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La erlle femelle, qui n'est pas indiquée page 169 du Manuel, porte la livrée suivante : Elle est en dessus d'un gris olivâtre, mais les ailes portent des teintes plus foncées ; le devant du cou, là où le mäle est noir, est chez la femelle d’un roux jaunâtre marqué de stries longitudinales noires ; sur la région thora- chique une tache en fer à cheval, d’un noi- râtre marqué de grisâtre ; le reste des parties inférieures d’un cendré blanchâtre, mais mar- qué vers les flancs de stries grises ; les cou- vertures inférieures de la queue blanchitres, nuancées de brun jaunître. : Les jeunes mâles, décrits dans le Manuel, diffèrent peu de cette livrée. Ajoutez aux synonymes : #4 ‘ Tuapus BECHSTEINI. — Nauman. Naturg. Neue Ausg. v. 2. p. 310. tab. 69. fig. 1. le vieux mâle. et fig. 2. le Jeune de l'année , indiqué par Bechstein , sous le nom de Turpus pugits. — Atlas du Manuel, pl. lithog. mâle. —- Dre sCHWARZKERLIGE DROSSEL. Brehm. V’ôg. Deut. p. 390. M. Brehm prétend que l'individu figuré et Bi MANUEL fi décrit par Naumann comme le jeune de cette espèce, ze l’est point, mais doit être classé - avec le Merle aurore (T. auroreus de Pallas); espèce que je décris plus bas, mais que je n’ai pas été à même de voir en nature. : Le même auteur est d'avis que le Turdus dubius de Bechstein , cité dans le Manuel et chez Naumann comme synonyme de notre T. atrogularis, n’est pas cet oiseau; mais qu’il doit former une espèce distincte. M. Gloger pense que ce T'urdus dubius est le jeune du Z'urdus Naumannt. Ne pouvant émettre aucune opinion basée sur la vue des | sujets identiques, je crois rendre service en offrant ici la description fournie par M. Brehm, de son T'urdus dubius. | Cet oiseau est intermédiaire entre 7'urdus pilaris et iliacus, et a leur ressemblance avant la première mue *. Le dessus du corps &t d’un beau brun olivâtre, mais le croupion plus clair ; bordures roussâtres sur les ailes, et une bande brune peu distincte sur les yeux ; “ Traduction littérale du texte, que je laisse à comprendre à ceux qui pourront l’interpréter. PORTES, € 2! D'ORNITHOLOGIE. dé le devant du corps, jusqu’en haut de la poi- trine , est couleur de tan, sans taches sur le milieu de la gorge, mais avec des stries d’un brun noirâtre aux côtés ; ces taches prennent une forme triangulaire sur la partie supé- rieure de la poitrine ; le reste des parties infé- rieures est d’un blanc terne. Le plumage du jeune ressemble à celui du Turdus atrogularis ; mais on remarque une bande jaunûâtre au-dessus des yeux. Des individus sous cette livrée ont été pris dans les forêts de la Thuringe. Remarque. Si M. Brehm ne donnait pas dans son gros volume une si immense série d’espèces où subespèces nouvelles , toujours deux , souvent trois, et jusqu’à six, distraites de nos espèces adoptées, on pourrait attacher quelque valeur à des différences dans la forme des taches et dans l'existence ou l'absence d’une bande sourcilière; mais lorsqu’on le voit classer spécifique- ment et isoler chaque légère nuance de teinte ou de forme de bec; lorsqu'il indique tant d’espèces à crâne élevé et à crâne déprimé, il est bien permis de se défier un peu des distinctions qu’il signale comme caracté- ristiques. Ajoutez encore : qu’on ne saurait mettre trop de ré- serve dans l’admission des espèces présumées nouvelles, [CES TON L'AIMTERDENS RRTTEE 0 PATR AN AUE trompe : je suis de l'avis de ce dernier. % 96 ‘ MANUEL surtout. lorsqu'il s'agit de Merles FN Le plus grand nombre des espèces qui me sont connues offrens, aux différentes époques de la mue et dans les périodes de l’âge, des disparités si marquées dans les teintes, la distribution de celles-ci; et dans la forme des taches, qu’il peut se faire très-facilement qu’on sépare comme distincte le jeune, la femelle et le vieux mâle . une même espèce. MERLE NAUMANN.=— 7. NAUMANNII. Placez en tête de cet article : Le sommet de la tête et le méat auditif d’un brun foncé; les couvertures inférieures de la queue rousses. L'adulte diffère très-peu dés jeunes ; la fe- melle à des teintes un peu plus pâles que le: mäle. Atlas du Manuel, pl. lithog. mâle. — NAuMANS DROSSEL. Brehm. /’6g. Deut. p. 391. vieux. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 68, figures des pee d'âge di ifférent. { M. Gloger range cette espèce sous les syno- nymes du 7T'urdus ruficollis de Pallas et de Latham ; mais M. Brehm prouve qu'il se er D’'ORNITHOLOGIE. 97 L'existence de cette espèce en Italie ne re- pose pas sur des renseignemens certains. Remarque. Nous classons ici quelques espèces de Merles dont l'apparition danses limites géographiques del Europe n’est pas encore clairement prouvée, ou qui reposent sur la capture d’individus isolés. MERLE BLAFARD. TURDUS PALLIDUS. (Pacr.) Toutes les parties supérieures d’un ‘brun olivâtre plus ou moins pâle ; au-dessus des yeux , de larges sourcils d’un roux fortement coloré de jaunûtre; gorge, région thorachique et les flancs unicolores, d’un roux jaunûtre ou couleur d’ocre ; une tache blanche jaunâtre aux joues ; les bords latéraux de la gorge mar- qués d’une bande brune olivâtre; milieu du ventre, abdomen et couvertures du dessous de la queue d’un blanc pur ; couvertures du des- sous des aïles blanches , terminées de jaunûtre; pennes de la queue d’un brun cendré, l’exté- rieure terminée de blanc ; une bande jaunûtre sur les ailes. Longueur totale, huit pouces trois ou quatre lignes. Les différences sexuel- les ni les états différens d'âge ne sont pas encore COnnuUS. Page III°. , 98 MANUEL TüoRDUS PALLIDUS. Pallas. 74 07. — Gmel. Syst. v. I. P: 815.—:Lath. Ind. Ornit. v. 14 p. 334. sp. 27. — Tuonous Sevrrertirzu. Brehm. Wôg. Deut. p. 387; qui suppose que son espèce, sous ce nom, est différente de Turdus pailidus. ( Voyez aussi la variété dé Tuürdus iliacus, indiquée par Naumann. Naturg. Deut. vol. 2. p.279.) — Pore rarusn. Lath. Syn. v. 3. p: 39. Remarque. L'apparition de cette espèce en Europe est basée sur la capture de trois individus. Habite la Sibérie. Un individu a été capturé , en sep- tembre 1823, en Saxe, près de Herzberg. Nourriture et propagation inconnues. F MERLE A SOURCILS BLANCS. TURDUS SIBIRICUS. (Parx.) Tout le plumage d’un noir bleuâtre foncé, mais la gorge et le devant du cou d’un noir plein; de très-larges sourcils d’un blanc pur au-dessus des yeux; les pennes des ailes et de là queue d’un-noir mat, mais toutes les pennes des ailes blanches sur les barbes intérieures, ce-qui forme une bande oblique à la face ; in- terne de ces parties; les trois: pennes, latérales de la queue et les couvertures de dessous terminées par une petite tache blanche; bec "à LIT Ted UE, * : Po etass SE ORE Ê AT ER a GE E D'ORNITHOLOGIE. 99 noir; pieds bruns. Longueur, neuf pouces. Le vieux mâle. La vieille femelle a la gorge blanchâtre, marquée de petits points bruns, et la partie latérale de cette gorge encadrée par une bande longitudinale noire ; les joues grivelées de brun blanchâtre ; la large bande sourcilière d’un blanc jaunûtre : le reste, comme dans le mâle. Les jeunes de l’année diffèrent beaucoup par les couleurs de leur robe. Toutes les parties supérieures d'un brun olivâtre; les ailes et la queue d’un brun foncé ; les pennes des pre- mières portant à leurs barbes intérieures une teinte d’un blanc roussâtre ; les sourcils d’un blanc jaunâtre, marqués de stries brunes ; gorge et joues d’un blanc roussâtre marqué de grivelures olivâtres; lé devant du cou et la poitrine d’un brun olivâtre, mais chaque plume portant au centre une grande tache blanchâtre ou légèrement roussâtre, en forme de fer de lance; les flanes, les cuisses , les côtés du ventre et l'abdomen d’une teinte olivâtre, de façon que seulement la ligne médiane du ventre est d’un blanc pur; de grandes taches 100: MANUEL blanches lancéolées terminent les plumes de dessous de la queue : bec et pieds bruns. TuaDus siBrnicus. Pal. Pop v. 3. p. 694. — Gmel. . Syst. v. 1. p. 815. — Lath. Ind. Ornit. vol. 1. p. 333. sp. 26. — Waure-sroweD rarusn. Id. Syn. v. 3. p. 31. — TurDus LEUCOCILLUS. Pall. Fauna ross. v. 1. P- 450. vieux. Remarque. Repose sur un sujet déposé par Pallas dans la collection de feu M. son père, et que Pallas indique comme ayant été tué dans la Russie méridio- nale. Habite la Sibérie, sur les montagnes boisées. Se trouve aussi au Japon, où il porte le nom de Xu- ro tsio tort. Nourriture et propagation inconnues. Remarque. M. Brehm indique encore les deux espèces suivantes : elles me sont totalement inconnues. Turdus auroreus de Pallas. Fauna rossiea. p. 448. — Die gelbliche Drossel. Brehm. Vogel Deut. , page 392, en ces termes : : Les deux rémiges extérieures brunes, a bout blanc; les couvertures inférieures des ailes bru- nes, terminées de blanc et de jaune d’ocre:. Le dessus du corps olivâtre ou gris-brun, tirant au brun sur le bas du dos; la petite À ù : D'ORNITHOLOGIE. Loi . bande sourcilière blanche ou jaune *; le corps, d’un jaune roussätre, prend une teinte blan- che au ventre; deux bandes brunes sur les côtés de la gorge; sur le gosier des bordures brunes ; à la poitrine des taches triangulaires, et sur les flancs des croissans de cette couleur ; le dessous des ailes brun, à bout de plumes blanc et jaune. Longueur, selon le pied alle- mand gt suivant l'indication de Brehm, huit _ pouces six lignes jusqu'à neuf pouces trois lignes. Le mâle. La femelle est plus pâle. M. Brehm donne comme le jeune de cette espèce le Zurdus Bechsteini, de Naumann, figuré par cet auteur, table 69, figure >, mais que ce dernier dit être le jeune de notre Tur- dus atrogularts. ; Repose sur la capture de deux individus , l’un pris en septembre 1820, près de Braconswick ; l'autre en octobre 1826, près de Breslaw. Habite, selon Pallas, l’île Kadiak, côte nord-ouest de l'Amérique septentrionale. * Traduction littérale du texte de M. Brehm. Il y a cepen- dant une assez grande différence entre les teintes olivâtres ou le gris brunäâtre , et entre le jaune et le blanc. do © MANUEL Turdus minor. Latham. Die kleëne Drossel. a. 1 Brehm. J’ôpel, page 393. Aurait des grivelures brunes sur fond blanc à la poitrine, le reste du dessous du corps blanc; les parties supérieures olivâtres ,. ou d’un brun olivâtre; les rÉmiges et la queue roussâtres. Longueur, à peu près sept pouces. On ne saurait décider si cet oiseag est le T'urdus solitarius où le T'urdus minor de l’Orni- thologie boréale de Richardson. (7’oyez plan- ches 35 et 36.) Repose sur la capture d’un sujet unique, pris le 22 décembre 1825 dans le duché d’An- halt Côthn, près de l’Elbe, DEUXIÈME SECTION. SAXICOLES *. MERLE DE ROCHE. — T. SAXATILIS. Ajoutez : LE 4 Atlas du Manuel, pl. lithog. le très vieux mâle. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 73: — Vieill. Faun. * M. Boïé en fait un genre sous le nom de Petrocossyphus. M. Brehm classe nos deux espèces en deux genres. M. Vigors en fait le genre Petrocincla. vi D’ORNITHOLOGIE. 103 frang. p. 163. pl. qa et 52. — Roux. Ornit. provenc. », à. p. 270. tab. 175 et 176. mâle et femelle. — GROSSE, BUNTE, EOURCY , und SPOTT-STEINDROSSEL. Brehm. Wôg. Deut. P- 369. — Conmossows. Savi. Ornit. Tosc. vw. 1. p.218.: — Rocx rarusca. Gould. Birds of Europ. part. 2. MERLE BLEU. — 7. CFANEUS. Le vieux mäle au printemps est d’un bleu pur, sans aucune tache. A] outez : Ailas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Vieill. Faun. franç. p. 163. pl. 70 et 71. — Roux. Ornit. pros. v. 1: p. 268. tab. 173 et 174. mâle et femelle. — Braux sTEINDROSSEL. Brehm. V’ôg. Deut. p. 368. — Passera socitariA, Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 217. — BLUE THRUSA (Petrocincla cyanea). Gould. Birds of Europ. part. 6. L'ouvrage de M. Brehm indique encore Pe- TROCOSSYPHUS MicHaAHELLIS. Brehm. 69. Deut. Supp: p. 1007. Les teintes sont d’un bleu vif, couleur de prune. Selon M. Brehm, il diffère par une plus petite taille, par un bec moins allongé, par son coronal élevé au-dessus du frontal. Se trouverait en Dalmatie, où il vit et se propage comme l'espèce ordinaire. J'ai reçu des Merles bleus de Dalmatie; mais je n’ai pu da (Us 104 MANUEL trouver aucune différence remarquable dans les individus de cette contrée. Habite. Le Merle bleu n’est point rare en Provence, en automne ; il y vit sédentaire : on le dit aussi com- mun en Morée et dans le Levant. Remarque. Dans les collections reçues jusqu'ici du Japon , ne se trouve aucune de nos espèces euro- péennes communes du genre Merle. Cette partie du globe nourrit cependant un très-grand. nombre de ces oiseaux : nous y avons énuméré jusqu'à dix espèces distinctes, toutes formées sur le type de nos Turdus. Comme représentant des Merles saxicoles , on trouve au Japon le Merle solitaire de Manille des planches en- luminées de Buffon, 636, le mâle, et 564, figure 2, la femelle. Nous avons décrit et figuré quelques espèces de Merles nouveaux du Japon, dans le Recueil des plan- ches coloriées. GENRE DIX-HUITIÈME. CINCLE. — CINCLUS. Caracteres. Voyez Manuel, vol. 1, page 176; Ajoutez : Ces oiseaux se plaisent dans le voisinage des D'ORNITHOLOGIE. | 109 eaux limpides, près des cascades et‘dans les sites _ rocailleux : ils entrent dans l’eau, se submer- sent totalement, et suivent, dans le lit des torrens , les insectes qui leur servent de pà- ture. Dans cette immersion, ils déploient les ailes en les agitant continuellement. Leurs plumes sont à cet effet enduites d’une matière huileuse comme celle qui couvre les plumes des canards. On dit que lorsqu'ils se promènent au fond de l’eau , ils paraissent revêtus d’une couche de bulles d’air qui les rendent très- brillans. HN CINCLE PLONGEUR. — C. AQUATICUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. luhog. — Naum. Neue Aus. tab. O1. — AGUASIÈRE À GORGE BLANCHE ( Aydrobata albi- colis). Vieill. Faun. franc. p. 166. pl. 93. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 274. tab. 178. l'adulte. et pl. 170. le Jeune de l’année. — DER HOCHKÔPFIGE, MITTLERE und NORDISCHE WasserscHWärzer. PBrehm. Vôüg. Deut. p. 395. Un mâle adulte a été tué au printemps de l’année 1832 dans les environs du lac de Har- lem, sur un petit étang d’eau stagnante dans FA A RE AN RE EE ETES A IEEE 106 MANUEL les dunes boisées ; on l’y avait observé depuñs plusieurs jours, rôdant dans le voisinage de cet étang ; preuve évidente qu'il trouvait dans cet endroit l’occasion de se livrer à ses ! habitudes, et le genre de nourriture qui lui convient. Vit dans le Nord et dans les régions arctiques , partout où se trouvent des cas- cades : l'espèce y est la même que dans nos contrées tempérées. | d DEA M. Brehm énumère pot les subspecies de cette espèce un oiseau qu on ne saurait ad- mettre de pleine autorité, et sans l'avoir vu, au nombre des variétés de notre Cincle plon- geur vulgaire. J'en donne la description sur les renseignemens fournis par ce naturaliste. CINCLE A VENTRE NOIR. CINCLUS MELANOGASTER. (Breux. ) La queue est composée de dix pennes *. Il est moins grand que le précédent et “ La queue du Cincle plongeur est composée de douze pennes. Serait-ce, peut-être, une variété individuelle? | D'ORNITHOLOGIE. 107 d’une teinte généralement très-foncée. La tête et la nuque d’un brun très-foncé ; le manteau couleur ardoise, avec des bordures noires ; les pennes des ailes noires; le devant du cou et la poitrine d’un blanc terne, maculé d’une teinte plus sombre; toutes les autres parties infé- rieures noirâtres, avec les bords des plumes cendrés. Longueur, sept pouces six lignes. Il parait habiter, dit toujours M. Brehm, les parties orientales du Nord; arrive, dans les hivers très-rigoureux, sur les côtes de la Baltique, dans l’ile de Rügen ; est peu défiant; se nourrit d'insectes et de leurs larves. Je doute que ce soit une espèce distincte. T'oute > fois je m'en réfère a ceux qui seront dans le cas de voir et de comparer. CINCLE DE PALLAS. CINCLUS PALLASII. (Mimi) Un peu plus grand que le Cincle plongeur, mais les formes totales exactement les mêmes. Toutes les parties, tant inférieures que supé- rieures, toute la tête et le cou d’une seule nuance brune enfumée, ou couleur de suie ; 108 MANUEL les seules plumes du dos lisérées de noir; les ailes et la queue d’un noir grisätre, mais les couvertures des ailes lisérées de couleur de süie ; douze pennes à la queue; iris bleu, bec noir, pieds gris. Longueur, huit pouces. Les deux sexes. | Le jeune de l’année a les parties supérieures d’un brun sombre, mais chaque plume entou- rée par une large bordure noire ; gorge blan- châtre à bordures de plumes brunes; le reste des parties inférieures d’un gris noirûtre, mais chaque plume terminée par un croissant blanc; les pennes des ailes et de la queue très- finement lisérées de blanc et de petits points de cette couleur sur les couvertures alaires ; pieds d’un gris très-clair. Cette espèce se trouve indiquée dans le pre- mier volume du Manuel. J’y rapporte, avec un léger doute, Cinclus Pallasi des monts Himalaya, table 24, Century of Btrds. Habite la Crimée, et peut-être quelques autres par- ties de la Russie européenne. Assez commun au Japon, où on lui donne le nom de Kawagaras. # Nourriture et propagation inconnues. ARBRE LA RAD MAT B LR NAT/RR AY D'ORNITHOLOGIE. 109 GENRE DIX-NEUVIÈME. BEC-FIN. — SYZLF TA. Caractères. Voyez Manuel , vol. 1, page 178. Voyez ce que j'ai dit relativement à la clas- sification du professeur Savi, à l’article du genre 7'urdus. Remarque. Dans ce genre, comme à peu près par- tout, M. Vieillot s’est plu à changer les noms que j'avais proposés. M. Roux, qui a suivi le système de cet auteur, a dû nécessairement suivre son exemple ; mais la synonymie qu’il donne fait reconnaître l'iden- tité. PREMIÈRE SECTION. RIVERAINS *. BEC-FIN ROUSSEROLLE. — $. TURDOIDES. A] outez : Ailas du Manuel, pl. lithog. — GRIVE ROUSSEROLLE ({ Turdus arundinaceus ). Vieill. Faun. franc. p. 160. f * M. Boié en fait un genre sous le nom Calamoherpe, et M. Selby sous celui de Salicaria. Il sera difficile d’y admettre les espèces étrangères dont on ne connaît pas les mœurs ; car 110 :, MANUEL pl. 69. fig. 1. — MERLE ROUSSEROLLE. Roux. Ornit. prov. v. 1. p. 264, tab: 165.—DROSSELARTIGER ; SEE und TEICH— SCHILFSANGER. Brehm. Vôg. Deut. p. 441. — CanNareo— clone. Savi. Ornit. Tosc. v.1. p.284. — GREAT SEDGED warBcer. Gould. Birds of Europ. part. 6. Habite jusqu’au Japon , où elle est exactement la même qu'en Hollande : son nom japonais est Giosicost. Vit aussi en Dalmatie et aux environs de Tripoli, d’où j'ai recu des individus. L'espèce se trouve aussi à Bornéo. BEC-FIN RUBIGINEUX. — $. GALACTODES. { Remarque. Voyez cette espèce parmi les Sylvains, après le Bec-fin rayé. notre division est plutôt basée sur les habitudes de ces espèces bien connues, que sur des caractères visibles à l’extérieur. Nous avions classé une ou deux espèces avec les $ylvains : maintenant que le genre de vie de ces oiseaux est mieux étu- dié, nous les plaçcons avec les Riverains. La place que doivent occuper quelques autres , tels que la Sylvia sericea, la Sylvia hyppolais et la Sylvia icterina, sera toujours très-dificile à déterminer, puisque ces espèces vivent indistinctement dans les marais ou en plaine, selon les localités. Les Sylvia. sarda et passerina ont aussi été trouvées dans le voisinage des eaux. { D'ORNITHOLOGIE. 11H BEC-FIN, RIVERAIN.— S$. FLUVIATILIS. La gorge de la femelle est moins distincte- ment grivelée que dans le mâle. En automne toutes les parties supérieures offrent des teintes plus cendrées, par l’existence des bordures de cette couleur à toutes les plu- mes : ces bordures ont totalement disparu au printemps. | Habite en Autriche et en Hongrie le long des bords du Danube , mais est très-rare ailleurs. Se cache dans les jones , et est défiant. On le trouve aussi en Égypte. é Nourriture. Petites mouches et autres insectés d’eau. Propagation. Niche dans les roseaux et les buissons ; pond quatre ou cinq œufs d’un gris reugeâtre, tache- tés d’olivâtre. Ajoutez aux synonymes : Savigni. Ornit. d'Égypte. tab. col. — Frussscmirr- sincer. Brehm. Vôg. Deut. p. 438. — La planche de l'Atlas du Manuel n’est pas faite sur un individu de cette espèce. — Naum. £ab. 83. fig. v. Lg “is MANUEL BEC-FIN LOCUSTELLE. — $. LOCUSTELLA. En automne toutes les parties inférieures sont nuancées d’une teinte jaunâtre. Les jeu- nes de l’année ont les petites stries du dessous du corps à peine visibles, où en manquent totalement. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lthog. un Jeune de l’année. — Naum. MNaturg. Neue Ausg. tab. 2 et 3. jeune et vieux. — Vieill. Faun. franc. p. 226. pl. 101. fig. 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 351. tab. 229: — HEUSCHRECKEN SCHILFSANGER. Brehm. 62. Deut, p. 439.— ForAPAGLiE MACOHIOFTATO. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 278. Vit dans les buissons d’aubépine le long des bords des eaux. Assez commune en Allema- one : trés-rare en Provence. Propagation. Niche dans les fourrés épais d’aubépine ; pond quatre ou cinq œufs d’un gris verdâtre, marqués de taches olivâtres et noirâtres, qui forment une zone vers le gros bout. | pa Remarque. M. Brehm fait mention d’une seconde espèce très-voisine de la Locustelle, mais qui s’en dis- tingue par un bec long, subulé et peu courbé. Je n'ai pas vu cet oiseau, dont la description est empruntée D'ORNITHOLOGIE. TS à l'ouvrage de M. Brehm. Je le place ici avec signe de. doute. Pour l’admettre, il faudrait voir en nature; les sujets que M. Brehm décrit. DünNSCHNÂBLIGER SCHILFSANGER. ( Brehun. ) ” Ce Calamoherpe tenuirostris diffère de notre Locustelle, 1° par les taches moins foncées des parties supérieures; 2° les parties inférieures du corps sont plus lavées de cendré, et la gorge légèrement tachetée de cette teinte ; 3° le bec est plus élevé que chez la Locustelle, plus long, très-grêle, et lécèrement fléchi ou très-peu arqué, et ressemble un peu au bec du Grimpereau. Longueur, cinq pouces huit lignes à six pouces. M. Brehm dit qu'il vit dans le nord et le nord-est de l'Allemagne, et passe rarement en Saxe. Un mâle fut tué en septembre 1826, sur la Saale, près de Kahla. Remarque. Si j'avais vu cet oiseau, j’aurais pu m'’as- surer s’il doit être rapporté à l'espèce suivante. @EC-FIN TRAPU. —$. CERTHIOL A. ” 3 . “ D « L e | Il n’y a rien à ajouter à l’histoire de cet oiseau trés-rare, qui vit en Crimée. Partie IIIe, ) 114 | © MANUEL. TunDus cerrmiora. Pall. Faun. rossica.— Meyer. Orti T'aschenb. v. 3. p. 83. — Atlas du Manuel, #5 burn le vieux mêle. BEC-FIN AQUATIQUE. — $. AQUATICA. Placez en tête de cette espèce, comme moyen sûr de la distinguer de la suivante : Une bande médiane sur le sommet de la téte ; de petites stries notres sur les flancs; les pennes de la queue terminées en pointe. La livrée d'automne est toujours plus ou moins nuancée de jaune roussâtre; des stries noires très-marquées sont disposées sur la poitrine et sur les flancs. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. l'adulte. — Naum. Na- turg. Neue Ausg. tab. 82. fig. 2, 3, 4 et 5. — FAUVETTE DE MARAIS. (5. paludicola.) Vieill. Faun. franc. p. 225, pl. 101. fig. 2. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. P- 354. tab. 231.—RIED, MORAST, WASSER UN GESTREIFTER SCHILF— saxcER. Brehm. V’6g. Deut. p. 450 à 452. — PAGLIA= | ROLO. Savi. Ornit. Tosc. vd. 1. P+ 277: Propagation. Construit avéc art son nid dans les tiges des plantes aquatiques : pond. quatre ou cinq œufs _. Me DR 2! peus D'ORNITHOLOGIE. 115 d’un gris cendré jaunâtre, marqués de très - fines taches d’un gris olivâtre. BEC-FIN PHRAGMITE. —$. PHRAGMITIS. Placez en tête de cette espèce : Sommet de la tête sans bande médiane ; point de stries sur les flancs; le bout des pennes de la queue arrondr. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. —Naum. Nature. tab. 52. fig. 1. — La FauvetTE DEs Jowcs. (S. schoenobænus. ) Vieill. Faun. fie. p- 224. pl. 107. fig. 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 352. tab. 250. le jeune. — Wixsex, UFER UNd NORDISCHER SCHILFSANGER. Brehm. 6e. Deut. p- 480. — TonaPaGLie. Savi. Ornit. Tosc. p. 275. Habite. M. Cantraine a trouvé ce Bec-fin , en mars et avril, sur les bords du lac Castiglione. BEC-FIN DE ROSEAUX , eic.—S. ARUNDINACEA. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Neue Ausy. tab. 81. fig. 2. — La FAUVETTE EFARVATTE. ( S. sérepera.) Vieill. Faun. 410 p: 219. pl. 99. fig. 1.— Roux. Ornir. prôvenc. v. 1. p. 347. tab.+227. — ERLEN, SrRAUCH und TANT UN A3 } . 116 ; MANUEL ROHRSCHILFSANGER. Brehm. Poe. Deut. p. 443: — Brc- CAFICO Di PADULE. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 285. ; ‘ M. Savi s’abuse étrangement en voulant persister à confondre cette espèce avec la sui- vante. | BEC-FIN VERDEROLLE. — 5. PALUSTRIS. ie à la diagnose en caractères ita- re Intérieur du bec d’une teinte orange , assez vive chez l'adulte * Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl, lithog. — La Fauverre verde- ROLLE. Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 348. tab. 217 bis. — WiesEN, SuUMPF und SCHÔNSINGENDER SCHILFSÂNGER. Brehm. 69. Deut. p. 444. — Sumprsincer. Meyer. Ornit. Taschenb. vol. 3. p. 81. — Naum: Meue Ausg. tab. 81. fig. 3 Habite. Cet oiseau est moins commun en Hollande que l’espèce précédente; mais il niche habituellement * La S. arundinacea a l’intérieur de la bouche jaunûtre. Ce caractère, ceux du bec élargi dans la F’erderolle, et la > couleur plus verdâtre de sa livrée, serviront de nouveau _moyen pour la distinction exacté de ces deux espèces. pe ‘: : Vs Et EU A à D'ORNITHOLOGIE. 117 dans le pays : le nid se trouve aussi dans les roseaux *. On peut distinguer cette espèce dé la précédente par le chant ; son ramage est singulièrement varié; il imite, à s’y méprendre, le chant d’autres oiseaux, particu= lièrement celui du S. hïppolais, mais aussi celui du Charadrius minor, même le cri perçant du Haemetopus ostralegus. Mon ami H. Boié, mort dans l’Inde, m'a, le premier, rendu attentif au chant varié de ce petit . Bec-fin riverain. HT Remarque. On trouve dans l’ouvrage de M. Brehm (Wüg. Deut. page 447), les indications de deux Bec- fius (les Schilfsänger de cet auteur), que je ne puis me permettre de rapporter aux espèces qui me sont connues , l’une sous le nom de Teichschilfsänger (Ca- lamoherpe piscinarum) , l’autre sous celui de Brehms Schilfsänger (Calamoherpe Brehmii). 4 Le premier a le bec un peu arqué, peu éten- du ; le coronal un peu déprimé ; le dessus du corps gris-huileux. Un rare et petit oiseau de huit pouces une ou deux lignes d'envergure ; il ressemble au S. arundinacea par la forme courbée du bec et par les couleurs ; au S. pa- lustris, par le peu de longueur du bec; et par la forme du crâne, au C. alnorum **; mais 2? * J'ai dit dans le premier volume : Jamais dans les ro- seaux ; ce qui n’est pas exact. *# Ce Calamoherpe alnorum de M. Brehm n’est tout bon- nement qu’une $. arundinacea. 118 L MANUEL pour la taille, de beaucoup moindre qué les espèces indiquées. Je n’en vis et tuai que deux individus, l’un en septembre 1828, l’autre en août 1826 : ce dernier en livrée du jeune âge. (Traduction littérale du texte de M. Brehm. ) Le second, de la taille et de la même cou- leur que le. S. arundinacea, maïs la queue traversée par une bande rousse jaunätre. N a la taille, les formes et les couleurs du S. arun- dinacea, mais se distingue, du premier coup d'œil, par la bande jaune roussâtre dont tou- tes les pennes de la queue sont cerclées. Jen tuai un individu en automne, et M. Müller, de Brunn, en prit un autre en juin 1826. (Traduction littérale. ) | Remarque. Je ne saurais émettre aucune opinion sur le numéro 1; mais le numéro 2 me paraît être une variété accidentelle du S. arundinacea; absolument. comme le Merle à queue cerclée de M. Roux, que ce naturaliste judicieux n’a pas hésité de rapporter à l’es- pèce du Turdus torquatus. ( Voyez cet article. ) ne n: Z . 4 4e AS ts BEC-FIN BOUSCARLE ov CETTI. — 8. CETTI / Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — La Fauverre cer et la Bouscance. Vieill. Faun. franc. p.208. pli of. fig. 3. D’ORNITHOLOGIÉ. 119 — Roux. Ornit. provenc. v. 1..p. 326. tab. 212. M. Roux est d'avis qu’on ne devrait pas donner à cette espèce le nom de Bouscarle, vu que cette dénomination con- vient et est donnée en Provence au Bec-fin babillard. On pourrait conséquemment lui appliquer le second des noms placés en tête de cet article. — Rossienoco ni PADULE. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p.273. — GETTISCHER sAnGER. Meyer. M. Cantraine a trouvé ce Bec-fin dans les marais d'Ostia, sur les bords du lac Casti- glione, sur ceux du Teverone, près de Rome et en Sicile. M. Savi dit qu'il est commun en Toscane, où il niche. | Propagation. Niche dans les gros buissons, à peu de distance de terre : le nid est composé de tiges d’herbes à moitié décomposées. Pond des œufs d’un rouge- brun, sans taches. BEC-FIN DES SAULES. SFLY14 LUSCINOIDES. (Savr.) Sommet de la tête, occiput, dos, scapu- laires, ailes et queue d’un chätain olivâtre, sans aucune tache; on remarque seulement des ondes très-déliées et faibles disposées en bandelettes transversales sur les plumes, du croupion et des couvertures de la queue. Les 120 ® MANUEL plumes des joues et des oreilles sont d'un blanc sale le long de leur tige; les parties latérales du cou, les parties supérieures de la poitrine et les plumes des flancs sont lavées de roussâtrez les côtés du cou et la poitrine portent des traits bruns, lancéolés, très- variables ; la queue est ample, à pennes éta- gées, d’un brun-roux; c'est aussi la teinte des pennes des ailes. Les plumes des parties inférieures sont lustrées. Le bec est noir, mais couleur de chair à la base; iris jau- nâtre; pieds d’un brun clair, Longueur, quatre pouces sept lignes. Le mâle et la fe- melle. Le seul individu que j'ai vu ne diffère pas de la description fournie par M. Roux. SYLVIA LUSCINOIDES. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. P: 270. — Description d'Egypte, pl. 13, fig. 3. ne La FAUVETTE DES sAULES. Roux. Ornit. provenç. v. 1. p.325; tab. 211 bis. Habite. M. Savi dit que cette espèce arrive en Tos- cane vers le milieu d'avril; alors elle se tient cachée dans les buissons des marais parmi les saules et les tamaris : elle se laisse approcher facilement, voltige sur les branches basses, et se promène à îerre où parmi les joncs. Nourriture. Vermisseaux ét moucherons. D’ORNITHOLOGIE. 124 Propagation. Inconnue: BEC-FIN À MOUSTACHES NOIRES. SŸLVIA MELANOPOGON. (Mrm.) Bec très-gréle; bords fléchis en dedans ; de larges sourcils blancs ; le lorum, et une petite tache derrière les yeux, noirs. Front, sommet de la tête et occiput d’un noir enfumé; une moustache noire couvre le lorum; la bande blanche au-dessous des yeux _ est très-large, et s'étend assez loin au-delà du bord postérieur de cet organe ; la nuque, le dos, le croupion et les couvertures des ailes d’un brun légèrement roussâtre *; toutes les plumes du milieu du dos sont marquées, le long de la baguette, d’une large raie noire ; toutes les couvertures des ailes portent une teinte noire, et sont bordées de brun ; la queue est brune en dessus et cendrée en dessous ; la gorge, une partie du devant du cou et toute la partie médiane du ventre ** sont d’un blanc * Cette teinte est trop rousse dans notre planche coloriée, 245, figure 2. Ce défaut règne aussi aux parties inférieures. ** Ceci est encore mal indiqué dans notre planche citée. 122 h MANUEL ur ;: les couvertures inférieures de la aueue 2 d'un blanc sale; les flanes, les côtés de la : poitrine, et une faible zone sur le milieu de celle-ci, sont couleur de feuille morte; la base de la mandibule inférieure est jaunûtre, le reste brun, et la pointe des deux mandi- bules noire ; lé pieds sont bruns; l'iris est jaune. Longueur, quatre pouces cinq. ou six lignes *. Le mâle et la femelle. Les jeunes de l’année ont le plumage supe- rieur d’une teinte brune, légèrement olivâtre; la zone sur la poitrine faiblement tracée par une nuance brune ; les flancs couleur de pe- lure d’ognon ; les bordures aux plumes noires du sommet de la tête sont plus larges et plus brunes. SYLVIA MELANOPOGON. Temm. pl. color 245. fig. 2. le mâle adulte. — FauveTrE À Mousraces NOIRES. Roux. Ornit. provence. vol. 1.° p. 357. tab. 233. — TORAPAGLIE CasTAGNOLO. Savi. Ornit. Tose. v. 1. p. 279. —.M: Savi croit reconnaître cet oiseau dans la planche 380. Stor. degli uccelli, {: * Dans le texte des planches coloriées il est dit six pouces ; c’est une erreur. M. Roux lui prête cinq pouces six lignes dans son texte; mais les dimensions de la figure sont exactes. D'ORNITHOLOGIE. 123 Habite. Très-commun dans les marais des États de Raguse, dans ceux des environs de Rome, en Toscane, et probablement aussi en Provence. Remarque. Voici ce que m’apprend M. Cantraine sur les mœurs de cette espèce peu connue, Elle est com- mune dans les marais, sur l’Arundo speciosa. Je l'ai trouvée en novembre près Rumbla, dans le cercle de Raguse ; à Ostia et près du lac Castiglione ,: où elle est très-commune ; elle est toujours dans les marais et les buissons qui les bordent ; se cramponne aux joncs en faisant entendre un cri très-fort ; descend vers la sur- face des eaux et se promène sur les plantes aquatiques : on la voit aussi perchée sur les roseaux. Ceux que M, Cantraine tua, en décembre, en Dalmatie, et en novembre, dans les États romains, sont tous mâles. Cette espèce n’est pas farouche. Nourriture. Petits coléoptères. Propagation. Inconnue. BEC-FIN CISTICOLE. — $. CISTICOLA. Remarque. Ceite espèce se trouve placée, volume premier , page 228 du Manuel, dans la section des. Muscivores : c’est aux Riverains qu’il faut la rapporter. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — La FauveTte cisricoe. Vieill, Faun. franç. p. 227. pl. 102. fig. 1. — Roux. 124 MANUEL Ornit. provenc. v. 1. p. 355. tab. 232. — Beccamosces. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 280. — CisTen säixcer. Meyer: “Ornit. Taschenb. v. 3. p. 83. 4 A QU Habite toutes les contrées méridionales, depuis le Portugal jusqu’en Dalmatie. Commune dans les marais de Rome, en Sardaigne et en Sicile. Voici ce qu'en marque M. Cantraine dans son journal : _ Habite en Toscane, dans les environs de Livourne ; à Ostia; en plus grand nombre dans les environs du lac de Castiglione. Je crois qu’elle n’émigre pas. Je la trouvai en quantité près de Catane, dans le mois de décembre. Elle vit dans les marais couverts de joncs, et dans les grains quand ils sont encore jeunes. Son vol est élevé et par ricochet : elle a le cri très-perçant. Propagation. M. Savi dit qu’elle fait trois couvées par an. Le nid des deux premières couvées, vu la rareté des matériaux, est moins solide et moins élégant que celui de la troisième; c'est au milieu des épaisses touffes d’herbes du genre carea, hautes d’un pied, qu’elle le place; sa forme est celle d’une bourse pen- dante , dont l'ouverture est placée vers le haut; les feuilles sont comme cousues avec des duvets de plan- tes; la paroi interne est composée de laine et de toile: d'araignées. Sa ponte est de quatre à six œufs, de cou- leur blanche, quelquefois changeante en rose ou en bleu très-clair. + À 2 44 D'ORNITHOLOGIE. A Remarque. Nous avons recu du Japon plusieurs indi- vidus qui différent de notre Cisticole d'Europe , seule- ment et uniquement par les plumes du sommet de la tête, qui sont d’un brun de tan ,üaicolore dans les sujets du Japon; tafidis que ceux d'Europe ont des mèches ou des raies longitudinales plus foncées sur cette partie. DEUXIÈME SECTION. SYLVAINS *. : BEC-FIN ROSSIGNOL. — $. LUSCINTA. Ajoutez aux synonymes : Vieill. Faun. franc. p.202. pl. 02. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 322. tab. 211. — GROSSCHNABLIGE , | MITTLERE , OKENS UNd FREMDE NACHTIGALL. Brchm. Wôg. Deut. p. 356. — Russiexoco. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 24o.— Atlas du Manuel, pl. lithog.—Naum. Naturg. tab. 74. fig. 1. * Ils sont divisés, dans les OEuvres de Brehm, en plusieurs coupes, tels que Cyanecula, Luscinia, Rubecula, Ruticilla ; puis quelques genres des Omnivores, et alors Curucca phyl- lopneustes et hippolais. Ces coupes sont encore sous-divisées - ét sectionnées; de manière qu’il est difficile de trouver Vespèce. 126 | MANUEL .- L] BEC-FIN PHILOMÈLE, — S. PHILOMELA. / * Aj outez : Atlus du Manuel, pl. lithog.—Naum. NBurs. tab. 54. fig. 2. — Dir GROSSE und DIE KLEINE SPROSSER-NACHTIGALL. Brehm. #6g. Deut. p. 355. — Meisner et Schinz. Vôg. der Schweiz. p. 107. — RussiéNoLo FORESTIERO. Sayi. Ornit. Dose. w: 1: p.245. Se trouve aussi en Suisse et en Dalmatie : on le dit commun en Espagne. BEC-FIN SOYEUX. — $. SÆRICE A. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, planche lithographiée. Remarque. Effacez, de la page 197 à la quatrième ligne de la remarque , le mot Espagne, et mettez Ita- lie : car, quoique l'espèce ait été rapportée d’Espagne, ce n’est pas de ces contrées que proviennent les sujets tués sur la Brenta par M. Natterer. Au reste, la citation de cette rivière aurait suffi pour désigner l’origine. J'ai vu des sujets tués en Égypte. C'est, je crois, à tort que M. Meyer place cette ‘espèce parmi les Bec-fins riverains. Elle vit, il est vrai, dans le voisinage des eaux, mais a, dit-on, les mœurs du Rossignol. | D'ORNITHOLOGIE. BEC-FIN ORPHÉE. — $. ORPHEA. t Ajoutez aux Synonymes : Atlas du Manuel, pt lithog. vieux mâle au printemps. — Naum. Nature. Neue Ausg. tab. 76. fig. 3. le mâle, et fig. 4, la femelle. — La Fauverte Grise. (S. grisea.) Vieill. Faun. franc. p. 209. pl. 05. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 326. tab. 213. — Bicera GRossa. Savi. Ornit. Tosc. v. 1.p.250.—Mristersäncer. Meyer. Taschenb. ©. 3. p. 86. C’est le plus grand des Bec-fins de France. Buffon a voulu sans doute le désigner, quoique ayant sous les yeux un Bec-fin fauvette (S. hortensis ). C’est probablement la Co/ombaude de cet auteur, puisque c’est sous le nom de Colombaoudo qu’elle est connue en Provence, où elle n’est pas rare aux époques de son passage , au printemps et en automne. M. Roux la tua plusieurs fois à ces deux époques de l'année. Habite, pendant la belle saison, dans les montagnes de moyenne élévation , et se tient dans le voisinage des forêts de pins. Commun en Savoie, près de Trieste , et en Dalmatie. Niche parmi les tas de pierres, contre les vieux murs, au milieu des décombres ét des buissons. | Rd AN né à je pe 128 MANUEL. BEC-FIN RAYÉ. — $. NISORIA. 0 Les jeunes, dans leur première livrée, n'ont point de bandes ; tout le plumage est d’un gris uniforme sans aucun autre dessin ; ce n’est qu'à la premiére mue que cette livrée. est bigarrée de bandelettes transversales. La description que je donne du jeune dans le Manuel est celle du jeune, parvenu à l’état semi-adulte. + - Ajoutez : : | x Atlas du Manuel, pl. lithog. le jeune. —. Fauverte ÉPERVIÈRE. Vieill. Faun. franc. p. 223. pl. 100. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. v..1. p. 341. tab. 222. Jeune mâle d'un an. — CELEGA PADOVANA. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 255. — SPERBER, GEWEBLTE UNd KLEINE GRASS- môücxe. Brehm. Vôg. Deut. p. 413. — Naum. tab. 76. fig. 1 et 2. | Habite accidentellement en Provence; de passage en Piémont et en Toscane; moins rare dans le Levant; commun aux environs de Vienne ; se tient le long des petits ruisseaux entourés de vignes. Vit aussi sur les côtes de Barbarie , et probablement sur tout le littoral de la Méditerranée. Niche dans les broussailles , et construit son nid com- me les autres espèces du genre. D'ORNITHOLOGIE. 139 BEC-FIN RUBIGINEUX. — $. RUBIGINOSA, Cette espèce, classée ( Manuel, volume pre- mier , page 182) parmi les Æiverains, doit prendre rang parmi les Sy/vains. J'ai changé le nom latin Galactodes en celui de Rubiginosa. Ajoutez aux synonymes : Torpus ruzIgiNosus. Meyer. Ornit. T'aschenb. v.3. p- 66.— Atlas du Manuel, pl. lithog. vieux mâle. — Temm. et Laug. planches coloriées d'oiseaux , 251, fig. +. — Rurous sence wanscen. Gould. Bérds of Europ. part. 8. Habite. Très-commune en Andalousie, dans les vallées montueuses : niche dans les buissons d’Oléander et dans les fentes des rochers. Pas très-rare en Egypte. BEC-FIN DE RUPPEL. SYLVIA RUPELLII. (Mrur.) Sommet de la tête, gorge et devant du cou d’un noir parfait; joues d'un cendré très- foncé; une bande blanche part de la commis- sure des mandibules, passe sur les côtés du cou et encadre le noir de la gorge; la nuque, le manteau et le dos sont d’un gris foncé ; PARTIE FITE. 9 130 MANUEL l'aile est brune noirâtre; mais les plus grandes des couvertures sont lisérées de gris blanchà-: tre; les huit pennes du milieu de la queue sont noires, l’extérieur est blanc, avec une petite tache noire à la base, et la seconde de chaque côté est noire, avec une £#rande tache ‘blanche longitudinale à son extrémité; les. parties inférieures sont blanches, avec une très-lésère teinte rose sur le ventre; mais les flancs ont une teinte cendrée. Le bec est noir, marqué de blanc à la base de la mandibule inférieure ; pieds bruns. Longueur, de quatre pouces huit lignes à cinq pouces. Le vieux mâle au printemps. J'ai vu des mäles à bordures blanchätres plus ou moins larges aux plumes noires de la tête et du devant du cou, et à ventre d’un blanc pur sans teinte rose : apparemment des jeunes , ou l’adulte au passage. - Voyez les mâles en plumage parfait. — BEc-FIN DE Ruprer. Temm. et Laug. planches coloriées d'oiseaux. tab. 245. fig. à. — Rourpers sixcer. Cretschm. las du DER er Voyage de Rupp. p. 29. tab. 19. fig. À et B. deux sujets mâles. La femelle n’avait pas été figurée ni décrite, La femelle adulie diffère du méle , dans le _* gi D'ORNITHOLOGIE. Sn : même état, par le manque de noir à la tête, à la gorg@et sur le devant du cou; ces par- ties sont A cendré foncé , les parties infé- rieures sont blanches. Habite es bords de la mer Rouge et ses îlots, dans les localités boisées. Se trouve rarement le’ long du Nil. Vit aussi, soit de passage régulier, ou seulement accidentel, dans les îles de l’Archipel. Nourriture et propagation. Inconnues. BEC-FIN A TÊTE NOIRE. — $. ATRICAPILEL A. Les jeunes ressemblent à la femelle ; la cou- leur rousse du sommet de la tête est seulement moins décidée. Ajoutez : Vieill. Faun. franc. Pp. 207. pi. 94. fig. 1 et 2 — | Roux. Ornit. provenc. v. 1. p.331. tab. 215. — Capivera. Savi.… Ornit. Tosc. v. 1. p. 247. — FiCHTEN, GARTEN und NORDISCHE GRASMÜCKE. Brehm. ’ôg. Deut. p. 417. —. Tue Bcacx-car. Gould. Birds of Europ. part. 3. mâle et femelle. — Atlas du Manuel, pl. hthog. le mâle, ss Naum. fab. 77. fig. 1 et 2. 132 ; MANUEL Habue jusqu'au Japon, où elle est absolument la même qu’en Europe. J'ai reçu des individus, à tous égards semblables, du midi de l'Afrique” du Cap de . Bonne-Espérance et du Sénégal. Une femelle m'a été adressée par nos voyageurs à Java. Quelles que soient les grandes distances des lieux où ces sujets ont été capturés, il est impossible de trouver une différence notable dans les formes ou dans les couleurs du plu- . mage. Elle passe l’hiver aux environs de Messine. LA BEC-FIN MÉLANOCÉPHALE. — $. MELANO- CEPH AL A. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. mâle. — La Fauverte pes FRAGONS (S$. rusticola). Vieill. Faun. franc. p. 203. pl. 66. fig. 1 et 2. —Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. ke tab. 214 — Occmiocorro. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 267. ee SCHWARZKOPFIGER SÂNGER. Meyer. Ornuit. ro v, 3- pe 90. — SarDiNIAN Wargcer. Gould. Birds of Europ. part. 1. Il parait que ce sont deux mâles. Habite les vallons des côtes maritimes de Provence et dans le voisinage des ruisseaux, sur les buissons ou l [a # dans les roseaux. Très-commun dans les États romains, à Castello , à Palo et Civita-Vecchia , où elle niche ; en Toscane , Sicile, Sardaigne et Dalmatie : on la trouve aussi en Espagne. Niche sur les branches basses des arbrisseaux ; pond 6 4 » d : : D'ORNITHOLOGIE. 189 en Provence des œufs blancs avec des points striés, qui sont disposés en couronne vers le gros bout. BEC-FIN SARDE. — $. SARDA. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — De nos planches colo- riées, pl. 24. fig. 2. le mâle adulte. — Marm. dans les Annales de Turin. — Sarpiniscaer sincer. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 91. — Occriocorro saspo. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 266. BEC-FIN FAUVETTE. — $. HORTENSIS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. -— Naum. tab. 78. fig. 3. — La FAUVETTE OEDONIE OU BRETONNE { $. ocdonia). Vieill. Faun. franc. p. 221. pl. 90. fig. 3. — Roux. Ornit. prov. v. 1. p. 330. tab. 221. — Biconia. Savi. Ornit. Tosc, V. 1. p. 248. — GRAUE, KURZSCHNABLIGE UN LANCSCHNA- BLIGE GRASMÜCKE. Brehm. ’6g. Deut. p. 415. BEC-FIN GRISETTE. — $. CINEREA. : e Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. hthog. — Naum. tab. 78. fig. 1 et 2. — Vieill. Faun. franc. p. 220. pl. 99. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p.338. tab. 220. — Fanre, 134 : MANUEL GRAULICHE, , ROSTCRAUE UN GCRAÜKOPFICE HEOKENGRAS nücke. Brehm. V6g. Deut. p. 419.—SrerpazzonaSavi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 2562. —/COMMON WHITE - THROAT. Gould. Birds of Europ. part. 5. \ \ BEC-FIN BABILLARD. — $. CURRUCA. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. tab. 77: fie. es — FauvETTE BaBiLLARDE (S. garrula et curruca). Vieïll. Faun. franç. p. 205. pl. 03. fig. 1 ét 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 332. tab. 216. — FicATEN, PORN und KLEINSCHNABLIGE KLAPPERGRASMUCKE. Brehm. Wôg. Deut. p. 421. —Biciarecra. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 253. — LESSER WHITE-THROAT. Gould. Birds of Europ. part. 5. Propagation. Fait un nid au milieu des buissons les plus touffus. Ses œufs sont, selon M. Roux, blanc glacé, d’un gris très-clair, pointillés" d’olivâtre et de noir sur Je milieu, avec des taches de la première couleur, nombreuses et irrégulières vers le gros bout. BEC-FIN A LUNETTES. —#. CONSPICILLATA. Les grandes couvertures des Mles à larges bordures d’un roux vif; les couvertures infé- L* rar rieures roussätres. Le rnäle en automne diffère du mâle'au prin- MENT F. 5 ch D'ORNITHOLOGIE. Het iemps, en ce que le cendré du sommet de la tête n’est pas si pur; nuque et manteau gris, à bordures de plumes roussâtre très-clair ; gorge blanche; devant du cou cendré bleuâtre ; poitrine d’une teinte vineuse, plus ou moins nuancée de cendré clair; milieu du ventre blanchätre ; la troisième penne de la queue sans tache blanche : une nudité ophthalmique dans tous les âges. La femelle adulte n’a pas de nudité ophthal- mique ; lorum blanchôtre ; une très-petite tache grise en avant de la paupière; front roussâtre; toutes les autres parties supérieures d’un roux cendré très-clair, plus ou moins nuancé de gris, la base des plumes étant de cette couleur ; ailes noirâtres ; les couvertures frangées de larges bordures d’un ‘roux vif; gorge blanche; bas du cou, poitrine et flancs d’une belle teinte isabelle très-clair ; milieu du ventre blanc. Ë | Remarque. La livrée de la femelie n’a pas encore été décrite. Je soupçonne que M. Roux a fait servir un jeune ou une femelle semi -adulte, à la figure qu'il donne sous le nom de Passerinette, :Ailas, tab, 217. ( Voyez aussi à l’article suivant, sous le nom de £. Passerina femelle. ) CNE RS LA À 136 MANUEL À Les jeunes mäles de l'année ont toutes les parties supérieures de la tête et du corps nuancées de cendré’ roussâtre, cette couleur occupant alors le bout de toutes les plumes; le lorum et la région ophthalmique d’un noir cendré légèrement teint de roussätre ; le mi- lieu du ventre isabelle clair ; le devant du cou lésèrement cendré; les deux pennes du milieu de la queue d'un gris-brun; point de tache blanche à la troisième, et une trés-petite à la deuxième. Les jeunes de l’une ou de l’autre année sont d'un roux légèrement cendré aux parties su- périeures ; le lorum cendré ; la gorge blanche; le devant du cou légèrement cendré; la poi- trine et les flancs d’un roux vineux; mieu du ventre isabelle clair; abdomen et cuisses roussâtres ; les bordures des couvertures des ailes toujours d’un roux vif , et les couvertures inférieures roussâtres. BEc-FiN À LUNETTES de nos planches coloriées, 6. fig. 1. le vieux mâle au printemps. — Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mûle. — Annales de l'Académie de Turin, année 1819. — STERPAZZOLA DIE SARDEGNA. — Savi. Ornut. Tosc. v. 1. p. 263. — Bririen sincer. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3, p. 88. D'ORNITHOLOGIE. 137 M. Cantraine me marque ce qui suit : Se trouve dans les États romains. Je ne la trouvai sur le continent que dans les environs de Civita-Vecchia, près des bains de Trajan et dans les plaines incultes au pied des col- lines; elle y fait son nid, et fréquente les endroits couverts de petits buissons peu touf- fus, au sommet desquels elle se perche. On la trouve en Sardaigne dans toutes les saisons. Sur le continent, je la trouvai toujours en compagnie de la Sylvia melanocephala : elle a un cri très-fort. : Nourriture.: Petits coléoptères à élytres tendres, et des punaises. | Propagation. Toujours inconnue. BEC-FIN PITCHOU. — #. PROFINCIALIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lthog. l'adulte. au printemps. — La FauvertE prTrCHOU (S., ferruginea). Nieill. Faun. franc. P- 218. pl. 98. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc: v. 1. P- 337. tab. 219. — Macwanina. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. P- 204. — PROvENSER sixcer. Meyer. Ornit. Taschenb. DH. DA 03. DLL LT ré A PNR ER F PR t À 138 MANUEL BEC-FIN PASSERINETTE. — 5. PASSERINA. Remarque. À cet article doit être ajouté tout ce qui a. été dit sur la S. subalpina. ( Voyez les Corrections et les synonymes indiqués ci-dessous, dont l'ouvrage de M. Savi nous fournit les principaux matériaux. ) Il m'a paru nécessaire de refaire en entier cet article, afin de pouvoir classer plus convenablement toutes les citations qui se rapportent aux états différens de sexe et de livrée de cette espèce, que M. Meyer, sous une date très-récente, publia en double emploi sous le nom de Sylyia leucopogon. Surrrinez, conséquemment,. du Manuel, volume premier, page 213 et suivantes, les articles sous le nom de S. passerina et subalpina, et mettez : , | BEC-FIN PASSERINETTE. — $. PASSERIN A. Le bord extérieur du poignet de l'aile et les couvertures alaires inférieures toujours d’un blanc pur. 10 Sommet de, la tête, joues, nuque, dos, devant de la queue, scapulaires et petites couvertures des ailes d’un cendré couleur de plomb, inclinant au bleu; gorge, poitrine, flancs, régions anales et cuisses d’un roux de brique légèrement violet; ventre et abdo- _ D'ORNITHOLOGIE. 139 * men d'un blanc plus ou moins pur; deux bandes blanches, en forme de moustaches, descendent de la base du bec jusqu’à la moitié du cou ; rémiges brunes noirâtres , bordées de jaunâtre; pennes de la queue noirûtres, la première à barbes extérieures et à peu près mi-parties blanches ; les deuxième et troisième seulement terminées de blanc. Le contour intérieur des paupières est nu, roussètre, entouré de petites plumes d'un rouge de bri- que. Le bec noir, mais la base de la mâchoire inférieure couleur de chair; iris jaune; les pieds couleur de chair jaunâtre. Longueur, de quatre pouces dix lignes à cinq pouces. Le vieux mûäle au printemps. C’est alors BEc-FIN SUBALPIN. Atlas du Manuel, pl. lithog. La fémelle, dans le méme état, à le sommet de la tête, les joues et les parties supérieures d’un cendré clair, très-faiblement nuancé d'ohvatre; poitrine, flancs et côtés du cou d’un gris jaunâtre ou roussâtre très -clair ; front lavé de brun; milieu du ventre blanc ; ailes brunes bordées de cendré ; première rémige blanche sur le bord externe et à l’ex- trémité ; seconde, de cette couleur seulement au bout; la bande blanche à la commissure 140. MANUEL du bec faiblement tracée; les paupières d'un “ blanc grisâtre. DELE ) | | Svivra PAsserINa. Roux. Ornit. provenc. vd. 1. p. 3345; | mais point la planche 207 sous le nom de Fauvette Passerinette, que je ne puis rapporter à aucun des états de la Passerinette. Serait - ce peut - être la femelle de Sylia conspicillata? La figure ressemble beaucoup à cet oiseau, moins le trait blanc au lorum et la petite tache blanche derrière la paupière. Je supprime provi- sotrement celte planche de toute synonyme. Il faudra supprimer aussi la planche de l’Atlas du Manuel, sous le nom de Passerinette. — Srenpazzoina. y Savi. Ornit. . Tosc. v. 1. p.257. — Le Bec-rin cisazPin. planches colo- riées, 251. fig. 2 et 3. portraits fidèles du. mâle et de da femelle. — Fauverte suBazrine. Roux. Ornit. provenc. Atlas. tab. 218. fig. 1 et 2. individus vieux et en plumage fortement coloré. — WEisBäRTIGER SÂNGER (Sylvia leuco- pogon). Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 91. Le mâle en automne a toutes les parties su- périeures d’un gris cendré, plus ou moins nuancé de gris olivâtre ou de roussâtre; pennes des ailes et grandes couvertures d’un brun noirâtre, bordées de brun clair ou grisâtre ; celles de la queue noirâtres, bordées de brun ; pas de tache blanche à la troisième penne; gorge et devant du cou d’un roux plus ou moins nuancé de vineux; souvent les fines bordures de ces plumes d’un ton blanchâtre; ET L 7 74 À ." \ 2 Fñ D'ORNITHOLOGIE. 141 flancs d’un roux clair, plus ou moins vineux ; milieu du ventre, abdomen et dessous de la queue blancs ; les moustaches toujours d’un blanc pur. _ C'est alors : BEC-FiN SuBALPIN. Manuel. v. 1. 214. et nos planches coloriées. 6. fig. 2. sur un sujet mâle dont toutes les pennes de la queue sont terminées de blanc. — La FAUVETTE PASSE- RINETTE. Vieill. Faun, franc. p. 206. pl. 03. fig. 3. un Jeune mâle. Les jeunes mäles ont de larges bordures cendrées et olivätres vers le bout de toutes les plumes grises des parties supérieures, de ma- nière que ces parties offrent une teinte plus ou moins olivâtre; les plumes de la gorge et du devant du cou à larges bordures d’un blanc terne ont une teinte plus ou moins isabelle ou gris roussâtre. C'est aux individus dans ce plumage, et suivant qu'ils sont plus ou moins sur le point d'entrer en mue, que doivent être rapportés les deux sexes indiqués sous le nom de Sylvia passerina. SYLVIA PASSERINA. Gmel. Syst. p.954. — Lath. Jnd. Ornit. ». 2. p. 506. sp. 5..-— Curruca minor. Briss. Ornit. 2 DC) PR © (Ce, vin $ n55 De M CNP + ANNE RS ORAN MR ES AEDETON SENTE "( RAR NL ER 4e Û LEA PMENAE AS LE NON VER TO PL] A AB À > \ " qu p 1} À Û ; Ja NE x | : K ; ide HCoanmEment v. 3. P: 374. — La PASSERINETTE. Buffon: Oiseaux. w.5. p.123. — Comme figure très-défectueuse, méconnais- sable. pl. enlum. 579. fig. 2. sous le nom de petite Fauvette. Ge ne pourrait être, dans tous les cas, que la femelle. — PasseniNe wWarBcer. Lath. Syn. v. 4: p. 414. sp. À. — SPERLINGS und ALPEN-SiNGER. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 89 et 92. (Copies du Manuel.) Habite. Très-commun en Égypte. Vit ou émigre en Sardaigne, en Italie, en Dalmatie, en Carinthie, et jusqu’en Silésie. On ne sait pas si elle visite régulière- ment la Provence ; mais elle est commune près de Turin et de Rome dans les buissons ; à Palo, sur le rivage et dans les bûissons. Elle habite le bord des marais parmi les broussailles et les buissons ; souvent en compagnie de la S$. cinerea ou Grisette. Nourriture. Petits insectes qui s’attachent au feuillage et les baies de quelques ronces. Fe] Propagation. Niche en mars; compose son nid de. mousse, de racines et de toiles d’araignées ; pond quatre ou cinq œufs arrondis, d’un bleu verdâtre, avec quelques taches obscures plus grandes et plus nom- breuses sur le gros bout; fait deux pontes. BEÇ-FIN ROUGE-GORGE. — $. RUBECULA: . Ajoutez aux synonymes : ÆAilas du Manuel, pl. lthog.—Naum. Naturg. tab. 75. fig. 1 et 2.— Favverre ROUGE-conRcE. Vieill. Faun. franç. ts Ë D'ORNITHOLOGIE. d 143 p- 197- pl. 00. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 316. tab. 206. — FicuTEN, Buse und NORDISCRES ROTHKEHLCHEN. Brehm. Ÿ’ôg. Deut. p.360. — Walter. Nordis. Ornit. hefti. 1. tab. 6. fig. 2. — VPorrinosso. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 243. BEC-FIN GORGE -BLEUE. — $. SUECICA. _ Variété constante. I existe dans le Nord une variété constante ou espèce propre à ces ré- sions, qui diffère de celle de nos climats, à peu près de la même manière que le Moineau cisalpin diffère constamment de notre espèce commune du nord et du centre de l’Europe. Comme le Bec-fin gorge-bleue à miroir roux diffère toujours plus ou moins de celui à miroir blanc * , on pourrait les distraire comme variété locale constante, en laissant à la pre- mière, qui vit dans le Nord, le nom de Sylvia suecica, et donnant à la seconde le nom de Sylvia cyanecula, proposé par Meyer. Celle- ci, ou la variété à miroir ou tache blanche, se trouve accidentellement dans le Nord, tandis que la vraie Suecica de Linné , le Gorge-bleue * Je donne le nom de miroir à cette grande tache blanche, ou rousse, placée au milieu de la gorge du mâle, \ 144 __ MANUEL: à miroir roux, vit toujours dans le Nord ". paraît déjà plus rarement en Danemark, et se montre accidentellement en Allemagne. | Voici la description de cette espèce ou race constante du Nord : Front, sommet de la tête, occiput , et toutes les autres parties supérieures d’un gris-brun ; une bandelette blanche s’étend de la base du bec au-dessus des yeux ; gorge et tout le devant du cou d’un bleu azur; au centre de cette couleur,un grand espace ou miroir d’un roux- marron plus ou moins vif; la partie supé- rieure de la poitrine est d’un bleu foncé; cette teinte est séparée du roux-marron du , bas de la poitrine par une bande blanche. La queue est d’un gris-brun; les cinq pennes latérales sont d’un roux vif à leur base. Il paraît que les vieux mäles de cette race perdent le miroir marron de la sorge, abso- lument comme la race de nos climats perd le muroir blanc. Woffische blaukelchen de Brehm. Ajoutez aux synonymes de la variété locale du Nord : MorTacitLa suecica. Linné. — Sycvia suecica. Nilson. D'ORNITHOLOGIE. 145 Ornit, suec. p. 216. le vieux mûle. — Scaweniscues und OSTLICHES BLAURELCHEN. Brehm. Wôg. Deui. a 350. — BLracksezx. Walter. Nordisc. Ornit. tab. 6. fig. Ajoutez aux synonymes de la variété ; com- mune, Où à zuroir blanc : LA PAST RE Atlas du:Manuel, pl. ithog. mâle. — SyLvia CYANECULA. Meyer. Ornit: :T'aschenb, Peut: P- 240.— La RUBINETTE À GORGE BLANCHE. Cuvier. vel: pe 365. — Vieill. Faun. franc. p. 108. pl. 90: ment Ne: __ Roux. Ornit. provenc. v.1. p. 317. tab. 207- = DunkLes und WEISSTIRNIGES BLAU- KELCHEN. Brehm. -Vüg. Dent. p: 353. — Perro azzurro. Savi. Ornit. Tosc.v. 1. p.206.— BLUE-THROATED WARBLER. Gould. Birds of Europ. part. 3. vieux mâle, et femelle. — Naum. tab. 75. fig. 3, 4 et 5. te Habite jusqu’en Italie; mais ne se montre guère plus avant dans le Nord que le Danemark. En Suède et en Norwége , on ne voit habituellement que la race à mi-. roir roux. Accidentellement en Angleterre. BEC-FIN ROUGE-QUEUE. — $. TITHYS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. hthog. le mâle. — BLACK-THROAT start, Gould. Birds of Europ. part. 8. — La Fauvverre rivais. Vieill. Faun. franc. p. 109. pl. 91. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. provence. vol. 1. p. 319. tab. 208. — SCHWARZER HOCHKOPFIGER UN SCHWABRZLICHER HAUSROTH— Partie IIIe. 10 146 * MANUEL SCHWANZ. Broken. V’üg. Deut. p. 365. Fe Nan: sb, 79 fig 3 et 4; Ajoutez à l'habitat : Vit partout en Allemagne sur les toits dans les villes ; commun sur les rochers des Alpes, au Saint-Gothard, au Grimsel, etc.; tres- rare dans le Nord. Vit aussi en Morée; pas commun en Provence; rare en Angleterre. BEC-FIN DE MURAILLES. — $. PHOENICURUS. Fr Ajoutez : Ailas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — La Favverre ROSSIGNOL DE MURAILLES , OU GORGE-NOIRE. Cuvier. Règne animal. vol. 1. p. 361. — Vieill. Faun. franc. p. 200. pl. 91. fig. 3. le méle. «à pl. 92. fig. 1. la femelle. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 320. tab. 209 et 210. méle et femelle. — Warr, BAuM und GARTENROTHSCHWANZ. Brehm. V’ôg. Deut. p. 363. — Rep srant. Gould: Birds of Europ. part. 6. M. Swainson en fait le genre Phœ- nicura, — Naum. Neue Ausg. tab. 79. fig. 1 et 2. g D'ORNITHOLOGIE. 147 TROISIÈME SECTION. MUSCIVORES. } Voyez le Manuel, page 222, et ajoutez: - Plusieurs espèces , telles que T Æippolais et l’Zcterina, se nourrissent indistinctement de mouches qui vivent sous l'ombre des buissons et au-dessus des jonchaies : de là vient qu’on les trouve fréquemment dans les marais. Quelques auteurs les placent, à cause de ces habitudes, parmi les Sylvains riverains ; et ceux qui voient des genres partout, les asso cient à leur Calamoherpe, où en font encore un nouveau sous-genre. Par ce moyen, ils les éloignent des autres espèces dont ils ont.le plumage .et les mœurs, et auxquelles elles ressemblent tellement à l'extérieur , qu'on a bien de la peine à distinguer nettement les espèces; que souvent même il faut avoir les sujets sous les yeux afin de les distinguer spécifiquement. J’oila cependant où conduit la manie des genres trop multipliés *. | * Jei M. Vieillot a encore changé tous les noms. 148 A UTOMAMUER BEC-FIN A POITRINE JAUNE.—9. HIPPOL AIS. #4 Mettez en tête de cet article : Bec large à la base, fort et long; mandibule inférieure blanchätre. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, PI Uthoz. — Naum. Neue Aus. tab. 80. fig. 1. — FAUVETTE LUSCINIOLE (5 polrg lotta). Vieill. Faun. franc. p.212. pl. 06. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 343. tab. 224. — BeCCAFICO GaNariNo. Savi. Ornit Tosc. v. 1. p.287. — HOCHRÔPFIGE , MITTLERE und PLATIKOPFIGE BASTARDNACHTIGALL. Brehm. PI Supprimez, page 223, habite, et mettez: Habite les taillis, les bosquets, et assez souvent les roseaux, en Allemagne, en France, quoique rare en Provence, en Italie , etc. ; très-commun ‘en ‘Hollandé dans tous les jardins. Le ramage est mélodieux et sn dt Les ide tués dans le Midi er les teintes jaunes plus vives que ceux tués dans nos con- trées. La même remarque est applicatle aux. autres îl espèces , surtout au Poutllot. Propagation. Le utd est artistement AR CU de bouleau , de coques de chrysalides , et de laine ou de duvet des plantes. D'ORNITHOLOGIE. 149 BEC-FIN SIFFLEUR. — $. SZBILATRIX. Remarque. La Sylvia sylvicola des auteurs systéma- tiques est loin de concorder nettement avec notre oiseau. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Temm. et Laug. Plan- ches coloriées d'Oiseaux, tab. 245. fig. 3. — Naum. Neue Ausg. tab. So. fig. 2. — La FauvertE syLvicoce. Vieill. Faun. franc. p.210. pl. 05. fig. 3. — Roux. Ornit. pro-, venc. v. 1. p. 345. pl. 225. — Lui verve. Savi. Ornit. Tosc. v.1. pag. 290. —- SCHWIRRENDER , GROSSCHNABLIGER und NORDISCHER LAUBVOGEL. Brehm. Yôg. Deut. p. 425. — Woop-wren. Gould. Birds of Europ. part. 1. fig. 5. Supprimez, page 223, habite, et mettez : Habite es bois de haute-futaie , particulièrement les forêts de hètres. C’est en planant et battant des ailes qu’elle fait entendre son ramage percant et cadencé. Commune en France, en Allemagne, en Italie; plus rare dans le Nord et en Hollande, Propagation. M. Roux dit qu’elle niche souvent à terre ; elle donne à son nid la forme d’un petit four, et le place sous les arbres qui portent le plus d’ombrage ; entre les racines ou au pied des buissons ; ce nid est composé de mousse, tapissé d'herbes fines et de longs crins. 150 MANUEE BEC-FIN ICTÉRINE. SFYLVIA ICTERINA. (Nr) Bec déprimé, mais court ; intérieur du bec jaune-safran; lorum olivätre ; la deuxième ré- mige plus longue que la sixième, et beaucoup plus. courte que la cinquième; la queue, au centre, un peu fourchue. Longueur du tarsé , dix lignes ; le jaune des parties inférieures en mèches longitudinales. Sommet de la tête et parties supérieures d’un olivâtre pur; un petit trait jaune vif à la base du front jusque sur la paupière, et un peu au-delà; une bande d’un gris olivâtre couvre le lorum ; joues, côtés du cou, poi- trine et flancs d’un jaune clair, en mèches longitudinales; bord extérieur de l’aile et cou- vertures inférieures Jaune-citron clair ; milieu du ventre blanc, nuancé de stries longitudi- . nales jaunes; gorge d’un blanc jaunûâtre; ailes et queue d’un brun cendré, et bordures des pennes olivâtre clair ; la queue longue, four- chue dans le milieu , les deux pennes du centre étant beaucoup plus courtes que les latérales ; bec court, assez obtus, et d’un brun fonce : “: à nd ' 1 D'ORNITHOLOGIE. | 151 pieds bruns. Longueur, cinq pouces et deux ou trois lignes. Le mäle et la femelle au prin- lemps.. — DEN F \ Remarque. La longueur de la queue, qui dépasse les ailes d’un pouce; sa forme en fourche au cenire, et la longueur comparative des rémiges et du tarse, sont les caractères les plus marquans pour servir de moyen de distinguer cette espèce des deux suivantes : il sera toujours très-difficile de les reconnaître lorsqu'on les verra isclément. C’est probablement le grand Poullot de quelques naturalistes français. — FAUvVETTE ICTÉRINE (S°. icterina ). Vieill. Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle, vol. 11. p- 194. — Beccarico 1TTERINO. P. de Musig. Iconog. della Faun. ital. li. 1. fig. 2. une planche non numérotée. — La planche de l’Aitlas du Manuel, sous le nom de Bec- fen pouillot, paraît avoir été faite sur un sujet de l’es- pèce du Bec-fin ictérine : la figure ressemble complète- ment à cette espèce, et nullement au Pouillot. | Remarque. Voici ce que me marque M. Cantraine, au sujet de cette espèce qu’il tua voltigeant au-dessus des roseaux , dans les marais d’Ostia, le 4 avril, Elle vit dans des roseaux; je n’en vis et tuai qu’un seul individu ; malgré toutes mes recherches, je ne pus en trouver d'autre. M. Vieillot en a vu un dans le cabinet du comte de Riocour, à Nancy, et un autre au Musée de Paris. — J’en ai tué plusieurs en Hollande, où ilest moins abondant que le Pouillot. PT DURANT AT UTP NED PO RTTRER : RATS PUR 1h 152 Habite conséquemment la Hollande, la France et les États romains, dans le voisinage des eaux et des ma- rais; en Hollande, dans les taillis d’aune près des eaux. Elle est sans doute plus abondante qu’on ne le suppose : | car il est assez probable qu’on l’aura confondue avec le Bec-fin véloce; plus souvent, peut-être, avec le Pouillot. | Nourriture. Petits insectes, et mouches qui s’atta- chent aux branches et au feuillage. Propagation. Je n’ai pas été à même de voir le nid ni les œufs. BEC-FIN POUILLOT. — $. ZROCHILUS. Queue faiblement JTE au centre; la deuxième et la sixième rémige de ‘la méme longueur. Longueur du tarse, huit lignes. Plumage ours \ une teinte jaunâtre unt- forme. Les jeunes de l’année n'ont du jaune’ qu’à la gorge, aux couvertures inférieures des ailes, sur la ligne médiane du ventre et aux couvertures du dessous de la queue; la poi- trine et les flancs sont alors d’un blanc cendré. Longueur totale de l'adulte, seulement quatre pouces deux ou trois lignes. | D'ORNITHOLOGIE. 153 \ Ajoutez aux Synonymes : La Fauverre rimis: (5. f£tis). Vieill. Faun. franc. p. 217. pl. 98. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. vol. 1. p. 350. tab. 228. Figure qu'on pourrait rapporter aussi bien à l’Ictérine qu’au Pouillot, si elle n’offrait des dimensions moins fortes , plus de jaune dans le plumage et un trait jaune plus large au-dessus des yeux ; caractères qui conviennent au Pouillot et pas à l’Ictérine. Je place cette observation , faite sur une figure, afin de donner aux naturalistes un nouveau moyen comparatif pour recon- naître les unes des autres ces espèces différentes , mais qui ent tant d’analogie entre elles dans les formes et dans les teintes de leur plumage. — Bauu, und GARTEN LAUBSANGER. Brehm. Vôg. Deut. p. 427. — Wirrow- WREN (S$. trochilus) et Cmirr-CHarr (S. lippolais), de Gould, sont l’un et l’autre des Pouillots. (Voyez la planche fig. x et 2. part. 1. Car son Chluff-chaff, figure 2, ne ressemble point au véritable Bec-fin à poitrine jaune (S. hippolais). — La planche de l’Atlas du Manuel, sous le nom de Pouillot, esisun portrait exact du Bec- fin ictérine. Habite jusque au-ddlà du cercle arctique. Elle pré— fère les forêts de bouleaux à tous les autres arbres de haute-futaie. ‘154 MANUEL BEC-FIN VÉLOCE. — $: RUFA. Bec un peu élargi à la base’, fin et en alène vers la pointe; queue à pennes d’égale longueur. La fémelle et les jeunes se ressemblent ; ils diffèrent du mâle en ce que le dessous du corps est d’un jaune blanchâtre où celui du mâle est d’un.jaune plus prononcé. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — La FauverTe COLLYBITE (S. collybita). Nieïll. Faun. franç. p. 214. pl. 07. fig. Le — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 342. tab. 223. — Lui piCCOLO. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 292.—GRAUER, WALD, EINSAMER, FICHTEN Und KURZSCHNÂBLIGER LAUBVOGEL. Brehm. V’üg. Deut. p. 436. — Les Sylvia fitis et rufa de Naum. Neue Ausg. tab. 80. fig. 3 et 4, ne sont pas assez bien faites pour pouvoir les reconnaître. Habite, en Provence , lès bois pendant la belle saison. et s'approche , en automne, des vergers et des jardins : elle se tient volontiers sur les arbres le long des ruis- seaux. 2 BEC-FIN NATTERER. —$. NATTERERIL. Ajoutez : BEC-riN NATTERER de nos planches coloriées. 24. fig. 3 si Be . D'ORNIPHOLOGIE. 155 — Atlas du Manuel, pl lithog. — La FAUvETTE BONELLI (S. bonellü). Nieill. Faun. franc. p. 216. pl. 97. fig. 3. — Roux. Ornit. provenç. vol. 1. p. 346. tab. 226. — Lux Bianco. Savi. Ornit. Tosc. vol. 1. p. 294. —- NATTERERS sixeer. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 95.— Brehm. l’ôg. Deut. p. 429. CAR Habite - principalement le midi et le centre de l'Europe , sur les collines boisées. Jamaïs observée dans le Nord : commune en Provence et en Suisse. M. Hornschug la tua en Tyrol. Nourriture. Petites mouchés, araignées et autres insectes. | Propagation. Niche en Italie , sur les collines , aussi à ierre, parmi les herbes. Le nid est de forme sphé- rique à ouverture latérale, garni extérieurement de feuilles sèches. Pond quatre ou cinq œufs globuleux , blancs et parsemés de petits points de couleur rou- geûtre. Remarque. Il est encore douieux s’il convient de réunir au Bec-fin natterer oiseau indiqué par M. Brehm sous le nom de graurückiger Laubsänger, page 428. L'auteur cité en fait une espèce sous le nom de Phyllopneuste acredula (Motacilla acredula ). Linn. RUB RÉLEUTELERNVIGER SE D 156 MANUEL GENRE V'INGTIÈME. ! ROITELET. — REGULUS. (Rau.) ÿé * Bec très-grêle, en alëne, court , trés-droit , subulé ; mandibule supérieure finement en- taillée vers le bout. Narines ovales, couvertes et cachées par de petites plumes dirigées en avant. Pieds très-grêles ; doigt intermédiaire réuni par la base avec l’externe, totalement séparé de l’interne; doigt postérieur le plus fort de tous. Æ4iles moyennes; la première penne très-courte, deuxième et huitième épa- les , quatrième et cinquième plus longues. Il convient de séparer ces trés-petits volatiles des Sylvains ou Bec-fins ordinaires. La forme de leur bec et celle des narines couvertes les rapprochent des Mésanges, dont ils tiennent beaucoup par leur genre de vie et la manière dont ils se cramponnent aux branches et au feuillage ; leur bec n’est pas , comme celui des Bec-fins, déprimé à sa base, mais très-com- primé partout : les deux petites plumes qui se dirigent sur les narines les distinguent suffisamment. Ils vivent de très-petits insectes CPE D'ORNITHOLOGIE. 157 qui s’attachent au feuillage ; 1l$ se suspendent habituellement aux branches flexibles, et s’y accrochent, visitant toutes les feuilles. Leur nid, suspendu aux rameaux, est fait avec beaucoup d’art. Ce sont les plus petits oiseaux d'Europe ; ils sont très-agiles, et ne redoutent point la rigueur de nos hivers. Deux espèces sont connues en Europe, et on en a trouvé une dans les pays chauds de l'Amérique du Sud et une dans le Nord. M. Brehm prétend qu’il connaît six espèces en Europe. ROITELET ORDINAIRE. — REGU LUS CRISTATUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Neue Ausg. tab. 03. fig. 1, 2°et 3: — Le Rorrerer nurpé. Vieik. Faun. franc. pl. 102. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p- 358. tab. 234. — Vsucreconcex. Walter. Nordsche Orn. tab. 3. fig. 1 et 2. — NORDISCHES SAFFRANKOPFIGES und GOLDKÔPFIGES GOLDHÂHNCHEN. Brehm. Wôg. Deut. p- 479. — Gorpen-cresten Wen, Gould. Birds of Europ. part. 3. 288 7 NN MONEEÉ ROITELET TRIPLE-BANDEAU.—R, IGNICAPILLUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Naum. Neue Ausg.tab. 03: fig. 4, 5 et 6. — Le ROITELET À MOUSTACHES (Regulus mys= taceus). Vieill. Faun. franç. p-231. pl. 102. fig. 3. — Roux. Ornit. provence, v. 1. p. 360. tab. 235. — Fever- KÔPFIGES und RURZSCHÂBLIGES COLDHÂBNCHEN. Brehm. fôg. | Deut. p. 483. — Vire-cresren WREN. Gould. Birds of Europ. part. 3. | Habite. Très-commun dans les grandes forêts de sa- pins du midi de l’Allemagne ; aussi en, Angleterre. M. Yarrell me marque qu’on en a tué dans le Cam- bridgeshire et le Sussex. Propagation. Niche dans les pins, pond jusqu’à 8 et 10 œufs couleur de chair, marqués de points rouges sur le gros bout. GENRE VINGT-UNIEME. TROGLODYTE. — TROGLODYTES. (Cuv.) PSE | Bec très-grêle, fin, sans aucune échancrure, + . . , . , (a # pointu, faiblement arqué ; mandibules égales. D'ORNITHOLOGIE. 159 . Narines ovales, couvertes par une membrane. Pieds longs, grêles ; doigt intermédiaire réuni par la base à l’externe, et totalement séparé de l’interne. ‘es très-courtes, concaves, arrondies. Première rémige de moyenne lon- gueur , quatrième et cinquième plus longues. La queue et les ailes sont courtes; ils portent la première constamment relevée. Ils vivent le plus souvent cachés, et se montrent rarement à découvert sur les arbres : ils ont tous un goût décidé pour les endroits obscurs, les cavernes, les murailles, ou les trous natu- rels entre les racines des arbres sur les bords des eaux. C’est dans ces lieux, dans les piles de bois, les tas de branchages secs, au pied des haies et des buissons , qu’ils cherchentles petits insectes, sautillant sans cesse, et faisant entendre “un joli ramage. Leur nid est le plus souvent artistement construit, clos de tous les côtés, à ouverture latérale. ( Foyez le reste dans le Manuel, page 233.) Remarque. Le genre Troglodyte n’est pas nombreux en espèces; quelques-unes ont un bec légèrement fléchi et plus long que la tête. 80 4 MANUEL TROGLODYTE ORDINAIRE. — T. JULGARIS. Ajoutez aux synonymes : AC TU Atlas du Manuel, pl. lithog. — Trocropyre D'Eurorr. Vieïll. Faun. franc. p. 232. pl, 108, fig. 1. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 362. tab. 236. — Srericcioro. Savi. Orn. Tosc. v. 1. p. 296. — Haus und WaLDzAUNKÔNIG. Brehm. 76. si p. 454. — The wnrex. Gould. Birds of Europ. part. 5. “Remarque. Les naturalistes italiens sont invités à faire des Pecherches dans les marais de leur pays, afin de # s'assurer s’il existe effectivement, dans les contrées méridionales , une seconde espèce de Troglodyte , qu’on assure être différente de l'espèce vulgaire de nos cli= mats. On la dit plus grande et d’un roux tres-vif. Les roseaux seraient sa demeure habituelle. M. Cantraine marque dans ses notes, qu'il soupçonne l'existence de cette espèce ; il tua deux individus sur les bords du lac de Castiglione , mais il lui fut impossible de les retrouver, Je trouve dans les collections faites au Ja- « pon, un Troglodyte dont les formés et les cou- “ leurs s’éloignent assez de celles de notre espèce, pour en former une distincte. Comme cet o1- seau sernble avoir Fiasées analogie avec .celui dont M. Cantraine m'a donné le signalement très-succinct , j'en fournis ici une description minutieuse , sün que ju naturalistes italiens ; D'ORNITHOLOGIE. 161 puissent juger , si le Troglodyte vu et tué par M. Cantraine est identique avec l'espèce du Japon. ———_——————— TROGLODYTE ENFUMÉ. TROGLODYTES. FUMIGATUS. MISOS AS AT au Japon. Un peu plus grand que le Zroglodyte ordi- naire;.bec plus long d’une ligne, totalement brun; ailes plus longues d’une ligne ; queue plus longue de deux lignes. Joues couvertes de petits points isabelle sur un fond brun; gorge, devant du cou et poitrine d’un brun enfumé, sans taches ; parties supérieures d’un brun sombre , avec les mêmes distributions de zig- zags noirs , mais ceux-ci plus profonds; flancs et abdomen variés de zigzags noirs sur un fond brun-roux ; aucune trace de blanc ou de blan- châtre aux parties inférieures ; queue d’un roux plus vif, avec des bandelettes plus distantes et plus noires. Son nom japonais est Wisosasar. I] vit l’été dans les bois, et se rapproche des habitations en hiver. Partie EXI°, 11 nn, 162 MANUEL Si c'est une espèce distincte , elle est du moins très-voisine de notre Troglodyte ordi- naire. FAAANAS AUBUVELUTUABUR GENRE VINGT-DEUXIÈME. _ TRAQUET. — S44/COLA. Caractères. Voyez Manuel, vol. 1, page 235. Ajoutez aux mœurs : Quelques espèces de 7Traquets habitent , durant la belle saison, dans les lieux secs et pierreux; d’autres fréquentent plus volontiers les prés ou les plaines humides ; ils choisis- sent, pour se percher, une petite éminence; quelques-uns recherchent les buissons, vol- tigent souvent sur le haut des tiges, et s’élan- cent de là sur les insectes qui passent à leur portée. M. Savi comprend aussi les 7’raquets dans son genre Sylvia. D’'ORNITHOLOGIE. 163 TRAQUET RIEUR. — $. CACHINNANS. La femelle, selon M. de La Marmora, porte une livrée plus brune que le mâle. Toutes les plames qui sont noires dans le mâle ont une teinte couleur de suie, particulièrement aux parties inférieures : la queue a plus de noir que dans le mâle. Ana Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith.lemäle. — OENANTHE LOUCURO. Vieill. — CvLBsrancO ABBRUNATO. Marm. Mém. de l’ Acad. de Turin. v. 25. tab. 8 et 9. mäle et femelle. — Savi. Ornit. Tosc. vi 1.p. 226.— Le Morgux noir. Vieill. Faun. franc. p- 188. pl. 84. fig. x. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p- 302. tab. 107. le mâle. — SchWARZER STEINSCHMATZER Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 97. — BLAcK-WREATEAR. Gould. Birds of Europ. part. 8. M. Savi dit avoir vu deux individus dans les environs de Portovenere : quelques sujets ont été tués à Nice. On le trouve en Corse, en Espagne et en Sardaigne; il vit isolé ou par paire; ses habitudes se rapprochent de celles du Merle de roche. 164 MANU 4) TRAQUET MOTEUX. — $. OENANTHE. ‘ Ce n’est qu’à sa première mue que le mâle prend la bande noire entre les yeux et le bec. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mêle.—Le MorTeux VITREC (OEnanthe cinereus). Vieill. Faun. franc. p. 187. pl. 83. fig. x. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 304. tab. 108. — The Wagatear. Gould. Birds of Europ. part. 2. mâle et femelle. — Srex squarTa. Nilson. Skandinap. Faun. pl. 65. mâle. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 89. fig. x et 2. Se trouve aussi en Dalmatie et en Morée. TRAQUET STAPAZIN. — $. STAPAZINA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lthog. le mâle au printemps: — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 90. fig.1et.2. plumage d'été et d'hiver.—Le Moreux srarazix. Vieill. Faun. franc. p. 180. pl. 84. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 305. tab. 199. — RôrTanicER sreinscamäTzer. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 98.— MOoNACHELLA CON LA GOLA NERA. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. part. 225. — RussEL WHEATEAR. Gould. Birds of Europ. part. 6. 15 D'ORNITHOLOGIE. 165 Habite. Très-commun en Dalmatie et en Morée. [1 . Nourriture. Mouches , sauterelles et larves d'insectes. Propagation. Niche comme le Moteux ; des herbes fines entrelacées composent le nid à l'extérieur, en de— dans de la mousse et de petites plumes ; il est placé entre des pierres. Pond cinq ou six œufs d’un bleu pâle, lé- gèrement lavé de petites mouchetures d’un bleu cendré plus foncé. TRAQUET OREILLARD. — $. AURITA.. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. —De nos planch. color. 251. g. 1. le mâle. — Bracs-EAntD WaEaAtEAR. Gould. Birds of Europ. part. 6. — Le Moreux recnausy (OEnanthe Albicollis:). Vieill. Faun. franc. p. 190. pl. 85. fig. 1,2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 307. tab. 200. — ScHWARZOHRIGER STEINSCHMATZER. Meyer. Ornit. T'aschenb. v. 3. p. 99. — MoxacELra. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p- 223. — Stor. degli Ucc. tab. 384. fig. 1. Habite. Se trouve aussi en Dalmatie , où on le dit ce- pendant plus rare que l’espèce précédente. J’ai reçu des individus de l’une et de l’autre espèce d'Égypte et du Sénégal, sans jamais avoir pu remarquer de trace qui 166 MANUEL l m'aurait pu faire adopter l'opinion que ce pouvgient: être des états différens d'une même espèce. Propagation toujours inconnue. TRAQUET LEUCOMÈLE *. — $. LEUCOMELA. Côtés de la tête, espace entre l’œil et le bec, gorge et devant du cou d’un noir profond ; sommet de la tête, occiput, partie postérieure du cou et croupion d’un blanc pur; dos et ailes d’un brun noirâtre ; tout le ventre et les au- tres parties inférieures blanches ; la queue d’un blanc pur depuis son origine jusqu'aux deux tiers de sa longueur; le reste et les deux pennes du milieu noirs ; les couvertures du dessous de la queue lésèrement roussâtres. La queue dé- passe de huit lignes l'extrémité des ailes. Lon- sueur, cinq pouces cinq ou six lignes. Le vieux mâle. La femelle. Voyez Manuel, page 244. Les jeunes mâles de l’année ont toujours les ) *. La description du mâle de cette espèce, dans le Manuel, page 243, manquant de précision, j’en donne ici une nou- velle. Mess 7. LL Le # F | \ D’ORNITHOLOGIE. 167 flancs d’un gris cendré. — /’oyes le reste loco citalo. Ajoutez aux synonymes : De nos planch. color. 257. fig. 3. le mâle adulte.—Ailus du Manuel, pl. lith. l'adulte. — Moracirca PLESCHANCA. Lepec. MVov. comm. Peterop. v. 14. p. 504. tab. 22. fig. 3. — Guldens. Nov. comm. Petrop. v. 19: p. 408. tab. 15. — Falk. Beitr. Tusel. v. 3. p. 406. t. 30. mâle et femelle. — W rissBunTER steinkonNRätzER. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 100. Remarque. M. Lichtenstein indique cette espèce dans son Catalogue, sous le nouveau nom de Sazxicola lugens , sur des sujets tués en Égypte , où l'espèce est assez nom- breuse et la même qu’en Europe. Habite* les parties orientales du midi de l’Europe. On la trouve en Russie sur les bords du Volga, de l’Oka et du Kama ; aussi dans le Levant et en Crimée. TRAQUET TARIER. — $. RUBETRA. Les jeunes au sortir du nid ont des taches blanches et grisâtres sur toutes les parties du corps. | * Supprimez tout cet article du Manuel, volume 1. p. 244, 168 - MANUEL - | cu Ajoutez aux synonymes : %. Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle.——Moreux-rarier où proprement dit. Vieill. Faun. franc. p. 103. pl. 88. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 310. tab. 203. — SriAcaino. Savi. Ornit,. Tosc. vw, 1. p. 226. — Stor. degli, Ucc. tab. 382. fig. 2. — Waincnar. Gould. Birds of Europ. part. 1. mâle et femelle. — Busk squarra. Nilson. Skan- dinav. Faun. pl. 31. mâle. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 89. fig. 3 el A. Propagation. Fait son nid au pied d’une touffe d’her- bes vertes , dans quelque ornière , à l’abri d’une pierre ou d’une motte de terre ; il le compose de foin et du poil des bestiaux; ces œufs sont d’un vert bleuâtre, avec quelques taches souvent peu apparentes. | TRAQUET RUBICOLE *. — $: RUBICOLA. Tête, gorge, dos et petites couvertures des ailes d’un noir parfait; mais chaque plume très-finement lisérée de roux-brun; une grande tache blanche sur les côtés du cou , sur le haut * Voyez le premier volume, page 246, où cet oiseau porte le nom de Traquet pätre. Voyez, à la remarque, les motifs qui me font adopter celui de Rubicole. Supprimez aussi la description du vieur mâle dans le Manuel , page citée. D'ORNITHOLOGIE. 169 des ailes et sur le croupion. Poitrine d’un roux foncé , les parties inférieures d’un roux très- clair ; ailes brunes lisérées de brun plus clair ; base de toutes les pennes de la queue, blanche, le reste d’un brun noirâtre. Longueur, quatre pouces quatre ou cinq lignes. Le vieux mâle au printemps. k | Le mâle apres la mue d'automne a des bor- dures rousses plus larges au bout des plumes de la gorge ; celles de la nuque et du dos sont frangées de larges bordures de cette couleur ; la poitrine est d’un roux clair, et le reste du dessous du corps isabelle clair ; des lisérés plus larges aux pennes des ailes, et le fin bout de la queue roussatre. La femelle. Voyez Manuel. Les jeunes au sortir du nid ont les plumes des parties supérieures d’un brun grisâtre ; toutes sont terminées par une petite tâche blanchâtre. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — 1e Morts TRA= QuET. Vieïll. Faun. franc. p. :91. pl. 86. — Roux. Ornit. Proveng. v. 1. p. 308. tab. 201. vieux mâle au printemps, fi LR 170 MANUEL et tab. 202. jeune au sortir du nid. — Sarminrano. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p.230.—Naum. Neue Ausg. tab. 90. fig. 3,4 et 5. mâle, femelle et jeune. Remarque. J'ai eu tort de réunir dans les synonymes, pag. 247, le Traquer parre de Levaillant ( Oiseaux d’A- frique. v. 4. pl. 180); reconnaissable, comme espèce dis- tincte , à sa taille plus forte , à ses tarses plus longs, au noir plein des ailes , de la queue et des cuisses ; à l’écus- son bifide et d’un roux ardent de la poitrine , et au blanc pur des parties inférieures ; mais il faut convenir que le Traquet pâtre se rapproche beaucoup de notre Traquet rubicole , particulièrement à l’époque où le très - vieux mâle a perdu toutes les bordures rousses dont les plumes noires sont terminées. Les sujets de la Crimée et ceux de la Morée ont aussi un plumage plus semblable à celui du Traquet pätre d'Afrique; cepén- dant je suis d'opinion que cette espèce africaine est dif- férente de notre Traquet rubicole. Les sujets reçus du Japon ressemblent exactement à ceux de l’Europe, Sup- primez la remarque du Manuel, p. 247. AAA VULVUR UE AUS R AR LS 3": 4 L \ D L L ” DT - à » \ _ . \ f | - F . , | D'ORNITHOLOGIE. 1ÿE GENRE VINGT-TROISIÈME. ACCENTEUR. — 4CCE NTOR. Caractères. Voyez Manuel, vol. 1 , page 247. Nous avons encore une espèce nouvelle pour l'Europe , à ajouter à ce petit genre, composé maintenant de quatre espèces. A. PÉGOT ou DES ALPES. — 4. ALPINUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. l'adulte. — Ke PÉcor nes ALpes. Vieill. Faun. franc. p. 195. pl. 89. fig. 1. — Roux. Ornit. provenç.v. 1. p. 312. tab. 204. — SorDone. Savi. Ornit. Tosce. v. 1.p. 300.—ALPENFLUEvOGEL. Brehm. V’ôg. Deut. p.456. — ALrenBrAUNELLE. Naum. Nature. Neue Ausg. tab.92. fig. 1. Habite aussi sur quelques montagnes élevées de la Toscane , et se montre en Provence pendant l'hiver. M. Yarrell me marque qu’un individu a été tué dans le Jardin du collége de Cambridge en Angleterre. ë 2 192 MANUEL ACCENTEUR CALLIOPE. _ ACCENTOR CALLIOPE. (Minr. ) . Taille du Pégot, mais plus svelte. Lorum et base de la mandibule inférieure d’un noir par- fait; une fine raie, d’un blanc pur, s'étend de la base du bec au-dessus des yeux ; un autre trait, de la même couleur , va dela commissure du bec sur les côtés de la gorge; toute cette partie et le devant du cou sont d’une teinte rouge clair très-brillante. Ce long et large rabat rouge à … base des plumes , d’un blanc pur, est encadré par une bande d’un gris noirâtre qui prend une teinte cendrée vers la poitrine ; toutes les 4 parties supérieures , les ailes et la queue , ‘sont. d’un brun terre d’ombre uniforme; mais toutes les plumes des ailes sont finement lisérées de roussâtre ; la poitrine et les flancs sont d’un brun olive roussâtre ; le milieu du ventre, l'abdomen et les couvertures de la queue d’un blanc isabelle. Iris et bec bruns, pieds gris. Longueur , six pouces. Le vieux male. La &ieille femelle à seulement la gorgerette marquée d’une faible nuance rouge; le reste de la gorge et partie du devant du cou sont d’un 1 a .2 ; * " à. L : 4h " , *S À os 1209 VD Mr Ciel 2): LUE D Dar L'ART NEA DR RS 1 da ef 1 4 % | C D’'ORNITHOLOGIE. 173 - blanc rose; le lorum est gris, surmonté par un petit trait d’un blanc terne; cette teinte forme aussi une tache à la commissure du bec ; on ne voit point d'encadrement à la gorge, et la poi- trine est d'un olive grisâtre. Le reste est comme dans le mâle. Les jeunes mâles ont la gorge et le devant du cou d’un rose clair, et j’en ai vu d’un rouge- jaunâtre. Æn automne , les belles et élégantes plumes rouges du mälesont lisérées de blanc pur. Moracisza cazrioPe. Pall. Ÿoy. v. 3. p. Go. sp. 17. — Gmel. .. 1. P. 977- — TURDUS KAMTSCHATKENSIS. Gmel. syst. 1. p. 817. — TURDUS CALLIOPE. Lath. Ind. ms V. 1. p. 331. sp. 14. — Rusx-raroaT. Lath. Syn. 4.p. 463. et supp. v. 1. p. 140. tab. du titre, le mâle. — me Zool. + 2- P: 345. Habite É Sibérie , le Kamtschatka et le Japon ; visite la Crimée , et a été observé et tué dans les provinces de la Russie méridionale. Il se perche, dit-on , à la som- mité des arbres , et chante agréablement. Son nom ja- ponais est Nogotto. Nourriture et Propagation inconnues. Remarque. Le sujet tué en Crimée par Pallas ne dif- fère en rien de ceux du Japon. Je n’ai pas vu le sujet tué près de Moscou. 14 ln CM AMURENT ACGCENTEUR MOUCSET. — 4. MODULARIS.. M Ajoutez aux synonymes : \ Aïlas du Manuel, pl. lithog. — Pécor moucuer. Vieill. Faun franc. p. 195. pl. 80. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit: em provenc. v. 1. p. 313. tab. 205.—PASSERA SCOPAGOLA. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 290. — Ficaten und HECKENFLUE- vocez. Brehm. Vôg. Deut. p. 457 et ASS. — HECKEN BRAU- NELLE. Naum. Naturg. Neue Ausg, tab. 02. fig. 3. vieux, et fig. À. jeune. ACCENTEUR MONTAGNARD.— 4. MONTANETLLUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Mortacirza monta N NELLA. Pall. Voy. v. 3.p. 695. n° 12. —Gmel. Syst. 1 : P: Le Sp. 99. —+ SYLVIA MONTANELLA. Lath. Ind. Ornit. v. 2. . 526. sp. Go. — SiBiRIAN- WARBLAR. Id. Sym 4. . 456. — ScawarrzxôüPsicer rLüevocez. Meyer. Ornit. T'aschenb. v.3.p. 101. — BerGBrAuNELLE. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 92. fig. 2. | e Habue la Sibérie ; vit dans la Russie européenne ; ds sez commun en Crimée en hiver; de passage accidentel en Hongrie , et plus accidentellement encore dans le‘ midi de lPtalie. ee BVAMRARATAR ES BAR E AAA °* ANNE Li \ \ D'ORNITHOLOGIE. 175 GENRE VINGT-QUATRIEME. BERGERONNETTE. — MOT ACILLA. Caractéres. Voyez Manuel, vol. 1, page 252. Dans ce genre, nous avons une espèce de plus à ajouter au catalogue européen ; elle a été long-temps méconnue, quoique très-com- mune et vivant dans les contrées les mieux ex- plorées. BERGERONNEITE LUGUBRE *. —- M. LUGUBRIS. Les trois quarts de la longueur de toutes les pennes et les couvertures moyennes des ailes d’un blanc parfait. Lorur: notr. Sommet de la tête, le lorum , les joues, tout le cou, la poitrine, le dos, les petites couver- tures des ailes , les plus longues de celles-ci , le croupion et les huit pennes du milieu de la queue , d’un noir parfait; front, sourcils , EC * Supprimez totalement les articles de la Zivree d'été et d'hiver de cette espèce ( Manuel, page 253), qui manquent de précision. 176 M NTOIMANUEÉL moyennés couvertures des ailes, bordures des grandes , ventre et abdomen, les deux pennes latérales de la queue et celles des ailes, depuis la base jusqu'aux trois quarts de leur longueur, d’un blanc parfait. Bec et pieds noirs ; iris jaune. Longueur, sept pouces six lignes. Ze 2 mâle et la femelle en livrée parfaite d'été. Piumage parfait d'hiver. Seulement le sommet de la tête, la nuque et les petites couvertures des ailes, d’un noir parfait ; le reste du dos d’un gris très- foncé ; front , sourcils, joues , devant du cou, milieu du ventre et abdomen d’un blanc pur; flancs cendrés; sur la poitrine, un large hausse-col noir, dont les bords remontent jusqu'aux joues ; lorum et trait derrière les yeux, noirs. Ailes et queue comme en été. — Les sujets tapi- rés de noir et de gris sur toutes les parties su- périeures , sont dans le pâssage d’une livrée à. l’autre. Jeunes de l’année. Lorum et trait derrière les yeux, noirs, mais en bande tres-étroite. Sommet de la tête et toutes les parties supérieures jusqu'aux couvertures supé- rieures dela queue, d’ungris cendré; collier de la si di * D'ORNITHOLOGIE. 177 nuque très-étroit, en grande partie indiqué par des taches noires. Les couvertures des ne toujours d’un blanc pur. Ajoutez aux synonymes : MoraciiLa LucuBis. Pallas. Faun. Rossica.—- ScHWARZE BACHSTELZE. Meyer. Ornit. T'aschenb. v.3. P: 76. Copie du Manuel. Toutes les autres citations plus récentes ne sont pas de cette espèce, et doivent prendre rang comme variété de Motacilla alba. Voyez comme telles : Pie waGTair. Gould. Birds. of Europ. part. Die Roux. Ornit. provenç. pl. 194. et Atlas du Manuel, pl. lith. sous le faux nom de B. lugubre. Remarque. Très-commun , surtout en hiver , au Ja- pon , où il paraît que notre Bergeronnette grise n'existe point ; son nom japonais est Sekirei elle y a le nième genre de vie que notre Bergeronnette grise, mais àveé cette différence qu’elle fréquente habituellemént les ruisseaux des vallées montueuses. L'espèce est aussi la même , et très-répandue en Crimée ; vit en Hongrie, se irouve en Égypte et accidentellement en Italie ; "rare en Provence et même en Picardie , quelquefois plus vers le Nord , où elle paraît: s’accoupler avec notre Bergeron- PagrTie Il. 12 178 MANUEL nette grise ; et produit alors des individus qu’on a-peine areconnaître pour l’une ou pour l’autre espèce , etqu’on est bien embarrassé de classer rigoureusement. J'ai fait la même observation , qui m’a fourni les mêmes résul- tats, sur la Fringilla cisalpina et domestica, et sur Cor- pus corone et cornix. Voyez la remarque dans le premier volume , p. 253. Nourriture. Probablement comme toutes les espèces de ce genre. Propagation. Inconnue. .BERGERONNETTE GRISE.— M. 4LBA. Point de grand espace blanc sur les ailes. Lo- rum et joues d’un blanc parfait. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Le HOCREQUEUE Lavan- mière. Vieill Fawn. franc. p. 182. pl. 90. fig. 3. adulte. pl. 8o. fig. 1. Jeune. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. p: 206. tab. 193. — Wrisse, NORDISCHE , Wan. und KurzScHNäBLice BACHSTELZE. Brehm. Vôg. Deut. p. 347 à 349. — Pier Wacraic. Gould. Birds of Europ. part. 2. — Rincasra. Nilson. Skandin. Faun. pl. 68. plumage d'été. — Naum. tab. 86. Habite. M: Roux assure que cette espèce vit jusqu’en Sibérie , au Kamtschatka, en Afrique et dans VInde. Il LUS D’ORNITHOLOGIE. 179 est.certain qu'elle n’a pas encore. été trouvée au Japon, où la Bergeronnette lugubre est très-commune. Remarque. On voit souvent dans nos climats des Ber- geronnettes grises à plumage noir , qu’on produit sous le nom de lugubris. Les diagnoses que je donne ici suffisent pour la détermination spécifique. BERGERONNETTE JAUNE ov BOARULE. M. BOARU£ZA Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. hth. l'adulte au printemps.— Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 87. — La pl. enl. de Buff. 28. fig. 1. est une Boaruce en habit d'hiver, et la pl. ent. - 674. fig. 2., citée dans la synonymie de la PriINTANIÈRE, est une BoaruLe en mue de printemps. — HocnequeuE JAUNE. Vieill. Faun. franc. p. 184. pl. 81. fig. 1. mâle en été, et fig. 2. femelle. — Roux. Ornit. provenç. v. 1.p. 299. tab. 195. mâle en été eten hiver. — Genres und Scawe- FELGELBE BACHSTELZE. Brehm. Vôg. Deut. p. 345. Grey WacTalL. Gould. Birds. of Europ. Ré 1. plumage d'été et d'hiver. Voyez Manuel, p. 258. Sous la rubrique Æa- bite, j'ai dit : répandue fort avant dans le Nord; ce qui n’est pas exact. Les naturalistes du Nord assurent qu’elle ne s’y trouve jamais; car, la Motacilla boarula de Linné, sur laquelle est à ’ à 180 MANUEL ; fondée son existence dans le Nord , est une Motacilla Jlava Jennes| | Ajoutez à l'habitat : On trouve l'espèce à Java et à Sumatra ; nous venons de recevoir aussi des individus du Ja- pon; les uns et les autres ne different point de nos sujets d'Europe. Le nom japonais de la Boarule n’est pas indiqué. BERGERONNETIE CITRINE. — M. CITRE OLA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. With. le mâle.—GErskôPricE Bacn- sreze. Meyer. Ornit. Taschenb. Deut. p. 98. —Yeccow- HEADED WAGTAIL. Gould. Birds of Europ. Park, 4. mâle et femelle au printemps. Cette espèce se trouve indiquée dans le cata- logue des oiseaux de la Ligurie, par le profes- seur Calvi, p. 37, où il est dit qu'unindividu, probablement femelle, a été tué en 1621. L’o- pinion de M. Calvi sur la Motacilla lusubris n’est pas fondée , car l’espèce est certainement distincte de M. Alba. M. Gould a publié des 1 "©: ARR : L] ZT “4 $ ; \ ; re D'ORNITHOLOGIE. 185. figures parfaites de cette belle espèce , sous le nom de Yellow headed swagtail , et sur des su- jets rapportés du Dunkan au Bengale ; ce qui prouve son existence dans l'Inde. BERGERONNETTE PRINTANIÈRE. — M. FLAVA. J'ai obtenu des sujets dont le lorum, le bec et les plumes du méat auditif, sont à peu près noirs, et le cendré de la tête plus foncé. Cette variété est désignée, par quelques naturalistes, sous le nom de Motacilla melanocéphala. Supprimez de la synonymie de cette espèce la BERGERONNETTE DE PRINTEMPS des planches ent. de Buff. 674. fig. 2, quiest une figure exacte de la BERGERONNETTE BOARULE en mue de prin- temps. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. le vieux mâle. — Hocnrqueue DE PRINTEMPS. Vieill. Faun. franc. p. 185. pl. 82. fig.1, 2 et3.— Roux. Ornit. provenc. v.1. p. 300. tab. 196, fig. x. vieux inûle, 2. jeune. — GREY-HEADED WAGTAIL. (Mota- cilla neglecta. ) Gould. Birds of Europ. part 3 — “Nous ne voyons pas le motif qui a pu porter M. Gould à 182 MANUEL Nonpiscae und DEUTSCHE SCHAFSTELZE. Brehm. LA Ôg. Deut. p.343.— Gur-arra. Nilson. S kandin. Faun. pl.47. — Naum. tab. 88. pe Remarque. M. Michaellis me dit que Motacilla mela- nocephala et Foldeggü ne sont que des variétés de Mota- cilla flava ; il conserve dans sa collection les individus les plus marquans qui servent à constater ce passage ; nous en avons reçu de semblables de Sicile et de Dal- matie, et j’en ai tué en Hollande. Le Capicinanegro de M. Savi est aussi une Bergeronnette printanière. Habite. Très-commun en Dalmatie, en Sardaigne, en Sicile et sur les côtes de Barbarie. Se trouve au Ja- por et dans l'Inde ; suivant M. Gould, jusque sur les monts Himalaya. L'espèce est exactement la même sous ces climats différens. Remarque. L’ornithologie européenne doit à M. Gould la connaissance d’une espèce peu commune, qui n’a point encore été observée sur le continent, ou bien qu’on aura confondue avec la flava de Linné, si com- mune partout ; cette espèce , dont le naturaliste anglais éloigner des synonymes de cette espèce l’indication latine de Motacilla flava ,sous laquelle elle est connue du nord aumidi de l’Europe, moins l'Angleterre, et à transporter ce nom à une espèce jusqu'ici inconnue sur le continent, mais qui vit w en Angleterre, où Ray lui a appliqué le nom de Motacilla flava. D’ORNITHOLOGIE. 183 Ray a fourni une description sous le nom de Motacilla flava , que Bewick indique sous ce nour, tout en Ja:con- fondant avec la Bergeronnette printaniere , M. Gould vient enfin de la déterminer d’une manière plus exacte ; il en fournit des figures parfaites avec une description soignée. Nous regrettons toutefois que ce naturaliste ait - eu l’idée de conserver à cette espèce , nouvelle pour les naturalistes modernes, un nom adopté par Linné pour désigner l’espèee précédente ; dont tous les auteurs. an- ciens se sont servis , qui est sanctionné par le vulgaire . et noté dans tous les catalogues. Dans l’impossibilité où je me trouve de suivre en ceci l’opinion de mon savant ami , je propose , afin de changer le moins possible à la nomenclature de M. Gould , de substituer à ce nom de Motacilla flava celui de flaveola ; ce qui suffira pour la distinguer de la flava de Linné et de tous les natura- listes, le seul Ray excepté. En faveur des motifs allé gués, M. Gould voudra bien consentir à ce DRE que j'ose me permettre de faire en son nom. BERGERONNETTE FLAVÉOLE. MOTACILLA FLAVEÆOLA. ( Gouin.) Tout le sommet dela tête , la nuque , les par- ties supérieures du corps et les ailes d’un vert olivâtre pâle ; au-dessus des yeux une longue et large bande d’un jaune pur : les plumes du dos et les scapulaires sont d’un olivâtre plus foncé que le sommet de la tête; rémiges noirâtres 104 MANUEL bordées de blanc jaunâtre ; queue noirûtre, les deux pennes du milieu nuancées d’olivâtre, et les deux pennes latérales, de chaque côté, d’un blanc pur sur leurs barbes extérieures ; les parties inférieures sont, sans exception , toutes d’un beau Jaune. Bec et pieds noirs; iris d’un brun clair, l’ongle postérieur long et peu arqué. Longueur totale , six pouces trois ou quatre lignes. Le vieux mâle au printemps. La femelle diffère par des teintes moins bril- lantes ; la couleur jaune des parties inférieures est Moins pure. Moracizca FLAVA. Ray. Syn. pag. 95. a. 2. — Tue YELLOW Wacralz. Bawick Brit. Birds. v. 1. p. 220. tab. Mais les synonymes cités de Linné et de Buffon appartien- nent à l'espèce précédente. — Gould. Birds of Europ. part. 3. pl. fig. 1 et 2. le mâle et la femelle. Habite. Assez commun en Angleterre , peut-être aussi ailleurs ; mais il est certain que je ne la vis jamais sur le continent, depuis la Baltique jusqu’à la Méditerranée, où l’espèce précédente est si commune. — Arrive en Angleterre dès le commencement du printemps , vit dans les plaines , dans les prairies et sur les champs où les blés sont poussés. Nourriture. Petites mouches, larves et chenilles. D’'ORNITHOLOGIE. 185 . Propagation. Niche à terre dans les blés ; construit un nid de fibres lâches et d'herbes sèches entrelacées de poils ; pond quatre ou cinq œufs d’un blanc roussâtre tacheté de brun jaunâtre. | AURAI UELUIUMUAITUIAUS GENRE VINGT-CINQUIÈME. PIPIT. — ZNTHUS. Caractères. Voyez Manuel, ou , page 267. PIPIT RICHARD *. — 4. RICHARDI. Toutes les parties supérieures d& corps sont brunes , chaque plume est bordée de roussâtre ; les joues sont d’un brun-roux ; un trait blan- châtre , partant de l’œil, s'étend au-dessus de la région des oreilles ; deux traits noirs, for- més par une série de petites taches, prennent naissance au coin du bec; l’un de ces traits vient se confondre avec les taches noirâtres * M. Roux donne la description de l’adulte que j’indique ICI. 186 MANUEL dont la poitrine est parsemée; la gorge, les côtés du cou et l’abdomen sont blancs, laves | de roux sur les flancs et les couvertures dd des- sous de la queue ; les pennes de celles-ci noirâ- tres, à l'exception des deux latérales, qui sont blanches à l’extérieur et brunes à l’intérieur ; la premiére de ces pennes a la baguette blan- che ; celle de la seconde est noire ; les grandes couvertures et les rémiges sont brunes, bor- dées de roussâtre ; pieds couleur de chair; ongle du doigt postérieur très-long ; iris noir. Le vieux mâle. La vieille femelle à les parties inférieures moins rousses que le mâle. C'est le Frsto gavo- uetto de Provence. Le Prerr ricHarD. Vieill. Nouv. dict. d’hist. nat. vol. 26. P: 491.—-Temm. et Laug. planches coloriées d'Ois.10o1.— Atlas du Manuel, pl. lithog.— Vieiïil. Faun. franc. p. 176. pl. 181 fig. 1.— Roux. Ornit. provenc. v. 1.p.290. tab. 189 et 190. — Brehm. #ôg. Deut. p. 322. — Meyer. Ornit. T'aschenb. v. 3. p. 102. Habite l'Espagne , le midi de la France et de 'Alle- magne. De passage plus ou moins irrégulier en Pro- vence ; tué en Picardie dans le mois d’octobre ; assez commun dans les environs de Vienne en Autriche. Frès- accidentellement en Angleterre. | Re: rt |. D'ORNITHOLOGIE. 187 Nourriture. Probablement la même que les autres es- - pèces de ce genre , insectes, larves et graines. Le cri ressemble à celui de la Rousseline ; il est fort, et l’oi- seau le fait entendre en volant. Il ne se perche jamais. Propagation. Les œufs, dit M. Roux, sont blancs , parsemés de nombreuses petites taches rougeâtres irré- gulières. PIPIT SPIONCELLE. — 4. 4QUATICUS. Placez en tête dé cet article : Ongle très-comprime et long, noir ou notrâtre. Plumage superieur unicolore ; seulement quel- ques taches peu marquées sur le manteau. Remarque. Ce que j'ai dit relativement à la livrée de printemps a été confirmé par les observations de M. Meyer. En avril 1511, dit ce naturaliste , je tuai un mâle, et plus tard, en mai, quelques autres individus à livrée ainsi colorée. Sommet de la tête, nuque, manteau et dos d’un cendré faiblement teinté de verdâtre ; sur la tête quelques plumes rousses , et sur quel- ques plumes du dos des bordures roussâtres : la gorge blanche ; le devant du cou et la poi- trine d’un jaune terne ; ces parties, sur les su- L jets tués en mai, sont d’un roux rougeâtre ; uné large bande blanche part de la base du bec, passe au-dessus des yeux , et vient couvrir le méat auditif; la penne extérieure de la queue porte une tache blanche conique sur la barbe intérieure, mais toutes ses barbules ex- térieures sont blanches; la seconde penne n’a qu’une très-petite tache blanche à l'extrémité. Longueur , six pouces troislignes. Meyer. Ornit. Taschenb. Deut. v. 3. p. 102. Ajoutez encore aux synonymes des vieux en automne et du jeune: Atlas du Manuel, pl. lithog. le jeune. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 85. fig. 2. mâle en habit de noces. fig. 3. en habit d'hiver , et fig. À. jeune de l’année. — Le Prpit SpiPOLETTE. Vieill. Faun. franc. p. 180. pl. 70./fig. x et 2. — Roux Ornit. provenç. v. 1. p. 294. tab. 192.-en automne.—Berc, WinTER und ALPENWASSERPIEPER. Brehm. V’ôg. Deut. p. 328. Remarque. L'oiseau figuré par M. Richardson , Ornit. boreal. Americ. p. 231. tab. 4A, et indiqué sous le nom de Anthus aquaticus , est-elle une espèce différente , € doit-elle obtenir une autre dénomination ? Ajoutez à habite : ? Vit jusqu’au Groenland , d’où jai reçu plusieurs in- D'ORNITHOLOGIE. 109 dividus en tout semblables à ceux de nos contrées. Commun au Japon , où les individus ont le plumage un peu plus foncé, et les taches des parties inférieures sont un peu plus grandes ; ils ressemblent à nos sujets dans le Jeune âge. Son nom japonais est Nohibari. Vit en Suisse et sur'le Rhin. PIPIT ROUSSELINE. — 4. RUFESCENS. M. Roux nous apprend que le Fist pe Pro- VENCE, figuré par Puf}. pl. enl. 654- fig. x qu'on était embarrassé de rapporter aux es- pèces connues , n’est autre que /e Pipit rousse- line jeune de l’année; car cet oiseau est connu sous le nom de F%st dans toute la Provence. Les Synonymes de MoraciLLa mAscItrENSIs de Gmel. et SyLvia MascicreNsis. Lath. /nd. Orn. v: 5! p. 531. sp. 85, doivent conséquemment être placés sous la rubrique du jeune Pipit rous- seline. Ajoutez encore : Atlas du Manuel, pl. lith. —Vieill. Faun. franc. P:179. pl. 78. fig. 2 et 3. — Roux. Ürnit. provenc. v. 1. p. 292. tab. 191.—LANGSCHNÂBLIGER KURZSCNABLIGER UN BOGEN— SCNÂBLIGER BRACHPIEPER. Brehm. /’6g. Deut. p. 324. — Tawxy-Prr1T. Gould. Birds of Europ. part. 5. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 84. fig. 1. eo 190 | MANUEL. Ajoutez à l'habitat : Très-commun dans les États Romains, partout dans les champs labourés , de passage en Provence , où il habite les collines pierreuses et sablonneuses. PIPÎT FARLOUSE. — 4. PRATENSIS. Ajoutez : 4 l’ongle du pouce plus long que ce doigt , et faiblement arqué. Plumage supérieur. à étroites mèches. frangées de verdätre. .. Cette espèce, dit M. Roux , est nommée en Provence Pivouettoun ; elle ressemble au Pipit des arbres , notre Pipit des buissons, par la dis- tribution des couleurs; mais elles sont généra- lement plus verditres; les taches du devant du cou et de la poitrine sont plus nombreuses , et celle-ci n’est à aucune époque colorée de jaune, Remarque. Supprimez totalement de cet article la des- cription des vieux en livrée de noce; car c’est une espèce distincte. Voyez Anthus rufogularis. | + Ajoutez aux synonymes : Atos sapiaria. Briss. Ornit.v. 3. p.347. sp.4. — Le Pipir Des Buissons. Vieill: Faun. franc. .p. 19. pl. 77. & D'ORNITHOLOGIE. 191 fig- 2et3. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 289. tab. 188. — Pipir raRLOUSE. Atlas du Manuel, pl, lith. l'adulte. — Je présume aussi que M. Werner le peintre, éditeur des figures de l'Atlas du Manuel, a été induit en er- reur , et qu’il a pris, Sans s’en apercevoir , pour modèle de la planche suivante , ou de l’Anthus ar- boreus, un Prrit rarLousE au lieu d’un Papir DES BUIS- soxs. Je crois le fait certain , relativement surtout à la longueur de l’ongle du doigt postérieur. — Æcnter Morait, Dinicaer ued Wizesenrierer , et peut-être encore trois ou quatre autres subspecies. Brehm. F’6g. Deut., p. 33a et suivantes. Mais point son Anthus rufogularis. — Naum. Nature. Neue. Ausz. tab. 84. fig. 3. mâle. Ajoutez à l’habitat : Très-commun en Hollande , où il niche; vit jusqu'au-delà du cercle arctique. En hiver, très-abondant en Dalmatie et en Sicile, où il vit par grandes troupes. On le voit toujours perché sur une motte de terre, d’où il s’élève à peu près perpendiculairement en chantant, Paraît être très-commun au Japon, d’où nous avons reçu des individus absolument sembla- bles à ceux d'Europe. 192 MANUEL PIPIT A GORGE ROUSSE. ANTHUS RUFOGULARIS. (Bx.) Ongle du pouce très-gréle, long, Jaime incliné; plumage de toutes les parties Anse en longues et larges mèches notres. Sommet de la tête et nuque d’un brun clair fortement marqué destries noires ettrès-rappro- chées ; le manteau , tout ledos et les ailes en lon- gues et larges mèches noires, lisérées de brun cendré ; lorum et méat auditif d’un brun clair ; sourcils, gorge et partie au-dessous du méat au- ditif d’un roux rougeûtre ; poitrine, partie su- périeure du ventre et Hire couverts de grandes mèches et de petites taches noires, disposées sur fond blanc ou isabelle clair ; milieu du ventre et abdomen unicolores. Pennes de la queué comme dans le Prpit farlouse. Pieds d’un brun clair ; iris brun ; base de la mandibule inférieure jaunâtre. jupe , Cinq pouces deux ou trois lignes. Les deux sexes en automne et en hiver. Les jeunes de l’année ont la gorge blanchâtre, encadrée par une zone de grandes et larges D'ORNITHOLOGIE.. 193 taches très-rapprochées et noirâtres ; les mé- ches des parties supérieures et des flancs très- grandes. | | Le vieux mâle au printemps a de larges sour- cils , toute la gorge ét partie du devant du cou d’un beau roux rougeûtre lie de vin; sur la poi- trine , une zone de petites taches lancéolées, et des stries noires aux flancs ; toutes les parties inférieures d’un isabelle pur ; tout le bec brun. Remarque. Avant de bien connaître cette espèce par la vue d’un assez grand nombre de sujets tués en Eu- ropeet comparés à ceux d'Égypte et de Syrie , je l'avais confondue avec Anthus pratensis. La gorge est rousse dans tous les temps, mais le jeune de ls rs a la gorge blanchätre. be Savigny , grand ouvrage d'Égypte » pl. color. — Naum. Nacht. #’ôg. Deut. tab. 8. fig. 16.— ANTAUS RUFOGULARIS. Brehm. #63. Deut. p. 340. sp. 12. — WixsENPIErER ( Sommerkleid. ) Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 85. JEég. 1. É | Habite. Accidentellement de passage en Sardaigne, en Sicile et en Dalmatie ; plus rare en piicmaeie, très- commun en Syrie et en Égypte. Nourriture et propagation inconnues. ParTie III. 13 LL ere MN COPINE EE PET AN ORPI EN LP ON (EN Ur D NO OT EN UE ! 194 | MANUEL : PIPIT DES BUISSONS. — 4. ARBOREUS. - Ajoutez : A l’ongle du pouce plus court que ce doist , et arqué de manière à former le quart de cercle. Seulement de petites meches sur late tête et de fai- bles indices sur le manteau. Le mâle en été a la gorge et partie du devant du cou jaune d’ocre clair. M. Roux nous tire encore ici d’embarras sur la place que doit occuper le sujet des planches de Buffon. Pivo ortolane où Pivonetto est , dit- il, le nom que porte ce Pipit en Provence. La Pivote oRTOLANE de Buff., pl. enl. 654. fig. 2. , est conséquemment un individu jeune, avant la mue, de notre Anthus arboreus, aussi représenté saus le nom de FarLouse sur la pl. ent. 660. fig. 1. — C'est le fidèle compagnon des Orto- lans , avec lesquels il voyage non de concert, mais à la même époque. Ajoutez aux synonymes : MortacicLa MACULATA. Gmel. ou SyLvIA MAcuEaTa. Lath. Ind. Ornit. v. 2. p.532. sp. 86.—La Pivore oRTOLANE. Buff. _ rycfe" APORONNT 2 ñ 4 D ie 4 : D'ORNITHOLOGIE. 105 pl. enl. 654. fig. 2. — Le Prerr pes anses. Vieill. Faun. franç. p. 194. pl. 97. fig. 1. — Roux. Ornit. prop.w. x. p- 287. tab. 187. — LaNDHOLZ , BINSEN Und GRASSBAUMPIE= PER. Brehm. J’ôg. Deut. p.326. — Trap riPLaRKA. Nilson. Skandinav. Faun. Pl. 64. — Naum. in Neue AUSg. tab. 84. fig. 2. mâle. Ajoutez à habite : Vit aussi au Japon, où l’espèce est exactement la même, 19 : MANUEL 7 g ÿ , ! ( ) à 4 Ç | RAR VAR AAA LAS VALEUS VULAVS VAL VAT VU VE D EUTAU LULU LAS VULAUU AUS LUTALSAAMUMAIUT UT * pe | ra ORDRE QUATRIÈME. " GRANIVORES.— GRANIVORES. Caractères. Voyez Manuel , page 273. ARE VAR LAB AAR LAAATARAT GENRE V'INGT-SIXIÈME. ALOUETTE. — 4LAUDA., Remplacez les caractères, Manuel , p. 274, par CEUX - CES x Bec cylindrique, en cône plus ou moins al- longé, plus ou moins arqué ou droit; mandi- bule supérieure voûtée , légèrement couches garnie à sa base de petites plumes dirigées en avant. Varines à la base du bec, are ; À demi closes par une membrane voûtée. Pieds, trois doigts dévant et'un derrière; l’intermé- , diaire soudé à la base avec l'extérieur , totale- ment séparé de l’interne. Ongle postérieur 7 D'ORNITHOLOGTIE. 197 droit , ou à peu près, acuminé, souvent plus long que ce doigt. Ailes, 1° rémige nulle. ou presque nulle; 2° un peu plus courte que la 3°, qui est la plus longue; deux des secondaires, presque aussi allongées que les primaires. La 2 On peut diviser ce genre en trois sections ; la première , à bec plus long que la tête, forme le Passage des Pipits aux Alouettes proprement di- tes, qui composent la seconde section, tandis que celles à bec plus bombé forment la troi- sième. Quelques naturalistes divisent ces grou- pes des Alouettes d'Europe en cinq genres. Ces oiseaux. ’oyez Manuel , p. 274. PREMIÈRE SECTION. Bec aussi long ou plus long que la tête, fai- blement arqué. R ALOUETTE DUPONT. ALAUDA DUPONTI. (Virirz.) Bec de la longueur de la tête, gréle, un peu déprimé a la base, presque droit et fléchr à la pointe ; queué médiocre, très-peu fourchue ou à pe près carrée. Ongle postérieur légèrement fléchi à la pointe. 108 MANUEL Parties supérieures du corps , tête, nuqueet ailes variées de roux et de brun ; joues roussä- tres ; gorge d'un blanc pur; devant du cou, poitrine , ventre et flancs d’un isabelle roussâ- tre, toutes ces parties sont marquées de mèches noires longitudinales ; cuisses , abdomen et cou- vertures inférieures de la queue sans taches : queue à penne extérieure blanche, marquée sur la barbe intérieure par une large bordure noire; la seconde penne, qui est noire, se trouve bordée de blanc tout le long de la barbe extérieure ; les troisième et quatrième sont to- talement noires, et les quatre du milieu sont brunes. Bec noir; pieds couleur de chair; iris brun. Longueur, huit pouces, ou un peu moins. Le plumage des jeunes diffère de celui de l'adulte, par de larges bordures de couleur isabelle clair, qui entourent toutes les plumes des parties supérieures ; les taches ou mèches noires des parties inférieures sont plus larges que dans l'adulte. Longueur, sept pouces. L’ArousrTe Duronr. Vieill. Faun. franc. p. 1793. pl. 76. fig. 2. — Roux. Ornit. prov. v. 1. p. 285. tab. 186. J'avais eu le projet de donner à cette espèce 4; SANTE 199 le nom de Sirlette, pour faire apprécier les rapports qui existent entre cette espèce et l’4- louette sirli du Cap de Bonne-Espérance , dont elle paraït différer par la queue et par la colo- ration totale ; mais nous préférons lui laisser le nom donné per M. Vieillot. Habite la Syrie et quelques autres parties de la vôte barbaresqué; se montre dans les îles d’Hyères et eu Provence , où M. Roux dit qu’on la voit accidentel- lement. ” Nourriture et propagation inconnues. ALOUETTE BIFASCIÉE. ALAUDA BIFASCIATA. (Licur.) _Bec un peu plus long que la tête, large et triangulaire à la base, un peu fléchi vers la pointe ; les doigts très-courts, et l’ongle pos- térieur faiblement courbé, seulement un peu plus long que ceux des autres doigts. Un cendré isabelle couvre Ja tête et la nu- que; un isabelle pur sur le dos, les grandes couvertures et les deux pennes du milieu de la queue; le méat auditif est caché par des plumes blanches et noires, et un petit trait noir sedi- 200 +. MANUEL rige vers l’angle du bec; toutes les parties in- M férieures sont d’un blanc pur, toutefois excepté M quelques petites taches noires assez rares dis- posées sur la poitrine; les pennes sécondaires des ailes, d’un blanc pur, portent deux ‘bandes cale d’une teinte plus ou moins som- bre : la base de suequés pennes secondaires est blanche ; les rémiges et les pennes de la queue sont noires, mais l’externe caudale est lisérée de blanc. Bec et pieds jaunâtres. Lon- gueur , huit pouces cinq ou six ie Les sexes ne différent point. IN EE ALOUETTE BIFASCIÉE. Temm. et Laug. pl. col. MALAPUtCS 393. l'adulte. — Cretschm. dans’ l'atlas du voyagé de. Ruppel. p. 8. tab. 5. Habite. L'espèce dit être assez commune en Nubie. J'en ai recu de Tripoli : ; on Ja dit abondante ‘dans l’île de: Candie, Un sujet , que je n'ai pastvu. ‘en nature, à été tué en:Sicile,: et on ‘indique. aussi la: Provence comme lieu d'apparition accidentels : +547 2: - Nourriture et ‘propagation inconnues. (© Li DEUXIEME SECTION. Bec un peu a grêle, sb près PRE long cône. fa SENS. ER RS TES Ÿ « - dl ar | À 4 ' + + > ! N be D'ORNITHOLOGIE. 201 & ALOUETTE À HAUSSE-COL NOIR.— 4. ALPESTRIS*. Les jeunes de l’année manquent de hausse- col ; ils sont privés de jaune et de noir. Pendant la première année, le jeune mâle ressemble à la femelle. à Ajoutez aux synonymes : Fe du Manuel, pl.ithog: — Vieill. CA des oiseaux. d. 1. P- 256. pt. 158. A PHILEREMOS ALPESTRIS. Brehm. V'üg. Deut. p.313. — Naum. Naturg. Neue Ausz. tab. 90. fig. 1et 2. vieux et jeune mâle. — SHoRE Lark. Gould. Birds of Eurep. tab. sg fe le très-vieux mâle et la fe- melle: | * org a. RS Se one aussi en Angleterre et en Hollande , niche même dans les dunes de sable près de la mer; se répand en hiver dans les villages ; ; Alors très-commun en Saxe, dans les pläines de la vallée du Rhin ; et, selon M. le comte de Riocour , dans les environs de Nancy. PR LS SO a 2 *, Ce nom, quoique sanctionné, est peu analogue, vu que l'espèce n’habite jamais les Alpes, et n’y est même pas de passage. E &’ æ # 202 MANUEL R ALOUETTE KOLLY. ALAUDA-K OLLFI {Muu.) | Sommet de la tête, nuque, dos, ailes, cou- vertures supérieures de la queue et'les deux pennes du milieu sont d’un brun roussâtre. - 3 clair ; du brun foncé est distribué par grandes mèches le long des baguettes ; elles forment des taches ou des ombres longitudinales sur toûtes les plumes de ces parties ; un trait isabelle passe sur les yeux; du noir couvre le lorum, garnit les bords latéraux de la base du bec, et se di- late au-dessous de la mandibule inférieure en une large tache qui forme moustache; quelques petites taches sur les côtés du cou sont faible- ment indiquées par du noirûtre terne; le mi- lieu de la gorge, le devant du cou et la partie médiane du ventre sont d’un blanc pur ; la poitrine et les flancs sont lavés d’isabelle plus ou moins roussètre ; rémiges cendrées à penne extérieure lisérée d’isabelle ; pennes latérales de la queue d’un noir parfait , la première marquée par une tache conique isabelle , et la seconde lisérée de cette couleur. Bec et pieds d’un blanc jaunâtre. Longueur , six pouces. D'ORNITHOLOGIE. 2038 ALOUETTE KOLLY. Temm. et Laug. pl. col. d'oiseaux. 305. fig. 4 L'individu décrit et figuré a été pris dans les filets d’alouette près de Dijon, et porté à. M. Kolly de cette ville. C’est à quoi se borne ce que nous pouvons donner de positif sur l'habitat et sur l’histoire de cette espèce. ALOUETTE DES CHAMPS. — 4. ARVENSIS.. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lith. — ALovETTE commune. Vieill. Faun. franc. p. 168. pl. 73. fig. 2 et 3. — Roux. Ürnut. provenc. v. 1. p. 277. tab. 100 et tab. 181. variété noire et isabelle sans taches. — Saar, Berc , Ferp und Ackir- LERCHE. Brehm. V’ôg. Deut. p. 318. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 100. fig. 1. Habite aussi la Morée. Une espèce très-voisine du Japon est différente. ALOUETTE LULU. — 4. ARBOREA. Plumes de la tête un peu allongées ; la queue courte et parfaitement carrée , les pennes en sont terminées par une tache blanche triangu- laire ; les deux intermédiaires en sont privées. bo: _ MANUEL * Ajoutez aux synonymes: 5 10 aie Atlas du Manuel , pl. lith. — AxauDa NEMOROSA. Vieill. Faun. franc. p. 170. pl. 95. fig. 1. jeune, et pl. 54. fig. Bnadulie. — Roux. Ornit. provenc. v. nm. p. 281. tab. 183. — Ga pin V'ôüs. Dont: p. 316. —— HAIDE LERCHE. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 100. Î8- 2. DA ARBOREA et Me ‘is Brehm. k f c t À l’habitat, rayez du Manuel, p. 284, big. 12: vit dans les champs , etc., et mettez : Vit le plus habituellement dans les clairières des grandes forêts, surtout lorsqu'elles sont couvertes de” bruyères , et à la lisière des bois dans le voisinage des plaines. C’est ordinairement sur quelque branche morte d’un arbre élevé que le mâle fait entendre sa voix. | | ALOUETTE COCHEVIS.— 4. CRISTATA. T'éte à huppe très-apparente ; les pennes de la queue noirätres, les deux intermédiaires brunes , la plus latérale rousse, la seconde seulement bor- dée de cette couleur. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. —- Vieill. Faun. franc. p. 177. pl. 95. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. w. 1. p. 283, #! ë D’'ORNITHOLOGIE. 205 tab. 184. — OSTLICRE WESTLICHE UNd ROCTGRAUE HAUBEN- LERCHE. Prehnf® 76 + Deut. p+316. pren Nature. Neue Ausg. tab. 99. Li : met le È fs La coquillade de Buffon est le jeune âge de cette espèce. Elle se trouvetaussi en Morée. 6 ALOUETTE CALANDRELLE.—4. BRACHIDACTFLA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. -— Arauna aRenarsa. Vieill. Faun. franc. u 160. pl. 14. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 279. tab. 182. — KuRZZEHICE LERCHE. Meyer. sh. Taschenb. v. 3. p. 104. — MrELaAnocoRyYPHA ITALA et BRACHYDACTYLA. Brehm. Wôg. Deut. p. 311. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 08. fig. 2. Remarque. Lesmembres de l'expédition scientifique en Morée ont trouvé dans cette contrée une Alouette très-voi- sine de la Calandrelle, que M. Isidore Geoffroy de Saint- Hilaire , qui a comparé l'individu rapporté et figuré dans l’Ailas pl. 4 fig. 1., juge être peu différente de notre Ca- landrelle. Je ne saurais me permettre aucune opinion dé- cisive sur l'identité ou la disparité de cet individu que je n’ai pas vu en nature; mais à juger par la figure, je serais très-porté à douter de cette identité: Car il me paraît que la Calandrelle de Morée est plus robuste , le bec est plus long , la tête porte une huppe ou touffe occi- 206 MANUEL pitale ; la queue est plus fourchue , et les pennes secon- daires sont plus longues. M. Geofiroy que l'individu tué en Morée a le dessus du corps d’un roux plus vif, les taches irrégulières du plumage plus foncées , la poi- trine et les sourcils fauve clair, et les plumes de l’occi- put plus longues que dans les sujets de la Calandrelle de France et d'Italie. Si nous eussions pu comparer les âges et les sexes, nous aurions pu prononcer sur l’identité ou la différence spécifique. ( Voyez Os. de Morée, p. 52.) On trouve cette alouette dans les plaines de Mégalo- polis. Il est possible que cette alouette soit la même que celle qu’on trouve au Japon. Pour s’en assurer , il fau- drait comparer les sujets des deux pays. TROISIÈME SECTION. Bec gros, robuste, plus haut que large. ALOUETTE CALANDRE. — 4. CALANDRA. Ajoutez aux synonymes : : Atlas du Manuel, pl. lith.—Nieill. Faun. franc. p. 172. Pl. 76. fig. 1. — Roux. Ornit. prop. v. 1. p. 284. tab. 185. adulte et jeune. — Karenpencercne. Naum. Nature. Neue Ausg. tab. 08. fig. 1. — Grosse und KL£EINE KALENDER- LERCHE. Brehm. Wôg. Deut. p. 309. D'ORNITHOLOGIE. 207 À l’article propagation , mettez que les œufs sont d’un blanc jaunâtre , marqués de points rougeûtres et de taches arrondies grisâtres. ALOUETTE NÈGRE. — 4. TATARICA. Ajoutez aux synonymes : ALAuDA NIGRA. Falk. Besträge v. 3. p. 393. tab. 27. la femelle. — Aravpa cozroniEnsis. Lath. Ind. Ornit. v. 2. P- 496. sp. 16. — Aroverrs DE Tartane. Vieill. Galerie des Oiseaux. v. 1. p. 260. pl. 160. le mâle adulte. — Atlas du Manuel, pl. lith. le jeune de l’année. — SCHWARZE LERCHE. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 103.—STOPPEEN AMMER- LERCHE. Brehm. Wôg. Deut. p. 312. RARAVAVBAR ULVAVUTEANRALS GENRE VINGT-SEPTIÈME. MÉSANGE. — PARUS. Caractères. Voyez Manuel, page 286, et ajou- tez : Les Mésanges forment, après les couvées, des bandes nombreuses composées d’une ou de deux familles; elles se rappellent sans cesse, se réunissent un instant, et se quittent de nouveau pour se rapprocher encore. Les unes 208 MANUEL aiment les bois, d’autres se plaisent dans les lieux marécageux; plusieurs mettent beaucoup d'art dans la construction de leur nid; elles sont très-fécondes , et nourrissent leur nom- breuse famille avec zèle et une activité infati- gable. On trouve des mésanges dans toutes les par- ties du monde, excepté dans le sud des deux continens. he ; M. Brehm range nos Parus d'Europer en quatre genres et cinq familles. PREMIÈRE SECTION. SYLVAINS. MÉSANGE CHARBONNIÈRE. — P. MAJOR. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. le mâle.—Vieill. Faun. franc. p- 98. pl. 47. fig. 4. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 186. tab. 118. mâle, et tab. 117. jeunc.— GREAT mir. Gould. Birds of Europ. part. 8.— PLarr und HOCHKÔPFIGE FINKEN— muse. Brehm. Vôg. Deuti pl. 461. — Naum. ÜNaturg. Neue Ausg. tab. 04. fig, 1. f D'ORNITHOLOGIE. 209 RAS. à hab Vit aussi en Morée et jusqu’au Japon , où elle porte le nom de $% rugara. MÉSANGE PETITE CHARBONNIÈRE. — P. ATER. Ajoutez aux synonymes : | L Atlas du Manuel , pl. liüthog. — Nieill. Faun. franc. p- 100. pl. 47. fig. 2.—Roux. Ornit. provenc. v. 1. P: 198. tab. 119.— Grosse und KLEINE TANNENMEISE. Brehm. Ve. Deut. p. 466. — Swänr mes. Nilson. Skandinav. Faun. pl. 252. fig. 1. — Naum. Neue Ausg. tab. 94. fig2. Les bandes nombreuses de cette espèce s’as- socient ordinairement à celles des Rortelets ; aussi leur cri d'appel ressemble-t-il beaucoup à celui des deux espèces du genre Regulus. Vit aussi au Japon. î _ MÉSANGE BLEUE. — P. CÆRULEUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Vieill. Faun. franc. p. 101. pl. 48. fig. vet2. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p.190. tab. 120 bis. — Brave und BLaucicHE ME1sE. Brehm. Wôg. PanrrTie IIIe. 14 3 ÿ3 D NES Te 2.10 .* MANUEL Deut. p.462.— Brass. Nilson. Skandinav. Faure mé 252. fig. 2. — Naum. Neue Ause. tab. 95. Ajoutez à l'habitat : Se trouve aussi en Morée et au Japon. MÉSANGE BICOLORE. PARUS BICOLOR. (Lans. ) Les piunes du sommet de la tête allongées, acuminées et se redressant en forme de huppe. Une tache noire au front; la huppe et toutes les parties supérieures d’un gris bleuâtre ou couleur de plomb, plus foncée dans le mâle que chez la femelle; gorge, devant du cou et parties inférieures d’un blanc roussâtre , plus foncé sur les flancs , et tirant au rougeâtre sur les couvertures inférieures de la queue ; ailes et pennes caudales bordées de gris roux. Iris noisette; bec et pieds gris de plomb. Longueur, cinq pouces quatre ou six lignes. Le mâle. La femelle a les teintes grises moins sombres et l'abdomen blanchûtre. Parus picoror. Linn. Gmel. syst. 1. p. 100b. » Groenl. p. 123. n° 84 — Lath. Ind. Ornit. v.2. Le be 4 . 3 À . 4 4 L 4 4 D’ORNITHOLOGIE. 211 sp. 13. — Briss. Ornit. v. 3. p. 561. — MÉSANGE HUPPÉE DE LA CAROLINE. Buff. Ois. w. 5. p. 451. — GRESsTED OR rourEr rirmouse. Catesb. Carol. v.1. tab. 57. — Laih. syn. v. 4. p. 544. — Arctic. Zool. n° 324. — Wils. Americ. Birds. v. 1. pl. 8. fig. 5. — ZWEIFARBIGE MEISE. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 105. Habite Y Amérique boréale , le Groenland et quelques autres parties du cercle arctique; arrive accidentelle- ment , quoique assez souvent , dans le nord de l’'Eu- rope en Suède ; et a été trouvée plusieurs fois en Da nemark. He Pr + MAR a ai ; dre \ EE. Nourriture. Insectes et semences des arbres fruitiers. Propagation. Les naturalistes du Nord et ceux de l’A- mérique disent qu’elle niche dans un trou d’arbre , que quelquefois elle creuse elle-même; pond six œufs d’un blanc pur, avec de petites taches rouges vers le gros bout. MÉSANGE HUPPÉE. — P. CRISTATUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—VNieill. Faun. franç. p.102. pl. 48. fig. 3. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. p. 192. tab. 121. — DeurscHe und NORDISCHE HAUBENMEISE.. Brehm. Vôg. Deut. p. 467. — Naum: Neue Ausg, tab. 04. fig. 3. id j: JA | :* MANUEL : h J'ai dit, à l’article habite, que cette espèce est commune partout ailleurs qu'en Hollande : | il convient de mettre qu'elle est rare partout dans le centre , et plus rare encore dansle midi de l’Europe ; elle n’est nulle part en grand nombre et ne se montre le plus souvent, comme le Jaseur et quelques autres oiseaux , que durant les hivers très-rigoureux ; elle visite alors les forêts de pins et de sapins. MÉSANGE NONNETTE. — P. PALUSTRIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun. ane pl. 49. fig. 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 180. tab. 120.—Sumer und WEIDENMEISE. Brehm. Vôg. Deut. P: 464. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 94. fig. 4. MÉSANGE LUGUBRE. — P. LUGUBRIS. La femelle a les teintes moins pures que le mäle , et elle est décrite dans le Manuel. Le vieux mäle a le noir de la gorge plus. étendu sur le devant du cou; cette teinte et celle de la calotte d’un noir plus profond , | les parties blanches du plumage plus pures. D'ORNITHOLOGIE. 213 Ajoutez aux synonymes : Sturm. Faun.— Travermeise. Meyer. Ornit. T'aschenb. v. 3. p. 106. — Atlas du Manuel, pl. lithog. la femelle. — Somsre mir. Gould. Birds of Europ. part. 7. le vieux ; mâle. ut MÉSANGE À CEINTURE BLANCHE.—P. SIBIRICUS Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. avec cette remarque ; que la couleur roussâtre des flancs manque dans cette figure, et que celle de l’abdomen et des couvertures inférieures est trop chargée. La queue doit être un peu plus longue et plus étagée. — ScHWARZKEHLIGE MEISE- Meyer. Orruit. Taschenb. v. 3. p.106. — SiBERIAN nr. Gould. Birds. of Europ. part. 7. figure exacte. MÉSANGE AZURÉE. — P. CFANUS. Sur les parties inférieures , qui sont d’un blanc pur , existe une tache d'un bleu pur occupant:le milieu de la poitrine ; le bec est gros et fort. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. , figure très-exacte.—Vieill. an © D y aNERE Galerie des Oiseaux. v. 1. P: 87. pl. 68. le mâle. _ Nam, Naturg. Neue Ausg. tab. 06. fig. 3. — Dre LazuRMEIS£. | . Brehm. Wôg. Deut. p. 463. — PARUS cyanus. Nilson. Faun. suec. Pe 27. | | MÉSANGE À LONGUE QUEUE. —P. CAUDATUS.. Ajoutez aux synonymes : « He 1 's à k Atlas du Manuel , pl. lithog. la femelle. — Vieill. Faun. % fran. p.103. pl. 49. fig. 1 et 2.—Roux. Ornit. proveng. v.1.. \ . p- 103. tab. 122. mâle. — Lone-raixen mir. Gould. Birds of Europ. part. 8.— GROSSSCHÂBLIGE und KLEINSCHNÂBLIGE SCHWANZMEISE. Brehm. WVüg. Deut. p. 47o. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 95. fig. fe 68 à Vit jusqu’au Japon, où l’espèce est exacte- ment la même ; son nom est Jenaga. DEUXIÈME SECTION. RIVER AINS. Voyez Manuel, p. 208. MÉSANGE MOUSTACHE. — P. BIARMICUS. Ajoutez aux synonymes + Atlas du Manuel, pl. lithog.. le mâle, — Vieill. Galerie des 1 Lu s D'ORNITHOLOGIE. 215 Oiseaux. v. 1. p. 91. pl. 70. — Id. Faun. françg. p. 105, pl. So. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 195. tab. 123 et bis. — RussiscHE , OSTLICHE , NORDISCHE und ZAHNSCHABLIGE * BARTMEISE. Brehm. Wôg. Deut. p. 472. L'auteur cité en fait le genre Mystacinus. — RearneD rit. (Calamophilus biarmicus ) Gould. Birds of Europ. pl. part. 4. mâle et femelle. — Naum. tab. 96. Habite , en Italie, les marais d’Ostia , où elle est aussi commune que dans certains marais de la Hollande, près de Rotterdam. Remarque. Quelques naturalistes font de l'espèce sui- vante un genre distinct , sous la dénomination de Pen- dulinus. Une telle coupe est motivée ; car il faut conve- nir que le bec de cette espèce est différent de eelui des vraies Mésanges ; ses mœurs, ses habitudes et l'art qu’elle met dans la construction du nid, semblent lé— gitimer une telle coupe. Nous en formons une section : ce qui revient à peu près au même. * Cette espèce, ou subespèce, de M. Brehm, est établie sur des sujets long-temps captifs, tels qu’on én voit en Hol- lande au marché, où il s’en vend un grand nombre en cage, di AE 216 : n\SAMANUER | TROISIÈME SECTIO x. | . PENDULINES. à Bec droit ; effilé et aigu. | | MÉSANGE RÉMIZ. — P. PENDULINUS. “Ajoutez aux synonymes. | | UD VENTITE ec Atlas du Manuel, pl. lüthog. le mâle. —Vieill. Faun. franç è p- 103. pl. 5o. fig. 2 et 3. — Id. Galerie des Oiseaux. w. 1. P- 91: pl: 70. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. p. 196. tab. 124. mâle adulte èt jeune, et 124 bis Jeune variété. — —" Pozniscne , MIITLERE ‘und LANGSCHWANZIGE BEUTEL= MEISE. Brel. as Peur: ep 476. — Naum. tab. 97 Î 19 ‘Niche en Autriche , le tong des bords du Danube. ! 08 SULAN ELU VU BUG ULAL RATE VIN Gus UITIE ME. :BRUAN T. — EMBE RIZA. PAT nv HR 3 41 tp 6 ALI Éicières. Voyez Muel: page 302. él » Je subdivise ce genre, comme précédem- ment, en deux sections ; car les Bruants à ongle | D'ORNITHOLOGIE. o17 postérieur un peu plus long que ceux des au- tres doigts, ne diffèrent pas assez essentielle- ment de leurs es nor ; pour Re en M jee totalement. | PREMIÈRE SECTION. BRUANS PROPREMENT DITS. BRUANT CROCOTE. — £. MELANOCEPHALA. Le mâle , en automne, a les plumes noires de la tête terminées par un liséré brun , et le jaune de la poitrine est moins pur. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lthog. le mâle.— Expédition scienti- fique de Morée, pl. 4. fig. 2. le vieux mâle au printemps. — Roux. Ornit. provenc. supp. w. 1. p. 370. tab. 104 bis. le mâle. 104 ter. la femelle. — Tanacra MELANICTERA. Lath. And. Ornit. w. 1. p. 423. sp. 12. — Guxpensr. Âov. com. petr. v. 19. p. 465. tab. 13 et 14. — SCHWARZKÔPFIGER AMMER. — Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. Gi.—Brehm. Vôg. Deut, p. 293. — KaprenamuEr, Naum. {Naturg. Neue Ausg. tab. 101. fig. 2. vieux mâle. 218 Lt LIMANTERR EE Ajoutez : Habite au Caucase ; commun aux environs de Tiflis , rarement en Lombardie, s'épare jus- qu ’en Provence et en Saxe. Vit sur les aman- diers et les figuiers, à la cime desquels il se perche. Il porte en Dalmatie le nom d’Orto- lano. Très-commun dans toutes les parties de la Morée ; accidentellement aux environs de Vienne. BRUANT JAUNE. — £. CITRINELLA. Chez le vieux male, le jaune est plus étendu et moins mélangé de taches olivâtres qu’on re- marque sur la tête , les joues , la gorge et l’ab- domen des jeunes. Ceux-ci , avant la mue , n’ont point de jaune à la tête. Cette partie est tachetée de noirâtre , ainsi que tout le reste du plumage, dont le fond est d’un blanc jaunâtre. Aj outez : , Atlas du Manuel, pl. lithog. Le vièux mâle. Vieill. Faun. franc. p. 89: pl. 43: fig. 1, 2 et 3. — Roux: Ornit. prov. v. 1.p. 170. tab. 104.—FELD , WazD und NORDISCHER cozpammer. Brehm. Vôg. Deut. p. 294.—Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 102. fig. x et 2, mâle ét femelle. MR r - Le Al du. S D'ORNITHOLOGIE. 219 Remarque. Une espèce très - voisine de celle-ci pour toutes les teintes du plumage , vit au Japon ; mais elle est caractérisée spécifiquement par une queue plus courte , arrondie , et par un petit masque noir qui en— toure le bec du mâle. Je désigne geite espèce sous le ; nom de Emberiza personata. be BRUANT PROYER. — Æ. MILIARTA. Ajoutez aux synonymes : Re pl. lithog. —Nieill. Faun. franc. 92: pl. 44. fig. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 174. tab. 108. FRS DEUTSGHER UN FREMDER GRAUAMMER. Brehm. ’ôg. Deut. p. 291. — Naum. Naturg.: Neue Ausg. tab. 101. fig. 1. Habite. Vit partout dans les terrains gras et d'argile. Se trouve aussi en Morée. BRUANT DE ROSEAUX. —£. SCHOENICLUS. Bec gréle , a peu près droit, aussi large que haut ; arête supérieure légèrement fléchie ; taille moindre que la race suivante. Remarque. Placez cette diagnose en tête de la des- cription de l’Emberiza schæniclus, pour servir à recon- naître , du premier coup d'œil, cette race de la sui- vante. dde MANUEL Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.le mâle au printemps.—V'ieill. Faun. franc. p. 95. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 180. tab. 113 et 114. mâleet femelle. — Tricu und NORDISCHER RORRAMMER. Brehm. Vôg. Deut. p. 301. — Naum. _ Naturg. Neue Ausg. tab. 105. Jig. 1 et 2. vieux au prin- temps, fig. 3. le mâle en hiver, et fig. 4. la Jeune ee ert automne. BRUANT DE MARAIS EMBERIZA PALUSTRIS. (Savi.) Bec court, gros et fort, très-courbé et ur peu bombé. Taille un peu plus forte que la race précedente. | Remarque. Les caractères indiqués en ttalique sont à peu près les seuls qui soient différentiels entre E. Schœniclus et Palustris. T1 serait inutile de donner la description du plumage ; il faudrait presque répéter mot pour mot ce qui a été dit à l’article du Bruant de, roseaux. On peut dire seulement que les couleurs du Bruant de marais sont plus vives et plus tranchées , et que le collier blanc de la nuque est plus large. J'ai sous les yeux plusieurs dépouilles de ce PAREE. de marais , d'âge et de sexes différens. | M. Cantraine me dit, dans ses notes : «Je D’ORNITHOLOGIE. 221 ne sais si cette espèce est distincte, car on. trouve des individus qui offrent le passage à l'Emberiza schæniclus , et dont le bec est moins gros. » M. Savi, pour étayer son espèce, dit qu’on ne la trouve jamais avec le Schœniclus, et qu’elle niche en Toscane. Je ne nierai point cette dernière assertion ; quant à la première, je puis assurer qu’elle est complètement fausse; car je trouvai ce Bruant, en mars, dans lesma- rais d’Ostia , où il vivait en grand nombre et en société avec le Bruant des roseaux , et j'en tuai des uns et des autres. Quant à sa propaga- tion , j ignore où elle se fait, et puis dire seu- lement qu’elle ne niche pas dans les États ro- mains ; car, dans les derniers jours d'avril, me rendant encore dans les marais d’Ostia , où j’a- vais tué ces oiseaux en mars , le Palustris ni le Schæniclus ne s'y trouvèrent plus. M. Roux ( Ornit. provençale, v. 1. Suppl. p. 380 ) est d’un avis opposé. « Cette nouvelle espèce, dit-il, ne peut nullement être confon- due avec le Bruant des roseaux , dont elle dif- fère essentiellement par la grosseur et la forme du bec, qui, dans l’espèce dont il s’agit, est fort, bombé et raccourci, tandis qu'il est grêle et pointu dans l’autre. » Ces dissemblances 300 MANUEL avaient également frappé M. Savi, qui, m'ayant fait part de ce qu'il en pensait, est convenu avec moi de nommer Æmberizsa palustris ee Bruant, auquel je rapporte, avec un léger doute, Eusrriza anrATA de Raffinesque (Ca- ratteri di alcuni nuovi generi, page 6.) F oyes aussi les figures que M. Roux donne de cet oi= seau, Ornit. provenç. tab. 114 bis. M. Brehm paraît avoir eu cet oiseau en vue dans la diagnose de son SCHILFRORRAMMER , page 302, n°2; mais ille dit plus petit que le Schæniclus , tandis que ceux des marais d’Ostia,: que M. Cantraine a rapportés de son voyage, sont bien plus vigoureux. Dans toutes leurs di- mensions , six pouces quatre lignes. - A mon avis, il en est de cet oiseau comme de tant d’autres animaux des différentes contrées du globe, qui offrent souvent des caracières distincts, surtout à la vue seulement de quel- ques échantillons , mais qu’on est forcé de rap- _ porter à une méme souche primordiale , lorsqu'on parvient à comparer les individus en nombre très- considerable. > Quelques espèces d'oiseaux d'Europe nous. US." d « | OA a Er Der , D'ORNITHOLOGIE. 293 en fournissent également la preuve; comme, par exemple, Fringella domestica et cisalpina. M. Roux établit la description et la figure qu’il donne de cette espèce sur un sujet en pl- mage d'automne. « Le mâle, dit-il, a le dessus de la tête, ses côtés , la gorge et le devant du cou d’un noir profond , à bord terminal des plumes d’un roux-brun. Une bande d’un blanc roussâtre, partant de la naissance de la mandibule infé- rieure, s'étend le long du cou, et vient , en forme de collier, se fondre sur la nuque. Toutes les plumes du dos, les couvertures des ailes et les deux rectrices intermédiaires noi- râtres au centre , et d’un roux - fauve sur les bords , très-ardent sur les scapulaires ; toutes les parties inférieures d’un blanc lavé de rous- sâtre. Rectrices brunes , bordées d’une teinté plus claire, excepté les deux latérales, qui sont extérieurement lisérées de blanc pur, et qui ont la moitié de leurs barbes intérieures de cette couleur ; bec et pieds d’un brun noirûtre. — La femelle a le dessus de la tête roussâtre, ainsi que toutes les autres parties supérieures du corps ; le milieu des plumes de l’occiput, 204 MANUEL: à 19160 0 ONE du dos , des couvertures des ailes et des rec trices , est d’un brun prononcé; une bande de cette dernière couleur couvre les joues ; une autre, partant de la naissance de la mandibule inférieure , entoure la gorge , qui est lavée de roussâtre , de même que la poitrine et les flancs. Ces deux dernières parties sont parsemées de traits bruns allongés ; le ventre , l'abdomen et les couvertures inférieures de la queue sont blanchätres. » BRUANT A COURONNE LACTÉE.—£. PITHFORNUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl, lithog. le vieux mêle. — Passer scLAVONICUS. Briss. Ornit. v."3. p.04. la femelle.—Fisaren- aïmer. Meyer. Ornit. Taschenb.v. 3. p. 62.—Naum. Neue Ausg. tab. 104. fig. 3. le vieux mâle.—Wr1ssSCREITELIGER AMMER. Brehm. V’ôg. Deut. p. 290. . Un individu de cette espèce a été pris, dans l’automne de 1824, près de Vienne. | mn. ? D'ORNITHOLOGIE. 225 BRUANT ORTOLAN, — Æ£. HORTULANA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. lemäle.—VNieill. Faun. frang. p- 97- pl. 46. fig. 3. mâle en été. — Roux. Ornit. provenc. P: 183. tab. 115. mâle et femelle , et pl. 116. variété, — DeuTrSCHER und FREMDER FESTAMMER. Brehm. Ôg. Deut. p: 295. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 103. mâle, femelle et variété. — Onrorax sunrinc. Gould. Birds of Europ. part. 6. mâle et femelle. Habite. Plusieurs individus ont été pris en Angle- terre. A l’article propagation , mettez que les œufs sont d’un blanc bleuâtre marqué de taches et de points noirs. BRUANT CENDRILLARD. EMBERIZ A CÆSIA. (Crerscu».) Sommet de la tête, nuque, joues , côtés du cou et un large ceinturon sur la poitrine, d’un beau cendré bleuâtre ; front, lorum , mous- tache et gorge d’un roux clair ; ventre et toutes les autres parties inférieures d’un roux de PARTIE IILe. 15 226 . MANUEL rouille ; manteau, dos et couvertures d’un brun roussâtre; mais chaque plume marquée d’une mêche noire le long des baguettes , ex- cepté sur le croupion., qui est brun unicolore ; ailes , couvertures et pennes de la queue, noiï- res , à larges bordures rousses ; la queue à peu près carrée , les deux pennes latérales marquées d’une très-crande tache blanche, et la troisième d’une très - petite ; baguettes brunes, la pre- mière finement lisérée de blanc. Bec et _pieds d’un rouge clair. Longueur, cinq pouces une ou deux lignes. Les deux sexes au printemps. Le plumage d'automne offre des teintes moins pures ; de petites stries brunes longitudinales sont répandues sur la teinte cendrée bleuâtre de la tête et de la nuque; des bordures brunes entourent les plumes grises de la poitrine , et le roux de la gorge est moins vif et moins pur. Je ne connais point la livrée du jeune âge. Le BRUANT FOU MALE VARIÉTÉ. Roux. Ornit. provenc. v. 1. Atlas. tab. 112 bis. figure exacte du mâle. — Eusr- Riza Gæsia. Cretschm. dans l'Atlas du Foy. de Rupp. p.19. tab. 10. fig. 6. le mâle au printemps. — Emperiza RUFIBARBATA. Hemp. et Ehrenb. Foy. en Égyp. — Rors- BÂRTIGER ANMER. Brehmn. Füg. Deut. p. 2099. a D'ORNITHOLOGIE. 237 Habitela Syrie et l'Égypte. Est probablement plus commun dans le midi de l’Europe qu’on ne le présume, vu que des individus isolés ont été pris pour des variétés soit du Bruant ortolan ou du Bruant fou. Accidentelle- ment en Autriche ; un individu fut pris en 1827 près de Vienne. M. Ruppel les a trouvés en Nubie aux mois de décembre et de janvier. Accidentellement en Provence, témoin la figure qu’en publia M. Roux. Nourriture et propagation. Inconnues. BRUANT ZIZE ou DE HAÏE. — E. CIRLUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lüthog. levieux mâle.—Vieill. Faun. Jranç. p. 91. pl. 44. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. provenc. 2. 1. pl. 172. tab. 105 et 106. mâle et femelle, et tab. xo7. variété.—KLEINER UD GROSSER ZAUNAMMER. Brehm. Vôg. Deut. p. 297. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 102. fig. 3 et A. Habite. Commun dans les vignes de la vallée du Rhin et du Necker. Le mâle, perché à la cime d’un arbre, chante à peu près comme une grosse sauterelle. BRUANT FOU ov DE PRÉ. — £. CIA. Le tres-vieux mâle au printemps a souvent 238 MANUEL toute la région des oreilles d’un beau noir * ; de larges sourcils blancs surmontent les yeux ; la gorge d’un cendré très-pur, la poitrine et les flancs d’un roux vif; le croupion d’un roux marron , et le poignet de l’aile d’un beau gris. Il se présente tres-rarement sous cette livrée dans nos contrées. | Les jeunes ont du roux foncé à la région des oreilles , la sorge d’un cendré blanchätre , et le roux de la poitrine terne. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Naum. Naturg. Neue Ausg.tab. 104. fig. et2.—Vieill. Faun. franc. p.04. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 179. tab. 111 et 112. mâle et femelle; maïs la tab. 112 bis, sous le : nom de variété , est une figure du mâle Bruant cendril- lard. — Zir und GersteNAuMER. Brehm. 69. Deut. p. 298. — Meanow sunrine. Gould. Birds 6f Europ. part. 8. mâle et femelle. Ajoutez à habite : | Commun dans les vignes des vallées du Rhin et du Fee.” à î ni de RAM ce ue Me à A0 TOR * Dans l'adulte, en automne, cette région est grise, toute éncadrée par une Roue noire. | ca L D'ORNITHOLOGIE. 229 Necker ; de passage en Provence ; vit en Espagne, en Sibérie et jusqu'au Japon, où l’espèce est la même *. Les Japonais lui donnent le nom de Cozuseme. Connu en Provence sous le nom de Chio-mustacho où Chio— gavoué, dénomination donnée improprement à notre Emberiza provincialis. BRUANT RUSTIQUE. EMBERIZA RUSTICA. (Parr.) Remarque. Les naturalistes du nord disent que cet oi- seau se montre accidentellement dans le nord et dans l'orient des limites européennes ; mais les données certaines de son apparition nous manquent encore. Je préfère conséquemment borner celte notice au signale- ment de l’espèce , me réservant de ladécrire plus au long lorsque j’aurai été mieux informé , et que l’occasion se sera offerte de voir des sujets en nature. Voici , en atten- dant , le signalement de cette espèce par Pallas , et en note la description plus détaillée sur des sujets reeus du Japon. Taille de l’Ortolan de roseaux. Tête noire, coupée par trois bandes blanches, dont l’une * Tous les sujets des deux sexes que je viens de recevoir du Japon sont dans la livrée parfaite du printemps. On les trouve très-rarement sous ce plumage dans nos contrées." GS AL Sr 230 4 MANUEL sur le milieu du crâne, et les deux autres en forme de sourcils ; haut du dos rougeâtre ; : quelques points de cette couleur sur le dessie du corps, qui est blanc, ainsi qu'une bande oblique sur les deux pennes extérieures de la queue. Empeuza RuSTICA. Pall. ’ôg. vw. 3. p. 698. — Lath. Ind. Ornit: v. 1. p. 413. sp. 5x. Habite les saussaies de la Daourie et la Crimée. Remarque. Voici la description prise sur des sujets re- cus du Japon. Ceux qui possèdent des individus de cette espèce , tués en Europe , pourront juger st elle est la même. Sommet de la tête noir, coupé par trois bandes blanches, l’une sur la ligne moyenne du crâne , qui est faiblement marquée ; les autres de chaque côté en forme de larges sour- cils ; la bande du centre aboutit vers l’occiput à une petite plaque blanchatre ; les deux autres vont en s’élargissant en arrière des yeux $ plu- mes du méat auditif d’un brun noirâtre; gorge et partie du devant du cou blancs, encadrés la- téralement par une étroite raie noirâtre; un large collier rouge de brique ceint la région thorachique ; cette couleur couvre toute la + D'ORNITHOBOGIE. 231 nuque , et forme de larges mèches tout le long des flancs ; milieu du ventre et abdomen d’un blanc pur ; ailes et dos couverts de grandes mèches noires bordées de rouge de brique ; deux petites et fines bandes blanchâtres sur les ailes ; queue noire , mais les deux pennes ex- térieures portent, dans toute leur longueur, une bande blanche plus petite et moins large sur la seconde penne. Pieds jaunes ; bec jau- nâtre à bande noire sur l’arête supérieure. Longueur, cinq pouces deux ou trois lignes. Son nom japonais est Kauradake. Tels sont les sujets que je présume être re- vêtus de la lvrée de printemps. Les individus que je crois en plumage d'automne ont le noir du sommet de la tête peu marqué , vu les bor- dures brunes qui entourent toutes les plu- mes ; la bande médiane n’est indiquée que par une teinte brune ; les raies longitudinales qui servent de bordure au blanc de la gorge ne sont indiquées que par une rangée de petites taches. Un autre Bruant , qu’on dit aussi exister en Russie, mais que je ne connais , comme le précédent ; que sur des individus du Japon, 232 MANUEL | est le ( Bruant rutile\ Emberiza rutila de Pallas: Lath. Znd. Ornit. v. 1. p. 411. sp. 40. Il est ca- ractérisé ainsi : Toute la tête, la gorge, la nuque, le devant du cou, toutes les parties supérieures du corps, les scapulaires et les couvertures des ailes, d’un rouge de brique sans aucune tache ; la poitrine et toutes les parties inférieures d’un beau jaune citron; ailes et queue brunes, lisérées de jaune terne. Longueur , cinq pouces.’ : BRUANT AURÉOLE. EMBERIZ A AUREOLA. (Parr.) Un petit masque d’un noir profond entoure tout le bec et couvre la région des oreilles; sommet de la tête, nuque, manteau, dos, couvertures des ailes , et un large collier sur le devant du cou , d’un beau roux marron pour- pré ; poignet de l’aile d’un blanc pur; partie du devant du cou, poitrine, ventre et flancs, d’un beau jaune ; des mêches couleur marron couvrent les flancs ; abdomen et couvertures de la queue blanchâtres; queue courte ; les pennes, ainsi que les rémiges, d’un brun terne , toutes lisérées de gris; sur la penne extérieure une grande tache blanche conique, D'ORNITHOLOGIE. 233 et sur la seconde une longitudinale de cette couleur. Dessus du bec brun, dessous rou- _ geâtre ; pieds bruns. Longueur, cinq pouces neuf lignes. Le vieux mâle. La femelle porte un masque gris noirâtre ; le sommet de la tête et le croupion sont les seules parties colorées de marron pourpré ; le collier marron pourpré du devant du cou très-étroit ; les teintes jaunes comme dans le mâle, mais les flancs nuancés d’olivâtre et marqués de lar- ges mèches brunes ; la nuque, le manteau et le dos d’un brun terne avec de grandes mèches noires ; le poignet de l’aile d’un gris blan- châtre ; point de tache blanche sur la seconde rectrice. Euseriza AUREOLA. Pall. Vôg. vw. 2. p. qi1. sp. 23. — Gmel. Syst. 1. p. 875. — Lath. Ind. Ornit. v. 1. p. 414. sp. 53. — EmBEriza siBiRiCa. JVop. com. HET. v. 19. p- 488. — Falk. Vôg. v. 3. p. 398. — YELLOW BREASTED BUNTING. Lath. syn. vw. 3. p.201. — Penn. Arct. Zool. v. 2. p. 366. , Habite la Sibérie et le Kamtschatka ; vit aussi dans la Crimée , et se trouve dans quelques provinces méridio- LL LU LU 4 Li nales de la Russie ; son apparition dans d’autres parties orientales n’est pas constatée authentiquement. Nourriture et propagation inconnues. "y 234 7 + dis MANUER BRUANT JACOBIN. At EMBERIZ A HYEMALIS. (Lin. ) Tête, gorge, cou, haut de la poitrine et parties supérieures du corps d’une teinte ar- doise foncé ; ventre et abdomen d’un blanc pur ; des trois pennes latérales de chaque côté de la queue , l’extérieure est bordée de noir en dehors , les autres pennes et celles des ailes sont d’un brun noir ; les rémiges sont bordées de gris-blanc à P'intéied. et d'un noir pur à leur pointe. Le bec blanchâtre; iris bleuâtre; pieds d’un jaune brunâtre. Longueur, cinq pouces six lignes. Le mäle au printemps. La femelle et le mäle en hiver ont le bec blan- châtre , à pointe noire ; la tête, le cou , le man- teau , la gorge et la poitrine d’un gris bleuâtre cmneE de roux. Les jeunes ont des teintes encore plus roussâtres. Ensenza ayemaus. Linn. Syst. 1. p. 308. — Gimel. p. 868. — Wilson. Americ. Ornit. v, 2. pl, 16. fig. LEE Honrucanus nivaLis nice. Briss. Ornit. v. 3. p. 280. — Frineicza HupsOnIAS. Mill. Jllust. tab. 21. — L'OrTorAN sacoBIN. Buff. Oiseaux. v. 4. p. 335. — Catesb. Carol. j L L" D’ORNITHOLOGIE. 235 v. 1: tab. 36. — BLACK BUNTING. Lath. Syn. v. 3. p. 166. — Arct. Zool. v. 2. n°223. Habite V Amérique du Nord ; en été dans les contrées boréales, et en hiver dans les États-Unis ; pousse ses migrations accidentellement jusquien Islande ; peut- être y est-il de passage périodique, vu que plusieurs individus ont été pris dans celte partie boréale de l’Europe. | BRUANT MITILÈNE. — E. LESBIA. Le vieux mäle au printémps a la tête et la nuque d’un cendré pur , lécèrement roussâtre, marqué partout de petites mèches d’un noir profond ; manteau roussâtre , avec de très- larges mèches d’un noir profond ; croupion et poignet de l’aile d’un roux vif; lorum isabelle ; méat auditif roux-marron ; gorse et devant du cou blanc, encadré par un hausse-col de taches noires qui se montrent isolément sur le bas du cou ; poitrine marquée d’une zône de taches d'un roux ardent et d’un blanc pur sur les côtés ; milieu du ventre blanc; flancs isabelle marqués de longues mèches noires. Une grande tache blanche longitudinale sur la première rectrice, et une très-petite sur la seconde ; iris brun , cercle des yeux jaune ; pieds jaunes, 236 : ti MANUEL bec brun. Longueur totale ) et pouces six. lignes. La vieille femelle a les parties supérieures d'un brun ‘&° marqué d’un très-srand nombre de ches noires, sur le roux du croupion des stries noires ; méat auditif d’un roux terne ; ce qui est blanc chez /e mâle est isabelle chez /4 femelle ; hausse-col marqué d'un plus grand nombre de taches noires ; point de roux ardent à la poitrine, où se trou- vent des taches noires. AIO aux synonymes : EE Atlas du Manuel , pl. lithog. le mâle, figure passablement exacte. — Roux. Ornit. provenc. p. 177. tab. 109. PURES Copie de la planche ent. de Buffon, et fig. 1. le Jeune de année. — Zaa va vor. Calvi. Ornit. di Genova. p. 47. —— GEeBäNDERTER AMMER. Meyer. Ornit. Taschenb. vw. 3. p. 63. Copie du Manuel. ik, Habite les parties orientales du midi de l’Europe ; on le dit commun en Grèce et en Crimée; les jeunes s'éga- rent , quoique rarement , En Italie et en Provence , où des captures ont eu lieu. De semblables captures d’in- dividus égarés ont eu lieu en Allemagne. Vit jusqu ’au Japon , où il est connu sous le nom se Jamazuzume. : D'ORNITHOLOGIE. 23 BRUANT GAVOUÉ *. EMBERIZA PROVINCIALIS (Lin) « Le Bruant savoué, dit M. Roux, dont pres- que tous Îlés auteurs ont voulu parler , ne me paraît avoir été connu en nature que par Buf- fon. C’est au naturaliste qui écrit l’histoire des oiseaux de la Provence qu'il peut appartenir de fixer enfin l'opinion des ornithologistes sur ce fameux Bruant, et je ne crains pas de dé- mentir ici non-seulement tout ce qui en a été dit, mais de relever même des erreurs dans lesquelles est tombé Buffon. » | En parlant du gavoué de Provence, cet au- teur ajoute qu'il tient de M. Guys qu’on le nomme vulgairement Chic-gavotte où Chic- moustache. 1] se trompe ; c’est à la femelle du Bruant. fou, Æmberiza cia, qu'on donne le * Cet oiseau, que Buffon à fait figurer; et qui a existé autrefois dans les galeries du Jardin du Roi, à Paris, n’a pas été revu depuis cette époque. Je place l’article que M. Roux, auteur de l’excellent ouvrage sur les Oiseaux de la Provence, vient de publier sur cette espèce. J’en avais fait mention dans le prenfier volume, à l’article du Bruant mitilène, dans une note, page 318, qu’on doit supprimer. 236 MANUER premier de ces noms, en prononçant Chiqüo- gavouello , au masculin Chic-gavoué; on ap- pelle aussi le mâle Chic-moustache, et + fois Chic-farnous. Finalement, M. Roux met en dde l’exis- tence de cet oiseau , que personne n’a vu de- puis Buffôn , et que M. Roux chercha vaine- ment pendant plusieurs années en Provence. Je suis d'avis qu'on trouvera quelque jour l'oiseau figuré par Buffon pl. 656, fig. 1 , in diqué sous le faux nom de gavoué, sinon en Provence, du moins dans les parties orientales du midi de l’Europe. Jusque là on peut se permettre de passer cette espèce sous silence: DEUXIÈME SECTION. BRUANTS PLECTROPHANES. BRUANT DE NEIGE. — £. NIVALIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl.lithog. le mâle en Ra — La Passe- RINE DE NEIGE (Passerina nivalis.) Vieill. Faun, franc. p.96. pl. 41. fig. 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. JA, 167. tab. 103, mâle et femelle en hiver. — SCANEE ,: WINTER:, D’'ORNITHOLOGIE. 239 NORDISCHER, BERG, UN SCHWARZKOPFIGER SPORNER. Brehm. V’üg. Deut. p. 303 à 306. — Snow sunruinc. Richards. North. Zool. v. 2. p. 246. — Gould. Birds of Europ. P P part. 5. le vieux méle en été et le méle en automne. — Naum. Nature. Neue Ausg. tab. 1006. vieux et jeune en 5 + A 8 J hiver , et tab. 107. mäle et femelle en été. Ajoutez à habite : Les jeunes , à leur passage d'automne , couvrent quel- quefois de leurs bandes nombreuses de grands espaces sur la grève , le long des côtes de la Hollande ; il est ex- traordinairement rare de trouver un sujet adulte parmi ces grandes troupes de jeunes oiseaux. Les vieux opèrent probablement leur passage à une autre époque et en d’autres lieux. Très-commun dans l’Amérique du Nord , au Spitzberg et en Laponie. id BRUANT MONTAIN. — £. CALCARATA. Le vieux mâle en habit de noces a tout le noir du plumage très-profond , comme ve- louté ; toute la tête, la face, la région des oreilles , le devant du cou et la poitrine sont de cette couleur ; le croissant roux de la nuque très -ardent et pur, et toutes les couleurs du plumage tranchées, vives et pures ; le bec est d’un beau jaune et la pointe brune. La femelle au printemps a le sommet de la Mot 240 MANUEL tête , les épaules, le dos et les couvértures alairés d’un brun noirâtre avec des bordures roussâtres ; nuque et croupion d’un brun-roux parsemé de Ha taches noires ; les côtés de la tête variés de noirâtre et dé rôussâtre:; la bande sourcilière et les côtés du cou d’un blanc roussâtre ; gorge blanche , encadrée de brun ; parties inférieures blanches , mais les flancs roussâtres avec des stries noirâtres. | LarcanD BUNTLING. Richards. North. Zool. D; 2 p. 248. tab. 48. vieux mâle en habit de printemps. — Men y Linn. Society. v. 15. tab. p. 156. le jeune. Un sujet tué en Angleterre. — LERCHENFARBIGER SPORNER. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 57. — Brehm. Vôg. Deut. p. 306. — Naum. Naturs. Neue Ausg. tab. 108. fig. 1. jeune femelle , 2. mâle en hiver ; et3. mâle en été. \ Habite. Plusieurs individus ont été tués en Angle- terre. AV VUS RAR RUB LUVLR US A0 D'ORNITHOLOGIE. | 241 GENRE VINGT-NEUVIEME. BEC-CROISÉ. — ZOX11A. Caractères. Noyez Manuel, vol. 1, page 324, Ajoutez : Que la livrée rouge ou rougeûtre des. mâles n’est point, comme on le croyait erroné- ment,propre à une période limitée de la vie; mais cette livrée est l’état parfait du plumage dans le sexe masculin. M. Brehm a prouvé que la nidi- fication et la ponte ont lieu dans toutes les sai- sons; il attribue cette propriété à l’abondance ou à la disette de nourriture ; il est du moins certain que ces oiseaux nichent en décembre comme en mars, avril ou mai. Les vieux mâles ont. un plumage rouge, les jeunes l'ont rou- seàtre , jaune rougeatre ou jaunûtre ; les fe- melles d’un vert jaunûtre, et les jeunes gris ou grisatre. Le changement du plumage chez le Bouvreuil-dur-bec est soumis aux mêmes lois de coloration *. eee Ets ÈS \ * On est invité à changer, selon ce nouvel aperçu , les titres en italique placés ‘én tête des différentes DIRES dans les articles descriptifs de ces éspèces. | PARTIE III. 16 LE 22 MANUEL BEC—CROISÉ PERROQUET. — L. PFTIOPSIT- TACUS. | Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. ithog. la femelle.—Naum. Naturg. Neue Ausg. tab.109.—KirrernkneurzscHaseLz. Meyer. Or- nit. Taschenb. v. 3. p. 43.-— Brehm. Vôg. Deut. p. 245. — Nilson. Ornit. suec. v: 1. p. 120. — STORRE KORSNABB. Nil. Skandinav. Faun. tab. 17 a. vieux mâle et A vieille femelle.—Parror cross-Bizz. Gould. Birds of Europ. part. 6. — Walter. Nordis. Ornit. — Hefti. tab. 16. Niche à la sommité des sapins les plusélevés. BEC- CROISÉ DES PINS. — Z. CURVIROSTR A. Les teintes principales sous lesquellés /e mäle se présente sont plus ou moins d’ün rouge de brique ou rouge vermillon ; le milieu du véntre blanchâtre. Les mâles d’un an sont d’un ‘rouge terne, d’un rouge jaunâtre, d’un jaune vér2 dâtre ou d'un jaune terne, nuancé de rou- geâtre. Les weilles femelles ont le dessus du corps gris foncé , le croupion d’un vert jau- nâtre , le dessous du corps d'un gris clair nuancé de verdâtre. J'ai vu des méles à som- met de la tête, ventre et croupion d’un. beau D'ORNITHOLOGIE, 243 jaune ; une large bande brune derrière les yeux ; le reste comme la vieille femelle. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. ithog. mâle adulte.=Vieill. Faün. PER G1. pl. 30. fig. 1, 2 et 3.— Roux. Ornit. provenc. v. 4. p.114. tab. Go. méle varié, no. mâle âge moyen, et is . femelle. —— FICHTEN-KREUTZSCHNABEL: Meyer. Ornit. Taschenb. v.3. p. 45. — MitTLERER, GEBIRGS und FICHTEN- KREUTZSCHNABEL. Brehm. Wôg. Deut. p. 242, — “Minons- KORSNABB. Nilson. Skandinav. Faun. tab. 19 a. le mâle. — Walter. Nordis. Ornit. — Hefti. tab. 17. mâle et femelle. — Naum.Naturg. Neue Ausg. tab. 110:dans toutes les livrées. Ajoutez à l'habitat : Vit jusqu’au Japon, où l'espèce est absolument la même qu’en Europe. Son nom japonais est Jsuga. BEC-CROISÉ LEUCOPTÈRE. LOXTIA LEUCOPTERA. (Guer.) Le bec noir, peu croisé ; sur les ailes deux bandes transversales blanches. Toutes les parties supérieures du corps, la tête , le cou et la poitrine d’un beau rouge san- guin ; sur la nuque une bande noirâtre , et vers 244 RONMANUER Fe le milieu du dos une semblable ; partie médiane _de la poitrine et ventre d'un brun grisâtre ; c6- tés de la tête souvent tachetés de noir ; un trait de cette couleur borde le front, passe à travers” l'œil et se perd sur les oreilles; les ailes et la queue sont noires ; trois des pennes secondaires, les plus proches dal corps, portent une tache terminale blanche ; les deux rangées de cou- vertures sont terminées de blanc , ce qui forme deux bandes de cette couleur ; le bec est noir et les pieds sont bruns. Longueur , cinq pouces six ou huit lignes. Le vieux mâle. _ La femelle a la tête et le dessus du corps d’un gris-brun verdâtre, avec des bordures d’ e A Ca D) ° ef ! un vert jaunâtre ; croupion d’un jaune clair; les parties inférieures sont d’un gris werdâtre, marqué de stries noivâtres ; milleu du ventre blanchâtre, abdomen grisätre ; deux bandes blanchâtres sur les ailes. Loxia LEucoPTERA. Gmel. Syst. 1. razcinosTRa. Lath. [rd. Ornit. v. 1. D. 994 Vo _ CunvirostRA LEucOrTERA. Wilson. Æmeric. Ornit. vMY,. el. Aus fre 5 — BEC-CROISÉ LEUCOPTÈRE. Vieill. Galerie des aux. ee ps 56. tab. 52. vieux mâle. 2 Wpure- wiNGED" CROSS - BILL. Gould. Birds of Europ: part). méäle et femelle. — Wuire - Wincen| cross siuce Dixon. p. 944. — Loxia D'ORNITHOLOG(TE. 245 V'ôg. tab. p. 356. femelle. — Arct. Zool. v. 2. n° 208. — Lath. Syn. v. 3. p. 108. — Richards . + IVor- therr Zool.. pag. 263. n° 97. — ZWEIBINDIGER und WEISs— BINDIGER KREUTZSCHNABEL. Brehm. Yôg. Deut. p. 244. — Loxra Tacioprera. Gogler Reis. 1827. p. 411. — BANDEL KORSNABB. Nilsou. S'kandinav. Faun. tab. 20. la femelle. Habite l'Amérique du Nord et la baie de Hudson, où elle vit dans les forêts de pins. De passage plus ou moins accidentel en Europe, soit par petites bandes ou isolé- ment; plusieurs captures en ont été faites dans le nord de l’Allemagne et ailleurs. Tué près de Nuremberg et en Angleterre. Nourriture. Semence des arbres forestiers des régions du Nord. Propagation. Niche dans le district de la baie d'Hudson, où on dit qu'il construit le nid sur les branches des pins avec des herbes sèches et de la terre : pond cinq œufs blancs , tachetés de jaunâtre. ARAAS/ARAAR AE BAMRAPB AVS 246 MANUEL ‘+ GENRE TRENTIÈME. BOUVREUIL. — PFRRHULA. Caractères. Voyez Manuel, page 331. BOUVREUIL DUR - BEC *. — P. ENUCLEATOR. _ Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. jeune mâle. — Le Dur-Bec ROUGE (Strobiliphaga enucleator.) Vieill. Galerie des Oi- seaux. v. 1. p. 56. pl. 53. très-vieux mâle. — Id. Faun. franc. p. 63. pl. 31. fig. 1. adulte, fig. 2. jeune en mue. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 116. tab. 72. Jeune mäle. — Conyraus ENuCLEATOR. Cuv.— Richards. Faun. boreal. am. p. 262. tab. 53. la femelle. — BREITSCHNÂBLIGER und SCHMALSCHNÂBLIGER HACKENGIMPEL. Brehm. l’6g. Deut. p. 247. — Naum: fab. 112. BOUVREUIL PALLAS. — P. ROSE A. Le jeune mâle a une livrée grise rougeûtre, toute couverte de taches brunes longitudinales; * Voyez ce qui est dit relativement à la livrée rouge du Bec-croisé, et changez, selon ces données, les titres en ita- lique des différentes livrées de cette espèce. + D'ORNITHOLOGIE. 247 sur les ailes, deux bandes d’un jaune rougeâtre; croupion d’un brun jaunâtre ; aprés la mue , on remarque les traces blanches au front, le rouge cramoisi prend plus d'éclat , et les mèches lon- gitudinales disparaissent en partie. Ajoutez : Ailas du Manuel, pl. lithog. le très-vieux mäle.—Rosex- FARBIGER FINK. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 47. — WE1sSSTIRNIGER KARMINGIMPEL. ( Erythrothorax roseus. ) Brehm. V’ôg. Deut. p. 249. — Naum. tab. 113, fig. 3. BOUVREUIL CRAMOISI. — P. ERYTHRINA.. On trouve une jolie variété de cette espèce ; de vieux mäles, qui ont une livrée couleur orange , partout où l’état normal est rouge ; les plumes sont toutes bordées et lisérées de rose. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. hthog. le mâle adulte.—KaruinkôP- PIGER FiK. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 48.—Naum. Neue Ausg. tab. 113. fig. 1 et 2. mûle et femelle. — ERYTBROTHORAX BRUBRIFRONS. Brehm. Vôg. Deut. p. 249. ! , 2 | 248 MANUEL - Ajoutez : Habite aussi quelques îles de la mer du Nord; se montre en Schleswig , en Sibérie %é dans le pays d’Anhalt, et plus rarement dans la vallée du Rhin. Propagation. Nous avons dit que les œufs sont ver- dâtres ; M. Brehm dit qu’ils sont de cette couleur , mais narqués de points rouges. BOUVREUIL COMMUN. — P?. FULGARIS. æ M. Nilson donne aussi, comme variété de notre Bouvreuil commun, une belle figure, tab. 70 , de la Loxia flamengo de Sparman , que j'avais soupçonné (voyez Manuel, pag: 334 et 339 ) être une variété du Bouvreuil dur-bec. On est conséquemment invité à classer les ci- tations indiquées comme appartenant à la va- riété albine du Bouvreui! commun. Une autre variété, assez rare, est colorée sur les parties inférieures comme les sujets ordi- naires ; mais les plumes du manteau sont du même rouge que celles du ventre. Ce sont pro- bablement des mâles dans l’'extréme vieillesse. bn. D'ORNITHOLOGIE. 249 Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — BouvrEUIL D'EU— roPE. Vieill. Galerie des oiseaux. vol. 1. p. 63. pl. 56. mâle. — id. Faun. franc. p.64. — Roux. Ornil. provenc. V. I. p. 119: tab. 73 et 74. mâle et femelle, variété de petite race. — DEUTSCHER, WANDER Und GROSSER GIMPEL. Bréhm. Vôg. Deut. p. 252. — Douuerre. Nilson. Skandinav. Faun. tab. 46. le mâle et, la femelle, de grande race. — Naum. tab. 111. Ajoutez à habite : L'espèce est très-répandue dans l'Orient : on la trouve en Sibérie et jusqu’au Japon, où elle paraît très-com- mune, et ne diffère en rien de nos individus d'Europe. Son nom japonais est ÂAmauzo. BOUVREUIL GITHAGINE. PFRRHULA GITHAGINEA. (Miur.) Le mâle diffère peu de la femelle par les couleurs du plumage. Un gris teint d’une nuance rose clair couvre toutes les parties in- férieures du corps, revêt la gorge et entoure la base du bec; cette teinte est plus pâle à la sorge dans quelques individus. Un cendré pur couvre le sommet de la tête ; du brun cendré 250 MANUEL | est répandu sur la nuque, le dos et les couver- tures des ailes ; une faible teinte rose colore les plumes du croupion, et les bordures des pennes alaires et caudales ; toutes sont lisérées de blan- châtre sur un fond noir; queue faiblement four- chue ; le bec et les pieds sont rouges. Longueur, quatre pouces six lignes. Le mâle. La femelle n’a point de teintes roses , si ce n’est aux bordures des pennes alaires et cau- dales , et une très-faible nuance au croupion ; les parties supérieures sont d’un brun-isabelle ; la base du bec et la gorge cendrées, les parties inférieures isabelle pur , et le milieu du ventre blanchâtre. Le bec est rouge comme chez le mâle. Les jeunes de l’année ont des teintes moins pures que celles de la femelle. Le jeune mâle, après la mue, diffère bien peu de la femelle adulte. DS BouvREUIL GITRAGINE. Temm.. et Laug. Planches colo- riées d’Oiseaux. 4oo. fig. 1et2. —, Voyage en Égypte j pl. 5. fig. 8. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. supp. p. 377: tab, 74 bis. mâle en automne. Habite la Nubie et la Syrie ; accidentellement de pas- D'ORNITHOLOGIE. 38 sage en Provence ; on dit qu’elle visite aussi les iles de l’Archipel. Nourriture et propagation inconnues. BOUVREUIL À LONGUE-QUEUE.—P. LONGICAUDA. Ajoutez à la description du mâle au prin- Lemps : Que le croupion est aussi d’un rouge pon- ceau ; le blanc des ailes forme deux très-larges bandes sur celles-ci. Longueur, seulement cinq pouces trois ou quatre lignes. l La femelle au printemps a le contour du bec d’un brun noirûtre; le cercle des yeux , les joues et la gorge couverts de plumes blanchîtres, lustrées comme dans /e mâle ; sommet de la tête et parties supérieures d’un cendré trés-fai- blement teint de rougeñtre, et couvert de me- ches noires ; devant du cou et poitrine roussä- tres ; flancs d’un roux rougetre; milieu du ventre blanc; pennes des ailes et celles du mi- lieu de la queue bordées de brun roux ; sur la troisième penne de la queue une bande blanche longitudinale, le reste noir ; croupion rous- satre. 252 É MANUEL: Les jeunes de l’année n’ont point de plumes lustrées ; le tour du bec est d’un rouge clair ; tout le rougeûtre des parties inférieures mar- qué de petites mèches brunes; les parties supé- rieures comme la femelle, mais le croupion rougeâtre ; les deux larges bandes sur l'aile marquées, mais moins blanches que chez l’a- dulte. Ajoutez : Atlas du Manuel , pl. lithog. le mâle en plumage parfait d'hiver. —LancscaWÂNz1GER FINK. Meyer. Ornit, Taschenb. v, 3. pi 02. , On trouve cette espèce jusqu'au Japon, où elle n’est pas très-abondante , même rare; elle est plus commune dans les provinces septen- trionales de la Corée. Les Japonais lui donnent le nom de Bonmasiko ou Masiko. LAB AAANUTIUILVEULANMAUS D’'ORNITHOLOGIE, 253 GENRE TRENTE-UNIEME. GROS-BEC. — ÆRINGILLA. Caractères. Voyez Manuel, page 341. PREMIÈRE SE CTION. LATICONES *. GROS-BEC VULGAIRE. — F, COCCOTHRAUSTES. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Gros-src n’euroPrs. Vieill. Faun. franc. p. 67. pl. 33. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. Provenc. v. 1. p. 122. tab. 75 et 76. Lu BIiRKEN, KIRSCH und PLATTROPFIGER KERNBEISSER. Brehm. 62. Deut. p- 256. — Haw-riwcu. Gould. Birds of Europ. part.5. mâle et femelle. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 114. Ajoutez à habite : Vit jusque très-loin dans l'Orient, en Sibérie et au japon ; les individus de celte partie reculée de lAsie . sont absolument les mêmes que ceux d'Europe. Le nom japonais ‘de cette espèce est Jkaruga. | * Quelques méthodistes établissent dans cette section les genres Coccothraustes, Chloris, Pyrgita et Serinus. 254 © MANUEL GROS-BEC VERDIER. — F. CHLORIS. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog.—Frincicze VERDIER. Vieill. Faun. franç. p. 69. pl. 34. fig. 1, 2 et 3. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 125. tab. 77 et 78. mâle et femelle. — FICHTEN, GARTEN UNd NORDISCHE GRÜNLING. Brehm. V’üg. Deut. p. 260.— Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 120. Remarque. Deux espèces voisines de la taille de notre Verdier habitent au Japon ; elles diffèrent assez par les couleurs du plumage pour en former des espèces dis. tinctes. GROS-BEC INCERTAIN. FRINGILLA INCERTA. (Rasso.) Entièrement olivâtre , légèrement tacheté de brun vif sur le dos, le ventre blanchâtre ; pennes de la queue bordées de brun vif; le bec et les pieds fauves. Le mâle selon Raffinesque. La femelle ( selon Roux) a toutes les parties: supérieures d’un gris verdâtre tirant au brun ; la gorge d’un blanc roussâtre; les flancs et la poitrine d’une teinte plus rousse, parsemés de quelques taches brunes longitudinales ; le ven- tre et les couvertures inférieures de la queue D'ORNITHOLOGIE. \ EE d’un blanc sale ; rémiges et rectrices brunes en dessus et grises en dessous , bordées de brun clair ; iris noir; bec et pieds d’un brun grisä- tre. Longueur , cinq pouces six lignes. FRiINGILLA INCERTA. Risso. Histoire naturelle de l'Europe mérid. vol. 3. p. 52. esp. 135. — FRiNGILLA OLIVACEA. Raffin. Caratteri deg. alc. nuov. gen. p.6.—FRiINGILLE i- certaine. Roux. Ornit. provenc. v. 1. Supp. p. 378. tab. 76 bis. la femelle, Habite. De passage en Provence, où elle se montre quelquefois en automne; aussi trouvée en Sicile, aux . environs de Palerme. Remarque. Je n’ai jamais vu cette espèce , que jé classe suivant les données fournies dans l’excellent ou- vrage de M. Roux. GROS-BEC SOULCIE. — F. PETRONIA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Vieill. Faun.franç. p.70. pl. 35. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 127. tab. 79. — STE und FELSENSPERLING, Brehm. Wôp. Deut. p.263. — Naum. Naturg: Neue Ausg. tab. 116. fig. 3 et 4. Propagation. Pond, suivant M. Roux, cinq ou six œufs bruns , piquetés de blanc. Me de MANUEL GROS-BEC MOINEAU. — F. DOMESTICA! Pour reconnaitre et distinguer les jeunes de la Fringilla domestica de ceux de la’ Crsalpina , il faut relever les plumes de la tête : leur base, dans le jeune mâle de la Domestica, est cen- drée , tandis que la base des plumes dans la Ci- salpina est brune. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Nieill. Faun. franç. p. gr. pl. 35. fig. 2 et,3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 120. tab. 80. vieux ct jeune mâle , tab. 81 . femelle, et tab. 82. variété albine. — HocnKÜPrIGER, MITTLERER und PLATTOPFIGER HAUSSPERLING. Brehm. Vôg. Deut. p. 264. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 15. Se trouve aussi dans la Ligurie et la Dalma- tie, mais en petit nombre; elle y est comme étrangère au milieu des troupes nombreuses de l’espèce suivante. ra GROS-BEC. GISALPINA 0 #@ CIS ALPIN.A: Ps Ajoutez aux synonymes : 4 AA Atlas du Manuel, pl lithog leäle. 22 RAINGIELE À TÊTE D'ORNITHOLOGIE. 257 MARRON. Vieill. Faun. franc. — 14. Galerie des Oiseaux. v. 1. p. 70. pl. 63. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 133. pl. 82 bis. — Cisarriner rixrk. Meyer. Ornit. Taschenb. 0. 3. p. 53. Ajoutez à habite et à la remarque page 352 du Manuel : On voit le Cisalpin établi et nichant au sommet du Mont-Cenis, ainsi que sur toute la pente méridionale ; et de là dans toute l'Italie ; il est seulement de passage en septembre et octobre dans les provinces méridionales de la France , presque toujours mêlé avec les troupes -du Moineau ordinaire; mais il ne niche point en-decà des Alpes d'Italie. Sa manière de vivre est la même que cellé de la Domestica , car on le trouve dans le Midi en très-grande quantité , dans les tours et les masures. S’il est moins fréquent dans les villes que la Domestica l’est chez nous , 6n doit en trouver la cause dans la forme des bâtisses italiennes , dont les toitures ou plates-formes ne se prêtent point à sa nidification. M. Cantraine assure positivement que sa manière de vivre ne res- semble en rien à celle du Friquet ( Fringilla montana ). GROS -BEC ESPAGNOL. — F. HISPANIOLENSIS. La femelle différe également de notre Moi- neau domestique et de la femelle du Césalpin. Tête , nuque et dos d’un brun-gris; toutes les Panne IIIe. 17 258 | MANUEL mèches noires du manteau sont lisérées de bor- dures isabelles, et cette couleur forme aussi de larges bordures aux pennes des ailes et de la queue ; bande derrière les yeux, isabelle ; poitrine d’un cendré isabelle ; devant du cou d’un blanc sale, marqué de quelques taches réunies d’un noirâtre peu prononcé; quelques mèches peu distinctes sur la poitrine ; abdo- men d’un blanc isabelle. Bec d’un brun três- clair. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mâle.—Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 137. tab. 84. vieux mâle. — SPANISCHER rixx. — Meyer. Vüg. Deut. v.3. p. 53. Habite. Très-commun en Égypte , en Sardaigne , en Sicile, et partout en Espagne, dans les villes et les vil- lages; répandu jusqu’au Japon; assez commun à Timor, à Java et dans quelques autres îles des Moluques. J’ai comparé des sujets de ces pays, et n’ai pu trouver au- cune différence un peu marquante dans les teintes du plumage , mais concordance absolument parfaite dans la distribution des couleurs principales. Propagation inconnue. P D’ORNITHOLOGIE. 259 GROS-BEC FRIQUET. — F. MONTANA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill, Faun. franc. p-72- pl. 36. fig. 1. — Roux .Ornit. provençc. v. 1. p. 135. : tab. 83. le méle.— FELb, BERG und NORDISCHER SPERLING. Brehm. Wôg. Deut.-p. 267. — Piz rivx. Nilson. Skandinas. Faun. tab. 74. — Naum. Neue Ausg. tab. 116. fée. et 2. j Habite. Vit jusqu’en Laponie , en Sibérie et au Japon, où l’espèce est exactement la même que chez nous. Son nom japonais est Zuzume. | GROS-BEC SERIN ov CINI. — F SERINUS. A l'âge d’un an, les teintes jaunes des di- verses parties du corps sont moins pures , sur- tout sur la tête. Dans sa premiere livrée , le gris et le roux légèrement verdâtre sont les cou- leurs du plumage qui sont parsemées de traits bruns allongés. À] outez : Atlas du Manuel , pl. lthog. — Le serin sous le faux nom de VENTURON. Vieill. Galerie des Oiseaux. v. 1. p- 75. pl. 62. — Id. Faun. franc. p. 76. pl. 38. fig. 1. | 260 MANUEL — Frinçizze cn. Roux. Ornit. proveng. w. 1. p. 146. tab. 94. mâle et femelle. — 6sriicner und sünLicner GrRLITZ. Brehm. Vôg. Deut. p.254.—Naum. Neue Ausg. tab. 123. J Habite. Très-commun en Allemagne dans la vallée du Rhin, où il vit dans les vignes et les vergers. DEUXIÈME SECTION. BREVICONES *. GROS-BEC PINSON. — F. COELEBS. Ajoutéeux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Vieill. Faun. frane. p.73. pl. 36. fig. 2 et 3.— Roux. Ornit. provence. v. 1.p. 139. tab. 85 et 66. mâle et femelle. — Norniscner, GARTEN, WALD, Und WAHRER EDELFINE. Brehm. Wôg. Deut. p.272. — Born. Nilson. Skandinav. Faun. tab. 35. mâle et femelle au printemps. — Naum. Neue Ausg. tab. 118. Il paraît ne pas exister au Japon , tandis que l'espèce suivante y est assez comimune. * Quelques méthodistes établissent dans cette section les genres Struthus, Montifringilla et Canabina. D’'ORNITHOLOGIE. a GROS-BEC D’ARDENNES. —#. MONTIFRINGILL A. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. mâle au printemps. —Vieill. Faun. frane. p. 74. pl. 33. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p- 142. tab. 87. fig. 1 et 2. mâle en automréis au prin- temps , et tab. 88. femelle.— NorDIsCHER und HOC - BUCHFINK. Brehm. Wôg. Deut. p. 274. sa de à Naturg. Neue Ausg. tab. 1 19. mâle dans les deux saisons , et fig. 3 femelle. Habite. Très-commun dans les régions du cercle - arctique, où il niche sur les pins et les sapins ; les œufs ressemblent exactement à ceux du Pinson. Vit aussi jusqu'au Japon , où l’espèce ne diffère aucunement de la nôtre. Son nom japonais est Mizume où Miyamizuma. GROS-BEC NIVEROLEE. — F. NIV ALIS. _ Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl, lithog. la femelle en automne. — Vieill. Faun. franc. p. 99. pl. 37. fig. 3. — Roux. Ornit. provenc. v.1.p. 144, tab. 89. mâle en hiver. — Sense und EISEARG FINK. Brehm. W6g. Deut. p. 269. — Snow rinex. Gould. Birds of Europ. pl. part. 4. le mâle en été et la femelle en hiver. — Naum. Neue Ausg. tab, 117. vieux mâle et femelle. 262 MANUEL GROS-BEC LINOTTE. —F CANNABINA. Ajoutez aux synonymes : * Aïlas du Manuel, pl. lithog. le mäle.—Vieill. Faun. franc. P- 77 pl. 38. fig. 2 et3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 148. tab. g1. vieux mâle au printemps, ét 02. méleen automne. — FicHTEN und BuSsCRH BLUTHANFLING. Brehm. Vôg. Deut. p. 276. Ajoutez aussi : La Perire LinottrE DE vienes. Buffon. pl. enl. 151. fig. 2. un mâle en mue. — Naum. Neue Ausg. tab. 125. GROS-BEC DE MONTAGNE. — F. MONTIUM. Jamais de rouge sur la poitrine nt sur la. tête, le bec jaunâtre en hiver, blanchätre en éte. Ajoutez aux synonymes : na Pa mon Tnt Pau suec. p+ 87: — Nilson. Ornit. suec. p. 146. tab. A*. — Pall. Por. v. 2. { * Mais point la F. flavirostris de Retz, Fauna suecica, table du frontispice, qui est un Sizerin. Les noms de Linaria', D’ORNITHOLOGIE. 263 p.710. — Atlas du Manuel, pl. lithog. en automne.—Vieill. Faun. franc. p.19. pl. 39. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 153. tab. 93. — GELBSCHNABLIGER rINK. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 54. — BERG, GELBSCHNABLIGER und MirTLERER seRGrINK. Brehm. Vôg. Deut. SDL 2 ES Naum. Meue Ausg. tab. 122. mâle Die et Jeune. Se trouve aussi au Japon , où il porte le nom de Zuzume. TROISIÈME SECTION. LONGICONES *. GROS-BEC VENTURON.—F. CITRINELLA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel. pl. lithog. — Fringille cini où Lori- nus , transporté au Venruron. Vieill. Faun. franc. p. 80. pl. 4o. fig. 1.— La Frincieie venrurox. Roux. Ornit, pro- penc. v.1.p. 155. tab. 90.—ZrRoNExznis1e. Brehm. J’6g. Deut. p. 286.—Naum. Neue Ausg, tab. 124. fig. 3 et 4. de Flavirostris, de Sizerin et de Cabaret n’ont aucune déter- mination précise, et se rapportent tantôt à l’une, tantôt à l’autre des trois espèces distinctes décrites ici sous les noms de Montium, Borealis et Linaria. * Dans cette section on a formé les genres Linaria, Spi- nus et Carduelis. 264 C2 MANUEBS. GROS-BEC TARIN. — F. SPINUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. le mâle. — Nieill. Faur. franç. p. 80. pl. 59. fig. 2et3.—Roux. Ornit. propenc.v. 1. p.153. tab. 05 et 06. mâle et femelle: — ERLEN, METTLERER und B:RKENZEISIG. Brehm. 62. Deut. p. 284. — Sisxn. Gould. Birds of Europ. tab. part. 1. mâle et femelle. — Naum. Neue. Ausg. tab. 125. Habite. Cette espèce se trouve aussi au Japon, où elle est commune et exactement la même. / GROS-BEC BORÉAL. F FRINGILLA BOREALIS. (Miur.) Taille plus forte que le Spinus ; plumage d'hi- ver partout blanchâtre ; croupion d’un blanc pur. Gorge et lorum noirs ; dessus de la tête et le front d’un rouge de sang ; devant du cou, poi- trine et croupion d’un rouge-rose; ventre, ab- domen et flancs d’un blane pur ; occiput etnu- que couverts de mèches noirâtres sur fond blanc roussâtre ; manteau et dos à larges mèches noi- râtres , toutes lisérées de blanc; de larges lisé- ne _ D'ORNITHOLOGIE. era rés d’un blanc pur à toutes les plumes et pennes des ailes et de la queue. Bec jaune , mandibule brune en dessus. Longueur, cinq pouces. Le vieux mâle au printemps *. Les mâles en automne ont le croupion blanc, avec une faible teinte rose et des mèches bru- nes ; de légères teintes roussâtres aux joues ; les mèches brunes du dos lisérées de cette cou- leur; le rouge du sommet de la tête un peu terne et couvert de très-légères teintes roussà- tres. | La femelle a le cinciput blanchâtre ; du rouge sur le sommet de la tête ; la poitrine, les par- ties inférieures et le croupion blancs , marqués de mèches brunes, assez nombreuses sur les flancs. Les deux sexes en hiver ont le sommet de la tête d’un rouge terne, le front blanc ou roussâtre , fe » 1 ° marqué d'une bandelette noire ; lorum et gorge d’un noir terne, parties inférieures d’un blanc "2 * Le rouge de la poitrine est plus où moins vif et pur, suivant l’époque de l’année : on voit souvent des bordures blanches aux plumes de cette partie. #2 266 MANUEL parfait , plus ou moins varié de mèches brunes; les bordures des plumes du dos d’un blanc terne ou d’un roussâtre clair. ? C’est dans l’une ou l’autre de ces livrées, très- variables suivant la saison, la Fringilla linaria des auteurs tant anciens que modernes, qui ont souvent confondu les deux espèces. La Frin- GILLE SIZERIN. Vieill. Galerie des Oiseaux , v.1. p. 75. pl. 65. un mäle en plumage parfait d'été. — Id. Faun. francaise, p. 84. pl. 4x. fig. 2. — Le SizeriN BoRÉAL( F.borealis). Roux. Ornit. proveng. v. 1. p. 165. tab. 101. jeune mâle, et tab. 102. femelle ou jeune. — Je ne puis dire si la figure du Gros-bec sizerin de l'Atlas du Manuel doit être rapportée à cette espèce ou à la suivante; le contour du bec, à mandibule supérieure arquée , est totalement inexact pour l’une comme pour l’autre espèce; la taille et les couleurs sont celles du Szzerin ou Cabaret de l’espèce suivante. Il est préférable d’omettre toutes les autres citations qui ne re- posent pas sur des figures coloriées , vu que les auteurs, tant anciens que modernes , ont _ confondu les deux espèces, non-seulement entre elles , mais encore avec leur Flavirostris, et plus tard avec Montium. Les seules à placer encore D'ORNITHOLOGIE. . 267 ici sont : HoLBOLS LEINFINK und ERLEN-LEINFINK. \ er :Brehm. og. Deut. p. 280. Habite les régions du cercle arctique , dont il ne s’é- loigne guère ; son apparition dans les côntrées plus tempérées a lieu, comme celle du Jaseur et de quelques autres espèces, à intervallesindéterminables. J’ai reçu de cette espèce des individus du Japon et du Groenland à qui ne diffèrent point de ceux qu’on voit accidentelle- ment ou périodiquement de passage en Europe. 4 Nourriture. Semences des arbres forestiers. Propagation inconnue. GROS-BEC SIZERIN *. — F. LIN ARIA.T \ Taille moindre que le Spinus ; plumage d'hiver * Des comparaisons souvent renouvelées me portent à per- sister dans l’opinion émise, page 3713, description et remar- ques de la seconde edition du Manuel, que le Sizerin et le Cabaret ne sont qu’une seule et même espèce. J'avoue, tou- tefois, que le Sizerin boréal (Linaria borealis) de Vieillot forme une espèce distincte identique de mon Gros-bec boréal de larticle précédent, mais auquel on ne doit pas réunir le Sizerin ou le Cabaret des auteurs, deux dénominations syno- nymes de mon Gros-bec sixerin, ou Fringilla linaria des méthodistes. | | | | (EA/7 268 MANUEL : roussâtre et brun ; croupion couvert de grandes mèches brunes. » Les jeunes avant la mue n’ont point de rouge sur la tête. En captivité, il serait impossible de suivre les gradations et les changemens de couleurs ; car, en cage, l'oiseau ne- reprend plus sa livrée de noces , et le rouge qui existe perd bientôt tout son éclat. La dimension de cinq pouces donnée dans le Manuel n’est pas exacte ; il faut mettre quatre pouces cinq ou six lignes. Ajoutez aux synonymes : La planche de l'Atlas du Manuel n'est pas exacte. a. SIZERIN CABARET OU FRINGILLE CABARET. (Fringilla ru- fescens. ) Vieill. Faun. franc. p. 83. pl, 4x. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 163. tab. 09. vieux mâle en été. tab. 100. fig. 1. femelle , et 2. tête du mâle en automne. — ÂCKER , BIRKEN UN GELBSCHNABLIGER LEINFINK. Brehm. V’ôg. Deut. p. 281. — Birkenzrissie. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 126. tous les états. Ajoutez à habite : De passage plus régulier, le plus souvent annuel, dans les parties tempérées de l’Europe, et à intervalle d’une ou de deux années dans le Midi. Se trouve aussi LS D'ORNITHOLOGIE. 269 au Japon , où l’espèce est la même, et où elle diffère aussi constamment de la précédente, absolument comme dans nos climats. GROS-BECG CHARDONNERET. — F. CARDUELIS. Le Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Vieill. Faun. franc. p. 82. pl. 4o. fig. 2 et 3.—Roux. Ornit. provenc. v.1. P- 150. tab. 97 et 08. mâle et femelle. — Norniscer und Deurscner sniecuirz Brehm. Vôg. Deut. p. 288.—Naum. Neue. Ausg. tab. 124. fig. x et 2 mâle et femelle. +. E MANUEL CI ” sit , t m7 Pan px ; ORDRE CINQUIÉÈME. ZYGODACTYLES.—ZYGODACTYLI. Caractères. Voyez Manuel , page 376. GENRE TRENTE-DEUXIÈME. COUCOU. — CUCULUS. Caractères. Voyez Manuel, page 380 , et ajoutez : | M. Schlesel, l’un des aides naturalistes du Musée , a fourni , dans un mémoire couronné par la Société d'Histoire naturelle de Harlem, des détails du plus grand intérêt sur les causes très- probables qui portent le Coucou gris et toutes les espèces qui pondent dans les nids des petits oiseaux insectivores, à ne point vaquer à l’incubation ni à la nutrition des jeunes; et il allègue comme cause principale de cette ha- D'ORNITHOLOGIE. 271 bitude , le choix de leur aliment le plus ordi- naire. La nourriture du Coucou consiste pres- que uniquement en chenilles très-velues , telles que Bombyx caja, etc., dont le gros volume surcharge et gonfle singulièrement l'estomac, et n'offre que de bien faibles parcelles diges- tives. De cette nutrition résulte un grand dé- veloppement de tout l’organe , et une faim sans cesse renaïssante ; le développement de l’esto- mac parait influer sur le développement des œufs dans l’ovaire , qu’on sait être très-petits, et que l’oiseau pond à des intervalles de six à . huit jours. R Le résumé sucanct, dont l’auteur donne les détails circonstanciés , est que le coucou, sans cesse occupé à la poursuite de sa proie, ne sau- rait vaquer à l’incubation ; qu’il ne saurait suf- fire par le moyen de l’aliment de prédilection à la nourriture de quatre ou six petits voraces qui croissent avec une rapidité étonnante. La position et le grand développement de l’esto- mac entraveraient la digestion pendant l’acte de l’incubation ; si l’incubation avait lieu , le besoin de nouvelle nourriture nuirait au déve- loppement nécessaire des jeunes dans l’œuf; pour pondre quatre ou six œufs , le Coucou 272 , MANUEL mettrait autant de semaines, et le premier œuf serait gâté avant la ponte du “dernier. Enfin, les jeunes ne pourraient être développés temps pour opérer leur migration , faute d’a- limens nécessaires pour eux et pour leurs parens. Si telle est en effet la cause de ce phénomène chez quelques espèces de Coucous, ceque) je suis très-porté à croire , il en résultent que cer- taines espèces, qui ne sont pas assujJetties au même mode de nutrition, pourraient nicher et vaquer à l’incubation absolument comme les autres oiseaux. COUCOU GRIS. — €. CANORUS. Remarque. L'opinion que j'ai émise relativement à l'identité du Coucou gris et du Coucou roux, se trouvant confirmée par des faits et vérifiée par des observations nombreuses , il ne me reste qu’à ajouter encore ici : Que j’airetrouvéchez tous les Coucous étrangers, dans les plus grandes comme chez les plus petites espèces de ce genre, les mêmes différences de plumage en rapport avec l’âge des individus. Mais, je le répète, il est aussi de fait que plusieurs espèces de Coucous étrangers, dont les formes extérieures ne diffèrent absolument en rien de notre Cu- culus eanorus, construisent des nids , couvent et élèvent eux-mêmes leur progéniture, absolument comme le D'ORNITHOLOGIE. 2735 font tous les autres oiseaux. Je ne vois donc pas de motif pour les séparer génériquement”. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. l'adulte. — Nieill. Faun. franc. p.57. pl. 28. fig. 2 et 3.—Roux. Ornit.provenc.v. 1. p.107. tab. 64. mâle en automne, et 65. Jeune, figures peu soignées, tab. 66. âgé d'un an. — AscHGRAUER und GRAGER kucxuex. Brehm. Vôg. Deut. p. 151. — Der RUCKUCK. Meyer. Ornit. Taschenb. vw. 3. p. 24. Dans cet ouvrage, de la date de 1822, M. Meyer paraît croire encore à l'existence du Coucou roux comme espèce. — Naum. Naturg. Neue. Ausg. tab. 127. les vieux des deux sexes. tab. 128. fig. 2. femelle de deux ans. fig. v. femelle au pas- sage de livrée. tab. 129. Jeunes, première livrée. — Gok (Cuculus canorus ). Nilson. Skandin, Faun. tab. 66. individu en plumage roux. — Expédition de la Morée. Le Coucou gris est répandu non- seulement dans les pays indiqués Manuel, 2° édit., mais aussi en Morée, dans l’Archipel , en Sibérie et jusqu’au Japon, où 1l porte le nom de Æototo- kisi. Un grand nombre d'individus comparés * Voyez la note aux articles du Coucou geai et du Coucou cendrillard. Panrie IIIe, 18 # 274 1 MANUEL | aux sujets européens, ne m'ont pas offert la plus légère différence de forme ni de couleurs. Il est dit, dans une notice du Japon , dont toutefois je ne saurais garantir l'exactitude , que ce Coucou niche sur les arbres, dans les forêts. J'en doute. | COUCOU GEAI ou TAGHETÉ. CUCULUS GLANDARIUS. (Lawx.) La huppe, toute la tête et les joues sont d’un cendré plus ou moins foncé, suivant l’âge des individus; les baguettes des plumes de ces par- ties ont une teinte brune, et la base des barbes est blanchâtre ; une bande d’un cendré noirâtre prend naissance vers la région des oreilles , passe sous l’occiput, et s'étend le long de la nu- que sur le dos : cette partie, le croupion, les scapulaires et les couvertures des ailes ont une teinte gris-brun lésèrement nuancée d’un lustre plus ou moins verdûtre ; la pointe de toutes ces pennes est blanche ; les rémiges d’un brun cen- dré lisérées de gris, et terminées de blanc; toutes les pennes de la queue, d’un brun cendré, sont terminées de blanc; les parties inférieuresducou et du corps ont une teinte blanche plus ou moins D, D'ORNITHOLOGIE. À 295 pure, ou nuancée de roussâtre, suivant l’âge des individus. Iris jaune ; bec noir, à base de la man- dibule inférieure rougeâtre ; pieds verdâtres , à plante rougeûtre ou jaunûâtre. Longueur de quinze à seize pouces, rarement cinq ou six lignes de plus. Le mâle et la femelle. Le plumage , dans l’état intermédiaire, est plus lustré et plus varié que dans l’état parfait ; la huppe et toutes les parties de la tête sont d’un noir à légers reflets verdâtres ; la nuque, le dos, les scapulaires et les couvertures des ailes d’un brun lustré lésèrement verdâtre ; les taches blanches plus grandes et mieux mar- quées ; les rémiges d’une teinte rousse assez vive, et d’un brun verdâtre vers la pointe ; toutes sont terminées de blanc pur ; la gorge, le devant du cou et la poitrine d’un roux clair ; le reste des parties inférieures d’un blanc pur. Les Jeunes de l’année ont une huppe plus courte , d’un noir mat , tout le reste de la tête d’un noir lustré ; les taches des plumes du dos et des couvertures des axes ont une teinte rous- sâtre ; du gris roussâtre est répandu sur la base des pennes secondaires des ailes ; les deux pennes du milieu peu marquées de blanc à la ANT A NNUN AT JR MIRE MS Ni Er ARR A 2 « e AA sa É +4 376 MANUEL pointe; devant du cou et poitrine d’une teinte rousse foncée; toutes les autres parties infé- rieures d’un blanc roussâtre ; iris gris: ; bec et Pete bénleur de plomb. Fe Cucurus pisawus. Linn. Gmel. Syst. 1. sp. 36.— Lath. Ind. Ornit.—Cucurus ccanpanius. Gmel. p. {tr —Lath. Ind. Ornit. v. 1. p. 208. sp. 3. — Cucurus ANDALUSIZ. Briss. Ornit. v. 4. p.126. — Ger, Ornit. p. 81. fig. 71. — Coucou HUPPÉ NOIR ET BLANC, @t GRAND COUCOU TACHETÉ. Buff. Oùs. v. 6. p. 362 et 126. — GREAT sPOTTED and Pisan cuckoo. Edw. Glan. fig. 57. — Lath. Syn. vw. 2. p. 513 et 520. — Le Couricou noir Er BLANC ( Coccycus pisanus. ) Vieill. Faun. franç. p. 6o. pl. 29. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 104. tab. 67. âge moyen, et tab. 68. jeune *. — CGucuro cor civrro. Savi. Ornit. Tosc. v..1. p. 154. — CucuLO NERO E BIANCO COL CIUXFO. Stor. degli ucc. tab. 71. jeune. — Le Coucou ceai (Cu culus glandarius: } Temm. et Laug. planches coloriées 7 El * Il paraît que le dit-on, assez vague, de la nidification de ce Coucou a décidé les auteurs mentionnés à faire de ce Cu- culus un Coccycus; tandis que les vrais Couas ou Coccycus diffèrent essentiellement par des formes d’ailes et de pieds totalement différentes. M. Savi commet la même erreur. Cet. oiseau, modele comme il l’est, vaquerait à la construction du nid, pondrait dans ce nid , couverait ses œufs et élèverait ses petits, qu’il n’en serait pas moins un cuculus par tous les. caractères extérieurs de sa conformation. "> PNR D’ORNITHOLOGIE. 277 d'Oiseaux. 414. femelle adulte.—Sraaussxuckuck. Mever. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 32.—LaNGSCHWANZIGER STRAUSS und scnranxer Kucrucx. Brehm. /’üg. Deut. , p. 153. — Naum. Vôg. Deut. Neue Ausg. tab. 130. | " | Habite la côte barbaresque , la Syrie , l'Égypte et le Sénégal. Vit en Andalousie , dans le Levant ; se montre accidentellement en Sicile , en Îtalie , en Provence et jusque dans quelques parties de l’Allemagne. | individus ont été tués en Sicile et en Allemagne. Nourriture et propagation inconnues. COUCOU CENDRILLARD. CUCULUS CINEROSUS*. (Burr.) Toutes les parties supérieures de la tête et du corps, les ailes et les pennes du milieu de la * Dans l’embarras du choix entre trois noms différens de contrées , sous lesquels on a cité cette espèce, savoir : Caroli- nensis, Americanus et Dominicus, je préfère la traduction littérale du nom que Buffon a donné. Quoiqu’on sache très- positivement que cette espèce fait un nid, couve et élève ses petits, elle n’en a pas moins les formes extérieures en tout semblables à celles des Coucous qui n’incubent point leurs œufs ; sa voix ressemble à celle des coucous ; elle prononce les syllabes coulicou. Les vrais Coccycus, les Couas de Le- vaïllant, diffèrent essentiellement par des formes disparates. 278 | MANUEL. | queue , sont d’un gris cendré olivâtre, chan- geant en lustre métallique verdâtre et rous- sâtre , selon le jour qui l’éclaire; parties in- férieures blanchâtres, mais d’un ton plus grisâtre vers l'abdomen; petites couvertures des ailes et bord extérieur des rémiges d’un beau rouxgs pennes latérales de la queues noires, avec grand espace blanc au bout. Mandi- bule supérieure brune , inférieure jaunûtre ; iris rougeâtre ; pieds noirs. Longueur, dix pouces huit lignes. Le mäle. CucuLus cAROLINENSIS. Briss. Ornit. v. 4. p. 112. — Wilson. Americ. Ornit. v. 4. pl. 26. fig. 1.—CucuLus AME- ricanus. Linn. Gmel. Syst. 1. p. 414.—Covcou DE La Ca- ROLINE. Buff. pl. enlum. 816. Mais pas son vieillard à ailes rousses , qui est synonyme de son Tacco. — CarOLINA: cucxo0. Catesb. Cor. v. 1. tab. 9. — Arct. Zool. vol. 2. n° 195. — Lath. Syn. v. 2. p. 527. La femelle adulte a la tête, le dessus du cou et du corps d’un gris rembruni , sans reflets ; les parties inférieures sont aussi d’un blan- châtre plus cendré que dans le mâle ; le bec est brun. C’est alors : Cucovvus nowinious. Linn. Gmel. Syst. 1. p. 416. Briss. Ornit. v. 4. p. 110. tab. 9. fig. 2. — Le CENDRILLARD. a De ÉN « 2e VA D’ORNITHOLOGIE. _ 279 Buff. Oiseaux. v. 6. p. 413. — S. Dominweo cecxoo. Lath. Syn. v. 2. p. 541. Habite VAmérique septentrionale jusqu'aux régions du cercle arctique ; émigre en octobre vers les cli- mats tempérés , et se montre accidentellement en Europe *. M. Yarrel me cite quatre exemples de cap- tures faites en Angleterre ; savoir : deux en Irlande, une à Cornwall et une en Wales. les Nourriture. Baies et larves des insectes qui s’attachent aux poiriers. Propagation. Les naturalistes américains assurent qu’il fait un nid dans les forêts, sur les arbres , com- posé de bûüchettes , de racines en dehors et dé poils en dedans. Wilson dit qu'ils nichent sur les poiriers; le mâle ne prend point part à l’incubation. La ponte se- rait de quatre ou cinq œufs, d’un brun bleuâtre ou verdâtre. | * Il me paraît probable que cette espèce se reproduit dans l’une ou l’autre partie du nord de l’Europe ; car j'ai peine à croire à une migration d'Amérique en Europe. RAAVRNVS LABAVE SARRLAGAR 280 . . MANUEL | GENRE TRENTE-TROISIÈME. PIC, — PICUS*. Chragières. Voyez Manuel , page 388, et ajoutez : Que le mâle et la femelle partagent lincubation, et que les œufs de tous les Pics sont blancs. PIC NOIR. — P. MARTIUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle.— Vieill. Faun. franc. p. 51. pl. 25. fig. 2. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. p.91. tab. 56. mâle. — FicHTEN Und NORDISCHER BAUM- Hacker. Brehm. 7’6g. Deut. p. 185..— Piccnio NERO. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 139 — Naum. Neue Ausg. tab. 131. PIC VERT. — P. FVIRIDIS. Ajoutez : 2 Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Vieill. Faun. * On a formé récemment quatre coupes dans les Pics d'Eu- rope, savoir : Dendrocopus, Picus, Picoides et Gecinus. D'ORNITHOLCGIE. 281 franç. p. 6o. pl. 24. fig. x. mâle. 2. jeune.—Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 92. tab. 57. mâle et femelle. tab. 58. le Jeune.—FicHTEN , LAUB, GRÜNE UNd GRÜNLICHER ORDHACKER. Brehm. Vôg. Deut. p. 197. — Piccnio VERDE. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p.140. — Naum. Neue Ausg, tab. 132. mêle adulte et jeune. PIC CENDRÉ. — P. CANUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Nieill. Faun. franc. p. 51. pl. 23. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. O9. tab. 59. mâle et femelle. —GRAUGRÜNER, CRAUER und GRAUKOPFIGER ORDHACKER. Brehm. Wüz. Deut. p. 109. — Naum. Neue Ausg. tab. 133. mâle et femelle. PIC ÉPEICHE. — P. MAJOR. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mâle. — Nieill. Faun. franc. p. 53. pl. 26. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 14 p. 06. tab. Go. mâle, femelle et jeune. — FICHTEN , KIEFERN , LAUBHOF,Z Und BERGBUNTSPECHT. Brehm. Vôg. Deut. p. 187. — Piccnio Rosso MAGIORE. Sayi. Ornit. Tosc. v. 1. p.142. — Naum. Neue Auss. tab. 134. 282 ‘MANUEL PIC LEUCONOTE. = P. LEUCONOTUS. Le jeune mäle à le front plus blanc; des më- ches noires en plus grand nombre aux parties e 7 A inférieures , et le haut du dos couvert de crois- sans noirs. L Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mâle. — Wrissrü- KIGER BUNTSPECHT. Brehm. Ÿ’6g. Deut. p. 190.—Hwirryc-. GIGA. HACESPEITEN. Nilson. Skandinap. Faun. pl. 58. le jeune mâle. — Wire RuMPED Woônrecrer. Gould. Birds of Europ. part. 8. mâle et femelle.—Naum. Naturs. Neue Ausg. tab. 135. mâle et femelle. Cette espèce est très-commune en Suède. PIC MAR. — P. MEDIUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mâle.—Pic vai 4 TÊTE ROUGE. Vieill. Faun. franc. p. b2. pl, 26. fig. x. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. p. O8. tab.61. mâle adulte, — Marrcer und EICHEN BuNTSPECAT. Brehm. Wôg. Deut. p. 191. — Walier. Nordis. Ornit. tab. 2. mâle. — Piccnio Rosso . MAGIORE. Savi. Ornit. Tosc. v. 1.p.143.— Naum. Neue Ausg. iab. 136. fig. 1 et 2. D'ORNITHOLOGIE. 283 PIC ÉPEICHETTE. — P. MINOR. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Le Petir pic. Vieill. Faun. franc. p« 54. pl. 25. fig. 1. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. p. 99. tab. 62. — GARTEN und GRAS BUNT- seecat. Brehm. Vôg. Deut. p. 192. — Naum. tab. 136. fig. 3 et 4. — Lara macxsrerten. Nilson. Skandinav. Faun. pl. 204. mâle et femelle. — Piccnio Prccoco. Savi. Ornit. Tosc. v.1. p. 145. vi PIC TRIDACTYLE. — P. TRIDACTYLUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Zool. dan. tab. 121.—BErc und ALPEN DREIZCHIGER SPECHT. Brehm. Vüg. Deut. p. 194. — Naum. Neue Ausg. tab. 137. mâle et femelle. — Trgraie macksrétre. Nilson. Skandi- nav. Faun. pl. 53. mâle. Ajoutez à habite : Cette espèce ne se trouve jamais ou très-rarement sur les sommités des Alpes; elle ne dépasse pas la région à l’élévation de 4,000 pieds au-dessus du niveau de la mer; elle habite exclusivement les forêts et les vallées au pied des Alpes. Très-commun en Suisse. SARA URI VAR EALTABE ARR 284 MARUEL GENRE TRENTE-QUATRIÈME. TORCOL. — PUNX. Éractèrés. Voyez Manuel, page 403. TORCOL ORDINAIRE. — 7. oies | Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lthog. — Vieill. Faun. franc. p- 56. pl. 28. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p.101. tab. 63. — PLATTKOPFIGE, BAUM UnNd GETUPFELDE WENDE— nas. Brehm. Vôg. Deut. p. 202. — Torcicozro. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 146.— Naum. fab. 138. Cette espèce vit jusqu’au Japon, où les sujets tués au printemps ont les parties inférieures d’une nuance plus roussâtre et les taches plus distinctement marquées. Son nom japonais est ATrizui. ; D'ORNITHOLOGIE. 285 12 VAAAAAVAANR LARMAAVATAIUVIIAAUIVAVLIUAIAUIEAUT AUIAUR ANUS AA/HVUL AUS A USR LAR QAR LUE EUR VUS ORDRE SIXIÉME.. ANISODACTYLES.—4NISODACTYEI. Caractères. Voyez Manuel , page 4o5. GENRE TRENTE-CINQUIÈME. SITELLE. — SZTT'A. Caractères. Voyez Manuel, page 406. SITELLE TORCHEPOT. — $. EUROPOE A. Ajoutez aux synonymés : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vicill. Faun. Jranc. p- 234. pl. 104. fig. 1. — Roux. Ornit. provenç. v. 1 p.364. tab.237.— Lausnorz und NORDISCHER KLEIBER. Brehm. Vôg. Deut. p.206. — FREMDER KLEIBER ( Sitta | advena ), dont les parties inférieures sont d’un rous- sâtre pâle , est une variété dont Brehm, p. 207, n°4, forme une espèce distincte. — Murarore. Savi. Orruit. Tosc. v. 1. p. 135. — Naum. Neue Ausg. tab. 139. 286 MANUEL \ Pa SITELLE SYRIAQUE ov DES ROCHERS. SITTA SFRIACA. (Eurens.) Taille bien plus forte que le T' orchepot N'vee plus long que la tête; queue unicolore. di: « Sommet de la tête, nuque, dos, ailes et queue d’un cendré bleuâtre très- clair; une longue bande noire prend naissance à la base du bec, garnit le lorum , passe sur les yeux, s'étend au-delà sur l’orifice auditif, et va , le long du cou , jusque vers le dos; joues , gorge, devant du cou, poitrine et partie supérieure du ventre , d’un blanc parfait; flancs d’un roux très-clair ; abdomen et le reste des parties infé- rieures d’un roussâtre terne ; seulement une très- petite tache roussâtre sur la barbe inté- rieure de la première penne caudale. Bec long et vigoureux, noirâtre ; pieds bleuâtres. Lon- gueur , six pouces. Le mâle et la femelle. Les jeunes ont une faible teinte roussâtre | aux plumes du croupion , et les bandes noires des côtés de la tête sont moins nettement des- _ sinées. Sirra syriACA : nom donné par M. ERRENBERG D'ORNITHOLOGIE. 287 aux sujets du musée de Berlin, rapportés par lui de Syrie.—SiTTA NEUMAYERI : NOM proposé par M. Michahelles dans l’Zsis, journal allemand, sur des sujets rapportés de Dalmatie. — Srrra RUPESTRIS : nom donné par M. Cantraine , et sans doute mieux vu, surtout plus analogue au genre de vie, que les deux autres imposés à tout hasard. Le nom sous lequel il est connu à Raguse est Bergliesce ou Vergliesce. Habite. Commun en Syrie et dans le Levant ; assez abondant en Dalmatie , où il ne se montre jamais sur les arbres ni sur les buissons ; on le trouve toujours dans les endroits les moins accessibles, volant d’un précipice à l’autre , escaladant les rochers, et se posant sur la sommité des pitons , d’où il fait entendre son chant. Vit dans les hautes montagnes qui séparent la Bosnie de la Dalmatie , et n’en descend qu’en hiver. Nourriture. Insectes , qu’il saisit dans les fentes et les crevasses des rochers , dans lesquelles il enfonce le bec, et l’engage par fois si fortement , qu’il doit faire des efforts pour l’en tirer. Propagation. Construit dans les rochers un nid de terre de la forme d’une calebasse attachée dans sa lon- gueur aux parois verticales des rochers ; l’intérieur est duveté et coniient des matières molles ; l’ouverture est. latérale ; la ponte est de cinq œufs. AVR VAR A/R AAA GA URLS an, # 288 | MANUER k GENRE TRENTE -SIXIÈME. GRIMPEREAU. — CERTHIA. Caracteres. Voyez PR page 408. GRIMPEREAU FAMILIER. — C. FAMILIARIS. t [PRALC Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun. franc. _p. 237. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 368. 1ab. 239. —LaNGZEHIGER , LOHRÜCKIGER UN NORDISCHER BAUMLAUFER. Brehm. V6g. Deut. p.209. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 140. — TrapPryPparE. Nilson. Skandinav. Faun. pl. 67. au printemps. — RoMPICHINO. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 187. Remarque. M. Brehm, qui vient de publier récem- ment ce grand nombre d’espèces et de subespèces , forme , indépendamment des trois races de Grimpe- reaux indiqués dans les synonymes , une seconde es- pèce et une subespèce nouvelles, sous le nom de Cer- thia brachydactyla et megarhynchos. Quoique M. Brehm paraisse refuser constamment aux naturalistes toute communication de ses prétendues espèces nouvelles, j'ai cependant eu le bonheur de recevoir de lui une Certhia brachydactyla, en échange du très-grand nombre de peaux d'oiseaux de nos marais et de nos côtes mari- D'ORNITHOLOGIE. 209 times *, que je lui fis parvenir, à sa demande. Cette Certhia brachydactyla de M. le pasteur Brehm ne peut, même avec toute la complaisance imaginable, prendre rang comme espèce essentiellement différente di la Cer- thia familiaris , ou Grimpereau ordinaire ; elle a le bec an peu plus long que les autres sujets auxquels je l’ai com- paré, moins un seul sur dix, qui avait le bec appro- chant de mêmelongueur que la Brachydactyla de l’auteur cité. Toutes ces nuances dans la forme du bec dépen- dent, comme je l’ai démontré aux articles des oiseaux de marais , de causes locales ou de la nature des terrains et des alimens. M. Meyer, qui a également comparé de ces Grimpe- reaux brachyaactiles aux individus reconnus pour des Grimperehux familiers par M. Brehm, assure n’avoir pu trouver de différences autres que celles qu’on trouve partout dans quelques individus légèrement variés d’une | même espèce. On lit les comparaisons établies par Meyer dans son Ornithol, Taschenb. v. 3. p. 34.— Voyez la fig. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 140. fig. 3. * Il est essentiel de dire que M. Breéhma trouvé dans ces envois un très-grand nombre de races ou subespèces nou- velles dont l’existence m'était et m’est encore inconnue dans la nature, mais que M. Brehm signale dans son livre. Comme tous ces oiseaux ont passé par mes mains, je puis assurer très-positivement qu’ils n’offrent point d’autres différences que celles qu’on voit ordinairement dans les individus soumis à des influences locales ou accidentelles. DALAA LAN LIL AREA ParTie IIIe, I &O 290 MANUEL. (GENRE TRENTE-SEPTIÈME. . TICHODROME. — TICHODROMA. Caractères. Voyez Manuel , page 411, et ajoutez : « Que cet oiseau remue constamment les ailes en grimpant contre les plans verticaux des rochers. » | TICHODROME ÉCHELETTE._ 7. PHOENICOPTERA. Ainsi que M. Meyer l’observe très -exacte- ment, on trouve des 7chodromes à bec plus : long qu’à l'ordinaire , absolument comme cela se voit dans le Grimpereau et la Huppe, et comme on peut l’observer chez tous les oiseaux étrangers des genres 4rachnothera.,. Nectari- ia , etc. fete, Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. Piccmox pe ut- RAILLE (Petrodroma murarià). Vieill. F'aun. franc. p. 236. pl. 103. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc.v.. 1. p. 360. tab. 238. mâle. — RornFLÜGLIGE MAUERKLETTE. Meyer, Ornit. Taschenb. v. 3. p. 36 et suivantes , où l’on trouve plusieurs détails anatomiques et de mœurs. — Koch, ” Bakrische Zool. v. 1.p. 39.—Meyeret Wolf. Vôgel. Deut, D'ORNITHOLOGIE. RL: L Heft.26. pl.6. fig. 1 et 2. mâle en été et en hiver. —Naum. Nature. Neue Ausz. tab. 141. mâle dans les deux saisons. — Piconio murasoco. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 185. — KurzscHNABLiGER und LANGSCHNABLIGER MAUERLAUFER. Brehm. Vôg. Deut. p. 213. Ajoutez à habite : En Dalmatie , où ül est sédentaire ; très-accidentelle- ment en Bavière. | Propagation. Niche dans les fentes des rochers : sa ponte est de cinq ou six œufs arrondis et d’un blanc parfait. GENRE TRENTE -HUITIÈME. _ HUPPE. — VPUPA. Caractères. Voyez Manuel, page 414. HUPPE PUPUT. — U. EPOPS. | Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. Lthog. — Vieill. Faun. franc. p. 238. pl. 105. fig. 1. — Roùx. Ornit. provenc. v. 1. p- 370. tab. 240. — Busora. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p- 182. — EingiNpicer und ZWEIBINDIGER WIEDEHOPF. 292 MANUEL Brehm. #6g. Deut. p. 215.— Expédition scientifique de Morée. Le sujet capturé diffère un peu des autres indi- vidus par les plumes du dessous du corps, qui ont une teinte rose. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 142. mâle et femelle. Remarque. J'ai eu tort de réunir dans le Manuel, p. 416, la Huppe d'Afrique (Cap de Bonne-Espérance et Sénégal) avec notre Puput d'Europe et du nord de l'Afrique ; elles forment deux espèces voisines, mais dif- férentes. Voyez cette espèce sous le nom de Urupa cris- parELLA. Galerie des Oiseaux. v. 1. p. 306. pl. 184. On dit que notre Puput se trouve aussi au Cap; mais je ne puis l’assurer positivement par mes propres obser- vations. D'ORNITHOLOGIE. 203 RAREANAARA SIA LEVEL LT AA EL TRS LULVAMA VER © EN 03 D LAB AVI AATIUB AUS AUS VAR VUR VAN RAR VAT—-UUE ORDRE SEPTIBME. ALCYONS. — ALCYONES. Caractères. Voyez Manuel, page 418. RARABANAMANRVEVAURRARAAS GENRE TRENTE-NEUVIÈME. GUÉPIER. — MEROPS. Caractères. Voyez Manuel, page 418. GUÉPIER VULGAIRE. — M. APIASTER. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. hthog. — Vieill. Faun. franc. p: 240. pl. 105. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p- 3792. tab. 241. — GruccioNE. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. P- 174. — UNGRISCHER Und SÜDLICHER BIENENFRESSER. Brehm. Vôg. Deut. p. 146.—Ezxpédition scientifique de Mo- rée.—Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 143. mâle et jeune. Cette espece vit aussi dans l’Archipel, en 29% MANUEL Grèce et en Turquie. J’ai été surpris de ne pas lavoir trouvée dans les collections faites au Ja- pon, où elle parait ne pas exister. Les individus de Morée ne‘lifférent en rien; c’est surtout dans les lieux marécageux des environs dePylos | 3 PAR A + l que l’on voit les Guépiers voler partroupes nom- . breuses. A8 LA VAS EUR LEDALA TE LT GENRE QUARANTIEMÉ. MARTIN PÉCHEUR. — 4LCEDO. Caractères. Voyez Manuel, page 42x. MARTIN PÉCHEUR PIE. ALCEDO RUDIS. (Lin) Occiput à plumes acuminées ; toutes les par- ties supérieures variées de noir et de blanc; cette dernière couleur termine et borde toutes les plumes ; lorum et sourcils blancs ; une large bande noire va de l'angle du bec et couvre l'o- rifice des oreilles ; toutes les parties inférieures d’un blanc éclatant ; un large collier ou collier interrompu, d’un noir arfait, ceint la poi- ? , AE D'ORNITHOLOGIE,. 205 trine ; les flancs portent des mèches noires ; queue en grande partie blanche à la base et noire vers la pointe, qui est blanche; bec et pieds noirs. Longueur, dix ou onze pouces. Le vieux mâle. La femelle est moins grande; elle a plus de blanc aux parties supérieures , les bordures étant plus larges et plus étendues ; le plus sou- vent au-dessous du collier, qui est moins large que dans le mâle, un second demi-collier , très- étroit. ÿ . a ë Les jeunes ont des taches et des mèches noires sur les parties supérieures du plumage , qui est d’un blanc terne; le collier est indiqué par des taches plus ou moins nombreuses. ALCEDO RüDIS. Linn. Syst. 1. p. 181. — Lath. Ind. Ornit. v. 1. p.247. sp. 4. — Briss. Ornit. v. 4. p. 520. tab. 39. fig. 2. — ManrTin PÊCHEUR pu car. Buff. pl. enl. 716. vieux mâle. — ManrTiN-PÊCHEUR Pier. Buff. pl. enl. 62. le jeune. — BLACK AND WHITE KINGFISHER. Lath. Syn. v. 2. p. 612. — Edw. Glan. tab. 9: — SCHÂCKIGER r1ssYOGEL. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3.p. 4x. Habite toute l'Afrique du midi au nord; commun en Egypte et en Syrie . d’où il paraît visiter accidentelle- 206 | MANUEL ment les îles de l’Archipel. J'ai vu un individu tué près de Constantinople ; on le trouve aussi à Chio. Nourriture. Poissons. Propagation. Pond des œufs d’un blanc pur. MARTIN PÉCHEUR ALCYON. — 4. ISPIDA. Le Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. Ethog. — MARTIN PÊCHEUR PROPRE- MENT mir. Vieill. Faun. franc. p. 241, pl. 106. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 395. tab. 242. —Grosser , KLEINER UN FREMDER EISSVOGEL. Brehm. Ÿüg. Deüt. p. 148. — UxsEL SANTA MariA. Savi. Ornit. Tosc. vw. 1.p. 178. — Expédition scientifique de la Morée.—Naum. Naturg. Neue Ausg. tab.144. | ; Remarque. Le Martin pêcheur , le plus commun des trois espèces distinctes qu’en trouve au Japon, ne doit pas être réuni avec notre À, Ispida , quoiqu'il en diffère peu ; cet oiseau du Japon est identique avec Ælcedo bengalensis , qu’on trouve aussi dans toutes les îles de la Sonde, aux Moluques et au cap de Bonne - Espérance. Cette espèce , voisine de notre Alcyon , en diffère néan- moins par des dimensions moins fortes , comme par des teintes et des distributions de couleurs différentes. D’ORNITHOLOGIE. 207 RAA VAR SVLTERVI SAP AUER AT/IALR 299 AAA ALL TI LOEB SILVA TR VAS LAB AA BAD RAA /2/0/8-L/AUR V'LR AD EL \ ORDRE HUITIEÈME. CHÉLIDONS. — CHELIDONES. Caractères. Voyez Manuel, page 425. GENRE QUARANTE-UNIÈME. HIRONDELLE. — ÆIRUNDO*. Caractères. Voyez Manuel, page 425. HIRONDELLE DE CHEMINÉE. — X. RUSTICA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun. franc. p- 131. pl. 58. fig. 2. — Roux. Ornit. propenc. v. 1. p- 229. tab. 141. — Ronnie. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p: 162. — STaci undporr-RAUeHSCHWALBE. Brehm. Vôg. * On s’est plu à diviser les Hirondelles d'Europe en Cerco- pis, Chelidon et Cotyle; plus, ce dernier genre en deux sections. 208 : MANUEL Deut. p. 136.—Naum. Vôg. Deut. Naturg. Neue Ausg. tab. 145. fig. 1. Cette espèce est répandue jusqu’au Japon ; elle y a les mêmes mœurs, et les couleurs du plumage ne diffèrent point. Son nom japonais est 7'su-ba-me. HTRONDELLE ROUSSELINE. HIRUNDO RUFULA. (LEevarrr.) Sur le sommet de la tête, une large calotte d’un noir bleuâtre à reflets d'acier poli; nuque, joues, cinciput et petite raie sourcillaire d’un roux de rouille ; partie postérieure du cou, manteau et couvertures de la queue d’un noir bleuâtre d’acier poli; croupion d’un roux vif, qui prend une teinte isabelle blanchâtre vers l’origine des pennes caudales ; parties inférieures d’unisabelle roussâtre; chaque plume porte une fine raie brune le long de la baguette ; ailes et queue noires , cette dernière très-fourchue, et | les pennes latérales longues et subulées. Bec, iris et pieds noirs. LOEMEEN , sept pouces. Le mäle. La femelle ressemble au mâle, mais il lui D'ORNITHOLOG GIE. 299 manque la calotte noire bleuâtré du sommet de la tête ; toute cette partie est roux de rouille. Hinonno carensis. Gmel. Syst. 1. p. 1019. Lath. Jnd. Ornit. v. 2. p. 574. sp. 6. — HiRONDELLE A TÊTE ROUSSE. Buff. pl. enl. 723. fig. 2. la femelle. — Hironnerce rous- sELNE. Levaill. Oiseaux d'Afrique. vw. 5. pl. 245. fig. x le mâle.—Cars swazcow. Lath. Synr. v. 4. p. 566. Remarque. Gette espèce a été prise erronément , par les naturalistes italiens , pour !’Hirundo daurica. N'ayant pu faire usage de ia dénomination de Capensis pour un oiseau d'Europe, j’ai traduit en latin le nom de Rousse-. line donné par Levaillant. Habite l'Afrique , principalement la partie méridio— nale ; se monire aussi en Égypte, et vient accidentelle- ment, par troupe ou isolément, dans l’Archipel et en Sicile , où plusieurs individus ont été tués dans les envi- rons de Palerme. En 1932 , on en prit plusieurs près du Phare de Messine. J'ai trouvé des individus de cette es- pèce dans les collections faites au Japon par M. Burger; l’espèce doit y être peu abondante , puisque les Japo- | nais ne lui donnent point de nom. Les trois individus du Japon ne diffèrent point de ceux tués au cap de Bonne-Espérance , ni des sujets de la Sicile. Nourriture. Comme nos hirondelles. Propagation. Au Cap, l'espèce vit et se propage comme notre Hirondelle de cheminée. La ponte est de ae ou cinq œufs blancs, pointillés de brun. 300 MANUEL HIRONDELLE DE FENÊTRE. — H. URBICA. { VU Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Naum. V’ôg. Deut. Naturg. Neue Ausg. tab. 145. fig. 2.—Nieill. Faun. franc. p. 135. Pl. Go. fig. 1 et 2. — Roux. Ornu. Provenc. v. 1. p. 234 tab. 144. vieux et variété albine. — Barssrruccio. Sawvi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 164. — Haus , FENSTER UN FELSEN- MEHLSCHWALBE. Brehm. Vôg. Deut. p: 139. HIRONDELLE DE RIVAGE. — A. RIPARIA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Naum. Vôg.Deut. Nature. Neue Ausg. tab. 146. fig. 3 et 4. mâle ct jeune. — Vieili. Faun. franc. p. 134. pl. 39. fig. 2. — Roux. Ornit.' Provence. v. 1. p. 232. tab. 143. — Torino. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 166. — Fruss HOCHKÔPFIGE Und KLEIN— SCHÂBLIGE UFERSCHWALBE. Brehm. Vôg. Deut. p. 142. HIRONDELLE DE ROCHER. — 4. RUPESTRIS. Comme je n’ai pas décrit cette espèce d’une manière assez précise, il me paraît qu’une nou- velle indication est devenue nécessaire; on est, _D'ORNITHOLOGIE. 301 parconséquent , invite a supprimer en partie celle fournie Manuel, page 430 *. Toutes les parties supérieures , les deux pennes du milieu de la queue et les barbes extérieures des autres pennes, d’un gris cendré trés-clair ; les rémiges, les couvertures du des- sous des ailes et celles très-longues de la queue, d’un gris-brun ; gorge, devant du cou et poi- trine d’un blanc très -légérement nuancé de roux-clair ; ventre et abdomen d’un gris terne; toutes les pennes de la queue , excepté les deux du milieu , portent sur les barbes intérieures une tache ovale d’un blanc pur, plus grande sur les pennes du centre qu'aux latérales. Les pieds à tarses nus, bruns ; bec noirâtre. Lon- sueur , cinq pouces. Le vieux mâle. La vieille femelle a la gorge , le devant du cou et la poitrine d’un blanc mat, sans teinte d’un roux clair , comme dans le mâle. La description du jeune , dans le Manuel, * Ayant confondu l’Xirondelle de rocher avec V’Hiron- delle fauve de Levaillant, il en est résulté que ma description manque d’exactitude : l’indication des tarses emplumes ést aussi DATE fautive. 302 MANUEL p. 451, estexacte ; mais il convient de suppri= mer comine telle la citation de l’Æirondelle fauve de Levaillant, pl. 246, fig. r, vu que cet oiseau forme une espèce distincte, quoique très- voisine de l’Æirondelle de rocher *. Ajoutez aux synonymes **: Naum.Wôg. Deut. Naturg. Neue Ausg. tab. 146. fig. et 2. figures d’une exactitude parfaite, le vieux mâle et le Jeune de l’année. — HironDecce De rocHER ( Hirundo montana ). Vieill. Faun. franc: p. 133. pl. 30. fig. 1.— Roux. Ornit. provenc. v.1.p. 231. tab. 142. figure qui paraît mal enlu- minée et les teintes trop sombres.—FELSENUFERSCHWALBE. Brehm. #ôg. Deut. p. 144. — Meyer. Ornit. T'aschenb. v. 3. p. 110. — RONDINE Monrana. Savi. Ornit. Tosc. d. 1. p. 167. * L’Hirondelle fauve du midi de l’Afrique est plus grande; longueur, cinq pouces six lignes ; parties supérieures, côtés du cou, flancs, abdomen et couvertures du dessous de la queue , d’un brun enfumé ; rémiges et pennes de la queue d’ün brun noirâtre; couvertures du dessous des aïles roux de rouille; gorge, devant du cou et poitrine d’un roux assez vif; milieu du ventre d’un brun roux. ** Je ne puis citer ici comme exacte w EnCRe de l’atlas du Manuel ; ; il paraît que le dessinateur s’est servi d’un jeune sujet de l’Airondelle fauve du midi de l'Afrique. £ D'ORNITHOLOGIE. 303 A] outez à habite : L'Afrique septentrionale ; en Sicile , Sardaigne , Sa- voie , et en grand nombre dans les vallées du Valais; on dit qu’elle vit aussi en Espagne. AR EUR BLUE VAS IUT EVALUER GENRE QUARANTE-DEUXIÈME. MARTINET. — CFYPSELUS. Caractères. Voyez Manuel » page 432. MARTINET A VENTRE BLANC. — C. ALPINUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lth.—Naum. Vôg. Deut. Nature. Neue Ausg. tab. 147. fig. 1.—Vieill. Faun. franc. p. 138. pl. 61. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. r. p- 238. tab. 146.—HocnKÔPFIGER und PLATIKOPFIGER ALPENSEGLER. Brehm. Wôg. Deut. p. 134. — RonDone p1 mark. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 172. \ MARTINET DE MURAÏLLE. — C. MURARIUS. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog. — Nauin. Vôg. Deut. Naturg. Neue Ausg. tab.145. g> 1.—MarTiNEr Noir (Cyp- selus apus ). Vieïll. Faun. franc. p-137. pl. 60. fie. 3. — Roux, Ornit. provenc. v. 1. P: 237. tab. 145: = Hocu- 304 / MANUEL KOPFIGER und PLATTKOPFIGER MAUERSEGLER. \Bréhn, og. aie Deut. p. 136. — RonDonE. Savi. Ornit. Tosc.v.1. p: 170. M. Yarrell me marque que quatre individus ont été tués , à différentes époques, en Angle terre. AAB VV/8 A8 QAR AL AUVUR RAS GENRE QUARANTE-TROISIÈME. ENGOULEVENT. — CAPRIMULGUS. Caractères. Voyez Manuel, page 455. | ÉNGOULENENT ORDINAIRE. — C. EUROPÆUS. Ajoutez aux synonymes : me Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Wôg. Deui. Naturg. Neue Ausg. tab. 148.—ENGOULEVENT COMMUN (Ga- primulgus vulgaris ). Vieill. Faun. franc. p. 140. pl. 61. fig. 2. — Roux. Ürnit. provenc. v. 1. p. 246. tab. 147. — GETÜPFELTER und GEFLECKTER ZIEGENMELKER. Brehm. Wôg. Deut. p. 130. — Norrorowr. Savi. Ornit. Tosc. v.\1. p- 158. ENGOULEVENT A COLLIER ROUX. — C. RUFI- COLLIS. ù Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieïli. Faun. franc D'ORNITHOLOGIE. 305 p- 142. pl. 62. fig. 2. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. p. 242. tab. 148. — RoTanäLsiIGER TAGSCHLÂFER. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3.p. 111. Remarque. On assure que l’Engoulevent à queue étagée du Sénégal , CapriMureus cLimacurus ( Engoule- vent climacure. ) Vieill. Galerie des Oiseaux. v. 1.p. 1094. pl. 122, se trouve accidentellement en Europe , et a été vu en Provence; M. Roux tient ce témoignage d’une personne digne de foi ; « Mais , dit-il, n'ayant point eu moi-même sous les yeux un individu de cette espèce, je n’ai point osé me permettre de la décrire. » Nous imi- tons cette réserve, et signalons simplement la note qu’en fournit M. Roux . Ornit. provençale . v. 1. p.230. FIN DE LA TROISIÈME PARTIE. Partie IIIe. 20 Ye DURS: 7 HN a! ‘al FA An: mn a le) al APR F A4 26 AAA AT Î Perret AIR sr AATTEORNT à a 2 RAD A L AP Por pre p CT AARACEES Ÿ au Mesa LIN AUN ORREUTANS Poe PS er AN DTA, A4" a aa 4 LA LES EP pe MNTO NS prnrres Era ANA AAA 44 RENE 84 N 44 : XL A f h. 207. na LEE" UT PITCT D 24 A DH AET. et É CU RARERRRENANRRNEEE > arf ef Free } f Perl 412 \ ii a+” PARU Ar FT ? slt Pprrll LA el 5 à RALYS DDR ‘a AP À. 1:41 A à PA AA aan nee: set! pet? : Par 24° # PR © ET nant LP ANT DE je PVC IERE rte sosbt! 44 otrnnl pin ee l Mis re AA NT aa Rasa!" PARE 1 AA AAA AN fn PASSE 14 PARC AA AAA AA Lb. fi \ A \ $ A A 4, Ë [FT A eat à: 7 LC c'e #P1 A ; AY nd. CAS LA RE ‘a LA »” A AAA ; ve [° 444 ARE H'ASSAT rT » Pa TONI PR xs." Lh x. AT PEN Re TT #4 f A M A 31 Ne sEnl Qi Mar a jm hp as j u es D ÿ Qu UR l F". AA vAël CÉ Ja A | À Len 24 x 4 SES MA AA f MALE V1 a oui à AA rs are ARS NA ON) | p° AC s 1 } # Ur ti a ARR S BARRE no ; " FrauT è # 21.14 25 ©. 3 a 2e À à dé p : r re 8 UT Le, 2e AA $ Et | 4 ri 14. 14 dau : | ne Pre # AW el 5 sp PE JS y l« RIVE PETY, 44 4 %'v CR ie Van à AAA À D mA . ANS TT NRRET I AP RRN OSEO RSS NNONUTT er EE PA ?. F« Le) A | 4 FA} n'fh AA 7 à : 4. = x efr [A € AE V2 M4 6 AA L La NE A; AAA? de «fr LA y A A £ A PRE £ ALLER 4 AAA 4% A F Ur f ECC OV CNY Les Ve NE NP LT VV ya ji Ron ahannes Eee F UE pr Aug M4, os A NU Fr " PAPERS ER EE ; PT PR © à « vY" RTTRRTR t, RS A , LT RNCS rersnsf énes ent ANT TL À Aa #4 st JR pi - 1 NT 2 ALUTTPR pa a SA A Pers, MA A Asa AA, A ED 558 ABAAA Fa CET ACCES M a f ANR MEL LA EAN AT PRE ET ETS nt carre 1e M port EPAp RON PA per A WP “JL SAN AAA TE | Ve , AY nn EE LAAAAAE = cr ne rente prof Re nu AAA ar ar" | RUN ANRN Ta A! ba in F. 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