ui Yon, ES n Get ae, Ri iy’ Arr ng ey Pout me WE € arr i Qi Mu MARCEILIA I RIVISTA INTERNAZIONALE e « a vi CECIDOJOGIA DOMMARIO : HOUARD €. — Aetion dé cécidozaires ex- teriies, appartenant au genre. Astero- * lecanium, sur tes. tissus: de quelques Prof DR Fk TROTTER tiges (con füg.). ; : SCHMIDT-H. — Neue Zoocecidien der nie- dersehlesischen Ebene. FROTFER A. — Contributo alla conoscen- za delle salle dell’ America del Nord. SS (con fig. ed 1 tav.; continua) TROTTER A -— eee afia e Recensioni. Vor. x. => An: [9 [| {CD | Fasc, | (PUBBLICATO IL 3! MARZO 1911) REDATTORE : ==> AVELLINO TIPO-LITOGRAFIA PERGOLA IQII A fine di render più facile il compito del Redattore si pregano vivamente i Signori Collaboratori, avanti l’invio dei manoscritti, di tenere presenti, nel loro stesso interesse, le seguenti avvertenze : I. I lavori sieno scritti ed ‘ordinati colla maggior possibile chiarezza. Tale rac- comandazione è rivolta in modo speciale ai Signori Collaboratori esteri. 2. Le bozze di stampa vengono; di regola, inviate una sol volta; una seconda (impaginate) solo quando le correzioni precedentemente fatte sieno state di una certa importanza. Ulteriori invii non saranno fatti che dietro. richiesta degli interessati. 3. Coloro che desiderano avere gli Estratti in numero superiore ai 30, concessi gratuitamente, devono farne richiesta al Redattore con l’invio del manoscritto. 4. Con le bozze non si restituiscono i manoscritti se non quando ne sia stato espresso il desiderio all’ atto dell’ invio. - 5. Per | uniformità del giornale si pregano i Signori Collaboratori di attenersi alle seguenti indicazioni tipografiche convenzionali di maggior frequenza, usandole possibilmente ed uniformemente nei contro indicati casi : carattere grassetto (per i cecidozoi o piante gallifere nelle intestazioni; ad er es. Cynips coriaria, Fagus silvatica). » MAIUSCOLETTO (per i nomi propri di persona nel testo; ad es. Löw, Bie PORTER N GIRAUD). » corsivo (per i cecidonti nel testo; ad es. Perrisia afınis, Uro- cystis Anemones). pe. spaziato (per i substrati nel testo; ad es. Quercus cocci. fera, Salvia pratensis). I: Der allgemeinen und angewandten Entomologie wie Chrie m © Chr rscheint monatlich : Verbreitetste wiss. ent jedes Heft etwa 3 Bogen ‘ Zeitschrift des Jn-uAuslandes seh u logie Original Abhandlungenaus dem Gesamtgebiete. 6 | Umfassende jährliche Sammelreferate nach Finzelgebieten: Die ganze Literatur erschopfende Berichte. Ein vielseitiger Anzeigenteil. MARCEILA Rivista Internazionale di Cecidologia REDATTORE: Pror. Dott. A. TROTTER eee Vol. X= An. 1911 LIBRARY NEW YORK BOTANICAL GARDEN. AVELLINO TIPO-LITOGRAFIA PERGOLA 1911 n HAITI C. HOUARD ACTION DE CECIDOZONIRES EXTERNES, APPARTENANT AU GENRE ew vor ASTEROLECANIUM, SUR LES TISSUS DE QUELQUES TIGES, “ANAL GARDEN. Le premier chapitre de nos Recherches anatomiques sur les Gal- les latérales des tiges (1) a été consaeré anx parasites externes: par V étude de quelques cécidies choisies avec soin, nous avons montré comment l action eécidogène émanée du parasite agit sur les tissus de Ta region caulinaire voisine, comment elle provoque parmi eux une réaction végétale intense qui entraîne la production d’ un ren- flement latéral, parfois assez volumineux, muni d'un plan de symé- trie. Ce plan est déterminé par le parasite et I axe de la tige. Les cécidozoaires étudiés dans ce chapitre appartenaient à plusieurs grou- pes d’ animaux, Diptères, Hémiptères ou Coccides. Lorsque des Coccides se fixent à la surface des tiges des végé- taux, il se produit, sous V influence de Jeur succion, des renflements fusiformes d’ aspect bien spécial. La larve du Coccide occupe tou- jours le centre d’une petite dépression circulaire entourée par un bourrelet en forme d’anneau; ce bourrelet est symétrique par rap- pert à un axe contenu dans le plan de symétrie de la galle et per- pendiculaire à V axe de la tige; ainsi, la cécidie, dans sa partie la plus renflée, offre un plan de symétrie et un axe de symétrie. Parmi les Coccides qui produisent de telles déformations, il en est de tout particulièrement intéressants, appartenant au genre Aste- rolecanium, de la sous-famille des Dactylopiinæ : ce sont les Astero- lecanium variolosum, thesii et algeriense qui engendrent des galles (2) (1) C. Houard: Recherches anatomiques sur les Galles de Tiges : Pleurocécidies (Thèse doctorat Paris, Paris, 8°, 1903, 279 p., 394 fig.). — Consulter : p. 145-190, fig. 1-76. (2) C. Houard: Les Zoocécidies des Plantes & Europe et du Bassin de la Médi- terranée. Description des Galles; Illustration; Bibliographie détaillée ; Répartition geo- graphique ; Index bibliographique. (Paris, 89, 1247 pages, 1365 figures dans le texte, 2 planches hors texte, 4 portraits. Tome I, 1908; Tome II, 1909). — Consulter les 4 ACTION DE CÉCIDOZOAIRES EXTERNES sur les rameaux de plusieurs Quercus, sur ceux du Pittos po- rum Tobira (plante de Chine et du Japon, de la famille des Pit- tosporacées) et sur ceux d'une Légumineuse, le Templetonia retusa, originaire d’ Australie (1). I. Etude des cécidies caulinaires des Chênes (Quercus pedun- culata Ehrh., Q. sessiliflora Smith, Q. pubescens Willd.) La cécidie de V’Asterolecanium variolosum (Ratz.) Newstead est assez commune sur les jeunes rameaux des Chénes de nos pays, et les échantillons qui m’ ont permis d’ en dessiner l aspect extérieur (fig. 1) ont été recueillis dans la forêt de Fontainebleau, près de la Croix de Montmorin, le 25 septembre 1904. Comme I’ a déjà fait re- marquer Signoret (2), qui en a donné un bon dessin, I’ « insecte est parfaitement appliqué sur Parbre et, quand on le détache de la place qu’ il occupe, on remarque comme pour les Lécanides des traits fa- rineux qui correspondent aux stigmates qui se trouvent sur la place occupée par lui. L’ écorce de arbre forme un assez fort bourrelet dans lequel il est comme enclavé et très difficile à enlever ». L’ insecte existe en petit nombre en général sur les rameaux ; parfois pourtant il peut envahir complètement les Chênes et les faire périr. Rappelons ce que dit Audouin (3) à ce sujet: « Ces Coccus, les uns verdätres, les autres d’une jaune orangé, sont tous des femelles privées de mouvement et adhérentes a 1’ écorce par leur bee, qui la transperce. Le Chêne sur lequel ils se trouvaient était lan- guissant et le garde forestier du bois de Boulogne V avait marqué pour être abattu, ne doutant pas qu’ il ne vegetät plus que faible- ment au printemps et qu’ il ne pérît dans le courant de la belle saison ». Audouin attribue la mort de cet arbre à la présence de n° 1299, 1481, 1851, 2817, 3334, où les trois cécidozoaires sont désignés sous le nom jusque là admis d’ Asterodiaspis quercicola Bouché, ainsi que la table, page 1198, qui contient les noms exacts d’après le mémoire de Leonardi. (1) C. Houard: Sur le mode d’action des Asterolecanium, parasites externes des tiges (Paris, C. R. Acad. Sci., 1910, t. 151, p. 1396-1399). (2) V. Signoret: Essai sur les Cochenilles ow Gallinsectes (Homoptères-Coccides) Teme partie (Paris, Ann. Soc. ent., 1870, [4] t. 10, p. 266-286, pl. VIII). — Consulter: p. 279-280, pl. VIII, 2. (3) Audouin: [Sur les Coccus du Chéne.] (Paris, Ann. Soc. ent. , 1836, Bull. p. XXIX-XXX). C. HOUARD 5 plusieurs millions de Coceus. « Le bois en était entièrement intact dit il, mais I’ écorce était plus ou moins brunätre et comme dessé- chée, suivant qu'il y avait à sa surface un plus ou moins grand nombre de Coccus. Or, ces insectes commençaient à se montrer à six pouces au-dessus du sol, sur le trone principal, qu’ils garnissaient jusque pres du sommet, haut d'environ vingt cing à trente pieds. On pouvait en compter de cinquante à cent dans un pouce carré ». L’ Asterolecanium variolosum , classé autrefois dans les genres Coceus, Planchonia, ete., possède une synonymie assez compliquée que nous rapporterons intégralement d’après le travail récent de Leo- nardi (1). Dans les Mémoires cécidologiques, il est fait mention de ce Coc- eide par Altum (2) et par Sehfechtendal (3); Rostrup (4), Kieffer (5), Riibsaamen (6), Dittrich et Schmidt (7), Bayer (8), Ritzema-Bos (9), (1) G. Leonardi: Seconda contribuzione alla conoscenza delle Cocciniglie italiane (Portici, Bull. Labo. zool. Scuola sup. agrie., t. 3, 1908, p. 150-191, 64 fig.). — Consulter : p. 155, n° 6. Synonymie: Asterolecanium quercicola Sign. et Auctt. (non Lecanium quercico- la Bouché); Coccus variolosus Ratzeburg, Tharander Jahrbuch, XX, 1870, p. 187; Planchonia fimbriata (Fonscolombe) Maskell, Trans. N. Z. Inst., 1894, p. 62; Plan- chonia quercicola (Bouché) Maskell, Trans. N. Z. Inst., 1895, t. XXVIII, p. 396 ; Asterodiaspis variolosus Boas, Dansk. Forstzoologie, 1896-1898, p. 395 ; Asterodiaspis quercicola (Bouché) Newstead, Coccidae of the Brit. Isles, Roy. Soc., 1900, t. 1, p- 1, 14, 34, 35, 36, 39; Asterolecanium variolosum Newstead, Mon. Brit. Coceid., bean, baay pi 156, pl. -D, tr 1, fig. 2, pl: LXI;: fig. 9-15, pl. LXII, Be. 1-53. (2) B. Altum: Forstzoologie. Band 3. Insecten. IT Abth. Schmetterlinge, Haut-, Zwei-, Gerad-, Netz- und Halbflügler (Berlin, 2. Aufl., 1882, VIII-L382 p., 55 fig.). — Consulter: p. 365-367, fig. 54). (3) D. H. R. von Schlechtendal: Die Gallbildungen (Zoocecidien) der deutschen Gefässpflanzen (Zwickau, Jahresb. Ver. Natk., 1890, p. 1-122). Consulter: p. 19, n° 172. — Id. Zweiter Nachtrag, 1895, p. 10. (4) S. Rostrup: Danske Zoocecidier (Kjæbenhavn, Nathist. Medd., 1896, p. 1-64). — Consulter: p. 21, n° 132. (5) J. J. Kieffer: Nachtrag zu den Zoocecidien Lothringens (Berliner Ent. Zs., 1897, t. 42, p. 17-24). Consulter: p. 23. — Synopsis des Zoocécidies d’ Europe (Paris, Ann. Soc. ent., 1901, t. 70, p. 233-579). Consulter: p. 468. (6) E. H. Riibsaamen: Bericht über meine Reisen durch die Tucheler Heide in den Jahren 1896 und 1897 (Danzig, Schr. natf. Ges., [2] t. 10, 1901, p. 79-148, fig. 6-19). — Consulter: p. 126, n° 160 et p. 143, n° 6. (7) Dittrich und Schmidt H: Nachtrag zu den Verzeichnisse der schlesischen Gallen I. (Breslau, Jahresb. Ges. Vaterl. Cultur, 1909, p. 77-105). — Consulter : pe LOW nm? 311 (O. pedi), p. 104, n° 350 (@. sess.). (8) E. Bayer: Hemipterocecidie semi ceskych (VIII. Vyrocni zpävy II. Ceského Stätniho Gymnasia v Brne, 1909, p. 1-57). — Consulter : p. 18-19, n° 23. (9) J. Ritzema-Bos: De eikenpokkenschildluis [Asterodiaspis quercicola Sign. == Coceus variolosus Ralz.=C. quercicola Nitsche] (Tijdschr. Plantenz., 1901, p. 141-145). 6 ACTION DE CÉCIDOZOAIRES EXTERNES Olivier (1), signalent la galle qu’il engendre en Danemark, en Alle magne, en Autriche, en Hollande et en France, dans l Allier. Con- nold (2), en Angleterre, donne de la cécidie une excellente photo- graphie. En Italie, Trotter et Cecconi (3) distribuent la galle dans leat «Cieicidothecadtalica >: Quant à la structure histologique du rentlement engendré par le cécidozoaire sur les tiges des Chênes, elle a été esquissée par Küsten- macher (4), en 1894, puis plus tard par Kochs (5) dans un mémcire relatif à V influence des Coccides sur les tissus des végétaux. Les cécidies engendrées par 1 Asterolecanium variolosum sont connues également, en dehors du Chêne Rouvre, sur d autres espe ces d’ Europe: sur Quereus Toza Bose, d’ après Kieffer (6) et - Tavares (7); sur Quereus Cerris L., d’apres les recherches de Szépligeti (8), Leonardi (9), Trotter (10). King (11) les a rencontrées aussi, en Amérique, sur un certain nombre de Chênes: White-Oak, Swamp-Oak, English-Oak, Golden-Oak. (1) E. Olivier: Faune de V Allier : Ordre des Hémiptères. Aphides (Rev. sci. Bour- bon., Moulins, 1904, t. 17, p. 109-122). — Consulter : p. 120. (2) E. T. Connold: British Oak-Galls (8°, London, 1908, XVIII + 169 p., 17 fig., pl. I-LXVIII). — Consulter: p. 146, pl. LXII. (3) A. Trotter et Cecconi : « Cecidotheca italica » 0 raccolta di Galle italiane determinate, preparate ed illustrate (Avellino, 1909, fase. XX, n° 465). (4) M. Kiistenmacher: "Beiträge zur Kenntniss der Gallenbildungen mit Berücksich- tigung des Gerbstoffes (Jahrb. wiss. Bot., Leipzig, t. 26, 1894, p. 82-185, pl. V-X). — Consulter: p. 106 et 164-165, pl. IX, 38. (5) J. Kochs: Beiträge zur Einwirkung der Schildläuse auf das. Pflanzengewebe (Hamburg, Jahrb. wiss. Anst., t. 17, 1900, 16 p.). — Analyse in Centralbl. Bakt., Jena, 2. Abth., t. 8, 1902, p. 645-647. (6) J.-J. Kieffer: Synopsis....., 1901, p. 468. (7) J. da Silva Tavares: Synopse das Zoocecidias portuguezas (Brotéria, Lishoa, t. 4, 1905, XII +123 p., pl. I-XIV). — Consulter: p. 64. (8) V. Szépligeti: Adatok a magyarorszdgi gubacsok ismeretéhez (Termr. Fiiz., Budapest, t. 18, 1895, p. 214-219). — Consulter: p. 218, n° 97. (9) G. Leonardi: Seconda contribuzione..., 1908, p. 155, n° 6 (Vallombrosa, d’ après Cecconi). (10) A. Trotter: Nuovi Zooceeidii della Flora ilaliana. Nona serie (Marcellia , Avellino, t. 8, 1909, p. 50-59, fig. 1-2). — Consulter: p. 54, n° 13,1. (11° G. B. King: Contributions to the knowledge of Massachussets Coceidw. — 1. (Canad. Entomol., London-Ont., t. 31, 1899, p. 109-112). — Consulter: p. 112. ~ C. Hovarp Anatomie. — Une Section transversale de la tige, pratiquée au niveau du cécidozoaire, a son contour irrégulier (A, fig. 2) et des dimensions peu supérieures à celles de la région restée saine. Un coup d'œil rapide jeté sur cette coupe montre que la déformation de la tige provient de la modification profonde que subissent Ja plu- Fig. 1 (E).-- Aspect d’ une jeune pousse de Quercus pedunculata avec les renflements déterminés par le Coccide 2 sur la tige ou la base des pétioles persi) Fig. 2 (A). — Coupe transversale schématique du renflement (gr. 15). Fig. 3 (A,). — Détail de la région parasitée de la tige (gr. 30). bs, ls, assises secondaires de V anneau vasculaire ; m, moelle ; fp, fibres péri- eyeliques ; lgt, liege de la tige; ep, épiderme ; bs’, bois secondaire anormal ; per, bourrelet de périderme; f, fibres envahissant les différents tissus depuis l’épiderme jusqu’ au liber secondaire. J part de ses tissus. La concavité où loge le parasite z a ses bords tapissés par une épaisse couche de périderme per dont le dévelop- pement exagéré donne naissance au bourrelet signalé plus haut. En dedans de ce périderme, I’ écorce est bien développée, les fibres pé- ricycliques sont irrégulières et le bois secondaire qui s’ est formé au niveau du parasite est très altéré. Comment expliquer cette modification si profonde des tissus nor- maux au voisinage du cécidozoaire ? Examinons successivement pour cela les tissus avec lesquels il est en contact immédiat et ceux qui prennent part à la constitution du bourrelet. 1°. Au centre de la petite cupule abritant le Coccide, le péri- derme sous-épidermique comme l’on sait se développe moins qu’ a 8 ACTION DE CÉCIDOZOAIRES EXTERNES l'état normal. Il comprend, en effet, dans la tige saine du Chêne, des cellules allongées mesurant environ 60 a et munies de six à dix cloisons transversales. Dans la galle, au voisinage du parasite, ses cellules sont moins larges et moitié plus courtes (per, en M, fig. 7). Arrétées de bonne heure dans leur évolution et dans leur differen- ciation, elles ne présentent plus que deux ou trois cloisons trans. versales. Leur lignification s’ accentue en même temps que $ opère celle des cellules épidermiques voisines. Cet arrêt dans 1’ evolution des tissus jeunes soumis directement à l’action parasitaire, ainsi que la lignification rapide qui en résulte, se rencontrent fréquemment dans les zoocécidies. J’ai eu Voeeasion d’insister là-dessus dans le premier chapitre de mon travail sur les Galles latérales des tiges (1) et d’y revenir encore, il a quelques années, à propos des aiguilles atrophiées qui constituent le verticille interne des diptérocécidies des Genévriers et dont tous les tissus sont pour ainsi dire en contact avec la larve du cécidozoaire (2). L’ écorce du renflement gallaire de la tige du Chêne, qui sépare la concavité où loge le Coccide de la zone vasculaire, est plus dé- veloppée qu’ à l’ordinaire : sous V influence du parasite, ses cellules se sont multipliées avec activité, pour $ arrondir ensuite (e, en M, fig. 7). Un certain désordre se manifeste alors dans leur disposition. D’ autre part, quelques unes d entre elles sont entièrement vides (c’, fig. 7), les autres conservant un protoplasma abondant, très riche en tanin. Il semble ainsi que certaines cellules aient été désagrégées par les lancettes du Coccide tandis que d’autres auraient eu, au contraire, leur vitalité augmentée. Remarquons, en outre, que, malgré V hypertrophie corticale cons- tatée plus haut, l'épaisseur de la galle reste plus faible au centre que sur les bords. On doit attribuer ce fait non seulement au peu @ extension qu’ a pris le périderme, comme nous 1 avons vu, mais aussi au développement anormal et irrégulier de l anneau vascu- laire : celui-ci s’ est creusé jusqu’ à devenir concave (bs’, en A,, fig. 3) et se trouve en partie enveloppé par les faisceaux libéro-ligneux la- téraux bs et ls, restés normaux, qui constituent une sorte de bourrelet vasculaire. (1) C. Houard : Recherches anatomiques..... 1903, p. 145-190. (2) C. Houard : Recherches anatomiques sur les Diptérocécidies des Genévriers (Ann. Sci, nat., Bot., Paris, 1905, [9] t. 1, p. 67-100, fig. 1-59, pl. I). C. HOUARD 9 Les succions réitérées de 1’ Asterolecanium variolosum fixé sur les jeunes tiges du Chéne non seulement ralentissent le fonctionnement de Vassise génératrice interne, mais le troublent et le rendent irre- gulier. Les fibres ligneuses normales y sont peu à peu remplacées par des cellules à parois peu épaisses; les gros vaisseaux à large section, que l’on rencontre dans la région de la tige non influencée par le parasite, sont disloqués et transformés en éléments cellulaires étroits, de dimensions variables. Fibres anormales et vaisseaux mo- difiés rappellent alors les éléments correspondants que le Puceron lanigere, le Myzoxylus laniger Hausm., détermine dans le bois des a pie - AS ‘>, am — 3 DS Be Roel} Fig. 4 (A,). — Région de raccord du bourrelet avec le périderme normal, dans un renflement jeune de la tige de Quereus (gr. 150). Fig. 5 (A,). — Portion de la région correspondante dans une cécidie âgée (gr. 150). lg, liège ; ph, phelloderme ; Sph, fibres phellodermiques ; am, amyloleucites ; co, cellules de collenchyme ; ep, épiderme de la tige. Les membranes dessinées en noir ou hachurées sont fortement lignifiées. Pommiers, comme Pont montré Prillieux (1), en 1875, et Blomfield (2), plus récemment. 2°. Dans la région du bourrelet qui entoure 1 excavation où loge la larve, le périderme acquiert un énorme développement et ses cel- lules atteignent cing à sept fois la longueur normale (A,, fig. 4). La (1) E. Prillieux : Tumeurs produites sur les bois des Pommiers par le Puceron lanigere (Paris, C.-R. Acad. Sci., t. 80, 1875, p. 896-899); Tumeurs produites sur le bois des Pommiers par le Puceron lanigère (Paris, Bull. Soc. bot., t. 22, 1875, p. 164-171); Ztude des altérations produites dans le bois de Pommier par le Puceron lanigère (Ann. Inst. agron., Paris, t. 2, 1877-1878, p. 39-49, pl. IL-IV). (2) J. E. Blomfield : Structure and Origin of Canker of the Apple Tree (Q. J. Microse. Sei., London, 1906, t. 50, p. 573-579, pl. XXXII). 10 ACTION DE CÉCIDOZOAIRES EXTERNES zone subéreuse lg de ces cellules est fortement lignifiée; elle présente de quatre à six cloisons un peu plus espacées que d'ordinaire et assez irrégulières. Les cellules phellodermiques ph sont, au contraire, très allongées et en contact par leur extrémité profonde, épaissie et lignifiée, avec des cellules plus courtes co, à parois épaissies et li- gnifiées également, qui correspondent au collenchyme normal. Les cellules du phelloderme contiennent d’abondants grains d amidon am dont le rôle est de contribuer à l accroissement en épaisseur des parois au fur et à mesure que la cécidie vieillit Quand ces grains sont entièrement résorbés les éléments du phelloderme perdent toute vitalité et se présentent sous la forme de fibres fph (en A,, fig. 5) à parois épaisses, lignifiées, munies de nombreuses ponctuations. La structure du bourrelet gallaive offre surtout de l intérêt là où l'appareil de succion du Coccide fait sentir ses effets; on y remarque une large région de tissus pathologiques, tout partieulie- Fig. 6 (B). — Régions libérienne et péricyclique de la tige anormale de Quer- cus, disloquées par V appareil de succion du parasite: s, s’,s’’,s”’, lacunes creusées dans le liber 1, eutre les fibres péricycliques fp et dans la zone cor- ticale interne ; f’, fibres isolées et arrondies ; f, région lignifiée du phelloderme ph (gr. 150). Vig. 7 (M). — Écorce située en face de la partie la plus déprimée de la cuvette qui contient le parasite externe: e, cellules corticaies à protoplasma abondant ; e’, cellules vides (gr. 150). rement disloqués. Cette région est délimitée par des hachures dans le Schéma d’ ensemble A, (fig. 3); la figure 6 (B) donne le détail à un fort grossissement de la zone voisine du liber. D’ après cette fi- gure, les cellules phellodermiques ph, disloquées par les lancettes du els DI C. HOUARD {1 cécidozoaire, s’ isolent les unes des autres par de courts sillons s77, deviennent de plus en plus irrégulières, épaississent et lignifient leurs parois jusqu à présenter 1° aspect de fibres f. Des phénomènes de même ordre, plus accentués encore, se pro- duisent parmi les cellules internes : celles-ci épaississent et lignifient leurs parois, $ arrondissent et s’ isolent les unes des autres par de grands méats s”. Des méats semblables s’ prennent naissance égale ment dans la zone péricyclique fp où les fibres f” peuvent s’arrondir et s’isoler totalement. Enfin, les nombreuses lacunes s, à contour ir régulier, du liber primaire de la tige anormale peuvent être consi- dérées comme étant le résultat des succions réitérées de l Asteroleca- nium qui venait chercher jusqu’ en cette région profonde la nourriture dont il avait besoin. En resume, la présence de 1 Asterolecanium variolosum a la sur- face de la tige du Quereus Robur se traduit par les phéno- mènes suivants : 1° Le cécidozoaire externe determine U’ hypertrophie des tissus cau- linaires situés dans son voisinage et la production d’ un renflement la- téral muni d’ un bourrelet annulaire dü an développement exagéré du périderme ; 2° La succion du parasite disloque les cellules du phelloderme, qui se lignifient, les fibres péricycliques et la région du liber primaire ; elle altère le fonctionnement normal de V assise génératrice interne de la tige qui produit seulement du bois secondaire à éléments petits, irréguliers et indifférenciés ; 3° Le contact du cécidozoaire entraine l'arrêt de développement des tissus voisins et leur lignification rapide. 11. Etude des cécidies caulinaires du Templetonia retusa It. Brown. Un cécidozoaire fort voisin du précédent, V Asterolecaninm alge- riense (Newstead) Cockerell (i), se fixe sur les jeunes rameaux de Templetonia retusa et y fait apparaitre des rentlements en fuseau qui les déforment complètement et les courbent (fig. 8); il (1) D’ apres Leonardi (Seconda contribuzione... 190$, p. 154, n° 2), le producteur des renflements fusiformes du Phagnalon saxatile Cass., découverts en Sicile par TV. de Stefani [1907, p. 168, n° 7], serait encore 1’ Asterolecanium algeriense. 12 ACTION DE CECIDOZAIRES EXTERNES peut arrêter la croissance de la plante s’ il agit assez pres de V ex- trémité des pousses. Presque toujours, du reste, la présence du parasite sur les ra- meaux du Templetonia entraine un léger raccourcissement des entre nœuds et les feuilles se montrent directement insérées sur les Fig. 8 (E). — Rameau de Templetonia retusa portant plusieurs renflements gallaires produits par le Coccide z (gr. 1). Fig. 9 (N). -— Schéma de la coupe transversale d’ un rameau normal de la même plante (gr. 15). Fig. 10 (A). — Coupe transversale schématique médiane d’ une cécidie (gr. 15). Sb, faisceau libéro-ligneux d’ une aile de la tige ; flb’, faisceaux les plus rap- prochés du parasite ; fp, fp’, amas de fibres périeyeliques ; bs, b£is secondaire ; m’ zone fortement lignifiée de la moelle m. renflements gallaires dont la surface présente de légères saillies lon- gitudinales en relation avec les ailes arrondies de la tige. Les renflements se succèdent souvent nombreux et rapprochés ; ils simulent alors les grains d’ un chapelet. La cécidie du Templetonia retusa a été recueillie au cours de l’été 1905 par T. de Stefani (1) dans le jardin botanique (1) YT. de Stefani: Una coccinigliu dannosa a due piante di lusso (Ora, Palermo, 1904. Extrait: 8 p., 2 fig.); Breve descrizione dei Zoocecidii siciliani sino ad oggi conosciuti (Naturalista sicil., Palermo, t. 18, 1906, p. 89-96, 104-116, 136-141, 160- 168, 178-191). Consulter: p. 188, n° 12. © C. HOUARD 13 de Palerme et rapportée à V action de V Asterolecanium variolosum, malgré I’ aspect pourtant bien différent du Coccide. Sous le même nom, Trotter et Cecconi (1) distribuerent, en 1904, des échantillons secs dans leur « Cecidotheca italica ». Enfin, en 1908, G. Leonardi (2), dans son travail relatif aux Coccides d’ Italie, attribua les renflements eaulinaires de cette Légumineuse a Vl’ Asterolecanium algeriense. Anatomie. — J ai étudié la structure histologique d’une galle portée par un petit rameau latéral. : La section transversale de la portion normale de ce rameau pos- sede un millimètre de diamètre; elle affecte la forme d’un triangle irrégulier (N, fig. 9) dont les angles, rendus saillants par de gros cordons de fibres péricyeliques fp, fp’, coiffant de volumineux fais- ceaux libéro-ligneux flb, fll’, correspondent aux trois côtes longitu- dinales visibles à la surface. Entre ces faisceaux volumineux, d’autres plus petits, réunis entre-eux par des formations secondaires bien dé- veloppées, assurent la continuité de l'anneau vasculaire qui enveloppe une moelle », à grandes cellules arrondies. Enfin, en dehors de Pan- neau vasculaire, 1’ écorce comprend trois ou quatre assises cellulaires et l’épiderme possède des cellules à paroi externe très bombée limitée à la surface par une épaisse cuticule. Les cécidies que présente le petit rameau atteignent jusqu’ à quatre millimètres de diamètre transversal et huit millimètres de longueur ; elles sont assez brusquement renflées. Leur surface se montre plus lisse que celle de la tige car les côtes longitudinales de cette dernière y font à peine saillie. Aussi leur section, déprimée au point qui correspond à V emplacement du cécidozoaire 2 (en A, fig. 10), est-elle à peu près circulaire Une telle régularité dans le contour de la section permet de prévoir que l’action cécidogène en- gendrée par 1° Asterolecanium algeriense se fait sentir avec plus d effi- sacité sur la tige de Templetonia que celle de 1’ Asterolecanium (1) A. Trotter et G. Cecconi : « Cecidotheca italica » .... 1904, fase. XII, n° 291. — Consulter aussi la rectification publiée en 1909, fasc. XX, n° 485. (2) G. Leonardi: Seconda contribuzione... 1908, p. 154, n° 2. — La synonymie admise par cet auteur est la suivante : Planchonia algeriensis Newstead, Trans. Ent. Soe. London, 1897, p. 99; Asterolecanium algeriense Cockerell, Check-list, Suppl., 1899, p. 393. 14 ACTION DE CÉCIDOZOAIRES EXTERNES variolosum sur la tige de Quercus puisqu’ elle entraine une réa: tion plus généralisée des tissus. L’ étude histologique de la galie, du reste, le prouve amplement : les tissus altérés existent jusque dans la région opposée au point de fixation du cécidozoaire. L’ Asterolecanium algeriense se fixe sur latige de Templeto- nia entre deux carènes longitudinales et provoque une réduction notable dans la portion d’ anneau vasculaire située juste en face de lui, par suite d’ un arrêt ou tout au moins d’un ralentissement dans le fonctionnement de 1’ assise génératrice interne. Les petits faisceaux contenus dans cette portion de l'anneau vasculaire sont séparés peu à peu les uns des autres par le développement qu’ y acquièrent les formations secondaires intermédiaires. Une hypertrophie considérable se manifeste dans les faisceaux des carenes flb’ et donne naissance au bourrelet qui enveloppe le parasite. Chacun de ces faisceaux se développe en longueur, s’ étire, se courbe légèrement et fournit des éléments secondaires abondants qui comprennent de longues files de vaisseaux ligneux. La présence du cécidozoaire à la surface de la tige de Tem- pletonia entraîne quelques modifications dans les tissus situés en dehors de V anneau vasculaire et appelés encore à accentuer le plan de symétrie de la tumeur gallaire : dimensions énormes acquises par les amas de fibres péricycliques des gros faisceaux carénaux (en fp’) ; réduction ou disparition des amas fibreux correspondants des faisceaux intermédiaires ; hypertrophie de plus en plus faible des cellules cor- ticales au fur et à mesure qu'on s'éloigne du bourrelet, jusqu’à de- venir nulle aux environs de la carene de la tige située a 1 opposé du point de fixation du parasite; moelle lignifiée dans la région m’ qui avoisine le bourrelet, etc. Toutes ces altérations de la structure normale sont nettement mises en évidence par la figure 10 (A). En résumé, la présence de 1° Asterolecanium algeriense à la sur- face de le tige du Templetonia retusa entraîne la formation d’ un renflement latéral en fuseau dû surtout au développement exagéré des faisceaux libéro-ligneux des deux carenes longitudinales entre lesquelles se five le cécidozaire ; elle provoque, d’autre part, un arrêt dans la erois- sance des faisceaux intermédiaires les plus rapprochés du parasite, qui contribuent ainsi à former une dépression au centre du bourrelet gal- laire. C. HOUARD 15 III. Etude des cécidies caulinaire et foliaire du Pittosporum Tobira Aiton. T. de Stefani a décrit et figuré, il y a quelques années (1), les renflements que présente une plante de la famille des Pittosporacées, le Pittosporum Tobira, sur les rameaux, les pétioles ou la nervure mediane du limbe des feuilles (fig. 11). Des échantillons pro- venant de Palerme furent distribués par Trotter et Cecconi (2), en 1904. Les renflements gallaires, quelle que Soit leur position, offrent dans leur région médiane unelégère dépression contenant un Coccide que Stefani avait identifié avec I Asterolecanium variolosum bien connu sur les Chênes, comme nous V avons vu plus haut. Récemment, Leonardi (3) a é- tudié à nouveau le cécidozoaire, d’ après des matériaux provenant de Palerme et de Cagliari (Sardaigne), et l’a rapporté à V Asterolecanium thesii (Douglas) Cocke- rell. Il ’ a distribué en 1908 (4). Anatomie.— Aprés avoir indiqué avec A ‘ 1 a au ifi ae i S Dl a , A AS © » lines de Pit- détails les modifications apportees par tosporum Tobira pré- | Asterolecanium thesii à la tige du Pit- sentant de nombreux bour- tosporum, je signalerai plus rapide- relets dus au Coccide 2 ; les ment et figurerai celles que subissent le pétioles et les rvures fe Ce nee, Sr: ey ge vue, ms pétiole et la nervure médiane des feuilles dianes des feuilles sont éga- a Ia a ao anaitfag lement déformés (gr. 1). lorsqw elles sont parasitées. 1° Tige. — Le Coccide, en se fixant sur la tige et en y enfonçant ses lancettes, détermine autour de lui (1) T. de Stefani: L’ Asterolocanium variolosum Ratzb. (Marcellia, Padova, t. 1, 1902, p. 161-164); Una cocciniglia..... 1904. Extrait: 8 p., 2 fig.; Breve descrizione..... 1906, p. 139, n° 73. (2) A. Trotter et G. Cecconi: « Cecidotheca italica »... 1904, fase. XI, n° 267. — Consulter aussi la rectification publiée en 1909, fase. XX, n° 485. (3) G. Leonardi: Seconda contribuzione... 1908, p. 155, n° 5. — La synonymie admise est la suivante : Pollinia thesii Douglas, Ent. Mo. Mag., t. 29, 1893, p. 55; Asterolecanium thesii Cockerell, Check-list, 1896, p. 328. (4) G. Leonardi: « Chermotheca italica », 1908, fase. IV, n°° 76-100. — Consulter le n° 87, 16 ACTION DE CÉCIDOZOAIRES EXTERNES la production d’ un bourrelet saillant (lg?, en A, fig. 15). Ce bourrelet prend naissance aux dépens de la couche subéreuse normale /gt (en N, fig. 12) qui enveloppe la tige et dont l’origine est sous épider- mique ; il est très bien dévelopé dans les galles âgées où il a exfolié ses couches subéreuses les plus externes en même temps que 1 épi- derme qui le surmontait. Fig. 12 (N). — Schéma d’ une partie de la coupe transversale de la tige normal de Pittosporum (gr. 15). Fig. 13 Nr-19/7 28 A. TROTTER CONTRIGUTO ALLA CONOSCENZA © DELLE GALLE DELL’ AMERICA DEL NORD (Con 21 figure ed 1 tavola) “i L’ egregio amico Prof. F. Silvestri da un lungo viaggio com- piuto nell’ America del Nord ed alle Isole Hawai, durante V anno 1908, riportò un copiosissimo e svariato materiale scientifico, già ‘in parte illustrato da vari specialisti. Egli volle gentilmente a me affi- dato lo studio di un interessante contigente di calle da lui raccolte nella stessa circostanza, specialmente sulle Querce, che in numero: sissime specie popolano quelle regioni. Riserbo ad un futuro contri- buto solo un certo numero di galle, raccolte su matrici la cui iden- tificazione mi è per ora troppo dubbiosa, e delle quali, per di più, non mi fu possibile esaminare alcun sicuro produttore. Le raccolte del Prof. Silvestri si svolsero sopratutto nelle parti settentrionali degli Stati Uniti (Dakota) ed in quelle occidentali (Stato di Washington, Oregon, Arizona, California), inoltre nello Stato del Mexico. Per quest’ ultima regione ho creduto opportuno aggiun: gere alcune poche specie pervenutemi anni addietro dalla cortesia dell’ Egregio Dr. Silvio Bonansea. Le galle illustrate nel presente lavoro sono in buona parte nuove, nè ciò deve recar meraviglia, qualora si pensi che la cecidologia nord-americana, riguardante cioè un territorio esteso quasi due volte VP Europa, non conta sin qui che poco più di 1500 specie, mentre quelle europee non sono meno di 5000! E V ambiente climatico e biologico del Nord America, specialmente nei territori più meridionali; si dimostra tra i più favoriti per un largo e copioso sviluppo del fenomeno cecidogenetico. Si aggiunga poi che la pianta gallifera per eccellenza, la Quercia, la quale in Europa, pur essendo rappresentata da sole dieci specie principali, conta non meno di 800 specie di galle» nell’ America essa è rappresentata da un numero circa quadruplo d! specie! E la flora forestale dell’ America del Nord non è sola ricca di Querce, ma anche di moltissime altre specie legnose le quali de- vono essere indubbiamente assai produttive di galle, come accade in (1) Questa memoria, già stampata nel Boll. del Laboratorio di Zoolog. gener. e agraria di Portici, v. V. 1910, viene qui riprodotta col gentile consenso del Prof. BE. Silvestri. GALLE DELL’ AMERICA DEL NORD 29 Europa, Asia, Africa, in una parola in tutte le zone forestali della superficie terrestre. Ho ereduto opportuno di raggruppare le galle qui illustrate a seconda dei territori nei quali furono raccolte. 1? indeterminatezza, non generica ma solo specifica di taluni substrati, viene riparata, per il genere Quercus, da qualehe cenno descrittivo o dalla riproduzione fotografica di talune delle foglie appartenenti alle Querce che mi si sì sono dimostrate più riccamente gallifere. STATO DI OREGON Quercus (1). 1. Amphibolips quercus-inanis (0. S.). Galle fogliari sferoidali, vesicolose, a pareti sottilissime, esterna- mente glabre, giallognole o rossastre, regolarmente macchiettate di rosso -bruno. Nucleo centrale, contenen- te la cella larvale, congiunto alla faccia interna delle pareti mediante sottile fibre radianti di tenue tessuto fibro-va- scolare. Galle assai caratteristiche, pa ragonabili a piccole palle di celluloide; costituiscono, assieme a quelle di altre specie congeneri, un tipo morfologico e strutturale che non ha riscontro in aleun’ altra galla quercina di Europa ed Asia. Ricordano le galle descritte per il Messico al n. 79. Albany (n. 22). 2. ? Andricus n. sp. (Fig. 1). Galle dei ramoscelli, per lo più Fig. 1. solitarie, nascenti però da una gemma- Andricus (? n. sp.); a, galla in- Sono subglobose, all’estremità su- tera, b, galla sezionatay con la parrotondate od apicolate, nella parte galletta interna; tutto leggermente ; x j x inerandito basilare più o meno profondamente in- gr: 0. (1) Specie a grandi foglie, profondamente lobate ed a lobi subottusi, coll ipo- fillo sparsamente provvisto di peli stellati. 30 A. TROTTER ‘avate intorno alla loro inserzione e perciò più o meno abbraccianti il ramoscello. La loro superficie, di un colorito pallido-ocraceo , pos- siede qua e là qualche piccola cresta 0 muerone ed è tutta rivestita di un tomento grigio. Hanno un diam. di 12-15 mm. Le loro pareti legnose, grosse 2-3 mm., limitano un’ ampia cavità contenente, nella parte basilare, la galletta interna, a pareti sottilissime, lunga circa 5 m. Sono molto aftini alle galle europee dell’ Aphelonyx cerricola. Le galle americane più prossime sono quelle dell’ Andricus quercus-omni- vorus (Ash.). Albany (n. 77), mese di agosto. 3. Cynipide (Fig. 2). Galle dei ramoscelli, sferoidali, sub- legnose, 7-9 mm. di diam., in basso atte- nuate in brevissimo peduncolo, solitarie o per lo più approssimate in vario numero sul ramoscello. Sono liscie, allo stato gio- ‚anıle forse glutinose ed il loro colore, quando sono secche, è simile a quello del ramoscello. Le loro pareti spesse limi- tano una camera larvale di circa 4 mm. di diam. Ricordano un poco le galle europee di Cynips conglomerata e sono affini alle Fig. 2. galle americane di Callirhytis quercus-a- Cynipide : a, galla intera, b, grifoliae (Bass.). galla sezionata; ingr. circa x 2. Albany n. 57, mese di agosto. 4. Cynipide. Ipertrofie dei ramoscelli di dimensioni variabili, multiloculari, con celle larvali distinte, circa 3 mm. lunghe. Ricordano le galle europee di Neuroterus macropterus. (Cnfr. nn. 30, 34, 47, 51). Albany (n. 25), mese di agosto. STATO DI WASHINGTON Rosa sp. 5. ? Rhodites dichlocerus (Harr.). Ipertrofia dei ramoscelli globuloso-fusoidea, lunga 15 mm. larga GALLE DELL? AMERICA DEL NORD 31 9, legnosa, probabilmente pluriloeulare ma con cavità larvali indi- stinte. Superficie liscia, rossastra. Tacoma, esemplare unico (n. 73); mese di agosto. ? ? > 6. Rhodites bicolor (Harr.) var. minor n. var. Galle ordinariamente fogliari ed epifille, sferoidali, distintamente ed uniformemente aculeolate , del diam. di 5-5 mm. compresi gli a- eulei. Sono inseparabili dalla lamina, alla quale aderiscono con una base larga 2-3 mm. Sono glabre, giallognole, sfumate di rosso, sub- legnose, uniloculari, per lo più aggregate in vario numero su ogni fogliolina, talora anzi I’ intera foglia è impiegata nello sviluppo di numerose galle, le quali perciò in questo caso aderiscono al ramo- scello. Differiscono dalle tipiche galle di Rh. bicolor per le loro di- mensioni un po’ più piccole. Tacoma, mese di agosto (nn. 12, 13). 7. Rhodites Silvestrii n. sp. (Fig. 3). Piccole galle fogliari di circa 3-5 mm. di diam. per lo più epi- fille, globulose o suburceolate, unilocu- lari, verdi o rossastre, glabre, saldate alla lamina ed appariscenti dal lato op- posto in forma di piccola protuberanza mammellonare rossastra der diam. di circa 1-2 mm. La loro superficie è longitudinal- sr BD; mente rugolosa ed anche qua e là prov- N provvista di qualche lieve tubercolo ir- regolare. L’ estremità libera è subtroneata e provvista di una carat- teristica espansione laminare, discoidale, a margine per lo più irre- golarmente inciso. Galle distinta da tutte le altre di Rhodites sin qui descritte. La più prossima specie sarebbe data da Rhodites gracilis Ashm. Tacoma, (n. 70); mese di agosto. 8. ? Rhodites n. sp. (Fig. 4). Galla fogliare epifilla, nascente dalla costa, uniloculare, globulosa, di circa 5 mm. di diam., simile a quella di Rhodites politus Ash., dalla quale però distinguesi per essere sormontata, nel terzo su- Ua es Bek ET TE DE, Rr ee oA ERE So, MSI OCT FLEE Git Re tae a a - x : : 4 : - TI SR SS AS PA | 32 A. TROTTER periore, da sottili appendici flessuose, lunghe 2-3 mm. a lor volta pubescenti. Per tale ca- rattere s’ accosterebbero un po’ alle galle del Rh. tumidus Bass., le quali sono invece plu: riloculari e di più notevoli dimensioni. Anche questa parmi galla assai diversa da quelle sin qui descritte. Fig. 4. Rhodites (? n. sp.) ; una galla isolata ed ing. circa di agosto. 2 volte. Tacoma, un solo esemplare (n. 73); mese 9. Rhodites. Asse dei germogli terminali o laterali fortemente ipertrofizzato, assieme alle corrispondenti lamine, trasformato in una galla subve- sicolosa, subglobosa o subfusoidea, lunga 5-15 mm. larga 4-7 mm. provvista nell’ interno di ampie cavità irregolari. La superficie della galla è glabra, qua e là provvista di qualche minuta appendice o cresta fogliacea, cosichè nell’ insieme si mostra all’ apice più 0 meno distintamente acuminata. Sarebbe affine alle galle di Rh. fusiformans > Ashm. e vernus O. N. Tacoma (n. 73); mese di agosto. Salix (1). 10. Pontania sp. Galle fogliari vesicolose, uniloculari, subglobose, di 7-10 mm. di diam., attraversanti ii lembo fogliare da ambo i lati ma d’ ordinario maggiormente prominenti sull’ una parte (ipofillo) che sull’ altra. Sono glabre, rossicce, d’ ordinario situate alla base della lamina, presso il picciolo, ed appaiate, cioè situate parallelamente, VP una di fronte al- l’altra, sulle due meta della foglia. Sono simili a quelle qui descritte ai nn. 54-55. Per il modo come sono collocate, ma non per la loro forma, ri- cordano le galle europee di Pontania femoralis. Tacoma, (n. 66); mese di agosto. 11. ? Tenthredinide. Ipertrofie de’ rami, unilaterali, lunghe 10-12 mm., solitarie 0 talora confluenti, percorse da uno stretto canale longitudinale il quale si apre ad una delle estremità della galla. Tacoma, (n. 19); mese di agosto. (1) Specie a foglie subellittiche, glabre, luughe 2-3 em. a —i ER a n Æ ir À wi Ba a =, * 4 Naar] me, 1 wos À Marcellia, v. X. an. 1911 G. CECCONI FOT. A. TROTTER, Gall ELIOT CALZOLARI 8 FERRARIO-—MILANO Berioa del Nord FA ws a I ig ® fiche eee ee Se VIAN ee al MRS, Cp Af CATO ae oh tate SAN ib DREI j Seat 29 EAUX Domande dicambi,indirizzi, domande e risposte diverse, etc. Dedichiamo questo spazio gratuitamente ai Signori Abbonati, per domande od offerte d’in- -. teresse individuale o generale, sempre però aventi attinenza con la Cecidologia, | Schedae ad « Cecidothecam italicam » (1902-1909) Auctore A, TROTTER SRY OLS) CRETE | CINE Ie MR ET, MM. les Cécidologues, non abonnés à « Cecidotheca italica » i de: TROTTER A. et CECCONI G., désireux cependant d’assurer a leur ~ Bibliothèque les « Sehedae » (avec bibliographie, observations ete.) qui illustrent cette Collection — dont le prix pour les 20 fascicules (500 numéros) publiés jusqu’ ici est de 200 fr.s—pourront s’ adresser à VY Auteur, Prof. A. TROTTER, qui expédiera franco la Série com- plete des 500 « Schedae », avec préfaces, index double ete., contre . mandat-poste de 10 fr.s — Numéros spécimen sur demande. y M. HOUARD, désirant publier prochainement un Supplément à ses « Zoocécidies des Plantes d'Europe et du Bassin de la Méditerra- née », recevra avec reconnaissance toutes les corrections et additions que voudront bien Ini envoyer les Cécidologues. M. HotarD se permet de faire remarquer que l Index bibliographique du to- me II ne contient, a dessem, que les travaux des Auteurs cités dans le texte du Catalogue, Cet Index, avec ses treize cents numéros bibliographiques, n° a nulle- ment la prétention de constituer une Bibliographie complète des galles d’ Europe, qui comporterait ccrtainement plus de trois mille fiches. C. HOUARD, Docteur-es-Sciences 12, rue -Cnyier Paris 5° MARCELL 3 RIUISTA INTERNAZIONALE dI CE CINOLOGIA 2 7. 4 repattore: pror. A. TROTTER (AVELLINO) gas | = a a = 1. La MARCELLIA si occupa esclusivamente dello studio delle galle e dei ICE, produttori di esse. Pubblica, su tale argomento , lavori originali, di istologia, RE morfologia, sistematica etc., talora corredati da tavole o da figure nel testo. Tiene LE To outs inoltre al corrente di tutto quanto si pubblica nel campo della Cecidologia, dando anche, della maggior parte dei lavori, delle recensioni più o meno estese, 2. Tutti possono collaborare alla MARCELLIA ; gli Associati hanno però la precedenza sugli altri. I manoscritti dei lavori devono essere inviati al Redat- | # a tore, il quale si riserva il diritto di ammetterli o no alla stampa. Si accettano ia lavori in inglese, tedesco ed in tutte le lingue delle «nazioni latine. Pr Ie 3. Agli Autori verranno corrisposti gratuitamente 30 Estratti dei loro lavori, Br sara pero in loro facoltà di farne tirare, a loro spese , un maggior numero di copie : nel qual caso dovranno renderne avvertito il Redattore con 2’ invio del RO manoscritto. i ; 4. Le spese per tavole o figure nel testo sono, per ora, a carico degli Autori. ‘ IO, 5. Usciranno 6 fascicoli all'anno, complessivamente circa r5fogli-di stampa; — FETE | possibilmente un fascicolo ogni due mesi, cioë : Febbraio, Aprile, Giugno, Ago- er sto, Ottobre, Dicembre. : = 3 = 6. Gli abbonamenti cominciano dal 7° Gennaio e si intendono rinnovati an- Mt ay = che per l’anno successivo , qualora non venga data rinuncia al Redattore entro ER il mese di Dicembre. En 7. Il prezzo d’abbonamento è di Lire 15 (=15 Fr, =12 Mk. = 12 Sh.) im da pagarsi antecipatamente.— Si pregano. i Signori Associati esteri di effettuare fo iloro pagamenti con vaglia postali (mandat carte) e non con vaglia cambiarii (chèque). Per abbonamenti, informazioni, accettazione di lavori, cambii ecc., rivolgersi RER HE al Redattore prof. A. TROTTER, A. Scuola di Viticoltura e di Enologia, Avellino — — DR (Italia). one festa PH OH 20-20-20 20 29 LE 2% ce 404020040 0 49 40 LD 20 20 0000 eee + RE TROTTER A. e Cecconi G.— Cecidotheca italica où Collection de- Galles ità- = ©. TES liennes , séchées et préparées, y-compris les formes nuisibles aux plantes. SE È he agricoles.—Ont paru jusqu’ ici 20 fasc. —500 espèces — ; le prix de chaque fasc. est de 10 fr. — En préparation fase, 219-22.-- Pour achats s’ adresser aw Prof. A. TROTTER. ; Ben aN | RIVISTA INTERNAZIONALE — i ECIDOJOGIA SOMMARIO: a ah i igor eREÉDATTORE: TROTTER A. — Contributo alla conoscen- za delle galle dell’ America del Nord. D 7 (con fig. ed’ 1 tav.; cont. e fine). A. EG EEK | SCALIA G. — Nuova specie di Eriofide sul». Audi Dr. Cyclamen neapolitanum Ten. DOCTERS VAN LERUWEN-REIINVAAN — Einige Gallen aus Jaya. Fiinfter Bei- trag (con fig.; cont.). En VA | coy Vor. X.= An. 191 | > Fase. II «PUBBLICATO IL 16 MAGGIO 1911 7 I AVELLINO TIPO-LITOGRAFIA PERGOLA È de pie TOIT A fine di render più facile il compito del Redattore si pregano vivamente i Signori Collaboratori, avanti l’invio dei manoscritti, di tenere presenti, nei-loro stesso interesse, le seguenti avvertenze : 1. I lavori sieno scritti ed ordinati colla maggior possibile chiarezza. Tale rac- comandazione è rivolta in modo speciale ai Signori Collaboratori esteri. 2. Le bozze di stampa vengono, di regola, inviate una sol volta; una seconda (impaginate) solo quando le correzioni precedentemente fatte sieno state di una certa importanza. Ulteriori invii non saranno fatti che dietro richiesta degli interessati. 3. Coloro che desiderano avere gli Estratti in numero superiore ai 30, concessi gratuitamente, devono farne richiesta al Redattore con l'invio del manoscritto. 4. Con le bozze non si restituiscono i manoscritti se non quando ne sia stato espresso il desiderio all’ atto dell’ invio. 5. Per l’ uniformità del giornale si pregano i Signori Collaboratori di attenersi alle seguenti indicazioni tipografiche convenzionali di maggior frequenza, usandole possibilmente ed uniformemente nei contro indicati casi : carattere grassetto (per i cecidozoi o piante gallifere nelle intestazioni; ad A es. Cynips coriaria, Fagus silvatica). » MAIUSCOLETTO (per i nomi propri di persona nel testo; ad es. Lòw, a yaa tity EHE) GIRAUD). » corsivo (per i cecidonti nel testo; ad es. Perrisia affinis, Uro- cystis Anemones). » Spaziato (per i substrati nel testo; ad es. Quercus cocci- | fera, Salvia pratensis). | ® Der allgemeinen und angewandten N. Chrj ES, monatlich di toi Ng jedes Heft etwa 3 a li des Jou uslandes Jnse! logia: Original-Abhandlungenaus dem Gesamtgebiete. “Std : f'Umfassende jährliche Sammelreferate nach Finzelgebieten. Pr ne Literatur SARE Sa Ein eee u 217 Mu ion GALLE DELI) AMERICA DEL Nokp 33 CALIFORNIA Quercus (1). a. galle fogliari 12. ? Disholcaspis sp. Galle sferoidali, di, 15-20 mm. di diametro, leggerissime, prov- viste di pareti molto sottili e di una piceola eamera larvale cen- trale, congiunta, alla faccia interna delle pareti, da fibrille radianti di tessuto fibro-vascolare, Superficie della galla, glabra, lucida, di colore rossiccio. Aftine alle galle di Disholeaspis brevipennata (Gill.) e maculipennis (Gill.). Los Angeles (n. 68), Yosemite (n. 47). 13.? Andricus pseudo-callidoma n. sp. (Fig. 5). Galle fogliari ipofille, inserite sulle nervature secondarie. Sono fusoidee, alla base sostenute da un breve e sottile peduncolo cilin- drico; sono lunghe, compreso il peduncolo, 8-10 mm., quest? ultimo Inngo 2 mm. Il corpo della galla, contenente una camera larvale abba- stanza ampia limitata da sottili pareti, ha un massimo diametro di circa 1.5 mm. ed una leggera strozzatura, a circa i ?/, inf. lo separa da una porzione ancora più angusta di poco Fig. 5. più di I mm. La loro superficie, di un colo- Galla di ? Andricus rito rossiccio-bruno, è liscia 0 solo provvista pseudo-callidoma n.sp.; di qualche minuto pelo spellato. Pal ricordano le galle europee di Andricus callidoma, e quelle americane di Andricus quercus-fusiformis (0. S.), Amphibolips coelebs (O. S.), ed Andricus longepedunculatus n. sp. (efr. n. 64) diverse però, dalle une e dalle altre, per le sue. piccole di- mensioni e per vari dettagli della sua forma. California, ? loco (n. 37). (1) Specie a foglie lunghe 4-6 em., subeoriacee, biancastre al di sotto, con margine intero © più o meno dentato-spinoso ; da ascriversi al ciclo di Quercus virginiana Mill, — Q. virens Ait. 3 34 A. ‘TROTTER 14.? Acraspis n. sp. (Tav. I, fig. 15, 19, 20). Galle fogliari ipofille, solitarie o per lo più concrescenti, sal- damente inserite sulla costa, meno di frequente sul picciolo, sferoi- dali, 4-10 mm. di diam., rivestite di una fitta e lunga lanugine co- stituita di peli bianco-fulvi, semplici, unicellulari. Tali peli nascono da un tessuto corticale il quale, nelle galle mature e secche, può facilmente staccarsi dal resto della galla a guisa di una buccia. La parte interna della galla è invece legnosa e pluriloculare e le logge sono subperiferiche. Ciò naturalmente nelle galle concrescenti, le galle di più piccole dimensioni, solitarie, sono invece probabilmente uniloeulari. Le galle più affini sono quelle di Acraspis villosa Gill. ed A. lanaeglobuli Ash., le prime pero costantemente uniloculari ed a su- perficie screpolata, le altre provviste di galla interna e facilmente staccabili dalla lamina. Mte. Lowe (n. 24, n.? 37, n. 40). — Yosemite (n. 46, n. 49). 15.? Andricus patelloides n. sp. (Fig. 6). Galle fogliari ipofille inserite sulle nervature. Sono solitarie e di forma subturbinata, cioè in forma di un largo cono rovescio, a pareti laterali incavate verso 1’ inserzione, superiormente spianate 0 per lo più leggermente depresse (Fig. 6 a), specialmente sul mezzo. Hanno un diametro di 10-13 mm. ed un’ altezza di 6-7 mm. Sono glaberrime, liscie, e la loro superficie, per il colore e la lucentezza, ricorda quella di un osso vecchio e levigato. Le loro pareti, sottili e fragili, ma al tempo stesso dure, limitano nell’interno un tessuto submidollare, il cui centro è occupato dalla camera larvale di circa 2 mm. di diam., la quale viene a trovarsi Fig. 9. perciò immediatamente al di sotto della ? Andricus patelloides n. sp. depressione superiore (Fig. 6 0); perciò b, camera larvale; ingr. x 2,5. il foro di uscita suole trovarsi in corri- spondenza del centro superiore. Al di- sotto della camera larvale trovasi un’altra piccola cavità e sovra stante il punto d’inserzione sulla lamina. Ricordano un pò, per la forma generale e la levigatezza della loro superficie, le galle euro- pee di Cynips Stefanii. Affine alle galle americane di Diplolepis di- scus Bass. e Andricus parmula Bass.- ur Ouse GALLE DELL’ AMERICA DEL NORD Sulle stesse foglie si riscontrano anche della galle di egual for- ma ma più piccole, di 4-6 mm. di diam., certo da attribuirsi. alla stessa specie di cecidozoo. Però, oltre a queste, ve ne hanno delle altre ancora più piecole e depresse, di 5-4 mm. di diam. e di forma lenticolare, cioè piano-convesse e che ricordano, per la forma sol- tanto, le galle europee del Neuroterus lenticularis. Siccome però pos- seggono eguale colore e Incentezza della precedente, così non so se debba trattarsi di galle arrestate nel loro sviluppo oppure apparte- nenti a specie distinta. Fatto analogo aveva riscontrato il B a s- sett a proposito delle dne galle su citate. Mte. Lowe (n. 24). — Yosemite (n. 46). 16.? Trigonaspis vaccinioides n. sp. (Fig. 7). Galle fogliari ipofille, solitarie, nascenti dalla costa o dalle ner- vature secondarie, subcilindriche, alte sino a 7 mm. e 5 mm. larghe, troncate all’ apice e quivi provviste di una cavità abbastanza pro- fonda, limitata dalle pareti laterali rialzate e più o meno conniventi. Sono subcoriacee, liscie, ginllo-rossatre, uniloculari, e la camera lar- vale, di circa 2 mm. di diam., ocenpa la parte centrale della galla ed è in immediato contatto con il fondo dell’ insenatura a scodella della parte superiore. AT di sotto della ca- mera larvale vi è dei pari un’ altra cavità, subeilindrica, che arriva sino all inserzione della galla. Molto aftine alle galle di Trigonaspis vac- cinii (Ashm.), salvo che queste, almeno dalle descrizioni e figure a me note (1), sono bre- vemente picciolate, un pò strozzate nella parte superiore, percui posseggono una for- ma più distintamente urceolata, inoltre riu- Fig. 7. ? Trigonaspis vaccinioides , : 2 È nite in numero notevole lungo la costa. n. sp.; b, camera larvale; ingrandim. >< 3,5. Yosemite (n. 46). 17. Diplolepis sp. Galla ipofilla sferoidale, subcoriacea, rossiccia, uniloeulare, gla- (1) Beutenmiiller, Bull. Amer Mus, Nat. Hist. XXVI, 1909, p. 255, atv. XLII fig. 6. 36 A. Trorrer bra, di 4 mm. di diam., uscente dalla costa attraverso una stretta fenditura. Camera larvale centrale congiunta alle pareti da fibrille radianti. Affine alle galle di Diplolepis emoryi (Ashm.) e D. simil- lima ( D. T.) Yosemite (n. 46). . 18. Neuroterus n. sp. Pustole fogliari subellittiche, langhe 2-2,5 mm., appariscenti sulle due pagine, molto simili a quelle europee prodotte dall’ Andrieus coriaceus. Affini alle galle americane di Neuroterus perminimus Bass. Los Angeles (n. 68). — Mte. Lowe (n. 61). 19. ? Diplosis Silvestrii n. sp. (Fig. 8). Galle fogliari marginali, solitarie o talora abbinate, costituite da una insaccatura ipofilla a pareti fortemente ipertrofizzate. Si apre sull’ epifillo a mezzo di una stretta fenditura marginale lunga quanto la galla, cioè al massimo 5-8 mm. Ricordano un poco le galle europee delle Dryomyia della Quercus Ilex, o delle Clinodiplo- sis della Quercus Robur. Yosemite (n. 69.) — Mte. Lowe (n. 61). 20. Eriophyes. Erinei ipofilli in cespugli tondeggianti di un colorito ferrugineo-bruno, situati in ‘ow depressioni della lamina più o meno pronun- dh ), ciate. Fig. 8. Yosemite (n. 37, n. 49, n. 52). Diplosis Silvestrii n.sp. : SR sa | : b. galle delle gemme. a, galla, ingr. circa x 2; > : in basso, una di queste | 1 21. ? Disholcaspis sp. (Fig. 9). galle sezionata trasv. e p DUREE rappresentata a maggiore : i 4 . Galle per lo più solitarie, sublegnose, glabre, brune, a superficie sublucente. Ri- sultano formate di due distinte parti: una parte basilare, subeilin- ingrandimento. GALLE DELL’ AMERICA DEL NORD 37 drica o subconica, alta 5-4 mm. aderente al ramoscello, una parte terminale che sormonta la prima, più espansa, di forma subconico-piramidata, bruscamente ri- stretta ed acuminata all’ apice, larga 8-12 mm. alta 10-12 mm. La galletta interna è situata nella porzione basilare, in corrispondenza della strozzatura che limita le due parti su descritte. Assai aftini alle galle di Disholcaspis Bas- setti (Gill). Differirebbero, stando alle deseri- zioni a me note, per la distinta conformazione della porzione basilare e per essere d’ ordina- rio solitarie. Tanto queste, quanto quelle ge- nuine di Dish. Bassetti, ricordano le galle eu- ropee di Cynips mitrata, galeata ete. Yosemite (n. 52). 22. ? Disholcaspis mamma (Walsh). Fig. .9 - : ‘ : is ’aspis Sp.; Galle subglobose, del diam. di 10-13 mil- per È ; ; : SRE leggermente ingrandite. limetri, sublegnose, almeno nei tessuti più e- sterni, bruscamente ristrette nelle parte superiore in un mucrone ci- lindraceo più o meno lungo. Sono glabre, di un colorito verde -ros- siccio, a superficie ineguale, più 0 meno distintamente rugolosa. Le loro pareti massiccie circondano la camera larvale formante una distinta galletta interna subellittica, lunga circa 3-4 mm. Queste galle sono solitarie o talora anche riunite in numero variabile, specialmente nella parte terminale del ramo. Mte. Lowe (n. 23). 23. ? Callirhytis Bakeri Kieffer (Tav. I, fig. 18). Galla assai affine alla precedente dalla quale soppratutto se ne distingue per le dimensioni un pò più piccole, per la forma legger- mente affusolata, non sferoidale, il colorito più chiaro verde-gialla- stro, la consistenza più legnosa, il lungo muerone cilindrico solcato, la camera larvale più piccola, non distintamente limitata da proprie pareti. Affine anche ad Andricus quercus-macrocarpae (Karsch). Yosemite (n. 26 e n. 52), 25 sett. 1908. 38 A. TROTTER 24, Cynipide. Galla ellissoidea-subeitriforme, lunga 17 mm. larga 10 mm., leg- germente attenuata verso la sua inserzione, all’ apice arrotondata € sormontata da un brevissimo muerone ottuso, lungo 1,5 mm. E du- ra, legnosa, di colore grigio-verdognolo; la sua superficie è liscia, glabra, lucidetta, provvista di qualche tenue solco longitudinale ap: pena sensibile. E uniloculare con camera larvale centrale, distinta, circondata da un parenchima fondamentale uniforme, però meno compatto del tessuto corticale esterno. Per il colore, la forma e la levigatezza appare come ben diversa dalle due precedenti ed è piut- tosto affine a quella deseritta al n. 35. Un solo esemplare, Yosemite (n. 26). 25. ? Callirhytis Rossi Kiett. Corrisponderebbero assai bene alle galle di questo Cinipide; ne differiscono solo per il mucrone superiore, minuto, appena distingui- bile e per la superficie un po meno ineguale. Posseggono una certa affinita anche con le galle descritte al n. 31. Sierra Madre, presso Los Angeles (n. 1). 26. ? Callirhytis sp. Assai aftini alle precedenti, dalle quali si differenziano unica- mente per la maggiore sfericità, cioè per essere, nella parte opposta alla loro inserzione, arrotondate e non un poco depresse, e per la superficie che è un pò più liscia e manca di qualsiasi promi- nenza. Sierra Madre, presso Los Angeles (n. 1). 27. ? Andricus quercus-californicus (Bass.). Galle assai irregolari per forma e dimensione; sono subglobose o talora anche subreniformi, spesso confluenti e lunghe sino a 12-15 em. per 5 em. di larghezza. Sono inserite lateralmente al ramo e pare abbiano origine da una gemma. Il loro colore è bianco-giallie- cio più o meno bruno; nella parte centrale vi è una massa legnosa, entro la quale stanno le celle larvali lunghe 5-6 mm., limitata da un parenchima fondamentale spugnoso-compatto e di una consistenza GALLE DELL’ AMERICA DEL NORD 39 assai caratteristica, per cui è friabile e ricorda, anche per il colore, del vecchio pane biscottato. Grant (n. 79). 28. Cecidomyidae. Galla gemmiforme di 8-15 mm. di diam., di forma subglobosa o subeonica, situata lateralmente al ramoscello. È costituita da tante squame subfulve, embriciate, fittamente pubescenti, subeordate, attenuate all apice in un muerone più o meno allungato. Non ne conosco la struttura interna avendo avuto a mia disposizione un solo esemplare. Ricordano le galle europee di Andricus foecundator , 0 meglio quelle di Contarinia Cocciferae Tay. Yosemite (n. 75), sett. 1908, — Mte. Lowe (n. 62), sett. 1908, c. galle dei rami 29. ? Disholcaspis sp. (Tav. I, fig. 17, 21). Galle subreniformi distintamente unilaterali, fuoruscenti attra verso fenditure della corteccia, di dimensioni variabili, talora con- fluenti e lunghe sino a 3 cm. ed alte 2 em. Sono dure, sublegnose, multiloculari, con logge larvali distinte, lunghe circa 2-3 mm. La loro superficie è liscia, glabra, sublucida, di un colorito giallognolo o giallo-bruno. Sono molto simili alle galle di Disholcaspis truckeensis Ashm. Mte. Lowe (n. 7.) 30. Cynipide. Ipertrofie dei rami, irregolari, sublgobose o subfusoidee, legnose, multiloculari, con una superficie, per colore ed aspetto, simile a quella della porzione normale del ramo. Sono lunghe 2-4 em. e grosse 12-20 mm. Forse da identificarsi con Callirhytis polythyra Kieff. (cfr. rn. 4, 34, 47, 51). Sierra Madre presso Los Angeles (n. 17, n. 31, n. 43). 40 A. TROTTER Quercus (1). a. galle delle gemme 31. Cynipide n. sp. (Tav. I, fig. 5-6). Galle sferoidali, sino a 3 em. di diam., a superficie glabra, mu: eronulata; sono dapprima verdastre, quindi giallognole, infine brune. I loro tessuti sono poco resistenti, specialmente verso la periferia, mentre la parte centrale è oceupata da tessuto sublegnoso limitante rarie logge larvali regolarmente agglomerate, ellittiche, lunghe 4-5 mm., connesse al sistema vascolare della galla, che è ricco di fibre lignificate, convergenti all’ inserzione di questa nel fusto. Queste galle, d’ ordinario solitarie, pare si sviluppino esclusivamente sui ra- moscelli giovani, che leggermente abbracciano con la loro base. Ricordano le galle europee dell’ Andricus Seckendorffi ; sono at- fini ma diverse dalle galle americane di Callirhytis quereus-cornigera (O. S.) e così da quelle di Call. Rossi (ctr. n. 25). Portal (n. 3). — Los Angeles (n. 31). 32. Andricus sp. Gemma fortemente ingrossata, alta 10-12 mm. con una massi- ma larghezza di 7-8 mm., rivestita esternamente di numerose squa- mette rossicce, non molto diverse dalle normali, solo un poco più allungate, fortemente embriciate, cosicchè nella parte superiore ri- mangono «densamente appressate ne si allargano come in altre galle consimili. L'asse della gemma, in corrispondenza dell’ apice vegeta - tivo, è trasformato in una galletta legnosa di 2-3 mm. di diam., poco distinta ed inseparabile, uniloculare. ‘are diversa dalle due galle più prossime dell’ Andricus cellu- larius Gill. e Callirhytis frequens Gill. Un solo esemplare a Portal (n. 3). 33. Cynipide n. sp. Galle subgloboso-ellittiche, all’ apice submucronate, 10-14 mm. lunghe 6-9 mm. larghe, legnose, a superficie glabrescente ma più (1) È una specie a foglie coriacee, più 0 meno dentato-spinose, lunghe 5-6 cm., minntamente pubescenti di sotto, Affine a Quercus virginiana, GALLE DELL’ AMEKICA DEL NORD 41 o meno ruvida e rugosetfa. Sono di un colorito grigio-rossiccio e le loro pareti legnose limitano la camera larvale circa 3 mm. lunga 2 mm. larga. L’ ostiolo si apre d’ ordinario alla base della galla, cioè in prossimità della sua inserzione, ove persistono le piccole squame immutate della gemma dalla quale hanno avuto origine. Mte. Lowe (n. 72). b. galle dei rami 34 ? Callirhytis sp. Forti ipertrofie rameali, irregolari, pluriloculari, legnose, lunghe sino a 10 em. larghe sino a 2,5 em., mentre il ramo che le porta può avere un diametro di non più di 4-6 mm. ™Ricordano le galle europee di Neuroterus macropterus e sono si mili alle galle già qui descritte ai nn. 4, 30, 47, 51. Paiono affini alle galle americane di Callirhytis quercus-punctata (Bass.). Los Angeles (n. 80). 35. ? Andricus sp. Ipertrofia dell’ asse di un germoglio, subglobosa, per cui ne ri- sulta una galla che ricorda quelle europee dell’ Andricus pseudo îr- flator, salvo la struttura interna, che in queste galle americane mi è ignota avendo avuto sott’ occhio un unico esemplare. mo Yosemite (n. 75). Quercus (1). galle delle foglie 36. Cynipide. Forte ispessimento della lamina in prossimità del picciolo ; ne deriva una galla subglobosa, di 4-5 mm. di diam., sporgente sulle due pagine, ma specialmente dal lato inferiore. E sublegnosa, plu- riloculare, rossiccio-bruna e ricorda le galle europee del Plagiotro- chus Lichtensteini. loco? (n. 37). (1) Specie a foglie piccole. profondamente ed acutamente dentato-spinose, mi- nutamente pubescenti di sotto. E pure del cielo di 0. virginiana, 42 A. TROTTER Quercus (1) 37. Cynipide. , Piccole galle ellittico-sferoidali, uniloculari, uscenti dalla costa fogliare attraverso una piccola fenditura. Sono sublegnose, a pareti sottili ed a superficie glabra, lucida, rossiecia. Ricordano un poco le galle europee di Andricus ostreus. Portal (n. 64). Quercus (2) galle delle gemme 38. Cynipide (Tav. I, fig. 22-23). Galle ellissoidali, eitriformi, alte 10-15 mm. larghe 7-10 mm., con l apice più 0 meno bruscamente e distintamente attenuato in una breve appendice mucroniforme. Sono liscie, glabre, di colorito verdastro, col tempo gialliccio e finalmente bruno. Sono uniloculari, provviste di una cella larvale ellissoide, disposta in direzione del maggior asse della galla, lunga circa 4-4,5 mm. larga 1,5-2, prov - vista di distinte pareti a lor volta limitate dal tessuto fondamentale compatto ma non legnoso. Sono solitarie o ravvicinate in numero di 2-4 all’ estremità dei ramoscelli. Mte. Lowe (n. 65). -- Yosemite (n. 46, n. 75). 39. ? Callirhytis flocculenta n. sp. (Fig. 10, e Tav. I, fig. 24-25). Galle per la loro forma generale simili alle precedenti. Ne dif- feriscono per le minori dimensioni (8-10 mm. per 5-7 mm.) per es- sere di forma meno regolare, anzi assimmetriche ed un pò incurvate, non mucronate, alla base ristrette in un breve stipite subeilindrico ai lati del quale s’ apre ordinariamente 1’ ostiolo, Ne differiscono so- pratutto per essere rivestite di una abbondante produzione cotonosa, (1) Specie a foglie piccole, verdi, glabre, a margine debolmente dentato , a denti distintamente mucronati. (2) Specie a piccole foglie coriacee, dentato-spinose, larghe 15-20 mm, (cfr, tav, I, fig. 22, 24). Questa pura è del ciclo di Q, virginiana, GALLE DELL’ AMERICA DEL NORD 43 costituita di lunghi peli semplici, plurisettati, bianco-fulvi, i quali pero sembra si stacchino as- sal facilmente col ma turarsi della galla. Pa- reti legnose compatte, limitanti una angusta camera larvale piutto- Fig. 10. sto allungata. A ffini al Galle di ? Callirhytis flocculenta n. sp. prive del le galle di Callirhytis loro invoglio lanoso ; ingr. >< 2,5; in e, una galla eriephora K., dalle quali sezionata longitudinalmente. differiscono per la for- ma, le dimensioni e la consistenza. Mte. Lowe (n. 2) — n. 37 (loco). Quercus ? obtusiloba Michx. a. galle delle foglie 40. ? Disholcaspis Douglasii (Ash.) (Tav. I, tig. 13-14). Galle fogliari ipofille, fissate alle nervature secondarie mediante un distinto peduncoletto cilindrico, lungo 2-3 mm. largo 1,5-2 mm., il quale si allarga superiormente nel corpo vallare, che è sormontato da circa 10-15 appendici divergenti, subconico-allungate, Innghe 3-4 mm., solcate per il lungo, leggermente assottigliate verso l apice. Perciò la galla nel suo complesso possiede SY un massimo diametro di 10-12 mm. La super- Wr ficie di queste galle è glabra, di un colorito roseo, opaco, pruinoso, assai caratteristico. Il Î corpo gallare, e così il penduncolo, sono oceu- pati da una cavità allungata, la camera larvale, Fig. 11. limitata da un tessuto bianchiccio fibrilloso. As- ? Disholcaspis Douglasii Sai aftine alle galle di Holcaspis Douglasii Ash. Ash.; una galla sezion: (secondo Beutenmüller, non secondo Dalla longit ; ingr. x 2 cirea Morre-Kieffer) ma ne differisce per possedere una base distintamente attenuata, una superficie leggermente solcata. Portal (n. ? 6, n. 44, n. 59). 41. Andricus sp. Galle epifille nascenti attraverso una fenditura della costa, or- 44 A. TROTTER dinariamente nei due terzi inferiori. Sono subellittiche 0 subeilin- driche, lunghe circa 3 mm., a pareti sottili ma resistenti, rivestite esteriormente da una fitta e lunga pubescenza giallicia, quindi fulva e dello stesso colore della galla. Sono d’ordinario strettamente riunite, in un numero 2-3, e fortemente appressate alla costa. Affine alle galle di Andricus infuscatus Ash., dalle quali differirebbe per la forma non globosa e per una maggiore consistenza dei suoi tessuti. Portal (n. 44). — Grant (n. 45). b. galle delle gemme ? 42. Disholcaspis eldoradensis (Beuten- müller, Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. v. XXVI, 1909, p. 38, pl. IX fig. 6-7 galla) ). — (Fig. 12, e Tav.I fig. 10). Aderiscono fortemente ai rami, fuorie- scono attraverso fenditure della corteccia e perciò sembrerebbero di origine endogena. Disholcaspis eldoradensis N 1 7 » D + 1 ae à ? SQ De) its 1 ays 5 Sono di forma obeonica con l'estremità libera (Bent.); una galla sezionata subconvessa ed un pò prominente all’intorno: long.; ingr.x< 3 circa; a ca- hanno un massimo diametro di 6-9 mm. ed meralarvale; b, tessuto fon un’ altezza di 4-6 mm. Sono fortemente le- damentale legnoso; e, tes- : È 5 suto corticale. gnose, uniloculari, glabre, lateralmente di un colorito bianchiecio-giallastro e con la superficie longitudinalmente solcata; nella parte superiore, cupuliforme, sono ruvido-rugolose e di un colore bruno-rossiecio, simile ma un pò più oscuro di quello della corteccia del ramoscello. Portal (n. 44). Quercus (1). a. galle delle foglie 43. Cynipide. Galle ipofille nascenti dalla costa, ordinariamente nei due terzi inferiori. Sono piriformi a rovescio, cioè con la parte ristretta inse- (1) Specie a foglie piuttosto piccole, brevemente picciolate , lunghe 4-6 cm., subeoriacee, a lobi poco profondi, mueronulati, tomentose di sotto. GALLE DELL’ AMERICA DEL NORD 45 rita alla costa, rossiccio-brune, leggermente rugose e rivestite, sotto la lente, di una minuta pubescenza biancastra. Sono alte 5-5 mm. ed ordinariamente agglomerate in vario numero sulla costa, perciò più o meno schiacciate lateralmente per la mutua pressione. Hanno una consistenza sublegnosa e sono provviste di una sola piecola log- gia centrale e di qualche altra periferica (? commensali). Aftine alle galle di Cynips caduca Pack. ed Andricus piperoides Bass. Portal (n. 44, n. 59). 44. Andricus pistillaris n. sp. (Fig. 13). Galla ipofilla, inserita sulla costa, assai caratteristica. Ha quasi la forma di un brevissimo chiodo e meglio di un pestello poco più lungo che largo, con parte assottigliata assai breve ma che si allarga rego- larmente al disopra in u- na testa ottusa, un pò de- pressa nel centro, con margine spesso sporgente a guisa di orlo e la su- perficie radialmente stria- ta. Il colorito di queste Andricus pistillaris n. sp.; ingr.><5 circa. B, galla salle è rosso-vinoso con Fig. 13. sezionata long.; e, cavità generale; b, camera larvale, : - : SD ME ET EN et tee, una macchia pallida nella porzione superiore depressa. Massima altezza 6 mm., massima lar- ghezza 4-5 mm. Nell’ interno sono cave e la camera larvale, limitata da pareti proprie ma assai sottili, è disposta trasversalmente nella porzione superiore espansa (Fig. 13 D). — Faccio seguire la deseri- zione dell’ insetto : © Rosso-bruno; antenne di 14 art., pelose, verso Vapice più scure: 1° art. clavato, robusto, 4° art. più lungo di tutti, gli altri insensibil- mente decrescenti ; zampe, testa, specialmente all’innanzi, torace, ad eccezione di un breve spazio delle mesopleure, e base del 2° anello ad- dominale più 0 meno pubescenti; addome nitido, rosso-bruno, più oscuro superiormente; anelli, a cominciare dal 3° punteggiati: spinula ventrale lunga circa 4 volte la propria larghezza, pubescente ; fossette dello scu- tello rossastre, nitide; mesonoto minutamente rugoloso, solchi poco di- 46 A. TROTTER stinti, percorrenti; unghia tarsale bifida; ali trasparenti, lungamente ci- gliate ai margini. Statura 2.5-3 mm. Asti (n. 58). — Portal (n. 59). 45, Cynipide. Galla ipofilla inserita sulla costa, sferoidale, di 8 mm. di diam. È legnosa, (?) uniloculare, a superficie glabra, grigia, provvista di mi- nute verruche cineree, sotto la lente puntiformi e concrescenti. Un solo esemplare ; Portal (n. 44). 46. Eriophyes (Fig. 14) Erinei ipofilli, talora marginali , situati in profonde insaccature della lamina, sporgenti perciò notevolmente sull’ epifillo, quivi provviste di distinte ‘gibbosità rivestite da peli simili a quelli Fig. 14 che costituiscono V erineo ipofillo. Eriophyes sp.; sezione long. se- mischematica ; ingr. x 2,5 circa. Portal (n. 44, 59). b. galle dei rami 47. Cynipide. Forti ipertrofie rameali, per lo più subfusoidee, lunghe 1,5-5 em. per 1-2 em. di diametro, fortemente legnose e multiloculari. Ricordano le galle europee di Neuroterus macropterus e quelle già qui segnalate ai nn. 4, 30, 34, 51. Portal (n. 16). Quercus (1). galle delle foglie 48. Cynipide (Tav. I, fig. 9). Galle ipofille, agglomerate sulla costa o sulle nervature secon- darie : costituiscono nel loro insieme una massa emisferico-depressa (1) Specie a foglie di grandi dimensioni, attenuate alla base, profondamente lobate, tomentose di sotto, con odore aromatico penetrante (tav. I, fig. 9). Quer- cus (? alba). ici tdi GALLE DELL’ AMERICA DEL NORD 47 RSI FT di 5-15 mm. di diametro. Ogni singola galla è di forma subpirami- data, con base larga 3-4 mm. ed una massima altezza di 4-5 mm. ed è inserita, con il suo vertice leggermente attenuato in pedunco- letto, sulla nervatura. Il suo colore è grigio mattone, la sua super- ficie, ineguale, è rivestita di un tenue tomento costituito da minu- tissimi peli fascicolato-stellati. Le pareti sono di consistenza suble- enosa e limitano una camera larvale abbastanza ampia. Grant (n. 41, n. 45). 49. ? Neuroterus perpusillus n. sp. (Fig. 15). Piccolissime galle ipofille, subellissoidi, sparse sulla lamina fo- gliare e quivi adagiate su uno dei lati. Sono lunghe al massimo 1 mm., di un colorito giallognolo, sotto la lente minutamente pube- seenti, e nella parte superiore provviste di un minutissimo dischetto orlato di peli; sono uniloculari, a pareti sottilissime, inserite sul parenchima a mezzo della loro base, legger- mente depressa, provvista di un brevissimo mammellone che si incunea entro una minutis- sima depressione circolare della lamina. Sul lato opposto della foglia, in corrispondenza delle galle, si nota una macchia discoidale, giallic- Fip. 10. cia, di circa 1-2 mm. di diametro. ? Neuroterus perpu- Differiscono dalle galle di N. eriguissimus sillus n. sp.; ingr.x 17. Bass. per mancare di un fitto e lungo rivesti- mento di peli. Grant (n. 45). 50. ? Neuroterus sp. Altra piccolissima galla epi-od ipofilla, subdiscoidale, di 1,5-2,5 mm. di diametro, adagiata sul parenchima, glabrescente, giallo-ros- sastra, coi margini rilevati all’ insu a guisa di una piccolissima Pe- ziza. Sembra affine alle galle del N. umbilicatus Bass. Grant (n. 45). 48 A. TROTTER Quercus (? rubra L., =. 1.) galle dei rami 51. Cynipide. Ipertrofie subfusoidee dei ramoscelli, lunghe 3 em. e del dia- metro di 10 12 mm. Sono legnose, multiloculari. Ricordano le iper- trofie segnalate ai nn. 4, 30, 34, 47. Portal (n. 39). 52. ? Lepidopterocecid. Ipertrofie dei ramoscelli, subfusoidee, per lo più uniloeulari, ma spesso concrescenti e perciò provviste di più gallerie allungate (7-9 mm. circa lunghe). Portal (n. 39). Salix (1). 53. Pontania sp. Galle fogliari sferoidali, giallo-rossastre , glabre, di 7-9 mm. di diam., sporgenti sopratutto sull’ ipotillo, mentre dal lato opposto ap- paiono sotto forma di leggera prominenza lenticolare. Le loro pareti sottili limitano un’ ampia cavità. Ricordano le galle europee di Pont. salicis le quali hanno però pareti più robuste. Shasta Springs (n. 21). 54. Pontania sp. Galle fogliari vesicolose, subreniformi, giallo-rossastre, lunghe 10-12 mm. larghe 6-9 mm., sporgenti egualmente sulle due pagine e per lo più appaiate in vicinanza della base fogliare. Hanno pareti sottilissime le quali circoscrivono un’ ampia cavità centrale. Affine alle galle europee di Pont. vesicator. Shasta Springs (n. 21). (1) Specie a grandi foglie elittico-lanceolate, larghette, subglabre, nella pagina inferiore di colorito bianco-cinereo. a. 5% Les GALLE DELL’ AMERICA DEL NORD Salix (1). 55. Pontania sp. Galle simili alle precedenti, dalle quali differiscono un poco per essere meno allungate e provviste di pareti leggermente più grosse. (Cir. n. 10). Yosemite Vall., sett 1908 (n. &). Salix (2). 56. Eriophyidae. Galle sparse in gran numero sulle foglie e quasi egualmente sporgenti sulle due pagine, del diametro di 1-2,5 mm. Il loro con- torno è assai ineguale, sono cioè provviste di minuti lobi irregolar- mente solcati. Grant (n. 42). 57. ? Cryptocampus sp. Ipertrofie unilaterali dei ramoscelli, prominenti in forma di gib- bosità, lunghe 10-12 mm., spesso però confluenti e perciò più allun- gate ed interessanti l’ intero perimetro del ramoscello. Nell’ interno trovasi una cavità irregolare, abbastanza ampia, occupata da un falso bruco di colore verdognolo. Grant (n, 14). (1) Specie a foglie strettamente lanceolate, a pagina inferiore biancastra, mi- nutamente pubescente. (2) Specie a grandi foglie rigide, lanceolate, più larghe in prossimità della base, glabre, sull’ ipofillo di nn colorito bianeo-einereo ; ramoscelli di colore ros- siecio. (3) Specie a foglie strettamente lanceolate, biancastre, pubescenti-lanuginose in ambedue le pagine; ramoscelli di color rossatro, glabri o qua e la pubescenti. 4 50 A. TROTTER MESSICO Chamaecyparis thyoides L. (an Juniperus virginiana ?). 58. Cecidomyide. Deformazione di un germoglio, trasformato in una galla gem- miforme s sezione subquadrangolare, costituita da molte foglioline deformate, assai più larghe delle normali, densamente embricate. Le parti più interne della galla sono costituite da squame strette ed allungate, le quali, nel centro, limitano una angusta cavità, occupata da una unica piccola larva rossastra. Sono molto simili alle galle europee prodotte dall’ Oligotrophus sabinae ete. Diniorni di Mexico (S. Bonansea), gennaio 1906, 59. Micocecidio (Gymnosporangium globosum Farl.). tamoscelli provvisti di cospicue escrescenze gibbose, aggregate in numero variabile, distintamente unilaterali. Dintorni di Mexico (S. Bonansea), gennaio 1906. Persea gratissima Gaertn. 06. ? Cocciniglia. Galle fogliari ipofille, subcilindriche, simili a quelle da me già descritte per il Messico in altro lavoro (efr. Marcellia, v. VIII, 1909, p. 63). Jalapa (n. 56). Quercus acuminata (Michx.) Sarg. a. galle delle foglie 61. Cynipide. Galle ipofille, inserite sulla costa fogliare, talora anche sul pic- ciolo ; sono solitarie, uniloculari, sferoideo-depresse perciò alla base leggermente appiattite e talora anzi un pò umbilicate. Sono dap- prima di un colorito giallognolo quindi invecchiando di un colorito terroso pallido. La loro superficie è sparsa di piccolissime verruche GALLE DELL’? AMERICA DEL NORD 5] e sotto la lente si veggono, specialmente verso la base, dei radi e lunghi peli misti ad altri più brevi, fascicolati, rossicci. Jalapa (n. 38). — 62. Cynipide (Fig. 16). Galle ipofille inserite sulla costa; sono di ah forma substellata e cioè fornite di quattro appen- / dici 0 braccia disposte quasi in uno stesso piano ed irradianti da un corpo centrale, probabilmente uniloeulare, fuoruscente dalla costa. Sono di color bruno-rossiccio e da un estremo all altro misu- Fie. 16. 3 Li rano circa 5 mm. Cynipide: gallaleg- : 1 dala} 1 S ) ese are 2 38% germente ingrandita. Jalapa, nn solo esemplare (n. 38) 63. Cynipide (Tav. I, fig. 4). Galle ipotille, sferoidali, inserite sulla costa fogliare e quivi un po’ attenuate, solitarie o ravvicinate in vario numero e in questo caso lateralmente compresse. Sono glabre, rossiccie, a superficie ru- golosa. Hanno un diametro di 5-6 mm. e le loro pareti spesse, sub- legnose, resistenti, limitano una camera larvale, centrale, del dia- metro di circa 2,5 mm. Jalapa (n. 38). 64. ? Andricus longepedunculatus n. sp. (Tav. 1, fig. 2-3). Galle per lo più epifille, inserite sulla costa fogliare. Sono sub- globoso-fusoidee, portate da un lungo e sottile peduncolo il quale esce attraverso ad una tenne fenditura della costa fogliare. Sono liscie. glabre, nitide, rossiecio-brune, di consistenza legnosa, e nella parte più rigonfia trovasi la cavità larvale, lunga circa 3 mm. quasi 2 mm. larga. L’ intera galla può essere lunga, compreso il peduncolo, sino a 4 em.; la parte più rigonfia misura un diam. di circa 3,5-4,5 mm. Possono trovarsi inserite in qualunque punto della costa, ma per lo più nel terzo basilare, ed ogni costa può portare anche più di una galla. Per la forma ricordano le galle americane di Andricus quercus- coelebs (O. S.), le quali però traggono talora origine dal ramo e pos- seggono inoltre nell’ interno una distinta galletta congiunta alle pa- 52 A. TROYTER reti da fibrille radianti. Più affini sarebbero invece quelle di An- dricus ? gallaestriatae Stebbins, ma anche queste non perfettamente corrispondenti, perchè si originano da una gemma, perchè sono meno acuminate ed inoltre provviste di distinte rughe longitudinali rossastre. Jalapa (n. 29, n. 48). 65. ? Acraspis comata n. sp. (Fig. 17, e Tav. I, fig. 11-12). Galle ipofille fissate alla costa in numero variabile, talora for- manti dei glomeruli di 10-20 mm. di diam.; osservate singolarmente hanno I’ aspetto di un feltro subdisco- ideo-emisferico del diam. di 6-8 mm. talora sino a 15 mm., costituito da un fitto intreecio di lunghi peli semplici, plurisettati, di un colorito assai carat- teristico giallo-dorato chiaro. L'altezza di queste galle, compreso il loro indu- Rage mento, è di 3,5 mm. talora sino a 10 2 Acraspis comat . Sp.-ooalla Mine CAR shila nak CA Bret CUVE mm. Questi fitti peli rivestono una galla sezion. long. ; ingr. x 3. j x OLA sferoidale sublegnosa, fuoruseenre dalla nervatura a mezzo di un brevissimo attacco, e contenente una o più camere larvali periferiche. Cfr. n. 80. Jalapa (n. 29, n. 54). 66. ? Neuroterus sp. Sulla pagina inferiore delle stesse foglie ho potuto osservare due altre galle, aderenti al parenchima fogliare, molto più piccole e pro- babilmente da non potersi considerare come una forma anormale od abortita della precedente. Hanno un diam. di mm. 2-2,5, sono leg- germente ombelicate nel mezzo e rivestite di peli più brevi, di color bruno-rossiecio e ricordano un po’ nell’ aspetto le galle europee di Neuroterus nomismatis. I peli che le rivestono sono assai più brevi che nelle galle precedenti, inoltre unicellullari, pachidermi, faseico- lato-stellati. Jalapa (n. 29). GALLE DELL’ AMERICA DEL NORD 53 67. ? Neuroterus sublenticularis n. sp. (Tav. I, fig. 1). Galle fogliari sparse in numero variabile sull’ 1pofillo; sono piano- convesse o piano-subconoidee, poggianti sulla foglia con larga base, all’ apice subtroncate o quasi umbilicate. Hanno un diametro di 4-5 mm. ed un’ altezza di mm. 2,5-3,5. La parte basilaro è leggermente concava e provvista nel centro di un minutissimo peduncolo. Il loro celorito è bruno rossiccio, determinato però da un fitto e minuto ri- vestimento di peli di tal colore, i quali al microscopio si mostrano essere unicellulari, acuminati, pachidermi, fascicolato-stellati. Queste galle sono formate da un tessuto consistente, quasi legnoso, che cir- conda una minuta camera larvale situata nella metà basilare, in prossimità dell’ inserzione della galla. Sono assai affini alle galle europee del Neuroterus lenticularis , dalle quali però differiscono per molti caratteri accessori, come il colore, la densità dei peli, consistenza ete, Jalapa (n. 38). 68. Cynipide. Pustola fogliare subdiscoidale, del diam. di mm. 2,5 circa, la quale sporge leggermente sull’ ipofillo, d’ onde esce il cecidozo, men- tre è quasi piana sul lato opposto e provvista nel centro di un mi. nutissimo muerone. > Jalapa, un solo esemplare (n. 38). 69. Micocecidio (Cystotheca Wrightiü B. et C.). Questa interessante Erisifacea, sin qui nota solo del Giappone, determina sulla lamina fogliare delle piccole bollosita ed increspa- ture, accompagnate da un irregolare sviluppo della lamina quando sono marginali. Il micelio, di un colorito grigio-avellaneo , è molto denso e facilmente potrebbe scambiarsi con un erineo. Il fungo, che era anche imperfettamente noto nei dettagli della sua struttura, fu meglio ridescritto dal Prof. P. A. Saecardo, sul materiale mes- sicano da me fornitogli (efr. Annales Mycol. VIII, 1910, p. 342). Jalapa (n. 29, n. 38, n, 48, n. 51), 54 A. TROTTER b. galle dei ramoscelli 70. Cynipide. Galle subglobose sviluppantisi a spese di una gemma laterale ‚od ascellare. Hanno un diametro di 8-10 mm., alle base sono un po appiattite, umbilicate e talora quasi adagiate sul ramoscello; dal lato opposto sono arrotondate o talora anche un po acuminate. La loro superficie è glabra, liscia 0 irregolarmente verrucolosa, di color gri- gio-rossiecio 0 subfulvo. Le loro pareti spesse e le- gnose, limitano nel centro la camera larvale, a sua volta circoscritta da una galletta interna del dia metro di 2-2,5 mm. e con pareti bianchicce. Jalapa (n. ? 35, n. 51). 71. Cynipide (Fig. 18). Hanno origine dal parenchima corticale e fuo- riescono dalla corteccia del ramoscello attraverso una piccola fenditura. Si mostrano in forma di protube- ranza subbellittica o subglobosa, col maggior asse disposto parallelamente a quello del ramoscello. Sono lunghe 4-7 mm, larghe ed alle 3-5 mm. circa. La loro superficie è rossiecia e liscia, sono uniloculari ed a pareti piuttosto sottili. Ricordano le galle europee del Neuroterus sal- Fig. 18. Cynipide; ingran- 5 ; = ; - da, tans (forma rameale), le quali però sono di dimen- sioni assai più piccole. dita >< 2 circa. Jalapa (n. 71). Quercus ? Castanea Nee. 72. Cynipide. Galla fogliare epifilla, nascente dalla costa o dalle nervature secondarie. E subemisferica, leggermente depressa, del diametro di 5-6 mm., 3-3,5 mm. alta; aderisce alle nervature e per breve spazio anche al parenchima fogliare circostante. La sua superficie è glabra, di color grigio terroso e sotto la lente leggermente squamulosa. Le ot Ut GALLE DELL’ AMERICA DEL NORD sue pareti sono sublegnose, bianchicee, e limitano una camera lar- vale subarcuata. Ricorda la galla descritta al n. 45. Jalapa (n. 33). Quercus (1). a. galle delle gemme 73. Cynipide. Galla aderente ai ramoscelli, subglobosa, gialliecia, col maggior diametro di circa 23 em., uniloeulare, provvista nel centro di una ampia cavità larvale tondeggiante, del diam. di cirea 6 mm., limitata da pareti proprie. Tessuto fondamentale della galla molle, subparen- chimatico. Superficie glabra, ineguale, cioè leggermente rugosa e solcata. Jalapa (n. 9, n. 28). b. galle dei ramoscelli 74. ? Callirhytis sp. (Tav. I, fig, 7-8). Molle pallottola pelosa, simile a bambagia, che avvolge più o meno strettamente il ramoscello, del diam. di 1-3 cm, di un colorito dapprima bianco, sfumato di rosa, quindi invecchiando di un colo- rito fulvo-ferrugineo. Questi peli sono lunghi 5-10 mm., sottili, sem- plici, multisettati, e rivestono in spessi ciufti delle piccole galle sub- globose , sublegnose, uniloculari, nascenti a spese del parenchima corticale e fuoruscenti attraverso fenditure della corteccia. Queste galle sembrano affini a quelle prodotte da Callirhytis quereus-operator (0. S.) e Cynips imitator Cam. Jalapa (n. 34). (1) Specie a foglie caduche, di mediocri dimensioni, che per la forma ricor- dano la @. pedunculata d’ Europa, 56 A. TROTTER 75. Cynipide (Fig. 19). Galle rameali subglobose, del diametro di 10-15 mm,, solitarie o ravvicinate, ed in questo caso più o meno fuse tra loro. Derivano dalla proliferazione dei tessuti corticali : del ramo. Nell’ interno si trovano nu- merose celle Jarvali del diametro di EN eirca 1,5 mm. Alla superficie si aprono Saran : a ee 5 Mae e numerosi ostioli tondeggianti, limitati BER da un piccolo cereine. pa Jalapa Gi. 35, n. 36). | Quercus Prinus L. N 76. Cynipide. (Tav. I, fig. 15). Fig. 19. Forti ispessimenti della costa fo- Cynipide; un ramoscello con 3° gliare o delle nervature secondarie, u. galle, leggermente ingrandite; in nj-o pluriloculari, appariscenti su am- dae a SERRE bedue le pagine, da 3 a 4 mm. di dia- metro, spesso però contluenti ed allora di dimensioni maggiori. L’ ostiolo è ordinariamente situato sul lato della pagina supe- riore e la lamina, in prossimità della galla, è più 0 meno increspata o contorta. i Ricordano le galle europee di Andrieus testaceipes od anche, per VY aspetto esteriore, quelle di Andricus curvator. Jalapa (n. 78). 77. Cynipide. Galla dei ramoscelli, subcilindrica, arrotondata all’ apice, ? uni- loculare, 6 mm. larga, 8 mm. alta, a superficie glabra, nitida, sub- lucente. Poggia sul ramoscello con la sua parte basilare ed ha una larga inserzione. Non sono certo se essa abbia origine da una gemma o dal parenchima corticale del ramoscello. Jalapa (n. 78). Quercus (? Prinus L.). 78. ? Diplolepis sp. Galle toghari, globose, inserite per lo più sulla costa o sul pie- ciolo, di dimensioni variabili, talora sino a 5 em. di diametro. Hanno 1 GALLE DELL’ AMERICA DEL NORD E pareti sottilissime e nel secco assai fragili, un nucleo centrale con- tenente la camera larvale ed un parenchima fondamentale molle, fi- brilloso, di colorito ferrugineo-bruno come la superficie della galla, la quale è vellutata, fittamenta rivestita di brevi peli ferruginei, al mi- eroscopio fascicolati, semplici, più o meno fusoidei, unicellari, Ricordano le galle di Amphibolips quercus inanis (O. S.), le quali sono però completamente glabre e di un colorito giallognolo. Pare possa invece trattarsi della stessa galla deseritta da Karsch per Quercus Benthami del Messico (Ztsch. f. ges Naturw. Bd. LIII, 1880, p. 305, fig. 13). Dintorni di Mexico (S. Bonansea). 79. ? Diplolepis n. sp. Galle per lo più fogliari ed in tal caso nascenti ordinariamente dalla costa e per lo più epifille, talora invece dal picciolo o dai ra- moscelli ma probabilmente, anche, in quest’ultimo caso, a totale spesa di una lamina fogliare. Sono sferoidali, di 1-2 em. di diametro, leg. germente attenuate in basso verso la loro inserzione, glaberrime, 0- pache, levigate, oppure a seconda del loro stato di sviluppo, più © meno raggrinzate. Hanno una colorazione molto particolare, gialliccio sporco, con sereziature di un colorito rosso vinoso, le quali talvolta sono disposte in serie lineari verso | inserzione della galla. Le loro pareti sottili, al massimo nelle galle maggiori sino ad 1 mm., pero resistenti, sono dotate di una consistenza assai particolare, subcor- nea. La regione centrale della galla è occupata da un nucleo sferoi- dale di circa 5 mm. di diametro, nel quale trovasi la camera larvale, congiunta alle pareti interne della regione corticale della galla a mezzo di numerose e sottili fibrille biancastre, di un aspetto finecoso quasi sericeo, a lor volta costituite da elementi istologici fibrosi e da fasci di cellule assai allungate, vascolari. (Cfr. n. 1). È questo un tipo istologico di galle, che non ha riscontro in »leuna galla quercina europea, ma che si ripete assai spesso nelle galle fogliari delle querce dell’ America del Nord ed è in modo spe- ciale rappresentato dall’ Amphibolips confluentus Harr. Dintorni di Mexico (an. 1906. S, Bonansea), 58 A. TROTTER 80. Cynipide (Fig. 17 !). Galla fogliare nascente dalla costa, sull’ epifillo, del diametro di circa 12 mm. Nell’ interno è sublegnosa, pluriloculare, con super- ficie provvista di un fitto rivestimento di lunghi peli giallo-fulvi, *- semplici, plurisettati. Sono molto simili alle galle descritte al n. 65. Dintorni di Mexico (an. 1905, S. Bonansea). 81. ? Neuroterus ostreatus n. sp. (Fig. 20). Galla in contatto di una nervatura secondaria, anzi nascente la- teralmente alla nervatura stessa. Ha Vaspetto di una pustola subel- littica prominente in modo distinto sull’ ipofil- lo, così da sembrare quasi una produzione in- =a x ne di . .n .7° \; Ay separabile dal substrato. Ad un pit diligente | LA . x . » . i t \ esame si scorge eh’ essa è invece facilmente Atif ery \ 2 i è | a | separabile ed aderisce alla nervatura stessa a | bie) \ mezzo di un brevissimo e sottilissimo pedun- | N ' colo, situato in prossimita del margine gallare. Separata dalla foglia, @ subreniforme, appiat- Fig. 20. È 4 Sic = tita da un lato, distintamente convessa dal Neuroterus -osireatus.'* Tato ‘opposto. È linea circa 2,5. mm. usa n. sp.; a, galla vista - Di pee : st mm., uniloculare, di colorito grigio, pubescen- dal di sopra nella sua j ; A te, provvista di sottili pareti. nat. sede, x 1.5; b, galla sep., vista di sotto ,><4. Dintorni di Mexico (an. 1905, S. Bonasea), - 82. ? Neuroterus Bonaseae n. sp. (Fig. 21). Piccole galle ipofille, sparse in gran numero sul parenchima fogliare , tra Je nervature di terzo 4 È . Mian x LE . . / ha x e quarto ordine. Sono subdiscoidali ; ISS A 16 1 DDR » ‘ti 1 « | L TN ld del diam. di 2-2.5, mm., costituite da [Ie |a numerosi peli bianco-grigiastri, lucenti; dana irradianti da un piccolissimo nucleo centrale di ‘[,-'], mm. di diam., costi- == tuente la camera larvale. Tale nucleo aderisce fortemente al parenchima fo- gliare, rendendosi sensibile anche da] ? Neuroterus Bonanseae n. sp.: lato opposto, in forma di piecola areo, % Porzione di foglia con alcune galle viste di prospetto, x 2; b, galla vista di profilo, x 15. Fig. 21. la decolorata, leggermente depressa, del diam. di circa 1 mm. Dintorni di Mexico (an. 1905, S. Bonansea). te + Pia ee - » gt © GALLE DELL’ AMERICA DEL NORD 83. Cynipide. Grossa galla di 4-5 cm. di diametro, subsferoidale o subpirifor- me, probabilmente uniloculare, glabra, molle, costituita da un paren- chima fondamentale softice. Dintorni di Mexico (S. Bonansea). x4. Cynipide. Forti ispessimenti pluriloculari della costa fogliare o del pie- ciolo, del diam. di 8-15 mm., prominenti per 5-6 mm. su ognuna delle due pagine fogliari, talora però più da un lato che dall’ altro. Sono glabri, rossiccio-bruni, fortemente legnosi, durissimi, provvisti di numerose celle larvali allungate, irradianti regolarmente dal cen- tro. Pare diversa dalle galle di Andr. quercus-petiolicola (Bass). € Callirhytis tumifica (0. S.) che pur sono le più aftini. Presso Tenancingo, Mexico, an. 1905 (S. Bonansea). Salix (? pendula). 85. Eriophyes. Galle fogliari cefaloneiformi, appariscenti sulle due pagine, ros- sastre, del diametro di appena 1 mm., provviste di un minuto ostiolo per lo più ipotillo. Molto simili a quelle assai diffuse sui Salici d Europa (Follicolus Salicis-albae). Dintorni di Mexico (S. Bonansea). Vitis sp. 86 .Cecidomyidae. Grosse galle fogliari, consistenti di un ispessimento vesicoloso di una nervatura e del circostante parenchima. Sono solitarie e ta- lora confluenti, del diam. di 10-12 mm., sporgenti egualmente sulie due pagine. Ordmariamente sull’ epifillo, sono provviste di un largo foro del diametro di 2-3 mm., che mette in una cavità interna piut- tosto ampia ed irregolare. La loro superficie è di un colorito giallo- rossiccio sulla pagina inferiore, più oseuro in quella superiore. La lamina fogliare, specialmente quando è affetta da più galle, si pre- senta più o meno contorta e deforme. Boschi del « Desierto » presso Tenaneingo, Mexico (S, Bonansea 60 A. TROTTER STATO DI ARIZONA Covillea mexicana (?). 87. ? Cecidomyidae. IL’ estremità del germoglio è trasformata in una galla sferoidale di 1-2 em. di diam., costituita da un densissimo agglomeramento di fillomi, sottili, lineari, di un aspetto muschioso, nascenti tutto allo intorno di un corpo centrale sublegnoso, pluriloculare. Posseggono una certa analogia strutturale con le galle eurpoee delle Arte mi - sia, prodotte dalla Rhopalomgia tubifer Bouch. Tucson, 1 ottobre (n. 50). HAWAI Metrosideros sp. ss. Psyllide. Pustole fogliari, appariscenti sulle due pagine, un po’ pit pro- minenti però sull’ ipofillo ; sull’ epifillo hanno un colorito rosso-bruno, mentre sul lato opposto sono eguali per colore alla lamina normale. Nell’ interno sono provviste di una cavità abbastanza ampia. La pu- stola si apre sull’ipofillo a mezzo di una laceratura dei tessuti di forma stellata, cioè con cinque denti triangolari. Kilanea, settembre (n. 27). Pie aN 4 GALLE DELI? AMERICA DEL NORD SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA Fig. 1. . — ? Neuroterus sublenticularis n. sp. Vedi testo n. 67. Fig. 2-3. .—-? Andricus longepedunculatus n. sp. Vedi testo n. 64. Fig. 4. . — Cynipide. Vedi testo n. 63. Fig. 5. . . — Cynipide. Vedi testo n. 31. Fig. 6. . . — La stessa specie vista dal lato della sua inserzione. Fig. 7-8. . —? Callirhytis sp. Vedi testo n. 74. Fig. 9. . — Cympide. Vedi esto n. 48. Fig. 10. . — Disholcaspis eldoradensis (Beut.) Vedi testo n. 42. Fig. 11-12. — ? Acraspis comata n. sp. Vedi testo n. 65 e n. 80. Fig. 13. .—? Disholcaspis Douglasii (Ash.) Vedi testo n. 40, Fig, 14. .— La stessa specie vista di prospetto. Fig. 15. . — Cynipide. Vedi testo n. 76. Fig 16. . — Acraspis sp. (cfr. fig. 19, 20). Vedi testo n. 14. Fig. 17. . —? Disholcaspis sp. (cfr. fig. 21). Vedi testo n. 29. Fig. 18. .—? Callirhytis Bakeri Kiett. Vedi testo n. 23, Fig. 19. .—? Acraspis sp. (cfr. fig. 16, 20). Vedi testo n. 14. Fig. 20. .—? Acraspis sp. (cfr. fig. 16, 19). Vedi testo n. 14. Fig. 21. .—7? Disholcaspis sp. (cfr. fig. 17). Vedi testo n. 29. Fig. 22-23 . — Cynipide Vedi testo n. 38. Fig. 24-25. — ? Callirhytis flocculenta n. sp. Vedi testo n. 39. N. B. Tutte le figure sono in grandezza naturale. 62 ERIOFIDE SUL CYCLAMEN NEAPOLITANUM DR. G. SCALIA NUOVA SPECIE DI ERIOFIDE SUL CYCLAMEN NEAPOLITANUM TEN, 4 Durante una recente escursione botanica sull’ Etna, mi fu dato rinvenire presso Mascalucia, in contrada Torre, un nuovo erineo sul Syclamen neapolitanum Ten. Le foglie di questa pianta invase dall’ Acaro, del quale più giù dò la descrizione, si presentano in parte atrofizzate e spesso col margine non distintamente crenulato e accartocciato in basso. Sulla loro pagina inferiore si osserva una pelurie densa, dall’ aspetto quasi di tenue polvere granuloso-cristallina, bianca o spesso anche colorata in rosso-violaceo. Pelurie simile si ha anche, ma più di rado e sem- pre biancastra, sulla pagina superiore delle foglie fortemente infette. Lo stato di alterazione delle foglie è diverso a seconda del grado di sviluppo di questi organi al momento dell’ invasione degli Acari. Mentre le foglie giunte a completo sviluppo non subiscono quasi al- cuna modificazione, le più tenere, in seguito alla presenza del paras- sita, si atrofizzano, restano più piccole assai di quelle normali € spesso variamente si accartocciano dalla parte della pagina inferiore. Nelle prime la produzione dei peli anormali è limitata solo, sulla pa- gina inferiore, alla base della lamina e si hanno dei rari ciuffetti di peli formanti quasi delle macchie irregolari limitate dalle nerva- ture; nelle seconde i peli ricoprono per intiero e quasi uniforme- mente la pagina inferiore e spesso anche tutta o in parte soltanto la pagina superiore. Le foglie fortemente colpite si riconoscono per ciò anche a di- stanza, mentre per le altre è necessario osservarle attentamente e davvicino sulla pagina inferiore per accertarsi della presenza o meno dell’ erineo. L’ accertamento riesce assai facile quando i peli sono intensamente colorati in rosso, se invece essi sono incolori è più dif: ficile, ma agevole sempre, anche quando l’ infezione sia incipiente, per il fatto che mentre le foglie normali sono a superficie levigata e lucida, quelle alterate si presentano come vellutate nei tratti colpiti. G. SCALIA 63 Ad un esame microscopico, anche superficiale, si scorge chiara- mente che tali peli sono unicellulari e derivano da ipertrofia delle cellule epidermiche, dovuta naturalmente alla presenza dell’ Acaro. Studiando diverse sezioni, in modo da seguire lo sviluppo dei peli, si nota che la prima alterazione sensibile delle cellule epidermiche si ha nel nucleo, il quale negli elementi che vanno a trasformarsi in peli è singolarmente ipertrofizzato, più grosso il doppio di quello che è nelle cellule normali e con un grosso nucleolo centrale. La massa protoplasmatica è in queste cellule più densa e più scarso il succo cellulare. Tali cellule, così alterate, si accrescono ra- pidamente e la loro membrana si estende naturalmente verso l’esterno, formando come delle papille largamente arrotondate che quindi si al- lungano in grossi peli cilindrici o subelavati, spesso irregolarmente rigonfiati lateralmente e subtroncati o arrotondati all’ apice. I grossi nuclei dei peli sono per lo più sferici ma se ne hanno spesso anche a contorno irregolare e si trovano quasi sempre verso l'estremità dei peli stessi, quando questi sono ancora in via di accrescimento, mentre quando hanno raggiunto il loro massimo sviluppo si trovano in posti diversi, di rado verso la base del pelo, per lo più nella sua regione mediana. Di tratto in tratto con le cellule epidermiche così alterate ne alternano alenne normali, per cui i peli si vengono a trovare in gruppi più o meno fitti separati da tratti di epidermide normale. Con una semplice lente a mano si scorgono agevolmente i ce- eidozoi, principalmente quando i peli sono rosso-violacei, per l’anto- cianina che colora il loro sueco cellulare, poichè in tal caso spiccano come vermiciattoli bianco-argentei sul fondo intensamente colorato. Si raccolgono gli esemplari in gran numero collocando delle foglie in- fette in un vetrino da orologio; dopo qualche tempo, cominciando le foglie ad appassire, gli Acari le abbandonano e si vedono agevol- mente mentre camminano sul margine del vetrino; basta allora ae- costare ad essi un ago, la cui punta sia bagnata con acqua o con glicerina, per catturarli con la massima facilità e senza danneggiarli minimamente. Se restano sul vetrino delle goccioline di glicerina, quando in esse rimangano impigliati, gli Acari continuano a vivere e a deporre uova che regolarmente si schiudono, per cui, dopo qual- che giorno, su queste goccioline si hanno delle vere colonie con in- dividui numerosi e in diverso grado di sviluppo. Il fatto della lunga vitalità degli Eriofidi immersi in glicerina non è del resto nuovo, 64 ERIOFIDE SUL CYCLAMEN NEAPOLITANUM poichè il LANDOIS (1) ed il SORAUER (2) hanno gia rilevato per V Eriophyes vitis Landois. L’ Eriofide del Cyclamen, che dalle indagini bibliografiche compiute risulta non essere stato finora trovato da alcuno, è da ri- tenere come specie nuova per la seienza e di esso ecco i caratteri : Phyllocoptes Trotteri Scalia nov. sp. Corpo cilindrico-clavato, assottigliato posteriormente, circa quattro volte più lungo che largo; in profilo decisamente inenrvato verso il ventre nel terzo poste- riore. Semianelli dorsali distintissimi , in numero di eirca 35; semianelli ventrali circa il doppio e punteggiati. Lo seudo dorsale subtriangolare, presenta nel campo mediano tre strie longitudi- nali bene distinte; una mediana lievemente flessuosa e due laterali concave verso il margine laterale. Si hanno inoltre due strie meno percettibili, una per ciasenno dei campi laterali. Le setole dorsali mancano. Capitulum incurvato all’ innanzi e in basso; palpi mascellari lunghi quanto le mandibole o appena poco di più. Zampe bene sviluppate, coi segmenti dal 1° al 3° non bene distinti, corti e tozzi, il 4° subcilindrico, di spessore circa la metà dei precedenti e lungo quanto il 2° e il 8° presi insieme. La setola del 3° articolo, inserita all’ estremo distale, è più lunga assai nelle zampe anteriori che nelle posteriori, arrivando all’ estre- mità dell’ unghia. L’ unghia è terminale, cilindrica e lievemente arcuata, appena più lunga della pennetta che ha quattro paia di raggi, non sempre bene visibili. All estremo distale del 4° articolo si hanno due setole, una interna e una e- sterna, lunghe più dell’ unghia. Setole laterali del primo paio, non più lunghe di cinque anelli addominali e dirette in alto ; setole del secondo paio più lunghe il doppio delle precedenti e piegate in alto e all’ indietro; setole del terzo paio inserite a circa sei anelli dal lobo caudale, oltrepassanti 1 estremità posteriore del corpo e uguali quasi per spessore e lunghezza a quelle del secondo paio. Setole caudali un poco più lunghe di quelle del terzo paio e rivolte in avanti; setole accessorie mancanti. L’ epiginio è dato da una piastra anteriore stretta e una posteriore a contorno semicircolare e a superficie liscia; setole genitali mancanti o indistinte. Dimensioni: © ph 180-190 >< 50-60; 1 p 130-140 x 45-50. Ho voluto dedicare questa nuova specie al Chiar.mo Direttore di questa Rivista, grato per le informazioni preziose da Lui gentil. mente favoritemi. Dal Laboratorio di Patologia vegetale della R. Scuola Enologiea di Catania, III, 1911. (1) Lanpors 1l.: Eine Milbe (Phytoptus vitis Mihi), als Ursache des Traubenmiss_ wachses , in Zeitschrift f. wissenschaftliche Zoologie tom. XIV; eitato da V. Ma- yet: Les Insectes de la vigne, Paris 1890. pag. 11. (2) SoRAUER P.: Handbuch der Pflanzenkrankheiten, Berlin 1874. EINIGE GALLEN AUS JAVA, FUNFTER BEITRAG von J. UND W. DOCTERS VAN LEEUWEN-REILINVAAN Semarang — Java Ein grosser Teil dieser Gallen wurde am Ende der Regenzeit im Monate Mai auf dem Oengaran-Gebirge, an der nördlichen Sema- rangschen Seite, gesammelt, und fanden wir die meisten in der Nähe der schnellfliessenden Bergbäche vor. Auch im Monate Dezember, hatten wir eine Anzahl Gallen in dieser reizenden Gegend gesammelt, die wir in unserem « vierten Beitrag » zum Teil beschrieben haben. Grösstenteils fanden wir diese Gallen zurück. Auffallend sind die in diesem Beitrage beschriebenen grossen Beerengallen auf Villebrn- nea rubescens und die Stengelgallen auf Cyrtandra re- pens mit einer äusserst dieken fleischigen Wand. Von den Herrn BACKER und SMITH, welche sieh fortwährend viele Mühe geben beim Determinieren der von uns gesammelten Pflan: zen, empfingen wir einige javanischen Gallen, welche für uns sehr wertvoll waren und wofür wir diesen Herren unseren Dank aus: sprechen. Literatur zu den Gallen 1,10 und 16 (resp. Cinnamomum zeylani- cum, Ipomoea batatas und Nephrolepis acuta). Beitr. z. Kenntn. d. Gallen auf. Java. II. Über die Kptw. einiger Milbengallen. Ann. d. Jard. hot. d. Buitenzorg. 2° Serie. Vol. VIII. 1910. S. 119-183, mit Tafel. 24-31. Literatur zu den Gallen N. 7 und 40 (resp. auf Ficus retusa var. nitida und F. pilosa). Klein. cecid. Mitt. II. Über d. Anat. d. Luftwurz- v. Ficus pilosa und F. retusa var. nitida und den v. Chaleiden auf denselben gebild. Gallen. Ber. d. D. bot. Gesellsch. 1910. Bd. 28. S. 169-181. Literatur zu den Gallen N. 13, 17, 18, 34, 37 und 88. Beschreib. neuer Gall- miicken aus Java. von prof. J. J. KiIkFFER und uns; diese Zeitschrift. Bd. VIII S. 123-132. N. 13 Melothria perpusilla Cogn.; Gallerz.: Lasioptera javanica n. sp. N. 17 Paederia foetida L.; Gallerz.: Clinodiplosis paederiae n. sp. N. 18 Panienm nodosuni Kuntz; Gallerz. : Courteia (n. gen.) graminis n. Sp. N. 34 Cynodon dactylon Pers.; Gallerz.: Clinodiplosis graminicola n. sp. N. 57 Imperata eylindrica Beauv.; Gallerz.: Orseolia javanica n. sp. [9] 66 Docrers v. LEEUWEN-REIJNVAAN N. 88 Vitis trifolia L; Gallerz.: Asphondylia viticola n. sp. Als Anhang zu der Beschreibung der Gallmiicke: Orseolia javanica, welche nach unseren Angaben Gallen auf Im perata cylindrica bildet, macht Prof. Kırr- rer die Bemerkung, dass die ihm von uns mitgeteilten Angaben über die Nähr- pflanze wahrscheinlich auf einem Irrtum beruhen und dies, lediglich, weil diese Gallmiicke grosse Ähnliehkeit hat, mit der von ihm und MASSALONGO beschriebe- nen Ors. eynodontidis, welehe Triebspitzengallen an Cynodon dactylon in Europa bildet! Am Ende der Beschreibung von. Clinodiplosis graminicola macht Prof. KIEFFER eine ebensolche Bemerkung. Hieraus ersehen wir, dass er meint, dass Clinodiplosis eigentlich die Erzeugerin der Imperatagalle ist und Orseolia ja- vanica die der Cynodon-Galle. Dem ist aber absolut nicht so. Denn wir sind ganz sicher, dass hier keinerle; Irrtum vorliegt, und wohl aus folgenden Gründen : 1. Die Galle auf Cynodon dactylon, die MASSALONGO und KIEFFER beschreiben ist eine ganz andere Galle, als die, von uns auf demselben Grase ge- fundene. Beide Gallen sind in der Jugend einander zwar ähnlich, aber die euro- päische Galle ist eine einfache Galle und besitzt nur eine, in ein Cecidium umge- bildete Blattscheide, während die hier gefundene Galle eine zusammengestellte Galle ist, wie wir das schon früher in unserem zweiten Beitrag (N. 34) ausführlich er- örtert haben. Vergleicht man ausserdem die Grösse der Gallenkammer von den javanischen Cynodon Länge galle (zirka 11/, mm. Durchschnitt) mit der Grösse der Orseolia javanica (zirka 4 oder 6 mm) dann sieht man sofort, dass diese dieke Mücke unmöglich in der engliimigen Cynodon-Galle gewohnt haben kann. 2. Haben wir die Fiablage der Cynodon-Gallmücke in der Gefangenschaft beobachten und die ganze Entwicklung der Galle verfolgen können. Es ist jedoch hier nicht die Stelle um in Einzelheiten hierauf einzugehen, doch tut es uns sehr leid, dass diese irreführenden Sätze in dem Artikel von KIEFFER und uns abge- druckt worden sind. N. 102 Fieus variegata Bl. Die Gallerzeugerin ist eine Psyllide. N. 201. Acalypha coturus Bl. I. BLATTGALLE Acarocecidium. Die Blätter dieses Baumes sind oft ganz mit den kleinen gelben Gallen bedeckt. Die Gallen bestehen aus flachen Er- hebungen der Blattfliche, welche 1 bis 3 mm gross sein können. In den meisten Fällen entwickeln sie sich nach der Oberseite, und ist dann die entsprechende Stelle an der Unterseite des Blattes mit ei- nem dicken weissen Erineum bedeckt. Zuweilen sitzen sie auch in umgekehrter Stellung; dann aber sind sie Meistens etwas kleiner, als die erst beschriebenen. Nordseite des Oengarans am Rande des. Urwaldes auf + 700 M Höhe. EINIGE GALLEN AUS Java. FÜNFTER BEITRAG 67 N. 202. Acalypha coturus BI. II. BLATTGALLE Entomocecidium ? Auf demselben Baum, ja selbst ott auf denselben Blättern, sitzen noch andere Gallen, welche wie kleine Kugelchen auf der Unterseite der Blätter befestigt sind. Die Gallen sind nur sehr klein, ungefähr 0,8 mm., kugelrund und ein wenig behaart. Im Innern befindet sich eine kleine ebenfalls runde Larvenkammer. An der Blattoberlläche ist von den Gallen nichts zu sehen. Es war uns nicht mehr möglich die Identität der Gallbildner festzustellen. Fundstelle, wie die, der vorigen Galle. N. 203. Acronychia laurifolia BI. BLATTGALLE Acarocecidium. Die Gallen, welche meistens an der Unterseite der Blätter sitzen, bilden ziemlich unregelmässig geformte Auftrei- bungen ; vielfach sind sie länglich und immer an der Basis mehr oder weniger eingeschnürt. Die Oberfläche zeigt viele untiefe Grüb- chen und kleine Erhabenheiten. An der Blattoberseite hat die Galle eine breite, runde oder längliche Eingangsöffnung. Das Innere dersel- ben ist mit einem wenig entwickelten Erineum bedeckt. Diese Gallen befinden sich sehr oft an den Rändern der Blätter und nehmen auch vielfach die Basis oder den Zipfel derselben ein. Ihre Höhe beträgt 1 bis 4 mm, ihre Breite 2-6 mm, während ihre Länge 2-12 mm werden kann. J. KUYPER leg g., Buitenzorg ? N. 204. Acronychia trifoliata Zoli. BLATTGALLE Acarocecidium. Unter Einfluss eines Phytoptes entstehen auf den Blättern dieses Baumes unregelmässige Erineen. Diese sind weiss wie Schnee und befinden sich immer auf der Unterseite der Blätter, entweder auf einer kleinen nach unten vorstehenden Blase oder im Innern einer untiefen Einbuchtung nach oben. An der gegenüber- liegenden Seite des Blattes findet man dann auch entweder eine kleine Vertiefung oder eine schwache Blase, welche von dunkelgrüner Farbe ist. Im Urwald auf einem alten Baum. Oengaran + 1300 M. 68 Docrrers v. LEEUWEN-REIINVAAN N. 205. Antidesma montanum BI. STENGELGALLE Cecidomyidengalle. Diese Gallen bilden Schwellungen des Stengels meistens dort, wo ein Blattstiel mit dem Stengel verbunden ist. Die lanzetformigen Stiitzblatter und die Achselknospen dieser Blätter sind dennauch meistens auf der Galle zu finden. Figur 82 zeigt einen mit verschiedenen Gallen versehenen Zweigteil. Die grös- sten sind ungefähr S mm breit und ebenso lang oder etwas län- ger; die Dicke beträgt ungefähr 6 mm Ihre Oberfläche ist braun gefärbt und von einer Korkschicht bedeckt. Auch am Fusse der Blatt- scheibe können Gallen sitzen. Fignr 82. Stengel galle aufAntidesma Diese sind etwas kleiner und ihre | Name a ee dunkelgrüne glatte Oberfläche zeigt nur einige kleinere korkige Flecken. Schliesslich finden sich noch Gallen an den Blattnerven, die dann über eine grosse Strecke angeschwollen sind, und auf der Blattunterfläche am meisten hervor- wölben. Die alten Stengelgallen werden zu dieken holzigen Propfen, wobei sie an Grösse noch etwas zunehmen. Tempoeran im Djattiwald. N. 206. Asplenium resectum Sm. BLATTFIEDERGALLE Acarocecidiwm. Die Blattfiedern werden am meisten nahe am Fusse infektiert. Die Krankheit besteht in einer Umklappung beider Blattfiederhälften nach oben. Wenn die ganze Blattfieder infektiert ist, dreht sie sich spiralförmig auf. Die Galle sieht der, unter N. 241, auf Pteris longifolia beschriebenen und abgebildeten sehr ähnlich. fin tiefen Schatten im Urwalde des Oengarans auf + 1000 M. Höhe. EINIGE GALLEN AUS JAVA. FÜNFTER BEITRAG 69 N. 207. Bauhinia unguina Roxb. BLATTGALLE Acarocecidium. Aut der Oberseite des Blattes erheben sich läng- lich rande Auftreibungen, die ungefähr 4 mm lang, 2 mm breit und 1'/, mm hoch sind. Ihre Oberfliche ist durch kleine Erhaben- heiten etwas unregelmässig und hat vielfach eine gelbe Farbe ange- nommen. An der anderen Seite des Blattes bilden die Gallen eine offene Einbuchtung der Blattflache, welche von gelb-braunen Erineen bekleidet ist. Semarang, Djerakah, und Mangkang. N. 208. Clerodendron inerme Gärdn. l. BLATTGALLE Cecidomyidengalle 1. Diese Gallen treten an beiden Seiten der Blätter hervor. Nach der einen Seite (meistens der oberen), sind sie kegeltörmig, 2'/, -- 5 mm hoch, und nach der anderen Seite sind sie halbkugelf6rmig , und 1-2 mm hoch. Die Breite beträgt ungefähr 3 mm. Der Gipfel des Kegels hat eine rote Farbe, übrigens sind die Gallen gelblichgrün, ihre Oberfläche ist glatt. Im Innern findet sich eine ziemlich lange Larvenkammer, die von einer kleinen Cecidomyi- denlarve bewohnt wird. Die Gallen sitzen fast immer auf, oder ganz nahe, einem Hauptnerve. Wenn die Galle erwachsen ist, dann zer- fällt die Spitze des Kegels in einige Lappen, die sich nach aussen umbiegen. Dieses Stadium ist in Figur 83 bei 2 abgebildet. — Semarang und Koeripan in den Kiistsiimpfen. N. 209. Clerodendron inerme Giirdn. II. BLATT — UND STENGELGALLEN Cecidomyidengalle 2. Sehr wahrscheinlich ist die Erzeugerin die. ser Gallen dieselbe, welche auch die unter N. 208 beschriebenen Gallen auf dieser Pflanze bildet. In Hauptsache sind beide Gallen- arten in ihrer Form einander sehr ähnlich, die Gestalt der Blatt- stiel-und Stengelgallen ist aber mehr variabel. Nebst stumpfkegelför- migen können auch solche vorkommen, die rund und von ungefähr 3 mm Grösse sind, Auch solche, welche zylindrisch, 4 mm dick und 70 DOCTERS Vv. LEEUWEN-REIJNVAAN breit, aber 8 mm lang sind kommen vor. Bisweilen sind auch zwei Gallen mit einander verwachsen, wobei beide noch durch eine un- tiefe Grube von einander geschieden werden, (Siehe in Figur 83 bei 3) oder ganz zu einem eiformigen . Gebilde von zirka 8 mm Linge geworden sind. Auf Durchschnitt zeigt soleh eine Galle aber zwei lange schmale Larvenkammern , wie das in Figur 83 bei 1 zu sehen ist. Die erwachsenen gros- sen Gallen haben eine graubraune Figur 83. Gallen auf Clerodendron Farbe und eine rauhe Oberfläche, he RI ig während die kleineren und zylin- drischen mehr glatt und grün gefärbt, selten hellbraun sind. Die alten Gallen klaffen an der Spitze auf und die Zipfelteile biegen nach oben und aussen vor. (Figur 83 bei 4). Die Blattstielgallen sind meistens kegelförmig und stehen dann senkrecht auf dem Stiel, oder sie liegen in der Länge des Stieles ; ihre Form ist dann länglich oval, so in Figur 83 bei 5. Semarang, auf denselben Stellen als die vorigen Gallen. N. 210. Cyrtandra repens BI. l. BLATTROLLUNG Thripsidengalle. Die beiden Blatthälften sind am Rande nach o- ben umgeklappt oder auch mehr oder weniger gerollt. Bisweilen sind sie ganz bis an den Hauptnerv gerollt und ist die Blattfliiche dabei etwas unregelmässig geworden. Auf sehr feuchten schattenreichen Stellen in tiefen Kluften des Oengaran-Ge- birges auf zirka 1200 M. Höhe. N. 211. Cyrtandra repens Bl. Il. STENGELGALLE Lepidopterocecidium. Der äusserst wasserreiche Stengel dieser Pflanze, welche auf sehr feuchten Stellen in der Nähe der Gebirgs- bäche wächst, weist öfters grosse einseitige Schwellungen auf. Diese haben ungefähr den Form eines der Länge nach halbierten Hies, das mit der Sehnittfläche auf den Stengel gelegt ist. Die grössten Gallen EINIGE GALLEN AUS JAVA. FUNFTER BEITRAG Tal sind 30 mm lang, 20 mm breit und 12 mm hoch. In der Jugend ist die Oberfläche grau-grün gefärbt, später wird sie von einer diinnen grauen Kork- schichte überzogen. Das eigentiimliche die- ser grossen Gallen ist, dass sie im Innern nur eine ein- zige spaltenförmige Larven- kammer haben. In Figur 84 ist eine der Länge nach hal- Figur 84. Grosse Stengel- bierte Galle abgebildet, wo- gallen auf Cyrtandra repens Bl. M = Mark. E H — Holz. R — Rinde. wird. Das Ubrige des Durch- nat. Grosse. durch die Kammer sichtbar schnittes wird ganz von saftigem Parenchym eingenommen. Ausser den Stengeln tragen auch die Blattstiele derartige Gallen, die aber immer viel kleiner blei- ben. Oengaran, auf denselben Stellen, wie die vorige Galle. N. 212. Dianthera dichotoma Clarke. BLATTGALLE Acarocecidium. Die Galle besteht aus einer einfachen kleinen, länglich ovalen aber unregelmässigen Blase. Durch diese Blase ist die Blattfläche etwas nach oben vorgewölbt. Meistens liegen die Gallen in der Nähe des Hauptnerves mit ihrer Längsachse in der Richtung desselben. Die Gallen messen ungetähr 3 bei 2 mm und sind an ihrer Innenseite mit einem weissen, später braunen Haarfilz bekleidet. Im Urwald auf sonnigen Stellen waren die Pflanzen oft ausserordentlich stark von diesen Gallen infektiert. Oengaran auf = 1400 M. N. 213. Dryopteris megaphylla Christ. BLATTFIEDERGALLE Acarocecidium. Diese von einer Gallmilbe gebildete Galle besteht in einem beiderseitigen Aufrollen der Blattfieder. Die beiden Hälften sind nach unten gerollt, nicht einfach gekrümmt, wie bei der Galle he 12 DOCTERS V. LEEUWEN-REIJNVAAN auf Pteris longifolia (siehe diesen Beitrag N. 241). Das Rol- len ist oft so energisch geschehen, dass die ganze Blattfieder sehr dünn, fast fadenftörmig aussieht, und an der Spitze spiralförmig ge- dreht ist. Im Innern ist die Gallenwand etwas raulı, die Aussenseite (also die morphologische Blattunterfläche) sieht bueklig und unregel- mässig aus. Oengaran, in feuchten Abhängen, auf + 1000 M. Höhe. N. 214. Elaiocarpus macrophyllus BI. 3LATTGALLE Acarocecidium. Die grossen Bliitter zeigen auf beiden Seiten Auf- treibungen mit warziger Oberfläche und von sehr verschiedener Grösse und Form. Meistens sind sie halbkugeltörmig, mehrmals aber auch mehr flachrund. In ihrer grössten Breite messen sie von 4 bis 13 mm, die Höhe beträgt 5 bis 9 mm. An der anderen Seite des Blattes ist eine geräumige Einsenkung zu finden, die mit Erineen bedeckt ist. Die Haare sind besonders dünn und ziemlich lang. C. A. BACKER leg. Buitenzorg. N. 215. Eurya japonica Thunb. STENGELGALLE Dipteroceeidium. An den jungen dünnen Seitenzweigen dieses Baumes sitzen die spindelf6rmigen Gallen oft in grossen Mengen. Sie sind 20-30 mm lang und in der Mitte 10-12 mm dick. An der Aus senseite sind sie von einer Korkschichte bedeckt , sodass sie dieselbe olivenbraune Farbe besitzen, wie der Stengel selbst. Auf der Oberfläche der Galle findet man Blätter, Knospen, ja sogar Zweige, welche später wieder infektiert werden können. Wie in Figur 55 a zu sehen ist, verändert sich die Rinde nieht und ist dies fast ausschliesslich 1 lo . Ne ay itte x 7 - Figur 85. Stegelgalle auf Deim Holze der Fall. In dei Mitte des Holz Eurya japonica teiles, aber nicht ganz regelmässig zentral, A TARDI, A liegt die lange röhrenförmige Larvenkam- Bei a Längschnitt dieser > FD 5 > i Galle. >< 1. mer, welche von einer orange-roten Fliegen- larve bewohnt wird. In den feuchten, beschatteten Tiilern des Oengarans waren die Gallen in er- staunlichen Mengen zu finden, + 1200 M. Hohe. È | | | eta EINIGE GALLEN AUS JAVA. FÜNFTER BEITRAG 73 N. 216. Evodia accedens BI. III. BLATTEALLE Cecidomyidengalle. Die infektierten Blätter sind meistens ganz in Gallen umgewandelt und zum grössten Teil in einen dicken, dicht mit weissen Haaren bedeckten Knoten verändert, woraus noch kleine Partien, die normal geblieben sind, herausstecken können. In Figur S6 ist der Zipfel eines angezündeten Zweig- leins abgebildet. Alle drei Blättchen des höchsten Blattes tragen Gallen, zwei an dem Gipfel, das Dritte am Fusse, während der übrige Teil der Blattscheibe klein und schmal, aber sonst normal entwickelt ist. Dies sind drei einfache Gallen, gewöhnlich sitzen mehrere Gallen dieht neben einander, wie auf dem zweiten in der Figur sichtbaren Figur 86. Ceeidomyidengalle Platte angedeutec wird. Dieses ist dadurch ape ely to ibe: ganz verunstaltet, nur eine feine Blattspitze ist noch normal geblieben. Schliesslich ist am Fusse dieses Blattes noch eine behaarte Verdickung zu sehen , die aus dem terminalen Abschnitt des Zweiges gebildet worden ist. Auch hieraus ist eine zusammengestellte Galle entstanden. Tempoeran im Djattiwald. N. 217. Ficus cuspidata Reinw. BLATTGALLE °syllidengalle. Von dieser Galle empfingen wir zuerst Material, das von Herrn ZEYLSTRA in Tji-bodas gesammelt worden war, später bekamen wir Exemplare von DR. A. RANT, der diese in Tji-njiroean bei Bandoeng gefunden hatte und schliesslich sammelten wir die Galle selbst in vielen Exemplaren auf dem Oengaran. Die Gallen sitzen zum grössten Teil auf der Oberseite der Blätter und sind oval, meistens 3 oder 4 mm lang, dabei etwas mehr als 2 mm hoch. Ihre glatte Oberfläche zeigt eine gelbe, vielmals auch eine rote Farbe. An der Unterseite des Blattes wölbt sich die Galle sehr schwach kegelförmig vor und ist sie gelblich gefärbt. In der Mitte befindet sich an dieser Seite der Galle auch die Eingangsöft- 74 DOCTERS v. LEEUWEN-REIINVAAN nung. Die Blattfliche wird von der Galle etwas mit nach oben vor- gewölbt, sodass diese auf der Unterseite des Blattes von einer Einsen. kung umgeben ist. Die alten Gallen werden :braun und spalten sich Figur 87. Psyllidengallen auf einem Blatt von Ficus euspidata Reinw. X 1. durch Risse in verschiedene Teile. Meistens sitzen sie zu Vielen bei einander auf einem Blatte und oft in nächster Nähe des Haupt- nerves. Dieser wird dann nach unten umgeknickt und dabei spi- ralformig gedreht, sodass das Blatt ziemlich verunstaltet wird. Ein solches Blatt ist in Figur 87 abgebildet. H. H. ZevLstRa leg. Tji-bodas + 1200 M.; A. Rant leg. Tji-njiroean + 1600 M.; Oengaran = 1000 M. Höhe. N. 215. Ficus gibbosa Bl. BLATTGALLE Cecidomyidengalle ? Von dieser Galle fanden wir nur wenige Ex- emplare, welche sämmtliche von ihren Bewohnern verlassen waren. Sie wölben an der Unterseite des Blattes vor und sind halb-linsen- förmig aber etwas unregelmässig und eckig. Ihr Durchmesser ist 3 bis 4 mm, die Dieke höchstens 1 mm. An der Blattunterseite ist nur eine schwache Verdickung zu finden. Die meisten Exemplare ent: hielten eine Larvenkammer, es machte aber einige Male den Ein- druck, als ob deren zwei in einer Galle vorkamen, an den alten Gallen war dies aber nicht mehr gut zu beobachten. Oengaran, + 800 M. Hohe. Qt EINIGE GALLEN AUS JAVA. FÜNFTER BEITRAG N. 219. Ficus glomerata Roxb. var. elongata King. III. BLATTROLLUNG Thripsidengalle. Die beiden Blatthälften sind meistens nur zum Teil nach unten umgebogen, sodass zwei mehr oder weniger geschlos- senen Röhren gebildet werden. Die Blattfäche ist dicht mit gelben Fleckchen bedeckt uud sieht dadurch unregelmässig und gelblich aus. Tjandi bei Semarang. N. 220. Ficus infectoria Roxb. 3LATTGALLE Cecidomyidengalle. Vie Blätter zeigen zahlreiche runde, weisse Flecken, von ungefähr 4 mm Durchmesser. Der zentrale Teil jedes Fleckchens (ungefähr 2 mm gross), ist verdickt und rötlich. Diese Verdiekung, wie auch das konzentrische Band um dieselbe ist aus- serdem weiss, als wenn sie von feinen Pilzfäden, überzogen ware. An der Unterseite des Blattes zeigen die Gallen nicht so deutlich die weisse Bekleidung, hier befindet sich auch in der Mitte eine runde Ver- diekung, die etwas mehr als an der Oberseite hervorgewölbt ist, und im Zentrum bisweilen noch eine feine Vertiefung besitzt. Diese Gallen sind an der Unterseite des Blattes gelbgrün oder rötlich und enthal- ten eine Kamer, welche von einer Cecidomyidenlarve bewohnt wird. Kemantran bei Tegal, Djerakah bei Semarang. N. 221. Ficus pisifera Wall. II. STENGELGALLE Cecidomyidengalle 2? Die Gallen betinden sich an den dünnen fruchttragenden Ästen dieses Baumes am meisten in der Nähe des Stengelfusses, wo die Blätter teilweise oder ganz abgefallen sind. Die Galle bildet eine Ansch- wellung der Rinde und setzt sich auch noch eine kleine Strecke im unterliegenden Holz fort. Auf diese Weise entsteht eine kleine halb- kugelförmige Schwellung des Zweiges, welche Fig.88. Stengelgalle von noefähr 3 mm gross ist. (Siehe in Figur 88 Ficus pisifera à > i ; Wall: >< 1; oben). In den meisten Fällen sitzen die Gallen 76 DOCTERS v. LEEUWEN-REIJNVAAN dieht neben einander, und bilden zusammen eine meistens einseitige unregelmissige Schwellung des Zweiges. Die grössten von uns ge- sammelten Exemplaren bestanden aus 12-15 einfachen Gallen. Sind die Gallen erwachsen, dann wird die Oberhaut oft zerrissen und entstehen Spalten. Die Gallenkammer ist sehr klein und liegt zum Teile in der Rinde, zum Teile im Holz. Die Gallen waren sämmt- liche von ihren Bewohnern verlassen, doch ist es sehr wahrschein- lich, dass sie von Cecidomyiden gebildet werden. Im Urwald auf dem Oengaran, = 1200 m. Höhe. N. 222. Ficus retusa L. var. nitida King. V. BLATTGALLE Cecidomyidengalle 2. Die kleinen Gallen, welche meistens in grosser Zahl beisammen sitzen, sind nach beiden Blattseiten halblinsenför- mig vorgewölbt. Ihr Umriss ist aber nicht immer ganz rund, sondern oft etwas eckig. Ihr Durchschnitt ist 1'/, bis 2'/, mm, und ihre Höhe beträgt etwa 2 mm. Die erwachsenen Exemplare besitzen je ein Entschlüpfungsloch an der Blattuntertläche. Ihre Farbe ist grün- gelb. Meistens liegen die Gallen in einer Reihe hinter einander dem Hauptnerve entlang, oft laufen die von den Gallen gebildeten Reihen in anderer Richtung auf der Blattscheibe. Die Gallen bleiben aber gewöhnlich geschieden von einander und verwachsen nur selten mit einander. Tjandi bei Semarang. N. 223. Ficus ribes Reinw. BLATTGALLE ’syllidengalle. Die Verdickung, welche die Galle auf beiden Blatt- seiten bildet, tritt auf der Blattoberfliiche am stärksten hervor. Dort ist sie rund-kegelförmig 5 mm lang, an der Basis 3 mm breit. Auf der Unterseite des Blattes ist sie stumpf-kegelförmig und nur 1 oder 1'/, mm hoch. An dieser Seite befindet sich auch die Eingangsöffnung. Beim Reifen klafft die Galle an dieser Seite weit auf. Ihre Farbe ist gelblich, die Oberfläche unbehaart. J. J, SMITH leg. Büitenzorg. (Hortus bogoriensis). n + Ernigk GALLEN AUS JAVA. FÜNFTER BEITRAG N. 224. Ficus rostrata Lam. BLATTGALLE Acarocecidium. Diese Gallen sind wenig karakteristisch von Form und dadurch schwer zu beschreiben. Meistens erheben sich auf der einen Blattseite dünne Kegelchen an der Basis 2 ınm gross und deren Höhe höchstens 3 mm beträgt. Die betreffende Stelle an der ande- ren Blattseite ist schwach gewölbt, wobei die Oberfläche durch Grüb- chen uneben geworden ist. Vielmals ist kein eigentliches Kegelchen gebildet, sondern bilden die Gallen an beiden Blattseiten nur schwache Wölbungen. Die Blatttläche ringsum die Galle, zumal an der Seite, wo die Kegelchen sitzen, bleibt nicht flach, sondern zeigt schwache, radiale Falten, und sieht aus als wäre die Blattscheibe von den Gallen ein wenig zusammengezogen, Überhaupt entwickelt sich das Blatt nicht normal; es wird am Rande gefaltet und eingebogen. Die Öffnung der Galle liegt an der Seite, wo die Wölbung am wenigsten entwickelt ist. Die Kammerwand ist im Innern mit Haaren überdeckt. C. A. BAcKER leg. Buitenzorg. ‘4 bo bo (DI | . Grewia tomentosa Juss. 3LATTGALLE Acaroceeidıum. An beiden Seiten doch am meisten an der Un- terseite der stark behaarten Blätter dieser Pflanze, finden sich un- regelmässig gebildete Flecken von weisser, später brauner Farbe, welehe aus sehr dichten Erineen bestehen. Die Gallen sind auf der anderen Seite des Blattes nur sehr wenig angedeutet und bilden dort nur schwache kissenartige Verdickungen. Kemantran bei Tegal, Djerakah bei Semarang, Soemoer Pitoe bei Weliri. N. 226. Hewittia bicolor W. et A. BLÜTENDEFORMATION Gallmückengalle. Die Blüte ist in eine fast kugelförmige Galle von 10-15 mm Durchschnitt umgewandelt. Die zwei Hochblätter sind ziemlich gut entwickelt. Die fünf Kronblätter lösen sich nicht ganz 48 Docrers v. LEEUWEN-RELINVAAN von einander, die Krone öffnet sich nicht , bleibt unregelmässig buckelig und ist von bleicher Farbe. Im Innern der Krone sind kleine Staubblätter und Reste des Gynoe- ciums zu erkennen. Der Innenraum ist aber ganz von Wucherungen und Haaren ausge- füllt und wird von einigen Cecidomyidenlar- ven bewohnt. Mangkang und Djerakah bei Semarang. N. 227. Hibiscus vitifolius L. Figur 89. Blütengalle auf Hewittia bicolor W. et A. nat. Gr 4 BLATTGALLE Aphidengalle. Die Blätter sind nicht normal ausgewachsen, son- dern mehr oder weniger krause und haben unregelmässige Auftrei- bungen auf ihrer Oberseite. Diese Stellen sind auf der Unterseite dicht mit sanften weissen Haaren bedeckt. Die kranken Blitter haben eine gelblichgrüne Farbe. Semarang und Djerakah. N. 228. Indigofera galegoides D. C. BLATTGALLE Acarocecidium. Die Blättchen tragen auf ihrer Oberfläche viele kleine, keulenförmige Gallen. Der meistens dicke Endabschnitt der Gallen ist rund, nur 1 mm gross und sitzt auf einem kurzen zu- weilen auch etwas längeren Stielchen. Die Länge der grössten Gallen beträgt 2'/, mm. Alle sind grau behaart. An der Unterseite des Blattes befinden sich kleine Vertiefungen, die den Eingang zum Galleninneren darstellen, und mit Haaren bewachsen sind. In Figur 90 sind zwei Blätt- DI à 1 \s D we i 2} A I Zei Rana chen mit Gallen abgebildet. Indigofera gale- Diese Galle ist schon beschrieben von goides D. C. mit Phy- < > 2 topten-Gallen x 1. CH. BERNARD. Mangkang bei Semarang. Literatur: CH. BERNARD. Een gal op Indigofera galegoides ver- oorzaakt door een mijt. Mededeelingen v. h. Proefstation voor Thee. N. 8. 1910. Buitenzorg. EINIGE GALLEN AUS JAVA. FÜNFTER BEITRAG 79 N. 229. Indigofera trifoliata L. Acarocecidium. Die Blatthälften dabei etwas verdiekt und dicht von BLATTGALLE werden nach oben eingerollt, (auch in der Jugend) braunen Erineen überdeckt. Besonders die Innenseite dieser eingerollten Blät- ter ist stark behaart. Vielfach wächst ein stark infizierter Zweig nicht normal aus und sıtzen dann alle Teile am Zipfel dieht gedrängt bei einander. Semarang, N. 230. Lansium domesticum Jack. STENGELGALLE Coccidengalle. In Figur 91 ist ein Stiick eines Zweiges dieses Baumes abgebildet, das von Cocciden infektiert war. Die Oberfläche Figur 91. Lansium domesti- em Jack. I . : . A » 7 Rio morphococcus mesuae Green , Gallen in der Rinde der Zweige. Coccidengalle aut dieses Zweiges ist ganz uneben gewor- den, und die Rinde erheblich verdickt. Viele dieser Verdickungen sind halbkugel- förmig, andere dagegen, da verschiedene dicht aneinander gedrungen worden sind, mehr unregelmässig, jede Verdiekung ist eine Galle, welche in ihrer Mitte eine kleine Vertiefung hat, worin eine Coccide lebt. Die jungen Zweige werden unter Ein- tluss dieser Missbildungen braun und kahl, und man kann die infektierten Bäume schon allein an diesen braunen, dieken und blätterlosen Zweigen erkennen. Oft tun sie diesem geschätzten Fruchtbaum erheblichen Schaden. Eine ähnliche Galle ist von E. GREEN beschrieben werden an Mesua ferrea- Auch hier bildet eine Coccide, näml.: A- Die Form der Galle ähnelt der, welche von uns beschrieben worden ist. Literatur: E. GREEN, The Coccidae of Ceylon. Fig. 1-3. J. C. KONINGSBERGER leg. Buitenzorg. Part. IV. 1909. Pl. CXXXI. 80 DOCTERS v. LEEUWEN-REIJNVAAN N. 251. Leea aequata L. FRUCHTGALLE Cecidomyidengalle. Die Früchte sind stark angeschwollen und zum Teil von dem ausserordentlich vergrösserten Kelch umhiillt. Dieser ist mit der Galle verwachsen und nur die Ziihne, die selbst auch verdickt werden, sind noch gut sieht- bar. Der obere Teil der Galle enthält bald verschiedene Risse, wodurch das Parenchym zum Teil freigelegt wird und sich dann schnell bräunt. Im Innern befinden sich einige Larven- kammern. Die erwachsene Galle ist 10-12 | min breit und ebenso dick, ihre Hohe Figur 92. Galle auf Leea ae- quata L. a. Durchsehnitt der Galle. ist ein Teil des Bliitenstandes mit zwei b. junge, normale Frucht. >< 1. beträgt ungefähr 8 mm. In Figur 92 Gallen abgebildet, daneben (Fig. 92a) eine durchgeschnittene Galle und darunter (bei b) eine normale aber noch junge Frucht, welche sich neben den infektierten Exemplaren befand. Tempoeran im Djattiwald. N. 232. Macaranga triloba Muell. Arg. BLATTGALLE Cecidomyidengalle. An der Unterseite der Blätter sitzen zwischen den Hauptnerven runde Gallen, die ungefähr 4 mm gross sind. Die Oberfläche derselben ist mit langen weissen Haaren bedeckt, wodurch die Galle viel grösser scheint als sie in Wirklichkeit ist. An der Blattoberseite ist die Stelle, an welcher an der entgegengesetzten Seite eine Galle angeheftet ist, etwas eingesunken. Diese Stelle ist etwa 3 mm gross und von brauner Farbe. Im Innern enthält die Galle eine geräumige Kammer, die Wand ist sehr dünn. Oengaran im Urwald, auf + 1000 M Höhe, Domande dicambi,indirizzi, domande e risposte diverse, etc. 2 _Dedichiamo questo spazio gratuitamente ai Signori Abbonati, per domande od offerte d’ in- | ‘teresse individuale o generale, sempre però aventi attinenza con la Cecidologia. Schedac ad « Cecidothecam italicam » (1902-1909) Auctore A. TROTTER 9CTDDE co eu MM. les Cécidologues, non abonnés à « Cecidotheca italica » de TROTTER A. et CECCONI G., désireux cependant d'assurer à leur “Bibliothèque les « Schedae » (avec bibliographie, observations ete.) qui illustrent cette Collection —dont le prix pour les 20 fascicules I (500 numéros) publiés jusqu? ici est de 200 fr..— pourront s’ adresser À I Auteur, Prof. A. TROTTER, qui expédiera franco la Série com- plète des 500 « Sehedae », avec préfaces, index double ete., contre mandat-poste de 10 fr. — Numéros spécimen sur demande. | ; .M. HOUARD, désirant publier prochainement un Supplément : ca ses « Zoocécidies des Plantes d'Europe et du Bassin de la Méditerra- née », Tecevra avec reconnaissance > toutes les corrections et additions que voudront bien lui envoyer les Cécidologues. . CM. HOUARD se permet de faire remarquer que Y Index bibliographique du to - me II ne contient, à dessein, que les travaux des Auteurs cités dans le texte du Catalogue. Cet Index, avec ses treize cents numéros bibliographiques, n’ a nulle- | ment la prétention de constituer une Bibliographie complète des galles d Europe, M Qui er ce rtainement plus de trois mille fiches. C. HOUARD, Docteur-es-Sciences 12. rue Cuvier Paris 5. “MARCELLIA — RIUISTA INTERNAZIONALE DI CECIDOLOGIA reoatrore: rror. A. TROTTER (AVELLINO) ; La MARCELLIA si occupa esclusivamente dello studio delle galle e det produttori di esse. Pubblica, su tale argomento , lavori originali, di istologia, morfologia, sistematica etc., talora corredati da tavole o da figure nel testo. Tiene inoltre al corrente di tutto quanto si pubblica nel campo della Cecidologia, dando . anche, della maggior parte dei lavori, delle recensioni più o meno estese. -2. Tutti possono collaborare alla MARCELLIA ; gli Associati hanno perd la precedenza sugli altri. I manoscritti dei lavori devono essere inviati al Redat- tore, il quale si riserva il diritto di ammetterli.o no alla stampa. Si accettano lavori in inglese, tedesco ed in tutte le lingue delle nazioni latine. 3. Agli Autori verranno corrisposti gratuitamente 30 Estratti dei loro’ ners sarà però in loro facoltà di farne tirare, a loro spese, un maggior numerv di manoscritto. 4. Le spese per tavole o figure nel testo sono, per ora, a carico desti Autori, 5. Usciranno 6 fascicoli all’anno, complessivamente circa .15 fogli di stampa, possibilmente un fascicolo ogni due mesi, cioè : Febbraio, Aprile, Giugno, Ago- sto, Ottobre, Dicembre. i 6. Gli abbonamenti cominciano dal 1° Gennaio e si intendono rinnovati an- che per l’anno successivo, qualora non venga data rinuncia al Redattore entro il mese di Dicembre. : # 7. Il prezzo d’ abbonamento è di Lire 15 (—15 Fr. — 12 Mk. = 12 Sh.) da pagarsi antecipatamente.— Si pregano i Signori Associati ‘esteri di effettuare i loro pagamenti con vaglia postali (mandat carte) e non con vaglia cambiarii | Î (chèque). Per abbonamenti, informazioni, accettazione di lavori, cambii ecc., rivolgersi al Redattore prof. A. TROTTER, #. Scuola di Viticoltura e di Enologia, Avellino (Italia). TROTTER A. e Cecconi G.— Cecidotheca italica ou Collection de Galles ita- | copie: nel qual caso dovranno renderne avvertito il Redattore con l invio del liennes , séchées et préparées, y-cumpris les formes nuisibles aux plantes | agricoles.—Ont paru jusqu’ ici 20 fasc. — 500 espèces — ; le prix de chaque: fasc. est de 10 fr. — En préparation fasc. 21°-229.-- Pour achats s’ adresser au Prof. A. TROTTER. / 7 "fe | aT oe EN 3 2 ry AE ada tia Te SLA MARCELLIA NS a RIVISTA INIERNAZIONALE e e a pi CECIDOJOGIA DOMMARIO : DOCTERS VAN LEEUWEN-REIINVAAN — Einige Gallen aus Java. Fiinfter Bei- trag (con fig.; cont. e fine). Pror Dr A. TROTTER REDATTORE : MASSALONGO C. — Zoocecidii e Fitoceci- dii rari 0 nuovi (con fig.). RUBSAAMEN Ew. H. — Beitriige zur Ken- ntnis Aussereuropäischer Zoocecidien (con fig., cont.). re. TROTTER A. — Biblingrafia e Recensioni. Vor. X.- An, 191] Fasc, II «PUBBLICATO IL 29 LUGLIO 1911) KR), SSS AVELLINO TIPO-LITOGRAFIA PERGOLA igi _AUVERTENZE AI COLLABORATORI | A fine di render più facile il. compito del Redattore si pregano vivamente i . Signori Collaboratori, avanti 1’ invio dei manoscritti, di tenere presenti, nel loro fs stesso interesse, le scgdenbi avvertenze: ‘1. I lavori sieno scritti ed ordinati colla maggior possibile chiarezza. Tale rac- comandazione £ rivolta in modo speciale ‘ai Signori Collaboratori esteri. 2. Le bozze di stampa vengono, di regola, inviate una sol volta; una seconda (impaginate) solo quando le correzioni precedentemente fatte sieno state di una certa importanza. Ulteriori invii non saranno fatti che dietro richiesta degli interessati. 3. Coloro che desiderano /avere gli Estratti in numero superiore ai 30, concessi gratuitamente, devono farne richiesta al Redattore con l'invio del manoscritto. 4. Con le bozze non si restituiscono i manoscritti se non quando ne sia stato espresso il desiderio all’ atto dell’ invio. 5. Per |’ uniformità del giornale si pregano i Signori Collaboratori di attenersi alle seguenti indicazioni tipografiche convenzionali di maggior frequenza, usandole possibilmente ed uniformemente nei contro indicati casi : carattere grassetto (per i cecidozoi © piante gallifere nelle intestazioni; ad TRI es. Cynips coriaria, Fagus silvatica). » A N MAIUSCOLETTO (per i nomi propri di persona nel testo; ad es. Löw, 4 PAS TRIO SO Ney GIRAUD). » cor sivo (per i cecidonti nel testo; ad es. Perrisia affinis, Uro- cystis Anemones). » spaziato (per i substrati nel testo; ad es. Quercus cocci- fera, Salvia pratensis). no. 1? Der PRESSA und Ren En tomoiogie wie | TSchrif, af” Pene ipa Erscheint monattich F à ~ Verbretfetste wiss. ent j jedes Heft eas Boe. 2 Zetschnft des Inu Auslandes ni | ehe am | log » Original Abhandlungen aus dem Gesamtgebiete Umfassende jährliche Sammelreferate nach Finzelgebieten. Die ganze Literatur erschopfende Berichte. Ein vielseitiger Anzeigenteil. | Ansichtexemplare versendet kostentre: Dr Christoph Schroder, schoneberg-Berlin| 1917 AUU LA æ Aa PU = eee re ee iQ WERTET CRE IN ee LES, © CERN EINIGE GALLEN AUS Java. FÜNFTER BEITRAG 81 N. 233. Morinda neurophylla Mid. BLATTGALLE Acarocecidium. Die sehr kleinen Gallen sind an beiden Seiten des Blattes siehtbar. An der Unterseite sind sie kegelformig mit einer weissbehaarten Spitze, übrigens von gelblichgrüner Farbe. Sie sind an dieser Seite nur 1 mm hoch und 1 oder "|, mm breit. An der Oberseite des Blattes sind sie halbkugelformig, glatt, glänzend, und etwas gelblicherün gefärbt. Die Höhe beträgt an dieser Blattseite nur ‘|, mm. Auf offenen Stellen an der Nordseite des Oengarans; + 800 M Höhe. N. 234. Myristica laurina BI. IT. BLATTGALLE Entomocecidium? In Figur 93 ist ein Durchschnitt dieser Galle abgebildet, die auf der Blattunterfläche halbkugelförmig vorwölbt, 2 mm breit und 1 mm hoch ist. Nach oben ist die Schwellung etwas kleiner und mehr kegelförmig. Im Zipfel liegt hier eine feine Öffnung, die mit einem englümi- AN“ gen Kanal, der nach dem Innern der Galle ae führt, in Verbindung steht. An der Unterseite EIER ist dieser Kanal abgeschlossen und erst nachher kommt eine Verbindung mit der einzigen zen- Figur 93, Blattgalle von tralen Larvenkammer zu Stande. Die Farbe Myristicalaw er getrockneten Gallen ist grau-braun, die un be Oberfläche ist glatt und nur von einigen ver. zweigten Haaren, ähnlich denen der normalen Blattoberfliche , be- setzt. Im unteren Teil der Galle liegt eine dieke Kappe von kräf- tigen Steinzellen. J. J. Smrru leg. Insel Noesa Kembangan (Süd-Java). 82 DoctERS v. LERUWEN-REISNVAAN N. 235. Myristica laurina BI. II. BLATTGALLE Cecidomyidengalle? Auf derselben Pflanze, ja selbst oft auf dem- selben Blatte, worauf die erstgenannte Galle sitzt, kommt noch eine zweite Gallenart vor, die sich leicht von der anderen unterscheiden lässt, da die Oberfläche stark behaart ist. Die Form beider Arten stimmt so ziemlich überein; auch diese ist nach unten halbkugel- formig gewölbt, nur etwas grösser, 3 mm breit und 1 ‘|, mm hoch. Nach der Blatt- oberseite ist eine kleine Verdickung gebildet, Figur 94. Blattgalle von die im Zentrum eine Einsenkung besitzt, Myristicalauri- aber äusserlich durch das diehte Haarkleid re nicht bequem sichtbar ist. Auch an der Un- terseite findet man ein dichtes Kleid von braunen verzweigten Haa- ren, die sich nach allen Seiten ausbreiten. J. J. SMITH leg. Insel Noesa Kembangan. N. 236. Pavetta indica L. var. subvelutina K. et V. KNGSPENGALLE Acarocecidium ? Die Endknospen sind zu kleinen etwa 5 mm. rossen Kügelchen angeschwollen. Auf jeder Galle ist meistens noch ein Blattpaar angeheftet, wovon die paar- weise verwachsenen Stützblätter die Basis der Galle umgeben, wobei aber die zugehö- rigen Blätter nicht mehr entwickelt sind. Die Innenseite dieser Stützblätter ist dicht mit langen Haaren bedeckt. Im Innern des so gebildeten Raumes sitzt ein vielfach ver- Figur 95. Knospengalleauf „weigtes Astchen, das zahlreiche, sehr kleine are Ed and stark: Débaacte Knospen trägt. Obwohl is SS ile 3 : in dem getrockneten Material nichts mehr von dem Gallenbildner zu verspüren war, ist es doch sehr wahr- scheinlich, dass diese Galle von einem Phytopten gebildet wird. o > J. J. Surrx leg. Insel Noesa Kembangan. EINIGE GALLEN AUS JAVA. FÜNFTER BEITRAG 83 N. 237. Pericampylus incanus Miers. BLATTGALLE Cecidomyidengalle. Die Gallen bilden auf beiden Seiten der Blätter sehr kleine Pusteln. Nach der Blattoberseite ist diese Wölbung noch am stärksten entwickelt, fast kugelförmig und 1 bis 1 ‘ , mm in Durchschnitt. Auf der Unterseite des Blattes ist nur eine schwache abgerundete Verdickung sichtbar. Die Blätter dieser P er ie a m p y- lus-Art sind an der Unterseite von einem dichten, sanften Haarfilz bedeckt, die Gallen sind auch, besonders auf ihrer Unterseite, von solch einem Haarfilz bekleidet. Eine feine Öffnung entsteht im Gipfel der Gallenoberseite. Th. Wurrn leg. Seladjambe-Tjirandji bei Bandoeng, Oengaran = 1000 M. N. 238. Phyllanthus urinaria L. BLÄTTCHENGALLE Cecidomyidengalle. In einfachster Form zeigt diese Galle sich als eine runde Verdickung an der Basis eines Blittchens. Diese Basis ist aufgeschwollen und trägt an der Spitze noch die Reste des Blättchens, das von roter Farbe, aber nicht ganz normal entwickelt sondern et- was verdickt ist, wie die eigentliche Galle selbst. In den meisten Fällen sind alle oder mehrere Blättchen eines zusammengestellten Blattes infiziert und entsteht also eine zusammengesetzte Galle, wie das in Figur 96 abgebildete Exemplar, welches den bekannten Ana- nasgallen von Picea etwas ähnlich ist. Sie sind aber viel, und selbst viel- mals kleiner als jene. Da der Hauptstiel des Blattes sich nicht gut streckt, sit: Figur 96. Blattgalle anf Phyl. zen die einzelnen Gallen dicht ge- lauthus urinaria drängt beieinander. Die ganze so gebil- dete Galle ist nicht grösser als 3 mm lang und 2 mm dick. Jede einzelne Galle enthält eine kleine Larven- kammer mit einer Cecidomyiden-Larve. >, An grasigen Wegrändern und Bachufern an der Nordseite des Oengarans auf + 600 M. Hohe. 84 DOCTERS v. LEEUWEN-REIJNVAAN N. 239. Pongamia glabra Vent. BLATTGALLE Acarocecidium. Die Gallen können, sowohl an der Blattober-als an der Blattunterflache sitzen; sie sind aber nur je auf einer Seite vorgewölbt. Sie haben verschiedene Formen, sind aber meistens keu- ‘enformig, d. h. ein geschwollener oberer Teil ist mittelst eines dünnen Stieles auf dem Blatte befestigt. Dieser dicke Teil kann verschiedentlich gebildet sein. Entweder ist die Schwellung ganz sym- metrisch oder nach der einen oder anderen Seite stärker ausgebildet. Die Gallenoberfläche kann sehr unregelmäs- sig und bucklig sein, oder nur feine Grübchen besitzen. An der entsprechen- den Stelle an der anderen Seite des Blattes ist nur ein sehr feines, dunkles Fleckchen sichtbar; dies ist die Ein- Figur 97. Blatt von Pongamia soangsöffnung der Galle. Im Innern glabra Vent. mit Phytopten- gallen >< 1. zeigt die Gallenwand kleine Wucherun- gen und ist ganz mit langen, rechten und zugespitzen einzelligen Haaren bedeckt. In den meisten Fällen sitzen die Gallen auf einer Nerve. Die Blattscheibe in ihrer unmittelbaren Umgebung entwickelt sich weniger normal, wodurch der Blattrand meistens eingebogen ist, oft bis an die Stelle, wo die Galle sitzt. C. A. BACKER leg. Tandjoeng Priok bei Batavia. N. 240. Protium javanicum Burm. BLATTGALLE Coccidengalle. Die beiden Hälften des Blattes werden auf kurzen Abstand des Hauptnerves nach oben aufgebogen, die Ränder legen sich aneinander und auf dieser Weise wird eine Art Röhre gebildet. Nur die äussere Spitze des Blättehens bleibt flach. In Figur 98 ist ein Teil eines zweiges mit zwei deformierten und zwei gesunden c EINIGE GALLEN AUS JAVA. FÜNFTER BEITRAG 85 Blittchen abgebildet. Die Anssenseite der Rohre zeigt auf regelmàs- = . . 4 . . . ‘ 2 : sige Abstände nämlich dort, wo die Seitennerven liegen, Gruben , Figur 98. Coccidengallen auf den Blättchen von Protium javanicum Burm. >< 1. indem die, zwischen diesen liegenden Blattspreitenteile, etwas nach aussen gewölbt sind. Auf der Innenwand springen die Seitennerven stark hervor. Bisweilen ist das Blatt nicht réhrenformig geschlossep, sondern nur von Gruben versehen und die Hälften sind dann nur wenig aufgebogen, wie an der linken Seite in der Figur sichtbar. Die Blätter ändern ihre Farbe nicht. Semarang. N. 241. Pteris longifolia L. BLATTFIEDERGALLE Acarocecidium. Die Blattfiedern werden zum Teil, oder ganz von den Phytopten infektiert. Im ersten Fall werden beide Blättchenhälften nur am Fusse nach unten einge- rollt, gleich wie beim obersten Blattfiederpaar in Figur. 99, in der ein Teil eines Blattes von der Unterseite gesehen abgebildet wor- den ist. Im zweiten Fall werden beide Blattfiederhälften ganz ein- gerollt und dazu dreht sich dass Blättehen noch spiralförmig und sieht ziemlich verkrüppelt aus. Figur 99. Blattfiedergalle auf Pteris Das untere, ern Zn in longifolia L. x 1. der Figur 99 giebt ein Beipiesl 86 DOCTERS Vv. LEEUWEN-REIJNVAAN davon. Die infektierten Blatteile haben eine unebene und hehaarte Oberfläche, ihre Farbe wird bald gelblich oder braun. Tjandi bei Semarang. e 5 N. 242. Rubus moluccanus L. BLATTGALLE Cecidomyidengalle. Die hiibschen Gallen bilden auf der Unter- seite der Blätter halbkugelförmige Verdickungen, die sehr dicht von langen, ziemlich steifen, gelbbraunen Haaren besetzt sind. Der Durch- schnitt ist 2-5 mm. An der Oberseite des Blattes wird die entspre- chende durch Stelle ein Zöpfehen von noch längeren Haaren angedeutet. Die Galle ist fast kugelförmig und enthält eine kleıne Kammer, die von einer Gallmückenlarve bewohnt wird. Im Urwald auf dem Oengaran = 1200-1400 M. N. 243. Strobilanthes crispus BI. I. BLATTGALLE Acaroceeidium. 1. Über die ganze Blattspreite zerstreut, doch besonders am Blattrande, findet man auf dieser Pflanze, die oft an feuchten Stellen wächst, dunkel- grüne, harte Gallen. Diese be- stehen aus Wucherungen, welche mit einem schmalen Stiel auf der Blattoberseite festsitzen. Dieser Stiel ist hohl, und erweitert sich nach oben, er bildet den Ein- gang zu einer geräumigen Kam- mer. Die äussere Wand der Kam- mer ist noch glatt, noch regel- mässig, sondern weist zwei oder mehr Ausstülpungen auf, die selb- st wieder mehrere Höcker besit- Figur 100. \carocecidium auf einem Blatt zen. An der Unterseite der Blatt- von Strobilanthes erispus Scheibe findet man eine kleine Bite Öffnung. Salatiga an feuchten Wegrändern. # E EINIGE GALLEN AUS JAVA. FÜNFTER BEITRAG 87 N. 244. Strobilanthes crispus BI. II. BLATTGALLE Acarocecidium. 2. Eine zweite, auch von einer Phytopte gebildete doch einfachere Galle, fanden wir auf dieser Pflanze. Unter Einfluss der Galltiere wird der Rand des Blattes etwas nach innen gerollt. Dieses Rollen geschieht immer nach der Oberseite , wobei das Übrige der Blatthälften auch mehr oder weniger mit aufgebogen wird. Oft be- rühren die beiden Ränder einander wieder. Die Blattfläche wird aus- serdem unregelmässig zwischen den Blattnerven und höckerig. An sehr feuchten Stellen im Urwalde des Oengarans = 1200 M. N. 245. Strobilanthes crispus BI. III. RINDENGALLE Lepidopteroceeidium. Äusserlich ähnelt diese Galle der, ebenfalls von einer Lepidoptere auf Randia longiflora gebildeten Galle (N. 139) sehr, sie ist aber erheblich kleiner. Diese Galle besteht e- benfalls aus einem voluminösen basalen Teil und einer dünnen Spitze, die hier aber viel länger ist, wie beider Randia- Galle. Im Gegensatz zu die- ser, isb...die’ Strobi-- lanthes-Galle keine Knospengalle. Meistens sitzt sie wohl gerade o- berhalb der Achselknospe eines Blattes, diese Ach- selknospe kann dabei ganz verkümmern, aber auch Figur 101. Rindengalle auf Strobilanthes normal auswachsen, wie oe in Figur 101 links. Die Galle entsteht aber aus der Rinde. Der basale Teil ist birnförmig und mit breitem Fuss am Stengel angeheftet, 10 mm lang und ebenso dick. Die Farbe ist hellgrün und die Oberfläche etwas rauh und mit un- gefähr zehn dunkelgrünen Längslinien, die von der Basis nach der 88 DOCTERS V. LEEUWEN-REIJNVAAN Spitze des birnförmigen Teiles zulaufen, gezeichnet. In diesem Teile findet sich auch die geräumige Larvenkammer, die von einer dieken Raupe bewohnt wird. Dieser basale Teil verschmälert sieh plötzlich zu einer dünnen, langen Spitze, welche 10-20 mm lang werden kann. Diese Spitze ist nicht hohl, sondern massiv und hat eine dun- kelgrüne Farbe, an dem Gipfel ist sie oft gabelförmig (siehe Figur 101 rechts). Vielfach komt es vor, dass der Schnabel nach oben oder unten gekrümmt ist. N. 245 a) BLATTGALLE Dass obenstehende Galle wirklich eine Rindengalle und keine Knospengalle ist, ist zweifellos, da wir eine gleiche Galle auch auf dem Hauptnerve eines Blattes fanden. Dies sahen wir jedoch nur ein Mal, und war die Galle etwas kleiner, als die Stengelgalle, übrigens aber, dieser ganz ähnlich gebaut. Beide Gallen fanden wir in sehr feuchten Bachtälern an der Nordseite des Oen- garans auf ungefähr 1200 M. Hohe. N. 246. Villebrunea rubescens Bl. I. BLATTGALLE Cecidomyidengalle. 1. Diese kugelförmigen Gallen sitzen fast ausschliesslich auf der Unterseite der Blätter, meistens auf einer Nerve, sind aber an Grösse sehr verschieden. Der Durchschnitt, der meistens 10 mm ist, kann selbst 15 mm werden, während andere nur 4 oder 6 mm gross sind. Die Gallen erinnern stark an die bekannten Folii-Gallen der europäischen Eichen. Sie sind saftig, von gelber, rosa, oder auch roter Farbe, und ihre Oberfläche ist durch sehr feine und kurze weisse Häarchen , welche aber bisweilen ganz fehlen können bedeckt. Sie Figur 102. Beerengalle sind mit einem kurzen, feinen Stiel an der auf den Blätten Bjattfäche befestigt. Im Innern enthalten sie Vi bru- À é £ x an eine kleine Larvenkammer, die später, wenn nea rubescens À 7 . Bie das Tierchen die Galle verlassen hat, von einem runden langen Kanal, der parallel der Blatt- fläche läuft, mit der Aussenwelt in Verbindung steht, EINIGE GALLEN aus Java. FÜNFTER BEITRAG 29 Die entsprechende Stelle an der Blattoberfläche ist durch eine kleine Einbuchtung erkennbar. Das in Figur 102 abgebildete Exemplar war ein besonders Grosses. Im Urwald an der Nordseite des Oengarans. 800-1400 M. Höhe. N. 247. Villebrunea rubescens Bl. II. BLATTGALLE Cecidomyidengalle. 2. Ausser der obenbeschriebenen Galle fanden wir noch eine andere Beerengalle auf den Blättern. Diese kann sowohl auf der Unter-als auf der Oberseite des Blattes befestigt sein. Die Fär- bung und die sanfte Behaarung sind der, der vorigen Galle ähnlich, oft ist sie aber etwas mehr weinrot. Die Form ist aber verschieden. Statt kugelrund sind sie parallel der Blattfläche länger ausgezogen, sodass der Durchschnitt zwar in einer Riehtung wohl kreisrund, aber in entgegengestelter Richtung, länglich-oval ist. Die Länge der Galle ist 7-9 mm, die breite 4 oder 5 mm, und die Höhe ungefähr 4 mm. Auch an der gegen die Blättfläche angeschmiegten Seite ist die Galle abgerundet und nicht einfach flach. In der Mitte dieses Teiles findet man dann die Galle mit dem Blatt verbunden. Die Larvenkammer liegt gerade im Zentrum und ist kreisrund, höchstens etwas nach oben ausgezogen. Wenn die Larve erwachsen ist, dann frisst sie sich einen englümigen Kanal, der parallel der Blattfläche und in der Richtung der grössten Länge der Galle verläuft, dabei nur die Epi- dermis schonend. Die Gallen sitzen immer auf den Haupt — oder Seitennerven. Sie besitzen eine rosa oder gelbliche Farbe, wenn sıe im Schatten wachsen, doch werden dunkelrot, wenn sie dem hellen Liehte ausge- setzt sind. Auf denselben Stellen, wie die vorige Galle, und Seketjer bei Weliri. 90 DOCTERS Vv. LEEUWEN-REIJNVAAN N. 248. Villebrunea rubescens BI. III. STENGELGALLE Cecidomyidengalle. 3. Diese Galle ist eine aus zahllosen kleinen Gallen zusammengestellte, die ausserordentlich gross werden, und die Jungen Zweige über eine erhebliche Länge verun- stalten kann. Ausserlich sieht man nur eine grosse, etwas spindelförmige Schwellung, welche von 50 bis 200 mm lang werden und eine Dicke von ungefähr 15 mm erreichen kann. Die Farbe der Galle ist hell- braun. Wenn man die Galle der Länge nach halb- iert, dann sieht man, dass sie entstanden ist, unter Einfluss von Hunderten von kleinen Cecido - myidenlarven, diein einer unregelmässigen aber nicht sehr langen Kammer im Holze leben, während die Figur 103. Längs- Rinde nicht verändert ist. In der beigefügten Figur schnitt der Sten- i.¢ nur ein kleiner Teil der Galle abgebildet. gelgalle auf V il- lebrunea ru- È 1 : | x ï E Fundstelle, wie die der vorigen Galle, doch nicht hôher als + 1200 M. bescens BI. Nat. Gr. N. 249. Vitex heterophylla Roxb. I BLATTGALLE Acarocecidium. Die Gallen erheben sich auf der Unterseite der Blätter und bilden kleine spitze Kegelchen , von 2-4 mm bisweilen 6 mm Höhe. Vielmals sind sie auch etwas keulenförmig. Auf der Blattoberfläche sind nur kleine Pünktchen wahrzunehmen, die im Zentrum die Gallenöffnung enthalten. Die Kammerwand ist von ver- zweigten Haaren, die aus einer Reihe von kurzen und breiten Zellen zusammengestellt sind, überdeckt. Srondol bei Semarang. "SRO EINIGE GALLEN AUS JAVA. FUNFTER BEITRAG 91 N. 250. Vitex heterophylla Roxb. II. BLATTRANDROLLUNG Thripsidengalle. Teile des Blattrandes, meistens in der Nähe des Blattfusses, sind stark nach oben gerollt, sodass eine Röhre mit sehr engem Lumen gebildet wird. Die infektierte Blattfläche wird ausserdem uneben, und gelblich gefleckt. Srondol bei Semarang. ANHANG. EINIGE GALLEN VON DER INSEL MADOERA. Madoera ist eine dicht bevölkerte, grosse Insel, die am östlichen Ende nördlich von Java ligt, und von einer untiefen Meeresstrasse hiervon geschieden ist. Als ich im Monate Mai 1910 in Soerabaja war, hatte ich einmal Gelegenheit, eine Botfahrt nach der Insel zu machen, und konnte ich einige Gallen sammeln. Da die gefundenen Gallen, im wesentlichen mit den schon von Java bekannten Gallen übereinstimmen, wollen wir diese madoeräischen Typen als Anhang zu den javanischen beschreiben. Nur eine Galle auf Capparis sepiaria war neu für uns. Die Umgebung von Kamal, wo all unser Material gesammelt worden ist, besteht zum Teil aus trockenen, sandigen, wenig kul- tivierten Feldern, teilweise aus einem sehr kalkreichen , steinigen Boden, welcher sich bis an das Meer ausstreckt. Einige Gallen wur- den in einem feuchten Dessahweg (Dortweg), wo einige typische Wald- pflanzen wachsen konnten, gefunden. Auf dem Kalkboden hatte sich keine besondere Vegetation ausgebildet, diese war an Arten arm und die meisten Pflanzen nicht sehr üppig entwickelt. Die Nummer hinter den Namen vermeldet, beziehen sich auf die, der Gallen von Java in MARCELLIA beschrieben. 92 DOCTERS V. LEEUWEN-RELJNVAAN 1) Apluda varia Hack. N. 94. Cecidomyidengalle. In einem ziemlich feuchten Gebiisch in der Nähe von Kamal wuchsen einige dieser Pflanzen, die nur wenige Gallen trugen. 2) Capparis sepiaria L. Uns von Java noch nicht bekannt. Da wır den Namen dieser Pflanze erst erhielten, als der fünfte Beitrag ganz abgeschlossen war, wollen wir diese Galle in dem folgenden Beitrag beschreiben. Hier môge ge- niigen, dass sie eine Phytoptengalle ist, welche eine mit einem Erineum bekleidete, nach oben vorstülpende Blase bildet. 3) Bauhinia unguina Roxb. N. 207. Acarocecidium. Von kleinen kriechenden Pflanzen in der Nähe der Kiiste waren die meisten Blätter stark infektiert und waren die gallen etwas kleiner, als die in Semarang > , > gefundenen. 4) Cordia suaveolens BI. N. 161. Acarocecidium. Einige Bäumchen in der Nähe von Kamal trugen fast nur infizierte Blätter. 5) Clitoria Ternatea L. N. 157. Cecidomyidengalle. In einer lebenden Hecke ungefähr zwei Stunden von Kamal, waren die Blüten fast alle von der Gallmiicke verkiimmert (wie in Figur 64 e). 6) Cynodon dactylon Pers. N. 34. Cecidomyidengalle. Kleine Gallen auf diesem überall vorkommenden, aber hier kiimmerlich entw1- ckeltem Grase. 7) Hemigraphis con finis And. N. 9. Acarocecidium. Fast alle Blätter der Pflanzen, welche in einem hohlen, feuchten Dessahwege wuchsen, waren infektiert. 8) Hemigraphis confinis And. N. 117. Aphidengalle. An denselben Stellen, wie die vorıge Galle, war auch diese zu finden. 9) Hibiseus vitifolius L. N. 227. Aphidengalle. Dieselbe Galle, die wir in Semarang gefunden haben, und die in diesem Bei- trage beschrieben worden ist. 10) Leucas javanica Benth. N. 62. Acarocecidium. In nächster Nähe der Hemigraphis-Pflanzen waren auch diese Pflanzen mit ihren Gallen zu finden. 11) Leucaena glauca Benth. N. 126. Acarocecidium. Kleine kiimmerliche Sträuche in niichster Niihe der Kiiste waren stark infiziert. 12) Mangifera indica L. N. 189. Cecidomyidengalle. In der Dessah Kamal fand ich diese Galle. | 1 4 Le Lx CS + a 2 : 2 7 k A N aus Fe FE AVA. Fünerer IRITRAG = hidengalle. | ei Dieselbe Galle, die wir unter N. 72 auf Ocimum eanum Sims. besehric. : ben haben. Zwischen den Kalksteinen der Meereskiiste. ae Lì % 14) Pithecolobium umbellatum Bth. N. 134. Acaroceeidium. Air 5 Am Rande des Meeres auf einem alleinstehenden Baume, der sehr kriippelhaft Br; entwickelt war, fanden wir diese Galle in exstaunlicher Menge. Die Erineen Ware: nicht so braun, wie die aus Kemantran bei Tegal. > } » ER 15) Pteris longifolia L. N. 241. Acarocecidium. "Dieselbe Galle, die in diesem Beitrag beschrieben worden ist. a 16) Schoutenia ovata Korth. N. 143. Tripsidengalle. 4 Auf kleinen Sträuchlein zwischen den Kalksteinen der Küste, | 17) Vitis trifolia L. N. 88. Cecidomyidengalle. ae î “+ In einigen Exemplaren, welche nicht sehr gross waren, in einer lebenden Hecke in der Dessah Kamal, x Ne | è « . va 94 C. MASSALONGO LOOCECIDN E FITOGEGIDI RARI 0 NUOVI, Beta maritima L. 2 (Fig. 1-5) I. Micocecidio. — Il parassita genera sopra questa chenopodiacea delle galle carnose subrotonde, oblunghe o di forma irregolare, sub- verrucose alla superficie, di color rossastro, e del diametro di circa 4-10 mill. Esse derivano da degenerazione ipertrofica delle foglie, o del parenchima corticale del fusto, e rami, od anche del rachide del- l’infiorescenza. Quelle cauliné o rameali si presentano come tumori unilaterali, mentre sulle foglie interessano una parte o pressochè tutta la superficie della loro lamina, al lato dorsale della quale special. mente sono sporgenti. Cecidiofita: Physoderma leproides (Trab. et Sace.) Lagerh.; Oedomyces Trab. et Sace.; Urophlyctis Magn. — var. maritima mihi, — Sporae (sporangia) rubiginosae laeves usque ad 35-40 p. in diam., de- presso-hemisphaericae seilicet ex uno latere subumbilicato -concavae, ex altero convexae, in cystis aut cellulis giganteis leptodermicis forma et magnitudine valde diversis, parenchymate gallarum disse- minatis, nidulantes. Gallae polymorphae carnosae subatro-purpureae superficie verruculosae e deformatione hypertrophica foliorum plantae infectae, aut ejusdem zonae corticalis caulis, interdum etiam rachi- peos inflorescentiae, exortae. AB. Isola di Malta presso La Valletta, nei ruderati; 1 Maggio 1907 (S. SOMMIER). Oss. Questa chitridiacea per i caratteri delle spore riunite in maggior o minor numero entro cisti, disseminate nel parenchima delle galle, certamente corrisponde alla forma tipica che vive parassitica sulla radice e base del fusto della Beta vul- garis var. rapacea. Se ne distingue (forse specificamente), per le cisti spo- rifere leptodermiche, nonchè per la situazione che occupano le galle sul substrato, ciò che dimostrerebbe una differeate maniera di comportamento del parassita rispetto alla pianta infetta. — oe a > ZOOCECIDII » FITOCECIDII RARI O NUOVI 95 Carlina (Atractilis) gummifera Less. (Fig. 6) 2. Eriophyes carlinae Nal. — De Stefani-Perez, Una nota su tre cecidii si- ciliani ‘ Naturalista Sicil. ,, ann. XVII (1905) n. 12 p. 2; Houard, Les Zoocecid. Pl. Europ. et du Bassin de la Mediterr. II, p. 1012 n. 5889; Trotter e Cecconi, Cecidotheca It. n. 338. — Foglie anormalmente rivestite di un feltro di peli (Phy ile- rium) cotonosi, bianchi, le quali sono più o meno arrestate nel loro sviluppo e presentano i loro lobi e denti variamente arricciati, non - chè bolloso-incurvi. AB. Isola di Malta; April. 906 (S. SOMMIER). Oss. Cecidio che era finora noto soltanto della Sicilia, dove venne per primo segnalato dall’illustre DE STEFANI-PEREZ. Alla breve diagnosi della deformazione ho qui aggiunto un disegno illustrativo. Galium (Callipeltis) murale All. (Fig. 7-8) 3. Eriophyidearum sp. — Le foglie dell’estremità del fusto o sue ramificazioni, per arresto di sviluppo dei meritalli, sono fra loro densamente imbricate, dove ‘ formano quasi delle specie di spighe o capolini. Queste foglie si pre- sentano di dimensioni minori e con un profilo differente delle nor- mali; esse sono cioè di poco più lunghe che larghe, subovate, più o meno concave ed ineurve, nonchè rivestite di peli un poco più co - piosi dell’ordinario. AB. Isola di Gozo dell'arcipelago maltese; 16 Aprile 1906 (S. SOMMIER). Myosotis intermedia Linx. (Fig. 9) 4. Aphido-cecidio. — Le ramificazioni delle infiorescenze specialmente, per impulso del parassita si presentano molto più arricciate e contorte del normale. I fiori sono più 0 meno arrestati nel loro acerescimento; il calice de- gli stessi è socchiuso, mentre la corolla apparisce in diverso grado impallidita, nonchè un poco atrofica. Nella regione infetta, inoltre, i peli setolosi risultano un poco più abbondanti e sviluppati del solito. AB. Presso Pracchia non lungi dal paesetto di Orsigna; 24 Giugno 1904 S. SOMMIER). — 96 C. MASSALONGO Quecus Ilex L. (Fig. 10) Li 5 Cynipidearum sp. — Lungo la costa mediana della foglia od anche in corrispondenza del suo margine, genera un cecidio globoso della grandezza di un pisello, prossochè sporgente egualmente da ambo le superfici del lembo. Questo cecidio, del colore della lamina della foglia, è di con- sistenza (nel secco) coriaceo-legnosa e come sembra uniloculare. Per la sua produzione viene interessata, oltrechè la nervatura mediana o4 il margine della lamina, ancora una parte della superficie di quest’ulti- ma. Sul rovescio della foglia è fornito di una apertura subrotonda, relativamente grande (2 mill. circa in diam.), attraverso della quale scorgesi una piccola galla interna (subglobosa?). Per una descrizione più dettagliata e precisa sarebbe stato indispensabile eseguirne delle sezioni, ciò però non ho fatto perchè essendo a mia disposizione sol- tanto una foglia portante due cecidii, credetti opportuno, per ora, di conservarli intatti. Ricorderò che per il suo aspetto questo cecidie potrebbe paragonarsi ad una piccola e giovane Peziza (p. e. P. ve- siculosa). AB. Prov. di Nizza, nella località ‘ Vallon de Magnan ,, ; Ott. 1906 (A. GOIRAN). -- Quercus Robur L. var. 6. Cynips Hartigi Koll.; Mayr, Die Mitteleurop. Eichengallen II, p. 12 Taf. II fig. 10; Kieffer, Les Cynipides p. 529 Pl. x, fig. 6, et ejusdem Syn. Zoocecid. Europ. p. 412; Houard, Les Zoocecid. Pl. Europ. et du Bassin de la Mediterr. 1, p. 227 n. 1225, fig. 303-304; T. De Stefani-Perez, Produzioni patol. piante cau- sate da animali ‘‘ Estratto Agricolt. Calabro-Siculo ,, anno XXIII (1898) p. 24. — Per degenerazione di una gemma originasi un cecidio che per la sua organizzazione deve annoverarsi fra i più curiosi ed interes- santi. Sessile e di forma subemisferica o subglobosa, misura circa 20-25 millimetri di diametro. Esso risulta costituito di una spess. zona corticale, bruna, di tessuto soveroso e dalla così detta galla in- terna uniloculare, legnosa, sferica e delle dimensioni di un pisello. La zona corticale porta alla superficie delle grosse appendici conico- piramidali, ed a maturità del cecidie si rompe in numerosi pezzi Sti- ZOOCECIDII E FITOCECIDII RARI O NUOVI 97 pitati, rigonfi nel mezzo, i quali mradiando tutto attorno della galla interna, venivano reciprocamente a contatto in corrispondenza della loro regione mediana ingrossata. AB. Prov. di Firenze a Montebuoni ‘ St. Andrea ,, via vecchia; 28 Luglio 1907 (S. SOMMIER). — Sherardia arvensis L. (Pig. 12) 7. Eriophyidearum sp. — Trotter in ‘ Marcellia ,, vol. II, p. 21 n. 60; Houard, Les Zoocecid. Pl. Europ. et du Bassin de la Mediterr. II, p. 899 u. 5173. — Per lazione parassitaria di questo acaro, all’estremitä dei rami infetti, gli internodii non si svilupppano e per ciò le foglie dei ver - ticilli sono ivi fra loro densamente embriciate; le stesse appariscono inoltre impallidite e per lo più un poco anormalmente slargate, non- chè più pubescenti dell’ordinario. AB. Isola di Gozo dell’arcipelago maltese; 29 Aprile 1907 (SOMMIER). — Da- gli esemplari di questa località fu tratto il disegno illustrativo qui unito del ce- cidio, il quale precedentemente veniva scoperto dal BEGUINOT nelle isole di Ponza e Palmarola. Stellaria media VILL. var. (Fig. 11) Peronospora alsinearum Caspary. — Micocecidio. — I fiori e loro peduncoli infetti dal micelio specialmenie oosporifero di questo ficomicete, sono al paragone di quei normali ipertrofizzati. I bottoni fiorali restano suechiusi, i se- pali degli stessi si presentano molto più larghi e corti di quanto si os- Serva ordinariamente, sono cioè subtriangolari e per di più inspessiti. Anche Povario è deformato, 4-6 volte più voluminoso di quello dei fiori propri alla specie. Per contrario tanto i petali che gli stami non vengono influenzati in verun modo dal parassita. AB. Dintorni di Verona, comunemente; primavera 911 (C. MASSALONGO). C. MASSALONGO ZOOCECIDII E FITOCECIDII RARI O NUOVI 99 SPIEGAZIONE DELLE FIGURE 4 Bea maritima L. — Fig. 1, parte di pianta fiorifera, portante galle pro- dottesi per degenerazione di aleune foglie, od a spese della corteccia del caule © rachide dell’infi vescenza; — fig. 2, due foglie trasformate in galle; — fig. 3, se- zione trasversale di una galla di origine fogliare, mostrante le eisti sporifere, dis- seminate nel suo parenchima; — fle. 4, frammento della precedente sezione molto CR . 2 - ‘ . sta — pitt ingrandito; — fig. 5, spore vedute in diversa posizione. Carlina (Atractilis) gummifera Less. — Fig. 6, foglia anormal- mente rivestita di un tomente, bianco-cotonoso, nonchè a lobi deformati dall’ Ævio- phyes Carlinae Nal. — Galium (Callipeltis) murale All. - Fig. 7, fusto diviso in due rami, terminati da foglie atrofiche ed anormalmente pubescenti per impulso di Hriophyi- dearum sp.; -— Fig. 8, la stessa deformazione ingrandita. Myosotisintermedia Link. — Fig. 9, inflorescenza deturpata da Aphi- dearum Sp. — Quercus Ilex L. -- Fig. 10, foglia vista dalla pagine inferiore (i) e su- periore (s), portante due galle prodotte da Cynipidearum sp. — Sherardia arvensis L. — Fig. 11, pianta coi rami terminati dal ceci- dio di Eriophyidearum sp. — Stellaria media Vill. var. — Fig. 12, bottone fiorale chiuso, aperto e sepalo isolato: « normali e b infetti dalla Peronospora Alsinearum. è inor. 2/.: fi Im ona tale sn, Oy o Fe - Le NB vhs fie. 3 8 ingr. 39/17 dig, 4 Inge. Ber sie, b'ingr. N) fig -8/ingr. 5/, ’ fig. 12 ingr. °-°/,, tutte le altre figure sono riprodotte in grandezza naturale. 100 BEITRÄGE ZUR KENNTNIS AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN V. BEITRAG: Gallen aus Afrika und Asien von Ew. H. RUBSAAMEN, Berlin Die nachfolgend kurz beschriebenen Gallen wurden mir alle von Heırn DR. H. WINKLER übergeben und sind grösstenteils von dem Genannten auf seinen Reisen in Ost-Afrika und dem Malayischen Archipel gesammelt worden. Nur in den Fällen, in welchen die Galle von Dr. WINKLER nicht selbst gesammelt wurde, ist der Name des Sammlers angegeben worden. Ein Teil dieser Gallen wird demnächst im HERBARIUM CECIDIOLOGICUM, der von PROF. DR. PAx und PROF. DIT- TRICH zu BRESLAU herausgegebenen Gallensammlung erscheinen (1). Die hinter der laufenden Nummer stehende eingeklammerte Zahl ist die Nummer, welche die Pflanze bei WINKLER führt. 1. AFRIKANISCHE GALLEN Acacia usambarensis TAUB 1. (N. 3523). Acaroceeidium auf den Fiederblättchen. Auf beiden Blattseiten befinden sich € 2 mm hohe, unregelmässig gestaltete Blattgallen, bei welehen sich der Galleneingang stets an der Spitze der Galle, nie auf der entgegengesetzten Seite befindet. Es handelt sich also hier nicht um Blattausstülpungen. Auf der der Öffnung gegen- überliegenden Seite des Blattes ist die Galle meist durch eine beu- lige Verdickung kenntlich. Zu- weilen sitzen sich zwei Gallen grade gegenüber, die eine blatt- oberseits, die andere auf der-un- teren Blattseite, so dass sie den Eindruck einer einzigen, das Blatt durchwachsenden Galle erwecken, Fig. 1. Miibengalle auf Acacia usam- ase ns ss SOI was aber nicht zutreffend ist. In die geräumige Gallenhöhlung ragen ziemlich spärlich sehr kurze, annähernd kugelige Auswüchse hinein, zwischen denen die (1) Die Lieferung ist mittlerweile bereits ausgegeben worden. AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN 101 die Gallen erzeugenden Milben zur Zeit des Einsammelns in ziem- lich grosser Menge leben. Die von DE STEFANI PEREZ in MARCELLIA 1907 p. 47 unter N.3auf Acacia abissinica beschriebene Blattgalle scheint mit der vorstehend beschriebenen nicht identisch zu sein. 9. VIII. 1910 Tanga, OST-AFRIKA. Acalypha, verosim. psilostachyoides Pax 2. (N. 3640). Cecidomyidengalle, Deformation der Zweige und des Blütenstandes. Die Zweigachse wird durch den Angriff der Mücke verkürzt und an derselben stehen dicht gedrinet in grosser Menge stark ver- kürzte Laubblätter, die ihre Form vollständig geändert haben. Meist sind sie lang gestielt, seltener sitzend und in der Regel nach der Fig. 2. Triebspitzendeformation auf Acalypha psilosta- chyoides Pax: a Die Deformation in nat. Grösse. b. eine _offene Einzelgalle 3,5: 1. Blattoberseite zu zusammengelegt oder gerollt. In Fig. 3 habe ich einige der extremsten Formen dieser Blättchen, die meist in sehr lang ausgezogene und stark gewimperte Zipfel endigen, dargestellt. Zwischen diesen Blättehen befinden sich von den Seiten zusam- mengedriickte, 4-5 mm lange Gallen, die von der Zweigachse nahezu rechtwinklig abstehen, oft aber auch stark nach vorn oder hinten geneigt sind. Zuweilen sitzen diese Gallen in Klumpen dicht bei einander und 102 Ew. H. RUBSAAMEN die Zweigachse ist in diesem Falle nicht unwesentlich verdickt. An dem vorliegenden Materiale sind die kleinen Gallen an der Spitze meist breit offen. Diese offenen Gallen sind rötlich braun, während die beiden noch geschlossenen Gallen, die ich auffand, hellgelb waren. Die verkürz- Fig: 3 Acalypha psi- lostachyoides Pax a Normales Blatt ver- kleinert, b-d Verschiedene Formen der Blättchen der durch Cecidomyiden erzeugten Triebspitzen- galle; 3,5: 1. ten Blättchen sitzen meist an der Basis der Galle, seltener auf der Wan- dung derselben; die Stellung der Blättchen zur Galle lässt vermuten, dass die Gallen deformierte Seitentriebe sind. An einem der vorliegenden Zweige befinden sich zwei der in Fig. 2 a dargestellten Deformationen dieht übereinander, zwischen sich den normalen Zweig auf c. 10 mm frei lassend. Zwischen den Blättchen der oberen Deformation finden sich einzelne Blüten mit gut entwickelten Staubgefässen. Allem Anscheine ist nach dem ersten Angriff, den die untere Galle darstellt, sedia AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN 103 der Zweig an der Triebspitze weiter gewachsen und dann zum zwei- tenmal angegriffen worden. Die offenen Gallen sind meist leer, doch findet sich in denselben zuweilen eine win- zige 4 '/,5 mm lange Mierolepidopterenpup- pe, die der ungeübte Untersucher leicht für den Gallenerzeuger halten könnte. Derartige Puppen finden sich auch nieht selten zwi- schen den Blättchen der Deformation. In den noch geschlossenen Gallen fanden sich ¢ 4 mm lange Cecidomyidenpuppen, die also nicht viel kleiner sind als die er- wähnten Schmetterlingspuppen. Sie zeichnen sich aus durch kurze, zweispitzige Bohrhörn- chen. Die Form der Puppe ist die in Fig. 4 dargestellte. Die Scheitelbörstchen und A- temröhrchen sind kurz; die Stigmen des Ab- domens hörnehenartig vorgezogen. Jedes Seg- ment des Abdomens besitzt auf dem :Riicken Fig. 4. Cecidomyidenpuppe eine Querreihe starker Schiebedérnehen. aus Gallen auf A ca - lypha spec.; 21: 1. Urwald bei Amani, Ostafrika 27 August 1910. Acioa Lehmbachii ENGL. 3. Psyllidengalle auf den Blattern. Ziemlich-flache, kegelförmige Ausstülpungen der Blattspreite nach oben. Die oft sehr dicht ste- Fig. 5. Psyllidenblattgalle auf Acioa Lehmbachii; 10: 1. Fig. 6. Psyllide aus Blatt- gruben auf Acioa Lehmbachii; 25:1. 104 Ew. H. RUBSAAMEN henden Ausstülpungen, deren Wandung nicht verdickt ist, sind re- gellos über die Blattfläche verteilt und zeigen keine abnorme Färbung. Die mit einem Stäbehenkranze umgebene platte Psyllidenlarve ist c. 2 mm lang und hat die in Fig. 6 dargestellte Form. Die Galle wurde 1905 bei 654 m Höhe von Deistel bei BUCA im KAMERUNER Urwaldgebiete gesammelt. Acrua lanata (L.) Fuss. 4. (3786). Cecidomyidengalle, weisswollige Deformation des Frucht- knotens. Die deformierte Frucht ist viel länger gestielt als die nor- male; sie schwillt an zu einer annähernd kugeligen Galle von €. 2,5 mm Dicke, und trägt an der Basis meist die unveränderten Kelchblätter. Die Galle ist mit annähernd 3 mm langen, schneeweissen Woll- haaren dicht besetzt, so dass sie mit dieser Wollhülle einen Durch messer bis zu 8, 5 mm erreichen kann. In einem Blütenstande finden sich diese reizenden Gallen meist in grösserer Anzahl. ake Jede Galle umschliesst einen kleinen Hohl- SER raum, in deren jedem ich Überreste von Ceci. e a domyidenlarven mit sehr merkwürdiger Brust- m. gräte fand. Die vierzähnige Brustgräte erinnert 4 n ie etwas an die von Asphondylia salsolae m., wel + N hi / 5 che ich aus Süd-Afrika aus einer Galle auf SS x =. Salsolaaphylla L. beschrieben habe. Cfr. Denkschriftender medizin.-na- turw. Ges. Bd XIII. 1908 p. 454-456 und Taf. XXIV. Fig. 5. in: Schultze, Forsch- ungsreise im westl. und zentralen Süd-Afrika). Auch bei der Gräte aus den Gallen auf A crua sind die änsseren Zähne die grösseren und die Fig. 7. Brustgrite der Larve aus Gallen auf Acrua lana- : ta(L.) Juss. 158:1, Umgrenzung des Grätenstiels ist; in seiner Mitte sehr undeutlich. An den vorhandenen Praeparaten finden sich in der Nihe dieser Stelle Falten in der Form wie ich sie in Fig. 7 darzustellen versucht habe. Die ganze Grate ist 212 |, der grosse Zahn 36 und der kleine 24 p lang. Die Spitzen der beiden kleinen Zähne sind 20, die der grossen 48 von einan- der entfernt. Hinter den Grätenzähnen (IV) ist die Gräte 64 n breit; sie verschmälert sich erst kurz vor den erwähnten Hautfalten. Ob ot ét LE ENTRÉE EE PE hé . = P È AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN 105 das Tier zum Genus Asphodylia gehört, lässt sich nicht feststellen. MAKANJA, DEUTSCH Ost-AFRIKA 1. September 1910. Blaeria Meyeri Johannis K. Scuum. wr ENGL. 5. (3961 a) Deformation der Blüten und des Bliitenstandes. Erzeuger ? Die Bliiten sind verkiirtzt und verdickt; der Fruchtknoten ist an- geschwollen, die Früchte aber vollkommen entwickelt. Die Inflores- zenz-Achse ist verkürzt und nahe der Spitze meist auffallend ge- krümmt und bildet zusammen mit den Blüten eine Keule, In den verdiekten Fruchtknoten finden sieh vereinzelt zwischen den Früchten in besonderen Höhlungen winzige, ganz junge Larven, die keinen Schluss zulassen, welcher Inseetenordnung sie angehören und ob sie überhaupt die Erzeuger der Deformation sind. KILIMANDJARO, ERICA-REGION bei 3500 m. Sept. 1910. Cissus Kilimandjarica Gina. 6. (3649). Acarocecidium, Erineum. Das rotbraune Erineum findet sich stets auf einer Blattrippe und in der nächsten Umgebung derselben. Seltner begleitet es die Rippe auf ihrer ganzen Länge; meist bildet es kleine, unregelmässig geform- te Polster bis zu 4 mm Durchmesser. So weit sich das Erineum auf die Blattfläche fortsetzt, ist diese «deutlich verdiekt. Auch die Fig. 8. Querschnitt durch das Erineun auf den Blattrippen von Cissus Kilimandjarica Gilg.; 27: 1. 106 Ew. H. RUBSAAMEN Blattrippe ist verdickt und in dem sehr lockeren Zellengewebe der- selben, sowie in dem verdickten Teile der Lamina finden sich auffal- lend grosse Hohlräume. Die Haare, welche das Erineum bilden, sind etwas gekriimmt und geschlängelt, meist einfach, sehr selten schwach gegabelt; an der Spitze sind sie meist abgerundet. Die Galle wurde am 24. August 1910 auf Hochweiden bei MONGA (AMANI) an der oben genannten, an Kaffeesträuchern sich empor- schlingenden Cissus-Art gefunden. Clerodendron eriophyllum GÜRKE 7. (4191 a) Acaroceeidium auf Blättern und Blüten. Auf den Blättern kommen die 3,4 mm langen Gallen auf beiden Seiten vor. Der in der Regel weiss behaarte Galleneingang befindet sich stets an der Gallenspitze; es handelt sich also auch hier um keine Blatt- ausstiilpung, doch ist das Blatt an der der Offnung entgegenge- setzten Seite gewöhnlich vertieft, so dass eine Blattausstülpung in gewöhnlichem Sinne vorgetäuscht FO alle aut eier en werden kann. Die Längsachse der dron eriophyllum; 10: 1. Galle steht nicht immer senkrecht zum Blatte; oft liegt sie sehr schräg und die eine Seite der Galle ist dann meist auf eine grössere Strecke mit dem Blatte verwachsen. In das Innere der umfangrei- chen Gallenhöhlung ragen von der Gallenwandung aus grosse Emer- genzen hinein, wodurch in der Höhlung unregelmässig gestaltete Nischen gebildet werden. In ähnlicher Weise werden auch die Blütenknospen zu unregelmäs- sig geformten, stark behaarten Gallen umgebildet, an welchen in Fig. 10, Milben-Blütengalle auf Clero: der Regel die einzelnenTflellesger dendron eriophyllum;10:1. Blüte nicht mehr zu erkennen sind. ala AUSSERBUROPAISCHER ZOOCECIDIEN 107 Meist scheinen sämtliche Blüten eines Blütenstandes in dieser Weise deformiert zu werden. 9, October 1910, MOMBASSA. Von I. UND W. VAN LEUWEN REIJNVAAN wurde auf Cle- rodendron serratum SPRENG ein in Java vorkommendes Erineum beschrieben (MARCELLIA 1900, p. 90). Combretum spec. 8. (N. 4218) Acarocecidium auf den Blättern. Die sehr ansehnlichen Gallen bestehen in etwas behaarten Aus- stülpungen der Blattspreite nach oben, seltener nach unten. Der auf der unteren Blattseite befindliche Galleneingang ist mit einem sehr stark entwickelten Mündungswalle umgeben. Jede der bis 8 mm hohen Gal- len ist durch eine Anzahl von Zwi- schenwänden, die meist in der Längsrichtung der Galle verlau- fen, in mehrere Kammern geteilt, die untereinander in Verbindung stehen. In der Regel stehen mehrere Ausstülpungen, deren Wandungen daun fast in der ganzen Länge der Gallen miteinander verwach- sen sind, dicht nebeneinander. Da die einzelnen Gallen und Kam- mern etwas stärker vorgewölbt, Fig. 11. Milbenblattgalle auf Combre- ee an den gemeinsamen Längswän- ER den also etwas eingezogen sind, so erscheinen die Gallen höckerig oder sogar unregelmässig gelappt. In der Umgebung des blattunterseits stark vorgezogenen Mün- dungswalles ist das Blatt nach oben etwas vorgestülpt, so dass um den schwach behaarten Mündungswall herum eine meist ringförmige Vertiefung entsteht. Die Verteilung der Gallen auf dem Blatte scheint eine ganz regellose zu sein, doch befinden sich die Gallen meist unmittelbar neben einer Blattrippe. Mombassa, 9. October 1910 108 Ew. H. RUBSAAMEN Commiphora campestris ENGL. 9. (4221). Deformation an den Blättern, Blattstielen und Zweigen. lirzeuger ? Auf den Blittern befinden sich flache, glatte, dickfleischige Aus- wiichse, bald auf der oberen, bald auf der unteren Blattseite.. Die Ränder dieser wulstigen Verdiekung stehen weit über und neigen sich wieder zur Blattfläche, so dass zwischen letzterer und dem Wul- ste meist eine ringförmige Höhlung entsteht, während in der wulsti- gen Verdickung selbst keine Spur einer Höhlung, die einem Erzeuger der Galle zur Wohnung dienen könnte, vor- handen ist. Auf der dem Wulste entgegen- gesetzten Blattseite ist das Blatt eingesenkt, so dass die Galle den Eindruck einer Blatt- ausstülpung hervorruft. Bei der grössten dieser Gallen erreicht die Ausstülpung einen Durchmesser von 3 mm, während die wulstige Verdickung auf der anderen Blattseite 6 Fig. 12. Blattgalle auf mm breit ist; bei den kleineren Gallen ist ng cam- das Verhältnis ein ähnliches. nn Ganz ähnliche Deformationen bilden sich an den Blattstielen und den Zweigen und erstere sind in der Regel dort, wo die Galle sitzt, stark gekrümmt. Die Gallen entspringen dem Stiele oder Zweige meist in Streifen, seltener in einem Punkte; sie sind an der Basis in der Regel sehr schmal, verbreitern sich dann plötzlich und ihr Rand erweitert sich ebenso und hängt grade so über wie bei den Blattgallen. Von einem Erzeuger konnte weder an den Blatt-noch an den Zweiggallen die geringste Spur aufgefunden werden. Die Galle wurdeim Strandgebüsch bei Mombassa am 9. October 1910 aufgefunden, Diospyros mespiliformis Hook. 10. Psyllidengalle, Blattausstülpung. Es handelt sich offenbar um dieselbe Galle, die ich 1599 in den Entomolog. Nachrichten p. 271 beschrieben habe, doch ist sie weiter entwickelt, da sie bis 2 mm breit ist und die Ausstülpung erfolgt nicht nur nach unten, sondern auf ein und demselben Blatte bald nach oben, bald nach unten; ferner fehlt regelmässig der schwache Ringwall am Eingange der Ausstülpung. AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN 109 Von den diese Deformation erzeugenden Psylliden sind nur Frag. mente vorhanden, so dass durch Untersuchung derselben kein Schluss auf die Identität beider Gallen möglich ist. Die Gallen bedecken die Blätter in grossen Mengen und sind regellos über die Blattfliche verteilt. Sie wurden 1907 bei LORRA in ToGo von DR. KERSTING ge- sammelt. 7 Anscheinend dieselbe Deformation wurde auch von TAVARES be- schrieben nnd abgebildet (BROTERIA 1908 p. 154 und 155 Taf XIII fig 9 und 10), ohne dass auf meine Mitteilung in den ENTOMOLOG. NACHRICHTEN oder auf meine kurze Notiz über diese Galle in der Berl. Ent. Zeitsch 1899 p. 229 hingewiesen wird. Nach TAVARES erfolgt allerdings die Ausstülpung von unten nach oben, während sie auf den yon PROF. SCHWEINFURTH 1891 gesammelten Blättern in um- gekehrter Richtung erfolgt. Indessen möchte dies wohl kein Merk- mal.sein, das zur Annahme der Verschiedenartigkeit beider Gallen berechtigen könnte. Ficus spec. 11. (4112). Cecidomyidengalle (?) auf den Blättern. Die im Leben wahrscheinlich dunkelroten, an den getrockneten Blättern dunkelbraunen, blattoberseits annähernd halbkugelig vorra- genden Gallen haben einen Durchmesser von 1-2 mm und eine stark höckerige Oberfläche. Blattunterseits ragt die Galle nur wenig vor und an dieser Stelle ist das Blatt etwas eingesenkt, so dass eine kleine Grube entsteht, die dicht mit graden, fuchsroten Haaren ausgefüllt ist. An der unteren Seite ist die sonst recht dieke Gallenwand am dünnsten und der Erzeu- ger verlässt an dieser Stelle auch die Galle. In allen untersuchten Cecidien wurden Fig. 13. Cecidomyidengalle auf nur Hymenopterenlarven aufgefunden , a aa > trotzdem neige ich der Ansicht zu, dass es sich hier um eine Cecidomyidengalle handelt und dass die Wes- penlarven Parasiten angehören; ob diese Vermutung zutreffend ist, muss durch spätere Untersuchungen festgestellt werden. An Fieus- Arten ist eine grössere Anzahl von Gallen be. 110 Ew. H. RÜBSAAMEN schrieben worden und es ist nicht ganz leicht, die verschiedenen For- men auseinanderzuhalten, doch hoffe ich, dass es möglich sein wird, die hier erwähnte Galle sowie die nachfolgenden mit Hilfe der Be- schreibungen und der beigegebenen Figuren leicht wieder zu erkennen. Muanza am VICTORIA SEE im September 1910. 12. (4113). Auf den Blättern derselben Fi e u s-Art findet sich noch eine andere Blattgalle, die etwas an diejenige von Oligotrophus capreae auf Salix erinnert. Die dickwandige, holzige ebenfalls 1-2 mm dicke Galle tritt auf beiden Blattseiten annähernd gleich stark vor, der Erzeuger scheint die Galle aber stets blattunterseits, wo die tallenwand verhiiltnismaéssig diinn Hig. 15. Cecidomyiden-blattgalle auf F i - ist, zu verlassen. cus spec.; 10 : 1. . 13 LE) Diese Gallen treten selten ein- zeln auf; gewöhnlich sitzen mehrere derselben dicht nebeneinander, so dass ihre Wandungen vollständig mit einander verwachsen und die einzelnen Gallen, besonders blattoberseits, nur schwer zu erkennen sind, während sie sich blattunterseits in der Regel deutlicher markieren. Fig. 15. Cecidomyiden-Blattgalle aut Ficus spec.; 8: 1. Diese gehäuft auftretenden Gallen erinnern in ihrer Form sehr an diejenigen von Oligotrophus capreae Winn. var. maior Kffr. Auch in diesen Deformationen, die ganz den Eindruck von Ce- cidomyidengallen machen, habe ich nur Schmarotzerlarven, wahrschein- lich Pteromaliden, aufzufinden vermocht, pere” AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN lil Ficus Sycomorus L. 13. (3590). Psyllidengalle auf den Blättern; Blattausstülpungen nach ober von 0,5-1,5 mm Durchmesser. Es ist offenbar dieselbe Deformation, die auch DE STEFANI PEREZ vorgelegen hat (efr. MARCELLIA 1908 p. 144 N. 5) und die TROTTER bereits 1901 (BULLETTINO D. SOCIETÀ BOTANICA ITALIANA p. 70 N. 13) erwähnt, während die von mir 1894 in der BERL. ENT. Fig. 16. Psyllidengalle anf Ficus Sy - 3 Au Sse ONL ns = RARES Fig. 17. Psyllide aus Blatt- gruben auf Ficus Sy- comorus; 25: 1. ZEITSCHR. p. 229 erwähnte Psyllidengalle sicher einen anderen Er- zeuger hat. (cfr. hierüber DE STEFANI PEREZ: MARCELLIA 1907 p. 57 N. 19). Dass die von mir 1905, aus dem BISMARCK-ARCHIPEL be- schriebene Psyillidengalle auf Ficus (cfr. MARCELLIA 1905 p. 11 N. 9) mit der hier erwähnten Blattausstülpung gar nichts zu tun hat, versteht sich ganz von selbst. (cfr. MARCELLIA 1908 p. 145, Anmerk. zu N. 5). Die Wandung der unter N. 13 erwähnten Galle ist nicht oder kaum merklich verdickt. Die Psyllidenlarve hat die Form der Fig. 17. Sie zeichnet sich aus durch das an der Basis stark eingeschniirte. Abdomen. Afteröffnung quergestellt, mit den gewöhnlichen leistenar- tigen Bildungen. Das Tier scheint der Trioza-Gruppe anzugehören MoroGoro in den ULUGURU-BERGEN am 15. Aug. 1910. Ficus Sycomorus L. N 14. 3590 a). Acarocecidium, pockenartige Parenchymauftreibung- en, die meist so dicht stehen, dass das Blatt auf der unteren Seite wie mit einem krümeligen Uberzuge bedeckt aussieht. Die Pocken 1572 Ew. H. RÜBSAAMEN stehen meist so gedrängt, dass sich die Grenzen der einzelnen Gal- len kaum noch erkennen lassen. An den mir vorliegenden Blättern stehen sie mit einer einzigen Ausnahme an der Spitze des Blattes viel dichter als an der Basis desselben und zwar meist wieder am diehtesten in der Mitte zwischen den von-der Mittelrippe ausgehenden Seitenrippen. Nach der Basis des Blattes zu treten die Gallen spär- licher auf und man kann hier die einzelnen Pustelchen, die einen Fig. 18. Milbenblattgalle auf Ficus Syeomorus; 10: 1. Durchmesser von 0,25-0,50 mm erreichen, deutlich von einander un- terscheiden. An den getrockneten Blättern haben sie entweder eine bräunliche oder grünlichgelbe Farbe, erscheinen blattoherseits, wo sich die Galle nieht oder kaum vorwölbt, als gelbe Fleckehen und lassen, gegen das Licht gehalten, dieses stärker durchfallen als die norma- len Teile des Blattes. Die Gallen bestehen aus einem ungemein lockeren Zellgewebe, das sehr viele und grosse Hohlräume umschliesst, in welchen die Milben leben. Die Deformation, die bei oberflächlicher Betrachtung etwas Ähnlichkeit mit der unter N. 40 dieses Artikels beschriebenen hat, unterscheidet sich in ihren Baue also wesentlich von derselben. Standort wie vorher. Grewia spee. 15. (4110). Acaroceeidium, Blattausstülpung, meist nach oben, seltener nach unten. Die cephaloneonartige Beutelgalle ist blass- grün bis karminrot und zerstreut behaart. Die geräumige Höhlung wird durch breite Querwände in eine Anzahl unregelmässig gestal- teter Nischen geteilt. Dort wo sich diese Querwände von der Aus- senwand der Galle abzweigen, ist diese meist etwas eingezogen, SO dass die Beutelgalle von aussen betrachtet, höckerig oder sogar gelappt aussieht. Die Spitze der Querwände ist 'meist mit langen, spitzen Haaren besetzt, zwischen denen die Gallmilben leben. Der enge Galleneingang ist ebenfalls dicht behaart, aber ohne Mündungswall. AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN 113 Die Galle hat in ihrer Form Ähnlichkeit mit der von mir 1899 in den ENTOMOL. NACHRICHTEN pag. 254 auf Grewia microccos L. beschriebenen Galle aus der Umgebung von MANGALOR in INDIEN, in welcher ich damals massenhaft eine Milbe: Pediculoides grewiae m. nachwies. Sie unter- scheidet sich von dieser Galle we- sentlich dadureh, dass sie an der ; Basis sehr stark eingeschnürt ist Fig. 19. Milbengalle auf Grewia spec.; 1 und dass ihre Wandung, besonders am Gaileneingang, nicht so ab- norm verdickt ist, wie bei der Galle auf Gr. mieroceos. Die von TAVARES (BROTERIA 1908, p. 171, N. 53) sowie von DE STEFANI-PEREZ (MARCELLIA 1908 p. 146 und 1909 p. 12) be- schriebenen, durch Gallmilben erzeugten Blatt-Ausstiilpungen auf Gr e- wia bicolor sind mit der vorstehend beschriebenen Galle, die sicher auch von Gallmilben erzeugt wird, nicht identisch. MUANZA am VICTORIA SEE, September 1910. Grewia plagiophylla K. ScHum. 16. (4190 a). Acarocecidium auf den Blattern. Die Galle entspricht in ihrem Bau im Wesentlichen der vorhergehenden, doch ist sie viel stärker behaart und meist noch stärker geteilt. Sie kann an ihrer breitesten Stelle bis 5 mm dick werden; es kommen aber auf demselben Zweige auch Gallen von 0,5 mm Durchmesser vor. Auch diese Galle scheint regellos über die Blattfläche verteilt zu sein, doch befinden sich die Beutel ebenso oft auf der unteren, als auf der oberen Blattseite; das seltene Vorkommen der vorhergehenden Galle N. 15 auf der Blattunterseite kann bei dem vorhandenen Materiale immerhin ein zufälliges sein. Ich glaube nicht fehlzugehen in der Annahme, dass die Gallen N. 15 und 16 ein und denselben Erzeuger haben. MOMBASSA, 9. October 1910. Ipomoea Cairica Sw. 17. (4193 a). Acaroceeidium auf den Blättern. Die 2-3.5 mm grossen Gallen befinden sich meist blattoberseits 8 114 “Ew. H. RUBSAAMEN und sind auf der entgegengesetzten Seite durch eine beulige Verdickung kenntlich. Der Galleneingang befindet sich stets an der Spitze der Galle und an dieser Stelle lést sich die dicke Gallenwand in eine grosse Fig. 20. Milbengalle auf Ipomoea Cairica: a auf der Blattspreite, b am Blattrande; 10: 1. Anzahl unregelmiissiger, kurzer Fortsätze auf, so dass die Galle an dieser Stelle wie behaart aussieht. Meist sitzen die Gallen am Blatt- ‘ande, der dann auffallend erweitert ist. Zuweilen sitzt auf einem Blattzipfel eine grössere Anzahl von Gallen und der stark gedrehte und verbogene Zipfel wird dann in seinem Wachstume erheblich ge- hemmt. Fixsa am VICTORIA SEE, October 1910. Jussieua linifolia VAHL. 18. (4182) Coleopterocecidium, Fruchtdeformation. Die Frucht ist meist an ihrer Basis unregelmässig kugelig an- geschwollen und erreicht eine Dicke bis zu 8 mm. Gewöhnlich enthält die diekwandige Galle mehrere Larvenkam- mern, deren Anzahl sieh äusserlich meist deutlich markiert. Jede der geräumigen, glatten Höhlungen beherbergt eine Rüs- selkäferlarve. NAIROBI, BRITISCH-OSTAFRIKA, September 1910. Lepidoturus spec. 19. (4090). Acarocecidium, Blattausstiilpung nach oben. Die na- gelformigen Gallen werden bis 10 mm. lang. Oft stehen die Gallen, AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN 115 af D RR EE x aya « a 111 "an dla AIS à . - a besonders an den Jüngeren Blättern, nahe der Zweigspitze so dicht, dass die Blattlamina als solche kaum noch zu erkennen ist und das Blatt an seinen Rändern sich nach der unteren Seite zusammen legt oder rollt. In der Regel erfolgt dann noch eine zweite, abwärts gerichtete, hornförmige Krümmung des Blattes von der Spitze nach dem Blatterunde zu. Das Innere der aussen ganz glatten Galle ist dieht mit einfachen Haaren be- setzt, zwischen denen die Milben in sehr grosser Zahl leben. MUANZA am VICTORIA SEE, September 1910. Fig. DI Milbengalle = uf Maba Warneckei GÜRKE. Lepidoturus spec.; Lo 20. Cecidomyidengalle auf den Zweigen. Es sind meist einseitige Rindengallen von c. 10 mm Liinge, die mit denjenigen von Agromyza Schineri auf Salix Ahnlichkeit haben. Zuweilen stehen sich, was bei der erwähnten Agromyza- Galle bekanntlich auch vorkommt, zwei Gallen am Zweige genau gegenüber, doch lässt sich dann deutlich erkennen, dass es sich um zwei verschiedene Angriffe handelt. Die Gallen stehen manchmal recht nahe beieinander ; so befinden sich z. B. an einem der vorliegenden Zweige von 6 em Länge sechs Anschwellungen. Die grosse Larvenhöhle ist bei dem gros- seren Teile der vorhandenen Gallen vollständige von Pilzen durchwuchert; in einer Galle jedoch wurde eine Ceeidomyidenpuppe von 4 mm Länge aufgefunden, die sieh dadurch auszeichnet, dass 22, 22. Ceidomyi hei ihr ebenso. wie bei der unter N. 2 bei Aca- denpuppe aus Gal- len auf Maba Warneckei Giirke.; 21: 1, so lang wie die Atemréhrehen am Thorax. lypha erwähnten Puppe die Stigmen des Ab- domens hörnchenartig vorstehen; sie sind nahezu gr Le (Se he RE RY EE) ong LI Ca ears An . Pi È PORT TAN Gy 2 yp LOUP 2 4 ‘ € L 116 Ew. H. RUBSAAMEN Die Bohrhörnehen sind sehr stark entwickelt und endigen in eine lang ausgezogene Spitze; sie sind viel länger als die kurzen Scheitelbörstehen. Das Verhältnis der Länge der Beinscheiden zu einander und zum Abdomen ergiebt sich aus Fig. 22. Grössere Schie- bedörnehen auf dem Rücken der Abdominalsegmente fehlen. Die Galle wurde 1906 von Dr. KERSTING in ToGo gesammelt. Pteridium aquilinum Kunun 21. (3587 a). Acarocecidium, Einrollung der Fiederblättehen nach unten. Die meist von beiden Seiten eingerollten Fiederchen sind dun- kelrotbraun gefärbt und auf der oberen Blatt- seite meist stark gerunzelt. Nach einer vol- lendeten ganzen Rollung dreht sich das Blätt- chen in der Regel nach der entgegenge setzten Seite.’ Der durch die Rollung entstan- dene Hohlraum wird durch kräftige Haare ausgefüllt, die je nach den Umständen bald Fig. 23. Randrollung auf aut der unteren, bald auf der oberen Blatt- De i ac vs 3 : N È È Pteridium aqui- seite entspringen, in ihrer Form aber den nor- Trias KOR ate en malen Haaren entsprechen. In der Regel sind mehrere nebeneinander stehende Fiederchen in der angegebenen Weise deformiert. ULUGURU-BERGE bei 1200-1600 m Hohe. Pyrenacantha malvifolia ENGL. 22. (3712). Cecidomyidengalle, Deformation des Bliitenstandes? Am vorhandenen Materiale lasst sich nicht mit Sicherheit nachweisen, é ee dass es sich um Blütengallen han- delt. Es sind gehäuft stehende, glatte, annähernd kugelige Gallen von 2-6 mm Durchmesser, die meist vollständige Knäuel bilden. Die vorliegenden Gallen sind bereits alle vom Erzeuger verlassen und Mor 2 "US vrii à T ‘eci riden- . . Ò) . È paga Brustgräten von Cecidomyiden- Zjemlich morsch; in einer. dersel sarven aus Gallen auf a Pyre- i 2 .. 5 di ben fand ich Uberreste einer Ce- nacantha spec., b Vitex spec. à i A _cidomyidenlarve und unter ihnen (Galle N° 38), c Senecio spec. (Galle N° 27); 158: 1. die Brustgriite, die an diejenige der 117 Dasyneurinen erinnert. Die etwas divergierenden Zähne sind spitz, die Gürtel-und Bauchwarzen wie bei Dasyneura. Lateralpapillen vermochte ich neben der Gräte, also am ersten Thoracalsegmente, jedoch nicht wie bei Dasyneura 2 >< 3, sondern nur 1 x< 5 aufzufinden, also nur ein gemeinsamer Wulst, auf welchem dicht nebeneinander drei >apillen stehen und zwar ist die eine dieser Papillen ganz ohne Börstehen, während die zweite mit einem kürzeren, die dritte mit einem längeren Börstechen versehen ist. Die Verhältnisse sind die folgenden: I = 141; II = 16.5; III = Sian Ve Kan Va = 32: VE 48, SIKKULENTENSTEPPE zwischen MAKANJA und LAME in DEUTSCH Ost-AFRIKA Sept. 1910. Renealmia Engleri B. ScHum. 23. (4273) Cecidomyidengalle, Fruchtdeformation. Der Fruchtknoten sehwillt an zu einer unförmlichen, bis 10 mm dicken, fleischigen, runzligen Galle, die an ihrer Spitze noch die et- was kümmerlich entwickelte Blüte trägt. In den kleinen Larvenhöh- len leben im August noch sehr jugendliche Cecidomyidenlarven. Urvald bei Amani, August 1910. Rhus villosa L. 24. (4260) Acarocecidium, Blattaustülpung nach oben. Die Wandung der bis 4 mm hohen, annähernd cylindrischen Galle ist etwas verdickt; der grosse, eintache Hohlraum, den die Gallenwandung um- schliesst, wird von geschlängelten Haaren ausgefüllt. Der nicht verengte Galleneingang blatt- unterseits, der keinen Mündungswall be- sitzt, wird durch grade, straffe Haare geschlossen, die wesentlich linger sind als die Haare in der Galle. Diese Haare am Galleneingang bilden blattunterseits rund- liche, fuchsrote Polster von 1-1.5 mm Durchmesser. Fig. 25. Milbenblattgalle auf pus villosa ln; 10; 1. ULUGURU-BERGE, 15 August 1910. 118 Ew. H. RiBSAAMEN Rumex nervosus VauL var. usambarensis ENGL. Or 25. (4031). Acarocecidium, auf den Blättern, dem Stengel und den Blüten. Die Galle ist bereits von TROTTER aus ERITREA beschrieben worden (MARCELLIA 1904 pag. 101 N. 20) wobei er erwahnt, dass es sich auch bei der von DEL GUERCIO auf Halimus beschriebenen Galle in Wirklichkeit um diese Rum ex-Galle handle. Auf den Blättern befinden sich in bestimmt abgegrenzten Plätzen schwammige Wucher- ungen des Parenchyms von hell karminroter Farbe, die auf beiden Blattseiten vor- treten und sich nach aussen in unregelmässig geformte , Fig. 62. Blattdeformation auf Rumex ner- plumpe Auswiichse fortset- vosus var. usambarensis;10: 1. zen, die untereinander oft wieder verwachsen und zwischen sich kleine Hohlräume frei las- sen, in welchen zahlreiche Gallmilben festgestellt wurden. Eben- solche Wucherungen finden sich an den Blattstielen, den Blüten und Stielen der Blütenrispe, welch letztere sich infolge des Angriffes der Milben meist stark krümmen. Die von den Milben angegriffenen Blüten vergrössern sich je nach der Stärke des Angriffes und bilden bei vollständiger Deformation Klumpen bis zu 5 mm Durchmesser. Bei stark angegriffenen Blüten lassen sich die einzelnen Teile der- selben kaum noch erkennen. Sitzt die Galle nur auf einem Teile der Fruchthülle, so verlängert sich dieser oft um ein Vielfaches. MoscHI, September 1910. Scutia indica Broan. 26. (4159 a) Cecidomyidengalle, Zweigschwellung bis zu 2 em Lange und 5 mm Dicke gegen 2 mm Dicke des normalen Zweiges unterhalb der rauhrindigen Galle. Sie enthält im Holzkòrper mehrere Larvenkammern, von €. 4-5 mm Lange, deren Längsachse in der Richtung des Zweiges verläuft, doch ist das der Zweigspitze zugekehrte Ende der Kammer meist im Winkel nach aussen umgebogen und durchbrieht den Hoizkérper, nicht aber die Rinde, so dass die Puppe bezw. Larve beim Ausschliipfen nur diese zu durchbohren braucht. AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN 119 In jeder Höhlung befindet sich nur eine Larve, die an dem vor- liegenden Materiale noch sehr jung und ohne Gräte ist. NAIROBI, BRITISCH Ost-AFRIKA im October 1910 bei 1600 m Höhe über Meer. Senecio spec. 27. (3577 a). Cecidomyidengalle, Detormation des Fruchtbodens. In dem stark angeschwollenen, holzigen Fruchtboden befinden sich mehrere, dem Anscheine nach oben stets offene Larvenkammern, deren Längsachse senkrecht nach unten gerichtet ist. An den beiden vorliegenden Gallen ist die Deformation einseitswendig und die Körb- chen erreichen eine Dicke bis zu 9 mm. In jeder Kammer befindet sich eine Cecidomyidenlarve, deren ungemein plumpe Brustgräte mit kurzen, spitzen Zähnen versehen ist (cfr. Fig. 23 ce). Bei einer Länge der Larve von 2,3 mm sind die Verhältnisse die folgenden I = 196; i FIT" A. IV 54; V — 84 VI — 14, Der. Gräten- stiel ist, abgesehen von dem erweiterten Fuss, überall annähernd gleich- breit und erreicht in der Mitte 64 u. Die Gürtelwarzen sind ähnlich wie bei Dasyneura, die Bauchwarzen haben nicht die Form kleiner Stacheln, sondern sie sind ähnlich gebildet wie die Gürtelwarzen, nur viel kleiner; die Papillen sehr klein, ihr Vorkommen aber ebenso wie die Bildung des letzten Abdominalsegmentes wie bei Dasyneura, zu welchem Genus die Art auch allem Anscheine nach gehört, weshalb ich für dieselbe den Namen Dasyneura Winkleri n. sp. in Vor- schlag bringe. Im Bergwalde der ULUGURU-BERGE oberhalb Morogoro bei 1600 m über dem Meere, am 16. August 1910. Solanum campylacanthum Hocusr. 28. (3526). Cecidomyidengalle auf den Blättern, den Blattstielen und Zweigen. Es sind dicht behaarte, vielkammerige, schwammige Gallen, die von einer Asphondylia-Art. erzeugt werden, die ich für Asphondylia solani TAv. zu halten geneigt bin, obgleich TAVARES (BROTERIA 1908 p. 170 Taf. XIV Fig. 9 und 10) nur Zweiggallen erwähnt. Die von DR. WINKLER gesammelte Galle ist ohne Zweifel die- selbe, welche DE STEFANI PEREZ 1909 in MARCELLIA p. 14 unter N. 26 auf einer Solanum spec. erwähnt und die er zu der Galle von Asphondylia solani in Beziehung bringt, sie aber doch von ihr für verschieden halt. Ich vermag vorläufig einen greifbaren Unter- 120 Ew. H. RUBSAAMEN schied zwischen diesen Gallen nicht festzustellen. Die Puppen aus den mir vorliegenden Zweiggallen gehören bestimmt derselben Art an, wie diejenigen aus Blattgallen und wenn mir oder DE STEFANI-PE- REZ nur Zweiggallen dieser Art vor- gelegen hätten, so würde, glaube ich, gar kein Zweifel über die Zugehö- rigkeit dieser Gallen zu Asph. solani entstanden sein. Sollte sich später herausstellen, dass meine Annahme nicht zutreffend Fig. 27. Cecidomyidengalle auf S o - gewesen ist, so bringe ich für den lanum campylacan- Erzeuger der Galle auf Solanum Chu 5 O10) Bake 2 campylacanthum den Namen Asphondylia Winkleri in Vorschlag. Die Puppe habe ich in Fig. 28 dargestellt; sie zeichnet sich dadurch aus, dass sowohl Stirn-wie Bruststachel einfach ist. Die Blattgallen sitzen in der Regel an oder in der Nähe der Mittelrippe oder am Blattstiele und erstrecken Sich nicht selten über das ganze Blatt, so dass dasselbe in einen unförmlichen, fleischigen, sehr porösen Klumpen verwandelt wird, in welchem die zahlreichen Larvenkam- mern eingebettet sind. Aus diesen Gallen ragen nach allen Seiten die Puppen, meist Exuvien, heraus. Die Nachforschung nach Larvenhäuten war erfolglos, da die untersuchten Gallen von kleinen, dunkelroten Raupen durchwühlt und die Höhlungen meist mit Raupenkot angefüllt waren. Vereinzelt finden sich auf den Blättern auch kleine, annähernd kugelige Gallen von 1-5 mm Durchmesser. An einem Blatte sind diese nahe ‘ bei einanderstehenden Gallen noch vollstandig Fig. 28. Puppe vou Asphondyliu Sola- von einander getrennt, an andern Blättern sind ni Tav. aus Gal- bereits mehrere mit einander verwachsen; sie Jen auf Solanum erscheinen dann mehrkammerig. Mit den vorher campylacan- erwähnten grossen Gallen haben sie gemein, CLONE val BAe ae E dass sie das Blatt durchwachsen und dass sich AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN 121 die Hauptmasse der Galle blattunterseits befindet; ich glaube daher nicht zu irren in der Annahme, dass diese Galle das Jugendstadium der Galle von Asphondylia Solani ist (cfr. Fig. 27). TANGA, OST-AFRIKA, 9. August 1910. Die von DE STEFANI PEREZ, MARCELLIA 1907, p. 60 auf Solanum ca m- pylacanthum erwähnte Galle ist mit der vorstehend beschriebenen nicht identisch. Spathodea nilotica SkEM. 29. (4179). Acarocecidium, Erineum blattunterseits, verbunden mit starker, Karminroter Blattausstülpung nach oben. Diese in Bezug auf Form und Grösse sehr verschiedenen Aus- stülpungen stehen meist so dicht, dass sich ihre Ränder berühren, doch nehmen die Rip- pen, wenigstens die stärkeren, an dieser Aus- bauchung nicht oder nur in geringerem Gra- de teil, so dass das stark befallene Blatt tief gerunzelt aussieht. Gewöhnlich stehen diese Ausstülpungen am Blattrande am dichtesten. Die ziemlich dieken Haare, von welchen die Ausbauchungen blattunterseits ausgekleidet sind, zeichnen sich dadurch aus, dass sie stark gekrümmt und untereinander verschlungen sind, Fig. 29. Brustgräte der viel diinnere Spitzenteil hingegen fast der Larve aus grade verläuft und sich von dem unteren meist Blattstielgallen rn scharf absetzt. auf Stepha- niaabyssi- i 56 PORT F CE XD Ser, October 19:0. nica; 158: 1. PORT FLORENCE, VICTORIA SEE, Stephania abyssinica A. RicH. 30. (4029). Psyllidengalle auf den Blättern. Die eigentliche, meist etwas zugespitzte Galle erreicht eine Hohe Fig. 30. Psyllidengalle auf Stephania abys- Sime evans, LOL, À 122 Ew. H. RÜBSAAMEN bis zu 1.5 mm bei einem grössten Durchmesser von 2.5-3.0 mm, doch ist das Blatt in der weiteren Umgebung dieser Ausstiilpung oft noch schwach nach oben gewölbt, so dass es bei stirkerem Angriffe leicht und unregelmässig gewellt aussieht. Die Oberfläche der ei- gentlichen Galle erscheint meist rauh, weil die feineren Blattrippen, die an der Ausstül- pung teilnehmen, blattoberseits stärker vor- treten als dies beim normalen Blatte der Fall ist. Die Gallen sind regellos über die Blatttläche verteilt und stehen oft so dicht, dass sie sich berühren. Die Form der Psyllidenlarven, welche in der Höhlung auf der Blattunterseite sitzen, Fig. 31. Psyllide aus Blatt- haben die Form der Fig. 31. Sie scheinen gruben auf Stepha- der Trioza-Gruppe anzugehören. niaabyssinica, un. MARANGU am KILIMANDJARO, 7 September 1910. 31. Cecidomyidengalle am Blattstiel, der an seiner Spitze um ein Mehrfaches verdickt ist. Die Längsachse der geräumigen Larvenhöhle verläuft in der Längsachse des Blattstieles. In jeder dieser Gallen befindet sich eine 3,2 mm lange Cecidomyidenlarve mit vierzähniger Brustgräte und erinnert in dieser Hinsicht etwas an diejenige wel- che ich 1910 in MARCELLIA p. 9 aus Gallen auf Barteria nigri- tiana beschrieben habe: Es ist I = 360: II = 20; III = 24; IV = 144; V = 104; VI = 32. Die beiden mittleren Zähne laufen spitz zu, die äusseren Zähne sind abgerundet und ihre Spitzen 92 weit von einander entfernt, während ihre Höhe ce. 12 x beträgt. Die plattenartige Erweiterung des Stiels unterhalb der Grätenzähne (IV) setzt sich spitz hornartig nach jeder Seite fort. Unterhalb dieser Verbreiterung findet sich ein Wulst, welcher die Lateralpapillen trägt, die sich also hier wie bei Lasioptera und verwandten Gattungen ziemlich dicht am Gratenstiele befinden. Die Giirtelwarzen sind alle mit aufgesetzter Spitze versehen, gehen aber am Ende des Segmentes in ziemlich grosse Platten iiber, deren Längsachse senkrecht zur Längsachse des Larvenkörpers steht. Bauchwarzen habe ich am Praeparate keine aufzufinden vermocht. Standort wie vorher. FT Se DI AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN 123 Trichilia spec. 32. (4082). Psyllidengalle auf den Blättern. Die Gallen erreichen einen Durchmesser von 2-2.5 mm und treten auf beiden Blattseiten vor. Blattoberseits erheben sie sich als kurze 1,0-1,5 mm hohe Cy- linder, die an der Spitze die vom Blatte losgelüste, an den Rändern freie und den Cylinder überragende Epidermis als Schirm tragen. Unterhalb dieses Schirmes haben sich ziemlich kräftige, aber kurze, nach oben gebogene Haare entwickelt. Die Haupt- masse der Galle befindet sich blatt- unterseits und ist in der Regel in das Blatt eingesenkt. Durch diese Einsenk- ung entsteht der vorher erwähnte Cy- linder, dessen Wandung deutlich ver- Fig. 32. Psyllidenblattgalle auf en Er diekt ist und zwischen dieser Wandung Errchilıa sp; 10: und dem blattunterseitigen Teile besteht ein Zwischenraum, der den Gallenteil auf der unteren Blattseite als tiefe Ringfurche umgiebt. Der blattunterseitige Teil der Galle ist nahezu kugelig und die Gallenwandung, die an der Basis am dick- sten ist und nach der Spitze zu allmählich dünner wird, umschliesst eine ziemlich geräumige Larvenhöhle. Diese Wandung, die oft von grösseren Hohlräumen durchsetzt wird, besteht aus langgestreckten Zellen, die sich nach der Spitze zu in Form langer Haare von einan- der trennen. Bei der Reife des Erzeugers teilt sich der auf der Blattunter- seite befindliche Teil der Galle von der Spitze bis zu seiner Basis in eine Anzahl zipfelförmiger, spitz zulaufender Stücke, so dass das vollkommene Insekt durch die entstandene Spalte bequem entwei- chen kann. Die vorliegenden Gallen sind bereits fast alle vom Erzeuger ver- lassen; die aufgefundenen, dürftigen Larvenreste sowie der ganze Bau der Galle lassen aber mit grosser Sicherheit darauf schliessen, dass diese Deformation von Psylliden erzeugt wird. MUANZA am VICTORIA SEE, im September 1910. 33. Auf denselben Blättern finden sich auch noch Gallen, die bei oberflächlicher Betrachtung leicht mit der vorhergehenden ver- wechselt werden können. Es sind rotbraune, annähernd kreisrunde 124 Ew. H. RUBSAAMEN Haarrasen biattunterseits von 1.5-2.0 mm Durchmesser, die sich auf der Blattoberseite als etwas schwielige, schwach behaarte Verdickun- gen kenntlich machen. Fig. 33. Blattgalle auf Trichilia spec.; 40;: 1. Beim Querschnitte durch diese Haarrasen ergiebt sich, dass sich die Haare in der Mitte dieses Rasens stark gegen einander neigen, breit verwachsen sind und zwischen sich einen deutlichen Hohlraum frei lassen, der wohl als Larvenhöhle aufgefasst werden kann. Trotz- dem die Haare in der Umgebung dieser Höhlung deutlich verwachsen sind und eine verhältnismässig dicke Wandung bilden, sind die ein- zelnen Haare in ihrem ganzen Verlaufe noch als solche zu erkennen und ihre Spitzen lösen sich meist wieder von einander und ragen frei vor. Nach dem äusseren Rande des kleinen Haarrasens zu, werden die Haare zunächst allmählich länger, stehen immer weiter von einan- der entfernt und und nehmen dann ziemlich rasch an Länge ab. Auch blattoberseits haben die in der Mitte des Rasens stehenden Haare Jie Tendenz, sich gegen einander zu neigen und mit einander zu verwachsen, doch habe ich dies hier nie in dem Grade beobachtet wie blattunterseits und auch nie die Bildung eines abgeschlossenen Hohlraumes bemerkt. Offenbar handelt es sich hier um das Jugendstadium einer Galle, welcbe wegen der Art ihres Entstehens besonders interessant sein würde. Von einem Erzeuger dieser Deformation habe ich keine Spur aufzufinden vermocht. Mit voriger. Lore AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN 125 —— Uapava nitida MÜLr. Ara. 34. (3753). Cecidomyidengallen auf den Blättern. Es sind flache, glatte, kreisförmige, das Blatt durchwachsende Parenchymgallen bis zu 5 mm Durchmesser von gelbroter Farbe. Sie sind bald auf der oberen, bald auf der unteren Seite, seltener gar nicht mit einer um die Galle herum laufen- den ringförmigen Vertie - fung umgeben und in der Mitte meist auf beiden Blatt- seiten deutlich genabelt. Fig. 34. Cecidomyiden-Blattgalle auf Uapava RE, 8.1 Die grosse Larvenhöhle nitida; 8: l. ist durch breite, senkrecht zum Blatte stehende Säulen in mehrere Kammern geteilt. Die aufgefundenen gelben Cecidomyidenlarven waren noch sehr jung und die Brustgräte noch nicht entwickelt. SACHSENWALD bei DARESSALAM, 19. August 1910. ‘ Vangueria edulis Vanr. 34. (4062). Acarocecidium, Blattaus- stiilpungen. Die Galle wurde bereits 1904 von A. TROTTER(MARCELLIA p. 106) beschrie- ben und abgebildet. Die Ausstülp- ungen können bis 10 mm hoch wer- den. Siesind an der Spitze keulenförmig verdickt und meist, doch nicht immer, ein oder mehrfach gegabelt. Die Galle ist innen und aussen dicht behaart; der Galleneingang auf der Blattunter- seite-ohne Miindungswall, aber durch lange, dieht stehende Haare geschlos- sen. In der Regel stehen diese Gallen neben einer Blattrippe, die, wenn die Gallen dieht stehen, dann oft in ihrer ganzen Länge abnorm behaart ist. Fig. 35. Milbengalle auf Van- gueria edulis Vahl. ; 10: 1. SCHIRATI am VICTORIA-SEE, September 1910, 126 Ew. H. RÜBSAAMEN Vangueria spec. 36. (3581). Acarocecidium, Blattausstülpung. Dieselbe Deformation wie vorher. ULUGURU-BERGE, Bergwald oberhalb MOROGORO in DEUTSCH Ost-AFRIKA bei 1600 m iiber dem Meere, 16. Angust 1910. Vitex spec. 37. (4241). Cecidomyidengalle auf den Blättern. Nahezu kugelige Gallen bis zu 7 mm Durchmesser blattoberseits, die zuweilen in eine, manchmal ziemlich lang ausgezogene, abgerun- dete Spitze auslaufen und dann eine Höhe bis zu 9 mm erreichen können, È Es sind harte, holzige Blattausstiilp- ungen nach oben, von denen man- chmal zwei dicht neben einander steh- en, so dass sie sich berühren und an dieser Stelle verwachsen und die gemeinsame Wand überragt dann die Lamina auf der unteren Blattseite oft ziemlich weit. Der durch die Aus- stülpung entstandene Hohlraum wird ausgefüllt von sehr dicht stehenden, e. 5 mm langen, graden Haaren, die ans der Öffnung auf der unteren Blatt- seite herausragen und hier ein dichtes, rundliches, weissgraues Polster bilden. Fig. 36. Blattgalle auf Vitex Die erwähnte Ausstülpung wird nicht pe Sn von dem Erzeuger bewohnt. Die Lar- venhöhle befindet sich vielmehr im Blatte selbst oberhalb der vorher erwähnten Ausstülpung. Die Larvenhöhle ist platt; die sie nach unten begrenzende Gal- lenwand ist ungemein dünn und besitzt in der der Larvenhöhle zu- gewendeten Seite eine sehr kleine, halbkugelige Grube, die allem Anscheine nach der Larve als erste Wohnung gedient hat (efr. Fig. 36). In dem Entwicklungszustande, in welchem die Galle vorliegt, ist die untere Gallenwand ungemein morsch und zerbrechlich. Bei der Reife der Puppe bohrt sich letztere durch diese dünne Wand hindurch und entweicht zwischen den erwähnten langen Haaren. 127 AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN Weder diese Haare, noch die Dicke der oberen Gallenwand scheint die Larve vor den sie vertolgenden Schmarotzern zu schiitzen, denn ré ARNO 2 an REN i in allen untersuchten Gallen fanden sich nur Pteromaliden. Trotz- dem ich von Cecido- myidenlarven keine Re- ste aufzufinden vermo- chte, glaube ich nicht zu irren in der An- nahme, dass diese Gal- Fig. 37. Cecidomyidengalle auf Vitex; 8:1. le von Gallmiicken er- zeugt wird. Es scheint in der Tat sehr zweifelhaft, dass Bildungen wie die vorher erwähnten wirklich die Aufgabe haben, den Gallenerzeuger vor seinen Feinden zu schützen, denn man findet sehr oft, dass grade die Erzeuger solcher Gallen, die allem Anscheine nach mitd en wirk- samsten Schutzmitteln gegen Parasiten versehen sind, von letzteren besonders stark heimgesucht werden. Wahrscheinlich werden diese Schutzmittel in erster Linie die Auf- gabe haben, den Erzeuger der Galle vor Witterungseinflüssen zu behüten. SACHSENWALD bei DARESSALAM, 19. August 1910. 38. Cecidomyidengallen, auf denselben Blättern. Es sind glatte, holzige Blattgallen bis zu 9 mm Durchmesser. Blattoberseits treten sie in der Regel als ziemlich flache Buckel, blatt- unterseits als flache Kegel oder als Kugelsegmente vor. Der platten Larvenhöhle ist zuweilen nach unten noch ein klei- ner, durch eine breite Zellschicht von ihr getrennter Vorhof vorge- lagert. Die Puppe scheint sich stets auf der unteren Blattseite aus der Galle herauszubohren. Auch die Erzeuger dieser Gallen, die gegen Parasiten scheinbar durch die dicken holzigen Gallenwände geschützt sein müssten, wer- den stark von Parasiten angegriffen. In allen untersuchten Gallen fanden sich nur Pteromaliden oder deren Überreste und es war mir anfangs nicht möglich von Ceeidomyiden irgend eine Spur nachzu- weisen, bis mir dies bei der letzten der untersuchten Gallen endlich gelang. Auch hier war der Erzeuger der Galle von Pteromaliden ver- nichtet worden, aber zwischen den Uberresten der Pteromaliden fan- den sich Fragmente einer Cecidomyidenlarve und darunter die Brust- % ee 128 Ew. H. RUBSAAMEN grate (cfr. Fig. 23.b). Der Stiel dieser srustgräte ist sehr dünn und der Fuss derselben noch gar nicht entwickelt, so dass die zu dieser Gräte gehörende Larve anscheinend noch nieht voll entwickelt gewesen ist. Es ist I = 192; II = 32; III — DOSAENV = GENE 72; VI = 40. Die Gratenzähne sind spitz und jeder derselben ist an seiner innern Seite wieder mit einem kleinen, zahnartigen Fort- satze versehen. II. GALLEN AUS ASIEN Endiandra spec. 39. (2444). Psyllidengalle auf den Blättern. Es sind kegelf6rmige Gallen bis zu 6 mm Höhe, deren Spitze abgerundet ist; seltener sind sie annähernd cylindrisch oder halb- kugelig. Die Kegel scheinen vor- zugsweise nur auf der unteren Blattseite vorzukommen, während denselben auf der entgegengesetz- ten Seite eine Schwiele entspricht, die etwas in das Blatt eingesenkt ist, so dass sich hier eine dem Durchmesser des Kegels an seiner Basis entsprechend grosse, flache Vertiefung gebildet hat, die in der Mitte leicht genabelt ist. Fig. 38. Psyllidenblattgalle auf En- dan dira Specs 821. He Die harte Gallenwand umschliesst NEL TOs È - A an einen grossen Hohlraum. Die obere Gal- RS NT Dr 5 3 EN lenwand ist dort, wo sich der vorher erwähnte Nabel befindet, deutlich verdickt und diese Verdickung an ihrer Spitze abgeplattet oder schwach grubenartig ver- tieft. An dieser Stelle sitzt regelmässig die kleine Psyllidenlarve, die Erzeugerin der Galle. Die Verteilung der Gallen auf einem Blatte ist ganz regellos. Die autgefundenen Larven sind kaum Fig. 39. Psyllidenlarve aus Blattgallen auf Endian- 1. mm lang. Sie besitzen, wie dies bei dra.spec.; 70: 1. Psyllidenlarven, die in geschlossenen Gal- FRET | Dedichiamo questo spazio. gratuitamente ai Signori Abbonati, per domande od offerte d’in- NES ‘teresse individuale (o) generale, sempre perd aventi AS ENTER con la Cecidologia. ie J E ‘Schwewerhart dia: Verlagsbuchhandlung. — À Tia as a Dr. ian ni ER age | ERO DI i DE PARAÎTRE: i + Die Ehurkeidien, durch Tiere erzeugte Pfianzengallen Deutschlands und ae ‘ihre Bewohner. _ AS é 3 ey -Loocécidies de v ion — Galles de plantes produites par des animaux et x leurs habitants — bape subvention du Eguvermemens allemand et avec concours ce “yraisoni SIE ‚Er. Thomas: Liste, des: publications. sur les Zoocécidies et les. cécidozoaires dé. L'Allemagne. = E. Küster: Partie. ‘générale. — A. Nalepa: ‚Eriophyides (Acariens , he ‘galles). — x v A \ L’ouvrage entier. contiendra environ, 150 feuilles de texte, environ 150 planches Di | en | gran oe et paraitra environ en 6 années, au prix total de M. 300. — O Les RI ravages que da formation ides galles prodnit aux arbres feuillus età “feuilles acienlaires, aux arbres fruitiers et arbrisseaux, aux plantes fourageres et olera- cées, rendent nécessaire de compléter et affirmer nos connaissances dans cette matière Ben ‚une étude exacte des animaux ainsi que de leurs: plantes, & fin que des moyens ssent être trouvés qui. réduisent, ou font cesser ces dommages. : | De ce Ya de vue vi gouvernement allemand s'est. trouvé A à Pury en: Domande di cambi, indirizzi, domande e risposte diverse, etc. Si a» RIUISTA INTERNAZIONALE DI CECIDOLOGIA REDATTORE: PROF, A. TROTTER CAUELLINO) 1. La MARCELLIA si occupa esclusivamente dello studio delle galle e dei produttori di esse. Pubblica, su tale argomento, lavori originali, di istologia, morfologia, sistematica etc., talora corredati da tavole o da figure nel testo. Tiene inoltre al corrente di tutto quanto si pubblica nel campo della Cecidologia, dando anche, della maggior parte dei lavori, delle recensioni più o meno estese. ‘2. Tutti possono collaborare alla MARCELLIA ; gli Associati hanno però la precedenza sugli altri. I manoscritti dei lavori devono essere inviati al Redat- tore, il quale si riserva il diritto di ammetterli o no alla stampa. Si accettano lavori in inglese, tedesco ed in tutte le lingue delle nazioni latine. 3. Agli Autori verranno corrisposti gratuitamente 30 Estratti dei loro lavori, sara però in loro facoltà di farne tirare, a loro spese, un maggior numero di copie: nel qual caso dovranno renderne avvertito il Redattore con l’ invio del | manoscritto. 4. Le spese per tavole o figure nel testo sono, per ora, a carico degli Autori. 5. 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Scuola di Viticoltura e di Enologia, Avellino (Italia). e~e eee +e 40-20-0200 0 +e +e +e +e 0 +0 40-4040 7 eo oe 26 2626 — TROTTER A. e Cecconi.G. — Cecidotheca italica ou Collection de Galles ita- liennes , séchées et préparées, y-compris les formes nuisibles aux plantes agricoles.— Ont paru jusqu’ ici 20 fasc. — 500 espèces — ; le prix de chaque fasc. est de 10 fr. — En préparation fasc.:219-229.-- Pour achats: s’ adresser au Prof. A. TROTTER. ©) N RIVISTA INTERNAZIONALE | «ae m CECIDOIOGIA ~ Sommario:” Fe 2 CRE RENTE sneer Ew. H. — Beitriige zur Ken- _ntnis Hatpacrdaropasehtr Zovcecidien | = Fe : TSI “aa a A. TROTTER BaNcaxete I E as ABER, della Vite Pror. Dr. ES z (con fig. ). pie si : SA NE, : Paris’ G. é ron e — ‘Sui Gom- al . posti azotati nelle galle di Nen ro- RA È FeT Us. baccarum i Pee 2 > HOUARD C. — Les Zoocéeidi és de la er Tunisie (cont.). = Tonnen A.— Bibliografia è Recensioni. $ 2 loc. X me An. 19 || — Notizie. He, | a er Fasc. IU. ‘PUBBLICATO IL 18 NOUEMDRE 191) SIR, AVELLINO. e SE; TIPO- LITOGRAFIA PERGOLA DE 19:1 AVVERTENZE AI COLLABORATORI A fine di render più facile il compito del Redattore si pregano vivamente i Signori Collaboratori, avanti l'invio dei tnanoscritti, di tenere presenti, nel loro stesso interesse, le seguenti avvertenze : 1. I lavori sieno scritti ed ordinati colla maggior possibile chiarezza. Tale rac- comandazione é rivolta in modo speciale ai Signori Collaboratori esteri. . Le bozze di stampa vengono, di regola, inviate una. sol volta; una seconda (impaginate) solo quando le correzioni ‘precedentemente fatte sieno state di una certa importanza. Ulteriori invii non saranno fatti che dietre richiesta degli interessati. i . Coloro che desiderano avere gli Estratti in numero superiore ai 30, concessi gratuitamente, devono farne richiesta al Redattore con l’invio del manoscritto. . Con le bozze non si restituiscono i manoscritti se non quando ne sia stato espresso il desiderio all’ atto dell’ invio. . Per I° uniformità del giornale si pregano i Signori Collaboratori di attenersi alle seguenti indicazioni tipografiche convenzionali di maggior frequenza, usandole possibilmente ed uniformemente nei contro indicati casi : carattere. grassetto (per i cecidozoi o piante gallifere nelle intestazioni; ad SSE es. Cynips coriaria, Fagus silvatica). » MAIUSCOLETTO (per i nomi propri di persona nel testo; ad es. Löw, GIRAUD). » co? sivo (per i cecidonti nel testo; ad es. Perrisia affinis, Uro- cystis Anemones). » Spaziato (per i substrati nel testo; ad es. Quercus cocci- fera, Salvia pratensis). chris Eten) re are wiss. ent Zetschnft ee 6 Umfassende "ährliche Sammelreferate nach Finzelgebieten. | Die ganze Literatur erschopfende Berichte. Ein vielseitiger Anzeigenteil. NOV 29 1911 ah AKER wee) 3 / 7 LO Ginny N a ai | AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN 129 len leben, meist der Fall ist, keinen Stäbehenkranz, sondern nur einen Kranz ziemlich tanger, nicht dicht stehender Haare. Die Form des Tieres etc. ergiebt sich aus Fig. 39. Allem An scheine nach gehört der Blattfloh zur Psylla-Gruppe. URwALD bei HAYOEP, S. O. BORNEO, 13 Juni 1908. Ficus spec. 40. (1700). Acarocecidium auf den Blättern. Ähnlich wie bei N. 14 dieses Artikels befindet sich auch bei dieser Ficus-Art auf der unteren Blattseite ein kriimeliger Überzug, der zuweilen den grösseren Teil des Blattes bedeckt, zuweilen je- doch nur rundliche Plätze von 2-7 mm Durchmesser bildet. Blatt- oberseits sind diese Plätze meist etwas in das Blatt eingesenkt. Dort, Fig. 40. Milbengalle auf Ficus spee.; 10: 1. wo sich der Überzug blattunterseits findet, ist das Blatt auf seiner Oberfläche rauh und die feineren Nerven sind nicht mehr zu erkennen. Der krümelige Überzug besteht aus unregelmässig geformten Emergenzen, die um ein Vielfaches länger sind als das normale Blatt diek ist; untereinander sind diese Emergenzen stellenweise verwach- sen, so dass sich auf diese Weise Kammern bilden, die untereinander oft in Verbindung stehen oder sich nach aussen öffnen. SABANG auf PuLu WEH, 25 Maerz 1908. Heptapleurum pergamaceum Hassk. 41. (1842). Acarocecidium aut den Blättern. Blattunterseits befindet sich in unregelmässig geformten Plät- zen von 2-10 mm Durchmesser ein eigentümlich krümeliger Über- zug, der aus plumpen Emergenzen besteht, die an der Spitze ab- gestumpft sind und eine Höhe bis zu 1.5 mm erreichen. Diese Aus- wüchse stehen so dicht, dass sie zwischen sich nur schmale, nach 130 Ew. H. RUBSAAMEN aussen offene, spaltartige Hohlräume frei lassen, zwischen denen am vorliegenden Materiale Gallmilben in geringer Anzahl aufgefun- den wurden. Auf der oberen Seite ist das Blatt an der angegriffenen Stelle etwas eingesenkt und schwielig verdickt. GEDEH auf JAVA, bei 2500. m. über dem Meere, am 19. Mai 1908. Fig. 41. Milbenblattgalle auf Hep- taplerumpergamaceum; Nes ike Litsea spec. 42 (2505) Acarocecidium, Erineum auf den Blättern. Blattunter- seits bildet das dunkelbraune Erineum rundliche Plätze bis zu 15 mm Durchmesser, die tief in das Blatt eingesenkt und regellos über die Blattfläche verteilt sind. Die Haare, aus denen dieses Erineum besteht, sind an der Basis ziemlich grade und krümmen sich in der Regel erst in ihrer oberen Hälfte sehr stark. An der angegriffenen Stelle ist das Blatt deutlich verdickt. URWALD bei HAyoEr, S. 0. BORNEO, 15. Juni 1908. Litsea spec. 43. (2484). Fruchtgatle ? Erzeuger ? Die Gallen haben annähernd die Form von noch jugendlichen Eicheln. Der den Becher darstellende Teil ist unregelmässig verdickt, runzlig rauh und bei allen vorliegenden Gallen mit zahlreichen, grossen Bohrlöchern versehen. Der der Nuss entsprechende Teil der Galle überragt selten den oberen Rand des Bechers; er ist tief rotbraun, glatt und in der Mitte schwach genabelt. Unterhalb dieser Nuss befindet sie" ein Hohlraum, der wahrscheinlich als Larvenhöhle anzusehen ist, doch führen die vorher erwähnten Fluglöcher durehaus nicht alle bis zu dieser Höh lung; die Gänge, welche die Fortsetzung dieser Fluglöcher bilden enden vielmehr oft blind, d. h. ohne dass sie in irgend einen gros seren Hohlraum hineinfiihren. In der Höhlung unterhalb der Nuss konnten bei einigen Gallen AUSSEREUROPAISCHER ZOOCECIDIEN 131 diirftige Überreste von Schlupfwespen aufgefunden werden, wiihrend sie meist ebenso wie die blind endenden Gänge vollkommen leer waren. Es ist also nicht möglich, mit Hilfe des vorliegenden Materiales zu beurteilen, welcher Insektengruppe der Erzeuger angehört. Vielleicht handelt es sich um eine Mückengalle. URWALD bei Hayonp, S. 0. BORNEO, 15. Juni 1908. Nephrolepis exaltata Scuorr. 44. (1706). Acarocecidium auf den Blättern. Gewöhnlich wird ein Teil der Fiederchen nach unten umgeklappt und der so entstehende Hohlraum wird ausgefüllt von Emergenzen, die untereinander vielfach verwachsen sind, so dass sich Hohlräume bilden, die untereinander in Verbindung stehen. An ihrer Spitze fasern sich diese Emergenzen in haarförmige Fortsätze auf. Seltener entwickeln sich diese Auswüchse auf der oberen Blattseite in Form von Fig. 42. Milbengalle auf Neph- Mowe pin ss. 10: 1; so 5 LOR Streifen, denen auf der entgegengesetzten Seite meist eine seichte, furchenartige Vertiefung entspricht. Die Blattfläche ist an der an- ma gegriffenen Stelle abnorm ver- dickt und aus ihr erheben sich die erwähnten Auswüchse, die sich nach innen zu gegeneinan- der neigen, aus einem weitmasch- igen Zellengewebe bestehen und an der Spitze dicht mit sehr unregelmässig geformten Haaren besetzt sind, so dass die ganze ; i Deformation den Eindruck eines Fig. 43. Querschnitt durch einen Haar- streifen auf der Blattoberseite von Nephrolepis exaltata weckt. Schott; 20 : 1. Ob es sich hier um die von J. UND W. DOCTERS VAN LEEUWEN REIJNVAAN in MARCELLIA 1909 p. 31 erwähnte Galle auf Nephrolepis acuta handelt, scheint mir zweifelhaft zu sein. Oberflächlich betrachtet, macht die streifenformigen Haarpolsters er- mir vorliegende Galle ganz den Eindruck der LE. ps 30 dargestell- — ten Fig. 30 a. Von einer Teilung des Randes der Blattspreite wie ts sie fiir N. acuta angegeben wird, habe ich an dem mir Een Materiale jedoch nichts bemerken können. = Auf Nephrolepis hirsutula Presl. beschreibt Prof. Dr. M NALEPA (Denkschr. d. Kaiserl. Akad. d. Wissensch. Bd. LXXXIV. ~ p. 8-10) eine Deformation, die mit den Angaben von van LEEUWEN- | REIJNVAAN im Wesentlichen übereinstimmt. Die Deformation auf .N.hirsutula wird erzeugt durch Eriophyes pauropus Nal. SINGAPORE, BOTANISCHER GARTEN, 25. Maerz 1908. Le, L'ACARIOSE DELLA VITE DI E. PANTANELLI (con 16 illustrazioni) Nel 1900 si osservò per la prima volta in Svizzera, nei dintorni del Lago di Biel o Bienne un rachıtisıno primaverile delle viti, più accusato o quasi esclusivo sul Fendant (Chasselas), che è il vitigno più coltivato in quella regione. DUFOUR credette nel 1902 (1) di poter attribuire questa nuova malattia ad alcuni Phytoptus che egli vide vagare su le foglie malate. L’anno seguente, MULLER-THUR- GAU (2) constato la presenza di numerosi acari tetrapodi su le parti malate, ma lasciò in sospeso la questione, se si trattasse del comune Jriophyes (Phytoptus) vitis, che, come è noto, produce Verinosi della vite. CHODAT nel 1904-1905 (3) osservò la stessa malattia nei dintorni di Ginevra e ritenne trattarsi di un nuovo eriofiide, che egli chiamò Phytoptus bullulans, perchè produce accartocciamento e bollosità delle tenere foglioline. La malattia era intanto stata osservata nel Cantone di Vaud, nel Vallese, sul Lago di Zurigo, di Costanza (4); FAES {5) e MULLER- THURGAU (6) dettero ulteriori particolari e il noto specialista Pro- fessor A. NALEPA di Vienna classificò il nuovo minuscolo acaro pa- ‘assita come Phyllocoptes vitis (7). (1) Revue de vitic., XVIII. 1902. p. 272. (2) Ber. d. Schweiz. Versuchsst. in Wädenswil. 1903-1904. p. 577-579. (3) Bull. Classe Agric. Soc. des Arts de Genève (4), IV. 1905. p. 125-138. (4) BEHRENS, Bericht d. Versuchsstation Augustenberg, 1905 e 1906; Ber. ii. Pflanzenkr. d. kais. Reichsamtes des Inneren, 1907, p. 147; 1906, p. 136; 1905, p. 64. (5) Progrès agric. et vitic., XXII. 1905. II. Sem., p. 133-145. :6) Centralbl. f. Bakteriol., II., XV, 1906. p. 623-629. (7) Anzeiger d. k. Akad. d. Wiss, in Wien, XLII. 1905. p. 268. 134 E. PANTANELLI Nello stesso tempo CHODAT e MICHELI a Ginevra (1), FAES a Losanna (2), MULLER-THURGAU nel nord della Svizzera (3) sperimen- tavano diversi metodi di lotta e trovavano efficaci le pennellazioni invernali con lisolo o con polisolfuri, resultati che furono confermati da esperienze di BURNAT e JACCARD nel Ginevrino (4). Intanto da nessuno degli altri paesi viticoli è venuta notizia di questa malattia, ormai diffusa nei vigneti svizzeri col nome di aca riosi; CHAPPAZ (5) ne ha anzi messa in dubbio VP esistenza. Per lPepoca di comparsa, per andamento e per qualche aspetto morfologico, per i danni che produce (colatura totale dei fiori e ra. chitismo progressivo, eronico della vite) esistono fra 1’ acariosi e Parric- ciamento (roncet, court-noue, krautern, Reisigkrankheit) innegabili somi- glianze (6), le quali destarono più volte il sospetto che si trattasse della medesima affezione, finchè avendo lo serivente trovato nel vivaio di Noto alcuni ceppi di 420 A (Berlandieri x Riparia), Berlandieri Ress. 1, Riparia tomentosa, Vernac- cia ete., su cui si presentava un rachitismo con caratteri diversi da quelli dell’arriceiamento e del tutto simili a quelli dell’ acariosi, si potè fare lo studio comparato delle due malattie. Da queste ricerche è risultato (7) che anche in Sicilia si osserva una sorta di acariosi, ma il parassita che vi si trova sopra non è il Phyllocoptes vitis, bensì una forma di eriofiide ben diversa. Lo seri. vente ha avuto occasione di accertare la cosa confrontando il mate- riale siciliano con materiale ricevuto nel 1909 e 1910 dal signor BURNAT di Veyrier (Ginevra), Prof. FAES di Losanna, Prof. JACCARD di Zurigo, e raccolto da lui stesso in un viaggio fatto all’ uopo in Svizzera per incarico del nostro Ministero di Agricoltura, come re- (1) Bull. Classe Agric. d. Soc. des Arts de Genève (4), V, 1906. p. 269-282. (2) Chrou. agricole de Vaud, 1906, p. 43-44; 1908, p. 45-53; Bull. Soc. Vaudoise Sc. Nat., (5). XLVI. 1910. p. 59-78. (3) Centr. f. Bakter. XV, 1906. p. 629. (4) Revue de vitic., XXXI. 1909. p. 235-239; 257-261; 289-292; 469-472; 497-502. (5) Progrès agric. et vitic. XXVII. 1910: II. Sem. p. 581-584. (6) CHopar, 1. e., p. 127-128; BURNAT e JACCARD, 1. ¢., p. 238. (7) Bull. Off. Minist. Agric. 1910. Serie C. Febbraio; Rendic. Accad. Lincei, (5). XIX. 1910. I. S. p. 3 50; Relaz. d. R. Staz. di Pat. Veg. di Roma per il biennio 1908-1909 (1910), p. 17. L’ ACARIOSI DELLA VITE 155 sulta dalla relazione fattane (1). Fra le osservazioni fatte ritengo op- portuno riportare in questa rivista con maggiori dettagli quelle che si riferiscono ai caratteri delle due acariosi ed ai relativi parassiti. Caratteri dell’ acariosi La malattia si presenta in Svizzera principalmente sui primi germogli primaverili, i eui internodii restano estremamente corti, gra cili, spesso contorti, raramente fasciati. Le foglie della base del tral- cetto restano piccole, ac- cartocciate 0 chiuse, si proseingano e cadono. Le altre foglie sono piccole, deformate nei contorni, ma non laciniate oa denti acu. i ti, asimmetriche, molto bollose. Caratferistici sono certi arresti locali dell ac ereseimento della lamina; in questi punti si vedono BR macchie pallide per traspa- renza, verdicce o giallo. gnole, fino a bianco gial- Fig. 1. Foglia di Frappato, fortemente deformata dal- licce, disseminate di punti 14 or va Bes trasparenza. Aree pallide, bruno-nerastri:sono le pun- ae ture dell’ acaro. Attorno a queste areole continua 1’ accrescimento della lamina, che è obbligata ad incurvarsi, a diventare bollosa, fino a lacerarsi al margine o a perforarsi in corrispondenza delle stesse areole pallide (fig. 1). Evidentemente 1° acaro danneggia la foglia anche con le sue eserezioni, perchè si vedono anche aree pallide irregolari, in cui Pepi- dermide non mostra traccia di lesioni. Le macchie pallide hanno contorno irregolare e la loro ampiezza oscilla fra 0,5 e 5 mm; cominciano per lo più sopra a quei punti del (1) Bull. Off. Minist. Agric. IX. 1910. Serie C. Fase. VIII (Agosto). A os ERA È p aS 136 E. PANTANELLI RARA Re I “ CAES ey Bey SMI À 10 Os NT ge RR Ë A x Tp mesofillo in cui hanno fine le terminazioni vascolari (fig. 2). Le pun- ture, in forma di minuscoli punti nerastri, sono più frequenti sulla pagina inferiore della foglia ed è là che di solito sta riparato Veriofiide. Le più leggere lesioni consistono nella rottura di una o due cel- lule epidermiche (1), che imbruniscono, si coartano e huünficano (fig. 3, Fig. 3. Sezione di foglia di 420 A, Fig. 2. Una macula pallida attorno con puntura di Phyllocoptes su a punture all’ angolo di due co- la pagina superiore (Noto). Ingr. stole, in foglia acariosata di 160. Rip. x Berl. 420 A. Per tra- sparenza; ingr. 10. 4). Quando è lesa 1’ epidermide superiore, le cellule sottostanti del palizzata perdono la clorofilla e s’ ipertrofizzano , serrandosi le une contro le altre a formare una leggera intumescenza epitelioide (2). Quando le cellule distrutte sono in maggior numero nell’ epider- Fig. 4. Sezione di foglia di Vernaccia, con punture su ambo le pagine (Noto). Ingr. 160. (1) Cfr. MICHELI, l. ¢. 1906, p. 272; fig. 2. mide inferiore, nello spugnoso si desta una vivace proliferazione ed ipertrofia: 1 nuclei si ingrossano, i nucleoli diventano vivamente colorabili, imeati inter- cellulari scompaiono , lo spessore della foglia aumenta leggermente, (2) Simile a quelle ottenute con la causticazione da BUSCALIONI e MUSCATELLO, Malpighia, XXIV. 1911 p. 27-88; 97-152. ae L’ ACARIOSI DELLA VITE 137 si ha cioè una specie di stenösi della lamina (fig. 5). AN’ intorno per la distruzione della elorofilla e la mancata differenziazione del paliz- zata si forma una aureola pallida pitt sottile del resto della lamina, a contorno sfumato. Lungo le nervature le lesioni sono pitt gra- vi, perchè anche gli strati sottoepidermiei sono lacerati e i residui cellalari appaiono bru: no-neri, humificati, ma non gehficati e la parte Fig. >. pagina inferiore e stenosi del mesofillo (Veyrier). Inger. SO. Sezione di foglia di Pendant, con punture su la morta è circondata di aleuni strati di callo leggermente suberificato (fig. 6). Nelle foglie quasi adulte questi acari producono gravi lesioni negli angoli delle nervature, ove 1 epider- mide e lo spugnoso appaiono fortemente corrosi, ma le caverne che così si formano non sono circondate da sughero come nelle foglie giovani. Si trovano poi nelle foglie malate di aca- riosi, tanto in Svizzera come in Sicilia, cica- trici gommose nel pa- renchima mediano del mesofillo, negli ele- menti teneri dei fasci delle costole e in sin- gole cellule dell ipo- derma delle costole e dello spugnoso. Queste non sono dovute diret. tamente all’acaro, ma ad un principio di pro- sciugamento di singole Fig. 6. Sezione di costola di foglia di Pendant, con grave aree intercostali; la fo- lacerazione nella fossetta sopranervale ( Myes ). Ingr. 160. glia infatti in seguito al parassitismo dell’ eriofiide diventa così delicata da seccarsi prima 138 E. PANTANELLI dell’ estate, come accade anche nelle tenere foglie di vite molto dan- neggiate dal Dreanothrips Reuteri (1). La perforazione della foglia colpita da acariosi si distingue da quella prodotta da questo tisanottero, perchè non è allungata, lineare, bensì ha Paspetto di un minuscolo forellino angoloso, come fosse stata forata la la- mina con uno spillo (fig. 7). Essa non è contornata da un orlo cicatriziale ingrossato e giallastro, ma da stracci di tessuto necrosato, mentre il tessuto circostante è scolorato per largo tratto. Quando le perforazioni sono lontane dal margine della foglia, raramente ar- rivano a 1 mm di diametro, mentre si al- largano rapidamente quando sono pros- Vig. 7. Una perforazione su foglia sime o sul margine, portando alla lace- Rose di Berlandieri Ress. razione di tutto il mesofillo fra due co- RR dr he ADN à stole, alla sfrangiatura della foglia. Sui piccioli, tralci e grappoletti si vedono escoriazioni brune, dovute probabilmente al rostro del parassita, ma che potrebbero aver eanche altra causa, Le gemme alla base dei germogli malati perdono ge. neralmente la facoltà di svi- lupparsi; secondo CHODAT, BURNAT e JACCARD diven- tano anzi legnose. I tralci malati sono quelli che spun- tano dagli occhi dei cornetti o dalla parte superiore della testa, mentre i succhioni che escono dal ceppo sono Sani, tanto più quanto più la loro inserzione è situata in basso. Fig. 8. Vite di Berlandieri Ress. 1, colpita da ae Nel mese di giugno i tralei acariosi estiva. 28 luglio 1909. malati o si seccano comple- (1) Bull. Off. Minist.’ Agric. , IX. 1910. Serie C. Fasc. 2 (Febbr.); Rendic. Acc. Lincei. (5). XIX. 1910. 1. Sem. p. 348; Staz. sperim. agrarie, 1911, p. 469-514 Pte hi L'EST 3 be re LA L’ ACARIOSI DELLA VITE 139 tamente e cadono, per lasciare sfogare i sottostanti succhioni sani, 0 risanano a poco a poro, cioè cominciano ad emettere nuove foglie sane e internodii normali, così che già nel luglio le viti appaiono rimesse in salute. La produzione d’ uva è perduta, perchè i fiori 0 si seceano prima di chiudersi o non si formano affatto. Talvolta verso la fine di ago- sto la malattia compare di nuovo su le femminelle, se la stagione è abbastanza umida e calda (1). Nessuna lesione o al- terazione particolare si trova nel ceppo o nelle radici. Nei casi di acariosi trovati a Mote; su 4 2 0 4% Berhan- die ri Res soc, Riparta tomentosa, Monrvédre Ss Ruwpestris, Vernae- (Haar nap p ato... LEZzo- lia, le alterazioni delle foghe e del traleio coincidono perfetta- mente con quelle dell acariosi svizzera, ma si vede frequente la dicotomia e la produzione di oT; . ive 50 = SE : È URLA 3 un gran numero di gemme so Fig. 9. Vite di Derlandieri Ress. 2, colpita prannumerarie intorno ai nodi, da acariosi primaverile ed estiva. 29 lu- specialmente alla base dei tralci glio 1909. Femminelle ed apici molto malati (fig. 10). Tali gemme si an formano fra il giugno e il luglio — la stagione in cui è stato tro- vato il parassita — e continuano poi ad ingrossare nella medesima estate, senza arrivare a germogliare. Nell'inverno si seccano in gran parte, ma molte si sviluppano nella successiva primavera, dando ori- gine a ramificazioni dicotome, a verticilli ete. L’acariosi in Sicilia è dunque nettamente caratterizzata (2) e più (1) Lo stesso fatto si osserva a Noto, nei punti umidi del vivaio. (2) Nel luglio 1911 la k. landw. bakter. u. Pflanzenschutsstation di Vienna mi ha mandato in esame varii campioni di viti malate della Slavonia, con tutti i caratteri dell’acariosi, quale si osserva in Sicilia, ma non ho potuto rinvenire alcun Phyllocoptes. 140 E. PANTANELLI forte sulle femminelle ed all’apice del tralcio che alla base delle cac- ciate primaverili. Del resto le foglie mostrano lesioni identiche a quelle dell’acariosi svizzera e su gli organi teneri si vedono le solite cica- trici superficiali. Fig. 10. Spalla di Riparia >< Berlandieri 420 A, colpita da acariosi. Noto, marzo 1910. Pin di metà delle gemme basali avventizie si stac- carono durante la preparazione. Vi ha ragione di rite- nere, che in Sicilia siano state confuse sopra deter- minati vitigni due malat- tie: V arrieciamento ed una forma di acariosi si. mile, ma non identica al- Pacariosi svizzera. Tutta. via non è difficile distin- quere l’acariosi dall’ arrie- ciamento o roncet tipico sulle Rupestris, Ri- paria ete. Le foglie di questi vitigni arricciati non sono bollose, ma pro- fondamente laciniate e le macule pallide hanno con- torno poligonale costituito da nervature di ordine diverso, quindi netto, non sfumato; esse inoltre pos- sono mancare. Nessuna foglia cade nè gemma si secca o lignifica in pri- mavera, anzi anche le gemme laterali e basali del germoglio si svilup - pano insieme ad esso. La brevità degli internodii è un carattere secondario in ordine di tempo; le escoriazioni su gli organi teneri mancano nella malattia tipica, liberata da altre affezioni. La deformazione delle fo- glie cresce di anno in anno e la fioritura non è turbata, mentre la colatura è inevitabile. L’ ACARIOSI DELLA VITE 141 Nelle Berlandieri e loro ibridi pero V arricciamento si mostra assai simile all’ acariosı svizzera, perchè le foglie più tosto che la- ciniate sono deformi ed asimmetriche, fortemente bollose e piccole, il ‘achitismo però più forte su le femminelle e sul tralcio. Ma nessuna foglia cade nè gemma si secca e le macule pallide hanno contorni netti come negli altri vitigni affetti da solo arricciamento, senza pun- ture nè perforazioni (fig, 11 e 12). ER e ee SRO MT Re Fig. 11. Tralei di Riparia >< Berlandieri 420 A, con forte acariosi estiva. Femminelle ed apici molto deformati. 27 luglio 1909. Fig. 12. Tralcio di Riparia >< Berlandieri 420 À, col- pito da arricciamento. Dopo lo sviluppo malato della primavera, il sarmento tende a risanare. 27 luglio 1909. 142 E. PANTANELLI Caratteri del parassita L’ eriofiide che è causa dell’ acariosi svizzera fu intravisto la prima volta da DUFOUR (1) nel 1902, che lo ritenne però affine al. PEriophyes (Phytoptus) vitis. Anzi DUFOUR (2) fin dal 1896 dice di aver veduto del « court-noué » con acari bianchi che correvano ra- pidamente, ma questi probabilmente erano Gamasidi (Iphidulus 2), non Eriofiidi. MÜLLER-THURGAU (3) constatò la presenza dell’ eriofiide, ma inclinava ancora ad ammetterlo eguale a quello dell’erinosi. Cosi pure sul principio FAES (4), che ritenne anzi fossero ambedue stadii di sviluppo del Tetranychus, opinione contro cui giustamente insorse (5) TROTTER preconizzando inoltre la diversità specifica dell’acaro. CHODAT battezzò 1’ eriofiide per Phytoptus bullulans, ma senza darne alcuna de- scrizione (6). MÜLLER-THURGAU e FAES ne mandarono poi esemplari allo specialista conoscitore di questi aracnidi, Prof. NALEPA di Vienna, il quale li classificò per Phyllocoptes vitis n. sp. (7). Pare che egli lo abbia trovato in seguito anche in Austria, perchè nella sua splendida monografia degli Eriofiidi cita come stazione solo: Niederösterreich (8). Intorno alla biologia di questo fitoptide siamo bene informati mediante le ricerche di FAES (9), BURNAT e JACCARD (10). Secondo FAES: « Gli acari si osservano in gran numero all’ epoca del germo- gliamento sotto le scaglie brune o verdi che ravvolgono le gemme e fra le foglioline della gemma stessa (11), che appaiono tempestate di (1) Revue de vitic. XVIII. 1902. p. 272. (2) Chronique agricole de Vaud., 1896, p. 273. (3) Bericht d. schweizer. Versuchsstation in Wiidenswil, 1903-1904. p. 577-579. (4) Progrès agrie. et vitic., XXII. 1905. II. Sem. p. 133-145. (5) Giorn. di Vitic. ed Enol., XIII. 1905. p. 335. (6) Bulletin Classe Agric. Soc. Arts. Genève (4). IV. 1905. p. 737. (7) Anzeiger Akad. Wiss. Wien., XLII, 1905. p. 268. (8) Eriophyiden, in RUBSAAMEN ’s Zoocecidien, Stuttgart 1911, p. 261. (9) Bull. Soc. Vaudoise des Sc. Natur., XLVI, 1910. p. 59. (10) Revue de vitic., XXXI. 1909. p. 235. (11) Il Prof. Cuopar a Ginevra ebbe la gentilezza di mostrarmi eleganti pre- parati fatti da lui e da MICHELI, nei quali si vedevano innumerevoli eriofiidi fra le foglie di gemme chiuse. L’ ACARIOSI DELLA VITE 143 punture. Più tardi si spargono sui teneri organi in via di sviluppo ed il periodo massimo di riproduzione è raggiunto nella prima metà di giugno; dopo si ha una sosta: in piena estate le femminelle su- periori si mostrano di nuovo fortemente acariosate e si ritrova allora una moltiplicazione abbondante dei Phyllocoptes con ova, giovani e adulti su gli organi malati. Ai primi freddi, verso la fine di settembre, gli acari scendono al Geppo e si ritirano sotto le scaglie della scorza, situate immediatamente alla base dei sarmenti, ove passano l’ inverno in uno stato di letargo e resistono bene ai geli. Si vedono allora sotto la scorza ad un in- grandimento di almeno 30 volte colonie di numerosi Phyllocoptes addossati gli uni agli altri. Essi non scendono mai a più di 5-6 em. dalla base dei sarmenti ». Nel materiale inviatomi da Veyrier (Ginevra), Lausanne, Zurigo nel 1909 o raccolto da me a Myes (Losanna) nel 1910, ho trovato innumerevoli Phyllocoptes, che corrispondono alla deserizione data da NALEPA, nel modo indicato dagli Autori Svizzeri. In Sicilia, sui ceppi malati di acariosi, ho trovato eriofiidi solo in luglio, vaganti su foglie lesionate e deformate; non mi è stato possibile trovarne in primavera, nè in autunno su gli organi malati, nè d’inverno sotto le scaglie della scorza. Del resto essi sono rari, e occorrerebbero ancora molte ricerche per imparare a conoscere le loro abitudini (1). L’eriofiide siciliano però differisce notevolmente dal Phyllocoptes vitis Nal., come risulta a prima vista da uno sguardo alle figure (1) Per la raccolta di questi eriofiidi vaganti ho seguito ın parte i consigli del Prof. A. NALEPA (vedi anche Marcellia, v. V , an. 1906, p. 49 ).Ilmateriale fre- sco viene scosso a lungo in formalina al 4 °/,, 0 in acido picrico tiepido. Poi separo il torbidume per centrifugazione e verso senz’ altro a gocce il sedimento sn grandi portaoggetti, che ricopro con grandi coprioggetti, interponendo due listerelle di cartoncino. Esploro. I preparati che contengono eriofiidi vengono conservati sosti- tuendo via via dalle due estremità liquido Faure (Ann. di Bot., VIII, 1910, p. 63). Talvolta è opportuno schiarire ii sedimento con alcool, — L’ osservazione diretta si fa mettendo direttamente l’orgaro sul tavolo del microscopio, a luce ri- flessa, con un debole ingrandimento, p. es. Zeiss obb. AA, ocul. 3. 144. E. PANTANELLI BE —— —_—- _ —— —o — + (13, 14, 15) che do di ambedue. Non avendo il Prof. NALEPA pubblicato ancora una figura del suo Phyllocoptes, sono stato costretto a dise- gnare uno di quelli da me raccolti in Svizzera, al quale del resto si attaglia benissimo la «descrizione del Prof. NALEPA, che quì riporto ponendola a raftronto con la descrizione del fillocoptino trovato in Sicilia: Fig. 15. Phyllocoptes HOME vitis Nal., femmi- na, difianco. Ingr. 375. 375. Phyllocoptes vitis Nal: produttore dell’ acariosi della vite in Svizzera (e Bassa Austria ?) « Corpo allungato, debolmente fusifor- me, massima larghezza dietro lo scudo. Sendo triangolare, molto allungato so- pra al rostro, con 8 linee longitudinali nel campo mediano. Setole dorsali brevi, rivolte in alto, avvicinate fra loro e lontane dal margine superiore. Rostro robusto, rivolto in basso, setola rostrale lunga. 4 7) Z Mol / Phyllocoptes viticolus n. sp., fem- mina, di fianco, Ingr. Fig. 15. Phyllocoptes viticolusn.sp., fem- mina, dal dorso. Inger. 375. Phyllocoptes viticolus n. sp. produttore dell’ acariosi della vite in Sicilia Corpo tozzo, conico, massima larghez- za dietro lo scudo (2° anello dorsale). Seudo triangolare molto grande, spor- gente in avanti in modo da coprire tutto il rostro, con linee centrali e laterali ana- stomosate a disegno. Setole dorsali lunghe, dirette in basso ed in dentro, inserite proprio alla base dello scudo. Rostro robusto, rivolto in basso, setola rostrale lunga. L’ ACARIOSI DELLA VITE Zampe robuste, setole femorali molto lunghe ; articolo quarto lungo due volte il quinto. Unghia pennata con 5 rami, Artiglio un po’ più Jungo. Sterno non foreuto. Setola cosciale II inserita su 1’ angolo interno dell’ epimero. Lato dorsale dell’ addome coperto di 50 mezzi anelli molto stretti, lisci; lato ventrale non punteggiato. Setola laterale inserita all’altezza del- l’epiginio, sottile, un po’ più breve della setola ventrale III. S.v. I quasi il dop- pio della $. laterale, S. v. II lunga quanto la setola ventrale III. Setola caudale breve; setola accessoria fina. Lobo caudale piccolo. Epiginio emisferico ; valva con fini strie longitudinali; setola genitale infera, lunga quanto la setola dorsale. d ignoto, © lunga 160 p, larga 46 n, Taluni degli esemplari di 145 Zampe robuste, setole femorali molto lunghe; articolo quarte esile, lungo 3-4 volte il quinto. Unghia con 4 1ami. Ar- tiglio di poco pitt lungo. Sterno non forcuto. Setola cosciale II inserita su l’angolo interno dell’epimero. Lato dorsale dell’ addome coperto di 16-21 mezzi anelli larghi, ricoprentisi a tegola, leggermente verrucosi; lato ven - trale non punteggiato. Setola laterale inserita all'altezza del- l’epiginio, sottile, lunga quanto la S. v. I. S. v. II lunga il doppio della S. v. I: S v. III lunga quanto la S. v. II. ’ 8 I Setola caudale lunga; setola accessoria fina. Lobo caudale breve, assottigliato. Epiginio appiattito; valva liscia. Se- tola genitale infera, breve, "/, della se- tola dorsale. d' ignoto, © lunga 135 p, larga 45 y. Phyllocoptes vitis da me raccolti in Svizzera sono più tozzi di quelli descritti da NALEPA, e misurano 148 u di lunghezza per 58 p di larghezza. La femmina da me disegnata (fig. 13) era in principio di gravidanza; una femmina sul momento di partorire aveva raggiunto 170 u di lunghezza. Taluni individui del fillocoptino siciliano hanno la parte poste- riore dell'addome molto più sottile del resto, per cui mi era sembrato opportuno ascriverlo al genere Anthocoptes secondo la classificazione di NALEPA, ma questo carattere non è costante. forma si accosta al genere Tegonotus per la forma degli anelli dor- sali dell’ addome, ma il dorso non è molto arcuato, nè gli anelli hanno denti sporgenti su la linea mediana, per cui ritengo opportuno con- servare questa specie nel genere Phyllocoptes, il quale del resto com- Più tosto questa prende appunto due linee distinte di forme, quelle con numerosi e stretti anelli dorsali, a cui appartiene il Ph. vitis, e quelle con pochi e larghi anelli dorsali, fra cui la specie siciliana. quarta specie di eriofiidi parassiti della vite : Phyllocoptes viticolus n. sp. (Pantanelli, Bull. braio 1910, Anthocoptes ?) Abbiamo così una feb- Min. Aoric., 10 146 E. PANTANELLI (Ampelidacee) Vitis vinifera, riparia, berlandieri. Cladomania e rachitismo dei getti; maculatura, deformazione e per- forazione delle foglie. Noto (Sicilia). Le altre tre specie sono : Eriophyes vitis (Pagenst. 1857) Nal. 1890. Produtt. dell’erinosi comune Phyllocoptes vitis Nal. 1905. » » acariosiin Svizzera. Epitrimerus vitis Nal. 1905. » » brunissure » Erinosi diffusa ed acariosi É noto che la differenza di forma fra gli eriofiini ed i fillocoptini corrisponde ad una differenza nelle abitudini e quindi nel genere di alterazioni che producono nella pianta ospite questi due gruppi di eriofiidi. Gli eriofiini, di corpo allungato, cilindrico, protetto da un sottile tegumento chitinoso, provvisti di zampe esili e brevi, di un rostro debole e poco sviluppato, sono obbligati a vivere entro le galle che essi producono e non ne escono se non quando V organo è di- ventato inadatto ad alimentarli, generalmente solo per ripararsi a svernare sotto le squame delle gemme. Il resto dell’ organo attorno alla galla resta quindi normale, a meno che, come si verifica in certi erinei e specialmente negli acrocecidil, le galle non siano così fitte, che l’acerescimento di tutta la foglia o del germoglio venga arrestato in uno stadio giovanile di sviluppo. Invece i Phyllocoptes, di corpo breve, per lo più conico, quindi meglio equilibrato rispetto all’appa- rato locomotore, costituito da zampe più lunghe e robuste, protetto daunintegumento chitinoso abbastanza robusto, provvisti di rostro for- te, rivolto per lo più verticalmente in basso, sono più adatti a camminare liberamente e ad approfittare di una superficie molto maggiore di organo della pianta ospite, così che interi germogli, con tutte le loro foglie, infiorescenze ed altre appendici possono offrire ricetto ad una sola colonia e su tali germogli è difficile trovare un organo immune, finchè i parassiti non hanno cominciato a ritirarsi sotto le squame in cui intendono svernare. Di quì la profonda differenza fra il ca- rattere limitato, puramente locale, delle erinosi ed il carattere dif- fuso a tutto il germoglio delle alterazioni prodotte dai Phyllocoptes. Occorre pero talvolta di osservare su la vite un forma di erinosi L’ ACARIOSI DELLA VITE 147 che possiamo chiamare diffusa, in cui individui di Briophyes vitis non riescono, per speciali condizioni del substrato, a determinare l’escrescenza di cellule epidermiche abbastanza vicine per formare un erineo compatto. ove la colonia si possa regolarmente sviluppare; si forma allora una pelurie rada, estesa ad una superficie grande della foglia, su la quale vagano individui di Hriophyes in cerca di quel ri- paro che il cecidio mal riuscito può loro dare. Appunto su queste foglie che non si prestano alla formazione di erinei perfetti, si possono incontrare lesioni prodotte dai Phyllo- coptes, le quali non si trovano mai su foglie colpite da erinosi nor- male, e viceversa l’Eriophyes non s’ insedia mai in foglie di germogli colpiti dal Phyllocoptes. Evidentemente i Phyllocoptes amano condizioni del substrato di- verse da quelle preferite dall’ Eriophyes, come risulta anche dal fatto che V Hriophyes preferisce foglie e grappoli di viti robuste, mentre i Phyllocoptes attaccano direttamente le gemme di viti che tendono a degenerare per la loro situazione in terreni umidi e compatti. L’ erinosi della vite produce danni praticamente sensibili solo quando colpisce i grappoli (CUBONI), mentre | acariosi è una vera malattia, in quanto tutto il germoglio resta deformato e il danno aumenta con gli anni, perchè i Phyllocoptes restano a svernare su le gemme formatesi all’ascella delle medesime foglie colpite od anche, come nell’ acariosi siciliana, nelle gemme avventizie che si formano alla base del tralcio durante l estate, forse per correlazione della di- struzione delle femminelle, senza giungere a svilupparsi. Diffusione e provenienza Lo scarso potere migratorio degli eriofiidi spiega la lenta dif- fusione dell’ acariosi, che può restare localizzata per anni sopra uno o pochi ceppi, se le viti sono abbastanza spaziate, così che i loro tralci non arrivino a toccarsi. Se i tralci si toccano è facilitato il passaggio dei Phyllocoptes da una vite all’ altra, come si osserva spe- cialmente in estate; da un apice di femminella o di traleio essi pas- Sano in agosto alle estremità contigue di altri tralci o femminelle appartenenti ai ceppi circostanti, ma siccome ia loro vita è collegata allo stato giovanile degli organi loro ospiti, non scendono mai sotto le 3-4 foglie apicali, per cui tutto il resto del traleio o femminella 148 E. PANTANELLI fino alla base resta sana. Queste estremita venendo poi allontanate con la potatura, il ceppo si conserva sano e immuni sono ancora le gettati primaverili. Tale fatto ne spiega altri due : 1. Attorno ad un ceppo malato di acariosi si deformano in estate le estremità dei sarmenti e delle femminelle dei ceppi circostanti; 2. La trasmissione del « roncet » per contagio diretto di tralci arrivati a toccarsi e discendendo dall apice del sarmento, come di- cono di avere osservato precedenti autori. Si trattava evidentemente di acariosi o di tripidosi. Nei vigneti a sesto stretto V espansione dell’ acariosi è molto più rapida. Generalmente il vento tra- sporta gli eriofiidi dauna pianta all’ altra; più facilmente può accadere questo per i Phyllo- coptes liberamente vaganti, così che la malattia nei vigneti si diffonde secondo la direzione del vento dominante. Anche 7’ uomo concorre a dif- fondere Pacariosi per mezzo delle talee. Una talea di Mour v è- drex Rupestris 1202, petvenuta nell’ inverno 1909 dalla Francia, sviluppò germo- ghi fortemente attaccati da eri- nosi diffusa. In quella prima: vera vi rinvenni un gran numero di Hriophyes accanto ad alcuni Phyllocoptes vitis. L’ anno sue- cessivo 1 germogli si sviluppa- Fig. 16. Vite di due anni di Mourvédre =< rono deformati da sola acariosi Kupestris 1202; maggio 1910. Acariosj del tipo svizzero, ossia ad at- Ger penne: tacco primaverile (fig. 16). Il più forte ostacolo naturale (1) alla diffusione dell’ acariosi è (1) Sui resultati soddisfacenti ottenuti anche da me con le pennellazioni ed irrorazioni con lisolo e polisolfuri ho parlato in precedenti note, v. Rend. Ace. Lincei 1910, 1. c. L’AGARIOSI DELLA VITE 149 costituito dai predatori, fra cui a Noto prevalgono due gamasidi, Iphidulus communis e Rhyncolophus (Erythracus) (varie specie); il pri mo sopra tutto pare che sia ghiotto dei Phyllocoptes, perchè la sua frequenza sui germogli dei diversi vitigni varia proporzionalmente alla loro tendenza a contrarre l’ acariosi. Col loro rostro lungo ed acuminato tanto gli Iphidulus come gli Erythraeus arrivano facilmente a colpire i Phyllocoptes rintanati negli angoli delle nervature, nelle anfrattuosità determinate dal loro parassitismo. I Phyllocoptes, almeno quelli che ho studiato io a Noto, amano del resto i vitigni a germogli tomentosi, a foglie che anche normal- mente hanno una certa bollosità, così i Berlandieri Ress. 1 e2, le Riparia tomentose, gli ibridi. Riparia x Ber- Pemdieri, talune Rupestris x, Berlandieri;, Vinife- fa, Viniferax» foglie normali 64.60 °/, » » > /o La maggior quantita di acqua, riscontrata nelle foglie gallifere, costituisce una conferma ed una riprova di altre osservazioni gia pubblicate da uno di noi (1) a proposito delle galle di Dryophanta folii, che cioè le foglie gallifere, separate dalla pianta, possono sot- trarre acqua dalle rispettive galle e che perciò in natura talune spe- cie possono costituire per la foglia una specie di riserva d’ acqua, da potersi utilizzare quando una troppo forte traspirazione tende a far diminuire il quantitativo d’acqua immagazzinato nei tessuti normali. I procedimenti analitici seguiti in queste ricerche per la deter- minazione dell’ azoto, sono quelli ordinari che si seguono nelle analisi dei foraggi : V azoto totale è stato determinato secondo KJELDAHL, la proteina pura secondo STUTZER, l'azoto ammoniacale Vabbiamo determinato distillando con liscivia di magnesia l’infuso acquoso della sostanza, l’azoto amidico, che abbiamo preferito determinare anzichè calco- lare per differenza, è stato dosato secondo E. SCHULZE (2), azoto delle nucleine attaccando la sostanza con pepsina elori- drica a 38°C. per due giorni, secondo STUTZER, V azoto della proteina digeribile per differenza tra I’ azoto della proteina pura e Il’ azoto delle nucleine. (1) TROTTER A. — apporti funzionali tra le galle di Dryophanta folii ed il loro supporto. Marcellia v. VII, 1908, pp. 167-174. (2) Nella tabella, le tre quantità, corrispondenti alla proteina pura, all’ azoto amidico ed all’ azoto ammoniacale, non danno una somma corrispondente esattamente alla quantità di azoto totale, perchè i singoli numeri sono stati ottenuti per analisi e non per calcolo, 154 G. Paris ed A. TROTTER I risultati da noi ottenuti sono raccolti nella seguente tabella : gr. di azoto °/ gr. di gr. di azoto °/, gr. di sostanza secca azoto totale Galle Foglie | Foglie | Galle Foglie | Foglie gallifere | normali gallifere | normali Azoto totale 2,94 2,73 2,73 100 100 100 Azoto della proteina pura | 1,26 | 2,52 2,45 | 42,9 92,3 89,7 Azoto amidico 1,33 0,21 | 0,21 45,2 tot Tg Azoto ammoniacale 0,30 0 | 0,05 10,2 0 1,8 Azoto delle nucleine 1,15 2,10 |. 1,93 39,1 76,9 10:7 Azoto della proteina dige- | ribile. 0,11 0,42 | 0,52 3,8 15,4 19,0 I risultati delle nostre analisi concordano percio, nelle linee fon- damentali, con quelli ottenuti da PANTANELLI e da MOLLIARD. Pero, dato il materiale da noi utilizzato per queste ricerche, privo per di più dell’ azoto animale proveniente dal cecidozoo, ci è consentito di poter affermare che la sede di quel metabolismo nutritivo destinato a portare una tale modificazione nella costituzione chimica del con- tenuto cellulare, in rapporto all’azoto ed alle sue forme di combina zione, è quasi esclusivamente la galla, mentre la foglia gallifera (questo nel caso nostro, gli altri organi per galle non fogliari) è pochissimo influenzata dall’ esistenza delle galle e perciò la sua costituzione chi- mica in confronto della foglia non gallifera, non offre differenze tali da doversene tener conto oltre un certo limite. O se mai, differenze di un qualche peso non potrebbero aversi se non nel caso di foglie fortemente invase da produzioni gallari. Riassumendo, possiamo affermare che nei tessuti delle galle di Neuroterus baccarum VV azoto totale si mostrain sensibile aumen- to, che 1’ azoto proteico totale vi è più scarso, mentre vi è un forte aumento nell azoto amidico e nell’ azoto am- moniacale; sono in diminuzione 1° azoto delle nucleine SUI COMPOSTI AZOTATI 155 e 1’ azoto della proteina digeribile. Tutto ciò ci per- mette di concludere che nei tessuti gallari vi è diminuzione delle so- stanze azotate insolubili mentre anmentano nel complesso, ed in una forte proporzione, quelle solubili e perciò diffusibili. Ci resta ora ad esaminare la causa del fenomeno, in sè oramai sufficientemente provato e da potersi considerare come generale date le concordanti constazioni di ricercatori diversi, i quali per di più hanno operato su materiale vario, per specie, substrato e provenienza. PANTANELLI, in causa della complessiva maggiore quantità di azoto contenuto negli organi galliferi, accenna ad una analogia con gli organi giovanili normali. MOLLIARD invece pensa che le accen- nate e complesse modificazioni chimiche sieno dovute, come abbiamo ricordato in principio, ad una diastasi proteolitica, segregata dal ce- cidozoo durante il suo sviluppo, mercè la quale i composti azotati insolubili, contenuti nel tessuto gallare in via di accrescimento, po- trebbero rendersi utili a tutto vantaggio del cecidozoo, e che inoltre il maggior quantitativo di sostanze amidiche potrebbe essere anche in "apporto con lo stesso fenomeno della cecidogenesi, attribuendo cioè alle sostanze amidiche una influenza in certo modo ipertrofizzante sui tessuti normali. Non avremmo alcuna difficoltà ad accogliere questa ipotesi del MOLLIARD, la quale è anche in accordo con precedenti sue ricerche sull’ influenza dell’ asparagina nella tuberizzazione del Ravanello (1), se non vi fossero alcuni fatti nel campo della fisiologia vegetale che ci suggeriscono un’altra interpretazione dei fenomeni chimici più sopra illustrati. Noi riscontriamo cioè una singolare coincidenza di dati analitici fra la composizione del tessuto gallare e quella degli organi normali in via di accrescimento, nei quali pure, parallelamente alla diminuzione delle sostanze proteiche, aumentano le sostanze amidiche destinate al metabolismo costruttivo dei nuovi tessuti. Quindi, si potrebbe pensare che I’ aumento delle sostanze amidiche nel tes- (1) MOLLIARD M., Action morphogénique de quelques substances organiques sur les végétaux superieurs. Rev. gén. de Bot. t. XIX, 1907, p. 241. 156 G. Paris ed A. TROTTER suto gallare, più che essere |’ effetto di un diastasi segregata dal. V insetto, rappresenti un fatto di correlazione, in quanto che una galla è o fu sede di un attivo processo di moltiplicazione cellulare tale da rendere necessario, alla stesso modo di quanto avviene in una plantula in via di sviluppo od in un germoglio durante il suo allungamento, la formazione di composti azotati diffusibili e di facile e pronta assimilazione. Siccome poi un fenomeno non dissimile av- viene anche nelle piante soggette ad un accrescimento patologico (nelle piante clorotiche ad esempio) si può pensare che le galle es- sendo costituite da tessuti patologici e perciò, probabilmente, incapaci di assimilazione e di altri fenomeni sintetici, i processi chimici di struttivi dehbano prevalere sui processi costruttivi delle sostanze proteiche. Facciamo nostre le frasi con le quali il MOLLIARD chiude il suo interessante lavoro, che cioè, qualunque possa essere I’ interpretazione attuale del fenomeno, l’aver spinto lo studio chimico delle galle so- pra una tale direttiva, è di lieto auspicio per nuovi e più importanti risultati intorno a questo problema così seducente del determinismo delle galle. Bibliografia Crediamo utile riunire un elenco di pubblicazioni riguardanti la chimica > delle galle, con Vavvertenza tuttavia che per quanto ha rapporto con le sostanze tanniche ci siamo limitati a segnalare solo le originali e più importanti : te) oD BERZELIUS. — Sur le tannin de la noix de Galle. Ann. de chim. 2 ser. t. XXXVII p. 385. BERZELIUS. — Ueber der Gerbstoff der Gallaepfel, der Eichenrinde etc. Jahres- bericht t. VII p. 244. 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En 1895, BONNET et BARRATTE ont admirablement figuré sur un Teucrium une fort belle hémiptérocécidie restée Inconnue jus-qu’ à ce jour des entomologistes. La même année DECAUX a si- gnalé une galle de Tamarin provenant des environs de Gabès. La région du Chêne Liège et du Chêne Zéen du Nord de la Tunisie, comprise entre Ain-Draham et Tabarka, a été visitée successivement en .1896 et en 1897 par P. MARCHAL et par SEURAT, qui ont fait connaître dans les années suivantes le résultat de leurs recherches. Plus au sud, aux environs de Kairouan, diverses galles ont été ra- massées et signalées par P. MARCHAL; j en ai décrit également une trouvée par G. LE TESTU sur Artemisia campestris. La banlieue méme de Tunis a fourni de très jolis échantillons de la galle du Rhodites Mayri ; ils furent envoyés au Mnséum de Paris par M. DUMAS et décrits en 1899 par R. DU BUYSSON. CORTI y a signalé, en outre, en 1905, une ériophyidocécidie de 1’ Artichaut. Vers la méme date la description de la galle du Quercus Ilex, de provenance tunisienne, engendrée par l’ Andricus Buyssoni, a paru dans le Traité des Cynipides de KIEFFER. Enfin, tout récem- ment, dans la relation qu’ il donne des excursions de la Société bo- tanique de France en Tunisie (Session extraordinaire de 1909; Compte- rendu paru en 1911), PITARD a indiqué au courant de la plume quelques cécidies qui avaient attiré son attention, ainsi que celle de M. CHRE- TIEN, au cours d’ herborisations et de chasses entomologiques dans le sud de la Régence. Ayant eu l’occasion de parcourir la Tunisie du nord au sud, depuis la Kroumirie jusqu’ au plateau si pittoresque des Matmata, du 21 mars au 23 avril de l’année dernière, et d’ y faire d’ assez TON ane Domande dicambi, indirizzi, domande e risposte diverse, etc. Dedichiamo questo spazio gratuitamente ai Signori Abbonati, per domande od offerte d’in- teresse individuale o generale, sempre però aventi attinenza con la Cecidologia. =: Schweizerbart’ sche Verlagsbuchhandlung. — _Nägole & Dr. Sproesser Stuttgart. | le DE PARAÎTRE: A PT > Die Zoocecidien, durch Tiere erzeugte Pflanzengallen Deutschlands und hre Bewohner. : Aoocécidies de 1 Allemagne — Galles de plantes produites par des animaux et ‘leurs habitants — Avec subvention du gouvernement allemand et avec concours des pre. miers savants , éditées par Ew. H. Rübsaamen. Contenu de la première li- vraisen: fy Fi. Thomas: Liste des publications sur les Zoocécidies et les cécidozoaires de V Allen. agne. -- E. Kiister: Partie générale. — A. Nalepa: Eriophyides (Acariens des galles). — L'ouvrage entier contiendra environ 150 feuilles de texte, environ 150 planches en grand folio et paraîtra environ en 6 années, au prix total de M. 300. — Les grandes ravages que la formation des galles produit aux arbres feuillus et à feuilles ac.culaires, aux arbres fruitiers et arbrisseaux, aux plantes fouragères et oléra- cées, rendent nécessaire de compléter et affirmer nos connaissances dans cette matière par-une étude exacte des animaux ainsi que de leurs plantes, à fin que des moyens puissent etre trouvés qui réduisent ou font cesser ces dommages. St - De ce point de vue le gouvernement allemand s’est trouvé disposé à subven- tionner l'édition de cet ouvrage, qui deviendra, en égard au texte et aux illustra- tions, un ouvrage fondamental dans cette matière. nd 1. La MARCELLIA si occupa esclusivamente dello studio delle 16 è dei produttori di esse. Pubblica, su tale argomento , lavori originali, di istologia,/ morfologia, sistematica etc., talora corredati da tavole o da figure nel testo. Tier inoltre al corrente di tutto quanto si pubblica nel campo della Cecidologia, dang: anche, della maggior parte dei lavori, delle recensioni più o meno estese, E 2. Tutti possono eollaborare alla MARCELLIA ; gli Associati hanno però la precedenza sugli altri. I manoscritti dei lavori devono essere inviati al Redat- z tore, il quale si riserva il diritto. di ammetterli o no alla stampa. Si accettano. ee lavori in inglese, tedesco ed in tutte le lingue delle mazioni latine. ~~ oe a -. 3. Agli Autori verranno corrisposti gratuitamente 30 Estratti. dei lord lavori, sarà er in loro facoltà di farne tirare, a’ loro spese, un maggior. nrimerg diz copie : nel qual caso dovranno renderne avvertito il Redattore con l'invio del manoscritto. ©» i SA = ; Ps 4. Le spese per tarde o figure nel testo sono, per ora, a carico ‘0 degli Autori. 5. Usciranno 6 fascicoli all’anno, complessivamente circa 15 fogli fi stampa, | fe possibilmente un fascicolo ogni due ‘mesi; cicè: Febbraio, Aprile, Giugno, Ago-, sto, Ottobre, Dicembre. È = +? 6. Gli abbonamenti cominciano dal 7° e ipsio: TARSIA Sanna i, anovati an- che per l’anno successivo , qualora non venga data rinuncia al Redattore entro LE il mese di Dicembre. Sa, ES PRE ci = 7. Il prezzo d’ abbonamento è di Lie 15 (= 15 ee 12 Mk. = 12 Sh 5: da pagarsi ‘antecipatamente. — Si pregano i Signori Associati. esteri di effettuare - = iloro pagamenti con vaglia postali (mandat carte) € non con vag. ia cambiarit = (chèque). S STA ZIA, si rg Sn Per abbonamenti, informazioni, accettazione di lavori, Cami SE rivolgersi — (italia). TROTTER A. e CECCONI G. — Cecidotheca italica ou Collection. ‘de Galles itas 3 liennes, séchées et PÉRpareeE » Y- compris - les formes nuisibles _ aux plantes agricoles.— Ont paru jusqu’ ici 20 fasc. — 500 espèces — ; le prix de chaque fasc. est de 10 fr. — En préparation fasc. 219-220. — Pour achats s adresser au Prof A; TROTTER. = = 3 n RIVISTA INTERNAZIONALE — : 4 = am vi CECIDOLOGIA = SOMMARIO: | oe TR : 2 a: REDATTORE: Ba Houarp C..— Les Zoocécidies de la - Tunisie (cont. e fine). "TROTTER A. — Bibliografia e Recensioni. Pror. DR. A : TROTTER Sa Indici dell’ annata 1911. | Vor. X.- An. 1911 vet ae me < Fasc U-UI (PUBBLICATI IL 31 GENNAIO 1912) 2 = è = AVELLINO esi E TIPO-LITOGRAFIA PERGOLA La | i 1912 E Re Fi A 3 > A fine di render più facile il compito del Redattore si pregano vivamente i Signori Collaboratori, avanti l’invio dei manoscritti, di tenere presenti, nel loro stesso interesse, le seguenti avvertenze : 1. I lavori sieno scritti ed ordinati colla maggior possibile chiarezza. Tale rac- comandazione è rivolta in modo speciale ai Signori Collaboratori esteri. 2. Le bozze di stampa vengono, di regola, inviate una sol volta; una seconda (impaginate) solo quando le correzioni precedentemente fatte sieno state di una certa importanza. Ulteriori invii non saranno fatti che dietro richiesta degli interessati. 3. Coloro che desiderano avere gli Estratti in numero superiore ai 30, concessi gratuitamente, devono farne richiesta al Redattore con l’ invio del-manoscritto. 4. Con le bozze non si restituiscono i manoscritti se non quando ne sia stato espresso il desiderio all’ atto dell’ invio. 5. Per l’ uniformità del giornale si pregano i Signori Collaboratori. di attenersi alle seguenti indicazioni tipografiche convenzionali di maggior frequenza, usandole possibilmente ed uniformemente nei contro indicati casi : carattere grassetto (per i cecidozoi o piante gallifere nelle intestazioni; ad es. Cynips coriaria, Fagus silvatica). » MAIUSCOLETTO (per i nomi propri di persona nel testo; ad es. Löw, Ry Cth ART GIRAUD). » corsivo (per i cecidonti nel testo; ad es. Perrisia affinis, Uro- cystis Anemones). » spaziato (per i substrati nel testo; ad es. Quercus cocci- fera, Salvia pratensis). Sammlung Javanischen Gallen: Diese Sammlung (Format 18 x 24 cm.) wird erhalten: die getrockneten Gallen mit Angabe des Gallbildners, Fundort, Datum und soviel wie möglich auch der Literatur. Ausserdem wird beigefügt eine Photographie der Galle selbst _ oder einer Detailzeichnung. Jedes Jahr werden ein oder zwei Mappen von 25 Gallen erscheinen. Die erste ungefähr Juni oder Juli 1912. Preis jeder Mappe 16 Mark. Die Versendungs- kosten sind im Preise inbegriffen. Anfragen zu richten direcht an: W. DOCTERS VAN LEEUWEN: Semarang (Java). al na 2 Se o cape in = RS nd ets Kt Ka Lg an Peel art: “sale Re de La ” = er Les Zoockcipies DE LA TUNISIE 16i nombreuses récoltes de galles, j’ ai été amené à dresser un tableau d’en- semble des zoocécidies tunisiennes. Ce tableau comporte tout d abord les galles signalées jusqu’ à ce jour dans les mémoires des Auteurs ; il se continue par la description Sommaire des cécidies provenant de mes récoltes et par celle des échantillons recueillis par mes collégues de la Société botanique, CHERMEZON, ÉVRARD et VIGUIER. La description détaillée de ces galles tunisiennes, presque toutes nouvelles pour la science, ainsi que les dessins qui les représentent, paraitront bientôt dans un travail plus complet en cours d’ impres- sion dans les Annales de la Société entomologique de France. Quel- ques renseignements concernant les cécidies des Salsolacées ont déjà vu le jour dans deux notes publiées Pan passé: HOUARD, 1910 * et 1910 b. Dans le présent travail, les plantes hospitalières sont rangées suivant l’ordre alphabétique des genres; deux phytocécidies et un cas tératologique le terminent. I. Tableau des Zoocécidies signalées jusqu’ à ce jour en Tunisie SS en Artemisia campestris lL. 1. Rhopalomyia tubifer Bouché. — Consulter : Honard, 1906, p. 69, n° 5; 1909, p. 994; n° 5777. Atriplex Halimus L. 2. Asphondylia punica Marchal. - Consulter: P. Marchal, 1897, p. 20-21, n° 1, pl. I, 15-16 ; 1900, pl. XXIX, 2, pl. XXXVI, 13; Houard, 1908, p. 391-392, n° 2208. 3. Psyllide. — Consulter : P. Marchal, 1897, p. 22, n° 3; Darbonx et Houard, 1901, p. 53, n° 387, fig. 99-100 ; Houard, 1908, p. 392, n° 2209, fig. 655-656. Atriplex mollis Desf. 4. Coleophora Stefanii Joannis. — Consulter : Pitard, 1909, p. CXXVII. Atriplex parvifolius Lowe. 5. Coleophora Stefanii Joannis. — Consulter : Pitard, 1909, p. CXXVII. 6. Diptère. — Galle en artichaut. Consulter : Pitard, 1909, p. CXX VII. 11 LIBRARY NEW YORK BOTANICAL GARDEN, 162 C. Hovarp Cynara Cardunculus L. 7. Ericphyes cynare Corti. — Consulter: Corti, 1905, p. 766-769, fig. 1-2; Houard, 1909, p. 1019, n° 5936. Deverra scoparia Cosson et Durieu. 8. Diptère. — Grosse cécidie. Consulter : Pitard, 1909, p. CLIX. Erica arborea L. 9. Perrisia ericæ-scopariæ Dufour. — Cousulter : P. Marchal, 1897, p. 22, 1°. Fagonia glutinosa Del. 10. Phlæocecis cherregella Chrétien. — Consulter : Pitard, 1909, p. CLXVIII. 11. Diptère. — Énorme galle en artichaut. Consulter : Pitard, 1909, p. CLX VIII. Limoniastrum Guyonianum Cosson et Durieu. 12. (Ecoceeis Guyonella Guenée. — Consulter : Ragonot, 1885, p. CCVIII-CCIX ; Baronnet, 1894, p. 44-45; Fallou, 1894, p. 554; Decaux, 1894, p. 554-555 ; 1895, p. 30-32 ; P. Marchal, 1897, p. 22, n° 1; Houard, 1909, p. 802, n° 4626; Pitard, 1909, p, CXXIV-CXXV. 13. Sclerocecis pulverosella Chrétien. — Consulter : P. Marchal, 1897, p. 22, n° 2; Houard, 1909, p. 802, n° 4627; Pitard, 1909, p. CXXIV-CXXV. Phagnalon saxatile Cassini. 14. Diptere. — Fleurs parasitées. Consulter : Pitard, 1909, p. CLIII. Quercus Ilex L. 15. Andricus Buyssoni Kieff. — Consulter: Kieffer, 1901, pl. XXV, 11-112; 1901, p. 438 ; 1902, p. 3-4; 1905, p. 556-557 ; Dalla Torre et Kieffer, 1902, p. 62, n° 18; 1910, p. 509, n° 45, fig. 282-283. Quercus lusitanica Lamk. var. Mirbecki Giirke (Q. Mirbecki Durieu). 16. Cynips quereus-toze Bose. -— Consulter: Darboux et Houard, 1901, p. 310, n° 2514, fig. 502; Houard, 1998, p. 314, n° 1738, fig. 526. 17. Cynips Kollari Hartig. -- Consulter : Seurat, 1900, p. 7,2° ; Kieffer, 1900, p. 566; Darboux et Houard, 1901, p. 311, n° 2515, fig. 503-504; Houard, 1908, p. 314, n° i739, fig. 527-528. 18. Cynips coriaria Haimh. — Consulter : Seurat, 1900, p. 7, 1°; Houard, 1908, p. 315, n° 1742. Quercus Suber L. 19. Neuroterus glandiformis Giraud — Consulter : Seurat, 1900, p. 7, 3° ;Houard, 1908, p. 292, n° 1586. 20. Andricus grossularie Giraud. — Consulter : Seurat, 1900, p. 6, 2°; Houard, 1908, p. 292, n° 1587. 21. Synophrus politus Hartig. — Consulter : Seurat, 1900, p. 7, 4°; Houard, 1908, p. 295, n° 1602. LES ZOOCÉCIDIES DE LA TUNISIE 163 22. Andricus Adleri Mayr. — Consulter : Seurat, 1900, p. 6, 1°; Houard, 1908, p. 300, n° 1645. — Cécidie sans doute identique à celle que 1” Andricus Buyssoni engendre sur le Quercus Iler (voir plus haut, n° 15). Rosa sp. 23. Rhodites Mayri Schl. — Consuiter: R. du Buysson, 1899, p. 155 ; Houard, 1908, p. 494. Saisola vermiculata L. 24. Diptère. - Consulter: Pitard, 1909, p. CXX VII. Teucrium radicans Cosson. 25. Copium teucrii Host. — Consulter : Bonnet et Barratte, 1895, pl. XIV, 1,6. Tamarix [gallica L.]. 26. Amblypalpis Olivierella Ragonot. — Consulter: Baronnet, 1894, p. 44-45 ; Fallon, 1894, p. 554; Decaux, 1894, p. 554-555 ; 1895, p. 30-39 : 1895b, p. 210-212. II. Observations nouvelles sur les Zoocécidies de la Tunisie Æluropus littoralis Parl. var. repens Coss. et Dur. (Æluropus repens Desf.). 27. Diptère. — Cécidie en forme de tresse, mesurant 45 mm. de long sur 6 mm. de large, constituée par les gaines élargies des feuilles dont le limbe est peu développé. Cavité interne vaste. Sud de la Tunisie : Oasis de Nefta, 15 avril 1909 ; oasis de Gabés, 27 mars 1910. , Andropogon hirtus L. 28. Diptère. — Touffe de feuilles imbriquées, situées à la base des tiges. Sud de la Tunisie: Matmata, 1 avril 1910. Artemisia campestris L. 29. |Rhopalomyia artemisie Bouché]. — Amas de feuilles courtes, élargies, longuement velues, situé à 1’ extré mité des rameanx ou bien latéralement. Le centre est occupé par plusieurs petites coques ovoida- les, de 1 mm. de longueur, renfermant chacune une larve. Sud de la Tunisie: Matmata, 1 avril 1910. 164 C. Hovarp 30. Cécidomyide. — Petites galles subsphériques, de 3 à 5 mm. de diamètre, déprimées en général à leur pôle supérieur et situées le plus souvent par groupes dans I’ inflorescence. Bords parfois munis dé gros lobes arrondis, obtus, ou encore de petits prolongements aigus et contournés. Surface lisse, d’ un rouge brun chocolat, à l’état frais ; grise quand la cécidie est sèche. Cavité centrale petite contenant une minime larve blanche. Sud de la Tunisie: Matmata, 1 avril 1910 ; Oned Chahal, au sud de Sfax, 5 avril 1910. [Artemisia campestris L.]. 31. Cécidomyide. — Sur les pousses latérales jeunes, galles ter- minales en forme de massne ou plus ou moins sphériques, atteignant jusqu’ a 9 mm. de diamètre transversal; surface vert clair, lisse, occupée en partie par la base élargie des feuilles. Paroi épaisse, charnue, contenant plusieurs cavités larvaires allongées qui renferment chacune une larve rouge brique. Sud de la Tunisie: Bordj Toual, au sud de Gabès, 2 avril 1910. Artemisia Herba-alba Asso. 32. Ériophyide. — Touffe sphérique de petites feuilles à pilosité anormale, pouvant atteindre jusqu” à 20 mm. de diamètre. Ces touffes se rencontrent parfois au milieu de 1’ inflorescence qui se transforme en un amas globuleux de capitules entremélés de petites bractées vertes. Sud de la Tunisie : Matmata, 31 mars 1910 ; Metlaoui, 14 avril 1910. 33. [Cécidomyide|. — Galle subsphérique, de 5 mm. environ de diamètre, lisse, située à l'extrémité des rameaux latéraux et conte- nant une grosse larve blanche dans une cavité irrégulière assez spa- cieuse ; paroi épaisse. La cécidie sèche est ridée et de teinte terreuse. Sud de la Tunisie: Matmata, 31 mars 1910. 34. Urophora. — Cécidie ligneuse, dure, formée en général aux dé- pens des petits rameaux latéraux, ovoïdale ou fusiforme, avee 10-12 mm. de longueur sur 5-6 mm. de diamètre transversal, parfois presque globuleuse. Surface couverte de petits poils courts et de nombreuses | feuilles peu développées. Paroi épaisse délimitant une grande cavité ovoidale, lisse, brunätre, qui s’ ouvre à P extrémité supérieure de la LES ZOOCÉCIDIES DE LA TUNISIE 165 alle et qui contient un cocon d’un noir Inisant, ellipsoidal , long de 5 $ à 4,5 mm. Eelosion en avril. Sud de la Tunisie: Matinata, 31 mars 1910. 35. Rhopalomyia Navasi Tavares. — Grosses galles laineuses, sub- sphériques, blanchâtres, situées parfois dans 1’ inflorescence. Sud de la Tunisie : Matmata, 31 mars 1910 ; Gafsa, 7 avril 1910; Metlaoui, J4 avril 1910. Atractylis [gummifera L. (Carlina gummifera Less.)]. 36. Eriophyes carline Nal. — Limbe pileux, arrêté dans son développement, lacinié avec irrégularité et recroquevillé, Nord de la Tunisie: Ain-Draham, 22 avril 1910. Atractylis [serratuloides Sieber]. 37. Lépidoptère. —- Renflement caulinaire en forme de fuseau tres allongé (35 mm. de longueur sur 5 mm. de diamètre transversal). Cham. bre larvaire allongée, spacieuse ; parol mince, d'épaisseur variable ; trou d’ éclosion circulaire, lateral, assez gros. Sud de la Tunisie : Matmata, | avril 1910. Atriplex Halimus L. 38. Asphondylia punica Marchal. — Grosse cécidie subsphérique résultant de l agglomération de petites feuilles contournées en cuiller. Sud de Ja Tunisie: Entre Sfax et Gabès, 3 avril 1910. 39 Coleophora Stefanii Joannis. — Renflement fusiforme et ligneux des tiges, pouvant atteindre 30 mm. de long sur 9-10 mm. de diamètre. Sud de la Tunisie : Entre Sfax et Gabès, 3 avril 1910. Cakile maritima Scop. var. ægyptiaca Cosson (C. ægyptiaca Gzærtner). 40. Cécidomyide. — Fleurs demeurant fermées, gonflees, subsphéri- ques, atteignant jusqu’ à 10 mm. de diamètre. Larves grégaires, nom- breuses, d’un jaune brunätre: Sud de Ja Tunisie: Dunes de Gabès, avril 1909 et 30 mars 1910. Calligonum comosum L’ Hérit. 41. Insecte. — Renflement fusiforme ou globuleux des tiges, situé au voisinage d’un nœud et mesurant de 3 à 12 mm. de diamètre 166 C. HOUARD transversal; surface rougeätre, striee en long. Javité interne irrégu- lière à parois épaisses. Sud de la Tunisie: Oasis de Nefta, 12 avril 1910. 42. | Ériophyidel. - Rameaux arrêtés dans leur développement, irrégulièrement contournés et teintés de rose où de rouge, portant des amas verdätres ou rougeätres de fleurs chioranthiées et granuleuses. Sud de la Tunisie: Oasis de Nefta, 12 avril 1910. Calycotome villosa L. 43. Asphondylia. — Fruit resté court et devenu globuleux. Sud de la Tunisie: Matmata, 1 avril 1910. Carduncellus pinnatus DC. 44. Diptère. — Feuilles de la rosette radicale rentlées à la base et transformées en une grosse cécidie globuleuse, de 12 mm. environ de diamètre transversal. Trous d’ éclosion latéraux. Sousse, 22 avril 1909. Chenopodium murale L. 45. Aphis atriplicis L. — Feuilles enroulées. Sud de la Tunisie: Oasis de Gabès, 27 et 30 mars 1910. Citharexylum dentatum L. 46. — Rentlement verruqueux des tiges, de la taille du poing. Tunis, jardin @ essai, avril 1910: envoi de M. Guillochon. Coris monspeliensis L. var. syrtica Murbeck. 47. Ériophyide. — Plante entière ou extrémité des rameaux feuillés et florifères transformée en amas irréguliers de petites brac- tées marron, serrées les unes contre les autres. Sud de la Tunisie: Entre l’oasis de Gabes et 1’ oasis de Grenouch, 28 mars 1910. Deverra scoparia Cosson et Durieu. 48. Schizomyia deverre Kieff. — A la base des rayons de Vombelle, amas globuleux de 10 mm. environ de diamètre composé de petites cécidies ovoidales, à surface lisse et vert foncé. Cha- que galle mesure de 2 à 3 mm. de diamètre et possède une cavité larvaire allongée renfermant une larve rouge brique ou bien une sl È, +? LES ZOOCÉCIDIES DE LA TUNISIE 167 chrysalide orangée. Trou d’ éclosion cireulaire fermé par une lame épidermique blanchâtre. Éclosion en avril. Sud de Ja Tunisie: Matmata, U avril 1910 ; Oued Chabal, 5 avril 1910 ; Met- laoui, 14 avril 1910. 49. Cécidomyide. — Rameau latéral à entre-nœuds raccourcis et renflés, parfois contournés, transformé en une grosse cécidie fusiforme ou globuleuse, à surface violacée, le plus souvent vert clair, garnie de stries d’un vert foncé. Grande cavité interne limitée par des parois épaisses, irrégulières ; de 6 à 10 larves rouge orangé qui se métamorphosent dans la gaulle en avril. Trou d’eclosion latéral circulaire fermé par un mince opercule épidermique. Sud de ja Tunisie: Matmata, 1 avril 1910. 50. Coccide. — Renflements fusiformes, parfois globuleux, des entre-nœuds raccourcis de la tige, déprimés au point où se fixe le parasite externe. Diamètre transversal maximum 9 mm., longueur variant de 10 à 15 mm. Surface lisse, vert jaunâtre, avec raies longitudinales d’un vert foncé. Sud de la Tunisie: Matmata, 1 avril 1910. Diplotaxis erucoides DC. 51. Cécidomyide. — Fleurs gonflées ; larves grégaires jaune sale. Nord de la Tunisie: Souk-el-Arba, 21 avril 1910. Diplotaxis pendula DC. (D. Harra Boissier). 52. Cécidomyide. — Fleurs gonflées, globuleuses, de 6mm. environ de diamètre, renfermant de nombreuses larves blanchâtres. Sud de la Tuuisie: Oasis de Gafsa, 6 avril 1910. Echinopsilon muricatus Moquin. 53. Baldratia Houardi Kieff. — Touffes globuleuses, de 10 à 15 mm. de diamètre, composées de feuilles verdatres, assez allongées, très velues, insérées sur un rameau court, charnu, à une ou plusieurs loges. Dans chaque loge une larve blanche qui y subit sa métamorphose en avril. Sud de la Tunisie: Environs de Gafsa, 7 avril 1910. Erica arborea L. 54, Myricomyia mediterranea F. Low. — Petite galle terminale 168 C. HOUARD z des rameaux renfermant une larve orangée; métamorphose en avril. Nord de Ja Tunisie: Ain-Draham, 22 avril 1910. 55. Perrisia ericina F. Löw. — Grosse cécidie terminale des ra- meaux à larve unique rouge qui s’y transforme en avril. Nord de la Tunisie: Ain-Draham, 22 avril 1910. Eruca sativa Lamk. 56. Cécidomyide.--- Fleurs fermées, gontlées, un peu allongées. Nord de la Tunisie: Souk-el-Arba, 21 avril 1910. Galium saccharatum Allioni. 57. Perrisia. — Extrémité des pousses arrêtée dans son dévelop- pement, renflée et transformée en cécidie globuleuse, charnue ; larves Va Li orangées. Nord de Ja Tunisie: Tabarka, 23 avril 1910. Haloxylon salicornicum Bunge (H. Schmittianum Pomel). 58. Pysillide. — Cécidies des jeunes pousses constituées par deux feuilles dressées, à pointe recourbée en dehors, appliquées par leurs bords de façon à constituer une sorte de cavité irrégulière séparée en deux moitiés par le rameau plus ou moins aplati. Surface verte, devenant plus tard rouge groseille foncé ; paroi épaisse. Cavité gallaire occupée par de nombreux Psyllides. Sud de Ja Tunisie: Oasis de Tozeur, avril 1909. 59. Cécidomyide. — Galle en forme de bourgeon, de 7 à 10 mm. de longueur et 5 à 6 mm. de diamètre transversal, composée d’ un grand nombre d’ écailles dont les internes sont allongées et effilées. Cavité larvaire axiale, allongée, $ ouvrant à la partie supérieure de la cécidie. Sud de la Tunisie: Oasis de Tozeur, avril 1909. 60. Cécidomyide. — Entre-neud d'un petit rameau tres légere- ment renflé, un peu raccourci, avec minime trou d’ éelosion situé sur le côté. Cavité larvaire cylindrique, axiale, presque aussi longue que l’entre-nœud parasité. Sud de la Tanisie: Oasis de Tozeur, avril 1909. 61. Cécidomyide. — Cécidie semblable à la précédente, mais de LES ZOOCÉCIDIES DE LA TUNISIE 169 taille plus considérable, son diamètre transversal pouvant atteiadre le double du rameau normal. Sud de la Tunisie: Bordj Gouifla, 10 avril 1910. 62. Eriophyide. — Sur un ramean, lui-même contourné, les pe- tites branches latérales et vertes ont leur extrémité contournée et fortement épaisse. Sud de la Tunisie: Bordj Gonitla, 10 avril 1910. Helianthemum virgatum Desf. var. ciliatum B. et Tr. (Cistus ciliatus Desf.). 63. | Eriophyes rosalia Nal.|. — Inflorescence chloranthiée, trans- formée en un amas de petites feuilles. Sud de la Tunisie: Matmata, 1 avril 1910. 64. |Contarinia helianthemi Hardy]. — Rosette ter ainale de feuilles dressées, avec, au centre, une larve rouge orangé. Sud de la Tunisie: Matmata, L avril 1910. Helichrysum rupestre Rafin. (H. Fontanesi Camb.). 65. — | Urellia mamule Frauenf.|. — Extrémité de la tige raccourcie avec feuilles abondamment velues gronpées en un amas subsphérique de 10 à 15 mm. de diamètre. Le centre de la cécidie est occupé par une coque brillante. Sud de la Tunisie: Matmata, 1 avril 1910. Hirschfeldia geniculata Batt. et Trabut (Sinapis geniculata Desf.). 66. Cécidomyide. — Fleur gonflée demeurant fermée, abritant plusieurs larves couleur terre de Sienne. Nord de la Tunisie: Sonk-el-Arba, 21 avril 1910. Hypocheeris radicata L. 67. Aylax hypocheridis Kietf. — Renflement caulinaire lisse, pluriloeulaire, souvent accompagné du raccourcissement desentre-nœuds. Nord de la Tunisie: Ain-Draham, mai 1899. Linaria reflexa Desf. 68. Coléoptère. — Rentlement caulinaire fusiforme très régulier, de 15 mm. de longuenr au maximum, à surface lisse, brillante, rose ou vivement colorée en rouge foncé. Nord de la Tunisie: Carthage, 24 mars 1910. (Échantillons très jeunes, à cavités larvaires excessivement petites). 170 o C. HOUARD Limoniastrum Guyonianum Cosson et Durieu. 69. Geocecis Guyosella Guenée. — Cécidie bien connue, dure, li- gneuse, sphérique, atteignant la taille d'une noix. Sud de la Tunisie: Oasis de Gabès et oasis de Tozenr, avril 1909; Oasis de Gabès, 27 mars 1910 ; entre Graiba et Gabès, 3 avril 1910 ; bordj Gouïfla, 10 avril 1910. Lycium arabicum Boissier. 70. Eriophys eucricotes Nal. — Pustules sur le limbe des feuilles. Sud de la Tunisie: Oasis de Gabès, 27 mars 1910. 71. [Eriophyide]. — A la base des épines des rameaux, renfle- ments verruqueux subsphériques, de 3 à 5 mm. de diamètre. Sud de la Tunisie: Oasis de Gabès, 27 mars 1910. Moricandia arvensis DC. var. suffruticosa Cosson. 72. Cécidomyide. Fleurs gonflées. Larves blanches , nombreuses. Sud de la Tunisie: Gafsa, 6 avril 1910. 73. Cécidomyide. — Renflement irrégulier de la tige, le plus souvent au niveau de V inflorescence, de taille et de forme très variables , atteignant jusqu? à 15 mm. de longueur sur 8 mm. de diamètre. Sur- face lisse, vert glauque ou teintée de rouge violacé. Cavité larvaire unique, irrégulière, à parois épaisses, renfermant de nombreuses lar- ves orangées qui se métamorphosent dans la galle fin avril. Sud de la Tunisie: Environs de Gafsa, 7 avril 1910 ; Metlaoui, 14 avril 1910. 74. Baris prasina Bohem. var. — Renflements irrégulièrement fusiformes, disposés les uns à la suite des autres sur la tige et pou- ant atteindre jusqu’ à 10 mm. de diamètre sur 25 mm. de longueur. Dans chaque eeeidie, plusieurs cavités renfermant une grosse larve blanche qui $ y métamorphose fin mai. Sud de la Tunisie: Metlaoui, 14 avril 1910. Phillyrea media L. 75. Braueriella phillyree F. Löw. — Pustule irrégulière du limbe (6-8 mm. sur 4-5 mm. environ), vert jaunâtre à l’état jeune, plus tard brune. Larve unique blanchâtre se métamorphosant dans la galle. Tunisie, avril 1909. Plantago albicans L. 76. [Eriophyide]. — Fleurs de la région terminale de 1° épi (plus nés. salt) ea EEE EEE LES ZOOCÉCIDIES DE LA TUNISIE 171 rarement celles de la base) gontlées et transformées en galles sphé riques, de 4 à 6 mm. de diamètre, couvertes de poils blancs. Chaque cécidie est terminée par deux bees verdatres, longs de 10 mm. en- viron, durs, rigides, qui correspondent à deux pétales hypertrophiés et qui enferment deux autres pétales déformés de même, mais plus courts, ainsi que plusieurs autres pièces florales, de taille moindre, velues également. Ériophyides entre les poils; le centre de la galle est souvent occupé par une petite larve jaunatre. Nord de la Tunisie: Sidi-Bou-Said, 19 avril 1910. Sud de Ja Tunisie: Gabés avril 1909; Bordj Tonal, 31 mars et 2 avril 1910 ; Gafsa, 7 avril 1910. Plantago Serraria L. 77. Eriophyide. — Fleurs supérieures de Pépi gonflées, transfor- mées en un amas de bractées vertes qui prennent la forme de gros bourgeons. Axe de épi contourné et désorienté an niveau des galles. Environs de Tunis, 18 avril 1910. Populus nigra L. 73. Pemphigus spirothecw Pass. — Cécidies très jeunes des petioles. Nord de Ja Tunisie: Ain-Draham, 22 avril 1910. 79. Pemphigus piriformis Licht. — Exemplaire unique et jeune sur pétiole. Nord de la Tunisie: Aiu-Draham, 22 avril 1910. Quercus lusitanica Lamk. var. Mirbecki Giirke (Q. Mirbecki Durien). SO. Cynips Panteli Tavares. — Cécidie constituée aux dépens de la cupule d’ un gland et ayant P aspect d’un trone de cone. A la base de celui-ci deux couronnes de prolongements ; dans la région supérieure une seule couronne de petits appendices disposés autour de VP ouverture (une eavite axiale au fond de laquelle se trouve la coque larvaire. Nord de la Tunisie: Ain-Draham, 23 avril 1910. SL. |Andricus Panteli Kieff. var. fructuum Trotter|. — Galle fixée sur la cupule d’ un gland et munie de nombreux appendices serrés les uns contre les autres, longs de 4 à 5 mm. et à extrémité gluante, Nord de la Tunisie: Ain-Draham 23 avril 1910, 172 ©. HOUARD 82. | Hriophyide|. — Chaton raccourci, renflé à son extrémité et couvert dans cette région de poils longs, raides, brillants. Nord de la Tunisie: Aïn-Draham, 23 avril 1910. 83. Andricus inflator Hartig. gén. sex. — Renflement terminal des rameaux, ovoidal, mesurant a V état jeune 15 a 20 mm. de lon- gueur sur 6 à 5 mm. de diamètre transversal; surface verte et velue. Complètement développée ou sèche, la cécidie atteint un diamètre de 12 à 15 mm. Large ouverture au pôle supérieur, en communica- tion avec une cavité axiale cylindrique et une chambre larvaire ellipsoidale. Nord de la Tunisie: Ain-Draham, 23 avril 1910. 84. Cynips Kollari Hartig. — Grosse galle sphérique. Nord de la Tunisie: Ain-Draham, 22 avril 1910. 85. Cynips coriaria Haimh. — Cécidie munie de nombreux pro- longements contournés. Nord de la Tunisie: Ain-Draham, 22 avril 1910. 86. Neuroterus albipes Schenck, gén. sex. -— Cécidie ellipsoidale, de 2 mm. environ de longueur, située au bord du limbe des feuilles. Nord de la Tunisie: Aïn-Draham, 23 avril 1910. 57. Neuroterus quercus-baccarum L., gén. sex. — Galle sphérique juteuse, insérée sur le limbe par une large base. Nord de la Tunisie: Ain-Draham, 23 avril 1910. SS. Diplolepis divisa Hartig, gén. ag.—Ceécidie sphérique, ligneuse, > de 3 à 4 mm. de diamètre, réunie au limbe en un point : eulement. Nord de la Tunisie: Ain-Draham, 23 avril 1910. 59. Cynipide. — Petite galle ovoidale (4 mm. sur 2 mm.), entie- rement couverte de longs poils couleur cafe au lait, fixée au bord du limbe par une large base. Nord de la Tunisie: Aïn-Draham, 23 avril 1910. 90. Eriophyide. — Soulèvement ellipsoidal (5 mm. sur 2 mm.) de la face supérieure du limbe, tapissé sur l’autre face, dans la de- pression correspondante, de nombreux poils ferrugineux. Nord de la Tunisie: Aïn-Draham, 23 avril 1910. LES ZOOCÉCIDIES DE LA TUNISIE 173 91. Psyllide. — Soulèvement conique, de 1,5 mm. de diamètre à la base, faisant saillie à la face supérieure du limbe ; parasite situé dans lexcavation correspondante, sur l’autre face. Nord de la Tunisie: Ain-Draham, 23 avril 1910. Quercus Suber L. 92. Synophrus politus Hartig. --- Cécidie caulinaire ligneuse, tres dure, subsphérique, de 10 mm. environ de diamètre. Nord de la Tunisie: Ain-Draham, 22 avril 1910. 93. Neuroterus saltans Giraud. — Cécidie en forme de navette, de 2,5 mm. de longueur, fixée a la face inférieure de la nervure mé- diane de la feuille. Nord de Ja Tunisie: Ain-Draham, 22 avril 1910 (rare). 94. Eriophyide. — Boursouflures hémisphériques, de 2 à 4 mm. de diamètre, saillantes à la face supérieure de la feuille, isolées ou plus ou moins fusionnées, parfois groupées au bord du limbe. Poils marron tapissant les cavités largement ouvertes sur l’autre face. Nord de la Tunisie: Aïn-Draham, 22 avril 1910, 95. Psyllide. — Léger soulèvement conique à la face supérieure du limbe abritant le parasite dans le creux correspondant de l’autre face. Nord de la Tunisie: Ain-Draham, 23 avril 1910; entre Tabarka et Babouch, 24 avril 1910. Rapistrum Linnæanum Boiss. et Reut. 96. Cécidomyide. — Fleurs gonflées ; larves grégaires. Nord de la Tunisie: Souk-el-Arba, 21 avril 1910. Rosmarinus officinalis L. 97. Asphondylia rosmarini Kieff. -- Galles piriformes veiues, très abondantes à la face inférieure des feuilles. Sud de la Tunisie: Matmata, 31 mars 1910. Rubus sp. 98. — Renflement verruqueux marron foncé, situé sur le côté des tiges. Nord de Ja Tunisie: Ain-Draham, 22 avril 1910, 174 C. Houarp Salicornia fruticosa lL. 99. Eriophyes salicornie Nal. — A V extrémité des tiges, amas globuleux de petits rameanx et de feuilles verdatres ou rouge groseille. Sud de Ja Tunisie: Gabes, fin avril 1909. 100. Houardiella salicornie Kieff. —- Rameau lateral à entre- nœuds fortement raccourcis et transformé en une sorte de massue de 10 à 15 mm. de long sur 5-6 mm. de diamètre transversal. Surface garnie de feuilles élargies étroitement appliquées les unes contre les autres. Une ou plusieurs cavités allongées suivant l’axe de la galle, renfermant chacune une chrysalide rougeatre de 3 mm. environ. Metamorphose dans la cécidie au début de mai; trou d’éclosion latéral. Sud de la Tunisie: Oasis de Nefta, avril 1909. 101. Baldratia salicornie Kieff. — Entre-nœuds des rameaux gon- flés et de forme ellipsoïdale, mesurant environ 6 à 9 mm. de hauteur sur 5 mm. de diamètre transversal, à surface rouge groseille. Paroi épaisse rougeatre et juteuse. Cavité larvaire cylindrique, de 1 mm. de diamètre environ, située sensiblement dans l’axe de la tige, cour- bée dans la région supérieure où elle est fermée par un petit lam- beau circulaire d’ épiderme desséché. Chrysalide marron foncé, de 3 mm. de long. Éclosion en avril. Sud de la Tunisie: Dune de Gabès, 27 mars 1910. 102. Baldratia hyalina Kieff. — Entre-nœud renflé latéralement, surtout dans le tiers supérieur où il atteint 5 mm. de diamètre au maximum. Chambre larvaire axiale, cylindrique, courbée eu haut et fermée par un lambeau d’ épiderme ; elle renferme une petite chry- salide de 2:mm. de long. Éclosion en mai. Sud de la Tunisie: Oasis de Nefta, avril 1909. Salsola tetragona Delile. 103. Asphondylia salsole Kieff. et Halodiplosis salsole Kieff. — Sur les rameaux, masses sphériques de 5 à 10 mm. de diamètre, com- posées de feuilles élargies et allongées, couvertes de poils fins, très longs, espacés, blancs le plus souvent. Une ou plusieurs cavités al- longées, de 1 à 2 mm. de diamètre, contenant chacune une larve jaunâtre. Métamorphose dans la galle au début de mai. Sud de la Tunisie: Gabès, sables maritimes, 27 mars 1910. _ ung LES ZOOCÉCIDIES DE LA TUNISIE 175 Tamarix gallica L. var. 104. Nanophycs pallidus Oliv. — Capsule du fruit allongée ; larve blanche, solitaire, courbée à angle droit et capable de faire sauter la galle. Sud de la Tunisie: Oasis de Nefta, 12 avril 1910. 105. [Oligotrophus (2) tamaricum Kieft.|. — Cécidie fusiforme d’un rameau, de 8-9 mm. de long sur 2-3 mm. de diamètre transversal, située principalement dans 1’ inflorescence, à surface vivement colorée en rouge groseille foncé; paroi mince. Sud de la Tunisie: Oasis de Tozeur, 10 avril 1910 ; Oasis de Nefta, 12 avril 1910. 106. Cécidomyide. — Renflement fusiforme d'un rameau, de 10 mm. de diamètre environ, à paroi épaisse; grande cavité renfermant de nombreuses larves blanches. Sud de la Tunisie: Oasis de Nefta, 12 avril 1910, Tamarix brachystylis Gay. 107. [Amblypalpis Olivierella Ragonot|. — Renflement fusiforme ligneux, de 15 mm. environ de long sur 4,5 mm. de large, à surface rougeñtre crevassée, à paroi épaisse. Tunisie, avril 1909 ‘échantillon unique). Tamarix africana Poiret. 108. Oligotrophus (?) tamaricum Kieff. — Extrémité des rameaux de l’inflorescence transformée en une petite cécidie verte ou rouge groseille, très fragile, fusiforme, de 4 à 6 mm. de diamètre transversal, atteignant jusqu’ à 20 mm. de longueur. Paroi mince, cavité larvaire spacieuse occupée par une nymphe brune de 3,5 mm. de long. Sud de la Tunisie: Bords maritimes de l’oasis de Gabès, 28 mars 1910. Tamarix Bounopæa J. Gay. 109. Amblypalpis Olivierella Ragonot. — Renflement allongé de la tige (15 mm. sur 5-6 mm.), à surface rougeatre et lisse. Paroi épaisse et ligneuse ; grande cavité. Sud de la Tumsie: Oasis de Gabès, 27 mars 1910. 110. [Oligotrophus (?) tamaricum Kieff.|. — Renflement fusiforme des rameaux mesurant 10 mm. sur 4 mm. Sud de la Tunisie: Ousis de Gabès, 27 mars 1910, alll 176 C. HOUARD Tamarix [africana Poiret]. 111. Amblypalpis Olivierella Ragonot. — Voir n° 107 (dimensions : 25 mm. sur 10). Snd de la Tunisie: Oasis de Gabès, 27 mars 1910. Tamarix sp. 112. [Origotrophus (2?) tamaricum Kieff.|. — Galle fusiforme des ‘ameaux semblable à celle décrite plus haut au n° 105. Sud de la Tunisie: Oasis de Gabès, 27 mars 1910; Sfax, 4 avril 1910 ; Met- laoui, à la mine de phosphates, 9 avril 1910. 113. Cécidomyide. — Renflement fusiforme des rameaux, ligneux, dur. Une larve jannätre dans la cavité. Sud de la Tunisie: Metlaoui, à Ja mine, 9 avril 1910. 114. | Ériophyidel. — Nodosités ellipsoidales (5 à 6 mm. de lon- gueur en général, parfois 10 mm.) des rameaux desséchés, à surface parsemée de petites verrues irrégulières. Sud de la Tunisie: Sfax, 4 avril 1910. Thymus hirtus Willd. 115. [Janetiella thymicola Kieff.|. — Galle en forme de gros bour- geon, de 10 à 12 mm. de diamètre transversal, située à l extrémité des rameaux et composée de feuilles élargies, allongées, velues. Cocons soyeux blancs. Sud de la Tunisie: Matmata, 31 mars 1910 (cécidie abondante). Traganum nudatum Delile. 116. Cécidomyide. — Renflement fusiforme allongé d un rameau atteignant, au maximum, 40 mm. de longueur sur 5 à 8 de diamètre, parfois globuleux; surface crevassée avec nombreux trous d’ éclosion, circulaires. Cavités larvaires étirées suivant 1’ axe du ramean. Sud de la Tunisie: Oasis de Nefta, 12 avril 1910. AUTRES DEFORMATIONS VEGETALES OBSERVEES EN TUNISIE. Moricandia cinerea Cosson (Ammosperma cinerea Hooker). 117. Cystopus candidus Pers. —- Tige et rameaux renflés. Sud de la Tunisie: Oasis de Gafsa, 6 avril 1910. LES ZOOCÉCIDIES DE LA TUNISIE 177 Olea europæa L. 118. Bacillus oleæ(Are.) Trey.-—Tumenrs verruquenses des rameaux. Sud de la Tunisie: Matmata. an bordj militaire, 1 avril 1910. Ricinus communis L. 119. — Fasciation des rameaux. Sud de la Tunisie: Oasis de Gabès, jardin du génie, 30 mars 1910. III. Bibliographie des Zoocécidies de la Tunisie. Baronnet. 1894. — [Galles de Tamarix et de Limoniastrum Guyonianum de Tunisie}. Paris, Bull. Soc. nat. acelim. (Rev. sci. nat. appliquées), (4) t. 41, 41° année, 2° semestre, p. 44-45. Bonnet E. et Barratte G. 1895. — Illustrations des espèces nouvelles, rares ou critiques, de Phanérogames de la Tunisie. Paris, 4°, pl. VI-XX. — In: Exploration scientifique de la Tunisie, publiée sous les auspices du Ministère de V Instruction publique. Illustration de la partie botanique (1892-1895), pl. I-XX. . Consulter, pl. XIV, 1-6: cécidie florale du Teuerium radicans Cosson. Aucune indication concernant cette galle dans le texte du volume. La légende de la planche XIV contient seulement: fig. 1 « Plante entière, gr. nat. »; fig. 6 « Fleur rendue vésiculeuse par l’effet d’ un insecte emprisonné dans I’ intérieur de la corolle, gros- sie 8 fois ». Dans la figure 1, une dizaine de galles sont représentées an milieu des fleurs normales des inflorescences. Corti A. 1905. — Eriofidi nuovi 0 poco noti. Zool. Anz., Leipzig, t. 28, p. 766-773, fig. 1-2. Dans cet article (p. 766-769, fig. 1-2), V Auteur décrit un nouvel Ériophyide vivant, aux environs de Tunis, aux dépens des feuilles de l Artichaut. Dalla Torre K. W. von et Kieffer J. J. 1902. — Genera Cynipidarum. Bruxelles, 4°, 84 p.,3 pl. coloriées. — In: Genera Insectorum, publié par P. Wytsman. Page 62, n° 18, galle de 1’ Andricus Buyssoni en Tunisie. 1910. — Cynipidae. Berlin, 8°, XXXV + 891 p., 422 fig. — In: Das Tierreich. Eine Zusammen- 12 178 C. Howard stellung und Kennzeichnung der rezenten Tierformen. Begriindet von der Deutschen Zoologischen Gesellschaft. Im Auftrage der Königl. Preuss. Akademie der Wissen- schaften zu Berlin, herausgegeben von Franz Eïlhard Schulze. Lieferung 24. Page 509, n° 45, fig. 282-283, cécidie de l’ Andricus Buyssoni en Tunisie. Darboux G. et Houard C. 1901. — Catalogue systématique des Zoocécidies de V Europe et du Bassin méditerranéen. Bull. sci. France Belgique, Paris, t. 34 bis, XI + 544 p., 863 fig. Les renseignements originaux concernant la Tunisie contenus dans ce Catalogue sont les suivants: 1° au n° 387, les figures 99 et 100 représentent la Psyllidocécidie de 1’ A tr i- plex Halimus recueillie à Kairouan par P. Marchal; figures exécutées d’après les échantillons de cet auteur ; 2° au n° 2514, la figure 502 (galle du Cynips quercus-tozw sur le Chêne Zéen) d’après les types conservés au Laboratoire d’ Entomologie du Muséum de Paris provenant des récoltes de Seurat à Ain-Draham en mai 1899; 3° au n° 2515, les figures 503 et 504 dessinées d’ après les échantillons qui m’ ont été offerts par Seurat; Ain-Draham, en mai 1899; cécidies du Cynips Kollari sur Quercus Mirbecki. Decaux F. 1894. — [Sur les galles de Limoniastrum et de Tamariz envoyées de Tunisie]. Paris, Bull. Soc. nat. aeclim. (Rev. Sci. nat. appliquées), (4) t. 41, 41° année, 1°" semestre, p. 554-555. Cécidies envoyées par Baronnet à la Société nationale d’acclimatation. 1895. — L'avenir du Tamarix articulata en Tunisie, Algérie et Maroc. Utilité de ses galles. Mœurs de l’insecte qui les produit et de ses parasites. Paris, Bull. Soc. nat. acclim. (Rev. Sci. nat. appliquées), (4) t. 42, 42° année, 1°" semestre, p. 30-39. Article considérable renfermant 1’ historique de la galle connue sous le nom de Tacahout dans tout le nord de lV Afrique. Au début quelques considérations sur les échantillons donnés par Baronnet à la Société nationale d’ acclimatation, plu- sienrs rectifications relatives aux procès-verbaux des séances et les résultats des éclosions obtenues par Decaux. A la page 32 V auteur donne la description de la galle de V Amblypalpis Olivierella, provenant de Gabès, sur le Tamarix articulata. D’après Trabut (Alger, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. N., 1910, t. 2. p. 34), la cécidie de Gabès doit étre rapportée au Tamarix gallica. 1895». — Un papillon gallicole utile. Ses mœurs, celles de ses parasites. Moyens de le propager. Naturaliste, Paris, t. 17, p. 210-212. ia LES ZOOCÉCIDIES DE LA TUNISIE 179 Intéressant article très documenté contenant, avec tout ce que relate le pré- cédent mémoire, l’histoire plus complète de la galle du Tamarix articulata, La cécidie de Gabes est décrite & la page 211. Du Buysson R. 1899. — |Rhodites Mayri en Tunisie}. Paris, Bull. Soc. ent., p. 155. Très volumineuse cécidie constituée aux dépens des sépales, pétales, styles et carpelles d une fleur d un Rosier indéterminé de Tunisie, qui sont transformés en masses globuleuses soudées entre elles par leur base. Fallou J. 1894. — [Sur les galles de Limoniastrum et de Tamarix envoyées de Tunisie]. Paris, Bull. Soc. nat. acclim. (Rev. sci. nat. appliquées), (4) t. 41, 41° année, 1°’ semestre, p. 554. Cécidies envoyées par Baronnet à la Societé nationale d’ acclimatation. Houard C. 1906. — Glanures cécidologiques. Marcellia, Avellino, t. 5, p. 65-69, fig. 1-5. Consulter : p. 69, n° 5, cécidie de V Artemisia campestris engendrée par Æhopalomyia tubifex et recueillie aux environs de Kairouan. 1908. — Les Zoocécidies des Plantes d’ Europe et du Bassin de la Méditerranée. Description des Galles ; Illustration ; Bibliographie détaillée ; Répartition géographique ; Index bibliographique. Tome premier : Cryptogames, Gymnospermes, Monocotylédones, Dicotylédones (1 Partie). N° 1 à 3319. Paris 8°, p. 1-569, fig. 1-824, pl. frontispice et pl. I. Consulter les n° 1738, 1739 et 2209 ainsi que les figures 526, 527-528 et 655- 656, qui ne sont que la répétition de celles publiées dans le Catalogue de Darboux et Houard en 1901. Page 494, indication de la galle du Rhodites Mayri sur un Rosier de Tunisie. 1909. — Les Zoocécidies des Plantes d’ Europe etc... Tome second : Jicotylédones (2° Partie). Index bibliographique. N° 3320 à 6239. Dicotylédon 2° Partie). Index bibliographique. N” 3320 à 6239 Paris, 8°, p. 571-1247, fig. 825-1365, pl. II. Ce volume contient aux pages 802, 994, 1019 et aux numéros 4626, 4627, 5777, 5936 les galles décrites en Tumsie par P. Marchal, Houard et Corti. Au numéro 4628, I’ indication Tunisie est à supprimer, la galle d’ Aphide sur le Limonia- strum ayant été récoltée en Algérie, comme j ai pu m’ en rendre compte récemment par l’examen de la collection cécidologique de P. Marchal. 180 C. HoUARD + 1910% — Les Zoocécidies des Salsolacées de la Tunisie. Paris,C.-R. Assoc. franc. avanc. sci. Résumé des travaux, p. 111. Résumé en une dizaine de lignes du mémoire suivant. 19102. — Les Galles des Salsolacées du sud de Ja Tunisie. Paris, C.-R. Assoc. franc. avane. sci., p. 101-107, fig. 1-5. Article plus étendu, illustré, contenant les descriptions des galles recueillies en > ? 5 1910 au cours de mon voyage en Tunisie et qui ont été rappelées dans la seconde partie de ce travail. Kieffer J.-J. 1897-1905. — Species des Hyménoptères d Europe et d Algérie, rédigé d’ après les principales collections, les mémoires les plus récents des auteurs, et les communications des entomologistes spécialistes , enrichi de planches coloriées donnant, d’après nature, un ou plu- sieurs spécimens des insectes de chaque genre, de nombreux dessins au trait des caractères utiles à 1 intelligence du texte; fondé par Ed. André et continué sous la direction scientifique @ Ernest André. Tomes VII et VII bis: Les Cynipides. Paris, 8°: 687 p., 27 pl. (t. VII); 748 p.,.31 pl. (t. VII bis), Dans ces deux gros volumes sont disséminés quelques renseignements relatifs aux Cynipides de la Tunisie. Le tome VII comporte de la page 102 à la page 104 (paru en 1897) la description des galles du Quercus Mirbecki signalées par P. Marchal dans son mémoire de 1897 et recueillies en Algérie et en Tunisie, sans qu’ au- cune indication relative à la Tunisie soit donnée. A la page 526 (paru en 1900), la galle du Cynips polycera var. Marchali est indiquée pour la Kroumirie, ce qui ne concorde pas avec le mémoire de Marchal. Enfin, p. 566 (paru en 1900), la cécidie du Cynips Kollari est signalée pour la Kroumirie, d après P. Marchal ; on ne trouve pas l’ indication de cette localité dans le mémoire de P. Marchal paru en 1897 (p. 16, n° 5). Les figures 11 et 1L a de la planche XXV de ce volume représentent la galle de VP Andricus Buyssoni. — Dans le tome VII bis, le « Supplément aux Cynipides » (paru vers 1905) ne contient relativement à la Tunisie que Ja description 1900. — Monographie des Cécidomyides d'Europe et d’ Algérie. Paris, Ann. Soc. ent., t. 69, p. 181-472, pl. XV-XLIV. Figures relatives à ’ Asphondylia punica et à sa galle : pl. XXIX, 2 et pl. XXXVI, 13; la dernière figure reproduit celle donnée par P. Marchal en 1897. 1901. — Synopsis des Zoocécidies d’ Europe. Paris, Ann. Soc. ent., t. 70, p. 233-579. Contient à la page 438 la description de la galle de l Andrieus Buyssoni, de provenance tunisienne (envoi R. du Buysson), ~ LES ZOOCECIDIES DE LA TUNISIE 181 1902. — Descriptions de quelques Cynipides nouveaux ou peu connus et de deux de leurs parasites (Hyménoptères). Metz, Bull. Soc. Hist. nat., (2) t. 10, cah. 23, p. 1-18. Description de V Andrieus Buyssoni (p. 3-4), d’après des échantillons de Tunisie. Marchal P. 1897. — Notes d’entomologie biologique sur une excursion en Algérie et en Tunisie; Lampromyia Miki n. sp.; Cécidies. Paris, Mém. Soc. zool., t. 10, p. 5-25, pl: I. Relativement à la Tunisie, ’ Auteur note les récoltes suivantes (p. 13-25. pl. 1,15-16): cécidies de P Atriplex Halimus (Asphondylia punica et Psyllide) entre Sousse et Kairouan; galle de 1’ Œcocecis Guyonella dans la plaine de Kairouan ; cécidie de Perrisia ericæ-scopariæ sur Erica arborea en Kroumirie. Pitard C.-J. 1909. — Rapport sur les herborisations de la Société. Paris, Bull. Soc. bot., (4) t. 9: t. 56, 1909 [1911], Sess. extr. p. CXI-CXC VII, pl. II-XIX. Consulter : p. CXXIV-CXXV, galles de Limoniastrum Guyonianum à Gabès; p. CXXVII, cécidies d’ Atriplex parvifolius, Atriplex mol- lis et Salsola vermiculata à Gabèy; p. CLIII, déformation de Pha g- nalon saxatile aux Matmata; p. CLIX, cécidie de Deverra scopa- ria sur le méme plateau des Matmata; p. CLXV II, deux galles sur Fagonia glutinosa des environs de Gafsa. Ragonot E.-L. 1885. — [Galle d’ Amblypalpis Olivierella sur tige de Tamarix provenant de Bone}. Paris, Ann. Soc. ent., (6) t. 5, Bull. p. CCVIII-CCIX. Incidemment | Auteur signale la galle de 1’ (Beoceeis Guyonella sur le Lim o - niastrum Guyonianum qui lui a été envoyée de Gabès par le cap taire Dattin. Seurat L.-G. 1900. --- Observations biologiques sur les parasites des Chênes de Tunisie. Aun. Sci. nat., Zool., Paris, (8) t. 11, p 1-34, fig. 1-10. Ce travail renferme, ineidem ment, la description de quatre galles sur le Chéne- liège (Andrieus Adleri, A. grossulariæ, Spathegaster glandiformis, Synophrus politus) et de deux cécidies sur le Chêne Zéen (Cynips coriaria, Cynipide voisin du Cynips Kollari), toutes recueillies à Aïn-Draham en 1899. 182 C. HOUARD IV. Tableau des Végétaux porteurs de cécidies, groupés par Familles GRAMINÉES : Pages Æluropus littoralis var. repens. Andropogon hirtus . . SALICACÉES : > 1 na Populus nigra FAGACÉES : Quercus Ilex Quercus Suber. Quercus lusitanica var. Mirbecki . EUPHORBIACÉES : Ricinus communis . POLYGONACÉES : . . Calligonum comosum . CHÉNOPODIACÉES (SALSOLACÉES) : Chenopodium murale . Atriplex Halimus Atriplex mollis . Atriplex parvifolius Echinopsilon muricatus Salicornia fruticosa Traganum nudatum Salsola tetragona Salsola vermiculata Haloxylon salicornicum CRUCIFERES: Cakile maritima var. ægyptiaca Hırschfeldia geniculata . Diplotaxis pendula. Diplotaxis erucoides Eruca sativa. Rapistrum Linnæanum . . . Moricandia arvensis var. suf- fruticosa Moricandia cinerea. . 163. 163. vr... re ROSACEES : Rosa sp. Rubus sp. LÉGUMINEUSES : Calycotome villosa. ZYGOPHYLLACEES : Fagonia glutinosa . VITACÉES : Vitis vinifera TAMARICACÉES Tamarix Tamarix Bounopæa africana Tamarix brachystylis. Tamarix gallica. Tamarix gallica var. CISTACEES: Helianthemum virgatum var. ciliatum . OMBELLIFÈRES : Deverra scoparia ÉRICACÉES : Erica arborea PRIMULACEES : Pages Coris monspeliensis ‚var. syrtica. PLOMBAGINACÉES : Limoniastrum Guyonianum 162, OLÉACÉES : Olea europea Phillyrea media. VERBENACEES : Citharexyluin dentatum . LABIÉES : Teucrium radicans . 166. 170. ULES 170. 166. 163. LES ZOOCÉCIDIES DE LA TUNISIE Rosmarinus officinalis. Thymus hirtus . SOLANACHES : Lycium arabicum SCROPHULARIACKES : Linaria reflexa . PLANTAGINACÉES : Plantago albicans . Plantago Serraria . V. Table alphabétique des Producteurs de Cécidies Amblypalpis Olivierella Andricus Adleri — Buyssoni _ grossulari:. . inflator, gén. sex. Panteli var. fructuum . Aphis atriplicis . Asphondylia punica — rosmarini — salsolæ Aylax hypocheridis Bacillus oleæ Baldratia Houardi — hyalina — salicornize Baris prasina var. Braueriella phillyreæ Coleophora Stefanii Contarinia helianthemi Copium teucrii Cynips coriaria . — Kollari — Panteli — quercus-toze 170. olo RUBIACEES : Galium saccharatum COMPOSÉES : Phagnalon saxatile. Helichrysum rupestre. Artemisia campestris Artemisia Herba-alba . Carduncellus pinnatus Atractylis gummifera . Atractylis serratuloides Cynara Cardunculus Hypocheris radicata . ne — — No: 183 Pages 26,107 21095111. 22. o 15. - 20. 83. 184 €. Hovarp Cystopus candidus Diplolepis divisa, gén. ag. Eriophyes carline — cynarie — eucricotes — rosalia — salicornia Halodiplosis salsolie Houardiella salicorniæ Janetiella thymicola . : 5 Myricomyia mediterranea . Nanophyes pallidus Neuroterus albipes, gén. sex. = quercus-baccarum, gen. — glandiformis = saltans Œcocecis Guyonella Oligotrophus tamaricum Pemphigus piriformis — spirothecæ Perrisia ericæ-scoparisæ — ericina Phleocecis cherregella. Rhodites Mayri Rhopalomyia artemisice — Navasi — tubifex Schizomyia deverræ Sclerocecis pulverosella Synophrus politus Urellia mamulæ . . Sex, . . . . 54. 104, 86. 87. 19. 93. 12, 69. 105, 108, 110, 112. 79. 78. 9. vo. 48. 13% 21,92. 65. Institut botanique de l Université de Caen, 15 octobre 1911. Em MARCELLIA, Riv. Intern. di Cecidologia (Vol. X, an. 1911) PIBLIOGRAFIA E RECENSIONI ZOOCECIDII Generalità, istologia, biologia, danni, rimedii, etc. 1. Doktorovich-Ghrebnitzky. - In Experim. St. Record. v. XXI, 1910, pp. 355. La castrazione nei fiori del Melo, prodotta dall’ Anthonomus pomorum, avrebbe per ettetto, secondo le osservazioni dell’ A., di determinare lo sviluppo di frutti senza seme, 2. Doncaster Leon. — Gametogenesis of the Gall-Fly Neurote- rus lenticularis (Spathegaster baccarum) Part I. (Proceed. Roy. Soc. B., London v. 82, 1909, pp. 88-113, con 3 tav.). 3. Küster Ern. — Cfr. RÜBSAAMEN n. 23. 4. N. N. — The pear leaf blister mite (Hriophyes piri) (Journ. of Board of Agric. v. 17, 1910, p. 123). Osservazioni pratiche sui danni ed il modo di combattere questo parassita in Inghilterra. 5. Neger F. W. — Ambrosiapilze. III. Weitere Beobachtungen an Ambrosiagallen (Ber. deutsch. bot. Ges. XXVIII, 1910, pp. 455-480, con 4 fig. ed 1 tav.). Completa le ricerche sui funghi simbiotici delle galle, già in altro lavoro ini- ziate [Bibl. VIII, 8]. Viene con esse ad una più sicura conclusione, che cioè le galle di Asphondylia sarothamni, sa Sarothamnus seoparius, ospitano costante- mente il micelio di un fungo Sferopsideo, da indicarsi col nome di Macrophoma Coro- nillae ‚Desm.) Neg., i cui germi, secondo 1° A., sarebbero poi trasportati dal ceeido- zoo ad infettare una nuova gemma. Più di raro si ottiene dalle eulture dell’ ambro- sia lo sviluppo di Coniothyrium leguminum Rab. 6. Thomas Fr. — Ctr. RUBSAAMEN n. 23. il hie MARCELLIA 9° Sistematica, distribuzione geografica, galle nuove, etc. 7. Bernard Ch.— Een gal op Indigofera galegoides ve- roorzaakt door een mijt (Mededeeling. v. h. Proefstation voor The, n. 8, an. 1910, Buiterzorg). Beutenmüller W. — Descriptions of new species of Cynipidae (Entomological News, v. 22, 1911, nn. 1-2). Bosc Louis. — Description du Cynips Quercus-Tozae (Insecta, Rev. ill. d’ Entomologie, Rennes, v. I, 1911 pp. 13-16 con fig.). E la ristampa integrale, con il fae simile delle figure, del noto articolo di Bosc stampato alla fine del 1700 nel Journal d’ Histoire Naturelle (t. IL p. 154). 10 11 12 del . Burill A. C. — Epidemie of Silver Maple Leaf Mite, Phyllo- coptes quadripes Shimer (Bull. Wisconsin natur. Hist. Soc. VIII, 1910). . Busck Ang.— Gall-making Moths on Solidago and Aster (The Canadian Entomol. v. 45, 1911, n. 1). . Cobau Rob. — Cecidii della Valle del Brenta (Atti Soe. it. Scienze Nat., Milano v. 49, 1911, pp. 355-406). Elenco descrittivo di eirca un centinaio di galle raccolte dall’ A. nell’ alta valle Brenta, sopra Bassanv in provincia di Vicenza. Le galle, appartenenti ai vari ordini di cecidozoi ed a 17 cecidomiceti, sono elencate secondo |’ ordine alfabetico delle pianti ospiti. Sono considerate come nuove le due galle seguenti : Knautia arvensis, lievi bollosità fogliari, tondeggianti, sporgenti per lo più sull’ ipofillo, rivestite, su ambedne i lati, di minutissima pubescenza bianca- stra (? Eriophyidae). Verbena officinalis, foglie un pò increspate ed incurvate sulla pagina inferiore ( Aphididae). 13 . Cosens A. — Lepidopterousgalls on species of Solidago (Canadian Entomologist XIII, an. 1910, n. 11). 14. Du Buysson H. — Ravages du Chlorops taeniopus sur les blés 15 (Bull. Union du Centre XIX, 1910, n. 7). . Guignon J. — Liste des Insectes et Phytoptides tant euro- péens qu’ exotiques signalés dans les divers Erables, sur leur bois mort ou vivant (Feuille d. Jeunes Notur. v. 40, 1911, n. 483), n't, ave ey VER LV BIBLIOGRAFIA E RTCENSIONI Til 16. Hofer. — Die Birngallmücke, Diplosis (Contarinia) pirivora Ril. (Schweizer. landwirtschf. Zeitschr., 1910, p. 417). 17. Jaap O. — Zoocecidien-Sammlung. Serie Il, nn. 26-50 (decem- bre 1910). Cfr. I Serie, Bibl. XIX 88. La presente Serie contiene le seguenti specie : 26. Lipara lucens Meig. su Phragmites communis (Sehleswig-Holstein); 27. E- riophyes populi N. su Populus tremula (Brandenburg); 28. Rhabdophaga heterobia H. L. su Salix repens (Hamburg); 29. Cryptocampus pentandrac (Dahlb.) Zadd. su Salix pentandra (Brandenburg) ; 30. Phyllocoples magnirostris N. ed Eriophyes trun- catus N. su Salix hastata (Svizzera); 31. Eriophyes avellanae N. su Corylus Avel- lana L. (Sehleswig-Holstein) ; 32. Eriophyes lionotus N. su Betula pubescens ver- rucosa (Brandenburg) ; 33, Biorrhiza ptllida (Oliv.) Stad. su Quereus Robur (Bran- denburg) ; 34. Dryophanta folii (L.) Mayr sa Q. Robur (Hamburg) ; 35. Dasyneura urticae (Perr.) Rübs. su Urtica dioecu (Brandenburg) ; 36. Dasyneura crataegi (Winn.) Rübs. su Crataegus Oxyacantha (Schleswig-Holstein) ; 37. Eriophyes goniothorax N. su Crataegus oxyacantha (Brandenburg) ; 38. Xestophanes potentillae (Vill.) Först. su Potentilla reptars (Hamburg); 39. X.brevitarsis (Th.) Mayr su Potentilla silve- stris (Brandenburg) ; 40. Pemphigus semilunarius Pass. su Pistacia terebinthus (Ti- rolo merid.); 41. Pemph. Derbesii Licht. su Pistacia terebinthus (Tirolo merid.); 42. Eriophyes tiliae (Pag.) N. var. liosoma N. su Tilia cordata (Brandenburg); 43. Da- syneura violae (F. L.) Rübs. su Viola tricolor (Brandenburg) ; 44. Dasyn. fraxint (W.) Riibs. su Fraxinus excelsior (Brandenburg); 45° Phorodon galeopsidis Kalt. su Galeopsis angustifolia Ehrh. (Rheinprovinz) ; 46. Dasyneura veronicae (Vall.) Riibs. su Veronica Chamaedrys (Brandenburg) ; 47. Eriophyes galii (Karp.) N. su Galium mollugo (Brandenburg); 48. Erioph. xylostei (Can.) N. su Lonicera xylosteum (Sviz- zera) ; 49. Er. artemisiae (Can.) N. su Artemisia vulgaris (Brandenburg); 50. Trioza flavipennis Forst. su Lactuca muralis (Svizzera). 18. Massalongo C. — Descrizione d’ alenni interessanti cecidi della flora italiana (Bull. Soc. bot. it. 1911, pp. 7-12, con 8 fig.). Vi sono descritte le seguenti galle: Elmintoceeidio su Dryas octopetala (nel Veronese), Phyllocoptes psilocranus Nal. su Galium erueiata (nel Vero- nese), Cynips Mayri Kieff. su Quercus pubescens? (Sardegna), forma un po’ aberrante in causa delle appendici, le quali sono spiniformi anzichè angoloso-dentate, Sclerospora graminicola (Sacc.) Schr. micocecidio su Setaria viridis (Ferrara). 19. Nalepa A. — Cfr. RUBSAAMEN n. 23, 20. Patch M. — Insect Notes for 1904 (Maine Agric. Exper. Sta- tion, Bull. n. 109, Entom. n. 23, Orono 1904, pp. 179-180). Brevi notizie su Schizoneura tessellata, Chermes pinicorticis, Cecidomyia strobiloi- des. IV MARCELLIA 21. Patch M. -- Gall Insects (Ibidem, Bull. n. 148, Ent. n. 28, Orono 1907, pp. 278-279). Breve elenco di galle raccolte nel territorio di Maine. 22. Patch M. — Ash Clusters and Gall Mites (Lbidem, Bull. n. 162, Ent. n. 32, Orono 1908, pp. 367-368, con fig.) Deformazioni fiorali di Fraxinus (prodotte da Lriophyes frariniphila Hodg- kiss n. sp.) simili a quelle d Enropa dovute all’ Æriophyes fraxini. 23. Rübsaamen Ew. H. — Die Zoocecidien durch Tiere erzeugte Pflanzengallen Deutschlands und ihre Bewohner (Zoologica, Heft LXI, 1910, Stuttgart, E. Schweizerbart’ sche Verlagsbuchhand- lung: I fascicolo di 293 pagine, con 6 tavole e 3 figure. Prezzo Mk. 28; l'intera opera costerà circa 300 Marchi). Siamo lieti d’ iniziare la Bibligrafia del nuovo anno segnalando } apparire di un’ opera monumentale, che è lieto auspicio per V ineremento degli studi cecido- logici, opera che a suo tempo era già stata preannunziata ai nostri lettori (MAR- Ono ws VIII) Ne ILI) il titolo ne spiega chiaramente il contenuto : uno studio monografico delle galle e dei cecidozoi della Germania, non però così strettamente contenuto entro i limiti politici della nazione che non vi abbia ad essere compreso anche il maggior con- tingente delle galle e dei cecidozoi sin qui segnalati nell’ Europa media. Quest’ O- pera potrà dirsi quindi nel suo genere completa: oltre un’ adegnata trattazione della parte generale ed una diffusa descrizione di tutte le galle, conterrà anche delle pre- cise e complete monografie sistematiche dei diversi gruppi di cecidozoi, colmando una notevole lacuna che rendeva sin qui le migliori opere sistematiche smile galle, incom- plete, unilaterali. Quindi, col sussidio di questa nuova Opera, è da attendersi. un più largo e proficuo contributo da parte degli zoologi, che nella cecidologia hanno tutt ora innanzi a se un larghissimo campo di ricerche, E facile immaginare come un’ Opera di così complessa fattura debba aver richie- sto } aiuto di numerosi collaboratori. Difatti intorno ad Ew. H. RÜBSAAMEN, nome ben noto e caro ai cecidologi, iniziatore e redattore dell’ Opera, si sono raccolti C. BòrNnER, E. Küster, A. Natura, RITZEMA-BOS, v. SCHLECHTENDAL, FR. THo- MAS, ed altri ancora i quali porteranno il prezioso contributo della loro singolare esperienza, L’ Opera, di oltre 1200 pagine in 4-grande, arricchita di 150 tavole in parte artisticamente colorate, sarà compiuta nello spazio di 6 anni, ed il suo prezzo, data la mole, la riechezza delle incisioni e la limitata tiratura, può dirsi relativa- mente modesto, in grazia di un valido sussidio pervenuto agli editori dal mecena- tismo del Governo germanico ! Decisamente la Germania ha conquistato, e valorosa- mente conquistato, il monopoho nella produzione di tutte le opere fondamentali nel campo delle scienze biologiche e di fronte ad una tale incontestabile supremazia non possiamo che inchinarci ammirati, specialmente quando vediamo che lo Stato così sapientemente incoraggia le iniziative private che, oltr’ essere di un? inconte- stabile utilità al progresso scientifico, valgono ad aecrescere il decoro ed il presti- gio della nazione presso tutti i popoli civili. m NES BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI W Il primo fascicolo, teste nscito, contiene le seguenti Parti : FR. THOMAS, Verzeichnis der Schriften über deutsche Zoocecidien und Cecidozoen bis einschliesslich 1906 (pp. 1-104). E la più copiosa e tecnicamente la più perfetta Bibliografia che sin qui si possegga intorno alle galle ed ai cecidozoi, la quale, pur riferendosi alla sola Eu- ropa media, consta di oltre 3000 titoli! Nessuno meglio del ‘THOMAS poteva essere in grado di compiere questa non lieve impresa, che Egli ha il merito di avere per primo iniziata or fa un trentennio (con le sue bibliografie sugli acarocecidii e le sue « Referate » cecidologiche in Just’ s Bot. Jahresb.), contribuendo così a fare della cecidologia un ramo di studi ben individualizzato nel vasto campo della Biologia. In questa insigne opera bibliografica si riscontrano nondimeno talune lacune dovute ad esigenze editoriali, giacchè era stato concesso all’ A. uno spazio di non oltre 10 fogli di stampa! La bibliografia redatta dal THOMAS, comprendendo 8-9000 titoli! (a quanto Egli privatamente ci riferisce), avrebbe invece richiesto nno spazio di gran lunga superiore, cosicchè egli si vide nella necessità di dover radiare nu- merosissime pubblicazioni. Non possiamo che dolercene, giacchè non ci sembra fa- cile possa ripresentarsi una nuova e più propizia occasione per arricchire la scienza di un’ opera bibliografica veramente completa, quale sarebbe stata quella che il THOMAS ei avrebbe dato, laboriosamente rinnita in quasi mezzo secolo di assidua specializzazione. E. Ktsrer, Allgemeiner Teil (pp. 105-165). La parte generale degli studi cecidologici e così complessa e varia, che a voler dare un’ idea del come fu svolta, converrebbe riprodurre interi capitoli. Perciò dobbiamo, nostro malgrado, limitarei a riportare integralmente il titolo dei vari capitoli, redatti con larghezza di vedute ed ampio sussidio della più recente lette- ratura: I. Definition des Begritfs der Galle, II. Einteilung der Gallen, IMI, Die gallenerzeugenden Parasiten, IV. Die gallentragenden Pflanzen, V. Die Stellung der Gallen an den Pflanzen, VI. Morphologie der Gallen, VII. Anatomie und Ent- wicklungsgeschichte der Gallen. VIII. Biologie der Gallen ; Anspassungen, IX. Ae- tiologie der Gallen, X. Palaeontologie der Gallen, XI. Gallentiere als Schädiger der Nutzpflanzen, XII. Technisch verwertbare Gallen. Chemie der Gallen. Il nome di KÜSTER non ha bisogno di presentazioni. A. NALEPA, Eriophyiden. Gallenmilben (pp. 165-293, con 3 fig. e 6 tav.). La Monografia che riguarda gli Eriofidi (le galle da essi prodotte saranno in- vece ampiamente trattate in uno dei prossimi fascicoli, per opera di altro insigne specialista), comprende due distinte parti, ed è preceduta da aleune pagine dedicate alla storia dell’ argomento. Nella prima, che è parte generale, è ampiamente considerata, nei suoi vari a- spetti, la morfologia e la biologia degli Eriofidi, come ne fanno fede i titoli dei se- guenti capitoli: 1. Aussere Organisation, 2. Integument, 3. Darınkanal , 4. Ner- vensystem und Sinnesorgane, 5. Atmung und Kreislauf, 6. Geschlechtsorgane, 7. Postembryonale Eutwiklung, 8. Zur Okologie der Gallmilben. Nella seconda parte, che è parte sistematica, dopo nna breve introduzione, che riguarda i eriteri che informano la sistematica di questo gruppo di Acari, i carat- VI MARCELLIA teri da utilizzarsi nella diagnostiea delle entità ete., fa seguito la deserizione pre- eisa di tutte le specie di Fitoptidi che possono ascriversi alla Flora dell’ Europa media, raggruppate sistematicamente, ed in via subordinata a secondo delle famiglie vegetali a spese delle quali esse vivono. Quasi tutte le specie sono poi in modo nitido rappresentate nelle 6 tavole che accompagnano questa parte. Crediamo con ciò di aver data un’ adeguata idea del contenuto dell’ Opera, la cui importanza balza chiara alla mente anche dall’ esame di questo primo fascicolo. 24. Schmidt H.— Wuchsstauchung, Zweigsueht und Vergrünung an Daucus Carota L., herforgerufen dureh am Stengel- grunde lebende Aphiden (Fühlings Landwirtsch. Zeitg. 60. Jahrg 1911, Heft 3, pp. 103-104, con fig.). Le infiorescenze, in seguito all’ azione di Afidi, si mostrano profondamente de- formate e sopratutto le umbellette presentansi ridotte o quasi rudimentali. Questa galla, secondo 1’ A., è da considerarsi come diversa dagli Afidocecidi già noti per lo stesso substrato. 25. Strasser P. — Fünfter Nachtrag zur Pilzflora des Sonntag: berges (Verh. k. k. zool.- bot. Ges. Wien LX, 1910). Alla pag. 329 sono ricordati 4 comunissimi acarocecidii del Sonntagberges (An stria). FITOCECIDII L . Favorsky W. — Nouvelles recherches sur le développement et la eytologie du Plasmodiophora Brassicae Wor. (Mem. Soc. na- turalist. de Kieff, t. XX, 1910, pp. 149-184). 27. Georgevitch P. — De la morphologie des microbes des nodo- sites des Légumineuses (C. R. Soc. biol. t. LXIX, 1910, n. 29, pp. 276-275 con 10 fig.). 283. Hedgcock G. G. — Field-Studies of the Crown-gall and Hairy- root of the Apple-tree (186. Bull. Dep. Agric. Washington, 1910, 108 pp. e 10 tav.). L’A., che già ci aveva dato un ampio studio scientifico e pratico sulla c ro w n- gall nella Vite (cfr. Bibl., IX 145), prende qui in esame ed in modo ampio illu- stra consimili bacteriocecidii nelle Pomacee, che nel Nord-America si mostrano assai diffusi e dannosi. Cfr. anche nn. 30, 33, e VII 29, 170. 29. Marchand Ern. F. L. — Le Plasmodiophora Brassieae Wor. BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI VII parasite du melon, du céleri et de V oseille épinard (©. R. hebd. Ac. Se. Paris t. 150, 1910, pp. 1348-1350). 30. N. N. — On the occurence of « Crown Gall » in England (Journ. of Board of Agric. v. 17, 1910, p. 617). 31. Peglion V. — Ueber di Biologie der Sclerospora, eines Parasi- tes der Gramineen (Centralbl. f. Bakter. ete. II Abt., XXVIII Bd., 1910, pp. 580-589, e 6 fig.). Notizie biologiche su questa interessante Peronosporacea la quale deforma con varia intensità moltissime Graminacee. L’ A. illustra alcuni particolari casi di al- terazioni in Glyceria festucaeformis, Crypsis aculeata, Cr. alopecuroides, Cr. Schoenoides. 32. Severini G. — Nuovi ospiti per la Sclerospora macrospora Sace. (Le Stazioni sperimentali agrarie it. v. 45, an. 1910, pp. 774-786, tav. II-III). Interessante riassunto delle notizie che sin qui possediamo su questo parassita, specialmente per quanto ha riguardo alla sua distribuzione geografica ed ai suoi ospiti. Vi si aggiungono anche numerose osservazioni sulla morfologia delle lesioni da esso prodotte. 33. Smith Erw. F. — Crown Galle of Plants (Phytopathology v. 1., HOPE De kh, ppi DL, stavo LETT). E un breve riassunto deila questione relativa alla « crown gall » deformazione patologica dell’ asse, accompagnata da ipertrofia ed iperplasia, malattia la quale sem- bra essere assai diffusa e dannosa nell’ America del Nord, in Europa designata col nome di rogna, krebs, wurzelkropf, broussins etc. Sembra essere dovuta in Ameri- ca ad un Bacterium tumefaciens , ma forse anche ad altre specie, molto più che le piante che ne possono andar affette appartengono alle famiglie le più diverse [Cfr. nn. 28, 30]. 34. Thaxter Rol. — Notes on Chilean Fungi. I. (Botan. Gazette L, 1910, pp. 430-442, tab. XVIII-XIX). Vi è anche descritta la nuova specie Taphrina entomospora la quale produce delle deformazioni sulle foglie di Nothofagus antaretica var. bicrenata e var. uliginosa; a Punta Arenas nello stretto di Magellano. 35. Tubeuf C. von — Vererbung der Hexenbesen (Naturw. Ztschr. f. Forst-u. Landwirtsch., 8, 1910, p. 582, con 2 fig.). Vill MARCELLIA ARGOMENTI AFFINI Teratologia 36. Geysenheiner L. — Ueber Fasziationen aus dem Mittelrhein- gebiet (Jahrb. Nass. Ver. f. Naturk. LXIII, Wiesbaden 1910). 37. Tubeuf C. von — Teratologische Bilder (Nature. Ztschr. f. Forst-u. Landwirtsch., 8, 1910, p. 263, con 15 fig.). Varia 38. Busck Ang. — A new Gelechia inquilinous in Cecidomyiid galls (The Canadian Entomol. v. 42, 1910, p. 168). Gel. inquilinella entro galle rameali di Salix nell America del Nord. 39. Cockerell T. D. A. — A new Chalcidid from an Oak gall (En- tomological News, v. 22, 1911, nn. 1-2). 40. Ross Herm. — Pflanzen und Ameisen in tropischen Mexico Naturw. Wochenschr. N. F. Bot. 8, 1909, pp. 822-830). Ricorda tra altro la frequenza, entro vecchie galle di Quercus, della formica Cre- mastogaster brevispinosa Mayr var. minutior For. A. TROTTER NOTIZIE Dolorosi avvenimenti politici hanno condotto alla soppressione dell’ impor- tante centro di studii biologici che aveva sua sede nel Collegio di S. Fiel in Por- togallo e perciò alla temporanea estinzione della interessante Rivista BROTERIA. Il collega Rev. P. Prof. JOAQUIN DA SILVA TAVARES ci prega di far cono- scere ai cecidologi che, d’ ora innanzi, tutta la corrispondenza, destinata a Lui od alla BROFERIA, dovrà essere diretta a Rro DE JANEIRO (Brazil): R. de S. Clemen- te 226. BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI IX ZOOCECIDII Generalità, istologia, biologia, danni, rimedii, etc. 41. Arzberger E. G. — Fungous Root-tubercles of Ceanothus americanus, Elaeagnus argentea and Myrice cerifera (21. un. Rep. Missouri Bot. Gard., 1910, con 9 tav.). 42. Baccarini P. — Intorno ad aleune forme di Aspergilli (Bull. Soc. bot. it. 1911, pp. 47-55). Ottenute, per coltura, da gemme fiorali di Cap paris, deformate dalla Asphon- dylia Capparis. 43. Cholodkovsky N. — Zur Kenntnis der Aphiden der Krim (Revue Russe d’Entomologie t. 10, 1910, n. 3, pp. 144-149). Elenco di 78 specie di Afidi raccolti nella Crimea. Vi sono rappresentate an- che numerose specie galligene, su Populus, Ulinus, Prunus ete, 44. Cook Mel. Thurst. — The Development of Insect Galls as Illustrated by the Genus Amphibolips (Proceed. Indiana Acad. of Sc., Twentyfifth annivers. meeting, 1909, 5 pp.) Nota preliminare relativa ad un lavoro pitt ampio intorno all’istologia compa- rata dalle galle quercine americane prodotte dai Cinipidi dal gen. Amphibolips. 45. Denizot Georges — Sur une galle du Chéne provoquée par Andricus radicis (Rev. Gen. de Bot., t. 23, 1911, pp. 165-175 con 5 fig.). È un acenrato studio istologico e citologico delle galle di Andrieus radicis, sopra materiale raccolto nel bosco di Vincennes. L’ A. afferma che da alcuno ne era stato fatto lo studio anatomico, e conve- niamo che non molto era stato seritto al riguardo, però ci sembra sarebbe stato opportuno tener conto delle notizie date, oltre che dal LACAZE-DUTHIERS, certa- mente riferibili ad Andricus radicis (bastava che VA. avesse consultate le buone figure che accompagnano il testo), dal SouBEIRAN, dallo HIERONYMUS, da GREVILLIUS e NIESSEN. 46. Docters van Leeuwen — Reijnvaan J. und W. — Kleinere cecidologische Mitteilungen. IIl. Uber die unter Einfluss eines Coc- ciden entstandene Umbildung der oberirdischen Triebe von P si- 2 x ? MARCELLIA lotumtriquetrum Sw. indem Rhizom ähnlich gebauten Wu- cherungen ‘Ber. deutsch. bot. Ges. XXIX Bd., 1911, pp. 166-175 con fig. ed 1 tav.). E un acenrato e dettagliato studio morfologico ed anatomico delle galle pro- dotte da un Coccide in corrispondenza degli apici vegetativi e delle gemme avven- tizie di Psilotam triquetrum Sw. Esse consistono nella formazione di brevi ramoscelli di colorito pallido-bianchiccio che si vanno dividendo dicotomicamente in modo assai caratteristico, con una disposizione perciò corrispondente a quella che si ha normalmente nei rizomi e nelle ramificazioni normali. Le galle derivano dagli apici vegetativi, in seguito alla formazione di un meristema da ogni lato della cellula apicale la quale persiste invece indifferenziata. 47. Doncaster L. Gametogenesis of the Gall-fly Neuroterus len- ticularis. II (Proceed. Roy. Soc. Ser. B, London, n. 556 v. 83 part. 6, an. 1911, con l tav.) Cie, an, Ze 48. Fulmek Leop. — Uber die durch Aphelenchus Ormerodis Ritz. Bos verursachte Blattkrankheit der Chrysanthemen (Landes-Amts- blatt d. Erzherzogtums Oesterr. unter der Enns, 1910, n. 3, 9 pp. e 2 fig.). 49. Fulmek Leop. — Die Weizenhalmfliege (Wien. landwirtschftl. Zeitg. 1910, n. 70, 6 pp. con fig.). Studio biologico e pratico intorno a Chlorops taeniopus Meig. 50. Grevillius A. Y. — Ueber verbildete Sprosssysteme bei A s p a- ragus Sprengeri Reg. (Zeitschr. f. Pflanzenkrankh. XXI Bd. ‘1911, pp. 17-27, con-7. fig.). Su questa pianta, introdotta in Germania da Porto Natal nel 1888, si è svilup- pata in questi ultimi anni una malattia la quale consiste in ipertrofie tubercolifor- mi che interessano l’asse dei giovani germogli oppure la parte basilare delle foglie. L’A. ne fa uno studio accurato, specialmente dal lato morfologico ed istologico, ma non è in grado di potersi pronunziare sulle cause di tali anomalie. [Queste de- formazioni ricordano nel loro aspetto quelle descritte su altre specie congeneri in- digene, dovute all’azione di Cecidomie]. 51. Gulich A. — Geschlechtschromosomen bei Nematoden (Archiv. f. Zellforschung, Bd. VI Heft 3, Leipzig 1911, con 3 tav.). È x A ? 3 BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XI 52. Küster Ern. — Uber organoide Missbildungen an Pflanzen (Aus der Natur VII, 1911, pp. 673-685, con fig.) E una diffusa esposizione, corredata da numerosi esempi e da figure esplica- tive, di concetti già esposti dal’ A. in precedenti lavori intorno alla categoria, da n Ini stabilita, delle galle organoidi, morfologicamente assai diverse dalle altre che formano invece il gruppo delle galle istioidi [Cnfr. Bibl. IX n. 7]. 53. Kurdjumow N. W. — Zur Biologie von Aphis Evonymi (Arb. d. Poltaw. landwirtsch. Vers. St., Nr. !, an. 1911). ’ 54. Magnus Wern. -- Blätter mit unbegrenztem Wachstum in einer Knospenvariation von Pometia pinnata Forst. (Ann. Jard. Bot. de Buitenzorg, 2* ser., Suppl. III, 1910, pp. 507-815, taf. XXXII). Descrive assai diffusamente alcuni notevoli ‘‘ scopazzi ,, di Pome tia pin - nata Forst dell’Isola di Giava, costituiti da foglie anomale, strettamente laciniate, cosicchè gli individui affetti da tale deformazione erano stati ascritti ad una propria forma, distinta col dome di disseeta Radelk. Si tratta probabilmente di un Fi- toptocecidio piuttosto che di un micocecidio. Fu ricordato per la stessa isola di Giava anche da Massart (Un botaniste en Malaise 1895). 55. Martelli G. — Myopites limbardae Schin. (Boll. Labor. zool. gen. ed agraria R. Scuola Sup. Agric. Portici v. IV, 1910, pp. 303. 306 con fig.). Notizie biologiche su questo insetto, che produce le note galle nelle infiore - scenze di Inula viscosa, e su taluni dei snoi parassiti. 56. Modry Art. — Beiträge zur Gallenbiologie (Sechzigsten Jahresb. d. k. k. Staats-Realschule im III Bez. in Wien, an. 1911, 25 pp. con 6 fig.). Premesse alcune notizie sullo sviluppo e Vimportanza della Cecidologia, ac- cenna alla classificazione delle galle ed ai criteri che la informano. Passa quindi a deserivere lo sviluppo e l’istologia di alcuni tipi di galle, come ad esempio quelle di Eriophyes Nalepai, Er. laevis, Erioph. tristriatus var. erinea, Cecidomyia Carpini, Mikiola Fagi, Hormomyia piligera, Neuroterus lenticularis, ete, Da ultimo, alcune pa- gine dell’interessante opuscolo sono dedicate all’esame delle ipotesi sulla genesi delle galle ed ad alcuni raffronti con i tumori degli animali, pei quali l A. cerca di stabilire analogie e differenze, in rapporto con i tessuti gallari. 57. Némec B. — Das Problem der Befruchtungsvorgänge und an- 5 Salles XII MARCELLIA dere zytologische Fragen (Berlin, Borntraeger 1910, vol. di 532 pp. con 119 fig. e 5 tav. doppie). Il Cap. VI (pp. 151-173, fig. 76-92, tav. I fig. 35-37, II fig. 38-50) è dedi- cato allo studio citologico (cellule gigantı plurinneleate) delle galle di Heterodera radicicola, sulle seguenti piante: Clerodendron fragrans, Coleus hybri- dus, Pulsatilla vulgaris, Phlomis tuberosa, Vitis gongylo- des, Cissus hy drophorus, Laportea gigas, Gardenia florida, Impatiens Sultani, Pritchardia robusta, Pr. filamentosa. 58. Némec B. — Uber die Nematodenkrankheit der Zuckerriibe (Ztschr f. Pflanzenkrankh. XXI Bd., 1911, pp. 1-10, con 6 fig.). L’A. fornisce diffuse notizie sulla strattura istologica delle deformazioni pro- dotte da Heterodera Schachtii Schm. nelle radici della Barbabietola, intrattenen- dosi particolarmente sulle cellule giganti e su altre particolarità citologiche della deformazione. 59. Sasaki C. — On the Life history of Trioza Camphorae n. sp. of camphor tree and its injuries (Journ. of the Coll. of Agric. Imper. Univ. Tokyo, v. II, 1910, pp. 277-286, con 2.tav.). Questa nnova spezie di Trioza provoca sulle foglie di Camphora lo svi- luppo di numerose galle che impediscono lo sviluppo delle foglie stesse, ostacolando in tal modo anche 1’ accrescimento delle giovani piante. 60. Sasaki C. — Life History of Schlechtendalia chinensis Jac. Bell. (a Gallproducing Insect): (Festschrift 60. Geburstag Rich. Hert- wigs; Jena, Fischer 1910). 61. Tragardh D. — Parongallkvalstret (Eriophyes piri) (Entomol. Tidskrift v. 31, 1910, nn. 1-4, con fig.). Sistematica, distribuzione geografica, galle nuove, etc. 62. Bernard Ch. — Observation sur le The. (Bull. du Departm. de VAgriculture aux Indes Néerlandaises, n. XXII, 1909). Varie notizie sui parassiti del The, tra eui Heterodera radicicola, Tylenchus acuto- caudatus, Phytoptus carinatus Green, Ph. Theae Watt, ete. 63. Beutenmüller W. — Three new species of Cynipidae (Entomo- logical News, XXII, 1911, nn. 4-5). BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XIII 64. Cotte J. — Cécidies des Chênes des Maures (Bull, Soc. Lin- néenne de Provence t. II, 1910, pp. 59-94). Vengono segnalate 49 specie di galle raccolte sul massiccio dei Maures nel Di- partimento del Var. Varie specie sono accompagnate da notizie biologiche, morfo- logiche etc., spesso non prive d’interesse. Le Querce cecidogene sono Q. Snber, Q. Ilex, Q. pedunculata var. fastigiata Lam., Q. pubescens. Talnne delle specie segnalate riescono nuove per la flora cecidologica francese. 65. Cotte J. — Observations sur la cécidologie des Cistes de Provence z (©. R. Ass. franc. p. VAvane. d. Se., Congrés de Toulouse 1910, pp: 153-157). E un prospetto delle diverse galle riscoutrate in Provenza sui Cistus, con interessanti osservazioni su quelle di Apion eyanescens, in rapporto sopratutto alla loro distribuzione sulle diverse specie del genere Cistus. A proposito della nota erinosi di Cistus salvifolius ed incanus, VA. ritiene sia prodotta da un fungo, del quale non viene però precisata altrimenti la natura. Egli ritiene per- ciò che anche nelle altre regioni, dove tale erinosi fu constatata, possa trattarsi di un fungo. Per mia parte io non posso dividere del tutto questa opinione, giacchè nel materiale da me studiato, come non mi fu possibile osservare degli Eriofidi, così non mi fu dato neppure di notare delle erittogame cui potesse con probabilità essere attribuita. 66. Cotte J. — Quelques cécidies récoltées a Vichy et aux envi- rons, en juillet 1909 (Ibidem, pp. 157 159). E una semplice segnalazione di 58 galle diverse delle quali le più interessanti sono le due seguenti: Oligotrophus capreae var. major su Salix alba, Aphide su Stachys annua (internodi raccorciati e foglie accartocciate ed increspate). 67. Dittrich R. — 1. Forsetzung des Nachtrages zu dem Verzeich- nisse der schelesischen Gallen (Jahresb. d. Schles. Gesellsch. f. va- terl. Cultur, II Abt., an 1910, pp. 65-88). È una prima appendice al Supplemento intorno alle galle della Slesia pub- blicato dallo stesso A. [Bibl. IX. 18]. Mancano all’Opera dell’ HovuarpD le seguenti specie, da considerarsi perciò pro- babilmente come nuove: Ulmus campestris, ipertrofia delle costa fogliare, Dipt.; Urtica dioica, foglie rugose ed accartocciate verso la pagina inf.,? Phytopt.;? ipertrofia dei fusti. — Rumex obtusifelius, ipertrofie nodulose dei fusticini e peduncoli, ? Coleopt. — Rumex acetosella, Trioza Rumicis; Aphis Rumicis. — Polygonum avieulare, deformazione dei germogli fo- gliari e fiorali, ?; Perrisia Persicariac?; foglie ipertrofizzate e deformate ?. — P o - lyg. amphibium, ipertrofie caulinari, uniloculari, Lepidopt.; deformazioni fo- gliari, Aphid. — Polyg. dumetorum, Perrisia Persicariae?. — Fagopy - rum esculentum, deformazioni fogliari, Hemipt. — Beta vulgaris, defor- XIV MARCELLIA mazioni fogliari, Piesma capitata (WIf.) Stal, Hemipt. — Atri plex nitense Atr. oblongifolium, Aph. Atriplieis. — Atr. oblongifolium, altre deformazioni fogliari, Hemipt.? — Amarantus retroflexus, deformazioni fiorali,?. — Am. caudatus, ipertrofia in prossimità del colletto radicale, ?. — Agrostemma Githago, deformazione dei germogli, ?. -- L ychnis vi- scaria, virescenze fiorali, ?; germogli ipertrofizzati e pubescenti, ?. -- Silene dichotoma, ipertrofia eaulinare,?. — Silene Otites, deformazioni fiorali, ?; ipertrofia caulinare, ?; accartocciamento dei margini fogliari, ?. — Sil. nutans 5 accartocciamento dei margini fogliari, t. — Melandryum album, deforma- zioni delle capsule,?. — Tunica prolifera, ipertrofia caulinare,? Gelechia gypsophila St. — Dianthus Carthusianorum, deformazione delle eap- sule,?. — Arenaria serpyllifolia, deformazione delle capsule, ?; deforma- zione dei germogli e dell’asse,?; deformazioni fogliari,?. — Stellaria Holo- stea, St. uliginosa,? Eriophyes atrichus. — Cerastium semide- ‘andrum f. abortivum, ipertrofia del caule,? — Cer.pumilum, ipertrofia delle capsule, Perrisia fruetuum. — Cer. arvense, deformazioni fogliari, Aphis sp. -- Cıematis Vitalba, deformazioni fiorali,t. — Ra- nunculns auricomus, deformazioni fogliari, ?. -- Ran. Lingua, deformazioni dei fusti e delle foglie, Aphid. — Ran. repens, deformazioni fogliari, Perrisia Ranunculi?, — Ran. sceleratus, deformazioni dei fiori e dei germogli, Eriophyidae?; acheni ipertrofizzati,?. — Ran. sardous, vi- rescenze fiorali, Æriophyid. — Papaver Rhoeas, gemme ingrossate, fiori chiusi,? — Thlaspi arvense, silique deformate,? — Cochlearia armoracia; deformazioni fogliari, Aphid.?. — Sisymbrium offici- nale, ipertrofie radicali, Baris laticollis Marsh. — Sis. pannonicum, silique deformate, ?2. — Eruca sativa e Diplotaxismuralis, iper- trofie radicali globose, Ceutorrhynchus sp. — Raphanus sativus f. ra- dicula, ipertrofie radicali, Baris laticollis Marsh. — Cardamine palu- dosa Pat., silique ingrossate, Cecidomyidae. — Capsella Bursa pasto- ris, ipertrofie radicali, Ceutorrhynchus sp.? — Erysimum cheiran- thoides, ipertrofia caulinare allungata, Coleopt.; ipertrofia radicale, Baris la- ticollis Marsh. — Erysimum hieracifolium, galle radicali globose; Ceutorrhynehus pleurostigma. — Berteroa incana, silique deformate, ? Dipt.; asse delle infiorescenze ipertrofico, Coleopt.? — Hesperis matronalis, accartocciamento dei margini foglian,? — Sedum Telephium, ipertrofia del fusto, Coleopt. — Pirus acerba, Perrisia Malit. — Pir. ameri- cana Marsh., Aphis Sorbi. — Rubus Idaeus, deformazioni fogliari, Aphis spi- Rub. sulcatus, dumétorum, caesius,Idaeus, Lasio- ptera rubi. — Rub. vestitus x Beyeri, Eriophyes gracilis. — Rub. caesius, virescenze fiorali, ?; Aphis urticae. —Potentilla erecta x pro- cubens, opaca, silesiaca, arenaria, Xestophanes potentillae. — P o- tentillaargentea, virescenze fiorali,?. — Pot.anserina, deforma- zioni fogliari,?. — Pot. Wiemanniana, Diastrophus Mayri. — Geum urbanum, deformazione dei germogli, Contarinia sp.; virescenza fiorale, Erio- phyid.?; deformazione fogliare, Aphid. -- G. rivale, deformazioni e virescenze fiorali, Eriophyid.?; foglie deformate, Aphid.?. — Alchemilla vulgaris, ee Oh ie gd ie Bie at Sate ee Raley À ~ a Lr. a È. dis - = ¥ BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XV ispessimento del pieciolo,?. — Agrimonia Eupatoria, foglie dei germo- gli deformate, ?. — Rosa centifolia, R. pomifera, Rhodites spino- sissimae. — R. pomifera, R. umbelliftora, Blennocampa pusilla. — BP pDiommuitera, RY eoxriitolVa, Ri cedn na mio mea, Perrisia ro- sarum. — R pomifera, Ahadites Eglanteriae. — KR. tomentosa, R. canina, R. coriifolia, R. cinnamomea, deformazione nell’asse di un germoglio,?; Tenthredinid. — R. tomentosa, deformazione fogliare Aplis.— R.coriifolia, Kh. centifoliae. -—R. cinerea, R. alpina canina, Ith. rosa. — R. canina, deformazione delle foglioline,? — R. cinnamomea, ipertrofie caulinari, Dipter. — Prunus Cerasus, eri- nosi ipofilla, Eriophyes. — Prunus Mahaleb, germogli e foglie deformate, Aphis sp. 68. Crawford D. L. — American Psyllidae IV (Pomona Coll. Journ. of Entomol. v. III, 1911, n. 2, pp. 480-503, con fig.). 69. Essig E. O. - Host Index to California Plant Lice, Aphididae (Pomona Coll. Journ. of Entomol. v. III, 1911, n. 2, pp. 457-468). È un catalogo alfabetico delle piante ospiti di Afidi in California, seguìto da un elenco del pari alfabetico dei rispettivi Afidi e loro sinonimi. 70. Felt E. P. — Miastor larvae (Canadian Entomologist 1911). 71. Felt E. P. — Two new Gall Midges (Entomological News XXIII, 1911 n. 3). 72. Felt E. P. — Endaphis hirta n. sp. (Entomological News, XXII. 1911, n. 4-5). 73. Fyles. — Gnorimoschema gallae-diplopappi and. @, Gallae aste- rella (Canadian Entomologist, 1911). 74. Hall H. V. M. — Studies in Acarina (Pomona Coll. Journ. of Entomol. v. III, 1911, n. 2, pp. 504-510). L’Eriophyes californieus Hall. [efr. Bibl. IX 87] viene ascritto al gen. Para- phytoptus. 75. Hieronymus G. et Pax F. — « Herbarium cecidiologicum » continuato da DIETTRICH et PAX (fase. XIX, marzo 1911, nn. 501-525) Cnf. Bibl. IX n. 108. — Il presente fascicolo contiene le seguenti galle: Acacia usambarensis Taub.: 501.? (Tanga Africa). — Blaeria Meyeri Johan. XVI MARCELLIA nis Sch. et Engl.: 502.? (Kilimandjaro Africa). — Cissus Kilimandscharica Wolk.: 503. Eriophyidae (Usambara). — Clerodendron eriophyllum Giirk.: 504 Eriophyidae (Mombassa). — Combretum sp.: 505. Eriophyidae (Mombassa). — Endriandra sp.: 506. Psyllidae (Borneo Hayoep). — Ficus sp.: 507. Eriophyidae (Sumatra Sabang). — Ficus Sycomorus L.: 508.? Trioza sp. (Morogoro Africa). — Grewia sp.: 509. Eriophyidae (Muanza Lago Vittoria). — Grewia plagiophylla K. Schum.: 510. Eriophyidae (Mombassa). — Heptapleurum pergamaceum Hassk.: 511. Eriophyidae (Cratere del Gedeh Giava). — Ipomaea cairica Sw.: 512. Erio- phyidae (Jinja Lago Vittoria Africa). — Jussieua linifolia Vahl: 513. Coleotte- rocecidio (Nairobi Africa). — Lepidoturus laxiflorus Benth.: 514. Eriophyidae (Muanza Lago Vittoria Africa). — Litsea sp.: 515. Eriophyidae (Borneo Hayoep). | Litsea sp.: 516.? Cecidomyidae (Hayoep Borneo). — Nephrolepis exaltata Sch.: 517.? Eriophyes nauropus Nal. — Pteridium aquilinum (L.) K.: 518. Erıophyidae (Uluguru Africa). — Rumex nervosus Vahl: 519. Eriophyidae (Kilimandjaro A fri- ca). — Solanum campylacanthum Hoch.: 520? Asphondylia Solani Tavares. — Spathodea nilotica Seem.: 52!. Eriophyidae (Port Florence Lago Vittoria Africa). — Stephania abyssinica A. Rich.: 522. Psyllidae (Kilimandjaro Africa). — Trichilia sp.: 523. Psyllidae (Muanza sul Lago Vittoria Africa). — Vangueria edulis Vahl. : 524. Eriophyidae (Schirati Lago Vittoria Africa). — Vitex sp.: 525. Cecicomyidae (Daressalam Africa). 76. Houard C. — Les Galles des Salsolacées du Sud de la Tunisie (C. R. Ass. franc. Avance. d. Se., Congrés de Toulouse 1910, pp. 102-107, con 5 fig.). È un interessante contributo alla conoscenza delle galle sviluppantisi sulle Sal- -solacee, piante assai diffuse a caratteristiche dei deserti sabbiosi della Tunisia me- ridionale. Le nuove galle segnalate ed accuratamente figurate sono le seguenti: SuHaloxylon salicornicum Bunge: 1. Psyllidocecidio, germogli raccorciati con foglie ipertrofiche, cucullato-concave. — 2. Ditterocecidio, galla ter- minale gemmiforme uniloculare, lunga 7-10 mm., 5-6 mm. larga. — 3. Ditterocecidiv, internodio ipertrofico e raccorciato, uniloculare. -- 4. Ditterocecidio, differisce dal precedente per le sue maggiori dimensioni. — 5. Æriofiidocecidio, sviluppo anor- male di ramoscelli deformati e contorti. Su Salicorniafruticosa L.: 1. Ditterocecidio, ipertrofia sensibilmente unilaterale di un internodio, uniloculare. — 2. Ditterocecidio, germoglio ad inter- nodi, raccorciatissimi, squamuloso, subelavato, uni-o pluriloculare. Su Echinopsilon m'ricatum Moq.: |. Ditterocecidio, asse di un germoglio ipertrofizzato al suo apice, uniloculare, fittamente rivestito di numerose produzioni fogliacee circondate da densi peli biancastri. Su Salsola tetragona Delile: 1. Ditterocecidio, simile al precedente, pluriloc#lare. Su Traganum nudatum Delile: 1. Ditterocecidio, ipertrofia fusiforme dei ramoscelli, pluriloculare. A. TROTTER BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XVII ZOOCECIDII Generalità, istologia, biologia, danni, rimedii, etc. 77. Del Guercio G. — Prima contribuzione alla conoscenza degli Eriofidi delle genime del Noceiuolo e delle foglie del Pero e le esperienze tentate per combatterli (Redia v. 7, 1911, pp. 1-64, ‘con 7 fig.). L’ A. presenta in questo lavoro numerose notizie, sopratutto biologiche, intorn 0 all’ Eriophyes Avellane ed all’ E. Piri, corredate da indicazioni pratiche sui mezzi di lotta più efficaci per combatterli o per limitarne lo sviluppo. 78. Küster E. — Die Gallen der Pflanzen. Ein Lehrbuch tür Bo- taniker und Entomologen (8. Hirzel, Leipzig 1911, vol. di X-437 pp. in-8, con 158 fig. — Prezzo 16 MK.). Le opere di BEAUVISAGE, ECKSTEIN, NABIAS, RUSSELL etc. rappresentavano sino a pochi anni addietro quanto di più completo, in tema di notizie generali, si potesse avere intorno alla Storia naturale delle galle. Ma in questi ultimi tempi il patrimonio di cognizioni generali si è andato così accrescendo, anche a merito di una indagine bibliografica più accurata, che le opere predette erano divenute del tutto insufficienti ed illuminavano ben poco il vastissimo e complesso terreno sul quale è chiamata a svolgersi |’ attività dei cecidologi. Il Prof. KÜSTER, cui non mancava certo una larga preparazione per affrontare un simile argomento, ha ora colmato nel modo più felice questa notevole lacuna ed ha magistralmente appre- stato ai cecidologi, ed ai naturalisti in generale, un sussidio importantissimo, de- stinato, non ne dubitiamo, ad un grande successo, non solo di diffusione, ma, quel che più importa, fattivo di nuovi e luminosi progressi. A merito dell HOUARD, ce lo dice lo stesso A. nella sua Prefazione, i naturalisti ebbero spianato il campo nell’ arduo compito della sistematica cecidologica, egli invece ha voluto redigere un’ opera la quale, fornendo un contingente enorme di nozioni generali, esposte con metodo , chiarezza e larga documentazione bibliografica, fosse destinata ad inte- grare l’altra nel modo migliore. Egli vi è certo riescito ed il Lettore lo potrà fa- cilmente constatare. Al presente fascicolo è unito un prospetto con uno esteso sommario dell'Opera, cosicchè ci teniamo dispensati dall’ insistere più oltre sul suo contenuto. 79. Lohrenz H. W. — The Woolly Aphis Schizoneura lanigera (Journ. Econom. Entomol., v. IV, 1911, pp. 162-170, con 1 tav.). Die XVIII MARCELLIA 80. Ludwig F. — Baumälchen und andere pflanzenbewohnende Aale (Anguilluliden). Kine Studie für den biologischen Unterricht (Aus der Natur, Bd. 6, 1910, pp. 43-49, con 6 fig.). 81. Marchal P. — Physiologie des Insectes (in CH. RICHET, Diction. naire de Physiologie, Paris, Fel. Alcan, t. IX pp. 278 386, con le): 82. Petri L. — Ricerche sulle sostanze tanniche delle radici del gen. Vitis in rapporto alla fillosserinosi (Rend. Ac. Lincei, ser. 5° TV = F RS I LOI Hp. 91-00): LI 83. Remisch Fr. — Die Hopfenblattlaus Aphis Humuli Sehr. (Ztschr. f. wiss. Insektenbiol. VII, 1911, pp. 240 243, 228-285). E uno studio biologico riguardante sopratutto V attività di questo Afide e le sue forme moltiplicative. 84. Ross H.— Die Pflanzengallen (Cecidien) Mittel-und Nordeuro pas ihre Erreger und Biologie und Bestimmungstabellen (G. Fis- cher, Jena 1911. vol. in-8 di X-350 pp., con 24 fig. nel testo e 10 tavole. — Prezzo 9 Mk.). E una nuova opera destinata a popolarizzare lo studio delle galle, e noi ce ne compiacciamo vivamente che da pitt anni seguiamo con giubilo ed aspettativa questo incessante progresso degli studi cecidologici. Essa e sopratutto destinata ai popoli anglo-sassoni ed alla illustrazione pereio delle galle dell’ Europa media e boreale, ma non per questo riescirà meno utile a quanti indistintamente intendono famigliarizzarsi nello studio generale e sistematico delle galle, giacchè, e per il prezzo e per il modo com’ è redatta, si rende acces- sibile ad ognuno. Nelle ottanta pagine di introduzione generale sono trattate con precisione e senza prolissità, i più interessanti argomenti relativi alla cecidogenesi, sia dal lato botanico che zoologico e tutto quanto può, dal lato pratico, interessare coloro che si iniziano negli studi cecidologici. Seguono le chiavi analitiche per la facile determinazione delle galle, disposte tutte secondo l’ordine alfabetico dei substrati ed accompagnate da succinte descri- zioni e da opportune abbreviature e segni convenzionali, orde rendere più concisa la composizione del testo. Numerosi ed utili indici chindono il lavoro, seguito dalle tavole riproducenti numerosissime galle, in 233 nitide figure in buona parte originali. 85. Tschirch et Ravasini. — Le type sauvage du Figuier et ses relations avec le Caprifiguier et le Figuier femelle domestique (C. R. Ac. Se. Paris CLII, 1911, pp. 885-888). LA BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XIX Secondo le ricerche degli AA. il prototipo della stirpe italiana sarebbe il Fico selvaggio (Ficus Carica L.) con ricettacoli primaverili o « pro- fichi » galliferi non commestibili, ricettacoli estivi o « fichi » commestibili, e ri- cettacoli invernali 0 « mamme » non commestibili galliferi. La coltivazione mil- lennare avrebbe dissociato questo stipite in due sottospecie, il Fico domestico, a ricettacoli prevalentemente femminili, commestibili, non galliferi, distribuiti in 3 generazioni annuali, il Caprifico, con ricettacoli maschili e femminili, que- st? ultimi galliferi, e 3 generazioni annuali di cui la seconda soltanto, V estiva, commestibile. 86. Vivarelli L. - La erinosi del grappolo della Vite (La Rivi- sta, ser. 4*, v. XVII, Conegliano 1911, pp. 152-156 con 1 tav.). Vi si ripetono cose già note, mentre non si mette in rilievo quanto era già stato scritto in Italia da varii Autori sopra questa speciale e pericolosa forma di erinosi. Sistematica, distribuzione geografica, galle nuove, etc. 87. Carpenter Georg H. — Some Dipterous Larvae from the Turnip (Journ. of Econom. Biol. v. VI, 1911 pp. 67-74, con 7 fig.). Vi sono brevemente descritte, su Brassica Rapa, anche delle deforma- zioni ed ipertrofie fogliari, specialmente in corrispondenza delle inserzioni dei pic- cioli, provocate, da Cecidomie. 88 Essig E. O. — Aphididae of Southern California. VII (Po- mona Coll. Journ. of Entomol., III, 1911, pp. 523-557, con fig.). Contiene la descrizione di varie specie vecchie e nuove di Afidi, talune delle quali galligene, come ad esempio Pemphigus Fraxini dipetalae n. sp. — Cfr. anche n. 69. 89. Felt. -- Two new Gall-mites (Canadian Entomol. XLIII, 1911, Hi 0): 90. Jaap O. — Zoocecidien Sammlung. Serie ILL-IV, nn. 51-100 (ottobre 1911). Cfr. Il Ser., Bibl. v. X n. 17. La presente Serie contiene le seguenti specie : 51. Zriophyes psilaspis N. su Taxus baccata (Oberhessen); 52. Harmandia Lowi (Riib.) K. su Populus tremula (Brandenburg); 53. H. globuli (Rüb.) K. su P. trem. (Brandenburg); 54. H. cavernosa (Rüb.) K. su P. trem. (Brandenburg); 55. Lasioptera yOu MARCELLIA populnea Wachtl su P. trem. (Brandenburg); 56. Oligotrophus carpini (F. Löw) Rübs. su Carpinus Betulus (Brandenburg) ; 57. Eriophyes macrotrichus N. su Carp. Bet. (Brandenburg); 58. Dasyneura alni (F. Löw) Rüb. su Alnus glutinosa (Bandenburg); 59. Eriophyes stenaspis N. su Fagus silvatica (Brandenburg) ; 60. Er. nervisequus (Can.) N. su Fag. silv. (Brandenburg); 61. E. nervis. var. maculifer Trott. su Fag. silv. (Brandenburg); 62. Neuroterus baccarum (L.) Mayr su Quercus sessiliflora (Ober- hessen) ; 63. Axdricus curvator Hart. su Q. Robur e Q. sessiliflora (Oberhessen) ; 64. Macrodiplosis dryobia (F. Löw) K. su Q. Robur (Brandenburg); 65. Maer, vol- vens K. su Q. Rob. (Brandenburg); 66. Eriophyes anthonomus N. su Thesium inter- medium Schr. (Tirolo merid.); 67. Aphis Rumicis L. sa Spinacia oleracea (Bran- denburg); 68. Dasyneura ulmariae (Br.) Rüb. su Filipendula ulmaria; 69. Zriophyes malinus N. su Pirus acerba (Brandenburg); 70. Aphis sorbi Kalt. su Sorbus auen- paria (Brandenburg); 71 Aph. urticae Fab. su Rubus pheatus (Brandenburg); 72. Diastrophus rubi Hart. su Rub. caesius (Lübeck) ; 73. Trioza acutipennis Zett. su Alchimilla vulgaris (Svizzera); 74. Aphis pruni Koch su Prunus domestica (Branden- burg); 75. Eriophyes padi N. su Prunus domestica (Thüringen); 76. Er. similis N. su Prunus dom. (Brandenburg); 77. Myzus cerasi (Fabr.) Pass. su Prunus avium (Oberhessen); 78. Eriophyes pistaciae N. su Pistacia terebinthus (Tirolo merid.) ; 79. Er. convolvens N. su Evonymus europaeus (Thiiringen); 80. Aphis euonymi Fabr. su Euon. europaeus (Brandenburg); 81. Trichopsylla Walkeri (Först.) C. G. Thom. su Rhamnus cathartica (Brandenburg); 82. Eriophyes tiliarius (Murr.) Conn. su Tilia cordata (Brandenburg); 83. Didymomyia Réaumuriana (F. Lòw) Rüb. su Tilia cor- data (Thiiringen); 84. Contarinia tiliarum K. su T. cordata ‘Brandenburg); 85. Trioza aegopodii F. Lòw su Aegopodium podagraria (Thiiringen) ; 86. Oligotrophus corni (Gir.) Rüb. su Cornus sanguinea (Thiiringen); 87. Æriophyes laticinctus N. su Lysimachia vulgaris (Brandenburg); 88. Psyllopsis frarini (L.) Fr. Low su Fraxinus excelsior (Brandenburg); 89. Hriophyes megacerus Can, et. Mass. su Mentha aqua- tica (Lübeck); 90. Asphondylia verbasci (Vall.) Sch. su Verbascum lychnitis (Thii- ringen) ; 91. Dasyneura galii (H. Löw) Rüb. su Galium verum (Oberhessen) ; 92. Epitrimerus trilobus N. su Sanbucus nigra (Brandenburg); 93. Oligotrophus Solmsii K. su Viburnum lantana (Thiiringen); 94. Syphocoryne xylostei Schr. su Lonicera perielymenum ((Brandenburg); 95. Contarinia lonicerarum (F. Löw) K. su Lonicera xylosteum (Oberhessen); 96. Hoplocampa xylostei Gir. su Lonicera xylost. (Oberhessen); 97. Pemphigus xylostei De G. su Lon. xyl. (Oberhessen) ; 98. Trioza chrysanthemi F. Löw su Chrysanthemum leucanthemum (Thiiringen); 99. Cystiphora hieracii (F. Löw) K. su Hieracinm silvaticum (Rheinprovinz); 100. Szphonophora hieracii (Kalt.) Koch su Hieracium silvaticum (Thüringen). 91. Johannsen O. A.— Patch M. — Insect Notes for 1910 (Maine Agricult. Exper. Station, Bull. n. 187, 1911, 24 pp. ed 8 tav.). Vengono ricordati più o meno diffusamente i seguenti cecidozoi e le loro galle: Aulax Glechomae, Eurytoma gigantea in galle di Solidago simili a quelle di Eurosta solidaginis, Mindarus abietinus, Aphis sedi, Pemphigus rhois. BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXI 92. Karny H. — Über Thrips-Gallen und Gallen-Thripse (Centralbl. J. Bakter. Parasitenk. ete., II Abt., 30 Bd. (1911) pp. 556-572, con 30 fig.). Premessa una diffusa e diligente esposizione delle attuali conoscenze intorno ai Thripsidi galligeni ed alle loro galle, YA. si diffonde intorno alla minuta mor- fologia ed alla sistematica di questo interessante gruppo di insetti dando la de- serizione di due nuovi generi, Onychothrips e Oncothrips, cui vengono rispettiva- mente ascritti Phloeothrips Tepperi Uzel, produttrice di galle rameali su Acacia aneura in Australia e Oncothrips Tepperi n. sp., produttrice di galle fogliari e rameali vesicolose su Acacia sclerophylla in Australia. L’egregio A. desideroso di approfondire lo studio dei Thripsidi galligeni, fa pubblica preghiera, in fine del suo lavoro, affinchè possa essergli inviato del nuovo materiale di cecidozoi o di eeeidii, tanto europei che esotici. (Indirizzo : Elbongen bei Eger, Bohemia). 93. Keller ©. — Une collection de galles (0. R. Soe. helo. Se. nat., 89.° Sess. p. 86). 94. Keller C. — Hine Sammlung von Gallen aus dem Mittelmeer- gebiet (Verh. schw. nat. Ges. 89. Vers., (an. 1906-1907) pp. 76-77). Cire Bibles Vill n: 595% 95. Kieffer J. J. — Hine neue Cynipide aus Mexiko (Centralbl. f. Bakter. ete., II Abt., 29 Bd. 1911, pp. 346-347). Disholcaspis Lapiei n. sp. produce delle grosse galle fogliari (su Quereus sp.), sferoidali, rivestite di una fitta pubescenza giallo-bruna e di un aspetto vel- lutato. Hanno pareti assai sottili, camera larvale centrale del diam. di 10 mm. ed a pareti grosse circa 3. mm., congiunta al resto della galla da un tessuto fibrilloso. — Presso Quernavaca nel Messico. [Pare possa trattarsi della galla da me descritta pure del Messico alla pag. 56 n. 78]. 96. Kieffer J. J. und Herbst P. — Ueber Gallen und Gallentiere aus Chile (Centralbl. f. Bakter. etc., II Abt., 29 Bd., 1911, pp. 696-704, con 8 fig.). I nuovi cecidozoi e le nuove galle descritti nel presente articolo sono: Su B a e - charis confertifolia Coll. : Trioza? baccharis n. sp.; deformazioni fogliari Briophyidae; galle fogliari subcefaloneiformi. Su Bacch. rosmarinifolia: Perrisia? subinermis n. sp.; galle gemmiformi, terminali od ascellari, 5-7 mm. lun- ghe 4-5 mm. larghe; Perrisia sp. ? galla fusoidea, legnosa, lunga 7 mm. larga 2.5 mm. originatasi a spese di una gemma ascellare, uniloculare, a pareti sottili. — Su Colliguaya odorifera Mol.; Riveraella colliguayae n. g. n. sp.; de- XII MARCELLIA formazioni fiorali; Promikiola rubra n. gen. n. sp.; deformazioni fiorali; Riveraella sp. ?; ipertrofia caulinare. — Su Myrceugenia ferruginea; Cecidomyidue, galle delle gemme, subglobose, pluriloculari, solitarie od agglomerate ; Rhinocola eugeniae n. sp.; deformazione fogliare. — Baccharis subulata Hook, Erio- phyes Baccharidis, noduli corticali. Tutte queste galle furono per lo più raccolte nei dintorni di Valparaiso. Ven- gono anche descritte varie specie di parassiti dei cecidozoi. 97. Konow Fr. W. — Zwei neue Tenthrediniden (Ztschr. f. system. Hymenopt. u. Dipter. VII, 1907, p. 132). Descrizione di Pontania Carpentieri n. sp., la quale produce sulla pagina in- feriore di Salix cinerea galle pisiformi pelose. 98. Lindinger Leonh. — Afrikanische Schildlause. ILL. Cocciden des östlichen Afrikas (Jahrb. Hamburg. Wiss. Anstalt XXVII, Beiheft 3, 1909, pp. 38-49, con 4 tav.). Sono da considerarsi come cecidogene le seguenti specie : Cryptaspidiotus austro-africanus n. sp., depressioni in Euphorbia sp. (Natal). Diaspis parva n. sp., depressioni nelle foglie e rami di Loranthus un- dulatus E, Mey. var. sagittifolius Engl. (Usambara). 99. Lindinger Leonh. — Afrikanische Schildkinse IV. Kanarische Coceiden (Ibidem, XXVIII, 1910, 3,, Beiheft 1-38, con 3 tav.). Sono segnalate le seguenti specie galligene: Aspidiotus Bornmiilleri (Rübsaamen in gen. Cryptophyllaspis), galle fogliarı cono- idee, corniculate, sun Globularia salicina (B. H.), tav. III fig. 2 (Te- nerife). Aspidiotus taorensis n. sp., galle simili a quelle di Diaspis visci, su Euphor- bia aphylla (B.) ed E. regis-jubae (B.) (Gran Canaria, Tenerife). 100. Marchal P. — Contribution al’ étude des Coceides de Afrique occidentale (Mém. Soc. Zoologique de Fr., XXII (1909) pp. 165- 182, con 8 fig. e 2 tav.). Tra le varie specie viene descritta ed illustrata anche Houardia troglodites March. la quale vive entro gallerie, scavate probabilmente da formiche del gen. Crema- stogaster, nei fusti ipertrofizzati di Balanites aegyptiaca. 101. Martelli G. — Descrizione e prime notizie di un nuovo Zooce- cide « Ceratitis Savastani » (Mosca del Cappero) (Boll. dell’arbo- ricoltura italiana, VII, 1911, Estratto di 7 pp. con 4 fig.). BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXIII Questo nuovo Muscide ipertrofizza i boccioli fiorali di Capparis, li deforma e ne arresta lo sviluppo, analogamente a quanto fa 17 Asphondylia Capparis Riibs. 102. Paoli G. — Monografia dei Tarsonemidi (Redia, v. 7, 1911, pp. 215-277, con fig. e 5 tav.). 103. Schmidt H. — Hine neue Blattlausgalle an Crataegus Oxyacantha L. (Zetschr. f. Pflanzenkrankh. XXI Bd., 1911, pp. 133-135 con 3 fig.). Germogli caratterizzati da foglie atrofiche, contorte, ripiegate verso la pagina inferiore ove si trovano delle colonie di Afidi di color verde-giallastro. Deforma- zione rinvenuta presso Griinberg nella Slesia (Germania). 104. Schulz Herm. — Verzeichnis von Zoocecidien aus dem Re. gierungs- Bezirk Cassel und angrenzenden Gebieten (Festschrift d. Ver. f. Naturk. zu Cassel 2. Feier des fünfundsiebenzigjährigen Bestehens, Cassel 1911, pp. 96-194). È un accurato elenco di 725 specie di galle, disposte secondo Vordine alfabo- tico dei substrati, tutte raccolte nel territorio di Cassel in Germania, e precisa- mente: 6 Elminti —, 188 Acaro —, 1 Thysanoptero —, 131 Emittero —-, 8 Le- pidottero —, 224 »bittero —, 112 Imenottero —, 15 Coleotteroegeidii; inoltre 40 galle prodotte da cause o da artropodi non determinati. Oltre numerose entità da aggiungere alla flora cecidologica delle Germania, vengono segnalate 32 riferibili a nuovi substrati. Circa 72 sono poi le nuove de- formazioni descritte, molte delle quali sarebbero da considerarsi solo come ps e u - docecidi. però, tra esse, 36 sarebbero delle vere galle e cioè le seguenti : Agrimonia Eupatoria L., germogli raccoreiati, ? produttore. — A n - thyllis Vulneraria L., erinosi fiorale, Eriophyidae. — Arnica.monta- na L., tenue ipertrofia caulinare, Insetto. -- Artemisia vulgaris L., foglie e germogli deformati, ? Aphidae; pustolette fogliari, ? Eriophyidae. — Brassica nigra Koch, accartocciamento dei margini fogliari, ? produttore. — Carum Carvi L., ombrellearaggi raccoreiati e fiori deformati, ? produttore. — Chaero - phyllum bulbosum L., deformazione del frutto, ? Cecidomyidae. — C hr y - santhemum Leucanthemum L., ipertrofia caulinare,? Aphrophora spu- maria L., — Cochlearia Armoracia L., raccorciamento dell’ asse delle in- fiorescenze, ? produttore. — Crepis biennis L., foglie deformate, ? produt- tore. — Dipteracanthus Herbstii, pustole fogliari, ? produttore. — G a- lium Mollugo L., foglie deformate, Aphidae. -- G. sax atile L., germoglio raccorciato gemmiforme, ? Cecidomyidae. — G. verum L., deformazione caulinare. ? Cantarinia. — Geranium Robertianum L., deformazione fogliare, ? Erio- phyidae. — Hieracium vulgatum Fr., ipertrofle caulinari. —Hydrangea | hortensis Sm., foglie e germogli deformati, Aphidae, — Knautia arvensis C., ipertrofia caulinare e foglie deformate, ? produttore. — Lamium amplexi- XXIV MARCELLIA caule L., forme deformate, ? Eriophyidae. -- L. purpureum L., foglie defor- mate, ? Eriophyidae. — L. amplexicaule L. e purpureum L., fogiie de- formate, ? Eriophyidae. — Medicago Lupulina L., foglie atrofizzate, ? Erio- phyidae.—Melandryum rubrum Garck., piccole bollosità fogliari, Aphidae. — Potentilla anserina L., deformazioni fogliari, Eriophyidae. —P. verna L,; ipertrofia globosa alla base del caule, ? Cynipide. — Querens macranthera Fisch. et Mey., galle fogliari lenticolari, ? Neuroterus sp. — Rosa pomifera Herrm., galla affine a quella di Rhodites eglanteriae. — Salix vitellina L. pendula Hort., rosetta fogliare all’ estremità dei ramoscelli, affine a Rhabdophaga rosaria. — Selinum Carvifolia L., ombrelle a raggi raccorciati, fiori de- formati, ? produttore. — Sorbus ancuparia L., deformazioni fogliari, ? Erio- phyidae. — Tilia euchlora K. Koch, piecola galla subellissoide all’ ascella della brattea col peduncolo, ? proäuttore. — T. grandifolia Ehrh. ed inter- media DC., affine ad Erineum tiliaceum. — Trifolium arvense L., iper- trofia caulinare, ? produttore. 105. Schulz Herm. — Ausstellung von Bildungsabweichungen bei Pflanzen (Cassel 1911, 4 pp.). Elenco delle deformazioni e galle che VA. ha preparate per una Esposizione fatta in Cassel in occasione delle feste anniversarie di quella Società di Storia Naturale. 106. Schwartz M. — Die Aphelenchen der Veilchengallen und der Blattflecken an Farnen und Chrysanthemum (Arb. aus d. K. biolog. Anstalt f. Land-und Forstwirtsch., Bd. 8, Heft 2., Berlin 1911, pp. 303-334 con 20 fig.). i 107. Sule Kar. — Monographia Generis Trioza Foerst. Pars. I, n. 1-10 (Steb. k. bohm. Gesellsch. d. Wissenech. in Prag, II CI, an. 1910, pp. 1-34 con 10 tav.). È l’inizio di una monografia zoologica e sopratutto sistematica del gen. Trioza. Le specie studiate in questa I. Parte sono le seguenti: Trioza urticae L., T. acuti- pennis Zett., T. albiventris Foerst., T. rhamni Schr., 7. galii Foerst., T. binotata Loew, T. cerastii H. Loew, nigricornis Flor, T. agrophila Loew, T. viridula Zett. 108. Thomas Fr. — Ueber einige Pflanzenschädlingen aus der Ge- gend von Ohrdruf (Mitt. Thür. bot. Ver. N. F., 1911, pp. 57-59). Contiene brevi notizie su di un afidocecidio di Kerria jap onica DC. e su acrececidii di Veronica agrestis probabilmente prodotti da Perrisia Ve- ronicae. Lo BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXV 109. Thomas Fr. — Ueber di mitteldeutschen Fundorte der Galle von Cecidomyia Poae an Poa nemoralis (Lbidem, p. Sl). 110. Thomas Fr. — Fruchtgalle von Rhamnus cathartica L. (Ibidem, p. 87). Trattasi di un cecidio gid registrato nei trattati. 111. Weldon G. P. — Tenthredinidae of Colorado (The Cunad. Entomolog. v. 39, n. 9, an-, 1907, p. 295). | Vi si trova la descrizione di due Tentredinidi e precisamente : Euura Salicis nodus Walsh n. sp., la quale produce delle ipertrofie nei ramo- scelli di Salix longifolia, ed Euura Salicis ovum Weldon. 112. Wolff Max. — Itonida (Cecidomyia) Kraussei n. sp. (Zool. Anzeig. Bd. 36, 1910, n. 24, pp. 410-404, con fig.) FITOCECIDII 113. Arzberger E. G. — The Fungous Root-tubercles of Ce a - nothus americanus, Elaeagnus argentea, and Myrica cerifera (21 An. Rep. Missouri Bot. Garden, S. Louis 1910, pp. 60-102, tav. VI-XIV). 114. Betel Ellsw. — Notes on some Species of Gymnosporangiun in Colorado (Mycologia v. III, 1911, pp. 156 160, cou 1 tav.). Sono descritte e figurate le vistose ed intricate cladomanie prodotte da Gym- nosporangium Kernianum n. sp. e G, Nelsoni, rispettivamente su Juniperus utahensis e J. scopulorum. 115. Boas Fried. — Zwei neue Vorkommen von Bakterienknoten in Blättern von Rubiaceen (Ber. deutsch. bot. Ges. v. 29, 1911, pp. 416-418, con 2 fig.) Illustrazione di aleune nodosità fogliari di Psychotria alsophila K. Sch. e Ps, umbellata Thonn, bacteriophila, Grumilea micran- XXVI MARCELLIA tha. Simili produzioni erano già state notate da Zimmermann [efr. Bibl. I 93] su altre. Rubiacce (Pavetta). — Cnfr. n. 122. Brown N. A. — Cfr. n. 124. 116. Cook M. T. — The double blossom (Abs. in Science, 1910, 12502... 251): In seguito all’ azione del Fusarium Rubi i fiori dei Rubus divengono doppi con formazione anche di scopazzi. 117. Greig-Smith Dr. — The Slime or Gum of Rhizobium legumi- nosarum (Centralbl. f. Bukter. ete., IL Abt., 30 Bd., 1911, pp. 552-556, con fig.). 118. Jitis MH. — Ueber eine durch Maisbrand verursachte intra- carpellare Prolification bei Zea Mays L. (Sitzb. k. Ak.d. Wiss. Wien, Bd. 119, ‘an. 1910). Anomalia nelle glume e nei carpelli che degenerano in un ramo foglifero. 119. Kellerman K. F. — The relation of crown gall to Legume inoculation (U. 8. Depart. of Agricolt., Bur. of Plant. Ind. Cire. n. 70, 219116: pp. ed 1 tay.). Secondo V A, in aleune Leguminose coltivate (‘Trifoglio ed Alfalfa) speciali tur- bercoli radicali possono essere determinati dal Bacterium tumefaciens, il produttore della malattia nota col nome di ero wn- gall; sono diversi dai tubercoli normali e perciò costituenti un fenomeno patologico che si appalesa nelle piante con una stentata vegetazione. 120. Magnus P. — Ein neues Melanotaenium aus Thiiringen (Ber. deutsch. bot. Ges. v. 29, 1911, pp. 456-458). Melanotaenium Jaapii n. sp. produce degli ingrossamenti sull’ asse radicale op- pure alla base dei fusticini in Teucrium montanum, in Germania. 121. Maire R. et Tison Adr. — Nouvelles recherches sur les Pla- smodiophoracées (Annales Mycologici v. IX, 1911, pp. 226-246, con 1 fig. e 5 tav.). Questo interessante studio riguarda Sorosphaera Veronicae Schr., Tetramyaa pa- rasitica GObel, Molliardia Triglochinis (Moll.) Maire et Tison, Ligniera radicalis M. et T. (quest’ ultima specie però non è cecidogena). Gli A. A. forniscono interessanti dettagli sulla morfologia e biologia dei parassiti nonchè sulla struttura microsco - pica e la formazione delle ipertrofie caratteristiche. BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXVII 122. Miehe H. — Die sogenannten Eiweissdrüsen an den Blättern von Ardisia crispa A. DC. (Ibidem, pp. 156-157). Si tratta di minute nodosità fogliari prodotte da Bacteri. — Cnfr. n. 115. 123. Rea Mac W.- Report on the outbreak of blister blight on tea in the Darjeeling district in 1908-1909 (Agrie. Research Inst. Pusa, Bull. n. 18 an.- 1910). Notizie varie sull’ Hxobasidium vexans Massee. 124. Smith E. F., Brown N. A. Townsend C. O. — Crown. Gall of Plants, isf Cause (Bacterium tumefaciens Smith and Towns.) and Remedy (Bull. Dep. of Agricult. Washington an. 1911, n. 113, 215 pp. 36 tav. e 3 fig.). 125. Spratt E. R. — On the life-history of Anabaena Cycadeae (Ann. of Botany, v. XXV, P. II n. 98, London 1911, con 1 tav.). Townsend C. O. — Cfr. 124. 126. Zach Fr. — Studie über Phagocitose in den Wurzellknöllchen der Cycadeen (Oesterr. bot. Ztschr. 60. Bd., 1910, pp. 49-55). ARGOMENTI AFFINI Teratologia 127. Arthur Harris J.— Teratological fruits of Ptelea (Bull. Torr. Bot. Cl. v. 38, 1911, pp. 385-387, tav. XVII). 128. Brenner U. — Afvikande granformer (Medd. Soc. pro Fauna et Flora fennica, 36, an. 1910, pp. 16-26). Di una forma anomala di Picea excelsa. 129. Cobau Rob. — Fasciazione nell’ infiorescenza di Nastur- tium Armoracia (L.) Fr. (Atti Soc. it. Sc. Nat. v. 50, 1911, pp. 142-147 con 2 fig.). XXVIII MARECLLIA 130. De Candolle C. — Sur des fleurs anormales du Leonto- 13% 132 133 134 156. 137: 138. 139. 140 podium alpinum f nivale (Ten) DC. (Bull. Soc. bot. Genève, 2.° ser. II, 1910, pp. 256-258, con fig.). . Fehér Jeno. — Vorlage von abnormitäten (Magyar botan. lapok 9 Bd., 1910, p. 406). Anomalie fiorali in Capsella bursa pastoris. . Fehér Eug. — Partanélkiili s egyéb rendellensséget mutatos- zarkalabvirägok (Magyar bot. Lapok 9, 1910, pp. 303-304). Anomalie fiorali di Delphinium consolida. . Gabelli L. — Fasciazione e sdoppiamento fogliare in piante erbacee (Atti Pontif. Ac. Nuovi Lincei, LXIII, 1910, 6 pp. con fig.). . Gabelli L. — Lo sdoppiamento fogliare interpretato coi criterii della teratologia sperimentale (Mem. Pont. Ac. Nuovi Lincei, XXVIII, 1910, 12 pp. con fig.). . Gates R. R.—Abnormalities in Oenothera (21. An. Report Missouri Bot. Garden, S. Louis 1910, pp. 175-184, tav. XXIX- KKK Glaab L. — Seltene Blütenerscheinungen an einem Wandbirn- baume (Allgem. bot. Ztschr. Jahrg. 14, 1900, pp. 17-19). Hergt. — Abnorme Cardamine pratensis und Cap- sella bursa pastoris (Mit. thir. bot. Ver., N. F., Heft 27 1910. p.32). Hergt. — Besprechung einer von Röll eingesandten Abbildung einer bei Darmstadt gefundenen Verbänderung von Campa- nularotundifolia (Ibidem p. 38). Jacobasch E. — Fasziation und Fission und deren Wirkung am Spargel (Allg. bot. Ztschr. Jahrg 16, 1910, pp. 189-191). . Keissler V. — Ein merkwurdiger Steinpilz (Mitt. Sekt. f. Na- turk. oesterr. Touristenklubs, Bd. 21, 1909, nn. 11-12). "ges + dî ae ESS" BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXIX 141. Krause Ern. H. L. — Monströse Glockenblumen (Naturwiss. Wochenschr. Bd. 9, 1910, pp. 315316). 142. Magnus Paul. — Anwachsungen der Sepalen an das Gyno- stemium von Orchideenbliiten (Ann. Jard. Bot. Buitenzorg, Suppl. 3., Treubfestschrift 1910, Bd. 1, pp. 61-67). 143. Massalongo C. — Di un caso d’enazione floripara sulle foglie di Amarantus paniculatus L. (Boll. Soc. bot. it. 1911, pp. 24-26, con fig.). 144. Migliorato Erm. — Filogenesi della forma del filloma delle cloranzie (Annali di Botanica v. IX, 1911, pp. 11-14). 145. Migliorato Erm. — Natura morfologica dell’ovario delle Borragi- 146. 148. nacee ecloranzie di Symphytum asperrimum Donn. (Ibi- dem, pp. 39-43, con fig.). Migliorato Erm. — Contribuzioni alla Teratologia vegetale (Ibidem, pp. 45-50, con fig.). . Miyoshi M.— Uber das Vorkommen gefiillter Bliiten bei einem wildwachsenden japanischen Rhododendron, nebst Angabe über die Variabilität von Menziesia multiflora Maxim. (Journ. of The College of Sc. Imper. Univ. Tokyo, v. 27, 1910, 12 pp.). Munster Graf zu. — Zwei Monstrositiiten bei Koniferen (Mitt. deutsch. dendr. Gesellsch. n. 18, 1909, pp. 312-313). . N. N. — Ein eigenartiger Doppelbaum (Die Umschau 13, 1909, pp. 175-176). . Pater Béla. — Két érdekes nüvényi rendellenesség (Botanikai Kozlemények, IX Jahrg, 1910, pp. 231-235). . Personé Fr. — Note teratologiche (Annali di Botanica v. IX, 1911, pp- 153-155, con 1 fig. ed 1 tav.). RER MARCELLIA 152. Rabaud E. — 1 evolution tératologique (Rivista di Scienza « Scientia », v. III, an. II, 1908, pp. 45-64). 153. Schilberszky Kar. — lszrevételek « Pater Béla, Két érdekes rendenellesség » ezimü kézlemenyehez (Botanikai Közlemen., IX Jahrg., 1910, pp. 235-240). Si riferiscono a mostruosita di Valeriana officinalis L., Petrose- linum sativum Hoffm. 154. Siebert. — Abnorme Blüten bei Orchideen (Gartenflora, 59. Jahrg., 1910, pp. 6-7 con 1 tav.). 155. Vandendries R. — Note sur des pistils tératologiques chez Cardamine pratensis (Bull. Soc. R. Bot. de Belg. t. 47, 1910, pp. 351-359, con 1 tav.). 156. Vogtherr. — Hine astlose Fichte (Forstwiss. Centralbl., 32 Jahre . 1910, pp. 59-61, con 1 fig.). 157. Weisse A. — Eine Fasciation von Berteroa incana (Verh. bot. Ver. Prov. Brandenb. 57 Jahrg. 1910, p. 147). 158. Woycicki Z. — Znieksztalcenie pedöw kwiatowych u Dian- thus caryophyllus fl. pl. (Siteb. Warschauer Gesellsch. d. Wissensch. 1909, Lief. 4, pp. 154-161). Intorno a diafisi fiorali. Varia 159. Foà P. — Il significato biologico dei tumori (Rivista di Scienza « Scientia », v. III, an. II, 1908, pp: 83-106). 160. Marx M. Lilly. — Über Intumeszenzbildung an Laubblättern infolge von Giftwirkung (Oesterr. bot. Zeitschr. 1911, n. 2-3, 11 pp. con una fig. ed 1 tav.). Riguarda la produzione artificiale di intumescenze o verruche, sulle foglie di o ? [=] Goldfussia anisophylla, mediante l’azione chimica di una soluzione Mate" BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI SEX alcoolica al 0.1 lo di sublimato corrosivo, o di una miscela costituita di : carbonate basico di rame gr. 141, ammoniaca cm.3 20, acqua em. 220. — Cfr. anche Bibl. IV nn. 195, 196. 161. Neger F. W. — Ambrosiapilze, IV. Tropische Ambrosiapilze (Ber. deutsch. bot. Gesellsch. Bd. 29, 1911, pp. 50-58). Cfr. Bibl. VIII, 8. 162. Rick J. -- Eine neue Sclerotinia — Art (Oesterr. bot. Ztschr., L Jahrg., 1900, pp. 121-122). Selerotinia Bresadolae n. sp. si sviluppa a preferenza sulle gemme putrescenti, trasformate da Biorhiza terminalis, presso Volkenburg. 163. Sorauer Paul. — Intumescenz und Aurigo bei Araliaceen (Ztsehr. f. Pflanzenkr. XXI, 1911, pp. 336-341, con 1 fig.). Riferibili a piante di Aralia Sieboldi, A. palmata, Panax ar- boreus, Hedera Helix. 164. Stropeni L. — Blastomiceti, blastomicosi e tumori maligni (Pavia 1911, 90 pp. in-8 ed 1 tav.) 165. Taub S. — Beiträge zur Wasserausscheidung und Intume- scenzbildung bei Urticaceen (Sited. k. Ak. d. Wiss., Wren Mathem. Naturw. Kt., Bd. 119, Abt. I, 1910, 26 pp. ed l tav.). A. TROTTER Notizie Siamo lieti di annunziare che il nostro egregio collega e collaboratore Prof. Dr. CLoDOMIRO HOUARD fu recentemente nominato Maitre de conferénces di Botanica all’ Università di Caen. Perciò, a partire dal 1° ottobre corrente, il suo indirizzo è: Institut Botanique de 1’ Université, CAEN, Calvados (Francia). Il Prof. Ern. KÜSTER, destinato alla Universita di Bonn, ci comunica che il suo nuovo indirizzo, a datare dal 28 ottobre, è il seguente: BONN A. RH., Ende- nicher Allee 28. DINI MARCELLIA I professori del soppresso Collegio di S. Fiel, espulsi dal Portogallo in seguito alla rivoluzione dello scorso anno, fondatori e redattori dell’ interessante Rivista di Scienze Naturali « Broteria », temporaneamente estinta, hanno diramata una vibrata protesta per la confisca delle importanti Collezioni biologiche da loro con grande operosità riunite in questi ultimi anni. Di tale Collezione, fanno parte anche le importanti raccolte cecidologiche portoghesi ed esotiche, in parte già illustrate dal valente cecidologo Prof. D. DA SILVA TAVARES, ma in parte tutt’ ora inedite. Disgraziatamente però tali collezioni rimarranno perdute alla Scienza per essere sprovviste di etichette sufficienti e per essersi il governo portoghese, con un pro- cedimento che non ha confronti, rifiutato di restituirle agli interessati e legittimi proprietari, che soli sarebbero stati in grado di utilizzarle ed illustrarle a vantaggio degli studiosi. ACT CP Le I PU Lege ends ST BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXXIII ZOOCECIDII Generalità, istologia, biologia, danni, rimedii, etc. 166. Buscalioni L. e Muscatello G. — Contribuzione allo studio delle lesioni fogliari (Malpighia, II Dee., IV Nota, 1911, 120 pp. con 2 tav.). Premesso un interessante riassunto intorno agli stimoli patologici capaci di in- durre nelle foglie determinate reazioni, gli AA. espongono i risultati delle loro os- servazioni e delle loro esperienze. Cioè, per un numero notevole di specie vegetali, le foglie giovanili ed adulte furono sottoposte a determinati stimoli meccanici (stro- finamento e tagli) e chimici (nitrato d’ argento). Le reazioni che se ne ottennero furono poi soggette ad nna acenrata analisi istologica, di cui gli AA. danno rela- zione in confronto con gli organi normali. Le ricerche saranno prosegnite mutando la natura degli stimoli. Frattando, ci interessa segnalare 1’ importanza di queste prime ricerche intrapprese dagli egregi AA., per i rapporti ch’ esse hanno con i processi cecidogenetici ai quali opportunamente essi accennano in più Inoghi. 167. Quintaret G. Etude anatomique d’ une Rhizocécidie de L i - naria striata DC. récoltée en Provence (Bull. Soc. Linnéenne de Provence an. 1911, pp. 133-138, con 3 fig.) E un diligente studio anatomico delle galle prodotte, su Linaria striata, dal Coleottero Gymuetron Linariae. La galla è dovuta interamente all’ attività del- V assisa generatrice libero-legnosa normale e comprende due fasi. La prima, avente inizio con la deposizione dell’ uovo, la seconda con V uscita della larva, Si forma allora un abbondante parenchima secondario, che diverrà il tessuto nutritore della larva, e che spinto verso 1 esterno, dall’ assisa generatrice, costituisce la massa prin- cipale del tessuto gallare. 168. Riedel Max — Gallen und Gallwespen. Naturgeschichte der in Deutschland vorkommenden Wespengallen und ihrer Erzeuger (Stuttgart, K, G. Lutz, 2 Autlage an. 1910, 96 pp. in-8, con 6 tav.). 169. Weidel F. — Beiträge zur Entwicklungsgeschichte und verglei- chenden Anatomie der Cynipidengallen der Eiche (Flora, N. F. Bd. II, 1911, pp. 279-334, con 1 tav. e 49 fig.). Avendo studiato le primissime fasi dello sviluppo, nelle larve e nelle galle di Neuroterus vesicator, Y A. ha potuto fare delle importanti constatazioni, probabil- 3 XXXIV MARCELLIA mente estensibili anche agli altri Cinipidi, che cioè V attività moltiplicativa dei giovani tessuti ha inizio sol quando la larva si è formata nell’ novo ed a mezzo di un organo, il quale, attraversando i tegumenti dell’ uovo stesso, perfora la tenne epidermide. Nel caso particolare del N. resicator, la galla si formerebbe nel seguente modo. Avvenuta la perforazione dell’ epidermide, si ha un parziale allungamento delle cellule epidermiche circostanti, mentre i tessuti del mesofillo si dissolvono rapida- mente ed una camera larvale si forma in tal modo prima ancora che la larva vi sia pe- netrata. La chinsura delle galle si effettna a mezzo di alenne divisioni cellulari del palizzata, a spese del quale si costituisce anche lo strato nutritivo. Le cellule del- l'epidermide inferiore si dividono una sol volta, in corrispondenza della parte cen- trale della galla. La seconda parte del lavoro è dedicata ad nn diligente studio anatomico di nu- merose galle quereine di Cinipidi, speeralmente in rapporto alla costituzione ed alle caratteristiche morfologiche dei tessuti sclerosi, dei quali P A. distingue due tipi prin- cipali. Il primo, costituito da cellule sclerose uniformemente ispessite da ogni lato, il secondo, da cellule ad ispessimento unilaterale. Secondo 1’ A. ogni Cinipide pos- siede a questo riguardo una specifica influenza, eosieche ogni galla avrebbe un proprio tipo di cellule sclerose. Le galle prese in considerazione in questo lavoro, oltre quelle di Neur, vesicator, sono le seguenti : Andricus globuli, A. ostreus, A. radicis, A. albopunctatus, A. inflator, A. eur- rator, A. Sieboldi, A. corticis, A. fecundatrix, Biorhiza terminalis, Dryophanta divisa, D. disticha, D. longiventris, D. folii, Cynips Kollari, Neuroterus baccarum, N. al- bipes, N. aprilinus, N. lenticularts, N. numismatis. Sistematica, distribuzione geografica, galle nuove, etc. 170. Cotte J. — Une cécidie des racines d’ Alyssum calici - num (Feuille d. jeunes Natural. n. 490). 171. Del Guercio G. — Intorno ad alcuni Afididi della Penisola Iberica e di altre località, raccolti dal Prof. J. S. Tavares (Redia, v. VIE, 1911, fasc. II, pp. 296-333, con 30 fig.) Sonvi ricordate anche talune specie galligene, come Aphis Scorodoniae D. Guer., Aphis Pulegii D. Guer. ete. 172. De Meijere - Ueber zwei schädliche Cecidomyiden: Conta- rinia ribis Kieff. und pisicola n. sp. und über die Erbse bewoh- nende Dipteren (Tijdschr. voor Entomol. LIV, 1911). 173. Dörries Wilh. — Über eine neue Galle an Caucalis da u- BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXXV coides (Botan. Zty., Bd. 68, Abt. II, 1910, pp. 313-316, con fig.). yertrofie caulinari situate in corrispondenza dell’ inserzione dei raggi, spesso Ipertrof lina tuate i Ti | lell’ l gel, S] interessanti anche il frutto. La camıra larvale è tapezzata da miceli fungini. 174. Felt. E. P. — Four new Gall Midges (Entomolog. News XXII, 7, 1911). Moo Felt. E.-P. Rhopalomyia grossulariae n. Sp. (Journ. Econ. Entomol., v. 4, 1911, p. 347). 176. Geisenheyner L. — Cecidologiseher Beitrag (Ber. d. Bot. u. Zoolog. Ver. f. Rheinland- Westfalen, an. 1910, pp. 22 26, con fig.) Coutiene varie notizie su: 1. Elmintoceeidio di Viola odorata L.; galle subglobose situate in pros- simità del colletto radicale fino ad 1 cent. di diam., oppure deformazioni varie accom- pagnate da ipertrofia in corrispondenza dei nuovi germogli e dei fiori (a Kreuznach in Germania). Sono dovute ad Aphelenchus olesistus Ritz. Bos, var. longicollis M. Schw. 2. Ditterocecidio (?) di Evonymus japonicus L.; stretto ripiegamento del margine fogliare verso la pagina inferiore. 3. Acarocecidio di Lanrus nobilis L.; piccole bollosità sitvate all’ascella delle nervature, eni corrisponde sull’ ipofillo un ciuffetto di peli [non trattasi di un vero acarocecidio bensì di un acaredomazio]. 177. Gillette C. P. — Two Rhopalosiphum species and Aphis pulveru- lentus n. sp. (Journ. Econom. Entomol., v. 4, 1911, pp. 320-325, tav. 9). 178. Gillette C. P. — Plant Louse Notes, Family Aphididae (Ibidem pp. 381-385, con 26 fig.). 179. Hintikka T. J. — Cecidotheca fennica. (Helsinki 1911, fasc. inn. 1-25): i E una nuova collezione di galle essiccate che si aggiunge alle altre già note e che è nuova prova del continuo diffondersi degli studi cevidologici. Questa nuova raccolta trae, parmi, il suo maggior interesse dalla regione che è destinata ad illustrare, la Finlandia, almeno se I’ Autore vorrà mantenere il pro - gramma che è espresso dal titolo dell’opera. Difatti, ? Europa boreale, con le sue nume- rose specie artiche, offre ancora un largo campo di ricerche e perciò la « Cecidotheca fennica » diverrà un utilissimo saggio della flora e della fanna cecidologica di quelle regioni ed un incentivo a più assidue esplorazioni. -- Le specie contenute nel presente fascicolo sono le seguenti : Achillea millefolium L.: 24. Tylenchus millefolii F. Löw. — Alnus ineana DC, : XXXVI MARCELLIA 7. Eriophyes levis N. — Betula odorata Behst. : 6. Lriophyes rudis * longisetosa N. — Cerastium vulgatum Hn.: 8. Trioza cerastii H. Löw. — Epilobium angustifolinm L.: 20. Perrisia epilobü F. Löw. — Galitm uliginosum L.: 23. Perrisia galii H. Löw. — G. uliginosum L.: 22. Phyllocoptes anthobius N. — Geum rivale L. : 15. Eriophyes nudus N. — Junens alpinns Vill. : 1. Livia juncorum Latr. — Leontodon autumnalis L.: 25. Eriophyes leontodontis Lindr. — Pirus anenparia Gaertn. : 12. Eriophyes piri * variolata N. — Populus tremula L.: 2. Asiphum tremulae DG. — P. tremula L.:3. Pachypappa lactea Tullgr. — Prunus padus L.: 17. Eriophyes pa- derineus N. — P. Padus L. : 16. Eriophyes padi N. — Ribes rubrum L. : 9. Myzus ribis L. — Rubus arctiens L.: 14. Eriophyes silvieola Can. — R. saxatilis L.: 13. E. silvicola Can. — Salix pentandra L.: 4. Cryptocampus medullarius Hart. -.S. Phy licifolia L.: 5. Rhabdophaga? rosaria H. Löw. — Tilia ulmifolia Scop. : 19. Erio- phyes tiliae X liosoma Nal. — Ulmaria pentapetala Gilib. : 10. Perrisia ulmariae Br. U. pentapetala Gil. : 11. Dipterocecidium. — Veronica chamaedrys L. : 21. Perrisid veronicae Vall. — Vicia cracca L.: 18. Contarinia craccae K. Ogni galla è racchiusa in apposita capsula di carta, ingommata su cartoncino volante ed accompagnata da una scheda a stampa, numerata, con le sole indiea- zioni del substrato, cecidozoo e località. Ogni fascicolo, di 25 specie, è racchiuso in una cartella del formato di em. 24 x 31 ed è accompagnato da due indici al- fabetici, uno per i substrati, V altro per i cecidozoi. In ogm fascicolo le galle si succedono secondo V ordine sistematico delle piante gallifere. Il materiale non è sempre copioso, però è buono e ben preparato. 180. Quintaret G. — Observations sur deux Rhizocécidies nouvelles ou peu connues de la Provence (Ann. Faculté d. Sc. de Marseille, t. XX (Supplément), fase. I, an. 1911, Estratto di 4 pp. con 2 fig.). Le galle che V A. qui descrive, accompagnando la descrizione da varie osser- vazioni ecologiche, si sviluppano sul fittone radicale in forma di grosse ipertrofie subglobose, su Cynoglossum cheirifolinm e ©. pıetum, prodotte dal Coleottero Pachycerus varius (Herbst) = mixtus Bedel. Analoga deformazione’ A. ha riscontrata anche su Anchusa italica, ma il cecidozoo, probabilmente un Pachycerus, non fu potuto identificare. — Queste galle furono raccolte presso Mar- siglia. 181. Sasaki C. — A new Aphis-gall on « Styrax japonicus Sieb. et Zuck. » (Mem. I. Congr. International d’ Entomologie, Bruxelles 1910, (1911), v. II, pp. 449-456, tav. XXV-XX VI). Contiene una estesa descrizione morfolo ica del nuovo Afide Astegopteryx Ne- koashi Sas. n. sp., il quale produce delle vistose deformazioni nei fiori e nei ger- mogli di Styrax japonicus iu Giappone. Questa specie è affine ma ben di- stinta dall’ Ast. styracophila Tschireh, che produce analoghe deformazioni su Styrax Benzoin nell’ Isola di Giava, BIBLIOGRAFIA K RECENSIONI XXXVII FITOCECIDII 182. Georgevitch P. — De la morphologie des microbes des nodo- sites des Legumineuses (©. A. hebd. Soc. Biol., t. 69, 1910, pp. 276-278). 183. Zipfel H. — Beiträge zur Morphologie und Biologie der Knôli- chenbakterien den Leguminosen (Centralbl. f. Bakt. Parasitenk. etc. IL Abt, 32 Bd, 19L1, pp. 97-137). ARGOMENTI AFFINI Teratologia 184. Carano E. — Su lastruttura di stami anomali nel Papaver Rhoeas L. (Annali di Botanica, v. 9, 1911, pp. 389-392, con 1 tav.). Stami forniti di ovuli, cioè con tendenza a trasformarsi in carpelli. 185. Josefsky K. — Uber die Ursache der Bliitenwucherungen bei Rosen (Oesterr. Gartenzeitg., 4, 1911, pp. 106 110). Varia 186. Hedgcoch Georg. G. - Apple crown-gall and hairy-root in the nursery and orchard (Nat. Nurseryman, v. 19, 1910). ERTL. u. 28. 187. Longo B. — Sul Ficus Carica (Annali di Botanica, v. 9, 1911, pp. 415-432). È una critica al lavoro di Tscimrcu e Ravasını [efr. Bibl. 85] destinata so- pratutto alla confutazione delle molte affermazioni errate contenute nel lavoro dei due AA. predetti, relative al Fico e Caprifico in Italia. 188. Zach Fr. — Die Natur des Hexenbesens auf Pinus silve- stris (Naturw. Ztschr. f. Forst-u. Landicirtsch. 1911, pp. 333-356). A. TROTTER INDI DGS re es eines INDICE dei lavori pubblicati Sa Docrers VAN LEEUWEN-REIJNVAAN J. U. W. — Einige Gallen ans Java. Fiinfter Beitrag (con 22 fig.) Hovarb CL. — Action de cécidozoaires externes, appartenant au genre Asterolecanium, sui les tissus de quelques tiges (con 21 fig.). = — Les Zoocécidies de la Tunisie MASSALONGO C. Zoocecidii e Fitocecidii rari o nnovi (con 12 fig.). PANTANELLI E. — [> Acariosi della Vite (con 16 fig.) 2 Paris G. e TROTTER A. — Sui composti azotati nelle galle di Neu- roterus baccarum RUBSAAMEN Ew. H. — Beiträge zur Kenntnis Aussereuropäischer Zoocecidien. V. Beitrag: Gallen aus Afrika und Asien. (con 43 fig.) SCALIA G. — Nuova specie di Eriofide sul Cyclamen neapo- litanum Ten. 4 SCHMIDT H. — Neue Zoocecidien der niederschlesischen Ebene Trorrer A. — Contributo alla conoscenza delle galle dell’ America del Nord (con 21 fig. ed 1 tav. doppia) TROTTER A. e PARIS G. — Vedi PARIS == — Notizie pag. Data di pubblicazione dei singoli fascicoli Fase. I, pp- 1- 32, 31 marzo 1911. Fasce. II, pp. 33- 80, 16 maggio 191]. Fasc. III, pp. 81-128, 29 Inglio 1911. Hase lv, pp. 129-160, 13 novembre 1911. Fasc. V-VI, pp. 161-184, 31 gennaio 1912. INDICE XXxix dei generi e delle specie nuove di cecidozoi descritti nel presente Volume IMENOTTERI : DITTERI : ACARI: Acraspis comata n. sp. ‘Trott. è Andricus longepedunculatus n. sp. ‘Trott. Andricus patellvides n. sp. ‘Trott. Andricus pistillaris n. sp. Trott. Andricus pseudo-callidoma n. sp. Trott. Callirhytis floceulenta n. sp. Trott. Neuroterus Bonanseae n. sp. Trott. Neuroterus ostreatus n. sp. Neuroterus perpusillus n. sp. Trott. Neuroterus sublenticularis n. sp. Trott, Rhodites bicolor (Harr.) var. minor n. var. Trott. Rhodites Silvestrii n. sp. Trott. Trigonaspis vaccinioides n. sp. ‘Trott. Diplosis Silvestrii n. sp. Trott. Dasyneura Winkleri n. sp. Rübs. Asphondylia Winkleri n. sp. Rübs. Phyllocoptes Trotteri n. sp. Scalia Phyllocoptes viticolus n. sp. Pantanelli. INDICE degli Autori menzionati nella Bibliografia pag. 52 » 51 » 34 » 45 » 33 » 42 » D8 Trott. » 58 » 47 » 53 » 31 » 31 » 35 » 36 » 119 » 120 » 64 » 144 Arthur Harris J., 127. Arzberger E. G., 41,113. Baecarini P., 42 III, VI, VII, IX]. Bernard Ch., 7, 62 [VIII]. Betel Ellsw., 114. Beutenmüller W., 8, 63 [II, VI-IX]. Boas Fried., 115 [VI]. Bose Louis, 9. Brenner U., 128. Brown N. A., 115, 124. Burill A. C., 10. Buscalioni L., 166 [II, VI]. Busck Ang., 11,38. Carano E., 184. Carpenter Georg H., 87. Cholodkovsky N., 43 [II, IV, VI]. Cobau Rob., 12, 129. Cockerell 1 D. A., 39 [I-IV, VI-TX]. Cook M. T., 44, 116 [I-V, VII-IX]. Cosens A., 13 [VII]. Cotie J., 64-66, 170 [IX]. Crawford D. L., 68 [IX]. De Candolle C., 130 [IV]. Del Guercio G., 77, 171 [I-II, IV, V-IX]. Denizot Georges, 47. Dittrich R., 67 [I-1I, IV, V-IX]. Docters van Leeuwen W., 46 [V-IX]. Doktorovich-Ghrebnitzky, 1. Doncaster Leon, 2, 47 [VI]. Dôrries W., 173. Du Buysson H., 14. Essig E. O., 69, 88. Favorsky W., 26. Fehér Jenò., 131 Fehér Eug., 132. Felt E. P., 70-72, 89, 174-175 [1I, VI-IX]. RoarR., 159: Fulmek Leop., 48,49 [IX]. Fyles, 73. Gabelli L., 133, 134 [VIII]. Gates R. R., 135. Geisenheyner L., 36, 176 [I-III. V, IX]. Georgevitch P., 27, 182. Gillette C. P., 177-178 [VI-VIII]. Glaab L., 136. Greig-Smith Dr., 117 [V]. Grevillius A. Y., 50 [VI, VIII-IX]. Guignon J., 15 [IV-VI]. Gulich A., 51. Flat Se Vin ei 7400]: Hedgcoch G. G., 28, 186 [V, VII, IX]. ÉlerbsteP 962 [IVe VAI: Hergt, 137,138. Hieronymus G., 75 [II-V, VII-IX]. Hintikka T. J., 179. Hofer, 16. Houard C., 76 [I-VIII]. Jaap O., 17, 90 [TX]: Jacobasch E., 139. Jitis H., 118. Johannsen O. A., 91. Josefsky K., 185. Karny H., 92. Keissler V., 140. Keller C., 93,-94 [VII]. Kellerman K. F., 119 [II, VI]. Kaetter Ji. 9., 95, 96 DEI: Konow Fr. W., 97. Krause Ern. H. L., 141 [II]. Kiister Ern., 3, 52, 78 [I-V, VIII]. Kurdjumow N. W., 53. Lindinger Leonh., 98,99 [V, VIII]. Lohrenz H. W., 79. Longo B., 187 [IV, V, VIII: Ludwig F., 80 [ZI, IIT}. Maire R., 121 [VIII]. Magnus Paul, 120, 142 [I-IV, IX]. Magnus Wern., 54 [II, VIII], Marchal P., 81, 100 [I, JII-VI, VIII-IX]. Marchand Ern. F. L., 29. Martelli G., 55, 101. Marx M. Lilly, 160. Massalongo C., 18, 143 [I-VI, VII]. Meijere J. C. H. de, 172 [I, VI-VII] Miehe H., 122. Migiiorato Erm., 144,145,146 [VII-VIII]. Miyoshi M., 147 [IX]. Modry Art., 56. Muscatello G., 166. Miinster Graf zu, 148. N. N., 4, 30, 149 [I-VIII]. Nalepa A., 19 [I-VI, VITI-IX]. Neger E. Wer 9,161 81, Wnts Nemee B., 57, 58 IL, IV]. Paoli G02 PVE Patch M., 20, 21, 22, 91 [VIII-IX]. Pater Béla, 150. Pax). 75. IV VIE EE" BeclionaV2., M IAE MES TE Personé Fr., 151. Petri L., 82 [VI-IX]. Quintaret G., 167, 180. Rabaud E., 152 [II]. Ravasini, 85. rea Mac W., 123. Reijnvaan J., 46 [V-VI, IX]. Remisch Fr., 83. Rick J., 162. Riedel M., 168. Ross HS 20), SAN SE Riibsaamen Ew. H., 23 [I-IIT, V, VIII]. Sasaki ‘@., 59/060; 181. Schilberszky Kar., 153 [IV]. Schmidt H., 24, 103 [VI-IX]. Schulz Herm., 104, 105. Schwartz M., 106. Severini G., 32 [VI-VII, IX]. Siebert, 154. Smith Erw. F., 33, 124 [IV-VI-VII]. Sorauer Paul, 163 [VI]. Spratt E. R., 125. Strasser P., 25. Stropeni L., 164. Sule Kar., 107. Taub S., 165. Thaxter Rol., 34. Thomas Er., 6, 108, 109, 110 [I, III-IX]. Tison Adr.. 121 [VIII]. Townsend C. O., 124 [VI]. Tracardh D.,268: Tschirch, 85. Tubeuf C. von, 35, 37 I, IIT-IX]. Vandendries R., 155. Vivarelli L., 86. Vogtherr, 156. Weidel F., 169. Weisse A., 157 [I, VII]. Weldon G. P., 111. Wolff Max., 112 [VIII]. Woyeicki Z., 158. Zach Fr., 126, 188. Zipfel H., 183. CARO © fab nd Sa — CHIESTE ED OFFERTE Domande dicambi,indirizzi,domande e risposte diverse, etc. Dedichiamo questo spazio gratuitamente ai Signori Abbonati, per domande od offerte d’in- eresse individuale o generale, sempre però aventi attinenza con la Cecidologia. E. Schweizerbart’ sche Verlagsbuchhandlung. — Nägale & Dr. Sproesser Stuttgart. VIENT DE PARAÎTRE: Die Zoocecidien, durch Tiere erzeugte Pflanzengallen Deutschlands und ihre Bewohner. Zoocécidies de V Allemagne — Galles de plantes produites par des animaux et leurs habitants — Avec subvention du gouvernement allemand et avec concours des premiers savants, éditées par Ew. H. Rubsaamen. Contenu de la première li- vraison: Fr. Thomas: Liste des publications sur les Zoocécidies et les cécidozoaires de V Allemagne. -- E. Küster: Partie générale. — A. Nalepa: Eriophyides (Acariens des galles). — L'ouvrage entier* contiendra environ 150 feuilles de texte, environ 150 planches en grand folio et paraîtra environ en 6 années, au prix total de M. 300. — Les grandes ravages que la formation des galles produit aux arbres feuillus et à feuilles aciculaires, aux arbres fruitiers et arbrisseaux, aux plantes fouragères et oléra- cées, rendent nécessaire de compléter et affirmer nos connaissances dans cette matière par une étude exacte des animaux ainsi que de leurs plantes, à fin que des moyens puissent être trouvés qui réduisent où font cesser ces dommages, De ce point de vue le gouvernement allemand s’est trouvé disposé à subven- tionner l’édition de cet ouvrage, qui deviendra, en égard au texte et aux illustra- tions, un ouyrage fondamental dans cette matière. 1. La MARCELLIA si occupa esclusivamente dello studio delle galle € dei - produttori di esse. Pubblica, su tale argomento lavori originali, di istologia, morfologia, sistematica etc., talora corredati da tavole o da figure nel testo. Tiene inoltre al corrente di tutto quanto si pubblica nel campo della Cecidologia, dando ig anche, della maggior parte dei lavori, delle recensioni più © meno estese. 2. Tutti possono collaborare alla MARCELLIA ; gli Associati hanno però la precedenza sugli altri. I manoscritti dei lavori devono essere inviati al Redat- . tore, il quale si riserva il diritto di ammetterli o no alla stampa. Si acceitano ~ lavori in inglese, tedesco ed in tutte le lingue delle nazioni latine. 3. Agli Autori verranno corrisposti gratuitamente 30 Estratti dei loro lavori, sarà però in loro facoltà di farne tirare, a loro spese, un maggior numero di copie: nel qual caso dovranno renderne avvertito. il Redattore con 1’ invio del” manoscritto. 4. Le spese per tavole o figure nel testo sono, per ora, a carico degli Autori. 5. Usciranno 6 fascicoli all’anno, complessivamente circa 15 fogli di stampa, possibilmente un fascicolo ogni due mesi; cicè : Febbraio, Aprile; Giugno, Ago- sto, Ottobre, Dicembre. 6. Gli abbonamenti cominciano dal 1° Gennaio e si intendono Finuovati an- che per l’anno successivo, qualora non venga data vrinuncia al Redattore entro il mese di Dicembre. ; Fells preZzZzo-as abbonamento é di Lire 15 (= 15 Fr. = 12 Mk. = 12 Sh.). da pagarsi antecipatamente.— Si pregano i Signori Associati esteri di effettuare i loto pagamenti con vaglia postali (mandat carte) e non con vaglia cambiarü — (chèque). Per abbonamenti, informazioni, accettazione di lavori, cambii ecc., rivolgersi al Redattore prof. A. TROTTER, À. Scuola di Viticoltura e di Enologia, Avellino (Italia). er TROTTER A. e CECCONI G. — Cecidotheca italica ou Collection de Galles ita- liennes, séchées et préparées, y-cumpris les formes nuisibles aux plantes agricoles.— Ont paru jusqu’ici 20 fasc. — 500 espèces — ; le prix de chaque fasc. est de 10 fr. — En préparation fasc. 21°-22°.-- Pour achats s° adresser au Prof. A. TROTTER. Be A ae DUNS ah A = x PA A d PA NI 4 à CE ws RELA. Jick n, oe at > Pod car en ar x 5 “DEI. # È DI o ni a ¥ i MER à : J du ] j x pet À "NE, r D. WIE 4 : 4 = LS er = : £ MARCEILIA 1 RIVISTA INIERNAZIONALE 2 © e pi (ECIDO[OGIA A. TROTTER oe SOMMARIO: LINDINGER L. — Eine weitverbreitete gallenerzeugende Schildlaus. Kinrrer J. J. — Nouveau démembre- Prof DR A. TREFFER ment du genre Clinodiplosis. à HOUARD C. — Les collections cécidolo- giques du Laboratoire d’ Entomologie du Muséum d’ Histoire naturelle de REDATTORE: Paris : ’ Herbier du D* Fairmaire (con SS Jig.) fi DOCTERS VAN LEEUWEN-REIJNVAAN. — | Kurze Notiz. Über zwei neue Phyco- ot. XE An. 1912 cecidien von Java. Fasc, | ED) (PUBBLICATO IL 30 APRILE 1912) a AVELLINO | TIPO-LITOGRAFIA PERGOLA + 1912 all uscita di questo I’ Fasc. — Il 2° Fasc., già sotto stampa, sarà distribuito quanto prima. Obbligato ad una assenza dall’ Italia di oltre due mesi, chiedo venia at Signori Abbonati per il ritardo frapposto Lo EL NE LR: Pb | A fine di render più facile il cömpito del Redattore si pregano vivamente i Signori Collaboratori, avanti l’invio dei manoscritti, di tenere presenti, nel loro stesso interesse, le seguenti avvertenze. 1. I lavori sieno scritti ed ordinati colla maggior possibile chiarezza. Tale rac- comandazione è rivolta in modo speciale ai Signori Collaboratori esteri. 2. Le bozze di stampa vengono, di regola, inviate una sol volta; una seconda - . - . A tà (impaginate) solo quando le correzioni precedentemente fatte sieno state di ; una certa importanza. Ulteriori invii non saranno fatti = dietro richiesta degli interess.ti. i 3. Coloro che desiderano avere gli Esta in numero superiore ai 30, concessi gratuitamente, devono farne richiesta al Redattore con l’invio del manoscritto. 4. Con le bozze non si restituiscono i manoscritti se non quando ne sia stato espresso il desiderio all’ atto dell’ invio. 5. Per I’ uniformità del giornale si pregano i Signori Collaboratori di attenersi alle seguenti indicazioni tipografiche convenzionali di maggior frequenza, usandole possibilmente ed uniformemente nei contro indicati casi : | carattere grassetto (per i cecidozoi o. piante gallifere nelle intestazioni; ad es. Cynips coriaria, Fagus silvatica).. » MAIUSCOLETTO (per i nomi propri di-persona nel testo; ad es. Lòw, IA SIPARIO GIRAUD). » corsivo (per i cecidunti nel testo; ad es. Perrisia affinis, Uro- cystis Anemo es). » spazia ato (per i subst: .u nel testo; ad es. Quercus Cocci- fera, Salvia pratensis). Sammiung Javanischen Gallen: Diese Sammlung (Format 18 x 24 cm.) wird erhalten : die getrockneten Gallen re ‘ingabe des Gallbildners, Fundort, Datum und soviel wie möglich auch der .ıteratur. Ausserdem wird beigefügt eine Photographie der Galle selbst - oder einer Detailzeichnung. Jedes Jahr werden ein oder zwei Mappen von 25 Gallen erscheinen. Die erste ungefahr Juni oder Juli 1912. Preis jeder Mappe 16 Mark. Die Versendungs- kosten s d im Preise inbegriffen. Anfragen zu richten direcht an: W. Docrers van LeEUwr -: Semarang (Java). Kr Dei 19 “re Sele LA aan a ME a i di 242 ie * <= + MARCEILIA Rivista Internazionale di Cecidologia REDATTORE: Pror. Dott. A. TROTTER ann Vol. XI = An. 1912 AVELLINO TIPO-LITOGRAFIA EDOARDO PERGOLA 1912 SS eo a ae vaste > EINE WEITVERBREITETE GALLENERZEUGENDE SCHILDLAUS, Von Dr. LEONHARD LINDINGER. Hamburg. Als ich kürzlich in der « Zeitschrift für wissenschaftliche In- sektenbiologie (VII. Bd. 1911. S. 383, » das Asterolecanium, das GEI- SENHEYNER im Jahr 1902 in der « Allgemeinen Zeitschrift für Entomologie » beschrieben hatte, auf Grund der ziemlich dürftigen Diagnose für eine Trioza erklärte, glaubte ich nicht, diese Erklärung schon so bald widerrufen zu müssen. Nun übergab mir Herr Dr. REH-Hamburg vor einigen Tagen GEISENHEYNERS Originalmate- rial, das mir unwiderleglich zeigte, dass GEISENHEYNER im Recht war, als er das Tier, das er auf Stengelanschwellungen von Hie- ‘acium praecox angetroffen hatte, als ein Asterolecanium ansprach. Eine genaue Untersuchung des Tieres ergab, dass es mit Asterolecanium thesii (Dougl.) Ckll. völlig übereinstimmt. Es zeigt besonders auch dessen Fähigkeit, sich auf einer krautigen Pflanze entwickeln zu können. Ein weiterer Vergleich hatte das unerwartete Ergebnis, zu finden, dass das Tier schon öfters als neu beschrieben worden ist. Ich konnte es zunächst mit A. algeriense identifiziren, das von Phagnalon saxatile, Spartium juneeum und Temple- tonia retusa bekannt ist. Dann stimmt es überein mit A. he- derae (Licht.) Ckll. auf Hedera helix. Von allen diesen Arten hatte ich Untersuchungsmaterial zur Verfügung. Eine weitere Nähr- pflanze ist Globularia salicina, auf dieser Pflanze schon 1902 von RÜBSAAMEN unter dem Namen A. rehi, aber ohne Beschreibung an- gezeigt. Auch von dieser Pflanze stammendes Material habe ich unter- sucht. Als ich nun, durch diese Polyphagie stutzig gemacht, alle mir zugänglichen Beschreibungen von Asterolecanium = Arten mit dem Tier von den bisher genannten Nährpflanzen verglich, fand ich, dass es sich um Asterolecanium fimbriatum (Fonse.) Okll. handelt. Das haupt- sächlichste Merkmal der Art ist die Form und Anordnung der ge- paarn Randdetrüsen, welche nur am Hinterende des Tieres in ein- facher, sonst in = doppelter, alternirender Reihe stehen. Ausserdem ist die Seite der Drüsenmündung innerhalb jeden Paares, welche der 4 Dr. LEONHARD LINDINGER anderen Drüse zugewandt ist, geradlinig, die Driisenmiindung also etwa haibkreisförmig. Die breiteiförmige Gestalt der + zitronengel- ben Hülle, deren grésster Durchmesser vor der Mitte liegt, und die verhältnismässig ansehnliche Grösse der Hülle ist bei allen Tieren der bisher genannten Nährpflanzen gleich, ebenso die Neigung des Tieres für krautige Pflanzenteile (bei holzigen Gewächsen siedelt e: sich gern in der Nähe des Vegetationsscheitels an) und die ziemlich beträchtliche Grösse der erzeugten Galle. Diese kennzeichnet sich stets als Hemmung der von der Laus besiedelten Stelle mit starker Anschwellung der angrenzenden Teile. Das Tier selbst fällt leicht aus der Galle heraus. Auch A. arabidis (Sign.) Okll. ist mit unserem Tier identisch. Des weiteren bin ich geneigt, anzunehmen, dass die von verschie- denen Autoren von folgenden Pflanzen gemeldeten Schildlausgallen durch A. fimbriatum verursacht merden : 1. auf Adenophora liliifolia aus Italien ; 2. » Campanula fragilis var. cavolini (TROTTER in litt.), ro - tundifolia, trachelium aus Italien ; 3. » Cistus salviaefolius aus Frankreich ; 4. » Draba muralis » Italien ; 5. » Ericaarborea, australis, umbellata aus Portugal ; 6. » Eupatorium cannabinum aus Italien; 7. » Euphrasia officinalis » De, ws 8. » Genista virgata » Madeira ; 9. » Geraniam lucidum » Italien ; 10. » Helianthemum vulgare » Portugal ; ll. » Hippocrepis comosa » Italien; 19.» Hypericum pualchrum » Frankreich ; 13. » Lamium flexuosum » Italien ; 14. » Ligustrum vulgare » » : 15. » Lithospermum purpureo-coeruleum aus Italien; 16. » Medicago orbicularis aus Italien ; IN Oiseyeras) apra » Sizilien ; 18. » Pimpinella tragium aus Italien; 19. » Potentilla hirtavar. pedata, tormentilla aus Frankreich ; 20.» Sanicula europaea » Italien; 21. » Scrophularia canina » Italien; 22. » Stachys officinalis » Frankreich; 23. » Teucrium scorodonia, siculum aus Frankreich und Italien ; 24. » Trifolium subterraneum aus Italien; 25. > Veronica officinalis » Frankreich ; 263) >I OY 1.cHla ada sip) en; mee i » Portugal. tela i Ot EINE WEITVERBREITETE GALLENERZEUGENDE SCHILDLAUS Auch das Asterolecanium auf Pittosporum tobira aus Italien, Sardinien und Sizilien ist A. fimbriatum, wie mir das in der Station für Pflanzenschutz vorhandene Material gezeigt hat. Nun hat COCKERELL von Sambucus aus Ägypten ein A. pu- stulans var sambuci, gemeldet; nachdem das amerikanische A. pu- stulans, von dem iibrigens noch keine einwandfreie Beschreibung vor- handen ist, vorher noch nie auf europäischem oder afrikanischem Boden gefunden worden ist, bestehen für mich nur wenige Bedenken, auch diese var. sambuci zu A. fimbriatum zu stellen. Leider ist mir COCKE- RELLS Beschreibung nicht zugänglich ; vielleicht führt aber jemand, der in ihrem Besitz ist, den Vergleich dieser Art mit der hier be- sprochenen durch. NEWSTEAD nennt als Nährpflazen von A. pustulans aus Ägypten noch Ficus carica, F. sycomorus, ferner Pelargonium und « other ornamental plants ». Um kurz nochmals die Synonymie der eingezogenen Arten dar- zustellen, sei hier wiederholt : Asterolecanium fimbriatum (Fonse.) Ckll. ; Syn.: A. algeriense (Newst.) Ckll. ; A. arabidis (Sign.) Ckll. ; A. hederae (Licht.) Ckll. ; A. rehi (Rübs.) nom. nud. ; A. thesii (Dougl.) Ckll. Verbreitung: Agypten?; Algerien; Deutschland; England ; Frankreich; Italien ; Madeira ; Osterreich ; Portugal; Sardinien; Sizilien. Bisher bekannte Nährpflanzen : Arabis collina, muralis, stricta ; Coronilla glauca ; Globularia salicina ; . Hedera helix ; 1. 2 3 4 5. Hieracium praecox ; 6. Phagnalon saratile ; 7. Pittosporum tobira ; 8. Spartium junceum ; 9. Templetonia retusa ; 10. Thesium humifusum, montanum. Familienzugehörigkeit der Nahrpflanzen: 1. ARALIACEAE; : 2. COMPOSITAE ; 3. CRUCIFERAE ; 4, GLOBULARIACEAR ; 5. LEGUMINOSAE ; 6. PITTOSPORACRAE ; 7. SANTALACEAE, 6 Dr. LEONHARD LINDINGER Anmerkung : Zwei Gallen erzeugende Schildlaus-Arten, welche von Hovuarp (Les Zoocéeidies des Plantes d’ Europe et du Bassin de la Méditerranée 1909) nicht aufgeführt werden, sind Epidiaspis gen- nadiosi (Diaspis gennadii Leon.) und Pollinia pollinii (Costa) kl. Von ersterer konnte ich Material auf Pistacia terebinthus aus Cypern untersuchen, das mir vor längerer Zeit Herr. Prof. MAR CHAL-Paris übersandt hat. Die Art verursacht seichte Eindellungen ähnlich denen von Epidiaspis lepèrei auf Pirus communis. Pol linia pollinii dagegen bewirkt direktes Aufreissen der Rinde der befallenen Ole a-Zweige bis aufs Holz, wie es schon mehrfach ange- geben worden ist. Ich konnte beobachten, dass sich die Läuse form. lich einbohren und zu Wucherungen der Wundränder Veranlassung geben. Vor kurzem habe ich ferner Früchte von Oydoniavul- garis aus Madeira mit bis 10 im tiefen, grubigen, unregelmäs- sigen Vertiefungen besichtigt. Im Grund dieser nach aussen rasch = trichterartig erweiterten Eindellungen sass jedesmal ein Tier von Chrysomphalus aurantii, weiches die Wachstumshemmung der von ihm besiedelten Stelle, gewisseri.assen eine negative Galle, verursachte. NOUVEAU DEMEMBREMENT DU GENRE CLINODIPLOSIS par J. J. KIEFFER (Bitsch) Dans une courte notice (Neue Gallmiicken-Gattungen 1. II. 1912) j ai dénommé un certain nombre de nouveaux genres de Cécidomyies, mais sans les décrire. Les lignes suivantes sont consacrées a la de- ‘ scription de ceux de ces genres qui résultent du démembrement de Clinodiplosis. Löwodiplosis Kieft. Yeux confluents au vertex chez le mâle, séparés par une ligne chez la femelle. Palpes de 4 articles. Flagellum du mâle à articles composés de deux nodosités ayant chacune un ver- ticille de soies et un seul verticille de filets arqués qui est extré- mement court, à boucles plus larges que longues ; les deux premiers nl NOUVEAU DÉMEMBREMENT DU GENRE CLINODIPLOSIS articles sont connés; les cing premiers ont leurs nodosités allongées, 2-3 fois aussi longues que grosses, à col long et gros; a partir du 6°, la nodosité inférieure est subglobuleuse, à col aussi gros que long, la supérieure est piriforme, à col presque aussi long qu’ elle ; article terminal avec un appendice muni de quelques longues soles. La fe- melle, qui m’ est inconnue, a selon Fr. Löw, les articles du flagel- lum simples, à peine rétrécis au milieu, plus longs que leur col, gra- duellement raccourcis. Ailes du mâle remarquables par le rentlement fusiforme et blane de la base de la nervure costale ; cubitus arqué, aboutissant en arrière de la pointe alaire. Crochets tarsaux simples, un peu plus longs que VP empodium, Lamelle supérieure de la pince à lobes découpés obliquement au cô‘é interne, sauf leur moitié ba- sale ; lamelle inférieure plus longue, moins large, divisée par une incision obtuse en deux lobes triangulaires. Oviducte longuement pro- éminent et sans lamelles bien distinctes. Larve non sauteuse. Type : Clinodiplosis auripes (Fr. Lw.). Cyrtodiplosis. Kieff. Palpes de 4 articles. Chez le mâle, les articles du flagellum n’ ont qu’ un rudiment de filets arqués à chacune des deux nodo- sites ; les deux premiers sont connés, comme chez la femelle, composés chacun de deux nodosités fusiformes, 3-10 formés par une nodosité inférieure globuleuse, à col d’ abord aussi long que gros, puis tran- sversal, et d’ une nodosité supérieure subovoidale, à col presque aussi long qu’ elle; articles 11° et 12° simples, cylindriques, à col égalant leur moitié; tous les articles du flagellum ont deux longs verticilles de poils. Chez la femelle le 1° article du flagellum est démesurément allongé, quatre fois aussi long que gros, rétréci au milieu, a col éga- lant son quart, 2° article cylindrique comme les suivants, presque trois fois aussi long que gros, à col égalant sa moitié; 3-11 deux fois aussi longs que gros, 12° trois fois, à col égalant sa moitié. Ner- vure costale du male fortement épaissie en fuseau à sa base; par ce caractère, ce genre se distingue de tous sauf du précédent ; cubitus arqué et aboutissant en arrière de la pointe alaire. Lamelle supérieure de la pince à lobes tronqués obliquement en dedans sauf au tiers basal, lamelle inférieure beaucoup plus longue, plus mince, découpée par une incision étroite en deux lobes aigus; articles basaux avec un lobe à leur base, articles terminaux gréles et glabres. Oviducte à peine proéminent, avec deux grandes lamelles, Larves sauteuses, dans les 8 J. J. KIEFFER fleurs gonflées de Stachys silvatica. Type: Clinodiplosis cras- sinerva Kiett. Anthodiplosis Kieff. Yeux confluents au vertex. Palpes de trois ou de quatre articles, dont le 1° (ou le palpigère) est a peine plus long que gros. Les deux premiers artieles du flagellum très allongés et connés ; chez le male ils se composent chacun de deux nodosités fu siformes, les articles suivants formés par une nodosité inférieure globuleuse et une supérieure allongée, ces deux nodosités sont tantòt séparées par un col d’ abord aussi long que gros, puis transversal, tantôt elles ne sont séparés que par un rétrécissement, ce qui est toujours | cas pour le dernier article, parfois même ce rétrécisse- ment manque au dernier article qui est alors cylindrique, col des articles antennaires 5 13 aussi long que la nodosité supérieure, 14° article avec un long stylet; chaque nodosité des articles du flagel- lum porte un seul verticille de filets arqués qui est presque rudi- mentaire, les boucles aussi larges que longues, au nombre de 8-10 ; nodosité supérieure couverte de longs poils très arqués, ce qui est aussi le cas pour les articles de la femelle, I’ inférieure avec un ver- ticille de poils dressés; articles du flagellum de la femelle cylin- driques, le 1° plus de 5 fois aussi long que gros, articles 3-10 pas 2 fois aussi longs que leur col, le 11° deux fois, 12° à stylet comme chez le male. Cubitus arqué, aboutissant en arrière de la pointe alaire. Crochets tarsaux simples, à peine plus longs que ’ empodinm. Ar- ticles basaux de la pince avec un lobe à leur origine, les terminaux longs et glabres, lobes de la lamelle supérieure tronqués obliquement sauf dans leur moitié basale, lamelle inférieure plus longue, divisée en deux lobes par une incision arquée, dépassée par le gros stylet. Oviducte non proéminent, avec deux longues lamelles et un minime appendice. Larve dans les fleurs gonflées @ Artemisia vulga- ris. Type: Clinodiplosis rudimentalis Kieff. Blastodiplosis n. g. 7. Palpes de 4 articles, sans compter le pal- pigere. Articles du flagellum avec une nodosité inférieure globuleuse et une supérieure allongée, col long, dernier article avec un stylet, les deux premiers connés, chacun avec 3 verticelles de filets arqués et 2 de soies. Cubitus aboutissant en arrière de la pointe alaire. Crochets simples, empodium très court. Pince comme chez Lestodip- NOUVEAU DEMEMBREMENT DU GENRE CLINODIPLOSIS 9 losis sauf que les lobes de la lamelle supérieure sont faiblement tron- qués au bout. Larves dans les fleurs gonflées X’ Artemisia vul- garis. Type: Clinodiplosis artemisiae Kieff. Stroblophila Kictt. Palpes de 4 articles allongés. Articles du fla- gellum du mâle simples, cylindriques, allongés, chacun avec 2 ver- ticilles de filets arqués rudimentaires, col n° atteignant pas la moitié d'un article, 12° article avec.nn prolongement fusiforme, les 2 pre- miers connés. Antennes de la femelle comme chez le mâle, sauf que les verticilles de filets arqués sont conformés comme chez Dasyneura. Cubitus aboutissant en arrière de la pointe alaire. Crochets simples, empodium très court. Articles terminaux de la pince glabres et longs, lobes de la lamelle supérieure entiers, lamelle inférieure plus mince, à peine plus longue, arrondie au bout, un peu plus courte que le stylet. Oviducte non proéminent, avec 3 lamelles. Type: Clinodiplosis aberrans Kieff. à Plesiodiplosis Kieft. Palpes de 4 articles, dont le 1° (ou palpigere) a peine plus long que gros. Antennes de Clinodiplosis, articles 3 et 4 soudés, le dernier avec un prolongement ovoidal on subfusiforme, cols longs chez le mâle, moins longs chez la femelle. Cubitus arqué, abou- tissant en arrière de la pointe alaire. Crochets simples, à peine plus longs que I’ empodium. Pince grossie, articles terminaux pubescents, gros, courts, graduellement amincis, les deux lamelles profondément bilobées, lobes arrondis au bout, plus courts que le stylet, qui est rentlé à l'extrémité. Lamelles de V oviducte très courtes, pas plus longues que larges. Type: Clinodiplosis chilensis Kietf. Mycetodiplosis Kiett. 7. Palpes de 4 articles, dont le 1° est aussi court que le palpigère. Antennes de Clinodiplosis, articles 3 et 4 connés, 14° avee un prolongement allongé, cols longs. Cubitus aboutissant en arrière de la pointe alaire. Crochets simples, courbés à angle droit au tiers basal, rempodium rudimentaire. Articles terminaux de la pince gréles et glabres, lobes de la lamelle supérieure tronqués oblique- ment en dedans sauf au tiers basal, lamelle inférieure plus longue et plus large, découpée en are à V éxtrémité, dépassée par le stylet. Larve dans un Bolet. Type: Clinodiplosis boleti Kieff. 10 J. J. KIEFFER Hygrodiplosis Kieff. ©. Palpes de 5 articles courts. Articles du fla- gellum cylindriques, chacun avec 2 verticilles de filets arqués, dont les boucles sont aussi larges que longues et au nombre de 8-10 ; les deux premiers connés, le 12° avee un prolongement ellipsoidal ; cols courts, aussi gros que longs. Cubitus subdroit, aboutissant a Ja pointe alaire. Crochets simples, petits, beauconp plus courts que P empodium. Lamelles de l’oviducte longues, convexes et arquées. Larves sur Vaccinium uliginosum. Type: Clinodiplosis vaccinii Kieft. Anabremia Kieff. Palpes de 4 articles, Articles du flagellum chez le mâle avec trois verticilles de filets arqués tres fins, dont le su- périeur et l’inférieur sont irréguliers, les longues boucles étant en. viron 5 fois aussi longues que les deux ou trois petites, 1’ intermédiaire, qui est situé à la base de la nodosité supérieure, a sur un côté de V article, la forme d’ un filet transversal et de l’autre côté celle de boucles rudimentaires ; le 1° article est libre ou imparfaitement conné avec le 2°, formé de deux nodosités subglobuleuses ou ellipsoïdales séparées seulement par un rétrécissement, ou parfois sans rebreeis- sément et alors cylindrique, les articles suivants ont la nodosité in- férieure subglobuleuse avee un col presque aussi long qu’ elle, la nodosité supérieure allongée, avec un col un peu plus court qu’ elle, le 12e avec un gros prolongement. Chez la femelle les articles du flagellum sont allongés, faiblement rétrécis au milieu, a col peu long et glabre comme chez le male, a filets arques comme chez Dasyneura, les deux premiers connés, le 12° avec un gros prolongement pube- scent. Costale non interrompue à sa jonction avec le cubitus. Cro- chets simples, deux fois aussi longs que I’ empodium. Articles basaux de la pince avec un lobe à leur origine, articles terminaux glabres et assez longs, lobes de la lamelle supérieure triangulaires, lamelle inférieure un peu plus longue, plus mince, échancrée a l extrémité, dépassée par le stylet. Oviducte non proéminent avec 2 lamelles allongées et une 3° tres courte. Larve sur Lathyrus. Type: Cli- nodiplosis Bellevoyei Kieft. Hadrobremia Kieff. Semblable au precedent, mais les 2 premiers articles du flagellum sont connés, les cols sont pubescents, la costale est largement interrompue après sa jonetion avee le cubitus, les ero. chets courbés presque a angle droit, la lamelle inférieure de la pince NOUVEAU DEMEMBREMENT DU GENRE CLINODIPLOSIS est sublinéaire, non échancrée au bout mais amincie et beaucoup plus longue que la supérieure. Abdomen gros et long, au moins deux fois aussi long que le reste du corps. Larve dans les fleurs gonflees de Trifolium medium. Type: Clinodiplosis longiventris Kieff. Geodiplosis Kiet. Differe de tous les genres précédents par les nombreuses boucles des verticilles antennaires qui sont de 20 comme chez Cecidomyia et Retinodiplosis, tandis qu’elles ne sont qu? au nom- bre de 8 10 chez les genres précédents. Crochets avec une dent ba- sale, un peu plus courts que V empodinm. Larve sur Ra nuneulus acer: Lo Type:.G. ranunculi Kieit. C. HOUARD LES COLLECTIONS CECIDOLOGIQUES DU LABORATOIRE O° ENTOMOLOGIE DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS: L’ HERBIER DU O* FAIRMAIRE, « Il serait à désirer que les botanistes collecteurs, qui mettent tant de soin a ré- unir des collections des espéces et variétés desplantes, dirigeassent leur attention vers la formation d’ herbiers physiologistes. » A.-P. pe CanpouLe, Physiologie végétale, t. 3, 1832, p. 1526-1527. On sait que la collection d’ Insectes du célèbre entomologiste FAIRMAIRE est devenue, en 1906, ia propriété du Laboratoire d’En- tomologie du Muséum de Paris grâce au zêle et surtout au désinté- ressement de 1 éminent Professeur Bouvier. Cette collection était accompagnée de quatre grandes boîtes en bois, assez mal ajustées 12 C. HoUARD (1), dans lesquelles se trouvaient fixées, sur les fonds garnis de liège, un très grand nombre de galles. L’ aspect de cet Herbier cécidolo- gique était fort peu séduisant et le désordre inexprimable qui y ré- gnait n’était pas fait pour encourager toute tentative d’ étude ou même de simple observation. Néanmoins un premier examen m’ ayant convaincu qu'un grand nombre d'échantillons provenaient de GIRAUD, et venaient pour ainsi dire doubler le précieux exsiecatum de cet Auteur que le Laboratoire d’ Entomologie possède également, j en entrepris le classement. Les galles furent triées, placées provisoirement dans des boîtes à insectes et fixées définitivement, à la suite des échantillons de GI- RAUD et de SICHEL, dans la grande collection cécidologique que j’ ai commencée depuis peu au Laboratoire d’ Entomologie du Muséum (2); les numéros de cette collection (N° 223 à 356) sont rappelés dans le présent travail à la fin de la description de chacune des galles. Les inscriptions accompagnant les cécidies de I’ Herbier Fair- maire sont peu nombreuses et rédigées sans uniformité ; bien souvent même elles consistent en étiquettes d'envoi ou en simples notes jetées au hasard sur des papiers quelconques. Pourtant elles sont précieuses et je les rapporte textuellement parce qu’ elles renseignent sur la pro- venance des matériaux recueillis avec tant de patience par FAIRMAIRE : Europe centrale principalement (galles du docteur JULES GIRAUD), Vosges (envois de A. PUTON), Bar-sur-Seine (récoltes du docteur JARTEREAU), environs de Paris (recherches de FAIRMAIRE), Midi de la France (pres de Toulon et d’ Aubagne), Corse (échantillons assez nombreux recueillis par KOZIOROWICZ) et enfin Sicile (envois du pro- fesseur de STEFANI-PEREZ). Les galles de |’ Herbier Fairmaire, décrites sommairement dans cet article, ont été réparties en cing groupes: Hyménoptérocécidies (I), Diptérocécidies (II), Hémiptérocécidies (III), Ériophyidocécidies (1) Ces boîtes sont semblables à celles qu’ employait le D" Jules Giraud pour classer ses Insectes; il est probable qu’ elles servirent a cet Auteur pour emmaga- siner les doubles des galles qui composent sa grande collection et que Fairmaire ne fit qu’ y piquer, un peu au hasard, les échantillons qu’ il recueillait lui-même ou qu’ il recevait de ses nombreux correspondants. (2) Dans cette collection, lV’ exsiccatum Giraud comporte les n°5 1 à 170 et 1’ herbier Sichel les n° 171 à 222. L’ HERBIER DU D' FAIRMAIRE 13 (IV), Mycocécidie (V), et, dans chaque groupe, classées d’ après Pordre systématique des cécidozoaires. Ceux-ci sont réunis, à la fin du travail, - en une table alphabétique qui facilite les recherches. Enfin, vingt- deux figures représentent un certain nombre de galles curieuses ou mal connues encore. I. Galles engendrées par des Hyménoptères. ‘obra -- Rhodites rose L. —- Plusieurs échantillons de cette galle chevelue fixés sur la nervure médiane des folioles de Rosa canina L. Une autre cécidie est insérée sur un fruit de Rosier. Enfin, deux fruits de Rosa portant chacun une belle galle filamenteuse ; étiquette : « Bar.-s.- Seine ». — COLLECTION n° 223. Rhodites rosarum Giraud. —Collées sur de petits cartons, seize belles galles isolées, brunes, dures, de 4 à 5 mm. de diamètre, munies chaeune de trois à six pointes aiguës. A côté, vingt autres cécidies identiques, éeloses, accompagnées de la légende suivante: « Cynips gallarum. ex. Giraud »; l’une des galles ne présente que deux pointes. — JOLLECTION n° 224. Rhodites eglanteriæ Hartig. — f'olioles de Rosa canina portant à leur face inférieure trois galles sphériques de 6 à 7 mm. de diamètre, couleur café au lait. Une troisième cécidie, sectionnée, montre des loges de parasites entourant la cavité centrale irrégulière. Etiquette: « Rhodites eglanteriae Hartig >. Plusieurs autres folioles recroquevillées présentent des galles irrégulièrement arrondies et plis- sées. Bien que létiquette porte « Rhodites rosarum Gir. Voir Si. gnalements », nous pensons qu’ il s’ agit ici de productions dues au Rhodites eglanteriae, car aucune des galles ne possède d’ appendices. Enfin, un rameau de Rosa canina porte de nombreuses galles arrondies, de tailles variées, fixées sur les folioles.— COLLECTION n° 225. Rhodites Mayri Schl. - Trois beaux échantillons de cette curieuse cécidie dont la surface est couverte de petites pointes. 1’ une des galles a V aspect et la taille d’une nèfle {35 mm. de diamètre) ; 14 C. HOUARD l'étiquette suivante l’accompagne: « Galle d’ eglantier. Bar.-s.-Neine. D. Suzanne Ferl. ». Les deux autres exemplaires sont plus petits et colorés en marron ou en rouge. COLLECTION n° 226. — Nombreuses cécidies en bon état, sur Rosa Seraphini Viv., quelques-unes hérissées de longues pointes d’ un rouge violacé, les autres presque lisses et écloses. Etiquette: « Corse. Ajaccio, leg. Koziorowiez ». Six galles en bon état font suite aux précédentes; plusieurs sont égale- ment hérissées de longues pointes d’un rouge violacé. Inscription : « Sicile, Palerme, leg. Th. de Stefani ». — COLLECTION n° 227. Rhodites spinosissimæ Giraud, — Un petit rameau de Rosa s pi - nosissima L. portant deux petites galles irrégulièrement arron- dies (4 à 5 mm. de diamètre), l’une d’ elles éclose. Quatre autres cécidies isolées, plus grosses, puis une cinquiéme, volumineuse, fixée à un petit rameau et accompagnée d’ une étiquette : « Rhodites spi- nosissimae. ex. Giraud ». Toutes ces galles ont une teinte terreuse. COLLECTION n° 228. — Etiquette: « Vosges, leg. A. Puton » accom. pagnant des galles irrégulièrement arrondies situées sur le limbe des folioles de Rosa canina ou méme sur leur nervure médiane ; elles font saillie sur les deux faces, mais surtout, sur l inférieure. Jes échantillons sont comparables à ceux que Mayr a représentés en 1876 (pl. III, 13 a, b, e). — COLLECTION n° 229. Timaspis lampsanæ Karsch. — Tige de Lam psane, de 120 mm. de long environ, présentant plusieurs renflements successifs. Etiquette : « Lampsana communis L. ». — COLLECTION n° 230. Pediaspis aceris Förster, gen. sex. — Sur la face inférieure de deux feuilles @ Acer Pseudoplatanus L. galles desséchées, les unes arrondies, les autres complètement déformées et paraissant parasitées. Étiquette: « Érable. Remiremont. Puton ». Puis plusieurs feuilles avec nombreuses cécidies spheriques, dont beaucoup sont éeloses, situées à la face inférieure des limbes ; inscriptions: « Pe- diaspis aceris, octobre 1881. Remiremont. Parasite Eupelmes splendens » et « Vosges, Remiremont, leg. A. Puton ». — COLLECTION n° 231. Xestophanes brevitarsis Thoms. — Divers rameaux de Po te n - tilla Tormentilla Sibth (P. erecta L.), avec amas de gal. ” L’ HERBIER DU D" FAIRMAIRE 15 les sphériques, à surface marron un peu velue; quelques cécidies sont écloses. Etiquette: « Vosges, leg. A. Puton ». — COLLECTION m°-232: Aulacidea scorzoneræ Giraud. — Etiquette: « scorzonerae. ex. Gi- raud » accompagnant cing cécidies caulinaires de tailles variables, plus où moins contournées, a surface grisätre perforée de place en place ; trois des échantillons, brisés à 1’ extrémité, montrent les pe- tites coques internes, ligneuses, blanches, subsphériques, munies cha- cune d’un petit trou @ éclosion. Substratum: Seorzonera aus- triaca Jacq. — COLLECTION n° 233. Aulacidea hieracii Bouché. — Gros renflement velu d’ une tige d’ Hieracium levigatum Willd. (?), avec I’ indication sui- rante: « Galle @ Aula» Hieracii, Boyer de Fonse. Ex. Fallou. Senart ». Une autre cécidie, fixée à côté de la précédente, est fendue en long et montre plusieurs chambres larvaires ; elle est très velue. Trois gros échantillons, dont deux fusiformes, accompagnés des étiquettes : « Cynips hieracti. Hier. umbellatum. ex. Giraud », « Cynips hieracii » et « Hieracium. ex. Giraud >; le troisième est volumineux, terminal et sensiblement sphérique (23 mm. de diamètre environ). Enfin, six grosses galles sèches, écloses, avec la mention: « Environs de Paris ».— COLLECTION n° 234. Aylax glechomæ L. — Dix galles arrondies, grisâtres, fixées sur les tiges ou les feuilles de Glechoma hederacea L. avec V inseription suivante: « Diastrophus glechomae. ex. Giraud ». — COLLECTION n° 235. Aylax papaveris Perris? — Capsule de Pavot ouverte, montrant, à l’intérieur, de nombreuses coques vides. Etiquette: « A. Rheadis ». — CoLLECTION n° 236. Diastrophus rubi Bouché. — Rameau de Rubus portant une galle fusiforme courbée (35 mm. de longueur), avec nombreux trous d’éclo- sion ; étiquette: « Diastrophus rubi Hart. ». Une autre étiquette « Diastrophus rubi. ex. Giraud > accompagne un échantillon trapu et courbé dont la surface noueuse est percée de nombreux trous 16 C. Hovarp d’ éclosion. Un troisième exemplaire de la même cécidie est plus court encore. — COLLECTION n° 237. Synophrus politus Hartig. — Étiquette au crayon « Synophrus Gi- raud », avec trois échantillons de cette belle galle du Quercus Cerris L.: surface rugueuse, diamètre variant de 5 à 15 mm. COLLECTION n° 238. Synophrus pilulæ Giraud, — Accompagnés de I’ étiquette : « Synoph- rus pilula. Gir. ex. Giraud », cing rameaux de Quereus Cerris L. portent chacun une très jolie petite cécidie arrondie, de 4 à 5 mm. de diamètre (fig. 1), dont la surface est garnie ça et la de petites protubérances blanchatres. Au voisinage sont placées deux petites salles détachées de leur support et écloses comme la plupart des précédentes. — COLLECTION n° 239. Andricus amenti Giraud — Etiquette: « Cynips amenti. ex. Giraud ». Trois rameaux supportant de nombreux chatons males, avee de tres jolies petites cécidies florales au milieu des étamines. -— COLLECTION n° 240. Andricus grossulariæ Giraud. — Cinq beaux échantillons consistant en agglomérations de petites cécidies piriformes, de 4 mm. environ (fig. 2 et 3), presque toutes écloses à leur extrémité ; on aperçoit encore ça et là, entre les galles, des débris de fleurs desséchées ; le pédon- cule du chaton qui porte l’agglomération gallaire est court et trapu. Etiquettes avec la suseription suivante: « Toulon. Chéne vert». Il s’agit ici de la galle de V Andricus grossulariae sur Quercus Suber L. — COLLECTION n° 241. Andricus Mayri Wachtl. — Cing galles, dont une volumineuse mesure environ 30 mm. de diamètre (fig. 4); leur périphérie est garnie de pro- longements obtus, courts, lourds, peu contournés, terminés chacun par une petite masse marron foncé violacé ; de plus, la surface de ces pro- longements et celle du corps même de la galle sont parcourues par de fines erétes. Ces cécidies sont étiquetées: « Cynips lucida. 2° forme. ex. Giraud ». Il me semble que cette seconde forme présente les plus grandes ressemblances avec la cécidie deerite par Wachtl, en 1878, sous le nom d’ Andricus Mayri. Nous avons, du reste, Dar- EN Wi L’ HERBIER DU D' FAIRMAIRE 17 boux et moi, montré ailleurs (Nouv. Arch. Muséum, Paris, 1907, t. 9, p. 201, n° 24, pl. XVII, 3) que Giraud avait recueilli la galle de l’ Andrieus Mayri bien avant que Wachtl n’en obtint le produe- teur. — COLLECTION n° 242. Échantillon volumineux, de 40 mm. de diamètre, montrant une galle d’ Andrieus Mayri fusionnée en partie avec une belle cécidie de Cynips coriaria, Même origine que les galles précédentes. — CoL- LECTION n° 243. Sept galles colorées en maron foncé provenant de Sicile, com- me l’indique l’étiquette « Palerme, Stefani-Perez », engendrées sans doute par I’ Andrieus Mayri sur Quercus pubescens Willd. — COLLECTION n° 244. Andricus lucidus Hartig. — Deux échantiflons sensiblement sphéri- ques, de 10 à 14 mm. de diamètre, possédant bien la forme typique ; leurs prolongements sont minces, allongés et terminés par un petit renflement. Étiquette : « Cynips lucida. ex. Giraud ». Il est intéres- sant de noter que les deux cécidies portent sur la moitié environ de leur surface des prolongements contournés, insérés par une large base, rappellant ceux que l’on connaît à la périphérie de la galle du Cy- nips coriaria. Comme dans le cas déjà signalé plus haut, au n° 245 de la méme collection, il semble qu’ il y ait fusion de deux cécidies différentes ou tout au moins greffe de la galle du lucidus sur celle du coriaria. -- COLLECTION n° 245. Cynipide. — Rameaux de Chêne Rouvre (Quercus Robur L.) présentant sur le bord des cupules des glands deux cécidies de teinte marron rougeätre, l’une de 5 mm. de diamètre, l’autre de 10 mm., hérissées de prolongements courts et contournés (fig. 5). L’échantillon le moins développé rappelle à s’ y méprendre les états jeunes de la galle du Cynips Mayri Kieff., tels que je les ai observés sur les Chênes de Corse; ses prolongements sont étalés autour du disque central. L’ autre, plus gros, possède une surface entièrement recouverte d’ ap pendices contournés, d’ un rouge violacé ; il représente peut-étre une galle en voie de développement de Cynips caput-medusae Hartig. Une cécidie semblable aux précédentes, mais étalée a la surface dun gland qu’elle recouvre en partie (fig. 6), montre des prolonge- ments courts, de 2 à 3 mm. seulement, irréguliers, disposés sans ordre, à extrémité effilée et sombre. L’ étiquette qui accompagne cette 2 418 C. HouaRD galle porte: « Cynips lucida Kollar ». On connait, il est vrai, la galle de 1’ Andricus lucidus sur les fruits des Chênes, mais il est pro- GALLES DE LA COLLECTION FAIRMATRE Fig. 1. -— Cécidie du Synophrus pilulae sur Quercus Cerris. Fig. 2. — Galle de 1’ Andricus grossulariae sur Quercus Suber. Fig. 3. — Autre cécidie semblable. Fig. 4. — Galle de l’ Andricus Mayri sur Quercus Robur. Fig. 5. — Etat jeune d’une galle de Cynipide sur Quercus Robur. Fig. 6. — Autre état jeune d’ une galle semblable. Fig. 7. — Cécidie de I’ Andricus solitarius sur Quercus Robur. Fig. 8. — Autre cécidie, forme courte et trapue. Toutes les figures en grandeur naturelle ; dessins 7 et 8 un peu grossis. bable que dans le cas actuel on ait affaire, comme plus haut, à une cécidie incomplètement développée ou atrophiée de Cynips caput- medusae. Cette conclusion concorde avec l’avis formulé par Trotter L’ HERBIER DU D' FAIRMAIRE 19 après examen de 1’ échantillon que je lui avais soumis en décembre 1908. — COLLECTION n° 246. Andricus callidoma Giraud. — Etiquette: « Cynips callidoma. ex. Gi- raud » correspondant à 9 galles isolées, de formes variées, dont la surface lisse ne présente plus les poils caractéristiques de cette dé- formation ; pédoncules de longueur variable ; trous d’ éclosion. A côté des échantillons précédents est fixé un rameau de Chêne, muni de feuilles; il présente une galle de callidoma émergeant d’ un bourgeon. Cette galle est courbée et moins âgée que les précédentes car elle possède sur toute sa surface de petits poils blanchatres, raides, di- rigés vers le bas; son minime tubercule apical seul n° est pas velu. Etiquette correspondante : « Galle de Cyn. callidoma jeune ». Une cé- cidie isolée, légèrement velue, est fixée sur un petit carton. Enfin, cinq rameaux de Chêne montrent de belles galles couvertes de poils raides dirigés vers le bas; l’une d’ elles bien développée est éclose ; les autres sont plus petites. L? inscription suivante les accompagne : « Vosges, leg. A. Puton ». — COLLECTION n° 247. Andricus solitarius Fonse. — La cécidie engendrée par ce Cynipide est représentée dans la collection Fairmaire par de nombreux exem- plaires en bon état, quelques-uns éclos, d’ autres ayant conservé la pubescence marron qui les caractérise ; certains même sont extréme- mement velus. Etiquettes variées : « Cynips solitaria. ex. Giraud » ; « Ferruginea, solitaria Gir., Cartereau, Bar-s.-Seine » ; « Bar-8.-£ eine, 1878 »; « Cynips ferruginea ». Au voisinage de ces galles, trois ra- meanx de Chéne, garnis de feuilles, portent chacun a leur extrémité une galle couverte de poils fauves. L’ une des cécidies est éclose, fusiforme, avec pédoncule basilaire long et mamelon supérieur épais atteignant une taille de 4 mm. (fig. 7); la longueur totale de la galle est de 15 mm.; V étiquette qui I’ accompagne porte: « Cynips soli- taria Gir., ferruginea H. ». Les deux autres cécidies sont trapues (fig. 8) et insérées par une large base à I’ extrémité du rameau entre les pétioles des feuilles supérieures ; longueur totale de 6 à 8 mm. seulement; pas de trous d’ éclosion. — COLLECTION n° 248, Six autres rameaux garnis de feuilles présentent de belles galles velues, bien caractéristiques , parfois écloses, quelques-unes pédicu- lées, l’une d entre elles grosse et trapue. Étiquette : « Sicile, Pa- lerme, leg. T. de Stefani ». — COLLECTION n° 249, 20 C. Hovarp Andricus glandulæ Schenck. — Trois rameaux de Chêne de tailles très différentes présentent, à V aisselle des pétioles, plusieurs cécidies encore a demi incluses dans le bourgeon et dont la surface est couverte de poils blanchatres rayonnant à partir du petit mucron apical. En A z outre, onze exemplaires isolés, plus agés, a surface lisse et fortement brunätre, sont enfilés dans des épingles par le trou d’ éclosion, qui se montre voisin du sommet de chaque galle. Étiquette : « Cynips glandulae. ex. Giraud ». Tous les autres exemplaires de la galle de l'Andricus glandulae, contenus dans la collection Fairmaire, provien- nent des euvirons de Paris : sept rameaux de grandeurs variées portent une dizaine de galles velues, à peine sorties du bourgeon; deux cé- cidies sont plus allongées que les autres et mesurent jusqu’ a8 mm. Presque tous les rameaux portent I’ étiquette suivante: « Clamart, 1878 ». Enfin, trois rameaux avec nombreuses galles velues sont étiquetés : « Vosges, leg. A. Puton ». — COLLECTION n° 250. Andricus inflator Hartig, gén. ag. (Cynips globuli Hartig). — Sept petits ‘ameaux de Chêne, très jeunes, plus ou moins fournis de feuilles, portent chacun une galle (sauf Pun d’eux qui en est muni de deux): celles-ci font saillie au sommet des bourgeons dont elles écartent les écailles. Le pôle apical de presque toutes les cécidies est garni d’ un petit mamelon arrondi ; leur surface est ridée suivant les mailles d’un réseau jaunâtre ou même bleuâtre. Un échantillon paraissant âgé possède un minuscule trou d’ éclosion. Deux étiquettes accompagnent ces jolies galles : « Cynips globuli. ex. Giraud » et « Cynips globuli Hartig >. Une autre cécidie, très caractéristique également, porte l’inscription suivante « Oynips globuli. B. s. 8. », indiquant qu’ elle provient de Bar-sur-Seine. Enfin, une cinquantaine de rameaux longs et feuillés portent des cécidies isolées ou groupées à laisselle des feuilles. Etiquette: « Vosges, leg. A. Puton ». — COLLECTION n° 251. Andricus burgundus Giraud. -- Trois rameaux de QuercusCer- ris L. placés côte à côte portent plusieurs bourgeons au centre desquels se voient de petites cécidies ovoïdales. Deux étiquettes : « Cynips burgundus. ex. Giraud » et « Andricus H. burgundus Gir. ». — COL- LECTION n° 252. Andricus quercus-ramuli L., gén. ag. (A. autumnalis Hartig). — Quinze galies sèches, dures, parfois ouvertes sur le côté, accompagnées de prora L’ HERBIER DU D' FAIRMAIRE 21 l'étiquette : « Cynips autumnalis Hart. ex. Giraud ». Au voisinage se trouve une cécidie de teinte plus foncée, munie d’un petit tubercule apical, puis un bourgeon hypertrophié ; inseription : « Cynips autum- nalis ». Un rameau de Chêne porte deux bourgeons grossis qui ren- ferment des galles d’ Andricus autumnalis ; le bourgeon de gauche a été dénudé en partie afin de mettre en évidence la cécidie ; étiquette : « Cynips autumnalis. Bar sur-Seine ».Un autre rameau garni de feuilles possède à son extrémité deux bourgeons hypertrophiés; il est accom- pagné d’ une légende explicite: « C. autumnalis. Quercus sessiliflora. Bar-sur-Seine. D’ Cartereau ». Enfin, un bourgeon isolé atteignant 17 mm. de longueur a été placé à côté des échantillons précédents. Il n’est pas possible d affirmer que tous ces bourgeons hypertrophiés le soient sous l’ influence de VP Andricus autumnalis. Une trentaine de petits rameaux de Chêne présentent de belles cécidies à leurs extré- mités. Étiquette : « Environs de Paris ». — COLLECTION n° 253. Andricus inflator Hartig, gén. sex. — Quatre petits rameaux de Chêne portent des renflements terminaux qui ne dépassent pas 5 mm. de diamètre transversal. Quelques-uns sont fendus en long afin de mettre en évidence la cavité interne. L’ étiquette qui accompagne ces échan- tillons les attribue avec doute à I’ Andricus inflator, car on y lit: « 5 mars 78, côte de Semond. ? Andricus inflator. Chêne » On a peut- être affaire ici à la cécidie de V Andricus pseudo-inflator Tavares dé- crite depuis quelques années seulement (cf. Houard, Les Zoocécidies des Plantes d’ Europe, etc., 1908, t. 1, p. 221, n° 1206). Au voisinage de ces petits échantillons s’en trouve un plus volumineux, de 12 a 15 mm. de long sur 10 mm. de diamètre transversal, rapporté à espèce type: « Andricus inflator Hart. ex. Giraud ». Enfin, deux rameaux munis de feuilles portent latéralement de petites cécidies à surface grise et ridée ; étiquette : « inflator ? ». — COLLECTION n° 254. Andricus foecundatrix Hartig, gén. ag. — Échantillons nombreux de cette cécidie, commune partout sur les Chênes. Sept petits rameaux portent chacun un bourgeon hypertrophié ; trois d’ entre eux sont munis de la mention: « Clamart, 1878 »; un quatrième porte V éti- quette : « Cynips fecundatrixæ Hg., gemmae L. ». A côté se trouve une cécidie fendue montrant sa galle interne (étiquette : « Clamart, 1878 >»), puis six échantillons isolés, de faible diamètre, portant l inscription : « 5 octobre 78, Chêne. Horloge ». Une autre galle plus volumineuse 22 C. HOUARD est ainsi étiquetée: « Galle de Cynips fecundatrix Hart., C. gemmae Lin. ». Enfin, enfilées dans plusieurs épingles, six petites galles in- ternes isolées, noirâtres, présentent de gros trous d’ éclosion ; étiquette commune: « Cynips fecundatrix. ex. Giraud ». Plus loin, rameau de Chêne muni d’une cécidie et de l’étiquette « fecundatrix » ; deux cécidies assez grosses, épanouies, puis deux galles de taille moyenne non ouvertes, avec l’inseription : « Cynips fecundatrix Hart. ». Une volumineuse cécidie de 25 mm. de diamètre, avec ce mot « fecunda- trix »; à côté d’ elle une galle interne isolée. Enfin, sept belles galles de teinte claire, largement épanouies, portées par deux rameaux feuillés, puis trois petits rameaux verts, avec cécidies jeunes, com- plètent cette collection; étiquette unique: « Environs de Paris ». — COLLECTION n° 255. Andricus cydoniæ Giraud. —- Petit exemplaire en assez mauvais état sur un rameau garni de feuilles. Etiquette: « Andricus cydoniae Gir. ex. Giraud ». — COLLECTION n° 256. Andricus multiplicatus Giraud. — Étiquette au crayon « Multiplicata Giraud » correspondant a un gros échantillon globuleux, de 25 mm. de diamètre environ, en assez mauvais état, la plupart des feuilles étant brisées. Une galle placée à côté montre avec netteté les pé- tioles renflés des feuilles agglomérées qui la constituent ; inscription : « Andricus multiplicatus Gir. Port-Saöne ». Une autre cécidie plus petite est sensiblement sphérique. Enfin quatre galles arrondies sont fixées sur de courts rameaux encore garnis de feuilles et de bour- geons; elles tirent leur origine de pétioles hypertrophiés et sont un peu allongées ; les trous d’ éclosion qu’ elles possèdent mettent en évidence une paroi très épaisse, et leur aspect est un peu celui des cécidies du Synophrus politus Hartig. Elles ne sont cependant pas engendrées par ce Cynipide puisque leur surface donne insertion à des limbes plus ou moins déformés, les galles de politus, au con- traire, tirant leur origine de bourgeons et étant plutòt globuleuses. — COLLECTION n° 257. Andricus quercus-radicis Fabr., gén. ag. — Bel exemplaire de cette galle bien connue; il mesure 70 mm. environ de longueur et est constitué par la réunion de trois gros renflements. Deux autres cécidies plus petites et subglobuleuses, à surface craquelée. Etiquette: « Cy- nips radicis. ex. Giraud ». — COLLECTION n° 258. aa. L’ HERBIER DU D" FAIRMAIRE 23 Andricus rhizome Hartig. — Etiquette : « Cynips rhizomae Hart. ex. Giraud ». Quatre rameaux de tailles diverses portant de nombreuses galles à des âges différents, les unes écloses, mais avec des stries n’ atteignant pas le sommet, les autres à surface lisse faisant à peine saillie hors de lécorce. Un autre rameau, placé à côté, porte l indi- cation suivante: « Cynips rhizomae ou corticalis Hart. »; V état fort jeune de ses galles ne permet pas de les diagnostiquer avec préci- sion. — COLLECTION n° 259. Andricus testaceipes Hartig, gén. ag. (Cynips Sieboldi Hartig). — Un gros rameau de 12 mm. de diamètre environ porte, au voisinage de son insertion avec un autre, un collier de jolies galles. Celles-ci sont toutes bien développées et de teinte marron foncé violacé ; quelques- unes sont écloses. Indications manuscrites suivantes : « Q. peduncu- lata. C. corticalis. Graz » et « Cynips corticalis. ex. Giraud ». Deux autres rameaux plus petits, de 5 à 6 mm. de diamètre seulement, présentent trois renflements couverts de galles âgées, à surface jau- natre clair, striée jusqu’ au sommet. L’ étiquette indique : « Aphylothria Sieboldi. Cynips corticalis Hart. Pl. 4. Gir. Pl. 5. Mayr ». Un autre échantillon, avec l’ indication suivante : « Corticalis, Vosges, leg. D’ A. Puton ». Enfin, un dernier rameau, à écorce longuement crevassée, présente de très nombreuses galles, à surface jaunâtre, écloses en partie. L’ étiquette qui s’ y rapporte est la suivante: « Synaspis corticis. ex. Giraud». Fairmaire a mentionné sur un autre papier: « Après y avoir regardé avec le D’ Laboulbene, nous craignons que Giraud n ait confondu corticis L. et corticalis Hart. Ce serait Sieboldi de Mayr. À étudier ». — COLLECTION n° 260. Andricus testaceipes Hartig, gén. sex. — Rameau de Chêne portant vers son extrémité quatre pétioles renflés et un pétiole normal. L’ éti- quette indique simplement : « petioli ». Une autre inscription sem- blable correspond à un rameau dont deux feuilles présentent un ren- flement allongé de leurs nervures médianes. — COLLECTION n° 261. Andricus testaceipes Hartig var. nodifex Kieffer. — Pétiole anormal muni vers son tiers supérieur d’ un renflement globuleux de 3 mm. de diamètre, produit sans doute par 1’ Andricus testaceipes var. nodifex. — COLLECTION n° 262. 24 C. HOUARD Andricus ostreus Giraud, gén. ag. — Feuille de Chêne présentant deux valles assez petites sur sa nervure médiane ; un autre limbe montre une cécidie plus volumineuse. — COLLECTION n° 263. Andricus gallæ-urnæformis Fonse. — Lambeau d’ une feuille de Chêne avee cing galles brun foneé; dix cécidies libres, écloses ; étiquette : « Cynips urnaeformis. ex. Giraud ». — COLLECTION n° 264. Andricus curvator Hartig, gén. sex. — Plusieurs feuilles de Chêne dé- formées par les galles bien connues de ce Cynipide ; étiquette: « Gal- les d’ Andricus curvator. Bar-sur-Seine. D” Cartereau ». D’ autres feuilles également parasitées portent simplement : « Andricus curvator ». Enfin, de nombreuses cécidies ont été recueillies en Sicile sur le Quer- cus pubescens Willd: « Sicile, Palerme, leg. de Stefani »; « Pa- lerme, Stefani-Perez ». — COLLECTION n° 265. Cynips Mayri Kieff. — Galles sèches, adultes, bien développées et assez caractéristiques. Etiquette : « Corse, Ajaccio, leg. Koziorowicz ».— COLLECTION n° 266. Cynips quercus-calicis Burgsd. — Étiquette : « Knoppern sur les glands. ex. Giraud ». Trois échantillons avec plusieurs trous d’ éclosion ; un des exemplaires présente un gland bien visible et une insertion très nette sur la cupule. Une autre cécidie en assez mauvais état porte simplement : « Galle venant sur les glands ». — COLLECTION n° 267. Cynips Caput-medusæ Hartig. — Deux exemplaires bien caractéri- stiques de cette belle galle, ’ un de 55 mm. de diamètre, l’autre de 30 mm. seulement. Etiquette: « Cynips caput-medusae Hart. ex. Gi- raud ». — COLLECTION n° 268. Cynips Stefanii Kieff. — Un bel exemplaire de la cécidie engendrée par ce Cynipide, avec l’ inscription : « Chéne, Palerme, Stefani-Perez, 1882 ». Sept autres grosses galles à bords recourbés par en bas ou par en haut (fig. 10), puis deux autres plus petites, moins étalées que les précédentes, affectant la forme d’une coupe (fig. 9); l’une d’ elles porte 1’ étiquette suivante: « Chêne, Palerme, Stefani- Perez, 1882 »; enfin un dernier échantillon, très petit, dont la coupe ne mesure que 4 mm, de diamètre (fig. 11-12); ses bords sont relevés ui es L’ HERBIER DU D? FAIRMAIRE 25 et sa teinte violacée. Etiquette : « Sicile, Palerme, leg. de Stefani ». — COLLECTION n° 269. Cynipide. — Etiquette: « Cynips catilla. ex. Giraud » accompa- enant trente-deux jolies petites galles isolées, brunes, munies de trous d’ éelosion situés pres du pédoncule. Des échantillons identiques sont contenus dans la collection de galles du D° Giraud et dans celle du D" Sichel. Nous avons eu déjà l’occasion de parler de ces dernières (1909, p. 68-69, fig. 2 à 5, b-e) et d'indiquer les raisons qui permettent de les rapyrocher des galles du Cynips Stefanii. — COLLECTION n° 270. 9 11 12 GALLES DE LA COLLECTION FAIRMAIRE Fig. 9-12. — Cécidies engendrées par le Cynips Stefanii. Cynips Hartigi Hartig. — Trois beaux échantillons isolés, de 20 à 25 mm. de diamètre, en forme de mâcle ; une quatrième galle est fixée sur un morceau d’ écorce. Deux des galles brisées par le milieu permettent d’ observer la coque interne, sa paroi épaisse et le mode d’ insertion A sa surface des pédicelles des prolongements renflés. Étiquette : « Cynips Hartigii. ex. Giraud ». — COLLECTION n° 271. Cynips truncicola Giraud. — Etiquette : « Cynips truncicola Gir. ex. Giraud » correspondant à dix beaux échantillons montés sur de petits cartons et d’un diamètre moyen de 6 à 8 mm.; surface des galles divisée en compartiments polygonaux au centre de chacun desquels s’eleve un petit mamelon pyramidal. — COLLECTION n° 272. Cynips caliciformis Giraud. — Les cécidies engendrées par ce Cynipide sont représentées dans la collection Mairmaire sur cing petits rameaux 26 C. HOUARD de Chêne qui en portent une chacun, puis sur un sixième rameau qui en possède trois. Toutes ces galles ont un diamètre de 5 à 7 mm. et une surface hérissée bien caractéristique. Etiquette : « Cynips ca- liciformis Gir. ex. Giraud ». Un échantillon isolé, placé a côté des précédents, est à rapporter à l’action du même cécidozoaire. — CoL- LECTION n° 273. Cynips hungarica Hartig. — La galle engendrée par ce Cynipide est représentée par trois échantillons. Le premier est entier, volumineux, presque sphérique (35 mm. de diamètre), a surface nettement carac- térisée, c’est-à-dire munie de légères carènes longitudinales : il est accompagné de l'étiquette suivante: « Cynips hungarica Hart. Au- stria. ex. Giraud ». Le second n° a que 25 mm. de diamètre : surface latérale couverte de nombreux tubercules pointus, pyramidaux sensi- blement, mais distribués avec irrégularité (fig. 13); extrémité distale un peu aplatie et garnie de pyramides de tailles variables, réunies entre elles par une crête qui affecte la forme d’ une spirale ‚fig. 14) et qui vient se perdre au milieu des pyramides de la région équa- toriale de la galle ; extrémité proximale conique, striée en long, avec deux bourrelets d’ insertion. Le troisième échantillon, coupé longi- tudinalement, montre une grande cavité irrégulière dans laquelle s’ ouvre le tunnel d’ éclosion, lisse, de 1,5 mm. de diamètre environ. — COLLECTION n° 274. Cynips coriaria Haimh. — Échantillon trapu, subsphérique, de 12 mm. de diamètre environ, à pointes courtes, mais à gros trous d’ éclo- sion; étiquette : « Ex. Cynips tribuloides, Fréjus 81 ». Seconde cé- cidie, beaucoup plus volumineuse que la précédente (25 mm. de dia- mètre, les pointes non comprises), avec nombreux trous d’ éclosion ; elle porte V inscription suivante: « Aubagne, mai 1881 »; Aubagne est une localité du département des Bouches-du-Rhône. Autres galles, au nombre de trois, avec la mention: « Cynips tribuloides Gir. ex. Giraud »; V une d’ elles est à prolongements très courts, les autres ont des prolongements plus développés. Cinq très beaux et très gros exemplaires isolés, avec I’ étiquette : « Corse, Ajaccio, leg. Koziorowiez ». Enfin huit belles galles écloses sont isolées ou fixées sur des rameaux de Chêne; étiquette unique: « Sicile, Palerme, leg. de Stefani ».— COLLECTION n° 275. L’ HERBIER DU D' FAIRMAIRE DH Cynips aries Mayr. — Etiquette: « Cynips aries. ex. Giraud ». Six rameaux de Chéne, encore munis de lambeaux de feuilles, portant chacun une, deux ou trois galles. Les prolongements de plusieurs cécidies atteignent jusyw à 70 mm. de longueur. Les gros trous d’éclo- sion sont bien visibles. — COLLECTION n° 276. Cynips galeata Mayr. -- Huit petits rameaux de Chéne, encore mu- nis de feuilles, montrant hors de leurs bourgeons les si curieuses galles engendrées par ce Uynipide. Étiquette: « Oynips galeata. ex. Giraud ». — COLLECTION n° 277. Cynips polycera Giraud. — Six rameaux de Chêne, portant, le pre- mier deux galles qui se touchent, le second deux cécidies situées a une certaine distance l’une de V autre; les quatre autres rameaux ne présentent qu’ une seule cécidie chacun. Au voisinage est placée une galle isolée de son support. Tous ces échantillons sont très beaux et bien conservés. L’ étiquette indique : « Cynips polycera. ex. Giraud ».— COLLECTION n° 278. Cynips coronata Giraud. — Nombreuses galles provenant de Giraud et de T. de Stefani-Perez. L’ une d’ elles, originaire de Sicile et éti- quetée « Palerme, décembre 1882, Stefani- Perez », montre avec netteté son mode d’ insertion sur le rameau de Chêne. D’ autres, situées sur deux rameaux, sont serrées et légèrement déprimées, ou bien coupées en long afin de mettre en évidence la structure interne ; inscription : « Cynips coronata, ex. Giraud ». A côté un rameau, muni du simple renseignement « coronata », porte une fort jolie cécidie à cing dents, splendide de régularité ; le trou d’ éclosion est latéral. Une galle isolée garnie de cing prolongements irrégulièrement contournés ou inclinés de façon variable. Enfin, plusieurs échantillons non munis d’ étiquettes ont été placés dans le voisinage : un rameau avec une belle galle à sept prolongements ; un autre rameau présentant deux cécidies soudées par leur large base, avec des appendices fusionnés sur l’une d’elles ; cinq galles isolées, irrégulières, à prolongements souvent plus ou moins soudés. — COLLECTION n° 279. Cynips coronata Giraud? — Etiquette: « Sicile, Palerme, leg. de Ste. fani ». Deux rameaux portent chacun une galle assez pen caracté- ristique, Un troisième rameau de Chêne présente quelques feuilles 28 C. Hovarp à son sommet et deux belles cécidies bien constituées, situées à 5 centimètres environ l’une de I’ autre, munies de trous d’ éclosion. La galle supérieure est régulière et composée de quatre grosses masses arrondies, sensiblement de même taille, pressées étroitement les unes contre les autres; chacune de ces masses possède deux trous d’ éclo- sion. — COLLECTION n° 280. GALLES DE LA COLLECTION FAIRMAIRE Fig. 13. — Cécidie du Cynips hungarica sur Quercus Robur. Fig. 14. — Même galle, vue par en haut. Fig. 15. — Cécidie du Cynips coronata? sur Quercus Robur. Fig. 16. — Vue dorsale de la même galle. Fig. 17. — Galles du Cynips glutinosa sur Quereus Robur. Fig. 18. — Cécidies du Cynips lignicola sur Quercus Robur. Fig. 19. — Galle du Diplolepis longiventris gén. ag. sur Q. inferus. Fig. 20. — Autre aspect de la même galle. Fig. 21. — Vue du point d insertion de la galle sur la feuille. Fig. 22. — Galle engendrée par un diptère? sur Solidago Virga-aurea. Toutes les figures en grandeur naturelle ; dessins 13 et 14 un peu réduits. Cynips coronata Giraud? — Petit échantillon sans étiquette : base large embrassant le rameau (fig. 15); corps de la galle s’ évasant s ; i s ensuite pour se terminer par une couronne de 10 à 15 mm. de dia- L’ HERBIER DU D' FAIRMAIRE 29 mètre, à bords plans et tranchants; la partie centrale de cette cou- ronne est convexe, déprimée en son milieu et divisée en quadrants par des sillons rayonnants (fig. 16). — COLLECTION n° 281. Cynips amblycera Giraud. — L’ étiquette : « Cynips amblycera Gir. ex. Giraud » correspond à quatre rameaux portant des cécidies bien conservées sur lesquelles on distingue avec netteté le pôle apical et les gros prolongements obtus et courts, qui existent à la base. — COLLECTION n° 282. Cynips conifica Hartie. - Cinq galles de taille variable, mais assez grosses, fixées sur des lambeaux d’ écorce ou sur de petits rameaux ; leur forme est bien caractéristique, leur base largement embrassante et leur surface ridée. L’ examen de ces échantillons permet de dis- tinguer avec netteté le petit pédoncule, entouré d’ un bourrelet tres accentué, qui les relie au rameau. Étiquette : « Cynips conifica Kol. ex. Giraud ». — COLLECTION n° 255. Cynips glutinosa Giraud. — Rameau de Chêne garni de quatre céci- dies (fig. 17); trois d’entre-elles sont situées à l'extrémité supé- rieure, la quatrième est isolée. Toutes sont irrégulièrement globuleuses et mesurent de 8 à 10 mm. de diamètre ; leur surface est lisse, non brillante et déprimée au pôle supérieur. L’ étiquette porte « Quercus pubescens, 30 novembre », de Vécriture de Giraud. Une cécidie, un peu différente des précédentes et placée à côté du rameau de Chêne, s’ insère sur un fragment d’ écorce : elle est ouverte et montre une paroi épaisse de 2 mm. délimitant une cavité lisse, spacieuse, sans trace de coque interne (celle-ci pouvant être tombée accidentellement). Il s’ agit peut-être ici d’ un échantillon de la galle qu’ engendre la varieté tergestensis du Cynips glutinosa (Cynips tergestensis Kieff.) et dont Græffe a signalé la présence à Trieste (cf. Houard, 1908, p. 240, n° 1270, fig. 365-366). — COLLECTION n° 284. Cynips lignicola Hartig. — Bel échantillon de 12 mm. de diamètre, fixé à un ramean, et dont l étiquette porte: « Cynips lignicola Kollar ». Une autre inseription « Cynips lignicola. ex. Giraud » correspond à deux jolies galles arrondies situées à 1’ extrémité d’ un rameau, à une cécidie, plus grosse encore, à surface ridée, et à une petite branche de Chêne munie de deux galles subsphériques, de 4 mm. de diamètre, 30 C. HOUARD semblables à celles qui sont désignées plus haut sous le nom de Sy- nophrus pilulae (p. 16). Un dernier échantillon, placé à côté des pré cédents, présente deux cécidies sphériques (fig. 18) semblables encore comme taille et comme aspect à celles du Synophrus pilulae ; elles sont situées à V’ aisselle d’ un jeune rameau et leur surface grisâtre porte des petits points blancs et un trou d’ éelosion. L’ étiquette in. dique : « lignicola, Fréjus 81 ». Auprès de ces galles se trouvent encore deux cécidies arron- dies, écloses, à surface marron clair, fixées à l extrémité d’ un rameau ainsi étiqueté : « Cynips lignicola? Hart., p. 19, Mayr? Fréjus 81 », puis une galle à surface ridée, éclose, de 6 mm. de diamètre, avee ces mots « Fréjus 81 ». Il n’est pas certain que ces cécidies soient engendrées par le Cynips lignicola. — COLLECTION n° 285. Cynips quercus-tozæ Bose. — Deux beaux échantillons de cette jolie galle ; ils mesurent 25 à 30 mm. de diamètre environ; étiquette : « Galles de Quercus Chermes. Cynips Toze Bose. Madrid ». D'après cette étiquette, le substratum est Quercus Toza Bose. À côté une branche de Chêne encore garnie d’ une feuille porte à 1° extrémité de trois rameaux, dont deux sont très gréles, quatre splendides exem- plaires de la galle du Cynips quercus-tozae, @ un diamètre équatorial de 25 mm. environ; les couronnes de nodosités qui ornent ces galles sont régulières et les surfaces d’ insertion sur les rameaux parfaite- ment visibles. Quatre autres exemplaires isolés, plus gros, pouvant atteindre 35 mm. de diamètre équatorial, à nodosités isolées, aplaties, peu apparentes, ou bien groupées par deux et alors semblables à de petites cornes, ou encore fusionnées en une crête circulaire. L’ une de ces galles est accompagnée des renseignements suivants: « Cynips tozae. Austria. ex. Giraud ». Enfin, cing fort belles galles dont plu- sieurs écloses ; étiquette : « Sicile, Palerme, leg. Th. de Stefani ». — COLLECTION n° 286. Cynips gallæ-tinctoriæ Oliv. — Un gros échantillon de 18 à 20 mm. de diamètre, à surface verdâtre, lisse, garnie de mamelons épars ; étiquette : « Cynips tinctoria. ex. Giraud ». — COLLECTION n° 287. Cynips tinctoria-nostras Stefani. — Cécidie subsphérique, de 10 mm. environ de diamètre, à surface marron garnie de gros tubercules, et accompagnée de l étiquette : « Cynips tinctoria nostras. ex. Giraud ». L’ HERBIER DU D* FAIRMAIRE 31 Deux autres galles, de taille identique à la précédente, a surface marron excessivement fripée et munie de quelques gros tubercules ou de côtes saillantes ; deux étiquettes les accompagnent : « Tinctoria nostras, Gallicie, Quercus pedunculata » et « Gallicie, Waga ». — JOLLECTION n° 288. Cynipide. — Quatre jolies galles subsphériques ou légèrement piri- formes, de 7 à 12 mm. de diamètre, à surface marron clair garnie de très minimes protubérances isolées ; rameaux et bourgeons souvent adhérents ; trous d’ éclosion nombreux ; étiquette au crayon « Istrianer gallen ». Un cinquième exemplaire, coupé en long, montre la chambre larvaire, ovoidale, de 4 mm. de plus grand diamètre, et la paroi épaisse ‘de 5 mm. à stries rayonnantes. Une autre galle arrondie, de 10 mm. de diamètre, possède de petites aspérités obtuses, disposées sensible- ment selon une ligne équatoriale, et des trous d’ éclosion. Les carac- tères pen accentués de cet échantillon ne permettent pas de lever le doute que contient 1’ étiquette : « Fréjus, 30 mai 81. Fairmaire. Cyn. tinctoria ? ». Peut-être s’ agit-il ici d’ un petit échantillon de la galle du Cynips quercus-tozae Bose? — COLLECTION n° 289. Cynips Kollari Hartig: — Sept grosses galles fixées aux rameaux et écloses. Etiquette: « Var, Toulon, leg. Bossavy ». — COLLECTION n° 290. Aphelonyx cerricola Giraud. — Trois belles galles sur rameaux de Quercus Cerris L. et une galle isolée, avec mention suivante : « Cynips cerricola. ex. Giraud ». — COLLECTION n° 291. Trigonaspis megaptera Panzer, gén. sex. -- Lambeau d’ écorce suppor- tant une vingtaine de petites galles sphériques, colorées en rouge, de dimensions variées (de 0,5 mm. à 4 mm. de diamètre). Etiquette : « erustalis H., Remiremont, Chênes, 1880 ». — COLLECTION n° 292. Trigonaspis megaptera Panzer, gén. ag. (Cynips renum Hartig). — Une feuille entière de Chêne et un lambeau de limbe portant à la face inférieure de leurs nervures de nombreuses galles desséchées dues à ce Cynipide ; étiquette: « Cynips renum. ex. Giraud ». Puis deux autres feuilles avec d’ abondantes galles en excellent état, surtout dans le plus petit échantillon. Inscriptions: « Gallae, in folio Quercus pedunculatae productae a Cynipe gregaria. Bre. », « Gallae, in folio OZ C. HoUARD Quercus pedunculatae producta e Cynipe gregaria Bre. ».— COLLECTION n° 293. Biorhiza pallida Oliv., gén. sex. — Echantillon de taille moyenne (30 mm. de diamètre), avec nombreux trous d’ éclosion. Etiquette : « Teras terminalis. ex. Giraud ». En outre, six galles de tailles diverses, écloses, encore fixées à des rameaux velus de Quercus pubescens Willd.. avec I’ inseription: « Var, Toulon, leg. Bossavy ». — COLLEGTION n° 294. Plagiotrochus fusifex Mayr. — Deux échantillons en bon état de la galle des chatons mâles du Quercus coccifera L.; ils me- surent 10 mm. environ de longueur et sont accompagnés chacun d’ une feuille de Chêne, d’ insectes éclos et de l étiquette : « Galles 81, Quere. coccifera, Fréjus ». Ces deux échantillons sont placés à côté de six rameaux du méme Chéne portant des feuilles et des chatons, le plus souvent sains ; on y trouve cependant quelques galles de Plagiotrochus Susifex et, sur une petite feuille, une cécidie de Plagiotrochus quercus- ilicis Fabr. (Andricus cocciferae Licht.). L’ étiquette qui accompagne ces rameaux porte simplement : « Quercus coccifera. ex. Giraud ». — COLLECTION n° 295. Nombreuses galles noirätres situées sur des chatons de Quercus coccifera L. qui présentent encore des restes de fleurs màles ; étiquette : « Sicile, Palerme, leg. de Stefani ». — COLLECTION n° 296. Dryocosmus autralis Mayr. Deux petits rameaux de Quercus Ilex L. et plusieurs feuilles détachées portant des galles desséchées et écloses qui altèrent une partie du limbe ou assez rarement le limbe entier; une seule des cécidies est évlose; une galle ouverte permet d’ apercevoir sa coque interne et les fibres rayonnantes qui l’ entourent. Étiquette : « Sicile, Palerme, leg. de Stefani ». — COLLECTION n° 297. Dryocosmus cerriphilus Giraud. — Cette jolie galle du Quercus Cerris L. est représentée, dans la collection Fairmaire, par un ra- meau porteur d’un assez grand nombre de cécidies encore adhéren- tes, mais en mauvais état. L’ étiquette indique: « Dryocosmus cer- riphilus. ex. Giraud >. En outre, quatre échantillons de coques internes, ligneuses, sont fixées sur un petit carton et accompagnées des lé- n° sula ia SE er « L’ HERBIER DU D' FAIRMAIRE 33 gendes suivantes: « Dryocosmus, Gir. cerriphilus, Gir. » et « groupés sur la branche ». — COLLECTION n° 298. Diplolepis quercus Foure., gén. sex. (Spathegaster flosculi Giraud). Etiquette « Cynips flosculi. ex. Giraud » correspondant à deux galles portées par un rameau et à vingt-cinq cécidies environ, isolées et écloses. En outre, un rameau de Chêne pubescent présente une très jolie galle marron, velue, de 2 à 3 mm. de diamètre, L’ étiquette « Palerme (Sicile), leg. de Stefuni » indique qu’elle provient de Sicile où T. de Stefani a signalé, en 1906, l existence du Dryophanta flosculi. — COLLECTION n° 299. Diplolepis cornifex Hartig. - Quatre feuilles entières de Chéne et deux morceaux de limbe présentent sur leur face inférieure huit exem- plaires de la jolie galle engendrée par ce Cynipide; la forme cy- lindroconique de ces cécidies est bien caractéristique ainsi que leur teinte café au lait clair; de larges trous circulaires d’ éclosion existent sur deux d’ entre-elles. Etiquette: « Oynips cornifex. ex. Giraud ». — COLLECTION n° 300. Diplolepis quercus-folii (L.), gén. ag. — Une feuille de Chêne porte une galle desséchée et fripée, de 10 mm. environ de diamètre, ainsi que l’étiquette suivante: « Folii Hart. ». Un lambeau d’ une autre feuille présente, près de la nervure médiane, deux cécidies sphériques, à surface marron foncé garnie de pointes assez courtes dont I’ extré- mité est jaune clair; diamètres de 3 et 8 mm.; étiquette: « Galle de Cynips Quercus-folii H., Q. pedunculata, B. S. S., Octobre 78 ». Notons en passant que le même lambeau de limbe porte 7 galles lenticulaires avec l inscription: « Galle de Neuroterus Lenticularis Oliv. ». Deux cécidies isolées, à surface marron rougeätre, chagrinée ou bosselée irrégulièrement, mesurent de 15 à 15 mm. de diamètre ; elles sont accompagnées des inscripcions suivantes: « Gallicie, 21, Waga » et « Galticie, Waga ». Enfin, cinq feuilles sèches de Chêne, possédant chacune plusieurs galles sphériques à surface ridée, écloses pour la plupart, avoisinent une douzaine de cécidies isolées. Étiquette : « Environs de Paris >. — COLLECTION n° 301. Diplolepis quercus Foure., gén. ag. (Dryophanta pubescentis Mayr). — L’ étiquette « Palerme, Stefani-Perez » correspond à plusieurs cécidies 3 34 C. Hovarp sphéroidales, de 5 à 10 mm. de diamètre, ridées fortement, insérées sur les nervures de fragments de limbe de feuilles de Chêne et à la face inférieure. Le mauvais état de conservation de ces galles en rend la détermination peu précise. Une cécidie isolée, éclose, atteignant 8 ou 9 mm. de diamètre, à surface lisse, et accompagnée de ces mots : « Oynips folii. ex. Giraud », est à rapporter sans contredit à 1 action du Dryophanta pubescentis (1). — COLLECTION n° 302. Diplolepis longiventris Hartig, gén. ag. — Étiquette : « Cynips longi- ventris Hart. Quercus inferus. ex. Giraud ». Cinq lambeaux de feuilles de Chêne présentent chacun, sur leur face inférieure, une fort belle galle sphérique ou parfois légèrement aplatie, atteignant jusqu” à 10 mm. de diamètre (fig. 19); l’une des cécidies n’ a que 4 mm. de dia- mètre ; elle porte cependant un très petit trou d’ éclosion. La sur- face lisse de toutes ces galles est de teinte marron clair et ornée de bandes sinueuses d’ un brun marron foncé, souvent violacé, qui ne font nullement saillie (fig. 20). La paroi est mince et I insertion de chacune des galles sur la nervure de la feuille se fait suivant une petite surface elliptique, en contact de chaque côté avec un très faible bourrelet (fig. 21). — COLLECTION n° 303. Des échantillons semblables à ceux de la collection Fairmaire existent dans l’herbier Giraud conservé également au Laboratoire d’ Entomologie du Museum de Paris. Il semble qu’ils proviennent tous du centre de 1° Europe, du jardin botanique de Vienne proba- blement, où le Quercus inferus L. est sans doute représenté. Une petite galle subsphérique, de 3 à 4 mm. de diamètre, fixée a la face inférieure d’ une feuille de Chéne, semble pouvoir étre rapportée au méme cécidozoaire que les précédentes ; elle porte la suscription suivante de la main du D’ Fairmaire : « Gallae, in folio Quercus pedun culatae producta e Cynipide longiventae Hart. ». — COLLECTION n° 304. Diplolepis disticha Hartig. Petite galle aplatie, isolée, sans aucune indication manuscrite. Elle a été fendue afin de mettre en évidence les deux cavités qu’ elle contient. — COLLECTION n° 305. (1) Rectification: Dans l’article que nous avons publié en 1909 sur la collection du D' Sichel, le n° 24 (p. 69) doit être attribué au Dryophanta pubescentis Mayr, les autres galles décrites dans le même paragraphe appartenant bien au D. folii L. CPR TE n L’ HERBIER DU D" FAIRMAIRE 35 Diplolepis divisa Hartig, gén. ag. — Une feuille de Chêne présente à sa face inférieure 14 galles bien caractéristiques, de tailles variables, à divers états de développement, mais sans trous d’ éclosion ; auprès de cette feuille sont fixées 23 cécidies arrondies et isolées dont les plus grosses sont écloses. L’ étiquette indique: « Cynips divisa. ex. Giraud ». Cing autres galles situées sur deux lambeaux de feuilles sont accompagnées d’ insectes éclos ; leur teinte est, comme celle des précédentes, café au lait clair. Une feuille isolée porte 17 cécidies en spheroide aplati ; les sept plus grosses atteignent 6 mm. de diamètre transversal ; les autres sont de taille moindre, mais toutes sont teintées en marron clair; étiquette : « Cynips divisa ». A côté se trouve un rameau de Chéne dont trois feuilles, en parfait état de conservation, sont chargées de galles arrondies a surface sombre; le diamètre de la plus volumineuse n’ atteint que 2,5 mm. Un autre rameau superbe présente trois larges feuilles dont les nervures, à la face inférieure, sont garnies de nombreuses cécidies, de tailles variées, agréablement teintées. Aucune indication d’origine n’ est indiquée pour ces jolis échantillons qui doivent provenir des récoltes de Fairmaire aux en- virons de Paris. Enfin, une trentaine de galles fixées à la face in- ferieure des feuilles d’un rameau ont été recueillies dans l’ est de la France; l’étiquette qui les accompague est ainsi libellée: « Vosges, leg. D" Puton ». — COLLECTION n° 306. Neuroterus quercus-baccarum L., gén. sex. -- Cinq rameaux de Chéne desséchés portant des chatons males sur lesquels se remarquent des galles noiratres, fripées ; étiquettes : « Bois de Boulogne, mai 1879 », « Galle en groseille, Bois de Boulogne, 1879, Chéne ».— COLLECTION n° 307. Neuroterus glandiformis Giraud. — Six petits rameaux de Querce us Cerris L. portant neuf cécidies étiquetées « Andricus glandiformis. ex. Giraud », puis un autre rameau avec deux galles latérales et V inseription suivante : « Andricus glandiformis ».-- COLLECTION n° 308. Neuroterus aprilinus Giraud. — Etiquette « Spathegaster aprilinus, mai 78 » correspondant à deux rameaux munis de galles. Trois autres cécidies sont situées à 1’ extrémité d’un rameau; des éclosions les accompagnent ; deux petits rameaux porteurs de cécidies existent encore dans le voisinage ; le tout est annoté : « Spathegaster aprilinus, 20 mai, Horloge ». — COLLECTION n° 309. | 36 ©. HovaRD Neuroterus macropterus Hartig. — Deux galles de taille moyenne renflant des rameaux de Quercus Cerris L.; trous d’ éclosion nombreux ; étiquette au crayon : « Macroptera Giraud ».—COLLECTION n° 310. Neuroterus lanuginosus Giraud. — Quatre petites cécidies velues, isolées, accompagnées de I’ inscription suivante: « Neuroterus lanu- ginosus Gir. ex. Giraud ». — COLLECTION n° 311. Neuroterus albipes Schenck, gén. sex. — Une feuille de Chêne porte une cécidie vers le milieu de sa nervure médiane, ce qui provoque un arrêt dans l’élongation du limbe et une disposition en éventail de la plupart des nervures secondaires. — COLLECTION n° 312. Neuroterus numismatis Oliv., gén. ag. — Plusieurs feuilles de Chêne garnies de nombreuses cécidies soyeuses. Etiquettes: « Neuroterus numismatis >, « Neuroterus Reaumurii Hart. », « Gallae, in folia Quercus pedunculatae productue a Neurotero Reaumurii Hart. ».—COLLECTION n° 513. Une autre feuille de Chêne, munie de plusieurs galles de New- roterus numismatis, possède un seul échantillon d’ une cécidie encadrée par une étiquette qui mentionne: « Neuro. numismatis et 1 Neur. laeviusculus ». Il se pourrait en effet que cet échantillon unique fût à rapporter à l’action du Neuroterus albipes Schenck, gén. ag. (Neu- roterus laeviusculus Schenck). Enfin, une dernière feuille montre, en- tremélées à sa face inférieure, les galles du Neuroterus numismatis et celles du Neuroterus lenticularis. — COLLECTION n° 314. Neuroterus quercus-baccarum L., gén. ag. (Diplolepis lenticularis Oliv.). — Deux feuilles de Chêne portent de nombreuses cécidies à leur face infé- rieure. Etiquette: « Neurotero Malpighii Hart. ». — COLLECTION n° 315. | Neuroterus albipes Schenck var. reflexa Kieff. -- Une feuille de Chêne portant sur ses nervures et à la face inférieure plus de vingt galles à bords recourbés. — COLLECTION n° 316. Neuroterus tricolor Hartig, gén. ag. (Neuroterus fumipennis Hartig). — U’ est sans doute à une forme jeune de cette galle qu’ il faut rapporter les L’ HERBIER DU D' FAIRMAIRE 37 très petits échantillons arrondis, d’ un millimètre seulement de dia- mètre, fortement couverts de poils marron, que l’on voit à la face inférieure d’ une feuille de Chêne. Trois autres feuilles portent de nombreuses cécidies adultes, en forme de cupules nettement arron- dies, couvertes de poils marron. — COLLECTION n° 317. Isosoma graminicola Giraud. — Deux renflements fusiformes de 70 mm. de longueur environ altérant l’ extrémité des tiges de l A gro - pyrumrepens Palisot, puis deux cécidies ne mesurant que 40 mm.; inscription: « Tritici. ex. Giraud ». Un autre échantillon fusiforme, formé de gaines gonflées et emboîtées, atteint 45 mm. sur 7 mm.; étiquette: « Galle du Triticum repens, Gir., Diptère ». — COLLECTION n° 318. Pontania vesicator Bremi. — Trois feuilles de Salix purpurea L., de la même taille, possédant chacune une grosse galle vésiculeuse ; une quatrième feuille, plus courte, en supporte deux. Étiquette : « Nematus viminalis ». Puis plusieurs rameaux, avec de belles cécidies et l’inseription suivante: « Vosges, leg. A. Puton ». — COLLECTION 20.519. Pontania proxima Lep. — Deux feuilles de Saule portant chacune plusieurs galles, avec I’ étiquette: « Vosges, leg. DY A. Puton », puis deux rameaux charges de cécidies et ainsi annotés: « Vallisneri, sa- liceti Rtzb. », « Vosges, leg. A. Puton ». — COLLECTION n° 320. Pontania salicis Christ. — Deux feuilles de Saule munies chacune d’une galle arrondie, rougeätre, à surface chagrinee, fixée à la face inférieure du limbe ; étiquette : « Nematus salicis ». Plusieurs rameaux avec galles subsphériques , ridées: « Vosges. leg. A. Puton ». — COLLECTION n° 321. Pontania bella André? — Deux branches de Salix vitellina L. portant à la face inférieure de leurs feuilles de belles cécidies blanches, abondamment velues ; celles-ci sont sphériques et mesurent de 3 à 5 mm. de diamètre. Inscription: « Gallae, in foliis Salicis vitellinae, producta a Nemato hydronecto Bre. ». — COLLECTION n° 322. Pontania femoralis Cameron. — Deux feuilles de Saule de méme taille présentent sur leur limbe, de chaque còté de la nervure médiane, une 38 C. Hovarp cécidie allongée, en forme de bourrelet, saillante surtout à la face su- périeure ; deux autres feuilles ne possèdent chacune qu’ une seule galle. Au voisinage ont été fixées deux branches dont les feuilles portent des cécidies. Enfin, un limbe isolé est muni d’ une belle galle double, avec comme inscription: « Bar-s-S., 5.7.75 ». L’ envoi de ces beaux échantillons fut fait à Fairmaire par le docteur Cartereau de Bar-sur-Seine, comme l indique la lettre suivante, datée du 9 juillet 1875: « Voici également un échantillon d’ une Galle, très curieuse par sa forme allongée et souvent géminée, qui se développe sur l2s feuilles du Saule appelé ici vulgairement Vodre; on s’ en sert pour faire des fascines défensives le long de la rivière. C’est probablement le Salix cinerea ? Je suppose que V auteur de ces galles est une Tenthrédine ? Si vous ne la connaissez pas, le D" Giraud pourrait vous mettre sur la voie ? Je vais chercher à V élever et obtenir aussi ses parasites ». Plusieurs rameaux de Saule possèdent encore des galles doubles sur leurs feuilles, ainsi que les étiquettes : « ischnocerus » et « Vosges, leg. A. Puton ». — COLLECTION n° 323. II. Galles engendrées par des Diptères. —__ 0 409 — > — Lasioptera eryngii Vallot. — Quatre galles de formes variées, : yec trous d’ éclosion nombreux et inscriptions: « Eryngium (Avignon), Cecidomyia », « Lasioptera eryngii. ex. Giraud ». Puis cinq échantillons fusiformes de tailles variées, l’un d’ eux très gros (50 mm. de long sur 18 mm. de diamètre transversal), éclaté, laissant voir la surface convexe des coques ligneuses internes et les trous d’ éclosion. Plu- sieurs insectes éclos sont joints aux galles ainsi que deux étiquettes : « 15 mai 78, Parasites Cécidomies ? dans Galles d’ Eryngium », « 25 juin 78, des Galles d’ Eryngium campestre, B. 8. 8. >. — COLLECTION n° 324. Lasioptera rubi Heeger. — Cinq tiges de Ronce ou de Framboisier possédant chacune jusqu’ à trois renflements de diamètre variable, sub sphériques le plus souvent, à surface crevassée. Plusieurs étiquettes : « Lasioptera rubi. ex. Giraud », « Ronce, Clamart, 1878 » et « Fram: boisier, Clamart, 1878 ». — COLLECTION n° 325, Le, dati zati. os L’ HERBIER DU D' FAIRMAIRE 39 Rhabdophaga heterobia H. Lüw. — Une dizaine de belles cécidies subsphériques sur chatons males de Saule; leur surface cotonneuse, blanchatre, montre de place en place V’ anthére jaune d’ une étamine restée normale. Etiquette: « Galla Cecidomyia triandrae Giraud ».— COLLECTION n° 326. Perrisia capitigena Bremi. — Bel échantillon de la galle bien connue sur Euphorbia Cyparissias IL. Inscription: « Galla, in pe- dunculo Euphorbiae cyparissiae producta a Cecidomyia capitigenae Bre. ». — COLLECTION n° 327. Perrisia marginemtorquens Winn. — Deux grandes feuilles de S a lix viminalis L., à bords recourbés par en bas. Etiquette: « Cuni- culus, in folio Salicis viminalis actus a larva Cecidomyiae limbitorquentis Bre. ». — COLLECTION n° 328. Perrisia ulmariæ Bremi. — Trois feuilles de Reine-des-pres (S pi- raea Ulmaria L.) dont les limbes sont déformés par la galle bien connue qu’ engendre ce diptère. Inscriptions: « Gallae, in folio Spiraeae ulmariae producta a Cecydomyia Ulmaria Bre. », « Gallae, in foliis Spiraeae Ulmariae producta a Cecidomyia Ulmariae Bre. ». — COLLECTION n° 332. Schizomyia pimpinellæ F. Löw. -- Très jolies galles consistant en fruits hypertrophiés par les larves de ce diptère, qui gonflent, comme l’on sait, les akènes d’un grand nombre d’ Ombelliferes. Etiquette : « Bupleurum angustifolium, Bar, 1880 ». Il s’ agit sans doute.ici du Bupleurum falcatum L. — COLLECTION n° 329. Arnoldia cerris Kollar. — Deux feuilles de Quercus Cerris L. avec nombreuses galles cotonneuses. Etiquette au crayon: « Cecido- myia cerris Giraud ». — COLLECTION n° 330. Dryomyia circinans Giraud. -- Trois feuilles de Quercus Cer- ris L. garnies, à la face inférieure, de nombreuses cécidies en forme de disque velu; l’un des limbes montre avec netteté, sur l’autre face, les ouvertures arrondies des galles. Inscription: « Cecidomyia cirei- nans. ex. Giraud », — COLLECTION n° 331, 40 3 C. HOUARD Cystiphora hieracii F. Löw. — Trois feuilles d’ Hieracium mu rorum L. présentant de larges macules arrondies sur leur limbe. Inscriptions: « Cuniculus, in folii Hieracii murorum actus a larva Ce: cidomyia sanguineae Bre. », « Ouniculus, in folio Hieracii murorum actus a larva Cecidomyiae sanguineae Bre. ». — COLLECTION n° 333. Contarinia betulina Kieff. — Feuilles de Bouleau (Betula alba L.), avec macules arrondies et l’étiquette suivante: « Cuniculus, in folii Betulae albae, actus a Larva Rhamphii flavicornii >. — COLLEC- TION n° 334. Oligotrophus capreæ Wiun. Deux feuilles de Saule Marsault (S a- lix Caprea L.) avec de nombreuses galles et I indication suivante : « Gallae, in folio Salicis capraeae producta a Cecidomyina papillifica Bre. ». Rameaux de Saule dont les feuilles portent de belles cécidies écloses. Etiquette: « Vosges, leg. D’ A. Puton >. — COLLECTION n° 335. Oligotrophus corni Giraud. — Plusieurs échantillons de cette galle commune sur Cornus sanguinea L., avec étiquette: « Galles de la Cecidomyia sur le Cornouiller, 1879, Port-sur-Sdone », ainsi que d’autres feuilles en mauvais état mais à galles assez bien conser- vées: « Vosges, leg. A. Puton ». — COLLECTION n° 336. Oligotrophus Solmsii Kiefr. — Nombreuses galles pustuleuses cireu- laires sur une feuille de Viburnum Lantana L. Etiquette: « Cuniculus, in folio Viburni lantana actus a larva Cecidomyia Reau- murii Bre. ». — COLLECTION n° 337. Oligotrophus Reaumurianus F. Löw. — Trois feuilles ou portions de limbe de Tilia platyphyllos Scop. portant les galles bien connues de ce diptère, à divers états de développement. Une autre feuille montre des galles nombreuses, plus avancées, quelques-unes ayant déjà perdu leur coque seléreuse ; étiquette : « Sicile. Palerme, leg. de Stefani ». — COLLECTION n° 338. Oligotrophus annulipes Hartig. - Feuilles de Hêtre (Fagus s i ]- vatica L.), avec galles saillantes à la face supérieure du limbe, le long de la nervure médiane ; une cécidie isolée ; étiquette : « Vosges, leg. A. Puton ». Rameau de Hêtre avec trois feuilles portant de nom- L’ HERBIER DU D' FAIRMAIRE 41 breuses galles et inseription: « Gallae in foliis Fagi silvaticae pro- ducta a larva Cecidomyia annulipede Hart. », puis deux limbes plus petits avec galles. -- COLLECTIONN® 339. Mikiola fagi Hartig. — Une feuille de Hêtre (Fagus silvatica L.) avec deux cécidies, puis deux autres feuilles portant, une une galle en place, l’autre les traces de deux galles tombées, Etiquette : « Gallae, in folio Fagi sylvatica producta a Cecidomyia Fagi, Hart. ». — JOLLECTION n° 340. Maystiola poz Bose. — Quinze exemplaires de la petite galle che- velue des tiges de Poa nemoralis L. Etiquette: « Vosges, leg. A. Puton ». — COLLECTION n° 341. Harmandia tremulæ Winn. — Rameau de Populus Tremula L. garni de nombreuses feuilles à la face supérieure desquelles se voient près de dix galles. Etiquette: « Vosges, D’ A. Puton ». — COLLECTION n° 342. Macrodiplosis volvens Kieff. — Deux feuilles de Chêne avec galles bien caractéristiques en forme de croissant. Inscription: « Folia Quer- cus peduneulatae, tortum a larva Cecidomyiae resupinatis Bre. ». — COLLECTION n° 343. Lonchæa lasiophthalma Macq. — Sept échantillons bien caractéristi- ques de cette belle galle du Chiendent. Etiquettes: « Cynodon Dae- tylon Pers. », « Lonchaea lasiophthalma. ex. Giraud ». COLLEC- TION n° 344. Urophora cardui L. — Quatre échantillons, de la grosseur d’une noix, a surface noirâtre, éclos, de cette gaile bien connue sur Cir sium arvense Scop.; étiquette: « Cardui. ex. Giraud ». Une quinzaine de galles de tailles variées, assez petites, quelques-unes écloses. Etiquette: « Environs de Paris ». — COLLECTICN n° 345. Diptère. — Renflement caulinaire fusiforme, de 11 mm. de diamètre fig. 22), avec trous d’éelosion, insecte éclos et 1 étiquette suivante: 5 ; J « Virgo aurea, Pins, Horloge, novembre 79 ». Il s’agit sans doute ici d’une calle de Solidago Virea-aurea L., attribuée autre» > © Le] fois par Rudow (1891, p. 333, n° 14, pl. VI, 5°) à l’action d’un 42 C. HOUARD Aulax, classée ensuite par Kieffer parmi les Lépidoptérocécidies (Synopsis, 1901, p. 515) (1) et finalement rapportée par ce dernier Auteur (Cynipides, tome VII bis, 1905, p. 524) comme étant l’œuvre d’une larve de Muscide, d’ après des échantillons recueillis par Pigeot à Rethel (département des Ardennes). — COLLECTION n° 546. III. Galles engendrées par des Hémiptères. Tetraneura ulmi De Geer. — Quatre feuilles dd UImus campes- tris L., avec galles et étiquette: « Orme, Pucerons, M. Dupare 5 1881 ». — COLLECTION n° 347. Aploneura lentisci Pass. — Cinq très belles cécidies encore vivement colorées en rouge, sur Pistacia Lentiscus L.;, étiquette: « Toulon, Aubert >». Puis dix jolies galles provenant de Sicile : « Pa- lerme (Sicile), leg. de Stefani ». — COLLECTION n° 348. Pemphigus cornicularius Pass. — Très grande galle en forme de corne dure, rougeätre. Etiquette: « Galles de Pistacia Terebinthe. Puce- rons ». — COLLECTION n° 349. Pemphigus utricularius Pass. — Trois beaux échantillons de cette galle sur Pistacia Terebinthus L. Deux grosses cécidies sur un Pistachier d’ Algérie, avec V’ inscription suivante: « Pistacia atlantica Desf., Alg., ex. Giraud ». — COLLECTION n° 350. IV. Galles dues à des Acariens. Eriophyes dispar Nal. — Rameau de Populus Tremula L. portant la galle bien connue engendrée par cet Ériophyide. — CoL- LECTION n° 351. (1) Consulter également Cynipidae de Dalla Torre et Kieffer, in Tierreich, 24, Lieferung, 1910, p. 795, L’ HERBIER DU D' FAIRMAIRE 43 Eriophyes Nalepai locken. — Feuille d’ Aulne (Alnus glutinos: Giertn.), avec cécidies situées a DP angle des nervures. Inscription : « Gallae, in folia Alnae glutinosae producta a Cephaloneis in serieae, B. ». — COLLECTION n° 352. Eriophyes Thomasi Nal. — Rameaux de Serpollet (Fhymus Ser pyllum L.) avec deux galles terminales. Etiquette: « Gallae, in Calycis Thymi serpillei producta a larva Cecidomyia lanificae, Br. ». — ore COLLECTION n° 353. Eriophyes macrorhynchus Nal. — Rameau d’Érable champêtre (A cer campestre L.) avec plusieurs feuilles couvertes de nombreuses petites galles rouges. Inscription: « Gallae, in foliis Aceris campestris producta a Cephaloneonis myriadei Bre. ». — COLLECTION n° 354. Eriophyes macrotrichus Nal. — Rameau de Charme (Carpinus Betulus L.) dont plusieurs feuilles ont leurs nervures contournées en sinusoides. Etiquette: « Folium Carpini betulae, plicatum ab aca- ride, Eupalo undulifico Bre. ». — COLLECTION n° 355. V. Galle due à un Champignon. else — Exobasidium vaccinii Wororine. — Mycocécidies des feuilles de Rho- dodendron ferrugineum L. — COLLECTION n' 356. CITATIONS BIBLIOGRAPHIQUES DALLA Torre K. W. von et Kimrrer J.-J.: Cynipidae (In: Das Tierreich. Eine Zusammenstellung und Kennzeiehnung der rezenten Tierformen , Berlin, Lieferung 24, 8°, XXXV + 891 p., 422 figures). DARBOUX G. et HOUARD U.: Galles de Cynipides. Recueil de figures originales exé- cutées sous la direction de few le DY Jules Giraud (Nouv. Arch. Muséum, Paris, 1907, (4) t. 9, p. 173-262, pl. XI-XXVIII, dont 15 coloriees). 44 C. HOUARD Hovarp C.: Les Zoocécidies des Plantes d’ Europe et du Bassin de la Méditerranée. Description des galles. Illustration. Bibliographie détaillée. Répartition géo- graphique. Index bibliographique. (Paris, 1908, 8°, Tome premier : Crypto- games, Gymnospermes, Monocotylédones , Dicotylédones (1"° Partie). N°* 1-3319. Pages 1-570, fig. 1-824, pl. frontispice et pl. I). Hovarp C.: Les Zoocécidies des Plantes d’ Europe et du Bassin de la Méditerranée. Description des Galles. Illustration, Bibliographie détaillée. Répartition géo- graphique. Index bibliographique. (Paris, 1909, 8°, Tome second : Dicotylé- dones (2° Partie). Index bibliographique. N°5 3320 à 6239. Pages 571-1247, fig. 825-1365, pl. Il). HovarD C.: Les collections cécidologiques du Laboratoire d’ Entomologie du Muséum d’ Histoire naturelle de Paris: L’ Herbier du Dr Sichel (Marcellia, Avellino, 1909, t. 8, p. 65-78, fig. 1-23). KIEFFER J. J.: Synopsis des Zoocécidies d’ Europe (Paris, Ann. Soc. ent., 1901, t. 70, p. 233-579). KIEFFER J. J.: Species des Hyménoptères d’ Europe et d’ Algérie, rédigé...... Tome VII bis: Les Cynipides [Suite] (Paris, 8°, 1905, p. 289-748, pl. X-XXD. Mayr G.: Die mitteleuropaeischen Eichengallen in Wort und Bild. Erste Haelfte (10. Jahresber. Comm. Oberrealsch. IX Bez. Wien, 1870, p. 3-34, pl. I-IV). Mayr G.: Die europaeischen Cynipiden-Gallen, mit Ausschluss der auf Eichen vor- kommenden Arten (15. Jahresber. Comm. Oberrealsch. IX Bez. Wien, 1876, p. 3-24, pl. I-III). Rupow F.: Einige Missbildungen un Pflanzen, hervorgebracht durch Insekten (Zs. Pflanzenkrankh., Stuttgart, 1891. t. 1, p. 287-296, 331-336, pl. V-VI). WACHTL F. A. : Entomologisch-biologische Studien. I. Serie (Mitth. forstl. Versuchsw. Oesterr., Wien, 1878, t. 2, 13 p., fig. A-F, pl. IV). TABLE ALPHABETIQUE DES CECIDOZOAIRES ET DE LEURS GALLES Les synonymes sont en caracteres italiques. Les chiffres renvoient aux pages. Andricus amenti p. 16, autumnalis 20, burgundus 20, callidoma 19, curvator gén. sex. 24, cydoniæ 22, fœæcundatrix gén. ag. 21, gallæ-urnæformis 24, glandule 20, grossulariæ 16, inflator gén. ag. (Cynips globuli) 20, inflator gen. sex. 21, lucidus 17, Mayri 16, multiplieatus 22, ostreus gen. ag. 24, quereus-radieis gen. ag. 22, quercus-ramuli gen. ag. (Andrieus autumnalis) 20, rhizome 23, solitarius 19, tes- taceipes gén. sex. 23, testaceipes gén. ag. (Cynips Sieboldi) 23, testaceipes var. nodifex 23; Aphelonyx cerricola 31; Aploneura lentisci 42; Arnoldia cerris 39 ; Aulacidea hieracii 15, scorzoneræ 15 ; Aylax glechomæ 15, papaveris 15 ; Biorhiza Fa ee Ber VON 2 RITI OS IN Pe LIN RS a Se x ER À è n + x » in , L’ HERBIER DU D° FAIRMAIRE 45 pallida gén. sex. 32; Contarinia betulina 40; Cynips amblycera 29, aries 27, ealieiformis 25, Caput-medusæ 24, conifica 29, coriaria 26, coronata 27 28, galeata 27, gallæ-tinctoriæ 30, globuli 20, glutinosa 29, Hartigi 25, hungarica 26, Kollari 30, lignicola 29, Mayri 24, polycera 27, quercus-calicis 24, quereus-tozæ 30, renum 31, Sieboldi 23, Stefanii 24, tinctoria-nostras 30, truncicola 25 ; Cystiphora hieracii 40 ; Diastropus rubi 15, Diplolepis cornifex 33 disticha 34, divisa 35, lenticularis 36, longiventris gén. ag. 34, quereus gén. sex. (Spathegaster flosculi) 33, quercus gén. ag. (Dryophanta pubescentis) 33, quereus-folii gén. ag. 33; Dryocosmus australis 32, cerriphilus 32 ; Dryomyia circinans 39 ; Dryophanta pubescentis 33 ; Eriophyes di- spar 42, macrorhynchus 42, macrotrichus 42, Nalepai 42, Thomasi 42 ; Harmandia tremule 41; Isosoma graminicola 37 ; Lasioptera eryngii 38, rubi 38 ; Lonchæa lasiophthalma 41; Macrodiplosis volvens 41; Mayetiola poæ 41; Mikiola fagi 41; Neuroterus albipes gén. sex. 36, albipes var. reflexa 36, aprilinus 35, fumi- pennis 36, glandiformis 35, lanuginosus 36, macropterus 36, numismatis gén. ag. 36, quercus-baccarum gén. sex. 35, quercus-baccarum gén. ag. (Diplolepis lenticularis) 36, tricolor gén. ag. (Neuroterus fumipennis) 36 ; Oligotrophus annulipes 40, ca- pre 40, corni 40, Reaumurianus 40, Solmsii 40 ; Pediaspis aceris gén. sex. 14; Pemphigus cornicularius 42, utricularius 42; Perrisia capitigena 39, marginem- torquens 39, ulmariæ 39; Plagiotrochus fusifex 32, ilicis 32; Pontania bella 37, femovalis 37, proxima 37, salicis 37, vesicator 37; Rhabdophaga heterobia 39 ; Rhodites eglanteriæ 13, Mayri 13, rose 13, rosarum 13, spinosissimæ 14; Schi- zomyia pimpinellæ 39; Spathegaster flosculi 33; Synophrus pilulæ 16, politus 16; Tetraneura ulmi 42; Timaspis lampsanæ 14; Trigonaspis megaptera gén. sex. 31, mezaptera gén. ag. (Cynips renum) 31; Urophora cardui 41; Xestophanes brevitarsis 14. CECIDOPHYTE : Exobasidium vaccinii 42. TABLE ALPHABETIQUE DES VEGETAUX Acer campestre p. 43, Pseudoplatanus 14; Agropyrum repens 37; Alnus glutinosa 43; Betula alba 40; Bupleurum falcatum 39; Carpinus Betulus 43; Cirsium arvense 41; Cornus sanguinea 40; Cynodon Dactylon 41; Eryngium campestre 38; Euphorbia Cyparissias 39; Fagus silvatica 40; Glechoma hede- racea 15; Hieracium levigatum 15, murorum 40, umbellatum 15; Lampsana communis 14; Pistacia altantica 42, Lentiscus 42, Terebinthus 42; Papaver 15 ; Poa nemoralis 41; Populus Tremula 41, 42 ; Potentilla Tormentilla 14; Quercus re AG C. Hovarp Cerris 16, 20, 22, 31, 35, 36, 39, coccilera 32, Ilex 32, inferus 34, Robur (pedunenlata, sessiliflora et pubescens) 17, 24, 32, 41, ete., ete., Suber 16, Toza 30 ; Rhododendron ferrugineum 43 ; Rosa canina 13, 14, Seraphini 14, spinosissimae 14, sp. div. 14 ; Rubus Idæns 38, sp. div. 15, 38; Salix Caprea 40, cinerea 38, purpurea 37, vimi- nalis 39, vitellina 37, sp. div. 37 39; Scorzonera austriaca 15; Solidago Virga- anrea 41; Spiræa Ulmaria 39; Tilia platyphyllos 40, Thymus Serpyllum 43 ; Triticum repens 37; Ulmus campestris 42; Viburnum Lantana 40. Institut botanique de V Université de Caen, 20 octobre 1911. KURZE NOTIZ UBER ZWEI NEUE PHYCOCECIDIEN VON JAVA, J. und W. DOCTERS VAN LEEUWEN-REIJNVAAN. Semarang-Java. Von durch Algen an Phanerogamen gebildeten, echten Gallen ist zur Zeit nur sehr wenig bekannt. Die einzige derartige Galle wurde von Frau DR. WEBER-VAN BOSSE in dem bekannten Gebirgsgarten zu Tji-Bodas entdeckt und ausfiihrlich untersucht und beschrieben (1). Der Gallbildner war: Phytophysa Treubii, welche Alge (1) A. WEBER-van Bosse. Etudes sur les Algues de 1’ Archipel Malaisien. II Phytophysa Treubii. Annales du Jard. Botan. de Buitenzorg. vol. VIII, 1890, Pag. 165. i ZWEI NEUER PHYCOCECIDIEN von JAVA 47 an allen Achsenorganen von einer Pilea-Art, P. oreophilae affinis (einer Urticaceae) ziemlich ansebnliche, kurzspindelförmige Gallen bildet. Wir waren nun so glücklich zwei neue derartige Gallen aufzufin- den, die wir erst nach genanem Durchsehen unseres Alkoholmateriales entdeckten. Merkwiirdigerweise fanden wir von beiden Gallenarten erst verschiedene Exemplare, die von einer Cecidomyidenlarve bewohnt waren, sodass wir diese Inquilinen fiir die Gallbildner hielten. Die erste Galle, welche wir fanden, war auch auf einer Pile a- Art, nämlich P. angulata Bl. gebildet; sie ist mit der von Frau WEBER-VAN BOSSE beschriebenen Galle ganz identisch und kommt wie diese auch an allen Achsenorganen vor. Es ist selbst möglich, dass auch das Substrat dasselbe ist, denn Dr. J. J. SMITH aus Bui- tenzorg war so freundlich uns mitzuteilen, dass Pilea angulata Bl. der Pilea oreophila sehr nahe verwandt ist. Wir fanden die Galle in grosser Zahl im Urwalde zu Tji-Njiroean in nächster Nähe des Laboratoriums für die Kinakultur, wo die Pflanze überall längs der kleinen Wasserleitungen zu finden war. Tji-Njiroean liegt ungefähr drei Fahr Stunden von Bandoeng in West-Java auf dem Malabar Gebirge. Die zweite Galle ist noch merkwürdiger, da sie noch viel höher organisiert ist als die Pilea-Galle, und einer Cecidomyiden-Galle ganz ähnlich sieht. Die Galle sitzt an der Unterseite der Blätter von Boehmeria Malabarica Wedd., ebenfalls eine Urtica- ceae. Die Galle ist kugelformig, cirka 2 mm gross und mit einem ziemlick breiten Stiel an der Blatt-Spreite angeheftet. Die Oberfläche ist ganz dicht mit langen, weissen oder rosa-farbigen Haaren über- deckt, sodass die Galle viel grösser scheint, als sie in Wirklichkeit ist. Wir fanden diese. Galle zum ersten Male im Monat Mai 1910 auf dem Oengaran-Gebirge in Mitten-Java in der Nähe von Semarag auf eirka 1200 m Höhe. Die stattlichen Sträucher wuchsen am Rande von steinigen, schnellströmenden Gebirgsbächen im tiefsten Schatten des Urwaldes, wo alles fortwährend sehr feucht ist. Im Monat Octo- ber 1910 fanden wir die Galle an denselben Stellen in grosser Zahl, und im Monat September 1911 entdeckten wir sie in den dunklen, feuchten Klüften des Menjir-und Gilipitoeng-Gebirges auf cirka 1000 48 W. DOCTERS VAN LEEUWEN-REIJNVAAN m Hohe. Diese Berge sind durch Ausläufer mit dem Vulkan Mer- baboe verbunden. Wir sind beschäftigt mit einer ausfiihrlicheren Untersuchung dieser Gallengebilde. Da aber verschiedene Lücken erst ausgefüllt werden können, falls wir die Fundstellen wieder einmal besuchen können, was gerade nicht bald möglich sein wird, möchte vielleicht eine kurze Notiz den Cecidologen willkommen sein. he à, 5 Bela dicambi,indirizzi, domande e risposte diverse, etc. Dedichiamo questo spazio gratuitamente ai Senor i Sata thet per age od offerte d’in. ER sé a x | È __ E. Schweizerbart sche Verlagsbuchhandiung. — ~ pie | Nägele & Dr. Sproesser Stuttgart. rs ue | ‘3 VIENT DE PARAÎTRE: - Die Zoocecidien, durch Tiere erzeugte Pflanzengallen Deutschlands und _ihre Bewohner. Zoocécidies de Allemagne — Galles de plantes produites par des animaux et an % ‘leurs habitants — Avec subvention du gouvernement allemand et avec conçours des x SÉ | premiers savants, éditées par Ew. H. Rübsaamen. Contenu de la premiere li- TRAI (> vraison: i Er e Fr. Thomas: Liste des publications sur les Zoocécidies et les cécidozoaires de A = _ PANemagne. o> E. Kiister: Partie générale. — A. Nalepa: Eriophyides (Acariens i ae des galles). -- r È L'ouvrage entier contiendra environ 150 feuilles de texte, environ 150 planches : ER | en grand folio et paraîtra environ en 6 années, au prix total de M. 300. — u ~ La pr n: PRES Des grandes ravages que la formation des galles produit aux arbres feuillus et à È. À TA feuilles aciculaires, aux arbres fruitiers et arbrisseanx, aux plantes fouragères et oléra- i. 23 des, rendent necessaire de compléter et affirmer nos connaissances dans cette matière = par une étude exacte des animaux aiusi que de leurs plantes, à fin que des moyens = puissent étre trouves qui réduisent ou font cesser ces lommages. = Doe ce point de vue le gouvernement allemand s’est trouvé disposé & subven- if tionner l'édition de cet ouvrage, qui deviendra, en égard au texte et aux illustra- io 3 tions, un ouvrage fondamental dans cette matière. a vi RIUISTA INTERNAZIONALE DI CECIDOLOGIA reoarrore: rror, A. TROTTER CAUELLINO) 1. La MARCELLIA si occupa esclusivamente dello studio delle ga//e e dei produttori di esse. P.ınblica ; su tale argomento , lavori originali, di istologia, morfologia, sistematici. etc., talora corredati da tavole o da figure nel testo. Tiene inoltre al corrente di tutto quanto si pubblica nel campo della Cecidologia, dando anche, della maggior parte dei lavori, delle recensioni più o meno estese. 2. Tutti possono collaborare alla MARCELLIA ; gli Associati hanno però la precedenza sugli altri. I manoscritti dei lavori devono essere inviati al Redat- tore, il quale si riserva il diritto di ammetterli o no alla stampa. Si accettano lavori in inglese, tedesco ed in tutte le lingue delle nazioni latine. 3. Agli Autori verranno corrisposti gratuitamente 30 Estratti dei loro lavori, sarà però in loro facoltà di farne tirare, a loro spese, un maggior numero di copie: nel qual caso dovranno renderne avvertito il Redattore con 1’ invio del manoscritto. 4. Le spese per tavole o figure nel testo sono, per ora, a carico degli Autori. 5. Usciranno 6 fascicoli all'anno, complessivamente circa 15 fogli di stampa, possibilmente un fascicolo ogni due mesi, cicè : Febbraio, Aprile, Giugno, Ago- . sto, Ottobre, Diceinbre. 6. Gli abbonamenti cominciano dal 1° Gennaio e si intendono rinnovati an- che per l’anno successivo, qualora non venga data rinuncia al Redattore entro il mese di Dicembre. 7. Il prezzo d’ abbonamento è di Lire 15 (=15 Fr’= 12 Mk = 12 Sh.) da pagarsi anfecipatamente. — Si pregano i Signori Associati esteri di effettuare i loro pagamenti con vaglia postali (mandat carte) e non con vaglia cambiarii (chèque). Per abbonamenti, informazioni, accettazione di lavori, cambii ecc., rivolgersi al Redattore prof. A. TROTTER, A. Scuola di Viticoltura e di Enologia, Avellino (Italia). | 3 90 20909 0% oo © 0 40 949 40 LS QD 9 9 29 29 29 29 424990 20 + TROTTER A. e CEcconI G. — Cecidotheca italica ou Collection de Galles ita- liennes , séchées et préparées, y-cumpris les formes nuisibles aux plantes agricoles.— Ont paru jusqu’ ici 20 fasc. — 500 espèces — ; le prix de chaque fasc. est de 10 fr. — En préparation fasc. 21°-22°.-- Pour achats s’ adresser au Prof. A. TROTTER. 3 ea 2 pi (ECIDOLOGA — RIVISTA INTERNAZIONALE SOMMARIO: DOCTERS VAN LEEUWEN-REIJNVAAN — Einige Gallen aus Java. Sechster Bei- trag (con fig.; cont. e fine). Prof Dr A. PRO ELE RS lo TOEPFFER AD. — Kleiner Beitrag zur ; i Kenntnis Arktischer Weidengallen. THOMAS FR. — Einige biographische Data von Gallenforschern. HovarD C. — Les collections Cécidolo- SS giques du Laboratoire d’Entomologie du Muséum d’ histoire naturelle de Paris: Galles de Mayr et Miillner. Vor. XI. FR AN. [9 [2 Karxy H. — Gallenbewohnende Thy- sanopteren aus Java. (con fig.; contin.) F c Il TROTTER A. — Bibliografia e Recensioni. ASG. CI REDATTORE : (PUBBLICATI IL 28 LUGLIO 1912) => 5 Z | | AVELLINO TIPO-LITOGRAFIA PERGOLA 1 i 1912 = Me AUVERTENZE Al COLLABO I mm an A fine di render più facile il cOmpito del Redattore si pregano vivamente i Signori Collaboratori, avanti l’invio dei manoscritti, di tenere presenti, nel loro “stesso interesse, le seguenti avvertenze : I lavori sieno scritti ed ordinati colla maggior possibile chiarezza. Tale rac- comandazione è rivolta in modo speciale ai Signori Collaboratori esteri. 2. Le bozze di stampa vengono, di regola, inviate una sol volta; una seconda” (impaginate) solo quando le correzioni precedentemente fatte sieno state di 3 una certa importanza. Ulteriori invii non saranno fatti che dietro richiesta degli interessati. 3. Coloro che desiderano avere gli Estratti in numero superiore ai 30, concessi . gratuitamente, devono farne richiesta al Redattore con l’invio del manoscritto. 4. Con le bozze non si restituiscono i manoscritti se non quando ne sia stato espresso il desiderio all’ atto dell’ invio. i 5. Per l uniformità del giornale si pregano i Signori Collaboratori di attenersi alle seguenti indicazioni tipografiche convenzionali. di maggior frequenza, usandole possibilmente ed uniformemente nei contro indicati casi : carattere grassetto (per.i cecidozoi o piante gallifere nelle intestazioni; ad ses EM es. Cynips coriaria, Fagus silvatica). » MAIUSCOLETTO (per i nomi propri di persona nel testo; ad es. Lòw, GIRAUD). È » COTSIVO (per i cecidonti nel testo; ad es. Perrisia affinis, Uro- cystis Anemones). + » Spaziato (per i substrati nel testo; ad es. Quercus cocci- li — — — \ fera, Salvia pratensis). Sammlung Javanischen Gallen geandert in: Sammlung Nied. Ost- Indischer Gallen Diese Sammlung (Format 18 x 28 cm.) wird erhalten: die getrockneten Gallen mit Angabe des Gallbildners, Fundort, Datum, nebst einem Begleitwort mit kurzen Beschreibungen der Gallen. Jedes Jahr werden ein oder zwei Mappen von 25 Gallen erscheinen. Preis jeder Mappe 12 Mark. 5 W. DOCTERS VAN LEEUWEN: Semarang (Java). MAS fa) 7 Mer AZIO PÒ i 49 EINIGE GALLEN AUS JAVA, SECHSTER BEITRAG. VON W. UND J. DOCTERS VAN LEEUWEN-RELINVAAN. Semarang — Java EINLEITUNG. Wir kennen die javanische Gallenflora nun ungefähr vier Jahre. In dieser Zeit haben wir schon viel Material gesammelt und zum Teile auch schon bearbeitet. Die Bemerkung die RACIBORSKI (1) bei der Beschreibung von javanischen Uredineen macht, dass mann im Anfang nur sehr wenig, später aber mehr findet, gilt auch für das Auffinden von Gallen. Im Anfang kostet es grosse Mühe sich in dem Pflanzengewirr eines tropischen Urwaldes zurecht zufinden und noch mehr um darin Gallen zu entdecken. Doch bleiben wir bei unserer schon früher geäusserten Meinung, (2) dass der Reichtum an Gallen im Vergleich zu dem in Europa nicht besonders gross ist, wenn man den Artenreichtum der Pflanzen eines tropischen Urwaldes mit dem eines gemässigten Klimas vergleicht. Wir haben nun schon in verschie- denen Teilen von Java Gallen gesammelt, sowohl in der ziemlich pflanzenarmen Umgebung der dicht bevölkerten Küstenländer , wie in den Urwäldern des Gebirges und in den Küstensümpfen. Wir haben uns dabei sehr darüber gewundert, dass die Eichen, welche wir in grosser Zahl in der Nähe von Bandoeng auf dem Malabar-Gebirge und auf dem Oengaran gefunden haben, fast keine Gailen trugen , obschon wir eifrigst danach gesucht haben. Auch unser Freund, Dr. A. RANT, welcher in erstgenannter Gegend wohnt, hat keine andere (1) M. RACIBORSKY. Parasitische Algen und Pilze Java’s. Heransgeg. vom botan. Institut zu Buitenzorg. Batavia 1900 Teii I, Seite 3, und Teil III. S. 3. (2) Ub. die Anat. und Entw. der Galle anf Erythrina lithosperma Miq. etc. Re- ceuil d. trav. bot. Neerl. Vol. VI, 1909, S. 67. 50 DOCTERS v. LEEUWEN-REIJNVAAN Gallen gefunden, als die, welche wir in diesem Beitrag beschreiben. Wir kònnen die Gegenden, in denen wir nach Gallen gesucht haben, in vier Abteilungen unterscheiden. 1). Die Ebene ohne echte Urwiilder, in welcher ein sehr grosser Unterscheid zwischen nassem und trockenem Monsum besteht. Selbst in den nassen Monaten ist der Regenfall nicht so gross, als in den Gebirgen. Ausserden ist diese Gegend zum grössten Teile von den Eingeborenen angebaut, mit Ausnahme der felsigen und pflanzenar- men Auslänfern der Vulkane. Ein solches Gelände haben wir unter- sucht in Semarang, Mangkang, Pekalongan, Tegal, Kali Woengoe, Soerabaja und an der Siidkiiste von Madoera. 2). Die Urwälder des Gebirges. Hier ist der Regenfall sehr gross un fast niemals hat man eine andauernde Trockenkeit. Wir kennen die vom Oengaran, Ardjoeno und vom Malabargebirge ad der Siidseite von Bandoeng. 3). Die Djattiwälder, welche an vielen Stellen in Urwälder über- gehen. Diese Walder stehen oft auf wenig fruchtbarem und trockenem Boden und die T e c t 0 n a selbst sind während einiger Zeit ganz kahl, so dass das Unterholz auf dem die Gallen vorkommen viel zu leiden hat, Am häufigsten finden sich die Gallen denn auch an mehr feuchten Waldstellen, längs den Ufern der Flüsse, wo auch andere Baumarten in grosser Zahl beisammen stehen. Tempoeran, Mangkang, Pekalon- gan, Weliri und Tegal. 4). Die Mangrovenwälder. Diese kennen wir von Semarang, Mang- kang, Kali Woengoe, Pekalongan, Tegal, Koeripan, Tandjong Priok, Djerakah. In unseren Notizen über die Fundstellen der verschiedenen Gal- len, haben wir die der Cecidomyiden und Acaridengallen mit einander vergliehen. Wir sind dabei zu folgenden Resultaten gekommen. 1). Ebene. Zahl der Gallen von Cecidomyiden verursacht . . 37 von Acariden gebildet... -.. 71 2). Urwald des Gebirges. von Cecidomyiden verursacht . . 68 von: Acariden gebildet .: .... 21 3). Djattiwälder. Cecidomyidengallen . .......25 Phytoptenpalleni® rn ze sa 4). Mangrovenwälder. Cecidomyidengallen. . ......77 Acaridengallen 4-25. a EE Hieraus sehen wir, dass in der Ebene, mit ihren im Ost-Monsum EINIGE GALLEN AUS Java. SECHSTER BEITRAG 51 trockenen Monaten die Zahl der Milbengallen die der Cecidomyiden- gallen weit übertrifft, dass aber in den feuchten Urwäldern des Ge- birges gerade das umgekehrte der Fall ist. Die meisten Cecidomyiden- gallen sind viel wahrscheinlich muss die Lésung dieser Frage wohl in dieser Richtung gesucht werden. Ausserdem findet man in der Ebene nie solehe ausgesprochen wasserreiche Gallen, wie wir deren im Urwalde schon meherere gefunden haben. Der Djattiwald ist, wie wir schon gesagt haben, ein Mischwald, der zum erésseren Teil aus Teetona, zum kleineren Teil aus allerhand Bäumen und Sträuchern besteht. Die Zahl der Cecidomyidengallen ist dort der von Acariden gebildeten gleich, was im Einklang steht mit obengegebenem Erklä- rungsversach , da in diesen Wäldern trockene und feuchte Stellen mit einander abwechseln. Dass die Mangrovenwälder nicht zum Ver- gleich herangezogen werden können, war zu erwarten, da der Arten- reichtum dieser Wälder bekanntlich gering ist. Der Reichtum der tropischen Urwälder an Cecidomyidengallen ist auch schon RUEBSAAMEN (1) bei seiner Bearbeitung der brasiliani - schen Gallen aufgefallen. Man hat uns gefragt, warum wir die Funddata der Gallen nicht angaben. Die meisten Gallen kommen hier aber das ganze Jahr hin- dureh vor und nur einige Arten verschwinden scheinbar in der trocke- nen Zeit, doch kann man sie dann doch noch wohl hier und da an- treffen. Nur wenn wir sicher wissen, dass die Galle das ganze Jahr hindurch, oder nur zu bestimmten Zeiten vorkomt, wollen wir dieses berichten. Es ist aber nicht immer leicht hierüber Sicherheit zu er- langen nnd unsere Notizen sind natürlich speziell über das im Urwald Gefundene sehr spärlich. Wir wollen diese neue Gallenpublikation beginnen mit einer Re- vision der schon von uns beschriebenen Exemplare. Die von uns an das Buitenzorger Herbarium gesandten Pflanzen sind gelegentlich wieder determiniert worden, so das einige Pflanzennamen geändert werden müssen. Ausserdem können wir einige neue Fundorte angeben und sind dabei glücklicherweise nicht sehr viele Fehler zu berücksich- tigen. Wir haben uns nämlich im Anfang einige Male in der Nähr- (1) Ew. H. RUEBSAAMEN. Beitr. z. Kenntn. Aussereurop. Zooceeidien. II. Gallen aus Brasilien und Peru. Marcellia Vol. IV. 1905. S. 65. 52 Docrers v. LEEUWEN-REIJNVAAN pflanze geirrt, was wohl niemals ganz zu vermeiden sein wird, da sich oft Pflanzen aus verschiedenen Familien in ihren vegetativen Organen erstaunlich ähneln. ADDENDA ET CORRIGENDA. M. = Marcellia. N. 24. Acacia pennata Willd. (M. VIII, S. 86). In jeder Jahreszeit häu- fige Galle in den Djattiwiildern. Tempoeran, Weliri und Mangkang. Figur 104. Psyllidengalle auf Alstonia scholaris R. Br. x 1. N. 93. Alstonia scholaris R. Br. (M. IX, S. 38) Salatiga, Kemantran, Toentangund Trètes. Eine bessere Abbildung dieser Galle findet man in Figur 104. N. 94. Apluda varia Hack. (M. IX, S. 38) Speziell in der Regenzeit. Se- marang, Salatiga, Kamal. N. 153. Ardisia elliptica Thunb. Ist nicht von der Insel Noesa Kam- bangan, sondern vom Gedehgebirge. N. 96. Avicennia officinalis L. (M. IX, S. 40) Stellenweise oft mas- senhaft in den Mangrovenwiildern zu finden. Eine neue Abbildung findet man in Figur 105. Semarang, Karang Anjar, Kali Woengoe, Djerakah. N. 99. Barringtonia spicata Bl. (M. IX, S. 41) In verschiedenen Jahreszeiten von uns gefunden, Semarang, Kemantran, Pekalongan, Weliri. N. 207. Bauhinia anguina Roxb., nicht unguina (M. X, S. 69) Fast iiberall wo diese Pflanze wiichst in allen Jahreszeiten allgemein. Semarang, Mang- kang, Soerabaja, Kamal. N. 25. Breynia racemosa Muel. Arg. (M. VIII, S. 87) Eine in allen Monaten hiiufige Erscheinung, u. a. in Salatiga, Semarang, Tegal, Soerabaja, Maug- kang, Pekalongna. N. 28. Bridelia stipularis BI. (M. VIII, S. 89) Speziell in der Re- genzeit in den Djattiwäldern zu finden. Semarang, Tempoeran, Mangkang, Weliri. EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 53 N. 100. Buchanania florida Schau. (M. IX, S. 41) Immer allgemein. Semarang (leg. E. Jacobson), Tempoeran und Weliri. 29. Cinnamomum Burmanni BI. (M. VIII, S. 89) Häufige Erschei- nung in den Gebirgsdörfern, wo diese Pflanze oft in Hecken angepflanzt wird ; das ganze Jahr hindurch zu finden. In der Nähe von Salatiga am Fusse des Vulkans Merbaboe, 700 M, im höchsten Dorfe auf dem Oengaran, 1600 M, Nongko-Djadjar bei Lawang, 1500 M. (E. JACOBSON leg). 1. Cinnamomum zeylanicum Breyn. (M. VIII, S. 22) Gallerzeuger : Eriophyes boisi Gerber = E. doctersi Nal. In jeder Jahreszeit zu finden, oft sehr schädliche Galle. Salatiga, Oengaran, Depok, Soerakarta, Buitenzorg. Neue Literatur: D. Bors et C. GERBER. Quelques Maladies parasit. du Can- nelier de Ceylan \nn. d. Jard. bot. de Buitenzurg. 3°. Supplement. 1910. S. 109-116. 31. Clerodendron serratum Spreng. (M. VIII, S. 90). Immer vorkom- mende Galle. Salatiga, Soekamangli bei Weliri, Oengaran , Telamaja-Gebirge. Buitenzorg C. A. BACKER leg. 158. Coccinia cordifolia Cogn. (M. VIII, S. 173). In jeder Jahreszeit zu finden, aber nur häufig in der Regen- zeit. Semarang, Mangkang und Srondol. Lit.: W. und J. DocrERS van LEEU- weN. Über Entw. und Anat. ein. Mark- gallen und iiber Kallus. Ree. d. Tray. bot. Neerland. Vol. XIII. 1911.8. 24 u. f. 2. Commelina communis L. (M. VII, S. 23) Gallerzeuger : Aegeria uniformis Snell. Sehr häufige Erscheinung in feuchten Gräben und in der Nähe des Figur 105. Cecidomyidengalle an A vi- cennia oO ttt Cima lis Lass 1. Wassers. In dem trockenen Monsum verhältnissmässig selten. Uns schon bekannt von: Salatiga, Semarang, Tegal, Getas bei Bringin und Oengaran. 161. Cordia suaveolens Bl. (M. IX, 8. 174) Uberall zu finden. Semarang, Tegal, Pekalongan, Soerabaja, Brambanan bei Djoedjakarta (VRIENT leg.), Djerakah. 37. Eugenia malaccensis Lam. (M. VIII, 8. 95) Eine der schädlich- sten Gallen Java’s. Salatiga, Semarang, Kemantran, Trétes, Pekalongan. 168. Evodia accedens (M. IX, S. 177) Diese Gale ist sehr schwer von der unter N. 216 beschriebenen Cecidomyiden-Galle zu unterscheiden, wenn diese auf älteren Blättern entsteht. Uns ist sie denn auch nur mit Sicherheit von Sema- rang und Tempoeran bekannt. 6. Ficus ampelas L. (M. VIII, S. 25) Sehr häufige und in jeder Jahreszeit vorkommende Galle. Batavia, Buitenzorg, Salatiga , Prigèn , Nongko-Djadjar (E. JACOBSON leg.). 112. Ficus variegata Bl. (M. IX, S. 46) Ist eine Psylliden-und keine Cecidomyidengalle. Sehr hiiufige Erscheinung. Salatiga, Mangkang, Oengaran, We- liri, Telamaja-Gebirge. 54 DOGTERS Vv. LEEUWEN-REIJNVAAN 50. Glochidion molle BI. (M. VIII, S. 100) Besonders allgemein in den Djattiwäldern. Besokor, Tempoeran, Mangkang, Trétes. 57. Imperata cylindrica Beanv. (M VIII, S. 102) Gallerzeuger : Or- seola javanica Kieff. Speziell in der Regenzeit vorkommend . Salatiga , Selokaton, Tjandi bei Semarang. 10. Ipomoea batatas L. (M. VIII, S. 28) Am allgemeinsten in der Nähe von Gebirgsbächen und Fliissen anf + 1000 M. Salatiga, Oengaran und Mangkang. 179. Lantana camara L. (M. IX, S. 183) Gefundend zu Semarang. 183. Laportea stimulans Miq. (M. IX, S. 184) Die hier beschriebene Galle gehört nicht zu dieser Pflanze, sondern zuViburnumsundaieum Mig. in diesem Beitrag (N. 338) beschrieben. 61. Leea sambueina Willd. (M. VIII, S. 104) Eine der allgemeinsten Gallen der Djattiwälder. Tempoeran, Mangkang, Oengaran, Trétés, Depok. 12. Litsea polyantha Jus. (M. VIII, S. 28) Am meisten an kleinea Sträuchern. Salatiga, Pekalongan, Oengaran. 13. und 14. Melothria perpusilia Cogn. (M. VIII, 8. 29) Gallerz : Lasioptera javanica Kieff. Salatiga, Oengaran und Tjinjiroean. 130. Moschosma polystachum Benth. (M. IX, S. 52) Sehr allgemeine Erscheinung in den trocken liegenden Reisfeldern, speziell im Ostmonsum. Sema- rang, Tegal, Pekalongan, Koeripan. 15. Musaendea frondosaL. (M. VIII, 8. 30) Häufig in Gebirgswäl- dern. Tji-njiroean, Salatiga, Hügel bei Tegal. 16. Nephrolepis acuta Pr. (M. VIII, S. 31) und andere Arten. Salatiga. Buitenzorg, Oengaran, Tji-njiroean, Trétés, 'Toentang. 17. Paederia foetidaL. (M. VIII, S. 31) Gallerz : Clinodiplosis paederiae Kieff. Am liinfigsten in der Regenzeit. Salatiga, Mangkang, Weliri, Trétés, Tela- maja-Gebirge. 74. und 75. Paederia foetida L. (M. VIII, S. 111 und 112) Die beiden Gallen sind wahrscheinlich wohl von demselben Tiere gebildet, denn wir fanden Uebergangsformen zwischen beiden. Erstere Form ist aber die häufigere. Salatiga, Semarang, Tempoeran, Tegal, Weliri, Pekalongan. 18. Panicum nodosum Kuntz. (M. VIII, S. 32) Gallbildn : Courteia gra- minis Kieft. Salatiga und Oengaran. 238. Phyllanthus urinaria L. (M. X, S. 83) Die abgebildete Galle ist nicht 1 mal, sondern 5 >< vergrössert. 135. Pluchea indica Les. (M. IX, 8. 54) In allen Jahreszeiten zu finden auf dieser in der Nähe der Meereskiiste lebenden Pflanze. Semarang, Djerakah und Soerabaja. 19. Pouzolzia indica Gand. (M. VIII, S. 32). Die abgebildete Knospen- galle wird nicht auf dieser Pflanze, sondern auf einer nicht weiter bestimmten L e - pidoglothis-Art. gebildet. Salatiga. 20. Rubus rosaefolius Sm. (M. VIII, S. 34) Eine der hiiufigsten Ge- birgsgallen. Tji-njiroean, Oengaran, Salatiga, Trétés , Telamaja-Gebirge , Nongko- dadjar (E. JACOBSON LEG.). 140. Ruellia repens L. (M. IX, 8. 57), von dieser Galle fügen wir noch gine Zeichnung bei (Fig 106.) Semarang und Trétés. VI Te on) 2 EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 55 22. Stephania corymbose Miq.(M. VIII, S. 34) muss sein St. her- nandifolia Walp. =St. discolor Spreng. 86. Triumphetta rhom- boidea Jack. (M. VIII, S. 116) Diese interessante Blu- mendeformation fanden wir nunschon bei: Salatiga, Mang- kang, Kali-Woengoe. 87. Idem. Vielleicht eine der allerhiiufigsten Gallen von Ja- va, Salatiza, Semarang, Tegal, Mangkang , Weliri , Pekalon- gan, Buitenzorg (J. J. SMrrH leg.). 23. Urena lobata L. (M. VIII, 8. 35) Diese Galle ist irrtiimlicherweise für diese Pflanze angegeben. Die in un- serer Sammlung sich vorfin- denden infizierten Pflanzenteile erwiesen sich spiiter als zu Triumphetta rhomboi- Figur 106. Acaridengalle auf Ruellia re - dea Jack. gehörig. (M. VIII, pens L. nat. Gr. 8.5.116). 88. Vitis trifolia L.(M. VIII, S. !18) Gallerz.: Asphondylia viticola Kieft. In jeder Jahreszeit häufige Erscheinung. Semarang, Salatiga, Weliri, Srondol (E. Jacoson leg.), Weltevreden, Pekalongan. Acacia Lebbeckioides Bth. Siehe unter N. 303. 251. Acanthus ilicifolia L. Blattgallen von Cecidomyiden verursacht. Jede Galle bildet an bei- den Seiten des Blattes eine ungefähr runde Verdikung, so das sie im ganzen Kugelform besitzt, mit einem Durchschnitt von ungefähr 5 mm. Bisweilen sind die Gallen, von oben gesehen, oval, sie sind dann in der Riehting quer zum Hauptnerv gemessen 7 mm. Die Blatt- scheibe wird rings um die Galle herum etwas nach oben gezogen , so dass an der Blattunterseite eine untiefe Ringgrube entsteht. Oft liegen die Gallen dicht neben einander, wodurch sie unregelmässig von Form werden können. Die Farbe ist grün und später gelblich, 56 DOCTERS V. LEEUWEN-REIJNVAAN die Oberfläche glatt; die alten Gallen werden aber von einer Kork- schieht iiberzogen und dadurch mehr grau und rauh. In der im Zen- trum liegenden Kammer lebt eine kleine, orangefarbige Larve. Das Entschliipfungsloch entsteht an der Blattober-oder Unterseite in der Nähe der Blattscheibe. Mangrovenwälder von Koeripan und Pekalongan. 252. Aeschynanthes Horsfieldii R. Br. Triebspitzengalle von einer Cecidomyide gebildel. Das jüngste Blatt- paar einer Endknospe schwillt zu einem ungefähr kugelförmigen , Figur 107. Knospengalle anf Aeschynanthes Horsfieldii R. Br. <1. Ta) à à ten | EINIGE GALLEN AUS Java. SECHSTER BEITRAG 5 hellgelben Gebild an. Die Blätter sind sehr fleischig geworden und liegen fest an einander. Zusammen bilden sie eine parenchymatische Masse, worin verschiedene Kammern liegen, die jede von einer oran- geroten Cecidomydenlarve bewohnt werden. Die Gallen sind ungefähr 10 mm gross. Das nächst ältere Blattpaar ist auch mehr oder we- niger verunstaltet, etwas verdiekt und die Oberfläche nieht mehr glatt; ausserdem sind sie an ihrem unteren Teil mit der Basis der Galle verwachsen. Die Blattspitzen sind dagegen frei und erheben sich über die eigentliche Galle. Figur 107. Im Urwald zu Tji-njiroean bei Bandoeng. 253. Aeschynanthes javanica Don. Stengelanschwellung von einer Cecidomyide gebildet. Dieselbe Galle haben wir selbst auf A. pulchra (N. 254) gefunden. Wir bitten dort nachzusehen. Kartamanan bei Bandoeng. A. Ranr und J. J. SMITH col. 254. Aeschynanthes pulchra Don. 1. Stengelgalle von einer Cecidomyide gebildet. Die infizierten Sten- gel weisen spindelförmige Verdickungen auf, welche sich über mehr als ein Internodium erstrecken können. Sie werden oft bis zu 50 mm lang. Die Gallen sind ungefähr 10 mm. dick, doch sind sie nicht ganz regelmässig ausgebildet und nach beiden Seiten gehen sie ziem- lich plötzlich in den normalen Stengel über. In der Jugend sind die Gallen fast ganz glatt, später reisst die Epidermis an einigen Stellen ; hier entsteht dan nach einiger Zeit eine Korkschicht. Die von den Bewohnern verlassenen Exemplare weisen eine grosse Anzahl Entsch- lüpfungslöcher auf, welehe mit den ungefähr 5 mm langen Larvenkam- mern in Verbindung stehen. Diese Kammern liegen in allen Rich- tungen im Parenchym zerstreut. Die auf den Gallen sitzenden Blätter 58 DOCTERS V. LERUWEN-REIJNVAAN erreichen gewöhnlich die normale Grösse nicht; sie bleiben oft viel i kleiner und fallen sehr bald ab. Figur 105. Im Urwalde zu Tji-njiroean bei Bandoeng, © 1700 M., Oengaran + 1200 M. Figur 108. Stengelanschwellung von Aeschynanthes pulehra Don. x 1. 255. Aeschynanthes pulchra Don. 2. Stengelgalle ebenfalls von einer Cecidomyide verursacht. Diese zweite Art Stengelgalle ist von der vorigen grundverschieden. Es sind kleine Gebilde, 3 mm lang und 2 mm breit, und 1 oder 2 mm hoch, welche mit dem Stengel ihrer Länge nach verwachsen sind, Da ihre Oberfläche graubraun und die des normalen Stengels ‚grün ist, heben die Gallen sich deutlich von letzterem ab. Die Oberfläche der Galle zeigt zahllose sehr feine Risse und Schüppchen. EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG or um _ In ihrer Mitte besitzen die Gallen gewöhnlich ein mehr oder wenig tiefe Quergrube. Viele zeigen auch der Länge nach eine solche, so dass sie äusserlich aus vier Teilen zu bestehen scheinen, (Figur 109). Im Innern findet man aber nur eine Lar. venkamer, worin eine kleine gelblich-weisse Ce- cidomyidenlarve lebt. Meistens liegen einige Gallen bei einander, in einer Reihe oder in unregelmässigen Gruppen vereinigt. Figur 109. Stengel- galleaufAeschy- Im Urwald des Oengaran, 1000 M, und des Tela- nanthes pul- maja-Gebirges, 1400 M. chra Don.x]1. 256. Aeschynomene indica L. Lepidopterocecidium an den Stengeln. Die normalen Stengel sind nur | oder 2 mm dick. An verschiedenen Stellen besitzen sie umre- gelmässig spindelförmige Anschwellungen, welche 3 mm dick und 10 mm lang sind. Die Oberfläche derselben ist nicht ganz glatt, sondern mit kleinen Unebenheiten versehen. Die Farbe ist gelblich, bisweilen auch etwas weisslich. Am Strande bei Pekalongan. 257. Ammannia baccifera L. Coleopterocecidium an den Stengeln. Die kleinen Pflanzen haben Stengel von nur 1 mm Dicke und zeigen daran kurze, spindelförmige, aber auch wohl mehr oder weniger einseitig entwickelte Anschwel- lungen. Diese Gallen sind ungefähr 4-6 mm lang und 3-5 mm dick. Sie haben eine glatte, unbehaarte Oberfläche und dieselbe grüne oder rote Farbe wie der Stengel selbst. 60 DOCTERS V. LERUWEN-REIJNVAAN Wie auch in der beigefügten Figur 110 zu sehen ist, können Blatter und Blumem darauf entwickelt sein. Semarang und Tirto bei Pekalongan. be} 5 Figur 110. Stengelgalle auf Figur 111. Stengelgalle auf Ammannia 0c- | Ammannia bacci- - tandra Roxb. x 1. + fera L. nat Gr. i | ron EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 61 258. Ammannia octandra Roxb. 1. Stengelgalle von einem Rüsselkäfer gebildet. Die Stengel, die nor- mal ungefähr 1 ‘'/,-2 min dick sind, sind stellenweise zu unregelmäs- sig spindelformigen Gallen angesehwollen. Sie sind 6-10 mm dick, und 11-20 mm lang. Auf ihrer Oberfliiche zeigen sie verschiedene Furchen und Buckel. Sie sind meistens gelblich, auch etwas rosa oder rot gefärbt. Im Innern zeigen sie verschiedene Larven eines briunlichen Coleopteron. Figur 111. . Semarang. 259. Ammannia octandra Roxb. 2. Riisselkiifergalle an Blumen und Friichten. Die nimlicheu Tier- chen bilden auch Gallen an den Blumen, bezw. an den Früchten. Letztere bleiben fortwährend vom Kelche umschlossen und sind nor- mal 3 '/, mm lang, 2 mm breit, und einigermassen viereckig, da der Kelch vier deutlich sichtbare Längsrippen besitzt. Bei den infizierten Blüten schwillt dieser zu gleicher Zeit ebenso gross. Die vier Rippen bleiben noch sichtbar. Der Fruchtknoten ist angeschwollen und füllt den Kelch ganz. Im Innern sind Plazenta und Samenknospen zum Teil gut entwickelt, zum Teil aber verkümmert. Die Farbe der Galle ist meistens rötlich. Die Käfer entschlüpfen durch kleine Löcher in den Seitenwänden. Semarang. 260. Antidesma montanum Bl. 2. Cecidomyidengallen auf den Blättern. Die Unterseite der Blät- ter ist bisweilen von einer grossen Anzahl eigentümlich gebildeter Figur 112. Blattgalle auf Antidesma montanum Bl. nat Gr, 4 r 17 TR x ni M sue 5 INI RE \ 62 Docrers v. LEEUWEN-RELINVAAX Gallen bedeckt. Die Gallen sind kleinen, schmalen Krügelchen ähn- lich und stehen gewöhnlich senkrecht auf der Blattoberseite, sind aber mehrmals schief daran befestigt. Sie sind 7-13 mm lang und 1'/, mm dick, an der Basis etwas angeschwollen, und noch mehr nach unten wieder etwas eingeschnürrt. Die Spitze ist flach abgeruudet Figur 112. An der Blattoberseite ist nur eine schwache Einbuchtung und ein Fleckchen sichtbar. Obschon die ganze Galle hohl ist, be- findet sich die Larvenkammer doch nur am unteren Ende der Galle, sie ist durch eine Querwand von dem oberen Teil des Gallenraumes getrennt. Jm Innern lebt eine weisse Cecidomyidenlarve. 3isweilen sind zwei Gallen der Länge nach mit einander ver- wachsen. Ihre Oberfläche ist kurz abstehend behaart. In Djattiwald zu Soemoer Pitoe bei Weliri. 261. Ardisia attenuata Wall. Cecidomyidengalle auf den Blättern. Diese Gallen liegen als äus- serst flache Scheibehen auf der Oberseite der Blattscheibe. Sie sind 4-5 mm gross und 0.8-0.9 mm hoch. Gewöhnlich liegen mehrere Gal- len dieht hintereinander und sind dann nicht mehr kreisrund, son. dern an den Verwachsungsstellen abgeflacht. Es ist dabei merkwürdig, dass der Rand der Gallen sich noch ungefähr 0.7 mm weit fortsetzt und als ein dünnes Häutchen die ganze Galle umgibt. Die Farbe der Galle selbst ist grün, die des Randhäutehens dagegen braun, so dass dieses sich deutlich von der Galle und von dem Blatte abhebt. Im Zentrum findet man eine kleine Larvenkammer (L. H.) von einer kleinen Cecidomyidenlarve bewohnt. Diese Kammer befindet sich in der Mitte eines zartzelligen Nährge- webes. Aufmerksamkeit verdient auch die eigentümliche Form des me- ERS 1 chanischen Gewebes, das aus zwei Teilen besteht; ein Teil oberhalb und ein Teil unterhalb der Larven- Figur 113. Blattgalle auf Ardi- kammer, wie das in der Figur 113 sia attenuata Wall. x 10. S. Z. angegeben ist. J. J. SMITH et auct. coll. Allgemein im Wald zu Depok. = Y > Ù ' È 1 ) Pee el Merge Ra ee BN ee È en 7 aa hee pra SS i hale VODA Ea t ATR he ” ni - Tr ar =~ EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 63 262. Asplenium nidus L. Acaroceeidium an den Blättern. Die Spitze des Blattes ist nach oben eıngerollt. Diese Rollung ist nicht ganz regelmässig ausgebil- det und sehr hart, so dass man die infizierten Teile beim Öffnen zer- bricht. Junge Biätter können fast ganz verunstaltet werden, wie in der Figur 114 zu sehen ist. Die Ober- fliche der Galle ist bucklig. Die Ver- diekung der infizierten Blatteile ist nur eine geringe und entsteht fast haupt- sächlie" durch Hypertrophie von Zel- len, speziell der Epidermis. Im Gegen- satz zu vielen anderen Phytoptengal- len sind keine Haare entwickelt. Die Gallen waren sehr allgemein an den Fig. 114. Blattgalle an Asple- jungen Pflänzchen, die sich auf den pium nid us Lex Bäumen der bekannten Kanarieallee im botanischen Garten zu Buitenzorg angesiedelt hatten. Hortus Bogoriensis zu Buitenzorg. 262. Breynia microphylla Muell. Arg. Lepidopterocecidium an den Stengeln. Diese spindelfürmigen, aber kurzen und dicken Stengelanschwellungen haben wir schon bei ver: schiedenen Euphorbiaceae gefunden (u. a. bei Glochidion molle Bl. M. VIII No. 49). Die Verdickung ist eigentlich einseitig, aber der unverdnderte: Stengelteil wird fast ganz in der Schwellung aufgenom- men. Er ist dennoch deutlich an der einen Seite der Galle zu sehen. Die ganze Galle ist holzig, dunkelbraun und mit Längsrissen verse- hen, ungefàhr 25 mm lang und 10 mm dick. Im Innern findet man eine geräumige Larvenkammer von einer Raupe bewohnt. Urwald auf dem Telamaja, + 1000M. und auf dem Oengaran, + 1200 M. 264. Breynia virgata Muell. Arg. Lepidopterocecidium an den Stengeln. Der schon im zweiten Bei- tra gunter N. 25 in Marcellla (VIII, 1909) beschriebenen Schmet- 64 Docrers v. LEEUWEN-REIINVÄAN terlingsgalle ganz ähnlich. Bis zu 80 mm lang, 5-8 mm dick und allmählig in den normalen Stengel übergehend. A. Ranr und J. J. SMItH coll. Tji-njiroean bei Bandoeng. + 1700 M. 265. Callicarpa longifolia Lam. 1. Acarocecidium auf den Blättern. Auf einer der beiden Blatt- seiten entstehen ziemlich unregelmässige Auftreibungen. Diese sind verschieden gross und können 5 bis 7 mm lang und breit und 3 bis 4 mm hoch sein. Die Grösseren scheinen aus mehreren Teilen zu- sammengesetzt zu sein; ihre Oberfläche zeigt Längsgruben und War- zen. Die Gallen sind grün oder gelblich gefärbt und mit rostbraunen Haaren, die in Büscheln zusammen stehen bekleidet. An der entge- gengesetzten Blattseite besitzt die Galle eine deutlich sichtbare, ziem- lich geräumige Eingangsöffnung. Plaboean bei Weliri. 266. Callicarpa longifolia Lam. 2. Blattgallen. Die Hauptnerven sind an der Blattunterseite ver- breitert, d.h. senkrecht auf der Richtung des Hauptnerves ausge- dehnt. Die Nerve ist an den infizierten Stellen 2-5 oder selbst 7 mm breit geworden und diese Anschwelluug setzt sich oft auf den Sei- tennerven fort. An der Blattoberseite ist eine kleine Verdickung sicht- bar und die Blattspreite selbst ist wellenartig gebogen und zeigen- zahlreiche kleine Öffnungen. Sämtliche Gallen waren denn auch schon leer und mit Sicherheit kann der Gallbildner nicht angegeben werden. Wahrscheinlich wird er sich als eine Cecidomyide herausstellen. Im Bambuswald zu Plaboean. 267. Capparis sepiaria L. Acarocecidium auf den Blättern. Die Blattfläche ist stellenweise nach oben hervorgewachsen, sodass kleinere oder grössere flache Bla- sen entstehen. Diese können 1.10 mm. gross werden und zeigen an ihrer Oberfläche eine grosse Anzahl Runzeln und Unebenheiten. An EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 65 der Basis sind sie nur sehr wenig emgeschnürt, sodass die Eingangs- öffnung der Galle an der Blattunterseite sehr geräumig ist. Die In- nenseite der Galle ist mit einem aus kurzen, rehbraunen Haaren bestehenden Erineum sammetartig bekleidet. Von Java ist diese Galle uns noch nicht bekannt. Wir haben sie in grosser Zahl auf der Insel Madoera gefunden. Wahrscheinlich wird sie auch auf Java vorkommen. (Siehe Beitrag 5, Anhang, N. 2. Marcellia, X. 1911. S. 92). 268. Casuarina equisetifolia L. Hymenopterengalle an den Zweigspitzen. Die Spitzen der jungen Zweiglein können in Gallen umgewandelt werden, die den weiblichen Blüten oft sehr ähnlich sein können. Die Internodien des Stengels bleiben kurz, so dass die verschiedenen Kränze von schuppenförmi- gen Blättern dicht bei einander zu stehen kommen. Die Basis der Schuppen wird dabei stark verdickt und verwächst zum Teil mic dem Stengel selbst. Allein die Spitze der Schuppen bleibt nor- mal und raet frei hervor. Hierdurch entsteht eine Art ganz von Schuppen bedeckte Knoten. Im Innern dieser Verdickung findet man die ovalen Larvenkammern. Die Anzahl dieser Kam- mern ist abhängig von der Grösse der Stengel- verdiekung. Die meisten Gallen sind regelmäs- sig gebaut und ungefähr 3 mm gross. Es gibt aber auch solche, die mehr als 9 mm. gross Figur. 115. Zweigspit- 3 c A x + ‘ a und dann meistens mehr breit als lang sind. zengalle an Casua rina equisetifo- rr beieefüsten Figur 115 ist eine kleine é In der beigefüg g x He MEL und regelmässig ausgebildete Galle zu finden. Die Farbe der Galle ist rot. E. JACOBSON coll. Nongkodjadjar bei Lawang. 269. Clematis Leschenaultiana D.C. Cecidomyidengallen an den Blättern. Diese Gallen können sehr verschieden geformt sein. In Figur 116 ist eine Galle abgebildet, welche aus einem sehr jungen Blatte entstanden ist. Es entstehen 2 Pi) 66 DoctERS Vv. LREUWEN-REIINVAAN dann unregelmissige Verdickungen während die Blattspreite sich kümmerlich entwickelt. Die an älteren Blättern entstandenen Gallen sind meistens von mehr karakteristischer Form. Diese treten an bei- den Seiten der Blattfläche hervor. An der Blattunterseite sind sie ungefähr säulenförmig, etwa 7 mm lang und 45 mm dick; in der abgestumpften Spitze findet sich oft eme kleine Einsenkung. An der Blattoberseite sind die Gallen ca halbkugelförmig mit einem kleinen spit- Figur. 116. Blattgalle an C 1 e- oe F matis Leschenaul- tan DC ese al der Seite. An dieser Seite sind sie un- zen Stachel auf dem Gipfel oder auf gefähr 5 mm hoch und an der Basis eben so dick. Oft sind die Gallen schief zur Blattscheibe eingepflanzt. Sie sind saftig, haben eine hellgriine Farbe und sind spärlich behaart, wie die Blätter selbst. Die gallentragenden Blatter sind ausserdem nicht regelmässig ausgebildet und zeigen Falten. Jede Galle enthält eine Larvenkammer, die in der Längsrichtung liegt und eine oran- gefarbige Larve enthält. In feuchten Thälern des Oengarans, = 1500 M. 270. Conocephalus suaveolens Bl. 1. Cecidomyidengalle auf den Blättern. Die Gallen treten auf der Blattunterseite am stärksten hervor und sitzen fast immer in einer Reihe hinter-einander, den Seitennerven entlang, d.h. in nächster Nähe der Seitennerven und dabei immer an der von dem Hauptnerv abgewendeten Seite. Die einzelnen Gallen sind oval, wobei die Längs- achse mit dem Seitennerv parallel geht. Die Gallen sind ungefähr 5-9 mm lang und 4-7 mm breit. Die Höhe beträgt nur 2-4 mm. An der Blattoberseite ist nur eine schwache, halbrunde Verdiekung ge- bildet, die aber deutlich hervortritt, da die Blattscheibe ringsum dıe Galle herum grubenförmig eingesunken ist. Gewöhnlich sind die Gal- len mit anderen verwachsen; durch Quergruben sind sie dann noch von einander getrennt. Jede Galle ist aber Mehrkammerig, d.h. im Innern findet sich eine Anzahl kleiner, runder Larvenkammern, die neben und hinter einander liegen. An der Blattoberseite sind die Bi we CAC ? Mr aad « wen RAP re ME? : ox D dar A £ 4 = LI - EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 67 Gallen von derselben Farbe, wie das Blatt, an der Blattunterseite aber braun und von einer Korkschicht überzogen. Im Urwald zu Soemoer Pitoe und Plaboean bei Weliri. 271. Conocephalus suaveolens BI. 2. Stengelgalle von Cecidomyiden gebildet. Die Spitze des Stengels ist stark angeschwollen und bildet eine unregelmässige Masse von 25-40 mm Grösse. Blätter und verkümmerte Reste derselben sind auf der Oberfläche die- ser Anschwellungen befestigt. Die Farbe ist grün oder etwas rötlich. In der Mitte befin- det sich eine grosse Anzahl Kammern von Cecidemyidenlarven bewohnt. Fig. 117. Im Urwald auf dem Oengaran, + 1000 M. 272. Crotalaria semperflorens BI. 1. Schmetterlingsgalle an den Stengeln. Diese Crotalaria-Art trägt eine ähnliche Sten- gelgalle, d.h. eine spindelförmige Verdiekung des Stengels wie Cr. saltiana Andt. (Mar- collug#VIZI, 21909: "N. 3, 8. 24). Fig. 117. Stengelgalle auf Conocephalus sua- Bachufer bei Kali Sidi auf dem Oengaran, + 800 M. veolens Bl. nat. Gr. 273. Crotalaria semperflorens BI. 2. Phytoptengalle. Dieselbe Galle, welche von Acariden an den Blättern von Cr. saltiana Andt. (Marcellia VIII, 1909; N. 4, S. 25.) gebildet wird. Die jungen Blätter sind oft völlig von den sehr blaszrosafarbigen Erineen bedeckt und verunstaltet. Dieselbe Stelle wie die vorige Galle. 274. Erioglossum edule BI. 2. Cecidomyidengallzn an den Blättern. Ausser der unter N. 165 beschriebenen Blattgalle fanden wir deren noch drei andere zwar kleine, doch deutlich zu unterscheidene Gallen. Als erste davon nen- nen wir diejenige, welche an der Blattoberseite schwache ovale Ver- 68 DOCTERS V. LEEUWEN-REIJNVAAN dickungen bildet, ven 1 *), - 2 */, mm Grosse und von hellgriiner Farbe, glatter und gliinzender Oberfläche. Da von diesen Gallen fast immer einige hintereinander legen, fallen sie mehr ins Auge. Meistens lie- gen diese Reihen dem Hauptnerv oder den Seitennerven entlang. Sie liegen alle in gleicher Entfernung hintereinander und mit ihrer Lingsachse parallel mit dem Nerv. Nur sehr selten liegen die Gal- len regellos über die Blattfliche zerstreut. Alle sind von einer un- tiefen Ringgrube umgeben. Nach der Blattunterseite bilden die Gallen eine starkere Wölbung, welche 2-5 mm breit und 5-4 mm lang werden kann. An der Basis ist die Galle dann etwas ein- geschnürt. Im Innern befindet sich eine englümige Larvenkammer, welche parallel mit der Längsache der Galle liegt. Hierin lebt eine winzige Ceci- domyidenlarve. Figur 118. Djerakah bei Semarang. 275. Erioglossum edule Bl. Fig. 118. Blattgallen an Eri o- glossum edule Bl. x 1. > 3. Cecidomyidengalle an den Blät- tern. Auch diese Galle ist oval und wolbt sich gleichfalls nach beiden Blattseiten hervor. Sie ist aber nicht so regelmässig, wie die vorige. Auch diese Gallen liegen mei- stens in einer Reihe hinter einander, dem Haupt-oder den Seiten- nerven entlang, aber nicht in so regelmässigen Abständen wie bei den anderen. Oft sind zwei oder mehr Gallen mit einander verwach- sen, dabei liegt ihre Längsachse nicht immer parallel mit einem Nerv. Die einfachen Gallen messen ungefähr 1 bei 2 '/, mm und sind an beiden Seiten des Blattes gleich stark entwickelt. Ihre Farbe ist hellgrün, bisweilen gelblich, die Oberfläche unbehaart, aber durch feine Aderchen etwas uneben. Rings um die Galle herum bildet die Scheibe eine Ringgrube, die willkürlich an einer der beiden Blatt- seiten entwickelt sein kann. Figur. 115. Djerakah bei Semarang. 276. Erioglossum edule Bl. 4. Cecidomyidengalle an den Blättern. Diese Galle, die oft mit den beiden anderen Gallen zu gleicher Zeit auf einem Blatte vor- EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 69 kommen kann, ist die winzigste derselben. Sie ist ungefähr kreisrund, 1 oder 2 mm gross, und kaum 1 mm stark. An der Blattoberseite ist die Verdickung noch am stärksten entwickelt. An beiden Seiten ist diese Galle von einer zähen graubraunen Schicht tiberzogen. Sie enthilt eine zentrale Larvenkammer mit einer Cecidomyidenlarve. Djerakah bei Semarang. 277. Erioglossum edule BI. 5. Mierolepidopteroceeidium an den Hauptnerven. Der Mittelnerv zeigt spindelförmige Anschwellungen, die an beiden Blattseiten gleich stark sind. Die erwachsenen Gallen sind 15 mm lang und in der Mitte 5-6 mm dick. In der Jugend sind sie filzig behaart, ebenso - wie die Blattspreite und die Nerven, später werden sie aber rost- braun. Die Larvenkammer, die eine kleine Raupe enthält liegt in der Langsrichtung der Galle. Der infizierte Nerv wächst nicht normal aus, er bleibt kürzer als sonst, wodurch die Blattspreite meistens nach unten umgebogen wird. Tjardi bei Semarang. 278. Erioglossum edule BI. 6. Wie die vorige Galle aber an den Stengeln. Kine Microlepidop- tere, wahrscheinlich dieselbe, welche die vorige Galle bildet, verur- Sacht auch an den jungen Stengeln spindelförmige Verdickungen. In der Jugend liegen die spindelförmigen Verdiekungen mehr oder we- niger seitlich, so dass noch ein Teil des normalen Stengels sichtbar bleibt. Die völlig entwickelten Gallen sind dagegen regelmässig rings um den Stengel herum gebildet. Sie sind 15 mm lang und 10 mm breit. Ihre Oberfläche ist rostbraun gefärbt. Tjandi bei Semarang. 279. Eugenia tenuicuspis K. et V. 1. Psyllidengallen auf den Blättern. Die 6-10 um grossen, nicht ganz regelmässig runden Gallen bilden an der Blattoberseite schwa- che Verdickungen, die nur 1 mm hoch sind. Sie sind glatt und hell- grün gefärbt. Oft zitzen mehrere Gallen neben einander und bilden dann unregelmässige Flecken, welche durch ihre helle Farbe sich 70 DOCTERS Vv. LEEUWEN-REIJNVAAN stark von der dunkelgrünen Blattfläche abheben. An der Blattunter- seite ist keine Verdiekung entstanden, dort findet sich nur ein gel ber Flecken von einem hellen Kreis umgeben. Im Zentrum dieses Fleckens sitzt eine feine Spalte, die durch einen feinen Kanal mit der Larvenkammer der Galle in Verbindung steht. Oengaran, + 1200 M, Tretes auf dem Weliran, = 1000 M, 280. Eugenia tenuicuspis K. et V. 2. Von einer Acaride gebildete Blattgalle. Diese zweite Galle bil- det an der Blattoberseite kegelförmige Erhebungen von + 4 mm Höhe, die an der Basis 4 mm breit sind und nach oben schmäler werden, aber doch ziemlich stumpf endigen. Sie sind sehr dunkel. griin gefärbt. An der Unterseite des Blattes befindet sich eine geräu- mige Öffnung, die in einen kegelförmigen Raum führt, welcher nichts besonderes aufweist. Oengaran, = 1200 M. 281. Eugenia tenuicuspis K. et V. 3. Blattrandrollung unter Einfluss von Thripsiden. Diese Galle ähnelt den beiden folgenden sehr. Wie diese besteht sie in einer, doch wenig festen Rollung des Blattrandes, sodass eine röhrenförmige Kammer entsteht, worin die erwachsenen Tiere, die Larven und die Eier in grosser Zahl beisammen liegen. Die für diese Eugenia - Spezies so karakteristische Träufelspitze bleibt dabei unverändert. Tretes auf dem Weliran, = 800 M. 282. Eurya japonica Thunb. 2. Blattrandrollung von Tripsiden gebildet. In folge einer Infek- tion durch die angegebenen Tiere rollen sich die Blattrander in threr ganzen Länge sehr steif nach oben zusammen auf. Ein grosser Teil der Blattspreite bleibt aber unverändert, und diese unvergallten Absch- nitte werden an beiden Seiten des Hauptnerves etwas nach unten umgebogen. Die in frühester Jugend infizierten Blatter sind aber mei- stens gänzlich gerollt. Da die heller gefärbte Blattunterseite durch diese Rollung nach oben zu liegen kommt, heben die Gallen sich deutlich von den nichtinfizierten Teilen ab. Oengaran, + 1000 M. in eS ene a Lane EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG val 283. Ficus cuspidata Reinw. 2. Blattrandrollungen. Die Ränder der sehr steifen Blätter wer- den ganz oder nur zum Teile nach unten gerollt. Auf diese Weise entsteht eine engliimige Röhre, worin die verschie- denen Entwieklungszustände eines Thripsiden zu fin- den sind. Die Rollungen zeigen bisweilen gelbe Fle- eken und oft auch rotbraune Linien und Punkte. Die Träufelspitze ragt dabei immer unverletzt zwischen den beiden Gallen hervor. Figur 119. Oengaran, = 1200 M. 284. Ficus recurva BI. 1. Von Cecidomyiden gebildete Knospengallen. Die in Gallen umgewandelten Knospen sitzen terminal oder seitlich in den Blattachseln. Im letzteren Fall sind sie auf eigentümliche Weise festgeheftet. De- runtere Teil der Knospe bildet die Galle und ist da- durch zu einem runden oder ovalen Knoten von 4 bis 8 mm bei 5-15 mm Grösse angeschwollen. Diese Verdickung ist in ihrer Mitte an dem Stengel an- geheftet, wie in der beigefügten Figur zu sehen ist. Die Galle ist griinlich braun und ziemlich glatt, nur am unteren Ende befindet sich ein kleiner, kurzer Fig. 120. Fig. 120. Knospengalle auf Ficus recurva Bl. EAP 285. Ficus recurva BI. Oengaran, CI e apnee arr Bere Fig. 119. Blat- trandrollung auf Ficus cuspi- data Reinw. =<, Ile Stachel. Die Spitze der Galle besteht aus dem Rest der Knospe, die mehr oder weniger ausgewachsen ist und bisweilen junge Blätt- chen trägt. Im Innern des angeschwollenen Teiles liegen mehrere Larvenkammern wo- rin sehr kleine Cecidomyidenlarven leben. + 1400 M, 2. Cecidomyidengallen an den Blättern. Auch auf den Blättern dieser kletternden F ic u s-Art haben wir Cecidomyiden gebildete Gal- 72 DOCTERS v. LEEUWEN-REIJNVAAN len gefunden. Diese sitzen meistens am Nerv entlang und hemmen das Wachstum desselben, wodurch die Blattspreite, zumal wenn die Gallen in der Nähe des Hauptnerves sitzen, gekrümmt und gefaltet wird und einen welligen Rand bekommt. Aut der Blattoberseite bil- den die Gallen kreisrunde, flache Knôüpfchen von hellerüner Farbe und 5 mm Grösse. Im Zentrum sitzt eine untiefe Einsenkung. An der Blattunterseite hat sich auch eine ähnliche Verdiekung gebildet, ebenfalls mit einer zentralen Vertiefung. Der Nerv, der an dieser Blattseite an der Oberseite der Galle liegt, ist dabei etwas verdickt. Diese Gallen sind sehr flach und ihre ganze Höhe beträgt nur 2 oder 3 mm. Im Innern derselben findet man eine runde, niedrige Larvenkammer. Oengaran, + 1400 M. 286. Glochidion littorale BI. Lepidopterocecidium an den Stengeln. Eine schmutzig braune Raupe verursacht holzige Schwellungen an den Stengeln. Die Galle ist kurz-spindelformig und nicht immer ganz regelmässig au- sgebildet. Da die Galle oft ein normales Blatt trägt, wie auf der Fignr 121 zu sehen ist, kann sie an der einen Seite des Stengels star- ker entwickelt sein, als an der anderen. Die Linge der Galle beträgt 7-12 mm, die grösste Breite ist ungefähr ne 9 à 7 1 x O ° 5 ae . Fig. 121. Stengelgalle an Glochidion 12 mm. Die Oberfläche zeigt bb CALE lel, se 1h, 3 SIRO È viele Grübchen und ist von einer braunen Korkschicht tiberzogen. Barringtonia-Formation zu Kali Woengoe bei Kendal. 287. Glochidion rubrum BI. Acarocecidium auf den Blättern. Jede Galle entwickelt sich zum Teil an der einen, zum Teil an der anderen Blattseite. Gewöhnlich sind mehrere Exemplare miteinander verwachsen, so dass die so - EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 19 entstandenen Gebilde unregelmiissig geformt sind. Selbst die einfa chen Gallen sind nicht ganz regelmässig, wie in der Figur zu sehen ist. An der einen Seite des Blattes wölbt sich die Galle ungefähr halbkugelförmig hervor, an der anderen Blattseite ist sie mehr zu- gespitzt, da an dieser Seite die Eingangsöffnung gebildet ist. Die Oberfläche zeigt zahlreiche Risse, die in der Längsrichtung der Galle liegen and bei der Spitze zusammentlies- sen. Diese Galle ist also eine mit einem 5 Mündungswall, weleue schornsteinartig, ug Seo dabei etwas schiefausgebildet ist. Der f(y REN Eingangskanal ist sehr eng und führt nach it a der eigentlichen Kammer, welche zusain- Ap u ARS Va mengestellt, d.h. von zahlreichen W uche- VT einander zusammenhängen, geteilt ist. Fi- Fig. 122. Durchschnitt der Blatt- gur 122. In Vielem ähnelt diese Galle der galle auf Glechidion ru- brasm -Bl.22<,9. rungen in mehrere Abteilungen, die mit auf Cınnamomum zeylanicum Breyn. beschriebenen Milbengalle. (Marcellia VIII, 1909. N. 1. Si 22. Im Djattiwald südlich von Pekalongan und von Tempoeran. 288. Glochidion zeylanicum Juss. Die Galle ist entstanden aus dem Stengelteil einer Knospe. Die- ser ist verdickt und dabei holzig geworden, während Blätter und Knospenschuppen noch an der Aussenseite sichtbar sind. Die Galle ist ungefähr 9 mm breit. Die Oberfläche ist rauh und mit untiefen Längrissen versehen. Im Innern findet sich eine gresse Kammer. Ihrer Form nach ähnelt diese Galle der Schmetterlingsgalle auf den Sten geln von Glochidion-Arten, so dass wir vermuten, dass auch diese Galle von einem Schmetterling gebildet worden ist. ‘ Djattiwald zu Tempoeran. 289. Gnetum neglectum BI. Cecidomyidengalle an den Blättern. Figur 123 gibt einen sche - matischen Längsschnitt durch diese Gallen, die an der Unterseite der Blätter regelmässige runde oder auch wohl etwas ovale Gebilde formen. Sie sind 1 oder 2 mm hoch, meistens von glatter Oberfläche 74 DOCTERS V. LEEUWEN-REIJNVAAN und graubraun. An der Basis sind sie etwas eingeschnürt. An der Blattoberseite ist nichts von einer Verdiekung zu erkennen, nur bisweilen ein kleiner Flecken. Die kleine runde Larvenkammer liegt nicht genau im Zentrum, sondern an der Aussenseite der Galle. Das mechanische Gewebe hat eine eigentümliche Form, und ist nur an der O- berseite ringsum die Kammer herum entwi- Fig. 123. Durchschnitt der ckelt. (Figur 123 8. Z.) Blattgalle von Gne- Gewöhnlich sitzen die Gallen auf den tum neglectum Nerven oder auch an den Nerven entlang, PISO dabei meistens in einer Reihe hintereinan- der in regelmissigen Abstiinden von einander. Einige Male fanden wir auch Exemplare, die mehr oder weniger mit einander verwach- sen waren, wodurch ihre Form unregelmässig wurde. Im Walde von Soemoer Pitoe bei Weliri: 290. Grewia paniculata Roxb. Acaridengallen an den Blättern. Dies sind sehr kleine Gallen, die auf der Blattoberfläche entwickelt sind. Sie sind sammetartig grau behaart und 1 oder 2 mm. gross. An der Blattunterseite ist nur eine sehr schwache Verdiekung zu sehen, die im Zentrum weisse Härchen trägt. Karang Anjar bei Semarang. 291. Gynandropsis pentaphylla D. ©. Alchengalle an den Wurzeln. Die zarten Wurzeln tragen die be- kannten spindelförmigen Gallen. O’HERNE coll. Semarang. 292. Gynostemma pedata Bl. 1. Cecidomyidengallen an den Blättern. Unter Einfluss von vielen Cecidomyiden werden die jungen Blätter gauz verunstaltet. Sie ver- wandeln sich nämlich in grosse, dicke, parenchymatisehe Propfen von sehr unregelmässiger Form. Die Dicke der Galle beträgt unge- fahr 10 mm, die Länge derselben wechselt zwischen 10 bis 30 mm: NE PNA ee QE EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 13. Sie sind sehr saftig und mit weissen Härchen bedeckt. Durch Quer- gruben sind sie dabei oft in mehrere, nicht deutlich von einander getrennte Stücke geteilt. Reste «des Blattes und dann und wann eine Ranke sind auf der Oberfläche entwickelt, woraus her- vorgeht, dass auch der Blattstiel mit in die Galle aufgenommen wird. Figur 124. Im Innern findet man eine grosse Anzahl Kammern mit orangefarbigen Cecidomyidenlarven. Fig. 124. Galle auf einem Blatte Im Urwald auf dem Oengaran, + 1200 M. von Gynostemma peda- ta Bl. nat Gr. 293. Gynostemma pedata BI. 2. Knospengallen von Cecidomyiden gebildet. In den Blattachseln sitzen kleine, verschieden geformte Gallen. Bald sind sie an der Ba- sis breit und an der Spitze ziemlich sehmal, bald unregelmässig rund mit undeutlichen Warzen versehen. Im Durchschnitt messen sie 3-5 mm. Sie sind saftig und hellerün und mit wenigen feinen, weissen Härchen besetzt. Sie enthalten eine oder mehrere Kammern, deren jede von einer kleinen oran- gefarbigen Larve bewohnt wird. Fig. 125. Bei Garoong, Urwald auf dem Oengaran, Fig. 125. Knospengalle auf + 1200 M. Gynostemma pe- duantia® Bl SL. 294. Gynostemma pedata Bl. 3. Stengelgallen von Cecidomyiden gebildet. Die infektierten Sten- gel tragen meistens mehrere Gallen, die hinter einander liegen. Zu- sammen bilden sie Schwellungen von 5 bis 25 mm Lange. Jede Sch- wellung ist mit einigen deutlichen Längsgruben versehen, welche die Galle in mehrere Teile teileu, die je eine einzige lange Larven- kammer enthalten. Im Querschnitt sind die Gallen unregelmässig eckig, sie bestehen zum grössten Teile aus Parenchym. Nur die im Marke liegenden Gefässbündel zeigen sekundäres Wachstum, wobei 1 [ep] Docrers v. LEEUWEN-RELINVAAN die Xylemelemente in radialer Richtung stark vermehrt sind. In tan- gentialer Richtung bleiben sie aber eben so schinal, wie sie in einem normalen Stengel sind, und werden durch breite Parenchymstreifen von einander getrennt. Die Gallen haben äusserlich grosse Ähnlich- keit mit den von uns an anderen Cucurbitaceen beschriebenen Gal- len (1). Ob diese aber wie jene Ambrosiagallen sind, konnten wir leider nicht feststellen. In den untersuchten Exemplaren konnten wir wenigstens keine Pilzhyphen finden, und die Larvenkammer wurde nur von halbangetressenen Zellen begrenzt. Im Cinchona-Garten. Kendeng bei Bandoeng, = 2000 M. 295. Helicia attenuata BI. 1. Blattgallen von Rhynchoten gebildet. Unter Einfluss der genann- ten Tiere entstehen auf dieser Pflanze sehr merkwiirdige Gallen. In Figur 127 ist die einfachste Galle abgebildet. In die- eine kleine Strecke nach oben umgesch- lagen, eingerollt und dabei stark ausge- wachsen ist. Auf diese Weise ist eine Art Blase entstanden, mit einer etwas verdi- ckten Wand. Diese Gallen sind 5 oder 10 mm gross und von eigentümlicher lila oder purpurner Farbe. Die Oberfläche dersel- ben ist glatt. Aber auch ein viel grösserer Teil des Blattes kann in eine Galle umgewandelt werden. Hiervon giebt Figur 126 ein Bei- spiel. Die Blitter sind dadurch ganz ve- runstaltet, nur ein kleines Sttick der Blatt- spreite ist normal geblieben, das Ubrige bildet eine grosse, unregelmässige, mei- stens seitlich etwas zusammengedrückte Blase. Diese kann 10-15 mm gross wer- Fig. 126. Blattgallen von He- en, nämlich in der Breite, denn in der licia attenuata BI.><1. A » CH: LI: Länge kann sie sehr verschiedener Grösse (1) Ueber die Entw. und Anat. einiger Markgallen und über Kallus. Recueil des Trav. botan. Neerl. Vol. VIII. 1911. S. 24. sem Fall ist es der Blattrand, der über EINIGE GATLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG rit sein. Die glatten Gallen sind weiss, sehwachgelb oder rosa gefärbt. Im Innern findet man dann eine grosse Anzahl Läuse dieht beisam- men. Auch ganze Achselknospen kOn- nen sich im Gallen verwandeln. Figur 126. Die ausgewachsenen Gallen öffnen sich, indem sich drei oder vier einan- der ungleiche Klappen bilden, die sich ganz flach nach aussen legen. Pager Goenoeng bei dem Merbaboe, = 1000 M; Urwald auf dem Oengaran, = 1000 M. 296. Helicia attenuata BI. Fig. 127. Blattrandfaltung an 2. Durch Läuse vergallte Blumen. Die Helicia attenuata Bl. normalen Blumen sitzen in langen Ri- Bei a: Durchschnitt der Gal- los >= spen und besitzen ein sehr langes vöh- renförmiges Perianth, das im Knopfzustand am oberen Ende eine kleine Auftreibung bildet. (Figur 128). Beim Öffnen der Blumen teilt sich dieser obere Teil in vier schmale Streifen, — , die sich bald ganz nach hinten umbiegen, und sich dabei korkzieherartig zusammenrollen. Die vier Staubblätter, die hoch über die Blume hi. nausragen, sind auf den Perianthblättern ein- gepflanzt. Im Zentrum befindet sich ausserdem pieur 128. jlüttengalle noch der Fruchtknoten mit dem langen Griffel. von Helicia atte- Bei den infizierten Bhunen bleibt das Perianth nwata BI. XI. geschlossen und wird stark aufgetrieben, bleibt dabei auch ungefähr um die Hälfte kürzer als eine normale Knospe (Fig. 128 in der Mitte). Die Galle ist beerenförmig, am Gipfel etwas zugespitzt. Bisweilen sind nicht alle vier Perianthblätter geändert, sodass dann sehr un- regelmässige Gallen entstehen. Die reifen Gallen klaffen auf in vier Teile, welche Teile mit den vier Perianthblättern übereinstimmen, was man an den rudimentären Staubblättern sehen kann, die jede Klappe an seiner Innenseite trägt. (Figur 128 rechts). An der Un- terseite bleiben die vier Klappen mit einander verbunden und um- schliessen noch einen Rest des Fruchtknotens. Die Farbe der normalen Blumen ist weiss. Die Gallen sind blau- lila und purpurn gefärbt. Bisweilen sind sie nur grau und ausser- dem ist das Ganze vom Honigtau weiss überzogen. Die grössten Gal. 738 DOCTERS Vv. LUEEUWEN-REIJNVAAN len sind 12 mm gross. Bald sind nur einige Blumen der Rispe in- fiziert, bald dagegen fast alle. Im letzteren Fall bleibt die Blumen- standachse kurz, sodass die zahlreichen Gallen dicht beisammen sitzen. Urwald auf dem Oengaran + 1000 M. 297. Heptapleurum ellipticum Seem. Thripsidengallen auf den Bliittern. Die meisten von uns gefun denen Thripsidengallen bestehen aus Rollungen und Faltungen des Blattes mit einer geringen Hypertrophie der Blattspreite verbunden. Diese Gallen auf Heptapleu- rum sind schon viel mehr ent- wickelt. Wir kennen sie schon von verschiedenen Fundorten seit dem März 1908, konnten aber bis heute den Speziesna- men der Pflanze nicht mit Si. cherheit bestimmen. Die Gallen bilden englümige, dünne, 4-12 mm lange und 2-3 mm dicke Röhren auf der Oberseite der Blätter. Meistens sind diese Hörnchen unregelmässig ge- Fig. 129. Blattgallen von Heptapleu- A SDAP Wes tas krümmt. Im Innern findet man rum ellipticum Seem. >< 1. einen sehr engen Kanal, der an der Unterseite des Blattes durch eine ziemlich geräumige Öffnung mit der Aussenwelt in Verbindung steht. Figur 129. Diese Galle ist in jeder Jahreszeit zu finden. Salatiga, Toentang, Oengaran = 1200 M. 298. Hevea brasiliensis. Aphidengallen (?) auf den Blättern. Die Blätter werden infolge der Infektion kraus, die Hauptnerven stark in ihrem Wachstum ge- hemmt, wodurch die Blattspreite sich nicht mehr flach ausbreiten kann, sondern gefaltet wird. Auch die Seitennerven sind nicht nor- mal ausgewachsen und jung infizierte Blätter können denn auch ganz in einen Propfen umgewandelt werden. Die Farbe der Blätter bleibt M EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 79 unverändert. Als wir diese Gallen zugeschickt bekamen, hatten simt- liche Bewohner dieselben schon verlassen, sodass wir den Gallbild- ner nicht mit Sicherheit angeben können. TH. WuRTH leg. Malang. 299. Hibiscus surratensis L. Aphidengallen. Unter Einfluss einer Blattlaus bleibt der Stengel kurz, wodurch viele Blätter dicht bei einander gedrungen sitzen. Diese Blätter bleiben klein und sind oft gefaltet, sodass das Ganze einen unregelmässigen Knäuel bildet, der etwas mehr behaart ist, als die normalen Pflanzenteile. Toentang. 300. Ipomoea batatas L. 3. Blattgalle von Eriophyiden gebildet. In N. 10 beschrieben wir eine Phytoptengalle auf dieser Pflanze. Auch die neue Galle sitzt auf der Oberseite der Blätter, sie ist aber grösser als die andere. (3-7 mm hoch, und 1-3 mm breit.) Sie ist nicht rund sondern mehr eitörmig und die verbreiterte Basis, welche der Blattspreite zuge- kehrt ist, ist etwas eingeschnürt. Die Blattspreite ist um die Galle herum in Falten gezogen, wodurch die entsprechende Stelle an der Unterseite des Blattes auch unregelmässig aussieht. Hier ist nur eine schwache gelblichgrüne Verdickung zu sehen, welche von einer röh- renförmigen Eingangsöffnung gebildet wird. Die Gallen sind dunkel- grün und zeigen viele Gruben auf ihrer Oberfläche, aber keine Haare. Auch im Innern sind keine Haare entwickelt, wohl aber Wandwu- cherungen, die die Kammer in mehrere Abteilungen teilen. Bachufer bei Toentang. 301. Jussieua angustifolia Lam. Coleopterocecidium an den Früchten. Unter Einfluss eines schö- nen, schwarzen Russelkäferchens entwickeln die Früchte sich nicht normal. Die normalen Früchte sind 30 mm lang und 3-4 mm dick, die infizierten Exemplare nur 15-18 mm lang und 5-6 mm dick. Die Schwellung erstreckt sich aber nicht regelmässig über die ganze Länge der Früchte. Auf der Aussenseite bleiben die Längsleisten, welche die jungen Früchte schon besitzen, deutlich erhalten. Die Farbe ist der der normalen Früchte ähnlich, nämlich dunkelgrün und oft dun- kelrot oder braun angehaucht. Im Innern sind zahlreiche Kammern, 80 Docrers v. LEEUWEN-REIJNVAAN deren jede eine Käferlarve enthält. Während die Samenknosper in den jungen Gallen noch deutlich zu sehen sind, sind diese in den älteren Exemplaren, besonders in der Nähe der Larven, zu weissen Häutchen vertrocknet. (1) Semarang. In Reissfeldern und an den Grabenrändern. 302. Leea sambucina Willd. 3. Cecidomyidengallen an den Früchten. Eine ähnliche Galle ist schon auf Leea acquata Z. vonuns beschrieben worden. (Marcellia X, 1911, Seite 80, N. 231). Wie bei jener Pflanze sind auch bei L. sambucina die Früchte unter Einfluss einer Cecidomyidenart ange- schwollen und im Innern mit einem weichen Gewebe gefüllt, worin die Larvenkammern liegen. Auch der Fruchtstiel schwillt mehr oder weniger auf. Djattiwald südlich von Pekalongan. 303. Acacia Lebbeckioides Bth. 1. Cecidomyidengallen an den Blattstielen. Die Blattstiele der in- fizierten Blätter sind am Fuss ziemlich stark verdickt und dabei verkürzt, ausserdem nach oben oder nach unten umgebogen. Die Blattfiederpaare sitzen dicht beisammen auf diesen verdickten Stellen, meistens an einer Seite, während die gegenü - berliegende Seite zartgelb behaart ist. Im ver- dickten Teil sitzen die Larvenkammern. Die Gallen haben verschiedene Formen und Grös- sen. Es giebt solche, die rund und nur einige mm gross sind und andere, die 10 und mehr mm lang und ungefähr 6 mm diek sind. Ob- schon meistens der Blattstielfuss verunstaltet Fig. 130. Blattstiel- wird, können die Gallen doch auch wohl mit- Fallen von Aca - ten auf dem Blattstiele vorkommen. Auch kann cia Lebbe- ein. ganzes Blatt in eine Galle umgewandelt Cioe Ron werden, woran dann nur noch einige Blattreste vn sichtbar sind. Figur 130. Djattiwald zu Mangkang, und Srondol bei Semarang. (1). Eine ähnliche Galle beschreibt RUEBSAAMEN auf Jussieua linifolia Vahl. Marcellia, vol. X. 1911. S. 114. tit — JINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 81 304. Macaranga triloba Muell. Arg. 2. Cecidomyidengallen auf den Blättern. Diese Gallen sind ober- flichlich besehen den unter N. 232 beschriebenen Gallen auf derselben Pflanze sehr ähnlich, aber in ihrem Bau in einigen Punkten von jenen verschieden. Auch diese Gallen entwickeln sich hauptsächlich auf der Blattunterseite. Sie sind aber nicht kugel, sondern eiförmig, an der Basis etwas schmaler als in der Mitte; der Gipfel ist abgerundet oder auch wohl etwas zugespitzt. Die Gallen können 3 oder 4 bis 7 mm dick und 5-7 mm hoch werden. Sie sind hellgrün und mit langen weissen Haaren be- deckt. An der Blattoberseite treten die Gal- len viel weniger stark aber doch deutlich Fig. 131. Durchschnitt von hervor. Sie sind hier halbkugelförmig, 3-4 mm der Blattgalle auf Ma- jm Durchschnitt und 2 mm hoch, dabei ganz caranga triloba weiss behaart. Jede Galle enthält eine ziem- Muell. Arg. x 5. ; ; > lich kleine, zentrale Larvenkammer. Es kann wohl vorkommen, dass zwei Gallen der Länge nach mit einander verwachsen sind. Figur 131. Urwald auf dem Oengaran, + 1200 M. 305. Maesa indica Wall. 1. Cecidomyidengallen an den Friichten. Die normalen Früchte bilden ungefähr 3 mm grosse, rnnde, weisse, saftige Beeren. Die in- fizierten bleiben dagegen dunkelgrün und sind nicht sehr saftig, wer- den aber viel grösser. Die grössten von uns gefundenen Gallen wa- ren 12 mm in Durchschnitt. Sie sind rund, nur an der Oberseite etwas zugespitzt. Die Fruchtwand ist stark angeschwollen ; die zentrale Plazenta besteht zwar noch, aber die Samenknospen entwickeln sich nicht. Die Höhle zwischen Plazenta und Fruchtwand Fig. 132. Fruchtgalle von wird zur Larvenkammer, worin einige, ge- Maesaindica Wall. wöhnlich drei Cecidomyidenlarven leben. Fi- Sch our 132. Feuchte Stellen im Urwald auf dem Telamaja, = 1200 M. und auf dem Oen- garan, + 1000-1400 M. 82 DocTERS V. LEEUWEN-REIINVAAN 306. Mallotus acuminatus Muell. Arg. Blattnervengallen. Cecidomyidenlarven bilden Gallen an den Blatt- nerven. Sie befinden sich gewöhnlich gruppenweise auf den Hanpt- und Seitennerven, zumal in den Achseln zweier Nerven. Sie sind ungefähr kugelformig und an beiden Blattseiten zu sehen, an der Unterseite aber am meisten entwickelt. An der Blattoberseite wird die Galle ausserdem noch etwas verborgen, indem die Blattscheibe um die Galle herum unregelmässig und blasenartig nach oben auf- getrieben ist. Die Gallen sind graubraun gefärbt und sie tragen an einer jedesmal verschiedenen Stelle einen dichten Zopf von langen, weissen Haaren. Im Innern lebt nur eine kleine Cecidomyidenlarve. Urwald auf dem Oengaran, = 800 M. 307. Mallotus philippinensis Muell. Arg. 1. Cecidomyidengallen (?) an den Blättern. Es sind kleine, unre- gelmissig kugelförmige Gebilde mit eingeschniirter Basis, die auf den Seitennerven befestigt sind. Sie besitzen einen eigentiimlichen Glanz und sind mit weissen Haaren bedeckt. Die Wand, welche braun ge- firbt ist, ist diinn aber doch ziemlich fest. Obschon sie alle ausge- kommen waren, vermuten wir, dass der Gallbildner eme Cecidomyide ist. In der Nähe der Galle ist die Blattspreite nicht ganz normal entwickelt. Sie ist dort gerunzelt und von bleicher Farbe, dabei am Rande mehr oder weniger nach oben gerollt. Im Djattiwald von Tempoeran. 308. Mallotus philippinensis Muell. Arg. 2. Cecidomyidenknospengallen. Die Gallen bilden unregelmässig kugelförmige Anschwellungen der Triebspitzen, von 6-7 mm Grösse. Die Oberfläche ist rauh und rostbraun ge- färbt, dabei der Länge nach mit untiefen Grübehen bedeckt. Ein kleiner Stachel kront den Gipfel der Galle. Figur 133. Wie die normalen Stengel sind auch die Gallen mit sternförmigen Haaren besetzt. Die Wand ist ziemlich stark und im Innern befindet sich eine . Fig. 133. Knos- kleine Kammer von einer winzigen Cecidomyidenlarye pengalle von Mallotus pilota rpipne bewohnt. Djattiwald zu Tempoeran. a nensis x 1. EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 8 309. Medinilia Horsfieldii Miq. 1. Blattrollung durch Thripsiden. Beide Hälften der infizierten Blitter sind steif nach oben zu aufgerollt und ausserdem noch etwas unregelmässig geworden und von rötlicher Farbe. Im Urwald zu Tji-njiroean bei Bändoeng, = 1700 M. 310. Medinilla Horsfieldii Miq. 2. Entomoceeidium an den Blättern. Auf der Oberseite der Blat- ter befinden sich kreisförmige, glatte und dunkelgrüne Flecken, die sehr niedrig und nur im Zentrum etwas gewölbt sind. Sie messen 7 oder 8 mm. An der Blattunterseite ist an der infizierten Stelle keine Verdiekung zu finden, nur zeigt sich dort ein runder, hellerii- ner Flecken, der in der Mitte orangerote Farbe angenommen hat. Das Mesenchym des Blattes ist im Innern der Galle zerrissen und so entsteht eine ziemlich geräumige Kammer, deren Wand mit kugeirunden Zellen bekleidet ist. Die von uns gefundenen wenigen Exemplare enthielten sämtlich keine Tiere mehr. An denselben Stellen wie die vorige Galle. 311. Merremmia gemella Hail. fil. Blattpusteln von Eriophyiden gebildet. Auf den Blättern sitzen die Gallen oft massenhaft bei einänder. Sie sind von verschiedener Grosse, ungefähr 2-5 mm. Der grésste Teil der Galle ist an der O. berseite des Blattes gewölbt. Hier sind sie ungefähr kugelförmig und 1 '/,5 mm hoch. Die Oberfläche ist ein wenig unregelmässig und weist deutliche Gruben auf, wenn zwei oder mehr Gallen mit einan- der verwachsen sind. An dieser Seite des Blattes sind sie grün oder rot gefärbt. An der Blattun- terseite sind sie nur 1'/, oder 1 mm hoch, fallen an dieser Seite aber deutlicher auf durch ihre bleiche Farbe. Hier besitzt die Galle eine Eingangsöffnung, die mit einem Umwallungsringe um- geben ist. Im Innern ist die Kam- Eig. 134. Durchschnitt von der Galle auf mer durch verzweigte Gewebe- Merremmia gemella Hall. f. wucherungen in mehrere anasto- x 71/2. mosierende Räume geteilt; Figur + DOCTERS V. LEEUWEN-RELJNVAAN 134. Die Merremmia-Galle ist ebenso wie die von einer Phytopte auf Ipomoea batatas L. gebildete Galle (Marcellia VIII. N. 10, S. 28) im Innern giinzlich unbehaart. Wie die Pflanze selbst nur üppig entwickelt im anfang der trockenen Monaten. Semarang, Mangkang, Pekalongan, Tempoeran. 312. Millettia sericea W. et A. 1. Cecidomyidengallen auf den Blättern. Die Gallen bilden sehr niedrige Scheibehen, nur 1 mm hoch und 5 mm gross, mit einem sehr kurzen und dünnen Stielehen auf dem Blatte befestigt. Die O- berseite ist flach, nur in der Mitte etwas eingesunken, und gänzlich mit einzelligen, grauen Haaren bedeckt. Gerade im Zentrum befindet sich eine kleine Spitze, welche noch etwas dichter behaart ist. Die ganze Galle ist sammetar- tig und von schöner, silber- grauer Farbe. An der Blatt- oberseite ist von der Galle nichts zu sehen, nur ist die Blattspreite etwas aufgetrie- ben. Im Innern enthält die Galle eine sehr kleine Lar- venkammer, die mit einer dünnen Schieht von Nähr- dx he Fig. 135. Querschnitt der Galle auf Mil- geweben umgeben ist. Da- lettia sericea W.et A. x 10 rum herum liegt ein Band von Sklerenchymfasern, welches in der Figur 135 schwarz abgebil- det ist. Ausgenommen in der Farbe ähnelt diese Galle der Lentieularis- Galle der Quercus robur. Im Djattiwald von Mangkang bei Semarang. 313. Millettia sericea W. et A. 2. Blattgallen von Cecidomyiden. Die kugelförmigen oder auch wohl etwas eiförmigen Gallen sitzen auf der Oberseite der Blätter. Sie sind 3 mm lang und 2-2%, mm breit. In der Jugend sind sie hellbraun gefärbt, später werden sie viel dunkler und bekommen eine rauhe Oberfläche. An der entgegengesetzten Blattseite ist von den Gallen nichts zu sehen. Wie die vorigen Galle. =. e oe EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 85 314. Millettia sericea W. et A. we 3. Blattstielgalle. Die Hauptachse der gefiederten Blatter trägt gerade unter der Verbindungsstelle zweier Blättchen spindelförmige Anschwellungen von 15 mm Länge und 8 mm Dicke. Die Oberfläche zeigt einige weit aufklaffende Längsrisse, die mit einem braunen, korkartigen Gewebe gefüllt sind und worin sich eine Anzahl Öffnun gen befindet. Im Innern liegen mehrere Larvenkammern. Auch die Mittelnerven der Blittchen können Gallen tragen, die aber etwas kleiner bleiben, zirka 5 bei 3', mm. Wie die vorigen Gallen. 315. Millettia sericea W. et A. 4. Hymenopteroceeidium an den Frichten. Die Hülsen dieser statt- lichen Lianen sind, normal ausgebildet, stark angeschwollen. Auch die infektierten Früchte werden sehr dick, doch ist diese Schwellung sehr unregelmässig. An der Aussenseite sieht man grosse Auftrei- bungen und Vertiefungen. Im Innern findet man keine Samen, son- dern der ganze Inhalt ist von einem schwammigen Parenchym, wo Fig. 136. Längsschnitt der Fruchttgalle von Millettia sericea W. etA.X.1. rin die kleinen kugelförmigen Larvenkammern liegen, gefüllt. Um diese Larvenkammern herum liegt ein weisses Nährgewebe Am merkwür- digsten ist, dass die verschiedenen Larven in einer Frucht sehr ver- schieden alt sind. Man findet solche, welche noch äusserst jung sind neben schon erwachsenen Wespen. Figur 136. Tjandi bei Semarang. 316. Morinda neurophylla Miq. 2. Cecidomyidengallen an den Stengeln. Spindelt6rmige Schwellun- gen der jungen, etwa 3 mm dieken Zweige. Die ganze Anschwellung 86 DOCTERS Vv. LEEUWEN-RELINVAAN ist das Resultat von vielen einzelnen Gallen, welche ganz dicht bei einander sitzen, sodass sie von aussen nicht mehr zu erkennen sind. Während das Holz fast ganz unverändert bleibt, erleidet die Rinde die eigentlichen Ve- ränderungen in Gallengewebe. Die klei- nen, von Cecidomyidenlarven bewohnten Kammern, stehen mit ihrer Längsachse senkrecht auf der Längsachse des Sten- gels. Die Grösse der Gallen wechselt von einigen mm bis zu einigen Zentime- tern. Figur 137. Urwald auf dem Oengaran, 1200 M. 317. Musaenda acuminata BI. Cecidomyidengallen auf den Blumen. Eine Anschwellung der Blumenröhre zu einer flaschenformigen Galle, wie eine sol- che vonunsauch auf Musaenda fron- dosa beschrieben worden ist. (Marcellia, Fig. 137. Stengelgalle von M o- ‘ g 5 Stengelgalle von Mo ALL N. 15. S. 30.) rinda neurophylla Miq. x 1. Im Urwald zu Tji-njiroean bei Bandoeng. 318. Nicotiana tabaccum L. Stengelgallen von Lita solanella Boisd. gebildet. Ein sehr kleiner Schmetterling aus der Familie der Tineidae, verursacht an Nicotiana eine Krankheit, wobei auch Gallenbildung auftritt. Es ist die bei den Pflanzern bekanute « Dikbuik = Dickbauchkrankheit », von den Eingeborenen « Omo mentek », oder auch « Toa-Toh » genannt. KONINGSBERGER (1) hat die Krankheit und die Lebensweise des Er- zeugers derselben beschrieben. Wir wollen hier nur eine kurze Be- (1). J. ©. KONINGSBERGER. Ziekten van rijst, tabak, thee en andere cult. ge- wassen, die door insecten worden voroorzaakt. Mededeelingen uit s’ Lands Plan- tentuin. 64. Blz. 34. 1903, ss cos ab ee ke ET or gee ARE % PA WE N Ps LINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 87 schreibung der Gallen geben (1). Der Schinetterling legt sein Er auf ein junges Blatt, von einem noch sehr jungen Pflänzlein in der Nähe des Hauptnerves. Die Ranpe frisst sich nun einen Weg in den Blatt- nerv hinein und erreicht auf diese Weise den Blattstiel. Etwas später ist sie im Stengel selbst angelangt und bildet hier eine oftmals ver- zweigte Kammer. Der junge Stengel wird ia seinem Wachstum gehemmt und verdickt sich, bis eine spindel- formige Galle "entstanden ist. Figur i138. Nachdem der Schmetterling die Galle verlassen hat, kann die Pflanze wieder auswachsen, sodass nachher nicht viel mehr von der Infektion zu sehen ist. Wird eine junge Pflanze aber von mehreren Raupen angegrif- fen, so kann sie fast gänzlich zu Grunde gehen, aber später wieder neue Ausläufer bilden. Nicht allein die ganz jungen, son- dern auch die schon etwas ausge- wachsenen Pflanzen können infiziert . werden; in diesem Fall bleibt die Fig. 138. Stengelgalle an emer Nico. Raupe in der Rinde und es entste- Viana tabacoum L. nat. Gr. hen halbkugelförmige Gallen. Nur selten dringen die Tiere bis in das Mark des Stengels ein. Klaten, Java. J. A. LODEWIJKS leg. (Medan, Sumatra, L. P. DE Bussy leg.) 319. Oryza sativa L. Blattscheidegallen von Cecidomyiden gebildet. Die meisten von uns auf Gräsern gefundenen Gallen sind nach demselben Types gebaut, d. h. die Blattscheide des höchsten Blattes ist zu einer englumigen Röhre zusammengewachsen. Die Blattspreite verschwindet ganz oder zum Teile und der Vegetationspunkt hat sein Wachstum eingestellt. (1). Ueber die Entw. und anat. einiger Markgallen und über Kallus. Rec, d. Travaux Botan, Neerland, Vol. VIII. 1911. 8. 28. 88 DOCTERS v. LEEUWEN-REIJNVAAN Auch bei Oryza kann man die eigentümlichen, langen Röhren an den jungen Keimpflanzen finden. Die Gallen können diesen wichtigen Culturpflanzen grossen Schaden zufügen. KONINGSBERGER (1) hat diese Galle bereits beschrieben, (als Stengelgalle), bemerkt aber schon richtig, dass dieses Insekt durch Entwicklung von zahlreichen Pa- ‘asieten dezimiert wird. Von uns gefunden in Tjandi bei Semarang. 320. Pavetta indica L. 2. Blattpusteln von Phytopten gebildet. Die Gallen haben verschie- dene Formen, können kugelförmig, hörnerartig oder mehr keulenfür- mig sein und sitzen auf der Blatt- oberseite, zumal auf den Haupt-oder Sei- tennerven. Sie sind 2'[, — 5 mm hoch und 1-2 mm dick und mit kurzen Haa- ren bedeckt. An der Blattunterseite fin- det man die Öffnung, welche oft ziem- lich deutlich ist, indem das Blatt rings- herum etwas eingesunken ist. Im In- nern findet man nur eine Kammer, welche nicht durch Wandwucherungen in kleinere Kammern geteilt ist, doch | gibt es viele unverzweigte Haare in Fig. 139. Querschnitt der Blatt- galle auf Pavetta indica L. x 10. Telamaja, + 1000 M. und Trètès auf dem Weliran, © 800 M. derselben. Figur 139. 321. Premna foetida Reinw. Acarocecidium auf den Blättern. Die '[, oder 1 mm grossen Pu- steln treten an beiden Biattseiten hervor, meistens an der einen Seite etwas stärker als an der anderen, wo sich die Eingangsöffnung be- findet. Im Innern gibt es wohl Wandwucherungen, aber keine Haare. Semarang. 322. Psilotum triquetrum Sw. Coccidengallen an den Triebspitzen. Eine sehr merkwürdige Galle, welche wir ausführlich schon an anderer Stelle beschrieben haben. (1) J. C. KONINGSBERGER. Tweede Overzicht der schadelijke en nuttige In- secten van Java. Mededeelingen van het Departement van Landbouw. N. 6, 1908. S. 20, EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 89 Die Galle entsteht durch wiederholte dichotome Verzweigung des Vegetationspunktes der oberirdischen Trieb, wobei die neuentstan- denen Äste sehr kurz bleiben. Auf diese Weise entsteht ein ganzes Büschel von kurzen Zweiglein, welche kein Chlorophyll führen und daher eine gelbweisse Farbe besitzen. Aus der anatomischen Unter- suchung dieser Gallen ist deutlich geworden, dass die oberirdischen Triebe dieser Pflanzen in dem Rhizom ähnliche Wucherungen verän- deren. Die jungen Schildläuse sitzen an der Basis der Galle und zwischen den Zweigen derselben. Wir kennen diese Galle nur von einer gezüchteten Pflanze. Semarang. Literatur: Über die unter Einfluss eines Cocciden entstandene Umbildung der oberird. Triebe von Psilotum triquetrum Sw. in dem Rhizom ähnlich gebauten Wucherungen. Ber. d. Deutsche bot. Ge- selisch. „19817. Bd ..:29:..8. 161. 323. Quercus spec. Cecidomyidengallen an den Knospen. Diese Gallen tanden wir mas- senhaft an den jungen Stammsprössligen von sehr alten, riesenhaften Eichen im Gebirge. Der Stengelteil der Knospen schwillt zu einem Fig. 140 und 141. Knospengallen von Quere us spec. x 1. unregelmässigen knotigen Gebilde an, das von 412 mm gross sein kann. Die Schuppen sind an der Aussenseite desselben noch deutlich 90 DOCTERS V. LEEUWEN-REIJNVAAN zu sehen. Ausserdem entwiekeln sich auf seiner Oberseite noch Blätter und Knospen. Im Innern besteht die Galle aus einem Gewebe, das mehrere kleine Larvenkammern einschliesst. Die kleineren Exemplare besitzen nur eine einzige Kammer. Die Spitze der infizierten Knospe kann später wieder auswachsen , wodurch die Galle scheinbar in der Mitte des Stengels entstanden ist. Figur 140 und 141. Urwald bei Tji-njiroean bei Bandoeng, + 1900 M. 324. Rubus moluccanus L. 2. Eriophyidengallen an den Blättern. Weisse Flecken von unre- gelmässiger Form entstehen an der Unterseite des Blattes. Sie können 10-33 mm gross sein. Diese Flecken bestehen aus dieken Erineen , an der Blattoberseite sind die betreffenden Stellen zwischen den Ner- ven etwas blasig aufgetrieben und dunkler gefärbt. Tji-njiroean bei Bandoeng. = 1700 M. 325. Rubus pyrifolius Sm. Acarocecidium an den Blättern. Die infizierten Blätter zeigen kleinere oder gréssere Stellen, die oben sowie auch unten eine eigen- tümliche purpurne Farbe besitzen. Sie sind von unregelmässiger Form und während ein Blatt nur einige kleinere Exemplare der Gallen trägt, sind andere ganz von denselben verunstaltet. An der Oberseite des Blattes entwickeln sich ziemlich starke Blasen, nur die Nerven bleiben mehr flach und bilden feine Furchen oder Grübchen auf der Oberfläche der Gallen. An der Blattunterseite sind die entspreckenden Stellen mit zarten, weissen Erineen besetzt, durch welehe hindurch aber die dunkle Farbe der Oberseite deutlich zu sehen ist. Bisweilen sind die Gallen gerade umgekehrt entwickelt, die Erineen entwickeln sich aber an der Blattunterseite. Tji-beurum bei Bandoeng, = 1700 M. 326. Saurauja pendula BI. Hauptnervengallen von Gallmiicken. An den Hauptnerven entstehen schwache, spindelförmige, Verdickungen, die aber ihrer roten Farbe wegen besonders an der Blattoberseite deutlich sichtbar sind. Sie sind 56 mm lang und nur 2 mm dick und enthalten eine kleine Kammer. Tji-njiroean bei Bandoeng, + 1700 M. | dla EMP TE SOUS MERE Ces OE > A EiniGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 91 327. Sesuvium portulacastrum L. Coccidengalle an den Blättern. Diese Ptlanzen sind sehr haufig | A an den Rändern der Fischteiche, Æ § welche sich in der Nähe der Kü- | 4 Ch GF ste befinden, vorhanden. Die in- | 7 fizierten Planzen sind durch ihre rote Farbe leicht von den gesun- den Exemplaren zu unterscheiden, fi, oft sind sie ausserdem noch grün & 1 oder gelb gefleckt. Die Galle ent- CA steht unter Einfluss eines Coc- ‘ ciden welcher in einer untiefen Grube der, dazu noch stark ver- diekten, fleischigen Blätter liegt. Die infizierten Blätter werden fast rund, sehr unregelmässig und warzig. Auch die Blumen können durch dieselben Tierchen infiziert werden, was aber nicht sehr schäd- lich zu sein scheint, da doch ihre Samen ausbilden. Fig. 142. Blattgallen von Sesuvium Semarang und Kali Woengoe. In portulacastrum L.x 1. den Küstensümpfen. 338. Sonneratia acida L. fil. 2. Stengelgallen. Die Gallen bilden seitliche Anschwellungen des Stengels. Sie sind halbkugelrund oder mehr halbspindelformig 4-8 mm lang, 4-5 mm breit und 2-3 mm hoch. Sie entstehen aus der Kinde und sind meistens glatt, bisweilen aber mit feinen Längsrissen bedeckt. Mangrogenwiilder bei Pekalongan. 329. Sonneratia acida L. fil. i wi 3. Hauptnervengallen. Die Gallen sitzen in TU Nhs einer Reihe hinter einander und bilden kleine, meri Ita unregelmässige Anchwellungen nach beiden Sei HAAR >21, ten des Blattes. Sie sind meistens nur einig a 92 DOCTERS V. LEEUWEN-REINVAAN mm. lang und breit, bisweilen aber findet man auch etwas grössere Exemplare, die ungefähr 7 mm. lang und 3 mm breit sind. Die Gallen sind holzig mit brauner gerissener Oberfläche. Gallentier uns nicht bekannt. Wie die vorige Galle. 330. Strobilanthes involucratus BI. 1. Triebspitzengalle von Gallmiicken gebildet. Die Vegetationsspitze ist sehr stark verbreitert und mit zahllosen Blättchen besetzt, die mit einander einen dichten Propfen bilden. Diese Blätter sind nicht regelmässig geformt, sondern zwischen den ungefähr 50 mm langen und ebenso breiten stehn viele kleinere, schmalere, schuppen- förmige Gebilde. Letztere sind mit langen Haaren dicht bedeckt, die grösseren Blätter tragen diese Haare nur am Fusse Dazu à RRQ 1 215 ap Ip TO wil as .. . kommt noch, dass die Blätter sich nicht flach | pig. 144. Liingsschnit der ausbreiten können, sondern gefaltet auf dem Galle auf Strobi- Stengelgipfel eingepflanzt sind. In vielen Fäl- lanthes involu- : ‘ sof : ;ratus Bl. x 1. len sind sie selbst becherförwig. Die ganze SEE Galle kann bis 50 mm gross werden, dabei ist sie etwas mehr breit als hoch. Die Larvenkammern liegen im obersten Teil des Stengels , wo sie dieht neben einander sitzen. Figur 144. Kendeng bei Baodoeng, + 2000 M. 331. Strobilanthes involucratus Bl. 2. Cecidomyidengallen an den Blättern. Diese Galle besteht aus einer kugelförmigen Verdickung von 3-5 mm Grösse, die gewöhnlich zum grössten Teile an der Blattunterseite entwickelt ist. Sie ist gänz- lich mit sehr langen, weissen Haaren bekleidet. Zuweilen trägt ein Blatt soviele Gallen, dass die Spreite desselben sich nur kümmer- lich entwickeln kann, und die einzelnen Gallen nicht deutlich von einander mehr zu unterscheiden sind, da sie mehr oder weniger mit einander verwachsen sind. Im Innern befindet sich eine Kammer , die nach unten und aussen einen ziemlich geräumigen Kanal be- sitzt, wodurch die Gallenkammer mit. der Aussenwelt in Verbin- de oe EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 93 dung steht. Die Offnung und auch der Eingangskanal ist, wie die Galle selbst, mit Haaren besetzt und vollig abgeschlossen. Die Kammer selbst Ws H hat aber eine glatte Wand. Diese Ce- » - | \ \ cidomyidengalle ist in vielen Einzelhei- AN 2 at à > Ù Z ten mit einer Phytoptengalle ver- D i WY — gleichbar. > I, Kendeng bei Bandoeng, + 2000 M. EZA E 2A, 4, \ N Gi 47, ? 4 sy} y 206 ~ > 7) «UU 332. Thunbergia frangrans Roxb. i N arto WW] 1) il A 2. Gallmiickengalle an den Blumen. Die infizierten Blumen sind stark de- TEEN Gasrschuitt der Blatt formiert. Der Keleh wächst stark aus, galle auf Strobilanthes aber er wird dabei sehr unregelmässig involuneratesBl.x 7%. geformt. Er ist in zwei ungleiche Teile geteilt, deren grösserer Teil einen langen, blattartigen Auswuchs trägt. Die Farbe des Kelches bleibt grün. Die sonst schöne, weisse , trompetenförmige Krone ist gänzlich verkümmert, nur schmut- zig-eriin-weisse , schuppenartige Reste der- selben sin noch wiederzufinden. Die Staub- gefässe und der Fruchtknoten sind ziemlich gut entwickelt, aber die Staubfäden und der Griffel sind unregelmässig ın alle Richtun- gen gebogen, und weissgrün gefärbt. Zwischen diesen Teilen leben die Gallmückenlarven. Fig. 146. Blumengallean Ohne den Auswuchs des Kelches ist die Galle Thunbergia fra- ]5 mm lang und in der Mitte etwas mehr PO DALL als 10 mm dick. Figur 145. Im Djattiwald zu Tempoeran. 333. Tinospora crispa Diels (syn: T. uliginosa Miers). Blumen und Bliitenstandgallen von Cecidomyiden gebildet. Die männ- lichen Blumen dieser Pflanze sitzen in Trauben beisammen, jede auf einem düniten, 5-10 mm langen Stiel, und ziemlich weit von einander. Die Blumen sind ungefähr 3 mm gross und hellgelb gefärbt. Unter Eintluss einer Gallmücke können einzelne Blumen der Traube gut @ 94 DocTERS vy. LEEUWEN-REIJNVAAN entwickelt. während der obere Teil in einen dicken, weissen Knäuel verwandelt ist. Die in Gallen umgewandelten Blu- men zeigen verdickte Perianthblätter und Blumen- stiel ; dieser ist dabei zu gleicher Zeit verkürzt, sodass die Gallen dieht auf der Blütenachse zu stehen kommen. Während die unteren Blumen zu kleinen, einkammerigen Gallen umgewandelt wer- den, entstehen aus der Spitze des ganzen Blüten- standes mehrkammerige Anschwellungen. Man kan an dieser Stelle die einzelnen Blüten nicht mehr von einander unterscheiden. Einzelne junge und nicht intizierte Blüten ragen dann bisweilen noch aus diesem Knäuel hervor. Fig. 147. Bliitenstand- In den Küstensümpfen bei Kali-Woengoe, gle von Tino- spora erispa Diels sae 334. Toddalia asiatica Lam. 1. Rhynchotengalle an den Blättern. Während die eine Hälfte des Blattes sehr wenig verändert wird, entwickelt die andere Hälfte sich nur sehr wenig, und legt sich zu glelcher Zeit gegen die Unterseite des normalen Teiles an. Ausserdem ist das ganze Blatt gebogen , wobei die normale Hälfte die konvexe Seite bildet. Im Urvald zu Tji-njiroean, + 1700 M. 335. Toddalia asiatica Lam. 2. Acaroceeidium an den Blättern. Die Gallen befinden sich auf der Unterseite der Blätter und sind halbku- gelförmig, 1-/, mm gross und an der Basis etwas eingeschnürt. Die Oberfläche ist mit sehr hellen Unebenheiten besetzt, wodurch die Galle warzig aussieht. An den entsprechen- den Stellen an der Blattoberseite sind nur pig. 148. Querschnitt der seher kleine Verdiekungen, die jede von einer Blattgalle auf Tod- Ringgrube umgeben sind, sichtbar. Die Farbe dalia asiatica ist meistens wenig von der des Blattes ver- Lam. x 10. schieden, bisweilen aber etwas gelblich. Im Innern befindet sich eine EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 95 ziemlich kleine Kammer, die keine Haare besitzt. Bisweilen findet man die Galle an der Blattoberseite angeheftet. Figur 148. ibieselbe Stelle wie die vorige Galle und Pager Goenoeng bei dem Merbaboe, = 1100 M = w. Ps VS ~ we . Vaccinium ellipticum Mid. Entomocecidium an den Blumen. Die Blumen werden anf sehr eigenttunlich Weise umgestaltet. Die Zweige, welche wir untersuchen konnten, trugen Keine normalen geöffneten Blumen, wohl aber Kno- spen, die ungefähr 4'/, mm lang waren und 5 mm dick. Den kleine, fast ganz geschlossen - rändige Kelch und die sympetale Krone stehen auf dem Fruchtknoten, die Staubblätter bilden eine zusammenhängende Masse, im Zentrum steht der Griffel. Bei den Gallen, die 8 mm lang sind und nicht viel mehr als 3 mm dick, sind Kelch und Fruchtknoten unverändert ge- blieben. Die Krone aber ist verlängert und öffnet sich nicht; sie bildet die feste, glatte Aussen- Fig. 149. Gallen der wand der Galle. Am freien Ende trägt sie Blumen von Vac- eine feine Spitze. Innerhalb der von der Krone gebildeten Wand befindet sich eine zweite, etwas weichere Wand, die aus den Staubfäden ent- standen ist; Reste der Staubhöcker findet man noch darauf. Innerhalb dieser zweiten Wand ist ein Raum, worin wahrscheinlich die Gall- cinium ellip- tieum Miq. x 1. biidner leben. Ein Teil dieses Raumes war bei einigen Exemplaren noch mit Resten eines Gewebes gefüllt. Da die uns übermittelten Exemplare sämtlich von ihren Bewohnern verlassen waren, können wir den Gallbildner nicht angeben. Dass Entschlüpfungsloch befindet sich nahe an der Spitze. Fig. 149. Tji-Bodas, KOORDERS coll. oe 337. Vangueria spinosa Roxb. Acarocecidium auf den Blättern. Die Blätter zeigen grüngelbliche oder gelbe, unregelmässig gebildete Erhebungen von 1-3 '/, mm Höhe und 1-3 mm Dicke. Diese Gallen sind meistens kolbenförmig, etwas mehr hoch als breit und an der Basis eingeschnürt. Am zahlreich- 96 Docrers Vv. LEEUWEN-REIJNVAAN sten sitzen sie am Hauptnerv und am Hauptnerv wird dabei nach unten gekrümmt. An der Blattunterseite findet man nur eine kleine Einsen- kung, die von Falten in der Blatt- spreite umgeben ist, und in deren Mitte die ziemlich geräumige Öffnung liegt. Diese Öffnung und auch die Wand der Galle, welehe keine Wuche: rungen zeigt, ist reichlich mit un- verzweigten Haaren bedeckt. Figur LOL): Semarang, auf den Hügeln. Fuss der Seitennerven. Der Fig. 150. Querschnitt der Blattgalle von Vangueria spinosa Roxb. x 10. 338. Viburnum sundaicum Mid. I. Cecidomyidengallen auf den Blättern. Man kann diese zirka 3 mm grossen Gallen sowohl an der Ober-als an der Unterseite des Blattes in grosser Zahl beisammen fin- den. Sie sind ungefähr kugelrund und haben eine glatte Oberfläche. Dabei sind sie gelbbraun oder rotbraun ge- färbt. An Längsschnitten lässt sich noch deutlich erkennen, dass die Galle eine Umwallungsgalle ist, da die Gewebe am freien Ende wohl gegen éinander angepresst, nicht aber mit einander verwachsen sind. (Siehe die Figur 151). An dieser Stelle ist die Oberfläche etwas eingesunken. An der entgegengesetzten kleine Ausbuchtung. Die kleine Larve migen Kammer. 2 Fig. 151. Querschnitt der Blatt- gallevon Viburnum sun- daicum Miq. x 10. Blattseite findet man nur eine lebt in einer ziemlich geräu- Im Urwald auf dem Oengaran, + 1000 M. 339. Viburnum sundaicum Mid. 2. Gallmiickengalle an den Blättern. Die vergallten Blätter waren zufällig zwischen das Material von Laportea stimulans gera- (1) Diese Galle zeigt Ähnlichkeit mit der von RUEBSAAMEN und TROTTER beschrie- benen Gallen auf PF. Edulis Vahl. Marcellia X. 1911. S. 125 und vol. III. 1904. 8. 106. 5 3 = =: er — EINIGE GALLEN AUS JAVA. SECHSTER BEITRAG 97 ten, sodass diese Galle schon in unserem vierten Beiträge, als auf dieser Pflanze vorkommend, beschrieben worden ist. Die Beschreibung kann man dort finden. (Marcellia IX, 1910; N. 183, S. 184). Urwald auf dem Oengaran und auf dem Telamaja, 1500 M. 340. Villebrunea rubescens Bl. 4. Fruchtgalle von einer Cecidomyide gebildet. Die normalen Frucht- stiinde sind aus Blütenköpfehen entstanden und tragen eine Anzahl kegelformige Früchte, deren jede an einer kissenartig verbreiterten Anheftungstelle sitzt. Sie bilden.alle zusam- men ein kugelrundes Gebilde von zirka 2 !/, mm. Meistens veränderen nur einzelne Früch- te, oft nur eine aus einem ganzen Frucht- stand, in eine Galle. Die Galle sitzt am Ende eines kurzen Stielchens, das an der Spitze keulenförmig geschwollen ist und mit vielen Fig. 152. Fruchtgalle von kleinen schuppenartigen Dlättehen besetzt a à ae rube- ist. Der keulenformige Teil ist im Innern >. hohl und enthält eine kleine Gallmückenlarve. Die Blättchen sind helleriin und zartbehaart, wodurch die nur 1 '/,-2 mm grossen Gallen sich deutlich von den normalen weissen Teilen unterscheiden. In einigen Fällen waren sämtliche Krüchte eines Frucht- standes in eine Sammelgalle umgewandelt, wodurch das Ganze 5 mm gros war. Figur 152. Im Urwald auf dem Oengaran, 1000 M, und auf dem Andoeng, 1200 M. 341. Villebrunea rubescens PI. 5. Gallmückengalle an den Blättern. Die fünfte von uns auf dieser in den Gebirgswäldern häufigen Pflanze gefundenen Galle, ist eine Art Beerengalle, welche nicht ganz kugelrund, sondern mehr langlich oval, 4 mm lang und 2 '/, mm breit ist. An der Basis ist sie ab- gerundet und eingeschnürt, sodass sie nur mit einem feinen Stielehen mit dem Blatte in Verbindung steht. Die Gallen sitzen immer auf einem Seitennerv, sie sind grau gefärbt, da ihre Oberfläche mit einer Korkschicht bedeckt ist. An der Blattunterseite ist der Nerv an der gallentragenden Stelle etwas angeschwollen und zu gleicher Zeit mit Korkgewebe bedeckt. Jede Galle enthält eine enge Kammer, die in der Längsrichtung derselben liegt. Oengaran im Urwald. = 1000 M. pr i 98 DOCTERS V. LEEUWEN-RELINVAAN 342. Vitex pubescens Vahl. Phytoptengallen auf den Blättern. In Figur 153 schnitt von dieser Galle zu sehen. Diese Galle ist halbkugelförmig und bildet an der Oberseite des Blattes eine Auftreibung von '/,-5 mm Gros: se. Die grössten Exemplare sind etwas warzig. An den Blattunterseite sieht man eine undeut- ist ein Durch- I EL ORE des At Ap Oe ade FA 4 liche Vertiefune von einem dieken Erineum Fig. 153. Querschnitt ausgekleidet. der Blattgalle von Vii tex pub'e- Im Urwald zu Soemoer Pitoe bei Weliri. seens Vahl. >< 10% 343. Vitis lanceolaria Wall. 2. Gallmiickengallen an den Stengeln. Die Stengel dieser Kletter- pflanze sind mit vielen, dicht beisammenliegenden , spindelförmigen, aber grösstenteils einseitigen Ansch- wellungen bedeckt. Diese Schwellungen können ver- schieden gross sein, bisweilen liegen sie in Reihen hinter einander, sodass die Zweige über grosse Stre- cken deformiert sind. Die einzelnen Gallen sind nur einige mm dick, die grösseren, zusammengesetzten können bis zu 15 mm Dicke erreichen ; auf Quersch- nitten zeigt sich, dass fast kein Holz gebildet worden ist und das Ganze von mehreren Kimmerchen ein- genommen wird. Die Oberfläche der Galle hat die- selbe grüne Farbe, wie die normalen Stengel, zeigt aber viele Längsrisse, die bald wieder mit braunem Borkengewebe ausgfüllt werden. Figur 154. Im Urwald auf dem Oenvaran, = 900 M. 344. Vitis lanceolaria Wall. 3. Aphidengallen. Unter Einfluss einer Blattlaus drehen sich die jungen Blättchen auf eigentiimliche Weise spiralf6rmig auf, sodass sie wie ein Röschen Fig. 154. Stengel- galle von Vitis lanceolaria Wall. nat. Gr. aussehen ; die Farbe der infizierten Blätter bleibt normal grün. In der Nähe des Wasserfalles bei Toentang. 345. Vitis mutabilis Mig. 1. Cecidomyidengalle an den Friichten. Gewöhnlich sind alle Früchte eines Fruchtstandes unter Einfluss einer Gallmücke in Gallen um- gewandelt. Sie schwellen dabei starck auf und werden anstatt rund, sehr unregelmässig geformt. Die einzelnen Gallen sind ungefähr 8 gross, die zusammengesetzten Exemplare können bis zu 20 mm gross werden, wobei die verschiedenen Stücke, woraus sie aufgebaut worden sind, durch Quergruben von einander getrennte werden. Auf diesen Gallen sitzen kleine Kügelchen die leicht abbrechen ; dies sind die Reste der Blume, woran Staubfäden und Griffel noch zu unterscheiden sind. Die Gallen sind sehr wasserreich und bestehen ganz aus Pa: renchym. Ihre Farbe ist gelblich grün. Auf einer Seite sind sie ab- egflacht und dunkel gefärbt. Hier findet man eine feine Spalte, die in eine der zahlreichen Larvenkammern führt. A. RANT coll. Im Urwald zu Tji-njiroean bei Bandoene, + 1700 M. 346. Vitis mutabilis Mig. 2. Thripsidengalle an den blättern. Die beiden Blatthälften werden nach oben zugeklappt und aneinander gelegt ; sie becommen zu glei- cher Zeit eine rote Farbe, wie diese auch, aber nicht so intensiv, bei den jungen Blättern wahrzunehmen ist. Im Urwald, Kendeng bei Bandoeng, = 2000 M, 347. Vitis pallida W. et A. Blattgallen von Phytopten gebildet. Diese Gallen sind ungefähr kugelrund, 3-4 mm gross und nach beiden Seiten des Blattes gleich starck hervortretend. Sie wölben die Blattscheibe ringsherum nach oben, sodass sie an der Blattunterseite von einer Ringgrube umgeben sind. Obschon die Blätter schwach behaart sind, sind die Gallen da- gegen glatt und unbehaart, an der Oberseite gelberün und an der Un- terseite von gelbbrauner Farbe. Im Innern gibt es unbehaarte Wand- wucherungen, wie solche bei verschiedenen Phytoptengallen zu finden sind. An der Blattunterseite findet man dann eine Öffnung mit einem Umwallungsrand. Ähnelt sehr der Galle auf Ipomoea batatas (N. 10) und auf Merremmia gemella (N. 311). Djattiwald zu Tempoeran, 100 Docrers V. LEEUWEN-REIJNVAAN 348. Vitis papillosa Backer. Gallmiickengalle auf den Blättern. Die Hauptnerven der Blatter tragen meistens an der Unterseite schöne, kugelförmige Gallen, die eine kleine, stachelförmige Spitze besitzen. Sie sind ungefähr 5 mm gross und hell bis duukelbraun gefärbt. Im Innern findet man eine Kammer mit einer Cecidomyidenlarve, Im Urwald auf dem Oengaran, -£ 1400 M. 349. Wedelia biflora Bl. Acaroceeidium auf den Blättern. Die Blätter zeigen die nämlichen Gallen, welche wir schon auf Wedelia asperrima Benth. be- schrieben haben. (Marcellia VIII, 1909; N. 90, S. 119). d.h. wenig gewölbte Verdiekungen nach der Oberseite in den Achseln der Nerven und von gelber Farbe. An der Blattunterseite findet man weisse Erineen. in deren Mitte die Eingangsöffnung liegt. Am Strande von Plaboean bei Weliri. 350. Zizyphus Horsfieldii Miq. Cecidomyidengallen an den Blättern. Sehr dünne, scheibenförmige Gallen auf der Unterseite der Blätter. Sie sind 5 mm gross und 1 '[, mm diek, an der Unterseite ist das Zen- trum mit weissen Haaren besetzt und an dieser Seite des Blattes ist die auch mit einer Ringgrube umgeben. An der Blatt- Fig. 155. Querschnitt der Blatt- oberseite ist eine schwache, behaarte Ver- galle von Zizyhus Hor- diekung zu sehen, die wie eingesunken liegt, indem die Scheibe am Rande dicker ist, als im Zentrum. Im Innern findet men eine flache, niedrige Kam- sfieldii Miq. x 5. mer mit einer kleinen Galimückenlarve darin. Im Urwald bei Paree und aut dem Oengaran, 1200 M. 10! KLEINER BEITRAG ZUR KENNTNIS ARKTISCHER WEIDENGALLEN, Von AD. TOEPFFER, München. Aus einer zwecks Studiums arktischer Weiden unternommenen Reise empfing ich von dem wohlbekannten Weidenforscher , Herrn Pfarrer S. J. ENANDER in Lillherdal (Schweden) eine Anzahl mit Gallen besetzter Salices, deren Bestimmung auch fiir weitere Kreise Interesse haben dürfte. Von den unten genauer erwähnten Fundorten liegt Archangelsk unter 64°, Kola 68° und Vardö 70° nörd- licher Breite. Salix cinerea x viminalis (vel cinerea Lackschewitziana Hnand. ad int. in lit.) Rossia, ad stationem viae ferreae Archangelsk in prato paludoso 15. VII. 1911. 1. Eriophyes spec. prohab. £. tetanothrixv Nal. var. laevis Nal. Kleine, (bis 1 mm) rote, kahle nur wenig über die Fläche vorragende rundliche Beutelgallen der Blattoberseite mit sehr kleinem durch Haare versperrten Eingang an der Unterseite ; Innenfläche glatt (ohne Emergenzen).— Div Gallen entsprechen den auf S. aurita L. bekannten und weit verbreiteten, und dürften von derselben Tierart erzeugt sein. Vel. HOUARD, Zoocécidies des Plantes d’ Europe I (1908) 146 S. 62 a. (fig. 191) und Ross, Die Pflanzengallen (1911) 262 (fig. 195, 196). 2. Pontania spec. Einkammerige, kugelige, gelbgrün gefärbte Gal- len der Blattunterseite, trocken bis 6 mm. Durchmesser. sie weichen von den durch Pontania Salieis Christ erzeugten dadurch ab, dass sie nicht an einer eng begrenzten Stelle (bis 1 mm), sondern mit einer bis 4 mm. im Durchmesser haltenden Platte an der Blattspreite be- festigt sind, welche an der Oberseite als deutlicher gelber Fleck erscheint; die Gallen sitzen stets nahe der Mittelrippe, einzeln oder bis fünf nebeneinander in der Längsrichtung des Blattes. 3. Eriophyes spec. Gewölbte bis 3 mm. hohe, 4 mm breite stark behaarte blasig aufgetriebene Gallen, deren sehr enger Eingang auf der Blattunterseite durch wollige Behaarung der Umgebung gekenn- zeichnet ist ; die Innenseite der Galle zeigt schwache Emergenzen, nicht annähernd so zahlreich, wie sie vou RUBSAAMEN (Russische Zooce- cidien [1895]) und HOUARD (a. a. O. fig. 193) abgebildet wird. Galle 102 AD, TOEPFFER selten einzeln, meist in grosser Menge über die Blattfläche nament- lich dem Rande zu zerstreut. — Eine gute Abbildung der Galle auf Salix glauca L. forma virescens Ands. ist von RÜBSAAMEN, Grönländische Gallen (Bibliotheea zoologica Heft 20 [1598] taf. VI. fig. 3) gegeben ; in der Beschreibung (a. a. O. Seite 117) wird er- wähnt, dass Züchtungen von ÆZriophyes Salicis, tetanothrix, magnivo- stris und triradiatus, sowie Trimerus salicobius Nal. aus gleichen Gallen bekannt seien und wird die Möglichkeit zugegeben , dass die Form der Galle auch dureh die Ingnilinen beeinflusst werden könne ; welche Milbenart der eigentliche Erzeuger der Galle ist, bleibt einstweilen unbekannt. Salix herbacea L. Norvegia, hand procul ab oppido Vardo. >24, VITL 1911: 4. Pontania salicis Christ. ? (Nematus herbaceae Cam. ? (Auch diese tief dunkelrot gefärbten Gallen sitzen wie No. 2 mit breiter Fläche der Blattunterseite auf; die Anheftungsstelle erscheint oberseits als breite dunkelrote Scheibe. Bemerkenswert ist, wie mir Herr Prof. Fr. THOMAS (Ohrdruf) gütigst mitteilt, dass diese Galle an Salix her- bacea aus den Alpen bisher nicht bekannt geworden sei, wahrend gleiche Gebilde sich dort an S. reticulata und S. retusa (vgl. TOEPFFER, Salicetum exsiccatum n. 98° [1908] und 98° [1910]) sehr häufig finden. >. Pilzgalle durch Rhytisma salicinum Pers. Glänzend schwarze schwach verdickte bis 5 mm. grosse unregelmissig gestaltete Flecke der Blattoberseite, welche unterseits matt schwarz erscheinen. (Vgl. Ross, a. a. ©. Seite 262). Salix lanata L. Kola peninsula in ripa lacus Imandra haud procul ‘ab“alpibus CHA b ima. 14 Vane OT 6. Eriophyes spec. Gewölbte bis 3 mm. grosse behaarte Gallen der Blattoberseite, denen unterseits ein weisser Filz entspricht, in dem sich der äusserst enge Eingang befindet; Kammer innen fast glatt. In der Literatur finde ich Salix lanata nureinmal als gal- lentragende Pflanze, erwähnt (LINDROTH in Acta Societatis pro Fauna et Flora Fennica XVIII [1899] n. 2. Seite 15), der Eriophyes teta- nothrix Nal. als mutmasslichen Erzeuger angiebt ; obwohl gewéhn. lich gen. Milbe nur kleine, glatte Gallen hervorruft, kann die stärkere Behaarung der vorliegenden Galle sehr wohl aus der kräftigen Behaa- rung der Wirtspflanze gedeutet werden. . BEITRAG ZUR KENNTNIS ARKTISCHER WEIDENGALLEN 103 Salix Lapponum >< myrtilloides Wimmer. Kola peninsula, ad marginem viae publicae inter oppidum Kandalakscha et pagum Sasch- cika ca 5 km. meridiem versus. a pago 12. VIII. 1911. 7. Pontania Salicis Christ. Dunkelrot gefärbte Kugelgalle der Blattunterseite, nur an engbegrenzter Stelle der Blattspreite angehef- tet; die Befestigungsstelle erscheint oberseits als dunkler Punkt. Salix nigricans (Fries ex pte) Enander, forma recedens En. Ros - Sia: juxta oppidum Archangelsk in loco paludoso (tundra) 13. DIL 1911. 8. Eriophyes spec. Die gleiche Galle wie n. 5, vielfach mit Ure- dosporen einer Melampsora-Art besetzt. — Bei dieser Weide riicken die Gallen zuweilen auf die Blattunterseite und erscheinen dann als unregelmässig geformte auf einem dicken Stiele stehende Köpfchen; dem Stiel entspricht an der Blattoberseite ein etwas stärker behaarter Fleck, der den engen Eingang birgt. Salix phylicifolia L. modific. Kola peninsula, in ripa amnis Imandra haud procul ab oppido Kandalakscha 9. VIII. — et Rossia, juxta oppidum Archangelsk in loco paludoso (tun- 083), 132, VIII. 4911. 9. Eriophyes spec. Wahrscheinlich die gleiche Galle wie n. 3. 10. Pontania salicis Christ. Kugelige, rot und grün gefärbte ein- kammerige , blattunterseits nur an einer schmalen Stelle befestigte Gallen; die Anheftungsstelle erscheint oberseits als sehr kleine dunkle Scheibe. 104 Einige biographische Duta von Gallenforschern mitgeteilt von Prof. Dr. FR. THOMAS. Die Kenntnis des Inhalts eines wissenschaftlichen Werkes oder einer Adhandlung ist selbstredend wichtiger als die Kenntnis der Lebensstellung ihres Verfassers und der Zeit, in der er gelebt hat. Aber diese zweite Kenntnis wird (auch abgeschen von ihrer etwaigen Bedeutung für die Geschichte der betr. Wissenschaft) zuweilen nützlich sein fiir die Beurteilung einer Arbeit. Unsere besten entomologischen und botanischen Bibliographien machen daher auch solche biogra- phische Angaben. Als ich für RÜBSAAMEN ’s Gallenwerk die für mitteleuropaeische Forscher wiehtigeren Arbeiten in dem « Verzeichnis der Schriften über deutsche Zoocecidien und Cecidozoen bis einschliesslich 1906 » (Zoologica, Stuttgart, Heft 61, Lief. 1; ef. Referat in Marcellia 1911 p. V) zusammenstellte , würde ieh auch in dieser Richtung der Bi- bliotheca entomologica von HAGEN gern gefolgt sein. Aber dagegen sprach nicht nur der unverhältnismäszige Zeitaufwand, den solche (sehr oft ergebnislose) Nachforschungen erfordern, sondern noch mehr die Beschränkung, die mir für jene Arbeit bezüglich ihres Umfangs auferlegt war. Ich musste mich deshalb mit der Angabe der Todes- jahre begnügen. Für diese Jahreszahlen nun und zwar nur für diejenigen, die ich erst durch ad hoc geführte Korrespondenz erlangte, geb ich in Nachfolgendem die Belege für ihre Herkunft und spreche zugleich allen den Ilerren, die mir ihre Beihilfe gewährt haben, hierdurch meinen Dank aus. ES waren dies besonders die Herren: Geheimer Regieningsrat Prof. Dr. P. AscHERSON in Berlin (der Hinweis auf ihn durch A. bezeichnet), Prof. Dr. Anton COLLIN, Kustos am König]. Museum für Naturkunde in Berlin (0.), Prof. Dr. Lucas VON HEYDEN, Königl. Major a. D. in Frankfurt am Main (v. H.), Dr. Karl JoRDAN, Zoological Museum in Tring, Herts, England (J.), Oberstudienrat Prof. Dr. LAMPERT in Stuttgart (L.), Prof. Dr. C. MASSALONGO in Ferrara (M.), Prof. Dr. A. NALEPA in Wien, (N.) und Prof. Dr 0, TASCHENBERG in Halle a. d. Saale (7.). EINIGE B'OGRAPHISCHE DATA VON GALLENFORSCHERN 105 Anor, Antonio, geboren 30 September 1845 zu Oriolo in Calabrien , gestorben 22 April 1900 als Professor am Istituto teenico di Catania [AZ. und Prof. Trotter]. Bork, Friedrich, Justiziarius und Etatsrat, starb am 5 März 1870 in Kiel [laut Auskunft seines Sohnes, erhalten dureh Prof. Dr. K. Brandt in Kiel}. CONTARINI, Nicola, geb. zu Venedig 26 September 1780, gest. daselbst 16 April 1849 [M.]. Cancun, Carl, Dr., Oberlehrer an der städtischen Realschule, später Gymnasium und Realgymnasium zu Düsseldorf, starb am 27 December 1907 in Dreden [laut Auskunft des Direktors jener Anstalt, Prof. J. Leitritz]. Driesinc, Karl Moritz, starb in Wien am 10 Januar 1867 [C., auf Grund brieflicher Mitteilung von Prof. E. von Marenzeller in Wien]. FINTELMANN, Axel, geb. in Schweden im November 1848, Hofgartendirektor in Sanssouci bei Potsdam, gest. 1907, ea. 15 Mai [nach Braun’s Gartentlora 1907, dureh 4.]. Ga ter, Anton, Landesrechnungsrat in Brünn, Mähren, starb 23 März 1884, 75 Jahre alt [nach Auskunft von Franz Czumak und Prof. Em. Bayer in Brünn.]. Gray, John Edw., London, geb. 1800, gest. 7 März 1875 cf. The Zoologist vol. 33, 1875 p. 4466 [/.). Harpy, James, geb. 1815, gest. 1898 [laut Auskunft vom Vorstand des Berwickshire Naturalists? Club in Ayton, Schottland]. Hudson, ©. T., starb 24 October 1903 [C., auf Grund brietlicher Auskunft von Ch. F. Rousselet in London]. INCHBALD, Peter, Hornsea bei Hull in England, starb 13 Juni 1896 cf. The Ento- mologist’s Record Vol. 8, pag. 138 (1896) [J.]. JosePH, Gustav, geb. 17 December 1828 in Dyrhensund in Schweden, Professor in Breslau, seit 1888 fliichtig und verschollen [v. H.]. KALCHBERG, Albert Ritter von, Arzt, starb 21 April 1880 in Friesach in Kärnten [nach Auskunft seines Sohnes, des Kaiserlichen Rats und prakt. Arztes Dr. Win- fried von Kalehberg in Friesach an Dr. Rechinger in Wien, erhalten durch N.]. Kipp, H. W., in Godalming, Surrey, England, starb 23 März 1884 ef. The Ento- mologist’s Monthly Magazine Vol. 21 pag. 39 [J.]. LupwiG, Rudolf, Direktor der Bank für Handel und Industrie in Darmstadt, starb daselbst 11 Januar 1880 [nach Auskunft des Bergrats Dr. A. Steuer an Prof. Dr. H. Schenck in Darmstadt, erhalten durch A.]. Minà-PaLumBo, Francesco, geb. zu Castelbuono 1814, gest. 12 März 1899 [M.]. Mont, Antonio, geb. zu Pisa 21 December 1847, starb April 1902 als Professor der Botanik an der Universität Modena [M. und Prof. Trotter]. MÜLLER, Albert, geb. zn Basel, seit etwa 30 Jahren geisteskrank, nach einer irrigen Angabe der Stettiner Entomolog. Zeitung Jahrg. 50 p. 200 gestorben 1889, lebte noch 1910 in der Irrenanstalt Basel-Stadt [nach Ausk. des Konservators Ed. von Jenner in Bern.]. NEWMAN, Edward, starb 1875 cf. The Entomologist Vol. 9. 1876 p. V-XXII und pe 1457 E23]. Örtev, Ladisl., starb 12 Juni 1887 [laut Auskunft von Prof. Eug. Daday in Bu- dapest an C.]. PLIENINGER, Theod. Wilh. Heinr., geb. 1795, Oberstudienrat in Stuttgart, starb 26 April 1879 [L.]. 106 Fr. THOMAS PLUSKAL, Franz Sales, geb. 1811 in Morawitschau, Mähren, Magister chirurgiae in Lomnitz, in Welehrad und in Mährisch Brumor, starb 1901 [laut Auskunft des Gymnasialdirek ors Maiwald in Braunau an 4.]. RamiscH, Franz Xaver, geb. ca. 1798, gest. 3 Juni 1859 [ 4. auf Grund von MAIWALD, Geschichte der Botanik in Böhmen]. Reissig, Jakob Georg, geb. 1800, gest. 1860 als Oberforstrat in Darmstadt. Seine biologische Sammlung befindet sich im naturhistorischen Museum der Sencken- bergischen Naturforschenden Gesellschaft in Frankfurt am Main. [v. H.]. Rossier, Adolf, geb. 6 April 1814 zu Usingen in Nassau, gest. 31 August 1885 in Wiesbaden [laut Ausk. von Kustos Lampe in Wiesbaden an v. H.]. SCHENCK, A., Professor zu Weilburg, starb 23 December 1878 [nach Ausk. von Kustos Lampe in Wiesbaden]. SCHMID, Anton, geb. 2 Juli 1810 in Rosenheim in Oberbaiern, lebte als Kaufmann fast 50 Jahre in Frankfurt a. M., starb in Regensburg 24 Mai 1899 [v. H.]. SCHMIDBERGER, Josef, geb. 4 Nov. 1773 in Urfahr bei Linz a. d. Donau, Chorherr zu St. Florian und von 1817 bis zu seinem Tode am 10 August 1844 (nicht 1842) Gartenmeister dieses Chorherrnstiftes [durch N. Herr Pfarrer Mathias Ruperts- berger in Ebelsberg teilt mir noch mit, dass weitere Nachrichten über den ver- dienstvollen und lange Zeit fast vergessenen Forscher, sowie eine Aufzählung seiner Schriften sich findet in CeRrNIK : Die Schriftsteller der noch bestehenden Augustiner-Chorherrnstifte Oesterreichs. Wien 1905, pag. 58-60]. SCHULIZE, August, Oberst a. D., starb in München 6 September 1907. Nekrolog in der Deutschen Entomologischen Zeitschrift 1907 pag. 590 [v. H.]. SMITH, Frederick, starb 1879 ef. The Naturalist (Huddersfield) N. Ser., Vol. 4, 1878-79, pag. 138 [T.]; auch: The Entomologst, Vol. 12, 1879, pag. 89-92. UHLMANN, J., Arzt in Münchenbuchsee bei Bern, starb 11 December 1882 [laut Ausk. des dortigen Pfarramtes]. WAGNER, Balthasar, geb. 1819 in Breitzbsch, Niederhessen, Professor an der Real- schule zu Fulda bis 1894, starb 10 December 1904 [nach Ausk. des Superin- tendenten Ruhl in Fulda, erhalten durch Prof. Dr B. Schiifer in Cassel]. WALKER, Francis, starb 1874 cf. The Eutomologist, Vol. 7, 1874, pag. 260-264 [ 7.]. WALLENGREN, Hans Daniel John, in Farhult in Schweden starb 25 Oktober 1894, 72 Jahre alt [v. H.]. WIDENMANN, A. von, Oberstleutnant z. D. in Stuttgart, starb 1902 [L.]. WINNERTZ, Johannes, geb. 11 Januar 1800, Kaufmann, starb 20 Juli 1891 in Cre- feld [nach Ausk. des dortigen Meldeaintes erhalten durch L. Geisenheyner in Kreuznach]. WoLLNY, Robert, Niederlössnitz bei Dresden, starb 1887 [nach Ausk. seiner Enkelin, der Frau Gouverneur Helene Jaeschke geb. Wollny]. Ich unterlasse es, die Herkunft aller derjenigen Todesjahrangaben hier aufzuführen, die ich selbst aus gedruckten Anzeigen, Zeitschriften oder älteren Bibliographien entlehnte, bin aber gern bereit, durauf bezügliche Anfragen zu beantworten. Bei den Jahreszahlen, die ich Mitgliedernachweisen wissenschaftlicher Gesellschaften entnahm , finden sich trotz tunlichster Nachprüfung vielleicht noch einige a EINIGE BIOGRAPHISCHE DATA VON GALLENFORSCHERN 107 Ungenauigkeiten. Denn die Angaben über verstorbene Mitglieder, besonders über solche im Auslande. hinken oft nach. So brachten z. B. die Bulletins der Société Entomologique de France die Nach- richten vom Tode von F. BRAUER, BUCKTON und Costa um ein Jahr, von MASON um zwei, von OLLIFF in Sydney (gest. 1895) um vier Jahre verspätet, ohne das Todesjahr anzugeben ; und die Stettiner Entomologische Zeitung führte den 1870 verstorbenen Bows (s. oben) noch 1871 in der Mitgliederliste. Für Hinweise auf solche oder ähnliche Fehler in meinem oben erwähnten « Verzeichnis » wie für An- gaben zur Ausfüllung der verbliebenen Lücken werde ich dankbar sein. Ohrdruf, den 16 Februar 1912. C. HOUARD LES COLLECTIONS CECIDOLOGIQUES DU LABORATOIRE D' ENTOMOLOGIE DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS: GALLES DEMAYR ET MULLNER, Depuis 1905, il existe au Laboratoire d’ Entomologie du Muséum de Paris, trente-deux galles de Chêne offertes par le cécidologue vien- nois d’illustre mémoire Gustav MAYR, qui les avait étiquetées ; el- les proviennent toutes des environs de Vienne. Nous venons de les intercaler dans la Collection cécidologique du Laboratoire d’ Ento- mologie en y adjoignant deux galles envoyées en 1901 par M.-F. MÜLLNER, ainsi qu un lot de glands déformés par le Cynips quer- cus-calicis. Parmi ces trente-cinq cécidies d Autriche, qui occupent les n° 357 à 392 de la Collection, plusieurs présentent un certain intérêt parce qu’elles sont engendrées par des Cynipides obtenus et décrits par G. MAYR. Les cécidozoaires indiqués dans le présent travail sont nommés et classés d’après Dalla Torre et Kieffer, Cynipidae, 1910, 108 C. HOUARD Neuroterus tricolor Hartig, gén. sex. — Deux feuilles de Chéne portant des galles velues, fripées, en mouvais état de conservation. Etiquette : « Galles du Neuroterus tricolor Hart., G. Mayr det. 1905 ». — Cox: LECTION n° 591. Neuroterus albipes Schenck, gen. ag. (N. Iwriuseulus Schenck). — Un grand nombre de cécidies isolées, de teinte marron, écloses pour la plupart. utiquette: «Galles du Neuroterus leviusculus Sch., G. Mayr det. 1905 ».— COLLECTION n° 358. Neuroterus quercus-baccarum L., gén. ag. (Diplolepis lenticularis Oliv.). — Une feuille de Chêne garnie de nombreuses galles sur sa face infé- rieure. Etiquette: « Galles du Neuroterus lenticularis Oliv., G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 359. Neuroterus numismalis Oliv., gén. ag. — Quatre feuilles de Chêne portant les cécidies bien connues engendrées par ce Cynipide. Éti- quette: « Galles du Neuroterus numismalis Oliv., G. Mayr det. 1905 ».-- COLLECTION n° 360. Neuroterus quercus-baccarum L., gén. sex. — Sept lambeaux de feuil- les de Chêne, avec galles fripées situées à la face inférieure ; quel: ques cécidies écloses présentent de gros trous d’ éclosion. Inscription: « Galles du Neuroterus baccarum L., G. Mayr det. 1905 ». — COLLEC- TION n° 361. Neuroterus aprilinus Giraud, gén. sex. — Dix rameaux de Chéne dont les bourgeons terminaux portent plusieurs petites galles, avec trous W eelosion bien visibles. Etiquette: « Galles du Neuroterus aprilinus Giraud, G. Mayr det. 1305 ». — COLLECTION n° 362. Neuroterus macropterus Hartig. — Rameau de Quercus Cerris L. portant une cécidie de 15 min. de long seulement, à surface ir- régulière. Etiquette: « Galles du Neuroterus macropterus Hartig, G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 363. Neuroterus lanuginosus Girand. — Deux feuilles de Quercus Cer- ris L. munies sur leur face inférieure de cécidies velues, encore vi- vement teintées de violet. Inscription: « Galles du Neuroterus lanu- ginosus Gir., G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 364. GALLES DE Mayr vr MÜLLNER 109 Neuroterus minutulus Giraud, — Sur une feuille de Quereus Cer- ris L., à la face supérieure, sont fixées quinze petites galles rou- geatres dont la surface est garnie de granulations bien caractéristi- ques ; leur diamètre varie de 0,5 mm. à 1 mm. Sur l’autre face du limbe, la présence des galles se traduit par de minimes taches cir- eulaires de 0,5 mm. de diamètre, en relation avec les petites nervu- res. Une petite cécidie a été isolée afin de mettre en évidence le court pédicule qui la réunissait an limbe de la feuille. Etiquette : « Environs de Vienne. M. F. Müllner, 1901. Galles de VAndricus mi- nutulus Giraud sur les feuilles du Quercus Cerris ». — COLLECTION n° 365. Lambeau de feuille de Quercus Cerris L. portant sur la face supérieure treize jolies petites galles, sensiblement de même taille (1 min. de diamètre), et accompagné de l'inscription suivante: « Galles du Neuroterus minutulus Giraud, G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 366. Neuroterus saltans Giraud. — Quatre morceaux de feuilles de Que r- cus Cerris L. présentant chacun une jolie galle de forme bien ‘aractéristique , éclose, insérée sur la nervure médiane ou le pétiole. Étiquette : « Galles du Neuroterus saltans Giraud, G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 367. Neuroterus glandiformis Giraud, — Rameau de Quereus Cerris L. portant trois galles serrées les unes contre les autres, peu carac- téristiques. Etiquette: « Galles du Neuroterus glandiformis Giraud, G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 368. i Diplolepis quercus-folii L., gén. ag. — Onze galles isolées, ridées, de tailles variées, à surface lisse ou tuberculeuse. A côté, six lambeaux de feuilles de Chéne portant chacun de une a quatre galles de dia- mètres différents, fripées et déformées ou subsphériques, à surface lisse ou hérissée de nombreux tubercules aigus. Inseription: « Gal les du Dryophanta folii L., G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 369. Diplolepis longiventris Hartig, gén. ag. — Deux galles écloses dont l’une, la plus grosse, montre avec netteté les protubérances caracté- ristiques de la surface, disposées suivant une spirale. La plus pe- tite des cécidies est encore adhérente à la face inférieure de la ner- 110 C. Hovarp vure médiane d’une fenille de Chêne. Etiquette: « Galles du Dryo- phanta longiventris Hart., G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 370 Diplolepis divisa Hartig. — Une feuille entiere de Chêne et deux lambeaux de limbe portent a leur face inférieure plusieurs galles ovoïdales, légèrement aplaties, de tailles variées, en assez mauvais état; deux d’entre elles sont soudées. A côté sont disposées trente- six petites cécidies isolées, bien caractéristiques, à surface marron clair, Ja plupart écloses. Inscription: « Galles du Dryophanta divisa Hart., G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 371. Diplolepis quercus l'ourc., gén. sex. (Spathegaster flosculi Giraud). — Deux rameaux de Chêne portant, l’un une belle galle munie d’un gros trou d’ éclosion, V autre deux cécidies plus petites dont une éelose. Étiquette: « Galles du Neuroterus flosculi Gira ud, G. Mayr det. 1905 ».— JOLLECTION n° 372. Diplolepis quercus Fourc., gén. ag. (Dryophanta pubescentis Mayr). — Sur la face inférieure de plusieurs feuilles ou lambeaux de limbe de Q we r- cus pubescens Willd., et fixées à la nervure médiane ou aux nervures latérales, galles de tailles variées, isolées on pressées les unes contre les autres. Plusieurs très jeunes cécidies, bien sphéri- ques, de 3 mm. environ de diamètre, ont leur surface jaunätre garnie de tubercules obtus peu saillants ; d’autres, plus grosses, éga- lement arrondies et non écloses, à surface encore tuberculeuse, sont d’une teinte marron clair; quelques-unes, de taille supérieure, ont leurs pôles aplatis et une teinte violacée : enfin, les dernières, ré- gulièrement sphériques et écloses, sont d’un marron peu accentué. Un échantillon fort intéressant, situé au voisinage des galles pré- cédentes, est constitué par un jenne rameau muni de sept feuilles de petite taille portant de nombreuses cécidies de faible diamètre. Enfin, à côté, sont fixées une vingtaine de galles isolées. Etiquette : « Galles du Dryophanta pubescentis Mayr, cotypes ! ». — COLLECTION n° 373. Remarque: Au sujet de cette galle, consulter: G. Mayr, 1871, p. 2, n° 49, pl. V, 49; 1881, p. 36, nota; Darbonx et Houard, 1907, p. 237, n° 67, pl. XXI, 1; Dalla Torre et Kieffer,’ 1910, pi 351. Diplolepis agama Hartig. — Trois cécidies bien caractéristiques si- tuées à la face inférieure d’une feuille de Chêne; une galle isolée, GALLES DE Mayr ET MULLNER 111 Etiquette: « Galles du Dryophanta agama Hart., G. Mayr det. 1905 ».— COLLECTION n° 374. Diplolepis cornifex Hartig. — Dix feuilles de Chêne, avec galles en bon état fixées à leur face inférieure ; deux cécidies isolées. Etiquette: « Galles du Dryophanta cornifex Hart., G. Mayr det. 1905 ». — Coï.- LECTION n° 375. Diplolepis disticha Hartig. — Deux feuilles portant chacune une galle fixée, à la face inférieure, l’une sur une nervure latérale, l’autre sur la nervure médiane ; à côté sont placées quatre cécidies libres. Éti- quette: « Galles du Dryophanta disticha Hart., G. Mayr det. 1905 ».— COLLECTION n° 376. Dryocosmus sp. — Cinq feuilles ou lambeaux de limbe de Que r- cus Cerris L. dont la face inférieure est munie de nombreuses petites galles insérées sur les nervures secondaires ; ces galles sont ovoidales (2 mm. environ comme plus grand diamètre) et à surface hérissée de granulations. Elles ont été décrites et figurées pour la première fois par Müllner (1901, p. 527, pl. III, 7-8; cf. Houard, 1908 t. 1, p. 335, n° 1866, fig. 599-600). Etiquette: « Autriche. En- virons de Vienne. M.-F. Miillner, 1901. Galles (co-types !) du Dryocosmus Mayri M.-F. Müllner sur les feuilles du Quercus Cerris ». — COLLEC- TION n° 377. Cynips Kollari Hartig. — Deux rameaux de Chéne portant trois gros- ses galles, écloses et isolées, et trois petites, écloses également. Éti- quette: « Galles du Cynips Kollari Hart., G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 378. Cynips lignicola Hartig. — Sept courts rameaux de Chêne garnis, à leur extrémité, de une on deux belles cécidies arrondies, dures, ligneuses, munies de grands trous d’éclosion. Plusieurs galles, parmi les quatorze qui furent envoyées par Gustav Mayr, ont leur surface éclatée de façon très régulière. Inscription: « Galles du Cynips ligni- cola Hart., G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 379. Cynips tinctoria Oliv. var. nostra Kieff. — Deux galles écloses, sphé- riques, de 10 mm. environ de diamètre, à surface marron, irrégulière, garnie de protubérances peu saillantes. Etiquette: « Galles du Cy- 112 C. Hovarp nips tinctoria-nostra de Stefani, G. Mayr det. 1905 ». --- COLLECTION n° 380. Cynips caliciformis Giraud. — Rameau de Chêne portant deux bel les galles bien caractéristiques, pressées l’une contre 1’ autre, de 5 à 6 mm. de diamètre. Étiquette : « Galles du Cynips caliciformis Gir. G. Mayr det. 1905 ». -- COLLECTION n° 381. | Cynips aries Mayr. — Quatre rameaux de Chêne munis de cécidies écloses, en bon état. Etiquette: « Galles du Cynips aries Mayr, co- types ». — COLLECTION n° 382. Cynips galeata Girand. — Cinq galles écloses, à caractères bien nets, fixées sur trois petits rameaux de Chêne. Etiquette: « Galles du Cy- nips galeata Giraud, G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 383. Cynips conglomerata Giraud. — Quatre rameaux de Chêne dont l’un possède jusqu à trois galles fort jolies, écloses ; trois autres cécidies isolées. Etiquette: « Galles du Cynips conglomeratus Giraud, G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 384. Cynips Hartigi Hartig. — Une cécidie en bon état insérée sur un gros Jambeau d’ écorce de tige de Chêne. Inscription: « Galle du Cynips Hartigi Hart., G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 385. Cynips coriaria Haimh. — Deux rameaux de Chéne portant chacun une belle galle éclose; l’une des cécidies atteint 25 mm. de diame- tre et sa surface est munie de prolongements striés et recourbés. Eti- quette: « Galles du Cynips coriaria Haimh., G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 386. Cynips coronata Giraud. — Rameaux de Chêne portant quatre céci- cidies en bon état; l’une d’ elles est fendue et montre une loge en- tourée de deux cavités irrégulièrement circulaires. Etiquette: « Gal- les du Cynips coronaria De St., @. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 387. Cynips glutinosa Giraud, — Quatre petits rameaux de Chêne avec galles, terminales ou latérales, en bon état de conservation, de forme caractéristique et à surface colorée en marron rougeätre. Deux céci- dies sont isolées: l’une d’ elles a été fendue afin de mettre en évi- GALLES DE Mayr ET MULLNER 113 dence I’ épaisseur de la paroi; Vautre, brisée sur le côté, montre la petite coque larvaire ovoidale qu'elle contient et qui mesure 3 mm. de plus grand diamètre. Etiquette: « Galles du Cynips glutinosa Gir., @. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 388. Cynips Mayri Kieff. — Grosse cécidie un peu étalée latéralement. Elle enserre étroitement un gland de Quercus sessiliflora Sm. par les appendices de sa couronne inférieure. Trou d’ éclosion eireulaire. Etiquette: « Galle du Cynips Mayri Kieffer, G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 389. Cynips hungarica Hartig. — Un gros exemplaire de la galle engendrée par ce Cynipide ; diamètre de 30 mm. environ; tubereules irréguliè- rement distribués, mais bien distinets. Etiquette: « Galle du Cynips hungarica Hart., G. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 390. Cynips quercus-tozæ Bose. — Echantillon fort joli, éclos, de 35 mm. de diamètre, à couronne composée de petits tubercules obtus. Etiquette: « Galle du Cynips toze Bose (argentea Hart.), @. Mayr det. 1905 ». — COLLECTION n° 391. Cynips quercus-calicis Burgsd. — Une trentaine de galles de teinte marron clair, à surface munie de petits trous d’éclosion. Elles sont accompagnées des inscriptions suivantes : « Dobrzisch Bohéme » et « Hongrie » et furent apportées an Laboratoire d’ Entomologie par M. Kunckel d’ Herculaïs à la suite de 1’ Exposition universelle de 1867. — COLLECTION n° 392. CITATIONS BIBLIOGRAPHIQUES DALLA TORRE K. W. et Kiprrer J. J.: Cynipidae (In: Das Tierreich. Eine Zusam- menstellung und Kennzeichnung der rezenten Tierformen, Berlin, Liefe- rung 24, 8°, xxxv + 891 p., 422 fig.). 4 Darpoux G. et HOUARD C.: Galles de Cynipides. Recueil de figures originales exé- cutées sous la direction de feu le DY Jules Giraud (Nouv. Arch. Muséum , Paris, 1907, [4] t. 9, p. 173-262, pl. XI-XXVIII, dont 15 coloriées). Hovarp C.: Les Zoocécidies des Plantes d’ Europe et du Bassin de la Méditerranée. Description des galles. Illustration. Bibliographie détaillée. Répartition géo- graphique. Index bibliographique (Paris, 1908, 8°, Tome premier: Crypto- 8 di 114 ©. Hovarb games, Gymnospermes, Mouocotylédones , Dicotylédones [1"° Partie]. N° 1-3319. Pages 1-570, fig. 1-824, pl. frontispice et pl. I). Mayr G.: Die mitteleuropaeischen Eichengallen in Wort und Bild. Zweite Haelfte (11. Jahresber. Comm. Oberrealsch., IX Bez. Wien, 1871, p. 1-36, pl. V- VIL). Mayr G.: Die genera der gallenbewohnenden Cynipiden (20. Jahresber. Comm. Ober- realsch., I Bez. Wien, 1881, p. 1-38). MAYR G.: Die europaeischen Arten der Gallenbewohnenden Cynipiden (21. Jahresber. Comm. Oberrealsch., I Bez. Wien, 1882, p. 1-44). Mürixer M.-F.: Neue Zerr-Eichen-Cynipiden und deren Gallen (Wien, Verh. zool. bot. Ges., 1901, t. 51, Abh. p. 525-530, pl. ILI-IV). TABLE ALPHABÉTIQUE DES CÉCIDOZOAIRES ET DE LEURS GALLES Les synonymes sont en caractères italiques. Les numéros renvoient aux pages. Cynips aries p. 112, caliciformis 112, conglomerata 112, coriaria 112, coronata 112, galeata 112, glutinosa 112, Hartigi 112, hungariea 113, Kollari 111, lignicola 111, Mayri 113, quercus-calicis 113, quercus-tozæ 113, tinetoria var. nostra 111; Diplolepis agama 110, cornifex 111, disticha 112, divisa 110, lenticularis 108, longi- ventris gén. ag. 109, quercus gén. sex. 110, quercus gén. ag. 110, quercus-folii gén. ag. 109; Dryocosmus sp. 111; Dryophanta divisa 110, longiventris gén. ag. 110, pubescentis 110, Neuroterus albipes gén. ag. 108, aprilinus gén. sex. ete. 108, glan- diformis 109, leviusculus 108, lannginosus 108, macropterus 108, minntulus 109, numismalis gen. ag. 108, quereus-baccarum gén. sex. 108, quereus-baccarnm gén. ag. 108, saltans 109, tricolor gén. sex. 108; Spathegaster flosculi 110. — 115 GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA VON H. KARNY Elbogen -- Böhmen. Als ich vor einiger Zeit unsere derzeitigen Kenntnisse « über Thrips-Gallen und Gallen-Thripse » zusammenzufassen versuchte (1), war mir dabei eine wichtige Arbeit über diesen Gegenstand entgangen, nämlich « Einige Gallen aus Java » von J. und W. DOCTERS VAN LEEUWEN-REIJNVAAN (2), welche einige bemerkenswerte Angaben über Thysanopterocecidien enthält. Durch das freundliche Entge- genkommen der genannten Autoren wurde es mir inzwischen ermög- lieht, die angeführte Publikation eingehender zu studieren und sogar auch einen Teil der in Betracht kommenden Physapoden genau zu untersuchen. Indem ich den beiden Autoren für diese Liebenswür- digkeit meinen besten Dank ausspreche, gehe ich nun hier daran, die Resultate dieser meiner Untersuchungen zu veröffentlichen. Genus: Euthrips Targ.-Tozz. Syn. Anaphothrips Uzel, auctt. Über die Nomenklatur dieser Gattung habe ich bereits an an- derem Orte meine Meinung ausführlich dargelegt (3). Euthrips flavicinctus nov. spec. Schwarzbraun, Beine etwas heller ; drittes, viertes und fünftes Hinterleibssegment gelb. (1) Centralblatt f. Bakteriologie, Parasitenkunde u. Infektionskrankheiten. Il Abteil. XXX. Bd. pag. 556-572. 1911. (2) Marcellia. VIII. pag. 21-35, 85-122 (1409) ; IX. pag. 37-61, 168-193 (1919) ; X. pag. 65-93 (1911). — Bull. Jard. Bot. Buitenzorg. II° Ser. N. MII. (1912). (3) Zoologische Annalen Wiirzburg. 1912. pag. 322-344. 116 H. Karxy Kopf kaum breiter als lang, Wangen gewölbt, nach hinten ganz schwach konvergierend. Netzaugen gross und schwarz. Ocellen in einem stumpfwinkeligen Dreieck angeordnet ; der vordere vom Vorderrand der Netzaugen ungefähr so weit entfernt wie die beiden hinteren vom Hinterrande. Mundkegel lang, zugespitzt, bis zum Hinterrand des Prosternums reichend. Fühler ungefähr doppelt so lang wie der Kopf, schlank. Das sechste Glied weitaus das längste im ganzen Fühler , ohne schiefe Querwand. Drittes, viertes und fünftes Glied unter einan- der ungefähr gleich lang. Fühlerfärbung: erstes und zweites Glied braun, drittes und viertes Glied gelblich, die übrigen. schwärzlich. Prothorax so lang wie der Kopf, nach hinten verbreitert und dort etwas breiter als lang; auf seinen Hinterecken ohne Borsten. Flügel bis zum achten Hinterleibssegment reichend, mit zarten, dünnen Fransen besetzt. Die vorderen im ersten Viertel hell, sodann gebräunt und von der Mitte ab allmählich wieder heller werdend, aber doch in der ganzer Distalhälfte deutlich getrübt; beide Adern mit sehr zarten, kurzen Borsten besetzt, die überhaupt erst bei stärkerer Ver- grösserung sichtbar sind ; im distalen Teile der Hauptader sehr spär- lich. Hinterleib sehr charakteristisch gefärbt: das Basalsegment (zweites Segment) dunkel, ebenso noch das dritte ganz am Grunde, aber dann plötzlich ganz scharf abgesetzt gelb. Viertes und fünftes Segment ganz gelb, die übrigen schwarz. Körpermasze. 9: Fühler, Gesammtlänge 0.22 mm; I. Glied 0.016 mm lang, 0,024 mm breit; II. Glied 0.027 mm lang, 0.022 mm breit; TIT. Glied 0.035 mm lang, 0.018 mm breit, IV. Glied 0.035 mm lang, 0.017 mm breit; V. Glied 0.035 mm Jang, 0.017 mm breit; VI. Glied 0.045 min lang, 0.015 mm breit; VII. Glied 0.01 mm lang, 9.007 mm breit; VIII Glied 0.013 mm lang, 0.004 mm breit. Kopf 0.10 mm lang, 0.11 mm breit. Prothorax 0.10 mm lang, 0.14 mm (hinten) breit. Vorderschenkel 0.11 mm lang, 0.04 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.08 mm lang, 0.03 mm breit. Pterothorax 0.20 mm lang, 0.18 mm breit. Mittelschenkel 0.08 mm lang, 0.035 mm breit; Mit- telschienen (ohne Tarsus) 0.08 mm lang, 0.035 mm breit. Hinter- schenkel 0°12 mm lang, 0.04 mm breit ; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.14 mm lang, 0.035 mm breit. Flügellänge 0.58 mm. Hinterleib 0.60 mm lang, 0.21 mm breit (nahe der Mitte). Gesammtlinge 1 mm. Die neue Art unterscheidet sich von allen bisher bekannten der Gattung schon sofort beı oberflächlicher Betrachtung durch die höchst charakteristische Färbung. Ich besitze ein einziges 9, welches DOCTERS VAN..LEEUWEN-REIJNVAAN in den von GALLENBE WOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 117 Cryptothrips tenuicornis verursachten Gallen auf To malo me n à fanden. Ob Lulhrips flavicinctus selbst an der Gallenbildung beteiligt ist, erscheint mir fraglich, Genus: Aneurothrips mihi, nov. (’«-, vedpoy, wegen des Mangels der Längsadern an den Flügeln) Körper nicht gedrungen, ohne seidenartigen Glanz, aber grössten- teils mit netzförmiger Skulptur. Fühler achtgliedrig; zweites und drittes Glied ohne dreieckigen Fortsatz ; Stylus deutlich kürzer als das sechste Fühlerglied, zweigliedrig, sein erstes Glied ausgesprochen länger als sein zweites. Ocellen gross und deutiich. Mundkegel nur etwa halb so lang als der übrige Kopfteil ; Maxillartaster kurz, zwei- gliedrig. Halsschiid ohne Borsten. Vorderschenkel kurz und verhält- nismässig dick, aber ohne Zahn. Flügel vorhanden ; die vorderen ganz ohne Borsten, an den Rändern nur mit Fransen besetzt, olıne Längsadern, auf der Fläche mit zahlreichen Längsreihen ganz feiner Härchen versehen. Hinterrand des achten Hinterleibssegmentes nicht kammartig. Hinterleibsende nieht dornig, nur mit ziemlich schwachen Borsten besetzt. Durch den Besitz einer netzartigen Skulptur erinnert dieses Genus zwar äusserlich an die Heliothrips Gruppe, scheint aber doch den Gattungen Euthrips und Dendrothrips näher zustehen, vou denen es sich aber durch die merkwürdigerweise ganz fein und kurz behaarten, aber borsten und aderlosen Vorderflügel unterscheidet. Aneurothrips punctipennis nov. spec. Braun ; Segmentränder, Beine und Fühler heller, gelblich. Kopf kaum breiter als lang, am Hinterhaupt fein quergerunzelt- Wangen sehr kurz, kaum halb so lang als die Fazettenaugen, unge- fihr geradlinig, nach hinten schwach divergierend. Ocellen gross, hell ; der vordere in einer Linie mit dem Vorderrand der Netzaugen stehend, die beiden hinteren ungefähr bei deren Mitte. Fazettenaugen schwarz; grob fazettiert, vorgequollen. Fühler doppelt so lang als der Kopf, ziemlich dick. Erstes Glied kurzzylindrisch ; II. das breiteste im gan- zen Fühler, glockenförmig; III. Glied am Grunde dünn gestielt, so - dann ziemlich breit gerundet; die zwei folgenden fast ebenso breit, eiförmig; VI. Glied am Grunde quer abgestutzt und viel breiter als 118 H. KARNY am Ende, in seinem ersten Drittel am breitesten und sodann allmählich verschmälert, in seinem letzten Teil sehr schmal und kaum breiter als der Stylus, nächst dem III. Gliede das längste im ganzen Fühler ; Stylus um ein Viertel kürzer als das VI. Glied, schlank, sein erstes Glied viel breiter und anderthalb mal so lang als sein zweites. Mundke- gel kurz, breit gerundet; Maxillartaster zweigliedrig. Prothorax mit feiner netzartiger Skulptur, anderthalb mal so lang als der Kopf, hinten deutlich breiter als lang, ohne Borsten. Flügel etwa bis zur Mitte des siebenten Hinterleibssegmentes reichend, mit langen Fransen am Rande, jedoch ganz ohne Borsten; Längsadern nicht erkennbar ; dafür ist die ganze Fläche der Vorderflügel mit € 15 Längsreihen dieht gestellter Punkte besetzt, die bei schwächerer Vergrösserung dem ganzen Flügel einen bräunlichen Ton verleihen und erst bei starker Vergrösserung als ganz feine, kurze Härchen erkennbar werden. Alle Beine kurz und verhaltnismassig dick. Hin- terleib nicht gedrungen, etwas schlanker als der Pterothorax, an den Seiten (sowie der mittlere Teil des Pterygonotums) mit netzförmiger Skulptur. Die drei letzten Segmente nicht dornig, nur mit einigen nicht sehr langen, ziemlich schwachen Borsten besetzt, die übrigen ohne Borstett. körper masi, QO: Fühler, Gesammtlänge 0.20 mm; I. Glied 0.015 mm lang, 0.023 mm breit; II. Glied 0.03 mm lang, 0. 028 min breit ; DLL Glied 0.035 mm lang, 0.021 mm breit; IV. Glied 0.03 mim pena 0.02 mm breit; V. Glied 0.028 mm lang, 0.02 mm breit; VI. Glied 0.033 mm lang, 0.016 mm breit; VII. Glied 0.015 mm lang, 0.007 mm breit; VIII, Glied 0.01 imm lang, 0.003 mm breit. Kopf 0.10 mm lang, 0.12 mm breit. Prothorax 0.15 mm lang, 0.21 mm breit. Vorderschenkel 0.105 mm lang, 0.045 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.09 mm lang, 0.04 mm breit. Pterothorax 0.25 mm lang, 0.26 mm breit. Mittelschenkel 0.08 mm lang, 0.04 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.08 mm lang, 0.04 mm breit. Mint: schenkel 0.09 mm lang, 0.04 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.10 mm lang, 0.035 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0.63 mm. Hinterleib 0.7 min Jang, 0.24 mm breit. Länge der Legeröhre 0.19 mm. Gesammtlänge 1.2 mm. Von dieser interessanten Spezies fanden DOCTERS VAN LEEUWEN-REIJNVAAN nur ein einziges © in den von ihnen beschriebenen Acarocecidien auf Cordia sua- veolens (Semarang, 20. III. 1912). Die Art dürfte wohl selbst an der Gallenbil- dung nicht aktiv heteiligt sein, sondern dieselben nur als Raumparasit bewohnen’ GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 119 Genus: Thrips Linné. Aus dieser Gattung sind bisher zwei Gallenhildner beschrieben worden, Thrips serratus und Thrips sacchari. Die Originalbeschreibung beider ist aber recht unzulänglich. Thrips saccharı Kobus. Hieher stelle ich ein >», das die Sammlung kel Museums f, Na- turkunde zu Berlin aus Java (C. van Douwe leg.. I. No. 1774-07) besitzt: ferner auch mehrere Exemplare, die W. DOCTERS VAN LEEUWEN- REIJNVAAN in männlichen Blüten vonMacaranga gesammelt haben. Da die einzige bisher vorliegende Beschreibung der Art an Voll- ständigkeit viel zu wünschen übrig lässt, will ich nach diesen Exem- plaren hier eine neue geben: Körper gelb, Borsten des Körpers und der Flügel blass. Kopf kaum breiter als lang, mit wenig genölbten Wangen. Erstes Fühlerglied deutlich kürzer als das zweite ; dieses und das dritte becherförmig. Viertes Glied etwas kürzer als das dritte, breit oval. Fünftes Glied noch etwas kürzer, legt sich mit ziemlich breiter Fläche an das sechste an; dieses das längste im ganzen Fühler, mit dem eingliedrigen Stylus zusammen ein spindelförmiges Ganzes bildend. Füblerfärbung hell gelbgrau, sechstes und siebentes Glied dunkel , die beiden ersten Glieder schwach getrübt. Prothorax kaum breiter als lang, an seinen Hinterecken jeder- seits mit zwei starken Borsten besetzt. Vorderfliigel stark bräunlich getrübt, etwa bis zum achten Hinterleibssegment reichend ; Haupt- ader in ihrer distalen Hälfte mit drei Borsten, von denen die erste von den beiden andern entfernt steht; Nebenader der ganzen Länge nach gleichmässig mit vielen Borsten besetzt; die Adern selbst sind ziemlich undeutlich. Körpermasze. 2: Fühler, Gesammtlänge 0.22 mm ; I. Glied 0.015 mm lang, 0.025 mm breit; II. Glied 0.03 mm lang, 0.023 mm breit ; III. Glied 0.04 mm lang, 0.02 mm breit; IV. Glied 0.035 mm lang, 0.019 mm breit; V. Glied 0.03 mm lang, 0,018 mm breit ; VI. Glied 0.046 mm lang, 0.018 mm breit; VII. Glied 0.017 mm lang, 0.008 mm breit. Kopf 0.11 mm lang, 0.12 mm breit. Prothorax 0.14 mm lang, 0.15 mm breit. Vorderschenkel 0.09 mm lang, 0.045 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.10 mm lang, 0.03 mm breit. Pterothorax 0.21 mm lang, 0.22 mm breit, Mittelschenkel 0,08 min lang, 0.03 120 H. Karny mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.09 mm lang, 0.04 mm breit. Hinterschenkel 0.11 mm lang, 0.04 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.15 mm lang, 0.04 mm breit. Flügellänge 0.65 mm. Hin- terleib 0.64 mm lang, 0.25 mm breit (nahe der Mitte). @esammtlänge 0.7-1.1 mm. Die mir vorliegenden Exemplare stimmen mit der Krüger’ schen Beschreibung recht gut überein, namentlich in der sehr charakteristischen Fühlerfärbung, so dass ich glaube nicht fehl zu gehen, wenn ich annehme, dass es sich hier tatsächlich um Thrips sacchari handelt. Allerdings ist das Exemplar des Berliner Museums etwas grösser (1.1 mm), während die andern nur 0.7-0.9 mm lang, sind, wie dies auch KRÜGER angibt; dies mag aber darauf zurückzuführen sein, dass der Hinter- leib in der basalen Hälfte übernormal gedehnt ist. Was KRÜGER mit dem geziihnten Rande der Fiihlerglieder und den fransenartig gezähnten Hinterleibsringen meint, weiss ich nicht, deute diese Angabe aber auf die ziemlich zahlreich vorhandenen Haare und Borsten. In allen übrigen Punkten stimmt seine Beschreibung und Zeich- nung mit den mir vorliegenden Exemplaren überein. Dem Thrips flavus jedenfalls sehr nahe stehend. Die Art erzeugt gemeinsam mit der folgenden Blattgallen an Saccharum officinarum, welche erst kürzlich von DOCTERS VAN LEEUWEN-RELINVAAN er- wähnt worden sind (Marcellia IX. pag. 190. 1910). Thrips serratus Kobus. Diese Art habe ich nicht gesehen. Ihre Beschreibung lautet (nach KRÜGER): h « Der Thrips sacchari sehr ähnlich und hauptsächlich von ihr durch die dunkelbraune Farbe, etwas grössere Länge und wohl stärker gezähnte Hinterleibsringe unterschieden. Vorflügel undeutlich zweiner- vig, Hinterflügel einnervig. Flügel gelb. Fühler bei schwacher Ver- grösserung scheinbar aus 6 wenig behaarten Gliedern bestehend, wovon das spitz auslaufende Endglied dunkler gefärbt ist und: sich bei stärkerer Vergrösserung als 3-4 gliedrig erweist; 3. und 4. Glied be- cherförmig. Die Verbindungslinie der hinteren Nebenaugen läuft bei Verlängerung durch die zusammengesetzten Augen. Der vordere Ring der Bruststückes etwa eben so lang als breit. Hinterrand der Hin- terleibsringe gesägt. 7 und 9 gleich gross, ungefähr 1.3 mm, mit linealischem Hinterleib ». Zu dieser Diagnose lassen sich nach den KRÜGER'schen Original. zeichnungen noch folgende Merkmale hinzufügen : Vorderbeine ganz hell. Mittel-und Hinterbeine : Femora dunkel, Tibien und Tarsen hell. Fiihlerfarbung: 2.-5. Glied hell, die andern GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 121 —— — era TI --—- e + dunkel. Vordertlügel getrübt, mit zwei Adern ; die Hauptader nur im mittleren Drittel mit Borsten besetzt, die Nebenader von der Mitte gegen das Ende beborstet. Immerhin erscheint wir die systematische Stellung dieser Spezies noch sehr zweifelhaft, ihre Zugehörigkeit zum Genus Thrips mehr als fraglich : der von Krü- GER beschriebene Bau der Fühler wurde am ehesten auf Luthrips (= Anaphothrips) hinweisen. Leider war es mir bisber nicht möglich, Untersuchungsmaterial von dieser Spezies zu erhalten. Genus: Haplothrips Serville. Syn. Antbothrips Uzel, auett. Über die Nomenklatur vergleiche man die oben bei Æuthrips zitierte Arbeit. Haplothrips aculeatus (Fabr). Körperfarbe dunkelbraun, fast schwarz. Vordertarsen mit einem winzigen bis kräftigen Zahne bewehrt. Flügel gestreckt-sohlenförmig, in den Mitte wenig, aber «deutlich verengt. Vorderflügel am Hinter- rande mit vier bis. neun eingeschalteten Wimpern, ziemlich hell, nur am Grunde stärker getrübt. Tubuslänge höchstens zwei Drittel der Kopflänge, Breite am Grunde ungefähr das Doppelte der Breite am Ende. Körperlänge 1.5-1.7 mm. Nach den angegebenen Merkmalen kann ich nicht daran zwei- feln, dass diese in Europa so häufige und weit verbreitete Art, die übrigens auch aus Südwest-Africa bekannt ist (TRYBOM), auch hier vor- liegt. Allerdings ist sie für Asien neu, wenn nicht eine der drei von MATSUMURA aus Japan beschriebenen Haplothrips-Arten mit ihr iden- tisch ist. Übrigens dürfte die Art wohl auch sonst noch weiter ver- breitet sein. Die Art fand sich in einer Blatigalle auf Smilax spec., wie sie von DOCTERS VAN LEEUWEN-REIJNVAAN beschrieben worden sind. (Marcellia IX. pag. 191. 1910); ferner in den Gallen von Gynaikothrips uzeli auf Ficus benjamina (Mar- cellia VIII. pag. 96. 1909). Ob sie an der Gallenbildung selbst beteiligt ist oder nur als Gast und Raumparasit dieselben bewohnt, vermag ich nicht zu entscheiden ; jedenfalls tritt sie aber in Bezug auf Individuenzahl in diesen Gallen gegenüber Cryptothrips intorquens, resp. Gynaikothrips uzeli sehr stark zurück. Ausserdem fand ich auch noch ein Exemplar in den Gallen des Gynaikothrips litoralis. 122 H. Karny Genus: Neoheegeria Schmutz. Diese Gattung ist der vorigen sehr ähnlich, unterscheidet sich von ihr aber durch den zugespitzten Mundkegel. Neoheegeria mendax nov. spec. Braun, stellenweise mit roten hypodermalen Pigmentzellen ; die Vordertibien und alle Tarsen etwas heller. Die beiden ersten Fühler- glieder so gefärbt wie der Körper, die beiden letzten etwas heller, die vier mittleren gelb, jedoch vor dem Ende jedesmal braünlich getrübt. Kopf etwa um ein Drittel länger als breit, mit schwach gewölbten, nach hinten deutlich konvergierenden Seitenrändern. Netzaugen etwa ein Drittel der Kopflänge einnehmend ; Postokularborsten gut entwickelt. Fühler etwas mehr als anderthalb mal so lang als der Kopf; ihre Glieder ziemlich gedrungen, das vierte das längste und breiteste im ganzen Fühler ; Borsten und Sinneskolben gut entwickelt. Mundkegel zugespitzt, zwei Drittel der Vorderbrust bedeckend. Prothorax ausgesprochen kürzer als der Kopf, nach hinten deutlich verbreitert ; alle Borsten gut entwickelt. Vorderschenkel ungefähr so lang wie der Prothorax, ziemlich schlank ; Vordertarsen mit je einem kleinen, aber deutlichen Zähnchen bewehrt. Pterothorax wenig länger als breit. Flügel vollkommen, etwa bis zum seelsten Hinterleibsseg- ment reichend, in der Mitte deutlich sohlenförmig verengt, klar, nur die vorderen ganz am Grunde getrübt. Am Hinterrand der Vorder- fliigel vor der Spitze acht bis elf Wimpern verdoppelt. Hinterleib nicht breiter als der Pterothorax, mit kräftigen ziem- lich langen Borsten. Flügelsperrdornen gut entwickelt, ungefähr so ausgebildet wie SCHMUTZ sie für Neoheegeria dalmatica abgebildet hat, jedoch der vordere jedesmal etwas schwächer und kürzer als der hintere ; natürlich nicht, wie SCHMUTZ angibt auf jedem Hinterleibsseg- ment, sondern wie gewöhnlich nur auf dem zweiten bis siebenten Segmente vorhanden, wie dies übrigens auch aus seiner Abbildung hervorgeht. Dass Schmutz angibt , sie stünden auf der Bauchseite, beruht natürlich nur auf eirem Beobachtungsfehler : die Figur ist entweder von der Rückenseite aus dargestellt oder die Flügelsperr- dornen sind durchschimmernd zu denken. Tubuslänge etwa drei Viertel bis vier Fünftel der Kopflinge; am Grunde ist er ungefähr doppelt so breit als am Ende. Körpermasze. ©: Fühler, Gesammtlänge 0.41 mm; I. Glied 0,02 GALLENBEWOHNENDE ES AUS JAVA 123 mm Jang, 0.035 mm breit; Li. Glied 0.05 mm lang, 0.03 mm breit; ILI. Glied 0.06 mm lang, 0.034 mm breit; IV. Glied 0.075 mm lang, 0.04 mm breit; V. Glied 0.065 mm lang, 0.025 mm breit; VI. Glied 0.055 mm lang, 0.022 min breit; VII. Glied 0.05 min lang, 0.02 mm breit; VIII. Glied 0.055 mm lang, 0.01 mm breit. Kopf 0.25 mm lang, 0.15 mm breit (bei den Augen, 0.15 mm am Hinterrande). Prothorax 0.15 mm lang, 0.30 mm breit. Vorderschenkel 0.18 mm lang, 0.07 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.15 min lang, 0.04 mm breit. Pterothorax 0.55 mm lang, 0.33 mm breit. Mittel- schenkel 0.15 mm lang, 0°045 min breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.16 mm lang, 0.03 mm breit. Hinterschenkel 0.20 lang, 0.05 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.20 mm lang, 0.035 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0.85 mm. Hinterleibslänge (samt Tabus) 1.5 mm, Breite 0.32 mm. Tubuslänge 0.20 mm, Breite am Grunde 0.07 mm, Breite am Ende 0.04 mm. Gesammtlänge 1.8-2.3 mm. O: Fühler, Gesammtlänge 0.41 mm; I. Glied 0.02 mm lang, 0.055 mm breit; IL Glied 0.05 mm lang, 0.028 mm breit; III. Glied 0.06 mm lang, 0.034 mm breit; IV. Glied 0.07 mm lang, 0.057 mm breit; V. Glied 0.06 mm lang, 0.028 mm breit; VI. Glied 0.06 mm lang, 0.022 mm breit; VII. Glied 0.05 mm lang, 0.017 mm breit ; VIII. Glied 0.04 mm lang, 0.01 mm breit. Kopf 0.25 mm lang, 0.18 mm breit (bei den Augen, 0.15 mm am Hinterrande). Prothorax 0.17 mm lang, 0.27 mm breit. Vorderschenkel 0.15 mm lang, 0.06 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.14 mm lang, 0.04 mm breit. Pterothorax 0.35 mm lang, 0.52 mm breit. Mittelschenkel 0,15 mm lang, 0.05 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.14 mm lang, 0.035 mm breit. Hinterschenkel 0.21 mm lang, 0.06 mm breit; Hin- terschienen (ohne Tarsus) 0.18 mm lang, 9.04 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0.75 mm. Hinterleibslange (samt Tubus) 1.5 mm, Breite 0.25 mm. Tubuslänge 0.15 mm, Breite am Grunde 0.05 mm, Breite am Ende 0.087 mm. Gesammtlänge 2.0- 2.1 mm. Die neue Art unterscheidet sich von Neoheegeria dalmatica, der einzigen bisher bekannten Spezies dieses Genus durch den längeren Kopf, den schlankeren Körperbau und die etwas geringere Anzahl eingeschalteter Wimpern am Hinterrande der Vor- derflügel. Bei oberflächlicher Betrachtung sieht sie dem Haplothrips aculeatus zum Verwechsen älınlich, ist aber durch den viel längeren, deutlich zugespitzen Mundkegel von dieser Art stets mit Sicherheit zu unterscheiden ; wegen der nicht sehr dunklen Körperfarbe ist hiezu nicht einmal sehr starke Aufhellung nötig, sondern es genügt schon einfache Einbettung in Glyzerin. Diese interessante Spezies fanden DOCTERS VAN LEEUWEN-REIJNVAAN in Blatt- 124 H. KARNY gallen auf Mallotus repandus in ungelähr gleicher Anzahl mit Liothrips brevitubus ; ausserdem noch zwei Exemplare in den Gallen des Dolerothrips laticauda auf Schoutenia ovata. Genus: Dolerothrips Bagnall. In diese von BAGNALL für mehrere hawaiische Arten errichtete (Gattung stelle ich nunmehr auch zwei javanische Spezies, die sich aber allerdings von den andern durch einige Merkmale scharf unter- scheiden, so dass vielleicht die Aufstellung eines neuen Genus gerecht- fertigt. wäre. Dolerothrips laticauda nov. spec. Schwarz, nur die Vordertibien und alle Tarsen gelblichbraun ; die mittleren Fühlerglieder gelb. Kopf nur um ein Sechstel länger als breit, nach hinten verengt, mit schwach gewölbten Wangen. Postokularborsten fast so lang wie die Netzaugen, aber schwach. Fühler viel länger als der Kopf; zweites bis sechstes Glied becherförmig; die Länge der Glieder beträgt (mit Ausnahme der beiden ersten) ungefähr das Doppelte ihrer Breite. Fühlerfärbung: erstes Glied schwarz, zweites am Grunde schwarz, am Ende gelblich, die folgenden gelb; sechstes Glied am Ende bräunlich. Mundkegel ungefähr bis zu Mitte des Prosternums reichend, am Ende breit abgerundet. Prothorax etwas kürzer als der Kopf, nach hinten verbreitert, jederseits vorne mit einer, hinten mit zwei Borsten. Vorderschenkel kaum länger als der Prothorax, wenig verdickt; Vordertarsen unbe- wehrt. Pterothorax ungefähr so lang wie breit. Flügel ziemlich breit, aber kurz , nur etwa bis zu Mitte des fünften Hinterleibssegments reichend, in der Mitte nicht verengt; die vorderen auf der ganzen Fläche braun getrübt, am Hinterrande im distalen Teil mit acht bis elf verdoppelten Wimpern, am Grunde an der Ader mit drei langen, kräftigen Borsten. Hinterleib ungefähr so breit wie der Pterothorax, beim 5’ vorn, beim 9 etwas hinter der Mitte am breitesten, auf allen Segmenten mit kräftigen Borsten versehen, welche namentlich auf den letzten recht lang sind. Die hinteren Flügelsperrdornen gut entwickelt, Knapp am Segmenthinterrande stehend, daher grésstenteils über die Bindehaut !allend und gut sichtbar; die vorderen der dunklen Körperfarbe eee GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA DES wegen nicht wahrnehmbar. Tubus auftallend kurz und breit, am Grunde halb so breit als lang und wenigstens anderthalb mal so breit als am Ende; seine Länge beträgt nur etwa drei Fünftel der Kopflänge. Körpermasze. ©: Fühler, Gesammtlänge 0.34 mm; I. Glied 0.02 mm lang, 0.03 mm breit; IL. Glied 0.035 mm lang, 0.027 mm breit ; III. Glied 0.05 mm lang, 0.027 mm breit; LV. Glied 0.055 mm lang, 0.032 mm breit; V. Glied 0,05 inm lang, 0.025 mm breit ;. VI. Glied 9.05 mm lang, 0.024 mm breit; VII. Glied 0.05 mm lang, 0.02 mm breit; VIII. Glied 0.025 mm lang, 0.01 mm breit. Kopf 0.21 mm lang, 0.15 mm breit (bei den Netzaugen, am Hinterrande 0.15 mm breit). Prothorax 0.17 mm lang, 0.32 mm breit. Vorderschenkel 0.18 mm lang, 0.08 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.14 mm lang, 0.05 mm breit. Pterothorax 0.35 mm lang, 0.35 mm breit. Mit- telschenkel 0.15 mm lang, 0.05 mm breit ; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.14 mm lang, 0.04 mm breit. Hinterschenkel 0.21 mm lang, 0.07 mm breit ; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.20 mm lang, 0.04 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0.75 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.2 mm, Breite 0.35 mm. Tubuslänge 0.13 mm, Breite am Grunde 0.75 inn, Breite am Ende 0.04 mm. Gesammtldnge 1.6-2.2 mm. oO: Fühler, Gesammtlänge 0.39 mm; I. Glied 0.025 mm lang, 0.03 mm breit; II. Glied 0.045 mm lang, 0.03 mm breit; III. Glied 0.055 miu lang, 0.028 mm breit; IV. Glied 0.06 mm lang, 0.03 mm breit; V. Glied 0.06 mm lang, 0.025 mm breit; VI. Glied 0.06 mm lang, 0.028 mm breit; VII. Glied 0.045 mm lang, 0.025 mm breit ; VIII. Glied 0.035 mm lang, 0.013 mm breit. Kopf 0.20 mm lang, 0.17 mm breit (bei den Fazettenaugen , beim Hinterrande 0.14 mm breit). Prothorax 0.17 mm lang, 0.26 mm breit. Vorderschenkel 0.19 : mm lang, 0.05 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.16 mm lang, 0.04 mm breit. Pterothorax 0.37 mm lang 0.36 mm breit. Mit- telschenkel 0.16 mm lang, 0.06 mm breit ; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.17 mm lang, 0.04 mm breit. Hinterschenkel 0.22 mm lang, 0.07 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.21 mm lang, 0.04 mm breit. Flügellänge (ohne Fransea) 0.75 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.2 mm, Breite 0.35 mm. Tubuslänge 0.12 mm, Breite am Grunde 0.06 mm, Breite am Ende 0.04 mm. Gesammtlinge 1.6--2.2 mm. Dolerothrips laticanda nnterscheidet sich von allen bisher bekannten Arten der Gattung durch die anbewehrten Vordertarsen und den auffallend kurzen und breiten Tubus: obwohl der Kopf ohnehin schon reeht kurz ist, beträgt die Tubus- länge nur drei Fiinftel der Koptlänge. 126 H. Karny Diese neue Art wurde von DOCTERS VAN LEEUWEN-REIINVAAN in den von ihnen beschriebenen Blattgallen auf Schoutenia ovata entdeckt ; sie findet sich in peuselben gemeinsam mit Leptothrips constrictus vnd Nevheegeria mendax, tritt jedoch im merklich grösserer Anzahl auf als diese beiden Spezies, so dass wohl sie als der eigentliche Gallenerreger angesehen werden muss, umso mehr da sie bisher auf keiner andern Pflanze gefunden wurde, während die beiden andern genannten Arten auch in den Gallen anderer Phloeothripiden vorkommen. Dolerothrips crassicornis nov. spec. Dunkelbraun, nur die Vordertibien, alle Tarsen und die Fühler vom dritten Gliede an gelblich. Kopf ungefähr so lang wie breit, nach hinten Kaum merklich verenet. Augen gross. Lange Postokularborsten vorhanden, aber meist nur in der lateralen Ansieht sichtbar. Fühler (Fig. 1 a) auffallend kurz und diek. Beim vierten bis achten Gliede beträgt die Breite drei Viertel der Länge. Achtes Fühler- glied kegelförmig, legt sich mit breiter Fläche an das siebente an. Mundkegel ungefähr bis zur Mitte der Vorderbrust oder etwas weiter reichend, breit ge- rundet. Oberlippe nicht zugespitzt, nicht vorragend. Prothorax fast so lang wie der Kopf, hinten fast doppelt so breit als lang. Alle Borsten vorhanden, namentlich die Fio. £ Nos 2 ZOLLA . . “ To 8. 1. Fühler dreier gallenbil- an den Hinterecken gut entwickelt. Vor- dender Tubuliferen aus Java : derschenkel etwas verdickt, unbewehrt. a. Dolerothrips crassicornis n. Vordertarsen in beiden Geschlechtern sp. — b. Cryptothrips intorquens n. sp. — c. Cryptothrips tenui- mit einem ganz kleinen, gekriimmten cornis n. sp. — Alle drei Fir Zähnchen, das nur bei stärkeren Ver- guren sind etwa 80fach ver- ordsserungen deutlich zu erkennen ist; ale dieses Zilnehen sieht ähnlich aus wie das des © von Oedemothrips laticeps (1), steht aber weiter basalwarts. Pterothorax etwas breiter als lang, vor der Mitte am breitesten. Flügel das fünfte oder sechste Hinterleibssegment erreichend, tiberall gleich breit, hell, nur an der Basis ganz schwach getrübt, die vor- deren am Hinterrand mit neun bis dreizehn eingeschalteten Fransen. (1) BAGNALL, Fauna Hawaiiensis III., pl. XVII, fig. 10, Labs ES LENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 127 Hinterleib langgestreckt und schlank , mit ziemlich kräftigen , aber kurzen Borsten besetzt; nur die des achten und neunten Seg- ments und des Tubus länger. Am zweiten bis siebenten Segmente jederseits zwei Flügelsperrdornen ( = wing retainig spines), deutlich entwickelt, ziemlich starek S-förmig gebogen. Tubus kaum kürzer als der Kopf, am Grunde ungefähr doppelt so breit als am Ende; beim Jan der Basis jederseits eine anliegende Schuppe. Körpermasze. 9: Fühler, Gesammtlänge 0.34 mm; I. Glied 0.03 mm lang, 0.04 mm breit; II. Glied 0.05 mm lang, 0.035 mm breit; III. Glied 0.06 mm lang, 0.035 mm breit; IV. Glied 0.05 mm lang, 0.042 mm breit; V. Glied 0.045 mm lang, 0.037 mm. breit; VI. Glied 0.045 mm lang, 0.032 mm breit; VII. Glied 0.04 mm lang, 0.03 mm breit; VIII. Glied 0.024 mm lang, 0.015 mm breit. Kopf 0.2 mm lang, 0.20 mm (beim Hinterrand der Netzaugen) breit. Prothorax 0.17 mm lang, 0.33 mm breit. Vorderschenkel 0.16 mm Jang, 0.085 mm breit ; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.16 mm lang, 0.05 mm breit. Pterothorax 0.32 mm lang, 0.37 mm breit. Mittelschenkel 0.15 mm lang, 0.055 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.15 mm lang, 0.045 mm breit; Hinterschenkel 0.22 mm lang, 0.07 mm breit; Hin- terschienen (ohne Tarsus) 0.17 mm lang, 0.05 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0.85 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.15 mm, Breite 0.33 mm. Tubuslänge 0.19 mm, Breite am Grunde 0.07 mm, Breite am Ende 0.03 mm. Gesammtlänge 1.7--2.1 mm. d': Fühler, Gesammtlänge 0.34 mm; I. Glied 0.025 mm lang, 0.04 mm breit; II. Glied 0.05 mm lang, 0.035 mm breit; III. Glied 0.06 mm lang, 0.035 mm breit; IV. Glied 0.05 mm lang, 0.64 mm breit; V. Glied 0.045 mm lang, 0.038 mm breit; VI. Glied 0.045 mm lang, 0.033 mm breit; VII. Glied 0.04 mm Tang, 0.028 mm breit; VII. Glied 0.023 mm lang, 0.015 mm breit. Kopf 0.21 mm lang, 0.19 mm breit (beim Hinterrand der Netzaugen). Prothorax 0.17 mm lang, 0.31 mm breit. Vorderschenkel 0.16 mm lang, 0.08 mm breit ; Vorderschienen (obne Tarsus) 0.13 mm lang, 0.05 mm breit. Pterothorax 0.29 mm lang, 0.34 mm breit. Mittelschenkel 0.14 mm lang, 0.05 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.10 mm lang, 0.05 mm breit. Hinterschenkel 0.20 mm lang, 0.06 mm breit ; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.19 mm lang, 0.045 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0.80 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1:25 mm, Breite 0.30 mm. Tubuslänge 0.20 mm, Breite am Grunde 0.075 mm, Breite am Ende 128 H. Karny 0.055 mm; Länge der anliegenden Schuppe 0.05 mm. Gesammtliinge 1.7--2.1 mm. Die neue Art wird durch den kurzen Kopf in die Trichothrips-Gruppe verwiesen. Durch die auffallend kurzen und breiten Fühler erinnert sie am ehesten an Tri- chothrips laticornis Bagnall. Doch weicht sie von Trichothrips durch die kurzen Borsten des Hinterleibs und durch die kiirzere, nicht stachelförmig verlängerte Oberlippe ab. Ich habe sie daher ins Genus Dolerothrips gestellt, obwohl sie sich von allen bisher bekannten Dolerothrips-Arten durch den ganz kurzen, gekrümmten Zahn des Vordertarsu unterscheidet ; im Bau dieses Zähnchens stimmt sie mit Oedemothrips 2 überein, unterscheidet sich von dieser Gattung aber wieder durch die charakteristisches Fühlerform und die Gestalt des Kopfes. Dolerothrips crassicornis findet sich auf Loranthus pentandrus und erzeugt auf den Blättern dieser Pfanze die eigentümlichen röhrenförmigen Roll- gallen, welche ihre Entdecker eingehend beschrieben und abgebildet haben (Marcellia IX. pag. 186, 187. 1910). Die mir überlassenen Exemplare haben W. DOCTERS van LEEUWEN-REIJNVAAN am 7. VIII. 1910 in Semarang erbeutet. Ausser den Imagines besitze ich auch eine Larve. Dieselbe ist, hell-zitronengelb gefärbt, nur der Kopf, die Fühler und die Beine graulich ; ferner zwei schildför- mige Flecken auf dem Prothorax grau and das neunte Hinterleibssegment und der Tubus schwärzlichgrau. Fühler kurz und dick, siebengliederig, drittes Glied weitaus am längsten. Rüssel ungefähr bis zur Mitte des Prosternums reichend, breit gerundet. Beine kurz, aber nicht verdickt. Alle drei Thoraxabschnitte mit mehreren, am Ende geknopften Borsten. Hinterleib auf jedem Segment oben mit sechs ungefähr gleich weit von einander entfernten, in je einer Querreihe angeordneten Borsten versehen, welche zum Teil am Ende verdickt sind. Am neunten Segment sind diese unge- fähr doppelt so lang als auf den andern, am Tubus wieder etwas kürzer. Neuntes Segment und Tubus zusammen einen dieken, am Ende abgestutzten Kegel bildend, die übrigen Segmente seitlich bogig gerundet. Genus: Gynaikothrips Zimmermann. Über die systematische Stellung dieser Gattung vergleiche man meine oben zitierte Arbeit « über Thrips-Gallen und Gallen-Thripse ». Doch möchte ich hier, da ich im nachfolgenden noch zwei neue Arten beschreibe , eine zusammenfassende Diagnose der Gattung geben : Fühler achtgliedrig, viel länger als der Kopf; fünftes Fühler- glied so lang oder nur wenig kürzer als das vierte und länger als das sechste. Vorderer Ocellus nieht ganz knapp über der Fühlerwurzel stehend, mehr oder weniger aufwärts gerichtet. Neben dem vorderen Nebenauge keine Borsten. Wangen ohne stacheltragende Wärzchen, glatt. Mundkegel am Ende breit gerundet. Prothorax kürzer als der Kopf. Vorderhüften unbewehrt. Vorderschenkel unbewehrt, in beiden _ Domandedicambi,indirizzi, domande e risposte diverse, etc. a Dedichiamo questo spazio gratuitamente ai Signori Abbonati, per domande od offerte d’in- | teresse individuale o generale, sempre però aventi attinenza con la Cecidologia. _ E. Schweizerbart’ sche Verlagsbuchhandlung. — . Nägele & Dr. Sproesser Stuttgart. È | VIENT DE PARAÎTRE: > Die Zoocecidien, durch Tiere erzeugte Pflanzengallen Deutschlands und = ihre Bewohner. + Zoocécidies de l Allemagne — Galles de plantes produites par des animaux et pu leurs habitants — Avec subvention du gouvernement allemand et avec concours des | premiers savants, éditées par Ew. H. Rübsaamen. Contenu de la première li- vraison: ER 4 Fr. Thomas: Liste des publications sur les Zoocécidies et les cécidozoaires de des ? Allemagne. -- E. Küster: Partie générale. — A. Nalepa: Eriophyides (Acariens E des galles). — ra . . . - D . - é L’ouvrage entier contiendra environ 150 feuilles de texte, environ 150 planches | ‘en grand folio et paraîtra environ en 6 années, au prix total de M. 300. — gf sE | Les grandes ravages que la formation des galles produit aux arbres feuillus et à > feuilles aciculaires, aux arbres fruitiers et arbrisseaux, aux plantes fouragères et oléra- i -cées, rendent nécessaire de compléter et affirmer nos connaissances dans cette matière 3 par une étude exacte des animaux ainsi que de leurs plantes, à fin que des moyens Fer puissent être trouvés qui réduisent ou font cesser ces dommages. à a De ce point de vue Ie gouvernement allemand s’est trouvé disposé à subven- ; _tionner l’édition de cet ouvrage, qui deviendra, en égard au texte et aux illustra- ‚ ‘tions=un ouvrage fondamental dans cette matière. Cal La R. STAZIONE SPERIMENTALE DI AGRICOLTURA E FRUTTICOLTURA in Acı- REALE, ha pubblicato il Bollettino N. 6: Irrorazioni e pompe per la poltiglia solfo- calcica, che si invia gratis a chi ne faccia richiesta. 2 RIVISTA INTERNAZIONALE DI CECIDOLOGIA: repattore: pror. A. TROTTER (AVELLINO 1. La MARCELLIA si occupa esclusivamente dello studio delle galle e dei produttori di esse. Pubblica, su tale argomento , lavori originali, di istologia, - morfologia, sistematica etc., talora corredati da tavole o da figure nel testo. Tiene: inoltre al corrente di tutto quanto si pubblica nel campo della Cecidologia, dando: anche, della maggior parte dei lavori, delle recensioni più o meno estese. 2. Tutti possono collaborare alla MARCELLIA ; gli Associati hanno però. la precedenza sugli altri. I manoscritti dei lavori devono essere inviati al Redat- tore, il quale si riserva il diritto di ammetterli o no alla stampa. Si accettano lavori in inglese, tedesco ed in tutte le lingue delle nazioni latine. 3. Agli Autori verranno corrisposti gratuitamente 30 Estratti dei loro lavori,. sarà però in loro facoltà di farne tirare, a loro spese, un maggior numero di copie: nel qual caso dovranno renderne avvertito il Redattore cow l'invio del manoscritto. 4. Le spese per tavole o figure nel testo sono, per ora, a carico degli Autori. 5. Usciranno 6 fascicoli all'anno, complessivamente circa. 15 fogli di stampa, possibilmente un fascicolo ogni due mesi, cioè : Febbraio, Aprile, Giugno, Ago- sto, Ottobre, Dicembre. 6. Gli abbonamenti cominciano dal 1° Gennaio e si intendono rinnovati. an- che per l’anno successivo, qualora non venga data rinuncia al Redattore entro il mese di Dicembre. 7. Il prezzo d’ abbonamento è di Lire 15 (= 15 Fr. = 12 Mk. = 12 Sh.) da pagarsi antecipatamente.— Si pregano i Signori Associati esteri di effettuare i loro pagamenti con vaglia postali (mandat carte) e non con vaglia cambiarü (chéque). Per abbonamenti, informazioni, accettazione di lavori, cambii ecc., rivolgersi al Redattore prof. A. TROTTER, R. Scuola di Viticoltura e di Enologia, Avellino: (Italia). >— 0-0 00 0 001 oe 0 00 +e > 0 oro» è» 26 dee ee TROTTER A. e Cecconi G. — Cecidotheca italica. ou Collection de Galles ita- liennes , séchées et préparées, y-compris les formes nuisibles aux plantes. agricoles.— Ont paru jusqu’ ici 20 fasc. — 500 espèces — ; le prix de chaque fasc. est de 10 fr. — En préparation fasc. 21°-22°.-—- Pour achats s’ adresser au Prof. A. TROTTER. RIVISTA INTERNAZIONALE 2 ® ® pi (ECIDO[OGIA SOMMARIO: Karny H. — Gallenbewohnende Thy- sanopteren aus Java. (con fig.; contin. o fine). Pror. Dr. N. TROTTER KIEFFER J. J. — Les Cécidomyies du Tamarix. PANTANELLI E. — Acariosi del Naso- mozzo (Staphylea pinnata L.) (con tav.). A Hovuarp C. — Les Galles de 1’ Afrique occidentale française. V. Cécidies nou- velles. (con fig.; cont.). Uor. ie AN. 19 [2 REDATTORE: Fasc uU (PUBBLICATI IL 9 DICEMBRE 1912) C2 ee === AVELLINO TIPO-LITOGRAFIA PERGOLA 1912 Pi da bliografig, d stampa, conterrà anche la B d USC è hevol 2 cui sono mane i tra qu Vest oO À Su SA S SEE N RES 9 se. ots OF es 5 hi COR a S phy SD S: DI Sen Seep Sg ~S J — Sy A fine di render più facile il compito del Redattore si pregano vivamente i Signori Collaboratori, avanti l’invio dei manoscritti, di tenere presenti, nel loro stesso interesse, le seguenti avvertenze : 1. I lavori sieno scritti ed ordinati colla maggior possibile chiarezza. Tale rac- comandazione é rivolta in modo speciale ai Signori Collaboratori esteri. 2. Le bozze di stampa vengono, di regola, inviate una sol volta; una seconda (impaginate) solo quando le correzioni precedentemente fatte sieno state di una certa importanza. Ulteriori invii non saranno fatti che dietro richiesta degli interessati. 3. Coloro che desiderano avere gli Estratti in numero superiore ai 30, concessi gratuitamente, devono farne richiesta al Redattore con l’invio del manoscritto. 4. Con le bozze non si restituiscono i manoscritti se non quando ne sia stato espresso il desiderio all’ atto dell’ invio. I > 5. Per I’ uniformità del giornale si pregano i Signori Collaboratori di attenersi alle seguenti indicazioni tipografiche convenzionali di maggior frequenza, usandole possibilmente ed uniformemente nei contro indicati casi : carattere grassetto (per i cecidozoi o piante gallifere nelle intestazioni; ad car) es. Cynips coriaria, Fagus silvatica). » MAIUSCOLETTO (per i nomi propri di persona nel testo; ad es. Lòw, ERI GIRAUD). » corsivo (per i cecidonti nel testo; ad es. Perrisia affinis, Uro- eystis Anemones). » spaziato (per i substrati nel testo; ad es. Quercus cocci- i fera, Salvia pratensis). Sammlung Javanischen Gallen geändert in: Sammlung Nied. Ost- Indischer Gallen Diese Sammlung (Format 18 x 28 cm.) wird erhalten: die getrockneten Gallen mit Angabe des Gallbildners, Fundort, Datum, nebst einem Begleitwort mit kurzen Beschreibungen der Gallen. Jedes Jahr werden ein oder zwei Mappen von 25 Gallen erscheinen. Preis eder Mappe 12 Mark. W. DOCTERS VAN LEEUWEN: Semarang (Java). . eS yy - N Zu oe ee a LE yr CT 2 ds © GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA ~ 129 Geschlechtern kaum verdickt. Vorderschienen unbewehrt, innen ohne LIBRARY stacheltragende Wiirzchen. Vordertarsen in beiden Geschlechtern un- NEW vor bewehrt. Vorderecken der Mittelbrust ohne gabligen Fortsatz. Flügel BOTANICA GARDEN. vorhanden, in der Mitte nicht verengt. Hinterleib nicht breiter als der Pterothorax. oo auf den sechsten Hinterleibssegment ohne hornförmigen Fortsatz. Tubus etwas länger oder nur wenig kürzer als der Kopf. Körperlänge weniger als 4 ınm. Revisio specierum. 1. Tubus länger als der Kopf. 2, Nordwestafrikanische Art (durehschnittlich etwas grösser als die folgende) : 1. Gynaikothrips ficorum (Marchal). 21, Javanische Art: 2. Gynaikothrips uzeli Zimmermann. 1!. Tubus kürzer als der Kopf. 2. Mundkegel ziemlich breit. Alls Schenkel schlank. 3. Kopf nach hinten nicht sehr stark verengt. Tubus deutlich kiirzer als der Kopf: 3. Gynaikothrips chavicae Zimmermann. 3!. Kopfseiten nach hinten stärker konvergierend. Tubus fast so lang wie der Kopf: 4. Gynaikothrips litoralis n. Sp. 21, Mnndkegel schmäler. Alle Schenkel kräftiger : >. Gynaikothrips crassipes n. sp. Gynaikothrips uzeli Zimmermann. Dunkelbraun bis schwarz; die Vordertibien, die Enden der Mit. tel-und Hintertibien und alle Tarsen gelbbraun. Fühler gelb, nur die beiden Basalglieder dunkelbraun, der distale Teil des sechsten Gliedes und das siebente und achte Glied meist getrübt. Kopf überall ungefähr gleich breit, etwa 1'/, mal so lang als breit ; Wangen ganz schwach gewölbt, nach hinten kaum merklich verengt, mit kurzen Borsten besetzt. Netzangen gut entwickelt. Nebenaugen von einander gleich weit entfernt, die beiden hinteren vor der Mitte der Netzaugen deren Rande ganz nahe gelegen, das vordere schief nach vorn gerichtet, aber nicht ganz knapp über der Fühlerwurzel stehend. Postokularborsten gut entwickelt, aber häufig den Kopf seit- lich nieht überragend und dann nicht sichtbar. Hinterhaupt fein quer- gestrichelt. Fühler etwa um zwei Drittel länger als der Kopf; ihr drittes und viertes Glied ungefähr gleich lang ; ihr fünftes Glied ebenso lang oder nur ganz wenig kürzer. Mundkegel kurz, nur etwa bis zur Mitte des Prosternums reichend, sehr breit abgerundet. 130 H. Karny Prothorax viel kiirzer als der Kopf, nach hinten stark verbreitert, bei den Vorderkoxen etwa doppelt so breit als lang. Halsschildrücken mit feinen queren Runzeln, die sich lateral netzartig vereinigen. Nahe den Vorderecken befindet sich eine ganz kurze nach vorn gerichtete Borste; an den Hintercken eine sehr lange kräftige, und daneben eine kurze schwache. Vorderschenkel schlank; Vordertarsen unbewehrt oder nur mit einem ganz kleinen, kaum bemerkbaren, höckerförmigen Zähnchen versehen. Pterothorax ungefähr so lang wie breit, vorn mit queren Runzeln, sodann in der Mediane mit längs gerichteten; an den Seiten und gegen den Hinterrand ist die Skulptur deutlich netz- artig. Flügel etwa bis zum sechsten Hinterleibssegment reichend , in der Mitte nicht verengt, schwach gelblich getrübt ; die vorderen am Grunde mit drei langen und einer kürzeren Borste besetzt, ferner am Ende der Schuppe mitt zwei Borsten ; im distalen Teil des Hin- terrandes mit 14-19 eingeschalteten Wimpern. Suturen der Meso-und Metasternallappen mit einander stumpfe Winkel bildend. Mittel-und Hinterbeine schlank, die hinteren länger als die mittleren. Hinterleib fast so breit wie der Pterothorax ; die ersten Abdo- minaltergite mit feiner netzartiger Skulptur. Alle Segmente mit sehr kräftigen Borsten. Flügelsperrdornen gut entwickelt, der vordere nicht viel schwächer als der hintere. Tubus etwas länger als der Kopf, distalwärts nur wenig verschmälert. Korpermasze. ©: Fühler, Gesammtlänge 0.57 mm; I. Glied 0.04 mm lang, 0.045 mm breit; II. Glied 0.05 mm lang, 0.04 mm breit; III. Glied 0.10 mm lang, 0.035 mm breit; IV. Glied 0.10 mm lang, 0.04 mm breit; V. Glied 0.95 mm lang, 0.055 mm breit; VI. Glied 0.09 mm lang, 0.035 mm breit; VII. Glied 0.06 mm lang, 0.025 mm breit; VIII. Glied 0.03 mm lang, 0.02 mm breit. Kopf 0.35 mm lang, 0.22 mm breit (etwas hinter der Mitte). Prothorax 0.23 mm lang, 0.43 mm breit. Vorderschenkel 0.24 mm lang, 0.10 mm breit; Vor- derschienen (ohne Tarsus) 0.22 mm lang, 0.06 mm breit. Pterothorax 0.46 mm lang, 0.48 mm breit. Mittelschenkel 0.25 mm lang, 0.07 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.22 mm lang, 0.05 mm breit. Hinterschenkel 0.35 min lang, 0.08 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.33 mm lang, 0.05 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 1.1 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 2.0 mm, Breite 0.44 mm. Tu- buslänge 0.41 mm, Breite am Grunde 0.10 mm, Breite am Ende 0.05 - mm. Gesammtlänge 2.4-3.3 mm. O : Fühler, Gesammtlänge 0.47 mm; I. Glied 0.03 mm lang, GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 131 0.04 mm breit; JI. Glied 0.05 mm lang, 0.03 mm breit; III. Glied 0.08 mm lang, 0.03 mm breit; IV. Glied 0.08 mm lang, 0.035 mm breit; V. Glied 0.08 mm lang, 0.033 mm breit; VI. Glied 0.065 mm lang, 0.028 mm breit; VII. Glied 0.055 mm lang, 0.023 mm breit; VIII. Glied 0.05 mm lang, 0.018 mm breit. Kopf 0.27 mm lang, 0.18 mm breit. Prothorax 0.14 mm lang, 0.30 mm breit. Vorderschenkel 0.20 mm lang, 0.07 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.15 mm lang, 0.04 mm breit. Pterothorax 0.30 mm lang, 0.34 mm breit. Mittelschenkel 0.15 mm lang, 0.05 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.21 mm lang, 0.04 mm breit. Hinterschenkel 0.25 mm lang, 0.06 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.25 mm lang, 0.04 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0.9 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.2 mm, Breite 0.50 mm. Tubuslänge 0.30 mm, Breite am = Grunde 0,06 mm, Breite am Ende 0.04 mm. Gesammtlinge 1.8-2.7 mm. Die Art erzeugt auf verschiedenen Ficus-Arten, besonders auf F. benja- mina und F. retusa, die zuerst von ZIMMERMANN, Später von DOCTERS VAN LEEUWEN -REIJNVAAN beschriebenen Blattfaltungsgallen. In einer dieser Gallen (von F. benjamina) fanden sich auch einige Exemplare von Haplothrips aculeatus. Die in den Gallen in Anzahl vorkommenden Larven bieten nichts besonders be- merkenswertes ; sie sind von ZIMMERMANN beschrieben worden. Gynaikothrips chavicae (Zimmermann). In der Färbung mit der vorigen Art übereinstimmend. Auch die Skulptur des Körpers ist ähnlich, aber in der Regel viel undeutli- cher. Mitunter zeigen auch die Vorderbeine eine runzelig netzartige Struktur. Kopf nicht ganz 1'/, mal so lang als breit, vorn bei den Augen am breitesten, nach hinten deutlich verengt. Wangen mit einigen ganz kleinen Härchen besetzt. Netzaugen gross, gut ausge- bildet. Ocellen in Form eines etwa rechtwinkeigen Dreiecks angeord- net, die beiden hinteren nahe dem Rande der Netzaugen etwas vor deren Mitte gelegen. Postokularborsten lang und kräftig entwickelt. Fühler etwa um zwei Drittel länger als der Kopf; drittes und viertes Glied ungefähr gleich lang, fünftes ein wenig kürzer. Mundkegel meist über die Mitte des Prosternums reichend, in der Regel zwei Drittel von dessen Länge bedeckend, schmäler als bei Gynaikothrips uzeli, aber doch am Ende abgerundet. Prothorax deutlich kürzer als der Kopf, nach hinten stark ver- breitert. Bei den Vorderecken befindet sich je eine, bei den Hin- 132 ll. KAanny terecken je drei Borsten (1). Vorderschenkel schlank, Vordertarsen unbewehrt. Pterothorax so lang wie breit. Flügel etwa bis zum sie- benten Segment reichend, in der Mitte nicht verschmälert, getrübt, namentlich die vorderen am Grunde dunkel. Am Hinterrand der Vor- derflügel 11-14 Fransen verdoppelt. Suturen der Mesosternallappen einen ungefähr rechten, die der Metasternallappen einen spitzen Winkel bildend. Mittel-und Hinterbeine schlank, letztere länger. Hinterleib ungefähr so breit wie der Pterothorax. Alle Segmente, namentlich aber die fünf letzten mit sehr langen, kräftigen Borsten versehen. Flügelsperrdornen gut entwickelt, jedoch der vordere auf jedem Segmente viel schwächer und kürzer als der hintere. Tubus- länge nur zwei Drittel der Kopflange, nur bei den auf Hepta- pleurum elliptieum gefundenen Exemplaren beträgt sie etwas mehr, drei Viertel bis vier Fünftel der Kopllänge ; seine Seiten nach hinten stark konvergierend; am Grunde ist er wenigstens doppelt so breit als am Ende. Körpermasze. ©: Fühler, Gesammtlänge 0.49 mm; J. Glied 0.04 mm lang, 0.04 mm breit; II. Glied 0.04 mm lang, 0.03 mm breit ; Ill. G'ied 0.07 mm lang, 0.05 mm hreit; IV. Glied 0.09 mm lang, 0.04 mm breit; V. Glied 0.08 mm lang, 0.05 mm breit; VI. Glied 0.07 mm lang, 0.03 mm breit; VII. Glied 0.06 mm lang, 0.025 mm breit; VIII. Glied 0.04 mm lang, 0.017 mm breit. Kopf 0.50 mm lang, 0.21 mm breit (bei den Augen. beim Hinterrand 0.15 mm). Prothorax 0.16 mm lang, 0.35 mm breit. Vorderschenkel 0.29 mm lang, 0.10 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.19 mm lang, 0.045 mm breit. Pterothorax 0.40 mm lang, 0.40 mm breit. Mittel- schenkel 0.19 mm lang, 0.06 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus} 0.20 mm lang, 0.04 mm breit. Hinterschenkel 0.30 mm lang, 0.07 mm breit. Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.28 mm lang, 0.05 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 1.1 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.2 mm, Breite 0.40 mm. Tubuslänge 0.20 mm, Breite am Grunde 0.09 mm, Breite am Ende 0.04 mm. Gesammtliinge 2.0-2.5 mm. O : Fühler , Gesammtlänge 0.47 mm; J. Glied 0.04 mm lang, 0.04 mm breit; IT. Glied 0.05 mm lang, 0.03 mm breit; III Glied 0.09 mm lang, 0.028 mm breit; IV. Glied 9.08 mm lang, 0.055 mm breit; V. Glied 0.07 mm lang, 0.028 mm breit; VI. Glied 0.06 mm (1) Cf. « Uber Thrips-Gallen und Gallen-Thripse. » 1. c. pag. 562 fig. 10. mir RÉ GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 133 lang , 0.025 mm breit; VII. Glied 0.05 mm lang, 0.02 mm breit; VII. Glied 0.03 mm lang, 0.013 mm breit. Kopf 0.29 mm lang, 0.21 mm breit (bei den Augen, am Hinterrande 0.16 mm). Prothorax 0.22 mm lang, 0.35 mm breit. Vorderschenkel 0.23 mm lang, 0.08 mm breit. Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.21 mm lang, 0.04 mm breit. Pterothorax 0.40 mm Jang, 0.39 mm breit. Mittelschenkel 0.22 mm lang, 0.06 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.18 mm lang, 0.04 mm breit. Hinterschenkel 0.26 mm lang, 0.07 mm breit; Hin- terschienen (ohne Tarsus) 0.21 mm lang, 0.04 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 1.0 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.35 min, Breite 0.38 mm. Tubuslänge 0.18 mm, Breite am Grunde 0.08 mm, Breite am Ende 0.04 mm. Gesammtlänge 1.7-2.3 mm. ZIMMERMANN fand diese Spezies in Buitenzorg in den umgeschlagenen Blatt- rändern von Chaviea densa und in zusammengerollten Blättern von Mela- stomum polyanthum. Ausserdem verursacht sie auch die Blattgallen, die DOCTERS VAN LEEUWEN-REIINVAAN vou Piper retrofractum beschrieben haben. Bemerkenswert ist, dass die in den merkwürdigen Gallen von Hepta- pleurum elliptieum, welche von allen bekannten Thysanopterocecidien in Form und Ausbildung wesentlich abweichen, vorgefundenen Physapoden sich nur durch einen etwas längeren und daher auch schlanker erscheinenden Tubus von den andern Exemplaren des Gynaikothrips chavicae unterscheiden, in allen andern we- sentlichen Merkmalen jedoch mit ihnen übereinstimmen, so dass ich mich trotz dieser kleinen Abweichung genötigt sehe, sie zu dieser Spezies zu stellen. Gynaikothrips litoralis nov. spec. Braun; Tarsen und Fühler (mit Ausnahme der beiden Grund- glieder) gelblich, Tubus meist schwärzlich. Kopf vorn bei den Netzaugen am breitesten (hier beträgt seine Breite etwa drei Viertel seiner Länge), nach hinten deutlich verengt : seine Breite am Hinterrande beträgt nur etwa drei Viertel seiner Breite bei den Augen. Fazettenaugen gross, schwarz. Ocellen von einander gleich weit entfernt, die hinteren knapp am Innenrand der Netzaugen und zwar von deren Vorderrand ungefähr so weit entfernt wie von ihren Hinterrand ; alle drei mit roten Pigmentbechern, ziem- lich gross, ihr Durchmesser sogar etwas grösser als ihre Entfernung von einander ; der vordere etwas nach vorn gerichtet, aber auch von oben stets deutlich sichtbar und den der Netz Vorderrandaugen nach vorn nicht überragend. Postokularborsten auffallend kurz. Fühler mehr als anderthalbmal so lang als der Kopf, an der Wurzel einan- der sehr genähert ; das vierte Glied das längste und breiteste im ganzen 134 H. Karny Fihler. Die beiden ersten Glieder braun, die übrigen gelb, nur die beiden letzten mitunter ein wenig graulich getrübt. Achtes Glied vom siebenten nicht abgeschnürt, sondern ihm mit breiter Basis ansit- zend. Mundkegel nicht ganz bis zur Mitte des Prosternums reichend, kurz und sehr breit gerundet. Prothorax ungefähr so lang, wie der Kopf bei den Augen breit, nach hinten stark verbreitert, an seinen Hintereeken bedeutend breiter als lang. Beborstung so wie bei Gynaikothrips chavicae. Vorderbeine schlank, unbewehrt, die Tibien kaum, die Tarsen merklich heller als die Schenkel. Pterothorax ungefiihr so lang wie breit. Fliigel kurz, nur bis zum fiinften Hinterleibssegment reichend, in der Mitte nicht verengt ; die vorderen am Grunde etwas getrübt und dort mit drei bis vier kräftigen, langen Borsten besetzt. Flügellläche glashell. Am Hinterrand der Vorderflügel sind ungefähr 11-16 Wimpern ver. doppelt. Beine ziemlich kurz und schlank, braun, nur die Tarsen gelblich. Hinterleib langgestreckt und schlank, auf allen Segmenten mit sehr kräftigen Borsten besetzt. Der vordere Flügelsperrdorn (« wing retaining spine ») auf jedem Segment bedeutend kürzer und dünner als der zweite; auf Segment 3 bis 5 sehr gut entwikkelt, am sechsten etwas schwächer , am zweiten noch schwächer. Am siebenten Segment ist der zweite Flügelsperrdorn nur etwa so ausgebildet , wie der erste auf den Mittelsegmenten, der erste des siebenten Segmentes ist kaum wahrnehmbar. Tubus wenig kürzer als der Kopf, am Grunde etwa doppelt so breit als am Ende. Der Ausschnitt am Grunde beim « ist rundlich, etwas länger als breit; anliegende Schuppe beim Z _verkiimmert. Körpermasze. 92: Fühler, Gesammtlänge 0.59 mm; I. Glied 0.04 mm lang, 0.045 mm breit; IT. Glied 0.06 mm lang, 0.035 mm breit ; III. Glied 0.09 mm lang, 0.04 mm breit; IV. Glied 0.10 mm lang, 0.046 mm breit; V. Glied 0.10 mm lang, 0.035 mm breit; VI. Glied 0.09 mm lang, 0.03 mm breit; VII. Glied 0.07 mm lang, 0.025 mm breit; VIII. Glied 0.04 mm lang, 0.012 mm breit. Kopf 0.32 mm lang, 0.25 mm breit (bei den Augen). Prothorax 0.23 mm lang, 0.35 mm breit. Vorderschenkel 0.22 mm lang, 0.08 mm breit; Vorder- schienen (ohne Tarsus) 0.10 mm lang, 0.04 mm breit. Pterothorax 0.45 mm lang, 0.45 mm breit. Mittelschenkel 0.16 mm lang, 0.06 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.14 mm lang, 0.04 mm breit. Hinterschenkel 0.25 mm lang, 0.07 mm breit; Hinterschienen GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 135 (ohne Tarsus) 0.22 mm lang, 0.04 mm breit, Flügellänge (ohne Fransen) 1.2 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.95 mm, Breite 0.45 mm. Tubuslinge 0.30 mm, Breite am Grunde 0.08 mm, Breite am Ende 0.04 mm. Gesammtlänge 2.5-2.9 mm. O: Fiihier, Gesammtlänge 0.52 mm; I. Glied 0.03 mm lang, 0.04 mm breit; II. Glied 0.055 mm lang, 0.03 mm breit; III Glied 0.09 mm lang, 0.053 mm breit; IV. Glied 0.09 mm lang, 0.041 mm breit; V. Glied 0.088 mm lang, 0,03 mm breit; VI. Glied 0.07 mm lang, 0.025 mm breit; VII. Glied 0.06 mm lang, 0.02 mm breit ; VIL. Glied 0.033 mm lang, 0.01 mm breit. Kopf 0.30 mm lang, 0.21 mm brite (bei den Augen). Prothorax 0.22 mm lang, 0.32 mm breit. Vorder- schenkel 0.20 mm lang, 0.08 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.10 mm lang, 0.04 mm breit. Pterothorax 0.40 mm lang, 0.38 mm breit. Mittelschenkel 0.14 mm lang, 0.06 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.12 mm lang, 0.04 mm breit. Hinterschenkel 0.30 mim lang, 0.06 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.17 mm lang, 0.04 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 1.05 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.7 mm, Breite 0.37 mm. Tubuslänge 0.26 mm, Breite am Grunde 0.08 mm, Breite am Ende 0.04 mm. Gesammtläünge 2.1- 2.6 mm. Die neue Art steht dem Gynaikothrips chavicae sehr nahe und unterscheidet sich von ihm hauptsächlich durch die hellere Färbung, die gelben distalen Fühlerglieder , die etwas kürzeren und helleren Flügel und namentlich durch den kürzeren, nach hinten stärker ver- engten Kopf und den relativ längeren Tubus. Die Messung an meh- reren Exemplaren ergab: Gesammtlänge Koptlänge Tubuslänge <>) t= > Gynaikothrips chavicae 1.8-2.4 0.28-0.35 0.20-0.24 Gynaikothrips litoralis 2.1-2.9 0.26-0.32 0.25-0.30 Die Vergleichung dieser Zahlen ergibt, dass bei dem durch- schnittlich etwas grösseren Gynaikothrips litoralis trotzdem der Kopf, absolut gemessen, durchschnittlich etwas kürzer ist als bei Gynai- kothrips chavicae (daher relativ stets deutlich kürzer) und der Tubus stets merklich länger. Endlich sind auch die Postokularborsten bei G. chavicae merklich länger als bei @. litoralis. Die Art findet sich auf Fagraea litoralis und erzeugt auf den Blättern dieser Pflanze die von DOCTERS VAN LERUWEN-REIJNVAAN entdeckten, ausfiihrlich beschriebenen und abgebildeten Gallen (Marcellia IX. pag. 178. 1910). Die mir überlassenen Exemplare stammen aus Salatiga und wurden am 29, V, 1909 gesammelt, 136 H. Karny In den Gallen fanden sich von dieser Spezies ausser den Imagines auch alle übrigen Entwicklungsstadien. Die Eier sind gelblich gefärbt und ziemlich breit. Ihre Länge beträgt 3507, ihre Breite 180p. Sonst bieten sie nichts besonderes. Die Jungen Larven sind einfarbig zitrongelb, höchstens der kurze, kegelfürmige Tubus ein wenig granlich ; ihre Fühler sind verhiiltnismiissig kurz und diek, aber schon siebengliedrig , allerdings das Grundglied vom zweiten nicht immer deutlieh zu unterscheiden. Das Endghed ist so lang oder sogar etwas länger als das vorher- gehende ; nur die zwei oder drei letzten Segmente tragen Borsten, im übrigen ist der Hinterleib nackt. Mit der Zeit wird die Larve länger und schlanker, das neunte Segment zylindrisch, der Tubns diek-kegelförmig, beide dunkelbraun bis schwärz- lich; das achte Segment besitzt in diesem Stadinm hiinfig ein dunkles Querband ; alle Segmente tragen lange, ziemlich kräftige Borsten ; alle Hüften gran gerändert. Kopf und zwei grosse schildförmige Flecken auf dem Pronotum grau. Die Fühler sind jetzt schon viel länger und schlanker, nur das dritte und vierte Glied gelb, die übrigen grau; das dritte ist bei weitem das längste im ganzen Fühler. Auch die älteren Larven sind noch ähnlich gefärbt und gestaltet wie das eben be- schriebene Stadium, nur geht die Kérperfarbe allmählig immer mehr ins Orangegelbe über und die Flecken am Pronotum verschwinden mit der Zeit wieder. Die Pro- Hymphe (Fig. 2) ist einfarbig orangegelb ; alle schwärzlichen Zeichnungen sind verschwunden ; ihr Körperbau ist auffallend plump, die Fühlerscheiden auffallend kurz und dick; der Mundkegei ist am Ende breit gerundet und reicht etwas über die Mitte des Prosternums ; eigentliche Flüg elscheiden fehlen noch (1), nur kleine rundliche Wiilste oberhalb der Coxen denten die Stelle an, wo sie bei der Nymphe später zur Entwicklung gelangen. Dies dürfte wohldamit zusam- menhängen, «dass ja auch bei der Imago die Flügel verhältnis- mässigkurz sind. Die Nymphe ist so gestaltet wie auch sonst bei den Tubuliferen, doch ist ihr Mundkegel auffallend Jang, al- lerdings am Ende abgerundet ; er reicht bis zum Hinterrand des Prosternums. Die Fiihlerscheiden sind so wie gewöhnlich bei den Nymphen gestaltet, ziehen seitwärts vom Kopf bogenförmig nach hinten und endigen etwa bei der Mitte der Vorderbrust. Die Fliigelscheiden erreichen das vierte Hinterleibssegment. Der Tubus ist kegelförmig und trägt am Ende in der Mitte einen eigentiimlichen geraden , glashellen , dornähnlichen Fortsatz , der fast halb so lang ist wie der Tubus selbst. SEAT Let ME In den von dieser Spezies verunsachten Gallen fand sich Fig. 2. Pronymphe + 1 : . ausserdem auch noch ein Exemplar von Haplothrips aculeatus. von Gynaikothrips litoralis, etwa 20 fach vergrössert. (1) Ganz ähnlich verhält sich übrigens auch die Pronymphe von Gynaikothrips uzeli und Gigantothrips elegans, wie auch von dem weiter unten beschriebenen Cryp- tothrips tenuicornis und Liothrips longirostris. intese n WALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 137 Gynaikothrips crassipes nov. spec. Dunkelbraun, Hinterleib gegen das Ende zu schwärzlich ; Vor- derschienen, alle Tarsen und die Fiihler von dritten Gliede an gelb, nur die zwei letzten Fühlerglieder meist schwach briiunlich getrübt. Kopf länger als breit, bei den Netzaugen am breitesten und von da an allmählig schmäler werdend. Augen gross. Vorderer Ocellus nach vorn gerichtet. Postokularborsten lang und kräftig. Fühler nicht ganz doppelt so lang als der Kopf, das vierte Glied deutlich das längste und breiteste im ganzen Fühler ; das achte kurz, kegelförmig. Sei- tenränder des Mundkegels von der Basis gegen die Spitze zu deut- lich konvergierend ; sein Ende aber doch noch abgerundet , nicht spitzig. Oberlippe zugespitzt, aber die übrigen Teile des Riissels nicht überragend. Der Mundkegel reicht deutlich über die Mitte des Pro- sternums, meist sogar bis zum Vorderrand des Pterothorax. Prothorax deutlich kürzer als der Kopf, nach hinten stark ver- breitert, zwischen den Hinterecken doppelt so breit als lang. Seine Borsten ziemlich kräftig, aber nicht sehr lang. Vorderschenkel ver- diekt, deutlich stärker als bei den andern Gynaikothrips-Arten, aber doch noch viel schlanker und sehmächtiger als bei Mesothrips (s. str., z. B. jordani). Vorderschienen lang und ziemlich schlank. Vorder- tarsen unbewehrt. Pterothorax wenig breiter als lang, vor der Mitte am breitesten. Mittel-und namentlich die Hinterbeine verhältnismässig lang, ıhre Schenkel verdiekt. Flügel überall gleich breit, ungefähr bis zum sechsten Hinterleibssegment reichend, auf der ganzen Fläche grau getrübt, namentlich an den Rändern und entlang der Median- ader breit dunkel. Im distalen Teil des Hinterrandes sind am Vor-‘ derflügel 12—14 eingeschaltete Fransen vorhanden. Hinterleib ziemlich schlank ; alle Segmente mit sehr kräftigen, langen Borsten versehen. Dagegen die Flügelsperrdornen zart und viel kürzer. Tubus fast so lang wie der Kopf, am Grunde ungefähr dop- pelt so breit wie am Ende. Da die letzten Hinterleibsssegmente stets sehr dunkel gefärbt sind, bin ich nicht imstande, die beiden Ge- schlechter mit Sicherheit von einander zu unterscheiden, Körpermasze. Fühler, Gesammtlänge 0.51 mm; I. Glied 0.045 mm lang, 0.045 mm breit; II. Glied 0.06 mm lang, 0.04 mm breit; III. Glied 0.07 mm lang, 0.04 mm breit; IV. Glied 0.09 mm lang, 0.05 mm breit; V. Glied 0.075 mm lang, 0.04 mm breit ; VI. Glied 0.07 mm lang, 0.04 mm breit; VII. Glied 0.06 mm lang, 0.028 mm breit; VIII. Glied 0.04 mm lang, 0.013 mm breit. Kopf 0.25 mm 138 H. KARNY lang, 0.23 mm breit (bei den Augen, beim Hinterrand 0.20 mm). Prothorax 0.21 mm lang, 0.42 mm breit. Vorderschenkel 0.25 mm lang, 0.11 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.21 mm lang, 0.05 mm breit. Pterothorax 0.50 mm lang, 0.53 mm breit. Mittel- schenkel 0.21 mm lang, 0.07 min breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.16 mm lang, 0.05 mm breit. Hinterschenkel 0.33 mm lang, 0.08 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.28 mm lang, 0.05 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 1.1 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.4 mm, Breite 0.34 mm. Tubuslänge 0.26 mm, Breite am Grunde 0.10 mm, Breite am Ende 0.045 mm. Gesammtlänge 2.1--2.5 mm. Die neue Art unterscheidet sich von allen bisher bekannten Gynaikothrips- Arten durch den schmäleren, längeren Mundkegel und die stärker verdickten Schenkel aller drei Beinpaare. Die mir zugesandten Exemplare haben W. Docrers VAN LEEU- WEN-REIJNVAAN am 26. V. 1909 ir Salatiga auf Piper nigrum entdeckt. Die Art erzeugt auf dieser Pflanze die von den Entdeckern beschriebenen Blattgallen (Marcellia VIII. pag. 114. 1909). Die Larve kenne ich nicht. Genus: Cryptothrips Uzel. Da seit der UZEL’schen « Monographie » eine ganze Anzahl neuer Arten beschrieben wurde, ist die dort aufgestellte Artenübersicht heute natürlich nicht mehr verwendbar und ich gebe deshalb hier eine neue Revisio specierum (1): 1. Kopf nach hinten verbreitert, am Grunde am breitesten. Flügel stets fehlend. Körperlänge 3.4 mm: 1. Cryptothrips major Bagnall. 1!. Kopfseiten parallel oder nach hinten konvergierend. 2. Kopf um ein Drittel oder mehr länger als breit. 3. Kopf um mehr als drei Viertel länger als breit. 4. Beine schwarz. Flügel vollkommen entwickelt: 2. Cryptothrips nigripes (Reuter). 4!, Beine gelblich. Flügel fehlend : 3. Cryptothrips flavipes Reuter. 3! Kopf bis anderthalbmal so lang als breit. 4. Kopfseiten ungefähr parallel, höchstens am Grunde ein wenig verengt. 5. Fühler duukelbraun bis schwarz ; höchstens das dritte Glied und die Basis der vierten gelb. 6. Grosser (4° 1.8-2.2 mm, 9 2.7 mm). Fühler einfarbig, (1) Cryptothrips salieis Jones wurde erst nach Abfassung dieser Revision beschrieben. ow, ae ee eee. aos SU 2 a € Las Pa al r n= A MR FA > = GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 139 schwarz, höchstens das dritte Glied mit zwei braunen Querbändern. Nearktische Arten. 7. Flügel vollkommen entwickelt: 4. Cryptothrips carbonarius Hood. 7! . Fliigel fehlend : 5. Cryptothrips rectangularis Hood. 6'. Kleiner (9 bis 1.7 mm). Drittes Fühlerglied gelb. 7. Kopf mindestens anderthalb mal so lang als breit. Fühler nur um ein Drittel länger als der Kopf. Stets geflügelt. Amerikanische Art: 6. Cryptothrips californicus Daniel. 7°. Kopf nur um zwei Fünftel länger als breit. Fiihler mehr als anderthalb mal so lang als der Kopf. Fliigel vollkommen entwickelt oder zu Rudimenten verkiim= mert. Europäische Art : 7. Cryptothrips latus Uzel. 5!. Drittes bis sechstes Fiihlerglied gelb, höchstens im distalen Teile getrübt. Flügel braun. 6. Braun. Körperlänge 1.7-2.2 mm. Fühler auffallend dünn. Vorderflügel mit 4--6 eingeschalteten Wimpern. Javani- sche Art: 8. Cryptothrips tenuicornis nov. spec. 6!, Schwarz. Grosser (2.2-3.1 mm lang). Fühler nicht so diinn. Vorderflügel mit 14--20 eingeschalteten Wimpern. Javani- sche Art: 9. Cryptothrips fuscipennis nov, spec. 41, Kopf am Grunde deutlich halsförmig verengt, mit basalwiirts deut- lich konvergierenden Seiten. 5. Viertes Fühlerglied dunkel. Kopf anderthalb mal so lang als breit: 10. Cryptothrips angustus Uzel. 5!. Viertes Fühlerglied wenigstens teilweise gelb. Kopf um ein Drittel länger als breit: 11. Cryptothrips icarus Uzel. 2!. Kopf höchstens um ein Fünftel länger als breit. 3. Körperfarbe braun bis schwarz, einfarbig. 4. Fühler ganz oder grösstenteils gelb eder braun. 5. Fühler einfärbig braun. Vorderfliigel am Hinterrand mit 19-22 eingeschalteten Wimpern. (Vorkommen : Paraguay) : 12. Cryptothrips daedalus mihi ined. 5!, Fühler gelb, nur die beiden ersten und die beiden letzten Glieder schärzlichbraun. 8-11 Fransen der Vorderflügel ver- doppelt. (Javanische Art): 13. Cryptothrips intorquens nov. spec. 41, Fühler schwarz, nur das zweite und dritte Glied gelb: 14. Cryptothripe dentipes (Reuter). 3!, Prothorax bräunlichgelb, der übrige Körper schwarz : 15. Cryptothrips bicolor (Heeger). 140 H.. KARNY Cryptothrips tenuicornis nov. spec. raun, die Tibien an beiden Enden, die Tarsen und der grösste Teil der Fühler gelblich. Kopf um etwas mehr als ein Dr-ttel länger als breit, vorn bei den Augen am breitesten, Wangen fast geradiinig, nach hinten ganz schwach konvergierend. Ocellen gross und deutlich, mit rotem Pig- mentbecher. Postokularborsten kräftig, etwa so Jang wie die Augen breit. Fühler fast doppelt so lang wie der Kopf, auffallend schlank. Die Breite der Glieder beträgt (von den beiden ersten abgesehen) kaum ein Drittel ihrer Länge. Drittes bis fünftes Fühlerglied schlank - spindelförmig ; sechstes und siebentes fast zylindrisch, in der Mitte kaum breiter als an den Enden ; achtes Glied spitz kegelförmig (Fig. le). Fühlerfärbung: Erstes und zweites Glied beann. Die übrigen graulichgelb , und zwar das fünfte gegen das Ende zu, das sechste in der distalen Hälfte, das siebente und achte fast ganz grau getrübt. Mundkegel ungefähr bis zur Mitte des Prosternums reichend, breit gerundet. Prothorax kürzer als der Kopf, nach hinten ziemlich stark ver- breitert. Jederseits am Vorderrand und am Hinterrande (nahe den Hinterecken) mit zwei kräftigen, langen Borsten ; ausserdem noch eine solche jederseits in der Mitte des Seitenrandes. Vorderschenkel ziemlich schlank , beim 5% kaum dicker als beim ©. Vordertarsen beim © unbewehrt, beim 5 mit einem kräftigen Zahn ausgestattet. Flügel stets vorhanden, ziemlich schmal, in der Mitte nicht einge- schniirt, bis zum sechsten oder siebenten Segment reichend, mit langem Fransenbesatz. Flügelfärbung bräunlichgrau, namentlich am Grunde und entlang der Medianader stärker getrübt. Vorderfliigel im basalen Teil am Hinterrande mit vier bis sechs eingeschalteten Wimpern. Hinterleib mit kräftigen Borsten. Der zweite Flügelsperrdorn des zweiten bis siebenten Segmentes ziemlich gut entwickelt, der erste sehr zart und schwach. Tubus etwa um ein Drittel kürzer als der Kopf, am Grunde breit, gegen das Ende zu stark verschmälert. Beim 5 am Grunde jederseits mit einer anliegenden Schuppe; der Aus: schnitt an der Basis gross, rundlich, etwas länger als breit. Körpermasze. ©: Fühler, Gesammtlänge 0.51 mm; I. Glied 0,03 mm lang, 0.048 mm breit; II. Glied 0.055 mm lang, 0.05 mm breit ; III. Glied 0.075 mm lang, 0.027 mm breit; IV. Glied 0,076 mm Jang, 0.025 mm breit; V. Glied 0.083 mm lane, 0.028 mm breit; VI. Glied 0.052 mm lang, 0.025 mm breit VII. Glied 0.06 mm lang, 0.02 mm \ en dodeo. GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 141 breit; VIII. Glied 0.05 mm lang, 0.01 mm breit. Kopf 0.28 mm lang, 0.20 mm breit (bei den Augen, am Hinterrande 0.17 mm). Prothorax 0.15 mm lang, 0.29 breit. Vorderschenkel 0.19 mm lang, 0.055 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.14 mm lang, 0.04 mm breit. Pterothorax 0.35 mm Jang, 0.55 mm breit. Mittelschenkel 0.15 mm lang, 0.05 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.13 mm lang, 0.04 mm breit. Hinterschenkel 0.24 mm lang, 0.06 mm breit; Hin- terschienen (ohne Tarsus) 0.28 mm lang, 0.05 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0.90 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.20 mm, Breite 0.31 mm. Tubuslänge 0.20 mm, Breite am Grunde 0.08 mm, 3reite am Ende 0.04 mm. Gesammtlänge 1.7-2.2 mm. ‘of: Fühler, Gesammtlänge 0.46 min; I. Glied 0.04 mm lang, 0.04 mm breit; IL Glied 0.045 mm lang, 0.029 mm breit; III, Glied 0.066 mm lang, 0.024 mm breit; IV. Glied 0.067 mm lang, 0.023 mm breit; V. Glied 0.07 mm lang, 0.022 mm breit; VI. Glied 0.07 mm lang, 0.021 mm breit; VII. Glied 0.06 mm lang, 0.019 mm breit; VIII. Glied 0.045 mm lang, 0.01 mm breit. Kopf 0.24 mm lang, 0.17 mm breit (bei den Augen, am Hinterrande 0.16 mm). Prothorax 0.15 mm lang, 0.25 mm breit. Vorderschenkel 0.16 mm lang, 0.06 mm breit ; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.14 mm lang, 0.04 mm breit. Pte- rothorax 0.32 mm lang, 0.33 mm breit. Mittelschenkel 0.15 mm lang, 0.04 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.15 mm lang, 0.05 mm breit. Hinterschenkel 0.23 mm lang, 0.05 mm breit ; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.20 mm lang, 0.04 min breit. Flügellänge (ohne Fran- sen) 0.80 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.10 mm, Breite 0.30 mm. Tubuslänge 0.19 mm, Breite am Grunde 0.10 mm, Breite am Ende 0.035 mm; Länge der anliegenden Schuppe 0.04 mm. Gesammt- länge 1.8-2.1 mm. Die interessante neue Art unterscheidet sich von allen verwandten durch die auffallend schlanken Fühler. Sie findet sich in grosser Zahl auf den Blättern einer Homalomena sp. und erzeugt auf denselben Gallen, die bisher noch nicht beschrieben worden sind (Fig. 3). Der infizierte Blattrand wird der ganzen Länge nach nach oben eingerollt und in den so entstehenden röhrenförmigen Missbildungen , die gegen die Spitze des Biattes zu etwas schmäler werden, leben die Tierchen in grosser Anzall in allen Entwickelungsstadien. Ausser Cryptothrips tenuicornis fand sich darin auch ein © von Euthrips flavieintus (s. oben). Die Larven sind gelblich gefärbt und erinnern in ihrem Aussehen ganz an die Larven anderer Tubuliferen ; ihre Fühler sind siebengliedrig, noch nicht so auf- fallend schlank wie bei der Imago ; das neunte Hinterleibssegment und der Tubus H. Karny kurz und dick. Die Pronymphei st plump gebaut und erinnert durch ihre auffallend « > kurzen Fühlerscheiden und den Mangel der Flügelscheiden an die von Gynaiko- Fig. 3. BlattrollungaufHomalomena sp., verursacht durch Cryptothrips Auf die Hälfte der na- tiirlichen Grösse verkleinert. tenuicormis. thrips litoralis. Flügelscheiden der Nym- phe doppelt so lang als der Pterothorax 5 Augen gross und deutlich, intensiv dunkel gefärbt ; auch die Ocellen sind unter der Haut schon ganz deutlich erkennbar. Cryptothrips fuscipennis nov. spec. Schwarz, nur die Vordertibien und die Tarsen gelbbraun ; Fühler zum grössten Teile gelblich. Kopf etwa um ein Drittel länger als breit, vorn bei den Augen am breitesten, am Grunde nicht hals- artig eingeschnürt; Wangen ohne Wiirzchen , aber mit zahlreichen kräftigen, ziemlich kurzen Borsten besetzt, ungefähr geradlinig, nach hinten schwach konvergierend. Alle Augen rot; die zusammen - gesetzten gross, mehr als ein Drit- tel der Kopflänge einnehmend; die Ocellen ziemlih weit vorn stehend, der vordere den Vorderrand des Scheitels überragend , nach vorn gerichtet, die beiden hinteren etwa mitten zwischen dem Vorderrand und der Mitte der Fazettenaugen stehend. Neben dem vorderen Nebenauge keine Borsten. Postokularbor- sten an den mir vorliegenden Exemplaren nicht wahrnehmbar. Fühler ungefähr doppelt so lang wie der Kopf, ziemlich schlank ; bei den vier «distalen Gliedern beträgt die Breite allerdings nur ein Drittel der Länge, bei den vorhergehenden jedoch etwas mehr. Drittes bis fünftes Glied keulenförmig, die folgenden spindelförmig. Fühlerfärbung: Erstes nnd zweites Glied schwarz, die folgenden gelb, jedoch das vierte bis sechste Glied vor dem Ende bräunlich getrübt, die zwei letzten Glieder bräunlich. Alle Sinneskolben der Fühlerglieder auffallend dünn und lang >) ungefähr bis zur Mitte des jeweils folgenden Gliedes reichend. - GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 143 Mundkegel etwa bis zum Mitte der Vorderbrust reichend, am Ende breit abgerundet. Prothorax kürzer als der Kopf, nach hinten stark verbreitert ; alle Borsten sehr kräftig, u. zw. jederseits eine nach vorn gerichtete bei der Vorderecke, ferner eine lange, schief nach hinten gerichtete mediolaterale Borste und schliesslich noch zwei sehr lange jederseits an den Hintereeken. Vorderschenkel beim 9 nicht sehr kräftig ent- wiekelt, ziemlich schlank , beim 5 grösser und deutlich verdickt. Vordertarsen beim © unbewehrt, beim 5% mit einem kräftigen, ab- stehenden Zahne versehen. Flügel stets vorhanden, in der Mitte nicht verengt, ungefähr bis zur Mitte des sechsten Hinterleibssegmentes reichend. Beide Paare granbraun gefärbt, namentlich am Grunde und entlang der Medianader auffallend dunkel. Vorderflügel im distalen Teile des Hinterrandes mit 14-20 eingeschalteten Wimpern ; das An- satzgebiet derselben reicht hier weit distalwärts, weiter als bei an- dern Phloeothripiden, so dass hier von der letzten eingeschalteten Wimper bis zur Flügelspitze am Hinterrande nur noch gegen zehn einfache Fransen stehen, obwohl sie gerade gegen die Spitze zu sehr dieht angeordnet sind. Am Grunde der Vorderflügel wie gewöhnlich drei lange kräftige Borsten, basalwärts von ihnen noch eine kleine, auf der Flügelschuppe nur eine kurze am Ende. Hinterleib mit sehr gut entwickelten Borsten, die namentlich auf den distalen Segmenten sehr lang sind. Flügelsperrdornen der dunklen Körperfärbung wegen nicht wahrnehmbar. Tubus etwa um ein Achtel kürzer als der Kopf, am Ende nieht ganz halb so breit als am Grunde. Beim.og am Grunde keine anliegende Schuppe. Körpermasze. 9: Fühler, Gesammtlänge 0.59 mm; I. Glied 0.04 mm lang, 0.045 mm breit; II. Glied 0.05 mm lang, 0.035 mm breit; III. Glied 0.09 mm lang, 0.038 mm breit; IV. Glied 0.10 mm lang, 0.04 mm breit; V. Glied 0.10 mm lang, 0.031 mm breit; VI. Glied 0.09 mm lang, 0.029 mm breit; VII. Glied 0.07 mm lang, 0.02 mm breit; VIII. Glied 0.05 mm lang, 0.015 mm breit. Kopf 0.30 mm lang, 0.23 mm breit (bei den Augen, am Hinterrande 0.21 mm). Pro- thorax 0.22 mm lang, 0.43 mm breit. Vorderschenkel 0.26 mm lang, 0.10 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.20 mm lang, 0.04 mm breit, Pterothorax 0.48 mm lang, 0.50 mm breit. Mittelschenkel 0.22 mm lang, 0.07 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.22 mm lang, 9.05 mm breit. Hinterschenkel 0.29 mm lang, 0.07 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.35 mm lang, 0.05 mm breit, Flügel- 144 H. Karny linge (ohne Fransen) 1.55 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 2.0 mm, Breite 0.55 mm. Tubuslänge 0.26 mm, Breite am Grunde 0.11 mm, Breite am Ende 0.045 mm. @Gesammtlänge 2.2 5.1 mm. O : Fühler, Gesammtlänge 0.56 mm; I. Glied 0.04 mm lang, 0.045 mm breit; II. Ghed 0.045 mm lang, 0.05 mm breit ; III. Glied 0.09 mm lang, 0.057 mm breit; IV. Glied 0.095 mm lang, 0.038 mm breit; V. Glied 0.095 mm lang, 0.05 mm breit; VI. Glied 0.09 mm lang, 0.027 mm breit; VII. Glied 0.06 mm lang, 0.02 mm breit ; VIII. Glied 0.04 mm lang, 0.013 mm breit. Kopf 0.28 mm lang, 0.22 mm breit (bei den Augen, am Hinterrande 0.19 mm). Prothorax 0.25 mm lang, 0.45 mm breit. Vorderschenkel 0.36 mm lang, 0.16 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.21 mm lang, 0.06 mm breit. Pterothorax 0.45 mm lang, 0.50 mm breit. Mittelschenkel 0.24 mm lang, 0.07 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.21 mm lang, 0.05 mm breit. Hinterschenkel 0.30 mm lang, 0.08 mm breit; Hinter- schienen (ohne Tarsus) 0.50 mm lang, 0.045 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 1.2 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.7 mm, Breite 0.48 mm. Tubuslänge 0.25 min, Breite am Grunde 0.10 mm, Breite an lod Ende 0.04 mm. Gesammtliinge 2.7-2.9 mm. Diese neue Spezies unterscheidet sich von allen verwandten Arten durch die auffallend dunklen Fliigel, die verhiiltnismiissig grosse Zahl der verdoppelten Fran- sen der Vorderfliigel und durch die auffallend langen und diinnen Sinneskolben der Fiihlerglieder. W. Docrers VAN LEEUWEN-REIJNVAAN entdeckte sie im Oengaran-Gebirge auf Java bei einer ungefähren Seehöhe von 1000 M. Sie lebt dort auf Spatho - lobus (litoralis??) und erzeugt auf dieser Pflanze Blattgallen, die bisher noch nicht beschrieben worden sind. Die beiden Blatthiilften werden infolge der Einwir- kung dieses Parasiten liings der Mittelrippe zusammengeschlagen und bilden auf diese Weise eine geräumige Wohnkammer für die Erreger , welche noch dadurch nach aussen gut abgeschlossen wird, dass die Blattränder selbst sich noch überein- anderbiegen. Wie mir der Entdecker mitteilt, sind diese Gallen blutrot gefärbt und die darin wohnenden Larven im Leben ebenso dunkelrot. Im konservierten Zustande geht diese Färbung allerdings verloren und die mir vorliegenden Larven sind deshalb gelb. In den Gallen finden sich ausser den Ima- gines auch noch Eier und die jüngeren Larvenstadien (gesammelt am 9. V. 1910). Die Eier zeigen die gewöhnliche Form und Grösse und sind gelblich.. Die ersten Larvenstadien sind (im konservierten Zustande) einfarbig gelblichgrau ; ihr Körper trägt zahlreiche Borsten, von denen namentlich die der Thorakalsegmente und der letzten Hinterleibsringe sehr Jang sind. Später werden die Larven intensiver gelb (im Leben wohl rot) und bekommen eine dunkle Zeichnung. Der Hinterleib hat bei manchen der vor mir untersuchten Exemplare noch einen Stich ins Rötliche. Das neunte Hinterleibssegment ist tiefschwarz, der Tubus dunkelbraun ; Kopf, GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 145 Fühler und Beine dunkelgrau, die mittleren Füblerglieder und die Tibien und Tarsen etwas heller. Die Fühler sind siebengliedrig und merklich schlanker als in den voransgegangenen Stadien. Die Beine tragen an allen Tarsen je eine scharfe, ge- bogene Kralle. Die Riickenflàche des Prothorax ist «dureh zwei grosse schwärz- lichgrane schildförmige Flecken geziert, wie sie sich anch bei andern Phloeothri- piden- Larven finden. Der ganze Körper trägt eine sehr grosse Anzahl von sehr langen, kräftigen Borsten, welche durchschnittlich den Schenkeln an Länge gleich- kommen ; einige davon (die schon bei den voransgegangenen Stadien besser ent- wickelt waren) sind sogar noch beträchtlich länger. An der Ansatzstelle aller dieser Borsten befindet sich auf der Körperoberfläche jedesmal ein rundlicher dunkel- grauer Fleck, sodass die ganze Riickenseite mit zahlreichen solchen Flecken geziert ist, welche natürlich—der Verteilung der Borsten entsprechend—ganz symmetrisch angeordnet und regelmässig verteilt sind. Cryptothrips intorquens nov. spec. Schwarzlichbraun, nur die Tarsen, die Vorderschienen und der grösste Teil der Fühler gelblich. Kopf nur wenig länger als breit, vorn bei den Augen am brei- testen, Wangen nach hinten ein wenig konvergierend, Ocellen gross und deutlich. Fazettenaugen nicht sehr gross, mit abgerundetem Hin- terrand. Rüssel gross und breit gerundet, etwa drei Viertel der Vor- derbrust bedeckend. Fühler nicht ganz doppelt so lang wie der Kopf. Erstes Glied dick-kegelstutzformig, kurz und sehr breit ; zweites Glied becherförmig. Drittes bis sechstes Glied diek-keulenförmig, das vierte Glied das breiteste, das sechste das längste im ganzen Fühler. Achtes Glied spitz--kegelförmig, legt sich mit breiter Fläche an das vorher: gehende an und bildet mit ihm scheinbar ein spindelförmiges Ganzes ; doch ist die Grenze zwischen beiden deutlich. Fühler gelb, nur die beiden ersten Glieder schwärzlichbraun, das zweite gegen das Ende zu heller werdend ; fünftes Glied am Ende, sechstes in der Distalhälfte braun getrübt ; siebentes und achtes Glied graubraun , ersteres am Grunde heller. Prothorax kürzer als der Kopf, nach hinten bedeutend verbreitert, nur an den Hinterecken mit einer kurzen, meist schief nach vorn gerichteten Borste. Vorderschenkel plump, beim 5 ziemlich stark verbreitert. Vordertarsen beim 9 wehrlos, beim o mit einem nicht sehr langen, aber ziemlich kräftigen Zahne bewehrt. Pterothorax gut ausgebildet, ungefähr quadratisch. Flügel stets vorhanden, in der Mitte nicht eingeschnürt, wenn der Hinterleib nicht übermässig ge- streckt ist, bis zum achten oder neunten Segment reichend, hell, aber am Rande und entlang der Medianader schwach bräunlich getrübt, 10 146 H. KARNY namentlich im distalen Teil. Am Hinterrand der Vorderflügel sieben bis elf Wimpern verdoppelt. Hinterleib beim zweiten oder dritten Segment am breitesten, mit kräftigen, besonders auf den letzten Segmenten langen Borsten besetzt. Der dunklen Körperfarbe und der zahlreichen hypodermalen Pigmentzellen wegen sind die Flügelsperrdornen nicht gut wahrnehm- bar. Tubus wenig kürzer als der Kopf, am Grunde fast halb so breit als lang, am Ende etwa halb so breit als am Grunde ; beim g jeder - seits mit einer anliegenden Schuppe; der basale Tubusausschnitt des g ist scharf begrenzt und meist sehr gut zu erkennen, stumpfwinke- lig-dreieckig. Ende des Tubus mit zahlreichen ziemlich langen Borsten. Körpermasze. © : Fühler, Gesammtlänge 0.44 mm; I. Glied 0.05 mm lang, 0.05 mm breit; IL Glied 0.05 mm lang, 0.055 mm breit; III. Glied 0.065 mm lang, 0.035 mm breit; IV. Glied 0.065 mm lang, 0.04 mm breit; V. Glied 0,065 mm lang, 0.03 mm breit; VI. Glied 9.07 mm lang, 0.03 mm breit; VII Glied 0.06 mm lang, 0.027 mm breit; VIII. Glied 0.03 mm lang, 0.015 mm breit. Kopf 0.23 mm lang, 0.20 mm breit (bei den Augen, am Hinterrande 0.17 mm). Prothorax 0.17 mm lang, 0.32 mm breit. Vorderschenkel 0.16 mm lang, 0.06 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.13 mm lang, 0.05 mm breit. Pterothorax 0.35 mm lang, 0.37 mm breit. Mit- telschenkel 0.15 mm lang, 0.05 mm breit ; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.12 mm lang, 0.05 mm breit. Hinterschenkel 0.17 mm lang, 0.06 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.15 mm lang, 0.05 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0.88 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.12 mm, Breite 0.57 mm. Tubuslänge 0.19 mm, Breite am Grunde 0.05 mm, Breite am Ende 0.045 mm. Gesammtlänge 1.6--2.2 mm. o: Fühler, Gesammtlänge 0.42 mm; I. Glied 0.03 mm lang, 0.05 mm breit; II. Glied 0.05 mm lang, 0.03 mm breit; III. Glied 0.06 mm lang, 0.033 mm breit; IV. Glied 0.06 mm lang, 0.033 mm breit; V. Glied 0.063 mm lang, 0.03 mm breit; VI. Glied 0.068 mm lang, 0.03 mm breit; VII. Glied 0.057 mm lang, 0.023 mm breit ; VIII. Glied 0.03 mm lang, 0.012 mm breit. Kopf 0.22 mm lang, 0.19 mm breit: (bei den Augen, am Hinterrande 0.18 mm breit). Prothorax 0.16 mm lang, 0.33 mm breit. Vorderschenkel 0.20 mm III. lang, 0.09 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.15 mm lang, 0.05 mm breit. Pterothorax 0.35 mm lang, 0.38 mm breit. Mittel- schenkel 0.13 mm lang, 0.05 min breit ; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.13 mm lang, 0.045 mm breit. Hinterschenkel 0.18 mm lang, 0.06 GALLENBEWOHNENDE THVSANOPTEREN AUS JAVA 147 mm breit; ilinterschienen (ohne Tarsus) 0.17 mm lang, 0.045 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0.90 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 0.84 mm, Breite 0.35 mm. Tubuslänge 0.17 mm, Breite am Grunde 0.08 mm, Breite am Ende 0.04 mm; Länge der anliegenden Schuppe 0.05 mm. Gesammtlänge 1.4--1.7 mm. Die mir vorliegenden Exemplare stammen aus Semarang (Java), 5. I. 1912. Sie erzeugen die auffallenden Involutionen und Torsionen der Blätter von Smilax, welche ihr Entdecker, DOCTERS VAN LEEUWEN-REIJNVAAN genau beschrieben und abgebildet hat (Marcellia IX. pag. 191. 1910). Nach ihm leben sie in diesen Gallen zu Hunderten in allen Stadien ihrer Entwiekelung. Ich besitze jedoch nicht alle Entw.cklungsstadien ; sondern nur einige ZLarren. Dieselben weichen von der von mir seiner Zeit beschriebenen Larve des Cryplothrips iearus (1) in Farbe und Ge- stalt merklich ab. Sie sind viel schlanker als diese Larve, graulichgelb gefärbt. Die Fiihler sind siebengliederig, ähnlich gestaltet wie bei der icarus-Larve, jedoch schlanker und länger, grau gefärbt, und zwar am Grunde am hellsten, die distalen Glieder am dunkelsten. Der ganze Körper mit einzelnen sternförmigen roten Pig- mentzellen der Hypodermis versehen. Hinterleib mit kräftigen Borsten. Neuntes Seg- ment und Tubus ungefähr gleich lang, dunkelgrau ; ersteres annähernd zylindrisch, letzterer dick-kegelförmig, kurz, am Grunde bedeutend breiter als am Ende. Die Nymphe ist mir unbekannt. In den Gallen dieser Spezies findet sich vereinzelt auch Haplothrips aculeatus (s. oben). Genus: Mesothrips Zimmermann. x Fühler achteliedrig , viel länger als der Kopf. Neben dem vor- deren Nebenauge keine Borsten. Wangen ohne stacheltragende Wiirz- chen, glatt, nur mit Borsten besetzt. Mundkegel am Ende abgerun- det. Prothorax kürzer als der Kopf. Vorderhüften unbewehrt. Vorder- schenkel unbewehrt, in beiden Geschlechtern mächtig entwickelt, sehr stark verdickt. Vorderschienen unbewehrt, innen ohne stacheltragende Wärzehen. Vordertarsen in beiden Geschlechtern mit einem deutlichen, spitzen Zahn versehen. Vorderecken der Mittelbrust ohne gabeligen Fortsatz. Flügel vorhanden , in der Mitte nicht verengt. Hinterleib nicht breiter als der Pterothorax, 7g ohne hornförmige Fortsätze auf dem sechsten Hinterleibssegment. Tubus etwas länger oder nur wenig kürzer als der Kopf, Körperlänge weniger als 4 mm. (1) Mitteil. Nat. Ver. Univ. Wien. VIII. pag. 51, Taf. V. Fig. 15 (1910). 148 H. Karny Mesothrips parvus Zimmermann. Von dieser Spezies konnte ich bisher Untersuehungsmaterial nicht erhalten. Ihre Beschreibung lautet nach ZIMMERMANN: « ©. Körperfarbe schwarzbraun. Kopf um 0.2 mehr lang als breit, Wangen parallel, Rüssel etwas zugespitzt fast bis zum Ende des Prothorax reichend. Augen etwas über ein Drittel so lang als der Kopf. Hinterende der Ocellen vor der Mitte der Augen. Fühler 1,0 mal länger als der Kopf; nur das 1. und die untere Hälfte des zweiten Gliedes dunkel, das Übrige hellgelb ; das 3. Glied in der Mitte ein- geschnürt, das 4. dicker als das 3.; Länge der Glieder in Procenten der Gesammtlänge : 10, 11, 15, 14, 15, 15, 13 &7. Prothorax 0,3 mal kürzer als der Kopf. Schenkel dunkel, Tibien und Tarsen hell. Vor- derschenkel ziemlich dick, ohne Zabn, Vordertarsen mit abstehendem Zahn. Flügel gleiehmiissig oräunlich, nur dieht an der Basis etwas heller und Schuppe dunkelbraun. Oberflügel mit nur 3 Haaren auf der Hauptader. Unterflügel mit 2 kleinen Haaren auf der Hauptader, 2 Haaren auf der Schuppe und 3-4 Hakenborsten. Tubus 0.2 ma] länger als der Kopf. Körperlänge 1.75 mm. CS. Nicht beobachtet. Larven. Sehr hell, mit schwach gelber Pigmentierung namentlich am Hinterende. Verbreitung. In dem umgeschlagenen Blattrand einer kriechenden Fic WS Sp. bei Buitenzorg ». | Mesothrips jordani Zimmermann. Braun bis schwarz; die Vordertibien und alle Tarsen sowie die Fühler vom dritten Gliede an gelbbraun. Kopf nicht ganz doppelt so lang als breit, vorn bei den Fazet: tenaugen am breitesten. Wangen gerade, nach hinten sehwach kon- vergirend, mit einigen Borsten besetzt, am Grunde plotzlich halsartig eingeschnürt. Fühler ungefähr anderthalbmal so lang als der Kopf, ihr drittes und viertes Glied am dicksten; das vierte gleichzeitig auch das längste im ganzen Fühler. Sinneskolben kräftig, aber nicht sehr lang. Ocellen gross, die hinteren knapp am Innenrande der Fazet- tenaugen ein wenig von deren Mitte stehend ; neben dem vorderen Nebenauge keine Borsten. Netzaugen gut ausgebildet, etwa ein Drittel der Kopflinge einnehmend. Postokularborsten höchstens so lang als die Netzaugen breit, daher meist die Kopfseiten nicht über- a eae” AA dc a Nest LOS a a aa ita £ Sk ee i Fr . a x GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 149 ‘agend und dann nur an aufgehellten Objekten siebtbar. Mundkegel länger und schmäler als beim Genus Gynaikothrips , aber doch am Ende abgerundet. Prothorax kräftig, nach hinten stark verbreitert, seine Länge mehr als drei Viertel der Kopfliinge betragend. Borsten der Vorder- und Hinterecken ziemlich gut entwickelt, aber schwächer und kürzer als bei Gynaikothrips chavicae : die mediolateralen Borsten oft nicht erkennbar. Vorderbeine in beiden geschlechtern sehr kräftig entwickelt, namentlich die Schenkel sehr gross und enorm verdickt ; Vordertibien fast so diek wie die Mittelschenkel ; Vordertarsen mit einem mäch- tigen, abstehenden, schwach gekrümmten Zahn bewehrt. Pterothorax wenig breiter als lang. Mittel-und Hinterbrustlappen miteinander spitze Winkel einschliessend. Flügel ungefähr bis zum siebenten Hinter- leibssegment reichend, in der Mitte kaum merklich verengt, ein wenig ‘auchig getrübt, die vorderen am Hinterrand mit ungefähr zwölf ver- doppelten Fransen. Mittel und Hinterbeine ziemlich lang, jedoch im Vergleich mit den vorderen nicht sehr kräftig ausgebildet. Hinterleib ziemlich schlank, auch an seiner breitesten Stelle etwas schmäler als der Pterothorax, ganz allmählich in den Tubus über- gehend. Alle Flügelsperrdornen gut entwickelt, auch die andern Borsten lang und stark. Tubus nur wenig kürzer als der Kopf, am Grunde ungefähr doppelt so breit als am Ende. Körpermasze. 9: Fühler, Gesammtlänge 0.55 mm; I. Glied 0.05 | mm lang, 0.05 mm breit; II. Glied 0.06 mm Jang, 0.035 mm breit; | III. Glied 0.10 mm lang, 0.04 mm breit; IV. Glied 0.11 mm lang, 0.045 mm breit; V. Glied 0.09 mm lang, 0.035 mm breit; VI. Glied 0.07 mm lang, 0.028 mm breit; VII. Glied 0.06 mm lang, 0.02 mm breit; VILL. Glied 0.04 mm lang, 0.014 min breit. Kopf 0.40 mm lang, 0.23 mm breit (bei dem Augen). Prothorax 0.32 mm lang, 0.45 mm breit. Vorderschenkel 0.45 mm lang, 0.22 mm breit; Vor- derschienen (ohne Tarsus) 0.20 mm lang, 0.075 mm breit. Pterothorax 0.50 mm lang, 0.52 mm breit. Mittelschenkel 0.24 mm lang , 0.09 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.16 mm lang, 0.07 mm breit. Hinterschenkel 0.34 mm lang, 0.10 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.26 mm lang, 0.07 mm breit. Flügellänge (ohne Fran- sen) 1.6 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 2.5 mm, Breite 0.43 mm. Tubuslänge 0.36 mm, Breite am Grunde 0.11 mm, Breite am Ende 0.06 mm. @Gesammtlänge 3.4--3.7. d': Fühler, Gesammtlänge 0.51 mm; I. Glied 0.045 mm lang, 150 H. KARNY 0-05 min breit; Il. Glied 0.05 mm lang, 0.04 mm breit; III. Glied 0.08 mm lang, 0.045 mm breit; IV. Glied 0.10 min lang, 0.05 mm breit; V. Glied 0.09 mn lang, 0.04 mm breit; VI. Glied 0.06 mm lang, 0.03 mm breit; VII Glied 0.05 mm lang, 0.023 mm breit; VIII. Glied 0.03 mm lang, 0.016 mm breit. Kopf 0.37 mm lang, 0.23 mm breit. Prothorax 0.30 mm lang, 0.50 mm breit. Vorderschenke! 0.50 mm lang, 0.25 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.25 mm lang, 0.10 mm breit. Pterothorax 0.55 mm lang, 0.55 mm breit. Mit. telschenkel 0.30 mm lang, 0.11 mm breit; Mittelschienen (ohne Tar | sus) 0.29 mim lang, 0.03 min breit. Hinterschenkel 0.44 mm lang, 0.12 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.34 mm lang, 0.08 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 1.6 mm. Hinterleibslänge (samt Tabus) 1.7 mm, Breite 0.48 mm. Tubuslänge 0.34 mm, Breite am Grunde 0.11 mm, Breite am Ende 0.05 mm. Gesammtlänge 2.5--3.0 mm (nach Zimmermann 2.2 mm). ZIMMERMANN hat diese Spezies « ziemlich häufig in zusammengeschlagenen I. - cusblattern beobachtet, meist in Gemeinschaft mit Mesothrips Uzeli, ausserdem auch in Blättern von Melastoma polyanthum. » I. and W. DocrErs VAN LEEUWEN-REIJNVAAN fanden sie in den Blattgallen von Ficus retusa urd F. benjamina Die in diesen Gallen lebeuden Larven sind nach ZIMMERMANN « orangegelb bis roth pigmentiert, namentlich intensiv die letzten Segmente des Abdomens, die in Folge dessen auch makroskopisch eine rote Färbung besitzen. » Genus Leptothrips Hood. Die Arten dieses Genus unterscheiden sich von den vorausge - gangenen durch die Stellung des vordern Ocellus, welcher ganz knapp über der Fühlerwurzel sich befindet und geradeaus nach vorwärts gerichtet ist; ferner dureh die in der Mitte meist deutlich verengten Vorderflügel. In letzterer Beziehung nähert sich ihr schon ein wenig das soeben besprochene Genus, indem auch bei Mesothrips jordani die Flügel in der Mitte ein ganz klein wenig eingeschnürt zu sein pflegen. Doch unterscheidet sich Mesothrips von Leptothrips ohne wei- ters durch die enorm entwickelten Vorderschenkel. Leptothrips constrictus nov. spec. Braun bis schwarz , Vordertibien und alle Tarsen, sowie der grösste Teil der Fühler gelbbraun. Hellere Exemplare mit reichlichen hypodermalen Pigmentzellen, GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA nl Kopf anderthalb mal so lang als breit vorn bei den Netzaugen am breitesten ; Wangen zuerst parallel, . etwas gewölbt, vor dem Grunde dann plötzlich halsartig eingeschniirt, namentlich im basalen Teile mit zahlreichen kräftigen, aber kurzen Borsten besetzt, jedoch ohne Wärzehen. Fühler anderthalb mal so lang als der Kopf, ihre Glieder keulenformig, das vierte (und dritte) am längsten und brei- testen von allen; Sinneskolben gut entwickelt, aber nicht ausser- gewöhnlich lang. Fühlerfärbung : Erstes und zweites Glied schwarz braun, die folgenden gelb, vor dem Ende bräunlich getrübt und zwar das dritte am schwächsten, das sechste am meisten ; siebentes und achtes Glied ganz oder fast ganz braun. Postokularborsten gut ent- wickelt. Mundkegel ziemlich kurz, meist kaum ein Drittel der Vor- derbrust bedeckend, am Ende breit abgerundet. Prothorax deutlich kürzer als der Kopf, nach hinten stark ver - breitert ; seine Borsten kräftig, aber ziemlich kurz. Vorderschenkel nicht viel länger als der Prothorax, ziemlich schlank. Vordertarsen mit einem Zahne bewehrt. Der übrige Körper keilformig gestalten : vorn am Mesothorax am breitesten und dann ganz gleichmässig bis zum Tubusende allmählich verschmälert. Pterothorax so lang wie vorn breit. Flügel bis zum sechstem Hinterleibssegment reichend, im der Mitte deutlich eingeschnürt, im distalen Teile schwach getriibt; die vorderen mit zehn bis zwölf verdoppelten Fransen am Hinterrand ; bei einem einzigen Individuum wurden (an beiden Vorderflügeln !) nnr sechs eingeschaltete Wimpern beobachtet: da dasselbe aber in allen übrigen Merkmalen mit den andern Exemplaren übereinstimmt, so stelle ich es trotz dieser kleinen Abweichung zur selben Spezies. Hinterleib schlank, deutlich schmäler als der Pterothorax. Flü- gelsperrdornen am zweiten bis siebenten Segment (auf diesem am schwächsten) gut ausgebildet ; der erste jedesmal kürzer als der zweite. Lateral vom ersten überall eine Gruppe von kleinen Borsten. Borsten des neunten Segmentes ungefähr so lang wie der Tubus, die des Tubus nur wenig kürzer, die der übrigen Segmente nur etwa halb so lang. Tubuslänge drei Viertel der Kopflänge ; am Grunde ist er doppelt so breit als am Ende. Da das Hinterleibsende stets sehr dunkel gefärbt und undurchsichtig ist, bin ich ausser stande , die beiden Geschlechter von einander zu unterscheiden. Secundäre Sexual- charaktere wurden nicht beobachtet. Körpermasze. Fühler, Gesammtlänge 0.47 mm; I. Glied 0.04 mm lang, 0.05 mm breit; II, Glied 0.05 mm lang, 0.03 mm breit; IIT. 152 H. Karny Glied 0.09 mm lang, 0.04 mm breit; IV. Glied 0.095 mm lang, 0.045 mm breit; V. Glied 0.08 mm lang, 0.03 mm breit; VI. Glied 0.06 mm lang, 0.023 mm breit; VII. Glied 0.05 mm lang, 0.02 mm breit ; VIII. Glied 0.025 mm lang, 0.015 mm breit. Kopf 0.31 mm lang, 0.20 mm breit (bei den Augen, 0.145 mm am Hinterrande). Prothorax 0.21 mm lang, 0.35 mm breit. Vorderschenkel 0.24 mm lang, 0.10 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.14 min lang, 0.06 mm breit. Pterothorax 0.40 mm lang, 0.40 imm breit. Mittelschenkel 0.22 mm lang, 0.06 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.18 mm lang, 0.05 mm breit. Hinterschenkel 0.29 mm lang, 0.07 mm breit; Hin- terschienen (ohne Tarsus) 0.26 mm lang , 0.05 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 1.0 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.7 mm, Breite 0.32 mm. Tubuslänge 0.24 mm, Breite am Grunde 0.09 min, Breite am Ende 0.045 mm. Gesammtliinge 2.3- 3 mm. Docrers VAN LEEUWEN-REIJNVAAN haben diese neue Art in Semarang (16. I. 1912) gemeinsam mit Gynaikothrips uzeli und Mesothrips jordani in den Blatt- gallen der Ficus benjamina und Ficus retusa entdeckt; ferner zu- sammen mit Dolerothrips laticauda auf Schoutenia ovata. Genus: Androthrips Karny. Kopf fast anderthalbmal so lang als breit. Fühler achtgliedrig. Neben dem vorderen Nebenauge keine Borsten. Wangen ohne sta- cheltragende Wärzchen, glatt. Mundkegel am Ende abgerundet. Pro- thorax deutlich kiirzer als der Kopf. Vorderhiiften unbewehrt. Vor- derschenkel innen am Grunde mit einem kräftigen zapfenförmigen Zahnfortsatz versehen. Vordertibien unbewehrt, ohne stacheltragende Wirzchen. Vorderecken der Mittelbrust ohne gabligon Fortsatz. Flügel vorhanden, in der Mitte ein wenig vereugt und daher gestreckt-sohlen- förmig. Hinterleib kaum breiter als der Pterothorax. Tubus deutlich kürzer als der Kopf. Körperlänge weniger als 3 mm. Ich habe dieses Genus in meiner Arbeit « Über Thrips-Gallen und Gallen-Tripse » 1. e. pag. 560 für die Art Mesothrips melastomae Zimmermann aufgestellt, welche ich damals nur nach der Literatur kannte. Da ich seither von dieser Spezies einige Exemplare erhalten habe, habe ich nach denselben jetzt die vorstehende Genusdiagnose ge- geben. Auch jetzt ist Androthrips melastomae noch die einzige mir be- kannte Art der Gattung. Ich will sie im nachstehenden nach den mir vorliegenden Exemplaren neuerdings beschreiben GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 153 Androthrips melastomae (Zimmermann). ©: Braun bis schwarz. Vordertibien und alle Tarsen, sowie die vier mittleren Fühlerglieder gelb. Selten sind auch die Mittel-und Hintertibien gelb. Kopf fast anderthalb mal so lang als bei den Augen breit, mit annihernd parallelen, erst am Grunde stärker konvergierenden Seiten. Netzaugen ungefähr ein Drittel der Koptlänge oder etwas mehr ein- nehmend. Nebenaugen in Form ein gleichseitigen Dreiecks angeordnet, die hinteren knapp vor der Mitte der Fazzettenaugen stehend. Post- okularborsten lang und kräftig. Fiihler nicht ganz doppelt so lang als der Kopf, ihre beiden basalen und ihre beiden distalen Glieder dunkel, die übrigen gelb. Drittes und viertes Fühlerglied die längsten und breitesten im ganzen Fühler. Sinneskolben nicht deutlich ent- wickelt. Mundkegel kaum ein Drittel der Vorderbrust bedeckend, am Ende abgerundet. Prothorax kürzer als der Kopf, nach hinten stark verbreitert. An den Vorderecken je eine, an den Hintereeken (incl. Coxen) je zwei ziemlich kräftige, am Ende verdickte Borsten ; die der Vorderecken kurz. Vorderbeine mächtig entwickelt, bis doppelt so lang und fast so breit als der Prothorax lang, stets innen am Grunde mit einem langen, zapfenförmigen, am Ende stumpfen Zahnfortsatz bewehrt. Vor- dertarsen mit einem kläftigen, schwach gebogenen, zugespitzten Zahn bewaffnet. Pterothorax wenig länger als breit. Flügel hell, bis zur Mitte oder zum Hinterrand des fünften Hinterleibssegmentes reichend, in der Mitte wenig aber deutlich verschmälert ; die vorderen mit acht bis neun verdoppelten Wimpern. Hinterleib wenig breiter als der Pterothorax. Flügelsperrdornen ziemlich zart. Borsten kräftig, viele an Ende verbreitert, nicht sehr lang, nur die des neunten Segmentes etwas länger als die andern und die des Tubus etwa so lang wie dieser selbst. Tubuslänge nicht ganz zwei Drittel des Kopfliinge, seine Seiten distalwärts konvergie- rend. — Das % ist mir nicht bekannt. Körpermasze. © : Fühler, Gesammtlänge 0.40 mm; I. Glied 0.03 mm lang, 0.04 mm breit; II. Glied 0.04 mm lang, 0.02 mm breit; Ill. Glied 0.075 mm lang, 0.03 mm breit; IV. Glied 0.07 mm lang, 0.055 mm breit; V. Glied 0.06 mm lang, 0.05 mm breit; VI. Glied 0.05 mm lang, 0.025 mm breit ; VII. Glied 0.045 mm lang. 0.02 mm breit ; VIII.Glied 0.025 min lang, 0.01 mm breit. Kopf 0.23 mm lang, 0.16 mm breit. Prothorax 0.17 mm lang, 0.30 mm breit. Vorder- 154 H. KARNY schenkel 0.21-034 mm lang, 0.11-0.16 mm breit ; Vorderschienen (ohne Ta sus) 0.12 mm lang, 0.04 mm breit. Pterothorax 0.52 mm lang, 0.31 mm breit. Mittelschenkel 0.13 mm lang, 0.045 mm breit; Mittel schienen (ohne Tarsus) 0.10 mm lang, 0.035 mm breit. Hintersckenkel 0.19 mm lang, 0,06 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.17 mm lang, 0.03 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0,9 mm. Hinterleibs- länge (samt Tubus) 14 mm, Breite 0.34 mn. Tubuslänge 0.15 min, 3reite am Grunde 0.05 mm, Breite am Ende 0.057 mm. Gesammt- länge 2.1--2.3 mm. Gesammtlänge des 7 (nach Zimmermann) 1.5 mm. Die Art scheint ziemlich selten zu sein. ZIMMERMANN fand sie « ziemlich ver- einzelt unter dem umgeschlagenen Blattrande von Chavica densa in Ge- meinschaft mit Mesothrips chavicae. Oct. 1900, Buitenzorg. Ferner auch in ein- gerollten Blättern von Melastoma polyanthum. » Ausserdem findet sie sich auch mitunter zusammen mit Gynaikothrips uzeli auf Ficus, sowie in den Gallen des Gynaikothrips litoralis auf Fagraea litoralis (1 Fxempl. leg. DOCTERS VAN LEPUWEN-REIJNvAAN, Salatiga 24. V. 1909); endlich auch in einem Acarocecidium auf Cordia suaveolens (Semarang, 20 ILL 1912). Genus: Liothrips Uzel. Von den bisher besprochenen Gattungen ausser Neoheegeria durch den scharf zugespitzten Mundkonus sofort zu unterscheiden. Von Neoheegeria durch die in der Mitte nicht verengten Flügel und den längeren Kopf abweichend. Liothrips longirostris nov. spec. Dunkelbraun bis schwarz; Mittel-und Hintertarsen heller ; Vor- dertibien samt Tarsen und Fühler vom dritten Gliede an bräunlichgelb. Kopf nicht ganz anderthalbmal so lang als breit; Wangen mit kurzen, aber ziemlich kräftigen Borsten besetzt, jedoch ohne Wärz- chen, ungefähr parallel, höchstens ganz am Grunde ein wenig ein- geschnürt. Postokularborsten kräftig und ausserordentlich lang, länger als ihre Entfernung vom. Vorderrand. Vor den Augen keine Borsten. Nebenaugen deutlich, ziemlich weit vorne. Fühler ungefähr um zwei Drittel länger als der Kopf. Erstes Glied kurz-zylindrisch ; zweites Glied becherfôrmig ; drittes und viertes Glied diek-keulenförmig ; die übrigen Glieder länglich-oval: das achte Glied vom siebenten deut- lich abgesechnürt, nieht mit ihm ein Ganzes bildend. Die beiden ersten Glieder so gefärbt wie der Körper oder nur wenig lichter, die übri- GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 155 gen bräunlichgelb. Mundkegel mit spitzwinkelig konvergierenden , annähernd geraden oder ganz schwach S-förmig geschwungenen Sei- tenrändern, fast bis zum Vorderrand des Mesosternums reichend oder denselben sogar überragend, am Ende scharf zugespitzt. Prothorax kürzer als der Kopf, nach hinten deutlich verbreitert und dort bedeutend breiter als lang, an den Hinterecken jederseits mit zwei langen, kräftigen Borsten ; die der Vorderecken kürzer, die mediolateralen noch kürzer und schwächer. Vorderschenkel beim © mässig lang und nicht verdickt, beim 5 merklich länger und sehr bedentend verdickt. Vordertarsen beim © unbewehrt, beim 5 mit einem sehr kräftigen, langen, etwas gebogenen Zahn versehen. Pterothorax ungefähr so lang wie bıeit. Mittel und Hinterbeine in beiden Ge- senlechtern ziemlich. schlank, erstere beim o etwas länger und etwas kräftiger als beim ©. Flügel etwa bis zum achten Segment reichend, die vorderen stärker, die hinteren etwas schwächer bräunlich getrübt, überall gleich breit, in der Mitte nicht verengt. Im distalen Teil der Vordertlügel am Hinterrande fünf bis sieben Fransen verdoppelt. Hinterleib ungefähr in der Mitte am breitesten, jedes Segment, namentlich die distalen, an den Hinterecken mit sehr kräftigen, fast stachelartigen, langen Borsten versehen ; Flügelsperrdornen viel schwä- cher und zarter als diese, wegen der dunklen Körperfarbe meist nicht gut zu erkennen. Tubus etwas kürzer als der Kopf, am Grunde un- gefähr doppelt so breit als am Ende. Körpermasze. 2: Fühler, I. Glied 0.035 mm lang, 0.04 mm breit ; li. Glied 0.055 mm lang, 0.038 mm breit. Kopf 0.28 mm lang, 0.22 mm breit. Prothorax 0.20 mm lang, 0.33 mm breit. Vorderschenkel 0.22 mm lang, 0.09 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.2 mm lang, 0.05 mm breit. Pterothorax 0.43 mm lang , 0.44 mm breit. Mittelschenkel 0.16 mm lang, 0.06 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.20 mm lang, 0.04 mın breit. Hinterschenkel 0.23 mm lang , 0.07 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.26 mm lang, 0.05 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0.95 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.20 mm, Breite 0.45 mm. Tubuslänge 0.27 mm, Breite am Grunde 0.09 mm, Breite am Ende 0.04 mm. Gesammtlänge 1.6--2.1 mm. o: Fühler, Gesammtlänge 0.45 mm; I. Glied 0.04 mm lang, 0.045 mm breit; II. Glied 0.055 mm lang, 0.04 min breit ; III. Glied 0.09 mm lang, 0.032 mm breit; IV. Glied 0.07 mm lang, 0.035 min breit; V. Glied 0.06 mm lang, 0.03 mm breit; VI. Glied 0.06 mm lang, 0.028 mm breit; VII. Glied 0.05 mm lang, 0.025 mm breit; fa it et À 156 1. KARNY | n VIII. Glied 0.03 mm lang, 0.015 mm breit. Kopf 0.28 mm lang, 0.2 mm breit. Prothorax 0.24 mm lang, 0.57 mm breit. Vorderschenkel 0.34 mm lang, 0.18 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.17 mm lang, 0.05 mm breit. Pterothorax 0.40 min lang, 0.58 mm breit. Mittelschenkel 0.22 mm lang, 9.06 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.22 mm lang, 0.05 mm breit. Hinterschenkel 0.24 mm lang, 0.03 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.23 mm lang, 9.05 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 1.00 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.10 mm, Breite 0.32 mm. Tubuslinge 0.25 mm, Breite am Grunde 0.08 mm, Breite am Ende 0.04 mm. @esammtlänge 1.8-2.1 mm, Die neue Art erinnert durch die Fiihlerfiirbung an Liothrips citricornis Hood, unterscheidet sich aber von dieser sowie auch von den andern Liotirips-Arten durch die auf der ganzen Fläche nahezu gleichmiissig getrübten Flügel und namentlich durch den eigentümlichen Geschleehtsdimorphismus der Vorderbeine, wie er sich ähnlich bei Cryptothrips findet, bei Liothrips aber sonst meines Wissens nicht beo- bachtet wurde. Liothrips longirostris wurde von Docrers VAN LEEUWEN-REIJNVAAN in Blatt- gallen von Melastoma polyanthum entdeckt, die derselbe Autor auch beschrieben (Marcellia VIII. pag. 108. 1909). ZIMMERMANN fand in Ähnlichen Gallen auf derselben Pflanze Androthrips melastomae und Gynaikothrips charicae. Von beiden ist Liothrips longirostris schon bei oberflächlicher Betrachtung ohne weiters leicht zu unterscheiden. Die Art macht in den Gallen ohne Zweifel ire ganze Entwickelung durch. Die Eier sind dureh ihre auffallende Breite merkwürdig, da dieselbe mehr als die Hälfte der Liinze beträgt: Länge der Bier 400 pn, Breite 230 p. Sie sind graulich gelbbraun gefärbt. Die Larven sind brännlichgelb und bieten nichts besonderes. Die Pronymphe verhältnismässig klein und sehr plamp, mit kurzen Fiihlerscheiden und ohne Flügelscherden ; der Rüssel ist schon bei ihr auffallend lang und spitz. Die Nymphe kenne ich nicht. Liothrips brevitubus nov. spec. Schwarz, Vordertibien braun, gegen das Ende zu allmählich heller werdend ; alle Tarsen gelbbraun, Fühler grösstenteils gelb. Kopf anderthalb mal so lang als breit, nach hinten kaum merklich verengt, mit etwas gewölbten, von einigen spärlichen Härchen be- setzten Wangen. Postokularborsten kräftig. Fühler um zwei Drittel länger als der Kopf; die vier mittleren Glieder breit-keulenförmig , die beiden letzten zusammen spindelformig. Fühlerfärbung : die beiden ersten Glieder schwarz, das zweite vor dem Ende heller, die folgenden gelb, erst die beiden letzten wieder bräunlich. Rüssel am Ende scharf zugespitzt, den Vorderrand des Mesosternums erreichend, i GÄLLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA Li 157 Prothorax deutlich kiirzer als der Kopf, hinten verbreitert ; alle Borsten kräftig. Vordertarsen unbewehrt, Pterothorax wenig breiter als lang; Flügel etwa bis zum sechsten Hinterleibssegment reichend, überall gleich breit; die vorderen auf der ganzen Fläche rauchig ge- trübt, am Hinterrande mit fünf bis sieben eingeschalteten Fransen ; Hinterflügel klar, nur entlang des Medianader schwach grau anzeraucht. Hinterleib so breit wie der Pterothorax, auf allen Segmenten mit langen, kräftigen Borsten besetzt. Ausserdem auf Segment 2-7 der hintere Flügelsperrdorn gut entwickelt, der vordere der dunklen Körperfarbe wegen nicht wahrnehmbar. Tubus verhältnismässie kurz und dick; seine Länge beträgt nur zwei Drittel der Kopflinge, seine Breite am Grunde etwas mehr als das Doppelte seiner Breite am Ende. Körpermasze. 2: Fühler, Gesammtlänge 0.45 mm; I. Glied 0.03 mm lang, 9,04 mm breit; II. Glied 0.04 mm lang, 0.035 mm breit ; III. Glied 0.07 mm lang, 0.03 mm breit; IV. Giied 0.03 mm lang, 0.04 mm breit; V. Glied 0.07 mm Jang, 0.035 mm breit; VI. Glied 0.07 mm lang, 0.03 mm breit; VII. Glied 0.06 mm lang, 0.03 mm breit; VIII. Glied 0.025 mm lang, 0.02 mm breit. Kopf 0.27 mm lang, 0.18 mm breit. Prothorax 0.21 mm lang, 0.52 mm breit. Vor- derschenkel 0.21 mm lang, 0.08 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.18 mm lang, 0.05 mm breit. Pterothorax0.38 mm lang, 0.42 mm breit. Mittelschenkel 0.22 mm lang, 0.06 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.20 mm lang, 0.05 mm breit. Hinterschenkel 0.21 mm lang, 0.06 mm breit ; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.23 mm lang, 0.05 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0.95 mm. Hinterleibslänge (sommt Tubus) 1.5 mm, Breite 0.42 mm. Tubuslänge 0.17 mm, Breite am Grunde 0.09 mm, Breite am Ende 0.04 mm. Gesammtliinge 2.1- 2.4 mm. O: Fühler, Gesammtlänge 0.40 mm; I. Glied 0.03 mm lang, 0.04 mm breit; II. Glied 0.04 mm lang, 0.03 mm breit; IIT. Glied 0,06 mm lang, 0.05 mm breit; IV. Glied 0.065 mm lang, 0.035 mm breit; V. Glied 0.06 mm lang, 0.03 mm breit; VI. Glied 0.06 mm lang, 0.03 mm breit; VII. Glied 0.05 mm lang, 0.025 mm breit; VIII. Glied 0.05 mm lang, 0.01 mm breit. Kopf 0.23 mm lang, 0.16 mm breit. Prothorax 0.16 mm lang, 0.30 mm breit. Vorderschenkel 0.16 mm lang, 0.07 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.16 mm lang, 0.045 mm breit. Pterothorax 0.30 mm lang, 0.31 mm breit. Mittelschenkel 0.20 mm Jang, 0.055 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.19 mm lang, 0.04 mm breit. Hinterschenkel 0.20 mm lang, 158 H. Karny 0.055 mm breit; Hinterschienen {ohne Tarsus) 0.20 mm lang, 0.04 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 0.7 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 1.2 mm, Breite 0.31 mm. Tubuslänge 0.16 mm, Breite am Grunde 0.08 mm, Breite am Ende 0.055 mm. Gesammtlänge 1.8-1.9 mm. Die neue Art dürfte unter den bisher beschriebenen den beiden europäischen Spezies L. setinodis und L. hradecensis noch am nächsten stehen, unterscheidet sich aber von beiden durch den längeren Kopf, die auf der ganzen Fläche getrübten Vorderfliigel und den kürzeren Tubus. Sie findet sich auf Mallotus repandus und erzeugt auf dieser Pflanze Gallen, die bisher noch nicht beschrieben worden sind. Jedes Blatt erhält zahreiche, beulige Auftreibungen und die ganze Blattfläche ballt sich schliesslich unregelmässig zusammen, so dass auf diese Weise zahlreiche rundliche Kammern für die Parasiten entstehen. In diesen finden sich Imagines von Liothrips brevitubus und (in ungefähr gleicher Anzahl) von Neoheegeria mendax ; ausserdem noch Larven und Nymphen, die durch ihren Reichtum an intensiv roten hypodermalen Pigmentzellen auffallen ; ihr Mundkegel ist verhältnismässig ziemlich lang, aber am Ende abgerundet, nur die Oberlippe scharf zugespitzt. Ich vermute, dass diese Larven zu Liothrips brevitubus gehören, doch ist auch ihre Zugehörigkeit zu Neoheegeria mendax nicht ganz ausgeschlossen. Hierüber wird sich erst Klarheit gewinnen lassen, wenn mehr Untersuchungsmaterial und vollständigere Ent wickel- ungsreihen vorliegen werden. Genus: Gigantothrips Zimmermann. Kopf ungefähr doppelt so lang als breit. Fühler achtgliedrig ; ihre Glieder ohne Fortsätze. Sinnesborsten der Fühler nicht auffal- lend stark entwickelt. Neben dem vorderen Nebenauge keine Borsten. Netzaugen nicht auffallend gross, nicht den ganzen vorderen Kopfteil einnehmend. Wangen ohne stacheltragende Wärzchen, glatt. Mundkegel am Ende breit abgerundet. Prothorax nur etwa halb so lang wie der Kopf. Vorderhüften unbewehrt. Vorderschenkel unbewehrt. Vorder- schienen innen ohne stacheltragende Wärzchen und nicht mit einer Doppelreihe von Zähnen besetzt. Vordertarsen mit einem kurzen , nicht abstehenden Ziihnchen bewehrt. Vorderecken der Mittelbrust ohne gabeligen Fortsatz. Flügel vorhanden, in der Mitte nicht verengt. Hinterleib schmäler als der Ptgrothorax. 77 auf dem sechsten Hin- terleibssegment jederseits ohne hornförmigen Fortsatz. Tubus unge- fibr 1*/, mal so lang als der Kopf. Körperlänge über 4 mm. Java: nische Gattung. Gigantothrips elegans Zimmermann. Braun bis schwarzbraun, alle Tarsen, die Vordertibien und die distale Hälffe der Mittel-und Hintertibien, sowie der grösste Teil der Fühler gelblich. ~ GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 159 Kopf ungefähr doppelt so larg als breit, hinter den Augen ein wenig verschmälert und sodann noch rückwärts zu wieder etwas ver- breitert. Wangen mit einigen wenigen kurzen Börstehen. Netzaugen gut entwickelt, nieht ganz ein Drittel der Koptidnge einnehmend. Nebenaugen ziemlich weit vorn stehend, in Form eines gleichseitigen Dreiecks angeordnet. Postokularborsten sehr kurz und schwach. Fühler nicht ganz doppelt so lang als der Kopf; ihre Glieder keulenförmig, namentlich das dritte, doch auch die folgenden auffallend lang und schmal. Sinneskolben nicht sehr lang und kräftig. Fühlerfärbung : die beiden ersten Glieder dunkel; die folgenden vier gelb, vor dem Ende bräunlich getrübt und zwar das dritte am wenigsten, das sechste am meisten; die beiden letzten Glieder fast ganz bräunlich. Rüssel] gross, ungefähr zwei Drittel der Vorderbrust bedeckend , am Ende sehr breit gerundet, fast quer abgestutzt. Prothorax etwa halb so lang als der Kopf, nach hinten verbrei- tert, auf der Riickenfliche mit feinen Querrunzeln, die sich stellenweise netzartig vereinigen. Seine Borsten kurz und schwach. Vorderbeine mässig lang, nicht verdickt. Vordertarsen nur mit einem kleinen , anliegenden Zähnchen bewehrt. Pterothorax ungefähr quadratisch. Flügel kurz, nur bis zur Mitte des fünften Hinterleibssegmentes rei- chend (nach Zimmermann bis zur Mitte des vierten, weil er das erste, in den Thorax einbezogene Segment nicht mitzählt), in der Mitte nicht verengt, im distalen Teile getrübt ; die vorderen am Hinterrand mit 22-26 verdoppelten Wimpern. Hinterleib lang und schlank, auch an seiner breitesten Stelle merklich schmäler als der Pterothorax. Wie dieser besitzt er eine feine netzartige Struktur, die auf dem ersten Segment namentlich in der Mitte, auf den übrigen an den Seiten deutlich ist (nach Auf- hellung in Kanadabalsam). Jedes Segment vor dem Hinterrande jeder- seits mit einer recht kräftigen, aber nicht sehr langen Borste besetzt. Flügelsperrdornen ziemlich gut entwickelt, jedoch nur bei stirekerer Aufhellang erkennbar : auf dem zweiten, dritten und vierten Segment jederseits sechs bis sieben vorhanden, in einer Reihe hinter einander stehend ; auf dem fünften Segment sind sie schon sehr schwach ent. wickelt, häufig überhaupt nicht mehr wahrnehmbar ; auf den übrigen fehlend. Tubus ungefähr 1°/, mal so lang als der Kopf, mit fast pa- 'allelen Seiten, am Ende einen Kranz von Borsten tragend. Körpermasze. ©: Fühler, Gesammtlänge 0.98 mm; I Glied 0.05 mm lang, 0.05 mm breit; IL Glied 0.05 mm lang, 0.035 mm breit; 150 H. KARNY III. Glied 0.25 mm lang, 0.03 mm breit; IV. Glied 0.20 mm lang, 0.04 mm breit; V. Glied 0.18 mm lang, 0,035 min breit; VI. Glied 0.13 mm lang, 0.03 mm breit; VIT. Glied 0.07 mm lang, 0.025 mm breit; VIII. Glied 0.05 mm lang, 0.015 mm breit. Kopf 0.55 mm lang, 0.25 mm breit. Prothorax 0.28 mm lang, 0.47 mm breit. Vor- derschenkel 0.34 mm lang, 0.11 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.38 mm lang, 0.07 mm breit. Pterothorax 0.56 mm lang, 0.62 mm breit. Mittelschenkel 0.39 mm lang, 0.09 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.39 mm lang, 0.07 mm breit. Hinterschenkel 0.50 mm lang, 0.09 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.55 mm lang, 0.07 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 2.0 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 3.8 mm, Breite 0.54 mm. Tubuslänge 0.93 mm, Breite am Grunde 0.09 mm, Breite am Ende 0.05 mm. Gesammtlänge 4.9-5.3 mm (nach Zimmermann 5.5-5.6). 3: Fühler, Gesammtlänge 0.84 min; I. Glied 0.05 mm lang, 0.05 mm breit ; IT. Glied 0.55 mm lang, 0.03 mm breit ; INI. Glied 0.23 mm lang, 0.03 mm breit ; IV. Glied 0.18 mm lang, 0.04 mm breit ; V. Glied 0.15 mm lang, 0.03 mm breit; VI. Glied 0.09 mm lang, 0.03 mm breit ; VII. Glied 0.05 mm lang, 0.025 mm breit; VIII. Glied 0.035 mm lang, 0.015 mm breit. Kopf 0.48 mm lang, 0.25 mm breit. Prothorax 0.22 mm lang, 0.40 mm breit. Vorderschenkel 0.35 mm lang, 0.10 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.55 mm lang, 0.06 mm breit. Pterothorax 0.55 mm lang, 0.50 mm breit. Mittelschenkel 0.40 mm lang, 0.09 mm breit ; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.26 mm lang, 0.05 mm breit. Hinterschenkel 0.48 mm lang, 0.08 mm breit; Hin- terschienen (ohne Tarsus) 0.52 mm lang, 0.05 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 1.8 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 3.2 mm, Breite 0.32 mm. Tubuslinge 0.71 mm, Breite am Grunde 0.08 mm, Breite am Ende 0.05 mm. Gesammtldnge 4.3-4.7 mm. Diese Spezies entdeckte ZIMMERMANN « in den zusammengeschlagenen Bliittern verschiedener Ficus sp., aber meist nur ganz vereinzelt und viel seltener als die beiden in Fieus-Blättern beobachteten Arten von Mesothrips ». DOCTERS VAN LEEUWEN-RELJNVAAN fand sie auf Ficus retusa und Ficus glomerata var. elongata. Die in den Gallen sich findenden Larven sind gelb, oben mit einem grell-roten Medianstreifen und jederseits einem ebensogefärbten etwas schmäleren Seitenstreifen. Der Tubus ist noch kurz und das zylindrische neunte Seginent fast ebenso lang, beide schwarz ; auch die Fühler, Beine und der Kopf schwärzlich. Es folgt dann ein Pronymphenstadium mit kurzen Fühlerscheiden, noch ohne Flügelscheiden und schon ziemlich langem Tubus; hierauf zwei Nymphenstadien, welche sich nach Form, Grösse und Ausbildung der Fühler gut von einander unterscheiden lassen. Beide GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA haben schon Flügelscheiden. Gleichzeitig wird auch der Tubus immer länger. Die Färbung der Nymphen geht schon ins Bräunliche. Der Medianstreif ist in der Regel noch gut erkennbar, die seitlichen meist uudeutlich. Fühler, Beine und Hinterleibs- ende hell, gelblich. Augen rotbraun. Die eingehendere Verfolgung der Entwicklung dürfte wohl noch manches Interessante bieten ; doch muss ich damit warten, bis mir vollständigere Entwickelungsreihen vorliegen. Genus: Leeuwenia mihi, nov. Kopf und Thorax mit feiner netzartiger Struktur. Kopf kurz und breit, seine Wangen stark angeschwollen. Augen nicht sehr gross. Hintere Nebenaugen von einander etwas weniger weit entfernt als vom vorderen. Mundkegel über die Mitte der Vorderbrust reichend, breit abgerundet. Prothorax nach hinten stark verbreitert, deutlich kürzer als der Kopf. Pterothorax plump, breiter als lang, im Metathora- kalteil mit gerundet-vorspringenden Seiten. Alle Beine kurz und dick. Flügel vorhanden, die vorderen ohne eingeschaltete Wimpern am Hinterrande. Hinterleib plump, am Grunde so breit wie der Ptero- thorax und von da ab bis zum neunten Segment allmählig an Breite abnehmend; seine Segmente an den Hinterecken mit sehr kräftigen langen Borsten versehen. Tubus ungefähr so lang wie alle übrigen Hinterleibssegmente zusammen, schlank, am Grunde etwa doppelt so breit wie am Ende, der ganzen Länge nach mit sehr zahlreichen kräftigen Borsten besetzt. Ich habe mir erlaubt, die merkwürdige neue Gattung nach ihren Entdeckern, I. und W. DocrERS VAN LEEUWEN REIJNVAAN zu be- nennen, welche auch die von ihr verursachten Gallen zuerst be- schrieben haben (Marcellia IX. pag. 42. 1910). Die systematische Stellung, dieses neuen Genus ist insoferne unsicher, als es durch wesentliche Merkmale von allen bisher be- kannten Tubuliferengattungen abweicht und daher schwer unter die üblichen Gruppen derselben eingereiht werden kann. Durch die Stel- lung der Nebenaugen und den langen Tubus erinnert Leeuwenia an die Idolothripiden, während sie von diesen wieder durch die Kopf form und den plumpen, gedrungenen Körper abweicht, welche Merkmale sie zu den Phloeothripiden verweisen würden. Durch die enorme Länge des Tubus im Vergleich zu den übrigen Hinterleibssegmenten weicht Leeuwenia von allen bisher bekannten Thysanopteren ab und liesse sich köchstens mit der von mir neuerdings ans Afrika beschriebenen tattung Hystricothrips einigermaszen vergleichen ; es wäre daher viel- leich die Aufstellung einer eigenen Familie für diese Gattung berechtigt. 11 162 H. Karny Leeuwenia gladiatrix nov. spec. Dunkelbraun. Kopf um weniger als ein Drittel mehr lang als breit, vorn vererigt, hinter den Netzaugen deutlich angeschwollen , in seiner hinteren Hälfte am breitesten. Netzaugen nur etwa ein Viertel der Kopflinge einnehmend. Nebenaugen verhältnismässig gross und deutlich , einander ziemlich genähert, jedoch das vordere von den beiden andern etwas weiter entfernt als diese von einander ; alle drei mit deutlichem rotem Pigmentbecher. Vorderrand des Kopfes zwischen den Fühlerwurzeln vor dem vorderen Ocellus, der mehr oder weniger nach oben gerichtet ist, noch deutlich vorgezogen. Die beiden ersten Fühlerglieder kurz und dick, kaum länger als breit, die übrigen nicht bekannt. Wangen gewölbt, mit zahlreichen kurzen Borsten be- setzt, aber ohne Warzen. Mundkegel sehr breit abgerundet, etwa drei Viertel der Vorderbrust bedeckend. Prothorax hinten fast doppelt so breit als vorn; seine Länge beträgt etwa zwei Drittel der Kopflänge. Seine Vorderecken mit je einer kurzen, seine Hinterecken mit je einer langen, auffallend kräf- tigen Borste versehen. Vorderschenkel sehr kurz und dick ; ihre grösste 3reite beträgt mehr als die Hälfte ihrer Länge. Vorderschienen noch kürzer und im Verhältnis nur wenig schlanker. Tarsus plump, un- bewehrt. Pterothorax mehr als doppelt so lang als der Prothorax und um die Hälfte breiter als dieser ; Metathorakalteil angeschwol- len, mit gewölbt vorgebauchten Seitenrändern. Mittelbeine zwar etwas schlanker, aber auch ein klein wenig kürzer als die vorderen. Hin- terbeine etwas länger und schlanker aber doch viel kürzer und ge- drungener als bei andern Tubuliferen. Flügel etwa bis zur Mitte des siebenten Hinterleibsegmentes reichend, überall gleich breit, nicht gestreckt-sohlenförmig, mit langem, dichtem, aber überall einfachem Fransenbesatz ; die vorderen rauchig getrübt, namentlich die den Flügel durchziehende Medianader stärker gebräunt ; auch die Schuppe bräunlich. Hinterflügel etwas schmäler als die vorderen, entlang der erst knapp vor der Spitze endigenden Medianader bräunlich, im übrigen aber ziemlich hell. Hinterleib ohne Tubus etwas mehr als doppelt so lang als der Pro-und Pterothorax zusammen. Jedes Segment deutlich breiter als lang, nur das neunte etwa so lang als am Grunde breit. Knapp vor dem Hinterrand ist die Seite jedes Segments etwas bogig eingebuch- tet, wodurch am Beginn dieses Ausschnitts nahe dem Hinterraden eine Ecke entsteht, welche eine sehr kräftige , stachelartige, lange Al GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 163 Borste trägt. Im selben Niveau findet sich etwas weiter medianwärts noch je eine kleine und eine grosse Borste und dann der hintere Flügelsperrdorn (Fig. 4), weleher wie gewöhnlich S förmig geschwun- gen, aber nieht spitzig, sondern distalwärts etwas verbreitert und abgeflacht und am Ende schief abgestutzt ist; der vordere Flügel- sperrdorn hat die gewöhnliche Form: schwach S förmig gebogen und spitz endigend ; er ist auf allen Segmenten schwächer entwickelt als der zweite; am zweiten und siebenten Segment sind beide etwas kleiner als auf den übrigen . auch verliert der zweite auf dem sie- benten Segment seine charakteristische Mig: 4- Sechstes Hinterleibsseg- Form und nähert sich mehr dem sonst u lade Etwa 80fach vergrössert. üblichen Typus des ersten. Achtes und neuntes Segment ohne Flügelsperrdorn. Borsten des neunten Seg- mentes anderthalbmal bis doppelt so lang als die der übrigen IHinter leibsringe. Tubus drenrund, schlank und ausserordentlich lang, der ganzen Länge nach mit zahlreichen nicht sehr langen, aber kräftigen stachelartigen Borsten besetzt, die erst gegen sein Ende zu spärlicher werden ; seine Länge kommt der des ganzen übrigen Hinterleibs un- gefähr gleich. Seitenränder nahezu parallel. erst knapp vor dem Ende deutlich konvergierend : trotz seiner enormen Länge ist er am Grunde nur ungefähr doppelt so breit als am Ende. Am Ende selbst trägt er mehrere Haare, die viel dünner und zarter, aber auch doppelt so lang sind als die Borsten an seinen Seiten. Der beim < am Grunde des Tubus befindliche, bei den andern Tubuliferen meist halbkreistör- mige Ausschnitt ist hier ungefähr rechtwinkeligdreieckig, aber wenig deutlich. Körpermasze. 2: Kopf 0.32 mm lang, 0.26 mm breit (am Hin- terrande, bei den Augen 0.15 mm). Prothorax 0.20 mm lang, 0.40 mm breit. Vorderschenkel 0.20 mm lang, 0.12 mm breit; Vorder- schienen (ohne Tarsus) 0,16 mm lang, 0.07 mm breit. Pterothorax 0.45 mm lang, 0.60 mm breit. Mittelschenkel 0.17 ınm lang, 0.09 mm breit; Mittelschienen (ohne Tarsus) 0.15 mm lang, 0.06 mm breit. Hinterschenkel 0.20 mm lang, 0.10 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.25 mm lang, 0.06 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 1.25 mm. Hinterleibslänge (samt Tubus) 2.50 mm, Breite 0.60 mm. 164 H. Karny Tubuslänge 1.40 mm, Breite am Grunde 0.08 mm, Breite am Ende 0.04 mm. Gesammtldnge 3.4--3.7 mm. oO: Kopf 0.30 mm lang, 0.25 mm breit (am Hinterrande, bei den Augen 0.17 mm). Prothorax 0.20 mm lang, 0.40 mm breit. Vor- deschenkel 0.19 mm lang, 0.10 mm breit; Vorderschienen (ohne Tarsus) 0.15 mm lang, 0.07 mm breit. Pterothorax 0.40 mm lang, 0.56 mm breit. Mittelschenkel 0.14 mm lang, 0.07 mm breit; Mit- telschienen (ohne Tarsus) 0.11 mm lang, 0.06 mm breit. Hinterschenkel 0.18 mm lang, 0.08 mm breit; Hinterschienen (ohne Tarsus) 0.2 mm lang, 0.06 mm breit. Flügellänge (ohne Fransen) 1.25 mm. Hin- terleibslinge (samt Tubus) 2.30 mm, Breite 0.53 mm. Tubuslänge 1.20 mm, Breite am Grunde 0.07 mm, Breite am Ende 0.03 mm. Gesammtlänge 3-3.2 mm. Die Art lebt in Salatiga (Java) auf Eugenia polyantha in Blattgallen, welche ihr Entdeker DOCTERS VAN LEEUWEN-REIJNVAAN schon beschrieben hat (Mar- cellia IX. pag. 42. 1910). « Die jungen Blätter sind der Länge nach nach unten umgebogen. An der Oberseite sind sie gelb gefärbt mit rotbraunen Punkten, welche die Stelle andevten, wo die erwachsenen Tiere gestochen haben. » In diesen Gallen verbringen die Tierchen ohne Zweifel ihr ganzes Leben, denn in dem einer solchen Galle am 30. Juni 1909 entnommenen Material, das mir vom Entdecker zugesandt wurde, waren alle Entwickelungsstadien vertreten. Ich bin daher in der angenehmen Lage an der Hand dieser interessanten Objekte die ganze Entwickelung zu ver- folgen (Fig. 5): Die Eier sind ungefähr 430-440, lang und 160-170, breit ; sie sind gelblich- vrau gefärbt und bieten in ihrem Äusseren nichts besonderes. Die meisten waren einzeln, wenige auch zu zweien oder dreien zusammengekittet. Das erste Larvenstadium , das sich daraus entwickelt, dürfte sich wohl sehr bald nach Verlassen des Eies häuten ; denn ich fand im ganzen Material keine einzige Larve dieses Stadiums, sondern nur eine leere Haut, obwohl die Eier wie auch die übrigen Larvenstadien durchwegs ziemlich reichlich vertreten sind. Bei diesem Stadium tritt das Abdomen im Vergleich zum Kopf und Thorax sehr stark zurück. Namentlich der Kopf ist sehr mächtig entwickelt. Die Fühler sind kurz und dick und bestehen aus je vier Gliedern. | Das zweite Stadium hat schon einen viel mächtigeren Hinterleib, der aber noch mit wenigen Borsten besetzt ist (nur auf den letzten Segmenten). Der Tubus ist plump-kegelförmig und noch ziemlich kurz. Der Kopf ist (von oben gesehen) quer breiter als lang und trägt ziemlich dieke Fühler , die aber schon länger sind als beim vorigen Stadium und aus sechs Gliedern zusammengesetzt sind, von denen die beiden letzten allerdings scheinbar ein Ganzes bilden und nieht immer dentlich von einander geschieden sind. Dieses Stadium ist, wie alle folgenden, einfarbig gelb gefärbt. Im dritten Stadium sind die Fühler noch länger und schlanker, bestehen schon aus sieben Gliedern, von denen aber wiederum die beiden letzten mit einander scheinbar ein Ganzes bilden und nieht immer deutlich von einander zu unterscheiden GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 165 sind. Der Hinterleib trägt seiner ganzen Liinge nach, namentlich an den Seiten , lange und ziemlich kräftige Borsten. Es macht sich ferner deutlich eine Tendenz zu Streekung des Abdomenendes bemerkbar, welcher nicht nur der Tubus sondern Fig. 5. Entwickelungszyklus von Leeuwenia gladiatriv.--A. Ei.—B. Erstes Larvensta- dium. -- C. Zweites Larvenstadium. — D. Drittes Larvenstadium. — E. Vor- letztes Larvenstadium. — F, Letztes Larvenstadinm. — G. Pronymphe. — H, Nymphe. — I. Imago. — Alle Figuren sind etwa 20fach vergrüssert. 166 H. KARNY auch das neunte Segment unterliegt, das beim ausgebildeten Insekt doch ziemlich kurz ist. Der Tubus ist jetzt diek-kegelförmig , das neunte Segment zylindrisch und ungefähr so Jang wie der Tubus. Ich kann mir diese sonderbare Erscheinung nicht wohl als. irgend eine Anpassnng an das Leben des Larve erklären, sondern sofern wir Haeckels « biogenetisches Grundgesetz » als giltig annehmen — wiirde sich daraus vielleicht eher schliessen lassen, dass unser Genus von Formen abstamunt, bei denen auch das neunte Segment stark verlängert war (wie etwa bei den meisten Idolothripiden) und erst später im Laufe der phylogenetischen Entwicklung sich wieder verkürzte und zwar zu gunsten des Tubus, der dafür enorm verlängert wurde. Im vorliegenden Material befinden sich ferner Larven, die dem eben bespro- chenen Stadinm sehr ähnlich, aber um die Hälfe grösser sind. Ich kann mir nicht gut vorstellen, dass diese bedeutende Grössenzunahme nur durch Wachstum ohne Dazwischenschaltung einer Häntung möglich wäre, halte es daher für walrschein- licher, dass wir es hier mit einem vierten Larvenstadium zu tan haben. Allerdines finden sieh dann, wenn ich so zähle, bei Leeuwenia im ganzen fiinf, während Fro- GATT für Idolothrips nur vier angibt (1). Doch halte ich eine soiche Abweichung für ganz gut möglich. Die Fiihler dieses vierten Stadiums sind mir nicht bekannt: sie sind bei allen Exemplaren abgebrochen ; dasselbe gilt auch fur das nächste Stadium. Das letzte Larvenstadium (wenn meine Zählung richtig ist, also das fünft« ) unterscheidet sich vom vorigen hauptsächlich durch einen verhältnismässig kür- zeren Hinterleib und zwar kommt diese Erscheinung anf zweierlei Weise zustande. Eistens ist nunmehr das erste Hinterleibssegment schon mit dem Thorax ver- schmolzen, während es bei den bisherigen Stadien noch frei und mit den übrıgen Seg- menten gleichartig gestaltet war. Ferner hat das neunte Segment ebenfalls an Länge bedeutend abgenommen, und zwar deshalb, weil sich jetzt allmählig der Tubus auf seine Kosten verlängert. Wie dies vor sich geht, wird ohne weiters klar, wenu wir vom vorigen Stadium ein Exemplar kurz vor der Häntung untersuchen , bei welchem im Innern schon die Konturen des fünften Stadiums zu erkennen sind. Ich habe auf der beigegebenen Abbildung ein solches Exemplar als Vertreter des vierten Stadiums gewählt. Da sehen wir denn, dass sich die Hinterleibsringe des fünften Stadinms stets in der Haut des vorhergehenden Segmeztes des vierten bil- den, da das erste nunmehr zum Pterothorax einbezogen wird; so steckt also das zweite Segment des fiinften Stadiums in der Hant des ersten vom vierten Stadium, das dritte in der des zweiten n. s. w. Der Tubus endlich entwickelt sich in der Haut des neunten Segmentes nnd des alten Tubus, zum Teil sogar auch noch im achten Segment. Anf diese Weise wird er nunmehr im Vergleich zum vorigem Sta- dium schon merklich verlängert, wogegen das nennte Segment jetzt zurücktritt. Aus diesem Larvenstadium geht die Pronymphe hervor. Bei ihr ist der Tubus nun ungefähr doppelt so lang als beim letzten Larvenstadium und „war wird dies wider dadureh ermöglicht, dass er sich in der Haut der letzten Segmente ausbildet. Am Grunde zeigt er an seiner Grenze gegen das neunte Segment eine eigentüm- liche Einsechnürung. Die Fühler der Pronymyhe sind ziemlich kurz und stecken in dieken Scheiden. Der Kopf wird etwas länglicher als bei der Larve. Der Pterothorax trägt kurze Flügelscheiden, die etwa bis zur Mitte des zweiten Segmentes reichen. (1) Proc. Linn. Soc, New South Wales, 1904. 1. pag. 54-57, pl. II, GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 167 Die Hinterleibsringe haben auffallend vorsprigende , borstentragende Ecken , die schon etwas an die Bildungen bei der [mago erinnern. In der Pronymphe entwickelt sich allmählig die Nymphe und zwar mnie aber- maliger Verlängerung des Tubus, die wieder in der Weise erzielt wird, dass sich der Nymphentubus im Tubus, im neunten uud achten Segment der Pronymphe bildet, während die iibrigen Abschuitte relativ vorrücken und dadurch etwas ver- kürzt erscheinen. Hat die Nymphe die Haut des Pronymphenstadinms verlassen , so besitzt sie schon einen Tubus, der dem ganzen übrigen Hinterleib an Länge un- geführ gleich kommt, so wie dies ja auch bei der Imago der Fall ist. Die Fühler- scheiden sind länger als bei der Pronymphe und stärker nach rückwärts gebogen. Auch der Kopf ist wieder länger und schlanker geworden. Die Flügelscheiden sind grösser, sie berühren sich schon mit den Spitzen und überragen sogar das dritte Hinterleibssegment ein wenig. — Die nächste Häutung führt zum Imaginalstadium. Übersicht über die bisher aus Java bekannt gewordenen Thysanopterocecidien, (systematisch nach den Wirtspflanzen geordnet) Die Ziffern bei den Wirtspllanzen geben einen Hinweis auf die Beschreibung der Gallen u. zw. bedeutet die römische Ziffer den Band der Marcellia, die arabische die Seitenzahl ; B. verweist auf cen sechsten, in Bull. Jard. Bot. Buitenzorg 1. ce. erschienenen Beitrag. Wirtspflanze Parasit Fam. MORACEAE Ficus retusa (VIII. 97) . 2 > - - : Gigantothrips elegans Mesothrips jordani Gynaikothrips uzeli Leptothrips constrictus Ficus cuspidata (B. 22) . - 3 I È e : ; ? Ficus benjamina (VIII. 96). . - - - È Gynaikothrips uzeli Mesothrips jordani Haplothrips aculeatus Leptothrips constrictus Ficus glomerata var. elongata (X. 75) . - o Gigantothrips elegans Ficus div. spp. = : ; : > - > Gigantothrips elegans Gynaikothrips uzeli M »sothrips jordani * Mesothrips parvus (1) (Androthrips melastomae) (1) * bedentet Arten, die ich selbst nicht gesehen habe, sondern nur nach Be- schreibungen kenne; ? Arten, die bisher noch nicht publiziert sind und von denen ich vorläufig auch noch kein Material erhalten konnte, 168 H. Karny Wirtspflanze FAM. LORANTHACEAE Loranthus pentandrus (IX. 186) . FAM. PIPERACKAE Piper bettle (VIII. 113, 114) . Piper nigrum (VIII. 114) Piper retrofractum (IX. 54) . - Chaviea densa. FAM. EUPHORBIACEAE Mallotus repandus FAM. THEACKAE Eurya japonica (B::22) . È : FAM. TILIACEAR Schoutenia ovata (IX. 58, X. 93) FAM. VITACEAE Vitis lanceolaria (IX. 60). Vitis mutabilis (B. 50) FAM. PAPILIONACKAR Spatholobus (litoralis ? ?) FAM. MYRTACEAE Eugenia polyantha (IX. 42 Eugenia tenuicuspis (B. 22 FAM. MELASTOMATACEAE Memecylon intermedium (IX. 188) Melastoma polyanthum (VIII. 108). Medinilla horsfieldii (B. 34) FAM. ARALIACEAE Heptapleurum elliptieum (B. 29) FAM. MYRSINACEAR Ardisia elliptica (IX. 169) FAM. BORRAGINACEAE Cordia suaveolens (IX. 175) FAM. GERSNERIACRAR Cyrtandra repens (X. 70) : \ . Parasit Dolerothrips crassicornis 9 Gynaikothrips crassipes Gynaikothrips chavicae Gynaikothrips chavicae (Androthrips melastomac) Neoheegeria mendax Liothrips brevitubus Dolerothips laticauda Leptothrips constrictus Neoheegeria mendax Cryptothrips fuscipennis Leeuwenia gladiatrix ? : - ? Androthrips melastomae Liothrips longirostris Gynaikothrips chavicae (Mesothrips jordani) ? Gynaikothrips chavicae Androthrips melastomae (Aneurothrips punetipennis) GALLENBEWOHNENDE THYSANOPTEREN AUS JAVA 169 Wirtspflanze Parasit FAM. ACANTHACEAE Justicia procumbens (VIII. 104) ‘ : - : È ‘ ? Hygrophila salicifolia (IX. 49). 4 Thunbergia fragrans (IX. 59). ? FAM. VERBENACEAE Vitex heterophylla (X. 91) . è x - . > } 4 FAM. LOGANIACEAE Fagraea litoralis (IX. 178) . ; 2 ; : Gynaikothrips litoralis Androthrips melastomae (Haplothrips aculeatus) FAM. LILIACEAE Smilax spec. [IX. 191) . à . . . ; Cryptothrips intorquens (Haplothrips aculeatus) FAM. GRAMINEAE Saccharum officinarum (IX. 190). > 5 5 Thrips sacchari * Thrips serratus FAM. ARACEAE Cryptothrips tenuicornis (Euthrips flavicinetus) Homalomena spec. LES CECIDOMVIES DU TAMARIX par J. J. KIEFFER. Spy espèces de Cécidomyies vivent dans des galles du Tamarix ; l’une provient d’ Algérie, la seconde de Sicile et du Portugal, la troisième du Portugal et du Sud de la France, les trois autres d’ Egypte. \ Chez toutes, la métamorphose a lieu à l'intérieur de la galle. 1° Amblardiella (n. g.) tamaricum Kieff. On ne connait de cette espèce que la nymphe qui mesure 3,5 a 4,4 mm., et la déformation qu elle produit en Algérie sur Ta - marix africana Poiret, probablement aussi sur T. brachy- stylis Gay et T. b. var. sanguinea Gay. J’ ai décrit la nym: Oligotrophus| tamaricum n. sp. (HOUARD, Les phe sous le nom de 170 J. J. KIEFFER Zoocécidies du Nord de I’ Afrique, Ann. Soc. ent. France 1912 v. Sl p. 126); VP exuvie chitineuse rapproche cette nymphe de celles d’ Asphondylia, dont elle diffère d autre part, tant par V armature fa- ciale que par l'absence de spinules dorsales et par les antennes de 16 ou 17 articles; c’est pour ce motif que j’ ai écrit (I. € p. 127): « Cette nymphe forme probablemeut le type d’un genre nouveau ». Je dédie ce nouveau genre à AMBLARD, qui a observé sur T. bra- chystylis Gay et sa variété sanguinea Gay une galle sem- blable à celle de T. africana mais dont la nymphe diffère par une taille considérabiement plus petite. IT faut remarquer en outre, que la nymphe sur laquelle j’ établis le genre Amblardiella provient d’ un renflement d'un rameau de T. africana, tandis que la nymphe décrite par AMBLARD provient d’un renflement de I’ axe florifére ; les deux sortes de renflements sont du reste semblables et ont été ob- servées sur les deux sortes de Tamarix. Voici en quels termes AMBLARD rapporte ses observations: « En examinant des plantes récoltées en Algerié, à Biskra, en avril 1853, j ai remarqué sur T a - marix brachystylis et sa variété sanguinea Gay, des galles desséchées, comme les plantes, et renfermant des nymphes desséchées... La galle est allongée, fusiforme, d’un vert brunätre, parfois d’ un violet sombre. Les fleurs dont les pédoneules sont écartés par la di - latation de leur axe commun, sont situés directement sur la galle. La cavité intérieure est exactement fusiforme et € est a sa partie infé- rieure qu’on rencontre presque toujours une seule nymphe. Ces galles se trouvent le plus souvent sur l axe de lV’ épi florifere, cependant je les ai observées aussi sur les petits ramuscules portant seulement des feuilles. Leur longueur est variable, mais en général elle est d’ un centimetre ». (Ann. soc. ent. France 1856 p. 169-172 pl. 4 fig. 12-14). Selon AMBLARD (p. 171), « la tête de la nymphe a deux petites côrnes légérement recourbées, dirigées en avant; longueur: 2 mm.; couleur fauve brunatre ». L'auteur ajoute (p. 172): « Je pense qu’ elle appar- tient à un Cecidomyia. Les cornes de la partie postérieure de la tête me paraissent répondre a des stigmates ». D’après les fig. 12 et 13, la galle est trois fois aussi grosse que le ramean normal, ses parois sont minces et elle est plus rapprochée de la base que de I’ extrémité de l'axe. D’ après la fig. 14, Je fourreau antennaire de la nymphe est divisé en 24 articles se rapprochant ainsi de celui des Diplosa- riae, et le haut de la téte est armé de deux dents brunes, situées cha- cune à la naissance du fourreau antennaire, QUES LES CÉCIDOMYIES DU TAMARIX 171 2° Psectrosema tamaricis Stef. La galle de cet insecte a été observée sur Tamarix gallica L. en Sicile par TROTTER et DE STEFANI, et en Portugal par Ta- VARES. Elle est un peu plus grosse que la précédente, ayant un dia- metre de 3-6 mm, ellipsoidale, rousse comme les rameaux , à parois grosses et dures, et les larves y vivent en société; les éclosions ont >a ni spinules dorsales ni lieu des la fin de décembre ; la nymphe n stigmates proéminents, V evuvie est hyaline; base de chaque fourrean antennaire armée d’ une forte dent, soies cervicales 3-4 fois aussi longues que leur papille. 3° Psectrosema provincialis Kieft. Cette espèce forme sur les jeunes rameaux de Tamarix gal- lica L., en Provence, des renflements a peine perceptibles et fusi- formes, différant done beaucoup des galles produites par les deux espèces précédentes. Larve solitaire. La nymphe n° a pas de stigmates thoraciques proéminents ; outre les deux dents situées chacune à la base des deux fourreaux antennaires, on voit encore, en dehors de chacune d’ elles, une dent plus petite, obtuse et située également sur la partie basale du fourreau antennaire ; exuvie hyaline sur l abdo- men, enfumée sur le thorax ; spinules dorsales nulles ; soies cervicales longues; plus de deux fois aussi longues que la grosseur du fourreau antennaire, L’imago. d’ un rouge de chair, mesure 2-2,5 mm., les an- tennes se composent de 14 articles, cenx du flagellum sont sessiles chez la femelle, munis d’ un petit col chez le male. L’ article basal de la pince offre sur sa partie ventrale un prolongement comme chez Schizomyia. Cette espèce m’ a été envoyée de Marseille par M, COTTE, chef de travaux a la Faculté des Sciences. 4° Cecidomyia (?) debskii n. spec. Les galles oceasionnées par cet insecte sur Tamarix arti - culata en Egypte, ressemblent à celles de 1 espèce précédente. Elles consistent en un renflement allongé et a peine perceptible d’ un jeune rameau; la paroi est extrêmement mince et n° atteint pas un demi millimètre en épaisseur, La larve y vit solitaire ; elle est rouge, dépourvue de verrues spiniformes, couverte de verrues semiglobuleuses, denses mais ne se touchant pas, soies des papilles dorsales petites, papilles latérales et pleurales peu distinetes. Spatule jaune, longue, 172 J. J. KIEFFER grêle, graduellement et faiblement élargie à 1° extrémité qui est dé- coupée par une incision aiguë, en deux lobes triangulaires et aussi larges que longs. Nymphe armée de cing dents, dont une, longue et aiguë, située à la base de chaque fourreau antennaire, et trois autres triangulaires, aigués, à pointe dirigée en arrière, situées sur la face ; soies cervicales tres courtes, plus courtes que leur papille. Imago d’ un rouge de chair; palpes formés par un article unique, ovoidal et terminé par une soie; bouche très courte. Articles anten- naires de la femelle sessiles, pas plus longs que gros. Crochets tar- saux simples, égalant I’ empodium. Oeufs rouges, tres nombreux, subeylindriques, à peine amincis aux deux bouts, 4-5 fois aussi longs que gros. Habitat. Hélouan, pres du Caire (Dr. DEBSKI). 5° Cecidomyia tamaricis Koll. Cet insecte appartient au groupe des Diplosariae et fait partie des plus petites especes de la famille. KOLLAR le considere comme étant l’auteur de renflements subelobuleux des rameaux de Tamarix articulata. Cet auteur n’a observé ni la larve ni la nymphe de la Cécidomyie, mais il a trouvé, parmi les débris des galles, quelques exemplaires males et femelles de I’ imago déja morts et desseches. WACHTL croit que cette Cécidomyie n° est pas P auteur mais seulement le commensal de la galle, celle-ci serait produite par un Phytoptus ou Eriophyes (Wien. ent. Zeit. 1886 v. 5 p. 210). Environs du Caire. 6° Perrisia ? tamaricina Kieft. Cécidie axillaire, ressemblant assez à la galle en rose des Chênes et des Saules; les écailles de cette galle entourent une grande ca- vité ovoidale. Cette galle a été observée par FRAUENFELD sur Ta- marix africana Poiret, en Egypte, Casis Tarfa. 173 ACARIOSI DEL NASOMOZZO (STAPHYLEA PINNATA L di E. PANTANELLI (con una tavola) La Staphylea pinnataL., detta nasomozzo o fras- sinello, è una sapindacea comune nei bassifondi umidi intorno ai laghi del Lazio; allevata ad albero potrebbe rendere servigii come pianta da ombra, per il suo fogliame fitto, di un bel verde, lungo le vie e nei giardinetti dei villini; invece la si pianta mista al sambuco, col quale può a prima vista essere confusa, a formare siepaglie che vengono di continuo barbaramente scalvate. Forse le villane stron. sature di tutti i rami, che senza criterio si applicano a questo ele- gante arbusto fin dalPaprile o dal marzo, lo predispongono ad una malattia, di cui non trovo memoria nella letteratura. Singole gemme emettono germogli rachitici, le cui foglioline mo- strano arresti di sviluppo attorno a minute cicatrici 0 a macule pallide per trasparenza, restando deformate, spesso anche lacerandosi a cominciare dal margine, perchè l’accrescimento della lamina con- tinua attorno alla regione ipoplastica. Gli orli di queste lacerazioni e le dette cicatrici diventano bruni, mentre il tessuto circostante per alterazione della clorotilla ingiallisce, per cui le foglioline malate spiccano anche da lontano fra il verde cupo delle foglie sane (fig. 1). Di solito tutte le pinnule di una foglia sono malate, ma talvolta solamente le basali sono sciupate, mentre le distali appaiono sempre meno attaccate. Lo stesso fatto si constata considerando le successive foglie di un germoglio a partire della base. Non si verifica mai il contrario, sebbene la malattia, dopo un massimo in aprile, ripeta i suoi attacchi anche in pieno estate; in generale essa riprende dopo ogni potatura, la quale costringe a svilupparsi un certo numero di nuovi germogli. Questa alterazione somiglia grandemente a quella prodotta sul sambuco dall’ Epitrimerus trilobus Nal. Le dette cicatrici e lacerazioni non offrono alcun particolare anatomico degno di nota, somigliando interamente a quelle dell’aca- riosi della vite (1). (1) Marcellia, Vol. X (1911), p. 136. | de n } = E. PANTANELLI Infatti osservando in natura le foglioline malate con un ingran - dimento di almeno 20 diametri si constata, specialmente in aprile, la presenza di un numero stragrande di eriofiidi liberamente vaganti su la pagina inferiore della foglia. Essi sono manifestamente la causa delle dette alterazioni; il loro numero è massimo nel primo mese depo il germogliamento, poi diminniscono rapidamente fino a non trovarsi più in estate, se l’arbusto è rispettato; ricompaiono in- vece sui nuovi germogli dopo ogni potatura. E° facile trovare maschi, femmine, spesso accoppiati, larve, ova. I caratteri degli adulti sono (fig. 2 e 3): Corpo tozzo, non appiattito, addome conico, massima larghezza dietro lo seudo (2° 0 3° anello dorsale), giallo-bianchiccio nelle larve, giallo-bruno negli adulti. Sendo grande, trapezoide, lobo centrale anteriore più breve del rostro. Tre linee longitudinali ondulate, poco marcate, nel campo mediano dello seudo. Setole dorsali lunghe, inserite al margine posteriore dello scudo, rivolte in basso ed in fuori. Rostro robusto, orizzontale, Setola rostrale breve. Zampe lunghe, snelle, setols femorali brevi, penultimo articolo lungo 3-4 volte l’ultimo. Unghia pennata con 4 ciglia per lato; artiglio di poco più lungo. Sterno leggermente forcuto; setola cosciale molto lunga, inserita verso l’esterno dell’epimero. Lato dorsale dell’addome coperto di 45 mezzi anelli, lisci, di cui gli ul- timi sei sono larghi circa tre volte più dei precedenti. Lato ventrale porta circa 90 mezzi anelli, di cui i primi molto stretti, poco marcati, i successivi sempre più larghi, fino agli ultimi 6, che sono larghi quanto i dorsali e ad essi corri- spondono. Punteggiatura quasi invisibile sui mezzi anelli ventrali fino a metà dell’addome , nettamente visibile sui mezzi anelli suecessivi; gli ultimi 6 mezzi anelli non sono punteggiati, Setola laterale inserita all'altezza dell’epiginio, lunga meta della S. ventr. I. Setola ventrale III inserita alla periferia, lunga 2 volte la S. v. Ile I. Setola caudale lunga circa 2'/, volte la S. v. III. Seto la acces- soria breve. Lobo caudale quadrato. Epiginio poco rigonfiato ; valva con poche strie longitudinali. E pia n - drio appiattito, poco appariscente, senza disegno. Sg lungo 149 p, largo 60 p; © lunga 160 p, larga 70 p. E’ chiaro che questo eriofiide è un agile fillocoptino, come del resto faceva prevedere la natura delle alterazioni da esso prodotte (1). (1) Cfr. Marcellia, l. c. p. 146. ACARIOSI DEL NASOMOZZO (STAPHYLEA PINNATA L.) 175 Per le Aceracee erano note tre specie di Phyllocoptes, tutte trovate e descritte da ALFRED NALEPA (1); ma nel Ph. gymnaspis (1591) lo seudo è triangolare, la setola dorsale manca, il penultimo articolo delle zampe è lungo quanto l’ultimo, unghia pennata ha 5 ciglia; nel Ph. aceris (1889) lo scudo è triangolare, i mezzi anelli dor- sali sono 28, la S. v. I è più lunga delle altre, lo sterno non è foreuto ; | nel Ph. acericola (1893) lo seudo sporge oltre il rostro, i- mezzi anelli dorsali sono 29-25, la s. v. I è molto lunga, lo sterno non è foreuto; tutti caratteri che mancano nel Phyllocoptes della Staphylea, il quale del resto è più grosso dei precedenti e ne differisce anche per il genere delle alterazioni, vivendo i detti Phyllocoptes come in- quilini negli erinei dell Acer campestre o pseudopla- tanus. Ritengo quindi opportuno distinguere Veriofiide della S t a - phylea come Phyllocoptes staphyleae n. sp. (Sapindacee) Staphylea pinnata. Rachitismo dei getti ; maculatura, cicatrici, deformazione e lacerazione delle foglioline. Lazio. Roma; R. Stazione di Patologia vegetale, Settembre 1912, SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA Fig. 1. Ramo di Staphylea pinnata affetto da acariosi (aprile). Fig. 2. Femmina di Phyllocoptes staphyleae, vista dal dorso, Ingr. 500. Fig. ©9 » » » » ñ » » ventre. » » (1) Eryophyida, in Das Tierreich, 1898; Eryophyiden, in RÜBSAAMEN’S Zoo- cecidien, 1911, 176 1 MÉOUARD LES GALLES DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANCAISE V. CÉCIDIES NOUVELLES. Les cécidies de Afrique occidentale française sont parmi les plus intéressantes et je suis heureux de pouvoir apporter une nouvelle contribution (1) à leur connaissance en en décrivant un certain nom- bre d’entierement nouvelles. Ces galles m’ont été presque toutes envoyées par M. A. HOUARD, Directeur d’Agriculture, qui les a recueillies, de 1908 à 1911, au Sénégal près de Dakar, de Saint-Louis et de Richard-Toll et, dans la région du Haut Sénégal-Niger, à Kou- likoro principalement , à Bamako et à Kati; deux d’entre elles pro- viennent du Dahomey et de la Gambie. Les plantes qui portent les galles décrites dans ce travail ont été classées dans l’ordre des familles végétales ; plusieurs m’ont été obligeamment déterminées par le jardin botanique de Kew. Les descriptions des galles sont accompagnées de dessins d’après nature et du numéro qu’elles portent dans ma Collection cécidologique. (1) Voir les articles parus précédemment dans Marcellia: I, 1905, t. 4, p. 86- 96, fig. ‚1-22; TL, 1905, t..4, p. 106-112, fig. 110; Ill et IV, 1906, 4.15, p. 3-22 8 0-22, fig. 1-22. LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 177 LORANTHACÉES : Loranthus Lecardi Engler Plante à fleurs jaunes, parasite sur un Combretum, 1. Insecte. — Cécidie foliaire globuleuse pouvant atteindre 8 mm. de diamètre, insérée sur une saillie du bord du limbe (fig. 1) ou, plus ‘arement, à la face supérieure, sur la nervure médiane ou la surface même de la feuille. Ca- vité larvaire irrégulière, limitée par des parois épaisses (fig. 2). Kati, 10 septembre 1911, galle peu abondante (A. Houard). — Collection cécidologique C. Houard, n° 407. ANONACÉES : ia sp. ; Uvaria sp Loranthus Lecardi 2. Insecte. -- Cécidie se développant a la Fig. 1 et 2. — Cécidie face inférienre de la feuille, très rarement à la insérée sur le bord face supérieure, le plus souvent sur la ner- Tube, I ta vure médiane. Elle est ellipsoidaie (dimensions MAS extrêmes : 10 mm. sur 5 mm.), d'abord de la couleur du limbe, puis tachée de marron quand elle est sèche ; sa surface est velue. A la face supérieure de la feuille, la galle apparaît sous la forme d’une légère saillie convexe emprisonnée entre deux plis du limbe (fig. 3); ceux-ei sont séparés Pun de Pautre, à leurs extrémités, par une profonde dépression engendrée par la courbure que subit la nervure médiane vers l’autre face. Trou d’éclosion petit, circulaire, visible à la face supérieure Uvaria sp. et conduisant dans une cavité irré- Fig. 3 et 4. — Face supérieure et face inférieure dune feuille dont Ja gulière limitée par d’épaisses parois. Ersilia estiléiormée par Les cécidies sont en général iso- une galle. a lée a Il Fig. 5. — Limbe jenne entièrement à Ss. ISS67 1116 à à 1Q x à 3 È F : ees ; assez rarement elles sont con arrêté dans son développement tigués sur la nervure médiane. Elles en largeur. 12 178 CG. HouAr5 agissent très fortement sur le limbe en le déformant, surtout quand elles s'insèrent vers la pointe de la nervure principale dont elles ar- rétent l’élongation (fig. 4). Si elles sont fixées au milieu de la nervur® médiane d’une feuille jeune, le développement en largeur du limbe est arrêté et un rétrécissement tres caractéristique se produit (fig. 5). Kati, 22 septembre 1911 et Koulikoro, 20 novembre 1911 (A. Houard). — Collection n° 415, ROSACÉES : Parinarium curatellæfolium Planchon 3. Insecte. — Partie centrale de la fleur gonflée et transformée en une masse dure, ovoidale ou piriforme, à surface granuleuse marron foncé (fig. 6), entourée à la base par le calice hypertrophié et souvent fendu. Quand elle est jeune, la galle est couverte de fins poils marron (fig. 7). Cavité larvaire petite, entourée par une coque seléreuse de teinte claire et un tissu gallaire épais, brunâtre (fig. 8). Koulikoro, mai 1909 (A. Houard). — Collection n° 430. Parinarium curatellæfolium Fig. 6 à 8. — Cécidies florales âgée (6) et jeune (7), avec section d’une galle jeune (8). Fig. 9 à 12. — Deux rameaux porteurs de galles latérales, écloses on non, et sections transversales d’une eéeidie jeune (11) et d'un groupe de deux galles soudées (12). Fig. 13 à 15. -- Galles foliaires, en place ou sectionnées en long , l’une d’elles très jeune (14). 4. Insecte. — Cécidie caulinaire subsphérique, de 5 à 8 mm. de diamètre, à surface blanchâtre erevassde finement, munie d’ un petit LES GALLES DE L AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 179 trou d’ éelosion (fig. 10). Elle fait saillie hors de Pécorce de la tige , qu’elle brise et qu'elle repousse latéralement, Cavité interne arrondie- atteignant jusqu'à 5 mm. de diamètre (fig. 11), lisse, limitée par une coque selereuse mince, claire, et par une paroi gallaire épaisse et foncée. Les cécidies sont le plus souvent groupées en amas linéaires, qui en comportent parfois jusqu à une douzaine (fig. 9), et leur for- me devient ovoidale ou même polyédrique par compression. Il West » pas rare Wen rencontrer d’intimement soudées (fig. 12). Kowikoro, mai 1909 (A. Honard). — Collection n° 431. 5. Insecte. — Curieuse galle en forme de petite tour ou mieux de hutte d’ indien, très fortement saillante à la face inférieure de la feuille (fig. 13), où sa hauteur atteint 10 mm. Elle est insérée sur le limbe par une base cireulaire de 3 mm. environ de diamètre. Sa région terminale, régulièrement rétrécie, présente un profil courbe et se termine par une large ouverture circulaire qwobstrue une touffe de poils marron foncé. Toute la surface externe de la cécidie est, du reste, recouverte de poils dressés, marron clair oa café au lait, fins et longs. La cécidie jeune est hémisphérique et hérissée de poils marron clair (fig. 14). A la face supérieure, la galle se présente sous la forme d’une saillie circulaire, de 2,5 mm. de diamètre, à rebord arrondi et à ré- gion centrale, un peu déprimée, munie dun minime tubercule axial (fig. 15). La surface de cette saillie est glabre, comme l’est la face supérieure même du limbe, mais de teinte marron. Dans la région basilaire de la galle se trouve une assez petite cavité larvaire qui vient s'ouvrir dans la longue galerie, à paroi lisse, mince et ligneuse , constituée par la partie conique de la ce- cidie (fig. 15); cette galerie communique elle-méme avec Vextérieur par la large ouverture entourée de poils, signalée plus haut. Les cécidies sont parfois extrêmement abondantes sur une même feuille, qui peut en porter jusqu'à soixante. Koulikoro, mai 1909 (A. Honard). — Collection n° 432. Remarque: La cécidie foliaire décrite ici présente quelque res- semblance avee celle que Miss E. A. Ormerod a signalée et figurée sur un échantillon de Parinarium curatellaefolium, 180 C. Hovarp du Sierra-Leone, contenu dans Herbier de Kew (Ent. Monthly Mag., London, 1878, t. 15, p. 97-99, fig. 1-2). Parinarium |curatellæfolium Planchon| 6. Insecte. — Petites cécidies isolées, sphériques, de 2 à 3 mm. de diamètre, inserées en très grand nombre (soixante-dix parfois), par une large base, à la face inférieure d’une feuille (fig. 16). Lear sur- face marron foncé et rugueuse est gar- nie de quelques poils d’une teinte fauve. Cavité interne cylindrique, à paroi lisse et claire (fig. 18), entourée d’un épais tissu marron. Cette cavité s’ou- vre, sur la face supérieure (fig. 17), par un orifice étroit, au milieu dune cupule circulaire dont les bords sont tapissés d’abondants poils fauves. Parinarium ? curatellæfolium : Afrique occidentale frangaise, 1911. Fig. 16 a 18 — Cécidies foliaires (A. Houard), — Collection n° 429. insérées sur un limbe et sec- tion longitudinale de Vune d’elies (18). Le dessin de la INCH TE face supérieure de la fenille semblable a cette galle a été deerite par Remarque : Une diptérocécidie tres (17) montre, tout en haut, Riibsaamen sur un Parinarium in Vorifice de la cavité larvaire déterminé du Congo (Marcellia, Avellino, dégagé des poils qui le cachent 1910; t.-9;-p 29:30:,-n° 40 , fig. 24). d'ordinaire. nd er eek ET D’autre part, la déformation foliaire du Parinarium Mobola Oliv., signalée de la région du Zambèse, par J. da Silva Tavares, et attribuée à l’action d’un Ériophyide, présente une légère ressemblance avec la cécidie de VP Afrique occi- dentale décrite ici (Brotéria, Lisboa, 1908, t. 7, p. 162, n° 40, pl. 1%,2-5). LEG UMINEUSES: Acacia Adansoni Guill. et Perr. 7. Insecte. — Gousse gonflée, tres élargie par places, tordue sur elle-même ou enroulée au point de simuler une vrille. Richard-Toll, 12 janvier 1909 (A. Houard). — Collection n° 395. LORS LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 181 8. Insecte. — Folioles dures, plus petites que les normales, de- venant cylindriques et restant agglomérées en amas subsphériques, de 5 à 6 mm. de diamètre, par suite de Vhypertrophie de leur pétiole commun. Richard-Toll, 12 janvier 1909 (A. Houard). — Collection n° 396. Remarque: Cette cécidie rappelle quelque peu la déformation des folioles ’ Acacia vera Willd. signalée autrefois en Égypte par Frauenfeld (Verh. zool. bot. Ges. Wien, 1859, t. 9, p. 325, pl. VI, 9); elle est cependant de dimensions toujours beaucoup plus fai- bles. Elle rappelle aussi les glomérules de feuilles situés a Vextré- mité des rameaux d’ Acacia abyssinica Hochst., que Von connaît de la colonie italienne de lÉrythrée (A. Trotter: Marcellia, Avellino, 1904, t. 3, p. 96, n° 1; T. de Stefani: Marcellia, Avellino 1907, t. 6, D: 47; m°2,;5etc.). Cailliea dichrostachys Guill. et Perr. (Dichrostachys nutans Benth.) 9. — Folioles successives, agglutinées les unes aux autres. Koulikoro , 22 décembre 1911 (A. Houard). — Collection n° 398 (échantillons ” insuffisants pour l’étude de la déformation). Parkia [filicoidea Welw.| Néré. 10. Insecte. — Rentlement latéral du pétiole et parfois de la ner- vure médiane des folioles. Les folioles parasitées sont courbées en faux par suite de la dé- formation que subit la portion médiane de leur limbe (fig. 19). Les renflements des pétioles de second ordre sont assez petits : ils atteignent rarement 10 mm. de longueur et leur présence entraine, dans bien des cas, la courbure de l'organe attaqué (fig. 20). Le pétiole principal porte des galles de tailles variables, parfois volumineuses, toujours nettement latérales, subsphériques plutôt que fusiformes (fig. 21-22); leur surface est striée et de couleur marron. Rarement ces cécidies sont isolées (fig. 23); elles confluent le plus 182 C. HOUARD souvent en amas latéraux mamelonnes atteignant jusqu à 12 mm’ de diamètre transversal (fig. 24). Les petits trous d’ éclo sion que l’on remarque à leur surface communiquent avec des cavités latérales allon- gées ou sphériques, limitées par des parois épaisses (fig. 25). Koulikoro , 23 juin 19:1 (A. Houard). — Collection n° 414. 25 Bauhinia reticulata DC. Parkia ? filicoidea Bauhinia inermis Forsk., À dre PRESSI NE Bo Mivon nm or = Schune se — Fie. 19 à 25. — Cécidies à divers Ages, insé- = | 2 à ER Neui-euis en Woloft. — Arbre rées-sur le limbe (19) on les pétioles des = 5 ie ae But È 3 répandn au Senegal. feuilles, avec les sections longitudinales d’une galle isolée (22) et d’un amas gal- 19 Nervures prineipales laire (25). des feuilles tres fortement hypertrophiées, faisant saillie d’une façon anormale à la face infe- rieure du limbe (fig. 26). Toutes celles d’un limbe ne sont pas de- formées à la fois et souvent même Vattaque ne porte que sur une partie seulement de leur longueur. Quand Vhypertrophie affecte une nervure dun bout à l’autre, elle prend l'aspect d'un boudin étiré , assez souvent anguleux ; son élon: gation s'arrête, la portion de limbe qui Ventoure ne se développe pas et reste parfois très petite. Les nervures secondaires qui avoisinent la région attaquée de la nervure s’hypertrophient éga- lement et rétrécissent les mailles de leur réseau au point de cacher presque complètement le paren- chyme foliaire: celui-ci n° appa- rait plus que sous la forme de Bauhinia reticulata petits traits noirs. Fig. 26. - Limbe a nervures déformées . ZITO x 5 Dena NET UNE RÉ TA or face superieure (late or vu par la face inféricure. . ed mation des nervures principales se LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 183 traduit par un léger enfoncement de celles-ci et par Paccentuation du dessin des nervures secondaires dont le réseau blanc se dessine avec netteté sur la surface marron et boursouflee du limbe. Richard-Toll, 12 janvier 1909 (A. Houard). — Collection n° 397. Indigofera stenophylla Guill. et Perr. 2. Alcides sp. — Rentlement fusiforme des tiges et des rameaux, bien régulier quand il est isolé, pouvant atteindie jusqu’ a 10 mm, de diamètre sur 20 mm. de longueur. En général, les renflements sont nombreux m sur la tige et assez rapprochés pour se fu- Lil sionner en partie (fig. 27); aussi lui commu- niquent-ils un aspect noduleux des plus ca- ractéristiques. Leur surface reste verte com- me celle de la tige. Trou d’ éclosion latéral, circulaire, mesu- rant jusqu’ à 3,5 mm. de diamètre, en rela- tion avec une cavité axiale allongée, limitée par une paroi épaisse et dure (fig. 28). Dans la cavité des galles jeunes se trouve une larve de 8 mm. de long sur 2 mm. de large, qui se métamorphose sur place et fournit un joli Curculionide marron clair, à élytres ornées de raies longitudinales couleur creme, ap. partenant au genre Alcides (renseignement de lndigofera stenophylla M. L. Bedel). Fig. 27 et 28. — Rameau parasité vu extérieure- Koulikoro, Station agronomique, le 24 septembre ment et en section lon- 1909 (A. Houard). — Collection n° 402. gitudinale. Pterocarpus erinaceus Lamk. N’guenou en Bambara. 13. [Ériophyide]. — Cécidie de V inflorescence et des fruits (fig. 29). Très curieuse galle en forme de chou-fleur, rappellant un peu les « Klunkern » que 1 Eriophyes fraxini Karp. engendre sur les Frénes d'Europe ; elle est d’un jaune verdâtre au début ; elle passe 184 C. HotaARD ensuite par les teintes brun rouge puis noire avant de se dessécher et de se désagréger. Quand la cécidie se produit aux dépens de Vinflorescence , elle atteint une taille considérable : 12 cm. de long sur 9 em. de large et 7 em. d'épaisseur. Sur le fruit, elle affecte spécialement la région centrale bombée: les excroissances qui y prennent naissance (fig. 29) peuvent être groupées en une masse de la taille dune noisette ou bien se montrer isolées et enveloppées par les poils trapus et resis- tants qui ornent la surface du fruit. Si les amas gallaires se pro- duisent sur Vaile du fruit, celle-ci est déformée par suite de l’ineur- vation et du reploiement de son bord. Koulikoro , Station agronomique, 30 mai 1909 (A. Houard). — Collection n° 412. x 1-32). as 14. [Eriophyide]. — Cécidie des feuilles (fig. 30 La galle jeune est fortement saillante a la face supérieure du limbe (fig. 31) où elle se présente sous la forme d’ une excroissance subhémisphérique, de 1,5 à 3 mm. de diamètre, à surface légèrement Pterocarpus erinaceus Fig. 29. — Cécidies verruqueuses insérées sur la région cen- trale du fruit et sur Vaile de celui-ci. Fig. 30 à 32. — Galles foliaires, avec sections dune cécidie jeune (31) et d’une galle âgée (32). granuleuse, vert clair, devenant plus tard jaunatre. A cette saillie correspond, sur l’autre face, un léger creux en partie comblé par des excroissances verruqueuses, de teinte jaune. Quand la cécidie est plus âgée et dépasse 3 à 4 mm. de dia- LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 185 mètre, les excroissances de la face inférieure deviennent plus volu- mineuses, prennent une forme sphérique et font fortement saillie sur le limbe. En même temps, le bombement de la face opposée s’attenue pour faire place à une surface plane ou concave, eirenlaire ou allongée dans le sens des nervures, qui se recouvre de petites granulations (fig. 32). En général, les cécidies sont isolées les unes des autres et éparses à la surface du limbe; aussi ne le déforment-elles que fort peu en raison de sa coriacité et de son épaisseur, I] faut pourtant excepter le cas où elles sont très nombreuses sur des folioles jeunes, le limbe de celles-ci pouvant alors se contourner en totalité, se reeroqueviller et s'arrêter dans son développement. Enfin, si l’infection se généralise , il peut en résulter un grand dommage pour la plante en raison de la réduction du limbe des feuilles et du desséchement des jeunes rameaux. Quand les galles font choix de la nervure médiane comme sup- port, elles entravent le développement de la région supérieure du limbe et elles obligent celui-ci à se contourner (fig. 30). Elles entrai- nent encore de grandes modifications pour la feuille quand elles se fixent sur le pétiole, mais cette disposition est rarement réalisée. Koulikoro, Station agronomique, 29 mai 1909 (A. Houard). -- Collection n° 413. Erythrina senegalensis DC. 15. Insecte. — Sur les feuilles, excroissances en forme de verrue, fortement saillantes à la face inférieure du limbe où elles peuvent se grouper en amas atteignant jusqu’à 20 mm. de longueur (fig. 34). Jeunes, elles sont d’un vert un peu plus clair que le limbe lui-même ; elles deviennent jauna- tres avec l’âge. A la face supérieure, les galles se présentent sous la forme d’une pla- ge jaune, un peu en- Erythrina senegalensis foncée, à contour si Ds Re VERRETE f : Fig. 33 et 34. — Cécidies vues sur la face supérieure î a Surlace IP- et sur la face inferieure d’un limbe. regulierement mame - Fig, 35, — Section en long d’une galle, 186 C. Hovarp lonnée (fig. 35). Dans quelques cas de minimes trous d’éclosion, parfois au nombre d’une douzaine, se remarquent sur les galles. Ces trous com- muniquent avec de petites cavités larvaires isolées, plongées au mi- lieu du tissu gallaire, épais et consistant (fig, 35). Lorsque les cécidies, bien que très nombreuses, sont uniformé- ment réparties sur un limbe, celui-ci ne s'en trouve pas altere. Si elles sont groupées vers l'extrémité, même en petit nombre, la feuille subit un arrêt de développement et se déforme. Koulikoro, 1911 (A. Houard). — Collection n° 404. Vigna Catjang Endl. Kien. Les fibres du pédoncule floral de cette plante sont utilisées an Soudan pour la confection des filets de pêche, 16. Inseete. — Rentlement caulinaire lateral, parfois assez net- tement fusiforme (fig. 37), atteignant 18 mm. sur 8 min., ou même davantage (fig. 36). Surface rugueuse , mamelonnée on crevassée, d’une teinte marron qui tranche assez vivement sur le vert de la tige. Trou d’éelosion eireulaire, de 3 mm. de diamètre, largement ouvert, entouré par un rebord saillant assez accentué. Cavité larvaire axiale, subeylindrique, à surface granuleuse et marron, limitée Vigna Catjang par une paroi épaisse de consistance her- ‘io, 36 à 38. — Aspect extérieur NE Ret Fig. 86 à I bacée (fig. 38). d'une cécidie caulinaire âgée (36) et d’une galle jeune (37) ; section en long de cette der- Koulikoro, 22 décembre 1911 (A. Houard). — nière (38). Collection n° 416. Psophocarpus longepedunculatus Hassk. var. Barteri Baker re = = È ER O N N o à al 18, Papilionacée A grosses fleurs ; fruit de 40 mm. de long, à 4 aile 17. Oécidomyide. — Cécidie globuleuse formée aux dépens d’une fleur (fig. 39); elle atteint 15 mm. de diamètre environ et elle est =. LES GALLES DE 1’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 187 enveloppée par les pièces du calice, hypertrophiées considérablement et soudées par leur base avec le corps même de la galle. Celle ci est charnue et contient un grand nom- bre de chambres larvaires, de 3 à 4 mm. de diamètre, renfermant cha- cune une larve de 3,5 mm. de long (fig. 40). L’axe de Vinflorescence est rac - courci et renflé ; il atteint jusqu’à 5 mm. de diamètre transversal. Quand l’inflorescence entière est parasitée, elle se transforme en un amas irrégulier de cécidies arrondies mesurant jusqu’ à 20 mm. de diamè- Psophocarpus longepedunculatus tre ; leurs cavités sont petites etnom- Fig. 39. — Aspect extérieur d’une in- breuses. florescence dont trois fleurs sont parasitées. Hann, près de Dakar, 1908 (A. Houard).— Fig. 40. — Section transversale d’une Collection n°443. . galle. ZYGOPHYLLACÉES : Te - = ; Agialida |senegalensis Van Tieghem| Plante des régions très séches, semi-désertiques, à feuilles rares, munie de très longs piquants verts et souvent dénommée Balanites aegyptiaca Delile. Le Balanites aegyptiaca a été démembré par Van Tieghem en Agia- lida senegalensis et A. tombouctensis, 18. Insecte. — Renflement irrégulierement fusiforme d’un rameau, atteignant jusqu’à 60 mm. de long et 15 mm. de diamètre transversal (fig. 41). Trou d’eelosion à peu pres eireulaire Situé au milieu d’une dépression sombre, de teinte terreuse, ayant Vaspeet dun cratère de volean. Cet orifice est en relation avec la partie supérieure d’une longue cavité irrégulière, lisse, limitée par des parois épaisses (fig. 42). Jai trouvé dans les cavités de plusieurs rameaux, le 4 décembre 1908, en recevant Venvoi , de petites fourmis du genre Crematogaster vivant en compagnie de Cochenilles à tous les états de développement. Ces Cochenilles ont été décrites par P. Marchal, auquel je les avais communiquées, sous le nom de Houardia troglodytes (Paris, C.R. Soc: 188 C. HOUARD 6) Biol., 1909, t. 66, p. 586-587 ; Paris, Mém. Soc. zool. , 1909, t. 22, pl? 1-175, fig. ol pl xo 1240) Saint-Louis (Sénégal), novembre 1908 (A. Houard). — Collection n° 399. 19. Eriophyide. — Cécidies céphalonéiformes, fortement saillantes à la face supérieure du limbe quelles erispent, si elles sont peu nombreuses (fig. 44), ou qu'elles déforment complètement (fig. 43) quand elles sont abondantes. Il arrive souvent que plusieurs salles en contact se soudent partiellement. Agialida senegalensis Fig. 41 et 42. — Cécidie caulinaire et section longitudinale d'un rameau pa- rasité dont les cavités internes renferment des fourmis et des cochenilles. Fio. 43 à 45. — Limbes déformés entièrement (43) ou en partie (44) par des cécidies céphalonéiformes ; section en long d’une galle isolée (45). Leur surface est velue , d'une teinte vert blanchatre un peu plus claire que celle de la face supérieure du limbe. En section (fig. 45), elles montrent une grande cavité arrondie, limitée par une paroi épaisse que tapissent de longs poils eylindri- ques; ostiole assez étroit s’ouvrant à la face inférieure de la feuille. Des cécidies semblables ont été signalées et figurées dans la colonie italienne Érythrée par A. Trotter : Marcellia, Avellino, 1904, td, «pr 98; nS, fidi. Saint-Louis (Sénégal), novembre 1908 (A. Honard). — Collection n° 400, Ly n ‘ ~~ LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANCAISE 189 MÉLIACÉES : Khaja senegalensis Juss. Caileedrat. 20. Diptère. — La cécicie foliaire, provenant de Camayenne (Guinée française), que j’ ai décrite en 1906 (Marcellia, Avellino, t. 5, p. 10-13, 1°, fig. 1-7), semble commune dans tonte VAfrique occidentale ; j'en ai reçu de nombreux exemplaires des bords du Niger, ce qui n’a permis de constater que les feuilles peuvent être profondément déformées quand les galles sont nombreuses ou agelomérées. De semblables diptérocécidies furent indiquées par Tavares (Bro- téria, Lisboa, 1908, t. 7, p. 161, n° 37, pl. X, 7), sur Khaja an- thotheca C.DC., dans la région du Zambese. Koulikoro, juin 1909 (A. Houard). — Collection n° 392. 21. Diptére. — Sur les feuilles, cécidies assez semblables à la précédente et produisant comme elle des saillies à peu près égales sur les deux faces. Les galles sont, en général, abondantes au point d'être pressées les unes contre les autres et de cacher presque en- tierement la surface foliaire. J’en ai compté jusqu'à quatre-vingts sur une feuille: le limbe est alors recroquevillé, déformé et beau- coup plus petit qu'à Vordinaire. A la face supérieure (fig. 46), chaque galle est régulièrement conique, un peu obtuse a son sommet et insérée par une base cir- eulaire de 3 mm. environ de diamètre ; sa hauteur varie entre 2,5 mm. et 3 mm.; sa surface est lisse et d’un marron-rougeätre foncé qui tranche nettement sur la teinte verte habituelle du limbe. Sur l’autre face, la cécidie affecte la forme d’un cône surbaissé muni à son pôle d’un petit appendice conique porteur d’une ouver- ture allongée bordée par deux lèvres (fig. 47). La teinte de la sur- face gallaire est la même que pour la région opposée. En général isolées, les cécidies sont capables de se fusionner jusqu’à quatre ensemble, parfois de façon si intime qu’il devient difficile de les distinguer les unes des autres. La cavité interne est unique (fig. 48), tronconique, limitée dans la région supérieure par une paroi épaisse, qui va s'amincissant dans la région opposée pour se terminer à l’ostiole. 190 C. HoOUARD Une galle assez semblable, considérée avec doute comme Peuvre d'un diptère, a été signalée par Tavares (Brotéria, Lisboa, 1908, t. 7, D. 161, n° 38, pl. XH, 12) sn ba jaca pit hot ve ca7l.DE dans la région du Zambese. Koulikoro, 12 avril 1909, juin 1909 et 22 juillet 1911 (A. Houard). - Collection n° 393. 22. Diptere. — Grosse cécidie subsphérique, de 4 à 8 mm. de diamètre, située indifféremment sur l’une ou l’autre face de la feuille (fig. 49), toujours isolée, avoisinant tuntôt la ner- vure médiane, tantot le bord du limbe qui s'en trouve alors un peu dé- formé. Elle est insérée par un pédicule cylindrique court, de 0,5 mm. de hau- teur au maximum , et dé- cele sa présence, à la face opposée, par un petit bourrelet circulaire de 2 mm. de diamètre; celui-ci entoure un cercle de teinte claire, muni dun petit tubercule en son centre. La surface de la céci- die est lisse et marron Khaja senegalensis clair. Fig. 46 à 48. — Cécidie foliaire conique vue à La cavité interne, assez la face supérieure (46), à la face inférieure vaste, limitée par une 47) du limbe et en secti ri inale (48). nas : - a (47) « an > i es ion Bea ea ) paroi mince (fig. 50), est Fig. 49 et 50. — Cécidie subsphérique insérée sur anis | l une feuille (49) et sectionnée (50). apissée par des nlaments soyeux groupés en fai- sceaux longitudinaux allant du pôle supérieur a la base d’insertion de la galle. En se desséchant, presque toutes les galles éclatent A leur pôle supérieur ; les bords de la brisure se reploient en dedans. Koulikoro, Station agronomique, 22 juillet 1911, galle rare; Kati, 31 décem- bre 1911, cécidie plus abondante (A. Houard). — Collection n° 394, Les GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 191 RHAMNACÉES : Zizyphus ? orthacantha DC. Sedem en Woloft. 23. |Eriophyide|. — Sur les rameaux jeunes ou âgés, à Vaisselle des branches latérales, des épines ou des feuilles, exeroissance en forme de chou-fleur, subspherique, de la taille d’une tête d’épingle à celle d’ une grosse noix, semblant provenir de la déformation d’un bourgeon sous l’influence d’'Ériophyides. La cécidie jeune est dune belle teinte rouge brique ; âgée, elle devient entièrement noire. Semblable galle a été signalée par Trotter dans la colonie ita- lienne Érythrée, sur Zizyphus spina-christi Willd., et attribuée à l’action dun Ériophyide : Marcellia , Avellino, 1904, t. 3, D107, n°37. Richard-Toll, 12 janvier 1909 (A. Houard). — Collection n° 423. STERCULIACÉES : Sterculia sp. 24. — Masse volumineuse noiratre insérée sur la région termi- nale cylindrique et hypertrophiée de la tige (4 à 6 mm. de diamètre au lieu de 1,5 à 2,5 mm.), qui se montre entourée de bractées dures, triangulaires , réfléchies vers le bas. Cette masse noirätre est con- tournée et, dans l’un des échantillons, divisée en plusieurs parties de tailles inégales. Sa surface est creusée d’alvéoles irréguliers, ovoi- daux , losangiques ou polygonaux , assez profonds, renfermant une poudre noire. L’état de conservation des échantillons ne m’a pas permis d’en approfondir la structure ni d’en déceler l’origine. Afrique occidentale (envoi de A. Chevalier, 1908). — Collection n° 406. COMBRÉTACÉES : Guiera senegalensis Lamk. N’guer — Arbuste à fleurs jaunes. 25. Aphide. — Sur un rameau, renflement mamelonné rappelant les cécidies vésiculeuses que les Pucerons engendrent sur les Peupliers et les Ormes d'Europe. Sa taille varie de celle d'un pois à celle 192 C. Hovarp d’une noix et sa paroi dure, peu épaisse, délimite une vaste cavité. La surface de la galle jeune est grise ou blanchâtre ; elle devient noirätre avec Page et montre alors, au sommet des mamelons, quel- ques ouvertures béantes, irrégulières, assez grandes, destinées à livrer passage aux Aphides. Sénégal, Richard-Toll, 12 janvier 1909 (A. Houard). — Collection n° 410. 26. Aphide. — Cécidie sans doute identique à la précédente : elle consiste en galles vésiculeuses à surface blanchatre et lisse, serrées les unes contre les autres en un volumineux amas, irrégulièrement sphérique, atteignant 40 mm. de diamètre (tig. 51). Chaque vésicule (fig. 52) est munie d’une grande cavité irrégulière limitée par une Guiera senegalensis Fig. 51 et 52. — Amas de cécidies vésiculeuses sur un rameau et galle isolée vue par sa base d'insertion brisée. Fig. 53 et 54. — Rameau avec cécidie lavérale jeune (53); section lon- gitudinale d’une galle plus âgée (54). Fig. 55 à 57. — Galles foliaires représentées à la face supérieure (55) et à la face inférieure (56) d’un limbe ; la section de l’une d’elles (57) la montre abritée par son petit couvercle d’épiderme desséché, paroi épaisse; elle montre souvent à Vextérieur, au sommet d’un mamelon, une petite crevasse allongée qui met à nu le tissu marron foncé de la paroi; cette crevasse semble être le début d’une fente destinée à permettre la sortie des parasites contenus dans la galle. Sénégal , cercle de Dagana, bords de la Taoney , près de Grand N’ Dombo, juillet 1910 (A. Houard). - Collection n° 409. “Les GALLES DE 1 AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 193 27. |Aphide|. — Renflement caulinaire subsphérique, de 10 mm. de diamètre au maximum, à surface finement verruqueuse (fig. 53). Cavité unique, assez grande, limitée par une paroi épaisse, dure, dun violacé rougeatre (fig. 54). La présence de la cécidie sur le rameau entraîne la courbure de celui-ci et parfois sa désorientation complète. Rives du Senegal, 1910, et rives du Niger, à Koulikoro, 1910 (A. Houard). - Collection n° 408. 28. |Diptere|. — A la face inférieure du limbe, cécidie subsphé- rique ou un peu aplatie, de 2 à 3 mm. de diamètre (parfois 5-6 mm.), à surface hérissée de poils blanchatres qui lui donnent Vaspeet d'un petit oursin (fig. 57); elle renferme une cavité larvaire ovoïdale li- mitée par une paroi mince. Quand elle se développe, la galle fait éclater irrégulièrement Pépiderme qui Ventoure: celui ci se dessèche, devient marron et, dans la majorité des cas, met à nu la cécidie en se rabattant sur le côté comme le ferait un couvercle (fig. 56). Sur la face supérieure de la feuille (fig. 55), une légère bour- souflure circulaire entourée de quelques stries concentriques indique l'emplacement de la cécidie. Il existe souvent plusieurs galles sur un même limbe ; elles sont isolées ou fusionnées. Rives du Sénégal, 1910, et rives du Niger, à Koulikoro, 1910 (A. Houard). — Collection n° 411. Terminalia macroptera Guill. et Perr. 29. |Diptére|. — A Vextrémité d’une jeune branche, amas sub- sphérique de feuilles pouvant atteindre 50 mm. de diamètre (fig. 58). Les feuilles qui le composent sont de tailles très diverses, petites et étroites en général, souvent laineuses à la base et teintées de vert clair, Elles s’inserent sur de courts rameaux, subeylindriques ou lé- gèrement renflés en massue dans leur région distale (fig. 59), hauts de 5 à 6 mm., avec 3 à 4 mm. de diamètre transversal (1), recou- verts dune pilosité abondante, courte, marron clair. (1) Il est intéressant de noter la similitude d’aspect de cette cécidie et de galles que les Asphondylia punica Marchal et conglomerata Stefani engendrent sur YAtriplex Halimus 13 194 C. Hovarp Chaque rameau déformé renferme une cavité axiale, allongée, a paroi mince, qui s'ouvre au sommet par un large orifice (fig. 60). Il arrive parfois que deux rameaux parasités sont fusionnés sur presque toute leur longueur (fig. 61-62); privés de leurs feuilles et de leurs poils, ils rappellent alors, avec leurs orifices terminaux , une petite branche de corail. Koulikoro, Station agronomique, près des rochers sur la route de Soo, 3 août 1909 et 22 juillet 1911 (A. Houard). — Collection n° 424. 1... OF } WAC, N Il) \ Terminalia macroptera Fig. 58 à 62. — Bouquet terminal de feuilles (58) insérées sur de courts rameaux renflés et velus (59) qui contiennent chacun une grande chambre larvaire (60). —- Section longitudinale (61) et aspect extérieur (62) d’un rameau renfermant deux cavites larvaires. Fig. 63 et 64. — Cécidie caulinaire (63) et section longitudinale (64) de la même galle. Ce dermier dessin étant réduit de moitié par rapport au précédent. . = Fr + 3° \ an . ap Fig. 65 et 66. -— Autre cécidie d’un rameau (65), avec section en long (66). Fig. 67 à 69. — Galles foliaires insérées à la face supérieure d’un limbe (67), avec vue de face (68) et vue perspective d’une galle (69). Ces deux derniers dessins un pen grossis. 30. | Lepidoptere). — Cécidies caulinaires latérales ou terminales a surface blanchätre, légèrement teintée de violet ; par la dessication, LES GALLES DE 1’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 195 dans les échantillons jeunes, cette surface, fripée, se présente garnie de circonvolutions semblables à celles d’un cerveau. Quand la galle couronne un rameau, elle donne insertion à des pétioles de feuilles qui portent, dans leur aisselle, des bourgeons à écailles marron clair. L’ intérieur de chaque cécidie renferme plusieurs cavités contournées à peu près cylindriques, de 2 mim. de diamètre en moyenne, à paroi lisse, brun chocolat; le tissu ligneux tres dur qui les entoure est d’un jaune de cire. Les galles âgées sont subsphériques et leur diamètre peut at. teindre 40 mm. (fig. 63). Leur surface, lisse ou crevassée, présente quelques trous d’éclosion, circulaires, de 1 a 2 mm. de diamètre , situés chacun au sommet dun petit soulèvement circulaire. A ces trous aboutissent des galeries cylindriques, de 2 à 3 mm. de diamètre, courbes , creusées dans le tissu ligneux compact et très dur de la galle (fig. 64). Ces galles âgées sont semblables a celles qui ont été décrites par Tavares (Brotéria, Lisboa, 1908, t. 7, p. 151, n° 18, pL X, 8, pixar pl: SILT) sur Terminalia sericea Burtch.,: dela région du Zambese. D’autre part , le même travail contient, a la page 160 (n° 16, pl. XI, 56), et attribue à l’action d’un papillon ou dun diptère, des cécidies qui rappellent beaucoup les galles jeunes signalées ici. Bamako, 16 avril 1911 (A. Houard). — Collection n° 426. 31. Lépidoptère. — Renflement terminal piriforme d'un rameau , à surface lisse (fig. 65); trou d’ éelosion régulièrement eireulaire, de 4 mm. de diamètre, en relation avec une grande cavité qui contient les débris d’ une grosse chrysalide ; paroi ligneuse, très épaisse (fig. 66). Cette cécidie rappelle une galle de papillon sur Terminalia sericea Burch., du Zambèse, que décrivit Tavares en 1908 : p. 151, Hea, Plog 17. pl. XI, 16. Bamako, 16 avril 1911 (A. Houard), — Collection n° 425 (échantillon unique). 32. | Diptère|. — Cécidie foliaire, finement velue, extrêmement abondante, faisant saillie sur les deux faces du limbe (fig. 67 et 69). Elle est insérée, sur chacune des faces, par une sorte d’anneau évasé, de 0,5 mm. de hauteur, et elle est surmontée par un ou plusieurs lobes arrondis, marron rougeatre, de tailles sensiblement égales (fig. 68), sauf à la face inférieure où leurs dimensions varient quelque peu. * 4 À ‘ 196 C. Hovarp Au centre de ces lobes, les pôles supérieur et inférieur de chaque cécidie sont occupés par un petit mucron velu entouré dune zone déprimée ou situé, mais plus rarement et presque toujours à la face inférieure, au sommet d’un minime soulèvement conique. Jeune, la cécidie est un peu rosée et bien régulière. Quand elle vieillit, sa surface se mamelonne et sa teinte passe au jaune verdâtre clair ou au blane crême, puis au brun. Le diamètre moyen des cécidies isolées est de 2 mm. Il n° est pas rare cependant de rencontrer des amas composés de plusieurs salles soudées et atteignant 5 mm. d’épaisseur. Les cécidies sont parfois si abondantes que le développement du limbe s’en trouve arrêté et que celui-ci se contourne. Koulikoro, Station agronomique, 3 août 1909 (A. Houard). — Collection n° 427. Combretum glutinosum Guill. et Perr. 33. Cécidomyide. — Galle constituée aux dépens du fruit. Le fruit normal est, comme Von sait, haut de 30 mm. environ (fig. 70), blanchâtre, pruiné, muni d’un assez long pédicule et de quatre ailes bien déve- loppées, de 15 mm. de large (fig. 71). Le fruit parasité a la forme d'un élégant fuseau quand il est très jeune (fig. 72); sa surface, d’abord verte, acquiert peu à peu des teintes rouge violace tendre qui passent avec l’âge au rouge brun, puis au brun noirâtre. Les ailes, si dévelop- Combretum glutinosum Fig. 70 à 75. — Fruit normal entier (70) et sectionné pées dans le fruit nor- (71), accompagné de quatre fruits déformés (72 mal, ne se montrent et 73) et des sections en long (74) et eu travers = i plus à la surface de la (75) de l’un deux. 7 | 1 ig: IE, St) ANNE calle a reg Fig. 76 à 78. — Cécidie foliaire vue sur la face u- 9° © Cans, EL périeure (76), la face inférieure (77) et en sec- inférieure voisine du tion longitudinale (78). pédoncule, que sous la LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 197 forme de crêtes longitudinales peu accentuées. Le pédoncule iui-méme a tendance à disparaître au fur et à mesure que la galle s’arrondit et qu’elle acquiert une surface marron, lisse et brillante. Les cécidies parasitées , arrêtées par suite dans leur develop- pement, n’atteignent que 20 mm. de hauteur, pédicelle compris. A l’état adulte, les galles présentent latéralement, vers leur tiers supérieur, un trou d’éclosion circulaire qui aboutit à une cavité cy- lindrique, allongée, étroite, limitée par d’épaisses parois dures et ligneuses (fig. 74 et 75). La cavité larvaire contenait, dans quelques échantillons, une dépouiile nymphale en mauvais état de conservation. Le plus souvent, les galles sont légèrement courbées. Celles qui sont parasitées s’ineurvent en croissant au fur et à mesure qu’elles se développent et peuvent parfois s’enrouler en spirale (fig. 72, en bas). Bamako, sur la route de Koulouba, un pen avant celle de Kati, 23 mai 1909 (J. Vuillet). — Collection n° 434. 34. | Diptère]. — Cécidie foliaire produisant des saillies à peu près égales sur les deux faces du limbe. Sur l’une des faces, la face supérieure le plus souvent (fig. 76), elle se présente sous la forme dun tronc de cône, haut de 2 à 2,5 mm., inséré par une base circulaire de 3 mm. de diamètre. Sur l’autre face (fig. 77), son aspect.est celui d’un cylindre, de 5 mm. de diamètre, haut de 1 à 1,5 mm. seulement et muni, au milieu de sa base externe, d’un trou d’éclosion qui conduit dans une cavité assez grande, bordée de parois minces (fig. 78). Par la dessication, la galle se contracte et se sépare du limbe environnant qui se redresse autour d’elle avec irrégularité pour lui constituer une sorte de collerette d’où elle semble émerger. Puis elle tombe en produisant dans le limbe de la feuille un trou irréguliè- rement arrondi et bordé de tissu desséché. Les cécidies sont, en général, éparses sur le limbe qu’elles dé- forment à peine; parfois cependant leur nombre est assez considé- ‘able pour en entraver le développement. Bamako , en compagnie de la galle précédente , 23 mai 1909 (A. Honard). — Collection n° 435. Combretum sp. Espèce voisine de Combretum platypetalum Welw. 35. | Diptère]. — A la face supérieure dune feuille, cécidie en forme de massue, fortement renflée à Vextrémité, mesurant de 2 à 4 198 C. Hovarp mm. de hauteur en moyenne, mais pouvant atteindre jusqu? à 7 mm. (fig. 79). Sa surface est glabre, sillonnée longitudinalement et d’une teinte marron. La galle s’insère sur le limbe suivant un anneau eir- culaire, de 1,5 à 2 mm. de diamètre, et elle s'ouvre sur la face in- férieure par un ostiole 7.9 béant, subcirculaire ra- rement muni d’un re- Combretum sp. bord (fig. 80). Fig. 79 à 81. — Cécidies insérées à la face supérieure Les cécidies sont iso (79) et a la face inférieure (80) d’un limbe, avec lées, bien que très nom- sections en long ge del galles voisines (81). breuses sur une méme Fig. 82. — Aspect du fruit normal. Nata Le : feuille où il n’est pas rare de les trouver abondantes au point Wen cacher la surface; on peut en compter jusqu’à deux cents sur un limbe de dimensions me- diocres. Parfois plusieurs galles confluent (fig. 81). Enfin, mais assez rarement, on rencontre des cécidies faisant saillie à la face inférieure de la feuille. Environs de Bakel (A. Houard). — Collection n° 436. Combretum sp. Espèce voisine de Combretum leonense Engler et Diels ; désignée sous le nom de « N’ tiangara ». 35. | Diptere|. — Sur un rameau, à V aisselle dune feuille (fig. 83), parfois même à la face inférieure de Ja nervure médiane de celle-ci, qui se courbe légèrement (fig. 84), production anormale ayant la for- me dun calice denté, vert. jaunätre. Cette production rappelle souvent, à s'y méprendre, la cupule herbacée verdätre qui entoure le fruit de Corylus Avellana L. La surface de ce calice est légèrement velue et garnie de côtes longitudinales très saillantes abontissant au sommet des dents. Sa hauteur atteint et dépasse parfois 15 mm. La base du calice abrite une petite galle subeylindrique (fig. 85 et 86), de 5 mm. de hauteur: cette galle se termine à la partie su- perieure par une sorte de petit couvercle et sa surface est lisse et LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 199 marron. Sa paroi, ligneuse et résistante, quoique mince, délimite une grande cavité qui renferme une larve blanche (desséchée), de 1 mm. de longueur. De semblables cécidies sont en général groupées en un point du rameau et l’ensemble de leurs cupules constitue un volumineux amas subsphérique, de 45 mm. environ de diamètre, donnant l’impression d’une fructification normale. Par suite des pressions inégales qui se manifestent dans de telles agglomérations, certaines cupules sont évasées et ventrues dès la base, tandis que d’autres restent étroites et s’allongent en formes gracieuses. Soudan, 1911 (A. Houard). — Collection n° 437, 37. | Diptére|. — Cécidie caulinaire latérale presque sphérique, de 10 à 12 mm. de diamètre, insérée sur le rameau par une large base (fig. 57). Sa surface est marron et garnie de petites plaques subéreuses transversales. A son sommet, fait saillie une sorte de petit bouchon, de couleur plus claire, dont il est difficile de préciser la nature. Ce petit bouchon se montre plein et placé de façon à obstruer l’ouver- ture d’une cavité axiale, assez mal définie (fig. 89). Il semble que ce bouchon représente une coque larvaire interne qui aurait été en- traînée à l’orifice de la chambre au moment de l’éclosion de l’insecte ou qui aurait été chassée peu à peu vers l’extérieur par la pression des tissus gallaires, en même temps que la prolifération de sa propre paroi l’aurait comblée de parenchyme ligneux. Un seul échantillon. parmi tous ceux qui furent examinés, à présenté, au fond de la cavité axiale très nette et non fermée par un bouchon, une petite coque interne cylindrique, ouverte en haut, à parois très minces (fig. 88). Les cécidies sont en général échelonnées sur la tige à des dis- tances variables (fig. 87); assez souvent elles se touchent ou se fu- sionnent en partie deux à deux. Parfois elles se réunissent en grand nombre pour constituer un renflement volumineux, irrégulièrement mamelonné, rappelant celui que Rhabdophaga Salicis Schrank engendre sur divers Salix, mais s’en distinguant par les nombreux bouchons saillants qui hérissent sa surface. Enfin, mais assez rarement, il arrive que la galle à son siège sur le pétiole d’une feuille ou sur une nervure médiane ; elle acquiert, dans ce cas, une forme en ellipsoïde (9 mm. sur 7 mm. comme di- mensions) ou en fuseau. Kati, 20 septembre 1911 (A. Houard). — Collection n° 438 (sur tiges) et n° 439 (sur feuille). 200 C. HIOUARD 38. [Diptère]. — Cécidie de petite taille, peu abondante, saillante sur les deux faces de la feuille (fig. 90 et 91), plus spécialement à la face supérieure (fig. 92) où elle semble enchâssée dans un soule- Combretum sp. Fig. 83 à 86. — Cécidie en forme de calice, insérée à l’aisselle d’une feuille (83) ou sur une nervure médiane (84); vue de la galle proprement dite, an fond d’un calice fendu (85) et plus grossie (86). Fig. 87 à 89. — Rameau portant cinq galles latérales (87) ; cécidie isolée sectionnée en long (88); une autre, plus âgée, coupée en travers (89). Fig. 90 à 94.—Cécidie foliaire vue à la face supérieure du limbe (90), à la face inférieure (91), de profil (92), isolée (93) et en section longitudinale 194). Fig. 95 à 97. — Galle en forme de pustule représentée à la face supérieure (95) et à la face inférieure (96) d’une feuille, ainsi qu’en section longitudinale (97). vement eireulaire du limbe. Sur cette face, elle affecte la forme dun trone de cône terminé par une calotte sphérique (fig. 93). Hauteur 1,5 mm.; diamètre à la base 2 mm. ? ; LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 201 Le centre de la galle est oceupé par une grande cavité lisse , largement ouverte, sur la face inférieure (fig. 94), au sommet d’un petit soulèvement circulaire ; la paroi est assez épaisse et résistante. La cécidie, d'abord de la couleur de la feuille, devient ensuite marron, puis noire quand elle se dessèche. Après le départ du producteur, la partie supérieure tronconique de la galle se sépare de l'anneau qui Venchässait et provoque, dans le limbe, Vapparition d’un trou circulaire. Dans le cas de cécidies abondantes sur une même feuille, celle-ci peut être déformée et crispée. Kati, 20 septembre 1911 (A. Houard). — Collection n° 440. 39. | Diptere|. — Pustule irrégulièrement circulaire du limbe, de 2 à 3 mm. de diamètre en moyenne, atteignant assez rarement 5 mm. de diamètre (fig. 95 et 96). La face supérieure est fortement convexe, un peu déprimée au sommet et d’un marron violacé. L’autre face est plane, à peu pres de même teinte que le limbe et munie dune ouverture arrondie ou triangulaire. La cavité larvaire (fig. 97) est petite, aplatie et limitée par d’épaisses parois. Kati, 20 septembre 1911 (A. Houard). — Collection n°441. 40. [Diptère|. — Pustule circulaire du limbe, d’un diamètre moyen de 4 mm., surtout saillante à la face supérieure où elle est d’une teinte foncée. - Cette cécidie est peut-être identique à la précédente. Soudan, 1911 (A. Houard). - Collection n° 442. SAPOTACÉES : Butyrospermum Parkii Kotschy Karité. 41. [Diptere]. — A la face supérieure de la feuille, cécidie cor- niculée, de 2 à 6 mm. de hauteur, d’une teinte vert jaunätre, à l’état jeune, qui tranche avec netteté sur le vert foncé du limbe (fig. 98). Lextrémité de la galle est un peu renflée, obtuse et très souvent recourbée en erosse vers la surface de la feuille ; assez rarement cette extrémité se dilate fortement et l’ensemble acquiert la forme dune petite vessie. La galle âgée est brune, Elle se dessèche ensuite, en meme temps 202 C. HOUARD que s’effrite la petite zone circulaire marron foncé, de 4 à 5 mm. de diamètre, qui Ventoure; puis elle tombe en faisant apparaître dans le limbe un trou à contour irrégulier. Quand plusieurs galles sont suffisamment rapprochées pour que les petites zones marron foncé qui les entourent confluent, il se produit, à la maturité, de grands trous irréguliers qui perforent le limbe ou bien altèrent no- tablement son contour (fig. 98 et 99, près de la nervure médiane). A la face inférieu- re de la feuille (fig. 99), la cécidie corni- culée s’ouvre par un ostiole irrégulière- ment circulaire, qui ne dépasse guere 0,5 Butyrospermum Parki mm. de diametre et qui se montre sou: Fig. 98 à 100. — Aspect d’une cécidie foliaire à la face N vent entouré par un supérieure du limbe (98), à la face inférieure 99) et en section longitudinale (100). petit rebord saillant (fig. 100). Ce rebord est environné dune auréole, eireulaire ou à contour irrégulier, dont la teinte jaune clair tranche vivement sur la couleur vert jaunâtre de la feuille. Les cécidies corniculées se montrent en petit nombre sur les feuilles du Karité ; elles sont toujours isolées et insérées, sur le limbe, dans l’espace limité par deux nervures secondaires parallèles, con- sécutives. Quand elles prennent naissance au voisinage du bord de la feuille, celui-ci subit une assez forte altération. Koulikoro, 20 novembre 1911 (A. Houard). — Collection n° 401. APOCYNACÉES : Landolphia Heudeloti DC. Liane Gohine. 42. | Diptère|. — Cécidies foliaires assez abondantes (jusqu’à vingt- deux sur une seule feuille) entrainant la constriction du limbe et la production de crêtes allongées qui réunissent entre-elles les galles voisines. Celles-ei sont isolées le plus souvent, parfois fusionnées par deux, rarement par trois ou par quatre (fig. 101). LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 203 Sur chacune des faces du Jimbe, la cécidie adulte se présente sous la forme d’élévations tronconiques ou en tonnelet. A la face supérieure (fig. 101), elle est haute de 2 à 3 mm. et large de 3 mm., striée en long, verdätre, avec an sommet, un petit trou d’éclosion circulaire ou anguleux, à rebord marron. Sur Vautre face (fig. 102), elle est moins élevée, nettement convexe, à surface lisse non striée, et de couleur marron clair. Wii il | À A Tor Fa À D? SIO 108 Landolphia Heudeloti Fig. 101 à 104. — Aspect des cécidies sur Ja face supérienre (101) et la face infé- rieure d’un limbe (102) ; vue perspective d’un amas gallaire (103) et section longitudinale d’une galle isolée (104). Landolphia florida Fig. 105 et 106. — Cécidie terminale d’un rametti et petite branche latérale con- tournée. Fig. 107 à 110. — Aspect de quelques galles foliaires sur la face supérieure (107) et la face inférienre (108) d’un limbe, avee vue d’un groupe de galles fu- sionnés (109) et section d’ui.e cécidie solitaire (110). ‘avité larvaire arrondie, minime, sitnée au milieu de la région inférieure de la galle (fig. 104) et reliée au trou d’éclosion du pôle supérieur (fig. 103) par un petit canal cylindrique axial. La galle jeune est d’abord verte comme le limbe ; elle devient ensuite d’un vert jaunatre clair. Koulikoro, Station agronomique, 4 mars 1909 et 22 décembre 1911 (A. Honard). — Collection n° 417. 204 C. HOUARD Landolphia florida Bentham 43. |Aphide]. — A Vextrémité d’un rameau, amas de petites branches contournées supportant des feuilles fripées et vivement co- lorées (fig. 105 et 106). Dahomey, forêt de Torricada , février 1905 (L. Esteve). — Collection n° 418 (échantillon offert par G. Le Testu). 44. Diptère. — Sur les feuilles, cécidies subsphériques ou ovoida- les, de 2 à 5 mm. de diamètre, isolées le plus souvent (fig. 107), parfois fusionnées, fixées en général sur les nervures secondaires. Elles ont une teinte marron un peu plus claire que celle du limbe. Leur nombre est considérable sur une même feuille, parfois supérieur à soixante. Chaque cécidie est fortement saillante à la face supérieure de la feuille (fig. 107), où elle montre une surface chagrinée, assez sou- vent crevassée (fig. 109). Sur l’autre face (fig. 108), elle produit une saillie faiblement convexe, lisse, irrégulièrement cireulaire, de 2 à 4 mm. de diamètre, marron clair, parfois blanchatre , solidement im- plantée sur la nervure au dépens de laq elle elle s'est constituée. Au pôle de la saillie convexe se trouve un ostiole allongé. Celui-ci est en relation avec une cavité arrondie (fig. 110), limitée par des parois dures, très épaisses. La cécidie jeune possède une cavité larvaire ellipsoïdale enve- loppée par un tissu nourricier en relation lui-même avec des amas de fibres courtes à parois épaisses et richement canaliculées. Dahomey , Cabolé, à trois jours de marche au nord de Savalou, 1905 (J.-B. Adam). -— Collection n° 419. Nerium Oleander L. Variété horticole, blane double. 45. — Renflement latéral et irrégulier de la tige constitué par un bourrelet cortical sinueux, pouvant atteindre 4 mm. de longueur, creusé en son milieu d’une étroite fossette. Cette déformation présente quelque analogie avec une galle jeune d’Eriophyes phleocoptes Nal. ou avee une tumeur encore peu déve- loppée de Bacillus olew (Arch.) Trey. Saint-Louis, janvier 1909 (A, Houard). Collection n° 403, Ba Rage CT NT MES CS Ne ae eae Sr i LES GALLES DE 1? AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE — 205 LABIEES : Leucas martinicensis R. Brown Labiée un peu velue, à odeur forte, à fleurs blanches en glomérules terminaux on axillaires. 46. Cécidomyide. — Renflement fasiforine de la tige principale on des rameaux latéraux (fig. 111), de dimensions très variables , mais ne dépassant guère 8 mm. de diamètre trans: versal; surface légèrement velue , quelque- fois à peu pres lisse, de la même teinte que les parties de la plante demeurées normales. Javité larvaire unique (fig. 112), sensiblement axiale, entourée par une moelle abondante ; elle contient une larve orangée, qui, dessé- chée, mesure encore 3 mm. de long; on y rencontre parfois un petit diptère noir. Les cécidies caulinaires sont très abondan- tes sur chaque pied parasité de Leucas martinicensis et, en général, isolées sur les rameaux ; souvent elles sont rapprochées au point de se toucher et de simuler les grains d’un chapelet. Quand elles se fusionnent en partie, la tige présente alors à sa surface une série de bosselettes convexes. Koulikoro, jardin de la Station agronomique, 1°" novembre 1909 (A. Honard). — Collection n° 428. VERBENACEES : Leucas martinicensis Vitex grandifolia Giirke Fig. 111. — Rameau garni 47. |Cécidomyide|.—Sur les folioles de cette Eros oss = A , io, 112. — Section longitu- plante, cécidies nombreuses (jusqu? à vingt- 22 one : : i. 3 dinale de l’une d’elles. cing sur chaque foliole), de tailles variables, intéressant les deux faces du limbe (fig. 114). Chaque galle affecte, à la face supérieure (fig. 113), la forme d'une sphère, de 2 à 10 mm. de diamètre, surmontée par un appen- dice obtus. Sa surface est marron foncé presque noir (sur les echan- tillons sees) et garnie de stries longitudinales qui partent du pôle supérieur pour venir aboutir à la zone d insertion sur le limbe. Celle-ci 206 C. Hovarb est régulièrement circulaire et atteint jusqu'à 8 mm. de diamètre. A la face opposée, la cécidie se montre sous la forme d’un bour- relet annulaire, de 2 à 6 mm. de diamètre, saillant de 1 mm. en- | viron, et dont la cavité cen- trale, ou ostiole de la galle, est occupée par de nombreux poils serrés les uns contre les autres, y constitnant une sorte de tapis soyeux. La paroi de la cécidie est épaisse, surtout au pôle su. périeur (fig. 115); elle déli- mite une cavité entièrement remplie par de longs poils pluricellulairesqui.obstruent le large orifice de la face in- férieure. Ainsi constituée, la galle présente une certaine res- semblance avec diverses éri- ophyidocécidies connues sur = ’ ß Fr N "ODE; 114 11 les plantes d'Europe ; on ne rencontre cependant aucun Vitex grandifolia ; di i 2 Acarien au milieu des poils 1 7 5 — 6 ? i Ve . . 2 Fig. 113 à 115. Aspect d’une feuille avèc remplissant la cavité des nombreuses cécidies (113), vue perspective , È ES: | échantillons, tous tres ages, de deux galles (114) et section longitu- . 3 nu dinale de l’une d’elles (115). qui furent étudiés. Les cécidies sont disper- sées sans ordre à la surface des folioles et presque toujours en rela- tion avec une nervure secondaire, très rarement avec la nervure mé: diane. Parfois deux ou trois d’entre elles sent disposées côte à côte Va ou méme légèrement soudées. Semblable galle a été décrite et figurée par Rübsaamen, en 1911 (Marcellia, Avellino , t. 10, p. 126-127, fig. 36), sur un Vitex in- déterminé provenant de Sachsenwald, près de Daressalam (Afrique orientale allemande). Konakri, envoi du 22 mars 1905 (A. Houard). — Collection n° 405. LES GALLES DE 1’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANCAISE 207 COMPOSÉES : Vernonia amygdalina Delile Kossa-fina en Barbara; Longouty en Woloff, 48. Alcides sp. — Renflement caulinaire nettement fusiforme (fig. 116), de 25 a 30 mm. de long sur 8 mm. de diamètre transversal (épaisseur de la tige normale: 2 min.), à surface lisse. Trou d’éclo- sion circulaire, petit, de 2 à 3 mm. de diamètre seulement, situé à la partie supérieure dune chambre larvaire qui renferme un petit Cureulionide, à dos rayé, appartenant au genre Alcides. Koulikoro, 1911 (A. Houard). — Collection n°420. 49. [Alcides Sp.]. —- Renflement caulinaire fusiforme ponvant at- teindre 25 mm. de long sur 11 mm. de diamètre transversal; dans la région restée saine, la tige mesure seule- idl Re 118 ment 4 à 5 mm. d’é- paisseur. Surface gal- laire peu altérée mon- trant quelques bour- relets longitudinaux d’écorce. Trou d’éclo- sion circulaire, large- ment ouvert (fig. 117), atteignant jusqu’ à 7 DA fai. 120 mm. de diamètre trans: versal ; il est en rela- : à : . Vernonia amygdalina tion avec la partie su- ee D ne Fig. 116. — Cécidie caulinaire fusiforme, Dr 1-0 ak : Fig. 117 et 118. — Rameau irrégulièrement renflé et cavité axiale ’ cylin 3 sectionné en long. drique, lisse (fig. 118), Fig. 119 et 120. — Galle foliaire, avee vue perspective. de 20 mm. seulement de longueur, dans laquelle ont été trouvés les débris d’un gros Cur: culionide appartenant sans doute au genre Alcides. Koulikoro, 1911 (A. Houard), — Collection n° 421. 50. [Ériophyide]. -— Cécidie saillante sur les deux faces de la feuille (fig. 120), irrégulièrement disséminée sur celle-ci (fig. 119), 208 C. Hovarp parfois située sur la nervure médiane ou à son voisinage immédiat et entrainant une déformation du limbe. Le plus souvent la cécidie est conique sur l’une des faces (1 mm. de hauteur environ) et hémi- sphérique sur l’autre. On la rencontre parfois insérée sur les ailes du pétiole (fig. 119). Saint-Louis, novembre 1908 (A. Honard). — Collection n° 422. Centaurea Perrotteti DO. 51. | Diptere]. — Rentlement fusiforme ou globuleux, de 15 à 20 mm. de diamètre transver- sal sur 15 à 25 min. de long (fig. 121), prenant naissance soit aux dépens du eapitule, soit, un peu au-dessous, aux dépens de l’axe de l’inflores- cence. Surface lisse, sou- vent crevassée en long. Ca- vités allongées, assez nom- breuses (fig. 122), rappelant celles que contient la galle de V Urophora cardui L.; un Centaurea Perrotteti tissu noiratre et consistant à ehae 2 ’ N Fig. 121 et 122. — Aspect ex‘ério1" d’une entoure chacune d'elles. alle de tige et secti itu ira - = galle de tige et section longitu‘irale mon Hann, ‘près de Dakar, 1908 (A. rant les nombreuses cavités Tvaires : È ou metas , Cavites, larva Houard). — Collection n° 444. qwelle renferme. Table alphabétique des Végétaux. Pages Acacia Adansoni : 3 o 3 A ; i . 180 Agialida senegalensis i È È : : ; 3 2 1107 Bauhinia reticulata. ; : 4 . ; È 3 3 5 : . 182 Butyrospermum Parkii . i À : î ; : 3 ; . 201 Cailliea dichrostachys : : ; È : : 3 1 181 Centaurea Perrotteti ; ; 3 ; : 3 3 . 208 Combretum glutinosum . : ; 3 see È 5 È rer LE ns è have: ELLIA, v. XI (1912). m _ N N | 3. ELLIA, V: XI (1912). Dave: le _ Domandedicambi,indirizzi, domande e risposte diverse, etc. | Dedichiamo questo spazio gratuitamente ai Signori Abbonati, per domande od offerte d’ in- ‘teresse individuale o generale, sempre però aventi attinenza con la Cecidologia, È: Calzone sche Verlagsbuchhandlung. — Ni gele & Dr. Sproesser Stuttg parto ai VIENT DE PARAÎTRE: Die Zoocecidien, durch Tiere erzeugte Pflanzengallen Deutschlands und ihre Bewohner. Zoocécidies de l Allemagne — Galles de plantes produites par des animaux et _ leurs habitants — Avec subvention du gouvernement allemand et avec concours des premiers savants, éditées par Ew. H. Rübsaamen. Contenu de la première li- vraison: Fr. Thomas: Liste des publications sur les Zoocécidies et les cécidozoaires de © Allemagne. -- E. Küster: Partie générale. — A. Nalepa: Eriophyides (Acariens des galles). L’ouvrage entier contiendra euviron 150 feuilles de texte, environ 150 planches en grand folio et paraitra environ en 6 années, au prix total de M. 300. Les grandes ravages que la formation des galles produit aux arbres feuillus et à feuilles acieulaires, aux arbres fruitiers et arbrisseaux, aux plantes fouragères et oléra- cées, rendent nécessaire de compléter et affirmer nos connaissances dans cette matière par une étude exacte des animaux ainsi que de leurs plantes, à fin que des moyens puissent être trouvés qui réduisent ou font cesser ces dommages. De ce point de vue le gouvernement allemand s’est trouvé disposé à subven- tionner l’édition de cet ouvrage, qui deviendra, en égard au texte et aux illustra- tions, un ouvrage fondamental dans cette matière. La R. STAZIONE SPERIMENTALE DI AGRICOLTURA E FRUTTICOLTURA in ACI- REALE, ha pubblicato il Bollettino N. 6: Zrrorazioni e pompe per la polti glia solfo- calcica, che si invia gratis a chi ne faccia richiesta. re Re lie «DI G| 3 ial 2 rivista INTERNAZIONALE DI CECIDOLO > repatrone: rror. A. TROTTER (AVELLINO) = ui v 5 7 : 1. La MARCELLIA si occupa esclusivamente dello studio delle galle e dei : A produttori di esse. Pubblica, su tale argomento , lavori originali, di istologia, ( morfologia, sistematica etc., talora corredati da tavole o da figure nel testo. Tiene inoltre al corrente di tutto quanto si pubblica nel campo della Cecidologia, dando AT anche, della maggior parte dei lavori, delle recensioni più o meno estese. 2. Tutti possono collaborare alla MARCELLIA ; gli Associati hanno però la precedenza sugli altri. I manoscritti dei lavori devono essere inviati al Redat- si tore, il quale si riserva il diritto di ammetterli o no alla stampa. Si accettano pal DE lavori in inglese, tedesco ed in tutte le lingue delle nazioni latine. | treat 3. Agli Autori verranno corrisposti gratuitamente 30 Estratti dei loro lavori, if i sarà però in loro facoltà di farne tirare , a loro spese, un maggior numero di eek copie: nel qual caso dovranno renderne avvertito il Redattore con 2’ inwio del manoscritto. > ; 4. Le spese per tavole o figure nel testo sono, per ora, a carico degli Autori. 5. Usciranno 6 fascicoli all'anno, complessivamente circa 15 fogli di stampa, possibilmente un fascicolo ogni due mesi, cioè : Febbraio, Aprile, Giugno, Ago- sto, Ottobre, Dicembre. | 6. Gli abbonamenti cominciano dal 1° Gennaio e si intendono rinnovati an- che per l’anno successivo, qualora non venga data rinuncia al Redattore entro il mese di Dicembre. 7. Il prezzo d’ abbonamento è di Lire 15 (= 15 Fr. = 12 Mk. = 12 Sh.) da pagarsi antecipatamente.— Si pregano i Signori Associati esteri di effettuare i loro pagamenti con vaglia postali (mandat carte) e non con vaglia cambiarti (chèque). î Per abbonamenti, informazioni, accettazione di lavori, cambii ecc., rivolgersi te I, al Redattore prof. A. TROTTER, R. Scuola di Viticoltura e di Enologia, Avellino 2 (Italia), Trotrer A. e Cecconi G. — Cecidotheca italica ou Collection de Galles ita- © liennes, séchées et préparées, y-compris les formes nuisibles aux plantes. agricoles.— Ont paru jusqu’ ici 20 fasc. — 500 espèces — ; le prix de chaque . fasc. est de 10 fr. — En préparation fasc. 21°-220,-- Pour achats s’ adresser au Prof. A. TROTTER. | RIVISTA INTERNAZIONALE 2 © 2 pi CECIDO[OGIA DOMMARIO : Hovarp C. — Les Galles de l’Afrique | occidentale française. V. Cécidies nou- velles (con fig.; cont. e fine). A IRUFTER TROTTER A. - Contributo alla conoscenza Pror, Dr. 7 delle galle della Tripolitania (con fig.). Kierrer J. J.—Nouvelle contribution ala connaissance des Cécidomyies (con fig.). REDATTORE: TOEPFFER AD. — Zweiter Beitrag zur Ft : Kenntnis arktischer und russischen Hi Weidengallen. Da TROTTER A. — Bibliografia e Recensioni. Vou. X |. = An. 19 [2 Indici dell’ annata 1912. Fasc. Ul C2 So (PUBBLICATO IL 3 FEBBRAIO 1913) ar a AVELLINO TIPO-LITOGRAFIA PERGOLA > I 9 I 3 > y 2 A fine di render più facile il compito del Redattore si pregano vivamente i Signori Collaboratori, avanti l’invio dei manoscritti, di tenere presa nel loro stesso interesse, le seguenti avvertenze : 1. I lavori sieno scritti ed- ordinati colla maggior possibile chiarezza. Tale rac- comandazione è rivolta in modo speciale ai Signori Collaboratori esteri. 2. Le bozze di stampa vengono, di regola, inviate una sol volta; una seconda (impaginate) solo quando le correzioni precedentemente fatte sieno state di una certa importanza. Ulteriori invii non saranno fatti che dietro richiesta degli interessati. 3. Coloro che desiderano avere gli Estratti in numero superiore ai 30, concessi gratuitamente, devono farne richiesta al Redattore con l’ invio del manoscritto. 4. Con le bozze non si restituiscono i manoscritti se non quando ne sia stato espresso il desiderio all’ atto dell’ invio. 5. Per |’ uniformità del giornale si pregano i Signori Collaboratori di attenersi alle seguenti indicazioni tipografiche convenzionali di maggior frequenza, usandole possibilmente ed uniformemente nei contro indicati casi: carattere grassetto (per i cecidozoi o piante gallifere nelle intestazioni; ad RARES as es. Cynips coriaria, Fagus silvatica). » MAIUSCOLETTO (per i nomi propri di persona nel testo; ad es. Léw, TRE GIRAUD). » corsivo (peri cecidonti nel testo; ad es. Perrisia affinis, Uro- cystis Anemones). » spaziato (per i substrati nel testo; ad es. Quercus cocci- fera, Salvia pratensis). Sammlung Javanischen Gallen geändert in: Sammlung Nied. Ost- Indischer Gallen Diese Sammlung (Format 18 x 28 cm.) wird erhalten: die getrockneten Gallen mit Angabe des Gallbildners, Fundort, Datum, nebst einem Begleitwort mit kurzen Beschreibungen der Gallen. Jedes Jahr werden ein oder zwei Mappen von 25 Gallen erscheinen. Preis eder Mappe ı2 Mark. W. DOCTERS VAN LEEUWEN: Semarang (Java). i a ia» “ao ss AR NV Se a — Combretui n sp. a Kap rina senegalensis | : i ; : : . 185 | aS Gnie “a senegalensis . 7 e : 191 Indigofera stenophylla È i : É ; « 188 Khaja senegalensis. 5 . È ! . 189 -_ Landolphia florida. ; ; ì B È > . 204 2 Landolphia Heudeloti È ; : - ; . 202 | Lencas martinicensis : ; 2 y : . 205 Loranthus Lecardi . À : i SIRT — Nerinm Oleander 5 . 204 | Parkia filicoidea s ; B : : Ä E 5 alal - Parinarium curatellefolium : i 3 5 5 7 ; ; : 178 — Psophocarpus longepedunenlatus var. Barte.i . . : è : : . 186 | Pterocarpus erinacens \ ; ; a ; à ; 3 : 183 ve _Sterenlia sp. . È : 3 ; i È = : È à È 391 Termivalia macropiera : > ‘ è | 2 . ; È 2 ANNE) Uvaria sp. fn PAU . ‘ ‘ > ; ; : ; E x CET Vernonia amygdalina 2 i i Ae È Re 207 Vigna Catjang . a ; 186 Vitex grandifolia È ; 3 5 R 205 a 2 3 HO Zizyphus orthacantha FR o Institut botanique de l'Université de Caen, 10 mai 1912. 14 APR ORDER Contributo alla conoscenza delle galle della Tripolitania. Non può far meraviglia che la Libia, di tutte le regioni dell’ Africa mediterranea, sia la meno nota dal lato cecidologico , se anche la Tunisia e I’ Algeria, che pure da più lungo tempo godono i benefici della civiltà europea, solo in questi ultimi anni ci hanno rivelato i ‘aratteri e le peculiarità della loro flora e della loro fauna cecidologica. È di questi giorni un interessantissimo lavoro dell? HOUARD (1), de- dieato per l’appunto all’ illustrazione di tutte le galle fin qui note del. V Africa settentrionale, dall’Kgitto al Marocco, e son sue queste parole dell’ introduzione che integralmente riporto (p. 2): « Il en est de même pour la Tripolitaine et le Maroc, regions à peu près inexplorées au point de vue scientifique, dont les galles sont a tel point inconnues qu’on ne peut guère noter, pour ces deux immenses régions, que le minimes articles d’ Ascherson, de Riibsaamen, Trotter, Houard, ete. ; les traveaux de ces auteurs ne signalent, du reste, que des galles re- cueiliies aux environs de Tripoli ou de Tanger. Espérons que ces ré- gions de V Afrique du Nord, aussi vastes que belles, seront ouvertes aux chercheurs de galles, maintenant que leur avenir incombe a deux grandes nations latines où la cécidologie est fort en honneur ». Sono ben lieto perciò di poter raccogliere questo suo desiderio, anzi di soddisfare sin d’ ora le speranze del nostro egregio collega, presentando una breve illustrazione del modesto materiale cecidolo- gico da me raccolto durante una missione scientifica in Tripolitania, compiuta dal febbraio all’ aprile di quest’ anno. (1) Les Zoocécidies du Nord de UV Afrique. Aun. Soc. Entomol. de France v. 81., 1912, pp. 1-236, con 427 fig. e 2 tav. CONTRIBUTO ALLA CONOSCENZA DELLE GALLE DELLA TRIPOLITANIA 211 Come già 1’ aveva avvertito ’ HOUARD, ie galle sin qui note per la Libia si riducono a ben poco, e perciò non mi sarà fatica 1’ elen- carle tutte, con la relativa Bibliografia (1): 1. Acacia fistula Schweinf. — La ben nota Acacia zuffolante, le cui spine fortemente ipertrofizzate alla base, cave nell’ interno, quando il vento imperversa, essendo provviste di un foro laterale, emettono un caratteristico sibilo (da ciò il loro nome arabo di « ssottar »\. Sono attribuite all’ azione di Formiche ; la loro origine però, è ben lungi dall’ essere chiarita in ogni punto, non potendo essere giudicate alla stregua di tutti gli altri zoocecidii, a causa di un evidente mutuali- smo, il quale suole mancare nei veri cecidii. Cfr. P. ASCHERSON, Gallen der Salix cornifera Waugh. und Acacia fistulosa Schw. Sitzber. d. Verh. bot. Ver. naturf. Freunde Berlin t. 20., 1878, pp. 44-45. Riassunto in Just. Bot. Jahresb. Berlin 1898 t. 6., 1 Abth. p. 175. — Questa galla, registrata dall’ HOUARD, l. c., come appartenente alla flora tripolitana, in realtà è per ora da escludersi, giacchè la lo- calità segnalata da SCHWEINFURTH ed ASCHERSON (Sennar) appartiene all’ Egitto. È tuttavia probabile che nella Cirenaica meridionale esse possano in seguito essere ritrovate. 2. Pistacia atlantica Desf.—Galle di Pemphigus utricularius Pass.— Per la Tripolitania, esse furono segnalate dal prof. P. ASCHERSON nelle due pubblicazioni seguenti : Beutelgallen der tripolitanische Terebinthe, in Sitzb. d. Gesellsch. naturf. Freunde Berlin, 1882, pp. 13-20; Note botaniche intorno ad alcune piante dell’ Africa boreale atte alla concia delle pelli. L’ Esploratore VI, 1882, pp. 358-360 con fig. Ho trovate anch’ io queste galle in vendita presso i droghieri di Tripoli e mi si disse provengano dalla regione del Gebel. Sono note eol nome volgare di « afs el batum ». 3. Artemisia pyromacha Viviani. — Grosse galle cotonose, dovute ad una Rhopalomyia, forse la Rh. Navasi Tav. — Furono descritte per la prima volta e figurate dal VIVIANI (Florae Lib. Spec. 1824. p. 54, tav. XIII) che, sulle no- tizie fornitegli dal DeLLA CELLA, le dice assai comuni nei deserti della Gran Sirte ed impiegate dagli indigeni a guisa di esca. 4. Ficus Carica L. — Data la pratica della caprificazione, che mi consta sia in uso presso gli indigeni del Gebel, per quanto non appoggiata da indicazioni bibliografiche, debbo ritenere come esistenti le galle della Blastophaga grossorum. (1) I due bacteriocecidi, e le tre galle del Melo, del Melagrano e della Palma, ricordati nel presente Javoro, trovansi anche nel Capitolo « Malattie e parassiti delle piante coltivate » della Relazione Ministeriale sulla missione in Tripolitania (p. 379), pubblicata recentemente col titolo di: Ricerche e studi agrologici sulla Li- bia, 1°. La Zona di Tripoli. — Bergamo, 1912, Istituto Ital. Arte Grafiche ; vol. di 519 pp. con 222 fig. ed 8 tav. 212 A. TROTTER Come si vede, non potrebbe esservi una deficenza di notizie mag- giore di così. Ed ora ecco V elencazione descrittiva delle galle da me raccolte, delle quali talune riescono anche nuove per la Scienza, altre per la flora cecidologica dell’ Africa del Nord. Avellino, Cecembre 1912. Amygdalus communis L. 1. Aphis sp. (? Persicae Fonse.).— Foglie dei germogli increspate, ripiegate od accartocciate verso il basso, più o meno decolorate 0 ginl- lastre. — Deformaziore simile è già indicata del? Algeria (HOUARD, ter pe LOS): Presso le « Fornaci » nei dintorni di Tripoli , in coltivazione asciutta fuori dell’ ‘oasi; marzo 1912. Anagallis linifolia L. 2. Eriophyes sp. Deformazione dei fiori e delle gemme fiorali. Per 1 azione degli. acari, i fiori divengono più o meno virescenti, cioè 1 loro verticelli, sostituiti da fillomi, si mostrano più o meno evidentemente tra- sformati in piccoli glomeruli fogliacei, che conferiscono alla pianta un habitus del tutto anormale, molto più quando assumono, come spesso accade, una colorazione rosso-vinosa. E un tipo di acarocecidio che ha riscontro con altri consimili assai frequenti, ad esempio nelle Rubiacee (Sherardia, Ga- lium, Asperula), e che nella stessa famiglia delle Primulacee si riproduce poi, con maggiori o minori deviazioni, anche in Ly - simachia (Erioph. laticinetus Nal.) ed in Coris (Eriophyes sp., in Tunisia, HOUARD I. c. p. 148). Dintorni di Tripoli: presso Ain Zara e Tagiura, marzo 1912. Artemisia campestris L. 9 5. Rhopalomyia Sp. Per lo più all’ estremità dei rami, glomeruli più o meno vistosi (sino a 2 em. di diam.) costituiti da fillomi lineari, rivestiti, in tutta la loro lunghezza, di peli bianco-argentini. Nell’ interno, intorno al. l’asse più o meno ipertrofizzato, numerose celle Jarvali, subovoidi, più o meno distinte, limitate da sottili pareti. CONTRIBUTO ALLA CONOSCENZA DELLE GALLE DELLA TRIPOLITANIA 9413 Questa galla è in tutto simile a quelia di Art. scoparia da me già segnalata anni addietro per V Asia Minore e ad altra di Art. austriaca, descritta da RÜBSAAMEN (Cnfr. HOUARD, Les Zoocécid. ete. II, nn. 5808, 5510). Per la Tunisia, ? Hovarp ha descritta e figurata una galla (1. e. p. 178, n. 310 fie. 366 365) d’ aspetto e costituzione assai affine alla presente. Le produzioni che rivestono le galle sono però, in quella deseritta dall’ Hovarp e che gentilmente mi fu da lui comunicata, in buona parte assai più corte e notevolmente allargate, subtrian- golari, cosicchè pare doversi trattare di due galle ben distinte. Frequente nei dintorni di Ain Zara; marzo 1912, 4. Lepidottero (? Conehylis sp.) Ipertrofie caulinari, fusiformi, lunghe 25 50 mm. larghe 68 mm., provviste nell’ interno di un’ ampia cavità allungata la quale si apre all’ estremità superiore a mezzo di un piccolo foro. E un tipo di galla segnalata più volte sulle Artemisia, il cui produttore ri- mane però tuttora indeterminato. Dintorni di Ain Zara, marzo 1912. 9. 2 Cecidomyidae. L’ estremita dei ramoscelli, arrestata nel suo allungamento, è 06- cupata da una notevole ipertrofia subglobosa di 710 mm. di diam., legnosa, a superficie glabra, ineguale, di un colorito poco più pallido di quello della porzione normale del fusto, provvista alla superficie di qualche fogliolina, e per lo più terminata all'estremità da qualche ciufto di foglie poco dissimili dalle normali. B di consistenza leguosa ed il suo interno è occupato da più cavità larvali ; per il quale carattere si dif- ferenzia dalle calle delle Urophora, già più volte segnalate sulle A r- temisia. Morfologicamente, è più affine alla galla deseritta e figu- rata recentemente dall’ HOUARD (1. €. p. 179 fig. 369) per un’ Ar - temisia, probabilmente la campestris, rinvenuta non lungi da Gabes in Tunisia. Tuttavia la searsità del materiale da me raccolto ed aleune lievi differenze morfologiche, non mi permettono di poterla senz’ altro as- similare a quella deseritta dall’ HOUARD. Dintorni di Ain Zara presso Tripoli; marzo 1912, 214 A. TROTTER 6. Hriophyes sp. Le sottili lacinie fogliari presentano delle locali ipertrofie, in for- ma di piccoli noduli, di un colorito verde pallido o giallastro , la cui presenza determina anche, d’ ordinario, un incurvamento più o meno pronunciato della lacinia stessa. Nella parte più profonda della con- cavità, deve trovarsi probabilmente il minutissimo ostiolo. Nell’ interno non esiste una particolare cavità, ma un tessuto lasso tra le cui la- cune vivono gli acari. Pare possa trattarsi di una galla, già nota per la Germania, de- seritta da HIEROMYMUS, Beitrage 2. Kenntn. europ. Zoocecid. ete. p. 61 n. 42. Presso Gargarese nell’ oasi di Gurgi (dintorni di Tripoli) ; marzo 1912. Brassica Tournefortii Gouan 7. Coleotterocecidio ? Ipertrofie caulinari, subfusoidee, lunghe 6-8 mm. per 45 mm. di spessore. Nell’ interno vi è un’ unica cavità, piuttosto ampia, la quale si apre superiormente a mezzo di un piccolo foro. Queste galle talora si sviluppano sull’ asse delle infruttescenze, talora alla divergenza di due ramoscelli od in altra regione quale si sia, tanto nella parte supe- riore che inferiore della pianta. — Coleotterocecidi di questo tipo sono assai frequenti sulle Crocifere e già indicati dell’ Africa settentrio- nale, però su piante diverse da quella qui riportata. Dintorni di Ain Zara, marzo 1912. Hypecoum Geslini Coss. et Kral. 8. Aulax Hypecoi n. sp. Galle subglose, del diam. di 6-10 mm., subcarnose, uniloculari, con cavità abbastanza ampia limitata da robuste pareti. Esse inte- ressano il frutto e sono situate in un punto qualsiasi della sua lun- ghezza. Ogni frutto porta ordinariamente una o due di tali galle, e le parti non interessate alla formazione della galla sono del tutto nor- mali e portano nell’ interno regolarmente i loro semi. Questa galla, attribuita all’ azione di qualche coleottero, era già nota dell’ Algeria per Hypecoum procumbens (HOUARD, 1. e. p. 86). Però ancora nel 1903, io segnalai per la Grecia una si- mile galla su Hyp. grandiflorum Benth., attribuendola al- lora, per lo scarso materiale, disseccato, che io avevo a disposizione CONTRIBUTO ALLA CONOSCENZA DELLE GALLE DELLA TRIPOLITANIA 215 e solo per analogia, all’ azione di Cecidomie (Cnfr. HOUARD, Les Zoocecid. ete. 1908, v. I p. 438 n. 2475). Ritengo in ambedue i casi doversi trattare della stessa specie di galla, cosicchè la sua area geografica è da ritenersi estensibile anche alla Grecia. Perciò, dap- prima attribuita all’ azione di Cecidomie, successivamente a quella di Coleotteri, viene ad assere ora identificata nella sua vera eziologia. È noto del resto quanto sia frequente la produzione di carpocecidii da parte degli Aular, e sulle stesse Papaveracee abbiamo gli esempi dell’ A. papaveris e dell A. minor, che frequentemente ne ipertrofizzano le capsule. Frequente nei terreni steppici o scoperti dei diutorni di Tripoli, marzo 1912. Ecco la descrizione del nuovo cecidozoo : 9 Colorito generale rosso-bruno o bruno-nerastro. Zampe più chiare, giallo- brune, testa ed antenne nerastre. Antenne di 12 art. minutamente pubescenti, spe- cialmente i terminali; 3° art. subeguale al 4° od un pò più breve. — Ali con cel- lula radiale distintamente aperta al margine. — Addome interamente glabro, ad ec- cezione di pochi brevissimi peli in prossimità dell’ apertura anale e di una piccola area pubescente nella porzione superiore del secondo segmento, in prossimità del torace, e dell’ estremità dell’ ipopigio, che è sprovvisto di spinula ventrale. — To- race quasi interamente glabro; scutello lievemente increspato-foveolato, fossette distin - te, pubescenti all’ orlo superiore ; mesonoto liscio subreticolato, con due brevissimi solebi divergenti, nerastri, non raggiungenti il suo mezzo; pleure obliquamente striate ; metanoto pubescente. — Lungh. 2-3 mm. Assai distinto da A. papaveris ed A. minor, per le antenne, il colorito, la pu- bescenza ete. La presente descrizione è fatta su individui estratti dalle galle ma già interamente evoluti. Siccome la vegetazione erbacea, spon tanea, dato il clima della regione, cessa completamente a cominciare dall’ aprile, così è probabile che il cecidozoo, già perfetto, rimanga nascosto entro la galla durante tutto l estate, per uscire soltanto nel. VY autunno al riprendere della vegetazione. Olea europaea L. 9. Bacteriocecidio. Tumori od escrescenze dei ramoscelli, noti volgarmente in Italia col nome di « rogna ». Assai frequente nei dintorni di Tripoli. 216 A. TROTTERS ©. Aer 3 - È Phoenix dactylifera L. 10. Sphaerococeus Marlatti (Cock.). Le foglie giovani, in via di sviluppo, attaccate da questa Cocciniglia si distinguono facilmente dalle normali per essere rattrappite , increspate, pieghettate a zig-zag e raccolte in se stesse come se VT iberna zione non dovesse aver fine (fig. 1). Nelle parti più nascoste delle ripiegature, vivono socialmente le Coc- ciniglie. Sembra preferi- scano solo le giovani fo. glie, appartenenti al pol loni basilari che si soglio- no destinare alla propa- gazione. Questa Cocciniglia era già nota di altre regioni dell’ Africa settentrionale (nell’ Algeria è assai dif. fusa), però, solo ora, per la prima volta, viene re- gistrata quale specie ce. cidogena. Fig. 1. Giovani foglie di Palma deformate dalla il, Le Dintorni di Tripoli a Sciara Cocciniglia Sphaerococeus Marlatti. I el Sciat, aprile 1912. Pirus Malus L. li. Schizoneura lanigera Hausm. Osservai i rami di una pianticella di Melo, coltivato in un giar- dino, affetti dalle caratteristiche ipertrofie, tuttora rivestite da residui bianchi cotonosi dell’ Afide. Dal lavoro già citato dell’ HOUARD, non risulta che questa specie sia già stata segnalata per 1’ Africa setten- trionale. In un giardino, ad Hamura presso Tripoli, marzo 1912. CONTRIBUTO ALLA CONOSCENZA DELLE GALLE DELLA TRIPOLITANIA 217 Pituranthos tortuosus Benth. et Hook. (Deverra Coss. et Dur., Bubon Desf.) 2. |Sehizomyia dererrae Kieff.). Pianta e galla assai frequenti nell’ Africa settentrionale. HOUARD (1. e. p. 159, fig. 255) così la descrive: Cécidie latérale formée de trente a soixante petites masses ovoidales, vertes, uniloculaires, grou- pées en un amas globuleux autour d’ un renflement noueux de la tige, Metamorphose dans la galle ». Gli esemplari da me raccolti cor- rispondono assai bene à tale descrizione. Il cecidozoo fu deseritto su materiale ottenuto da galle di Pituranthos scoparius; è però probabile, data V analogia della deformazione, debba trattarsi della stessa specie anche per P. tortuosus. Sulle arenarie, alle cave di Gargarese nei dintorni di Tripoli, febbraio 1912, Plantago albicans I. 15. Eriophyes Barroisi Fockeu. Credo di poter attribuire all’ azione di quest’ acaro delle grosse galle rivestite di peli bianchi, sericei, situate d’ ordinario all’ estremità delle spighe e derivanti da una enorme ipertrofia delle brattee e dei verticilli più esterni del fiore. Esse. corrispondono egregiamente alla figura esibita dal FOCKEU, per quanto la descrizione ch'egli ci ha data sia al contrario assai incompleta (Rev. biol. Nord de la France t. 4. 1592, tav. XV fig. 4). Frequente in tutta la regione steppica, cioè a Gargaresc, Ain Zara, Tagiura. 14. Æriophyes sp. Galle simili alle precedenti ; cioè ipertrofie degli organi fiorali accompagnate da anormale pilosismo ; ne differiscono per le dimen- sioni più piccole, per un indumento peloso meno pronunciato, per i ver- ticilli più interni ipertrofizzati ed induriti, fuoruscenti dall’ involuero esterno, che è costituito da brattee e da sepali deformati, ipertrofici, non però in modo così ampio come nelle precedenti. Esse corrispondono perciò a quelle che HouARD ha diligertemente deseritte e nitidamente figurate su materiale raccolto in Tunisia (1. e. p. 166, fig. 338-345 e tay. I fig. 15). Con le precedenti ed altrettanto comuni, 218 A. 'TROTTER Punica Granatum L. 15. Eriophyes Granati (Can. et Mass.) Nal. Stretti accartocciamenti dei margini fogliari.—Indicato per VA fri- ca soltanto dei dintorni di Algeri. Frequente nei « giardini » dei dintorni di Tripoli, marzo 1912. Retama Raetam Webb. 16. Bacteriocecidio. Tumori rognosi dei ramoscelli, simili a quelli dell’ Olivo. Riscon- trai questi bacteriocecidii sopra due soli individui accoppiati e che ne erano alla lettera carichi, in prossimità di piante di Olivo pure affette da rogna. Altrove, questa Ginestra, che è assai comune nei dintorni di Tripoli, mi si mostrò sempre immune. Percui non è im- probabile che 1 infezione sia stata determinata dalle attigue piante di Olivo. Nei dintorni di Tripoli presso Bu Meliana; 2 marzo 1912. Sonchus maritimus L. 17. Eriophyes Sonchi Nal. Pustole per lo più togliari, subeefaloneiformi, aprentisi a mezzo di un piccolo foro, situato all’ apice di una irregolare prominenza subconica. — Già raccolta in più luoghi dell’ Algeria. Copiosa agli stagni di Ain Zara presso Tripoli; marzo 1912. Tamarix articulata Vahl. 18. ? Pamene pharaonana Koll. Eserescenze subglobose o allungate dei ramoscelli , terminali o laterali., 1-2 em. di diam., a superficie ineguale, multiloculari, con celle larvali ben distinte, irregolarmente immerse in un tessuto spu- gnoso più o meno compatto. — Galle frequenti in tutta 1’ Africa set- tentrionale. Dintorni di Tripoli; febbraio 1912. 19. ? Eriophyes (? Tamaricis Trotter). Irregolare ipertrofia di un ramoscello erbaceo, rivestita da produ- way te a ie à Wes AUS u” # a CONTRIBUTO ALLA CONOSCENZA DELLE GALLE DELLA TRIPOLITANIA 219 zioni subsquamiformi, e del pari ipertrofiche, concrescenti con le loro basi, e da frammenti di teneri getti erbacei. Con la precedente. 20. ? Eriophyes. Sulla stessa pianta, al posto delle infiorescenze, piccole escrescenze unilaterali di 2-4 mm. di diam., costitituite da organi bratteiformi ri- coprentisi e da fiorellini deformati. Con la precedente. NOUVELLE CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DES CECIDOMYIES par J. J. KIEFFER (Bitsch). Guignonia n. g. Ce genre, voisin de Oligotrophus , est dédié à M. V abbé GuI- GNON, et a comme caractères distinctifs, la forme du cinquième article antennaire et de la pince. Le type est: G. potentillae n. sp. Fig. 1, pince. oO. Brun. Premier article des palpes guère plus long que gros, le second probablement brisé avant l extrémité. Antennes composées de plus vingt articles (les suivants brisés) ; les deux premiers articles du flagellum connés, tous plus longs que gros, avec des soies grosses, longues et occupant toute la nodosité, filets arqués appliqués et con- formés comme chez Dasyneura, col atteignant presque la moitié, puis les deux tiers de V article, le troisiéme article du flagellum est di- le 290 J. J. Kierrur stinetement grossi, muni de trois verticilles de filets, alors que les autres n’ en ont que deux, il porte en outre, sur un côté, une bos- selette servant de support à un groupe de soies droites et grêles ; les articles suivants graduelle- ment plus petits, le 20° beaucoup plus petit que le 4° article an- tennaire. Ailes larges, bord co: stal avec des écailles noires , | transversale située au tiers an térieur de la première longitu- dinale, cubitus atteignant pre- sque la pointe alaire, costale interrompue à cet endroit, ra - mean supérieur de la posticale faiblement arqué, V inférieur fortement arque. Pattes couver- lince de Guignonia potentillae tes d’'écailles noires, crochets tarsaux simples, arqués, à peine plus courts que Vempodium. Article terminal des forcipules assez gros, pubescent et parsemé de poils plus longs, moitié distale graduelle- ment amincie; les deux lamelles bilobées, I’ inférieure beaucoup plus étroite que la supérieure ; les deux appendices dépassent un peu les lamelles. L. 3 mm. — Mocurs ct patrie. 1? unique exemplaire a été obtenu par M. GUIGNON, de galles de Potentilla verna L., en France. — Remarque. Le substrat des galles de Dasynenra geranit Kieff. ci cutartum est Geranium sanguineum et non pas G. Phlyctidobia n. eg. Voisin de Oligotrophus, dont il diffère par la forme de 1 oviducte. Tipe: Oligotrophus Solmsi Kieff. Apiomyia n. g. Differe de Oligotrophus par la forme de la pince, dont la lamelle inférieure est entière et les articles terminaux en ovoïde pointu ; les deux premiers articles du flagellum non connés. Type: Oligotrophus Bergenstammi Wachtl. CONTRIBUTION À LA CONNAISSANCE DES CRCIDOMYIES 221 Genre Lestodiplosis Kieff. Les espèces suivantes ont été tres brièvement caractérisées dans > ma Synopse (1898), j en donne ici une description détaillée. 1° Espèces A articles du flagellum noirs basalement, jannes distalement. 1. L. septemguttata Kieff. 9. Rouge vif; palpes blanchatres , de quatre articles; meso- sternum, hanches et dessous des quatre pattes antérieures d’ un brun luisant, dessus des mêmes pattes d'un brun noir; pattes postérieures d’un blane pur, sauf les deux tiers proximaux des fémurs, les deux extrémités du tibia, le métatarse et les deux extrémités des trois articles suivants, qui sont noirs ; les deux articles basaux des an- tennes sont noirs: chez le male, les articles suivants ont une nodo- site basale qui est d'un brun noir et un peu transversale et une nodosité distale d’un jaune brunatre comme les cols et ovoïdale ; col de la nodosité basale égalant la nodosité distale, dont le col est à peine plus court; trois verticilles de filets arqués et deux de soies, dernier article termine par un stylet; chez la femelle, l'extrémité des cols et la nodosité basale des articles est brun noir, la nodosité distale et le col sauf l'extrémité sont d’ un jaune bunâtre, chaque article du flagellum est allongé et fortement rétréci en dessous du milieu, avec deux verticilles de filets arqués dont le supérieur a des boucles irrégulières, dont les plus grandes sont doubles des plus pe: tites ; col égalant les trois quarts Ge V article. Ailes d’ un blanc jaunâtre , y compris le bord costal et les autres nervures, sauf les endroits où elles touchent une des taches alaires ; celles-ci sont sub- cireulatres, d’ un brun noir et au nombre de sept, dont six forment deux rangées transversales de trois taches, la rangée distale aboutit à l'extrémité du rameau supérieur de la posticale, la rangée proximale traverse le ramean inférieur de la posticale, la tache supérieure de chacune de ces rangées est située entre Je bord antérieur et le en- bitus ; la 2° de la rangée proximale se prolonge partois le long du 'ameau supérieur jusq à la 3° tache de la rangée distale ; la septième tache est sur le milieu de Ja tige de la posticale ; on voit en outre parfois un point noir à VP éxtrémité du cubitus ; rameau supérieur de la posticale relevé à sa base, fortement arqué. Crochets tarsaux sim- ples, à peine plus longs que lPempodium. Pince brunatre, ayant la conformation ordinaire. Oviducte à peine protractile, les lamelles su- 222 J. J. KIEFFER périeures lancéolées. L. 1,6 mm. — La nymphe est nue, avec des spinules dorsales ; stigmates thoraciques gréles, longs, arqués ; soies cervicales longues. Les œufs sont blanes, faiblement fusiformes, trois fois aussi longs que gros. Les larves d’un rouge vif se trouvaient sous l écorce d’un Hêtre, parmi les détritus formés par les larves de Cryphalus fagi. — Bitche. 2. L. cruenta Kieff. oY. D'un rouge de sang; thorax avec trois bandes brunes con- fluentes ou tout le mesonotum brun; les quatre pattes antérieures d’ un noir profond, les deux postérieures blanches , tiers proximal du fémur et toutes les articulations noirs ; balanciers blanes ; palpes clairs, de quatre articles ; articles basaux des antennes noirs ; les suivants, chez le male, ont une nodosité basale d’un noire brillant et globuleuse, et une nodosité distale d’ un jaune brillant et obovoi- dale, les deux cols jaunes, sauf l extrémité du second, ils atteignent les deux tiers ou les quatre cinquièmes de la longueur de la nodosité distale, sauf aux premiers articles où ils sont moins longs; trois verticilles de filets arqués et deux de soies; dernier article avec un prolongement guère plus long que gros; chez la femelle, les articles du flagellum, sauf les trois ou quatre derniers qui sont subeylindri- ques, sont fortement rétrécis avant le milieu, leur nodosité basale et l’extrémité du col de la nodosité distale sont d’un noir bril- lant, le reste de l’article est jaune brillant; col égalant les trois quarts de V article. Ailes blane jaunatre, avec neuf grandes taches confluentes , arrondies, brun noir, dont sept sont disposées comme chez l’ espèce précédente, la huitième se trouve sur 1’ extrémité du cubitus , la neuvième sur le bord postérieur, entre la huitième et l'extrémité du rameau supérieur de la posticale, elle est con- fluente avec la seconde tache de la rangée distale, tandis que la ta- che inférieure de la rangée distale longe le rameau supérieur jusqu’ à la seconde tache de la rangée proximale ; rameau supérieur de la posticale relevé à sa base et fortement arqué, Il’ inférieur courbé presque à angle droit. Crochets tarsaux simples, à peine plus longs que I’ empodium. Abdomen avec une tache dorsale sombre en avant. Pince d’ un jaune brunatie, conformée comme d’ordinaire. Oviducte guère plus long que gros, avec deux lamelles et un petit lobe sur Je dessous. L. 1,8-2 mm. — Nymphe renfermé dans une enveloppe CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DES CÉCIDOMYIES 225 brune, ne recouvrant pas le tête; armure frontale aiguë et assez forte ; stigmates thoraciques gréles, longs, gros; soies cervicales très longues. Les larves rouges vivent sous l écorce de Hètre, prédatrices de Winnertzia. — Bitche. 3. L. alternans Kieff. o. Rouge vif; mesonotum et scutellum ardoisés, balanciers jaunes, palpes blanchatres, de quatre articles, pattes noires, les deux postérieures ont 1 extremite du fémur, le tibia sauf les deux bouts, les articles tarsaux 2 a 4 sauf les deux bouts et le 5° blanc pur; les deux premiers articles antennaires et la nodosité basale des ar- ticles du flagellum noirs, nodosité distale et les cols jaunes. ; occiput noir; mesonotum et scutellum cendrés , balanciers jaunes. Nodosité basale des articles du flagellum un peu transversale, avec un col aussi long que la nodosité distale, celle-ci ovoidale, avec un col à peine plus court qu’ elle, trois verticilles de filets arqués réguliers, V intermediaire plus court que les autres. Ailes blanches, bord costal et cils d’un blane pur, sauf aux taches ; nervures jaunes; taches noires, non irrisées, la plus grande va du cubitus jusq ’au bord po- stérieur et s’ étend depuis le milieu de la tige de la posticale jusqu’ a V extrémité du rameau inférieur, elle renferme une tache centrale x blanche ; la seconde tache, reliée à la première, mais moins erande Di ? > b) est subtriangulaire, renferme la moitié distale du rameau supérieur et atteint presque le cubitus; trois petites taches circulaires se trou- vent entre le cubitus et la costale, la 1° sur V extrémité du radius confluente avec la grande tache, la seconde au tiers distal de l aile, la 3° à V extrémité du cubitus ; rameau inférieur de la posticale con- tinuant Ja direction de la tige, le supérieur fortement arqué, relevé à sa base. Pince brunätre, conformée comme d’ ordinaire ; lamelle, inférieure munie à V extrémité de deux longues soies divergentes , les deux lamelles blanc jaunätre. L. 1,8 mm. — Larves rouges, pa- ‘asites de larves de Winnertzia dans le bois pourri. Bitche. 4. L. lineata Kieff. 9. Cet insecte que j’ avais primitivement pris pour type d un nouveau genre (Hemidiplosis) , diffère des précédents par les palpes qui se composent de trois articles, sans palpigére distinct. Rouge ; antennes d'un brun clair, extrémité des cols et nodosité basale des 224. J. J. Kısr rer articles noires ; thorax et dessus du premier segment abdominal bruns; balanciers, hanches et pattes blanes, partie dorsale des femurs noi- râtre ; abdomen pare ourn de chaque côté par une ligne longitudinale d'un noir profond et formée par une pilosité noire, dense et assez longue. Articles du flagellum, sauf le dernier, fortement rétrécis avant le milieu, un peu plus courts que leur col, dernier article sans appendice. Aile blanche comme les nervures, sauf les parties situées dans les taches ; celles-ci sont d’ un noir bleu; au tiers distal de Vaile se trouve une bande transversale, étroite, sinueuse, réunissant le bord antérieur à l'extrémité du rameau supérieur de la posticale, elle est rattachée à une tache moins sombre située sous 1 extrémité du cubitus ; les deux rameaux de la posticale traversent chacun une bande noir bleu; une petite tache se trouve sur le bord costal au milieu de la première nervure longitudinale et une autre est située vis-a-vis de celle-ci au bord postérieur de Vaile; cubitus droit, abou- tissant à la pointe alaire. Oviducte peu protractile, avec les lamelles ordinaires, L. 1,8 mm. — — Moeurs. — Obtenu de bois pourri habité par des larves de Lestremines. Bitehe. 2° Espèces à articles du flagellum concolores. 5. L. rosea Kieff. Q. Cette espèce (Hemidiplosis rosea) a, comme la précédente, des palpes de trois articles, dont le premier pourrait être pris pour le palpigere. Corps rosé, mesonotum brunâtre, antennes brunes, pattes blanches, articulations, métatarse et base du second article noirs, base de l'abdomen avec une tache noiratre. Articles du flagellum allongée et graduellement raccourcis, fortement rétrécis vers le milieu, sauf les trois derniers, col aussi long que V article, Aile d’ un blane jau- nâtre ; les taches, le cubitus depuis la transversale jusqu’ à la bande transversale et toute la posticale d’ un noir bleu; une mince bande transversale $ étend du bord antérieur au bord postérieur en abou- tissant à 1 extremité du rameau inférieur de la posticale, une grande tache oblique va de la pointe alaire jusqu’ au tiers inférieur de la bande; une autre tache traverse la bifurcation et tout le rameau in- férieur de la posticale ; deux petites taches sont situées l’une sur la 1° nervure longitudinale en arrière de la transversale, autre au bord postérieur près de la base alaire ; rameau supérieur de la po- ra way > CONTRIBUTION À LA CONNAISSANCE DES CÉCIDOMYIES 225 sticale fortement arqué relevé à sa base, l inférieur presque à angle droit. Crochets tarsaux simples, un peu plus longs que I’ empodium. Oviducte longuement protractile, blanchatre, avec deux lamelles poi- lues et un petit lobe. Oeufs blanes, en ellipse, trois fois aussi longs que gros. L. 1,5 mm. — Parasite de larves de Joannisia aurantiaca Kieff. dans du vieux bois de Hêtre. Bitche. 6. L. corticalis Kiett. O. Tête et thorax jaunes, abdomen d’un rouge vif, sans tache ; palpes blanchâtres, de quatre articles, antennes brunes à base claire, dessus du thorax brun, pattes blanches, le métatarse, le bout distal des articles suivants noirs. Articles du flagellum allongés, rétrécis au milieu, col aussi long que V article, un peu plus court aux derniers articles. Ailes blanches, tachetées de noir bleu, bord et cils blanes, sauf deux taches au bord antérieur et trois au bord postérieur sur les cils ; une bande transversale sinueuse va du bord antérieur jusqu? à l'extrémité du rameau inférieur de la posticale, où elle est réunie à une grande tache qui touche presque la pointe alaire ; les deux rameaux de la posticale parcourent chacun une bande de même couleur; deux x petites taches sont situées l’une à la nervure transversale jusqu’ a ’ extremite du radius, l'autre vis-a-vis de celle-ci au bord postérieur ; rameau supérieur de la posticale arqué, V inférieur à angle droit; nervures blanches sauf les. parties renfermées dans les taches, cubitus faiblement arqué distalement, aboutissant un peu en arrière de la pointe alaire. Oviducte médiocrement protractile, blanchâtre, premier article renflé, second cylindrique, avec les lamelles ordinaires. L. 1,5 mm. Oeufs blancs, eilipsoidaux , trois fois aussi longs que gros. — Larves rouges , prédatrices de celles de Rübsaamenia pectoralis, sur le vieux bois; on les trouve à une ou deux sous le cocon blanc qui recouvre la larve qui leur sert de victime. 7. L. pallidicornis Kieff. 9. Rouge; antennes entièrement pales, mesonotum avec trois bandes brunes dont la médiane ne depasse pas le milieu, les late- ] | ) rales atteignent presque le seutellum ; pattes jaune clair en entier ; milieu de la poitrine brun. Articles du flagellum allongés, assez for- tement rétrécis avant le milieu, sauf les quatre derniers, graduellement raccourcis, col d’abord égal à l’article, puis atteignant les deux tiers 15 226 J. J. KiRFFER de l'article. Ailes jaunatres, avec des taches d’ un violet foncé, dont la plus grande occupe le quart distal de l'aile mais sans toucher le bord alaire et forme un are ouvert proximalement ; une tache carrée située à l’extrémité du radius, réunit Ja costale au cubitus, une ta- che semblable se trouve entre celle-ci et la bifureation de la posticale, dont les deux rameaux parconrent chacun ‘ne bande de même cou- leur ; une autre tache se voit au bord postérieur vis-à-vis de la ner- vure transversale ; cubitus droit, aboutissant à la pointe alaire, les deux rameaux de la posticale arqués. Oviduete tres court, blanchatre, avec les lamelles ordinaires. L. 1,8 mm. — Oeuf blane jaunatre, sub- cylindrique. Larves dans les fleurs gonflées de Trifolium me- dium, prédatrices des larves de Dasyneura floseulorum Kieft.— Bitche. 8. L. fratricida Kieft. cf. Blane; antennes, brunätres, mesonotum avec trois bandes brunes, thorax blane jaunätre, base de P abdomen rougeatre, pattes blanchätres. Ailes d’ un blane de lait , avec des taches noires dont la plus petite sur le bord costal, à l'extrémité du radius, la plus grande est transversale et $ étend du milieu du bord costal, jusqu? au delà du eubitus; une troisième forme un are distal allant du bord antérieur au bord postérieur, ouvert distalement où il laisse un mi- nime espace libre à l'extrémité du cubitus ; la quatrième tache unit la moitié distale du rameau antérieur de la posticale au bord posté- rieur. L. 0,8 mm., antennes longues de 1,10 mm. — Larves prédatrices de celles de Mycodiplosis tremulae. Bitche. > 9. L. chrysanthemi n. sp. ©. Rouge vif; tete jaune, antennes brunes, trois bandes du me- sonotum cendrées, la médiane raccourcie en arrière, pattes blanches, base de l'abdomen avec une tache noirätre. Articles du flagellum al- longés , graduellement raccourcis, rétrécis avant le milieu sauf les trois derniers, col égalant presque P article, sauf aux articles distaux où il atteint les deux tiers, dernier article Sans appendice, le verti- cille inférieur de filets arqués forme un filet appliqué et sinueux, le supérieur a des boucles très courtes, un filet longitudinal relie les deux. Ailes blanches, avec des taches noires, dont trois forment en- semble un are, lune est située à l'extrémité du radius et va du bord alaire au eubitus, l’autre du cubitus à la posticale, la troisième bo bo I CONTRIBUTION À LA CONNAISSANCE DES CÉCIDOMYIES entoure le rameau inférieur de la posticale jusqu’ au bord postérieur ; trois autres taches forment à l'extrémité de V aile un are ouvert distalement et ne laissant libre q’ un minime espace à 1 extrémité du eubitus, cet are s'étend de l'extrémité du rameau antérieur de la posticale jusqu’ au bord antérieur à égale distance de l'embouchure du radius et de celle du cubitus, celui-ci droit, aboutissant à peine avant la pointe alaire; nervures et cils blancs sauf les parties en communication avec les taches. Oviducte non protractile, les lamelles blanchâtres. L. 2 mm. — Larves prédatrices de celles de Contarinia chrysanthemi Kieff. Bitche. 10. L. inclusae Kieff, Le verticille supérieur de filets arqués chez la femelle est formé de boucles très courtes et écartés, V inférieur est formé par un filet sinueux, uu filet longitudinal relie les deux. Chez le mâle, les trois verticilles de filets arqués ont les boucles presque égales. 11. L. inermis n. sp. œ. Rouge vif; antennes brun noir, balanciers blancs, pattes blanc jaunâtre, métatarse, extrémité des articles suivants, dessus des fémurs et du second article tarsal noirs. Palpes de quatre articles dont le premier est court ainsi que le second et n° est peut-être que le palpigère. Articles du flagellum à nodosité basale globuleuse, la distale allongée, piriforme, faiblement rétrécie avant le milieu, col égalant presque la nodosité distale, article terminal avec un prolon- gement pas plus long que gros. Ailes blanchatres, à taches noires dont la plus grande est située au tiers distal et forme une bande transversale qui s'étend du bord antérieur jusqu’ au tiers distal du rameau supérieur de Ja posticale, à cet endroit elle est réunie à une tache qui remonte obliquement jusqu’ à l'extrémité du cubitus; une bande longitudinale renferme la tige de la posticale et se bifurque en suivant les deux rameaux de la posticale; une petite tache est située sur la transversale, cubitus bordé de noir depuis la tran- sversale jusqu’ à la grande tache distale. Pince comme d’ ordinaire, sauf que la partie basale des forcipules est dépourvue de lobe trian- gulaire à sa base, où elle offre une proéminence obtuse et à peine distinete. L. 1,5 mm. — De bois pourri habité par d’ autres larves de Cécidomyies. Bitche. 228 J. J. KIKEFER 12. L. miastoris n. sp. 9. Rouge; antennes brunes, pattes blanchätres. Palpes de quatre articles. Articles du flagellum allongés, graduellement raccourcis, fai blement rétrécis avant le milieu, les trois derniers sans rétrécissement, col à peine plus court que V article, le dernier article sans appendice, les deux verticilles de filets arqués sont réunis par un filet longitu- dinal, le supérieur est formé de boucies courtes et un peu irrégu- lières, I’ inférieur forme un filet en anneau et faiblement sinueux, Ailes jaunâtres, avec de grandes taches noires dont une occupe le quart cistal en laissant libres une petite bande parcourue par 1 extre- mité du eubitus et un grand espace au bord postérieur, également distant du eubitus et du rameau antérieur de la posticale ; une se- conde tache parcourt le rameau antérieur de la posticale et est con- fluente avec une grande tache qui remonte obliquement jusqu’ au ra- dius dont elle occupe la moitié distale, elle se prolonge jusqu’ à la tache distale par un étroite bande parcourue par le cubitus ; une dernière tache occupe 1 espace compris entre la posticale jusqu’ au rameau inférieur et le bord postérieur de l'aile, elle laisse libre un grand espace subeirenlaire; cubitus droit, aboutissant à la pointe alaire, rameau antérieur de la posticale relevé à sa base. Crochets tarsaux simples, un peu plus longs que l'empodium. Oviduete un peu protractile, lamelles avec de longs poils. L. 1,5 mm. — Larves prédatrices de celles de Miastor. Bitche. Coprodiplosis Kiett. 1. C. tetrachætus n. sp. JT. Rouge; antennes brunes, dessus du thorax et tache à la base de I’ abdomen sombres, pattes blanchätres. Palpes de quatre articles dont le premier et le troisième sont courts. Nodosité basale des ar- ticles du flagellum subglobuleuse, à col à peine plus court qu’ elle proximalement, aussi long ou plus long qu’ elle distalement, nodosité distale piriforme, à peine rétrécie avant le milieu, à col un peu plus court qu’ elle; les trois verticilles de filets arqués sont réguliers ; article terminal sans prolongement. Cubitus aboutissant a la pointe alaire. Crochets tarsaux simples, à peine plus longs que V empodium, Pince gréle, conformée comme d'ordinaire ; article terminal des for- cipules glabre, muni à sa base, en dehors, de deux fortes soies juata- posées et plus de deux fois aussi longues que sa grosseur. L. 1,5 mm. Bitche. CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DES CÉCIDOMYIES 229 2, C. mirabilis Kiett. O. Orange ; flagellum, mesonotum, milieu de la poitrine et dessus des pattes bruns. Nodosité basale des articles du flagellum subglo- buleuse, avec un eol aussi long que la nodosité distale, celle-ci pi- riforme, avec un col plus long qu’ elle; trois verticilles de filets ar- qués. Cubitus droit, aboutissant à la pointe alaire ; rameau antérieur de Ja posticale fortement relevé à sa base. Les deux forcipules ont les articles basaux parallèles Pun à l'autre, convexes par en bas, V extrémité dirigée par en haut, articles terminaux recourbés par dessus les basaux et presque deux fois aussi longs qu'eux, arqués et divergents. L. 1 mm. — Bitche. Lamprodiplosis n. g. Ce genre differe de Coprodiplosis par V empodium qui est très petit et la larve qui a une spatule. Le type est Lestodiplosis ? rho - palothrix Kieff. Acaroletes n. e. d. Palpes de quatre articles. Les deux premiers articles du fla- gellum non connés, nodosité basale globuleuse, la distale piriforme, cols peu longs, trois verticilles de filets arqués. Cubitus aboutissant à peine avant la pointe alaire. Crochets tarsaux bifides, un peu plus longs que 1 empodium. Pince comme chez Lestodiplosis sauf que la lamelle inférieure est découpée en are à 1 extrémité. Larve a tête courte, antennes longues et pointues ; spatule grêle, bilobée ; corps lisse, papilles dorsale grosses, avec une sole courte, segment anal comme chez Mycodiplosis. Type: Arthrocnodax tetranyehi Kieff. Trichodiplosis n. g. Ce genre est fondé sur Clinodiplosis caricis Kietf., dont la larve se distingue de toutes les Diplosines par les poils dressés et denses qui recouvrent les côtés des segments, par la confirmation des pa- pilles dorsales et terminales ainsi que des verrues spiniformes et par les rangées dorsales d’ appendices bispinuleux. Doxcdiplosis picridis Kieff. TE Palpes de quatre articles, sans compter le palpigère ; an- tennes du mâle à articles du flagellum formés par deux nodosités subglobuleuses, la basale avec un verticelle de filets arqués, la distale 230 J. J. KIEFFER avec deux. Chez la femelle, les articles du flagellum sont allongés, subeylindriques , Je premier seulement d’un tiers plus long que le second, retreeis, au moins deux fois aussi longs que gros, col des articles 1-3 égalant le quart, les suivants le tiers de lV’ article, le dernier article plus long que 1 avant dernier, avec un petit prolon gement. Ailes de la femelle d'un noir bleu, avec deux espaces blan chätres, l’un situé entre les deux rameaux de la posticale et se pro- longeant en travers du rameau supérieur jusqu’ au cubitus, l’autre, parallèle au premier, va du bord postérieur jusqu’ au cubitus en tra- versant le milieu du pétiole de la posticale. Crochets tarsaux simples, égalant I’ empodium. Pince du male comme chez Contarinia. Oviducte très protractile, aciculé, strié en long, pièce terminale imparfaitement bifide, avec de courtes soies dressées. D’ un jaune blanchätre, partie dorsale des pattes noire, dessus et dessous de l'abdomen avec de larges bandes transversales brunes. L. 2 mm. Oeuf six fois aussi long que gros, quatre fois aussi long que son pédicelle. Larves dans des déformations de Picris hieraeioides. — Lorraine. Harmandia (?) pustulans Kieff. Larve d’un jaune de soufre, puis rouge. Corps lisse, sauf les côtés des segments thoraciques et abdominaux et tout le dessus du seg ment anal, qui sont verruqueux. Papilles dorsales et latérales munies d’une courte soie, Papilles terminales comme chez Contarinia. Pa- pilles sternales, pleurales, ventrales et anales inermes et réparties comme d'ordinaire. Verrnes spiniformes situées seulement sur le des- sous. Spatule jaune, très élargie en avant, les deux lobes transversaux. Cette larve vit solitaire dans une minime galle en pustule, sur Populus tremula L.; cette galle mesure 3 mm.; elle traverse la feuille et ressort faiblement sur les deux surfaces; ouverture cireu- laire située sur le dessous, rarement sur le dessus. Contarinia viburni n. sp. oY. Vitellin; pattes, dessus et dessous du thorax, larges bandes transversales dorsales et ventrales sur abdomen ainsi que tout le dessus des deux derniers segments, bruns, flagellum brunätre. Palpes de quatre articles graduellement plus longs. Poils de V oceiput et du mesonotum longs et munis de quelques dents écartées lune de l autre. Chez la femelle, le premier aitiele du flagellum est rétréci an x CONTRIBUTION À LA CONNAISSANCE DES ÜBCIDOMYIES 231 milieu, distinetement plus long que le troisième, qui est le plus petit ; quatriéme et cinquiéme a peine plus longs que le troisieme, les sui- vants graduellement plus longs, 3-12 cylindriques, col transversal , subnul aux premiers articles, le dernier article avec un petit pro- longement obtus. Cubitus droit, aboutissant à la pointe alaire. Cro- chets, empodium, pince et oviducte comme d'ordinaire. Oeufs cinq fois aussi longs que gros, avec un pédicule aussi long qu’ eux. L. 1,5- 2 mm. La larve est lisse, d’un jaune de soufre et douée de la faculté de sauter. Moitié terminale du dessus du segment anal finement gra- nulée. Papilles dorsales et latérales dépourvues de soie (chez lonice- rarum elles ont une soie très distincte). Lobes de la spatule obtus et séparés par une incision arquèe. Ces larves vivent dans les fleurs gonflées de Viburnum Lantana et V. Opulus; la méta- morphose a lieu en terre. Bitche. Orseoliella n. g. Ce genre diffère de Orseolia par les palpes de quatre articles et les articles du flagellum de la femelle qui ont cinq verticilles de filets arqués. Type : Orseolia javanica Kieft. Isobremia n. g. Ce genre a comme type Bremia sonchi Kieff. Clinodiplosis nidorum n. sp. ©. D'un jaune très pâle; vertex, flagellum et pattes assombris. Yeux contluents. Palpes de quatre articles dont les deux derniers longs. Articles du flagellum allongés, eylindriques, plus de trois fois aussi longs que gros, les deux premiers connés, le premier à peine plus long que le second, verticilles de filets arqués appliqués comme chez Dasyneura, poils arqués, robustes, non en verticilles mais occupant toute la sur- face de l'article, cols plus longs que la moitié d’ un article sauf ceux des deux premiers articles, le dernier article avec un stylet pubescent. Ailes larges, bord antérieur poilu ; eubitus arqué, aboutissant en ar- rière de la pointe alaire, costale interrompue à cet endroit, transver- sale aboutissant avant le milieu du radius, rameau antérieur de la posticale continuant la direction de la tige, rameau inférieur presque ‚232 J. J. KIEFFER à angle droit. Pattes poilues, crochets tarsaux plus de deux fois aussi longs que V empodium, courbés presque à angle droit au milieu, ceux des quatre pattes antérieures bifides , les deux postérieurs simples. Oviduete assez longuement proéminent, second article deux fois aussi long que gros, replié sur le dos de V’ insecte ; les deux lamelles poi- lues, presque trois fois aussi longues que larges. L. 2,2 mm. — Ob- tenu par M. le Dr. TOLG de nids d’ oiseaux. Autriche, Camptodiplosis n. &. Ce genre diffère de Mycodiplosis par les verticilles de filets arqués qui, chez la femelle, se composent de boucles très courtes, tandis que chez Mycodiplosis ces verticilles sont appliqués et conformés com. me chez Dasyneura. Male inconnu. Larve douée de la faculté de sauter, Type: Mycodiplosis boleti Kieff. Lasiodiplosis n. nov. Lepidodiplosis Kieff. (Neue Gallmücken-Gattungen, Bitsch 1912, p. 1) est à changer en Lastodiplosis, ce nom ayant été employé peu auparavant pour designer un autre genre. Type: homotomus Kieff. Myricomyia longipalpis n. sp. 7. Proche de M. mediterranea, avec lequel il était confondu jusqu’ à présent mais en différant par les caractères suivants : Palpes longs, premier article le plus long, les deux suivants deux à trois fois aussi longs que gros; chez M. mediterranea les palpes sont courts, les trois articles subégaux, pas deux fois aussi longs que gros. Der- nier article antennaire avec un petit prolongement obtus, qui manque chez M. mediterranea. Cubitus droit, rameau inférieur de la posticale formant avec la tige, un angle un peu obtus, chez mediterranea le cubitus est faiblement arqué distalement et le rameau inférieur de la posticale forme avec la tige, un angle droit. Crochets tarsaux at- teignant les deux tiers de V empodium, chez mediterranea ils atteig- nent les trois quarts. — Portugal, de galles d’ Erica. Collinia n. g. Ce nouveau genre, dédié au Diptérologiste anglais, M. J. E. COLLIN, offre les caractères suivants: ©. Palpes courts, composés de quatre articles, Sans compter le palpigere. Second article antennaire CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DES CÉCIDOMYIES 233 de moitié plus long que gros ; articles du flagellum cylindriques, sans col, avec deux verticilles de filets arqués appliqués comme chez Da- syneura et reliés de chaque còté par un filet longitudinal, verticilles de poils peu longs, le premier article conné avec le second et à peine plus long que lui, celui-ci plus de deux fois aussi long que gros, 3 à 6 deux fois aussi longs que gros, les suivants brisés. Cubitus arqué, aboutissant à la pointe alaire où à peine en avant; bord costal poilu. Crochets de tous les tarses bifides, arqués presque à angle droit ; empodium rudimentaire. Oviducte aussi long ou plus long que F abdomen, glabre, avec deux lamelles un pen arquées à la base, concaves en dedans et se touchant par leur bord supérieur. Le type est: C. acaciae n. sp. Y. Brun clair; flagellum et pattes brunätres, abdomen blanc bru- natre. Ailes assez larges, transversale indistincte, ramean antérieur de la posticale relevé a la base, rameau postérieur formant presque un angle droit avec la tige. Pattes poilues, L. 2,5 mm. Obtenu de galles sur Acacia vera, en Egypte. (Type au British Museum de Londres). Schizodiplosis n. g. Differe des autres Diplosariae par la forme de I’ oviducte. Type : Clinodiplosis floralis Kieff. Prosepidosis n. &. IT. Palpes de quatre articles. Antennes de 16 articles, ceux du flagellum sont subeylindriques, allongés, graduellement raccourcis , avec deux verticilles de filets arqués et appliqués comme chez Dasy- neura, reJiés par un filet longitudinal; trois verticilles de poils, dont le supérieur est parallele au col et atteint l’article suivant, V inter - médiaire très long et étalé, tous deux ont au dessus de la base de chaque poil une proéminence semieireulaire, inférieur court et peu écarté ; cols plus longs que les articles, nul an dernier article. Cu- bitas arqué, aboutissant en arrière de la pointe alaire ; racine supé- rieure continuant la direction du eubitus. l inférieure faiblement ar- quée à la base. Crochets tarsaux bifides, plus de deux fois aussi longs que Vempodium. Article terminal des forcipules gros, court, guère plus long que gros, arqué, un peu moins large à la base qu’ à l ex- trémité qui est tronquée et bordée de trois rangées de spinules noires, courtes, formant peigne, occupant tout le bord dorsal et encore un x = STAR TRES 234 f- J. KIEFFER 7 tiers du bord ventral; lamelles bilobées, stylet gros et dépassant les articles basaux. Le type est: P. pectinatus n. sp. Oo. Jaune; flagellum et pattes brunatres. L. 1,8 mm. — Bitche, Parepidosis n. g. T9. Yeux confluents. Palpes de quatre articles. Antennes de 16 articles chez le male, conformées comme dans le genre précédent ; de 13 articles chez la femelle, ceux du flagellum cylindriques, al- longés, col égalant la moitié, puis les trois quarts de V article , les deux verticilles de filets arqués comme chez Dasyneura. Nervation alaire du précédent. Crochets tarsaur simples, gros, arqués, empodium très petit. Article terminal des forcipules 2ros, arqué, ayant sa plus grande épaisseur au milieu, pubescent, parsemé de poils plus longs, subitement très aminei au tiers distal. Oviduete non protractile, le segment anal se prolonge de chaque côté en forme de lobe linéaire et brun, atteignant le bout distal des lamelles, celles-ci bi-articulées, beaucoup plus longues que les deux inférieures. Larve velue, plusieurs des papilles dorsales et latérales portent une soie brune, cylindrique, grosse et extrêmement longue; segment anal allongé, étroit, avec deux longs lobes divergents. Spatule à partie antérieure triangulaire. Type: venustus Winnertz. Epidosis Tolgi n. sp. SJ. D’ un jaune clair, nodosités des antennes brunes, pattes blan- châtres. Les trois derniers articles des palpes sont longs. Antennes de quinze articles; le premier du flagellum est deux fois aussi long que le second, presque aussi long que son col, les suivants subey- lindriques, deux fois aussi longs que gros, leur col presque deux fois aussi long qu’ un article, distalement un peu raccourci mais encore distinetement plus long que l'article; trois verticilles de poils qui sont conformés comme dans les deux genres précédents ; en dessous du milieu se trouve un verticille de filets arqués et appliqués, qui à l’aspect d’un filet à peine sinueux et formant anneau autour de l’article, le dernier article est presque deux fois aussi long que V avant-dernier, avec des poils disposés sans ordre, aminei au bout. Cubitus arqué, aboutissant en arrière de la pointe alaire, racine an- térieure continuant la direction du eubitus; rameau supérieur de la . posticale à peine relevé à sa base, rameau inférieur presque perpen- D li 4 OR VIT OT CR Raed. A tre è ee TIA £ “i = - EE x LR ee MEDIO ie PARO Ber! RER ua | - CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DES CECIDOMYIES 235 dieulaire. Crochets tarsaux bifides, égalant lV’ empodium ou à peine plus longs. Article basal des forcipules court et gros; article distal plus long que le basal, arqué, pubescent et parsemé de longs poils, sa moitié distale renflée en massue, les deux lamelles bilobées, wWat- teignant pas l’extrémité des articles basaux. L. 2,5 mm., antennes longues de 3,2 mm. — Obtenu par M.le Dr. TOLG de rameaux habités par des Xylophages. Autriche. Winnertziola n. g. Voisin de Winnertzia dont il diffère par les antennes qui sont de 13 articles dans les deux sexes, et par V empodium qui est très petit. Les ornements des articles du flagellum de la femelle different aussi de ceux de Winnertzia ; ils se composent de quatre soies grosses, presque appliquées, parallèles, incurvées au bout et atteignant pre- sque l'extrémité de l’article. Type: Winnertzia rubra Kieff. Aprionus myrmecophilus n. sp. Q. Palpes de quatre articles, dont le premier est fortement grossi. Yeux glabres. Antennes de 14 articles, ceux du flagellum presque coniques, graduellement amineis en un col gros et court, ornés d’ un verticille de quatre lamelles lancéolées et hyalines, dernier article plus petit, ellipsoidal, avee un appendice gros et obtus. Extrémité de la costale trois fois plus éloignée du cubitus que de la discoidale ; transversale égalant les deux tiers de la partie apicale du radius ; cubitus droit à partir de la transversale, aboutissant avant la pointe alaire, bifurcation de la posticale située sous la transversale, rameau inférieur formant un angle droit avec la tige, le supérieur presque droit, plus long que la tige. Métatarse antérieur plus long que les deux articles suivants réunis ; crochets tarsaux simples, arqués for tement, sans empodium. Lamelles supérieures tri-articulées, V article terminal ovalaire; abdomen deux fois aussi long que le reste du corps, graduellement aminvi en arriére. Rouge ; flagellum brun ; dessus du thorax, mesosternum, taches latérales sur Je dessus et le dessous de abdomen et le tiers postérieur de V abdomen assombris, pattes > blanchätres. L. 2,3 mm. — Hote de Formica rufa en mai. — Bitche. Leptosyna quercicola n. noy. Leptosyna quercus Felt 1911 (non Kieffer 1904) est à changer en L. quercicola. 236 ZWEITER BEITRAG ZUR KENNTNIS ARKTISCHER UND RUSSISCHEN WEIDENGALLEN. Von AD. TOEPFFER, München. In dieser Zeitschrift XI (1912) S. 101-103 gab ich einen « Kleinen Beitrag zur Kenntnis arktischer Weidengallen »; von meinen Freun- den Herrn Pfarrer S. J. ENANDER in Lillherdal (Schweden), Herrn Dr. P. LACKSCHEWITZ in Libau (Russland), Herrn Dr. G. GENTNER, Assessor an der k. Agrikulturbot. Anstalt in München zuigegangene freundliche Sendungen sowie zwei Nummern des vom botanischen Museum der kaiserl. Akademie der Wissenschaften herausgegebenen Herbarium Florae Rossicae geben mir Veranlassung zu vorliegenden Mitteilungen. Da ich mehrfach auf genannten ersten Beitrag zuriickkomme , fahre ich um Wiederholungen zu vermeiden in der Reihenfolge der Nummern fort, die Arten der Wirtspflanzen sind alphabetisch geordnet. Salix aurita X livida Wimrn. forma sublivida Lackschew.—Curonia (Rossia balt.) leg. LACKSCH. — Herb. Fl. Ross. n. 2272. 11. Pontania Salicis Christ. Kugelige Gallen der Blattoberseite.—- cf. TOEPFFER, Salicol. Mitteil. 5 (1912) 236. — Neues Substrat. S. caprea L. 5? und 9 — Curonia (Ross. balt.) leg. LACKSCH. 12. Phytoptus spec. aut Aphis amenticola Kaltenb. Der Erzeuger dieser unter die sog. « Wirrzöpfe » fallenden Gebilde ist zweifelhaft ; KÜSTER, Die Gallen der Pflanzen (1911) giebt nur Läuse (Aphis) als Urheber an; andere Forscher wollen Phytopten als Erreger und Läuse nur als Einmieter betrachten. Von vorliegenden Gallen scheint die eine aus jungen männlichen (Staub-) Kätzchen hervorgegangen zu sein, obwohl vollkommen ausgebildete Antheren und Pollen tehlen ; sie bildet eine dicke, unregelmässig gelappte Wulst von 2,5 cm Durch- messer bei 2 em. Höhe , bei der in der gleichen Weise wie bei den sonst grösseren aus Laubtrieben hervorgegangenen Wirrzöpfen mehrere sonst hintereinander folgende Generationen von Blüten zu gleicher Zeit ausgetrieben sind und nun in diehtem, holzigem Gewirr bei- ARKTISCHER UND RUSSISCHEN WEIDENGALLEN 237 sammen liegen ; die jüngsten Kätzchen sind noch von den z. T. erhal- tenen Schuppen bedeckt; die weiter vorgeschrittenen zeigen teils lanzettliche, drüsig gezähnte laubblattartige Gebilde, teils eine ver- worrene Masse undefinierbarer Fäden und Bänder mit vereinzelten gestielten Bechern, wie sie bei androgynen Blütenständen speziell der forma pseudohermaphrodita (der beginnenden Umwandlung 5 Blüten in ©) aufzutreten pflegen und dieser Umstand veranlasst mich, diese Wirrzöpfe als aus 4 Blutenständen hervorgegangen anzunehmen. Sie entsprechen durchaus den von HIERONYMUS in Hieron. u. Pax, Herb. ceeidiol. n. 37 aus dem Harz ausgegebenen Exemplaren. 15. Die zweite, aus jungen ©. Kätzchen hervorgegangene, zeigt ähnliche Form, ist aber beiweitem zerrissener , stärker behaart und enthält vereinzelt ausgebildete in der Mehrzahl aber missbildete Fruchtknoten, deren Tragblätter erhalten aber viel schmaler gewor- den sind; Griffel und Narben fehlen in der Regel; auch hier ist Zweigsucht vorhanden, indem aus den ersten deformierten Blüten- ständen neue hervorgingen, «deren Fruchtknoten aber auf nur 0,5 mm grosse, kugelige, kahle Körper reduziert sind. S. caprea X daphnoides Kerner — Curonia (Rossia balt.) leg. LACKSCH. 14. Hriophyes spec. Cephaloneonartige Milbengalle der Blattober- seite, ca 3 mm gross, starkfilzig , oft kopfförmig auf diekem Stiel. Der Durchschnitt giebt sehr verschiedene Bilder: teils ist die In- nenfläche glatt, teils und oft sehr stark mit zitzenförmigen Emer- genzen besetzt, der Eingang ist stets dureh glatte Haare geschlossen ; im äusseren Aussehen den n. 3 beschriebenen gleichend ; von den a. a. O. genannten Riibsaamenschen Figuren passt keine zu unserer Galle. S. cinerea L. — Curonia (Ross. balt.) leg. LACKSCH. 15. Khabdophaga Salicis Schrank. Verholzte Sprosspitzengalle. S. cinerea nigricans Wimm. — (Ross. bor., Proy. Perm), in mon- tibus Ural ad lacum et pagum Schartasch, 5 km. procul oppido Jekatarinburg (ca 57° N., 62° O.) leg. ENANDER. 16. Pontania Salicis Christ. Gelb oder rot gefärbte Kugelgalle der Blattunterseite, nur an engbegrenzter Stelle der Blattspreite an- geheftet. 238 AD. TOEPFFER 17. Eriophyes spec. Gleiche Gallen, Wie die unter 3, 8, 9, 14 beschriebenen. 18. Pontania spec. Nach unten teils einfach umgeklappter, teils 5 ? locker eingerollter Blattrand. 19. Pilzgalle, schwarze oberseits elänzende Flecke durch Rhyti- Y 9 sma salicinum Fr. Vel. n. 5. S. cinerea X viminalis Wimm. — Sibiria, in oppido Tjumen (Prov. Tobolsk) in ripa amnis Tjurmenka (57° N., 65 O.) leg. ENAND. 20. Pontania vesicator Bremi. Wände der Blasengalle ausgewachsen papierdünn, teils von Blattfarbe, teils mit grösseren gelben Flecken ; der Bekleidung der Wirtsptlanze entsprechend ist die auf beiden Seiten gleichmässig hervortretende Galle oberseits schwach, unterseits stärker behaart. — Neues Substrat. 21. Eriophyes oder Phytoptus spec. Verdickte, knorpelige, ver- färbte Randrollung nach unten und dadurch bewirkte starke Krüm- mung des Blattes. S. dasyclados Wimm. subsp. S. baltica Lackschew. — Rossia bor., in sphagneto prope urbem Archangelsk. (64° N.) leg. LACKSCH. 22. Eriophyes spec. Gleichartig n. 3. 3. 9. 14., aber (vielleicht durch die derbere Struktur der Blätter) viel weniger zahlreich. S. glauca L. — Kola peninsula, Imandra, in declivibus montis crucis (ca 68° N.) leg. LACKSCH. 23. Dasyneura (Perrisia) iteobia Kieff.? -— Lockere Weidenrosen ; Blätter nur verkürzt und verbreitert, nicht schuppenartig, die Inneren schopfförmig heraustretend. Die Behaarung ist bei weitem schwächer, als die durch genannte Gallmücke anS. caprea und S. cinerea erregte Galle sie sonst zeigt, was jedoch auch in der gegen typische S. glauea auffallend sehwachen Behaarung der Wirtspflanze lie- gen kann. S. glauca X nigricans Wimm.—Kola peninsula, loco citato. leg. LACKSCH. 24. Eriophyes spec. — Die gleiche Galle, wie n, 3, 8, 9, 14. vel. auch TOEPFFER, Salic. exsice. n. 348, 348* und die Abbildung n. 350* fig. 1. — ARKTISCHER UND RUSSISCHEN WEIDENGALLEN 239 S. Lapponum L. — Rossia balt. Curonia, leg. LACKSCH. 25. Pontania pedunculi Hartig (Nematus bellus Zadd.) Kugelige oder aus der Kugelform verschobene filzige Gallen der Blattunter- Vel. TOEPFFER, Salicol. Mitteil. p. 110. seite S. pentandra L. — Rossia, Curonia, leg. LACKSCH. 26. Eriophyes spec. — Kahle, rote oder braune, unregelmässig geformte, meist rundliche, 1-2 mm grosse vielfach zu mehreren zu- sammenfliessende Knötchen der Blattoberseite, unten nicht hervortre- tend ; Innenseite teils mit verästelten, teils mit zitzenförmigen Emer- genzen, der Figur ©. bei HOUARD entsprechend ; Kammereingang verhältnismässig weit. Nb. Ein Pilz, Fusicladium spec. bewirkt Absterben und braun- oder schwarzwerden der Sprosspitzen ; tritt der Pilz an älteren Blättern auf, so bewirkt er Rollung der Blattrandes nach unten , was zu È Verwechselungen mit der durch verschiedene Pontania- Arten erzeugten Blattrollung Anlass geben kann. S. phylicifolia (bicolor) X viminalis forma subphylieifolia Enand. — Rossia ber. (Gub. Archangelsk.) Insula Supetschersky in flumine Pet- schora (67,°43' N, 52° 50' O) leg. Enand. 27. Pilzgallen durch Rhytisma salicinum Fr. — vel. n. 5. u. 19. S. purpurea Er Cur om ita (Ross. balt.) leg. LACKSCH. 28. Pontania vesicator Bremi. — Blasengallen der Blätter wie n.20. S. repens L. var. rosmarinifolia (L.) Wimm.— Rossia med., Ps kow. leg. ANDREJEW. — Herb. Flor. Ross. n. 2289": 29. Pontania collactanea Hartig. —- Feste einseitige Verdickung der Sprossachse, einkammerig, aus dem Holzkörper hervorgehend. S. sibirica L. forma (S. cinerea X rosmarinifolia Enand. in sched.) — Sibiria, Prov. Tobolsk. ad lacum Lipezcoe , 9,7 km. procul ab oppido Tjumen. leg. ENAND. 30 Eriophyes spec. probab. E. tetanothrie Nal. var. laevis Nal. (et. n. 1.) — Neues Substrat. S. triandra (amygdalina) L.—C uronia(Ross. balt.) leg. LACKSCH. 31. Eriophyes spec. an E. truncatus? — Enge, feste Blattrand- 240 Ap. TOBPEFER rollung nach oben, schwach gelblich gefärbt; nach KIEFFER soll Eriophyes truncatus Nal. der Urheber sein — Vgl. TOEPFFER, Salic. ÉXSIEC. Da 99. — —- Rossia, Polonia, Warschau, ad ripam fluminis Weischsel. leg. GENTNER. 51. Rhabdophaga heterobia H. Löw. — Die Gallmücke befällt in der ersten Generation die 5 Kätzchen , in der zweiten im Juli die Triebspitzen verschiedenen Weidenarten ; sind aber zu dieser Zeit ausnahmsweise 5 Kätzchen voranden (proleptische) , wie sie hier vom 14. Juli 1912 vorliegen, so bevorzugt die Mücke die Nektare der Kätz- chen als Nahrungsquelle für ihre Nachkommenschaft. MARCELLIA, Riv. Intern. di Cecidologia (Vol. XI, an. 1912) DIBLIOGRAFIA E RECENSIONI ZOOCECIDII Generalità, istologia, biologia, danni, rimedii, etc. 1. Cook Mel T. — Some Problems in Cecidology (Botanical Ga- zette v. 52, 1911, pp. 386-390). Accennato all importanza degli studii cecidologici e come essi sieno maggior- mente coltivati in Europa anziché in America, mostra quanto interesse presentino ai patologi, oltreeche ai botanici ed agli entomologi. Enumera infine alcuni dei più importanti quesiti riferibili alla cecidogenesi, e cioè : Perchè alcune Cocciniglie producono ipertrofie ed altre no? — Perchè talune Uredinee sono cecidogene ed altre aftini non lo sono? —- Chi ha potuto seguire il corso dell’ apparato boccale o del micelio attraverso i tessuti della pianta? — Chi ha risolto il rapporto chimico ed enzimatico che può esistere tra questi funghi e l’ ospite? — Sono gli zoocecidii conseguenza di una azione soltanto chimica, come lo sono forse i micocecidii ? — Qual parte può avere in tutto ciò lo stimolo mec- canico ? Etc. 2. Cotte J. — Un ennemi des cécidies: Polydrusus murinus Gylih. (Bull. Soc. Linn. de Provence 1911, pp. 146-148). Questo Coleottero rode o danneggia in vario modo le galle di Biorhiza pallida e quelle di una dsphondylia su Calyeotome spinosa. In quest’ ultima una sol volta vi fu notata anche Ja presenza di Polydrusus marginatus Steph. 3. Cotte J. — Remarques au sujet des zoocécidies et de leur origine (C..R. Soc. de Biologie, Marseille 1911, t. 71, pp. 737-739). La presente nota è dedicata ad aleune osservazioni d’ indole generale, intorno alla cecidogenesi, certo interessanti ma, parmi, troppo azzardate, allo stato attuale delle nostre cognizioni. L’ A. cioè, data I’ analogia tra i mico-e zoocecidii, la no- tevole frequenza di galle associate alla presenza di funghi simbiotici ritiene che la formazione di un gran numero di galle non possa attribuirsi al solo intervento del cecidozoo, giacchè si avrebbero degli effetti spesso sproporzionati alla causa. 1 ir MARCELLIA 4. Cotte J. — Origine entomophytique d’un grand nombre de pré- tendues zoocécidies (Ibidem, pp. 740-742). È quasi di complemento alla nota precedente. Egli chiarisce meglio la sua ipo- tesi, che cioè le galle sieno effetto, non del cecidozoo esclusivamente, ma di una associazione con un fungo, che egli chiama entomofitica. Speriamo che 1 egregio A. voglia in seguito portare alla sua opinione il suffragio dei fatti. 5. Dieckmann H. -— Einige Bemerkungen über die Galle von Ce- cidoses eremita (Deutsch. entomolog. Nationalbibliothek, II, nn. 17-21, 1911, pp. 156-164 con fig.). Notizie biologiche sul cecidozoo, produttore delle note galle sn Duvaua dependens, ed istologiche sulla struttura della galla. 6. Docters van Leeuwen-Reijnvaan W. und J. — Beiträge Zur Kenntniss der Gallen von Java. 3. Ueber die Entwicklung und Anatomie einiger Stengel-Markgallen und über Kallus (Rec. Travaux bot. Neerland. v. VIII, 1911, fase. I, pp. 1-56, con 6 fig. ed 1 tav. doppia). È un diligente studio intorno allo sviluppo ed all’ anatomia di varie galle can - linari e precisamonte di Stephania discolor Spr., prodotte da un Dittero, di Crotalaria Saltiana Andt. prodotte da un Lepidottero, Melothria perpusilla Cogn., Momordica charantiaL., Coccinea cordifolia Cogn., prodotte da Cecidomie, Nicotiana Tabaccum L. prodotte dal Lepi- dattero Lita solanella Boisd. I risultati di tali interessanti ricerche sono così rias- sunti dagli stessi AA. : 1. Die Gewebe der vier von uns untersuchten Markgallen entstehen alle dureh Weiterdifferenzierung der Zellen des jungen Stengels, ohne dass diese erst ein Kal- Jusähnliches Gewebe (Plastem) gebildet haben. 2. Bei der Stephania-Galle beruht die Vergrösserung des Stengels zuerst nur auf Zelldehnung, erst später kommt auch Zellvermehrung dazu. Bei der Ent- wicklung der anderen Gallen arbeiten beide Prozesse zu gleicher Zeit. 3. Diese Gallen bestehen zum grössten Teil aus parenchymatischen Geweben, die sich aus dem Marke, den Rindenzellen und Markstrahlen der infizierten Stengel entwickeln. 4. Bei der Stephania-Galle wird die Nahrung für die Larve von den ve- ränderten Markzellen geliefert, bei der Crotalaria-und beider Nieotiana- Galle entsteht ein echter Nahrungskallus. Die Larven der Cucurbitaceen-Gallen , Cecidomyiden, leben vom Myzel eines Pilzes, das die Kammerwand bekleidet. 5. In einem Fall entstanden in dem Bohrgang der Raupe der Nicotiana- r Galle hypertrophische Gewebe am unteren Teil und hyperplastische Gewebe am oberen ‘Teil. Die hypertrophierten Zelleu zeigten deutlich. getüpfelte Wände. | 6. Alle lebenden Elemente einer Pflanze sind im stande Kallus zu bilden. 7. Auf der Oberfläche der alten Ste ph a n i a-Gaïle entstehen Lentizellen, wie wir solche bei den normalen Pflanzen nicht auffinden konnten. | 8. Die Markgallen entwickeln sich fast immer radial um eine Symmetrieachse : BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI III A — m en = nur wenn zur Zeit der Infektion im Stengel eine ganz geschlossene Bastfaserscheide vorkommt, ohne bestimmte schwache Stellen, entsteht cine Galle, die eine Sym- metrieflache besitzt. 7. Doten S. B. and Frandsen P. — The Potato Eelworm (Nevada Agric. Exper. Station, Bull. n. 76, 1911, pp. e 2 fig.). Heterodera radicicola nei tuberi del Solanum tuberosum. 8. Fuchs Osk. — Beiträge zur Biologie des Riibennematoden, He- ‘terodera Schachtii (Ztsehr. f. Landi. Versuchw. in Oesterr., Jahrg. 14, 1911, p. 923). 9. Fulmek L. — Die Rübennematoden (Heterodera Schachtii Schm.), ihre Naturgeschichte und Bekämpfung (Landietsch. Monatsch., Jahrg. 4, 1911, p. 268). 10. Fulmek L. — Zum Auftreten der Halmfliege (Chlorops taeniopus Meig.) in Weizen (Oesterr. Agrar-Zeitg. n. 30, 1911, 9 pp. con u te): Gir: Bib]. X, 1911, n. 49. 11. Nemec B. — Die Riibennematoden (Oesterr.- Ungar. Ztschr. f. Zu- cherind.; Bd. 40, 1911, p. 422). Notizie in rapporto alle differenze citologiche esistenti wa le lesioni prodotte da Heterodera radicicola ed H. Schachtii, nella Barbabietola. [Cnfr. anche X, n. 57-58]. Sistematica, distribuzione geografica, galle nuove, etc. 12. Baenitz C. — Herbarium Dendrologicum (Breslau 1911, fase. 32.33). Contengono anche numerosi cecidii ed alenne anomalie dovute a cause inde- terminate. 13. Bayer Em. — Prispéoky k poznani ceskychhälek (Supplement pour servir à la connaisance des galles de la Bohême.) (Sbornik Klubn Pvirodovédeckéio v Praze [Catalogue du Club d histoire natu- relle & Prague] Prag, 1912 pp. 5-33). L’ ant. présente, en tchèque, le premier supplément à son oeuvre « Les Zoocécidies de la Bohême » publiée dans MARCELLIA, vol. IX. 1910. La liste contient les dates de 391 formes de galles, dont | auteur a constaté 191 comme iv MARCELLIA nouvelles pour le territoire du Royaume de Bohème. Dans l’ oeuvre de HOUARD manquent les 29 formes et substrats suivants, qu’ on doit regarder comme étant nouveaux : Nephrodinm eristatum Michx : Anthomyia signata Br. ; Picea excelsa f. pyramidalis robusta hort. ; Chermes abietis L. et Cnaphalodes strobilobius (Kalt.): Picea excel. f. viminalis hort: Cherm. abietis L., Picea nigra L.: Cnaphal. stro- bilobius, Picea sitchensis B. f. coerulea hort. Cherm. abietis; Picea alba L.: Cnaphal. strobilobius; Pic. alb. f. coerulea hort: Ch. abietis, Picea pungens Eng: Cherm. abietis, Picea Schrenkiana F.: Ch. abietis, Avena sativa L.: Chlarops taeniopus Meig. pleur. et acrocecid. de tig., Salix fragilis L.: Rhabdophaga rosaria H. L.), Salix gradi- folia Ser.: Rhabdoph. nervorum Kieff.. Salix purpurea x alba: Pontania proxima (Lep.), Salix purpurea >* Segnala V’ esistenza di Cynips calicis presso Poitiers, in una regione nella quale non era stata mai indicata la Quereus Cerris che ospita la generazione ses- suata. Pero, essendo state istituite diligenti ricerche a questo riguardo, si fini per trovare, non lungi degli individui galliferi di Q. pedunculata, anche la Q. Cerris in un pareo dei dintorni, probabilmente importatavi per ornamento, FITOCECIDII 43. Borcea |. — Deformations provoquées par ÆZrobasidium rhodo- dendri Cram. sur Rhododendron myrtifolium Sch. et Kotsch. (Ann. scientifiques Univers. de Jassy, t. 7, 1912, pp. 209- 210, con fig.). Queste galle furono raccolte nei monti Bucegi (Prahova) in Romania. Cobau Rob. — Cnfr. n. 19. 44. Jaccard Q. — Balais de sorcière chez V épicéa et leur dissémi- nation (Journ. forest. Suisse, an. 1911, 11 pp. con 2 tav.). XIV MARCELLIA 45. Kossowicz A. — Hinfithrung in die Agrikultumykologie. L: Bodenbakteriologie. (G. Borntraeger, Berlin 1912, con 47 fig.) Trovansi descritti e figurati dei grossi tubercoli radieali di Robinia Psen- dacacia. Massalongo C. — Cnfr. n. 38 46. Reed H. S. — The effect of the club root disease upon the ash constituents of the cabbage root (Phytopathology v. I, n. 5, 1911, pp. 159-165). Le radici infette da Plasmodiophora Brassicae contengono, in confronto delle radici sane, una maggior percentuale di calcio, magnesio, acido fosforico, acido sol- forico e specialmente di potassio. 47. Schellenberg H. C. — Uber Speicherrng von Reservestoffen in Pilzgallen (Verh. d. Schweiz. naturforsch. Gesellsch. 94. Jahres- 97 versamml. 1911, Bd. 1, P. 277). Osservazioni e ricerche sulle sostanze di riserva eontennte nei micocedii ed in modo particolare in quelli prodotti sulle foglie del Pero dalla Roestelia, appartenente al Gymnosporangium Sabinae. 48. Thomas Fr. — Die Verteilung der Gallen von Urophlyctis he- misphaerica Speg. auf der Nährpflanze Carum Carvi (Mitt. Thür. Bot. Ver. N. F., Heft XXIX, 1911, pp. 20-23). È uno studio il quale riguarda la localizzazione e la freqnenza sugli organi della pianta ospite delle galle di Urophlyctis hemisphaerica. La pianta ospite è il Carum Carvi dei dintorni di Ohrdruf in Germania. 49. Tobler-Wolff Gertr. — Ueber Synchytrium pyriforme Reinsch. (Ber. deutsch. bot. Ges. XXX, 1912, pp. 146-150, tab. IV). L’ A. fornisce dettagli sulla minuta struttura delle deformazioni e delle spore del parassita. Il materiale fu raccolto in Svizzera (Lago dei Quattro Cantoni); la pianta ospite è il muschio Anomodon viticulosus. BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XV ARGOMENTI AFFINI Teratologia 50. Andres H. -- Die Pirolaceae des Aschersonschen Herbariums (Verh. bot. Ver. Prov. Brandenb., Jahrg. 52, 1910, Berlin 1911, pp- 90-95). Con la deserizione di interessanti anomalie in specie del gen. Pirola. 51. Buscalioni L. e Muscatello F. -- Coerenze, sdoppiamento ed altre anomalie fogliari provocate dal Dacthylopius citri Sign. nella Parkinsonia aculeata L. (Malpighia, 1911, pp. 193-219). 52. Costerus J. C. and Smith J. J. — Studies in tropical Teratology (Ann. Jardin Bot. de Buitenzorg, v. 24, ser. IL v. 9, 1911, 2. P., con 5 tav.). 53. Figdor W. —- Übergangsbildungen von Pollen-zu Fruchtblättern bei Humulus japonicus Sieb. et Zuce. und deren Ursa- che (Anzeig. d. k. Akad. d. Wiss. Wien, Mathem. naturw. Kl. 1911, n. 11, pp. 203-204). a 54. Fries R. E. — En fasciered pelar-kakté (Svensk bot. Tidskr., Bd. 50; 1910, pp. 153-154). Cereus pasacana fasciato, nell’ Argentina sett. ST LI 5. Graebner P. — Riickschlagziichtungen des Maises. Vorl. Mitt. (Ber. deutsch. bot. Ges. XXX, 1912, pp. 4-10, con 2 tav.). Notizie preliminari su numerose anomalie fiorali di Zea Mays in rapporto alla posizione ed alle affinità sistematiche della pianta ospite. 56. Koenen O. — Botanische Merkwürdigkeiten (38. Jahresb. der.ivest Jil. Provinzialver. J. Wissenseh. u. Kunst. f. 1909-1910, Münster ESO. pp: CETO 57. Miyoshi M. — Botanische Studien aus den Tropen (Journ. of the College of Se. Imp. Univ. of Tokyo v, 28, 1, 1910, pp. 1-51, con 3 tav.). Vi si descrivono delle anomalie di Fieus Krishnae DC. e Stereulia alata Roxb. Xvi MARCELLIA 58. 59. 60. 61. 62 64. Paal Arpad -- Teratologiai megfigyelesek a Phaseolus (Mag. botan. lapok, Bd. 10, 1911, pp. 99-10 ; Botan. Közlemenyek, Bd. 10, 1911 pp. 35-38). Notizie teratologiche sul Fagiuolo. Rossi Ludwig — Beitriige zur Kenntnis der Pteridophyten Siid- kroatiens (Magyar. botanikai Lapok, Jahrg. 10, 1910, nn. 1-5, pp. 22-38). Mostruosità di Ceterach officinarum. Rubner Konr. — Einiges über die Hängezweige der Fichte (Mitt. d. bayer. botan. Gesellsch. e. Erforsch. d. heimisch. Flora Bd. 2, 1911, pp. 307-308). Solereder H. — Über Rückschlagserscheinungen an der astlosen Fichte des Erlanger botanischen Gartens und über die astlose Fichte überhaupt (Sitzb. d. physikal. med. Soz.: Erlangen, Bd. 42,1911, pp. 254-257). Stettner O.— Eine Monstrositätenbildung bei Mais (Wien. Land- wirtsch. Ztg., Jahr. 61, 1911, pp. 375-376). 3. Traverso G. B. — Alcune anomalie dei fiori ligulati di C hry - santhemum Leueanthemum L. (Bull. Soc. bot. it. 1911, pp. 254-256, con fig.). Winter — Uber Taraxacum vulgare Schz. mit vergrün- ten Blütenständen (Mitth. di thüring. bot. Ver. N. F., 25, 1911, p. 83). 5. Zimmermann Walt. -— Neue und kritische Beobachtungen an Orchidaceen Badens (Allg. bot. Ztschr. Jahrg. 16., 1910, pp. 110- 115, 129-134, 145.148, 170-172). Con Ja deserizione di numerose mostruosità in moltissime specie di Orchidee. A. TROTTER BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XVII ZOOCECIDII Generalità, istologia, biologia, danni, rimedii, etc. 66. Bessey E. A. — Root knot and its control (U. 8. Depart. of Agri- colt. Bureau of Plant Industry, Bull. n. 217, 1911, 89 pp. con 3 tavse 3 fig.) Ampio lavoro sulla biologia dell’ Heterodera radicicola e sui danni da essa prodotti. 67. Cecconi G. — La Rabdofaga distruttrice dei Salici in Italia (Boll. d. Labor. di Zool. della R. Sc. Sup. Agric. di Portici, 1912, pp. 320-331, con 3 fig. ed 1 tav.). Prendendo occasione dall’ esistenza della Rhabdophaga saliciperda Dut. a Verghe- reto in prov. di Firenze, sn Salix alba, ne descrive con molti dettagli la mor- fologia e biologia, dando noti e sui danni che essa produce e sul modo di limitarli. 68. Cobelli R. — I pronubi del Ficus Carica nel Trentino (Ztschr. f. wiss. Insektenbiolog. Bd. VIII, 1912, pp. 327-329). Accenna all’ esistenza nel Trentino del presunto pronubo Philotrypesis Caricae Hass. assieme a Blastophaga grossorum. 69. Cotte H. J. — Recherches sur les Galles de Provence (These de |’ Univers. de Paris, 1912, vol. ins di LII-240 pp. con 15 fig. ; anche in Bull. de la Société Philomatique de Paris, 1912). Lo studio delle galle della Provenza ha fornito all’ A., gia noto ai cecidologi per altre interessanti pubblicazioni, argomento per un ottimo lavoro, dal quale non solo ci è dato conoscere in larga misura (sono 796 numeri) i caratteri e la distri- buzione delle galle in questa interessante regione della Francia meridionale, ma altresì numerose novità, per la fanna o la flora cecidologica, e numerosissime osser- vazioni critiche che i cecidologi non potranno non leggere senza profitto. L’ introduzione, di 52 pag., è dedicata a varie considerazioni geografiche sulla flora e sulla fauna della Provenza, da ultimo ad aleune brevi osservazioni sulle galle e sulla cecidofauna in rapporto alla loro distribuzione geografica. A tale ri- guardo V A. ritiene, giustamente, che non tutte le galle abbiano il medesimo si- gnificato e perciò la medesima importanza geogratica, cosicchè egli ritiene oppor- tuno raggrupparle nel seguente modo : 1° Des cécidies sporadiques, ubiquistes, que l on trouve dans toute | Europe 2 XVIII MARCELLIA occidentale, ce qui implique une grande dispersion à la fois du support et du cé- cidozoaire ; 29 Des cécidies qui se trouvent sur des végétaux qui paraissent appartenir plutôt à la flore du centre de la France. Et il faut y joindre des cécidies dues à de animaux pour lesquels la Provence deit se trouver sur la limite vers le Sud de leur aire de dispersion et qui doivent appartenir plutôt à un climat plus continental que le nôtre ; 3° Des cécidies appartenant en propre à la flore méditerranéenne , soit parce que les cécidozoaires sont des espèces méditerranéennes. C’ est cette troisième ca- tégorie qui donne à la cécidofaune sa veritable caractéristique, et j’ estime que celle-ci doit être cherchée principalement dans la presence des cécidozoaires mé- diterranéens polyphages. A mesure que nous élevons sur le versant des montagnes on que nous remontons an Nord de la chaîne de la Nerte, les cécidies de la troisième catégorie deviennent de meins en moins nombreuses et cédent de plus en plus la place a celles de la deuxième. Enfin dans les régions froides nous trouverions une flore cécidologique se rattachant au climat alpin, aussi bien par la fanns que par la nature des espèces parasitées. Le nuove specie di cecidozoi contenute nell’ opera, sono le seguenti : Psectrosema provincialis Kieft., leggere ipertrofie dei ramoscelli di Tamarix eallıea. Janetiella Cottei Kiett., rigonfiamento dei ramoscelli di Genista candicans. Eriophyes albaespinae Cotte (nom. nud.), piccole bollosità ali’ ascella delle ner- vature di Crataegus monogyna. Eriophyes cupulariae Cotte (nom. nud.), fogiie terminali di Cupularia vi- scosa atrofiche ed affette da pilosismo. Eriophyes centaureae (Nal.) var. brerisetosa Cotte n. var. , pustole fogliari di Centaurea aspera. Eriophyes Coutieri Cotte, piccoli erinei lungo la costa e le nervature, sn Quer - CUS Ves. Tylenchus Darbouxi Cotte, ipertrofie caulinari di Thymus vulgaris. Neuroterus pustulifer Kiett., pustole fogliari discoidali di Quercus coccifera. Plagiotrochus pustularis Kietf., pustole fogliari subellittiche di Quereus Ilex. L’ egregio A., in più Inoghi del sno lavoro, mi fa V onore di ricordare, ma ta- lora anche di eriticare, qualcuna delle osservazioni eni mi hanno dato occasione le molte galle da me illustrate. Oltrepasserei i limiti di una semplice recensione se dovessi qui replicare alle osservazioni, infondate o non necessarie, ch’ egli talora mi muove, come ad esempio per le specie riferibili ai numeri 40, 63 122, 711, p. 117 Nota 2. Solo, a titolo di saggio, non posso lasciar passare inosservata 1 osservazione sua in rapporto alle galle della Cynips Mayri, ove dice che « elle a été considerée come galle carnivore par Trotter, affirmation combattne avec raison par Mattei » ! Francamente non valeva la pena che io avessi scritto su tale argomento due lunghe recensioni critiche, quando dovevo essere frainteso a tal segno da vedermi attribuire l’oggette stesso della mia critica! Che il signor Corre rilegga meglio le inie due recensioni in « Marcellia » II, 1903, n. 153 e IVI, 905, n. 43! "+ ¥ À BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI SCE 70. Cotte H. J: - Remarques au sujet de la eupule des Chénes et de ses ecailles (C. R. Soc: de Biol. Marseille t. 72, 1912, pp. 1107-1109). Avendo constatata 1’ accidentale formazione delle galle gemmiformi di Conta- rinia cocciferae sulle cupole di Quereus Ilex, è portato ad interpretare la eu- pula come un organo assile, e le squame, sul cui valore molto hanno discusso i morfologi, come delle vere foglie. 71. Crawford D. L. — A New Insect Pest (Trioza alacris FI.) (Mon. Bull. State Comms. Hort., Sacr., Cal., v. 1, 1912, pp. 86-87). 72. Dieckmann H. — Einige Bemerkungen über die Galle von Cecidosis eremita (Deutsch. Entomol. Nat.-Bibliothek. II, 1911, nn. 20-21, pp. 156-164, con fig.). È un breve studio, morfologico ed anatomico, di queste interessantissime galle della Duvaua dependens assai diffuse nelle regione Riograndense del Brasile. Vi sono ricordate e figurate anche le galle delle Psylla Duvauae ed una ipertrofia dei fusti a produttore ignoto. 73. Felt E. P. — Observations on the biology and food habits of the Cecidomyidae (Journ. of Econom. Entomol. I, 1908, 1, p. 18). 74. Froggatt — Wolly Aphis, or american blight (Schizoneura lani: gera Hausm.) (Agricult. Gaz. of N. S. Wales, 23, 1912, p. 520). 75. Hedicke — Beitriige zur Kenntnis der Cynipiden (Deutsch. En- tomol. Ztschr., 3., 1912, p. 303. — Entomol. Rundschau 29, 12, an. 1912, p._ 1). 76. Herrero Paul. Joaq. — Instrucciones para conocer y combatir la Cecidomyia destructor Say. (Madrid 1896, 32 pp. e 13 tav.). 7. Houser J. S. — The Goosberry Gall Midge or Bud Deformer (Journ. Econom. Entomol., v. 5, 1912, pp. 180-184, tav. 5-6). 8. Molliard M. — L’ azote et la chlorophylle dans les galles et les feuilles panachées (C. BR. Ac. d. Se. Paris, t. 152, 1912, pp. L’ A. dimostra come 1 azoto solubiie, rispetto all azoto totale, aumenti nelle galle, nei frutti e cosî pure nelle foglie variegate. In tutti questi casi si ha sempre scomparsa di clorofilla. MARCELLIA 79. Müller W. — Hymenopteren in Lipara-Gailen, mit besonderer 3erücksichtigung der Raubwespe Cemonus (Entomol, Rundschau, Jahre. 28, 1911, pp. 113-114, 205-2 Ui). E un interessante lavoro riguardante i parassiti delle galle della Lipara lucens 80. Müller — Beobachtungen an piidogenetischen Miastorlarven (Zoolog. Anzeig. 1912, pp. 172-176). Patch Ed. M. — Woolly Aphid migrating from Elm to Moun- tain Ash (Journ. Heonom. Entomol. 5., 1912, pp. 395 398, tav. 10). Patch Ed. M. — Pemphigus tessellata (acerifolii) on Alder and Maple (Bull. Maine Agric. Exper. Station, n. 195, 1911, pp. 244- 248, con 1 tav.). 83. Peklo Jarosl. — Über symbiotische Bakterien der Aphiden (Ber. d. deutsch. Bot. Gesellsch., 30, 1912, pp. 416-419). Si accenna all’ esistenza di Bacteri simbionti nel corpo della Schizoneura lanu- inosa, fenomeno già constatato in altri Rincoti. Quaintance A. L. — The Leaf Blister Mite (Eriophyes pyri Pag.) (U. S. Dep. of Agric. Bur. of Entomol. Circ. n. 154, 6 pp. e 4 fig.). 85. Rainer Art. — Einige Bemerkungen über die Familie der Gall wespen im allgemeinen, über die äussere Gestalt, den Bau und die Lebensweise der seltenen und wenig bekannten balia cul tellator im besonderen (Oesterr. Monatsschr. f F. grundleg. naturw. Unterrieht., Jahrg. 7., 1911, pp. 283-290). 86. Ravasini R. — Sul Ficus Carica (Archivio di Farmaco- gnosia, 1, 1912, Roma, pp. 1431). E una replica ad nn articolo del LONGO sullo stesso argomento. 87. Rixford G. P. — Fructification of the Fig by Blastophaga (Journ. Econom. Entomol. 5., 1912, pp. 349 355). ss. Ross Herm. —- Adventivblittchen auf Melastomaceenblättern, verursacht durch parasitisch lebende Älchen (Ber. deutsch. bot. Ges., Bd. 30, 1912, pp. 346-361, con 8 fig.). Contiene Ja minuta deserizione, morfologica ed istologica, di un nuovo tilen- cocecidio scoperto dall’ A. al Messico, presso Vera Cruz, sulle foglie di una Mela- BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XET stomacea, secondo ogni probabilità in Conostegia subhirsuta DC. Esso consiste in una singolare formazione, a spese delle nervature, di filloni più o me- no numerosi, più o meno agglomerati. Analoga produzione VA. segnala anche su Miconia sp. del Brasile. La memoria contiene poi anche varie interessanti os- servazioni sul significato morfologico di queste galle e sugli stimoli che possono aver influito sulla loro formazione. 89. Schmidt — Biologische Bemerkungen zu einigen gallenerzeu- gende Schmetterlingen (Societas Entomologica XVII, 1912, nn. 3-11, p. 25). 90. Taylor T. H. — Cabbage Top in Swedes (Univers. Leedes Bull, » DP oa, 1912, pp. 9-21,760n5 tavzed'11l fig.). Biologia della Contarinia Nasturtii Kielf., danni prodotti dalle larve, mezzi pre- ventivi e enrativi di lotta. Sistematica, distribuzione geografica, galle nuove etc. 91. Amundsen E. O.—Wistaria Gall Fly. Agromyza Schineri Gir. (Mon. Bull. State Comms. Hort. Sucr. California 1912 v. I, pp. 730-735, con 4 fig.). 92. Arias J. — Adiciones à la Fauna Dipterologica de Espana (Bol. R. Soc. espanola de Hist. nat. 1912, pp. 385-426). E il supplemento ad un lavoro più esteso pubblicato dall’ A., dal titolo Datos para el conocimiento de la distribucion geografica de los Dipteros de Espana (1. c. Me- morias, t. VII, 1912). Questo supplemento contiene un notevole elenco di Cecido- midei appartenenti al dominio faun stico della penisola iberica, in bnona parte tratti da pubblicazioni cecidologiche diverse. 95. Bagnall Rich LE New South African Thysanoptera Ann. of the South Afric. Mus. v. 5, Pt. 8, 1910, pp. 425-428, con fig.). Trovansi descritte le seguenti specie cecidogene : Anthothrips nigricornis e Pa- nurothrips candatus. 94. Baudys Ed. — Prispevek la poznani halek dolnorakouskyeh. (Supplément pour servir à la connaisance des galles de l'Autriche) (Acta Societatis Entomologicae Bohemiae, vol. IX, no. 5., p. 118- 120. — Prague 1912). L’ Aut. présente une liste des 24 formes de zoocécidies qu’ il a trouvées sur 21 espèces de plantes, près de Baden et Traiskirchen. Comme nouvelles il regarde : XXII MARCELLIA Eriophyidae (sp.), pl. fe. (= no S 59 dans V oeuvre de Hovuarp), sur Salix vitellina, et Tripetidae (sp.) dans la capitule florale dle Matricaria inodora. E. Bayer 95. Baudys Ed. — Chlorops strigula Fbr. na pyru. (Chl. strig. sur VAgropyrum repens). (Acta Locietatis Entomologicae Bo hemiae, vol. IX, no 3., p. 120-123, 4 fig. — Prague, 1912). Étude sur les cécidies que produisent les deux générations de Chl. strig. : La 1. génér. produit des feuilles rabougries et larges, pliées tout de suite an-dessus du col de la racine. Le fond de la cécidie est gonflé et contient une cavité avec une larve blanchätre. — La 2. génér. produit, au bout des tiges, des cécidies qui ressemblent à celles d’ Isosoma graminicola, formées de la gaine des feuilles, rabon- grie et élargie de sorte que toute la forme ressemble à un cigare, etant tout de même plus légère et plus molle, tandis que celle d’ Zsos. gr. est trés dure et fer- me. — Les formes décrites sont accompagnées de bons dessins. KE. Bayer 96. Bedel L. — Cécidie du Gymnetron erinaceum Bed. sur le V e - ronica spicata I. (Bull. Soc. Entomol. de Fr. 1912, pp. 390-391). Questo Curenlionide, già noto, produce una galla su Veronica spicata di cui solo ora ci è nota 1’ esistenza. Essa consiste in un debole rigonfiamento fn. siforme, uniloeulare, situato sull’ asse dell’ infiorescenza. 97. Beutenmüller W.-- The North American species of Dryophanta and their galls (Bull. Amer. Mus. of Nat. Hist., 30., 1911, p. 343, con 6 tav.). 98. Caillol H. et Quintaret G. — Coléopterocécidie nouvelle sur Thlaspi perfoliatum L. (Bull. Soc. Linnéenne de Provence ts 438912, ppre2 152 15): Le diligenti ricerche degli AA. (Cnfr. anche n. 139) hanno chiarita la biologia di un coleottero già noto e ci fanno al tempo stesso conoscere con precisione il pro- duttore di aleune ipertrofie caulinari di Thlaspi perfoliatum, già descritte da vari cecidologi ed attribuite a Ceuthorrhynchus sulcicollis Thoms (nee Gyll.) = pleurostigma, od a Cent. contractus Marsh. Trattasi invece, almeno per la Provenza, di Ceut. carinatus Gyll. (melanocyaneus Bohem.), ma è probabile che allo stesso co- leottero sieno da attribuirsi anche le galle segnalate su Thlaspi perfoliatum in altre regioni d’ Europa. 99. Dean W. H. — The Sorghum Mindge (Contarinia (Diplosis) sorghicola Coq.) (Bull. Dep. Agric. 1911, 24 pp. con 2 tav. e 12 fig.), BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXIII 100. De Stefani Perez T. — Una nuova Cecidomia, le larve di un Emittero e altri insetti della vite (Palermo 1912, tip. Fr. Lugara, 10 pp.) Ampelosucta illata n. gen. n. sp. (Cecidomyidae Epidosinae). Vive nelle an- frattuosità della corteccia di Vite, in prossimità del callo d’ innesto. In Sicilia. Non è però specie cecidogena. 101. Dé Stefani Perez T. — Alcune note su vari cecidii (Boll. R. Orto bot. e Giardino Coloniale, Palermo an. 11., 1912, fasc. 1-2, pp. 61-74 con 4 fig.). Comprende la descrizione di varie gaulle da agginugersi a quelle già note per la Sicilia, tra le quali alenne del tutto nuove ; come una particolare erinosi di Salvia Selarea ed tn elminboeveidio di Cynara Carduneulus. Vi si trova inoltre la deserizione di numerose galle esotiche dell’ Africa, America, Asia ete, e la segnalazione di alenne sovrapposizioni o conerescenze di cecidii apparte- nenti a due distinte Specie. 102. Dieckmann H. — Beitrag zur Kenntnis der Gallen Süd Lim- burgs (Tijdschrift v. Entomologie, 55, 1912, pp. 20-42). È una breve rassegna descrittiva di 100 zoocecidii, raccolti per lo più nei din- torni di Aalbek e Valkemburg in Olanda, disposte sistematicamente secondo Pordine delle famiglie vegetali a cuni sono ascrivibili. 103. Docters van Leeuwen W. — Sammlung von Niederliindiseh Ost-{ndischen Gallen (Semarang Java, 1912, Ser. I, n. 1-25). È una nuova Essiceata, destinata a farci cono-cere la ricca flora cecidologica delle Indie Orientali (specialmente Isola di Giava), alla cui conoscenza così tanto ha contri- buito PA. con numerose pubblicazioni apparse in questo Periodico, — Il formato della pubblicazione è di em. 32 % 21. Le galle, acenratamente preparate, sono fisse cen fettucce di carta, ingommata ad un doppio foglio del formato di em. 28 >< 18. Esse si suecedono secondo V ordine alfabetico del substrato. Le schede, manoscritte, portano le sole indicazioni riferibili al nome della pianta, e del cecidozoo, la lo- calità e I’ epoca. Ogni Serie è però accompagnata da un « Begleitwort » cioè da un opuscolo a stampa, contenente, nello stesso ordine progressivo, una breve illu- strazione morfologica e bibliografica del cecidio. Due tavole, in questa prima serie, sono destinate all’ Illustrazione delle particolarità morfologiche di alcuni dei più interessanti cecidii distribuiti. Le specie contenute in questa Prima Serie sono le seguenti : 1. Avicennia officinalis L., ditteroereidio fogliare. -- 2. Banhinia anguina Roxh., acarocecidio fogliare. — 3. Bridelia stipularis BI, dit- terocecidio fogiiare. — 4. Coccinia cordifolia, Cogn., ditterocecidio canli- nare. — 5. Commelina communis L., lepidotterocecidio caulinare (Aegeria uniformis Sn.) — 6. Cordia suaveolens Bl., acarocecidio fogliare ; 7. coleot- 4 , > ? XXIV MARCELLIA 4 terocecidio fogliare.—8. Eugenia malaccensis Lam., psillidocecidio fogliare. —9.Fieus ampelastL. psillidocecidio fogliare.—10. Fiens glomerata Roxb, var, elongata King., psillidoceeidio fogliare.—11. Glochidion obseurum Bl., acarocecidio fogliare ; 12 acarocecidio fogliare.—13. Hibiscus Rosa si- nensis L., coccidocecidio caulinare.—14. Indigofera trifoliata L., aca- rocecidio fogliare. — 15. Loranthus pentandrus L., lepidotterocecidio can- linare.—16. Mangifera indica L., ditterocecidio fogliare.—17. Millettia sericea W. et A., ditterocecidio fogliare ; 18. ditterocecidio fogliare. — 19. N e - phrolepis biserrata Schott., acarocecidio fogliare ; 20, acarocecidio foglia - re. — 21. Pluchea indica Less., ditterocecidio canlinare. — 22. Sesbania sericea DC., acarocecidio foghare. — 23. Smila x sp., thripsidocecidio foglia- re. — 24. Triumphetta rhomboidea Jack., erinosi dei germogli. — 25. Vitis trifolia L., ditteroceeidio caulinare (Asphondylia viticola Kieff.). 104. Edwards — Two Diptera (Cecidomyidae) new to Britain (Erto mologist s Monthl. Mag. n. 577, an. 1912, 156). 105. Essig E. O -- Aphididae of Southern California VIII. (Pomona Coll. Journ. of Entomol., v. 4, 1912, pp. 698-745, con fig.). L’ A. continua nella sua revisione monografica degli Afidi di California. La i Pemphigus ed altri generi affini.-- Per la VII. Serie veggasi Bibl. X n. 88. 106. Felt E. P. -- Hosts and Galls of American Gall Midges (Journ. Econom. Entomol., v. 4, 1911, pp. 451-475). 107. Felt E. P. — New Species of Gall Midges (Ibidem, pp. 476-454 , con 1 tig.). 108. Felt E. P. — New Species of Gall Midges (1bidem, pp. 546-559). 109. Felt E. P. — Three new Gall Midges (Journ. New York En- tomol. Soc., v. 19., 1911, pp. 190-193). Pare trattarsi di Cecidomie non galligene , ottenute da rami secchi di Fico nell’ America Centr. 110. Felt E. P. — New West Indian Gall Midges (Entomolog. News. 92, 1911, nn. 2-4, p. 173). 111. Felt E. P. — Lasiopterix Manihot n. sp. (Canadian Entomol. 44, 1912, n. 5; p. 144). 112. Felt E. P. — The identity of the better known Midge Galls (Ottawa Not. 25, 1912, pp. 164-167, 181-188). BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXV 113. Felt E. P. — Diarthronomyia californica n. sp. (Diptera, Itoni- dae) (Pomona Coll. Journ. of Entomol., v. 4, 1912, p. Produce una galla uniloculare nei germogli di Artemisia cal raccolta a Claremont in California e già descriita da C. F. STAHL (I. e. 192). lfornica, marzo 1912). 114. Fischer C. E. C. — Galles of Paracopium eingalense Walk. on Clerodendron phlomidis L. (Journ. Bombay nat. hist. Soc. Bd., 20, 1911, pp. 1169-1170). 115. Garcia Maceira Ant. -- Las agallas foliares de (Madrid 1911, 34 pp. e 4 tav.). los robles 116. Grevillius G. Y. u. Niessen J. — Zoocecidia et Cecidozoa im- primis provinciae Rhenanae (Lieferung VI, Nr. 126-150; Leipzig, O. Weigel 1912). Per il precedente fascicolo cfr. Bibl. IX n. 22. Le specie contennte sono le seguenti : 126. Tylenchus devastatrie (Kühn), Stellaria media Cyr. 127. Helminithocecidium, Agrostis alba L. 128. Zriophyes loewi N., Syringa vulgaris L. nell’ attuale 129. Eriophyes macrochelus N. var. monspessulani N., Acer monspessulanum L. 130. ? Eriophyes maerorrhynehus N. (Cephalon. myriad.), Acer monspessulanum L. 131. Eriophyes nudus (Phyllerium gei), Geum urbanum L. 132, Eriophyes padi N., Prunus padus L. 133. Eriophyes tristriatus N. var. erineus N., Juglans regia L. 134. Phyllocoptes populi (Erin. popnl.) Populus tremula L. 135. Zriophyidae (Phyll. geranii), Geranium silvaticum L. 136. Eriophyide (galle cefaloneiformi), Salix reticulata 1. 137. Fricphyidae (accartoce. del margine fogliare), Salix retusa. 138. Aphis viburni Seop., Viburnum opulus L. 139. Aphis viburni Scop., Philadelphus coronarius L. 140. Macrosiphum alliariae Koch, Lampsana communis L. 141. Phorodon galeopsidis Kalt., Galeopsis tetrahit L. 142. Rhopalosiphum ligustri Kalt , Ligustrum vulgare Li. 143. Aphiden, Prunus domestica L. (deformazioni fogliari.) 144. Perrisia ranunculi Br., Ranuneulus acris L. 145. Perrisia urticae Perr., Urtica dioica 1. 146. Rhabdophaga salicis Schr., Salix cinerea L. e aurita L. 147. Cynips kollari Hart., Quercus peduneulata Ehrh. 148. Andricus circulans Mayr., Quercus cerris L. 149. Diastrophus rubi Hart., Rubus fruticosus L. 150. Ceuthorrhynchus pleurostigma Marsh., Rhaphanus raphanistrum L. XXVI MARCELLIA 117. Guignon J. — Dipteroceeidie sur Potentilla verna (Feuille des Jeun. Nat, 1912, p. 36). 118. Guignon J. — Hymenopteroceeidie sur Geum urbanum (Ibid. p. 88). 119. Guignon J. — Aphidocécidie sur Geum urbanum (Ibid. p. SS). 120. Guignon J. - Potentilla verna et son cecidozoon (I di dene D: LAT): 121. Guignon J. — Homoptérocécidie chez Lunaria biennis (Ibid. p. 135). 122. Houard Cl. — Sur les Zoocécidies des Cryptogames (Bull. Soe. Linn. de Normandie 6° sez. 4° vol, 1912, pp. 107-118, con 6 fig. ed i tav.). Agli zoocecidii già noti sulle varie erittogame (Funghi, Alghe, Licheni , Mu- schi), che Y A. passa brevemente in rassegna con osservazioni varie, accenni bi- bliografiei e figure, aggiunge un nuovo zoocecidio, probabilmente dovuto ad un Tylenchus, su Hydnum purum L. della foresta di Fontaineblean. 123. Houard CI. — Cécidies d'Algérie (Bull. Soc. @ Hist. Nut. Afri- que du Nord, 4, 1912, n.6, 16 ppae 27 fo). Vedi num. seguente. 124. Houard CI. — Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique (Ann. Soc. Entomol. de France, S1., 1912, pp. 1-236, con 427 fig. e 2 tav. (una colorata) ). All’ insigne ed operoso cecidologo francesce, Autore di una notevole e prezio- sissima Opera sulle galle dell’ Enropa e del bacino Mediterraneo, non poteva sfug- gire come la costa settentrionale dell’ Africa fosse per V appunto, di tutto il ba- cino mediterraneo, la regione meno nota e perciò più degna di studio, Cosiechè in questi ultimi anni Egli indirizzò in modo particolare le sue ricerche all’ illustra- zione delle galle della Tunisia ed Algeria, regioni fino ad ora più facilmente ac- cessibili ad una esplorazione scie .tifica. Egli ne aveva già date delle particolari illustrazioni, ben note ai nostri lettori, ed ora, rinnendo tutto il materiale da Lni precedentemente illustrato e quel poco che già si conosceva in precedenza, intorno alla Cecidologia dell’ Africa sett., ci presenta questa nuova Opera veramente inte- ressante, la quale contiene la descrizione delle 843 galle sinora note dell’Africa set- enttrionale (dal! Egitto al Marocco), corredata da numerosissime figure, da un’ampia BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXVII bibliografia e condotta con quella accuratezza e con quel metodo che sono tra le belle qualità del distintissimo cecidologo francese che così spesso ci onora della sua interessante collaborazione. 125. Joannis J. de — Deux nouvelles espèces de Mierolépidoptères cécidogènes de France (Bull. Soc. Entomol. de France 1912. pp. 304-307). Parapodia tamaricicola De Joan. n. sp., ottenuta da ipertrofie rameali di Ta - Mar. Phyllobrostis eremitella De Joan. n. sp. ottenuta da ipertrofie caulinari di Daphne Gnidium. Dalle medesime galle, schinse anche, una sol volta tut- tavia, un individuo riferibile a Gelechia eytisella. Ambedue i nuovi cecidozii furono ottennti da galle raccolte dal Signor Corre nella Francia Meridionale. 126. Joannis J. de Note synonymique (Bull. Soc. Entom. de Fr. 1912, pp. 380-381). La Parapodia tamaricicola n. gen. n. sp., già descritta dall’ A. (vedi n. pre- cedente), non è altro che Gelechia sinaica Frauenf., la quale perciò dovrà essere indicata col nome di Parapodia sinaica (Frauenfeld) Joannis. 127. Kieffer J. J. — Serphidae, Cynipidae, Chalcididae, Evaniidae u. Stephanidae (Wissensch. Ergebn. Deutsch. Zentral-Afrika Ex- ped. 1907-1908 unter Führung Ad. Fr. Herzogs zu Mecklenburg, Bd. III, Zoologie Bd., Leipzig 1912). 128. Kieffer J. J. — Cécidomyies de Ceylan decrites (Spolia Zeylanica Vo O50 2912) pp. 1,24, econ 9g): 129. Kieffer J. J. — Tableau des Diplosariae |Dipt.| dont les articles antennaires sont ornés de verticilles irréguliers (Bull. Soc. Entom. de France, 1912; pp. .137:138). 130. Kuster E. — Zoocecidien aus der Umgebung von Kiel. 1. Mitt. (Schrift. naturie. Ver. Schleswig. Holstein 15, 1911, pp. 77-88). È un primo elenco, distribuito secondo l'ordine della matrice, di galle rac- colte nei dintorni di Kiel. Le galle più interessanti o nuove sono riferibili a G e - ranium pustillum, Lonicera xylosteum, Nepeta cataria. 131. Lambertie M. — Remarques sur diverses cécidies (Soc. Linn. de Bordeaux, 1911, 4 pp.). XXVIII MARCELLIA L k 132. Lemée E. — Les Ennemis des Plantes, 3° Ser. N. 5.: Plantes agricoles (Bull. Soc. d’ Hortic. de l'Orne, Alençon 1912, pp. 453-510). Assieme a molti parassiti non cecidogeni, sono anche ricordati numerosi z00- e micocecidii di piante diverse, per lo più spontanee. L’ Egregio A. con le sue in- stancabili ricerche, già rese note in precedenti pubblicazioni [Bibl. IX n. 53, ete.], ha riunito una documentazione assai interessante intorno alle malattie ed ai paras- siti delle piante, sopratutto coltivate od utili, così da meritarsi un premio da parte della Società Nazionale di Orticoltura di Francia, 133. Linsbauer Ludw. — Der Hexenbesen und die Knospensucht des Flieders (Oesterr. Gartenzeitg., Jahrg. 6., 191!, pp. 201-206). Scopazzi di Syringa persica prodotti da Eriophyes Lowi. 134. Loiselle—Denx nouveaux insects cécidogènes (Feuille des Jeunes Nat., 1912,°nn, 493-498, p.. 25). 135. Maige. — Un nouvel hôte du Tylenchus devastatrix (Bull. Soc. bot. de Fr., 53 (1906), pp-LXXVERKX VEL con 4 22. E molto comune nei dintorni di Algeri sulla Barkhansia taraxaci- folia, i cui capolini, contrariamente a quanto avviene ad es. nel Dipsacus fullonum, sono trasformati in vere galle, che V A. deserive con abbondanza di dettagli morfologici. 136. Massalongo C. — Anomalie fiorali osservate sopra una pianta dl Eehium vulgare L., detarpata dal cecidio d’ Eriophyes Echii Can. (Bull. Soc. Bot. it. 1912 , pp. 31-33). Tali anomalie consistono sopratutto in pleomerie dell’ androceo, dello stilo, del calice e sono probabilmente una conseguenza indiretta dell’ acariosi. 137. Molliard M. — |Zoocécidies sur le Polypocus squamo sus] (Bull Socmbot. dé Pri tz TX (LVD, 1909 p56). Accenna ad aleune piccole nodosità nello strato imeniale di questo Poliporo dovute probabilmente all’ azione di animali. 158. Pantanelli E. — Danni di Thrips sulle Viti americane (Le Sta- zioni Sper. Agr. Ital., v. 44, 1911, pp. 469 514, con 1 tav.). Producono una forma di rachitismo della Vite affine al roncet, e cioè tralci rae - eoreiati, cirri brevi, foglie piccole, bollose, non però frastagliate come nel roncet ete, È dovuto alla Drepanothrips Reuteri. 139. Quintaret G.— Les galles de Thlaspi perfoliatu n L. (Bull. Soc. Linnéenne de Provence t. L., 1912, pp. 199-200). Cnfr. CAILLOL et QUINTARET, n. 98. ry ee ae Ze a ta 10. EL VUS TT LE À à CRE ee * Gr à PE EP nn A OS SRE a gira UMTS PS ES ? A + 1 CRE à | - N: cake eo x . BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXIX 140. Rossinsky D. — Eriophyidae (Phytoptidae) Nal. (Ann. Institut Agronomique Moscou, 17, 1911, fase. 3 4). 141. Simon Eug. — Contributions à V etude de la cécidologie poi- tevine (Ass. franc. Avan. d. Se. Congrès de Dijon, 1911, pp. 479-485). 142. Swanton E. W. — British Plant Galls. A Classified textbook of Cecidology. (London, Methuen et Co. 1912, vol. in-8 piccolo, rilegato in tutta tela, di pp. XV-287, con 32 tav. di cui 16 col. e 33 fig. nel testo. — Prezzo lire 10). È un ricco manuale contenente la suecinta deserizione dei mico-e zoocecidii segnalati sino ad ora in Inghilterra. Sono 880 numeri distribuiti sistematicamente secondo le Famiglie vegetali e Je rispettive matrici gallifere. Una buona meta del volume, e cioè 123 pagine, é dedicata ad una introduzione generale sulle galle e sui cecidozoi. 143. Swanton E. W. — New and rare British Plant-Galls (Journ. of Botany 50, 1912, pp. 283-284). La galle segnalate come nuove per l’ Inghilterra sono : Eriophyes geranii su Geranium Incidum ed Ærioph. rubiae su Rubia peregrina. 144. Theobald Fr. V.— The Aphid. attacking Ribes, vith de- scriptions of two new species (Journ. of Econom. Biol. 7, 1912, pp. 94 116, con 14 fig. e 2 tay. col.). Interessanti notizie sugli Afidi che attaccano il Ribes, trai quali, le specie ad azione cecilogenetica sono le seguenti: Aphis Grossulariae Kalt., Macrosiphum Lactucue, Sehr., Rhopalosiphum Lactucae Kalt., Myzus Ribis à, Schizoneura Ulmi L. 145. Toepffer Ad. — Bestimmungsschlüssel für die Europäischen Weidengallen (Salixcecidien) nebst Angabe der Arten und Hy- briden auf denen sie gefunden wurden und ihrer geographischen Werbreitung (TOEPFFER, Salicologische Mitteilungen n. 5, an. 1912, pp. 221-232). Le galle dei Salici costituiscono un gruppo di deformazioni non sempre di age- vole determinazione e perciò riesce utile la presente chiave. dicotomica la quale comprende la diagnosi — seguita dalla distribuzione geografica e dall’ habitat — di 76 cecidii constatati in Europa su questo genere di piante. 146. Webster F. M. — The Alfalfa Gall Midge (Asphondylia Miki Wachtl) (U. S. Dep. of Agrie. Bur. of Entomol. Cire. n. 147, an. 1912, pp. 1-4, e 6 fig.). 0... ae Wüst — Gallenbildungen an den Blüten und Samenkapseln von Viola tricolor L. /Entomol. Rundschau, Jahrg. 28., 1911, pp. 60-61). Le deformazioni fiorali e fogliari sono dovute a Lanrania aënea Meig. FITOCECIDI 148. Baccarini P. -- Sull’ Exobasidium delle Azalea (Bull. Soc. bot. it. 1912, pp. 127-128). Ne segnala la presenza in piante di Azulea indica coltivate nei dintorni di Firenze. Bottomley W. B. — Root-nodules of Myrica Gale (Ann. of Botany, v. 26, P. I, 1912, con 2*tav.). 150. Diedicke H. — Uber Gallen an den unteren Teilen der Stengel von Veronica hederaefolia L. (Mitth. thüring. botan. Ver. Fe, Elett 28201919", p. 83). Trattasi dei micocecidii di Sorosphaera Veronicae. 151. Hedges FI. and Tenny L. S. — A Knot of Citrus trees caused by Sphaeropsis tumefaciens (U.S, Dep. of Agricult. Bur. of Plant Industry Bull. n. 247, an. 1912, 74 pp., con 10 tav. ed 8 fig.). Grossi tumori rameali di Citrus hystrix var. acida, C. auran- tium, C. trifoliata, sono prodotti in varii luoghi della Giamaica, dal fungo Sphaeropsis tumefaciens Hedges (Sphaeropsis tumefaciens nov. sp., the cause of the Lime and Orange Knot. Phytopathology v. I (1912) n. 2, pp. 63-65, con 1 tav.). Horne A. S. — On Tumour and Canker in Potato (Journ. R. Hi Soc. 2.80, 1914. Pp; 63-3589, con 11718): 153. Lemée E. — Les Ennemis des Plantes. Balais de Sorcière (Alencon 1912, 15 pp). È un estratto delle notizie riguardanti gli « scopazzi », già riportate dall’ A. in un suo precedente lavoro [Cnfr. Bibl. IX n. 53). 154. Magnus P. — Eine neue Urocystis (Ber. deutsch. bot. Ges. 30, 1912, pp. 290-293, con 4 fig.). . 1 ATO a = BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI RENT 155. Miehe H. — Javanische Studien (ADR. MN. Sächs. Akad. Wiss. XXXII, 1912, pp. 299-431). Contiene anche delle notizie sui noduli bacterici dei margini fogliari di Ar - disia crispa nell’ isola di Giava. 156. Smith E. F. — Crown-gall and sarcoma (U. 8. Dep. of Agric. Bur. of Plant Industry Cire., Bd. 55, 1911, 4 pp.) 157. Smith E. F. — On some Resemblences of Crown-gall to human Cancer (Science, New York, 1912, 11 pp.) 158. Smith E. F., Brown N. A., and Mc Culloch L. — The Structure and Development of Crown Gall, a Plant Cancer (bull. Dep. Agriculture Washington 1912, 60 pp., 109 tav. e 2 fig.). 159. Spratt E. R. — Marphology of the root-tubereles of Alnus and Elaeagnus (Ann. of Botany, v. 26, 1912, P.I, con 2 tav). 160. Tischler G. — Untersuchungen über die Beiflussung der E u - N phorbia Cyparissias durch Uromyces Pisi (Flora, N. F., 3d. 4, 1911, pp. 1-64, ’con 26 fig.). 161. Zdrodowski J. de — Contribution à l'étude des tubercules radicaux des Légumineuses. Recherches sur POnobrychis sativa Lam. (Grenoble 1911, 47 pp. con tav.). ARGOMENTI AFFINI Teratologia 162. Baccarini P. — Sopra un’anomaliadi Pelargonium ca- pitatum Ait. (Bull. Soc. Bot. it. 1912, pp. 67-74, con 8 fig.). Trattasi di anomalie caulinari od escrescenze, simili a rogna, dovute a cause ancora non precisate. 163. Becquerel P. — Par la méthode des traumatismes, peut-on obtenir des formes végétales véritablement nouvelles? (0. R. Ae. d. Soc, Paris, t. 152, 1911, pp. 1319-1322). Sostiene negativamente tale possibilità contro lo affermazioni di BLARINGHEM. XXXII MARCELLIA 164. Blaringhem L. — Production par traumatisme d’ une forme nouvelle de Mais à feuilles crispées (Ibidem, pp. 1109-1111). 165. Blaringhem L. — Le role des traumatismes dans la production des anomalies héréditaires (Ibidem, pp. 1609-1611). E una risposta alla precedente critica del BECQUEREL. 166. Chalon J.— Anomalie chez VAraucaria excelsa Carr. (Bull. Soc. R. Bot. de Belgique, v. 48., 1912, pp. 231-232, con 1 fig.). 167. Cortesi F.— Alcune anomalie dell Anemone nemorosa 'L. (Annali di Botanica v. 10,, 1912, pp. 379-381). 168. Dewis M. — Beobachtungen an Paris quadrifolia L, (Sitzb. d. naturhist. Ver. preuss. Rheinl. u. Westfal. 1910, Bonn 1911, 2. Hälfte E., p. 67). 169. Diedicke H.— Vergriinurigen den Blüten einer Ru bu s-Art in der Niederlansitz (Mitteil. thüring. Botan. Ver. N. F., Heft 28, 1911, pp. 88-89). 170. Die’off Rich. -- Der Spitzwegerich (Natur, 1910-1911, Beil. p. 12 conti is): 171. Eichinger A. — Polyembrionie bei Pflanzen (Naturwiss. Wo- chensehr. Bd. 925 19207 pp. 769-7752). 172. Fehér Jeno — Pelöriäs Linaria vulgaris elöfordulasa Budapesten (Magyar Botan. Lapok, Bd. 10, 1911, p. 98). 173. Feher Jenö — A Melandrium album negykarelyos partalevelekkel (Botanik. Közzlemenyek, 10, 1911, pp. 52-35). Deformazioni della corolla. 174. Fischer H. — Über viergliedrige Blüten bei Hyacinthus orientalis (Beiheft. 2. Botan. Centralbl. Abt. I, Bd. 27, 1911, pp. 52-53). 175. Freiberg W.—Uber mehriihrige Formen bei Ophioglossum MAR PO SI GE" atti + È è a e * sde...) M * = EF LES SE = rs Le" 3 a x Ta = - SR SONT ¢ = ? he = BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXXIII vulgatum L. (Allg. bot. Zischr., Bd. 17, 1911, pp. 81-83, con 1 tav.). 176. Fries Th. M.— Om bildningsafvikelser hos Secale cereale (Svensk Bot. Tidskr. 5, 1911, pp. 144-151). Notizie di alcune anomalie delle infiorescenze, contenute in un vecchio ma- noscritto del 1612, di Er. RıBING. 177. Gabelli L. — Fenomeni di saldatura e di aborto nell’ E v o n y - mus japonicus Lin. fil. e di contrazione’ nel Buxus sempervirens L. (Atti Pont. Ac. Rom. Nuov. Line. 65., 1912, 8 pp. con 3 fig.). Gabelli L. — Le più comuni anomalie fogliari degli agrumi col - tivati e sulla particolare frequenza di aleune anomalie in deter - minate specie (l. c.. Memorie v. 30., 1912, 11 pp. con 7 fig.). per ~] O 179. Graebner P. — Scharf und tief gezähnte Blätter der Buche (Naturw. Wochenschr. N. F., Bd. 10, 1911, p. 479%. 150. Hausmann G. - Abiinderungen der Blüten von Linaria vulgaris Mill. (Verh. d. naturhist. Ver. d. preuss. Rheinlandes u. Westfalens Jhg. 67, 1910, 1 Hälfte, pp. 183-192). 181. Hergt— Uber monströse Formen von O phioglossum vul. gatum L. (Mitt. d. thüring. bot. Ver. N. F., Heft 28., 1911, p- 89). 182. Kajanus B.— Ueber Verbänderung bei Beta vulgaris L. (Botan. Notis., Lund 1912, 5 pp.). 183. Kienitz M.— Formen und Abarten der gemeinen Kiefer, Pinus silvestris (Sonderabdr. Ztschr. f. Forst.-u. Jagdwes. 1911, Heft 1). 184. Lemée E. — Etude sur les fasciations (Rev. Horticole , 84. , 1912, n. 7, pp. 163-166, con fig.). Ne studia e figura i diversi tipi, con numerosi esempi tratti dalle piante col- tivate e spontanee. 3 NERE: MARCELLIA 1. ONO 185. Lemée E. — Loupes et exostoses (Ibidem, n, 14, pp. 336-338, con 16 fig.). È un interessante riassunto intorno alle varie ed irregolari escrescenze, per io più rameali, offerte da molte piante legnose, dovute a cause tuttora imprecisate ma probabilmente parassitarie. 186. Lemée E. — Deux cas bizzarres de tératologie sur Cu e n r- bita maxima (Ibidem, n. 21, pp. 504-506, con fig.). Trattasi di una fasciazione caulinare e di un grosso tumore, ipogeo, forse di origine parassitaria. 187. Lilienfeld F. — Über eine Anomalie des Blattgewebes bei N i - Cotiana Taba cu m undiGorylus -Atyel lan @ var tae ciniata (Anz. d. k. Ak. d. Wiss. Krakau., mathem.-nat. KI. 1910, Sez. B.- pp. 714-719, con’ 2 tav.). 188. Magnus P.-- Ueber eine Bracteomanie von Dianthus Ca- ryophyllus (Gartenflora, 61., 1912, Heft 10, 3 pp. con fig.). E la minuta descrizione morfologica di un caso teratologico assai raro, cioè della bratteomania fiorale in aleuni Garofani coltivati. 189. Massalongo C. — Di un interessante caso di eterofillia te- ratologica sopra una pianta di Clematis Vitalba L. (Atti li. Ist. Ven. Sex Lettere ed Arti t. LXXT, P. 2, III II2, PP 903-905, con fig.). 190. Molliard M. — Duplicature florale d’origine parassitaire chez le Bellis perennis (Bull. Soc. Bot. de Fr. 4° ser.. t. 12., 1912). 191. Morini F. — Contributo allo studio delle sinanzie (Rend. Ace. Se. Ist. Bologna N. S. 15., 1911, pp. 20-24 con 2 tav.) 192. Namyslowski Bol. v. — Studium über den Blütenbau von Delphinium Consolida L. auf Grand teratologischer 3efunde (Acta Horti bot. univers. imper. Jurjevensis v. 12, 1911, fase. 1., pp. 30-38, con fig.). 193. Pampanini R. — Fiori anomali di Viburnum suspen- sum Lindl. (Bull. Soc. bot. it., processo verb., 1912, p. 66). BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXXV 194. Pfeiffer — Abnormalities in prothallia of Pteris longifo- lia (Botan. Gazette, v. 53, n. 5, 1912). 195. Rheder Alfr. — Pistillody of stamens in Hypericum nu- diflorum (Botan. Gazette 51, 1911, pp. 230-231). 196. Rohr H. — Über eine monströse Ajuga reptans L. (Mitt. a. Thiring. bot. Ver. N. E., 28, 1911, p. 82). 197. Schilberszky K. — Vorlage von Abnormitäten (Magyar Botan. Lapok, 9., 1910, pp. 409-410). 195. Schindelmeiser J. — Patologische Bildung in einem Rhabar- ODI \ berrhizom (Schweiz. Wochensehr. f. Chem. u. Pharm., 1911, p. 23°. 199. Schmidt H. — Teratologische Beobachtungen an einheimische Pflanzen (Beih. Botan. Centralbl., Abt. JI, Bd. 28, 1911, pp. 301- 328, con fig.). 200. Tubeuf C. von — Ueber die Natur der nicht parasitären He- xenbesen (Naturw. Ztschr. f. Forst. u. Landw. X, 1912, 1, p. 62). Parla degli Scopazzi di aleune Conifere, i quali si produrrebbero senza 1’ influsso di aleun parassita. 201. Woycicki Z. — Rosgalezione kwiatostany u zyta (Secale cereale L.) i rajgrasn (Lolium perenne) (Sited. Mar- schauer Gesellsch. d. Wissensch. 1910, pp. 358-589), Diramazioni anormali delle infiorescenze. A. TROTTER DIET TEAM), HET Dobbiamo lamentare la perdita dell’ imenotterologo inglese P. CAMERON e del professore viennese M. F. MÜLLNER, ambedue deceduti nel corso dell’ annata, e cultori distinti degli studi cecidologici. ERRATA-CORRIGE — Pag. 51, la riga 4%, va così modificata: « gallen sind viel wassereicher als die von Acariden gebildeten ¢ Gallen und wahrscheinlich ete. » PN Espo item NN AL A9 2 INDICE dei lavori pubblicati rem. - DOCTERS van Levuwnn-Reisnvaan J. u. W. — Kurze Notiz über zwei neue Phycocecidien von Java. ; È À DOCTERS VAN LYEUWEN-RviJNVAAN- J. u. W. — Einige Gallen ans Java. Sechster Beitrag (con 52 fig.) Hovarp CL. — Les Collections cécidologiques du Laboratoire d’ Ento- mologie du Museum d’ Histoire Naturelle de Paris : L’ Herbier du D.’ Fairmaire (con 22 fig,) . : ; Houarp CL. — Les Collections cécidologiques du Laboratoire d’ Ento- mologiedu Museum d'Histoire Naturelle de Paris : Galles de Mayr et Miillner . ; È ; Hovuarp CL. — Les galles de V Afrique occidentale française. V. Cécidies nouvelles (con 122 fig.). : - : Karny H. — Gallenbewohnende Thysanopteren aus Java (con 5 fig.). KIEFFER J. J. — Nouveau démembrement du Genre Clinodiplosis KIEFFER J. J. — Les Cécidomyies du Tamarix . È A KIEFFER J. J. — Nouvelle contribution à la connaissance des Céci- domyies (con 1 fig.) . LINDINGER L. — Eine weitverbreitete Gallenerzengende Schildlaus . PANTANELI I E. —- Acariosi del Nasomozzo (Staphylea pinnata L.) (con I tav.) : 5 : Tomas FR. — Einige biographische Data von Gallenforschern TOEPFFER A.— Kleiner Beitrag zur Keuntuis arktischer Weidengallen. TOEPFFER A. -- Zweiter Beitrag zur Kenntnis arktischer und rus- > sischen Weidengallen . ; > Trorrer A. — Contributo alla conoscenza delle galle della "Fripoli- tania (con 1 fig.) . 3 > : : ë H : pag. » 46 os XXXVIII Data di pubblicazione dei singoli fascicoli Fase. I, pp. 1-48, 30 aprile 1912. Ease. II-III, pp. 49-128, 28 luglio 1912. Fasc. IV-V, pp. 129-208, 9 dicembre 1912. Fasc. VI, pp. 209-240, 3 febbraio 1913. INDICE dei generi e delle specie nuove di cecidozoi descritti nel presente Volume TAYSANOTTERI: Huthrips flavicinetus n. ap. Karny . : : à » 115 Aneurothrips punctipennis n. gen. n. sp. Karny . » 117 Neoheegeria mendax n. sp. Karny - : à , » 122 Dolerothrips laticauda n. sp. Karny 5 à x » 124 Dolerothrips crassicornis n. sp. Karny . : È » 126 Gynaikothrips litoralis n. sp. Karny : - 2 » 132 Gynaikothrips crassipes n. sp. Karny È - : » 137 Cryptothrips tenuicornis n. sp. Karny - 5 : » 140 Cryptothrips fuscipennis n. sp. Karny . : > » 142 Cryptothrips intorquens n. sp. Karny 3 : - » 145 Leptothrips constrictus n. sp. Karny 2 & 3 » 150 Liothrips longirostris n. sp. Karny. : : 3 » 154 Liothrips brevitubus n. sp. Karny . : 5 5 » 156 Leeuwenia gladiatrix n. gen. n. sp. Karny. . : » 161 IMENOTTERT: Aulax hypecoi n. sp. Trotter. - ; - > » 214 Dirrert: Blastodiplosis n. gen. Kietfer . > È > x » 8 Amblardiella n. gen. Kieffer . : - : ; » 169 Cecidomyia debskii n. sp. Kicffer . ; ; : » 171 Guignoma potentillae n. gen. n. sp. Kieffer. : » 219 Phlyctidobia n. gen. Kieffer . ; è : È » 220 Apiomyia n. gen. Kiefter 5 = > : 3 » 220 Lestodiplosis chrysanthemi n. sp. Kieffer. : s » 226 Lestodiplosis inermis n. sp. Kieffer . È : : » 227 Lestodiplosis miastoris n. sp. Kieffer > 5 5 » 228 Coprodiplosis tetrachaetus n. sp. Kieffer . e : » 228 Lamprodiplosis n. gen. Kieffer 2 3 : A » 229 Acaroletes n. gen. Kiefter x : 3 5 : » 229 Tricodiplosis n. gen. Kieffer . : : > 5 » 229 bo = © Contarinia viburni n. sp. Kieffer. - : : » n v Le Lig 4 FEEL. Orseoliella n. gen. Kieffer ; 5 E x È » 231 Isobremia n. gen. Kieffer ; F : s » 231 Clinodiplosis nidorum n. sp. Kieffer A ‘ : » 231 Myricomyia longipalpis n. sp. Kieffer — . : : » 232 Collinia acaciae n. gen. n. sp. Kieffer. : à » 232 Camptodiplosis n. gen. Kieffer 2 È È c » 232 Lasiodiplosis n. nom. Kiefter . - È . : » 232 Schizodiplosis n. gen. Kieffer . È : 3 : » 233 Prosepidosis pectinatus n. gen. n. sp. Kieffer - » 233 Parepidosis n. gen. Kieffer. è : 5 : » 234 Epidosis Tolgi n. sp. Kieffer . ; È é A » 234 Winnertziola n. gen. Kieffer . È F 3 2 » 235 Aprionus myrmecophilus n. sp. Kieffer. : : » 235 Leptosyna quercicola n, nom. Kieffer ‘ 5 x » 235 Acart: Phyllocoples staphyleae n. sp. Pantanelli. È 7 » 175 INDICE degli Autori menzionati nella Bibliografia Amundsen E. O., 91. Andres H., 50. ATIAS Jie. Baccarini P., 148,162 [III, VI, VII, IX-X] Baenitz C., 12. 3agnall Rich. S., 93. Baudys Ed., 94,95. Bayer Em., 13 [VIII-IX]. Becquerel P., 163. Bedel L., 96. Bessey E. A., 66 [VI]. Beutenmiiller W., 14,97 [II, VI-X]. Bishop, 15. Blaringhem L., 164-165 [IV-VIII]. Borcea J., 16,43 Bottomley W. B., 149 [VII]. Brown N. A., 158 [X]. Busealioni L., 51 [H, VI, X]. Caillol H., 17; 18, 98. Cecconi G., 67 [I-IIL, V-VIII}. Chalon J., 166. Coban R., 19 X]. Cobelli R., 68 [V, VII]. Cook Mel T., 1 [I-V, VII-X]. Cortesi F., 40, 167 [III, IV, VIII]. Corti A., 20, 21, 22 [I-III]. Costerus J C., 52 [UI-V]. Cotte J., 2, 3, 4, 18, 23, 24, 69, 70 [IX-X] Crawford D. L., 71 [IX-X]. Dean W. H., 99 [IX]. De Stefani Perez T., 100, 101 [I, III-IX]. Dewis M., 168. Dieckmann H., 5,72,102. Diedicke H., 150,169 [VIII]. Dieroff Rich. 170. Diettrich R., 25 (I-II, IV, V-X]. Docters van Leeuwen W., 6, 26, 103 [V-X] Doten St Bi Edwards, 104. Eichinger A., 171. Hssio He ©., 105 (xa: Fehér Jené, 172-173 [X]. Pelt By Pr, 73, 1062123. II, VERT. Figdor W., 58,f{II, VI]. Fischer C. E. C., 114. Fischer H., 174. Frandsen P., 7. Freiberg W., 175. Fries R. E., Fries Th. M., Froggatt W. W., 74 [II-III]. Fuchs Osk., 8. Fulmek L., 9, 10 [IX-X]. Fyles Th. W., 27 [X]. HTC TOR ul y.) A WARE Dia D : a Nae die GE Re NE tee i) x "i a tone” pe iS ea Serra REI le ll » =. TR è BER eb, i < e Fe Lu 7% A er dic Aci ACT ao A Pe 2, Detta. Vimo Gane Sr er È ? ET EE TR hi oy È nana LL 5 : Vera et + % VE TEL NS À n as ‘ x REV. vn N 4 Gabelli L., 177-178 [VIII, X]. Garcia Maceira Ant., 115. Graebner P., 55,179 [V]. Grevillius G. Y., 116 [VI, VIII-X]. Guignon J., 117-121 [IV-VI, X]. Hausmann G., 180 Hedges Fl., 151. Hedicke, 75. Hergt, 181 [X]. Herrero Paul Joaq., 76. Hieronymus G., 28 [II-V, VII-X]. Howard Cl., 29-31, 122-124 [I-VIII, x] Houser J. S., 77. Horne A. S., 152. Jaap O., 32 "TEX-X]. Jaceard Q., 44. Joannis J. de, 125-126. Kajanus B., 182. Kieffer J. J., 33.36, 127-129 [I-X]. Kienitz M., 183. Koenen O., 56. Kossowiez A., 45. Kiister E., 130 EVIL, 20]: Lambertie M., 331 PLV]. Demée E., 132, 153, 184-186 [IL, V-IX]: Lilienfeld F., 187. Linsbauer Ludw., 133. Loiselle, 134 [IV]. Mac Culloch L., 158. Magnus P., 154, 188 [I-IV, IX-X]. Maige 135 [IV, IX]. Mantero G., 37 [V, VIII]: Massalongo C., 38, 136, 189[I-VI, VII, X] Miehe H., 155 [X]. Miyoski M., 57 [IX-X]. Molliard M., 78,137, 190[1-IV, VI, VILI-IX] Morini F., 191 [VIT]. Müller W., 79 [VI]. Müller, 80. Muscatello F., 51 [X]. Namyslowski Bol. v., 192. Nemee B., 11 [I, IV, X]. Niessen J., 39, 116 [II-IX]. Paal Arpad, 58. Pampanini R., 193 (III-IV, VII, IX]. Pantanelli E., 138 [VIII-IX]. Patch Ed. M., 81, na [VI ib aber Enit Pax°F:,- 28 (LV, VERRXT. Er Peklo Jaros: 338 {IX}. “ae Pfeiffer, 14. Pirotta R., 40. Quaintance A. L., 84. Quintaret G., 98, 139 [X]. Rainer Art., 85. Ravasini R., 86 [X]. Reed H. S: 46: Reijnvaan J:, 6 [V-VI, IX-X]. Rheder Alfr, 195. "Rixtord 'G.- P., 87. RohrH,,7190, Ross Herm., 88 [II, V, IX-X]. Rossi Ludw., 59. Rossinsky D., 140 [VI]. Rubner Konr., 60 [IX]. Schellenberg H. C., 47 Schilberszky K., 197 [IV, X]. Schindelmeiser J., 198. Schmidt H., 199 [VI-X]. Schmidt, 89. Schneider-Orelli Math., 41, Simon Eug., 42, 141. Smith E. F., 156- 1585 V VI VE ha Smith 4.392 TELE MAG: Solereder H., 61 [III-V]. Spratt E. pi 159) xls Stettner O., 62 Swanton E. W., 142, 143. Taylor I. He. 90! Tenny L. 8., lol. k Theobald Fr. V., 144 [V-VI]. Thomas Fr., 48 [I-III-X} “ischler G., 160 1. Tobler-Wolff Gertr., 49. Toepfter Ad, 145 [IV]. Traverso G. Be, 63T, ZI Va: Tubeuf C. v,, 200 [1,. III-X]. Webster F. M., 146 [VI, VIII. Winter, 64. Wöyeicki Z., 201 [X]. Wüst, 147 [V-VI]. Zdrodowski J. de, 191. Zimmermann Walt., 65. E. Schweizerbart' sche Verlagsbuchhandlung. — | Nigel & Dr. Sproesser Stuttgart. i VIENT DE de PAR ere. | Die Zoocecidien, durch Tiere erzeugte Pflanzengallen Deutschlands und ihre Bewohner. Zoocécidies de 1° Allemagne — Galles de plantes produites par des animaux et | leurs habitants — Avee subvention du gouvernement allemand et avee concours des premiers savants, éditées par Ew. H. Rübsaamen. Contenu de la première li- vraison: i Fr. Thomas: Liste des publications sur les Zoocécidies et les cécidozoaires de pk Allemagne. -- E. Küster: Partie générale. — A. Nalepa: Eriophyides (Acariens des galles). — | L'ouvrage entier contiendra environ 150 feuilles de texte, environ 150 planches en grand folio et paraîtra environ en 6 années, au prix total de M. 300. — ee grandes ravages que la formation des galles produit aux arbres feuillus et à 1 _ feuilles aciculaires, aux arbres fruitiers et arbrisseaux, aux plantes fouragères et oléra- 4 cées, rendent nécessaire de compléter et affirmer nos connaissances dans cette matière “par une étude exacte des animaux ainsi que de leurs plantes, à fin que des moyens puissent être trouvés qui réduisent ou font cesser ces dommages. De ce point de vue le gouvernement allemand s’est trouvé disposé à subven- _tionner Védition de cet ouvrage, qui deviendra, en égard au texte et aux illustra- | tions, un ouvrage fondamental dans cette matière. A _ La R. STAZIONE SPERIMENTALE DI AGRICOLTURA E FRUTTICOLTURA in Acı- | REALE, ha pubblicato il Bollettino N. 6: Irrorazioni e pompe per la poltiglia solfo- calcica, che si invia gratis a chi ne faccia richiesta. TA { at Trad x Bier. 7 sh GA a reattore: rror. A. TROTTER (AVELLINO) : Py 1. La MARCELLIA si occupa esclusivamente dello studio delle galle e dei | produttori di esse. Pubblica, su tale argomento , lavori originali, di istologia, _ morfologia, sistematica etc., talora corredati da tavole o da figure nel testo. Tiene _ inoltre al corrente di tutto quanto si pubblica nel campo della Cecidologia, dando anche, della maggior parte dei lavori, delle recensioni più o meno estese. a 2. Tutti possono collaborare alla MARCELLIA ; gli Associati hanno pero 4 la precedenza sugli altri. I manoscritti dei lavori devono essere inviati al Redat- tore, il quale si riserva il diritto di ammetterli o no alla stampa. Si accettano lavori in inglese, tedesco ed in tutte le lingue delle nazioni latine. 3. Agli Autori verranno corrisposti gratuitamente 30 Estratti dei loro lavori, — sarà però in loro facoltà di farne tirare , a loro spese, un maggior numero di copie: nel qual caso dovranno renderne avvertito il Redattore con 2’ invio del manoscritto. 4. Le spese per tavole o figure nel testo sono, per ora, a carico degli Autori. 5. Usciranno 6 fascicoli all'anno, complessivamente circa 15 fogli di stampa, possibilmente un fascicolo ogni due mesi, cioè : Febbraio, Aprile, Giugno, Ago- sto, Ottobre, Dicembre. 3 È 6. Gli abbonamenti cominciano dal 1° Gennaio e si intendono rinnovati an-. che per l’anno successivo, qualora non venga data rinuncia al Redattore entro il mese di Dicembre. | 7. Il prezzo d’ abbonamento è di Lire 15 (= 15 Fr. — 12 Mk. — 12 Sh.) | da pagarsi antecipatamente.— Si pregano i Signori Associati esteri di effettuare | i loro pagamenti con vaglia postali (mandat carte) e non con vaglia cambiarit (chèque). : al Redattore prof. A. TROTTER, &. Scuola di Viticoltura e di Enologia, Avellino — (Italia). au Prof. A. TROTTER. RIVISTA INTERNAZIONALE 2 © 2 pi CECIDOJOGA à SOMMARIO: REDATTORE: pe Hovarp C. — Les collections cécidolo- i DE giques du Laboratoire d’ Entomologie ey du Museum d’ Histoire naturelle de Pror Dr Pi: TRO EER . Paris: Galles d Algerie et de Tunisie. get ; HouARrD C. — Les collections cécidolo- giques du Laboratoire d’ Entomologie du Muséum d’ Histoire naturelle de Paris: Galles du D" P. Marchal (con Se una fig.). | DU Buysson H. Er L’ ABBÉ PIERRE — ss Nouvelles cécidologiques du centre de ot. Az An. 1913 È la France (con una fig.; cont.). Pascal C2 (PUBBLICATO IL 15 APRILE 1913) e: => AVELLINO TIPO-LITOGRAFIA PERGOLA We ; 1913 A fine di render pit facile il compito del Redattore si pregano vivamente i | Signori Collaboratori, avanti l’invio dei manoscritti, di tenere presenti, nel loro Res. stesso interesse, le seguenti avvertenze : fi 1. I lavori sieno scritti ed ordinati colla maggior possibile chiarezza. Tale rac- comandazione è rivolta in modo speciale ai Signori Collaboratori esteri. Po 2. Le bozze di stampa vengono, di regola, inviate una sol volta; una seconda (impaginate) solo quando le correzioni precedentemente fatte sieno state di una certa importanza. Ulteriori invii non saranno fatti che dietro richiesta degli interessati. 3. Coloro che desiderano avere gli Estratti in numero superiore ai 30, concessi gratuitamente, devono farne richiesta al Redattore con V invio del manoscritto. 4. Con le bozze non si restituiscono i manoscritti se non quando ne sia stato à espresso il desiderio all’ atto dell’ invio. i : 5. Per l’uniformità del giornale si pregano i Signori Collabaratari di attenersi. alle seguenti indicazioni tipografiche convenzionali di maggior frequenza, usandole possibilmente ed uniformemente nei contro indicati casi : carattere grassetto :. (per i cecidozoi o piante gallifere nelle intestazioni; ad See es. Cynips coriaria, Fagus silvatica). » . MAIUSCOLETTO (per i nomi propri di persona nel testo; ad es. Löw, EDIT: RE GIRAUD). » corsivo (per i cecidonti nel testo; ad es. Perrisia affinis, Uro- 4 È : cystis Anemones). » Spaziato (per i substrati nel testo; ad es. Quercus cocci- fera, Salvia pratensis). Sammlung Javanischen Gallen geändert in: Sammlung Nied. Ost- Indischer Gallen Diese Sammlung (Format 18 x 28 cm.) wird erhalten: die getrockneten Gallen mit Angabe des Gallbildners, Fundort, Datum, nebst einem Begleitwort mit kurzen Beschreibungen der Gallen. Jedes Jahr werden ein oder zwei Mappen von 25 Gallen erscheinen. Preis ‚eder Mappe ı2 Mark. - .W. DOCTERS VAN LEEUWEN: Semarang (Java). MARCELLIA Rivista Internazionale di Cecidologia REDATTORE: Pror. Dott. A. TROTTER Vol. XII = An. 1913 LIBRARY NEW Yoss BOTANK : GARBEI. AVELLINO TIPO-LITOGRAFIA E. PERGOLA 1913 |) ala aise pion C. HOUARD LES COLLECTIONS CÉCIDOLOGIQUES DU LABORATOIRE D' ENTOMOLOGIE DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS: GALLES D' ALGERIE ET DE TUNISIE Les cécidies classées sous les numéros 393 à 437 de la Collection du Laboratoire d’Entomologie du Muséum de Paris proviennent de l'Algérie et de la Tunisie. Elles ont été recueillies en majeure partie par G. SEURAT, aux environs d'Alger ou à Aîn-Draham, dans la Régence tunisienne. P. LESNE, VÉRAX et CAZAUBON ont également fourni un certain nombre de curieux échantillons. Enfin, plusieurs salles intéressantes furent trouvées en Algérie, i] y a une cinquan- taine d'années, par les naturalistes GUYON et H. LUCAS. Dans ce travail, les galles ont été réparties en cing groupes: Hyménoptérocécidies (I), Diptérocécidies (II), Hémiptérocécidies (III), Coléoptérocécidie (IV), Acarocécidies (V), Bactériocécidie (VI), et, dans les groupes principaux, classées d’après Vordre systématique des cécidozoaires. Deux tables alphabétiques terminent ce mémoire. I. Galles engendrées par des Hyménoptères. IA eo Neuroterus quercus-baccarum L., gén. sex. — A la face inférieure du limbe d’une feuille de Quercus lusitanica Lamk. var. M ir - becki Girke, deux galles arrondies, de 3,5 à 4 mm. de diamètre, à surface marron clair. Elles sont insérées par une large base et se signalent, à la face supérieure, sous la forme dun petit disque cir- culaire, de 2 mm. de diamétre, légèrement convexe. Trou d’éclosion latéral pour l’une des cécidies. Une autre feuille du même arbre offre sur sa nervure médiane une cécidie de taille supérieure aux précédentes (6 mm.), mais en mauvais état. Étiquette : « Chéne Zéen, Galle. Tunisie, Ain-Draham. G. Seurat, 1899 ». -- COLLECTION n° 393. LIBRARY NEW YORA BOTANICAL GARDEN. 4 C. HovARD Les trois galles tunisiennes du Quercus Mirbecki Durieu ont bien Vaspeet des cécidies que le Neuroterus quercus-baccarum engendre en Europe sur plusieurs Chênes, mais leur taille est infé- rieure. Neuroterus glandiformis Giraud. — Étiquette : « Tunisie, Ain-Draham. G. Seurat, 1899. Galles du Spathegaster glandiformis Gir. sur le Quercus Suber L. ». Trois rameaux de Chêne liege portant des galles hérissées noirätres ; une cécidie isolée. — COLLECTION n° 394. Plagiotrochus Kiefferianus Tavares. — Un rameau de Quercus coccifera L. portant une belle galle, a surface grisatre, striée en long, munie de nombreux trous déclosion disséminés ça et là. Dia- mètre transversal 10 mm., longueur de la région renflée 25 mm. Sur un autre échantillon, le renflement gallaire est situé sur un rameau latéral, à l’aisselle d’une feuille : il est-court, trapu et inséré par une large base sur le rameau principal. Etiquette: « Quercus Ilex L. En- virons d’Alger. L. G. Seurat, 1 décembre ». — COLLECTION n° 395. Deux rameaux de Quercus coccifera L. présentant des cécidies fusiformes, de 15 mm. de diamètre transversal sur 20 mm. environ de longueur, à surface grisätre et rugueuse ; l’un des échan- tillons est éelos. Inscription : « Environs d’Alger. G. Seurat, 1907 ». — COLLECTION n° 396. Plagiotrochus fusifex Mayr. — Huit rameaux de Quercus coe- cifera L. dont les chatons portent de belles cécidies dun mar- ron rougeätre ; la surface des galles est recouverte de nombreuses étamines desséchées. Etiquette: « Environs d’Alger. G. Seurat, 1907. Galles du Plagiotrochus fusifex Mayr. Éclosion des insectes, juin 1907 ».— COLLECTION n° 397. Deux rameaux du même Chêne, avec de très jeunes cécidies sur les chatons. Etiquette: « Environs d’ Alger. G. Seurat, 1907. Plagio- trochus fusifee Mayr. Galles sur le Quercus Ilex (15 mai 1907). R. du Buysson det. 1907 ». — COLLECTION n° 393. Plagiotrochus quercus-ilicis Fabr. — Quatre rameaux de Querce us eoceifera L. dont les feuilles sont déformées en totalité ou en partie par de belles cécidies écloses. Etiquette: « Environs d'Alger. G. Seurat, 1906. Quercus Ilex. El-Biar, 29 VI 1906. Ji. G. Seurat ». — COLLECTION n° 399. or ° GALLES D’ALGÉRIE ET DE TUNISIE rr Cinq rameaux de la même espèce de Chêne, avec nombreuses cécidies situées sur les feuilles et quelques galles isolées. Inserip- tion: « Environs d'Alger. G. Seurat, 1907. Galles du Plagiotrochus ilicis F. sur le Quercus Ilex (15 mai 1907). R. du Buysson det. 1907 ».— COLLECTION n° 400. Trois rameaux, avec galles déformant entièrement les limbes sur lesquels elles sont insérées. Etiquettes: « Environs d'Alger. Bois de Boulogne. G. Seurat, 1907. Gulles du Plagiotrochus ilicis F. var. brune. R. du Buysson det. 1907. Sur le Quercus coccifera. 20 IV 1907 » et « Quercus Ilex. 20 IV 1907. Bois de Boulogne. L. G. Seurat ». — COLLECTION n° 401. Seize galles ovoidales, écloses, à surface lisse, d’un marron très clair, ne présentant le plus souvent qu’une couronne de petites dents foliaires. Etiquette : « Tunisie, Tabarka. G. Seurat, 1899. Plagiotrochus cocciferæ Licht. Sur les feuilles du Chéne Kermès ». - COLLECTION n° 402. ing robustes rameaux de Quercus coccifera L., abon- damment garnis de feuilles qui portent de tres belles galles marron clair, à surface lisse ; quelques-unes sont écloses. Étiquette : « Tunisie, Ain-Draham, G. Seurat, 1899 (Tabarka). Galles du Plagiotrochus coc- ciferæ L. sur le Chêne Kermès (0. coccifera) ». — COLLECTION n° 405. Trois rameaux à peu près dégarnis de leurs feuilles, avec galles marron. Inscription: « Algérie. Lesne VI1897. Cynipide. Environs d'Alger sur Quercus ». — COLLECTION n° 404. Cynips Kollari Hartig. — Quatre rameaux de Quercus Mirbe- cki, encore munis de leurs larges feuilles, portant chacun une galle sphérique, éelose, à surface à peu près lisse, marron ou noirâtre ; diamètre variant de 15 à 26 mm. Etiquette: « Chêne Zéen (Quercus Mirbecki). Ain-Draham, mai 1899. Seurat ». —- COLLECTION n° 406. [Cynips Kollari Hartig]. — Rameau de Quereus Mirbecki muni de deux jolies cécidies. L’une d’elles mesure 9 mm. de plus grand diamètre ; elle est ovoïdale, à surface lisse hérissée de quelques tubérosités marron et perforée de trous d’éclosion. L'autre atteint 7 mm. de hauteur; elle est légèrement aplatie; sa surface lisse pré- sente plusieurs trous d’ éclosion. Etiquette: « Tunisie, Ain-Draham (Seurat) ». — COLLECTION n° 405. Il s'agit sans doute ici de galles parasitées de Cynips Kollari. Zu {a PR | 6 C. HOUARD [Cynips coriaria Hainıh.]. — Êchantillon de teinte marron clair com- posé de deux galles soudées, munies chacune d’un grand nombre d’appendices coniques, lisses, rarement striés, un peu courbés, à ex- trémité brisée. Dans un petit tube, trois Cynipides éclos. Étiquette : « Galle du Chêne Zéen. Tunisie, Ain-Draham. G. Seurat, 1899 ». — COLLECTION n° 407. Cynips quercus-tozæ Bose. — Sur un rameau de Quercus Mir- becki, et insérées au même niveau, deux galles de forme assez caractéristique dont l’une atteint 22 mm. de diamètre. Inscription : « Chêne Zéen, 25 mai 1899. Seurat ». — COLLECTION n° 408. Quatorze belles cécidies sèches sur rameaux du même Chêne, isolées ou groupées par deux, quelques-unes présentant une couronne très régulière de petites protubérances. Étiquette: « Environs de Bougie (Algérie). J.-B. Cazaubon, 1905 ». — COLLECTION n° 409. [Andricus Panteli Kieff.]. - A l’extrémité d’un rameau âgé de Que r- cus Mirbecki et à la base des jeunes pousses de l’année, galle subsphérique, de 20 mm, environ de diamètre, à surface hérissée de nombreux prolongements coniques de dimensions variables, striés en long, gluants et noirâtres dans leur région distale. Étiquette : « Tu- nisie, Ain- Draham. Seurat, mai 1899 ». — COLLECTION n° 410. Andricus Buyssoni Kieff. -- Trois rameaux de Quercus Lie xe dont les feuilles supérieures sont entièrement ou en partie déformées par les nombreuses galles qu’ elles portent. L’un des rameaux posséde même toutes ses feuilles réduites à de grosses masses concaves , à surface irrégulièrement bosselée. A côté sont fixées trois feuilles dé- formées de façon semblable par d’abondantes cécidies ; puis trois fragments de feuilles parasitées. La surface de chacune des galles élémentaires est lisse et bril- lante, avec un aspect osseux sur la face supérieure, autour du trou d’éclosion circulaire, qui mesure un millimètre de diamètre environ. Sur l’autre face, la cécidie se montre hémisphérique, parfois lisse, mais le plus souvent couverte de poils courts. La taille d’une galle élémentaire ne dépasse pas celle d’un grain de millet. Parmi toutes les feuilles déformées des rameaux, il en est une qui ne porte qu'une seule cécidie: celle-ci fait fortement saillie à la face inférieure du limbe, tandis qu’elle se montre peu saillante GALLES D’ALGERIE ET DE TUNISIE T sur Vautre face et enveloppée dans les deux moities relevées du limbe ; en outre, elle est munie de ce côté d’un trou d’éclosion latéral. Etiquette: « Tunisie, Ain-Draham, G. Seurat, 1899. Galles de VAndricus Buyssoni Kieffer, sur le Chéne-liège ». — COLLECTION n° 411. Andricus coriaceus Mayr. -- A côté d’un rameau feuillé normal de Quercus coccifer a L., deux feuilles isolées présentent chacune deux galles pustuleuses , serrées l’une contre l’autre, avec trous d’ éclo- sion à la face supérieure. Étiquette : « Environs d’ Alger. G. Seurat , 1907 ». — COLLECTION n° 412. Huit feuilles entières ou fragmentées de Chéne Kermès portant des cécidies pustuleuses, de 1,5 à 2 mm. de diamètre, à surface verte munie de fins trous d’éclosion. Etiquettes: « Environs d'Alger. G. Seurat, 15 mai 1907. Quercus Ilex » et < Quercus Ilex. Environs d’ Alger. L. G. Seurat, I décembre ». COLLECTION n° 413. [Andricus coriaceus Mayr]. — Une feuille de Quercus cocci - fera L. présentant au bord du limbe une cécidie subsphérique, de 2 mm. de diamètre environ, également saillante sur Jes deux faces. Surface marron et paroi épaisse de plus de 0,5 mm. Il s'agit sans doute ici d’une galle anormale d’Andricus coriaceus. Etiquette: « En- virons d'Alger. G. Seurat, 15 mai 1907. Quercus Ilex ». — COLLECTION n° 414. Andricus grossularize Giraud. — Etiquette: « Tunisie, Ain-Draham. G. Seurat, 1899. Galles de VAndricus grossulariæ Giraud sur le Quer- cus Suber L. ». Quatre rameaux de Chene-liege dont les étamines portent de fort jolies galles noirätres. Chaton isolé, muni de galles, placé dans un petit tube. — COLLECTION n° 415. Synophrus Olivieri Kieff. — Etiquettes de la main de H. Lucas: « Bords du lac Tonga. Quercus Suber (galle). La Calle, juin 1841. H. Lucas » et « Algérie. La Calle. H. Lucas, 1841. Synophrus Olivieri Kieff. La Calle. Quercus Suber. C. Howard det. 1908 ». Un gros écaantillon subsphérique, de 25 mm. de diamètre, comportant plu- sieurs mamelons arrondis, à surface irréguliére, terreuse, munie de trous d’éclosion. Deux autres échantillons plus petits, sectionnés en long, montrent des cavités irrégulières et des parois dures, ligneuses, d’épaisseur variable. — COLLECTION n° 416. Il semble bien qu'il s’agisse ici de la galle engendrée par le 8 C. HOUARD Synophrus Olivieri décrit par Kieffer en 1899 et obtenu de cécidies provenant des environs de Philippeville. S’il en est ainsi, les trois échantillons conservés dans la Collection du Muséum de Paris de- viennent de ce fait tres intéressants car ils indiquent que la galle du Synophrus Olivieri fut recueillie pour la première fois en Algérie dès l’année 1841. [Synophrus Olivieri Kieff.]. — Etiquette : « Quercus Suber. Edough 1907. P. Lesne ». Deux rameaux de Quercus Suber L. portant, à leur extrémité, des cécidies irrégulièrement globuleuses, a surface mamelonnée, tuberenleuse, percée de quelques trous d’éclosion ; dia- mètre transversal de 18 mm. — COLLECTION n° 417. Synophrus politus Hartig. — Six rameaux de Quercus Suber L. munis de feuilles et de galles subsphériques qui atteignent jusqu à 15 mm. de diamètre ; ces galles sont placées latéralement par rapport au rameau principal ou même insérées sur ce rameau dont elles en- traînent parfois la désorientation. La surface des galles est ridée ou granulense. Plusiears cécidies, fendues en long, montrent une paroi ligneuse épaisse de plusieurs millimètres, entourant une cavité lar- vaire irrégulière, de 4 à 6 mm. de diamètre. Etiquette : « Tunisie, Ain- Draham. G. Seurat, 1899 ». — COLLECTION n° 418. Aylax hypocheeridis Kieff. — Etiquette: « Tunisie, Ain-Draham. G. Seu- rat, 1899. Galles de VAular hypocheridis K. sur Hypocheris radicata ». Rameaux floriferes munis de gros renflements irréguliers, un peu ve- lus, bien caractéristiques. — COLLECTION n° 419. Aylax sp. — Renflement subglobuleux, de 25 mm. environ de diamè- tre, situé à la base des pousses de Centaurea sphaerocephala L. et constitué par les bases des feuilles élargies et renflées et par la ré- gion inférieure hypertrophiée de petits rameaux latéraux. Trou d’é- closion latéral, circulaire, de 0,5 mm. de diamètre, ayant livré pas- sage à un Aylax. Etiquette: « Environs d'Alger. G. Seurat, 1907. Oentaurea spherocephala. Bois de Boulogne, Alger, 2 juin 1907 (G.S.) ». A côté de Véchantillon précédent est fixé un capitule normal. — COLLECTION n° 420. GALLES D’ALGÉRIE ET DE TUNISIE 9 II. Galles engendrées par des Diptéres — sh: — Dryomyia cocciferæ Marchal. — Deux rameaux feuillés de Quercus coccifera L. et plusieurs feuilles isolées présentant, sur leur face inférieure, les saillies a surface reticulée qu’engendre Dryomyia coc- cifere. Etiquette: « Tunisie, Tabarka. G. Seurat, 1899. Quercus coc- cifera L. ». — COLLECTION n° 241. Une feuille isolée, appartenant à la même espèce de Chêne et portant une galle fixée contre la nervure médiane du limbe. Inserip- tion: « Environs d'Alger. G. Seurat , 1907 ». — COLLECTION n° 422. Deux rameaux de Chêne Kermès dont les feuilles sont abondam- ment munies de cécidies écloses , serrées les unes contre les autres et insérées aussi bien sur une face que sur l’autre. Une feuille est même parasitée au point de constituer un amas fusiforme de cécidies entremélées. Etiquette: « Environs d'Alger. G. Seurat, 1906. Quercus Ilex. El-Biar, 29 VI 1906 ». — COLLECTION n° 423. Deux autres rameaux de Quercus coccifera dont les feuilles supérieures sont à peu près entièrement couvertes par des cécidies étroitement serrées les unes contre les autres. Étiquette : « Dryomyia Lichtensteini F. Löw (k. du Buysson det., 1907) sur le Quercus Ilex. Environs d’ Alger. G. Seurat, 1907 ». - COLLECTION n° 425. Dryomyia Lichtensteini F. Low. — Étiquette : « Hdough, 1907. P. Lesne. Quercus Suber ». Deux rameaux assez gros et trois plus petits apparte- nant à un Chêne à feuilles blanchâtres en dessous ; les feuilles portent sur leur limbe des galles isolées, à surface velue, fortement saillantes à la face inférieure, rappelant celles que le Dryomyia Lichtensteini engen- dre sur Quercus Ilex. Ce Chêne, d’après les renseignements qui m’ont été fournis par M. Hickel sur des matériaux fort incomplets ne permettant pas une identification complète, ne serait pas le Chêne- liège, mais plutôt le Quercus coccifera. Trois feuilles iso- lées et munies de galles. — COLLECTION n° 426. Contarinia cocciferæ Tavares. — Rameau de Quercus coccife- ra L. terminé par une grosse cécidie en forme de bourgeon com- posé d’écailles marron. Une galle de dimensions moindres existe à Vaisselle de la feuille que porte le rameau. Etiquette: « Environs WV Alger. G. Seurat, 15 mai 1907. Quercus Ilex ». — COLLECTION n° 424. 10 C. Houarp Rhopalomyia Navasi Tavares. — Deux rameaux @ Artemisia Herba-alba Asso portant plusieurs belles galles cotonneuses , isolées ou agglomérées en volumineux amas. Etiquette imprimée : « Oynips. Galles sur Artemisia pyromacha. M. Guyon, Algérie ». — COLLECTION n° 427. III. Galles engendrées par des Hémiptères Aploneura lentisci Pass. - Deux rameaux de Pistacia Len- tiscus L munis de trois galles. Etiquette: « Galles de Térébinthe. Mustapha, novembre 1892 ». — COLLECTION n° 428. Trois autres rameaux avec galles en place et quelques cécidies isolées. Etiquettes: « Lentisque. El-Biar , mars 1907. L. G. Seurat » et « Environs d'Alger. G. Seurat, 1907, El-Biar , mars 1907 ». — COLLECTION n° 429. Trioza Kiefferi Giard. -- Étiquette : « Environs d’ Alger. G. Seurat , 1907. Trioza Kiefferi Giard. C. Howard det. 1907 ». Deux rameaux de Rhamnus Alaternus L. dont les feuilles présentent, a leur face supérieure, de petites proéminences obtuses, renflées et cour- bées à leur extrémité, mesurant 3 à 4 mm. de hauteur, isolées ou parfois plus ou moins soudées, alignées assez souvent en séries pa- ‘alleles de chaque côté de la nervure médiane du limbe. — CoL- LECTION n° 430. Aphide. — Rameau d’ Amygdalus communis L. (Prunus Amygdalus Stokes) portant à son extrémité de nombreuses feuilles déformées. A côté sont fixées plusieurs feuilles parasitées isolées. Étiquette : « Algérie. P. Lesne VI 1897. Bou-Sadda, 27 avril 1893 ». JOLLECTION n° 431. IV. Galle engendrée par un Coléoptère — re.u_o——t& Gymnetron hispidum Brullé (pilosum Gyll.). — Sur la partie inférieure des tiges de Linaria reflexa Desf., gros renflements plurilo- culaires, à surface lisse, mesurant jusqu’à 25 mm. de longueur et 8 GALLES D’ALGÉRIE ET DE TUNISIE 11 mm. de diamètre transversal. Cécidies isolées fixées à côté de plan- tes entières, encore munies de leurs racines. Etiquette: « Algérie, El-Adjar près Bone. Verax, 1910 >. — COLLECTION n° 432. V. Galles engendrées par des Acariens a ieee Eriophyes ilicis Can. — Rameau de Quercus coccifera L. dont les feuilles présentent à leur face supérieure des boursouflures saillantes et étendues engendrées par l’Hriophyes ilicis Can.; «elui- ei vit entre les poils qui tapissent la concavité située sur Vautre face. Étiquette : « Tunisie, Ain Draham. Seurat, 1899 ».— COLLECTION n° 433. Deux autres rameaux avec galles fortement saillantes à la face inférieure du limbe des feuilles; cavité sur l’autre face tapissée de poils marron. Lorsque l’attaque des Acariens se localise au bord du limbe, celui-ci est alors enroulé par en bas, de fagon assez lache. Etiquette: « Environs d'Alger. G. Seurat, 1907. Eriophyes ilicis Can. R. du Buysson det. 1907 » — COLLECTION n° 434. Limbe de feuille de Chéne Kermès montrant une boursouflure garnie de poils marron clair. Etiquette: « Environs d'Alger. G. Seu- rat, 1907. Quercus Ilex. 15 mai 1907 ». — COLLECTION n° 435. Eriophyes Stefanii Nal. — Un superbe rameau de Pistacia Len- tiseus L. dont les folioles sont plus ou moins transformées , sous Vinfluence de )Hriophyes Stefanii, en cylindres contournés. A côté sont fixées cinq feuilles ou portions de feuilles dont les folioles sont également parasitées. Inscription: « Térébinthe. Maladie. Environs d’ Alger ». — COLLECTION n° 436. VI. Galle engendrée par une Bactérie —— oe Bacillus oleæ (Arch.) Trev. — Trois rameaux d Olea europaea L. porteurs de nombreuses nodosités de tailles variées et plus ou moins confluentes. Annotations: « Environs d'Alger. G. Seurat, 1906 » et « Olivier. Ben-Oknoun, 25 mai 1906 ». — COLLECTION n° 437. 12 C. HoUARD TABLE ALPHABÉTIQUE DES CÉCIDOZOAIRES ET DE LEURS GALLES Andricus Buyssoni p. 6, coriaceus 7, ? coriaceus 7, grossulariæ 7, Panteli 6 ; Aploneura lentisci 10; Aylax hypochæridis 8; Contarinia cocciferæ 9; Cynips coriaria 6, Kollari 5, ? Kolluri 5, querens-toze 6; Dryomyia cocciferæ 9, Lich- tensteini 9; Eriophyes llieis 11, Stefanii 11; Gymnetron hispidum (pilosum) 10; Neuroterus glandiformis 4, quercus-baccarum gén. sex 3 ; Plagiotrochus fusifex 4, Kiefferianus 4, quercus-ilicis 4; Rhopalomyia Navasi 10; Synophrus Olivieri 7, ? Olivieri 8, politus 8; Trioza Kiefferi 10. CECIDOPHYTE: Bacillus oleæ 11. TABLE ALPHABETIQUE DES VEGETAUX Amygdalus communis p. 10; Artemisia Herba-alba 10; Centaurea splhie- rocephala 8; Hypocheeris radicata 8; Linaria reflexa 10 ; Olea europæa 11; Pi- stacia Lentiseus 10, 11; Quercus coccifera 3 5 7 9 11, Ilex 6, lusitanica var. Mirbecki (Q. Mirbecki) 3 5 6, Suber 4 7 8; Rhamnus Alaternus 10. Institut botanique de l’Université de Caen, 15 juin 1912. RE ON, 2 ORNE CAT CSN PET aie EMA = fet i ci nelle 13 C. HOUARD LES COLLECTIONS CÉCIDOLOGIQUES DU LABORATOIRE D' ENTOMOLOGIE DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS: GALLES DU D* P, MARCHAL, Les échantillons de la Collection cécidologique du Laboratoire d’Entomologie du Muséum, classés sous les numéros 438 à 490, ont été offerts, sur ma demande, en janvier 1912, par M. P. MARCHAL, directeur de la Station Entomologique de l’Institut national agrono - mique de Paris. Ils comprennent presque toutes les cécidies recueillies par ce savant naturaliste au cours de ses voyages en Kabylie, en Khroumirie et dans le sud de la Tunisie (1896 et 1910), aux îles Baléares (1897), dans le Valais (1906), ete. Les galles provenant de VAfrique du Nord constituent des types importants ayant servi aux descriptions données par P. MARCHAL dans ses intéressants mémoires de 1896 et de 1597 ; la plupart d’entre elles sont relatives au Q u e r- cus Mirbecki Durieu. Quelques-unes de celles qui proviennent de Vile Majorque furent signalées en 1901 par J. J. KIEFFER dans son Synopsis ou données vers la même époque au Laboratoire d’Ento- mologie ; plusieurs sont nouvelles ou peu connues. A ces cécidies ont été ajoutées un certain nombre d’autres reçues par M. P. MARCHAL (galle de Suaeda provenant d’Espagne, céci- die de Fagus originaire d’Asie-Mineure) et sur lesquelles on ne posséde encore que fort peu de renseignements. Dans ce travail, auquel sont jointes deux tables alphabétiques, les cécidies sont classées suivant l’ordre adopté dans les mémoires précédents relatifs à la même Collection. 14 C. HoUARD I. Galles engendrées par des Hyménoptères —— e- Het eo —— Neuroterus albipes Schenck, gén. sex. — Très petite feuille de Que r- cus lusitanica Lamk. var. Mirbec ki Gürke (Q. Mirbecki Durieu), avec galle éclose située sur le bord du limbe. Deux autres petites cécidies écloses sur feuilles jeunes encore très velues. Éti- quettes : « Quercus Mirbeckii, Kabylie, avril 1896. Neuroterus albipes ? » et « Quercus Mirbeckii. Kabylie. Neuroterus albipes ? Avril 1896 ». Éclosions avec l'inscription suivante: « Neuroterus albipes 9, fin mai ». — P. Marchal, 1897, p. 16, n° 9. — COLLECTION n° 438. Neuroterus quercus-baccarum L., gén. sex. — Deux petites galles sur lambeaux de feuilles de Quercus Mirbecki Durieu. Étiquette : Quercus Mirbeckii. Avril 1896. Kabylie ». Éclosions avec annotation : « Kabylie, éclos mai 1896 ». — P. Marchal, 1897, p. 16, n° 8. — CoL- LECTION n° 439. Neuroterus saltans Giraud, — Sur un grand lambeau de feuille de Quercus Suber L., cécidie ovoidale fixée à la face inférieure de la nervure médiane. Une autre portion de limbe porte deux galles sur sa nervure médiane, l’une à la face inférieure, l’autre sur la face opposée ; petits trous d’éclosion. Enfin, un troisième lambeau de feuille montre, sur une nervure médiane, la surface (insertion, limitée par deux lèvres allongées, d'une galle tombée. Étiquette : « Neuroterus sal- tans sur Quercus Suber. Kabylie, avril 1896. Determ. Kieffer. Marchal». — P. Marchal, 1897, p. 17, n° 3. — COLLECTION n° 440. Dryocosmus australis Mayr. — Une dizaine de feuilles de Quercus Ilex L. présentant chacune au bord de leur limbe, aussi bien à la base que vers la pointe, une grosse galle subsphérique, arrondie, a surface lisse, faisant saillie à peu près également sur les deux faces. Etiquette: « Majorque. Château de Belver, 14 avril 1897. Dryocosmus australis Mayr, det. Kieffer ». — COLLECTION n° 441. Cinq rameaux d’un Chêne de même espèce dont les feuilles portent de jolies galles arrondies , teintes en marron clair; leur diamètre varie entre 5 et 6 mm. Trois autres feuilles isolées, avec cécidies ca “Save. A Ca w GALLES DU D! P. MARCHAL 15 du Dryocosmus australis mélées a quelques galles de Dryomyia Lich- tensteini. Inscription: « Majorque. DY P. Marchal, 1901. Dryocosmus australis Mayr. 14 avril 1897 ». — COLLECTION n° 456. Plagiotrochus fusifex Mayr. — Rameau deQuercus coccifera L. dont les chatons portent six galles de tailles variables. Etiquette : « Sur Quercus coccifera. Kabylie ». Une cécidie isolée et fendue en long laisse voir plusieurs cavités larvaires ; elle a été placée dans un tube avec la suseription suivante: « Marchal. Algérie- Tunisie , avril 1896. Plagiotrochus fusifex. Chêne Kermès. Galles des chatons ». — P. Marchal, 1897, p. 17, n° 2, pl. I, 28. — COLLECTION n° 442. Plagiotrochus quercus-ilicis Fabr. — Seize rameaux de Quereus coccifera L., de tailles très variables, presque tous feuillés, ont leurs feuilles transformées en cécidies. Plusieurs galles isolées et écloses. Etiquette : « Plagiotrochus cocciferæ. Algérie ». Éclosions dans un tube avec inscription: « Marchal. Algérie-Tunisie, avril 1896. Gal- les sur Quercus coccifera. Plagiotrochus cocciferæ Licht. >. — P. Mar. chal, 1897, p. 17, n° 1. — COLLECTION n° 443. Plagiotrochus quercus-ilicis Fabr. var. Kiefferi Marchal. -- Sept rameaux de Quercus Ilex L. avec galles peu nombreuses ; cécidies iso- lées, en grand nombre dans un tube. Etiquette : « Plagiotrochus alicis variété Kiefferi Marchal. Sur Quercus Ilex. Fort-National, Algérie, avril 1896. Marchal. ». Eclosions avec inscription: « Marchal. A lgérie- uni: sie, avril 1896, Fort National. Plagiotrochus ilicis Licht. ? ». — P. Mar- chal, 1897, p. 19-20. — COLLECTION n° 444. Plagiotrochus quercus-ilicis var. Lichtensteini Kieff. — Sur Quercus Ilex L., plusieurs feuilles dont le limbe est complètement englobé par les cécidies. Étiquette : « Plagiotrochus coccifere (var. ilicis). Ma- jorque, mai 1897, sur Quercus Ilex ». — COLLECTION n° 451. Plagiotrochus Kiefferianus Tavares. — Cécidie fusiforme, de 40 mm. de long sur 10 mm. de diamètre transversal, multiloculaire, formée sans doute aux dépens d’une tige de Quercus coccifera L. Aucune indication d’origine. — COLLECTION n° 452. Cynips quercus-tozæ Bose. — Cinq insectes accompagnés des mots suivants: « Helos le 12 mai de galles de Cynips argentea sur Chênes 16 C. Houarp Zéens rapportées d Algérie (Forêt d Yakouren) ». — P. Marchal, 1897 7 q ; ; p. 15, n°2. — COLLECTION n° 445. Cynips polycera Giraud var. Marchali Kieffer. — Cinq rameaux de Che- ne Zéen (Q. Mir beeki Durieu) portant d'assez nombreuses galles de bourgeon, presque toutes d’une forme irrégulière, peu caractéristi- que. Au voisinage sont fixées cing cécidies isolées munies d’appendices dont ie nombre varie de deux à quatre. Étiquette : « Cynips polycera var. Marchali Kieffer sur Quercus Mirbecki. Forêt © Yakouren, Kabylie, avril 1896 ». Un insecte, en mauvais état, avee Vindication: « Galles corniculées du Chêne Zéen. Forêt @ Yakouren, Kabylie. Eclos le 26 mai 1897 ». — P. Marchal, 1897, p. 15-16, n° 3. — COLLECTION n° 446. Biorhiza pallida Oliv., gén. sex., var. Mirbecki Marchal. — Jeune rameau de Quercus Mirbecki Durieu terminé par une minime galle subsphérique, un peu aplatie, de 4 min. environ de diamètre, enveloppée par plusieurs écailles de bourgeon. Etiquette : « Forêt d’Yakouren , Kabylie. Galle jeune de Biorhiza terminalis et galle dl Andricus curvator. Quercus Mirbeckii ». Deux éclosions du Cynipide et un parasite, avec les inscriptions suivantes : « Biorhiza terminalis >, « Chêne Zéen, Ka- bylie >, « Kabylie » et « Synergus facialis H. », de la main de Kief- fer. — P, Marchal, 1897, p. 14-15, n° 1. — COLLECTION n° 447. Andricus curvator Hartig, gén. sex. — Sur le rameau qui porte la galle précédente, le limbe d’une feuille est déformé par une cécidie sub- sphérique de 3,5 mm. de diamètre. Etiquette: « Forêt d'Yakouren , Kabylie. Galle jeune de Biorhiza terminalis et galle d’Andrieus curvator. Quercus Mirbeckii ». — COLLECTION n° 448. [Andricus curvator Hartig, gén. sex.]. — Sur des lambeaux de feuilles de Quercus Ilex L., cécidies subsphériques , à surface lisse, dont l’une, de 7 mm. de diamètre, laisse voir par l’échancrure de sa paroi une petite coque interne entièrement libre dans la grande ca- vité gallaire. C’est là un caractère qui permet d'assurer que les cé- cidies foliaires signalées ici ne sont pas engendrées par le Dryocos- mus autralis Mayr, les galles de ce Cynipide ayant leur coque lar- vaire toujours reliée à la paroi externe par de nombreux filaments rayonnants. Étiquette : « Majorque, mai 1897. Quercus Ilex. Dryocos- mus wustralis (serait autre chose d’après Kieffer) ». — COLLECTION n° 443. GALLES DU D' P. MARCHAL i iyi Andricus grossulariæ Girand. — Rameau de Quercus SuberL. portant sur un chaton male une dizaine de galles noirätres qui se détachent facilement (elles ont été placées dans un tube de verre) ; quelques-unes sont fendues et montrent les cavités qu’elles contien- nent. Etiquette : « Kabylie. Quercus Suber. Andricus grossularie ». — P. Marchal, 1897, p. 17, n° 2. --- COLLECTION n° 449. Synophrus politus Hartig. — Rameau normal de Quercus Su- ber L., garni de feuilles; deux autres rameaux sont renflés en de volumineuses galles subsphériques , dures, fendues. Trois autres cé- cidies sont sectionnées. Etiquette: « Galles de Synophrus politus sur Quercus Suber. Yakouren, Algérie, avril 1896. Murchal. ». Deux éclo- sions , avec les inscriptions: « Algérie. Quercus Luber » , « Algérie, galle de Quercus Suber » et « Synophrus politus H. », cette dernière annotation de la main de Kieffer. — P. Marchal, 1897, p. 16-17, n° 1.— COLLECTION n° 450. Cynipide. — Petits rameaux de Quercus Mirbecki Durieu portant de petites galles ovoïdales, de 1,5-2 mm. de hauteur, à sur- face lisse, marron foncé ; cavité larvaire unique, limitée par une paroi épaisse ; une éclosion placée dans un tube. Étiquette: « Petites galles bonnes à éelore. Quercus Mirbeckii. Kabylie ». — COLLECTION n° 453. [Cynipide] — Echantillon en mauvais état. Etiquette : « Quercus Mir- beckii. Forêt d’Yakouren (Kabylie), avril 1896. Andricus collaris 2? ». — COLLECTION n° 454. Aylax papaveris Perris — Nombreux fragments de galles écloses con- sistant en fragments de capsules hypertrophiées de Pavot. Éclosions dans un tube. Inscription: « Aulax papaveris. Algérie. Champ d'avoine. Plante ? 25 janvier 1898 ». — COLLECTION n° 455. II. Galles engendrées par des Diptères a eS —— Asphondylia Trabuti Marchal. — Quatre fruits de Solanum tu- berosum déformés ou ouverts; quelques nymphes isolées. Etiquettes: «Galle sur Solanum tuberosum. Alger. Regu le 25 septembre 1895 » et «Galle sur Solanum tuberosum ou plutôt fruit déformé. Regu le 25 septembre 1895 ».— P. Marchal, 1896, p. 97-99, 1°, fig. 1. — COLLECTION n° 457. 2 EI A YA 18 C. Hovarp Perrisia affinis Kieff. -- Plusieurs feuilles de Viola odorata L. crispées ou enroulées, velues. Étiquette: « Violette. Algérie. Envoi de Trabut, 9 juillet 1896 ». Éclosion dans un tube avec inscription P. Marchal, p. 22, 2°.— COLLECTION n° 453. semblable à la précédente. Perrisia ericee-scoparie Dufour. — Neuf cécidies sur Erica ar- borea L. Etiquette: « Ain-Draham, 7 avril 1896. Cecid. ericæ-sco- parie ». Eelosion avec étiquette : « Marchal, Algérie-Tunisie , avril 1896. Cecid. Bruyère. Ain- Draham, Kroumirie » et « Marchal, Algérie- Tunisie. Bruyère. Sidi-Ferruch ». — P. Marchal, 1897, p. 22, 1°. — COLLECTION n° 459. [Oligotrophus Panteli Kieff.]. — Cécidie terminale d'un rameau de Juniperus Oxycedrus L. composée de deux vertieilles d’ai- euilles déformées ; les aiguilles externes sont longues, les internes demeurent courtes et atrophiées. Étiquette : « Juniperus Oxycedrus , Batna, 1896 ». — COLLECTION n° 460. Contarinia luteola Tavares. Nombreuses feuilles de Quereus Ilex L. présentant sur leur limbe les petites cécidies, à tube eylin- drique haut de 0,5 mm. et ouvert à Vextrémité, qwengendrent les larves de Contarinia luteola ; chaque tube est inséré sur un bourrelet circulaire, de 2 à 3 mm. de diamètre. A l’opposé du tube, la cécidie apparaît sous la forme d’une très petite protubérance hémisphérique. On rencontre indifféremment les tubes des cécidies sur l’une ou Vautre des faces du limbe. Etiquette : « Cecidomyia sp.? A été décrite par Kieffer. Majorque, avril 1897 ». — COLLECTION n° 461. Dryomyia cocciferæ Marchal. — Une quinzaine de feuilles de Que r- cus coccifera L., déformées, contournées et crispées par de nombreuses galles en fort bon état. Étiquette : « Cecidomyia Lichten- steini var. Kiefferi Marchal (ou espèce distincte de Lichtensteini). Quercus coccifera. Le Frais- Vallon, avril 1896. Marchal ». — P. Marchal, 1897, p. 17-19, n°3, pl. I, 18-27. — COLLECTION n° 462. Dryomyia Lichtensteini F. Löw. — Plusieurs rameaux feuillés et feuilles isolées de Quercus Ilex L. Les limbes sont garnis des belles cécidies engendrées par ce diptère. Étiquette: « Cecidomyia Lichtensteini. Quercus Ilex.. Majorque, avril 1897 ». — COLLECTION n° 463. GALLES DU D' P. MARCHAL 19 Deux rameaux et feuilles isolées chargées de gallesg étiquette identique a la précédente. — COLLECTION n° 464. Rhopalomyia Navasi Tavares. --- Quatre rameaux d’ Artemisia Herba-alba Asso porteurs de cécidies cotonneuses , isolées ou groupées. Etiquette: « Artemisia Herba-alba. Médénine, I mai 1910 ». Un autre rameau couvert de galles, avec l’inseription suivante: « Ga- bes, 1V 1910, P. Marchal ». — COLLECTION n° 465. [Asphondylia] suædæ Kieff. — Six cécidies globuleuses pouvant at- teindre la taille d’un pois et situées à Vextrémité de courts rameaux de Suaeda vermiculata Forsk. Elles sont constituées par de nombreuses feuilles agglomérées, allongées et velues (fig. 1). Etiquette : « Galles sur Sueda vermiculata (Chénopodées). Lérida (Espagne) ». — COLLECTION n° 466. D’après les souvenirs de M. P. Marchal, ces belles cécidies lui ont été transmises par le D' G. Delacroix , ancien. directeur-adjoint de la Station de Pathologie végétale de Paris. Aussi fut-il très inté- ressant de les retrouver parmi les matériaux accumulés à la Station entomologique, parce qu’on les connaît encore fort peu et qu’elles n’ont été l’objet jusqu'à présent que de trois très courtes notes. En 1900, Kieffer en a donné un dessin (pl. XLIII, 5) accompagné de la simple légende suivante: « Galle d’une Cécidomyine sur Sweda vermiculata » ; le texte de son mémoire ne faisant nullement mention de la cécidie. Le texte de son Synopsis de 1901 (p. 522) est plus explicite ; il se rapporte bien aux cécidies de la collection Marchal puisqu'il y est dit: « Galle globuleuse, très velue, charnue, de la grosseur d’une petite prunelle, avec une cavité longitudinale et étroite au centre. Sur Swaeda vermiculata (P. Marchal, 1897). Cécidomyine ». Enfin, en 1909 (p.30), Kieffer a désigné le cécidozoaire sous le nom d’[Asphondylia] swede, sans en fournir du reste de diagnose. Oligotrophus sp. — Feuille de Fagus silvatica L. munie de trois cécidies insérées à la face supérieure de la nervure médiane , dans la moitié basilaire du limbe ; la surface des galles est recouverte de longs poils d’un marron fauve brillant. Dans la région de la ner- vure médiane, comprise entre les galles et la pointe de la feuille, se remarquent les surfaces circulaires d'insertion de deux autres cé- cidies tombées. — COLLECTION n° 467. 20 C. HoUARD Ces curieuses galles sont originaires d’Asie-Mineure ; elles pro- viennent, comme celles qui suivent, d’un envoi fait par M. Xavier Dybowski à la Station de Pathologie végétale de Paris et transmis à la Station Entomologique par M. G. Delacroix, en 1903. La première description de ces galles fut donnée en 1902, par Houard (p. 50-52, fig. 1-4), d’après des échantillons ayant la même origine que ceux qui furent transmis à M. P. Marchal. [Mikiola orientalis Kieft.]. — Sur une dizaine de feuilles ou portions de limbe de Fagus silvatica, petites cécidies faisant saillie à la face supérieure où elles sont insérées par une assez large base, en général isolées, parfois par groupes de deux. Elles rappellent les galles du Mikiola fagi Hartig, dont elles diffèrent par une taille plus faible (6 mm. de longueur au maximum) et par un sommet obtus. Étiquette : « Mikiola fagi. Hêtre. Anatolie (Envoi de M. X. Dybowski, transmis par M. Delacroix), 1903 ». — COLLECTION n° 468. Cette cécidie semble identique à celle que Rübsaamen et Trotter décrivirent de Transeaucasie et d’Asie-Mineure, en 1895 et en 1903: cf. Houard, 1908, p. 207, n° 1152, fig. 242-243. Le cécidozoaire a été - dénommé par Kieffer: Marcellia, 1908, t. 7, p. 158-159, pl. IV, 7. Myopites Olivieri Kieff. — Trois capitules ’Inula viscosa Ai ton transformés en de jolies cécidies globuleuses, de 7 à 12 mm. de diametre, A surface lisse et marron, surmontées pas les akenes hy- pertrophiés. Baléares, en 1597, d’après le souvenir de M. P. Marchal.— COLLECTION n° 469. III. Galles engendrées par des Hémiptères - 4: 6— — Pemphigus utricularius Pass. — Deux rameaux de Pistacia at- lantica Desf. portant quatre galles en forme d’utrieules, un peu âgées et en partie brisées. Etiquette: « Galles sur Pistacia atlantica. Hammam-Meskoutin, avril 1896. Marchal ». — COLLECTION n° 470. Psyllide. — Deux rameaux d’ Atriplex Halimus L. termi- nés chacun par une touffe de feuilles déformées ou enroulées sur la face supérieure. Étiquette : « Kairouan, 31 mars 1896 ».—P. Marchal, 1897, p. 22, n°3. — COLLECTION n° 471. GALLES DU D" P. MARCHAL 21 Aphide. — Trois rameaux de Limoniastrum Guyonia- num Cosson et Durieu portant des feuilles enroulées en spirale à Vextrémité. Inscription: « Hammam-Salahin, pres de Biskra, 14 avril 1896 ». — P. Marchal, 1897, p. 22, n° 3. — COLLECTION n° 472. Copium teucrii Host. — Dix sommités fleuries de Teuerium montanum L. dont les fleurs sont entremélées de grosses galles subsphériques , en bon état de conservation ; deux cécidies isolées. Etiquette : « Hémiptérocécidie (Insecte conservé d'autre part). Vex, gorges de la Borgne, 18 août 1906. Valais (Suisse) ». — COLLECTION n° 473. GALLES DE LA COLLECTION MARCHAL Fig. 1.— Cécidie de V Asphondylia suædæ sur Suaeda vermiculata. * Fig. 2.— Galle de Coccide sur un gros ramean de Scrophularia nodosa. Fig. 3.--Cécidie semblable sur une jeune tige de la même plante. Fig. 4. — Lépidoptérocécidie sur Artemisia Herba-alba. Fig. 5. —Section longitudinale de la galle précédente. Copium clavicorne L. - Cinq rameaux fleuris de Teucrium Cha- maedrys L. renfermant quelques galles; deux cécidies isolées. Etiquette: « Hémiptérocécidie sur Teucrium Chamedrys. Vex, 28 août 1906 (Insectes conservés d'autre part). — Copium elavicorne (Copium Thunb. = Laccometopus Fieb.). Voir Howard, Marcellia, V, p. 83 >». Quatre autres rameaux purasités, avec Vinseription suivante: « He- miptérocécidie de Teucrium Chamædrys. Chemin de Sion à Vex (Valais. Suisse), 28 août 1906 ». Plusieurs insectes dans un tube avec : « Insectes des hémiptérocécidies de Teuerium Chamedrys. Chemin de Sion à Vex (Valais. Suisse), 28 août 1906 ». — COLLECTION n° 474, 22 C. HOUARD Coccide — Sept rameaux de Scrophularia nodosa L. présen- tant de volumineux renflements fusiformes (fig. 2 et 3), à la surface de chacun desquels un bourrelet elliptique, de 3 à 5 mm. de long sur 3 à 4 mm. de large, enveloppe un Coccide blanc enfoui dans une légère exca- vation allongée. Plusieurs cécidies caulinaires sont rapprochées et ‘usi onnées en amas de taille considérable ; d’autres existent sur le pé- tiole des feuilles ; une autre, très jeune, ne mesure guère que 2 à 5 mm. de diamètre transversal; enfin, une dernière est fendue en long. Etiquette : « Scrophularia nodosa. Valdemosa, Mallorca, avril 1897 ».— COLLECTION n° 475. Le producteur de cette cécidie est peut-être VAsterolecanium fim- briatum (Fonsc.) Cock. : cf. Marcellia, 1912, t. 11, p. 4. IV. Galles engendrées par des Lépidoptères +h Mm 4e Amblypalpis Olivierella Ragonot. — Cinq rameanx de Tamarix africana Poiret garnis de volumineuses cécidies dures, subsphé- riques ; ces cécidies sont fendues en long et montrent une cavité irrégulière entourée par une paroi épaisse de 4 à 7 mm. Étiquette : « Sur Tamarix africana. Amblypalpis Olivierella Ragonot. Algérie , Hammam Meskoutin, avril 1896 ». Dans un petit tube de verre, pa- rasite avec Vinseription suivante: « Hyménoptère de la galerie de la larve. Hammam-Meskoutin. Tamarix africana ». — P. Marchal, 1897, p. 22, 3°. — COLLECTION n° 476. Quatre cécidies caulinaires assez grosses, l’une d’elles fendue. Etiquette: « Hammam-Meskoutin, avril 1896. Tamarix africana ». — COLLECTION n° 477. Une douzaine de belles cécidies fusiformes des rameaux de T a m a - rix articulata Vahl, atteignant de 15 à 20 mm. de long; leur surfa- ce, rougeätre, est garnie de quelques cicatrices foliaires. Deux échantil- lons sont constitués par des galles disposées en chapelet ; plusieurs autres sont fendus et montrent la grande cavité larvaire qui en oc- cupe le centre. Etiquette: « J. Dybowski, Iter Sahariense, 1890. Galle de Tamarix, au sud de Touggourt. Amblypalpis (Olivierella Rag. ?) ». — P. Marchal, 1897, p. 22, 3°. — COLLECTION n° 478. CEcocecis Guyonella Guenée, — Etiquette: « (Beoceceis Guyonella sur Limoniastrum Guyonianum. Kairouan (Tunisie) et Algérie, avril 1896 » ibe’ Ns GALLES DU DY P. MARCHAL 23 correspondant à une dizaine de rameaux, de tailles variées, qui por: tent plusieurs belles cécidies globuleuses mêlées à de nombreux exem- plaires de la galle du Seleroceeis pulverosella dont il sera question plus loin. Une branche présente même deux cécidies d'origines dif: férentes, superposées l’une à l’autre. Cinq autres cécidies encore jeunes, à surface verdätre granuleuse, avec l’inseription suivante : « Kairouan, 31 mars 1896 ». — P. Marchal, 1597, p. 22, n° 1. — CoL- LECTION n° 479. Sclerocecis pulverosella Chrétien. — Trois rameaux de Limonia- strum Guyonianum Cosson et Durieu portant la galle ligneu- se, irrégulièrement cylindrique, qu’engendre ce Lépidoptère. Une ct- cidie fendue montre une cavité allongée, limitée par une paroi fort épaisse. Inscription : « Galle ligneuse sur le Limoniastrum, Kairouan ». Un bel échantillon de Limoniastrum, non accompagné dune étiquette, présente sur un rameau latéral la galle globuleuse de l’Œcocecis Guyonella et sur la tige principale deux renflements al- longés, irrégulièrement fusiformes, de 20 à 30 mm. de long sur 10 à 15 mm. de diamètre transversal, à surface grisâtre ; ces derniers sont produits par la larve du Selerocecis pulverosella. — P. Marchal, 1897, sont p. 22, n° 2. — COLLECTION n° 480. [Lepidoptere]. — Sur un rameau @ Artemisia Herba-alba Asso, petit renflement fusiforme, de 15 mm. de long sur 3 mm. de diamètre transversal, muni d’un trou d’éclosion latéral (fig. 4 et 5). Surface garnie d'un duvet cotonneux , comme le reste de la plante. Cavité allongée limitée par une paroi mince. Etiquette: « Kalaa Srira. Galle». Échantillon recueilli par P. Marchal, en 1910, pres de Sousse. — COLLECTION n° 481. V. Galles engendrées par des Coléoptères —— —- —— Nanophyes Durieui Lucas. — Plusieurs cécidies ’ Umbilicus pendulinus D.C., en mauvais état, avec l’étiquette suivante : « Galles de Nanophyes Durieui sur Umbilicus horizontalis. Kerata (Kabylie), avril 1896 ». Trois éclosions du cécidozoaire, avec inscrip- tion: « Charangon de la gulle de V Umbilieus horizontalis de la Kabylie. Eelos le 12 mai 1896 ». A côté sont fixés deux exemplaires d’un mi- 24 C. HOUARD crolépidoptère sorti des galles : « Glyphipteryx equitella Scop. » et « Belos le 16 juin 1896 dans le cristallisoir de Nanophyes Durieui rap- porté de Kabylie (avril 1896) ». — P. Marchal, 1897, p. 23, 4°. — COLLECTION n° 481. VI. Galles engendrées par des Acariens aa ae Eriophyes ilicis Can. — Une feuille de Quereus Ile x L. pré- sentant une forte boursouflure ouverte à la face inférieure du limbe et tapissée de poils marron clair; au voisinage sont deux touffes plus petites, altérant à peine le limbe. Etiquette: « Mujorque, 14 avril 1897. D' P. Marchal, 1901 ». — COLLECTION n° 483. Eriophyes populi Nal. — Huit rameaux de Populus pyrami- dalis Roz., de tailles diverses, portant sur le côté ou sur de courtes branches des cécidies en forme de chou-fleur, subsphériques, atteignant jusqu’à 30 mm. de diamètre ; la surface des galles est verruqueuse et de teinte marron. L’un des échantillons fendu en long met en évidence sa structure interne. Etiquettes : « El-Kantara. Populus. Entre Batna et Biskra. Algérie »; « Lésion de Phytoptes sur Populus. El-Kantara, entre Batna et Biskra » et « Avril 1896, Phytoptus populi Nalepa sur Populus (alba ?). El-Kantara, Algérie. Determ. Nalepa ».— P. Marchal, 1897, p. 23, 2°. — COLLECTION n° 484. Ériophyide. — Cécidie globuleuse, de 13 mm. de diamètre, à sur- face couverte de poils courts, insérée à l'extrémité d’un épi de Plan- tago albieans L. Elle est constituée par la réunion de plusieurs fleurs déformées dont l’une se signale tout particulièrement par sa pointe verdätre. Etiquette: « Majorque, Belver, avril 1897 ». Deux autres exemplaires de galles semblables, mais plus petites (6 et 10 mm. de diamètre seulement), sont accompagnées du texte suivant : « Galles sur Plantago albicans. Majorque, Belver, avril 1897. Phytoptus Barroisi Fockeu ». — COLLECTION n° 485. Six épis floraux de Plantago albicans L. terminés cha- cun par une splendide galle velue à poils longs. Étiquette : « Galle du Pantago. Tunisie 1910. Regu le 14 mai 1910 ». — COLLECTION n° 486. Eriophyes sonchi Nal. — Neuf feuilles entières ou portions de limbe de Sonchus maritimus L. présentant des tubercules saillants > ae 7 ta Ve w è ra GALLES DU D! P. MARCHAL bo or sur leurs deux faces. Etiquette: « Avril 1897. Mallorea, Arto. Galles sur Sonchus » et « Galle sur Sonchus. Majorque (Arto), avril 1897. Deerite depuis peu par Fockeu sur des échantillons que je lui ai donnés ».— COLLECTION n° 487. Eriophyes. Thomasi Nal. — Six rameaux de Thymus Serpyl- lum L. terminés par des cécidies velues , globuleuses , dun faible diamètre, Étiquette : « Phytoptus Thomasi. Thymus Serpyllum. Polo- gne, juin 1897 ». — COLLECTION n° 488. Eriophyes eucricotes Nal. — Un rameau de Ly cium europaeum L. dont les feuilles sont complètement déformées par les grosses pus- tules que produit cet avarien. Au voisinage sont fixées neuf feuilles, de tailles variées, également parasitées. Etiquette : « Phytoptus eucri- cotes sur Lycium europeum. Alger, 28 avril 1896 ». — P. Marchal, 1897, p. 23, 3°. — COLLECTION n° 489. Eriophyes triradiatus Nal., ete. — Plusieurs cécidies de Salix alba L., appelées Wirrzöpfe. Etiquette: « Blidah. Salix. Avril 1896 ». — P. Marchal, 1897, p. 23, 1°. — COLLECTION n° 490. CITATIONS BIBLIOGRAPHIQUES Houvuarp C.: Sur quelques Zoocécidies de V Asie Mineure et du Caucase (Marcellia, Padova, t. 1, 1902, p. 50-53, fig. 1-5). Hovuarp C.: Les Zoocécidies des Plantes d'Europe et du Bassin de la Méditerranée. Description des galles. Illustration. Bibliographie détaillée. Répartition géo- graphique. Index bibliographique (Paris, 1908, 89, Tome premier: Crypto- games, Gymnospermes , Monocotylédones , Dicotylédones (1"° Partie). N° 1 à 3319. Pages 1-570, fig. 1-824, pl. frontispice et pl. T). Kierr®er J.-J.: Monographie des Cécidomyides d Europe et d'Algérie (Paris, Ann. Soc. ent., t. 69, 1900, p. 181-472, pl. XV-XLIV). KIEFFER J.-J.: Synopsis des Zoocécidies d Europe (Paris, Ann. Soc. ent, t. 70, 1901, p. 233-579). KIEFFER J.-J.: Contributions à la connaissance des Insectes gallicoles (Metz , Bull. Soc. Hist. nat., (3) t. 2, cah. 26, 1909, p. 1-35). MARCHAL P.: Sur deux Cécidomyies nouvelles vivant sur la pomme de terre et sur le lierre [Asphondylia Trabuti et Dasyneura Kiefferi} (Paris, Bull. Soc. ent., 1896, p. 97-100, fig. 1-2). 26 C. HOUARD MARCHAL P.: Notes d’entomologie biologique sur une excursion en Algérie et en Tu- nisie ; Lampromyia Miki n. sp.; Cécidies (Paris, Mém. Soc. zool., t. 10, 1897, p-15-29, pl. D); TABLE ALPHABÉTIQUE DES CÉCIDOZOAIRES ET DE LEURS GALLES Amblypalpis Olivierella p. 22; Andricus curvator gén. sex. 16,? eurvator gén. sex. 16, grossulariæ 17; Asphondylia suede 19, Trabuti 17 ; Aylax papaveris 17; Biorhiza pallida gén. sex. var. Mirbecki 16 ; Contarinia luteola 18 ; Copium clavicorne 21, teucrii 21 ; Cynips polycera var. Marchali 16, quercus-tozæ 15 ; Dryo- cosmus australis 14 ; Dryomyia cocciferæ 18, Lichtensteini 18 ; Eriophyes eucri- cotes 25, ilicis 24, populi 24, sonchi 24, Thomasi 25 , triradiatus 25; Mikiola orientalis 20; Myopites Olivieri 20; Nanophyes Durieui 23; Neuroterus al- gén. sex. 14, saltans 14; Œcocecis Guyo- nella 22; Oligotrophus Panteli 18, sp. 19; Pemphigus utriculariue 20 ; Perrisia affinis 18, ericæ-scopariæ 18; Plagiotrochus fusifex 15, Kiefierianus 15, quereus- bipes gén. sex. 14, quercus-baccarum ilicis 15, quercus-ilicis var. Kiefferi 15, quercus-ilicis var. Liehtensteini 15; Rho- palomyia Navasi 19; Sclerocecis pulverosella 23: Synophrus politus 17. TABLE ALPHABÉTIQUE DES VÉGÉTAUX Artemisia Herba-alba p. 19 23; Atriplex Halimus 20; Erica arborea 18; Fagus silvatica 19 20; Inula viscosa 20; Juniperus Oxycedrus 18; Limonia- strum Guyoniauum 21 22 23; Lycium europæum 25; Papaver sp. 17; Pistacia atlantica 20; Plantago albicans 24; Populus pyramidalis 24 ; Quercus coccifera 15 18, Ilex 14 15 16 18 24, lusitaniea var. Mirbecki (Q. Mirbecki) 14 15 16 17; Suber 14 17; Salix alba 25; Scrophularia nodosa 22; Solanum tuberosum 17 ; Sonchus maritimus 24 ; Suæda vermiculata 19; Tamarix africana 22, articulata 22; Teucrium Chamædrys 21, montanum 21; Thymus Serpyllum 25 ; Umbilicus pendulinus 23 ; Viola odorata 18. Institut botanique de l’Université de Caen, 15 juin 1912. > ide PQ - qui =. =. 27 NOUVELLES CECIDOLOGIQUES DU CENTRE DE LA FRANCE par H. pu BUYSSoN et I’ ABBE PIERRE (3° série) (1) Les nouvelles que nous donnons aujourd’ hui concernent prinei- palement la cécidie de Nanophyes flavidus, AUBÉ. Cependant nous nous proposons de jeter un coup d’ œil général sur les galles de Na- nophyes. De plus, comme la recherche de N. flavidus sur l éspece de Sedum qu’ il affectionne conduit à trouver aussi la cécidie d’ Apion x sedi, nous caractériserons cette autre déformation végétale. 1° Sedum reflexum, L. et elegans, Luu., CECIDOZOAIRE : Nanophyes flavidus, Aub&. (Coléopt.) DIAGNOSE DE LA CÉCIDIE — a) Feuille: renflement charnu, subsphérique, bilatéral de la partie moyenne ow de la base dw limbe. Larve au centre du renflement, dont les parois servent de nourriture à la larve, et s’ amincissent progressivement. Dessication et chute de la feuille. m. d. l. c. (diamètre moyen, 3 mm.). b) Réceptacle floral : Faible élargissement du réceptacle, qui se transforme en une petite coque, à parois fragiles, de 2 m. m. environ de diamètre. Les organes se déve- loppent incomplètement, les capsules restent courtes, ce qui donne à l’ensemble de la fleur un aspect ramassé, et arrondi, et la distingue assez facilement des fleurs normales. HABITAT RT RECOLTE. — Ravins de Chantelle (Allier) 31 Juillet 1907, galle vivante ou desséchée contenant la nymphe ow V imago non encore coloré. — Le Vernet (Allier), des premiers jours de Juillet 1912 jusq’ aw commencement de Janvier 1913, (1) Depuis la 2° série de Nouvelles publiée dans Marcellia, Volume IV, 1905, p. 149-178, j’ ai exposé quelques remarques cécidologiques dans une note sur Tet- tigonia viridis, (Revue scient. du Bourbonnais et du centre de la France. 3¢ et Le, tri. 1906). Ces remarques tendaient à établir que cet Homoptère n’ était pas, du moins ordinairement, cécidozoaire. D’ autres remarques se sont aussi mélées à mes observations sur la ponte des Odonates, publiées en 1908 et 1909 dans la même Revue scientifique. (abbé PIERRE). apy 28 H. pu Buysson ET L’ABBÉ PIERRE sur des Sedum qui poussent allongés au milieu des graminées à V exposition du midi ; alles à tous états de développement pendant cette période d’ observation, provenant de 1 A B de deux générations, largement entrecroisées. Observations manquent de la mi-Janvier à fin Juin. Nous donnons dans les figures A et B deux aspects de tiges cécidiferes. Quand AUBÉ captura pour la première fois, en 1838, douze ex- emplaires de ce Nanophyes sur les plantes basses du bois de Boulo- gne, il crut que sa plante nourricière était Thymus serpyllum ou Helianthemum vulgare. (1). En 1908, l’un de nous (2), qui avait l’ habitude de prendre, non sans étonnement, cet insecte sur les Sarothamnus sco- parius, se demandait s’ il ne naissait pas de quelque Sedum placé dans le voisinage. H. DU BUYSSON ignorait a ce moment que Vabbé PIERRE avait en effet obtenu N. flavidus, en 1907, de galles foliaires de Sedum reflexum récoltées à Chantelle. Mis au courant du fait, il multiplia ses recherches dans les environs du Vernet, et fut assez heureux pour le corroborer par de nombreuses observations. C’est sur Sedum elegans exclusivement qu’ il trouva les cécidies de N. flavidus. Sedum acre, L., visité dans les mêmes régions, ne présentait aucune déformation due à cet insecte. Il ne faudrait pas conclure que N. flavidus évite absolument z cette espece végétale. Il est probable qu’ il s’ en accomode au besoin ; (1) Ann. de la Soc. Ent. de Fr. 1850, p. 345. [2) Revue d’ Entomologie], 1908, p. 93. NOUVELLES CÉCIDOLOGIQUES DU CENTRE DE LA FRANCE 29 car, en 1908, au Vernet, les Sarothamnus, sur lesquels on capturait le plus de N. flavidus, dominaient un massif de Sedum acre aujourd hui disparu. Il est à noter que S. elegans et S. reflexum sont re- gardés par plusieurs auteurs comme espèce unique. Les recherches de la cécidie de N. flavidus sont assez pénibles ; les galles sont peu nombreuses sur une même tige; l’insecte est très localisé. L’ emplacement de la cécidie paraît varier avec l époque ou plutôt avec état d’ évolution de la plante. Tantöt ce sont les feuilles du bas de la tige, tantôt celles du milieu, qui sont cécidi féres ; on trouve des galles sur les feuilles voisines des fleurs ; il y en a même sur le réceptacle floral. A une même époque, les galles portées par les tiges florifères sont plus avancées que celles qu’ on trouve sur les tiges stériles, et, toujours à une même époque, celles- ci paraissent moins fréquentées que les premières. L’ abondance de réserves que l’action cécidogène a fait affluer dans la feuille parait procurer à celle ci une vie plus longue. Les feuilles normales tombent ordinairement plus tôt, et il arrive qu’ on trouve la feuille cécidifère seule sur une tige dénudée. D’ ailleurs e est le renflement qui vit le plus longtemps, les extrémités du limbe entrant les premières en voie de dessication. La cécidie prend peu à peu un aspect fané et finalement tombe sous forme de petite masse sphéroidale desséchée, munie de deux prolongements plus ou moins recroquevillés, derniers restes des extrémités du limbe. Ce prolongement végétatif d’ une feuille cécidifère n° est pas un fait inconnu en cécidologie. I] nous plait de rappeler que les feuilles de chêne, qui tombent le plus tardivement, sont souvent celles dont la base du pétiole est renflée par la présence d’un Cynipide, Cette base reste vivante alors que le reste de la feuille est desseché. Nous VY avons maintes fois constaté. Il est à remarquer aussi que la réaction végétale arrive très vite à donner à la cécidie sa grosseur normale : nous avons observé en novembre des galles bien évoluées avec larves jeunes. La réaction doit commencer et se poursuivre rapidement des V introduction de l'œuf, comme cela a été constaté ailleurs. Notons enfin que la cécidie de N. flavidus n’ est pas exclusive- ment foliaire ; 1’ insecte pond aussi dans le réceptacle floral, partie charnue comme la feuille ; nous avons recueilli suffisamment de ces 30 H. pu Buysson ET L’ABBÉ PIERRE galles, pour regarder le réceptacle comme leur autre emplacement normal. Les details qui précédent font done connaitre les menrs de ce Nanophyes qu on a contume de capturer sur des plantes différentes de sa plante nourriciére. Il nous manque, il est vrai, des observa- tions sur les cécidies depuis la mi janvier jusqu’ en juin. Mais nous avons pris I’ insecte dès le 2 avril (H. DU Buysson, 1994, le Vernet). (1) Des observations ultérieures, faites au printemps, permettront de trouver à cette époque des cécidies jeunes. Si 1’ on remarque d’ailleurs que l’insecte est capturé le plus ordinairement depuis août jusqu” a la fin d’ octobre, et que d’ octobre a janvier on trouve des cécidies jeunes aussi bien que des cécidies contenant des nymphes , on peut établir le cycle de vie de N. flavidus de la fagon suivante : 1°) Dès que la température le permet, aux premiers mois de l’année, et peut être en décembre déjà, les N. flavidus quittent les cécidies où ils ont évolué (2). L’ éclosion n’ est d’ailleurs pas simul- tanée; les cécidies qu’ on observe en automne et en hiver arrivent à maturité à des jours différents, plus ou moins distancés, et les insectes attendent la température favorable pour en sortir. Ces insectes constituent une premiére génération. 2°) Les Nanophyes se rendent sur des plantes plus élevées, telles que Sarothamnus, Calluna, où le soleil leur est moins ménagé; c’est là sans doute qu’ ont lieu les accouplements, éche- lonnés eux aussi dans le temps. 3°) La végétation des Sedum sy prêtant parfaitement, la ponte a lieu dans le parenchyme foliaire et les cécidies se dévelop- pent. Elles sont foreément sur les feuilles basses pour les pontes les (1) Il convient d’ appuyer nos observations de celles qu’ a bien voulu faire , sur notre demande, M. J. DUCHAÎNE, dans les environs de Paris. Notre complaisant collègue a étudié, vers la fin de juillet 1912, q. q. centaines de tiges de Sedum reflexum. Il y a cneilli onze cécidies, pour la plupart en voie de dessication. Leur emplacement sur la tige était variable. D’ autre part cet entomologiste prend l’ insecte sur Calluna vulgaris, dans la forêt de Fontainebleau, depuis la fin d’ aofit jusqu’ à la fin @ octobre. (J. DucHainn, in litt., 1 août 1912). (2) Ces mœurs sont celles des Ceuthorrynchus. Cette année en particulier , le 1° janvier, nous trouvions de nombreuses galles foliaires très jeunes, dues à des . pontes récentes. Des feuilles à limbe perforé par le rostre du charangon témoig- anient de repas tout récemment pris là. NOUVELLES CÉCIDOLOGIQUES DU CENTRE DE LA FRANCE 31 plus hâtives ; mais 1° échelonnement des éclosions permet d admettre que les feuilles supérieures et même les réceptacles floraux puissent recevoir des pontes provenant des insectes de la première génération. Les Sedum elegans et reflexum sont en pleine floraison au moins de juin. 4°) A cause de V enchevêtrement des pontes, nous n’avons pas de données suffisantes pour dire la durée évolutive de ces cécidies. Les insectes qui en sortent constituent une deuxième génération, celle dont les entomologistes ont V habitude de prendre les représentants en août-octobre. 5°) Cette deuxième génération se comporte comme la première et donne la longue série des cécidies autumnales et hibernales. Deux générations annuelles, à origine très mobile, suffisent done à rendre compte des faits constatés, et d’ autre part il n’ est pas nécessaire de recourir à l’idée d’ un hivernage normal de V insecte , à l’état libre, pour expliquer la ponte de printemps. CoUP D’ OEIL GENERAL SUR LES CÉCIDIES DUES AUX Nanophyes. Voici le tableau des cécidies, connues & ce jour, comme étant dues à l’action des Nanophyes : 1. Umbilicus pendulinus, D.C. et horizontalis, Gussone. (Pé- tiole et tige). > > È : : - 5 é N. Durieui, Luc. 2. Sedum telephium, L, (Tige; exceptionnellement base de la feuille; — et probablement réceptacle floral ?). : È à : N. telephii, BED. 3. Sedum elegans, Ley. et reflexum, L. (Feuille; réceptacle floral)..... N. flavidus. AUBÉ. 4. Lythrum bibracteatum, SALZM. et hyssopifolia, L. (Tige)...... N. hemisphwricus, OL. et ses variétés. 5. Lythrum salicaria, L. (Rameaux; tige). . . N. circumscriptus, AUBÉ. Lythrum acutangulum, LEG. (Tige.). . . N. globiformis, KIESw. Tamarix gallica, L. et africana, Poır. (Capsule). N. pallidus, OL. ara © Erica scoparia, L., carnea, L., arragonensis, WILLK., au- spralie, L. (Tige)- . : : c 3 : : N. niger, WALTL. Sur Tamarix articulata, VAHL. (rameau), Mr l’ abbé KIEFFER et M' HOUARD signalent une cécidie due a N. Tamaricis, GYLL., qui aurait été observée, en 1901, par M° l abbé G. S. DE TAVARES. Mais ce dernier auteur ne parle pas de cette déformation 82 H. pu Buvsson Er LW’ ABBE PIERRE dans Synopse das Zoocecidias Portuguez. 1905, à la page 103, où pour- tant elle devrait être signalée. La galle de N. Tamaricis, GYLL. doit elle étre maintenue ? Le nombre des Nanophyes connu est beaucoup plus considérable que celui qui figure dans ce tableau. BRISOUT DE BARNEVILLE en comptait trente neuf espèces dans la Monographie qu’il publiait en 1869, (L’ Abeille). De plus, comme le faisait déjà remarquer L. DU- FOUR, en 1854, Ann. de la soc. ent. de Fra., 1854, p. 651-656, Me: tamorphoses du Nanodes hemisphericus), les variétés, nettement ac- cusées, soit par la taille, soit par les modifications des dessins té- gumentaires, encombrent les espèces. Il y a done intérêt à ce que les cécidologues recherchent spécialement les déformations dues à ces coléoptères ; la connaissance des cécidies éclairera et fortifiera la sy- stématique. En particulier, il est une plante, Peplis portula, L. sur laquelle plusieurs espèces de Nanophyes sont ordinairement capturées, parfois par centaines (1), N. globulus, GERM., N. gracilis. Aucune cécidie my a été relevée ; est ce défaut d’observation ? ou la plante est-elle réfractaire ? Remarquons que les plantes cécidogènes sont réparties entre les familles très distinctes des Lythrariées, Crassulacées, Tamaricacées, Ericacées, et cela pour huit cecidozoaires du même genre ! Les Nanophyes semblent rechercher la tige et ses rameaux. Ce- pendant N. flavidus fait exception en faveur du limbe foliaire et du réceptacle floral ; il n’a pas-été observé sur la tige. N. pallidus fait exception en faveur des capsules. L’un de nous (H. DU BUYSSON), qui en 1912 avait envoyé à M. HOUARD les échantillons de S. t e - lephium sur lesquels celui-ci a fait sa belle étude histologique de la galle de N. telephii (2), a trouvé cette année un renflement de la base d’ une feuille dû à cet insecte. Il y a là sans doute un simple accident. De plus nous avons observé un certain nombre de récep- tacles floraux , renflés et élargis, avec larves, que nous rapportons douteusement à N. telephii, à cause de la confusion possible, en dehors de l’élevage direct, avec des galles d’ Apion. Tout ce qu’on peut (1) J. DUCHAÎNE, in litt. Août 1912. — BEDEL, Rhyncophora, p. 199 et 357. (2) C. HOUARD, Recherches anatomiques sur les galles de tiges : Pleurocécidies. Bull, scient. de la Fr. et de la Belg., Paris 1903, p. 332-339. HET AR RY Yon L ARE ys E Le a Bk Se he 4 ue”) - € EEE wo _tionner l’édition de cet ouvrage, qui deviendra, en égard au texte et aux illustra- _ tions, un ouvrage fondamental dans cette matière. La R. STAZIONE SPERIMENTALE DI AGRICOLTURA E FRUTTICOLTURA in ‘ACI- _ REALE, ha pubblicato il Bollettino N. 6: Irrorazioni e pompe per la poltiglia solfo- calcica, che si invia gratis a chi ne faccia richiesta. ausTa nrernazionaLe pi CECIDOLOGIA repattore: rror. A. TROTTER CAUELLINO) 1. La MARCELLIA si occupa esclusivamente dello studio delle gadle e dei produttori di esse. Pubblica, su tale argomento , lavori originali, di istologia, morfologia, sistematica etc., talora corredati da tavole o da figure nel testo. Tiene inoltre al corrente di tutto quanto si pubblica nel campo della Cecidologia, dando anche, della maggior parte dei lavori, delle recensioni più o meno estese. 2. Tutti possono collaborare alla MARCELLIA ; gli Associati hanno però la precedenza sugli altri.I manoscritti dei lavori devono essere inviati al Redat- tore, il quale si riserva il diritto di ammetterli o no alla stampa. Si accettano lavori in inglese, tedesco ed in tutte le lingue delle nazioni latine. 5 3. Agli Autori verranno corrisposti gratuitamente 30 Estratti dei loro lavori, sarà però in loro facoltà di farne tirare, a loro spese, un maggior numero di copie: nel qual caso dovranno renderne avvertito il Redattore con 1’ invio del manoscritto. 4 4. Le spese per tavole o figure nel testo sono, per ora, a carico degli Autori. 5. Usciranno 6 fascicoli all’anno, complessivamente circa 15 fogli di stampa, possibilmente un fascicolo ogni due mesi, cioè: Febbraio, Aprile, Giugno, Ago- sto, Ottobre, Dicembre. | 6. Gli abbonamenti cominciano dal 1° Gennaio e si intendono rinnovati an- che per l’anno successivo , qualora non venga data rinuncia al Redattore entro il mese di Dicembre. 7. Il prezzo d’ abbonamento è di Lire 15 (= 15 Fr. = 12 Mk. = 12 Sh.) da pagarsi anfecipatamente.— Si pregano i Signori Associati esteri di effettuare i loro pagamenti con vaglia postali (mandat carte) e non con vaglia cambiarü (chèque). Per abbonamenti, informazioni, accettazione di lavori, cambii ecc., rivolgersi al Redattore prof. A. TROTTER, À. Scuola di Viticoltura e di Enologia, Avellino (Italia). TROTTER A. e CECCONI G. — Cecidotheca italica ou Collection de Galles ita- liennes, séchées et préparées, y-compris les formes nuisibles aux plantes agricoles.— Ont paru jusqu’ ici 20 fasc. — 500 espèces— ; le prix de chaque fasc. est de 10 fr. — En préparation fasc. 219-229.-- Pour achats s’ adresser au Prof. A. TROTTER. | | DI MA RCE [LIA @ LES DEN i RIVISTA INTERNAZIONALE à — _@ æ ® pi CECIDO[OGA A STA ; Du Buyssox H. xr L’ ABBÉ Pinrre— REDATTORE» 4 Nouvelles cécidologiques du centie de i | la France (cont. e fine). A :FRO PEER bo HovarD C. — Les collections cécidolo- Pror. DR. f giques du Laboratoire d’ Entomologie du Muséum d’Histoire naturelle de Paris: Galles du Maroc (con figure). Kierver J. J. — Description de deux remarquables Cécidomyies de Formose. Kinerer J. J. — Nouvelles Cécidomyies mycophiles et xylophiles. ou XII = An 1913 Houarp C. — Les collections cécidolo- o i ? giques du Laboratoire d’ Entomologie Ne? du Museum d’ Histoire naturelle de I = | Paris: Galles de Burséracées (con fi- fae. | | FA ER (PUBBLICATI IL 23 AGOSTO 1913) n Houakp C. Les Galles de V Afrique occidentale frangaise: VI. Cécidies du Hant-Sénégal-Niger (con figure; cont.). a ae Trorrer A. — Bibliografia e Recensioni AVELLINC TIPO-LITOGRAFIA PERGOLA 1913 a ] A fine di render più facile il compito del Redattore si pregano vivamente i Signori Collaboratori, avanti l’invio dei manoscritti, di tenere presenti, nel loro stesso interesse, le seguenti avvertenze : 1. I lavori sieno scritti ed ordinati colla maggior possibile chiarezza. Tale rac- comandazione è rivolta in modo speciale ai Signori Collaboratori esteri. 2. Le bozze di stampa vengono, di regola, inviate una sol volta; una seconda (impaginate) solo quando le correzioni precedentemente fatte sieno state di una certa importanza. Ulteriori invii non saranno fatti che dietro richiesta degli interessati. 3. Coloro che desiderano avere gli Estratti in numero superiore ai 30, concessi gratuitamente, devono farne richiesta al Redattore con l’invio del manoscritto. 4. Con le bozze non si restituiscono i manoscritti se non quando ne sia stato espresso il desiderio all’ atto dell’ invio. 5. Per |’ uniformità del giornale si pregano i Signori CE ici di atteners alle seguenti indicazioni tipografiche convenzionali di maggior frequenza, usandole possibilmente ed uniformemente nei contro indicati casi : carattere grassetto (per i cecidozoi o piante gallifere nelle intestazioni; ad RTE es. Cynips coriaria, Fagus silvatica). » MAIUSCOLETTO (per i nomi propri di persona nel testo; ad es. Löw, ME NE NET GIRAUD). » corsivo (per i cecidonti nel testo; ad es. Persisia affinis, Uro- cystis Anemones). » spaziato (per i substrati nel testo; ad es. Quercus cocci- x fera, Salvia pratensis). Sammlung Javanischen Gallen geändert in: Sammlung Nied. Ost- Indischer Gallen Diese Sammlung (Format 18 x 28 cm.) wird erhalten: die getrockneten Gallen mit Angabe des Gallbildners, Fundort, Datum, nebst einem Begleitwort mit kurzen Beschreibungen der Gallen. à Jedes Jahr werden ein oder zwei Mappen von 25 Gallen erscheinen. Preis eder Mappe 12 Mark. W. DOCTERS van LEEUWEN: Semarang (Java). DS TE TNT DS ey: NOUVELLES CECIDOLOGIQUES DU CENTRE DR LA FRANCE 33 affirmer e’ est que chez les Nanophyes, spécifiquement distincts il y a une tendance élective pour un organe déterminé. Dans le centre de la France, nous n’ avons rencontré jusqw ici que les galles de N. telephii, circumscriptus, hemisphericus, et flavidus. Les Umbilicus pendulinus et Erica scop:ria sont chez nous des plantes rares ; les Tamarix y sont des plantes de pares. D’ ailleurs toutes ces galles y paraissent assez localisées. Ce- la tient sans doute à ce qu’elles sont d’ une observation difficile. La galle de N. circumscriptus n° a été cueillie qu’une fois dans la partie marécageuse d’ un étang, aux Guerreaux, (Saône et Loire), le 4 août, par M' M. Pic. Et pourtant ce Nanophyes et sa plante nourricière sont communs ici. Pour la description des galles de Nanophyes, leur répartition géo- graphique, la bibliographie, on consultera avec avantage C. HOUARD. Les Zoocécidies des plantes d’ Europe et du bassin de la Méditerranée, Paris 1908-1909. Aux nombreuses références que cet ouvrage con- tient il convient d’ ajouter que M. G. LICHTENSTEIN a cueilli les galles de N. hemisphericus, var. maculipes, REY sur L ythrum hys- sopifolia, à la Lironde, près Montpellier. Cette variété, que nous avons obtenue d’ éclosion, est celle que REY avait capturée aux en- virons de Nice (1). 2° Sedum elegans, Luv. CECIDOZOAIRE : Apion sedi, GERMAR. (Coléopt.) DIAGNOSE DE LA CECIDIE : — a) Renflement en forme de petite coque à parois fragiles, placé à la dichotomie d’ un rameau florifère, et développé aux dépens de la base d’ une des branches ou aux dépens des deux. (Diam. 1 mm, 5 à 2 mm. — m. d, . €.) ou bien, b) Renflement axial, ovoidal, à parois plus dures, placé sur la tige, un peu au dessous de la naissance du bouquet corymbiforme de fleurs. (Grand axe 5 mm environ, petit axe 1 mm, 5; diam. de la tige au dessous O mm, 5 ; mesures prises sur échantillon desséché). HABITAT ET RÉCOLTE. -- Le Vernet (Allier), sur les Sedum qui portent aussi pes cécidies de Nanophyes, 3 août 1912 , avec larves ou nymphes. Les Apions éclosent dans le cours du méme mois. (1) On peut consulter Marcellia, 1902, fasc. III, p. 92; 1906, fase. I-II, p. 32-38; 1907, fasc. II, p. 29. 3 LIRRADY 34 H. pu Buysson uv L’ABBÉ PIERRE AUBÉ a signalé A. sedi sur les rosettes sessiles des feuilles de Sedum reflexum aux environs de Paris en 1854, mais sans parler de cécidie. Bull. de la Soc. Ent. de Fr. 3° trim. 1854, p. XLII). Le D' BUDDEBERG dit que A. sedi vit dans le tissu médullaire de diverses espèces de Sedum, en particulier reflexum et surtout telephium (Beiträge zur Biologie einheimischer Käferarten, p. 90. Jahrb. d. Nass. Ver. f. Nat. 38). Ses observations sont très précises. Il a suivi I’ insecte depuis l’œuf jusqu? à la sortie de ’ imago. L’ œuf est pondu au commencement de juin par les insectes que 1° observateur a rencontrés depuis le commencement de mai jusqu’ a la fin de juin. Cet œuf est placé dans le parenchyme de la tige, sous l épiderme, et, chez S. telephium, principalement dans la partie supérieure de la plante. La larve se creuse dans la moelle, en s’en nourrissant, une petite loge où s’ entassent ses excréments. Le D" BUDDEBERG a trouvé les larves jusqu au 2e tiers de juillet; il a observé une premiere nymphe le 23 juillet; la durée de la nymphose a été d’ une semaine. Dès la fin de juillet et en août le coléoptère se trouve sur la plante nourricière. Ces détails biologiques relevés en Allemagne, aux environs de Nassau, ne sont pas en opposition avee ce que nous avons observé au Vernet. Ils se taisent simplement sur la question de déformation gallaire. Nous ne savons pas si la cécidie existe pour S. telephium, mais elle est très nette pour S. elegans, et c’est bien A. sedi GERMAR que nous ont .lonné- les cécidies. Il peut se faire que la réaction cecidogène ne soit pas sensible extérieurement sur les tiges plus gros- ses que celles que nous avons observées. Dans notre élevage, les bouquets de fleurs de S. elegans portaient a la fois des galles de réceptacles, qui ont donné Nanophyes Jlavidus, AUBE, et des galles de rameaux, qui ont donné Apion sedi, GERMAR. Nous attirons l’ attention sur cette difficulté qui, si on n° y prend garde, peut amener une confusion regrettable de cecidozoaires. Pour cette raison nous regrettons de ne pouvoir consulter l’ouvrage de SCHLECHTENDAL, où, d’après le catalogue dejà cité de C. HOUARD, le cécidologue allemand attribue à un Apion le renflement de feuil- les de S. maximum, SUTER, et purpureum LINK, et à Apion morio, GERMAR == filirostre, KIRBY, les feuilles renflées de S. al- bum, L. et S. reflexum, L. Nous voudrions connaître les con- ditions d’élevage. Car ou bien il y a eu attribution après élevage NOUVELLES CÉCIDOLOGIQUES DU CENTRE DE LA FRANCE 35 discret, et alors ces cecidozoaires jouissent d’ une propriété légitime ; ou bien V attribution a été faite par simple conclusion tirée du fait que les Apions se rencontrent sur les plantes, et alors ces renflements de feuilles doivent être mis sur le compte de Nanophyes flavidus, et nous renvoyons à notre savant collègue l avantage d’ avoir le premier signalé la cécidie de ce charançon. Moulins, 23 janvier 1913. C. HOUARD LES COLLECTIONS CÉCIDOLOGIQUES DU LABORATOIRE D' ENTOMOLOGIE DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS: GALLES DU MAROC, On connaît bien peu de choses encore sur les galles du Maroc (1), ce pays resté pour ainsi dire fermé jusqu'ici aux recherches des ex- plorateurs. C’est pourquoi les moindres matériaux que l’on peut glaner de part et d'autre sur ses productions cécidologiques excitent la cu- riosité des chercheurs et acquièrent une spéciale importance. Cepen- dant, malgré ou plutôt à cause de cette pénurie de renseignements, je suis heureux de signaler quelques documents recueillis par G. BUCHET de 1901 à 1904 et conservés au Laboratoire d’ Entomologie du Mu- séum de Paris. Ces documents n’ont permis de constituer une petite collection de cécidies marocaines que j'ai intercalée dans la grande collection de ce Laboratoire sous les numéros 491 à 504. (1) Consulter à ce sujet les articles de Trotter (Marcellia, 1904, t.3, p. 14-15, 1 fig.) et de Houard (Marcellia, 1906, 6.5, p. 32-38, fig. 1-8), qui renferment leur bibliographie complète, 36 C. HovaARD Deux galles décrites dans ce travail se rapportent au Vitex Agnus-Castus L. et à un Salix voisin du Salix pedi- cellata Desf. Presque toutes les autres sont fixées sur deux espè- ces de Chénes malheureusement représentés par des échantillons tout à fait insuffisants pour en permettre une détermination précise. M. HICKEL, qui a bien voulu les examiner, rapporte l’une d’elles au Quercus humilis Lamk. et l’autre au Quereus lusita- nica Lamk. ou tout au moins à une espèce fort voisine. I. Galles engendrées par des Hyménoptères +10 04 — [Neuroterus quercus-baccarum L., gén. ag. (Diplolepis lenticularis Oliv.]. — Trois rameaux feuillés et cinq feuilles isolées de Quercus lusi- tanica Lamk. présentant, sur les deux faces du limbe, à peu près en égale abondance, des cécidies lenticulaires atteignant jusqu à 4 min. de diamètre (fig. 1-2). La surface externe de ces galles est munie en son centre dun gros mamelon obtus et couverte de poils marron épars, volumineux. Cécidies isolées placées dans un petit tube. Éti- quette : « Maroc, Andjera, Djebel-Stiriono. @. Buchet, 1905. — 13 octo- bre 1904 ». — Ces galles rappellent assez celles qu’engendre le Neu- roterus lenticularis Oliv., en Europe, mais elles sont un peu moins bombées que ces dernières. — COLLECTION n° 495. Diplolepis [divisa Hartig, gén. ag.]. — Etiquette: « Maroc, Andjera. Djebel-Stiriono. G. Buchet, 1905. — 13 octobre 1904 ». Rameau garni de feuilles et six feuilles isolées du Quercus lusitaniea Lamk. portant, sur leur face inférieure, une ou deux cécidies subsphériques, un peu aplaties, de 7 mm. de diamètre au maximum (fig. 3). Chaque valle est insérée par un court pédicelle à la face inférieure et n’est aucunement visible sur l’autre face (fig. 4); elle porte à sa surface quelques taches blanches et possède un tissu charnu rayonnant dis- posé autour d’une petite cavité larvaire arrondie. Six cécidies écloses ont été placées dans un tube. — COLLECTION n° 498. GALLES DU MAROC 37 Diplolepis sp. — A la face inférieure du limbe de plusieurs feuilles de Quercus lusitanica Lamk. sont fixées de grosses galles en forme de bouton aplati, de 10 à 18 mm. de diamètre sur 8 à 12 mm. de hauteur (fig. 6). Elles sont en petit nombre sur un même limbe et on en rencontre rarement quatre (fig. 5). Chaque cécidie est insérée par un très court pédicule à une nervure secondaire (fig. 7); sa surface externe est régulièrement convexe et lisse, tandis que sa face en contact avec le limbe est sensiblement plane. Le tissu de la galle est charnu et juteux; il enveloppe une cavité larvaire ellip- soidale, de 3 mm. sur 2 mm., située au voisinage du pédicule (fig. 8). Aucune cécidie de cette forme et de dimensions semblables n’a en- core été décrite. Etiquette: « Maroc, près du cap Spartel, Agla. G. Buchet, 1903 ». — COLLECTION n° 494. Cynips Kollari Hartig. — Sur le côte d’un rameau feuillé de Quer - cus lusitanica Lamk., cécidie unique (fig. 9), subsphérique, de 13 mm. de diamètre, à surface claire garnie de plusieurs tubercules saillants, isolés, disposés sans ordre ; la consistance de la galle est dure et ligneuse. Inscription correspondante : « Maroc, près du cap Spartel, Agla, 1903 ». — COLLECTION n° 499. [Cynips Kollari Hartig]. — Sept grosses galles sphériques, de 12 à 14 mm. de diamètre, à surface lisse (fig. 10) ou munie de tubercules plus ou moins saillants, en petit nombre, disposés en une couronne irrégulière (fig. 11-12); teinte marron ou grisatre; nombreux trous @éclosion. Un échantillon sectionné en long montre une cavité lar- vaire arrondie, de 3,5 mm. de diamètre, entourée par une coque sclé- reuse épaisse et par un parenchyme rayonnant. Étiquette : « Maroc , Andjera, Djebel-Stiriono. G. Buchet 1905. — 13 octobre 1904 ». — COLLECTION n° 497. Cynips quercus-toza Bose. -- Cécidie unique, subsphérique, de 30 mm. environ de diamètre, fendue et presque entièrement vide. Eti- quette: « Maroc, G. Buchet, 1901. Galle du Cynips argentea Hart. ayant servi d’ habitation à une petite colonie de Crematogaster scutellaris Olivier ». — COLLECTION n° 496. Andricus quercus-radicis Fabr., gén. ag. — Une grosse galle subsphé- rique, de 50 mm. de diamètre, accompagnée de cécidies plus petites, 38 C. HOUARD fragmentées ou sectionnées, montrant les cavités larvaires. Éclosions dans un tube. Etiquette: « Maroc, Agla. G. Buchet, 1903, août ». — COLLECTION n° 500. GALLES DU MAROC Fig. 1. — Face supérieure d’une feuille de Quercus lusitanica, avec cécidies du Diplolepis lenticularis. Fig. 2. — La même feuille vue sur l’autre face. Fig. 3. — Galles du Diplolepis divisa insérées à la face inférieure d’une feuille de Quercus lusitanica. Piante ele NR : ERE TRAE MS AE È à GALLES DU Maroc 39 Fig. 4. — Section longitudinale de l’une des cécidies. Fig. 5. — Une fouille de Querens lusitanica présentant, sur sa face infé- rieure, quatre cécidies de Diplosis sp. Fig. 6. — Une galle vue de profil, encore fixée au limbe de la feuille. Fig. 7. — Face plane d’une cécidie, avec pédicule d’insertion. Fig. 8. — Section longitudinale d’une galle, Fig. 9. — Rameau deQuereus lusitanica portant une galle de Cynips Kollari. Fig. 10 à 12. — Cécidies de? Cynips Kollari, à surface lisse ou munie de tubereules. Fig. 13. — Face inférieure d une feuille de ? Salix pedicellata, avec qua- tre cécidies sphériques velues. Fig. 14. — Les mêmes galles vues sur l’autre face du limbe. Fig. 15. — Section en long d’une cécidie. Fig. 16. — Portion de feuille de Quercus lusitanica présentant plusieurs taches érinéennes à la face inférieure du limbe. Fig. 17. — Rameau de Quercus humilis, avec un amas volumineux d’ap- pendices foliacés. Fig. 18. -— Section transversale d’un amas d’appendices foliacés. Toutes les figures en grandeur véritable et exécutées d’après nature; les des- sins 4 et 15 un peu grossis. Andricus Krajnovici Tavares. — Sept galles de forme bien nette, ser- rées les unes contre Jes autres, disposées en amas sur des lambeaux d’écorce dune tige dun chêne, qui est sans doute le Quereus lusitanica Lamk. Chaque cécidie affecte la forme d’une dent dont la couronne, de teinte marron clair, serait plus foncée dans la région terminale obtuse. Une galle sectionnée, conservée dans un tube, montre deux cavités bien caractéristiques : l’une inférieure, ovoidale et lisse, renfermant la larve du Cynipide ; lPautre supérieure, cylindrique et évasée. Diamètre transversal de chacune des galles , 5 mm.; hauteur 12 mm. Étiquette: « Maroc, près du cap Spartel , Agla. G. Buchet, 1903. >» — COLLECTION n° 502. L’Andricus Krajnovici n’a encore été signalé qu’en Portugal, sur le Quercus lusitanica, dans des cécidies qui ont été décrites et figurées par Tavares et par Kieffer: cf. Houard, 1908, p. 309, n° 1695, fig. 520-522. [Pontania pedunculi Hartig]. — A la face inférieure des feuilles du Salix? pedicellata Desf., grosses galles arrondies, de 8 à 9 mm. de diamètre, velues (fig. 13), insérées sur le limbe par une large base ; sur l’autre face, une boursouflure convexe circulaire, de 3 mm. environ de diamètre, correspond à chaque galle (fig. 14). Cavité lar- 40 C. HOUARD vaire unique, vaste, lisse, limitée par une paroi de moyenne épais- seur (fig. 15). Étiquette : « Maroc, G. Buchet, 1904 ». — COLLECTION n° 492. II. Galle engendrée par un Hémiptère sane == e Asterolecanium variolosum Ratz. — Deux individus, dun jaune ver. dâtre , longs de 1,2 mm., fixés sur un rameau de Quercus lu- sitanica Lamk. et entourés chacun par un léger bourrelet d’écorce. Inscription : « Maroc, Andjera, Djebel-Stiriono , G. Buchet, 1905. — 13 octobre 1504 ». — COLLECTION n° 504. III. Galles engendrées par des Acariens ‘00°. ——— Eriophyes Massalongoi Can — Neuf feuilles de Vitex Agnus Castus L., de tailles diverses, couvertes de nombreuses cécidies subsphériques, saillantes sur les deux faces du limbe. Quelques feuilles sont si abondamment munies de galles qu’elles se déforment eutie- rement et s’enroulent en une sorte de boule. Inscription : « Maroc, Bou-Meriem. G. Buchet, 1903. -— 14 juillet 1902 ». — COLLECTION n° 491. Ériophyide. — Sur trois feuilles de Quereus lusitanica Lamk., boursouflures souvent étendues faisant saillie à la face su- périeure du limbe ; elles sont disposées en séries parallèles aux ner: vures secondaires et des poils marron tapissent, sur l’autre face (fig. 15), les concavités correspondantes. Étiquette : « Maroc, près du cap Spartel, Agla. G. Buchet, 1903 ». — COLLECTION n° 501. [Eriophyide]. — Trois rameaux de Quercus humilis Lamk., portant , à l’insertion de petites branches latérales, des amas sub- sphériques atteignant juqu’à 20 mm. de diamètre (fig. 17), composés d'un grand nombre de petits appendices foliacés, de 5 à 6 mm. de longueur, terminés en pointe, qui leur donnent un aspect hérissé. A côté sont placées plusieurs cécidies isolées dont l'une, sectionnée en GALLES DU Maroc 41 long, montre une masse centrale dure, sans cavité, à surface tapissée d’appendices foliacés (fig. 18). Etiquette: « Maroc, Bou-Meriem. G. ‘ Buchet, 1903. — 14 juillet 1902 ». — COLLECTION n° 493. ?-- Gros rameaux de Quercus lusitanica Lamk. munis de tumeurs verruqueuses, irrégulièrement sphériques, de 20 à 40 mm. de diamètre, à surface crevassée. Étiquette : « Maroc, près du cap Spartel, Agla. G. Buchet, 1903 ». — COLLECTION n° 503. TABLE ALPHABÉTIQUE DES CÉCIDOZOAIRES ET DE LEURS GALLES Andricus Krajnovici p. 39, querens-radicis gén. ag. 37; Asterolecanium va- riolosum 40; Cynips Kollari 37, ? Kollari 37, quercus-tozæ 37; Diplolepis divisa ger ag. 36, sp. 37; Eriophyes Massalongoi 40 ; Eriophyide 40; ? Eriophyide 40; Neuroterus quercus-baccarum gén. ag. (Diplolepis lenticularis) 36; Pontania pe- dunculi 39. TABLE ALPHABÉTIQUE DES VÉGÉTAUX Quercus humilis p. 40, lusitanica 36; Salix ? pedicellata 39 ; Vitex Agnus- castus 40. Institut botanique de l'Université de Caen, 15 juin 1912. r DESCRIPTION DE DEUX REMAROUABLES CECIDOMYIES DE FORMOSE par J. J. KIEFFER, Doct. phil. nat. (Bitsch). Les deux insectes qui vont être décrits, ont été recueillis par SAUTER dans lV ile de Formose; chacun des deux forme un genre nouveau. 1. Eumerosema n. g. Ce genre se distingue aisément de tous les autres par le femur antérieur du mâle qui est comprimé et extrêmement élargi ; 1 oviduete de la femelle se termine en un cône pointu et mou. Le type est: E. dispar n. sp. VQ. Jaunätre (5) ou jaune (9); palpes blanchatres ; flagellum brun noir, trois bandes raccourcies sur le mesonotum brunes ; pattes blanchätres, avec des écailles appliquées, larges et striées. Palpes de quatre articles allongés. Antennes de 14 articles, dont le 3° est conné avec le 4°; chez le mâle, les articles du flagellum so composent @ une nodosité basale globuleuse et d’ une nodosité distale un peu plus longue que grosse et non rétrécie au milieu, cols un peu plus courts que la nodosité basale, trois verticilles de filets arqués et deux de soies, article terminal avec un stylet pubescent. Chez la femelle, les articles sont subeylindriques, le premier plus de deux fois aussi long que gros, les suivants presque deux fois, col guère plus long que gros, deux verticilles de soies et deux de filets arqués , ceux-ci ap- pliqués, formant ceinture et reliés par deux filets longitudinaux, article terminal avec un stylet comme chez le male. Mesonotum glabre et brillant. Ailes a bord antérieur couvert d’ écailles noires, appliquées et caduques, surface fortement irrisée chez le mâle, surtout le long des nervures, moins fortement chez la femelle ; transversale peu mar- quée, proche de I’ extrémité distale du radius; cubitus faiblement arqué , aboutissant à peine en arrière de la pointe alaire ; rameau antérieur de la posticale droit et continuant la direction de la tige, M: A _ DESCRIPTION DE DEUX REMARQUABLES CECIDOMYIES DE FORMOSE 43 l’ inférieur presque perpendiculaire, n° atteignant pas la demi-longueur du supérieur. Pattes grêles, crochets tarsaux simples, peu arques et à peine plus courts que 1’ empodium ; chez la femelle, les pattes offrent la conformation ordinaire ; chez le male, le fémur antérieur est com- primé, très élargi surtout au milieu, où il est trois fois aussi large que le tibia, dont il atteint la longueur ; les hanches antérieures sont plus allongées que d’ ordinaire, au moins deux fois aussi longues que grosses, les quatre autres pattes ont aussi les hanches allongees. Pince aussi grosse que l'abdomen; article terminal des foreipules assez gros, faiblement arqué et aminci graduellement et légèrement au tiers distal; article basal ayant à son origine, sur le côté ventral médian , une lamelle non déprimée mais comprimée, atteignant son milieu et arrondie au bout, ces deux lamelles sont subparalléles et entre elles se trouve le stylet. Oviducte peu long, blanchätre, l'article terminal vu à la loupe, parait être en cône pointu, mou, à courtes soies dressées. L. 2 mm. — Tainan, 5 décembre. Coelodiplosis n. g. Remarquable par la pince qui est plus grosse que V abdomen et en dépasse la demi-longueur. Le type est: C. magnipennis n. sp. oO. Rouge; palpes et antennes d’un brun noir; milieu du pro- notum, mesonotum et seutellum noirs et glabres, massue des balan- ciers sombre, pattes jaunâtres, couvertes de poils appliqués et par- semées d’ autres poils plus longs et dressés. Corps gros et trapu. Palpes de quatre longs articles. Yeux confluents au vertex. Antennes 2e .de 14 articles, dont le 3° est conné avec le 4°; les articles du fla- gellum se composent d’une nodosité basale globuleuse et d’une no- dosité distale fortement rétrécie avant le milieu et formant ainsi deux nœuds inégaux, chacun des deux cols égale la nodosité basale ; deux verticilles de soies et trois de filets arqués, les soies sont brunes et longues, celles du verticille supérieur atteignent le milieu de P article suivant ; les boucles sont hyalines, au nombre de 18 à 20 à chaque verticille et d égale longueur , les supérieures ne dépassent pas le milieu du col; article terminal avec un appendice un peu renflé à 44 J. J. KikFFER sa base qui porte un verticille de soies. Thorax plus haut que long, plus haut que le vertex mais ne le couvrant pas. Ailes grandes, sombres, dépassant lPabdomen de leur demi-longueur, ressortant presque à angle droit à leur base, surface couverte d’ une pilosité tres dense, longue et appliquée, comme je ne la connais pour aucun autre genre ; transversale très oblique, située au tiers proximal du radius ; cubitus faiblement arqué, aboutissant en arrière de la pointe alaire, costale interrompue à cet endroit; posticale simple, sa moitié distalement peu marquée et fortement courbée en are. Pattes longues, métatarse court, crochets tarsanx simples, presque droits, égalant 1’ empodium. Bord postérieur des sternites à poils dressés et denses. Article basal des foreipules égalant la demi-longueur de Pabdomen, pubescent, formée par une lamelle courbée en demi-eylindre ayant la partie ouverte au côté médian et la partie convexe ou fermée au côté externe, ces articles basaux sont légèrement courbés en are lun vers P autre, de façon à se toucher à la base et au sommet, où ils sont un peu prolongés médialement en un petit lobe plus densément velu ; article terminal court, n° atteignant pas la demi-longueur de V article basal, à peu près glabre, fortement chitineux, brun noir sauf à la base, comprimé et graduellement élargi, sa base est amincie en pétiole, son extrémité est obliquement tronquée en dedans ; quand la pince est fermée, ces deux articles s’ appliquent V un à l’autre par I’ extrémité tronquée ; stylet gros, long, chitineux, excavé ventralement sauf aux bords, de chaque côté de sa base se voit un appendice très court, fixé à l origine de l’ article basal, dans la concavité de celui-ci. L. 4 mm. (5). — Taihorin. 45 NOUVELLES CECIDOMVIES MYCOPHILES ET XYLOPHILES par J. J. KIEFFER, Doct. phil. nat. (Bitsch). 1. Holobremia lignicola n. sp. o. Jaunätre; palpes, flagelium et trois bandes plus ou moins confluentes sur le mesonotum, bruns. Palpes de quatre longs articles. Antennes de quatorze articles , dont le 5° et le 4° sont connés ; le flagellum est plus mince que chez H. fallacicornis, les articles sont allongés , plusieurs fois aussi longs que gros, le premier plus long que le second, celui ci plus long que le 3°, les suivants subégaux , tous faiblement grossis à la base, puis assez fortement rétrécis, col court et pas deux fois aussi long que gros, chaque article avec deux verticilles de soies et deux de filets arqués, ceux-ci dépourvus de boucles, appliqués et formant deux ceintures reliées I’ une à l’autre par deux filets longitudinaux ; article terminal avec un appendice assez long, dont la moitiè basale est grossie. Cubitus arqué, about- issant un peu en arrière de la pointe alaire; rameau supérieur de la posticale continuant la direction de la tige, I’ inférieur presque à angle droit. Tous les crochets tarsaux sont bifides et fortement courbés près de la base, plus de deux fois aussi longs que 1 empodium ; poils des pattes appliqués, denses et filiformes. Article basal des forcipules sans appendice ventral, article terminal étroit, glabre, arqué, un peu plus court que le basal et à peine aminci à l'extrémité; lamelle supérieure à lobes arrondis au bout, un peu plus courte que l infé- rieure qui est étroite, linéaire, arrondie au bout et dépassée faiblement par le stylet, celui-ci gros, entouré d’ une gaine brune et cylindrique de laquelle il émerge à peine, en forme de petit cône hyalin. L. 2 mm. Moeurs et patrie. Obtenu de bois de Chêne pourri et habité par des larves de Diallactes croceus Kieff.-Bitche. 2. Synaptella lobata n. sp. oO. Entièrement jaune pâle. Palpes de quatre longs articles. Antennes de 16 articles chez le mâle, de 13 chez la femelle, le 5° et le 4° articles non connés; chez le male, les articles du flagellum sont 46 J. J. Kierrer cylindriques et presque deux fois aussi longs que gros, sauf le premier qui est aminei dans sa moitié basale et plus de trois fois aussi long que gros, à col à peine plus court que Imi, les suivants ont le col distinctement plus long qu'eux, sauf le dernier qui est arrondi au bout; trois verticilles de poils dont le médian est très long et étalé, l’inférieur oblique et court, le supérieur parallèle au col et atteignant Particle suivant. Chez la femelle, les articles du flagellum sont sub- cylindriques, rétrécis faiblement avant le milieu, le premier de moitié plus long que le second, celui-ci plus de trois fois aussi long que gros, tous deux à col aussi gros que long, les suivants un peu plus de deux fois aussi longs que gros, à col égalant leur demi-longueur, sauf les deux derniers qui sont dépourvus de col; deux verticilles de poils obliques. Cubitus arqué et aboutissant en arrière de la pointe alaire, sortant de deux racines, dont la supérieure continue sa di- rection, l’ inférieure est faiblement courbée en S; posticale bifurquée. Pattes longues et gréles ; crochets tarsaux gros, bifides, égalant em- podium. Article basal des forcipules prolongé a V extrémité du côté médian en forme de lobe obtus qui atteint le milieu de V article ter- minal, celui-ci gros et court, presque ellipsoidal, pubescent et parsemé de longs poils dressés, ongle noir; les deux lamelles profondément bilobées, les lobes presque linéaires, plus courts que le gros stylet. L. o 2 mm., © 2,5 mm. — Forêts de Bitche. 8. Dicroneurus bicinctus n. sp. ©. Rouge ; flagellum, trois bandes du mesonotum, pattes et deux lignes transversales sur les tergites et sur les sternites, bruns. Palpes de quatre longs articles. Antennes de douze articles, dont le 3° et le 4° ne sont pas connés ; ceux du flagellum sont faiblement rétrécis au milieu, tous plus de trois fois aussi longs que gros, le premier plus long que le second, le 10° plus long que le 9° et arrondi à l'extrémité, col des neuf premiers articles égalant presque leur de- mi-longueur, les deux verticilles de poils obliques , I’ inférieur plus long que le supérieur, entre les deux se trouvent encore des longs poils mais seulement sur un côté. Racine supérieure du cubitus droite, continuant la direction de la nervure, l inférieure déviant à son ori- gine, faiblement sinueuse. Crochets tarsaux bifides, aussi longs que I empodium. Lamelles courtes, les supérieures bi-articulées. L. 3,5 mm. — Forêts de Bitche. — dan ds + à à | * | | LED + Da tee En ee 5 oer EP LI ee pe Ne an EA UR OTN ML es ieee eR ea NOUVELLES CÉCIDOMYIES MYCOPHILES ET XYLOPHILES 47 4. Asynapta macrura n. sp. ©. Janne; trois bandes sur le mesonotum , Hagellum et pattes bruns. Palpes très longs, de quatre articles graduellement plus longs. Antennes de 22 articles, dont le 3° n° est pas soudé au 4°, trois fois aussi long que gros, à col transversal, les quatre suivants deux fois aussi longs que gros, faiblement rétrécis au milieu, à col un peu tran- sversal comme chez les autres, qui sont graduellement raccourcis , les quatre qui précèdent le dernier pas plus longs que gros, sans col sauf le premier des quatre, le dernier double de 1 avant-dernier, faiblement rétréci au milieu, avec un appendice ovoidal et petit ; verticilles de poils courts. Thorax non aminci en avant. Cubitus arqué et aboutissant à la pointe alaire, racine supérieure droite, continuant la direction du cubitus, I’ inférieure courbée en S ; 3° nervure droite, la 4° arquée dans sa moitié distale. Crochets tarsaux gros, bifides, bien plus courts que I’ empodium. Abdomen long, graduellement aminci, lamelles bi-articulées, I’ article terminal plus court que le basal, aminci proximalement. L. 3 mm. — Foréts de Bitche. 5. Winnertziola vexans n. sp. Q. Jaune ; flagellum et trois bandes raccourcies du mesonotum brunes. Yeux largement confluents. Palpes de quatre longs articles. Antennes de quinze articles; ceux du flagellum a peine plus longs que gros, subeylindriques, à col presque nul, ayant de chaque côté un filet en fer-a-cheval, dont les deux extrémités dépassent a peine V article, tandis que la base atteint le quart proximal de I article, le 3° article non conné au 4°, le 13° conique et allongé. Cubitus à peine arqué, aboutissant à la pointe alaire, sa racine inférieure droite et continuant sa direction, la supérieure transversale et oblique ; 3° nervure presque droite, la 4° arquée. Pattes courtes, aussi longues que le corps, crochets tarsaux bifides, deux fois aussi longs que 1’ em- podium qui dépasse a peine les pulvilles. Oviduete aussi long que le reste de V abdomen cylindrique, strié en long, lamelles supérieures tri-articulées. L. 2 mm. — Obtenu de bois pourri. Bitche. - 6. Winnertzia carpinicola n. sp. 7. Brun clair, thorax plus sombre. Palpes de quatre articles dont le dernier est le plus long. Antennes de 14 articles, dont le 3° n° est pas conné au 4°; celles du mâle atteignant les trois quarts 48 J. J. KikFrERr de la longueur du corps, articles du flagellum subeylindriques , de moitié plus longs que gros, à col égalant leur demi-longueur, les poils forment quatre verticilles, ceux du supérieur sont arqués à la base, puis parallèles au col qu’ ils dépassent un peu, ceux du second et du troisième verticille sont inégaux, d’ un côté ils sont obliques et assez longs, de I’ autre côté ils sont très longs, arqués par en bas à leur base puis étalés, aux six derniers articles, les poils n’ attei- enent que le tiers de la longueur de ceux des six premiers, 12° ar- ticle conique, arrondi au bout. Chez la femelle, les antennes atteignent la demi longueur du corps, les articles du flagellum sont subeylin- driques, plus de deux fois aussi longs que gros, sans col distinet, les deux filets en fer à-cheval commencent au quart basal et n° atteignent pas, ou à peine l'extrémité des articles; verticilles de poils peu longs. Cubitus presque droit, aboutissant un peu en arrière de la pointe alaire, costale interrompue à cet endroit; racine supérieure transversale et oblique, atteignant le radius en arrière du milieu, racine inférieure droite et continuant la direction du eubitus, 3° ner- vure droite, 4° fortement arquée dans sa moitié distale. Crochets tar- saux bifides, aussi longs qne V empodium. Article terminal des for- cipules gros, en massue courte, ongle noir et fort, en dessous-de lui se voit une rangée transversale de spinules noires et denses. Lamelles supérieures de 1 oviducte tri-articulées. L. 2,25 mm. Nymphe sans spinules dorsales et sans armure frontale; soies cervicales très longues, 7 à 8 fois aussi longues que leur grosse pa- pille; stigmates thoraciques cylindriques, de moitié plus longs que gros, stigmates abdominaux non proéminents mais formant une surface ovalaire et munie de petits orifices ponctiformes. Larve sauteuse, jaunâtre ou blanche; cou strié latéralement, thorax et abdomen densément striés en long, un segment abdominal a environ 75 à 80 stries, milieu de la face ventrale des deux pre- miers segment thoraciques dépourvu de stries ; face dorsale du seg- ment anal sans stries, avec 2 rangées transversales de 4 papilles , finement granulé en arrière ; face ventrale avec 5 ou 6 stries longi- tudinales de chaque côté ; fente anale bordée de chaque côté par 10- 12 courtes stries transversales, papilles anales à quatre de chaque côté, bord postérieur du segment avec deux crochets jaunes atteignant le huitième de la longueur du segment. Papilles disposées comme d'ordinaire dans ce genre. Spatule jaune, partie élargie transversale et largement arrondie en avant. NOUVELLES CLCIDOMYIES MvcoPHILES ET XYLOPHILES 49 Meurs et patrie. En société sous V écorce de branches mortes de Varpinus Betulus.' Bitche. 7. Winnertzia fusca n. sp. JQ. Brun noir, pattes jaunâtres. Antennes de 14 articies, dont le 3° n’est pas conné au 4°; chez le mâle, les articles du flagellum sont de moitié plus longs que gros, subeylindriques, graduellement amineis distalement, les derniers deux fois aussi longs que gros, col égalant le tiers on presque la moitié de V article, sauf an premier où il n’est pas plus long que gros, verticilles de soies comme chez le précédent, filets en U. très ouverts, leur base n’ atteint pas le milieu de V article, 12° article avec un stylet terminal long, et mince. Chez la femelle, les articles du flagellum sont cylindriques, deux fois aussi longs que gros, sans col, sans filets en fer à cheval mais avee un verticille de quatre appendices hyalins, filiformes, incurvés à deux l’un vers I’ autre à 1’ extrémité. Ailes sombres. Cubitus arqué, aboutissant en arrière de la pointe alaire, racine inférieure continuant sa direction, la supérieure transversale et oblique. Crochets tarsaux gros, bifides, égalant l’empodium. Article terminal des foreipules en massue grosse et courte, ongle gros, lamelle supérieure faiblement échancrée, d’ un brun noir, V inférieure plus longue, blanchâtre, pro- fondemént bilobée. Oviducte long, conformé comme d'ordinaire. L. oo mm, ©”-5 mm: Larve grosse, blanche, lisse dorsalement, striée en long sur les côtés, ces stries interrompues et au nombre de 10 a 14 de chaque côté ; bord postérieur des series de verrues spiniformes sinueux aux six premiers segments abdominaux. Segment anal avec deux crochets chitineux et bruns, séparés par une incision arquée, distants de leur longueur, face dorsale avec deux rangées transversales de quatre pa- pilles , face ventrale avec quatre papilles anales de chaque côté de la fente anale. Spatule brun noir, linéaire, graduellement amincie en pointe triangulaire à l'extrémité, avant cette pointe on remarque de chaque côté deux petits lobes moins tortement chitineux et semblant former des points d’ attache. Meurs et patrie. Larves dans du bois de Hêtre. Forêts de Bitche. 8. Winnertzia pinicola n. sp. J. Brun, abdomen plus clair, pattes blanchätres. Nervation, cro- chets tarsaux et empodium du précédent, dont il diffère par la cen- 4 \ 50 J. J. KIEFFER formation des antennes. Chez le male, les premiers articles du fla- gellum sont au moins deux fois aussi longs que gros, le premier avec un col au moins deux fois aussi long que gros, col des suivants éga- lant la moitié, puis les deux tiers de V article, 12° article arrondi au bout; chez la femelle, les articles sont plus de deux fois aussi longs que gros, cylindriques, graduellement amincis distalement comme chez le male, avee un col presque aussi long que gros, et deux filets courbés en U. L. g 2,5 mm., 9: 5 mm. Larve blanche, striée densément en long sur le dessus et le dessous ; aux deux premiers segments thoraciques, les stries font défaut sur le milieu de la face ventrale, au troisième, elles manquent aux trois quarts postérieurs du milieu, aux huit segments abdomi- naux elles sont percurrentes, au nombre d'environ 90 depuis les verrues spiniformes jusq’ au bord postérieur ; sur la face dorsale elles manquent sur le milieu du prothorax, en partie sur le milieu du mésothorax. Segment anal lisse, avec deux crochets bruns , séparés par une incision arquée et distants de leur longueur, face ventrale avec quatre papilles anales de chaque côté de la fente anale, cet espace parcouru par des stries obliques et irrégulières, face dorsale avec deux rangées transversales formées chacune de quatre papilles ; les autres papilles comme d'ordinaire dans ce genre. Spatule brun noir, à base très élargie et transversale, tige linéaire; partie anté- rieure faiblement élargie, graduellement amincie, arrondie au bout, à peine plus longue que large. Meurs et patrie. Sous V écorce de Pin desséché. Forêts de Bitche. 9. Winnertzia quercicola n. sp. oY. Brun clair; thorax plus sombre. Palpes de quatre articles graduellement plus longs. Articles du flagellum du male au moins de moitié plus longs que gros, chacun avee deux filets en fer-a-cheval dont la base n’ atteint pas le milieu de V article et dont les deux extrémités dépassent le quart basal du col, 12° article arrondi au bout, 11° avee un col transversal, les autres avee un col égalant leur demi-longueur. Chez la femelle, les articles du flagellum sont dépourvus de col, deux fois aussi longs que gros, les deux filets en fer-a-cheval commencent au tiers basal des articles, leurs extrémités sont recourbées et atteignent la base de l’article suivant. Ailes larges, transversale Mar te SS > A 1 A a LA meo | NOUVELLES CRCIDOMYIES MYCOPHILES ET XYLOPHILES 51 distante proximalement du milieu- du radius, cubitus subdroit, abou- x tissant à peine avant la pointe alaire, sa racine inférieure continue la direction de la nervure, 3° nervure droite, 4° fortement arquée dans sa moitié distale. Crochets bifides, égalant VY empodium. Article ter minal des forcipules en massue. L. 3 mm. Larves blanches, striées dorsalement et ventralement ; cou lisse, sauf 2 ou 3 stries à la base de chaque côté, les deux premiers seg- ments thoraciques lisses au milieu dessous et dessus, segment anal Sans Stries, granulé dorsalement, avec deux rangées transversales de quatre papilles, lisse ventralement, avee quatre papilles de chaque côté de la fente anale, les deux crochets chitineux et séparés par une incision arquée. Spatule pâle, graduellement un peu élargie en avant, largement arrondie à V extrémité. Meurs et patrie. Ces larves vivaient en société dans la couche inférieure de l'écorce d’ un vieux Chêne mort. Forêt de Bitcae. 10. Winnertzia levicollis n. sp. O. D'un jaune sale ou brunätre, plus tard brun noir. Article quatrième des palpes presque deux fois aussi long que le 3° Anten- nes de 16 articles conformés comme chez le précédent, sauf que les deux fitets en fer-à cheval sont transversaux et n occupent que le quart distal de V article, col du 15° article un peu plus long que gros, 14° article graduellement aminci en pointe a l extrémité. Ner- ration du précédent. Article 5° des tarses ayant, comme d ordinaire, sur le dessous, deux rangées longitudinales de soies courtes et dres- sées, sauf au cinquième proximal, erochets bifides, égalant 1 empo- dium. Article terminal des forcipules renflé en massue, lamelle su - périeure bilobée. L. 3 mmm. Larve blanche, striée longitudinalement; cou, segment anal, partie médiane du dessus et du dessous des autres segments lisses. Spa- tule brun noir, graduellement amincie en avant, cette partie un peu plus longue que large. Papilles comme chez les précédents. Segment anal avec deux crochets bruns, soudés à leur base, séparés par une incision arquée et moins large que profonde, aussi longs que le tiers du segment; la face ventrale de ce segment est granulée et jaunâtre dans le tiers postérieur. Maurs et patrie. Obtenu de bois de Hêtre pourri. Forêt de Bitche. J: J. KIEFFER or bo 11. Winnertzia corticis n. sp. ©. D’ un jaune vitellin; vertex, palpes, antennes, dessus du thorax, mesosternum, bandes et taches de I’ abdomen d’ un brun noir; pattes brunätres; le premier tergite a une bande transversale étroite et percurrente, les trois suivants, ont une bande transversale large et interrompue, le cinquième une bande étroite et interrompue ; les ster- nites 2 à 4 ont sur le dessous, une tache carrée, le 5° deux traits transversaux, le 6° un trait longitudinal et médian. Antennes de qua- torze articles, dont ceux du flagellum sont allongés et sessiles. Ailes assombries, transversale aboutissant distalement du milieu du radius, cubitus dépassant un peu la pointe alaire, 3° nervure presque droite, la 4° arquée fortement dans sa moitié distale. Abdomen graduellement aminci, oviducte long, un peu recourbé par en haut, lamelles comme d'ordinaire. L. 5 mm. Larve blanche, à extrémité citrine, striée en long, sauf la partie médiane des segments et le segment anal. Spatule jaune, linéaire, extrémité antérieure brune, élargie, transversale et arrondie en avant. Segment anal à deux crochets séparés par une incision arquée et transversale ; cette larve diffère de toutes les précédentes par les pa- pilles anales, qui ne sont qu’à deux de chaque côté de la fente, les deux inférieures de chaque côté font défaut et sont remplacées par un lobe allongé, tri-ou quadridenté à 1° extrémité. Maurs et patrie. Larve sous l’ écorce de Hêtre desséehé. Forêt de Bitche. 12. Amblyspatha n. ge. Differe de Prionellus par les crochets tarsaux qui sont simples. 1) A. Ormerodi n. sp. JY. Brun noir; chez la femelle, l abdomen est d’ un roux som- bre, à bandes transversales brunes. Palpes de quatre articles, dont les deux premiers sont courts. Antennes du male de 14 articles, dont le 3° est plus long que le 4° et non conné avec lui, 4-13 subglobu- leux, un peu plus longs que gros, distinetement plus courts que leur col, 14° en cone obtus; tous les artieles du flagellum ont un verti- eille de quatre lamelles à peine transversales et distantes l’une de VY autre, en outre deux verticilles de créneaux correspondant à des — re setti Lode MORTE TP tha ; P — =o . n let. Cd aoe. NOUVELLES CÉCIDOMYIES MYCOPHILES ET XYLOPHILES 55 soies et un verticille basal de soies sans créneaux. Partie distale du radius 3 à + fois aussi longue que la transversale, plus longue que la partie médiane du cubitus, celui-ci arqué, aboutissant un peu en arrière de la pointe alaire, costale atteignant I’ extrémité de la di- scoidale; bifurcation de la posticale située sous la transversale, ra meau supérieur continuant la direction de la tige, V inférieur très oblique, non arqué. Crochets tarsaux simples, un peu dépassés par ’ empodium. L. 1,5 mm. Larve longue, gréle, lisse. Téte brunatre, peu longue, dépassée par les antennes, celles-ci bi-articulées; milieu de V article basal avee un anneau brun ayant de chaque còté un point noir, article terminal deux fois aussi long que gros, brun noir, sauf un espace trianeu- laire situé au côté médian et s’ arrétant un peu avant l extrémité. Spatule noire, composée d’une tige longue et grêle, et d’ une partie élargie, deux fois aussi large que longue, arrondie en avant et en arrière, ayant sa plus grande longueur au niilieu. Meurs et patrie. Ces larves vivent en société sur le collet de la racine de Trifolium pratense. Elles ont été recueillies aux environs d’ Edimburgh, en Ecosse, par R. Stewart Mac Dougall. 2) A. hedysari n. sp. Larve rouge, cylindrique et très grêle, partie dorsale avec des stries fines, longitudinales et irréguliéres. Tête brune, antennes comme chez l'espèce précédente. Spatule noire, différant de celle du précé- dent par la tige qui s’ arrête subitement bien avant d’ atteindre le bord postérieur du prothorax, et par la partie élargie qui est plus de deux fois aussi large que longue et dont le bord antérieur n° est pas arrondi au milieu, mais graduellement anguleux. Verrues spini- formes formant dix séries sur le dessous, à partir du métathorax inclusivement jusque au segment anal inclusivement, la premiere et les deux dernières de ces séries ont le bord postérieur entier, les autres ont divisé en huit lobes arrondis. Toutes les papilles sont inermes ; pleurales internes groupées par deux ; les ventrales formant deux rangées transversales composées chacune de quatre papilles , le 8° segment n° a qu’ une rangée de quatre ; papilles dorsales au nom- bre de six, sauf au 8° segment abdominal , où elles sont à quatre, et au segment anal où elles sont à huit; papilles anales à six; pres 54 J. J. KIEFFER du bord postérieur, le segment anal porte de chaque côté deux bos. sellettes confluentes, portant les trois papilles latérales. L. 3 mm. Maurs et patrie. Ces larves ont été recueillies à Vallombrosa , en Italie, par le D" Cecconi ; elles vivaient sur le collet de la racine de Hedysarum coronarium, qui était attaqué par le thalle blanc d'un Champignon. 3) A. mucoris n. sp. Larve blanche, jaune aux deux bouts, grosse, eylindrique, longue de 5 mm., striée dorsalement très finement et d’ une façon irrégu- lière et à peine perceptible. Tête jaunâtre, courte; antennes bi-arti- culées, V article basal dépasse la tête et se termine par un anneau noir, l’article distal est pointu , au moins trois fois aussi long que gros, noir, Sauf un espace triangulaire au côté médian. Spatule d’ un brun noir, atteignant le bord postérieur du prothorax, comme d’ ordi- naire, partie antérieure fortement élargie, de moitié plus large que longue, sa largeur égale les deux tiers de la tige qui est grêle et linéaire, bord antérieur arqué au milieu et arrondi. Pour tout le re. ste, semblable a I’ espèce précédente. Meurs et patrie. Larves sur les Mucorines recouvrant les parties humides du bois empilé. Forét de Bitche. 13. Prosaprionus cellularis n. sp. ©. Rouge; majeure partie de la tête, flagellum, mesonotum, seu- tellum, une tache de chaque côté de tergites et lamelles d’ un brun noir; sternum et une tache médiane et allongée sur les sternites , brunatres. Palpes de quatre articles cylindriques et gréles. Antennes de 12 articles, dont ceux du flagellum sont de moitié plus longs on deux fois aussi longs que gros, subeylindriques, à col presque tran. sversal, le dernier graduellement aminci, les deux premiers non connés. Cellule formée par la costale et le radius fusiforme et transversale elle est deux fois aussi large que la cellule médiane ; partie distale du radius 45 fois aussi longue que la nervure transversale, eubitus arqué, aboutissant presque à la pointe alaire, extrémité de la costale a peine plus raprochée de la discoidale que du cubitus ; bifurcation de la posticale à peine distale de la transversale, ramean supérieur continuant la direction de la tige, dont il atteint presque la longueur“ NOUVELLES CÉC DOMYIES MYCOPHILES ET XYLOPHILES DD arqué faiblement, V inférieur oblique et non arqué. Métatarse posté- rieur un peu plus long que les deux articles suivants réunis, cro- chets tarsaux simples, empodinm large et atteignant les deux tiers des crochets. Lamelles supérieures composées de trois articles allon- gés, dont le dernier est le plus long. L. 3 mm. — Forêt de Bitche. 14. Cylophora fasciata n. sp. Q. Brun sombre; antennes ef pattes brunâtres, abdomen jauna- tre, avec cing bandes transversales brunes et situées sur le dessus, les deux premiéres interrompues au milieu. Palpes de quatre articles, dont le dernier est long. Antennes ne dépassant pas le thorax, com - posées de 12 articles, dont ceux du flagellum sont à peine plus longs que gros, Sauf le premier qui est presque deux fois aussi long que gros et non conné au second, et le dernier qui est deux fois aussi long que V avant dernier, extrémité des articles graduellement amincie, sans col distinct, tous avec une lamelle hyaline non échancrée et faisant le tour de V article en formant une coupe, le dernier article avec deux lamelles situées lune au milieu, 1 autre pres de l extré- mité; verticilles de poils peu longs. Costale aboutissant plus près de la discoïdale que du cubitus, cellule radiale à peine plus large que la médiane, partie distale du radius triple de la nervure trans- versale, cubitus droit depuis la transversale, aboutissant a la pointe alaire, bifurcation de la posticale à peine proximale de la transversale, ‘ameau supérieur plus long que la tige, arqué faiblement, I’ inférieur oblique. Métatarse postérieur égrilant les trois articles suivants réunis, crochets tarsaux simples, égalant l’empodium, Abdomen graduellement aminci, long et conformé comme d'ordinaire. L. 3 mm. — France: Moulins (Envoi de 1’ abbé Pierre). 15. Stenospatha eriophori n. g. et n. sp. Larve rouge, grêle, lisse et longue de 4 mm, Tête brunätre ; antennes longues et tri articulées, les deux premiers articles bruns, le 3° hyalin, en stylet, 3-4 fois aussi long que gros. Verrues spini- formes situées seulement dessous et formant dix séries réparties sur le métathorax jusqu’ au segmet anal inelusivement, la première série et les deux dernières non lobées, les autres avec six lobes arrondis 56 J. J. KIEFFER au bord postérieur. Spatule à peine jaunâtre, longue, grêle, lineaire, arrondie à l'extrémité qui n’est pas élargie. Toutes les papilles iner- mes; les sternales et les pleurales comme d'ordinaire chez les Cam. pylomyzines ; dorsales à six, sauf au 8° segment abdominal, où elles sont à quatre; terminales indistinctes où nulles; ventrales formant une rangée transversale de six sur les huit segments abdominaux, sans ventrales postérieures, de chaque côté de cette rangée, se trouvent encore deux papilles dont V une est située vis-à vis de l extrémité de la série de verrues spiniformes; le cou porte dorsalement et ven- tralement quatre papilles et deux de chaque côté; en outre, à sa base, deux papilles ellipsoïdales ventrales ; le mésothorax et les seg- ments suivants jusqu’ au 8° abdominal inclusivement ont deux papilles ellipsoidales dorsales et quatre ventrales. Segment anal graduellement aminci. Meurs et patrie. Larves sous la gaine souterraine des feuilles WEriophoruın. Tourbiere de Haspelscheidt, pres de Bitche. | ex “I C. HOUARD LES COLLECTIONS CECIDOLOGIQUES DU LABORATOIRE D' ENTOMOLOGIE DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS: GALLES DE BURSERACEES, Jusqu’a présent deux cécidies seulement ont été signalées sur des plantes de la famille des Burséracées. La première, décrite par KARSCH en 1880 [Zs. Natw., Berlin, (3) t. 5, p. 300, n° 13], déforme Boswellia Carteri Birdw., au pays des Somalis, et consiste en une production foliaire subsphérique , de 2 mm. environ de dia- mètre, à surface lisse, d’un rouge brunätre. La seconde, également africaine, habite, d’après RÜBSAAMEN (Marcellia, Avellino, 1911, t. 10, p: 108, n° 9, fig. 12), le Commiphora campestris Engler dont elle affecte la tige, le pétiole ou le limbe. Les galles inédites de Burséracées décrites ici sont au nombre de 44; elles ont été apergues par M. GUILLAUMIN, dans l’Herbier du Muséum de Paris, au cours de l’étude fort intéressante qu'il a faite et publiée, en 1909, sous le titre : « Recherches sur la structure et le développement des Burséracées. Application à la Systématique » (Ann. Sci. nat., Paris, Bot., (9) t. 10, p. 201-302, fig. 1-62). M. GuIL- LAUMIN a eu Pamabilité de me les signaler, de me communiquer notes ou figures qu'il en avait prises et de m'aider à en prélever des échantillons sur les herbiers mis gracieusement à ma disposition par M. le professeur LECOMTE. J’ai classé ces échantillons dans la grande Collection cécidologique du Laboratoire d’Entomologie du Muséum sous les numéros 553 à 6L1. On trouvera ces numéros plus loin à la suite de la description des galles. D’autre part, plusieurs cécidies de Burséracées m’ont été re- mises, il y a quelques années, par M. G. Le Testu; elles correspon. dent aux plantes indiquées sous les numéros 1155 et 1188 de son herbier du Gabon: Aucoumea Klaineana Pierre et Pachy- lobus Butneri Engler. J’en parlerai bientôt dans un article consacré aux galles du Congo frangais. GALLES DE BURSÉRACÉES Il résulte de l’ensemble de tous ces documents que 7 genres, parmi les 16 que comprend là famille des Burséracées , présentent des galles : ce sont les genres Protium Burm., Trattinickia Willd, Canariu ml, Pachylobus Don, Aucoumea Pierre, Boswellia Roxb. et Commiphora Jacq. Protium Copal Engler 1. Insecte. — Saillie subsphérique, de 2 à 3 mm. de diamètre, si- tuée à la face inférieure du limbe dune feuille, entre les nervures secondaires où sur la nervure médiane (fig g. 1). Sur l'autre face cor- respond une petite tache irrégulièrement circulaire, de 2 à 3 mm. de diamètre, munie parfois d’un minime mucron central (fig. 2). Cuba oriental, Monte Verde: ©. Wright, Pl. cubenses, n° 1158. — COLLECTION cécidologique du Laboratoire d’Entomologie du Muséum de Paris, n°553: deux lambeaux de feuille, Protium crassifolium Engler 2. Insecte. A la face supérieure de la nervure médiane dune fouille, cécidie piriforme dressée, de 2 à 3 mm. de diamètre à la base et de 3 mm. de hauteur (fig. 3). Guyane frangaise, fleuve Kourou: Louis-Claude Richard, Herbarium Guyanensi Antillanum. — COLLECTION n°554 : un fragment de limbe. GALLES DE BURSERACEES et 2.. Protinm Copal: Collection n° 553. Protium crassifolium: Collection r° 554. 5 i os Je wo - Fig a6...Protium crassifolium: Collection n° 555 Fig Protium decandrum: Collection n° 556. et 9 . . Protium decandrum: Collection n° 557. i) de de de da (© 0) Toutes les figures d’après nature et réduites d’un tiers; les dessins 2 et 6 un peu grossis. C. HOUARD 59 3. Insecte. — Enfoncement circulaire du limbe, de 1 mm. de dia- mètre, bien visible à la face inférieure (fig. 5 et 6), mais pouvant exister sur l’autre face. La surface convexe de la saillie est irrégu- lière et grisätre (fig. 4). Guyane française, Cayenne: Louis-Claude Richard Herbarium Guyanensi-An- tillanum. — COLLECTION n° 555 : une feuille entière dont une partie a été détachée pour mettre en évidence la face supérieure. Protium decandrum L. Marchand 4. Insecte. — A la face inférieure d’une feuille, sur une nervure latérale, petite cécidie subsphérique, de 1 mm. de diamètre, à surface ruminée (fig. 7); aucune trace de la galle ne s’observe sur l’autre face du limbe. Guyane française, Cayenne : Collection Martin. — COLLECTION n° 556 : portion de feuille avec une seule cécidie. 5. Insecte. — À la face supérieure du limbe, cécidie conique ou piriforme, atteignant jusqu'à 7 mm. de hauteur (fig. 8 et 9), insérée par une large base cireulaire au voisinage d’une nervure latérale ou de la nervure médiane , parfois même située au bord de la feuille. ? Guyane francaise: Le Prieur, 1838, n°322. - COLLECTION n° 557 : trois mor- à ¢ ’ ceaux de feuille portant chacun une galle ; une cécidie isolée. Protium guianense L. Marchand 6. Insecte. — Reploiement du bord de la feuille sur la face infé. rieure (fig. 12), localisé sur une assez faible longueur, 5 à 10 mm. Ce reploiement est fusiforme ou subsphérique et peut, dans ce der- nier cas, atteindre la taille d’un petit pois (fig. 10 et 11). Guyane française, Le Prieur, 1838. -— COLLECTION n° 558: une feuille entie- reportant deux galles. Guyane française, La Mana, à la briqueterie: Sagot , 1857. — COLLECTION no 559: une feuille avec une galle ; le limbe présente en outre un exemplaire en très bon état de la cécidie décrite an n° 10 du present travail. 7. Insecte. — Saillie conique du limbe (fig. 13 et 14), a surface lisse, de 1,5 mm. environ de hauteur sur 1,5—2 mm. de diamètre à la base, s’ouvrant par un ostiole béant, limité par un petit bourrelet; Vostiole conduit dans une grande cavité (fig. 15). Pee SERIO SS er En ae PTT ok ee O Grass ‚7 ow > i bee 4 60 — GALLES DE BURSERACEKES Guyane française : Le Prieur, 1838. | Guyane française, La Mana, à la briqueterie: Sagot, 1857. — COLLECTION ae no 560 (Sagot 1857 et 1858): une fenille entière et deux morceaux de limbe. Guyane française, Acarouany, au courbaril : Sagot, 1858. k = LI GALLES DE BURSERACEES Fig. 10 à 13. . Protium guianense: Collection n° 558 et 559 Fig. 13 à 15. . Protium guianense: Collection n° 560. Fig. 16.....Protium guianense: Collection n° 561 Fig. 17..... Protium guianense: Collection n° 562 Fig. 18 et 19. . Protium guianense: Collection n° 563. Toutes les figures d’après nature et réduites d’un tiers ; les dessins 15 et 19 grossis deux fois et quatre fois. 8. Insecte. — A la face inférieure de la feuille, cécidie piriforme de 7 mm. de hauteur sur 5 mm. de diamètre transversal. Sa surface est couverte de longs poils, raides et droits ou bien recourbés par en Er 4 Bi AE C. Hovuarpb 61 haut a la pointe (fig. 16). La galle est insérée sur le limbe par une base circulaire de 2 à 3 mm. de diamètre et elle possède, à la face supérieure, un étroit ostiole qwentoure un petit bourrelet. Guyane française, La Mana: Leschenault, 1823-1824. — COLLECTION n° 561: une feuille munie d’une seule galle, en bon état. ‘ Insecte. -- Cécidie foliaire insérée le long de la nervure mé- diane, qui se trouve déviée tle sa direction normale (fig. 17); le limbe ast en outre arrêté dans son développement. Elle est ovoidale, un peu aplatie, longue de 3 mm. environ et munie d’un ostiole médian. Guyane française, ile de Cayenne: abbé Ruquié, 1858, Herbier Sagot. — COLLECTION n° 562: une feuille complète déformée par une ealle. I 8 Insecte. — Cécidie en forme de massue ou de poire (fig. 18 et 19), de 2 à 2,5 mm. de longueur, insérée à la face inférieure du limbe, entre les nervures secondaires, par une base rétrécie; surface lisse, marron foncé, plus sombre que la feuille. Guyane française : Sagot 1857 et 1858. — COLLECTION n° 563: une feuiile en- tière avec deux galles bien caractéristiques ef un lambeau de limbe montrant les surfaces d insertion de trois cécidies brisées. Protium heptaphyllum L. Marchand Insecte. — Enroulement du bord du limbe vers la face infé- rieure, n’affectant qu'une faible partie de celui-ci, 12 à 15 mm. en- viron, et acquérant la forme dun fuseau (fig. 20 et 21). Le diamètre transversal médian de ce fuseau mesure de 3 à 4 mm. La région enroulée de la feuille est charnue et épaisse de 1 mm. (fig. 22); elle applique étroitement son bord libre contre la face infé- rieure du limbe. la où Vhypertrophie du parenchyme commence à se faire sentir, et elle délimite une cavité close. Brésil, Campo Almescigo, mai 1883: Herbier A. Glazion, donné par Mme Si- mard, safille, en 1907, no 14611. — COLLECTION n° 564 : E feuilles entières , Vune portant trois galles, l’autre une seule; un petit tube renferme une cécidie sectionnée en travers. Brésil, province de Espiritu Santo: Voyage d’ Auguste de Saint-Hilaire, de 1816 à 1821; Catalogue B?, 2° partie, no 385. — COLLECTION n° 565: un limbe intact muni d’une galle. Insecte. — Sur une feuille, petites proéminences coniques assez rapprochées produisant une saillie de 1,5 mm. de hauteur à la face pra 62 GALLES DE BURSÉRACÉES 992 supérieure du limbe (fig. 23); base d’insertion eireulaire, limitée par un rebord peu saillant (fig. 24 et 25). Guyane: Perrottet, 1820. — COLLECTION n° 567 : une grande feuille avec huit cécidies. Guyane, ile de Cayenne: Louis-Claude Richard, Herbarium Guyanensi-Antil- lanum. — COLLECTION n° 568 : deux lambeaux de feuilles avec quatre cécidies. Guyane, fleuve Surinam: Collection Hostman, n° 332. — COLLECTION no 569: une feuille entière avec cing galles bien caractéristiques. 13. Insecte. — Boursouflure de la face supérieure de la feuille, à surface convexe irrégulière (fig. 26), en correspondance, sur Pautre face, avec une cavité circulaire, de I mm. de diamètre, peu profonde, largement ouverte (fig. 27). srésil, État de Bahia: Collection Blanchet, in Herbier Glazion. -- COLLECTION n° 569 : une feuille munie d’une galle. Brésil, Province de Espiritu Santo: Voyage d’ Auguste de Saint-Hilaire , de 1816 à 1821. n° 385; Catalogue B2, 2° partie, n° 385. — COLLECTION n° 570 : une feuille en mauvais état, avec cinq galles. > 14. Insecte. — Cécidie foliaire sphéroïdale, de 3 mm. de diamètre, insérée au voisinage des nervures de la face inférieure (fig. 25); sa surface, fripée, présente un petit trou d’éelosion. Celui-ci communique avec un couloir axial spacieux précédant une cavité larvaire arrondie qwentoure une coque selereuse assez épaisse (fig. 29). > Guyane, bords de la Mana: M. Mélinon, 1854, n° 86. — COLLECTION n° 571: deux portions de feuilles munies chacune d’une cécidie. 15. Insecte. — À la face inférieure du limbe, insérée par une large base au voisinage de la nervure médiane , galle en ovoïde allongé , presque cylindrique, de 12 mm. de hauteur sur 5 mm. de diamètre transversal, terminé par un petit bouton apical (fig. 30). Guyane: Perrottet, 1820. — COLLECTION u° 572: galle unique fixée sur un morceau de feuille, 16. Insecte. — A la face inférieure d’une feuille et au voisinage de la nervure médiane, cécidie piriforme, de 2,5 mm. de diamètre, à surface lisse, insérée par un pédicule extrêmement court (fig. 31 et 32). La présence de la galle ne se signale sur l’autre face que par un minime soulèvement du limbe le long de la nervure médiane, qui se trouve un peu déviée de sa direction normale. , C. HOUARD 63 GALLES DE BURSÉRACÉES Fig. 20 à 22 . Protium Eig..23 à 25 .-Protium Fig. 26 et 27 . Protium Fig. 28 et 29. Protium Bio ol RM PET Oo RUN Fig. 31 et 32 . Protium Fig. 33 PDO 1 Um Fig. 34 etg35. Protium heptaphyllum: Collection n° 564. heptaphyllum: Collection n° 566. heptaphyllum: Collection n°5570 et 569. heptaphyllum: Collection n° 571 heptaphylinm: Collection n° 572. heptaphyllum: Collection n° 573 heptaphyllum: Collection n° 574. heptaphyllum var. srandiflorum: Collection n° 576. Toutes jes figures d’après nature et réduites d’un tiers; les dessins 22, 25, 29, 32 et 35 un peu grossis. 2 per u £. 64 GALLES DE BURSÉRACÉES Guyane française : Louis-Claude Richard, Herbarium Guyanensi-Antillannm. — COLLECTION n° 573 : deux grandes feuilles en bon état, portant l’une deux galles, l’autre une seule; une cécidie isolée sur un fragment de limbe. 17. Insecte. — Cécidie conique ou piriforme, de 1 à 4 mm. de hauteur seulement, saillante a la face inférieure du limbe et insérée sur la nervure médiane ou sur une nervure latérale d'une feuille (fig. 33) Extrémité munie d’une petite ouverture circulaire, La presence de la galle sur l’autre face du limbe se traduit par une petite tache cirenlaire peu apparente. srésil , rives de l’Araguay , juin-juillet 1844: M. Weddell. — COLLECTION n° 574: deux belles feuilles entières portant, à leur face inférieure, l’une deux galles de taille moyenne, Vantre six cécidies dont trois volumineuses, les autres très pe- tites, écloses, n'ayant guère qu'un millimètre de hauteur. 18. Insecte. - Cécidie foliaire subsphérique ou irrégulièrement fu- siforme, de taille très variable, saillante ou non sur les deux faces du limbe. insérée le plus souvent sur la nervure médiane quelle déforme. 3résil : Herbier A. Glazion, n° 1054 (collectenr anonyme). — COLLECTION n° 575: deux lambeaux de feuille portant chacun une galle. Guyane , bords de la Mana: M. Mélinon, 1854, n° 86. Protium heptaphyllum L. Marchand var. grandiflorum Engler 19. Insecte. — Sur le limbe d’une feuille, petites pustules saillantes sur les deux faces, très nombreuses et souvent confluentes en cécidies assez volumineuses (fig. 34); ostiole petit, circulaire, situé à la face inférieure (fig. 35). 3résil: Riedel, ex. Herbario Horti Petropolitani (reçu le $ janvier 1877). — COLLECTION n° 576: une feuille entière avec trois galles. Paraguay, Cordillère de Peribebuy : M. Balansa , 1874-1877, n° 2529 (reçu le 7-mai 1878). -- COLLECTION n° 577: une grande feuille avec deux galles. Protium Icicariba L. Marchand 20. Insecte. — A la face inférieure d'une feuille (fig. 36), invagi- nations de 0,5 mm. de diamètre, groupées en séries et produisant sur lPautre face des verrucosités peu proéminentes (fig. 37). Brésil, environs de Rio Janeiro : Weddell, 1843, n. 696. — COLLECTION n° 578: une feuille portant huit galles. = are C. HovaRD 65 Brésil, Lagoa Santa: Warming, in Herbier Glaziou. — COLLECTION n° 579: deux rameaux garnis de feuilles et deux limbes isolés, avec nombreuses galles ; un groupe de cécidies agglomérées. 21. Insecte. — Pustule circulaire, de 2 mm. de diamètre environ, peu saillante sur les deux faces et s’ouvrant, à la face supérieure, par un petit orifice arrondi, entouré d’une zone de parenchyme dé- coloré (fig. 38). Brésil méridional, Restingas de Tocaia : M. Guillemin, 1838, décembre ; Cata- logne n° 222. — COLLECTION n° 580 : une feuille unique, avec trois galles. 22. Insecte. — Petites galles subsphériques, de 3 mm. environ de diamètre, à surface irrégulière, insérées par une large base sur le limbe ou sur les nervures de la face inférieure de la feuille (fig. 39) ou encore sur le pétiole (fig. 40); elles se montrent parfois confluentes. A la face supérieure, il leur correspond une légère invagination cir- culaire, de 2 mm.de diamètre, mucronée ou non en son centre (fig. 41), Cuba: Ramon de la Sagra, n° 142. — CoLLscrion n° 581: une grande feuille avec nombreuses galles sur le limbe, la nervure médiane et le pétiole. GALLES DE BURSÉRACÉES Fig. 26 et 37 . Protium Icicariba: Collection n°5 578 et 579. Fig. 38. ....Protium icicariba: Collection n° 580. Fig. 39 à 41. . Protium Icicariba: Collection n° 581. Toutes les figures exécutées d’après nature et réduites d’un tiers; le dessin 41 grossi trois fois environ. 5 66 GALLES DE BURSÉRACÉES Protium mariquitense Drake Manuserit, in Herbier du Muséum de Paris. 93. Insecte. — Invagination à la face inférieure (une feuille, pro- duisant sur l’autre face des cécidies coniques, de longueur variable, droites ou courbées (fig. 42 et 43). Vénézuéla, bords de l’Orénoque , rivière S. Mariquita et rivière S. Raphaël : J. Chaffanjon, n° 74 et 70 (reçu le 27 septembre 1885). — COLLECTION n° 582: un Jambeau de feuille avec deux cécidies , dont l’une est située au bord même du limbe et courbée. 24. Insecte. — Cécidie en forme de pustule régulièrement arrondie, de 7 à 8 mm. de diamètre, faisant fortement saillie à la face supe- rieure du limbe (fig. 44) et munie d’un ostiole au centre de la dé- pression de l’autre face (fig. 45). Venezuela, bords de l’Orénoque , rivière S. Mariquita et rivière S. Raphael: J. Chaffanjon, n° 74 et 70 (reçu le 27 septembre 1886). —- COLLECTION n° 583 : morceau de limbe, galle unique. 25. Insecte. — Cécidies sphériques, de 2 à 3 mme de diamètre , à surface fripée, situées à la face inférieure dune feuille sur la ner- vure médiane ou les nervures latérales (fig. 46). Venezuela, bords de l’Orénoque, rivière 8. Raphaël : J. Chaffanjon , no 70 (reçu le 27 septembre 1886). — COLLECTION n° 584 : une feuille portant une cécidie bien caractérisée et une autre en mauvais état. Protium Aracouchini L. Marchand (Icica Aracouchini Aublet) 26. Insecte. — Reploiement du bord d’une feuille sur la face su- périeure, en forme de petit boudin de 10 mm. environ de longueur (fig. 47 et 48). . Nouvelie-Grenade, province de Bogota, à 300 m. altitude: Voyage de J. Triana, 1851-1857, n° 3697. — COLLECTION n° 585 : fragment de limbe, avec une cécidie. 27. Insecte. — Invaginations de la face inférieure d’une feuille (fig. 49), largement ouvertes, munies dun ostiole cireulaire de 1 mm. de diamètre (fig. 51); elles correspondent, sur Vautre face, à des saillies subarrondies, de 2 mm. environ de base, insérées sur le limbe entre les nervures secondaires (fig. 50). C. HOUARD 67 Nouvelle-Grenade , province de Bogota, à 300 m. d'altitude: Voyage de J. Triana, 1851-1857, n° 3697. — COLLECTION n° 586: une feuille entière, de grande taille, portant plusieurs galles. 28. Insecte. -- Invaginations groupées en petits amas (fig. 52), orien- tées comme les précédentes, mais de taille beaucoup moindre ; elles sort régulièrement coniques à la face supérieure du limbe et s’ou- vrent sur l’autre face par un large ostiole (fig. 55 et 54). Nouvelle-Grenade , province de Bogota, à 300 m. d’altitnde: Voyage de J. Triana , 1851-1857, n° 3697. — COLLECTION n° 587: un fragment de limbe snp- portant sept cécidies. Protium Schomburgkianum Engler 29. Insecte. — Cécidie eylindroconique produisant des saillies iné- gales sur les deux faces de la feuille. La saillie la plus accentuée , située à la face inférieure le plus souvent, est subsphérique et munie d’une ouverture terminale circulaire (assez grand diamètre ou bien de très petits trous d’éclosion latéraux; sa surface est lisse et foncée (fig. 55 et 56). La saillie la moins accusée est en forme de trone de cône à sommet obtus. Guyane anglaise, Roraima : Schemburgk, Coll. 1842-1843, n° 574.— COLLECTION n° 588: une feuille entière avec dix cécidies ; une portion de limbe a été coupée et retournée afin de montrer la face supérieure. Protium terminale L. Marchand Manuscrit, in Herbier du Muséum de Paris. 30. Insecte. — Cécidie sphérique, de 1 à 1,5 mm. de diamètre, mu- cronée (fig. 57), à surface verruqueuse foncée, insérée à la face in- férieure de la feuille ; légère trace de la galle sur l’autre face. Guyane anglaise, Rorama: Schomburgk, Coll. 1842-1843, n° 292. — COLLECTION n° 589: lambean de limbe avec trois galles. Protium Weddellianum L. Marchand Manuserit, in Herbier du Muséum de Paris. 31. Insecte. — Cécidie sphérique, mucronée, de 1,5 à 2 mm. de dia- mètre, insérée par un assez fort pédicule sur l’une ou l’autre des faces du limbe; grande cavité limitée par une paroi mince (fig. 58). Brésil , rives de VAraguay , juin et juillet 1844: A. Weddell. — COLLECTION n° 590: feuille portant une galle brisée, réduite à sa région d'attache. 68 GALLES DE BURSERACEES 32. Insecte. — Cécidie foliaire en forme de pustule, produisant à la face supérieure du limbe une saillie rugueuse, hémisphérique, de 1,5 mm. de diamètre (fig. 59). Sur l’autre face correspond une large ouverture circulaire à bords peu saillants (fig. 60). Brésil central, Sertao d’Amaroleite , septembre-octobre 1844: A. Weddell, n° 2706. — COLLECTION n° 591: deux lambeaux de limbe portant quelques galles. ATA Fig. Fig. et 43 . ot 45 . ye ce MARDI et 48 . AMEL HAUT et 56 » a 5A. et 60 . GALLES DE BURSÉRACÉES iar otium Protium Per ear IP ae otium otium otium otium otium -otium Or tall DO "ot USI mariquitense: Collection n° 582. mariquitense: Collection n° 583. mariquitense: Collcetion n° 584. Aracouchini: Collection n° 585. Aracouchini: Collection n° 586. Aracouchini: Collection n° 587. Schomburgkianum: Collection n° 588. terminale: Collection n° 589. Weddellianum: Collection n° 590. Weddelliauum: Collection n° 591. Toutes les figures exécutées d’après nature et réduites d’un tiers , a l’exception des dessins 43, 48, 51, 53 et 56, qui sont légerement grossis. pal ee C. Houarp 69 Protium sp. 33. Insecte. — Enroulement marginal du limbe sur la face inférieure (fig. 61); la région enroulée est lisse, allongée (15 mm. environ), fu- siforme ef munie d’un petit trou d’éclosion (fig. 62). Brésil, Estado de Santa-Catharina , octobre 1889: E. Ule, Herbarium Brasi- liense, n° 1569, in Herbier Glaziou. — COLLECTION n° 592: limbe unique. Brésil, Alto Macahé de Nova Friburgo, 18 octobre 1891: Herbier Glaziou, n 19015. — COLLECTION n° 593: une feuille. 34. Insecte. — Petite cécidie, de 3 mm. de longueur, insérée à la face supérieure de la feuille: elle affecte la forme d’une navette ter- minée par deux pointes irréguliéres et recourbées (fig. 64); surface lisse. Brésil, Estado de Santa-Catharina , octobre 1829: E. Ule, Herbarium Brasi- liense, n° 1569, in Herbier Glaziou. — COLLECTION n° 594 : deux feuiiles portant chacune une galle, assez irrégulière, munie d’un mueron central, à surface striée en long (fig. 63). Brésil, Alto Macahé de Nova Friburgo, 18 octobre 1891: Herbier Giaziou, n° 19015. — COLLECTION n° 595: trois feuilles présentant chacune une galle bien ca- ractéristique, en forme de navette. 35. Insecte. — A la face inférieure du limbe dune feuille et sur la nervure médiane, galle isolée ou groupée, subsphérique, de 2 à 5 mm. de diamètre, couverte de poils marron (fig. 65). Brésil, 18 octobre 1891: Herbier Glaziou , n° 19015. — COLLECTION n° 596: deux fenilles entières, portant ensemble trois cécidies écloses. Brésil, Alto Macahé de Nova Friburgo, 14 octobre 1891: Herbier Glaziou, n° 12545. — COLLECTION n° 597: une feuille avec deux galles insérées sur la nervure médiane. 36. Insecte. — Cécidie foliaire en forme de massue, de 3 a 4 mm. de hauteur sur 1,5 à 2,5 mm. de diamètre transversal au niveau de la région distale la plus renflée (fig. 66). Elle est insérée à la face supérieure du limbe par un pédicelle large qui se trouve en relation, sur l’autre face, avec un ostiole circulaire, de 1 mm. environ de diamètre (fig. 67). La surface de la galle est pourvue de stries lon- gitudinales profondes (fig. 68). Sur une même feuille, on peut compter jusqu’à une vingtaine de galles ; elles sont isolées, très rarement soudées sur une partie de leur longueur, 70 GALLES DE BURSÉRACÉES Brésil : Burchell, Catalogus Geographicus Plantarum Brasilise TFropicæ, n° 9639 (donné par la Direction du Jardin de Kew, 1870). — COLLECTION n° 598; une feuille entière dont la face supérieure porte dix-huit galles. GALLES DE BURSÉRACÉES Fig. 61 et 62 . Protium sp.: Collection n° 592. Fip 63:00 Protrum’sp.: Collection n°1594 Fig. 64. . . . . Protium sp.: Collection n° 595. Fig. 65. . . . . Protium sp.: Collection n° 596. Fig. 66 à 68. . Protium sp.: Collection n° 598. Fig. 69 et 70 . Protium sp.: Collection n° 600. Fig. 71 et 72. Trattinickia burseraefolia Collection n° 601. Toutes les figures exécutées d’après nature et réduites d’un tiers ; les dessins 68, 70 et 72 un peu grossis. 37. Insecte. — Saillie subsphérique, de 3 mm. de hauteur, a sur- face lisse, située à la face supérieure d’une feuille (fig. 69); il Jui correspond une boursouflure irrégulière sur Vautre face (fig. 70). Brésil, Alto Macahé de Nova Friburgo, 15 octobre 1891 : Herbier Glaziou, n° 190148. — COLLECTION n° 599: une feuille avec une galle peu nette, déprimée a la face supérieure. Brésil: Burchell, Catalogus Geographicus Plantarum Brasiliæ Tropice, n° 9639 (donné par la Direction du Jardin de Kew, 1870). — COLLECTION n. 600; une feuille portant deux galles. C. HouARD TE Trattinickia burseræfolia Martius 38. Insecte. — A la face supérieure de la feuille, invagination cir- culaire de 1 mm. de diamètre environ (fig. 72), en relation sur l’autre face avec une masse globuleuse, de 2 mm. de diamètre, lisse et bril- lante (fig. 71). Brésil : Riedel, ex. Herbario Horti Petropolitani (reçu le 8 janvier 1877). — COLLECTION n° 601: une feuille entière portant deux cécidies ; l’une d’elles a été isolée afin d’en montrer la face supérieure. Canarium Kerri Craib 39. Insecte. — Petite cécidie conique, de 1 mm. de hauteur et 1,5 mm. de diamètre à la base, saillante à la face supérieure du limbe (fig. 75); il lui correspond, sur Vautre face, une protubérance en forme d’hemisphere surbaissé dont le pôle est occupé par une minime ouverture entourée par un bourrelet circulaire (fig. 74). Indo-Chine, Cochinchine française, delta du Mé-Không, province de Chandoe, à Nui-cam: D" Harmand, 1875-1877, n° 520. — Correcrion n° 602: une feuille unique avec une quinzaine de galles. Canarium luzonicum Miquel 40. Insecte. — Très jolie cécidie se présentant à la face inférieure de la feuille sous la forme d’une petite boule de 2,5 à 3 mm. de diamètre, couverte de poils marron (fig. 75). Sur l'autre face (fig, 76 et 77), correspond à la galle un léger soulèvement cireulaire, de 1 mm. de diamètre, à surface lisse et dune teinte claire qui tranche vivement sur le reste du limbe. La section longitudinale de la galle (fig. 78) montre une grande cavité, un peu irrégulière, limitée par deux assises scléreuses, interne assez épaisse avoisinant la chambre larvaire, externe, mince, épousant le contour de I épiderme ; ces couches sont peu épaisses au pôle distal de la cécidie où une modification dans leur disposition semble indi- quer la formation dune ouverture. Iles Philippines: Sidney (échantillon communiqué par M. Guillaumin). — CoL- LECTION n° 603: petit lambeau de limbe portant deux galles. Iles Philippines, ile de Luzon, province de Bataan, août-septembre 1909 : R. J. Alvarez, n° 12924 (ces deux derniers échantillons reçus le 2 mars 1911). —- CoL- LECTION n° 604: lambeau de feuille muni de deux galles en bon état. 72 GATLES DE BURSÉRACÉES Des Philippines, île de Luzon, province de Bataan, novembre 1909: H. M. Curran, n° 17511. — COLLECTION n° 605 : une feuille entière avec quatorze cécidies. Iles Philippines, ile de Luzon, province de Bataan, M River: T.E. Borden , 1753. — COLLECTION n° 606: une grande feuille portant ont Mariveles , Lamao quatre galles. Canarium nigrum Engler (C. Pimela Kenig) 41, Insecte. -- Renflement fusiforme isolé, de 7 mm. de longueur environ sur 2 mm. de diamètre transversal, situé sur la nervure mé: diane de la feuille, à quelque distance de la pointe de celle-ci. Ce renflement produit une saillie assez accentuée à la face inférieure et ne se présente sur l’autre face que sous l’aspect d’une petite aire noirâtre, légèrement convexe, entourée d’une zone un peu déprimée, brunâtre également. La section transversale de la galle (fig. 79) montre une cavité larvaire irrégulière creusée au sein dune épaisse couche d'éléments ligneux reliés au système conducteur de la nervure médiane du limbe. La présence de la cécidie sur la nervure de la feuille entrave quelque peu le développement de celle ci; la pointe du limbe se recourbe. Tonkin, dans un verger près de Sontay, 1888: B. Balansa, Plantes du Tonkin, 1885-1889, n° 3856. -— COLLECTION n° €07 : une feuille entière et un lambeau de limbe, tous deux munis d’une galle. Canarium ovatum Engler 42. Insecte. — Cécidie subsphérique , de 5 à 6 mm. de diamètre, située sur le pétiole, où elle est insérée par une large base (fig. 80). Son extrémité distale présente plusieurs lobes irréguliers, qui déli- mitent entre eux des canaux sinueux débouchant dans des cavités larvaires : celles-ci sont au nombre de trois, ovoïdales (1 mm. de long sur 0,5 mm, de large) et entourées chacune par une coque scléretise, dure (fig. 81). La région du pétiole sur laquelle est insérée la cécidie possède une structure un peu différente de la structure normale: Vécorce y est plus épaisse et limitée, à Vexterieur, par une assise de liege sous-épidermique à cellules agrandies ; dans le cylindre central les faisceaux libéro-ligneux sont dissociés, l’assise génératrice interne n'ayant fonctionné qu’au sein de ceux-ci, et ’anneau de sclérenchyme qui les enveloppe dans le pétiole normal ne se différencie pas. Une galle semblable existe sur la nervure médiane de la feuille, C. HOUARD iS" à la face inférieure, où elle produit un renflement irrégulier largement inséré sur la nervure et terminé, à son extrémité, par une fente trans- versale largement ouverte (fig. S2). Manille : Cuming, 1836-1840, n° 904. — CoLLECrION n° 608 : une feuille en- tiere avec une belle galle pétiolaire ; un fragment de cécidic et une galle sectionnée placés dans un petit tube. 85 GALLES DE BURSÉRACÉES Fig. 73 et 74. Canarium Kerri: Coll:ction n° 602. Pig. 75 à 78. . Canarium luzonicum: Collection n° 605. Bis, 79, 22. .Cianarium_nigrum:. Collection n° 607. Fig. 80 à 82. . Canarium ovatum: Collection n° 608. Fig. 83 à 85. . Canarium Thorelianum: Collection n° 609. Fig. 86.....Aucoumea Klaineana: Collection n° 611. Toutes les figures exécutées d’après nature et réduites d’un tiers, à l’ex- ception des dessins 77, 78, 79, 81, 82 et 85, qui sont un peu grossis. 74. GALLES DE BURSERACEES Canarium Thorelianum Guillaumin 43. Insecte. -- Cécidie foliaire faisant saillie sur les deux faces du limbe. A la face supérieure, elle se présente sous la forme dun soulé- vement convexe, circulaire, de 3 mm. de diamètre environ, à surface lisse, surmonté par un gros mucron obtus, de 0,5 mm. de hauteur et 1 mm. de largeur environ (fig. 83). A la face inférienre, au milieu des poils blancs, courts et espacés, qui tapissent le limbe, la galle simule un petit cratère (fig. 84 et 85) avec un orifice arrondi, large. ment ouvert, placé au sommet du mamelon tronconique. Le pourtour de Vorifice est garni de longs poils blancs rayonnants. Cet orifice con- duit dans une grande cavité larvaire. Les galles sont dispersées et isolées sur le limbe où elles ocenpent le plus souvent une portion de Vespace compris entre deux nervures secondaires ; leur nombre peut atteindre dix pour une seule feuille. Indo-Chine , environs de Bien-hoa, juillet 1865: Herbier Pierre, n° 154, — COLLECTION n° 609 : une moitié de limbe avec six galles et un fraginent de: feuille montrant la face supérieure d’une cécidie. Indo-Chine, Phuoc-than : D’ Thorel, 1862-1866, n° 1096. — COLLECTION n° 610: deux feuilles entières portant de nombreuses galles ; un petit fragment de limbe avec cécidies. Aucoumea Klaineana Pierre 44. Insecte. — Cécidie en forme de petite pomme, de 2 à 5 mm. de diamètre, insérée largement a la face inférieure du pétiole, de la nervure médiane (fig. 86) ou d’une nervure latérale; sur lPautre face correspond une légère dépression circulaire. Gabon: Fernand-Vaz, avril 1594: H.Lecomte (Société d études et d’exploi- tation du Congo français). — COLLECTION n° 611: une grande feuille portant deux galles sur la nervure médiane, C. Hovarp 15 TABLE ALPHABÉTIQUE DES VÉGÉTAUX n® des galles : Aucoumea Klaineana È È 5 : È 44 Canavium Kerri ; ß ; : : : 39 — luzonicum : 3 : à : 40 — nigrum c È 7 5 5 3 41 — ovatum - È - : 5 ; 42 = Pimela : : È : : : d1 = Thorelianum : i : i ß 43 Protium Aracouchini 5 à - ; E 26210 28 — Copal ò © E : 3 : I — crassifolium ‘ é : ; : Dene = decandrum È - È : È 4,5 — guianense F : 3 : È to Ed — heptaphyllum . ; 5 : È Ne abe ate aly AIO ia alts: — heptaphyllum var. grandiflorum. : 19 = Icicariba . ; ! : : ; 20, 21, 22 —- mariquitense . . - È È 23, 24, 25 — Schomburgkianum E è È ; 29 — terminale . È : à : 3 30 _ Weddellianum . 7 : di È 31, 32 MD Vargas nà Rd, BO" 37 Trattinickia burserwfolia Institut botanique de V Université de Caen, 15 juin 1913. 76 C. HOUARD LES GALLES DE L'AFRIOUE OCCIDENTALE FRANÇAISE VI. CÉCIDIES DU HAUT-SÉNÉGAL-NIGER. Les cécidies décrites dans ce travail ont été récoitées, pendant l’année 1912, par MM. J. VUILLET et A. HOUARD, Directeurs d’Agri- culture au Hant-Sénégal-Niger. Que ces Messieurs reçoivent ici Vhom- mage de ma bien vive reconnaissance en raison de leur amabilité et des difficuités matérielles qu'ils durent vaincre maintes fois dans la préparation des échantillons, Aux cécidies précédentes, j’ai ajouté quelques galles recueillies en 1911 par M. DE GIRONCOURT, chargé de mission en Afrique oc- cidentale française ; ces gailes me furent remises, dans le courant de mai 1912, par mon regretté ami ÉDOUARD GRIFFON, alors directeur- adjoint de la Station de pathologie végétale de Paris; aucune indi. cation précise de localité ou de date ne les accompagnait. De plus, les échantillons sont extrêmement incomplets, parfois réduits à un sim- ple fragment de feuille ef de détermination à peu près impossible. Comme dans mon précédent article (1), les plantes qui hébergent les galles ont été classées dans l’ordre des familles végétales. La dé- termination de plusieurs d’entre elles m’a été obligeamment confirmée par la Direction du jardin botanique de Kew. Les descriptions des cécidies sont accompagnées de dessins d’après nature, ainsi que des numéros que portent les galles dans ma Col- lection cécidologique. (1) Les Galles de l’ Afrique occidentale française. V. Cécidies nouvelles : Marcellia, 1912, t.11, p. 176-209, fig. 1-122. wt y = LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 77 MORACÉES : Ficus Sycomorus 1. 1. Insecte. — Sur les nervures latérales de la feuille, plus rare- ment sur la nervure médiane, renflement fusiforme ne dépassant guère 5 mm. de long sur 1 à 2 mm. de diamètre transversal; surface lisse, blanchatre ou grisâtre, souvent perforée d’un gros trou d’éclosion. Chaque renflement fait fortement saillie à la face inférieure du limbe ( ig. 1); il n’altère que très peu la face opposée de la feuille et ne sig gnale sa présence que par une faible dépression, longue de 2 a3 mm. seulement (fig. 2). Sonvent plusieurs renflements sont groupés en chapelets les uns à la suite des autres sur une même nervure secondaire ; celle-ci peut être altérée en totalité. L'intérieur de chaque cécidie est occupé par une cavité fusiforme, assez longue, limitée par une paroi d'épaisseur moyenne (fig. 3). Ficus Sycomorus Fig. 1 et 2. — Face inférieure et face supérieure d’une feuille dont les ner- vures sont déformées par de nombreuses galles. Fig. 3. — Section d’une cécidie. Fig. 4 et 5. — Cécidies pustuleuses vues à la face supérieure (4) et à la face inférieure (5) d’une feuille. Fig. 6. — Section longitudinale d’une galle. 1 78 C. Hovarp Remarque : Une cécidie semblable a été décrite par T. de Stefani, en 1908 (Marcellia, t. 7, p.145, n° 6), pour la côte des Somalis. Koulikoro, Station agronomique, sur un rejet, mars 1912 (A. Houard). — Col- lection cécidologique C. Houard, n° 559. 2. Insecte. — Pustule faisant saillie des deux côtés du limbe de la feuille. A la face supérieure (fig. 4), elle est irrégulièrement ar- rondie et mesure seulement de 1 à 1,5 min. de diamètre ; sa surface convexe est lisse et munie quelquefois d’un petit mucron ; elle pos- sede une teinte marron elair. Sur l'autre face (fig. 5) correspond une Saillie assez irrégulière, d'abord marron elair, devenant plus tard brune ou couleur de rouille, puis friable quand elle se dessèche ; on y re- marque souvent un petit trou d’eelosion. Cavité larvaire ellipsoidale, assez ample (fig. 6). Les eécidies sont nombreu- 8 ses sur un même limbe où elles se montrent, en géné- ral, isolées entre les nervu- res. Koulikoro, Station agronomique, mars 1912 (A. Honard). — Colle- ction n° 580. Ficus [ferruginea Hort.| 3. [Insecte|]. — Renflement irrégulier volumineux dun rameau, altérant celui-ci sur une Jongueur de 60 mm. et pouvant atteindre 35 mm. de diamétre transversal (fig. 7); surface ferrugineuse, de tein- te plus claire que celle de la région demeurée saine. L’hypertrophie débute laté- ayy v — Al 10 A4 4 ay Li ? 4 1 1 à » =. È = Mos Te Aspect extérieur d’une cécidie en- ‘alement, comme le montre tièrement développée. Ficus ferruginea Nos la figure 8 your Se pour- Fig. 8. — Une galle jeune, nettement latérale. 5 = ; I eR: I 5 zi 2 È A î S VT sul 48 COTES e "Ar Fig. 9. — Section longitndinale d’une céci- suivre sur les cotes et ga die âgée, avec cavités irrégulières. gner la face opposée du ra- Pers À 14 LES GALLES DE L' AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 79 meau. Trous d’éelosion petits et irréguliers aboutissant à des cavités mal définies (fig. 9, qu'il est assez difficile de considérer comme des chambres larvaires. Koulikoro, près du village de liberté des Haras Collection n° 558. , mars 1912 (J. Vuillet). — PHYTOLACCACÉES : Gisekia pharnaceoides lL. ) ‘ 4. |Insecte|. — Cécidie foliaire pustuleuse, de 2 à 3 mm. de dia- mètre, située sur le bord du limbe ou au voisinage (fig. 10). Surface couverte de larges poils. Afrique occidentale française 1911 (Mission de Gironeourt, n° 1). — Collection n° 479. ANONACÉES : Uvaria sp. 5. Insecte. — Les nouveaux échantillons , qui m'ont été remis récemment, de la cécidie que j'ai décrite et figurée Van passé (Mar- essa, th9 12,6. LI pi 177, n° 2, fig. 3-b), pré- sr | + À Te Seni Gisekia pharnaceoides sentent parfois des galles insérées sur les 5 È nos Cécilia nervures latérales; dans ce eas, le limbe est Fig. 10. — Cécidie insé : va RE | rée au bord d'une feuille. beaucoup moins fortement crispé et son bord West pour ainsi dire pas altéré. Une feuille même m’a montré une cécidie insérée entièrement au bord du limbe. Koulikoro, 1912 (A. Houard). — Collection n° 603. Anona senegalensis Pers. 6. Ériophyide. — A la face supérieure du limbe (fig. 11), grosse boursouflure isolée, mamelonnée, en forme de chou-fleur, atteignant 20 mm, de long sur 15 mm. de large et 10 mm. de hauteur ; sa sur- face est glabre et sa teinte verdâtre. Sur l’autre face correspond une profonde eoncavite (fig. 12), tapissée par une pilosité jaunätre con- tinue, très serrée, qui dessine le réseau des nervures hypertrophiées 80 C. Houarp et offre aspect bien connu des feuilles de Juglans regia at- taquées par V’Eriophyes tristriatus Nal. var. erinea Nal. Dans la plupart des cas, les boursouflures sont abondantes à la face supérieure du limbe au point de la couvrir presque entié rement ; elles constituent alors des verrucosités serrées les unes con- tre les autres (fig. 13) et disposées en séries parallèles aux nervures latérales. Poils anormaux longs, élégants (fig. 14), très effilés à la pointe, on à membrane épaisse et à lumière étroite. Koulikoro, Station agronomique, 1912 (A. Houard). — Collection n 577. Anona senegalensis n 7 4 ‘ Zrianr +) 2 Hic fienile Boursouflure mamelonnée vue à la face supérienre d'un limbe (11) et en section longitudinale (12). Fig. 13. — Aspect d’une feuille converte de nombreuses boursouflures. Fig. 14. — Poils anormaux vus à un fort grossissement. CAPPARIDACEES : Boscia angustifolia Rich. 7. Lépidoptère. — Renflement caulinaire, latéral et allongé à l’état jeune (fig. 15), devenant nettement fusiforme et axial avec l’âge et etteignant jusqu’à 30 mm. de diamètre transversal (fig. 16). Surface : 81 LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE lisse, de même teinte gris perle que la branche qui le porte. Trou d’eelosion latéral situé dans la région supérieure de Ja cécidie, abou- tissant à une cavité spacieuse, axiale (fig. 17), cylindrique, lisse; celle-ci se termine dans la partie inférieure de la galle par un canal assez court, tortueux. La paroi de la cécidie est épaisse, ligneuse, de structure homogène. Koulikoro, 1912 (J. Vuillet). Galle commune sur la route de Koulikoro à Ba- namba, 1912 (A. Houard). — Collection no 604. / Boscia angustifolia Fig. 15 et 16. — Rameaux portant une galle jeun» (15) ainsi que plusieurs autres entiérement développées (16). Fig. 17. — Section en long d’une galle éclose. Mærua angolensis DC. 8. [Insecte ou Acarien|. — Renflement caulinaire irrégulièrement arrondi (fig. 18), pouvant atteindre 40 mm. de diamètre, à surface verruqueuse ou en chou-fleur, de couleur marron brunätre , parfois munie d'un trou d’éclosion qui conduit dans une cavité étroite. En 6 82 C. HOUARD - général, plusieurs renflements gallaires sont groupés le long de la tige en amas plus ou moins confluents qui constituent des agglomé- rations de la grosseur du poing (fig. 19). Koulikoro, à Katibougou, 1912 (A. Houard). — Collection n° 562. ROSACÉES : Parinarium curatellæfolium Planchon 9. Insecte. — Renflements latéraux d’un rameau, subsphériques ou ovoi- 22 Meerua angolensis Fig. 18. — Rameau jeune por- i ; & 1 tant plusieurs cécidies. PaninariHa:cdlezioloieiom Fig. 19. — Amas gallaire sur Fig. 20 et 21. — Aspect de deux rameaux rameau âgé ; la cécidie inférieure parasités. est sectionnée (figure fortement Fig. 22. — Section longitudinale d’une cé- réduite). cidie. daux, de 3 à 6 mm. de diamètre, groupés en amas à sa base (fig. ou au voisinage du coussinet de l'insertion d’une feuille (fig. sk Surface d’un brun foneé. Petits trous d’éclosion communiquant avee des chambres larvaires arrondies, limitées par d’épaisses parois (fig. 22). Cette cécidie caulinaire est analogue à celle que j’ai décrite au- trefois (Marcellia, 1906, t. 5, p. 15, n° 3, fig. 11) sur un échantillon de Parinarium séeneratlerms'e Perr (1). Koulikoro, 1912, galle très rare (A. Houard). -- Collection n° 575. (1) Rectification. — Dans cet article, lire Dogba sur VOuémé (Dahomey), au lieu de Doglue (Congo français. Les GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 83 2 10. Insecte. — Galle identique à celle que j'ai décrite et figurée dans mon précédent travail: Marcellia, 1912, t. 11, p. 179, n° 5, fig. 15-15 ; elle semble commune dans tout l’ouest de l’Afrique. Afrique occidentale française, 1911 | Mission de Gironcourt, n° 4). — Collection n° 476. Koulikoro, 1912 (A. Houard). — Collection n° 602 (échantillons très jeunes). LÉGUMINEUSES : Burkea africana Hooker Siri en Bambara. 11. Insecte. — Petite cécidie florale, de forme ovoidale, en général évasée à la base et assez régulière (fig. 23), parfois au contraire élargie dans sa moitié supérieure (fig. 24); hauteur 10 mm., largeur 5 mm. La surface est couverte d’une courte pube- scence, très serrée, très den- se, dun beau rouge velouté. Le trou d’éclosion communi- que avec une grande cavité axiale, cylindrique, limitée par des parois résistantes (fig. 25). Koulikoro, 1912 (J. Vuillet). — Collection n° 563. Detarium senegalense Gmel, 12. Insecte. — Cécidie con- stituée aux dépens de jeu- nes rameaux ou de bour- 24 25 geons. Elle est subsphérique ou ellipsoïdale, avec un plus È = > i 9 +, N + . 2 7: grand diamètre ne dépassant Fig. 23. — Rameau portant plusieurs cécidies encore en place. Burkea africana pas 14 mm., un peu apla- tie au we apical et munie Fig. 25. — Section longitudinale de la même d’un pédoncule assez court cécidie. Fig. 24. — Aspect extérieur d’une galle éclose. 84 C. HovarRD (fig. 26); sa teinte marron clair rappelle celle du ramean qui la porte. Enfin, sa cavité interne ovoidale atteint 4 à 5 mm. de hauteur et ? Detarium senegalense Fig. 26. — Rameau por- tant une galle non éclose. Fig. 27. — La même cé- cidie, sectionnée en long. JO Daniella thurifera Fig. 28. — Aspect ext ‘rieur d’une cé- cidie caulinaire latérale, avec nombreux trous d’éclosion. M Peet est limitée par une paroi dont l’épaisseur oscille entre un et deux millimètres (fig. 27). Koulikoro, Station agronomique ; cécidie assez rare (A. Howard). — Collection n° 572. Daniella thurifera Benn. 13. Insecte. — Renflement caulinaire latéral formé aux dépens de Vécorce et n’intéressant qu’une partie du rameau (fig. 28). Sa surface est boursouflée, mais parfaitement lisse, ce qui la distingue nettement de celle du ra- meau qui est rugueuse et sillonnée transver- salement. Sa teinte, du reste, est d’un beau marron clair, qui tranche vivement sur la couleur grise de Vécorce normale. Elle est munie d'un grand nombre de trous d’éclosion cireulaires, de 1 mm. environ de diamètre, en relation chacun avec une cavité à peu près rectiligne, cylindrique, de 4 à 5 mm. de low gueur (fig. 29). La galle est subsphérique (dans l'échantillon unique que je posse- de), à surface du même gris que la tige, à trous d’éclosion béants et à crevasses profondes orientées dans divers sens (fig. 30). L’inté- rieur de la masse gallaire est con. stitué par des tissus ligneux et durs , rétractés aux environs des chambres larvaires. Koulikoro, Station agronomique, 1912 (A. Houard). — Collection n° 573. Fig. 29. — Section d’une galle éclose. CARE E Fig. 30. — Vue d’un rameau parasité 14. Insecte. — Cécidie visible A06 sur les deux faces de la feuille, âgé LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 85 mais surtout saillante à la face inférieure sur laquelle elle s’insere par une large base circulaire (fig. 31); elle est subsphérique, avec 2 ou 2,5 mm. de diamètre, et à surface marron foncé très ridée. A la face supérieure du limbe, elle se signale par un léger enfoncement, long de 1 à 2 mm., muni en son centre d’un minime renflement fu- siforme constitué aux dépens d’une nervure de troisième ordre (fig. 32). Les cécidies sont peu nombreuses en général et isolées dans l’espace que délimitent les nervures secondaires, rarement en rap- port avec celles-ci. Une cavité petite, ellipsoïdale , bordée d’épaisses parois, existe au centre de la galle et vient s'ouvrir à la face supérieure par un orifice très étroit (fig. 33). Koulikoro, juin 1912 (A. Houard). — Collection n° 569. Daniella thurifera Fig. 31 et 32. — Cécidie foliaire vue à la face inférieure (31) et à la face su- périeure (32) du limbe. Fig. 33. — Section en long d’une galle. Fig. 34 et 35. — Cécidie pustuleuse du limbe vue à la face inférieure (34) et à la face supérieure (35). Fig. 36. — Section longitudinale d’une galle, 86 C. HOUARD 15. Insecte. — Cécidie foliaire souvent tres abondante sur un même limbe, qui ne s’en trouve cependant que rarement déformé. Elle se présente, à la face supérieure (fig. 35), sous la forme d’une légère excroissance allongée, irrégulière, ne dépassant guère 2 mm., en re- lation avec les nervures secondaires ; verdâtre à l’état jeune, elle devient brun ou brun marron à maturité et est susceptible de se crevasser. Sur la face inférieure, la galle est beaucoup plus développée et par suite plus visible (fig. 34); elle y est saillante, nettement ovoidale (3 mm. de long sur 2 mm. de diamètre transversal), lisse et de couleur jaunatre au début de son développement; plus tard, elle s’aplatit un peu, en même temps qu'elle acquiert une teinte brun foncé presque noir. On remarque parfois de petits trous déclosion à la face supé- rieure de la galle, très rarement à la face opposée. Cavité ovoidale, lisse, limitée par une paroi épaisse (fig. 36). =" Koulikoro, 1912; galle très abondante (A. Houard). — Collection n° 568. Tephrosia sp. 16. | Lépidoptère]. -— Cévidie caulinaire formée aux dépens d’un rameau qui se trouve le plus souvent entièrement englobé ; aussi est- elle en général nettement terminale, assez régulièrement fusiforme et munie d’un pédoncule épais ; sa région distale est obtuse et convexe (fig. 37). Sa surface possède tne teinte jaune noisette ou blanchatre ; elle est lisse ou bien elle montre quelques restes d’insertions de bran- ches et de bractées. Dans certains cas, assez rares cependant, le rameau qui donne naissance à la galle, conserve la plupart de ses caractères (fig. 38); ses nœuds restent visibles à la surface de la cécidie; il porte de place en place soit des bourgeons, soit des pédoncules floraux ; enfin, il n'est plus hypertrophié avec régularité et d'apparence fusiforme ; il se contourne ou se tord plus ou moins autour de son axe. Les dimension moyennes des galles sont 20 mm. de long sur 8 mm. de diamètre transversal. Agée, la cécidie à une surface blanche. Elle présente alors dans sa région supérieure obtuse un trou d’éclosion latéral, assez gros de. LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 87 (fig. 39), qui conduit dans une vaste cavité larvaire (fig. 40); la paroi est mince et friable. Koulikoro, 1912 (J.Vuillet). — Collection no 574. Tephrosia sp. Fig. 37 et 38. — Branche feuillée portant deux cécidies caulinaires, l’une cors- tituée aux dépens de la partie inférieure d’un ramean (38), l’autre ayant déformé le rameau tout entier (37). Fig. 39. — Aspect extérieur de galles âgées et écloses. Fig. 40. — Une cécidie éclose, sectionnée en long. MÉLIACÉES : Khaja senegalensis Juss. 17. Phacosema Zimmermanni Aulmann. — Le galle du Caïlcédrat, que j'ai décrite et figurée dans Marcellia, en 1906 (p. 10-13, 1°, fig. 1-7) et en 1912 (p. 189, n° 20), doit étre rapportée a l’action de ce Psyl- lide (1); elle existe non seulement en Afrique occidentale frangaise, mais dans le Togo, dans le Cameroun et en Afrique orientale allemande. (1) G. Aulmann: Beiträge zur Kenntniss der afrikanischen Psylliden- Fauna (Ent. Rundschau, Berlin, Jg. 29, p. 123-125, fig. 1-6). 88 C. HOUARD EUPHORBIACÉES : Flüggea microcarpa Blume 15. Insecte. — Renflement caulinaire fusiforme latéral, de 10-15 mm. de longueur sur 2-3 mm. de diamètre transversal, de couleur gris clair (fig. 41). Il est en général isolé; parfois cependant deux ou trois renflements successifs exi - stent sur une méme branche (fig. 42). Trous d’éclosion petits, entourés quelquefois de rebords circulaires , conduisant dans d’étroites cavités lar- vaires, étirées parallèlement à Vaxe du rameau (fig. 43), longues de 4 a 8 mm. et larges de 0,5 à 0,75 mm. Koulikoro, 1912 (J. Vuillet). — Collection n° 605. Remarque: Une cécidie semblable, rapportée avec doute à l’action d’une Agromyzine, a été décrite et figured par Tavares sur Flüggea obo- rata (L.) Wall., provenant de la région du Zambese: Brotéria, Lisboa, 19083,.t Tp. 156,157, “pl. we. 9-10. Flüggea microcarpa Fig. 41. — Rameau muni de gal- RHAMNACÉES : les latérales. Fig. 42. —Groupe de cécidies Ri Blasen. Zizyphus orthacantha DC. Fig. 43. — Section en long de plusieurs galles. 19. [Znsecte]. — Masse d’aspect spongieux insérée isolément (fig. 44) ou par deux ou trois (fig. 45) sur le noyau du fruit, dont le péricarpe charnu est fendu et rejeté vers le dehors (fig. 46); sa teinte jaunâtre clair tranche vivement sur la couleur rouge foncé de la drupe. Plusieurs cécidies ont montré des trous d’éclosion avec des cavités - LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 89 internes irrégulières, mais le mauvais état de conservation des échan- tillons n’a permis aucune recherche précise sur leur origine. Koulikoro, Station agronomique, 1912 (A Honard). — Collection n° 576. STERCULIACÉES : Cola cordifolia Benn. var. puberula Pierre 20. Insecte. — Cécidie de la feuille, en forme de pu- Zizyphus orthacantha stule, régulièrement eireulai- Fig. 44 et 45. — Aspect extérieur de deux re, pouvant atteindre 5 mm. fruits déformés e el iii iù Fig. 46. — Section d’un fruit et d’une cécidie. e diamètre 'isible sur les deux faces du limbe. La saillie de la face supérieure est très accentuée (fig. 47), tronconique, à surface rugueuse et irrégulière. Cola cordifolia Fig. 47 et 48. — Cécidie pustuleuse vue à la face supérieure (47) et A la face inférieure (48) d’une feuille. Fig. 49. — Section longitudinale d’une galle. Celle de la face opposée (fig. 48) est aplatie et munie en son centre dun petit mueron. A l’intérieur, il existe le plus souvent deux pe- tites cavités (fig. 49). 90 C. HOUARD Les cécidies sont isolées à la surface du limbe, entre les grosses nervures, raremeut en contact avec elles. Jeunes, elles sont jaunatres ; avec Vage, elles deviennent grises et leur surface se ride. Koulikoro, mai 1912 (J. Vuillet). — Collection n° 567. GUTTIFERACEES: Garcinia Livingstonei Anders. 21. Insecte. — Renflement irrégulier du rameau, de même teinte que celui-ci, atteignant 15 mm. de long sur 8 mm. de plus grand diamètre transversal (fig. 50). A l’intérieur existent plusieurs cavités larvaires courbes, qui aboutissent à une certaine distance de la sur- face de la galle (fig. 51); leurs dimensions sont environ: 4 à 5 mm. de long sur 1 mm. de large. Koulikoro, 1912 (J. Vuillet). — Collection n° 571. MYRTACÉES : Eugenia nigerina Chev. 99, — Cécidie constituée aux dé- pens de Vinflorescence et consistant en un amas terminal globuleux de jeunes rameaux contournés et fasciés dont l’ensemble peut atteindre la grosseur du poing. Par son aspect extérieur, elle rappelle ia galle que V’ Eriophyes pistacie Nal. engendre sur le Pistacia Terebinthus L. Comme cette derniére, elle est d'abord verte, puis elle devient bru- ne et cassante avec I age. Garcinia Livingstonei Koulikoro, Station agronomique pres de > dea 5 Fig. 50. — Aspect exterieur d’un renflement caulinaire. Fig. 51. — Seetion en long d’une cécidie. embouchure du marigot, mai 1912 (A: Houard). — Collection n° 561. LES GALLES DE L’AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 91 .COMBRÉTACÉES : Terminalia macroptera Guill. et Perr. 23. Insecte. — De nouveaux échantillons de la très curieuse cé- cidie que j'ai décrite dans mon précédent travail (Marcellia , 1912 , t. 11, p. 193-194, n° 29, fig. 58 à 62) m'ont été rapportés dernièrement de Koulikoro. Ils sont semblables à ceux qui m’ ont servi à exécuter les figures 61 et 62. Les mamelons qui portent les touffes de feuilles anormales sont de forme irrégulière et constitués, dans tous Jes cas, par une dizaine de cham- bres larvaires allongées, très étroites, pressées les unes contre les autres (fig. 52). Il y aura peut-être lieu de distinguer un jour, parmi les amas subsphériques de feuilles que présente le Terminalia macroptera, deux sortes de céci- dies: dans l’une les feuilles seraient insérées sur des rameaux courts en forme de massue, nettement isolés les uns des autres, couverts d’une abon- dante pilosité et munis chacun d’une cavité unique ovoidale (fig. 59 et 60 du travail précédent) ; dans l’autre, les feuilles auraient leur insertion sur de petits rameaux pressés les uns contre les autres, peu velus, possédant cha- cun une chambre larvaire étroite et al- longée (fig. 61 et 62 du précédent mé- moire; fig. 52 du présent article). Koulikoro, 1912 (A. Houard). — Collection n° 601. 24. Lépidoptère. —- Vai signalé et fi- guré, dans mon précédent travail (Mar- celia, 192,06 11, D: 195, n°31, fig 5° Terminalia macroptera Fig. 52. — Section longitudi- naled’un amas de cécidies décrit au n° 23. Fig. 53. — Renflement fusiforme d'un rameau. Fig..54. — Autre rameau, un peu plus âgé, sectionné en long. En 92 C. Hovarp 65-66), une cécidie terminale piriforme dun ramean, d'après un échantillon unique catalogué dans ma Collection cécidologique sous je n° 425. Plusieurs galles semblables ont été recueillies en 1912 par A. Houard et viennent de n'être remises. Elles me permettent de com- pléter, en même temps que de rectifier un peu, le texte et les figures que j'avais donnés de cette intéressante déformation caulinaire. La lépidoptérocécidie du Terminalia macroptera possède le plus souvent une forme en fuseau (40 à 45 mm. de long sur 20 à 25 min. de diamètre transversal) et elle se montre constituée par plusieurs entre-nœuds de la tige (fig. 53). Il en résulte que la portion du ra- mean qui surmonte la galle est arrêtée dans son élongation, se dé» veloppe mal ou bien s’atrophie en ne laissant au pôle supérieur de la cécidie qu'une trace insignifiante. Parfois même aucune cicatrice west visible: tel était le cas pour l'échantillon unique représenté par la figure 65 de mon précédent travail. La paroi de Ja galle est épaisse et ligneuse; elle atteint jusqu’à 8 mm. d'épaisseur. Elle limite une cavité larvaire axiale, vaste, me- surant parfois 13 mm. de diamètre et renfermant les débris d’une grosse chrysalide. Dans sa région supérieure (fig. 54), au-dessus du trou d’éclosion, cette chambre larvaire est assez régulière et nettement concave. Au- dessous du trou d’éelosion, au contraire, elle se poursuit suivant Vaxe de la tige, sur une longueur de 100 mm. euviron, en diminuant de plus en plus de diamètre et en présentant une série d’étrangle- ments successifs. La longue chambre inférieure, ainsi constituée, si- tuée tout entière dans la région médullaire de la tige, correspond sans doute à la loge primitive de la larve. Il est assez logique d’ad- mettre que cette larve se déplaçait lentement vers le haut, en méme temps que s’effectuait Vaccroissement intercalaire dont le jeune ra- meau était encore l’objet. Koulikoro, 1912 (A. Houard). — Collection n° 600. Terminalia [macroptera Guill. et Perr.] 25. | Lépidoptère]. — Cécidie constituée aux dépens du fruit. Elle est en général piriforme (jusqu’à 50 mm. de hauteur sur 40 mm. de diamètre transversal), parfois sphéroïdale (fig. 55), et elle présente la plupart du temps, à sa surface, les restes de l’aile qui entoure le LES GALLES DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 93 fruit normal (fig. 56). Son pédoncule est court et tr: pu ou bien un peu allongé; il est souvent placé latéralement par rapport à la galle en raison de la torsion très fréquente de l’axe de celle-ci (Die ot). Terminalia macroptera Fig. 55 à 57. — Aspect extérieur de fruits déformés, montrant encore à leur surface les traces de l’aile normale. Fig. 58. — Section longitudinale d’une cécidie. Fig. 59. -- Section en long d’une galle habitée par des parasites. La cécidie est d’abord verte, puis elle se teinte en rouge brun; en séchant, elle devient brun marron. Elle présente dans quelques échantillons un petit trou d’éclosion circulaire (fig. 55), qui aboutit, grâce à un canal radial étroit, à une grande cavité allongée, sensi- blement axiale, dont Vextrémité est rétrécie et contournée (fig. 58). Cette cavité, nettement définie, est séparée du tissu spongieux gal- laire environnant par une zone dure et scléreuse, assez épaisse; elle représente sans doute la loge larvaire du cécidozoaire. Il est à pré- voir que celui-ci est un papillon. Les cécidies âgées ont leur tissu parcouru dans tous les sens par un grand nombre de cavités irrégulières, non entourées de tissu scléreux et par suite de formation récente, qui sont creusées par des Tinéides parasites (fig. 59). Koulikoro , aux Haras, 10 novembre 1911 (A. Houard). — Collection no 33 5. 94 C. HOUARD Combretum sp. Espèce voisine de Combretum so kodense Engler. 26. Insecte. — Cécidie foliaire globuleuse, pouvant atteindre 10 mm. de diamétre, insérée a la face inférieure du limbe par une base assez étroite, à peine visible sur l’autre face (fig. 60 et 61). Très ‘arement elle peut se rencontrer sur la face supérieure. Elle est d’abord verte comme le limbe , puis elle devient jaune. Sa surface est granuleuse. Enfin, elle pré- sente un gros trou d’éclosion la- Combretum sp. téral. Sa cavité spacieuse est li- Fig. 60 et 61. — Aspect de cécidies jeunes (61) ou âgées (60), fixées à la face inférieure, velue, du limbe. sa : Fig. 62. — Section longitudinale d’une d'épaisseur (fig. 62). galle. On rencontre deux galles tout mitée par une paroi mince, assez fragile, Wayant guère que 0,5 mm. au plus sur une méme feuille. Koulikoro, juin 1912 (J. Vuillet). — Collection n° 566. Combretum sp. Espèce voisine de Combretum capituliflorum Fenzl. ‘ 27. Insecte. — Cécidie en forme de petit bouton noirätre, sub- sphérique, de 1 à 2,5 mm. de diamètre, un peu aplati à ’extrémite, inséré par une assez large base à la face supérieure du limbe (fig. 63), surtout au voisinage de la nervure médiane. Malgré le nombre parfois considérable de galles que l’on rencontre sur un même limbe, celui-ci mest pas déformé. A la face inférieure de la feuille, correspond à chaque cécidie un léger enfoncement circulaire, de 1 mm. de diamètre, muni dun petit ostiole central (fig. 64); la dépression cireulaire est bordée par un bourrelet assez accentué, d'abord marron, plus tard noiratre. TESI CR RE Soe el + æ ET, à LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 95 Cavité larvaire subsphérique, limitée par une paroi d'épaisseur variable (fig. 65). Koulikoro, 1912 (A. Houard). — Collection no 579. Combretum sp. Espece voisine de Combretum me- ruense Engler. 28. [Eriophyide|. — Ceeidie foliaire consistant en cloques assez volumineu- ses fortement saillantes a la face su- périeure du limbe et groupées en séries allongées parallèlement aux nervures latérales (fig. 66). La face concave, in- férieure, de ces boursouflures est tapis- sée par une pilosité serrée, abondante, composée de poils d’une fort belle teinte marron (fig. 67 et 68). Ceux-ci sont cy- lindriques, obtus à l’extrémité (fig. 69), très serrés les uns contre les autres et à tous les états de développement : Combretum sp. les poils jeunes sont courts et rectili- : ‘ ‘Eaidi I J SS ts et rect Fig. 63 et 64. — Cécidies vues enes, les adultes sont contournés et à la face supérieure (63) et à la face inférieure (64) d’une feuille. i Fig. 65. — Section en long d’une rencontre sur toute la surface parasi- cécidie. souvent enroulés à Vextrémité. On les 66 a Combretum sp. Fig. 66 et 67. — Boursonflures du limbe vues à la face supérieure (66) et à la face inférieure du limbe (67). Fig. 68. — Section longitudinale de plusieurs boursouflures. Fig. 69. — Poils anormaux vus à un fort grossissement. 96 ©. HOUARD tée du limbe, mais particulièrementbien développés sur les nervures. La pilosité anormale s'étend le plus souvent sur toute la surface inférieure de la feuille, où elle constitue une couche continue ne laissant guère intacte que la pointe du limbe. Elle envahit parfois toutes les feuilles terminales d’une branche et les transforme en un bouquet vivement coloré de rose. Koulikoro, Station agronomique , 1912 (A. Honard). Collection n, 578. Combretum sp. 29. Insecte. — Cécidie foliaire en forme de massue, mesurant jusqu” à 12 mm. de longueur (fig. 70), insérée à la face supérieure du limbe par une base circulaire étroite, d’un millimètre environ de diamètre. Sur l’autre face correspond à chaque galle une ouverture béante, irrégulièrement arrondie, de 0,5 à 1 mm. de diamètre, non limitée par un rebord saillant (fig. 71), mais parfois garnie de poils. Cette ouverture donne accès dans une cavité spacieuse et lisse (fig. 72). Souvent plusieurs cécidies sont fusionnées sur une partie de leur longueur. im = carattere grassetto (per i cecidozoi o piante gallifere nelle intestazioni; ad area es. Cynips coriaria, Fagus silvatica). » MAIUSCOLETTO (per i nomi propri di persona nel testo; ad es. Löw- dra e Oa GIRAUD). » corsivo (per i cecidonti nel testo; ad es. Perrisia affinis, Uro, cystis Anemones). » spaziato (per i substrati nel testo; ad es. Quercus cocci- fera, Salvia’ pratensis). Sammlung Javanischen Gallen geändert in: Sammlung Nied. Ost- Indischer Gallen Diese Sammlung (Format 18 x 28 cm.) wird erhalten: die getrockneten Gallen mit Angabe des Gallbildners, Fundort, Datum, nebst einem Begleitwort. mit kurzen Beschreibungen der Gallen. Jedes Jahr werden ein oder zwei Mappen von 25 Gallen erscheinen. Preis der Mappe 12 Mark. W. DOCTERS van LEEUWEN: Semarang (Java). GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 97 La galle en massue du Combretum existe toujours en grand nombre sur le limbe de la feuille; parfois même elle est abondante au point de couvrir presque entièrement la surface foliaire et den entraver le développement (fig. 73). Koulikoro, 1912 (A. Houard). — Collection n° 570. (Mission de Givoncourt , Afrique occidentale française, 1911 tion n° 478 LIBRARY n° 8). — Collec- NEW YORK BOTANICAL GARDEN, (Combretum sp.| 30. Insecte. — Cécidie foliaire ayant ia forme dun cylindre creux, de 10 mm. environ de longueur sur 2 mm. de dia- mètre transversal (fig. 74), inséré sur le limbe par une base légèrement rétrécie et muni a l’extrémité opposée dune ouverture circulaire de 1,5 mm. de dia- mètre. La cavité interne (fig. 75) est cylindrique, spacieuse , limitée par une paroi peu épaisse, mais résistante. La surface externe possède une teinte rap- pelant celle du limbe; elle est ornée de fines stries longitudinales, Combretum sp. T4. — plusieurs galles. Fig. Feuilles portant Fig. 75. — Une cécidie section- née en long. Afrique occidentale française , 1911 (Mission de Gironcourt, no 9). — Collee- tion n, 477. Guiera senegalensis Lamk. 51. Inseete. — Cécidie en forme de petite sphere velou- tee, de 2 à 4 mm. de diamètre, dun beau violet framboise, insérée sur les rameaux ou les pétioles (tig. 78 et 76), ment sur le limbe des feuilles (fig. 77). Chaque galle est ac- compagnée d’un ‘ale- petit clapet épidermique convexe, qui l’en- Guiera senegalensis î Wie mR at gm i Piera ee veloppe en partie. Souvent, Fig. 76 et 77. — Cécidies foliaires. : Fig. 78 et 79. — Cécidies caulinaires, iso- enfin, les cécidies sont groupées lées (78) ou groupées en amas (79). 1 98 C. HOUARD sur les tiges en amas d’un beau rouge pouvant atteindre 18 mm. de long (fig. 79). C’est la méme cécidie que j’ai décrite et figurée sur les feuilles du Guiera senegalensis dans mon précédent article (Mar- cellia, 1912, t. 11, p. 193, n° 28, fig. 55-57), d’après des échantillons recueillis en 1910 et dont les poils, donnés comme blanchatres, de- vaient sans doute étre décolorés. Koulikoro et Banamba, janvier 1912 (A. Houard). — Collection n° 560. SAPOTACÉES : Mimusops Chevalier: Pierre 32. |Insecte|. — Pédoncule floral renflé légèrement et tordu (fig, 80 et 81). Koulikoro, mai 1912 (J. Vuillet). -- Collection no 565. Mimusops Chevalieri Fig. 80 et 81. — Pédoncule floral normal et renflé. Fig. 82. — Asvect des cécidies foliaires à la face supérieure du limbe. Fig. 83. — Déformation d’une feuille sous l’influence des galles. Fig. 84. -- Aspect de cécidies âgées et écloses, à la face inférieure d’une feuille, Tin ~ . Fig. 85. — Section en long de deux galles. LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 99 33. Insecte. — Cécidie foliaire assez abondante sur le limbe qu'elle déforme parfois très fortement (fig. 83). Elle fait saillie à la face supérieure sous la forme d’un demi-ellipsoide, de 5 mm. de long sur 3 à 4 mm. de large, parfaitement lisse, posé sur le limbe à la façon de certains gros Coccides (fig. #2). Sur l’autre face, elle ap paraît comme une dépression ovoidale au fond de laquelle se voit un ostiole en fente allongée, entouré d’un léger bourrelet (fig. 84). Cette ouverture conduit dans une cavité subconique limitée par une paroi épaisse et résistante (fig. S5). La teinte de la cécidie est d’abord jaune verdâtre ; elle passe ensuite au marron, puis au brun foncé. A ce moment toutes les galles qui sont fixées sur une même feuille ont leurs ostioles large- ment ouverts, ainsi que le représente la figure 84. Koulikoro, mai 1912 (J. Vuillet). — Collection ne 564. Remarque: Une cécidie semblable a été signalée sur un M i m u- sops ? Menyharti Engler) de la région du Zambese, par Ta- rares, en 1908 (Broteria, Lisboa, t. 7, p. 169, n° 51, pl. X, 3-6). VITACÉES : Vitex grandifolia Gürke 54. | Cécidomyide|. — Cécidie semblable à celle que j'ai décrite et figurée , dans mon précédent article. comme provenant de Konakri : Marcellia, 1912, t. 11, p. 205-206, n° 47, fig. 113-115. Koulikoro, marigot de la Station agronomique, avril 1912 (A. Howard). — Collection n° 556. Vitex cuneata Schum. et Thonn. 35. [Cécidomyide]. — Cécidie semblable à la précédente. Koulikoro, avril 1912 (J. Vuillet). — Collection n° 557. Plante indéterminée. 36. Insecte. — Cécidies foliaires isolées, mais très nombreuses , faisant saillie sur les deux faces du limbe. A la face supérieure, la galle est hémisphérique, de 1 à 2 mm. de diamètre, et lisse (fig. 86). Sur la face opposée, elle est plus volumineuse, insérée par une large 100 C. Hovard base, subsphérique (jusqu’à 3 mm. de diamètre), un peu aplatie au pole apical. Dans cette région, elle présente une petite surface cir- eulaire plane d’un mm. de diamètre (fig. 87), blanchâtre, entourée par une zone noiratre. Cette petite surface circulaire plane correspond à une sorte de minime bouchon eylindrique, qui obture un canal de même taille donnant accès dans une chambre larvaire sphérique li- mitée par une épaisse paroi (fig. 88). Afrique occidentale française, en 1911 (Mission de Gironcourt, n° 2), — Col- lection no 475. Plante indéterminée Fig. 86 et 87. — Cécidies vues à la face supérieure et à la face inférieure d’une feuille. Fig. 88. — Section en long d’une galle dont le bonchon operculaire a été retiré et placé un peu au-dessous de l’ostiole, LES GALLES DE L’ AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE Table alphabétique des Végétaux. Anona senegalensis Boscia angustifolia Burkea africana. Cola cordifolia var. puberula Combretum sp. (voisin de C. sokodense) Combretum sp. (voisin de C. capituliflorum) Combretum sp. (voisin de C. meruense) Combretum sp. . Combretum sp. (f) Daniella thurifera Detarium senegalense Eugenia nigerina Ficus ferruginea Ficus Sycomorus Fliiggea microcarpa . Garcinia Livingstonei Gisekia pharnaceoides Guiera senegalensis Khaja senegalensis Merua angolensis Mimusops Chevalieri. Parinarium curatellæfolium Tephrosia sp. Terminalia macroptera Terminalia (?) macroptera Uvaria sp. Vitex cuneata Vitex grandifolia Zizyphus orthacantha Plante indéterminée . 101 Pages 79 80 83 89 94 94 95 96 97 84 83 90 78 {it 88 90 79 97 87 81 98 82 86 91 92 79 99 99 88 99 Institut botanique de l'Université de Caen, 15 juin 1913, ). HOUARD LES COLLECTIONS CECIDOLOGIQUES DU LABORATOIRE D' ENTOMOLOGIE DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS: GALLES D'AFRIQUE ET D'ASIE, Une cinquantaine de galles, classées daus la Collection cécido- logique du Laboratoire d’Entomologie du Muséum, sous les numéros 505 à 552, se rapportent aux continents africain (n° 503 à 513) et asiatique (n°° 514 à 552). Ces galles sont d’origine variée, quelquefois même indécise ; plu- sieurs ont leur insertion sur des espèces végétales insuffisamment représentées et qu’il ne m’a pas été possible de préciser. Malgré ce manque de documentation elles présentent un grand intérêt scien - tifique, soit en raison de leur nouveauté ou de leur rareté, soit par- ce qu’elles proviennent de régions encore peu explorées au point de vue cécidologique. Aussi ai-je tenu à en figurer un certain nom- bre d'après nature. Deux tables alphabétiques terminent ce mémoire. I. Galles d’ Afrique. Cynips Panteli Tavares. — Deux belles cécidies jeunes , récoltées fraiches, à surface gluante d’un rouge groseille foncé, insérées sur les cupules de glands de Quereus lusitanica Lamk. var. Mirbecki Gürke. Chacune des galles porte de nombreux appen- dices répartis en trois couronnes. Etiquette: « Algérie, Edough. P. Lesne, 1908. Sur le Quercus Mirbecki. Commencement d octobre 1908 ». — COLLECTION cécidologique du Laboratoire d’ Entomologie du Muséum de Paris, n° 505, GALLES D’ AFRIQUE ET D’ ASIE 103 Aylax hypecoi Trotter. — Fruit 7’ Hypecoum procumbens L. [Famille des Papavéracées] renflé en son milieu en une galle sub- sphérique pouvant atteindre 10 mm. de diamètre. Le tissu de la cé- eidie est charnu, compact et turgescent; il entoure une cavité ovoï- dale qui renferme une larve de Cynipide. Plusieurs rameaux avec fruits normaux et fruits parasités; une des galles est fendue en long ; un petit tube renferme une larve. Inscription: « Laghouat, mars avril 1893. P. Lesne ».-- COLLECTION n° 506. Coléoptère. — Nombreuses feuilles d' Alyssum maritimum Lamk. (Koniga maritima R. Brown) [Famille des Crucifères] présentant un léger renflement, de la taille d’un grain de millet , faisant saillie à la face inférieure du limbe et à la base de celui-ci (fig. 1). Chaque galle est munie d'une cavité à paroi mince, allongée suivant la direction de la nervure principale (fig. 2) ; elle renferme- une larve de Curculionide. Étiquettes : « Moniga maritima. Mustapha, novembre 1892. Galle de Curculionide », « Curculionide de la galle de la base des feuilles de Koniga maritima. Mustapha, novembre 1892 » et « Algérie. P. Lesne, VI-1897. Curculionide. Mustapha, novembre 1892. Dans une galle à la base des feuilles de Koniga maritima ». — Cor. LECTION n° 50%. [insecte]. — Trois rameaux d’ Entada sudanica Schweinf. [Famille des Légumineuses] portant latéralement de grosses excrois- sances, de 80, 55 et 50 mm. de diamètre. La surface des galles, tu- berculeuse et de couleur marron, présente quelques gros trous d’éclo- sion. Une portion de cécidie sectionnée montre de nombreuses ca- vités irrégulieres, qui ne sont peut-étre que les galeries de Chenilles parasites. Etiquette: « Galle sur Entada sudanica Benth. 1909, Guinée française, Cercle de Faranna entre Mangata et Laya. A. Chevalier ». — COLLECTION n° 508. Insecte. — Plusieurs gousses d’une Légumineuse indéterminée sont tordues, gonflées et d’une teinte marron foncé; elles présentent quelques trous d’ éclosion, circulaires, assez gros. A côté sont dispo- sées des inflorescences et des feuilles normales. Etiquette : « Congo français, Brazzaville, E. Roubaud et A. Weiss, 1908 ». —- COLLEC- RION n°1019. Insecte. — Deux gros rameaux d'une plante inconnue, garnis de nombreux mamelons hémisphériques, à surface couverte de poils fau- 104 C. HOUARD ves assez longs, disposés par touffes irrégulières (fig. 3). L'ensemble des déformations atteint jusqu’à 60 mm. de long. A côté, deux por- GALLES D’ AFRIQUE Fig. 1. — Cécidie foliaire ’ Alyssum maritimum. Fig. 2. — Section transversale de la galle. Fig. 3. — Cécidie caulinaire d’une Plante indéterminée. Fig. 4. — Cécidie de Paullinia pinnata. Fig. 5. — Une galle semblable, plus petite, sectionnée en long. -— Grosse cécidie subsphérique sur Plante indéterminée. Autre cécidie semblable, éclose. E = En | . —- Portion de la même galle sectionnée. Toutes les figures réduites d’un tiers; la figure 6 réduite de moitié. tions de galles: l’une d’elles montre de petites cavités irrégulières. Étiquette : « Congo français, Brazzaville. E. Roubaud et A. Weiss, 1908 », — COLLECTION n°509, GALLES D’ AFRIQUE ET D’ ASIE 105 Insecte. — Gros rameau de Paullinia pinnata L. [Famille des Sapindacées], tordu sur lui-même, portant sur trois nœuds con sécutifs de volumineuses cécidies ovoïdales, pouvant atteindre 45 mm. sur 35 mm. (fig. 4). Chaque galle représente une agglomération de masses dures, irrégulièrement sphériques . enveloppant des cavités arrondies (fig. 5). La surface est couverte de nombreuses lamelles foliacées, brunatres, rayonnantes, longues de 10 à 15 mm., qui don- nent à l’ensemble un aspect échinulé bien caractéristique. Un rameau de plus faible diamètre et muni de longues vrilles porte une galle assez volumineuse. Etiquette: « Herb. Mus. Paris. Sapindacée. Paul- linia pinnata. M landa. Afrique orientale. Côte orientale d Afrique. R. P. Sacleux, n° 104. Reçu le 1 juin 1892 ». -- COLLECTION n° 511. [insecte]. — Trois feuilles d’une plante indéterminée, portant à la face supérieure de leur limbe de très nombreuses excroissances. Cel- les-ci sont disposées en lignes spiralées sur le limbe, lui-même enroulé, et pressées les unes contre les autres; par leur ensemble elles simulent une garniture de petites fleurs. Étiquette: « Afrique orientale. Ki- boscho. Ch. Alluaud, 1904, mars ». — COLLECTION n° 512. Insecte. — Sur la tige d’une plante encore indéterminée, gontle- ment subsphérique, de 60 à 70 mm. de diamètre, à surface terreuse crevassée (fig. 6). Autre échantillon en mauvais état, plus petit que le précédent (fig. 7), présentant de gros trous d’éclosion circulaires, en relation avec des cavités larvaires irrégulières, spacieuses, à fond élargi (fig. 8). Etiquette: « Ndellé, Dar Banda. Mission Chari- Tchad. A. Chevalier, 1904 ». — COLLECTION n° 513. Il. Galles d’ Asie. Neuroterus quercus-baccarum L., gén. ag. (Diplolepis lenticularis Oliv.). — Sur plusieurs feuilles entières ou lambeaux de limbe de Quercus, dix galles lenticulaires, de 0,5 à 5 mm. de diamètre, à surface cou- verte de poils marron. Etiquette: « Galles provenant de Turquie WV Asie, Adabazar. D" H. Bouquet, 1905 ». — COLLECTION n° 514. Neuroterus numismalis Oliv., gén. ag. — Une feuille du même Quercus portant sur un de ses lobes, également a la face infé- 106 C. Hovarp rieure, deux galles en forme de bouton soyeux, l’une d’elles assez petite. Etiquette: « Galles provenant de Turquie d’ Asie, Adabazar. D" H. Bouquet, 1905 ». — COLLECTION n° 515. Diplolepis quercus-folii L., gén. ag. — Deux rameaux de Quer- cus et de nombreuses feuilles isolées présentant à leur face infé- rieure huit galles subsphériques, de tailles variables, pouvant attein- dre jusqu’à 16 mm. de diamètre. La surface des cécidies est marron clair ou marron foncé, fripée et garnie de petits tubercules. Trois galles isolées sont placées à côté. Etiquette semblable à la précé- dente. — COLLECTION n° 516. Diplolepis quercus Fourc., gén. ag. (Dryophanta pubescentis Mayr). — Une feuille de Quercus munie à sa face inférieure, sur une ner- vure latérale, d’une galle parfaitement sphérique, de 10 mm. de dia- mètre, à surface lisse, d’un marron rougeätre luisant. ‘Inscription comme pour les deux cécidies qui précèdent. — COLLECTION n° 517. Diplolepis sp. — Sur deux feuilles entières et cinq lambeaux de limbe du même Quercus, neuf petites galles en ovoïde aplati, insérées sur une nervure secondaire, à la face inférieure; leur plus grand diamètre ne dépasse pas 3,5 mm. et leur surface grisätre , claire, est garnie de nombreux petits tubercules obtus. Trou d’éelo - sion latéral, assez grand. Même provenance que pour les galles énu- mérées ci-dessus. — COLLECTION n° 518. Cynips gallæ-tinctoriæ Oliv. — Toutes les cécidies rapportées à ce cécidozoaire dans la Collection cécidologique du Laboratoire d’Ento- mologie appartiennent vraisemblablement au Quereus lusita- nica Lamk. var. infectoria DC. Six galles de taille ordinaire, en bon état, non écloses, sauf l’une Welles, à surface vert foncé noirätre garnie de protubérances bien accentuées. Elles représentent, au point de vue commercial, la pre- mière qualité, comme Vindique Vétiquette: « 1ère qualité s° appelle Tehipide ». Cinq autres belles galles, de teinte claire, munies de grands trous d’éclosion (3 mm. de diamètre), constituent la deux- ième qualité. Enfin, douze cécidies de forme variable, de taille bien inférieure (parfois 6 ou 8 mm. de diamètre seulement), sont désignées “comme troisième qualité « Tehuruque ». Tous ces exemplaires pro- GALLES D’ AFRIQUE ET D? ASIE 107 viennent d’ Asie Mineure. Inscriptions : « Smyrne. M. Sureya, 1911. Galles du Cynips tinctoria » et « Smyrne. M. Sureya, 1911. Galles du Cynips tinctoria et autres ». — COLLECTION n° 519. Quatorze cécidies claires où sombres, écloses, de tailles variées, à surface lisse ou tuberculeuse. Etiquettes : « Asie Mineure. Angora. Galles du Cynips tinctoria Oliv. sur le Quercus infectoria Oliv. » et « Angora ». — COLLECTION n° 520. Une grosse galle marron clair et six petites cécidies noiratres à protubérances nettement saillantes. Etiquette: « Galles du Oynips tinctoria Oliv. sur Quercus lusitanica ou sa var. infectoria (Q. infec- toria) ». — COLLECTION n° 521. Deux rameaux de Chéne portant, Vun trois petites galles noi- râtres, l’autre une cécidie plus volumineuse, teintée de même. Éti- quette : « Biga. Se rapporte à la galle d'Alep ». Seize autres céci- dies de taille moyenne, marron ou verdätres, avec. la simple suseri- ption suivante: « Galles de Cynips tinctoria Olivier ». — COLLEC: TION n° 522. Quatorze galles verdatres, à tubercules très nets, d’un diamètre rariant de 10 à 13 mm. Etiquettes: « Cynips tinctoria L. » et « Col- lection Poujade ». — COLLECTION n° 523. Quinze cécidies à surface grisâtre où foncée, parfois ridée, avec gros trous d’éclosion ou perforations minimes situées à la base des protubérances. Une galle double. Étiquette : « Metelin ». — COLLEC- TION n° 524. Vingt-neuf cécidies de tailles très variées, subglobuleuses, à sur- face irrégulièrement fripée ou lisse, noirâtre, marron sale ou rougeatre. Origine: « Damas et Erzeroum ». — COLLECTION n° 525. Une douzaine de grosses galles marron clair ou verdatres, éclo- ses. Étiquette : « Erzeroum ». — COLLECTION n° 526. Dix-neuf galles de tailles variables, lisses ou hérissées de protu- bérances. Inscription: « Castamoun (Anatolie) >. — COLLECTION n° 527. Onze grosses cécidies écloses, de teinte claire. Étiquette : « Cas- tamount ». — COLLECTION n° 528. Un rameau de Chêne avec une galle en place; à côté, une cé- cidie fendue montrant sa coque interne; enfin, sept autres échantil- lons, clairs ou foncés, de tailles variables. Inscription : « Smyrne ».— COLLECTION n° 529. Nombreuses cécidies écloses, de teinte marron ou noire, à sur- 108 ) C. Hovarp face lisse ou faiblement verruqueuse. Localité : « Koniah ». — CoL- LECTION n° 530. Trente galles environ, claires ou sombres, écloses ou non, gros- ses ou petites, avec étiquettes suivantes: « Æhurdistan » et « Khur- distan, Diarbekin ». — COLLECTION n° 531. Vingt-deux cécidies, dont quelques-unes de grande taille, écloses, noirâtres ou marron. Annotations: « Khodavandigiar » et « Khoda- vandipha ». — COLLECTION n° 532. Vingt-huit galles , assez volumineuses, claires ou sombres. Ins- criptions : « Bagdad », « Bagdad (gouvernement) » et « Bagdad. Galles du Cynips tinctoria Oliv. ». — COLLECTION n° 533. Cynips insana Mayr. — Cinq rameaux nus ou feuillés de? Q u e r - cus tauricola Kotschy, portant chacun une belle galle subsphéri- que, de 40 mm. de diamètre, à surface gluante d'un rouge violacé 10 GALLES D’ ASIE Fig. 9. -- Cécidie du Cynips insana sur Quercus tauricola. Fig. 10. — Section longitudinale d’une galle semblable sur Quercus ae- gilops. Fig. 11. — Cécidie du Cynips mediterranea sur Quercus aegil ops. Fig. 12. — Galle du Cynips conifica sur Quereus aegilops. Fig. 13. — Cécidie du Cynips tomentosa sur Quercus. Toutes les figures réduites d’un tiers. foncé et brillant. Tubercules espacés, bien saillants, droits ou un peu courbés (fig. 9), constituant pour la cécidie une sorte de ceinture équa- toriale ; chacun d’eux est inséré au fond d’une légère dépression de à GALLES D’ AFRIQUE ET D? ASIE 109 la surface. Etiquette: « Smyrne. M. Sureya, 19/0. 6 janvier 1910. Galles du Cynips insana Westwood sur le Quercus tauricola Kotschy (?) >.— COLLECTION n° 554. Trois galles écloses, semblables aux précédentes, mais moins bel- les cependant, de 55 mm. environ de diamètre, à surface rouge vio- lacé un peu terne, munies de tubercules équatoriaux peu accentués. L’une des cécidies, fendue en long, montre, au milieu de son tissu spongieux, un grand nombre de cavités arrondies plus ou moins con- fluentes (fig. 10). Inscriptions : « Asie Mineure. Onchak. N. Schawroff, 1912. Sur le Quercus agilops » et « Sur le Quercus œgilops, aux en- virons de Onchak (Asie Mineure). Envoyées par M. N. Schawroff, de Tiflis, Caucase, le 7 février 1912 ». — COLLECTION n° 535. Cynips mediterranea Trotter. — Deux exemplaires de cette belle galle, subsphériques, de 25 mm. environ de diamètre (fig. 11). Leurs appendices pyramidaux sont insérés par une large base sur Je corps central de la cécidie, striés profondément en long et de teinte jau- nâtre ; les surfaces planes qui les séparent sont d’un rose violacé. Deux gros trous d’éclosion. Etiquette: « Sur le Quercus wgilops, aux environs d’ Onchak (Asie Mineure). Envoyées par M. N. Schawroff, de Tiflis, Caucase, le T février 1902 ». — COLLECTION n° 536. Semblable galle a été décrite par A. Trotter sur Quercus ist ta nica, d’ Asie Mineure: cf. Houard, 1908, -t. 1, p. 307, n° 1680, fig. 509-510. Cecconi l’a signalée également en Italie sur Quercus sessiliflora: ef. Houard, 1908, t. 1, p. 233, n° 1242. Cynips [conifica Hartig]. -- Trois cécidies subsphériques , de 10 à 18 mm. de diametre (fig. 12), à surface lisse ou irrégulièrement ma- melonnée, grisätre ou marron, d'aspect velouté, avec plusieurs petits trous d’éclosion. Pédoncule d'insertion court, épais, limité par deux rebords qui devaient embrasser une partie du rameau portant la galle. Inscription : « Sur le Quercus egilops, aux environs d’ Onchak (Asie Mineure). Envoyées par M. N. Schawroff, de Tiflis, Caucase, le 7 février 1902. ». — COLLECTION n° 537. Cynips tomentosa ‘Trotter. — Cécidie à surface couverte d’un duvet serré, longue de 15 mm., très dure, à cavité larvaire centrale entourée par une coque scléreuse à paroi mince (fig. 13). Trouvé un seul échan- tillon de cette intéressante galle au milieu de cécidies de Cynips tine- toria. Etiquette : « Damas et Erzeroum ». — COLLECTION n° 538. 110 C. Hovaup La cécidie qu’engendre le Cynips tomentosa est connue, en Asie Mineure et en Europe, sur les Quercus Robur. lusitanica et Cerris: ef. Howard, 1908 4, n° 2271, 1673 ‘et S36. Cynips quercus-tozæ Bose. — Deux rameaux de Quercus por- tent quatre belles cécidies écloses, d’un diamètre moyen de 35 mm., avec chacune une couronne bien régulière de tubercules. A côté sont placés trois autres rameaux feuillés auxquels sont fixées une galle bien régulière, de 20 mm. de diamètre, et trois cécidies plus petites, à surface ridée. Une cécidie isolée, de 15 mm. seulement de diamètre, est déprimée à son sommet et munie d’une couronne incomplète et irrégulière de gros tubercules obtus, de taille variable; deux trous d’éclosion, dus sans doute à des parasites: Etiquettes: « Galles pro- venant de Turquie d'Asie, Adabazar. D" H. Bouquet, 1905 » et « Tur- quie @ Asie. Adabazar. D' H. Bouquet, 1905 ». — COLLECTION n° 559. Trichagalma Drouardi Mayr. — ur de nombreux rameaux de Quer- cus serrata Thünb., galles ovoidales ou subsphériques , de 15 mm. environ de diamètre, rarement isolées, le plus souvent groupées et plus ou moins fusionnées en de volumineux amas allongés pou- vant atteindre jusqu’à 70 mm. de longueur sur 35 mm. de diamètre transversal (fig. 14). La surface de chaque cécidie élémentaire est couverte de petits tubercules (fig. 15); sur ceux-ci s’insérent des appendices longs de 5 à 10 mm., de couleur marron, qui portent latéralement de petits poils de teinte plus claire ; ces appendices velus ont quelque peu l'aspect de plumes frisées et rappellent ceux que Von connaît, en Europe, sur la galle de I’ Andricus serotinus. Paroi gallaire assez épaisse (fig. 16) délimitant une vaste cavité dans laquelle se trouve une coque larvaire ligneuse, ovoidale, de 3 mm. sur 4 mm. Gros trous d’ éclosion. Plusieurs galles isolées, ouvertes ou non, placées à côté des amas précédents. Puis deux petits rameaux, privés de leurs cécidies, fendus en long et montrant des cavités en entonnoir, irrégulièrement circulaires, garnies de deux lèvres longitudinales faisant saillie au dehors (fig. 17). Éclosions dans un petit tube. Etiquettes: « Japon, Kofou. L. Droiiard de Lezey, 1907. Galles du Trichagalma Drouardi Mayr. Sur le Quercus serrata Thunberg » , « Japon, Kofou. L. Droiiard de Lezey, 1906. Galles du Trichagalma GALLES D? AFRIQUE ET D’ ASIF juil LZ GALLES D’ ASIE Fig. 14. — Amas de cécidies du Trichagalma Drouardi sur Quercus serrata. Fig. 15. —- Groupe de galles dont Ja surface est dépourvue de ses appendices. Fig. 16. — Une cécidie isolée, éclose, fondue en long; coque larvaire seléreuse extraite de la galle et dessinée à côté. Fig. 17. — Rameau dépourvu de ses galles, montrant les surfaces d'insertion. Fig. 18. — Cécidie caulinaire de Quercus serrata. Fig. 19. — Face supérieure d’une feuille de Quercus serrata, avec nombreuses galles soyeuses, sphéroïdales. - Fig. 20 et 21. — Une galle isolée vue au-dessus et latéralement. Fig. 22. — Face inférieure d’une feuille de Quercus serrata, avec nombreuses galles tronconiques. Fig. 23. — Une cécidie isolée, vue de côté. Toutes les figures réduites d’un tiers; les figures 20, 21 et 23 grossies deux fois. ale: C. HOUARD Mayr Drouardi Mayr, 1907 (type) » et « Japon, Kofou, L. Droüard de Lezey, 1906. Voir les Cynips en collection ». — COLLECTION n° 540. [Cynipide]. - Renflement subspherique, de 6 a8 mm. de diamètre transversal (fig. 18), situé sur un rameau de Quercus serrata Thünb. A la surface se voient un bourgeon, plusieurs branches la- térales insérées obliquement et des lenticelles. Étiquette ; « Japon. Kofou. L. Droüard de Lezey, 1907. Quercus serrata Thünbg. >. — COLLECTION n° 541. Cynipide. — Deux feuilles de Quercus serrata Thünb., l’une grande et en bon état, l’autre de taille moindre et en partie brisée, présentant sur leur face supérieure de nombreuses cécidies sensiblement de même taille, isolées ou contigués, parfois légèrement comprimées les unes contre les autres (fig. 19). Par leur aspect exté- rieur, ces galles rappellent un peu celles qu’engendre le Newroterus numismalis dans nos régions, mais elles sont plus volumineuses , d’une teinte marron fauve et moins soyeuses; leur pôle supérieur est orné d’un petit bourrelet circulaire blanc, qui tranche vivement par sa teinte claire sur la couleur sombre du reste de la galle (fig. 20 et 21). Chaque cécidie est en forme de sphéroïde un peu aplati, attei- gnant 5 mm. au maximum de diamètre transversal et 4 mm. envi- ron de hauteur, couvert de fins poils marron et inséré par un très petit pédicule sur les nervures les plus fines du limbe. Gros trou d’éclosion latéral. Entre les galles adultes se remarquent quelques cécidies très jeunes, de 1 à 2 mm. de diamètre seulement. Trois galles isolées sont placées dans un petit tube. Étiquette : « Japon, Kofou. L. Droüard de Lezey, 1907. Sur le Quercus serrata Thünberg ». — COLLECTION n° 542. Cynipide — Plusieurs feuilles de Quercus serrata portent sur leur face inférieure de nombreuses cécidies finement soyeuses, de dimensions très variables (fig. 22), rappelant un peu par leur forme et leur teinte celles du Neuroterus numismalis. Mais elles sont, en general, plus volumineuses que ces dernières, car elles pouvent attein- dre 6 mm. de diamétre transversal avec semblable dimension en hauteur. De plus, leur pôle supérieur est conique, terminé par un mamelon obtus, lisse, parfois un peu déprimé. Leur surface, d’une XALLES D’ AFRIQUE ET D' ASIF 113 teinte marron violet foncé, offre quelques gros poils blanes courts, dirigés vers le bas (fig. 23). A l’état jeune, les cécidies affectent la forme d'un anneau so- yeux, de 0,5 à 1 mm. de diamètre, rappelant à s’y méprendre le de- but du développement d’une cécidie de Neuroterus numismalis ; un peu plus âgées elles sont tronconiques, avec sommet largement dé- prime; plus tard, elles deviennent piriformes et montrent encore au sommet une légère dépression qui va # atténuant dans les exemplai- res entierement développés. L’ insertion des cécidies sur les nervures les plus fines du limbe se fait par Vintermédiaire de minimes pédicules, qui ne laissent sur la feuille, après la chute des galles, que des cicatrices à peine vi- sibles. Echantillons isolés, & tous les stades de développement, placés dans une tube. Etiquette: « Japon, Kofou. L. Droüard de Lezey, 1907. Sur le Quercus serrata Thiinberg ». — COLLECTION n° 543. [Andricus lucidus Hartig]. — Sur un rameau de (2) Quereus lu- sitanica Lamk. var. infectoria DC., à la base d’une salle de Oynips galle-tinctorie Oliv., agglomération irregulierement sphé- rique, de 20 à 25 mm. de diamètre, constituée par un grand nombre de lamelles rayonnantes, cannelées en long et d’une teinte marron. Cécidie unique dont le mauvais état de conservation n’a pas per- mis une diagnose plus détaillée. Etiquette: « Smyrne ». — COL- LECTION n° 544. Pontania vesicator Bremi]. — Une vingtaine de feuilles d’un Sa- lix de Chine, à limbe presque entièrement transformé en une galle subspherique, de 10 à 12 mm. de diamètre (fig. 24 et 25); surface gallaire marron, ridée ou tordue, munie de trous d'éclosion. A Pin- térieur de chaque cécidie, une grande cavité que limite une paroi mince renferme un cocon et d’abondants excréments (fig. 26). L’en- semble rappelle un peu la grosse boursouflure que le Pontania vesi- cator engendre, en Europe, sur les feuilles du Saiix purpurea. Inscription: « Chang-hai. A. Théry, 1902. Galles formées par un Ne- matus (voir deux individus secs) ». — COLLECTION n° 545. [Diptère]. — Cécidie globuleuse, subsphérique, de 22 min. de dia- mètre environ, composée de petites masses arrondies à surface cou- 8 114 C. HouARD verte d’un feutrage serré, court, blanchâtre (fig. 27 et 25). Entre ces masses arrondies, comprimées les unes contre les autres, se montrent de place en place trois bractées, courtes et épaisses, qui semblent — II GALLES D’ ASIE Fig. 24 & 26. — Cécidie foliaire d’un Salix. Fig. 27 et 28. — Galle globuleuse sur Plante indéterminée. Fig. 29. — Rameau et inflorescence de cette plante. Fig. 30 et 31. — Cécidie foliaire d'un Ulmus: vue perspective et section en long. Fig. 32 et 33. — Deux exemplaires de la galle de 1’ Aphis chinensis. Fig. 34. — Face inferieure d’une feuille de Prunus Mume, portant six galles en forme de massue. Fig. 35. Face supérieure d’ une feuille du même arbre, montrant les ostioles des cécidies. Fig. 36. — Section longitudinale de deux galles. Fig. 37 et 38. — Cécidies du Pamene pharaonana sur Tamarix articulata. Toutes les figures réduites d’ un tiers. représenter un calice épanoui. Ce qui permet de penser que l’en- semble de la cécidie est constitué aux dépens d'une inflorescence. Du reste, une inflorescence saine , assez courte , rappelant par son aspect général celle des Peupliers (fig 29). est visible sur l’un des GALLES D’ AFRIQUE ET D’ ASIE 115 x rameaux, a écorce et bourgeons lisses et clairs, qui a été fixé au voisinage de la galle. L’intérieur de la cécidie montre des cavités irrégulières limitées par une paroi mince recouverte de poils. Etiquettes: « Asie Centrale. Ts’ien-Fou-Tong. D' L. Vaillant, 1909. 15 avril 1908 » et « Ts'ien-fo-tong, 15 avril 1908. Rivière, arbre près des ruines ». — COLLECTION n° 546. [Tetraneura ulmi De Geer]. — Cécidies en forme de vessie faisant saillie à la face supérieure des feuilles d'un Ulmus, où elles sont attachées par un pédicule assez mince (fig. 30). Elles ressemblent beaucoup à celles que le Tetraneura ulmi engendre sur les Ormes d’ Europe, mais leur taille est un peu inférieure. Cavité ample, limitée par une paroi mince, renfermant de nombreux pucerons (fig. 51). Inscription: « Mongolie. Mission de Lacoste. D’ du Chazaud, 1509. Sur feuilles VOrmeau, n° 10. 27 juin 1909 ». — COLLECTION n° 547. [Pemphigus populi Courchet]. — Huit exemplaires d’une grosse cé- cidie en forme de vessie, pouvant atteindre 20 mm. de hauteur. L’une d’elles est encore insérée par une large base sur une feuille, qui semble être celle dun Populus; elle offre quelque ressem- blance avec la galle du Pemphigus populi que Von connaît sur les Peupliers d'Europe. Etiquette: « Mongolie, vallée du Tamir. Mission de Lacoste. D' du Chazaud, 1908. 18 juillet 1909. N° 14. Parasites recu- eillis sur les feuilles d’ un arbre. Herbier n° 103 ».— COLLECTION n° 548. [Aphis chinensis Doubleday]. — Grosse cécidie pédiculée, de forme irréguliere, atteignant 46 mm. de hauteur, a surface grisatre, lisse, surélevée en plusieurs saillies coniques, obtuses (fig. 32). Cavité in- terne grande, lisse, limitée par des parois épaisses de 2 mm., dures, mais fragiles et cassantes, semblables à de la gomme durcie. Un autre échantillon, de 35 mm. environ de longueur, se montre plus régulièrement conique et fixé sur un rameau par son extrémité amin- cie et recourbée (fig. 33). Il serait possible que ces deux échantillons fussent engendrés par V’ Aphis chinensis Doubleday aux dépens du Rhus coriaria L. Aucun renseignement n’accompagne les deux cécidies précéden- tes. Celles-ci furent données au Laboratoire d’Entomologie du Mu- séum par le professeur H. Coutière; elles proviennent de l’École de Pharmacie de Paris et leur emploi est préconisé dans la production de matières gommeuses ou mucilagineuses, —- COLLECTION n° 550, 116 C. HOUARD Remarque: Au n°549 de la même Collection ont été fixés trois corps globuleux de nature cireuse (?), en partie brisés, de 25 à 30 ‘mm. de diamètre, à surface externe lisse ayant aspect de la pierre, à paroi épaisse et à cavité unique assez vaste. Étiquette : « Ecole de Pharmacie, 1909 ». [Eriophyes padi Nal.] Un beau rameau de Prunus Mume Sieb. et Zuce. dont presque toutes les feuilles portent, a leur face inférieure, de une à six cécidies en forme de petites bouteilles ou d’élégantes massues (fig. 34). Ces cécidies sont insérées par un col étroit sur une nervure secondaire, assez rarement sur la nervure médiane de la feuille ou sur le bord du limbe, qui s’en trouve alors déformé. Leur présence entraîne souvent la production sur les feuil- les de plis courbes, longitudinaux, faisant saillie sur la face infe- rieure. A côté de ce grand rameau de Prunus Mume ont été pla cées plusieurs feuilles isolées munies de galles ainsi que quelques cécidies détachées de leur support. La hauteur totale d'une galle peut atteindre 14 mm. et la lar- geur transversale 6 mm. La surface externe est marron clair et lé- gèrement striée en long. Souvent l'extrémité distale est irrégulière ou bien se montre constituée par deux cécidies presque totalement fusionnées. A la face supérieure de la feuille, chaque cécidie se révèle par un ostiole un peu allongé, d'un millimètre environ de diamètre, li- mité par un bourrelet ellipsoidal jaunatre , assez saillant (fig. 55). L’ ostiole conduit dans une cavité entièrement tapissée de poils fins et nombreux , de teinte marron; la paroi gallaire est dure et mince (fig. 50). Les cécidies du Prunus Mume présentent ainsi presque tous les caractères que possèdent les galles en massue du Prunus Padus L. quengendre I’ Hriophyes padi Nal.; elles sont cependant beaucoup plus volumineuses et toujours insérées sur la surface infé- rieure des limbes. Etiquettes: « Chine, Yunnan. Galle sur Prunus Mume, envoyée par M. Delavay, 1906 » et « Prunus Mume. Feuilles piquées par un insecte. Gorges de San-Tchang-Kiou, 10 juillet 1889. Leg. J. M. De- lavay ». — COLLECTION n° 551, GALLES D? AFRIQUE ET D? ASIE ita ly Far = == x a = sa —— a = [Pamene pharaonana Kollar]. — Nombreuses petites galles noiratres, à surface terreuse, subgivbuleuses ou de forme très irrégulière (fig. 38 et 37), munies de traus d’éclosion. Elles sont mélées à quelques débris de rameaux qui rappellent ceux du Tamarix articulata Vahl. Il s’agit peut-étre ici des cécidies engendrées par le Pamene pharaonana et dont Vemploi est assez répandn en Arabie pour les opérations du tannage des peaux. Etiquette : « Yemanah près Ned- jed ». — COLLECTION n° 552. TABLE ALPHABÉTIQUE DES CÉCIDOZOAIRES ET DE LEURS GALLES Andricus lucidus p. 113; Aphis chinensis 115; Aylax hypecoi 103; Cynips conifica 109, gallæ-tinctoriæ 106, insana 108, mediterranea 109, Panteli 102, quer- eus-tozæ 110, tomentosa 109; Diplolepis quercus gén. ag. 106, quercus-folii gén. ag.106; Eriophyes padi 116; Neuroterus rumismalis gén. ag. 105, quereus-bac- carum gén. ag. 105; Pamene pharaonana 117; Pemphigus populi 115; Pontania vesicator 113; Tetraneura ulmi 115; Trichagalma Drouardi 110. TABLE ALPHABETIQUE DES VEGETAUX Alyssum maritimum p. i)3; Entada sudanica 103; Hypecoum procumbens 103; Paullinia pinnata 105; Populus 115; Prunus Mume 116; Quercus ægilops 109, lusitanica var. infectoria 106 113, lusitanica var. Mirbecki 102, serrata 110 111 112, tauricola 108; Rhus 115; Salix 113; Tamarix articulata 117; Ulmus 115. Institut botanique de V Université de Caen, 15 juin 1913. 18 GIACOMO MANTERO Sullo gallo e sui parassiti dell ANDRICUS TROTTERI Rieff. ua se » purpureum Dee. » 4. Erinée dorée » aureum Pers. Pl. 677: Fig. 1. Érinée du Noyer » Juglandinum Pers. » 2. Erinée de la Vigne » Vitis Pers. » 3. Erinee du Tilleul » Tiliaceum ers. 2. | possibili misfatti di un cecidozoo del CYNODON DACTYLON PERS. Lo scorso marzo, durante un breve soggiorno a Tripoli, mi fu- rono sottoposti alcuni campioni di Cynodon Dactylon, in- viati dall’ Eritrea a quella Direzione Militare di Veterinaria. In varie località, ad esempio Asmara, Ghinda, Saganeiti, Adi Caieh ete. si era manifestata una grave malattia negli equini, dei quali alcuni rie- scivano a guarire, buona parte invece moriva, d’ ordinario in pochis- simo tempo. oa malattia era stata diagnosticata come una forma di colica con sintomi di gastro-enterite accompagnati probabilmente da (1) Manzi ay. II p.~29: IV, p: 365; Weep. fos Pee Bs Wine) TR Ta ale TE NE ee RN, Yo n MAD MA “RICHIESTE ED OFFERTE m ee ee DDD ooo Domandedicambi,indirizzi,domande e risposte diverse, etc. Dedichiamo questo spazio gratuitamente ai Signori Abbonati, per domande od offerte d’in- teresse individuale o generale, sempre perd aventi attinenza con la Cecidologia. Ouvrages de M. C. HOUARD en vente à la LIBRAIRIE HERMANN, 6, rue de la Sorbonne (PARIS - 5°) — Les Zoocécidies des Plantes d Europe et du Bassin de la Méditerranée. Tome troisième: Supplément 1909-1912 — Gr. 8°, 1913, 311 p., 200 fig., 2 planch. - È : : 5 > > : > Pre — Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique — 8° , 1912, 236 p., 427 fig., 2 planches dont une coloriée . A 5 x i , È : ; Prix = 10 fr. — Les Cynipides et leurs Galles, d'après le Cahier de Notes du Docteur Jules Giraud —- AP AQT E112 poro. . - 3 5 È : : 5 Prix 10 — Recherches anatomiques sur les Galles de Tiges: Plewrocécidies — Gr. 8°, 1903, 279, p., 394 fig. - 2 : A : 3 5 a ; . Prix —x6i tr. —- Catalogue systématique des Zoocécidies de V Europe et du Bassin méditerranéen — Gr- 8°, 1901, 542 p., 863 fig. (Rare — Relié) : : È Prix —40 tr. rivista INTERNAZIONALE DI CECIDOLOGIA: reonrrore: rror, A. TROTTER CAUELLINO) 1. La MARCELLIA si occupa esclusivamente dello studio delle ga//e e dei produttori di esse. Pubblica, su tale argomento , lavori originali, di istologia, Ape morfologia, sistematica etc., talora corredati da tavole o da figure nel testo. Tiene N inoltre al corrente di tutto quanto si pubblica nel campo della Cecidologia, dando anche, della maggior parte dei lavori, delle recensioni più o meno estese. 2. Tutti possono collaborare alla MARCELLIA ; gli Associati hanno però la precedenza sugli altri. I manoscritti dei lavori devono essere inviati al Redat- tore, il quale si riserva il diritto di ammetterli o no alla stampa. Si accettano lavori in inglese, tedesco ed in tutte le lingue delle nazioni latine. 3. Agli Autori verranno corrisposti gratuitamente 30 Estratti dei loro lavori, sarà però in loro facoltà di farne tirare, a loro spese, un maggior numero di copie: nel qual caso dovranno renderne avvertito il Redattore con l’inuio del manoscritto. 4. Le spese per tavole o figure nel testo sono, per ora, a carico degli Autori. 5. Usciranno 6 fascicoli all'anno, complessivamente circa 15 fogli di stampa, possibilmente un fascicolo ogni due mesi, cioè : Febbraio, Aprile, Giugno, Ago- sto, Ottobre, Dicembre. 6. Gli abbonamenti cominciano dal 1° Gennaio e si intendono rinnovati an- che per l’anno successivo, qualora non venga data rinuncia al Redattore entro — il mese di Dicembre. 7. Il prezzo d’ abbonamento è di Lire 15 (= 15 Fr. = 12 Mk. = 12 Sh.) — da pagarsi antecipatamente.— Si pregano i Signori Associati esteri di effettuare i loro pagamenti con vaglia postali (mandat carte) e non con vaglia cambiarü | (chéque). Per abbonamenti, informazioni, accettazione di lavori, cambii ecc., rivolgersi al Redattore prof. A. TROTTER, AR. Scuola di Viticoltura e di Enologia, Avellino — (Italia) Ms TROTTER A. e Cecconi G. — Cecidotheca italica ou Collection de Galles ita- liennes, séchées et préparées, y-cumpris les formes nuisibles aux plantes. à agricoles.— Ont paru jusqu’ ici 20 fasc. — 500 espèces — ;:le prix de chaque fasc. est de 10 fr. — En préparation fase. 21°-22°.— Pour achats s’ sadrese au Prof. A. TROTTER. 50 RTE SETT iaia RR Lor a Lo APR rs Ree Ei, an iE e Ge A sf | ; + NET “ol a” Y wur x Ta È | arr, i I er WERE, o EX - : MA | Ge | LI À | a © —— ER - ER TE MT I S RIVISTA INTERNAZIONALE « ee pi CECIDOJOGIA SOMMARIO: TROTTER A. -- Miseellanee cecidologi- che. IV. (cont. e fine). Hovarp ROLL. — Recherches anatomi- A TRIER ques sur les Cécidies foliaires märgi- Pror. DR. ' to nales (con 15 figure). tar Bezzi M. — Oedaspis, genere di ditteri tripaneidi cecidogeni (con S figure). REDATTORE : Baupys E. — Ein kleiner. Beitrag zu N sa A TA den Gallen von Afrika Trorrer A. — Bibliografia e Recensioni. = Notizio. Vor. XIT.- An. 1913 Indici dell’ annata 1913. Pi Ù Fasc. U-Ul (PUBBLICATI IL 9 MARZO 1914) wR AVELLINO TIPO-LITOGRAFIA PERGOLA 1914 a) A fine di render pit facile il compito del Redattore si pregano vivamente i 3 Ro ees È n . 4 2 RS 2 a Signori Collaboratori, avanti l’invio dei manoscritti, di tenere presenti, nel loro stesso interesse, le seguenti avvertenze : I lavori sieno scritti ed ordinati colla maggior. possibile chiarezza. Tale raë- ‘comandazione è rivolta in modo speciale ai Signori Collaboratori esteri. 2. Le bozze di stampa vengono, di regola, inviate una sol volta; una, seconda (impaginate) solo quando le correzioni precedentemente fatte sieno state di una certa importanza. Ulteriori invii non saranno fatti che dietro richiesta degli interessati. 3. Coloro che desiderano avere gli Estratti in numero superiore ai 30, concessi gratuitamente, devono farne richiesta al Redattore con l'invio del manoscritto. 4. Con le bozze non si restituiscono i manoscritti se non quando ne sia stato espresso il desiderio all’ atto dell’ invio. 2 5. Per |’ uniformità del giornale si pregano i Signori Collaboratori di atteners alle seguenti indicazioni tipografiche convenzionali di maggior frequenza, usandole possibilmente ed uniformemente nei contro indicati casi : carattere grassetto i. (per i cecidozoi o piante gallifere nelle intestazioni; ad Titan es. Cynips coriaria, Fagus silvatica). » MAIUSCOLETTO (per i nomi propri di persona nel testo; ad es. Low RIT EN Rule GIRAUD). | » COTSIVO (per i cecidonti nel testo; ad es. Perrisia affinis, Uro, cystis Anemones). » Spaziato (per i substrati nel testo ; ad es. Quercus cocci- fera,..S@lvıa’praten's is), Sammlung Javanischen Gallen geändert in: Sammlung Nied. Ost- Indischer Gallen Diese Sammlung (Format 18 x 28 cm.) wird erhalten: die getrockneten Gallen mit Angabe des Gallbildners, Fundort, Datum, nebst einem Begleitwort mit kurzen Beschreibungen der Gallen. , Jedes Jahr werden ein oder zwei Mappen von 23 Gallen erscheinen. Preis der Mappe 12 Mark. W. DocTERS VAN LEEUWEN: Semarang (Java). My Sa REY e er ha Pt TA Lt MISCELLANEE CECIDOLOGICHE vertigini e da altri fenomeni nervosi (1). Gli indigeni attribuiscono la malattia all’ alimentazione fatta con foraggi costituiti da ider, cioè da Cynodon (indicatomi come abissinicum ed incomple- tus, ma probabilmente solo forme o varietà del ©. Dactylo n) Tale supposto trovò anche una conferma nelle osservazioni ed esperienze dei veterinari della Colonia. Esaminati i campioni eritrei di Gramigna, vi notai subito due fungilli, che determinai per Phyllachora Cynodontis e Puceinia Cyno- dontis ; ma più che da essi, per quanto relativamente frequenti, fui colpito dalla contemporanea presenza di una galla di cui quasi ogni ramoscello era provvisto. Tale galla è sessile, gemmiforme, di 10-20 mm. di lunghezza larga 5-8 mm., costituita da un notevole numero di guaine fogliari fortemente allargate, mutuamente ricoprentisi, prive d’ ordinario di ogni appendice laminare. Il cecidio che ne risulta è abbastanza com- patto e le sue pareti limitano nell’ interno una distinta cavità allun- gata in cui risiede il cecidozoo. Le galle fin qui note per il Cynodon non corrispondono certo a quella qui descritta. Sono cioè i ditterocecidii prodotti dalla Lon- chaea lasiophthalma Macq., dall’ Orseolia Cynodontis Kieff. et Mass. e dalla Clinodiplosis Cynodontis Kieft. et Doct. v. Leeuw.-Reijnw., que- st’ ultima specie dell’ Isola di Giava. La galla invece qui descritta, offre piuttosto il tipo dei noti imenotteroceeidii delle Graminacee, prodotti da Isosoma; ciò che mi fu anche confermato dall’ osservazione del cecidozoo. Si può quindi identificare questa galla di Cynodon, che riesce nuova, almeno per il substrato, con quella prodotta dalla 1s0- soma graminicola, cui corrisponde egregiamente, ed assai nota per varie specie del gen. Agropyrum. Senonche, in rapporto al ce- cidozoo , protrebbe trattarsi o di una specie o per lo meno di una razza geografica ben distinta. Data la grande diffusione dei due fungilli anche in Europa e su moltissime Graminacee, sembra assai poco probabile una loro (1) Cnfr.: FERRARO, Circa una malattia degli equini che si suppone causata da Graminacea var. Cynodon incompletus (?). Nota preventiva. Foglio men- sile di informazioni, 8., 1913, n. 4, aprile. Edito dal Prof. F. Tucci, Direttore del R. Istituto Zootecnico di Palermo. 9 % 122 A. TROTTER azione patogena, la quale dovrebbe esplicarsi per I’ appunto nell’ Eri- trea. D'altra parte. essendo tale cecidio costituito dalla medesima sostanza che forma gli organi normali della pianta, nota come una buona foraggera, la nostra attenzione non puo fissarsi che sul ce- cidozoo, allo stato larvale o ninfale. Tale supposizione sarebbe anche confermata dal fatto che il reperto batteriologico del sangue dei cavalli ammalati, avrebbe dimostrato l’esistenza di un Cocco polimorfo, simile ad altro rinvenuto nell’ apparato intestinale delle larve di Isosoma. Però sull’ azione patogena e specifica di tali Cocchi, esistenti d’ ordina- rio in piccola quantità, non si hanno ancora dei dati clinici sperimentali. Gli egregi veterinari residenti in Colonia proseguiranno indub- biamente per tal via le loro ricerche. Il fatto non è certo senza interesse, e se dimostrato nel senso supposto, costituirebbe un fenomeno nuovo e singolarissimo negli an- nali della cecidologia. 3. Mimismo tra le uova di un Lepidottero ed una galla A complemento delle notizie relative, già contenute nella « Mi- scellanea cecidologica I. » (1), aggiungo che avendo posteriormente raccolte delle nuove foglie di Pioppo, con le uova di Lepidottero, mi- metiche delle galle dell’ Harmandia globuli, ed avendone potuto al- levare i bruchi, ho constatato trattarsi della caratteristica Harpyia vinula L. (= Dicranura vinula), già nota come una frequente ospite della Salicacee. 4. Di una galla fogliare di UROSTIGMA sp. del Brasile Mi furono recentemente inviate dal Prof. C. Spegazzini due foglie gallifere, specificamente indeterminate, da lui raccolte in Bra- sile nei dintorni di Rio de Janeiro. Le galle trovansi riunite in gran numero sulla medesima foglia, che attraversano d’ ambo i lati, sollevandosi perciò sensibilmente su ambedue le pagine. Hanno un diametro di 2-3.5 mm. ed uno spes- sore di circa 2 mm. Sull’ epifillo si mostrano in forma di prominenza subemisferica, glabra, bruno-verdastra, un po’ rugosa od inerespata. (1) Marcellia II., 1903, p. 29. SG MISCELLANEE CECIDOLOGICHE 123 Sull ipofillo appaiono più depresse, egualmente glabre ma di un co- lorito bianco-gialliccio assai distinto, dato dalle pareti un pò indu- rite, che limitano la cavità gallare e che si sollevano dall’ ipofillo a guisa di sottocoppa. La parte superiore, appianata, è costituita da una piccola protuberanza irregolare, abbrunita, consistente, congiunta all’ orlo marginale delle pareti da una sottile membranella bianchiccia. Talora invece la porzione leggermente protuberante trovasi diretta- mente saldata all’ orlo marginale delle pareti, cui però aderisce da un solo lato. In altre parole la protuberanza può essere ora cen- trale ora eccentrica, però sempre congiunta alla membranella, che a sua volta aderisce alle pareti della galla. La membranella, essendo assai sottile, facilmente si stacca, in uno alla porzione centrale ispes- sita assieme alla quale funziona da coperchio. Non è, nota sin qui alcuna galla per il genere Urostigma. D’ altronde essa non corrisponde neppure a quelle già note per il genere più prossimo, che è il gen. Ficus, cosicchè parmi possa essere considerata come nuova. Di tal genere, la galla più affine è quella descritta da RUBSAAMEN nel suo lavoro Gallen aus Brasilien und Peru (in Marcellia an. 1907, p. 140 n. 46). Non mi è stato possibile osservare il cecidozoo, ma dal tipo della galla non è improbabile debba trattarsi di Cecidomie. 124 ROLL. HOUARD RECHERCHES ANATOMIOUES SUR LES CECIDIES FOLIAIRES MARGINALES INTRODUCTION Les Galles de feuilles ont depuis longtemps frappé les natura- jistes et attiré leur attention en raison de leur forme et de leur taille qui leur avaient valu les noms de Cephaloneon, Ceratoneon, Phylle- rium, Erineum, Legnon. Sans remonter trop loin, je rappellerai que Malpighi en a figuré plusieurs dans son grand ouvrage « Opera Omnia » paru en 1687 et que plus tard (1737) Réaumur les désigne sous les noms de galles en clou (Tilleul), galles en vessie (Orme), galles en cuiller, etc.... Actuellement, on en connaît un très grand nombre de formes pour lesquelles nous renvoyons aux Catalogues de cécidies et à leurs figures ou encore aux Iconographies de plus en plus nombreuses dubliées à ce sujet. Les cécidies foliaires sont capablesede deformer toutes les parties de la feuille, depuis la gaine, les stipules et le pétiole jusqu'aux diverses régions du limbe, y compris les nervures médianes et laté- rales. Dans quelques cas, les bords mêmes du limbe sont attaqués : c’est l’étude de ces dernières déformations qui m’occupera ici. Les Galles du bord du limbe ont une forme toute spéciale qui frappe immédiatement lœil par leur air de simplicité et aussi par la similitude qu’un grand nombre d’entre elles présentent dans leur aspect externe. Elles paraissent assez simples puisque dans la plupart des cas, comme le dit Fockeu à propos du Perrisia marginemtorquens Winn. sur Salix, la cécidie « constitue le type proprement dit du CÉCIDIES FOLIAIRES MARGINALES 125 « galloïde, la larve gallicole étant Simplement abritée par le fait de « Venroulement de la feuille >. Elles se ressemblent en outre beaucoup, puisqu'elles consistent en enroulements plus ou moins serrés. ’ Les différentes galles que j'ai étudiées au point de vue anato- mique sont les suivantes : Eriophyes alpestris Nal. sur Rhododendron hirsutum L.; Eriophyes tetratrichus Nal. sur Tilia silvestris Desf. ; Perrisia tiliamvolvens Rübs. sur Tilia silvestris Desf.; Phyllocoptes teucrii Nal. sur Teucrium Chamaedrys L.; Trichopsylla Walkeri Förster sur Rhamnus Frangula L.; Perrisia filicina Kieff. sur Pteris aquilina L.; Eriophyes sp. sur Linum corymbiferum Desf. Les cing premières de ces galles présentent un enroulement constant vers le haut du limbe, les autres. un enroulement par en bas. On sait, du reste, qu’il n’en est pas toujours ainsi et que cer- taines feuilles possèdent un enroulement tantôt superieur, tantôt in- férieur, par exemple, ceux qu’engendrent 1 Hriophyes truncatus Nal. et l’Eriophyes tetanothrix sur les Saules. D’autre part, Venroulement n’est pas également accentué dans les exemples que j'ai pris: très serré dans la galle de V Eriophyes tetratrichus et Vériophyidocécidie du Linum, il l’est moins dans celles du Perrisia filicina et du Phyllocoptes teucrii ; il est plus lâche dans les galles du Perrisia tiliamvolvens et du Trichopsylla Walkeri. La surface externe de l’enroulement est parfois rugueuse ( Eriophyes alpestris), tandis que la surface interne présente souvent des poils fins unicellulaires, par exemple très abondants et enchevétrés dans la galle de VP Hriophyes tetratrichus. La couleur est également très variable. Identique à celle de la feuille dans la cévidie de 1 Eriophyes tetratrichus, elle est d’une teinte très claire dans la galle de VP Eriophyes alpestris, pour passer à un beau jaune clair dans la galle du Teucrium. L’enroulement dû au Perrisia tiliamvolvens a une teinte qui varie du jaune verdatre au rouge sombre; celui du Pteris, clair au début, devient dun noir brillant avec l’âge. L’etude anatomique des enroulements foliaires n’a pour ainsi dire pas été faite jusqu’à présent et l’on ne rencontre dans la littérature cécidologique que bien peu de choses à ce sujet: quelques coupes 126 R. Hovarp schématiques données a propos de descriptions et ayant pour but de mettre en évidence le sens du reploiement du bord du limbe. Néan- moins, je signalerai Vétude détaillée de galles foliaires marginales dans la thèse de Fockeu et dans un travail de C. Houard relatif à des Ficus. La similitude de forme de toutes ces cécidies m’a conduit à re- chercher si le processus qui provoque leur enroulement est identique dans tous les cas. J’ai voulu voir par leur étude anatomique si Von avait réellement affaire, dans tous les cas, à des déformations ayant méme structure ou bien si les modifications qwelles apportent aux tissus des feuilles sont essentiellement variables avec le parasite et avec le végétal. Je puis dire tout de suite que les transformations éprouvées par les tissus foliaires sont tres différentes dans chacun des cas étudiés et qu'il est très difficile, sinon impossible, de donner une explication tout à fait générale de ces enroulements marginaux. ÉTUDE ANATOMIQUE Les recherches anatomiques que j’ai poursuivies sur les enroule- ments foliaires marginaux concernent les sept cécidies énumérées plus haut. Je me bornerai cependant, dans ce petit mémoire, à l’étude détaillée de deux d’entre elles, particulièrement intéressantes, formées aux dépens des feuilles du Tilia silvestris Desf.: 1° l’acaro- cécidie de Hriophyes tetratrichus Nal.; 2° la diptérocécidie du Perrisia tiliamvolvens Riibs. 1* Cécidie de l’Eriophyes tetratrichus Nal. sur le Tilia silvestris Desf. (T. parvifolia Ehrh.). La cécidie du Tilia silvestris est engendrée par un mi- nime acarien de la famille des Eriophyidæ, anciennement dénommée Phytoptidæ. Cet acarien appartient au genre Hriophyes et a été décrit par le zoologiste viennois Nalepa. La galle consiste en un enroulement étroit et serré du bord du limbe ; il a lieu par en haut et affecte la feuille sur une longueur CÉCIDIES FOLIAIRES MARGINALES 127 de 3 à 10 millimètres ; sa surface rugueuse, d’abord verte, se colore plus tard en brun jaunätre. La région enroulée est épaissie et déli- mite une cavité dans laquelle se remarquent des poils unicellulaires longs et nombreux, au milieu desquels vivent les Ériophyides (fig. 1). Depuis longtemps cette cécidie a été observée non seulement sur le bord des feuilles de Tilleul, mais encore sur la bractée de Vinflo- rescence. Déjà, en 1757, Réaumur en donne la description à la page 425 du tome III de ses immortels « Mémoires pour servir à l Histoire Fig. 1 (G). — Coupe transversale schématique de la cécidie engendrée par l’Æriophyes tetratrichus (gr. 45). eg, cellule à gomme ; flb, faisceau libéro-ligneux ; p, poil. des Insectes ». En 1826, Schlechtendal attribue la déformation à Paction de champignons et la désigne sous le nom d’ « Erineum mar- ginale », tandis que, plus tard, en 1847, Bremi la rapporte à Paction d'un diptère et la désigne sous le nom de « Legnon crispum >». On trouve encore d'excellentes descriptions de la cécidie dans divers travaux de Thomas (1869, p. 333) et de Franz Low (1878, p. 146). Cette galle est répandue dans toute l’Europe sur plusieurs espèces de Tilleuls. Il a été publié très peu de figures représentant l’extérieur de la cécidie. La section transversale est esquissée par Frank (1896, fig. 14); une figure meilleure est donnée par Rübsaamen en 1895 (pl. XV, fig. 5), d'après des échantillons provenant de Russie. Enfin, on trouve dans le Catalogue de Darboux et Houard (1901, fig. 805-804) des dessins reproduits dans les Zoocécidies de Houard (1909, fig. 1033-1034), 128 R. HOUARD Anatomie de la feuille normale. Le limbe est épais. Les cellules des épidermes sont plus larges que hautes et assez régulières. Le contour externe des cellules de Vépiderme supérieur éps est nettement convexe; celui des cellules épidermiques inférieures épi est sinueux (fig. 5 et 6). Les stomates sont nombreux, Sous l’épiderme supérieur, existent de place en place des cellules à gomme cg. CI- ae ee oe ae Fig. 2 (N). — Coupe transversale de la feuille normale de Tilia sil- vestris (gr. 175). cg, cellule à gomme ; épi, épiderme inférieur ; éps, épiderme supérieur ; flb, faisceau libéro-ligneux ; la, tissu lacuneux ; pa, tissu palissadique. Le tissu palissadique pa comprend une seule assise de cellules longues occupant environ un tiers de la hauteur totale de la feuille. Au-dessous, le tissu lacuneux la se compose de deux couches de cellules allongées, présentant de légers étranglements latéraux et séparées entre elles, surtout dans la zone inférieure, par de vastes lacunes. Anatomie de l’enroulement foliaire. ÉPIDERME SUPÉRIEUR. — L’épiderme supérieur éps (fig. 3 et 4) est profondement modifié par la présence du parasite à son contact immédiat ; il subit un arrêt de développement. La face externe de ses cellules demeure mince et ne se cutinise pas. Leur section, quoi- que variable, ne dépasse jamais la taille des cellules normales. Pe- tites et plates en certains points, elles sont ailleurs hautes et étroites par suite de cloisonnements verticaux. Dans tous les cas, leur contour externe aplati, non convexe, rend leur forme plus géométrique que dans les cellules normales (fig. 7). Enfin, un grand nombre d’entre CÉCIDIES FOLIAIRES MARGINALES elles se transforment en poils unicellulaires, longs, localisés ou non (p, fig. 3 et 4). i Les cellules gommeuses sous-épidermiques ne se forment pas. | Co Fig. 3 (G). — Coupe transversale de l’enroulement foliaire marginal produit par V’Æriophyes tetratrichus (gr. 175). Fig. 4 (P). — Coupe d'une région de passage entre la structure normale et la structure anormale (gr. 175). eg, cellule à gomme ; épi, épiderme inférieur; éps, épiderme supérieur ; flb, faisceau libéro-ligneux ; la’, tissu lacuneux hypertrophié ; pa’, tissu palissadique remplacé par du parenchyme hyperplasié ; p, poil. 16e ma # + De rk LE Su DR AT En E + = PRES mit è de PP 130 R. HOUARD TISSUS FOLIAIRES. — Au-dessous de l’épiderme supérieur, on ne rencontre plus un tissu palissadique bien différencié, comme cela a lieu dans la feuille normale. Il est remplacé par un parenchyme pa’ à cellules serrées et irrégulières, de dimensions variables, nées à la suite de phénomènes intenses d’hyperplasie. Néanmoins les eloi- sonnements semblent s'être effectués dans une direction déterminée en raison dune légère prédominance des cloisonnements longitudinaux et transversaux. Fig. 5 (NS). — Épiderme supérieur de la feuills normale de Tilia SARAS Stir Sy (er lo): Fig. 6 (NI). — Epiderme inférieur de la méme fenille (gr. 175). Fig. 7 (AS). — Epiderme interne de l’enroulement foliaire dû à V Erio- phyes tetratrichus (gr. 175). Fig. 8 (AI). — Epiderme externe de la cécidie (Oro): A la face inférieure du limbe, le tissu lacunenx la’, comme on le voit avec netteté dans les régions de passage entre la strueture CÉCIDIES FOLIAIRES MARGINALES 131 foliaire normale et la structure gallaire (fig. 4), s'hypertrophie rapi- dement. Ses cellules perdent leur contour sinueux, s’arrondissent ou bien, comprimées Jes unes contre les autres, acquièrent une forme allongée suivant le rayon de courbure de l’enroulement. Il en résulte la formation dun tissu compact, homogene, où les lacunes, si large- ment distribuées dans la feuille normale, disparaissent à peu près entièrement. Enfin, dans ce tissu anormal, on remarque la présence de grandes cellules gommeuses eg, arrondies, le plus souvent isolées. Ces cellules peuvent atteindre jusqu’à 70 {4 comme dimension maxima. Les faisceaux libéro-ligneux gallaires flb ont un liber abondant, étiré dans le sens du rayon de courbure, Leur appareil de soutien ne se différencie pas et n'offre dans la région supérieure des faisceaux que des cellules à parois minces constituant un volumineux amas qui rend Vépiderme fortement convexe. ÉPIDERME INFÉRIEUR. — L’épiderme inférieur gallaire épi subit également des modifications importantes. Alors que dans la feuille normale il possède des cellules à parois latérales très sinueuses et des stomates nombreux, dans la feuille attaquée, il présente des cellules à grande section, surtout dans la région terminale de la galle; la membrane externe de ces cellules est plus rectiligne, moins épaisse et la cuticule très peu développée. Enfin, les stomates, très nombreux dans l’épiderme sain, ne se forment plus que de place en place (fig. 8). En résumé, Venroulement marginal de la feuille du Tilia sil- vestris, engendré par V’Eriophyes tetratrichus, présente les ca- racteres anatomiques suivants : 1° Dans la région supérieure du limbe, au contact direct des cécidozoaires, il y a arrêt de développement des cellules épidermiques, qui restent petites, en même temps qu’arrét dans leur différenciation, leur membrane externe demeurant mince et ne se cutinisant pas. Certaines de ces cellules donnent naissance à des poils. 2° Les tissus du centre de la feuille, un peu plus éloignés des parasites, ne se différencient pas en tissu palissadique et en tissu la- cuneux, mais subissent une hypertrophie et une hyperplasie consi- dérables, avec, souvent, allongement des cellules suivant une direction perpendiculaire à la surface du limbe, qui les transforment en un parenchyme compact, non lacuneux, 132 R. Hovarp 3° L’epiderme inférieur, obligé de suivre l’accroissement en vo- lume de Ja région moyenne du limbe, allonge considérablement ses cellules et ne les différencie pas en cellules stomatiques. 4° Le développement anormal des tissus centraux de la galle est augmenté par l'apparition de grandes cellules à gomme qui viennent contrebalancer la disparition des cellules gommeuses pé- riphériques. 2° Cécidie du Perrisia tiliamvolvens Rubs. sur le Tilia silvestris Desf. La diptérocécidie qwengendre le Perrisia tiliamvolvens sur le Tilleul consiste en un enroulement du bord de la feuille par en haut, avec épaississement de la partie enroulée (fig. 10). Celle-ci est de con- sistance charnue ; sa surface externe est lisse ou boursouflee. D’abord d’une teinte jaune verdatre, elle devient rouge, puis carmin ou gro- seille foncé. En méme temps, de nombreuses taches, qui passent par les mêmes teintes, garnissent le limbe au voisinage immédiat de la galle. La déformation est, en général, peu étendue et atteint dix mil- limetres environ de longueur ; elle échancre assez profondément le limbe. Parfois elle est développée au point d’englober toute une moitié de feuille. Dans la cavité déterminée par l’enroulement, vivent des larves d’un jaune rougeatre qui quittent leur loge pour aller se métamorphoser dans le sol. L’insecte adulte appartient à la famille des Cecidomyide. Il a été décrit par Rübsaamen et dénommé Perrisia tiliamvolvens vers 1889. Cette galle est anciennement connue puisque Réaumur en parle déjà en 1737 (fig. 421). Elle est abondamment répandue dans toute PEurope et a donné lieu à de nombreux articles cécidologiques. Elle a été distribuée par Trotter et Cecconi dans leur « Ceci- dotheca italica » (1902, fase. VIII, n° 193) et par Hieronymus et Pax dans leur « Herbarium cecidiologicum » (fase. V, n° 175). Küstenmacher (1894, p. 159) est le seul qui se soit jusqu’à pré- sent intéressé à sa structure. Il en a examiné les poils et a remarqué la présence du tannin dans l’épiderme supérieur et les tissus sous- jacents. CÉCIDIES FOLIAIRES MARGINALES 133 Une section transversale a été donnée dans le Catalogue de Darboux et Houard (1901, fig. 805 et 806) et reproduite dans les Zoocécidies de C. Houard (1909, fig. 1035-1036). Anatomie de la galle. ÉPIDERME SUPÉRIEUR. — Vu de face, l’épiderme supérieur anor- mal se montre peu différent de l’épiderme sain, à part quelques cloi- sonnements de sens variés, qui s’apercoivent çà et là, et un contour cellulaire sensiblentent plus géométrique (fig. 14). En section, éps (fig. 11), les cellules possèdent une largeur variable et certaines mêmes demeurent très étroites. Toutes indiquent une augmentation de hauteur. La paroi externe est moins convexe, très peu épaisse et manque de cuticule. Les cellules gommeuses sous-épidermiques ne se forment pas. N Fig. 9 (N). — Coupe schématique du bord de la feuille normale de Minister us (en. 30). Fig. 10 (G). — Section transversale schématique de l’enroulement marginal foliaire produit par Perrisia tiliamvolvens (gr. 30). ep, cellules lignifiées et ponctuées ; flb, faisceau libero-ligneux. TISSUS FOLIAIRES. — Le tissu palissadique de l’enroulement gallaire (pa’, fig. 11) se différencie suffisamment pour qu’on le reconnaisse à première vue, mais il est fortement hypertrophié. Ses cellules sont deux ou trois fois aussi larges que les cellules normales et étroitement appliquées les unes contre les autres, sans laisser le moindre méat. Le Oe) Pi TRE ee ing OE an © DT 9 FOF Fe PR I IS a a en Nr LEP A Pree a BPEL Peat es Cea ae BT , R. Hovarb 154 De plus, elles sont toutes fortement allongées perpendiculairement à la surface libre supérieure de la galle, c’est-à-dire dans la direction du rayon de courbure. Il en résulte qwun grand nombre d’entre elles présentent un cloisonnement médian qui les divise en deux dans le sens de la hauteur. Au-dessous de ce tissu, dans la cécidie adulte définitivement constituée et au niveau des faisceaux libéro-ligneux / du limbe, se trouve une bande cellulaire d’une hauteur fixe, égale au tiers environ de l’épaisseur de la galle, et composée de cellules à parois épaisses, fortement lignifiées, à ponctuations nombreuses cp. Ss Fig. 11 (G). — Coupe transversale de l’enroulement foliaire marginal dû au Perrisia tiliamvolvens (gr. 175). ep, cellules lignifiées et ponctuées ; épi, epiderme inférieur ; éps, épider- me supérieur ; flb, faisceau libéro-ligneux ; la’, tissu lacuneux hypertrophié ; pa’, tissu palissadique anormal. Ces cellules spéciales, bien caractéristiques de la diptérocécidie du Tilleul, occupent toute la partie enroulée de la feuille, mais n° apparaissent jamais dans le limbe normal. Parfois une seule cellule occupe toute la hauteur de la bande lignifiée et son diamètre, alors considérable, atteint jusqu’à 100 t. Le plus souvent cependant la hauteur de la bande est occupée par deux, trois, quatre et méme cing cellules a parois lignifiées et ponctuées. CécIDIES FOLIAIRES MARGINALES Les faisceaux libéro-ligneux de la paroi gallaire flb se trouvent englobés dans cette bande; ils se montrent surmontés chacun par quelques cellules à parois épaisses non ponetudes qui assurent la continuité de ce tissu spécial. Au-dessous de la bande lignifiée interfasciculaire, le tissu gallaire est composé de cellules fortement hypertrophiées la’, arrondies dans la cécidie adulte, mais allongées et présentant, au début de l’action Fig. 12 (P). — Section transversale de la région de passage entre la struc- ture normale du limbe et la structure anormale (gr. 175). Fig. 13 (P,). — La même région de passage, mais dans une cécidie pius âgée (a5 072): cp, cellules lignifiées et ponctuées ; épi, épiderme inférieur ; éps, épi- derme supérieur; flb, faisceau libéro-ligneux ; la’, tissu lacuneux hyper- trophié ; pa’, tissu palissadique anormal; p, poils. parasitaire, des cloisons dirigées perpendiculairement au rayon de courbure, ce qui indique, de la part de ces cellules, un allongement radial très marqué. Quant aux lacunes du limbe normal, elles ont à peu près disparu. 136 R. Hovarp Il est intéressant de rechercher l’origine de la bande lignifiée médiane interfasciculaire. L'étude de la galle dans la région de pas- sage au limbe normal (fig. 12 et 15) présente des cellules palissa- diques pa’ déjà élargies, à section sensiblement rectangulaire, avec, au-dessous, une première assise de tissu lacuneux la’, à cellules ovales, allongées dans le sens de la hauteur, serrées les unes contre les autres, à parois en voie d’épaississement. Certaines de ces dernières cellules se cloisonnent transversalement une ou deux fois. C’est done cette première couche de cellules lacuneuses qui fournit le massif des cellules ponctuées. Vers le bord du limbe enroulé, les mêmes stades s’observent encore; l’assise à cellules ponctuées s’y atténue peu à peu et se ter- mine par une couche de grosses cellules arrondies dont les parois sont de moins en moins épaisses, mais qui restent identiques, dans leur allure générale, à celles que nous venons de voir. Fig. 14 (AS). — Épiderme interne de l’enroulement marginal foliaire dû au Perrisia tiliamvolvens (gr. 175). Fig. 15 (AI). — Épiderme externe de la même cécidie (gr. 175). Les cellules de la bande lignifiée médiane, reliées comme nous Vavons vu plus haut aux régions ligneuses des faisceaux des ner- vures, sont capables d’assurer Virrigation et la nutrition des nom- breux tissus hypertrophiés gallaires qui les entourent. ÉPIDERME INFÉRIEUR. — Cet épiderme épi (fig. 11), quoique hypertrophié, est moins épais que celui de l’autre face. Extérieure- ment, ses cellules montrent un contour peu sinueux (fig. 15), ce qui CÉCIDIES FOLIAIRES MARGINALES 137 les fait ressembler à celles de l’épiderme supérieur. Les stomates y sont rares. La membrane externe est d’épaissenr normale et munie d’une cuticule bien développée. En résumé, Venroulement marginal de la feuille du Tilia sil- vestris, engendré par le Perrisia tiliamvolvens, présente les ca- ractères anatomiques suivants : 1° Dans la région supérieure, au contact direct du cécidozoaire, Pépiderme supérieur s’hypertrophie considérablement, tout en accusant un arrêt dans sa différenciation (membraue externe mince, dépourvue de cuticule). 2° Le tissu palissadique subit très fortement l’action du parasite ; il hypertrophie ses éléments, les allonge surtout en direction radiale, et les cloisonne transversalement. 3° Le tissu lacuneux arrondit quelques-unes de ses cellules et prend des méats. Les cellules de son assise supérieure s’allongent ‘adialement puis subissent une forte lignification, accompagnée d’épais- sissement de la paroi et de Papparition de ponctuations, et donnent naissance à une assise de cellules d'irrigation. Les cellules inférieures s’allongent également dans le même sens et se cloissonnent en travers. 4° L’épiderme inférieur accroit le nombre de ses cellules, diffé- rencie tres peu de stomates et conserve sensiblement ses caractères normaux. CONCLUSION. galles précédemment citées dans l’Intro- L'étude anatomique des duction, conduit à distinguer un certain nombre de cas dans les pro- cessus qui engendrent Venroulement, selon que Vhypertrophie et Vhyperplasie agissent ensemble ou séparément. Résumons-les en commengant par le cas général. 1.° CAS GÉNÉRAL: Enroulement par processus hypertro- phique et hyperplasique Le cas le plus répandu d’enroulement du bord du limbe est celui où le cécidozoaire est situé à la face supérieure ; lenroulement se fait sur cette face, 10 138 R. Hovarp Comment comprendre lenroulement du limbe vers la face supérieure ? Dans la feuille normale, les mailles vasculaires constituent un ‘adre plus ou moins rigide. Le tissu palissadique, grace à ses cellules longues, serrées et régulierement disposées transversalement, représente une zone de stabilité. Le tissu lacuneux est au contraire une région essentiellement malléable en raison de ses espaces vides largement répartis. Quant aux épidermes, s’ils offrent une certaine résistance, grace a leur disposition réguliere, a leur structure histologique et a leurs cuticules plus ou moins épaisses, ils ne font néanmoins que se mouler sur les tissus internes. Dans Venroulement gallaire du bord du limbe, tous les tissus foliaires sont appelés à jouer un rôle plus ou moins. actif. L’épiderme supérieur, en contact immédiat avec le parasite, est arrété dans son développement, il ne s’étale pas en surface la plupart du temps et souvent il s’atrophie. S’il augmente de volume c'est en hauteur. La pilosite, qui prend parfois naissance a sa surface et y constitue dans bien des cas un véritable Phyllerium, contribue a restreindre son développement en largeur. La principale zone de stabilité du limbe normal, le tissu palis= sadique, encore assez rapproché du cécidozoaire situé à la face su- périeure, en subit fortement l'influence. Il ne se différencie pas dans la majorité des cas en cellules allongées, perpendiculaires à la surface du limbe ; il s’hyperplasie dans des directions variées et se transforme en un tissu compact, à cellules irrégulières. Aussi n’offre-t-il plus la même résistance qu'à l’état normal et n'est-il plus capable de maintenir la rigidité de la feuille. S’il persiste, comme cela arrive dans la galle du Perrisia tiliamvolvens, Vhypertrophie considérable des cellules foliaires inférieures arrive à vaincre sa résistance. D'autre part, les faisceaux libéro-ligneux contribuent également à Venroulement par le développement qu’acquiert leur liber. En outre, dans la cécidie du Rhododendron, dont les faisceaux sont ac- compagnés de fibres de soutien, la diminution de celles-ci au pôle supérieur des faisceaux viendra encore atténuer la résistance de la partie supérieure du limbe. Ainsi, toute la partie supérieure de la feuille perd ses qualités de stabilité par les modifications qu’elle acquiert sous l’influence des cécidozoaires. Mais ce n’est pas tout. Le tissu lacuneux placé au-dessous .des tissus précédents joue x CÉCIDIES FOLIAIRES MARGINALES 139 également un rôle très actif dans l’enroulement. Situé à une distance du cécidozoaire un peu supérieure à celle des tissus précédents, il ne subit pas comme eux une action nocive, atrophiante. Il se déve- loppe considérablement, prend nombre de cloisons, hypertrophie ses éléments ef accuse une disparition parfois totale de ses lacunes. C’est lui qui, appuye sur l’épiderme inférieur, également très hypertrophie, provoquera la poussée verticale déterminant Venroulement. On pourrait objecter que, dans la diptérocécidie du Tilleul due à Perrisia tiliamvolvens, la couche de cellules lignifiées et ponetuées constitue un cadre très rigide s’opposant à l’enroulement dès le début des modifications. Mais l'observation des régions -de passage entre les tissus normaux et les tissus gallaires, ainsi que ’étude de galles relativement jeunes, montre que ces cellules ne sont à ces stades que légèrement épaissies. Elles ne sont done pas un obstacle à V’enrou- lement. Elles différencient définitivement et lignifient leurs parois quand Venroulement est constitué et lai servent d’armature. L’épiderme inférieur, souvent épaissi, toujours hypertrophié, cède un peu à la poussée du tissu lacuneux et provoque ainsi l’Epaissis- sement de la feuille. Il est le siège d’un développement intense, d’une hyperplasie de ses éléments qui contribue de façon active à l’enrou- lement du limbe vers la face supérieure, comme on peut s’en rendre compte dans le Rhamnus, par exemple, où il présente des angles rentrants accentués, On peut donc essayer de comprendre ainsi V’enroulement par en haut du bord du limbe de la feuille quand le cécidozoaire est situé à la face supérieure du limbe : La partie du limbe éloignée du cécidozoaire et restée saine est stable et constitue le point d'appui de l’enroulement. Celui-ci provient en majorité de la réaction du tissu lacuneux. La force que développe Vhypertrophie de chacune des cellules agirait dans tous les sens si celles-ci étaient libres. Mais cette force est annulée vers la région normale qui reste stable, Elle l’est également vers la région inférieure par la résistance de l’épiderme externe hypertrophié. Elle subsiste, au contraire, vers la partie supérieure du limbe, où le tissu palis- sadique, arrêté dans son développement, oppose moins de résistance. Elle subsiste également vers l'extrémité du limbe qui résiste moins à cette action que la feuille normale. Schématiquement, Vhypertrophie des tissus se traduira par une 140 R. HoUARD force dirigée vers la face supérieure de la feuille et par une force dirigée vers le bord du limbe ; la résultante aura done une direction oblique vers Vextrémité du limbe, qui s’incurvera vers le haut. Le phénomène s’accentuant, chaque partie déjà différenciée servant de point d'appui, Penroulement se constitue. Tel est le processus que nous avons rencontré dans la majorité des galles à enroulement par le haut. Notons cependant que dans le cas des galles du Rhamnus et du Rhododendron, les cellules palissadiques épaississent leurs parois, mais ce phénomène est postérieur à l’enroulement ou bien est balancé par un épaissis- sement identique d’une assise cellulaire située près de lPépiderme inférieur. 2° Enroulement par processus hyperplasique. Dans l’acarocécidie du Teuerium, provoquée par le Phyllo- coptes teucrii, tous les tissus de la feuille subissent des modifications hyperplasiques sous l'influence des cécidozoaires. L’hyperplasie est surtout manifeste pour les tissus inférieurs, en contact plus direct avec les parasites. Les cellules y sont serrées; la plupart d’entre elles sont aplaties transversalement ; l’activité hyperplasique se trouve dérivée dans des massifs cellulaires qui font hernie à l’intérieur de la chambre larvaire. Cependant l’épiderme inférieur montre des cel- lules petites à peu près dépourvues de cuticule. Les faisceaux libero- ligneux eux-mêmes ont un liber peu étendu. Il en résulte un déve- loppement moins accentué de toute la région inférieure du limbe qui favorise l’enroulement vers le bas. 3.° Enroulement par processus hypertrophique. Dans la galle du Pteris, due au Perrisia filieina, Vépiderme supérieur joue un rôle essentiel dans Venroulement. Ses cellules acquièrent une taille énorme des le début de l’action parasitaire, alors que les autres tissus foliaires sont encore à peu pres à l’état normal. Quant aux tissus palissadiques et lacuneux, transformés en un parenchyme irrégulier, à cellules énormes, ils constituent les tissus gallaires qui viendront accentuer le rôle joué par l’épiderme supérieur. L’épiderme inférieur épaissit bien aussi ses parois externes, comme l’épiderme supérieur, mais toujours à un degré moindre ; il constitue + CÉCIDIES FOLIAIRES MARGINALES 7 141 done une zone de plus faible résistance autour de laquelle Venrou- lement se fera par le bas. 4. Enroulement par processus atrophique. Dans lériophyidocécidie du Linum, la partie interne de la feuille, en contact avec les nombreux cécidozoaires qui vivent à sa surface, est frappée d’atrophie et constitue une zone de moindre ré- sistance. La région externe, qui reste à pen près normale et qui pre- sente un épiderme très solide, constitue la zone active qui provoquera Venroulement par en haut. Jai dans tous les cas étudiés, et groupés en 4 catégories, essayé de comprendre les phénomènes d’enroulement du limbe par les réae- tions mêmes des éléments foliaires, car, dans toutes ces galles, il my a ni élongation du segment enroulé ni formation d’assise généra- trice anormale. Les variations spécifiques que j'ai constatées sont très marquées et il est à prévoir qu’elles apparaitraient encore plus abondantes en étudiant de nouvelles galles. Des observations portant sur de nom- breuses espèces de cécidies permettraient seules de distinguer avec certitude un certain nombre de types d’enroulement. D’autre part, Pétude connexe des galles déformant la partie centrale du limbe et non plus seulement le bord, permettrait de dresser un tableau d’en- semble des réactions spéciales de la feuille à l’action cécidogène. C’est ce que je compte faire ultérieurement. BIBLIOGRAPHIE BREMI (J.) 1847. — Beiträge zu einer Monographie der Gallmücken, Ceci- domyia Meigen. N. Denkschr, Schweiz. Ges. Natw., t. 9, p. 1-72, pl. I-IT, 142 R. Hovarp DARBOUX (G.) et HOUARD (C.) 1901. — Catalogue systématique des Zoocécidies de I Europe et du Bassin méditerranéen. Bull. sci. France Belgique, Paris, t. 34 bis, XI + 544 p., 863 fig. FOCKEU (H.) 1896. — Recherches anatomiques sur les Galles. Étude de quel- ques Diptérocécidies et Acarocécidies. Thèse doctorat Paris, Lille, 8°, 162 p., pl. i-XII. Résumé in Rev. gén. 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P - 4 4 ; Sn 11872 Conclusion . - : : z : 3 k ; : - 2 lan Bibliographie . ; . : 4 > . . - È - 5 el MARIO BEZZI OEDASPIS GENERE DI DITTERI TRIPANEIDI CECIDOGENI —_— e: -—_—_ Nel 1910 io ho pubblicato un lavoro ') nel quale fra V altro ho trattato delle specie del genere Oedaspis , descrivendone una nuova dell’ Australia e separando le specie americane in un nuovo genere Cecidochares. Quest’ ultimo era basato in gran parte sul fatto che le specie del mondo nuovo eran note come produttrici di galle su piante composte dei generi Solidago e Ageratum, mentre di quelle europee si ignorava affatto la metamorfosi. Tuttavia io esprimevo il dubbio che anche queste ultime dovessero avere simili abitudini, di- cendo: « Ritengo però probabile che anche le specie del mondo antico siano galligene; esse infatti presentano quella eccezionale rarità che sì osserva spesso in ditteri di simili abitudini, come le Lipara, che 1) Restaurazione del genere Carpomyia (Rond.) A. Costa. — Boll, del Lab, dé Zool. gen. e agraria, Portici 1910, V, p. 1-32, 11 figg. OEDASPIS 145 si possono ottenere in quantità solo allevandoli dalle galle, mentre in libertà non si osservano quasi mai. » p. 17-18. Fu quindi grande la mia soddisfazione nel ricevere dal Prof. A. TROTTER aleune specie di questo genere da lui allevate da galle di Artemisia campestris raccolte nel suo recente viaggio in Tripolitania. Le specie sono nuove, ma ancor più importante è il fatto della scoperta che il genere Oedaspis è cecidogeno anche in Europa. Il prof. TROTTER descrivera le galle, che sono di due forme diffe- renti; dalle notizie da esso favoritemi appare che si tratta di acro- cecidii o di pleurocecidii legnosi nudi, con unica e spaziosa cavità centrale. Assomigliano dunque alle galle di Ageratum raccolte dal FRAUENFELD presso Rio Janeiro nel 1857, e dalle quali nacque poi la Oedaspis Frauenfeldi SCHINER '). Le galle delle specie nordame- ricane furono raccolte su Solidago altissima e S. ¢ana- densis e sono prodotte da Oeduspis polita e da 0. atra, ma sono acrocecidii squamosi a rosetta, come si può rilevare dalle figure del BEUTENMULLER (1904, fig. 74); all aspetto esterno ricordano le note galle di Rhabdophaga rosaria, ed hanno all’ interno un'unica spazio- sa cavità. Parmi interessante porre in evidenza il fatto che le specie di Oedaspis in America generano galle su Solidago mentre in Eu- ropa le producono su Artemisia, poichè anche negli Itonididi (Cecidomiidi) si vede che il posto tenuto nel mondo nuovo dal primo genere è nell’antico occupato dal secondo ?). Il sig. HOUARD nel suo lavoro del 1912 sulle galle dell’Africa settentrionale (Ann. Soc. ent. France, LAXXI, p. 130-151, fig. 18-19) descrive e figura un cecidio di Artemisia Herba-alba che è molto simile a quello prodotto su A. campestris dalla specie qui chiamata Oe. Trotteriana. Da esso ottenne un tripaneide che il signor BECKER dichiarò appartenere al genere Urophora. Descrizione e figure sono anche riportate nel terzo Volume, 1913, dell’ opera ~ « Les Zoocécidies des Plantes d’ Europe ete., » p. 1488-1489 , fig. 1) Per le citazioni bibliografiche vedasi il mio lavoro del 1910. 2) Vedi a questo proposito i lavori del sig. E. P. Furt : Gall Midges, of the Goldenrod, in Ottawa Naturalist, XXII, 1909, p. 245-249 e Summary of food habits of american Gall Midges, in Ann. Entom. Soc. of America, IV, 1911, p. 55-62. 146 M. Buzzi 1456 e 1457, dove però non è detto nulla del nome del cecidozoo. Può darsi che la specie di Art. Herba-alba appartenga in realtà al genere Urophora, ma può anche darsi che sia una Oedaspis, forse la Oe. Villeneuvei quì descritta come appunto proveniente dal l'Algeria. In tal caso il signor BECKER sarebbe stato indotto in er- rore dal cattivo stato di conservazione degli esemplari estratti dalle galle, colle ali raggrinzate. Tuttavia il genere Oedaspis si distingue assai bene per la gran- dezza del capo, che è assai rigonfiato nella parte inferiore dell’occipite; pel grande sviluppo della lunula frontale, che di solito è anche assai incavata; per lo scudetto rigonfio ed assai convesso superiormente ; e sopratutto per lo straordinario ravvicinamento dei nervi trasversi delle ali. Il disegno alare è anche assai caratteristico e peculiare. Diro più avanti come deve intendersi il mio genere Cecidochares alla luce dei nuovi fatti quì esposti. Per quanto riguarda la posizione sistematica del genere Oeda- spis, esso appartiene nella mia classificazione !) al gruppo Cerati- tininae avendo la corona occipitale formata da macrochete nere e sottili; se talvolta queste sono gialle (Oe. Villeneuvei), esse sono però sempre sottili ed aguzze. È però in contraddizione il fatto che pro- Jucono galle sulle composite; e se si osserva che la cella anale è quasi ottusa o prolungata in un angolo poco distinto, si potrebbe collocare nella tribù Myiopitininae, che è tuttavia molto incerta e solo di passaggio. Le specie paleartiche finora note pel genere Oedaspis sono solo 4; siccome quì ne sono aggiunte altrettante di nuove, così credo opportuno dare una tavola completa di distinzione, accompagnandola colle figure schematiche del disegno alare di tutte le specie. 1(6). Torace ed addome in gran parte di color giallo o bruno chiaro, come lo seudetto ; perciò sul dorso del torace risaltano delle macchie o punti neri distinti su eni stanno piantate le macrochete dorsocentrali, e sullo seudetto si notano delle distinte macchie nere; ali sempre fornite di fascia mediana ed apicale Coppie e complete. 2(3). Nella cella marginale, subito dopo lo stigma, non esiste alcuna macchia ialina, quindi la fascia apicale è largamente congiunta alla base con quella me- diana lunge V orlo anteriore; la striscia ialina posta fra i due rami della fascia 1) Vedi il surriferito lavoro del 1910 e V altro più ampio: Indian Trypaneids (Fruit-Flies) in the Collection of the Indian Museum. Mem. of the Ind. Mus., NT, - 1913, p, 53-175, tav. VITI-X, OEDASPIS 147 apicale sale fino al secondo nervo longitudinale ; corpo tutto sparso di eorti peli bianchi rigidi ed ingrossati; quattro paia di macrochete frontorbitali : seudetto nero con due piccole macchie gialle laterali . 2 2.) quinquiefasciata Beck. 3(2). Dopo lo stigma'vi è una macchia ialina più o meno larga, unita per lo più al disotto colla striscia ialina che divide la fascia mediana dall’apieale; que- st’ ultima è perciò di solito completamente isolata ; la striscia ialina fra i due rami della fascia apicale giunge solo fino al terzo longitudinale ; corpo senza speciali peli bianchi; tre paia di macrochete frontorbitali. 4(5). Seudetto ornato di tre macchie nere, due laterali ed una apicale; macro: chete dorsocentrali piantate su larghe macchie di color nero opaco ; terzo articolo delle antenne arrotondato all’ estremità . . . . . .. . multifasciata Loew. 5(4). Seudetto con due sole macchie nere apieali; dorsocentrali piantate su pie- coli punti dt color nero lucente; terzo articolo delle antenne nu po’ angoloso al- eae N E e n an 47 dichotoma Loew, 6(1). Torace ed addome interamente di color nero Incente come lo seudetto, e perciò non si notano macchie distinte tanto sul primo che sui secondo. 7(10:. Ali con fascia apicale doppia ed isolata ; fascia mediana doppia e com- pleta. 8(9). Torace con peli neri; macrochete del capo nere; cella sottomargina- le senza macchia ialina preapicale ; ramo anteriore della fascia apicale distaccato dal margine alare, dove si nota una macchia nera isolata alla fine del quarto LETC gy a E I tu ta nn n I ns ENST LION 9(8). Torace con peli giallognoli ; corona occipitale formata da setole gialle, come gialle sono pure le macrochete postverticali e spesso anche le verticali ; cella sottomarginale con grande macchia ialina preapicale ; ramo esterno della fascia apicale contiguo col margine alare e Care a a tla. CO PROT ENTER 10(7). Ali con fascia apicale semplice, prolungata al margine posteriore o ces- sante al terzo nervo ; fascia mediana raramente completa ; peli del torace neri ; setole verticali, postvertieali ed occipitali sempre nere, 11(14). Fascia apicale semplice, ma bene sviluppata ed estesa fino al margine posteriore ; fascia mediana normale o solo col ramo basale interrotto. 12(13). Fascia mediana completa; fascia apicale larga; nessuna macchia nera all’ estremità del quarto nervo longitudinale. . . . . . . Trotteriana n. sp. 13(12). Fascia mediana col ramo basale interrotto per tutta la larghezza della cella discoidale ; fascia apicale più stretta; una piccola macchia distinta alla fine IE AA AR ee ne en rn BAUER DB 14(11). Fascia apicale cessante al terzo nervo; fascia mediana col ramo basale perfettamente nullo e quello apicale attenuato e non raggiungente il margine po- SHC TONER ce ne Re e simplex n. sp. 1. Oedaspis quinquiefasciata Becker 1908. Fig. 1 (dal Becker). Di questa specie, distintissima dalle altre del primo gruppo pel disegno alare, se ne conoscono finora due soli esemplari di sesso ma- 148 M. Brzzı schile, raccolti a Teneriffa nel mese di Aprile dal signor Becker, e che io potei esaminare nel 1910. >». Oedaspis multifasciata Loew 1550. Fig. 2 (dal Loew, 1862). Anche questa specie è rarissima a rinvenirsi, e fu trovata solo poche volte nella Francia meridionale e nell’ Italia settentrionale; il reperto del Raddatz nel Meclenburgo è molto dubbio, e forse si ri- ferisce ad altra specie ancor ignota, avente due paia di dorsocen- trali (oltre al paio di prescutellari), come la nordamericana setigera Joquillett. 3. Oedaspis dichotoma Loew 1569. Fig. 3 (dal Bezzi, 1910). Nota solo di Sarepta nella Russia meridionale, ed in due soli esemplari, uno della collezione Loew e Paltro della collezione Becker; quest’ ultimo fu da me esaminato nel 1910, per trarne il disegno alare. 4. Oedaspis fissa Loew 1562. Fig. 4 (ricavata dalla descrizione). Se ne conosce solo un esemplare della Spagna. Dalla descrizione originale e per analogia, ho costruito Jo schema del disegno alare presentato nella fig. 4; credo pero che la macchia all’apice del quarto nervo non debba esser così larga, ma solo puntiforme, come in soluta. 5. Oedaspis Villeneuvei n. sp. & ©. Fig. 5 (dal vero). Tota nigra, nitida, immaculata , capite antennis halteribus pedi- busque luteis, his tamen femoribus partim fuscis vel nigricantibus, setis frontoorbitalibus majoribus utrinque tribus, verticalibus postverticalibus et occipitalibus luteis, macrochaetis thoracis et scutelli nigris, thorace abdomineque tamen pilis longiusculis crassis pallidis indutis, alarum pictura completa sed magis dilute lutescenti quam in reliquis speciebus, vitta apicali duplici a media separata et maculam magnam hyalinam sub fine nervi secundi includente, ramo externo margini alarum contiguo, OEDASPIS Variat setis verticalibus internis et externis nigrieantibus. Long. corp. maris mm. 2,7-3,1; foeminae cum terebra mm. 3,5-4,5. In herbosis siccis prope Batna, Algeria, mense Majo 1890 a cl. D.re I. EscHER-KUNDIG copiose lecta. Ex Tebessa, Algeria, ineunte Majo 1898, a el. D.re J. VILLENEUVE mihi quoque comunicata, ideo- que nomine dipterologi praestantissimi ac dilecti amici insignita. Il capo è grande, interamente di color giallo, coperto di leg- gera pruina bianchie- cia; negli esemplari completamente colora: ti la striscia mediana frontale nella sua par- te anteriore davanti al- la lunula è largamente colorata di porporino oscuro; gli ocelli stan- no sopra una piccola ma distinta macchia nera rotonda. Gli occhi Schemi del disegno alare delle specie sono di color bruno paleartiche del gen. Oedaspis: nero, larghi ed arroton- 1. quinquiefasciata Beck. dati; il capo, visto di 9 9 Te 7 7 x . SM at LORS. profilo, non è ristretto 3. dichotoma Loew. inferiormente, anzi nel- 4. fissa Loew (ideale). 5. Villeneuvei sp. n. la parte inferiore del- 6. Trotteriana sp. n. Voecipite si notano due 7. soluta sp. n. rigonfiamenti in forma A a di bolle, uno per parte; il peristoma è largo, misurando poco meno di un terzo del diametro verticale dell’ occhio. La fronte è assai larga; la lunula è grande, assai allungata all’ indietro in semicerchio, di color bianchiceio. Le antenne sono corte; il terzo articolo è arrotondato all’ apice, lungo come i due primi assieme; esso porta un’ arista di colore scuro, microscopicamente pubescente ; il secondo articolo porta lungo lorlo apicale una corona di corti peli neri ed al margine superiore una setola nera piuttosto lunga. La proboscide è gialla, come pure i palpi che sono piuttosto lunghi e sporgenti, dilatati a spatola all’estremità, 150 M. Bezzi con qualche corto pelo di color chiaro. Le macrochete ocellari sono robuste e nere, dirette all’ infuori; le frontorbitali sono pure nere, di- rette all’ indentro, in numero di tre paia, però davanti a quello an- teriore se ne trova talvolta un quarto paio più piccolo; le verticali, postverticali e occipitali sono tutte gialle, e queste ultime sono sottili ed aguzze. Anche i peli della parte inferiore del capo sono gialli. Il torace è tutto di color nero lucente, solo un po’ bruno chiaro sotto la linea notopleurale e presso le pteropleure; esso é tutto co- perto sul dorso e sulle pleure di peli ingrossati di color giallo chiaro e piuttosto lunghi, specialmente sui fianchi, disposti regolarmente ed abbastanza fitti; le macrochete sono invece nere, in numero e di- sposizione normale; vi è un paio di prescutellari ed uno di dorso- centrali posto verso il mezzo del dorso. Lo scudetto è interamente nero lucente, assai rigonfio, quasi rotondo, senza peli, con quattro robuste macrochete nere marginali; la sua parte inferiore è coperta di denso tomento di color grigio chiaro. Il metanoto è nero Incido, nudo. Squamule piccolissime, di color bianco giallognolo, con qualche pelo marginale pallido. Bilanceri di color giallo sporco. Addome tutto nero lucente, con peli chiari come quelli del to- race; i genitali del maschio sono forniti al di sotto di una piastra tubercoliforme sporgente, convessa, quasi sferoidale, nera ed hanno il pene lungo, avvolto a spira, sporgente, di color giallo scuro. L’ 0 vopositore Cella femmina è tutto nero lucente col piccolo articolo apicale giallo rosso; esso è molto rigonfio alla base ed abbastanza verso | apice, non è per niente appiattito ed appare solo tale pel disseccamento. Ventre di color nero lucido come il dorso, ma nudo. Piedi piuttosto corti e forti, di color giallo chiaro; le anche sono di color bruno nero, mentre i trocanteri sono assai più chiari; i femori sono molto infoscati nel mezzo, talora quasi nereggianti con solo le due estremità gialle ; le tibie posteriori sono talvolta an- nerite verso il mezzo nel maschio; le setole dei femori anteriori sono piuttosto lunghe e nere; gli speroni delle tibie intermedie sono corti e neri; le tibie posteriori presentano una serie di brevi peli scuri lungo il margine esterno. Ali senza spinula costale ; stigma corto, di color bruno scuro colla base giallognola; secondo nervo longitudinale piuttosto breve e diritto; terzo nudo ; terzo e quarto appena divergenti all’ infuori; nervi trasversali molto avvicinati fra loro; cella anale coll’ angolo inferiore quasi indistintamente prolungato. OEDASPIS 151 Il disegno è di un bruno assai più chiaro che nelle altre specie, volgente al giallo; la parte ialina è distintamente lattea, sopratutto se guardata su fondo scuro; la fascia mediana presenta il ramo ba- sale talora assai ristretto o perfino interrotto in corrispondenza della cella discoidale; la fascia apicale è larga e racchiude una gran mae- chia ialina assai caratteristica presso 1 estremità della cella sotto- marginale; il suo ramo esterno è contiguo all’ orlo alare, ma varia- bile, poichè può essere abbastanza largo, oppure più o meno ristretto o perfino interrotto a formare una macchia isolata verso l'apice dell’ala. Nota 1. La presente descrizione è fatta sugli esemplari di Batna, che sono più maturi; gli esemplari di Tebessa sono invece schiusi di fresco, come fossero appena usciti dalle loro probabili galle; essi corrispondono in tutto alla presente descrizione, ma hanno tutti (un maschio e due femmine) con netevole concordanza le setole verticali esterne ed interne assai scure, quasi nereggianti, mentre le post- verticali e le occipitali sono gialle come nel tipo. Non credo che questo fatto im- plichi differenza, nemmeno in grado di varietà. Nota 2. Nella collezione VILLENEUVE esiste anche un maschio della Tripoli- tania, Djebel Gharian, raccolse ALLUAUD nell’ Aprile 1889, che pare appartenere alla presente specie od a altra assai affine. Esso corrisponde in tutto: i femori sono di color nero lucente, cogli apici gialli; il disegno alare è più diluito e più ıncom - pleto; la striscia ialina basale prima dello stigma è molto più larga; la fascia me- diana è più stretta, col ramo anteriore interrotto largamente nella cella discoidale; la fascia apicale ha la macclua ialina della sottomarginale, ma il sno ramo ante- riore non raggiunge il margine e l'esterno è ridotto ad una piccola macchia iso- lata posta alla fine del quarto nervo. Nota 3. Poichè poco si conosce del modo di comportarsi delle specie di Oe- daspis in natura, parmi opportuno riferire quanto mi scrisse il sig. dott. ESCHERI KiNDIG a proposito delle abitudini della presente specie (lettera 13 ottobre 1910) ; « Essa è stata scoperta dalla mia signora, sulle calde, sabbiose pendici del . monte presso Batna. Le mosche erano posate in quantità sugli steli di Thymus vulgaris, presso la base, aleuni centimetri sopra il suolo. » 6. Oedaspis Trotteriana n. sp. © Fig. 6 (dal vero). Tota nigra, nitida, immaculata, capite antennis pedibusque luteis, his tamen coxis femoribusque praeter apicem nigris, halterum capitulo nigro, macrochaetis omnibus capitis et totius corporis migris, pilis brevi- bus thoracis abdominisque quoque nigris, alarum pictura ex brunneo nigra, fascia apicali lata simplici a fascia media separata et ab ala- rum margine remota. 152 M. Brzzi - Long. corp. mm. 5 — 5, 5 cum terebra. Ex acrocecidiis caul. majoribus Artemisiae campestri s in agro tripolino africano ad Sidi Abd el Kerim prope Tagiura a el, prof. A. TROTTER, cui honoris causa species dicata, ineunte Martio 1913 collectis, domi orta. Exemplar quoque fuemineum ex Algeria, Te- bessa, ineunte Majo 1898 collectum, in coll. D_ VILLENEUVE servatur. Il capo è conformato in tutto come nella precedente specie, colla medesima larga fronte, grande lunula, ampio peristoma e cogli stessi rigonfiamenti occipitali laterali inferiori. La fronte presenta la piecola macchia nera ocellare, ma la fascia porporina anteriore manca od è indistinta. Il colore della faccia è piuttosto bianco e molto più chiaro di quello delle guancie e della fronte, che è giallo rossiccio. Le an- tenne sono corte, col terzo articolo brevissimo ed arrotondato all’ a- pice; Varista è di color giallo. Le frontorbitali nell’ esemplare della coll. VILLENEUVE sono in numero di 7 — 8, e disposte in una serie, piccole e di irregolare lunghezza, volte all’ indentro, nere ; negli altri esemplari sono rotte, ma sembrano esservene solo 3 per parte di più grandi; le ocellari sono lunghe e forti; le verticali e postverticali sono nere; quelle della corona occipitale sono nere, aguzze. I peli della parte inferiore del capo sono scarsi e di colore oscuro. Probo- scide e palpi gialli; questi ultimi sono più piccoli che nella prece - dente, meno sporgenti, con qualche breve setoluzza nera. Torace interamente nero lucente, solo i calli omerali e le ptero- pleure sono un po’ brune; esso è coperto di corti peli neri ed ha tutte le macrochete nere, un paio di prescutellari ed uno di dorsocentrali. Scudetto nudo, rigonfio, con 4 macrochete nere marginali. Squamule piuttosto grandi, bianche, brevemente e scarsamente cigliate di bianco. Bilancieri col gambo giallo e colla elava nera. Addome interamente nero lucente, con peli neri e qualche setola nera apicale e laterale. Ovopositore tutto di color nero lucido ; esso pare rigonfio, ma diviene depresso col disseccamento. Piedi colle anche di color brano seuro, i trocanteri giallo rossi ; femori di color nero lucido, gialli alla base e più largamente all’ a- pice ; le tibie ed i tarsi seno interamente gialli. Le setole dei femori anteriori sono piuttosto lunghe e nere ; lo sperone apicale delle tibie intermedie è lungo e nero; i peli della serie esterna delle tibie po- steriori sono brevi e poco sviluppati. Ali col disegno più scuro che nella precedente, e colle parti ialine ‘pure di color bianco latteo; spinula costale mancante; secondo nervo aan ee: intenti we! Mie AAS) N I “| La a de ANT DL kurz Wael tà di ee Pie JS Doe d ars Le i eae iy 4 4 Fe OEDASPIS 15: longitudinale lungo ed assai avvicinato al seguente; terzo nudo, di- vergente col quarto verso I’ estremità; nervi trasversali meno av- vicinati che nella specie precedente; angolo inferiore della cella anale distintamente allungato ; stigma irregolarmente giallo e bruno, ora con due macchie seure distinte, ora colla sola base gialla. La fascia mediana è doppia e completa, coi due rami di solito di uguale larghezza, quello interno è però talvolta assottigliato alla base e quasi inter- rotto. Molto caratteristica per la specie è la forma della fascia api- sale, che è isolata e semplice ; essa di solito è larga e non racchiude alcuna macchia ialina, tranne una piccolissima all'estremo apice della cella marginale; essa è distaccata dal margine apicale dell’ala, ed in aleuni casi assai largamente, divenendo allora molto stretta; non si notano macchie oscure distinte alle estremità del terzo e del quarto nervo. Nota 1. Per disgrazia a proposito di questa interessantissima specie si hanno aleuni dubbii, per ora insolubili. Il primo dubbio è quello che riguarda il maschio ; io credo infatti che la forma più sotto descritta col nome di simplex sia il maschio di questa specie, perchè il prof. TROTTER estrasse dalle medesime galle solo femmine di Trotteriana e solo maschi di simplex. Siccome però un dimorfismo così spiccato non è noto per nes- suna specie del genere e pare ignoto nei tripaneidi in generale, così credo più opportuno mantenere la specie come distinta. L'altro dubbio riflette la specie seguente, che si può differenziare dalla Trot- teriana solo pel disegno alare, e precisamente per un particolare che è già talvolta accennato anche in quella. Siccome ad essa sono attribuite delle galle diverse, iv quì la deserivo col nome di soluta, pur dubitando che si tratti solo di una varietà ncostante. Non essendo perd escluso il dubbio che vi sia stata mescolanza nel materiale proveniante dalle due forme di galle, così potrebbe darsi che Trotteriana e soluta siano due varianti della forma delle galle grandi, di cui il maschio è ignoto; e che simplex sia la forma delle galle piccole, di cui la femmina sarebbe ignota. Nota 2. Il pupario di questa specie è di color bruno nero lucentissimo, con leggeri riflessi violacei e porporini ; la forma è cilindrico-affusolata ; la segmenta- zione è poco rilevata ma pur distinta; le placche stimmatiche posteriori sono pie- cole, ravvicinate, poco rilevate, coll’orlo irregolare; la cicatrice anale è indistinta. 7. Oedaspis soluta n. sp. 9. Fig. 7 (dal vero). Praecedenti simillima, differt tantum ramo interno fasciae mediae in cellula discoidali latissime interrupto, fascia apicali magis angusta 11 154 i M. BEZZI eta margine latius remota, nervis longitudinalibus tertio et praesertim quarto ad apicem nigromaculatis. An praecedentis varietas ? gallas tamen diversas ingenerans. Long. corp. mm. 4,5 cum terebra. Eodem loco et tempore ac species prior a cl. Prof. A. TROTTER collecta, at ex pleurocecidiis caul. minoribus ejusdem plantae orta. Gli esemplari non sono ben conservati, poichè tratti dalle galle; non trovo in essi alcuna differenza colla precedente descrizione della Trotteriana, tranne quelle del disegno alare indicate nella diagnosi. Il pupario è in tutto uguale a quello di Trotteriana, solo è di color bruno molto più chiaro, pressochè giallognolo. 8. Oedaspis simplex n. sp. o. Fig. 8 (dal vero). Duabus praecedentibus iterum similis ac affinis, differt tamen sta- tura minori et alarum pictura valde simplici, fasciae mediae nempe ramo interno prorsus nullo et externo infra abbreviato, fascia apicali ultra nervum tertium non prodeunte. An Trotterianae mas ? Long. corp. mm. 4. Ex eodem loco et ex iisdem gallis ac Trotteriana a cl. Prof. A. TROTTER obtenta. Capo e sue appendici come in Trotteriana; le setole frontorbi- tali paiono tuttavia essere solo 3 per parte; la grande lunula è bian- chiccia, come la faccia, e risalta di più perchè la striscia frontale è di color porporino oscuro sul davanti. Torace, scudetto ed addome come in Trotteriana. Genitali piccoli, nascosti; pene invisibile; la placca tuberenliforme inferiore e molto più piccola e retratta che in Villeneuvei. Piedi come in Trotteriana. Ali lattescenti, colle nervature come in Trotteriana; il disegno è però più chiaro ed assai ridotto; la prima fascia è assai stretta; la mediana è ridotta ad un orlo abbastanza largo del piccolo nervo trasversale ed a uno più stretto e spesso strettissimo del grande; essa è perciò attenuata inferiormente e non raggiunge il margine posteriore dell’ ala. La fascia apicale è poi ridotta ad una macchia più 0 meno res OEDASPIS 155 tr 2. — golare, che non sorpassa il terzo nervo longitudinale; non esiste traecia di macchie seure all’ apice del terzo e del quafto nervo. * * * Quando nel 1910 io ho fondato il nuovo genere Cecidochares, conoscevo solo una specie brasiliana che ho interpretato per nigerrima Loew, e presa come tipo. Solo per analogia ho collocato in tal ge- nere le specie neartiche, che non avevo visto in natura. Ora ho da- anti a me due esemplari di Oed. «tra Loew, raccolti a White Plains presso Nuova York nel giugno 1907 dal signor DE LA TORRE BUENO; essi mi permettono di constatare che questa specie è congenere con quelle europee. Infatti, per quanto il disegno alare sia foggiato su un tipo al- quanto diverso, e ricordi quello delle specie neotropiche di Cecido- chares, pure la forma del capo e degli occhi è la stessa che nelle specie paleartiche, e la terza nervatura è completamente nuda. È dunque probabile che anche le altre specie nordamericane siano da lasciarsi in Oedaspis. j Il genere Cecidochares deve perciò venir ristretto alla specie brasiliana, che io ho preso per la nigerrima. Siccome il prof. HENDEL di Vienna ha potuto constatare che essa è differente dal tipo del Loew, così propongo quì per essa un nuovo nome, ed aggiungo una breve diagnosi, anche pel genere. Gen. Cecidochares Bezzi 1910. Characteres omnes generis Oedaspis praebet, differt capite a latere inspecto valde angustato, oculis angustissimis multo longioribus quam in medio lati, palpis valde dilatatis, nervo alarum tertio per totam lon- gitudinem spinuloso. Cecidochares rufescens n. sp. 5 © Synon.: Cec. nigerrima Bezzi (nec Loew), Boll. del Lab. di zool. gente acr@di Portici, V, 2910, p./5 fig. I, 10 ep. 21 n.° 21. Affinis nigerrimae Loew at distineta colore corporis omnino rufe- scenti brunneo, maculis atrovelutinis notopleuralibus exceptis, femoribus 156 M. BEZZzI totis lutescentibus, antennarum articulo tertio apici rotundato , alarum denique fascia basalt ‘infra excisa et apicali maculas duo hyalinas secus marginem ante finem cellulae marginalis et submarginalis includente. Long. corp. mm. 4,5-5. Typus in coll. mea ex S. Paulo, Brasilia, a dom R. VON IHERING acceptus ; in Museo Paulistano quoque servata. È probabile che anche le altre specie neotropiche connexa Mac- quart, nigerrima Loew, leucotricha Schiner e Frauenfeldi Schiner ap- partengano a questo genere. EIN KLEINER BEITRAG ZU DEN GALLEN VON AFRIKA von Dr. E. BAUDYS (Sarajevo) Durch die Liebenswiirdigkeit des Herrn Dr. J. von STERNECK, aus Prag, hat der Verfasser einige Gallen bekommen aus der Kol- lektion die von Herrn Dr. F. WILMS in Berlin herausgegeben wur- den. Die folgenden Gallen sind grösstenteils aus Natal die dort H. RUDATIS gesammelt hat, einige sind aus Brit. Ostafrika von G. SCHEF- FLER gesammelt. Dem Herrn Dr. J. von STERNECK spreche ich an dieser Stelle mein besten Dank aus. Die Gallen sind schon sehr entwikelt, so dass ich nur die Reste des Gallenerzeugers in den Gallen finden kann. Ich beschreibe da galle geschenkten Gallen, weil ich in der mir zugetretenen Lite- ratur niehts von denen finden konnte. Die gallentragenden Pflanzen sind Fredde Repertorium XI. (1912) S. 124126 und 94-95 eitirt und ich werde deswegen nur die Nummer der genannten Kollektion an- führen. Artemisia afra Jacq. 1.) Dipterae (g. et sp.): Die Galle ist am Blatte, sie ist ellip- soid an beiden Seiten des Blattes gleich sichtbar, ganz kahl, gelb METE en ar te al eee CRT Us arr 278 F. a, È J » E. BAUDYS 157 gefarbt, 1-5 mm lang und 1 mm breit. Sie errinert etwas an die Galle die in HOUARD (1) unter den N° 5773 beschrieben ist Kollection N. 640 (1909). Balanites Wilsoniana Daw. & Sprach. 2.) Insekt: Die Blattgallen sind fast kugeliger Form, an beiden Seiten des Blattes sichtbar, 3 mm in Durchmesser, an der Oberfläche gefurcht , braun gelb. Das Ausflugsloch ist an der Basis der Galle an der unteren Seite des Blattes sehr klein, rund. Mehrere Gallen sind an dem Blatte. Das Lumen der Galle ist klein. Kollection N. 185 (Station Kibwesi, Afrika orient.). 3.) Insekt. Eine längliche 4 mm lange und 2 mm breite Galle am Blatte an beiden Seiten wenig gewölbt. Das Austlugsloch ist an unterer Seite des Blattes, Kollection N. 185. 4.) Eriophyes spec. nov.?: Das Blatt ist gekrümmt, der Mittel- nervy und Blattstiel verdickt, an der unteren Seite des Blattes an Grenzen des Blattstiels ist eine 4 mm lange und 2 mm dicke Galle, die kurz behaart ist. In Innern der Galle sind verschieden gehende Giinge die mit einzelligen, einfachen, hyalin langen Haaren ausgek- leidet sind. Zwischen den Haaren ist eine ganze Menge von rotbraunen Milben. Die Milben sind spärlich mit langen Borsten bedeckt, mit granulirter Oberfläche und Segmemtirten Leib, welcher bei manchen Eriophyiden am Rande sehr fein gesägt ist. Die Füsse haben eine grose hackige Kralle und zwei Borsten. Ich möchte gern vorläufig diese Milbe als Eriophyes Balanitesi benennen. Brachylaena discolor DC. 5. Insekt: Am Blattrande ist eine verschiedene Form habende Galle, die ist entweder kuglig, dann 3-5 mm im Durchmesser, oder beutelförmig und dann ist sie 8 mm lang. Die Gallen sind gelblich, be- haart; sie sind an der unteren Seite des Blattes mit Ausgangsloch an der oberen Seite. Kollektion N. 1052. (1) C. Hovarp: Les Zoocécidies des Plantes d’ Europe ete, Paris. 158 BEITRAG ZU DEN GALLEN VON AFRIKA Dalbergia obovata E. Mayer. 6.) Cecidomyidae g. et sp. machen eine kleine 2 mm in Durch- messer habende, an beiden Seiten des Blattes sichtbare Galle. Die Galle ist neben den Hauptnerven gelegt, mit Ausflug an der unteren Seite des Blattes. Kollektion N. 497. Hymalos (Xymalos) monospora Baill. 7.) Cecidomyidae |Perrisia]: Der Mittelnerv des Blattes ist etwas gekrümmt; an ihn sind kreisrunde oder ellipsoide, spaltenförmig sich offennde Gallen. Die Gallen sind 4-5 min im Durchmesser, sia sind an beiden Seiten des Blattes sichtbar, aber der grösste Teil der Galle ist an der unteren Seite. Die Gallen sind braungefärbt. Kollektion N. 1046. Nesaea sagittifolia Koehne. 3. Insekt: Der Stengel ist an Ende keulenförmig angeschwollen, mit gehäuften Aestchen umgeben. Die Galle ist 6 mm lang, 5 mm breit; das Innere ist leer. An der Oberfläche ist die Galle mit Schu- pfen bedeckt. (Diese Pflanze ist in Kolleetion nur als « Lythraria- ceae » angeführt; H. Dr. STERNECK hat die Pflanze bestimmt und mir giitig mitgeteilt.). Kollektion N. 1339 ‚Station Dumisa 1911). Ochna atropurpurea DC. 9.) Insekt |Geeidomyidae|: Die Nebensprossen sind in eine ro- settenartige Galle umgebildet. Die galle ist aus massenhaften Schup- pigen Blätter gebildet, sie ist bis 15 mm lang, rotbraun gefärbt. In der Mitte der Galle ist eine Höhle wo die Larve war. Kollektion N. 667. Olea spec. 10.) | Perrisia oleae FR. LOW]: Das Pleurocecidium des Blattes. An Mittelnerve des Blattes ist eine rundliche an beiden Seiten siehtbare EEE RT rs è ee Am E ; 3 x tI 4 mm im Durehmesser habende Galle; auf den oberen Seite des Blattes wo das Ausgangsloch aus der Galle ist, geht nur eine kleine Partie der Galle vor, an der unteren Seite ist dieselbe 2 mm hoch, in der Mitte mit einer tiefen und fast 2 mm breiten Vertiefung. E. BAUDYS 159 Kollektion N. 1416. Pavetta spec. 11.) Insekt |Cynipidae| — Die Sprossenachse ist in Wachstum zurückgehemmt; die Sprossenspitze ist in eine kugelige 8 mm lange und 7 mm breite, kahle, harte Galle umgebildet. Die Galle ist mehr- kammerig mit vielen Ausflugslüchern. Kollektion N. 1399. 12.) Insekt [Cecidomyidae Blattseite sichtbar, sie ist kahl und nur 2 mm in Durchmesser. : Die Blattgalle ist an der unteren Kollektion N. i399. Psoralea polysticta Bth. 13.) Cecidomyidae g. et sp. — Acrocecidium des Stengels. An der Sprossenspitze ist eine mehrkammerige 7 mm lange und 4 mm breite, kurz behaarte Galle. Die umgebenden Blätter sind gehäuft. Kollektion N. 650 (Natal 1909). 14.) Insekt (Psyllidae): Das Blatt ist gekrümmt, die Blatthälfte sind längst des Mittelnerves nach oben gerichtet. Der unteren Teil des Blattes ist in eine 3 mm lange Galle umgebildet. Die kugelige Galle ist zweikammerig. Kollektion N. 650. Pteris aquilina L. var. ? 15.) [Perrisia filicina KIEFF.|. — Die Blattabsehnitte der Fieder chen sind zwar nach unten umgeklappt, wie bei Perrisia filieina-Galle ist, aber einige sind auch etwas gerollt und manche längs beiden Randen der ganzen Länge des Abschnittes. Die Abschnitte am Ende des Fiederchens sind alle gerollt und zwar so stark, dass das Ende 160 BEITRAG ZU DEN GALLEN VON AFRIKA des Fiederches nach unten gerollt und spirallig gedreht, braun ge- fiirbt ist. Nata] (1910). Thesium spec. x 16.) Dipterae g. et sp. — Die Sprossenachse ist spindelförmig angeschwollen. Die Galle ist 8-10 mm lang, 3 min breit, schmutzig- grün gefärbt. Sie ist entweder am oberen Teile der Sprossenachse oder die Sprossenachse ist gänzlich in eine Galle verwendelt. Die Galle hat im Innern eine grose Höhle, wo neben den Resten von Dip- terenlarven, nur die parasitischen Chaleiditen zu finden waren. Kollektion N. 768. MARCELLIA, Riv. Intern. di Cecidologia (Vol. XII, an. 1918) DIBLIOGRAFIA E RECENSIONI ZOOCECIDII Generalità, istologia, biologia, danni, rimedii, etc. 1. Cotte J. — Un oiseau cécidophage. La Mésange bleu (La Feuille des Jeunes Nat. 43. an. 1913 n. 506, pp. 21-24). L’ A. ha potuto constatare che il Parus caeruleus L., ove se ne presenti l’occa- sione, si ciba delle larve di Neuroterus lanuginosus ed Arnoldia cerris e forse anche di quelle di Neuroterus saliens. Egli passa quindi in rassegna i molti altri casi di predatismo di cui suno vittime i cecidozoi, e fa delle interessanti ed opportune considerazioni sulla finalità delle galle e sull’ efficacia della loro azione protettiva, confutando a tale proposito le idee contrarie del RABAUD, che le ribadisce in nn nuovo articolo apparso nel n. 507 dello stesso periodico. (Vedi anche sotto n. 10). 2. Cosens A. — A contribution to the morphology and biology of Insect Galls (Trans. of the Canadian Instit. v. 9, 1912, pp. 297-387, con 9 fig. e 13 tav.). È un lavoro veramente interessante; per il contributo di fatti nuovi e di os- servazioni originali ch’ esso apporta alla Cecidologia, muovendo dallo studio ana- tomico di numerose galle — sono circa una settantina — prodotte da cecidozoi appar- tenenti a gruppi zoologici diversi. Intorno ai varii argomenti, relativi alle ceci- dogenesi, l’ A. viene quindi — nella seconda parte del suo lavoro — a delle conclu- sioni generali, a loro volta riassunte con le seguenti proposizioni che integralmente trascriviamo : ‘The idea that the gall-producing stimulus must of necessity be applied directly to the cambium layer is not true in all cases, as any actively growing tissue will respond to a producer’s influence. The effect of this stimulus is operative on tissue at a considerable distance from the centre of application. Certain inquilines in Cynipid galls possess the gall-producing power but to a less extent than the real producer. Cynipid producers and probably others secrete an amylalytic ferment that pre- digests food for the larva and may indirectly stimulate cell proliferation by sto- ring the nutritive zone with an unusually large quantity of available nourishment which can diffuse to all parts of the gall. il MARCELLIA The gall-producing stimulus renders the protoplasm of the host more active and awakens in it dormant characteristics, but apparently does not endow it with power to produce entirely new structures. This has been demonstrated in the case of glands, trichomes and aeriferous tissue. The red colour of galls is perhaps a dormant characteristic that may be rein- stated by enzymatic action but there are other possible inducing factors such as the light relations and in sawfly galls mechanical injury by the act of oviposilion. The shape of galls is controlled partly at least by the direction of the stimu- lus and the location of the egg of the producer. In galls such as the Lepidopte- rous types, where the larva burrows into the tissues after leaving the egg, this feature has no effect. The relation of the various zones in the Cynipid galls is influenced in some cases by the early differentiation of a cambium layer. 3. Dieckmann H. — Der Harzgallenwickler und sein Bau (Na- tur und Kultur, Jahrg. 10. , 1912-1913, n. 11 pp. 326-333, con TD); E un diligente ed istruttivo articolo, a carattere popolare, intorno all’ Evetria resinella ed alle galle resinifere da essa provocate sul Pino. 4. Dieckmann H. — Zur Biologie des Harzgallenwicklers (Ibidem, n. 12, pp. 363-367). È un complemento all articolo precedente, dedicato sopratutto alla biologia dell’ insetto. 5. Diels L. -- Der Formbildungsprozess bei der Bliitececidie von Lonicera Untergatt. Periclyme num (Flora o. Allg. Bot. Ztg., Bd. 105, 1912, pp. 184-223, con 26 fig. e 2 tav.). È un minutissimo studio intorno alle molteplici modificazioni cui vanno sog- getti gli organi tiorali delle Lo nicera, specialmente L. Periclymenum, per il parassitismo dell’ Afide cecidogeno Siphocoryne xylostei. Questo studio mor- fologico è accompagnato anche da numerose osservazioni. Esse riguardano il mo- mento nel quale avviene |’ infezione per opera degli Afidi e V interpretazione or- ganogenetica delle diverse modificazioni riscontrate nei pezzi costituenti i diversi verticilli fiorali, specialmente dell’ androceo e gineceo. 6. Docters van Leeuwen W. u. J. — Beiträge zur Kenntnis der Gallen auf Java. 4. Uber einige von Cecidomyiden an Grä- sern gebildeten Blattscheidegallen (Rec. Travaux bot. Neerland. v. IX, 3, 1912, pp. 382-399, tav. VI). Sono prese in considerazione, dal punto di vista dello sviluppo e dell’ anato- mia, le seguenti galle, derivate dalla sovrapposizione di guaine fogliari : BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI ili Panicum nodosum Kunze, Courteia graminis Kieff, et D. v. L. R. Imperata cylindrica Beauv., Orseola javanica Kieff. et D. v. L. R. Cynodon Dactylon Pers., Clinodiplosis graminicola Kieff. et D, v. L. R.— Le conclusioni sono così riassunte dagli AA. : 1. Die drei von uns untersuchten Grasgallen sind Blattscheidegallen. 2. Die Panicum-Galle entsteht entweder, wie die Imperata-Galle aus dem jiing- sten Blatt des Vegetationspunktes des Triebes selbst, oder sie entwickelt sich aus einer Achselknospe , welche unter Einfluss der Larve auswiichst. Die Cynodon- Galle entsteht aus den Blattscheiben der primiiren Achselknospen eines infizierten Triebes. 3. Der erste Einfluss der Larven besteht aus einer Hemmung des Wachstums der Vegetationsspitze, bei der Cynodon-Galle gefolgt von einer iippigen Entwicklung von zahlreichen primären und sekundiiren Achselknospen. 4. Speziell bei der Cynodon-Galle ist ein deutliches Beispiel von Fernwirkung des Gallenreizes zu sehen. 5. Das rasche Emporschiessen der Imperata-und der Cynodon-Galle beruht le- diglich auf Dehnung der Zellen unter Aufnahme von Wasser. 7. Hervitt Th. R. — Notes on the occurrence of the woolly Aphis, Schizoneura lanigera, in the core of apples (Journ. Econom. bio- logy, 8, 1913, n. 2, pp. 95-98, con 1 fig.). 8. Küster Ern. — Uber die Gallen der Pflanzen. Neue Resultate und Streitfragen der allgemeinen Cecidologie (Fortschr. 4. Na- turwiss. Forschung, VIII Bd., Halle a. S. 1913, pp. 115-160, fig. 63-90). Seno riunite in questo lavoro molte nozioni generali riguardanti la cecidoge- nesi, gid in parte contenute anche in altri precedenti lavori dell’ A. (Bibl. IX 7, X 23, 52, 78). Qui si aggiungono nuove osservazioni ed idee intorno all’ interpre- tazione morfologica delle galle ed ai rapporti che tale interpretazione pud avere con la morfologia degli organi normali e con la formazione in essi di nuovi carat- teri specifici. Le galle organoidi sono quelle che a tale riguardo offrono un maggiore interesse, per la loro affinita coi fenomeni teratologici, a lor volta inti- mamente connessi a molti dei caratteri normali specifici delle piante. Anche alla produzione delle galle si possono quindi applicare, secondo 1’A., i concetti illustrati nell’ontogenesi animale da Roux e da C. FR. WOLFF, con fenomeni o fatti che cor- rispondono ai termini da essi adottati, di neoevoluzione e di neoepige - nesi. L’ A. fornisce a tale riguardo qualche esempio tratto dalla cecidologia. Egli illustra quindi la costanza dei caratteri specifici nelle galle, la natura istolo- gica dei loro tessuti, ed infine ricorda i rapporti morfologici, messi in evidenza da SMITH e da altri, tra il carcinoma degli animali e le galle delle piante. 9. Patch M. — Elm Leaf Curl and Woolly Apple Aphid (Maine Agric. Exper. Stat. , Orono, Bull. n. 203, aug. 1912, pp. 235- 258, con fig.). IV MARCELLIA È una breve monografia d’ indole scientifica e pratica dell’ Afide lanigero, con numerose osservazioni e notizie in rapporto alla sua eomplessa sinonimia, per cui viene ad identificarsi con altri Afidi già noti, su Pirus, Crataegus, Ulmus ete. 10. Pierre Abbe. — La cryptocécidie de Balaninus nueum UL. (Rev. Scient. du Bourbonn. et du Centre de la Fr., XXVI, 1913, pp. 3-10, con 2 fig.) Si deve al RABAUD (C. R. Ac. Se. Paris, 1913, 20 gennaio) la prima segnalazione di questa nuova galla, che costituisce al tempo stesso un nuovo tipo, dal RABAUD definito come un criptocecidio, cioè una galla nascosta entro l’organo che ne è affetto. Nel caso particolare del Corylus Avellana, la galla si forma quando la deposizione dell’ uovo avviene nel pericarpio tenero d’ una giovane nocciuola. Se però la deposizione è tardiva, ed avviene nel pericarpio sclerificato d’ una nocciuola prossima alla maturazione, la galla non appare. L’ ABBE PIERRE che ha ristudiato questa nuova deformazione, sin qui passata inavvertita, con la diligenza e 1’ acume ben noti, porta qui nuovi elementi per I’ illustrazione del fatto, che si ripete anche in altre piante secondo verrà da Lui in seguito più ampiamente dimostrato. Parmi ad esempio, che il Callirhytis glandium costituisca un nuovo esempio di criptoceci- dio, da aggiungersi agli altri che Egli qui brevemente ci segnala. Passando poi a questioni più generali, Egli confuta V opinione del RABAUD, che cioé ia galla del Balaninus, e forse in generale tutte le galle , sieno delle produzioni nocive alle larve gallicole , le quali le subiscono piuttosto che profittarne. (Vedi anche sopra TIRI) 11. Picard F.— Sur la production par le Phylloxéra de la Vigne de galles inversées su les feuilles de Vitis berlandieri Planch. (C. E. hebd. Soc. biol., dec. 1912, pp. 559-561). 12. Sirena Corleo Sim. — Alcune deformazioni del Fraxinus Ornus (Malpighia v. 25, 1913, fase. 5-6, pp. 512-517). Trattasi delle galle fiorali dell’ Eriophyes fraxinz le quali, in una località di Sieilia (dintorni di Palermo), fors’ anche altrove nell’isola, danno una copiosa se- crezione zuecherina; percui tali galle sono frequentemente visitate da formiche che si cibano del nettare, fenomeno se non eccezionale certamente raro , sopratutto in Europa. 13. Starkenstein Em. — Uber Gallen von Pistacia Tere- binthus L. (Lotos, naturw. Ztschr. Bd. 59, 1911, pp. 194-203). L’ A. accenna alle varie galle dei Pistacchi, ma si intrattiene sopratutto, anche dal lato istologico, su quelle prodotte da Pemphigus semilunarius e P. cornicularius. 14. Taubenhaus J. J. — Root gall diseases of roses, their cause and methods of control (Gard. Chron. Amer. 15, 1912, pp. 187- 155, con fig.). BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI Vv 15. Toepffer Ad. — Uber die Kiitzchengalle von Salix reti- culata und eine andere Galle auf Weiden (Oesterr. bot. Ztschr., | 1913, n. 5, pp. 1-4, con 6 fig.). Brevi notizie intorno a tre galle già note dei Salici, e cioè : Salix reticulata, ipertrofia dei fiori 2 e talora deformazione totale degli amenti Lg. Salix hastata, Dasyneura terminalis (H. Löw) an ? Rhabdophaga amen- ticola K. n. sp. Salix helvetica, S. herbacea, arbuscula ete., con Pontania vesicator. Sistematica, distribuzione geografica, galle nuove, etc. 16. Aulmann G.—Psyllidarum Catalogus. Berlino 1912, 8 gr., 82 p. 17. Baudys E. — Tré nové halky Apiony vyvolané = Tre nuove galle di Apion (Zolastni otisk Cusopisu Ceské Spolecnosti Entomo- logické = Acta Soc. Entom. Bohemiae, IX, 4, 1912, pp. 145-146, con 3 fig.). 1. Apion minimum Herbst, ipertrofia basilare, uniloculare, del picciolo, in Salix aurita. 2. Apion amethystinum Mill., ipertrofia dell’ asse di un germoglio, in Trifolium pratense. 3. Apion seniculum Kirby, ipertrofia dell’ asse di un germoglio, in Vicia Cracca, Tutte e tre queste galle furono raccolte in Boemia. 18. Baudys E. — Prispevek k rozsireni mimoceskych halek (Ibi- dem, X, 1, 1913, pp. 29-33). Segnalazione di 34 più o meno comuni zoocecidi, provenienti da località di- verse: Dalmazia, Moravia, Francia, Italia ete. 19. Baudys E. — Pro Cechy nové halky = Nuove galle per la Boemia (Sbornik Klubu Prirodovedeckého v Praze, 1912, 16 pp. e 4 fig.). È la segnalazione di 199 galle le quali risultano nuove per la Boemia, delle quali 57, per lo più a causa del substrato, mancano nell’ opera dell’ Houarp. Ri- sultano affatto nuove le seguenti : 1. Polygonum Hydropiper L., ipertrofia in corrispondenza dei nodi (Ceu- thorrhynchus contractus Gyll.). VI MARCELLIA 2. Barbarea vulgaris, accartocciamento fogliare (Aphidae). 3. Erysimum crepidifolium, accartocciamento bacelliforme delle foglie (? Aphis erysimi Kalt.). 4. Leonurus cardiaca, germogli deformati (Aphidae). 5. Matricaria inodora, capolini fiorali deformati ed ingrossati (? Trypela stellata). 6 » » ipertrofie dei ricettacoli (Ceuthorrhynchus ? Chry- santhemi Gyll.). 7. Cirsium canum, accartocciamenti fogliari (Aphidae). 20. Cholodkovsky N. - Les espèces non européennes du genre Chermes (Rev. Russe d’ Entomol. 12, 1912, n. 3, pp. 524-530). Testo russo. 21. Cholodkovsky N. — Sur les Chermes de la Suisse (Ibidem, pp. 597-600). Testo russo. 22. Cotte J. — Observations sur la faune cécidologique provençale (C. KR. Assoc. franc. avance. d. Se., Congres de Dijon 1911, pp. 433-438). È la nota preventiva, che riassume le osservazioni più interessanti contenute nel lavoro più ampio già da noi a suo luogo recensito [Bibl. XI, n. 69]. 23. Cotte J. — Le galles de Provence et leurs producteurs (Bull. Soc. Linnéenne de Provence, t. 2., 1913, pp. 8-12). Notizie statistiche ed osservazioni diverse sulle galle e cecidozoi di Provenza, ricavate dalla Memoria pitt ampia di cui sopra. 24, Cotte J. — Cécidies et cécidozoaires nouveaux de Provence (Bull. Soc. zoolog. de Fr. t. 38, n. 2, 1913, pp. 44-54). Elenco sistematico e semplicemente nominale delle galle illustrate dall’ A. nella monografia già citata [Bibl. XI n. 69.]. 25. Cotte J. — Remarques au sujet de la dispersion de Parapodia Sinaica Frauenf. (C. R. séancés Soc. de Biol., t. 74, an. 1913, pp: 1249-1119). Contiene varie osservazioni a proposito dell’ habitat di questo lepidottero ce- cidogeno, secondo |’ A. da ritenersi piuttosto naturalizzato in Francia che indigeno. Cnfr. anche Bibl. XI, nu. 125-126. BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI VII eee; =_= daùù > 26. Dittrich R. u. Schmidt H. — 3. Fortsetzung des Nachtrages zum Verzeichnisse der Schlesischen Gallen (Jahresb. d. Sehl. Gesellsch. f. vaterl, Cultur 1912, pp. 61-92). E una terza appendice, al Supplemento delle galle della Slesia gid pubblicato da DrrrricH [Bibl. XI n. 25]. — Mancherebbero all’ Opera dell’ HOUARD le seguenti galle, che perciò sono da considerarsi come nuove, per quanto sembri che gli AA. dieno forse al fenomeno cecidogenetico una troppo larga interpretazione: Galeopsis Ladanum e pubescens, deformazioni fogliari, Phorodon galeopsidis Kalt ; G. Tetrahit, noduli fogliari, ? Procecidio; Lamium purpureum, defor- mazione dei germogli, Hemipt.; L. amplexicaule, deformazioni fogliari, He - mipt.; Salvia verticillata, ? Zriophyes salviae; Thymus ovatus,? Eriophyes Thomasi; ipertrofia caulinare, ? Coleopt.; Mentha arvensis, vire- scenza fiorale,? Eriophyide; M. verticillata, deformazione fogliare, Hemipt. ; Lycium halimifolium, deformazione fogliare nei germogli, Hemipt. ; Solanum Dulcamara, foglie deformate, ? Aphis rumicis; S. tuberosum e Lyeopersicum, deformazioni fogliari, Hemipt.; Nicandra physaloi- des, deformazione fogliare, Hemipt,: Verbascum lychnitis, capsule de- formate, ? Mecinus sp,; noduli caulinari, ? ; deformazioni fogliari, ? ; Linaria vulgaris, deformazione dell’ asse e delle infiorescenze, ? ; Scrophularia nodosa, debole ipertrofia caulinare, ?; Veronica spicata, ipertrofia cau- linare, ? ; deformazione dei fiori e dell’ asse delle infiorescenze, Ÿ Eriophyes sp. ; V. Chamaedrys, deformazione fogliare, Memipt.; deformazione fogliare, ? Briophyid.; V. officinalis, deformazione dei germogli, Kriophyid. ; V. seu - tellata, deformazione fogliare, ? Cocidomyidae; altra deformazione nei germogli , ? Perrisia Veronicae; V. beccabunga, pustole fogliari, ?; Euphrasia nemo - losa,? Eriophyes euphrasiæ; var. gracilis, erinosi, ? Hriophyes sp.; noduli can - rinari, ?; Plantago lanceolata, cinque distinte deformazioni, per lo più a produttore ignoto, inoltre Dasyneura Schmidti Rübs.; Asperula odorata, de- formazioni fogliari, Hemipt.; Galium boreale, deformazione caulinare, ?; G. mollugo, frutticini ipertrofici, ? Dipter.; deformazione di Aphrophora spumaria, G. Schultesi, deformazione dei germogli, Cecidomyide; G. aparine var. vail- lanti,? Perrisia galii; ? Aphis rumicis ; deformazione dei germogli, Hemipt,; G. parisiense, virescenze fiorali, Hriophyide; Sambucus nigra, deformazione fogliare, ?; altra deformazione, dphis sambuci; altra deformazione, Aphrophora spu- maria; Succisa pratensis, defor naz. dei peduncoli fiorali, ?; nodosità caulinari, ?; Knautia arvensis, nodosità caulinari, ? ; germogli deformati, ZZemipt.; Bryo - nia alba, deformazione fogliare, ?; Cucurbita pepo, deformazioni fogliari, Hemipt.; Campanula rotundifolia, Houard n. 5506; deformazioni fogliari, ? ; C. patula, deformazione delle infiorescenze, ?; Phyteuma spicatum, Grapho- lita Kochiana H. S.; Bellis perennis, detormazioni fogliari, fillomania ete,, ?; Aster Tripolium, ipertrofia del picciolo e della costa limitrofa, ? Cynipide; Eri- geron canadensis, deformazione dei germogli, Hemipt.; E. acris, cinque va- rie deformazioni, per lo più ditterocecidi; Helichrysum arenarium, deforma- zione fogliare, ? Hemipt.; deformazione delle infiorescenze, Hemipt.; Galinsoga parviflora, deformazione fogliare, Hemipt.; Helianthus annuus, deforma, zioni fogliari, Hemipt.; Anthemis Cotula, deformazioni delle foglie ed infio- Vill MARCELLIA rescenze, Hemipt.; Achillea Millefolium, deformazione del ricettacolo, Antho - myia sp.; fillomania, Hemipt.; A. cartilaginea, Rhopalomyia ptarmicae; Matri - caria inodora, quattro varie deformazioni, una delle quali dovuta ad Urophora stigma; M. discoidea, deformazione dei germogli, Hemipt.; Chrysanthe - mum Leucanthemum, ? Aphis cardui; Chr. vulgare, leggera ipertrofia caulinare, ? Artemisia dracunculus, quattro diverse deformazioni a ceci- dozoo non precisato ; A. campestris, due diverse ipertrofie caulinari, ?; A. vulgaris, quat ro diverse deformazioni tra cui due dovute a Mordella pumila Gyll. e Tingis crispata H. Sch.j Senecio nemorensis, deformazioni fogliari , Hemipt.; S. jacobaea, germogli fiorali ed infiorescenze deformate, Hemipt.; S. viscosus, calatide leggermente ipertrofica, Lepidopt.; S. silvaticus, Aphis ja- cobae; S. vulgaris, deformazioni di tutti gli organi, Hemipt.; S. barbareae- folius, ? Stictodiplosis jacobeae; Carlina vulgaris, calatidi ipertrofizzate, Larinus planus; Cirsium oleraceum e ©. rivulare, Macrosiphum sonchi; C. palu- stre, due ipertrofie eaulinari , rispett. ? Helminth. , Coleott. ; ipertrofia radicale , Coleott.; Centaurea Scabiosa, dne deformazioni delle calatidi, rispett. Lepid. ; Ditt.; C. rhenana, Urophora solstitialis, Aulax Scabiosae, Loewiola centaureae ; inoltre tre altre deformazioni a cecidozoo non precisato; Cichovium Intybus, due diverse deformazioni fogliari, Hemipt.; Lampsana communis, deformazione dei fiori e foglie, ? Eriophyid. ; deformaz. caulinare, Hemipt.; Arnoseris minima, clinanto ipertrofico, Dipter.; Leontodon hispidus ed autumnalis, f. pra- tensis, Tephritis leontodontis; deformazioni fogliari, Hemipt.; L. antumnalis, due diverse deformazioni fiorali; pustole fogliari,? Cystiphora sp.; Chondrilla jun- cea, ipertrofia caulinare presso il colletto radicale, Cecidomyidae; deformazioni fo- gliari, Hemipt. ; Taraxacum officinale, leggera ipertrofia del clinanto , Dipter. ; due altre deformazioni, ? Anguillulæ ; T. officinale, leggera ipertrofia del elinanto, Dipter.; due altre deformazioni, ? Anguillulae; T. office. f. glau- cescens, Phyllocoptes rigidus; Cystiphora taraxaei; Sonchus oleraceus, tenue ipertrofia caulinare,?; Crepis tectoruim, virescenza fiorale,? Zriophyid. ; C. virens, calatidi ipertrofiche, ? Trypeta sp.; Hieracium boreale, calatide ipertrofica, Lepidopt.; deformazione delle infiorescenze, ? Helminth.j H. laeviga- tum, Carphotricha pupillata; Cystiphora hieracii ; Macrosiphum hieracii ; H. vul- gatum, Macrosiphum hierucii; deformazione dei margini fogliari, ? Lriophyid.; H. murorum, Macrolabis piloselle; H. eymosum, Carphotricha pupillata; H. echioides, Macrolabis pilosellaz; H. nigrescens, Cystiphora hieracii; H. pi - losella, deformazione delle infioresceuze , ? Helminth. ; Cystiphora hieracit ; defor- mazione fogliare, Dipter.; H. flagellaie, Cystiphora hieracii ; deformazione delle calatidi, Dipter.; H. auricola, Cystiphora hieracii. 27. Felt E. P. — Oystodiplosis eugeniae n. sp. (Entomol. News 24, 1913, mites 35-5, 'p., 125): 28. Felt E. P. — The Gall Midge Fauna of Western North Americ: (Pomona Coll. Journ. of Entomol. 4, 1912, pp. 753-757). 3 BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI IX Elenco di oltre un centinaio di Cecidomie galligene della California Nord-oce. accompagnato dalla indicazione della pianta ospitante e da una suceinta frase dia- gnostica della deformazione. 29. Foex E. — Cnfr. n. 46. 30. Hedicke — Sauter’s Formosa Ausbeute : Cynipidae (Entomol. Mitteil. I, 1912, 8-10). 31. Hedicke G. — Beitriige zur Kenntnis der Cynipiden (Entomol. Mitteil. 2, 1913, n. 3-5, p. 146; Entomolog. Rundschau 30., 1913, nn. 5-10, p. 32). os te Hieronymus G. et Pax F. — « Herbarium cecidiologicum », continuato da DIETTRICH et PAX (fase. XXI, febbraio 1913, nn. 551-575). Cnfr. Bibl. XI,.n. 28. Il presente fascicolo contiene le seguenti galle : Acer monspessulanum L. L : 55i. Diploside, fossette fogliari (Hessen-Nas- sau). — Acer pseudoplatanus L.: 552. Pediaspis aceris Först. (Schwäbischer Jura). — Agropyrum junceum (L.) P. B.: 553. Isosoma graminicola Gir. (Isola Langeoog nel Mare del Nord). — Ajuga reptans L.: 554. Myzus ajugae Sch. (Schlesien). — Asperula Aparine M. B.: 555. ? Eriophyidae, foglie ripiegate verso la costa (Schlesien). — Betula verrucosa Ehrh.: 556. Oligotrophus Betulae Winn. (Cassel.). — Campanula crassipes Heuff. : 557. Miarus Campanulae L. — Chry- santhemum vulgare (L.) Bernh. : 558. Rhopalomyia tanaceticola Karsch (Cassel) — Galium Mollugo L.: 559. Eriophyes galii Karp. (Cassel). — Geranium palustre L. : 560. Erinosi (Schlesien). — Hieracium murorum L.: 561. Aulacidea hieracii Bouch. (Riesengebirge), — Juniperus communis L.: 562, Oligotrophus sp., cecidio gemmiforme allungato (Ostpreussen). — Lotus corniculatus L.: 563. Contarinia loti de Geer (Hessen-Nassau). — Melampyrum pratense L.: 564. Afidi, foglioline atrofiche deformate (Schlesien). — Pinus silvestris L.: 565. Evetria resinella L. (Sehlesien). — Pirus communis L.: 566. Zpitrimerus piri (Ilessen-Nassau). — Salix babylonica L.: 567. Pontania proxima Lep. (Schlesien). — Salix fragilis x pentandra: 568. Pontania proxima Lep. (Breslau). -Salix herbacea L.: 569. Pontania proxima Lep. (Hohe Tatra nell’ Ungheria). — Salix reticulata L.: 570, 570 a. Cecidomyidae , deformazione dei fiorellini 5 e 9 (Seisser Alp nel Tirolo merid.). — Senecio silvaticus L.: 571.? Aphis myosotidis Koch (Sehlesien). — ae MARCELLIA Tilia tomentosa Mönch : 572. Contarinia tiliarum Kieff. (Hessen-Nassau). — 573. Oligotrophus Reaumurianus Fr. Löw (Hessen-Nassau). — Ulmaria pentapetala Gi- lib.: 574. Perrisia pustulans Rübs. (Schlesien). — Vaccinium Vitis Idaea L.:. 575. Cecidumyidae, germogli deformati (Pontresina in Svizzera). -- Fagus silva- tica L. f. asplenifolia Lodd.: 132. a Eriophyes stenaspis N. (Hessen-Nassau) 33. Hintikka T. J. — Cecidotheca fennica. (Helsinki 1913, fase. II nn. 26-50). Il presente fascicolo contiene le seguenti galle (per il precedente enfr.: Bibl. An 9) Pinus silvestris L.: 25. Eriophyes pini typicus N. — 27. Evetria resinella L. — Carex muricata L.: 28. Perrisia (? muricatae Meade). — Betula odorata Bechst. * 29. Eriophyes rudis Can. — Quercus robur L.: 30. Andricus inflator Hart. — Che- nopodium album L.: 31. Aphis atriplicis L. — Ribes alpinum L.: 32. Eriophyes ribis N. — 33. Eriophyes scaber N. — Pirus scandica Bab.: 34. Eriophyes piri Pag. — Crataegus monogynus Jacq. : 35. Myzus oxyacanthae Koch. — 36. Eriophyes goniothorax N.— Prunus spinosa L.: 37. Eriophyes similis N. —- P. padus L.: 38. Aphis padi L. — Lotus corniculatus L. : 39. Contarinia loti De G. — Geranium san- guineum L.: 40. Eriophyes geranii C. — Acer platanoides L.: 41. Eriophyes ma- crochelus N. — Tilia ulmifolia Scop.: 42. Eriophyes tetratrichus N. — 43. Eriophyes tiliae Pag. — Carum earvi L.: 44. Eriophyes peucedani Can. carvi N. — Vaccinium uliginosum L.: 45. Clinodiplosis vaccinii K. -- Lysimachia vulgaris L.: 46. Zrio- phyes latieinetus N. — Fraxinus excelsior L.: 47. Psyllopsis fraxini L. — Galium boreale L.: 48. Tegonotus sp. — Viburnum opulus L.: 49. Aphis viburni Scop. — Lonicera Xylosteum L.: 50 Eriophyes xylostei Can. 34. Jaap O. — Zooceeidien Sammlung, Serie VII-VIII, nn. 151- 200 (giugno 1913). Cfr. per le Serie V-VI, Bibl. XI n. 32 — Le presenti serie contengono le se- guenti specie: 151. Dasyneura filicina (K.) Rüb. su Pteridium aquilinum (Hamburg); 152. The- codiplosis brachyntera (Schw.) su Pinus silvestris (Brandenburg); 153. Rhopalomyia Valerii Tay. su Juniperus oxycedrus L. (Italia, in Liguria); 154. Taxomyia taxi (Inchb.) Riibs. su Taxus baccata (Hessen-Nassau); 155. Lonchaea lasiophthalma (Macq.) Sch. su Cynodon dactylon (Arco nel Trentino); 156. Dasyneura populeti Riibs. su Populus tremula (Brandenburg); 157. Pontania prorima (Lep.) su Salix fragilis (Brandenburg); 158. Pontania salicis Chr. su Salix purpurea (Brandenburg); 159. Pontania vesicator (Br.) su Salix purpurea (Brandenburg); 160. Rhabdophaga heterobia (H. Loew) su Salix amygdalina (Brandenburg); 161. Dasyneura marginem- torquens (W.) Rübs. su Salix cinerea (Brandenburg); 162. Rhabdophaga rosaria (H. Löw) Trott. su Salix aurita (Brandenburg); 163. Oligotrophus capreae (W.) Rübs. su Salix aurita (Brandenburg); 164. Zriophyes tetanothrix N. su Salix aurita (Bran- denburg); 155. Eriophyes tenellus N. su Carpinus betulus (Hessen-Nassau); 166. Oli- è) gotrophus betulae (W.) su Betula verrucosa (Hessen-Nassau); 167. Epiblema tetra- BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI sa quetrana Haw. su Alnus glutinosa (Brandenburg); 168. Eriophyes Nalepai (Fock.) N. su Alnus glutinosa >< incana (Brandenburg); 169. Cynips polycera Gir. su Quer- cus lanuginosa (Italia, Liguria); 170. Andricus curvator Hart. su Q. sessiliflora var. Louettii (Hessen-Nassau) ; 171. Maerodiplosis volvens K. su Q. conferta (Hessen- Nassau) ; .172. Contarinia ilicis K. su Q. Ilex (Francia meridionale, Mentone) ; 173. Dryomyia Lichtensteini (F. Löw) K. su Q. Ilex (Italia, Liguria); 174. Oligo- trophus Leméei K. su Ulmus montana (Hessen-Nassau; 175. Aphis atriplicis L. su Chenopodium album (Brandenburg) ; 176. Contarinia ruderalis (K.) su Sisymbrium otticinale (a. Hessen-Nassau, b. Brandenburg); 177. Dasyneura raphanistri (K.) Rii- bs. su Raphanus raphanistrum (Brandenburg); 178. Asphondylia genistae LL. Loew su Genista germanica (Italia, Liguria); 179. Asphondylia sarothamni H. Loew su Sarothamnus scoparius (Svizzera, Lugano); 180. Tephritis sp. su Doryenium hirsutum (Italia, Liguria); 181. Eriophyes oxalidis Trotter su Oxalis corniculata (Italia, Li- guria); 182. Dasyneura subpatula (Br.) Rübs. su Euphorbia esula (Hamburg); 183. Pemphigus cornicularius Pass. su Pistacia Terebinthus (Bolzano, in Tirolo); 184. Asphondylia Borzii Stef. su Rhamnus alaternus (Italia, Liguria); 185. Contarinia tiliarum (K.) su Tilia platyphyllos (Hessen-Nassau); 186. Didymomyia Reaumuriana (F. Löw) Rübs. su T. tomentosa (Hessen-Nassau); 187. Oligotrophus Hartigi (Lieb.) K. su T. platyphyllos (Hessen-Nassau); 188. Hriophyes gymnoproctus N. su Malva moschata (Hessen-Nassau); 189. Apion cyanescens Gyll. su Cistus albidus (Francia merid., Mentone); 190. Eriophyidarum sp. su Arctostaphylos uva-ursi (Hannover); 191. Nanophyes niger W. su Erica arborea (Liguria, Italia); 192. Dasyneura ericae - scopariae,(Duf.) Rübs. su Erica scoparia (Liguria, Italia); 193. Asphondylia rosma- rini K. su Rosmarinus officinalis (Mentone, Francia merid.); 194. Janetiella thymi- cola K. su Thymus vulgaris (Liguria, Italia) ; 195. Dasyneura Jaapi Rübs. n. sp. in litt. su Veronica fruticans, fiori deformati ipertrofici (Svizzera) ; 196. Eriophyes galiobius (Can.) N. su Galium mollugo (Brandenburg); 197. Aphis rumicis L. su Callistephus chinensis (Brandenburg) ; 198. Tephritis tristis H. Löw su Phagnalon saxatile (Corsica); 199. Rhopalomyia tanaceticola (Karsch) su Tanacetum vulgare (Hessen-Nassau) ; 200. Cryptosiphum artemisiae Pass. su Artemisia vulgaris (Bran- denburg). 35. Kieffer J. J. — Cécidomyies de l Afrique orientale (Bull. Soc. hist. nat. de Metz, 28° cah., 1913, pp. 87-114). Contiene la descrizione di numerosi generi e specie nuove di Cecidomie, rac- colte dai Signori ALLUAUD e JEANNEL, e conservate nel Museo di Storia naturale di Parigi. Trattasi però di insetti tutti catturati. 36. Kieffer J. J. — Glanures diptérologiques (Ibidem, pp. 45-55). Riguarda sopratutto la descrizione di nuove Cecidomie, non galligene, e la più esatta collocazione generica, di altre anche galligene, per molte delle quali, pur essendo già da lungo tempo note, vengono anche a stabilirsi dei nuovi generi. 37. Koponen J. S. V. — Phyllocoptes setiger N. (Soc. pro Fauna et Fl. fenn. Medd. 38, 1911-1912, p. 90). XII MARCELLIA 38. Lambertie M. -- Note sur diverses cécidies (Soc. Linn, de Bordeaux, 1912, 3 pp.). 39. Marchal P. — Sur une nouvelle Cochenille cécidogène (Bull. Soc. Zoolog., 1911, p. 150). 40. Massalongo C. — Cecidii nuovi o rari della Flora italiana (Atti R. Ist. Ven. Se. Lett. ed Arti, t. RIT TOITS MEME pp. 467-476, con 15 fig.). Contiene la descrizione di 12 cecidii raccolti in prov. di Verona, Ferrara e nella Maremma toscana. Si descrivono come nuovi, o non furono raccolti ancora in Italia, i seguenti : Malva Morenii, deformazioni fogliari (Aphidae); Pirus communis, Epitrimerus Poi; Rumex palustris, deformazioni fiorali (Cecidomyidae); Cal - listephus chinensis Nees, foglie deformate, bollose (Aphidae); Cuscuta ra- cemosa Mart., ipertrofie dei fusticini (Smicronyx); Lonicera Caprifolium arricciamento marginale delle foglie verso la pagina superiore (Eriophyes). 41. Newstead R. et Commings F. — On a remarkable gall- producing Psyllid from Syria (Ann. and Mag. of Nat. Hist. 11, 1913, p. 306, tav. VII). 42. Reuter E. — Zriophyes rosalia N., Eriophyes fraxinivorus (Soc. pro Fauna et Fl. fenn., Medd. 38, 1911-1912, p. 90). 43. RUbsaamen Ew. H.— Ueber deutsche Gallmiicken und Gallen (Ztschr. f. wiss. Insektenbiol. : Bd. VI, 1910, pp. 125-133, 199- 204,283-289, 336-342, 415-425; Bd. VII, 1911, pp. 13-16, 51-56, 82-85, 120-125, 168-172, 278-282, 350-353, 390-394; Bd. VIII, 1912. pp: 48-51) 97-102, MoT 7169, 214918 284-289, 354-357, 376-379; con 73 figure). Non riesce agevole fornire di questo lavoro uwadeguata nozione, tanto è ricco di osservazioni sistematiche e morfologiche e di osservazioni e di note critiche in rapporto sopratutto all’ intricata Famiglia delle Cecidomie. Pereui mi limito alla sola e sommaria elencazione dei generi e delle specie nuove descritte. Tenuipalpus Geisenheyneri n. sp., è un Acaro il quale vive nelle piccole estro- flessioni situate all’ angolo delle nervature fogliari di Cornus sanguinea, Tephritis Beokeri n. sp., ipertrofie caulinari di Solidago virga aurea. Acroectasis maura Rübs. n gen. n. sp., (biologia ?). Coccomorpha circumspinosa n. sp. (biologia ?) Diplosis acetosellae n. sp., nei fiori deformati di Rumex Acetosella. Contarinia scutati n. sp., frutti deformgti di Rumex seutatus. i BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XIII Contarinia thlaspeos n. sp., frutti deformati di Thlaspiarvense. Contarinia tsatidis n. sp., bolle fogliari di Isatis tinetoria. Contarinia (Stictodiplosis) umbellatarum n. sp., nei fiori ipertrofici di Pim - pinella Saxifraga. Contarinia rubicola n. sp., nei fiori di Rubus eaesius. Syndiplosis Winnertzi u. gen. n. sp., da galle rameali di Populus Tre- mula, probabilmente inquilina. Clinodiplosis Schlechtendali n. sp., in fiori disseccati di Convolvulus se - pium. Clinodiplosis rhynchitou n. sp., inquilina negli accartoceiamenti prodotti da Rhynchites betuleti, sulla Vite. Clinodiplosis gallicola n. sp., tra le squame delle galle di Andricus fecundatrix. Brachydiplosis caricum n. gen. n. sp. , tra le guaine foghari morte delle Ca rex. Allodiplosis laeviusculi n. gen. n. sp., sotto le galle deformate di Neuroterus laeviuseulus. Parallelodiplosis n. gen., da ascrivervi Clinodiplosis galliperda Fr. Löw e bu- pleuri Rübs. Antichira striata n. gen. n. sp., tra le guaine fogliari di aleune Graminacee. Thomasia n. gen., vi appartiene Diplosis oculiperda Riibs. Dichodiplosis Langeni n. gen. n. sp., larve saprofite. Ametrodiplosis n. gen., vi appartiene Diplosis thalictricola Riibs. Geisenheyneria rhenana n. gen. n. sp.. nei germogli deformati di Erigeron acer, probabilmente inquiline. Feltiella tetranychi n. gen. n. sp., probabilmente parassite di Tetranychus su Humulus Lupulus. Lestodiplosis morchellae n. sp., entro esemplari disseccati di Morchella esculenta. Amaurosiphon caricis n. gen. n. sp., galle fogliari di Carex. Haplodiplosis u. gen., vi appartiene Diplosis equestris Winn. Dyodiplosis, n. gen. , vi appartiene /Zormomyia arenariae Rübs. Isodiplosis involuta n. gen. n. sp., inquilina negli accartocciamenti fogliari di Rhynchites betuleti sulla Vite. Poomyia Flellwigi n. sp., produce galle sn Brachypodium silvati - Lam. Dasyneura Schmidti n. sp., nelle capsule di Plantago lanceolata. Dasyneura erigerontis n. sp., deformazione dei germogli di Erigeron acer. Dasyneura glyeyphylli n. sp., deformazioni fogliari di Astragalus glyey- phyllus. Dasyneura medicaginis n. sp., deformazioni fogliari di Medicago sativa. Dasyneura picridis n. sp, inquilina nella galle di Contarinia picridis. Dasyneura coryli n. sp., negli amenti deformati di Corylus Avellana. Dasyneura Thomasi n. sp., nei margini fogliari deformati di Campanula pusilla. . Macrolabis Lonicerae n. sp., deformazioni fogliari di Lonicera pericly - menu n. Trotteria galii n. sp. , gemme fiorali deformate di Galium silvaticum e Mollugo. XIV MARCELLIA 44. Schneider - Orelli Math. — Algerische Pflanzengallen (Zoo- cecidien) in RICKLI M. u. SCHROETER C. Von Mittelmeer zum Nordrand der algerischen Sahara (Vierteljarsehr. d. Naturforsch. Gesellsch. in Zurich, v. 57, Heft I-II, 1912; pp. 170-174). E il riassunto di una Nota pubblicata altrove dall’ A., con maggior copia di notizie, e da noi già recensita [Cnfr. Bibl. 1912, n. 41]. FITOCECIDII 45. Baccarini P. — Primi appunti intorno alla biologia dello Exobasidium Lauri Geyler (Nuovo Giorn. Bot. it., N.S. v. XX, 1913, n. 2, pp. 282-301). A seguito di numerose osservazioni compiute a Villa Borghese in Roma, unica stazione italiana nota. per questo fungo, che vive sul Laurus nobilis, V A. riaf- ferma il concetto sostenuto dal GEYLER, che cioè questo Erobasidium sia un vero parassita, produttore di micocecidii consistenti in grossi tumori del fusto, spesso sormontati da anormali produzioni ramose. Contrariamente cioè all’ opinione soste- nuta nel 1885 dal BALDINI, che vedeva nel fungo solo un epifenomeno e non la causa dei tumori suddetti. Tuttavia rimane misteriosa la provenienza del fungo e la sua sporadicità, malgrado fruttifichi sempre in abbondanza. 46. Foex E.— Maladies des Anthemis (Anthemis frutescens) (Revue de Phytopathologie, t. 1, 1913, n. 4, pp. 52-55, con 2 fig.). Accenna all’ esistenza su tale matrice di Heterodera radicicola, ma illustra spe- cialmente i tumori prodotti dal Bacillus tumefaciens ed alcuni fenomeni teratologici del fiore. 47. Houard Cl. — Sur la mycocécidie de’ Oenanthe crocata engendrée par le Protomyces macrosporus (Bull. Soc. Linn. de Normandie, 1913, (6 © s.) t. VI, pp. 49-52). Notizie intorno alle deformazioni prodotte da questo fungo, che è noto di molto Ombrellifere. Per ? Oenanthe erocata era stato sin quì segnalato solo in Inghilterra ed in Normandia. 48. Jaccard P. — Balais de sorcière chez V épicéa et leur disse- mination (Journ. forest. suisse 1911). Ne ritiene possibile la trasmissione ereditaria, in seguito alla fecondazione di fiori femminei con polline proveniente da individui affetti da « scopazzi » nello Abete rosso. 49. Juel H. O. — Zur Kenntnis der Gattungen Taphrina u. Exro- basidium (Svensk Botanisk Tidskr., 6, 1912, Heff. 2-4, con 1 tav.). BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XV 50. Laubert R. — Einige pflanzenpathologische Beobachtungen (Ztschr. f. Pflanzenkrankh., 22 Bd., 1912, pp. 449 457, con 1 tav.). Contiene anche numerose notizie intorno a Taphrina minor di Prunus acida in Germania. öl. Môbius M. — Pilzgallen an Bachenstimmen (Ber. d. Sencken- berg. naturforsch. Gesellsch. Bd. 42, 1911, pp. 7-12). Trattasi di grosse escrescenze rameali di aleuni Fagus dell’ America meridio- nale, provocate dai miceli di Cyttaria Darwiniie C. Berteroi. DA. fornisce molti dettagli morfologici ed istologici sulla natura di tali micocecidii. Smith C. O. — Further proof of the cause and infectionsness of crown gall (Calif. Agric. Exp. Sta. Bull. n. 235, an. 1912, pp. 531-557, fig. 1-28). Qt bo 53. Smith Erw. F. — Pflanzenkrebs versus Menschenkrebs (Cen- tralbl. f. Bakter. etc. II Abt., 34. Bd., 1912, pp. 394-406). 54. Tobler G. —- Die Synchytrien. Studien zu einer Monographie der Gattung (Arch. Protistenk., Jena 1913, III-98 pp. con 4 tav.). 55. Tonelli A. — Una bacteriosi del Leandro (Ann. R. Ace. Agri. colt. Torino, v. 55, 1912, 18 pp. con fig.). (di = Tonelli A. — Il Cancro del Leandro (Rivista di Agricoltura , nn. 2-4, Parma 1913, Estratto di 7 pp. con 4 fig.). Queste due Memorie riguardano la « rogna del Leandro » ben nota anche ai cecidologi, constatata oramai di molte località, e prodotta da un bacterio assai affine al Bact. tumefaciens Smith e Town. Pare che il bacterio sia facilmente diffuso dagli animaletti colle loro punture (specialmente Cocciniglie) e che il latice della pianta contribuisca poi a dare numerosi tumori metastatici. 57. Weber van Bosse A. — Expedition du Siboga. Résultats des explorations ete. (Tirage apart du Monographie LIX a: Fam. Phyllosiphonaceae Wille; 4 pp. e 2 fig.). Viene stabilita la nuova specie di alga cecidogena, Phytophysa van Leeuwenii, produttrice di galle fogliari su Boehmeria malabarica [enfr. Mircellia 1912, p. 46]. E affine perciò alla Phyt. Treubii produttrice di galle caulinari su Pile a angulata e P. oreophila. XVI MARCELLIA 58. Werth E. — Zur Kenntnis des Sem pervivuim- Rostes (Cen- tralbl. f. Bakter. ete. II Abt. 36 Bd., 1915, pp. 395-409, con 3 fig. ed 1 tav.). Tratta anche delle deformazioni e delle modificazioni istologiche (ipertrofia e processi morfologici regressivi) provocate dall’ Ezdophy!!um Sempervivi, oltre che della morfologia e biologia di questo, fungo. 59. Zach Fr. - Notiz zu dem Aufsatzze « Die Natur des Hexen- besens auf Pinus silvestris L. » (Nature. Zischr. f. Forst. u. Landwirtsch. Bd. 10, 1912, pp. 61-62). Parla: dell’ esistenza «ei bacteri nelle cellule dei tessuti degli « scopazzi » Cnfr. Bibl. X n. 188. 60. Zellner J. — Uber die durch Erobasidivm Vaceinii Woron. auf Rhododendron ferrugineum L. erzeugte Gallen (k. Ak. d. Wiss. Wien. Math. naturw. Cl. 1912, 24 ottobre; Oesterr. bot. Ztschr. 63, 1913, p. 45). ARGOMENTI AFFINI Teratologia 61. Lemée E. — Quelques cas de Teratologie sur Rosa polyan- tha et arvensis, récoltés en 1912 (Journal des Roses, an. o 37, n. 6, pp. 96-97, con 3 fig.). 1. Larga fasciazione uncinata. 2. Stretta fasciazione a dicotomie. 3. Escrescenze saberose all’ ascella dei ramoscelli. A. TROTTER E morto recentemente FRIEDRICH WACHTL, professore emerito della Scuola superiore forestale di Vienna, nell’ età di 73 anni. Ci ha lasciato vari lavori ri- guardanti dittero —ed imenotterocecidii ; piccoli di mole, ma accurati nella forma ed interessanéi nel contenuto. BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI Xvil ZOOCECIDII Generalità, istologia, biologia, danni, rimedii, etc. Docters v. Leeuwen-Reijnvaan W. u. J. — Vedi n. 70. 62. Fabre J. H.— Les Pucerons du Térébinthe (Les galles — La migration — La pariade d'oeuf — Les mangeurs de Pucerons) (in « Souvenirs Entomologiques, Huitième Serie », Cap. X XIII pp. 165-226, con fig.). Gli Afidi ben noti della Pistacia Terebinthus e le loro galle, sono qui immortalati in alcune pagine bellissime dal celebre FABRE, che all’acume delle osservazioni sui costumi degli insetti, può congiungere i pregi di uno stile vera- mente senltorio e che non ha avuto eguali nella letteratura entomologica. 65. Henning E. — Nagra ord ovn hvetemyggan (Contarinia Tri- tici) med särskild hänsyn till hennes härjningar i mellersta Sve- rige sommaren 1912 (Sverig. Utsädesför. Tidskr. 1913, pp. 65-81, con fig.). Parla diffusamente dell'infezione della Contarinia Tritiei sul Frumento, du- rante 1’ estate 1912, in Svezia. 64. Molliard M. — Recherches physiologiques sur les galles (Rev. Gen. de Bot. t. 25, 1913, nn. 294-296, pp. 225-252, 285-307, 341-370, con 4 fig. e 3 tav. [7-9] ). Dopo aver riassunte le poche cognizioni sino ad ora acquisite sulla fisiologia delle galle, ’ A. prosegue Je sue indagini comparative, già da tempo iniziate [ Bibl. IX 98], tra la composizione chimica delle galle e quella degli organi normali, a spese dei quali esse si sono sviluppate. Le galle che il MoLLIARD prende sopratutto in esame sono quelle dell’ Ulmus, prodotte dalla Tetraneura Ulmi e dalla Schizoneura la- nuginosa. Esaminata la struttura istologica di queste, egli ne studia, in confronto con le foglie normali, oltre la costituzione elementare anche la composizione chimica. quantitativa, in rapporto alle seguenti sostanze: acqua, ceneri, zuccheri, acidità libe- ra, tannini, sostanze azotate. Sono poi prese in esame, sempre dal punto di vista chimico, il liquido segregato dalla Schizoneura lanuginosa, i gaz derivanti dal rivambio nutritivo e le diastasi ossidanti. Due capitoli sono inoltre dedicati ad una compara- zione fisiologica tra le galle ed i frutti [enfr. n. 65] e tra le galle e quegli organi nei quali la clorofilla è attennata o manca del tutto. Negli uni e negli altri si ha un chimismo assai simile a quello delle galle, e perciò dei dati analitici corrispondenti. Constatato che la scomparsa della clorofilla è uno dei primi fatti generali che noi possiamo notare in tutti questi tessuti anormali, V A. ritiene di poter concludere » “ XVIII MARCELLIA che i caratteri chimici presentati dalle diverse specie di organi presi in esame sieno legati alla scomparsa della clorofilla. Ma qui, egli si chiede, dove @ la causa e dove l’effetto? Da un lato, cioè, si potrebbe pensare, che la scomparsa almeno parziale della‘celorofilla nelle galle, sia il fenomeno iniziale, provocato dal parassita, dall’altro invece che I’ attenuazione della clorofilla sia dovuta ad una semplificazione delle sostanze proteiche in seguito all’azione di diastasi proteolitiche segregate dall’insetto. L'ultima parte dell’ interessante lavoro è dedicata alla produzione artificiale di galle, questione assai ardua enon ancora risolta. L’ A. ha potuto sperimentalmente ottenere ipertrofia ed iperplasia nel fittone radicale, allevando da seme, preventi- vamente sterilizzato dei Piselli in liquido nutritivo asettico, addizionato del prodotto, pure sterilizzato, di culture di Rhizobium Leguminosarum [enfr. n. 86]. 65. Molliard M. — Comparaison des galles et des fraits au point de vue physiologique (Bull. Soc. Bot. de Fr. 59, 1912, pp. 201-204). 66. Rabaud E. — La eryptocécidie de Balaninus nucum L. (Rev. scient. du Bourbonn. et du Centre de la Fr. 1913, nn. 102). Chen: Sistematica, distribuzione geugrafica, galle nuove, etc. 67. Aulmann G. — Beiträge zur Kenntnis der afrikanischen Psyllidenfauna (Entomol. Rundschau Jahrg. 29., 1912, pp. 10-12, 19-21, 35-36, 100-101, 123-125, con tig.). E’ ricordata anche una specie galligena e cioè Phacosema Zimermanni n. sp. Produce una galla fogliare dapprima globosa quindi irregolare, su Khaya se- negalensis. 63. Bettelini A. — Cynips Caput-medusae e Cynips argentea (Boll. Soc. Tic. Sc. Nat. 5., 1910, pp. 20-21). 69. Beutenmuller W. — A new species of Neuroterus (Canadian Entomologist 45., 1913, nn. 5-9, p. 280, tav. IX). 70. Docters v. Leeuwen-Reijnvaan W. u. J. et Karny H. — Beiträge zur Kenntnis der Gallen von Java. 5. Ueber die java- nischen Thysanoptero-cecidien und deren Bewohner (Bull. Jard, Bot. de Buitenzorg, II. Sér., n. X, 126 pp. ed 86 fig.). E’ un importante contributo alla conoscenza delle galle delle Tripsidi e dei rispettivi cecidozoi, intorno ai quali solo in questi ultimi anni, con 1’ esplorazione di varie regioni tropicali, si è costituito un corpo sufticiente di notizie positive, BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI RE: Molte di queste galle, ed i rispettivi cecidozoi, erano già stati precedentemente de- seritti dagli AA., parecchi altri vengono invece aggiunti col presente lavoro. [Cnfr. Marcellia 1912, p. 115]. Questo è diviso in due parti. La prima, che è parte botanica, studia la morfologia, citologia, e talora anche lo sviluppo, di 42 galle di Tripsidi dell’ isola di Giava. Si chiude con varie considerazioni generali, di or- diné morfologico ed istologice, inoltre distributivo in rapporto alla regione esplorata. La seconda, che è parte zoologica, è dedicata alla deserizione dei cecidozoi e degli eventuali inquilini, appartenenti al medesimo ordine. Le nuove galle ed i nuovi cecidozoi, descritti per la prima volta, sono i seguenti: Ardisia cymosa BI. — Ripiegamento fogliare: numerose specie inquiline ma il vero cecidozoo ignoto. Planchonia valida Bl. — Ripiegamento fogliare : Acanthinothrips nigro- dendatus Karpy n. sp. Mallotus philepinensis M. A.— Ripiegamento fogliare : Neoheegeria mendax Karny. Vernonia cinerea Less. — Ripiegamento fogliare : Haplothrips aculeatus Fabr. Spatholobus Jitoralis Bl. — Accartocciamento ed ipertrofia fogliare : Cryptothrips fuscipennis Karny. Homalomena aromatica (Roxb.) Sch. — Accartocciamento fogliare : Cryptothrips tenuicornis Karny. Jasminum sp.: Accartocciamento fogliare : Tripsidi diversi. Conocephalus suaveolens Bl. — Accartocciamento fogliare accompa- gnato da ipertrofia: Tripsidi diversi. Aporosa microcalyx Hassk.— Estroflessioni sacchiformi della lamina: Dolerothrips trybomi Karny n. sp. Vitis papillosa Back.— Estroflessioni allungate della lamina : Doleroth- rips picticornis Karny n. sp. Conocephalus suaveolens Bl. — Emergenze fogliari ceratoneiformi : Cryptothrips conocephali Karny n. sp. Conocephalus suaveolens BI. — Stretto accartoceiamento del margine fogliare accompagnato da ipertrofia: Cryptothrips persimils Karny n. sp. (ie) ei Qo 71. Familler Jg. — Moosgallen aus Bayern (Hedwigia, 53., 1 nn. 4-5, pp. 156-160, con 7 fig.). E’ la rassegna di una ventina di Muschi sui quali ’ A. ha constatato, in varie localita di Baviera, la formazione di galle, molte delle quali egli descrive con nu- merosi dettagli morfologici accompagnati da figure. 72. Felt E. P.— Three new gall midges (Canadian Entomologist, 45., 1913, nn. 5-9, p. 304). 73. Hediche H. — Beitriige zur Kenntnis der Cynipiden (Deutsch. Entomol. Ztschr, 3-4, 1913, p. 441). REX: MARCELLIA 74. Houard CI. — Les Zoocécidies des Plantes 4 Burope et du Bassin de la Méditerranée (tomo 3.°; pp. 1249-1560, fig. 1366- 1566, 3 tav. fuori testo ed 8 ritratti; Edit. A. Hermann, Parigi 1913. — Prezzo 10 lire). Chiudevo, quattro anni or sono, la recensiene dell’ importantissima Opera del - ’ Hovarp con V angurio che essa fosse seguìta ben tosto da un rieco Supplemento. Il voto mio, ch’ era quello di tutti i cecidologi, è ora largamente appagato, con Vapparire di questo Supplemento, che costituisce anzi, per la disposizione data alla materia, il terzo volume di tutta l Opera. Infatti, sono parole dell’ Hovarn, « ce- lui-ci embrasse la periode 1909-1912 et tient compte des nouveautés dont s’ est enrichie la science cécidologique, parvenues à ma connaissance. L’ ouvrage ren- ferme treize cents galles, environ; il donne plus de cinq cents noms de cécidozoai- res, dont beaucoup sont de description récente ; il signale treız cents substrates végétaux nouveaux et il est illustré de 201 figures, exécutées presque toutes d’ a- près nature..... Pour éviter toute confusion possible avec les indications déjà ado- ptées dans le deux premiers volumes, ce Supplément devient en quelque sorte un tome troisième où les numéros des galles, des figures et des pages font exactement suite aux precedents. Comme aussi on y retrouve lu même methode pour le ran- gement et la description des cécidies ainsi qu’ une disposition identique des indi. cations bibliographiques et géographiques ». Ci teniamo dispensati dal dirne ulterior- mente, consci che tutti i cecidologi, cui sono ben noti i due precedenti volumi, sanno già quanto di buono e di interessante deve essere contenuto anche in questo terzo volume , con il quale speriamo non sia chiusa del tutto questa importantissima Opera. 75. Houard Cl. — Cécidies d’Algérie et de Tunisie nouvelles ou peu connues (Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 5., an. 1913, n. 6, pp. 134-162, con 35. fig.). E’ Villustiazione di un notevole numero di galle, raccolte, in Algeria, per la più parte dal Prof. R. Marre, alle quali furono aggiunte poche altre della Tunisia raccolte dai signori CHERMEZON e BUCHET. Riescono in gran parte nuove e perciò il presente lavoro è da considerarsi come un supplemento di due altri lavori inte - ressantissimi, sulle galle dell’Africa del Nord, «dovuti pure all’ HOUARD, e già da uoi registrati [Bib]. XI, 123-124]. Tra le galle nuove meritano essere segnalate le seguenti : Lotus creticus, Cecidomyidae, galla ovoide dei ramoscelli, unilaterale, vellutata, uniloculare, a pareti robuste. Linum corymbiferum, Eriophyidae, margine fogliari ispessito, involuto. Statice Bonduelli, pustolette fogliari (? cecidozoo). Serophularia sambucifolia, ? Asphondylia Scrophulariae Tav. Galium erectum, ZÆZriophyes galiobius Can. Lonicera biflora, Eriophyidae, estroflessioni saccate della lamina, inter- namente pubescenti, BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI > ddl 76. Issatschenko B. L. — Ueber die Wurzelknòllchen bei T ri - bulus terrestris (Bull. Jard. Imper. Botan. St -Petersbou- Foote, dar, base, 1-2). 77. Karny H. — Ueber gallenbewohnende Thysanopteren (Verh. k. k. zool.-bot. Ges. Wien LXIII, 1913, 1-2, p. (5 12). È un riassunto intorno alle nostre conoscenze sui tisanotterocecidi1, con varie osservazioni su quelli osservati nell’ isola di Giava. Vedi numero 70, 78. Lindinger L.—Die Schildläuse (Coccidae) Europas, Nordafrikas, und Vorderasiens, einschliesslich der Azoren, der Kanaren und Madeiras (Stuttgart, Eug. Ulmer, 1912, vol. di 355 pp. con fig.). Il presente Manuale soddisfa ad un bisogno vivamente sentito nel campo del- V entomologia. Una completa rassegna descrittiva e biologica delle Coceiniglie euro- pee, il cui numero in questi ultimi anni è andato sensibilmente aumentando, paral. lelamente alla loro accresciuta importanza agricola, era veramente necessaria. La competenza ben nota dell A, nello studio di questo interessantissimo gruppo di Rincoti, ci assicura poi che il Mannale non è una delle solite affrettate compilazioni. Vi si trovano naturalmente ricordate anche le specie galligene , delle quali vien dato anche uno speciale riassunto. 79. Morgan A. C. — New Genera and Species of Thysanoptera , with notes on distribution and food plants (Proceed, U. 8. Na- tional Mus. v. 4-6., n. 2008, an. 1913, 55 pp. e 79 fig.). Non contiene specie cecidogene. 80. Oberstein O. — Eine neue Älchengalle an den Wurzeln der Waldsimse (Scirpus silvaticus L.) (Zeitschr. f. Pflanzen- krankh. 23., 1913, Heft 5, pp. 262-264, con 2 fig.) Segnala 1’ esistenza, su Scirpus silvatiens in Germania, di Heterodera radicicola. Su tale substrato non era nota sino ad ora alcuna galla. si. Schmidt H. — Biologische Bemerkungen zu einigen gallen- erzeugenden Schmetterlingen. III. Ein Beitrag zur Mikrolepi- dopteren-Fauna Niederschlesiens (Societas entomol. 27., 1912, pp. 25-26). Sono presi in considerazione alcuni già noti Lepidotteri galligeni, e cioè : Pterophorus microdactylus Hf. (Eupatorium cannabinum); ZZeliozela stanneella Fisch. v. R. {Quercus ped., sess., pub.); Nepticula turbidella Zell. (Populus alba); Nept. argyropeza Zell. (Pop. Tremula). XXII MARCELLIA 82. Schmidt H.— Fine neue Mikrolepidopterengalle am Esdrogon (Artemisia dracuneulus L.) (Ztschr. f. wissensch. In- sektenbiol. 8., 1912, p. 295). Ipertrofia fusiforme all apice del fusto, prodotta. da Ppiblema sp. 83. Schumacher F. — Ueber einige Heteropiero-Veeidien (Zts- chr. f. wissensch. Insektenbiol. v. 8., 1912, pp. 225-226, con fig.). Su Achusa officinalis ed Echium vulgare, Monanthia echii Schr. € Symphytum sp., Monanthia symphyti Vall. « Artemisia vulgaris, deformazione di un germoglio, Tingis crispata H. 8. 84. Theobald Fred. V. — The Bristish Species of the Genus Macrosiphum Passerini (Journ. of Econom. Biol. 8., 1913, nn. 2-3, pp. 47-94, 113-154, con 59 fig.). E’ una monografia degli Afidi appartenenti a questo genere, noti sin ad ora in Inghilterra. Vi sono ricordate anche varie specie galligene, già note di questo gruppo. 85. Tubeuf C. von. — Ungewühnlich starkes Auftreten von Wurzelgallen an Eichen (Nature. Ztschr. f. Forst-u. Landwirt- sch. 11., 1913, p. 399,.con 1 fix). FITOCECIDII 86. Molliard M. — Action hypertrophiante des produits élaborés par le Rhizobium radicicola Beyer. (C. R. Ac. Sc. Paris CLV, p. Todt, 425 dee. 1912). Coltivato questo bacterio nel liquido Mazé , snecessivamente sterilizzato , vi furono poi fatti germinare dei semi di Pisello. Si notò nel sistema radicale : 1,9 un fenomeno d’iperplasia nel periciclo.2..un fenomeno d’iper- trofia con deformazione delle cellule corticali. Una parte dei fenomeni che ne derivano, in particolar modo 1 allungamento radiale delle cellule, non si produce se il liquido abbia subìto 1 azione del calore ; perciò tale azione ipertrofizzante sarebbe da riferirsi ad una sostanza segregata dal Rhizobium e di- strutta alla temperatura di 120.0 87. Naumann A. — Gibt es ein Mittel zur Bekampfung der Kropfkrankheit ? (Der Handelsgartner, 1912). Tratta della lotta contro la Plasmodiophora Brassicae. ss. Tubeuf C. von. — Die geweihförmigen Pilzgallen an Lorbeer (Naturw. Ztsehr. f. Forst-u. Landw. 11, 1913, p. 401, con 2 fig.) BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXIII ARGOMENTI AFFINI Teratologia 89. Blaringhem L. — Nouvelles recherches sur la production experimentale d’anomalies ponse a 260). héréditaires chez les Mais: I. Re- i M. E. Griffon (Bull. Soc. Bot. de Fr. 51., 1911, pp. 251- 90. Blaringhem L. — Il. Cultures expérimentales des anomalies héréditaires du Maïs de Pensylvanie (Zea Mays pensyl- vanica Bonaf.) (Ibid., pp. 299-309). Si veggano anche le obbiezioni e le repliche, nello stesso periodico, alle pp. 567 e 576. 91. Buchet S. — Sur une pretendue mutation du Rhus Co- gi? ria L. (Bull. Soc. Bot. de Fr. 58, 1911, pp. 610-615). 92. Cotte J. — Encore le Rhus Coriaria L. d’Aubagne. Ré- ponse à M. Buchet (Zbidem, 59., 1912, pp. 192-197). Questo ed il precedente sono due articoli polemici riguardanti I’ interpetrazione causale, parassitaria o da mutazione, di una anomalia di Rhus, segnalata dal COTTE e RiwNIER (Bull. Soc. bot. de Fr. t. 57. 1910, p. ZXII). 93. Vuillemin P. — Pélorie et anomalies connexes d’origine gam- mongemmique (Ann. Se. Nat. Bot. 9. ser. t. 16, 1912, con tav.). Varia 94. Buchner Paul — Studien an intracellularen Symbionten (Jena Fischer 1912, 116 pp. con 29 fig. e 12 tav.). 95. Cavers F. — Ambrosia fungi (Knowledge 8, 1911, p. 148). 96. Fibiger J. — Ueber eine Nematode (Spirotera sp. n.) u. deren Fähigkeit, papillomatöse u. carcinomatése Geschwulsbildungen im Magen der Ratte hervorzurufen (Zeitschr. f. Krebsforschung, 15; Berlin 1913, Heft 2..con 15 tav.). XXIV MARCELLIA 97. Keilin D. et Baume-Pluvinel G. de — Formes larvaires et biologie d’ un Cynipide entomophage, Hucoila Keilini (Bull. Scient. Fr. et Belg. t. 47., 1913, fase. 1-2, con 2 tav). 98. Kellerman K. F. — The Present Status of Soil Inoculation (Centralb. f. Bakter. Parasitenk. ete., IL Abt. 34 Bd., 1912, pp. 42-50, tav. I=L). 99. Wisniewski P. — Über induktion von Lenticellenwucherungen bei Ficus (Anz d. k. Ak. d. Wiss. Krakau, mathem. naturie. KI. Ser. B. 1910; n. 5. pp. 359-367, con 2 tav.). PAOLO MAGRETTI Con Ja morte del Dr. Paolo Magretti dobbiamo lamentare la perdita di uno tra gli attivi e valenti imenotterologi che contasse l’Italia, in questa penuria tra noi di veri specialisti nella conoscenza del vastissimo campo degli insetti. Nato a Milano, il 15 decembre 1854, e laureatosi in Scienze Naturali a Pavia nel 1880, dedicò gran parte della sua laboriosa esistenza ai viaggi ed allo studio degli Imenotteri, intorno ai quali diede alla stampe una trentina di pubblicazioni, talune veramente importami per la conoscenza imenotterologica di regioni assai poco esplorate, rinnendo al tempo stesso una collezione assai ricca di Imenotteri, che Egli ha ora legato al Museo Civico di Genova e parte a quello di Firenze. Ricordiamo anche le sue due pubblicazioni cecidologiche : Sopra una galla di Quercia raccolta dal fu Prof. Balsamo Crivelli (1882). Di una galla di Cinipide trovata sulle radici della Vite (1885). Dal Krerrer (1897) gli fu anche dedicato un nuovo Cinipide (Andricus Ma- grettii) le cui galle gli erano state da lui inviate. Da due anni sofferente, morì il 30 agosto 1913, nella sua villa di Cassina A- mata presso Paderno-Dugnano, DET AGES # Notizie. — L’ illustre cecidologo Prof. Marin MOLLIARD fu nominato titolare della Cattedra di Fisiologia vegetale recentemente istituita presso la Facolta di Scien- ze dell’ Università di Parigi. Congratulazioni. a A. TROTTER BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXV ZOOCECIDII Generalità, istologia, biologia, danni, rimedii, etc. 100. Barbey A. — Traité d’Entomologie Forestière (Paris, Berger- Levrault 19183, vol. di XIV-624 pag., con 350 fig. nel testo ed 8 tav. col.). — Prezzo 18 lire. Opera assai encomiabile per il metodo con cui la materia è esposta, la lar- ghezza delle vedute, nelle questioni più ardue di tutela forestale, ’ abbondanza e l’ interesse delle figure, destinate a rappresentare, nel modo più perfetto, gli insetti ed i guasti da essi prodotti, la copia delle notizie, spesso originali, esposte in for- ma piana quasi narrativa, cosicchè la iettura riesce facile e gradita. Ad un breve Capitolo, che comprende la parte generale, segue la parte spe- ciale, in cui gli insetti sono descritti ed illustrati secondo |’ albero da essi attaccato e subordinatamente secondo gli organi in cui essi sogliono prendere dimora, e cioè : radici, corteccia, legno, rami, gemme, foglie, frutti. Le essenze forestali di eui il Trattato si occupa, sono le seguenti: Abete rosso, Abete bianco, Pini, Larice, Quer- ce, Faggio, Castagno, Betulle, Pioppi, Tigli, Olmi, Aceri, Frassini, Carpini, Alni, Salici, Sorbi, Robinia. — Naturalmente, in rapporto a talune di queste essenze, sono ricordate anche talune delle galle più frequenti ed importanti, rappresentate anche da buone figure, talune però, disgraziatamente, errate nell’attribuzione del cecidozoo, come le fig. 223, 304, 335. 101. Chaine J. — Traitement des Buis contre ie Monarthropalpus buxi Lab. (C. R. Soc. Biol. t. 74., 1913, n. 4, pp. 156-158). 102. Chaine J. — Sur le rôle de la spatule de la Cécidomyie pa- rasite du Buis (C. R. Ac. Sc. t. 156., 1913, n. 4, pp. 336-338). 103. Compte C. — La Cécidomyie destructive et le moyen-de la combattre (Revue de Phytopat. 1., 1913, n. 2, pp. 21-24, con 4 fig.). 104. Davidson J. — The structure and biology of Schizoneura la- nigera Hausm. or woolly Aphis of the apple tree. P.I. The apterous viviparous female (Quart. Journ. mierose. Sc. N.S. n. 232, v. 58, p. 4, pp. 653-701, con 5 tav. e fig.). 105. Fulmek L. — Die Birnblattpockenmilbe und ihre Bekämp- fung (Wonatschr. f. Landw., 1913,-H. 4., pp. 110-114, con 3 fig.). 106. Fulmek L. — Die Kräuselkrankheit (Acarinose) des Wein- 3 XXVI MARCELLIA stockes. Forts. (Hessische Obst.-usw. Ztg. ; Beil. 2. Hess. Landi. Zischr. ; 1913, n. 7, pp. 50-54, con 8 fig.). Tratta della malattia dovuta al Phyllocoptes vitis Nal. 107. Fulmek L. —- Die Kräuselkrankheit oder Acarinose des We. instockes (Oesterr. Weinbaukalender 1913). 108. Potonié H. — Beispiele zur Frage nach pathologischen Ersch- einungen mit atavischen Momenten (Naturw. Wochenschr. N. F., Bd. 11., 1912, pp. 273-277, con fig.). Cita gli esempi di aleuni zoo-e fitocecidii, a dimostrazione che le influenze pa- tologiche possono determinare ]’ apparsa di caratteri atavici. 109. Schleip W. — Die Reifung des Eies von Rhodites rosae L. und einige allgemeine Bemerkungen über die Chromosomen bei parthenogenetischer Fortpflanzung (Zoolog. Anzeiger Bd. 35., 1909, n. 7, pp. 203-213, con 10 fig.). 110. Vuillet A. — L’ Anguillule des racines (Heterodera radicicola Greet) (Revue de Phytopathologie, 1., 1913, n. 2, pp. 17-19, con 3 fig.). Sistematica, distribuzione geugrafica, galle nuove, etc. 111. Baudys E. — Prispevek k rozsireni halek v Chorvatsku = Contributo alla dist:ibuzione delle galle in Croazia (Zvlastni otisk Casopisu Ceské Spolecnosti Entomologcké = Acta Soc. Entomol. Bohemiae 10., 3, 1913, pp. 119-121). Segnalazione di 36 zoocecidii, tra i quali riescono interessanti per il substrato (Acer obtusatum): Pediaspis aceris First. ed Eriophyes macrorrhynchus N. (galle ceratoneiformi alte sino a 4 mm.). 112. Beguinot Aug. - Le vita delle piante superiori nella Laguna Veneta ete. (Ufficio Idrografico del R. Magistrato alle acque Pubbl. n. 54, Venezia 1913). Alle pag. 219- 223 sono ricordate aleune poche galle della regione ed anche aleuni casi teratologici. 113. Beutenmuller W. — Descriptions of new Cynipidae (Trans. Amer. Entomol. Soe. v. 59., 1913, pp. 243-248). - : 4 7 BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI xxvil Andricus montezumus n. Sp., galle rameali di Quereus sp. ; montagne del Mexico. Andricus Fullawayi n. sp., galle fogliari ipofille uniloculari , riunite in masse, rı- vestite da peli bruni, su Quereus lobata. Palo Alto in California. Andricus lustrans n. sp., galla ignota, catturate due sole femmine. Austin nel Texas. Andricus brevicornis n. sp., galla ignota, ma certo sulle gemme di Quercus alba Sulle quali furono catturati gli insetti. Lakehurst New Jersey Cynips dimorphus n. sp., galle fogliari nascenti a spese della costa o del picciolo, su Quercus macrocarpa,Q. prinoides, Q.alba; Evanston Illinois. Cynips vacciniiformis n. sp., galle fogliari gregarie, globulose, uniloculari, alla base peduncolate, su Quercus minor. Austin Texas. Dryophanta Cressoni n. sp., minutissima: galla (1 mm. di diam.) delle giovani gemme di Quercus minor; Austin Texas. 114. Beutenmüller W. — A new species of Rhodites from Cali- fornia (Insecutor Inscitiae Menstruus v. 1., 1913, n. 8, pp. 93-94, tav. II). Rhodites Weldi n. sp. su Rosa sp.; galle fogliari uniloculari (spesso grega- rie), arrotondate alla base, all’ apice divise in numerose e lunghe appendici mu- cronato-spinulose, barbate. er W. — A new species of Amphibolips (Ibidem, n. 10, pp. 122-123). Amphibolips montana n. sp. catturata alla sommità del M. Graybeard (Nord Carolina); probabilmente* ospite di Quercus rubra che vi cresce comunissima. 116. Beutenmüller W. — A new Andricus from New Jersey (Ibidem, n. 10, pp. 124-125). Andricus flavohirtus n. sp., produce una piccola galla globulare uniloculare, al- V apice dei ramoscelli di Quercus platanoides Beutenmüller W. — Description of a new Gallfly (Andricus decidua) (Ibidem, n. 10, pp. 131-132). E da indicarsi col nome di Andricus decidua un Cinipide galligeno, già noto, per la sua galla col nome di Cynips q. decidua Bassett etc. Le sue galle fogliari sono assai diffuse su Quereus rubra e Q. velutina. 118. Chmielewski Z.—Die Weizenhalmfliege in Galizien (Monatseh. J. Landwirtsch. 5., 1912, p. 362). Tratta dell’ infezione di Chlorops taeniopus Meig., in Galizia. 119. Del Guercio G. -- Un'altra nuova alterazione dei rami del- Ss ts MR oie ae eG ee a US ng XXVIII MARCELLIA V Olivo (Cronache Agrarie, Firenze v. 1., 1911, fasc. II, pp. 39- 45, con 2 fig.). Vi si descrivono delle tenui ipertrofie tuberenliformi dei giovani ramoscelli di Olivo, prodotte a quanto pare dal Phloeothrips oleae Costa. ‚1 | 1 1 120. De Stefani Perez T. — Notizie su alcuni zoocecidii della Libia (Boll. Rk. Orto Bot. e Giardino Coloniale di Palermo, XI, nn. 1-3, 1912, pp. 144-151). È la segnalazione di 18 galle raccolte in Libia, la più parte già note per la regione. 121. Sulc Kar. Monographia Generis Trioza Förster. Partes II., III, IV (Siteb. k. Böhm. Gesellsch. d. Wissensch. P.ag: an. 1911, 34 pp. tav. XI XX ; an. 1912, 63 pp., tav. XXI-XXXV ; an. 1913, 48 pp., tav. XXXVI-XLVIID). Per la prima Parte v. Bibl. X n. 107. — Le specie contenute nelle presenti, sono: Pars II. Trioza Cirsii Loew, 1. Aegopodii Loew, T. Rumicis Loew, T. maura Fürst., T. Thomasi Loew, T. proxima Flor, 1. dispar Loew, T. munda Foerst., T. Chrysanthemi Loew, T. remota Foerst., — Pars III. Trioza Saxifragae Loew, T. Sch- rankii Flor, T. abdominalis Flor, T. curvatinervis Foerst., T. salicivora Reut., T. striola Flor, T. modesta Foerst., T. Saundersi Mey.-Duer., T. Senecionis Scop., T. Scottii Loew, 7. marginempunctata Flor, T. alacris Flor, T. Chenopodi Reut., T. Foersteri M. D., T. rotundata Flor. — Pars IV. Trioza dichroa Scott, 1. Horvathii Loew, 7. Sahlbergi n. sp., T. Eleagni Scott, T. Centranthi Vall., T. mesomela Flor, cum var. Zoewiana n. var., T. versicolor Loew, 7. crithmi Loew, T. trisignata Loew, T. Reuteri n. sp., T. bohemica n. sp., T. Galii Foerst.-Flor, 7. recondita Flor, T. assimilis Flor. 122. Tavares da Silva J. — Dernières nouveautés cécidologiques du Portugal (Broteria, v. 11., 1913, Ser. Zool. fase. 2-3, Sala- manca). 123. Virieux J. — Sur la « galle en boutons » de la Cardamine (Feuille des Jeunes Naturalistes, 1913. nn. 507-514, p. 126, con fig.). 124. Weld Lew. H. — A New Oak Gall from Mexico (Insecutor Inscitiae Menstruus v. 1., 1913, n. 10, pp. 132-134, tav. IV). Callirhytis Furnessae n. sp. produce su Quereus sp. delle galle rameali con- glomerate, rivestite da lunghi peli, simili a quelle di Call. seminator. Vi si descrive anche il commensale Synergus furnessana n. Sp. BIBLIOGRAFIA EK RECENSIONI XXIX FITOCECIDII 125. Cunningham G. C.-- The comparative susceptibility of Cru- ciferous plants to Plasmodiophora Brassicae (Phytopathology v. 2., 1912, pp. 158-142). Studia comparativamente, in moltissimi generi e specie di Crocifere, la mag- giore o minore attitudine degli individui ad essere attaccati dalla Plasmodiophora. 126. Ferdinandsen C. et Winge O. — Plasmodiophora Halophi- lae. sp. n. (Centralbl. f. Bakter. etc. II Abt., Bd. 37., 1913, p. 167 con fig.) Questo fungo produco dei tumori piccivlari in Halophila ovali s(R. Br.) J. D. Hook, dell’ isola di Giava. 127. Larcher O. — Contribution à 1’ étude des tumeurs de la tige et de ses ramifications (7° Congres Internat. de Pathologie Com- parée, Paris 1912, 16 pag.). 128. Lemcke Alfr. — Hexenbesen (Georgire, Land-u. forstwirtseh. Zeitg., 1911, 1., 12). Illustra la formazione di « scopazzi » nel Ciliegio. 129. Neger F. W. — Die Zweigtubereulose den italienischen Oy- presse (Mycol. Centralbl. 2., 1913, pp. 129135). Tumori rameali di varia grossezza, rinvenuti sul Cipresso a Lapad presso Ra- gusa, si ritengono dall’ A. prodotti dal Ceratostoma juniperinum constatato nei tu- mori stessi. 130. Reynolds E. S. — Relations of parasitic fungi to their host plants (Botan. Gazette v. 53., 1912, p. 365). Riassunto intorno all’ istologia e citologia delle modificazioni indotte nella pianta ospite dai funghi parassiti. 131. Rutgers A. A. L. — Onderzoekingen over den Cacao-kanker (Dept. v. Landbouw, N. en H. in Ned.-Indie, Afdeel. v. Planten- ziekten Mededeeling n. 1., 1912, 32 blz. met 3 pl.). 132. Smith E. F. — Etiology of crown galls on sugar beet (Phyto- pathology, v. 2., 1912, p. 270). > a x air A = > << UP , A vs is Spe 2.6.6.4 MARCELLIA 133. Stift A. — Uber den Wurzelkropf (Oesterr.- Ungar. Ztschr. f. Zuckerind-u. Landwirtsch., Jahrg. 42., 1913, p. 49). 134. Thomas Fr. — Uber thiiringische £ynehytrien-und Urophlyetis- Arten (Mitteil. d. Thüring. Bot. Ver. N..E., H. 29., 1912, pp. 58-59). Brevi osservazioni sugli agenti della disseminazione in aleuni cecidonti e sulle cause della loro localizzazione negli organi della pianta ospite. Cnfr. anche Bibl. XI. n. 48. ARGOMENTI AFFINI Teratologia 135. Abromeit — Ueber Verbiinderungen (Sehr. d. physik.-ökon. Ges. Königsberg i. Pr. Jahrg. 25., 1911 (1912), pp. 194-195). Fasciazioni ed altre deformazioni in Lilium bulbiferum, Trag»- pogon pratensis, Fraxinus. 136. Biers P. M. — Curieux exemple de superposition chez le Boletus edulis Bull. (Bull. Soc. mycol. Pr. t.. 27, 1911, pp. 494-498, pl. XX). 137. Boas Fr. — Zur Kenntnis der Blütenpolymorphie von P r i - mula elatior Jacq. (Mitt. d. bayer. bot. Gesellsch. z. Erf. d. heim. Fl. Bd. 2., 1912, pp. 421-422). 138. Bornmüller J.--Ueber 3 anormale Bildungen (Mitt. d. thüring. bot... Ver Ni. BY, 29.) 1912, pps, 61-62): Si riferiscono ad Aethusa Cynapinm, Plantago major, Cy- clamen sp. 139. Buchholtz—Ueber eine Verbiinderung eines Weichselkirschen- zweiges (Schr. physik. ökon. Ges. Königsb. i. Pr., Jahrg. 25, 1911 (1912); ps a). 140. De Polo. — Caulifloria nella Vite (11 Coltivatore, 59., 1913, p. 290 con fig.). BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI 5. 2.0-d 141. Eichler Jul. — Ueber ein eigenartiges Rhabarberblatt (Jahresb. d. Ver. f. vaterl. Naturk. in Württemb., Jahg. 68, 1912, p. 88). 142. Faber F. C. v. — Morphologisch-physiologische Untersuchun- gen an Bliiten von Coffearten (Ann. Jard. Bot. Buitenzorg v. 25., 1912, pp. 59-160). Sono ricordati anche taluni fatti teratologici degli organi fiorali in piante di Caffé. 143. Féher J.-- Linaria vulgaris mit offener Blumenkrone (Sitzb. bot. Sekt. k. ung. naturw. Ges. Budapest v. 10, I. 1912; Bot. Közlemen. Bd. 11, 1912, p. 12). Cnfr. anche Bibl. XI n. 172. 144. Grevillius A. Y. — Notiz über Zwangsdrehung bei Ste 1 - laria media Cyr. (Sitzb. d. nat. Ver. di preuss. Rheinl. u. Westf. 1911, 1. Hälfte. E (1912), pp. 10-12). 145. Halbmayr Fr. — Ein seltenes vorkommen von Verbänderung \Oesterr. Forst.-u. Jagdztg., Jahrg. 30., 1912, p. 94). Deformazione di Larix. 146. Hergt — Ueber einige Anomalien (Mitt. d. thürin. bot. Ver. N. F., H. 29., 1912, p. 61). In Taraxacum officinale e Viola silvestris. 147. ~ Hildebrand Fr. — Ueber eine ungewöhnliche Blütenbildung bei Lilium giganteum (Ber. deutsch. Bot. Ges. Bd. 31., 1913, p. 491-492, con 1 fig.). 148. Hildebrand Fr. — Ueber einen ungewöhnlichen Blütenstand von Eremurus robustus (Ibidem, pp. 503-507, con 2 fig.). 149. Hus MH. — Fasciation in Oxalis crenata and experi- mental production of fasciations (Missouri Botan. Gard. 1911, St. Louis 1912, pp. 147-153, con 3 tav.). 150. Jacobasch E. — Einige teratologische Mitteilungen (Allg. bot. Ztschr., Jahrg. 18., 1912, pp. 56-59). Riguardano Asparagus officinalis, Plantago major,Fritil- laria imperialis, Polyporus squamosus, Pelargonium sp, XXXII MARCELLIA 151. Kajanus B. — Polyphyllie und Fasziation bei Trifolium pratense (Ztschr. f. indukt. Abstammungs — u. Vererbungslehre, V.:2., 1912,0pp: 03:71): 152. Kamerling Z. — Kleine Notizen :..... V. Gefullte Blumen bei Rubus sp. (Ber. deutsch. bot. Ges. Bd. 31, 1913, pp. 491-492, con 1 fig.). 153. Lakowitz. — Gabelung der Blütenstandachse von Epipae- tis, latifolia All. var. violacea Dur. Duqu. == EK. ses - silifolia Peterm. (Ber. d. westpreuss. bot.-zool. Ver. Danzig Bd. 32., 1910-1911, pp. 78-79). 154. Ludwig F. — Ueber einige Richtungen abuormer Fruchtkör- perentwicklung höherer Pilze (ADR. d. Wetterauer naturforsch. Ge- sellsch. e. Hanau, 1909, pp. 112-117, con 1 tav. e 4 fig.) Anomalie di sviluppo in alcuni funghi superiori. 155. Ludwig Fr.— Einige Abnormitäten (Abhandl. u. Berichte der Ver. d. Naturfreunde z. Greiz, Bd. 6., 1911, p. 30). 156. Lutz L. — Sur un cas de soudure entre deux Champignons (Bolets) d’ espèces differentes (Bull. Soc. Mycol. Fr. t. 28., 1912, pp. 50-51). 157. Magocsy-Dietz S. — Vorlage von Exemplaren von defor- mierten Pilzen (Botan. Közlemenyek, Jahrg. 10., 1911, p. 34). 158. Moesz G. — Agombäk rendellenességei (Botan. Közlemen. 11., 1912, pp. 105-115, con 1 tav. e 6 fig.). Molte osservazioni sulla teratologia dei funghi. 159. Römer. — Zur Pelorienbildung (Die Kleinwelt 3., 1911, pp. 160-163). Casì teratologici in Linum intermedium. 160. Schubart P. — Fasziation (Blätter f. Zuekerrübenb., Jahrg. 19., 1912. p. 249). Intorno alla fasciazione della Barbabietola. ua SE, of BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI XXXIII 161. Schube Th. -- Ergänzungen zum « Waldbuche von Schle- sien » (Jahresb. d. Schles Gesellsch. f. vaterl. Kult. 89., 1911, Bd. 1, Abt. II, Zool.-bot. Sekt, Breslau 1912, pp. 74-79). Vi sono ricordati numerosi casi teratologici di piante legnose. 162. Schulz Aug. — Ueber zweizeilige Gersten mit monströsen Deckspelzen (Mitt. d. thüring. bot. Ver. N. F., H. 29,, 1912, pp. 39-43). 163. Seefeldner Gust. — Die Polyembryonie bei Cy » an eh um vineetoxieum (L.) Pers. (Anz. d. k. Ak. d. Wiss. in Wien, mathem. naturw. Kl. 1912, 1 pag). 164. Solereder H. — Die Drüsen von Heterophyllaea pu- stulata Hook. fii., keine Bakterienknoten (Sitzb. physik.-med. Soz. Erlang. Bd. 43, 1911 (1912), pp. 233-236). Esclude l’ esistenza di Bacteri in certe produzioni pustoliformi delle foglie di Heterophyllea, contrariamente all’ opinione già emessa da ZIMMERMANN [(Cnfr. Bibl. I 93, X 115]. 165. Sperlich A. — Wurzelkropf bei Gymnocladus cana- densis Lam. (Ztschr. f. Pflanzenkrankh. 23., 1913, Heft 6., pp. 321-331, con 7 fig.) Descrive diffusamente dei tumori radicali rinvenuti nel Giardino Botanico di Innsbruck, dovuti all influenza di cause non facilmente precisabili. 166. Thomas Fr.—Antirrhinum majus L. mit petaloiden Staubgefässen (Mitt. d. Thüring. Ver. N. F., H. 28., 1911, pp. 87-88). 167. Tournois J. — Anomalies florales du Houblon japonais et du Chanvre determinées par des semis hätifs (0. À. Ae. Se. Paris, t. 153, 1911, pp. 1017-1020). 168. Vogel. — Ueber Abnormitäten (Schrift. d. phys. ökon. Gesellsch. Konigsb. 1. Pr. Jahrg. 25., 1912, p. 200). Fonomeni teratologici in Syringa vulgaris. XXXIV MARCELLIA 169. Wirtgen F. — Zur Flora des Vereinsgebietes (Sitzb. herausg. vom naturhist. Ver. preuss. Rheinl. uw. Westfal. 1911, II E., Bon. 1912, pp. 160-177). Vi sono ricordati anche aleuni casi teratologici. 170. Zimmermann Walth. — Uber minderzählige Endbliiten und einige andere Abnormitàten bei Orchidaceenblüten (Allg. bot. Zischr. 18., 1912, pp. 41-48). 171. Zimmermann Walth. — Synanthische Pentamerien bei Or- chidaceen (Sitzb. d. naturh. Ver. d. preuss. Rheinl. u. Westful. 1911 (1912), 1. Hälfte. E., pp. 18-22). Cfr. anche XI, n. 65. Varia 172. Alten Herm. v. — Eine neue Ambrosiagalle an Chaero- phy lum ‘tem ular E Vor Mitt: (27. Jahresb. LIVRE Naturw. Braunschweig 1909-1912, Festschrift 1913 ; pp. 57-62, con 3 fig.). 173. Baker C. F. — Study of Caprification in Ficus nota (Philipp. Journ. Se., Manilla 1913, 21 pp. e 4 fig.). 174. Catoni G. — Parassiti dell’ Anthonomus pomorum L. osservati in Valle di Non (Trentino) (Boll. Laboratorio Zool, gen. ed agr. Portici, 6., 1912; p. 148. con fig.) 175. Herxheimer G. - Gewebsmissbildungen. In SCHWALBE L., Die Morphologie der Missbildungen des Menschen und der Tiere. Lief. 10, pp. 5 e 51-266, con 6 tav. col. e 34 fig. (Jena 1913). 176. Hintikka T. J. — Zur Kenntnis der Emergenzen auf den Blättern von Aristolochia Sipho UL’ Herit. (Ztschr. f. Pflanzenkrankh., 23. Bd., 1913, pp. 385-393, con 5 fig.). 177. Jahrmann Fried. — Uber Heilung von Epidermiswunden a Pe BIBLIOGRAFIA E RECENSIONI Sv (Centralbl. f. Bakter. etc. II Abt. Bd. 37., 1913, pp. 564-595; con 2 tav.). Tratta anche delle « intumescenze », del « callo » e di altre questioni di isto- logia patologica. 178. Petri L. — Sulla produzione sperimentale di iperplasie nelle piante (Rend. R. Acc. dei Lincei, v. XXII, sez. V, 2. sem., 1913, pp. 509-516, con 3 fig.). Sottoponendo un traleio di vite all’ azione continuata di glicolato sodico al 0,2 °/o, iniettato a mezzo di apposita siringa infissa al tralcio medesimo, si è otte- nuta una leggera iperplasia nel tessnto addossato ai fasci liberiani ; ma un vero pa- renchima meristemale, paragonabile a quello che si forma nelle tuberosità tillosseri- che, non si è potuto costituire. 179. Schneider-Orelli O. — Untersuchungen über den pilzzüch- tenden Ostbaumborkenkäfer Xyleborus (Anisandrus) dispar und seinen Nährpilz (Centralbl. f. Bakter etc. IL Abt., Bd. 38, 1913, pp. 25-110, cou. 3 tav. e 7 fig.). (« ambrosia»). Si accenna anche all’ analogo fenomeno in talune galle di Cecido- mie. Vedi anche Marcellia, Bibl. X n. 161. 180. Reitter E. — Fritz A. Wachtl. Bin Nachruf (Wien. Entomol. Zeitg., 32:, 1913, nn. 7-9, pp. 187-189). Cenno necrologico e biografico del Prof. FR. WacHTL, nome ben.noto ai ce- cidologi. Egli era nato il 18 luglio 1840 in Breitau in Moravia. 181. Wolf F. A. and Lloyd F. E. — Oedema on Manihot (Phy- topathology 2., 1912, pp. 131-134). Descrizione anatomica di intumescenze fogliari osservate in Manihot Gla- ziovii, M: heptaphylla, M. pianhy gensis. A. TROTTER Notizie A ricordo del 50° anniversario del Suo dottorato, furono tributate in Ohrdrut al Prof. Fr. Tuomas, il giorno 11 del passato mese di luglio, solenni onoranze, aa A sieme alla consegna di una medaglia d’ oro da parte dei suoi amici , colleghi ed ammiratori, h i f Al benemerito Prof. “Homas, di eni nel 1910 avevamo già ricordato i festeg- giamenti per il Suo 70° anno di vita, giungano anche in questa occasione i nostri \ fervidi augurii. Il nostro egregio collaboratore D" CL. HOUARD, fn recentemente nominato Pro- fessore Aggiunto presso la Facoltà di Scienze dell’ Universita’ di Caen. Congra- tulazioni. A. TROTTER Pe etek EL ANNA TE Fons INDICE dei lavori pubblicati +e eee Baupys E. — Ein kleiner Beitrag zu den Gallen von Afrika . . Bezzi M.— Oedaspis, genere di ditteri tripaneidi cecidogeni (con 8 fig.) Du Buysson H. et ABBÉ PIERRE. — Nouvelles cécidologiques An Cen- tre de la France (con 2 fig.). : : c ; È HoUARD C. — Les Collections cécidologiques du Laboratoire d’ Ento- mologie du Muséum d’ Histoire Naturelle de Paris : Galles d’ Algerie et de Tunisie. i ; é È 5 ; Hovarp C. — Les Collections cécidoiogiques du Laboratoire d’ Ento- mologie du Muséum d’ Histoire Naturelle de Paris: Galles du D' P. Marchal (con 5 fig.). 3 : ; ° È Hovarp C. — Les Collections cécidologiques du Laboratoire d’ Ento- mologie du Muséum d’ Histoire Naturelle de Paris: Galles du Maroc (con 18 fig.). i : È 7 6 » Hovarp C. — Les Collections cécidologiques du Laboratoire d’ Ento- mologie du Muséum d’ Histoire Naturelle de Paris : Galles de Burséracées (con 86 fig.). Houarp ©. — Les Galles de V Afrique occidentale française. VI. Cé- cidies du Haut-Sénégal-Niger (con 88 fig.) . Hovarp C. — Les Collections cécidologiques du Laboratoire d’ Ento- mologie du Muséum d’ Histoire Naturelle de Paris: Galles d’ Afrique et d’ Asie (con 38 fig.). 7 : : È HOUARD RoLL. — Recerches anatomiques sur les Cécidies foliaires marginales (con 15 fig.) . : ; ; > À : KikFFER J. J. — Description de deux remarquables Cécidomyies de Formose. È : e : : - KıErFFER J. J. — Nouvelles Cécidomyies mycophiles et xylophiles MANTERO G. — Sulla galla e sui parassiti dell’ Andricus Trotteri Kieft. Trorrer A. — Miscellanee Cecidologiche, IV. . Nd ISTE O SE » XXXVIII INDICE dei generi e delle specie nuove descritti nel presente Volume — hedysari Kieffer n. sp. — mucoris Kieffer n. sp. Asynapta macrura Kieffer n. sp. Cecidochares rufescens Bezzi n. sp. Drrrert: Amblyspatha Ormerodi Kieffer n. gen. n. sp. Coelodiplosis magnipennis Kieffer n. gen. n. sp. Cylophora fasciata Kieffer n. sp. Dicroneurus bicinctus Kieffer n. sp. Eumerosema dispar Kieffer n. gen. n. Halobremia lignicola Kieffer n. sp. Oedaspis simplex Bezzi n. sp. — soluta Bezzi n. sp. + = Trotteriana Bezzi n. Sp. _ Villeneuvei Bezzi n. sp. Prosaprionus cellularis Kieffer n. sp. Stenospatha eriophori Kieffer n. sp. Synaptella lobata Kieffer n. sp. Winnerteia carpinicola Kieffer n. sp. — fusca Kieffer n. sp. — pinicola Kieffer n. sp. — quercicola Kieffer n. sp. — levicollis Kieffer n. sp. — corticis Kieffer n. sp. Winnertziola verans Kieffer n. sp. Sp. Fasc. I, pp. 1-32, Fasc, II-III, pp. 33-96, Fasc. IV, pp. 97-120, Fase. V-VI pp. 121-160, 15 23 aprile 1913 agosto 1913 > decembre 1913 marzo 1914 Data di pubblicazione dei singoli fascicoli f ER ests wa a D Ge CROP eee! et” ANT TT RS MEI RIA a Un ce een En A Part Greece SAT Bat at x "À È KXXLE INDICE degli Autori menzionati nella Bibliografia Abromeit, 135. Alten Herm. v., 172. Aulmann G., 16,67. Bacearini P., 45 [III, VI, VII-XI]. Baker C.-F., 173. Barbey A., 100. Baudys E., 17-19, 111 [XI]. Baume-Fluvinel G. de, 97. Beguinot A., 112. Bettelini A., 68. Beutenmiiller W., 69, 113-117 [11,VI-X1]. Biers Ms 136. Blaringhem L. 89, 90 [IV-VIII, XI]. Boas Fr., 137 [VI, X]. Bornmiiller J., 138. Buchet S., 91 [VII]. Buchholtz, 139. Buchner P., 94. Gavers0E.7.95: Catoni G., 174. Chaine J., 101, 102 [1,11]. Chmielewski Z., 118. Cholodkovsky N., 20, 21 [II, IV, VI, X]. Commings F., 41. Compte C., 103. Cosens A.,.2 [Vil, X]. Cotte J., 1, 22-25, 92 [IX-XI]. Cunningham G. C., 125. Davidson J., 104. Del Guercio G., 119 (I-II, IV-X]. De Polo, 140. De Stefani Perez T., 120 [I, III-IX, XI]. Dieckmann H., 3, 4 [XI]. Dittrich R., 26 [I-II, IV-XT]. Docters v. LeeuwenW.u. J., 6, 70 [V-X1]. Diels L., 5. Eichler Jul., 141. Faber F. C. v., 142 (IV, VI, VIII-IX]. Fabre J. H., 62. Bamiller Jg, 71. Feher J., 143 [X-XI]. Peli: BE. -P.,-27,.28, 72 [IL, VEX: Ferdinandsen C., 126. Fibiger J., 96. Foex E., 29, 46 [VII]. Fulmek L., 105-107 [IX-XI]. Grevillius A. Y., 144 [VI, VIII-XI]. Halbmayr Fr., 145. Hedicke H., 30, 31, 73 [XI]. Henning E., 63. Hergt, 146 [X-XI]. Hervitt Th. R., 7. Herxheimer G., 175. Hieronymus G., 32 [II-V, VII-XI] Hildebrand Fr., 147, 148 [III, VI-VII]. Hintikka T. J., 33, 176 [X]. Houard Cl., 47, 74, 75 [I-VIII, X-XI]. EUS bey AO EVE ENVI: Issatschenko B. L., 76. Jaap O., 34 [IX-XI]. Jaccard P., 48 [VIII, XI]. Jacobasch E., 150 [X]. Jahrmann Fr, 177. Juel E70: 49: Kajanus B., 151 [XI]. Kamerling Z., 152. Karny H., 70, 77 [X]. Keilin D., 97. Kellermann K. F., 98 [II, V, X]. Kieffer J. J., 35, 36 [I-XI]. Koponen J. S. V., 37. Küster E. 8 [I-V, VIII, X-XI]. Lakowitz, 153. Laubert R., 50 [III, VII-VIII]. Lambertie M., 38 [IV, XI]. Larcher O., 127. Lemecke Alfr., 128. Lemée E., 61 [II, V-IX, XII. Lindinger L., 78 [V,» VIII, X]. Lloyd F. E., 181. Ludwig F., 154, 155 [II, III, X]. Lutz L.,- 156 [IV, V]. Mägoesy-Dietz S., 157. Marchal P., 39 [I, III-VI, VIII-X]. Massalongo C., 40 [I-VI, VII, X-XI]. Moebius M., 51 [I]. Moesz G., 158. Molliard M.64-65,86[1-IV,VI,VIII-IX,XI] Morgan A. C., 79. Naumann A., 87 [VI]. Never BR. Wi, 129 [Vi, VII, X]. Newstead R., 41 [II, VII]. Oberstein O., 80. Patch M., 9 [VIII-X]]. Pax F., 32 [1I-V, VII-XT]. Petri L., 178 [VI-X]. Picard, Li: Pierre Abbé, 10 [I-VI, IX]. Potonié H., 108. Rabaud E., 66 [11,X]. Reitter E., 180. Reuter E., 42 [II-UI, V, IX]. Reynolds E. S., 130. Römer, 159. Riibsaamen Ew. H., 43 (I-II, V, VII, X]. Rutgers A. A. L., "181. Schleip Wi.) 109; Schmidt Ho 26, 81, 82 [VI-XI]. Schneider-Orelli Math., 44, 179 [XI]. Schubart P., 160. Schube Th., 161. Schulz Aug., 162. Schumacher F., 83. Seefeldner Gi, 163. Sirena Corleo Sim., 12. Smith C. O, 52 [VI]. Smith Erw. F., Solereder H., 164 [III-V, XT]. Sperlich A., 165. ) Starkenstein Em., 13. Stift A., 133 [I-II]. SULCUR 121 EXT: Taubenhaus J. J Tavares da Silva J., 53, 132 FIV-VI, VIL,X-XI]. Zimmermann Walth., 122 [I-Il, IV-IX) . Theobald Fred. V., 84 [V-VI, XI]. ay: Thomas Fr., 134, 166 CI, II Se Tobleri@,, Hi. Toeptter Ad., 13 [LV, WEXL] Tonelli A., 55, 56. Tournois I. 167. Tubeuf C. v., 85, 88 da III- XI. Virieux J., 123. Vogel, 168 [VI]. Vuillemin P., 93 (II, III, Vuillet A., 110. . Weber van Bosse A., 57. V-VI]. ‘Weld Lew. H., 124. Werth E., 58. Winge Ö,, 126. Wirtgen P., 169. Wisniewski Piao: Wolf FA, 181. Zach Fri, 09 IV VIEL: Zellner J., 60. 170, ATL TX]: | Dedichiamo questo spazio gratuitamente ai Signori Abbonati, per domande od offerte d' in- | ‘teresse. anatyidyale o generale, sempre però aventi attinenza con la Cecidologia, - Ouvrages de M. C. HOUARD a vente N la LIBRAIRIE HERMANN, | | 6, rue de la Sorbonne (PARIS - 5°) — - Les Zovcécidies des Plantes d Europe et du Bassin de la Méditer ranée. Tome troisième: Supplément 1909-1912 — Gr. 8°, 1913, 311 p., 200 fig. , 2 planeh. SE MST : È : \ ; : : 3 PGi ——wl (ints Les Zoocseidies du Nord de l'Afrique — 80 , 1912, 236, p.,-427 fig., 2 planches Prix == 0% ‘dont une Slane. LT RES 2 Prix’ =-10 IR, er ber Recherches anatomiques sur les Galles de Tiges: Pleurocécidies — Gr. 8°, 1903, 279, p., Prix = 6 fr. 394 fig. A ; OO é om — “Catalogue systématique des Zoocécidies de Vv Europe et du Bassin méditerranéen — BR © ar: 1901, 542 p., 863 fig. (Rare — Relié) N Prix —A0\ fr RIVISTA INTERNAZIONALE DI CECIDOLOGIA = REDATTORE: PROF. N. TROTTER CAUELLINO) ye Bs sa la 3 : IR n we à = oe 1. La MARCELLIA si occupa esclusivamente dello studio delle salle e dei e produttori di esse. Pubblica, su tale argomento, lavori originali, di istologia, à morfologia, sistematica etc., talora corredati da tavole o da figure nel testo. Tiene DAS inoltre al corrente di tutto quanto si pubblica nel campo della Cecidologia, dando | | °° anche, della maggior parte dei lavori, delle recensioni più o meno estese, a a 2. Tutti possono collaborare alla MARCELLIA ; gli Associati hanno perd | RI la precedenza sugli altri. I manoscritti dei lavori devono essere inviati al Redat- RE. a ARE = SI, tore, il quale si riserva ildiritto di ammetterli o no alla stampa. Si accettano een lavori in inglese, tedesco ed in tutte le lingue delle nazioni latine. 3. Agli Autori verranno corrisposti gratuitamente 30 Estratti dei loro lavori, sara però in loro facoltà di farne tirare , a loro spese, un maggior numero di DOG copie: nel qual caso dovranno renderne avvertito il Redattore con l’invio del - di manoscritto. Ro “ 4. Le spese per tavole o figure nel testo sono, per ora, a carico degli Autori. a 5. Usciranno 6 fascicoli all’anno, complessivamente circa 15 fogli di stampa, 3 +) possibilmente un fascicolo ogni due mesi, cioè : Febbraio, Aprile, Giugno, Ago- LEA sto, Ottobre, Dicembre. veti 6. Gli abbonamenti cominciano dal 1° Gennaio e si intendono rinnovati an- che per l’anno successivo, qualora non venga data rinuncia al Redattore entro il mese di Dicembre. i 7. 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