘extrémité , qui ne donne passage qu’au sperme. L’orifice urétro-sexuel, c’est-à-dire d’un canal commun au ifond duquel on voit l’orifice médian et impair de la vessie urinaire , les orifices latéraux et pairs des matrices oviductiformes des femelles, ou des déférents chez les mâles, et ceux encore latéraux et pairs des uretères dans les deux sexes, en sorte que le fond du canal urétro-sexuel offre cinq ouvertures, dont deux pour les produits géné- rateurs , et trois orifices, celui de la vessie et ceux des ure- tères, pour l’urine. Ici donc commence l'isolement des uretères, qui dans tous les mammifères monodelphes et didelphes aboutissent encore au col de la vessie. Mais , si l’on vient à regarder le canal urétro-sexue]l des ornithodelphes comme un col de vessie prolongé, la différence sera interprétée dans un autresens, et l’on pourra dire que les uretères, les oviductes ou les défé- rents débouchent dans un col de vessie prolongé. Cette in- terprétation se trouve étayée par les faits que foarnit l’étude des anomalies du débouchement des ouvertures naturelles du périnée des mammifères monodelphes. A l'étude de ces ouvertures principales il faut rapporter 1° celle des ouvertures des conduits de Gaertner, 2° l’indication des orifices des conduits péritonéaux des reptiles et des pois- sons , et 3° enfin celle des ouvertures des conduits excréteurs des organes glandulaires, soit mucipares, qui débouchent dans l’urêtre ou dans le vagin, soit odoripares, placés à la marge de l’anus. Telles sont les particularités de l’organisation du ventre et du périnée des mammifères qu’on peut comparer aux carac- tères communs et différentiels des vertébrés ovipares, chez lesquels on peut signaler comme des singularités remarqua- bles la poche périnéale dans laquelle les syngnathes mâles portent les œufs, et les cellules qui se forment sur là peau du dos des pipas femelles pour lincubation de leurs petits. On arrive ainsi à reconnaître que la région sterno-périnéale des vertébrés sert le plus souvent à l’incubation des petits ou des œufs dans les espèces qui sont pourvues d'organes ou autres moyens pour incuber ; il arrive aussi que l’incubation s’ef- fectue exceptionnellement dans la région dorsale, en sorte CL. Prio2$ 36, qu’on peut dire qu’une grande variété et un petit nombre de moyens sont employés pour une même finalité physiolo- gique, c’est-à-dire la reproduction des espèces. . Portion de la région sterno-périnéale de la taupe femelle, où lon voit de profil les orifices urinaire, vaginal et anal. Portion de la.région sterno-périnéale de la baleine vue en dessous, où se trouvent la vulve, le clitoris, le méat urinaire (?), lorifice du vagin, celui de l'anus, et de chaque côté une fente qui conduit dans une cavité renfermant le mamelon. -. 3, 4, 5, représentent les trois types principaux des formes des organes génitaux internes des mammifères monodelphes, trompes, matrices plus ou moins bifides, et vagin toujours simple. Les notes différentielles sont donc fournies par la matrice. Matrice et vagin simples de la femme, des quadrumanes, de quelques édentés. Matrice bicorne et bicorps des ruminants. Matrice bifide et plus ou moins bicolle, c ’est-à-dire , à deux cols au fond du vagin chez les rongeurs. .« 6, 7, sont relatives au périnée des mammifères didelphes. (Voyez pour le ventre de ces animaux les figures des Plan- ches I, II, IL.) Représentant le périnée d’un kanguroo femelle, où l’on voit le vestibule vulvaire très-rapproché de l'anus. P est le clitoris au-dessous duquel est une lacune muqueuse. L’orifice de l’urètre et celui du vagin sont au fond de la fente V, qui est séparée de l'anus a par la lèvre de la cloison intermédiaire à la vulve et à l’anus. Fig. 7. Pour montrer la correspondance des parties sexuelles exté- rieures des didelphes avec leurs organes génito-urinaires in- ternes. V. Vulve où l’on voit le clitoris P. o’ orifice du vestibule commun des voies génitales et urinaires. u, canal de l’urètre, et VU vessie urinaire déjetés sur le côté; u’, u’, indication des orifices des uretères dans la vessie. Y, v, vestibule; a’, anses, et x, cul-de-sac médian du vagin. 0", o*. orifices des vagins. Le cul-de-sac médian offre en avant les orifices 0, o des cornes de la matrice. Ge cul-de-sac x est séparé en deux par une cloison médiane, quelquefois dé- jetée d’un côté ou de l’autre, et ne communique point avec la portion médiane postérieure du vagin placée au-dessus du canal de l’urètre. m, M Les cornes de la matrice; t, t, les trompes et les ovaires. R, le rectum; a, marge de l’anus où l’on voitles orifices 0’, 0" des glandes anales glg!, et l’orifice externe du rectum ou l’anus CL.ohk-#Pas-22% 36. = 159 Fig. 8. Train de derrière d’un ornithorhynque, vu en dessous, où l’on voit une seule ouverture naturelle, of, C’est celle du vesti- bule commun ou cloaque dans lequel sont contenus le pénis ou le clitoris, et les méats par lesquels le rectum et les voies géni- to-urinaires versent leurs produits à l’extérieur. Ç Fiz. 9. empruntée à Meckel, pl. VIIL, fig. 1 de son Anatomie de l'ornithorhynque. o‘! bords du cloaque ouvert. 0. Orifice du fourreau ou du prépuce du clitoris P. 0° ouver- ture du canal urétro-sexuel C, au fond duquel on voit cinq ouvertures, savoir : l’orifice « de la vessie urinaire V°; 6 les orifices extérieurs des matrices oviductiformes M, M, chez les femelles , ou des canaux déférents chez les mâles; y les ori- fices extérieurs des uretères u, u; R le rectum; g g!, les glandes odoripares de l'anus. Les fig. 10, 11, 12, 13, 14, 15 représentent les ouvertures naturelles du cloaque des oiseaux, des! reptiles et des amphibiens qui sont tous monotrèmes, et celles des poissons qui se montrent po- lytrèmes en sens inverse des mammifères. Fig. 10. Ouvertures naturelles du cloaque d’un oiseau vu en dessous. « P. Pénis ou clitoris situé en bas du cloaque; 05 orifice de la bourse de Fabricius placé en haut du cloaque; à anus ou orifice du rectum situé au-dessous de la bourse de Fabricius , et des orifices y, y des uretères u,u; 6 € orifices des oviductes. Fig. 11. empruntée à Bojanus. Elle représente le cloaque et les or- ganes génito-urinaires du mâle de la tortue d'Europe vus du côté du dos. On y voit le cloaque ouvert pour montrer le pénis ou clitoris P situé au bas du cloaque; l’ofifice du rec- tum R, ou l’anus à, débouchant dans le haut du eloaque, et de chaque côté de l'anus l’orifice oy de deux vessies latérales y, y,qui semblent être une bourse de Fabricius double et bilatérale. Au bas du cloaque et à la racine du pénis est l’ouverture « de la vessie urinaire V! V! , et de chaque côté de cette ouverture l’o- rifice € du canal déférent qui vient du testicule T. T., et l’ori- fice y de l’uretère trés-court et venant des reins r,r. Nous passons sous silence les prétendus orifices des canaux péri- tonéaux qui, d’après des observations postérieures de Martin Saint-Ange, ne débouchent point dans le cloaque des chélo- niens , ni dans celui des crocodiles. Fig. 12. Le cloaque d’une grenouille femelle vu en dessous , où l’on voit : 1° « orifice de la vessie V! au bas du cloaque; 2° a ori- fice du rectum immédiatement au-dessus de celui de la ves- sie; 3° de chaque côté l’ouverture & de l’oviducte M, placée au-dessus de louverture du rectum R; et 4° 7 l’orifice de l’uretère u plus en arrière comme chez les Poissons. Fig. 13. Le cloaque d’une grenouille mâle, même position et mêmes 140 CLI: Pr 22 à 26. parties, excepté qu’un seul orifice est commun à l’uretère et au canal déférent. On sait, en effet, que les canaux sper- maliques déférents débouchent dans l’uretère chez les batra- ciens mâles. = Fig. 14. Périnée d’umpoisson osseux vu de profil. La disposition des ouvertures est dans l’ordre inverse de ce qui se voit dans le périnée des mammifères monodelphes et didelphes, c’est-à- dire que l’orifice a du rectum est placé en avant d’un ves- tibule commun au méat génital qui est au milieu, et au méat urinaire situé en arrière. Fig. 15. Elle représente le périnée de la torpille (torpedo), vu en dessous pour montrer l’anus à en avant, en arrière le méat commun des voies génito-urinaires, et de plus sur chaque côté lorifice f du canal péritonéal. En recherchant quelle peut être la cause de ces variations dans la po- sition respective des ouvertures naturelles, soit du périnée, soit du cloaque des vertébrés en général, l’un de nous (1), dans des travaux en- core inédits sur l’anatomie topographique des animaux, croit pouvoir Vattribuer à la position respective du rectum, des uretères et des oviductes ou vagins chez les femelles, et des déférents chez les mâles. La vessie urinaire, lorsqu’elle existe, est le seul organe qui débouche toujours au bas du cloaque dans les vertébrés à station horizontale ou ramenés à cette situation, soit par l’orifice de son col, soit par un urè- tre; le pénis est en général situé au-dessous ou en avant du méat uri- naire. Le rectum, les uretères, les déférents des mâles et les matrices ou oviductes des femelles , variant dans leur situation à l’intérieur de l'abdomen, sont par cela même les organes qui présentent à leur termi- naison les variations correspondantes indiquées ci-dessus à l’égard de la position respective de leurs orifices extérieurs situés soit au périnée, soit dans un cloaque ou vestibule commun. NoTA. À. Il convient de rapporter à ce groupe de glandes odoripares la glande temporale de l'Éléphant, la glande nuquale des Chameauxet celle du dos du Pécari, dont l'action sécrétoire augmente pendant la saison du rut. Mais la situa- tion de ces glandes en dehors de la région sterno-périnéale ne nous, a point permis de les comprendre dans les organes accessoires de cette région, {:) M. Laurent. à = 7 CES I , PL . 90 , I LA I AAA LAS LAS SUV VUS VAT AVE LUE LUI LUI LUS VUS AA VUS VUTUMUATATELR LAS AURAS BAL RAA VUS LUP NOTICE PE Sur l’Encéphale dé l'Échidné comparé à celui de l'Ornitho- rhynque, et considérations générales sur lEncéphale des Mammifères et àes Oiseaux. Si l'étude des caractères extérieurs par lesquels les marsupiaux didelphes et ornithodelphes se distinguent si éminemment des mammifères monodelphes doit guider principalement le zoologiste, on ne doit point cependant népliger l’étude des organes intérieurs, qui peuvent four- nir des différences valables. Parmi ces organes intérieurs, celui qui était en droit d’exciter le plus l'attention des zootomistes est, sans con- tredit, l’encéphale. Or, on savait que cet organe central du système nerveux cérébro-spinal présente , dans les mammifères monodelphes et dans les oiseaux , des diffé- rences dont les plus saillantes se réduisent aux indications suivantes : MAMMIFÈRES OiSEAUX. MONODELPHES. Corps calleux. existe. manque. Pont de V'arole. idem. idem. Lobes optiques. Quadrijumeaux et |Bijumeaux et latéraux. supérieurs. Nous ne pouvons et ne devons point ici exposer les modifications des parties latérales de l'encéphale des ani- 142 Ce: KE PL 36: maux de ces deux classes auxquelles se rattachent les _ caractères différentiels qu’on peut tirer de l'existence ou _ de l'absence du corps calleux, du pont de Varole, et de la forme ainsi que de la situation des lobes optiques. Mais nous devons examiner si l'encéphale des marsupiaux offre des caractères différentiels intermédiaires entre l’en- céphale des mammifères monodelphes et celui des oiseaux. Meckel ( Ænatomie de l’ornithorhynque ) et M.R. Owen (Transactions philosophiques, Soc. roy. de Londres, 1835, part. : ) ont publié sur ce sujet des observations qui permettent de considérer, en effet, l'encéphale des mar- supiaux comme s’éloignant déjà de celui des mammifères monodelphes, et comme se rapprochant de l’encéphale des oiseaux. Les recherches de M. R. Owen sur ce point si important de l'anatomie des mammifères permettent même , dans l’état actuel de la science, de considérer le groupe des marsupiaux comme devant terminer la série mammalosique , et précéder immédiatement la série des espèces ornithologiques. Mais les mammifères marsupiaux sont naturellement distingués en didelphes et en ornithodelphes, et c’est pourquoi nous avons cru devoir rechercher si le cerveau de ces derniers (Ornithorhynque, Échidné), qui se rap- prochent le plus des oiseaux , offre une confirmation des recherches de M. R. Owen, et en outre quelques traits distincüfs et caractéristiques de la sous-classe des orni- thodelphes. Attendu que M. R. Owen n’a point cru devoir, dans son mémoire sur l'encéphale des marsupiaux, tenir compte de la description du cerveau de l’ornithorhynque par Meckel , nous croyons devoir ici mettre à profit les Ge. É°PE 3o’ 43 observations de Meckel sur l’encéphale de lornithorhyn- que, et présenter succinctement les caractères de l’encé- phalé d’un échidné mäle adulte que l’un de nous a con servé vivant pendant deux jours à bord de la Favo- rite. Cet individu a été donné à celui de nous qui a fait le voyage de la Favorite, par le docteur Scott, chirurgien en chef de la colonie d Hobart-town (île de Van-Diemen), et nous éprouvons un sensible plaisir à saisir cette occa- sion de pouvoir témoigner publiquement à ce savant confrère et ami toute notre reconnaissance pour l’hospi- talité amicale et vraiment fraternelle qu'il nous a donnée, et pour l’aimable empressement avec lequel il a mis à notre disposition deux salles de son hôpital, et tout ce qui était nécessaire au traitement des nombreux malades de dyssenterie qui existaient à bord de la corvette, lors de notre arrivée sur cette rade. M. Scott possédait cet échidné depuis environ deux mois. Il nous dit qu'il provenait de l'intérieur de l’île, sans pouvoir nous préciser la localité, parce qu'il se l'était procuré d’un convict ; il nous assura cependant qu il était originaire de la terre de Van-Diemen , où ces animaux sont devenus assez rares et difhciles à obtenir. Pendant les deux mois qu'il l’avait eu en sa possession , il l'avait tenu constamment dans une cage longue de trois pieds environ sur deux et demi de large, dont l’intérieur con- tenait un demi-pied de terre. Cet échidné passait la majeure partie de son temps dans une espèce d'engourdissement, blotti, enroulé à la manière des hérissons. Lorsqu'il se promenait dans son étroit réduit, il grattait fortement la terre avec ses deux * 144 Gr L Pa 30. pieds de devant, et paraissait éprouver un vif sentiment de plaisir dans cet exercice ; mais il s’en dégoütait bientôt, sans doute parce que le peu de profondeur de la terre sur laquelle il opérait ne satisfaisait pas son goût impatient de se creuser un terrier convenable pour le recevoir. Sa démarche était lourde et lente. En l’inquiétant avec une baguette, il poussait un cri faible qui tenait beaucoup du srognement; cependant il se laissait caresser avec com- plaisance, et manifestait même alors éprouver une sorte de plaisir. Lorsqu'on lui présentait quelque objet, son premier mouvement était de se retirer ; puis il avançait son long museau vers l'objet présenté de nouveau, pa- raissait le flairer et chercher à le reconnaitre en le tou- chant de l'extrémité de son nez, laquelle, molle et flexible, nous a semblé jouer le rôle d’un organe du toucher. 1 Cet échidné, privé entièrement de sa nourriture habi- tuelle, aurait pu_ prendre un aliment liquide, sucré et farineux. C’est ainsi que nos confrères Quoy et Gai- mard ont nourri quelque temps l'individu dont ils font mention dans la Zoologie de l’Æstrolabe. Il est probable que M. Scott n’a point songé à suppléer à la nourriture habituelle de cet échidné au moyen de l'aliment liquide sucré et farineux déjà employé par MM. Quoy et Gaimard , et nous devons atiribuer à une abstinence complète de deux mois la mort de cet animal, que nous perdimes après deux jours à bord de la cor- vette. Nous pensons comme les médecins naturalistes de !’ 4s- trolabe qu'il serait facile de transporter ces animaux vivants en Europe, en raison de ce qu’ils sont souvent Gr. 13 Pi” 56. 145 engourdis au moindre froid et de plus parce qu'on pourrait les nourrir avec du bouillon de gélatine auquel on ajouterait du hachis très-fin de viande ou un hachis des insectes vivants ( blattes, scolopendres ) qui pullulent souvent à bord des navires. Nous n'avons rien trouvé dans l'estomac, ni dans l’in-. testin grêle de notre échidné. Une petite quantité d’'ex- créments que nous avons retirés du rectum nous a offert une substance brune noirâtre , mêlée avec des débris de matière cornée parmi lesquels nous avons reconnu des mandibules et des fragments de pattes de fourmi. L’encéphale de cet animal, quoique pouvant servir encore à des observations mbtod res était un peu altéré et un peu friable dans quelques ei , Surtout dans les lobes olfactifs. : | Le poids de cet organe était de Mes 4 et‘ celui ‘du . de 27 5o grammes. DIMENSIONS COMPARATIVES RS DE L’ANIMAL.| de Vencéphale de chaque hémisphère | de chaque lobe. — ; PT, corps.| tête. [dans sa totalité. ST, opti- ,|olfac- cérébral. |cérébelleux. i Longueur. |14p.3L1| 3p.41. Largeur.| 6 3 | 4 7 Hauteur.| 5 » En comparant l’encéphale du castor à celui du phas- 1838. 23 146 CL. I. PL. 30. colome et à celui d’un singe, M. Richard Owen a fait remarquer que les circonvolutions cérébrales n'existent point dans ces deux mammifères ordinaires, tandis qu’elles sont assez marquées dans l’encéphale du phascolome. On pourra reconnaître, dans les figures 1 et 2, pl. 0, que les circonvolutions cérébrales sont très-marquées chez l’échidné , et qu’elles offrent une régularité remarquable sur chaque hémisphère cérébral, de même que dans les lobes du cervelet ; ce qui est conforme aux résultats obte- nus par Tiedmann dans ses recherches sur l’encéphale des mammifères. (Voy. Zransact. phil. Soc. roy. de Londres, 1836, part. II.) ; La forme générale de l’encéphale de notre échidné ne présente rien qui : mérite d'être signalé. Les hémisphères cérébraux laissent à à découvert le cer- velet (voy. fig. 1, 3 et A), et recouvrent les tubercules quadrijumeaux. Les circonvolutions transversales du cer- velet sont assez profondes ; ce dernier organe laisse à découvert le calamus scriptorius. On voit sur la face inférieure du bulbe rachidien et du pont de Varole (voy. fig. 2) les sillons qui logent la fin des artères verté- brales, le tronc basilaire et une branche transversale qui fournit les cérébelleuses. Les paires de nerfs sortant par les trous craniens sont indiqués par les chiffres 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9 (voy., fig. 2, pl. 30. et l'explication de ces chiffres). Les lobes latéraux du cervelet de l’échidné sont un peu plus étendus transversalement et le sont moins en hau- teur que ceux du cervelet de l’ornithorhynque. Il en est de même à l’ésard du lobe médian de cet organe, Envi- sagés dans leur totalité, lecervelet de l'échidné et celui de Gr, FPri, 30: 147 l’ornithorhynque , dont les lobes latéraux sont peu déve- loppés, tandis que le lobe médian l’est relativement beau- coup plus, semblent se rapprocher un peu, sous ce rap- port, du cervelet des oiseaux. Le bulbe rachidien nous paraît plus volumineux et plus large chez l’échidné que dans l’ornithorhynque. Nous regrettons beaucoup de n’avoir pu distinguer nettement le pont de Varole, et il esi à désirer que cette partie de l’encéphale puisse étre observée avec soin sur un animal frais et non conservé depuis longtemps dans l'esprit- de-vin. | Les lobesolfacüufs or, o', fig. 2 eto, fig. 3 et 4, ont à peu près autant de longueur que de largeur, et recouvrent en- viron les deux tiers de l'étendue de Îa face inférieure des lobes antérieurs du cerveau. Ils diffèrent donc beaucoup, sous ce rapport, des lobes olfactifs de Pornithorhynque, quisont très-allongés et prolongésenarrière. Quoique bien circonserits sur l'individu que nous observions, nous n'a- vons pu bien distinguer leur cavité, à cause de l’altération de leur surface inférieure, Ce volume moindre du lobe olfactif du cerveau de l’ornithorhynque contraste avec la grosseur relativement énorme de la portion eranienne des nerfs trijjumeaux qui recouvrent en grande partie le lobe olfactif. On observe précisément le contraire sur la face inférieure de l’encéphale de l’échidné, dont le lobe olfactif très-considérable est en même temps très-éloigné du nerf de la cinquième paire, et ce nerf est très-petit dans l'échidné , par rapport à celui de l’ornithorhynque. Une différence aussi grande dans la proportion des nerfs olfactifs et trifacial de ces deux animaux indique des dif- férences correspondantes dans leur faculté d’odorat, et 148 Cr. I:°Pri 36: c’est ce que les observateurs auront à déterminér en étu- diant leurs mœurs. | , Le pont de Varole, peu distinct et en partie masqué par les sillons qui logent le tronc basilaire et les artères transverses du cervelet, nous a paru êlre moins grand que celui du cerveau de l'ornithorhynque. ('oy. fig. IV, T. VIT, Anatomie de l’ornithorhynque, par Meckel.) Les autres parties de l’encéphale de léchidné sur les- quelles l'attention doit se porter sont : la commissure des hippocampes Ch, la commissure antérieure C*, et la commissure molle CM (vo. fig. 4). Ces parties res- semblent à celles que M. R. Owen a désignées sous ces noms dans le cerveau du Didelphis virginiana et dans celui de l’oie. Nous devons ici faire remarquer que nous croyons devoir adopler les déterminations de M. R. Owen, et les préférer à celles de Meckel , qui a considéré comme corps calleux la commissure des hippocampes, et cette commissure comme le septum lucidum. Meckel désigne aussi sous le nom de thalamus ou couche optique la commissure molle de ces couches. En comparant les tubercules quadrijumeaux de l'é- chidné à ceux de l’ornithorhynque, nous avons facilement constaté ce qui l’a déjà été par Meckel pour ce dernier, c’est-à-dire qu’on ne peut pas distinguer les tubercules postérieurs des antérieurs, et que ce que Meckel a remar- qué chez l’ornithorhynque et exprimé en ces termes : Eminentia quadrigemina magna , posterior tamen « verè per cipienda, ut ferè bis “emina esset, » est encore plus prononcé dans les tubercules du cerveau de lé- chidné , qui sont réellement bijumeaux simplement, Or, CL; Pc. 56. 149 ces tubercules ont été trouvés tous quadrijumeaux dans le cerveau de la sous-classe des didelphes qui a été étu- diée par M. R. Owen. On peut consulter à ce sujet les planches V et VI (Transact. philos. Soc. roy. Lond., 1837, part. [), dans lesquelles sont figurés les cerveaux du Didelphis virginiana, du Dasyurus ursinus, du phascolome et du kanguroo. On voit, dans toutes ces figures, que ces tubercules sont quadrijumeaux dans ces quatre espèces; et, en admettant analogiquement qu'il en est de même à l'égard de l’encéphale de toutes les autres espèces de la sous-classe des didelphes, on pourra ainsi distinguer le cerveau sans corps calleux des didelphes, du cerveau également sans corps calleux des ornithodelphes, qui, en raison de la bigéminité de leurs tubercules, se rapprochent encore plus des oi- seaux. Quelque succincte que soit cette description de l’encé- phale de l'échidné , qui est très-remarquable par le nombre et la profondeur de ses circonvolutions, nous pensons qu'elle pourra être de quelque utilité en mammalogie , puisqu'elle confirme , sous ce rapport , le rapprochement de l'échidné et de l’ornithorhynque , et qu’elle nous sem- ble justifier complétement l'institution de la sous-classe des ornithodelphes , qui, par ses caractères encéphali- ques , doit suivre immédiatement la sous-classe des mam- mifères didelphes que précède naturellement la première sous-classe dite des monodelphes ; en sorte que les trois degrés d'organisation mammalogique peuvent être établis rationnellement sur les caractères extérieurs fournis par des organes sexuels indiquant les degrés de viviparité, et sur des caractères profonds qui sont en harmonie avec le 150 C1. I. PL. 50. degré d'intelligence pour l’éducation des petits de ces vertébrés vivipares. | On peut résumer ainsi qu'il suit les différences princi- pales de l'encéphale de la classe des mammifères comparé à celui des oiseaux : MAMMIFÈRES. | ne à OISEAUX. RS ñ MONODELPHES. DIDELPHES. |[ORNITHODELPHES. Corps cal- existe. PRET manque. manque. manque. leux. | Pont de existe. | existe. existe. manque. V/arole. | | Lobes opti- quadrijumeaux quadrijumeaux | bijumeaux |jj;meaux et supérieurs. | et supérieurs. | et supérieurs: et | latéraux. ques. | | l En indiquant ce résultat des observations très-impor- tantes de M. R. Owen, auxquelles nous avons joint les observations de Meckel en les rectifiant, nous devons faire remarquer que Meckel a cependant admis, dans les figures relatives à l'encéphale de l’ornithorhynque ( voy. Ornithorhynchi descriptio anatomica, texte et pl. VIIF, fig. 3, 4, 5, 6, 7), l'existence du corps caileux; mais, en étudiant avec soin l’encéphale de notre échidné, nous avons reconnu que les descriptions de M. R. Owen sont plus exactes que celles de Meckel, et que les déter- minations de l’anatomiste anglais doivent être adoptées. Nos observations sur l’encéphale de l’échidné nous semblent encore confirmatives de celles de M. R. Owen au sujet des circonvolutions cérébrales qu'on voit man- ARS ISPL: 56, 151 quer dans le cerveau d’un singe (midas rufimanus), dans celui des chéiroptères , des rongeurs, des sarigues , tandis que les circonvolutions cérébrales sont plus ou moins marquées dans la sous-classe des mammifères monodelphes en général, dans plusieurs espèces de la sous-classe des didelphes (Kanguroo, Wombat, Dayusrus ursinus ). On peut voir dans nos figures de l’encéphale de l'é- chidné que les circonvolutions cérébrales sont très-régu- lières et assez nombreuses , et que leurs sillons sont assez profonds. D'après les Poe de l’encéphale de l’ornithorhynque et le texte de Meckel, les circonvolutions cérébrales et les sillens sont à peine marqués (1), en sorte que sous ce rap- port l'ornithorhynque se rapprocherait le plus des oiseaux dont l’encéphale n'offre plus de circonvolutions. Nous indiquons ici les différences qu'offrent les cir- convolutions cérébrales dans les diverses espèces des fa- milles des trois sous-classes de mammifères, pour montrer combien leur détermination phrénologique, telle que l’a proposée Desmoulins, aurait besoin d’être appréciée d'après l'observation des mœurs dans toute la série des vertébrés vivipares comparés sous ce rapport aux verté- brés ovipares. s Nous terminerons cette notice sur l'encéphale de l’é- chidné en faisant remarquer que Meckel et MM. Quoy et Gaimard ont constaté la minceur de la dure mère et l'existence d’une lame osseuse (2) dans les portions de la (1) ....... Cerebrum, visi gyris, sulcisque , excepto in cere- bello notatum. (Meckel, Anatom. ornithorhynchi, p. 33.) (2) Voyez Meckel, ouvr. cité, p. 33, ( 21. « Cerebrum ornithorhynchi..….…. circumdabatur primo mem- 152 ke CL. I. PL. 30. dure-mère qui séparent les lobes de l'encéphale, le pre- mier dans l’ornithorhynque , le second dans l’échidné. brana fibrosa satis forti in regione processus falciformis ossei nonnisi in sulcum depressa...….…. inter cerebrum atque cerebellum tentorium minime osseum formante. » Voyez aussi, Zoologie de l’Astrolabe , par Quoy et Gaimard, p. 120, la description succincte de l’encéphale de l’échidné, dont nous résumons ici les caractères. « Dure-mère excessivement mince et adhérente au crâne, dont « les os sont également minces, mais non celluleux comme ceux « des oiseaux ; hémisphères cérébraux grands, offrant de nom- « breuses et profondes circonvolutions empreintes sur la lame « interne de la boîte osseuse ; lobes antérieurs séparés par une « lame osseuse. » : | EXPLICATION DE LA PLANCHE 30. Elle représente la tête de l’Échidné vue par-devant et son encé- phale. fs Fig. À. La tête, ainsi vue, ne laisse voir que le haut de la face et la partie antérieure et supérieure du crâne. On distingue: 1° les yeux, qui sont relativement moins petits que ceux de l’Ornithorhynque ; 2° à l'extrémité d’un museau rostriforme, un espace noir dans lequel s'ouvrent les deux narines; 3° le bout de la langue qui sort un peu au delà du museau. 5 Fig. 1. Encéphaie vu par la face supérieure. . C, C,C, C. Hémisphères cérébraux dont les circonvolutions, disposées symétriquement, sont nombreuses et séparées par des sillons assez profonds. C, €. Cervelet dont les circonvolutions-et les sillons sont aussi nombreux et bien prononcés. €. Calamus scriptorius. \ Freex. Cr. I P£. 56. 153 Région inférieure de l’encéphale. C, C, C, GC. Cerveau; c. c. Cervelet. 0”, 0’, 0, 0’. Lobes olfactifs, d’où part la premiére paire de nerfs. 2,2. Nerfs optiques, ou 1e paire, et leur chiasma ; : 3, 3. 3e paire de nerfs, ou moteurs molaires communs ; 4,4 4 — .. .— ou pathétiques ; 5, h,_ 5°. — — trifacial ; : 6,6. 6° — — moteurs oculaires externes ; 1,17.17e — — ou nerf acoustique et facial ; 8,8. 8°, — — ou nerf pneumogastrique , glosso- pharyngien et spinal ; 9, 9 9 -— — ou nerf grand hypoglosse. Fig. 3. Encéphale vu par son côté gauche. Fig. 4. C, C. Cerveau; c. Cervelet ; o. lohe olfactif, b. 5° paire de nerfs ; 9. 9e paire — Coupe verticale de l’encéphale, montrant : C, C, G. Le côté interne des hémisphères cérébraux. c. L’arbre de vie du cervelet. f/. Le faisceau antérieur ou inférieur de la moelle. f’’. Le faisceau postérieur ou supérieur de cet organe. B. Le bulbe rachidien, sur la tranche duquel nous n’ayons pu distinguer la bande des fibres du pont de Varole. Q. Les tubercules quadrijumeaux ou lobes optiques, qui sont seulement bigéminaux. Ch. La commissure des hippocampes. C?. La commissure antérieure. Cm. La commissure molle. 0, 0. Le lobe olfactif. 154 CL. I. PL. 3o. RAA LL LALA UT AAR AUS LUS AURA VAS LAPUUT LAS BAT LA LALALT VAT UT ULTVANLLR LAN LA AUT AUS CONSIDÉRATIONS ZOOLOGIQUES RELATIVES AUX MARSUPIAUX, A LA CLASSIFICATION DES MAMMIFÈRES ET A CELLE DES ANIMAUX VERTÉBRÉS ET INVERTÉBRÉS EN GÉNÉRAL. Après avoir présenté quelques faits nouveaux, et essayé de donner un certain nombre de déterminations également nouvelles sur des faits déjà plus ou moins'con- nus, nous devons examiner maintenant si l’ensemble de nos recherches anatomico-zoologiques sur les marsupiaux peut nous fournir matière à quelques considérations zoologiques, que nous présenterons comme des déductions naturelles des faits établis dans les mémoires précédents. Or ces déductions ont trait, d’après l’ordre des faits exposés précédemment, 1° au degré de mammalité el à la bouche des petits ; 2° au mode de fonctionnement de l'os marsupial , considéré comme indice des modifications de la viviparité ; 3° à l’ensemble des caractères plus où moins importants que peut fournir la région sterno-pé- rinéale, où sont réunis les organes éducateurs, la cica- trice ombilicale et les organes sexuels , dont les orifices sont combinés avec les ouvertures naturelles des autres viscères qui débouchent dans la même région qu'eux. Jusqu ici les déductions n’ont trait qu’à des formes exté- rieures, examinées, il est vrai, dans leurs rapports avec l'organisation intérieure; mais nous pourrons peut-être aussi, d’une simple notice sur l’encéphale non encore décrit Red LE ne den De rs Ce ne ni 2 < RE re # Gi. 45 Pr. 5. 155 d’un ornithodelphe , comparé, il est vrai, à l’encéphale des autres mammifères et à celui des oiseaux, tirer quel- ques déductions, parce que cette notice est en même temps un aperçu comparatif de l’encéphale des mammifères. Or si l’on considère que cet organe, qui tient sous sa dépendance tous les autres organes , agit ainsi du fond de l'organisme jusqu'aux surfaces, on conçoit combien cette influence générale et profonde d’un seul organe prédominant a dû s'offrir comme ce qu'il y a de plus saillant au fond de l’organisation. Or, la nécessité d'apprécier par la forme extérieure ce qui constitue le caractère le plus éminent du fond le plus intime de l'organisme animal des verté- brés les plus élevés dans la série, gouvernait sans cesse l'esprit humain, même à son insu; et c’est ainsi que la science esl arrivée lentement à trouver ce rapport du fond avec la forme , rapport de la plus haute importance, dont elle est redevable aux travaux continus et persévé- rants de l’auteur d'un Prodrome de zoologie en 18:16, et des principes d'anatomie comparée publiés en 1825 (1). Pour bien apprécier en mammalogie la valeur des ca- ractères à tirer de la forme générale du corps et de toutes les particularités des régions qui peuvent fournir des no- tions différentielles , il est important de s'établir sur les principes de la subordination de ces caractères, formulés en 1835 par H. de Blainville, dans son cours de philo- sophie zoologique à la Faculté des Sciences. Mais au point de vue de la philosophie mammalogique , il convient de (1) Voyez Prodrome de zoologie dans le Journal de Physique, 1816, et le Traité d’Anatomie comparée, t. I, par H. de Blain- ville. 156 CL. L PL, 30. corroborer et de modifier un peu les principes de subor- dination des caractères en zoologie par les principes de la philosophie rationnelle et religieuse. En procédant ainsi, l’un de nous, partant du point de vue de la finalité à laquelle est subordonnée l'unité du plan général de l’organisation animale, a dû avoir égard à ce que tout animal, 1° exerce une action plus ou moins étendue sur le monde extérieur et sur ses sem- blables ; 2° se reproduit comme espèce; 3° se conserve comme individu : ce qui n'a pas besoin de démonstra- tion. Ce sont ces vérités pratiques , usuelles et généralement admises, qui doivent nous conduire naturellement à considérer que la finalité zoologique embrasse nécessai- rement trois faits généraux, savoir : 1° la sphère d'ac- tivité des espèces animales, proportionnelle à leur système nerveux ; 2° la vie des espèces, et 3° la conservation ou la vie des individus. Au point de vue du premier fait général (la sphère d’ac- tivité), la philosophie religieuse a toujours placé l'homme en dehors et au-dessus de toutes les espèces animales. On arrive au même résultat en philosophie physiologique et zoologique. L'idée du perfectionnement progressif de l’homme considéré comme individu, comme être social et comme espèce, le caractérise si éminemment , qu il est en fait et en droit le dominateur de toutes les autres espèces animales. On conçoit donc que l'étude des formes exté- rieures de l’homme, celle de l’ensemble de son organisation intérieure, et surtout de son encéphale et de sa tête os- seuse, ont dû fournir aux mammalogistes un type ex- cellent pour apprécier les caractères dans toute la série GE P'PA 5 ; 197 des mammiferes , et même dans toute la série des ver- tébrés (1). , Maïs en ayant égard au hiatus qui, au point de vue. intellectuel et moral, existe entre l'espèce humaine et toutes les autres espèces animales, même les plus rap- prochées d'elles par leur organisation mammalogique, il convient d'établir tout d’abord que les formes du crâne, de la face et du squelette , quoique en rapport avec l'encé- phale et les organes des sens et de la locomotion des mam- mifères et des autres vertébrés, ne doivent être prises en considération que d’une manière générale, parce que c'est moins sur le degré d'intelligence des mammifères, que sur l’ensemble de tous leurs autres caractères, que leur classification peut être établie. Nous verrons en effet que le plus et le moins d'intelligence de ces animaux n'est point réparti progressivement depuis le mammifère le plus rapproché de l’homme jusqu’à celui qui a le plrs d’affinité avec les, vertébrés ovipares. Au reste, dans : état actuel de la science, nous sommes si peu avancés dans l'étude des mœurs des mammifères, considérées dans leurs rapports avec l’organisation cérébrale, qu'ilserait impossible d'indiquer l’ordre d’alternance suivant lequel l'intelligence et l’organisation cérébrale de ces animaux décroissent et s’accroissent pour décroitre encore, en pro- cédant de l’orang-outang à l'ornithorhynque. (1) C’est ce qui a été exécuté par M. de Blainville et tenté aussi par M. Dusès. Ce dernier, prenant la forme du corps hu- main comme type de la forme générale de tous les vertébrés, a été ainsi conduit à donner à ce grand groupe d’animaux le nom d’hominiens qui équivaut à celui d’hominiformes. Linné âvait an- térieurement donné les noms d’anthropomorphes et de primates à l’homme lui-même , aux quadrumanes et aux chéiroptères. 158 Gr: LPr! 30; Nous devons cependant mettre en relief l’organisation encéphalique des mammifères ou vertébrés vivipares, en la considérant en masse comme inférieure à l'organi- sation cérébrale de l'espèce humaine, et comme supé- rieure à celle de l’encéphale des vertébrés ovipares. Il convient ici d'établir que par supériorité ou infériorité de l’organisation encéphalique, nous entendons une dif- férence en plus ou en moins soit dans la masse et dans le volume de l'organe, soit dans le nombre et la propor- tion de ses parties principales, connues sous les noms d'hémisphères cérébraux , cérébelleux , olfactifs et opti- ques, ou quadrijumeaux, de corps calleux, de pont de Varole. Nous venons de voir en effet qu’indépendam- ment du volume proportionnel de l'organe, l'existence ou l'absence du corps calleux, du pont de Varole et des tubercules quadrijumeaux, fournit des caractères distinctifs des trois groupes principaux de mammi- fères. Si l'on considère maintenant que le premier de ces trois groupes principaux , dans lequel tous les zoologistes s'accordent à placer les mammifères ordinaires ou mo- nodelphes, si l’on considère, disons-nous, que ce groupe renferme un très-grand nombre d'espèces, qui, appré- ciées sous le rapport de la variété et des degrés de leur sphère d'action sur le monde extérieur, sont réellement supérieures sous tous les rapports aux mammifères didel- phes, on pourra constater que cette étendue plus grande de la sphère d'activité implique une organisation céré- brale plus riche , et c’est ce qui a lieu en effet. Or, les espèces connues, beaucoup moins nombreuses et moins actives relativement sur le monde extérieur, qui forment Gu,,Æ5 PL, Sp: 199 le deuxième groupe constitué par les mammiferes di- delphes, sont non-seulement inférieures sous plusieurs rapports à celles du groupe précédent, mais elles nous semblent même un peu supérieures aux mammifères or- nithodelphes ou monotrèmes, qui forment le troisième et dernier groupe de ces animaux , par lequel s'établit le passage aux autres vertébrés. Si ces données , fournies par l'observation des mœurs des mammifères, se trouvent de plus en plus confirmées par les faits de détail que l’on découvre chaque jour, on sera forcé de convenir que l'institution de trois sous- classes ou groupes principaux en mammalogie est fondée sur un ensemble de caractères extérieurs qui révèlent trois modifications principales de l’organisation encépha- lique la plus avancée après celle de l'espèce humaine. C’est donc d’après le système nerveux que les mammi- fères , tous inférieurs à l'homme, forment par le fond de leur organisation la première classe du type ou embran- chement des vertébrés ; et c’est d’après les modifications de leur encéphale, que les mammifères peuvent encore être distribués en trois sous-classes. Il est important de faire remarquer que les formes exté- rieures d’une enveloppe générale composée d'os, de chairs et de peau , indiquent dans tous les vertébrés en général l'existence d’un système nerveux cérébro-spinal, qui les distingue de tous les invertébrés. Or, la vertèbre a été considérée avec raison comme l’élément solide qui, étudié dans ses rapports naturels avec toutes les autres parües, et surtout avec l’axe du système nerveux, indi- que toujours l'existence de cet axe cérébrospinal; d’où le nom de spini-cérébraux , substitué par Latreille à celui 560 | CL. Fi Pr:56. tères. [l est donc à regretter, pour le progrès de la mé- thode naturelle en zoologie, qu’il n'existe pas, pour ce type des animaux à vertèbres et à système nerveux cé- rébro-spinal, un radical tel que celui d'oiseaux, de poissons. Le nom de céphalozoaires, donné par Carus | aux vertébrés , n’est rien autre chose que l'équivalent de encéphalozoaires où de spini-cérébraux. Celui d’ostéo- zoaires, introduit par M. de Blainville, est encore l'équivalent de vertébrés. En mentionnant ainsi les principaux résultats obtenus de nos jours dans la science de la classification des animaux, nous devons encore joindre l'indication de la division dichotomique de La- marck (vertébrés ou invertébrés) ; celle de la division en quatre embranchements (vertébrés mollusques, articulés et zoophytes), par G. Cuvier, et enfin signaler la distribu- tion du règne animal en trois grands sous-règnes, par H. de Blainville; savoir, les zygozoaires, ou animaux pairs, les actinozoaires, ou rayonnés, et enfin les hété- rozoaires ou animaux à formes irrégulières. Cette distribution méthodique étant basée sur la aie générale du corps des animaux , considérée comme indi- quant ou traduisant à l'extérieur l’existence ou l'absence et les formes générales du système nerveux, nous semble devoir être prise en très-grande considération, puisqu'elle exprime neîtement le rapport de la forme extérieure avec ce qu'il y à de plus saillant et de plus caractéristique au fond de l'organisation (x). (1) Dans les sciences morales et naturelles, ce qu’il y a de plus important à découvrir est précisément le rapport de la 7 M Er 4. Pris 50. 161 DOINC On ne doit point quelques points r surpris qu après avoir traité de à l’organisation des marsupiaux didelphes et ornithodelphes, nous soyons conduits natu» rellement à examiner le rang qui a été assigné à ces ani- maux en mammalogie, et à constater pourquoi le groupe dés mammifères {#2ammalia Linn.) a du s’assimiler les oiseaux, les reptiles et les poissons pour former le type des vertébrés , et enfin pourquoi le grand type des ver- tébrés a du s’assimiler encore le type des articulés (zn- secta Linn.), et celui des mollusques pour être institué en premier sous-règne, ce qui, d'un seul trait, indique la forme paire du corps et celle du système nerveux ; on passe ensuite à la forme rayonnée existant de même à l'extérieur et dans le système nerveux du deuxième sous- règne, et on arrive enfin à constater que l'absence com- plète de forme extérieure et de système nerveux ca- ractérise le troisième et dernier sous-règne du règne animal. C’est donc avec avantage pour le progrès de la méthode naturelle en zoologie, que M. de Blainville a proposé d'établir la distribution et la classification des animaux d’après la notion exacte du rapport de la forme exté- rieure de l'enveloppe générale (composée de la peau, des sens et des organes de la locomotion) avec ce qu’il y a de plus saillant au fond de l’organisation intérieure , c'est-à-dire le système nerveux. Telle a été, telle est, et telle sera la tendance de la forme avec le fond, puisque la forme extérieure doit toujours être en harmonie avec ce qu’il y a de plus saillant au fond de l’organisation. 1838, 162 CLÉ Pa rto: ‘ «dont les efforts marche rationnelle de l'esprit h = . pese: En tbe e ciles à apprécier, si on constants et progressifs sont fa établit comme axiome que , dans les sciences morales et naturelles , la forme extérieure doit révéler le fond ou le - for intérieur. Pour qui sait lire dans les œuvres de la nature, cet axiome est une vérité pratique; et dans les cas même où la forme extérieure semble masquer le for intérieur, le naturaliste philosophe doit scruter le fond avec toute la profondeur et le zèle ardent qu'inspire la recherche de la vérité pour obteniret assurer son triomphe. Il nous faut donc constater ici, que, si les données cra- niologiques et prosopologiques doivent avoir une valeur réelle dans l'étude des vertébrés, et surtout en mamma- logie, ce ne doit point être en traduisant seulement les principales modifications de l’organisation de l'encéphale, mais plutôt en servant à apprécier les résultats de la sphère d'action des animaux, qui sont fournis par l'observation de leurs mœurs. : Nous ne devons point nous dissimuler qu'aucun ca- ractère extérieur connu ne sert encore à nous révéler exactement l'existence et la proportion des parties pro- fondes de l’encéphale des vertébrés, et surtout du corps calleux , du poat de Varole et des tubercules quadriju- meaux dans les mammifères ; et lors même que nous se- rions arrivés, par des appréciations craniologiques sa- vantes, à trouver ces caraclères extérieurs, nous n’aurions encore que des données empiriques, puisqu'il nous res- terait toujours à déterminer scientifiquement les fonctions des diverses parties de. l'encéphale qui président aux ma- nifestations de la sphère d'action des animaux sur le monde extérieur. GT PE eo, 163 Le zoologiste n'en doitpas moins enregistrer la notion des modifications de l’encéphale des mammifères, d’après laquelle la série mammalogique , telle que l’a instituée de Blainville, forme une progression naturelle depuis l’o- rang-outang et le chimpanzé, les plus rapprochés de l’homme, jusqu'à l’ornithorhynque, le plus rapproché des oiseaux. ; Il est très-remarquable que, si des caractères cranio- logiques n’indiquent point ces modifications profondes de l’organisation encéphalique, l'observation fournit des in- dices extérieurs qui leur correspondent empiriquement, et qui ont servi à caractériser la : classe et les sous- classes des mammifères. Ces indices. sont les formes extérieures qui révèlent les degrés de viviparité et la mammalité de ces animaux. Or, l'homme seul, quoique appartenant par son orga- nisation au groupe des vertebrala vivipara et mam- malia, s'en distingue éminemment par l'étendue énorme de sa sphère d'action sur le monde extérieur et par le degré d'éducabilité de son espèce, qui lui permet d’as- pirer au rang d’un être perfectible, c’est-à-dire intelli- gent, raisonnable et religieux. En zoologie philosophique, l'espèce humaine, envi- sagée historiquement sous le rapport de ses mœurs ou de sa moralité progressive, doit être ainsi caractérisée. Quoique modifiables par la domesticité ou le pouvoir humain, les mammifères, plus ou moins rapprochés de l’homme ou de l'oiseau , ne sont point des êtres naturel- lement perfectibles par eux-mêmes ; et pourtant les in- dices extérieurs de leur degré de viviparité et de mam- malité signalent que leur organisation encéphalique est 164 CES LE Pr: 50. en rapport avec les soins qu'ils peuvent donner, au moyen d'organes éducateurs externes (mamelles), à des petits qui sont ou des nourrissons, ou des avortons, ou des poussins , c'est-à-dire des petits comparables, sous quel- ques rapports, à l'oiseau nouvellement éclos. Ainsi, dans l’état actuel de la science , le manque de l'emploi des caractères craniologiques et prosopologiques propres à indiquer les modifications des parties profondes de l’encéphale des mammifères (1) a dû forcer les zoolo- gistes à employer les indices extérieurs de la mammalité et le fait physiologique de la viviparité, qui s'effectue sous trois modes, d'où la distinction très-scientifique des mani- malia où vivipara , en monodelphes , didelphes et or- nithodelphes. hs Nous avons d’abord, dans notre premier Mémoire sur l'appareil mammaire des marsupiaux et la bouche de leurs pelits, essayé de démontrer que le mode de mammalité propre aux mammifères ordinaires, ou monodelphes et fœtipares , est moins complexe que le genre de mamma- (1) Lorsqu'on cherche à apprécier les résultats des mesures de l’angle facial, de l’aire du crâne comparée à celle de Îa face, et de l’aire de la base du crâne comparée à celle du trou occipital, et enfin de la direction horizontale, oblique ou verticale de ce trou occipital, on reconnaît facilement qu’il faudrait apporter à ces résultats des corrections très-nombreuses en raison de l'é- tendue plus ou moins grande des cavités sensoriales ; et c'est probablement à l'impossibilité (du moins actuellement) de si- gnifier en langage convenable ces résultats indicateurs de l’orga- nisation encéphalique, qu’il faut attribuer le manque des carac- tères craniologiques et prosopologiques qu’on aurait pu introduire en mammalogie, 4 CL. TZ. PL. 50. 165 lité des mammifères didelphes. En effet, la mammalité , sous le mode didelphique , devait suppléer à limperfec- tion vasculaire d’un utérus normalement embryopare, Enfin , le mode de mammalité ornithodelphique est très- remarquable en ce que l'appareil mammaire, se simplifiant par l’absence du mamelon et la forme intestinulaire des éléments de la glande mammaire, semble tendre à dispa- raitre, et cette glande se trouve suppléée en quelque sorte d'avance par un utérus oviductiforme , et ressem- blant à celui des vertébrés ovovivipares (1), tout à fait dépourvus de mamelles. Ainsi , la viviparité monodelphique, ou la fœtiparité, entraine la nutrition non-seulement albumineuse, mais encore sanguine , au moyen d'un placenta, et, par consé- quent, le recours au sang de la mère et un allaitement de nourrisson sans suspension fixe à la mamelle; ainsi, la viviparité didelphique ou l'embryoparité se réduit à un premier développement par nutrition albumineuse et non- sanguine par l'utérus ; mais il est suppléé au sang utérin par un allaitement donné à l’avorton normal, suspendu fixement à la mamelle, auquel succède l'allaitement de nourrisson libre et dégagé de l'insertion intrabuccale du mamelon de sa mère. Enfin , la viviparité ornithodelphi- que , ou la pulciniparité, exige : 1° une longue gestation dans l'utérus oviductiforme qui fournit au petit embryon (1) Voyez, en outre de ces modifications de l’utérus des mam- mifères en général, celles de l'ovaire qui leur correspondent, dans le Mémoire de M. de Blainville sur la nature du produit femelle de la génération de l'ornithorhynque { Annales du Mu- seéum, t. Il, 3° série), et les recherches de M. R. Owen (Trans. philos. de la Soc. Roy. de Londres, 1832, part. 11, avec planch.). 4 166 Cr. PL.35. pulciniférme une nourriture albumineuse , à laquelle succède, après la mise bas, un allaitement encore peu connu, puisque le mode de succion du lait extrait d’une mamelle sans mamelon n’a point encore été observé ni décrit sous le rapport de son mode et de sa durée totale. Ainsi, indépendamment des fluides vitellins produits par l'ovaire autour de la vésicule du germe, l'utérus verse _des fluides albumineux et du sang en proportion détermi- née , et les mamelles fournissent une quantité de sucs lac- tés en raison inverse de celle des fluides vitellins, albumi- neux et sanguins, en sorte que le but physiologique de la génération vivipare des mammifères est toujours atteint, malgré les modifications de la viviparité qu'expriment les termes de fœtiparité, d'embryoparité'et de pulcimiparité. Mais, pour l'expulsion d'un petit mammifère à l'état fœtal, embryonnaire ou pulciniforme, il'existe des modifi- cations non-seulement dans la forme et le degré de muscu- larité de l'utérus, mais encore dans les formes normales et anormales des muscles de l'abdomen et du bassin des mammifères (taupes, cétacés). Parmi ces modifications, nous avons du signaler comme très-caractéristique celle qui s'effeciue à l'insertion inférieure du muscle grand oblique de l'abdomen sur le pubis. Là se trouve, dans tous les mammifères à testicules plus ou moins sortants chez les mâles, et à ligament rond plus ou moins marqué chez les femelles, un anneau, dit inguinal, formé par deux piliérs tendineux. Or, les deux piliers, plus ou moins forts, favorisent l'expulsion viviparique, en ajoutant à la force de contraction de l'utérus une plus grande force de constriction abdominale. C'est ainsi que les modifications des muscles de la pa- Er. 1. PL.430. 167 €. roi abdominale, étudiée dans toute la série des mammi- fères fœtipares, ont exigé le plus souvent l'existence de deux ou d’un seul pilier tendineux , pour l'insertion sus- pubienne du muscle grand oblique de l'abdomen , appro- prié ou non à ja sortie des testicules ou des ligaments ronds ; mais il paraît que, pour opérer l'expulsion d’un mammifère didelphe ou ornithodelphe , il fallait , à défaut de l'énergie des contractions utérines , que la pression ou la constriction abdominale pour l'expulsionet la mise bas des petits füt beaucoup plus forte , et c’est ce qui à exigé les modifications des muscles de la paroï antérieure de l'abdomen, qui, pour agir plus efficacement , avaient besoin du point d'appui qui leur est fourni par l'os mar- supial. Or, nous avons démontré le caractère vice-ten- dinien de cet ss, c'est-à-dire qu'il tient la place d’une portion du tendon simple ou bifurqué du: muscle grand oblique de l’abdomen., en même temps qu'il fournit au muscle triangulaire ou pyramidal de l'abdomen des di- delphes et ornithodelphes une insertion très-opportune pour accroitre la pression abdominale réclamée par les fonctions de l’accouplement et dela mise bas normale- ment précoce ou tardive. On reconnait ainsi pourquoi les. zoologistes ont du avoir égard à la présence ou à l'absence réelle de l'os mar- supial, et pourquoi nous avons dü nous attacher à en bien déterminer la signification , qui se rattache, ainsi que nous l'avons démontré, au mécanisme de la parturition embryonique des didelphes et à celle pulciniparique des ornithodelphes. Mais l'appareil mammaire, la bouche des petits et l'os marsupial ne : sont point les seuls organes ayant trait __ 168 Cz.11. PLi.:30. à la vie de l'espèce, qui ont fourni des caractères. Les zoologistes ont dü encore établir des distinctions d’après les ouvertures naturelles génito-urinaire et anale {de la région périnéale. Nous avons dû, pour cette raison, appré- cier la valeur des caractères différentiels formalés sous les noms de monotrémité , de tendance à la monotrémité ou admonotrémité, et de polytrémité. Or, ces trois carac- ières marchent de pair avec les trois modes on degrés de viviparité signalés ci-dessus; en effet, les mammifères monodelphes et fœtipares sont le plus généralement po- lytrèmes ; quelques-unes de leurs espèces (rongeurs) sont cependant admonotrèmes ; une espèce seule (le cas- tor) est monotrème, mais à testicules sortants chez les mâles; les mammifères didelphes et embryopares sont tous admonotrèmes à scrotum antérieur au pénis. Enfin, les mammifères ornithodelphes et pulcinipares sont mono- trèmes et à testicules toujours dans l'abdomen chez les mâles. Après avoir eu soin de mettre à profit les caractères que les zoologistes ont tirés des degrés de viviparité et de mammalité, de l’os marsupial et des ouvertures naturelles du périnée, il convenait d’embrasser, dans un conspectus général , l’ensemble des particularités que la région ster- nopérinéale des vertébrés peut fournir, lorsqu'on les ob- serve depuis l’âge embryonnaire jusqu’à l’état adulte. Or, en étudiant ainsi comparativement toutes les différences tirées de la présence , des modifications ou de l'absence des organes du développement, de ceux de l'allaitement, de l’accouplement, de la parturition (accouchement, mise bas des petits , cu ponte des œufs), et de ceux affectés à l’incubation des œufs, on sentira la convenance de grou- Cut. PL:150. 169 per tous ces faits , et d’avoir essayé d'en donner la for- mule générale au moyen d’un schéma idéal. (Voyez la figure A de la planche V.) En nous bornant ici à résu-. mer ce qui a trait à la région sternopérinéale des mammi- fères, nous devons mentionner : 1° L'existence constante d’un nombre variable de ma- melles , avec ou sans bourse ou poche des petits, avec ou sans mamelons, età mamelons entourés d'une aréole, ou recouverts d’un prépuce. 2" Les nombreuses différences qu'offrent les organes sexuels externes ou de l’accouplement, et un organe sexuel interne (le testicule ) , lorsqu'il vient se loger dans une poche ou bourse scrotale. Or, ces différences, qui n’ont point encore été formulées , se tirent de la direction, de la forme , des dimensions du pénis ou du clitoris, et de la structure de leurs diverses parties. A l’égard de ces diffé- rences, il faut surtout noter celles relatives à la position de l'ouverture du prépuce ou fourreau du pénis des mâles considéré dans ses rapports avec le scrotum d’une part, et de l’autre avec l'ouverture de l'anus. Il faut de même prendre en considération les positions respectives du clitoris, du méat urinaire et de l’orifice vaginal avec ou sans vestibule vulvaire, qui se dispose en prépuce ou fourreau clitoridien , ou en petites et grandes lèvres. La direction de l'ouverture vulvaire, comparée à la forme de l’orifice anal, dont elle est plus ou moins rapprochée ; enfin , la réunion des orifices génilo-urinaires des mâles et des femelles , et de l’ouverture anale dans un vestibule commun ou cloaque, fournit encore matière à des notes différentielles très-importantes. Il est facile de reconnaître que les principales différences sont indiquées très-nette- « Lis a 170 | Cv PL. "60. ment par les termes de polytrémité, admonotrémité et monotrémité. ; 3, Enfin, l'existence ou l'absence complète d’une cicatrice ombilicale à l'extérieur de l’abdomen des mam- mifères nouveau-nés , ou plus ou moins adultes , met le zoolopiste sur la voie du degré de composition des organes transitoires qui ont servi au développement embryonnaire ou fœtal, en revêtant ou en ne prenant point la forme d'un placenta et d’un cordon ombilical (1). Nous avons du nous borner à donner une indication des éléments constitutifs du cordon ombilical le plus composé, afin qu'on puisse, par l'extérieur du cordon , apprécier com- ment il se comporte d'une part, pour constituer les placentas de diverses formes, et de l’autre pour laisser dans le bas-ventre les vestiges plus ou moins effacés ou (1) I sera donc très-important de pouvoir observer compara- tivement les embryons, les nouveau-nés et les adultes des deux sexés dans les différents temps de la vie, afin de posséder des données très-positives-sur les caractères à tirer de la région sterno-périnéale des mammifères et des vertébrés en général. Il est très-remarquable que l’observation des nouveau-nés ou des fœtus mammaires des marsupiaux fournisse, sous le point de vue de la mammalité et des organes sexuels externes, des données plus exactes que celles qu’on obtient en observant les ma- melles et les parties sexuelles des adultes, et il est naturel de croire que de semblables recherches faites comparativement sur les embryons, les fœtus ou nouveau-nés, enfin les adultes des deux sexes dans les mammifères monodelphes, ainsi que dans les autres classes des vertébrés, procureront à la science des docu- ments précieux qui pourront être fasciculés avec quelques docu- ments isolés et épars dans des livres, soit très-répandus, soit presque isnorés. Re # GL. EPL. 30. 171 encore persistants du pédicule de la vésicule ombilicale, de celui de l’allantoïde et des vaisseaux omphalo-mésenté- riques et ombilicaux, qui sont plus ou moins oblitérés où. même complétement atrophiés et disparus. Ainsi, dans les cas où la cicatrice ombilicale persiste ou ne fournit plus aucun caractère extérieur, le zoolo- giste pourra encore se procurer à l'intérieur des données anatomiques sur les degrés de viviparité des mammifères, et même sur les divers degrés d’oviparité des autres ver- tébrés. 4 Ces considérations anatomico-zoologiques sont plus que suffisantes pour démontrer :1° que la classification des mam- mifères, fondée sur les degrés de viviparité , est , dans l’état actuel de la science , la plus naturelle et la plus ra- tionnelle ; 2° que le degré d'intelligence et d'organisation cérébrale est en rapport direct avec ia viviparité, et 3° que la sphère d'action des mammifères est tellement inférieure à celle de l’espèce humaine, qu'en est fondé à établir en zoologié un ‘grand hiatus entre l’homme et la série ani- male telle que l’a instituée M. de Blainville. Mais ces considérations ne nous ont servi jusqu'à pré- sent qu'à caractériser par des détails anatomico-z0olo- giques la classe des mammifères ou vertébrés vivipares et les trois sous-elasses indiquées. Il nous faut maintenant essayer de donner un apérçu rapide des données qui peu- vent servir à l'institution des ordres , des familles, des genres et des espèces de ce grand groupe d'animaux. L'impossibilité de donner ici les développements scien- tifiques que comporte un sujet aussi vaste et aussi impor- tant nous met donc dans la nécessité de présenter un conspectus de l’ensemble des données que l’un de nous 172 Re CL. EPL. %0,. croit devoir proposer. Ce conspectus a été exposé, en très-grande parüe , dans son cours d'anatomie comparée appliquée à la zoologie , fait à la Faculté des Sciences de Paris en 1837. En recherchant quel était le degré d'importance de la forme générale et des formes spéciales de l'enveloppe gé- nérale du corps des animaux, considéré comme traduisant à l'extérieur le système nerveux, d’après les principes anato- miques de M. de Blainville , celui de nous qui avait à dé: velopper, dans son cours à la Faculté des Sciences , l'application de l'anatomie comparée à la zoologie, fut conduit naturellement par les faits à faire cette appli- cation d’après les principes de la finalité, qu'il distingua en finalité physiologique (fonctions des organes, etc. ) et en finalité éthicologique (mœurs des animaux) ; et c'est en argumentant d'après ce principe de la finalité zoolo- gique ainsi posé, quil est parvenu à démontrer l’exacti- tude de la formule zootomique proposée par M. de Blain- ville. Or, les mœurs des animaux se manifestent par trois faits généraux, savoir : l'étendue de leur sphère d’action sur le monde extérieur, la vie des espèces et la vie des individus ; et lorsqu'on envisage l'espèce humaine sous un point de vue purement zoologique, on cänstate faci- lement que l'étendue de sa sphère d'action dans l'espace et dans le temps est réellement immense par rapport à celle des animaux , même les plus rapprochés d'elle par leur organisation , et que l'homme est le seul être animé dont on puisse dire que la sphère d'activité s'étend au delà du cercle des besoins de la vie de l'espèce et des exi- gences de la vie individuelle. Il faut donc s'attendre à ce que , chez tous les autres animaux, soit vertébrés, soit 4 Rte + Crak Pc-2136. 7 - 199 invertébrés | quelque complexe où simple que soit leur organisation , la sphère d'action sur le monde extérieur étant limitée en général dans le cercle des besoins qu’exige la reproduction des espèces et la conservation des indi- vidus, l'enveloppe générale du corps traduisant le système nerveux ; à laquelle est confiée l’action sur le monde ex- térieur, serve principalement à toutes les manifestations des phénomènes de la vie reproductive et de la vie nutri- tive, dont la diversité et les combinaisons constituent les mœurs des animaux. Or, nous avons vu que ce sont en général les formes extéricures plus ou moins rapprochées de celles de l'homme, une organisation encéphalique plus complexe que dans les autres vertébrés, l’existence d’organes édu- caleurs (mamelles) et d'organes sexuels externes consi- dérés dans leurs rapports avec les viscères sexuels in- ternes, qui ont fourni les traits caractéristiques de la classe et des sous-classes de mammifères. Or encore , les mam- malogistes ont été conduits par les faits à caractériser les ordres , les familles et les genres, tantôt d’après les or- ganes du mouvement ; tantôt d’après ceux de la mandu- calion, tantôt enfin en prenant pour types de ces groupes, de plus en plus secondaires , les espèces les plus caracté- risées ; c’est à cette fluctuation dans le choix des caractères que sont dues les diverses nomenclatures tour à tour pro- posées par les mammalogistes. En mettant à profit tous ces travaux, mais en suivant le principe de la finalité des mœurs des animaux , on est conduit à penser que si les organes et les actes de la vie de l'espèce ont servi à caractériser la classe et les sous-classes de mammifères, il se pourrait que les mœurs relatives à & 174 CL. I. PL. 30. la vie nutritive fussent propres à fournir les caractères des ordres. Or, parmi les organes extérieurs destinés à la vie nutritive , ceux que réclamait le genre de nourriture ; en même temps végétale et animale , soit plus ou moins ri- goureusement animale, soit enfin plus ou moins pure- ment végétale, nous paraissent les plus ‘convenables pour caractériser trois ordres principaux , sous les noms d'am- phiphages , de zoophages et de phytophages, dans la pre- mière sous-classe ou les monodelphes, ainsi que dans là deuxième ou les didelphes. Dans l’état actuel de la mam=_ malogie,le groupe des ornithodelphes, qui ne renferme que deux genres, ne peut donner lieu à cettedistinction d'ordres: Les organes de la bouche et la forme générale du tronc et des membres, considérés dans leurs rapports avec l’ap- pareil digestif, sont en effet, sous le point de vue de la finalité | très-propres à fournir les caractères d'ordres d’après le genre de nourriture, en admettant , ainsi que l'a proposé M. de Blainville, que le mammifère mono- delphe ou didelphe de l’un de ces trois ordres, en raison des modifications de ses organes locomoteurs, est plus ou moins apte à marcher, à fouir, à nager, à grimper, à voltiger et à voler pour aller chercher sa nourriture dans des lieux ou des milieux différents. : En ayant-égard aux diverses sortes de nourritures ani- males, végétales ou mixtes, aux divers organes qui ser- vent à l'animal à la saisir, à la porter à la bouche , et aux époques du jour ou de la nuit auxquelles il sort pour chercher sa nourriture, on trouve facilement que toutes ces particularités de l’organisation, diversement combinées entre elles pour correspondre à la variété et aux affinités de mœurs, donnent lieu à des ensembles de caractères qui ont La Ci:T: PL.:60. 175 servi aux zoologistes à instituer les familles et les genres. Or, ces ensembles de caracières sont souvent longs à décrire ; et ne peuvent pas toujours être formulés en, termes précis, et c’est là ce qui a probablement poussé les zoologistes à prendre les espèces. les mieux caractérisées pour types des genres, et les genres les plus remarqua- bles pour types des familles. Dans ce cas , les noms usuels des espèces ou des genres, légèrement modifiés, ont fourni et peuvent encore fournir des termes en général préfé- rables à ceux empruntés au langage anatomique. Il nous reste à faire remarquer maintenant que si la viviparité se nuance dans le sous-type ou la grande classe | des vertébrés vivipares et mammifères , on peut observer que l’oviparité offre également des modifications dans le sous-type des vertébrés ovipares. Ces modifications sont connues sous les noms d’ovoviviparité , de dorsiparité, d’aquiparité et d’oviparité proprement dite. Mais , en né- gligeant ici les faits de l’ovoviviparité (vipères , quelques sauriens | quelques amphibiens et certains poissons), et la dorsiparité (pipas), faits quisont normaux ou accidentels , on pourrait établir trois modes principaux d'oviparité sous les noms de nidoviparité , de terroviparité.et :d’a- guoviparité, Qui signifient ponte des œufs, soit dans un nid quelconque , soit dans la terre ou le sable, soit enfin dans l’eau. L'étude de ces modifications de mœurs des ver- tébrés ovipares porte ainsi le zoologiste à rechercher les particularités distinctives qu'offrent les œufs et.les petits aux moments de la ponte et de l’éclosion , et les circon- stances qui président au développementde la vie embryon- naire ; on reconnaît en même temps la nécessité ou l'inu- tilité des soins donnés par Îles parents dans le grand groupe 270 GL. I. PL. 3o. des vertébrés ovipares. Or, les œufs sont encore incubés par les oiseaux, et seulement pondus par les reptiles, les amphibiens et les poissons dans des circonstances plus où moins choisies par la mère; et les petits sont plus ou moins surveillés ou tout à fait négligés par les parents. En appréciant ainsi en masse les phénomènes de la vie des espèces chez les vertébrés ovipares , et les rapports des organes de cette vie avec l'organisation cérébrale, on peut constater encore empiriquement que l'encéphale de ‘ces vertébrés ovipares subit dans sa structure des modifications _ depuis les premières familles d'oiseaux jusqu'aux der- _ nières familles des poissons, et ces modifications encé- phaliques semblent correspondre, ou du moins coexistent avec l’affaiblissement graduel des forces instinctives qui portent les parents à soigner les œufs et les petits. À ces appréciations qui, faites en masse, ont dû être faites isolé- ment par les’zoologistes, il faut joindre quelques excep- tions dont l'examen sérieux, au lieu d’infirmer la règle générale, pourrait bien au contraire la confirmer. Telles sont celles que nous offrent quelques reptiles amphibiens et poissons ovovipares, le Pipa (dorsipare) et le syngnathe mâle , qui, d’après les observations de Retzius, offre sous l'abdomen une poche pour l’incubation dés œufs. Nous avons eu l’occasion de faire remarquer qu'un certain nom- bre d'animaux articulés plus ou moins inférieurs (clo- portes, quelques sangsues), cffrent de même une poche cutanée où se fait l'incubation des œufs et l’éclosion des petits. Il n'entre point dans le plan de nos recherches d'examiner les modifications de l’oviparité dans le grand groupe des invertébrés ou anostéozoaires ; mais il est facile de prévoir que le haut degré d'importance et de priorité Cr. L P£. 50. 157 que présentent les phénomènes de la vie des espèces, a di exiger toutes les modifications observables dans l’oviparité et dans la sexualité qui s'affaiblissent graduellement et se transforment en gemmiparité ou scissiparité. Or, eette sorte de dissémination du phénomène de la reproduction des espèces coïncide avec l'affaiblissement progressif de l'instinct éurateur des œufs et éducateur des petits, et avec: la simplification graduelle du système nerveux , qui finit par disparaître complétement. À ce degré le plus infime de l'organisation animale, l'enveloppe générale du corps des animaux, par laquelle s'effectue la sphère d'action pour. la vie illimitable des espèces et la conservation temporaire des individus , ne se distingue plus du tissu sous-jacent et homogène de l'organisme animal. On reconnait alors que la formule générale de l’enveloppe, ‘traduisant le système nerveux , constitue un principe anatomique qui, depuis son introduction dans la science par M. de Blain- ville, a du subir la controverse , renverser les obstacles qu'il a rencontrés et conduire naturellement à l'institution de la loi de finalité zoologique d’après les faits fournis par l'embryogénie et par l'observation des mœurs dans toute la série animale. Ce principe est fondé sur le: rap- port de la forme extérieure de l'enveloppe avee ce qu’il y a de plus caractéristique au fond de l'organisme, :c'est-à- dire le système nerveux. Nous bornons là ces considérations , déduites des faits exposés dans nos Recherches anatomico:zovlogiques sur les marsupiaux comparés aux autres mammifères et aux ver- tébrés ovipares. Nous désirions ardemment pouvoir ajouter à l’histoire naturelle des marsupiaux des obser- 1338. 25 178 Gr, EPL 30: vations sur les mœurs de ces animaux. Malheureusement il nous à été impossible de recueillir des faits nouveaux sur un sujet aussi important, Aux considérations zoologiques de de nos re- cherches sur l'appareil mammaire et la bouche des petits, sur l’os marsupial , la région sterno-périnéale et l'encé- phale des marsupiaux, nous aurions à joindre une appré- ciation des caractères d’après lesquels ces animaux ont été classés parmi les mammifères ordinaires, par Linné, G. Cuvier, Illiger, Fischer, Desmarest, Lesson, Du- _gès, Wagler et Isid. Geoffroy-Saint-Hilaire. Mais du moment où l'institution de la série mammalogique, telle que M. de Blainville Pa proposée en 1816, se trouve de plus en plus confirmée par les résultats de ses travaux, celte appréciation devient inutile ici sous un certain rapport, quoique sous un autre point de vue elle aurait une véritable valeur, parce qu’elle montrerait les affinités et les différences qui distinguent nettement les espèces, les genres et les familles de didelphes et les ornithodel- phes qui correspondent à certaines espèces, à certains genres et familles de mammifères monodelphes. Mais nous ne pouvons entrer dans les détails que comporterait cette appréciation; notre but était d'établir dans ces con- sidérations, par des fañs anatomiques et zoologiques, et par l'interprétation rationnelle de ces faits, le degré de mammalité et de viviparité des marsupiaux comparés aux mammifères placentaires d’une part, et de l’autre aux vertébrésovipares. Nous pensons qu’en raison du petit nombre d'éléments que nous possédons actuellement , nous devons nous borner à signaler l'importance du but #4 ras AOL: PP: 30. 1795 proposé, et laisser aux personnes placées dans des circon- stances favorables le soin de donner une solution com- plète de l’une des questions les plus importantes de la physiologie et de la zoologie. - FIN DE LA {'€ PARTIE. Cs. ui, PL. Th 79: | 222 L SYNOPSIS AVIUM AB ALCIDE D'ORBIGNY, in ejus per Americam meridionalem itinere , collectarum et ab ipso viatore necnon À pe LaFREsNAyE in ordine redactarum. CONIROSTRES SYLVICOLÆ ET GRAMINICOLÆ. 4 Fan, STURNIDÆ. G. CASSICUS MR (Psarcrort GYMNORHINI ) Wagler. | 1. C, atro-virens, Nob.— Rostro ejusque casside frontali an- ‘gusta, semi-cylindrica, pallide sulphurascentibus ; man- dibula basi magis virescente ; caput, collum, corpusque totum supra et infra fusco-olivacea aut nigro-viridia, pennis gutturis, necnon colli basi niveis. Alæ dorsi colores, remigibus atris : primariis angustissime cundariis late viridi-olivaceo marginatis; tergo, uropygio, caudæ tectricibus superis ac inferis ferrugineis. Rec- tricibus caudæ quatuor intermediis totis obscure olivas- centibus extima laterali tota secunda pogonio externo apiceque ejusdem coloris illius pogonio interno reliquis- que duabus rectricibus citrino-flavis, apice externo tan- 1838. 9 t2 & CL:RE, Pr 97 à 79e tum obscure-olivaceis. Pennx occipitales parum elongatæ cristam brevem et non filiformem formant. Affinis hæc avis Cassico viridi (Vieïllot) juniori, a Wa- glero descripto et ab illo ut Cassicum angustifrontem Spixii, tab. 62 putato; differt tamen a descriptione ros- tro flavido-albescente , non corneo-nigro, ptilosi fere tota nigro-olivacea non saturate badio layata in dorso et ab- domine ; cauda rectricibus quatuor intermedüis, et extima laterali totis, sequente pogonio externo et apice obscure olivaceis, in Cassico wiride juniore rectricibus duabus tantum intermediis totis , duabusque sequentibus pogo- nio interno obscure olivascente badiis. Hanc avém attamen juniorem ob brevem cristam cæ- teraque censemus, Lonpit. tota , 44 cent. rostri a casside postico 5 cent. 1/2. — Habit. in montibus bolivianis, provincia Yungasensi. C, cristatus.—(Cassique huppé, Vieïll., Dict., t. v, p.352; Cass. huppé de Cayenne, Buff., pl. 344; l'Yapu, Az., n° 57; Psaroclus cristatus, Wagler, Syst. av., n° 3; C. cristatus, Licht., 199; Oriolus cristatus, L, Gmel. — Hab. Yun- gas, rep. Boliviana ; Corrientes , rep. Argentina. .. C. yüracares, Nob. — Affinis hæc pulcherrima species, rostri colore senisque nudis, Cassico bifasciato , Spix ; C. Montezumeæ, Lesson; et ptilosis coloribus, €: wiridr, . Vicillotii, Buff. enl., 328; sed his duabus multo major ac diversa. Rostro, ejusque casside frontal lata, elevata, nigris, fascia apicale aurantia, altera basali mandibulæ rubicunda, verticis crista e plumis quatuor longissimis \inearibus recumbentibus formata,utin Cassicis viride et cristato. Spatio semicirculare pone cassidis marginem postieum, genarumque parte antica nudis , rubicundis ; capite, crista, collo toto et interscapulio, pectore, ventre- que summo et medio olivascenti-flavis; tergo, uropygio , alis totis, caudæ tectricibus Jongissimis superis ac inferis, Ci. 11, Pr. 7 à 9. 3 hypocondriis, ventre imo, crisso, tibiisque totis saturate et late castaneis unicoloribus. Cauda cuneata, rectricibus duabus intermediis totis olivaceis, reliquis unicoloribus latissime citrino-flavis ; pedes validi, nigri. Long. 57 cent. — Hab. Yuracares, rep. Boliviana. 4€. icteronotus , Vieill., Dict., t. v, p. 365. — (Psaroclius icteronotus, Wagler, esp. 5; Cassique jaune du Brésil, où V’Yapou, Buff.) — Hab. Chiquitos, rep. Boliviana. 5. Chrysonotus, Nob. — Affinis hæc species Cassico ictero- noto;sed diftert rostrorectiore, cauda longiore et coloribus. Rostrum in ‘exuvia flavo-albidum , in viva basi obscure cæruleo nebulatum, apice depressiusculum; casside fron- tali angusta tereti quamvis posterius rotundata. Supra et subtus totus major dorso postico et uropygio tantum flavo-aurantiis tectricibus caudæ superis ac inferis nigris ; alæ his Cassici icteronoti longitudine æquales, sed cauda . multo longiore maris nigredine supra nitente, fæœminæ obscura; hujus nonnullæ alarum tectrices mediæ punctis aut striis minimis aurantis terminantur. Ân majorum macularum in aliis speciminibus indicium ? Longit. maris, 31 cent. ; fœminæ, 27 cent, Caudæ maris, 14 1/2 cent.; Icteronoti, xx 1/2 cent. — Habit. in Bolivia, Yungas. 6. C. solitarius, Vieïll., Dict., t. v, 364. — (L’Yapu noir, Azara , 58; Amblyramphe de Prévost, Lesson , Gent. , pl. 54, et Traité, p. 6/9 ; Psaroclius nigerrimus, Wa= gler, esp. 7; Cassicus nigerrimus, Spix, pl. 63, 1. Totus ater, rostro albo apice valde depresso. Insignis hæc species inter alias ejusdem coloris dubias rostro al- bido , casside frontali angusta, tereti margine postico plumis frontalibus obtecto, illo a medio ad apicem supra ac subtus depressiusculo, verticis et frontis plumis lon- gioribus, cristam brevem formantibus, alis pro mole bre- vibus et rotundatis, pedibus validis fusco-nigricantibus. 4 Crise PL, 718.105 Lonoïit. maris, 28 cent. ; fœminæ, 25 cent. — Habit. Yuracares, rep. Boliviana. : Nota: Hanc avem nominando Cassicum sohitarium , cla- rus Vieillot, non bono jure describit illam, N. D., 5-364, cum rostro nigro, et identicam cum specie quadam Sancti- Dominici et Antillarum incola in Buffonio enl., 543, sub nomine T'roupiale noir. : I. G: ICTERUS. Icrerus auctorum , Psanocu: aymENIoRHINI ; Wagler. TJ. guirahuro. — (Psaroclius guirahuro, Wag., esp. 6; Guirahuro, Azara, n. 64; Agelaius guirahuro, Vieïll. , Dict., tom. xxx1v, 545; Îcterus domüinicensis, Lacht. , n. 101 (sed non Orio!. dominicensis Linnei et auctorum) ; Xanthornus gasquet, Quoy et Gaymard, Voy. de Frey- cin., atlas, pl. 24; Leistes Suchu, Vig., Zool. jour., tu, n. 6.) — Hab. Corrientes, rep. Argentina. T. virescens. = ( Agelaïus virescens, Vieül., Dict., t.xxxiv, p. 543 ; lcterus anticus, Licht., 182 ; le Dragon, Azara, 65; Psaroclius anticus, Wagler, esp. 9. — Habit. Montevideo.) x - L'militaris. — Agelaius militaris, Vieill., Dict., t. xxxiv, p. 554; Psaroclius militaris, Wagler, n. 11; Or. ameri- canus, L. Gmel. ; T'roup. de Cayenne, Buff. enl., 236-2, adulta avis. — Habit. Maldonado; Santa-Cruz, Chiqui- tos, rep. Boliviana. (Juvenis biennis adultæ ptilosi se induens Wagler) vitta superciliari sordide albida aut albida, in adulta avi nulla, tunc Zroupiale de la Guïane, Buff. enl., 536; Tanagra militaris, Gmel. ; Oriolus guianensis, Gmel. , Lath., Brisson. | ; Ci. IE, PL. 77 à 99. É 4.1. chrysopterus. —(Ageluius chrysopierus, Vieill., Dict., t..xxxIV, Pp. 559; Psar. chrysopterus, Wagler, esp. 21 ; Carouge de l'ile S'aint- Thomas, Buff. enl., 525-2 ; T'rou- _piale noir à couverture des ailes jaune , Azara , n. 67. — Hab. Corrientes, Buenos-Ayres, Chili et Bolivia. œe 7 Fe — (Agelaius chopi, Vieïll., Dict., 1. XXXIV, p. 537 ; le Chopi, Azara, n. 62; Îcterus unicolor, Licht., n. 179; Z'urdus curæus, Gmelin, Lath. ; Zcterus sulcr- rostris, Spix, pl. 64-2; Psaroclius sulcirostris, Wag., esp. 29, p. 349.) — Hab. Corrientes, rep. Argentina. I. cyanopus. — (Agelaius cyanopus, Vieill., Dict., t. xxxiv, p. 352; le T'roupiale aux pieds bleus; le Troup. noir ét varié, Âzara, n. 71, junior avis). — Valde affnis hic junior avis statura et forma elongata rostri,, præce- denti Agelaio chrysoptero , Vieïillot, forsanque ætatis mera varietas ? Mas secundum Azaram primum descriptorem totus intense ater, tarsis violaceo-cæruleis. — Juvenis aut fœ- mina, capite colloque supra et lateribus, uropygioque sordide olivaceis, interscapulio ferrugineo, horum pennis totis medio nigris ; alæ caudaque obscure nigræ ; tectri- cibus totis alæ , remigibusque secundaxiis late, primariis anguste et pallidius ferrugineo limbatis superciliis parum conspicue, totoque corpore subtus sordide flavescentibus, hypocondrus striis nigricantibus notatis. | In nonnullis gutture colloque antico plumis aliquot nigris quasi variegatis. Rostrum elongato-conicum, com- pressum, corneum, mandibula basi pallida. — Habit. Corrientes, rep. Argentina. grepatim in palustre. . L. flavus. — (Oriolus flavus, Gmel., Lath., Ind. orn.; Troupiale jaune, Sonnini, ed. de Buffon, t. xzv, p. 173; Oriol. flavus, Lin., Syst, nat., gen. 52, sp. 35; Or. fla- vus, Vieïll., Dict., tom. xxxiv, p. 546 ; le T'roup. à tête A 6 à CL. IE, PL. 97 à 79. Jaune ; Lo. n. 66; Psaroclius ea Wagler, spe- cies ab illo non visa, n. 0.) In traductione gallica Azaræ a Sonnino non bono | jure: genis nigris dicitur, nam in textu ane. loris non ge- nis nigris dicitur. | In junioribus pileus, fronte excepto, omnesque superæ partes quæ in adulto nigræ, fuscescunt ; plumis dorsali- bus rectricibusque olivaceo, tectricibus alæ remisibus- que secundariis cinereo marginatis ; fronte corporeque subtus flavis , sed flavidine pallidiore quam inadultis.— Habit. Montevideo, Maldonado; Buenos-Ayres , rep. Ar- gentina. 8. TL. pyrrhopterus. — (Agelaius pyrrhopterus, Vieill., Dict., t. xxxIV, p. 543; Psar. pyrrhopterus, Wagl. (sp. ab illa non visæ , n. 6); le T'roupiale notr à couverture des ailes rousse, Azara, 4.) — Hab. Corrientes, rep. Argentina. 9. JT. jamaicensi. — Oriolus Jamacat, Gmel. ; Psaroclius Jamacai, Wagler, esp. 25; Pendulinus Jamacaü, Vieill., Dict., t. v, p. 319; Pendulinns longirostris, id., id. , t. v, p. 319.) Differt ab adulto juvenis secundum Waglerum pileo toto sicut collum croceo-aurantiaco, dorsoque medio non nigro vittato. — Hab. Santa-Cruz, Bolivia. 10. I. maxillaris, Nob. — Valde affinis statura et colori- bus. — Jciero sericeo, Licht., n. 179, cujus synonyma sunt : Psaroclius sericeus, Wagl., esp. 31; Troupiale commun, Azara, n. 61; T'angavio, Buff. enl., 710; Ta- nagra bonariensis, Gmel.; Passerina discolor, Vieill., Dict., t. xxxiv, p. 552; Jcterus minor, Spix, pl. 63-2; Petit Troupiale noir ou Tangario, Vieïll., Dict., t. xxxrv, . p. 550; sed coloribus formaque rostri distinctus in Ic- tero sericeo, caput, collum, dorsumque totum, pectus et abdomen , violaceo-purpurimo splendent, alis caudaque virescentibus , maxilla basi tantummodo tomjis. intus 7 Gr. Li, Pre à.59. , constricta deinque usque ad apicem recta in Jctero mazxillari (Nob.) caput, eollum, pectusque tantummodo, violaceo-cæruleo non purpurino splendent, dorso abdo- mineque ad viridem colorem vergentibus, maxilla supra perfecte recta nullo modo curvata , basi tomiis constricta quasi late emarginata, deinque sinuosa apice iterum an- oustata. — Habit. Cochabamba, in Andiis et occidentali- bus tantummodo. 11. , badius. — (Agelaius badius, Vieill, , Dict., t. xxxiv, p. 935 ; Psar. badius, Wagl. (sp. ab illo non visæ, n. 7); Le Troupiale brun-rougeätre, Azara, n. 63; Jcterus frin- gillarius, Spix. Sunt specimina in Bolivia, Cochabamba, Sicasica lecta, multo majora quam in Maldonado , sed illa meras varietates statura tantum discrepantes sine du- bio puto. — Habitant majora specimina in Bolivia, Co- chabamba, Sicasica. 12. Î. brepirostris, Nob. — Rostrum, breve, conicum, ni- grum, huic Fringillæ pecoris Gmelini simile, mandi- bula basi minimis aliquot striis verticalibus impressa sed nullo modo rupis elevatis obliquis utin ÆAgelaio Chop. — Totus intense ater, cæruleo violaceo parum nitens pennis capitis collique congruis non angustatis ut in /c- tero Chopi in nonnullis speciminibus, macula rufa in tectricibus inferis alæ conspicitur. Pedes elongati, ro- busti, nigri, tarsis brevioribus. Pan. 18-20 cent. — Hab. Maldonado ; Corrientes, rep. Argentina. Nota, Hæc avis a Noseda, in Azara, p. 176, accurate des- cribitur cum macula subalari rufa et nitore violaceo-vires- cente, cum rostro breve, plano, plumisque capitis et colli congruis rotundatis et ab illo citatur ut pullus Chop sex aut septem tantum menses natus, Waglerus post Psarocli sulci- rostris aut Chopi descriptionem , dubitat hanc avem a No- ES CL. IL, PL, 77 à 79. seda descriptam, Ictero Chopr sane referendam. — Differt revera rostro multo breviore staturaque multo minore, tar- sis brevioribus coloreque parum violaceo (in Ictero Chopi atro nitente). Junior totus fumigatus unicolor, supra obscurior e, sub- tus paulo dilutiore, præcipue gutture corsa antico. _ S. G. AMBLYRAMPHUS. Sub gen. AmsLYRAMPHUS (Leach) , STURNELLA (Vieill., Encyc.), STURNUS (Licht. et auctorum). A. bicolor, Leacb., Misc., pl. 36; Vieill., Dict., t. 1, p. 411. — (Sturnella rubra, Vielll., Dict., Enc., p. 635, n. 4; Sturnus pyrrhocephalus, Licht., 166 ; S'turnus pyr- rhocephalus, Wagler, esp. 7; Troupiale noir à tête rouge, Azara, 73. Nota. Hane speciem quoad formam caudæ elongatæ et rotundatæ alarumque brevium et valde obtusarum, rostri, culmine toto depresso narium absque squama supera for- nicata Sturnis et Sturnellis propria , non ad Sturnos nec Sturnellas ; sed ad Icteros quorum nonnulli rostro culmine depresso, referendam esse putamus. S. G. STURNELLA. Sturnella, Vieillot; S'iurnus auctorum. 1. Sturnella militaris, Vieill., Dict., t. xxxxr, p. 206. — (Siurnus militaris, Gmel., Lath, ; Troupiale à gorge en- sanglantée, Azara , n. 68, 69; Étourneau des terres ma- gellaniques, Buff., enl., 113). — Hab. Montevideo; Pa- tagonia, Corrientes, rep. Argentina; Chili; Arica, Lima , rep. Peruviana. : CAF Pr rr'a 79: 9 5 Fam. CORVIDÆ. G. GARRULUS. Garrura, Tem., pl. col. ; Pica, Wagler; Corvus auctorum. 1. G. chrysops. — (Pica chrysops, Vieïll., Dict., t. xxvr, p. 124; l’Acahé, Azara, n. 53; Corvus pileatus, Tem. , col. 58 © ; Pica pileata, Wagler, n. 28.) — Hab. Chi- quitos, rep. Boliviana ; Corrientes, rep. Argentina. 2. G. peruvianus, Nob. — (Corvus peruvianus, Linn., Gmel. ; Geaï du Pérou, Buff. enl., 625; Geai péruvien, Vaill., pl. 46; Pica chloronotos, Wagler, esp. 12.) — Habit. Apolobamba, rep. Boliviana. 3. G. cyanomelas. — (Pica cyanomelas, Vieïill., Dict., t. XXVI, p. 127; la Pie bleue, Azara, n. 54 ; Pica cyano- melana, Wagler, esp. 24.)— Hab. Gorrientes, rep. Âr- gentina ; Ghiquitos, rep. Boliviana. Nota. Hæc, species ab auctoribus uti cyano-nigro colo- rata, descripta potius griseo-violacea nobis apparet. 4. G. viridi-cyanus , Nob. — Affinis hæc nova species sta- tura , forma vostri et caudæ ; plumisque frontalibus Corvo peruviano Gmelini; sed paulo major, naribus pilis obtectis, coloribusque differt. Totus obscure cæruleus aut quodam luminis projectu thalassino-viridis. Capis- trum , mentum, genæque atræ; gutture colloque antico supremo obscure nigro-cærulescentibus aut viridescenti- bus, hoc colore supra pectus terminato ibique linea semi- circulari angusta, alba circumdato, post vittam capistri atram, alia frontali alba erecta supra oculos superciliari- forme, atque ad latera capitis protensa. Cauda cuneata, remigibus intus nigris ; rectricibus supra obscure cyaneis 10° Cc. Il, Pc. 77 à 79. aut viridescentibus, sunt dorsum unicoloribus infraque nigris, extima laterale pollice uno lineisque octo interme- dits breviore ; rostrum satis forte, culmine elevato ar- cuato, naribus ut in pleribusque Corvis, plumis setifor- mibus appressis , obtectis, pedibus nigris. Long. tota, 33 cent. ; caudæ, 16 cent. ; tarsi, { cent. — Hab. Yungas, rep. Boliviana, TENUIROSTRES. Cuv. TENUIROSTRES SCANSORIL. Nob. ° Fan. CERTHIDÆ. _. G. DENDROCOLAPTES. Sectio À. CurvVIROSTRES. . D. albicollis. — Dendrocopus albicollis, Picucule à gorge blanche, Vieïll., Dict., t. xxvr, p. 117; Dendrocolaptes decumanus, Ilis., spec. 89, Licht., n. 147 (excluso citato, grand Pic grimpereau, Azara, qui ad speciem sequenteim spectat). — Supra rufescente olivaceus, pileo nigro, striis angustis ochraceo albescentibus, vitta lata super- ciliari, sed tantum post-oculari alba nigro parum varia, aliaque Mystacali nigro et albo varia; remigibus intus, cauda tectricibusque superis cinnamomeis ; subtus, dorsi sed pallidius concolore, gula juguloque albis, pectoris uti colli, supra et lateribus, pennis totis in medio stria pallida notatis. Abdomine medio inter tibias tantum- . modo, crisso et caudæ tectricibus inferis strus nigris transversis fere rectis fasciatis; rostrum nigrum.—Hab,. Corrientes, rep. Argentina; Chiquitos, Moxos, rep. Bo- liviana. Cr, Il, Pe, 77 à 79. r5 2. D. major, Vieill. — (D. major, grand Picucule du Pa- _ raguay, Nieill., Dict.,t. xxvi, p. 118; le grand Pic grimpereau, Azara, 241 ; Dendrocolaptes rubiginosus, La- fresnaye; Mag. de z00ol. de Guérin, pl. 16.) — Quamvis hæc avis a CI. Licht. ut synonyma Dendrocolaptis decu- man, Ulig., Albo-gularis, Vieill. citetur, illas vero, duas diversas species constituentes persuasum habeo, differt ideo hæc ultima valde membrorum proportione et colo- ribus, quoad. formam, alis multo longioribus et cauda breviore, minusque cuneata, pedibus fortioribus quoad colores, ptilosi supra et infra intense rubiginosa unico- lore, pileo tantummodo parum fuscescente, gutture non albo, abdomineque medio non nigro-vittato. Subtus ferrugineus unicolor, pectoris abdominisque plumis medio pallidioribus, lateribus, punctis aliquot fuscis fas- ciæ formibus notatis, ano intense rubiginoso non nigro- fasciato ; rostrum in exuvia ave albescens apparet, in viva pallidissime cærulescens secundum Azaram. Long., 33 cent. — Hab. Chiquitos, rep. Boliviana. 3. D, cayennensis.—(Gracula chyennensis, Gimel. ; Gracula scandens, Lath. ; le Picucule, Buff., pl.62r; Dendrocopus scandens, Vieill., Dict., t:xxvr, p. 215; D. cayennensis, Licht., 148. Differt a precedentibus præsertim rostro rec- tiusculo minus compresso, nigro, apice albo, emarginato, pedibus debilioribus. — Hab. Chiquitos, rep: Boliviana. 4. D. gutiatus. — (Dend. guttatus, Licht., 149; Spix, esp. 10; Picucule flambé, Dendrocopus pardalotus , Vieill., Dict, t. xxvr, p. 117; Vaillant, Promerops, pl: 30)? Huic species , cl. Licht. aliam speciem sane di- versam le Pic grimpereau commun, Azara , falso refert cum specie sequente, Dendrocolapte bivittato, Lichtenst., sine dubio melius congruit, — Habitat Guarayos, rep. Boliviana. 5. D. birittatus. —(Dend, bipittatus, Licht,, 154; D, br- 12 Cr. II, Pr. 17 à 70. vitialus, Spix, pl. 90, 1 ; le Pic grimpereau cominun. Az. n° 242; Dendrocopus angustirostris, Vieill, Dict., t. xxvI, p. 116; cum hac specie, illa, Pic grimpereau commun ab Azara accurate descripta , perfecte congruit vitta superciliari alba, aliaque infra nigræ ab ïllo notatis insignis est hæc species. — Habit. Corrientes, rep. Argen- üna ; Chiquitos , rep. Boliviana. 6. D. procurvus. — (D. procurvus, Tem., col. 28; Énre copus falcularius , Vieïll., Gal., 175?) Hæc specimina a dom. d’Orbigny, e Chiquitos allata, gentem peculiarem aut varietatem à brasiliensibus diversam formantes nobis apparent. Differunt ideo a descriptione Vieillotii Galerie, pl. 175, et Temmincküi, pl. col., quoad pülosin colore supra tota rubiginosa , dorso non olivaceo , tincto, pileo rufescente-fusco, non nigro, illiusque ac colli striis palli- dis multo angustioribus vittas longitudinales non forman- tibus. sed irresulariter dispositis, hisque pectoris et colli antici numerosioribus, gula non alba, sed plumis squa- mæformibus vestita , rostroque pallide rubescente, non nigro aut nigro-brunneo, et quoad formam, rostro paulo crassioré quamvis non longiore, minus subito ad basin compresso, arcusque partem quartam resularem for- mante in brasiliensibus vero speciminibus propius ad ba- sin arcuato , deinque rectiore. — Hab. Chiquitos, rep. Boliviana. Sect. 2. DEND. RECTIROSTRES. 7. D. rectirostris. — ( Dend. rectirostris, Vieill., Dict., t. XXVI, P. 120; Oriolus picus, Gmel.; Dendrocolaptes picus, Licht.; n° 151; le Talapiot, Buff. enl. ;, 605. — Hab. Chiquitos, rep. Boliviana ) 8. D. airirostris , Nob. — Valde affinis hæc species statura et coloribus Dendrocolapti turdino, Licht., 150, forsan- que illius mera varietas sexus aut ætatis, Differt tantum- Cu Al, PL 29 13 modo rostro atro, non livido, supra paulo curvatiore, apice non subito deflexo mandibula albicante. Supra to- tus rufo-olivaceus, alis caudaque cinnamomeis, pileï nuchæque plumis in medio angustissime rufo-striolatis , vitta superciliari, sed tantum post oculari concolore, Subtus dorso concolor, gutture colloque antico parum grisescentibus pallide ut caput str olatis. Tarsi breves ut digiti debiles. “Lanër. ; 22 cent. — Hu Guarayos, rep. Boliviana. ? o. D. sylriellus, — (Dend. ne Tem. col. 72, 1; Dend. erithacus, Licht., D — Hab. Re rep. .Boliviana.. «2 2° Fam. ST TI1DÆ. G. XENOPS. Temm. Licht. Nioëé Fr 27 D 1. X. rutilus, Licht., 158. — Tem., col. 72, 2. — Hab. Guarayos , rep. Boliviana. S. G. XENOPS ANABATOIDES (Lafresnaye, Mag. de Guérin). 2. X,rufo-superciliatus. =(Xenops rufo-superciliatus, Laf., Mag. de zool. Guérin, pl: 11.) Supra rufescente oliva- ceus, superciliüis à naribus_ ad nucham late rufs; cauda cinnamomea. Subtus dorso concolor, gutture albescente, hoc, collo antico, pectore albo aut pallido rufo squa- matis , abdomine medio :anoque eodem colore striatis. | Rostrum xenopidis, sed pedes anabatidis, species in Brasilia vulgatior. Longit., 18-19 cent. — Hab. Corrien- tes, rep. Argéntina; Yungas, rep. Boliviana. À CL, If, PL, 97 à 9. G. ANABATES. I. Anabates sylvani et scansori:; Nob. 1. À. squamiger, Nob. — Affinis hæc species rectricum scapis, apice longe nudis S'ynnalari T'upinieri, Lesson , Foy. de la Coquille, pl. 29, forsanque in hocultimoge- nere ponenda. Supra, pileo, dorso, alis caudaque intense rubiginoso-cinnamomeis , remigibus nigris, primariarum tertia, quarta quintaque margine externo, sequentibus basi tantum obscure rufis, ibique vittam obliquam alæ formantibus ; secundariis margine externo, tertiariis fere totis cinnamomeo-rubiginosis ; cauda intense rubiginosa, rectricum scapis apice tres, quatuor lineïis spatio a bar- bulis nudis. Subtus rufo-olivascens tænia superciliari a naribus, gutture, gulaque tota late flavis, genarum , colli laterum usque ad nucham , pectoris, ventris, crissi- que mediis plumis totis late flavis, nigro-cinctis squamæ formibus. Rostrum debile, attenuatum Sylviæ, maxilla cornea, mandibula albicante. Pedes pallide fusci, halluce ungueque valde elongatis, ut in Scansortis avibus. Longit., 16 cent. — Habit. Ayupaya, rep. Boliviana. * 2. A. gutturatus , Nob.— Affinis præcedenti hæc species ; sed differt rostro longiore, rectricibusque apice rotun- datis et pictura. Supra rufo-olivaceus, pileo: tantüum- modo caudaque rufo-cinnamomeis; rectrices primariæ et secundariæ pogonio interno , nigræ, limbo pallide rufes- cente , externo rufæ; tertiariæ totæ olivaceo-rufæ; vitta superciliare, genis collique lateribus nigro alboque rufes- cente variis; mentum flavum; gutture ochraceo-albes- cente ; pectore, ventre, anoque griseo-ochrateo sordidis, hypocondriis obscurioribus; cauda gradata rufa, rectri- cibus apicerotundatis, duabus intermediis basi parum CL. I, PL, 97 à 9. 15 olivascente-rufis. Longit., 14 cent. 1/2 — Habit. Yura- cares , rep. Boliviana. 3. À. ruficaudatus, Nob. — Quamwvis in genere anabate totæ fere species ferrugineæ proditæ sint, atque in pleribus capite aut alis idem color apparet, in hac specie autem , cauda tantummodo rubiginosa, parum gradata, rectrici- bus apice rotundatis. Supra totus olivascens, alis parum obscurioribus remisibus , tectricibusque intus fusco-ni- gris, rufo-olivaceo marginatis. Vitta superciliare, senis , gutture, pectore abdomineque medio , albido-flavescen- tibus, hypocondriis crissoque obscurioribus; rostrum _mediocre, turdinum, supra corneum, subtus pallidum. Lonpgit., 12 cent. — Habit. Yuracares, rep. Boliviana. 4. A:certhioides ; Nob. — Affinis hæc species forma rostri elongati, tenuis et arcuati, generibus Certhiæ.aut Den- drocolapt; sed differt rectricibus apice mollibus. et late rotundatis: pedibusque ‘omnino ‘diversis. Supra totus ‘‘rufo-brunneus, fronte superciliisque cimnamomeis. Sub tus paulo pallidior, gula tota colloque antico pure albis, hypocondriis dorso concoloribus ; alæ brevissimæ , debi- les, molles, rotundatæ ; cauda mediocris, apice non ri- gida, gradata , rectricibus apice late rotundatis; pedes robusti his plerumque anabatum similes. Longit., 27 cent. 1/2. Hab. Corrientes , rep. Argentina. Il. Anabates Dumicole , Nob. A. An. Dumicocæ, proprie dicti. 5: As cristatus: — (Anabates enistatus, Spix , pl 84.) — Hab. Corrientes, rep. Argentina. | ; 6. À. gutiuralis, Nob. — Valde affinis statura ét habitu hæc magna species Anabati cristato, Spixü, pl. 84, et ab illo tantum differt coloxibus, alis brevioribus ct rostro supra 16 CL. IL, PL: 77 à 79. parum curvatiore T'urdo nusico paulo major. Supra to- tus fusco-rufescente cinereus , pilei plumis totis , angus- tatis ,-elongatis, cristam formantibus ut in Ænabate cris- _tato, SpKX , remigibus obscurioribus pallido-marginatis : rectricibus æque obscuris, apice acuminatis ut in dendro- colaptibus; sed vix rigidis. Subtus dorso concolor ; sed _ pallidior sordide cinerascens; mento gulaque niveis; _jugulo schistaceo ; tectricibus caudæ inferis parum fulves- centibus apice albis ; rostrum Turdi, sed fortius, cor- neum, mandibula basi pallida. Tarsi plumbeïi ita ut digiti valde robusti. Lonoit., 25 cent. — Hab: in Patagonia. 7. À. unirufus, Nob. — Affinis præcedenti hæc species ; sed multo minor et colore diversa. Supra et subtus totus late rufus, unicolor ; plumis capitis , ut in præcedente, parum ‘elongatis acuminatis cristamque mediocrem for- mantibus; remisibus totis (tertiariis prope dorsum excep- tis) pogonio interno nigris; rectricibus totis rufo-læte cinnamomeis, apice acuminatis , sed vix rigidis. Pedes robusti, plumbei, halluce ejusque ungue ut in præce- dente fortibus; elongatis. Longit., 23 cent. Hab.. “Moxos ; rep. Boliviana. S: G. PICOLAPTES. Lesson. CampiLorHyNCHUS. Spix. ‘ 1, (P. scolopaceus , Lafresn., Mag. de Guério, pl. 46). — Campilorhynchus scolopaceus, Spix, pl: 70-1; T'urdus scolopaceus, Licht., n. 444. 5 Nota. Quamvis hæc specimina e Guarayos allata coloribus pallidioribus a brasiliensibus distinguantur, tanta est in omnibus eorum partibus similitudo ut certe cum illis uñnam speciem constituunt. Cr. 1, PL, 77 à 79. 17 B. AN. DuMICOLÆ FASCI-NIDIFICATORU. G. ANUMBIUS. Nob. Anumei. Azara. Furnarius. Z/teill. Nota. Aves duæ sequentes ab Azara primum descriptæ sub nomine l’Ærumbi et l’Anumbi rouge, et postea a Vieilloto , Nouv. Dict. , t. x, p. 117, 118, sub nominibus Fournier annumbi , Fournier rouge, citatæ quamvis ab illo non visæ, à vero Furnario rufo generice aut sub-generice distinguendæ sunt; etenim ïita nominatus hic ultimus quoad formam hemisphæricam nidi terra conditi; præterea tarsis elongatis, cauda parum gradata, apice tantum ro- tundata insignis est, dum aves sub nomine Ænumbi, Anumbi rouge, diversa nidificatione, cauda prælonga, gra- datissima ; alis brevissimis tarsisque brevibus ab illo diffe- runt. S. G. ANUMBIUS. Nob. ANNUMBI, Azara. 1. À. anthoïdes, Nob. — (Furnarius annumbi, Vieill., Dict., t. xu, p. 117; l’Ænumbi ou Guira anumbt, Azara, n° 222; Anthus acuti-caudatus, Less., Trait., p. 424.) — Affinis primo intuitu Æntho rufescenti colori- bus, statura et remigibus tertiariis apice fere ad extre- mum primariarium attingentibus bæc avis hactenus fere ignota ; sed pedibus multo validioribus ungulo postico curvato, caudaque gradatissima admodum ab Antho ge- nere differt. Supra murino-rufescens, uti in pleribus alaudis, pileo brunneo, pennis verticis et dorsi supremi in medio nigro-fuscis, loris vittaque superciliari a nari- bus ad nucham ochraceo-albescentibus , infraque ma- 1838. 10 CL. M} PE. 97 à 59. cula parotica brunnea. Alæ rufescentes, remigibus intus fusco-nigris, extus pallide rufis. Cauda angusta vel gra- data, rectricibus apice intus angustatis et parum acu- minatis; omnibus, duabus intermediis exceptis , basi fusco-nigris, apice albis, intermediüis rufescente fuscis. Subtus totus ochraceo albescens pectore et hypocondriis parum obscurioribus, mento guttureque pure albis, hoc albidine lineari punctis nigris æ rictu ad pectus protensa lateraliter circumdato. Rostrum mediocre Sylviæ ant Alaudæ supra brunneo-rubens ; subtus pallidius. Tarsi digitique olivascentes pro mole validissimi. Longit., 18 cent. — Hab. Corrientes, rep. Argentina. À. ruber,Nob. — (Furnarius ruber, Vieïll. , Dict.,t. xn, p.118; lAnumbi rouge, Azara, 220). Differt a præce- dente hæc species statura paulo majore, alis multo bre- vioribus caudaque latiore et paulo longiore. Supra totus brunnescens aut rufescente-brunneus, piles , alis cauda- que rufo-cinnamomeis, frontis pileique plumis rigidis apice angustatis et acuminatis, illarum scapis iævibus, nitidis ultra apicem earum protensis ; alæ brevissimæ, ob- tusæ, remigibus intus fusco-nigris, apiceque fuscescenti- bus ; cauda elongata, lateribus expansa, late rufa, rectri- cum pogoniis utrinque dilatatis, apice late rotundatis. Subtus pallide rufescens, gutture abdomineque medio oriseo-albescentibus , pectore hypocondriisque paulo obscurioribus, rostrum turdinum, sed integrum, com- pressum, maxilla fusco-cornea, mandibula pallida, bre- viore. Tarsiet digiti cærulei-plumbei. Longit., 20 €. 1/2; caudæ , 9 cent. ; rectrice extima laterali, tantum 4 cent. longa, — Hab. Corrientes, rep. Argentina; Mojos, rep. Boliviana. . A. striaticollis, Nob. — Valde affinis præcedenti hæc species, différt tantummodo statura paulo minore , alis caudæque rectricibus duabus intermediis fusco-rufescen- / CL. IE -:P1:%79 à. 10: | 19 tibus non rubiginosis, rectricibus apice minus rotundatis, parum acuminatis. Pectore toto hypocondriisque rufis illorum collique plumarum scapis albidis nitidis striam albidam angustissimam formantibus; cæterum rostri pedumque color et forma in duabus speciebus similes ; sed in hac minores. Longit., 19 cent. ; caudæ, 9 cent. ; extima rectrice laterali tantum , 3 cent. 1/2 longa. — Hab. Buenos-Ayres.. A, rufifrons, Nob. — (Ænabates rufifrons, Spix, pl. 85-1; Sphænura frontalis, Licht., 42; Malurus gar- rulus, Swains., Zool. illust. , pl. 138; Noisy soft tail warbler.) Affinis præcedentibus hæc species forma et toto habitu, differt parum colore et cauda minus gradata. Supra totus brunneo-olivascente fuscus unicolor, plumis frontalibus rufo-cinnamomeis, rigidis, angustatis, acumi- natis ut in præcedentibus, stria ante oculos alba, postque vix conspicua, sordide pallescente. Subtus totus griseo- albescens, hypocondriis anoque rufescentibus ; cauda gra- data, fusca, rectricibus non dilatatis apiceque ovalibus. Rostrum rectum,compressum, ut in præcedentibus, supra corneum, süubtus pallidius ; pedesque æque plumbei, un- gulis pallidis. Longit., 17 cent. ; caudæ, 7 cent. ; extimæ rectricis, 4 cent. — Hab. Chiquitos, rep. Boliviana. . A. striaticeps, Nob. — Ænumbio rufifronti valde af- finis hæc species, Diflert cauda minus gradata et colo- ribus. Supra fusco-brunnescens, uropygio, alæ medio, illius flexura caudaque exceptis duabus rectricibus inter- mediis rufis; frontis verticisque plumis acumimatis , ri- sidis , rufis , sed apice puncto mmimo argenteo notatis; loris vittaque superciliari rufescente-albis ; regione pa- rotica rufa; alis fuscis , tectricibus minoribus totis, remi- gibusque basi cinnamomeis, his apice intusque fusco- nigris. Cauda cinnamomea, rectricibus duabus mediis, cæterisque apice fuscis , duabus lateralibus utrinque totis 20 | CL. JE, Pur 77 à 79. rufis. Subtus totus sordide albescens , hypocondriis ano- que rufescentibus ; rostrum corneum , subtus pallidum ; pedes obscure plumbeiï. Longit. 16 cent.; caudæ, 6e. 1/2; rectricis extimæ lateralis, 4 cent. 1/2. — Hab. Sicasica (Bolivia). C. Ax. pumicoLÆ ruRNArIT, Nob. S. G. FURNARIUS. Vieill. OrPErrorayNcuos. Tem. EN DATE rufus, Vieill. , Gal., pl. 182. — (Merops ru- fus, Gmel. ; le Fournier, Buff. enl. , 939; Figulus albo- gularis, Spix ; le Fournier, Azara, 221; T'urdus badius, Licht. , n° 451.) v TENUIROSERES HUMICOLÆ ET RUPICOLÆ. 5 Fam. UPPUCERTHIDÆ. Nob. G. UPPUCERTHIA. Is. Geoff. et d’Orb. OPPETIORHYNCHOS. Æittlitz. 1. U. dumetorum, Is. Geoff. et d’Orb., Mus. Paris. —- Insignis hæc species rostro valde elongato, compresso, arcuato, tenui ut Certhiadis. Supra tota fumigata unico- lor, remigibus tribus primariis externis totis fuscis, extus anguste cinereo-marginatis , cæteris totissequentibus basi ochraceis, apice tantum fuscis ; cauda rotundata; rectri- -cibus duabus mediüs dorso concoloribus, cæteris omni- bus nigris, tribus utrinque lateralibus apice.ochraceis ; Ci: HE, Pc 77 à 79: 21 loris albis, vitta post oculari ochraceo-albida ; regione parotica albo fuscoque nigro mixta; gutture, colli late- ribus albidis; pectore pallide rufescente , horum plumis totis apice nigro-fusco limbatis, squamæformibus ; abdo- mine medio rufescente-pallido , crisso albescente, hypo- condriis fuscis;, caudæ tectricibus inferis fuscis apice albescentibus ; rostrum corneum, attenuatum, elonga- tum , valde arcuatum. Pedes fuscescentes , tarsis digitis- que mediocribus, tenuibus, fusco-lividis. Unguibus brevibus parum curvatis , avem sæpius ambulatorem in- dicantibus. Longit., 24 cent. ; ostri a rictü, 4 cent. — Hab. À £ | 2. U. andæcola, Nob. — Affinis præcedenti hæc species quoad formam rostri tenuis, elongati, curvati, sed sta- tura minore et coloribus præcipue differt. Supra tota ru- fescente-fumosa ; uropygio caudaque rufo-einnamomeis; alæ dorso concolores , remigibus intus fusco-nigris, extus basique, quatuor externis primariis exceptis, obscure rufis; vitta superciliari a naribus ad occiput ochraceo- alba ; regione parotica fusco-brunnea ; gutture, collo an- tico albidis, lateribus pallide ochraceis; pectore abdo- mineque mediis albescentibus , leviter ochraceo tinctis ; pectoris, abdominisque lateribus concoloribus , sed pen- nis totis fusco-marginatis, longitudinaliter squamæfor- mibus tectricibus caudæ inferis rufescentibus ; tarsis, di- gitisque nigro-fuscis, tenuibus, ungulisque parum ar- cuatis. Longit., 20 cent. ; rostria rictu , 3 cent. 1/2. — Hab. La Paz, Sicasica , rep. Boliviana. 3: U. rupestris,Nob. — (Oppetiorhynchos rupestris, Kittlitz, Mém. des sav. de l’Acad. de St-Pétersbourg, pl. 8.) Dif- fert a duabus præcedentibus hæc species præcipue rostro breviore, fere recto, coloribusque obscurioribus. Supra iota obscure fuinigata ; remigibus fusco-nigris, basi ochraceo fuliginoso tinctis, secundariis extus obscure 223 Cz. 11, PL.,77 à 79. rufo-marginatis; cauda fusco-nigra, rectricum scapis sin - gulis in filum tenue supra pogonio excurrentibus, extima rectrice laterali extus et apice , secunda tertiaque apice tantum albo rufescentibus ; vitta superciliari à naribus ad occiput alba ; regione parotica pileo concolore, pennis in medio longitudinaliter albo-striatis ; gutture toto colli- que lateribus albis, pennis totis fusco-læviter terminatis transverse maculæformibus ; pectare abdomineque toto crisso dorsoque concoloribus ; sed pallidius, pennis totis tectricibusque caudæ inferis in medio stria alba notatis; - alæ flexura subtus sordide alba ; rostrum tenue, elonga- 4. 5. tum fere rectum, nigrum, tarsis quam in RE Le digitisque longioribus, brunneo-fuscis. Longit., 20 c.; rostri a rictu fere, 3 cent. — Hab. in PS, © (Chili), Cobija, rep. Boliviana. U. moniana, Nob. —(Oppetiorhynchos ruficaudus, Mey. ; Vog.,t. 11, p. 81?) Præcedenti valde affinis hæc species forma rostri, forsanque illius mera varietas sexus aut æta- tis ? Differt tantummodo rostro paülo minus arcuato, cauda non rufa, concolore, sed nigro-rufa , rectricibus pogonio interno apiceque nigris, superciliis non ochra- ceo-albidis, sed puré albis, plumisque pectoralibus et abdominalibus non ochraceo-albis fusco-marginatis, sed sordide rufescentibus, in medio longitudinaliter albis, ungulisque præsertim postico brevioribus acutioribus. Longit., 19 cent. ; rostri à rictu, 3 cent. 1/4. — Hab. Palca, rep. Peruviana. U. vulgaris, Nob. — Valde affinis hæc species Uppucer- thiæ dumetorum coloribus, sed differt statura minore rostroque multo breviore ac rectiore. Supra fusco-fu- mosa, aut brunnescenti-fumosa unicolor ; remigibus fusco-nigris, basi rufo-pallidis vittam obliquam alæ for- mantibus, exceptis tantum tribus primariis externis ; tec- tricibus majoribus quatuor externis rufo-pallido extus Cr... IL, P£:,79 à,29. 23 limbats, striamque secundam minorem alæ formantibus. Cauda fusco-nigra , exceptis duabus rectricibus mediis ; dorso conceloribus , tribus lateralibus utrinque apice et extus sordide rufo-pallidis, vitta superciliari ut in conge- ueribus albo-rufescente. Gutture toto albo, plumis totis apice transverseque fusco-notatis; lateribus colli rufo- pallido variegatis ; pectore , abdomine, crissoque pallide fumigatis, in medio albescentibus, hypocondriis obscu- rioribus. Rostrum', debile rectum, compressum, acumi- natum ut in Motacillis aut Anthis; sed paulo longius, nigro-corneum, mandibula paulo pallidiore. Tarsi debi- les, sed ita ut digiti elongati, unguibus anticis brevibus, postico elongato, omnibus paucissime curvatis ut in avi- bus graminicolis et ambulatoriis. Longit., 18 cent. ; ros- tri a rictu, 2 cent. 1/2. — Hab. Santa-Fe, rep. Argentina; in Patagonia ; La Paz, rep. Boliviana. 6. U. nigro-fumosa, Nob. — Hæc species cum Uppucer- thia rupestri coloribus omnino congtuit , sed ab illa et omnibus aliis hujus generis differt pedibus multo vali- dioribus et robustissimis , ungulisque fortioribus ac cur- vatioribus, postico præcipue, non elongato, sed robusto , curvato. Supra tota fumigato-nisra, remigibus nigris , basi (secundum morem in aliis speciebus) rufescente, et vittam obliquam formante; cauda nigra rectricibus tri- bus externis æque apice et extus pallide-rufis ; regione parotica , dorso concolore, plumis albo-striatis; vitta su- perciliari alba ; parum nigro-variegata ; gutture toto albo plumis apice fusco-punctatis. Subtus tota fumigata, dorso paulo pallidior, pennis totis stria media longitudinal alba notatis. Rostrum elongatum; parum arcuatum, compressum , acuminatum nigrum. Tarsi, digitique ro- bustiores nigro-fusci, ungulis anticis et postico brevibus- sed fortibus et curvatioribus. Lonpgit., 23-24 cent. ; rostri axictu, 3 cent. Habit. Cobija, in Bolivia. 24 Cu. 14, Pr, 79 à 79. TENUIROSTRES MELLIPHAGI. 4° Fam. CÆREBIDÆ. * Cærebidæ genuinæ aut Curvirostres, Nob. G. CÆREBA. Vieill. 1. C. atricapilla. — (Caæreba atricapilla , Vieïll, , Dict., t. x1v, p. 50; Certhia spiza, Lath., Gmel., var. 6; le Guitguit vert à téte notre, Buff. enl., 598, 2; Nectarinia mitrata , Licht. ,n. 139. — Hab. Yuracares, rep. Boli- viana. Fœminà. Certhia spiza, var. D. Gmel. ; Grimpereau vert du Brésil, Buff. enl., 682, 1. — Hab. Yuracares, rep. Boliviana. 2. €. eyanca. — (Caæreba cyanea, Vieill., Gal., p. 258, pl. 176; Certhia cyanea, Gmel. ; le Guttguit noir et bleu, Buff. enl., 83, 2.) — Hab. Guarayos, rep. Boliviana. 3. €. flaveola. — (Cæreba flaveola, Vieill., Dict., t. x1v, pl. p. 46; Certhia flaveola, Lath. , Gmel. ; le Sucrier, Buff., t. vi, p. 368, sine tabula.) — Hab. Guarayos, rep. Boliviana. ** Cærebidæ uncinirostres, Nob. G. SERRIROSTRUM. Nob. Valde affine generi Cærebæ hoc novum genus forma pe- dum, etenim digitis ungulisque fortibus hallucis præcipue plantaque sub halluce dilatata, atque lingua bifida apice CL. II, P£. 77 à 79. 29 penicillata cum Cærebis flaveola atricapilla, etc., omnino congruit, sed multo differt rostri forma insolita, maxilla valde sinuosa basi parum depressa, postea ascendente, api- ceque tandem uncinato-curvata ; conicis ante uncum duo- bus aut tribus dentibus obliquis notatis; mandibula autem per totam longitudinem sursum curvata maxilla breviore, ut in genere Xenope Illigeri. 1. Serrirostrum carbonarium , Nob. — Capite, collo, pec- toreque totis, dorsi interscapulio, uropygio, alis, cauda tibiisque aterrimis ; tectricibus alæ minoribus, terso, abdomineque cinereis, tergo obscuriore ; ano rufo; ros- trum nigro-plumbeum ; pedes nigricantes. Longit. tota , 14 cent. 1/3. — Habit. Sicasica , Ayupaya, repub. Boli- Ylana. 2. Serrirostrum sittoides , Nob. — Affinis omnino coloribus Sittæ europeæ hæc species. Supra tota cyaneo-ardesiaca ; remigibus rectricibusque nigris ardesiaco colore margi- natis ; subtus tota pallide rufa ; rostrum præcedenti om- nino simile, sed paulo minor maxilla cornea, mandibula pallidiore. Valde affinis præcedenti forma tota hæc spe- cies, differt tantummodo coloribus et statura paulo mi- nore. Longit. tota, 13 cent. 1/3. — Habit. Yungas, Val- legrande, rep. Boliviana. *** Cærebidæ rectirostres, Nob. G. CONIROSTRUM. Nob. Hoc novum genus a duobus præcedentibus, rostro rec— uissimo , conico, compresso valde discrepans , attamen pe- dibus, alis, moribusque mellivoris illis afhine videtur gene- risque Dacnis æque vicinum est. 1. Controstrum cinereum, Nob. — Supra totum schistaceo— 26 Cu. Th PE... 7 0e cinereum, pileo, alis, caudaque nigris; remuigibus, tec- tricibus rectricibusque griseo-albescente marginatis ; ; macula alba media alæ, remigum basi alba exceptis tri- bus primis formata. Superciliis latis , albis a naribus ad nucham ductis ; subtus totmm pallide cinerascens abdo- mine medio anoque pallide, Rostrum rectissimum compresso-conieum acutissi- mum, nigro-corneum; pedes nigri. Longitud. tota, 12 cent. 1/2. — Habit. Yungas, rep. Boliviana; Tacna, rep. Peruviana. Fœmina differt subtus tota pallide griseo-rufescente, 5* Fan. TROCHILIDÆ. G. TROCHILUS. T* Trochil rectirostres. Nob. S. G. ORTHORHYNCHUS , Lacép. Onrnismya, Less., Orseau-moucue, Buff. A. Funcart, CyNanrur , Swains. 1. Ornismya gigantea. — (Trochilus gigas, Vieill., Gal. : pl. 80; Ornismya tristis, Less., Hist. des ois.-m., pl. 3.) — Hab. Cochabamba, La Paz, Chiquisaca , rep. Doli- viana ; Valparaiso, rep. Chilensi. 2. O. macrourus. — (T. macrourus forficatus , Lath., Gmel. ; T. macrourus , Vieill., Dict.,t.vu , p. 366; Oùs. dorés, pl. 6o.) — Habit. Chiquitos , Moxos, repub. Boli- vliana. 3, O. chrysurus. — (T. chrysurus, Ouv., Règn. anim., 1, p. 436, éd. 1829; T. sparganurus, Shaw, Gen. zoology CL. HiPe. 7% 2579- 27 Birds, 1811, p. 291, pl. 39; Orrismya sapho, Less., Hist. des ois. m., pl. 27, 28. — Habit. Yungas, rep. Bo liviana. ; La 4. ©. chrysurus. — (0. chrysurus, var., Nob.) Differt a præcedente caudæ et uropygiique colore aurato ad rubi- neum vergente. — Habit. La Paz, Sicasica, repub. Boli- viana. € 5, O, Gouldi. — (Tro. Gouldii, Georges Loddiges, Procee- dings, 1832, p. 7.) Supra subtusque aureo-viridis ; gut- ture, colloque antico flavido-smaragdinis ; cauda longis- sima forficata, rectricibus angustis apice rotundatis ; prima laterali 5 1/2 longis, nigris apice aureo-viridibus , prima basi pogonio externo fusco-canescente, cæteris bre- vioribus, gradatis, aureo-viridi splendentibus ; alis me- diocribus; rostro brevi, tenui, recto. Longitud. tota, 20 cent. 1/3; caudæ, 15 cent. — Hab. Enquisivi, rep. Boliviana. 4 6. O. furcata. — (T. furcatus, Gmel., Ois.-mouche à queue fourchue, Buff. enl., 599; Vieill., Ois. dorés, pl. 34; Orn. furcata, Less., Ois.-m., pl. 18. — Habit. Chiquitos, Santa-Cruz, Moxos, rep. Boliviana. 7. O. glaucopoides, Nob. — Affinis hæc species 7'rochilo glaucopi, Gmel.; frontali, Lath., Less. , Ois.-mouches, 58, 5o, statura et coloribus, differt sed supra et subtus viridi-aureus, macula frontali pone rotundata, anoque cyaneo-resplendentibus ; gutture, colloque antico pul- chre smaragdinis ; alis fusco-nigris ; cauda furcata ater- rima. Rostrum rectum, mediocre nigrum. Longit., 11 cent. 1/4; rostri, 2 cent. — Habit. Vallegrande, rep. Boliviana. Differt a T°. glaucope macula frontali pone minus pro- tensa, pulchre cyanea non violascente, ano tectricibusque çaudæ inferis cyaneis, caudaque atra non nigro chalybæa. 25 CEPTE PE: #7 856. 9. O. aureo-ventris, Nob. — Affinis Zrockilo mellisugo, Lath., Vieill., Dict , t. vu, p. 363; id., Ois. dorés, pl. 39; sed differt rostro rubro aut flavo non nigro, sta- turaque majore. Supra viridi-aureus ; alis fusco-nigris ; cauda parum furcata nigro-chalybæa. Subtus gutture, collo antico pectoreque supero smaragdinis, ecrum la- teribus, pectore uno, ventre et hypocondriis pulchre au- rato-cupreo-viridi micantibus. Rostrum rectum, flavidum aut rubrum, apice nigro-brununeum, basi latiusculum et depressiusculum. Longit., 10 cent. 1/4; rostri, 2 cent. — Hab. Moxos, Cochabamba, rep. Boliviana. F'œinina aut junior differt subtus, collo, pectore ventre medio anoque cinereis, caudaque breviore , apice recta , rectricibus apice albo maculatis. 9- ©. cyanopogon. — (Ornismya cyanopogon, barbe-bleue, Less., Tr., 274 ; 1d., Ois.-m., pl. 5; T°. lucifer, Swains.) — Hab. Yungas, rep. Boliviana. | Junior differt a Lessonii descriptione rostro fere recto paucissime curvato, macula nulla abdominali rufa, altera autem anali hujusdem coloris rectricibusque non albo - terminatis. 10. O. vesper. —(Ornis. vesper, Less., Ois.-m., pl. 19; id., Tr., pl. 273.) Junior avis mas habit. in Peruvia, Tacna. 11. ©. angelæ. — Ornis. angelæ, Less., Ulustr., pl. 46; Trochilus Leadbeaterii, Loddiges, M. S.; Tro. Buquetw, Collect. Parisiis. — Habit. Corrientes, rep. Argentina. B. Cauda apice recta, vel paucissime furcata. Lampornis, Swains. 12. O. petasophora. — (T. petasophorus, Princ. Max. Tem., col. 203, 3.) Forte non adultus, Ornis. petaso- phora, Less., Ois -m., pl. 1, forsan adultior, gutture, “Cr: 41, Pi 14 7. 29 fascia suboculari pectoreque medio cyaneis; cauda ante apicem, vitta lata nigro-cyanea distincte notata. Tro. serrirostris, Vieïll., Dict. , t. vr, p. 359, secundum Less. an bono jure? — Hab. Yungas, Vallegrande, rep.” Boliviana. 13. O. fernandensis.—(T. fernandensis, King, Proceedings, 1830-31, p. 30; Orn. cinnamomea, Gerv., Mag. de zool. de Guérin, 1835, pl. 43.) Tota cinnamomea; pileo toto aureo-rubineo resplendente ; alis fusco-nigris ; tectricibus minoribus aliquot viridi-micantibus. Long. tota, 14 c. ; rostri, 1 cent. 2/3. — Hab. Juan-Fernandes, in rep. Chi- lensi. 14. O. Pamela, d'Orb. — Insignis hæc nova species colori- bus obscuris , nitore metallico ad uropygium tantum- modo conspiciendo. Supra tota nigro-fuliginosa ; capite nigro; pennis uropygialibus apice, tectricibusque caudæ superis metallice cyano-viridibus ; alæ fuliginosæ, prima- ris violaceo , secundarüs et tectricibus olivaceo tinctis, remige prima basi, pogonio externo cinnamomeo ; rec- tricibus cinnamomeis, lateribus anguste, apice late oli- vaceo marginatis ; subtus aterrima , ventre et abdomine parum fuliginoso tinctis ; pectore macula media nivea e plumis elongatis basi nigris apice albis formata notato; tectricibus caudæ inferis cinnamomeis parum fusco ad- umbratis. Rostrum ,nigrum , rectissimum, mediocre. Longit. tota, 12 cent, 1/2; rostri, 2 cent. — Hab. Yun- gas, rep. Boliviana. 15. ©. longirostris. — (T7. longirostris, Vieillot, Dict., t. vu, p. 366; id. , Ois. dorés, p. 107; 7. superbus, Shaw, Tem. , col. 299, 1; Orn. superba, Less. , Ois.-m., pl. 2). — Hab. Guaravos, rep. Boliviana ; antea in An- üllis, et insula Trinitatis, tantummodo lecta fuerat hæc pulchra species. 16. O. sephanoides. — (Orn. sephanioïdes, Less. et Garnot, 30 EL."IE; PE. 99 à 99. zool. de la Coq., pl. 31,2; Less, Ois.-m., pl. 14. = Habit. Valparaiso, rep. Chilensi. Nota. Nomen gallicum Oiseau-mouche à couronne vio- lette, a dom. Lessonio huic impositum falso nobis apparet; etenim pileo aureo-cupreo aut rubineo, sed nunquam vio- laceo insignis est. 17. O. cyana. —(Trochilus cyanus, Ois.-m. azuré, Vieill.» Diet, © & ie k t- < us A e # - 2 N - = 2 # En £ > RS » e £ { LE f t é ” ai h ), sous le nom de P, striata. Edw. Ce nom ne peut être mis qu’en synonymie, étant de deux ans postérieur à la publication du nôtre. La Porcellana granulosa a été trouvée à Payta ; nous la figurons-pl. 25, fig. r. . Porcellana angulosa: Nob. Nous avons recu cette espèce de Coquimbo et de plusieurs autres points de la côte du Chili. Nous avons de jeunes individus dont la carapace n’a que 10 millimètres de long , tandis que ceux que nous considérons comme adultes, et dont un est représenté pl. 25, fig. 3, ont la carapace longue de 14 ou 15 millimètres. . Porcellana punctata. N ob. Cette espèce a été représen- tée dans notre Iconographie du règne animal, crustacés, pl. 18, fig. 1. C’estcelle qui porte le nom de P. cristata dans les Suites à Buffon. L’auteur de cet ouvrage dit, à la suite de sa description :« La Porcellane ponctuée de M. Guérin parait très-voisine de l'espèce précédente, mais ne pas avoir de crêtes sur les pattes. » Notre figure indique cependant bien ces crêtes, qui, du reste, ne sont pas un caractère distinctif, car presque toutes les espèces voisines en ont de semblables. — Cette Porcellane a été prise à Valparaiso. ). Porcellana Desmarestü. Eyd. et Gerv. PI. 26, fig. 1. De Valparaiso. . Porcellana tuberculata. Nob. Cette espèce varie un peu suivant l'age ; les individus les plus grands, ayant VOYAGE DE LA FAVORITÉ. les pattes antérieures plus développées , constituent l’es- pèce que M. Edwards nomme P. lobifrons (Nouv. Suites à Buffon, t. IT, p. 256, no 19). Dans cette va- riété , les tubercules de la moitié antérieure de la cara- pace sont un peu moins saillants que dans les autres individus. Elle a été prise à Malparaisos Sa carapace est longue de 20 millimètres. Les autres n'ont pas les pinces tout à PE. SE grandes ; leur. carapace n'a que 14 ou 15 mil- limètres de long ; les dents du bord antérieur du carpe sont elles-mêmes très-denticulées , et les tubercules de la carapace sont plus forts. Nous avons représenté un de ces individus pl. 26, fig. 2. On les a trouvés aussi à Valparaiso. | . Porcellana-tuberculosa. Edw. Nous avions donné, à tort, le nom d affinis à cette espèce; mais comme ce nom a été employé pour une autre Porcellane dans le Zoological Miscellany de M. Gray, publié en 1831, nous avons du adopter celui de M. Edwards , tout en regrettant qu il ait trop d'affinité avec le nom de tuber- culata de l'espèce précédente. Nos individus viennent du Chili. . Porcellana grossimana. Nob. Espèce bien distincte de toutes les autres et trouvée à Valparaiso. Nous en donnons une figure au trait pl. 26, fig. 3. Cr. VIIL Pc. 16 et 17. I _ ARACHNIDES DU VOYAGE DE LA FAVORITE, Par M. E.-F. GUÉRIN-MÉNEVILLE. Genre ACANTHODON. ACANTHODON. Nob. Nous avons donné sommairement les caractères de ce nouveau genre dans la Revue zoologique par la Société Cuviérienne (1838, p. 10), nous réservant de le pu- blier ici avec figures. Notre genre Acanthodon appar- tient à l’ordre des Pulmonaires , et vient se placer entre les Mygales fouisseuses et les Ériodons de Latreille, ou Missulènes de M. Walckenaër. Voici les caractères que nous lui assigrons. Céphalothorax allongé, ovalaire, rétréci et élevé en avant (fig. 2), aplati sur les côtés et en arrière. Feux au nombre de huit (fig. 3 et 5), disposés dans deux groupes séparés ; le premier de ces groupes placé 1838. 19. 2 VOYAGE DE LA FAVORITE. au bord antérieur du céphalothorax, composé de deux gros yeux très-rapprochés, dirigés en avant et un peu de côté, et portés sur un tubercule assez élevé ; le second placé beaucoup en arrière, porté sur une éminence assez forte, formant un ovale transverse et très-étroit, com- posé de six yeux plus petits que les deux antérieurs, presque égaux , les deux postérieurs étant un peu plus petits. Lèvre petite, un peu plus longue que large , de forme carrée, un peu plus étroite au bout (fig. 4), dis- tinguée du sternum par un sillon étroit. Mächoires peu larges, semblables aux hanches des pattes , à peine plus larges que le palpe qu’elles suppor- tent, garnies de forts poils à leur côté interne (fig. 4). Palpes allongés, pédiformes , insérés à l'extrémité des mächoires, presque aussi grands et aussi épais que les pattes , ayant les: deux derniers articles un peu aplatis, et armés en dessous d’épines fortes et courtes formant un râteau ( fig. 6,6 a). Mandibules ou chélicères avancées , armées en avant d’un râteau composé de fortes épines , et ayant chacune un crochet courbe et assez allongé (fig. 3 et 4 ). Pattes fortes, asséz allongées ; les quatre prémières ayant le dessous de leurs deux derniers articles armé d’épines courtes et fortes comme on le voit aux palpes, terminées par deux crochets très-courbés, ayant une forte dent au côté interne vers la base, et au-devant des- quels on voit un crochet plus petit, urique et médian (fig. 7 et 8). Pattes de la troisième paire les plus courtes , beaucoup plus épaisses. Abdomen ovalaire, términé par quatre filières iné- CL: VELPr: 16 etiry: 3 gales , et ayant de chaque côté deux ouvertures pulmo- naires de. forme allongée. _ Cette aranéide a, comme nous l'avons dit, beaucoup d’affinités avec les Mvygales et les Ériodons ; elle offre aussi des ressemblances avec les Ætypes et les Pachi- loscelis de M. Lucas, ou Æctinopus de Perty; mais la disposition de ses yeux et plusieurs autres caractères l’en distinguent d’une manière nette et bien tranchée, Nous ne savons rien de ses mœurs ; maïs, d’après son organi- sation , elle doit être fouisseuse comme certaines Mygales et comme les Atypes. ACANTHODON DE PETIT. ACANTHODON PETITII. Nob. (PL 16, fig. 1 à 8.) Il est long de 36 millimètres, et son céphalothorax est large de à millimètres. Celui-ci, les pattes et les mandi- bules sont d’un brun marron vif, luisant et comme vernissé. L'’abdomen est d’un brun päle, terne et velu. Les palpes et les pattes sont lisses , garnies de poils noirs assez longs ; elles ont quelques lignes longitudinales plus foncées. Les côtés de l'abdomen ont , au-dessus des ou- vertures pulmonaires, des taches jaunâtres assez grandes. Le milieu du céphalothorax, en avant , est assez élevé ; les côtés et la moitié postérieure sont aplatis ; toute sa A VOYAGE DE LA FAVORITE. surface est lisse et luisante. Il y a quelques sillons rayon- nants sur les côtés et une assez forte impression de chaque côté au milieu. Les pattes postérieures sont les plus lon- gues ; les premières viennent ensuite, puis les troisièmes, et enfin les secondes qui sont les plus courtes. Les palpes, de la même épaisseur que les premières pattes et au moins aussi longs que les secondes, donnent à cette espèce l’aspect d’une araignée à dix pattes. Nous avons dédié cette Aranéide remarquable à M. Petit de la Saussaie, qui a bien voulu nous en donner un indi vidu unique dans sa collection et provenant du Brésil. Nous ne saurions trop engager Messieurs les officiers de la marine à lui remettre les animaux mollusques, arti- culés et zoophytes qu'ils peuvent recueillir à leurs mo- ments perdus , car il en fait un noble usage en les com- muniquant , dans l'intérêt de la science, aux naturalistes vraiment travailleurs qui s'occupent plus spécialement des diverses branches de la zoologie. M. Petit fait tou- jours connaître les noms des officiers qui ont découvert les objets qu'il communique ainsi, pour que ces noms soient cités honorablement par les personnes qui pu- blient ces matériaux. | 1e. fl CL. VII PL. 16 et 17. 5 MYGALE ROSE. À MYGALE ROSEA. Walck. (PI. 19, fig. 1.) ———— Cette espèce remarquable était réservée dans notre col- lection-pour être dédiée à M. Année, jeune voyageur at- taché au consulat français au Chili, qui nous’avait donné généreusement l'individu unique qu'il a trouvé. Désirant contribuer autant qu'il était en nous à la perfection de l’histoire naturelle des insectes aptères que M. Walcke- naër rédigeait pour les nouvelles Suites à Buffon, nous nous fimes un plaisir de lui communiquer cette belle arai- gnée , ainsi que plusieurs autres arachnides provenant du voyage de M. Webb à Madère, et de la collection de M. de la Sagra, espèces que nous nous disposions à pu- blier dans notre Magasin de Zoologie ou dans le grand ouvrage de M. de la Sagra sur l’ile de Cuba. Nous avions seulement mis pour condition de notre communication que M. Walckenaër voudrait bien adopter les noms que nous avions assignés à nos espèces, surtout à celles de Cuba appartenant à M. de la Sagra , afin que ce savant ne füt pas en droit de nous adresser le reproche d’avoir laissé déflorer les collections qui servent de base à son ouvrage. M. Walckenaër a sans doute oublié la prière que nous lui avons faite alors ; car nous voyons, dans le pre- mier volume de son ouvrage, qu'à la page 213, notre seule Mygale nouvelle de Cuba , que nous avions dédiée à M. de la Sagra , se trouve décrite sous un autre nom, ainsi que 6 VOYAGE DE LA FAVORITE. uotre Mygale Annei, qui devient sa A. rosea; à la age 291, nous trouvons notre Lycosa Webb décrite sous le nom de Z. Maderiana ; à la page 575 , notre Olios Capensis est devenu l'OZios provocator, etc. Comme notre Mygale du Chili n’a pas été figurée , et que M. Eydoux en a trouvé un individu semblable , nous la représentons ici en reproduisant la courte description de M. Walcke- naër. « Très-velue (long, : 1 pouce 9 lignes). Abdomen et corselet couverts de poils d’un rouge tendre:tiraut sur le rose luisant. Fémoral garni de deux crochets. — Nouveau- Monde.— Amérique méridionale. — Chili. — Collection de M. Guérin. Envoyée par M. Année. « Cette espèce est voisine de la versicolore ; mais elle en diffère surtout par la couleur du corselet, semblable à celle de l'abdomen. » Quoique cette description soit peut-être un peu trop courte, puisqu'elle ne fait nullement mention des poils fauves qui garnissent les pattes et les palpes, nous n'y ajouterons rien et nous nous contenterons dé notre figure poar donner une idée plus complète de cette Mygale. CNE Pr. 10 et 17. 7 | SALTIQUE A QUATRE TACHES. SALTICUS QUADRIMACULATUS. Walck. : Chr, Hg 2) Cette jolie espèce a été décrite par M. Walckenaër sous le nom d'Ættus quadrimaculatus, dans les suites à Buffon , éditées par M. Roret (Insectes aptères, t. I, p. 432, n° 5r); mais comme elle n'a jamais été figurée, nous avons cru bien faire en la plaçant dans nos planches. Voici la description faite par M. Walckenaër : « Long de 5 lignes; abdomen ovale, plus renflé vers sa partie postérieure, d'un noir velouté en dessus , avec quatre grandes taches d’un rouge orangé, disposées en carré; corselet et pattes noirs ; mandibules d’un brun marron rougeatre. — Du Brésil ; collection de M. Buquet. « Les taches antérieures sont rondes, les postérieures plus grandes et ovales. Le corselet et les pattes sont noirs, revêtus de poils jaunes, qui ne sont pas assez épais pour couvrir la couleur du fond. Les yeux de la seconde ligne sont plus rapprochés des yeux antérieurs que des posté- rieurs. Les pattes sont dans l’ordre suivant : 4, 3, 1, 2.» L'individu que nous avons figuré est celui qui a servi à la description précédente. M. Buquet a bien voulu nous le remettre avec quelques autres espèces non moins intéressantes. RUE ARS ne nie 2 FE NE 3 Dr: PNR is Ha LÉO AHEL MYRIAPODES 2 DU VOYAGE DE LA FAVORITE, ce MM. EYDOUX ET GERVAIS. “Genre POLYDÈME. Dans une note sur les espèces connues. du genre, Poly- dème (1), l’un de nous a décrit brièvement deux de.ces animaux, en annonçant que celles des.espèces recueillies pendant le voyage de La Favorite seraient figurées ici: © POLYDÈME MARGARITIFÈRE. POLYDESMUS MARGARITIFERUS: Nob. (Bl:2394, gs) a Ce Polydème, recueilli à Manille par, lun de nous, a 3 pouces de longueur totale; ses antennes sont petites, (1) Note sur le senre Polydesmus de la classe des Myriapodes, par M. P, Gervais, Ann. Soc. Entomol. de Frence, V,p. 373, 1836. 1838. 20. à VOYAGE DE LA FAVORITE. et son front est sillonné sur le milieu. ILa le corps brun en dessus, avec les cürènes latérales des anneaux de cou- leur fauve , ainsi que les paltes; les antennes sont de la même teinte Que les carènes et les pattes ; ces dernières sont un peu velues, surtout à leur face postérieure. Chaque anneau du corps présente en arrière une petite rangée transverse de tubercules fauves , comparables , si l’on veut, à de petites perles, ce qui justifie le nom de Mar- garitifère que nous avons proposé pour désigner ce Myria- pode. D’autres tubercules plus petits sont en avant de ceux qui viennent d’être signalés ; mais les premiers, for- mant une rangée unique, existent seuls aux anneaux antérieurs. Le premier segment du corps, ou la cuirasse, est régulièrement bordé, dans tout son pourtour, d’une série de ces petites aspérités ; le dernier a son avance terminale très-élargie , spatuliforme et demi-circulaire. L'individu qui a servi à cette description est une fe- melle , ainsi qu'on peut facilement le reconnaitre par l'inspection de ses pattes, au nombre de trente et une paires. On sait, en effet, que les mäles n’en ont que trente, une d'elles étant transformée en forcipules copu- latrices. Une partie de son corps était remplie de cor- puscules brunâtres de la grosseur d’un grain de millet, et qui étaient certainement des æufs. Lafigure 1 représente le P. margaritiferus de grandeur naturelle : r. a. sa tête; 1. b. l’un de ses segments ; r. c. derniers segments ; 1. d. une paie. ip F D CL. IX. PL. 239 à 240. 9 POLYDÈME DE BLAINVILLE. POLYDESMUS BLAINVILLII. Nob. CPI.%239, hp. à ) a ‘On n'avait encore indiqué comme africain que le seul Polydesmus granulosus (Pal. Beauv.), que l’auteur donne comme de Guinée. Celui-ci est aussi un Polydème d'Afrique; l’un de nous se l'est procuré sur la côte de Barbarie, et il a été depuis lors retrouvé en Égypt, ainsi que nous nous en sommes assurés par l'examen d'un individu recueilli par M. Al. Lefebvre. Voici quels sont ses caractères. ( La couleur générale est d’un roux ferrugineux , lequel règne aussi sur les pattes ; le dos est marqué de points rougeàtres ; les anneaux, dont les carènes sont assez sail- lantes., sont peu écartés, légèrement bombés en dessus, et lisses si on les voit à l’œil nu , ou très-légèrement gra- nuleux quand on les examine avec une loupe. Les an- tennes sont grêles , plus longues que la tête, à articles étroits et non poilus ; leur couleur est celle du corps, mais elles sont un peu plus pâles près de leur articulation. Leur dernier article est fort petit.et comme emboité dans le sixième ou pénultième, qui est en massue allongée. Ce Polydème a 1 pouce 5 lignes de longueur dans le mâle , qui est un peu plus gros que la femelle. La figure 2 a. représentesa tête grossie ; 2. b. segments vus de profil; 2 c. id. vus de face; 2 d. anus de profil; 2 e. id. en dessous ; 2 g. id. en dessus; 2 f. or- ganes générateurs males. VA VOYAGE DE LA FAVORITE. SCOLOPENDRE D'EYDOUX. SCOLOPEDRA EYDOUXIANA. Gerv. (PI. 240.) Gerv. , Ann. Sc. Nat., Janvier 1837; sp. 7. Cette jolie espèce, qui vient du Sénépal, a été dé- nômmée , mais non encore décrite. Elle se distingue très- aisément de celles qu’on a déjà signalées. Voici, d’ailleurs, ses caractères : Teinte générale verdätre , légèrement nuancée de bleu sur les pattes; une double série de lignes droites sur le dos'et sous le ventre, depuis le troisième anneau jusqu’à l'avant-dernier inelusivement. Les mandibules de couleur ferrugineuse à leur base, ainsi que les appendices du der- nier segment (fig. b.), sans douie ceux de la copulation ; les anneaux quadrilatères allongés. Les épines du premier segment de la patte postérieure nombreuses : sept écar- tées au côté interne , et trois au bord inférieur‘externe. Longueur du corps, 3 pouces 3 lignes. Antennes, TL — — Pattes postérieures , — Il — MONOGRAPHIE DES TRACHYDÉRIDES DE LA FAMILLE DES LONGICORNES, PAR M. H. DUPONT, NATURALISTE DES PRINCES DE LA FAMILLE ROYALE, z MEMBRE DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE, DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE DEF LONDRES, DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATURALISTES DE MOSCOU, DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE LA VILLE DE DOUAI, DE LA SOCIÈTÉ DES SCIENCES ET DES LETTRES DU HAINAUT, DE LA SOCIÈTÉ POLYMATHIQUE DU MOREIHAN ; DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE BOSTON ET DE PLUSIEURS AUTRES SOCIÉTÉS SAVANTES NATIONALES ET ÉTRANGÈRES. PARIS. ARTHUS BERTRAND, LIBRAIRE-ÉDITEUR, LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE, 23, RUE HAUTEFEUILLE. ES 1859. EME. + HENAAHOË HS a ATH 0 A à 4 AR NES RAREMENT. : S Ka : VAE TRS AN ES Le RAR OR M LÉ CU eu _ Imprimerie de madame Huzard (née Vallat la Chapell rue de l’Eperon, 7. à at n ; à 5 ; a Ë # & INTRODUCTION. Dépuis un certain nombre d'années, le goût des sciences natu- relles a acquis un tel développement, que l’on compte maintenant peu de villes qui n’aient leur muséum public: L’entomologie surtout, qui est une branche compliquée et difficile, est cependant celle qui a le plus peuplé le monde savant d’un sata nombre de prosélytes: En effet, l’entomologiste n’est jamais seul ; partout où il porte ses pas, il est à même de se livrer à ses investi- gations; des objets que d’autres regardent à peine sont pour lui des sujets qui exercent à la fois sa patience et son jugement. Grâce à cette agréable occupation, son isolement devient un plaisir; et si quelquefois il cesse avec regret de s’abandonner à des réflexions qui captivent son espritet son cœur, c’est pour faire partager sa félicité à éeux qui Papprécient ; car les Sectateurs de la science sont frères et aiment à se communiquer le fruit de leurs recherches pour agrandir par ce moyen le vaste domaine qu’ils ont à parcourir. 1 Afin de ne pas s’égarer dans la route qu’on veut suivre en entomo- logie, il est bon d'abord d’en faire une application pratique sur des collections dont la classification méthodique guide mieux que le meilleur traité sur la matière, puisqu'il est vrai de dire que nous manquons entièrement d'ouvrages généraux en ce genre. Bien que les collections les plus riches en espèces soient d’une uti- lité incontestable , puisqu'elles placent sous les yeux de l’observateur, non seulement les insectes qu'il cherche; mais encore ceux dont la rareté est telle qu’il ne les aura peut-être jamais, certains ouvrages ontaussi léur mérite et doivent être consultés par celui qui veut con- naître d’une manière précise la nomenclature des espèces ancienne- ment découvertes ; mais le plus ordinairemênt les ouvrages sur l’his- toire naturelle, ornés de planches, pour peu qu’elles soient passables, sont la plupart fort chers ousouvent incomplets. I! est facile d’en concevoir la cause. Le temps que demande toute publication impor- 1838. 8 \ i] TRACHYDÉRIDES. tante est presque un signe certain qu’elle ne pourra s’achever. Com- ment ne serait-on pas convaincu de obstacle matériel qui empêche de la mettre à fin, lorsqu'on Jette un regard sur le nombre incom- mensurable d'espèces inédites qui sont actuellement disséminées dans toutes les collections , et celles qui viennent encore les enrichir chaque jour au moyen des envois considérables qui sont faits des différentes parties du globe. En présence de tant de matériaux , l’entomologiste le plus dévoué, le plus persévérant , voit-s’affaiblir son courage, reconnait toute son infériorité auprès des productions de la nature , et quiconque est de bonne foi n’ose plus entreprendre un ouvrage général sur toutes les espèces connues, comme quelques amateurs en manifestent lé- sèrement le désir. Uñ pareil projet serait donc paie et l’on peut affirmer d'avance qu’un ouvrage annoncé comme tel et entrepris par un seul w’attendrait certainement point la dixième partie de son étendue. La superbe collection de M. le comte Dejean et celle dont nous sommes nous-hnême en possession sufliraient pour venir à l’appuide notre assertion. En effet, comment espérer jamais de décrire et de faire connaître tout ce qu’elles renferment ? La vie d’un seul homme, quelque laborieux qu’il soit, s’épuiserait avant qu’il ne parvint à la moitié de sa tâche. Le seul parti qu'il y aurait à prendre pour obte- nir un résultat à peu près satisfaisant serait de ne s’occuper que de monographies, de familles ou de genres. A cet effet , tous les ento- mologistes du même pays devraient s’entendre pour se distribuer les genres dont ils se seraient le plus oecupés , se livrer à un travail in- dividuel , et concourir ainsi à la formation d’un ouvrage général qui deviendrait un monument impérissable de leur zèle et de leur capa- cité. Une monographie, de quelque importance qu’elle soit , se com- mence et se termine ; elle peut être, en définitive, une œuvre. plus ou moins bien conçue ; mais: jamais elle ne sera dépourvue totale- ment d'intérêt. Si les socittés entomologiques, au lieu de livrer à la publicité des remarques pour la plupart insignifiantes sur des espèces sé- parées , ne donnaient que des monographies, assurément la science y gagzerait davantage. | Depuis longtemps, d’ailleurs, toutes les parties de nimes na- turelle réclament. des traités spéciaux ; l’avantage qui peut.en résul- TRACHYDÉRIDES ii} ter est évident ; les notions que l’on voudra acquérir seront, de cette manière , simplifiées et réduites aux proportions de l’étude partieu- lière qu’on aura l'intention d’embrasser. Pénétré de cette pensée , et consultant moins nos forces que notre amour pour une science qui a fait l’oecupation de toute notre vie, nous nous sommes déterminé à lui payer notre faible tribut en met- tant au jour ce travail sur les Trachydérides , que nous avions seu- lement préparé pendant nos heures de loisir. Ce genre a été, de préférence à tout autre , l’objet de nos recher- ches, parce que ces’insectés, assez nombreux dans la nature , sont très peu répandus dans presque toutes les collections. M. le comte Dejean, lors de l’impréssion de son premier catalo- gue (1re édition, 1821), n’en possédait que dix espèces , y compris celles qui entrent actuellement dans notre genre Oxymerus, c’est à dire les anciens Trachydères, ZLineatus d'Illiger, Rivulosus de Germar, etc. Aujourd’hui sa collection en renferme environ trois fois plus. Les collections de l'Angleterre et plusieurs autres étran- gères que nous avons visitées sont fort pauvres dans ce genre. Celles de Bexlin, si riches d’ailleurs , offraient, il y a plusieurs années, le même exemple , selon ce que le savant M. Klug , Pun des direeteurs du musée impérial, avait l’obligeance de nous écrire. Ayant acquis en 1833 une collection des plus étendues, recueillie par M. Lesueur au Mexique, une autre de Guatimala, à laquelle sont venus se joindre postérieurement des insectes que nous avions également reçus de Cordova, dans le Tucuman, nous eûmes par Jà plusieurs espèces appartenant au genre Trachydères. Mais en pré- sence de ces matériaux , nous reconnümes bientôt une confusion cho- quante , nous vimes que tous ces genres, les uns faits, les autres à faire, avaient la plus grande analogie avec les Trachydères propre- ment dits, soit à cause de leur facies, soit à cause de différences génériques assez importantes pour être conservées, et nous avons élé amené tout naturellement à la création d’une nouvelle tribu, à la- quelle nous avons donné le nom de Trachydérides. Nous avons en- suite pensé qu’en faisant connaître les espèces que nous possédions et celles que nous pouvions recevoir en communication , notre travail offrirait quelque intérêt, jusqu’à ce que des découvertes postérieures vinssent alors le rendre insuffisant et le réduisissent au sort commun de presque toutes les monographies, 1 | = TRAGHYDERIDES. Malgré les recherches que nous avons faites pour compléter autant que possible ce travail, nous n’aurions certainement pas pu lui don- ner autant d’extension, sans lofficieux empressement des entomo- : logistes de Paris à nous faire part des espèces de leur collection dont nous pouvions avoir besoin, et qui devaient accroître le nombre de celles que nous avions dans la nôtre. Nous citerons particulièrement M. le comte Dejean , dont l’obli- geance pour nous ne s’estjamais démentie ; M. le docteur Boisdu- val, savant connu par ses nombreux ouvrages d'entomologie ë et qui nous a généralement aidé de ses conseils. Nous devons encore des remerciments à MM. Audouin, profes- seur au muséum du Jardin du Roï; Lacordaire, professeur de z00- logie à l’université de Liége; Serville et Chevrolat de Paris, pour les communications qu’ils ont daigné nous faire. L’essai de classification méthodique et le système que nous avons choisis d’après l’appareil présternal, pour établir nos coupes d’une manière simple et facile à saisir, paraîtront peut-être, pour certains naturalistes, un peu hasardés ; mais nous pensons, avec MM. le comte Dejean et Audinet-Serville, qu’il est réellement impossible de ne pas s’attacher, avant tout, aux formes extérieures ; les Longi- cornes, surtout, semblent en imposer la loi. D'ailleurs ces disposi- tions anatomiques comportent toujours avec elles les caractères spé- cifiques les plus clairs, et nous ajouterons que cette méthode nous a conduit à des résultats tellement satisfaisans, que désormais nous n’en choisirons pas d’autres si, comme nous l’espérons, nous entre- prenons quelque nouvel opuscule. Il vaut mieux, selon nous, ex- poser aux regards des observateurs ce qui peut se distinguer aisé- ment, que de les embarrasser par une complication superflue de caractères indécis, comme le font souvent d’imprudents nova- teurs, qui indiquent avec assurance des caractères qu’ils n’ont jamais vus ni découverts. Pour simplifier autant qu’il était en notre pouvoir de le faire la synonymie des espèces, nous n’avons pas cru devoir imiter certains auteurs dont le plaisir est de mettre au néant les noms de collec- tions. Nous nous sommes attaché, au contraire, à les reproduire dans celte monographie, et nous pensons avoir rendu un grand service en consolidant ce qui était établi depuis longtemps. Chaque entomo- logiste reconnaîtra donc ses noms , à moins que des motifs puissants TRACHYDERIDES. k. à y « QE] PÉTA 4, 1e ; ne nous aient positivement engagé à ne pâs les-admettre,. Dans tous les éas, nous avons regardé comme un devoir deles-citer en. synonymie : un tel exemple si naturel:devrait’trouver plus d’imita-, teurs parmi les entomologistes de France; une:telle probité»seiénti- fique serait du moins appréciée par les savants étrangers et; mous n’aurions plus la douleur-de voir paraître déctempsasautre des més. moires comme ceux de M.le comte de Mannerhéim ; sur. l’énumé- ration :des Buprestides et ses observations critiques'sur quelques ouvrages entomologiques.: Assurément le nc cu ji un tel savant devrait être:une grande lecon. TUE Nous terminerons ces considérations, qui servent. de nHesies aux démonstrations'qui vont suivre, en déclarant que: nous: nous sommes appliqué à mettre nos nouveaux genres en rapport-avec ceux de M. le comte Dejean; nous laissons toutefois aux entomologistes le soin de décider si, en établissant des coupes différentes des nôtres, on pouvait faire mieux. Les encouregemenits donnés à nos premiers efforts par M. le comte Dejean , qui a toujours-bien voulu nous sér- vir de guide, ont été pour nous un puissant véhicule d’émulation, Sous l'influence des principes qui nous: ont dirigé, nous allons maintenant passer en revue les différents genres de notre nouvelle tribu, ‘et définir. succinètement les principaux caractères quiles dis- tinguent ; nous donnerons presque immédiatement après la publica- tion de l'ouvrage un supplément qui comprendra les FRERE qui nous sont parvenues depuis son commencement. Fa des Trachydérides. — Leurs habitudes générales. Les Trachydérides , propres au nouveau continent , sont répandus depuis le Mexique jusqu’à Buenos-Ayres inclusivement; ils parais- sent néanmoins habiter les Antilles, Cayenne et le Brésil. Pendant longtemps aucune espèce:du Chili ne nous était. parve- nue ; mais nous avions toujours eu beaucoup de peine à croire que ce pays n’en fournissait pas également; car, à cette époque, nous “en possédions plusieurs de Cordova , dans le Tucuman , contrée qui a les plus grands rapports de sol et de climat avec les précédentes , et notre opinion s’est trouvée justifiée depuis par un nouveau genre que nous avons reçu du Chili, et qui paraîtra dans notre supplément. | . vi nd TRACHYDÉRIDES. “Le peu que l’on sait des mœurs de ces insectes est dû au mémoire de mon savant ami , M. le professeur Lacordaire, sur les habitudes: des Coléoptères de PAmérique méridionale 5 war dans les Anna- les des seiences naturelles". | 2 Suivant cet entomologiste , les Trachydères vivent sûr. ds troncs d'arbres, s’y tiennent collés, les antennes ramenées sur le dos. Quand on veut les saisir, ils s’enfuient avec assez. de rapidité, et quelquefois, pour ne point se laisser prendre, ils se laissent tomber à terre. On les voit fréquemment rassemblés en grand nombre autour des plaies, occupés à boire la sève décomposée qui en découle. Ils volent ordi- nairement le soir, plus rarement le jour, et tous, comme: beaucoup d’autres Longicornes, produisent , par le frottement de leur corselet sur l’écusson ; un bruit assez aigu. On ne les rencontre pes sur les fleurs ou fui les feuilles. Un de nos correspondants de Cayenne nous a dit en avoir vu réu- nis en très grande quantité dans des ereux d’arbres, à une certaine élévation, ettous les renseignements précieux de M. Lacordaire nous ont été cbnifpmés depuis par plusieurs naturalistes voyageurs. M. Lacordaire indique aussi le genre Trachydère comme n étant pas bien nombreux. Effectivement , à l’époque de l’émission de son mémoire, il ne connaissait tout au plus qu’une vingtaine d’espèces qui se trouvaient en grande partie dans la collection de M. lecomte Dejean ; mais aujourd'hui , quoique ce travail ne compte pas encore beaucoup d’années d’existence, ce nombre est presque quintuplé . dans notre collection et se trouve encore fort augmenté par quelques espèces éparses dansles diverses collections quenous avons consultées. Avant de passer à la description des espèces, nous aurions bien voulu détailler leur métamorphose et leur: manière de vivre dans l’état de larve, si l’absence de renseignements positifs, à cet égard, ne nous avait forcé d'y renoncer, en attendant que les observations des Ne nous éclairent un jour sur ce point important et trop négligé jusqu’à présent. : Tome XX, 1530. TRACHYDÉRIDES. vi] _ Analyse des genres. Le Genre Megaderus ; établi par M: le comte Dejean (pl: 141 et 221, 1 ), fait bien le passage naturel des Prioniens aux anciens Tra- chydères. II tient aux premiers par la forme générale, surtout par la largeur de son corps aplati de même que par sa tête relevée , et aux seconds par la grandeur démesurée de son écusson ésdlement triangulaire. Avant M, le comte Dejean, presque tous les ento- mologistes lui avaient assigné une place différente parmi les Céram- bycins. Fabricius, et, à son exemple, Olivier, Voët et Illiger en avaient fait une Callidie; mais il était impossible de ne pas reconnai- tre bientôt que cet insecte devait former un genre distinct et placé immédiatement après les Prioniens , par conséquent en tête de notre nouvelle tribu des Cérambycins à grands écussons. C’est par un raisonnement conforme , et d’après cette règle, que nous n’avons pas cru devoir admettre ici le genre Distichocerus de M. Kirby, que MM. Dejean et Audinet-Serville ont jugé à propos d'y faire entrer. En effet , nous ne pensons pas que ce genre, propre à la Nouvelle-Hollande, ait été bien placé entre les Megaderus et les Lissonotus, puisqu'il n’a, selon nous, aucun des caractères que nous avons pris pour guides ; ainsi, par exemple , tous les Trachy- dériens doivent être pourvus d’un écusson triangulaire, presque gé- néralement fort grand , tandis que celui des Distichocerus est plus court que large, et de forme demi-circulaire. Nous pouvons signaler encore une foule d’autres caractères aussi positifs : outre la dispo- sition présternale, qui est bien différente, les tarses postérieurs sont longs et grêles, et n’ont aucune analogie de forme avec ceux de nos genres : les antennes surtout , au lieu d’être à articles simples, ou seulement épineux au bout , offrent des articles doubles en forme de fourches dans la plus grande partie de leur étendue. Sans vouloir mettre beaucoup d’ambition dans notre manière de voir, nous pen- sons donc que le genre Distichocerus pourrait être placé plus con- venablement parmi les genres Rhinotragus, Odontocerus, Stenop- terus , ou même Leptocera , avec lesquels il a certainement quelques ressemblances de formes, pour ne rien dire de plus. Après le genre Megaderus vient se placer tout naturellement celui “.…e DEA / vi} + TRACHYDERIDES. des Lissonotus (pl, 142 à 145 et 221,2), créé par Dalman. Ce genre peu nombreux , qui ne comprend guère que des insectes de petite et moyenne taille , presque uniformes dans leurs couleurs , est si tran- . ché, qu’il serait, pour ainsi dire , inutile d’en développer les princi- paux caractères ;:il a beaucoup d’analogie,sousle rapport des formes, avec celui des Megaderus ; maisil n’a pas, comme lui ; le préster- num ; qui,s’unit au mésosternum par. une-échancrure demi-cireu- laire ; ceux-ci sont, au contraire, éloignés Pun de l’autre , notable ment un et coupés carrément. Dans le premier, js antennes sont à articles longs et cylindriques , tandis que , dans le second, les antennes sont composées d’articles courts, larges, comprimés; et vont en augmentant de largeur du milieu à la pointe. Les pattes des Megaderus sont, à peu de chose près, dela rnême grandeur et assez grêles, tandis que les Lissonotus ont les antérieures ; sans ex- ception, beaucoup plus longues queles autres, avec les cuisses bien plus renflées. Le Cerambyx scapularis d'Olivier ( Ent., t.1v, pl. 21, fig. 162, n° 17) aurait, sans contredit, trouvé sa place dus ce genre, S xl n’eût été une espèce composée. En: effet, l'individu fort ancien, qui a servi à la description de cet auteur, et qui est encore dans la eol- lection du Muséam d'histoire naturellé du Jardin des Plantes, n’est autre chose qu’un assemblage assez mal fait d’un Lissonotus propre- ment dit, ét que nous supposons: être l’Abdominalis, autant que son ‘état nous a permis de le reconnaître , avec une tête et des an- tennes de Trachÿderes succinctus ; le Cérambyx:scapularis doit donc être considéré commé une espèce qui n’a jamais existé, ét, par con- séquent, retranché comme tel de ouvrage d'Olivier: Le-genre Rachidion (pl..146 et 221, 3) présente au premier coup d'œil, de grands rapports avee le genre Lissonotus, et pendant quelque temps M. le comte Dejean les avait confondus. C’est M. Audinet-Serville qui, le premier, le fit paraître dans les Ænnales de la Sociélé entomologique de France (t.w, p.538). Ses prinei- paux caractères consistent dans sa forme, qui est bien différente, et notablement plus longue et plus parallèle que celle des Lissonotus. : Dans ceux-ci, le corselet est lisse et arrondi ; dans le genre Rachi- dion , au contraire , il est chagriné avec deux cavités transversales. Chez les premiers, le mésosternum est, comme nous lavons déjà dit , large et coupé carrément , au lieu que, dans les seconds, il est LL d T'RACHYDERIDES. ix très étroit et se termine en pointe. Les amienues sont absolument seyhilables dans les: deux nr avec les opt es us de Latr elle; mais és ne peut. être placé ail. leurs dans notre tribu naturelle qu’auprès du genre Desmoderus, auquel M, le comte Dejean l’avait rapporté. C’était bien certai- nement la seule place qui lui convenait, en n’en faisant pas un: genre distinct. Le principal caractère qui l’en sépare est la proémi- nence très prpnble qui existe entre l'articulation des premières pattes; elle s’avance en carré comprimé, tandis que , chez les Des- moderus , cette saillie est oblique d’avant en arrière , et ne présente dans cette direction qu'une pointe peu visible. Dans ce dernier genre, les antennes sont épaisses et quelquefois armées d’épines, tandis qu’elles sont, dansle genre Nosophlæus , notablement plus longues et surtout beaucoup plus grêles. Dans celui-ci, l’écusson est assez court ; ilest plus allongé et plus étroit dans l’autre; les pattes, qui sont longues et grêles chez les Nosophlæus et d’inégales longueurs; sont, au contraire, à peu près égales et beaucoup plus renflées chez les Desmoderus. M. le comte Dejean créa le genre Desmoderus sur un insecte de l'intérieur du Brésil. Ce genre (pl. 148 a b et 222, 5) offre des an- tennes absolument semblables à celles des Dorcacerus. Une nou- velle espèce du Chili, dont on a fait un genre que nous adopterons el qui trouvera sa place ici, en diffère surtout par ses antennes mu- tiques, son corselet moins tuberculeux, la base de ses élytres dé- pourvue d’élévations, et la moitié postérieure des cuisses moins ren- flée. La disposition présternale de ces deux genres diffère de celle des Nosophlæus, en ce qu’elle offre une pointe plus ou moins sentie entre l'articulation des premières pattes, au lieu d’être en carré com- primé. L’écusson est étroit, plus long, et les pattes, à peu es ès d’é- gale longueur , sont beaucoup plus épaisses. Le plusjoli genre de notretribu des Trachydérides est, sans rontre- dit, celui des Phœdinus (pl: 149 ab et 222,6), Outre là grandeur qui le favorise, il offre encore une disposition de couleur péu commune et une certaine anomalie de caractères qui sont respectivement propres à plusieurs genres ; ainsi les antennes des femelles sont parfois tout à fait analogues à celles du Lissonotus mâle. Le corselet, quoique entré dans Ja base des élytres , est à peu près tuberculé de la même x TRACHYDERIDES. manière que celui des Desmoderus. La ‘saillie, oblique en arrière ; qui existe entre l’articulation des premières pattes du genre Desmo- . derus, est remplacée dans les Phæœdinus par une longue pointe ver- . tué Le mésosternum, qui, dans le genre précédent , présente un angle à peine saillant , ét dans celui-ci, en forme de pointe tout à fait avancée , et se ride vers le présternum. L’écusson, également étroit, est beaucoup plus long que celui des Desmoderus. Les ély- tres , dans ce dernier genre, sont mutiques, au lieu’ qu’elles sont armées d’une forte épine latérale, et tronquées à leur extrémité dans les Phœdinus. Les pattes de notre genre Phœdinus sont aussi nota- blement plus longues. : Le genre Charinotes (pl. 150 abet 222,1) est très difficile à recon- naître au premier abord. Mêlé aux Trachydères suceinctus , cayen- nensis et autres espèces dont les élvtres sont traversées par une bande jaune , il n’est pas surprenant qu’on le confonde; cependant c’est un genre bien tranché qui se reconnaît aux caractères suivants : sa forme est raccourcie, sa tête petite; les antennes de la femelle, seul sexe que nous possédions, ont douze articles graduellement plus larges du milieu à l’extrémité ; le présternum est court ; avancé; il offre entre l'articulation des premières pattes une petite pointe, de même que le mésosternum ; l’écusson est très étroit et très long ; les élytres sont notablement plus courtes que celles de tous les autres genres des Trachydériens , et les pattes postérieures beaucoup plus longues que les pattes intermédiaires et antérieures. Le genre Dendrobias (pl. 151 4b, 152 et 222, 8) ales plus grands rapports avec les Trachydères proprement dits; mais il en diffère par la disposition présternale, par les fortes mandibules avancées dont les mâles sont pourvus; par leur menton entièrement corné, et enfin par le corselet, qui n’a pas la même forme , et qui offre à chaque bord latéral une forte pointe avancée ; quant aux formes du corps et des élytres , elles sont, à peu de chose près, semblables à celles des autres rich ydere En voyant le profil du genre Dicranoderes (pl. 153 & " et 223,9) on reconnaîtra facilement les motifs qui nous ont déterminé à l'établir. De même que dans le genre Dendrobias, les mâles sont pourvus de fortes mandibules avancées ; maïs ilen diffère par l’échancrure présternale, qui est chez lui plus profonde, et par la dent beaucoup plus forte qui avoisine le collier. Celle-ci, ay lieu TRACHYDERIDES: x] d’être en pointe, comme chez les Dendrobias , offre au contraire une saillie cunéiforme avancée , et une autre saillie beaucoup plus prononcée entre l'articulation des premières pattes. Le corselet est . aussi bien différent , il est plus large , et offre ;, au lieu d’une seule, deux fortes dents égales qui laissent entre elles une échancrure assez profonde ; les élytres sont notablement plus longues, plus apla- ties et sinuées irrégulièrement, ce qui ne se rencontre dans aucun autre genre. Les vrais Trachydères (pl. 154 a b à 164, 186 à 200, 204 et 223, 10) , tels qu’ils avaient été indiqués par Illiger, Germar, Dejean, Sehœnher, et, depuis, par beaucoup d’autres entomologistes, deman- daient à être révisés. Plusieurs auteurs avaient cru devoir y rapporter un bon nombre d’espèces qui n’en devaient certainement pas faire partie. Leur opinion s'était sans doute basée sur la grandeur de leur écusson ; mais ce caractère ne pouvait être suffisant, puisqu'il est com- mun à plusieurs genres. On verra, lorsque nous parlerons de notre genre Oxymerus , les différences génériques qui nous ont fait une loi de le créer aux dépens des anciens Trachydères; pour le mo- ment, nous dirons que ceux-ci ont toujours une échancrure prés- ternale, plus ou moins profonde , mais toujours bien senlie. — Dans chacune des divisions que nous avons établies, les mâles n’ont jamais les mandibules avancées; le menton n’est point corné , le eorselet est généralement plus long, et n’offre jamais, comme dans les genres qui le précèdent, une forte dent ou pointe avancée à chaque bord latéral. Le genre Xylocharis (pl. 205, 206 et 223, 11) tient beaucoup à celui des Trachydères proprement dits, mais n’a pas, comme lui ,une échancrure transversale au présternum , et, par conséquent, est dé- pourvu de la pointe qui avoisine le cou. Il n’offre qu’une saillie cunéiforme entre l’articulation des premières pattes. Le corselet est à peu près sinué de même, mais les élytres sont plus cylindriques, et les pattes plus grêles. En voyant le genre Ancylosternus en dessus (pl. 207 et 223, 12), on dirait que c’est un Oxymerus. L’échancrure présternale de ce genre est absolument la même que celles de la troisième division des Trachydères , mais son corselet n’est que faiblement sinué. Les élytres sont longues , rétrécies, et armées d’une épine latérale à leur extrémité. Xi TascuypériDes. Vuen dessus , le genre Oxymerus (pl. 208 à 215 et 224, 13) res- semble beaucoup au précédent, c’est à dire qu’il à le corselet absolu- ment semblable , ainsi que la forme dés élytres, seulementil n’a point d’échancrure transversale au présternum ; c’est ce principal carac- tère qui nous a naturellement conduit à former un genre de ces anciens Trachydères. On voit par là que les OXymérus n’ont point de'saillie aiguë ou cunéiforme, auprès du cou , tandis que les vrais Trachydères en sont constamment pourvus : ces derniers n’ont jamais d’épines au bout des élytres , tandis Que c’est un caractère principal chez les Oxymerus. | Les Stenaspis (pl. 216; 217 et 224,14)ne peuvent être confondus dans aueun autre genré de notre tribu. Le corselet n’est point sinué , il est plus large que long , avec une petité pointe oblique un peu relevée à chaque bord latéral, et le présternum n’a point d’échan- crure transversale ; il offre seulement une petite saillie transversale et comprimée entre les premières pattes. Les élÿtres sont longues et parallèles; #00 1, 7] Le genre Crioprosopus (pl. 217,218 et 224, 15), comme le genre précédent, a le corselet beaucoup plus large que long : lépine de chaque bord latéral est plus droite et non relevée, le présternum est faiblement creusé en travers ; et la saillie qui est entre larticula- tion des premières pattes, au lieu d’être transversale et comprimée , offre au contraire ün petit avancement conique. Le mésosternum m'est pas, à beaucoup près , aussi aigu que chez les Stenaspis. Les Sphænothecus (pl. 219, 220 et 224, 16) n’ont aucun des carac- tères des autres Trachydériens , si ce n’est leur grand écusson: On ne peut donc les confondre ni les rapporter à d’autres genres: ils ont le corselet long, cylindrique et sans échancrure présternale. La saillie qui existe entre Varticulation des premières pattes est à peine prononcée, et le mésosternum est nettement coupé entravers, comme celui des Lissonotus. Les paties sont médiocrement fortes. > TRAGHYDÉRIDES. -xiij Nota. Plusieurs espèces de Cérambyeins ayant été mal à propos placées par M. Schœnherr dans les Trachydères(Syn., t. 3, p. 363), nous croyons devoir les rappeler ici , afin qu’on ne puisse pas nous adresser le reproche de n’en avoir pas fait mention. Trachyderes hirticornis : Lophonocerus hirticornis, Des. Cat., 8e éd., p. 346. Trachyderes bicor nas : Ceragenia bicornis, Des., Cat., 3° ed., p. 346. _ — _ — Servizce, Ann. de la Soc. ent. de FTr., t. 2, p. 537. Trachyderes abbreviatus : Pteropterus , Mac-Leax, Stenoderus ab- breviatus , Des., Cet., 3° éd., p. 380. Comme les planches des Trachydérides ont paru dans les années 1836 et 1838 du Magasin de zoologie , leurs numéros ne se suivent pas, car il a fallu donner des numéros intermédiaires à des travaux qui se sont faits dans l’intervalle. Voici un petit tableau des soixante planches qui accompagnent la monographie, afin qu’on ait la faci- lité de vérifier si on les a toutes, pour qu’on les classe convenable- ment en faisant relier l’ouvrage , et pour qu’on puisse les citer sans craindre d’erreur. Les vingt-quatre premières planches portent dansle Magasin les RES e dd ne Us de Me EVUG IIS RAEIAITOL ea 0 OO TES RE are LAB0. 00 L De 40 à 60... . . . . RITES SNL MSA AN 0 Le mémoire a été Eat en he parties. La première comprend les pages 1 à db1 des feuilles 15, 16, 17, et du premier quart de la feuille 18, toutes appartenant à l’année 1836 du Magasin. La deuxième partie comprend les pages 1 à bo des feuilles 4, 5,6 , et des ‘trois quarts de la feuille 7 de l’année 1838 du Magasin, classe IX. L'introduction est contenue dans la feuille 8 de l’année 1838 du Magasin de zoologie. RE Eten En à QE \ HB CEE STE de abiuat il SE errax à net of 8 pins s si ameh Sato 3e soit e " NY \ | à É à ja P Va" ct 4 4 ; à à & , _ { : ” 1 > } : À 3 À X j A # , ” 6 ' ” "2 es à , TRACHYDERIDES, 2° PARTIE, CL. IX, PL. 186 à “5 L MONOGR APHIE DES TRACHYDÉRIDES, PAR M. DUPONT JEUNE. DEUXIÈME PARTIE. CINQUIÈME DIVISION: 0971: Fasrion. Pl 300, £:L Corallinus , scutello tenue nigro-marginato, elyirisque dinu- diatim postice nigris.. Longueur, 11 1/2; largeur, 3-1/4 lignes. Cette belle espèce ressemble beaucoup, pour la disposi- tion des couleurs, au Brcolor ; mais, malgré cette ressem- blance apparente, elle n’appartient pas à la même division. Elle est d’un beau rouge de corail de part et d’autre; la tête est comme dans les espèces précédentes ; les yeux et les mandibules sont noirs; les antennes sont à peu près du même rouge que le corselet ; mais cette couleur s’affaiblit insensiblement, en arrivant à l’extrémité , et devient d’un jaune-fauve. Le corselet est, comme dans les autres es- pèces de cette division, lisse en dessus et ponctué en des- sous dans les mâles, et entièrement lisse chez les femelles. L’écusson est de la couleur du corselet, liseré de noir laté- ralement. La moitié antérieure des élytres est d’un beau 1838, 4 2 TRACHYDÉRIDES, 2° PARTIE. rouge de corail ; l’autre moitié est d’un noir luisant: l’on voit, en outre, sur chacune d'elles, trois fines élévations longitudinales, Les quatre derniers segments de l’abdomen sont d’un brun-noirâtre. Les pattes sont rouges, avec les tarses d’un jaune testacé pâle. Brésil méridional, — Coll. Dupont. 23. T. Aupouinn. PI. 186, f. 2. Ater nitidus , thorace tuberculator, elytris macula humerak, fasciaque ante medium communt , interrupta , pallide lu- teis ; antennis luteis mgro annulatis ; pedibus nigris, fe- moribus tibiisque luteo annulatis. Longueur, 12 1/2 ; largeur, 4 lignes. Il est à peu près de la taille du Succinctus, d’un noir profond et vernissé de part et d’autre. Les antennes sont d’un jaune pe, avec les deux premiers articles et l’extré- mité des suivants , jusqu’u septième seulement, d’un noir plus ou moins profond ; Les derniers sont d’un jaune un peu plus pâle. Le corselet est parsemé en dessus de petits points à peine visibles. Les élytres sont également légèrement ponctués, et offrent chacun trois taches d’un jaune testacé très pâle , savoir : une assez grande, près de la base , entre le bord antérieur et l’écusson, les deux autres un peu avant le milieu, alignées trensversalement, dont une avoisinant le bord marginal, et plu de moitié moins grande que l’autre, qui est assez grande et quadrangulaire. Le bord marginal est, en outre , liseré de jaune vers la base. Le dessous du corps est d’un beau noir. Les pattes sont de cette dernière couleur, avec la base des cuisses et une grande partie des jambes d’un jaune testacé; le dessous des tarses est rous- sâtre. Brésil. — Muséum national. CL. IX, Pr. 186 à 200. 3 24. T. varieGatus. Perty. PI. 187, f. 1. Niser, thorace tuberculato ; elytris dilute testaceis macula obliqua ad basin alteraque magna communi ovata fuscis ;' pedibus fuscis, femortbus abisque luteo annulatis. Trachyderes variegatus. Perry, Delect. animalium articul., tab. 17, ÉrÉd Pr 00. e T. nigro-fasciatus. GoRY, Icon. du règne anim., ins., pl. 43, fig. 3! Longueur, 13 1/2 ; largeur, 4 1/4 lignes. Il est un peu plus grand que le Succinctus. La tête est notrâtre ; les antennes sont d’un jaune testacé, avec les deux premiers articles noirs et très rugueux, et l’extrémité des suivants noirâtre. Le corselet est d’un-brun foncé, presque noirâtre de part et d'autre, fortement ponctué sur les par- ties latérales et vers le bord antérieur, plus lisse dans son milieu. L’écusson est lisse et d’un brun noirâtre. Les élytres sont d’un jaune testacé pâle, et elles offrent chacune, vers leur base, une tache oblique noire, qui se lie lésèrement à . l’écusson par umpetit prolongement linéaire de sa couleur. Un peu au delà du milieu, elles ont, en outre, une grande tache commune, cordiforme-ovale, d’un brun-noirâtre, s’éclaircissant sur ses bords, et se prolongeant le long de la suture jusqu’à l’écusson. Le jaune testacé de l'extrémité des élytres est, en outre, d’une teinte plus obscure. Le des- sous du corps est noir ou noirâtre ; les pattes sont d’un jaune un peu ferrugineux; l'extrémité des cuisses, des jambes et le dessous des tarses sont noirs. Cordova. — Muséum national: 4 TRACHYDERIDES, 2° PARTIE. 25. T. GLORIOSUS. PI. 187, f. 2. N igro-fuscus, thorace tuberculato; elytris testaceis macula obliqua ad basin alteraque magna, communi, ovata, obso- leta, fuscis ; pedibus fuscis, femoribus tibüsque luteo an- nulatts. Longueur, 14; largeur, 4 1/2 lignes. Il ressemble beaucoup au 7’ariegatus, et il serait possible qu’il n’en fêt qu'une variété, La tête et le corselet sont en- tièrement d’un brun-noirâtre ; les deux premiers articles des antennes sont de la même couleur ; les autres sont d’un jaune testacé, avec l’extrémité brunâtre. Le corselet est plus allongé que chez le Fariegatus, moins arrondi antérieure- ment avec les deux premiers tubercules latéraux plus ar- rondis et moins saillants; la ponctuation est un peu plus apparente ; l’espace lisse situé près du col est plus long que chez le J’ariegatus. L’écusson est brun, lisse, avec une im- pression transversale dans son milieu. Les élytres sont d’un jaune testacé un peu terne, de même forme que chez le Variegatus. Elles offrent de même, chacune vers leur base, une tache oblique d’un brun-noirâtre, mais beaucoup plus grande ; elles ont, en outre, un peu au delà du milieu , une grande tache commune , eordiforme, ovale, brune, plus grande que chez le V’ariegatus, et se fondant insensiblement avec la couleur testacée. Le dessous du corps est d’un brun- noirâtre, avec le premier segment d’un brun-marron. Les pattes sont de la même couleur, avec l’extrémité des cuisses et des jambes d’un brun-noirâtre plus ou moins foncé. Les tarses sont noirs en dessus et roussâtres en dessous. Cordova. — Coll. Dupont. CL. IX, PL. 186 à 200. , 3 26. T. sBoispuvazu. PI. 188, f. 1. Fusco-castaneus, thorace tuberculato ; elytris rufis, scutello fusco; pedibus rufis femorum apice nigris. Longueur, 12 1/2; largeur, 4 1/4 lignes. Îl est plus grand que le T°. rufipes, auquel il ressemble assez pour la forme. La tête est d’un brun-marron assez obscur, avec les mandibules et les yeux d’un noir assez profond. Les antennes sont d’un jaune testacé un peu rou- geätre, avec les deux premiers articles notablement plus courts que chez le Rufipes, et d’un brun-marron clair ; l'extrémité des autres est d’un brun-noirâtre. Le corselet est plus court que large, lisse dans son milieu, avec. les bords latéraux et le dessous fortement ponctués. Chez les mâles, l’écusson est proportionnellement plus petit, tout à fait cordiforme et d’un brun noirâtre. Les élytres sont no- tablement plus larges et d’un roux-cannelle luisant, sans aucune tache. Le dessous de l'abdomen. est d’un brun-noi- râtre, plus foncé sur les bords latéraux , avec la poitrine et le milieu des premiers anneaux d’un roux assez obscur. Les pattes sont de cette dernière couleur, avec l’extrémité des cuisses noire et armée d’épines beaucoup plus fortes que . chez les autres espèces de cette division. Brésil, San-Leopoldo. — Coll. Dupont. 27. TV. EquESTRIS. Deean. PI. 188, f. 2. Niger vel nigro-fuscus, thorace sub-ferrugineo, inæqual, spinoso ; elytris apice truncatis , fascia submedia latior: testacea ; antennis fulvis. Dr, Cal; 3 edit: p.345: Longueur, 11 1/2; largeur, 3 :/4 lignes. Il est un peu plus parallèle que le Rufipes, et d’un brun 6 TRACHYDERIDES, 2° PARTIE. Ê noir plus où moins obscur. La tête est comme dans la plu- part des espèces. Les antennes sont à peu près comme celles du Rufipes, proportionnellement un peu plus fortes, avec le premier article sensiblement plus rugueux , et l'extrémité des suivants annelée de brun plus ou moins obscur. Le cor- selet est d’un rouge très foncé, souvent un peu plus clair dans son milieu. Les élytres sont d’un brun-marron foncé. traversées un peu avant leur milieu par une bande testa- _cée, large, occupant presque le tiers de leur étendue, et si- nuée irrégulièrement sur ses bords. Tout le dessous du corps est noir ou d’un brun-noirâtre. Les pattes sont d’un . jaune-fauve assez foncé , avec l’extrémité des cuisses noire ou noirâtre. & À | Brésil. — Coli. Dupont. 28. ‘T, cincrus. Dejean. PI. 160, Pr. Niger, thorace inæquali spinoso, medio tenue sub-ferrugineo, spina lateralivalidiori; elytris apice truncatis fascia subme- dia, latiori, testacea, ad suturam dilatata; antennis nigris. Des., Cat., 3° édit., p. 3485. Longueur, 8 ; largeur, 2 1/3 lignes. Cet insecte ressemble beaucoup, au premier coup d'œil, à une variété de l’'Equestris ; mais , outre qu'il est plus pe- tit et proportionnellement plus court, il offre plusieurs ca- ractères qui le rendent bien distinct. La tête est à peu près comme dans cette espèce; les antennes sont brisées dans l’individu que ‘nous avons sous les yeux. Les quatre articles qui restent sont entièrement noirs. Le corselet est de cette couleur , un peu rougeâtre dans son milieu, sensiblement plus court que celui de l'Æquestris, plus fortement tuber- culé, avec l’épine latérale beaucoup plus saillante. L’écus- son est noir; les élytres sont de ectte dernière couleur, tra- CL. IX, Pc. 186 à 200.. 7 versées un peu avant leur milieu par une bande irrégu- lière, testacée, plus large que dans la plupart des individus d’Equestris, et beaucoup plus dilatée postérieurement sur la suture. Les élytres offrent, en outre, trois petites côtes élevées ; peusaillantes, mais cependant bien sensibles, dans la bande testacée. Le dessous du corps est d’un noir pro- fond. Les pattes sont d’un jaune-fauve, avec la moitié infe- rieure des cuisses d’un noir luisant, Brésil. — Coll. de M. le comte Dejean. 20. T. eBENINUS. PI. 180, f. 2. Perniger, thorace tuberculato, spina laterali valida ; elÿtris concoloribuss nitidis ; pedibus nigris basi fusco-ferrugineës ; antennis rigris, articulis uliimis sub-fucescentibus. Longueur, 12; largeur, 3 1/2 lignes. 11 n’est probablement qu’une des nombreuses variétés du Rufipes. Il est entièrement d’un noir profond de part et d’autre, et ses élytres me paraissent un tant soit peu plus _allongées. Les antennes sont entièrement noires, avec le pre- mier article un peu plus grêle et un peu plus allongé. Le corselet est à peu près comme celui du Rufipes, avec la ponc- tuation un peu moins serrée. Le dessous du corps est garni d’une pubescence grisâtre un peu moins prononcée. Les pattes sont noires, ayec la moitié antérieure des seconde et troisième paires de cuisses d’un roux foncé presque noirâtre ; les tarses sont de cette dernière couleur en dessus et fauve en dessous. Brésil. — Coli. Dupont. 8 TRACHYDERIDES, 2° PARTIE. 30. T. rurtPEs. Fabr. PI. 100, f. r. Niger, thorace tuberculato; elytris concoloribus nitidis; pedt- bus rufis femorum apice nigris. Cerambyx rufipes. Fas., Syst. eleut., t. 2, p. 259, n. 29. = Oziv., Entom., t. 4, p. 1, fig. 3, et pl. 13, fig. 89. Trachyderes rufipes. Scuoës., Syn., t. 3, p. 365, n. 2. _ Desran, Cat., 8° édit., p. 345. r Longueur, 11 ; largeur, 3 1/2 lignes. Il est généralement plus petit que le Succinctus, un peu plus allongé, et surtout notablement plus rétréci posté- rieurement, ce qui lui donne une forme tout à fait différente. Sa couleur varie du noir d’ébène au brun-marron plus ou moins clair ; mais, le plus ordinairement, elleest, en dessus et en dessous, d’un noir profond. La tête est d’un brun presque noirâtre, avec les mandibules et les yeux d’un beau noir. Les antennes sont d’un roux-ferrugineux, avec les deux premiers articles plus obscurs, et l'extrémité des suivants noirâtre. Le corselet est de la même couleur que la tête; quelquefois cependant il est d’un brun-marron assez clair, _ avec les bords latéraux noirs ou noirâtres. Tout le dessous de l'abdomen est couvert d’un fin duvet grisâtre. Les pattes sont d’un jaune fauve, quelquefois un peu rougeâtre, avec la moitié postérieure des cuisses d’un noir assez po. Brésil. — Coll. Dupont. Variété 4. J'ai, pendant longtemps, cru que cette variété pouvait constituer une espèce particulière, et je l’avais indiquée dans ma collection sous le nom d’Æxillaris. Elle diffère de l’espèce typique par les antennes, qui sont annelées, à l'extrémité de chaque article, de brun moins CL. IX, Pz. 186 à 200. $ foncé ; par la tête et le corselet, qui sont d’un brun-marron beaucoup plus clair, et par une grande tache de la même couleur, qui couvre entièrement la base de chaque élytre. L’écusson , la plus grande partie des élytres, ainsi que le dessous du corps et les pattes, sont , du reste , comme chez Rufipes ordinaire. Je crois que la seconde figure qu’Olivier donne dans son Entomologie, pl. 13, fig. 80, doit se rapporter à cette va- riété. | \ Brésil. — Coll. Dupont. Variété B. J'avais également indiqué dans ma collection cette jolie yariété sous le nom de Brunnipennis ; mais je ne pense pas qu’elle puisse être séparée du Rufipes. Eile en diffère par sa taille beaucoup plus petite ; par les antennes d’un fauve plus foncé, avec les deux premiers ar- ticles noirs, et l'extrémité des suivants, jusqu’au huitième, brunâtre ; par la tête, le corselet et l’écusson d’un brun-noi- râtre ; et enfin par les élytres , qui sont entièrement d’un brun-marron très clair, avec une petite bande maroinale noire à l’angle de leur base. Tout le dessous de l’abdomen , ainsi que les pattes, sont comme dans l’espèce typique. Brésil. — Coll. Dupont. 31. TT. ruLvipennis. PI. 190, f. 2. Niger, thorace tuberculato ; elytris dilute rufis ; antennis fc- morum basi, tibus tarsisque lutets. Longueur, 8 ; largeur, 2 1/2 lignes. IL serait possible qu'il ne fût aussi qu'une variété du Ru- fipes ; cependant il offre des différences si remarquables, que je me suis décide à en faire une espèce particulière. 10 2e TRACGHYDÉRIDES, 2° PARTIR. Il est beaucoup plus petit que les individus ordinaires du Rufipes, et ses élytres sont sensiblement plus parallèles. Le corselet est un peu plus court que celui du Rufipes, et en- tièrement noir de part et d'autre, ainsi que l'abdomen, la tête, l’écusson et le premier article des antennes ; le reste des antennes est entièrement d’un jaune un peu fauve, avec le sommet de chaque article un peu plus obscur. Les ély- tres sont entièrement d’un roux testacé très clair et bril- lant. Les pattes sont d’un jaune testacé très clair, avec la moitié inférieure des cuisses d’un noir profond. Brésil intérieur. -— Coll. Dupont. 32. T. Lacorpairer. Dejean. PI. 191, f. 1. : Niger, thorace longiori quam latrort, lateraliter SpinOS0 ; ely- tris subparallelis apice truncatis, in medio fascia transversa pallide lutea signatis; antennis nigris articulo. quarte basi rubro, articulis ultimis luteis. Des., Cat., 3° édit., p. 345. Longueur, 11; largeur, 3 1/4 lignes. Il est de la même forme que le Latreiller, auquel il res- semble beaucoup pour le dessin; il est de même d’un noir obscur de part et d’autre. La tête est comme dans le Za- trerller ; les antennes sont noires, avec la base du quatrième article rouge, et les quatre derniers articles jaunes. Le cor- selet est comme dans les espèces de cette division. Les ély- tres sont traversées à peu près dans leur nulieu par une bande médiocrement large, d’un jaune-pâle et très légère- ment sinuée sur ses bords. Le dessous du corps est comme chez le Latreiller. Les pattes sont d’un fauve rouge, avec les genoux un peu plus obscurs. Cayenne. — Coll. Dejean. Cr. IX, Pr2806 3.204 A 35..T. Latreiner. PL. 191, f. 2. Niger, thorace longtort quam latiort, latcraliter spinoso ; ely- tris subparallelis apice truncatis, paulo ante medium fascia lata transversa pallide testacea signatis ; antennis nigro lutcoque anrulatis, bast nigris apice luteis. : É Longueur, 11 ; largeur, 3 r/4 lignes. Il se rapproche beaucoup, au premier coup d'œil, du Succinctus ; mais par la forme de son corselet il appartient à une tout autre division. Il est d’un noir foncé de part et d'autre. La tête est assez petite, un peu moins sortie du corselet que dans le Rufipes; les antennes sont d’un jaune- fauve, avec les deux premiers articles, l'extrémité des qua- tre suivants et la totalité du septième noirs. Le corselet est d’un noir un peu moins profond que les élytres, plus long que large, et muni, comme dans toutes les espèces de cette division, d’une épine latérale assez forte. Les élytres sont traversées, un peu avant leur milieu , par une bande d’un jaune un peu testacé , assez large, presque régulière, lé- gèrement sinuée sur ses bords. Le dessous du corps offre une très légère pubescence d’un blanc-grisâtre. Ses cuisses sont entièrement noires, sauf la base des postérieures, qui est d’un fauve roux; les jambes et les tarses sont fauves. Brésil. — Coll. Dupont. Nota. Geite espèce paraït avoir les plus grands rapports avec le Zonatus décrit par Dalman (Analecta, p. 63) ; mais, comme la description de cet auteur ne convient pas com- plètement à l'individu que nous avons sous les yeux , nous avons cru devoir en faire une espèce nouvelle. Chez le Zo- nalus de Dalmau, les cuisses sont iaunes à la base et noires au sommet, tandis que dans le Latrerller elles sont entière- e 52 : TRACHYDERIDES, 2° PARTIE. ment noires, excepté la base de la dernière paire, qui est d’un rouge ferrugineux obscur. Dalman dit aussi que le Zonalus a le premier article des antennes roussâtre en avant , et que les articles, de trois à sept, ont tous la base jaune et le sommet noir. Notre individu a , au contraire, le premier article d’un noir profond, et le septième entière- ment noir. Nous ajouterons encore que Dalman dit que le Zonatus est notablement plus rétréci que le Succinctus, ce qui n’a le lieu dans le Latreillit. Cependant , comme nous n'avons qu'un seul individu, il se pos qu'il ne füt qu’uné variété locale. 34. T. Nicripes. PI. 102, f. 1. Niger, thorace longiori quam latiori, lateraliter spinoso ; ely- tris subparallelis apice sub-truncaiis, in medio fascia trans- versa angustiort, marginem externam non attingente, lutea signatis ; antennis nigris articulis quarto quintoque basi ne al , ultimis lutetis. Longueur, 10; largeur, 3 lignes. Il est beaucoup plus petit que le Succinctus, et d’un noir profond de part et d’autre, comme le Lacordaire. La tête est plus courte que celle des deux espèces précédentes. Les antennes sont noires, avec la base du quatrième et du cin- quième article d’un rouge fauve, et les quatre derniers ar- ticles jaunes. Le corselet est, comme dans les deux espèces précédentes, seulement un peu plus convexe et un peu plus court. Les élytres sont traversées dans leur milieu par une petite bande d’un jaune testacé, légèrement sinuée sur ses bords , et n’atteignant pas, à beaucoup prés, les bords la- téraux. Le dessous du corps est garni d’une légère pubes- cence d’un gris blanchâtre. Les pattes sont d’un noir pro- fond , avec le dessous des tarses d’un cendré roussâtre. Cayenne. — Coll. Dupont. Cr. IX, Pr. 186 à 200. : 13 35. T. resraceus. PI. 192, f. 2. . Dilute ruübro-testateus , thorace tuberculato; elytris, antennis pedibusque concoloribus , abdomine subtus nigro-fuces- centi. Longueur, 8 ; largeur, 2 1/2 lignes. æ— Il est plus petit que le Rufipes, proportionnellement plus court et beaucoup plus parallèle dans la femelle , le seul sexe que je connaisse. La couleur est entièrement d’un jaune testacé à reflet rougeâtre. La tête est , comme dans les espèces ordinaires , avec l’extrémité des mandibu- les et les yeux d’un brun noirâtre. Les antennes sont de la couleur générale, avec l'extrémité de chaque article un peu plus foncé. Le corselet est plus fortement tuberculé que celui du Rufipes, avec les épines latérales moins saillantes. L’écusson est proportionnellement un peu plus petit, Les élytres ont une nuance un peu plus rougeäñtre vers leur base que dans le reste de leur étendue, et elles offrent cha- cune, à partir de leur base, trois petites côtes peu sail- lantes , qui forment trois lignes un peu plus claires que la teinte générale, et qui disparaissent insensiblement avant d'arriver à l’extrémité. Le dessous de la poitrine est recou- vert d’une pubescence blanchâtre; celui de l'abdomen est d’un brun noirâtre, avec le milieu de chaque segment d’un roux obscur. Les pattes sont d’une belle couleur tes- tacée rougeâtre , avec les genoux un peu plus obscurs. Brésil intérieur. — Coll. Dupont. : © TRAGHYDÉRIDES, 2° PARTIE. SIXIÈME DIVISION. 36.. T. sienarus. #fiedemann. PL. 193. Subfuscus, thorace tuberculato, luteo variegato; elytris luteo subfuscoque variegatis ; pedibus luteis clava femorum ni- gro-fusca. Wiep., App.,ap.,n. 247; Scnoën., 9yn.ins., t. 3, p. 866, n. 12. Des., Cat., 3° édit., p. 345. Longueur, 1 1/2 ; largeur, 2 1/4 lignes. Il est l’un des plus petits du genre , et forme seul jusqu’à présent une division à part. Sa couleur est, en dessus, d’un brun marron, tantôt très clair, tantôt presque noirâtre. La tête est petite, assez raccourcie, jaune en avant et brunâtre en arrière des yeux ; ceux-ci sont noirs ainsi que les man- dibules. Les antennes sont brunâtres, avec les deuxième, troisième, quatrième et cinquième articles ordinairement d’un rouge briqueté dans le milieu. Le corselet est plus longs que large, marqué de quatre taches jaunes, dont deux sur le milieu et une dé chaque côté. L’écusson est noirâtre, avec une tache médiane jaune. Les élytres sont jaunes , avec deux bandes transverses , flexueuses, irrégu- lières, d’un brun marron, dont une près de la base, inter- rompue par la suture, et l’autre un peu au delà du milieu. Le dessous de l'abdomen est jaune, avec les parties latérales noirâtres. Du reste, il varie pour la teinte, et il peut deve- nir entièrement noirâtre. Les pattes sont d’un jaune testacé pâle, avec la partie inférieure des cuisses et l’extrémité in- férieure des jambes d’un brun noir. Brésil. — Coll. Dupont. Cr. IX, PL. 186 à 200. 15 ‘ SEPTIÈME DIVISION, 37. T. pesEanu. PI. 104, Li Rubro-testaceus, thorace plicato sub-tuberculato ; elytris atris basi late scutelloque testacers ; antennis luteis, apice fuscis, basi rubro-testaceis ; pedibus rubro-testaceis geniculis fuscis. Longueur, * 1/2 ; largeur, 2 1/2 lignes. Il est d’un jaune testacé clair de part et d’autre. La tête est également fauve, avec l'extrémité des mandibules et les yeux d’un brün noirâtre. Les antennes sont d’un jaune tes- tacé très clair, avec les trois premiers articles sensiblement plus obscurs, principalement à leur sommet ; les deux der- niers articles et la moitié du neuvième sont brunâtres. Le corselet est plus long que large, et plissé en travers comme dans les espèces de cette division. Les élytres sont presque paralièles , d’un jaune testacé fauve dans leur tiers anté- rieur, et ensuite d’un noir luisant jusqu’à l’extrémité; la portion testacée est dentée postérieurement et marquée sur chaque élytre de deux petites lignes saillantes d’un jaune plus clair. L’écusson est de la couleur du corselet. L’abdo- men est noir, avec le milieu de la poitrine du même jaune que le corselet ; les cinq derniers segments sont aussi bor- dés de jaune ferrugineux. Les pattes sont d’un jaune tes- tacé fauve, avec l’extrémité des cuisses noirâtre. Brésil. — Coll. Dupont. iG TRACHYDERIDES, 2° PARTIE. 38. T. soient. PI. 194, f. 2: Rubro-testaceus, thorace plicato sub-tuberculato ; elytris atrii basi rubro teslaceo radiatis ; scutello rubro testaceo ; an- tennis luteis apice fuscis basi rubro-testaceis ; pedibus rü- bro=testaceis geniculis atris. Longueur, 9 1/2; largeur, 3 lignes. Il est un peu plus grand que le Dejeent, dont il se rap- proche un peu au premier coup d’œil par la disposition des couleurs. Il est, de part et d'autre, d’un rouge testacé un peu ferrugineux. La tête est un peu plus forte que celle du Dejcanu, avec les yeux et l'extrémité des mandibules d’un brun noirâtre. Les antennes sont d’un jaune testacé très clair, avec les trois premiers articles et le sommet des sui- vants d’une couleur plus obscure; les deux derniers arti- cles sont brunâtres. Le corselet est proportionnellement un peu plus large et plus rugueux que celui du Dejeani. La base des élytres et l’écusson sont d’un rouge testacé; cette couleur envoie sur chaque élytre trois petites lignes paral- lèles qui disparaissent brusquement dans la partie noire, à peu près au tiers de leur longueur; la partie noire, qui couvre au moins les trois quarts des élytres , est luisante et vernissée comme chez le Dejeani. L’abdomen est noir, avec quelques taches fauves sur la poitrine. Les pattes sont d’un rouge ferrugineux , avec l’origine et l'extrémité des cuisses noires. Brésil. — Coll. Dupont. Cr. IX, PL, 186 à 200. 17 39. T. Duronri. PI. 195, fig. r. Rubro-testaceus, thorace tuberculato, nigro-punctato ; elytris atris; scutello, basi léneisque tribus rubro-testaceis ; anten- nis luteis basi obscurioribus apice subfuscis ; pedibus ru- bro-testaceis, geniculis atris. Des., Cat., 3° édit., p. 845. Longueur, 10 1/2; largeur, 3 1/4 lignes. Il est un peu plus grand que le Soleri, et d’un fauve testacé un peu ferrugineux de part et d’autre. La tête est à peu près de même forme , avec les yeux et l’extrémité des mandibules noirs, ainsi qu’une ligne médiane sur le vertex. Les trois premiers articles des antennes sont d’un fauve ferrugineux , les autres sont d’un jaune plus pâle, avec le sommet un peu plus obscur; les trois derniers articles sont noirâtres. Le corselet est marqué en dessus de dix-sept points d’un noir luisant, dont plusieurs se réunissent. L’é- cusson est fauve, avec la base et la pointe d’un brun noi- râtre. Les élytres sont d’un noir lisant, avec la base fauve ; outre cela , elles offrent chacune trois lignes fauves, dont une marginale touchant à la partie fauve de la base, et expirant insensiblement vers le milieu de leur longueur ; une seconde beaucoup plus longue, mais ne touchant ni la base ni l’extrémité ; enfin une troisième plus courte , tou- chant à la base, et allant à peine jusqu’au milieu. L’ab- domen est noir, avec le bord des anneaux ferrugineux et quelques taches de la même couleur sur la poitrine : le dessous du corselet est marqué de plusieurs points noirs. Les pattes sont d’un rouge testacé, avec les genoux d’un brun noirûtre. Brésil. — Coll. de M. le comte Dejean. 1838. Gr 18 TracHyDERIDES, 0° PARTIE, 40. T. Ouvieri. Dupont. PI. 196. Ferrugineus ; thorace tuberculato nigro-punctato : elytris fus- cts, basi sensim ferruginets flavo trivittatis ; pedibus anten- nisque testaceo-ferrugineis, his apice nigris. - Longueur, 8 2/3; largeur, 3 lignes. Îl est plus petit que le Rufipes, et sa couleur est d’un brun noirâtre en dessus et en dessous. La tête est d’un rouge tes- tacé, ponctuée à sa partie supérieure, avec une ligne longi- tudinale et une tache noires entre les yeux, ainsi que l’ex- trémité des mandibules. Les antennes sont d’un jaunetestacé, le premier article et l'extrémité des suivants jusqu’au neu- vième sont d’un testacé ferrugineux, et les trois derniers noirâtres. Le corselet est de la couleur de la tête, un peu plus long que large, chagriné dans son milieu comme dans les espèces voisines, avec onze points noirs. L’écusson est d’un fauve testacé, avec l’extrémité noirâtre. Les élytres sont de cette dernière couleur, assez planes, presque paral- lèles, à peine ponctuées, avec la base d’un jaune testacé, et trois lignes longitudinales d’un jaune assez clair, dont deux se réunissent à l'extrémité, l’autre plus petite, longeant l’écusson; le bord latéral est liseré de jaune, surtout vers la base, et forme une quatrième ligne. Le dessous du corps est noir, avec le milieu rougeâtre. Les pattes sont du même rouge que la tête et le corselet, Bahia. — Coil. Dupont. s Li ct at het LÉ on a à GS ER cé Li | CL. IX, Pr. 286 à oco, ic 41. ©. scaBricoLLIS. PI. 105, fig. 2. Rubro-brunneus , thorace subtuberculato, nigr o-punctalo'; elytris RIQTIS margine, lincis tribus seutelloque rubro=tes- taceis ; antennis pedibusque ferruginets nigro annulatis. Dazman., Analecta entomologica, p. 64. 3., Cat., 3° édit., p. 345. Longueur, 9 1/4 ; largeur, 3 1/4 lignes. Il est d’un rouge brun de part et d’autre. La tête est d’un brun ferrugineux, avec une tache noire sur le vertex ; les yeux et l’extrémité des mandibules sont de la même cou- leur. Les antennes sont d’un brun ferrugineux, avec les trois premiers articles un peu plus obscurs, ainsi que le sommet des snivants; les quatre derniérs sont d’un brun noirâtre. Le corselet est marqué de onze points noirs, dont cinq sur le milieu et troïs latéraux. L’écusson est fer- rugineux. Les élytres sont noires , et elles ont chacune trois lignes lonsitudinales et bord latéral d’un rouge obscur; la première et la seconde de ces lignes commencent à la base ét s'étendent jusqu’à l'extrémité, où elles se réunissent à angle aigu ; la troisième est beaucoup plus courte , placée près de Vécusson et à peu près moitié plus longue que ce dernier. L’abdomen est d’un brun noirâtre, avec la poitrine et l’é- pine du sternum d’un ferrugineux testacé. Les pattes sont d’un ferrugineux testacé , avec les cuisses annelées de noir un peu avant leur extrémité. Brésil. — Coll. de M. le comte Dejean. Nous ne sommes pas très certain que cette espèce soit identiquement la même que celle de Dalman : la des- cription de cet auteur s’y rapporte parfaitement, sauf qu'il dit que les lignes ne vont pas jusqu’à l'extrémité, tandis que dans l’exemplaire que nous avons sous les yeux on observe précisément le contraire. | 20 TRACHYDERIDES, 2° PARTIE. 42. T. puncricoruis. Dupont. PI. 197, fig. 1. Rubro-brunneus, thorace subtuberculato nigro-punciato ; ely- tris rigris , margine lineisque duabus fulvis ; scutello ni- gTO ; antennts ferruginer s nigro annulatis; pedibus nigris .. tarsisque ferrugineis. Longueur, 8 1/2 ; largeur, 2 1/2 lignes. Il ressemble au Scabricollis pour la forme et la grandeur. La tête est d’un rouge-briqueté obscur, avec les yeux et l'extrémité des mandibules d’un brun noirâtre. Les anten- nes sont d’un rouge testacé , avec les deux premiers articles et l’extrémité des suivants d’un brun-noir foncé, jusqu’au septième; les quatre derniers articles sont d’un brun noi- râtre. Le corselet est d’un noir mat, avec trois grandes ta- ches d’un rouge briqueté, marquées chacune d’un point noir dans leur milieu ; la pointe du présternum est aussi d’un rouge ferrugineux ; Lénine et les élytres sont d’un noir luisant ; celles-ci sont marquées de deux lignes longitudi- nales parallèles d’un rouge testacé, qui commencent à la base , où elles sont légèrement interrompues, et qui se ter- minent un peu avant l’extrémité ; le bord latéral est égale- ment d’un rouge testacé et forme une troisième ligne paral- lèle. Tout le dessous du corps est noir, avec une tache ferrugineuse entre la seconde paire de cuisses. Les pattes sont noires, avec la moitié supérieure des cuisses d’un rouge briqueté ; la partie interne des jambes antérieures est aussi de cette dernière couleur; les tarses sont roussâtres. Cordova. —- Coll. Dupont. Gris 2AX; Pr 186 à 200. 31 43. T. BianraATUs. PI. 197, fig. 2. Rubro-brunneus thorace subtuberculato, nigro variegato ; ely- tris nigris lineis duabus fulvis, scutello rubro; antennis Len nigro annulatis ; pedibus me basi , tibiis tarsisque ferruginets. Cerambyx bilineatus, Ou., Ent.,t. 4, tab. 01, fig. 161. Trachyderes bilineatus, Scuozx., t. 3, pag. 366. Longueur, 2/3; largeur, 2 3/4 lignes. Il ressemble beaucoup au Puncticollis au premier coup d'œil. La tête est d’un rouge briqueté avec une tache irré- sulière noire à sa partie supérieure , et une autre tache de la même couleur sous le menton; les antennes sont d’un rouge testacé, avec les deux premiers articles noirs, ainsi que le sommet des six suivants; les quatre derniers sont d’un brun noirâtre. Le corselet paraît un peu plus long que celui du Puncucollis, il est plus rétréci antérieurement, moins large que long, avec les tubercules latéraux moins saillants; il est d’un rouge obscur de part et d’autre , avec plusieurs taches noires irrégulières réunies entre elles à sa partie supérieure , et d’autres plus grandes et de même couleur couvrant en dessous le bord postérieur ; l’écusson est rouge, bordé de noir. Les élytres sont noires, luisantes, avec la base d’un rouge testacé, et chacune deux lignes pa- rallèles d’un rouge également testacé, naissant vers la base, et se terminant un peu avant l’extrémité ; le bord latéral est noir, comme le reste des élytres. Le dessous du corps est d’un noir brun , avec trois taches ferrugineuses entre les cuisses postérieures; les pattes sont ferrugineuses , avec la moitié inférieure des cuisses noire, ainsi que l’extrémité des jambes. Brésil méridional. — Coll. Dupont. 22 TRACHYDERIDES, 2° PARTIE. 44. ©. Vauraierr. Dupont. PL. 198, fig. 1. Nigro-fuscus, capite thoraceque subtuberculato, ferrügineo Varteratrs ; elytris nigris margius basi lincisque duabus fulvis ; scutello nigro basi ferrugineo ; antennis pedibusque ferrugineis nigro annulatis. Sas y Longueur, 6 1/2; largeur, 2 1/4 lignes. Il est à peu près de la taille du S'cabricollis ; mais sa forme est sensiblement plus étroite, à en juger par l'individu mâle et unique que nous possédons ; il est noir de part et d'autre; La tête est ésalement noire, avec la partie qui avoi- sine les yeux d’un rouge assez obscur ; les antennes sont d’un jaune-testacé rougeâtre , avec les trois premiers articles entièrement noirs, ainsi que le sommet des suivants et la totalité des deux derniers. Le corselet estun peu plus allongé que dans les espèces du même groupe, avec les tubercules plus saillants ; il est, en outre, marqué en dessus de trois taches rouges, l’écusson est d’un rouge briqueté , avec l’ex- trémité noire. Les élytres sont d’un noir luisant, avec la base d’un rouge briqueté , et elles offrent chacune deux lignes parallèles d’un rouge testacé, naissant à la hauteur du sommet de l’écusson et. venant se réunir à angle aigu à lex- trémité, vers l'angle sutural; le bord latéral est aussi légè- rement bordé de rouge testacé dans son tiers antérieur. Tout le dessous du corps est d’un noir profond. Les pattes sont d’un ferrugineux obscur, avec les cuisses antérieures, la moitie des autres et l'extrémité des jambes, noires. Brésil, — Coll, Dupont. Ci IX, PL. 186 à 00. 25 45. T. D'Orsienyi. Dupont. PI 198, fig. 2. Nigro-fuseus,thorace subtubereulato, ferrugineo bimaculato; elytris nigris basi, margine, lineis duabus lituraque prope scutellum luteis ; scutello nigro ; antennis nigris luteo an- nulatis ; pedibus nigris basi ferruginets. Longueur, 10; largeur, 8 1/2 lignes. Il est plus grand que les quatre espèces précédentes, pro- portionnellément plus court ct pluslarge. La tête est petite, noire à sa partie supérieure, d’un rouge-briqueté obscur en dessous, sauf une tache noire sur le menton; les anten- nes sont d’un jaune testacé avec les trois premiers articles, l'extrémité dessuivants , jusqu’au sixième , et la totalité des quatre, derniers d’un noir assez foncé. Le corselet est à peine plus long que large, presque carré, avec les tubercules saillants ; il est d’un noir profond, marqué sur le milieu de deux petites taches rouges; l’écusson est noir, cordiforme, proportionnellement plus étroit que celuides autres espèces. Les élytres sont d’un noir luisant, avec le bord de la base d’un jaune fauve ; elles sont, en outre, marquées chacune de deux lignes parallèles d’un jaune plus pâle, n’atteignant ni la base ni l'extrémité, et d’un point allongé d’un jaune fauve situé vers la pointe de l’écusson. Le bord latéral offre une troisième ligne de la même couleur, mais qui expire beau- coup avant l’extrémité. Tout le dessous du corps est d’un noir profond , à l'exception de deux petites taches fauves placées un peu après l’articulation des secondes cuisses et du bord postérieur de chaque segment abdominal. Les pattes sont noires , avec la moitié antérieure des cuisses d’un rouge briqueté ; les tarses sont d’un rouge testacé. Brésil méridional. = Coll. Dupont. 24 TRACHYDERIDES, 2° PARTIE. 46. T. niertPeNNIS. Dupont. Pl. 109, fig. 1. Obscure ruber; thorace capiteque nigro variegatis ; elytris nigris, sculello rubro; antennis luteis nigro articulatis ; pedibus rubris, femorum tibiarumque apice rigris. Longueur, 9 ; largeur, 2 2/3 lignes. Il est un peu plus grand que le Bilineatus, et sa forme est un peu moins aplatie; il est d’un rouge obscur de part et d’autre. La tête est marquée d’un large collier d’un now profond qui forme sur le vertex une ligne longitudinale qui s’avance entre les antennes ; celles-ci sont d’un jaune tes- tacé clair, avec les deux premiers articles noirs, ainsi que l’extrémité des suivants, jusqu’au huitième; les trois der- niers sont entièrement noirâtres. Le corselet est marqué d’une tache noire de chaque côté de l’échancrure préster- nale , et, en dessus, de treize points de la même couleur, dont deux à peine visibles, près du bord antérieur; il offre, en outre, une petite bande transversale noire près du bord postérieur ; l’écusson est rouge, faiblement échancré antérieurement, cordiforme, liseré de noir sur les côtés. Les élytres sont noires, avec l’angle interne marqué d’un peu de rouge; elles offrent, chacune , deux légères élé- vations longitudinales assez saillantes et aussi finement cha- grinées que tout le reste de leur étendue. Le dessous du corps est noirâtre , avec deux taches rougeâtres entre l’arti- culation de la seconde paire de pattes; celles-ci sont égale- ment rouges , avec la moitié inférieure des cuisses et le des- sus des jambes postérieures noirs. Brésil méridional. —— Coll. Dupont. nat À tit it Gr. , PL: «r865à 200. 25 47. T. sienaricozus. Dupont. PI. 100, fig. 2. Niger; .capite thoraceque rubro maculatis ; antennis obscure luteis nigro articulatis ; pedibus rubris femorum apice TU gTO. Longueur, 9; largeur, 2 2/3 lignes. Il est un peu plus petit que le Nigripennis, auquel il ressemble un peu. La tête est d’un rouge obscur, avec un collier noir qui forme, comme dans le précédent, une bande longitudinale qui s’avance sur le vertex, entre les antennes ; celles-ci sont d’un rouge obscur, avec les deux premiers articles et l'extrémité des suivants noirs. Le cor- selet est noir, à peu près de même forme que celui du Nr gripennis, avec plusieurs taches’ d'un rouge obscur, dont deux sur les parties latérales, et les autres dans les impres- sions. L’écusson est entièrement noir, ainsi que les élvtres ;. celles-ci offrent chacune deux élévations longitudinales assez saillantes. Tout le dessous du corps est noir, légèrement -pubescent, avec deux petites taches d’un rouge ferrugineux entre l'articulation des secondes pattes, et une sur la pointe du sternum. Les pattes sont d’un rouge briqueté , avec la moitié inférieure des cuisses noire, et les tarses d’un testacé roussâtre. Brésil méridional. — Coll. Dupont. Nota. Nous avons vu une variété de cette espèce dont le corselet était presque entièrement noirâtre. 26 TRACHYDERIDES, 2° PARTIE. 48. T. HOMOPLATUS, Dupont. PL 200. fig. 1. Obscure ruber, elytris nigris basi corallinis ; scutello nigro ; antennis vivide fulvis nigro articulatis ; pedibus rubris fe- MOrumt ApICE RISTO. Longveur, 8 1/2 ; largear, 2 1/4 lignes. Il est un peu plus petit que les précédents. La tête est entièrement d’un rouge briqueté assez clair, avec l’extré- mité des mandibules noirâtre : les antennes sont d’un roue testacé qui s’affaiblit et devient plus clair vers l'extrémité avec le sommet des sept premiers articles noir. Le corselet est d’un rouge briqueté, un peu obscur de part et d’autre, à peu près de même forme que dans les espèces précéden- tes. L’écusson est entièrement noir. Les élytres sont de cette dernière couleur, et offrent chacune à leur base une tache humérale d’un rouge clair, qui s'étend du bord marginal jusqu’à l’écusson. Le dessous du corps est noir, à l’excep- tion d’une tache longitudinale d’un rouge briqueté entre la seconde paire de cuisses ; le dernier segment de l’abdomen est d’un jaune roussätre. Les pattes sont d’un rouge un peu obscur, avec l’extrémité inférieure des cuisses noire et les tarses d’un jaune testacé. Brésil méridional. — Coll. Dupont, 49. T. cruENTATUS. Dupont. PI. 200, fig. 2. Niger capite rubro variegalo, thorace rotundato supra im- presso et in impressione rubro maculato; elytris nigris bast late rubris marginatisque ; antennis fuivis nigro articula- lis ; pedibus nigris femorum basi tarsisque obscure rubris. Longueur, 8 à 10; largeur, 2 1/2 ou 3 lignes. Cette espèce, ainsi que les deux suivantes, est d’une CL. IX, Pc: 186 à 100. . 1 forme un peu plus allongée et plus cylindrique que celles de la mêmedivision ; cependant cette forme n’est pas assez tranchée pour former une division propre. Elle est présqué entièrement noire de part et d’autre: la tête est rouge, avec une raie transversale noire sur sa partie postérieure; les parties de la bouche sont de cette dernière couleur; les antennes sont rouges, avec les deux premiers articles et au moins la moitié postérieure des sui- vants noirs. Le corselet est arrondi, à peine sinué, forte- ment ponctué, presque rugueux sur les côtés et en dessous ; il est noir et marqué sur son milieu d’une tache rouge; le bord antérieur en dessous est aussi de cette dernière cou- leur, L’écusson est noir, ainsi que les élytres ; ces dernières sont marquées à leur base d’une large tache rouge qui se prolonge le long du bord extérieur jusqu’à l’extrémité, de manière à former une bordure de la même teinte. Le des- sous du corps est noir, avec une grande tache rouge qui couvre la poitrine. Les pattes sont noires, avec la base des cuisses et le milieu des jambes d’un rouge briqueté ; les tarses sont roussâtres. : Cordova.— Coll, Dupont. Nota. Parmi les individus que nous avons examinés , il s’en‘est trouvé chez lesquels la bordure marginale était très large, et d’autres où elle était, au contraire , notablement plus étroite que dans celui que nous avons fait figurer. 28 TRACHYDERIDES, 2° PARTIE, bo. T. carpiNaus. Dupont. PI. 204, fig. 1. Rubro-corallinus, thorace tuberculato, nigro bi-punctato ; scu- ; > US P ; tello: nigro; elÿtris rubro-corallinis , singulo macula nigra, oblonga, postica, notato ; antennis rubris nigro articulatis ; pedibus rubris geniculis nigris. Longueur, 12 1/2; largeur, 3 1/2 lignes. Il est à peu près de la taille du Suceinctus, et presque entièrement d’un beau rouge de corail. La tête est sans ta- ches, avec l’extrémité des mandibules brunâtre ; les an- tennes sont un peu plus courtes que dans les espèces congé- nères , rouges , avec l’extrémité de chaque article noire. Le corselet est rouge de part et d’autre, avec deux petites ta- ches obliques, d’un noir luisant ; les bords antérieur et postérieur sont aussi liserés de noir ; l’écusson est noir. Les élytres sont rouges , très finement ponctuées , et elles offrent chacune , vers les deux tiers de leur longueur, une tache oblongue, noire , qui, chez quelques individus, se dilate de manière à couvrir en grande partie la moitié postérieure des élytres, tandis que, chez d’autres, elle tend à dispa- raître , et devient ponctiforme. Le dessous de l’abdomen est rouge, avec les côtés de la poitrine et le bord postérieur des trois premiers anneaux noirs. Les pattes sont rouges, avec la base et l'extrémité des cuisses noires ; les tarses sont d’un jaune roussâtre. < Cordova. — Coll. Dupont. Nota. Nous avons vu une variété de cette espèce dont les élytres étaient presque entièrement noires, et n’offraient qu’une bordure carminée. CL. IX, PL. 20# à 224. .29 br. TT. simpricipeNnis. Dupont. PI. 204, fig. 2. _Nigro-piceus ad apicem elytrorum sensim ‘dilutior , thorace rotundato supra impresso; antennis rubris nigro articulatis ; pedibus rubris. Longueur, 9 ; largeur, 2 8/4 lignes. Il est à peu près de la taille du Cayennensis, et pres- que entièrement d’un brun-marron tirant sur lé noir; les antennes sont beaucoup plus longues que dans les espèces précédentes et que dans lés Cayennensis et Succinctus ; mais pour la coloration elles sont absolument semblables à celles de ces deux dernières espèces. La tête et le corselet sont d’un brun noir; celui-ci est beaucoup plus globuleux que chez les autres espèces, etil n’offre dans son milieu que deux impressions transversales irrégulières. L’écusson est pro- portionnellement plus petit que chez les espèces congénères. Les élytres sont allongées , assez parallèles , d’un brun-mar- ron foncé. Le dessous du corps est à peu près de la même couleur que le dessus, sauf les segments de l’abdomen, qui sont rougeâtres, bordés de noir. Les pattes sont ferru- gineuses. Gayenne.— Coll. Dupont. XI. XYLOCHARIS. Serville. Presternum haud transversim emarginatum, tantum inter pedes anticos prominulum. Mesosternum subconicum. Caput minutum, abbreviatum. Æntennæ vix trunco longiores. Palpi graciles articulis ultimis subovatis, Thorax mediocriter tuberculatus, mæqualis, longior quam latior. S'eutellum mediocre, triangulare, ensiforme. N = 30. TRACHYDERIDES, 2° PARTIE: PRE e- Pedes als, Fan bne ne muticis. Ce genre conduit. naturellement. des Trachyderes aux Oxymerus : il tent aux premiers par sa forme , par son./u- cies, en un mot, et il se rapproche des seconds par l’ab- sence d’échancrure présternale. Il se compose, jusqu’à présent, de quatre espèces que nous par fagerons en deux sections, selon que les élytres sont lisses ou marquées de côtes élevées. 1"€ SECTION. — Élyires lisses. 1. Oculatus. 2. Elegantulus. 2€ SECTION. — Elytres marquées de plusieurs côtes, 3. Richardi. 4, Costatus. PREMIÈRE SECTION. 1. X. ocurarus. Dupont. PI. 205, fig 1. Niger thorace tuberculato ; elytris rubro-testaceis, macula rigra , rotundata, ultra medium signatis, arüiculis rites antennarum fulvis apice nigris. Longueur, 7; largeur, 2 1/2 lignes. Cette espèce, ainsi que les deux suivantes, est plus pe- tite que le bilineatus d'Olivier. La tête est entièrement noire, un peu ridée postérieurement , avec les yeux bru- nâtres ; les antennes sont d’un rouge ferrugineux, avec les deux premiers articles, l'extrémité des quatre suivants et les cinq derniers d’un brun noir. Le corselet est d’un noir profond, marqué cà et là de quelques petits pointset quel- CL.IX , PL. 204 à 224. 31 ques rides transversales assez prononcées près du cou, en dessous. L’écusson est de la couleur du corselet , légère- ment ponctué et marqué à sa base d’une impression trian- gulaire. Les élytres sont d’un rouge testacé, finement pointillées , et elles offrent chacune, vers leur milieu , une tache arrondie, un peu irrégulière, d’un noir luisant; elles sont, en outre, légèrement liserées de noir sur la su- ture et les bords latéraux. Le dessous du corps et les pattes sont entièrement d’un noir profond, avec les tarses gri- sâtres. Brésil méridional. — Coll. Dupont. 2. X. ELEGANTULUS. Dupont. PI. 205 , fig. 2. Niger, thorace subtuberculato , elytris luteis, ultra medium fascia lata irregulart fusca signatis ; antennis pallidis, ar- ticulis apice fuscis ; pedibus ferrugineis abdomine luteo. Longueur, 6 3/4 ; largeur, 2 1/4 lignes. Il est à peu près de la taille de l'Oculatus ; la tête est noire , avec le milieu des mandibules ferrugineux ; les an- tennes sont d’un jaune assez clair, avec les deux premiers articles , l’extrémité des suivants, jusqu’au sixième, d’un brun obscur; les cinq derniers manquent dans le seul in- dividu que je possède. Le corselet est noir, moins lisse que dans l’espèce précédente ; il est chagriné dans presque tou- tes ses impressions, principalement vers le bord postérieur. L’écusson est comme dans l’Oculatus, seulement l'impres- siontriangulaire qu’on aperçoit à sa base est remplacée dans celle-ci par une impression circulaire bien indiquée. Les élytres sont jaunâtres, avec un léger liseré noirâtre, et l’on voit, aux deux tiers de leur longueur, une large bande com- mune , transversale, irrégulière , d’un brun violâtre , qui laisse entre elle et leur extrémité un espace semi-lunaire de la couleur des élytres. Le prothorax est mélangé de noirâ- 32 TRACHYDERIDES, 2° PARTIE. tre et de brunûtre ; l’abdomen est jaunâtre , avec les pattes brunes, à l’exception de la base des premières cuisses. Brésil méridional. — Coll. Dupont. 5. X. Ricuarnn. Dupont. PI. 206, fig. 1. Niger, thorace tuberculato maculis tribus rubris; elytris fus- cis fulvo quadrilineatis ; antennis nigris. Longueur, 7 ; largeur, 2 1/2 lignes. À la première vue, cette espèce a les plus grands rap- ports avec les T'rachyderes de la septième division; mais il suffit de l’absence totale de l’échancrure présternale pour démontrer qu’elle est étrangère non seulement à la sep- tième division, mais encore à tout le genre. Elle est de la taille du 7”. bilineatus d'Olivier, et est entièrement noire de part et d’autre. La tête et les antennes sont également noirs ; le corselet est de cette dernière couleur, avec une tache rouge triangulaire au milieu , une autre de la même couleur de chaque côté, près de l’épine latérale, et une petite bande également rouge de chaque côté du bord antérieur. L’écusson est noir, creusé longitudinalement ét plissé à sa pointe. Les élytres sont noires , finement chagri- nées , et elles offrent chacune trois lignes longitudinales élevées et d’inégale épaisseur ; d’un rouge testacé, indé- pendamment de la ligne marginale, qui est de la même couleur ; on voit, en outre, une petite ligne oblique qui borde un peu l’écusson , et qui est réunie antérieurement à la ligne interne. La seconde ligne se réunit à la troisième un peu avant l’extrémité de l’élytre; elles deviennent toutes les trois, en cet endroit, légèrement sinuées ; le des- sous du corps est noir, ainsi que les pattes , sauf l’extrémité postérieure, qui est brunâtre. Brésil méridional. -— Coll. Dupont. CL. IX, Pr: 204 à 2254. 33 J'ai dédié cette espèce à M. le professeur Richard, de l’Institut. 4.-X. cosrarus. Dupont. PI. 206, f. 2. Niger, thorace tuberculato , rubro , nigro maculato ; elytris nigris rubro trilineatis antennis nigris. Longueur, 6 3/4 ; largeur, 2 1/4. Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente pour la taille et les couleurs : elle est noire de part et d’autre et lé- gèrement couverte de petits ‘poils grisâtres, courts et peu serrés. La tête est un peu plus petite, noire, ainsi que la totalité des antennes. Le corselet est moins long, d’un rouge briqueté de part et d’autre, avec plusieurs taches ir- régulières noires , tant en dessus qu’en dessous ; sa forme est assez différente de celle du Richard ; les tubercules sont plus gros, plus saillants et plus lisses. L’écusson est noir et creusé longitudinalement. Les élytres sont noires, proportionnellement moins allongées, et elles n’offrent chacune que deux lignes longitudinales élevées , de couleur rouge briquetée, au lieu de trois qu’on aperçoit dans l’autre espèce, sans compter la bordure. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Nous avons examiné un individu de la collection de M. Guérin-Méneville, dont le dessus du corselet est pres- que entièrement noirâtre. Brésil méridional. — Coll. Dupont. XIT. ANCYLOSTERNUS. Dupont. Præsternum transversim profunde emarginatum , inter pedes an- ticos tuberculatum., Mesosternum, subproductum, complanatum , antice semi-circulare 1838. 6 34 TRACAYDERIDES, 2° PARTIE, Caput magnum , rugosum Jongitudinaliter bi-i impressum; mento latiori, transversim canaliculato. Antennæ elongatæ, articulo primo robusto, secundo solito lon- giori. Thorax non longior quam latior, lateraliter spina brevi armatus. S'cutellum magnum triangulare. ÆElytra longa, sensim attenuata, apice truncata et spina brevi ter- minata. Pedes mediocres; tarsis anticis dilatatis; femoribus mediis posti- cisque apice spinulosis. À. SCUTELLARIS. PI. 207, Î. 1 et 2. Modo riger, modo rubro-ferrugineus , capite nigro, antennis flavis apice fuscis ; elytris ebeninis nitidis, Cerambyx scutellaris, Oui, Eniom., t. 4, pl. 21, fig. 160. Trachyderes scutellaris. Senoen., Syn, ins., t. 3, p. 866, n. 10. — flavicornis. Deyxan, Cat., 3° édit., p. 345. x 4 Li Longueur, 10 à 18; largeur, 3 à 4 lignes. Ce bel insecte, décrit pour la première fois par Olivier, à tout à fait le facies des espèces qui composent le genre Oxy- merus ; mais il ne peut appartenir à ce genre, puisqu'il a une échancrure presternale très profonde, caractère qui n'appartient pas aux Oxymerus. Il est de la taille des grands individus du Trachyderes succinctus, quelquefois un peu plus petit. Sa couleur varie, comme l’indiquent assez fidè- lement les deux figures que nous dounons. Tout le corps, la tête et le thorax sont d’un rouge obscur, ainsi que la plus grande partie des cuisses, les deux preimiers et le der- nier article des antennes ; les élytres sont d’un beau noir luisant, ainsi que l'extrémité des cuisses et les jambes. C’est sur un individu semblable qu’Olivier a décrit cette espèce ; mais nous en possèdons une variété qui est entière- ment noire, avec les antennes jaunes depuis le troisième ar- T4 PA Cr: IX, PL:1204 à 9294, 25 ticle jusqu’au septième. Ghez tous les individus : il existe une ponctuation générale plus DE és en dessous. Colombie. — Coll. Dupont. XIL. OXYMERUS. Presternum sub-prominulum, vix productum. Mesostérnum conoideum antice rotundatum. Caput minutum, maris magis, fœminæ minus productum. Antennæ maris corpore duplo longiores, fœminæ vix corpus supe - rantes, 11-articulatæ ; ultimo longiori. Mandibula minuta, sub-arcuata. Palpi valde compressi, vix mandibula superantes, maxillares labia: hbus longiores. Thorazx longior quam latior, antice angustatus, sub-sinuatus , late- raliter spinulis duobus minutis præditus, postica longiori. Scutellum magnum triangulare elongatum. Ælrytra \ævia, postice attenuata, apice truncata, spina LL acuta alteraque saturali arcuata. Pedes mediocres, femoribus medits apice spina unica, posteriori- busque spinis duabus armatis. . O. Basazis. PI. 206, fig. 1. Rubro-ferrugineus , elytris abdomine pedibusque posticis ragris ; elytrorum bas scutelloque rubro-ferrugineis. Trachyderes basalis, Dazmax., {n. entom., p. 65, n. 51. Oxymerus bacalis, SeRvILLE, Ann.de la Soc. ent. de Fr.t.3, p.151. — Drs., Cat., 3° édit., p. 345. Longueur, 7-0 ; largeur, 2 1/4 3 lignes. Il est plus petit que le Trachyderes rufipes de Fabricius, etilest, de part et d’autre, moitié d’un beau noir luisant, et moitié d’un fauve testacé. La tête est de cette dernière couleur, avec les yeux :et l’extrémité des mandibules d’un brun nowâtre ; les antennes sont de la couleur de la tête, à > 36 TRACHYDERIDES, 2° PARTIE. avec les deux derniers articles d’un noir mat.be corselet est d’un fauve testacé, plus long que large, rétréci en avant, sinueux à la partie supérieure, ponctué en dessous dans le mâle, entièrement lisse dans la femelle, et offre de chaque côté deux petites dents ou épines bien distinctes dont l’an- térieure est la plus courte. Les élytres, à leur base, sont de la même couleur que le corselet, ainsi que l’écusson ; le reste de leur étendue est d’un beau noir luisant; elles sont, en outre, finement ponctuées sur toute leur étendue. Le dessous du corps est aussi de la couleur du corselet, avec quelques taches noires près des articulations et sur l’abdo- men. Les pattes antérieures sont rougeüitres, et offrent cha- cune un point noir au milieu postérieur de la cuisse. Les autres ont seulement la base rougeûtre et la moitié posté- rieure des cuisses ainsi que les jambes d’un noir profond. Les tarses sont noirâtres en dessus et pubescents en dessous. Brésil. — Coll. Dupont. 2. 0. Cuevrozatu. Dupont. PI. 208, fig. 2. Rubro-ferrugineus, elytris dimidiatim postice abdomineque nigris ; thorace nigro punctato, antennis apice fuscescen- tibus. Longueur, 6; largeur, 3 lignes. Il est beaucoup plus petit que le Basalis, et sa couleur est, en dessus, d’un roux un peu testacé. La tête est de cette dernière couleur, avec les yeux et l'extrémité des mandi- bules d’un brun noir. Les antennes sont aussi d’un roux testacé jusqu’au sixième article, et entièrement noires dans le reste de leur étendue. Le corselet est de la même couleur que la tête, à peine plus long que large, médiocrement ré- tréci en avant, avec sept points noirs à sa partie supérieure, et une tache de même couleur près de l'articulation des . A Ca: AX , PL:2204) à 204. 37 | premières pattes. L’écusson , ainsi que la moitié antérieure des élytres, est d’une couleur fauve testacée, tandis que la moitié postérieure de celle-ci est d’un noir luisant. Les ély- tres sont, en: outre, finement pointillées , et l’on voit, sur chacune d’elles, et seulement sur la partie qui est fauve, trois lignes longitudinales un peu élevées, très distinctes, et d’une couleur plus claire. Le prothones et l'abdomen sont noirs, sauf quelques taches rousses près la naissance des se- conde et troisième paires de pattes. Celles-ci sont entière- ment d’une couleur testacée, avec le dessus des tarses noir. Brésil. — Coll. de M. Chevrolat. 3. O. arpominauis. PL 200, fig. 1. T'estaceo-ferrugineus, elytris nigris antice testaceis ; thorace “RESTO Pünètato ; abdomine nigro ; pedibus sert geniculis “afris. d., Cal.,13° édit., p.1 345. Longueur, 7 1/3 ; largeur, 2 1/2 lignes. ILeest dela taille du Zineatus est d’un jaune-testacé assez foncé de part.et d'autre. La tête est de cette couleur, avec les yeux, l'extrémité des mandibules et deux petites taches oblongues noires à la partie supérieure. Les antennes sont testacées, et s'obseurcissent vers leuréxtrémité. Le corselet est d’un jaune testacé, avec onze points noirs assez gros sur salpartie postérieure, et deux points de même couleur près l'articulation des premières pattes. L’écusson et environ la moitié antérieure des élytres sont de la même couleur que le corselet. L’autre moitié ou presque les deux tiers sont d’un beau noir luisant. Ces deux:couleurs' rayonnent l’une dans l’autre de manière que la couleur testacée forme des lignes jaunes: sur le noir, on , si l’on veut ; la partie noire forme 38 TRACHYDERIDES; 2° PARTIE: une irradiation de sa couléur:surle-jaune: Le prothorax est jaune et bordé postérieurement dé noir: L’abdomen est en- tièrement de. cette couleur. Les pattes sont fauves, avec une tache noire oblongue, et assez gants en dehors des premières.cuissesi::4; 2] rya inocs " Coll. Dupont. —Du Brésil. ps À br 5 k Pa 5 : 4: ACULEATUS. Déjein: PI 1e “320$ FA 2. ; Rubro-testaceus, coleopteris °nigris do bilineatis ; Manu mgro purctato; abdomine nigro.; pedibus, fulois femorum apice tibiarumque basi atris. Desran, Cats, 3e édit, p:345:1 Longueur, 7 ; fipseur, 9 1/2 ace » Gette espèce est d'un beau noir “luisant a En et au— tre. La tête est petite, d’un fauve assez clair, avec les, yeux et l’extrémité des mandibules noirâtres. Les antennes sont de la même couleur que la tête, avec les deux derniers ai- ticles d’un brun obscur. Le corselet est fauve, à peine plus long que large, et offre treize points noirs, dont les plus gros , qui sont vers le: milieu; se° réunissent quelquefois d’une manière irrégulière; lon voit en dessous, près des articulations, des premières cuisses, quelques points noirs. L’écusson est fauve ;:avec son extrémité noire ov noirâtre sélon les individus.:Les élytres sont d’nx beau noir, et fine- ment pointillées, avecune bordure d’un jaune testacé à lèur base, qui se prolongé:suirle bord marginal; chacune d'elles offre, en outre , deux lignes longitudinales de même cou- leur, dont'une petite voisine de l’écusson, et une autre plus grande, atteignant présque-les deux tiers de leur étendue. Chez quelques individus. on aperçoit souvent les traces in- terrompues d’une troisième ligne , d’une couleur plus in- tense, mais que nous n’avons jamais rencontrée autrement. CÉ:'EX;, Pi. 2564 323274! 3g Le prothorax et l’abdomen sont noirs. Les pattes sont d’un roux fauve avec Pextrémité des cuisses intermédiaires ct postérieures d’ un brun noir ou noirâtre. Brésil. — Cole Dupont. 5, O. conrusus: Dupont. PL 9 PE CR © Rubro-testaceus ; thorace nigro punctato ; coleopteris nigro- fuscis , margine tenui lineisque sex fulvis, duabus scutello parallelis abbreviatis ; abdomine nÉgro : pedibus testaceis. ED LT *& 9 À a À ct : ” : meta 6 1/2; largèur »4 2/2 lignes. Il est plus petit que É Lineatus, et sa couleur est d’un fauve testacé de part et d’autre. La tête est petite, un peu plus saillante dans les mâles, et d’un jaune plus clair vers les mandibules que sur le sommet. Les antennes sont fauves, un peu plus claires vers leur extrémité. Le corselet est à peu près semblable à celui du Linealus, et offre, comme lui , onze points noirs à sa par tie supérieure. L’écusson est jaune et liseré de brun foncé. Les élytres sont finement pointillées d’une couleur fauve assez foncée, et offrent chacune , à par- tir de leur base, quatre lignes longitudinales jaunes, dont la première ne dépasse pas le bout de l’écusson, et les trois autres n’attéignent pas leur extrémité. Le dessus du corps est brunâtre, avec quelques taches noires sur les parties la- térales du pt años Les pattes sont brunâtres, avec la moitié antérieure des cuisses jaune ; les tarses RPR TE cents, Brésil. — Coll. Dupont. Nous avons reçu de Bahia plusieurs individus de cette espèce, dont les couleurs étaient beaucoup plus vives, mais qui ne diffèrent en rien par les autres caractères. 40 TRACHYDERIDES, 2° PARTIE. 16: 0. NIGRICORNIS. Dupont. PI, 210, fig. 2. Rubro-testaceus, antennis nigris ; thorace nigro punctato, co- leopteris nigro-fuscis margine tenut lineisque octo fulvis, duabus scutello parallelis externisque abbreviatis ; abdo- Tune NIgTO; pedibus rmigris bast fulvis. Des., Cat., 3e édit. , p.345. Longueur, 2/3; en 2 3/4 lignes. Il est plus petit que le Basaks, et sa couleur est d’un noir profond de part et d’autre.: La tête est d’un fauve testacé , avec les yeux et l'extrémité des mandibules noirs. Les Ads sont noirâtres. Le corselet est un peu plus long que large , d’un fauve testacé plus ou. moins foncé , ae onze points noirs assez, gros, et le bord postérieur que le corselet, et finement liseré de noirâtre. Les ély- tres sont d’un beau noir luisant, avec la base jaune, et offrent chacune quatre lignes Tongitudinales également jaunes , presque droites. La première de ces lignes suit la direction de l’écusson et le dépasse à à peine; la seconde, qui est la plus longue, se courbe un peu vers son UM et les deux suivantes sont presque droites ; les bords marginaux sont également d’un même jaune et forment une cinquième ligne. Le dessous du corps est noir ainsi que l’extrémité des cuisses et la tot2litt des jambes intermédiaires et postérieures ; la moitié antérieure et les jambes des premières pattes sont d’un rouge fauve. Tous les tarses sont brunâtres. Brésil. - Coll. Dupont. w & CL. IX, PL. 204 à: 224. 43 7. O. ciearrus. {Üliger. PL, 211, fig. 1. Luteus elytris saturatioribus lineis duabus margineque tenuis pallidioribus.; thorace nigro punctato ; abdomine medio in- Juscato ; pedibus antennisque:fulris. Des., Cat., 3c édit., p. 345. Longueur, 9 ; largeur, 2 3/4 lignes. Il est de la taille du Basalis et d’un roux testacé de part et d’autre. La tête est de la même couleur, assez forte!, avec les yeux, l’extrémité des mandibules et la cannelure qui-est-entre Îles antennes d’un brun noirâtre. Les an- tennes, sont fauves, avec l’extrémité plus pâle. Le corselet est un peu plus long:que large,, rétréci antérieurement et marqué en dessus,de onze points noirs inégaux et de deux taches de cette dernière couleur près l’articulation des pre- mières pattes. L’écusson est: du même jaune que le corselet, et liseré d’une couleur plus intense, qui-est celle :des ély- tres ; celles-ci ont chacune:trois lignes longitudinales d’un jaune clair, outre une: quatrième ligne plus fine, à peine sensible, près l’écusson. Lés-bords latéraux sont également liserés de : jaune ; mais cette bordure n’atteint pas l’extré- mité des élytres; la ponctuation qui couvre celles-ci estassez forte. Le dessous du corps est noirâtre:; avec les anneaux de Vabdomen bordés de roux testacé;:les pattes sont de la même couleur, et l’on voit sur le milieu de chaque cuisse, en dehors, une large tache noirâtre. Brésil. — Coll. Dupont. 42 TRACHYDERIDES, 9° PARTIE. 8. O0. rivuosus. Pl. 211, fig. 2 Luteo-testaceus; thorace nigro punctato, coleopteris obscure ferrugineis margine tenuilineisqueocto fulvis ; duabus scu- tello parallels abbreviatis ; antennis fulvis; abdomine medio nigro ; pedibus fulvis. Cerambyx rivulosus, Genu., Coleopt. species, p.812. Oxymerus rivulosus, Ds. ee 3e ue R: 345. Longueur, 6; 5 a . 2-2 14 lignes. IL est Fo plus petit que le Zineatus, et d’un jaune fauve un peu clair depart et d'autre. La tête est pro- portionnellement plus petite, avec les yeux et l'extrémité des mandibules noirâtres ; les antennes sont à peu près de la même couleur. Le corselet est d’un jaune moiñs foncé, plus long que large ; avec sept points noirs à peu près égaux à Sa partie supérieure, et deux autres de ‘même couleur vers: l'articulation des premières pattes: L'écusson est de la cou- leur du corselet et bordé de brunâtre. Les élytres’ sont finement pointillées; d’un jaune fauve plus ou moins obscur, avec: la base et quatre lignes longitudinales d’un jaune testacé plus ou moins:clair. Le dessous du corps est à peu près de même couleur que les élytres ; avec quel- ques taches noires sur le prothorax, et la presque totalité de l'abdomen d’un brun noirâtre. Les pattes sont d’un brun ferrupineux, avec la ‘base de tonites les cuisses d’un beau noir. Brésil. — Coll. Dupont. Nous devons dire que la description de Germar diffère un peu de celle que nous donnons ici. Cet auteur ne parle pas de la couleur de l’abdomen, qui devrait alors être tes- tacé comme le corps, tandis que tous ceux que nous avons examinés l'avaient noirâtre. Du reste, tout est conforme f. ds, € CLaIX ; Prio04 à 204. 43 à l’espèce que nous venons de décrire. Une faute d’impres- sion auïa peut-étre£té. la seule cause de cette différence. 0x0. |NIGRIVENTRIS. url Pl 222,:f9.2," be thorace nigro, PHTEIAIO ; elytris margine te- nut lineisque duabus luteis ; abdaiine rigro ; pedibus ful- sis ad genicula infuscalrs. | fi er dé Fc RARE UE 2,1/2 lignes. Cette espèce ressemble héancoup. au Lineatus,; mais nous ne pensons pas ,qu ’elle puisse. en être une variété, attendu que. .nous avons été à même, d en examiner un cer tain nombre d’ individus des deux sexes. L’ Oxymerus Nigriventris. est de la même taille que Je Lineaius ; mais un peu plus. étr oit et d’une couleur plus fon- cée. La tète est plus petite, et surtout plus étroite; elle est d’un roux plus obscur, avec Vextrémité des mandibulés noire. Le. corselet est.de la même couleur que la tête, pro- por tionnellement plus long, et plus étroit que chez le jé tus, et il est_ surtout sinué plus profondément, avec les épines, latérales notablement plus longues et plus étroites à leur base que celles du Lineatus ; ; mais les trois lignes longi- tudinales sont disposées de la même manière, et leur cou- leur est à peu près semblable. Le dessous du corps est en- tièrement noir, ce qui n’a pas lieu dans le Zineatus , et les pattes sont absolument semblables. Bahia. — Coll. Dupont. 44 TRACHYDERIDES, 2° PARTIE, 10. O. ApproximATUSs. Dupont. PL. 212, fig. 2. Fusco-testaceus; thorace dilutiori, nigro. punctato , scutello fulvo ; elytris fulvo trilineatis, linea interna vi) ereres bte LE antennis et eee Longueur, 6; Lnade 1, 3/4 ligne. Il est plus petit que le Zrneatus, auquel il ressemble beaucoup, et est, comme lui, d’un roux testacé de part et d'autre. La tête est à peu près de même forme, propor- tionnellement plus petite, avec les yeux et l'extrémité des mandibules noirâtres. Les antennes sont d’un roux ferru- gineux et plus grèles que celles du Zineatus. Le corselet est plus long, plus rétréci en avant, et d’un rouge ferrugi- neux plus vif, avec onze points noirs notablement plus gros, quoique cette espèce soit plus petite. On voit en outre, en dessous , auprès des articulations des pattes , deux grandes taches noires qui se réunissent près du cou. L’écusson est d’un rouge testacé, avec une fine bordure brunâtre. Les élytres sont de cette dernière couleur, finement ponctuées, proportionnellement plus étroites À leur extrémité, et elles offrent chacune trois lignes longitudinales souvent presque effacées, à l’exception d'une, qui est d’ an rouge testacé et un peu sinuée, entre le milieu et la suture. Le dessous du corps est bn rouge obscur ; les pattes sout de la même couleur que les élytres. Cayenne. — Coll. Dupont. we CL: IX, Pr. 204 à 224. 45 11. O. econGarus. Dupont. PI. 213, fig. 1. Obscure testaceus ; thorace nigro punctato; elytris lineis dua- bus luteis obsoletis ; antennis luteis ; abdomine nigro; pe- 0 0 « é n dibus testaceis ad genicula late infuscatrs. Longueur, 6 r/2 ; largear, 2 lignes. Cette espèce est notablement plus allongée que toutes,ses congénères, et.sa couleur est, en dessus et en dessous, d’un roux ferrugineux,assez foncé. La tête est petite, de la même couleur que le corps, avec les yeux d’une teinte plus foncée et l'extrémité des mandibules d’un brun noir. Les antennes sont-ésalement du même roux que la tête, et s’éclaircissent un peu vers leur extrémité. Le corselet est d’un roux plus vif, notablement plus long que large, avec les pointes des bords latéraux plus saillantes que chez la plupart de ses congénères, et onze points noirs inégaux à sa partie supé— rieure, ainsi qu’une tache de même couleur, vers l’articu- lation des premières pattes. L’écusson est d’un roux assez vif, sensiblement plus étroit à sa base, et finement liseré de brun obscur. Les élytres sont beaucoup plus longues que chez les autres espèces, finement pointillées d’un roux obscur, avec une petite bordure jaune à leur base, et trois lignes longitudinales grêles d’un roux ferrugineux , dont les deux premières seulement sont distinctes: Tout le des- sous du corps est d’un beau noir. Les pattes sont de la même couleur que le dessous du corps, avec l’extrémité des cuisses postérieures noirâtre, et l’on aperçoit en outre, au milieu des cuisses antérieures, une tache également noirâtre, mais peu tranchée. Cayenne. — Coll. Dupont. sk 46 TRACAYDERIDES, 2° PARTIE. 12.0. Kiueu. Dupont. PL 2:5,fig. 2. Luteus , thorace pallide nigTO 1 1-punctaio ; scutello luteo ; elytris fuscis, margine vitisque Fute luteis ; antennis rigris, pedibus fulvis : aibüs posticis RÉDIIS. Longueur, 6 1/4; largeur, 2 ss Il est de la taille du Rivulosus , et ressemble assez, pour la forme, au Zebasii. l'est d’un beau jaune testacé de part et d'autre. La tête est de cette dernière couleur , avec les yeux :et l'extrémité des mandibules d’un brun'noir. Les antennes sont entièrement de cette dermère couleur, ‘et proportionnellement beaucoup plus grêles. Le corselet est de la couleur de la tête, notablement plus long que large, marqué de onze points inégaux et d’une tache de la même couleur près de l'articulation des premières cuisses. L’écusson est jaune et lisèré de brunäâtre. Les’élytres sont d’un jaune testacé , très légèrement pointillées , et offrent chacune quatre lignes longitudinales bien nettes, comme chez le Lebasu. Le bord marginal est épalement jaune , et forme une cinquième ligne. Lé dessous du corps est d’un brun assez obscur, avec le milieu du prothorax séparé par une ligne longitudinale noire. Les pattes sont fauves, avec la moitié postérieure des cuisses et la totalité de celles-ci d’un noir foncé. Les cuisses intermédiaires ont, de chaque côté, une tache oblongue noirâtre; mais cette tache ne s’aperçoit guère qu’en dehors des cuisses antérieures. Para. — Coll. Dupont. Cz. IX, PL..204 à 924. 47 13. O. Lesasn. Dejean. PL 214, fig. x. Vitatus. Klug. Luteo-fulvescens; thorace pallidiori nigro. septem-punctaio ; scutello luteo ; elytris fuscis, margine tenui, villisque qua- tuor luteis ; antennis pedibusque ferrugineis. Longueur, 7 ; largeur, 2 1/4 lignes. Il ressemble beaucoup au Lineatus, et il est de même d’un roux testacé de part et d’autre. La tête est proportion- nellement plus petite, avec les yeux et l'extrémité des man- dibules d’un brun-noir; les antennes sont d’un roux ferrugineux , avéc les derniers articles du mâle plus obscurs. Le corselet est d’un jaune-testacé pâle, plus clair chez le mâle que dans la femelle, et il se rapproche beau- coup, pour la forme, du Lineatus ; mais il n’offre que sept points noirs au lieu de onze, et ceux-ci ne sont pas, à beaucoup près, aussi gros que ceux du Zineatus. L’écusson est un peu plus petit, de couleur jaune; les élytres sont plus parallèles, et offrent chacune quatre lignes d’un jaune- testacé clair ; les deuxième et troisième, qui sont les plus longues, se courbent un peu à leur extrémité, tandis que la première , qui est la plus fine, suit à peu près la direc- tion de lécusson, et s’arrête environ au milieu de la lon- gueur de l’élytre. Le bord marginal est également liseré de jaune , et forme comme une cinquième ligne. Le dessous du corps est noirâtre, avec le milieu du prothorax et les pattes de la même couleur que le corselet. Colombie. — Coll. de M. le comte Deiean. 48 TRACHYDÉRIDES, 2° PARTIE. 14. O. pisrin@tEeNpus. Dupont. PI. 214, fig. 2. Luteus, thorace punctis undecim majoribus nigris, signato, he luteo; elytris fuscis margine tenui vittisque qua- tuor luteis interna subconfluenti; antennis nigTIS; pedibus ferrugineis tibuis posticis nigris. Longueur, 7 1/2 ; largeur, 6 = lignes. IL est de la taille du Zineatus ; maïs sa forme est plus large, et il est en partie d’un jaune testacé de part et d'autre. La tête est à peu près de même forme, avec. les yeux et l'extrémité des mandibules d’un brun noir. Les antennes sont d’un noir mat, avec le premier article forte- ment ponctué, Le corselet est un peu plus long que large, rétréci en avant, d’un jaune testacé, marqué de onze points noirs assez forts et d’inégale grosseur, et deux taches de même couleur en dessous. L’écusson est du même jaune que le corselet. Les élytres sont brunâtres, insensiblement plus claires et presque testacées à leur base , et elles offrent chacune quatre lignes longitudinales d’un S jaune-tes- tacé clair. La première de ces lignes est moins visible et presque fondue avec la teinte pâle de la base des élytres; la seconde se courbe à son extrémité en dehors pour s'unir à la troisième, le bord marginal est du même jaune, et forme une cinquième ligne, comme dans les espèces voisines. Le dessous du corps est noir, avec le milieu du pro- thorax de cette dernière couleur. Les pattes sont aussi de la même couleur, avec la moitié des cuisses postérieures et la totalité des jambes de celles-ci d’un brun noir. On voit, en outre, de chaque côté des cuisses intermédiaires, une tache oblongue, brunâtre, et cette tache ne s’aperçoit qu’en dehors des cuisses extérieures. Démerary. — Coll. Dupont. re CL, IX, PL. 204 à 224. 49 15. O. parus. Dupont. PI. 215, fig. Lividus; pallide luteus ; antennis fulvis ; thorace nigro-punc- tato , coleopteris, hneis octo margineque tenu leviter sinua- ts, duabus scutello parallelis abbreviats; abdomine pedi- busque luteo fulvis. Longueur, 5 1/2 ; largeur, » lignes. Cette espèce, qui ne peut se rapporter à aucune de celles du même groupe, est d’un jaune pâle et livide de part et d’autre. Elle est à peu près de la même taille que le Rivu- losus, et sa forme est plus parallèle. La tête est de la même couleur que le corps, avec les yeux et l’extrémité des man- dibules d'un brun noirâtre. Les antennes sont d’un jaune testacé. Le corselet est d’un jaune pus foncé que la tête, à peine plus long que large, marqué en dessus de quatre ne noirs placés transver salement, et à peu près de même grandeur, avec les tubercules ou pointes latérales as- sez saillantes. L’écusson est d’un jaune pâle, avec une teinte plus foncée dans son milieu. Les élytres sont dumême jaune, assez fortement ponctuées , et elles offrent chacune quatre lignes longitudinales un peu sinuées , d’un. jaune très pale; ; la première de ces lignes est parallèle à l’écusson, et se réu- nit à la suture, et les autres s’étendent jusqu’à S Perbemute. Les bords marginaux sont du même jaune , et forment une cinquième ligne très distincte. Le dessous du corps est jau- nâtre, avec quelques taches brunûâtres sur le prothorax; les pattes sont d’un jaune fauve un peu terne. Cordova. — Coll. Dupont. 1838. 5o TRACHYDÉRIDES, 2° PARTIE. 16. O. pérerus. Dejean. PE 215, fig. 5. Euteus , thorace impunctälo ; elytris fuseis basi dilutioribus | Ditisque tribus obsoletissimis Sub-lutescentibus; ‘añténnis his ; pedibus testaceis tibiis ae SES SR Des., Cat., 3e édit., p. 345. É duautis Longueur, 6 ; largeur, 2 dignes: Il est de la taillé du Rivulosus ét d’un jaune ferrugirieux un peu intense de part ét d'autre. La tête est de cette cou- léur, avec les yeux et l’extiémité des mandibules noirs. Les antennes sont de la même couleur que à tête, avec les trois derniers articlés d’un brun assez obscur. Le corsélet est d’une couleur jaunâtre plus claire que célle dé la tête, un peu plus long que large, avec ses pointes latér ales plus sail- Jantes, et n'offre päs, comimeé ses congénères , des points noirs à $a partié supérieure. Les élytres sont, ainsi que l’écusson, d’un roux-testacé obseur, avec léur base plus claire, et elles offrent chacune trois lignes longitudinales jaunâtres effacées et à peine distinctes. Tout le dessous du corps est d’un brun noiratre. Les pattes sont d’un roux férrugineux avec les Jambes postérieures entièr ement noires. Le Brtil, LR deM. le conte Dejene rot script ae STENASPIS. Séville. Presternum convexum, latius, inter pedes tuberculo compresso præditum. Mesosternum vix productum , antice truncatum. Caput robustum , punctatum. Aniennæ 12-articulatæ corpore duplo longiores; articulis eylindri- é: à > 4 de C£. IX, Pr. 204 à 224% bs cis, sub-æqualibus; primo crasso, sequentibus gradatim gracilio- ribus. Thorax latior quam longinr, valde punctatus lateraliter sub- -r0- tundatus et tuberculo acuto sat valido armatus. , Seutellum longum , triangulare, angustatum. Elytra mutica, longiora, cylindrica, postice sub-angustata , angulo humerali valde impresso. Pedes sub-æquales, postice sub-longiores ; tarsis latis crassis æqua- liter articulatis. 1. S. verTicAuis, Dupont. PI. 216, fig. 7. Ni iger capite utrinque, thorace postice, rubro CRT elytris cyaneis tenue rugulosis, immaculatis ; abdomine rubro ; an- tennis rubris, rigro articulatis ; rubris geniculis atris. Des, Cut. 3e édit., p. 346: SERvILLE, Ann. de la Soc. entom. de Fr.,t. 3, p. 5a. Longueur, 13 1/2 ; largeur, 4 lignes. Ge bel insecte est d’un beau vert métallique en dessus et d’un beau rouge-briqueté assez vif en dessous. La tête est. rouge à sa partie supérieure, noire en avant et sur les. côtés, avec une large bande longitudinale de même cou- leur en arrière du menton. Les yeux et les mandibules sont également noirs, avec les parties de la bouche ferrugineuses, Les antennes sont absolument comme celles des. Trachy- dères, d’un rouge briqueté, avec les deux: premiers articles et l'extrémité des suivants d’un noir foncé. Quelquefois le premier est d’un rouge obscur, mais tellement foncé, qu’il paraît noir. Le corselet est noir, à peu près aussi A que large, fortement ponctué, plus lisse en dessous qu’en des- sus, avec une bordure postérieure rouge à l'endroit où il s’avance sur l’écusson ; celui-ci est noir et finement ponc- tué. Les élytres sont longues, cylindriques, chagrinées, * ho TRACHYDERIDES, 2€ PARTIE, ponctuées, surtout vers leur base, et d’un beau vert métal- lique. Le prothorax est noiïrâtre , avec une tache rougeître sur le mésosternum; l’abdomen est également rougeâtre. Les pattes sont d’un rouge assez vif, avec l’extrémité des cuisses et le dessus des tarses d’un noir profond. : Mexique. — Coll. Dupont. 2. S. CASTANEIPENNIS. Dupont. PI. 216, fig. 2. Capite thoraceque nigro rubroque variegats ; elytris lævibus dilute castaneis ; antennis rubris nigro articulatis ; pedibus rubris tarsis femorumque apice TUgTIS.. Longueur, 15 1/2; Jargeur, 4 1/2 lignes. Il est plus grand que É Verticalis. La tête est rouge, ru- gueuse entre les antennes, avec les parties latérales , Le dessous du menton, les yeux, le pourtour de l'insertion des antennes ainsi que les mandibules et les parties de la bou- che d’un brun noir ; les antennes sont, comme dans le Z’er- ticalis, avec l’extrémité plus obscure. Le bout postérieur de chaque article et la totalité des trois derniers sont noirs. Le corselet est à peu près semblable, pour la forme, à celui du J’erticals, d’un rouge assez vif, avec deux bandes laté- rales, le bord postérieur et le bord antérieur en dessous, d’un noir foncé; l’écusson est également noir. Les élytres sont d’un roux très clair, plus longues et plus parallèles que chez le F’erticalis, moins fortement ponctuées et. plus lui- santes. Tout le dessous du corps est noirâtre et couvert d’un fin duvet grisâtre , avec le milieu du prothorax et le milieu de chaque anneau de l’abdomen d’un roux briqueté. Les pattes sont de cette dernière couleur, avec la moitié postérieure environ des cuisses , l’extrémité des jambes et le dessus des tarses noirs ; le dessous de ceux-ci est fauve. Mexique. — Coll. de M. Chevrolat. CzuIX, Pr: 204cà 224, 53 © | XV. CRIOPROSOPUS. Presternum latissimum , vix transversim canaliculatum postico truncatum. GER Mesosiernum muticum modice prominulom- Caput minutum, deplanatum, inter antennas rugosum. | Antennæ fœminæ vix corpore longiores, hirtæ, 1 1-articulatæ ; arti- culis sub-æqualibus, apice sub-incrassatis; pineo multo crassiori. Thorazx lævis, elytrorum latitudine, postice marginatus J lateraliter tuberculo acuto instructus. Scutellum mediocre triangulare. | Elytra elongata , sub-plana, parallela, marginata. Pedes antici mediocres , alteri gradatim longiores ; femoribus com- pressis ; articulis RE tarsorum alteris longioribus. 1. C. Servin. Dupont. PI. 217. Niger; thorace supra fulvo; maculis tribus margineque antico nigris ; elytris luteis, bas, apice fasciaque media sinuala Rioris; antennarum apice larsisque rufescentibus. SERVILLE, Ann. de la Soc. ent. de Fr. , 1.3, p. 54. Longueur, 17; largeur, 15 1/3 lignes. Ce bel insecte, le seul que nous ayons vu, est de la lon- sueur d’une femelle de Prionus Coriarius; sa couleur est d’un beau jaune en dessus et d’un noir profond en dessous. La tête est de cette dernière couleur, rugueuse et plissée avec ua sillon trensversal à sa partie supérieure. Les man- dibules sont noires ; les autres parties de la bouche man- quent dans l’individu que nous possédons. Les antennes sont nolres, jusques et y compris le sixième article, garnies de poils assez rares; les cinq. derniers sont d’un brun roux foncé, avec leur extrémité noirâtre. Le corselet est beau- coup plus large que lons, entièrement glabre, d’un fauve ü4 TRACHYDÉRIDES, 2© PARTIE. testacé, avec trois grandes taches noires placées en triangle à sa partie supérieute, dont la postérieure, de forme ovale, est la plus grande ; le bord antérieur est, en outre, bordé. de noir, et cette-bordure s’élargit. dre au milieu : la presque totalité du dessous du corselet est noire. Les élytres sont jaunes, finement pointillées , avec trois larges bandes transversales d’un beau noir ; la première, à leur basé, forme un tr iangle renversé, qui couvre l’écusson ets’étend jusque vers les angles extérieurs ; la seconde, vers le milieu est si- nuée irrégulièrement et s’élargit notablement vers les bords marginaux ; la troisième forme aussi un triangle renversé mais dont le sommet regarde la base des élytres. Cette der- nière bande est un peu sinuée et couvre toute l'extrémité. Le dessous du corps est noir et couvert d’une pubescence grisâtre. Les-pattes sont également noires et gar nies de petits poils roides : les tarses sont brunâtres. Mexique intérieur. — Coll. Dupont. 2. C+ viripiPennis. PE 218.7 L'horace fusco capite nigro, antennis. obscure ferrugineis, elytris lævibus nitidissime viridibus ; pedibus obscure ru- bris ; pectore latcraliter rubro maculato. Cérambyx viridipennis, LArneizré, Voyage de Humboldi et Bon- Pland, p. 163, n. 18, pl. 16, fig. 8. S'tenaspis viridipennis, Des. Cat.,.3° édit., p. 346. Longueur, 13-15; largeur, 4 1/2 lignes. Ce bel insecte, décrit pour la prenière fois par Latreille, dans le Voyage de MM. de Humboldt et Bonpland, dans l'Amérique équinoxiale, est plus grand que le Frachyderes Succincius. La tête est noire, fortement ponctuée, sillonnée 7. # Cr IX, Pre 204 à 29411 55 longitudinalement dans sonmilieu, avec la lèvre supérieure d’un jaune fauve, bordée de noir; les antennes sont d’un brun-ferrugineux obscur, avec le premier article creusé - longitudiüialement et criblé de points énfoncés, et les’ sui- vants use de quelques poils noirätres. Le corselet est brunâtre, à reflet ferrugineux, plus large que long, marqué de petits points enfoncés, assez distants les’ uns des autres en dessus, et plus RO RLEe en dessous. L’écusson est, comme chez l’autre espèce, médiocrement grand, mais un peu plus étroit, et de couleur noire..Les élytres sont d’un beau ver t-doré brillant, à reflet cuivreux, lisses et très fine- ment ponctuées. Le dessous du COrpS est d’un brun: noi- râtre, avec les anneaux de l'abdomen d'un rouge tirant Sur le ae La poitrine est d’un noir assez foncé, ét marquée de chaque côté, près de la base des élytres, d’une tache allongée d’un rouge fauve assez vifs ee pie sont d' un rouge brunätre. 2 Lse trouve Se les onfhgnes “A Quindiu., à la. Noi où vellé-Grenade. — Coll. Dejean.. XVI. SPHÆNOTHRCUS. Dejean. Presternum haud transversim emarginatum, vix inter Ai à an- ticos prominulum. Mesosternum Vix productum, deplanitum, transvérsim incisüm, inter! pedes mediosimpressum. Caput mediocre, brexius, supra punctatum, Palpi crassi, ar ticulo ultimo sub- -ovato, alteris longiori. Thorax cylindrico-ovatus , longior quam latior, antice angustior, postice transversim impressus. S'cutellum triangulare, minutum. Elytra elongata, cylindrica, apice sensim angustiora. Pedes longiores, sat graciles, femoribus apice vix spinosulis; art culis tarsorum latis anticis præsertim. ces “dur Éù A STE Er nt Le Sr Sn me 56 TRACHYDERIDES , 2e PARTIE. Ce genre, dont nous connaissons quatre sspéves , est propre au Mexique. | JU 1. S. TOMENTOSUS. Dupont. PI. 219, fig. 1x Niger; dense lutescenti-cinereo-tomentosus ; thorace supra ni- ..8r0 denudato; elytris vitta nigra, Unea tenut longitudinal cinerea divisa ; antennis, libiis tarsisque nigris denudatis. _ Snigricornis, CHEVROLAT.. Longueur, 4; 1drbeur, 3 lignes. Cette espèce est à peu près de la taille du Tracbydees Rufipes, noïire de part et d'autre, et couverte d’un duvet très serré d’un gris roussâtre. La tête est noire, ponctuée en dessus , avec une impression transversale en avant, et couverte ici du même duvet roussâtre ; les antennes sont noires et garnies de poils de même couleur, jusqu’aü cin- quième article seulement. Le corselet est un peu plus long que large, criblé de points enfoncés, et couvert également d’un duvet roussâtre, avec un grand espace noir au milieu, représentant assez bien la forme d’un fer à cheval dont la convexité regarde l'écusson. Les élytres sont tomenteuses comme le corselet, ponctuées et de la même couleur, et elles offrent chacune une bande longitudinale assez large , d’un beau noir, divisée dans le sens de sa longueur par un filet tomenteux du même sris roussâtre. Tout le dessous du corps est tomenteux comme le dessus, avec le milieu de chaque anneau de l’abdomen noir. Les pattes sont de cette dernière eouleur, avec les cuisses couvertes en grande partie du même duvet que le corps. Oaxaca, au Mexique. — Goll. de M. Chevrolat. ru CL. IX, Pr. 204 à 994. b7 2. S. TRILINEATUS. Dupont. PI: 219, fig, 2. Supra niger; sublus. cinereo-tomentosus ; thorace puncto postico lineaque lateralt cinereo-tomentosis, coleopterts vitta lateral suturaque cinereïs ; antennis nigris. Des., Cat. , 3° édit., p. 346. Longueur, 12; largeur, 3 1/2 lignes. Il est à peu près de la taille du Trachyderes Rufipes, et d’un beau noir de part’et d'autre. Ea tête est également noire, proportionnellement plus allongée que chez le To- mentosus, et couverte, en avant, d’un fin duvet grisâtre et de gros points enfoncés à sa partie supérieure ; -les antennes sont à peu près semblables à celles du Tomentosus et d’un beau noir. Le corselet est notablement plus long quelarge, moins arrondi à ses bords latéraux, et d’un beau noir lui- sant, avec une impression transversale près du bord posté- rieur, et une raie latérale assez large, formée par un duvet d’un gris roussâtre. Les élytres sont proportionnellement plus longues que celles du Tomeniosus, noiïreset criblées de petits points enfoncés très serrés, avec la suture, l’écusson, et chacune une raie longitudinale tomenteuse d’un gris roussâtre. Tout le dessous du corps est couvert d’une pu- bescence grisätre, avec le milieu du mésosternum jusqu’au dernier segment d’un noir luisant. Les pattes sont de cette dernière couleur, avec toutes les cuisses et les jambes anté- rieures garnies d’un fin duvet grisâtre, Mexique. — Coll. Dupont. 58 TRAGHYDERIDES, 2° PARTIE. 3.:$. BIvITTATUS. Aug. PI. 220, fig. 1: Obscure ferrugineus , subtus nriger sericeus ; thorace linea lateral: flava ; elytris luteo' bipittatis; antennis, tibus, tar- siSque NIQTTS. | | | S. argentatus, CuevroLAr. Ds, Cat. 3° édit., p. 846. s Longueur, 6 1/2 ; largeur. 2 lignes. Il est à peu près de la taille de l’Oxymerus Lineatus , et noir de part ét d’autre. La tête est petite, noirâtre, avec les yeux d’un brun obscur et garnis de petits poils roussâtres. Les antennes sont entièrement noires et très grêles. Le corselet est d’un brun ferrugineux , quelquefois noirâtre, plus longs que large, à peine rétréci en avant, fortement ponctué, avec deux petites bandes longitudinales d’un jaune soyeux à sa partie supérieure. L’écusson est petit, un peu ridé en avant, et de couleur noire. Les élytres sont de cette dernière couleur, et offrent chacune deux bandes longitu- dimales , lisses et un peu saillantes, de couleur jaune, dont la première est beaucoup plus large, vers l’écusson; les intervalles noirs qui les séparent sont fortement ponctués, et ont dans leur milieu une petite élévation longitudinale; lisse, d’un noir luisant; l'angle externe de l'extrémité des élytres est, en outre, armé d’une petite pointe, Tout le dessous du corps est d’un brun très obscur et couvert d’un duvet soyeux jaunâtre. Le milieu de chaque sesment est lisse, ou à peu près. Les pattes sont d’un brun ferrugi- neux, couvertes de poils grisâtres, avec l'extrémité des jambes postérieures et tous les tarses d’un noir profond. Mexique. — Coll. Dupont. Cr. IX, P£.-204 à 224. 59 4. S. cyamconus. Dupont. Pl. 220, fig. 2. Cyaneus, elytris nigris, flavo univitats; antennis pedibus- que totis nigris. Longueur, 5-6; largeur, 11/2-1 »/8 ligne. Il est plus petit que l'espèce précédente, et d’un bleu assez foncé de part et d’autre. La tête est petite, ponctuée, de couleur bleue , avec les yeux et les mandibules noirs. Les antennes sont de cette dernière couleur et garnies de poils également noirs. Le corselet est bleuâtre , ponctué, à peine plus long que large , et faiblement rétréci en avant, avec une légère impression lisse et arrondie vers le bord postérieur. L’écusson est de la même couleur que le corse- let, et parait lisse. Les élytres sont d’un bleu presque noir, criblées de points enfoncés, avec chacune une bande longi- tudinale d’un beau jaune pâle, lisse et élevée, mais qui n’atteint pas leur extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont du même bleu que le corselet, et finement ponctués. Mexique. — Coll. Dupont. = CES 2 «4 ï > me +” _ En en - { € U LES | = É. > : é - x - +! * L r % ; Es à - d 2 [ , & - ni 4 … + Fe . : > 44 - Le” « < 2 < . » : à < Czasse IX, PL. 203. 1 | OBSERVATIONS sur les genres * nouicnonerus et nycreropus de M. Klug, et réunion de ces deux genres en un seul sous le nomde Nycrerorus': Pan M. F.-E, GUÉRIN MÉNEVILLE. Quand un savant dont la réputation est européenne et dont le nom forme autorité émet une opinion même hasardée, cette opinion est de suite adoptée sans discussion, et le nom d’un homme qui a rendu d’éminents services à la science par la publication d’un grand nombre de travaux remar- quables vient faire passer une assertion qui aurait été com- battue et ne se serait pas propagée , si elle était le fait d’un naturaliste moins connu. Telle est la circonstance qui se pré- sente au sujet des deux genres Dolichoderus et Nycteropus;et nous croyons remplir un devoir en combattant leur forma- tion , devoir d’autant plus important que leur auteur est plus célèbre dans la science et que son autorité est plus srande. Les deux insectes qui vont nous servir d’exemple, et que nous avons représentés avec leurs détails caractéristiques , ont été rapportés de Madagascar par M. Goudot ; il les a trouvés tous deux, en même temps, sous les écorces d’un arbre nommé tacamacha , dans les environs de Tamatave", et quand nous avons examiné sa collection avec lui, et ® Nous avions commencé un travail sur ces insectes, bien avant que M. Goudot ait vendu sa collection au musée de Berlin ; mais, comme nous ne l'avons pas publié de suite, nous avons été prévenu par M. Klug, ce qui a annulé le nom de Vyciosomus, que nous avions proposé pour le genre que nous formions avec les deux espèces figu- rées sur notre planche. o GL. IX, PL. 208. en lui faisant beaucoup de questions sur lhabitat et les mœurs de ces insectes, nous avons trouvé un grand nombre de ces deux espèces piquées ensemble et réunies dans la même boîte, et M. Goudot nous a aflirmé les avoir rencontrés ensemble, en famille, sous les écorces du inême arbre et dans la même saison. Comme ces deux coléoptères différaient beaucoup de forme, et que l’un est aptère et l’autre ailé, nous nous som- mes trouvé fort embarrassé pour les classer ; car le premier, celui qui forme le genre Dolichoderus, a des aflinités avec les Blaps, comme le dit fort bien M. Klug, tandis que l'autre, ayant des aïles, pourrait se rapprocher des vrais 7'enebrio. Mais ni l’un ni l’autre n’ont le caractère qui distingue la famille des Mélasomes, telle que Latreille la caractérise, c'est à dire que les lobes de leurs mâchoires n’offrent pas ces crochets, ces épines cornées qu’on trouve dans la plu- part des Mélasomes ; au contraire , ces mâchoires , iner- mes et tant soit peu ciliées, viennent placer ces insectes dans la famille des Sténélytres , et il faut avouer que leur facies et la forme de leurs antennes et de leurs palpes ne s'opposent pas à ce rapprochement, et que, abstraction des élytres soudées du Dolichoderus, caractère qui , seul, le rapproche des Mélasomes, on peut et l’on doit même placer ces insectes dans la famille des Sténélytres, près des Hélops. Si l’ensemble des caractères ne réclamait pas l’introduc- tion de ces espèces dans la famille des Sténélytres, nous n’hésiterions pas à les laisser dans celle des Mélasomes, quoique leurs mächoires soient inermes, et nous avons prouvé ailleurs que nous n’attachions pas une importance exclusive à ce caractère’. Mais ici il n’est pas nécessaire de s’écarter des règles artificielles fondées par Latreille, et la : Mémoire sur un nouveau genre de Colcoptères de la famille des Mélasomes par M. A. Chevrolat, suivi d’une note de M. F.-E. Guérin. Dans la Revue entomologique de Silbermann, t. 1, p.2b, pl r. Cr. IX, PL. 203. 5 présence d’un individu privé d’ailes, dans une famille où la majorité des espèces en est pourvue, n’a pas plus d’impor- tance qu’elle en a dans la famille des carnassiers, dans celle . des Malacodermes, des Macrodactyles , des Lamellicornes , et même des Sténélytres (G. Sphærotus), où l’on trouve des espèces du même genre, et souvent la même espèce, com- posées d'individus ailés et aptères ou presque aptères ‘. Quant à la réunion des deux genres en un seul, nous pensons, en nous appuyant des considérations qui précè- dent , qu’il est impossible de ne pas l’admettre. En effet, ces insectes ont les mêmes organes buccaux , les mêmes antennes , les mêmes pattes; ils vivent ensemble dans les mêmes lieux , aux mêmes époques, et ne diffèrent entre eux que par l’absence ou la présence d’ailes , différence si peu importante. Nous proposons donc de les réunir sous le nom de Nycrérorr , Nycteropus , donné à l’un d’eux par M. Klus. Nous ne reproduirons pas ici les caractères assignés par cet auteur aux insectes qui nous occupent; car ils sont suffisamment développés dans son mémoire”, et traduits dans la Revue entomologique*. Nous copierons seulement la phrase diagnostique au moyen de laquelle M. Klus a distingué ces espèces. 1°. Nycreropus acuminarus (pl. 203, fie. 1), Dolicho- derus acuminatus , Klug, Bericht, etc., p. 195, pl. 4, £. 2. D. niger capite thoraceque punetaus, elytris striatis. Long., 7 1. 1/2 — 9 1/2. * Tels que les Zampyris, Drylus, Macronychus, Pachypus, etc. ? Bericht uber eine auf Madagascar, etc. Rapport sur une collec- tion d'insectes de l’ordre des Coléoptières, faite à Madagascar, par M. le docteur Klug. Berlin, 1833. * Revue entomologique, par Silbermann, t. 3, p. 132. Strasbourg 183. 4 Ge IXS PES 209 _. 2°, Nycreropus Eseninus (pl. 203, fig. 2), Nycteropus ebeninus , Klug, Bericht, etc., pl. 177, f. 2. N. antennis thoracis longitudine , thorace subquadrato , acute angulato, obsolete punctato, elytris thorace plus duplo- longioribus ; obsolele punctato=striatis, glaberrimus, niger. Long., L 10 — 10 1/4. | M. de Castelnau décrit sommairement six espèces nou- velles de ce genre, dans les suites à Buffon publiées par M. Dumesnil, Insectes, t. 2, p. 202 et 203. Ce sont les Dolichoderus striatus, Klugü ; Nycteropus anthracinus ; ru- Jipes, resplendens et ovalis. GUÉRIN MÉNEVILLE. Paris, 15 décembre 1837. CE IS PL. cor. i L PETALURE. Preracura. Leach. Ce genre a été établi par Leach dans son Zoological Mis- cellany (Petalura gigantea, fig. 95) ; mais cet auteur lui a assigné des caractères tirés des appendices de l'abdomen, cé qui , suivant Latreïlle”, obligerait à établir presque au- tant de genres qu’il y a d’espèces. Vanderlinden , dans sa Monographie des Libellules d'Europe *, quoique n’adoptant pas ce genre pour sa nomenclature, le reconnaît nécessaire dans une note à la suite de sa deuxième division du genre Æshne ; il critique les caractères assignés par Leach, et qui ne s'appliquent qu’à la Petalura gigantea, qui est exotique ; mais il assigne à sa coupe d’autres caractères qui y font en- trer l’'OE. tricolor de Palisot-Beauvois et les OÆ. forcipata, unguiculata et tetraphylla d'Europe. En définitive, Van- derlinden propose de convertir sa deuxième section des OEshnes en un genre auquel on conservera le nom de Pe- talura assigné par Leach. Suivant les vues de ce savant en- tomologiste, nous adoptons ce genre et nous allons en faire une nouvelle espèce trouvée près de Paris. P. pe Sezys. P. Selysi. Guérin. P. lutea, thorace supra strigis sex obliquis, rectis nigris. 4b- domine nigro , inea dorsali flava apice attingente. Pedibus flavis nigro lineatis, femoribus posticis immaculatis. Alis vi- treis | nerpibus omnibus nigris. Stigmatubus magnis, flavis. Longueur, 5 cent. 1/2 à 6 cent. ; enverg., 7 cent. 3 mill, à 9 cent. Cette espèce est très voisine de la Peralura flavipes*, pu- ‘ Règne animal, 2° édit., p. 237, note. ? Monographiæ Libellularum europæarum specimen, Brux., 1295. ? M. de Selys nous annonce que cette espèce est la même que l'OF. flavipes de Toussaint de Charpentier, espèce dont M. de Selys n'avait pas connaissance lors de la publication de son mémoire. Un hasard heureux fait que ces deux naturalistes ont choisi le nom de ['lavipes, ce qui au moins n’ajoutera pas de confusion à la synony- mie si embrouullée de ces insectes. 1538. 3 2 Gas Prs 20, : bliée par M. de Selys-Longchamp dans un mémoire inti- tulé: Catalogue des Lépidoptères de la Belgique, Liége, 1837, p. 11 et 12, mais elle en diffère par sa taille qui est plus grande, par ses pieds qui sont encore plus jaunes, n'ayant qu'une seule strie noire et très étroite aux quatre cuisses antérieures ( fig. 1, a) et ayant les postérieures sans au- cune strie (fig. 1, d), ce qui n’a pas lieu dans la P. flavi- pes , où toutes les cuisses ont deux et trois stries noires occupant toute leur longueur (fig. 2,a); elle diffère en- core de la P. flavipes (fig. 2) par les lignes noires du thorax qui sont plus larges et disposées comme celles de la P. unguiculata de Vanderlinden (fig. 3), quoi- que n'étant pas courbées comme dans cette dernière espèce. Enfin elle diffère de la P. unguiculala, qui a le stigmate des ailes noir (fig. 3, 2), tandis que , dans notre espèce, il est d’un jaune pâle, comme dans la flaripes (fig. 2 b), mais plus alongé. Les nervures de ses ailes sont toutes noires , tandis que, dans les P. flavipes et un- guiculata, celle de la côte est jaune. Nous ne pouvons dire si les appendices du mâle offrent de la ressemblance avec l’une ou l’autre de ces deux espèces, car nous ne connais- sons que des femelles ; mais, d’après la grande ressemblance de notre P. Selysit avec la flavipes, nous pensons, avec M. de Selys, qu’ils doivent plutôt ressembler à ceux de notre dernière espèce. : Nous ne pousserons pas plus loin la comparaison de ces espèces , si voisines et pourtant si faciles à distinguer ; nous pensons aussi qu'il est inutile d’en donner une plus longue description. Notre Petalura Selysi a été prise par nous et par M. Serville aux environs de Paris. Nous nous faisons un plaisir de la dédier au naturaliste zélé qui nous l’a signa- lée, et qui a déjà rendu des services importants à la zoolo- sie, par la publication de plusieurs mémoires pleins d’in- térêt et d'observations consciencieuses. GUÉRIN MÉNEVILLE. CRISSEUEN, ‘PE 209. Ê MANTISPE. Manrispa. ZUiger. M. À VENTRE boRÉ. M. auriventris. Guérin. Rufo-castanea, fronte luteo. Abdoïune flavo, fasciüs quatuor anoque brunneis. Alis hyalinis, anterioribus et margine in- ferioribus luteis ; antieis macula exigua apicali obscuriore. , Longueur, 18 millim ; enverg., 42 millim. Après la Manuspa grandis que nous avons décrite dans la partie zoologique du Y’oyage de la Coquille , cette espece est la plus grande que nous connaissions. Sa tête est petite, fauve , variée de jaunâtre en dessus, avec le front et le bord des yeux en arrière d’un beau jaune. Les yeux sont gris. Les antennes, aussi longues que la tête et le corselet pris en- semble, sont d’un fauve pâle , surtout à leur base. Le pro- thorax est fauve, un peu plus étroit que la tête à sa nais- sance, plus rétréci en arrière, et faiblement plissé , à peine deux fois plus long que la tête. Le mésothorax et le méta- thorax sont entièrement fauves, bombés en dessus. L’ahdo- men est très gros, plus épais au milieu, d’un beau jaune doré en dessus et en dessous, avec trois grandes bandes transverses près de la base, une plus étroite près de l’extré- mite. L’anus est d’un brun roussâtre. Les pattes sont en- tièrement fauves : les antérieures sont ravisseuses, mais ne paraissent pas si fortes que celles des autres espèces ; l’épine qui occupe le milieu de leurs cuisses est assez forte ; mais les autres sont très petites ; les autres pattes sont grèles, avec les crochets des tarses simples, crochus et assez longs. Les ailes supérieures sont transparentes, légèrement lavées de jaune fauve, lequel va en augmentant d'intensité jusqu’à la côte, qui est bien plus foncée , ainsi que les stigmates ; elles sont QE Cr. IX, Pr. 202. terminées par une très petite tache brune fondue en dedans. Les ailes inférieures sont incolores , avec la côte seulement d’un jaune un peu fauve. Les nervures des quatre ailes sont d’un brun fauve. ù Cette belle espèce vient d'Egypte ; elle nous a été donnée par M. Latreille, GUÉRIN MÉNEVILLE. CL. IX. Pr. 2925 à 9238. ï INSECTES DU VOYAGE DE LA FAVORITE, PAR M. F. E. GUÉRIN-MÉNEVILLE. COLLYRE DE CHEVROLAT. COLLYRIS CHEVROLATII. Nob. GEL: 296 3 fi0.:1.) Cette espèce est longue de 17 millimètres et large aux épaules de 3, etau bout de millimètres. Sa couleur géné- rale est un beau bleu tournant un peu au verdätre, surtout sur les élytres. Sa tête (1.a) est globuleuse , très-lisse et lui- sante , très-bombée en arrière vue de profil, avec un col très-étranglé et plus étroit que le bord antérieur du corselet. Les yeux sont très-gros et très-saillants, d’un brun foncé. Le front, entre les yeux, est profondément creusé : il offre deux sillons longitudinaux très-marqués et une petite fos- sette peu profonde. Lelabreest grand, très-bombé en des- sus, armé en avant de sept dents assez fortes, arrondies, dont 1338. 14. D ÿ VOYAGE DE LA FAVORITE. les deux latérales sont reculées en arrière et les deux sui- vantes plus saillantes que les trois intermédiaires. Lesman- dibules et les palpes sont d’un bleu noir. Les antennes ont leurs quatre premiers articles d’un bleu luisant, les suivants sont noirs et ternes; on voit à l'extrémité des second et troisième articles , en avant et en dessus , une tache rougeître très-limitée. Le corselet ( 1. a ) est deux fois plus long que large, cylindrique, très-rétréci en avant, mais un peu évasé pour recevoir le col, brusque- ment élargi aux deux tiers de sa longueur, parallèle en- suite, extrémement globuleux en dessus, très-lisse et luisant, un peu comprimé latéralement en arrière , avec une faible trace de rebord; son extrémité postérieure est rétrécie, etle bord, qui est sinué, offre une double bor- dure en bourrelel : il a, sur les côtés et en dessus, ainsi que la tête, des poils blanchätres raides et assez longs, mais peu nombreux. L'écusson est noir, ovalaire, saillant au milieu d’un espace enfoncé laissé par les élytres. Celles-ci ( 1. b) ont trois fois leur largeur moyenne dans leur longueur ; leur base est de moitié plus large que le corselet , arrondie ; elles restent presque parallèles jusqu’à la moitié de leur longueur, mais elles s’élargissent en- suite un peu, se rétrécissant en arrière en s arrondissant, let se terminent en formant au milieu et par leur rappro- chement une faible échancrure postérieure. Leurs bords latéraux sont un peu sinueux, surtout en arrière : leur surface est couverte de gros poinis enfoncés ronds et assez espacés sur le tiers antérieur, plus gros, transverses et réunis entre eux , au milieu , et plus petits, allongés lon- gitudinalement et plus serrés en arrière, où ils vont en diminuant de grosseur. Tout le dessous est bleu lisse, CL! IX. Pr. 295 à 238. 3 luisant , garni de quelques poils blanchätres. Le dernier segment abdominal est rougeätre et rugueux. Les deux . armures copulatrices, dans le mäle que nous décrivons, sont armées chacune de trois fortes épines relevées eb en forme de râteau. Les hanches et les trochantérs "sont noirs. Les cuisses sont allongées , lisses, d’un rouge fer- rugineux , à l'exception des postérieures, qui n'ont que la base de cette couleur ; l'extrémité de celles-ci , les jambes et les tarses ( r. c) de toutes les pattes sont d’un noir bleu luisant ; les jambes et les tarses sont garnis de poils blancs assez serrés sur les tarses, et surtout à leur surface infé- rieure. Cette Collyre diffère de celle à laquelle M. Dejean à laissé le nom de Zongicollis de Fabricius, parce que celle-ci est un peu plus petite, d’un beau bleu pur, et parce que les points enfoncés de l'extrémité de ses élytres ne sont point allongés comme dans la nôtre. On ne peut la con- fondre avec la C. Æorsfieldit de Mac Leay, parce que celle-ci a les élytres moins élargies en arrière , plus paral- lèles, que leurs points enfoncés sont plus réguliers, et parce que la moitié postérieure des jambes de derrière est blanche, ainsi que les tarses, qui n’ont que le bout du dernier article noir; caractère qui distingue aussi de notre espèce le Collyris lugubris de Vander Linden et ÆAudouini de Laporte, qui pourraient bien n'être que la même espèce. Enfin la €. purpurata décrite par M. Klug ( J'ahrbücher der Fnsect., ete., p. 46), quoique paraissant avoir de l’affinité avec la nôtre, s’en éloigne certainement par une taille bien plus petite. Notre Collyris Chevrolati vient de Java. 4 VOYAGE DE LA FAVORITE. FÉRONIE ( Créobie ) D'EYDOUX. FERONTA (Creobius) EYDOUXII. Guer. (PL. 225, fig. 2.) Cette belle espèce se rapproche beaucoup par ses élytres de celles qui forment le groupe auquel on a donné le nom de Percus, et que M. Brullé * sépare par le caractère pris de l'absence de carène à la base des élytres; mais on pourrait en faire un petit groupe à côté de celui-ci, à cause de la forme plus allongée du corps, et surtout parce qu'il est élargi en arrière, tandis que dans tous les grou- pes des Féroniens la plus grande largeur est au milieu. Quoique nous n'attachions aucune importance à cette pe- tite division , nous lui avons cependant donné le nom de Créobius ; peut-être d’autres espèces viendront-elles s’y joindre et lui donner une certaine consistance. Tout le corps de notre insecte est d'un noir à reflets verdâtres ; mais les reflets sont plus vifs sur la tête et sur le corselet. La tête (2 a.) est un peu plus étroite que le thorax, plus longue que large , assez inégale en dessus, et surtout en avant, où elle semble comme ridée et plis- sée. Le labre est transversal, très-saillant, faiblement * Histoire naturelle des Insectes, t, IV Dis , page 370. F2 Rs CL. IX. PL. 225 à 958. & 5 échancré au milieu, avec quatre ou cinq points enfoncés au bord antérieur. Les mandibules sont noires, peu sail- lantes , peu arquées, sans dents en dedans, lisses, avec la base seulement marquée de quelques rides longitudinales. Les palpes sont d’un noir brunatre , terminés par un ar- ticle allongé et un peu ovalaire. Les antennes sont un peu plus longues que la tête et le corselet, noires, à articles obconiques assez fortement renflés à leur sommet. Le pre- mier article est assez allongé, plus épais; le second, quoique plus court, a la moitié au moins de la longueur du premier et du second, lequel est lui-même un peu plus long que les autres. La lèvre inférieure est très-profondément échancrée au milieu, avec une forte dent médiane arron- die au bout et creusée au milieu. Le corselet est plus long que large , en cœur fortement rétréci en arrière, assez convexe en dessus, rebordé sur les côtés, avec quelques petits points enfoncés en avant et en arrière, dans le re- bord : il a au milieu une impression longitudinale qui commence très-près du bord antérieur et va se terminer au bord postérieur; sa surface est lisse et luisante; son bord antérieur présente un assez large bourrelet aplati, garni de quelques stries longitudinales ; il n'offre pas de fossettes bien marquées en arrière, où il est coupé presque droit ; toute sa surface est d’un noir à reflets vert-cui- vreux , avec les bords et la partie postérieure d’un beau vert luisant. L’écusson est tout à fait caché. Les élytres , d’un beau rouge métallique à reflets vert-cuivreux, paraissent soudées; elles ont presque deux fois leur plus grande largeur dans leur longueur. Leur forme est ovalaire , allongée , et leur plus grande largeur est vers le tiers postérieur. Elles sont à peu près de la largeur du VOYAGE DE LA FAVORITE. corselet à leur base, sans repli transversal ; elles s’élar- gissent insensiblement sans former d’angles huméraux saillants, ce qui indique qu’elles ne recouvrent pas d'ailes : leurs bords latéraux forment une courbe régulière jusqu'à leur extrémité , qui n’est ni tronquée ni échancrée; ce bord offre une petite bordure au-dessous de laquelle les élytres se dilatent un peu pour embrasser les côtés de l’abdomen : au-dessus de la bordure latérale on observe une côte peu saillante , très-lisse, qui part de l'endroit où devrait être l'angle huméral, et va se terminer près de l'extrémité, en faisant là un petit crochet. Cette côte latérale donne aux élytres un aspect particulier , car elles semblent former trois pans distincts , l'un supérieur peu bombé, et deux latéraux presque perpendiculaires au supérieur. Îl ya, sur ces côtés penchés , entre la côte latérale et le rebord, une série de huit gros points enfon- cés et verts, plus rapprochés entre eux en arrière. La surface supérieure des élytres est couverte de stries irré- gulières peu profondes, à intervalles subgranuleux , dont quelques-unes se réunissent, vers le milieu et près de la suture, pour former deux lignes de trois gros poinis lisses et noirâtres. Le dessous est lisse, d’un noir luisant à reflets verts ; l'abdomen ne parait formé que de quatre segments, dont les deux intermédiaires plus courts et le dernier grand , en demi-cercle. Les pattes sont de la cou- leur du dessous, fortes , luisantes , avec les jambes et les tarses garnis en dessous de poils roux assez courts. Les tarses antérieurs du seul mâle que nous possédions (2. b. c. ) ont leurs quatre premiers articles dilatés et de forme subtriangulaire. | Cette espèce curieuse, que nous dédions au voyageur : 20 de dut ni ! s > Dos ne ; è 4 . 1 CL. IX. PL. 225 à 238. celui de Za Bonite, a beaucoup d’affinités avec le Car bus suturalis . de Fabricius, si mal figuré dans Olivier, n. 35, pl. VI, fig. 71. Mais, suivant M. Chevrolat, qui a vu le Cara- bus suturalis de la collection de Banks citée par F abri- cius, notre insecte en est fort différent. La Feronia Ey- douxii a été prise au Pérou , près de Lima; elle est unique dans notre collection. zélé qui a exécuté le voyage de la Favorit ‘C0 VOYAGE DE LA FAVORITE. Le Genre CNÉMACANTHE. CNEMACANTHUS. G.R. Gray. “ Ce genre a été établi par M. G. R. Gray dans l'édition anglaise du Règne Animal, sur une seule espèce provenant de l'Afrique et très-bien figurée, avec des détails caracté- ristiques, par M. Westwood , aux planches 15 et 34 de cet ouvrage. M. Brullé a adopté ce genre dans l'Histoire Naturelle des Insectes (édition de Pilot, t. IV bis, p. 375. et pl. 15,f. 4), etil ya rapporté des espèces propres au Chili, qu'ila bien fait d’y réunir, mais qui n'offrent pas complétement les mêmes caractères. En effet, dans le ta- bleau qu’il donne ( page 343 ) des genres de la famille des Féroniens , il distingue les Cnémacanthes des genres sui- vants par ce caractère : jambes antérieures avancées en dehors et plus longues qu’en dedans. (Voy. notre pl. 34, fig. 1 et 2 b.) Mais ce caractère essentiel ne se trouve pré- cisément pas dans l'espèce figurée par Gray, comme on peut le voir à la planche 34, fig. 5 du Règne Animal an- glais, où M. Westwood a représenté une jambe anté- rieure de l'espèce unique servant à établir le genre, jambe qui n'est pas plus avancée en dehors que celle de tous les autres Féroniens connus, comme on le verra aux fig. 2, pl. 35, figures que nous avons copiées de la planche anglaise. CL. IX. PL. 225 à 238. 9 Nous avons sous les yeux le Cnemacanthus obscurus de M. Brullé et une grande et belle espèce nouvelle que nous allons décrire : ces deux insectes offrent bien le pro- longement extérieur des jambes antérieures, lequel sert de caractère à M. Brullé; mais une troisième espèce, plus petite et provenant du Pérou, s'éloigne des précédentes par ses jambes antérieures, qui n’ont pas ce prolongement ou lobe externe, et vient par conséquent se ranger exacte- ment à côté du type de M. Gray. Nous ne pensons pas que cette légère différence soit suffisante pour motiver l’établis- sement d’un nouveau genre ; nous nous en servirons pour diviser les Cnémacanthes en deux sections, ainsi qu'il suit: I. Jambes antérieures prolongées ou lobées à l'exiré- mité et extérieurement. (Cnemalobus.) CNÉMACANTHE DE DESMAREST. CNEMACANTHUS DESMARESTII. Nob. (PL, ,226. ) Le mâle est long de 26 et large de près de 10 millimé- tres , et la femelle est longue de 30 et large de plus de 12 millimètres. Les deux sexes sont d’un noir luisant ; mais, chez le male, il y a quelques reflets verts sur les bords du corselet et des élytres. La tête (r. a) est lisse , aussi large que longue, moins large que le corselet, avec quelques petites impressions au milieu du front et une ligne trans- 10 VOYAGE DE LA FAVORITE, _verse enfoncée entre les antennes (2. c-d ), qui sont moins longues que la tête et le corselet : les mandibules sont fortes , avancées, peu courbées , avec une très-faible dent _ à Ja base de la droite : elles ont en dessus des sillons lon- gitudinaux assez forts. Le labre est saillant , assez échan- créau milieu. Les antennes sont d’un noir brunätre, un peu plus longues que la tête, en y comprenant les mandibules ouverts. Le corselet (1. a.) est un peu plus large que long, arrondi et rebordé sur les côtés, plus étroit en ar- rière, beaucoup plus large que la tête, coupé droit en avant, un peu échancré au milieu en arrière, très-lisse et luisant avec une faible trace de sillon longitudinal au mi- lieu. Celui de la femelle ( r. b.) est un peu plus large et plus arrondi : sur les côtés, chez les deux sexes, il ya quelques petits points enfoncés dans la bordure latérale, vers le haut. L’écusson est grand, beaucoup plus large que long, et placé sur le col ou étranglement qui sépare le cor- selet des élytres. Celles-ci sont un peu plus larges que le corselet, un peu plus longues que larges, à épaules assez saillantes , de forme ovalaire, mais ayant les côtés un peu parallèles vers le milieu. Elles sont assez bombées, lisses, luisantes , sarnies d’un rebord assez fort , avec une ligne de points enfoncés et assez serrés près de ce rebord, une autre ligne à points plus distants, un peu plus haut sur le côté, et quelques plis et rides à l’extrémité : on voit en dessus deux faibles traces de côtes très-effacées et qui ne. s'apercoivent qu'en faisant glisser le jour obliquement. Tout le dessous est d'un noir brun presque rougeûtre chez la femelle ; les deux avant-derniers segments de l’ab- domen ont une rangée de points enfoncés et placés trans- versalement vers leur milieu ; le dernier a des rides ar- CL. IX, Pc. 225 à 238. F1 borisées vers la base et quelques plis à l'extrémité. Les pattes sont d’un brun noiïrätre chez le mâle, rougeûtre _chez la femelle ; elles sont fortes , à cuisses renflées, avec les jambes garnies de poils fauves peu serrés. Les jambes an- térieures (1 b.et2 b.) ontleur prolongement extérieur au moins aussi long que le premier article des tarses; ceux-ci ont les trois premiers articles plus dilatés que le quatrième dans le mâle. L’échancrure interne de ces jam- bes est très-profonde et armée de deux forts éperons, l’un en haut, l’autre près du bout de la jambe. Nous avons consacré cette grande et rare espèce à la mémoire de Desmarest , dont les naturalistes déplorent la perte récente. Il l'avait reçue de Cordova. À cette première division se rapportent les Cnemacan- thus obscurus et cyaneus de M. Brullé. 12 | VOYAGE DE LA FAVORITE, IT. Jambes antérieures n'étant point avancées ou lobées à leur extrémité externe. (Cnemacanthus propre de Gray.) CNÉMACANTHE PARALLÈLE. CNEMACANTHUS PARALLELUS. Nob. (PL. 227, Go. 1.) | ILest long de 12 et large de 5 millimètres, noir, un peu terne, assez cylindrique et allongé. Sa tête (r. a) est un peu plus longue que large, plus étroite que le cor- selet, lisse, terne, avec un sillon transverse entre les antennes (1. b)et des plis assez forts entre ce sillon et le bord antérieur. Les mandibules sont peu arquées , sans dents; le labre est un peu échancré , transversal ; les antennes sont noires, grenues ; les palpes sont noirs, avec la base brune. Le corselet est un peu plus large que long, rétréci en arrière , faiblement arrondi et rebordé sur les côtés , avec quelques points dans la bordure, donnant in- sertion à de longs poils raides et blanchätres. Il a en ar- rière et de chaque côté une très-faible fossette, et au milieu une ligne longitudinale peu enfoncée. Ses bords antérieur et postérieur sont coupés droit. L'écusson est large , court, arrondi en arrière, lisse. Les élytres sont soudées, ovalaires, parallèles au milieu, arrondies en CL. IX, Pc. 225 à 238. 13 arrière, à angles huméraux assez saillants, mais arrondis, avec une bordure latérale ; eiles ont trois ou quatre petits points enfoncés en arrière près de la bordure, et leur surface présente de faibles côtes presque effacées et que l’on n’aperçoit bien que lorsqu'on fait glisser la lumière obliquement sur elles. Le dessous est noir, un peu luisant, lisse ; les pattes sont assez fortes, noires, à cuisses ren- flées et comprimées, avec les jambes et les tarses garnis en dessous de quelques poils fauves. Les jambes antérieu- res ( 1. c) sont droites, fortement échancrées en dedans avec deux forts éperons aux deux côtés de l’échancrure. Leur extrémité est tronquée un peu obliquement, mais sans saillie notable en dehors. Le seul individu que nous connaissions est une femelle un peu mutilée; il a été pris au Pérou, près de Lima, et il fait partie de notre collection. La seconde espèce de cette division est le Cremacanthus gibbosus. Gray, The Anim. King. Ins., 1.1, p. 270, pl. 15, fig. r, et pl. 34, fig. 5. Il se trouve en Afrique. Nousavons reproduit (pl. 227, f. 2) les figures de son an- tenne (2), de son labre (2. a) et de sa patte antérieure (2. b), pour mieux faire sentir ses affinités. < RE : 1 = 14 VOYAGE DE LA FAVORITE. FÉRONIE ( Trirammatus) DE CHAUDOIR. FERONIA ( Trirammatus ) CHAUDOIRIT. Nob. CPET30 7 069) Le genre 7rirammatus a été fondé par Eschscholtz dans sa collection, mais caractérisé pour la première fois par M. le baron Max. de Chaudoir, dans son tableau d’une nouvelle subdivision du genre Feronta. (Bulletin de Moscou, 1337.) Déjà, en 1835, dans les Annales de la Société Ento- mologique de France (t. 4, p. 446), M. de Chaudoir avait décrit une espèce de 7 rirammatus, son 7”. fulgidus, et il avait annoncé que ce genre comprenait les Pæcilus Peruvianus, Dej., et P. unistriatus d'Eschscholtz. À la suite de son tabieau des Féronies, il donne la répartition des espèces dans chacun de ses genres; mais nous ne trouvons dans les 7 rirammatus que les P. unistriatus et fulsidus, Quant au P. Peruvianus, Vauteur le place à ja fin de son travail, avec un certain nombre d'autres es- pèces auxquelles il n’a pu assigner exactement de place dans sa méthode, ce qui nous fait penser que cette mé- thode n'a pas encore acquis le degré de perfection con- venable. AT CL. IX. Pr. 2925 à 238. 15 Notre Feronia Chaudoirit appartient à ce genreeten constitue la troisième espèce ; elle est très-voisine du Pæ- . cilus unistriatus, mais elle est notablement plus grande, ce qui la distingue aussi du 7rirammatus fulgidus , qui est plus petit que le P. unistriatus. Notre espèce a plus de dix millimètres de long et quatre millimètres de large (4 li- gues 1/2 et 1 ligne 3/4). Tout son corps est noir luisant, mais le corselet offre quelques reflets bleus, et les élytres sont entièrement d’un beau bleu indigo. La tête est petite, aussi large que longue, avec une forte impression trans- verse en avant entre l'insertion des antennes. Celles-ci et les palpes sont fauves. Le corselet est presque aussi large que les élytres, beaucoup plus large que long, lisse et luisant, offrant de très-faibles traces de rides transver- sales, ayant au milieu une faible strie longitudinale , et deux fossettes en arrière près des angles postérieurs. L’é- cusson est noir, triangulaire , lisse ; les élytres sont allon- gées, parallèles, arrondies en arrière, de moitié plus longues que larges, très-lisses et luisantes, rebordées: elles ont chacune huit stries peu enfoncées, finement ponctuées , dont les trois ou quatre externes et celle qui borde la suture sont un peu plus enfoncées ; la huitième strie, celle qui longe le bord externe, offre huit ou neuf gros points enfoncés plus rapprochés et même confondus ensemble en arrière. Le dessous est très-lisse et luisant. Les pattes sont noires avec les jambes et les tarses d’un brun un peu fauve ; les cuisses sont fortes et renflées. Cette jolie espèce a été prise à Lima , au Pérou ; nous lPavons dédiée à M. le baron Maximilien de Chaudoir, à qui la science doit de bons travaux , surtout sur la famille des carabiques. «à Yan lei L L en RE * 16. VOYAGE DE LA FAVORITE. É- _ FÉRONIE ( Platysme) ERRANTE. FERONIA (Platysma) ERRATICA. Nob. (PL 226, fig. 3) C'est près de la Feronia cordicollis de M. Dejean qu'il faut placer cette espèce; elle est longue de 11 et large de 4 millimètres , d'un noir luisant, un peu aplatie. Sa tête est plus étroite que le corselet, aussi longue que large , avec les yeux saillants et bruns. Elle a, au milieu et en avant, une petite fossette peu marquée, un sillon assez allongé et longitudinal de chaque côté depuis les yeux jusqu'au bord antérieur, et un sillon transverse en avant. Les antennes sont noires , au moins aussi longues que la tête et le corselet réunis ; les palpes sont bruns. Le corselet est cordiforme, plus étroit et un peu échancré en arrière de chaque côté, rebordé , tres-lisse, avec un sillon longitudinal et deux fossettes profondes , allongées, placées en arrière ; son bord antérieur est tronqué, droit ; le postérieur est légèrement sinueux. L’écusson est lisse , triangulaire. Les élytres sont plus larges que le corselet à leur base , en ovale allongé, arrondies en arrière , lisses et luisäntes : elles ont chacune neuf stries bien marquées, lisses au fond, s’anastomosant vers le bout; la troisième strie offre, au milieu et en arrière , deux gros points en- CL. IX. PL. 225 à 238. foncés ; il y a une rangée de douze ou quatorze très-gros 2488 points enfoncés près du bord externe , entre les huitième | et neuvième stries ; ces points se réunissent entre eux vers le milieu et en arrière; en observant les élytres avec une | forte loupe, on aperçoit quelques petits points enfoncés et épars sur le sommet des côtes , mais seulement vers le mi- lieu et du côté de la base des élytres. Le dessous et les pattes sont noirs , lisses et luisants ; il y a quelques poils bruns sous les jambes et les tarses (3. a. ). Cette espèce a été prise au Chili. 1538. 15. À pl GEAR 15 VOYAGE DE LA FAVORITE. STIGMODÈRE ALIÉ. STIGMODERA CONJUNCT A. CHEVROLAT. (Pl:528.5 fi91 0 a Ce joli bupreste, que nous possédons seul à Paris, vient d’être décrit par M. Chevrolat, à qui nous l'avons communiqué, dans un mémoire intitulé : Centurie de Buprestides. (Revue Ent., vol. V, pag. 41.) Il est long de 16 et large de 5 millimètres 1/2, al-_ longé, parallèle, velu , d'une couleur métallique cuivrée avec les élytres vertes, le sternum du prothorax et les bords latéraux , les bords des élytres et une bande longi- tudinale sur chacune, d’un jaune un peu orangé. La tête est plus large que longue , ponctuée , trônquée et garnie en avant de poils jaunâtres très-serrés et assez longs. Les antennes ( 1. a.) sont en scie, plus courtes que le cor- selet. Le corselet est plus large que long , plus étroit en avant , arrondi sur les côtés et un peu sinué en arrière, avec les angles postérieurs assez aïgus. Il est couvert de gros points enfoncés et de poils gris-jaunätres assez longs et assez serrés , avec un large et profond sillon longitu- dinal au milieu et une fossette profonde de chaque côté, près des angles postérieurs. Son bord antérieur est un peu avancé au milieu ; le postérieur est un peu sinueux, avancé en arrière et un peu rebordé. Ses côtés, en dessus et en PS DE EM Un PI AT Ci. IX. Pr- 295 à 238. 19 dessous , sont d’un beau jaune ; l'écusson est de forme triangulaire , à côtés un peu arrondis ; il est cuivreux et très-lisse. Les élytres sont au moins deux fois plus lon- gues que larges, arrondies awbout, sans dentelures , d’un beau vert brillant à reflets bleus ; leur bord est sinué un peu avant le milieu : elles sont bordées de jaune depuis l'angle huméral jusqu’au bout, et elles ont près de la su- ture une bande longitudinale de la même couleur , élar- gie vers la base, et venant se réunir en arrière avec la bordure marginale. Cette bande médiane est située sur une forte côte élevée, presque droite, à sommet lisse ; il y à une autre côte près du bord externe, mais dans la partie verte ; celle-ci est également lisse à son sommet, mais elle est fortement courbée en dedans près du milieu ; partant de l'angle huméral , elle va se terminer assez près de l'extrémité. Entre ces côtes il y a des points enfoncés très-gros et rangés en séries ; ceux qui avoisinent la su- ture et la forte côte jaune sont plus petits , les autres sont séparés par des côtes moins élevées. Le dessous et les pattes sont couverts de petits points enfoncés et serrés , et garnis de poils blanchätres assez longs et couchés. Le sternum du prothorax est d’un beau jaune ; cette couleur s'élargit en avant et se termine près de la tête en forme de cœur. Ce bupreste vient du Chili et nous a été donné par M. Gay. % 20 VOYAGE DE LA FAVORITE, TAUPIN (Semiotus) À ÉLYTRES JAUNES. ELATER (Semiotus) LUTEIPENNIS. Nob. (PI. 2298, fie...s. ) Cette belle espèce est longue de 26 et large de 8 mil- limètres. Tout son corps est noir, lisse et luisant, à l’excep- tion des bords du corselet, dessus et dessous, et des élyires, qui sont d'un beau jaune d’ocre. Sa tête est plus large que longue, ponctuée, avec une large impression occupant tout le front. Les antennes (2. b.)sont plus longues que la tête et le corselet, un peu en scie, d’un noir terne. Les pal- pes sont noirs, courts, avec le dernier article sécuriforme. Le corselet est plus large que la tête, un peu plus long que large, à côtés parallèles, ayant les angles antérieurs arrondis, les postérieurs prolongés en une pointe aigué ; son bord antérieur est un peu avancé et un peu échancré au milieu ; sa surface est lisse , luisante et parsemée de petits points enfoncés assez distants entre eux ; l’écusson est noir et arrondi. Les élytres sont lisses, allongées, de la largeur du corselet à leur base, un peu élargies vers le milieu , terminées en pointe et ayant au bout une pe- tite échancrure qui les fait paraitre bidentées ; elles sont lisses et luisantes, et offrent chacune neuf stries ponctuées et assez profondes. Les pattes (2. a.) sont assez gréles, Gras PL 690654 238. 21 noires , sans poils. Le dernier segment de l'abdomen est terne et garni d’un fin duvet noir. Ce beau Taupin, unique dans notre collection, nous a été cédé par M. Fontaine comme venant du Chili ; nous pensons plutôt qu'il est du Pérou. TAUPIN (Alaus) ABDOMINAL. ELATER (Alaus) ABDOMINALIS. Nob. (PI. 228, fig. 3.) a Il est long de 26 et large de 7 millimètres, allongé, parallèle , noir terne et tomenteux, avec le milieu du mé- tathorax et l’abdomen rouges. La tête est plus étroite que le corselet, plus large que longue, couverte de gros points enfoncés, avec une impression large et peu pro- fonde sur le front, Les antennes sont plus longues que la tête et le corselet, un peu en scie, à articles aplatis ; les second et troisième articles sont plus courts (3. c.), et le septième, dans l'antenne droite, la seule qui soit entière dans l'individu unique que nous possédons, est un peu plus large et offre au milieu du bord interne une forte échancrure (3. d.). Le corselet est de forme carrée, à peine plus large que long, un peu rebordé et presque droit sur les côtés, avec les angles postérieurs aigus , prolongés en arrière et fortement ca- rénés en dessus : toute sa surface est rugueuse el couverte 22 VOYAGE DE LA FAVORITE. de forts points enfoncés et très-rapprochés, à l'exception de deux espaces élevés et placés un de chaque côté, un peu en avant du milieu , lesquels sont lisses et luisants. Ces deux espaces lisses sont situés sur deux élévations lon- gitudinales qui produisent trois larges sillons peu pro- fonds. L’écusson est arrondi , finement ponctué , avec une petite côte longitudinale lisse en arrière. Les élytres sont allongées, plus de deux fois plus longues que larges , pa- raïlèles , fortement rebordées sur les côtés, arrondies au bout, ponctuées, couvertes d’un duvet noir très-court et très-serré ; elles ont, près du bord externe, une côle élevée et arrondie partant de l'angle huméral, se dirigeant d’abord en dedans et parcourant ensuite la longueur de l’élytre, parallèlement à son bord externe. Chaque élytre a en outre neuf stries ponctuées. Le dessous du corselet est noir, ponctué, sans sillons pour les antennes. Le dessous du mésothorax ét du métathorax, également noir et ponctué, est presque entièrement occupé par une grande tache rouge. L'’abdomen est lisse, luisant, fine- ment ponctué et entièrement d'un rouge vif (3. a.). L’anus est terminé par une pointe assez aiguë. Les pattes (3. b.) sont toutes noires. Ce bel insecte est indiqué par M. Fontaine, qui nous l'a cédé avec une grande collection, comme venant du Chili; mais nous pensons qu'il l’a pris plutôt au Pérou. Nous l'avons rapporté au genre Ælaus de Eschscholtz, parce que le plus grand nombre de ses caractères l’en rap- prochent , mais il n’a pas tout à fait le même faciès. CL. IX. PL. 225 à 238. 23 TAUPIN (Dicrépidie) VENTRAL. ELATER ( Dicrepidius) VF ENTRALIS. Nob. CPE 229, et.) RE —— Il est long de ro et large d’un peu plus de 4 millimètres, d’un brun noirâtre dessus et dessous, à l'exception du ven- tre, qui est rougeûtre. Sa tête est de la largeur du corse- let, fortement ponctuée, avec une faible fossette en avant du front. Les antennes (r. a.) sont d’un brun tirant sur le fauve, un peu en scie, plus longues que la tête et le corselet , avec les second et troisième articles, mais sur- tout le second , beaucoup plus petits. Le corselet est à peu : près aussi long que large, arrondi sur les côtés, un peu bombé, ayant les angles postérieurs aigus et prolongés en arrière ; il est fortement ponctué et couvert de poils jaunûtres assez serrés, ainsi que la tête et les élytres, ce qui donne à sa couleur noirâtre un ton verdâtre , produit par le mélange du jaune des poils. L'écusson est un peu oblong, un peu rétréci à sa base, terminé en forme de cœur, mais à pointe arrondie; il est couvert de petits points en- foncés. Les élytres sont deux fois plus longues que larges, parallèles , de la largeur du corselet , efhilées et arrondies au bout; elles sont couvertes de points assez serrés et très-marqués , et offrent chacune neuf stries de points en- br nt Délire de dé CS dE 7 et de dat td dr Gt le dat de tte uns: meet à 24 VOYAGE DE LA FAVORITE. foncés plus forts et très-rapprochés entre eux. Le dessous de tout le thorax est de la couleur du dessus, à l'exception du bord postérieur du métathorax, qui est fauve, ainsi que les hanches et les tarses ; les rebords des élytres et l’abdo- men sont également fauves ; les cuisses et les jambes sont noirâtres. Tout le dessous et même les pattes sont ponctués et garnis d’un duvet jaunâtre. Les second et troisième ar- ticles des tarses antérieurs et intermédiaires (r. b.) ont une palette assez allongée. Il n'y en a qu’une située au troisième article aux tarses postérieurs (1. c.), ce qui pourrait autoriser à former avec cet insecte une coupe générique liant les Monocrepidius aux Dicrepidius, coupe que nous proposerions de désigner sous le nom d’Æeterocrepidius. Cet insecte curieux vient du Pérou. TAUPIN (Æole) À JOLIES ZONES. ELATER (Æolus) CALLIZONUS. Nob. (PI. 299, fig. 2.) Ce joli Taupin est long de 6 à 8 et large de 1 1/2 à 2 millimètres ; il est de forme allongée, assez aplati. Sa tête est noire , finement rugueuse , couverte de poils jaunätres assez longs, avec les yeux bruns. Les antennes et les pal- pes sont jaunes ; les antennes (2. a.) sont beaucoup plus ie Le, LME sl une le te LC De CRETE dr ol MS ES sud", à AR É F éd CO ren st bldh Pr Lit A To or ; CL. IX. Pr. 295 à 238. 25 longues que la tête et le corselet , filiformes, un peu ve- Jues , avec les second et troisième articles courts, égaux, moins longs, réunis, que le premier ou le troisième. Le corselet est plus long que large, un peu plus étroit en avant , arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs très-aigus et très-prolongés en arrière. Toute sa surface est couverte de points enfoncés , de forme un peu oblon- gue ; il a des poils jaunâtres assez clair semés et offre au milieu une large tache longitudinale noire , dilatée au mi- lieu et qui touche aux deux extrémités. L’écusson est noir, allongé, à côtés presque parallèles, arrondi en arrière. Les élytres sont au moins deux fois plus longues que lar- ges , arrondies en arrière , d'un beau jaune vif, luisantes, avec neuf stries assez profondes et finement ponctuées au fond : ces élytres sont marquées de trois bandes trans- verses noires, ondées ; la première, au tiers antérieur, re- monte jusqu à la base et entoure lécusson , la seconde est située au tiers postérieur, et la dernière termine les élytres ; elles sont en outre couvertes de poils jaunâtres , assez peu serrés. Le dessous est brun, plus ou moins noirâtre , avec tous les bords jaunes. Les pattes sont entièrement jaunes et peu velues. Pris à Callao , au Pérou. 20 VOYAGE DE LA FAVORITE. TAUPIN ( Cardiophore ) DU PÉROU. E LATE R(Cardiophorus) PE RUV TA NUS. Nob. (PI. 229, fig. 3.) Ce Taupin est long de 8 1/2 et large de près de 3 mil- limètres, assez allongé, d’un jaune un peu fauve dessus et dessous. Sa tête est de la largeur du corselet en avant, arrondie au bord antérieur, aussi longue que large, très- finement ponctuée, un peu velue, avec les yeux grands et de couleur grise. Les antennes sont plus longues que la tête et le corselet, un peu en scie, avec le second article seul plus court que les autres. Le corselet est presque aussi long que large, rétrécien avant, arrondi sur les côtés, un peu bombé au milieu, avec les angles postérieurs assez prolongés en arrière, mais un peu arrondis au bout. Toute sa surface est lisse et luisante ; mais il est couvert d’un fin duvet jaune assez serré. L'écusson est assez cor- diforme , avec une fossette au milieu. Les élytres sont à peu près deux fois plus longues que larges, rétrécies en pointe en arrière, lisses, tomenteuses, avec neuf fortes stries fortement ponctuées au fond. Le dessous est lisse, d’un fauve un peu brunâtre , tomenteux , avec les deux derniers segments abdominaux plus rougeätres. Les pattes sont d'un jaune pale avec les tarses de la couleur du des- sous du thorax. Des environs de Lima au Pérou. ne ral é dd Mod éosmtest hits: édit été m tit in Cr EE Prf 235 4 "238 27 TAUPIN (Cardiophore) DE CLÉRY. Nob. ELATER (Cardiophorus) CLERYI. Nob. CP 520. he 4) Cette petite espèce ne peut être comparée qu'à l’£. eguiseti de Herbst, mais elle s’en distingue d'une manière suffisante. Elle est longue de 5 et large de 2 millimè- tres, d’un brun marron plus ou moins noirâtre. Sa tête (4. a.) est petite, arrondie en avant, finement rugosule, avec des poils gris peu serrés. Les antennes et les palpes sont d’un jaune testacé un peu fauve ; les antennes (4. b.) sont à peine de la longueur de la tête et du corselet, velues, composées d'articles obconiques, faiblement dentées en scie au côté interne. Le corselet est un peu globuleux, aussi large que les élytres , rétréci en avant et en arrière, et ayant les angles postérieurs assez saillants, mais non aigus : vue à une forte loupe, sa surface supérieure parait très-finement chagrinée ; il est couvert de petits poils gris, très-serrés et couchés. L'’écusson (4. c. ) est en forme de cœur, velu. Les élytres sont allongées, terminées en pointe ; elles ont chacune neuf stries formées par des points enfoncés et oblongs, et elles sont couvertes de poils gris très-serrés et couchés , formant des stries grises au sommet des côtes. Le dessous est d’un brun plus foncé, peu velu sous la poitrine et sous le corselet, mais ayant 28 VOYAGE DE LA FAVORITE. les segments de l'abdomen couverts de duvet gris très- court et très-serré. Ses pattes sont de longueur ordinaire, avec les cuisses un peu comprimées ; elles sont entière- ment d’un jaune fauve , très-peu velues, avec les tarses (4. d.) simples terminés par deux crochets ( 4. e. ) grêles à peine dentés à la base. Cet insecte ne parait pas rare au Pérou , nous en avons des individus pris à Lima, à Guayaquil et dans la petite ile de San-Lorenzo ; nous les devons au zèle de M. Cléry, à qui nous dédions l'espèce. TAUPIN (Cardiophore) A QUATRE TACHES. ELATER (Cardiophorus) TETRASPILOT US. | Nob. CPL So er a Il ressemble beaucoup pour la forme et pour la taille à VE. Cleryi; comme lui, il est long de 5 et large de près de 2 millimètres, peu allongé, un peu ovalaire, noir luisant; sa tête est petite, rétrécie en avant , lisse et noire, avec des poils courts et gris; les yeux sont d'un brun fauve ainsi que les antennes, qui ont à peine la longueur de la tête et du corselet, et dont les articles sont assez courts, un peu dentés en scie en dedans et velus. Les palpes sont de couleur fauve ; le corselet est pm en æ— gs Le, so et SERRE dE Ge ES SE ent re CL:r1X Br: 25 46258; 29 noir, lisse et luisant, à peu près aussi long que large, velu, assez bombé au milieu, arrondi sur les côtés, rétréci en avant et en arrière, avec les angles postérieurs peu saillants et peu pointus, un peu fauves. L’écusson est en forme de cœur, aussi long que large, brun noi- râtre terne. Les élytres sont de la largeur du corselet à leur base; elles s’élargissent un peu ensuite et vont en s'arrondissant en arrière ; elles sont noires, très-fine- ment ponctuées, avec neuf stries profondes dont les quatre premières prennent naissance assez loin du bord antérieur. Elles sont couvertes d’un duvet cendré assez serré et offrent chacune une grande tache oblongue rouge, partant de l'angle huméral et se terminant au milieu, en se dirigeant un peu vers la suture, et une autre tache de la même couleur, située au tiers postérieur, ar- rondie en dedans, mais n'’atteignant pas la suture. Le dessous est noir luisant, tomenteux; les pattes sont entiè- rement fauves. Nous avons sous les yeux une variété de cette espèce chez laquelle le corselet est d’un brun fauve et dont les taches jaunes des élytres occupent un plus grand espace, de manière ‘à ne laisser qu’une croix noire formée par la suture et une bande transverse au delà du milieu. Cet insecte a été trouvé aux environs de Callao, au Pérou. UP pe 7 PRET A, or 30 VOYAGE DE LA FAVORITE. TAUPIN (Oophore) DE SAULCY. ÆLATER (Oophorus) SAULCYI. Nob. ÉPl593oifigsr80) 2 —— Il est long de 10 et large de près de 3 millimètres, allongé , rétréci en arrière, peu convexe et noir. La iête est arrondie en avant, de la largeur du corselet, forte- ment poneluée, velue, avec les yeux bruns; les antennes (2. a.) sont plus longues que la tête et le corselet, filiformes, fauves avec le second article plus court que le troisième qui est presque égal aux suivants; les palpes sont de la même couleur ; le corselet est noir, plus long que large , élargi en arrière, un peu arrondi sur les côtés, fortement ponc- tué, couvert de poils courts et jaunâtres peu serrés, avec les angles postérieurs irès-aigus et très-prolongés en arrière, d'un rouge fauve dessus et dessous, couleur qui s'étend assez haut de chaque côté du corselet. L'écusson est ponctué, de forme un peu ovalaire subcarrée. Les élytres sont un peu moins larges que le corselet, plus de deux fois plus longues que larges, rétrécies et efilées en arrière, d’un noir vif et un peu luisant , fortement ponc- tuées, couvertes de poils jaunâtres assez clair-semés et courts, avec neuf fortes stries ponctuées et très-mar- quées : elles ont à la base une tache fauve qui ne touche CL. IX. PL. 225 à 238. DA pas tout à fait l'écusson et se prolonge un peu oblique- ment sur les côtés, une autre grande tache triangulaire . de la même couleur, occupant le bord externe, un peu au delà du milieu , et enfin une petite bordure rougeûtre au bout. Le dessous est noir, fortement ponctué. Les pattes sont fauves et un peu velues. De Payta, San-Lorenzo et Callao, au Pérou. TAUPIN (Oophore) DE LAURENT. ELATER ( Oophorus) LAURENTIT. Nob. GP 590 fse30) Il est long de 8 ou get large de 3 à 3 millimètres r/4, d'un brun marron terne et velouté dessus et dessous, avec les antennes et les pattes d'un jaune un peu fauve. Sa tête est plus large que longue , arrondie en avant, à front plat, finement chagrinée et tomenteuse. Les palpes et les antennes sont d’un jaune fauve ; celles-ci ont leurs ar- ticles obconiques, peu en scie, avec le premier très- long, arqué , le second beancoup plus court, le troisième un peu plus grand que le second, et les suivants encore un peu plus longs et presque égaux entre eux. Le corselet est de forme carrée, un peu plus large que les élytres, assez épais, un peu aplati au milieu, arrondi sur les côtés , avec les angles postérieurs assez prolongés, aigus 32 VOYAGE DE LA FAVORITE. et surmontés d’une carène assez forte; il est finement chagriné , avec quelques reflets soyeux produits par le fin duvet brun-jaunätre dont il est couvert. L’écusson est arrondi, soyeux. Les élytres sont à peine deux fois plus longues que larges, d'un brun marron avec le bout un peu fauve dans l’un de nos individus ; elies sont très- finement chagrinées et couvertes de duvet comme le corselet, avec neuf stries fortement ponctuées. Le des- sous est finement chagriné et tomenteux ; les pattes sont d’un jaune un peu fauve. Nous avons reçu cette espèce de Lima, au Pérou ; nous la dédions au savant anatomiste qui a concouru avec nous à la rédaction de l’histoire naturelle du voyage de la Favorite. TAUPIN (Oophore) DE GAUDICHAUD. E LATER (Oophorus) GAUDICH AUDIT. Nob. (CPE 550 fe4) Il est long de 5 à 6 et large de 2 à 2 millimètres 1/4, jaunâtre, avec le milieu du corselet et la suture occupés par une bande longitudinale noirätre, et plus ou moins large suivant les variétés. La tête est un peu plus large que longue , finement ponctuée, velue. Les antennes sont jaunes, de la longueur de la tête et du corselet, un A CL: IX. Pc. 225 à 238. 33 peu en scie et composées d'articles courts et égaux, à l’ex- ception du second , qui est plus court que les autres. Le corselet, un peu plus long que large, est finement ponc- tué et tomenteux, arrondi sur les côtés, plus étroit en avant, ayant aux angles postérieurs une forte pointe dirigée en arrière et carénée au côté externe ; son milieu est teinté de brun pâle ou de noir qui occupe presque toute sa surface , suivant les variétés ; mais les bords et les pointes postérieures sont toujours jaunes. L’écusson est petit, ovalaire, brun. Les élytres sont de la ilargeur du corselet, un peu arrondies sur les côtés, finement ponctuées, velues, avec neuf stries enfoncées et ponc- tuées ; elles sont d’un jaune testacé, sans tache, dans quelques individus; chez d’autres, la suture offre une bande brune ur peu dilatée vers le tiers postérieur, et chez quelques autres, cette bande suturale est encore plus dilatée et occupe presque toute leur surface, Le dessous et les pattes sont jaune fauve; cependant, chez les individus où le noir domine, il est d’un jaune brun plus ou moins noiratre. Toute la surface inférieure du thorax et de l'abdomen est couverte de petits points enfoncés. Cette espèce, que nous dédions à M. Gaudichaud, voya- geur et botaniste, a été prise aux environs de Lima au Pérou. 1836. 16. 34 VOYAGE DE LA FAVORITE, TAUPIN (Adraste) PALE. ELATER { Adrastus) PALLIDUS. Nob. (PL 230; : fes 5.7), 2 ———_— Il est long de 4 ou 5 et large de r à 1 millimètres 1/2, étroit et effilé, peu convexe, jaune et finement velu. La tête est de la largeur du corselet , très-finement rugosule, jaune avec les côtés bruns, ou entièrement brune, suivant les variétés. Les antennes sont un peu plus lon- gues que la tête et le corselet, jaunes, filiformes , un peu velues, avec les deuxième et troisième articles égaux, un peu plus courtschacun que le quatrième, mais plus longs, réunis, plus étroits et moins velus. Les palpes sont jaunes. Le corselet est un peu plus long que large, de forme carrée , assez parallèle et peu arrondi sur les côtés, pro- longé en une pointe assez aiguë aux angles postérieurs, finement ponctué et garni de poils Jaunes assez courts ; sa couleur est jaune sans taches dans quelques variétés, mais le plus souvent il a deux taches oblongues brunes , n’at- teignant pas ses extrémités, séparées au milieu par un espace étroit, droit, et un peu convexe aux côtés exté- rieurs. L’écusson est oblong , à cotés parallèles, arrondi en arrière , jaune et un peu velu. Les élytres sont plus de deux fois plus longues que larges, parallèles, très-fine- Cr. IX. PL. 295 à 938. PE ment ponctuées , velues, garnies de neuf stries assez pro- fondes et ponctuées. Dans quelques variétés, ces élytres sont sans taches; dans d’autres, elles ont la suture assez largement bordée de brun jusqu'aux deux tiers de leur longueur; et enfin il y a des individus qui ont cette bande suturale plus large et terminée, avant le bout de l’élytre, par une dilatation brune qui touche les bords. Le dessous et les pattes sont jaunes et finement velus. Cette espèce a été trouvée près de Callao, au Pérou ; elle est voisine de l’Zdrastus limbatus de Fabricius. 36 -__ VOYAGE DE LA FAVORITE. TYLOCÈRE A ANTENNES NOIRES. TYLOCERUS ATRICORNIS. Laporte. Cet insecte est remarquable par ses grandes antennes épaissies vers le bout. Il a été découvert par Eschscholtz dans l’ile de Manille, et il avait recu de lui le nom de Cantharis atricornis. 11 forme, avec quelques autres espèces analogues, le genre Tyrockre de Dalman, et c'est nous qui avons le premier signalé ce genre aux en- iomologistes de Paris, dans notre texte du Voyage autour du monde de la corvette la Coquille (Zool. t. IL. part. II. 1° div. pag. 37). Voici le passage en question : « Lorsque nous avons fait graver notre planche, nous n'avions pas encore pu nous procurer l'ouvrage de Dalman ({nalecta ÆEntomologica); et ignorant quil avait fait un genre T'ylocerus avec un insecte de la Jamaïque analogue au nôtre, nous en avions formé notre genre Cordy- locère. Nous adoptons actuellement le nom donné par Dalman ; l'espèce qu'il a décrite diffère de la nôtre d’une manière notable, tant par la couleur que pour le lieu d’ha- bitation. Nous avons vu , dans la collection de M. Gory, deux espèces indiennes appartenant à ce genre , et qui lui ont été envoyées de Londres ; l’une d’elles porte une éti- quettesur laquelleestinserit le nom d'Æ//ocorynus Hoppe. Cz. IX. PL. 225:à 238. 37 Il est probable que ce naturaliste a aussi établi un genre avec ces insectes sans connaître l'ouvrage de M. Dalman.» . On voit clairement par ce passage que nous avons le premier reconnu le genre Tylocère dans, Dalman. Est-ce par inadvertance , ou pour s’attribuer cette dé- couverte, que M. Delaporte, dans le Buffon de Du- mesnil (Insectes, I. p. 275), place notre nom de Cordy- locerus en synonymie du genre Tylocère , sans dire que nous avions déjà fait nous-mêmes cette rectification ; ce qui pourrait faire croire qu’il nous a corrigé et que nous ne connaissions pas le genre de Dalman. Cependant, en citant notre 7'ylocerus antennatus du voyage de la Co- quille , il cite bien notre texle, pag. 797, ce qui prouve qu'il a fait usage des bonnes feuilles que nous lui avions communiquées. Ce genre, outre l'espèce type décrite par Dalman, celle dont nous nous occupons , et celle que nous avons fait connaitre dans le voyage de Duperrey, en contient actuellement deux autres provenant des Indes Orientales, ce qui fait un total de cinq espèces. M. le comte Dejean mentionne quatre de ces espèces dans son catalogue ; mais il donne au genre un quatrième nom, celui de Xan- thestia. Voici la description abrégée de notre insecte. T'ylocerus atricornis. — Long de 11 et large de 4 millimètres, jaune dessus et dessous , sa tête est aplatie en avant, un peu prolongée en museau. Les yeux sont irès-saillants, noirs. Les antennes sont plus longues que le corps, noires, avec la base du premier article jaune. Le corselet est de forme carrée avec les angles arrondis et les bords un peu relevés et transparents. Les élytres sont allongées, rebordées, avec deux faibles traces de côtes 38 VOYAGE DE LA FAVORITE, et les angles huméraux très-relevés ; leur extrémité est tachée de noir. Les pattes sont d’un jaune un peu fauve _avec les genoux noirs. L'extrémité des quatre jambes an- térieures, tous les tarses et les jambes postérieures sont noirâtres. Cette espèce habite Manille; M: Dejean lui a donné le nom de Xanthestia terminata, montrant ainsi qu'un nom de collection ( car le nom de Cantharis atricor- nis, Esch., n’a pas été publié par cet auteur) ne doit point faire loi. CL. IX. PL. 225 à 238. 39 DASYTE BLEU. DASYTE CYANEUS. Nob. Il est long de 10 et large de 4 millimètres, allongé, d’un beau bleu luisant , avec la base des antennes et les pattes fauves. Sa tête est aplatie en avant, finement ponc- tuée, avec une petite bosse au milieu du front ; le labre est fauve. Les antennes sont un peu plus longues que la tête et le corselet un peu en scie, noirâtre, avec les quatre premiers articles fauves. Le corselet est un peu plus large que long, luisant , très-finement ponctué , rebordé, garni de longs poils noirs et raides, et ayant de chaque côté une large bordure grise produite par un duvet court et serré. L’écusson est arrondi en arrière, noir, velu. Les élytres sont d’un beau bleu, allongées , fortement rebordées, couvertes de gros points enfoncés très-serrés , ce qui les fait paraitre rugueuses , garnies à l’entour de longs poils noirs et raides. Le dessous est d’un noir bleu, garni d’un duvet jaunûâtre assez serré ; les pattes sont de grandeur moyenne, fauves et couvertes de poils jaunâtres. Cette jolie espèce a été prise au Chili. 40 VOYAGE DE LA FAVORITE. Genre ÉPICLINE. ÆEPICLINES. Chevrolat. (BL Sr Es TT) Ce genre, dont nous avons publié les caractères dans notre Iconographie du règne animal (texte, Insect., p.49), est ainsi caractérisé par M. Chevrolat : labre transver- sal, un peu échancré en avant ; mandibules arquées, ter- minées en pointe ; machoires terminées par un lobe très- allongé, cilié, arrondi au bout ; palpes maxillaires filifor- mes, avec le dernier article le plus long , cylindrique : lèvre inférieure assez élargie, ciliée ; palpes labiaux ter- minés par un grand article fortement sécuriforme ; an- tennes de onze articles , le premier un peu plus épais , le second le plus court de tous , les suivants plus longs , cy- lindriques et un peu obconiques, égaux en longueur jus- qu'au neuvième, qui est beaucoup plus épais, un peu plus long , ainsi que les dixième et onzième; ce dernier est encore un peu plus long, arrondi au bout ; tarses allon- gés, ayant quatre lamelles en dessous ; corps allongé, étroit. CL. IX: PL. 225 à 238. 41 ÉPICLINE DE GAY. EPICLINES GAFYI. Chevr. ÉPÉ SE. De 1.) . Cet insecte est long de 7 et large de 2 millimètres 1/2 ; il est noir, couvert de forts points très-rapprochés et de poils noirs assez longs. La base du corselet et l'extrémité de la suture des élytres ont des poils plus courts et plus serrés, de couleur grise. Les élytres ont quatre petites lignes non réunies, transverses, obliques, d’un blanc jaunâtre, disposées en X ; les deux antérieures sont si- tuées près de la base, et les inférieures placées vers le milieu. Les antennes sont ferrugineuses , avec les trois derniers articles plus pâles. Cet insecte a été trouvé au Chili ; il est unique dans la collection de M, Chevrolat. 42 VOYAGE DE LA FAVORITE, Genre CRYPTORHOPALE. CRFYPTORHOPALUM. Nob. (PÉSE Se Sir / Nous avons fondé ce genre, voisin des Anthrènes, dans notre Iconographie du règne animal (texte, In- sectes , page 67). Voici les caractères que nous lui assi- gnons : Corps arrondi, épais; tête enfoncée dans le corselet ; antennes terminées par une grosse massue ova- laire , aplätie en avant, de deux articles égaux , se logeant. dans des cavités courtes , pratiquées sous les angles anté- rieurs du corselet; premier et second articles gros, glo- buleux , égaux ; les six suivants beaucoup plus étroits, irès-courts , transverses , peu distincts entre eux ; le neu- vième un peu plus large et les deux derniers formant seuls la massue ; pattes contractiles , aplaties. Ce genre se distingue assez par ses antennes pour quil soit inutile de faire ressortir ses différences ; il diffère ce- pendant encore des Anthrènes par un autre caractère : c'est qu’au lieu d’avoir le corps couvert de petites écail- les , ce qui caractérise toutes les Anthrènes proprement dites , il n’a que des poils courts et couchés. Sidi Moss. si —————————————————————— CRYPTORHOPALE A QUATRE POINTS. CRYPTORHOPALUM QUADRIPUNCT A- TUM. Nob. CL 25% fie: 2.) Long de 3 à 4 et large de 2 à 2 millimètres 1/2, noir, finement ponctué, couvert d’un duvet très-serré noir, à l'exception des côtés du corselet, de l’écusson et de quatre gros points ronds, placés, deux au delà du milieu et deux à l'extrémité des élyires, qui sont formés de poils ferru- gineux ; côtés du thorax et abdomen , en dessous, garnis de poils ferrugineux peu serrés ; antennes et pattes bru- nes. — De Callao. | 44 VOYAGE DE LA FAVORITE. CRYPTORHOPALE DE CLÉRY. CRYPTORHOPALUM CLERFYI. Nob. (PL 231, fig. 3.) Long de près de trois et large de deux millimètres ; noir, très-finement ponctué , couvert de poils courts ser- rés et couchés; ceux de la tête et du corselet jaunätres ; élytres à poils noirs, ayant trois bandes transverses for- mées de poils jaunâtres ; dessous garni de poils jaunatres peu serrés ; antennes et pattes ferrugineuses.— De Callao. Nous le dédions à M. Cléry, officier de la marine royale, au zèle éclairé duquel la science doit un grand nombre de découvertes intéressantes. Il y a, dans la collection de M. Chevrolat, deux au- tres espèces du même genre qui viennent du Brésil ; elles sont encore inédites. CDs PL: 200% 258. 45 Genre PSAMMOTRUPE. PSAMMOTRU PES. Nob. Nous avons indiqué ce genre dans notre Iconogra- phie du Règne Animal (texte, Insectes , page 74). Il est très-voisin des Pachysomes, mais il s'en distingue surtout par la massue de ses antennes et par ses tarses, qui n’ont point de crochets au dernier article ; voici les caractères que nous lui assignons : | -Corps court et large , avec les élytres à peine plus lon- gues que le corselet, ovales, transverses ; antennes de neuf articles , le premier allongé, formant la moitié de leur longueur ; le second très-petit, les deux suivants cha- cun plus de deux fois plus longs que le second, presque égaux ; les cinquième et sixième, courts, transverses , égalant à eux deux le précédent ; les trois derniers formant une massue allongée, et à feuillets égaux en épaisseur, au moins aussi longs que les cinq articles précédents: mé- diosternum allongé longitudinalement , avec les hanches des pattes intermédiaires portées fort en arrière , de ma- nière à ce que ces paltes s'insèrent très-près des posté- rieures, qui sont elles-mêmes très-reculées ; pattes anté- rieures sans tarses, les intermédiaires et postérieures ayant des larses assez allongés, fortement ciliés des deux 46 VOYAGE DE LA FAVORITE. côtés , et dont le dérnier article n’a pas de crochets ter- minaux. Des cils très-allongés et dirigés en avant, de chaque côté du corselet. PSAMMOTRUPE À FRONT DENTÉ. PSAMMOTRUPES DENTITRONS. Nob. Il est long de 18 à 23 et large au corselet de 14 à 179 millimètres ; noir assez luisant ; tête finement ponctuée, deux fois plus large que longue, terminée en avant par deux cornes placées au milieu du chaperon , dirigées en avant, un peu divergentes et relevées vers leur extrémité, d'une longueur égale aux deux tiers de celle de la tête; côté du chaperon, en avant, offrant trois petites dents ; corselet transversal, plus de deux fois plus large que long, arrondi et cilié sur les côtés, tronqué droit en avant, avec une petite échancrure au milieu pour l'insertion de la tête, anguleusement échancré en arrière, finement ponctué, avec une impression longitudinale au milieu , partant de l'angle intermédiaire postérieur et n’atteignant pas le bord antérieur; élytres en ovale transverse, plus larges que longues, à angles huméraux arrondis, situés en arrière de la base, à bord externe un peu rebordé, embrassant l'abdomen sur les côtés, avec de fines stries ponctuées , un peu effacées en arrière; pattes grandes ; LL Tab CL. IX. Pr. 995 à 258. 47 les jambes antérieures armées du côté externe de quatre dents arrondies, ciliées au bord interne; les quatre sui- vantes minces, point élargies vers l'extrémité, ciliées , quadrangulaires, avec la saillie anguleuse externe fine- ment dentée en scie; tarses aplatis de cinq articles allant en diminuant de longueur, fortement garnis de poils fau- ves de chaque côté , sans crochets au bout. Nous possédons un individu qui nous semble être une femelle , chez lequel les deux cornes antérieures du cha- peron sont plus courtes, qui a le corselet un peu moins large et les pattes moins longues, avec de fines stries de points sur les élytres , séparées par de très-faibles éléva- tions qui ont l’apparence de côtes effacées. C’est peut- être une variété ou même une autre espèce. Cet insecte se trouve dans les déserts sablonneux de l'extrémité de l'Amérique méridionale, dans le Tucuman, d’où il a été rapporté par M. Lacordaire, et en Patagonie, où M. d'Orbigny l’a observé. On nous a assuré que nos deux insectes ne sont autre chose quel'£ucranium arach- noides du catalogue de M. le comte Dejean. Voulant vérifier ce fait, nous nous sommes présenté plusieurs fois chez ce général sans le rencontrer, et ayant appris enfin qu'il était en voyage pour plusieurs mois, nous n'avons pu retarder l'impression du présent ouvrage pour l’at- tendre, et nous avons passé outre, ne pouvant acqué- rir la preuve de l'identité de notre genre avec le sien. Du reste , si nous n'habitions pas Paris , il nous serait impos- sible de connaitre ces genres, et nous ne pourrions pas plus les adopter, malgré l’envie que nous en aurions, Il est probable que cet insecte se rapporte aussi à la deuxième division des Pachy soma, établie dans le Buffon 48 VOYAGE DE LA FAVORITE. de Dumesnil, Insectes , IT, p. 68; mais la description donnée par M. de Castelnau est si vague que nous:n’en sommes pas sûr, d'autant plus qu'il donne le Chili pour habitation à son espèce. Ne pouvant voir l’insecte dont s’est servi M. de Castelnau, nous avons été obligé de consi- dérer le nôtre comme différent. GÉOTRUPE A DENTS LATÉRALES. GEOTRUPES LATERIDENS. Nob. Cette espèce a beaucoup de rapports avec le Geotrupes typhœus de notre pays, mais elle sen distingue parce que les cornes de son corselet sont situées au bord anté- rieur, très-bas et tout à fait sur les côtés de la tête. Cet insecte est long de 17 et large de 10 millimètres, noir luisant ; la tête a un petit tubercule au milieu du front, avec les bords du chaperon un peu relevés en carène, se prolongeant de chaque côté et au-dessus des veux ; le cor- selet est large , rugueux : ila, au milieu du bord anté- rieur, un petit tubercule assez saillant, et de chaque côté une corne avancée, courbée du côté de la tête, dont l’ex- trémité alteint au-dessus des yeux , à la hauteur du tu- bercule de la tête ; ces deux cornes ont, au côté externe, une pelite carène assez tranchante : elles semblent em- brasser la téte; l’écusson est arrondi, lisse ; les élytres sont lisses , avec d'assez profonds sillons; les jambes an- Ce PL. 225 à 238, 49 térieures sont armées au côté externe de six ou sept dents arrondies, plus fortes à l'extrémité. Ce Géotrupe a été trouvé au Chili. ATHYRÉE RECTICORNE. ATHYREUS RECTICORNIS. Nob. (DE 20. ie 2) Il est long de 19 et large de 10 millimètres, d'un brun rougeätre , avec les élytres plus foncées ; la tête est avancée . et allongée, avec le chaperon terminé en avant par une corne dressée, un peu dirigée en avant, moins longue que la tête; il y a un petit tubereule de chaque côté en avant des yeux ; le corselet est lisse et luisant, un peu ponctué, coupé brusquement et verticalement en avant, avec une petite fosselle au milieu et vers le haut de la coupure, en avant de laquelle on voit une forte corne droite, dirigée en haut , et dont l’extrémité dépasse à peine le sommet du corselet ; les élytres sont lisses et luisantes , avec des stries assez enfoncées et ponctuées ; le dessous, les antennes et les pattes sont jaunâtres , velues (male) ; il y a cinq dents aux pattes antérieures. De la rivière des Cygnes à la Nouvelle-Hollande. 1338. 17. 5o VOYAGE DE LA FAVORITE. BOLBOCÈRE DE REICHE. BOLBOCERAS REICHIT. Nob. Cette grande espèce est longue de 22 et large de 14 mil- limètres, d’un jaune fauve très-luisant; sa tête est fine- ment rugueuse ; le chaperon est court, un peu échancré en avant avec une grande corne sur le front, à la base extérieure de laquelle il y a une petite carène transverse ; cette corne est dirigée en haut, presque droite, un peu renflée au milieu et un peu courbée en arrière, dépas- sant assez notablement la hauteur du corselet ; le corselet est lisse, un peu plus large que les élytres, rebordé, rugueux de chaque côté , avec une impression placée près des angles postérieurs; il y a, en avant et au milieu, une forte excavation longitudinale, et de chaque côté, au milieu de sa hauteur, et aux limites de cette excavation, une forte dent un peu courbée en haut au bout; les élytres sont très-lisses, avec des stries fines et ponctuées ; la su- ture et les contours sont bordés d’un très-fin liseré noi- râtre ; le dessous du corps, les antennes et les pattes sont d’un jaune plus päle ; les pattes ont les genoux et l’extré- mité des dents noirâtres ; les antérieures sont armées de cinq dents petites à la base, et devenant très-fortes à l'extrémité (mâle). De la rivière des Cygnes, à la Nou- velle-Hollande. Nous dédions cette belle espèce à M. Rei- Cr. EX: Pr: 225 à 238. 5 che, qui la possède seul à Paris, et nous profitons de cette occasion pour le remercier de l’obligeance avec la- quelle il nous a communiqué sa riche collection pour nos divers travaux. BOLBOCÈRE FRONTAL. BOLBOCERAS FRONT ALIS. Nob. Il est long de 22 et large de 13 millimètres, d’un brun rougeâtre foncé. La tête est rugueuse, avec le chaperon transversal, irès-faiblement sinué en avant; le front a une carène transversale un peu élevée, quadridentée ; les dents latérales un peu plus fortes que les intermédiaires, - qui sont plus arrondies , et une impression arrondie der- rière cette carène ; le corselet est arrondi, rugueux sur les côtés et en avant, lisse au sommet, ayant au milieu une petite dépression transversale, en avant de laquelle on voit une pelile élévation transverse et un peu échancrée au milieu ; les élytres sont assez fortement striées, à stries ponctuées avec les intervalles lisses ; le dessous, les pattes et les antennes sont d'une couleur rougeätre plus pâle, à poils jaunes assez serrés (femelle). — De la rivière des Cygues, unique dans la collection de M. Reiche. Cette espèce est assez voisine du Polboceras Australasiæ de Kirby (Descr. of Ins. New-Holl., Trans. Lin. Soc., tom. 12, p. 462, pl. 23, fig. 5) ; mais elle est bien plus grande, et la crête de sa tête l’en sépare suffisamment. 52 : VOYAGE DE LA FAVORITE. Genre ORYCTOMORPTHIE. ORFCTOMORPHUS. Nob. Nous avons établi ce senre dans le Voyage autour du monde du capitaine Duperrey, pour un insecte voisin des Oryctés ( Zool., t. 2, part. 2, [° div., p. 70, pl. 5, fig. 3). En voici deux autres espèces. ORYCTOMORPHE VARIÉ. ORYCTOMORPHUS VARIEGATUS. Nob. Il est long de 18 et large de 10 millimètres, d’un noir luisant ; les antennes ont la massue très-orande, noiratre ; la tête a son chaperon rétréci en avant , bilobé et un peu relevé, avec une très-petite corne ou tubercule sur le ver- tex ; le corselet est transversal, finement ponctué, un peu excavé au milieu, avec une grande tache rouge de chaque côté ; les élytres sont lisses , très-faiblement ponctuées, avec une grande tache près de l’écusson, une ligne obli- que vers le milieu, envoyant un rameau en arrière, d’un jaune d’ocre ; les pattes et le dessous sont noirs ; le CL. IX. PL. 2925 à 238. 53 bord postérieur de l’avant-dernier segment abdominal est d’un beau jaune. — Du Pérou. ORYCTOMORPHE A CORSELET TACHÉ,. ORFCTOMORPHUS MACULICOLLIS. Nob. Il est long de 15 et large de 8 millimètres. La tête est noire , rugueuse; la massue des antennes est grande, plus longue que la tige; le chaperon est rétréci en avant, un peu relevé, arrondi avec un petit tubercule sur le vertex ; le corselet est couvert de gros points enfoncés, d’un jaune d’ocre, avec les bords , quatre grandes taches en avant et un peu au delà du milieu, et deux grandes taches confondues avec le bord postérieur, noires; l’é- cusson est triangulaire arrondi, noir avec le milieu jaune ; les élytres sont jaunes, ayant des côtes un peu élevées et de très-gros points enfoncés entre ces côtes ; elles ont chacune une tache noirâtre et longitudinale, placée au milieu et n’alteignant pas les extrémités; le dessous et les pattes sont noirs ; les cuisses sont aplaties ; elles ont toutes une grande tache allongée jaune au côté antérieur. — Il habite le Pérou, près de Lima. 54 VOYAGE DE LA FAVORITE. CALLICNEMIS REMARQUABLE. CALLICNEMIS E XIMIUS. Nob. (PI. 239, fig. 2.) Cet insecte curieux pourrait bien appartenir au sous- genre 7'emnorhynchus de M. Hope. Mais il nous semble devoir prendre place dans le genre Callicnemis fondé par M. Delaporte, dans notre Magasin de Zoologie , 1832, el. 1x, pl. 53. Il est long de 20 et large de ro millimètres , d’un jaune roussatre; sa tête est de forme carrée, brusquement tronquée en avant, avec cette troncalure prolongée ver- ticalement en une petite corne de la longueur de la tête, et ayant de chaque côté une dent assez aiguë; au bas de cette partie antérieure aplatie, on voit le chaperon qui est étroit et un peu bilobé; la partie antérieure du front offre en outre deux petites fossettes latérales ; le corselet est un peu plus large que long , presque carré, rugueux, avec une grande excavation transversale en avant, sur- montée au milieu d’une protubérance dirigée en avant et brusquement tronquée au bout ; derrière cette saillie on voit une carène élevée, qui part des bords de la cavité antérieure et va former au milieu un angle dirigé en arrière; les élytres sont lisses, luisantes, avec un fort sillon de chaque côté de la suture , de gros points enfoncés CL. 1X. Pc. 225 à 238. 55 et presque rangés en lignes, et quelques faibles traces de côtes effacées ; les jambes antérieures on trois fortes dents au côté externe , les intermédiaires sont fortement dila- tées à l'extrémité, brusquement tronquées ; avec deux forts éperons aplatis et des rangées d’épines sur le côté extérieur et au bord de la partie tronquée; les tarses an- térieurs sont grêles , les autres aplats, avec le premier article très-dilaté au côté externe; le dessous est pâle et velu. Il y a une forte épine droite, placée à la base du sternum du prothorax , comme dans le Callicnemis La- treillit (mäle). La femelle diffère parce que la troncature antérieure de la tête n’est pas prolongée supérieurement en corne ; elle est seulement un peu avancée et légèrement échan- crée ; le corselet est simplement arrondi et rugueux ; du reste , tous les autres caractères sont les mêmes que chez le mâle. Ce curieux insecte vient de la côte de Coromandel. RUTÈLE TRICOLORE. RUTELA TRICOLOR. Nob. Nous donnons ce nom à cette belle espèce’, parce qu’elle est noire, avec des taches jaunes sur la tête, sur les côtés du corselet, à l'écusson, aux pattes et au-des- sous du corps, tandis qu’il y a du rouge ferrugineux sur 56 VOYAGE DE LA FAVORITE. le milieu du corselet et des élytres. Elle est longue de 0 et large de 11 millimètres ; sa tête est avancée, rétrécie | et échancrée en avant, rebordée, finement ponctuée, noire , avec une pelite bande longitudinale jaune pla- cée au milieu et interrompue sur le vertex. Les mandi- bules, les palpes et les antennes sont noirs. Le corselet est bombé, d'un noir très-luisant, lisse, très-finement ponc- tué, vu à la loupe. Ses côtés sont arrondis, largement bordés de jaune avec un gros point noir au milieu de chaque bordure. Le dos offre trois taches d’un fauve fer- rugineux, deux à la base et une au milieu , vers le bord antérieur. L'’écusson est grand, triangulaire, lisse, d’un beau jaune bordé de noir sur les côtés. Les élytres sont noires , luisantes, très-finement ponctuées, vues à la loupe, avec une très-grande tache d'un jaune fauve ferru- gineux occupant toute leur surface supérieure, mais ne touchant ni à la suture ni aux bords; cette tache est un peu dilatée au côté externe. Les élytres ne recouvrent pas entièrement l'abdomen, qui est noir en dessus et offre deux taches jaunes obliques. Le dessous est noir luisant; la base des cuisses antérieures, le sternum du prothorax, celui du mésothorax , le bord supérieur des cuisses inter- médiaires, le bord supérieur et inférieur des postérieu- res, et les côtés des segments de l’abdomen, sont tachés de jaune. Cet insecte a été pris à Guayaquil, sur la côte du Pérou. Cr. IX, Pr: 295 à 238. 57 _ Genre AULACOPALPE. AULACOPALPUS. Nob. Ce nouveau genre vient se placer près des Æmblyte- rus de Mac-Leay. Il offre des palpes maxillaires analo- gues, ayant aussi le dernier article plus grand que les précédents; mais cet article est refendu au côté externe, ce qui fournit le nom du genre que nous établissons. Corps ovalaire, peu bombé; chaperon arrondi, cou- vrant entièrement le labre; antennes de dix articles, le premier allongé, plus épais au bout, fortement cilié; le second court, globuleux et aussi épais que l'extrémité du premier ; les suivants plus étroits, cylindriques , assez al- longés, diminuant de longueur jusqu'aux sixième et sep- tième, qui sont les plus courts, transverses : les trois der- niers forment une massue allongée, ovalaire , aussi lon- gue que les six articles qui précèdent ; palpes maxillaires aussi longs que les antennes , ayant le dernier article plus long que les précédents réunis, plus épais, ovoïde allongé, pointu au bout , et offrant au côté externe une fente lon- gitudinale très-profonde ; palpes labiaux très-petits, ster- num sans pointe; crochets des tarses simples, inégaux. 58 VOYAGE DE LA FAVORITE. AULACOPALPE VERT. AULACOPALPUS VIRIDIS. Nob. Long de 14 et large de 8 millimètres. Il est d’un vert glauque et luisant ; sa tête est rugueuse , fauve en avant, avec le chaperon rebordé. Les antennes et les palpes sont d’un fauve plus foncé ; le corselet est ponctué, garni an- térieurement de longs poils fauves dirigés en arrière ; les élytres sont ponctuées, avec des sillons longitudinaux bien marqués et ponctués ; le dessous du corps et les pattes sont d’un jaune à reflets verdâtres, couvert de duvet jaune assez long et très-serré; les jambes antérieures sont ar- mées de trois dents noires au bout, De Lima , au Pérou. CL. IX. Pr. 295 à 238. 59 Genre ANOPLOSTERNE. ANOPLOSTERNUS. Nob. Ce nouveau genre vient se placer près des Ænoplo- gnathes, dont il diffère surtout par le sternum du mé- sothorax , qui n’a aucune pointe entre les pattes intermé- diaires , et par sa lèvre inférieure , qui est garnie en des- sous d’une brosse serrée, formée de soies courtes et égales en longueur, comme dans les Géniates. Le chaperon est arrondi, fortement rebordé. Le labre est dirigé en ar- rière et vient toucher à l’extrémité de la lèvre, comme dans les Anoplognathes. Les palpes maxillaires sont aussi longs que la mâchoire , à premier article petit, en cône renversé ; second, deux fois plus long, cylindrique ; troi- sième, de la grandeur du premier, obconique, et le der- nier presque aussi long que Îles précédents réunis, plus épais, ovoïde, un peu aplatiet un peu concave en dehors. Les mâchoires sont terminées par un lobe corné, courbé en dedans , un peu creusé en dessous, avec deux ou trois petites dents au sommet ; elles ont , au côté externe, une profonde excavation longitudinale. Les mandibules sont élargies , épaisses , fortes , avec le bout erochu. Les an- tennes ont dix articles : le premier est assez allongé , for- tement dilaté à l'extrémité ; les quatre suivants sont pres- que égaux, plus longs que larges, cylindriques et un peu 60 VOYAGE DE LA FAVORITE. plus épais au sommet ; le sixième est encore aussi long, mais très-dilaté à son sommet ; le septième est beaucoup plus court, transverse, de la largeur du précédent, et les trois derniers forment une massue aplatie, ovoïde, assez allongée, mais moins longue que les six articles qui la précèdent. La lèvre inférieure est élargie, comme celle des Anoplognathes , avec de très-petits palpes placés aux angles latéraux ; elle a, en dessous et à sa base , une large brosse arrondie, formée de poils raides, très-serrés , tous coupés à la même hauteur. Le sternum est inerme. ANOPLOSTERNE OPALIN. ANOPLOSTERNUS OPALINUS. Nob. Long de 27 et large de 14 millimètres. Le dessus est d’un vert pâle à reflets bleuâtres , rougeätres et blanchä- tres , comme s’il était recouvert d'une couche transpa- rente de lait. La tête est ponctuée, avec le chaperon large, arrondi, nettement séparé par une suture transverse, for- tement rebordé en avant. Le corselet est en carré trans- verse, rétréci en avant à partir du milieu, finement ponctué comme la tête , avec un sillon longitudinal au mi- lieu. L’écusson est triangulaire, ponctué sur les côtes. Les élytres sont allongées , lisses, luisantes, couvertes de points enfoncés plus forts que ceux du corselet, dont quel- ques-uns sont rangés en séries , et présentent ainsi quel- CL. IX. PL. 295 à 938. Gi ques lignes longitudinales peu marquées. Le dessous et les pattes sont d’un vert plus vif, moins lacté, garni de duvet gris, avec le bord postérieur de l’avant-dernier seg- ment abdominal d’un noir luisant. Les tarses sont grands, ayant le dernier article fort, presque aussi long que les précédents , armé de deux forts crochets un peu inégaux ; les articles de la base sont-garnis en dessous de cils fauves assez longs et assez serrés. Les jambes antérieures sont ter- minées par une dent assez forte, courbée en dehors et précédée de deux faibles traces de dents externes. Ce bel insecte est unique dans la collection de M. Rei- che ; il a été trouvé près de la rivière des Cygnes, à la Nouvelle - Hollande ; il est surtout fort remarquable par la brosse de son menton. M. Gory en possède aussi un individu. BRACHYSTERNE FULVIPÉDE. BRACHYSTERNUS FULVIPES. Nob. Nous avons établi ce genre dans l’Entomologie du Voyage de la Coquille, p. 81. Le type est notre Prachysternus prasinus, auquel M. le comte Dejean à donné le nom générique de £pichloris dans son catalogue. Notre Brachysternus fulvipes est long de 19 et large de 10 millimètres. D'un beau vert luisant et vif, sa tête esl assez large , rugueuse, avec le chaperon arrondi et re- 62 VOYAGE DE LA FAVORITE. bordé en avant, ayant le bord antérieur rougeâtre ; les palpes et les antennes sont rougeätres, la massue de celles- ci est presque noire; le corselet est un peu plus large que long, couvert de points très-serrés sur les côtés et en avant , moins serrés sur le milieu ; l'écusson est triangu- laire, couvert de poils jaunes ; les élytres sont ovalaires, un peu élargies en arrière, très-lisses et luisantes , avec des lignes longitudinales de points peu enfoncés et peu serrés, entre lesquelles on voit quelques autres points assez distants ; le dessous du corps et les pattes sont rou- geûtres , à reflets verts et garnis de duvet jaunâtre. Du Pérou. SCHYZOGNATHE VERT. SCHYZOGNATHUS PRASINUS: Nob. Le genre Schyzognathus de Kirby est très-voisin de celui qui précède, et surtout des Ænoplognathus ; mais il a les mâchoires terminées par un fort lobe corné et re- fendu en plusieurs dents arrondies et profondes; son sternum est avancé en pointe comme dans ce dernier genre. Notre Schyzognathus prasinus est long de 22 et large de 11 millimètres, d’un beau vert clair; ses antennes sont fauves; les bords du chaperon, du corselet et des élyires, la suture et les tarses sont d’un fauve clair; la tête et le corselet sont lisses , luisants, finement ponctués ; Cz. IX. PL. 225 à 238. 63 les élytres sont des stries longitudinales ponctuées; les pattes sont vertes ; le dessous est fauve et vert , garni de duvet. De la Nouvelle-Hollande. Le Schy zognathus Mac-Leayi et une autre espèce que nous avons disséqués, nous ont offert des mächoires terminées par un lobe beaucoup moins épais, point re- fendu , mais avec quelques petites dents. HANNETON (Oplosterne) DE LA CHINE. MELOLONT HA (Oplosternus) CHINE NSTS. Nob. (PI. 232, fig. 3.) Cette espèce curieuse vient se placer près du Hanneton vulgaire ; elle nous a été rapportée de Macao par M. Planel. Cet insecte , avec les antennes, la bouche, la forme du corps, et tous les caractères du Melolontha vulgaris, sen distingue par une forte pointe sternale partant du milieu antérieur du mésothorax, et s'avançant jusqu’à l’in- sertion des pattes antérieures. On pourrait en faire un genre particulier, que nous proposons de nommer Orzo- STERNE , Oplosternus. Le Melolontha ( Oplosternus) Chinensis est long de 34 et large de 16 millimètres ; d’un brun noir, plus foncé 64 VOYAGE DE LA FAVORITE. en-dessous ; ses élytres sont d’un jaune foncé, entièrement couvertes d'un fin duvet blanchätre et très-serré. Si l’on se bornait à donner cette description sommaire , il serait difficile de distinguer cette espèce de quelques variétés du MW. vulsaris ; aussi allons-nous en donner une description comparalive quoique abrégée. Le corps de notre M. chinensis est plus aplati que celui du 7. vulgaris, et moins cylindrique ; sa tête est un peu plus large, avec le chaperon très-faiblement échan- cré en avant. Les antennes sont noirâtres ; celles du mâle sont parfaitement semblables à celles du même sexe du M. vulgaris ; il en est de même pour la femelle. Les par- ties de la bouche que nous avons disséquées sont égale- ment semblables pour la forme. Le corselet est bien plus large que long, simplement arrondi sur les côtés. Les élytres ont les côtes longitudinales moins bien marquées; le dernier segment de l'abdomen du mäle, quoique pen- ché, comme dans le Â7. vulgaris, et terminé en pointe saillante, n’a pas celte pointe si allongée ; elle est beau- coup plus courte chez la femelle. Le dessous et les pattes sont noirs , garnis de poils blanchâtres plus serrés et plus longs sur le sternum; la pointe sternale est droite, diri- gée en avant, arrondie au bout; les tarses sont allongés, terminés par deux crochets simples. _ De la Chine. CE. IX. PL. 295 à 9238. 65 EUPHOLE DE TUPINIER. EUPHOLUS TUPINIERII. Nob. CET 293. Ile. L) Nous avons établi ce genre dans l’Entomologie du Voyage de la Coquille pour quatre magnifiques Cha- rançons de la Nouvelle-Guinée et des Moluques. En voici une cinquième espèce, non moins belle, provenant de la Nouvelle-Guinée , et qui diffère des autres d’une manière si notable qu'il est inutile d'établir une compa- raison entre elles. Nous dirons seulement que notre Euphole de Tupinier est voisin de l'£. Schœnherrir. I est long de 22 à 24 millim., et large de 8 à 9. Tout son corps est d’un beau vert très-brillant et comme piqueté de points métalliques ; les élytres sont garnies de points enfoncés, rangés en séries longitudinales ; elles ont la base et trois larges bandes transversales d’un noir vif; la der- nière bande est interrompue au milieu. Les yeux, le sillon médian de la tête et la massue des antennes sont noirs. Les genoux sont d’un beau bleu tournant au violet : le dessous des tarses est garni de duvet jaunûtre; les segments de l’abdomen sont bordés de noir à leur base. Nous avons déjà dédié trois des plus belles espèces de ce magnifique genre de Curculionites à Cuvier, Geoffroy-Saint-Hilaire et Schænherr, savants qui ont tant reculé les limites de la science. Il est juste que nous con- sacrions celle-ci à M. le baron Tupinier, qui lui a rendu 1838. | 18. 66 VOYAGE DE LA FAVORITE, des services non moins signalés en encourageant les voya- ges d'explorations, et en employant le pouvoir que sa haute position lui donne pour faire faire au départe- ment de la Marine ces belles publications, si utiles à la science et si honorables pour les marins instruits qui en procurèrent les matériaux. STÉNOPTÈRE MOLORCHOIDE. STENOPTERUS MOLORCHOIDES. Nob. (PI. 233, fig. 2.) ———— Cette espèce est très-intéressante par la brièveté de ses élytres, beaucoup plus courtes et plus rétrécies au bout que chez les vrais Siténoptères; elle semble établir le passage entre ces insectes et les Molorchus, et c’est cette considé- ration qui a motivé le nom que nous lui assignons. Son corps est long de 0 millimètres et large de 5, d'un noir à reflets un; peu bleuätres; sa tête et son cor- selet sont finement chagrinés, velus. Ce corselet à quel- ques petits tubercules saillants. Les antennes sont à peu près de la longueur du corps, à peine un peu plus épaisses vers le bout ; leur premier article seul est Jaune. Les élytres sont de moitié moins longues que l'abdomen, larges et gibbeuses aux épaules, brusquement atténuées au premier tiers de leur longueur, linéaires , diver- gentes et un peu dilatées en cuillère au bout. Leur base, ou presque toute la partie large, est d’un beau jaune CL. IX. PL. 225 à 238. 67 d'ocre. Les ailes sont couchées sur l'abdomen , d’un brun roussâtre à reflets bleus et violets. Les pattes sont de grandeur moyenne ; les cuisses sont jaunes, à l'exception de la base. Les jambes sont comprimées , noires, avec la moitié antérieure jaune. Lés iarses sont noirs avec le dessous garni de duvet grisâtre. — Du Chili. HISPE GENTILLE. HISPA PULCHEÉLLA. Guérin. (PL. 233, fig. 3.) —— Cette espèce a été décrite dans le Voyage autour du Monde de la corvette {a Coquille ( Zool., 1. IT, part. 2, 1,div., p.141), mais elle n'avait jamais été figurée. Elle est longue de 10 millimètres et large de 4 1/2, d’un rouge carmin vif, avec les élytres jaunes, bordées de rouge , et ayant au milieu, sur la suture, trois taches carrées de cetle même couleur, dont les deux antérieures se touchent, tandis que la postérieure est assez reculée en arrière. — Ce joli insecte a été trouvé à Rio-Janeiro. La 63 VOYAGE DE LA FAVORITE. GALLÉRUQUE SMARAGDIPENNE. GALLER UCA SMARAGDIPENNIS. Chevrolat. (PL 533, fig. 4.) Cette belle Galléruque a été décrite par M. Chevrolat, dans la Revue zoologique, 1838, p. 288 ; mais elle n’a jamais été figurée. Elle est très-voisine de la Galleruca albicornis et de quelques autres espèces, et M. Che- vrolat l’a réunie à celles-ci pour en faire un genre propre qu'il propose de nommer 4plosonyx. Cet insecte est long de 17 millimètres et large de 12; tout son corps est d’un jaune fauve luisant; ses yeux et l'extrémité des mandi- bules sont noirs, et les élytres sont d’un beau vert éme- raude brillant. — Cette Galléruque a été trouvée aux iles Philippines. CE EX PL 9229 2298. 69 CHOERADODE LOBÉE. CHOERADODIS LOBATA. Nob. (PI. 234.) Cette grande espèce ne ressemble à aucune des trois Chæradodes décrites par M. Serville ; car toutes celles-ci ont les cuisses simples, et la dilatation de leur corselet a d’autres formes. Il en est de même dela Mantis strumaria de Linné. Notre insecte est long de 68 millimètres, et la dilatation de son corselet est large de 25 millimètres. Tout son corps a du être vert ou d’un brun verdâtre ; mais, desséché, il est d’un brun couleur de feuilles mortes, surtout sur les élytres. La tête est transversale, triangu- aire, aplatie en avant ; les antennes, dont il ne reste que les premiers articles , ont été filiformes et minces. Le protho- rax est presque aussi long que les élytres , renflé en avant, caréné au milieu ; il offre de chaque côté une large dila- tation trapézoïdale , dont la plus grande largeur est au tiers postérieur du corselet , ayant les bords antérieurs sinués, et le postérieur assez profondément échancré. Les élytres sont allongées, à marge antérieure presque aussi large que la postérieure, sinuée, brusquement penchée sur les côtés. Chaque élytre a, sur le côté, un peu au delà du milieu et antérieurement , une petite tache blanche en forme de rein. Les ailes sont un peu plus longues que les élytres ; leur bord antérieur est large , noir, avec une bande trans- verse blanchâtre vers le bout, et l'extrémité brune 70 VOYAGE DE LA FAVORITE. comme les élytres ; la partie plissée est également noire, mais traversée par un grand nombre de petites stries blanches. L’abdomen est très-élargi au milieu, brun, à seements bordés de noïrâtre, pointu en arrière. Les pattes antérieures sont brunes en dessus, jaunätres dessous , avec une grande tache noire au milieu des cuisses. Les hanches, les cuisses et la jambe sont fortement dentées. Les quatre autres pattes sont brunes, carénées , avec les cuisses gar- nies au bout et en dedans d’une large membrane plate et dentée sur les bords (femelle). — Nous ne connaissons pas la patrie de cette espèce curieuse. PYGIDICRANE PEINTE. PYGIDICRANA PICT A: Nob. (Pl236: fe. à.) Cette espèce est voisine des Pygidicrana F. nigrum et marmoricrura , seules espèces encore connues, publiées par M. Serville ; mais elle diffère de la première par sa tête bordée de noir et ayant une ligne de cette couleur au milieu, et de la seconde par ses élytres autrement peintes. Notre nouvelle espèce est longue de 24, et large, aux élytres, de près de 5 millimètres; elle est d’un jaune pâle et terne avec l'abdomen brun. La tête est plate, tronquée et un peu échancrée en arrière, bordée de noir sur les côtés et au bord postérieur ; CL. IX. PL. 225 à 9238. 73 elle a au milieu une bande noire qui commence au milieu du chaperon, s’interrompt un peu au milieu du crâne, et se continue ensuite jusqu’au bord postérieur. Les yeux sont bruns. Les antennes sont presque de la lon- gueur du corps, filiformes ; leur premier article est grand, jaune ; les suivants, très-courts , très-nombreux et effilés vers le bout, sont d'un brun jaunâtre. Le prothorax est un peu plus long que large, arrondi à ses quatre angles, à côtés presque parallèles, d'un jaune pâle, marqué de deux bandes noires partant du bord antérieur, arquées et dentées du côté extérieur, se rapprochant ensuite en ar- rière. L’écusson est jaune, un peu tâché de brun sur les côtés. Les élytres sont d’un brun soyeux, finement bordées de jaune ; elles ont une bande étroite au bord interne, une autre bande plus large, oblique , partant de l’angle huméral, et arrivant aux deux tiers de leur longueur, et une autre bande jaune longeant le bord externe, plus large en arrière et ne touchant pas le bord postérieur. Le dessous de la tête et du thorax est jaune, sans taches. L’abdomen est d'un brun terne et soyeux , avec les pinces grandes, droites , brusquement courhées au bout, finement dentées à la base interne, et d’un brun ferrugineux. Le dernier segment abdominal est assez bombé et fortement rugueux en dessus. Les pattes sont jaunes , avec les cuisses aplaties et rayées de brun (femelle). Elle habite Madras. 72 VOYAGE DE LA FAVORITE. PHASME OBSCÛRE. PHASMA OBSCURUM. Nob. (PI. 235.) Cette grande espèce a beaucoup d’affinités avec la Phasma necy daloïdes , mais elle est plus grande, la lon- gueur de la femelle que nous décrivons étant de 98 mil- limètres (3 pouces 7 lignes). Tout le corps est d’un brun foncé , couleur de sépia, avec le milieu du métathorax et de l'abdomen noirs en dessus. La tête est plus longue que large, saillante en arrière, couverte de tubercules grenus et plus foncés, presque rangés en lignes longitu- dinales. Le prothorax est de la longueur de la tête, tu- berculé comme elle, un peu aplati en dessus, un peu plus large que le mésothorax, qui est comprimé sur les côtés, de la longueur de la tête et du prothorax réunis, également couvert de tubercules très-saillants et luisants au bout. Les élytres sont ovalaires, un peu plus longues que le mésothorax, d’un brun d’ocre, à nervures noi- râtres ; elles, ont près de leur base et du bord antérieur une élévation arrondie, d’où part une assez large bande blanchâtre, dirigée obliquement vers le bord posté- rieur. Les ailes sont de la longueur de l'abdomen ; leur bord antérieur est large, de la couleur des élytres, taché de noir près de la base, et ayant quelques petites taches noirâtres dans sa longueur; la partie plissée est irès- large , d’un brun enfumé, à nervures noirâtres, et ayant CL: IX. PL. 295 à 938. 75 un grand nombre de petites taches transversales blan- châtres et transparentes. Les pattes sont gréles, caré- nées, brunes et un peu tachetées de noirâtre:; les an- tennes sont brunes. Cette grande Phasme vient de Bahia, sur la côte du Brésil. ACANTHODE CHOUETTE. ACANTHODIS ULULINA. Nob. (PL,536:, fe.:,) Cette espèce ne peut être comparée qu’à l’Acanthodis rugosa de Linné, mais elle en diffère d’une manière sensible; elle est longue de 48 millimètres, y compris l'oviscapte, qui en a 1r, mesuré en dessus (5 lignes). Le corps , les antennes, les pattes et les élytres sont d’un grisätre pale et presque blanchätre. La tête est de la même couleur, avec les yeux très-saillants. Il y a une bande longitudinale noirâtre de chaque côté, derrière les yeux. Le vertex est faiblement taché de brun ; en des- sous le front est large, aplati, jaunäâtre, brun au milieu, avec une faible bande de la même couleur de chaque côté. Le bord antérieur du front est avancé en une pointe creusée en dessus, et terminée par une petite bifurcation. Les antennes sont très-longues, annelées de brun et de jaunâtre. Le prothorax est de moitié plus long que la tête, aplati et inégal en avant, brusque- 74 VOYAGE DE LA FAVORITE. ment relevé en arrière en une crête médiane un peu den- telée, comprimée latéralement. On voit en avant du pro- thorax des tubercules assez saillants, qui forment presque trois petites carènes au bord antérieur ; les côtés ont une rangée de tubercules blancs , au-dessous! desquels il y a une large bande noire qui se continue avec celle de la tête. Les élytres sont allongées , ovales , élargies au bord antérieur ; elles sont ornées d’une large bande longitu- dinale, d’un brun noir, à bords irréguliers, rétrécie vers le bout et n'atteignant pas l’extrémité ; outre cette bande, il y'a des taches linéaires transverses ,dont plu- sieurs touchent à la bande intermédiaire, et des petits points bruns. Quand les élytres sont fermées, cette #rande bande fait suite avec les bandes latérales du cor- selet et de la tête. Les ailes sont grandes, à nervures jaunâtres , avec de petites ondes transverses d’un brun pâle et enfumé. L’abdomen est noirâtre , avec la base des seoments jaune. L'oviducte est droit, très-aplati, un peu ferrugineux à la base, noir au bout, avec le bord supérieur, jusqu'à l'extrémité, finement denticulé. Les pattes sont assez courtes, grises. Les cuisses sont apla- ties, bordées inférieurement d’une petite membrane fran- gée et ciliée. Les jambes sont quadrangulaires,, tachées de noirâtre ainsi que les tarses, Tout le dessous, jusqu’à la base de l’oviducte, est d’un jaunâtre ocreux. Nous ne connaissons pas la localité de cette espèce , mais ileest pro- bable qu’elle vient des Indes orientales. CL. IX. PL. 225 à 238. 75 « 0 » . Sur quelques espèces de Cigales que l’on peut consi- dérer comme une division particulière dans ce genre. (PI. 237.) Dans un travail assez récent de M. Germar, ayant pour titre : Observations sur plusieurs espèces du genre Cicada Latr., et publié dans la Revue Entomologique , t. II, p. 49 (1834), ce savant entomologiste.a établi plusieurs divisions dans ce genre, en prenant pour carac- tères la consistance des élytres et leur coloration. On trouve dans sa seconde division, celle. des Cigales d'assez petite taille , à étuis colorés, coriacés et opaques, quelques espèces indiennes qui ont l'abdomen rouge et qu'il dit, dans une, note, devoif constituer une division particulière dans cette famille. C’est sur la synonymie de . ces Cigales que nous avons fait quelques observations en étudiant une espèce de ce groupe, espèce que nous croyons inédite , et dont nous donnerons plus bas la description. Nous allons passer en revue les Cigales que l'on peut rapprocher par le caractère commun des ailes opaques et de l'abdomen rouge, en commencant par celle qui a été décrite la première. 1. Cicana sanauInea. De Géer. (PI. 237, fig. 1.) Nigra, fronte sanguinea immaculata ; mesothoracis maculis duabus abdomineque sanguineis. Elytris ob- secure fuscis , nigro-venosis ; alis diaphanis, margine et lobo postico infumatis. Hab. China. Cicada sanguinea. De Géer, Mém. Ins., t. UE, p. 221, DLE3S, Hg. 17: 76 VOYAGE DE LA FAVORITE. | C. philæmata. Fabr., Syst. Rhyng., p. 42, n° 47. _— — Germar, Arch. de Thon., vol. IT, fase. 2, p. 3, n° 56. —— — Idem. Revue Ent. de: Silbermann , tÉE-p. 75,145; La Cigale chinoise à taches rouge de sang. Stoll. Cig., pl. 13, fig. 63. On voit par cette synonymie que nous ne partageons pas l’opinion de M. Germar, qui a adopté l'espèce que Fabricius nommait C. philæmata, et qui n’a pas re- connu que c'est exactement la même espèce que De Géer avait décrite depuis longtemps. Il n'y à qu'à jeter un coup d'œil sur la description et la figure données par De Géer, sur la figure de Stoll et sur la description de la C.philæmata de Fabricius, pour être convaincu de ce que nous avançons; nous n insisterons donc pas sur ce fait. 2. CICADA SANGUINOLENTA. Fabr. C. nigra, fronte sanguine , antice nigra ; mesothoracis maculis duabus abdomineque sanguineïs ; elytris ob- scure-fuscis, nigro-venosis. Alis obscure-fuscis , im- maculatis. — Hab.in China. Cicada sanguinolenta. Fab., Syst., Entom. p. 681, | n° 15, et ses autres ouvrages (moins la Synonymie ). _ — Oliv., Enc. Méth., t. 5,p. 750, n° 45 (moins la Syn. de De Géer ). — — Germar, Arch. de Thon, vol. I, fase. 2, p. 3,,n°25 (moins la Syn. de De Géer). CL. IX. PL. 295 à 238. 77 Cicada Ernie Germar, Revue Ent., t. I, p. 75, : n° .5o (moins la Syn. de De Géer). Nous n'avons pas : vu cette espèce, qui pourrait bien n'être qu'une variété de la précédente ; mais la description de Fabricius est si précise, corroborée par celles qu’en ont données ensuite Olivier et Germar, que nous n hési- tons pas à la distinguer de la précédente. En effet, si les descriptions sont exactes, comme il y a tout lieu de le croire, cette espèce en diffère par son rostre taché de noir, et ses ailes obscures et de la couleur des élytres. Ce dernier caractère est si facile à saisir, que nous ne concevons pas comment les auteurs ont pu confondre cette espèce avec la précédente , si bien décrite par De Géer, qui a dit de ses ailes en la décrivant : « Mais les infé- rieures sont transparentes , avec une teinte de brun et des nervures noires. » 3. CicaADA iNcARNATA. Germar. C. nigra, fronte sanguinea , antice nigra ; mesotho- racis maculis duabus abdomineque rufis ; alis omnibus albis, nigro-venosis. Germ. — Hab. in India orien- tal. De Haan. Cicada incarnata. Germ., Revue Ent., t. Il, p. 95, n° br. Cigale sanguinolente, Brullé, Hist. nat. des ins., t. x., pl. 5, fig. 2. Simillima præcedente (Sanguinolenta), et forsan ejus varietas ; differt tamen elytris albis, nigro-venosis, venis apicalibus anguste fusco-circumdatis, et alis albis venis 78 VOYAGE DE LA FAVORITE, nigris , latius fusco-marginatis. Prius varietatem C. phi- læmatis existimavi. (Conf. Thon. arch., IT, 2, n° :6. Animadvers.) Germ. 4. Crcana Grimanr. Guér. (PI. 237, fig. 2.) C. nigra, fronte sanguinea , antice nigra; mesothoracis maculis duabus abdomineque rufis. Elytris albis nigro- venosts ; venis apicalibus anguste fusco-circumdatis ; alis nigro-fuscis , lobo postico sub-hyalino. — Hab. inins. Java. | Cette jolie espèce est bien distincte de la précédente par ses ailes entièrement d’un brun noir, et il nous semble inutile d'en donner une description plus étendue ; car la diagnose et la figure ci-jointe suffisent pour la faire recon- naître facilement. | 5, CicApA pHoenicurA. (Germar. C. nigra, fronte tota, mesothorace abdomineque san- guineïs , alis oinnibus nigris, posticis margtinis inflexi disco hyalino. Gem., Rev. Ent., t. II, p. 56, n° 53. — Hab. in India RE 6. CicaDA rEsrAcEA. Fab. C: nigra , abdomine. san guineo , elytris alisque testacets, venis RITES, — Hab. T'ranquebaria. Cicada testacea. Fab., Ent. Syst., 4, 24, 29. — Syst. Rhyng., p.42, n° 45. — — Oliv., Enc. méth., t. V, p. 756, n° 43. La cigale ensanglantée. Stoll.. pi. VIIL, f. 45, C. Cicada testacea, Thon., Arch., Il., 2, p. 3, n° 27. 7. CicADA TRABEATA. Grermar. €. ferruginea, collaris thoracisque maculis duabus pur- CL. IX. PL. 225 à 938. 79 purascentibus,alisomnibus fuscis, ferrugineo-venosis. — Hab. in Java. Germar, Arch. de Thon., vol. II, fase. 2, p. 3, n° 28. 8. Crcana crocea. Guér. (PI, 237, fig. 3.) C. flava, capite brunneo-obscuro, maculis rubris, thorace _ flavo, prothorace , mesothorace duabus maculis latis rubro-brunneis , abdomine croceo , colore obsoletiore infra, pedibus flavis , tibüs tarsisque nigris. E Lytris et alis hyalinis , nervulis flavis, anticis cum membrana äd nervulas proximata flavo-pallido colorata.' Guér., Voy. de la Coquille, Zool. t. IT, part. 2, 1° div., p. 182. Hab. Bengalia. 9. C1cAPA SPLENDIDULA. Fabr. C: elÿtris fusco-aureis, tibus anticis incrassato-dentatis rufis. — Hab. in China. Fab., Ent Syst., t. IV, p. 25, n° 33, et Syst. Rhyng., P. 42, n° 49. | Oliv., Encycl. méth., t. V, p. 556, n° 43. Germ., Arch. de Thon, vol. IL, fase. 2, p. 45, n° 102. Telles sont les espèces que nous rangeons dans cette peüte division , qui nous semble très-naturelle, mais qui n'est pas tellement tranchée qu’elle n’ait pas de contact avec d'autres groupes. En effet, notre €. crocea passe aux espèces à élytres transparentes; car ce qu’elles ont d’opaque est produit par le jaune qui s'étend de chaque côté des nervures , et ne laisse qu'un espace transparent trés-étroit. +, 80 NOYAGE DE LA. FAVORITE. CIGALE A SAC. CICADA SACCAT À. Fab. | (PI. 238.) Nigra, thorace téstaceo , lobo postico nigro maculato , abdominis basi utrinque sacco testaceo. Tettigonia saccata. Fab., Syst. Rhyng., p. 34, n° 0. Cicada saccata. Germ. Arch. de Thon, vol. IT, fasc. 2, p. 5,0? 97. Cette magnifique espèce , que Fabricius indique à tort comme venant de la Chine, est parfaitement décrite par cet auteur; mais comme elle n'avait jamais été vue depuis, nous avons cru devoir figurer l'individu que nous avons sous les yeux, et qui vient authentiquement de la Nou- velle-Hollände , comme nous en avons eu la certitude par l'examen de plusieurs individus que M. Reiche a recus d'Angleterre. | { 1 D 1 — SE. PR & PU EL Je e — à 29 A Dig”: LÉRÈR? ne. L En 7 Parties seæuelles et bouche des Marsupiaux. Jebin N. Remond. imp. Prétre. del. re Ce eee ? î 8 À = | LA Parties Sezuelles des Marsupiaux TX Lémond ‘vrp | Larties seruelles des Mars up Au. Pretre del. N.Remond mp. labin se Os Marsupial Bassur, Epaule lrétre del N./temond imp. Jéban re É. WRémond imp. Region Sterne Périneale des Vertébres __ Nota Zer lanree 2 10_conhamnrnntéoo. à. fon N'EHrlrrmes st Le Bin 14 D Lors # Lac ) Drpoebe CSS LE NS Dents ans goal pr ae ee Tete et Encephale de l'Echidie: Jde ve. Een 2er a (424 ES 2 S Z = S È D = SN S Ÿ .Ÿ Ÿ Le.2 es à % $ ln. 2 » Job ec d'imp. , remont I, Pretre pin. G- NE 10. Helix plcata, Born \ Dumenit se x PDumend se, 1.Helix labyruuhus., emnikx. 2. byurcata , Deshayes. IL. 2) V./emond y nn RoReeens Ne rond anp. DS « , Petit œ E = DPumend se. È arocolla UNICUJOTA , Peiit 113. «tuer RU TT ve MTS ea Fe: u EE ot Ce CRIER SR Llr'etre 222 v Helhix Tupinierté V Aemond ump & Y 2. Helix . . 1.H. Zasallu 2.1. Falencienn«. Îrétre pinxr. 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