ONE LU Me TE Li ln 8 A Ai dés dl bP)-vhdtot--rb-mist-dth dé sta dt ans pe ee Dim er ÈS = d MCE Se ep LATTES RE SR RE Le dei à * te Se MP Shan PES . s AE NO RE ER OT ES ENS EE OP ED entrer DARALÉSES EL dt ee À ; ed ne ar ae ne a und: rs ere te en TES (on vi , part do à Ci ddr ré M PR TUE EL SE 6 à ve PC ARE dd Era rs : % en Hd e _ ‘ Én Là Hé à 6 d L'ÉDLSIS RSS AREA L sçe Li Les no ar nn ae e arts + EE + - à rai se ne ww : v 6 ae ; S k REX LSISRESSE 22 PS DR Pa nn His 0 LÈ2 ETS TARA: R sÉtÉ-Ai y PTS à GA Re LE RORRORPATE LR > : RAR APN EEE ALTER. e Le - PTS SA RTS LSEAS. : LR » oo 6 9 ap D x (HASSESE TE TRES 2 patate PE E : : .. à pe e pré ; = à < ù " OP CET 2e es PEL LLLZZ “ An dim acer db - DIR. revue re RE EL AE à à > à ’ : LATE v< Ney " Se ue s - vor rve j > L : RER ES rave PPRPA TE en ee De ae FIRLRRALESSESE "< ' 7 Aus DEEE ” RSR AL 2. FAR aie Set ni - s éx ne . # ha à 2 : x 4 RE br cdr M Pre rér er tree : , + PET TE “ de bren-ss4 8 20 HD ARS AR PRET ER Et Chen e te ne rTe es vs & ÿg'% Vs LE si qi UN fl | Le À à / | i ri he DT ï RE PAPE LE Ne D PNA AT ( 4 | 1) M bi ad PATCH P Le CS | RES ER PAP au EAU \t J FUUIA dé" “4. US a ” wravsr let LU < L L A POUF UTEL f: 4; Ws # 4 À in ga "y LL V4 rt tr Vas HT ; AA MYLU US vd | LRPUre PPT YPO TI) TT LR 1) NUS : AU AU SÉRIE ERA : Re ; + J Ÿ 46 / " Wu v/ | ‘k pe Joie : Ne TN PP PTT LÉ a D sh He jouit ph te pe ue Le Ca RS (9 ] mo me LAPA AUS PE" NT NV 708 1 a VY y “ RE RAIN vo 4 à re DL PC Ÿ LES SANT : À PP \j H Der 4 WY +: és Le : : M (28 ha Ur + re é #4 dr £ PE Ke 1 L EMA A 4° ie à “ y 4 f DE er à ñ DA D Dr ‘ | LATE 4 RE Pr LE LR NAN WANREUR Ps RER FC ; AE Ur PPIPIRTI RAR TP TE pal dl LA E LC TETE { | APT € deg À ii 14 5 ‘y WTLL ne Fi + : us +. / AE 7 pre , D Le ie FA w | tin ae 4 h LA 2 WE, EVA SAS ES + Ai 9 vs D SP EN en27 jé Le ÊT Le D Ce AIN PAR NE SE ch TT i + ee T a ui % 4 sis Es LU De #1 get F \ 1 EX FRERE Fe Fu 4 14. IS" À es lie Le PrPEPE PER "AA PR ESA EL LI LL ST A RA 4 PARA on M A Jde VV D us D A dE A AH Vos MC | Av V4 4 pr Ji y ve 4 Ù M we + +, v RC rs 7 LH ie v" ef 1 er La E RM T5 y RE d | Vv fr “. 4 1 FA de LU HÉROS PER ; 4 e és ROSE CHE f | 5 TN. A A EME sh LACAUTE MS œ (AE 1" D EF ww Le «| AU PP LU diese et FR $ . PAL | vi “. 1 = min. CALE EL tue, È DER VERT D RER UE A on LU pre | use non Lt ". CE FF ï ARE HAN A4 \ 4 MMA PS ere A 02 lors fé - ST 3 MU 7 sù É. ALU SO LUS [2 el A CUS At à FAT À d® V + en PAS de. (7 CA à 4 D] w) Ke NL) “ w n LS Nr # FOUT ve vw) Vi vil | PU à = ) PAMA AY 7 Dé S PS BE W ' yo” Carr "4 hé d' y « << J Fe [CAS 14 [a + w CZ FT _ de rauTte sr w 7 HET vus 13 iY AA À à ,%) m4 nr 4e " +4 4 sv PEENTr w / AA J we! 1 à LAS - sy SN print af" AUX i 3 d ’ ÿ À Ü À v/ À 1 ja CEA] + PL Le ee ; net N y "AA & CA 12 NP AT JV, # 2 dy LA 4 br A AÂA) ee hr de / $* ÿ 25% vs # fl f d 4 : De à TR ne dv =. ni UV LM Sen ps d° re $ j° FA Ed re Cr " rats © “4 RTS 724) d | à Wu /v NO LS AT Re PPPE ap PEL voi EEE LES vi x LANSR TS 4 a a RU en ST 5 bi MANUEL . D'ORNITHOLOGIE. de \ à / . 4 ANT 7, Dr oi Edmond d'Ocagne, éditeur. fe / 2 fl (ÈS & ls: ; & ; à 1. | \ 1 \ I ; i PARIS, -— IMPRIMERIE DE COSSON, J rue Saint- Germaiu-des-Prés , 9. OR MANUEL D'ORNITHOLOG IE, OU TABLEAU SYSTÉMATIQUE DES OISEAUX QUI SE TROUVENT EN EUROPE; PRÉCÉDÉ D'UNE ANALYSE DU SYSTÈME GÉNÉRAL D'ORNITHOLOGIE, ET SUIVI _ D'UNE TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES , ET D'UNE TABLE CORRÉLATIVE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LES QUATRE L PARTIES DE CET OUVRAGE; PAR J.-C. TEMMINCK, MEMBRE DE PLUSIEURS Hetnemes ET SOCIÉTÉS SAVANTES. SECONDE ÉDITION, €ONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉE ET MISE AU NIVEAU DES DÉCOUVERTES NOUVELLES. F à LE L £ QUATRIENE. EARHIE. PARIS, H. COUSIN, RUE JACOB, 95. AMSTERDAM, Ve LEGRAS , IMBERT ET Cr. 1840. An 4 ones tai MANUEL D’ORNITHOLOGIE. AAA AAA AAA CARS BURN RAUVIMUUT AUATULARAUUS URL UUAR LARG UUUI UV ANUS AU RUB AAVS ORDRE NEUVIÈME. PIGEONS. — COLUMBÆ. Caracières. Voyez Manuel, vol. 2, p.441. GENRE QUARANTE-QUATRIÈME. PIGEON. — COLUMBA. Caractères. Noyez Manuel, pag. 442. COLOMBE RAMIER. — C. PALUMBUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — PIGEON RAMIER. Vieill. Faun. franc. p. 244. pl. 107. f.}1. — Roux. Ornit. provence. ». 2. p. 7. tab. 243. — HoCHKÔPFIGER-MITTLE- RER und PLATTKÔPFIGER RINGELTAUBE. Brehm. Y6g. Deut. p. 487. — CoLomBAcci0. Savi. Ornit. Tosc. v. 2, p.154. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 149. — PARTIE JV°. 21 808 MANUEL Gould. Birds of: Europ. part. 8.— Selb. Brit. on. v. 1 p. 288. | On rencontre des ramiers, pendant l’été/seule- ment, en Suède, en Russie et même en Sibérie, mais point en Norwége. COLOMBE COLOMEIN. = C. OENAS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — LE PIGEON SAUVAGE. Vieill. Faœun. franc. p. 243. pl. 106. f. 2. — Roux. Orn. prov.-v. 2. p.9. tab. 2h. — HouLTAUBE und LockrTAUBE. Brehm. W6g. Deut. p. 492.— Sx0GS DUFVA. Nils. Skandin. faun. figure 28. — COLOMBELLA. Savi. Orn. Tosc. v. 2. p. 458. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 451. — Gould. Birds of Europ. part. 5. — Selb. Brit. orn. v. 4. p. 290. Son passage est régulier ‘en Allemagne et en France. Elle est trés-répandue en Afrique, mais on ne la voit point au-delà du tropique. COLOMBE BISET. — C. LIVTA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Munuel, pl. lithog. — Nieïl. Faun. franc. ‘supp. p. 423. — Roux. Orn. prov. 0. 2.p. A1. tab. 245. . — SUDLICHER und AMALIAS FELDTAUBE.. Brehm. Vôg. Deut. p. 490. — KiiPp Durva. Nils. Skandin. faun. fi- gure A1. — Naum. ÜNaturg. Neue Ausg. tab. 160, — DS D'ORNITHOLOGIE. 309 Prccron TERRAzOLO. Savi. Orn. Tose. ». 2. p. 160. — Rock Dove. Gould. Birds of Europ. part. 10. — Selb. Brit. orn. vol. 1. p. 292... On la: trouve aux îles Féroé, où ‘elle ha- bite dans les creux des montagnes de trapp. Quoique ce soit exactement la même espèce que celle répandue dans le reste de l'Europe, en Asie et en Afrique, Brehm prétend nonobstant que c’est une espèce distincte qu il MÉAgne sous le nom de Amalia. Les sujets obtenus du Japon ne diffèrent point de ceux d'Europe et d'Afrique. On trouve cette colombe en bandes sur les bords de la Kerka, où, elle habite, et niche dans les fentes des rochers ; elle vit aussi en Grèce. Elle se nourrit , selon Montagu, non seule- ment de graviers, mais aussi de différentes es- pèces de coquillages terrestres, particulièrement de l’Aelix virgata. COLOMBE VOYAGEUSE. COLUMBA MIGRATORTA (Lin .). Tête, nuque et gorge d’un beau bleu cendré ; devant du cou, poitrine et flancs. d’un roux vineux très-vif; partie inférieure et côtés du cou 310, MANUEL couverts. de teintes métalliques à reflets verts , pourpre et cramoisi; ventre et abdomen blancs ; dos, manteau, croupion et couvertures de la queue d'un brun noisette plus ou moins foncé ou nuancé de bleuâtre; les épaules marquées de taches noires disposées sur les barbes extérieures des plumes ; les scapulaires nuancées de brun ; queue longue , très-conique ; les deux pennes du milieu noires, les cinq latérales d’un gris blanc, et nuancées de bleuâtre vers leur base, où elles portent, sur les barbes intérieures, une bande noire, surmontée d’une autre qui est ferrugi- neuse. Bec noir, les narines surmontées d’une légère protubérance; iris d’un orange vif; orbite nue, couleur de chair; pieds couleur de laque. Longueur de 45 à 16 pouces. Le vieux mâle. La femelle est moïns grande d’un pouce; sa queue n’est pas aussi longue que celle du mâle, toutes les teintes sont plus ternes et plus brunes, et les reflets moins brillans. Poitrine cendré brun; partie supérieure du cou gris-cendré ; couvertures de la queue brunes. L'iris des yeux: d’un orange terne. COLUMBA MICRATORIA. Gmel. Syst. e. p. 789.— Lath. Fnd. orn. ». 2. p. 612. sp. 70. — Frisch. Vog. Teutschl. tab, 442, — Penn. Arct. 5001. p. 822. sp. 187. — Ecto- D'ORNITHOLOGIE. au PISTER MIGRATORIA. Richards. Faun. boreal Americ. p. 363. — PIGEON DE PASSAGE. Buff. ». 2. p. 527. — Catesb. Carol. v. 1. tab. 23.—CoLOMBE VOYAGEUSE.Temm. pig. tab. 48 le mâle, tab. 49 la femelle. — PASSENGER PIGEON. Lath. Syn. 0. 4. p. 661. — Wils. Americ. orn, v. 5. p. 102. pl. 4h. f. 1. le mâle. La j'emeile est indiquée sous : CoLuMBA CANADENSIS. Gmel. Syst. c. p. 785. — Lath. Ind. orn. v. 2. p. 613. sp. 72. — TOURTERELLE DU CA- nADA. Buff. Ois. v. 2. p. 552. et pl. ent. 176. — Penn. Arct. zoo. v. 2. sp. 490. #., Remarque.Lorsqu'on fait attention aux mœurs de cette espèce, surtout eu égard à ses habitudes erratiques, à son existence dans toutes les parties de l'Amérique septentrio- nale, même les plus rapprochées du pôle, on ne sera pas surpris que des individus isolés se montrent de temps en temps dans les limites de l'Europe, et aient été capturés dans nos contrées septentrionales, où ils peuvent avoir été poussés par des coups de vent. On cite plusieurs exemples de captures faites en Angleterre, en Norwége et en Russie. La plus récente a eu lieu en décembre 1825, en Angleterre, dans le Fifeshire. Habite depuis le golfe du Mexique, dans toutes les parties des Etats-Unis, au Canada, jusqu'à la baie d'Hud- son et des Baffins. | Nourriture. Principalement les noix du hêtre rouge. Propagation. Vit en société souvent de plusieurs mii- 312 . MANUEL liers ; leurs essaims: couvrent des surfaces de plusieurs lieues et leurs gites dé repos sont marqués par la dévas- tation des arbres et l'énorme amas de leur fiente. Niche en srandes bandes, de façon que soixante jusqu’à cent nids occupent un seul arbre ; chaque nid est composé de petites bûchettes et paraît ne contenir qu'un seul œuf blanc. COLOMBE TOURTERELLE. — C. TURTUR. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun. franc. p. 245. pl. 107. f. 2. — Roux. Orn. provenc.v. 28p. 15. tab. 246. — HOCHKGPFIGER und PLATKÔPFIGER TURTEL- TAUBE. Prehm. Vüg. Deut. p. 493. — ToRToRA. Savi. Ornit. Tosc. v. 2. p. 163. — Naum. Naturg. Neue Aus. tab. 152. — Gould. Birds of Europ. part. 2 — Selb. Brit. orn. », 1. p, 294. - D'ORNITHOLOGIE. 313 % AV AAA AUS VUS AVR AS ee VUS aa LOS AAA AA VEUT RAT LAURE ARS ALES ALUA/S BU UV ORDRE DIXIÈME. GALLINACÉS. — GALLINÆ., Caractères. Voy. Manuel, vol. 2, p. 450. RAI A/R AAA AAA GENRE QUARANTE-CINQUIÈME. DINDON SAUVAGE. MELEAGRIS GALLOPAFVO. Remarque. Je fais seulement mention de ce genre comme Européen, ne voulant pas l'indiquer positivement sur les seules données qui ont été fournies à M. Can- trainépar des-habitans de la Sicile et de la Dalmatie. Voici ce qu'il me marque au sujet du dindon sauvage : «On » assure que dedndividus sauvages se montrent acciden- » tellement en Sicile. On en à tué près du Phare; on en » tue aussi de temps en temps sur les bords de la Kerka » entre Sebenico et Scardona en Dalmatie. Ceci m'a été » assuré par plusieurs personnes de ces contrées. » On peut se permettre de considérer ces don- nées comme très-douteuses. Pour y ajouter foi, le certificat légal d’origine de l'individu serait de stricte nécessité. ANA ANA ANNE 314 MANUEL GENRE QUARANTE-SIXIÈME. FAISAN. — PHASLANUS. Caractères. Noyez Manuel, page 452. FAISAN VULGAIRE. = P. COLCHICUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Nieill. Faun. franc. p. 247. — Roux. Ornit. proveng. ». 2. p. 47. pl. 262 et 263. — Brehm. Vôgel. Deut. p. 520. — Selb. Brit. orn. ©. 1. p. 298.— Gould. Birds of Europ. Le faisan vulgaire ne se trouve pas en Chine ainsi que l'ont avancé quelques naturalistes ; il ne vit pas non plus au Japon. Le lieu de son ori- gine primordiale est la Grèce. Voyez , sur l’hybride de cette espèce, avec le Tétras birkhan, Yarticle sous lcffitre de Zétras rakkelhan. FAISAN TRICOLORE. PHASIANUS PICTUS (LiNN.). Une huppe composée de plumes filamenteuses et d’un jaune d’or orne la tête; celles de l’occiput forment un mantelet où camail d’un orange vif D'ORNITHOLOGIE. 315 rayé transversalement de noir; la partié supé- rieure du cou porte des pluines d’un riche vert doré ; dos et croupion d’un jaune vif; les couver- | tures supérieures de la queue de cette teinte sont terminées de rouge ponceau ; la gorge est d’un roux fauve; toutes les autres parties inférieures d’un écarlate brillant ; pennes secondaires et cou- vertures variées de différentes nuances marron. Les pennes de la queue évasées en gouttière ren- . versée forment faisceau ; elles sont marbrées de marron et de noir, les plus grandes couvertures sont écarlates. Bec et pieds jaunes, tarse portant un petit éperon; iris d’un jaune vif. Longueur, 2 pieds 10 pouces, dont la longue queue prend 929 pouces. Le vieux mâle. La femelle est un peu moins grande ; les plumes de la tête sont un peu longues et l’oiseau peut les relever ; les parties supérieures de la tête et du cou, dos, croupion, couvertures des ailes et celles du dessous de la queue, sont d’un brun plus où moins roussâtre ; la gorge est blanche; toutes les autres parties inférieures sont d’un brun jaunâtre varié de taches brunes; plumes des ailes et de la queue de la couleur du dos, cou-, pées de bandes transversales noires ; pennes de la queue brunes barrées et tachetées de noir ; iris, couleur noisette jaunâtre. ue 316 MANUEL Les jeunes de l’année , jusqu’à l'âge d'un an, sont d’un gris jaunâtre rayé transversalement de brun. L'année d’après, on peut reconnaître les sexes aux couleurs plus foncées des mâles; à la troisième année , le mâle prend le plumage bril- lant. PHASIANUS PICTUS. Linn. Syst. 1. p. 272. — Lath. Syn. ©. 2. p. 680. sp. 5K—PHASIANUS CURRENS CHINENSIS. Briss. Orn. v. À. p. 274. — FAISAN DORÉ DE LA CHINE. Buff. Oùs. o. 2. p. 355. — Id. PI. ent. 217. — FAISAN TRICOLORE. Temm. Pig. ef Gall. v. 2. p. 344. — Pin- TED PHEASANT. Edw. Glean. tab. 68 et 69. — Lath. Syn. v. 4. p. TA. — Gould. Birds of Europ. vol. 4. - Habite les parties septentrionales de la Grèce, en Géor- gie et au Caucase ; se trouve aussi en Chine et au Japon. ; Nourriture. Comme l'espèce précédente. Propagation. Gomme la précédente, mais les œufs sont moins grands et plus rougeâtres. VUUV LA UUVELUAAUL * Es D'ORNITHOLOGIE. 317 GENRE QUARANTE-SEPTIÈME. | TÉTRAS. — TÉPRAO. Caractères. Noÿez Manuel, vol. 2, page A55. TÉTRAS AUERHAN. — 7. UROGALLUS. Indépendamment du métis désigné jadis comme espèce, sous le nom de Rakkelhan, on trouve, quoique rarement, des individus d’un tiers moins grands, qui, du reste, ne différent aucunement. On voit aussi rarement des vieilles femelles revé- tues de la livrée du mâle. La figure d’une telle . femelle stérile se voit dans la Faune scandinave de M. Nilsson, sous le nom de GALLHONA OF Tya- DAR , Pl. 21, a. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun. franc. p. 257. pl. 113. f. Let 2, —Roux. Orn. provenc. ». 2, p. 25. tab. 250 et 254. — Naum, Naturg. Neue Ausg. tab. 154 et A56, — GROSSER, PLATKGPFIGER, DICKSCHNA- BLIGER und GEFLECKTER ANERHUNH. Brehm. 7/69. Deut. p. 504. — TYADAR TUPP ET HONA. Nils. Skand. fauna. tab. 76 et 55 mûle et femelle. — Gould. Birds of Europ. part. A7. — UROGALLO. Savi. Orn, Tosc. ». 2. p. 181. Habite en Suisse, dans les bois, sur les montagnes à la 318 MANUEL hauteur de trois à quatre mille pieds; il descend rarement en plaine. TETRAS RAKKELHAN ou HYBRIDE. — T, MEDIUS.. Le témoignage de tous les naturalistes du Nord s’accordant assez unanimement à considérer le Rakkelhan(Tetrao medius) , comme un hybride, ou le produit de deux espèces différentes , no- tamment de la femelle Auerhan avec le mâle Birkhan, nous devons admettre leur opinion re- lativement à cette race croisée, et avec d’autant plus de fondement que M. Nilsson s’est ap- pliqué spécialement à cette recherche dans les _ contrées du Nord, où les deux espèces Zetrao uro- gallus et Tetrix vivent en grand nombre. Les ob- servations faites par ce savant naturaliste prou- vent de la manière la plus parfaite que le Ra/- kelhan est en eflet un métis des deux espèces précitées. Depuis que les femelles de cet hybride nous sont parvenues , il a été facile de s'assurer _ par l’examen de leur plumage qu'elles ne diffè- rent jamais, par leur livrée, des femelles du 7e- trao tetrix, et sont seulement distinctes de celles- ci par leur taille un peu plus forte. L'opinion de M. Naumann , qui a examiné plusieurs dépouilles de cet hybride, ne nous laisse plus aucun doute. Voyez les observations qu’il en donne, et la cita- D'ORNITHOLOGIE. 319 tion littérale de celles de M. Nilsson, dans son ou- vrage Naturg. vôg. Deut. vol. 6, pag. 304 et suivantes. M. Scherrner de Bellerive nous mar- que, que cet hybride n’a été tué qu'une fois en Suisse. Les synonymes à jomdré à cet hybride sont : Das MITILERE WALDHUN. Brehm. V6g. Deut. p. 506. —Naum. Maturg. Deut. Neue Ausg.'tab. 156 le mâle et la femelle, figures parfaites. — RAKKELHANE. Nilss. Skandin. fauna. tab. 4 a, figure qui ne laisse rien à dé- sirer. — Gould. Birds of Europ. PE 22 avec une belle figure du mâle. Ne Cet oiseau devant être distrait comme espèce de la liste nominale, il convient de faire la re- marque, qu'il est nécessaire de rayer tout ce qui a été dit, Manuel, page 460, relativement à la propagation, à la nourriture, etc., de ce Tétras Rakkelhan. En faisant mention de cet hybride, on peut citer ici le produit en pleine liberté età l’état sauvage d’un autre hybride, fruit de l’accouple- ment du Teiras birkhan avec le Faisan vulgaire ou colchique. Plusieurs exemples de ce métis ont été observés à différentes époques en Angleterre dans des localités où les deux espèces mentionnées * 320 MANUEL sont communes. Derniérement encore, trois ot quatre faits de cette nature ont été signalés dans une lecture faite par M. Thompson, qui se trouve insérée dans le Magazin of Zoology and Bo- tany, n° 5. La cause, qu’on n’a point encore vu de semblables produits métis de ces deux espèces sur le continént de l’Europe, $’explique facile- ment, vu qu'on ne trouve là aucune localité où les deux espèces vivent sans. 1 un rapprochement aussi immédiat. | TETRAS BIRKHAN.— T. TETRIX, — Ajoutez àl’articlevartiété accidentelle, pag. 461. Que cette variété blanche où tapirée de blanc est le produit hybride du mâle Birkhan (tetrao tetrix) avec la femelle du Tétras des. saules. (tetrao saliceti.seu albus). Voyez indépendamment de la figure exacte de Sparm. Mus. Carel. fasc. 3. tab. 66, celles figurées récemment et les descriptions fournies par Naum. Naturg. Deutschi. v.6.p. 334, et la figure pl.du titre de ce volume.—RiPPoRE, hybridus. Nilss. Skandinav. fauna. tab. 5 a, figure par- faite! Ces variétés hybrides se rencontrent assez souvent dans les localités séptentrionales, où les deux espèces sont communes ; Surtout, sur les confins des limites res- pectives de ces espèces. ; l Ajoutez aux synonymes de l'espèce type. Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun. frane. D'ORNITHOLOGIE. 321: p.258. pl. 113. fig. 3 cet pl. AAA. a — Roëx. Orn. provence. v. 2. p. 28. tab. 252 4 253, — Das WACHHOL- DERWALDHUEN , _BIRKWALDHUEN , HAIDENWALDHUEN. Brehm. V69. Deutschl. p. 509. une und ORR-HONA, Nilss. Skandinap. fauna. tab. 27 a ei 61. — Gould. Birds of Europ. purt. 21. — FAGIANO DIMONTE. Savi. Orn. Tosc, 2, P: 179. 1 sd TÉTRAS GÉLINOTTE. — T. BONASIA. Ajoutez ax synonyines ci Atlas du Manuel, pl. dithog:= Vieill Fawn. franc. p. 260. pl. 114. fig. 2.— Roux: Orn. provenc. v. 2. p. 29. tab. 254. Gould. Birds of Europ..part. A3. = FELSEN- HASELHUBN und NVALDBASELHUEN. Brelm: #69. Deuf, ep 543. — Naum.Naëwrg. Deutsch. Neue Ausg: iub. 158: ==: FRANCOLINO: DE MONTE. Savi: Orr. Tosc, »: 2, p. 183. ‘Onirouve rarement des variétés accidentelles ‘dans‘éette espèce; les'seules qui’aient été obser- Vées sont ‘des individus tapirés de quelques plumes blanches, ou bien plus rarement encore des sujets à teintes pâles. TÉTRAS ROUGE. — T. SCOTICUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du-Manuel, pl.-Uthog. — REDGROUS. Gould. Birds, of Europ. part. 15 mâle sf femelle, — Selb. Brit, orn.v.1.p. 307. 1322 MANUEL M. Gould fait l'observation , comme une parti- cularité en effet très-remarquable de cette espèce, qu’elle n’a jamais été trouvée ailleurs que dans les trois royaumes unis de la Grande-Bretagne ; tandis que les autres espèces de lagopèdes sont répandues, très au loin, dans différentes contrées de l'Europe et d'Amérique. TÉTRAS PTARMIGAN. — T, LAGOPUS. Ajoutez aux synonyinies : © Atlas du Manuel, pl. lithog. — Nieïll. Faun. franc. p. 261. pl. 114. fig. 3 plumage d'été. — Roux. Ornit. proveng. v. 2. p. 31. tab. 255 plumage d'hiver. — Das ALPEN SCHNEEHUEN. Naum. Naturg. Deutschl Neue Ausg. v. 6. p. AOL et tab. 160, mâle et femelle en hiver, tab. 161, Les deux sexes en été.—BER&, FELEEN, ALPEN und REIN- HARD SCHNEEHUEN. Brehm. Lehrbuch , pag. A5 und 986.— Id. 7’6g. Deutschl. p. 516. — COMMON PTARMI- Ga. Selb. Brit. orn. v. A: p. 310. — Gould. Birds of Europ. part. A1, plumage «l'été et d'hiver. — ROCH PTAR- MIGAN. Gould. Birds of Europ. part. 21, vieille femelle en été. — TYALL RIPA (Lago pus alpina). Nils. Shundinav. fauna. tab. 8, mâle en été. t ab. 9, femelle en été et tab. 10, femelle en mue. — PERNICE DI MONTAGNA. Savi. Orn. Tosc. v. 2. p.184. — THE PTARMIGAN (Lagopus mutus). Richards. Faun. borea. Aimer. p. 350. Il est nécessaire de supprimer des synonym es du Péarmigan, le LAGoPus RUPESTRIS des auteurs, ainsi, que le Rock GROUS des An- D'ORNITHOLOGIE. 393 glais, et d'ajouter ces indications à l’article de notre Tetrao Islandorum. Habite en Suisse sur les montagnes qui n’ont pas moins de cinq à six mille pieds d’élévation; par les beaux temps d'été, toujours dans la région des neiges; en hiver, on les trouve dans les bois des hautes Alpes. La suivante a été trouvée par M. Faber en Is- lande; quoique voisine de notre Prarmigan, elle paraît devoir former une espèce distincte. Toute- fois, la figure publiée récemment par Gould, part. 21, sous le nom de Zagopus rupestris pa- raît être la férelle en plumage parfait d'été du Piarmigan. TÉTRAS HYPERBORÉ. TETRAO ISLANDORUM. (Faver.) Bec plus fort que celui du Ptarmigan : la se- conde rémige la plus longue ou égale avec la troisième et la quatrième. Le mâle portant une balafre noire très-large et longue ; la femelle une balafre étroite en avant des yeux, et large derrière ; queue noire & base blanche, compo- sée de dix-huit pennes. Plumage d'hiver. Tout blanc; une bande noire , très-large, par- PARTIE IVe 22 | 524 MANUEL tant de la base du bec, passe sur les ÿeux en cou- vrant les tempes et aboutissant vers l'occiput ; au dessus des yeux, un espace nu qui est terminé par une petite membrane dentelée. Les plumes qui couvrent les doigts sont de longueur à couvrir to- talement les ongles, qui sont grands, arqués et noirâtres. Les quatre pennes blanches du milieu de la queue ont la base des baguettes brune; les quatorze pennes noires sont blanches à leur ori- gine et au bout. Bec noirâtre à pointe brune; iris brun. Longueur de 13 à 14 pouces. Le mâle. La femelle ressemble au mâle ; la bande noïre dont elle est pourvue est moins large, surtout très-étroite en avant des veux; mais cette bande s'élargit derrière les yeux, et aboutit, comme chez le mâle, vers l’occiput. Différence essen- tielle et remarquable entre celle-ci et lu femelle du Ptarmigan. | Plumage parfait d'été. Au dessus des yeux un grand espace rouge, dentelé ; bande noire longue et large ; front, tête ‘et cou marqués de bandes noires et rousses en zigzags, chaque plume étant terminée de noir; dos , croupion, les quatre pennes du milieu de la queue, ses couvertures , les épaules , et la partie D'ORNITHOLOGIE, 325 inférieure du devant du cou , poitrine , flancs et plumes des cuisses, très-finement variés et rayés de noir et de teinte de rouille, de façon que la couleur rousse prédomine; chaqué plume étant terminéede noir;à fine pointe blanche; milieu du ventre, abdomen, pieds et rémiges, d’un blanc pur; ces dernières à baguettes noires. Le vieux méle. La vieille femelle. Au lieu de la balafre noire, elle porte Sur les yeux, à partir de l’angle du bec, une bande blanche. Front roux de rouille marqué de zigzags noirs ; sommet de la tête noir. bordé finement de roux; joue et menton d’un roux clair; occiput, partie supérieure du cou, dos , croupion , scapulaires, petites couver- tures des ailes, couvertures de la queue et les pennes du milieu, d’une teinte noirâtre marquée de bandes étroites roussâtres et blanchâtres ; de manière que le noir prédomine, chaque plume étant terminée de roux clair; devant du cou, poitrine, haut du ventre, flancs, plumes qui couvrent les cuisses, et couvertures du dessous de la quéue marqués de bandes régulières et al- ternes noires et rousses; ventre jaunâtre, sans taches ; abdomen et cuisses blanchâtres; la partie inférieure du tarse, les doigts et le milieu du 326 MANUEL ventre dépourvus de plumes ; le plus grand nom- bre des pennes noires de la queue sans pointe blanche. La vieille femelle. 4 Dans cet état elle ressemble beaucoup à la fe- melle du Zétras des saules. Les jeunes mâles, dans leur premiére livrée d'hiver , ressemblent à la femelle. Tetrao Islandorum.Faber. Prodrom. Island. orn. p. 6. — Thienem. Voy. en Island. p. 88. — TETRAO ISLANDI- cus. Brehm, #6g. Deutschl. — Id. Lehrb. der Naturg. v. 2. p. 440. Les indications du Tetrao rupestris et du Rock grouse des Anglais, ne peuvent être admisesici qu’a- vec doute et en voyant les sujets sur lesquels elles sont basées. Habite. Jusqu'ici l'espèce n’a été trouvée qu'en Is- lande , où les autres ne se voient point; celle-ci y est au contraire très-abondante ; elle vit dans les plaines cou- vertes de végétation naine. Nourriture. Les feuilles d’empetrum nigrum et dryas octopetala , et les boutons des saules et des bouleaux. Propagation. Pond sous les saules ou les bouleaux, de 9 à 14 œufs, plus petits que ceux du Ptarmigan, plus rougeñtres et marqués d’un plus grand nombre de ta- ches noires. D'ORNITHOLOGIE. 327 TÉTRAS DES SAULES. — T. SALICETT, Ajoutez à l'indication spécifique : (Longueurtu doigt du milieu sans son ongle : 1 pouce 2 lignes). Caractère, au moyen duquel on peut distinguer, du premier coup d'œil , l'espèce de cet article de: celle de l’article suivant. Ajoutez aux synonymes : Atlas duManuel, pl. lithog.—DAS MORASTSCHNEEAUBN. Brehm. 769. Deutschl. p.517.—Naum. Naturg. Deutschl. Neue Ausg. tab. 159. le méle, plumage d'hiver et d'été. — DaL-RiPA (Lagopus subalpina ). Niiss. Skand. Faun. tab. 6. a. le mâle en plumage parfait d'été, et #ao. 7. la femelle en été. La seule remarque qui se puisse faire sur ces planches publiées par M. Nilsson, serait : que les on- gles de tous les doigts sont beaucoup trop courts, qu'ils ressemblent à ceux du Pfarmigan, et ne présentent point d'indice du caractère le plus marquant de l'espèce du présent article.— WIiLLOW GROUSE (Lagopus saliceti) , Ri- chards. Faun. boreal. Amer. pag. 351. — Gould. Birds of Europ. part. 12. Remarque. Les sujets reçus de Russie ne diffèrent pas de ceux des autres parties septentrionales de l’Europe, ni de ceux de l'Amérique boréale. { 328 . MANUEL TÉTRAS À DOIGTS COURTS. | TETRAO BRACHYDACTYLUS (Mimi). Cette espèce nouvelle ne m'est éobnnue que sous le plumage parfait d'hiver ; les‘tfois sujets observés sont d’un blanc pur, sans aucun indice qui puisse servir à la distinction sexuelle; cette recherche ayant été négligée, on ne saurait dire si le mâle diffère de la femelle. Bec très-déprimé , seulement sa pointe gla- bre ; baguettes des rémiges blanches ; la queue composée de douze pennes ; longueur du doigt du milieu, sans son ongle , 9 lignes. Plumage d'hiver. Tout le plumage d’un blanc pur, même jus- qu’au duvet, qui est de cette couleur ; la queue noire terminée de blanc ; point de nudité surci- liaire ; le bec supérieur presque totalement caché par les plumes du front, qui forment comme une rosace composée de plumes divergentes placées de chaque côté vers la pointe du bec, dont l’ex- irémité seule est glabre ; baguettes des rémiges d'un blanc pur; tous les doigts des pieds très- courts , qui, de même que les tarses, sont cou- verts d'un plumage abondant cachant, en hiver, D'ORNITHOLOGIE. 329 jusqu’à la pointe des ongles ; ceux-ci sont blancs, courbés et de moyenne longueur. Le tour des yeux totalement couvert de plumes. Longueur 14 pouces. : Le plumage d'été ne nous est pas connu. Un individu envoyé par nous à M. Gould, a servi de modèle à sa planche qui se trouve dans l’ouvrage, Birds of Europ. Part. 20 ; cet individu m'a été gracieusement oflert par M. de Feldegs. Habite. La Russie septentrionale. Nourriture et propagation. Inconnues. Remarque. Le Tetrao leucurus, décrit et figuré par Richardson, dans,sa Faune boréale américaine. pl. 63, est une espèce qui ne se trouve pas en Europe. RRNURNAN AR AURR GENRE QUARANTE-HUITIÈME. GANGA. — PTEROCLES. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, pag. 474, et ajoutez que ce genre serait plus convenable- ment classé en tête des Gallinacés et à la suite des Pigeons. | | 330 MANUEL GANGA UNIBANDE. — P, ARENARIUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Das SANDrLuGRUuEN. Brehm. VGg. Deutschl. pag. 498. — Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 153. Müle et femelle. — GANGA. Savi, Orn. Toscana. vol. 2. pag. 172.— Gould. Birds of Europ. part. 3. Habite. L’espèce est très-commune dansles Pyrénées ; le marché de Madrid en est abondamment pourvu pen- dant tout l'hiver. GANGA CATA. — P. SETARIUS. Ce Ganga a le plumage variable , suivant la sai- son de l’année. Les zzéles ont des taches blan- ches à la gorge; leur dos est aussi plus ou moins varié. Les j'ernelles ont le collier supérieur plus ou moins distinct, et le reste du plumage varie aussi. AJoutez aux synonymes ; Atlas du Manuel, pl. lithog.—OENASs CATA. Vieill. Faune franc. pag. 262. pl. 115. fig. 1. — Roux. Orn. provenc. vol. 2. pag. 20, tab. 248. Müle et tête de la femelle, tab. 249. Jeune de l’année et la tête du mâle en mue.—Gould. : Birds of Europ. part ?. D'ORNITHOLOGIE. 331 Habite. Commun en Provence dans les plaines incultes de la Crau; il fuit les terrains cultivés et n’habite que les landes stériles du Midi ; abondant dans les Pyrénées. On en trouve toute l’année sur les marchés de Madrid. Propagation. Pond, dans un. creux en terre, deux ou trois œufs. Ils sont à peu près d'égale grosseur aux deux bouts ; d’un gris isabelle marqué de petits points bruns et de grandes taches noires. RAVIRARANA RUN EAN GENRE QUARANTE-NEUVIÈME. PERDRIX. — PERDIX. | Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, pag. 480. PREMIÈRE SECTION. FRANCOLINS. Caractères. Noyez Manuel , vol. 2, page 482. FRANCOLIN A COLLIER ROUX. — P. FRANCOLI- NUS. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog.—Gould. Birds of Europ. part. 3. Méle ctfemelle.—FRANCOLINO. Savi, Orn. Tosc. vol. 2. pag. 187. 332 MANUEL Nourriture. Baies de myrte et des brins d'herbe. On ne le trouve pas en Sardaigne ni dans le royaume de Na- ples ; il est encore assez abondant dans les lieux humi- des entre Caliagirone et Terranova ; mais l'espèce est presque anéantie partout ailleurs. Les sujets du Bengale et de la Perse ne diffèrent point de ceux d'Europe. DEUXIÈME SECTION. PERDRIX PROPREMENT DITES. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 484. PERDRIX BARTAVELLE. — P. SAXATILIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faune franc. pag. 252. tab. 109. fig. 3.—Roux. Orn. proveng. vol. 2. pag. AA. tab. 259.— Das SCLIEN UND STEINHUEN. Brehm. Vüg. Deut. pag. 522 et 523. — Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 164. — Gould. Birds of Europ. — Co- TURNICE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 191. — Bonap. Fauna Ttalica, fase. 6. PERDRIX ROUGE. — P. RUBRA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. — Gould. Birds of Europ. D'ORNITHOLOGIE. 399 part. À. — Vieill. Faune franc. pag. 251. pl. 109. — Roux. Orn. provenc. vol. 2. p. 38. tab. 257 et 258. — Brehm. og. Deutschl. Neue Ausq. tab. 165.—PERNICE. Savi. Orn. Tosc. v. 2. pag. 193. On trouve cette espèce au Japon, sans qu’elle y ait éprouvé la moindre différence dans les for- mes ou la coloration du plumage. PERDRIX GAMBRA. — P. PETROSA. Le mâle se distingue de la femelle par le tu- bereule très-prononcé de ses pieds ; le collier est plus large et les couleurs sont plus vives. La variété constante qui habite les côtes de Barbarie, est moins grande ; son plumage est for- tement nuancé d’une teinte isabelline, comme on _ le voit chez les oiseaux qui vivent dans les déserts sablonneux de l'Afrique septentrionale. Les su- jets du Sénégal et ceux de la Grèce ne différent point de ceux qui vivent dans les îles de la Médi- terranée. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Nieill. Faune france. pag. 253. tab. 110. — Roux. Orn. proveng. vol. 2. pag. H2. tab. 260. — Gould. Birds of Europ. part. 17. 3934 MANUEL PERDRIX GRISE. — P. CINEREA. Les indications fournies relativement à la Per- drix de passage et à la Perdrix de montagne, étant exactes et se trouvant avoir été vérifiées, ces espèces nominales doivent être rayées. La Perdrix de montagne serait, dit-on, un métis de la Perdrix rouge et de la Perdrix grise. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Vieill. Faune franc. Roux. Orn. provenc. vol. 2. pag. 35. tab.256.—Gould. Birds of Europ. — DAS GRAUE UND GRAULICHE FELD- HUBN. Brehm. 6g. Deutschl. pag. 524. — Naum. Na- turg. Deutschl. Neue Ausg. tab. 163. — STARNA. Savi. Orn. Toscana, vol. 2. pag. 195. — RAPPHONA. Nils. Skand. fauna. tab. 30. TROISIÈME SECTION. CAILLES. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 491. LA CAILLE. — P. COTURNIX. Les sujets qui nous ont été adressés du Japon ne différent presque point de ceux d'Europe et D'ORNITHOLOGIE. 33) d'Afrique. Cette espèce varie par la taille, plus ou moins forte, absolument comme notre petite perdrix grise ou dite de passage. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faune franc. pag. 255. tab. 111.— Roux. Orn. provenç. vol. 2. p.43, tab. 261. — Gould. Birds of Europ. part. 13. — GROSSE", MITTLERE und KLEINE WACHTEL. Brehm. V’6g. Deutschl. pag. 526 à 528.—Naum. Naëurg. Deuitschl. Neue Ausg. tab. 166. —QuaGzra. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 199. QUATRIÈME SECTION- COLINS. Ils vivent dans les buissons et dans les taillis , toujours par compagnies, mais aussi souvent isolément sur les arbres. COLIN COLENICUI. PERDIX BOREALIS (Mn). Front blanc ; sommet de la tête et dos bruns; cette couleur prend une teinte marron et est. bordée de noir sur le sinciput ; le dessus du cou 336 MANUEL est marqué de noir et de blanc; des lignes vermi: culées parcourent les couvertures supérieures des aîles et des pennes secondaires, qui sont fran- gées de roussâtre très-clair sur leur bord inté- rieur; le croupion, les couvertures supérieures de la queue et les deux pennes intermédiaires portent des taches et des zigzags noirs et blancs ; les pennes latérales sont d’un gris cendré bleuäi- tre ; deux bandes se font remarquer sur les côtés de la tête, l'une blanche en forme de sourcil vient aboutir vers l'oceiput ; l’autre est noire, part de l'angle du bec, couvre le méat auditif, descend sur les côtés du cou, et encadre, par une bande très-large , le grand espace blanc de la gorge; des raies étroites, noires êt transversales sont répan- dues sur le ventre et la poitrine; les flancs sont brüns et parsemés de tachès ovales blanches lisé- rées de noir et qui sont distribuées sur les bords dés plumes. Le bec est noir; lPixis et les pieds sont rouges. Longueur de 6 1/2 à 7 pouces. Le vieux méûle. La vieille femelle diffère par la couleur rousse qui occupe le front , les sourcils et la gorge ; elle a sur le devant du cou un collier composé de pe- tites taches noires ; au dessous de ce collier la teinte est d’un roux nuancé de couleur lie-de-vin; le milieu du ventre est blanc. D'ORNITHOLOGIE. 337 Le jeune mâle, avant la première mue, rés- remble à /a femelle; ceux d’un an ont du noir, du blanc et du roux mêlé aux plumes de la tête ; les bordures d’un roux clair aux scapulaires sont moins larges, et les bandes transversales des par- ties inférieures sont moins netiement pronon- cées que dans le mâle adulte. PERDIX AMERICANA , NOVÆ ANGLIÆ ET LUDOVICIANA. Briss. Orn. vol. 1. pag. 230. 239 et 258. sp. 7. 6 et 20. tab. 22. fig. 2. — TETRAO VIRGINIANUS, MARYLANDUS et' MEXICANUS. Gmél. Syst. À. pag. 761 et 762. sp. 14. 16 et 17.—ATTAGEN AMERICANUS.Frisch. Wôg. Europ.tab. 113, mas. — TETRAO COYOLCOS. Gmel. Syst. À. pag. 763. — PERDIxX BOREALIS. Temm. Pig. et Gall. vol. 3. pag. 436. — Vieill. Galer. des Ois. vol. 2. pag. 4h. tab. 214. vieux mûle. — PERDRIX D'AMÉRIQUE, DE NOUVELLE ANGLE- TERRE OU LE COLENICUI. Buff. Ois. vol. 2. pag. 399. 447 et 448. — Id. PI. ent. A9. le méle: — CAILLE De Vir- GiNiE. Sonn. ÂVouv. édit. de Buff. Ois. vol. 7. pag. AAT. — CAILLE D'AMÉRIQUE, MARYLAND ET COLENICUI. Bonat. Tab. encyclop. Orn. pag. 219 à 223. — LE COYOLCos. Buff. Ois. vol. 2. pag. 486. — Id. Nouv. édit. de Sonn. vol. T. pag. 121.—NEW ENGLAND PARTRIDGE. AÏb. Birds vol. 4. pag. 28.—Brown, Nat. Hist. of Jamaica. p. A7A. VIRGINIAN PARTRIDGE. Catesb. Carol. vol. 3. tab. 12. — Lath. Gen. Syn. vol. &. pag. 711.—MARYLAND AND Louri- SIANA QUAIL. Lath. Gen. S$yn. vol. 4. pag. 7178.-Penn. Arct. Zool. vol. 2. pl. 185. Habite. $a véritable patrie sont les États-Unis d'Améri- 336 MANUEL que , depuis le Canada jusqu’au Mexique. On à trans- porté ces gallinacés à la Jamaïque, où ils ont très-bien réussi ; depuis peu ils sont également indigènes en An- gleterre, où on les à aussitransportés ; aujourd'hui ils y prospèrent et s’y acclimatent parfaitement. On en voit de sauvages dans les comtés de Norfolk et de Suffolk. M. Yarrel dit qu’ils y sont parfaitement naturalisés, ab- solument de la même manière que le sont les faisans’, Phasianus colchicus. Nourriture. Graines, et lorsque cet aliment vient à manquer, ils mangent les boutons et les bourgeons des arbustes et les premières pousses des végétaux. Propagation. En Amérique, leur ponte est double ; le mâle seul accompagne la première couvée; lorsque la seconde est éclose, tous les individus des deux couvées se réunissent. Il est probable qu'ils ne font qu’une cou- vée en Europe. Le nid est pratiqué dans les broussailles avec des feuilles grossièrement arrangées ; pond de dix- huit jusqu’à vingt-quatre œufs blanchâtres. GENRE CINQUANTIÈME. TURNIX. — AE MIPODIUS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, pag. 493, et ajoutez que les T'urnix vivent solitaires et n’é- migrent point ; ils paraissent même ne pas s’é- loigner beaucoup des lieux où ils sont nés. Leur demeure est dans les hautes herbes, d’où il est D'ORNITHOLOGIE. » 339 difficile de les faire partir; lorsqu'ils se déci- dent à prendre le vol, ce n’est qu’à une trés-pe- tite distance qu’ils le soutiennent , sans jamais s'élever beaucoup au dessus des hautes herbes, dans lesquelles ils cherchent aussitôt leur abri , et hors desquelles il est rare qu’on puisse parve- nir à leur faire préndre l'essor une seconde fois ; ils s’y blottissent alors si,opiniâtrément qu’on pourrait les écraser sous les pieds. Leur vol est de si courte durée qu’à peine le chasseur peut trouver assez de témps pour les ajuster et les abattre ; ils plongent immédiatement dans l’é- paisseur des herbes et disparaissent pour ne plus se montrer. , ME Remarque.Nousavonstoutlieu de croire qu'on netrouve en Europe-qu’une seule espèce de Turnix, notre Tachy- drome. Abusé par les indications des auteurs svstémati- ques ,nous croyons aVoir mis trop.d’importance à la fidélité d’un dessin de Turnix, fait sur un sujet qu’on nous a dit venir d'Espagne et qui faisait jadis partie de la collection Lévérienne, à Londres. C’est sur la vue de cet individu, et d'après le dessin mentionné, encore en notre posses- sions, que Particle du Turnix à croissans, du Manuel, vol. 2, p. 495, a été établi. N'ayant eu depuis ce temps aucune connaissance de cette seconde espèce euro- péenne, il nous paraît plus prudent de la supprimer ici, et nous sommes d’avis qu'il faudra reporter à l’article du Turnis tachydrome tout ce qui se trouve dit sur le Tetrao Gibraltaricus des auteurs. PARTIE IVe. 23 » : LA 340 ” MANUEL TURNIX TACHYDROME. 4 TACH YDROMUS. cure Ajoutez que le mâle et la femelle ne diffèrent presque point par le plumage. Iris JAUNE} pieds hvides. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provene. vol. 2. pl. 263 bis, le jeune. — Gould: Birds.of Europ. part. A4. — QUAGLIA DT GIBRALTERRA € LANDES Savi. Orn. Toscane. vol. 2. pag. 204. Habite. Nous avons reçu des individus de Tripoli qui liffèrent un peu de ceux d' Europe, par une légère teinte isabelle. MM. Cantraine et Biberon nous assurent que l'espèce est commune en Sicile, dans les environs de Ca- tane. Elle yest connue sous lénom de Triiguine. On la trouve assez souvent dans les mêmes lieux que les Fran- colins, mais aussi dans les dunes. Elle est très-véloce à la course et met souvent le.chasseur en défaut. Elle n'é- migre point, Cär on en tue encore en novembre et dé- » cembre. à D'ORNITHOLOGIE. 31 RARA AAA RAA LUI AURA ANT ALL LA RU ALLO ALU PUR AUS PUS UT AAA LUC ALU UN UV ORDRE ONZ TÈME. ALECTORIDES. — ALE, CTORIDES. a | Vote Manuel ko: 2, p.497. LAS AA VAR UV ge GENRE CINQUANTE-UNIÈME. _GLARÉOLE. — GLAREOLA. 9 Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 498. GLARÉOLE A COLLIER. — G. TORQ UATA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel ; pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2. tab. 327. — Gould.. Birds of Europ. — DAs OESTREICHISCHE , HALSBAND und SUDLICHE : SANDHUHN. Brehm. Naturg. Deutschl. pag. 565. — PERNICE DIMARE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2."pag. 214. Habit. Niche en Sardaigne; très abondant en Dalma- tie, sur les bords du lac Boccagnaïo, lors de son pas- sage au printemps. Propagation. Pond des œufs d’un blanc jaunâtre. ei 349 "MANUEL ET RFA LUS A LIEN RER RAR PLATE SAS EUR PR CS ASE PAU AUS a AURAS AA UT AUS AS ER ORDRE D OUZTÈME. COUREURS. # CURSORES. Caractères. Voye Mantdl, vol. 2, p. 504. AU us CE NRE CINQUANTE-DEUXIÈME. OUTARDE. — OTIS: Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 505. PREMIÈRE SECTION Caractères. Voyez Manuel \ol. 2, pag. 506. OUTARBE BARBUE. — O0. TARDA. On trouve des individus, souvent des familles, constamment plus petits que le type normal; souvent aussi des mâles d’une taille énorme, et dans le temps des amours, des mâles ayant les plumes des côtés de la poitrine un peu plus lon- gues que celles du milieu; ceux-là ont ordinai- D'ORNITHOLOGIE. 343 rement la barbe du devant du cou très-longue et touffue. Les dimensions plus ou moins fortes dépendent de causes locales ; et le plus souvent de la nourriture. | Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog: — Roux. Orn. provenc. v. 2. tab. 264. — Gould. Birds of Europ. part. 13. —- Naum. Naturs. Deut. Neue Ausg. tab. 167 un très-vieux mâle, tab. 168, la: femelle. — DEUTSCHER und KLEINER TRAPPE. Brehm. Naturg. Deut. p.532. — STARDA. Savi. Orn. Tosc. v. 2. p. 18. | Habite. Cette espèce est commune en Dalmatie et dans tout le Levant. Son vol est très-élevé'et ses voyages se font de nuit. Ces oiseaux ont l'habitude de se garder par une sentinelle qui veille sans cesse aux dangers et aver- tit de l'approche du chasseur. | OUTARDE CANEPETIÈRE, — 0. TETRAX. Dans le temps des amours, les plumes noires des côtés du cou et celles de locciput deviennent plus longues dans lé mäle ; elles formént une col- lerette latérale que l'oiseau peut épanouir en re- levant en même temps sa petite huppe occipi- tale. P Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. ©. 2. tab. 265. — Gould. Birds of Europ. part. ?. — alu - | D " : dé | Le 344 MANUEL DER KLEINE TRAPPE. Brehm. V6g. Deutschl. p.533. — Naum. Naturg. Deutschl. Neue Ausg. tab. 169. — GAL- LINA PRATAIOLA. Savi. Orn. Tosc. v. 2. p. 219. Habite. Très-commune au printemps en Sardaigne. \ DEUXIÈME SECTION. Caractères, Voyez Manuel , vo]. 2, page 509. . OUTARDE HUBARA (1). — 0. HUBARA. La femelle ressemble au mâle par les teintes et là distribution du plumage; sa tête. n’est pas ornée de la huppe de longues plumes blanches, mais couverte de plumes courtes semblables à cel- les du cou; elle n’a pas non plus de longs pana- ches aux parties latérales du cou et de la poitrine, mais celles. qui couvrent ces parties sont beau- coup plus courtes, quoique effilées, soyeuses et colorées de noir et de blanc comme dans le mâle. Le devant du.cou est roussâtre varié de zigzags bruns et marqué de petites taches noires. Au to- tal, la fernelle est plus petite que le z74/e; elle n’a point de huppe, et les plumes du collier sont beaucoup moins longues. Le vieux mâle, dans le temps des amours, a les plumes de’la huppe longues et pendantes, et celles du bas du cou tombent sur le manteau en grands panaches , (1) Ondoit orthographier Æubara etnon pas Houbara.” \ D'ORNITHOLOGIE. 345 longs de plusieurs. pouces; elles sont composées de plumes à longues barbes désunies et soyeuses, » que l'oiseau paraît avoir la faculté de déployer et d’étaler en forme de demi-cercle où de roue. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lüh.— Gould.,Birds of Europ. part. L, le vieux mâle. — KRAGENTRAPPE. Brehm. Vüg. Deutschl. p.534.—Naum. Naturq. Deutschl. Neue Ausg. tab. 170, le vieux mâle. Habite. L'apparition de cette espèce dans le centre de l'Europe. est très-accidentelle; le dernier exemple d'une capture faite en Allemagne, a eu lieu en 1822, près d'Offenbach. On la voit accidentellement en Dalmatie dans le cercle de Raguse ;'et plus souvent dans quelques iles del'Archipel. Tous les individus que nous avons reçus de Tripoli, oùl'espèce est très-commune dans l’intérieur, ressemblent exactement à ceux tués en Europe. GENRE CINOUANTE-TROISIÈME. | COURE-VITE. — CURSORIUS. .… * . Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 511. COURE-VITE ISABELLE. — C. ISABELLINUS. Le mâle et la femelle ont à peu près le même plumage. 346 MANUEL Ajoutez aux synonymes : Allas du Manuel, pl lith. — Roux. Orn. provenc.v.2. tab. 269. — Gould. Birds of Europ.part. 7 l'adulte et de jeune de l’année. — Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 171, le mâle et le jeune de l'annce.—\sABELLFARBIGER LAUFER. Brehm. 76g. Deut. p.536.—CORRIONE BIONDO. Savi. Orn. Tosc. v. 2.,p. 223. Habite. Se montre accidentellement en Lombardie, vo- lant avec les alouettes, en compagnie desquelles il tombe souvent dans les filets des oiseleurs. Les sujets qui nous ont été.envoyés de Tripoli ne diffèrent que par leur teinte un peu plus pâle ou plus blonde. D'ORNITHOLOGIE. 347 ORDRE TREIZIÈME. GRALLES. — GRALLATORES. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, p.516. Ajoutez à la remarque, page 517, Que nous avons trouvé dans une collection de dessins, rassemblés par feu Levaillant, la figure du petit gralle bi-deiyle dont il n’est pas fait mention; cette figure n’était accompagnée d'aucune notice, pas même de nom ni d’o- rigine indiqués. La taille de ce singulier oiseau est celle de lagrive; le bec ressemble exactement. à celui des pluviers; les pieds sont aussi comme ceux de ce genre d'oiseaux, seulement avec cette différence que les doigts sont au nombre de deux; l’interne long et l’externe de moitié plus court; le plumage est d'un gris brun, uni- colore partout. Peut-être parviendra-t-on à trouver, soit dans l'Inde, soit en Afrique, l'espèce qui ressemble à ce portrait, probablement fait d'après nature. Ce serait un genre très-intéressant dans cet ordre d'oiseaux; si on parvient à le découvrir, on pourrait lui donner pour nom générique Auéruchon. PREMIÈRE DIVIS. — GRALLES A TROIS DOITGS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, p. 519. RAA AAA AANAANAAT 348 MANUEL GENRE CINQUANTE-QUA TRIÈME. OEDICNÈME. M CEDICNEMUS. » Caractères. Noyez Méndet, vol. 2, page 519. OEDIGNÈME CRIARD. — CE. CREPITANS. À Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. — Roux. Orn. prov. v. 2. tab. 266. — Gould. Birds of Europ. part. 11.— Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 172. — Der SCHRE - DE, HAIDEN und SaNbmicxruss. Brebm. V6g. Deutsch. p- 538. — OCCGHIONE. Savi. Orn. tosc. ».2. p. 225. GENRE CINQUANTE-CINQUIÈME. SANDERLING.—CALIDRIS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 522. SANDERLING VARIABLE. — C. ARENARITA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. — SANDERLING ROUGEA TRE. ROUX. Orn. provenc. v. 2. tab. 270 en plumage f D'ORNITHOLOGIE. 349 des noces. — SANDERLING COURVILETTE. Vieill. Galerie des ois. v. 2. tab. 234, en plumage d'été. — Gould. Birds of Europ. part. 19, en plumage parfait d'élé et d'hiver. — Noum. Maturg. Deutschl. Neue Ausg. tab. 182 indi- vidus dans les trois livrées, celle d’été encore imparfaite. — DER HOCHKÔPFIGE, PLATTKÔPFIGE und AMERIKANISCHE SANDERLING. Brehm. Wôg. Deutschl. p:673.—CALIDRA. Savi. Orn. Tosc. v. 2. p. 249. Habite. Les sujets du Japon, qui:sont tous en plumage d'hiver, ne diffèrent point de ceuxide nos climats, nide ceux tués également en plumage d'hiver ou en livrée du jeune âge dans les iles de la Sonde et à la Nouvelle- Guinée. Il ne nous est parvenu en aucun cas, de ces contrées, des individus sous leur plumage des noces; ceux qu'on reçoit dans la livrée parfaite des amours nous viennent tous des régions du cercle arctique; ce n’est qu'accidentellement qu’on voit en été des individus iso- lés sur nos côtes maritimes: toutefois on en tue dans leur parure d'été semi-parfaite, lorsque leur passage sur nos côtes a lieu à une Époque assez avancée dans le printemps. Propagation. On ne sait encore rien sur la nidifi- cation ni sur la couleur des œufs, Faber les a vus venir en Islande , mais il croit que l'espèce pousse sa migration jusqu’au-delà du 67° degré , et va nicher au Groënland et sur la côte de Labrador. ù AAA RNA AANANNIAS 350 . MANUEL GENRE CINQUANTE-SIXIÈME. CASA ÉCHASSE. — HIMANTOPUS. Caractères, Noyez Manuel, vol. 2, page 527. ÉCHASSE À MANTEAU NOIR. — H. MERAARE PTER US. * Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2. tab. 267. — Gould. Birds of Europ. part. 3. — HYPERBATES HIMANTOPUS. Naum. Naturg. Deutschl. Neue Ausg. tab. 203. On ne voit point de motif plausible pour ce changement dunom degenre.—HiMANTOPUS LONGIPES. | Brehm. Vôüg. Deutschl. pag. 683. Cet auteur a jugé con- venable de changer lé nom spécifique. — CAVALIERE d'I- TALIA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 232. Habite. Depassage en France ; niche en Sardaigne. Les sujets du Japon ne diffèrent point. Propagation. Niche sur une petite éminence construite dans les marais ; pond quatre œufs de la grosseur et de la forme de ceux de l'Avocette , d'un verdâtre terne, marqué de nombreuses taches cendrées, et pointillé de moyennes et de très-petites taches d’un brun rougeître. ARAU Qan/e VU RARE D'ORNITHOLOGIE. 354 GENRE CINQUANTE-SEP TIÈME. HUITERIER. — HÆMATOPUS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 530. er. PIE. — X. OSTRALEGUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn! provence. vol. 2. pag. 268. — Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 181. Les deux états de plumage et une variété accidentelle portant une huppe occipitale blanche et un large collier blanc sur la poitrine. — Gould. Birds of Europ.—DER NORDISCHE, OSTSEE und ÜSTLICHE AUSTERN— FISCHER. Brehm. Vôgl. Deutsch. pag. 561. Les deux dernières espèces nominales du pasteur Brehm , offrent, comme principal caractère différentiel , d’avoir le nom- bre impair de 29 pennes aux ailes, anomalie toute nou- velle en ornithologie, et qui sert à donner une idée de la valeur des espèces distinctes signalées par cet auteur. L'huiterier, à l’état normal, a 30 pennes aux ailes. — BECCACCIA D1 MARE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 229. — STRANDSKATA. Nils. Faun. Skand. tab. 50. Habite. L'Huiterier fait aussi partie des oiseaux qui habitent le Japon; il nous parvient toujours dans le plu- mage d'été. RRANARANNARA/S ANR 352 MANUEL GENRE CINQUANTE-HUITIÈME. PLUVIER. —CHA4RADRIUS. * Caractères. Noyez. Manuel, vol. 2, page 538. PLUVIER DORÉ. — CH, PLUVTALIS. Les sujets tués dans les régions intertropicales de l’Ancien-Monde sont toujours revêtus du plu- mage d'hiver; il ne nous est pas encore parvenu d'individus en livrée parfaite des noces. La race de ces climats est constamment plus petite dans’ toutes ses dimensions que celle de nos contrées. Les individus tués au Japon ne différent pas es- senliellement de ceux d'Europe. Ajoutez aux synonymes : Attas du Monuel, pl. litkog. — Roux. Orn. provenc. vol: 2. tab. 271, en plumage parfait d'été; tab. 272, le jeune de l'année. — CHARADRIUS AURATUS. Naur. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 173, en plumage parfait des noces et le jeune.— Gould. Birds of Europ. part. À.—DER PLATT- KOPFIGE, HOCHSTIRNIGE, MITTLERE und HOCHKÔPFIGE GOLD- REGENPFEIFER. Brehm. Wüg. Deut. p. 5h et suivantes. — BROCKFOGEL. Nils. Skand. Faun. tab. 112.—PIVIERE: Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 235. Habite, Niche dans les régions tempérées du nord de : D'ORNITHOLOGIE. 355 l'Europe, mais en plus grand nombre dans les parties bo- -réales. Est de passage dans le midi et émigre vers les côtes d'Afrique. PLUVIER ARMÉ. CHARADRIUS :SPINOSUS. (Lin. ) Taille et formes à peu près les mêmes que nôtre Pluvier doré ; mais le poignet des aîles armé d'un fort éperon pointu ét noir; à l’octiput, quelques plumés un peu pluslongues, pendantes. . Tout le sommet de la tête et l’occiput, la gor- gerette, le devant du cou, la poitrine, lés flancs, les rémiges et les trois quarts de la queue, d’un noir parfait; la région au dessous des yeux, de la base latérale .du bec, les côtés du cou, la nuque, les longues plumes des flancs, la partie interne des aîles ; tout le bord de l’aîle, les cuisses, l’ab- domen, le croupion et le premier quart de l’ori- ue de la queue, d'un blanc pur; tout le man- ieau, les pennes des aîles les plus proches du corps, ainsi que toutes les couvertures, d’un gris brun plus ou moins foncé, ou de teinte de terre d'ombre ; les deux pennes latérales de la queue terminées de blanc. Bec, pieds et éperons noirs. Longueur totale de 10 à 11 pouces. Le mâle et la femelle en plumage parfait. 354 MANUEL Nous ne savons pas si la double mue opère des changemens dans cette livrée qui vient d’être si gnalée, et qui est celle d'été. J'ai vu un'sujet fe- melle, sous ce plumage, tué en octobre dans le midi de l’Europe , oz nous a dit en Sicile. Le plumage du jeune ne nous est pas connu. * CHARADRIUS SPINOSUS. Gmel. Syst. 1. pag. 690. — Ilasselq. Z£. pag. 260. — Borowsk. Nat. vol. pag. A. — PLUVIALIS SENEGALENSIS ARMATA. Briss. Orn.wol. 5, pag. 86. tab. 7 fig. 2. — Le PLUVIER A AIGRETTE et LE PLUVIER HUPPÉ DE PERSE. Buff. Ois. vol. 8. pag. 98 et 99. —PLUVIER ARMÉ DU SÉNÉGAL. Buff. pl. ent. 801. Figure bonne pour les formes totales et la coloration des par- ties- inférieures , mais d'un ton trop foncé pour ‘la colo- ration des parties supérieures. — Edwards. £ab. 47. — Grand ouvrage de l’expedit. d'Egypte, fiqurepar faite. — SeuR- WiNGED and BLACKBREASTED INDIAN PLOVER. Lath. Syn. vol. 5. pag. 213 et 214 a.— Edwards. Glean. tab. 280. — Russ. Hist. of Alep. pag. 72. tab. A1. — Gould. Birds 0f Europ. part. 22. Habite. L'Égypte et le Sénégal; se montre accidentel- lement dans le midi de l'Italie ; mais serait, suivant des on dit, plus commun dans les îles de l’Archipel. Effecti- vement, en Grèce, onle trouve en grand nombre.Un in- dividu de cette espèce vient d’être tué en Russie par le professeur Nordmann. Nourriture et propagation. Inconnues. Niche , selon toutes les probabilités, dans le midi de la Russie. D'ORNITHOLOGIE. 350 PLUVIER GUIGNARD. — C,MORINELLUS, Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2. tab. 273 et 27h.—Gouid. Birds of Europ. part. 2. — EUDROMIAS MORINELLA, MONTANA ET STOLIDA. Brehm. Vüôg. Deutschl. p. 545. On se demande sur quel ca- ractère cette nouvelle coupe se trouve basée? — Naum. Natuwrg. Deut. Neue Ausg. tab. 174, sous les trois li- vrées distinctes. — PiVIERE TORTOLINO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. p. 239. Propagation. Niche aussi en Norwége sur les grands plateaux des montagnes non boisées, sous le 67° degré ; on le trouve aussi, quoiqu'en petit nombre, sur les hau- tes montagnes de la Bohème et de la Silésie, à une éléva- tion de 4500 ou 4800 pieds. Le nid est formé de lichen. Pond trois ou quatre œufs, dépourvus de lustre, d’un olivâtre clair, parsemé de gros points et de nombreuses taches d’un brun olivâtre foncé. PLUVIER A PLASTRON ROUX. CHARADRIUS P YRRHOTHORAX (Mu). Taille intermédiaire entre le Guignard et le grand Pluvier à collier. Une large bande d’un marron noirâtre couvre le front, se dirige sur les lorums, entoure les parties antérieures et infé- rieures des yeux, et va couvrir la région des oreilles ; derrière cette bande frontale s’en trouve une seconde plus étroite, d’un blanc terne, qui PARTIE IVe. 24 356 MANUEL forme au dessus des yeux de larges sourcils ; le sommet de la tête, tout le dos, les ailes et leurs couvertures sont d’un cendré brun clair ; rémiges brunes à baguettes blanches. Sur la poitrine, un ceinturon très-large qui remonte sur une partie du devant du cou, se dirige sur les côtes et se réunit en collier sur la nuque; ce large dessin est d'un roux clair, mais de teinte isabelle sur da nuque; la gorge, une partie du devant du cou, le ventre, les cuisses et l'abdomen sont d’un blanc pur ; les pennes de la queue sont d’un brun plus foncé aux pennes du milieu qu'aux latérales; la pénultième est grise en dehors, blanche inté- rieurement, et terminée par une grande tache brune; la dernière est toute blanche avec une petite tache brune vers le bout. Les pieds sont cendrés, et le bec est noir. Longueur totale, 7 pouces. Le mâle et la femelle en livrée d'été. Le plumage d'hiver ne nous est pas connu. Les jeunes ont le double bandeau faiblement indiqué et mêlé de plumes blanches; le très-large ceinturon et le collier n'existent pas ou setrouvent faiblement indiqués par quelques taches rousses: le brun cendré des parties supérieures du corps et de la tête est bordé de roussâtre terne. D'ORNITHOLOGIE. 357 CHARADRIUS PYRRHOTHORAX. Gould. Birds of Europ. part. 20. Habite. La Russie ; un sujet a été tué dans les envi- rons de Sat-Pétersbourg. M. Gould dit qu'on trouve aussi ce pluvier dans l'Inde. . Nourriture et propagation. Inconnues. GRAND P. A COLLIER. — C. HTATICULA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Roux. Orn. provene. vol. 2. tab. 275. — Gould. Birds of Europ. part. — ÆGIA LITIS SEPTENTRIONALIS ET HIATICULA. Brehm. Füg. Deutschl. pag. 548. À quoi nous sert ici cette nouvelle coupe, basée principalement sur la tsille et sur la distri- bution des couleurs? M. Nauman fait de ses Æyialites un nom de famille, mais en laissant aux espèces leurs anciennes dénominations. Naum. Naturg. Deut, Neue Ausg. tab. 175. — CORRIERE GROSS0. Savi. Orn. Toso. vol. 2. pag. 241. Habite. Se trouve jusqu’au Japon. PETIT P. À COLLIER. — C. MINOR. Ajoutez aux synonymes : as Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2. tab. 276. — Gould. Birds of Europ. part. 11. — Der FLuss und KLEINE UFERPFEIFER. Brehm, W6g. Deut. 358 MANUEL pag. 549.— Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 177. — CORRIERE PICCOLO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 244. Habite. Se trouve jusqu’au Japon. PLUVIER A C. INTERROMPU. — C. CANTIANUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2. tab. 271. — Gould. Birds of Europ. part. 5. — Naum. Naturg. Deutschl. Neue Ausg. tab. A76 , les deux livrées. — DER WEISSLICHE, WEISSTIRNIGE und WEISS- KEHLIGE UFERPFEIFER. Brehm. Wôg. Deut. p. 550. — | FRATINO. Savi. Orn. Tosc. ». 2. p. 245. Habite. Est très-commun dans l'Inde et dans ses ar- chipels , mais ne nous est pas parvenu du Japon. Il est aussi très-commun sur les bords de la Méditerranée. SECONDE DIVISION. GRALLES A QUATRE DOIGTS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 546. QUAS VENE RRRRUAUS GENRE CINQUANTE-NEUVPIÈME. VANNEAU. — J'ANELLUS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 546. Remarque. À ce genre viennent se réunir deux espèces nouvelles pour l'Europe. D'ORNITHOLOGIE. 359 PREMIÈRE SECTION. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 547. VANNEAU PLUVIER. — W. MELANOGASTER. Les sujets qui nous viennent des îles de la Sonde et de la Nouvelle-Guinée sont générale- ment beaucoup plus petits , et, quoique reçus en grand nombre et tués à différentes époques de l’année, il ne nous est pas encore parvenu un seul individu revêtu du beau plumage des noces ; tous portent la livrée d'hiver, exactement sem- blable à celle de nos individus tués en Europe. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 279. — Gould. Birds of Europ. part, 8. — SQUATAROLA VARIA ET HELVETICA. Brehm. W6g. Deutschl. p. 553. Ce nouveau nom générique, proposé par Cuvier, pe nous paraît pas plus satisfaisant ni plus nécessaire que toutes les autres coupes nouvelles. Naumann porte la manie des dénominations jusqu’à séparer cet oiseau de la famille et du genre, et à le distraire des congénères qui ontles mêmes formes. Il luilaisse toutefois, en allemand, le nom de KIEBITz REGENPFEIFER. Naum. Naturg. Deutschl. Neue Ausg. tab. 178. — PINERESSA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. p. 253. — SPRACKLING VIPA. Nils. Faun. Skan- dinav. tab. 45, jeune. 360 MANUEL Habite. Les sujets du Japon nous sont parvenus sous le double plumage d'été et d'hiver. En mai 1830, M.Can- traine à tué dans le détroit de Boniface un jeune de cette espèce. Abondant en été dans les régions du cercle arc- tique et des climats orientaux , où il niche. 2 VANNEAU KEPTUSCHKA. VANELLUS KEPTUSCHK À (Mimi). Le front, de larges sourcils prolongés jusqu’à Vocciput et le menton, d’un blanc un peu terne ; couronne du sommet de la tête, une bande par- tant du lorum à l’œil, et une raie derrière cet organe , d'un noir parfait; côtés de la tête, et haut du cou d’un roussâtre clair; partie infé- rieure du cou, nuque, manteau, couvertures des ailes et dos, d’un gris légèrement olivâtre; pennes secondairessdes ailes d’un blanc pur; rémiges d’un noir parfait ; poitrine cendré foncé, passant au noir vers le ventre, et se nuançant en une teinte marron vers l'abdomen; côtés de l’ab- domen, couvertures inférieures de la queue et ses deux pennes latérales d’un blanc pur, les au- tres marquées d’une tache noire plus ou moins étendue à leur centre; bec et pieds noirs. Lon-: sueur 10 pouces 6 lignes. Le vieux mâle. La femelle a des teintes un peu moins pures et plus lavées. te a pa D'ORNITHOLOGIE. 364 Les jeunes de l'année ont la couronne du sommet de la tête d'un brun cendré liséré de roussâtre ; le front et la large bande surciliaire indiqués par une teinte brune très-claire; côté et partie supérieure du cou, poitrine, manteau et ailes d'un brun olivâtre liseré de brun plus clair ; menton, une partie du ventre et abdomen, d'un blanc pur; pennes secondaires des ailes rémiges et pennes caudales, comme chez l’adulte. TRINGA KEPTUSCHKA. Lepech. 7/69. vol. ?, p. 229. — Gmel. p. 673. — Lath. {nd. Orn. vol. ?, p.138, sp. A2 et p. 745, sp. 13.—CHARADRIUS GREGARIUS. Pall. Fay. russic. asiat. vol. 2, p. 133, sp. 256, tab. 56. — Gmel. Syst. 1. p. 684. — VANNEAU SOCIAL. Sonnin. Édit. de Buff. Ois. — GREGARIOUS PLOVER. Lath. Syn. vol. 5, p. 206.— KEPTUSCHKA LAPWING. Gould. Birds of Eu- rop. part. 22. Figures exactes de l'adulte et du jeune de l’année. Habite. La Russie crientale, se montre de temps en temps dans les parties occidentales de cet empire, et vi- site accidentellement les parties intérieures de l'Europe; on en cite quelques exemples en Ailemagne , et M. de Verneuil tua , en 1836 , un individu adulte en France. Nourriture. Plantes herbacées, et insectes de marais. Propagation. Niche dans les parties orientales de la Russie sur le bord des fleuves. Ponte inconnue. 302 MANUEL DEUXIÈME SECTION. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 550. VANNEAU HUPPÉ. — Y, CRISTATUS. M. Cantraine a tué à Umbla, le 5 décem- bre 1831, deux individus mâles qui avaient les deux pennes de la queue blanches, portant sur les barbes intérieures et vers l'extrémité une tache noire très-prononcée qui n’est que rudimentaire sur les barbes extérieures. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 278. — Gould. Birds of Europ. — DER GEHAUBTE UND DOPPELHÔRNIGE KIEBITZ. Brehm. V6g. - Deut. page 555. — Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 179. — Fira. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 256. — Foss-wipa. Nilss. Skand. fauna, tab. 97. Habite. Les individus du Japon ne diffèrent en rien de ceux d'Europe. : AA AUS Luar VUE è GENRE SOIXANTIÈME. TOURNE-PIERRE. — STREPSILAS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 552. TOURNE-PIERRE A COLLIER. — #. COLLARIS. Les sujets envoyés des différentes îles de la D'ORNITHOLOGIE. 363 Sonde, des Moluques, même de la Nouvelle- Guinée, ne différent point par leur livrée d'hiver des individus d'Europe ; cependant il ne nous est encore parvenu aucun individu en plu- mage parfait d'été, mais bien dans la livrée in- termédiaire entre ces deux mues périodiques. Les sujets du Japon offrent les deux livrées, et les jeunes nous parviennent aussi de cette contrée. On ne voit aucune différence dans les individus d'Amérique, mais le plus grand nombre qu’on obtient des parties de l'Amérique septentrionale est toujours revêtu du beau plumage des noces ; c’est même principalement de ces pays que nous viennent les sujets en livrée parfaite d’été. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Roux. Orn. provenc. vol. 2. tab. 280 et 281. — Gould. Birds of Europ. — DER HALSBAND , NORDISCHE und UFER STEINWÆLZER. Brehm. V6g. Deuts. p. 558. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 180, dans les trois livrées. — VOLTA- PIETRE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 260. Propagation. Construit un nid un peu élevé au dessus des herbes marécageuses ou des broussailles des bruyères, et dans un creux sablonneux. Pond des œufs qui ressem- blent à ceux du Vanneau, proportionneilement aussi grands , mais plus couverts de lustre. 364 MANUEL GENRE SOIXANTE-UNIÈME. GRUE. — GAUS. Caractères. Noyez ci-après. Bec de la longueur ou plus long que la tête, fort, droit, comprimé, pointu, en cône allongé, fléchi et obtus vers le bout; base de la mandibule cannelée ; arête élevée; mandibule inférieure droite, pointue; Narmwes , vers le milieu du bee, percées de part en part dans la rainure, fermées par derrière par une membrane nue qui couvre la fosse nasale. Région des yeux et base du bec souvent nues, ou couvertes de mammelons. Prps longs, forts; un grand espace nu au dessus du genou; des trois doigts de devant, celui du mi- lieu réuni à l’externe par un rudiment de mem- brane; l’interne libre ; le postérieur articulé sur le tarse, et ne portant à terre que par le bout, Aices médiocres ; la première rémige plus courte que la deuxième, et celle-ci à peu près aussi longue que la troisième qui est la plus longue. Pennes secondaires les plus proches du corps arquées ou subulées, toujours plus longues que les rémiges. pis / D'ORNITHOLOGIE. 365 Nous connaissons aujourd’hui trois espèces qui se montrent régulièrement en Europe. GRUE LEUCOGÉRANE. à GRUS LEUCOGERANOS (PALL.). La face et une partie de la tête jusqu’au-delà du bord postérieur des yeux glabres; la peau rouge dont ces parties sont couvertes, est garnie de quelques poils noirs clairsemés. Tout le plu- mage de l'adulte est d’un blanc de neige; les seules rémiges sont d’un noir parfait ; les grandes cou- vertures ont à leur extrémité une garniture de _barbes désunies, mais celles-ci ne dépassent pas le bout des rémiges ; queue d’un blanc pur. Le bec est rouge ; l'iris des yeux est blanc et les pieds sont d’un rouge de laque. Hauteur 3 pieds 6 pouces. Le vieux mâle. La femelle ne diffère point par les couleurs -du plumage, elle est seulement plus grande; sa hauteur est de 4 pieds. Les jeunes de l'année ont la tête couverte d'un duvet couleur d’ocre; la face, le bec et les pieds sont d'un brun olivâtre. GRUS LEUCOGERANOS. Pall, Joy. 2, p. 714, tab. figure 366 MANUEL médiocre. —1d. Zoograph. Russo-asiat. vol. 2, p. 103, tab. 54.—Falk. Wüôg. vol. 3, p. 360, tab. 25.— ARDEA GIGANTEA. Gmel. Syst. 1, p. 622. — Id. Vog. vol. 2, p.189, tab. 21. — GRUE LEUCOGÉRANE . Temm. et Laug. pl. color. 467.Mäle adulte.—SiBiRiAN CRANE. Penn. Arct. zool. p. 455.— Lath. Syn. vol. 5, p. 37.— Gould. Birds of Europ. part. 23. Vieux mâle. Habite. La Russie européenne et asiatique; de passage sur le Volga et en Tauride ; on la voit en Chine et jus- qu'au Japon. Les bords des lacs et des fleuves couverts de vastes jonchaies sont les lieux de sa demeure ; elle est très-rusée, et se tient sur ses gardes contre ses ennemis en plaçant des vedettes qui donnent l'alarme à la troupe. Nourriture inconnue, probablement comme les autres espèces du genre Grue. Propagation. Construit avec des joncs un nid très-vaste, placé à terre dans les jonchaies ; la ponte est de deux œufs, de couleur cendrée tachetée de brun. | Anatomie. Pallas dit que la trachée décrit une cour- bure dans le sternum; mais il n’a pas indiqué comment cette partie est formée. | GRUE CENDRÉE. — G. CINEREA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithoz. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 326. — Gould. Birds of Europ. vol. h. — DER GRAUE und GRAULICHE KRANICH. Brehm. V6g. Deuts. p.570. — GRUE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p.331. D'ORNITHOLOGIE. 367 Habite. Les sujets qui nous sont parvenus du Japon sont exactement les mêmes que ceux de nos contrées. GRUE DEMOISELLE. " GRUS VIRGO (Briss.). Un grand bouquet de longues plumes à barbes désunies et filamenteuses prend naissance der- rière les yeux, et tombe de claque côté de l’oc- ciput en panache large, élégant et d’un blanc pur;. joues, partie supérieure du cou, tout le devant du cou et les longues plumes subulées qui pendent au bas du cou, ainsi que les rémiges, d’un noir parfait; sommet de la tête, partie infé- rieure du cou postérieur, manteau, aîles, parties inférieures du corps, queue et les irois quarts des longues plumes subulées des scapulaires, d’une même teinte grise ou couleur de plomb ; le bout des très-longues scapulaires noirâtre. Bec noir à la base seulement, le reste d’un jaune d’ocre ; pieds d’un brun noirâtre. Longueur, plus de 3 pieds. Le rnâle et la femelle. Les jeunes ne différent pas beaucoup des vieux, mais leur livrée, dans cet état, ne. nous est: pas connue. GRUS VIRGO. Pall. Zoograp. Russo-asiat, ‘vol, 2, 368 MANUEL p. 108.—ArDEA VIRGO. Linn. syst. 1, p. 234.—Lath.Zad. Orn. vol. 2, p. 673, sp. 2.—GRUS NUMIDICA. Briss. Orn: vol. 5, p. 388. — GRUE DE NUMIDIE OU DEMOISELLE. Buff. Ois. vol. 7, p.313, tab. 15:—Id. pl. enl. 241.— Atlas du Manuel, pl. lithog.— NUMIDIAN CRANE. Alb. Ois. vol. 3, tab. 83.— Edw. Glean. tab. 134.—Phil. transact. p. 210. tab. 41, la trachée. — Lath. Syn. Ornit. vol. 5 , p. 35. — Gould. Birds of Europ. part. 20. Habite. Très-répandue dans le nord de l'Afrique, sur les côtes de Barbarie , en Turquie et dans la Russie mé- ridionale ; assez abondante près d'Odessa, visite acciden- tellement la Dalmatie, plus rare sur les côtes de la Mé- diterranée ; tuée une seule fois en Suisse, près d’Aubonne, et une en Piémont. Nourriture. Comme les autres Grues; en domesticité ellé $e nourrit à peu près de toutes sortes d'alimens. Li Propagation, inconnue. Anatomie. La trachée ne pénètre pas dans la cavité in- térieure du sternum, mais forme une courbure circulaire au-delà des fourches, et est enchâssée, en partie, dans une large rainure creusée dans la face antérieure et se- mi-circulaire de l'os sternal. RNA RRPRANUENTEUENR D'ORNITHOLOGIE. 369 GENRE SOIXANTE-DEUXIÈME. CIGOGNE. CICONIA. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 559. Nous mettons en tête de la section européenne de ce genre; le Maguari, comme étant l'espèce la plus grande, et servant à réunir par la forme re troussée de son bec, les Cigognes de la première section, ou les Jabirus de l'Ancien et du Nouveau- Monde, avec nos espèces européennes. CIGOGNE MAGUARI. — C. MAGUARTI. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog. — Gould. Birds of Europ. part. A0. Remarque. Depuis la publication de notre seconde édition , il n’est point venu à notre connaissance qu'un individu ait été tué dans les limites géographiques de Europe. CIGOGNE BLANCHE. — C. ALBA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog.— Roux. Orn. provence. vol, 2, tab. 324.— Gould. Birds of Europ. part, 6. — 370 MANUEL Brehm n’en compte pas moins de quatre espèces ou races différentes, savoir : DER WEISSE, WEISSLICHE, REINWEISSE und KLEINE WEISSE STORCH. Brehm. Vüôg. Deuts. p. 573. Il sépare aussi en familles distinctes la Cigogne blanche et la Cigogne noîre ; ce qui est bien enchérir sur tout ce qui a été tenté de nos jours en fait de classifications arti- ficielles. — CICONIA BIANCA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 336. CIGOGNE NOIRE. — C. NIGRA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 325. — Gould. Birds of Europ. part. 6. — DER SCHWARTZBRAUNE und SCHWARTZE STORCH. Brehm. Vüg. Deuts. p. 576. — CiCONIA NERA. Savi. Orn. tosc. - vol. 2, p. 338. … Habite. M. Cantraine dit que l'espèce n’est pas rare en Toscane ; il en tua plusieurs dans les marais salins de Tombolo. RAR A rare JUS RUE GENRE SOIXANTE-TROISIÈ ME. HÉRON. — 4RDEA. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 564; mais supprimez totalement la rerzarque de la page 365. D'ORNITHOLOGIE. 374 Nous avons distrait des Æérons les espèces qui ressemblent par ie bec, par les pieds et par les mœurs, à notre Bihoreau d'Europe, sans toute- fois prendre note de ces filets ou brins allongés qui ornent l’occiput du mâle de notre Bihoreau d'Europe , et d'un trés-petit nombre d'espèces étrangères. Le genre’ ÂVycticorax comprendra ceux-ci. Nous laissons parmi les Æérons, et comme seconde division du genre, les Butors et les Blongios, qui ont approchantles mêmes carac- tères et les mœurs semblables des vrais Hérons. PREMIÈRE SECTION. HÉRON PROPREMENT DIT. Caractères. Noÿez Manuel, vol. 2, page 567. HÉRON CENDRÉ. — 4. CINEREA. | Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. —Roux. Orn. provence. œol. 2, tab. 311. — Gould. Birds of Europ. part. 8. — DER GROSSE, GRAUE und GRAULICHE REIRER. Brehm. #6g. Deuts. p. 579. — NONNA. Savi. Orn. Tosc . vol. 2, p. 343. — HaGER. Nilss. Skand. fauna, tab. 100. — FISCHREIRER. Naum. Naturg. Deuts. tab. 220. Adulte et jeune. Habite, Des individus, dans toutes les périodes de la vie, nous ont été adressés des régions intertropicalesles plus reculées ; ils font aussi partie des oiseaux qui peu- plent les contrées du Japon et les côtes de la Corée. PanTie IVe. 25 37% MANUEL HÉRON POURPRÉ.— 4. PURPUREA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel » Pl. lithog. — Roux. Orn. provene. vol. 2, tab. 312, très-vicuz , et tab. 313, jeune de l’an- née. — Gould. Birds of Europ. part. 20.— Selby. Brit. Orn. vol. 2, p. 15. — Naum. Naturg. Deuts. tab. 22. Adulte et jeune. — DER KASPISCHE , MITTLERE und KLEINE PURPURREUER. Brehm. Vôg. Deuts. p. 581. — RANOG= ClAJA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2,p. 345. Habite. Tout aussi abondante que l'espèce précédente et dans les mêmes climats qui viennent d'être désignés ci- dessus. HÉRON AIGRETTE. — 4. EGRETTA. Remarque. Nonobstant ce qui a été avancé relative- ment à la différence qu'on fait valoir entre les sujets d'Europe et ceux d'Amérique, nous avons été long- temps avant de pouvoir nous assurer, par nos propres ob- servations, de celte diflérence spécifique qui, dansle fait, est assez marquée pour autoriser la séparation spécif- que d'avec l'espèce européenne répandue jusqu'en Asie. | Quant à la dénomination systématique d'Esretta qu'on veut appliquer de préférence à l'espèce d'Amérique , on pourrait objecter que notre espèce européenne a plus de droit à la conservation de ce nom ; car, sous Ærdea alba, dénomination proposée pour notre Aigrette, on ne peut comprendre que les seuls sujets dépourvus de leur pa- rure accessoire du dos, on bien les individus qui n’ont D'ORNITHOLOGIE. : 378 pas encore atteint leur troisième année , époque de là première apparition du panache dorsal. Je propose donc de conserver le nom de Ardea egretta à notre espèce, et de donner à celle d'Amérique le nom de 4rdea leuce. M. Boié à sans doute jugé que l'étude de l'Ornitholo- gie gagnerait en clarté, en raison de l'abondance des nouvelles coupes méthodiques. Ce naturaliste réunit les Hérons blancs en un genre distinct, sous le nom de e- rodias ; méthode qui porte quelques espèces dans cette coupe jusqu'à leur seconde ou troisième année, pour en faire ensuite des Ardea durant le reste de leur vie; cette méprise ne peut manquer d'avoir lieu, vu que plusieurs espèces exotiques sont d'un bianc parfait dans les deux premières années de leur vie, et colorées de teintes fon cées dans l’état adulte. On a distrait aussi l’Ærdea comata sous le nom Buphus, et le Butor sous celui de Botaurus; sauf encore quelques coupes nouvelles pour classer les Hérons exotiques. Ajoutez aux Synonymes : Atlas du Manuel, pl. Uthog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 314. Un sujet, avan l’âge de trois ans, lors- qu'il n’a pas encore le dos orné de plumes effilées.— GREAT WHITE H£RON (Ardea alba). Selby. Brit. Orn. vol. 2, p. 18.— Gould. Birds of Europ. part. 19. — SiLBER- REIRER. Naum. Vaturg. Deuts. tab. 222. Adulte et jeune. : — DER GROSSE und FEDERBUSCHREIHER. Brehm. #6g. Deuis. p. 584.— DIE AMERIKANISCHE SILBERREIHER (He- rodius leuce), Au même auteur est la même espèce que l'Aigrette fisurée par Wilsson, ÆÂmerie, Ornit. vol, 7, 374 MANUEL »: 106, pl. 61, {g. 4 ; elle paraît différente de notre es= pèce d'Europe. — AIRONE MAGGIORE, Savi. Orn: Tose: æol. ?,p. 347. _ : Habite. L'Aigrette qui nous vient du Japon est un plus pelite que celle de nos contrées; mais nous n'avons pu trouver aucune autre différence. Indépendamment de cette espèce semblable à la nôtre , on trouve encore au Japor une seconde espèce de srand Héron portant ai- greite, c'est noire espèce suivante. Les Hérons blancs qui viennent des îles de la Sonde n'ont jamais encore été vus avec leur panache dorsal, ils ressemblent exacte- ment aux Aigreites d Europe avant leur troisième an- - née, ou lorsque les plumes de parade sont tombées, car nous ne sommes pas bien certain s'il est de fait que, les panaches du dos existent seulement en été, ou bien si e les sont permanentes chez l'adulte dans toutes les sai- sons de l’année , ce qui toutefois n’est pas probable. HÉRON AIGRETTOIDE. ARDEA EGRETTOIDES (Mimi). Bec à peine plus long que la tête; nudité au dessus du genou peu étendue; une grande touffe de plumes filamenteuses au bas du cou. D'un blanc pur partout; les aigrettes du dos et celles du bas du cou de cette teinte ; les deux tiers du bec jaunes, mais à pointe noirâtre; les D'ORNITHOLOGIE. 375 pieds noirs; peau nue des yeux d’un vert jau- nâtre. Longueur totale de 26 à 27 pouces. Les vieux en livrée parfaite. | ; L'état intermédiaire, ou les sujets sans panache dorsal, ont tout le bec d’un noir parfait ; le bou- quet de plumes au bas du cou est beaucoup plus court, quoique distinct. Cette espèce inédite, ou jadis confondue avec l_Aigrette, diffère essentiellement de celle-ci; elle. est de beaucoup moins grande, à pieds et bec remarquablement plus courts ; le grand bouquet au bas du cou qu’elle porte manque à l'aigrette ; les ailes sont plus longues et dépassent la queue, tandis que l’aigreite a les ailes plus courtes que le bout de la queue. Voici les dimensions compa- rées entre ces deux espèces. L'aigrette, longueur totale de 34 à 35 pouces et même au-delà; bec 5 pouces ; tarse 5 pouces 6 lignes; nudité au dessus du genou 3 pouces. L’aigrettoide , longueur totale de 26 à 27 pouces ; bec 3 pouces 6 lignes; tarse 3 pouces 40 lignes ; nudité au dessus du genou 2 pouces 4 Vignes. | Habite. Probablement les parties orientales du midi de l'Europe, puisqu'il à été vu et tué en Sicile; c'est 376 MANUEL aussi l'espèce qu'on prétend avoir vue en Dalmatie ; on dit aussi qu’elle se trouve en Turquie. Nous avonsreçu deux individus tués en Sicile, et l'espèce est exactement la même au Japon. Nourriture et propagation encore inconnues. HÉRON GARZETTE. — 4. GARZETTA. : Remarque. Quoique l'espèce du petit Héron blanc qui vit dans les îles de la Sonde et des Moiuques , ressemble au premier coup d'œil à notre Garsette d'Europe et d'A- sie, elle s'en distirgue néanmoins par de légères dispa- rilés que nous Signalons ici afin d'éviter qu'on ne con- fonde ces deux espèces voisines. ARDEA NIGRIPES. Elle est plus grande et plus haut montée que la Garsette ; le bouquet de longues plumes sétacées du bas du cou est beaucoup plus fourni, et ses longues plumes portent des filamens soyeux à leurs bords ; les pieds ont le bas du tarse et les doigts totale- ment noirs. Patrie, l’Archipel des Indes. Der Schneereher de Brebm, p. 587, est une espèce d'Amérique , la même dont j'ai fait mention sous le nom . de HÉRON PANACHÉ, Manuel, p.576, c'esil' Ærdea candi- dissima de Wilson. Ajoutez aux synonymes : : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. sol. 2, tab. 315, — LITTLE EGRET HERON. Selb: Brit. Orn. D'ORNITHOLOGIE. 374 vol. 2, p. 21, pl. 5: — Gould. Birds of Éurop. part. 5. — DER KLEINE SILBERREIHER. Brehm, 7/6g. Deuts. p. 586. — AIRONE MINORE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p.. 348. — Naum. fab. 223, fig. À et2.. Habite. Dans toute l’Asie.jusqu'au Japon, où l'espèce est exactement la même qu'en Europe. L'espèce de l'Inde et des îles Sondaïques est différente ; elle a été signulée sous le nom d'Ardea nigripes. On la trouve jusqu'à la Nouvelle-Guinée. : HÉRON AIGRETTE DORÉE. ! ARDEA RUSSATA (Mimi). Remarque. L'espèce indiquée sous ce nom et dé- signée dans lé Manuel, nous était connue depuis 1821 comme originaire des parties orientales du midi de l'Eu- rope ; depuis, on l’a confondue sous. le même nom avec une espèce différente du midi, qu'on trouve aussi en Afrique : c'est celle qui fait le sujet de l’article suivant. Tête, occiput, face, cou et poitrine d’un roux doré, mais la base de toutes ces plumes est blanche; leur pointe colorée de roux est formée de barbes désunies et filamenteuses; de la partie médiane du dos naît un bouquet de longues plumes à barbes lâches et filamenteuses qui dé- passent souvent le bout des ailes; les pennes qui forment cette aigrette, les longues plumes pen- 378 MANUEL dantes de la poitrine et celles de l’occiput sont d’un roux-doré très-vif; tout le reste du plumage est d’un blanc éclatant ; la nudité du lorum n’en- toure pas l'orbite ; cette nudité et le bec sont d’un beau jaune ; la mandibule supérieure est légère- ment courbée: les pieds sont jaunâtres , mais l'articulation du genou et les doigts sont d'une teinte plombée. Longueur jusqu’à la queue 17 pouces 6 lignes ; tarse 3 pouces 2 lignes. Le mâle et la femelle. Le jeune est partout d’un blanc parfait; la pointe du bec est brune, et les pieds sont cou- leur de plomb. Dans cet état il n’est guère possible de distinguer l’une de l’autre, celle du présent article d'avec l'espèce suivante. C'est dans l’état semi-adulte : LE CRABIFR DE COROMANDEL. Bufion, pl. enl. 912, lu seule figure que l’on puisse citer. Voyez variété b de AR- DEA COMATA. Lath. fad. Orn. vol. ?, p. 687, sp. 39 b. — Lath. Syn. vol. 5, p.75, sp. 39 a. — Gould. Birds of Europ. part. 20. Habite une grande partie de l'Asie , visite les bouches du Danube où un sujet adulte a été tué; un jeune a été tué en Crimée, et un vieux en Angleterre. Setrouve aussi, dét-on, en Turquie et paraît se rendre jusqu’en Dalmatie , où on D'ORNITHOLOGIE. 379 voit des Hérons blancs à bec jaune. Commun dans l'Inde; on le trouve aussi au Japon et dans les îles de la Sonde. Nourriture et propagation imconnues. HÉRON VÉRANY. ARDEA VERANY (Roux). Seulement le sommet de la tête, l’occiput et une petite partie de la nuque couverts de plumes effilées ; sur le milieu de la poitrine seulement, un grand bouquet en filamens subulés; tout le reste du cou blanc et à extrémité des plumes ar- rondie; sur la partie médiane du dos un panache ou aigrette à barbes filamenteuses; cette aigrette, ainsi que les plumes subulées de la poitrine, de de la tête et de l’occiput, ont une teinte café au lait ou roussâtre isabelle; le front, les sourcils et toutes les autres parties du plumage sont d’un blanc pur ; la nudité du lorum entoure l'orbite par un cercle nu ; cette nudité, le bec, les pieds et les doigts sont jaunes ; les ongles sont noirs. Longueur 17 pouces 6 lignes; tarse 2 pouces 10 lignes. L’adulte. : La seule figure que nous puissions citer est LE HÉRON véRaAny. Roux. Orn. provence. wol. 2, tab. 316. L'adulte en plumage parfait. 380 MANUEL Le jeune, à l'état intermédiaire , manque de huppe , de plumes longues au bas du cou et de panaches au dos; le sommet de la tête, et souvent aussi l’occiput,. sont d’un roux-isabelle clair, et la poitrine est légèrement teinte de cette couleur. Voyez grand ouvrage d'Égypte, où Savigny dé- crit et a fait figurer un individu dans cette livrée. Les jeunes de l'année sont d’un blanc parfait. Ils ressemblent alors exactement à ceux de l'espèce précédente. C’est dans l’une ou l’autre livrée : ARDEA CANDIDA MINOR. Briss. Orn. vol. 5, p. 438, mais il est probable que le CRABIER BLANC À BEC ROUGE de Buffon , vol. 7, p. 401, et les synonymes classés sous ARDEA ÆQUINOCTIALIS, Lath. fnd. vol. 2, p. 696, sp. 70, doivent étre rapportés à une autre espèce dont ces indi- cations désignent le jeune ; car rien n’est plus incertain qe la classification des petits Hérons d'un blanc pur, vu qu'un très-grand nombre d'espèces de Hérons ou de Crabiers des deux Mondes portent, dans la prernière pé- riode de la vie, une livrée blanche. Habite l'Égypte et le Sénégal, mais se montre acci- dentellement dans le midi de la France et en Sicile, où quelques individus ont été tués. On dit qu'il visite aussi l'Archipel grec. Nourriture et propagation inconnues." D'ORNITHOLOGIE. 384 DEUXIÈME SECTION. | BUTOR. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 577. HÉRON GRAND BUTOR. — 4, STELLARIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Oran. provence. 201.2 , tab. 319. — Selby. Brit. Orn. vol. 2, p. 30. — Gould. Birds of Europ. part. AS. — DIE NORDISCHE, SBE, und HOCHSTiRNIGE ROHRDOMMEL. Brehm. V6g. Deuts. p. 595. — TARABUSO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 355.— RoHRDROM. Nilss. Skandinav. fauna, tab. 97. Habite, Les sujets du Japon ne diffèrent en rien de ceux de nos climats ; ceux de l'Amérique méridionale en diffèrent essentiellement. HÉRON LENTIGINEUX. ARDEA LENTIGINOSA (Monr.). Sommet de la tête d’un brun rougeâtre ou noirâtre , mais ombré de brun sur les joues; toute la partie nuchale d’un brun jaunätre mar- qué de petites taches noirâtres ; au dessous des yeux se trouve l’origine d’une bande noire qui ya couvrir , en s’élargissant graduellement, la ré- gion au dessous du méat auditif; gorge d’un 38? MANUEL blanc pur ; parties supérieures d’un brun ombré, marqué de fines bandes en zigzaäg brun-jaunâtre et marron; couvertures des ailes d’un brun jau- nâtre, avec des zigzags brun-ombré; aile bâtarde, rémiges et pennes secondaires d’un gris noirâtre, les pointes des secondaires et les pennes caudales brun orange marbré, de noir; les plumes du cou et du ventre longues , brunes, roussâtres, enca- drées de noir et lisérées de jaune d’ocre. Pieds d’un jaune verdâtre ; bec brun-foncé en dessus; côtés et mandibule inférieure jaune. Longueur totale 2 pieds 6 ou 7 pouces. Le mâle et la fe- melle. » ” ARDEA LENTIGINOSA. Montagu. Orn. dict, supp.— Atlas du Manuel, pl. lithog.— Gould. Birds of Europ. part. 20. — Richards. Fauna borea. Amer. p. 374, sp. 142.—AR- DEA STELLARIS, varier, Lath. {nd. orn. vol. 2, p. 680.— BOTAURUS FRETI HUDSONIS. Briss. Orn. vol. 5, p. 449.— Edw. Gican, tab.136.—Penn. Arct. Zoolog. v.2, n° 357. — ARDEA MINOR. Wilson. Americ. Orn. vol. S , pl. 65, fig. 3.— BoTAURUS MOKOHO. Vieill. Dicr. — HupsoN’s- BAY AND AMERICAN BITTERON. Lath. Sy. vol. 5, p. 58.— Selb. Brit.:orn. vol. 2, p. 34. Habite Y Amérique septentrionale depuis les États-Unis jusqu' à la baie d'Hudson, et s’égare accidentellement en Europe. En 1804, un individu a été tué en Lee dans le Dorsetshire. LE D'ORNITHOLOGIE. 383 Nourriture. Poissons , grenouilles et frai. ‘Propagation. Suivant Wilson , niche dans les marais au milieu des herbages élevés ; pond de œufs d'un gris verdâtre. HÉRON CRAPIER. — 4. RALLOIDES. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Selb. Brit. orn. vol. ?, p. 25.— Gouid. Birds of Europ: part. BU Un vieux. — DER GROSSE, MITTLERE und KLEINE RALLENREINER. Brehm. PVôg. Deuts. p. 588. — SCHOPFREIUER. Naum. Naturg:, Deus. tab. 224. Adulte et jeune. — SGARZA CINFFETTO. Savi. Orn. Tose. vol. 2, p. 351. — Roux. Orn. proveng.. vol. 2, tab. 320 , l'adulte, et 321, jeune à l’âge d’un an. Il ressemble 0 exactement au petit Héron roux du Se- négal. Buff. pl. enl. 315, dont Ardex senegalensis, Lath. sp. 30, et toutes les citations sont synonymes. Remarque. Nous pouvons maintenant donner dre rance positive que le Crabier de Malacca , Buff. pl.ent. 911, est le jeune de l’année de l'espèce décrite par Horsfeld, sous le nom de {rdea speciosa. HÉRON BLONGIOS. — 4. MINUT A. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lüthog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 322 et 323. — Selb, Brit. orn. vol. 2, p.36. 384 MANUEL — Gould. Birds of Europ. part. 10. — Nonnoro. Sâvi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 358.— Die KLEINE und ZWERG- ROHRDOMMEL. Brehm. #6g. Deuts. p. 597. :, GENRE SOIXANTE-QUATRIÈME. NYCTICORAX. — NYCTICORAX (Cuv.). Bec un peu plus long que la tête ou de la même longueur; gros, fort, large et dilatéà la base; man- dibule supérieure légèrement fléchie, et s’incli- nänt vers la pointe, qui est échancrée; mandi- Pbule inférieure droite. Varines longitudinales, à petite distance de la base, latérales, nues, pla- cées dans une cannelure et recouvertes par la membrane nue; lorum et orbites glabres. Pieds de moyenne longueur; nudité au dessus du genou très-petité; tarse plus long que le doigt du mi- lieu ; doigt extérieur et celui du milieu unis par une membrane ; ongles courts, celui du doigt du milieu pectiné. BIHOREAU A MANTEAU.—N. ARDEOLA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provene D'ORNITHOLOGIE. 385 vol. 2, tab. 317 et 318 , l'adulte et le jeune. — NYCTICO- RAX EUROPOEUS (Steph.). Ce nom trivial ne pouvait être plus mal choisi pour cette espèce, cosmopolite dans toute la force du terme; car il est péu d'oiseaux qui soient aussi géréralement répartis que celui-ci dans toutes les contrées de l'Ancien comme du Nouveau Monde.—Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 39. — Gould. Birds of Europ. part. 16.— Der ÔSTLICHE, HOCHKGPFIGÆ und SUDLICHE NACHTREIHER. Brehm. /’6g. Deuts. p. 592. — Mrricora. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 353. Habite. Cette espèce nous vient à peu près de toutes les parties du globe ; elle est très-répandue au Japon et en Corée; dans l'Inde et ses Archipels. AIR ARAAVVUEN EVERY GENRE SOIXANTE-CINQUIÈME. FLAMMANT. — PH®NICOPTERUS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 586. Remarque. La différence entre le Flammant tout rouge d'Amérique et notre espèce, qui a seulement les ailes rouges, étant constatée , nous laissons à l'espèce du Nou- veau-Monde le nom de Ruber , et adoptons pour celui d'Europe et d'Afrique celui dé Antiquorum, déjà sanc- tionné dans plusieurs ouvrages. 386 MANUEL FLAMMANT ROSE. — P. ANTIQUORUM. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 339, le méle adulte, tab. 340, le jeune. — Gould. Birds ro part. A7. FLAMINGO DER ALTEN. Brehm. Vôg. Deuts. p. 602. — FENICOTTERO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 363. Habite. Passe souvent l'hiver dans les marais entre Cagliari et Gapoterra, où on le trouve alors en nombre im- mense ; il vient accidentellement en Sicile et très-rare- ment en Calabre : mais il y a des années qu'il ne se montre pas en Sardaigne; dans d’autres années il y est si com- mun que les marais salins en sont comme couverts. Il quitte l'Europe au mois de mars, et va en Afrique, jusqu’au Cap de Bonne-Espérance. ARARAANRN VA, + (VUS D'ORNITHOLOGIE. 387 GENRE SOIXANTE-SIXIÈME. AVOCETTE. — RECURVIROSTRA. Caractères. Voyez Manuel, su 2, page 589. | AVOCETTE À NUQUE NOIRE. — R. AVOCE Te Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 338.— Gould. Birds of Europ. part. 4. — SABELSCHNABLER. Brehm. /’6g. Deuts. p. 684. — Mona- CHINA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 566.—Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 204, l'adulte et le jeune. AARI AAA AANSAUIVTS GENRE SOIXANTE-SEPTIÈME. SPATULE. — PLATALEA. Gratis. Voyez Manuel, vol. 2, page 598. SPATULE BLANCHE. — P. LEUCORODIA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn: provence. PARTIE [V°. 26 388 MANUEL: vol. 2, tab. 310.— Gould. Birds of Europ. — Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 51. — DER UNGARISCHE und HoL- LANDISCHE LOFFLER. Brehm. WGg. Deuts. p. 600.—Spa- TOLA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 361. Habite. Passel’hiver en Italie, vit alors en très-srandes bandes sur les bords de la mer et dans les maraïs salins près de Cagliari. M. Baillon d’Abbeville a fait l’observation très- intéressante et bien digne de remarque, si en effet elle est constante, que la Spatule a la cir- convolution de la trachée seulement dans le temps des amours, et lorsque la tête est ornée de la longue huppe qui serait également propre à la femelle pendant cette époque de l’année; celle-ei aurait seulement la huppe moins longue que le mâle et la circonvolution de la trachée moins ap- parente. Après la saison des amours, en automne comme en hiver , la trachée reprendrait la forme droite. Je n'ai pas été à même de vérifier cette observation fournie par le naturaliste cité. RAIN RAIN LAVAL D'ORNITHOLOGIE. 389 GENRE SOIXANTE-HUITIÈME. IBIS. — ZBIS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 597. IBIS FALCINELLE. — ZI. FALCINEELUS. Les jeunes de l'année ont le bec et les pieds bien moins longs que l’adulte; toute la tête et le cou marqués de nombreuses stries blanches ; la poitrine et le ventre d’un brun de terre ; les ailes et le dos bruns, marqués de légers reflets verts et pourprés ; aucune trace de roux marron sur le plumage ni de reflets métalliques chatoyans. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol, 2 , tab. 309.— Gould. Birds of Europ. part. 19. — DER PLATTKÜPFIGE und HOCHKÜPFIGE BRAUNE BIS. Brehm. Vüg. Deuts. p. 606.—Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 219 , sous les trois livrées differentes. — SWART 1BIS. Nils. Skand. faun. tab. 49, — M1GNATTAZO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 327. Habite. Le Falcinelle, dans son passage accidentel, visite , quoique rarement , les contrées septentrionales. .390 MANUEL En 1825, deux individus ont été tués dans le Holstein et deux en Hollande , et en 1826 trois individus en Is- lande. Il est de passage régulier en Sardaigne , en Sicile et en Dalmatie , mais fréquente plus rarement l'Italie ; on le voit en Dalmatie en avril et en mai. Remarque. Comme l’Ibis des îles Sondaiques, des Mo- luques, et qui vit jusqu’à la Nouvelle-Guinée, a souvent été pris pour une espèce distincte de notre Falcinelle, nous _ croyons nécessaire de faire observer que cesont lesjeunes etla livrée d'hiver du Falcinelle qui ont été désignés comme espèce , ét que dans ces deux états ils ne diffèrent point des jeunes et de la livrée d'hiver du Falcinelle d'Eu- rope , qu’on voit très-rarement chez nous sous ces deux livrées ; tandis qu’il est très-commun à son passage dans ‘ les îles de la Sonde où les vieux en plumage parfait d'été sont par contre assez rares. BIS SACRÉ *. IBIS RELIGIOSA (Cuv.). Toute la tête et le cou totalement glabres , d’un noir mat, seulement marqués en dessus de quel- * Deux autres espèces sont extrêmement voisines de celle-ci ; celle qui lui ressemble le plus est encore inédite. Elle diffère de l’Ibis sacré par la taille, qui est moins forte; son bec est beaucoup plus grêle et moins arqué, et ses pieds plus courts ; elle porte à la région du gosier une ample touffe D'ORNITHOLOGIE, 394 ques plis, et portant sous les yeux une tache jaune; partie inférieure du cou portant plus ou moins de petites plumes duvetées ; toutes celles de la région du gosier courtes et arrondies; plu- mage de toutes les parties du corps , les aïles et la queue d’un blanc parfait ; seulement le bout de toutes les pennes des ailes d’un vert bouteille à reflets ; les dix dernières des plumes scapulaires sont très-allongées , et portent de grandes et lon- gues franges de barbes désunies, formant un pa- nache qui recouvre le bout des rémiges; ces plumes panachées sont d’un beau violet, à re- flets verts et métalliques; pieds d’un brun rou- geâtre; bec noir, fortement cannelé aux deux mandibules, et la supérieure portant une rai- nure qui va jusqu’à la pointe. Longueur 2 pieds 4 ou 5 pouces. Les vieux des deux sexes. | de longues plumes lustrées et subulées d’un blanc pur; les panaches des ailes, de la même forme que ceux du sacré, sont blancs, marbrés de violet et frangés de cette couleur ; nous lui donnons le nom de Îsis.rereTrA. Sa patrie est le pays des Achanties. — T’autre espèce se fait remarquer par ses petits panaches d’un gris cendré, et en ce que le bout des ailes est de la même teinte blanche que le reste du plu- mage. C’est notre Iris Leucon (PL. col. des Ois., suite au Buff. tab. 481 ). Sa patrie est Java, Sumatra et Timor. «> 392 MANUEL … Les jeunes de l'année ne sont pas connus; ceux dgés d'un an ont toute la tête et le cou gar- nis de très-petites plumes duvetées et grises, qui disparaissent avec l’âge; leur panache n'existe souvent pas, ou bien on ne voit que trois ou quatre plumes courtes, violettes et sans lustre métallique. . | TANTALUS ÆTHIOPICUS. Lath. nd. orn. vol. 2, p.706, sp. 12. — Savigny. Égypte. Ois. pl. 7. —= ABOUHANNES. Bruc. Trav. app. tab. p. 172. — Cuvier. Mémoires et discours, pl. Let 5. Habite l'Égypte , le Sénégal et le cap de Bonne-Espé- rance ; a été observé et tué en Morée, et se trouve, dit-on, en Turquie. Les Égyptiens vénéraient cet Ibis, dont l'apparition se liait aux débordemens du Nil : on én trouve des momies en grand nombre dans les cata- combes de Memphis et de Thèbes. Nourriture et propagation inconnues. (D'ORNITHOLOGIE. 393 GENRE SOIXANTE-NEUPIÈME. COURLIS. — NUMENIUS: Caractères. Noyez Manuel, ol. 2, page 601. COURLIS CENDRÉ. — N. ARQUATUS. Varie, plus ou moins, par le nombre moins grand de taches et de stries à la poitrine, et par un peu plus de longueur.du bec. Ce sont les seules différences qu'on puisse énumérer entre les sujets du grand archipel asiatique, et ceux des autres parties de l’ancien continent. Il est toutefois utile de faireici la remarque que, indépendamment de cette variété, on trouve dans ces mêmes parages un Courlis d'espèce différente, que nous désignons sous le nom de NumENius na- sicus. Il est plus grand que l’Arquatus, a un bec” très-grêle , remarquablement long et peu courbé proportionnellement à sa longueur; le’plumage est blanchâtre, marqué de nombreuses taches noires ; le ventre est blanc; le bec brun. Il habite Borneo et Sumatra. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. LJ \ 394 MANUEL vol. 2, tab. 306.—Selb. Brit. orn. vol. ?, p. 62.—Gould. Birds of Europ. part. 14. — DER GROSSE und MITTLERE BRACHVOGEL. Brehm. Wüg. Deuts. P. 608.— Naum. Na- —turg. Deuts. Neue Ausg. 1ab. 226, adulte et jeune. — GHIURLO MAGGIORE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 320. Habite jusqu’au Japon, où il est absolument le même. COURLIS CORLIEU. — N. PHÆOPUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 307.—Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 65. — Gould. Birds of Europ. vol. 4. — IsLANDISCHER und REGEN BRACHVOGEL. Brehm. üg. Deuts. p. 640.—Naum. Naturg. Deuts. Neue. Ausg. tab. 2417. — CHIURLO PIC- COLO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 322... Habite. Aussi commun au Japon que l'espèce précé- dente ; très-abondant dans toutes les parties de l'Inde. COURLIS A BEC GRÊLE. NUMENIUS TENUIROSTRIS (Niriuz. ). Plumage des parties supérieures à peu près comme celui du Phæopus, mais plus de blanc à . la tête, sur la nuque et aux bordures des couver- tures des ailes; gorge, devant du cou, poitrine et tout le reste des parties inférieures blanes, D'ORNITHOLOGIE. 395 et marqués de stries longitudinales et de grandes taches noires; celles-ci sont plus grandes et en forme de cœur sur la région du ventre ; cuisses, abdomen, ét tout le dos, d’un blanc éclatant ; pennes de la queue rayées de larges bandes blan- ches et de bandes noires plus étroites. Bec assez court, faiblement fléchi vers la pointe, où il est déprimé; pieds couleur de plomb foncé. Lon- gueur 16 pouces. Point de @fférence dans les sexes. Les jeunés ne sont pas connus; mais il est probable qu’on peut les distinguer de ceux du Phæopus à leur livrée, remarquablement plus blanche, et à leur bec grêle et court. NUMENIUS TENUIROSTRIS. Vieill. Düict. d'hists nat. =. Roux. Orn: provenc. vol. 2, tab. 308. —DUNNSCHNABLI- GER BRACHVOGEL. Näaum. Naturg. Deuts. tab. 218, figure très-exacte. — CHIURLOTTELLO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 324.—TICCHIONE TERRASOLO. Stor. degl'ucc., tab. HA. — Bonap. Fauna lItalica, fasc. 2. — Gould. Birds of Europ. part. 20. | Habite. L'Égypte est la patrie de cette espèce : elle est quelquefois assez commune à son passage dans les parties méridionales de l'Italie ; trouvée près de Rome, de Venise et de Pise; on dit qu’elle visite aussi la Dal- matie et se trouve en Grèce. 396 MANUEL Se trouve aussi en France. M. Verneuil, de Paray-le- Monial , a eu la complaisance de me faire part qu'il à tué un individu sur la Saône, fin d'octobre. L'espèce ar- rive à son passage d'automne par petites bandes de huit à dix individus; ils se posent ordinairement dans les prai-" ries découvertes où les débordements de la Saône for- ment des îles. Leur passage n’est pas régulier comme ce- lui de nos autres espèces indigènes. Nourriture, commellespèce précédente, dont elle a les BŒUTS. Propagation, inconnue. GENRE SOIXANTE-DIXIÈME. . BÉCASSEAU. — 7RINGA. _ Caractères, Noyez Manuel, vol. 2, page 606. Remarque. Ce que nous avons présumé devoir être la suité de la manie des coupes, sans nécessité absolue, a eu lieu ; à peu près chaque espèce distincte se trouve former un genre ; quelques novateurs les ont même ré- parties en familles distinctes, formant ur genre, composé d’une espèce. Il en est à peu près de même dans le genre Totanus, dont on à formé quatre senres et six groupes en sous-ordre. Q D'ORNITHOLOGIE. 397 BÉCASSEAU COGORLI. — T. SUBARCUATA. Ajoutez aux synonÿmes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. v0l. 2, tab. 285, plumage d'été, et tab. 286, plumage d'hiver =CuRLEw TRINGA. Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 157. Gould. Birds of Europ. part. 6, plumage d’été et d’hi- ver. Naum. Naturg. Deuts. tab. 185, les trois livrées. —DER BOGENSCHNABEIGE und LANGSCHNABLIGE SCHLAMM- LAUFER. Brehm. /6g. Deuts. p. 657. — PIOVANELLO PAN- CIAROSSA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p.28%.—-TRINGA PICTA. Rañin. Anim. Sicilia, p. 6. Habite, Passe l'hiver en Sardbiae) où il esttrès-abon- dant; il abandonne ce pays en maï. Les sujets des îles de la Sonde et de la Nouvelle-Guinée n’en diffèrent point; on les trouve dans ces climats sous leur double livrée, absolument comme en Europe. 1 BÉCASSEAU PECTORAL. TRINGA PECTORALIS (BoNar. ). Sommet de la tête noir, à bordure des plumes rousse; orbites, sourcils et petite bande frontale blanchâtre pointillée de brun; une bande brune au lorum; joues, nuque, côtés du cou et haut de Ja poitrine d’un gris roussâtre marqué de mê- 398 MANUEL ches longitudinales noires ; gorge et partie du de- vant du cou d’un blanc pur; partie inférieure de la poitrine et tout le dessous du corps, blanc; mais on voit quelques stries noirâtres sur les plumes des flancs et des cuisses. Région intersca- pulaire, scapulaires et petites couvertures des aîles, d’un noirâtre lustré de verdâtre , et toutes les plumes frangées de roussâtre avec du blanc _ vers leur pointe; partie inférieure du dos, crou- pion et couverturessupérieures de la queue, noirs; rémiges brunes, la penne extérieure à baguette blanche, les autres à baguettes brunes; pennes du milieu de la queue noires bordées de roux, les latérales d’un brun terne lisérées de blanc; bec comprimé, d’un jaune rougeâtre à la base, le reste noir; iris brun; pieds d’un jaune ver- dâtre; doigt extérieur uni à la base au doigt du milieu. Longueur totale 8 pouces 6 lignes. Les deux sexes en plumage d'été. Le plumage d'hiver, selon M. Say, est en des- sus beaucoup plus pâle; à peu près sans nuance noire et les plumes bordées de gris clair ; le som- met de la tête est plus foncé que le cou, et bordé de roux; les parties inférieures sont à peu près les mêmes qu’en été. ; | ; PELIDNA PECTORALIS. Say. Long. Erped. vol. A, p. 171. D'ORNITHOLOGIE. 399 — TRINGA PECTORALIS. Bonap. Americ. orn. vol. &, p.43, pl. 23, fig. 2. — Gould. Birds of Europ. part. 22, sur un sujet tué en Angleterre. — CHIORLITO À COU BRUN. Azara. Voy. vol. 4, p. 284, sp. 404. — ALOUETTE DE MER DE SAINT-DOMINGUE. Briss. Orn. vol. b ,p. 219, pl. 24, fig. 4. Habite l'Amérique septentrionale. Un individu à été tué en Angleterre, le 47 octobre 1830, sur les bords du Brey- don Broad près de Yarmouth : commun sur les bords des eaux de New-Jersey dans les Étais-Unis ; vit dans les marais. Nourriture et propagation, inconnues.’ BÉCASSEAU VARIABLE. — 7. VARTABILIS. Remarque. Dans le grand nombre d'individus envoyés du Japon , des îles de la Sonde, de Timor, etc., il ne nous est'pas venu un seul sujet en plumage des noces ; tous sont en livrée d’hiver ou dans celle de passage, avec le ventre faiblement marqué de taches noires. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. —Roux. Orn. provence. vol. 2 , tab. 287 et 288. — Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 153. — Gould. Birds of Europ. part. 18.—Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. A86, dans les trois livrées! — DER ALPEN und POMMERSCHE SCHLAMMLAUFER. Brehm. Vüg. Deuts. p. 661. — PIOVANELLO PANCIA NERA. SaVi. . Orn. Tosc. voi, 2, p. 282. A00 MANUEL Quoique la race suivante ressemble, à s'y mé- prendre , au Bécasseau variable, elle en diffère cependant par sa taille, bien moins grande, et par la coloration un peu différente du plumage. Toutefois on ne doit pas suivre l’opinion de Brehm et de Naumann, qui en font une espèce distincte sous le nom de Zringa Schinzü; ce n’est à tout prendre qu’une de ces subspecies comme Brehm se plaît à en former pour le plus grand nombre des espèces normales. Nous donnons ici les ca- ractères différentiels tels qu’ils ont été signalés par Naumann. Tringa variabilis , des auteurs. Jeune. La résion du ja- bot et la poitrine n’offrent que, des siries pointues et d’un brun noirâtre, qui sont un peu plus grosses sur les côtés de la poitrine. En hiver. À la tête se montrent seulement detrès- petites stries d’un brun noi- râtre. . En été, plumage parfait. Les plumes du haut du dos et les scapulaires d'un roux vif, ont plus de taches sur Tringa Schinzi, de Brehm. Jeune. La région du ja- bot et la poitrine marquées de grandes et larges mêches: nombreuses serrées, et noi- res; elles sont en grandes taches sur les côtés de la poitrine. . En hiver. La tête estabon- damment couverte de lar- ges mêches lancéolées d’un brun noirûtre. En été, id. Les plumes du haut du dos et les sca- pulaires d’un roux vif, ont seulement un petit nombre D'ORNITHOLOGIE. leur milieu et dans leur ré- partition totale ; ce qui fait paraître ces parties plus sombres.—La région du pé- sier est marquée de taches noires très-rapprochées , et le fond blanc paraît peu dans les interstices, ce qui rend eette partie plus fon- cée.— La très-crande pla- que noire du ventre occupe toute cette partie, et ne montre à ses bords qu’une étroite bande blanche. TRINGA SCHINZII. Brehm. 404 de taches noires ; ce qui fait que ces parties paraissent plus claires.=—La résion du gésier est marquée de gran- des taches noires assez dis- tantes , le fond blanc très- distinctement dessiné dans les interstices, et ce blanc couvrant une partie de la poitrine. — La petite plaque noire ne couvre que le bas de la poitrme,; les plumes sont lisérées de blanc, et les bords portent une large bande blanche. Beitrage, vol. 3, p. 355. — DER SCHINZISCHE und SUDLICHE SCHLAMMLAUFER. Id. 7’6g. Deuts. p. 463.—Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. vol. 7, p. 453, tab. 187, dans les trois livrées. - Remarque. On ne doit pas confondre cette Schinzi, race ou variété, de Brehm, avec la Tringa Schinzii du prince de Musignano , décrite-ci-après. Habite. M. Naumann est d'opinion que cette race du bécasseau pénètre plus loin vers le nord que la précé- dente ; elle visite en grand nombre l'ile de Rugen, et les côtes occidentales de Scheswig et du Holstein. BÉCASSEAU DE SCHINZ. TRINGA SCHINZII (Bonar.). Sommet de la tête, nuque, ailes et queue d’un 402 MANUEL brun foncé, chaque plume étant bordée de brun clair; plumes du milieu du dos et scapulaires d’un brun noiïrâtre, terminéesde brun pâle et marquées des deux côtés par une bordure rousse; croupion d’un blanc pur; rémiges noirâtres à baguettes blanches ; gorge et toutes les parties inférieures blanchâtres; le devant du cou, la poitrine et les flancs marqués de mêches nombreuses, longitu- dinales et brunes ; les pennes secondaires des ailes terminées de blanc: ventre et abdomen d’un blanc pur; bec et pieds noirs. Longueur totale, à peu près 7 pouces. Plurmnage d'été. Le plumage d'hiver paraît ne pas être connu en Europe. Le prince de Musignano dit que la li- vrée d'hiver est cendrée en dessus et blanche aux parties inférieures. Cette espèce nouvelle est facile à distinguer de tous ses congénères, par son bee court, et par le grand espace blanc au croupion. On ne doit pas confondre cette espèce avec la race où subspecies de Brehm qui est très-commune,, et ne diffère presque pas du type du Bécasseau variable. Notre Schinzit, au contraire, est de passage très-accidentel en Europe. . TRINGA SCHINZIT. Bonap. — Gould. Birds of Europ. part. 22. Figures exactes d’un sujet tué en Europe. D'ORNITHOLOGIE. 403 Habite V' Amérique du nord, mais paraît visiter aeci- dentellement l'Europe. M. Gould dit, que M. Rowland Hill tua à Stoke-Heath, près de Market-Dragton , dans . le Shropshire, un individu ne différant en rien de ceux qu'on trouve dans l'Amérique septentrionale. » Nourriture. Probablement comme toutes les autres es- pèces du genre. Propagation. M. Hastall dit qu’on les trouve en petites bandes, que leur voix est plus faible que celle du va- riuble ; qu'ils pondent quatre œufs plus petits que ceux du variable , d’un gris jaunâtre tacheté d'olivätre ou de couleur noisette. BÉCASSEAU PLATYRHINQUE. — T7, PLA- TYRHYNCHA. M. Brehm range cette espèce dans le genre Peldina; quelques auteurs en font encore un Numenius; je Vai vu sous le nom générique de Falcinellus, et MM. Koch et Naumann en font un genre sous celui de Lémicola. Tout ce luxe générique doit son origine au très-petit rudiment de membrane unissant la base du doigt du mi- lieu au doigt extérieur; on le voit à peine sur l'individu fraîchement tué, mais il est presque imperceptible sur l’'empaillé. Il est de fait que ce PARTIE IV° 27 % # A04 MANUEL Bécasseau a les mêmes mœurs que tous les au- tres rangés par nous dans ce genre. » Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lthog. = Gould. Birds of Eu- rop. part. A7, adulte en dutomne. — DER BREITSCHNÆ- BLIGE SCHLAMLAUFER. Brehm. 76g. Deuts. p. 659.— KLEINER SUMPFLAUFER. Naum. Naturg. Deust. Neue Ausg. tab. 207, plumage d’éte, ct jeune, — GAMBECCHIO FRUL- LIN. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p.291. Habite jusque dans l'archipel de la Sonde et des Mo- luques. Les sujeis reçus de Borneo, de Sumatra et de Timor ne diffèrent en rien de ceux d'Europe. On nous assure que l’espèce se trouve aussi sur le continent de l'Inde. Propagation. On n’en sait encore rien. BÉCASSEAU VIOLET.— 7. MARITIMA. Le plumage parfait des noces, livrée sous la- quelle on ne trouve des individus que dans les régions du cercle arctique, est bigarré de larges bordures d’un roux vif aux plumes du dos et des scapulaires; la poitrine est marquée de taches cendrées et de stries noires, et la base du bec est d'un jaune vif. D'ORNITHOLOGIE. 405 Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol: 2, tab. 28%, en livrée d'hiver:—RoCK TRINGA: Selb. Brit, orn. vol. 2. p. 150. — Gould. Birds of Europ. part. 19.—DER PLATTHGPFIGE, MITTLERE und HOGHK6P- FIGE KUSTENLAUFER. Brehm. //6g. Deuts. p. 651. — Naum. Naturg. Deuts.-Neue Ausq. tab. 188, sous les trois livrées, — PIOVANELLO VIOLETTO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p-292.—SOARTGRA STRANDVIPA. Nilss. Skand. Fauna. tab. 114. —Thien. Foy. en Island. p. 95. Habite. I] paraît que cette espèce n’émigre pas bien loin vers les répions méridionales. Propagation. Niche très-avant dans le Nord; particu- lièrement en Islande et dans les autres régions polaires. Il quitte les bords de la mer pour vaquer à la reproduc- tion dans l’intérieur , en des liéux rocailleux coupés de sources d’eau douce. Pond trois où quatre œufs de la forme d’une poire ; le fond'est d'un gris olivâtre marqué de points et de petites taches en bandelettes brunes, très-rapprochées vers le gros bout , et rares vers la pointe. BÉCASSEAU TEMMIA. —T. TEMMINCKIIT. Indépendamment des disparitéssignaléescomme moyens qui servent à distinguer cette espèce de la suivante, on pourrait ajouter encore que le Temmia, en plumage parfait des noces, quoique A06 MANUEL portant aux plumes du dos et aux scapulaires des bordures rousses, celles-ci forment Séulement des lisérés étroits, puis, que la tête et la nuque n’ont point de roux; tandis que l Échasse porte sur ces parties de très-larges bordures rousses , et que la tête, ainsi que les joues et les côtés de la poitrine, sont colorés de cette teinte. Dans les derniers jours d'août ou les premiers de septem- bre, on les voit déjà en plumage parfait d'hiver. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog, — La fisure de Roux. Orn. provenc.'tab. 288 , a des dimensions beauconp trop fortes ; la coloration semble indiquer le jeune de l'année: —Selb. Brit. orn. 001.2, p. 144. — Gould. Birds of Europ. part. 17. — DER KLEINSTE und TEMMINCKSCHE SCHLAMMLAUFER. Brehm. F6g. Deuts. p. 664.— Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 189, les trois livrées par- faites. — PIOVANELLO NANO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 281. Habite. Nous avons dit que ce Bécasseau ne visite pas les côtes de la Hollande; depuis on a constaté qu'il y est de passage dans deux saisons de l'année. Les sujets qui ont été envoyés des îles de la Sonde et de Timor ne dif- fèrent point ; ils sont toujours dans leur livrée d'hiver. Propagation. Faber n’a jamais pustrouver le nid ni les œufs de cet oiseau, qui vient en Islande vers la fin D'ORNITHOLOGIE. 407 de mai, mais qui quitte aussitôt le rivage, et paraît ni- cher dans les ravins des montagnes rocailleuses. BÉCASSEAU ÉCHASSES. — T. MINUTA. Ajoutez aux synonymes : Aïlas du Manuel , pl. lithog.— La figure publiée par Roux. Orn. provenc. tab. 289 , sous le nom de Tringa minulle , n’est certainement pas notre Bécasseau ; si ce n’est pas une-espèce européenne nouvelle, la figure a été faite sur une espèce exotique. — Selb. Brit. orn. vol. 2 ,p. 147.— Gould. Birds of Europ. part. b, en été parfait, le jeune, et en hiver. — DER KLEINE und ZWERG- SCHLAMMLAUFER. Brehm. Ÿ’6g. Deuts. p. 665. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 184, sous les trois li- vrées , mais celle d'été imparfaite. Le plumage est beau- coup plus roux dans le temps des noces. — GAMBEGCHIO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 289. Habite. Se trouve en grand nombre dans les marais salins de la Dalmatie ; on l’y voit en août et septembre, dès-lors revêtu de sa robe d'hiver. Les sujets de l'Inde . sont toujours en plumage d'hiver. On le voit en France, à son passage, sous le plumage parfait des noces. Propagation. Selon M. Gould, les œufs ressemblent à ceux du Bécasseau guignette , mais beaucoup plus petits; d’un rouge blanchâtre , pointilié et tacheté de brun rou- geûtre.. 108 MANUEL BÉCASSEAU ROUSSET. TRINGA RUFESCENS (Nix. ). Bec extrémement court et gréle; le dessous des ailes marbré de noir sur fond blanc. Dessus de la tête, cou, dos, croupion, parties supérieures des ailes et de la queue, d’un roussä- tre rembruni, marqué de taches noires sur le mi- lieu de toutes les plumes; ces taches sont en mêches longitudinales sur la tête, le cou et la nuque ; les couvertures des ailes et leurs pennes à l’exception des secondaires les plus proches du dos sont, ainsi que la queue, noires vers le bout et terminées de blanc; moyennes couvertures infé- rieures de l’aile blanches terminées de noir ; pennes en dessous blanches marbrées de noir vers le bout ; plumes subalaires d’un blane pur ; côtés de la tête, gorge et devant du cou d’un roux clairs cette teinte est moins vive aux flancs où elle est marquée de mêches noires; ventre légé- rement roussâtre; abdomen blanc; queue en cône; bec court et noir; pieds d'un jaune rou- geâtre. Longueur 7 pouces 8 lignes. Le mâle. La femelle a les teintes plus rembrunies aux D'ORNITHOLOGIE. . 409 parties supérieures, et isabelle en dessous; elle porte un plus grand nombre de taches noirâtres aux flancs et sur les côtés du cou. Les jeunes ont les teintes du plumage plus pâles ; les pennes primaires portent un plus grand nombre de taches ; toutes leS parties supérieures sont largement pi gées de brun isabelle, se nuan- çant en blanchäâtre vers le CrOUpION ; dessous du corps, brun terne clair, isabelle au ventre, et d’un blanchâtre terne à l’abdomen. TRINGA RUFESCENS. Vieill. AR Je méthod. p. 1090. — Id. Galerie des Ois. vol. 2, p. 105, pl. 238.—Yarrel. j Linn.transact. vol. 16, le jeune.—BuFF. BREASTED SAND—= PiPER. Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 142.— Gould. Birds of., Europ. part. 17 , mâle et femelle adultes. Habite Amérique septentrionale , et se rend , proba- blement en hiver, jusqu’au Brésil ; trouvé tent fois en Angleterre et en France comme visiteur accidentel ; pousse ses voyages en Amérique jusqu'aux régions de cercle arctique, où il niche très-probablement. Le | vidus tués en Europe étaient associés à des compaÿ du Pluvier guignard. BÉGASSEAU MAUBÈCHE. — T. CINERE À. Remarque. Gette espèce ne se trouve jamais dans les 410 . MANUEL envois qui nous sont adressés des îles de la Sonde ni du Japon; mais elle nous vient de l'Amérique du nord ; le plus souvent dans le plumage parfait des noces ; elle est rareen Islande. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 282, livrée des noces , et tab. 283, le jeune. — TRINGA CanuTUS. Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 188. — CALIDRIS GANUTUS. Gould. Birds of Europ. part. A1. — DER ISLANDISCHE , und HOCHKÔPFIGE STRANDLAUFER. Brehm. #üg. Deuts. p. 654.— C'est le senre Canutus de l’auteur cité. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 183, sous les trois livrées, — PIOVANELLO MAGGIORE. "Savi. D. Tosc. vol. 2, p. 29%. Propagation. Faber les a observés en Islande, sans pou- voir découvrir l'endroit où niche l'espèce; ce qui a pro- bablement lieu dans les montagnes rocailleuses de l'in- térieur. Thienemann n’en vit qu’une seule nichée dans une touffe d’herbes. La couleur des œufs est d’un brun jte clair; ils sont marqués au gros bout de taches set rougeâtres plus ou moins réparties en zône, et | Marquées vers la pointe. CA TEEN T AE D'ORNITHOLOGIE. | AU GENRE SOIXANTE-ONZIÈME. COMPBATTANT. — MACHETES (Guv.). Remarque. Sans pouvoir rétracter complétement ce qui a été dit, Manuel, p. 631, nous nous rangeons de l'avis des naturalistes quiisolent cette espèce en un genre dis-. tinct de ceux du Bécasseau et du Chevalier. — Les mâles du Combattant , et du plus grand nombre des Chevaliers, émigrent de nos contrées long-temps avant que les fe- melles nous quittent ; ils partent vers la fin de juillet, les femelles en septembre , et les jeunes en octobre. COMBATTANT VARIABLE. — M. PUGNAX. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. —= Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 290 , méles en livrée de noces, mais n'ayant pas encore la face nue, 29 femelle , et tab. 292, mâles dans les premiers jours du printemps. — MACHETES PU- GNAX. Cuv. Règ. an. vol, À, p. 490. —Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 130.— Gould. Birds of Europ. part. 10. — . DER HOCHKÔPFIGE , PLATTKOPFIGE und WESTLICHE SUMPF- STRANDLAUFER. Brehm. Ÿ6g. Deuts. p. 670. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 190 et A9A, sept figures de mâles en plumage parfait des noces ; tab. 192, quatre môûles en livrée intermédiaire ; tab. 193, la femelle dans les A2 MANUEL quatre livrées. — GAMBETTA. Savi. Orn. Tosc. vol, 2, p.263. == BRUSHANE. Nils. Faun. Shand. tab. 56. UURA RUE RAR RAURIE GENRE SOIXANTE-DOUZIÈME. CHEVALIER. — TOTANUS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 635. PREMIÈRE SECTION. : CHEVALIERS PROPREMENT DITS. Caracières: Noyez Manuel, vol. 2, pag. 687. CHEVALIER SEMLPALMÉ. —T. SEMIPALMAT A: Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— 'TOTANUS SEMIPALMATUS. Richards. Faun. Boreal. Americ. p. 388, tab. 67, figure parfaite. — CATOPTROPHORUS SEMIPALMATUS. Bonap., prince de Musign. Sy». n° 259. — SEMIPALMATED SAND- PIPER. Gould. Birds of Europ. part. 22, en livrée d’éte et d'hiver. Habite. On nous assure que cette espèce se montre assez souvent dans le nord de l’Europe , mais toujours! sous la livrée d'hiver ; elle est très-abondante dans l’A- D'ORNITHOLOGIE. a13 mérique septentrionale, où l'espèce niche en grand nombre. CHEVALIER ARLEQUIN. == 7. FÜUSCUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — CHEVALIER BRUN. Roux. Orn. provenc. vol. 2? , tab. 293. —Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 69. — Gould. Birds of Europ. part. 9, plu- mage d'été et d’hiver.—SCHWARZBRAUNER, SCHWARZER und SCHWIMMENDER UFERLAUFER. Brehm. WGg. Deuts. p. 633. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 200 , sous les trois livrées. — Cmo-cHio. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 269. — HARLEKINS SNAPPAN. Nills. Faun. Skand., tab. 36, passage du plumage d'hiver à celui d’ete. Habite. Le séjour plus ou moins prolongé de cette es- pèce en Hollande , dépend souvent de l'abondance et de l'étendue des marres d’eau, formées dans les dunes à la suite de pluies très-abondantes et continues; elle fréquente de préférence ces lieux arides ;-et y est encore plus dé- fiante et plus difficile à tuer que partout ailleurs. Propagation. On ne sait encore rien sur les lieux où cette espèce habite pendant la reproduction; les œufs ne sont pas connus. ; CHEVALIER GAMBETTE. — T. CALIDRIS. Ajoutez aux synonymes : As _ Atlas du Manuel ; pl. lithog. — Roux. Orn. provence. | 414 MANUEL vol. 2, p. 294.-—Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 72. — Gould. Birds of Europ. part. 17.—DER DEUTSCHE, NORDISCHE und GESTREIFTE MEERUFERLAUFER. Brebm. V6g. Deuts.p. 636. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausq. tab. 199 , sous les trois livrées.—PETTEGOLA. Savi. Orn. Tosc.vol.?. p.271. Habite. On les trouve jusqu’au Japon , où l’espèce est absolument la même; on les obtient de cette contrée sous le plumage à peu PRÈE parfait d'été et dans leur li- vrée d'hiver. CHEVALIER STAGNATILE. — T. STAGNATILIS. Le plumage d'hiver des individus des îles de la Sonde, de Timor et de la Nouvelle-Guinéeest un peu plus pâle que dans ceux tués en Europe; les jeunes n'en différent pas; on n’en reçoit jamais sous leur plumage des noces. Ajoutez aux synonymes : _ Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 295, le müle en plumage des noces. — DER DEUTSCHE TEICHUFERLAUFER. Brehm. Wog. Deuts. p.644. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausq. tab. 202 , dans les trois livrées’ différentes. —PIRO-PIRO GAMBE LUNGHE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 278. — Gould. Birds of Europ. part. 10, plumage d'éte. Habite. Les parties orientales d'Europe ; toutefois il ne nous est pas encore venu du Japon ; tandis que plusieurs D'ORNITHOLOGIE. VIDE de nos habitans riverains et maritimes des parties occi- dentales de l’Europe se trouvent également au Japon. Propagation. On sait maintenant que cette espèce ni- che assez souvent en Hongrie et plus rarement en Alle- magne ; toutefois on n’en a pas encore trouvé les œufs. ‘ CHEVALIER À LONGUE QUEUE.—T. BARTRAMIA. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog. — Gould. Birds of Eu- rop. part. 17. — DER LANGSCHWANZIGE UFERLAUFER. Brehm. Y’69. Deuts. p.. 645. — BARTRAMS UFERLAUFER (Actitis bartramia). Naum. Nafurg. Deuts. tab. 196, dans les trois états idifférens du plumage. — CHEVALIER BARIOLÉ. Vieill. Galerie des Ois. vol. 2. p. 107. tab. 239, — Richards. Faun. Boreal. Americ. p.391 , sp. 460. Nourriture. Insectes coléoptères. CHEVALIER CUL-BLANC.— T, OCHROPUS. Ajoutez aux conne: Atlas du Manuel, pl. lithog.— Roux. Orn! provence. vol. 2, tab. 296, jeune de l’année. — Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 15.— Gould. Birds of Europ. part. 15. — DER HOCHKÔPFIGE , MITTLERE und PLATTKOPFIGE BACHUFER-— LAUFER. Brehm. Ÿog. Deuts. p. 641. — Naum. Nature. Deuts. Neue Auss. tab. 197, dans les trois livrées. — PIRO-PIRO GUL BLANCO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, tab. 273. 116 R MANUEL ( Habite. Au lieude (comme il est dit dans le Manuel, vol. 2, p. 653) les ruisseaux limpides, mettez : les ruisseaux à bords fangeux et ombragés de buissons, même jusque dans les forêts. Les sujets reçus du Japon ne diffèrent point. | CHEVALIER SYLVAIN. — T. GLAREOLA. Remarque. On ne voit aucune différence entre les in- dividus des îles de la Sonde, des Moluques , du Japon et ceux d'Europe. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.=—Toranus AFRINIS. Horsf. Cat, des Oisde Java.—Yarrel, Zinn:trans. vol. 13,p.A94, sp.4.—Roux.Orn. provenc. vol. 2,tab.297.—Gould.Birds of Europ. part. A5.—Selb. Brit. orn. vol, 2, p. 71. he DER GROSSE, SUMPF , GETUPFELTE und KUHLS WALDUFER- LAUFER. *, Brehm. #üg. Deuts. p. 639. — Naum. Naturg. * Ce Totanus Kuhliide M. Brehm est un individu de la Glaréole tuéta Java. Ce sujet doit, selon l'avis de l’auteur cité, former une espèce distincte, vu les onze rémiges qu'il compte à l’aile ; si ce caractère se trouvait être constant, car à l’état normal on compte dix rémiges, il offrirait, du.moins une valeur plus marquée que toutes celles que M. Brehm emprunte de l'élévation ou de l’affaissement du coronal,, de la longueur d’un millimètre en plus ou en moins du,bec et des pieds, ou bien de la grandeur relative des taches. Toutes | D'ORNITHOLOGIE. . VAA7 Deuts. Neue Ausg. tab. 198 , sous les trois livrées diffé- rentes.—PiRO-PIRO BOSCAREGCGI0. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p.277. Propagation. Niche aussi dans les contrées tempérées de l'Europe, mais en plus grand nombre vers le Nord, où il construit son nid. dans les bruyères. CHEVALIER PERLÉ, == T. MACULARTA. Remarque. Dans le Manuel , page 656, il n’a été fait mention que de la livrée du printemps ou des noces; dans ce temps les deux. sexes ont toutes les parties infé- rieures marquées de grandes et de petites taches noires disposées sur fond blanc pur , ét les parties supériéures d'un brun:cendré àreflets. Voici les indications des deux autresdivrées; celle. d'hiver et celle du jeune âge. La livrée d'hiver ressemble beaucoup à celle de espèce. suivante dans la même saison; mais elle approche plus de la teinte grise, et les parties inférieures du corps portent des taches plus petites, moins nombreuses et plus pâles qu'en été : ce sont comme autant de vestiges des belles taches noires de la livrée des noces; le de- ces légères différences individuelles, sont pour l’auteur cité, autant de motifs pour augmenter le nombre des espèces. A1S MANUEL vant du cou est blanc, marqué de petites stries très-fines et noirâtres. Les jeunes de l’année sont aussi faciles à dis- tinguer de ceux de l'espèce suivante, vu-que leurs parties inférieures portent toujours quel- ques vestiges de taches brunes, de forme ovoïde, disposées sur la poitrine et à la région ventrale ; toutefois, ces taches ne paraissent que: dans la saison hivernale; dans les premiers jours d’au- tomne lés parties inférieures sont Hi blanches. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog.—Selb. Brit.-orm:#wol. 2, p- 84. — Gould. Birds of Europ. part. 8. — Naum: Na- turg. Deuts. Neue Ausg. tab. 195, sous les trois lPpées différentes. Habite plus particulièrement l'Amérique septentrio- nale, depuis le Haut-Canada jusqu'au Mexique: Quel- ques individus isolés ont été tués sur le Rhin et en Alle- masne. Cette espèce vit le long des fleuves dans les ré- gions boisées. Propagation. Niche dans les régions américaines du cercle arctique; pond quatre œufs, d’un gris blafard marqué de grandes taches irrégulières noires, et de mou- chetures moins foncées. D'ORNITHOLOGIE. 419 CHEVALIER GUIGNETTE. — T. HYPOLEUCOS. Remarque. Un très-grand nombre d'individus tués à Java, à Sumatra, à Timor et au Japon prouvera que cette espèce est de passage dans toutes ces îles; dans ce grand nombre, envoyé des îles Sundaïques, on ne voit pas de sujets en plumage des noces; ceux du Japon fournissent quelques individus dans le passage de cette livrée à celle d'hiver. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. œol. 2, tab. 297, livrée de printemps. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. SA. — Gould. Birds of. Europ. part. 13. — DER HOCHECHEITELIGE, PLATTKOPFIGE Und TEICHSTRAND- PFEIFER. Brebm. V6g. Deuts. p. 648. — Naum. Nature. Deuts. Neue. Ausg. tab. 194, sous les trois livrées. — PIRO-PIRO PICCOLO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 275. — LiLLE STRANDSITTEREN. Nils. Scand. fuuna. tab. 32 , en plumage parfait des noces. Habite. Les eaux douces et limpides ; très-rarement les bords des eaux marécaseuses. Commun dans les îles de {a Sonde; mais toujours en plumage d'hiver. PARTIE 1V°. : 28 420 MANUEL DEUXIÈME SÆCTION.. CHEVALIER À BEC RETROUSSÉ. Caractères. Noÿez Manuel, vol. 2, page 658. (CHEVALIER ABOYEUR. — 7. GLOTTIS. Ajoutez aux synonymes : ‘ Atlas du Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 298.— Gould. Birds of Ewrop. part. 13.— Selb. Brit. Orn. vol. 2? , p. 86. — DER LANGFUSSIGE, GRAWE und PFEIFENDE WASSERLAUFER. Brehm. Vüg. Deuts. p. 630. — Naum. Nature. Deuts. Neue Ause. tab. 201, sous les trois livrées.— PANTANA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 267. Habite. Les sujets que nous avons reçus des îles de la Sonde et des Moluques sont en tout point semblables à ceux d'Europe ; ils sont toujours en plumage d'hiver. Propagation. Toujours inconnue ; il niche probable- ment en Norwége, vers les bords de la mer et près des mares salines. RAANRBVN ANNUEL GENRE SOIXANTE-TREIZIÈME. - : BARGE. — ZIMOSA. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 662. Les femelles sont one plus grandes que les mâles ; elles pondent des œufs très-grands , relativement à leur taille, et leur mue périodique D'ORNITHOLOGIE. 424 a lieu lorsque les mâles sont déjà revêtus de leur livrée: Remarque. Supprimez, vol. 2, p. 664, tout ce qui est relatif à l’identité de Zimosa Meyert et de Limosa rufa, que nous savons maintenant , très-positivement , former deux espèces distinctes , ainsi que je l’avais annoncé sur le témoignage de feu Leisler dans la première édition de ce Manuel. La brochure publiée récemment par les docteurs Hornschuch et Schilling ne laisse plus aucun doute sur les différences qu'on observe dans ces deux espèces, qu'une erreur nous à induit à réunir. BARGE A NUQUE NOIRE. — L. MELANURA. Ea vieille femelle est toujours plus grande que le vieux mâle; son plumage, dans les deux saisons de l’année, est plus pâle et plus terne ; on la distingue facilement sous le plumage des . noces par la couleur rousse plus terne, et les ta- ches noires moins nombreuses de la livrée. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn, provenc. tab. 303, le méle dans les premiers jours du printemps ; tab. 304, plumage parfait d'hiver. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p.95. — Gould. Birds of Europ. part. 14, — Der ISLANDISCHE und SCHWARZSCHWANZIGE SUMPFLAUFER. Brebm. 7’6g. Deuts. p. 626. — Naum. Naturg. Deuts. Neue. Ausg. tab, 212, en plumage d'été ; tab. 213, plu= 4722 MANUEL mage d'hiver et jeune. — PITIMAREALE. Savi. Orn. Tosc: vol.?, p. 301. Habite. Pousse ses voyayes vers le nord jusqu'en Is- lande, où il niche en assez grand nombre. Rare le long du Rhin à son double passage, qui s'effectue plus vers les bords de la mer que le long des fleuves. Se trouve aussi au Japon et dans les îles de la Sonde. BARGE DE MEYER. LIMOSA MEYERI (Lusc.). Bec très-long, à peu près 4 pouces, recourbé en haut; tête fortement déprimée ; espace entre le bord antérieur des yeux, et le bord posté- rieur des nartnes, 10 lignes chez le mâle et 19 chez la femelle ; nue d'un brun noirâtre. La livrée d'été d'un jaune roussûtre. Voyez pour la description de Za livrée parfaite d'hiver, tout l’article de cette livrée dans le vo- lume 2 , page 668 et 669 , où se trouve l’indica- tion très-exacte, prisé sur une femelle tuée sur nos côtes maritimes dans le noës de mars. Voyez pour les autres livrées la première édition du Manuel, loco cütato, et ajoutez : Plumage d'été du mâle. Sommet de la tête et occiput d’un brun noi- râtre mêlé de siries de jaune roussâtre , une D'ORNITHOLOGIE. 423 bande de cette couleur au dessus des yeux; lorum d’un brun noirâtre; joues et gorge. d’un roux jaunâtre ; tout le dessous du corps, y compris les couvertures inférieures de la quete. d’un. roux jaunâtre clair; haut du dos et scapulaires d’un brun noirâtre marqué de marbrures jaune rous- sâtre et gris blanchâtre; partie inférieure du dos et croupion, blancs, marqués de taches longitudi- nales fauves ; la queue rayée de bandes brunes et blanches , les bandes de cette dernière teinte ir- régulièrement distribuées , et se formant en ban- des plus ou moins longitudinales ; rémiges noires depuis leur pointe, le reste vers la base et entiè- rement d’un brun noirâtre , mais à leurs barbes intérieures d’un gris blanchâtre marbré de brun clair ; les secondaires grises avec les baguettes et des bordures blanches. Bec fortement courbé en haut, la plus grande partie de la base d’un brun jaunâtre. Longueur, de quatorze pouces jusqu'à six ou sept lignes de plus. Plumage d'été de la femelle. La tête et le lorum comme dans le mâle ; gorge blanche marquée de roux cendré ; joues et cou d’un roussâtre trés-clair avec de nombreuses stries brunes, qui deviennent plus larges et forment de petites bandestransversales brunes et blanches sur 124 MANUEL les côtés de la poitrinez poitrine ét ventre mari brés de blanc et dé roussätré trés:eläir; là partie abdominale blanché , les couvertures du dessous de la queue d’un bläné roussâtré avec des bandes d’un brun cläir. Longueur de 46 pouces 2 ou 3 lignes. Z’oyez toutes les livrées dans Horns. ct Schill. Orn. Béitrag. pag. 1617 et suivantes. — Limosa Meyer. Naum. MNature. Détts. neue Husg. tab. 214, sous trois livrées. — Bréhm. Püôg. Deuts. pag. 6921.— Dance dE Meyer. Ma- nuel, 17e édition. Habite. En différentés saisons les bords de la Baltique, d’où elle se rend plus au nord vers le temps des couvées, et paraît voyager jusqu’en Asie et dans les parties occi- dentales de l’Europe. De passage accidentelen Hollande et seulement au printemps. BARGE ROUSSE. — LZ. RUFA. Les femelles sont constamment plus grandes que les mâles ; leur plumage, en livrée d'été, est seulement un peu moins roux ou plus pâle que celui des mâles. Remarque. On est prié de voir dans la description exacte, placée Manuel 2° édit., p. 668, sous la rubrique: plumage d'hiver de la Barge rousse; non la description propre à cette espèce, #ais bien du plumage parfait d'hiver de la Barge de Meyer. Supprimez aussi la remar- que p. 671 et ce qui est dit sur Z’kabütat. D'ORNITHOLOGIE. 12 (er Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 305, le müleen été. — Selb, Brit. Orn. vol. 2,p. 98.—Gould. Birds. of Europ. part. 15.—DER ROST- ROTHE SUMPLAUFER. Brehm. Vs. Deufs.p. 627.—Naum. Naturg. Deuis. Neue Ausg. tab. 215, le mâle dans ses livrées et le jeune de l’année. M. Naumann est constam- ment de l’avis du petit nombre des naturalistes qui for- ment deux espèces distinctes de ces oiseaux, que nous avons réunis erronément dans la 2° édit., quoique les ayant séparés à plus juste titre dans la 1r° édit. de ce Manuel. — PiTriMa | PICCOLA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 298. Habite. Assez abondant dans le midi et le centre de l’Europe ; se montre , en petit nombre, sur les côtes de l’Océan à son double passage , qui‘ paraît n'avoir jamais lieu le long des bords de la Baltique; route , par laquelle le plus grand nombre des individus de la Barge de Meyer se rend dans les parties orientales du nord de l’Europe et de l’Asie. Faber ne les a pas vus en été en Islande, ni Boié en Norwége; mais l'espèce est assez commune dans les parties méridionales. On la trouve aussi à Timor, à Java et sur le continent de l’inde. Propagation. Niche dans les parties occidentales du nord de l’Europe ; en Angleterre et en Hollande. 426 MANUEL BARGE TEREK. LIMOSA TEREK (Mu). _ Bec recourbé,en haut ; tarse court ; doigts à peu près égaux ; l’interne et celui du milieu réunis à la base par un petit rudiment ;les deux pennes du milieu de la queue un peu plus lon- gues que les latérales. Front, joues, gorge, poitrine et toutes les au- tres parties inférieures d’un blanc pur, varié sur le devant du cou par de petites stries cendrées ; sommet de la tête, toutes les autres parties supé- rieures du corps et les deux pennes du milieu de la queue d’un cendré très-clair , les bagueites séulement un peu plus foncées ; épaule, bord de l'aile et rémiges noires; les secondaires terminées de blanc; baguette de la première rémige blan- che ; les pennes latérales de la queue d’un cendré très-clair, et lisérées par une petite bordure blan- che. Base du bec et pieds d’un jaune livide. Lon- gueur , neuf pouces cinq ou six lignes. Les deux sexes en plumage parfait d'hiver. Les jeunes de l'année ne nous sont pas connus. D'ORNITHOLOGIE. . 477 Plumage d'été ou des noces. Front, lorum, joue, devant et côtés du cou marqués de petites mêches ou stries d’un brun foncé, sur fond blanc: poitriné et les autres par- ties inférieures d’un blanc pur; toutes les plu- mes cendrées des parties supérieures marquées, le long des baguettes, de larges mêches brunes et d’une strie noire sur la baguette ; scapulaires portant quelques grandes taches noires, et les autres plumes des stries noires sur les baguettes ; poignet et bord de l’aile d’un noir parfait. ScoLopax TEREK. Lath. /nd. Orn. vol. 2? , p. 724, sp. 36. — ScoLoPpax CINEREA. N. 4. Petr. vol, 19, p. 6, 1ab. 9. — Gmel. Syst. À , p.557.— LIMOSA RECURVIROSTRA. | Pall. Zoog. Rosso-Asiat. vol. 2, p. 481. — TOTANUS JAVANICUS. Horsf. Catal. des Ois. de Java. Linn. Tran- . sact. vol. 43 , p.193, sp.7.—'TEREK AVOSET. Penn. Arct. Zool. vol. 2, p. 502. — TEREK SsNIPE.-Lath. Syn. vol. 5, p. 155. — TEREK GODWIT. Gould. Birds of Europ. part. 22, livrée d'hiver. } Habite: Se montre accidentellement en Europe : pro- bablement des individus égarés qui voyagent le plus sou- vent en compagnie et dans les bandes du Chevalier garr- bette. L'espèce vit en Russie, en Sibérie, sur les bords de la mer Caspienne, au Japon, à Sumatra et à Borneo ; les sujets de cette dernière île, comparés aux individus tués en Normandie et dans les environs de Paris, ne nous çnt 428 MANUEL offert aucune différence. Vit le long des bords des eaux et a la voix sonore. Nourriture. Vers et insectes; o» dit, aussi de petits coquillages. _ Propagation. Niche, suivant Pallas, parmi lesherbes ; pond quatre œufs d’un jaunâtre pâle tirant sur l’olivâtre, marqués de tâches d’un brun rougeütre. VUUUUUVY VUVY LU GENRE SOIXANTE-QUA TORZIÈME. BÉCASSE. — SCOLOP AX. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 672. Remarque. Plusieurs naturalistes isolent comme es- pèces distinctes de notre Bécassine ordinaire deux races ou variétés, dont les pennes de la queue ne sont pas nor- malement au nombre de quatorze (c'est ainsi qu’on a formé la ScOLOPAx BRERMI, portant seize pennes à la queue, et la ScoLopax DELAMoTTII, dont le nombre des pennes caudales est réduit à douze pennes). La Seo- LOPAX SABINII et peut-être PEREGRINA, forment deux es- pèces nouvelles pour la Faune Europénne. D'ORNITHOLOGIE. 429 PREMIÈRE SECTION. dr BÉCASSE PROPREMENT DITE, : Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, pag. 673. BÉCASSE ORDINAIRE. — 15. RUSTICOLA. Le moyen le plus sûr pour connaître lé séxe dans cette espèce, nous a été communiqué ré- cemment par M. Verster de Wulverhorst, officier des chasses. Les méles ont le bord externe des barbes de la première rémige couvert de taches brunes sur fond blanc jaunâtre ; es fernelles por- tent un liseré blanc sans taches sur toute la lon- gueur de cette barbe. Notre bécasse, qui est exactement la même au Japon, y offre les mêmes variétés accidentelles de blanc jaunâtre et de roux jaunâtre, comme on les trouve en Europe. Les petites bécasses sont, selon nos observa- tions, les jeunes de couvées tardives, ou de cou- ples dont les œufs ont été enlevés lors de leurs premières pontes ; ceux-ci n’entreprennent leur migration que plusieurs semaines après les masses de bécasses qui quittent les contrées septentrio- nales dans les premiers jours d'octobre, et lors- que ces jeunes des couvées tardives ne sont pas 430. MANUEL encore en état d'entreprendre le .voyage. Ces mêmes circonstances ont lieu chez notre J’anneau huppé, lorsque sa première ponte a été, détruite ou enlevée; on voit alors les jeunes des couvées tardivés demeurer encore quelques semaines après le départ des grandes bandes. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Roux. Orn. provenc. vol. 2. tab. 299. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 107. — Gould: Birds of Furop. part. 17. — DIE PLATTKOPFIGE, FiCHTEN . und SCHMALKOPFIGE WALDSCHNEPFE. Brehm. Vüg. Deuts. p. 612. — BECCACIA ( Rusticola vulgaris), Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 304. Propagation. On voit toutes les années quelques paires de Bécasses demeurer l'hiver en Hollande et y nicher. L'espèce niche en grand nombre dans les environs de St-Pétersbourg. On la dit sédentaire dans le midi de lI- talie. DEUXIÈME SECTION. BÉCASSINE. | Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, pag. 675. | BÉCASSINE DOUBLE. — 5. HAJOR. Remarque. Quelques naturalistes forment de cette espèce et du Scolopax gallinago un genre disünct sous D'ORNITHOLOGIE. PER le nom de Telmatias ; ils isolent le Scolopax gallinula, sous la dénomination générique de Philolimnos ; tandis que la Bécasse est pour eux le genre Rusticola, et la Beccassine ponctuée le genre Macrorhamphus. ‘Un nou- veau genre sera sans doute réservé à la nouvelle espèce Européenne Scolopax Sabini, et le même sort ne peut manquer de tomber en partage à la Bécassine des îles de la Sonde, notre Scolopaz stenura*, avec ses vingt-quatre ou plus exactement ses vingt-deux pennes caudales, dont les. six ou sept latérales sont des baguettes à peu près ébar- bées; et, ce qui est remarquable auprès de cet entourage: générique, c'est que le plus grand nombre des espèces du groupe Scolopax des Deux-Mondes , se ressemble à tel point par le plumage et la forme du bec, qu'il est difficile de les distinguer, du premier coup d’œil, les unes des autres ; car l’espèce de Bécassine de l'Améri- que méridionale porte quatorze pennes à la queue, et celle des États-Unis en compte ordinairement seize; et quoique ces deux espèces aient entre elles d’autres diffé- rences que le nombre des pennes caudales, elles ressem- blent néanmoins beaucoup à notre Bécassine commune. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 300. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p, 115. — * Horsfeld indique cette espèce, mais 1l la confond avec S. gallinago. Voyez Cat. Birds. of Jap. Linn. Transact, vol. 13, p. 191, $p. 2, h32 MANUEL Gould. Birds of Europ. part. 17. — GROSSE und GEs- PERERTE SUMPFSCHNEPFE. Brebm. ’üg. Deuts. p, 615.— Naum. Naturg. Deuts. neue Ausg. tab. 208. — CROCCO- LONE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 309. Propagation. Ne niche jamais en Hollande ; on la voit dans la saison des noces en Danemarck, où elle niche ainsi que vers le nord, dans de petites prairies au milieu de vastes bruyères. BÉCASSINE SAPINE. SCOLOPAX SABINIT (Vi6.). Bec très-long ; plumage sans aucune teinte blanche ; la es re de douze pennes. Tête, gorge et cou d’un brun ombré, pointillé de petites taches marron foncé ; ventre et abdo- men d’un brun noirâtre, couvert de bandes et de taches d’un brun marron; parties supérieures noires, mais toutes les plumes bordées de larges bandes marron foncé; rémiges noirâtres uni- - formes ; les pennes de la queue noires à la base, jusque vers la moitié de leur longueur, le reste d’un marron roussâtre marqué de fines bandes transversales noires ; bec noirâtre, mais la base : de sa mandibule supérieure marron clair ; pieds d'un vert olivätre foncé. Longueur, dix pouces D'ORNITHOLOGIE. 433 trois ou quatre lignes; le rnâle et la femelle. Le plumage du jeune n'est pas indiqué. ScoLopaAx SABINIL, Vigors. Trans. of the Linn, Societ. vol. 14, p. 556. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. A1S. — Gould. Birds of Europ. part. 16, le mâle. Habite. On ne sait pas encore dans quelle contrée du globe vit et se propage l'espèce nouvelle de Bécassine du présent article; son apparition accidentelle en An- gleterre doit avoir lieu assez fréquemment, vu que, de- puis 1822, on cite quatre ou cinq exemples d'individus tués dans les îles Britanniques. | Nourriture et POP inconnues. BÉCASSINE ORDINAIRE. — 5, GALLINAGO. Comme nous ne pouvons admettre dans la ca- tégorie d’espêces distinctes , les individus ou les races abnormes dont le nombre des pennes de la queue est plus considérable ou moindre que ce- lui de quatorze ( dénombrement normal de notre bécassine commune), nous signalons ici ces va- riétés dans l’espèce, en les indiquant sous les noms spécifiques qui leur ont été assignés. BÉCASSINE DE Breum, dont la queue compte seize pennes. Il n’est guère possible de trouver dans les formes ni dans la coloration du plumage A34 MANUEL aucune différence constante ou remarquable en- tre ceux-ci et les individus pourvus de quatorze pennes à la queue. Scocorax Breumir. Kaup. — Brehm. VÜüg. Deuits. pag. 618. — M. Cantraine, qui a tué de ces bécassines en Italie, dit qu’elles sont assez communes près de Rome où on les voit mêlées avec celles qui ont quatorze pennes. _:BÉCASSINE DELAMOTTE, dont la queue compte séulement douze pennes. Elle a été tuée par M. Baillon d’Abbeville, qui en fait une espèce distincte. Le sujet que cet ami nous a offert ne nous parait avoir aucune autre différence mar- quée que celle du nombre des pennes caudales. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. æ. 2. tab. 301. — Selb. Brit. Orn. vol.?, p. 121. — Gould. Birds of Europ. part. 16. — Naum. Naturg. Deuts. Neue. Ausg. tab. 209. — Die TEICHSUMPFSCHNE- PFE, NORDISCHE und HEERSUMPFSCHNEPFE. Brehm. Vog. Deuts. p. 618 et 620. — BECCAGCINO REALE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 312. Habite. Jusqu'au Japon, où l'espèce est exactement la même et compte toujours quatorze pennes à la queue. Propagation. Niche assez abondamment en Hollande, mais en bien plus grand nombre vers le nord. On la trouve aussi jusqu’en Islande. D'ORNITHOLOGIE. 435 BÉCASSINE ERRATIQUE. SCOLOPAX PEREGRINA. (Br) La queue composée de 12 pennes: sur deux individus tués à Abbeville. Zspèce encore dou- ieuse. Plumage absolument le même que celui de notre bécassine et de ses variétés ; mais toutes les proportions du corps, des ailes et de la queue d'un quart moindre que notre bécassine, le bec et les pieds étant moindres seulement d’un cin- quième. Toutes les couleurs et la distribution des taches, disposées en raies, sont approchant les mé- mes. Cette espèce ne diffère notablement que par sa petite taille et par les douze pennes àla queue, constatées sur deux individus, tués par M. Baillon d’Abbeville, qui lui a donné dans son catalogue p. 23, le nom de Scolopax pygmea. Elle ést, dit- il, infiniment plus petite que Gallinago, et tout au plus de la taillede Galinulla. Longueur, 7 pou- ces 6 lignes ; bec 4 pouce 10 lignes: tarse 40 li- gnes. : M. le pasteur Brehm, qui fait aussi mention d’une trés-petite espèce Fe bécassine sous le nom de FREMDE SUMPFSCHNEPFE( 7e/nalias peregrina), PARTIE IV+. 29 1 436 MANUEL ditqu’elle porte des raies moins régulières sur les parties supérieures ; il suppose que sa patrie est le Groënland. Get auteur cite encore en peu de mots une bécassine de l’Inde originaire des îles de la Sonde, où elle est en effet extraordinai- rement commune, dont la queue compte vingt- quatre pennes. Nous connaissons cette espèce, désignée par nous sous le nom de ScoLopax STENURA, indiquée sous Sco/opax Gallinago, par Horsfield. Syst. Cat. of Javan Birds. Elle forme en effet une espèce distincte, caractérisée par vingt-quatre pennes caudales à l'état normal, et par vingt-deux ou vingt à l’état, s: l’on veut, abnorme; mais, les six ou sept, et chez quelques individus seulement les cinq pennes latérales, sont des pennes à baguettes roides, munies de barbules très-eourtes : ce caractère nous a induit au choix du nom, Sco/opax stenura. BÉCASSINE SOURDE. -— 5. GALLINULA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. œol. 2, tab. 302. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 125. — Gould. Birds of Europ. part. 16.— DIE HOCHKÔPRIGE, * TEICH und KLEINE MOORSCHNEPFE. Brehm. Ÿôg. Deuts. P. 623.— Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 216. ‘— FRULLINO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 317. - D'ORNITHOLOGIE. 437 Propagation. Niche en assez grand nombre dans les environs de St-Pétersbourg. TROISIÈME SECTION. BÉCASSINE CHEVALIER. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, pag. 679. BÉCASSINE PONCTUÉE. — 15. GRISE A. Le doigt du milieu uni, jusqu’à la seconde ar- ticulation, au doigt extérieur; caractère qui a servi pour en former un genre distinct. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. los — MACRORHAMPHUS GRI- SEUS. Leach. — BRoWwN LONGBEAK. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 403. — Gould. Bérds of Europ. part. 3 , plumage d'hiver et d'été. — Richards. Faun. Borea. Americ. ; p. 398. : LUUV VAR LULU LAVE 438 MANUEL GENRE SOIXANTE-QUINZIÈME. RALE.— RALLUS. Caractères. Noyez Manuel , vol. 2, page 682, et ajoutez : La mue de ces oiseaux est double, mais il n'existe aucune différence marquée entre les deux livrées. RALE D'EAU VULGAIRE. — R. AQUATICUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 21, tab. 329. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 172. — Gould. Birds. of Europ. part. 4. — Die DEUTSCHE und NORDISCHE WASSERRALLE. Brehm. W6g. Deuts, p. 690.— GALLINELLA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 371. D'ORNITHOLOGIE. 139 GENRE SOIXANTE-SEIZIÈME. POULE-D’EAU. — GALLINUL:A. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, pag. 685. PREMIÈRE SECTION, Caractères. Voyez Manuel, vol. 9, page 686. A. Point de plaque frontale. POULE D'EAU DE GENET. — G. CREX. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 328.— MEADOW or CORN CRAKE. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 176.—Gould. Birds of Europ. part. 1.— DER DEUTSCHE, GRAS , WIESEN und HOCHKÔPFIGE KNARRER.. Brehm. VGg. Deuts. p. 693. — RE D1 QUAGLIA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 374. | Habite. Cette espèce vit dans les bois taillis et les hau- tes herbes dans le voisinage des eaux , seulement dans la période du passage ; durant le reste de l’année on la voit dans les champs. &0 MANUEL POULE D'EAU MAROUETTE. = G. PORZANA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — RALLUS PORZANA. Roux. Orn. provenc. vol. , tab. 330. — SPOTTED CRA- K£ (Grex). Selb. Brit. Orn. vol..2, p. 179. — ZAPORINA PORZANA. Gould. Birds of Europ. part. 16.— DAS BUNTE, GEFLEKTE und GEPUNKTETE ROHSHUHN. Brehm. 763. © Deuts. p. 696. — VorToLiNo. Savi. Orn. Tosc. vol, 2, p. 376. POULE D'EAU POUSSIN. — G. PUSILEA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — RALLO MAROUETTE. Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 331. — CREX PUSILLA. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p: 185. — ZAPORINA PUSILLA. Gould. Birds of Europ. part. 10. — ZWERG und KLEINÉS ROHRHUHN. Brehm. Vôg. Deuts. p. 700.— SCHIRIBOLLA. Savi. Orn: Tose. vol. 2 ;p. 379. Habite. Est répandue jusqu au Japon, où l'espèce est la même. POULE D'EAU BAILLON, — G. BAILLONIE Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— RALLE BAILLON. ROUX. D'ORNITHOLOGIE. ah Orn. provence. vol. 2, tab. 332. — CREX BAILLONI. Selb. Brit. Orn. vol. 2,, p. 182. — ZAPORINA BAILLONII. Gould. Birds of Europ. part. 9.— KLEINSTES ROHRHUEN. Brehm. Vüg. Deuts. p.101.— SCHIRIBOLLA GRIGIATA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2 , p. 380. Habite. Cette espèce visite aussi l’Angleterre, peut- être même y niche-t-elle. Les sujets que nous avons. reçus du Japon ne diffèrent pas de ceux d'Europe. DEUXIÈME SECTION. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 693. B. Portant une plaque frontale. POULE D'EAU ORDINAIRE. — G. CHLOROPUS. La variété d'Afrique, qu’on trouve aussi dans toutes les îles de la Sonde, a le bord antérieur de l'aile roussâtre ; les couvertures du dessous de la queue, qui sont dans les individus d’Eu- rope, d'Asie et du Japon, d’un blanc pur ou lé- sérement isabelle, ont une teinte roussâtre dans la variété d'Afrique et des îles de la Sonde :elle est aussi un peu moins grande que les sujets d’Eu- rope et du Japon, et la plaque frontale est plus large. Cette variété des îles de la Sonde est indi- quée sous GALLINULA ORIENTALIS. Horsf. Cac. Birds of Java Linn. transact. vol. 43. 442 MANUEL ‘Ajoutez aux synonymes : Mas Un Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provene. vol. 2, tab. 33h, adulte ; et tab. 335, jeune. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 188. — Gould. Birds of Europ. part. 14. — DAS NORDISCHE, GRUNFUSSIGE und KLEINE TEICHHUBN. (Stagnicola) Brehm. Vüôg. Deuts. p.704.— SCIABICA. (Rallus). Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 382. Habite. La poule d'eau du Japon. ne diffère de celle de l’Europe que par la teinte isabelle des couvertures laté- rales sous-caudaires ; notre variété Européenne les à blanches. AR EVER UUULAUUS GENRE, SOIXANTE-DIX-SE P TIËME. TALÈVE. — PORPHYRIO. Ÿ o Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 696. TALÈVE PORPHYRION. — P. HYACINTHINUS. Les jeunes. de l’année, jusqu’au mois d’octo- bre, ont le ventre blanc; l’occiput brun-jaunä- tre; la partie médiane de la poitrine blanchâtre, et le mantgau d’un cendré bleuâtre. Les pieds sont olive-rougeâtre. A l’époque de la mue, qui a lieu vers la fin d'octobre ; on trouve des indivi- D'ORNITHOLOGIE. 143 dus dans le passage de la livrée du jeune à l’état adulte : dans les premiers jours de mai on le. trouve dans son beau plumage, bleu-turquoise. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , vol. ®, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 333. — Gould. Birds of Europ. part. 45. — POLLO SuLTANO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p.369. ; Habite. Une communication de M. Cantraine nous a appris que le Porphyrion est très-commun en Sicile, dans les environs de Lentini ; il n’est pas connu en Dalmatie, ni en Calabre, est assez rare en Sardai- gne. Il est connu à Catane sous le nom de Gallo-fa- giano. Ces oiseaux vivent dans les marécages où l’eau n’est pas haute; leur stupidité est telle que, lors- qu'ils sont poursuivis de près, ils enfoncent la tête dans la vase. M. Verneuil me marque, qu’on voit parfois des individus isolés dans le Dauphiné ; celui du Musée de : Grenoble fut tué dans les marais de Bourgoin. A7 MANUEL FE 2008 D AN AE ES 1 #4 } Au l É À LUE UT TE. à à lat F / i n (4 * NY TAN ORDRE QUATORZIÈME. 1Q"1 n PINNATIPÉDES. — PINN A TI- * 0 LPEDES. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, p.703. GENRE SOIXAN TE-DIX-HUITIÈME. * FOURQUE. = FULICA. Caractères. Noyez Manuel, vol. 9, page 703. FOULQUE MACROULE, — F. ATRA. Ajoutez aux synonymes £ Ailas du Manuel, pl. lüthog.— Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 336. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 198. — Gould. Birds of Europ. part. 12. — Das SCHWARZE, KOHLSCHWARZE Und BREITSCHWANZIGE WASSERHUHN. Br. Vôg. Deuts. p. 709. Cette troisième espèce de Brehm , ou sa Fulica platyuros est basée, comme ses espèces'de Bécassines, sur le nombre abnorme de seize pennes à la queue ; les sujets à l’état normal ont quatorze pennes caudales. — FoLAGA. Savi. Orn. “Tosc. vol. 3, p.5. At, D'ORNITHOLOGIE. 445 Habite dans toute l’Italie. Les sujets du Japon ne difrè- rent point de ceux d'Europe et ils sont exactement res- semblans à ceux des îles de la Sonde, où l'espèce est également commune. La GENRE SOIXANTE-DIX-NEUVIÈME. PHALAROPE. — PHALAROPUS. … Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 708: Les mâles entrent en mue lorsque les femelles sont déjà revêtues de la livrée des noces. PREMIÈRE SECTION. « Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 709. PHALAROPE HYPERBORÉ. — P. HYPERBOREUS. La femelle est plus grande que le mâle ; mais elle lui ressemble par les teintes du plumage qui sont même plus vives. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lüthog. — Roux. Orn. proveng. : 446 MANUEL vol. 2, tab. 337. = Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 166: Gould. Birds of Europ. part. 4, le mâle et la femelle en plumage des noces. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 205, dans les trois livrées. — Richards. Faun. Boréal. Amer. p. 406. — Faber. Prodrom. der Island. Orn. p. 37. — Sabine Birds of Groenl. Linn. Transac. Soc. p.9, sp. A1.— DER GRAUE LAPPENFUSS. Brehm. Jôg. Deuts. p. 676.— FALAROPO IPERBOREO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 11. Habite, Jusque très-avant dans le Nord des deux Mondes ; au Groënland, en Islande et dans les îles Western. Propagation. Le nid est formé avec art, entrelacé de mousse et de brins d'herbe ; il ressemble à celui des Anthus et se trouve garni de duvet. * : DEUXIÈME SECTION. Caractères. Noyÿez Manuel, vol. 2, page 7194 PHALAROPE PLATYRHINQUE. — P. PLATYRHIN- CHUS. ji La femelle en plumage des noces a le front, le sommet de la tête et l’occiput d’un noir plein sans aucune tache ; la bande des joues est plus large que dans le mâle, et d’un blanc parfait ; la couleur noire prédomine sur le plumage du dos ; les bords roux des plumes étant plus étroits que D'ORNITHOLOGIE. !. (ét chez le mâle; les parties inférieures sont plus rousses et moins mêlées de plumes blanches; elle porte ce plumage plus long-temps que le mâle, qui entre en mue quelque temps après la femelle, et quitte cette livrée avant elle. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Sabine Birds of Groenl. Linn. Transact. p. 11. — Selby. Brit. Orn. vol. 2, p. 162. — Gould. Birds of Europ. part. 4, dans la livrée d'hiver et d'été. — DER ROTHE und BREITSCHNABLIGE WASSERTRETER. Brehm. ’6g. Deuts. p. 678. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausq. tab. 206, sous les trois livrées. — Faber. Prodrom. p. 38.— BREDNABBAD SIM- SNAPPA. Nils. Skandinav. Fauna. tab. A2, en plumage des noces. — CRYMOPHILE ROUX (Chrymophilus). Vieill. Galer. des Ois. vol. 2, p. 176, tab. 270, femelle en été. — FALAROPO ROSS0. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p, 13. Habite. En été assez commun en Islande. Se montre souvent en Hollande dans la livrée du jeune, plus ra- rement en hiver dansla livrée cendrée. Propagation. Niche très-avant dans le Nord sous le 68° degré. Les œufs sont d’un CAES verdâtre , tacheté et pointillé de noir. A4S MANUEL * GENRE QU'A TRE-V'ING TIÈMB. CRÈBES. — PODICEPS. Catieres Voyez Manuel, vol. 2, page 716. GRÈPE HUPPÉ. — P. CRISTATUS. Ajoutez aux synonymes : Aïlas du Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 34h et 345 ; adulte et jeune. — Seb. Brit. Orn. vol. 2, p. 394. — Gould. Birds of Europ. part. 9, plumage d'été et d'hiver. — DER GROSSE , HOCHSKOPFIGE und PLATTKOPFIGE HAUBENSTEISFUSS. Brehm. og. Deuts. P 952. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. — SUASSO COMUNE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3,p. 23. Habite. Vit jusqu’au Japon où pi est exactement à même qu'en Europe. GRÈBE JOU-GRIS. — P. RUBRICOLLIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 347. — Selb. Brit. Orn. vol. 2 , p. 392. — Gould. Birds of Europ. part. 7, adulte et jeune. — DER ; D'ORNITHOLOGIE. ‘49 DANISCHE; (BUNYSCHABLIGE und SCHMALSHNABLIGE ROTH KEHLIGE: STEISSFUSS Brehm. #6g. .Deuts: p, 9564 — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. — SUASSO ROSSO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 21. Habite. Vit jusqu’au Japon, où l'espèce est exactement la même qu’en Europe. Elle n’est nulle part plus abon- damment répandue que dans le Holstein. GRÊBE ARCTIQUE: PODICEPS ARTICUS. (Boté.) La tête ornée d’une huppe très-courte sans pa- nache ni collerette; le, front d’un brun rougeûtre; . toutes les parties supérieures d’un brun noirâtre sans aucun lustre sur le manteau, dont les plu- mes sont finement liserées de couleur plus claire; le miroir blanc.est caché; gorge et joues gris de souris; derrière les yeux est dessiné une bande longitudinale d’un roux clair qui vients’unirsur le devant du cou, coloré de cette teinte ; la tête est d’un roux clair marqué de,stries blanches ; tout le dessous du corps est d’un blanc lustré, mar- qué aux flancs de brun clair et de roux; cuen grisâtre. Bec d’un brun noirâtre à la base, mais _jaunâtre à la pointe ; mandibule He et coins nus du bec d’un jaune terne; iris rouge avec un cércle blanc autour de la pupille. Lon- 450 MANUEL gueur de la pointe du bec à celle de la queue 44 pouces 40 lignes. Les deux sexes en livrée par- faite d'été. | Le plumage d'hiver n’a pas encore été indi- qué. \ Les jeunes différent de ceux de l'espèce sui- vante par leur bec, qui est plus gros et fort, non affaissé en avant des narines, et par le brun pur des onze premières rémiges. PoDicEPs ARCTICUS. Boié. Tageb. reis. Nach. Norweg. p. 308. — DER ISLANDISCHE STEISSFUSs. Brehm. Vôg. . Deus. p. 961.— PoDICEPS AURITUS. Faber. Prodrom. Island. Orn. p. 62. Habite, particulièrement l'Islande où l'espèce est très-commune , visite aussi les côtes de Norwége et de Danemarck, plus rarement celles de Hollande. Paraît avoir été toujours confondue avec l’espèce.suivante. Nourriture comme toutes celles du genre. Propagation. Place son nid flottant sur les bords des eaux douces , pond de trois à six œufs, d’un blanc pur. GRÈBE CORNU. — P. CORNUTUS. Ajoutez aux synonymes : Aëlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. D'ORNITHOLOGIE. A5 vol. 2, tab. 348, tres-vieux mâle. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 397. — Richards. Faun. Boreal. Amer.p. 411, sp. 176. — Gould. Birds of Europ. part. 8.— DER GROSSE und KLEINE GEHÔRNTE STEISSFUSS. Brehm. Vôg. Deuts. p- 959. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. — Faber Prodrom. Island. p. 61. — SUASSO FORESTIERO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 20. Habite. Se trouve aussi en Islande, mais y est bien moins nombreuse que l’espèce précédente. Cette espèce que Faber désigne sous le nom de P. auritus pourrait bien être le véritable Auritus décrit par Linné. Les ieu- nes de l’année sont communs sur l’Adriatique. GRÈBE OREILLARD. — P. AURITUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 349. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 399. — Gould. Birds of Europ. part. |, mâle et femelle, adultes. — DER SCHWARZHALSIGE und ROTHALSIGE OHRENSTEISS - FUSS. Brehm. W6g. Deuts. p. 963. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. — SUASSO PICOLO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 18. Habite. En hiver, très-abondant dans le golfe de Ca- gliari, où on le voit en petites troupes à la distance d’une demi-lieue de la côte; il vit aussi en troupes daus la mer Adriatique, mais on n'y voit que les jeunes de l’année. PARTIE IVe. 30 452 MANUEL GRÈBE CASTAGNEUX. — P. MINOR. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2 , tab. 346. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 401. — Gould. Birds of Europ. part.2, plumage d'été et d'hiver. — DER HEBRIDISCHE, MITTILERE und KLEINSTE ZWERG- STEISSFUSS. Brehm. og. Deuts. p. 964. — FyFFETTO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 17. RAANRAANIANULE RAR D'ORNITHOLOGIE. A53 AAA AR RAA AURA ALAN AAA AU VS AA AN UV AAA LATE ANA VUE AU ANR RAA ORDRE QUINZIEME. [EL PALMIPÉDES.—P 4LMIPEDES. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, p.730. Fr GENRE QUATRE-VINGT-E T-UNIÈME. HIRONDELLE DE MER. —ST£ERNA. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 731. ts F Ce genre ou cette coupe très-naturelle, carac- _térisée par des formes, à plusieurs égards, peu variables, a subi le même sort que les autres ; elle a étésubdivisée récemment en: Gelochelidon, — Thalasseus, —Sterna,—Sternula, —Viralva, — Hydrochelidon et — Megalopterus. A.— Espèces qui se nourrissent de poisson vivant 454 MANUEL (H. DE M. TSCHEGRAVA. — 9. CASPIA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Selb. Brit. Orn. vol. 2 D h63. — Gould. Birds of Europ. part. 18 , livrée d’été. — DIE BALTISCHE , ACKER und SUDLICHE LACHSEE-— SCHWALBE. Brehm. 7’og. Deuts. p. 172. — RONDINE 1 MARE MAGGIORE. Savi. Or». Tosc. vol. 3 , p. 96. Habite. Plusieurs individus isolés ont été tués en An- gleterre ; commun sur les côtes occidentales de Schleswig, particulièrement dans l’île Slt. J'en ai tué, quoique ra- rement sur les côtes de Hollande. M. Cantraine l’a vu et tué dans le détroit de Bonifacio. Un couple nichait dans le voisinage de l’île San Stefans. H. DE M. CAUGEK. — 9. CANTI ACA. #4 Ajoutez aux synonymes : 1. Atlas du Manuel, pl. lithog. —SANDWICA TERN. Selb. Brit.Orn. vol. 2, p.464.—Gould. Birds of Europ. part.6. — DIE WEISGRAUE und WEISSLICHE MEERSCRWALBE. Brehm. Vüg. Deuis. p. 176.—BECCAPECCI. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 81. HIRONDELLE DE MER VOYAGEUSE. STERNA AFFINIS. (Rupp.) Ressemble a l'espèce précédente pour les for- (D'ORNITHOLOGIE. 655 mes et les couleurs, hormis celles de la queue. Bec long, jaune vif; pieds noirs; hauteur du tarse A1 lignes ; ailes et queue à peu près égales. À l’occiput des plumes noires et longues, eten avant des yeux un croissant de cette couleur; front, sommet de la tête, toutes les parties infé- rieures, côtés et partie postérieure du cou, ainsi que le haut du dos, d’un blanc lustré argentin ; le reste du dos, la queue, les scapulaires et les ailes d’un cendré bleuâtre clair; les pennes exté- rieures de la queue lisérées de blanc; rémiges d’un cendré qui paraît velouté, toutes bordées sur les barbes intérieures par une large bande d’un blanc pur. Tout le bec d’un jaune vif; pieds totalement noirs. Longueur de 13 à 44 pouces. Les sexes en hiver. C’est alors : STERNA MEDIA. Horsf. Sysé, Arr. Birds. from Java. in Linn. Trans. vol. 13, p. 199, sp. 3, et remarquez que la 5. affinis de M. Horsfield est exactement la même espèce que w5%erna anglica de Montagu. ” Plumage de printemps ou des noces. Front, sommet de la tête et les longues plu- mes de l’occiput d’un noir profond sans aucune tache; mous ne savons pas si le cou et la poitrine 456 MANUEL ont une teinte rose, n’ayant pas vu d'individu fraîchement tué ; le reste comme en hiver, mais le bout de la penne extérieure de la queue d’un cendré qui paraît velouté. Tout Le bec d’un jaune très-vif. C’est alors : STERNA AFFINIS. Craestchm. in Zool.—Atl. V'og. Rupp. Abyss. p. 23, tab. 1.— HELLGRAUE MEERSCHWALBE. Loc. cit. — M. Ehremberg en a fait STERNA ARABICA, parce qu'il s’est procuré cet oiseau, grand voilier et cosmopo- lite, dans le cadre géographique de l'Arabie. Les adultes qui n’ont point encore terminé leur mue ont les rémiges noires, mais toutes à bande interne longitudinale et blanche; les ba- guettes d’un blanc pur; la queue d’une teinte cendrée plus foncée que celle du dos et des ailes; toutes les pennes caudales terminées de cen- _dré brun; la base du bec d’un jaune terne , mais la pointe jaune vif. Les jeunes de Pannée ne me sont pas connus. Habite. Cette espèce dont les mœurs paraissent très- erratiques, a été observée et décrite pour la première fois sur des sujets tués sur la mer Rouge; nous en avions reçu de différentes autres localités , telles que la Nouvelle-Guinée , Ceram et Celèbes ; aujourd’hui on la trouve dans l’Archipel grec , sur le Bosphore et les bou D'ORNITHOLOGIE. 457 ches du Danube, où probablement on laura confondue jadis avec les espèces plus répandues en Europe. Nourriture et propagation, inconnues. H. DE M. DOUGALL. — 5. DOUGALLT. La couleur des pieds est d’un rouge de cerise. Remarque. Il paraît que cet oiseau n’a pas encore été vu dans son plumage d'hiver ; à son passage on n’en voit point dans cette livrée ; les contrées méridionales , où il . séjourne en hiver , ne sont pas encore déterminées. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. hthog. — STERNE ROSE. Vieill. Galer. des Ois. vol. 2, p. 225, tab. 290, en livrée d’éte. — Selby. Brit. Orn. vol. 2. p. 470. — Gould. Birds of Europ. part. 10, plumage parfait d’été. — DOUGALSCHE SEESCUWALBE. Brehm. V6g. Deuts. p. 779. — RONDINE DI MARE ZAMPE-GIALLE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 93. Habite. M. Calvia trouvé cette espèce sur les côtes de Gènes. Elle vit l’été en grand nombre sur les îles Fern et dans plusieurs parties de l'Écosse. On la voit acci- dentellement en août ou en septembre sur-les côtes de Hollande. Propagation. Niche dans les îles Fern, où elle choisit les limites externes des stations occupées par l’hiron- 458 MANUEL delle de mer Arctique, très-commune dans ces îles. En Bretagne elle niche dans l’île aux Dames et place son- nid à la cime des rochers. Les œufs sont plus grands que ceux de l'Arctique, d’un blanc de lait marqué de taches et de points noirs et bruns. H. DE M. PIERRE GARIN. — S. TR UNDO. Ajoutez aux synonymes : . Atlas du Manuel, pl. lithog. — Selb. Brit. Orn. vol. 2 , p. 468. — Gould. Birds of Europ. part. 10. — Dix FLUSS , POMMERSCHE , und ROTHFUSSIGE SEESCHWALBE. Brebm. ’6g. Deuts. p.780. — RONDINE DI MARE. Sani. Orn. Tosc. ©. 3, p. 85. H. DE M. ARCTIQUE. — S. ARCTICA. Les jeunes de l'année.Devant de la tête, gorge, nuque et parties inférieures d’un blanc pur, mais nuancé sur la poitrine et au ventre de cendré clair ; le sommet de la tête tacheté de noir et de blanc ; les parties supérieures cendrées , mais les couvertures des ailes marbrées de brun ; la barbe extérieure de la première rémige noire à la base; pennes scapulaires et secondaires terminées de blanc. Bec noir, mais rougeâtre à la base de sa mandibule inférieure. D'ORNITHOLOGIE. 459 Remarque. La livrée parfaite d'hiver n’a pas encore été observée. Ajoutez au petit nombre des synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Sabine. Suppl. to Parry’s first. voy. p. 202. — Richards. App. 10 Par- ry's second voy.p. 356. — Id. Fauna Borea. Americ. p. LA, sp. 179.— Gould. Birds of Europ. part. 3, livree d’été.—STERNA HiIRUNDO. Faber. Prod. Island. Orn. p.56. — DIE LANGSCHWANZIGE und NORDISCHE SEESCHWALBE. Brehm. V6g. Deuts. p. 784. — RONDINE DI MARE CODA- LUNGA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 86. — COMMON TERN. Sabine. Mémoir. Birds of Groenland, p. 16, sp. A7 Habite. Très-nombreux à l’île Melville et sur les bancs et les rochers des mers Arctiques; commun au Groën- land, en Islande et aux îles Féroé “ ; visite dans les for- tes tempêtes du nord-ouest les côtes de Hollande ; très- commun sur les terres d'alluvion le long des côtes mari- times du Holstein et de Schleswig ; tandis que iSterna hirundo habite les bords graveleux de la Baltique. Propagation. Construit son nid sur Île rivage dans un * Nous sommes d’opinion que la Sterna Nrtzschit de Kaup, et la S'lerna brachytarsa de Graba sont des sujets de la Sterna arctica. Ne les ayant pas examinés en nalure, nous ne saurions rien afhirmer sur ce point et jugeons simplement d’après les descriptions. Voyez Graba, Reise nasch Füro , P-210 ap. 222. 460 MANUEL petit enfoncement. Les œufs sont très-obtus au gros bout et pointus vers l’autre ; ils varient du jaune terne au gris bleuâtre et sont marqués de grandes taches brunes irrégulièrement distribuées. la 4 H. DE M. HANSEL. — S. ANGLICA. Remarque. Les naturalistes qui ont fait des observations en Amérique sont d'avis et assurent positivemeñt, que, nonobstant la grande ressemblance de Sterna anglica de nos contrées avec Séerna aranea , propre aux deux Amé- riques, il existe une légère différence dans les formes totalés entre ces deux espèces, et une disparité très marquée dans leur genre de vie. Notre Anglica qui vit aussi dans l’Inde, se nourrit de poisson; tandis.que l’Ara- nea d'Amérique vit d'insectes qu'il saisit au vol. Nous éloignons donc provisoirement la STERNA ARANEA de Wilson, pl. 72, fig. 6, des Synonymes de notre Anglica et rectifions les citations comme suit : STERNA ANGLICA. Montag. Orn. dict. supp. et la table qui l’accompagne. — Savigny. Grand ouvrage d'Egypte. Orn. tab. 60.— STERNA STUBBERICA. Otto. Deuts. Ubers. von Buff. Naturg.—H\RONDELLE DE MER HANSEL. Voyez les Descriptions du Manuel, p. 74h , et Atlas pl. lithog. — STERNA AFFINIS. Horsf. Descript. cat. birds of Java. Linn. Transact. vol. 13, p. 199, sp. 5. — GULLBILLED STERN. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 480. — Gould. Birds of Europ. part. T , en plumage parfait d'été. — RONDINE DI MARE ZAMPE-NERE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p.90. D'ORNITHOLOGIE. AGA Habite. Les srands lacs et les bords des folfes, plus rarement ceux de la mer ; assez nombreux dans certains temps de J'année sur les lacs Neusidel et Platten en Hon- grie; visite les bords de la mer Rouge. M. Boïé en a reçu des côtes occidentales du Juttland, et deux indivi- dus, dont l’un à été tué, ont été vus par nous l’été der- nier, sur un des lacs de la Hollande méridionale. Très- abondant dans les îles de la Sonde, d'où plusieurs indi- vidus nous sont parvenus qui ne différent en rien de ceux d'Europe. M. Gould a vu des sujes tués par M. Sykes dans l'Inde Dukhun. Nourriture. M. Sykes dit que les individus tués au Dukhun se nourrissent de poisson. Propagation. Niche dans les îles Stubber et le Juttland, dans les vastes marais et les plages de l'embouchure du Danube ; pond, selon M. Gould , trois ou quatre œufs , de forme ovale, d’un brun olivätre, tachetés de deux nuances de brun foncé. HIRONDELLE DE MER NODDY. STERNA STOLIDA. (Linx.) La queue arrondie; les ailes dépassant de beaucoup celle-ci. Le front blanc, se nuançant par demi-teintes en gris cendré vers le sommet de la tête et en gris plus foncé à l’occiput ; en avant dés yeux ou ré- 462 MANUEL gion du lorum, noir ; gorge et joues d’un gris brun ; tout le plumage supérieur et inférieur d’un brun chocolat ; pennes de la queue et ré- miges d’un brun noirâtre. Bec et pieds noirs. Longueur, 12 pouces. L'adulte en plumage d'été ou des noces. ; STERNA sroLia. Linn. Gmel. sysé. À, p. 605.—GaviA FUSCA. Briss. Orn. vol. 6, p. 199 , tab. AS, fig. 2. — LE FOU. ist. de la Louis. vol. 2, p. 119. — LA MOUETTE BRUNE. Buff. pl. enl. 997.— LE nongy. Id. Ois. vol. 8, p. 461, tab. 37.— Penn.Arct. Zool. vol. ?, n° A46.— Catesb. . Car. vol. À, tab. 88.— Gould. Birds of Europ. part. 21. Habite. Le golfe du Mexique, les côtes de la Floride et les îles Bahama, où ils viennent pour nicher; mais leur apparition a lieu sur toutes les côtes maritimes de l'Amérique. Il n’est pas étonnant qu'une espèce dont le vol est si facile et soutenu visite accidentellement les plages européennes ; dans l'été de 1830 , deux individus ont été tués en Irlande, et son apparition en France a aussi eu lieu ; nous ne l'avons jamais vu sur les côtes de Hollande. Nourriture. Poissons qu'il saisit en rasant la surface des eaux, souvent à de grandes distances de terre. Propagation. Niche indistinctement, dans les buissons, : sur les arbres peu élevés , ou sur les rochers ; pond trois œufs, d’un jaune rougeâtre tacheté et marqué de points rouges et pourprés. D'ORNITHOLOGIE. 463 B. — Æspèces qui se nourrissent dues aquatiques et de phalènes. H. DE M. MOUSTAC. — S. LEUCOPARETA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Gould. Birds of Eu- rop. part. 8, plumage parfait d'été. — DIE SCHNURRBAR- TIGE WASSERSCHWALBE. Brehm. #6g. Deuts. p. 797. — RONDINE DI MARE PIOMBATA. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 92. Habite. Les sujets que nous venons de recevoir de Borneo ne diffèrent absolument en rien de ceux d’Eu- rope. On trouve cette espèce en Dalmatie et sur les côtes de Syrie et d'Egypte. Propagation. Niche sous l’équateur, comme dans nos régions, dans les vastes marais et les jonchaies. Ponte toujours inconnue. #: H. DE M. LEUCOPTÈRE. — 9. LEUCOPTERA. Le plumage de la saison hybernale n’est pas encore connu ; l'espèce habite alors probablement au-delà des limites européennes. Ajoutez aux Synonymes : Atlas du Manuel, pi. lithog., — Gould. Birds of 464 MANUEL beau, part. A1. — Die WEISSCHWINGIGE WASSER- scHWALBE. Brehm. Wüôg. Deuts. p. 7196. — MIGNATTINO ZAMPE-BOSSE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 83. Propagation. Est commune au printemps en Dalmatie dans le cercle de Zara sur le lac Boccagnazzo ; mais elle n’y niche pas, car en juillet on ne l'y trouve plus. H. DE M. ÉPOUVANTAIL. — 9. NIGRA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Gould. Birds of Eu- rop. part. 4, livrée d'été ‘et d'hiver. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 477. — DIE SCHWARZE, SCHWARZLICHE und DUNKLE WASSERSCHWALBE. Brehm. /’6g. Deuts. p. 793. — MiGNATTINO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p.79. Habite. Vit en grandes troupes dans les marais de Tombolo et d’Ostia, mais n'y vient pas avant les pre- miers jours d'avril. PETITE HIRONDELLE DE MER. — S. MINUTA. Remarque. W paraît que la petite Hirondelle de mer des îles de la Sonde et des Moluques, diffère un peu de celle d'Europe par la taille, moins forte , et par Ja forme plus grêle du bec. Quoique M. Horsfeld la considère ‘comme la même que notre Minuia, nous sommes d'avis qu'elle forme une espèce distincte , à la vérité très-peu disparate de la nôtre. Elle a été désignée par nos voya- D'ORNITHOLOGIE. 465 geurs'sous le nom de Pusilla. On la trouve jusqu’à la Nou- velle-Gumée. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. —Selby. Brit. Orn. ».2, p. 475. — Gould. Birds of Europ. part. 8, l'adulte et le jeune. — DIE SPALTFUSSIGE , POMMERSCHE und DANI- SCHE ZWERGSCHWALBE. Brehm. Füg. Deuts. p. 790. £ FRATICELLO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 94. VENIR RASE ANUS LR GENRE QUATRE-VINGT-DEUXIÈME. MOUETTE. — LARUS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 754, et mieux : Bec long ou médiocre, fortement courbé vers la pointe; mandibule formant un angle saillant, plus court que la supérieure. Warines au milieu du bec, longitudinalement fendues , étroites , percées de .part en part. Pieds grèles, nus au dessus du genou ; tarse long ; trois doigts devant, entièrement palmés ; le pouce libre, court, ou bien remplacé par un tubercule, articulé très- haut sur le tarse au dessus des autres doigts, et 166 MANUEL ne touchant point à terre. Queue à pennes d’é- gale longueur ou de forme un peu fourchue. iles longues, la première rémige à peu près de la lon- gueur de la deuxième. Remarque. Ce genre qui se laisse à peine sectionner rigoureusement en Goëlands et en Mouettes, a été divisé récemment par quelques naturalistes en quatre genres distincts, sous les noms de Larus, Laroïides, Xema et Gavia. Nous ne nous permettrons qu’une seule réflexion sur ces coupes : si l’on prétend isoler sous le nom de Xema les petites espèces portant en été un capuchon sombre, parce que le plus grand nombre a le bec un peu grêle (quoiqu'il ne se trouve dans le fait pas plus petit proportionellement à leur taille, que celui des Goë- lands), quelle place assignera-t-on au Larusichtyaetus, grande espèce à capuchon, munie d’un bec de goëland? et ce grand Larus leucomelas, à bec énorme de l'Océanie ! ne sera-t-on pas forcé (pour peu qu’on veuille être con- séquent), de l’isoler dans une coupe nouvelle ? Plus on voudra multiplier les coupes dans les famillés naturelles, plus on sera dans la nécessité d’en faire de nouvelles pour les espèces un peu différentes des contrées exoti- ques ; nous aurons par ce moyen une série de noms nou- veaux à classer, il sera bientôt impossible de définir ces coupes par quelques caractères tranchés ; une méthode toute indigeste de minuties remplacera la série naturelle, définissable par quelques mots : les espèces, s'il en reste plus de deux ou trois par genre, seront con- stamment ballottées d’une coupe à une autre, et l’on sera, D'ORNITHOLOGIE. 467 surpris de voir s’écrouler avant sa confection complète, un échaflaudage méthodique si peu en pas monie. avec Ja nature. MOUETTE BURGERMEISTER. — L. GLAUCUS. ; D 91199 La. livrée d'hiver diffère seulement de élle d'été par des stries brunes-cendrées'sur'la'tèté et à la nuque : le bec est toujours d’un jauné éï- iron marqué de rouge vermillon ; gosier et es jaunes. HIoeU Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel ; pl. lithog. — Faber. Podrom. Island. Orn. p. 98. — Selb. Brit. om: vol.-2}p. 198.12 Gould. Birds of Europ. part. 17, adulte et jeune. — Dix EIS , GROSSE, und BURGERMEISTER MÜVE. Cet: Vüg. Deuts. p. 733. bel Propagation. Les œufs ressemblent à ceux du Larus marinus. MOUETTE LEUCOPTÈRE (°).. LARUS LEUCOPTERUS (FABER). D'un tiers moins grande que la précédente : (*) Quoiqne M. Gould revendique, pour son compatriote PARTIE [Ve. ai 468 + MANUEL manteau d'un cendré très-clair ; rémigés térmi- nées par un gran espace blanc; celles-ci dé- passent la queue d'un pouce et demi. Comme cette espèce ressemble exactement à celle du Zarus glaucus par la coloration du plumage, dans:toutes les périodes de la mue, nous pouvons. omettre ici ces articles descriptifs qui seraient autant de répétitions; on observeraseule- ment que le Larus leucopterus est beaucoup plus petit, absolument dans le même rapport que Za- rus marinus diffère de Larus flavipes par la taille. Ajoutez encore que lé bout des ailes dans Larus glaucusatteint.à peu près l'extrémité de.la queue, et que dans Larus leucopterus les ailes dépassent Edmonston, la priorité de découverte de cette espèce etqu’il lui donne en conséquence le nom de Larus islandicus ; il est constaté que Faber en fit mention des l’année 1820 , et qn’il en donne une description exacte dans son prodrome des oiseaux d'Islande sous le nom de Larus leucopterus, dénomination adoptée par tous les naturalistes , el sanction- née depuis dans la Faune boréale de Richardson. Ma corres- pondance induisit en erreur, le capitaine Sabine qui , selon mon opinion, n’en fit pas une espèce distincte dans sa des- _cription des oiseaux du Groënland; peu de temps après cette communication, je vis clairement que mon opinion était erronée, et je fis mention de cette espèce sous le nom de Larus glaucoides, D'ORNITTHOLOGIE. A69 la queue de plus d’un pouce ; toutes les teintes bleues et cendrées sont bien plus pâles que chez Earus glaucus; à le voir, à une certaine distance, on dirait qu’il est tout blanc. Les pieds sont d’un jaunâtre clair. Longueur totale 20 pouces. Les jeunes de l’année ont une livrée encore plus claire ( gris blafard) que ceux du ea glaucus. Li LARUS LEUCOPTERUS. Faber. Prodrom. Island. Orn. p. 91. — Richards. Faun. boreal. Amer. p. M8, sp. 183. — Ch: Bonaÿ. Syn. n° 301. — LARUS ARGENTATUS. Sa— bine. Hist. of Birds of Groénl. p. 20.—LARUS GLAUCOI- DES. Temm. Wonuel.—Mevyer Deuts.V'6g. Zusäütz. p.197. — Thienem. Foy. en Island. p. 101. LARUS ARCTICUS. Transac. W'ern. societ. p. 268, vol. 5. — ISLAND GULL. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p.501.— Gould. Birds of Europ. part. 21, l'adulte. — MITTLERE WEISSSCHWINGIGE MOVE. Brehm. 769. Deuts. p. 736. — Die WEISSSCHWINGIGE , GROSSE, MITTLERE und HOCHKOÔPFIGE STOSSMÔVE. Ibid. p. 74h et suivantes. Habite. Très-abondant dans toutes les régions arcti- ques, en Islande, Féroë et Groënland; les jeunes se montrent de temps en temps sur les côtes d'Angleterre et de Hollande. Cette mouette a la voix et les habitudes différentes de Larus glaucus. Les vieux visitent dans les hivers rigoureux les bouches de l’Elbe et nos côtes mari- times. be. 470 MANUEL Nourriture comme la précédente et les suivantes. Propagation. Niche probablement plus vers l’orient et très-avant dans le nord, puisqu'on ne la voit pañie enÏs- lande dans les temps de la reproduction. MOUETTE À MANTEAU BLEU. — L. 4R GEN TATUS. Remarque. Supprimez des synonymies : LARUS ARGEN- TATUS, Sabine, Hist.of the birds of Groenl. Linn.Transact., cité ci-dessus à l’article de Lafus leucopterus. Et ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. —Selb. Brit. orn. vol. 2,p. 504. — Gould. Birds of Europ. part. 7. — Dir GROSSE, GRAUE, SILBERGRAUE, SILBERBLAUGRAUE, KLEINE und AMERIKANISCHE SILBERMÔVE. Brehm. V6g. Deuts. p.738 et suivantes. Toutes espèces formées par M. Brehm, de deux grands envois de rr7anteaux bleus que je lui ai adressés ; le plus grand nombre de ces individus à été tué sur nos côtes maritimes , et reconnu n'être que des Larus argentatus, mais choisis, à dessein, parmi une mul- titude d'individus , variant plus ou moins les uns des au- tres par la taille, les dimensions des parties et les teintes bleues du plumage. C’est bien multiplier les espèces à plaisir ! — MARINO PESCATORE. Savi. Orn. Tosc: vol. 3, p. 55. | Placez aussi comme synonyme : LARUS ARGENTATOÏDES, que le prince de Musignanoïcdi- D'ORNITHOLOÔGIE. \ AA que comme espèce italienne , différente de notre A4r- gentatus du nord ; nos individus rapportés de l'Italie par M. Cantraine, ne diffèrent point de ceux assez variés, qu'on trouve sur nos Côtes maritimes. «“ . MOUETTE A MANTEAU NOIR. — Z. MARINUS. Remarque. On doit distraire de la synonymie donnée, Manuel, vol. 2, p. 763, Le grand manteau noir de Buff. Ois. et particulièrement la p/. ent. 990, qui est une figure exacte du Goëland à pieds jaunes de l'article suivant. Ajoutez ici : Ailas du. Manuel , pl. hthog. — Selb. Brit..Orn. vol. 2, p. 507.— Gould. Birds of Europ. part. A3. — Sabin. Mém. Birds of Groenl. p. AT, sp. A8.— DIE RIESEN, MULLERSCHE, FABRICIUS und MANTELMÔVE. Brehm. 70g. Deuts. p. 7128. — MuGNarAcGio. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 53. MOUETTE A PIEDS JAUNES. — ZL. FLAVIPES. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — GOELAND NOIR MAN- TEAU. Buff. Ois. tab. 31 , surtout pl. Enl. 990. — Selb. Brit. Orn. vol.2, p. 509.— Gould. Birds of Europ. part, 14, adulte. — DIE GROSSE , KLEINSCHABLIGE und DICK- SCHNABLIGE HERINGSMÔVE. Brehm. Vôg. Deuts. p. 747.— LEFFERANO MEZzZOMORO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 51. 172 MANUEL Habite. Ne visite jamais l’Islande et ne va guère plus avant dans le nord que sur les côtes de Norwége ; très- cn Pas 445. Le nr: est à peu Las en tout ail sem: blable à celui de l'espèce précédente; l'adulteest nonobstant. caractérisé par une teinte blanche jaunâtre , particulièrement au cou. Le sh par sa tête plus brune. \CYCNUS ISLANDICUS. Brehm. Vüg. Deuts. p. 882. — Gxanus MuSICUS. Faber. Prodrom. Island. Orn..p. 81. Gxonus Bewicrir. Yarr. Transact. Linn. soc. vol. 12, p- 4A5.— Jardin. Ill. of. Oran. pl. 95, — Gould. Birds of Europ. part. 19. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 284. Habite Land et émigre ro SI le Midi ; dans les hivers rigoureux on le tue, assez souvent, sur les côtes maritimes de Piçardie. Se trouve *aussi D'ORNITHOLOGIE. 529 dans les régions arctiques du Nouveau-Monde. Dans les contrées tempérées de l'Europe, où cette espèce est de passage , on l’a confondue jusqu'ici avec la précédente. 5: Nourriture. Comme l'espèce précédente, Propagation. Le nid est plus vaste qué celui du Cygne Sauvage; pond en mai en Islande , de Me à à Di œufs À d’un brun jaunâtre. BOY CYGNE TUBERCULÉ.— C. OLOR. * Ajoutez aux synonymes : APE, Atlas du Manuel, pl. lithog.— Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 364.— Gould. Birdsof Europ.-paré. 7.—DER WEISSKÜPFIGE, und GELBKGPFIGE HÔCKERSCHWAN, Brébm. Vüg. Dents. p..829.—Cigno reale. Savi. Orn. Tosc. vol. 3 p. 172. | 3 LA VUUVR VUUE AUUR f GENRE QUA TRE-VINCT-NEUFIÈME. | CANARD. — ANAS. Fe Caractères. Voyez Mandel vol. 2, pag. 831 fs A.— Le doigt postérieur, säns os Ces espèces recherchent toujours les embou- 530 MANUEL chures des rivières, et ne se montrent point en pleine mer reposant sur les eaux; elles y sontsim- plement de passage. Ces canards des eaux douces plongentrarement, etseulementpour se soustraire aux dangers qui les menacent. Ils émigrent le long des fleuves et des marais, et remontent annuelle- ment en masse toutes Es grandes rivières. On a porté récemment le luxe de coupes nou- velles dans ce genre au maximum de la minutie. Tels sont : Tadorna.—Spatula.— Clypeata. —Chauliodus. —Da- fla.—Anas. a, Dendronessa. — Mareca. —Oidemia.—Melanitta. — Somateria: — Udina. — Fuli- gula. —Aythya. — Harelda. — Platypus. — Clañgula et Callichen. Les espèces exotiques pourront encore fournir quelques nouveaux genres. Ainsi que cela devait avoir lieu, les avis se trouvent être divergens sur la place sx les espèces doivent occuper dans ces coupes nombreuses, indéterminables par des phrases caractéristiques. D'ORNITHOLOGIE. 534 CANARD KASARKA.— 4. RUTILA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. Lithog. — RUDDY SCHIELDRAKE. Gould. Birds of Europ. part. 19.—Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 293. — Die ROTHE GANSENTE. Brehm. V6g. Deuts. p. 859. — Casarca. Savi. Orn. Tose. vol. 3, p. 166. CANARD TADORNE. — 4. TADORNA. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog. — TADORNA VULPANSER. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 289. — Gould. Birds. of Europ.—DiE HÔCKER KUSTEN und UFER BRANDGANSENTE. Brehm. ’6g. Deuts. p. 856.—VoLpoca. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 166.— GRAFGAS. Nilss. Skand. Fauna. tab. 81, Mâle. Habite. L'espèce est exactement la même au Japon. CANARD SAUVAGE.— 4, BOSCHAS. Ajouiez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Selb. Brit. Orn. vol. ?, p- 305. — Gould. Birds of Europ. part. 16. — Dir GROSSE, WAHRE, ISLANDISCHE und GRÜNLANDISCHE STOCK- ENTE, Brehm. #6g. Deuts, p. 862. — GERMANREALE. PARTIE IV°. 35 532 MANUEL Savi. Orn. Tosc. vol. 3,p. 161.—GRAS-AND. Nilss. Skand. Faun. tab. 12 et A3, mâle et femelle. Habite. On ne voit pas la moindre différence entre les individus du Japon et ceux d'Europe. CANARD CHIPEAU. — 4, STREPERA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — COMMON GADWALL. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 301. — Gould. Birds of Eu- rop. part. 8, mûle et femelle. — DIE GROSSCHNABLIGE und KLEINSCHNABLIGE SCHNATTERENTE. Brehm. /’6g. Deuts. : p. 870.— CANAPIGLIA. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 159. Habite. Les sujets du Japon sont exactement sembla- bles à ceux d'Europe. CANARD PILET.— 4. ACUTA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 311. — Gould. Birds of Europ. part. 5, mâle et fe- melle. — DIE SCHMALSCHNABLIGE , BREITSCHNABLIGE und AMERIKANISCHE SPIESENTE. Brehm. V6g. Deuts. p. 867. — CODONE. Savi. Orn. Tosc. vol, 3, p. 156. Habite, Les sujets du Japon ne différent pas de ceux d'Europe. D'ORNITHOLOGIE. | 5 CANARD SIFFLEUR. — 4. PENELOPE. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 324. — Gould. Birds of Europ. part. 10, mâle et femelle. — DIE GROSSCHNABLIGE, SCHMALSCHNA-— BLIGE und KURZSCHNABLIGE PFEIFENTE. Br. Wôg. Deuts. p: 872. — FiscHiONE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 146. Habite. Les sujets du Japon ne diffèrent point de ceux d'Europe. CANARD GLOUSSEUR. ANAS GLOCITANS (PALL.). Sommet de la tête d’un marron foncé; joues et côtés du cou d’un vert bouteille à reflets : au milieu de cette teinte brillante sont peintes deux taches rousses, l’une au devant et en dessous des yeux, l’autre sur les côtés du cou au dessous du méat auditif; poitrine d’un roux vif marqué de taches rondes, noires; manteau, scapulaires , flancs et cuisses marqués de zigzags noirs très- déliés | rapprochés et régulièrement distribués sur fond gris clair; les plus longues des scapu- laires étroites, terminées en pointe, peintes de noir velouté le long des baguettes et sur les bar- bes extérieures, et de roux sur les barbes inté- en MANUEL rieures; couvertures des ailes d’un gris brun; le miroir d’un beau vert bouteille plus ou moins vif ou noirâtre, ce miroir est limité à sa partie su- périeure par une bande transversale rousse, et à sa partie inférieure par une bande blanche; crou- pion, couvertures supérieures et inférieures de la queue, ainsi que les deux pennes du milieu, d’un vert noirâtre, mais les pennes latérales d’un brun clair et bordées de blanc, un croissant de teinte isabelle sépare le noir verdâtre de l’abdo- men de la teinte blanchâtre du ventre. Bec d’un brun olivâtre, mais jaunâtre à sa base; pieds bruns. Longueur, de 16 à 17 pouces. Le très- vieux mâle. Il paraît que les mâles varient beaucoup dans les teintes plus ou moins pures de leur livrée, dans la couleur des deux grandes taches du cou et dans les dessins qu'elles forment. J’ai vu un su- jet mâle couvert en partie seulement du plumage bigarré de ce sexe, tandis que tout le reste était comme chez la femelle, mais tapiré çà et là de _ quelques plumes de mâle. Le sommet de la tête portant seulement du roux à la fine pointe des plumes, et le reste noir; et le vert métallique se trouvant nuancé de noir, à pointe des plumes blanche. Probablement ur jeune mâle, ou bien un mâle en mue, D'ORNITHOLOGIE. 590 La femelle a la tête et le cou d’un isabelle brunâtre marqué de très-petites taches noires ; les parties supérieures d’un brun noirâtre, cha- que plume étant bordée de brun roussâtre ; poi- trine d’une teinte brune roussâtre, mais toutes les plumes noires au centre; épaules d’un gris brun ; le miroir vert est à reflets pourprés à sa partie supérieure, et noir vers les rémiges, où ces plumes sont bordées de blanc ; rémiges et queue brunes, les pennes de celles-ci lisérées de teinte isabelle; parties inférieures d’un blanc grisâtre ; les pieds d’une teinte orange. ANAS GLOCITANS. Pall. Æcé. Stock. 1779 , v. A0, tab. 33, fig. 1. — Lath. Ind. orn. vol. 2, p. 862, sp. 75. — BIMACULATED DUCK. Penn. Aret. zool. n°287, tab. 100, fig. 2. — Lath. Syn. vol. 6, p. 521. — Selb. Brit. Orn. vol, 2, p. 321. — Gould. Birds of Europ. part. 17, vieux mâle et femelle. Habite la Sibérie et visite la Russie européenne ; ac- cidentellement dans le Nord et en Angleterre , où quel- ques individus ont été tués. On le trouve fréquemment sur les bords du lac Baikal, le fleuve Lena et les côtes de Corée. Nourriture, propagation et anatomie, inconnues. Remarque. Anas formosa, espèce qu'on trouve assez communément dans la Sibérie, en Chine et au Japon, ressemble beaucoup par les formes et la distribution b36 MANUEL des couleurs à notre Anas glocitans ; toutefois, il paraît que le Canard formose est une espèce différente. On voit une figure très-exacte de cette dernière, sous le nom de Anas glocitans, dans les Fascicules, publiés par : M. Brandt, sous le titre de Animalium Rossicorum no- vorum, fasc. 1, pag. 28, tab. 4, où cet auteur réunit les synonymes des deux indications de Pallas; il est toute- fois certain que le Bimaculated duck où Anas glocitans des auteurs anglais, n’est pas identique avec Anas glo- citans de M. Brandt, ni avec la description de l’Anas for- mosa des auteurs. Néanmoins, il se pourrait que ce fussent des livrées différentes d'une même espèce, ce que nous ne saurions décider, n'ayant pas vu un assez grand npgmbre d'individus de notre espèce européenne. CANARD SPONSA. ANAIS SPONSA (LinN.). Front, sommet de la tête et la longue huppe pendante, d’un vert bronzé très-éclatant, chan- geant en violet métallique ; deux fines bandes blanches suivent la forme de cette huppe , l’une partant du bec et l’autre du bord postérieur des yeux; joues et côtés de la partie supérieure du cou d’un violet brillant ; gorge, devant du cou, et le collier, qui remonte en croissant, d’un blanc pur ; ce collier est terminé par une bande noire; poitrine d’un violet foncé marqué de taches blan- D'ORNITHOLOGIE. 937 ches, triangulaires, qui deviennent plus grandes vers le ventre coloré de blanc pur; sur les côtés de la poitrine un croissant blanc suivi d’une sem- blable bande noire ; flancs d’un jaune d’ocre ver- miculé de fines lignes noires ; ces belles plumes sont terminées de bandes semi-circulaires blan- ches et noires ; couvertures caudales longues, noires et à reflets vert bronzé; la queue porte aussi cette teinte ; rémiges gris argentin ; les se- condaires d’un vert bleuâtre à reflets et termi- nées de blanc ; couvertures d’un riche bleu violet et terminées de noir ; bec rouge, bordéde noir et de cette teinte vers les narines; iris orange; pieds et doigts d’un jaune rougeâtre à palmures noirä- tres. Longueur de 18 à 19 pouces. Le très-vieux mäle. La femelle porte une petite huppe ; sommet de la tête d’un pourpre foncé; derrière les yeux une bande blanche; gorge et devant du cou blancs ; tête et cou d’un brun jaunâtre foncé ; poitrine d’un brun sombre, marqué de grandes taches blanches triangulaires ; dos et manteau d’un brun chatoyant et bronzé; miroir des ailes à peu près comme dans le mâle ; les belles plumes des flancs, propres au mâle, ne se trouvent point chez la femelle ; le bec blanchâtre au milieu, 538 MANUEL bordé de brun; l'iris, couleur noisette; les pieds, d’un gris olivâtre , ont les membranes brunes. Le jeune mäle ressemble à la femelle. ANAS SPONSA. Linn. Syst. 1, pag. 207. — Gmel. Syst. 1, pag. 539. — Lath. Ind. orn. vol. 2, pag. 871.—Wilson. Americ. orn. vol. 8, pl. 70, fig. 3, le mâle. — Sabine. Frank. jour. p. 702.— DENDRONESSA SPONSA. Richards. Orn. Borea. Americ. p. 446, sp. 204. — ANAS ÆSTIVA. Briss. Orn. vol. 6, p. 351, tab. 32, fig. 2. — LE BEAU CANARD HUPPÉ. Buff. Ois. vol. 9, p. 245. — Id. pl. enl. 980 ef 981, mâle et femelle. — AMERICAN WO0D DUCK. Brown. Jam. p. 81. — Summer Duck. Catesb. Carol. vol. 4, p. 97. — Edw. Glanur. tab. 404, le mâle. — Penn. Arct. z0ol. vol. 2, n° 493. — Lath. Syn. vol. 6, p.546. — Gould. Birds of Europ. — Atlas du Manuel, pl. lithogr. Habite V'Amérique septentrionale, d’où il émigre en été vers les parties boréales et s'égare, probablement par quelque coup de vent, jusqu’à visiter accidentelle ment les côtes d'Angleterre. M. Yarrel cite deux cap- tures d'individus dans le Surrey. Nourriture, semences etinsectes. Propagation. Niche, suivant Wilson, dans les arbres creux et vermoulus du rivage, le plus souvent dans ceux à moitié brisés par les vents; pond jusqu’au nombre de quatorze œufs, de forme ovalaire, d’un blanc jaunâtre et d'un lustre parfait, comme de l’ivoire poli. ID'ORNITHOLOGIE. 539 + CANARD SARCELLE D'ÉTÉ. — 4. QUERQUÉDULA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 318. — Gould. Birds of Europ. part. 13, mâle et fe- melle. — DIE GROSSE, BLAUFLUGLIGE und KLEINE KNACKKRICKENTE. Brehm. #üg. Deuts. p. 881. — MAR- ZAJOLA. Savi. Orn. Tosc. vol, 3, p. 151.— Arra. Nilss. Skandinav. faur. tab. Sn. CANARD SARCELLE D'HIVER. — 4. CRECCA. Remarque. THE GREEN WINGEND TEAL de Wils. Æmeric. orn. vol. 8, tab. 70, fig. 4, forme une espèce distincte de notre Sarcelle d’eté ; elle est facile à reconnaître par la bande blanche et lonsitudinale des scapulaires. Voyez aussi Richards. Orn. boreal Americ. p. 443. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 315. — Gould. Birds of Europ. part. 9. — SCHMALSCHNABLIGE , MITILERE und KURZSCANABLIGE KRICKENTE. Brehm. 76g. Deuts. p. 884. — ALzAVOLA. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 148. — KRICH-AND. Nilss, Skandinav. faun. tab. 33 et 63, mâle et femelle. Habite, L'espèce est exactement la même au Japon. 540 MANUEL | | CANARD SOUGHET. — 4. CLYPEATA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — COMMON SHOVELLER. Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 297. — Gould. Birds of Eu- rop. part. 19. — DIE LANGSCHNABLIGE, BREITSCHNABLIGE POMMERSCHE und KURZSCHABLIGE LÔFFELENTE. Brehm. Vôg. Deuts. p. 879. — MESTOLONE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 154. Habite. L'espèce est exactement la même au Japon. B. Au doigt postérieur une mémbrane rudi- mentaire. Ces canards sont essentiellement maritimes ; leurs troupes nombreuses couvrent les plages cô- tières et les bas-fonds des bords de la mer; ils sont continuellement occupés à poursuivre leur proie en plongeant entre deux eaux; leur nour- riture consiste principalement en crustacés et en mollusques, rarement en plantes marines; ils s'emparent des premiers, s’aidant, sous l’eau, de leurs aïles en guise de rames ; dans leur migration ils suivent ordinairement les bords des mers et ne poussent leurs voyages le long des fleuves que lorsque la mer se couvre de glaçons; on les voit D'ORNITHOLOGIE. 54 alors sur les lacs de l’intérieur; dans leur migra- tion, surtout dans celle d'automne et d’hiver, il est rare de trouver les sexes réunis; les mâles voyagent toujours en bandes séparées des je- melles ; les jeunes émigrent ainsi séparément ou s'associent aux bandes des femelles adultes. CANARD EIDER. — 4. MOLLISSIMA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 366 et 367, mâle et femelle. — COMMON EIDER. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 338.—Gould. Birds of Europ. part. L, mâle et femelle — Faber. Prodrom. Island. Orn. p. 68. — DIF DANISCHE, NORWEGISCHE , FARÔISCHE.—IS- LANDISCHE , GROSSSCHWANZIGE , NORDISCHE, LEISLERS und PLATTSTIRNIGE EIDERENTE. Brehm. og. Deuts. p. 890. — E1pErGas. Nilss. Skand. Faun.tab. 69 et 73, mâle et femelle. CANARD A TÊTE GRISE. — 4. SPECTABILES, Les différences extérieures dans les sexes sont absolument les mêmes dans cette espèce que dans la précédente ; les mâles étant richement vêtus et peints de couleurs tranchées, tandis que les femelles sont d’un brun terne. La femelle du canard à téle grise ressemble, à s'y mépren- 542 MANUEL dre, à celle du canard eider ; toutes les deux ont une même livrée brune , la première d’une teinte un peu plus foncée que la seconde; leurs formes sont les mêmes. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — KinG EIDER. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 343. — Gould. Birds of Europ. part. L, mâle et femelle.—PRACHTENTE. Meyer. Zusatz. Orn. Faschenb. Deuts. p. 227. — Faber. Prodrom. Is- land. Orn. Nourriture. Poissons, mollusques et coquillages bi- valves. Propagation. Faber l’a vu rarement en Islande , où quelques paires viennent nicher. Plus abondant au Groën- land. { CANARD MARCHAND. — 4. PERSPICILLATA, Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — SuRF scoTEr. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p.335. — Gould. Birds of Europ.— DIE BRILLENTE. Meyer. Zusatz. Orn. Taschenb. Deuts. p. 225. — HUITNACKAD SVARTA. Nilss. Skandin. Fauna, tab. A5, D'ORNITHOLOGIE. 545 CANARD DOUBLE MACREUSE. — 4. FUSCA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — VELVET ScOTER. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 333. — Gould. Birds of Europ. — HORNSCHUCH's, ACHTE , GROSSFUSIGE und BREITSCHNA- BLIGE SAMMETTRAURENTE. Brehm. #’6g. Deuts. p. 904. —Buffon. Ois. pl. ent. 956.—Roux. Orn. provenc. v. 2, tab. 368.— GERMANO DI MARE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, 2426 00 CANARD MACREUSE. — 4. NIGRA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Macresa. Savi. vol. 3, p. 127. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 369 et 370, mâle et femelle. — Faber. Prodrom. Island. Orn. p. 61. —S30-0RRE. Nilss. Stand. Fauna tab. 82.—BLACK sCo- TER. Selb. Brit. Orn. vol. ?, p. 329. Gould. Birds of Europ. part. 15, vieux mâle. — DIE SCHWARZFUSSIGE, GROSSCHWANZIGE , BREITHÜCKERIGE und SCHMALSCHWAN- ZIGE TRAUERENTE. Brehm. Vôg. Deuts. p. 901. Habite. Cette espèce et la précédente sont exactement les mêmes au Japon. . bh4 MANUEL CANARD SIFFLEUR HUPPÉ. = 4. RUFINA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2 , tab. 319, vieux mâle. — FISTIONE TURCO. Savi: Orn. Tose. vol. 3, p. 137. —RED CRESTED POCHARD. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 350. — Gould. Birds of Eu- rop. part. 6, mâle et femelle. — DIE ROTHKÔPFIGE , GELBKÔOPFIGE , SCHMALSCHWANZIGE und KLEINFUSSIGE KOLBENENTE. Brehm. Fôg. Deuts. p. 922. CANARD MARBRÉ. A NAS MARMORATA (Mi. Seulement un peu plus grand que la Sar- celle , mais portant les formes du si/fleur huppé, quoique la tête, dans les deux sexes, se trouve dépourvue deldiäppe. Autour des yeux une grande tache bruneovoïde, mais plus large derrière qu’en avant de cet organe; sommet de la têté, pourtour du bec et tout le cou blanchâtre, marqué de très- fines stries longitudinales; manteau, dos, sca- pulaires et pennes caudales brun-ombre, chaque plume des deux premières parties terminée par un croissant isabelle, et celles des deux dernières par une grande tache blanche nuancée de cendré; D'ORNITHOLOGIE. HAS ailes d’un brun cendré clair, les pennes secon- dairesterminées de blanc; poitrine, flancs, cuisses, abdomen et couvertures de la queue ondés de bandes transversales, d’un brun clair sur fond blanchâtre terne; ventre plus blanc, presque im- perceptiblement ondé de brun très-clair. Bec noir; pieds cendré noirâtre ; iris brun. Longueur , 14 pouces. Le mâle. La femelle ressemble au mâle; son plumage est généralement plus clair; les stries et les ban- des brunes sont plus pâles, et le dessous du corps est d’un blanc plus pur. MARBELED DUCK. Gould. Birds of Europ. part. 9. Habite. M. Cantraine nous à procuré une paire de cette espèce nouvelle de canard, qu'il n’a trouvée que fort rarement sur les côtes de Sardaigne, la seule des parties méditerranéennes où il ait rencontré cette espèce. Nourriture. Selon M. Cantraine , insectes et vers. Propagation , inconnue. CANARD MILOUINAN. — 4. MARILA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Scaur PocHARD. Selb. Brit, Orn, vol. 2, p. 354. —= Gould. Birds of Europ. 546 MANUEL part. 19. — DiE ISLANDISCHE, KRUMMSCHNABLIGE , und WEISSRUCKIGE BERGMOORENTE. Brehm. //6g. Deuts.p.911. — BERG AND. Nilss. Skand. Fauna. tab. 51. — MORETTA GRIGIA. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 129. CANARD MILOUIN. — 4. FERINA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lüuhog.— Roux. Orn. provenc. vol. 2 , tab. 371 et 372, mûle et femelle. — MORIGLIONE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 135.— RED-HEADED POCHARD. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 847. — Gould. Birds of Eu- rop. part. À7.— DIE ROTHKGPFIGE und ROTHBRAUNKOP- FIGE TAFELMOORENTE. Brelm. Vüg. Deuts. p. 919. CANARD A IRIS BLANC ou NYROCA. — 4. LEUCO- PHTHALMOS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — ANAS NYROCA. Roux. Orn. provenc. vol. ?, tab. 377 et 378 , mâle et femelle. — NyRoOGA POCHARD. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 352. — Gould. Birds of Europ. part. 5 , méle et femelle. — Dir GSTLICHE, und NORDISCHE WEISSAUGIGEMOORENTE. Brehm. Vôg. Deuts. p. 917. — Faber. Prodrom. Island. Orn. p. 72. — MORETTA TABACCATA. Savi, Orn. Tosc. vol. 3, p. 138. ja D'ORNITHOLOGIE. 547 CANARD MORILLON. — 4. FULIGULA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 375 et 376, mâle et femelle. — MoRETTA TurGA. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 131. — TUFTED PO- CHARD. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 357. — Gould. Birds of Europ. part. 12.— Die BREITSCHNABLIGE und SCHMAL- SCHNABLIGE REIHERMOORENTE. Brehm. /’6g. Deut. p.915. — HAGER-AND. Nilss. Skand. Fauna. tab. 59, femelle. Habite. Les sujets du Japon ne diffèrent point de ceux qu’on trouve en Europe. CANARD DE STELLER. ANAS DISPAR (GMEL). Espace entre le bec et l'œil, et grande plaque occipitale d’un beau vert pistache; gorge, devant du cou, et une tache derrière les yeux d’un noir parfait; tout le reste de la tête et du haut du cou d’un blanc pur; à la partié inférieure du cou un large collier vert bouteille ; cette teinte un peu plus sombre est répandue sur les plumes du dos; partie thorachique , couvertures des ailes, et la plus grande portion des scapulaires d’un blanc pur ; les plus longues des scapulaires courbées en PARTIE IV°. 36 548 MANUEL faucille ; ces plumes ont les barbes extérieures larges et d’un bleu noirâtre, lustré ; leurs barbes intérieures sont trés-étroites et blanches; poi- trine et parties inférieures d’un beau roux jau- nâtre, plus foncé vers l’abdomen ; il existe sur chaque côté de la poitrine une grande tache nojre, ovoïde ; rémiges et pennes de la queue d’un brun noirâtre. Bec et pieds d’un gris noirâtre ; iris brun clair. Longueur, 17 à 18 pouces. Le vieux mâle âgé de trois ans. La femelle et le jeune mäle ont la tête et le cou d’une teinte isabelle marquée de stries bru- nes; dos noir à bordure des plumes rousse; poitrine d’un brun foncé marbré de roux et de marron; couvertures des ailes ardoise; les plus grandes terminées de blanc; cette couleur forme une bande transversale ; une seconde bande blan- che est produite par la pointe extrême des secon- daires ; l’espace entre ces deux bandes forme un miroir bleu à reflets d'acier poli; les scapulaires sont un peu courbées à leur pointe, mais ne le sont pas, à beaucoup près, autant que dans le vieux mâle, qui les a courbées en faucille; toutes les parties inférieures, les rémiges et la queue, sont d’un brun noirâtre. ANaAs Dispar. Mus, Carls. fasc. À, tab. 7 et 8.—Gmel. D'ORNITHOLOGIE. 549 Syst. A , p. DAS et 585. —Lath. Znd. Orn. vol. 2, p. 866, sp. 83. — ANAS STELLERI. Pall. Spic. vol. 6, p. 35, tab. 5.— WESTERN DUCK. Penn. 4rct. Zool. vol. 2, n° A97 , éab. 23. — Lath. Syn. vol. 6, p. 532. — Id. supp. p. 275.— WESTERN POCHARD. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 360.— Gould. Birds of Europ. part. 18, levieux mâle.—STELLERS ENTE. Meyer. Zusäts. Orn. Fa- schenb. p.229.—Nilss. Orn. Suec. part. 2, p. 518, n° 80. Habite l'Asie et l'Amérique septentrionale ; visite les parties orientales du Nord de l'Europe, et s’égare quel- quefois en Suède et en Allemagne, plus rarement en Angleterre. Nourriture. Mollusques, coquillages et insectes ma- rins. Propagation. Niche au Kamtschatka sur les rochers inaccessibles. Anatomie, Inconnue. CANARD HISTRION.— 4. HISTRIONICA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — HARLEQUIN GARROT. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 371. — Gould. Birds of Eu- rop. part. 4, mâle ct femelle.—Faber. Prodrom. Island. Orn. p. 713. — Meyer. Zusütz. Orn. Faschenb. Deuts. p. 230 , description d'un jeune müle. A" 7 550 | MANUEL CANARD GARROT. — 4. CLANGULA. Ajoutez aux caractères de cette espèce : pornt de bande noire sur le miroir de l'aile ; les plumes du front S'avancent en pointe sur la base du bec. La femelle toujours moins grande que le mâle. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. ?, tab. 373 et 374, mâle et femelle. — QuATTR’'oc- cxi. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 133.— GOLDENEYE GAR- ROT. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 367.— Gould. Birds of Europ. part. 1, mâle et femelle. — DIE WEISS-SCHWARZ- BUNTE , WANDER und KURZSCHNABLIGE SCHELLENENTYE. Brehm. 7’6g. Deuts. p. 927. — KNipa. Nilss. Skandinar. Fauna, tab. 14 et 15, mâle et femelle. Remarque. L'oiseau décrit et figuré par M. Eimbeck, et que Brehm indique sous le nom de SCHMALSCHNABLIGE SCHELLENTE , page 930, paraît être un individu hybride, fruit de l’accouplement d'un Harle piette (Mergus albel- lus) mâle , avec la feme!le du Canard garrot (Anas clan- gula ). On prétend avoir trouvé une espèce nouvelle, dési- gnée par quelques naturalistes sous le nom de Anas obesa. Les individus qui m'ont été envoyés sous Ce nom, ainsi que ceux en tout semblables tués sur nos côtes, D'ORNITHOLOGIE. 554 sont des femelles de l’Anas clangula, ou du Barowt. On a cru que (a femelle ou bien de Jeunes mâles de cette der- nière espèce pouvaient être le mâle du prétendu obesa. Habite, Le canard garrot est exactement le même au Japon qu’en Europe. CANARD DE BARROW. ANAS BARROÏWII (RicmarDs.). Bec extrémement court, beaucoup plus large à la base que vers la pointe ; tarses et doigts orange ; peu de blanc sur l'aile, et le miroir portant une bande noire ; les plumes du front forment une ligne semi-circulaire sur la base du bec. Femelle moins grande. A la base du bec un grand espace blanc en forme de croissant dont une pointe est dirigée vers - le sinciput ; tête et partie supérieure du cou d’une teinte pourpréetrès-vive, avec des reflets verts au méat auditif; front et menton d’un brun noirâtre; dos, ailes et bordures des plumes des flancs noir velouté; partie inférieure du cou , épaules, pointe des scapulaires extérieures, dernière ran- gée des petites couvertures, pointes des plus gran- des, six pennes des secondaires et toutes les parr 552 MANUEL ties inférieures d’un blanc pur ; une bande noire traversant le blanc des ailes ; queue et ses cou- vertures inférieures latérales brunes. Bec noir; iris blanc jaunâtre ; pieds et doigts orange, mais les membranes noires. Longueur, 19 à 20 pouces. Le vieux mâle , à l'âge de trois ans. La femelle, d’un quart plus petite quele mâle, a la tête et le haut du cou brun-ombre , très- foncé , sans marque blanche ; manteau et dos noirâtres, mais toutes les plumes bordées de cen- dré; un collier blanc pur entoure le milieu du cou ; flancs, côtés de la poitrine, et un large cein- turon sur le devant du cou d’un cendré très- foncé, bordé de blanc ; couvertures intermédiaires des ailes maculées de blanc et de noir; grandes couvertures blanchesterminées d’une bande noire; les secondaires comme chez le mâle. Les deux mandibules du bec orange seulement vers la pointe; leur base et le bout noirs; iris d’un blanc jaunâtre. Pieds comme dans le mâle. Description empruntée de la Faune boréale d’ Amérique par Richardson. sh ANAS GLANGULA. Faber. Prodrom. Island. Orn. p. TA, sp. 5. — CLANGULA SCAPULARIS. Brehm. #üg. Deuts. p. 932, sp. 5. —CLANGULA BarRowu. Richards. Faun. Boreal. Amer. p. 456 , n° 216, tab. 70, le vieux mâle.— D'ORNITHOLOGIE. 053 PLATYPUs BARROWIL. Reinh. Fauna Groenl. p. 21, sp, 8, fig. 3.—ROCKY MOUNTAIN GARROT. Richards. — BARROW's DUCK. Gould. Birds of Europ. part. 16, mâle. —DIE GROSSE SCHELLENTE. Brehm. — On doit probablement classer ici l'indication très-Succincte de ANAS ISLANDICA. Penn. 4rct. Zool. vol. 2, p. 574. — Lath. Ind. Orn. vol. 2, p. 871, sp. 95. Habite les régions arctiques d'Europe et d'Amérique; assez abondant en Islande , sur les bords du lac Mayta- van ; se trouve, selon Richardson , dans les contrées des montagnes rocheuses. Les vieux mâles émigrent d’Islande avant les femelles , et les jeunes de l’année assez long- temps après le départ des vieux. Propagation. Place son nid sous les taillis, au bord des eaux; selon M. Thienemann, sous les dais de rochers; pond de douze à quatorze, le plus souvent seulement dix œufs, de la grandeur de ceux du canard tilowinan, et d'une teinte verdâtre assez vive. Anatomie, inconnue. CANARD DE MICLON.— 4. GLACIALIS. La double mue produit des variétés nombreuses dans le plumage du mâle de cette espèce. En mai ils sont tous revêtus de la livrée d’été, et au milieu d'octobre tous ont pris la livrée d'hiver. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Faber. Prodrom, Is- 55 MANUEL land. Orn. p. 70.—HARELDA GLACIALIS. Richards. Faun. Boreal. Americ. p. 460, n° 219.—LONG-TAILED HAROLD. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 363.— Gould. Birds of Europ. part. 7, mâle et femelle. — DIE ISLANDISCHE, FABERSCHE, GROSSSCHWANZIGE , KURZSCHWANZIGE , BREITSCHNABLIGE und KURZSCHNABLIGE EISSCHELLENTE. Brehm. üg. Deuts. p.933.—EISENTE. Meyer. Zusatz. Orn. Taschenb. p.226. — MoRETTA PEZZATA. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 140. Habite très-avant sous les frimats polaires, qu’il ne quitte guère qu’au plus fort des hivers ; il visite alors les Orcades et les bords maritimes de l'Écosse ; se montre isolément sur les côtes de France. Les jeunes, dans leur première livrée, viennent en hiver jusque sur l’Adriati- que. On voit à Naples, chez M. Morell, un jeune sujet tué dans les environs de cette ville. Nourriture. Principalement mytilus edulis ; c'est sur les bancs où s’attachent ces bivalves qu'on le trouve ha- bitueilement ; il plonge à des profondeurs de six à huit brasses. Propagation. Les œufs, au nombre de sept à dix, ne sont pas d’un blanc tacheté de bleuâtre , comme il est dit dans le Manuel, vol. 2, pag. 863, mais gris-blanc avec une nuance verdâtre. CANARD COURONNÉ. — 4. LEUCOCEPHALA. 1 est dit dans le Manuel, vol, 2, pag. 859, D'ORNITHOLOGIE. D59 que l'iris est jaune ; c’est une erreur, l'iris est toujours brun. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — WHITE-HEADED DUCK. Gould. Birds of Europ. part. 11, vieux mâle. — DIE WEISSKÜPFIGE MOORENTE. Brehm. V6g. Deuts. p. 909.— — GOBBO RUGINOSO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 12. Habite. On assure que l'espèce vit aussi au Japon, mais je n’en ai pas de preuve certaine. On la trouve aussi en Sardaigne, mais elle n’y est pas nombreuse; elle visite les étangs salés dans les environs de Cagliari. Elle plonge facile- ment et long-temps; nageant presque toujours entre deux eaux, la tête seulement hors de la sur- face liquide. Anatomie. Latrachée du mâle, d’un diamètre égal jus- qu’à la moitié de sa longueur , s’y dilate à ses bords la- téraux en anneaux oblongs, déprimés et creusés en ex- cavation, de manière que leurs centres antérieur et pos- térieur se touchent à peu près, et forment des deux côtés une cavité annelée , très-oblongue ; ensuite la trachée reprend sa forme ordinaire jusqu’au larynx in- férieur , qui est osseux , d’une forme triangulaire et di- visé intérieurement par une cloison, | SALRHUSAR EE SURU 556 MANUEL GENRE QUATRE-VINGT-DIXIÈME. HARLE. — MERGUS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 880. GRAND HARLE.— M. MERGANSER. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 352 et 353.—Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 375. — Gould. Birds of Europ. part. 1, mâle et femelle. — Ri- chards. Faun. Boreal. Americ. p.A6L.— DER ISLANDi- SCHE und NORDÜSTLICHE GANSESAGER. Brehm. VGg. Deuts. p. 943. — SMERGO MAGGIORE. Savi. Orn. Tose. vol. 3, p. 122.—STI0 SCHRAKEN. Nilss. Skand. Fauna, tab. 83, la femelle. Habite. L'espèce est exactement la même au Japon. HARLE HUPPÉ. — M. SERRATOR. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 354. — Selb. Brit. Orn. vol.2, p. 379. — Gould. Birds of Europ.—Richards. Faun. Boreal Ame- ric. p. 462. — DER HOCHKÔPFIGE und PLATTKÔPFIGE SA- ‘D'ORNITHOLOGIE. 557 cer. Brebm. 7/6g. Deuts. p. 945. — SMERGO MINORE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 120. Habite. L'espèce est exactement la même au Japon. HARLE COURONNÉ. MERGUS CUCULLATUS (Linn.). La tête surmontée d’une haute et ample huppe demi-circulaire, composée d’une double rangée de plumes; cette partie, ainsi que les joues, sont d’un vert bronzé noirâtre, sur lequel est dessiné un grand espace angulaire d’un blanc pur; cou, dos, manteau, scapulaires et deux croissans sur les parties latérales de la poitrine, d’un noir par- fait; partie inférieure du cou, poitrine et ventre, d’un blanc pur; flancs d’un brun roussâtre, ver- miculé de zigzags noirs ; ailes brunes, marquées de quatre bandes noires et blanches; les plus longues des grandes couvertures subulées , cour- bées, allongées, blanches et lisérées de noir ; ab- domen et queue ombré foncé. Bec rougeûtre ; iris couleur d’or ; pieds et membranes couleur de chair. Longueur, de 16 à 17 pouces. Le vieux mâle. La femelle n’a point de couronne ou huppe b5S MANUEL demi-cireulaire ; la petite huppe est composée de plumes filamenteuses d’un brun roussâtre terne ; joues et partie supérieure du cou brunâtres; par- tie inférieure du cou rayée de légères ondes blan- châtres; toutes les parties supérieures d’un brun ombre; les ailes portent de légères traces des bandes blanches ; dessous du corps blanc ; flancs d’un brun clair ; bec et pieds d’une teinte plus pale que dans le mâle. Les jeunes mâles n’ont point ou fort peu de huppe; le plumage des parties supérieures est brun-ombre, ou plus ou moins noirâtre ; les bandes des ailes faiblement prononcées ; point d'espace triangulaire derrière les yeux, ni de croissans noirs aux parties latérales de la poi- trine ; gorge blanchâtre ; bec d’un rouge noirâtre. C’est alors Mercus Fuscus. Penn. Ærct. Zool. vol. 2, pag. TA. Supp. — Lath. nd. Orn. vol. 2 , pag. 832, Sp. 7. MERGUS CUCULLATUS. Linn. Syst. 1, p. 207. — Gmel. Syst. 1,p. 544. — Briss. Orn. vol. 6, p. 258. — Le HARLE COURONNÉ. Buff. Ois, vol. 8, p. 280.—Id. pl, ent. 935 et 936, male et femelle, — Atlas du Manuel, pl, lithog, — HoopED MERGANSER, Lath, Sun, vo/, 6, p, 426 * ct pl, 104, le male, — Penn. Arct, zool. vo}, 2, ne 467, = Richards, Fours barcal Amer, p. 46%, — Selb. À A: D'ORNITHOLOGIE. 559 Brit. Orn. vol. 2, p. 383. — Gould. Birds of Europ. part. 2, mâle et femelle. — Wils., Americ. orn. vol. S, pl. 69, fig. À, le méle. — ROUND CRESTED DUCK. Cat. Car. vol. 1, p. 94. — Edw. Glaen. tab. 360. Habite les parties septentrionales d'Amérique, d’où il s'égare très-accidentellement vers nos régions ; quelques individus ont été tués en Angleterre, et l’on en cite un exemple en France. Nourriture, propagation et analomie, inconnues. HARLE PIETTE. — M. ALBELLUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn, provence. vol. 2, tab. 355 et 356.—Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 385. — Gould. Birds of Europ. part. 1. — DER GROSSE und KLEINE WEISSE SAGER. Brehm. Y6g. Deuts. p. 941. — PESCIAJOLA. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 118. Habite, L'espèce est exactement la même au Japon. CR LUE VUVELURY 560 MANUEL GENRE QUATRE-VINGT-ONZIÈME. PÉLICAN — PELECANUS. | Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 889. PÉLICAN BLANC. — P. ONOCROTALUS. Une grande nudité livide autour des yeux, et cette nudité large à la base du bec, où les plumes du front forment une pointe. Tarses longs; pieds livides ; plumage géneralement rose. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 342, lejeune. — Brandt. Anim. rossic. nop. icones, fasc. À, tab. 5. — Richards. Faun. boreal Am. p- 472, sp. 230.— PELicanN. Gould. Birds of Europ. part. 12.—EUROPAISCHE KROPFGANS. Brehm. 6g. Deuts. p. 824. — PELLICANO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 99. Habite Va Dalmatie, où l'espèce suivante se trouve également. Les sujets reçus du Japon ne diffèrent point de ceux d'Europe. D'ORNITHOLOGIE. 561 PÉLICAN FRISÉ. PELECANUS CRISP US (BrucH). Une petite nudité rougeûtre autour des yeux, et cette nudité très-étroite vers la base du bec ; plumes du front en double feston. Tarses courts; pieds noirâtres ; plumage généralement blanc argentin. # + Une ample coiffure de longues plumes d’un blanc ou d’un gris argentin, un peu contour- nées, soyeuses et lâches, orne l’occiput et la nuque; toutes les plumes de la tête et du cou sont étroites , filamenteuses et plus ou moins contournées ; celles de la poitrine sont droites , lustrées, subulées et d’un jaunâtre clair ; le ven- tre et l’abdomen, également couverts de plumes subulées, sont d’un blanc grisätre; toutes les par- ties supérieures, ainsi que les ailes, Sont couvertes de plumes allongées blanches, dont les baguettes ont une teinte noirâtre; la queue est d’un blanc argentin , à baguettes noirâtres; les rémiges sont noires à base d’un gris argentin ; cette teinte re- vêt aussi l'extrémité des pennes secondaires, qui sont blanches. L’œil est entouré d’une peau nue d’un rouge jaunâtre, dont la teinte devient bleuä- 562 MANUEL tre vers le bec; mandibule supérieure grise, maculée de bleu et de rouge. Poche gutturale. orange plus ou moins varié de gris jaunâtre; on voit de chaque côté de cette poche une grande tache cendrée. Pieds cendrés ; iris-d’un jaune clair. Longueur totale, 5 pieds 8 à 10 pouces. Longueur du bec, 4 pied 3 pouces et demi; tarse, 3 pouces et demi. Les deux sexes a l’état adulte. Les jeunes n’ont point de huppe; la poche est grisâtré plus ou moins ondée de jaunâtre; leur plumage est gris mêlé de brun clair. PELECANUS cRispus. Bruch. sis, 1832, p. 4109. — Brandt. Animal. Rossic. nov. Icon., fascic. À ,tab. 6, figure très — exacte. — PELRCANUS ONOCROTALUS ORIENTALIS. Linn. Ed. 12, p. 215. — Pall. Zoograph. Rosso-Asiat. vol. ?, p. 292, avec quelques synonymes propres à l'espèce précédente. — OISEAU BABBE. Lebrun. 707. p. 409, avec figure grossière, mais reconnaissable. Habite. On trouve cette espèce pendant l'hiver et du- rant sa migration sur la mer Caspienne ;'mais elle s’y montre rarement en été; elle a aussi été trouvée sur le Jaik et l'Oural. M. le colonel de Feldegg, qui a vu et tué un grand nombre de ces pélicans en Dalmatie, nous dit qu'on le voit assez communément par troupes de quatre jusqu’à dix individus qui chassent ensemble. Leur pas- sage en Dalmatie a lieu au printemps et en automne. Ils ne sont nulle part plus abondans que dans le voisinage D'ORNITHOLOGIE. 563 du fort Opus, sur le fleuve Nazonta, où se trouvent des marais très-étendus. On le dit fort rusé et difficile à ap- ” procher à portée de fusil. L'espèce fait aussi partie de la faune de la Grèce, on la dit très-commune dans ce pays; il est même probable qu’il est fait mention de cette es- pèce, nouvelle: pour nous, chez tous les auteurs de la Grèce ancienne. Nourriture et propagation inconnues. RAR AVI UV AVE GENRE QUATRE-VINGT-DOUZIÈME. CORMORAN. — C4RBO. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 893. Dans leur migration, ils voyagent le plus sou- vent en volant sur une ligne, et à la file les uns des autres. GRAND CORMORAN.— C. CORMORANUS. Le nombre des pennes caudales n’est pas un indice pouvant servir de caractère distinctif de l'espèce; leur nombre, à l’état normal, est à Ja vérité de 14, mais nous avons vu des individus ayant seulement 12 pennes, et plus rarement portant 16 rectrices. PARTIE IVe. 37 564 MANUEL Une variété, qui habite les côtes maritimes , a été observée par MM. Hardy et Cantraine. Le bec est plus gros, ayant jusqu’à 12 et 43 lignes d'épaisseur; leur longueur totale va jusqu’à 35 pouces; les jeunes ont plus de blanc aux parties inférieures. Le premier de ces naturalistes a ob- servé ces oiseaux sur les côtes de France, et l’au- tre sur celles des îles de la mer Méditerranée. On doit attribuer cette légère différence de la taille, ainsi que le remarque M. Hardy, à l'abondance et surtout à la qualité de leur nourriture; le pois- son de mer contenant plus de parties substan- tielles que celui de rivière, dont l’espèce est dans l'habitude de faire usage. ; Ajout z aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. —Roux. Orn. proveng. vol. 2, p.341. — Faber. Prodrom. Island. orn. p. 53. — PHALACROGORAX CARBO. Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 446. — Gould. Birds of Europ. — DiE KORMORAN, EISS, BAUM, und KLEINE SCHARBE. Brehm. Y6g. Deuts. pag. 816. — MARANGONE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, pag. 105. Habite. Commun en Sardaigne, où il vit dans les mêmes localités que le Comor an Desmarest. Quoique l'espèce du Japon diffère bien peu de celle de nos climats, elle est toutefois différente; sa taille est aussi beaucoup plus forte. Nous avons reçu du continent de l'Inde un D'ORNITHOLOGIE. 565 individu en tout point semblable à notre espèce ; elle est commune sur quelques parties du Gange , mais on ne la voit pas dans les îles de la Sonde. CORMORAN NIGAUD. = C. GRACULUS. Remarque. J'espère qu'on est maintenant convaincu que je n’ai pas pris le Carbo graculus pour l'espèce du Carbo cristatus de Faber, comme plusieurs naturalistes , ainsi que M. Faber lui-même , le présument. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Gould. Birds of Europ. part. 10, livrée à peu près parfaite de parade, sont les seuls que l’on puisse citer, car le Carbo graculus de Brehm est un Carbo cristatus, affublé d’une partie des caractères spécifiques de notre Graculus. Habite. Je ne crois pas qu'il habite très-avant dans le nord ; sa véritable patrie est l'Amérique. CORMORAN LARGUP. — C. CRISTATUS. Ajoutez aux synonymes : CORMORAN LARGUP. Temm. et Laug. p2. col. d'ois. pl. 322, la livrée par faite de parade.—Gould. Birds of Europ. part. 10, en livrée de parade, et le jeune de l’année. — Graba. Reise. nach Fürô. p. 152. — CARBO GRACULUS. Faber. Prodrom. Island. orn. p. 53, où cet auteur pré— tend que son Cristatus est identique avec mon Graculus, b66 MANUEL et serait la livrée d'hiver de cette espèce; cependant j'avais décrit exactement la livrée d'hiver du Cristatus. —CRESTED SCHEG, ORGREON CORMORANT. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 450. — DIE KRAHEN und KURZSCHWANZIGE SCHARBE. Brebhm. 7/6g. Deuts. p. 820.—MARANGONE LAR- GuP. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 106. Habite non seulement aux Orcades et en Islande, mais encore à Féroë. L'espèce du Japon , qui ressemble sous certains rapports au Cristatus d'Europe, en diffère no- nobstant essentiellement; spécialement par la forme très-grêle du bec, par les couleurs du plumage et par la forme totalement différente de la huppe. Cargo DESMARESTn, nommé ainsi par M. Pey- rodeau , et qui vit sur la Méditerranée, nous a paru jusqu'ici former une espèce distincte du Cristatus des mers du Nord; mais depuis que nous avons reçu un bon nombre de ces cormorans du Midi, aussi bien à l’état adulte que dans l’âge intermédiaire , et que nous les avons soigneuse- ment comparés avec un grand nombre de sujets, tant de Féroë que d'Islande, tant des Orcades que des individus originaires des côtes maritimes de la mer du Nord, nous avons acquis la certi- tude que ces deux espèces de nom n'en font qu’une seule et même de fait, sans qu’il soit pos- sible de signaler une seule disparité ‘constante ; on à dit que le Desmarest a le bec plus long, D'ORNITHOLOGIE. 567 mais dans le grand nombre des Largups d'Islande et de Féroë , il s’en est trouvé deux à bec exac- tement aussi long et aussi grêle ; le plumage n’of- fre aucune distinction, et les vieux, en livrée de parade , ont une huppe tout aussi développée dans les uns que dans les autres; la compa- raison à l’état intermédiaire, et lorsque les sujets ne portent pas de hüppe, fournit exactement les mêmes résultats; seulement il paraît que les jeu- nes de l’année, de ceux tués dans le Midi de l’Eu- rope, ont le blanc des parties inférieures plus pur. On ne pourrait en former qu'une espèce à la manière de Brehm, et pour qu’on püt consta- ter la différence, il faudrait se munir d’une me- sure en millimètres, et y regarder de bien près à la loupe pour trouver les minuties qu'on se propose de signaler comme caractères différen- tiels. Au reste, rien ne s’oppose à réunir ainsi les sujets du Nord et ceux du Midi dans l'espèce du Carbo cristatus, puisque l'expérience nous montre clairement que le Carbo cormoranus vit non seulement dans le Nord et dans le Midi de i Europe, mais qu'il s’est établi jusque dans l’Inde, d’où nous avons reçu des individus qui ont été tués sur le Gange. Nous ne citons que ce seul exemple, vu qu’il a rapport au genre. Voici ce que M. Caniraine nous marque sur ce 068 . MANUEL cormoran. Sa longueur est de 24 à 25 pouces ; poche gutturale jaune; pieds jaunâtres fortement lavés de noir, le plus souvent le noir domine ; iris vert de bouteille; il se nourrit principalement du Sparus boops; j'en ai tué à Oligastra, à Can- telia et dans le détroit de Bonifacio. Ils se trou- vent toujours sur les rochers à fleur d’eau, je n’en vis jamais plus de quatre réunis; le Carbo cormoranus vit dans les mêmes localités, mais il perche plus haut sur les rochers. Les individus portant la huppe ont été tués en octobre; passé cette époque, je n’en vis plus avec des huppes. CORMORAN PYGMÉE. — C. PYCMÆUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Savigny. Grand. Ou. des Ois. d'Egypte, pl. 8, fig. À. — Gould. Birds of Eu- rop. part. A7 , individu adulte , prenant la livrée de pa- rade. —C'est probablement le CARBO SUBCORMORANUS de Brehm. og. Deuts. p. 819 ? Re Ga me SD ve 00 D'ORNITHOLOGIE. 569 GENRE QUATRE-VINGT-TREIZIÈME. . FOU. — SULA. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 904. FOU DE BASSAN. —S. BASSANA. Que les individus aient 40 ou 12 pennes cau- dales, ils n’en sont pas moins de la même espèce, car ces disparités sont purement individuelles. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provene. vol. 2, pl. 343.—SOLAN GANNET. Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 455. — Gould. Birds of Europ. part. 17 , vieux en li- vrée parfaite, et jeune. — DER GROSSE und BASSANISCHE TÔLPEL. Brehm. #6g. Deuts. p. 812. : Remarque. L'espèce qui se trouve en Afrique est dif- férente. f Le Fou À QUEUE NorRE ( Sula melanura), en- voyé comme espèce distincte d'Islande, ou plu- {ôt dont on a voulu faire une espèce nouvelle, ne me paraît être basé, dans le fait, que sur des su. jets dont la mue a été retardée partiellement. J'ai lieu de croire que ce sont des jeunes revêtus de 570 MANUEL leur première livrée propre à l’état adulte, mais dont la mue ne s’est pas étendue encore à la chute des pennes caudales, et que ces individus con- servent de leur livrée du jeune âge cette queue à pennes noires ou noirâtres. Je ne vois pas com- ment expliquer ce fait d’une autre manière; car toutes les formes et le reste du plumage de ces Jous à queue notre ne diffèrent en rien du type de l’espèce commune. Au reste, s’il était certain que ce fou à queue noire formät une espèce distincte du jou commun, son existence, en Islande, au- rait été connue, non seulement des nombreux naturalistes européens qui ont visité cette île, mais elle ne serait pas demeurée étrangère aux Islandais eux-même , qui cultivent avec assiduité l'étude des productions de leur pays. M. Gould a figuré, dans la seizième livr. Birds of Eursp., le sujet que je lui ai adressé ; ce natu- raliste éprouve également quelque scrupule à l’admettre comme espèce distincte. Remarque, Je crois avoir vu , dans une grande collec- tion d'oiseaux faite au Cap de Bonne-Espérance, quel- ques individus à queue noire, mais j'ai négligé dans le temps de les comparer à notre espèce commune. D'ORNITHOLOGIE. 071 GENRE QUATRE-VINGT-QUA- TORZIÈME. PLONGEON. — COLYMBUS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 908. Il a été dit à l’article cité que la mue n’a lieu qu'une fois dans l’année ; c’est une erreur , leur mue est double. PLONGEON IMBRIM.— €. GLACTALIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Selby. Brit. Orn. vol. ?, p. 406.— Gould. Birds of Europ. part. 13.— Richards. Fauna Boreal. Americ. p. 474.— Faber. Prodrom. Is- land. Orn. p. 57. — DER ISLANDISCHE , RIESEN und WiN- TERTAUCHER. Brehm. W6g. Deuts. p. 970. — STROLAGA MAGGIORE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 26. Habite. Commun en Islande , mais nulle part plus abondant qu’aux Orcades. PLONGEON LUMME. — C. ARCTICUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du, Manuel, pl, lithog, — Selb, Brit, Orn. 572 MANUEL vol. 2, p. 411. — Gould. Birds of Europ. — Richards. Faun. Bor. Americ. p. 475. — DER GROSSE, LANG- SCHNABLIGE und OSTSEETAUCHER. Brehm. Vog. Deuts. p. 973. — STROLAGA MEZZANA. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 28.— Roux. Ornit. provence. vol. ?, tab. 350 , jeune de l'annee. Habite. Cette espèce ne paraît pas pénétrer aussi loin vers le Nord que la précédente ni la suivante ; on ne la trouve pas en Islande : elle est exactement la même au Japon. PLONGEON CAT-MARIN. — C. SEPTEN- TRIONALIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl, lithog, — Roux. Orn. provene. vol. 2, tab. 351. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 414. — Gould. Birds of Europ.—Richards. Faun. Boreal. Ame- ric. p. 476. —COLYMBUS RUFOGULARIS. Faber. Prodrom. Island, Orn. p. 59. — DER NÔRDLICHE, NORDOSILICHE, und NORDWESTLICHE TAUCHER. Brehm. ’üg.Deuts. p.977. — STROLAGA PICCOLA. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 30. Habite. Commun en Islande ; niche en grand nombre en Norwége sur les îles Loffodes. Commun au Japon, où l’espèce est exactement la même qu’en Europe. , ANA ERA NRA VAR D'ORNITHOLOGIE. 573 GENRE QUATRE-VINGT-QUINZIÈME. GUILLEMOT. — URIA. Caractères. Voyez Manuel, vol, 2, page 919. PREMIÈRE SECTION. A. Le bec plus long que la téte. GUILLEMOT À CAPUCHON.—U. TROILE. Une autre variété a tout le corps brun absolu- ment de la même teinte que la gorge des indivi- dus en livrée d’été. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Selb. Brit. Orn. vol, ?, p- 420. —Richards. Faun. Boreal. Amer. p. 177, sp. 235. — Faber. Prodrom. Island. Orn. p. 42. — Gould. Birds of Europ. part. 9. — DIE DUMME und NORWEGISCHE LUMME. Brehm. #69. Deuts. p. 981. — STILL-GRISTA. Nilss. S%and. Faun. vol. 2, tab. 92, plumage d'hiver. Propagation. La couleur des œufs et les dessins des taches varient considérablement, presque individuelle- ment, mais le fond est le plus souvent d’un beau vert, plus foncé que ne l’est celui du fond des œufs du Guil- lemot à gros bec. 574 MANUEL GUILLEMOT BRIDÉ (Uria lacrymans), som- met de la tête, espace entre l’œil et le bec, une bande longitudinale derrière les yeux, et tou- tes les parties supérieures, d’un noir très-dé- cidé ; toutes les parties inférieures et l'extrémité des pennes secondaires d’un blanc pur ; on voit aussi du blanc entre la bande derrière les yeux et le noir de la nuque; il s’étend vers l’occiput, où cette teinte forme un angle ouvert; de petites plumes blanches, effilées et très-serrées, forment cercle autour des yeux, et une raie étroite se di- rige en arrière, en passant un peu au-delà des tempes ; la teinte noire de la partie latérale du cou forme vers la poitrine un collier faiblement indiqué par du cendré noirâtre ; mêches des flancs très-prononcées, bec d’un noir cendré ; intérieur de la bouche jaune; iris brun; pieds d’un brun jaunâtre. Longueur de 15 à 16 pou- ces. Les vieux des deux sexes en plumage d'hiver. Cette race ou espèce n'était pas connue sous cette livrée : celle des jeunes n’a pas encore été observée ; peut-être diffère-t-elle alors très-peu des jeunes de notre Guillemot indiqué sous le nom de Uriatroile, D'ORNITHOLOGIE. 575 Plumage d'été ou des noces. Tête, joues et partie supérieure du devant du cou d’une teinte brune enfumée ; le reste des par- ties supérieures d’un noir parfait ; le cercle blanc autour des yeux, et la ligne lacrymale à la partie postérieure de cet organe très-fortement marqués sur le plumage foncé de la tête. Les mêches des flancs très-grandes et marquantes. Voyez le Voy. pittoresque autour du monde, par Choris, pl. 23, plumage parfait d'été. —U. TROILE LEUCOPHTAL- Mos. Faber. Prodrom. Island. Orn.— Brunn. Orn. Bo- real. p. 23, sp. 111. — DIE WEISSGERINGELTE LUMME Brehm. 69. Deuts. p. 982. Remarque. M. Graba , dans son voyage à Féroë, page 106, dit, en parlant du grand nombre de ces oi- seaux qui nichent sur les rochers des îles mentionnées , que Uria Sabinit {sans doute notre Brunnichii) ne se voit point à Féroë ; par contre, les deux races Troile et Lacrymans y sont des plus communes ; c’est leur vérita- ble patrie. On y voit très-souvent les deux races nichant ensemble , de façon que l’on peut poser en fait que, sur cinq couples , on en voit un composé d'individus de ces deux races. C’est à Féroë que le Lacrymans abonde; il est rare, ou on le voit accidentellement ailleurs. M. Graba a acquis là preuve certaine que ce Lacry mans n’est pas un Troile très-vieux; c'est moins encore une différence sexuelle ; ce ne peut être non plus une variété locale ou de climat, vu que les deux races se trouvent réunies et souvent accouplées dans les îles d’un même groupe. 576 MANUEL Habite. M. de la Pvlaie a rapporté plusieurs individus des bancs de Terre-Neuve ; les pêcheurs baleiniers du Nord en rapportent quelquefois , mais on ne saurait dire où ils en font la capture. M. de Lamotte d’Abbeville possède deux individus tués sur les côtes de Picardié ; l’un de ces sujets est en plumage d'hiver. Nourriture, Comme l'espèce précédente. Propagation. Niche comme la précédente et la sui- vante, et dans les mêmes localités. La conteur du fond des œufs est d’un jaune verdâtre , marbré de beaucoup de lignes et de zigzags noirs très-rapprochés. GUILLEMOT À GROS BEC. — U. BRUNNICHIT. La livrée d'hiver, que l'oiseau revêt en août, est blanche sur toutes les parties du cou. Les jeunes prennent en mars leur première livrée d'été. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Faber. Prodrom. Îs- land. Orn. p. 41. — Richards. Faun. boreal. Americ. p. 477. — ALCA PICA. Fabricius. Faun. Groënland. — Gmel. Syst. À, p. 551. — Gould. Birds of Europ. — DIE BRUNNICH'SCHE und POLARLUMME. Brehm. og. Deuts. p. 981. Propagation. Niche comme les précédentes; la couleur du fond des œufs est d’un vert très-clair marqué d’un petit nombre de taches noirâtres. D'ORNITHOLOGIE. 677 Remarque. MM. Faber et Graba, qui ont séjourné en Islande et à Féroë , assurent que le Guillemot bridé et celui à gros bec ne sont que des variétés du Guillemot à capuchon (Uria troile). Je suis très-porté à admettre leur opinion , basée sur des observations faites sur les lieux par des juges compétens. Toutefois , il se pourrait que ces races voisines fussent mêléés et confondues exac- tement par les mêmes causes et de la même manière que celles des Corvus corax et leucophœus; Cornix et Co- rone ; Monedula et Spermogulus; Fringilla domestica et cisalpina , etc. M. Thienemann , qui à également parcouru l'Islande et le Nord, dans le but d'étudier les productions de ces contrées, est d'avis que ces oiseaux forment trois espè- ces distinctes ; il indique même des différences constan- tes dans la couleur des œufs. — Il paraît que des indi- vidus isolés s’égarent vers le midi; un jeune sujet, tué dans les environs de Naples , y fait partie d’une collec- tion ornithologique. GUILLEMOT À MIROIR BLANC. — U. GRYLLE. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Faber. Prodrom. Is- land. Orn: p. 39.— Graba. Reise nache Für6. p. 31.— Richards. Fauna boreal Americ., p. 478, sp. 237. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 426. — Gould. PBirds of Eu- rop. part. 15.— DIE NORDEUROPAISCHE, LANGSCHNABLIGE, MEISSNERS, THROISCHE und EISGRYLLUMME. Brehm. Wüg. Deuts. p. 987. 578 MANUEL Remarque. M. Graba , dans son voyage à Féroë, p. 30, dit : « M. Brehm a formé quatre espèces distinc- » tes de celle connue sous Uria grylle. J'ai comparé soi- » gneusement des individus tués à Féroë, au Groënland, » en Islande et sur les côtes de Norwége , sans pouvoir » trouver les distinctions spécifiques signalées par » M. Brehm. Au reste , dans le grand nombre d’indivi- » dus tués à Féroë, j'en ai vu peu se ressembler stricte- » ment ; de neuf individus. abattus le même jour, il ne » s’en est pas trouvé deux exactement pareils. » DEUXIÈME SECTION. B., Le bec plus court que la téte. GUILLEMOT NAIN.— U. ALLE. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Faber. Prodrom. Is- land. Orn. p. 4h. — Richards. Faun. boreal Americ. P. 479 , sp. 238. — COMMON NOTCHE (Mergulus melano- leucos). Selb. Brit. Orn. vol. 2 , p. 430. — Gould. Birds of Europ. part. 4, plumage d'été et d'hiver.—DER PLATT- SCHEITLICHE und HOCHSCHEITLICHE KRABBENTAUCHER. Brehm. V’6g. Deuts. p. 993.— GRÜNLANDS puFva. Nilss. Skand Fauna, tab. 78 , en livrée d'hiver. VUVVUVUE ANT UUES D'ORNITHOLOGIE. 579 GENRE un TRE-VING eo a ons — MORMON. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, pag. 931. MACAREUX GLACIAL. MORMON GLACIALIS (LrAcB). Le puissant bec coloré d’une seule teinte ; la grande rosace à l'angle de la bouche ; des nu- dités oblongues et grandes au dessus et derrière l'orbite, joints à des dimensions plus fortes, servent de moyen pour distinguer cette espèce de la suivante. Sommet de la tête et occiput d’un brun clair nuancé de teinte lie de vin; un large collier qui ceint le devant du cou, la nuque et toutes les au- tres parties supérieures d’un noirâtre légèrement nuancé de bleu; toute. la région des côtés de la tête et depuis le cou, toutes les autres parties in- férieures, d’un blanc pur ; rémiges brunes lise- rées de brun plus clair ; bec totalement d’un orange rougeâtre ; rosace à l’angle du bec jaune PARTIE IVe, 35 580 MANUEL d’ocre; iris et nudités lisses au-dessus des yeux d’un beau gris ; pieds oranges, mais les membra- nes plus pâles. Longueur , depuis la pointe du bec jusqu'aux ongles de 13 à 14 pouces, même, . quoique rarement, de 6 lignes de plus. Les deux sexes dans les deux livrées. MORMON GLACIALIS. Leach.—NoRTHERN PUFFIN. Gould. Birds of Europ. part. 21. — DER EISLARVENTAUCHER. Brehm. 7’6g. Deuts. p. 998.— Atlas du Manuel, pl. li- thog. Habite jusqu'aux limites des glaces du pôle arctique , dont il ne s'éloigne que très-rarement ; commun au Spitzberg et au Kamitschatka ; on le trouve aussi sur les côtes septentrionales de la Laponie et de la Russie, ainsi qu'aux iles Krafto et Kurilles. Nourriture. Principalement des crustacés. Propagation. Comme l'espèce suivante ; mais la cou- leur des œufs encore indéterminée. MACAREUX MOINE. — M. FRATERC ULA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lüthog. — Faber. Prodrom. Is- land. Orn. p.29.— Graba. Reise nach. Far. — Gould. Birds of Europ. part. 2. — FRATERCULA ARCTICA. Selb. Brit, Orn. vol. 2, p. 139. = DER POLAR und GRABAS D'ORNITHOLOGIE. 581 LARVENTAUCHER. Brehm. V6g. Deust. p. 999. — Pozcr- NELLA DI MARE. Savi. Orn. Tosc, vol, 3, p. 25. VU LVUY VUUVUVUY GENRE QUATRE-VINGT-DIX- SEPTIÈME. | PINGOUIN. —: LCA. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, pag. 935. PINGOUIN MACROPTÈRE. — 4. TORDA. Remarque. I] convient de rayer des synonymes four- nis, Manuel, page 937, ALcA picA de Gmel. Syst. 4, p. 551. Cette indication est synonyme de l'espèce dé- crite par O. Fabricius, Fauna Groënl.; l'une et l’autre doivent être rangées sous UR14 BRUNICRIE de ce Manuel. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. hthog. — Faber, Pro- drom. Island. Orn. p.46.—Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 435. —Gould. Birds of Europ.part. 12.—Graba. Reise nach. Farû , p. 102, où l’on peut voir quel cas il faut faire des nombreuses espèces que M. Brehm veut établir. — DER OSTLICHE, TORD , EIS und ISLANDISCHE ALK. Brehm. V6g. Deuts. p.1002.—GAZZA MARINA. Savi. Orn. Tose. vol. 3, p. 32. 582 MANUEL D'ORNITHOLOGIE. PINGOUIN BRACHYPTÈRE. —4.IMPENNIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Faber. Prodrom. Is- land. Orn. p. 48.—Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 433. — Gould. Birds of Europ. part. 13. Cette espèce devient de plus en plus rare, même dans les lieux où on la trouvait encore en assez grand nombre il y a seulement peu d'années. FIN DE LA QUATRIÈME PARTIE. APPENDICE À LA TROISIÈME PARTIE. APPENDICE A LA TROISIÈME PARTIE. AARAA AAA AAA AU ANAL UUUIUUV ANNUAL UE LUN AAA LUN VUT. AU ORDRE PREMIER. — RAP ACES. GENRE PREMIER. — 7 AUTOUR. VAUTOUR ORICOU (”). VULTUR AURICULARIS (Daun.). Ce rapace, le plus puissant des vautours con- nus, a le bec vigoureux, élevé, fortement courbé. Il se distingue par sa fraise composée de plumes courtes et arrondies ; par les plumes du ventre, irès-longues, acuminées , courbées, et qui recou- vrent mal un duvet d’un blanc pur; enfin par les cuisses qui sont pourvues seulement de ce duvet sans être couvertes de plumes. Il est muni, dans un âge avancé, d’un repli de la peau ou fanon, s'étendant de l’orifice des oreil- les jusque vers la moitié de la partie nue du (*) A classer avant le Jautour arrian , vol, 3,p. 2. 586 MANUEL cou. Plumage brun couleur de suie; longues plumes du ventre brunes, bordées de brun plus foncé ; duvet blanc; cuisses brunes. Les vieux ont le bec jaune d’ocre, et la nudité couleur de chair. Les jeunes, à bec noir et nudité cendrée. Longueur totale, plus de 4 pieds. Z’adulte des deux sexes. Les jeunes de l’année ont la livrée d’un brun clair, toutes les plumes sont bordées d’une teinte roussâtre; celles de la poitrine et du ventre ne sont point contournées en lame de sabre, et sa tête el son cou sont entièrement couverts d’un fin duvet très-touffu. VULTUR AURICULARIS. Daudin. Orn: vol. 2, p: 10. — Lath. Znd. Orn. supp. vol. 2, p. 1, sp. 1. — VAUTOUR ORICOU. Vieill. Ois. d’Af. vol. 1. p. 36, pl. 9. — Vau- TOUR ÆGYPiUS. Savig. Grand. ouv. d'Egyp. Atlas, tab. 11, figure d’un jeune à l’âge moyen. — ORICOU ou ÆGYPIUS. Temm. pl. col. vol. A, pl. A07, femelle ou jeune encore dépourvu de l’appendice aux oreilles. — SOCIABLE VUL- TURE. Lath. Syn. sup. vol. 2, p. 11. Habite toute l'Afrique, se trouve en Grèce, particu- lièrement dans les environs d'Athènes, et sur les hautes montagnes. Nourriture et propagation inconnues pour l'Europe. Vaillant dit que la femelle pond dans les crevasses des D'ORN ITHOLOGIE. 87 rochers, et sur un nid composé de büchettes, deux œufs blancs et rarement trois. = VAUTOUR CHASSEFIENTE (”). VULTUR KOLBII (Daun.).… Assez facile à distinguer dans tous ses âges, du vrai vautour griffon, par la forme des plumes des ailes et des parties inférieures, qui toutes sont arrondies par le bout , tandis que ces mêmes plumes, dans /e griffon , sont longues et acumi- nées ; la fraise n’est pas non plus aussi longue ni aussi abondante. Couleurs générales du plumage d’un café au lait clair ou isabelle, souvent, et sui- vant l’âge, varié ou tapiré de brun clair ou foncé. L’adulte est à peu près totalement d’un isabelle blanchâtre, tandis que la livrée du griffon adulte est d’un brün clair et uniforme partout. Le jabot du chassefiente est d'un brun foncé; tête et cou couverts de duvet ras. Longueur totale 4 pieds. Vuzrur KoLBu. Daud. Orn. vol. 2, p.15.—Lath. nd. (*) A classer après le Yautour griffon, vol. 3, p. 5. 288 MANUEL Orn. vol. 2, p. 1, sp. 2. Plusieurs des figures citées sous le nom de peronoptere et de griffon sont établies sur le chassefiente du midi de l’Europe, car ces deux espèces ou races ont souvent été confondues ; quelques descrip- tions sont aussi très-embrouillées. — VAUTOUR CHASSE- FIENTE. Vieill. Orn. d'Afrig. vol. p. 44, pl. 10.—Rupp. Atlas du voy. en Egypte, un jeune individu, pl. 32. — KOLBENS VULTURE. Lath. 9yn. supp. vol. 2, p. 42. Habite à peu près toutes les parties montueuses de l'Afrique ; plus abondant et plus généralement répandu en Europe que ne l’est le griffon ; ce dernier paraît vivre plus particulièrement dans les parties occidentales, tan- dis que le chassefiente est plus commun dans toutes les parties orientales. Vit en grand nombre en Sardaigne. Nourriture. Animaux morts, charognes et voieries. Propagation. I niche dans le midi de l’Europe ; selon les localités , dans les fentes des rochers, ou sur les plus hauts chênes des forêts , où il construit une aire de plusieurs pieds de diamètre; pond deux œufs rugueux ét d'un blanc sale. Remarque. Notre Musée vient de recevoir pin individus tués en Sardaigne. D'ORNITHOLOGIE. 589 GENRE QUATRIÈME. — FAUCON. FAUCON CONCOLORE (*). FALCO CONCOLOR (Mn. Les ailes de cette espèce sont trés-longues , elles aboutissent à l'extrémité de la queue et la dépassent même un peu : la rémige extérieure porte à sa barbe intérieure une échancrure lon- gue environ d’un pouce. Le bec est muni d’une forte dent ; les tarses sont grêles et de moyenne longueur. ‘ Tout le plumage du mâle, à l’état adulte est, sans exception , d’une seule nuance bleuâtre clair tirant au gris cendré ; mais toutes les plumes et les pennes sont marquées le long de leur baguette par une strie noirâtre ; les rémiges sont noires, le bec est noir; la cire, le tour des yeux et les pieds sont jaunes ; l'iris est brun. Longueur 11 pouces. Le vieux mâle. La femelle adulte a le plumage plus foncé ou d’une teinte couleur de plomb noirâtre ; la tête et (*) À classer après le Faucon kobez, vol. 3, p. 18. 590 MANUEL le bout de la queue ont une teinte plus sombre que celle du reste du plumage. Les jeunes sont d’un brun terne; on trouve des individus en livrée de passage, ayant des plu- mes d’un brun terne, sur fond bleuâtre clair. FALCO CONCOLOR. Temm. et Laug. pl. col. 330, vol. 1, le mâle. Mais on doit observer que cette figure est des- sinée sur un sujet en mue , dont les rémiges n’ont pas atteint toute leur longueur. -— Voyez, comme figure parfaite, LEAD COLOURED FALCON. Gould. Birds of Europ. vol. À, figure très-cracte du mâle. Nourriture et propagation inconnues. Habite VÉgypte et l'Arabie, principalement l’île Ba- rakan dans la mer Rouge. On le trouve, quoique acci- dentellement, en Dalmatie ; mais il est plus commun en Grèce. On dit aussi qu'il visite parfois la Sardaigne ; il habiterait aussi la Sénégambie. ÉLANION MARTINET (*). FALCO FURCATUS (LIN). Tête, cou, généralement toutes les parties in- (*) À classer avant l’Élanion‘ blanc ; vol. 3, p.133. D'ORNITHOLOGIE. 591 férieures , les barbes intérieures des pennes se- condaires et le bout des tertiaires d’un blanc par- fait ; manteau, ailes et queue d’un beau noir bronzé à reflets. Les ailes et la queue très-lon- gues; cette dernièretrès-fourchue comme la queue du martinet; tarses en grande partie emplumés ; le reste et les doigts jaunes ; cire jaune garnie de soies ; bec noir; iris d’un blanc bleuâtre. Lon- gueur totale 2 pieds. Le mâle et la femelle ont approchant le méme plumage. Le jeune n’est pas encore indiqué ni connu : dans le nid ils sont revêtus d’un duvet blanc. FALCO FURCATUS. Linn. Syst. À, p.129, sp.25.—Lath. Ind. Orn. vol. 1, p.22, sp. 41.— Wils. 4mer. Orn. vol. 6, p. 70, pl. 51, fig. 2. — MILVIUS CAROLINENSIS. Briss. Orn. vol. À, p. AS. — NAUCLERUS FURCATUS. Gould. Birds of Europ. vol. À , fiqure très-exacte. — Yarr. Brit. Birds. vol. 1, p. 71.— MILAN DE LA CARO- LINE. Buff. Ois. vol. 1, p. 221.—Vieill. Ois. d'Amérique, pl. 10. — SWALLOW TAILED FALCON. Catesb. Car. vol. 4, tome &. — Penn. Arct. Zool. vol. 2, tab. 10. — Lath. Syn. vol. 1, p. 69. Habite V'Amérique septentrionale, d'où il se répand , quoique rarement , jusqu'au Brésil ; et plus rarement ou seulement accidenteliement dans le nord de l'Europe. Deux individus ont été capturés en Angleterre; l’un en Argyleshire , l’autre en Yorkshire. 592 MANUEL Nourriture. Lézards et serpens; aussi de grands m- sectes tels que sauterelles. Propagation. Place son nid à la cime des pins et des : bouleaux ; ce nid, suivant les auteurs américams, est composé debranchettes mélées de mousse et d'herbe. Les œufs sont au nombre de quatre ou six, d’un vert blan- châtre avec quelques taches brunes au gros bout. ÉLANION BLAC. — F. MELANOPTERUS (*). Habite. M. du Seuil, d'Is-sur-Tille, me marque qu’on voit assez souvent cet oiseau dans le département de la Côte-d'Or ; il y vient dans le mois d'octobre ; ce qui prouve que l'apparition de cette espèce nomade est plus fré- quente qu'on ne l’avait cru jusqu'ici. Nourriture. M. du Seuil à remarqué que cet oiseau se nourrit dans cette contrée, de souris, dont il trouva dans le jabot de nombreux débris tout couverts de poils ; tandis que les autres observateurs assurent qu'il se nour- rit uniquement d'insectes. Remarque. Nous donnons textuellement , eu sous la garantie de MM. de la Marmora et du professeur Géné, l'indication d’une espèce nouvelle de Faucon, trouvée en Sardaigne sous le nom de : (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, p. 33. © D'ORNITHOLOGIE. 593 FAUCON ÉLÉONORE. — FALCO ELEONOREÆ. Qui ressemble un peu à l'espèce nommée Ho- BEREAU (7. subbuteo), mais en diffère principa- lement : 1° par sa taille qui est beaucoup plus forte; 2° par la couleur dela cire, qui ést bleuâtre; 3° par la forme du bord tranchant de la mandi- bule supérieure, qui n’est point échancrée entre la base et la dent; 4° et enfin par la couleur des œufs, qui sont d’une teinte rougeûtre, pointillés et tachetés de brun ferrugineux. M. Géné se pro- pose de décrire plus en détail cet oiseau, dans son ouvrage sur la Sardaigne ; jusque-là, nous croyons devoir nous abstenir de toute remarque sur cette nouvelle espèce. On peut conjecturer qu'un individu de cette espèce se trouve déposé dans la collection ornithologique du marquis Du- razzo à Gènes ; car M. Selys de Longchamps, qui a vu cette collection, nous marque qu’un oiseau voisin du Subbuteo, mais différent, en fait partie, et a été tué dans la Ligurie. 594 MANUEL BUSARD BLAFARD (*). FALCO PALLIDUS (Syxes.). Facile à distinguer des deux autres espèces, en ce qu’il n'a pas de cendré bleuätre aux joues, au menton, ni sur le devant du cou, et que les couvertures supérieures de la queue sont munies de bandes. Plumage généralement pâle; la teinte cendrée très-claire; à l’occiput du mâle manquent lestaches brunes et blanches; le croupion et les couvertu- res supérieures de la queue sont blancs, marqués de bandes cendrées ; les bandes aux pennes laté- rales de la queue sont au nombre de sept ou de six; elles ont une forte teinte rousse aux barbes extérieures. Tête, manteau et couvertures, des ailes d’un cendré blafard , sans aucun indice de bande transversale sur les grandes couvertures ; tout le dessous, depuis la gorge jusqu’à l'abdo- men, d’un blanc pur, plus ou moins varié, se- lon l’âge, de fines stries brunes disposées sur la poitrine et au ventre. Bec bleu; cire et pieds jau- (‘) À classer après le Busurd Montagu, vol. 3, p. 42. D'ORNITHOLOGIE. 595 nes, iris d'un jaune verdâtre. Longueur totale, 4 pied 3 pouces. Le mâle adulte. La femelle a le plumage dessiné de la même manière que -dans la femelle du Saint-Martin, mais toutes les couleurs sont de deux teintes plus pâles ; la queue est rayée de six larges bandes brunes, tandis qu’on n’en voit que quatre chez la femelle du Saint-Martin. FALco PALLIDUS. Sykes et Gould. Birdsof Europ. vol. A, avec une bonne figure du mäle. — C'est CIRCUS CINEREUS, Ch. Bonap. Faun. Ttalic. Habite Espagne, où l'espèce est abondante; se trouve accidentellement en France , en Italie et en Allemagne ; plusieurs individus ont été tués sur le Rhin. On doit la première connaissance de cet oiseau, comme espèce eu- ropéenne , à M. Bruch de Mayence. Vit également en Asie et dans l'Inde , où elle est exactement la même. Nourriture. Lézards et autres reptiles. Propagation. Le colonel Sykes dit que dans l'Inde l'espèce est commune et niche sur les arbres. Remarque. M. de Sélys Longchamps qui a visité récem- ment les principaux établissemens ornithologiques de l’I- tlie et de la Suisse, m'a communiqué les observations suivantes sur les trois rapaces que je n’ai pu admettre jusqu'ici dans le dénombrement des espèces européen- nes. « Falco pojana de M. Savi. Je dirai seulement que PARTIE IVe, 39 296 MANUEL tous Les falco pojana ne sont que de jeunes buses à raies longitudinales , comme on en voit en Belgique ; mais une observation intéressante, c’est qu’en Toscane on ne voit jamais les vieux individus ou buse changeante et à poitrine barrée de Vieillot. — Les individus du Fafco al- bidus de Gmelin que je me suis procurés en Belgique m'onttoujours présenté des ongles blanchâtres ou gris fon- cé, et non pas noirs comme chez les individus ordinaires. — Nisus major. Il est bien reconnu maintenant en Suisse que le prétendu nisus major n’est qu’un état différent de la femelle du falco nisus.» Voici la remarque relative à cette espèce que M. de Verneuil a bien voulu me com- muniquer : — « Je n’ai jamais pu trouver les différences signalées par M. Meisner entre le grand et le petit éper- vier. J'ai tué beaucoup de ces oiseaux ; tous ceux de fortes dimensions étaient des femelles ; aucune n'avait l'iris rouge. » D'ORNITHOLOGIE. 297 ses en MAR AAA AUS VAT AAAT LA AAA ANA RAA AAA AUAAAN AU DRE, a ORDRE DEUXIÈME. — OMNIFO- RES. L. GENRE SIXIÈME. — CORBE AU. CORBEAU LEUCOPHÉE.— C. LEUCOPHÆUS. Ajoutez à la remarque, vol. 3, p. 57. L'opinion de M. Graba, sur cet oiseau , est que le Cor- sus leucophœus ne diffère pas spécifiquement du C. coraz ; vu, dit-il, qu'il arrive souvent que dans un même nid se trouvent trois corbeaux noirs et un blanc, ou varié de blanc; ce dernier se revêt ordinairement de la livrée toute noire dans un âge plus avancé. On trouve à Sandoc, l'une des Féroës, annuellement et constamment dans un même aid unjeune individu blanc. M. Graba a vu une paire de corbeaux sur lenid, dontle mâle était blanc etla femelle variée de blanc. Mais le même auteur convient aussi que c'est aux Féroës seulement que ces C. leucophœus se rencontrent; ce qui est d'autant plus remarquable, qu’en Islande , aux Orcades et dans les parties septentrionales de la Norwége, les corbeaux sont aussi abondans qu’à Féroë, et qu’on n’y voit point de variété semblable. Graba, Reise nach Fürë, p. 51 et suivantes. — Nouvelle preuve évidente de l'influence des climats sur la colora- tion du plumage. 598 MANUEL GENRE SEPTIÈME. — C{RRULE. GEAI À CALOTTE NOIRE ns GARRULUS MELANOCEPHALUS (G£Né). * C’est plutôt une variété locale qu’une “espece distincte de notre glandivore; mais elle est suff- samment caractérisée par des dissemblances mar- quées et constantes qu'on peut apprécier du pre- _mier coup d'œil; ce qui fait qu’il convient de l’isoler par les mêmes motifs sur lesquels est basée laséparation spécifique des Fringilla cisal- pina et domestica, des Cinclus aquaticus et mela- nogaster, comme de plusieurs autres de nos es- pèces européennes. Plumes de la tête très-longues, pouvant se re- dresser en huppe; elles sont toutes, et dans la totalité de leur longueur, d’un noir parfait, et for- mant par leur ensemble une ample calotte; front, petites plumes des narines et sourcils d’un blanc jaunâtre un peu mêlé de brun ; à la base des man- dibules une forte moustache noire; gorge blan- che; cette couleur remonte au-delà des mousta- ches et couvre les joues jusqu’au dessus des yeux; parties supérieures et inférieures du corps abso- (*) A classer après le geai glandivore, vol. 3, pag. 66. D'ORNITHOLOGIE. 599 lument comme dans le g{andivore; pennes de la queue noires, cendrées à la baseet rayées en des- sus de bandes bleuâtres; rémiges noirâtres lisé- rées de blanc, et le reste de l’aile comme dans le glandivore. Longueur totale, 13 pouces, souvent seulement 42 ou 11 pouc. 6 lig., selon les localités. L'espèce ou race constante a été indiquée et figurée, pour la première fois, par M. le profes- seur Géné. Voyez GARRULUS MELANOCEPHALUS. Ann. de l Acad. des scienc. de Turin, vol. 37, avec une bonne figure. Cette figure est basée sur les deux sujets que possède le Musée de Turin, tués aux environs de Balbek au mont Liban ; ces sujeté ne portent que 44 pouces 6 lignes en lon- gueur totale. Habite. Tndépendamment des contrées africaines de la Syrie, on trouve encore l'espèce dans toute la Grèce, en Crimée et dans le Caucase où elle remplace notre Glandivore. J'ai soigneusement comparé les sujets de trois de ces localités , et n’ai pu trouver d’autre diffé- rence que celle de la taille ; ceux de Grèce portent 12 pouces ; le’ sujet que j'ai recu du Gaucase en porte 13. — La race du Japon , indiquée dans le vol. 3 , sous le nom de Kasidori , diffère également de celle-ci , mais bien peu de notre Glandivore d'Europe. Nourriture et Propagation. Inconnues ; on le mange dans plusieurs parties de la Grèce. Re = 600 MANUEL RAA ALAN AUS RAD AAA AALE/0 AURA EUR UT AUS AAA AVS UT LUS UT AAA UUIULAR NAT ORDRE TROISIÈME. — ZNSEC- TIVORES. GENRE QUINZIÈME. — PIE-GRIÈCHE. PIE-GRIÈCHE À CAPUCHON (*). LANIUS CUCULLATUS (Mimi). Sur le sommet de la tête une ample calotte noire, coupée de chaque côté par un large sourcil éten- du depuis la base des narines jusqu'aux côtés de l’occiput , dont la teinte est d’abord blanche, puis se nuance graduellement en jaune roussà- tre; nuque, manteau et dos d’un brun ombre un peu cendré sur le croupion: ailes d’un roux ar- dent , les scapulaires marquées de grandes taches d’un noir parfait, les pennes d’un brun noirâtre, seulement lisérées de roux ardent. Gorge et milieu du ventre d’un blanc pur, les joues et le reste des parties inférieures d’un cendré clair, hormis (5 À placer après la Piegrièche à poitrine rose ,:vol. 3, pag. 82. D'ORNITHOLOGIE. 601 l'abdomen , qui est d’un blanc jaunâtre; queue très-étagée, noire à grands bouts blancs; les deux pennes du milieu cendrées, ondées de ban- des transversales plus foncées. Bec brun, à base de la mandibule inférieure grise; pieds gris. Lon- gueur 9 pouces 6 lignes. Les sexes diffèrent seu- lement par les teintes du plumage. LANIUS RUTILUS. var. c. Lath. nd. Orn. v. 1. p. 72, sp. 12, y. — LA PIE-GRIÈCHE ROUSSE DU SÉNÉGAL. Buff. p/. enl. 479, f. 1.—Lath. Syn. ». 1, p. 170, var. b. sont les seuls synonymes que nous puissions trouver de cette espèce distincte , toujours confondue dans les méthodes avec notre Pie-srièche rousse. Notez encore que la Pie- grièche roussäâtre de Buff., p/. enl.:477, f. 2, est la fe- melle d'une autre espèce distincte de notre Rutilus, qu'on trouve en Afrique et que nous proposons de nom- mer Z. rutilans. Habite. Jusqu’à présent nous n’avons eu d'autre notice sur cette espèce , nouvelle pour l'Europe, que par lessu- jets provenant du Sénégal. Les recherches faites depuis peu en Andalousie, prouvent qu’elle existe aussi dans le midi de l'Espagne. Les sujets de l’Andalousie, que je dois à la complaisance de M. Boissonneau , ne diflèrent pas de ceux du Sénégal ; ces derniers ont seulement des teintes plus pures. : Nourriture et Propagation. Inconnues. : EE) 602 MANUEL GENRE DIX-SEPTIÈME. — MERLE. MERLE VARIÉ OU DE WITHE (*). . TURDUS VARIUS seu WITHEI (Gouuo). Aucun autre caractère , que celui de la légère différence dans la grosseur du bec, ne peut servir de moyen pour reconnaître les individus des deux races de cette espèce, dont l’une se montre acci- dentellement en Europe et vit jusqu'au Japon, l’autre se trouve répandue depuis les îles de la Sonde jusqu’à la Nouvelle-Hollande : ces derniers ont le bec un peu plus long et tant soit peu plus robuste que la race qui se montre assez fréquem- ment dans nos contrées, ou qui nous vient du Japon ; encore est-il de fait que, dans le grand nombre des sujets de l’Inde, j'ai trouvé des indi- vidus dont le bec n’est certainement pas plus fort ni plus long que celui des sujets du Japon : je les réunis Conséquemment, contrairement à l'opinion de M. Gould, qui en fait deux espèces, et qui serait très-porté à en faire une troisième pour les sujets de l'Australie. | (*) À placer avant le Merle Draine, vol. 3, pag. 87. D'ORNITHOLOGIE. 603 Toutes les parties supérieures et les quatre pennes du milieu de la queue d’un brun olivâtre teint de jaunâtre, chaque plume étant marquée vers le bout d’un large croissant noir ; lorum, tour des yeux et joues d’un ton plus ou moins blanc marqué, vers le bout des plumes, de petits croissans noirâtres ; couvertures des ailes d’un brun foncé marqué de taches et lisérées de jaune ocre ; aile bâtarde rayée et pennes lisérées de brun ocre; menton, milieu de l'abdomen et couvertures inférieures de la queue d’un blanc pur ; poitrine variée de brun clair et d’ocre:; le reste des parties inférieures blanches, mais toutes ces plumes terminées par un croissant brun, ce qui fait que toutes les parties du corps paraissent couvertes d’écailles. Pennes latérales de la queue noires ; les deux extérieures d’un brun clair vers la pointe. Bec et pieds bruns. Longueur, 9 pou- ces 6 ou 8 lignes, aussi 10 pouces; les sujets exotiques sont quelquefois un peu plus forts. Les deux sexes. TurDus VARIUS. Horsf. Zoolog. researc. in Java, avec une figure. — NYITHES THRUSH. Gould. Birds of Europ. vol. 2. figure parfaite. — TURDUS AUREUS. Stoll. Faune dela Moselle, année 1825.— Yarr. Brit. Birds. ». 1, p. 184 , avec figure sur bois. 604 MANUEL Habite. Visite accidentellement l'Europe occidentale; on en peut citer cinq ou six exemples : un en Angleterre , deux à Hambourg, un sur le Rhin, un autre en Allema- gne, Sans indication de lieu , et ,depuis 1788 , un sujet a été tué près de Metz; on parle encore , !mais vague- ment de quelques autres captures. L'espèce est plus abondante au Japon, peut-être aussi dans quelques par- ties de l’Asie , d’où elle doit nous venir en Europe. Je n'ai pu trouver aucune différence marquée dans la colo- ration du plumage entre les sujets de Hambourg et ceux du Japon; on voit seulement une très-lésère variété de taille et de grosseur du bec entre ceux-ci et les sujets de Java. Comparés également avec ‘ceux des contrées de l'Australie, ces derniers sont les plus grands , quoi- que portant le même plumage. Nourriture. Il est dit qu’elle consiste en insectes et en vers. À Java on les trouve seulement sur les montagnes de six à sept mille pieds d'élévation, jamais ailleurs ni dans les autres îles de la Sonde. Au Japon elle habite également les hautes montagnes. MERLE NAUMANN.—T. N'AUMANNII (*). Ajoutez à la description et aux synonymes de (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, pag. 87. D'ORNITHOLOGIE. 605 cette espèce tout ce qui est dit sur cet oiscau sous le nom de : TURDUS NAUMANNI dans Gould, Birds of Europ. vo.2, avec une figure du sujet déposé dans le Musée de Munich; puis tout l’article du MERLE EUNOME. Voyez mes p/. co- loriées , 514, le mâle adulte. Cette figure est d’un sujet du Japon, où l’espèce est la même qu’en Europe. — M. Naumann cite la capture récente d’un individu de cette espèce dans le duché d’Anhalt-Cotten ; ce sujet, pris le 27 septembre 1838, est un jeune mâle qui con- serve encore quelques plumes de sa première livrée. Voyez Wiegm. Archiv. 1838, Helt. 5, p. 372. MERLE BLAFARD. — T. PALLIDUS (). Ajoutez, comme indication de l'adulte: Une tache noire couvre le lorum ; le front brun; la tête , les côtés du cou et la gorge d’un cendré noirûtre ; le menton blanc; la poitrine d’un cendré olhivâtre ; la nuque, le dos et les couvertures des ailes, d’un roux oli- vâtre foncé ; les rémiges et la queue d’un noir glacé de cendré ; tache blanche sur la barbe intérieure des trois pennes latérales de la queue; les flancs d’un cendré oli- vâtre ; tout le reste des parties inférieures d’un blanc (*) Addition à cet article. Voir vol. 3, page 97. 606 MANUEL pur. — Voyez Gould. Birds of Europ. vol.2, et MeRLE DAULIAS, pl. color. d’ois. pl. 515 , sur un sujet de l’année, du Japon. — Aussi TurDus WERNERII. Bonelli, Cat. du Mus. zool. de Turin. — Géné, Mém. de l Acad. de Tu- rin, vol. 37, p. 291, avec une figure d’un individu, proba- blement le jeune de l’année. — Se trouve figuré dans l'Atlas du Manuel, où M. Werner done ce merle sous le nom de’ Turdus Men Habite. La capture faite en Italie de deux individus, dont l’un fut pris en novembre 1827, et l’autre dans le même mois en 1828 , prouve que le passage accidentel de cette espèce est moins rare qu’on ne pense. Les deux sujets mentionnés dans le mémoire publié récemment par M. Géné , ont été tués dans les environs de la ville de Turin. Remarque. Nous n'avons pu obtenir aucune donnée nouvelle sur les Turdus auroreus et minor, cités, vol. 3, pages 100 et 102, sur les indications de Brehm. GENRE DIX-SEPTIÈME (Z6s) (*). TURDOIDE. — ZXOSS (Mu). Bec plus court que la tête, comprimé, fléchi (*) À classer après le Merde bleu (genre dix-septième ; deuxième section), vol. 3, p. 104. D'ORNITHOLOGIE. 607 dès sa base, pointe courbée et faiblement échan- crée ; des poils roides à la base du bec. Narines basales, latérales , ovoides, à moitié fermées par une membrane nue. Pins courts, faibles, à tarse plus court que le doigt du milieu ; l'externe soudé par la base. ONGLES courts et grêles. Ar- LES Courtes, arrondies; la première rémige courte, deuxième, troisième et quatrième étagées ; qua- trième, cinquième et sixième les plus longues. Cette coupe est nouvelle pour l’ornithologie d'Europe , plusieurs représentans existant en Afrique et dans les îles de l’Archipel des Indes, où les espèces de ce genre sont très-nombreuses. M. Muller, l’un de nos naturalistes voyageurs dans l’Inde, me fait part qu'à Java ce sont des oiseaux sédentaires ; quelques espèces habitent les contrées montueuses, et l’une d'elles, jusqu’à. une élévation de 8,000 pieds ; d’autres vivent dans la plaine, même jusque dans le voisinage des lieux habités; leur cri d’appel ressemble en quelque sorte à celui de notre pinson. Ils sont ordinairement par couple ou bien réunis en fa- mille, mais rarement en bande nombreuse; ils fréquentent le plus souvent les arbres et les ar- bustes qui portent des fruits ou des baies, dont ils font à peu près leur seule nourriture ; on les 608 MANUEL voit souvent à terre à la recherche de ces fruits qui tombent: mais ils prennent rarement des che- nilles ou autres insectes; de sorte qu’on peut ad- mettre qu'ils sont essentiellement fructivores, en quoi ils différent des merles, qui ont un régime plus insectivore. AAA RAA UN AE TURDOIDE OBSCUR. IXOS OBSCURUS (Mm). Sommet de la tête, joues et gorge d’un brun sombre; nuque, manteau , dos et croupion d’un brun de terre terne; toute l’aile du même brun, mais un peu plus lustré; poitrine et flancs d'un brun clair ; milieu du ventre d’un brun blanchä- tre ; abdomen et couvertures du dessous de la queue d’un blanc terne ; queue totalement unico- lore, d’un brun noirâtre; bec et pieds noirs. Longueur , 8 pouces. Les deux sexes... Cette espèce nouvelle ressemble, par la taille etles formes totales, à peu près, à l’Zxos plebeius de l'Afrique septentrionale, figuré dans l'Atlas du voyage en Égypte par Ruppel; mais les cou- leurs du plumage diffèrent assez pour qu'il soit D'ORNITHOLOGIE. 609 facile de ne pas les confondre. Notre espèce, quoi- que différente par les couleurs du plumage, tient de très-près à celle que nous avons désignée dans le tableau des planches coloriées, sous le nom de 1xos Vüaillanti, ou le Merle cul-jaune du Cap. Bufton, pl. enl. 317, qui est le Brunoir de Vail- lant, Oùs. d’Afr. pl. 106, f. 4. Elle ressemble aussi, par tous les caractères, à plusieurs autres espèces du même genre répandues dans les îles de l’Archipel asiatique. Habite. À été trouvé en Andalousie, où on le dit assez commun. Vit probablement aussi dans le nord de l’Afri- que. ” SMNES 4 ji È Nourriture et propagation inconnues. GENRE .DIX-HUITIÈME. — CINCLEF. CINCLE À VENTRE NOIR. — C. MELANO- GASTER (*). Ayant obtenu deux individus de cette espèce signalée par M. Brehm, dont l’un me fut offert par M. de Feldegg , je crois pouvoir émettre (*) Addition à cette espèce. Voir vol, 3, page 106. 610 MANUEL mOn opinion sur cet oiseau, placé avec quelque doute dans la troisième partie, pag. 106. En premier lieu, je n’ai pu trouver d’autre dénombrement aux plumes caudales que celui de douze, comme l'ont le plus grand nombre des cincles qu’on obtient, quoique M. Brehm dise que son melanogaster n’en a que dix ; 2° je trouve mes individus un peu plus grands que les cincles en livrée ordinaire, et M. Brehm dit qu'ils sont plus petits. À part ces deux caractères essentiels, j'ai trouvé qu’en effet il y a une légère différence dans la coloration du plumage, absolument comme. elle est signalée par l’auteur mentionné : car le Cinclus melanogaster se distingue facilement des individus en plumage ordinaire par les teintes très-foncées de tout le plumage; mais la distribu- tion des couleurs est exactement la même chez les uns comme chez les autres; ce qui me fait présumer que ces sujets à livrée sombre et mi- lieu du ventre d’un brun à peu près noir, peu- vent être considérés comme des individus qui ont atteint un âge très-avancé; vu que l'extrême vieillesse, chez les oiseaux, produit toujours quel- que altération dans la coloration de leur plumage. On en voit des exemples nombreux chez une grande quantité d'espèces, tant indigènes qu’exo- D'ORNITHOLOGIE. 611 tiques. M. Gould, à qui j'ai communiqué une dé- pouille pour en donner la figure, Birds of Eu- rop. vol. 2, pl. 84, semble aussi partager mon opinion, que le C. melanogaster de Brehm n’est à tout prendre qu’une variété, individuelle, ou bien locale dans les contrées riveraines de la Baltique. On pourrait citer de même, et former une es- pèce distincte des sujets obtenus d’une des loca- Jités du midi de l’Europe, sans que nous sachions exactement de laquelle, puisque M. Cantraine a omis de la marquer sur les individus provenant de son voyage. Ces individus sont plus petits que ceux du centre:de l’Europe, et les couleurs du plumage sont plus claires, quoique distribuées de la même manière. ; GENRE DIX-NEUVIÈME. — BEC-FIN. BEC-FIN‘DES OLIVIERS (*). SYLVTA OLIVETORUM (STRICKL.) Plumage des parties supérieures d’un cendré (*) À classer après le bec fin rousserolle, vol. 5, p. 110. PARTIE IV° A0 612 MANUEL brun nuancé d’olivâtre; l’espace entre le bec et l'œil d’une teinte plus claire; pennes des ailes d’un brun foncé, les secondaires lisérées de blanchâtre ; queue faiblement arrondie et d’un brun foncé; la penne extérieure bordée et les deux suivantes terminées de blanc; parties infé- rieures d’un gris blanchâtre qui s’obscurcit sur les flancs ; abdomen et couvertures du dessous de la queue nuancés de jaunâtre ; base du bec jaune orange, mais plus Sombre vers la pointe; pieds couleur de plomb ; iris noisette. Longueur totale, 6 pouces. OLIVE-TREA SALIGARIA. Gould. Birds of Europ. vol. 2, avec une figure. Il paraît qué cette espèce nouvelle est voisine des autres espèces de becs-fins qui habitent le bord des eaux. Habite. Les parties orientales du midi de l'Europe. On doit la découverte de cette espèce, inédite, aux soins de M. Strickland , qui s’en procura deux individus dans lesîles loniennes , pris tous les deux à Zante , où l’es- pèce n’est pas rare, au printemps de 1836. Nourriture et propagation inconnues. D'ORNITHOLOGIE. 613 BEC-FIN LOCUSTELLE. — $. LOCUSTELLA (*). Les petites taches en auréole du devant du cou, manquent totalement chez les jeunes, qui ont la gorge blanche; il parait aussi que ces petites mouchetures disparaissent totalement en hiver, chez les deux sexes, et reparaissent au printemps ; le mâle à cetteauréole de petites taches plus dis- tinctement marquée que la femelle. Je tiens de M. Hardy, de Dieppe, que cet oi- seau niche en des terrains montueux, ne se te- nant dans les roseaux des marais qu’à son pas- sage de printemps, en avril, qui lui offrent alors le seul abri pour s’y cacher. Une preuve de plus à l’appui de mon opinion, que les genres Cala- moherpe, locustelle, ete., etc., sont des coupes faites à bon plaisir. Le même naturaliste me fait part que le Cala- moherpe tenuirostris de Brehm, cité Manuel, part. 3, p. 113, n'est rien autre qu’une Locus- telle. M. Gould. Zirds of Europ. vol. 2, dit que la ps on (*) Addition à cette espèce. Joir vol, 3, page 112. 61h MANUEL Locustelle est assez commune en Angleterre ; elle place son nid dans les fourrés les plus épais des buissons ; ce nid est composé de mousse et d’her- bes fines. Pond quatre œufs, d’un gris rose avec de nombreuses taches plus foncées. C’est le Zra£e locustelle des Anglais. On voit dans Gould, Birds of Europ. vol. 2, des figures très-exactes du Bec-fin riverain, trapu, et luscinoides, sous les noms de ZLocustella fluviatilis , certhiola et lus- cinoides. BEC-FIN LANCÉOLÉ (*). SYLVTA LANCEOLATA (Mim). Bec court et gros ; queue assez longue, forte- ment conique; toutes les parties inférieures, la partie médiane du ventre seule exceptée, couver- tes de longues méches lancéolées. D'un bon tiers moins grand que la locustelle , mais le bec tout aussi fort; la queue aussi longue mais plus conique. Parties supérieures du plu- mage comme chez la locustelle, seulement les taches plus grandes et plus foncées ; menton, tout le devant du cou, poitrine et ventre, d’un (*) A classer après le Bec-fin cisticole, vol. 3, p. 125. D'ORNITHOLOGIE. 615 blanc jaunâtre; flancs, abdomen et partie des couvertures inférieures de la queue, d’un cendré roussâtre; toutes ces parties, depuis le bec jus- qu'à la queue, le milieu du ventre seul excepté , sont couvertes de nombreuses mêches noirâtres de forme lancéolée; le bec est brun. Longueur totale, à peine 4 pouces. Cette espèce, que je juge être nouvelle, m'a été communiquée par M. Bruch de Mayence, et a été prise non loin de cette ville. La petite taille de cet oiseau, dont tout le devant, aussi bien que les flancs et les couvertures du dessous de la queue sont fortement marqués de longues taches , ser- vent d'indices, que l’espèce diffère spécifique- ment de tous les autres Bec-fins riverains. nn mu BEC-FIN RUBIGINEUX.—S. RUBIGINOSA (*). Nous avons classé, vol. 3, pag. 129, ce bec- fin dans la section des Sylvains , en le distrayant des Riverains, parmi lesquels il se trouvait dans le premier volume. Notre opinion a depuis été confirmée, vu que cet oiseau à les mœurs et le (*) Addition à celte espèce. Voir vol. 3, page 129. 616 MANUEL genre de vie des Becs-fins qui habitent les bois. La femelle n'étant pas encore suffisamment con- nue, nous en fournissons ici le signalement, en faisant observer que les figures publiées jus- qu'ici sont toutes prises sur des sujets du 7réle adulte. La bande noire vers le bout de la queue, occupe d’autant moins d'espace, en raison de l’âge; les vieux mâles l'ont plus petite que Les jeunes et la femelle. La femelle est d’une nuance gris brun. clair sur toutes les parties supérieures qui sont d’un brun roussâtre dans Ze mâle, le croupion et les pennes de la queue seuls exceptés , qui sont de la même teinte chez les deux sexes ; mais les deux pennes du milieu sont plus cendrées, les bandes vers le bout de la queue plus larges, et celles-ci d’un brun noirâtre ; les ailes sont d’un brun clair, bordées de cendré. Peut-être sont-ce les jeunes de l’année ? Ajoutez aux synonymes : SYLVIA FAMILIARIS. Ménétrier, Cac. zool. du Caucase, p. 32, sp. 60. J'avais presque dû me ranger de l'opinion de ceux qui prétendent que ce bec-fin, décrit par M. Mé- nétrier, forme une espèce distincte de notre Rubigineusx ; aujourd'hui, que j'ai reçu quelques individus des deux D'ORNITHOLOGIE. 617 sexes de Saint-Pétersbourg et un sujet de Grèce, je les ai comparés à ceux de l'Egypte et de l’Andalousie, sans trouver aucune différence marquée. - ‘Habite. Par conséquent, depuis l’Andalousie jusqu'au Caucase ; M. Ménétrier dit qu'il se tient par couples, et sautille tenant la queue relevée ; on le voit près des ha- bitations sur les toits et les haies des environs du Kour , près de Saliane. Son chant est mélodieux. Nourriture. Chenilles et petits vers. BEC-FIN À LUNETTES. — 9. CONSPICILLATA (*). Ajoutez à l’article propagation : Nous devons à la complaisance de M: du Seuil, d'Is- sur-Tille, près Dijon, la description suivante. — Le mâle arrive dans le département du Gard, vers ia pre- mière quinzaine de mars, la femelle quelques jours plus tard. Ils construisent leur nid dans les buissons peu éle- vés à un pied du sol; il est composé de tiges de grami- nés ; l’intérieur est tapissé de tiges très-déliées et fines de graminés. La ponte est de quatre œufs obtus , dont le fond est blanc, couvert à peu près également de petits points d’un brun verdâtre clair, tellement rapprochés, qu'ils se touchent à peu près. (*) Addition à cette espèce. Four vol. 3, page 134. ne 618 MANUEL BEC-FIN GORGE-BLEUE. — S$. SUECICA (). Ajoutez à l'habitation : M. de Verneuil me fait part que les deux races à mi- roir blanc et à miroir roux se trouvent en France. La première est de passage régulier en Lorraine , en Bour- gogne, en Dauphiné, et ailleurs ; elle arrive toujours fin d'avril, et se disperse par couples dès le 15 mai; dans le mois d'août tous ont disparu.—La race à miroir roux ne se voit qu'en Bourgogne ; elle est rare, M. de Verneuil et ses amis en virent très-peu. Ce fait suffit comme preuve de l'apparition accidentelle ou périodique de ces deux races hurs des limites des contrées septentrionales aux- quelles on les croyait restreintes. GENRE VINGTIÈME. — AOITELET. ROITELET MODESTE (‘*). REGULUS MODESTUS (GouLp). Point de huppe coronale; sur la téte trois (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, page 143. (*) A classer après le Rortélet triple bandeau , vol. 3 , page 156. D'ORNITHOLOGIE. 619 bandes jaunes , dont celles placées au dessus des Jeux sont le plus fortement colorées. Aucun indice de plumes longues et effilées sur le sommet de la tête, couvert d’une bande d’un vert jaunâtre ; au dessus des yeux se trouve, de chaque côté de la tête, un large sourcil, forte- ment coloré de jaune clair; le reste des parties supérieures, d’un vert olivâtre clair, qui devient beaucoup plus pâle sur le croupion ; la queue, . qui est légèrement fourchue, est brune de même que les pennes des ailes ; toutes ces pennes sont finement lisérées de jaunâtre pâle; deux bandes d’un jaune pâle sont disposées sur les ailes ; tou- . tes les parties inférieures, d’un blanc verdâtre : bec et pieds bruns. Longueur, un peu plus que 3 pouces. Repose sur la capture d’un seul individu re- mis par le colonel de Feldegs à M. Gould , qui en à publié la figure et la description sous le nom de Regulus modestus. Birds of Europ., vol, 2. | Habite la Dalmatie. Peut-être aussi , lorsqu'il sera mieux étudié, le trouvera-t-on dans quelques autres parties méridionales ? 620 : MANUEL GENRE VINGT-QUATRIÈME. — BERGERON- NETTE. BERGERONNETTE YARREL (*). MOTACILLA YARRELLII (BoNab.). En fournissant, vol. 3, pag. 115 de ce Ma- nuel, une définition plus parfaite de la véritable M. lugubris ou lugens de Pallas, j'ai dit que plusieurs naturalistes ont pris pour cet oiseau la variété noire de M. alba, voyez pag. 171 et 479, loco cit. Des informations récentes sur cette variété noire, et la certitude que nous avons ac- quise qu’elle forme une race constante qu'on trouve habituellement en Angleterre, où notre M. alba, la race grise du continent, ne se voit jamais, nous engagent à la placer ici comme va- riété ou race locale, caractérisée de la manière suivante : Les ailes, d'un noir parfait; toutes les couver- tures bordées de blanc pur. Gorge, devant du cou, sommet de la tête, nu- . que, manteau, dos, ailes et pennes du milieu de à (”) À classer avant la Bergeronnette grise, vol, 3, p. 198. D'ORNITHOLOGIE. 621 la queue, d’un noir parfait ; flancs d’un noir ar- doise; front, lorum, joues, ventre, abdomen, couvertures des ailes et les deux pennes latérales de la queue d’un blanc pur; {a livrée d'été. Plumage d'hiver. Menton et devant du cou terminés vers la poitrine par un croissant noir plein; les plumes du dos et du manteau prennent une teinte noire légérement cendrée ou couleur ardoise; les couvertures des ailes toujours bor- dées de blanc pur. PIED WAGTAIL FROM ENGLAND. Gould. Birds of Europ. vol. 2, les deux livrées. — MOTAGILLA YARRELLU. Ch. Bonap. Linn. Transact. Habite. On ne voit que cette race dans les trois royau- mes unis de la Grande-Bretagne, où la race grise du continent ne se montre jamais. Les bergeronnettes noires visitent quelquefois le ‘continent ; on les trouve actiden- tellement dans le Nord de la France ; je n’en vis jamais une seule en Hollande, où la bergeronnette grise est si commune partout. Elle émigre du midi de l'Angleterre, et y arrive à peu près aux mêmes époques de l’année que la race du continent choisit pour ses migrations pé- riodiques. 622 MANUEL BERGERONNETTE PRINTANIÈRE.— M. FLAW A (°). Il est de fait que cette bergeronnette existe au Japon, dans l’Inde et dans les îles de la Sonde exactement sous le même plumage que nous la trouvons dans les parties septentrionales du con- tinent de l’Europe; que la fuvéole (**) n’a été trouvée jusqu'ici qu’en Angleterre et sur les cô- tes de France, et qu’on voit, dans le midi de l'Europe deux autres races moins constantes dans les couleurs du plumage de la tête et du cou. Ces dernières sont indiquées par les auteurs italiens comme espèces; nousles signalons comme suit : CUTTI COMMUNE (M. flava) , absolument semblable à celle de nos climats septentrionaux. Bonap. Faun. Ital. tab., fig. 1 ; c'est la Neglecta de Gould. États romains et Toscane ; le nord du continent , le Japon et l'Inde. CUTTI CAPO-CERINO (M. cinereo-capilia). Tête plombée, sans aucune bande surciliaire ; gorge blanche ; le reste comme la précédente , l'adulte. — Les jeunes, d'un cen- dré verdâtre, jaunâtres en dessous ; tête olivâtre ; une. (*) Addition à cette espèce. Woër vol. 3, page 191. (*) Voyez Manuel part. 3, p.183, Bru. Birds, p. 74, tab. 97. D'ORNITHOLOGIE.- 623 bande jaunâtre au dessus des yeux; gorge blanchâtre. Bonap. f'aun. tal. tab., fig. 2. Commune en Italie ; ja- mais vers le nord de l’Europe. CUTTI CAPO-NERO (M. melano-cephala). Tête noire, sans aucune bande surciliaire ; gorge jaune ; le reste comme les précédentes, l’adulte. — Les jeunes d'un cendré oli- vâtre , jaunâtres en dessous ; tête noirâtre ;, gorge jaunà- tre, légèrement blanchâtre sous le bec. Bonap. Faun. Tial. tab., fig. 3. — Rupp. Atlas Reis. Afri. tab. 33, f. 6. Se trouve en Dalmatie , au Caucase et en Égypte ; rare en Italie. La M. Feldeggu est intermédiaire entre les deux der- nières races ; elle semble être le produit de leur mélange : ces accouplemens des différentes races doivent avoir lieu assez fréquemment parmi ces oiseaux erratiques, tels que le sont les bergeronneites et autres espèces. GENRE VINGT-CINQUIÈME. — P/PIT. PIPIT SPIONCELLE ("). ANTHUS AQUATICUS (Becus). Un large sourcil blanc partant de la base du (*) Après avoir fait des recherches suivies et une multitude de comparaisons entre les individus des différentes parties 624 MANUEL bec; sur les deux pennes latérales de la queue une tache blanche , l’externe bordée de blanc; bec semblable à celui du M. alba. Parties supérieures d’un cendrébrun, le centre de chaque plume étant d’une nuance plus fon- de l’Europe , j'ai trouvé qu’en effet on a confondu, sous Anihus aquaticus , deux espèces distinctes de plumage , de mœurs , de nourriture et d’habitation, comme aussi par la couleur de leurs œufs. Ces deux espèces se trouvent confon- dues dans les articles Pipit spioncelle , des premier et troi- sième volumes du Manuel, p. 265 et 187 ; nous en fournis- sons ici des indications plus exactes. La troisième comme la quatrième, que les ornithologistes font valoir comme espè- ces, ne sont pas même admissibles sous la rubrique de race ; on peut tout au plus les considérer comme variétés locales, et sous ce point de vue minutieux, il est de fait que chaque espèce, dans la nature, peut compter , en plus ou moins grand nombre, de ces différences locales de la même valeur. Si on se décide en faveur de cette manière minutieuse d’étu- dier lanature , on fera bien de s’en rapporter au livre de Brehm; toutefois, il faudra pour lors donner encore plus de latitude à son cadre, et former un bien plus grand nom- bre d’espèces qu’il n’en a fabriqué. Néanmoins, avant de s’adonner à cette nouvelle manière de voir, il sera bon de consulter les opuscules si pleins de faits et d’observations intéressantes de Faber et de Boié, mais surtout lexcellent ouvrage de Graba sur Féroë, D'ORNITHOLOGIE, 625 cée; au dessus des yeux une bande blanche large dans l’adulte et étendue jusqu'aux côtés de l’oc- ciput ; petites couvertures des ailes bordées el terminées de gris blanc; toutes les parties infé- rieures blanches, mais variées, sur le côté du cou, sur la poitrine et surtout le long des flancs, de mé- ches longitudinales brunes, d'autant plus. gran- des et plus nombreuses que l’époque du prin- temps est plus éloignée; les deux pennes du milieu de la queue sont de la couleur du dos, les suivantes noires; l’extérieure bordée de blanc et portant une grande tache blanche, sur la deu- xième une tache plus petite; pieds et bec d’un brun noir. Longueur, 5 pouces 7 ou 8 lignes. Les deux sexes en hiver. La femelle a des taches plus nombreuses que le mâle ; les jeunes en ont de plus grandes et de plus confluentes ; la base du bec et les pieds ont une teinte plus claire. ANTHUS AQUATICUS. Bechst. Naturg. Deuts. vol. 3, p. 7A5,— ALAUDA CAMPESTRIS SPINOLETTA. Gmel. ysé. 4,p. 794, sp., var. B.— Lath. Ind. vol. 2, p. 495, sp. 12, var, B. — Buff. pl. ent. 661, f. 2, sous le faux nom d’alouette pipi.— MEADpow LARK. Lath. Syn. vol. 4, p. 318, var. À.— WaASsER PIEPER. Meyer. Taschenb. Deuts. vol. 1 ,p. 258,—PISPOLADA SPIONCELLA. Jéor. de- gliucc. vol. 4, p. 388, f. 2.— Atlas du Manuel, pl. li- 626 MANUEL thog., le jeune.—Naum. Naturg. neue ausg. tab. 85, f. 3, en habit d'hiver, [. h, jeune de l’année. — Pipit spipo- LETTE.; Vieill. Faun. franc. p. 180, pl. 79, fig. À et 2.— Roux. Orn. provenc. vol. 1, p.294, tab. 192, en automne. —BERG, WINTER und ALPENWASSERPIEPER, Brehm. V6g. Deuts. p. 328. — M. Gould, Birds of Europ. n'en a pas publié de figure ; celle sous le nom aquaticus, est le por- trait exact de notre obscurus. Les vieux mâles, pendant le court espace de temps des couvées, ont le devant du cou, lapoitri- ne, la partie supérieure du ventre et les flancs co- lorés d’une teinte toute rose ou chamois ; pure et sans taches aucunes, ou bien plus ou moins variée de taches et de mêches brunes, suivant leur ha- bitat plus méridional ou selon l’époque de l'an- née. Ceux qui nichent plus vers les régions du nord n’ont qu'une faible nuance de la teinte cha- mois, et sur cette teinte existe un plus grand nombre de mêches brunes. Les parties supérieu- res ont les mêmes distinctions en partage. Dans le Midi, il ne reste plus guère de bordures aux plumes de la tête, du cou et du dos, qui sont alors d’un cendré brun sans taches; vers le Nord la bigarrure est plus marquée, quoique toujours dans les teintes brunes et cendrées pour les par- ties supérieures, et blanches ou chamois plus ou moins pures pour celles des parties inférieures. D'ORNITHOLOGIE. 627 il est encore douteux s’il faut attribuer à Za femelle le même plumage d’été qu’au méle, ou bien, s’il est de fait que celle-ci conserve sa li- vrée d'hiver sous des nuances seulement plus pures ; comme il semble que c’est le cas chez l'espèce suivante. Les sujets en livrée de printemps ou d'été sont décrits sous les noms de ANTHUS MONTANUS. Koch. Baïerisch. + Zool. p. 179 , n° 102. — ANTHUS AQUATICUS. Richards. Ornith. boreal. Amer.p. 231, tab. 44, en livrée parfaite d'été. — Meyer. Ornith. Taschenb. vol. 3, p. 102. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 85, f. 2, mâle en habit des noces. Remarque. J'ai obtenu de M. Tcharner de Bellerive des individus mâles, tués en été, fin de mai, sur les Al- pes suisses, dont un absolument dépourvu de taches, et de M. de Lamotte des sujets tués sur les Pyrénées , au printemps ; ceux-ci varient par la quantité plus ou moins nombreuse de mèches brunes. Habite particulièrement le Midi et l’Orient de l’Eu- rope, où il niche dans les parties montueuses ; jamais dans le Nord ; seulement de passage dans les parties tempérées , le long des bords des eaux et des fleuves. Ceux de l’Amérique septentrionale diffèrent seulement par leurs teintes plus pures. Les sujets du Japon sont tous dans la livrée parfaite d'hiver ; ils portent le nom de Nohibara. PARTIE IVe. A 625 MANUEL Nourriture. Mouches , cousins , insectes aquatiques et leurs larves. Propagation. Niche dans les pays de montagnes, sur les plateaux souvent très-élevés, comme les Pyrénées, les Alpes et les Apennins ; jamais le long des bords de la mer. Construit son nid entre les fentes des rochers ; pond quatre ou cinq œufs d’un gris sale , tout couvert de ta- ches brunes lavées ou plus ou moins confluentes. — PIPIT OBSCUR OU MARITIME (*). ANTHUS OBSCURUS (Mini). Une petite bande blanche jaunâtre derrière les yeux et au dessus, et une autre au dessous du méat auditif; penne latérale de la queue cendrée à fin bout blanchätre ; bec plus fort et plus élargi & la base que celui du M. alba. Toutes les parties supérieures. d’un olivâtre foncé tirant au verdâtre, mais d’un brun foncé sur le centre de chaque plume; au dessus des yeux une fine raie jaunâtre terne, souvent nuan- cée de verdâtre et s'étendant à peu de distance (*) A classer, comme dans cet Appendice , après le Papi, 5 spioncelle, vol, 3, page 169. D'ORNITHOLOGIE. 629 de l'orbite; au dessous du méat auditif une sem- blable bande plus ou moins distinctement mar- quée ; ailes et queue noirâtres, toutes les pennes lisérées d’olivâtre; les couvertures bordées de cendré olivâtre; sur la penne extérieure de la queue. une grande tache grise, bordure gris foncé et extrême pointe blanchâtre; sur la deuxième une fine tache blanchâtre; tout le des- sous du corps d’un jaunâtre très-clair , sans ta- ches au ventre et à l'abdomen, mais marqué sur. le devant du cou, à la poitrine et tout le long. des flancs de grandes mèches très-rapprochées d’un cendré olivâtre; bec noir, pieds bruns, iris d'un brun foncé. Longueur, six pouces, quelquefois une ou deux lignes de plus. Les deux sexes en hiver. ” | Les jeunes de l'année diffèrent peu de l’adulte en hiver; les teintes des parties supérieures sont d’un cendré verdâtre, et celles des parties infé- rieure jaunâtres avec un grand nombre de larges mèches d’un céndré verdâtre plus ou moins foncé; la tache et la bordure de la première penne caudale d’un cendré olivâtre foncé; base du bec d'une couleur claire. ALAUDA nr Gmel. Syst. À, p. 801, sp. 33. — Lath, {nd. Orn, vol, 2, p. 494, sp. 7.— ALAUDA PE- 630 MANUEL TROSA. Linn. Transact. vol. 44, plumage d'hiver et jeune. —Rock or SHORE PIPIT (A. aquaticus). Gould. Birds of Europ. vel. 2, en automne. — ROCK PIPIT (A. petrosus). Yarrel. Brit. Birds. p. 394. La livrée d'été est plus ou moins variable , suivant la saison, l'habitat plus ou moins rap- proché du pôle, et peut-être aussi l'influence de la température. Pourtant est-il sûr, qu’on trouveau printemps et en été des disparités assez mar— quées dans les'teintes des parties inférieures de cette espèce et de la précédente , qu’on ne peut attribuer raisonnablement qu'à des causes pure- ment locales, vu surtout que {a livrée d’hiver et particulièrement celle du jeune âge est exac- tement la méme partout, sous les glaces du pôle comme dans les climats tempérés.Noici les trois livrées sous lesquelles on le trouve au prin- : temps et en été. A. Au dessus des yeux une petite bande d’un blanc jaunâtre terne; tête et toutes les autres parties supérieures olivâtre foncé, avec des ta- ches brunes sur le centre des plumes; ailes et grandes couvertures bordées d’olivâtre clair ; pe- tites d’un brun noirâtre, terminées de gris; penne extérieure de la queue terminée par une iache conique cendrée, et bordée de cette cou- D'ORNITHOLOGIE. 631 leur ; sur la deuxième seulement une légère bor- dure terminale de cette teinte; les autres fran- gées d'olivâtre clair; gorge, devant du cou et poitrine d’un jaunâtre terne ; toutes les plumes de ces parties marquées dans la direction de la baguette et vers la pointe d’olivätre foncé, mais nuancées à leurs bords de cendré olivâtre clair; milieu du ventre, abdomen et couvertures du dessous de la queue. d’un jaunâtre clair. Tels sont les deux sexes pendant toute la durée de l'incubation. Leur demeure est dans les parties septentrionales, à Féroé, en Norwége, aux Or- cades et sur les côtes d'Angleterre (*). C’est alors, ANTHUS EU Nilss. Orn. Suec. vol. 1, p. 245, sp. 415. — Graba, Tageb. Reise 'nach Füro, p. 56 et suivantes. — Faber. Tidssk. for Natur. Band. 5, p. 58, et dans l’'Isis. B. Exactement comme la précédente, mais avec des teintes olivâtres moins pures aux par- (*) Jai reçu des individus de toutes ces localités, et M. de Lamotte en a tué sur les petites îles désertes de la Bretagne. (*) M. Ménétrier décrit aussi dans son Catalogue de z00- logie du Caucase , un Anthus rupestris. Cette espèce nou= velle ne doit pas être confondue avec la race de Nilsson. 632 MANUEL ties supérieures , qui sont d’un ton cendré ens core légèrement nuancé d'olivâtre et’ variant du plus au moins d'apparence de cette teinte, selon les individus et l'époque plus ou moins avancée du printemps; au bout cendré de la première penne une fine tache blanche et une très-pe- tite à la deuxième; la petite bande surciliaire d’un blanc jaunâtre; bordure des ailes cendré clair ; gorge légèrement Leinte. d'isabelle clair, qui se nuance sur la poitrine en une faible te chamois, marquée de quelques taches dur dré olivâtre; ventre, abdomen et couvertures jaunâtre clair ; côtés de la poitrine et flancs mar- qués de Lu mèches cendrées très-légèrement teintes d’olivâtre ; sur la nuance chamois de la poitrine, des taches cendréés plus ou moins fon- cées ou bien à teintes pures, selon l’époque du printemps. — De passage en Hollande, en mars et avril, près de la mer ou le long de la côte ; semontre aussi sous ce plumage sur les côtes de Danemarck et de Suède. C’est alors, FELSEN und KUSTENWASSERPIEPER (À. liftoralis).Brehm. Naturg. Vôg. Deuts. p. 330 et 331. Remarque. Les mdividus qui ont été tués sous cette livrée , en Hollande, sont des mâles ; il parait que les femelles diffèrent un peu dans le plumage des parties in- D'ORNITHOLOGIE. 633 férieures, en ce qu’elles ont plus de taches cendrées olivätres à la poitrine, au cou et le long des flancs ; qu’une faible teinte chamois est à peine visible à la poitrine, et que tout le reste est d’une teinte blanche jaunâtre. J'ai obtenu de ces femelles tuées, sur les œufs, dont le plu- mage est à bords usés , et sans aucune nuance chamois ; elles viennent des côtes de Norwége et du Danemarck. C. Parties supérieures à peu près cendrées, ne conservant plus qu'une très-légère nuance olivâtre sur les plumes du manteau, dont le cen- tre est brun cendré; la bande surciliaire à peu près blanche; gorge blanchâtre marquée latéra- lement de taches brunes; sur le cou et partie de la poitrine une teinte chamoiïis plus ou moins marquée de taches cendrées; ventre et abdomen ne conservant tout au plus qu'une trés-faible teinte jaunâtre; les couvertures sous-caudaires se trouvent déjà toutes blanchies ; flancs plus ou moins. marqués de cendré varié de mèches bru- nes; pennes latérales endrées à fin bout blanc. — Par l’obligeance de MM. Baillon et de Lamotte, j'ai obtenu des sujets dans cette livrée qui sont des côtes de Picardie. Remarque. Je suis entré, dans ces deux articles de l’a- quaticus des auteurs , dans plus de détails minutieux sur les individus, que ne le comporte le cadre de cet ou- vrage ; parce que j'avais pris à tâche de les donner 634 MANUEL comme types des variations que subit le plumage de quel- ques espèces très-erratiques , et qui ne sont pas sujettes à la double mue. Pour atteindre ce but, il m’a fallu ras- sembler en masse un grand nombre d'individus des dif- férentes localités , afin de prouver, par des faits, que c’est à des causes purement locales qu'il faut attribuer le plus grand nombre de ces livrées disparates sous les- quelles on veut nous donner, comme espèce distincte, les individus d’une même souche. Habite toujours les bords de la mer ou les lieux humi- des dans le voisinage des côtes maritimes ; à partir du centre de l’Europe jusqu'aux plus grandes hauteurs vers le pôle ; choisit de préférence les lieux montueux et ro- cailleux. Cette espèce ne nous est pas parvenue du Japon. Nourriture. Vers et insectes marins, qu'il cherche le plus souvent dans les algues et autres plantes qui crois- sent sur les rochers baignés par la mer. Propagation. Niche le long des bords de la mer ou non loin des côtes ; entre les amas de pierres et les fentes des rochers, à peu d'élévation du sol. Pond quatre ou cinq œufs d’un gris blanc terne marqué partout} de pe- tits points distincts et ronds , surtout très-rapprochés vers le gros bout. D'ORNITHOLOGIE. 635 PIPIT-FARLOUSE. — 4. PRATENSIS (*). Voyez les deux articles, et ajoutez : On peut fournir de cette espèce un très-grand nombre de variétés locales, dont certains auteurs forment jus- qu'à onze ou douze espèces ; mais nous ne Voyons pas de quelle utilité serait à l'étude cette série de noms pour désigner chaque légère différence locale , et pourquoi un oiseau erratique , qui vit à peu près partout en Eu- rope, doit changer de nom spécifique à mesure qu'il pousse ses migrations vers le Midi ou sous les glaces du pôle ? ; (*) Addition à cette espèce. Voir vol. He 100. 636 MANUEL AAA AAVE AAA AUS LUUS AUVE VUUS JUL AU AUS LAS VU US AUS UUUS AURAS UEAUS ALU RAS ORDRE QUATRIÈME. —GR 4NIYO- RES. GENRE VINGT-SIXIÈME. — ALOUETTE. ALOUETTE BIFASCIÉE. — 4. BIFASCIAT A (*). Ajoutez à cet article : Les jeunes ont la tête et le cou d’une teinte cendrée, et chaque plume est marquéele long de la baguette de brun ; les couvertures du méat auditif sont à peu près toutes totalement blan- ches; la bande derrière les yeux cendré noirâtre; le départ du cou ‘et la poitrine plus ou moins nuancés de cendré, ces parties, de même que les côtés dela gorge, sont marquées de longues mè- chesnoires occupant le milieu des plumes; parties inférieures plus nuancées d’isabelle clair, et les supérieures d’un ton plus cendré que chez les vieux. CERTHILAUDA BIFASCIATA. Gould. Birds of Europ. v.3, avec une très-bonne figure de l'adulte. — MM. Swainson (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, pag. 199. D'ORNITHOLOGIE. 637 et Gould classent cet oiseau, de même que notre Alouette Dupont, le Sirlidu Cap, et quelques autres espèces exo- tiques, dans un genre qu'ils désignent sous le nom de Certhilauda. | Habite. Cette espèce est plus répandue en Europe qu'il n’est dit à son article dans le Manuel, vol. 3, p. 199; car on la trouve aussi en Andalousie. ALOUETTE ISABELLINE (*._ ALAUDA ISABELLINA (Mn). Cette espèce nouvelle pour l’Europe ressemble, par la taille et la forme déspieds à doigts courts, à la calandrelle; mais son bec est un peu plus fort, il tient le milieu entre celui de cette espèce et la calandre. — La-queue est faiblement échan- crée dans le milieu, quoiqu’arrondie de chaque côté, la penne extérieure étant plus courte que celles qui suivent; les grandes couvertures ne recouvrent point le bout des rémiges; l’ongle postérieur est faiblement arqué. Un roux isa- belle forme la teinte générale du plumage; elle est foncée, mais sans taches aux parties supé- (*) À classer après l’Aloueite calandrelle, vol. 3, p. 206. 638 MANUEL rieures, un peu plus claire sur les parties infé- rieures, toutefois en omettant la gorge , qui est blanchâtre, faiblement marquée vers la poitrine de mèches isabelle foncé; les pennes des ailes et de la queue sont d’un brun foncé, mais bordées ex- térieurement de roux isabelle : le bec est blan- _châtre à sa base et cendré au bout; les pieds sont d'un brun clair. Longueur, 5 pouces 7 lignes. Les deux sexes. ALOUETTE ISABELLINE de mes pl. col., 24h, f. 2, sur un sujet d’ Arabie. — On devra probablement ajouter encore ici, ALAUDA LUSITANIA. Lath. Znd. Orn. vol. 2, p. 500, sp. 30 , et ALAUDA DESERTI. Licht., dans un catal. des doub. du Mus.. de Berl. Habite. Assez commune en Grèce , où elle vit en plai- ne. On la trouve en Arabie, en Égypte, et dans les en- virons de Tripoli. Nourriture et propagation. Inconnues. — D'ORNITHOLOGIE. 639 GENRE VINGT-HUITIÈME. — BRUANT. BBUANT DE MARAIS. — £. PALUSTRIS (*). Ajoutez aux synonymes : EMBERIZA PALUSTRIS. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p.91, et vol. 3, p. 225.—MONACHINO DI PADULE. for. degli ucc. vol. 3, p. 69, tab. 336.— ORTOLANO Di PALUDE. Bonap. Faun. Tial., avec une figure des deux sexes, du jeune et du nid. — MARSH BUNTIG. Gould. Birds of Europ. vol. 3, avec une figure. Propagation. Les auteurs italiens assurent que la mi- gration de cette espèce est très-limitée ; elle peuple les marais jusqu’à l'approche de l'hiver ; à cette époque le B. des roseaux a déjà opéré sa migration. Le nid est placé dans les joncs; il contient cinq œufs, d’un blanc terne , marqué à claire voie de marbrures brunes. Remarque. M. Sélys de Longchamps me marque, au sujet de cet oiseau , que M. Linder, préparateur du Musée de Genève, assure que l’intérieur du bec offre les caractères d’une Fringilla et non d'une Emberiza. (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, p. 220. à 640 MANUEL BRUANT STRIOLÉ (. pen D ER EMBERIZA STRIOLAT À (Rupp.). Toute la tête, les joues, le cou et Le haut de la poitrine d’un gris pur, marqué sur toutes les plumes de longues stries noires ; sur l'orbite des yeux, au dessous et à la base de la mâchoire in- férieure trois petites stries longitudinales et blan- ches; manteau, dos et couvertures supérieures et intérieures des ailes d’un roux rougeûtre, marqué sur le centre des plumes du manteau d’une strie brune; ventre, abdomen et couver- tures sous-caudaires, d’un roux grisâtre; ailes et queue noirâtres, barbes intérieures des pennes des premières, ainsi que de larges bordures à toutes d’un roux vif. Mandibule supérieure du bec et iris bruns; l’inférieure et les pieds jaunâtres. Longueur à peu près 5 pouces. Le vieux mâle. RL AR . La femelle et le jeune ontà la tête et au cou, au lieu de la teinte grise pure striée de noir, une nuance cendrée roussâtre marquée de siries bru- nes plus ou moins lavées ; toutes les autres par- ties sont comme dans le vieux, mais les teintes (*) À classer après le Bruant cendrillard, vol. 3, p. 227. D'ORNITHOLOGIE. 641 sont moins vives et moins pures. J’oyez sous l’une de ces livrées, qui peut aussi être celle du mäûle en hiver : EMBERIZA STRIOLATA. Cretsh. Æ£las du voy. de Rupp. en Egyp. p. 15, tab. 10, a.—GESTREIFTER AMMER. Loco cit. —FRINGILLA STRIOLATA. Licht. Cat. des doub. Habite V'Andalousie, où il est assez commun; peut- être aussi quelques autres parties du midi de l’Europe ; ce qui est d'autant plus probable qu'on vient de trouver Emberiza cæsia en Grèce, où ce dernier bruant est très- commun. Le bruant striolé setrouve en hiver surles côtes barbaresques, et a été rapporté d'Égypte par Ehren- berg et Ruppell ; l'espèce s’y montre en hiver dans les en- virons d’Abukol et Schendi ; elle se tient dans les buis- sons. Nourriture et propagation. Tnconnues. Remarque. On peut voir dans le troisième volume des oiseaux d'Europe de M. Gould des-figures très-soignées de tous les bruans nouveaux décrits jusqu'ici dans les parties du Manuel ; celui du présent article ne s’y trouve pas encore. 642 MANUEL GENRE TRENTÉ-UNIÈME. — GROS-BEC. GROS-BEC INCERTAIN. — F, INCERTA (). Ajoutez : Les jeunes de l’année sont rayés par flammé- ches brunes longitudinales sur les parties infé- rieures, à peu près comme le jeune du bec-croisé. Au moment de mettre sous presse, nous re- cevons le fascicule 24 de la Faun. Ital, du prince de Musignano, où ce gros-bec est décrit et figuré sous le nom de Ærythrospiza incerta. Habite : de passage accidentel dans une grande partie de l'Italie. GROS-BEC ISLANDAIS (*) FRINGILLA ISLANDI CA (Fas.). Taille intermédiaire entre les gros-becs Ver- dier et Serin; bec fort, gros; queue très-fai- blement fourchue; pennes caudales acuminées. En dessus d’un vert grisâtre, avec des stries brunes le long des baguettes; joues d’un roux brun nuancé de cendré; gorge, devant du cou (*) Addition à cette espèce. Z’oir vol. 3, p. 254. (**) A classer avant le Gros-bec serin, vol, 3, p. 250. D'ORNITHOLOGIE. 613 et partie supérieure de la poitrine d’un jaunâtre pâle marqué de mèches brunes; partie inférieure de la poitrine, le ventre et l'abdomen blancs; rémiges brunes lisérées de verdâtre; couvertures alaires marquées de verdâtre sur leurs barbes extérieures et d’un jaune blanchâtre à la pointe: la queue faiblement découpée; les pennes acu- minées, brunes, à bords extérieurs verdâtres, mais blanches sur les barbes intérieures et à la pointe. Bec gros et fort, de couleur de corne; iris brun; pieds bruns. Longueur totale, 5 pou- ces. Les deux sexes. FRINGILLA ISLANDICA. Faber, in Isis supp. Prod. Il, ann. 1824, p. 792, et ann. 1826, p. 1058. — LoxIA sr- RINUS. Id. Du Island. Orn. p. 44. Habite. Cette espèce n'a été trouvée jusqu'ici qu’en Islande ; elle paraît ne pas s'éloigner beaucoup des ré- gions comprises sous les soixante-sixième et soixante- septième degrés de lat. Nord ; M. Faber, quien fit la dé- couverte , en vit venir en septembre 1819, de petites compagnies dans les jardins près de Husavik, mais ne la vit en aucune autre localité de l'Islande. N'ayant point d'objets pour établir quelque comparaison entre cet oi- seau et les espèces méridionales du chloris et du serinus, } crut que ce pouvait être une légère variété de cette dernière espèce; plus tard il reconnut son gros-bec is- landais comme devant former une espèce distincte. PARTIE [Ve. " 4? 644 - MANUEL # Nourriture et propagation. Encore peu ou point con- nues. ns GROS-BEC BORÉAL. — F. BOREALIS (*). Ajoutez aux synonymes. M. Gould a décrit et fait figurer cette espèce sous lenom de MEALy REDPOLE (linaria canescens), Birds of Europ., vol. 3, avec une bonne figure. Voyez aussi Yarrell. Brit. birds, p. 508. (*) Addition à cette espèce. J’oir vol. 3, p. 264. - LR RAA AAA AUD D'ORNITHOLOGIE. 6 ARANR AU AAA RARE AAA rare RUB ARR: ARR UUA/R RAA RAA AAA APR AS AAA AA AAA A US ORDRE SIXIÈME. — ZNISOD# .TY LES. GENRE TRENTE- CINQUIÈME. — S/TELLE. _… SITELLE SOYEUSE (*). SITTA SERICEA (Mimi). Moins grande que le Torchepot; bec long et grêle ; plumage long et soyeux ; point de roux aux flancs. Sommet de la tête, nuque, toutes les autres parties supérieures et les deux pennes du milieu de la queue d’un cendré bleuâtre très-clair; front, de larges sourcils au dessus et derrière les yeux, d’un blanc pur; une bandë noire couvre le lorum, vient couvrir l’orifice de l’ouïe et descend en crois- sant sur les côtés du cou ; joues et toutes les par- ties inférieures, à partir du bec jusqu'aux cou- vertures de la queue, d’un blanc éclatant et lus- iré; Couvertures sous-caudaires rousses, mais terminées de blanc; pennes des ailes d’un beau 1, (*) A classer après la S'ütelle torchepot , vol. 3, p. 265, 646 MANUEL cendré, lisérées de cendré clair; pennes latérales de la queue noires à la base, puis marquées d’une tache blanche et terminées de cendré clair. Bee. long et grèle, bleuâtre, de même que les pieds. Longueur, 4 pouces 8 lignes. Les jeunes ont, à la base des pennes caudaïes, un peu de blanc; puis elles sont d’un brun noi- râtre, avec une tache blanche et à bout cendré. L'abdomen est très-légèrement teint de roussä- tre clair chez la femelle. SITTA EUROPEA , œar (asiatica). Pall. Zoog. Ross'asiat.. v.1,p.b47.—ASIATIC. NUTHATOH. Gould. Birds of Europ. vol. 3, avec une bonne figure d’après le sujet de Dalinatie, que j'envoyai à M. Gould. Habite. Se montre accidentellement en Dalmatie, d'où M. de Feldegs à rapporté l'individu que je dois à sa com- plaisance. Pallas trouva l'espèce en Sibérie, et elle nous vient aussi du Caucase. J'ai reçu par les soins deM. le pro- fesseur Brandt, un sujet qui à été tué au Kamitschatka. Nourriture et propagation. Inconnues. D'ORNITHOLOGIE. 647 GENRE TRENTE-SEPTIÈME. TICHODROME.-—TICHODROMA. Voyez Manuel, vol. 4, pag. MM, et vol. 3, pag. 290; ajoutez : | M. de Verneuil a constaté que ces oiseaux cherchent leur nourriture le matin et le soir ; principalement le matin avant que le soleil n'ait échauffé Le rocher au point d’éloigner les insectes ; alors ils s'élèvent verticalement depuis le bas au sommet, en battant des ailes par sac- cades comme pour trouver un point d'appui sur les aspé- -rités des rochers , et ils passent aïusi en revue toutes les anfractuosités. TICHODROME ÉCHELETTE. — T, PHOENI- COPTERA. Aïnsi que je lavais soupçonné depuis peu, MM. Tcharner de Bellerive et de Verneuil m'ont fait la remarque que cet oiseau, quoique sujet à la double mue, ne prend pas régulièrement du noir à la gorge. Ce ne sont que les vieux mâles chez lesquels on observe cette grande plaque d’un noir profond sur le devant du cou; la nuque, le dos et les scapulaires sont alors d’une teinte cen- » (*) Addition à cette espèce. For vol. 3, p. 200. 648 MANUEL drée, légèrement rose. M. de Verneuil dit : J'ai tué plus de 30 de ces oiseaux difficiles à appro— ” cher, et sur ce nombre je n’en ai obtenu que deux à gorge noire; plusieurs mâles tués entre le 45 avril et le 46 juillet avaient la gorge grise ‘absolu- ment comme les femelles; quelques individus avaient le bec plus long de 2 lignes qu'ils ne l'ont ordinairement. Les jeunes de l’année se distinguent des vieux par un bec plus court, presque droit ; les taches des ailes et de la queue sont, en grande partie, roussâtres au lieu d’être blanches; le rose des ailes est aussi moins étendu et plus terne. Ain + D'ORNITHOLOGIE. 649 ORDRE SEPTIÈME.— 4 LCY ONS. GENRE TRENTE-NEUVIÈME. — GUÉPIER. GUÉPIER SAVIGNY (“). MEROPS SAVIGINIT (VE). Au front , une petite bandelette blanche suivie d’une autre du double plus large, d’une belle teinteaigue-marine marbréed’azur; cette bandeest prolongée en large sourcil; une autre bande de cette belle nuance va de la commissure du bec et passe sous les yeux ; dont l'orbite est comprise dans un large trait noir qui s'étend de là base du bec à l’oreille; toutes les autres parties süupé- rieures d'un beau vert, nuancé de bleuâtre ou légèrement teint d’olivâtre, cette dernière teinte est plus apparente sur les pennes de la queue , dont les deux du milieu, terminées en pointe , dépassent les autres qui sont égales ; le bout de ces deux pennes intermédiaires et celles (*) A classer après le Guépier vulgaire | vel. 3, p. 294. 650 | MANUEL des’rémiges sont noirâtres ; le menton est jaune; mais cette teinte se nuance en brun, puis en marron vif et couvre [a gorge; toutes les autres parties inférieures sont d’un vert tendre plus ou moins vif et pur ; le dessous des ailes et les gran- des couvertures sont couleur de rouille. Bec grêle, pointu et noir; pieds couleur de corne. Longueur jusqu'aux pennes latérales de la queue, 9 pouces 6 lignes à 10 pouces; les filets dépas- sent les autres pennes de 2 ou 3 pouces. Les deux sexes à l'état adulte. Les jeunes de l'année nenous sont pas connus. MEROPS PERSICUS. Pall. Z£in. vol. 2, p. 708, tab. d. — Id. Zoog. Ross. asiat. vol. 1, p. 410 , sp. 82. —MEroPs ÆæGyPTius. Torck. Deser. Anim. Itin. orn. p. À, sp. 2.— GUËPIER SAVIGNY. Vaill. ÆHist. nat. Promer. tab. 6 et 6 bis. — BLUE CHOBKED BEEATER. Swains. Zool.aull. tab. 76. —MEROPA EGIZIANO. Bonap. Faun. ltal., avec une bonne figure. On ne peut comprendre sous les indications de cette espèce tout le composé sous Merops su- perciliaris qui est le Patiriche de Buffon ; plus deux guépiers très-différens de Madagascar, dont l’un pourrait bien appartenir à notre es- pèce; ce que je ne saurais décider, n'ayant pas yu d’individu de cette contrée. D'ORNITHOLOGIE. 651 Var. A. Les individus qui nous viennent du Sénégal diffèrent un peu par les teintes du plu- mage, par les filets qui sont un peu plus longs, dépassant de 3 pouces les autres pennes, et par les ailes qni sont plus courtes. Le prince de Mu- signano a figuré un semblable individu dans sa Fauna lialica. Noyez aussi Vaillant, pl 6 bis. V’ar. B. Les individus de Nubie et d'Égypte ont moins de teintes bleues dans le vert des par- ties supérieures ; les deux filets sont un peu plus courts, et les ailes un peu plus longues attei- gnent vers le bout des pennes latérales de la queue. C’est Vaillant. Gauépiers, pl. 6. Remarque. L'espèce qu'on trouve à Java est différente. M. Horsfield en a fait mention sous Merops J'avanicus. On la reconnait facilement à son croupion d’un bleu vif. Habite. Repose , comme espèce européenne, sur les deux sujets, le mâle et la femelle, pris dans les envirous de Gènes; ils font partie de la coliection du marquis Du- razzo, et ontservi à la description et à la figure fournies dans la Fauna Italica. On la trouve en grand nombre en Perse, en Égypte , à Tripoli, et jusqu'au Sénégal. Nourriture et propagation. Inconnues. TR ER — 652 MANUEL EUR VURY VAL VU UV VUS VUE VUE VEUVE UV LA LAVE AV LEUR LA U UEY Qa/AA/ LE US LALA/U WEAR WE ÈNVEI ORDRE HUITIÈME.—CÆÉLIDONS. GENRE QUARANTE-UNIÈME.— H/ZRON- DELLE. HIRONDELLE ROUSSELINE. — 4. RUFULA (). | Ajoutez : _ M. du Seuil m'apprend que cette espèce visite aussi _ les environs de Nîmes; où la prend à Saint-Gilles chaque année dans le courant de mai; en visitant les marchés il en à trouvé constamment trois ou quatre à chaque prin- temps, mais je n'ai, dit-il, rencontré que des mâles. M. le marquis Durazzo possède dans sa collection le mâle et la femelle , tués dans les environs de Gènes. ae HIRONDELLE POISSONNEAU (**). HIRUNDO BOISSONNE AU TI (Mimi). Queue peu fourchue , la penne latérale ne dé- passunt l'aile que de 2 a 3 lignes. Au front une très-petite bande marron; tout (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, pag. 208. (**) À classer après lÆiron delle de rocher, vol. 3, p. 303. 1 D'ORNITHOLOGIE. 653 le reste des parties supérieures d'un noir bleuâtre irès-lustré ; ailes et queue d’un noir bronzé ver- dâtre, Sur-chaque penre, les quatre du milieu exceptées, existe sur la barbe intérieure, une _tache plus ou moins ronde d’un blanc légére- ment roussâtre; gorge d'un marron foncé et vif, un large ceinturon de la couleur du dos couvre toute la poitrine ; la totalité des autres parties in- férieures, de même que le dessous des ailes, sont d’un roux de rouille vif. Bec noir; pieds bruns. Longueur, 5 pouces 6 ou 9 lignes. Z’adulte des deux sexes. Les jeunes de l'annee ont une petite tache brune au front; toutes les autres parties supé- rieures d’un brun sombre légèrement nuancé de bleuâtre métallique; les ailes et la queue faible- ment bronzées; la gorge roux foncé ; le large cein- turon brun à légers reflets de bronze; tout le reste des parties intérieures d’un roux rougeñtre terne; les taches aux barbes intérieures des pennes caudales, plus peties et roussâtres. Remarque. Je dois deux individus de cette espèce nouvelle aux soins de M. Boissonneau de Paris. C’est en. son nom , et d'après l’assurance qu'il m'a donnée de les “ avoir obtenus du midi de l'Espagne que je place ici cette espèce , dont j'ai vainement cherché la citation dans les 654 MANUEL catalogues méthodiques. L'adulte me vient de Tripoli, et un autre sujet de la Grèce. Habite Y Andalousie et la Grèce, et doit probablement se trouver aussi dans différentes parties du nord de l'A- frique. Nourriture et propagation. Inconnues. D'ORNITHOLOGIE. 655 RAANR AAA AAA AA AU ARR AU AURA LE AA VA À AAA LULU AS AUX AARIS ANR ANNE RAS # NOUVEAUX ‘AUTEURS CITÉS ET ABRÉVIATIONS DES TITRES DANS LES DEUX DERNIÈRES PARTIFS. Bew. Brit. Birds. —Bewicx, History of British Birds, nouvelle édition. Boié. Reis. Norw. — F. Boié, Tagebuch gehalten auf emer Reise durch Norwegen. Bonap. Faun. Tial. — C. L. BONAPARTE , prince de Musignano , Iconografia della Fauna Italica. Bonelli. Catalogue du Musée zoologique de Turin. Brandt. Anim. rossico-nov. Icones. — BRANDT, Des- criptiones et icones animalium rossicorum novorum. Brehm. Vôgelk.—BrEu», Beiträge zur deutschen Vü- gelkunde. Breh. Orn.—Breum, Ornis, oder das neueste und wich- tigste der Vôgelkunde. Breh. Naturg. Deuts.—BrenM, Handbuch der Natur- geschichtealler Vôgel Deutschlands, —Und Lehrbuch der 6b6 MANUEL Naturgeschichte aller Europäischen Vôgel. Calv. Cat. orn. Gen. — CaLvr, Catalogo d'ornitologia di Genova. | # Catesb._ Carol. — CATESBY, Natural history of Ca- rolina, eéc., 2 vol. Choris. Voyage pittoresque auiour du monde. Fab. Prod. orn. àisl.— FAaBER , Prodromus der Islän- dischen Ornithologie. —-Und Uber das Leben der hoch- nordischen Vogel. « Fabricius (0.) Fauna Groënlandica. Géné. Mémoires ou Annales de l’Académie de Turin. Glog. #og. Schl. — GLoGER, Ubersicht der Säuge- thiere, Vogel, Amplubien und Fische Schlesiens. Gould: Birds of Eur. — SYxEs et Gouzp, The Birds of Europe, 5 volumes, eties belles planches lithographiées de cet ouvrage. Grab. Reis. Für6.— C. 3. GrABA, Tagebuch £eführt auf einer reise nach Färô. Hambourg, 1528. Horsf. Zool. Res. — Horsriezp, Zoological resear- ches in Java. | | ° Horsf. Syst. caë. of Javan birds. Horsfield. Linneanr transactions , vol. 13. Koch. Bairische Zoologie. Lew. Brit. Birds. — Lewin, The Pirds of Great Bri- tain With their epgs. Ménét. Cat. cauc. — MÉNÉTRIER, Catalogue raisonné des vbjets de zoologie recueillis au Caucase. Meyer. ZLusätz. orn. Taschenb. — MEYER, Zusätze zum ornithologischen Taschenbuch. Æ D'ORNITHOLOGIE. 657 Naum. 769. Deut. Neu. Ausg. — NAUMANN, Natur- geschichte der, Vôgel Deutschlands, neue Ausgabe, avec planches. | | Nilss. Sand. Faun.— NILSSON, Skandinavische Fauna. — Et Illummerade figurer till Skandinaviens fauna. Otto. Deutschl, Ubers. von Buff. naturg. Pall. Faun. ross. —PALLAS, Fauna rosso-asiatica. Richard. Faun. Amer.—RicHARDSON, Fauna boreali- Americana. : Roux. Orn. prov. — P. Roux, Ornithologie proven- çale. Ouv. non achevé. Rupp. Aélas. — RuPPELL, Ailas zu der Reise im nôrd- lichen Afrika und in Abyssinien. Sab. Birds Greenl. —SABINE, A memoir of the Birds of Greenland. Savi. Orn. Tosc. — P. SAvi, Ornitologia Toscana € catalogo degli uccelli della provincia pisana. Savigny. Grand ouvrage des ois. de l Egypte. Selb. Brit, Orn. —SEuBy , The Birds of Great Britain, avec atias in-folio. Stoll. Faune de la Moselle. Swains. Zoo. ill. — Swainson, Zoological illustra- tions, 3 vol. Temm. At. Manuel, pl. — WERNER, Atlas des o1- seaux d'Europe pour servir de complément au Manuel d’ornithologie. Temm. pl. col. — TEMMINCK et LAUGIER, Nouveau recueil de planches coloriées d'oiseaux , 5 volumes. 658 . MANUEL ‘ Vieill. Faun. franc. — NiiLLor, Faune française , ou Histoire générale et particulière des animaux qui se trou- vent en France. \ | Walter. Nord. ornit. — Water , Nordisk ornitholo- gie. Copenhague, 1829. | Yare: Brit. Orn.—YaRREcL, À history of British birds, avec figures en bois. Je n'ai pas fait mention de cetté multitude de citations, d'indications diagnostiques et de ces courtes phrases descriptives à la manière de Linné, dont les écrits périodiques, tels que cer- taines annales, les bulletins, les revues zoologi- ques, les associations scientifiques, proceedings, isis, mémoires et actes de tout genre, qui se pu- blient aujourd’hui en si grand nombre dans tou- tes les villes un peu marquantes, depuis la partie méridionale de lAustralie jusque sous les glaces du pôle, se trouvent être les dépositaires, et qui rivalisent puérilement entre eux pour avoir la priorité des citations. Lorsque de semblables phrases indicatives ne sont pas accompagnées d'une figure, fûüt-elle seulement passable , elles seront toujours destinées à faire le tourment du naturaliste et ne pourront manquer de fournir ample matière à l’inextricable confusion qui s’a- limente et se propage de plus en plus dans les species et les catalogues méthodiques, dont l’en- 4 D'ORNITHOLOGIE. 659 combrement des coupes génériques, joint à la réunion indigeste des citations en double et quin- tuple emploi, ne peut tendre finalement qu'à augmenter les entraves dans les études, et finira toujours par rebuter complétement cette classe de naturalistes qui s'occupent de la science par goût et comme délassement d’occupations plus abstraites ; aussi est-il bien certain que ce n’est pas là le moyen de rendre l’étude agréable et populaire. Mais tout le monde s'en méle ! il faut bien le laisser faire avant de s’en occuper ! FIN. PARTIE IVe, A3 ne 1 HAE BRU ANEIAE D ? fi + % TABLE CORRÉLATIVE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LES QUATRE PARTIES DE CET OUVRAGE. Nora. Les grands chiffres romains désignent le volume ; les petits chiffres romains et les chiffres arabes indiquent la pagi- nation. LT LV Introduction à la seconde édition. . . . Avant-propos de la première édition. . xxix Auteurs cités et abréviations des titres. xliv 655 Anabse du système général d'ormitho- : DOTE let M Ne orale rate XVI] Introduction à la troisième partie. . . ha ORDRE PREMIER. RAPACES, Rapaces. GENRE PREMIER. VAUTOUR, Vultur. . 2 id. > = Vautour oricou, Ÿ’u. auricularis. . b85 — arrian, Vu. cinereus. . . A 2) — grifon, x. fulpus. . USE 3 — chassefiente, Vu. Kolbu. 587 GENRE DEUXIÈME. CATHATRE, Cathartes. Ÿ 6 Catharte alimoche, Ca. Perenopte- à BD C EEE NEO APT A EE 8 ad. Gypaëte barbu, Gy. Barbatus. . A1 8 GENRE QUATRIÈME. FAUCON , Falco. . . 13 24. Ire Division, Faucons proprement dits. 16 9 662 TABLE Faucon gerfaut, Fa. [slandicus. . == lanier , Fa. Lanarius. . . pélerin, Fa. Peregrinus. . hobereau, Fa. Subuteo. . émérillon , Fa. Æsalon. . cresserelle, Fa. Tinnuncu- cresserellette, Fa. Tinnun- coloides. Ni RE En Kobez, Fa. Rufipes. . concolore, Fa. concolor. . Éléonore , Fa. Eleonoræ . Ile Division. Aigles proprement dits. Aigle ITTe Div impérial, Fa. [mperialis. . . royal, Fa. Fulvus. . . . .. Bonnelli, Fa. Bonnelli . . . Criard, Fa. Nœvius . . . . botté, Fa. Pennatus . . . Jean-le-blanc, Fa. Brachy- dactylus;. 2:20... et balbuzerd, Fa. Halietus. . pygargue, Fa. Albicillu. . . à tête blanche, Fa. Leucoce- phalus "hr iSton. Autours: 0e 0 Autour, Fa. Palumbarius. . . . . Épervier, Fa. Nisus. . . . . . . . IVe Division. Milans. . . . . . . . . Milan royal, Fa. Milous. . . . . . noir ou étolien , Fa. Ater, . 29 60 TTL id. 10 11 12 13 14 45 17 18 id. 19 id. 23 id. 24 25 26 27 id. ibid. 28 30 id, ibid. IV 589 593 CORRÉLATIVE. 663 à D VIE: EN, Ve Division. Elanions. . . . . . .. 32 Élanion Martinet, Fa. Furcatus. . 590 — blac, Fa. Melanopterus. 33 592 VIe Division. Buses. . . : . . . .. 62 35 Buse commune , Fa. Buteo. . . . 63 id. — paittue, Fa. Lagopus. . . . 65 37 — bondrée, Fa. Apivorus. . . 67 38 VILS aivision. Busards. . . . . .. 68 39 Busard harpaye ow de marais, Fa. VEUT ÉD RS EIRE 69 id. — St-Martin, Fa. Cyaneus.. . 72 A1 — Montagu, Fa. Cineraceus. 76 A2 — blafard, Fa. Pallidissimus. 594 GENRE CINQUIÈME. CHOUETTE , Sfrix. . 78 A3 le Division. Chouettes proprement Are Section. Choucttes accipitrines. S1 id. Chouette lapone, 94. Lapponica. id. ibid. — harfang, 9. Nyctea. . 82 45 — de l'Oural, $#. Uralen- SES Ne PS 84 A6 — Caparacoch, 155. Fune- NOR NE RS NA TIRE 86 47 de Section. Chouettes nocturnes. . SS id. Chouette nébuleuse, 15. Ncbu- — hulotte, 5%. Aluco. . 89 48 — effraie, 194. Flammea. 91 id. — chevêche, 19%. Passe- CE CANONS |. "NES 92 49 664 TABLE ne I Chouette Tengmalm, St. Teng- malmr sn. Lt à 94 — chevécheite, 8%. Aca- CAT PNG A QU 96 Il Division. Hibous. . . . . : . .. 98 Hibou brachyote, S%. Brachyotos, . 99 — . Ascalaphe , 5. Ascalaphus. — grand-duc, $£. Bubo. . . , 100 — moyen-due, 15%. Otus. . . . 102 — Scops, 49%. Scops. . . . . . 103 . ORDRE DEUXIÈME. OMNIVORES, Omnavores. … . ... . . ne eee 0 GENRE SIXIÈME. CORBEAU , Corvus. . . 106 Corbeau proprement dit. . . . .. id. Corbeau noir, Co. Corax. : . . . 107 — Leucophée, Co. Leuco- BREST EAN La Corneille noire, Co. Corone. . . 108 — mantelée, Co. Cornix. . 109 Corbeau Freux, Co. Frugilegus. . 110 — choucas, Co. Monedula. . AAA — chouc, Co. Spermologqus. GENRE SEPTIÈME. GARRULE, Garrulus. 113 Ire Division. Pies proprement dites. . id. Pie Ga, Pacus ne nn ni Mbide — turdoïde, Ga. Cyanus. . Ile Division. Geais. : . ., . . .. A4 Geai glandivore , Ga. glandarius. id. — à calotte noire, Ga. meluno- CEphalus. APE ibid. HE % 597 598 CORRÉLATIVE. Geai imitateur, Ga. J'ufaustus. . , 115 GENRE HUITIÈME. CASSENOIX, ÜVucifraga. 116 Cassenoix, Nu. Caryocatactes. . . 117 GENRE NEUVIÈME. PYRRHOCORAX , Pyr- ÉROCOTUZ. NE ANNE 119 — coracias, Py. Graculus. 122 GENRE DIXIÈME. JASEUR, Bombycilla. . 123 Grand-jaseur, Bo. Garrula. . . . 124 GENRE ONZIÈME.- ROLLIER, Coracias. . 126 Rollier vulgaire, Co. Garrula, . . 127 GENRE DOUZIÈME. LORIOT, Oriolus. . . 198 Loriot vulgaire, Or. Galbula. . . 129 GENRE TREIZIÈME. ÉTOURNEAU, Séurnus. 130 Étourneau vulgaire , St. Vulgaris. 132 — unicolore, St. Unicolor. 133 GENRE QUATORZIÈME. MARTIN , Pastor. 135 Martin roselin, Pa. Roseus. , . .. 136 ORDRE TROISIÈME. INSECTIVORES, Tnsectivores ie EE Ua 139 GENRE QUINZIÈME. PIE GRIÈCHE, Lanius. 110 Pie grièche grise, La. Excubitor. . 142 — méridionale, La. Meri- diona lis 20 S EE 143 — àpoitrme rose, La. Mi- naret ne NE 444 — àcapuchon, La. Cucu- latus ee LP Rnte — rousse, La. Rutilus. . 146 76 ô1 82 600 666 TABLE ed 147 COpA in RS PSE Le SE 150 Gobe-mouche gris, Mu. Grisola. . 152 — à collier , Mu. Albi- colis ts 153 — bec-figue, Mu. Luc- Euosa . . . . .. 155 — rougeâtre, Mu. Par- EMA AAA nt 158 GENRE DIX-SEPTIÈME. MERLE , Turdus. 160 Are Section. Syloains. tee MO Merle varié ou de Withe, Tu, Varius seu Æiüthei. . — draine, Tu. Viscivorus. . id. — litorne, Tu. Pilaris. . . 163 — grive, Tu. Musicus. . . 164 — Mauvis, Tu. Iliacus. . . 165 — à plastron, Tu. Torquatus. 166 — noir, Tu. Merula. : . .® 168 — erratique, T«, Migrato- PT RENE à — à gorgenoire , Tu. Atro- QUI TASER ANNE 169 — Naumann, Tu. Nau- MANN.) 10 NN PRE 170 — blafard, Tu. Pallidus. . — à sourcilsblancs, Tw. Si- biricus 602 604 605 CORRÉLATIVE. 2 Section. Saxicoles. . . . . . . 172 Merle de roche, Tu. Saxatilis. id. /— bleu, Tu. Cyraneus. . . 173 GENRE DIX-SEPTIÈME (bts). TURDOÏDE , Eros. = etienne Turdoïde obscur, Ir. Obscurus. . GENRE DIX-HUITIÈME. CINCLE , Cinclus. 176 Cincle plongeur , Ci. Aquaticus. . 177 — à ventre noir, Ci. Melano- GUSLET NS NS AMI — de Pallas, Ci. Pallasüi. . . GENRE DIX-NEUVIÈME. BEC-FIN , Sylvia. 178 Are Section. Riverains. . . . . . . 181 Bec-fin rousserolle, Sy. Turdoi- Des NN ie Rennes id. — desoliviers, Sy. Olive- Lomum ER NS MON — rubigineux, Sy. Rubigi- nosa.(Voy. 2° Section, aux Sylvains.) — riverain, Sy. Fluviatiis. 183 — locustelle, Sy.Locustella. 184 — trapu, Sy. Certhiola. . 186 — aquatique, Sy. Aquatica. 188 — phragmite , Sy. Phrag- PULLS NN NIIREAONS . 189 — deroseaux, 57. Arundi- NACELS ANSE 191 — verderolle, 57. Palus- ÉTLS RE RITES 192 LIT 102 id. 103 104 105 106 107 109 id. ibid. 667 IV 606 608 609 611 613 668 TABLE U TE - MoN Bec-fin bouscarle ox Getti , Sy. Cettnsi METa arte: 194 418 — des saules, Sy. Luscinoi- dés nanalitt SET. Re 119 — à moustaches noires, Sy. Melanopogon. . . .. 421 — cisticole , Sy. Cisticola. 228 123 — lancéolé, .. lanceolata. . * 644 2e De Syleatns is eau 195 425 Bec-fin-rossionol, Sy. Luscinin. id, id. — phiomèle, 9y. Philo- — soyeux, 9y. Sericez.. . 197 » id. — orphée, Sy. Orphea . . 198 1427 — rayé, Sy. Nisoria.. . . 200 128 — rubigineux, 157. Rubigi- OS UE ed 182 429 615 — de Ruppel, Sy. Rup- DER NULS RUE id — àtête noire, Sy, Aérica- PAUSE PAOONNE PR SDS 2041 4131 — mélanocéphale, Sy. Me lanocephala.. . . . . 203 132 — sarde, y. Sarda. . ... 204 4133 — fauveite, Sy. Hortensis. 206 id. — grisette , Sy. Cinerea. . 207 ibid. — babiilard, Sy. Curruca. 209 154 — à lunettes , 15y. Conspi- he Cullaéan dures 210 sd. (617 — pitchou,Sy.Provincialis. 211 137 pa? CORRÉLATIVE. Bec-fin passerinette , 5y. Passe- Tina Re 213 — Subalpin,Sy. Subalpina. 214 — rouge-porge, 9y. Rube- CULG ESS A RSA ARS 215 — gorge-bleue, Sy.\Swecica 216 — rouge-queue, 5y. Tythis 218 — de murailles, Sy. Phæ- HICUTUS AN AN 220 3° Section. Muscivores. . . . …: . 222 Bec-fin à poitrine jaune, Sy. Hippolais:.. . . Me id. — sifileur, 19y. Sibilatrix. 223 — ictérine, 9y. Tcierina. — pouillot, Sy. Trochilus. 224 — véloce, Sy. Rufa. . . . 225 — Natterer, Sy. Nattereri. 227 GENRE VINGTIÈME. ROITELET, Regulus. 229 Roitelet ordinaire, Re. Cristatus. . id. — triplebandeau, Re. Zgni- Capillus ee a 23 —. modeste, Re. Modestus. GENRE VINGT-UNIÈME. TROGLODYTE, Tro- Jantes art on re et 233 Troglodyte ordinaire, Tr. Vulgaris. id. — enfumé, Tr. Fumigatus. GENRE VINGT-DEUXIÈME. TRAQUET, Suxr- CAR LAC « (EU VAT HR NO 235 Traquet rieur , Sa. Cachinnans.. . 236 ao — meteux., 9%. Ænanthe. . 231 160 669 IV 615 161 670 TABLE LT IL Traquet stapazin, Sa. Stapazina. 239 164 — oreillard , Sa. Aurita. . . 241 165 — Jleucomèle, Sa. Leucomela. 243 166 — tarier, Sa. Rubetra. . . . 244 467 — rubicole, Sa. Rubicola. . 246 168 GENRE VINGT-TROISIÈME. ACCENTEUR, Accenton. 2 te Ge 247 171 Accenteur pégot ox des Alpes, Ac. Alpinus. . . . 248 id. — calliope, Ac. Calliope. 172 — mouchet, Ac. Modu- far NS NE 249 174 — montagnard, 4c.Mon- Ans ee NA 251} vd: GENRE VINGT-QUATRIÈME. BERGERON- NETTE, Motacilla. . . . . . . . 252 175 Bergeronnette lugubre, Mo. Lugu- Drag ei ER UTIU 253 ‘id. — grise, Mo. Alba. . 255 178 — Yarrell, Mo. Yar- meute le NN 620 — jaune ow boarule, Mo. Boarula. . 257 179 — citrine,Mo.Citreola 259 1 80 — printanière , Mo. Flavas Le re 260 181 622 — flavéole, Mo. Fla- VOOR 183 GENRE VINGT-CINQUIÈME. PIPIT, Anthus. 261 185 Pipit Richard, 4x. Richardi. . . 263 id. CORRÉLATIVE. I Pipit spioncelle, Æn. Aquaticus. 265 obscur ou maritime, An. Obscurus si ES rousseline, An. Rufescens. . 267 farlouse, An. Pratensis. . . 269 à gorge rousse, 4n. gularis. des buissons, An. Has. 271 ORDRE QUATRIÈME. M ou Granivores. . . . ; 11279 GENRE VINGT-SIXIÈME. ALOUETTE, Alauda. 274 Are Section. Alouette Dupont. AL. Dont DSC ELON. TNA due ANR bifasciée, Al. Bifasciata. Alouette à hausse-col noir, 42. Al- : 279 pestris su). Kolly, 41. Kollri. des champs, 4/. Arvensis. 281 lulu, 42. Arborea. . . . 282 cochevis, Al. Cristata. . 277 Calandrelle , Æ4!. Bra- ie + Net 200 Isabelline, 47. Rebite De RSECHON A. NN die ao Alouette Calandre, 41. Calandra. 276 — nègre, Ab. Tartarica. 275 GENRE VINGT-SEPTIÈME.MÉSANGE, Parus. 286 lee Section: Sylrains\ A 287 III 187 289 190 192 194 196 id. 197 id. 199 200 201 202 203 id. 204 205 206 id. 207 id. 208 671 IV 623 628 635 636 637 672 “TABLE d LE TT IN Mésange charbonnière, Pa. Ma- OT +. ANSE + . 287 208 — petite charbonnière, Pa. Atér!) } 01109881 9209 — bleue, Pa. Ceruleus. . . 289 id. — bicolore, Pa. Bicolor. . 210 — huppée, Pa. Cristatus. 290 214 — nonnetle, Pa.Palustruis. 291 212 — lugubre, Pa. Lugubris. 293 4, — à ceinture blanche, Pa. Sibiricus:. 1,1: 11 294 . 243 — azurée, Pa. Cyanus. . 295 id. — à longue queue, Pa. Caudatus . ... . .. 296 214 2 Section. Riverains. . . . . .. 298 2d, Mésange moustache, Pa. Piar- MACUSI NN LNERE D . . id. ibid. 3° Section. Pendulines . : : . . . 300 216 Mésange rémiz, Pa. Pendulinus. id. id. GENRE VINGT-BUITIÈME. BRUANT, Em Benz NE NAS LEE RCE 302 thrd. 1 Section. Bruyans proprement dits is à CINE 303 217 Bruant crocote, Em. Melanoce- # PhalG EEE ANA 14, 00 — jaune, Em. Citrinella. . 304 214$ — proyer, Em. Miliaria. . 306 219 — deroseaux, Em. Schæ- (CANIN Re ANNEE 307 id. — demarais, Em. Palustris, 220 639 CORRÉLATIVE. Bruant à couronne lactée, Em. Pythornus. 1.0 310 — ortolan, £m. Hortulana. 311 — cendrillard. Em. Cœsia. — Striolé, Em. Striolata. . — zizi ou de haie, Em. Cir- pe Ne Po — fou ou de pré, Em. Cia. 215 — rustique, Em. Rustica. — auréoie, Em. Aureola. . — jacobin, Em. Hyemalis. — mytilène , Em. Lesbia. . 317 — gavoué, Em. Provincia- SE RS ae à 2° Section. Bruans plectrophanes. 318 Bruant de neige, Em. Nivalis. . 319 — montain, Em. Calcarata. 322 GENRE VINGT-NEUVIÈME. BEC-CROISÉ , Lorie, une ue 324 Bec-croisé perroquet, Lo. Pit- tiopsittacus . . . 325 on des pins, Lo. Curvi- FOSCRE 15. ATOS 328 — leucoptère , Lo. Leu- copierd. . 13 +: . GENRE TRENTIÈME. BOUVREUIL, Pyrrhula 331 Bouvreuil dur-bec, Py. Enu-. — éleutor en" 3933 — pallax, Py. Rosea. . 335 673 IV 640 67% TABLE I Bouvreuil cramoisi, Py. Ery- thrina em... 336 — commun, Py. Vul- ; ANS Se LOS 338 — githagine, Py. Githa- JERGE NE RS — àlongue queue, Py. Longicauda. . . . 340 GENRE TRENTE - UNIÈME. GROS -BEC , Frineidla ie 5 Lee 7 3A1 re Section. Laticones. . . . . . . 344 Gros-bec vulgaire, Fr. Cocco- thraustes\i. Ua id. === verdier, Fr. Chloris. 346 — incertain , Fr. In- certains = soulcie, Fr. Petronia. 348 — moineau , Fr. Do- mestica à. à 300 — cisalpin, Fr. Cisal- — espagnol, Fr. Hispa- niolensis. . . . . . 303 _ friquet, Fr. Montana. 354 — islandais, Fr. Islan- dica: "aise — serin ow Cini, Fr. iSe- TUNIS hr ANUS 3b6 2° Section. Brévicones . . . . . . 357 Gros-bec pinson, Fr. Cœlebs. . id. id. 260 id. IV 642 642 CORRÉLATIVE, I Gros-bec des . Ardennes, Fr. Montifringilla. . . 360 — niverolle, Fr. Mi- valis — linotte, Fr. Canna- bina: TT uma 0 — de montagne , Fr. Montium . . .... 365 3e Section. Longicones. .. . .: . 370 Gros-bec veniuron, Fr. Citri- nella... San id. — tarin, Fr. Spinus. . 371 — boréal ; Fr. Borealis. — sizerin, Fr. Linaria. 373 — chardonneret , F7. Carduelis. . . . | 376 ORDRE CINQUIÈME.ZYGODACTYLES, Ligadactyli #00 378 GENRE TRENTE-DEUXIÈME. COUCOU. Cu- CLLLLLS ER CABINE ETS 3890 Coucou pris, Cu. Canorus. . . 381 — geai, Cu. Glandarius. — cendrillard, Cu. Cine- TOSUS MEME MEN GENRE TRENTE-TROISIÈME. PIC, Picus. 388 PiemoirPc. Martins)" 390 — Vert Pr iridis Sa: RATES 391 — cendré, Pi. Canus . . . . :. 393 — épeiche, Pi. Major. .:. . . . 395 — leuconote, Pa, Lewconotus, . . 396 PARTIE IVe ibid. 281 ad, 282 A% 644 676 TABLE I Pic mar, Pi. Medius: . .°, . . .. 398 — épeichette, Pi. Minor. . . .., 399 — tridactyle, Pi. Tridactylus. … . 401 GENRE TRENTE-QUATRIÈME. TORCOL , Torcol ordinaire, Ÿr. Torquilla. id. ORDRE SIXIÈME. ANISODACTYLES, Anisodactyli.. HS... 405 GENRE TRENTE- CINQUIÈME. SITELLE, ISUÉÉE: à re NE A DADEON 106 Sitelle torchepot , Si. Europæa. . 407 ibid. — soyeuse, 59. Soriaca. . — syriaque owdesrocliers, 52. Syrionn si A, DIR GENRE TRENTE-SIXIÈME. GRIMPEREAU , Certhe.. 5 Ra n A08 Grimpereau familier, Ce. Familia- 128 PR NN eee Malte Ne NOR A10 GENRE TRENTE-SEPTIÈME. TICHODROME, Tichodroma. ." "12.2 5000m. AT Tichodrome échelette, Ti. Phœni- COpLEr Ge NE PENSER AA2 GENRE TRENTE-HUITIÈME. HUPPE, Upupa. A1 Huppe puput , Up. Epops. . . . . 415 ORDRE SEPTIÈME. ALCYONS, Alcyo- NES UE JO Te MSN AIS GENRE TRENTE-NEUVIÈME. GUÉPIER, Me- DODS RE. Mecs de Ted id. id. Guépier vulgaire, #e. Apiaster. . 420 2bid. — Savigny, Me. Savignii. . . 6A5 647 id. 649 CORRÉLATIVE. 671 TO, IV GENRE QUARANTIÈME, MARTIN-PÉCHEUR, ZAICeRONS PE MERE . 4921 994 Martin-pécheur pie , 47. Rudis. . id, — Alcyon, A1. Ispi- (Er NES 123 296 ORDRE HUITIÈME. CHÉLIDONS, Che- lidones NUIT 425 297 GENRE QUARANTE-UNIÈME. FHIRONDELLE , TIR NAON TN SN NN 2 el eee id. ad. Hirondelle de cheminée, Hi. Rus- DC 2e ee ee 427 ibid. — rousseline, Hi. Rufula. 298 65? — de fenêtre , Hi. Urbica. 128 300 — de rivage, Ai. Riparia. 499 1d. — derocher, Æ1.Rupestris. 430 ibid. — Boissonneau , Ali. Bois- sonneautt . . . . .. 652 GENRE QUARANTE-DEUXIÈME. MARTINET, Cypselus EURE COURTE L32 303 Martinet à ventre blanc, Cy. Alpi- NUS EN AN IR 433 id — de muraille, Cy. Mura- PULLS SE AN CONTE ARR ENTETATS ASk id GENRE QUARANTE-TROISIÈME. ENGOULE- VENT , Caprimalgus. . . . . . 435 304 Engoulevent ordinaire , Ca. Euro- POESIE NE A3S6 id. _ àcoïlier roux, Ca. Ru- HLCOLAS AE NANTES A3S 1bid. HR 678 TABLE IT ORDRE; NEUVIÈME. PIGEONS , Columbæ. 44A GENRE QUARANTE-QUATRIÈME. PIGEON, Colum- 1 AL ELE ME VAGES ER EE AS AA? Colombe ramier, Co. Palumbus. . . . . UP — colimbin, Co. ŒEnas . . . . . 4Ab =} 6biseti Co: Lrivria. te eres A6 — yoyageuse, Co. Migratoria. . — tourterelle, Co. Turtur. . . . LAS ORDRE DIXIÈME. GALLINACÉS, Galline. 450 GENRE QUARANTE-CINQUIÈME. DINDON SAUVAGE, Meleagris Gallopavo . . . . . . .. GENRE QUARANTE-SIXIÈME. FAISAN, Phasianus. 152 Faisan vulgaire, Ph. Colchicus. . . . . 453 — tricolore, Ph. Pictus. . . . . . GENRE QUARANTE-SEPTIÈME. TÉTRAS , Zetrao. A5b Tétras auerhan , Te. Urogallus. . . . . 457 — rakkelhan ox hibride, 7e. medius. 459 —. birkhan, Te. Tetrir. :. . . . . AGO — gélinotte, Te. Bonasia. . . . , . 463 — | rouge, Te: Scotious. :.. . 4". 465 — ptarmigan, Te. Lagopus. . . . . 468 — hyperboré, Ze. fslandorum. . . . — des saules, Te. Saliceti. . . . . A7A — à doigis courts, Ze. Brachydacty- aus EAN TS EPA GENRE QUARANTE-AUITIÈME. GANGA , Péero- CLOS 2 A A ET D ARS A7k Ganga unibande, P£. Arengrius. . . . 476 = Cata P. Setarius 4 M0 CNE 478 GENRE QUARANTE-NEUVIÈME. PERDRIx, Perdir. 480 IV 307 id. ibid. 308 id. 309 312 313 CORRÉLATIVE. 679 1 DOM A Are Section. Francolins. . . . . . . . :, AS2 331 Francolin à collier roux, Pe. Francoli- DOS UE à cu id. 2bid. 2° Section. Perdrix proprement dites. . 48h 332 Per:!r1x bartavelle, Pe. Saxatilis. . . id. id. — rouge, Pe. Rubra. . . . .. AS5 ibid. — gambra, Pe. Petrosa. . . . . 487 333 —. grise, Pe. Cinerea. . . . . . 488 334 DE Loec/LON: Cuilles. NA NE NU A91 id. La Caille, Pe. Coturnir... : : . . .. id. thid. Re SEction. Colins NE MU ANNE AE 335 Colin colenicui, Pe. Borealis. . . .. id. GENRE CINQUANTIÈME. TURNIX , Hemipodius. 493 338 Turnix tachydrome, à croissans, Ze. Lunatus. . . . . Glaréole à collier, Gl. Torquata. . -échasse, GZ. Grallaria. . lacté, G1. Lactea. . . . . . ORDRE DOUZIÈME. COUREURS , GENRE CINQUANTE-DEUXIÈME. OUTARDE, Ofis. Are Section. Outarde barbue, oi LATE Ne EE He. Tachydromus. 194 340 Cursores. 504 342 A A ADEME CA CR QU ACER CRE EN ER 506 2bid. 495 497 341 A98S 4d. . 500 chid. . b03 id. 505 2d. id. ibid. . b07 345 509 344 id. id. qu 680 TABLE | I GENRE CINQUANTE-TROISIÈME, COURE- VITE, Cursortus. 000 SUR EEE 5Al Coure- vite isabelle, Cu. fsabellinus. 513 — de Coromandel, Cu. Asia- ÉTCUS LENS TS NEA 514 — à double collier, Cu. 'Bi- CÉNCLUS te OUR MERS 515 ORDRE TREIZIÈME. GRALLES, Gralla- LOrES 0 RO NN à Di A Rate 516 fre Division. Gralles à trois doigts. . . . . 519 GENRE CINQUANTE- QUATRIÈME. (DICNÈME, OEdicnemus aie bars st RAR id. * Œdicnème criard, CEd. Crepitens. . 521 GENRE CINQUANTE-CINQUIÈME. SANDERLING , Calidris ANNE PNEU PRET PER Ronnne 522 2 IV 945 id. Sanderling variable, Ca. Arenaria. . 524 ibid. GENRE CINQUANTE-SIXIÈME. ECHASSE , /fiman- ROUES ER SANT RAS tre PAR RENE AU 527 Echasse à manteau noir, /%. Mela- HO PENSE EVA NES MARS 525 GENRE CINQUANTE-SEPTIÈME. HUITERIER, {læ- DULÉODES: 4. 0 NRNNT 4 LME RINEER LS Dee 530 Huiterier pie, Hœ. Ostralequs. . . . 531 . — à manteau, Ze. Palliatus. 532 — noir, Ææœ. Niger. . . . .. b33 GENRE CINQUANTE-HUITIÈME. PLUVIER, Cha- MAT. ee 2 NE 0 PL Ne id. Pluvier doré, Ch. Pluvialis. . . . . 535 — armé, Ch. Spinosus, , . . : — guignard, Ch. Morinellus. . 537 300 CORRÉLATIVE; IT Pluvier à plastron roux, Ch. Pyrrho- thorazi). he CL Grand pluvier à collier, Ch. Hiati- Culma iesent ete HRAUO AE E EE 539 Petit pluvier à collier, Ch. Minor. . 542 Pluvier à collier interrompu, Ch. Cau- ONU, RER Len be RER rate bah 2e Division. Gralles à quatre doigts. . . . 546 GENRE CINQUANTE-NEUVIÈME. VANNEAU, V’a- mells:.\ en puamas R eMenn ie id. AsaaSection. Lea AN LE bA7 Vanneau pluvier , Va. Melanogaster. id. — keptusckha, Va. Keptus- CRD ER NE STE NA ASIE DSecHLO mA Ale ME PEU AE MERE b50 Vanneau huppé, Va. Cristatus. . . . id. GENRE SOIXANTIÈME. TOURNE-PIERRE , 19frep— MURAT ae MESA ANPARE VERRE EN 552 ibid. Tourne-pierre à collier, S6. Collaris. 553 obid. GENRE SOIXANTE-UNIÈME. GRUE, Grus. . . . 556 Grue leucogérane, Gr. Leucogeranos. — cendrée, Gr. Cinerea. . . . . . 557 — demoiselle, Gr. Fürgo. GENRE SOIXANTE-DEUXIÈME. CIGOGNE, Ct- CONTENTER Ne ES rene 559 Cigogne Maguari, Ci. Maguari. . . : 563 — blanche, Ci. Alba. . . . . . b60 —. noire, Gi Nigraæ. one ! 561 GENRE SOIXANTE-TROISIÈME. HÉRON, Ardea. 564 Are Section. Héron proprement dit. . . . 567 364 365 366 367 369 id. ibid. 370 id. 371 682 TABLE IL Héron cendré, Ar. Cinerea. . . . . . 567 —. pourpré, Ar. Purpurea. . . . 570 — aigrette, 4r. Egretta. . . . : 572 — aigrettoide, Ar. Egrettoides. —, garzette, Ar. Garzetta. . . . 574 — aigrette dorée, Ar. Russata. . — Vérany, Ar. Verany. . . . . 2x Section: Butor ts ENS 577 Héron grand butor, 4r. Stellaris. . . 580 — lentigimeux, Ar. Lentiginosa. . — crabier, Ar. Ralloïdes. . . . . 581 — blongios, 4r. Minuta. . . . . 584 GENRE SOIXANTE-QUATRIÈME. NYCTICORAX. INRCHICORA GS D ERREUR EIRE SR Bihoreau à manteau, Ny. Ardeola. . 577 GENRE SOIXANTE-—CINQUIÈME. FLAMMANT, Phœnicopterus. Flammant rose, Ph, Antiquorum. . . 587 GENRE SOIXANTE-SIXIÈME. AVOCETTE, Recur- DINOSES NUS ATEN, CONS A, REIN BR 589 Avocelte à nuque noire, Re. Avo- cetlta. — isabelle, Re. Americana. . 592 — àcou marron, Re. Rubri- COURS: ONE RE en id. — orientale, Re. Orientalis. . 593 GENRE SOIXANTE-SEPTIÈME. SPATULE, Platalea. 593 Spatule blanche, PZ. Leucorodia. . . . . 595 GSNRE SOIXANTE-HUITIÈME. IBis, bis. . . . 597 Ibis falcinelle, Z6. Falcinellus. . . . 598 207 387 id. 389 id. CORRÉLATIVE. IT Ibis sacré, Zb. Religicsa. . . !. .. GENRE SOIXANTE-NEUVIÈME. COURLIS , eu- MONS EURE RAT LA ISA ARE 601 Courlis cendré, Ve. Arquatus. . . . . 603 — corlieu, Ne. Phæopus. . . . . 604 — à bec grêle, Ne. Tenuirostris. GENRE SOIXANTE-DIXIÈME. BÉCASSEAU, Tringa. 606 Bécasseau cocorli, 77. Subarquata. . 609 — pectoral, Tr. Pectoralis. — brunette ox variable, Tr. Va- TOUS NS AE oO 612 — de Schinz, Tr. Schinzü. . = platyrhynque, Tr. Platyrhvn- - violet , 77. Maritima. . . . 619 _— Temmia, Tr. Temminchi. . 622 — échasses, Tr. Minuta. . . . 624 — rousset, Tr. Rufescens. — canut ox Maubèche , Tr. Ci- NETCO NN Te eee id ei 021 GENRE SOIXANTE-ONZIÈME. COMBATTANT, Ma- Chet es ER Ne TER RS tt GA Combattant variable , Ma. Pugnaz. . . id. GENRE SOIXANTE-DOUZIÈME. CHEVALIER, To- (LL CEA ri el ne res AAC 635 re Section. Chevaliers proprement dits. 637 Chevalier semi-palmé, To. Semipalmata. id. — arlequin, To. Fuscus. . . . 639 — gambette, To. Calidris. . . . 645 — Siagudlile, To. Stagnatilis. . 647 id. AAA AA 684 TABLE Il Chevalier à longue queue, To. Bartramia. 650 — cul-blanc, To. Ochropus. . 651 — sylvain, To. Glareoia. . . . 654 — perlé, To. Macularia. . …. . 656 — guignette, To. Hypoleucos. . 657 eo de Section. Chevalier à bec retrousse. . 658 Chevalier aboyeur, T0. Glottis. . . . 659 GENRE SOIXANTE-TREIZIÈME. BARGE, Limosa. 662 Burge à nuque noire , Li. Melanura. 664 — de Mever, Li Meyeri. , . . . — rousse, Li. Aufa. :". . . 668 'iTereke Dr TerchiN ei ten GENRE SOIXANTE-QUATORZIÈME. BÉGASSE, Sco- polux. . . .. ee SOU Fa T2 Are Section. Bécasse proprement dite. . 673 Bécasse ordinaire, 19c. Rusticola. . . id. 2e Section. Bécassine. . . . .. ie er 070 Bécassine double, Sc. Major. . . . . id. — sabine, 190. Sabinit. . . . . — ordinaire, 49c. Gallinago. . 676 — erratique , Se. Peregrina. . — sourde , Sc. Gallinula. . . . 678 3e Section. Bécassine chevalier. : . . . 679 Bécassine ponctuée, Sc. Grisea. . … id., GENRE SOIXANTE-QUINZIÈME. RALE, Rallus. 682 Rale d’eau vulgaire, Ra. Aquaticus. . 683 GENRE SOIXANTE-SEIZIÈME. POULE-D’EAU, Gal- anale À MSN EN RS 685 SEC: Ne) PNR PACA) NAS TS 686 439 id. Poule-d'eau de genet, Ga. Crex. . . id. ibid. CORRÉLATIVE. 685 I IV Poule-d’eau marouette, Ga. Porzana. 688 440 — poussin , Ga. Pusilla. . . 690 7. — Baïllon, Ga. Baillonu. . . 692 chid. NS BCHLOR pee VA EI NN pie à MEN . 693 41 Poule-d’eau ordinaire, Ga. Chitonues uen ad GENRE SOIXANTE-DIX-SEPTIÈME. TALÈVE, Por- OO DR PPS PAROI 2 a Et Nc ca 696 422 Talève porphyrion , Po. Hyacinthinus. . 698 id. — à manteau vert, Po. Smaragnotus. 709 _— à manteau noir, Po. Melanotus. 701 ORDRE QUATORZIÈME. PINNATIPÈDES , Pinnutipedes AN 7103 ARR GENRE SOIXANTE-DIX-HUITIÈME. FOULQUE , ARGUS MMM, AURAS 705 id. Foulque macroule, Fu. Atra. . . . . 706 ibid. G&NRE SOIXANTE-DIX-NEUVIÈME. PHALAROPE, PÉGIarOpUS RAT EEE CRE 798 445 Are Section. . . . . 109 vd. Phalarope nor PB. ne id. ibid. D SECTION UE M AR a Re 1 A A Phalarope platyrhinque, Ph. dde CUS, SR EN da CE ARE id.) id. GENRE QUATRE-VINGTIÈME. GRÈBES, Bodies 716 48 Grébe huppé, Po. Cristatus. . . . . . 717 id. — jou-gris, Po. Rubricollis . . . 720 shid. — arctique, Po. Articus.,. . . . A49 — cornu ouesclavon, Po. Cornutus. 721 450 — oreillard, Po. Auritus. . . . 725 451 — castagneux, Po. Minor. , . . 721 A5? 686 TABLE IL ORDRE QUINZIÈME. PALMIPÈDES, Pal- mipedes D TA NE LS PT CEE 730 GENRE QUATRE-VINGT-UNIÈME. HIRONDELLE DE MER , 9(6rna M Rec 0 0 731 Hirondelle demer tscheprava, St. Caspia. 733 — Caugek, 96. Cantiaca. 735 voyageuse, 96. Affinis. Dousall, 5. Dougalli. 738 Pierre Garin, St. Hi- TUTO ENTER 740 arctique. 94. Arctica. 742 hansel , 86. Anglica. . 744 noddy, $t. Stolida. . moustac , $£. Leucopa- ELU TS UNE NE 746 leucoptère, 194. Leu- COptera ee + ie 747 épouvantail, 5€. Nigra. 749 Petite hirondelle de mer, 454. Minuta. . 752 GENRE QUATRE-VINGT-DEUXIÈME. MOUETTE , Larus. RE A ee ARR 754 Mouette burgermeister, La. Glaucus. . 757 — leucoptère, La. Leucopterus. . àmanteau bleu, La. Argentatus. 764 à manteau noir, La. Marinus. . 760 à pieds jaunes, La. Flavipes. . 767 ichthyaète , La. Ichthyaetus. . blanche ow sénateur, La. Ebur- NOUS DS DOUCE NRA 769 Audouin, La. Audouriri. . . . IV CORRÉLATIVE. IL Mouette à pieds bleus, La. Canus . . . 771 — tridactyle, La. Tridactylus. . . 774 — à bec grêle, La. Tenuirostris. — à capuchon noir, La. Melano- cephalus Ah relRee 777 — à capuchon plombé, La. Atri- HOUSSE PCSI À 107710) — rieuse ox à capuchon Durs Fm Ridibundus NN 780 — à masquebrun, La.Capistratus. 785 — àirisblanc, La. Leucophthalmus. — de Sabine, La. Sabinei . . .. — pygmée, La. Minutus. . . . . 787 GENRE: QUATRE - VINGT - TROISIÈME. STERCO- RARE Desiris Ra ue: 790 Stercoraire cataracte, Le. Cataractes. . 792 — pomarin, Le. Pomarina. . . 793 — Richardson, Le. Richardsonti. = parasite ow labbe, Le. Para- ETC D Ne AN NES 796 GENRE QUATRE-VINGI-QUATRIÈME. PÉTREL, Procellar ae EN enter MURS En nRE 800 Pétrel fulmar, Pr. Glacialis. . . . . ., 802 GENRE QUATRE - VINGT - CINQUIÈME. PUFFIN, Paffinusto sir sans” 804 Pétrel cendré ow Puffin, Pu. Cinereus. . 805 — majeur ow arctique, Pu. Major. . — manks, Pu. Anglorum. . . . . . 806 — obscur, Pu. Obsoura. . . . . . . 898 GEKRE QUATRE-VINGT-SIXIÈME. THALASSI- h * L #- } La TA 688 | TABLE \ I IV DROME , Lhalassidroma. . . . . . . . 809 511 Thalassidrome de Seach, Th. Leachü. . 812 512 — de Wilson, Th. Hilsonii. id. - tempête, Th. Pelagica. . 810 514 GENRE QUATRE-VINGT-SEPTIÈME. Oie, Anser. 816 516 Oie hyperborée ou de neige, An. Hy- DENDORENS NN AUS SNS M ERENIERRRE id. id. — cendrée ou première, An. Fe DU SN ATEN RARE ee 818 517 — vulgaire où sauvage , An. Segelum. 820 id. — rieuse ow à front blanc, An. Albi- JAORS ENS ECS nee le 821 58 — bernache, An. Leucopsis. . . . . . 823 520 — à bec court, #n. Brachyrhynchus. id. — cravant, 4n. Bernicla. . . . : , 82h 522 — à couroux , Zn. Ruficolhis. . . . . 826 id. — égyptienne, An. Ægyptiacus. . 523 : GENRE QUATRE - VINGT - HUITIÈME. CYGNE, Cronusss no 828 526 Cygne à bec jaune ox sauvage, Cy. Mu- SICUS. NN. Rene id. id. — deBewick, Cr. Bewickii . . 527 — tuberculé ox domestique , Cr. Ojon SES er se ue - 09011020 GENRE QUATRE - VINGT-NEUVIÈME. CANARD, PAnasii: (hr apr as ES NA 4. 891 0074; Canard kasarka, An. Rutila. . . . .. 832 531 — tadorne, An. Tadornu. . . . . 833 id. — . sauvage, An, Boschas. , . . . . 835 nbid, + " # y "rs V7 M ” CORRÉLATIVE. 689 IT IV Canard chipeau ow ridenne, An. Stre= peræ. À: NL NN NOT 2 — à longue queue ox pilet, An. AGUIQ 5 NN ANEN TERRE LEURS FE 9381 14° — siflleur, {n. Penelope. . . . . . 840 533 — pglousseur, An. Glocitans. . . . id. — sponsa, An. Sponsa. : . . : . 536 —, sarcelle d'été, An. Querque- dla RAA AR Le Re" 84h 539 — sarcelle d'hiver, An. Crecca. . 846 id. — souchet, An." Clypeata. .: . . . 842 540 — eider, An. Mollissima. . . . . 848 : bA1 — àtête grise, An. Spectabilis. . 851 id. — marchand, 4n. Perspicillata. . 853, 542 — double macreuse, 4n. F'usca. . 854 513 — macreuse, An. Migra. . . . . 856 id. — Sifileur huppé, An. Rufina. . . 864 5Ah — marbré, An. Marmorata. . . . id. — milouinan, 4n. Marila, . . .. 865 545 — milouin, An. Ferina. . . . . 865 5416 — àiris blanc owNyroca, An. Leu- cophthalmos . .. . . . . .. 876 id. — morillon, 4n. Fuljgula. . . . . 873 547 — . ‘de Steller, 47. Dispar: 2. . id. — à collier ow histrion, 4n. His- CIONECR AIRES EN NARES PONS FER E 878 519 + garrot, An. Clangulas 1." 870 550 — deBarrow, An. Barrowü. . . . 551 — de Micion, An. Glacialis. . . . 860 553 — Couronné , /n, Leucocephala. . 859 554 696 TABLE \ IT IV GENRE QUATRE-VINGT-DIXIÈME. HARLE , Mer- ; CHENE, SALSA ei ON a a 880 556 Grand harle, Me. Merganser. . . . . . 881 id. Harle huppé, Me. Serrator. . . . . . . 884 ibid. — couronné, Me. Cucullatus. . . . 557 — piette, Me. Albellus. . . . . .. 847 559 GENRE QUATRE-VINGT-ONZIÈME. PÉLICAN , Pe- lecanusss in) VENAIS res 889 b60. Pélican blanc , Pe. Onocrotalus. . . . . 891 id. — frisé, Pe. Crispus. . . , . . .. 561 GENRE QUATRE-VINGT-DOUZIÈME. en Carbone AN RO eue 593 563 Grand cormoran, Ca. Cormoranus. . . 894 id. Cormoran nigaud , Ca. Graculus. . . .. 897 565 — largup, Ca. Cristatus. . . . 900 id. _ pygmée, Ca. Pygmœus. . . . 901 568 GENRE QUATRE-VINGT-TREIZIÈME. FOU, wSula. 904 569 Fou blanc ou de Bassan , Su. Bassana. . 905 id. GENRE QUATRE - VINGT - QUATORZIÈME. PLON- GEON, Colymbus . . . , . . . . . . 908 571 Plongeon imbrin, Co. Glacialis , . . . 910 14. — lumme ox à gorge noire, Co. ATCRCUS AN DEN ETES 913 chid. — cat-marin ox à gorge rouge, Co. Septentrionalis . . . . . 916 572 GENRE QUATRE-VINGT-QUINZIÈME. GUILLEMOT , Brin 2 En EN Me 919 573 AReMSec 1070 | RNA ONE EE 921070. Guillemot à capuchon, Ur. Troile. . . . id. ibid. — à gros bec, Ur, Brunnichü. . 924 576 Re NCORRÉLATIVE. il Guillemot à miroir blanc, Ur, Grylles. . 925 DE SeCLON. ne D à ie UP 928 Guillemot nain, Ur. Alle. . . . . . .. id. GENRE QUATRE-VINGT-SEIZIÈME. MACAREUX , Mormon. MN LAN ANR Un 931 Macareux glacial, Mo. Glacialis. . — moine, Mo. Fratercula. .'. 933 GENRE QUATRE - VINGT - DIX-SEPTIÈME. PIN- GOUIN A 4ICA 00 et 935 Pingouin macroptère , 42. Corda. . . . 936 — brachyptère, 47. Impennis. . 939 Appendice à la troisième partie (voir en outre chaque espèce à son ordre et à son genre). Addition à divers articles des 3° et 4° parties. 940 Table alphabétique des espèces contenues dans les deux premières parties. . . . . . 944 0 FIN DE LA TABLE CORRÉLATIVE£. PARTIE IVe. A5 691 IV 577 278 id. 579 id. 580 581 id. 582 583 Page 340, l'gne 316, 333, ERRATA. a 25, au lieu de : Z'eutschi, lisez : Deutschl. — Alet 412, — Pinrep , lisez : PanTen. 45, — chez les oiseaux, lisez : chez. tous les oiseaux, elc. 7, — Yarrel, lisez : Farrell. 48, — STEINWÆLZER , lisez : STEIN- WALZER. 4, — SUBARCUATA, lisez: SUBARQUATA. 26, — PExiDNa, lisez : PELDINA. 5et6 — BREITSCHNÆBLIGE, lisez: BREIT- ? , SCHNABLIGE. 41, — Actitis, lisez : Actilis. 9, — GRAWE, lisez : GRAUE. Ua — Rousauun, lisez : ROHRHUEHN. 21, — Zustza, lisez : Zusatze. 12, — SABINES, lisez : SABINE’s. ? 48, — Commun, lisez : Commune. 13, — THazassiDROMI, lisez : THALASsI- DROMA. } 16, — Thalassidomar, lisez : T'halas- sidroma. 4 et 5, — SCHNEGANSENTE , lisez : SCHNEE- GANSSENTE. 40, — BLÆSSENGANS , lisez: BLAESSEN- GANS. 14, — Kieuwrussic , lisez : KLEINFUs- SIGE, 23, — ganse grau, lisez : yansegrau. 5, — Torre, lisez : Tusrer. Jets, — Faschenb, lisez : Taschenb. 23. même observation. 25, au lieu de : Uriatroile, lisez : Uria truile. 23, — nache, lisez : nach. 48, — cinereo-capilia, lisez : cinereo- capila. 8, — + Le fascicule 24, lisez : la fas- cicule 22. née nes | PRET TARN PARCS EU 17 PAA aa APR PRE EN NE RE NE ETES MIA 4 4 #1 qe Anna FRAC EN Re RU Rap Aa at FAP ACT ec, FT pe pre ARTE CESR La) an qpy' 44 AAA MATE FA L Aa r res + £ Hot ae Lol NPA AOC | 2 LA à ie arte Se APR get à ÿ 4 2: Sr f TC" Tr A LS BEN NES reLtr ÿ L \ ii Ÿ HE 4 | L À. TA AA AA à : 126 2) 2 te LE plrap ot CAîT 2 f Aa | 1 SAS Ê ; e rer re 8 RARE Ar MS ne Manstrl AT ar epr AA PAM Aa AA dd... 1Y MARIE " A Fa = TLTUR \ Maud 2 a à RARE ë pere” - f Pa LA 3 y Do ER pat tu MA SNS ”" « FANIC FE 1 EPA AO \ ja AAA RAS Éd ul me | l 1 1: 5AMM tisse a NUS | sn éjaaiét ann AA HE ec A? nana y A à 12 arr ñ PRIT, 171 ce f mi à Le AE nes Rasa ass AARGERES AAURE "LE NAN ; NN NE pr” 2,7 a | PES ue" EN TT a PrPA AR. PRE PT 0 à 7 LA TA fr" Re NT hAReLAAE A ss | Met PT MES ‘32 dai A AaAT F APT SAR M Le, 4. Ann A A F Fou 2 D DA A , À F. 4% 2 (a Pr à _RRAAA ia BA (RAA Re NAT IAA) RAP, ® 2? em = = 6 af P Mai sin) CCE LI a, te ARCTIC ER È ET F l A AM ne ; Perle oe PE SR LE PONS IN ! ar RON at [A ” 82 TE ME rc : snheert reeee tee À AADS ANS ESr A RAÊ ANA ATEE | ñ | _— ri} an ANA ms k D ani AA AA F4 D À si Pipe Et à ns ne (AIS ELLE ere te ANNEE A: ñ ACL + ARR RES AAA à à = LE Ps Es ES "1 fa 1 , @ r | A Le Fa’ « / . A , Ps £ : 6 | VA PAS NANEX NN foi EN «f ! ; Va "> LA 15 RUB ESA’ LIL Fs ! À l'A / À Ve ? ANNE ? r n° LA AN DA A ox. Là 7 Var nm La ï } LT À | aPf FORT V'O ERA mu & PT - Won