MEMOIRES D E UACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES, LITTERATURE ET BEAUX-ARTS. J^^ JL >- ' i-^i^r-i-***-^- DA\1 l aJIUXAiT MÉMOIRES D E L'AGADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES, LITTÉRATURE ET BEAUX-ARTS DE TURIN, POUR LES ANNÉES l8o5 — 1808. SCIENCES PHYSIQUES ET MATHÌMATIQUES. TURIN, DE l'iMPRIMERIE DE l'aCADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES, AN MDtCCIX. A SA MAJESTE UEMPEREUR ET ROI SIRE, x\pRÈs l'honneur que vous nous avez fait en acceptant le titre de Président Perpéfuel de vofre Académie de Turin , il ne manquait yc» à rentier accomplissemeUt de* nos ^wux, Sire, quc de pouvoir publier ces Mémoires sous les auspices d'un noin dont la gioire a rempli l'univers. Votre Majesté Imperiale et Rotale daigne aujourd'hul nous permeltre de lui dé- dicr ce recueil ; puissent l'intérét et l'utilité des matières que nous y avons traitées le rendre digne de vos regards , et propre à répondre en inème tems à la grandeur de vos bienfaifs et à l'étendue de notre reconnaissance. Nous sommes avec le plus profond respect. SIRE, De Votre Majesté Imperiale et Rotale Les tres-humbles , irh-obéissans et trh-fidèles sujets et serviieurs , Les AcadcxnicieDS. NOTIGE DES TRAVAUX DE LA CLASSE DES SCIENCES PHYSIQUES ET MATHÉMATIQUES * PAR M.' VASSALLl-EANDI SECRÉTAIRE PERPETUBL. PARTIE PHYSIQUE. (A physique, prise dans toute son étendiie , présente une si grande multitiide d'objets variés de tant de manières, que l'attention de la Classe est assez souvent appclée sur des sujets quelle n'a guère occasion d'exa- miner. Je place an commencement de cette notice les écrits, qui les concernent , et qui ne sauraient étre classés sous Ics articles qui ont été examinés par plusieurs : telles sont , l'observation sur la couleur de la fumee; les re- cherches sur linfluence de la lumière sur la propagation * Cette notice fait suite à celle imprimée dans le volume précédent ( 8.""^ des Sciences plij-siques et mathéinatiques ) , et embrasse les travaux de la Classe depuis te i.*''' jaovier i8o5, jusqu'au mèoie jour 1809. a du son , sur l'élasticitt^. la force et la conducibilité de la chalcur dans les cotons naturels et arlificiels; enfia les recherches thcrmométriques sur la temperature des liquides bouillans. Oa avait dcj;\ bien des observations concernant les effets de la ran'faction , de la condensation , et du mé- lange des corps sur leurs couleurs , M.' Giobert, dans la sdauce du 6 janvier i8o5 , y a ajouté que la fumèe dune cheminée paraissait rouge aussitót que le feu qui y avait pris , était parfaitement éteint par l'eau ver- sée dessus ; qu'alors la chaleur ardente du tuyau de la chcmine'e dlevant encore l'eau en vapeurs , et la mélant dans cet état avec la fumee , celle-ci étant vue de bas en haut, ofFrait l'apparence d'un brouillard enflammé, tandis que la fumee en elle-méme , ainsi que les vapeurs sont de couleur grise. uicoustique. Monsicur Paroi.etti, dans la séance du i/'Ddccmbrc liSoS, a lu uu Mémoire qui a pour tifrc = Recher- ches sur l'inlluence que la lumière exerce sur la pro- pagation du son. = Au moj^en d'un instrument que l'Autcur appcUe phonomètre A cause de son usagc , M/ Paroi.etti a piouvé que le son , bien loin de se propagcr plus vivenient de nuit que de jour , comme (.11) géneralcmcnt on le pcnse , se propage A une plus grande distance pendant que le soleil est au-dessus de l'ho- rizon, que dans le tems quii se trouve au-dessous. En comparant les résultats obtenus par M/ Pérolle dans ses expériences sur la propagation du son dans différcns gaz, avec ccux quii a obtenus par son pho- nomètre , l'Auteur pense que c'est à la lumière que le gas oxigène et le gaz nitreux doivent la proprietà qu'ils ont de transmettre le son plus loin que les autres gaz. La nouvcaulé du sujet, l'intérét qu'il présente, et la sagacité dans les expériences sur lesquelles M/ Pa- ROLETTi appuye son systeme , ont porte la Classe à arréter l'impression de son Mémoire dans ce volume. Expériences et observations sur lèlasiicité et la force des cotons naiureh et artificiels. M.'BoRSARELLi, Chimiste pharmacien , ayant présente à la Classe, dans la séance du ii juin 1808, deux éché- veaux de fil que MM." Coppo et Parodi de Génes appellent fil de coton artificiel, M/ Vassalli-Eandi en a pris pour les examiner, et dans la séance du 2 5 méme mois , il a lu les résultats des expériences et des obser- vations comparatives faites sur l'élasticité et la force des cotons artificiels et naturels. Pour comparer les qualités des cotons, l'Auteur a d'abord déferrainé, avec M.' Carena correspondant de l'Aca- déjnie et Préparateur des expériences physiques à' l'Uni- verslté , le diamètre en centièmes parties du millimctrc, de dix cspèces de coton , tant naturai qii'artificiel , cnsuite pour en déterminer les degrés d'élasticité et de force , il a lait usage de la machine qu'il a décritc dans le 8."* volume des Mémoires de la Société d'Agriculture de Turin , ;\ laquelle il a encore apporté divers per- feclionnemens. Les fils de coton artificiel qu'il a examiriés avaient de 22 k 56 centièmes de millimètre de diamètre; ceux de coton naturel avaient le diamètre de i8 à 78 cen- tièmes de millimètre. Toutes les expériences ont été faites sur six ^chan— tillons de cliaque espèce de coton d'un ddcimètre de longueur: trois de ces échantillons ont été examinc's éfant secs , les autres trois après avoir été trempés une fois dans l'eau. Les résultats de 120 expériences sur la force et l'é- lasticité ou Valongcment des cotons naturels et nrtifi- ciels est que le coton artificiel plus fin, et mieux file est plus élastique et beaucoup plus fort que fautre fil du mcme coton plus gros , mais inégal dans sa gros- seur; que celui-ci est moins élastique et moins fort que les fils de coton naturel d'un diamètre bien plus petit; que le fil de coton artificiel bien file est plus élastique et plus fort que plusieurs fils plus gros de cotons na- turels; que le coton cultivé en Piémont, quoique tiès- bien file, est en general moins élaslicjue et moins fort que ie^ autres cotons naturels , enfin ({ue le coton su- (v) perfin de Marscllle , eu égard à son dlamè(re qui li'esf- que de i8 centièmes de millimètre, est beaucoiip plus foit que les autres fils de coton naturcl. Ejpériences et observations sur la conducibilité de la chaleur dans les coions naiurels et artificiels. ■ Dans la séance du io décembi-e 1808, M/ Vassalli- Eandi a ancore présente des expériences et des obser- vations quii a faites avec Monsieur Carena sur la conducibilité de la chaleur dans les cotons artificiels et naturcls. Pour déterminer la conducibilité de la chaleur dans les cotons naturels et artificiels , il a fait usage de thermomètres dont la marche est parfaitement uni- forme , et construits de manière que la seule tige est reiifermée dans le tube qui garantit l'échelle , la houle, restant A découvert communique immédiatement avec les corps sur lesquels on fait fexpérience. Avec les différentes espòces de fil de cotons artifi- ciels et naturels il a fait tricoter plusieurs petits four- rcaux, semblables ù des doigts de gants, de la longueur de six centimètres. Les deux thermomètres habillés d'un de ces fourreaux, l'un de coton naturel, l'autre de coton artificiel, pour évitcr tout contact dans le transport, et les soumettre à la méme temperature, ont óté placés dans un tube de cristal de quatre centimètres de diamètre gami (vi) d'un picd mt^tallique , et cxposcs tour-à-four aux rayons du solcil et à l'ombre; le tulae qui Ics contenait a été plongé dans de l'eau glacée, et dans de l'eau bouillante ; Ics fouireaux qui habillaient Ics thermomètres ont été jnouillés dans l'eau chaude , et dans l'eau froide; ensuite exposés à l'air pour déterminer le tems des vai-iations dans les thermomètres habillés- de cotons naturels et de cotons artificiels , soit secs, soit monillés. Dans le coui's de ces expériences quii a faites dans chacun des six mois derniers , il a fréquemment changé le fourreau des thermomètres en sobsfituant celui de coton artificiel au thermomètre qui lavait de coton na- f urei , et viceversa. De toutes ces expériences quii a présentées au nom- bre de 826, il en est resulté que la conducibilité de la chaleur dans le coton artificiel est quelque fois égale, quelque fois un peu plus forte, et l'arement plus petite que la conducibilité de la chaleur dans le coton na- turel ; qu'en general les différences sont frès-petites , et peut-ctrc qu'elles disparaitraient tout-à-fait en por- lant les brins du chanvre au dernier degré possible de Jìnesse. Dans la méme séance M.' le Docteur Rizzetti a pre- stante de très-beaux cotons artificiels qu'il a préparés, par commission de la Classe, avec des étoupes de chanvre et de Un. Il en lira les procédés quand il aura fini ses xecherches sur cet objet. (VII) Recherches thermomélriques. M/ Carena associé correspondant de l'Acaddmie, dauis la séance du aS novembre i8o6, a présente un Mé- moire qui a pour titre= Recherches thermométriques. =3 La Glasse sur le rapport des Commissaires nommés pour exanu'ner ce Mémoire à délibéré d'en faire inen- tion honorable , et d'inviter l'Auteur à donner un plus grand dcveloppement à ses recherches, en faisant usage de vases de différentes formes. Electricifé et Gahanisme. Les difF(^rences remarquables dans les eifets de l'é- lectricité et du fluide qu'on obtient par la pile de Volta me portèrent à séparer en deux artides les phénomènes communiqués svir ce sujet à la Classe dans la notice de ses travaux de 180 1 à i8o5, impriraée dans le 8.™" volume des Mémoires de l'Académie. Les mcnies effets plus soigneusement examinés dans la seule vue de trouver la vérité , m'ont présente de- puis une si grande analogie que j'ai cru inutile d'en faire deux articles , d'autant plus que presque toutes les expériences communiquées à la Classe de i8o5 à i8og, ne roulent que sur l'électricité qu'on obtient de la pile de Volta. Ce n'est pas que les Membres de la Classe ne se (vili) soient occupcs de l'ancieu fluide c'ieclrlque , mais ils ne soiit pas encore assez convaincus de lu certitude rtes nouveaux faits qu'ils croicnt avoir découverts , et ils n'ont point vóulu qu'ils f'ussent enrtgistrés avaiit de s'en étre bien assurés. Cependant M.' Rossi dans la sdance dii 3o juin i8o5, a demandé de prendre date de la proposition suivante : = Les mélaux sont plus ou moins conducteuis du fluide «'■lectrique suivant leur capacité pour l'humide i-adical , Jequel est cause des difl'crents effets de ce fluide sur ìes corps vivans =, et dans la séance du 23 févi-ier 180G, il a lu un article analogue sur le fluide galva- nique , savoir: = sur la faculté conductrice des métaux en raison de leur propriété de recevoir l'humide de l'air =. M.' le Professeur Rossi ayant pi-omis de donner plus de développemeut aux idées sus-énoncées, je m'abstiens de le prevenir. En considéi-ant ce qui se passe dans l'opération de la décomposition de leau par la pile galvanique , dans la séance du 6 janvier i8o5. M/ GìObert a dit qu'il soupconnait que la décomposition de l'eau par le fluide galvanique ne se faisait point dans l'appareil.. mais dans la pile , et que les gaz qui se présontent dans l'appareil pouvaient y etre porlés par le fluide de la pile. Ce soupcon de M.' le Professeur Giobert a porte les Professeurs Vascìalli-Eandi et Rossi , ainsi que M.' le D.' MiciiELOTTi Associé correspondant de l'Académie à s'occupar particulièrement de ce sujet. (IX) Le précis de ces expériences lu par M.' Vassalli- Eandi, dans la séance du 25 Juillet i8o5, étant imprimé dans ce volume , il suffit d'indiquer qu'ils sont parvenus à prouver par des expériences differentes que la décom- posilion de l'eau se fait aussi dans l'appareil , et que les gaz qui s'y présentent ne sont point portés par le fluide de la pile. MM." Rossi et Michelotti ont ensuite douné plus d'extension à ccs reclierclies , et c'cst dans sa séance du ^.'" février 1807 , que la Glasse a approuvé pour limpres- sion dans ses volumes leur Méraoire qui a pour titre = Expériences sur la décoraposition de l'eau par le moyen de la pile de Volta. = Le phénomène de la décoraposition de l'eau par le moyen de la pile de Volta excite , disent les Auteurs , toujours de plus en plus l'attentiou des Phjsiciens et des Chimistes. Gette décoraposition présente une suite de phénomènes qui ne s'accordent pas avec la compo- sition connue de l'eau ; car ne connaissant pas encore un état d'oxidatinn dans l'hydrogòne qui diffère d'iivec ce qui le conslitue eau , on ne voit pas comment la raolécule d'eau peut dans l'état élastique abandonner une portion de ses élémens sans quii s'en séparé aussi dans le méme tems une portion con-espòndante de l'autre élément. Aussi les théories qu'on a données pour faire accorder ce phénomène avec ce qui arrive dans les autres cas de décoraposition d'eau, n'offrent-elles encore rien de certain. b Pour decider p^reniptoirenient la question , si les gaz sont portés de la pile par les conducteurs, ou brea s'ils sont le résultat de la de^composition de l'eau dans laquclle les conducteurs plongent , MM/» Rossi et Mr- CHELOTTi ont pris un matras de la capacitò de 2478 centimt-tres cul)es , et y ont introduit 10 grammes d'eau distillée, dans laquelle le flacon étant renversé plongeaient les extrémit^s de deux fils de platine qui passaient par le bouclion mastiqué au col du matras. Moyennant un tube ils ont falt sortir du matras 1785 centimètres cubes d air atmosphérique , qui y était con- tenu ; ils ont pese le tout scrupuleusement en milligram- mes"^ avec une balance sensible à 12 milligramines , pendant quelle est chargée de 670 grammes. Eusuite ils ont fait agir pendant g6 jours une pile de 5o couples de disques de cuivre et de zinc sur l'eau contenue dans le matras. Les péfillemens qui se faisaient entendre très-frd- qtìemment le dernier jour, ont porte MM." Rossi et MicHELOTTi à craindre une détonnation , alors on a passe à l'examen du poids de l'nppareil, de la quan- tité dcs gaz produits, de la nature de ceux-ci, et de l'eau restre dans le matras. Le poids de l'appareil , eu ^gard à la temperature de l'air atmosphérique, clait précisément le méme après qu'avant l'opération; la quantité de gaz produits a été de 1170 centimètres cubes, déduction l'aite de l'air at- (XI) inosph('rique veste dans le matras ; ce melange de gaz hydrogòue et oxigòne pése ^i grammes qui auraient été de plus dans le poids de l'appareil si les gaz avaient ^té portés de la pile au matras. Ges gaz brùlés dans reudiomètre de Volta n'ont point laissé de résidii. L'eau examinde avec le nitrate d"argent et les teintures bleues végétales , s' est comportée tout-à-fait commc l'eau distiilée; d'où il résulte que les gaz ont été pio- duits par la décompositlon de l'eau contenue dans le matras , et que l'eau restée n'a point donne le moindre indice d'acide muriatique, ni d'autre acidite. Dans la séance du 17 décembre i8o8 , M.' Rossi a encore présente un = Mémoire sur la guérison des en- ragés au moyen du galvanisme. = L'emploi du galvanisme, dit l'auteur, pour le traite- ment des enragés , dont quelques résultats lieureux avaient déjà été communiqués à l'Académie ( Mémoire historique du voi. précédent pag. XGI ) , vient détre enriclii de nouveaux résultats. Un homme àgé de 52 ans qui avait été mordu par un chat enragé , et une jeune lille de i3 ans mordue par un chien enragé ont été guéris de la rage par le galvanisme. Nous atten- dons à donner l'analyse de ce Mémoire après que la Classe en aura entendu la lecture. Plusieurs autres nouveaux faits ont aussi été com- muniqués à la Classe, qui eu a renvoyé un bon nom- bre parce qu'ils n'étaient qu'hypothétiques , et qui à légard de quelques auti;es , a invite les Auteurs à s'ea assurer. C'est alnsi que dans la st^ance dii 9 mars 1806 M.* Rambert, associé correspondant de l'Acaddmie, ayant présente? quelques observations sur les contractions mus- culaires obtenues par le fluide galvanique qui se degagé par la fermeulation de divers minéraux dans un tube de verre. M/ Vassalli-Eandi a fait observer que faisant usage d'animaux pour galvanomètre , il arriva souvent d'attri- bucr au fluide galvanique qu'on suppose se dégager par l'action du contact de difFérens corps les etfets de l'électricité naturelle des mémes animaux qui passe des nerfs aux muscles par les corps dont on croit sortir 1 electricité , en conséquence M/ le Professeur Rambert a été invite à répéter ses expériences en se servant de galvanomètres inorganiques. Le Secrétaire dans la séance du 2.3 novembre 1806^ a aussi donne lecture d'une lettre à lui adressée par Monsicur De-Grimaldi, Secrétaire pcrpétuel de l'Academie Napoléon de Lucques sur les contractions excitées dans les jambes des grenouilles par le con- tact imniédiat du nerf crural avec le muscle ; aprc-s cette lecture M.' Rossi a annoncé son obscrvation , que les animaux dont on a fait couler tout le sang , de maniere que les muscles blanchissent , ne donnent plus de signes de contraction par le contact des nerfs et des muscles. Ensuite le Secrétaire a annoncé ses observations qui prouvent que généralement il y a développc- (Xlll) ment du fluide galvanique par un simple contact queT- conque , et qua les animaux tuds avec divers poi- sons ne sont plus susceptibles de contraction muscu- laire quoique préparés à l'instant qu'ils cessent de vivre. D'après la considération que les fluides électriques et galvaniques offrent tant de points d'analogie et uà si grand nombre d'efFets différens que bien des Pliy- siciens les croyent identiques , et bien d'autres en font deux fluides distincts. La Classe dans la séance du 27 novembre i8o3 a propose un prix de concours pour de nouvelles ex- périences qui décident d'une manière definitive de l'identitd ou diversité des fluides électriques et galva- niques. Les Commissaires nommés par la Classe pour exa- miner les Mdmoires envoyés sur ce sujet, dans leur rapport fait dans la séance du il janvier i8o5 , ont fait observer qu'aucun des concurrens n'avait rempli le vceu que la Classe avait exprimé dans son prò— gramme , et par conséquent qu'aucun ne méritait le prix propose ; ils ont cependant distingue le Mómoire qui avait pour devise Omnia nncit labor par les ex— périences ingénieuses quii contient. La lettre d'accom- pagnement de ce Mémoire manifestant le désir de l'Auteur d'otre associa de 1' Acadéinie , sur l'avis des Commissaires , la Classe en a nommé l'auteur , qui cn décaclietant le billet s'est trouvé étre M.' Testelin (xiv) professeur de mathématique daus l'dcole secondaire com- munalc de Lille. Parnii les dccouvertes galvaniques dont la Glasse a eu la communication , et la rcfutation en mème tems, il y a celle que le professeur Pacchiani cioyait avoir faite de la base de l'acide muriatique. M/ Vassalli- Eandi Va annoncée dans la séance du 26 mai i8o5, en rappelant les expériences de Simon et les siennes , par lesquelles on tire les sels muriatiques de divcrs corps moyennant l'action du fluide galvanique et on obtient le gaz nitreux , en faisant agir la pile sur du colon mouilié , l'acide muriatique oxigène en portant le fluide galvanique dans une solution de muriate de soude etc. Ces expériences avaient partagé les opinions des Physiciens sur la découverte annoncée , mais elle a été ensuite réfutée directement , dans le précis sus- énoncé d'expériences galvaniques faites pour détermi- ner l'origine des gaz qu'on, observe dans l'appareil. Dans la séance du 28 juin 1807 , le Secrétaire a lu de nouvelles expériences galvaniques qui rectifient plusieurs propositions qu'il avait avancées dans ses Mémoires précédents sur le méme fluide. Eufin dans les séances du 16 et du 3o janvier 1808 et du 19 mars suivant, MM. Bonvoisin et Vassaxli- Eandi ont entretenu la Glasse des expériences sur la décomposition des alcalis par le fluide de la pile. (XV) Magnétisme. La vari^td presqu'infinle des pWnomèues. que le fluide magnétique présente dans ses actions , est la seule cause» peut-étre, qui en rend tròs-difficile une théorie generale et coir.plète , soit par la difficulté de ramener à une mé- me loi des faits , qui souvent paraissent se contrarier mutuellement, soit parce que la chaine des phénomènes connus n'est pas encore suffisante pour les lier les uns aux autres, et renionter ainsi à la cause generale qui les produit. Ce n'est donc qu'en multipliant de plus en plus les faits par le moyen de lobservation et de l'expéricnce , et en les présentant sous l'aspect le plus propre à faire ressortir les lois auxquelles ils sont sou- mis , qu'on peut espérer d'élever la science du magné- tisme à la hauteur , h laquelle plusieurs autres branclies de la physique sont déjà parvenues. C'est dans celte vue, que M/ Bidone a propose une nouvclic boussole dans le Mémoire quii a lu à la Classe le 28 novembre 1807 sous le titre: Description d'une nouvelìe boussole propre à observer les mouvemens de rotaiion et de Iranslaiion de l aiguille aimantée', et ex-- périences jaites meo le méme instrument. On sait , par les expériences de BorcHER et de Coulomb , que lorsque le globe teri-estre agit seul sur l'aiguilie aimantée, il ne lui imprime aucun mouvement de translation: mais on n'a p is encoi'e reconnu, si le» (xvi) niétéoi-es , qui produisent des changemens subits et considcrables daus la déclinaison de l'aiguille, ne ten- dent pas aussi à lui imprimer un mouvement de trans- lation. C'est pour éclairciv ce point , que M/ Bidone a imaginé la boussole quii déciit dans son Mémoire. Elle consiste dans une lame de laiton assez déliée , que l'Auteur nomme fléche^ suspendue sur un pivot fixe, comme les aiguilles des boussoles ordinaires. Les deux bras de la flèche sont inégaux, et le plus court porte un contrepoids mobile pour donner à la flcche la position horizontale dans tous les cas. A l'extrémité du bras plus long de la fléche il y a un pivot, également mobile, sur lequel on place l'aiguille aimantée. Par cette disposition l'aiguille a d'abord la liberté de se mouvoir sur son pivot , comme dans les boussoles ordinaires ; ensuite si l'aiguille doit obéir au mouvement de transla- iion , ce mouvement est marqué par la rotation de la flèche de laiton, rolation qui sera produite par la translalion de l'aiguille. Il faut voir dans le Mémoire méme dont la Classe a arrété l'impression dans ses volumes , les divers usages que peut avoir cette bous- sole , ainsi que les expériences que M/ Bidone a faites avec cet instrument , exprvienccs très-faciles à exécuter, et propres à confirmer d'une manière très-simple la loi de la raison inverse du carré de la distance que suivent les attractions magnétiques. Li Glasse a aussi recu une longue suite d'observa- lious sur la déclinaison de l'aiguille aimantée , envoyée I (xvii) par M.' Martinel , corrtspondant de l'Acaddinie, Chef de balaillon , Chargé en chef du leré des champs de bataille des ^y,""^ ei 28. "« Lmsions mili/aires, et de la direction des mes de plusieurs sifes sur lesquels S. M. V Empereur a remporlé des vicloires. Ces observations ont été faites dans les annccs 1802, i8o3, 1804, i8o5, 1806, 1807 , et 1808 , sur les divers points, sur lesquels M/Martinel fixait ses stations. Il employàit plusieurs déclinatoires pour voir la mai-che que suivaient di- vevses aiguilles , dans le mcme endroit et les mémes aiguilles dans divers endroits. Il a trouvé des différences considérables dans les deux cas, memo pour des lieux assez près les uns des autres. De semblables observations que M/ Martinel a faites dans les environs de Turin avec MM. Vassalli-Eandi, et Albert Gatti , Associé correspondant de l'Acadé- mie , ont présente des résultats analogues : cependant le Secrétaire attribue en grande partie au manque des soins qu'exigent ces observations , les différences con- sidérables que plusieurs Physiciens ont ciu i-emarquer dans la déclinaison de l'aiguille aimantée. Dans plusieurs séances M.' Vassalli-Eandi a présente des observations sur la force magnétique faites dans les environs de Turin avec MM. Biot, membre de llns- titut national des sciences , letti-es et arts, et Louis Bossi , Associé correspondant de l'Académie , soit sur la colline , soit dans la plaine , et il a observé qu'outre à ( XVIII ) plusieurs autres précautions , il est important de donner à l'aiguille aimantóe un degré Constant de déclinaison pour ddterminer la force magnétique par le nombre des oscillations quelle l'ait dans un tems déterminé. Meteorologie. Le parallèle des observations mét^ox'ologìques faites non-seulement dans les pays séparés par de grandes chaines de montagnes, mais encore dans le mcme pays à peu de distance , dans la méme ville , dans le méme bcìtiment à ses différens étages , etc. , est toujours in- téressant pour bien conpaitre l'histoire naturelle da fluide qui enveloppe notre globe. C'est pour cette raison que la Classe a toujours re^u favorablement les observations météorologiques qui lui out étd communiquées soit par des Académiciens ou par des Associés correspondans , soit par des personnes étrangòres à l'Acade'mie. M.' Vassalu-Eandi , dans la s^ance du sS février i8o6, a lu une notice de Torage observé à Tui'in le 28 janvier précédent à 6 heures du matin. Qiioique les phénom'ènes électriques les plus éclatans qu'oa a ordinairement en été soient assez rares pen- dant Ihiver au milieu des glaces et des nclges pour mériter une mention particulière, cepcndant l'Auteur observe quils n'ont pas été inconnus aux anciens , comrae on le voit dans le io.'"''livre de l'Iliade d'HoMÈRE: (XIX) il a fait un r(^sumé clos foiidres tombécs en hiver ; Après qtioi il a présente le détail des observations mé- tc'orologiqucs fuitcs pendant plusieurs jours. Le 28, vera les six heuics du matin le ciel, qnoique couvert, était beaucoup plus clair vers le sud que vei's le nord. A 6 heures préclses un éclair des plus éblouissans a surpris tous ceux qui étaient en position de l'obser- ver, et il a été suivi de 6 à 7 autres de differente force dans l'espace d'une demi-lieure. Après ces éclairs l'obscurité peu à peu a gagné tout le ciel de manière qu'à 7 heures et demie le ciel était plus obscur qu'une heure auparavant. Vers les 7 heures des gouttes de pluie ont com- mencé à tomber mélées à de petits flocons de neige , ceux-ci se sont ensuite multipliés et agrandis , et la neige a continue jusqu'au 29 en finissant par une gréle assez abondante de la grosseur du mais , et presqu'aussi solide que ses gi-aines. Ce phónomène a été observé à Turin par plusieurs autres personnes , et à la Tour, vallèe du Pélis, par M/ Tansare , qui a assuré l'Auteur que les éclairs ont paru toute la journée du 2.8. Il finit cette notice en applicant à ce phénomène les principes méléorologiques quii a établis daus divers ouvrages,,et il concJut : « C'est dono à la très-gi-ande évaporation causée » par l'aboudaute électricité , et par la diiférence dés (XX) » tcmpt'ratures qu'on doit attribuer la formatìon de la » gicle , et la cessation du metèore acqueux. » Dans la séancc du io juin 1806, il a lii la notice de la foudre tombée le 5 du méme mois*à trois heures et trois quarls après midi sur la maison de M.' Bar- beris , rue de Mont-viso, et il a présente deux mór- ceaux de vitre foudi-oyés. Le chemin parcouru par cette foudre a confirmé les avantages des paratonnèrres , et les piòces de vilre opalisant sont une nouvelle preuve que lelectricité fait dans un instant des opérations que d'autres agens ne font dans un très-long tems. Dans la séance du i.*' mars 1807, il a présente à la Classe les résultats des observations métc'orologiques faites dans les années 1802, i8o3, 1804, i8o5, 1806 en supplt'ment de celles présentées en 1804, dont il est fait mention dans la partie liistorique du 8.°"^ vo- lume, page GII, pour compléter les résultats des ob- servations d'un cycle lunaire , et un plus long terme de comparaison avec les résultats des autres observa- tions. Il a ajouté aux autres tableaux les observations du thermomètre exposé au soleil , l'indication de la direction et de la force des vonts , les observations sur la quantité de pluie , et de l'évaporation , le degré moyen de l'hygromètre, etc. , la notice soit de la po- sition de l'observatoire , soit des instrumens dont on y fait usage , et des notes sur l'usage des observations météorologiques; sur les indications du baromòtre; sur (xxi) les diverses températurcs à cHlIei'enles ('lóvatlons e( aux différentes expositions dans les diverses saisons de l'an- née; sur les vents secs et bumides , variables et ora- geux; sur Ics pluies et les sécheresscs extraordinaire- ment prolongées ; et sur l'alternative des températurcs joui'nalières. Ces résultats et notes de M.' Vassalli-Eandi se f rou- vant imprimés dans ce volume , il suffit de les avoir indiqut's. Dans la séance du 17 décembre 1808, il a présente une note sur les phénomènes extraordinaires observés dans la temperature de l'air depuis le mois d'octobre; note qu'il a ensuite enricbie d'observations sur la quan- tità de la neige tombée dans tout le mois de dccembre en divers pays , et sur la conducibilité de la chaleur dans la neige, déterminée par des expériences conti- nuées pendant long tems. Nous nous réservons de donner l'analyse de ce Mc- moire quand l'Auteur l'aura lu à la Classe. Dans la séance de 2 mai 1808, il a lu les observa- tions ftiites avec MM. Carena et Borson dans leur tournée dans les vallées du Pélis , du Cluson, du Po, etc, à l'occasion du tremblement de terre qui a com- mencé le 2 avril préoédent. La classe ayant décide de donner dans ses actes le rapport des pliénoraènes que ce fléau n présente quand les secousses auront cesse d'allarmer les habitans des pays sus-énoncés , nous croyous inutile d'en donner iti ( XXII ) l'adalyse, dautant plus que le rapport des prcmiers et plus terribles effets a dcje\ été publié en mai 1808. Il a aussi préseuló la description de la trombe de terre qui a paru sur la montagne dite Mónte-Ghiarvetto à une licue et demie du vilinge de Montaldo, dopar- tement de la Sture, le 2,5 juia 1808, à 11 heures du matin; trombe qui a fait des ravagcs aflreux, ayant deraciné plus de 3o mille arbres sans compter la quan- tité iunoinbrable de ceux qui n'ont été qu'ébranchés. Mais cette description quii avait recue de M/ Formento Professeur ea philosophie , ayant été publiée par le M. P. de la ville de Mondovl , ne peut plus étre rap- portée dans les actes de l'Acadcmie. Il en est de mème des débordemens des riviòres de Laisse et de l'Albane qui ont cause de si grands dommages à la ville de Chambéry, où dans certaines rues leau s'élevait jusqu'à trois pieds. La notice de ce désastre qui a eu lieu pendant la nuit du 4 au 5 dé- cembre 1808, a été communiquée par M.' l'Avocat Manzoz , secrétaire en second à l'Universitc , au Secré- taire de la Classe qui l'a lue dans la séance da G dé- cembre 1808. Parmi les observations prcsentées depuis le 1." janvier l8o5, il y en a qui intéressent parliculièremcut la science pour les pays oìi elles ont eu lieu, telles sont les observaiions mélcorologique» faites sur la mer Allan- tique et dans les isles Antillcs dans lannée i8o3 par 3J.' Carola , Capiiaìne du Genie jrangais , Associò cor- respondant de l'Académie. ( XXIII ) La Classe, apiès en avoir enteuclu le rapport, Fa jugé si inte'ressan.t que dans sa séance du iG juiu 180D , elle en a arrété l'impression. M/MuLTEDO, Professeur de mathcinatique dans l'Uni- versile de Gònes , a aussi communiqué à la Clesse dans la séance du 1."' décembre i8o5, plusieurs obsei'vations métdorologiqucs qui, comparées avec celles faites à Turin , prouvent que la differente élévation du Baro- mètre à Turin et à Gènes ne suit pas loujours le rap- port de la differente élévation de ces deux villes au- dessus du niveau de la nier, et que bien souvent les mèmes niodifications de l'atmosphère ont iieu à Turin et à Gènes. Messieurs Sobrero , Professeur de niathématiques au hycée de Casal , et Rambert , Maitre d'études au nième Lycce , Associés correspondans de l'Académie , ont cnvoyé depuis la séance du 5o juin i8o5, jusqu'à celie du 18 janvier 1807, leurs observations irétéoro- logiqups faites presque sans interruption à Alexandrie, et à Casal. En comparant les observations du Docteur Sobrero avec celles de M."^ Bonin, Observateur météorologiste de l'Université , on voit que le baromòtre se ticnt à Alexandrie ordinairement plus élevé d'environ six li- gnes qu'à l'observatoire de Turin. Le thermomètre y est aussi toujours plus élevé toutes les fois que des météores extraordinaires n'occasionnent pas des tem- pératures irréguUòres. L'anémomòtre indiquc rarcinent (xxiv) la mcmc direction du vent à Alexandrie et à Tun'n; et il no mentre pas de rapport Constant ni dans la direction , ni dans la force du vent. Les observations faitcs à Casal par M/ le Professeur Bambert , comparées avec ccUes faitcs dans le méme tems t\ l'observatoire de Tiuin présentent une diffé- rence de 4 lignes dans l'dlcvation ordinaire du baro- mètre, c'est-à-dire qu'à Casal il est ordinairement de 4 lignes nioins élevé. Les autres instrumens météorologiques ne suivent pas une marche plus conforme à celle des instrumens de Turin. M/ Marazzi, Professeur de R(kliorique et Directeur des écoles secondaires de Bene, a présente les obser- vations météorologiques faites à Bene depuis le premier janvier 1808, jusqu'au premier janvier i8og. Le resultai de ces observations faites sur le modèle de celles de l'observatoire de Turin, est qu'en general la différence moyenne dans l'élévation du barometro est de deux lignes, et qu'il est plus bas à Bene qua Turin. La temperature est à-peu-pfès la méme. Le nombre des jours séreins est bien plus grand à Bene qu'ù Turin. Les modifìcations de l'atmosphòre s'accor- dent assez fréquemment; il y a cependant des modifì- cations bien diverses dans le méme jour; et l'élévation moyenne du baromètre diffàre quelque fois, méme de six lignes. M.' Freylino de Buttigliera , Associò correspondant ( XXV ) de l'Acaddmie, par l'organe de son confrère M.' Nu- volone-Pergamo , a pit'senté une collection d'obser- vations métdorologiques , dont il résulte qua le baro- mètre à Buttigliera se tieat ordinairement environ six lignes plus bas qu'à Tuiin. Messieiirs Razeri , Mcdecin des épidémies à Savillan, et BoccHiARDi, Chimiste pharmacien à Pignerol , Asso- ciós correspondans de l'Acaclémie, ont ainsi que M/ Appia, Juge de paix à la Tour, vallee du Pelis , en- voyé au Secrétaire de nombreuses observations météo- rologiques faites à l'occasioa des secousses du ti-emble- ment de terre qui a commencé le 2 avril 1808. Toutes ces observations, ainsi que plusieurs autres qu'il a recues de ses correspondans , prouvent qu'à la distance de quelques myriamètres les modifications de l'atmosphère peuvent difTérer assez pour agir sensible- ment sur les instrumens météorologiques. M.' le Docteur Sobrero dans la séance du i5 dé- cembre i8o5, a aussi présente une suite d'expériences eudiométriques sur l'air atmosphérique d'Alexandrie. Il a fait usage de la cornbustion du phosphore pour déterminer la quantité de gaz oxigène contenue dans l'air atmosphérique. La dose du phosphore et la ma- nière de le brùler peuvent aisément tromper le Phy- sicicn; par cette raison la Classe a invite le Docteur Sobrero à i-épéter ses Essais, en notant scrupuleuse- ment toutes les circonstances qui peuvent influer sur le résultat Sì l'expérience. d ( XXVI ) Plusieuvs relations de mótéores extraordinaires ont encore été présent(5es à la Classe, telles sont: la des- cription d'un globe de feu qui a paru le 20 jnillet 180 5 ìi Alexandrie , envoyée au Secrétaire par M,' le Professeur Rambert; la notice d'une trombe de terre observée du chàteau de la Volta près de Barol le 16 aoùt 1804, par M.' l'Abbé Michel; et la des- cription d'un tourbillon aerien observó ;\ Viguzzolo près de Tortone le 3o juillet i8o4 , par Madame Magdelaine Garimberti-Leardi. Le globe de feu observé à Alexandrie par le Pro- fesseur Rambert a paru au Zénith de l'Observateur , et après avoir parcouru un certain espace veis le nord, il s'est partagé en trois peiits globes qui ont bientót disparu avec un bruit sourd. M.' le Professeur Rambert, dit n'avoir rien à ajou- ter à la théorie des globes de feu proposée par le Se- crétaire dans son Mémoire sur celai qui a paru en septembre 1784, il ajoute seuleraent que la lumière très-blanche et très-vive du globe qu'il a observé , l'a persuade que c'est l'inflammation par l'électricité du gaz liydrogène carbonné qui a donne lieu à ce phé- nomène : il croit qiie la chùte de quelques gouttelettes d'eau tombées peu après le bruit confirme son opinion. La trombe terrestre décrite par M/ Cyrille Michel s'annonca d'abord par un bruit sCmblable A cclui d'un tonnerre sourd qui irait en croissant et comme par on- dulations. Les habitans des fermes placées de 3oo h 4oo ( XXVII ) mètres loin de 'l'endroit où cètte trombe a fait le plus de mal , assuròrent l'avoir vu naitre à environ deux milles, de leuis habitatioas. Ce metèore s'annonca à leurs yeux et à leurs oreilles par le fracas et l'agitation des arbres et des vignes à travers lesquelles il passait. Poussière, feuilles , branchages , lierbes , etc. , tout était transporté péle-méle tom-noyant rapidement dans l'air. Vingt files de seps de vignes , longues environ de 200 mètres chacune , ont été renversées, coucbées dans l'ordre des fusils d'un régiment rangés à terre. Un saule des plus gros a été rompu rez-terre et enlevé verticalement dans les airs, si baut quii ne paraissait pas plus gros qu'un corbeau , quoique ses brancbes et ses feuillages fussent très-considérables ; il a été trans- porté à la distance de 900 mètres environ. Un phénomène singulier note par M.' Michel c'est que tous les seps et échalas, à l'exception d'un très- petit nombre vers le fond du vallon, ont été couchés dans un sens contraire à la direction dans laquelle marcbait la trombe. Dans la séance du 24 juin 1806 , le Secrétaire a lu le rapport sur la desci'iption d'une trombe terrestre observée à Viguzzolo près de Tortone par Madame Magdelaine Garimberti-Leardi ; la Classe en a3'ant airété l'impression , c'est là qu'on peut voir les phé— -SSOinònes qui ont accompagné ce meteore. Piusieurs^ faits relatifs à Ihistoire naturelle de l'air ont aussi été comniuniqués à l'Académief tei est celui que ( XXVIII ) M.' le DoL'teur Phylippe Tydiman , Associé correspon- dant de la Classe , a écrit de Charleston , dans la Ca- roline meridionale , à son ami Vassalli-Eandi ; que dans le pays bas de là Caroline meridionale le baro- mètre est presque toujours inutile. = Je ne puis pas , dit-il , soupronner pourquoi le mercure u'est que tròs- rarement ou jamais remué par les vicissitudes du tems: croyez vous que la chaleur excessive , avec l'humidi* - de l'atmosphère en soient la cause; quel en est " - jugement ? = Le Secrétaire dans sa réponse qu'il a communiquée à la Classe avec la lettre de Moasieur le Docteur Tydiman , a invite son ami à lui envoj^er toutes les ob- servations mctéorologiques qu'on fait dans cette partie de l'Amcrique , afin de pouvoir baser sa théorie sur l'ensemble des faits relatifs à ce phénomène. Monsieur Louis Canali , Associé correspondant de l'Académie , par l'organe du Secrétaire , a commu- niqué à la Classe les observations qu'il a faites au printems de i8o5, sur la montagne de Cesi piès de Terni à l'òudroit que Kirchep^ le premier a nommé les bouches d'Eoìe ;\ cause du vent qui sort tròs-fié- quemment de certains trous de la montagne. Ce sont des soupiraux d'où soi-tent des courans d'air très-forts en été , et tonjours plus violens pendant les heures qui approohent de midi. Un fait remarquable est que ces courans sont rentrans pendant l'hyver , comme le prouvent les corps Icgers qu'on y présente , car ils ( xxix) sont attirés en dedans , au lieu qu'ils sont fortement rcpoiissés en deliors pendant Vété. Les habitans de Cesi, moyennant des tuyaux, por- tent dans leiirs maisons cet air fiais, qui en diminue la temperature pendant les grandes chaleurs. L'Auteur s'est empressé de véi-ifier toutes ces obser- vations , auxquelles il en a méme ajouté une autre. Au mois d'avril il a place dans ces trous un thermo- mètre , et il a remarqué constamment , qu'à chaque augmentation dans la force du vcnt répondait un sen- sible abaissement dans le thermomètre. Tous les voyageurs instruits, qui ont visite les bou- ches d'Eole, ont tàclié de donner l'explication du rad- téore aerien qu'elles présentent. Les uns attribuent ce mouvement de l'air à des cascades d'eau qu'ils suppo- sent exister dans le creux de la montagne; les autres croient en voir la cause dans le flux et le reflux de la mer. Kircher dans son Mundiis suhierraneus explique ce doublé mouvement de l'air par la condensafion et la ra- réfaction d'une grande masse d'air quii suppose étre renfermé dans une grande caverne de la montagne: M.' Canali ne paraìt pas satisfait de toutes ces ex- plicatious. Il aime à comparer ce soufflé d'Eole à ces courans d'air qu'on se procure dans les galeries des mines par le moyen d'excavations qu'on y pratique dans une direction perpcndiculaire à celle de la galene. Si jamais on parvient à découvrir l'existence de ces puits dans les eutrailles de la monlagne , l'hypothèse de ( XXX ) l'Auteur aurait un grand dcgrd de probabilité, et soa explication pourrait mi'me acquérir les caractères d'une rigoureuse deraonstration. Les recherclies lithologiques que M/ Canali a faites sur plusicurs points de cette montagne calcaire lui ont valu deux espèces différentes de nautiles d'un genre qui n' est pas commun dans les mers d'Italie : leur dia- mètre va jusqu'à 7 pouces. Les cornes d'ammon y sont aussi ea ti-ès-grand nombre ; elles sont également en état de pétrification. L'Auteur dit en avoir trouvé de quatre espèces difTérentes, il ne lui parait pas que les Naturalistes les ayent assez distinguées dans leui-s cu— vrages. Dans la s(?ance du 2.6 novembre 1808 , le Secré- taire a présente les obseivations d'une foudre tombée à Altavilla le 11 aoùt i8o5 , par M.' le Docteur Gatti, Associé correspondant de l'Académie. Cette foudre qui a tue une femme et fait beaucoup de mal à une autre, donna lieu à M.' Gatti de faire une description exacte de tous les phénomènes quii a remarqués dans cette occasion , d'indiquer la métliode qu il a suivie pour guérir la femme qui avait été dan- gereusement blessée, et enfin de proposer plusicurs questlons y relatives , et particulicremcnt celle-ci: les blessés par la foudre doivent-ils étre traités comme les blessés par le feu ordinaire, cu bien doit-oa suivre une méthode particulière ? Dans la séance du 26 novembre 1808, M/ Carena (xxxi) a prc^senté à la Classe la description d'ime nouvelle machine pour indiqucr et mesurer rinclinaison des vents à l'horizon , avec des observations sur l'influence des vents. inclinés par rapport aux vaiiations barométriques. Cette machine représente un anéraoscope surmonté d'une plaque rectangulaire de 16 décimètres caifés , mobile à frottement dur sur deux pivots. Cette plaque est par sa construction toujours en équerre avec la girouette, et tandis que celle-ci, par le mouvement latéral que lui donne le vent , se place dans le pian de la projection du coui-ant d'air, la plaque, qui, outre ce mouvement , commun avec la machine entière , en à un autre sur ses pivots de haut en bas , et de bas en haut , affecte telle direction angulaire que lui donne le vent , dont il indique par conséquent l'inclinaison avec le pian de l'horizon. M.' le Recteur de l'Université, sur la proposition de M/ Vassalli-Eandi, Professeur de Physique, a fait cons- truire cet appareil, qui a été mis en expérience depuis le 20 avril 1808, sur la petite tour au sud de ìa piate forme de l'observatoire métdorologico-astronomique de l'Académie de Turin. L'impression de ce Mémoire dans les volumes de .l'Académie que la Classe a décrétée, ainsi que du dessin y joint , nous dispense de dpnner là-dessus de plus amples détails. Dans la séance du 17 décerabre 1808 , le Secrétaire a présente les observations de M/ Hector Vernazza- ( XXXII ) Freney sur la quantité et la densité de la neige tombde en Albe, où elle s'est élevée à 65 cenlimòtres, mais elle ne pesait qua 89873 giammes le mòtre carré. Physico-chimie, et Chimie medicale. La jnéthode d'analyse cliimique, tracée par les grands iMaìtres de l'art, et adoptée par toiis ceiix dont le^ travaux reculent les bornes de la science, est la pierre de touche qui fait distinguer le vrai de l'hypothé- tique. La Classe a eu plusieurs Mémoires relatifs à ce sujet, tei est celui de M.' Giobert = Examen compare de la noix de galle du Piémont , et de la galle du Làdani =^ lu dans la séance du 19 décembre i8o3, dont j'ai parie dans la partie historique du volume précédent, ( pag. evi ) , et qui doit s imprimer dans les volumes de la Classe. M.' MoNNET, Membre non résidant de l'Académie, dans la séance du 17 mai-s i8o5, a présente un Mé- moire inlitulé Examen et essai d'analyse de la gueuse ^ ou fcr de fonte , et de la scorie de la gueuse. INI.' le Docteur Rizzetti a présente un Mémoire dont le titre est = De phthisi puhnonali specimen chemico- medicum : Jasciculus tertius. = Dans le Mémoire historique du volume précédent , j'ai annoncé ( pag. cvii ) les deux premiers Mémoires sur le mème sujct , dont fante d'espace, on n'a pu ( xxxin ) insérer que le premier dans le S.""" Volume de l'Aca- démie. Le second et le troisième se trouvent dans celui-ci. Dans ces deux Mcmoires , après avoii- donnd l'analyse comparative entre le pus proprement dit, et la matière calharrale des phthisiques, après avoir dé- duit de ses expériences que cette matière est essentiel- Icment dififérente du compose produit par la dégrada- tion de la matière animale que l'on appelle générale- jiicnt pus , M.' RizzETTi propose plusieurs moyens cliimiques pour reconnaìtre et distinguer le pus ordi- naire de la matière catliarrale rejetée par les plithisiques au moyen de Vexpectoration. Ensuite l'Auteur examine les poumons des individus morts de phthisie pulmonaire; et c'est dans cette occa- sion quii enti-eprcnd plusieurs expériences pour prouver ultérieurcment la différence très-essentielle qu'il y a entre Je pus et la matière catliarrale susdite, matière, qui, d après l'Auteur, doit étre considérée dailleurs comme un produit particulier de l'animalisation , lequel dans l'état de sante se prépare dans les organes de la circu- lation du sang, et se perfectionne ensuite par le moyen de la respiration en faveur de l'economie animale; mais altère , ou dans sa qualité ou dans sa quantité par l'aclion d'une cause raorbifique , cette méme matière devient ensuite la cause essentielle de l'affection mor]>euse con- nuo sous le nom générique de phthisie pulmonaire. Dans la séance du g juin i8o5, M/ le D/ Rizzetti e ( XXXIV ) a aussì pv(fseDté un Mcmoire qui a pour titre De i>i fehrifiiga disqiiisiliones chemico-medicce. Farmi les substances que les Cliniques appellent fé- biifuges, l'écorce du quinquina est gónéralement con- sidéiée comme la seule matière, dont on puisse tiier des préparations douf^es de cette singuliòre propriété de dóhuire ou de modifier la cause matérielle qui constitue l'essence des fiòvies intermittentes , et pério- diques; ainsi les principes paificuliers qui eutrent dans la composition de cette sul)stance v(^gétale, sont géné- ralement connus sous le nom de force fébrifuge. Mais cette proprietà qu'offre le quinquina est-elle exclusi- vement propre à cette écoi-ce exotique , ou existe-t-elle dans d'autres substances végétales ? Cette question forme le sujet de ce Me'inoire que M.' RizzETTi se propose de continuer. Nous attendons quii soit complet pour en donner un extrait, en attendant nous nous bornons à observer que M.' RizzETTi a déduit de ses recberches et expé- riences chimico-médicales , qu'en general le ^quinquina n'est pas la seule substance vegetale qui contienne le principe fébrifuge , mais quii se rencontre et pcut étre foiu-ni aussi par plusieurs végétaux indigònes , et notamment par fécorce de cilene ( quercus robur Linn.) laqnelle, d'après l'Auteur, pourra ctre substituée à 1 ecorce du quinquina , pourvu que cette écorce et ses pre'pa- rations soient modifiées en y ajoutant une quantité plus ( XXXV ) abondante d'extractif amer que l'on peut se prorurer de plusic'urs plantes indigènes , et spécialcment de la gentiunelle, des fleurs de la camomilla mlgaris , du camédrios , et de l'écorce d'une espèce de prunus padus^ etc. L'Auteur a employé avec succès lecorce de chéne ainsi modifiée , au lieu dii quinquina , dans l'hòpital civil de S.-Jean , en 1802 et i8o3. Dans la sóauce du 12 mai i8o5, MM. le Professeur Rossi , et le Docteur Michelotti ont présente un Mómoire qui a pour titre = Anulyse première du pus.= N'ayant pour but que d'étudier la nature des mias- mes morbifiques , disent les Auteurs , nous avons era trouver dans le pus le point d'où il fallait partir pour de semblables recherches ; ils annoncent ensuite le» raisons par Icsquelles ils sont partis de ce point , et ils promet;;ent une seconde analyse dont les sels du pus , et les élémens de la puruline formeront l'objet. Les Auleurs passent ensuite en revue les travaux analogues des écrivains anciens et modernes , et ils ajou- tent un grand nombre d'expériences qu'ils ont faites sur ce sujet. La Classe ayant arrété l'impression de ce Mémoire dans le Volume, c'est dans l'originai que les Physiciens chimistes doivent puiser les détails des résultats qu'ils ont obterius. Dans la séance du 17 décembre 1808, M.' De-Saluces, Direclcur de la Classe, a présente son Mémoire sur le nitre, dont il avait déjà annoncé les années prece- ( XXXTI ) dentea plusieurs vues, qui ont porte ses Confrères ù l'c-ngager à donner son travail à l'Acadéinie. Les produits les plus simplcs et indécomposables , dit l'Auteur, qu'on puisse letirci- de l'aclion de lacide nitrique sur les suhstanrcs oxidables, ou combustibles, sont l'oxigène, et l'azote dans des proportions déter- minées iclativémcut à letat de nitrosité où ils se trouvent. La nouvelle Doctrine cbimique nous faif ensuite re- marquer que la seule réunion de ces deux piincipes , ne suffit pas pour rcpioduire cet acide , ni ses modifica- tions , et que ce n'est qu'au mnyen d'une action puis- sante, telle que celle de i'électricité l()ar la róussile de l'opération qui est le but de la coiidition des soies , on ne peut pas douter qu'aussitót qu'elle la metfra ea activité et en fera connaìtre les peifecfionnemens par la piiblication des moyens dont elle a fait usage , oa troiivera qiie la condition des soies de Turin peut en- core servir de modale. M/ Ferdinand Gensoul qui a obtenu le brevet d'in- vention pour le fllage de la soie en chauffant leau des bassines par la vapeur de leau bouillante, ayant de- manda à la Chambre de commerce de la ^j."'" Division mililaire, de faire les expériences sous les yeux des Membres de la Chambre , et de tous ceux qu'elle aurait jugé à propos d'eugager à y assister; la Cham- bre a invite l'Académie à vouloir bien nommer une Députation pour assister aux expériences sus-énoncées, ainsi que pour proposer celles que les Commissairea jugeraient à propos. D'apròs ceffe invitation, M.' De'-Saluces, Dlrecteur de la Classe, a nommé Commissaires MM. Provana, Bidone et le Secrétaire Vassalli-Eandi, qui a fait le rapport à l'Académie dans les séances du 8 et 28 no- vembre 1807 , paiv icqucl il lésuHe que la méthode de M.' Gensoul est du plus giand avanfage pour l'eco- nomie du combustible , et que la soie qu'on obtient (XLV) n'est point dii tout infcrieure, ni dans sa quantité,uf dans scs qualités , à celle qu'on oblient par la mc- thode ordinaire. La Classe ayant déterminé d'imprimer ce Rapport dans ses Volumes, c'est là qu'on. trouvera toiis les dé- tails sur les avantages constalés par l'expérience faite en grand pendant une entière saison de Blature par M/ Campana qui a encore ajouté de nouveaux perfec- tionncmens à lappareil de M.' Gensoul. Dans la séance du 28 mai 1808, M.' De-Saluce? , Directeur de la Classe , a lu un Mémoire sur la purifica- tion du nitre par le moyen de la filtration à travers les pores des ustinsiles d'argile ordinaire. L'Auteur par une suite de faits bien constatés prouve qu'on peut obtenir par la filtration un nitre aussi pro- pre à la fabrication de la poudre, que celui qu'on oblient moyeuuant les operai ions qu'on ne peut faire sans une dépense considérable dans le combustible. L'importan;e du sujet exigerait quelques détails sur la méthode de M.' De-Saluces, si la Classe par la votai ion n'avait pas ari-été l'impression de ce Mémoire dans ses Volumes. M.' De-Chambrier d'Oleires, ancien Envoyé extraordi- naire du Roi de Prusse à Tuiin, ayant consulte le Secré- taire sur les travaux fails dans celte ville pour extraire le sucre du raisin , et des autres fiuits qui en con- tiennent; dans la séance du 5 mars 1808, le Secré- taire a lu à la Classe la réponse faite aux questions ( XLVI ) de M/ De-Chambrier; et M/ Provana a présente uà Mémoire dótaillé sur la incthode d'extraire le sucre du raisin pratiquée par M.' Duce, lu par M.' Lunelli le 17 mars 1792, à la séance d'une Socióté, dpnt Made* moiselle Josephine Provana éfait Directeur. Ce Mémoire contieni les dt'tails des expdi'iences faites par M/ Duce d'ordre du Cons.eil de commerce , en prdsence de MM. Louis Cardelino , Phannacien du Prince de Carignan, Luciano Pharmacien , Tesio Goii- fìseur , et de plusieurs auti'es personnes. 53 livres de raisin blanc ont donne 36 livres et 6 onces de moùt, et 19 livres et 4 onces de sirop, M/ Duce observe qu'à la saison des vendanges il aurait obtenu beaucoup plus de sirop. Le moùt a été clarifié moyennant quatre blancs d'oeufs , et quatre coques bien pilées. On l'a ensuite fait évaporer au bain-marie, pendant 4 heures; et après cette opératiou on l'a filtré par le coton, le sable et les coques d'ceufs pilées pour lui òter l'acide; enfin on la concentré par l'ébullitiou. L'expérience a prouvé qu'il fallait un 5.°"' de plus en poids de sirop que de suci'e pour avoir la méme douceur dans diverses préparations. Le sirop, qui n'a pas été purgé de son acide, d'après l'avis des Commissaires, sert aussi à plusieurs prépa- rations médicales outre celles de la table. M.' Lunelli observe que par ce sirop le pays pour- rait en grande partie se passer du sucre qui lui vient de l'étranger. (XLVIl) Dans la méme séance de la Classe plusieurs autrea Memlìies ont parie des sirops sucrins qu'on obtient de divers fruits, des précipités blancs et sucrés qu'on tire de quelques végétaux, et M/ Bonvoisin a annoncé qii'il s'occupait de purger le sucre du miei , et que sa méthode servirà aussi pour les raoùts et les autres subs- tances sacarines. Dans la séance du 26 novembre 1808, M." le Doc- teur Scrivano, Associé correspondant de l'Académie , a présente un Mémoire qui a pour titre = Petit Essai sur la nitrification. = La Classe d'après l'avis des Commissaires, a encou- ragé l'Auteur à continuer ses expériences en faisant usage d'autrcs moyens , et de plus grandes précautions. Geologie. Les recherches ge^ologiques , qui ne pr^sentent que des hypothèses , étant depuis long tems regardées cora- me de simples fruits de l'imagination , n'appartiennent point à la Classe. Mais toutes les fois que , sous le titre de Geologie , on donne des observations sur la nature du sol et sur ses productions, sur les phénomènes observés dans les pays qu'on a visités , alors ces recherches tendant à reculer les bornes des sciences naturelles par la con- naissance do nouveaux faits , elles sont accueillies par la Classe, comme les autres parties des sciences dont elle s'occupe. ( XLVIII ) Telles sont les notices géologiques que le Secrétaire a présentées ensuite des courses quii a foitcs dans les diiTé- renfes parties du Piémont pour en déterrpiner le nivel- lement barométrique. Sur cet objet il a déjà un grand nombre de points d clévation , déterminós en grande partie par lui-méme, avec le baromòtre portalif, de soa invention, décrit dans le volume précédent des Mémoires de l'Académie , et en partie à lui commuuiqués par MM. le Baron d'HuMBOLDT Alexandre, Savant voyag<^ur; Baillet, Ingénieur en chef des mines , Professeur d'ex- ploitation à l'École pratique de Pesey; Moynet, Lieu- tenant-Golonel Chargd en chef des observations de la Carte generale du Royaume d Italie ; Favre, ancien Professeur de niathématiques dans l'École secondaire de la ville d'Aoste ; Bokson , Conservateur du Muséum d'hisloire naturelle de lUniversité de Turin , etc. Dans la séance du i aoùt i8o5, il a présente les élévations du rocher de Cavour, département du Pò, et du chàteau de Verrue de l'ancien département du Tanaro. A cette occasion il observe que cette montagne qui, par sa position au milieu d'une vaste plaine dont elle sort conime un isle de. la nier, réunit les caractères des montagnes primitives par les rochers de quartz , les crisjtaux de roche, et les morceaux de granii qu'on y trouve, à ceux des montagnes que plusieurs appel- lent sccondaires par les pierres schisteuses, argilruscs , et magnésiennes , et les caractères des collines de ( XLIX ) dernlère formation par l'humus, ou la terre laboura- ble quelle presente. Après avoir donne les défails des productions mi- néralogiques et vt^gétales dont il a pi'ésenté plusieurs échantillons, l'Auteur propose diverses questions sur l'origine de cette montagne, et il donne les raisons qui le portent à la croire une continuation des alpes , et de considerar la plaine qui la séparé comme le dépót des eaux qui charient les couches décomposées des montagnes. Après cette lecture il a présente une lettre de som collégue M.' le Docteur Louis Bellardi renfermant le catalogne des plantes que ce dernier a observées sur la montagne de Cavour; et il a aussi annoncé que de .tems en tems pendant l'hiver, on y trouve des ani- maux étrangers à notre climat. En parlant de la montagne de Verrue il observe qu'un Naturaliste trouverait de quoi s'occuper a déter- miner les espèccs de coqiiilles m^rines dont est , en glande partie, compose le roclier qui séparé le ma ga- sili à poudre des autres bàtimens de la forteresse. Il a en outre présente une belle calcedoine quii a trouvée dans le Ut du Pò au pied de cette montagne, et a annoncé qu'on y trouve aussi des agates, ainsi que dans le pavé du chemin qui conduit à la forteresse. Le puits très-profond qui se trouve dans la forte- resse a donne lieu à l'Auteur de faire plusieurs obser- vations: il a note; i." que les pierres qu'oa y laisse g tombcr , emploient environ cinq secondes pouv arriver k la siirfacc de l'eau , comme il la déterminé avcc sa montre à secondes fixes, ayant cgard au tems que le son emploie à parcourir la hautcur du puits, ce qui prouve qué Ics eaux de ce puits sont ù-peu-près au niveau de celles du Pò; a." qu'ea laissant tomber de petits cailloux dans ce pnits , deux secondes environ avant qu'ils frappent l'eau , on entend plusieurs silFlc- mens qui peuvent donnei- une idée de l'art des anciens de faire parler les Oracles; 3.° qu' en parlant un peu fort au-dessus de ce puits l'écho répète jusqu'à sept syllabes. Dans la s(^ance du 24 novembre i8o5, il a encorc présente deux collections , l'une de plantes, l'autre de minéraux qu'ii a apportées de la vallee d'Aoste , où il a passe les mois d'aoùt et de septembre précédens , pour déterminer le nivellement barométrique depuis Turin jusque sur le glacier du Mont-blanc, duquel sort la Doire, et sur le sommet du petit S. -Bernard, ainsi que pour faire des observations et des expériences dans plusieurs endroils de cette valide. Les notes quii a prises dans ce voyage offrent un nombre très-considéraljle de sujets intéressans h traiter dans des écrits particuliers; pour ne pas dépasser les limites d'une notice , je n'en indiquerai que les prin- cipaux. L'esquisse du ta])leau qu'il en donne fait pourtant assez yoir combien cette vallee est inte'ressante pour (li) l'Antiquaire, le Militaire, le Philosophe, le Naturaliste, et mème pour le Peintie pai- Ics monumens anciens, les positions importantes, les variétés dans l'espèce liumaine , les prodiictions du sol , et les tableaux tou- jours variés qu'on y observe. En general les montagnes sont srhisteuses , et quol- que on y ti'ouve très-souvent des rochers fracassés dans une étendue cotasidérable il n'a vu aucune part des pro- ductious biens décidemment volcaniques. L'inclinaison des couches schisteuses change en plusleurs endroits soit par rapport à l'angle , soit par rapport à la direction Pendant sa demeure au milieu , et sur ces monta- gnes il a pris beaucoup de notes sur la forraation, et sur la disparifion des nuages par différentes causes ; sur les diverses dii-ections du vent à différentes élevations dans latmosplière, et à la raéme élévation dans diffé- rens endroits; sur l'influence des gorges et des pics des montagnes sur la direction des vents; sur l'inflexion de la lumière qui donne au sommet du géant du Mont- blanc l'aspect d'un brasier peu-avant le lever du soleil; ainsi que sur plusieurs autres objets de physique , et de chimie. L'Auteur est alle , avec M.' Favre , alors Professeur de matliématiques dans les Ecoles secondaires de la ville d'Aoste , viiiter la carrière de laquelle les Romains ont tire les pierres pour bàtir les anciens raurs de la ville. Les observations sur le glacier du Mont-blanc et sur les blocs de granii qui le couvrent jusqu'à une certaiae (LII) dldvation, ainsi que le parallèle de ce granii qui tombe des rochers du Mont-blanc avec celui qu'on a décou- vert en faisant la nouvelle route du Mont-cenis, rap- proche la nature du noyau de ccs deux montagnes. Ayant eu le bonheur de trouver à Courmajeur l'Ar- penteur Jean Laurent Jourdanin , connu sous le noin de PaliencCs qui avait accompagni M/ Dè-Saussure dans son voyage sur le Mont-blanc , l'Auteur à par- couru avec ce guide une partie des Alpes. D a visite l'antre des fées où le Tjabyrinthe des Ro- mains , qui se trouve presqu'au fond du cui de sac de Villar , à coté de Valféré. Soit par ses observations , soit par celles de son neveu Jean Berruti , qui a pai*- couru diverses galeries de ce souterrain , soit par celles de Paiienre qui y a été plusieurs fois, et a ])assé long- tems dedans , il croit que c'est la nature plutót que l'art qui a forme cette grotte , dans laquelle il faudrait rester au moins une semaine pour en examiner les nombreuses galeries. Aucune part il n'a trouvé des traces de la mine d'or qu'on prétend avoir porte les Romains à s'emparer de ce pays , il n'a trouvé dans ces souterrains qu'ua morccau de sulfate de barite quii a jugé digne d'étre présente à l'Académie. Au contraire il a eraporté plusieurs ecliantillons d'une ancienne mine de plomb et argent qui se trouve au- dessus de la source du bain, de Pré S. -Didier, ainsi que d'autres mines qui se trouvent dans les lochers du jNIont-blanc. à (lui) Dans toute la route, il a pris la temperature des eaux qui bien souvent diffère notablement dans Ics différeutes rivières, mème peu loia de leuvs jonctions. Il s'est particulièrement occupé des eaux thérmales de Pie S. -Didier dont il a note la temperature cons- tante à 27 degrés et demi de Réaumur, temperature qui élòve le méme thermomètre dans les chambres des bains fermées à 22.°, et l'air dans les mémes chambres i 20.°, les fenctres restant ouvertes , pendant que l'air extéricur n'est qua 10°. D'après la méthode tracée par M.' GiOBERT dans son analyse des eaux de Vaudier il a examiné ces eaux, ainsi que celles des fontaines de la Victoire, et de la Mar- guerite , dont les eaux jaillissent à peu de distance les unes des autres à coté de la Doire , et les eaux dites de la Saxe, Canton de Courmajeur à une demi-heure de distance avec les réactifs indiqués par M.' Giobert, et particulièrement par les teintures de tornesol et de galle, le muriate de Barite, le nitrate d'argent, l'amraoniaque, IcjS carbonats d'ammoniaque et de soude, les acides acéti- ques et oxaliques , le sulphate de fer , le nitrate de Mer- cure, etc, et il a soigneusement note les changemens que ces réagens y produisaient, d'où il a conclu que les eaux des bains de Pvé S. -Didier contiennent un peu d'acide sulphurique, du fer dissous et combine, du sulphate de soude , et des muriates à base de chaux , de magnèsie et d'alumine. La préscnce du soufre parait douteuse. La temperature de ces eaux à la source est de 28.° rr de Réaumur. (liv) Les eniix de la fontaine dite de la Victoire contien- faent bcaiicoup de gaz acide carboniqae , dii sulpliate à base de chaux , dii siilphate à base de magnesie et du fer combine probablement avec l'acide carbonique. La temperature à la source est de ii.° -p- Ces eaux sont celles conmies sous le nom d'oaux de Courmajeiir. Il a observé une très -grande différence dans les effets de ces eaux prises ù la source ou transportées méme à peu de distanceu, les eflfets sont encore notablement plus faibles si on laisse l'eposer leau dans le verre seulement dix minutes avant de la boire. Les eaux de la fontaine dite de la Maiguerlfe sont à tous égards les mémes que les précédentes, avec cette différence que les substances minéralisantes s'y raani- festent en plus grande proportion , sur tout le fer. La temperature prise à la source est de 17.° — Les eaux de la Saxe jouissent d'une bonne reputa- tion comme sulphureuses. EUes en ont en effet l'odeur rebutant. li n'y a cependant dans ces eaux aucun sul- phure, puisque les acides n'y produisent aucun preci- pite sulphureux , et il n'y a pas non plus du gaz hy- drogòne sulphuré, d'après les essais, puisque des dis- Solutions de mercure ont été précipitées en blanc , et le sulphate de fer en Jaune. Il 30uliaite que ce sujet puisse paraitre intéressant. Quant aux autres principes il paraìt quii n'y existe point de muriate, et on y trouve des sulphales à base (LV) de soude, de- chaux et de magnesie. Peut-étre y a t-il un peu de fer trcs-oxidé , puisque la noix de galle n'ea décèle que trés-lentement et trés-faiblement l'éxistence. La temperature prise dans le petit hassin en lace du rocher doat elles jaillissent est de 12.° -\-. L'Auteur a fait des vceux pour que quelque Chimiste aille passer, à Pré S. -Didier et à Courmajeur, le teras nécessaire pour analyser toutes ces eaux suivant l'dtat actucl des connaissances chimiques , et il ne doute pas quii ne fit plusieurs découvertes propres à augmenter la Science, et à donner plus de i-eputation à ces eaux- II obscrve que la fontaine dite de la Marguerite qui se trouve sur le cótd gauche de la Doire poui-rait bien se perdre , comme depiiis un siècle , s'est perdue la ioat&ine Jeanne Baptisfe , qui, par les bons efFets de ses eaux, a, pcut-ètre plus que les autres, engagé Madame Royale Marie Jeanne Baptiste à envoyer en 1687 les Docteurs Ravetti et Campeggio pour les analyser. Cette anal3^se qui sortit en 1688, celle du Docteur Mollo, publiée à Genève en 1728, et la dernière de notre collègue GiOANETTi préscntcut létat de la chimie ea Fiémont à ces différentes époques. Il a aussi pi-ésenté plusieurs observations sur les vé- gétaux , .sur les contrastes que la nature présente en ce genre tei qu'un glacier éternel d'un coté et les fraises en partie cn fleur, et en partie mùres de l'autre coté d'un vallon étroit; de sorte quii n'y a pas 100 mètres des fraises à la giace. (LVT) Lcs modifications quc Ics v('»(^taux soufTrcnt par le climat, le sol, la posidon, de, sont encore dcs objots considérés par l'Auteur, qui a aussi rcmarqué les dc'gats dt's avalanches qui emportent Ics plantrs de haute fiitaie , en laissant dans les torcts des vidcs si régu- liers , qu'on les dirait faits par riiomme, et dans les prairies et les champs, au fond des vallons où elles s'arretent , une quantité si grande de blocs de granii et d'autres rochers qu'elles emportent d^ns lenr che- min , qu ils perdent presqu'eutiè^'ement leur fertiiité , et leur valeur. Les animaux depuis les insectes jnsqii'aux ours et aux aigles lui ont fourni des sujets à examiner. Les sauterelles , qui , dans le haut de catte vallee , se montrent quelquefois en si grande quantité qu'elles y causent les phis grands dcgats, ont présente à l'Auteur une espèce de pou rouge en si grande abondance qu'il en a tire de la couleur rouge jaunatre , qui a changé en vert par l'action de l'acide nitrique et n'a point souffert de changement par l'action de l'ammonlac. Il a trouvé plusieurs nichées d'oiseaux qui ne descendent dans les plaincs qu'en automne, plusieurs oiseaux qu'on dit étrangcrs à nos climats, des aigles d'une grosseur extraordinaire. 11 a remarqué que par les nocuds des cornes des. bouquttins on distingue, aussi bien que leur age, h s lÙYers prolongés et abondans en neige par la proxi- mité des noeuds; cjue ce sont les avalanches bien plus (r.vii) , que les chasseurs qui détruisent cps animaux , dont le sang est recherchd par Ics montognards pour se guérir de la pleurésie. A ce propos il a observé que la médecine dcs ha- bitans des alj^es les plus éloigiw'es des villes se réduit presqu'enlièrernent au gras de marmotte et de serpent, au sang de bouquetin , au genipi ( artemisia glacialis ) , à la carline ( ranunculus glacialis ), à la sabine ( juni- perus sabina ) et aux caux raédicales de leur canton. Une observation curieuse c'est que les eaux de la Saxe se répandant en trcs-petits ruisseaux dans des prés marécageux nourrissent des grenouilles d'une gros- seur extraordinaire , qui sont bien loia d'avoir la vi- vacité des grenouilles ordinaires; ce qui parait dù à leur masse qui les rend presqu'engourdies. Les observations que l'Auteur a présentées Stìr les truites ne sont pas moins intéressantes, il remarque que ces poissons montent par les chiites d'eau sur des jiiontagnes très-élevées , et qu'ils ont dans les rivières, aÌDsi que dans les torrens, des limites qu'ils ne dépas- sent pas quoique très-faciles à surmonter. C'est ainsi que dans la Doire oa trouve des truites jusqu'au Pont de S.-Didier et point au-dessus, que dans le Rutord on n'en trouve que de son confluent dans la Doire jusque vers la source des bains. Il est portt5 k croire que la chaux qui abonde dans la Doire au-dessus du Pont de Pré S.-Didier est la cause que les truites n'habitent pas ses eaux , et qUe la b (lviii) tt^npc'rature trop froide cnipéche les liuites de monter plus haut vers la source du Rutord. La manière dunt les monlagnards se débai-rassent des loups cn portant sous leurs pieds de larges disques qui les empòchent de s'enfoncer dans la neige, pcndanC quelle n'cst pas assez ferme pour que le loup puisse y courir dessus , et les assommant dans ces occasions à coups de bàton , est assez singulière. Il observe aussi que les ouis se nuiltiplient, puisque depuis quelques années ils gngnent toujours du tervein en vcuant ha— biter des monlagnes où l'on ntn voyait j;imais. L'Auteur cherche la raison de tous Ics phénomènes qui se sont picsentés à lui, panni lesquels celui du cré- tinisme, dont on a dcjà tant parie, à fixé particulièreimat son afleution. 11 paraìt persuade que le défaut de civilisation qui les porte à vivre d'une manière extraordinaire , et dans des espèces de tanières placées dans les endroits Ics moins éclairés et qui ne sont ricn moins que salul)res sous tous les rapports , est la cause principale de cettr dé- gradation de l'espèce humaine , de facon qu'en surmon- taut cjuelques obsfacles physiciues et moraux il ne serait pas impossible de faire disparaìtre cette race malheureuse. Dans la séance du i5 décembre i8o5 il a présente des 'lettres de MM/" Favre , Professeur à Aoste, et BosQUiLLON , Élèv^e de l'Ècole des ponts et chaussées sur les élévations des glaciers et sur la nature des (lix) monfagnes qui se trouvent dans Ics environs d'Aoste, aiusi que sur k-urs piodLiclions nalui-cllcs txaniinées par M/ Favre et sur la jirofundeur du lac du Mont- cenis mesurée par M.' Bosquillon , qui la tj-ouvee de lo mètres près des bords, et de 54 mòtres vers le milieu du bassin. Los observations de M/ Favre sur les glaciers et sur la nature des raontngnes s'arcordent a', ec les sus-énon- cées faites par M/ Vassalli-Eandi ; et la profondeur du lac du Mout-ccnis est à-pcu-pròs la mcme que celle des deux lacs d'Avigliana quii a mesurées avcc M/ Louis Bossi, alors Couimissaire du royaume d'Italie à Turin , Associé correspondant de l'Acadé/nie. Dans la séance da io juin 1806, M.' Rambert, Associé correspondant de l'Académie , et alors Maitre d'étude dans le Lycée de Casal, a présente des observations góologiques et lithologiques faites sur les collines des environs de cette ville , qui contiennent des pyrites , une source d'eau salée , une d'eau tliermale , et de la houille , outre les pétrifications et les autres produc- tions ordinaires des montagnes secondaires. Dans la séance du 17 décembre 1808, le Secrétaire a présente de nouvelles Observations baroniétiiques faites dans le Départemont de la Sture, pour détermi- ner le nivellement barométrique du Piémont , avec des notes sur la nature de la montagne dite de S. -Bernard et sur les eaux d'une fontaine, qu'on nomme la fontaine gelée, qui se trouve entre S.-Bernard et S.*-Clmstine, (LX) Mineralogie. La partie historiquc des volumes de TAcadémie , depuis l'epoque de son établissement, a toujours fait mention de quelque découverte minéraloglque. M/ BoNvoisiN , qui a déjà enrichi les actes de la classe, ainsi que d'auTres ouvrages , de notices irnpor- tantes sur les minéraux du Piémont , a , dans les séan- ccs du 16 janvier et du i3 février 1808, lu un Mé- nioire sur le titane quii a découvert dans quelques endroits des alpes piémontaises. Il en avait trouvé , il y a environ i5 ans , dans la vallèe d'Aoste deriière le village de S.-Martin ; c'était de la titanite rouge en prismes carrés enclavés dans le quaitz , c'est-à-dire celle qu'on appelait alors schorl rouge. Ensuite le sieur Perotti lui a apporté , il y a trois ans , un minerai , que Monsieur Bonvoisin a reconnu contenir du titane oxidé, livide, en prismes qui quel- quefois sont geniculés. La mcme mine a aussi été rencontrée dans du tale sur la montagne de la Novarde, commune de Lemmie vall<5e de Viù , et encore cette année le. sieur Perotti a apporté de la titanite disséminée dans le quartz prise dans la montagne qui se trouve au-dessus de la Cordonerà vallee de Soana. Outre le gissement ènoncé de la titanite qu'on ne connaissait pas jusqu'ici , M,' Boì plus de replis en zig-zag qu'à l'ordinaire ( fig. u. A ).. Une autre singularité quii remarqua dans ce monstre,, e'est q^ue les. ieslicules non-seidcment manquaient aur- o. (evi) dehors , mais aussi intérieurement , n'en ayant trouvé la moindre trace ni aux aines, ni à la région ìoinhaire, où ils sont logés dans \q foehis , et où quelquefois il$ * restent mème après la naissnnce. Les conduils dèférens existaient néanmolns: ils com- mencTiient par un cui de sac dcrrière la vessìe de l'urine d'où ils allaient s'ouvrir, comme dans les veaux bien conform(^s , dans Vurctre aux parties latérales du verumoTìtanum^ l'un à droite et l'autre à gauche. Voyez la fig. III. M les conduils dèférens , NN leurs orifices qui s'ouvrent dans l'uretre , K la vessie urinaire. Les vésicules séminales n'existt nt point dans les ani- maux ruminans ; les corps bosselds , qui se trouvent à la partie postérieure inférieure de la vessie près de son col (fig. III. L ), et qu'HALLER , HuNTER, et plusieurs autres Anatoniistes ont piis pour Ics iu'sicules séminales, ce sont les pros/a/cs , dont les condui/s ejrcréteurs , uti seul pour chaque glande, n'ont aucune communication avec les conduils dèférens , et s'ouvrent aussi l'ua-à droite , l'autre à gauche aux còtés du i^erumontanum sur la mème ligne, et plus en avant des dèférens ( ibid. QQ ). La structure des proslafes dans les l'umi- uans est intérieurement caverneuse et cellulaire ; leurs cellules dans ce veau étaient remplies de Ihumeur pros- tati(jue qui paraissait de nature muqueuse. A la face iut'érieure de l'extrémité antérieure de la partie rouge ou musculeuse de l'uretre il y avait dcux autres glandes ovalaires, une de chaque coté qui sont les glandes de Gowper ( fig. ui. I ). ( CVII ) D'après les observallons anatomiques faites par M.' Anselmo sur ce vcau , il n'y a point de doute , qii'il ne flit un male, quoique imparliiit, sans nul mélauge de pavfies de la fcmclle. Il est très-utile de recueillir tous les faits possihles , qui donnent lieu à l'appaieucc des hermaphrodite« dans l'homme , les quadiiipt^des et les oiseaux , faits qui soient Lien constatés par une exacte dissection , parce que par •ce nioyen l'ou vient à prouver de plus en plus que ces sortes de monstres n'existent point dans ces espèces, ou hien qu'ils sont très-rares. Haller dans sa belle dissertation num deniur herma- phroditi ( insérée à la page 9 du tome 1 1 ,* partie 1.' de ses Opuscula minora ), en a recueilli un grand nombre, et entre autres d'un bélier monstrueux, qui passait aussi pour hennaphrodite conforme à-peu-près comme notre veau , excepté quii avait le scroium et les deux tesli- cules au-dehors de l'abdomen , et d'un chevrotin con- forme extérieuremcnt de mème, et avec les tesiicules dans le ventre. Le sexe de notre veau était d'autant plus incertain , et pouvait d'autant plus aisément étre méconnu, que le serotum et les iesticules manquaient absulument , et que les apparences extérieuves du sexe féminia étaient plus marquées. ( CVIII ) PARTIE MATHÉMATIQUE. Geometrie. O. *N sait par les Siemens de geometrie que le volume d'un tronc de pyramide , ou de cóne droit, à bascs pa- vallèles est égal au tiers de la liauteur multipliée par la somme des deux hases et de la moyenne gc'omctrique entre ces deux bases. M.' Rossi-Amatis, en présentant ce procede sous une autro forme equivalente, est parvenu à le rendrc ai^plicable à plusieurs autres corps qui, au premier al)ord , semblent se i-efuser à une métliode^^ commune. Il consiste à multiplier par le tiers de la hauteur la demi-somme des deux bascs ( ou la moitié de la base, si elle est une seule ), augmentée du doublé de la section dgalement éloignée de ces deux bases. Ce procede est également applicable aux corps cntiers et à leurs segmens faits par des secfions parallèles, et il se vérifie dans le prisme, la pyramide, le cóne , le cyliudre, les conoicles engendrés par une section co- nique , et dans plusieurs autres solides , dont quelcjues- uns sont énonccs par l'Auteur dans son Mcmoire. IH'a déduit de ce principe, que deux corps d'une mcnie hauteur sont proportionnels ù leurs bases, si leurs sec- tions parallèles aux mcmes bases , et qui en sont (cix) metj-o PiEAUMURiANO signante gr. i3 supra congela- » tionem , longitudo hujus regalie, nec non distantia » inter puncta A et B exactre sunt a C. M. de la » GoNDAMiNE, et iV. L. de la Caille , ad modulum » hexapedcC ferreae , in ccetu legiae scientiarum Aca- » demise Parisiensis , anno 17 55 comprobatce ad me- » tiendos in sequinoctiali plaga circuii meridiani gradus* » Jac. Gannivet elaboravit et divisit Parisiis. » Anatyse^ Les nombreuses applieations de Van-alyse à des objets de la plus grande uiiiité , et à des questions les plus diflìciles et les plus délicates de la pliysique, ainsi que les belles théories qui en dérivent , prouvent asscz evi- demment qu'ou doit attacher la plus gi'ande impor- tance à lavancement de eette langue universelle, et que ses progrès, quelqu'ils soient , ne restent jamais long- Xems infructueux : c'est le molif par lequel on doit recueillir avec soin tout ce qui peut coatriJjuer A son ( CXIII ) perfectionnement , et à augmenter les ressources dece puissant instrument de l'esprit humain. La Classe a ■j-ecu divers travaux de ce genre, tels que ceux de MM. Valperga-de-Callso , Provana, Bidone, Rodrigues-de- Soi;zA, DoBOis Aimé, dont nous allous faire l'annonce. Les recherches des plus giands Géomètres sur la fi- gure que prend une lame douée d'une élasticité parfaite, lorsqu'une autre force la fait plier, ont rendu célèbre la courbe élastique. Pour en donner un excmple, les deux grauds Dictiounaires encyclopédiquos rapportent le problèrae résolu par Jean Biìrnoulli tei qu'on peut le voir au N.» CLXXIV de ses CEuvres. M.' Valperga- de-Caluso , ayant observé que cette résolution n'était pas satisfaisante , a voulu l'édaircir; et la remarque de ce quelle est en défaut , sur-tout parce que Jean Ber- NOULLi y a negligé l'addition d'une constante que l'in- tegration esige, la conduit i chercher, et à trouver cette constante , à remarquer le cas , où elle rend l'équation infégrable par les logarithmes, enfin à déterminer pour ce cas la courbe élastique par un calcul plus siniple et plus court quii n'aurait espéré. Le cas n avait puéchapper tout-à-fait à EuLER dans le dénombrement des courbes élastiques lequcl se trouve à la suite de sa méthode Imeniendi lineas cunas maximi minimhe proprielale gaudenles. Mais il s'y cache plutót quii ne s'y montre dans la septième espèce , p. 244. Le Méraoire de M.' Valperga-de-Caluso le met au grand jour. P ( CXIV ) La Classe, après avoir eatendu la lecture de ce Mé-^ moire, ea a airété l'impression dans ses voluraes. L'integration des fonctions trigonométriques exige ordinairement des transforraations , qui arrétent le plus souvcnt la marche du calculateur , d'autant plus lors- qu'elles sont aiTectées d'une doublé transcendance. M/ Provana, dans un Mémoire lu à la Classe le 'ig juin 1806, a cherché à faciliter au moyen de formulcs l'integration de ces fonctions. Quoique cette idée ne soit pas nouvelle, et que l'on alt un grand nombre de formules qui ont un but semblable, cependant on ne rencontre nulle part celles que l'Auteur a communi- qut'es à la Classe , et qui , à l'occasion , peuveut étre très-utiles. L'impossibilité de trouver une résolufion generale a déterminé M/ Provana à tiniter des cas particuiiers quii a clioisis de la manière la plus generale , et qui lui ont donne quelquefois des résultats clcgans. La Classe a dc-libéré de publier ce Me'moire dans ses volumes. M. Bidone a présente à la Classe, le 6 janvier 180S, un Mémoire qui a pour titre Recherches sur la nature de la transcendante 1- . J log. z EuLER pensait que cette intégrale ne pouvalt étre l'éelle que de 22=0 à z=i, ou de z=i à z=-4-co: M/ Mascheroni ensuite , en comparant les diverses ( cxv )' séries, selon lesquelles l'intégrale précédente peut étre développée , a conclu qu'elle était réelle de z = o à M.' Bidone, dans son Mémoire remarque qua / J l"6-« appnrtient à deux courbes differentes, dont elle repré- scnfe également l'aii'e: Ics équalions des deux courbes sont r = ; a:=log. log. r: les élémens respectifs des aires de ces courbes sont jJ^= pour la pre* jniòre, -et ydx = pour la seconde. De l'exaraen de ces courbes il resulta cu que l'opi- nion d'EuLER est seule légitime , cu bien qu'elle peut avoir lieu en mcme teras que celle de M/ Mascheronij ■ présente une espèce d'indéter- minatlon , par laquelle on ne peut pas décider à priori quelles sont les limites, entre lesquelles l'intégrale pré- cédente est réelle, ou imaginaire. Dans un autre Mémoire qui a pour titre 3Ié/hode popr reconnaìire le nombre de solutions quadmet une équation transcendante à une seule inconnue , présente le jnéme jour, M.' Bidone propose un moyen graphique pour résoudre cette question. Il consiste à partager l'équation donnea en deux membres da la manière la plus avantagcuse , de sorte que l'on ait F (a;) =/(.=«), (CX'VI) puls à ddcrire siir Ics mcmes axes et de la mème ori- gine les deux cour])cs les points d'intei-section des deux courbes donneront y=y, et par conséquent les valeurs correspondantes de X satisferont à l'c'quation. La Classe a arrctd quo ces deux Mémoires de M.* Bidone soient impiirat^s dans son Volume. M/Theresius Michelotti de la part de M.'Rodriguez- DE-SouzA-Goi)TiNNHO , claus la séance du i."' février 1807 , a présente à la Classe une Note sur le cliapitre 6 de la sect. i."du 5,'"^ Voi. du Calcul intc^gral d'EuLER. M.' Rodr;guez-de-Souza se propose de faire voir qu'on peut dcduire directement par les principes posés par EuLER liutt'gi-ale de l'équation Xf— J-»-Yr^j=Z ( où X, Y et Z sont des fonctions quelconques de x, y et Z) que M.' Lagrange a trouvée par d'autres con- siddrations. La Classe a arrcté d'insdrer cette Note dans seS Volumes. M.' Dl'bois Aimé , Coi-rcspondant de l'Académie Imi périale, a présente à la Classe, le 25 juin 1807, urt Mémoire dans Icqucl , au moyen d'une transformatioti assez simple. parvient à un tliéorème qui donne im- niédiatement le rayon de courbure , et la développée d'une courbe piane , lorsqup cel!e-ci est rcprésentée par une équation entre l'are, et l'angle que font entre i ( OXVII ) ellcs les normalcs extrcmes h cet are. L'Auteur dé\'c- loppe ce thdorème et en fnit l'application à divers exeniples que l'on peut voir dans le Mémoire meme , dont la Classe a arreté l'impression dans ses Volumes. Stalique. Il y a peu de the'orèmes qui soient d'un usage plus g(?néral et plus continuel dans toutes les parties de la mécanique que cekii de la composition et de la dé- composition des forces : aussi il y en a peu, dont on alt chcrché à démontrer la vérité de tant de manières difTérentcs. Ce n'est pas que ces diverses dcmonstrations soient ^galement propres à convaincre l'esprit de tonte sorte de lecteurs : car ce grand nombre mème de démons- trations prouve assez le conti-aire : toutefois il présente le doublé avantage i.°de faire voir que l'exactitude du théorcme, dont il s'agit, démontrée en tant de ma- nières diverses , ne peut étre revoquée en doute ' •2.° d'ofTrir à chacnn telle dcmonstrafion , qui soit La plus convenable à sa manière de concevoir ce principe fondamenta! de la mécanique. M.' Blanquet-du-Chayla , Pi-ofesseur d'Astronomie A rUniversité de Turin, dans la séance du i8 janvier 1807, a présente à la Classe une nouvelle démonstra- tion du parallélogramme des forces. On donne ici les principes , d'après lesquels l'Auteur ( CXVIIl ) n tire sa dt'monstration , dont la Classe a arrété de faire menfion honoràble dans l'histoire de ses travaux: il démontre d'abord ce ihéoréme, que si la resultante de deux forces est dirigere siiivant la diagonale du pa- rallélogramme dans le cas , que les deux composantes soient n et m , et dans le cas qu elles- soient n et ^ , la resultante des deux forces n et m +p sera pareille- jncnt dirigée suivant la diagonale du parallélograinme dont les cótés contigus seraient n et m •*- p. Or de ce que, lorsquc les deux forces sont t'gales, la resultante est évidemment dirigée suivant la diagonale du rhombe, l'Auteur déduit, que la proposilion a lieu généralement qiielque soit le rapport des deux forces composantes. Il démontre ensuite que la resultante est aussi repré- sentée en grandeur par la diagonale. Astronomie. L'astronomie est, de toutes les sciences exactes, celTe qui a été de tout tems la plus cultivée, et qui pré- sente une plus longue suite d'observations et de décou- vertes : aussi se trouve-t-elle maintenant élevée a une hauteur , à laquelle les autres sciences naturelles sont encore loin d'atteindre. Mais ses progrès , en nous apprenant à déterminer avec beaucoup plus de précision les phénomèncs , n'ont pu éviter d'en rendre la détermination plus difllcile et plus pénible, Les tables de la lune de Mayer et Mason ( CXIX ) exigent déjù un assez grand nombre d'opérations poui rebuter des personnes peu exercées dans de tels calcuis des Savans qui, sans beaucoup s'occuper des mathé- inatiques et des mouvemens des astres , en ont cepca- dant une connaissance sulHsante pour lusage des tables Ics plus simples du soleil et de la lune dans des re- cherches de syzygies et d'éclipses dont la chronologie peut avoir besoiti. Or l'analyse plus achevée de la mé- canique celeste de M.' De-la-Place , et sa grande dé- couverte de la cause qui accélère le mouvement moyea de la lune et ralentit ceux de son apogée et des nceuds de son orbite, exige d'autrcs calcuis encore; et celuì de ses t^qualions scculaires semble d'autant plus infé- resser la chronologie, que ces équalions pour des siècles éloigni^s sont plus tbrtes. Celle de l'anomaUe pour liuit à neuf siècles avant Jésus-Christ, est de 7.°, et quoique les conséquences du défaut de ces cquations dans Ics ancienncs tables soient compensées en grande partie par d'autres défauts, cet aper^u peut cependant suflBre aux Chronologistes pour qu'ils attachent un jusfe prij; à des tables qui facilitent le moyen d'en tenir compte, et de profiter de tout ce que Fon sait maintenaut de plus exact; tandis que les Astronomes aussi doivent étre charmés de pouvoir souvent s'épargner du tems et de la peine. Tel est l'objet du travail de M/ Valperga-Caluso , qu'il a lu à la Classe le i3 mai 1806, sous le titre de Frojet de iahles du soleil et de la lune pour danciens ( cxx ) icms : mais avant d'cn rendre compie on doit remar- rjuei' que , dans le cas où l'ou eùt besoin de calculs plus scrupuleux , on f rouvera tout ce que l'on peut souhaiter de plus exact dans les tables pnbliées dei'- nièrement par le Bureau de longitudes de France dont l'Auteur n'a pu profiter, son Mémoire étant déj;\ achevé, lorsqu'ellcs parurcut. . ]M/ Valperga-Galuso n'a pas cru devoir remonter plus liaut qu à la première année de Rome , ySo ans avant J. C. De là ses tables descendent jusqu'à la moilié du 3."" siècle. Il n'y emploit que dtux mesuies avec leuis décimales, les jouis pour le tems et les degrds pour les arcs. On sent coml>ien cela épargne de lé- ductions cjui se piésentent sans cesse lorsque l'on em- ploit à l'ordinaire cinq espèces de mesures pour le ^ems, ^et quatre pour les arcs; et l'altention quii lui faut à écarter dans les additions les ans et les cereles entiers, n'est guère moins facile. , 11 donne d'abord les lieux moyens corrigés par toutes les équations séculaires de 20 en 20 ans pour le soleil, la lune , leurs anomalies , et le noeud. Mais au lieu des longitudes de la lune et de son noeud, il donne la distance de la lune au soleil, et du soleil au ncEud: ce qui abrégé beaucoup le calcul des syzygies moyennes, pour lesquelles des tables des raouvemens pour 20 ans lui donnent premièrement leur tems précis, et ensuite tous les argumens pour corriger les lieux par les équa- iious péiiuUiqucs quii a simplifié autuuL quii le pouvuiì ( CXXl ) «.ins negliger que cles quantit^s si pcu ronsidcrablcs quii scrait inutile d'cn lenir compte dans des reclier- chcs pour dt's tems reculés, pour lesquels on ne peut avoii' des résuUats sùis dans des limites Licn raoins resscrrécs. L'Autcur a trouvó moyen d't'pargncr les colculs de la réduction à récliptique et de la latitude en cherchant les syzygies vruies , non comme on l'accoutume , pour l'instant que la longitude vraie de la lune réduite à l'écliptique est la mème que celle du soleil, ou en dif- fère de i8o.° précis; mais pour l'instant que les deux licux vi'ais du soleil et de la lune sur leurs orbites sont à la mème distance du noeud. Cet instant s'ap- proche beaucoup plus de celui du minimum ou da majcimum de la distance des centres des deux astres, et par-là aussi l'emploi de ses syzygies , quii appella équidistantes, a quelque avantage. En suivant le calcai , dont il a donne un tableau pour une célèbre éclipse du soleil de l'année 602 , ou 6o3 avant J. C. , on peut juger de sa facilité. La Classe a arrcté que ce Mémoire sera imprimt? dans son Volume. M.' Blanquet-Duchayla , Professeur d'Astroftomie , s'est propose d'dtablir dans un Mémoii*e, dont la Classe a entendu la lecture et approuvé limpression dans son Volume, le 18 janvier 1807, que la lumière, quelqucs soient Ics corps terrestres ou cclestes dont elle émane ou par lesquels elle est reflécliie , se propage d'un 9 ( CXXII ) mouvement imifonne, c'est-à-dire que sa vitesse est constamment la méme. Ce fait est une conséquencft des - observations faites par MM. Arago, Adjoint au Bureau des longitudes, et Blanquet-Duchayla. Ayant adapté un prisme à la lunette du murai de l'Observa- toire de Paris , ils ont observf?, pendant plusieurs jours consdcutifs, les hauteurs méridiennes de différentes étoiles ; ils en ont conclu les déviations de ces étoiles occasionées par le prisme. Ces déviations se sont trouvées à-peu-près égales pour une méme étoile ob- servée à différens jours , et les inégalitc's qui ont eu lieu entre les déviations comparées de diverses étoiles, ont toujours été fort petites , et ils ont été fondés à- les attribuer , mcme dans les cas les plus défavorables, à de légères erreurs qui peuvent s'ctre gUssées , soit dans les obsei'vations , soit dans la détermination de la véritable déclinaison de quelques-unes de ces étoiles^ ils ont d'ailleurs dcmontré par une elegante analyse empruntée du io."* livre de la Mécanique celeste, qu'une tròs-petite différence dans la vttesse de la lumière ve- nant de ces différens corps , produirait dans les dé- viations des difFérences bien au-delà des limites donnceà par leurs observations. Ces résultats ont été confirmés et étendus par des observations liutes à la lunette pa- rallactique munie du mcme prisme. Cette recherche était impoi-tante pour l'astronomie. Elle met hors de doute l'égalifé de l'aberration pour toutes Ics étoiles, sur laquelle quelques Astronomes'avaient mani- feste de rincertitude. ( CXXIIl) . L'apparition de la comète dii 1807, a attive l'atten- tion de plusieurs Savans et Académkiens, qui n'ont pas manqué de faire toutes les observations possU^les avcc les moyens qu'ils avaient. M/ Provana a lu dans plusieurs s(^ances les obser- vations, concernant la marche de cette comète, quii a f science de HklM.. De- ( CXXIV ) Balbe, Recteur de l'Acadómie des ÈUides et Blanquet- DucHAYLA , Professeur d'Astioaomie à la nième Aca- démie , le porteront au nombre des plus utiles obser- vatoires de l'empire. Hydraulique, Si l'on regarde le problòme du mouvement des eàux du seul coté de la mt'canique , on peut dire quii est complètement résolu , et quii ne reste plus rien à dé- sir^r par rapport à l'exaclitude et à la généralité des principes , sur lesquels la solution est fondée. Mais il n'en est pas ainsi du coté de l'analyse, et les difficultés que présente l'integration des équations du mouvement d'un fluide quelconque , sont telles qu'on n'a pu jusqu'à présent les surmonter, que dans quelques cas très-limités. Il s'ensuit que , dans l'état actuel de l'analyse , la con- naissance exacte du mouvement des eaux est encore, dans la plupart des cas , un problòme pour les liydrau- liciens. De-là les nombreuses tentatives , souvent in- fructueuses , que ceux-ci ont fait poui- suppléer au défaut d'une solution generale et rigoureuse: de-l;\ les diverses liypothòses plus ou moins exactes qu'ils ont successivement adoptées , pour se procurer des formules traitables, et commodes pour la pratique. M/ Ignace Michelotti , en examinant le succès de ces difTérens travaux , et voyant que les résultats des hypothèses, méme les plus accréditées et les plus sulvies, ne sont pas assez généralement conformes ù l'expérience. (cxxv ) s-'est pioposé, dans un Mémoire lu à la Classe le oo déccmbre i8o5, de dét;erminer, d'après les trace s de Bénoit Castelli , les conditions qui doivent avoir lieu, pour qu'un fluide soit établi en mouvement permanent et uniforme. Il suppose, dans ce problème, que tous les filets se meuvent parallèlement entr'eux , et que la. scction que Fon considère, soit perpendiculaire à la direction du courant. Dans la suite de son Mémoire M.' MicHELOTTi entend par pression la puissance qui , par son action continuelle et permanente, peut faire équilibre au momenium de chaque filet du courant. Cela pose , si on exprime les vìtesses par des lignes perpendiculaires à la section, la dépense sera reprd- sentée par un solide termine par la section, par les parois du canal , et par une surface courbe qui est le lieu géométrique des vìtesses supposées. En con- cevant que ce solide soit partagé en un nombre infinì de prismès égaux en solidité, et qui aient leurs bases dans la section donnée; et en comparant chacun de ces prismes, Icurs élémens, et leur somme à ceux pris dans une section égale d'un autre courant, dont la vttesse soit uniforme et égale à la plus grande des vìtesses de la section donnée; M.' Michelotti trouve que la vìtesse compensée pour tonte la section donnée; est égale à la moyenne arithmétique entre la plus grande et la plus petite. Il obtient la somme des pres- sions en multipliant l'aire de la section par le tiers de la somme des quarrés de ces deux vìtesses et de leur ( CXXVI ) produit, divisée par le paramètre; tandis que la hau- teur correspoudante à la vitcsse compensée est égale au quait de la somme de ces mcmes quarrés, et du doul)le de ce produit, divisée par le paramètre. Ces résultats metlcnt en évidence une crreur cora- mune à presque tous les Auteurs d'hydi-ométrie , qui confondent ces deux presslons moyennes. Il faut voir dans le Mémoire, dont la Classe a arrèlé l'impression dans soa Volume , l'application de ces recUerches à la pratique. La partie de l'hydraulique qui a pour oib)et d'em-. ployer les eaux pour le raouvement des machines, et de prevenir les dégats qu'elles peuvent occasroner pav leur action et par leur abondance , n'est pas. moins importante que celle qui est relative li l'hydrométrie : aussi a-t-elle été cultivée de tout tems , et l'on a suc- cessivement ajouté à ce que l'on connaissait déjà. M/ Ignaìce Giulio, Correspondant de l'Aeadémiep ftt Savant Hydraulicien , en a fait le sujet d'uà Mé- ittoirc présente à la Classe le 2^ février 1806, dans lequcl il propose plusieurs appUeations des propriétés de» coitrbes cycloi'dalles qui paraissent mériter l'atten- tion des, constructeurs. Et preoaièrement il fait voir , «Luea doonant aux coursiers. des moulins la courbu-pe d,'uQe épicy,eloVde , on gagnerait la cinquieme paj'tie , Qn.vijL'Oia, de la- liaateui", ù laquelle sont frappées Ics ajJes. des roues dans les coursiers ordinairea iinclinés ìb 45-° Ce qui serait très-avantageux dans. les pays i ( CXXVII ) où l'eau n'est pas trop aboudante, tels que le Mont- ferrat , et autres. Ces coursiers doivent étre couverts depuis le haut jiisqu'aux tiers environ par un couvercle pareillement épicycloVdal et parallèle au fond du coufsier. L'Auteur donne la règie pour avoir les dimensions de ces courbes , en siipposant connue la hauteur de la chùte d'eau , et enseigne aux ouvriers la manière de les construire. Pour donaer aux roues des moulins un mouvement uniforme , et pour en diminuer les frottemens , M.* Giulio , d'après d'autres Auteurs , propose de mouler leurs dents selon la courbure des i^picycloides , et il donne les procédt's que doivent suivre les construc- teurs pour les exécuter. A cette occasion il observé que , quoique on ait abandonné l'usage de ceS courbes dans les petites machines , on ne peut pas douter, que dans les grandes machines, telles que le* roues des moulins , l'emploi des dents épicycloVdales ne produise des avantages sensibles , pourvu que leur courbure soit suffisammcnt exacte, ce qui n'est pas difficile à obtenir dans la pratique. Appuyé aux expéricnces de M.' Francois Michelotti sur l'augmentation de dcpense que procurent Ics aju- làges cycloVdaux, l'Auteur croit pouvoir donner la memo courbure aux avant-becs amont des piles des ponts. Par les memes raisons il est d'avis quon peut aussi s'en servir utilement poni* les digues qu'òn pratique le ( CXXVIII ) long des rivières pour contcnir les eaux dans leur lii, et il rapporte deux cas, où il dit l'avoir employé avec succès. La Classe vu l'importance du sujet, a avrete de don- nei' l'extrait de ce Mémoire de M/ Giulio daxis la partie historique de son Volume. Opliqiie. Le perfectionnement des a)ts n'est pre-sqne jamai* dù au hasard , comme l'est bien souvent leur origine, Les derniers pas sont toujours les plus difficiles , et s'il arrive qu'on en surmonte les difficultés , on en est ordinairement redevable à ceux qui, à la connaissance des prineipes tliéoriques, réunissent l'avantage de les appliquer eux-mémes à la pratique. Les instrumcns d'optique en ofifrent un exemple frappant, et le de- gré de précision et de force, auquel on les a portés dans le dernier siècle, est dù aux efforts d'Opticiens célcbres par le doublé titre de savans Géomètres et d'habiles Artistes. Ce sont aussi ces qualités , que doivent réunir ceux , qui se proposent d'écrire des ouvrages utiles aux artistes et propres à les diriger dans leurs travaux. M.' Ignace Giulio , Ingénieur hydraulicien , Gorres- pondant de l'Académie, a présente, le 23 février 180G» à la Glasse un semblable ouvrage manuscrit , destine aux artistes sur la meilleure construciion des luaeltes » ( CXXIX ) (Jcs télescopes et des microscopes. On y trouve, oufre les principes gónéraux , d'apròs lesquels on doit exé- cuter ces instriimens, divers procédés , et remarques intcressanfes que M.' Giulio a eu occasion de faire, en exéciitant lui-méme , comme Amateur , plusieurs de ces instriimcns avec le plus grand succès. L'Aiitour, par la destination de son ouvrage , ayant dù n(*cessairement entrer dans des détails qui, d'après la délibération de la Classe, ne peuvent avoir lieu dans le recueil des Mémoires de l'Académie , on se borne j\ rapporter ici les endroits les plus remnrquables soit par leur nouveauté, soit par i'ulilité que la pratique cn peut refirer. L'ouvrage est divise cn trois Chapitres. Dans le pre- mier M/ Giulio expose les règles théoriques et pra- tiques pour trouver le foyer des lentilles soit simplcs, soit composées , et il les applique particulièrement aux objectifs acronicitiques. Pour faire sentir aux Artistes les soins qu'exige la construction de ceti e espèce de lentilles composées , il fait l'analyse d'un excellent objectif construit par Monsieur Dollojjd, et dun autre exécuté par lui-mème. Cette analyse contient tous les rapprochemens nécessaires , pour mettre les artistes à mème den composer d'autres semblables., Dans le second chapitre l'Auteur tratte des lentilles oculaires , de leur nombre , de leurs distances respec- tives et des diaphragmes , ainsi que des ouvertures et de la force des objectifs acromatiques. Pour faire core- r ( cxxx ) naìtre d'une manière sensible aux artistes les combinal- sons plus avantagcuses, M.' Giulio examine celles de divers tdlescopcs des meilleurs Auteurs, et entre autres la conibinaison d'un frlescope de M/ Dollond, qui est à lObservatoiie de Turin. A cet égard l'Auteur observe que Ics mesures actuelles lui ont donne Ics distanccs sui- vantcs cntre les kndllos oculaires de ce télcscopc. De la première à la seconde il y a 26 lignes , 6; de la seconde à la troisième 4' l'J?"-; de la troisième à la quatriòme 22 lign. , 6, ce qui fait en tout 89 lign. Or, d'après les principes re^us par Ics Opticiens, ces distances de- vraient étre de la première Icntille à la seconde 23 lignes; de la seconde à la troisième 43 lign., 4, et de la troisième à la quati-ième 22 lign., 8, ce qui fait encore la mcme distance totale de 8y lign. M.' Giulio attribue ces petitcs différences aux ouvriers qui ne sui- vent pas , le plus souvent , avec assez de précision les instructions quon leur donne. Ce cliapitre finit par les principes , d'après lesquels on doit construire les microscopes , et on y trouve les dimensions d'un excellent microscope exécuté par l'Auteur, et qui a été prcsenlé à l'Académie. Le troisième et dernier cliapitre est peut-étre le plus intéressant, et le plus instructif pour les artistes ; M.' Giulio y traite des instrumens et ustensiles nécessaires pour les travaux d'Optique , et de la manière de tra- vailler, et de donner le poli aux leutilles et aux mi- roirs d'un fo)'er quelconquc. ( CXXXI ) Pour fravailler avec prccision Ics lentlllcs de verro, il est inclispeiisable de se procurer avant tout dcs foniics , ou bassius qui aicnt la courljure requise , et qui la conservfnf inaltéiahlcmcnt pendant qu'on Ics fravaiilf. Pour cela Monsieur C.ulio a imaginó un tour qui a étó exccuté en lyGS, par M,' Tribault, Opficien , et dont, d'après l'invitafion du P. Beccaria , il a communiquc les dessios ci M.' de Fougeroux de Bondaroy de l'Acad(?mie des Sciences de Paris. L'avan- tage de ce tour consiste principalement en ce que l'axe qui porte le bassin, peut avoir quatre mouvemens ho- rizonlaux à angles droits entr'eux. Ces mouvemens ont pour but de conserver toujours concentriques les cei'- cles d(5crits par le burin sur le bassin cju'on exécute. Le burin peut recevoir des positions propres à donner plus ou moins de sphéricité aux bassins. Pareillement il a imaginé un autre tour pour travaillcr les lentilles des microscopes si difficiles à manier par leur pctitesse. La voue de ce tour a un mouvemcnt horizontal, et son axe porte à l'extrémité une pièce de lailon , laquelle est terminée par un petit bassin » dont la forme convient à une lentille donnée. Chaque lenlille doit avoir sa pièce de laiton terminée par la forme qui lui appartient. L'Auteur a' eu la meme idée que M.' De Rochox pour se procurer des plaques de giace exemptcs de fils, de bulles et d'autres défauts. Elle consiste A tenie la giace en fusion dans un creuset de terre réfractairc ( CXXXII ) pendant deux ou trois jours , et de la couper ensuite par morceaux perpendiculaireinent à l'axe du creuset. ' Il a confirnié pai* ses propres expéricnces le procede d'ANTHÉAULME , qui avait propose de polir le verre ea le promenant- en rond sur le bassin , si ce n'est que M.' Giulio y ajoute un léger mouvement excentrique, et recouvre le bassin de drap nommé marbrocìi , au lieu du papier qu'on emploie ordinairemeut. Pour donner le dernier poli aux iniroirs des téles- copes à réflexions , il s'est servi avec succès de la peau d'agneau , celle dont on fait des gaats pour les Dames. En general ce chapitre renfei-me des procédés et des vues tiès-utiles aux Artistes et aux Amateurs, et nous regrettons de ne pouvoir suivre l'Auteur dans tous sés details. Machines et instrumens. Lorsqu'on considère le grand nombre de macliines et d'instrumens de tout geme , dont sont remplis les recueils Académiques et plusieurs autres ouvrages, oa est porte à croire que toutes les combinaisons soient depuis long-tems épuisées, et quii n'y ait plus rien à. ajouter à cette branche d'industrie. Mais dans le fait il n'en est pas ainsi ; les productions de cette espòce doivent suivre la mai'che des autres connaissances hu- maines , dont les progrès mutuels se lient les uns aux autres, et préparent souvent des découvertes dans des parties qui paraissaient d'abord Ics plus disparates. ( ( CXXXIII ) Cest ainsi que Vavancement des scicnces physìques doit occasioncr nécessairemcnt l'invention de nouvcaux ins- trumens , et le perfectionnement de ceux qui sont déjà conaus. Ce lì est pas, à la vérité, que (outes ces nouvelles p roductions , mérae ccUes qui , comrae les plus in- génieuses et les mieux combinées, ont recu l'appro- bation des Savans , aient toujours présente dans la suite les avantages qu'on en avait d'abord espéré : car, outre les diflicultés que les habitudes et les préjugés opposent assez souvent à des innovations d'ailleurs très- uliles , il est vrai de dire qu'à cet égard les honimes en usent avec la plus scrupuleuse circonspection, et mcme avec sévérité, et ils sont naturcllement disposés à ne rien adopter, jusqu'à ce que l'usage et l'expdrience en aient constate les avantages dune manière non équivoque. Mais quoique tei soit le sort des nouvelles machines qu'elles rcstent pour la plupart infructueuses^ il est ce- pendant très-important de les recueillir et de les con- server soigneusement ; soit parce qu'elles peuvent à l'occasicjn devenir utiles par elles-mèmes, ou en procurer d'autres meilleures ; soit pour entretenir parmi les ar— tistes une noble emulai ion qui les porte à soigner tonte espèce de travaux, dont les perfectionnemens sont d'autant plus sensibles que les artistes qui les exé- cutent , savent mieux apprécier les moyens propres pour y pai'venir. ( CXXXIV ) D'api't^s cela la Classe a crii dcvoh' donnei- son ap- probation aiix objcts suivans ; 1.° Uu blutoir à criblcr, propose et cxt^cufé par le Sicur Barone, le i aoùt i8u5, aux moulins de la ville de Turin. Ce blutoir est uri pi rfectionnement de celui qua décrit M.' Pahmentier daus son Méinoire sur les avantages i8()8 par le sieur BeìXS , qui a pour objet de corriger les petites inc'galités, que peut avoir le papier tenda 'sur la planchelfe, et qui peuvent faire dévier le rayon visual de l'objct qu'on avait d'abord visé , lorsqu'on avance, ou qu"on rcculc la dioptre le long de l'aligne- ment trace sur la plancliette. A cet effet elle porte un niveau, à bulle d'air, mobile circulairement autour de son pied , et Fon a applique une vis à la base de l'instru- -ment pour l'élever ou l'abaisser jusqu'à ce que la bulle d'air conserve la mcme position tout-autour du pié- destal. Statisiique. Les Mémoires historiques des travaux de l'Acadéinie prouvent assez dairement que la Compagnie s'est tou- jours occupée des différens objets statistiques qui la con- cernent. Aussi lorsque M.' Loysel , Préf'et du départe- ment du Po, par sa lettre du 9 juillet 1806, lui a de- mandé les travaux statistiques pour les envoyer à S. E. le Ministre de l'Intérieur, les Officiers de la Compagnie ont eu l'honneur de transmettre à M.' le Préfet une col- lection assez nombreuse d'iniprimés concernant ce sujet. s ( CXXXVIII ) S. E. le Ministre de rlnlt'rieur, ayant ensuife , par sa lettre du 27 avrii 1807, fait l'honneur à l'Acadéinie de l'inviter à s'occuper des diverses branclies de la statistique du ci-devant Piémont, dans la séance du 17 mai 1807, que cotte lettre a été communiquée à la Classe, plusieurs Membres se sont empressés d'annoncer les travaux qu'ils auraient fournis pour la statistique du Piémont, savòir: M.' GioRNA :^ Statistique des oiseaux de passage et des animaux nuisililes dans la 27.™" Division militaira. M/ Bidone = Description et obscrvatiuns sur les édi- fices dont on se sert dans la 27.™* Division militaire pour la distribution des eaux. M.' Bellardi = Expériences faites sur l'hulle de noix pour la substituer à Ihuile d'olive dans les roanufactures de laines. M/ Balbis = Addition de plantes à la flore du Pié- mont et sur-tout de champignons. M/ RizzETTi = Expériences chimico-médicales sur quelques humeurs animales qui s'observent plus fré- quemment dans le Piémont, et Essai d'expériences cliimiques à l'effet de substituer d'autres préparations à celle du plomb pour le vernis des l^errailles , et observations generale» sur les fabnques des terrailles qui existent dans le Piémont. M/ Brugnone =: Un mémoire sur les races des ani- maux domestiques du Piémont. M.' Provana = Tables pour létablisscment d'une Caisse ( CXXXIX ) de survie ( Cassa de' superstiti ) avec les formuìes né- cessaires pour les calculcr, dont ccllcs rédigées pour l'établissemcnt connu cn Allcmagne sous le nona de Caisse des veuves , sont un cas parliculier. M.' Oe Saluces , Directeur = Considéiations sur les dispositions natureUes des Piémonlais pour les Sciences et les Aris. M/ Vassalli-Eandi , Secrétaire = Carte du nivelle- ment barométrique du Picmont. M.' Balbe = Obscrvations d'arithmétique politique Sur les maladies des pauvres; Sur les morts subites ; Sur les produifs territoriaux du Piémont. M.' Rossi = Statistique des maladies chirurgicales. M.' GiOBERT = Recherches sur l'état des arts chimi- ques dans les départeraens en-deca des alpes, avec l'ex- pose de ce qu'ils laissent à désirer. M.' BuNivA = Statistique sanitaire du Piémont. M.' D'AuBUissoN, Associé correspondant derAcadémie, dans la sdance du i4 novembre 1807 , a propose de donner à la Classe la statistique minéralogique et mé- tallurgique des départemens de la Sesia et de la Doire. M.' De Saluces , Directeur de la Classe , dans la séance du 23 décembre 1807 , a présente le précis d'uà apercu statistique sur la vallee du Po. Il commence par examiner la differente nature des couches dont se composent les montagnes des deux cótés de la vallèe du Pò jusqu'au Mont-Viso , en remontant ce fleuve '( CXL ) par la droite , depuis. Revei du coté des vallées des Vaudois. On trouve dans la montagne de Revel des cris-' taux de roche et des pseudo-topazes de différentcs couleins , et le long de la vallee des cailloux roulcs et des variolites d'un jaspe vert plus ou nioins foncé. Les lochcs au-dcssus de Paysanne sont de nature, oalcaire , on y trouve des carrières de marbré de dif- i'érentes qualités , et de la pierre à chaux qu'on era-, ploie assez gcnéralemcnt dans la construction des hà~ timens de ces environs. Les roches du coté qui tend à la vallee de la Va- raj'ta sont de nature schisteuses , quartzeuses , et ser- pentines. Au dessus de Paysanne des mines de fer très-riches et très-faciics à ctie converties en acier , peuvent four- nir un ter aussi doux et aiissi malléable que celui de la vallèe d'Aoste; il est à regretter qu'on ne puisse les traiter comme autre-fois sur les lieux, à cause du manque de bois. Une ancienne tradition porte qu'il existait une mine d'or entre les villages d'Oncino et de Crisolo; on préleud quelle a été exploitée par les Romains ,. mais l'exis- tence de cette mine est bit-n loia d'étre constatée ; M/ De RoBiLANT n'en parie qu'avec beaucoup de reserve. y Au reste il est certain , dit M/ De Sàluges , qua les liabitans recueillent ass.cz souvent des paillettes d'or ( CXLI ) qiie cliailent les dcux luisscaux qui sortent dos deux sputerrains qu'on nomme le 2'rou Jes sail/ères et la Barine, dii Ry-Marlìn. Il obscive enGn qu'il ne serait peut-étre pas extié- niement diflicile, et quii serait saus doute tiès-avan- tageux de former un canal qui recevrait les eaux du Pò , ainsi que des ruisseaux qui coulent dans la vallèe pour les réunir à celles de la Bronda et de la Varayta, et le faiie servir à l'arroseraent general et au transport des marchandises et objets de commerce des pays ea- yii'onnans. M.' BoNvoistN, dans la séance du 17 décembre 1008, a lu un Mcmoire sur la mine de Gobalt d'Usseil , vallèe de Lanzo; non-seulement l'Auteur fait l'histoire de son ancienne exploitation du teras des Romàins, de soa entier abandon jusqu'au milieu du siede dernier que la Compagnie Rebuffb en a repris l'exploitation , de la nature de la mine, de son gissement, de la roche qui la contient , etc. ; mais il donne encore une idée de son produit annuel , du bt'néfice quelle a pu prò-, duirc vendue cn nature à lelranger , et de celui quelle serait capable de donner, si on en tirait meilleur parti, en la débarrassant de son minc'ralisafeur, et des métaux étrangcrs, avec lesqucls elle est mèlée , et en la réduir sant cnsuitc en oxide ou encore en email bleu. , La Classe a adoplé à l'unanimité ce Mémoire pour la statistique à envoyer à S. E. le Ministre de llnte'-r rieur. . . ( CXLII ) M.' Vassalli-Eandi, dans la séance du i6 janvier 1808, a lu la réponse aux questions statistiques que S. E le Ministre de riatérieur a bien voulu lui proposer par sa lettre du 27 avril 1807. S. E. MoDseigneuv Champagny lui demandait le& notices que l'Auteur a mis dans la note i.'* aux ré- suUals dcs observalions mé/éorolggiques qui sont imprimés flans ce volume, et un résumé de ce quii y a lieu de concku'e des observations météorologiques faites à Turin pendant une suite d'années touchant les traits caracté- ribtiques du climat de cotte ville, ttmt en particulier, que de la 27.™'^ Division en general; les liauteurs exti'é- mes et moyennes du baromètre, du fhermomctre, etc.; les quantités et la fiéquence de pluie , la direction des vents, la temperature des souterrains; Fépoque de la germinatioQ de quelques végélaux principaux , celle de la roaturation des grains et de quelques fruits , des émi- grations de certains oiseaux de passage , et de déter- minei: les différences qui existent sous ces rapports , entre les départemens de l'ancienne France situés en- decà de& Alpes , tels que ceux du Mont-blanc et des Hautes et Basses Alpes, avec les départemens qui sont au-dehì, afin que l'on pùt juger de l'influence qu'exerce la grande ebaine des alpes sur la direction des vents, sur les époques et la durée des pluies , en un mot le* phénomènes desquels dépendent l'abondance ou la ra- seté des productions de la terre. Pour vésoudce ces questions, M.' Vassalu-Eandi ( CXLIII ) a engagé M/ Risso de Nice, et M/ le Doctcur Daqwin de Chambery , Associés corrcspondans de l'Académie , à lui communiquer leurs observations sur les articles dont il les priait de s'occuper. M.' GiORNA , Professeur de Zoologie , et M/ le Doc- teur Balbis , Professeur de Botanique , ont bien voulu aussi lui faire part de leurs observations touchant les émigrations des oiseaux, la vógétation, et autres sujets relatifs aux demandes ci-dessus énoncées. Avec ces notices et ses propres observations faites à l'occasion du nivellement barométrique du Piémont, jointes à ceiles qu'on a faites à l'Observatoire météo- rologique de Turin , dont il est Directeur , il a rassem- blé les données pour résoudre en peu de pages les questions importantes dont S. E. l'a honoré. Les points les plus saillants de cette r^ponse sont les suivans. Pendant l'espace de 20 années, savoir, depuis Fan 1787 jusqu'au 1807, la plus grande élévation du Ba- romòtre, à Turin, a été de 28 pouces et 1 ligne, et la moindre élévation de 26 pouces , 2 lignes et 8 di- xiòmes ; le thermomètre au sud , à l'abri de tonte in- fliicncc de réflexion et de propagation de la chaleur, est monte à 35 degrés, le thermomètre au nord à 27 -f- de R. au-dessus de la > giace. Le plus grand froid ob- servé par le sieur Bonin A l'Académie, a été à iS." /- de R. au -dessous de la giace, L'élévation moyenne annuelle du baromctre à Turin, est de 27 pouces, 5 lignes et 38 centièmes ; celle du thermomètre au sud ( CXLIV ) est de IO degras et 6 dixièmes; celle du thermomèfre .au nord est de 9.° 85 centiòmes au-dcssus de la giace. La qiiantité moyenne annuclle de pluie est de cg pouces, 5 lignes et ^^j celle de la ncige est de 3i poiices, 7 lignes. La quantité moyenne annnelle deau qui tombe à Chambery est de 27 pouces. 11 est très- rare que les élévations extrèmes du baiomèlie et du thèrmomòtre aient lieu le mème jour j\ Nice , à Cham- beiy, et A Turin. La chaleur en été, et le froid en hiver sont plus forts à Turin cju'à Nice et ì\ Chambery ; .cependant dans ce dernier p.iys l'été est plus court et Ihiver est plus long qua Tuiin. Les époques des plus hautcs et des plus basses températures à Nice, à Chambeiy et ù Turin, sont aussi difFérentes que celles des plus grandes et des moindres élévations du baromèfi'e. Les modifications de l'atmosphère ci Nice, h Cham- bery et à Turin , ne conSrment point la tradifion de l'alternalive des pluies et des sécheresses dans ces pays. Les vents qui apportent la pluie , ainsi que ceux de la serenile, sont ditférens dans les trois pays, L'hirondelle arrive à Turin à la fin de mars , et à Chambery après le i5 avril. La caille nous ai-rive les premiers jours de mai, et ;\ Chambery vers le 20 du mème mois. Ces deux oiseaux se montrent à Nice un mois plutót. Les époques de la végétation dans les U-ois pays dif- ifèrcnt à-peu-près dans le méme rapport que l'emigra— tiojQ des oiseaux voyageurs. ( CXLV ) Dans la scance du 19 janvier 1806, la Classe, pan l'organe de M. Balbis , a aussi recu un Manuscrit qui a pour titre = Dcscription lopographique contenant un pivcis de l'histoire naturelle , mélcorologique et medi- cale de l'arrondisscment de S.-Yrieux , dépendant du département de la Haute-Vienne , par M.' Goudiket , Sims-Piéfet de cet arrondissement , Doc;teur eu méde- eine, Associé correspondant del'ancienne Société Royale de médecine de Paris , et de l'Académie Imperiale de Turin. = Mc'ssieurs les Commissaires chargés d'en faire le rapport, ont trouvé que ce Méraoire contient des no- tices assez intéressantes sur l'origine, et la fondation de la ville de S -Yrieux ; sur ses différentes productions Haturelles; sur les rivières dout l'arrondissement de S.-Yrieux est arrosé; sur sa population; surla nourri- ture de ses habitans, et sur les maladies auxquelles ils sont snjets, etc. Il entre dans des d(^tails assez longs relativemjxit aux difl'érens articles énoncés ci-dessus; il présente aussi ses vues politiques et raédicales soit pour améliorer le «ort de ces habitans , soit pour les soustraire aux diffé- rentes maladies graves auxquelles ils sont su}ets. Gomme ce Mémoire ne renferme que des objets particuliers au pays quii babite , sans quii offre rien de nouveau à l'égard de Ihistoire naturelle, et des sciences pbysiques et médicales , nous pensons ( disent-ils ) quii ne peut point Ktre inséré dans les Volumes de cette Académie ; noais. t ( CXLVI ) qu elle peut en faire mention honorahle dans ses actes, vu que le sujet y est traité avec beaucoup de soins et de connaissanceslocales, qui pourraient infiniment servir, lorsqu'on voudrait s'occuper d'une statistique generale de l'Empire. M.' Louis Bossi , Correspondant de l'Académie , a présente , dans la séance du 28 novembre 1 807, un Ma- nuscrit qui a pour titre = Statistique des carrières de marbré de la 27.""^ Division militaire i.*'^ Me moire =. La Classe, après avoir entendu le rapport de ce Mémoire fait par MM. les Commissaires dans la séance du 16 jan- vier 1808, et la lecture qu'en a faite le Secrétaire dans la séance du i3 février 1808, a deliberò d'en faire men- tion honorable dans la partie historique de son Volume, et de l'adopter pour servir à son travail sur la sta- tistique. M.' Bossi dans ce Mémoire qiii doit étre suivi de plusieurs autres, traite des marbres de Suse , de Pont , de Vaudier et de Busca. L'Auteur a recueilii de nos Artistes , de quelques ouvrages imprimés, et de ses propres recherches , plusieurs notices détaillées sur ces ,/ ^ i./,t.tj..i{- /•/„j../'..-( V../"/. f roissoNS d'espèces nouv. et de genres nouveaux , ces éspèces. Il est surprenant qu'un poisson de cette tallle, comme on peut le voir par Ics dimensions ci-après, ait écliappé jusqu'A présent à la connaissancc des Natu- ralistes. Ne serait-elle pas peut-clre une cspèce hibride issue de la raie Aigle et de la Fabronicnnc i' . . . . DIMENSIONS. Mètiea. Pieds. Longiicur depuis la tcte ;i l'origine pj^i,. p« l de la queue o. 44 i- 4- 4 Longueur de la queue i. 87 4. 4- Envergure ou distance du bout d'une nageoirc pectorale à l'autre i. l^. 4- 4- 5 Longueur des appendices o. 11 o. 4- ^ Laigeur de la bouclie '. o. i35 o. 5. Longueur du dard o. o4 o. i. 6 Hauteur de la nageoire dorsale . . o. 64 0. 2. 4 Distance de celle-ci à l'origine du dard o. 4^ o. i. 7 La 2.^ est un Baliste. Une espòce seule des poissons de ce genre , le Caprisque, Balisles Caper est connue jusqu'à présent dans la Mediterranée par les Naturalisles; ils placent toutcs les autres dans les mers de l'Amérique et des Indes. G'cst donc une chose déjù particulière, cstimables Collègues, que de vous offrir un Baliste pria dans la mer de Nice , qui n'est point le Caprisque ; mais il a plus de mérite encore ; c'cst une cspèce nouvelle. PAn LE CITOYEN CIORNA. 7 Le corps de ce poissou est comprime , couvert d'une peau dure brune-grisù tre, sillonnée en quinconce , et formant aufant de pclits losangcs , sca])rcs conime du cliagrin. La téle en pento, plus étroite que le corps; la bouclie très-petite garnic de dents ro])ustes; les yeux pctits ; on y observe un sillon au-dessous des narines , qui part de l'angle intérieur des yeux. Les nageoires pectorales sont courtes et arrondies. La I." dorsale est composée de trois rayons aiguillonnés, le premier jilus long , robuste et chagrind à sa partie antéricure , le second sortant tout près de la base du premier, et le troisièmc distant du second. La 2.^ est formée de rayons articulés , dont Ics ciuq premiers sont plus longs. La nageoire ventrale ne présente que neuf cpines, la première robuste et tronquée ; celle de l'anus est arrondie. La caudale est entièrc et coupée quarré- ment. Nageoires pectorales de i5 rayons. dorsales ... 3-25 ventrale ... 9 anale s^- caudale ... 12 8 POISSONS d'eSPÈGES NOUV. et de GENRE3 NOUVEAUX, D I M E N S I O N S. Mèlres. Piedi. Longueur depuis le boni dii museau au boat de la queuc o. 189. 0. 6. il Largeiiv . o. 084. o. 3. i Distance des yeux ù la boiiche ... 0. 042. 0. i. 6 Distancc dii second aiguillon de la I.'* nageoire dorsale au troisième . o. 021. 0. o. 9 J'ai fait passer Ics desseins et la description de ces deiix espèces au Citoyen Lacepède , et il vient de mavouer, par son obligeantc lettre en réponse, qu'elles lui étaient inconnues, et que je les verrais paraìtre dans soli 5/ et dernier volume des poissons, que les feuilles publiques nous ont déjà assuré étre sorti de la presse. * * Copie de la Lfllre en rrponse du Citoyen Lacepède. Paris, le 7 frimaire an ir; Citoyen , Je suis extrémemenl seiisible à la bonlé que votis venez d'avoir de lu'éclairer de vos luraicres. Le Citoyen Buniva, votie digiie Collègue, a eu la coraplai- sanre de m'apporler la lettre que vous in'avez fail l'honneur de m'éciire. J'y ai trouvé avec aulatit de plaisir que de recoiiiiaissance la description d'une Haie, que je voin demande la permission de vous dédier, et d'un Baliste que je me propose de dédier au Citoyen BuniVA. Vous verrez , Citoyen, dans le 5.* et dernier volume in-4.° de l'histoire des poissons qui va parailre , coDiaienl je crois devoir téruoigiie>r publiquemcnt ina gralitude à un savant PAR LE CITOYEN GIORNA. g Des trois autres individus qui, à mon avis , sont autant de genres nouveaux , le premier appartient à la division 4.' de la I." sous-classe de Lacepède, et dans l'ordre des jugulaires ; mais il ne convieni ;\ aucun genre connu , puisqu'il y a une lacune dans cet ordre. (PI. I, fig. i/" ) Il a le corps cuirassé , couvert d ccailles dui-es et épi- neuses , plus élargi vers le ventre que vers le dos , et dimimiant insensiblement en une queue subulée , aptère. Les <5cailles sont larges , garnies d'épines en proportlon de leur grandeur; les premières plus grandes près des branchies ont 5 épines chacune, puis 4^3,2, i , etpoint sur celles de la queue. L'anus est à-peu-près au milieu du corps. La tète est large , aplatie , declinant vers le boat alongé en beo dur, triangulaire, très-aplati et pointu, comme celui des martinets : la bouche en dessous ggg formant une demi-ellipse ( fig. 2 ) ; point de dents , ou plutót en si grande quantité , si petites et si courtes , qu'elles ne font que rendre les raandibules scabres comme aussi iustement célèbre que vous. Agréez, Cilojen, toule mon eslime et ma considéralioa. J'ai l'hoDoeur de vous saluer. Signi B, G. E. L. Lacepède. Voyez en eflet dans l'hisloire des poissons de cet Auleur: Rote GlOHNA. Voi. 5, pati. II, p. 666, pi. 20, fig. 3. Baliste BUNIVA. Ibi p. 669, pi. 21, fig. 2. Il faut remarquer seulement que dans la PI. de la RaiV GiORNA, le Graveut « faii les éveuls ronds, lorsqa'ils ne sont qu'en demi-oerck-. B lo poissoN's d'especes nouv. et de genres nouveaux, une lime ; lèvre supdrieure retractile ; les yeux grands , verticaux et ovales; deux narincs par coté ff tout près des yeux : deux évents ou ouvertures aux tempes e com- muniquant intérieurement par deux trous. La téte et le bec sont osseux , couverts par-dessus et par-dessous de sillons longitudinaux, ibrmés par des élévalions garnies de petites l'pines. Un seni opercule aux branchies, qui n'est que la continuation de la màclioire sup(5rieure , couvert d'écailles assez grandes et épineuses ; il forme une pointe au-dessus des nageoires pectorales, puis vient une échancrure profonde, ensuite une autre pointe plus longue et plus arrondie termine la téte de chaque coté : la membrane branchiostège est proba- blement de 3 rayons; je dis probablement , car cet animai, desséché et arrangé corame il est, il n'est pas possible d'en découvrir le nombre exact; le point de départ de ces rayons, qu'on peut observer en dessous des opercules, ne parait en annoncer que ti'ois. Il a 7 nageoires; 2 pectorales petites et alongées en pointe ; 2 jugulaircs placées vers la bouche , pointues aussi, plus petites et à peine la moitié des j^ectorales ; 2 dorsales , la i .'^ formce de rayons aiguillonnés com- mence au-dessus des pectorales, la 2.° a des rayons aiguillonnés et articulés, s'étend tout le long du coi'ps, et finit en diminuant insensibleraent jusqu'au bout de la queue ; la nagcoire de l'anus commence k la moitié du corps répondant exactement à la seconde dorsale , et se perd aussi, commc elle, en déclinant au bout de la PAR LE CITOYEN GIORNA. II queue : celle-ci n'a point de nagcoiic , et termine en pointe par une vertebre. Lcs nageoires dorsales et anale sont cnferme^es dans un sillon hérissé des deux cótés de i^oinlcs dures courbées en arrière, conune des dcnts de scie. Jc ne saurais vous designer la couleur véritable de ce poisson. Celle qu il présente est rouge ; mais elle est f'actice. Il n'a pas été arrangé par moi , ni sous mes yeux ; jc l'ai achcté d'un homme qui fait un mdtier d'empailler et dessécher des animaux : il a pris ce poisson sur le marche à Marseille: il m'a assuré que c'élait la couleur que l'animai avait, quii a voulu la lui i-endre artifìciellement, parceque l'animai l' avait perdue dans la préparaliou. Cela pcut bien étre; nous savoHs que cette couleur cliange , ou se perd entiòrement dans beaucoup de poissons en Ics préparant , tels que des scorpènes , des trigles , le muUo rouget , ctc. ; mais comment s'y fier ? De tels hommes cherchent à donner par l'artifice plus de mer- veilleux aux objets pour en tirer un meilleur parti. Membrane branchiostège de 3 rayons. Nageoires pectorales 1 4 jngulaires 5 dorsales sS-Go et plus- anale 5o et plus. 12 POXSSONS D'ESPECES NOUV. ET DE GENRES NOUVEAUX, DIMENSIONS. Mèireg. Pieds. Longueur totale de l'animai du bout du beo à celili de la queue .... o. 4-2. i. 3. 7 Distance du bout du beo à la nageoire dorsale o. 129. o. 4. g Distance du bout du beo aux yeux . . 0. o56. o. 2. i Distance du bout du bec à la bouche o. 047. o. i. 9 Distance de l'angle extérieur des yeux aux évents 0. oaB. 0. 0. 11 Distance de l'angle extérieur des yeux aux nageoiies peclorales o. o38. 0. i. 5 Diamètre longitudiiial de la bouche, ou grand diamètie de l'ellipse en là supposant continuée au-dessous de la gorge o. o38. 0. I, ii Diamòtre transversai de la bouclie . . o. 02.S. o. o. 11 Diamètre horizoutal de l'orbite des yeux o. 027. 0. I. o Diamètre vertical o. 018. 0. o. 8 Distance du bout du bec aux nageoires jugulaires . o. loi. o. 3. 9 Plus grande largeur de la téte . . . o. 062. o. i. 11 Le second est dans l'ordre des jugulaires, division i." de la 2.* sous-classe des osseux, approchant le genre des I PAR LE CITOYEN CIORNA. l3 Lépidopes dans le système de Lacepède; mais il en est séparé par des caractères csscnticls. (PI. II, fìg. r.) Ce poisson singulier, qui, par le màuvais état où il est , n'offre plus des caractères prononcés , comme on le désirerait , représente exactement la figure d'une faux , mais cette ligure ne peiit pas étre celle quii doit avoii* nalurellement, je ne la crois produite que par le des- séchement , ou Lien ou la lui a donnée exprès en le préparant. Son corps est comprimo , ensiforme , nu , termine par une queue mince aptcrc , finissant par une vertebre. Sa tctc est grosse, comprimée : les yeux verticaux, très- grands , presque ronds; bouche mediocre, tournée en haut; la lèvre inféneure plus longue, la supéiieure re- tractile; les màchoires gai-nies de dents fines, assez lon- gues , aigucis , courbées et distribuées à deux rangs sur le devant ; ellcs sont apparemment mobiles , puisqu' on en observe plusicurs couchées en dedans. Les opercules sont cartilagineux et à trois lames, rayou- nés par de légòres stries. On ne peut ricn savoir de la forme et longucur des nageoires pectorales , le corps est déchiré des deuK cótés à la place h qu'elles devraient occuper: les ventrales sontpetites et pointues: la nageoire dorsale dddd fait le caractère plus singulier, plus mar- quant de cet animai; elle s'étend depuis la nuque jusqu'à l'extrémité de la queue , où elle va se perdre insensDìle- ment , elle est composée de rayons couverts#i'une mem- brane adipeusc; au-dessus de ceux-ci s'élèvent autant i4 POissoNS d'espèces nouv. et de genres nouveauv, depipliyses ou nouvcaux layons, qui, liés par une pel- licule mince, fornicnt une autre nageoii-e eeee mobile à droite et à gauche au-dcssus de la première. La nageoire de l'anus est placée tout-à-fait au bout de la queue; elle est profondement «^chancrée , de facon qu'elle parait divisée en deux lobes fg. Sa téte est surmontée d'une créte de la forme ù-pon- pròs d'un triangle rectangle isocèle hia , qui pose par un des catliètes ki sur le orane dejjuis les nariues jusqu'à la nnque , et s'unissant par fhypoth'inuse ha à la nageoire dorsale, forme avec elle une nageoire seule, depuis le bout des lèvres jusqu'à l'extrémité de la queue; fautre catliète ia s'élève droit sur la lèvre , et porte par-dessus une forte épine mobile ab qui est cassée , et qui parait , à en juger par la cassure , avoir eu au moins encore autant de longueur dans la partie qui lui manque. Cette créte est formée par une membrane cartilagineuse, soutenue par deux fortes apophyses qui partent d'un point seul k de la nuque , s'écartent ensuite un peu , forment une ellipse alongée knal, et vont se réunir en avant de la téte à l'extrémité a de fautre cathète , où elles recoivcnt l'épiphyse , qui s'(^lève en pointe robuste et mobile. On ne saurait indiquer la véritable place de fanus; mais il est probable quii se trouve trois fois plus éloigné de la téte que du bout de la queue. Cet animai extraordinaire n'appartient à aucun des genres conms, tei est aussi favis du savant Naturaliste Bosc-Dantic qui fa examiné à sou passage ici. PAR LE CITOYEN GIORNA. l5 Membrantì branchiostòge de 5 rayons. Nageoires pectorales . . ^. . . jugulaires i4 : dorsale 223 anale il-io DIMENSIONS. Mètres. . Pieds. Longueur totale de l'animai prise sur la ligne laterale o. 744- ^' 3. 6 Longueur des premiers rayons de la nageoire dorsale o. osS. o. o. io Longueur des épiphyses ou seconds rayons o. oi6. o. o. 7 Longueur des rayons de la nageoire anale »... o. 01 1. 0. 0. 5 Longueur des cathètes formant la créte triangulaire o. oSg. 0. 2. a Longueur de l'épine cassée qui sur- monte la créte 0. 020. o. 0. 9 Longueur des nageoires jugulaires . . 0. o4o. o. i. 6 Diamòtre horizontal de l'orbite des yeux o. o36. 0. 1. 4 Diamòtre vertical o. 029. o. i. i Le 3.* enfin est un autre poìsson un peu retile aussi, qui approche de beaucoup le premier par sa forme et ifi poissoNS d'espèces nouv. et de GENRES NOUVEAUX, ses caraqtères extdrieurs : on le dirait du méme genre , sii n'ctait pas d'un ordre différent. Il est dans les thora- cins, au lieii que le premier est dans les jugulaires. CPl. I, fig. 3.) Le corps de cet animai est aussi cuirassé , couvert de giandes et dures écailles chagrinées jDar des tubercules durs à leur milieu, et terminées au bord par une rangde de petites ^pines; par leur forme et leur disposition, ellcs présentent le corps de l'animai tout couvert de petits rhombes , comme on l'observe dans plusieurs balistes. Il est plus laige vers le ventre que vers le dos, et termine en diminuant , de méme que le premier , en une queue subulée et appai-emment aptère ; je dis apparemment , car je ne saurais l'assurer d'une manière decisive. Sa queue "est cassée en C , elle n'a que deux lignes de largeur à l'endroit de la cassure, et présente encore une vertèbie. Li! tète est plus grosse que le corps, osseuse, converte d'écailles scabreuses , comme celles du corps (fig. 4)- ^^^ avance en bec , et présente un large sillon enlre les yeux , qui est partagé en deux par une carène A F depuis les yeux jusqu'au bout du bec ; celui - ci est trilobe à sa pointe A , et échancré aux cótés ; il forme , par sa con- tinuation , une saillie D E ( fig. 3 ) des deux cótés qui va fmir au bout des opercules : cette saillie est joliment festonnée par les écailles ciliées qui la couvrent. Les yeux sont grands , verticaux, de figure ovale: les narines to# pi-ès des yeux. La bouche en dessous demi- elliptique; les mandibules garnies de dents très-fines, PAR LE CITO YEN CIORNA. I7 serrées et courbées en dedans. La lèvre supérieure re- tractile; les opercules diphilles, osseux, couveits decailles, comme le reste dii corps. La membrane biancliioslège présente cinq rayons bien apparens ; il se peut quelle en ait davantage, 1*1^13 on ne peut s'en assurer , vu la mau- vaise facon dout cet animai est préparé. Il a sept nageoires; deux pectòrales petites et pointues; deux thoracines pointues aussi , mais de la moitié plus petites et plus courtes quo les pectòrales; deux dorsalcs, dont la première commcnce au-dessus des pectòrales et a les trois premiers rayons forts et aiguillonnés , la se- conde rdpond à celle de l'anus ; mais elle n'est que mar- quée par des rayons très-courts , aiguillonnés , délacliés les uns des autres , dont les premiers et les derniers ont à peine une demi-IIgne de longueur, et les plus longs vers le milieu une ligne et demie; et celle de l'anus qui est composée de rayons aiguillonnés , dont les premiers ont 4 lignes de long et i3 lignes au milieu de la nageoire, et- diminuent ensuite insensiblemeut jusqu'au boat de la queue. La ligne laterale commence au-dessus des opercules, fait une légère inflexion vers le ventre vis-à-vis l'anus , et continue ensuite parallèle au dos jusqu'à lextrémité de la queue. L'anus est au milieu du corps. i8 poissoNS d'espèces nouv. et de genres nouveaux, Membrane branchiostòge de 5 rayons au moins. Nageoires pectoraics 12 thoracines 7 dorsales 8-3^ anale Sa DIMENSIONS. Mètres. Piede. Longueur totale du poisson depuis le bout du beo jusqu'à l'extrémitè de la queue - . o. nSy. o. 9. 6 Distance de l'angle intérieur de l'oeil au bout du bec 0. 029. i. l Du bout du bec à la bouche 0. oaS. 0. o. 11 D'un ceil à l'autre prise par-dessus la lète 0.018. 0.0. «5 Du bout du bec à la i." nageoire dorsale o. 086. 0. 3. s De celle-ci à la 2.* o. o43. 0. i. 7 Du bout du bec à la nageoire de l'auus o. i4o. 0. 5. 2 Diamètre horizontal de l'orbite des yeux o. o34. 0. i. 3 Diamètre vertical . ". o. 020. 0. 0. 9 Le premier de ces poissons fait partie de la coUectìon que j'ai faite à Nice par ordre de l'ancienae adminis- y/jT ■\. *//0 i/- az /ifi^teeur ù'/ct/^ J^^.3. '//o i/>^ /tt Avi,rHfiir/i}^/^ ^^^4 ^^^^S/) ' '/^^.r/f,t/.- y'fff/.r// . ,'/ /.'-/t ,r TT/r^r/ yA:yA/, /loffi 1 ^-d..z.//Ly:tjJ.,/eJ'Ai/j.-r.y(-A/a/A.K'/./X.J'ar/-/.J'/.//. J'ay. /y '//i> . i/<: /u /i^nyaeur foàa./tL- rcy.. J'/. 71. rcy.3: é ^^ ^rt^!^m,i/r,^é^JP/AR A. M. VASSALLI-EANDl. 3l et servir à détcrminer Ics effets probables de l'ialluence de la lune sur notre atmosphère. On peut aussi à plu- sieurs obscrvations joindre Ics notices des épidémies , des années d'abondancc et de disette , des sécheresses et des pluies extraordinaires, et des autres faifs impor- tans qui ont cu lieu à leurs dillereutes époques, en tirant ces notices et les autres analogucs , qu'on souhaite de joindre aux obscrvations mdtéorologiqucs des ouvi'age? écrits dans des vues bien diflférentes de celles du météo- rologiste. Bien loin donc d'ctre inutiles , les obscrvations métóo- rologiques , quoique imparfaites dans le nombre et dans l'indicafion des circonstances qui les ont accomjiagnées, peuvent toujours fournir des bases utiles à un travail , qui ne* manqiicra pas avec le tems de trouver quelqu'un qui s'en cliarge au profit de la scicnce. Les buts des obscrvations météorologiques étant de connaitre l'histoire naturellc de nolre atmosphère , les causes de ses modifications , leur influence sur les pro- ducfions de la tene et sur la sante des animaux , enfin de prévoir , s'il est possible , lesdites modiQcalions et leurs efit'ts. Voici de quelle maniòre j'avais distriljuci mon travail , quand je me flattais davoir asscz de loisir pour ètre à méme de laire en grande partie les rapprochemens sus- indiqués, et plusieurs autres pour reudre les obscrvalions météorologiques , que nous avons , utiles ìì la science. A cóle des obscrvations météorologiques faitcs sur le 32 NOTES AUX OBÌSERV. MÉTEOR.. plus grand nombre d'instrumcns dans les diffcrens pays , je notais pour tonte l'année l'àge et la position de la lune, Ics époques naturelles, savoii-, le départ et le re- tour des oiseaux de passage, l'apparition des insectes et leurs métamorphoses , les phénomònes de la végétation, les phénomèncs exti-aoi'dinaires , les maladies des hom- nies, avec Icuis cures tant heureuses, que malheurcuses; celles des animaux avec Ics remèdes qu'on a cru les plus utiles pour les vaincre ; les mercuriales des prix des dif- féi-entes denrées avec les ralsons des oscilla tions biea souvent indc'pendantes des causes physiques ; le paral- lèle des proverbes agricoles avec les résultats des obser— vations. A toutes les colonnes des observations j';ijoutais des notes: ainsi j'indlquais la forme et le placement de cliaque instrument, les pi-écautions prises pour éviter les errcurs, dans lesquels on peut aisément tomber dans leur usage, la révision de leur exactitude de tems à autre : à la co- lonne de l'àge et de la position de la lune je notais en abrégé les observations sur son influence , sur nótre atmosphère, dé(aillée3 et analisées par M.' De-la-Mark dans scs annuaircs inctéorologiqiies , la correspondauce et la diflcrence des rnodilications journalièrcs de l'ataios- phère avec les modifications journallères des époques correspondantes des cycles précédens: àia colonne des époques naturelles , j'indiquais l'abondance , ou la rarelc de chaque e-;pèce d'animaux de passage et d'insectes, leurs ravages , ou leurs avantages ; j'y ajoutais le journal PAR A. M. VASSÀLU-EANDI. 33 des Abcillos de M.' Albert Gatti, Ingenicur, qui pesait chaque jour de lanndc la quanlité de maticrc fournic à la ruchc, ou consomrn{'c j^ar l'^'ssaim, suivant la diverse temperature et les aufrcs modificai ions de l'atmospliòre; Ics opdrations gt^néralcs agricoles: la poussc, la fleurai- son , la fVuclification dcs plantes usuelles, leurs maladies avcc les remòdes appliqucs , Icurs effets et leurs produits moyens. A la colonne des plu'nomcnes extraordinaires, j'en no- tais Ics effots sur les végctaux et sur Ics aniraaux; je chercliais si on Ics avait dcjà notes, et quellcs en avaient été Ics suites. Aux colonncs dcs maladies des hommes et des bes- tiaux, j'en recherchais la nature, Ics sjmptómes prin- cipaux , l'origine, le cours et la fin. A la colonne des mercurialcs des prix, je notais com- bien est fautive la manière généralemcnt adoptée de fixer le prix moycn en divisant les trois prix d'une denrde, savoir , le plus liaut , le moyen et le plus bas par 3 en la comparant avec la véritable manière d'avoir le prix mo- yen cn muUipliant toutcs Ics quaulités de la denrce vendue par leurs divers prix, et divisant ensuite la som- me des produits par celles des quantitcs de la denréc. Je notais encore en parlant des prix la rcduction qu'on doit fuire dcs prix à ciédit aux prix en argent comptant pour Ics avoir cxacts. A la colonne des proverbes, j'en notais les bases physi- ques; les maximcs du peuple sont pour l'ordinairc les E 34 NOTES AUX OBSERV. MÉTÉOR. , résultats de longues. observations liansinis par la tradi- tion et s'accordeiit assez bien avec les principes mctco- rologiques. De cette maniere les observations météorologiques quo nous avons, pourraient dc'jà fburnir des résultats prd- cieux; et un petit nombre d'années d' observations faites avec les addilions qui seraicnt iudiquées par l'examen de celles que Fon a , servirait à fìxer nos iddes sur la possibilité d'obtenir les divers buts sus-indiquds. NOTE 3."^^ Sur les indications du Barometre. Il y a long-tems que l'observation m'a appris , que les variations du baromòtre ne répondent pas aux mo- difications de l'atmosphòre qu'on croit ordinaireraent qu'ellcs indiquent ; aussi dès l'année 1789 (Giornale scientifico , pag. i58j, en ai-je propose une théorie qui satisfait aux phénomònes de la pluie, lorsque le baro- metre est assez élevé , et à ceux de la seréni té , pen- dant qu'il est bien au-dessous de sa moyenne élévation ; néanmoins on voit toujours prendre généralement pour indication de beau tems la plus grande élévation du ba- romòtre; et pour indication de mauvais tems son.abais- sement. Les résultats des observations météorologiques confir- meut la proposition que j'ai depuis long-tems annoncée, PAR A. M. VASSALLI-EANDI. 35 que la table des modifica tions de l'atraosplière corres- pondantes aux diverscs élévations du Laromctie qu'on a coutume de joindre aiix baromèti'es ordinaires, est bien souveut trompeuse. Pour s'en convaincre, il suffit de noter le tcms qu'il a iaìt pendant dix ans à l'occasion des plus grandes et des moindrcs élévations du baromòtre ; et l'on verrà que presque la moitié des plus grandes élévations a été sui- vie de jours troubles , et que sur vingt observations de plus grandes élévations , on n'en trouve que onze qui répondcnt au ciel serein. En vérité la proportion des jours sereins avee les jours pluvicux , à l'occasion des plus grands abaisseniens du baromòtre, n'est pas si forte que celle des plus grandes élévations," mais il y en a aussi, de sorte que de l'abais- sement du baromòtre on ne peut pas conclui-e un clian- gement bien probable dans l'état du ciel. C'est vrai que quelque tliéorie qu'on veuille admettre des variations barométriques , ellcs sont toujours leffet des changemcns survenus dans l'atmosplière, mais les no- tes sur les vcnts secs et Immldes, et sur les pluies et les sécheresscs extraordinairement longues , font assez con- naìtre que l'atmospbère peut subir bien des altéi-ations avant de changer son état de pluie ou de sécheresse; par conséquent le baromètre baissant, méme quand la cause de son abaisseracnt est une des causes de la pluie , on ne peut pas conclure avec une certaine probabilité que nous aurons de la pluie, puisque dautres circonstanccs 36 KOTES Al'X OBSERV. MÉtÉOR. peuvenl contraiicr la cause de la pluie, et en empcclier la eh li te. Il faut encore noter qiie le vent, soit supdricur , soit iuferieur , est une dcs causes puissantes de l'abaissement du baromètre; dirons-nous dono que le baioinètre toute- fois qu'il balsse indique jìluie ou vent? Cette propo'ition qui peut ciré vraic pour le mél(^oroIogistc qui cxaminc ce qui se passe dans toute l'atmosplicre ne le serait point pour le vulgaiie qui ne s'occupe que de ce qui se passe dans la conche inférieure de l'air ; puisque un vent su- périeur peut soufDer pendant quelques jours sans se faire sentir à la surface de la terre , et ensuite laisser le ciel serein comme il était à son commencement. Dans ce cas le baromètre aura baissé notablement, ensuite il reraon- tera , sans aucuu changement apparent de tems. Par la théorie sus-indiquée les grandes élévalions du baromètre sont le résuUat de la grande quantité d'eau dissoute dans l'almosplière,; comme naturellement elle doit tomber en pluie , si une suite de causes désséchan- tes l'air ne lui rendent pas un état de sécheresse , il s'ensuit que les plus grandes élévations qu'on note comme des iudications de beau tems fixe , sont plutól des pré- sages de la pluie, que de la sérénité ; ainsi nous ne pou- vons pas plus compter sur la continuation du beau tems quand le liaromètre est à ses plus grandes dlcvations , que nous ne pouvons présager la pluie, par l'efiet du vent, quand le barom''>tre est à ses plus grandes dépressions. Que i"audrait-il donc conclurc des observalions pré- i PAR A, M. VASSALLI-EANDI. 87 cédentes? Le baromètrc sera-t-il un instrumcnt tout-ù-fait inutile pour piésager les changemens de temsi* Non. Il y a des variations qui indiquent des change- mens tròs-probables. Les grands abaissemens du baro- mètrc dans l'été indiquent assez souvent un orage qui doit suivre dans les 24 heures. Les autres circoustances font connaitre si l'orage n'est que du veni, cu bien s'il est un metèore acqueux. Dqns le second cas l'éléctricité naturelle qui se trouve dans son plus grand mouvcmcnt élève des exhalaisons qui ne se font poiut sentir qnand le meteore ne doit étre qu'aérien. Si le vent doit étre de longue durée le grand abaissement du baroniètre or- dinairement n'a lieu que graduellement. Toutes les variations du baromètre étant les efiets des changemens qui arrivent dans l'atmosplière , elles indiquent naturellemcnt une disj^osition de l'air à chan- ger d'état métcorologique apparent; mais comme toutes les dispositions n'entrainent pas nccessairement l'état mé- tcorologique qu'elles prédisposent , il s'ensuit que toutes les variations du baromètre ne peuvent point étre prises comme des indications certaines de changement appa- rent de tems. Les talileaux précédens ofTrent une sdrie sufTìsante d'observalions pour que cliacun puisse en déduire la probabilité de fétat météorologiquc de l'atmosplièic qui suit les divpe viscidam , quee conspicitur in pcculiarium ulcerum superficie, qua» ex- sudare potest ex indefinitis cmunctorii^, qu.Tque collec- ta conspicitur in cavitatibus tam natuvalibus , quam moibosis , nos veram ideam nequaquam habebimus illius putrefactionis speciei , quse ceitis in casibus , ac determinatis circumstantiis reapse locum habere potest in animali vivente , ipsamque distinguere non poteri- mus a simplici quorumdam aninialium humorum aber- rationis specie ab illa conditionc , quae sanitatem pro- prie constiluit, etpra3terea, quod magis urget , de ple- rorumque morborum natura apposite statui minime poterit. Re enim vera humor ille subalbidus , qucm allqunndo conspicimus in superficie ulcerum peculiarium , humor, qui a veteribus, atque a nonnullis Clinicis nuperioribus non immerito consideratus fuit veluti quaedani substan- lia chilo, quodammodo analoga, medium locum forsan tenens inter hoc composilum , et veram materiem pu- rulenta , qui humor in crustas demum solidescens fere semper conspicitur , tunc , cum morbosse continuitatis solutione sic dictae , vel simplici natui-as vi , aut artis auxiho feliciter evanescunt ; subflavus humor ille qui e mammis defluii primis post partum temporibus; illa substantias liquidoe species ex albo flavesccns , quas uri- uam quandoque turbat , ac fere lactcscentera reddit ; PAR JOSEPH HYAC. RIZZETTI JVT. D. 55 subflavus , aut subaWndus color , quo sànguls e vena eductus oflendltui-; liquaminis species in oculorum can- tho quandoque apparens; mucus narium , uvetrae, -vagi- nae etc. qui a naturali statu quandoque recedere obser- vantur," cunctae inquam luimorum varietales nuuc nic- moratae cum pure proprie dicto confundcndae non sunt; hinc generatim statui posse opinamur quamcumque sub- stanliam animalem, quae characteres ostendit indicanles tantuinmodo aben*ationem illi analogam , quam memo- rati humores quandoque ostendunt , etiamsi alteratio hsentaueai disquisitiouis nos- ti'a; subjectum constituit. PURIS CHEMICA DISQUISITI O. §. I. Matcriem purulentam , quam nos experimentis che- micis tentavimus fundebant ulcera illa peculiaria , aut tumores , qui , post praegressam inflaramationem sic dictam , ad illum statum dein perveniebant , quem cli- nici suppuratiouis nomine indicare vulgo solent. Hoc pus colligebam in xenodochio taurinensi, in quo me- dici ordinarli functiones jam dudura peragebam : ipsum ab segrotantibus proveniebat nuper memoratis topicis afit'ctionibus externis tantummodo lécsis ; hajc dum ten- tabamus aer atmospliaericus caloris temperiera in ther- mometro reaumuriano aia ad i5 gradus + o indicabat. §• 2. Memorata materles saepe saepius consistentiam oslen- dit illa minoreni qua substantia catliarralis generatim anioni pxponitur ; nos exinde putamtis : ammoniacae alleratae prajsentiam ( proflucliuu, ani eductum sit) considei-andam esse veluli signum characte- rislicum subslaulise purulealie , sive puris proprie dicli. 58 DE PUTISI PUI-MONALI , scalei (V. fase, i), color ejusdeni eliamsi varius pet- ssppe sit , sul)stantiae catharralis colori j^roprio interdimi afiìnis est; sub forma humoris lenti, magis , minusve intensi adest; at in glebas secreta non observatur, quem- admodum in substanlia cathai-rali, (V. f. t §. i); quod vero hanc materiem a catharro speciatim distinguit, est odor foctens , nauseabiindus , quem jourulenti odo- ris nomine quisque indigitare solet ; odor iste adeo permanens est, atque tani facile propagatur, ut sensi- bilis etiam fiat in lintcis alioquin nitidis , quae ad ope- riendas partes animales hunc liquidum fundentes , tan- tummodo insevviei-e, qiiin ipsa lintea immediate com- municarent cum ulceribus , e quibus memoratum pus effluebat; quin immo in vas collectum, atque in parvo cubiculo parum ventilato si ipsum expositum fuerit , proprio odore ingrato aniniantia, ac speciatim hominem adeo alRcit, ut morbosa conditio, ac animi deliquia con- sequi exinde facillime possint , quae incommoda minui , aut etiam penitus removeri possunt suffitu gas acidi mu- riatici oxigenati juxta methodum celeberrimi Guiton- MoRVEAU convenienti modo effecto. §• 3. Quantilas puris recentis , colore griseo parum vlre- scente referti in capsulam vitream collocata fuit , atque aeris atmosphcerici actioni exposita ; hoc tentavimus , ut mulationes illse conspicuee fierent , quas ipsa materies PAR JOSEPiriiyAC. RIZZETTl M. D, 69 yìlce legibus amplius non obnoxia relatura foret : ipsa sensiin , sensimque raajorem densitatem adepta est; co- lorem obscuiiorem relulit , illumque odorem ingratum ulterius einiltere non desiit , quo caeteras materies ani- males oflendere solcai, dum pulrefactionem sponle pa- tiunlur; memorato liqiiamine aeris actionem jialiente , ac majoiem densilatem pxogrediendo acquirente, parvo? bullulee aereae in ejusdem superficie appai-ebant , quas procul dul)io efficicbat gazosa extricatio corporum , quDO a superstite liquamine purulento sensim sensimque sece- dendo , ordinaria caloris temperie evolvebatitur ; bisce succedenlibus , materies purulenta densior facta , ad so- liditatis statum tandem pervenit , ac vasis parietibus te- naciter adiuesit ipsum involvens in modum lucentis mal- ihae; substantia sic indurata nulla mutationis signa ulte- rius ostendit , nullusque odor tunc percipiebatur , pro- gressiva haec immutatio in pui-e aeri atmosphcerico ex- posilo effccta fuit spatio octo dierura. §. 4. Dignoscere cupiebamus ulterius quas nam differentice relativce consequerentur, substantiam catharralem nuper memorato modo ( §. 3 ) quoque tentando , at peculiari? casus- accidit , qui ab incaepta disquisifione nos vel paul- lulum removens , opportunus tamen evenit ut abunde dignosci possit ingens discrimen , quod adest inter ma- teriem purulentam , et substantiam catharralem proprie 6o DE rHTISI PULMONALI , dictam, quam plilisici perscxpc cxpuiinf; cn genuina facti enairatio; fcnestroe limen exleiuum , supva quod positae erant capsulae pus, et substantiam catharralem separatim continontes scissurain in pariete profunde insculptam apc'riol)at , inda quam ingens formicarum agmen nidu- labalur; hopc insecta cgcstate concitata, nuUaque caussa impedita, vas sul)stantiam catharralem conlinens aciiter appetunt, ipsum sensim sinc seusu cxhauriunt, conten- tam matericm primum valde mollem, dein ad soliditatis statura evaporatione spontanea perductam , sollicite ex- portando; de hoc furto admonilus, ne insecta memoratta perturbarentur solHcite curavi ; caute latruneulos explo- rare tantummodo sategimus; sic agendo evidenter digno- vimus enarrata animalcula catharralem substantiam ex- portantia , ipsam in determinata Incula cum esculentfs substantiis deponere, quas e longinquo dcferebant , ut annonae consulei-ent ; at , quod considerandum , hoc est : vasculum purulentam materiem continens in eodem £e- nestrse limine , ac paium a primo distans quoque exta- bat; ipsum adgredi animalgula mcmoi-ata facile potei-ant, si voluissent ; quin immo recipientia confudimus unum in alterius locum non solum collocantes ; verum etiam vasculum substantiam cathnrialem continens, data opera, retraximus; at numquam sollertissimae haec insecta puru- lentam materiem adgrcssa sunt ; ipsam prope adiJjant ; at statimac illuc pervenerant sollicite eflugiebant signa non dubia nnanilVstando, illam non solum ipsis inutilem fore; scd reapse infectam esse. J PAR JOSEPH HYAC. RIZZETTI M. D. Gì S- 5. Mafcricm purulcntam acri afmosplinej'Ico expositam nanseabiindo odore putrido narcs afiìcere; istum odorerà ingralum ab ammoniacce pra'scnfia maxima ex parte jx-ndcrc jam observavimus ; re enim vera si superficies licjiiaminis purulenti exponebatur actioni parvul.e quan- titalis gaz acidi muriatici oxigenati juxta methodum a celeberrimo Morveau propositam , subalbidus fumus illieo apparebat, quem ab acidi reactione cum ammo- niaca pendere Chemia ostendit. §. 6. At ammoniaca dnm evolvitur secum in dissolutione gazosa aliqiiam materiem animalem jam alteratam eve- hit, a qua, etiamsi indolis ignotae , oriri nobis videtur deleteria facultas, quam ammoniaca sic composita exerit in animnlem occonomiam ; ab ipsa plerorumque anima- liiim miasmatum putridorum essentiam derivari nos sus- picamur , pioptereaque buie gazoso composito nos sep- iozoonuri ammoniacaìis nomea non absque sontica caussa tribui posse putamus. §• 7- Siibstantiam catharralcm aeris atmosplia?rici actioni expositam , ut alterari , et certa demum putrefaclionis I 6»' DZ PUTISI PULMOKALt, signa praM^ere possit non cxi^uo temporis spatio indi- gere jam alil)i innuimiis (V. fase, i, §. ig); materies purulenta vero eodem experimento tentata magis nia- gisque altferatur putrido, ac nauscabundo odoi'e protinus' foetet ; humoris aquosi poi'tionem exiguam spontanea evaporalione emittit, supra memoratum gazosum flui- duni indesineiiter exlialat ( V. §. 3 ) , ac demura solidi- tatis stalum adepta , vasis parictiljus tenaciter aggluti- natur , quemadmodum alibi indigitavimus. §• 8. Dum vero hanc successivam phaenomenorum sericra ostendit, pus sub liquaminis specie const;mter adest , in quo nulla apparet aquei bumoris spontanea disjunc- tio ab aliqua materie solida , quemadmodum observari iunuimus in substantia catliarrali eodem experimento tentata (V. fase, i, §. 19); at spontanea evapoi-atione indeterminatam copiam bumoris emittit , colore varia- tur , qui sensim sensimque obscuratur ulterius , ac de- mum , continuante putrida fermenlatione volatilia prin- cipia producit , qucB progressive se se evolvendo resi- duum parum copiosum relinquunt , quod in smagraatis modum vasis parietibus tenaciter adlioeret. §• 9- Materies h;ec apparenter vitrea cum aqua frigida tentata minime dissolvitur ; idem liquidum ad ordina- PAR JOSEPir HYAC. RIZZETTI M. D. C3 rìum chiillitionis giadum caloiico perductum ejusdcm apparentis maltha' quantilalem solvit ; liquidum hoc modo exsurgens, post aliquod Icmpus levissima pulre- fadionis indicia donno exhil)et : alcool liane materiem concrclam majoii copia dissolvit; at nullus odor putri- diis timo incst ; miscela paullulum lactij^inosa lìt , et post aliquot lioras liane lacfcscentiam amittit, fei-e cunc- tam niatoiiem deponendo, qiiam primum dissolvebat ; neque aqiia , neque alcool hoc experimento tentata uUa ciistallisationis iudicia pra?buere. §. IO. ■ Pili ridimi liqnamen cum aqua pura commixtum fiiit ordinario caloris gradii , pus in aqueo liumore siispcn- deJ)afur, et sic suspensum remansit per aliquod tciii- poris spaliiim; miscela apparentis emulsionis speciem sic efformabat; et post dimidiam horam eiincta fere sub- stantia pus constituens ab aqua sejuncta , vasis fundum petiit eo scilicct modo, quo ordinaria' pliarmacopteoruin emulsiones prsecipilantur ; hoc in casu materies puru- lenta proprium colorem, atque odorem nausealnmdum ullerius servavit ; alibi conspeximus substantiam ca- tharraleni eadem piane l'ationc exploratam , in liquido suspensam non iemanere(V. fase, i , § 5 ); sed vasis fun- dum illieo petcre pr?pcipitati speciem eonstituendo, quod pnrvulas massas lenaces , ac ductlles ofiert ; dum solida substantia , qua3 praecipitatur ab emulsionis specie ex 54 DE PUTISI PULMONALI, aqua cum pure comrnixta exsurgcntc, sub pulvcris forma sistitur, qui ia liquido insolubilis est, et proprio pondera specifico vasis fundum lente petit, in aqua denuo sus- pensilis , cum miscela data opera parumper agitatur. * Eadem materies purulenta cum aqua comrnixta, afque graduati ignis aclioni tradita septozoonuri ammoniacalis odore fcetet; aqua? evaporatione succedente plcroeque se-, cedunt gazosse substantioe , residua tantum remanente pulveris specie tactu unctuosa , vasis parietibus levis- sime adhaerente, illique apparenter analoga , quam nuper memoravimus. §. II. Puris quanlitas cum suljjbureto potassns liquido com- mi:5cta fuit : primo temporis momento pus subalbidius factum est ; dein triturationis ope miscela flavo colore vestitur; at in hoc casu attente observandum : pus quod antea nulla tenacitate scatebat inter ejusdem integrantes moleculas , quodque ad nutum in aqua suspendi poterat ( V. §. 7 ) ; hoc in casu, inquam, ad modicee consistentioe statura pervenisse , glutiuosam formam induens , sicque * Prxcipilati sper.ies , qua; e pure secernitur , dum hoc cutn aqua frigida commiscelur , qiia:que sub tenui^simi pulveiis (orma separaltir est ne ali- qua aninialis substantia a pure sutlerta , qufe cum oxigf'nio majori copia sociata oxidi animalis speciem consliluit in aqna insolubilfra z* liaec oxidi animalis species tactu unctuosa est ne il li quolauimodo analoga , quam celeberrimus Fourcroy aàipoctrce nomiue indigilalur, et convenit ne cum eodem anioaali composito , de quo in fasciculo i., §. i8 egimusf PAR JOSEPH HYAC. RIZZETTI M. D. 65 «pparcntibus alljumiuae animalis pvoprietatibus acccdcns; bisce succedentihus pus foetido odore maxima ex parte orbatum fuit ; in liquidi superficie all)uminosce fasciolaa magis conspicuic innataljant; trituratione miscela den- sior evasit , proptercaque copiosior nuper memoratée albumina; species; adeo tenax et lutulenta eadem mi- scela demum evasit , ut illam mechanice dividere non posses , nisi vi sat valida , eodem fere modo , quo con- tingere solet, dum albuminis ovi partem aliquantulam e reliqua massa secernere quisque vellet. §. 12. In casu nuper memorato ( §. ii) sulpliuretum certe cum pure connubium init ; at hoc dum evenit, nos cre- dimus reactionis speciem succedei'e inter principia pus constitucntia , et sulplmretum ; probabile scilicet vide- tur, pus aliqua oxigenii portione orbari , atque hac ef- fecta deperditione, animalem substantiam jam antea alte- ratam sic rcformari, ut albuminosam naturam exinde adipiscalur: bine arte reproduci quantifatem albuminosae substantife, a qua memorata concrescenticC, atque ducti- litatis phaenomcna derivantur. * • Obiicere Torsan quis polerit , posila naturali , atque valida oxigenii afEnilale rum principiis sirapliribus memoratam materiem purulpiitaui con- stituentibus, rum ipsis prreserlim oxi^pnium conjungi debere, atque aquam, acida, oxida , eie. coosliluere, non vero cura anim.ili composito «e se sociare S^ DE PHTISI PULMONAU, §. l3. Inquìrere voluimus, qufp nam plirenomcna derivari pos- sent, substanliam catharralem cum memorato sulplmreto alchaliuo quoque tentando ( §. 1 1 ); sulllcicnlcni itaque ca- tharri copiam cum liquido sulphuieto commiscuimus : colovis species illis identicce observatae fuei-unt ac in pure, at calliarralis substantia hoc in casu non sohim majorem eflormans hoc modo unum ex priiicipiis secundaiiis pus prpediclum com- poiiruiibiis ; at nolandmu eliainsi oxij;eiiiuin sat valida alKciilatis vi cum priii- cipiis elpiiipiilariis sic dirtis polleat , atque ab ipsis magnopere altralialur; hoc lainen delerniiiialis in casibus succedere taiitunmiodo polesl , ac pin;- cipue lune, cum attracùo cbeinica locuin habet inter elt'inenlaria primi- pia iiiorgauica corpoia conslilueiilia; at iu corpore organico, et specialim 111 atiiiiiniilibus cheinica elenieiUa sat diversa allìiiilalis vi scaleie solciit , Uaul pbxnome'ia vil;iB analoga cousiderari polius debcaiit veluli «flVclus peculiaris altractioiiis , qute sprcifice exerilur inter aniniaiia composita, et principia consliluentia , qn;u nulrilionis , aliarumque funclionuiii epe cum aminalibus coiuposilis socianlur, ut illarcnovaii possinl , quce assidua vilce aclione , et usu necessario consunninlur; ha;c principia nempe qure animan- libus indesinenter sociantur, sat diverso attraclionis modo animali cecono- mia; proprio aoiint, ac reagunl; nil mirnm ilaque si oxigeoiutn in pure cuin subslantiis jam roraposilis prseserliui socialur, non vero cuta elemen- tariis principiis constituenlibus , queinadmodum primo aspeclu quisquam suspicari posset. Aliunde principia eleiiienlaria sat vario alliiiitalis modo interdum agere, et prajsertim in organicis subslanliis facile dignoscere quis potctit , si librum celeberrimi Beutiioli.pt coiisulere voluerlt, cui lilulus tsiai de itatiifue chìmii/ue , opus egiegiuiu, quod indesinenter pra; manibus esse deberet illorum, qui cheiuicas notioiies ad rcliquos scieuliic naturalis ramos apie accomodare auiaio slalutum Labeut. PAR JOSEPH HTAC. RIZZETTI M. D. 67 densitatìs graduili non adipiscitur , quemadmodum in materie purulenta contigit; sed propria, atque tam cona- picua adha'sionis vi pedetentim orbatur ita , ut si jam pri- dem substantiam ipsam diHlcillime dividere poteras pro- pter tenacitatem peculiarem inter ejusdem integrantes moleculas; sulpliureli actione fluidior , magis lìlamen- tosa , ac demura adeo divisibilis fìat , ut ad nutum ipsa cum aqua commisceri possis; iilud tamen notandum est» calharralcm substantiam a sulplmreto alchalino alteratam, atqne aquae commixtam quemdam tenacilalis giadum ipsi primum impertiri , qua; tamen proprietas sensim sine sensu evanescit, nova miscelce adjecta aqnei humoris quantitate ; hoc si cflìcitur nullum tamen prascipitatum apparet, quemadmodum succedere oliservavimus tunc, cum pus simpliciter cum aqua commiscetur, illam eff'or- mans sedimenti specicm , quam in §. io commemora- vimus. §■ 14. Hoc posito speciali, ac tam vario agendi modo , qni observatur pus, ac catharralem substantiam cum sulphu- reto potassae comjjarative tentando; phaenomenis attente perpensis quae bisce in casiijus occurrunt ( §§. 1 1 , i3 ) scqucns deduci ne potest inductio in clinices adjumen- tum , inductio quam nos in hypotheseos modum mine tantum ofTerimus Medico a chemicis notionibus noe ni- mium alieno ? videtur nempe , materiem purulentam 68 .rf .DE PHTISl PULMONALI , compositum animale sistei-e , quod ob pcculiares altera- tionos morbosas sic alteratum liiit , ut e naturali slatu desciscat , atquc hoc modo non solum inutile , verum etiam infectum fìat occonomite animali; ipsum propte- l'ea nafurit viribus expellilur, quando vires istie in ipsum agore possunt nisu convenienti; hoc posito, hncque prai- inissa de pure idea, sulpliuretum alclialiuum optimi proe- paratum iopice insumptum convenire ne potest iis in casibus , in quibus jjartes animales extus alFecta; nimia suppuiatione aegrotantium vitam severe minantur ? ac denium agendi modus inter sulphuretum et pus, si fue- rit constans , si plia'nomena in hoc casu obscrvata com- parantur cum iis, qunj catharralis substantia eodcm cum reagente tentata oblulit; consequentes ac diversi prorsus eDecfus exinde orti, oriterii modum nec spernendum suf- ficere ne possunt , quo verum pus dignosci possit a sub- stantia catharrali proprie dieta ? nos hoc fidenter credi- mus ; etenim catharralis substantia nulli extrancée ma- terici commixta cum memorato sulphureto conjuncla dcnsilale orbatur, lluidior fìt , atque cum aqua commi- sceri facile potest ; purulentum liquamen vero eodem experimento tentatum concrescit, densius fit, atque ad albuminte proprietates sat manifeste accedit,prop(er quas in aqua amplius non suspenditur, illam emulsionis spe- cicm efibrmans, quam constituere alibi innuimus, si pu- rum pus cum aqua simpliciter commiscetur; hoc posito en criterium quo reagente chcmic o sat facile dignosci potest, ulrum data raateries auimalis exploranda ad sub- I PAR JOSEPH HYAC. RIZZETTI M. D. &9 stantiam cafharralem an ad pus proprie dietum refc- renda ibret. * Matoriem purulentam in apparatumWoi.F colloca vimus* ipsamquc cum quadrupla aqute quanlitate sociavimus ; iiidelerminala acidi muriatici gazosi per liorae diniidium protracta evolutione copiosa miscelam teiitavimus : hoc * In sulphurcli alchalifti reaclioue cum materie purulenta, pbirnomena pncripua , qux hoc in casu observanlur specialim ex alliiiitate oxiscnn pus conslituenlis cum memoralo sulphureto derivari sat probabiliter videu- tur ; etenim sulpburelum quod cum oxi^euio generallm max-ima affinilate pellet , quctique ab ipso aere atmospherico arripit , cum porticiie ejusdem priucipii pus conslituentis conjungitur . qua orbatum pus nova sub forma apparare, novasque proprielates acquirere uecessarlo debel; liinc pristina ammissa forma sub oluliuosa; substantise specie appare! ; conlra catharrus cum eodem reagente alciialinulo conjunstus conlrarium pbceaomenon osteu- dil , quia oxigenii portio ejusdem compositi animniis partem constituens sat minori quautitate exislil quam in pure ; majori ollinilatis vincolo reb^uis conitituentihus principiis calharraiis substanti;e adh«rel; ipsa proplerca a sulphureto separari nequit ; hinc catharrum iuti?f;rura copulatur cum eodcna compo<^ilo alcaliiiulo , cum quo ronjunctum phwnomeua ostendit a mutua am^orum compositorum conjunctione orla; non vero a simplici suiphu- fPli aclionc supra oxigeuii portionem constiltientem , quemadmodum in pure succedere memoravimus ; itaque calharrus cum sulphureto integre r.ommixtus illas acquirlt proprielates , quas in § i3 commemoravimus, et inter cpcleras densitale orbatur. fluidior fit, alque cum aqua sat facile commisceri polesl, albuminosamque speciem nppareulem acquiril ; uno verbo: calharraiis sub- stantia cum sulphureto sociata supra composilum corpus constiluit, quod pro- prietalibus physiris ac clipmicis scalei sat diversis ab ilHs quas ipsa niateries animalis in siala ordinario osleudere solet , quemadmodum iu fasciculo i, § 5 ianuimus. K 70 BK rUTISI PULMONALt, gaz statini ac pus rontigit copiosos vaporcs subnlbidos suirccit sat densos, qui ex clicmico ammoniacsp cum ipso gaz connubio derivarunt; pus intcrca colore magis, nia- gisque croceo sufficitur; nauseabundus odor ordinarius evanuit , ac temporis progressi! , pulvcris species appa- ruit illi analoga, quam in § io commomoravimus ; at ipsa sat majori copia cxtabat , quam qvpe communiler separatur ab eodem pure cum aqua simplicitcr conjuncto, quemadmodum inuuimus. §. 16. Alibi ostendimus (fase, i , §. 26) substantiam cathar- ralem cum codoni acido oxigenato quoque tcnlatam fuisse , notavimusque liane matericm animalcm jam pri- dem griseo colore leniter virescenli pictam , boc expe- rimento flavo colore infectam fuisse, dcnsioreni evasisse, atque majori pondero specifico ditatam; sic altcratam . ctiaoisi rciteratis lotionibus a])lutam, pristinam consistou- tiam servasse, quodque magis urget, flavescentem colo- rem ope actionis ejusdem acidi muriatici oxigenali no- vissime adeplum constanter servasse (V. fase, i , §§ 26 -7 )• * * Nos eo in animo versnmur, subsiaiitinin ralbarralcm acido niiirialico oxigenato iiherius ac diullus leiilalain . oxippiiii aclione deuiura alterar! jic posse, 111 ejusdem pars, vel tota ab acido alterala in venim pus con- velli po^se , alene ab ipso lui e separari illam pia;ripitali sperieiu , quain puì ualmùle eudeiii acido ttulutuin suUicere aliuiiJe cibscrvuvjoius. PAR JOSEPH IIVAC. RIZZETTI M. D. 7 1 Copiam piiris recentis cum aliquantula sanguinis quan- titatc per accidcns commixtam in icloitulam vilieam immissani igni lampadis (V. fase, i , §.6) commisimus: mitissimo caloris gvadu eum subslanda^ gazos;^ eopia sat ingenti aqiKV linipid;c qnanlilas non exigiia desi illaf ione cducta fuit , qua' ingrato puris odore intense foctebat , qua'que ope gaz acidi muriatici oxigenati non ambigua ammoniacae signa prtubebat; cum caloris temperie adhuc memorata nihil ulterius destillatione prodiret , ignem adaugeri curavimus; liquaraen ad libei-ae ebuUitionis gra- dum tunc pervenit; memorata sanguiuis copia concrevit, alque ferventi liquido adinstar jiulveris nigricantis inna- tabat: subalbidus fumus ex ebullicntis liquaminis super- ficie exsurgens , retortulae collum, atque infimam excipuli capacilatem adumbravit , illumque comitabant tarde fluentes guttulse aquei liumoris rufi , cui tandem suc- ccssit parca copia liquidi oleosi, cjuod demum dcnsius factum , nigricantem calorem vestivit: bisce apparentibus, ignis actio ulterius adaucta fuit retortulam nudae fiamma^ exponendo; parvae crystalli carbonati ammoniacalis re- cipientis parietibus adnexcT tunc apparucre; ingcns, atque indeterminata gazosa; miscela; copia demum successit iterum, quae azoti gazosi magna quantilate scatebat -, tandem in retortula; fundo residuum cai-bonosum super- fuit intense nigricans , spongiosum , quod salso sapore amaro scatebat ; huic residuo parcara acidi muriatici 72 DE PUTISI PULMONAU, copiam adjecimus : effervcscontioc motus exinde suri-exit: ingrato odore illi analogo , quem fase, i , § 22 com- mcmoravimus , gazosa substantia hoc modo evoluta na- rés perculit. * §• 18 Productorum nuper recensito destillationis modo ob- tentorum doses accuratissimas etiamsi nos rigide definire nequeamus; supputalione sat probal)ili referre tamen possumus , memorato experimento nos obtinuisse: i.° Copiosam aquei humoris quantitatem ammo- niacali odore manifestissimo scatentis; qui liunn r co- piosius eductorum productum constituebat; in fase, i , §§. 21 , 22 nos indigitavimus sat copiosam aquae quan- titatem consimili encheiresi quoque cduxisse , at sim- plici carnis elixa» odore imbulee; 2.° Exiguam carbonati ammoniacalis copiam supra cxcipuli parietes concretam ; 3." Sat ingentem gazasi compositi quantitatem, foe- lido atque ammoniacali odore scatentis , ac cum non exigua gaz azoti quantitate demum commixti ; 4.° Liquidum aquosum luleum, odore empireuma- tico , atquc ammoniacali nares fericns , quod {- partes aquei humoris num. i indicati, quantitate aequiparabat; 5.* Olei flavi primum , dein nigiicantis quantitatem valde minorem illa , quam quaj a subslaiitia catharrali codem modo tentata educta fuerat ( V. fase, i, §. 2J2. ) ; PAR JOSEPH HYAC. RIZZETTI M. D. n3 6." Residunm carbonosum jam memoratum copia ijat parcum , valdeque spongiosum. §• 19- Cuncta p7-oducta, memorato deslillatlonis modo ob- tenla ex pure, cum illis si comparaDlur, quae subslantia catharralis jamdiu sufì'ecit , facile nos dignoscere potc- limus, artificiali puris decompositione obtineri majorem ammoaiaccT copiam, quae primo operationis tempore sen- sibilissima fit , quceque in aqua destillatione primum ob- tenta redundat ; majoi-em aquei humoris flavescentis quantitatem ; perparcum oleosi corporis prodiictum ; carbonosum residuum sat minori quautitate Superiiiisse, salsius, alque copiosissimis foraminuHs undique pertu- sum; demum mateiiem purulentam hoc in casu etiam diflerre a catharrali substantia propter memoratam gaz azoti quantitatem , sat ingentem. Matcriem purulentam cum acido nitrico sociavimus : in horum corporum reactione effervescentiae motus sat validus sui icxit diu continuatus ; pus cum acido con- junctum liquidius factum est; hoc succedente, rutilante» vaporcs apparuere; post tcmporis spatium sat longum, miscela spiravit odorem illi analogum , qucm pomata nxigenaia emittitj effervescentice motu cessante, liquidum 7 4 DE PHTISI PULMONALI , post aliquot liorns sat ingentem copiam proccipitati pul- verulcnti dcposuit , quod flavo calore sat intenso piclum copia exccdebat illam pulverulentam matcneni , qiiic sponte preecipitatur , dum pus cum aqiia simpliciter commiscctur (V. §. io ) liane pinecipitati speciem a li- quido etiam flavescentc separavimus; rcpelilis lotionibus abluimus usque dum nulla amplius acidilalis signa per- cipi jioterant, ac gustum lanciditatis sajiore tantunimodo offondebat; pulvis species boc modo secrelus oxidi ani- nialis speciem constitueiiat adipocerce analogam at co- lore flavicanti intensiorem ; majori pendere specifico , et peculiari odore riincido ab ipsa discrepantem. Memorato sedimento insolubili in prima acidi quan- titate ( §. 20 ) abluto , et exsiccato novam adjecimus acidi nitrici copiam, in qua sat brevi temporis spatio solvebalur Uquidum efformans intense flavum; solutionem cum potassa paullulum carbonata sat»ravimiis; miscela post aliquot boras nuUum deposiiit sedimentum; al nova adjecta acidi copia, ita, ut liquor leniter acidulus evadere posset; paullo post pi\Tcipila(um pulverulcntum , copia sat ingenti deposuit, quod adbuc inlensiori colore iluvo vestitura apparuit. §. 22. Observavimus substantiam catharralem acido nitrico I PAn JOSEPH llYkC. KIZZETTI M. D, ritui , qu?e hoc in casu suppusitas orgaoiciB $ub&lanti{e species propterea mrntitur. M 86 DE PHTISl PULMONALI , que snadent , in pulmonibus, pi-ccter ceteras actiones , locum nempe hal)cre secretioncm cujusdam substantioc ( V. fase. I ) , qiue naturalem compositionem diim servat, si copia vel paullulum redundat, expectoratione elicilur nulla subsequonte animalis ccconomire aiteiatione ; at posila alTectione aliqua morbosa , si vcl nimium scpa- ratur, aut intima sua compositione alteratur; si ob mu- tuam harum caussarum existentiam , memorata substantia sanitatis statum afficit; morbi peculiaris caussa ellicicns tunc evadit, propter quam animai sensim sinc sensu alteratur, ac dcmum destiui(ur, eodem modo, quo con- tingere non raro couspicimus aliis in casibus , in quibus, vel pra^ternaturalis humorum a!teratio , aut vitiosae ip- sorum evacuationcs , pra*cipuam morbi caussam consti- tuunt , uti reapse contingit, ex. gr., in diabete , lienteria, sudoribus coliiquativis etc. in quibus ominosiores cffoctu.s a morbosa humorum auimalium depcrditione speciatim oriuntur, qui humorcs absque morbosis alterationibus casu contractis, animali occonomia; analogi, atque ne- cessarii secus fcn-eut. §. 8. Hoc posilo nos opinamur phtisim a vera pulmonum suppuratione necessariam origincm minime ducere ; sed derivari vel a vitiosa depcrditione alicujus substantiae, animali neconomiae secus ncccssarine , qucB actionis pul- monalis opc secernitur, atquc expectoratione moibose PAR JOSEPH HYAC. RIZZETTI M. B. $^ elicitur; aiit orili ab acfiouis dcft'cfu in ipsis pulmo- nibus, quo posito , sanguis illis alteiationibiis in liisce organis non subjacens, quas animalis ooconomia necessaria rcquirit ; ob hanc caussam animai conlabescit , ac tan- dem destruilur. Posila prima ex nuper mcmoratis caus- sis, nos phliseos vulgaris sonticani caussam haljeljimus, propter quam animai as^iduis jacluris subdifum, vitali sic deficiente paljulo , demum necessario peribit : altero veio casu succedente , ob defectum necessarite clabo- rationis in substantiis, qiias alioquin natura, ad repa- ralionem illorum quoe vitae usu deperduntur , assiduo prapparat, deperire eliam de])et, sic deficiente quoque necessaria vitcu restauratione. * §• 9- Ambobus in casibus nuper rccensitis ( §• 8 ) conspicua fieri debent phcrnomena , qua- animalis tantam destruc- tionem comitantur, phoenomena nempe, quae spcciatim observantur in macie, mufatione caloris temperici per cxternum a^grotanfium am])i(um, in vitiafa arteriarum pulsatione, ac dcmum in alteratione, ac subsequenti de- perditione hiimorum , ex illis praesertim afiluentibus in intestinalem ductum, qui propter organicam vira immi- * Aflcrliinis ppniis hoc loco iPceti'^itum iiioibi .".pei iciji perni (arem consliluìt, qiinni febiis elliiite nomine Clinici designare sul( ut , quamqiie nos phliseos piupiie diclce veluii simplicem varietaiem couslilHere optuaiuur. 88 DE PHTISI PULMONALI, nutam, iners, immo passivus factus est; cuncti ncmpe efl'ectus necessarii apstuatioais in animali ceconomia , luc- tuobis bisce ia casibus, debaccbautis. §• IO. At plUisis pubnonalis proprie dieta , illa ncmpe af- fecfio, quam nos a catbarralis substantise deperditione originem ducere jani iunuimus , morbus est qui sce- pius occurrit , et j^rai'scntaneae disquisitionis objectuni rcapse constituit. Ut itaque conspiciatur , utrum tbeo- retica conjectatio experienticE consona sit , an non , necessarium putavimus; i." morientem bominem attente pcrpeudere , ilhim speciatim , qui pbtisica la])e aflectus perit; 2." laesiones illas inquirere, quas pulmones pbtisi peremptorum ostendunt; 3.° nonnullis cbemicis , ac pbysicis experimentis ipsam pubnonalem substantiam subjicere. En igitur quae hac nostra disquisitione comperimus: pradens natura? scrufator proferat , quid valeant , et quid emokimenfi deducere queat Clinice , illa nempe pretiosior Medicinte pars, qua?, dictu fas esto , nupe- rioribus etiam positis pliilosopbioe inventis adeo prsecla- ris , latebrosa , heti nimium ! adbuc persistit. * • 1n(]ur(iones dmn inferimut ex farlis, quse obsprvafio , atque expprien- lia sufieceie , uè quis cicdat noa habcie , veiuti verllates iiicoucussas PAR JOSEPH HYAC. RIZZETTl M. D. 8tj CAPUT IL Phopnomena od respirationis Jiinclionem reìatha . qiice in moritiìle ob.'gcr plilisica labe confectus pei-it , non tantum ab asthenica relaxatione pendei solidarum partium organicam piilmonum slruc- turam cflicientium , asllicnia, propter quam aer, et san- guis a^gre circumcunlcs in visceribus jjulmonalibus , fremendo impclluntur in laxafas cellulas , et vasa inani- tate fere exhausla, quemadmodum primo aspecfu suspi- cari quisque potest; at data suppositione sat probabili , ia PAR JOSEPH HYAC. RIZZETTI M. D. gì pulmonibus set undariain funclionem rcspirationis tem- pore locum liabeie, qucmadmodum alibi indicavimus ( fase. I ). • Nos assentimur prfrdictam ingrati mmoris spe- cicm maxima ex parte pendere ex materiali pra^sentia illius sii])stanticT , qiue in pulmoni])us morbose colli- gitur ; alibi nos indicavimus catliarralem subslantiam illiiis compositi animalis speciem sistere, qnam natura , functiouis pulmonalis ope inchoat, atque perficit sani- talis tempore; at posita morbi caussa , et inordinato tumultu in animali macbina ultimis vitae stadiis infauste grassante , mateiies nuper memorata vel nimia quan- litatc secreta , vel ab ipsis ductibus qui ipsam ad san- guinem perducere debent repulsa , magna copia in pulmonum cellulas idciico colligitiir, et coacervatur , i])iqiie assidua aeris actione densior facta pondere , et quantitafe fatale obstaculum objiciens pulmonum dila- talioni, et libero sanguinis circuitui, memoratum sterto- * Funclionis sppcips. de qua l\ic a<;itiir, in separalione, mo(3ifìcntÌ3iie, vpI elaboratiuiie ruju^datn substanllce coiisislit. qiice cum saiign'ne demuin commifla , cirrulatiuiiis ope per cnnclas auiuialls niacliliiae plagas (■ircunifcr- tiir , uhi hiiiosr''iuo.4i pra;paralum animale requiiiiur ad pcificiendani homiiiis (Dconomiam ; functio a yeleribus jain leviler perlincla, alqne a BotnHwlO, cjiisque e^repio discipulo, et interprete Svietrsio positive auluniaia: pos- trciniis ex liiscd de pillisi pulinonali sprciatim disserendo sic Itxj'iiinr: uniìe duplici ex cnu'sa eontabesclt phtisi ìaborans : ob jacluram nempe humuris nutritii , et quia , lahffactato per ipsum mnrbiim nuìmnne , nnn pnirst per hne visnis sic pffici rrcens cìiylus , ut inde corpus nutriri queat i H'Al>'ir. com in herm, Bo^nAv. ophor. § iioG), 9 2 DE niTISI PULMONALI , l'cm , ac denium postrema expiratione: animalis exitlum necessario inducit; ut hoec nostra opiuio vel magis com- prohelur , cailaver phtisica labe dcfoctum attente per- pendatur, et proescrlijn illa^: partcs, qiur ad respirationem elficiendam speciatim dicatcB jam fuerant. l 3. Cava lumina, lahia nigrlcantia , scabra facies, atque subflavo colore inusta, livida macula ulrmque genas persa?pe circumfundens; asperitate cutis corrugata; ex- tremitatum capita in articulationibus volumine adaucta; torosus ac mor])idus totius corporis ambitiis obsoletus, cui dopascens atropina succedit undique , ita, ut pendere pulares pecius, et a spina lantummodo crate teneri. * HtC sunt alteraliones scnsibiles , quas ordinario sis- tunt cadavera phtisi confectorum; at luijuscemodi al(e- rationes, et speciatim atra macies, praecipuum lentae dissolutionis characterem constituens , a quanam caussa derivar! potest , nisi a defectu , vel alteratione cujus- dam compositi animalis, quod natura sollers confiiere aliunde solct, ut assiducc illc« deperditiones, quibus anijnal vitas usu necessario subjacet rcnovcnfur? ac ce- terum , quae nam esse potest peouliaiis ilìa subsfantia, c[ua deficiente , vel sensim alterala liujuscemodi allera- OviD. melaiuorph. PAR JOSEPH HYAC. RZZETTI M. D. gS tionis raiissa efiiciefiiri' ioterna viscerum disquisitio in tlioracis cavo dcgcntiura icctara puslulali idcam noLis suflicitnt. §• 4- Thoracis cavum anafomica manu vel parum lush-atum alterationes adt'o sensibile» in pulmonum visceribus illieo patefacit, ita, ut nomini dubium essepossit, in bisce orga- nis orfam , ac demum debaccbatam reapse f'uisse caussam vitae deletricem; re enim veia phlbisicouim jiulmones in- gens volumen interdiim acquisivisse, saepius vero umim, vel utiumque visciis sic deperiisseobservatio demonstrat, ut facilis, ac levis observator induci possit ad pie cre- dendum. lioruni viscerum substantiam maxima ex parte peresam fuisse, at, si nulla praeconcepta opinione pul- monum massa accurafius expenditur, facile dignosci tunc pofcrit undenam pendeat tale discrimen oppositura, quod in organis pulmonalilius interdum occunit. §. 5. Pulmones nempe qui in phthisicorum cadaveribus vo- lumen acquisieie majus , quain aliis in casibus donen- tur, sì rite perpenduntur in intima eorum parte, facile dignoscefur, parvas cellulas , quae singulae invicem se-- crela:' minimum ramum recipiunt ductus bronchialis , ixii'yrtas esse materie viscosa , qua; chemice explorala N 04- DE PHTHISI PULMOKALI, cunctas proprlelates substantia? catharralis excreatu re- jectaé, atque a noI)is chemice exploratae (V. fase, i ) ajiprime ostendit; hac posita congestione, queb in fere singulis enarratis cellulis conspicitur pulmonum massa necessario se se dilatando, ingons volumen morbosum nuper memoratum estendere del)ct , secus evanescens, si pubnones ab éxtranea materie ibidem casu congesta liberantur, illùd volumett sic recepturi , quod ipsis sa- nitatis tempore propriunti esse disquisitio anatomica abunde demonstrat. * §. 6. In pulmonibus congestiones non exìgnas aliquàndd fìei'i jam indicavimus , atque substantife catharralis quantitate ibidem coUectae, horum viscerum volumen * Catharralis subslanlia non tantum in pillinone arrumnlari potrst , sed ipsa collecta quanduque conspicitur aliis in corporis plagis, quce laiiien sysie- matis ciiculationis sauguinis coaiplexum efflciunt: cadaver dum lumabamus hominis affectione calhar'ali indolis incerlae denati , pulmones inveuiraus turgenles, alque memorata subslanlia iuffclos; at quod magis peculiare est, dum grandiora vasa sanguinea, et cor rimabamur, in una ex hujusce organi muscularis cavitalibus propria, coocreiioiiis speciem conspexiraus nalurìB mncosas , subaibitlae, alque omnibus suis propriflalibos apparentibus ad materiem catbarralem sat cousislentem accedeutis ; luijuscemudi phoenompnon indicat ne substaotiam catbarralem in cordis civitatibus residr-m quandoque fieri posse, ibique peculìprpm coucretionis quasi pol3'posrB speciem coiistiliifere? in fcbribus inll^mraatoriis, in pleurilide, aliisqne bniiisce generis affecliooi- bu9 sth(!iiicÌ3, in quibug ean^uis vena eductus cotenr'x speciem peculinrcm ofiert, est ne ipsi catharralis subslanlia aliqiiomudo alterata, qua^ illam orusloB pleuriticoe speciem clinicis sat cognitam coaslituit ? PAR JOSEPH HYAC. RIZ7.ETTI M. D. 9 5 iiifcrdiim adaiij!;eii qiinm maxime; etiamsi ejusdcm sah- slanliie diemica comj)ositio quodammodo innotescat , atque expcrimcntis comproljatum sit catharralem ma- tcriem a vero pure sat longe difTerre ( V. fase. 1,2),* tamen opporfiinum diixitniis anatomico examine in- supcr inquirerc , utium memoratie congestioncs consi- derari quodammodo possenl veluti effectus ciijusdam alle- ra(ionis pracexistcntis in ipsa materie organica pulmo- uum effccta a supposila horum viscerum suppuratione, 2)roplcr quam ipsa sensim sensimque exinaniautur , atque in ipsis idcirco evanescant quoque cellulfe jam nioinorafae aerem a(mosphaMÌcum recipicntes , residua tantum remanente copiosa congestione puiis , quod , juxta \TaIgarem opinionem, tussis ope inde lejicitur sub sputorum forma; hoc si fieri posset , si non obstantibus factis aHbi in medium adductis ( V. fase. 1,2.) adhuc supporiere quisquam vellet materiem pulmonibus hae- rentem, in nuper memoratis casibus originem reapse ducere ab efficiente pulmonum puti'ida decompositione; hoc posito viscera pulmonalia in eorum intima cavitate morbosa, ul)i supjjosilum latet pus, phoenomena ma- nifestare deberent illis analoga , qivae ceterae moi-bosae cavitates ostendunt , dum in ipsis materies purulenta colligitur, ab organica partium animalium decomposi- tione elfecta; videiicet : observatio abunde demonstrat, cavitatem determinatae cujusdam partis animalis in oi"» ganisationis stata jam pridem existentis ( si cavitas haec a suppuratione reapse producitur ) peculiare» sinuosi- gS DE PIlTHISr PULMOVALt, tates estendere , quaì facile distingui possunt oculis crys- tallina lente acuta instructis, hoc in casu , inquam, gradatus materici organicae ad putridam dissolutionera decursus observatur , phcrnomenon , quod libentcr com- pararem lentae dissolutioni substantiae salinae in crys- tallos jam concretcK , atque in quadam cavitate collcctae, quae substantia sensim sine sensu aquei humoris parum copiosi actione successiva liquatur , pristinam formam sic amittendo ; at solidis parietibus attente observatis , ubi catharralis substantia coUigitur, ipsi sat leves conspi- ciuntur, nulla adest inter vesciculas pulmonales directa communio , et in unamquamque vesciculam solitarius ramulus bronchialium ducluum pervenit , per quem permeare debet catharralis materies nuper memorata , quae in hujuscemodi cellulis jam parumper a naturali statu recedens , in ampliores bronchiorum divisiones defluens , ibi aeris actione magis aiteratur, ac demum in asperam arteriara perveniens , ex ipsa tussis actione rejicitur. * • Quibusilam ex locis io qiiibus vera suppuratio locum habet non raro observasse contigit putridi liquaintnis profluviiim , quod proprio pondera per corporis superficii'm defluens , in ipsam aclionem exerit illi analogam , qua corrosivum reagena afEcit , sinuositates non exiguas induceodo; hujusce- modi phcenoineuoD illis omnibus innotescit , quìbus ulceralioaum quasdam species observasse ar.cidit , qtiee in atiqua corporis plaga externa , speciatim vero in Pxlremitatibus inferioribus interduin exislunt : memoratum liqiiamen longitudinales sulcos adeo profundos incidit, ut ossa supposila nuda ap- pareant , in ipsa sinuositates eliam "flìciens . quibus gangrecaa persrepe succedit. Hoc est evideater corrosivam putridi liquaminis proprietateu PAR JOSEPH HYAC. RIZZETTI M. D. 97 §.7. Innulmus alibi, pulmonum viscera in phthisi majug quam par est volumen acquirere , atque huju3ce coag- mcntationis caussam a materie catharrali in vesciculis pulmonalibus exuberante pendere ; hoc revera succedit aliquando , atque disquisitio anatomica hujuscemodi phcenomrnon reapse demonstrat; at saepius obsei-vasse contigit in phthisi denatis pulmonum massam adeo im- minutam fuisse , ut arabo pulmones , vel alt.eruter sic cuntracfus, atque inter adjacentes partes irretitus ob- servetur, ut facile putares ipsum pulmonum s>jppuratione exisum reapse fuisse , quemadmodum vulgo asseritur ; dpmonstral; si ralharralis substanlia a pbthisicis sub forma sputorum rejects aualoK<'>m rum vero pure naturam reapse haberet, nuper memoralas lee- siones eliam indurcre, atque ipsae eo raajores ac raagis conspicuos esso dtrberent , si, quemaduiodum omnibus iunotescit, catbarralis substaotia, ut e pulmonibus eliciatur, spatium sat longum percurrere debet, et, quod magis urget, imiiifdiate pariPS solida» coutingendo, qiKe , ob peculiarem orgaiiisa- tiouis modum allerari facilius possunt, cum parles ips£e el miiius a rolirula de- fendaulur, pt sensu adeo exquisito siot preedita, ut ab illis agealibus illieo cod'< vellanlur, alque alterentur, quce nullam arlionem io alias corporis plagas aliunde exerunl : aliquis fuitasse objiciet, iu aflecliouibus ratharralibussppciatim chroiiiris quandoque observari exroriatioues iis in locis, per qiice ralhar- ralis subslautia lussis aclione Iraducilur; at animadverleiidum nuper m'^ino- ratas Iffisionum species non a supposita vi corrodente ejusdem sub^lanliae rxcrealu rpJTHe provenire; sed ipsas derivari a superDciali allpratione panium solidarum, quie repelila diutius tussis aclione frir.lionnu sucressi- vam paliuntur ab ipsa materie catharrali vi expulsa eff'Ctam , qiise erosioni» tpecies neutiqiiam est conriiiid'>nda cum vera , ac profuiida coQliouitalis ao- luiioae, quam pus chtmice ageudo reapse iaducit. a8 de phthtsi pulmonali , at si hoc in casti piilmoriis massa attente disquiratur, si ejusdem pondus specificum consideretur, atque in- tima"*jusdein structiua observetur, facile dignosci tunc poterit , indicium apparentis decomposilionis putridte orgaai'«^puimunalis revera f'allax esse. * '•li.»': * Putri?lae rejolutioiii organi pulmoiialis etiamii noj generaliin a'Iver- semur; ii tamari non sunins qui fi Icnler Henegire vdlruus possibiliiaicin ?upt.urauonÌ3 in massa pulinunali; intlmn hujns^e vìsceiis orf;auisalio ce- leris aniittaUbm subitanliis ratiune compcsilioiiis anal )(;a prò cerio est ; ipsum isiljlr; d{COinpOiilioiie rf»olvi quoque polest , Pt dehet inlerduui ; at posila peculiari iioruin viscerurn contormatione, el eoruin agfndi modo specifico in annuali oeconoiaia , oos eo in anlinj suinus: puliuones in vi- vente houiine putri.lw resoluiioni obnoxios revera esse posse; al hoc plioe- nomenun locum non habere gr-ueralim in vera phlhisi ; uno verbo: sup- positara pniinonalein suppnralionem non consliluere specificum Imjusce morbi cbaraclorem, queraadniodum oonnulli putarunl; lubens aliuode con- cedam possibilitalem resolLitionis putridn; horuiu orgauorum iis preespriim in casibuj, in quibus, vel propter caussas maleriales exiernas , liicc or- gana vi ms'clianica alteranlur, vel ob peculiare} conlinuìtalis sotuliones puimonibus extraneas , vel propler moi bosai adhuBsiones Lorum viscerum cuiu parlibus ipsis adjacemibus, vel contiguis sic infioiuniur , ut participes , ila dicarn , fiint illarum mirbosarum Iresionum, qua; putridara organica - rurn parliuin resoiutiooem indocunt; at si hoc reapse succedil , morbum exin le ortum uumquam phthisi analogum Tore, atque ad aliud sat variuin morbi genus rereiendum esse credimus ; praeterea in fjsciculo z." dum inlicabimrjs differenlias adeo sensihiles quas catharralis subslanlia , et pus proprie dictum comparative ostendunt , dum ipsa producla aninialia coatinuaiee aeris atmosphcerici aclioni exponuotur , jam nos innuimus ma- leriem caibarralem post lemporis lapsnra sat loD^um , ejusdem fluidi almos- phsBrici actions successiva sic alterar! , ut ad chHmicas proprietates puri anala^as tattlem accedat; immo in verum pus transfurmari sic possit ( V. f»8C. 1, § '9 et fager si perit , pulmo anatomice expen- sus, memoratre atrophiae speciem tunc praeselert, quae a nimia catliarri copia secedente reapse efficitur; hac dopeiditione morbosa pulmonum vescicnloe catharrali subslanlia vel nimium orbata? contrahunfu7-, et forsitaa ob memoratum defectum, et posita majori raloris tem- perie , quae , ignota caussa , hisce in casibus locum renovata iiidesinenfr aeris artione tandem allerelur sic, ut formam puru- leutam arquirere possil, alque hanc naturam adepla, propria vi clipmica trine, agdt in pulmonis nrganicain subslnntiam , reagentinm corro5Ìvorum mure causticam , ut ila dicam, artionptn sic pxrrcendo /* hoc fieri possa credimus quihusdam in casibus, sat ranoribus, in quibus pblhisici poslre- mis vilie sladiis mateiinn ixperloralione eliciunt adeo altpralxai, ut ad pus proprie diriuin accedpre videatur, at , posilo hoc casii , concedendiim est, huJMsrenjddi plicpiiomenon per rarum , quodqiip ppr longiim tPmporis spalirm viverne boinine pprduiare certe non polest, ronseqnens esse de- ^eneralioais ipsius caiberralis siihstauiiie , qu;p vi corrosiva in pulmones ipso» lune appfp potpd , ipsnm pi-loioniim subslanli.Tm tfndrm dissolvendo; qupm pffVrlum. phtbiseo» vpluli siraplicem ronsequenliiim esse rredimus, qoum base puris «ppareiitis species educlum, non vero ipsius substaotiH* pulmoaalis casu alttrala: productum sit. •JOO DE PHTHISI PULMONALI , habere óbservatio clemonstrat, exiles uit'mljrana?, cellula- res cavitates effbrmantes , sibi mutuo atlductn" clidunfur, atque ab hac elisione pulmonum volunien qu;im maxime imminuitui-, majori tamt-n succedente eorum viscerum consisfentia , qua ipsa in massae carnosi^ specicm im- niutantur, fere nulla pra^cxistentis organisationis indicia exhibentem; quin irnmo, eademadhuc continuante caussa morbosa, ha-c viscera magis , magisque extenuata , at- que organica eorumdem compositiono ulterius al'eraJa ; deficiente insupcr rorido humore, quem exhalantia vasa jampridem effundebant , vicinioribus partibus morbose adhcerent , quemadraodum expericntia anatomica in cadaveribus plitliioicorum sat abunde dcmonstrat. * §• 9- Vesciculas aereas viscerum pulmonaliura volumen con- stituentes inter se minime communicare diximus , nisi * In hotniii!bu3 stlieoira afferliooe denalis, ac prresiTiira in variis in- flaiiimationibus pleurae , seepe observare conlioil, exl^^llaln pulmoimin snper- ficicm snbstaniia veluti gelatinosa, consislenli , alqne subalbida peiiilua obluciam; liane aaateiiem animilem cbeuiice pprpeiidere adhuc non potuimus; Bt ips.i externo habitu ad catbarralem raaterietn accedit ; est ne eidem •naloga .■' hoc si forel npcessario coucedenduta esset , aliquibns in casibu'i r.a- tharraUm substanliam aileo alt»rari, ut e piislino loco devia , in pulmonum exiernam supeificiem ilerivari , ubi degens, effclum caussas morbo«cE lune exÌ4lenlis adau>,pre necessario debet; qiiin iramo, in memorali!, casibus 8lh<»nira3 afTi-clionis , eam lem materiem , pleurilicam , sanguinis venoe seiuione educli , peculiarem. patiuam sic diclam coDstiluere videtur, qutm- ftduuJuui alibi jaui inuuiuiua. PAR JOSEPH ÌIYAC. RIZZETTI M. D. 101 minlmarum ductus aerei expansionum ope , afque singu- las luijuscemodi rlivisiones , solitarias abire in merao- ralas vesciculas. Ut ejusclem facli vcritatcm ulteiiiis aUingcrem , aerem in pulmoDcm pillisi denati immitti curavi ; lioc fluido visc us niagnopere dilalatuin est ; qiium vero Lroncliii partem diligcntcr colligavorim, ut introducto aeri exitiis impediietur ; pulmoiialcs ve- sciculas rimari ca>pi co in modo, ut cullro ipsarum ccllularuui parietes oH'cudi nonpossent, easque diligenter ab inwcom secretas singillatim aperiebam deniqne; hoc modo peragcndo magis , magisque didici , singulam vcsciculam ah altera disjunctain esse; etsi vero in qui- hustlam ex illis ob majorem intus existcntis subslantiae catliarraliscopiam, ipsarum capacitas relative adaugcbatur, in ipsas tamen vel unicum broncliiorum tubulum de- rivari conspexi; ncque uUa vestigia reperire potui, quibus suspicaii possem , infima organi pulmònalis su])stanfia, supposita resokitione putrida , partim absumta; ibi su- pcrstites broncliiorum tubulos , vel corumdem osliola adirne rcmanere , quod necessario contingere deberet , data suppuratione jam memorata; liac observatione ma- gis , magis(|uc comprobalur , majorem voluminis capaci- tatem a cellulis pulmonalibus bisce in casibus obtentam , a luajori ipsarum vescicularum dilatatione pendere , quam assiduus substantiae catharralis sat magna copia ibidem coUectie impulsus induciti ac demum evidens fit cjusdcm substantia; catharralis pracsentiam in vesci- cuUs pulmonalibus a vera pulmonum suppuratione O C02 DE PHTISI PULMONAtl , minime orili, quemadmodum veleies , et rccentiorum plerique putarunt. §• IO. Ut ccrtiores ulterius fieri possemus, materiom calliar- rak'm a putrida piilmonaris substantife resolulione mi- nime oriri; inquirere , atque di^noscere voliiiimis, ([ine nam ex variis auimalibus sulistantiis in solidilatis statu existentilius , putridae decomposilioni spontaneye cxpo- silis, facilius hnjiisccmodi aUcralioni subjacci'ent ; dcle- gimus itaque portiouem caruis niuscularis, hcpatis, et pulmonis a cadavere didiicli moile violenta necati; sin- gulas hasce suJjstantias, praevia leni frictione linteo ef- fecta, ut redundans humiditas externa partini dissipare- liir, sub vitreis campanulis separatim collocavimus , co modo , ut cum externo aere libere communicarent; aeris exploratis , dignovimus : hcpatis fruslulum , et carnem ^ muscularem tcmporis spatio sat brevi alterata , putridae decompositionis indicia non did)ia praebuisse , ob quam alterationem , slruclma organica harum jjartiiim sensinx sine sensu evanesce])at ita, ut, post aliquod tempus pristina ipsarum partium conformalio jam adco conspi- cua evanncrit; conlra vero pulmonis massam colore vel paullulum altcratam Italilum emiitcre illi analogum , cjuo caro vel parum obsoleta aliicit; vcsciculas proprias, atque tempcriesad undecimum gradum -t-o thcrmomctro Rcau- muriano indicabalur; bisce substantiis iteratis vicibns PAR JOSEPH HYAC. RIZZETTI M. T>. lo3 formam servasse; dum vero cnariatas piislinas snbstan- tias ob magnum foctorcm , quem ultcìius alteratoe cmit- tebant, rcjicere debuimus; pulmonis massula magls atro colore tantummodo sufl'ecla , cxsiccabatur, volumine imminue])atur , odorein emittendo illi analogum . quem caro succidia , et exsiccata ordiruuio fundit ; pra'terea campanulam cum pulmonis fruslulo sic alteralo in angu- luiu deserlum chemici musei collocavimiis , ibique-ultra annum recondita , et obsoleta mansit; explorato denique codcm pulmonis frustulo, integre cxsiccatum apparuit, alque volumine quamniaxime immiuutum: lioc in casu nuUus percipiebatur odor, at intima cjusdem frustuli pulmonalis structura explorata , cognovimus : liane mas- sam vaiiis stratis exilissimis invicem extantibus componi, quve facillime separali poterant, atqne minimas cavitates obfegentia, intia quas arida subslantia ex albo lutea, mollis in gossipii modum consistebat , qua^que facillime educebatur , quin paivulas cavitates enai'ratpe ullomodo alferarentur; peculiarem liane materiem , ipsammet ca- tliarralem substantiam temporis lapsu ad concretionis slatum peiduclam nos esse credimus; ipsa enim majori, minorive copia exstabat singulis illis in spatiis , quaì aereas vesciculas jampridem constitucbant , ac , si dcn- sitatem peculiarem excipias, cum omnibus char.ncteribus substantiiT catliarrali propriis convenire observatio de- monstravit. Ha^c omnia uberius comprobarc nobis videntur, pul- monarem substantiam separatim exploralam , partem lO'jJ DE PUTISI PrLMONAT.I, animalcm sisforc (lilliciliiis ]nit\escil)il('m , rf, dnm re- lic|iin jininiautium producta clccoinpommliir, ips.ini pu- tiflaflioni adliuc ri-sislcie, et (|ii nivis vcl paiilliiliitn allt'iafam , piistiiKP organisationis sifoni, et ;i;al(i ici quaulitalem , quain vita) tempore intus iucludebat, iiilàl- oiuiuus servare. §. II. Innulmus alibi ( fase, i , §. 8 ) san^uinem qniìjirdnm in casihus intra pulinones oniniliiis illis jmila'iiMiilxis , atque prt<^iiiiii hijjii<>miKul> a't!ioiaiilrs ^i iias iiibtilo colore ii'lMlas P' isupH osli-iirlijiil . iilqiif liuiii.s( niiodi eoKiis \;iiip|as uon fli.hiiiin rlia- ra> leiMii ''laKiinsis < jiivdi III iii()il>i clinico ÌiiIpkIijiii •'iflir il : qui color iiir(;iio- p' ro niaiiili>l;Miir poviiiiiiis Min" un iiipnii», ar posi noil'iii aiiciiiii do .cline SubsisIM , -ii^qiir di'iii «lui iita ci i ii>i{ ai imi alliMtioi Mii pccni fii:iiiii , qi a: in vivpnlp iKinniiP sp'cal'iii loi uni Imlienl , piiiiius pxliaiisla sinl, pii|ni' siccts- «riliii il'nr i'Ilinii.iitiin spi cip», qua; necpssario maiiilpslf niur iiiipr corpora vilxlilniìs ViiHuIo orli la, ani «iiaplp n^iora carpii'ia • Pi Tv un .nrpiitiini cii'i>i'iisid)iliiiiii . qua; ipspirsitonis adii n'in'iim ffpppr- duuiur lu phlisitis , iiou suluiu vividioitm saoguiuis colorpui reddil ; &ed liqui- |o8 DE PIITISI PULMONALl, In fasciculo primo, et secundo hujusce disquisii ionis annotavimus qi;od adsit discrimcn in quantitate rt-lativa materici carl)onoscC , ope analysis subslautiiv catliairalis, et puris comparative exploratorum ; il)i conspici jDotest cathiirrum niajori principii carbonosi tjuantitale scatcre ; in § 24 ejusdem fasciculi innuimus c]uoqiie, ope reac- tionis acidi nitrici peculiari in casu evolvi ex materie catliarrali parcam azoti quantitatem , ac sat ingcntem dum ip'iuiu ob hanc Heperdilionera priucipils tiulriliis,et plasiicis magna ex parie orbaliir; ncitiu eiiiin ignorai iiulriliam facullaletn illesse speciatim iis in conipo- silis,qna; combuslibililalis proprielaleiu pia;spfpriiiil ; «angiiis ilaqiic liisce cor- poribus Huiu dcpoupeialiir, specifico deusilatis pradu quoque niiiiuilur, oc alteratur sic, ul per tninimas vasorum sauguineorum extremitates, vtl etiarn per iiioigaiiicos liiiii.;aruni porulos peimearp possit, viam lior. modo sibi aperiens, qua adcal calbarralem subsloiiliain in aereos vesriciilas separatam, atque coileclam ; cuni eadem expectoralionc < liuiiiittur , hsciiKpliliseos species peculiares sic induceiis inlejduin : qiiod luoibosum pLaMicnienon a maleiiali vasorum sanguineoruin erosione vei a suppuratioiie filerla nequaquarn onlur; s^d , ut jam innuiinns , a vitiata sanguiais deviatione etiicilur, quaiD ejusdem liquidi morbosa tenuilas induci!. Ab liac caussa ori{;inciii ducere et spula sanguinea , el qiiasdam Iicemophtiseos species, observaio anatomica vel frequenlius deiiionstral : aEjirolsnlpm adib;im, qui expecloralione sat maonam sanguinls ccpinm FDiiltebal ; atropiiia conferlus land-'in periil; panilo ante obilum non exì}!uam copiara sanguinis sat rubelli ac lerjuis emisi); cu m vero asppram arteriam , bronchia, pulinonalia visterà in caddvere rimabaranr, nulla vestigia apparar ifs invenire poluimus, quibus suspirari saliera possenius sanpninis cofiam excre- atu ejectam , a vasorum sanguineorinn erosione dirette provenire ; sed ipsum a miiiimis cellulosa; tei;»; porulis exsudare sat evidenlcr dignyvimus. PAR JOSEPH HYAC. RIZZETTI M. D. iocidiilus est; al aer aliiio et notamrnent sur l'emploi de l'acide muriatique oxigéné ; — la mafière du jaiard et des eaux aux jambes ; — l'ànalysc de celle der- nière; — l inexistence des aniinalcules microscopiques dans la matière vaccinale; — l ap illude des lubes ca- pillaires de verre pour recevoir^ contenir et conser^-er long-tems le vaccin ; — la vaccinalion et la clai-éli~ sation; — l'ineptìlude de l'air pour transmettre les con- tagions ; — la pellagra; — san incommunicabilité , eie. PAR M.' LE PROFESSEUR BUNIVA. Approuvé le i8 juillet i8o5. INTRODUCTION. L »A forte destruction des animaux domestiques et des hommes qui habitent l'Europe, dépend en góndral plus particulièrement des maladies , dont la cause est une ma- tière contagieuse quelconque , et notamment des confa- gions qui furent un tems , peut-ètre , bieu long , éti-an- gòres à cette partie du monde. Étudions-lù cette ma- tière et tàchons de la détruire entièremcnt à fond. iu8 SUR l'infection et désinfection , Déjà, claprì's l'cxcniple de Guyton de Morveau et de Smith, nous paraissons marcher à grands pas vers ce grand bui , en cmployant l'acide nitrlque , l'acide mu- liatique, et notamment l'acide muvialique oxigéné, censo et re le plus puissant auti-contagieux. Art. I." . Oxìdes de manganhe indìgenes au Piémont , tres-propres à la próparation de l'acide muriatique oxigéné. J-a propriété de ce dernier acide a a j onte au prix que les Chimistes attachent dcpuis quclque tems au Miauganèsc c[ui sert à merveille à le préparer. Nous sommes d'autant plus intéresst^s à cette découverte que nous avons le bonlieur d'en posseder dans la commune de S.-Miircel , Arrondissement d'Aoste, Départenient de la Doire , et dont les variétés sont très-curieuses. La variété noire et la rouge épidoie roiige rnanganésìfere d'HxuvY, ont particulièrement fixé mou attention. Je me suis empressé à rendre la connaissance des oxides naturels de manganése aussi familiòre que pos- sible , afin de prevenir désormais la substitution qui a eu lieu quelque part du sulphure d'antinioine natif, dont les caractères distinctifs sont pourtant faciles h. sai- •sir, puisque l'oxide de manganese frotte sur une pierre foncée, comme l'ardoisc , et cssuyé légòrement avec le doigt, laisse une tàclie terne et matte, tandisque le PAR M.' LE PROFESSEt'R ELXIVA. I2j sulplmre d'antimoine y doune uu brillaut indtulliquc sensiblc. Mon analyse comparée des deux variétés ronge et noire de notre manganese m'a donne des lésultats cu- rieiix que j'ai cu l'honneur de communiqner à la Classe, »le me borne en ce moment à nofiVii- que ce qui a un rapport plus direct avec le principe contagieux. II est dono certain , d'après mes expériences , ([ue notre oxide noir de manganése, contenant aussi une jiroportion bien plus forte d'oxigène que la variété rouge est plus propre que cette dernière à la pi-épa- ration de l'oxide muriatique oxigéné anti-contagieux. Le mélange des acides nitrique et mmiatique con- cenlrés avec l'oxide noir de manganése, conformément h l'appareil désinfeclant de Guyton, n'a cesse de me douner uu courant de gaz acide muriaticjue sur-oxi- géné, jusqu'à l'entière dissipation de l'acide muriatique, et j'ai cu jjour résidu du uitrate de manganése. IL Ma/ière du javard el des eaux aux jdmbes. M'ayant paru que nous n'avons encore rien de bien certain à l'égard du jav-ard et des eaux aux jambes considérées depuis quelques années comme source de la matière vaccinale, j'ai commencé par inoculer à plu- sieurs vaches la matière huraorale C]ui suinte du javard," mais cette inserlion a été sans elFet sensible. i3o sim l'infection et désikfection , Ensuite je me suis pi-oposc; de procéder à l'analyse , soit de riuimeur javardeuse , soit de celle des eaux aux jamhes des mulets et des chevaux , afin d'en compai-er Ics résultats avec ceux qui iious ont été fournis par l'analj-se ( tout iinparfaite quelle est ) de la malière vaccinale. L'analj"se de Ihunieur qui suinte des eaux aux jamlies a été exécutée avec beaucoup de soin; vous en avez en- tendu les dét lils et les avez agréés. Au l'este il en résulte qua cette matière est un compose d'eau , d'un arome^ sui generis^ de gelatine et d'une matière albumineuse. L.es expériences de Husson et deDupuiTREiN semblaient leur prouver que la matière vaccinale est une substance dissoluble dans l'eau , qu'elle est limpide , s'endurcissant au contact de l'air atmosphérique , et rcndant cassans les fils de chanvre qui en sont mouillés. Elle diifère douc essentiellement de la matière vaccinale. Maiutenant j'ajoute que j'ai pris de la matière d'un javard, qui ma paru constitutionel ; que je l'ai inséré sur un cheval estropié et qui allait ètre tuéj elle u'a poiut produit le javard. J'en ai fait de mème à l'égard de la matière des eaux aux jambes ; eette maladie s'est manifestée sur l'individu sur lequel son hiuneur a été inoculée. f PAR M.' LE PROFESSEUR EUNIVA.' l3l HI. Za ma/ière vaccinale ne confieni point d'aniwalcules microscopiques. Il est des Philosophes, des Naturalistes et des Mede- cins de la plus haute réputation , tant anciens que mo- dernes, qui sont proiondément persuadés que la cause efficiente de toutes les maladies contagieuses consiste dans diflcrentes espèces ou genres d'animalcules appar- tenant à l'ordre des infusoires ou microscopiques. Maintenant ceux qui sont de cet avis et qui pensent en méme tems que l'affection vaccinale n'est enfln qu'une variété , ou une espèce de variole, opincnt de méme quii doit se rencontrer dans la matière vaccinale, ainsi que dans le pus variolique , une espèce particu- liòre de ccs animalcules. J'ai donc reclierché dans le vaccin avec beaucoup de soin les animalcules , dont il s'agit , les yeux armés d'un excellcnt microscope, appartenant à nod'e célèbi-e Graveur Monsieur Lavy et provenant du cabinet d'un de nos illustres confrères , feu M.' l'abbé Roffredo de Saourge ; ni M.' Lavy, ni moi, nous n'y avons rien vu qui puissc avoir la moindre ressemblance à de pareils ctres animés. Le vaccin s'cst offert à nos 5"cux sous l'aspect d'une liumeur limpide et incoloi-e , dans laquellc nageait une infinite de petits et tres-simples globules nullement doués de mouvement spontané. Nous cn reniarquumes i3a SUR l'infection et désinfection , quelques-uns ayant une apparence volumineiise. Ce» dcrniers étaient sous la forme dune zone noire l'cnfer- mant un petit disque blanc et diaplinne ; ceux-ci n'éfaient point des globnles vaccinius, mais des Lullulcs d'air qui s'étaient intioduites dans le vaccin lors de son expulsion du tube capillaire, efFectuéemoyennantl'aifexpiré de mes poumons avec force , et f raversant les tubes dont il s'agit. Nous avous i-cpcté ccs expériences , et avec un mi- croscope solaire dont se servait aussi l'abbé Roffredo. Jje resultai de nos observalions a été en tout scmbla- ble à celui, de la précédente expérience. Finalement les derniòres observations nous ont montré que les deux matières , vaccinale et variolique , se comportent de la mème manière au microscope. Gependant il nous a paru qu'iine égale partie de la dernière renferme un bien plus grand nombi'e de globules que la première. Nous verrons ce que le méme microscope nous apprendra à l'égard de la matière du javard , des eaux aiix jambes et de la matière du claveau. IV. Tuyaux capillaires vaccinifères. Les étonnaus pliénomènes des tuyaux capillaires ar- tificiels exercent depuis bien long-tems les plus subli- mes entendemens des plus giauds Physiciens et de quelques Mathématiciens , tcls sont Yurine, le famcux PAR M/ LE PROFESSEUR BUNlVA. l33 La-Place et fcu notve illustre cardinal GePìDIL. Mais leurs sollicitudes à cet égard n'avaicnt élé regardccs jus- qu'ici qua comnie aiitant de divertissemens acadéniiqucs. L'epoque est arrivée où nous devons tirer le plus grand parti de ce genre de reclicrclies. Aux prcmicrs tems de la découverte Jcnuérienne l'in- conce\able l'acilité dont la maticre vaccinale s'allòre , Ibruiait pour moi un vérituble tounnent ; je ne (ardais pas loug-tems à m'en dclivrer. Car jimagiuai d'abord d'employer des tubes capillaires et pour cxtraire cette maticre des vésicules vaccinales , et pour l'y conserver : j'en fis l'essais, et j'en obtins le succès que j'ai eu Ihon- nenr de vous souniettre, il y a trois ans cnviron. Maintenant je suis bien aise de vous instruire que mes essais non discontinués m'ont conflrmé de plus en plus que les tuyaux cnpillaires offrent róellement le mojen le j^lus sur et le plus propre pour la conserva- tion du vaccin. Aussi est-ce par ce moyen que j'ai pu effectuer ma grande tournée vaccinale én Piémont. G'est encore plus particulièrement ainsi que j'ai pu distribucr du vaccin dans tonte Icteudue de nolre Ré- gion subalpine. G'est pareillement avec du vaccin con- tenu dans ces tubes que je lai porte moi - ménic dans plus de cinquante des plus notables communes du seul département du Po. G'est enfin de cette manière que j'ai pu en transmettre à mes Gorrespondans de l'Italie et d'autres Pays , outre cellcs des autres départemcus subalpins. S l34 SUR L'iNFECTfON ET DÉSINFECTlON. L'expt'ricncc ma prouvc que Wm pcut cn conscrvor trcs-long-tems il.ins dcs lubos Ccipillaires hermt'tiqne- ment fci-niés , plnccs dans dos vases de verre rcmplis d'huile et consfamment Icnus dans des cavcs où la tempt'radirc rcslo prcsque toujours au dixi'òme dogré siipra-glac'ial. Par ce moyen j'ai mis le vaccin à l'abii des grandes alteroatives de la temperature , qui vicient prcsqu'indabitablement le vaccin; je lai dófondu de l'in- flucnce de la lumiere , dont le pouvoir altérant est aussi très-considérable à cet égard. Enfin je crois avoir pré- venu au moins en grande partie les efFets t'galement destructifs occasionés par les vicissitudes plus ou moins sensibles de l'éleclricité atmosphérico-tcrresire. V. Vaccination et clavélisation. L'analogie .des plu'nomènes cpi s'observent dans la variole dcs bommes et dans le claveau des moutons , parait déraontrer à levidence l'identité de ces deux af- fections. Il était dono naturel de recourir h. la vaccine pour prevenir la clavelée. Déj;\ bien des expdriences avaient éìé faites A Paris, Versailles et ailleurs, mais conformément au ddsir de S. E. le Ministre de l'Intd- rieur , notre Société d'agriculture a3-ant encore die en- gagée d'en faire d'autrcs , Fon a commcncé par vacciner quatre moutons j nulle marque d'affection vaccinale parut Par m/ le professeur euìsiva, i35 cliez-eux; M/ Audé et moi dous altrihuuns ce défaut à l'aUéralion dii vaccin , lors de ce premier essai, l'en- fant dont on s'est servi, avait été assujetti à la vaccina- tion dix jours avant celle des moutons. Fort malheureusement la clavelt'e setait manifestée dans un troiipcau tout près de cette ville : je me dé- cidai à profiter de suite de ce mallieur : ef assistè par M.' LiUCiANO , j'inoculai trois agneaux : Ics cir- constances imprévues ne m'ont poiiit permis de suivre cette seconde inoculation vaccinale pour en dcduire les résultats. Je procédai au troisième essai qui avait pam bien plus satisfaisant que les premicrs. J'ai vaccind qua! re nioufons qui n'avaient jamais cté contamint's par le claveau. La vaccine s'est développée sur tous les quatre. Flu- sieurs jours après le terme de cette affection, deux d'en- tr'eux ont été introduits par moi dans une c'table , où se trouvaient depuis un mois et plus vingt-dcux mou- tons environ tous claveleux; mais l'afl'ection vaccinale ne les a pas rendu insusceptibles du claveau : ils cu ont été atteints tous les deux, et un en est mort. VI. L'air n'est pas un i^éhicule de la contagisn. La plus part des Savans de tous les siccles ont re- gardé l'air atmosphcriquc , corame véhicule des conta- i36 SUR l'ikfection et DÉSINFECTìON , gions. Il m'a toujours pam essentiel de pi'ocdder à dos expcriences dccisives sur un objct qui inti^resse de si pi-òs Ics lionimcs en socidtd. Aussi ai-je profité de l'dpi- ECiotie Bos-Hongroise qui a fait tant de i-avage en Pit5- monf, pour donnei' couis anx expi'rienccs en question. Kn cHet jc fis rospirer !\ dcs bétes ;\ cornes saincs de l'air que l'on devait supposcr inrocté de cctfe contagion en introduisant dans leur corps une quanlil(5 considd- rable de co moine air. Mais la maladie ne se manifesta pdint chez-eux. Depuis cette malheureuse dpoque j'ai l'é- ])été ;\ difTercntcs repriscs les mcmes expdriences rela- tivcment A la gale , A la variole et à quel([ues autrcs maladies conlagieuses. Ces cxpdriences réilérées me confirmèrcnt , de plus en plus qu'en general les confagions proprcinent diles ne peuvcnt guère fra- verser les airs. .l'ai aussi voulu proceder aux mèmos essais par rapport ii la vaccine; les résullats en ont éié les mèmes. Ils ont tous été publìés , Ics premiers dans les volumes de la Società d'agiiculturc, les autrCs dans mon instruclion sur la vaccine. tle ne me suis pourtant pas arrélé lù , car l'olijct est d'une importance , on ne peut pas plus, considérable. t7e me transportai dans l'élable sus-ditc foit élroite où depuis quelqucs scmaines demcuraient rcnfermc's plusleurs moutons atteints du clavcau, (jui , commc vous le sa- vez , est extrémemcut contagieux. J'y ai rempli plu- sieurs vcssies d'air, dont la contagion devait étre cx- trème. J'ai transporté ces vcssies à Turin , et me suis PAR M.' LE PROFESSEUR BUNiVA. I.37 servi de l'air quelles lenfcrmaicnt de la mauièrc suivante. J'ai force dcux agneaux sains de resplrer cet air : je Icur en ai iatroduit dans le rectuni, et de plus j'ai pratiquc une ouverture à la partie intérieure de leurs cuisses pour introduire du méme air. Ces deux agneaux étaient rt'elleincnt enflés par l'air ainsi intro- duit. Messieurs Luciano et Paliazzi , vdtérinaircs , m'ont assiste dans cette expénence. Ces deux agneaux u'ont point été rendus pour tout cela claveleux. VII. Obsenaùons sur la pellagra : elle ne parait pas contagieuse. Dcpuis quelques anndes je fais des observations sur la pellagra , qui contamine les Lclles contrées cisal- pine et subalpine plus particuliòrement , et y atteiat presqu'exclusivement la classe dcs paysans pauvres. Je reconnais aisément ces inforlunés pellagrcux à I la tacile ordinairement brune et écailleuse, qui se montre le plus souvent au printems sur le dos de leurs mains, [avant-bras, cou , sternum et mème sur tonte antro [partie du corps, laquelle demeurerait , pendant un tems [plus ou moins considérable, exposée à l'action immediate de l'air et dcs rayons du soleil; je les reconnais ces mallicurcux à leurs difi'crentes et babituelles affections i3'5 SUR. l'jnfection et désinfection , morLiCques , tclle que le vcrligc , la stupidite, le ck'fant de mómoire, lalicuatiou mentale; je ics reconnais à une singulìèie variété de spasmes , appclée par Ics nosologues scelotirbe frs/i/ians, d anse de S.-Guy, à la manière étrange dont ils se sentent, sans cause evidente, tiraillés ou entrainés eu avant, en anière ou de coté; je les reconnais à une douleur de lépine du dos , qui les vexe presque continuellement ; à une extrème faiblesse de leurs membres inféricurs , à uno fairn dont l'intcn- sité devient quelque-fois tròs-forlc; je les reconnais en- fin à la salive qui excite chez-eux un goùt sale; ;\ la diarrliée qui les épuise ; à une puanleur qui leur est particuliòre et à plusieurs auti-es plu'nomènes que j'aurai soin d'iudiquer dans l'instruction que je jiublierai sur cet important objet , aussitót que j'aurai pu joindre Ines observations à celles que j'ai demandées , par ma circulaire adressée aux Maires d'un grand nombrc de nos Communes , à ceux qui exercent une branche quelconque de l'art de guérir. Une pareilie sollicitude ma été impérieusement commandée par la nature de la maladie qui a presque constamment brave jusqu'ici les efforts de 1 art les mieux dirigés, et parce que plusieurs de nos pellagrcux délirans se sont déjà jétés dans des puits, dans des torrents, dans des fleuves. Il en est qui ont autrement coupé le fd de leur mallieui-euse existeiice, et toujours par des moycns plus affreux les uns que les autres, par exemple une pcllagreuse s'cst coupé la gorge et ainsi luce par le moyon d'une faucille ordinaire l'AR r.l/ LE PnOFESSEUR Bl.ViVA. l.')(j clons la commuQc de Piossasco , où un grand nombre do ces malheureux pellagreux , a été visite en ma compagnie par M.' HuzARD, notre illustre confrère, lors de sa der- iiiùrc tom-nce d'inspccfion. Elle est répandue dans plu- sieurs communes subalpines telles qiie Caluso," Masse, etc. ctc. , et il parait quelle vcuille aussi dépasser les Alpes , car un de mesélòves, M.' le doctcur Marchiani)! m'a 'assuré avoii vu dans la ville de S.-Jean de Mau- rienne un individu crétin à la fois et pellagreux. Il est aussi à remarquer ainsi que j'ai cu l'honneur de vous en instruire , que les bctes A cornes sont aussi sujeltes à une espòce de maladie fort ressemblante à la pellagra , et M.' HuzAftD nous a réfcré quii cn est à-pcu-près de mèmc à legard des ])ctcs à laiue. Cotte maladie paraissant aussi conimune comme tai]t d'autrcs à l'homine et aux animaux domostiques sus- indiqués, m'a olFert un cliamp assez vaste pour faire bion des expérieuces concernantes l'action du calorique, de la lumière et des autres puissans principes analogues sur les inlcgumens pellagriques. Jc ne manquerai pas de vous faire part des rt^sultats vraiment curieux re- iatifs : maintenant je ne vous offre que ceux qui con- cernent la communicabilité supposée do la pellagra , laqucllc a été jusquici au moius problématique. J'ai donc ramasse la matière que j'ai frouvé sur le col d'un veau pellagreux , et je lai inoculé à un veau sain , nul cIFot sensihio. J ai iuséré de cette uième malière tirée de dessus le i4o SUR l'infection et désinfection. dos (Ics niains d'uu homme pcllagreux , sur diflcrcns points de la surfacc dii corps d'un veau, et ce pareil- lemcut sans succès. J'en ai fait de racme à Icgard de quelques autrcs animaux domestiques , cornino clials , cliiens et ])ctes à laine. Rien ne s'est olTert qui ait pu me faire soup- connei- qua cette matière ait coramuniqué la moindre affection raorblfique dans les individus qui ont ctc ino- culés , ;\ pait quelques petits boutons de nulle consé- quence sur les parties inoculées. Finalement j'ai iuoculé sur moi-mcme la matière pcl- lagrique en employant la salive des pellagreux, laquelle parati etra douée da certaines qualités pcllagiiques ; des gouttes de sang tire du derme pellagrique , ou tout sim- plement de la matière non sanguinolente , qui -se trouve sur l'épiderme , entre l'épiderme et le derme , et méme sous le derme ; et janiais je ne suis devenu pellagreux. Je continuerai ces expériences, doat l'objet me parait mé- riter l'attention du public. «4i REGHERGHES SUR l'influence que la lumière exerce SUR LA PROPAGATION DU SON. MÉMOIRE PAR MODESTE PAROLETTI. Approuvé le i décembre i8o5. lA lumière est l'objet le plus sublime parmì ceux qui s'olTrent aux méditations du Ph3\sicien et du Chi- miste; l'action quelle exerce dans toutes les combinaisons de la matière : son extréme divisibilité , la rapidité de sa propagation; la part quelle prend, dans ce qui con- stitue la vie des étres organisés , la font regarder cora- me la substance jouant le premier róle dans l'Economie de la nature. On ne saurait assez admirer le pouvoir magique que cette émanation celeste exerce sur nos yeux en nous faisant jouir du spectacle de l'uaivers : mais elle ne borne point sa puissance aux seuls organes de la vue: tous nos sens sont soumis à l'action de la lumière , et c'est d'après cette manière de concevoir son action que j'ai entrepris les expériences dont je vais rendre compie T j42 sur L'iNFLUENCE Ql'E LA LUMIÈRE, ETC, à lAcaclcmie; la partie qiie je traile aujourd'hui, regarcTc les cffets rdsultans dcs rapports qui cxistent entre les raj^ons lumineux et Ics viljralions dcs corps sonoics * : voici les obscrvations qui coinmcncòrent à flxer nics idécs sur celte matière. tic demeurais à Paris en i8o3. Dans l'iiabitude, où j'étais, de me lever avant le jour pour terminer un ouvrage, auquel je travaillais depuis long-tems , Je me trouvais souvent ìncommodé par le bruit des voitures , mes fe- nétres doiìnant sur une rue des plus fréquentées de cette Ville. Cet accidcnt qui venait lous Ics matins me dé- ranger de mes ctudes, me fit faire cette remarque que l'apparition de l'aube matinale donnait un mouvement particulier àia propagation du bruit: de sourd et profond quii était avant le jour , il me paraissait prendre un éclat plus sonore dans ces premiei'S instans qui succè- dent à la cliùte des téncbres; le roulement des voitures semblait annoncer le frotternent de deux corps devenus plus élasfiques, et mon oreille attentive sentait cette differencc décroissante à mcsure que le bruit des voitures se confondait avec ceux excités par le tumulte des ob- jets sortant du silcnce nocturne. * Je me suis Iracé une suite de recherches qui me paraissaient devoir àmener quelque découverle importante. Mon bui est de constaler l'action do la lumière dans les différens phi^nomènes, qui ont lieu au (ravers dea fiuideg élasliqnes qui nous enviroiinent. Cft objel qui touche d'un cóle au luéca- nisme de no? sensalions, euibrasse de l'autre Irs rfsullats de ces preiniè- res cdmbinaisous , qui écbappiut à nolre intelligence. PAR MODESTE PAROLETTT. ì /^.^ Frappé de cette pi-emière icmarquc jc tacliais de rc- connaltre, si des causes paiticulières avaient pu tromper moa oieille : je me levais plusieurs ibis avant le jour polir ce scul objet , et toujours je me conCimai dans le mème soup^on que la lumiere devait exercer une infliiencc particuliòre sur la propagation du son. Ce- pendant colte varialion dans la maniere, avec laquellc l'air rctentissait du bruit, pouvait Otre l'circt de l'agi- talion de l'almosplière occasionée par la raréiactiou qu'opòre la présence du solcil : la position de mes fe- nétres , et la projection ordinaire du vent matinal n'admettaicnt point ce raisonnemcnt. Je pouvais regarder l'action du vent, comme propre h augmcutcr la propagation du son, lorsque soiilllaut dans la direction de la ligne qui est eutre le corps sonore et notre oreille , il peut commiiniquer à la Tibration du son tonte la vitesse quii a lui-méme : mais son action me paraissait devoir étre nulle, lorsque son mouveraent se trouve perpendiculaire à la ligne que j'ai indiquée *. La vitesse du son qui est de 325 mètres par seconde , exclut presque l'influence du vent dont l'action est plus lente , et ne sopère que sur les masses de latmosplière **. * Histoire de l'Académie Royale des Sciences de Paris 1738. ** Miscel. pbil. tnalh. societ. priv. Tautiii. , lom. i. Reclierches sur la nalure et la propagaiioi) du soa par M.' Louis D&- l"4'4 SLR l'iNFLUEISCE QUE la lumière , ETC. C'est par des ébranlemens iufinimcnt pctits que le son se propage d'nprès la tliéorie de M/ De-la-Grakge *, et il est probable que cela a lieu dans Ics particulcs d'un fluide élastique tròs-k'gcr , d'une nature particu- lière , et quii ne faut pas confondre avec les gaz coin- posans l'air atmosphérique que uous connaissons. Preoccupa comme j'ctais de mon objet, jc songcais aux nioyens de constater la réalité du phénojnène i\ laide d'un instrument qui, me mettant au-dessus de toute espèce de doute, soit par rapport aux variations de l'atmosplière , soit à l'e'gard des illusions dont raes sens * A propos de l'aclion du veni sur la propagation du son , voici comment s'exprime un ancien membre de l'Acaiémie des sciences de Paris M.'' Perhault. Il commence par expliquer comment s'opèrc le pbéiiomène du son. » Les parlies invisibles des corps, et qui par leur structure, et leuc I) configuralion font leurs différences esscnlielles, soni encore composées de » particules p'us petiles, et moins différenles en différens corps que ne » soat les parlies; et les parlies, et les particules ont un ressorl. Quand » les particules bout ébranlées de fagon que le ressorl joue, elles frappeut » par leur rplour les parlies de l'air qui les touclient avec la plus grande n vllesse qu'elles leur puissenl imprimer, puisqu'elle est produite par la » détfinte de leur ressort ; et celle vitesse est si grande qu'elle l'est plus » que celle qua ordinairemeut l'air pour se retirer derrière le corps qui » le frappenl. D'ailleurs, comme l'espace, où le ressort a joué, est exlré» » memenl petit, l'air a plus de facilité à faire ce peu de chemiii en avant » qu'à se retirer derrière la particule. La partie de l'air frappée avance » d'un espace égal h celui où le ressorl s'eat élendu, elle pousse celle qui » la suit, et aiiisi de suite jusqu'à l'oreille. De là vieni que le son se » porte avec tant de vitesse, et que les autres agitations de l'air, comme » le veni, u'empéchent que fori peu la propagation parce qu'elles soni trop » lenles par rapporl à cejle-là. Ilisioire de l'Acad. voi. i , pag. ziS. » PAR MODESTE PAROLETTI. I^S auraient pu otre aflectés, me donnàt uae juste mcsure de i'accroissemcnt de propagalion dans le soa par l'in- fluence de la lumière. La combinaison de cet appareil présentait des dilK- ciiltcs; la principale était de soumettre à des épreuveJ mécaniques un o])jet que l'on n'est habitué à juger que par des sensations; quelle que soit la précision que lon puisse désirer dans une telle recherche, j'ai cru pouvoir ni'aider de l'expérience acquise dans la musique pour parvenir à des résultats satisfaisans. Une oreille très-exercée ; l'habitude de manler des instrumens, et l'envie de bien faire, m'ont paru ajouter aux moyens mécaniques demon appareil ce degré d'exac» titude qui est nécesssaire dans les démonstralions pby- sìques. Voici la suite de mes pensées et de mes opc- rations. De quelque manière que la vibration d'un corps puisse se communiquer aux fluides élastiques qui l'environnent , il est certaia que l'ébranlemeut de ces fluides est tou-^ jours analogue à celui des parties du corps qui sonne: une corde tendue et pincée vibre dans un mode et dans iin tems donne ; cette differente régularité dans ses vibrations est celle qui foi'me la durée du son , et la nature des tons ; lorsqu'une corde vibre le fremisse- raent de l'air ambient qui est analogue au mouvement de cette corde , peut se communiquer à une corde pareille , si les dimensions, et la tension se trouvent dans des proportions correspondantes ,; c'est un fait i46 siTv l'influence que la lumière, etc. connu que si deux cordcs appurtenant ii dcux instru- jnens sont montccs à l'unisson, l'on ne saurait en lou- clicr une saus quo l'aiitre ne fremisse , et ne resonne sensiblement, je peusais devoir tirer parti de cettc pro- priété des fluides élastiques pour établir le mode de mes expe'riences. Je choisis dcux violons d'ime bonne qualité : je les £s monter avec des cordes de Naples bica assorlies , et j"ea fis armer les chevilles avec des vis en cuivre afui de pouvoir graduer les accords avec prccision. Je posai ces deux violons liorizontaleraent sur une pianelle en bois de la longueur de trois mètres et de la largeur de deux décimètres. Ces deux insti'umens avaient été jnis d'accord au diapason de Paris sur lune des cordes des deux violons, c'est-à-dire, sur celle que l'on dési- gne sous le nom de seconde parce qu'elle se trouvc la xecondièmc sur le clievalet , j'avais pose un petit mor- ceau de papier destine ù me servir d'indicateur dans le cours de mes expériences. Gomme il fallait pouvoir approcher , cu écarter les deux violons , et que les mouvemens de ces deux in- strumens devaient étre notes sur la pianelle sei'vant de base à lappareil , j'arrangeais les violons , de ma- nière que l'un se trouvait fixé sur la pianelle , et l'au» tre était mobile. Le premier était celui dont la seconde portait le petit papier : la ligne de cette corde se trou- vait tracce sur la pianelle ; l'autre élait mobile , et cela à laide d'un mécanisme fort simple ; c'était une petite I>AR MODESTE PAROLETTI. I/17. 1al)1c (le bois oppuycc sur la planchc par le moyea de dcux coulisscs ; l'inslrument étail place dessus de manière à ne pouvoii' branlcr. Pai- une vis de rappel placc'e cn tòte de la planche , et du coté du violon mobile , je pouvais attirer vers moi , oii repousser cet instrument. Une ouverture faite à celte (able , et pa- rallele à la corde seconde me donnait lieu à pouvoir marquer sur la pianelle les déplacomens qui seraient occasionés par mcs expériences , que j etablis de la manière suivante. . Avec le doigt index , en appuyant les autres doigts sur le manche de l'instrument, je pressai la corde seconde jus- que contrc la tierce et dès l'instant je l'abandonnai: ce pin- ccment qui se faisait à un endroit marqué surla table, et qui était toujoiirs régulier, donnait un mouvemcnt d'oscilladon qui se faisait entendre sur la corde corres- pondante de l'autre violon. Le petit morceau de papier m'avertissait de loin de la vibration de celte corde , et j'cloìgnais les deux violons jusqu'au point où l'agitation du papier devenait prcsque nulle, et ccssait enfin: ce point était celili du terme de la vibration; jc le marquai sur la table qui servait de support à l'appareil, et je le desi- gnai parie N.° 100 , je partageai ensuite en cent degre's l'espace qui était compris eìitre les deux cordes dont la position était parallèle. Ces centièmes furent partagés en dixièmes, chacun à l'extrémité de la table pour avoir l'iudication des millièmes de mon échelle. Gette première expérience qui devait me foui-nir le terme de compa- l48 SUR I.'lNFLUENCE QUE LA LtlMlÈRE, ETC. raison soit pour établir l'échellc de mon appareil, soit pour constate!* les difTt^rences dans la propagation du son, fut exdcutée le i4 niai i8o3: ayant eu l'attention de faire concourir Ics obsei-vations mdtdorologiques avec les indications du mon appareil , je notai sur mes ta- l)lettes les degrcs des dificrens instrumens que j'em- ployai au moment de l'expérience. La journée élait cal- me; le ciel serein, et le soleil donnait dans la chambre où jc me trouvais. Voici les résultats , et les obsex'vations naétéorologiques de ce premier essai. . N." I. mai i8o3 Thermomèlre Baromètre ,, . Mon Hvcromèlre ., -° appareil OBSERf^ATlONS. H ii,o i8 , 408 39.0 100 Cetfe fxpt^rlencc com- mFnréeàmidi 20 minotes, fui ri'pc'ire pliisieurs fois. Mon appareil a toujours marqnè la inéme Histance à quel<]ues mUlièaies près. Le total de l'échelle de mon plionomètre , tei étant le nom que je donnais à mon appareil ' s'est trouvé correspondant à 2 mètres 14 centimètres : chaque degré pouvait équivaloir à deux centimètres environ. Cette opération faite , pour procéder avec ordre , je crus devoir poser en principe, que la distance de deux \ * Ce mot est compose des mots grecsCphooo) son, (Metron ) mesur», DictioQ. étimologi^ue de Mosin, l'aria iSo3. PAR MODESTE PAROLETTI. I^g mòtres quatorze centimctres élait la limite de la plus grande propagation du son dans mon apparali, lors de l'innuence de la lumière. Mon empressemcnt était de rcpétcr ces expc'rienccs dans l'obscurité , afin d'éclaircir le doute quo j'avais conm de la diflerence quii pouvait y avoir enfre la nuit et le jour pour la vìtesse , et la j^ropagation du son; l'appareil dont j'avais fuit usage me promettait des rdsultats asscz concluans par la longueur de son écbcllc, et la légcreté de ses mouvemens; la moindre vai-iation me semblait devoir étre sensible, et d'une preuve ri- goureuse , lorsque j'^tais siir de mon attcntion, et de la dclicatesae de mon oreille. Une difficultd se présentait à mon esprit , elle me venait de la part que pouvaient avoir dans les variations phonométriques les changemens de temperature, de pésanteur, et d'humidité de l'atmos- pliòre. Je savais que le son doit se propager selon la nature et la densité des fluides élastiques qu'il tra- verse , et je craignais pouvoir étre induit en crreur par une cause étrangère à celle qui faisait lobjet de mes rechercbes: mais je savais aussi que' par des ex- pcriences faites en 1738 par JMM." Maraldi, De-la- Gau,le et Cafrini, et par celles faites par M/ Bianconi, en 1740 1 lon avait reconnu que le brouillard le plus épais n'avait presque point altere la vìtesse du son *. * IntroduclioD au journal de Plij'siqae, voi. 2, page 3. y l5o SUR l'iNFLUENCE Qt^E LA LUMIÈRE, ETC. Pouf agir d'une maniere plus satisfaisante, je me deter- minai à consulter préalablement par des observafions mctéorologiques , et h l'aide de mon appareil l'action des variations atmosphériques sur la vitesse et la pro- pagation du son. Je m'occupai de ces ^preuves le 9 , 12 et i5 sep- tembre meme annde , toujours environ midi , et avec des différences remai'quables dans l'dtat du Giel et de latmosphère : le taljleau ci-joint, N." 2, présente les ì'ésultats de ces nouvclles recherches. N.° 2. y.bre lSo5. Tbermomèire Baroniètrc Hygrtmèlre Phonouièlrc OBSElll^ATlOSS. 9 17 , 2 28,4yo 58, 0 à midi et demi, "" ' " (liei seiein. 12 12, 0 28,445 5., 5 99.7 à midi el trois quarls, Ciel couvert de nuages épais. i5 i5,4 28,255 5i , 0 99,8 à I lipure, 4oniinutes, nuagps, et menace de pluie. Les petites difFérences que m'ont donne les resultata de cette expérience , et dont la plus forte n'excède pas les trois millièmes , ne m'ont point paru devoir étre attribuées aux variations atmosphériques : elles sont, à mon avis , l'eflet de l'imperfection de ma métliode, qui ne peut pas atteindre l'exactitude géométrique. Ne pouvant pour le moment me procurcr des données plus certaines sur cette discussiou , j inclinai à penser que PAR MODESTE PAROLETTI. l5l les mutations oidinaires de l'atmosplière ne peurent operar une telle innovation dans la nature , et l'arran- gement des molécules du fluide élastique à y gcner ou y accélérer l'ébranlenient cause par les corps sonores. Il ne s'agissait plus que de constater par des épreuves rigoureuses le décroissement de la propagation du son dans lobscurité , ce qui devait donner la solution de mon problème. Je recommencai mes expéricnces le 2.0 scptembre suivant , et je cboisis une nuit et une heure les plus propres par lobscurité du Ciel à faire ressortir l'effet de l'absence de la lumière. L'endroit de l'expérience était éclairé par une lampe de nuit , ou veilleuse, d'une consti-uction particu- lière , qui donnait assez de lumière pour apercevoir les mouvemens du papier sur la corde , sans que les rayons pussent se répandre par la chambre. Voici le résultat de cette expérience : N.o 3. 7. fere i8o3 Thermomètre Baromèire Hjgromèire Phocomètre OBSEarATIONS. 20 i.,8 17,945 65,0 98,1 Cet essai fut exéculé à 1 1 heures du soir, le Ciel était couvert de nuages. ■ i5a SUR l'influence que la lumière, etc. Je fus salisfait de cette épreuve; empressé de la pu- blicr, j'en parlai avec des amis qui m'encouragòrent A rcpcter ces cssais , et à m'occuper paiticuliòiement de cet objet, qui pouvait devenir d'un grand infdrct pour les progrès de la science. Des aflaires de famille m'em- pcclièrent pour lors de suivre ce travail , et distrait une fois de mon sujet, je n'y revins que io mois après, c'est-à-dire , dans le mois de juillet 1804. Le tableau ci-joint N.° 4» iudique les résultats des expériences exécutées à cette epoque, qui noni fait que conCnner les piécédentes. N.» 4. juUlct iSo4 Theriuomèire Bdromèire Hjgromèlre PIioDomèlrr* OBSERfATlONS. 3 jy> 0 27, 1«, 5o 73.5 IO , 0 à midi environ , le Ciel étant sans nuages. 5 ,.,8 27, 11,87 66,5 97.5 à II h. ft i|2 du soir, le Ciel i^tail couvert de quelques nuages. II i3, 9 28, 0, 90 68,0 99>8 à r heure après midi, le tems élait beau. 14 16, 8 28, I, 90 5i,5 99.4 à I heure et i|4 après midi, le tems élait à la pluie. 18 23,7 27, li, 87 62 , 0 98,4 a niinuit passée, le Ciel élaii couvert. Tels ont été les résultats constans de mes recherclies. Le terme moyen des degrcs de propagafion à dd- faut de lumière sur trois essais différens, s'est trouvé par modeste PAROLETTI. lì,?, de 0,980 : la difierence entre la propagatlon du son pen^ dant la nuit, et celle qui avait cu lieii peudanl le jour est rcsuUée de deux degrc's de mon échelle, correspondant à quatre centièmes et plus de l'échelle métrique. Toute fois quc je me suis occupé des opératious rclatives ;l ce sujet , j'ai toujou\;s travaillé avec la plus grande attenfion, chcrchant à me garantir des plus petites inexactiludes : cette matière m'a toujours paru dilficile et delicate, et sans oscr aujourd'hui trop afHrmer, jc me borne à publier l'histoire de mes pensées et de mes recherchcs , heureux d'avoir pu relever un doute qui interesse une des branches des plus importantes de nos connaissances. Apròs avoir appelé l'attention des Physiciens sur une discussion , qui peut servir à faire mieux connaitre la nature des corps lumineux , en mcme tems quelle sert à éclairer la tliéoric des sons , et à découvrir l'action mufuelle des corps imperceptibles qui nous environnent, il me semble convenable de rapproclier les faits qui paraissent avoir trait à cette matière , e,t qui pcuvent donner lieu aux raisonnemens propres à amener l'cx- plication du phdnomène. Jusqu'à prcsent on a regardé la nuit comme plus favorable que le jour à la propagation du son : que cela alt lieu par rapport à nolre oreille , personne ne peut en disconvenir; mais cela ne prouve rien contre mon opinion. On entend de plus loiu la nuit à cause du silcnce , et ce silence y contribue, tant que d'après l54 SLR L'iNFLUENCE Qt'E LA LCMIÈRE , ETC. le célèbre Euler , le bruit d'un vent favorable au moii- vemeut du son , pounait empéclier qu'on ne l'entende *. D'ai llcii de croiie que nolre oreille a plus d'aptilude pour cntcndre les sons pendant le jour que dans la nuit , et celi\ par l'action stimulante que la lumière cxerce sur tout le systéme nerveux: mais celi ne peut me servir pour rendre raison du pliénomcne qui se montrait sur le papier, et dont le mouvenient dépen- dait du frémissement de l'air de la chambre. L'air at- mospliérique serait-il plus dense, lors de l'apparition de la lumière que dans l'obscurité? Cette densité majeure de l'air , ou du fluide élaslique servant de vélucule à la propagation du son , serait-elle l'effet des substances gazeuses qui sont tenues en cet état par l'intermède de la lumière? Dans cette hypotbèse il faudrait sup- poser qu'une plus grande densité pùt avoir lieu sans augmenter le poids de l'air , et on pourrait attribuer l'ac- croissement de propagation du son à une plus grande * Hisloire de l'Académie des Sciences de Paris an lySS. Le son et le bruit qui sont la méme chose relativernent à l'objet ile mes recherches, présentent des différences essentielles, si on les considère par rapporl à nolre oreille. Ou doit entendre par son cette ressonance uniqua qui résulte d'un corp^ sonore et dont on counaìt le too. Le bruit est à mun avis un asseinblage de plusieurs sons. Lorsqu'un son domine, notre oreille parvient à le distinguer des autres sons qui out avec lui des rapports hariiioniques : dans le bruit les sous liarinu- niques se confondeot et se perdent. Le célèbre Condillac, en parlant de Ja nature du son dans son traile des sensalions, a distingue ces deux objets par les défìaitions de sua apptéciable , et de soq iuappréciablei PAR MODESTE PAROLETTI. i]',^ ^laslìcit^ dans Ics fluldes répandus dans l'asrR l'influence que la luaiière, etc. pas toujours analoguc à colui do la dcnsilc. Elle avaif étti comme ci-après : pieds Air atmosphériquc Sg Gaz acide caibonicjue 4^ 4 Gaz oxigcne 66 5 Gaz nilreiix /'dem Gaz hy diogene i3 Le résultat de cette expdrience sembleralt pioiiver qiie panni les différentes substances gazeuscs , Voxigène est le plus proprc pour tiansmeltre Ics vibrations des cprps sonores ; et l't'gallté d'effet obtenu soit avec le gaz oxigcne , soit avec le gaz uitreux , tandis que ce dernier ne coutient que les 56 centiòmes du premier, donnerait lieu à penser que l'accroissement de propaga- tion dans le son ait un mode détei'miné, et quii suffise une quantité donnée de gaz oxigène répandu dans lat- mosplière pour la porter à son maximum *. Ce ralsonnement me parali d'autant plus satifaisant qu il peut rapprocher les résultats obtenus par monsieur Pjérolle avec ceux de mes expériences. Il est Constant que pendant le jour , et sous l'influence de la lumière , l'air atmospliérique est plus sature d'oxigène que pen-" dant la nuit: il reste à savoir, si cette surabondance * L'illustre Docleur B»nvoisin qui, dans ses élémens de Chinale, a saisi toutes Ics occasions de pouvoir faire coniialtre à ses éièves l'influence que ]a lumière exerce dans un grand nonibre d'aclions chimiques , a parttcu- lièreiueut Iraité de la nécessité du concours de la lumière pour toutes ìes combinaisous de l'azoto avec l'oxigène , voi. i., art. ac. nitr. PAR MODESTE PAROLETTI. l57 d oxigòne qui, d'apics Ics expt'riences eucllomélricjues les plus rigoureuses , ne pcut sY'lever qu'à quelques cen- tièmes , soit capable de produire un cliangcment aussi remaiquable. D'aulie part dès quii est prouvc? que la densité dcs gaz n'est pas la seule ralson de l'accélération dans la marche du son , et dès que mes expériences paiaissent accorder une certaiue inllucnce à la lumière, ne pour- rait-on pas regarder cotte dernière comme la vraie cause de l'augmentatiou de propagation qui a eu lieu dans l'oxigène , et le gaz nitreux , dès que l'on sait aussi que l'oxigène a une grande capacitò pour la lu- mière , et que le gaz nitreux ne peut se former sans le concours de cette substance ? Quelle que soit l'opinion des Pliysiciens sur cette ma- tière , il est toujours vrai que la théoi-ie peut mettre d'accord le resultai de mes expériences avec celui publié par M/ Pérolle , et que tous les deux peuvent servir de trace à des recherches très-importantes. La lumière a une vìtesse 900 mille fois plus rapide que celle du son *, soit quelle émane du soleil et vienne jusqu'à • Le celebre M.'' Fourcboy , doni l'éloquence est aussi sublime que les objets qu'il traile, a rendu par les inots sulvaiis, la propagation de la lumière. » La marche prodigieuse de la lumiere, calculée par ics géomètres, est »i Ielle, qu'elle parcourt cuviron quarante mille miriamètres , ou quatre- » viugt mille lieucs par seconde, vìtesse que l'homme a de la pcinc h » coQcevoir, parce qu'il a'y eu a aucuae auUe, avec laquelle il lui scit » permis de la comparar. X i58 SUR l'influence qtje la lumière, etc. nous, soit qu'elle agisse par des vibrations en ébranlantles molécules d'un fluide d'une nature particuliòre, rt^pandu daus l'atniosphère , il i'aut que Ics moldcules de ce fluide soient Ics plus k'gèrcs, les plus élastiqucs , et Ics plus actives. Il ne me paraìt pas non plus inconvcnable d'attribuer à l'action mécanique de ces molécules mises en ressort , cu en mouvement par le soleil , les efFets que sa présence occasione dans les vibrations qui éma- nent des corps sonores. Plus on approfondit la théorie de la lumière, et plus on doit s'apercevoir que les forces, qui meuvent cet unìvers, résideut dans les molé- cules imperceptibles des corps , et que les grands ré- sultats de la nature ne sont que l'assemblage d'un ordre d'actions qui ont lieu dans les infiniment petits ; et aussi on ne saurait se proposer un genre d'expéiiences plus intéressantes que celles qui tendent à nous dévoiler les propriétés de la lumière. Au moindre succès de ces ■>> Le son parcoiirt plus de trois ceni vin^t-cinq mètres par seconde, et la » vìtesse de la lumière est, suivant Euler, neuf cent mille fois plus ra- » pide encore; elle arrive du soleil jusqu'à iioos ea liuit miuutes, et cepeu- » dant suivant le mùme geometre , la lumière parile de l'étoile fixe la plus » voisine de notre globe, qui en est à la vérilé éloignée au moins quatre- « cent mille fois plus que le soleil , est à-peu-près six ans avant de parvenir » jusqu'à DOS yeux, cu sorte qu'une étoile , placée à celle distance, serali vue » encore six aus après sa destruclion , en supposant que celle-ci peut avoir » lieu. Quel grand et beau sujet de méditation sur l'immensité de l'espace, » de l'univers, du globe qui le paroourent, et de la durée des tema qu'il» u mesurent dans leur marche sileacieuse ! Hisloire des cooaaissances chim., voi. I. , pag. 126. PAR MODESTE PAROLETTI. 1 Sg recherches, on est flatté par le presscnliment de quelque découveite importante que les organes de notre sensibilité sont dans un rappoit $i immédiat avec le fluide qui nous dclaire * , que la pensée d'une notion acquise sur la manière d'agir de ce fluide se présente t\ notre es- prit comme l'espérance d'un avancement remarqualjle dans la connaissance de ce qui compose le mécanisme organique de notre vie, et de celle de ces étres qui suivent de pròs les rangs assignés à l'espòce huraaine. * Élém. de chim. de Lavoisier, voi, i., art. lumière. tfic P R E e I S DE NOUVELLES EXPÉRIENCES GALVANIQUES DE MM." LES PROFESSEURS VASSALLl-EANDI, ROSSI ET DOCTEUR MICHELOTTI. Lu dans la séance du i8 iuillet i8o5. u N grand nombre de Physiciens voyant que la suite des recherches galvaniques ne leur offrait que des va- riétés, qui n'ajoutent rien aux premiers résultats de l'action du galvanisme sur les trois règnes de la nature, les ont abandonnées. D'autres sans lire ce qui a cté publié sur ce sujet continuent de soumettre à l'action de la pile tous les corps qui tombent sous leurs mains , et à chaque nouveau pliénomcne qu'ils observent , sans analyser l'ex- périence pour en connaitre la cause, et niéme sans con- sulter, s' il n'a pas encore été décrit , se croient dignes des 6om. francs que S. M. I. et R. veut bien accorder ù celui qui , par quelque expcrience lumineuse , fera avancer la science autant que Franklin et Volta. Les Physiciens PAR MM." VA SSALLI-EANDI , ROSSI ET MICHELOTTI. 1 6' I circonspects, sans trop se déficr dobtenir de nouveaux resultata galvaniques de la plus grande importance , ni trop se promettre des premiòres apparences souvent trompeuses , imaginent continuellemeut de nouveaux essais , et analysent toutes les expériences pour réduire à leur juste valeur les résultats exagéiés par ceux qui» faute de la scrupuleuse atteution nécessaire dans l'art d'expérimenter , se rendent inexacls. Les faits , que cet examen présente, ont le doublé avantage d'augmenter la masse des connaissances , et de servir de base pour juger des opiuions fondées sur des expériences analogues. Tel est le but des nouvelles expéiiences de ]MM/* Rossi et MicHELOTTi , et du Professeur Vassalli-Eandi. Depuis quelque tems on a révoqué en doute la décom- position de l'eau aux bouts des conducteurs qui y plon- gent , en disant quelle n'a lieu que dans la pile doù les gaz passent dans l'eau par les conducteurs ; et lon a avance , comme démontré à l'évidence, que le galva- nisme désoxide l'eau et la réduit premièrement en acide muriatique oxigéné, cnsuite en acide muriatique qui, dans cettc tliéorie , n'est que de l'oxide d'li3"drogène. Les expériences suivantes ne conflrnient point ces nouvelles opinions. EXPÉRIENCES DU PROFESSEUR VASSALLI-E ANDl. Le premier apparcil est forme d'un siplion de crls- tal venversé , dont un bras porte à 6 millimètrcs de son extrdmité un tube d'un égal diamètre , et en équerre , ouvert dans l'intérieur du siplion , et ferme ìi l'autre bout par un bouchon de liège qui en parcourt toute la longueur. Le siplion est rempli de mercure jusqu'à 8mm. du tube borizontal. La partie, qui n'est pas occupée par le mercure, est remplie d'eau distillée qu'on decompose, Tnoyennant le fluide d'une pile porte par deux fils de platine. Ces fils passent par un bouchon de liège qui occupe les 6mm. du bras du siphon , qui sont au-dessus du tube en équerre. Les gaz qui se forment de la décomposition de l'eau sortent pai- un très-petit trou , ouvert à cet usage dans la partie inféi'ieure de ce tube. Un appareil semblable non galvanisé sert de terme de comparaison pour sé- parer les effets de l'alfinité du mercure avec l'eau, et de l'évaporation , de ceux produits par le galvanisme. L'eau galvanisée est decomposte , et disparati entiè- rement , tandis que , dans l'appareil de comparaison , il y en a encore les deux tiers. Donc les gaz qui se présentent à la surface dcs fils de platine , qui plongent dans l'eau , ne viennent pas * PAR M.'^ VASSALLI-EANDr. l63 de la pile , mais ils sont dus à l'eau decomposte par le galvanisme» Dans cctte expérlence l'eau n'altaque ni Ics fils da platine, ni méme le mercure; don e elle n'est pas chau- gée on acide muriatique oxigénc. Elle n'agit pas mémc sensiblement ni sur le bout de la langue , ni sur le bleu vt^gétal. Gomme on pouri'ait dire que dans le méme tems que le fil positif emporte l'oxigène de l'eau , le fil né- . gatif en emporte l'iiydrogène , et par cette raison elle ne change pas de natui-e; un aufre siplion de cristal fixé , renversé sur un pied , a été i-empli de mercure jusqu'à deux centimètres du bout des bras , et cet espace rempli d'eau distillée a élé soumis à l'action de la pile par dcs conducteurs d'acier et de fer doux, en faisant communiquer les deux poles de la pile , chacun avec l'eau d'un seul bras du siphon. Dans le bras qui recevait le conducteur du pole positif, l'acier a été réduit en poussière noire , et le fer en oxide jaune; le mercure n'a rien perdu de son brillant mófallique: dans l'autre bras le mercure a été réduit en oxide gri^ foncé pour l'épaisseur de ^mm. Cette oxidation du mercure est le phénomène ordi- naire de l'oxidation des métaux , dont le fluide galva- niquc sort. L'eau des deux bras de ce siphon n'a jamais pi"é- senté aucun indice d'acidite. Il parait donc que la for- mation du gaz oxigène dans le bras , qui recevait le 1 54 EXPÉRIENCES, contlucteur posilif, n'a pas changc l'cau eu acide mu- riatiqvie oxigéné. En remplissant ce tube d'eau distillcc et en y plon- geant de la viande, l'action de la pile a produit de l'acide muiiatiquc qui a dccoloré le papier blcu; mais cette cxpcrience est analogue à celle de Simon , qui, en galvanisaut de la viande, a obtenu de l'acide rauriatique du coté posilif, et de l'ammoniac du coté négatif. EXPÉRIENCES DEM M." LE PROFESSEUR ROSSI ET LE DOCTEUR MIGHELOTTL Pouv décider péremptoirement la question , si les gaz sont portés de la pile par les conducteurs, oii bien s'ils sont le résultat de la dccomposition de l'eau , dans laquelle les conducteurs plongent, on a pris un matras de la capacité de 2478 centimètres cubes, le cou duquel était tourné en bas , et exactenient ferme avec du mastio, qui était traverse par dcux fils de plafine, et par un long tube de verre de la capacité de deux millimètres de diamètre, et pliés en équcrre au sortir du mastic. Dans le cou il y avait io grammes d'eau distillée, qui couvrait Ics extrémités de dcux fils métalliques. Tout l'appareil pcsait 1 53 grammes; moyenant un long tube on a fait sortir 1785 centimètres cubiqucs d'air .itmosphérique : ensuite nyant exactenient ferme fappareil PAR MM." ROSSI ET MICIIELOTTI. l65 iì ne pcsait plus "que i5o grammes iii3 milligrammes ; ce qui correspondait exactcmcut ù la quantité d'air, qu'on avait (ait sortir. La balance, dont on s'est servi , étant chargée de 335 graramcs pour chaquc plateau, (ombait à 12 niilligramm. Ayant établi la communication cntre les deux poles de la pile et les fils niétalliqucs du mati'as, il y a eu une Ircs- t'orte extrication de gaz , laquclle a ainsi continue pen- dant qiiatre-vingt-seize jours de suite sans interruptiou. Pendant ce tems on na apercu ni augmentation , ni diininution depoids, exceplé cettc légère variation qui est due à la condensation, ou'clilatation de l'atinos- plu-re, et qui correspondait exactement ù l'clévation du baroinctre , et à la temperature. Le jour quatre-vingt-seize on entendait dans le centre du uiatras des petillemens , lesquels faisaieut craindre quelque détonuatiou , et on a jugé ù propos de ])asser à l'examen de la quantité des gaz produits, sii y avait augmentation du poids, et eniin ù l'examen de l'eau de l'appareil, laquclle avait si puissammcnt éprou- vé l'action du fluide galvanique. Le poids de l'appareil , eu égard ìi la temperature de 1 air atmospliérique, était préciséraent le méme; la quan- lité des gaz produils s'est trouvée de 1170 ceutimètrcs cubes , déductiou l'aite de l'air atmospliérique reste dans le matras. Ce mélange des gaz oxigène et hydrogène donnerait donc cn poids 4'i grammes , quantité Irès-sensible ù la Y l66 EXPÉRIENCES. balance, si les gaz avaient été portés eie la pile dans le matras. Conséqucmment les gaz qui s'extriquent de l'eau, pen- dant qu'f ile est traversée par le fluide galvanique , ne vient en aucune manière de la pile , mais ils sont le produit de la décomposilion de l'eau de l'appareil. Le petillement entendu au dernier jour de l'expé- rience semblait confirmer l'observation de M/ Giobert qui dit , que si une leggère conche d'eau couvre les condncteurs du fluide galvanique, ce fluide agit sur l'oxigòne et sur l'hydrogène qui ont été le résidtat de la décomposition de l'eau , et la reproduit. Ayaut examiné l'eau de l'tippareil, sur laquelle le fluide galvanique avait agi pendant un tenis si considérable, le niti-ate d'argent et Ics teintures végétales les plus sensibles n'ont pas donne le moindre indice d'acidite , et l'eau s'est coraportée tout-à-fait comme l'eau dislillce. Quant aux gaz produits, ils étaient parfaitement ino- dores et introduits dans l'eudiomètre de Volta, moyen- nant la détonation , ne laissèrent do résidu , que de l'air atmosphérique , qu'on savait d'avance y étre con- tenu, et cet air atmosphérique examiné séparément , ne ditférait point de l'ordinaire. Il est clone évident que l'eau pure galvanisce ne pro- duit point de l'acide muriatique, ni ordinaire, ni oxigéué» iG7 OBSERVATIONS ANATOMIGO-PHYSIOLOGIQUES SUR LE LABYRINTHE DE L'OREILLE PAR M.' B R U G N O N E. AppTouvó le i6 juia i8oS. I. 1_JE (V\ "s/iltule , les trois canaux demicircuìaires et le liinar.on forment dans Ics mammiferes cette partie in- 4erne de l'oieille qua l'on appaile le labyrinthe. II. Toutes les paiois iuteines dii labyrinthe sont ta- pissées premièrement par le périosle , qui est une con- linuation de celui de la caisse du lamhour , et ensuite par lépanouissement de la substance méduUaire du nerf acoustique , ou portion molle du nerf audìtif qui forme une membrane à-peu-près semblable à la rètine^ mais plus ferme et clastique. III. La caisse du iambour conimunique avec le ves- libule par la j'enétre ovale , et avec le limagon par la J'enétre ronde. Dans le Mémoire que j'ai cu l'iionneur de lire à l'Acadcmie sur l'origine de la membrane du tympan et de la caisse, et qui est inséré dans le vo- lume pour les années X et XI , j'ai prouvé et damontre, lG8 OBSERVATIONS ANATOMICO-PHYSIOLOCIQUES, que ces deux i'cnètres sont fermées dii coté de la caìsse par la vraie peau couverte de son épiderme , qui a pé- nétré dans la caisse par la trompe d' Eustache ; du coté du i'eslibitle et dii limagon elles sont fermées par ladite expansiou mcduUaire du nerf acoustique ; <\.\n?,i e' est une erreur comniune à presque tous ies Anatomistes , que de croire, que c'est le périoste qui ferme ces ouver- turcs tant du coté de la caisse que du limagon ; corn- ine c'en est aussi une que d'imaginer que le méme périoste forme la zone du limagon : cette membrane couvre uniquement Ies parois osseuses , ne bouclie au- cune ouverture, ni ne forme aucune cloison. IV. Dans le icslibule il y a deux petites fosses ap- pclées par l'illustre Morgagni fune demisphérique , et l'aulre demiovale ; ces deux fosses sont séjDarées par une cpine, ou crete osseuse asscz élevée; cette épine finit par son extrémité supérieure en une petite pyramide^ dont la pointe est hérissée par des petites dents tubu- lées: il y a aussi une autre petite cavité , que le mcme Morgagni nomme la Josse sulciforme. V. Dans le méme i-esiibule, outre la fenétre ovale , on ol)serve six autres ouvertuies , dont cinq appar- tiennent aux irois canaux demicirculaires , et la sixiinie, qui se trouve immédiatement au-dessous du bord droit de la fenétre ovale, et très-prcs de la ronde, commu- nique avcc la rampe unlèrieurc du limagon , comme la fenélre ronde communique avec la postérieure. VI. De tout tems on a dit, que toutes Ies cavités du PAR M/ BRUGXOXE. * i(^.;i labyrìntìie ctaient continuellement hiimcctéos par une humeur aqiiciise , fournie par les extrémités exhalantes des artòres, qui s'ouvrent à la surface intei'ne de la membrane médullaire , que nous avons dit en lapisser les parois internes; on a toujours dit, que cette eau était en plus ou moins grande aliondance dans les dif- leicns sujels , selon que la transsudation en élait plus ou moins forte, ou la resorption plus ou moins pronipte; mais le célèbre Dominique Gotunnius , prolesseur à Naples, dès l'annce 176 1 , s'est elTorcé de prouver, par l'inspection anatomique , et par un grand nombre d'ex- périences, que le lahyrìnlìie est dans l'état naturel toujours cxactement rempli par cette eau. Si l'on ouvre {dil-il) la caisse sans toucher au labyrinthe ., en soulevant, de devant \a. fenéire Oi-ale , la base de léfrier, l'on voit au travers des membranes qui bouchent cette fenétre l'eau contonue dans le veslibule : on voit de mcme celle qui est contenue dans le limagon au Iravcrs des mem- branes qui bouchent \si fonélre ronde: si l'on ouvre un "des canaux demicirculaires dans un rocher frais, l'eau en sort avec Torce : si avant d'ouvrir aucune cavile du labyrinlìie y on 1 expose frais au grand froid , en l'ouvrant ensuite, on trouve cette eau congelée. VII. Ces expériences et plusieurs autres que jai ré- pétées, prouvent seulement à mon avis , quii y a presque toujours de l'eau dans toules les cavités du labyrinthe, mais elles ne prouvent pas , que cette eau dans l'état naturel les rcmplisse exactement. L'eau congelée, que 170 ©BSBRVATIONS ANATOMICO-PIIVSIOLOCIQUES, j'ai plus d'une fois extralte de ces cavités , jamais ne le remplissait jìailaitcment; quoique personne n'ignorc, qua les luuncuis congciccs acquièrcnt plus do volume. Vili. Dans la pcisuasiou , où est ce laboiieux Ana- tomis.te , que toni le labyrinilic est conslnmment rem- pli d'eau, il a ciu devoir expliquer d'une manière toute nouvelle l'impression dcs sons 'sur le ncrf acouslique. Il commcnce par faire observer que cctte eau sert en general à diminucr la ti-op forte impression quo ks trémonssemens sonores feraient sur ces ncrfs, s'ils la recevaient iinmcdiatement des os ; oportuit ( dit-il ) ncnos hiunore inundari, ne, si ab ipso immediato ossium coniaclu deberent sibi tremorem comparare , nìmìum prò ieneritudine sua laeessirenlur. IX. Ensuite il prétend, que Ics filets supérieurs da ncrf acoustiquc . de s qu'ils ont pénétré dans le veslibule au lieu de s'épanouir en une membrane qui eu tapisse toutes les parois , forment simplement une cloison mem- Lraneuse qui separé cette cavile en deux , une posté- l'ieure et l'aulre antérieure; que dans la postéricure sont contenus \a fosse demiovale , roriQce antérieur du con^/ demicirculaire externe , et le propre du supérieur , et dans l'antdrieure la fosse demisphérique , l'orifice du canal commun, le postérieur de l'exlerne, et le propre du postérieur. X. Ija base de l'ctricr, continue-t~iì , qui est nppli- quée conlre la membrane qui bouclie la fenélre male , étant mobile, est poussée par l'action des musdes dcs PAR M. BRUCNONE. 1-| 9sselets de tovie contre ccttc momljrane un peu en avanl dans le vestiòule ; l'eau contenue dans la' cavitò posté- rieuj-e du icsfibule est poussde à son tour contre la cloi- son qui la sdpare de l'antérieurb; cotte cloison, qui, aii- paravant était piane , par le hcuit rccu devicnt convexe vcrs la cavité aud'rieure , et concave vers la postcricurc ; la convexité de la cloison met en mouvement l'eau con- tenue dans la cavité antérieuie qui , se portant vcrs les orifices des canaux sémicirciilaires qui s'ouvrent: dans cette cavité , f'ait mouvoir l'eau , dout ces canaux sont rcmplis; cette cau mise cn mouvement passe par les autres orifices de ces mémes canaux dans la cavile postérieure du i-es/ibiilf ; après ces trémóussemcns la òase de l'élrier rentrant vers la calsse , la cloison io— tourne à son premier étnt. XI. Mais l'eau contenue dans le labyrinllie , rcmplis- sant, à son avis, exactemcnt toutes ces cavités , ne pour- rait ètrc mise en mouvement par l'action des muscles des ossclefs , si lorsqu'elle est comprimée par la òase de l'étrìer , elle ne trouvait pas une issue , qui en di- minuàt la quanlité, et laissat un certain vide entr'elle, et les parois du lahyrinthe. Cotunnius croit d'avoir dé- couvert les routes qui servent à cette évacuation, et vu rusap;e qu'il leur aftribue, il les nomme aqiieducs. XII. Gabriel Fallope , ce grand Anatomiste de Mo- dène, qui, quoique enlevé par la mort dans la fleur de son age, a enriclii l'anatomie plus de découvertes avec son petit livre des observaiions ana/omifjues , que tous 172 OBSERVATIONS ANATOMICO-PHYSIOLOCIQUES, les autres Anatomistes qui le suivirenfc aree leurs ou- viages tiì's-voluinineux , ce tligne cranle do l'immoitel Vesale a donne le nom d'aqi/pduc au canal osseux de la parile pierreusc de l'Os tcmporal , par lequol passe le ncrj jacial, plus connu sous lo nom de portìon dure du ìierf aiulilij\ que l'on nommait avant lui le trou borgne ( iupldon ), et il lui a donne lo noni ùaqueduc par sa rasseniblance aux cauaux sonici laiiis , qui ser- vent ;i coaduire l'cau , quoique le canal Lorgnc n'ait pas cct usage. XIU. Si la nonienclalnre de Fallope a été univcr- sellcment adoplt'o , nialgid la fausse idée quelle iait naitre, le Prolcssenr Napolilain a cru ponvoir avec plus do raisou donnei- le nom ù'aqueducs de l'oreilìe interne aux canaux cjui, selou lui, conduisent dans certaines occasions dans la cavile du ciane l'eau, dont il croi! le labyrinthe rempli , et comme il y cn a deux, dont l'un porte dans le sinus laiéral l'enu contenue dans le veslibule , et l'aulre dans d'autres sinus celle (]ui est con- tenue dans le lima^on , il appelle le premier \aqueduc du seslibule ^ et le second Xaqueduc du limagon. XIV. Li'aqueduc vesiibulaire commence par un petit trou, c[ue l'on voit dans le fond de Va fossette sillonnée; ce trou est continu avec un petit canal , cjui se porle eu dedans, et un peu en haut au milieu du rocker', h peine a-t-il parcouru le trajet d'une ligne , qu'en cliangeant direction il se rcplie cn dehors et en bas, pour se terminer par une lenle longuò et ctroitc daus J PAR M/ BRUGNONE. Iy3 la face post(5rleure du méme rocker pròs du gol/e de la i-einc jugiilaire. La longueur de ce caual est de trois ou quatie lignes; il est tròs-étroit à son commence- ment, il s'élargit depuis sa couvbure jusqu'ù la fin, Dans les os frais il n'est pas bien dillicile de fairc pas- ser une soie de la feute jusque dans le ves/lòule; dans Ics OS secs la cliose est plus difficile , parce que la dure-mère qui en revét les pai'ois et les veines qui le tiaversent , en séchant, et cu se racornissant, en obs- truent plus ou moins le passage. Si l'on injecle du nicrcure coulant par la fonte , il passe dans le vcsiibule^ et dans les rampes du lìmacon. XV. Uaqueduc du limatori commence également jiar un petit trou , que l'on voit dans la rampe de la caisse près de la fenéhe ronde; ce trou se continue en un petit conduit qui se porte de haut cn bas , et de devant en arrière dans l'épaisseur du rocker au- dessous du conduit audilij interne , pour se termincr par une ouverture triangulaire dans la face inféricure du méme rocker près de son bord postórieur ; il est cache par une petite lame osseuse demilunairc, sifuce entre le golfe de la i'cine jugiilairc^ et la pointe du rocker: ce canal est long environ cinq lignes, il est très-étroit dans son commencement , un peu plus largo vers sa fin : de ce coté on y introduit assez facilement une soie qui pénèti-e dans le limagon. Le mercure cou- lant que fon y injectc au moyen d'un des sijjlions d'AjsEL, ou de colui, dont Monro se sert pour reniplir Z e 174 OBSERVATIONS ANATOMICO-PHYSIOLOGIQUES, les vaisscaiix des jnamiuellcs , remplit Ics deux rampes dii limar.on , et lout le ^rsfibult:. XVI. Oa peut voir dans le mème tems les deux canaux en ouvraut la caisse , et en injectant avec les mémes siphons le mercurè par la fenétre omle; ou en voit sortir les globules par les ouvertures externes de ces mémes couduits. XVII. GoTUNNius , ainsi que je l'ai dit, est d'avis qua ees conduits soient destinés à évacuer l'eau contenne dans le labyrinthe dans la cavité du cràne ; Vaqueduc vesiibulaire couduit l'eau du vesiibule dans le sinus latéral, et Yaqueduc cochléaire dans le sinus pétreux postérieur. Le mercure que l'on injecte par la fenétre ovale dans le vesti- buie di^nne téle fraiclie, dans laquelle on a laissé dans sa situalion naturelle le rocker sans avoir touché à la dure' //J6V6', passe en cffet dans le sinus latéral, et dans le pétreux postérieur. Sì l'on découvre la partie membraneuse des prdtendus aqueducs , qui est renferniée dans l'osseuse , l'on voit qu'elle forme un tube simple ù son commen- cement , et rameux vers sa fin. Cotunnius croit , que ces canaux membraneux, qui se ramifient à leur fin , soient autant de veines lymphatiques sans valvules , et c'est à ces veines quii attribue la fonction de décharger l'eau du labyrinthe dans les sinus de la dure-mère. XVIII. Il y a, on ne peut pas le nier, des veines lymphatìques qui passent du labyrinthe dans le cràne: ces veines sont valvulcuses, comme toutes les autres, et prennent leur origine des vaisseaux inhalans, qui '^' PAR m/ BROGNOSE. 17 r» sorbent continuellemeut une poition de feau renferméc dans le labyrinthe; il est aisé de remplir ces veines avec le niercui-e ; elles condiiisent la lymphe ou dans les ainus , ou dans les glandes conglobées les plus voisines. Mais la principale destination de ces pictendus aqueducs est de donnei- passage aux artères et aux veines sangui- nes, qui du ciane et des parties niplles du labyrinthe y poitent le sang, et le repoitent dans les siiius de la dure-mire. En injectant les carotides , on róussit assez souvcut à remplir ces veines et ces artères; dans le foctus , et dans les enfans , encore plus souvent que dans les adultes, on les voit méme sans injection pleincs de sang. Tel est l'usage quii ont donne au prétendu aqueduc du limatori les cclòbres Duverney , Gassebohm et Morgagni , qui l'ont connu avant Co- TUNNius; tei est aussi celui de \' aqueduc du iestibule^ quc GoTUNNius a découvert. XIX. On ne peut dono admettre l'usage c[ue leur don- ne cet Auteur: les cavités du labyrinthe ne sont pas, dans l'état ordinaire , exactement rerapHes d'cau; la ré- sistance de cette eau ne peut conséquemmcnt s'opposer à la comniunication des trémousseniens sonores, et nous cioions qu'en supposant mcme que ces cavités fusscnt parfjiitement remplies d'eau, cela n'empcchcrait pas la suite des trémoussemens , puisque ccux-ci se commn- niquent au moyen des membranes , qui bouchcnt les fenétres ovale et ronde, à l'expansion médullaire du nerf acoustiquc , qui se trouve immcdiatement uppliquce 178 OBSERVATIOWS ANATOMICO-PHYSIOLOGIQUES, conlre la face interne de ces membrancs : la cloison nerveuse qua Cotunnius déoit comme partageant le vestibule en deux cavités, ne se rencontre nullement dans letat natiirel. Si les veines lymphatiques porapent une partie de l'eau du lahyrinlhe ^ cette absorption a lieu dans toutes les autres cavités du corps , dans les ven- iKicides du cerveau, dans le péricarde , dans le globe de l'oeil. etc. I 177 SUITE ET CONCLUSION DU MÈMOIRE DE M.' G I O R N A Sur cinq poìssons, deux de nouvellcs espèces, et frois de genres nouveaux , imprimé pag. i-ig de ce i-oL, tirée par extrait du Discours quii a prononcé en quelite de secrétaire dans la séance puhlique du ix prairial an i3 ( g juin i8o5 ). L' ICHTIOLOGIE est la partie de l'histoire naturelle qui offre plus de champs encore aux nouvelles découvertes. J'ai eu riionneur, Messieurs , de vous présenter dans la sdance du 3 complémentaire an XI, cinq poissons, deux, comme espèces nouvelles, une Baie et un Ba- liste , et comme telles le savant Naturaliste Lacepede, ù qui j'en ai fait passer le dessein , et la description, les a jugés dignes d'étre insérées dans la seconde parile de son 5.^ volume des poissons. Je ne pouvais piacer les trois autres dans aucun des genres connus , je les jugcai donc, non-seulement, d'espcces , mais de genres nouveaux , j'en envoyai aussi à cet oracle de l'ichtiologie la description et Jes desseins en lui défé- rant , comme de droit , la nomenclature *. P;ir son obligoante rt'ponse, dont j'ai eu l'honneur de donner leclure à la classe, M/ Lacepede confirme mon opinion sur la uouveauté des genres de ccs ani- maux, et par un excès de complaisance , et de dt'lica- * Oli pcul vóir cidevaut daiis le Mctnoire précilé la description dé- UilMe de ces 5 auimaus, et les plaiiches qui l'acccuipagncul. l'jS CONCLUSION DU MEMO IRE SUR CINQ POISSONS, tesse, il me reme t le soin de la nomcuciature, et m'en iait une espèce de dcvoir par la conclusion de sa lettre en ces termes: « Je me félicflc de partager votre opinion >■< i\ l'égard de ccs trois animaux, dont je désire pour » le progrès de riclhiologie , que le puJjlic vous doive » bientòt la connaissance » *. Ohligé d adhércr au désir de ce savant estimable , quelle occasion plus heureuse de remplir cette tàche pouri-ai-je choisir , que celle, où la présence de tant de Personnages iilustres et éclairés, honore notre séance? * Je remets dono sous vos yeux ces poissons et les des- seins et à laide dcs lumières de notre Vice-Présideut Valperga-Caluso , professeur de langues orientales , je vais m'acquitter de ce devoir en déterminant les genres. ** Copie de la lettre de Jli.' Lacbpedb , Professeur Je zoologie au musiiim national de Paris , memore du Sinat-CBnser\'ateur et Grand-chanceìier de ìa Légion d'honneur. Paris, le i5 fruclidor an 12. Cesi loujours avec bien de la satisfaction , Monsieur, que je re9oÌ8 Ics leltres que vou3 avez la bonté de m'écrire. Vos lumières me les rendeot aussi utiles. que votre ainùié me les rend agréabies. J'ai l'honneur de vous renvoyer les dossius, au su jet desquels vous avez bien voulu me consuller. Le poisfon représeaté fij;. 2 % appartieot à l'ordre des jugulaires ; mais on ne psut l'/nscrire , ainsi que vous l'observez avec tonte raison , dans aucuD genrc coddu. La Cg. I.* représentc un poisson non encore décrit, et quii fnudra aussi piacer daus un genrc nouveau : il me parait , ainsi qti"à vou?, faire partie des cartilagineux , de méme que i'espèce figurée daus le 3.* dessiu . et dont le genre est eacore à élabiir. Je me félicite, Monsicur, de partager votre opiniou ;i lY-gard de ces 3 animaux, doni je désire pour le progrès de l'icth'ologie , que le public vous doive bienlót la coniiaissaiics ; et j'ai l'bonneur de vous saluer , Si^ni B. G. E. L. LACBfEDE. PAR M.' CIORNA. 179 I. Je nommeiai le premier ( fig. i.'*)le Trachyrinque^ <,, i Trachyrincus , à cause de la rudesse de &on bec. b.» Caractères. Téte osseuse , rude, avancée en hoc d'oiseau: buuclift en dessous ovale, mandibules raboleuses sans dents •. deux trous cu évents au cr^ne : corps en l'useau, ccaillee dures , ^pincuses; deux nageoires dorsales: queue aptère. Il appartieni à la sous-classe des cartilagineux, di- vision 4-*> et remplit la lacune Ju second ordre (^anè le système de Lacepede. IL Le second est ( fig. 2.." ) le Lophote-Lopholns , ains» nommt^ par sa créte. Caraclères. Créte surmontée d'une épine mobile : Ijouclie en avant gamie de petites dents subtiles : corps comprime ensi- forme , nu ; une seule nageoire dorsale qui , s'unissant à la créte , s'étend jusqu à la queue , celle-ci aptère. Il est de la sous-classe 2,.' des osseux, divisioa i'* et second ordre. IIL Le troisième sera (fig, 3.*) le Coelorinque-Ccelorinchus, ini signifie bec échancré. \. * S. E. Gaudin, ministre des fioances ; MM." Foubcroy et le Fevre- piMAU, inspetleurs de l'inslructiou publique, et les premièie» autoriici boQslituées Ju dt'parleiucut. lÓo CONCLUSION DU MÉMOIRÈ SUR CINQ POISSOKS , Caractères. Tète avancce en bec cchancrée des deux cotés : bouclie en corps dessous ovale ; deuts aigues tiès-déli(^es ; cn fuseau , écailles dures , cliagi-indcs ; deux nagcoircs dorsales , queue aptèrc. . II a sa place dans le 3/ oidrc, divisiou 4.* de la 1." sous-classe des caitilagineux. Quant aux noms s])écificjues ; Le premier faisant lui seul non-seulement nouvelle espèce, non-seulement genre nouveau; mais encore un nouvel ordre, je ne saurais niieux le dédier qu'au Héros, qui , unique sous tous les rapports dans les fasfes du globe , a fixé par ses talens un ère nouvelle dans Ics annales de l'histoire, à l'auguste Président perpétuel de uotre Académie, et en attendant que S. M. I. et R. duignc, en acceptant la dédicace , me permei tre de le décoi-er de son nom, je l'appelerai Le Trachyrinque-Anonyme. Le second est da, comme un hommage, au savant Naturaliste , digne émule , et successeur du Pline Fran- cais , qui a rcpandu tant de lumières sur l'histoire des Cétacés et des -Reptiles , et a débrouillé par un systéme j'aisouné le calios de l'ichtiologie, et il sera Le Lophote-Lacepede. Un sentiment de reconnaissance, que je partage avec lous les habitans du département du Pò , reclame la dédicace du 3.* pour le Magistrat bienfaisant , bota- niste instruit , et protecteur zé\é des sciences et des arts l'ex-Préfet La- Ville , et je le nomme IiC Ccelorinquc-La-Ville. ESSAI 'Sur la déterminaiion des vttesses, et dcs pressions dans un courant , dont tous les filets ont une vtlesse inégale suiyant une lai quelconque. PAR IGNACE MICHELOTTL Approuvé le 3o dicemiire i8o5. :L, lES efforts des Géométrcs pour determiner h priori les lois du mouvement des fluides, n'ont pas été cou- ronnés jusqu'ici d'un heureux succès. Les difTéiens sys- tèmes hypotliétlques de Guglielmini, de Varignon, de Neuton , de Jean Bernoulli ont été abandonnés les iins après les autres. D'autres systèmes postérieurs ont eu le méme sort. Les hypothòses de Daniel Bep- ^, ■-. La vitesse moyenne donnée par ò, et d devient= — — (Vi+V i^a — 3^-)= - ^ 4V'* '4 ^ I + / ''^--^^^ , quand Fon a Va—\^ò, d=^,et la Vltesse moyenne =- correspondante à une hauteur=- : ce qui fait voir , que l'échelle des vttesses moyennes n'est point une parabole conique, mais une autre ligne, qui est coupée au point correspondant , a ò par une coui-be de cette espèce , et a pour paramètre -r- ainsi que nous avons vu. E XVIII. Si du fond du vase EGD entretenu constamment plein il sortirà par un orifice D une veine fluide DA avec une vitesse cons- tante C en A , et que l'on applique à ce point une branche ascendente du tuyauL B b ÌQO ESSAI SUR LA DÉTERMINATION DES VlTESSES, ETC, recourl)é ABCF aboutissant au milieu du pian LH in- défini, et perpcndiculaire au courant, et qua les sections de ce tuyau normales à la centrale soient cgales, sem- Llables et situces de la mènic maniere que ccUe de la veine fluide en A , et enfin qiie le tuyau soit lempli de fluide stagnant jusqu'à la hautcur de l'horizontale AB; le fluide monterà dans le tuyau au-dessus de B, à cause de l'action de la veine, par cxemple, en C; soit BG=sr, et la vltesse de l'ascension i>, la surface de la section 5; la gravite spccifique du fluide = i. Puisque le fluide descend en A avec la méme vitesse avec laquelle il monte dans l'autre branche du tuyau, le momentum du fluide en A sera = (e — v)' f. Gette quantite doit excéder la pression de la colonne fluide BC , qui surpasse l'horizontale AB , et doit avoir une quantite de mouvement=wx; l'on aura donc {^ì-*-v)sx= (e — v) y. Quand le fluide sera parvenu à la dernière limite de l'ascension, v deviendra = o, et alors x=C*. Soit b cette valeur de x, lorsque ^ = 0, la trancile élémentaire de fluide en B doit monter jusqu'à une hauteur égale à celle , qu'un grave devrait parcourir en tombant librement pour acquérir la vitesse v o\x e , et puisque le miouvement n'est que dascension dans notre cas •, et ne peut pas rétrograder , la hauteur ne peut pas étré moindre de b; nous avons vu d'ailleurs , que par" la seule action de la veine fluide il ne monte pas au-delà de cette hauteur, par conséquent le para- juètre — (§, 17) est identique avec celui de la para- PAR M.' IGNACE MICHELOTTI. irjl Loie, qui est lechelle des vttesses pour les graves qui toml)ent librement. XÌX. Il s'ensuit de là, que l'action permanente d'une vcine fluide pour la partie conespondante à la sectión de la veine , équivaut à la pi-ession d'une colonne qui alt pour base celle de la veinc , et une liauteur ca- pable de produire la vitesse du cournnt en A ; par consc'quent la méme parabole, qui donne réchelle des vìtesses correspondantes aux differens points des cluitcs verticales , donne l'échelle des vìtesses équivalentes aux différentes pressions; ou en d'auti-es termes l'on peut subs- tituer au paramètre -r- ci-dessus celui de cette parabole. 0 XX. Ce que l'on vient d'cxppser est d'une applica- tion immediate, et fort importante dans la pratique. Les Ingénieurs hydrauliques sont asscz souvent enga- gés dans des opdrations hydrométriques dclicates, sans pouvoir se servir des méthodes d'une exactitude éprou- \éc , comme l'est le rcgulateur de Guglielmini dans la circonstance dune forte charge d'eau, de l'ouverture dc'gagée , eie. Ils y sujipk'cut alors par des approxima- tions rdpctées avec des instrumens qui donnent les hauteurs des pressions employées à produire les dif- fórentes vìtesses dans plusieurs points de la section don né e. XXI. La plupart d'entr'eux , en suivant les traces dauteurs fort estimables d'ailleurs, déterminent la pres- sion moycnnc par la compensation des hauteurs donnécs. 1C):ì essai sur LA DETERMINATION DES VlTESSES, ETO. La vttesse qui rt^pond à celte liauteur de prcssion est jugc^e par eux t^gale à la vttesse moyenne. Cette mé- thode est erronee eu geometrie , puisqu'il est assez évi- dent, que la moyenue arithmctique entre plusicurs quar- rés donnés, ne peut ótre égale aii quarré de la moyenne arithmétique, prise entre les colés de ccs quarrés; le seni cas excepté dans lequel les quarrés forment une pro- gression arithmétique ; cas , que l'on rencontre presque jamais exactement dans la pratique. L'expérience et le bon sens leur donnent souvent dcs moycns de rec- tilìer ces opérations , mais il n'est pas moins vrai , quii est plus utile et plus sur de pouvoir se dispenser du besoin de reclifier. L'on pourrait éviter cet inconvénient en déterminant les vttesses moyennes par la compen- sàtion des vitesses correspondantes ;\ chaque hauteur de pression; mais eetle méthode exige des calculs quel- ques fois très-fastidieux surtout quand les sections sont fort-graudes, et les vitesses variables et médiocres , mais surtout quand l'on est dans la nécessilé de ré- péter cette opération plusieurs fois de suite en peu de tems; par exemple, si l'on avait à janger les eaux, qui servent à des irrìgations périodiques, où il faut dans la limite d'un tems donne, connaitre le volume d eau dans plusieurs endroits. Par la méthode exposée ci-dessus il n'y a qu'à déterminer le maximum des hau- teurs de pression, et la moyenne entre toutes les pres- sions; et alors l'on trouve la vttesse moyenne avec la formule .:=;;(, .Z^.). •^ PAR M.' IGNACE MICHELOTTI. I93 XXII. Si l'on connait la moindre et la plus grande pression , l'on a de suite la vìtesse compensée par la formule ■ — r- (VJ-*-Va). Le peu de tems et d'opé- rations qu exige l'application de cette méthode permct d^y apporter plus de soin , et de la répéter fort aisé- nient dans un tems limite. XXIII. L'instrument plus en usage, parmi nos archi- tectes hydrauliques , est le tube recourbé de Pitot , sui- vant les modiGcations que raon Pére y a fait. L'un dcs plus distingués, entr'eux *, a encore enchéri sur cet instrument en le rendant fort portalif et commodc, à nioins quand l'on n'a pas à opérer sur des courans fort rapides. Pour ne pas m'écarter trop de nion sujet, je me bornerai A laire observer, que les principaux changemens, que nion Pere a fait à cet instrument, consistcnt dans un diafragme perc(5 d'un petit trou alia de rendre l'efl'et des oscillations du fluide presque nul, et dans la i-éduction des deux tuj-aux à un seul. Ce dernier changement nécessite une doublé opération , laquelle s'exécute pourtant avec beaucoup de facilitò ; il ne s'agit que de tourner d'abord la branche hori- zonlale du tube aval, et d'y observer la hauteur par * Cesi M/ Giulio qui fut un des collaboraleurs plus z^lés , et des élève» plus inlflligpns de moti Pere, et le seul survivaul à ses ancicns camarades d'éludes ( voyez à cet égard la prtfacc du premier volume de sperimenti idraulici ). rf)4 ESSAI SUR LA détermination des vJtesses, exc. le moyen d'un flofteiir attachd à une tlge graduce , ensuite on le tourne amont pour couuaJtre l'etfet du conrant. La difTcìence entra ccs hauleurs donne à-peu- prcs ce qne j'appellc ici liaulcur de pression, ou la difierence entre la r^action , qui a lieu ordinairement par di(Ti?rentes causes , et la puissance laquelle pousse le fluide aval ; la liauteur donnée par la piemiòre ob- servation représcnte la iraction coinme la secondième fait connaìtre la puissance. Cette manièi-e d'appHquer linstrumcnt réunit à ce qui parait beaucoup plus d'exac- titude quc. celle proposi'e par l'inventeur lui-méme ; car, sa méthode suppose tacitemcnt que l'équilibre entre deux colonnes fluides prises dans deux dilTérentes sec- tions . s'établissc de la nième manière dans le fluide en repos , et dans cclui en mouvement. Lcs expcriences comparatives de nion Pére sur cet instrunient peuvent servir à en évaluer l'utilité et l'exactitude. XXIV. Gomme la méthode de Pitot d'observer et de calculer n'est pas entiòrement abandonée, je vais in- diquer par quels molifs il est nécessaire de l'abandoner si l'on veut opérer avec exactitude. Zendrini avait ob- servé le premier, que si l'on opere sur une section libre d'un courant, ou les vìtesses soient croissantes de la surface au f'ond suivant l'échelle parabolique , la hauteur donnée par cet instrument hors de la surface de l'eau , doit étre constante , quoique les vitesses soient fort-inégales. Elle ne sera pas constante, si, au lieu davoir pour écbelle une parabole, l'Un aura PAR M.' IGNACE MICHELOTTI. IgS une ani re courbe; mais cette hauteur ne sera jamais la vraie hauleur de pression. Or, ce cas des vitesses crois- santcs on le rencontre dans la pratique, lorsque les sections sur lesquelles Fon opéi-e , sont tout-à-fait dé- gagées , et suivies d'une chiìte immediate, et suffìsante à empèclier eatièrement l'effet de la réaction de leau postérieure à la section donnée. Dans cette circonstance les Praticiens savent que l'expérience donne une échelle des vìtesses fort peu dloignée de la parabole. L'on trouve encore les vìtesses croissantes, où il y a des étranglemens conime sous les arches des ponts, ainsi, que Mariotte avait déjà observé. XXV. Mais si dans ce cas la méthode de Pitot n'cst pas exacte , elle l'est rigoureusement lorsque la section donnée au lieu d'étre engagée , est embarassée d'une manière particulière , comme lorsque le courant à janger se trouve à son eraboucbure dans un lac , ou dans la mer , et que les surfaces des deux eaux se i-éunissent doucemeilt , et sans ressauts. Alors le courant est poussé par le seul excès de la puissance , qui agit amont , et l'effet de la pression prodiiit par les hauteurs de la section donnée se trouve entièrement anéanti par la' pression égale , et contraire du lac , ou de la mer. XXVI. Les situations dans lesquelles l'on doit opérer le plus communément, participent de ces deux états de section libre , et de section embarassée , par con- séquent, l'on ne peut rien savoir sans la douJjle ol> servalion iiuliquéc ci-dcssus au N." XXIII. Si le courant igG ESSAI SUR LA DÉTERMlNATION DES vItESSES, ETC. a une pente scnsihle, il est aussi nécessaire d'y faire attcntion afin que la branche couite , qui est hori- zonlale , lorsque le tuyau long est vertical , soit placée daus la vraie direction du courant. Av'ec ces pidcautions il est aisé de déterniiner par la niéthode exposée ci- dessus la plus grande et la nioindre pression , et de conuaitre la vìtesse moyenne. XXVII. La balance liydrauliquc est une antre insfru- meat propose par mon Pòre, afin de déterniiner les vitesses d'après les pressions ( voyez le 2.' volume de son ouvrage , et mon mémoire inséré dans les actes pour les années 1788 et 89 ). Avec ce moyen l'on connait directement la pression par le choc perpendi- culaire contre une surface piane d'une grandeur donnée. M/ Dausse , actuellement inspecteur divisionnaire des ponts et chaussées dans celte ville, a remarqué un dé- faut dans l'instrument tei que mon Pére l'a propose; ce défaut consiste en ce que la surface à préscnier au choc; se trouve au bout d'une tringle de fer à laquclle est assurde. La longueur de cette tringle variant sui- vant les différentes profondeurs auxquelles l'on observe, fait changer les eflets du choc. Afin d'éviter cet incon- Vénient il propose de faire glisser la surface le long de la tringle, en laissant celle-ci d'une constante lon- gueur, qui arrive fort pi'ès du fond de la section. Sans connaitre encore cette combinaison ingénieuse , j'avais .?ongé en 1798 de me servir de cet instrument d'une autre manière. J'avais observé que cette machine, comme • PAR M,' ICNACE MICHELOTTI. 197 toutes les autres pioposées pour le mOine ol>jet , donne les vitesses par points , ou par approximation. J'ai cru, que dans une section rectangulaire, telle qu'on se la ])roriire qiiand l'on veut opérer avec exactitude lon pourrait aisément employer des surfaces de bois égales en hauteur très-à-peu-pròs à la hautcur de l'eàu : que de cette manière il y avait un moyen facile d'éviter mcme l'efiet da renious contre la tringle que l'on pou- vait aisdment se procurer ces surfaces en bois des di- mensions que fon voudrait partout , ayant égard de leur donner une largeur petite en comparaison de la longiieur de la section donnée , afln d'éviter des alté- rations sensibles dans les hauteurs de l'eau. Cela pose si la largeur de la surface choquée eùt été, par exemple, de trois jjouces , fon aurait fait d'abord la première observation , cnsuite une autre sur les trois pouces sui- vans, et ainsi de suite. Par la somme des toutes ces pressions l'on eùt connu la pression moyenne aussi cxactcment que l'on pouvait souhaiter. Dans la pcr- pendiculaire de la plus grande pression fon pouriait essayer ensuite la résistance de la tringle toute seule , et après cela y appliquer à différentes liauteurs une petite surface de la manière ci-dessus indiquée pour connailre la plus grande pression. Avec ces deux ternies extrèmes , et la formule — ^ ( Vù+Vu ) fon aurait la vìtcsse moyenne chcrchée. L'arrivée de fhyvcr, et diUitfrentes circoustauces m'ont empèché alors de con- C e 1^8 ESSAI SUR LA DÉTERMINATION DES VITESSES, ETC. tinuer ces expériences , qui mavaient déjà appris, que la méthode est facile à raettre en pratique. D'ailleurs je voyais alors , quii était bien possible de tiouver le rapport entre les vitesses et les pressious , mais je ne le connaissais i)as encore, ce qui aurait rendu mes re- cherches expérimentales beaucoup moins satisfaisantes. A présent il me parait que cette méthode bien appli- quée peut étve aussi exacte , et remplacer dans tous les cas le régulateur , mais surtout lorsque les circonsfances locales ne peiinettent pas de s'en servir.' Je souhaite , que par une suite d'expéricnces bicu faites l'on mette à It'preu\e cette opinion. MISCELLANEA ALTERA BOTANICA AUCTORE JOANNE BAPTISTA BALBIS. Leda die 19 Jan. 1806. E ix quo primum tempore quoddam veluti Botanlces specimen in miscellaneis vobis exhibui, omnem eliam meam in illud contuli opexam , ut diversis piav sertim anni temporibus in varias Pedemontii plagas varia insti tuerentur itinera, plenus scilicet spei foie , ut non modo plures adhuc reperiii possent non antea a quoquam inspectap stirpes, ideoque penitus incognita?. Dee unquam descriptas; sed aliac quoque, quée et ma- jori luce essent iilustiandge, et diligcntius describenda'. Nica'cnsem item agium denuo perlustra ndum esse censui , et Gallo-provincia», qua» propiores essent, re- giones invisendas , eo Consilio, ut nedum sicca speci- mina , sed semina , aut viventes adducerentur stirpes, quibus Taurincnsis hortus ditari posset. Quapropter Ignatium Molineri , cujus in exquirendis «tii-pibus summam diligentiam , atque industriam me satis commendare non posse profiteor, ut eo iter in- tenderet , vehcmenter sum liortatus. Ncque CI. vii" £00 MISCELLANEA ALTERA BOTANICA , accrrimis oculis , ingcniique vi pra-ditus , laboris pro- vectiore ctiani ictafe quammaxime patiens nieam fefellit spem : nani et inniimeram plantarum scgetem ex susccpto itinere allulit, et ccrtiores locoium indicatio- nes constituit , aliaque nonnulla nobis pra^slitil . quse ad Botanices studia excolenda ulilia ducimus. Anno quoque elapso aliud ilei- ab eodem suscipien- duni curavi, quod licet senili gravatus a-tate , alacri animo, et opliuia confecit valetudine. Ceuisiuni , Se- gUbii moutes, Javeuenscs alpes investigavi! , atque in iis nonnu'las eruit, ac sccuni attuili stirpes , quas subal- pini nunquani autca reperissent. Nequc lue sileulio prietcreani strcnuos Btilanices cul~ tores Bissò, et sacerdotem Michel, quorum alter egro- glus pharmacopola Nica?ensi.s uliiiuns piifrii agii sMi-pcs eollegit . ac liberaliter nobis misif: alter vero sollcrtis- simus naturai scrutator cryptogamicas nonnulias prope hanc urbcjn nostrani cresceutes perluiinnuitcr mihi communicavit. Hisco suljsidiis adjutus, instructusque miscellanea al- tera vobis offerenda statui, tum ut datam liberarem fidem, tum etiam ut Flora Pedemontana ex iis, quas non sine aliqua cura, studiocpic adjunxiuuis majiis in dics capiat incrementum. Kt sane , illud prfecipue spec- Utns, Niccecnscs stirpes huc reierendas esse putavi, qui- bus aliquas etiam adjunxi in Gallo-provincife vicinis locis crescentes, easquc polissimum, qute in Gerardi summi viri elaboratissimu Gallo-provinciali Flora de- AUCTORE JOANNE BAPT.STA BALBIS. 20 1 siderantur; alias quoque addidi in Pedemontlo lectas , quas, ubi multo diligentius expendi, tandem et descri- here, et ad spcciem suam revocai-e polui. Hic etiam nonnulla cernere licet.^'quas, re subtilius, atque attenlius perpensa, summa cura emendavi. Verum si niiìii hoc in opere praeclarissimi Botanici viiù adju- mento fuere, multo sane majiis altulit celeberrimi an- tecessoris mei Caioli Aliiojni hcrliarium , qnod mihi comparavi, atque in rem meam traduxi. Hic tantus Vir, quem oeternis grati animi officiis prosequar, cujus doctrina ac fama ullimas peiagrata Europee oras sa- pientissimorum hominum animos admiratione complevit, in herbario , quod sibi summo labore , et industria comparavi! non modo Pedemontanas stirpes collegit ; sed cjiisdcm specici varia sibi tradita a summis Bota- uicis \iris specimina adjunxit, ex quibus comparationes sumraopere utiles inslitui possent. Ncque hic silcndum , quod nonnullos eximios Bota- nicos mihi consulere circa plantas dubias omnino ne- ccsse fuit. Qui enim aliter fieri poterat , quura plures ajìud nos Botanices libros frustra exqiiiram , eosque polissimum , ex quibus tantum, et rccte sliipes descri- bci-e , et ad spcciem suam revocare licct ! Kodem vej"o Ll^^!.'eI ordine , quo in miscellaneis primis, hic enumerantur plantte; has omncs, quarum S])ccimina apud me suut , oculis subjeci fideliJjus, atque hnc in re, qua per me fieri potuit , diligcntia, et sol- lerlia , illas perpendiss > fateor. Etcnim lum plantas :i02 MISCELLANEA ALTERA BOTANICA, natali loco collectas cum illis, qua? in horlo excultc^ sunt , Inm juniores cum adullioribus sirpius comparavi. Pluiimum cnim ob diversam a^tatem non raro inter se differunt plantae , ex quo illud Scvpe contingere solet , ut prò novis habeantur speciebus qua? reapse ea;dem sfirpes sunt, atque ex ipsa tantum gelate discrimen aliquod afferunt. Ha'c omnia, aliaque nonnulla, quce praelereo, me quotidie evincuut, quantopere necesse sit novam Pe- demontanam Florain elaborate. Quod opus quam per- grave , et perarduuin sit, omnes , qui botanica doctrina vel leviter sunt imbuti, facile intelligunt. Huc addo , quod innumeros fere desiderem botanicos libros; ex quibus recta stirpium cognitio hauriri solum potest , quosque si quis sibi comparare velit, nisi magnis cir- cumfluat divitiis , frustra laboret. i AUCTORE JOANNE BAPXISTA BALBI». 2o3 DIANDRIA MoNOGYNiA. Veronica Anagallis , L. Singularem varietatem hujusce plantee ex Nicaeensi agro attulevat Molineri, in qua folia omnino ver- ticillata aliam speciem esse suadebant. Culta ta- men hoc anno in horto , eadem se pra^buit , ac V. Anagallis adeo apud nos frequens. TRIANDRIA Monogynia. Valeriana echinata, L. V. floribus triandris , regulariJ)iis , foliis dentatis , fructu lineari tridentato, extirao majore recurvato. Sp. pi. 47. Va'erianella cornucopioides echinata. Col. ecphr. pag. 20/)., tab. 204. In arvis di Re^est , Giletta , V Ielle, etc. nascitur. SciRPUs siipinìis , L. Non solum circa Segusium Iqcis humidis secus Duriam oritur, sed abunde hoc anno reperii Molineri locis pariter humectis prope oppidum di Ternayasio circa lacusculum D. de la Turbia. DlGYN lA. Phalaris bulbosa , L. Eo4 MISCELLANEA ALTERA BOTANICA, P. panicnla niulica , cyliadracea spiciformi, gliimfs calj-cinis navlcularibus , denlalis , corolla bivalvi glabra , radice bulbosa. 7/7/J. sp. pi. \ , p. i , pai^. 327. Cai', ic. 1 , p. 4^' l(^f^- ^4- Pcculiarem liane speciem e Nica^a misit D. Rissò. TcNATius autem Molineri inter Antibes et Cannes legit locis aqixosis. Obs. Nullomodo hcec pianta cum P. bulbosa CI. Bel- LARDx app. p. 7 confimeli potest , qua; esse nequil icra bulbosa L. ut oli ni sat apposite dubitadt lau- datus sir. Nostra enini et bulbìs prwdita , duplo altior , spica conipacia , et perennis; dum altera ra- dice pollet fibrosa , spica stri gasa, et annua. Hinc recte adnotavit CI. Degandolle FI. Fr. "ò , p. 11, Bellardi Phalaridem non esse bulbosam L. Si- (juidem si res ita esset omnia Linn^ei synonirna ( Amoen. /le. 4» P' 264 ) Jorent amandanda, ac speciei a Cavanilles descriploe tribuenda. Jure quidem binas hasce speries sejiinxcrat Wilde- Nowius, qui ideo Ph. bulbosam aD. Bellardi tra- ditam Phalaridem Bellardi appella^>i(, ufi àdere est in ScHRADERi catalogo pi. Gotting. ad annum 1804 j p- 6, qui i'ir Ci. semina ejusdem plantce hu- manissime eodem anno misit, ex quibus pianta in horto nostro enata est, nuncque ser\atur sub nomine Phalaridis tenuis Host , a quo et optimam descrip- tionem, et iconern habcmus in Gram. Austr. iol. 2, p. 27, i. 36. AUCTORE JOANNE BATTISTA BALBIS. aoT. D IG Y N I A. Piir.F.UM aìnppcuroicJes, Vi/m. summ. pi. i, pag. \'j5. Heleochloa ( alopecuroidcs ) spicis oblongis , sub- cyliudricis, foliis glabiis, Ilost. Gram. Austr. i, p. -j.?» , lab. 2g. Al)unde hanc stiipem , quam in uliginosis agri Vindo- boueusis crescere adnotavit CI. Host, et in Panno- nia , ac Sclavonia fuit obseivata , elapso autumno similibus locis circa eumdem lacusculum di Ter- ■ naia s io reperii oculalissimus Molikeri. Po A pilosa , L. P. panicula patente stricta, ramificationibusprimariis pi- losis. Sp. pi. loo. Host Gram. Austr. 2, pag. /j/J, /. 68. Hoec est illa Poae species , quam sub Eragrostidis no- mine tradidit CI. Allionius in FI. Pedem. , quam- que ipse plurilDus argumentis veram Eragroslidcm esse contendi; acceplis tamen nunc a pUiribus egre- giis Botanicis viris hujiisce stirpis speciminihiis , habitoque a celeberrimo Bofanices professore Mons- pelliensi Broussonet genuino P. Eragrostidis Te- neriffce ledo specimine , haud amplius haesi nostram P. Eragrosfidem ubique adeo frequentcm esse P. pilosam L. Dactylis hispanica , Roth. D. panicula contracta , subspicata seconda. Catalect. Bot. j , p. 8. D d :io6 MISCELLANEA ALTERA BOTANICA , Locis declivlbus, siccis , secus vineas occurrit in «ngro NiccT?ensi , similibusque locis ad viarum maigincs in Gallo-provincia nascifur. Obs. DiJJl'rt a D. glomerata culmo Jìrmiori, foliis ranalinilalìs ^ sursum speclantibiis ^ rigiJioribus qua; in glomerata mollia, plana deorsum vergenl'ia\ pani- cula in nostra magis contrada , fere interrupta ; htec- que rara in pratis, dura altera frequen» obviam venit. In hortum illata habitum servavit , nec adeo prcecox est, ut D. glomerata, cujus Jorsitan varietas? Festuca uniglumis, W. F. panicula subsimplici , coai'ctata secunda erecta aristata , calyce univalvi , flosculis distantibus. Sp» pi. \ , p. 2 , p. 423. F. avenacea sterilis , paniculis confertis erectioribus, aristis brevioribus. Raj. syn. 4i3, /. 16, f. 2. Jn litore maritimo di Lnano et Savona primum in- venit Moi.iner:; similibusque locis Nicfea;, et in Gallo-provincia crescit. Obs. Hujusce festucce sperici specimina extant in her~ bario D. Allionii , a CI. Pourret missa sub no- mine F. incrassatae Gou. FI. Monsp. , quin tamen laudafus tir ullam , in memorato opere , de hac stirpe faciat mentionem. Hordeum secalinum , W. H. flosculis lateralibus masculis aristatis, involucris setaceis scabris. Sp. pi. i , p. i , pag. 476. Host. Grani. Austr. 1 , p. 26, /. 33. AUCTORE JOANNE BAPTISTA BALBIS. 207 Gramen spicatum secaliuum iniuus. Va'dlant. Paris. 83, /. 17 , f. 6. Habeo ex Nica-a missum a D. Rissò. In pralìs autem a Cagnes ad Aniiùes legit Molineri. TETRANDRIA Tetragynia. TiLL^A muscosa , L. T. procumbens , floribus trifidis. H. Upsal. 21, De- cana, pi. gràsses i3. Tilltea muscosa annua perfollata. Mich. Gen. 22, /. 20. In muscosis maritimis Nicaeaj rcperei-unt DD. Rissò et Molineri. PENTANDRIA Monogynia. Anchusa italica , W. A, foliis lucidis stn'gosis , racemis bipartitis diphjdlis, floribus suba?qualibus , fauce barbalis, Sp. pi. i , p. 2 , pag. 756. In collibus Taurinensibus prope INIontem cappucino- rum , tum etiam a Mongrano. Anchusa angusti/olia , L. In solo agro Nicaeensi hucusque tantum reperta prope Villajranca. Primula marginata , TV. P. foliis obovatis serrato-dentatis, albo-m arginatis , scapo multifloro, involucri foliolis peduuculis bi"e- vioribus. Sp. pi. i , p. 2. , pag. 804. :>o6 MISCELLANEA ALTERA BOTANICA, P. ( crcuatti ) foliis utrinque glabris, crenatis , mar- gine faiiuosis , calice brevissimo. Lam. En( ycl. ^o/. 68. ///. gi'n. f. I , p. 429, /. 98 1 y^ 3. Primula ^«r/cw/a, Fi/l. Delph. 2, p. 469. Ad rupes locis uinbrosis maritimarum alpium ubique. Phvtheuma cordata , N. P. foliis inferioribus reniformibus creuulatis , cauliuis cordatis serratis , spicis sub-cylindricis. Ex valle Pisii sicca olim niisit specimina sollertissi- mus Botaniccs cultor Ugo Cumino. Dcscr. Caulis semipedalis; folia longe petiolata, glabi'a, inferiora reniformia , ci'enulata , superiora cordata acuminata , seri-ata. Spica longe pedunculata , ebrac- teata, sub-cylindrica. Obs. Non est P. cordata Vili. Delph. 2, p. 5x7 , /. 11. Ab hac differt foliis inferioribus reniformibus, lon- giorique spica. Accedit ad Ph. charmelii ejusd.auct. sed differt foliis caulinis cordatis dentatis non li' nearibus integerrimis, et spica. L0NICERA Periclymenum, L. Peculiaris Loniceroe species in locis coUinis , ac sub- montanis calidioribus i-egionis nostras occurrit ad Periclymenum relata , quag tamen omnino diversa videtur, dum suprema folia connata sunt, et flores pedunculati. An eadem , de qua Vili, in FI. Delph. r, p. 363 loquitur, ac tamquam L. Caprifolii va.~ rietatem considerai? Certe nec eadem ad Peri- clymenum spcctat ob folia connata. Ncque de liac i AUCTORE 30ANNE BAPTISTA BALBIS. aog foliorum forma iillam in Perici/meni descriptione mentionem facit id CI. Vir in Fi. Delph. 2, p. 534, Nostra pianta a Periclymeno germanico a U. Gagne- BiN ad CI. Allionium misso prorsus differt , quod folia revera omnia habet distincta . latioraque , nec quse in horto a pluribus annis colitur sub nomine L. Periclymeni e Germania unquam folia prodidit connata; judicent nunc Botanici, an prò eadem distincta specie sit habenda. Chironia maritima , IV . C. herbacea , foliis oblongo-lanceolatis , caule dicho- tomo-corymboso , tereti , laciniis corollae lineari acuminatis, floribus digynis. Sp.pl. t, p. i.,pag. io6g. Gentiana maritima, L. Cav. ic. 3, p. 49. /• 296, f. i. Centaureum luteum minus latifolium , et angusti- folium non perfoliatum. Bocc. mus. 2, /. 76, Barr. ic. 4^7 , 46^. Tn arenoso maritimo litore Nicaeensi legit diligentis- simus Rissò ; et ex Gallo-provincia abunde attulit. MoLINERI. ftiBES petrceiim , TV. R. inerme, racemis pilositisculis erectis, floribus pla- . niusculis , foliis acuminato-lobatis inciso-dentatis , caule erecto. Sp. pi. 1 , p. ■z, pag. ii53. Jacq. ic. I, /. 49. In sylvis frigidis prope Fenestrellas Molineri , simi- libusque locis in Augustana valle observavit accu- ratissimus Piota. ■2X0 MISCELLANEA ALTERA BOTANICA, Illecebrum cymosum , L. I. spicis cymosis secundis, caule diffuso. Syst. nai. 3, p. 187. Moris. hi.si. 2. s. 5, /. 2y , /". 5. Legit laudatus Rissò secus flumea Le-Var in agro ^ NicBcensi locis aridis. D I e T N I A. Ulmus siiberosa , W. U. fol. duplicato-serratis , basi sub-tequalibus, floiibus subsessilibus congloiiieratis tetrandiis , fructibus glabiis , cortice ramuloium suberoso-alato. Sp. pi. l, p. 2, p. l32/(. Frequentem obscrvavi in Montisferrati collibus, spe- ciatim circa Camino, Serralunga; nec in Pedemon- tana planitie desideratur. Oljs. Anceps hcereo , an disiinciam speciem revera cons- tituat , quum suberosus cortex in junioribus ramulis tantum adnotetur. T R I G Y N I A. Alsine mucronata , L. A. petalis integris brevibus , foliis setaceis, calicibus aristatis. Mant. 358. A. foliis filiformibus pungentibus calicibus arisiutis. Hall, fieli'. 870 , /. 17. In arenosis circa Segusium ubi D. RÈ frequentem observavit ( V. FI. Segus. pag. 28) , alibique cresci». auctore joanne baptista balbis. 211 Pentagynia. Crassula cespitosa , TV. • C. caule sub-diviso, foliis globoso-subrotundis , im- biicatis , floribus terminalibus sessilibus. Sp. pi. i, p. 2, pag. i56o. Cav. ic. i, p. 5o, t. 6c) , y. 2. Inter T^ice et Antibes legit D. Rissò. Crassula veriicillaris, L. C. caule herbacco, foliis patentibus , floribus verti- cillatis ai-istatis. Mani. 261. Sedum annuum mininum stellatum rubens Magnol. Monsp. 233 , /. 237. NiccPa? , et in Gallo-provincia abunde reperii Ignatius MOLINERL Pianta ha^c non sat accurate descripta videtur a Bo- tanicis , ut ex eorumdem s3nonimis abunde patet. Rite tamcn nota, et descripta a CI. Gerardo *, qui Crassiilarn dixit foliis sessilibiis , Oiatis obtusis, dislinctis, sursurn imbricalis, caule erecto; quique Magnolii fìguram superius citatam ad liane stirpem retulit , duni alii auctores eamdem fìguram C. ru- benti adscribunt, plantcE omnino diversae , ut milii constitit non solum coUatis siccis speciminibus ex Gallo-provincia aliunde a Molineri allatis , sed post comparatas utrasque vivas stirpes , elapso anno in horto Botanico excultas. * F!. Gallo-prov. pag. 4»6. 2. la MISCELLANEA ALTERA BOTANICA , HEXANDRIA Monogynia. Merenderà Ramond Bull, des scicnc. t. i, pag. 178. Char. gen. coroU. bulbocod. Germ. Styl. et Fr. col- chici. Anthei'iT croci. Merenderà Bidbocodium, l. e. tah. 12., f. 2. Obs. Sub Bulbocodii verni nomine stirpem islam pri- nius indicasi/ CI. Bellardi in app. ad FI. Ped. p. 19, idemque nomen relinui quum de ipso lo- quutus sum in additamenio meo pag. 86 , sed Bulbo- codium vernum L. alia prorsus dispersa pianta est Hispanios , calidionimque regionum incola, dum hivc non modo in i-allium Queiras et AugusiancB frigi- dioribus locis , sed et in Monte Cenisio copiose leda a. 1804 ab Ignatio Molineri. Allium sativum , L. A. caule lolanifolio bulbifero , bulbo coinposiLo , sta- minibus tricuspidatis. Hort. ups. 76. In agro Nicseensi. Lencoju.m autumnale , L. Plures bulbi ex rupibus VillafrancEe Nica?ensis a nostro Molineri aliati, ac iu horto culti plantani exlii- buerunt , quae pluribus notis convenit cum hoc Lencojo ; ibidem vero floruit initio maij , et spatha constanter uniflora ; quemadmodum sunt nonnulla AUCTORE JOANNE BAPTISTA BALBIS. 2l3 specimina eodem loco natali olim a D. Rissò lecta, missaque. Nostrum aeque convenlt cum specimine olim a D. Desfontaikes ad CI. Allionium misso , atque in Algeria lecto, hoc tamen discrimine, quod spatha in eodem sit 2 flora; congruit quoque cum icone Clusii hisl. 2, p. 170, qui Leufoj'um appellavit bidbosum autumnale tenuifolium , ac florens invenit sub finem octobris et initio novembris in Lusitania , dum Ulyssiponem pi-oflcisceretur, ac demum cum ic. Label. 124. Vel ergo nostra pianta aliam speciem constituit, vel delenda nota characteristica a Lin- KjEO tributa spathee multiflora?; mutandum etiam triviale nomen , quuni et loco natali , et in horfo • primo vere floreat, nunquam autumno , quemad- modum Clusitis adnotavit. Revera distincta nunc species a Persoon descripta, quam Leucojum iri- cophjllum appellavit ( V. syn. pi. voi. i, p. 349 ). .luNCt's capi fa/US , TV. J. culmo nudo filiformi , capitulo terminali sessili sub- solitario , involucrato. Sp. pi. 1, p. i, p. 209. J. ( mutabilis ) bumilis , cespitosus , culmis sub-fo- liosis , foliis canaliculatis , lloribus congestis sessi- libus. Ca%\ ic. 3 , /). 49 1 '• 296 , f. 2. Legit primo Molineri locis aridis , glareosis a. 1804, inter ■Cagnes ., et Antibes, mense majo , dein hoc anno reperit versus finem augusti locis udis circa Giaveno. Annua. Obs. Pianta in Gallo-proi'incia lecta humilior, prce- E e ar/f,' MISCELLANEA ALTERA BOTANICA , cocior , Ja\cni'nsis , altiur Joliis selaceis , exilior , nc- que ad septcmbris ini/io adhuc màluritalein adepto, itaul primo aspeclu dùersas diceres plantas. T R 1 G V N I A. CoLCHicuM autumnale, L. : .WonniiUos oiijusdam colchici bulbos ex Liraonensi agro in hortum intulerat Molineri , aborthiirn ideo a D. Viale streauo Botanices cultore, et pharmaco- pola , dictum , quod capsulas iiuUas unquam ob- servaverit. Ex bisce autem bulbis , in borto satis enata pianta est , et capsulis insfructa , èodemque floruit tempore, ac nostrum Colcbicum; quod for- san ex soli et climatis diversitate repetenduro. RuMEX Nemolapathum , L. R. floribus bermaphroditis , valvulis linearibus obtu- sis , integerrimis , graniteris , vcrticillis remotis , l'amis patentibus , foliis infcriori])us cordato-lan- ceolatis , supcrioribus lanceolatis. Siippl. 212. Lapathum acutum minimum. Lob. ic. 284. Nibil frequcntius locis liumidis , ad fossarum margincs. DEGANDRIA Uicy-nia. L)iANTHUS sylvestris , W. D. floribus solitariis , squamis calicinis brevissimis ovatis, exterioribus acutis, inferioribus obtusissimis. AUCTORE JOANNE BAPTISTA BALBIS. ti 5 petnlis crenalis imbcrbibus. Sp. pi. i, p. i, pag. GnB. Jacfj. ic. rar. i , /. 82. Seguier Veron. 435, /. 'j , f. 5. Habitat in omnibus alpil)us Pcdemontanis. Obs. Bianthus hic modo \-jìorus , modo i-jlorus , inierdum 5-/^-e/-5 jlorus. Huc spectant D. Garyo- phylliis et virgineus Alìion. FI. Pcd. DiANTiii's alpinus, L. Hunc memoro, ut Botanicis pateat, Dianihum in nostris alpibus crescentem , qucm alpini nomine designavit CI. Allionjus, diveisum omnino esse a IJ. alpino ex Austria a celelierr, Jacquinio mis- sum; difiert enim et calycibus tubum superantibus, et potissimum angustioribns foliis , linearibus. Hinc nisi prò diversa specie habeatur, saltem insignem varietatem conslitiiit a Vv^ildenow memoratam sub nomine I>. glacialis Hoeenke. Sp. pi. 2, p. \,pog. 683, Trigynia. Abe.\ahia cespitosa, IV. A foliis subulalis, caub'bus paniculatis, calycis foliolis acuminatis. margine membranaceis, pedunculiò pu- besceutibus. Sp. pi. \ , p. i , pag. ']2^. Locis saxosis Dostrarum alpium ubique. T/^ Pentaoynia. CiiRASTiUM, larici/o liurn ., Fili. ftl6 MISCELLANEA ALTERA BOTANICA, C. foliis liisciculato-setaceis sub-hirsulis , caule suh- nudo, apice floribus coDgeslis muUifloro. FI. Delph. 3 , p. 644 ' t- 4^* Frequcns locis montanis agri Nicaeensis. IGOSANDRIA Pentagynia. * Pyrus salici/olia , L. P. foliis lineari-lanceolatis canis , subtus albo-tomen- tosis , floribus axillaribus solitariis sub-sessilibus. Suppl. 255, Pali. Ross. p. 20, t. g. Inter Viàauban et Lue in sepibus, et vineis. POLYANDRIA Monogynia. CiSTUS polifolius, L. Misceli. Botan, pag. 2$. Dele; ejus- que loco legatur Cistus pulverulentus. Pourr. ad. Tolos. 3, p. 3il. Thuil. FI. Paris, p. 267. Locus natalis idem ac pag. 26. Po LYGYNI a. • Ranunculus ophioglossoides , TV. R. caule simplici erecto, foliis nervosis, infeinoribus ovatis sub-cordatis petiolatis, floralibus sessilibus lanceolatis. Sp. pi. 2, />. 2, pag. i3io. Vili. Delph. 5 , ^. 761 , /. 4g. * .asterisco nolantur planlse in Gallo-provincia tantum leclw. AUCTORE 30ANNE BAPTISTA BALBI5. 217 Locis aquosis inter Cannes et Antiòcs , similibusque locis prope la riiière d'argent à Fréjus. R.ANUNCULUS saxalilis , Balb. Lcgit MoiJNERi locis saxosis secus viam ab Ulelle , et ad oppickun Laloui rette excurrentem initio junii, iisdcmque locis circa l'Esterelle in Gallo-provincia frequenteni vidit unacum R. Cìiarophyllo. Obs. Prteter bulbos fasciculatos Jilamenia emittit exi- guum bulbum fasciculatum sustinentia, quo pianta etiam din propagatur. I^AìiVNCVLVs falcatus , L. B. foliis cuneiformihus tripartitis, laciniis multifidis filiformibus , seminil)us falcatis scapo nudo unifloro. Wild. Sp. pi. 2, p. 2, pag. i33o. Jacq. Vind. 260. Austr. J. 48. Ad agrorum margines Inter Giletta et Raest , tum etiam ad Paggetto nascitui\ TETRADYNAMIA Silicvlosa. Draba nemoralis, W. Hanc Draba: speciem , quam prò murali tradideram in addit. ad FI. Ped. p. Cji , copiosam vepevit elapso autumno Ignat. Molineri supra Bussolìno a Bal- ma/hrti', regione dieta di Fossìmagna. SlLlQUOSA. SiNAPis hispida , TV. 2l8 MISCELLANEA ALTERA BOTANICA. Kcapse distincta specics , quam hoc anno iu horto colui, seminibus a GÌ. Broussonet acceptis; hinc (jiiain sdrpi'ni siili Jiispida nomine iu misccllaneis primis tradideram , minime ad eamdem pertiuel. sed mora varietas est S. an-ensis , ut olim dubi- V tnveram. MONADELPHIA Decandkia. Geranium purpiireum , fV. G. pedunculis bifloris , foliis ternatis, quinatisque tri- fido-pinnatifidis , petaìis integris calyce aristato pa- rum longioribus, ai-illis transversim rugosis. Sp pi. p. I, pag. 716. VilL delph. 3, p. 674, /. 40. Incolit loca saxosa , tum etiam in olivetis VilIafrancT Nicceensis, alibique etiam in agro Nicaeensi passim invcnitur. Poliandria, * Malva iournefortiana , L. . M. foliis radicalibus quinque-partitis Irilobis lineari- biis , pedunculis folio caulino longioribus , caule decumbente. Sp. pi. 971. Alcea tenuifolia liumilis maritima Gallo-provincialis , foliis inferioribus ad geranium accedentibus. Pluh. aìm. i3, /. 44 ' f- 4- Tn arvo quodam prope Fréjus secus la rivière d'argmt. AUCTORE 30 ANNE BAPTISTA B^I.BIS. «ig Ol)s. Dii-ersa ómnino pla/ifa a M-oìvamoschain , r^uain primo aspectu rejert ; illam frustra in Gallo-pro- vincia in-- pag. 69 , /. I, ad Tolpidis gcnus reft-reuda, ut apposite sat ante me fecit illustris vir , et amicu8 meiis Bertoloni , ciijus syuonimon , et phrasim. hic addenda censui. Tolpis ( vii'gata ) foliis lateralibus altioribus, rameis paucis , rcmotis , alternis ; involucris setaceis , ca- lyce longe brevioribiis. Rar. Lig. pi. dee. i, pag. i5. • Hypoch^eris minima , TV. H. foliis dentatis scabriusculis , calyciljus hispidis , pappis disci stipitatis plumosis, radii sessilibus se- tosis , basi plumosis. Sp. pl.'ò , p. 5, pag. 1621. Habitat in pincfis circa Fréjus. Obs. H. aruchnoidece nomine ulim in hortis exco^ lebalur. GnìCUs montanus , JV. C. foliis amplexicaulibus pinnatifidis srabris , spinoso- ciliatis , laciniis alternis oblongo-lanceolatis triner- viis , caule ramoso, floribus glomeratis, cal3'^cinis , squamis ovatis, apice patulis. Sp. pi. 3, p. 3, pag. iG-jG. Locis montanis humidis , secus torrentcs alpium nia- ritimarum, speciatim in montibus Tcndce , in valle de Blin IMonrcgaleusi , ncc non in valle Qudra.^ , e(c. occurrit. Obs. G. rivuiavì proximu.'! , differì iamen jloribus glo- meratis , squaniis calycinis patentihus. Flores pur- purei. C.\CALiA leucophylla, TV. 228 MISCELLANEA ALTERA BOTANICA, C. caule hcrbaceo , foliis j^ctiolafis uliinque tomen- tosis denlalis, iuferioribus ce rdalis acuniinatis , su- pciioiibus lanceolatis, petiolis nudis , floriluis co- r^mhosis, calycibus multilloris. Sp. pi. 5, p. C) , pftg- 1735. C. foliis renifoi-mibus , utriuque candidissimis , caly- cibus hirsutis vigintifloris , floiibus corymbosis. Vili, delph. 3, p. 171. Habitat in summis alpibus Pedemontanis prope ni- vem deliquesceutem. Obs. A C. alpina, et albifronte , olt caìyces mulli-^ Jloros, saiis distincia. POLYGAMIA Superflua. «\rtemisia maritìma , L. A. foliis niveo-tomentosis , caulinis pinnatis linearibus obtusis, lameis linearibus simplicibus obtusis, caule adscendente ramoso , ramulis cernuis , floribus ob- longis tomentosis sessilibus. Wild.Sp. pi. 'ò,p. 3, pag- i835. Absinthium seriphium belgicum. Bauh. hist. 3, p. 178. Nica^ae D. Rissò , ac ad maris litora prope Cannes Ignatius MoLiNERi. Artemisia fragrans , W. A. foliis incanis , ladicalibus bipinnatis , pinnis oon- fertis linearibus obtusis , rameis pinnatis sessilibus, lloralibus simplicibus linearibus flore brevioribus , AUCTORE 30 ANNE BAPTISTA BALBIS. 229 floribus oblongis eicctis sessilibus. Sp. pi. 5, p. 3 , pag. i835. In glaieosis maritimis prope Loano. TussiLAGO nii-ea, W . T. thyrso oblongo , floribus discoideis , foliis oblongo- cordatis intequaliter deulatis , subtus dense tomen- tosis , lobis divaiicatis. Sp. pi. 3, p. 5, pag., ^i)?*^* T. paradoxa Reiz. ohs., i, p. "2.1^, t. ò. Petasites minor alter tussilaginis folio. Moris. hist. 5 , p. q5 , s. j , f. IO , f. 4. In summis alpibus Comballes in Augustana valle legit D. TiLLiER , tuni al)unde locis rupestribus ab op- pido Termignon ascendendo locum Entre-dcux-eaux dictum , ac in monte Cenisio invenit Molineri, qui vivam plantam in hortum transportavit, Chrysanthemum heterophyllum , W. C. foliis sessilibus inferioribus lineari-lanceolatis ser- ratis , superioribus spathulatis. Sp. pi. "ò , p. 3, pag. '2\l\2.. Hauc plantam una cum mentissimo viro Ignatio Molineri inveneram in umbrosis sub-montanis prope Caselelte, ac ad CI. Wildenow speciraina miseram , dubius , an revera sejungenda esset a C. montano. Video nunc ut distinctam speciem re- ceptum fuisse , ac helerophylli nomine insignitum. POLYGAMIA Frustranea. Centaurea procitmbens , N. Gg a3o MISCELLANEA ALTERA BOTANICA, G. calyclbus recurvato-plumosis , foliis Inferioribus plerumque lyratis , superioribus ovalis amplexicau- libus , basi dentatis subhastatis , tomentosis , mu- cronatis, floribus scssilibus ( lab. i ). Rara heec pianta repevta est a sollertissimo nostro MoLiNERi locis saxosis siccis , ac sole percussis secus viam , quaì ab oppido Ufelle ducit ad Tui/rref/es. Descripiio. lladix ramosa. Caulis procunibens , ramosus. Folia approximata , patentia , inferiora in juniori pianta ovafo-oblonga, petiolata , integra; in adul- tiori lyrata, superiora semi-amplexicaulia ovata , basi dentato-sinuata , vel sub-hastata mucrone ni- gro brevi terminata. Rami imiflori. Flores terminales sessiles. Calix ovatus, imbricatus, squarais ovatis, cilijs re-'- òurvatis. Flosculi radiorum magni, disci flosculis longiores , pur- purei. Receptaculum setosum. Semina non vidi. Tota pianta tomentosa , ac brevis a^vi. Floret junio ( a Flosculus radil; b id. disc! cum calycc ; e idem apertus, ut interiora conspici possint; d stylus; e semea quod anno 1808 videre licuit in horto ). AUCTORE IO ANNE BAPTISTA 2ALBIS. 23 1 GYNANDIIIA Diandria. Orchis provincialis , N. O. radicibus subrotundis , petalis galea lineari-Ianceo- latis , patentibus , nerlarii lal)io quadrifido , emar- ginato , plicato , punctis scabro , cornu obtuso emarginato ( Tao. 2 ). In sylvis de l'Esterelìe secus riviilum reperta , ac in hortum illata ab Ignatio Molineri , ubi floruit hoc anno , mense aprilis. Descr. Bulbi subrotundi in pianta natali loco collecta bini, in eulta tres; ex bis unus longo , crassoque pediculo inferius propendet magis oblongus. Folia lanceolata, acuta, maculata ( ut in O. maculata^ duabus , vel tiibus vix conspicuis lineis signata terminantur in basim longam vaginantem , quae ad radicem usque pergit, et scapum arctissime amplexatur. Scapus pedalis, aut semipedalis folio vaginanti pra'ditus spicam fert admodum raram. Potala sunt sulphurea erecta patentia lineari-lan- ceolata. Labium inferius plicatum est, lateriljus reflexum quadrifidum , lacinia intermedia emargi- nata, in cujus fauce puncta plura insident crocea. Cornu obtusum emarginatum. Singulo fiori bractea, adest virescens germine aliquantisper longior ( a Flos cum bractea; b Idem obvei-sa parte inspectus ). Obs. Proxima O. pallenti Jacq. ; dijfert iamen bul- borum numero , foliis maculafis angustioribus , ner 232 MISCELLANEA ALTERA BOTAMCA, adeo ner\?osis ( iti ejus icon 45 Hort. Vindob. exhibet ) Itbello inferiori quadrifido , ac punctis scabro, omnino inodora. Accedi f etiam ad O. Mcm-ìo, sed differì petalis paten- fibus , Jloris colore, fu/ Ha , buìbisque. MONCECIA Triandria. Carex Linnceana , Hosl. C. spica simplici dioica, capsulis erectis , patenli- biisque , radice repente. Grain. Austr. 3, p. 5i . /. 77, Carex dioica L. Sp. pi. p. iSyg. Incolit loca humidiuscula , ac frigida montis Cenisii prope la Ramassa. Obs. H(ec Caricis species nullomodo confundi potesf cum G. dioica fere omnium auc/oritm , el proecipue Allionii nostri ; qiios enim in hiijusce cel. i'iri her- bario sub dioicae nomine exiat nihil aliud est, nisi davalliana Smith ab Ime nostra Linnceana omnino dii'ersa , prcesertim in capsulis , quarum alice erecice , aliquce patentes sunt, paucas i-ero refexoe. Proeterea davalliana cespitosa , allior , dum Linnaeana repens, humiliorque. Ncque G. pulicaris Allionii , et Villarii ( ex quibus specimina habeo ) aliam plantam reproesentant ^ nisi davallianam. Veram T^vxXicavtm possideo a D. Schlei- CHER acceptam , quce exacte convenil cum iconibus €1. virorum Schkuhr et Host. Eamdem vero nec Mo- LiNERi, nec ipse unquam in Pedemontio invenimus. AUCTORE JOANNE BAPT15XA BALBIS. ^ZS Carex (Ed eri, Schh. C. spicis lateralibus conferlis , suLpeduneulalis, ovato- subrotiindis, androgynis; terminali mascula lineari; capsulis acumine recto terminalis» Car. Trad. p. 85. l. J. n, 26. Hosl. Grani, ausir. i./ p. 49» ^- ^5. Provenit in pratis moulanis macilcnli's , humidiusculis. Carex firma , Sc/ik. C. foliis brevibus lineari-lanceolatis , firmis : spicula mascula ssepe refracta; capsulis oblongis, apice vagiuantibus. /. e. p. 108. /. o. 9, mini. 5ij. Host, Grani, aiislr. p. 56 , fab. jB. In pascuis siccis edilioribusque mentis Cenisii, eundo a l'Eaii-blanche. Obs. Carex slricta AUion. pianta omnino disersa. Carex ampuìlacea , Sclih. C. spicis cylindricis , femineis crassioiibus peduncu- latis fructiferis patentibus : capsulis inflatis sub- globosis , ampuUaceiformibus rostratis, apice patente bifidis : culmo fere triquetro. Car. irad. \6l^, i. Ti. n. 107. Host. Grain. auslr. yS, ^. 99- In monte Cenisio locis aquosis , secus lacum magnum, aliosque lacusculos reperitur. CRYPTOGAMIA Musei. !Mnhjm turbinatuni , Brid. M. Irunco erecto superne ramoso: foliis ovato-lan- ceolalis , patulis; capsula^ pendulse pyriformis oper- culo mammillari. Muscolog. t. 1 •, p. 5 , pag. 95. 234 MISCELLANEA ALTERA BOTANICA, Mnium mitans, Gmel. Sysf. N. t. 2, p. i33o. DUI. Muse. p. 406, /. 5i, /. 74. In udis collium Taurinensium. •< Mmum cuspidatum , End. M. trunco sterili erecto , vel reptante , fertili erecto simplici; foliis ovato-lanceolatis acumine brevi ser- ratis; capsuloe penckiUe oblonga; operculo convexo. Muscolngy 2., p. 3, p. 108. Gmel. syst. nat. 2, p.. i33o. DUI. muse. p. 4i5, /. 55, y. 79, In nemoribus umbrosis collium Tauriaeusium, ALG^. Lichen polyiropus , AcTi. Prodr. p. 75. Lecidea ( polytropa ) crusta glabia , rimosa flavo- virescente; patellulis planis marginatis demum con- vexis subglobosis conglomeratis ina-qualibus carneo- flavescentibus. Meth. 5. i, /?. 72. Hoffm. pi. lich. i. 58,/. 2. Ad saxa in monte Cenisio. Lichen fumosus , Aeh. Pr. 78. Lecidea ( fumosa ) crusta determinata rimosa apqua- bili cinereo-fuliginosa ; patellulis depres=is planiu- sculis mai-ginatis nigris. Melh. s. i, p. ^i , Hoffm. pi. Lich. t. 49 ' /• 2- Ad saxa in alpibus. Lichen Smithii, Àch. Pr. 98. Lecidea ? ( Smithii ) : crustn ìmbricata , lobiis ere- ALCTORE J0A: J*/.f/r /^^u/ 2 4jf l*'/'. rt\' /ìtif i/ìf tifiti A*, ^//i,t/7,^/^^'€tÌiiJur^t yi.a.x" / r/.TJJ. yr J'AjA.'. <-^t/a^.i4lf «»,»'k3' » , " . / ■ .>J. A #n^ {0/\///,/ y>/< ^/////. n Or.j tu' j;i f' t '// /.r ft.fy^\ y/ffi.r// .'/' 71'/tr .r Tit^ft AUCTORE JOANNE BAPTISTA BALBIS. 24 1 Agaricus plicatus, Gmel. A. alliiim sapiens, olensque, pileo-planiusculo, mar- gine luteo-rufo-undulato , plicato , lamellis inae- qualibus albidis , stipite tereti lineari rufo. Sysi. i'eg. pag. i/po. Schceff. t. '^l\, f- 2 , 5 , 8. Frequens in sylvis tam collium Tauiinensium , quam planitiei. Agaricus semi-orbicularis , Bull. herb. de la Fr. t. ^22. Ad semitas vulgaris ubique in agro Tauiinensi, ubi legi maij initio. Obs. Pediculi cortex facile a canali fistulo so interno separatur. Agaricus sulphureus, Gmel. A. sulpliureus , pileo subconico sicco , lamellis nume- rosis triplici ordine digestis , longioribus stipiti fi- broso contiguis. Syst. veg.^ 2, p. i4>7' Bull. herb. de la Fr. t. 168 et 546. Terrestris , lectus quoque in sylvis collium Tàurinen- sium prope Superga. PRO JET DE TABLES DU SOLEIL ET DE LA LUNE FOUR d'aNCIENS TE MS. PAR M.' L'ABBÉ DE CALUSO. Lu dans la séance du i3 mai 1806. lES progrès de l'astronomie en nous apprenant à déterminer les ph^nomcnes avec beaucoup plus de pré- cision, n'ont pu éviler d'en rendie la détermitìation plus difficile et plus pénible. Les tables de la luue de Mayer et de Mason exigent déjà un assez grand nombre d'opé- rations pour rebuter des personnes peu exercécs dans de tels calculs , des Savans qui , sans beaucoup s'occuper des mathématiques et des mouvemens des astres , en ont cependant une connaissance suffisante pour l'usage des tables les plus simples du soleil et de la lune dans des recherches de syzygics et d'éclipses dont la chi-o- nologie peut avoir besoin. Or l'analyse plus achevf'e de la Mécanique Celeste de M/ de Laplace, et sa grande découverte de la cause qui accélère le mouvement moyen PAR M/ L'ABBÉ de CALUSO. 243 de la lune et ralentit ceux de son apog^e et des noeuds de son orbite, exigent d'autrcs calculs encore; et celui de ses équations séculaires semble d'autant plus inté- resser la Chronologie que ces équations pour des siede s éloignés sont plus fortes. Celle de l'anomalie pour huit à neuf siòcles avant J. C. est de 7^°, et quoique les conscquences da défaut de ces équations dans les an- ciennes laJjles, soient compensces cn grande partie par d'autres défauts,»cet apcrcu peut cependant suffire aux Chronologistes pour qu'ils attachent un juste prix à des tables qui facilitent le moyen d'ea tenir compte , et de profiter de tout ce que l'on sait maintenant de plus exact; tandis que les Astronomes aussi doivent etra charmés de pouvoir souvent s'épargner du tems et de la peine. Il leur sera facile de juger des cas pour les- quels le recours à des calculs plus scrupuleux serait inutile. .Te suppose que l'on connait les avantages des déci- males , qu'on n est pas embarrassé par les zéros qui peu- vont les preceder , qu'on a tonte la facilita de mettre selon le cas cliaque chifFre à sa place , et'de s'dpargner dans leur multiplication un calcul inutile , comme on pcut voir dans Ics lecons de La-Gaille, par M.' L. A. Marie ( Paris an 1778, N.° 79, p. 45 ) etc. Tout cela exige ii la vdrité une certaine intelligence, mais qui ne doit plus maintenant étre peu commune. O'ai cru devoir employer l'ancien degré dont l'usage 244 PR03ET DES TABLES DO SOLTEIL ET DE LA LUNE , facilite les comparaisons que Fon peut souhaiter de faire avec danciens calculs , et se prete parfaitement à la division du zodiaque en signes. J'en donne qiiafre déciniak'S pour plus de satisfaction , et afin que dans le calcul on ne soit aucunement scrupuleux sur la der- nière; en quoi l'on gagne pi-esqu'autant qu'à la sup- primer. Pour le tems , ayant à employer des annécs Ro- maines qu'on désigne encore par le noiji de Jules Cesar, j'ai jugé le clioix du méridien du Capitole d'autant plus convenable que voulant me borner à un millier d'années, je ne pouvais le commencer mieux qu'avec les ans de Rome. Je ne date point à remonter avant J. C. , parce que cette notation est équivoque , et oblige à compter les ans et les jours en sens contraire. Je n'aurais su si je devais noter ma première année la 752.^, cu la ySS." avant J. C. C'est pourquoi j'ai prét'éré la Période Ju- lienne. On sait que son an 47^4 ^st le premier de l'Ere chrétienne. Pour ceux de Rome j'ai suivi Varron, et la manière la plus usitée. Mais sans cette remarque les ann3, je prends dans la Table VI pour 5o dans la colonne de décimales de jour 4,10147, dans celle des niouvemens du soleil 4i0426 , dans la suivante 53,5856, dans la dernière ^--SgS; piiis pour 2° dans la pi-emiòre 0,16406, etc., comme on péut l'observer dans le Tableau du calcul. Et pour l'anomalie du soleil en prenant la somme 4-2718 des cinq mouvemens du soleil, dont jote 0,0002 pour les cjuatrc jours, j'ajoute 4,2716 il l'anomalie. Il en résulte qu'avant la première S3"zygie ont dù s'écouler 4',354o4, après; >lequel tems le lieu moyen de la lune s'est trouvé en opposition ìi celui du soleil qui était à 277°,8324, et dont l'ano- malie était 2if)°,45o3, celle de la lune 233'',5789 , la distance du soleil au nocud ascendant 224°,6f)23, et par conséquent celle de la lune 44"i6923. Lorsque l'on a ces ék'mens pour la première syzygie de l'an , la Table VII les donne pour toutes les autres. Mais pour ne chercher que celles , où il peut y avoir eu éclipse , il faut regarder si la distance du soleil au noeud est dans la limile , et de combien il faut l'avan- cer pour quelle y parvionne. Dans k's oppositions , selon M/ J. Cassini, page 26 des Tables quii a dounces en T74o> il ^^ peut y avoir PAR m/ l'ABBE de CALUSO. :j/(g crt'clipse, lorsque la dislance au noeurl le plus proclic excòde ± 14° Ti et il serait aisé de d(^montier qiie celle limile, aussi bien que celle de ± 21" qu'il donne pour les conjonclions, sont un peu trop foilcs , et l'on pcnt s'en lenii- à ± i4° poui- les éciipses de lune, et ± 2.0" pour celles du soloil , surtout en des queslions de Chro- nologie et d'éclipses assez rcmarquables pour quii ea soit parie en des livres écrils à d'autres objets. Or dans notre exemple ayant la dislance au nocud 224°,0gii3 , je vois qu'il faut l'avancer de plus que 11 5° pour quelle entre dans la limile de 36'o° — 20°, et je vois dans la dernière colonne de la Table VII que pour dé- jiasser 11 5° il faut huit syzygies, dans lesquelles la dislance £ — G avance de I22°,6828 , qui , ajoutés à 224",G923, donnent 347°,375 1=360°— 12°,6249. D'où il s'ensuit quii pourrait y avoir eu une cclipse de lune, puisque celle syzygie , la huitième après une opposi- tion , doit t'Ire une opposition aussi. C'est pourquoi , si ma reclierche a pour objet une éclipse du soleil ( supposons celle dont parie Hérodote, page 36 de lédition de Wesseling. Amslelodami 17G3 ) il me faudra prendre la sjzygie suivanle, et ajouter le tems et les mouvemens de c) syzygies , couime l'on voit dans le Tableau de l'exemple. .le trouve ainsi que i37',22i72 apj-ès le commencemcnl de l'an la conjonclion moyenne a eu lieu à 48'',8i27; et l'anomalie du O éfait 35o°,4-4'i' celle de la lune j69°,7538, la dislance des deux astrés au aoeud ascendant i;'',7ioi. nSo PROJET DES TABLES DI; SOLEIL ET DE LA LUNE, L'jmni^e 4'°'' ' ainsi qiie (outes celles de la Tallio I, ctant bissextile, la 41 ii ('tait cominune , et par con- séqncnt , selon la Table III, son jour i38.* était le 16 Mai. On petit réduire les dccimales de jour 0,22172 en lieures, minntes et secondes, et l'on aura la con- jonction ixioyenne le 18 Mai à 5.'' 19' 17" du matin /. m. au Capitole. Je ne saurais donner plus de facilité à ce premier cal- cul. Mais ce nVst pas dans cetfe première paitie que Ics plus grandes diflicullcs se rencontrent. Il faut trouvcr le tems de la vraie syzygie , les vrais lieux et mouve- mens des deux astres, leurs diatnètres et la parallaxe; et si dans ces calculs l'on veut étre exact , la théorie ne nous laisse aucuu espoir de pouvoir les abréger de beau- coup. Mais comme pour des tems fort éloignés , les moindres erreurs qu'on a lieu de craindre dans les mouvemens moyens , et dans leurs cquations scculaires nous meltent dans l'incertilude de plusieurs minutes sur les lieux moyens , on ne doit pas dans leurs cor- i-ections se faire scrupule de sacrifier à la facilité une partie de l'exactitude, qui ne porte pas beaucoup plus loin l'erreur probable des derniers résultats. C'est pourquoi premit-rement pour le soleil je ne- glige les petites équations , et je fais servir pour cinq siècles avant et après l'an 44^^ de la P. J. la mt-mc équation du centre qui convieni à cette annc'e. Je donne avec cette équation dans la Table Vili le vrai mouvemcnt diurne. Aiosi pour la conjonction du PAR M/ I/ABBÉ de causo. 201 i8 Mai 4iri P. J. l'anomalie du soleil ('(ant 3Ìjo",424.;ì je trouve dans la Table Vili l'éqiiation + o°,343r) — ( o,o34i X 0,4244 ) = -*- o°,32g4 1 et le mouvemcnt diurne o",952i; ainsi le vrai lieu du soleil était 49°,i42r. Polir la lune M.' De-Ijaplace trouve l'expression dcs iurgalités périodiques développóe en fonction de la longitude vraie comptée sur l'écliplique de la manière la plus satisfaisante pour comparer ses résultats avec les Tables de Mason, et de Bììrg. Mais pour mon but d'abréger le calcul , ses formules ne me présentant pas tout autant de facilité que j'en ai remarqué dans celles de Glairal't, Théorie de la lune. Paris 1768, j'ai dù profiter de cette théorie, vu qu'on ne peut douter qu'elle ne soit assez exacte pour remplir mon objet. J'adopte donc l'expression du vrai lieu de la lune en son orbite quii donne à la page loo. 11 y désigne par s et t les distances du lieu moyen de la lune aux lieux moyens du noeud ascendant et du soleil, et par j l'anomalie moyenne du soleil, par 2 celle de la lune. Or dans les syzygies moyennes / élnnt nul, ou 180°, il s'ensuit que 2/, l^t , et sin./ sont /ero dans les deux cas; et dans les conjonctions y — /, et /+)- sont =7; dans les oppositions sin.( )' — I. ), et sin. (/-+-/) sont = — sin.j, ce qui ferait une diflerence. Mais comme elle n'a lieu que dans les deux termes — :ì3". I sin.(j — /)-t-6",i sin.(/-t-j), dont le maximum n'est que ^ 17", je puis negliger ces termes, afìn qu'une méme Table serve aux deux syzygies pour lesquelles 2.S-J. PROJET DES TABLES DU SOLEIL ET DE LALUNE, tous Ics autres termes se réduisent à donnei- la lougi- tiide viaie dans l'orbite égale à la mwycnne — 5° 5' io",4siii.j+ 14' 28,3 sin.z — 6' G",5 s'in.^y-t-z) — ò. Mais si je portais la décli- uaison du soleil sur le mcridien de la lune, elle tom- berait sur un point s, où l'angle LiS seralt égal à ISs, et rSs à-peu-près un dixième de degré. Sans construire un si petit angle, je suppose que L.j=o°,26 soit l'are dont la déclinaison de la lune est plus grande que celle du soleil. J'ai ainsi celle de la lune i7°,86, et son ascen- sion droite 46°.8. Mais je ne devais peut-étre pas m'arréter à ce détail étrangcr à mon sujet. Pour y revenir, et compléter mes Tables il ne me faut plus que les diamètres et la parallaxe. Gomme les mouvemens moyeus s'accélèrent, les dis- tances des trois globes doivent avoir été plus grandes , leurs diamètres aper(;us sous des angles plus petits. Mais c'est trop peu pour en tenir compte dans cet essai. PAR m/ l'abbé de calvso. ^65 Je suppose donc la paiallaxe moyenne de la lune == o°,95o3=57' i", telle que la donne M/ de Lalande pour le rayon moyen au N.° 1701 (Astronomie 2..^ voi. page 3 1 5). Un coup d'ceil à la page préc(5denle de la méme astro- nomie, ou aux pages 186 et 187 du 3.* voi. de la Mécanique celeste suffit pour y observer qu'une des inégalités un peu notable est nulle dans nos syz3'gies : les autres pcuvent se fondre ensemble, vu que l'ar- gument de l'cvection y revient à l'anomalie de la lune avec le signe coutraire ; ce qui nous donne la paral- laxe = o°,95 — o",o4i7 cos. anom. £ -*- 0,0028 cos. 2 anom. £ J'applique le -^ de ccs inégalités au diamctre de la lune = o°,5i8. Le diamètre moyen du soleil est o'',534. Dans ces snppositious je donne les dcux petites Tables XIII et XIV , lune à coté de l'autre. Quant à la pa- rallaxe du soleil o*,oo24, elle n'exige pas que j'en dise un mot de plus. Ainsi pour achever le Tableau de mon exemple , je n'ai qu'à prendre proportionnelleraent dans la Table XllI le diamètre du soleil qui répond à 35o° de son anomalie , et dans la Table XIV celui de la lune et sa pur.illaxe qui répond à 170*. Mais pour le mouvement vrai de la lune, quii faut tirer de la Table IX, je commence par en chei'cher l'anomalie plus précisément pour le tems de la syzygie equidistante que nous avons trouvé avoir été 0,101 par- ties du joiir après la moyenne. Or, la Table V donne sSS PROJET DES TABLES DU SOLEIL ET DE LA LUNE, pour ce noinbre de parties de jour le mouvement de l'anomalie de la lune i^.SigS. Je l'ajoute donc à i69°,7538 anomalie de la syzygie moyenne ; et j'ai l'anomalie \ji°,o'j5^ avec laquelle je ti-ouve par la Table IX le mouvement diurne i4°,385c). Mais ce mouvement est sur l'orbite, et pour la dé- termination des éclipses on a besoin du mouvement relatif au soleil. C'est pourquoi il sera bon de voir, comme l'on passe de l'un à l'autre. Soit le mouvement absolu de la lune dans un tems donne de L en K, ^g. 3.*, et soit KE , parallèle à l'écliptique et égale au mouvement que fait le soleil en ce mème tems , LE sera le mouvement relatif. Or , dans les syzygies équidistantes , le grand cerale qui joint les centres des deux astres fait le méme angle avec l'écliptique et avec l'orbite. Donc une droite LM pa- rallèle à l'écliptique doit faire avec l'orbite de la lune un angle doublé du complément de l'angle de l'éclip- tique avec l'are qui joint les centres. Donc cet angle étant ASL, si je coupé LM=LK, la corde de KM sera 2LM cos. ASL. Je multiplie le dixième du mouvement diurne de la lune par le sinus du complément de ASL. Soit P le produit. Je retranche le mouvement diurne du soleil de celui de la lune et je porte le vingtième du reste de L en N ; je méne NE, parallèle à SL , et je la coupé égale à P; LE sera le mouvement relatif qui répond à un vingtième de jour, ou à 1'' 12'. PAR M.' l'aBBÉ de CALrSO. 267 Je peux me servir de P pour construire l'angle ASTj ien élevant sur l'écliptique la perpendiculaire SG, et avec le rayon SG=^ du niouvement diurne de la lune trarant l'are GF, le couper ={ P. Afin que l'on n'ait pas la peine de chercher le sinus du complémfnt de ASL, j'observe qu'il est proxime o,o44 depuis 0° jusqu'à 4° de distance au noeud; il est 0,043 depuis 5° jusqu'à 12°, et de iò° en dessus, dans nos limites, il est 0,042. Ayant coupé sur la continualion de EL LD=LE , pour ótre conséquens nous devons diviser DE en dix parties égales qui seront des centièmes de jour. Mais si lon divise DL en six , IL contenant cinq de crs parlies seia le mouvenaent horaire i-elatif que Fon accou- tiìjne d'employer. La mesure de LG donne la différence du tems entre la sj'zjgie equidistante et la conjonction (ou l'opposition) vraie; le mouvement diurne du soleil multiplié par cette diirérence donne la longitude du soleil , et celle de la lune réduite à l'écliptique; la mesure de SG donne la latilude au moment de la conjonction ( ou opposition). Mais ces détcrminations ne sont pas nécessaires. Ce n est qu'unc curiosité que l'on peut satisfaire, en notant, par exemple, d'après la construction de }& Jìg. 3 que la conjonction vraie le malin du 18 Mai de l'an 411 1 de la P. J. a été à 0,324 decimale de jour (7'' 46' 34") dans le signe du Taureau à ig^sS ( ic^°i5') la lune ayant o'',28 ( 16' 48") de latitude Boreale. 268 PROJET DES TABLES DU SOLEIL ET DE LA LUNE, Nous n'avoDS, parie que de tems moyens. Pour leur (équation on peut ajoiiter deux Tables, quoique lorsquon a l'ascension droite du soleil , il soìt plus court de la retrancher de son lieu moyen , et diviser le reste par 36o , ou le multiplier par 4. On a ainsi par la division l'équation du tems moyen en décimales de jour. La multiplication la donne en minutes. Ainsi ayant trouvé pour l'instant de la syzygie equi- distante l'ascension droite du soleil 46°,9 , lorsque sa longitude vraie était ^()°,'2^ , je n'ai qua me souvenir que cette longitude était égale à la moyenne -h 0,8294 ^ pour avoir la longitude moyenne 48°,9i, dont il faut óter l'ascension droite, et le reste 2°,oi divise par 36o ( ou deux fois par six et reculc d'une figure ) donne o,oo56 Jours à ajouter au tems moyen. Si je multiplie 2,01 par 4i j'ai cette mcme équation 8',o4=8'2",4• Aux Tables que je propose , on peut joindre une instruction convenable pour donner toute facilitò à dé- ferminer les éclipses et leurs phases par des construc- tions graphiques. Mais ce n'est pas dans un Mémoire qu'on présente à une Académie , que cette instruction peut trouver place ; et l'on n'en a pas besoin pour voir quel peut etre le mérite de mon projet , quels en sont les défauts. Il me reste donc seulement à indiqucr les hypothèses, ou les données sur lesquelles j'ai calculé mes Tables. Celles du soleil par M.' Delambre , et de la lune par M." BiiRG, que le Bureau des longitudes de France PAR M/ l'aEBÉ de CALUSO. 2G9 vient de publier, n'avaient pas encore paru. Ellcs m'au- raient donne moyen d'ètre plus exact avec beaiicoup moins de pcine. Mais cast un regret inutile. Pour faire ce que je pouvais de mieux alors , j ai employé le mou- vement sidcral que M. De-Laplace donne pour 1760 ( Mécanique celeste Tome III, pag. G4 )• J'ai déduit de ses formules la précession des équinoxes \i/'=o°,oi4 n + 2°,C36 — 2,636 COS. ( o'',oogo68 n ) — i°,2o36sin.(o°,oo3f)2i n) oi!i n est le nombre des années Juliennes comptées du 1748, nt'gatif pour les précédentes. J'ai trouvé pour — 25oo ans la précession des équinoxes 34°,5gi437, et le mouvement sidéral i5°,72C)75 qui, retranché de la pi-écession , donne le mouvement depuis l'an i de Rome au 25oi , i8°,86i687. L'epoque de l'an 2601 de Rome, 6461 de la Perioda Julienne, à minuit au Capitole, revient au soir du 11 janvier 1748 ù 11'' ig' 20" t. m, à Paris, à l'observa- toire. En partant donc de l'epoque de 1748 des Tables du soleil que nous avions de M.' Delambre dans la 3.' édition de l'Astronomie de M.' De-Lalande , j'en ai déduit pour l'epoque de l'an 6461 la longitude moj^enne du soleil 2go°,8o8527, dont retranchant i8°,86i687, j'ai eu 27i°,g4684 pour l'epoque de l'an 3961. L'epoque de l'an 6463 se trouve par les mèmes Ta- bles 29i'',3i667 , et calculant la précession des équi- noxes pour — 25oo ans par la valeur précise de \]/' que M.' De-Laplace donne à la page 112, j'ai trouvé M m 270 PROJET DES TÀBLES DU SOLElL ET DE LA LUNE, \J^'= — 34°,588374 , et par conséqiicnt £72°,458o5 pour l'epoque de l'an 3^63; d'où remontant j'ai 27 i°,g5o23 pour l'an BgG i , et ainsi le soleil plus avance de o'',oo33g = I2"2 que par le calcai précédent. Mais je n'étais pas fàché de l'avoir plus reculé par la valeur de \)/' que j'ai rapportée ci-devant, parcc que je le trouvais beaucoup plus i-eculé encore par les mé- mes anciennes Tables de M.' Delambre avec l'dquation séculaire -+- 10' 5i" qu'il y donne au bas de la page 4 pour l'an yoo avant J. C. Avec la formule que M/ De-Laplace donne à la page log pour le mouvement sidéral des apsides, la- quelle revient en anciens degrés A o°,oo33 1932987 n ■*• o°,ooooooo22o89438 n\ je l'ai trouvé — 8*,i6o266 pour — 25oo ans. Ce qui ajouté à 34°,59i437 de la précession des «?quinoxes, donne 42^75 lyoS à óter de l'epoque de l'an 6461 de la P. J. Ainsi en supposant l'apogée à cette epoque à 98", 5867 je l'ai eu à 55°,835o pour l'epoque de l'an 5qGì à laquelle ayant le soleil à 2ji°,^^6S^ , j'ai l'anomalie 2i6°,iii84. Les époques suivantes du soleil et de ses anomalies sont toutes ou calculées de mcme directement , ou iu- terpolces. A la méme page 109 du 3.* volume de la Mécanique celeste M.' De-Laplace donne le coefficient de l't'qua- tion du centre de l'orbite terrestre avec lequel j'ai trouvé pour l'an aSo avant J. C. 1^'équation 2°,0235i23, Vexcentricité 0,017658; et d'abord j'ai commencé le calcul PAR m/ l'aBBK de CALUSO. 27 I de ma Table Vili par la méthode indirecte , puis m'étant venu en fantaisie de la continucr par la mé- thode directe , j'ai fait une remarque que l'on ne sera peut-c'tre pas fàché de trouver ici; et cest qu'en sup- posant qu'une inégalité peut se réduire à ±(Asin.z — B sin.2z-»-Gsin.3z — Dsin.4s-*-etc.) et que les quatre premiers termes suffisent, l'on aura la somme des dquations qui ré- pondent à s=3o°, et à z=:i5o°, égale ci A+2C; l'équation qui répond à s=()0°, est A — C; et celle qui répond à ;:;= 135°, est égale à celle qui répond à 45° plus 2 B. Il n'y aura donc qu à óter de la somme des deux équations de 3o°, et de i5o° celle de 90", prendre le tiers du l'este et l'ajouter à l'équation de go° pour avoir A et C ; et prendre la moitié de la difféi-ence de celles de 45° et de i35* pour avoir B. Par exemple pour exprimer l'équation de l'orbite de la lune des Tables de la 3.* edition De- Lalande j'ai à i' l'équation 2° 58' 3o",5 et 3° 20' 56",i à 5' ; leur somme 6° ig' 26",6,dont retranchant 6° i7'38",o équation à 3' , reste i'48",6=3C; C=36",2,- A=6''i8'i4",2. Les équations de 4^ i5°, et i' i5° sont 4°4o'49"i7 ^^ 4°i4'55",9; leur différence 25'53",8, et B=i2'56",g. Le calcul n'est pas tout-à-fait aussi court pour avoir D. Mais en òtant l'équation qui répond à 22° 3o', de celle qui répond à 5^ 7° 3o', reste Bv'2h-2D. On n'aura donc qu'à multiplier B par v/2=i,4i42. Nous avons B =77^"'9- Donc Bv'2 = i098",7=i8' i8",7. L'équation à 5' 7-34' est 2°3o'27",5. Elle est 2°i6'8",8 à 22° 3 o'. Leur différence 18' i8",7. Donc D=0, et l'équation du :ì72 TROJET DES TABLES DU SOLElL ET DE LA LUNE, ccntre de la lune des tables adoptces par M. De-Lalande est — (6° i8' i4',2 sin.z — 12' 56",9 sin.2J+36",2 sin. 3:; ) sans plus. ]Ma Table Vili donne ainsi l'équation du soleil — 2'',o234 siu.c+o°,0223 SÌU.2C — o^oooS sin.3i. Mais je ne l'ai pas calculce avec un scrupule que mon principal objet n'exigeait point. Pour la lune et pi-emlèrement pour les époques de sa distance au soleil, j'ai eu égard à l'équation que M.' De-Laplace donne à p. 178, d'une période d'environ 184 ans, dont on lui doit la découverte; non que je veuille tenir coinpte de cette petite inégalité , mais pavce quii y joint deux termes , dont le premier doit ctre retranché de l'epoque de la lune à laquelle il le joint , pour avoir celle quii adopte véritablement pour l'an lySo, et qui se réduit ainsi en anciens degrés à iS8°,28383: auxquels ajoutant i5i°, 1 5645 pour le mou- vement de 1 1 jours 11'' 19' 20", j'ai l'epoque du lieu de la lune au commencement de l'an 6463 de la Pé- riode Julienne à Rome 33c)°,44o28. Celui du soleil était alors à 2gì°,3i667. Dono la distance de la lune au so- leil était 48°,i236i. L'autre terme que M/ De-Laplace a joint à son équation , est une diminulion du mouvement séculaire de la lune des Tables de la S.'édition de M.' De-Lalande. Cette diminution par ce terme serait de Zi",^^. Mais dans la connaissance des tems an XIII , pag. 372 on la trouve selon M. Bììrg de 3i"35. Ce qui réduit le PAR M.' UABbìù DE CALUSO. SyS mouvement séculaire à 5o7"52' 4o",65 ; dont retran- chant le mouvement séculaire dii soleil, 46', j'ai eu celui de la lune au soleil Soy",!! I2g6, et ii7°,7824o pour 25 siècles. D'où résuUe à l'epoque de l'an SgGS la distance de la lune au soleil 29o'',34i2 quii faut corriger encore par l'équation séculaire. Pour l'anomalie de la lune après plusieurs considé- rations , dont quelqu'une me portait à diminuer celle des Tables de la 3." édition de M. De-Lalande de 55'' à l'epoque de lySo, je me suis borné à en retrancher 3o",3 , et y ajoutant son mouvement de 1 1 jours 1 1 heures 19' 20", lequel est 4' 29° 52'4'-i",2, j'ai eu à l'e- poque de l'an 6463 de la P. J. l'anomalie 5' 17° 14' 33" = i67'',2425. Les mémes Tables donnent son mouvement séculaire de 6' 18° 41' 57" que j'ai augmenté de 7' 2o",8 sur ce qui est rapportò des Tables de M/ Bììrg à l'endroii!* que je viens de citer , de la connaissance des tems pour l'an XIII; et supposant ainsi le mouvement séculaire TC)8°,82i6i94, et par conséquent celui de 25 siècles 2f)o°,54o48G , j'ai eu pour l'epoque de 396*3 de la P. J. l'anomalie 23G°,702o à corriger encore par l'écpiatiou séculaire. Ce qu'on lit du complément du noGud aux époques de 1780 et 1807 à la page citée de la Connaissance des tems de l'an XIII, et à page 495 de l'an X'V , s'est Irouvé d'accord à me faire supposer à l'epoque de l'an •Tulien 6405 le lieu du noeud à 279'',7252, pas tout-à-fait Ì74 PROJET DES TABLES DU SOLEIL ET DE LA LUNE, a" plus arriéré que ne le donneiit les Tables de la 3^ édi- tion De-Lalande. Pour son mouvement je voyais à la méme page de l'an XIII que M/ Bììrg le faisait de 27" plus fort que les Tables De-Lalande. Je m'y con- forraai eii supposant le mouvement séculaire du noeud — 134°. igS. Auquel ajoutant o°,jG: pour celui du soleil, j'ai eu celui du soleil au noeud i34°,96i6: je note par deux points apics les décimales que l'on en a la suite en répétant le derniei' chiffre à l'infinir: ce qui n'est pas nouveau, mais pas tout-à-fait inutile de remarquer pour l'usage de ma Table IV ; par exemple , pour y pi'endre la valeur de 4o' qui est o°,o2778: où il faut écrire g au dernier chiffre auquel on s'arrcte. De l'epoque du soleil 2gi°,3i667 pour l'an 6463, ótant le lieu du ncEud , j'ai la distance du soleil au noeud 1 1°,59 i47 ; j'en retranche son mouvement pour ^5 siècles i34°,o4i6 : et j'ai pour l'an 4963 l'epoque de la distance du soleil au noeud 237°,5498. Reste à calculer les équations séculaires dont celle de la lune étant K, celle de son anomalie est 4iOoo52K, et celle du noeud 0,735462 K. Voyez p. 224. 236 , 273 et 274 du Tome 3.* de la Mécanique celeste. Soit M celle de l'anomalie. Elles se réduisent à M = — ( o°,oi i3i43o3 «'-t-o'iOooonoGoogS /2^) et 0,2/199634 M i'équation séculaire de la lune; 0,1 83839 M celle du noeud. Ainsi l'on cherchera M, et ajoutant à son logarithmc les logarithmes 1.3978835, et 'l.•^6/^^^5']g , on aura les logarithmes des deux autres équations. PAR M.' L'ABBÉ de CALUSO, 27 5 J'en ai calculé directement de cent en cent ans onze, et 4o par inteipolation pour les avoir de 20 en 20 ans pour dix siècles. En ajoutant à la distance moyenne de la lune au soleil, que j'ai trouvée 2go°,34i2 pour l'epoque de l'an 5965, son équation séculaire i°,6872, et de méme à la distance moyenne i2i°,4542, que le mouveraent sé- culaire me donnait à l'epoque de l'an ^g65 , ajoutant soa équation o'',6igo, j'ai eu ces deux époques corri- gées, 2g'2°,o284, et i22°,o732, et de la seconde ófant la pi-emière, le mouvement convenable à ce millier d'années igo°,o448; d'où j'ai déduit le mouvement séculaire 3o7°,oo448, celui de ao ans iSS'^ooSgG, et pour 4 ans i7o°,68oi792, auxquels ajoutant 17640° pour 49 révolutions entières, on en tire le mouvement diurne I2°,rc)0746i87 , et les auti-es, tels que je les ai emploj^'s dans mes Tables. On y volt qu'en deux ans, dont le I." est bissextile, la distance de la lune au soleil avance de 27i'',4355. En les soustrayant des époques de 3g63 et 4963 on aura donc celles de BgGi et 4961 que je donne dans ma Table I/* -T'ai procède de memo pour l'anomalie moyenne de la lune et la distance du soleil au ncpud, si ce n'est que pour cette distance j'ai dù en retrancber l'équa- tion séculaire du noeud, On pcut remarquer que les époques se trouvent ainsi corrigées non par leurs équations séculaires , mais par celles d'une date tant soit peu moins éloignée du 1750. 276 PROJET DES TABLES DU SOLEIL ET DE LA LUNE, Mais si l'on peut prendre en considéiation de si petites différences , les Tables sur le total en sont plus exactes , et le seraient encore plus, si au lieu de remonter du 5g63 au 3g6i j'eusse voulu renlonter au 3c)53 afin que les lieux jiioyens de 20 ans qui s'en suivent, se trouvassent corrigés par l'équation qui tient un milieu entre celle de ces 20 ans. Apiès tout ce détail de mes attentions, on peut demau- der pouiquoi je ne présente cependant ces Tables que eomme un essai , et n'ai jamais penso de les donner pour quelque chose de plus. Je dirai dono que; i.°, je ne pou- A'ais m'assui'er des mouvemens moyens séculaires avec toute la précision quii faudrait pour ne pas craindre quo leur inuldplication par 2$ n'en rendlt l'erreur considérable; c.°, lés formules de M.' De-Laplace pour les équations sé- culaires , la précession des équinoxes et les autres varia- tions des orbes célestes ne sont dounées par lui-méme avec confiance que pour environ mille ans avant et après l'an- née lySo. Il faudrait remonter pas-à-pas en commenrant, par exemple, par tirer de ses formules les élémens tels quii convieni de les supposer fan 760, pour faire avec ces élémens une nouvelle détermination des coefficiens des formules, et avec ces formules i-ectifiées remonter les autres mille ans. On porte tous les jours plus avant l'exac- titude, soit des recherches analytiques, soit des calculs appuyés sur d'excellentes observations. Il y a tout lieu d'espérer que ce que Jose seulement projeter , sera effectué par quelque Calculatcur plus habile d'une ma- nière satisfaisante. ^y^ elei Total — E= + £ 1 ,o5oi 0,3-94 Di';inial<-s 0,32254 ite juur du 1 S ' de Miii /. m. il l'uj'.liiiil de la S^'zygie equidistante. Dcmi-diamèlre du sole Parallaxehor.o'',9933D Vrai inoiivf meni diur. d Olez le tnouv. diur. du S 0 >;' ,5o3j Mouv. telalifpour les p! lases 130,4338 Mouv rclalif R = i3,43i4 A la i>. .I ^ 277 ÈP 0 T . quES 1 A. B L . EUX-MOYENS. ■ÌES LI jp.J A. DE Rome. \ ® Anom. 0 £—0 Sanom. £ O-.0. i97,'^o889 3961 I FÉ 27i,°9468 2i6.°iii8, 20, "5929 52.°95i2 j syS' 21 1 '^ 272, 0962 '•S. 9217 153, 9S90 92, 6105 224, 1006 4001 4' ! ED 272, 2456 21S. 7316 287, 3853 132, J706 251, 1121 4021 61 AG 272, 39S3 ^'S. S4'S ór-, 7817 171. 9315 278. IJ35 4^4« 81 DC 273, S444 215. 3S'4 194, 1782 ? 211, S931 3^5. '347 4061 loi GF 272, 6938 215. 1613 327. 5749 =5'. 25S5 33». 1457 408 r lil CB 272. 8433 214, 9712 100, 9718 290, 9187 359. «566 4101 141 FÉ 272, 9928 214, 7811 234. 3689 330, 5827 26, 1674 4111 .61 BA S73. «4J3 214. 5909 7. 7^63 »o. 2475 53. 1780 4141 iSl ED 273, 2918 214, 4007 14', 1639 49. 9«3' 8o, 1885 4161 201 AG 273. 44>3 214, 2105 274. 5618 89, 579S 1 107, 1988 4181 221 DC 273. 5909 214. 0203 47. 9598 129, 2467 134, 2089 4:01 241 GF 273. 7405 213. 8301 181. 3580 168, 9147 161, 2189 4221 261 CB 273. 8902 213, 6399 314. 7564 20S, 5835 1S8, 228S 4241 281 FÉ 274, 039S 213. 4497 88, 1549 248, 2530 215, 238Ó 4261 301 BA 274. 1894 2'3. 2594 221, 5536 287. 9233 242, 2483 ( 4281 321 ED 274. 339» 213, 0691 354. 9525 3 «7. 5944 269, 2578 4301 341 AG 274. 4889 212. 8788 128, 35'7 7. 2663 296, 2671 4321 361 DC 274, 6387 212, 6883 261, 7511 46, 9390 323. 2763 4341 381 GF 274. 7884 212, 4982 35. '57 86, 6126 35°. 2853 4361 401 CB 274, 9382 212, 3079 168, 5505 126, 2870 »7. 2942 4381 4JI FÉ 275, 0880 212, 1176 301, 9505 165, 9622 44. 3030 4401 441 BA 27S. 2379 211, 9272 75. 35"7 20$, 6382 71, 3"6 4421 461 ED 275. 3878 211, 7368 208, 7511 245. 3 «49 98, 3200 444" 481 AG 275. S376 211, 5464 342, 1516 284, 9924 12$. 3288 4461 S°i DO 275. 687S 211, 3560 "5. 5523 324. 6707 «52. 3363 1 Nn z']S T A B L E I." ÉPOqUESDES LIEUX-MOYE NS> P. J 4461 4481 4S0I 4521 4541 4561 4S?i 4601 46:1 4641 A. DE Rome. S" S6i S8i DC GF CB FÉ BA 601 ili 641 661 6S1 ED AG DC GF CB o 27S."6875 -7S- 8575 275. 987S =76. 1375 27'). 2875 Anom. O I S-O 211, "3560 211, i6j6 210. 9751 2IO, 7846 2IO, 5941 "S. SS23 =48. 953^ 22. 3S44 'SS. 7SS8 289, ■S74 Anom. 2 276. 437S 276, 5876 276. 7377 276, 8878 ^76, 0379 210, 4036 62. SS92 210, 2I3I '95. 9612 210, 0225 329. 3633 209. 83'9 102, 7657 209, 6413 256. 1683 «63, 202, 242, 282, 321. 074S 287. 3748 7S77 314. 3821 4417 341, 389^ .265 8. 3962 8121 3S. 4030 4661 4681 4701 4721 4741 4761 4781 4801 4821 484' 4861 4881 4901 4921 494' 496» 701 721 741_ Chr.8 28 63 128 148 168 i8g io8 228 240 FÉ BA ED AG DC GF CB FÉ BA ED AG DC GF CB FÉ 277, ibSl 277. 3383 277, 4C86 277, 6388 277. 789' 277. 9393 278, 0897 278, 2400 278, 3904 278, 54C8 278, 6911 178, 8416 278, 9921 279, 1426 279. 2931 BA 279, 44516 209, 4S°7 209, 2601 Ì09, 0694 208, 87S7 208, 6880 208, 4973 208, 3066 208, 1158 207, g^S'' 207 7? 42 9. 142, 276, 49. ■83. S7" 9741 377J 7807 '843 S.6, 89, 223, 356. 130, S88i 9921 3963 8007 2JS4 I, 4'. 80, 120, 160, 4986 ■859 8740 5629 2516 62, 4096 8p, 41Ó1 ufi, 4224 143, 4286 '7°. 434') i '99. 239. 279. 3'9. 358. 9432 6346 3268 0198 7'36 197. 4405 224, 44"3 251. 4S'9 278. 4S73 305. 4é-6 j 207, 5434 207. 3525 207, 1616 206, 9706 206. 7798 263. 37. 17". 3°3. 77. 2c6, s8 6103 0153 4206 8261 2318 210, 6377 •issi 38. 78. "7. 'S7. '97, 236, 8940 4083 332, 4677 1038 3S9. 4727 8001 26, 4776 4972 S3. 4823 '952 80, 48(58 107, 491 -79 T A B L E II. MOUyEMENS POUR AVANCER LES ÉPOqUES. - Ans. I L. D. I o 1 Ahom. 0 <^. 7297 £-0 Anom. (2 0~fì 6 o.''7467 141, 8131 101. 7827 20, 1294 0, 5078 0. 4737 27'. 4355 190, 5004 39, 2201 0, 2689 0, 2178 41. 0578 279, 2181 58, 3'09 3-2 0, 0300 359, 9619 170, é8o2 3". 4933 7. 9358 77. 40'7 0, 7767 0, 6916 109, 7184 97. 53'i 0. 5378 0. 43 S7 82, 1156 198, 4361 116, 6218 7 0, 2989 0. '797 211, 7380 2i7. 1538 »35. 7'26 8 5-4 0, 0600 3S9. 9»3« 341. 3604 ts. 8715 >S^ 8034 9 0, 8067 0. 6S3S 123. «735 117. 6542 «74. 9326 IO 0, 5678 0, 3976 25». 7958 206, 3719 194. 023S II 0. ìiig 0, 1416 22, 4182 295, 0896 213. "43 12 7* 0, cooo 359. 8857 152. 0405 23. 8073 232, 2051 »3 0, 8367 0, 6154 293. 8536 125, 5900 252, 334S M 0. S978 0. 3S9S 63, 4760 214. 3077 271, 4252 'S 0. 3589 0, 1036 193, 0984 303. 0:54 290, 5160 i6 2.1 0, 1199 359. 8476 322, 7207 31 . 743' . 5258 309, 6068 329, 7361 17 e, 8667 0. 5773 »04. 5338 133 i8 0, 6278 0. 3»"4 IJ4, 1562 22», 243 s 348, 8268 «9 J 0, 3888 0, 0655 3. 7785 310, 9612 7. 9177 20 43 0, 1499 359. 8095 133. 4009 39. 6789 27, 00S5 En donni l'oD voit ic à la secoad int aux lettres domÌDÌcales les valeurs au-dessous de ehacune , que l'on ajc e lellre dea époques de la lable précéd que )ule ABCDEFG I 2 3 4 5 £» 7 ente le premier nombr« , ou le Seul e le la 2.* colonne de celle-ci, la somm e ( en ótant 7 lorsqu'elle les dépasse ) donnera la première lettre domioical e, ou la seule de l'epoque avaucée. 28o TABLE IH. JOURS A AJOUTER POUR PORTER LES ÉPOQUES AVX JOURS DE CHEQUE MOIS. Année Jauvier Fevrier Mars AVRIL , er 10.^ 20.« t.'^^'' I0.<^ 20.<^ !.«■■ IO.» 20.<= !.«' 10.*^ 20.^ Commune o 9 '9 3i 40 5o 59 68 7' 90 99 109 nis^fxtile o 9 '9 3i 40 5o 60 69 79 9' 100 „. Mai JUIN JUILI.ET AoilT !.'■■ 10."= 10.'= i5l io.<= 20.'- I.«^ I0.« 20.« [ cr IO.»: 20.« Comanine 110 129 .39 i£a 170 181 190 200 212 221 .„ Bisse.xliTc iji i3o ■ 40 1 52 ! i6i 171 iSi .9. IO. 2l3 ! 122 232 Septembbe OCTOBRE Novembre DcCEnlURB 1." 10.'^ 20 '^ I." lO--^ 20.<^ i,«' IG.-^ 20' I." IO."-' 20' Commune 14^ 152 iSi 173 281 292 3o4 1 3i3 323 334 , 341 555 Bissexlile 244 153 163 i74 283 193 3„5 3.4 3-4 355 344 "^ TABLE IV. RÉDUCTlON DES TEMS EN PARTI ES DECIMALES DU JOUli. POUR 01 S HrURES I>ES MINUTES ! DES SECONDES 1 0 , 04 '666 : 0 , 000694 : 0 , 0000116 2 0 , o83'')33 : 0, 001388: 0 , 000023 I 3 0. I250CO 0 , oo2o83 : 0 , 0000347 4 0, 1(6666: 0, 002777: 0 , 00004^3 5 0, 208333 : 0 , 003472 : 0 , 000057^ 6 0 , 230000 0 , 004166: 0 , 0000694 7 0, 291666: 0 , 004861 : 0, 0000810 8 0, 333333 : 0, 005555: 0 , 0000926 9 0 , 373000 0, oo6»5o j 0 , 000104» IO 0, 416666: 0 , 006944 : 0, 0001157 Les deux poioU sigiiifienl que le deniier chiH're se répèle à l'iiifiiii. :8r TABLE V. - MOUVEMENS POUR LES JOUBS. JoURS O Anom. 0 £—0 Anom. (T 0 — a I o°9856468 0,9856002 12,1907462 0 13,0649800 0 i,o386o49 2 i.gyiagSG 1,9712004 24,3814924 26,1299600 2,0772097 3 2,9569404 2,9568006 36,5722386 39.1949400 3,rr58i4C 4 3,9425872 3,9424008 48,7629847 52,2599200 4.1544194 5 4,9282340 4,9280011 60,9537309 65,3249000 5,1930243 6 5,9138809 5,9i36oi3 73,1444771 78,3898800 6,23i62gi 7 0,8995277 6,8992015 85,3352233 91,4548600 7,2702340 8 7,8851745 7,8848017 97,5259695 104,5198400 8,3o8838r f) 8,8708213 8,8704019 109,7167157 117,5848199 9,347443- TABLE VI. TEMS ET MOUfEMENS CORRESPONDANS AVX DEGRÈS £-G DE DI St ANCE DE LA LUNE AU SOLEIL. DÉciM, ni;.i()i'n Mouv. vv 0 A VOAT (T 0 — ^ I" 0, 082029 0, o8o85 1,07171 0, o852o 2 0, 164059 0, 16171 2, 14843 0, 17089 0 0, 246088 0, 24256 3, 2i5i4 0, 25559 4 0,328118 0, 82341 4, 28G80 0, 34078 5 0, 410147 0, 40426 5, 35856 0, 42598 6 0,492177 0, 485 II 6, 48028 0, 5iii8 7 0, 574206 0, 56596 7, 5oi99 0, S9637 8 0, 656235 0, 64682 8, 57870 0,68157 '9 0, 788265 0, 72767 9, 64541 0, 76677 IO a, 820294 0, ao852 IO, 71713 0, 83196 282 ^ TABLE VII. TEMS ET MOUVEISIENS POUR LES SYZYGIES. Syz. JoURS. 0 Anom. 0 Anom. £ o-a I 14. 76530 14. 5534 14. 5527 192. 9083 15. 3353 2 29, S3060 29, 1067 29, 1054 25. 8166 30, 6706 3 44. =9589 43, 6601 43, 6580 218, 7250 46, 0059 4 59, 06119 58. 2135 58, 2107 5'. 6333 61, 3412 5 73, 82649 72. 7668 72. 7634 244. 5416 76, 6766 6 88, 59179 87, 3«02 87. 3161 77. 4499 92, 0119 7 »03. 35709 101, 8736 loi. 8688 270. 3583 107. 3473 S 9 118, 12238 116, 4270 116, 4214 103, 2666 1*2, 68»5 t}i, ÌÌ8768 130, 9803 130, 9741 296, 1749 138. 0178 IO 147, 65198 145. 5337 145, 5268 129, 0832. 153. 3531 li 162, 41828 160, 0S71 160, 0795 321. 99'6 168, 6884 i: 17?. '8358 174. 6404 174, 6322 154, 8j99 184, 02J7 «3 191. 948S7 189, 1938 1S9, 1849 347, 8082 199. 359° >4 206, 71417 203. 7472 203. 7375 iSo, 71Ó5 214, 694J iS 221. 47947 218, 3005 2i8, 2901 13, 6249 230, 0296 t6 236, 24477 232. 8539 »3». 8429 206, 5332 245. 3650 17 251, 01007 347. 4073 247. 3956 39.44»S 260, 7003 18 265. 77Sì6 261, 9606 »6i, 94S3 232. 3498 276, 0356 '9 280, 54066 276, 5x40 276, 5009 65, 2582 251. 3709 20 295. 30596 291, 0674 291, 0536 258, 1665 J06, 7062 21 310, 07126 305, 6207 305, 6oSj 91, 0748 322, 0415 22 324, 83656 320, 1741 320, 1590 283, 9831 337, 3768 ^3 339. 60185 334. 7275 334. 71J7 116, 8915 352. 7121 24 354. 367«5 349. ^809 349. 2643 309. 7998 8, 0494 5 83- TABLE Vili. ÈQUATION E , ET BIOUrEMENT T'HAI DU SOLEJL. E Ano- III lille II 12 »3 «4 |6 17 18 19 I 20 21 ^4 =5 i6 27 3° Equatton ti 11 ceotre. o, 0000 o, 0346 0, 0691 o, 1037 o. 1382 o, 1726 o, 2070 o, J413 o. 2756 o, 3098 0.3439 °' 3779 o, 4118 o. 4456 0. 4793 o, 5128 o, 5461 0. S794 o, 6124 o. 6453 0, 6780 DÌBl'- rence. o, 7103 o, 7428 0, 7748 0, 8066 o, 8382 o, 8696 0, 9007 0. 93»6 o, 9623 0, 99J7 346 34i 346 34S 344 344 343 343 34J 34' 340 339 338 337 335 334 33> 330 329 327 3>S 323 320 3'8 3'< 3'4 3" 3>-'9 307 304 Mouvem. diurne. o.''9Si6 o, 9516 o, 9516 0. 95'7 o, 9518 0, 9518 o. 9S'9 0. 9519 0, 95J0 o. 9S>o e. 9521 o, 9521 o. 95»3 o. 9SH o. 9525 e. 9527 o. 9529 o. 9530 o. 9532 0. 9S33 o. 953S 0. 9S37 0. 9539 o. 9541 o. 9543 0, 9545 0. 9547 0, 9SS0 o. 9552 o. 9555 0. 95s8 +-E Ano- malie 360 »S9 358 357 356 355 354 353 352 351 35° 349 348 347 346 345 344 343 342 34» 340 339 338 337 \ 336 335 334 333 332 33» 33° — E Ano- malie Et]U.1IÌ0B .In flenlre. 32 33 34 35 36 37 3S 39 40 4' 42 4J 44 45 46 47 48 49 5° 5» 52 53 54 55 56 57 58 59 60 0/9927 I, 0228 I, 0526 I, 0820 I, iiii '399 I, I, 1684 1, 1966 I, 2244 I. 2519 I. 3790 ». 3057 I. 33=0 I. 3579 I. 3835 I, 4087 ». 4335 '. 4579 I, 4818 '. 5052 I, 5282 I. 5508 '. 5730 I. S947 I, 6159 '. 6367 I, 6570 I, 6768 I, 6961 I. 7149 I. 7331 niffé- ronce. 301 298 294 191 288 285 282 278 275 271 267 263 >59 256 252 248 244 239 234 230 22fi 222 2'7 212 208 203 198 '93 188 102 Mourcm. diurae. o.°95S8 o, 95O1 o, 9564 °, 9567 o, 9571 0, 9574 o, 9577 o, 9581 0, 9584 o. 9587 o. 959» o. 9594 o, 9593 0, 9602 o, 9606 0, 9610 o, 9614 o, 9618 e, 9623 o, 9627 o, 9632 •f-E Ano malie. o, 9659 o, 9664 o, 9669 o. 9674 o. 9679 330 329 528 J27 326 3=5 324 323 322 321 320 319 ii8 317 316 31S 3M 313 312 3J' 310 0, 9636 309 0, 9640 3c8 0, 9645 307 0, 9649 306 1 0, 9S54 305 304 303 302 30» 300 J 284 TABLE Vili. ÈqUATION E , ET MOUVEMENT VRAI DU SOLEIL • — E AUO- EtjuatioD ila xy\sé- Mourrm. ■i-E Ano- 5 — E E(]u uion L AllO' à\.\ 1 inaiii! cenlre. Diffé Mouvem. •i-E Ano maUe centcc. reucc. diurne. malie reucf diurne. malie. 60 '."7331 .78 173 . 168 162 157 o,°9679 300 90 ì 2, "0231 o,''9848 1 270 6t 62 63 64 65 I. 7509 I, 768; I. 7850 I, 80I2 I, SI69 0, 9683 0, 968S 0, 9692 0, 9697 0, 9702 299 298 297 29Ó '95 '91 1 2, 0236 92 1 2, 023 S 93 j 2, Olii 94 2, 021S 95 2, 0794 5 0, 9853 0, 9858 0, 9866 0. 9873 0, 98S1 1 269 268 1 267 266 265 7 13 21 28 66 1. 8321 '5- 146 0, 970Ó 194 96 2, 0166 0, 9887 264 67 I, 8467 0, 9711 »93 97 2, 0132 34 0. 9893 263 68 I, 8607 140 0, 9716 292 98 2, 0092 40 46 52 0, 9899 262 69 70 1. 8742 I, 8871 '35 "9 0, 9720 °. 97^5 291 290 99 100 2, 0046 I. 9994 0, 9904 0, 9910 261 260 71 7i 7? I, 8994 I, 9112 I, 9=24 «^3 1.8 112 0. 9731 °. 9737 0. 9744 2S9 288 287 1 loi 1 I, 9937 k 102 : I, 9874 ! 103 I, 9806 57 63 68 0, 99IS 0, 9921 0, 9926 2S9 258 257 74 75 I. 9331 I. 9432 107 lOI 95 89 83 77 71 «S 59 0. 9751 0, 9758 286 285 104 I. 9733 105 I, 9655 73 78 85 9' 99 107 114 120 125 0, 9931 0, 9937 256 255 76 I. 95'7 0, 9764 284 106 ', 9570 0, 9944 254 77 I, 9616 0- 9770 283 282 281 280 107 1. 9479 0. 995' 253 78 79 80 1, 0699 I. 9776 '. 9847 0. 9777 0. 9783 0. 9790 io8 109 Ilo I. 9380 I. 9273 I. 9'59 e. 9958 0, 9965 0, 9972 252 251 250 81 8; 1, 9912 I. 9971 p, 9796 • 0. 90D3 III II! I, 9039 1. 8914 0, 9977 0, 9982 249 248 83 2, 00J4 53 43 4: 36 33 0, 9838 277 "3 I, 8784 130 135 140 146 132 >ss 164 "71 0, 9987 247 «4 85 2, 0072 2, OII4 0, 9814 0, 98:0 276 =75 114 "5 I, 8649 ". 8509 0, 9992 0, 9997 24Ó 86 S7 2, 0150 2, C180 0, 9S36 0, 9832 274 273 116 "7 1. h(>i I, 8211 1, 0003 I, 0009 244 ' 243 , SS 89 co 2, 0203 2, 0220 2, 0231 -3 17 II 0, 9838 0. 9843 0, 9848 272 271 270 118 119 I120 1. 8053 I, 7S?9 ', 7718 I, OC15 I, 0021 I, 0027 242 241 240 285 TABLE Vili. ÉqUATION E , ET MOUVEMENT VRAI DU SOLEIL. — E Ano Equaliua ccDlce. Di£fc rt-ncc. Mouvem. diurDf. •t-E Ado- cualie 1 Ano- malie EtjuaiioQ du cenlre. Diffé reuce. Mouvem diurne. Ado- nalie. Ilo 122 124 I. 7542 I, 736» 1.7175 1, O9S3 .76 181 186 191 '97 I,°0027 I, 0032 I, 0038 I, 0043 1, 0048 240 239 238 237 236 150 15» 152 »S3 »S4 I,»03I4 I, 0001 0, 9685 0, 9366 0. 9045 3«3 3'6 319 3" 324 326 328 33» 333 336 339 .."oiós J, 0166 I, 0169 1, 0172 1. 0.75 210 209 ao8 207 206 .25 I, 6786 I, 0053 235 »5S 0, 8721 1. 0177 205 .26, "7 1 I. 6584 ». 6377 207 1, 0059 I, 0064 234 233 .56 »S7 0. 8395 0, 8067 j, 0180 I, 0.82 304 203 128 i»9 I, 6164 1 . 5946 2'3 1.8 I, 0069 I, 0074 *32 23» »58 '59 0. 7736 0. 7403 I. 0185 I. 0187 202 201 ■ 30 '.5723 223 229 l> 0079 230 160 0, 7067 I, 0189 200 >3' I. 5494 1, 0084 229 16. 0, 6728 I, 0.91 199 13» ' I. 5261 233 238 I, 0088 228 .62 0, 6386 342 ». o'93 198 »33 '. 5023 1. o°93 227 '6j 0, 604» 344 346 347 348 2S° I, 0I9S 197 134 1. 4780 *43 247 2S> 256 261 26S 270 I, 0098 226 164 0, 5696 ». OJ97 196 '35 I. 4533 1, oioa 225 '«S 0. 5349 I, 0199 I9S '94 193 136 137 I. 4282 I, 4026 ., 0107 I, OHI 224 223 166 .67 0, $001 0. 465' ., 0201 I, 0203 .38 139 140 «.3765 ", 3SOO I. 3230 I, 0116 I, 0120 I, 0125 222 221 22% .68 169 170 0, 4300 0. 3947 0. 3S92 3$» 353 3SS 357 358 359 359 359 360 3S9 360 360 36' I, 0205 I, 02c6 I, 0207 192 '9' .90 141 >, 2956 274 278 282 28S 289 293 397 302 306 3.. I, 0129 219 17» 0.3235 I, 0208 189 J42 »43 144 MS I, 2678 ». »396 I, 2111 I, 1822 ». o«33 », ''I37 I, 0140 I, 0143 218 2J7 216 215 »72 >73 »74 '75 0. 2877 0, 2518 0, 2159 0, 1800 I, 0209 I, 0210 I, 0210 I, 0211 .88 X87 .86 »8S 146 147 148 ». 'S29 1, 1232 I. 0930 j, 0.47 I, 0151 ». o»SS 214 2»3 212 .76 >77 .78 0, 1440 0, .o8i 0, 0721 1, 021J 1, 0211 I, 0211 ,84 '83 182 1 »49 1 »SO I, 0624 i> 03»4 1,0159 j, 0.63 2!l 210 «79 180 0, 0361 0, 0000 I, 0212 1, 0212 i8< 180 Oo 285 T A B L E IX. GRANDE ÉqUATION ET MOUVEMENT VRAl VE LA LUNE, _ Gr-.n^c diurne •1- _ Grande Biffe- Mouvem. •*- Auoma- équalion Anoma- Anoma- ^qoalion diurne Anoina lie £ di.- U (2 ''■■""• de U lune. lie £ lie £ de la g de la lune. I,e £ o" ( t i o'.oooo o, o8ji o, t56i o, 1490 «3» 830 829 829 828 i2'',0907 12, 0915 12, C924 I^ 0933 360° 3S9 35» 357 30» 3t 32 33 2°.3968 2, 4701 2, S42S 2, 6148 733 7-7 720 I2",2I4J 12, 2227 l». 2313 12, 2401 .^30' 32» 328 327 4 0. 5319 12, 0941 3S« 34 2, 6862 714 707 12, 2491 325 S 0. 4147 827 «2, 09S3 3SS 35 2. 7569 699 12, 2583 325 « 0. 4974 8:6 12. 0966 3S4 36 2, 8268 692 685 677 669 12, 2677 324 7 » 0, 5800 0, 6624 824 823 12, 0982 12, lOOI 3S3 352 37 38 2, 8960 2, 9645 '2, 2773 12, 2872 323 3" 9 0, 7447 821 12, 1024 351 59 3. 0321 12, 2973 321 IO 0, S26S 12, lOJI 350 40 3. 099» 12, 3076 3^0 819 817 814 811 fi6i 652 6.4 635 626 ■ II 0, 5087 12, I081 349 41 3. 1652 12, 3182 3'9 12 0. 9904 12, III4 348 42 3. 2304 t2. 3291 3'8 lì I, 0718 12, USI 347 43 3. 2948 «2, 3404 3'7 14 I. 1529 807 804* 12, ligi 346 44 3. 3583 12, 3520 316 'S I, 2336 12, 1234 345 45 3. 4209 6,7 «2. 3638 3'S i6 «, 3140 801 12, 1278 344 46 3. 4826 608 12. 3758 314 17 1. 3';4' 798 795 12, 1321 34' 47 3. 5434 598 589 12. 3881 313 i8 I. 4739 12. 136* 342 48 3. 6032 12, 4006 312 «9 '. SS34 12, 14:2 341 49 3. 6621 |^ 4134 3" 20 '. 6325 791 787 II, 1482 340 SQ 3. 7200 579 569 12. 4265 3«o 31 I. 71" 782 778 773 768 12, 1515 339 5' 3. 7769 559 549 538 527 12. 4398 309 21 ». 7S94 12, IS72 33? 52 3. 8328 12. 4S33 308 23 I, 8672 n, 1632 337 53 3, 8877 12, 4670 307 24 '. 944S 12, 1696 336 54 3. 9415 12, 4809 306 2S 3. 0213 763 12, 1763 33S 55 3. 9942 SiS 12. 4950 3"S , 26 2, 0976 12, 1833 334 $6 4, 0458 12, 5092 304 2? 2. 173? 7S7 12, 190* 333 57 4. 09153 505 12, 5236 3°3 28 2. 2484 7S' 74S 12, 1982 33» 53 4. "457 494 48, 12, 53»? 302 29 2. 3229 739 12, 2061 33' 59 4. '94° 47 > ", SS-9 JOI 3° 2, 3968 12, 2143 330 60 4. 2412 12, 5679 300 ìH-] T A B L E IX. 1 GRANDE ÈqUATION ET MOUVEMENT VRAI DE LA LUNE. _ Graode Difl'é Mouvem. ■+ 1 __ Grande UiHé Mouvem. -1- Anoma- ^quation diurne Anoma- Anoma- équaiìun diurne Anoma lie £ do la £ de la lune. lie £ i 300 2»9 298 297 296 li, g de la lune. 47 31 16 de la lune. lie £ 60° 62 64 4°.24" 4. 2872 4. 3320 4.3756 4. 4179 460 448 436 423 I2,''s679 i^ 5832 12. 5988 12, 6147 12, 6306 90 9' 92 93 94 S,<'0484 5. 053» 5. 0562 s. 0578 5. 0580 I3.°I043 13. 1264 13. 1459 13, 1640 13. 1846 270 269 268 267 266 65 4, 4i9° 411 398 12, 6473 29S 9S 5. 0565 JS 13. 2056 i6s 1 3' 66 4. 4988 j56 374 361 348 II, 6639 294 96 5. °S34 46 61 76 '3, 2260 264 67 4. S374 12, 6804 293 97 5, 0488 13. 2463 263 6i 69 4. 5748 4. (>109 12, 6971 12, 7139 292 291 98 99 s. 0427 5. 0351 13, 2660 13, 2868 262 261 70 4. 6457 12, 73°8 290 100 5. 0259 92 108 >3. 3070 260 335 7» 4. 6792 3" 308 12, 7480 289 JOI S. o»5« «3. 3275 2S9 72 4. 7114 12. 7654 288 102 S. ^-027 124 13. 3481 258 73 4. 7432 12, 7^3" 287 IQ3 4. 9887 140 13, 3688 257 74 4. 7716 294 280 266 12, 8010 286 104 4. 9731 IS" 13, 3896 256 7S 4. 7996 12, 8191 285 105 4. 9560 '7' 187 '3. 4I0I 2SS 76 4, 8262 12. 8373 284 106 4, 9373 '3, 4306 254 77 4.8515 253 12, 8556 283 107 4, 9'70 303 218 »3. 45'" 2 53 78 4.8754 ^39 12, 8741 282 108 4. 8952 13. 4714 252 79 4, 8979 225 12, 8928 281 109 4. 8718 234 13, 4918 251 So 4. 9189 110 196 12, 9118 280 no 4. 8469 249 265 13. 5J22 250 1 81 4. 9385 181 12, 9309 279. III 4. 8204 281 296 13.- 5327 249 Si 83 4. 9566 4, 9733 167 152 .37 122 12. 9S0O 12,. 9691 278 277 112 "3 4. 7923 4. 7627 »3. SS3S »3. 5739 248 247 n ^'* 4. 9885 12, 9882^ 276 114 4. 731S 311 328 343 13. 5944 246 8S S. ooja 13. 0073 275 «iS 4.6987 13. 6147 24S 8& 87 S. 0144 5. 02S' 107 93 78 62 13, 0164. 13. 0457 274 ^73 116 "7 4. 6644 4, 6285 358 J3. 6347 «3. 6545 244 243 SS 89 90 s. 0344 S, 042» Si 0484 13, o6iJ •3.. 0849 '3. «043 272 271 270 118 1.9 120 4. S9'3 4. SS»S 4, 5'2I 373 388 ■ 404 13. 6742 13, 693S '3. 7133 242 J41 2-»0 288 T A B L E IX. X GRANDE ;^qUATION ET MOUVEMENT VRAI DE LA LUNE. ■_ ■ Grjnde Diffc- Mouvem. ■K " ^_^ Grande DllTé- Mpurem. +■ Anoma- cqjJlìon diurne Anoma- Anoma- équafion "'^ diurne Anoma l.e S de lag de la lune. lie S l'c s .le la 2 ""^- de U lune. He e 120° 121 122 124 4'.S'" 4. 4703 4. 4270 4. 3822 4. 33S9 4. 2881 418 433 448 463 478 '3°.7'33 '3. 73»8 '3. 7SJ3 13. 7717 13, 7910 13, 8100 2400 2J9 >38 237 236 23S ISO» 'S' '53 IS4 'SS 2°,6677 2, $882 2, S078 2. 4264 ». 3440 2, 2607 1 79S 804 j »I4 1 824 833 1 14°. 2085 14, 2209 14. 233<> 14. n6o 14. »578 14. 268s 210» 209 20g 207 206 20S 492 841 126 4. 1389 SoS S34 S48 >3. 8287 334 156 2, 1766 S48 14, 2782 204 12; I2g 4. t8?3 4. I3S3 13. 847» '3. 8655 233 232 'S7 •S8 2, 0918 2, Qjfll 8SS 861 14. 2876 14, 2968 20J 202 "9 4, 0829 4, 0281 13, 8836 13, 9012 231 230 IS9 160 I, 9202 ». 833S 867 14. 3058 14, 3146 201 2 00 562 S76 589 602 874 881 887 894 132 '3J 3. 9719 3. 9143 3. 8554 13. 919J '3. 9367 «3. SS4I 229 228 227 161 162 '63 I, 746' I, 6580 ». 5693 14. 3^3» '4. 33 'S 14, 3394 '99 198 197 134 3. 79S» 61S 13. 9714 216 164 '. 4799 899 14. 3470 196 '3S 3. 7337 628 641 6S3 666 13. 9884 225 165 I, 3900 904 908 913 917 14. 3S43 •9S 136 3. 6709 14, 0052 224 166 I, 2996 14. 3*08 '94 «37 .38 3. 6068 3. S4'S 14, 0218 14, 0382 «3 122 167 168 I. 2088 »."75 ■4. 3665 14. 37'8 '93 192 139 3. 4749 678 «4. OS43 321 169 I, 0258 921 14. 3771 191 140 3. 4071 14, 0701 220 170 e. 9337 14. 3816 190 690 701 7'3 724 924 917 930 931 14J 3. 3381 14, 0854 219 •7' 0, 8413 14. 3856 i«9 «4« 3. 2680 14, 1005 21? 172 0, 7486 14. 3893 1S8 «43 »44 3. '9fi7 3. "43 14. 1152 14, 1296 217 216 '73 •74 0. 6ss6 0, $624 ■• 14. 392* '4. 39S5 '87 186 '45 3. 0508 73S 746 14. 1438 2IS '7S 0, 4690 934 93S 14, 3980 .«s .46 2, 9762 14. '576 214 176 0. 37S4 14. 4003 r84 7S7 0, 2817 0, 1879 937 183 i8i «47 148 1, 9005 2, 8238 767 776 14. '7«o 14, 1839 "3 212 '77 '78 938 939 14. 4020 14. 403» '4? 2, 7462 78S 14, 1964 211 '79 0. 0940 940 14. 4039 181 150 2, 6677 14, 2083 210 ^_ i3o 0, 0000 14, 404S ito M T A B L E X , PETITES È Q^UATIONS DE LA LUNE. Drcrés des Arfumens. ANOMAL. m. du sol. -f — Somme des Anom. — 4- ANOM. £ — Anom. 0 + -- f 1 disi, au fi — Anom. 2 H- — DeC RHS des Argumens. o» 180° o'.oooo o'.oooo o'.oooo o^.oooo 180' 360° I •79 0, 0042 0, 001$ 0, 0009 0, 0004 181 3S9 2 178 0, 0084 0, 0029 0, 0017 „ 0, 0009 182 3S8 i 4 '77 0, 0I2S 0, 0044 0, 0026 0, 0013 183 357 •76 0, 0166 0, 0058 0. 0035 0, 0017 184 3S6 S '7S 0, 0207 0, 0073 0. 0044 0, 0022 ■8S 3SS 6 '74 0, 0348 0, 0087 0, 0052 0, 0026 lii 3S4 7 '73 0, 0289 0, 0102 0, 0061 0, 0031 187 ?S3 8 172 0, 0330 0, 0116 0,0070 0. 0035 i88 3S2 9 '7' 0. 0371 0, 0130 0, 0078 0, 0039 189 3SI IO 170 0, 0412 0, 014S 0, 0087 0, 0043 190 35° II 169 0. 04S3 0, 01 59 0, 0095 0, 0048 191 5S9 it 168 0, 0494 0. o'73 0, 0104 0, 0052 192 348 «3 X67 0. 0534 0, 0187 0, 0II2 0, 0056 '93 347 «4 166 0. 0S7S 0, «203 0, 9121 0, 0061 '94 346 'S i6s 0, 0615 0, 0216 0, 0129 0, 0065 '9$ 34S i6 164 0, o6ss 0, 0230 0, 0138 0, 0069 196 344 •7 «63 0, 069S 0, 0244 0, 0146 0, 0073 197 343 i8 162 0. 073 S 0, 0257 0. 0155 0, 0077 198 342 »9 i5i 0. 0774 0, 0271 0, 0163 0, 0081 199 341 20 160 0, 081J 0, 02S5 0, 0I7I 0, 0085 300 340 31 'S9 0, 0851 0, 0299 0, 0179 0, 0090 201 33S 32 IS8 0, 0890 0, 0312 0, 0187 0, 0094 202 338 SJ 'S7 0, 0928 0, 0326 0, 0195 0, 0098 203 337 24 IS6 0, 0966 0. 0339 0, 020g 0, OIOI 204 336 25 'SS 0, 1004 0, 0352 0, 0211 0, 0106 2rs 33S 26 «S4 0, 1041 0, 0365 0, 0219 0, Olio 206 334 27 'S3 0, 1078 0, "^378 0, 0227 0, 0II4 307 333 38 152 0, mj 0^ 0391 0. o»3S 0, 0117 208 33 2» 'S' 0, 1152 0, 0404 0, 0242 0, 0121 209 33' jo 150 0, 1188 0. 04'7 0, 0250 0, 0125 ilo 330 ago T A B L E X. PETJTES ÉqV AT 1 ONS DE LA LUNE. Deg Ras Jes Argumeos. 30- 31 32 33 34 3S 36 37 38 3» 40 ISO" 149 148 147 146 MS Anomal. DI. dU sol. o, 1224 ", 1259 o, 1294 o, >3>9 o, 1363 Somme Aes Anom. — + o ,0417 o, 0429 0, 0442 o, 0454 o, 0466 o, 0478 Anom. £ | a cli.si.ou p,[ - Aaow Q, — Anom (J | Degr ÉS des ArgiiineDS. o ,0250 o, 0258 o, 0265 o, 0272 0, 0280 0, 0287 0° .0I2S 210" 33°' 0, 0129 211 329 0, °'33 212 3=8 e, 0136 2J3 327 0, 0140 214 326 0. 0143 2>S 32S 144 143 142 I4J 140 o. I39S o, 1429 o, 1462 e, 1494 o. "527 0, 0490 o, 0502 o, 0513 o, f 524 o. 0536 o, 0394 o, C301 o, 0308 o. 03'S e, 0321 0, 0147 O, OIJI o, 0154 e. 0158 o, 0161 216 2:7 £l8 219 120 324 323 322 3" 310 41 4» 43 44 4S •39 "38 «37 136 »35 0, iss* o, 1590 o, 1620 o, 1650 0, 1679 o, 0547 o, 0558 o, 0568 ". ' 579 o, 0589 o, 0328 0. 033S t>, 034« o, 0347 o. 03 S4 0, 0164 o, 0167 o, 0170 0, 0173 o, 0177 221 222 223 224 225 318 3»7 316 31S 46 47 48 49 SO '34 J33 132 »3» 130 o, 1708 0. 1737 e, 176S o, 1793 o, 1819 o, OS99 o, 0609 e, 0619 o, 0629 o, 0C38 o, 0360 o, 0366 o, 0372 0. 0377 0, 0383 0, 0180 o, 0183 o, 018Ó o, 0189 o, 0192 226 227 228 229 130 314 313 312 3'i 310 S» sa S3 S4 SS 129 128 127 126 I2S o, 1846 Q, 187I o, 1897 o, 1922 o> 1946 O, 0648 o. 0657 o, 0666 o, 0674 o, eé83 0, 0389 o, 0394 o, 0399 o, 0405 o, 0410 o, 0194 e, 0197 O, 0200 O, 0202 0, 020$ 231 232 233 234 »JS 56 S7 S8 S9 60 , o, 1969 n ; o. 1992 124 123 122 . Q. 2014 121 5 C, 2036 O. 20S7 12» • o, 0691 o, 0699 Q, 0707 o. 0714 0. 0722 o, 0415 o, 0419 o, 0424 o, 0429 o, 0433 o, 0207 o> 0210 O, 0212 o, 0214 o, 0216 236 J37 238 239 240 309 308 307 306 30S 3°4 303 J02 301 joo 291 T A B L E X , PETITES È qUATIONS DE LA LUNE. Df.orbs dcs Ar^tiuiens. AnomaL. m. du sul. -4- — Somme dcs Aaom. Anom. £ — Anom. Q + - ! 1 (lisi, au SI — Anom. (T w _ 1 D E G RE S Hes Argumens. 60" 120° o'',2057 o',0722 o°.0433 0'',02l6 240' 300* 61 119 0, Z077 0, 0729 0. ^437 0, 0218 241 299 61 118 0, 2097 0, 0736 0, 0441 0, 0221 242 298 6ì "7 0, 2116 0, 0743 0. 0445 0, 0223 243 297 64 116 0. 2'3S 0, 0749 0, 0449 0, 0225 244 296 6S "S <^. 2'S3 0. 0755 f. 0453 0, 0227 245 295 66 114 0, 2170 0, 0761 0, 0457 0, 0228 246 294 67 "3 0. 2186 0, 0767 0, 0460 0, 2030 247 293 68 112 0, 2202 0. 0773 0, 0464 0, 0232 248 292 V 69 III 0, 2217 0, 0778 0, 0467 0. 0233 -49 391 70 110 0, 2232 0, 0783 0, 0470 0, 0235 «5° 290 71 109 0, 2246 0. 0788 0. 0473 0, 0236 251 289 7» 108 0, 2259 0. 0793 0, 0476 0, 0238 252 2S8 73 107 0, 2272 0, 0797 0, 0478 0, 0239 253 287 7.* 106 0, 228J 0, o?oi 0, S481 0, 0240 2S4 286 75 105 0. 2294 0, 0805 0, 0483 0, 0241 255 285 76 104 0, 2J04 0, 0809 0, 0485 0. 0243 256 284 77 103 0. 2314 0, 0812 0, 0487 0, 0244 257 283 7« 102 0. nn 0, 0815 0, 0489 0, 024S 258 282 79 lOI °. 233» 0, 0818 0, 0491 0. 0245 159 2S1 80 100 0. 2339 0, 0S21 0, 0492 0, 0246 260 :8o 8j 99 0, 2346 0, 0823 0, 0404 0, 0247 261 279 82 98 0, 2352 0, 0825 0, 0495 0, 0248 262 278 83 97 0. 2357 0, 0827 0, 0496 0, 0248 263 277 84 96 0, 2362 0, 0829 0, O497 0, 0249 264 276 Ss 95 0, 2366 0, 0830 0, 04^8 0, 0249 265 275 86 94 0, 2369 0, 0831 0, 0499 0, 0249 266 274 87 93 0, 2372 0, 083» 0, 0499 0, 0250 267 273 88 r- 0. 2J73 0. 0833 0, 0500 0, 0250 268 27- 89 9' 0. 2374 0. 083J 0, 0500 0, 0250 269 271 90 90 0. =375 0. 08, j 0, 0500 0, 0250 270 270 29" T A B L E XI. ÉQUATION DE LA DISTANCE AU IfCEUD. AN0MAL.o|E,uatiOB.| Anomal. 0 Anomal. Q Ei|U2Iion 1 Anouai.. Q Anomal. Q Sqiiatìon. Anomal. Q Ó/( ajuuìez u/i - tljotlltz 6tez ajautez 0° 180» 0, i8o» 360» 30° .50» 0°.07S0 210» 330» 60° ' 120« o°.i299 240» 300» I 179 0,0026 181 359 31 149 0.0773 211 329 61 119 0,1312 241 299 2 178 0, 0052 182 3S8 31 148 0,0795 212 328 62 1(8 0,1325 242 298 i '77 0, 0079 183 357 33 147 0,0817 213 327 63 117 0, 1337 243 297 4 176 0, 0IC4 184 3S6 34 146 0, 0839 214 326 64 116 0, 1348 244 296 i 175 0,0131 185 35S 35 14S 0, 0860 2IS 325 6S "S 0, 1360 245 295 6 174 0,0157 1S6 354 36 144 0,0881 . 216 0,0903 y 3IJ 324 66 114 0, 1370 246 294 7 173 0,0183 187 3S3 37 143 323 67 113 0, 1381 247 293 8 17; 0, 0209 188 35^ 38 142 0,0923 2lg 322 63 112 0, 1391 248 292 9 17' o,023S 189 3SI 39 141 0, 0944 219 321 69 III 0. 1400 249 291 IO 170 0, 0260 190 3SO 40 140 0, 0964 J20 320 70 no 0. I4«9 250 290 II 169 0, 0286 191 349 41 139 0,0984 221 319 71 109 0,1418 2JI 28j 12 168 0, 0312 192 348 42 138 0, 1003 222 318 72 io8 0, 1427 252 288 1 '3 167 0. 0337 193 347 43 137 0, 1023 223 317 73 107 0. '435 *S3 287 1 14 166 0,0363 194 346 44 136 0, 1042 224 3,6 74 106 e, 1442 2S4 286 IS i6s 0, 0388 195 34S 4S 135 0,1061 225 31S 75 105 0. 1449 |2S5 285 284 , I6 164 0.0413 19/i 344 46 134 0, 1079 226 314 76 104 0, 1456 256 '7 -63 0. 0439 197 343 47 133 0, 1097 227 3'3 77 103 0, 1462 257 283 i8 162 0, 0464 .93 342 48 132 0, 1115 228 3" 78 102 0, 1467 258 282 19 161 0, 0488 199 34' 49 131 0, 1132 229 311 79 IO! 0, 1472 259 281 10 160 0.05 '3 200 340 50 130 0,1149 230 310 80 100 0, '477 260 280 21 1S9 o.oSjS 201 239 SI 1:9 1 0, 1166 231 309 81 99 0,1481 261 279 Z2 15X 0, Ojdi 102 338 s- 128 0,1182 232 308 82 98 0, i486 262 .378 H 157 0,0586 20J 337 S3 127 0,1198 233 307 83 97 0, 1489 263 277 »4 156 0, 0610 204 336 S4 126 0, 1214 234 3c6 84 96 0, 1492 264 276 ! ^S ■SS 0, 0634 205 33S SS 12$ 0, 1229 235 305 85 95 0, 1494 265 275! 26 154 0,0658 206 334 S6 124 0, '244 236 304 86 94 0, 1496 26Ó 93 ^ 0. 1498 267 274 i7 153 0, o68i 207 333 57 1^3 0, 1258 237 303 87 273 1 li li2 0, 0704 2C8 332 S8 122 0,1272 238 302 83 92 \ 0. 1499 268 27* , »» »Sl 0,07^7 209 33' S9 121 0.1286 J39 301 89 91 ; 0. 1500 269 271 jo IjO O1O7SO 210 330 60 120 0,1299 240 300 90 — So. 1500 + 270 «93 TABLE XII. DlSTANCR du centre de la lune à celui du soleil ou à Vopposile. et angle sous lequel le grand cercte qui les joint , coupé Vécliptique et l'orbite. Alg. DlSTANCE dej cen. Différ. Angle. Arg. DlSTANCE des cen. Différ. Angle. .0 o,°o872 872 872 871 87.°5004 IO 0, 8680 8S7 «SS 851 87,'S379 o. 1744 0, 261Ó S034 II 0. 9S37 1, 0392 S4S9 5546 0, 34?7 870 868 5061 ». >243 848 5640 0. 4357 S09S I, 2091 845 S742 6 0, 5225 867 S'37 I, 2936 841 S?S' 7 0, 6092 86< ' 5186 16 I. 3777 837 S967 8 0. 6957 863 SS43 17 I, 4614 833 6091 9 0, 7820 86j S307 1 18 I. 5447 6222 So» argumcnt est leur tlislance positive ou negative au no!ud le plus procbe. TABLE XIII. ANOM. du© Dcmi- diamètre. ANOM. du 0 360° 0° e, "26:4 JS 0, 2625 34S 30 e, 1629 330 4S 0, 2636 3IS Co 0. 2645 300 7S 90 0, 2656 0, 2668 285 270 los 0, 2681 2SS 120 0. 2693 240 •3S 0, 2703 ^ 225 150 0, 2711 210 165 0, 2716 1 195 180 0, 2717 1 ''° TABLE XIV Parallaxe et demi-diamètre de la lune ANOM. Parallaxe de la£ horizoQ. 0» o,°9III 'S 0, 9122 30 0. 9153 4S 0, 9205 60 0, 9278 7S 0, 9368 90 0, 9472 105 0, 9584 120 0, 9694 '35 0, 979S >S0 -0, 9875 .65 0. 9926 180 0. 9945 Différ '294 DE LA COURBE ÉLASTIQUE PAR M/ L'ABBÉ DE CALUSO. Lu et approuvé le i8 mars 1809. ci E vais déterminer la courbe élastique dans la snp- position la plus naturelle et la plus simple par uà calcul plus simple, plus court et plus précis que je n'aurais osé l'espérer. Je bisserai aux Géomètres à re- marquer ce qui est nouveau et ce qui ne l'est pas dans ce court Ménioire que j'aurais pu abreger encore ea partant d'un principe démontré , expliqué ou recu par tous ceux qui ont traité ce sujet: mais je pense que l'on aura plus de satisfaction en voyant par quel chemin j'y suis parvenu. Une occasion m'avait conduit à réfléchir sur le N.° CLXXIV , tom. IV, pag. 242 des CEuvres de M.' Jean Bernoulli. Je n'eus d'abord que la pensée d'éclaircir son problòme; et voici commont. Soit une lame élastique, uniforme, sans poids ACB ( fi^. I ." ) suspendue ou appuyée en C , précisómcut au milieu de sa longueur, et chargée à ses dcux bouts PAR m/ l'abbé de caluso. sgS A,B de cleux poids égaux G,G'. Elle se courbera jusqu'à ce que la réaction de son élasticité soit par tout égale aux actions des poids; et alors tous ses poiats restant immobiles, je pourrai cn considérer un quelconque M cornine le point d'appui d'un levier LM poussé en Li vers G : et si ME représente un élément de la lame , il faudra qu'au point E la force du levier LM et la force du ressort ME soient égales en sens contraire. Mais l'élasticité de la lame ne lui tient lieu de roideur qu'autant que son ressort est tendu par une force qui le balance: et si je concois la lame divisée en un nombre m des parties égales , l'élasticité de tonte la lame AC soutenant le poids G , il faut que l'élasticité d'une partie quelconque soutienne — G pour que cette partie ne se détende pas. Donc dans notre hypothèse , en désignant par m un nombre extrémement grand, aBn que les parties puissent se considérer comme des élémens , il faudra que les parties de la courbe que je regarde comme inflexibles , ne cessant point de souteuir G, ne laissent ù ME que la charge de — G en A, ou en L. Or l'action du levier LM , chargé de — G , est la m (j AP mème que celle du levier EM chargé àe £= — ^r- • Donc l'action de g sur E doit étre égale en sens contraire à l'action du ressort ME. Mais la force de ce ressort 296 DE L\ COtREE ÉLASTIQXjE , à se détendrc pousse E vers ML, dans une dlrectiou qui doit t'tre censée perpendiculaire à cette tangente parca quelle l'est à fa tangente en E qui ne fait pas un angle sensible avec ML. Il faudi-a donc piendre l'action de g sur E dans la direction Ee , dans laquelle ,, . . . x-.i./r G.APsin.ElNIe „. . „., £; se réduit à ^^sm.EMe = r— . Mais FP == G. AP MEsin.EM<;. Donc l'action de — ^ttt, sera la force égale en sens contraire au ressort de ME. Je prends ailleurs un autre élément ME'. J'aurai de G AP' mcme sa réaction égale à — ^— — . Or M'E'=ME. Donc les réactions des ressorts en E et en E', ou ce qui est le méme , en M et en M', seront comme AP : AP'. On suppose que les forces d'un i-essort qui certaine- ment croissant lorsqu'on le courbe de plus en plus » sont proportionuelles aux courbures. Donc les courbures en M et en M' devront étre comme AP : AP'. Mais les courbures sont en raison inverse des rayons osculateurs. Donc ces rayons étant MR, M'R', on aura MR : M'R': : AP': AP, et MRxAP=M'R'xAP' aura une valeur con- stante: laquelle soit ~a% et AP=.t, PM=j , MR=r. Selon que je l'ai expliqué dans les Mémoires de notre Académie t. Ili, p. 343, z étant la courbe, ip sa flexion, le rayon de courbure est r =— . Et S et C étant le si- d nus et le co-sinu» de (p = MNP=PML. S=^,G =-^,et dz dz PAR M.* l'aBBÉ de CALUSO. "Ea'f en supposant dz constante, dC = -^ , J ip = — '- — = ZIpL, r=4==^, et i.•=MRxAP=..==±fl^ ax d

i^rr. 1 — zdcosa, — 2dx /-^ , « . , r5(Jl=2a, et lastique se joint ;\ une verge droite CM, inflcxible dans sa jointure , comme ailliurs , chargée en M d'un poids qui fasse équilibre avec le ressort TmC. Mais on concoit aisément qu'on ne pourrait avoi'r la mème courbe en chargeant immédiatement le point G de quelque poids que ce fùt ; parce que les rayous de courbure qui sont, par exemple, en T, et en m, comme Op : OT, y seraient comme Ip : IT. Nous avons .T * '/^ observé que l'équation dy=—. - exigeait jr=o en G, le poids attaché au point où la tangente est horizontale. Avec cette équation , en supposant ET=i ( Jìg. 5.^ ) on a trouvé £0=0,599070117, et la longueur de la courbe cMastique TD=i,3i 1028777. En faisant TE= 0,76^76, ED=:o,456£)5, la longueur de la lame sera l'unite. I PAR M/ l'abbé de caluso. 3o3 Cette courlie est au cas extrcme , où la verge infle- xible est nulle. Si on la suppose infinie , on a 1 autre extrème, où le rapport oo : =o -*- BT donne le inéme rayon de courbure en T et en A, et la courbe élas- tique est le quart de cercle TA. Pour legaler à DT = 1, il faut TB=BA=o, 63662. Entre ces extrcmes notre courbe tombe sur TC qui sera = TA=TD= i ^ si Fon fait TI=o,G6462 , IC=o,6o455. On sent que, tout comme en G , la lame élastique pput finir à tei autre point qu'on voudra, en y joiguant de mòme une verge indexible qui, tombant sur la tangente à ce point , soit chargée du poids au point où cette tangente coupé la droite AQ {Jig. 2.* ). La longueur de cette tangente entre ces deux points est — ; r ° ° ^ .sin.2A -— , lorsque OT=i. Ainsi en diminuant depuis le sjn.sA point T , où elle est infinie , elle ségale à OT lorsque Hnm parvient à 60°, a=5o°, A=6o°, dont le sinus est égal au sinus de son doublé ; et continuaut ensuite à diminuer toujours , elle s'approche à linfini de sa li- mite 'OT. Cela suppose la verge une ligne sans poids; ce qui ne peut se faire ; mais rien u'est plus facile que davoir la courbe, la verge et AQ , dans un pian horizontal, en faisant agir le poids dans la direction de AQ moyennant une poulie sur laquelle passe la corde qui le • soutient. La largeur de la lame se trouvant ainsi verticale, 3o4 DE LA COURBE ÉLASTIQUE , elle peut en ce scns avoir une force qui nous dis- pense de tout t'gard à son poids et à celui d'une verge iullexible qui lui soit jointe. Et sans s'occuper du dé- lail de ce moyen ni d'aucun aulre, on concoit que lorsqu'une lame forme la cour])e {'lastique , il est in- dilTérent de quelque manière que fon en fixe les par- tics extrémes; si elles ne bougent, celles qui sont au milieu ne peuvont bouger. Les puissances qui (léchis- sent la lame, en bandent le ressoit , n'agissent immé- dialemcnt que sur les houts , d'où commence 1 action d'un élément sur celui qui le suit , et de proche en proche s'étcndant rapidement jusqu'au dernier , les met tous en un mouvement qui cesse lorsque féla^ficité sur le total a tout 1 effet quelle peut avoir. Lh courbe qu elle doit faire pour cela , est nécessairement détcr- minée par les deux anglcs que les tangentes aux deux points extrémes font avec la corde qui joint ces jDoints, et par le rapport de la longueur de la lame à celle de la corde. On peut donc arréter les deux bouts d'une lame élastique , cliacun hien serre dans une entaille perpen- diculaire à un des cótés courts d'une règie ou barreau dont les còtés longs soient ainsi parallèles à la lame lorsqu'elle est détendue. Si l'ópaisseur de ces deux rè- gles excède .tant soit peu la largeur de la lame, en les coucliant sur une table horizontale , la lame sans frot- tement , et sans que son poids puisse influer sur sa courbure , pouria par leur moyen se plier à former- y; ./,/./. /./. I R >y.^r o ■^^..j.* V-.— /-. --' ri'. i PAR m/ l'abbé de CALUSO, 3o!> (elle partie que l'on voudra , de la courbe que nous avorio détermiuée. Je ne m'arréterai pas aux problèmes qu'on peut propose!' pour cela , dont pliisieurs se présentent d'abord ìi l'esprit avec leur résolution; et je n'aurais rien à dire de bien intéressant sur les autres. Je finirai donc par observer que la valeur que nous avons trouvóe, de la constante K*=a'sin.a ne facilite pas la dt^tcrmiualion generale de la fluente de a'dy=(ls.' — x')(iz. . , ■ .^ , , (a'sin.a— .i-')f/.r = {a sin.a— x )\/ux'-^Uy' ' "/ = -?== -« V o ■• (. I — sin. • a) -t-x • (za » 31D a — .T *) JMais le numérateur nous apprend que l'on a toujours clj = o, la tangente horizontale, lorsque jir=aV7niZ; et le dcnominatoui- que l'on a toujours un maximum x = aV I- .1 , où la tangente est verticale, la courbe finit. Le rayon de courl)ure, minimum à ce point, est r=ss — ; et lorsque la tangente est horizontale, c'est /== 2V i-t-Mii.a r. Ces connaissances peuvent étre utiles pour dé- Zy/siii a tcrminer à-peu-près la coui-be entière, comme je l'ai fiùt (^g. 4-* ) pour le cas de a=3o°, en supposant a= v'j, pour avoir le maximum x=aVi^sin.3o'=BT = r. J'ai eu ainsi BI=AD=av'nuI = — = 0,57725; DC = 0,21; DI^AB=o,i6; les rayons de courbure RT^i, R'G=AD. 3o6 ESSAI ANATOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE SUR LA DIGESTION DANS LES OISEAUX PAR M/ BRUGNONE. Lu daos la séance du i3 mai 1806. ES pigeons , nos poules domestiques ^ les dindoni., ìes paons , les canards , les 0/^5 , etc. ont trois ventri- cules , qua l'on nomme le premier le jabot , en italica il gozzo , et en latin inghmes ; le second le bulbe glan- duleux y le hulbe \en1riculaire , ou le veniricule succen— iuriel ; et le troisième le gésier , ou ventricide charnu , et en piémontais le pré. Dans ces oiseaux V cesophage nait du pharynx par une large embouchure infundibuli forme située derrièie la partie moyenne du ìarynx supérieur, et dei'iière le commencenient de la trachee artere , d'où en descendant, et en se restreignant en tube cylindrique, il se poi'te au coté droit et non au gauche , comme dans les qua- PAR M.' BRUGNONE. 3of lìrupedes de la méme trachee , en l'abandonnaut ensuitc entiòrement dans toiit son cours. Dès quii est arrivé à un pouce environ de distance du bord antérieur du siernum et de ì'os de la four- chetie , il se dilate en un sac ovai, qui, lorsqu'il est plein d'alimens , se monlre par une grosse tnmeur im- médiatement au-c>essous de la peau à la partie latéialc droite et intérieure du col , s'étendant m'cme jusqucs sur l'humérus du mcme cótd : ce sac est le jabot. L'cesophage de ces rncmes oiseaux n'est pas rouge , foit et épais , comme dans les quadriipèdes, il paraiL plutót membraneux que charnu; en le coupant en tra- vers ses deux dernières tuniques , c'est-à-dire la neneuse, et l'épidermo'ide ne fonnent pas, comme dans l'homme, et les autres mammifères , un tube à part séparé de celui qui est foimé p;ir la tunique musculaire; les trois tuniques sont ici unics ensemble par des iissus cellu- laires intermédiaires très-fins; on distingue très-diffici- lement les plans et la direction des fibres dans la mus- culaire, qui paraissent circulaires, et un peu obliques, mais qui ne fovment pas , comme dans les ruminans , une doublé spirale. La neneuse , et Icpìdermoide ne forment non plus veì'S l'intérieur du canal des rides lougiludinales aussi apparenles. En l'ouvrant , lorsquil est frais, et en le comprimant, on en exprime par une infinite de pores (rés-visibles une trcs-grande quan- tité de mucus , qui est fourni par les folìicules très- nombreux placés entra la tunique charnue^ et la nerveuse. 3o8 SUR LA DIGESTION DANS LES OISEAUX, Ce^ follicules , ou glandes mucijcres paraissent à l'aui nu , niéme dans loesophage sec et enflé; ou Ics voit à travers la transpai-ence des timifjucs. Le jabot a le mème nomljie de iuniques que Vivso- phage. L'cxterne qui est charnue a dcux j^lans de flbres très-apparens, disposés A-peu-pròs de la mcnie ma- nière que les deux plans de la tunùjue musnileuse dans lestomac de's animaux monogastriques. Les dcux autres iuniques , qui sont la nen'euse et la veloutée ( car ici l'on distingue à sa face interne des petits poils ) ne diffòrent en rien des mémes iuniques dans ces derniers animaux. Les glandes muqueuses sont dans ce ieniricule plus grosses et plus apparentes que dans icesophage ; aussi trouve-t-on toujours dans sa cavité beaucoup de mucus et de sue gasirique. Le jaboi distendu par l'air, ou par les alimens occupe dans le dindon l'espace de trois bons travers de doigts. Au coté gauche de l'extrémité postérieure de ce pre- mier ieniricule recommence ensuite Icesophage , qui pé- nètre dans la poitrine en passant entre la bifurcation de \i.\ fourchette au-dessus du larynx inférieur et au-dessous de l'origine des bronckes. Des que cette seconde por- tion de ì cesophage est entrée dans cette cavité elle siiit son cours en ligne droite de devant en arrière le long de la colonne vertebrale au-dessous des poùmons , e.t au-dessus du caeur jusquau diaphragme. Gotte cloison dans les oiseaux est formée par une membrane trausparentc et mince dans laquelle on PAR M.' BRUCNONE. 3o9 n'appei^oit la moindic fibre charnue. Les poumons des oiseaux, nichés presqu'entiòrement dans les prol'ondes cavités résultantcs de l'articulation bif'urquée des có/es avec les i'ertèbres , ne pouvaient étre comprimés par un (liaphrogme rnusculeux semblable en structure et en situation à celui des quadrupèdcs; il fallait aux oiseaux des rnuscles particuliers appelés pulinonaires^ ì\ìiì v^y ani lem- origine de la face interne du slernum , et se por- tant en liaut le long de la concavité du ihorax allas- sent s'épanoiiir, comma ils font, par une aponevrose cornmune au-dessous des /jozì/wo/jì, auxquels en les em- Lrassant adhèrent très-fortement. L'cesophage passe de la poitrine dans l'ahdomen par une ouverture , qui se trouve à la partie supérieure de cotte cloison membraneuse , et à peine y est-il cnlré, qu il se dilate de nouveau , et forme une ampoule ova- laire épaisse , rouge , et musculeuse , de la longueur de deux ou ti'ois doigts en travers , qui a dans sa plus grande circonférence un demi-pouce de diamètre en- viron : cette ampoule est le second estomac des oiseaux ou le bulbe ientriculaiie. Il est compose de fibres cliarnues , rouges, épaisses et tròs-fortes , disposées en autant d'anneaux. Les iuni- ques nen>euse, et veloutée présentent vers la cavile de ce ^enlrìcule une infinite de papilles , desquelles , en les comprimant, salute en abondance du mucus; puisque ces papilles répondent à des cryptes muqueuses. On a appclé ce ventricule glanduleux , parce que le nombre Rr 3 lo SUR LA DIGESTION DANS LES OISEAUX, des glandes mucifères y est plus grand , et plus aper- cevable. A l'extrémité postérieure du buìòe ventriculaire re- comraeace une troisième fois l'oesophage^ qui, après un court trajet de cinq ou six lignes, finit dans le gésier. Ce troisième et dernier ventricule est place dans la cavile de l'abdnmen a peu de distance du J/a- pliragme , dans Ihypocondre gauche au-dessous du foie, qui le recouvre en grande partie, ayant à son coté droit la rate, qui dans ces animaux occupe le centro du mésenlère , comme le pancreas J'Asellius celui des chiens. Le gésier est un viscere très-épais et très-cliarnu » d'un rouge obscur , d'une figure irréguJièrement orbi- culaire , approcliante de celle du fruit de Ihyppocasta^ num\ plus laige que long , il a dans le coq ordinaiienient trois pouces en lai-geur, deux et demi en longueur, et deux en épaisseur. Il est enveloppé par beaucoup de graisse jaune , dure et épaisse , qui parait faire les fonc- tions des épiploons , qui manquent dans les oiseaux. On distingue dans le gésier deux faces, une infé^ rieure , qui regarde les muscìes de l'abdomen , l'autre supérieure la colonne vertebrale; toutes les deux sont un peu convèxes : en deux bords arrondis , l'un droit, et l'autre gauche: en deux extrémités , une antérieure^ et l'autre postérieure également arrondies : enfin ea deux orifices , dont le premier répond au cardia^ ou à la fin de laesophage, et le dernier au pylore^ ou au commen- cement de l'intestin duodcnum. PAR M.' BRUGNONE. 3 1 1' Le corps de ce troisième ventriculey qui est très-. cliarnu , très-compact, très-épais et très-robuste , est compose de six muscles , dont quatre sont laiéraux , deux pour chaquc face^ uà à droite , et l'autre à gauche, le cinquiòme est anlérieur , et le sixième postérieur ; ces deux derniers muscles s'étendent sur les àeuxfaces. Tous ont leur point fixe à deux tendons laiges, épais et très-luisans , qui occupent le milieu de chaque face» et se portent de devant en arrière depuis le muscle antérieur jusques au postérieur entve les latéraux. Les faisceaux de ces derniers muscles sont très-ap- parens , ils forment autant de rayons disposés en éven- tail, qui en divergeant se portent vers les bords, qu'ils outrepassent en s'avancant ceux de la face inférieure sur la supérieure et vice-versa , et s'enlrelacant ensemble. Le muscle antérieur est une continuation des fibres circulaires de la dernière portion de l'cesophage, com- prise entre le cardia et le bulbe. Aussitót que ces fibres sont arrivées au cardia, de pAles elles deviennent rouges, et en se rdunissant en faisceaux plus gros elles forment autour de cet orifice une espèce de sphincler , qui, ea s'c^panouissant , i.° sur le commencement de la face inférieure y forme une espèce de poche élevée au-dessus du niveau du reste de cette face] 2.° sur le commen- cement de la face inférieure , oh. il forme également une petite poche, qui finit en un sphincter autour du pylore. Le muscle postérieur est compose, ainsi que V antérieur, 3l2 SUR I.A DIGESTION DANS LES OISEAUX, de falsceaux anulaires, qui s'élèvent en une convexité au railieu de l'extrémité postérieure des deux faces ; ils tirent leur oi'igine des mémes tendons , que nous avons dit servir de point fixe aux muscles lalcraux : leur épaisseur est moindre , que celle de ces derniers. La face interne des six muscles que je viens de dé- crire , est tapissde par la iunique neneusc , qui est bian- che , épaisse et dure , adhérente par l'intermède d'un ìissu cellulaire à ladite face , mais moins aux muscles anférieur et postérieur , qu'aux laiéraux. Cette tunique * forme vers la cavité du veniricule plusieurs réplis, qui se portent transversalement de droite à gauche ; ils sont séparés les uns des autres par des sillons plus ou moins profonds. La tunique feloutée est plus épaisse et plus dure que la neneuse ; elle revét toute la face interne de celle-ci, mais elle y est très-peu adhérente; on peut l'en sépa- rer très-aisément; elle forme également les memes réplis, et les mémes sillons transversaux; elle est gamie d'un très-grand nombre de tubercules pointus , durs et cal- leux ; elle est percée de plusieurs trous très-visibles , d'où suinte un m.ucus très-abondant. La cavito du gésier est transversale de droite ìx gauche, et de figure ovalaire; à peine peut-elle contenir dans le dindon une noix. Je ne parie point ni des vaisseaux sanguins , qui se distribuent à ces trois centricules des oiseaux , ni de leurs nerfs , ni des misseaux lymphatiques qui existent dans PAR M/ BRUCNONE. 3l3 les olseaux., cornine dans les quadrupedes\ je me tais aussi sur les cellules aériennes , qui entourent l'(esophagc\ et les i-en/ricules , sui- celles qui de la poitrine s'étendent le long de l'encolure et aux ailes , et de la méme poi- irine se poitent dans l'abdomen , dans le hassin et le long dcs cuisses, en pcnétrant méme dans la cavité des OS de l'èpine , du slernum. , des hanches et des ex- irémités aniérieures et postérieures; ces détails doivent avoir leur place ailleurs. Je dirai seulement , quii est aisé de comprendre par l'exposition de la structure des trois ventricules dei oiseàux^ que le jabot est un vrai réservoir des alimens solt solides que liqiiides; que les solides par leur séjour dans ce venìricule s'y rammollissent par l'action du sue gastrique, et du mucus, et qu'ils y éprouvent le com- mencemcnt d'une fermentation acide , ainsi quii est prouvé par l'odeur qu'ils répandent. Après qu'ils ont été ainsi rammolHs, ils descendent peu-ù-peu dans le òulbe , où pónétrés par le mucus et par le sue gastrique , qui se s^parent en plus grande abondance dans ce second i-entricule ., ({uì est tont glan^ duleux , ils devienncnt de plus en plus moux , étant aii surplus atténués, et brisés par l'action de la tunique charnue , qui, en se contractant les pousse vers le gésier. Parvenus dans ce dernier i>entricule ils sont écrasés et rcduits en une bouillie par la contraction des quatre muscles latéraux ^ qui font rapprocher les parois supé- rieures du ^entn'cule contre les injérieures ; les réplis 3l4 SUR LA DlGESTIOIf DANS LES OlSEAUX, des deux parois s'engraincnt dans Ics sillons, qui les s(5parent , de méme que lous les tubercules calleux , de cette manière la pàté alimentaire est comprimée, pé- Tictrée et moulue dans tous ses points, le mucus et\e sue gastrìque aidcnt aussi à son rammollissoment, et à sa dissolulion. Dans le tems de la contraction des muscles latéraux les deux autres sont relacliés ,• c'est pourquoi une por- tion des alimens passe alors de l'ampie cavité du gésier dans les poches ant^rieure et postérieure , d'où lors de relachement des muscles latéraux elle repasse dans la- dite cavité transversale, et de celle-ci par le pylore dans le àuodenum. L'on voit également que la digestion des alimens se fait dans le gésier principalement par trituration ^ aidée par les cailloux , que ces oiseaux avalent; en efFet ces cailloux par la friction qu'ils souffrent, perdent leur aprété, et deviennent lisses et polis. Cette vérité a été démontrée par les expériences faites à Florence des le milieu du XVII siècle par l'Académie del Cimenìo , répétées ensuite par Réaumur, par HuNTER , par Spallanzani et par plusieui-s autres : quegli animali ( ce sont les expressions des Académi- ciens de Florence ) imbeccati con palline di cristallo massiccio, sparati in capo di parecchie ore ,. ed aperti i loro ventricoli al sole, pareva , che gli avessero Joderati di una tunica rilucente , la quale veduta col microscopio si conobbe non essere altro , che un polverizzamento Jìnis~- PAR M/ BRUGNONE. 3l5 Simo , eespertinus, acheté par les mémes sur la place le 2 mai :8o6; 1 1 . Le Pluvier à collier — Tringa hiaiicula , piis le 5 mai id. ; 12. L'Echasse — Charadrius ìiimaniopus , trouvé sur la place le io mai, et 12 octobre id. ; i3. La Pei'drix de mer — Glareola austriaca ,t\xée sur la praja di Pianezza par Pavesio, portier du palai? de l'Académie le i3 mai id.; l4- LEpouvantail — Sterna Jìssipes , pris par le méme le 26 mai id, ; i5. Un épervier dont l'espèce n'est pas encore dé- crite , tue le 19 mai idem par M."^ Canta , chasseur ha- bile , amateur , et qui empaille tròs-adroitement les animaux. ; 16. L'Huitrier — Hematopus ostrahgus , tue par M.' Jean Peyrot sur le Pò le 21 septembre dei-nier; 17. Le Flammant — Phcenicopterus ruber, tue sur le territoire de Moretta le 3i mai de cette année ; PAR MONSIELR GIORNA. .jai et c'est l'oiseau dont j'ai la faveur , Messieurs , de vons prdsenter le squelette de la pait de notre estimabir CoUògiie le Docteur Balbis. Cet animai lui a été envoyé dlrectement de Moretta, sa patrie , et il eut la complaisance de me l'envoyer tout de suite poui' que je tachasse den tirer le meilleur parti possible. Etonné de me voir eutre les mains un oiseau, que Ics Naturalistes assurent quii ne passe guère le 40° de latitude septentrionale , un oiseau africain , pour qui la Sardaigne est la dernière limite de ses voyages , je fus extrémement fàché de le voir daus un état si mauvais, qu'il n'était pas possible d'en tirer parti en l'empaillant. Gomme il arrive à presque tous les gros oiseaux, et surtout inconnus, on lui avait arraché toutes les pennes remiges; il avait une contu- sion i\ la tòte, la plus part des plumes étaient sàles et barbouillées de sang et de boue , et les jambes étaient brisées en éclats. Je pris le parti d'en conserver au moins le squelette , pièce plus rare certainement dans notre cabinet, que l'oiseau empaillé, car il servila d'une preuve plus authentique d'avoir été pris en Piémont que ne serait , si on l'avait empaillé. Et certes la rareté de cet animai , la singularité d'avoir été trouvé dans ce climat mérite qu'on en marque l'e- poque. Cet événement n'est point nouveau dans notre pays ; mais il doit ètre extrémement rare , puisque de tous les bons chasseurs , de toutes les personnes un peu versées dans Ihistoire naturelle que jai interrogées , 322 DESCRIPTION DU FLAMMANT , ETC. ,' aucuiie n'en a jamais eu notice, aiicunc n'en a jamais entendu parler. Ou en a pourtant tue un vers Drenerò , il y a 196 ans , et la chose a para si cxtraordinaire alors qu'on a jugé quelle méritait qu'on en perpctuàt la mc?moire par un tableau ; tableau que j'ai l'honneur de vous pré- senter, et que je dois à l'attention du célèbre Mala- carne no tre coUègue *. On volt que le Flammant représenté dans ce tableau était adulte et par sa taille , et pas ses couleurs de feu; le nòtre était encore très-jeune, et u'avait que 34 pouces de longueur depuis le bout du bec. au bout de la queue. * Malacarne , ProFesseur renommé dans l'universilé de Padoue. Membre non résideut de l'Académie imperiale de Turia , se trouvait icì en vacance pour revoir depuis dix ans ses compatriotes et ses ainis: il était chez-moi , lorsqu'on in'a appone cet oiseau, et me dit qu'il avait vu dans on tableau à Saluces cet oiseau , qu'on disait avoir été pris dans les environs , et étaut alle faire un tour à cetle ville sa patrie, il m'envoj'a de là ce ta- bleau accompagué de la lettre qui suit ; Saluzzo , ili giugno 1806. Mio caro (JiOR^^A , 11 tuo Fenicoplero non è il primo ohe sia stalo veduto in questi con- torni su per li fiumi del Piemoute. Ti avea detto che in casa Buglioni v' era parecchi anni fa 1' immagine d'uno assai più grande, slato trovalo su per la Macra. Oggi 1' abbiamo trovata ancora nel granajo del signor Conte Michele Buglioni-Manale , che generosamente mi ha permesso di spedirlo 8 te ; ne vedrai in un quadro il Fenicoplero, e in lontananza il ponte di Droneco, e vi leggerai la nota pur ivi dipinta. Questo uccella tale e quale l slato trovalo sotto il ponte di Drenerò Vanno 1610. Addio, ama sempte il tuo aSuzionatissiiao amico Malacarne. PAR MONSIEUR GIORNA. .l^J et 5o jusqu'à rextrémité des paKcs: sou pliunage t'tait blanc sur le coips et la queue , sui- le cou , et les grandes couverlures des ailes : les couvertures moyennes étaient hlanches ù la base , et noires vers la pointe , les petites le long de l'hunaérus hlanches avec un trait longitudinal fauve: les couvertures de-dessous les ailes commencaient avoir une légère couleur de rose ; cette teinte se nianifestait ù peine sur la téle, et sur quelques- unes des pkimes scapulaires. Le hec jusqu'à la courhure» la peau autour des yeux , et celle au-dessous du menton qui est mince, làche et ridée sont d'une couleur ver- dàtre approchant l'aigue marine. Notre collègne M.' Rossi a fait la dissection de cet oiseau en compagnie de 3 autres Anatomistes. Le col- lègue Malacarne précité, et MM." Giordan et Crouzet, On y a troujj'é le jabot long, mais point dilaté , et entièremeat vide: point de ventricule succenturié: le gésier d'une 1/2 plus gros que celui d'une poule , ses muscles très-épais , et tapissds de trois memhi-anes. II n'y avait dedans que du sable tout pur : le canal in- testinal avait 80 pouces de longueur, ce qui est à la longueur du corps:: 2 |: i. Ce Flammant était un mclle. La languc si vantée par les anciens et modernes Au- teurs corame le plus friand morceau qu' on puisse goùter, morceau recherché et acheté à cher prix par les gour- mets , la langue , dis-je, dont je n'ai vu aucune part une description détaillée, m'a paru mériter l'attentioa des Naturalistes; jea ai trace la figure de grandeur 324 DESCRIPTION DU FLAMMANT , ETC. , nalurelle daiis toutes ses dimensious que j'ai le plaisìr de mettre sous vos yeux. PI. U, fig. 2.', langue vue par dessus ; Jig. 3.*, langue vue de profil. Elle a près de 5 pouces de longueur depuis la gioite au bout. Elle est épaisse , charnue , et point cartilagi- neuse , corame il est dit dans le nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle, elle n'est vraiment qu'un gros niuscle très-tendfe de la consistance du foie d'agneau ; sa peau très-fine tient intìmément à la chair et se déchire au raoindre elTort sans se détacher. Sa figure présente dans sa partie principale un véritable cylindre de 8 à g lignes de dianiètre sur i6 de loug. tronqué antérieurement par une section très-oblique qui forme vers le bout un pian incline, termine en pointe aigue : on y voit au-dessus deux rangs de papilles pointues a a courbo^t^s en arrière, et disposées parallèlement; elles sont suivies dans le méme allignement de deux rangées de poils, bb o\x cils longs et droits ; une autre rangóe de poils semblables bc ferme en tra vers cette espèce d'allée du coté de la glotte. On observe à cet endroit un étranglement dans la langue , puis elle renile et présente une espèce de bourrelet , après lequel elle diminue encore , et se gonfie de nouveau autour de la glotte. Je n'y ai point remarqué le pelotoa de graisse vers sa racine , dont parlent les Auteurs; et qui fait, selon eux , toute la délica tesse de ce morceau: se trouve-t-il peut-étre dans le premier bourrelet qu'on y remarqué, 325 ou dans le gonflement aulour de la glotte , et ne s'y foiine-t-il qu'avec l'àge , et l'embonpoiut de l'animai ; le notre était tròs-jeune, voyageur, et extiéraement maigre. Il se présente ici nafurellement une qiiestion. Com- ment cet oiseau s'cst-il trouvé dans ce climat et toiit seul? ( cai- on l'a trouvé dans un cliamp seme de ha- ricots , ce cpi a fait croire qu'il se nouvrissait de ce legume; mais comme il avait pia plusieurs jours de suite il est probable qu'il clierchait des vers , et des insectes dans des endroits où il y avait encore peut- étre de l'eau croupissante dans les sillons ). Les Flam- mans voyagent en troupes nombreuses , comme les grues , et tiennent comme elles la méme marche , le mème ordre dans leurs émigrations. Il faut dono qu une de ses bandt^s soit pass^e ici en poussant sa course plus au nord, et qiie cet individa le plus jeune, peut-éti-e, de la troupe fatigué du voyage , ^puisé de force, man- quant de nourriture se soit abattu, ne pouvant plus suivre ses compagnons. Je sens toute la difficulté de cette hypotlièse , qui porte le voyage de ces animaux plus au nord encore que notre climat , je sais aussi que M.' Buffon dit que quelqu'un de ces oiseaux, qui se trouve des fois séparé par des brouillards , ou par d'autres accidcns du reste de la troupe , s'avance bien loin dans lintérleur des terres ; mais comment imaginer que celui-ci, qui n'a certainement pas plus d'un an , égaré des autres probablenient en Sardaigne , dcrnier T t 326 DESCRIPTION DU FLAMMANT , ETC, terme ordiuaire de leur course , ait pu entreprendro , et soutenir le trajet depuis celte islc jusqu'à nous? cela pourrait ciré possible pour le Flammant tue à Dronero, qui était adulte, comme la figure le démontre , mais il n'est pas croyable pour le nótre , vu sa faiblesse. Une autre considcration appuie la probabilité d'un sem- blable passage de ces oiseaux: des paj^sans ont assuré avoir vu dans les premiers jours de juin dcux gros oiseaux sur le lac de Gaselette qui t'taient de couleur de feu, desquels ils n'ont jamais pu approcher à la portée du fusil. La couleur, et la difficulté de les ap- procher les caractèrise assez pour des Flammans. L'e- poque méme de leur apparition nous fait croire qu'ils pourraient bien étre de la méme caravane , et peut ètra le pére et la mère du jeune qui avait été tue à Mo- retta, et que ses parens ont quitte le reste du convoi pour le cbercher et l'attendre. 5^7 EXPLICATION DES PLANCHES. Planche I. Fig. I.'* Le Trachyrinque anonyrnc. ^ 2." Téle du méme vue en dessous. 3.' Le Celorinque La-Ville. 4-* Téle du méme vue par-dessus. Planche II. Fig. ì"Le Lophofe Lacepède. z." Langue du Flammand de grandeur naiurelle i'ue par dessus. 3.' La méme vue de profil. a a Deux rangs paraUèles de papilles cariìlagi- neuses. bh Deux rangs de poils dans le méme alligne- ment. b e Un rang de poils semblables en travers. I 1 MEMOIRES PRÉSENTÉS A LA CLASSE DES SCIENCES PHYSIQUES ET MATHÉMATIQUES DE L'ACADÉMIE IMPERIALE DE TURIN. Cj t... ./.^ ■■ '■"' X, J V.^ .*. » . k .i— J c:àTZ32àiI1 . .vj aa RECHERCHES SUR L'ASTERIE DES ANCIENS E T REM A RQUE d'un CARACTÈRE SLNGULIER QUE la TAILLE a DÉVOILÉ SUR UN GRENAT. PAR M. CAIRE-MORAND. Appronvé le 21 juillet 1804. I L y a eu eie grands débats sur ce pi-dtendu gcnre de pleire: il résulte de la muUitude des expressions vagues qiie les anciens Auteurs ont emplo3"ées pour la designer, que l'on a donne le nom dì astèrie, indifféremment à diverses substances qui ont de nos jours des dénomi- nations ddterminées , quand méme des accidens les auraient modifiées par les jeux les plus dtranges. Pline n'a pas suivi ce principe , il ne parie point de la nature 4 si'R l'astèrie des ancien* ,• de l'asterie, et c'est ce quii devait énoncer poirr se faire cntendre ; il dit seulement que cesi la plus riche pierre bianche après l'opale ; quelle a la pr opriate singulière de conienir dans son intérieur une espice de lumière qui s'y proméne , selon quon la penche ; qiiéiant exposée au soleil, elle jeite des rayons blanchdtres ; que c'est de-là quelle a pris son noni d'astèrie, qui signijie étoilèe, et quelle est dijficilc à graver *. Par la manière dont cet Observateur parie de Xastrios, il parait qu'il le regardait camme une variété de l'as- tèrie *'. On donnait le uom de ceraunia k l'astrios d'un mérite xaoyQn , ce que les Naturalistes du moyen elge ont cru devoir appliquer à l'agate saphirine: cependant cette pieri'e ne produit pas l'elTet étoilé , comme on ientend communément : on est plutót porte à croire que la ceraunie pourrait étre un saphir louche de mau- vaise couleur, qui par sa natuie fùt capable de produire * Pioxima candicantiuiu est asteria, principalum Labens proprielate Na- tura, quod iiicliisaiu liiccm pupillre modo quamdam continet, ac traiisfundit cura inclinalione, veint inlua ambulanlem ex alio, atque alio loco reddens, eademque contraria soli regerens candicantes radios, unde nomen invenit , clidiciiis ad Ciclaudum. ladiccc pio^ferturin Carmania nata, Plin. Lib. xxxvil, cap. 9. ** Simililer candida est qvx vocalur aslrios , cristallo propinqua , in India nascens, et in Pallenes litoribus: intus a centro ceu stella lucei fulgore luna; piena-. (Quidam causam noniiiiis reddunt, quod astris opposita lulgorcm rapiat , ac rrgerat. Optimam in Carmania gigni , nullique obnoxiara vitio. Cerauniam ruim vocari , qua^ sit delerior. Pessimam luceruarum lumini similem. Plin. Lib. xxxvii, cap, 9. FAR ^^. CAIRE-MORAND. 5 à quelques dcgiós rcll'ot étoiló qu'on attnl)ualt à la belle astèrie ; l'expression suivante de Pline parait l'insinuer : sa coiileiir ressemble au cristal, néanmoins elle tire aussi sur lazitr. D'autrcs éciivains se sont imaginés que \hyaloides qu'ils supposaiont transparent , étaient \ aste- ria , \iris , le lapis specularis et le diamant : mais ces conjectures paraissent faitcs au hasard , et sujettes à des objcctions insurmontables. Scrait-on si difFus , si l'on connaissait bien ? Tout ce qu'on peut dire de certain , (•'est que les Anciens avaient plusieurs sortes dastéries, et qu'cUes en imposaient plus ou moins h. raison des difi'éieutes formes qu'on leur donnait par la taille. ZoROASTRE, un dcs Mages les plus renommés de l'Orient, avait celebre les vertus merveilleuscs de cette espèce de pieire pour les opcrations niagiques , et en particulier pour l'apparition des spectres; tei était le terme de la crédulilé, comme si les pierres avaient quelque pouvoir. BoÈCE DE BooT qui lui attribue beaucoup de l'cssem- blance aux opales crystallisontas , espèce dont l'existence n'est point prouvée, a donne à l'astèrie des sens très- vagues, en la caractérisant tantòt d'opaque , tantót de transparente , renfermant , selon lui , quelquefois non une éloile, mais dcs étoiles *; ce qui a presque toujours * BoOT nou3 dil : J'ai tire Vastèrie de la mire des opales. Si toutefois elle est beuucoup plus dure i/ue Topaie , elle peut itablir un (ferire particulier : cor il mesure quelle est plus dure , elle Jail parailre plus af^rèablement Fimage da soleil. Ce nom convieni mieux encore à celle pietre précieuse epoque qu'on oppelle 6 SUR l'asterie des anciens , occasionile tant de diversité dans le sentimenl.des Natu- ralisles , que malgré toute mon application à m'assurer de lexistcnce de cette pierre des Anciens , elle s'est constamment dérobée à raes recherches. WoDwARD a confirmé que la piene étoilee cu astèrie a servi aux usages superslilieux des Anciens: il la dit Iransparente et lumineuse sans donner des explications sur sa nature. Successivemenl dos amateurs venant à porter leurs premiers regards sur l'apparence de certains accidens qui tiennent à l'enfance de cette étudc, ont cru les reconnaitre dans la sfellaria ou astroì'tc, qui, comme on le sait , est un fossile organique communément cal- caire d'un bien faible mérite ; quelques savans méme sont tombds dans cette méprise : mais cette idée s'est bientót évanouie : on n'a pas tarde de voir quelle n'en- trait point dans le sens des Anciens , et l'on a essayé par de nouvelles recherches, de l'etrouver le phénomène désiré. Nous ne pouvons nous dispenser de donner ici un apercu du con flit des opinion s. PoujET, dans son Traile sur les pierres précieuses , public en 1762, a cru trouver \ asteria ou asterie dans une opale rouge, parsemée de points blancs ondulans Slellaris , qui conlient de petiles ètoiìes, comme si eììes èlaient peintes ai>ec art, nnmmh en .4llemagne sternsipin ou sigslein. Nolre Auleur n'est pas cerlain fiir re qu'il avance: il donne quelquefois l'asti^rie poitr Iransparente, sem- blable au crislal, néanmoins plus dure: ailleurs il veul qu'elle soit corume un rrislal Iroublé qui serait de couleur de lait; enfio, loul ce qu'il en dit Tatigue le lecteur sans l'éclairer. V. pag. 286 el suiv, de l'édilion franjaise. PAR M. CAIRE-MORAND. "7 avec éclat, montraut ìi sa surface des lames ou traits de lumière semblables à l'éclair, lorsqu'il perce la nue. En nous rapprocliant du prestige des Anciens, et de leur propension mème excessìve à chercher dans des corps terrestres les différens phénomònes du firmameut, nous admeltons quune pierre, qui auiait ce caracttre, pour- rait sous un point de vue curieux povter le uom d'opale- astérie , et non celui d'asterie simi^lement dite : car , quelque raerveilleux que puisse paraitre un accident , il ne saurait faire oublier le nona de la substance qui eu est la base. Les jeux de la Nature ne sont que d'heureux hasards, qui ne donnent pas lieu à des genres imagi- naires parmi les savans. L'asterie de M. Leumann , découverte aux environs de Berliu ", me paraìt un caillou, qui autant quii est permis de le presumer , tient de la nature des corps organisés , convertis. en agates, et quoique je n'y dé- couvre pas tout ce qui pourrait constituer lastérie précieuse , et du premier ordre , le nom de sa vraie substance , quelle quelle soit , doit preceder celui qui ne sert qu'à designer le plicnomène, comme qui dirait aga/e-as/érie , et j'insisterai sur ce point coucluant. En 1776, M. Gravier, négociant de pierres précieuses à Londres, me montra un grand rubis orientai, qui, place au soleil, oITrait une étoile lumiueuse dans son * Hisl. de l'Acad. Rodale des sciences de Berlin, aunée 1756, pag.C7 et suiv. S SUR l'asterie des anciens , intéricur, quolqu'il fVit taillé en polièdre avec une grande face piane sur le dessus *. Il le nonimait rul)is, ne con- sidérant l'étoile que comme un accessoire ù la valeuv de cette substance. Je pensai dès-lors que les autres télesies d'Oricnt jaunes et bleues devaient pioduire le méme jeu. En efl'et, quelque tems apròs je vis ;\ Paris un sapliir orìenlal , ajant peu de coulcur, lisse , cn l'orme d'olive , inonlrant au soleil une étoile très - dislincte dans son intéricur, paraissant changer de place au moindre mou- vement. Le propriétaire de cette pierre ne la regardait que comme un sapliir étoilé, ou si l'on veut, un saphir- astérie. M. La-Porterie de Hambom-g fit imprimer, en 1786, un livre intitulé : Le Saphir, KEil de citai et la Tour- maline de Ceylan démasquée , où il est decrit , sous le nom d'asterie , le saphir d'Orient , qui presente une étoile mobile à 6 rayons. On y li* , cliajD. vn , que l'étoile dessinée^ dans l'intérieur du prisme n'csf qii'un rapport inactìf des six joint-s qui prononcent la pyramide h V exlérieur ; qve la figure de l'étoile nent de la jonction des fcuillets dans un sens , et les contours hexagones de Vautre qui le creiscnt dans toute son étendue, en s'enclmant * Comrae Pline avail déjà observé que Jes rubis cartbaginois étincelaient, lorsqii'ils étaient exposés aux rayons du soleil, et qu'on y voyail biiller des éloiles au-dedans, il paraìt que celle pierre n'enlrait point dans le nombre des astéries de ce tems; air.si que l'opale, dont cet Àuteur fit un article séparé. PAR M. CAIRE-MORAND. g l'iin dans l'cluirc. On pcut jusqu'ici interpvéter sensibìe- ment ce quii a voulu dire , mais il s'engage ensuite dans des systemes qu'on a de la peine ò comprendre. Il suppose que le jeu éloilé est produit par le reflet de six arétes d'un distai de saphir, coifié d'une matrice transparenle , dont la figure convexe augmente la vivacité et la gran- deur apparente ; et il croit appuyer encore plus sa supposilion en ce que cett« apparence de l'ctoile mobile qu'on observe à certains saphirs de Geylan , est produite par des rai^s bleues et rougeatrcs qu'on y apercoit dans l'intérieur. J 'ai vu , corame M. La-Porterie, dans plusieurs saphirs, les raies dont il parie; j'en ai souvent trouvé. Oli l'on voyait des fìlamens d'un gris blanc , disscminés k'gcrcmcnt, qui ofTraient un ton argcntin , raoins pro- noncé que colui de la chatoj^ante; et j'ai observé que l'effet de l'étoile se montre méme plutót dans ccux-ci: mais je puis assurer quii se développe aussi dans des saphirs, où l'on n'apercoit ni traits, ni raies, ni filandres, €t si ellcs existent , elles sont censées noj^ées dans le principe colorant. C'est donc aux lois de la structure intérieure de la pierre favorisce par la taille en goutte de suit" relevée, ayant la jnopriété de ne pas rompre les rayons du soleil en les jiortaut à un point de contact , ovi ils sont rcfléchis , qu'on doit recourir pour l'explication du phénomène de l'étoile , et de sa mobilile limitt'e , mobilité qu'on dirige à volonté par un mouvement de la main, qui produit un elfet miroitant , sii est rapide, ou des anneaux concentriques , sii est lent et mesuré , ne h lo SUR l'asterie des anciens , parcourant du point de cenlre qiiune paitie de la pierre subordonnée au dogit^ de convexité qu'on lui a donne. Examinons ce qu'opèi-e la taille dans cette hypothèse.' J'ai une doublé pyramide à 6 faccs ( voyez Plamhc L", fig. i/% Mém. pvt'sentcs, Partie 1I.« du IX.^ voi. de l'Acad.) Jc la coupé jiarallèlenient à la base cnviion à mi-hauteur, doù il résulte un hcxagone , en rcgardant la section direclemcnt ( fìg. 2." ). Si je fais disparaìtio les arétcs de ce qui reste des faces en les arioudissant , j'apercois une étoile coniposce de six faisceaux de layons en symétrie. Tous les rayons (fìg. 3."^) d'un méme faisceau vont se réunir à un méme point de la ciiconférence , selon que la pyramide l'était plus ou moins. Cette figure n'est visible dans les corps diaphanes que par l'interven- tion du soleil: elle 2)Ourrait néanmoins étre reconnaissable à la siraple lumière, quand mème la substance montrerait de l'opacité; il sullirait , pour l'obtenir, que les laiiies ou l'euillets qui la composent , eussent des couleurs variées. Tels sont Ics effcts de cette taille sur les pyramides à 6 cùtés; la geometrie en reconnaitra la justesse. Je me suis plus d'une fois porte par la pensée aux mines de saphirs du Roi de Candy à Ceylan. Je crois que je saurais en clioisir (fig. 4-*) qui ofTriraient, élant taillcs , deux étoilcs s'entrecroisant à des profondeurs din'érentes, celle du dessus plus lumineuse et plus rógulière ( fig. 5.* et G." ) , mais l'extrcine dilliculté d'en obtenir m'a fait tourner mes recherches sur les produits d'Europe. Si l'on taille un cristal de roche dessus et dessous à PAR M. CAIRE-MORAND. I i cabochon dans des dimensions exactes , et que la circon- férence de la pierre qu'on nomme JileUi soit perpendi- cnlaiie à l'axe suppose de la pyramide , on verrà an soleil un point très-éclairé , une espèce d'étoile , quel- quetbis deux , dont les ra3-ons mobiles sont un peu moins prononcés que dans le saphir , ce qu'on peut attribuer à la difference de la matière moins homogène et sans couleur. Il est & croire que la dispositiou de ce travail sur de semblables pierres n'aura pas inanqué de figurer parmi les astéries de l'antiquité , et quii aura augmenté le nombre de celles dont les Anciens se croyaient pos- sesseurs. Fixé long - tems à combiner toutes les probabilités sous un point de vue plus grand , par rapport au doublé scns que nous ont laissé les Anciens sur lastérie , j'ai porte mon attention à des cristaux parsemés de parties étoik^es. Ce phénomène ne saurait étre attribué à la taille , puisqu'on les volt tels au sortir de la mine. Ils furent trouvés en Oisan, Département de l'I sère, dans une des fouilles que l'on faisait alors pour ma manu- facture; ce n'est point un fait isole: j^resque tous les prismes , qui ont été tiic's de cette grotte , ont offert des éloiles plus ou moins nombreusos ; il est méme rare qu'ellcs ne soicnt pas bien conformées. Je possedè un de ces cristaux de 7 lignes de long sur 5 de large, ou de o mètres, 016 mill. de long sur o mòtres, 01 1 mill. de large, piésentant dans son intérieur 6 étoiles extré- meraent lumineuscs , d'un luisant fort vif , non mobiles. 13 SUR l'asterie des ancieks , qne le simple jour óclaiic sans l'inlervention ni du soleil, ni de la taille : ellcs soni pai'semées assez uniformément. Ce ph^nomène qui doit paraitre singulier, servirà à nous rendre raison du pi-estige merveilleux de l'asterie bien plus caractérisée que celle de Pune , qui a paru si long- tems inaccessible aux reclierclies des Naturalistes et des Physiciens. Pline voulut meme que l'on reconnùt des étoiles dans la sandarèse : c'était là encoie un abus , puisque cette pierre n'a d'autre caractère que celui de renfermer des gouttes d'or qui y brillent *. G'est un axiome aujourd'hui recu, qu'un accident ou un agrégat partiel , qui afl'eclc un corps , n'en altère point la nature, quoiqu'il en occupe une parlie , il le modifie à la véritc, mais sans lui l'aire changcr de nom. Puisqu'il paralt bien assurd que les pi-étendues propriétés de l'astèrie ne sont que les effets de la faille , ou des accidens que l'on observe dans des matières très-con- nues ; que le commerce et les cabincts ne présentent aucuue substance qui lui soit particulièrement dévolue , Gomme constituant un genre particulier; ne somnies- nous pas i'ondés à dire que Ics Anciens n'ont établi • Cogaala est buie (anlhracili) sandaresus, quam aliqiii Garamantitea vocaul: nasrilur in India, loco ejusdera norainis. Gignilur et in Arabia ad uieiidif m versa. Commendalio summa , qaod velut in translucido ignis obtcnlus , celaulesque se iranslulgent aurea; gulla; seiuper in torpore, nun- quain iu cute. Accedil religio narrata, a siderum cognalione , ab inspeclo- ribus , quoniana fere stellaruin Hyaduin et numero, et dispositione stellantwr, ob id a Chaldteis iu cwiimoniis habita;. Plin. Lib. xxxvii , cap. 6. PAR M. CAIBE-MORAND. ij l'cxistence de colte pierre , que d'après un systeme de pure imaginaf ion ? A parler exactemcnt, il n'y a point d'asterie proprement dite. Je me range donc du cóle des Physiciens , qui ont refusé de reconnaitre le petit caillou trouvé au husard par M. Leumann pour la vraie asterie de Pi.ine, qui lui-méme taxe les Grecs de folie d'avoir forge à plaisir tant de noms pour les donner à des pierres souveul d'une mcmc nature, croyant par- la de les i-endre plus admiraLles. M. Lehmann ne nous transmet point son opinion sur les moyens que la Nature a employés pour imprimer les figui-es étoilées de son asterie , imaglnant que les Naturalistes les plus con- sommés n'en viendraient peut-ètre pas à bout. Il nous cite , il est vrai, l'axiome de Platon qui est que Dicu agii /ou/ours georné/rùjuemenf ; cependant l'avanccment des Sciences ne trouve rien d'utile dans cette assertion, quelque vraie quelle puisse étre. On a pu s'en contenler dans ces tems reculés : mais aujourd'hui qu'on exige plus de précision dans la manière de rendre ses pensées, on pourrait dire que tous les phénomènes de l'univers soni des eflets d'un petit nombre de lois simples et uniformes. Du reste , rien ne saurait justiCer sa trop grande réserve ; une simple idée de son systeme eùt toujours interesse ceux qui sont privds de voir sa pierre , et daprès ses coniectures il est probable que nous lui aurions l'obligation d'avoir l'ait le premier pas vers la vérité. Je vais tenter de le faire ce pas , en essayant de rcmontcr à la cause des étoilcs , qui paraissent dans mon i4 SUR l'astèrie des anciens , crislal-asiérìe. Si l'on admet la pensée du Pòre Beccaria, doni j'ai moi-méme vérilié l'exactifude , qne le cristal de roche est forme jusqu au centra de lames constamment parallèlcs aiix lames extérieures étroitement et unifor- mément unies entrelles ; la masse , quclqu'en soit le volume , est dès-lors compararle à de l'eau de roche. Si au confiaire l'union intime des lames, qui forment autant d'hcxagoucs emboilés les uns dans les autres, est inter- rompue quelque part , les vides , ou pour dire mieux, les petitcs désunions dissémint'es ca et là , occasionnent nécessairement des illusions d'optique , le renvoi des rayons qui ne saurait avoir lieu que dans une matiòre homogène et rigoureusement continue , présente alors le phénomène des étoiles , quelquefois situées sur les pyramides, mais le jdIus souvent à différentes profondcurs des pans de la colonne. Pour m'assurer de cette vérité , jai use sur la meule du lapidaire avec de l'émeri mon cristal très-près d'une des étoiles , j'ai reconnu que deux parties étaient adossées sans lien , et j'ai détaché une face cjui ne m'a oppose aucune résistance. Le vif poli de la Nature qu'on y voyait, est bien propre à produire le jeu singulier, dont nous pailons ; l'admiratiou s'accroit à raison du nombre et de funiformité de ces désunions partielles qui ne sont autre chose que de petits iris, miroitans, disséminés dans un corps diaphane , comme seraient des paillettes; ce qui produit un effet merveilleux. Cette découverte, que j'ai faitc par une heureuse cir- constance , donne lieu au principe suivant. PAH M. CAlRE-MORAim. l5 Sons quelqu'npparence que les pierres se prdsentent ù nous, dcs que leur nature nous est connue, ou peut le deveniv par tous les moycns que le genie élevd des scicnccs ci dos aits sait saisir, nous devons nous imposer de les rapporler rigoureuscment au type , auquel elles appailicnnciil , sans c'gard pour les singularités qu'elles peuvcnt offrir. On doit se garder d'établir légèrement de nouveaux genres. La multiplicité qui nen serait pas renfermée dans de justes hornes, ne pourrait que nous jcler dans une confusion pire que l'ignoi-ance; il est bien mieux de ne pas savoir, que d'avoir de fausses lumières; les obscrvations suivantes peuvent intéresser les curieux, et les porter à de nouvelles recherclies. Le sapliir-aslcrie , avec une dtoile que l'art fait naitre à volonlé, n'a rien de surprenant pour nous: mais si lon trouvait un saphir clair en couleur , qui eùt les mcmes étoiles que mon cristal , on posscderait sans contredit la pierrc asterie par excellence, puisqu'il présenterait les caractères les plus analogues au noni d'asterie dans tonte son acception; il ofFrirait l'iraage la plus naturelle dcs lueurs ravissantes d'un crc'puscule qui n'a pas encore torni l'cclat des astres , dont le ciel est parsemé. ìj'opah'-as/rrie, ayant Ics qualitcs qu'on lui suppose, presenterà les premiers feux de l'auroi-e, lorsque l'horizon se montre plus à découvert, et le spectacle imposant de l'éclair , quand il perce la nue. Li'aga/e-as/érie , cclui .d'un brouillard assez Idger, à travers Icquel on découvre le firmament. 1 6 siTR l'asterie des anciens , Enfin le cristal-aslèrie nous donncra l'idée d'une ncigo clciir-scmtV, qui nous laisse apei'cevoir la voùte du ciel blanchie et rayonnante d'étoiles, que nous voyons méme alors plus lumineuses. C'est ainsi qu'on peut rapprocher , par un parallèle réfléchi, les pliénomènes de la Nature qui paraissenf n'avoir entr'eux que des rapj)orts éloignés. REMARQUE d'un caragtère singuuer que la taille a dévoilé. Un pl)('nomòne, dont je ne vois pas qu'aucun Auteur ait parie , bien aussi intéi-essant pour les sciences physi- ques que l'astèrie des Anciens , c'est celui c]u'on observe dans certains grenats taillés ronds , lisses , concaves d'un coté et convexes de l'autre. Si l'on expose au soleil la partie relevée de la j^icrre , on voit paraitre sur qualre points de la circonférence deux demi-cercles rayonnans qui se croisent au centre, formés de jietits trails éclaircs, extrcmement distincts : mais ce qui cause une surprise difficile A dccrire, c'est que les deux demi-ceicles forniant quatre parties , par Icur réunion s'élèvent insensibleinent au-dessus du grenat àe l^ k S lignes ou de o mòti-es, 009 roill. à o mètres, 011 mlll. (v. fig. v-*"); A mesure que l'on varie la direction de la pierre , un des cercles se meut, PAR M. CAIRE-MORAND. 17 comme s'il tournait sur un pivof; et on ne voit plus alors des dimcnsious égales figuiant une croix vecourbce, mais un X P'"s '^^ moins ouvertj l'effct se montre le mème , et la distance entre le corps et le point oii est le jeu, augmentc rélonnement. •Gomme on alme à se rendie raison de tout ce qui cause de nouvelles idées, on est néccssairement porte à élablir des compaiaisons, et l'on croirait trouver d'abord quelque sorte de resscmblance de notre grcnat à la cha- toyante , ou ocil de chat : mais l'examen comparatif de celle-ci ne lui assigne rien de commun : elle ne montre qu'une raie à la superficie qui n'cst point délacliée du corps , ne produisant par conséquent qu'une sensation faible et bornée. Le jeu de la pieire dont uous parlons, est si singulier, que je ne serais aucunement sui'pris que quelqucs personncs ne le révoc|uassent cn doute. On est naturellement curieux de savoir quelle est la cause qui falt élevcr les deux demi-ceicles si visiblement au-dcssus de la pierre , et comment ? Et cest après de longues réflcxions sur cct objet , qu'on entrevoit que le dcgré de convexité y a bcaucoup de part , on pcut néanmoins regarder , comme à-peu-près prouvé , que l'cfiet rayonnant est produit par la nature et la contexture intérieure des lames du grcnat, qui ont conserve, dans Icurs épaisscurs rcspectives, un luisant qui miroitc, et dont la coulcur ordinaire na pas altere le principe réfringeut; et que Ics deux demi - cerclcs , ou rayons croisés à anglcs égaux, sont dùs à la structure primitive e i8 SUR l'asterie des anciens , etc. dii corps, c'est-à-dire aux lois de sa cristallisation vrai- semblablement de forme cubique, ou dérivant de catte forme. Quant à celle de ces pierres qu'une heureuse rencontre nous a fait observer, le liasard a bien pu con- duire l'artiste A donner les dimenslons , qui occasionnent ce phénomène ; il ne le clierchait pas sans doute , et ne l'a probablement point apercu lui-méme , quoique , d'après nos remarques et nos essais , une taille , dirigée conve- nablement sur des pierres de ce genre , ne saurait man- quer de le produire. Il est possible , en se i-approcliant du style grec , de se porter par la taille dans un nouvel ordre de choses , et d'obtenir non-seulement des jeux, dont on ne se forme pas l'idée , mais des caractères inattendus qui serviront à mieux distinguer certains corps , et leurs variétés. ^,\-i^.J.fATjy./i: J'Àt/L/.e/^ai./I^M.*W.ar.I'ar-rZ/::P/^7. ^.tg. /tf. RECHERCHES SUR LA NATURE DE LA TRANSGENDANTE /^ J log-' PAR GEORGES BIDONE RÉPÉTITEUR DE MATHÉMATlQUES AU COLLÈGE CI-DEYANT DES PROVINCES. 9 INTÉGRALE de la différentielle ^;J-^peut étre exprimée par des séries si différentes enti'elles, que les Géomètres, en déduisant de leur nature , celle de l'intégrale , n'ont pas été d'accord entr'eux à la definir. Appuyé aux deux séries / -^-r- = consf. + loer.x ■*■ x -t- — 1- -~ •+- etc. EuLER, pensait que, si cette dernière intégrale était con- sidérée commc réelle entre 3 = o et s = -+- i, elle devrait étre regardée comme iinaginaire pour les valeurs de z 20 SUR LA NATURE DE LA TRAN5CENDANTE ' J'I^ compvises entre ■+■ i et + oo , ou rcciproqupmcnf. D'où il concluait, que la nature n'en dlait pas encore assez connue, et quelle formait peut-étre un nouveau genre de transcendantes. M. Mascheroni cnsuitc , en com- parant les séries ci-dessus avec d'auties tirées des mé- mes différentielles , a concia dans ses notes au calcul integrai d'EuLER , que / ^^ était réelle pour toutes les valeurs positives de e , et il en a déterminé la constante arbitraire dans rh3pothèse que l'intégrale s'évanouisse avec la variable. Cette concluslon de M. Mascheroni, quoique fondée sur des comparaisons ingénieuscs et bien ménagées , n'est pas, peut-étre , exempte de toute difli- culté , et les raisonnemcns qu il a employés , semblent laisser des doutes sur la légitimitc de sa conclusion. D'ailleurs la serie, dont s'est servi Euler , étant légi- time , il paraìt que la conséquence qu'il en tii-a , ne doit pas étre tout-à-lait rejctée. Ces remavques m'ayant porte à examiner la question, je vais exposer les recherclies que j'ai faites sur cette intégrale, et sur les séries selon lesquelles elle peut- étre développée. Je presenterai aussi quelques réflcxions sur les procédés de M. Mascheroni , et jc tàcherai enfin de faire voir où consiste la difficulté de definir la nature de cette intégrale. Tels sout les objcfs de cct écrit. Si mes recherclies peuvent npporter quelqu'éclair- cissement ù cette matière, cu domici- occasiona d'autres PAR M. GEORGES BIDONE. SI de la mettre entièrement hors de doute, j' aurai atteint le but que je me suis d'abord proposd. 1. Lcs intégralcs dcs difierenliclles -^ , j— peuvenl ótre développées de plusleurs manières , suivant lesquel- les les sdrics que l'on obtient difierent aussi entr'elles. Examinons ces sérics , car c'est d'elles que dépendent les pi-incipales anomalies qu'on rencontre dans les inté- grales de ces différeiitielles. En développant la quan- lité e"^ , on a <,^ const. + los.x + :r + ^— + — — r. + etc. l.I.Z et faisant e;= r. , intégrant '- — - par parties par rapport au facteur d. e , on Irouve (3) j -^-^ = consl. 4- e X-j--^-^ -h-^ -t- etc. [ et i^ar conséquent l «)/^^ ; const. H- z \ , — ,r — , •*■ etc , Tcllcs sont les sérles employées par les géomè- trcs pour avoir les intégrales approchées des differen- tielles prccédentes. Les autres qu'on pourrait obtenir, se rapporteut à quelqu'unc des préce'dentes , et d'ail- 22 SUR LA NATURE DE LA TRANSCENDANTE •/^ leurs ce sont celles-cl qui prt'sentent les difficultés les plus singulièrcs par rapport ii la dctermination de la nature des diffcrentielles dont il s'agit. «le noterai ici , que je regarde, avec Euler et Mas- cheroni , conime réels Ics logarithmes des quantités positives et comme imaginaires ceux des quantités né- gatives , ou réciproqucmcnt. Maintenant les scries (i) et (3) , quoique l'une et l'autre soient vraies séparément, ne peuvent aucune- ment ciré rendues identiques dans toute l'étendue de l'intégrale , et la diversité qua lieu entr'cUes , ne peut étre levéc par la constante arbitraire , quelle que soit leur origine. En elfet il est visihie , qu'en lìxant l'ori- gine de l'intégrale à une valeur quelconque de x plus grande que zero , la sèrie (i) sert pour toutes les va- leui's positives de x; , et finirà par ci re convergente. Elle est aussi bonne et convergente pour les valeurs négatives de x , si l'on en fixe l'origine à une valeur de la vai'iable moindre que zero ; mais dans ce cas elle est imaginaire pour Ics valeurs positijVes de x. Au contraire la sèrie (3) finit pav ètre divej^gente pour toutes les valeurs positives de la variable , et elle ne sera peut-étre bonuc que pour les valeurs négatives de X , car , dans ce cas , la sèrie , quoique divergente, peut avoir des limites finies , à cause de l'alternation •les signes de ses termes. Des considérations semblables ont lieu pour les séries TAK M, GEORGES BIDONE. 23 (2) et (4). Cai-, cn fixant l'origine à une valeur posi- tive de z plus grande que l'unite , la serie (2) sera réelle et convergente pour toutes les valeurs de z comprises. entre -+- i et 4- oo : ou hien , en fixanl l'origine ìì une valeur de z comprise entre o et + i , elle sera dans ce cas réelle et convergente pour les va- leurs positives et fractionnaires de z, en cessant d'étre telle pour les valeurs positives et plus grandes que l'unite. La sèrie (4) finit par ètre divergente pour les valeurs de - plus grandes que l'unite , et ne sera peut-étre bonne , que pour les 2 comprises entre o et + i. Il en résulte donc que les séries (i) et (3), (2) et (4) ne peuvent pas coincider dans tonte l'étendue dcs integrales qu'elles représentent. G'est pourquoi nous allons tiìcher d'en reconnailre la cause, en la cherchant dans les diffe'rcntielles mèmcs dont il sagit , et dans Ics divers points de vue , sous lesquels on peut les con- sidérer. 2. Une difTcreutielle de la forme Xdx , dans laquelle X est une fonction quelconque de .r , peut étre con- sidérde comme l'élément de l'aire de la courbe , dont l'dquation est y=X, y étant l'ordonnée et x l'abscisse. T IjCs difTérentielles '-^ , -£i_ envisagées sous ce point de vue , nous donnent plusieurs courbes , dont elles repré- sentent également l'élément de l'aire , mais de la diverse nature desquelles dépendent ensuite leurs integrales. 24 SUR LA NATURE DE LA TRANSCENDANTE , 1 ■;— I ." Faisant y =■ 7- , la difierentielle - — ^ représente l'élément de l'aire de la courbe qui a pour équation .ri 2.° En mettant-^ sous cette forme é'.d. log. x et en faisant log.x =-Y, elle se transforme dans ef dx et apjiartient à la courbe qui a pour équation j = cf 3.° La foi-mule -^-^ étant égale à z, d. log. log. z se transforme dans e^^ dy , en supposant j' = Zo^./o^.;: ce qui revient au 2.* cas, 4.° En faisant j=^—, la différentielle ;;f7r- exprime l'élément de Taire de la courbe , dont l'équation est Y =, — , ou s = e. J tog.z On a pourtant trois courbes différenles , dont on doit examiner le cours — £ y =■ e^ s ou X = log.log. y y = ,— , ou j:'' = e. Les propriétés et les aflectlons de ces courbes nous ferons connaitre celles des intégrales /-^', 1 -1^ • '^^ des sérios qui les représentent. PAR M. GEORGES BIDONE. 2 5 3." La courbe donnée par l'équation j=— aquatre branches infinies , dont deux sont dans l'angle des coordonnées positlves , et les deux autres dans l'angle oppose. Les trois branches {fig- i ) BV , CY , CZ ont pour asymptofes rectilignes les axes des coordonnées. La branche BX n'a pas d'asymptote rectiligne, mais va toujours en s'éloignant de l'axe AP, auquel elle présente sa convcxité. A l'abscisse AE = i on a BE = e qui est la plus petite valeur positive des y. La soustan- gente est -^ • Si l'on prend l'équation de la logarith- » mique ordinaire j' = e"^ , on auraj=— , d'oìi l'on voit, quii est facile de décriie la courbe proposée, la descriplion de la logarithmique étant connue. La sous- tangente _;— 7 se réduit à l'unite , lorsque x est infinie ^ et par conséquent la branche de la logarithmique cor- respondante aux x positives , et la branche BMX de la courbe à linfini se confondcnt, et lune est asymptote à l'autre. Maintenant, quoique la courbe, par sa forme, paraisse avoir l'aire réelle de x. =■ — 00 à a? = -t- 00 , cependant / ydx ne saurait étre exprimée entre ces limites par aucane formule analytique : mais les deux parties de l'aire sont rcprésentées par deux séries dif- fcrentes , et telles que si l'on regarde comme réelle celle pour les valeurs positives de x , l'autre sera ima- ginairc , ou réciproquement. C'est ce qui arrive à la d SUR L.V NATURE DE LA TRANSCENDANTE serie (i) : la sdrie (3) ne peut etre bonne que pour les valeurs négatives de x. Il cn résulte que quoique les séries (i) et (3) puissent appartenir à l'aiic d'une niènie courbe, cependant on ne saurait les faire coin- cider de .»: = — 00 à X = -h 00. 4° L'équation y = e , cu x = log. log. y appartieni à une coui-be exponenf ielle du sccond ordre, qui dé- pend de la logiirithmique ordinaire. Dans cette courbe, quelle que soit la valeur de x , y ne devient jamais nd- gative , ni nioindre que l'unite , et par conséquent la courbe est située tonte entière du coté supdrieur de l'axe AR (/ig.2.), et a deux lirnnches infinies corres- pondantes lune aux .i positives et l'autre aux x né- gatives. A l'origine l'ordonnée AB est = e , et si l'on pi*end AG = I , et que l'on tiro CS parallèle à AR, cette droite sera l'asymptote rectiligne de la branche BV. La sous- tangente est égale à -^ • Si sur les mémes axes et de la mémé origine on décrit la logainthmique ordinaire DCMZ dounée par l'équation y = e", alors les PM de celle-ci seront les logarithmes des PN de la première courlie, et j^ar-là les AP seront les logarithmes des logarithmes des PN. L'espace EABV compris par l'axc AE , et par la branche BV prolongée A l'infini , est infini à cause du rectangle EAGS , dont l'aire est infinic: mais l'espace PAR M. GEORGES BIDONE. 27 asymptotique BCSV est fini. En efiet transformons l'équatiou y = e^ de sorte quo l'origine des coordonnées soit au point G , où AG = i , nous aurons y ■=. e^ — i , l'aire de la courbe sera I (e*- - I 1 dx.= const . -i- X - X -*■ e ■+- 1- — — +etc. 1 V. / 1.2.2 1.2.1.5 ^•■^' catte intégrale étant prise dcpuis a: = o jusqu'à a: = — oo se rdduit à BCSV = _ I + _L_ -*- JL_ H- etc. 1 1.2.2. l.:.i.3 Revenons raainlenant A notre objet , et examinons l'intégrale 1 ydx de la courbe VBX : et preraièrement • il est aisé de voir que j e^ dx est réelle de ^ = — co à a; = -t- 00 , et parce que l'on a .t;= log. log. /. I e*' dx = I y. d. log. log. J = / -^ sera réelle depuis f = ->- 1 jusqu à j= -+- 00 , et pour les autres valeurs sera imaginaire par rapport à la courbe , dans laquelle il n'y a pas d'aire comprise entre l'abscisse, la courbe et une ordonnée moindrc que l'unite. De plus on a e dx = const. -+• j; + d"" + 1 — '■ 1- etc. 1.2.2 I.2.3.Ì sèrie réelle pour toutes les valeurs réelles de x par rap- 28 SUR LA NATURE DE LA TRANSCENDAN J '""f'* port i\ la coui-l)e ; mais si l'on suppose e^ = x' , ou x = /og-. x\ on a /^ . r' 7 » »1 .3 'TC X = COnSt. •*• log. x' + x' -i •+- — TT + ^tc. intégrale réelle pour toutes les valeurs positives de x\ enfili cn faisant e^'ss=y, on a serie qui sera seulenient l'éelle pour les valeurs de y comprises entre l'unite et l'iufini positif, par rapport à la courbe. Maintenant si l'on déciit la courbe ZBV ( fjg. 3.^ ) donuée par l'équation x = log. (- log-y") , on verrà quelle a deux brauches infinies BV, BZ, situées au- dessus de l'axe des .»: , lune pour les abscisses positi- ves , et l'autrc pour Ics abscisses négatives. Ces deux branclies ont pour asymptotes rectilignes l'axe des x, et la droite MT parallèle à cet axe, et qui en est distant de AM = I . La courbe a un point d'inflexion corres- pondant à x = o. Dans cette courbe, l'ordonnée y ne pouvant pas sur- passer l'unite positive, ni devenir moindre que zero, il est clair que son aire représentée par Cydx = Cy. d. log. { — log.y) = I ~^- ne sera réelle que pour les valeux's de y coniprises enlre o et -t- i. PAR JI. GEORGES BIDONE. 29 Il résuUc de ce numero que sous ce point de vue est légitime la conclusion d'EuLER qui pensait que si l'on regardait / j. d, log. log. y, = 1 —■— comme i-éelle depuis / = o jusqu'à y =+ i , on devait la juger ima- ginaire depuis y = + i jusqu'à ■^^ = -e oo , ou réciproque- ment, ce qui est visible par la forme des courbes que nous avons examinées dans ce paragraphe. 5.° Passons enfin .i la courbe dont l'équation est j^ = j;^, ou x^ =.e^ qui a été indiquée par Jean Bernoulli, tom. I , pag. i86, et dont il trouva la soustangente égale à — X. log..x. , ayant pris l'axe AP {Jìg. 4) et le point A pour origine, la courbe passera par le point A, et les ordonnces scrout nc'gatives pour les abscisses com- prises cntre zdro et l'unite , de sorte que si l'on fait X = I — w , u) ófant une quantité très-petite , on aura / = —, et par conséquent la branche AV sera infi- w nie , et s'avoisinera de plus en plus à la droite CV per- pendiculaire h. l'axe qui en sera l'asymptote , étant AC=i. Celte mcme droite servirà aussi dasymptote à la branche supérieure BO. La partie supérieure de la courbe a deux branches infinies , dont CO et CX sont les asymptotes. La partie inférieure a une seule branche AV , car lorsque l'abscisse est negative, l'ordonnée devient ima- ginaire. SUR LA NATURE DE LA TRANSCENDANTE De la forme de la coiirbe il paratt que / ydx soit rcclle polir toutes les valeuis positives de a:," en s'éva- nouissant i\ x-=o. Mais il ne paratt pas quelle puisse étre representée par une seule formule. Nous rapporterons plus bas un exemple 0 semblable qui pourra éclaircir le cas dont nous nous oc- cupons. La sèrie /-^^= x \ r-— •*- , ' ,' -^- ,r^—, -+-etc. [ peut étre benne pour les valeurs positives et fraction- naires de x, car, alors cette serie, quoique divergente, peut avoir des limites finies, à cause de l'alternation des signes de ses termes. G'est ainsi quen faisant j;== -^ = AG , on a l'espace AGD =-!-| — i-i-i, — i.2-*-i.2.3 — etc. dans cette expression la serie i — 1.2 -+- 1.2.3 — 1.2.3.4 ■+'etc. a une limite finie trouvée avec une très-graude approxi- mation par M/ Mascheroni, et qui est o,4o3652 .... Mais lorsque x surpasse l'unite , la serie précédente est divergente, et ne peut pas ótre empio} ée. Si l'on prend eelle-ci fi ■j— £= const. -i-log. lo^. X -i- log. .X + -^^ — Ir etc. elle ne pourra servir que de .a: = o ;\ a: = -t- i , ou de X = -4- I à a' = Qo. 6.° De ce qui précède, ilrésulte, que M.' Mascheroni ' PAR M. CKORGES BIDONE. 3t par une ddtcrmination convenable de la constante arbi- traire , a rainené la serie consf. -t- log. log. z •+■ log. z + -^-^ -t- jjjj- + etc, à coincider avec la sèrie *- r, — rr-*- , r ■*- etc. pour Ics valeurs de z comprises enti'e zèro et l'unite , l'origine étant dans l'ime et dans l'autre àz = o. C'est- à-dire il a représenté Ics espaces AGCVDA (^g- 4- )■> et ZBVXA (//g- 3.) par une méme serie, de sorte que l'espace asymptolique ABVX est égale à l'aire AGD, dont on a i-apporto la valeur dans le N.° précèdent. Mais pour les valeurs de z plus grandes que l'unite , les deux scries ne peuvent pas coincider, à moins qu'on ne regarde comme imaginaire l'espace OCX de la fig. 4-*' La séjie generale que M.' Mascheroni donne à la fin de sa note , qui s'étend à toutés les valeurs positives de ;:; , et qui est / t;^ = a h- ìog. — log.z -t- hìg.z H- ^ "^'^l + etc. oìi A = 0,577215 ... n'est autre chose que l'intégrale du systéme des aires des deux courbes suivantes x= log.log.z X = log. ( — log.z ) systéme qui est réel de e. = o à c= -+- os. Il est aisé de SUR LA NATURE DE LA TRANSCENDANTE , rjL. voir , par la construction de ces courbes , que les affec- tions de la stU-ie de M/ Mascheroni apparticnnent à leur systcme et s'y trouvent gdomc'triquement représentées. Mais l'on voit en méme tems que si l'aire de la courJ)e y = ^j^ i^fig' 4- ) 6st réelle de j" = o à x = -i- oo , il n'est pas possible de reprdsenter / ^^j^^j-par une seiile etméme séi'ie pour tous les cas. Car étant données les deux cour- Jbes r = 7:^7 (A- 4- ) . -^ = %•%• r {fs- 2- ) l'^i^- ment de l'aire sera représenté par y-J— pour la pre- mière, et -par y.d. log.log. y = -~ pour la seconde, difFérentielles de méme forme et identiques , et dont cependant les intégrales doivent essentiellement ótre dif- férentes, vu que l'aire de la courbe x = log.log. y est ima- ginaire de j = o à j = + i . Au contraire si l'aire de la courbe y = j^ n'est réelle qiie de .r = o ìi x = -h i , ou à.ex= -i- 1 k X = + oo , alors /^^aura une expression unique, et la conclusion d'EuLER sera légitime. Pourtant si l'on veut que l'aire de la coiu'be y == -j^ soit réelle pour toutes les valeui-s positives de x , il cn rcsulle à 1 -[^ une espòce d'indétermiuation tout-à-fait i^articuliòre , PAR M. GEORGES BIDONE. 33 et telle que l'intégrale doit admettre deux expressions de diffe'rente nature, selon que / jtV^^ rapporte à lune ou à l'autre des deux courbes x = log.log.y; y= -j^ ce qui est impossible de reconnaitre à priori. 7.° Nous avons dit que quoique l'aire de la courbe y = — !— (^g. l{.) paraisse réelle dea; = o à.r = 4-oo, toutefois on ne peut la représenter entre ces limites par une seule et méme formule. L'équation y = jtJ— ; offre un exemple semblable. La courbe donnée par cette dquation a quatre brancbes infinies, dont Ics asj-mpto- tes rectilignes sont {fig. 5.), AX, NZ , AV. L'origine de la courbe étant en A , il parait que soa aire soit réelle pour toutes' les valeurs positives de l'abscisse .• mais il est aisé de voir , que lanalyse ne la donne pas corame telle. Gar on a pour cette courbe 1 ydx^= ì—n~~T = cons/.-*- log.ìog.Xy intégrale qui ne peut étre à la fois réelle pour toutes les valeurs positives de jc , quoique les mémes raisonnemens que M." Mascheroni a faits pour démontrer que f-~^est réelle pour toutes les valeurs positives de x , puissent s'appllquer imraédiatement à /ttJtt' ^^is nous n'insisterons pas davantage sur ces considérations. e 3i SUR LA NATURE DE LA TRANSCENDANTE 8.° La conclusion de ces rccherches peut se réduire ;\ ce qui suit. I .*' L'opinion d'EuLER sur l'integrale de la diffé- rentielle -^^-^ est légitime , selon l'examen que j'en ai l'ait au N.° 4. z." La sèrie generale donnée par M.' Mascheroni à la fin de sa note n'appartient proprement qu'au systéme des aires des deux courbes x = log.log.z, jc = log, (-log.z) rapportées aux mémes axes et à la méme origine. 3." Si l'aire de la courbe j = -^^^ est réelle pour toutes les valeurs positives de .r, alors / j;^ est réelle dans les mémes limites , et la conclusion de M. Masche- roni est aussi légitime. 4.° Dans ce c;is aura lieu l'espèce d'indétermination que j'aì remarquée dans cctte intégrale à la fin du N.° 6, indétermination qui donne k la diflFérentielle j^_ deux intégrales de nature differente , et qui ne peuvent jamais coincider dans toute leur étendue , ainsi que les aires des deux courbes j =:-2-~T > ^= log.log.y. Cette indétermination ne peut que laisser des doutes sur l'ap- plication de cette intégrale aux cas particuliers , en sorte' qu'il est à désirer , que les géomètres en fixent d'une manière certaine la nature et les propriétés. I ^.■.ry.y:r/^^. y^ yx^y, ^^.^. ^^^^ J''^'^7J:j-.^rryy./'/./z.^„^_ 34, /;./. /■y.T.7 . Y ^ A K P IL, T E A J[ !■ H Ftij.Jf. y^/^. T M 7. ~"~^ JS - V A X N j-.^.s. M; vz r MÉTH O DE POUR RECONNAlTRE LE NOMBRE DE SOLUTIONS QU'ADMET UNE EQUATION TRANSCENDANTE A' UNE SEULE INCONNUE. PAR GEORGES BIDONE. o. 'k rencontre assez souvent dans l'analyse, des équa- tions à une seule inconnue , dans lesquelles celle-ci est enveloppée dans des fonctions transcendantes. De ces cquations qui ne peuvent étre traitées par aucune méthode algébi'ique , il y en a de celles qui n'ont point de solution , d'autres en admettent un nom- bre fini , et d'autres enfia ont un nombre infini de solutions. Les méthodes analytiques dont on se sert pour les résoudre , consistent à supposer une ceitaine valeur à l'inconnue, et de coirigcr ensuite cettc valeur liypothctique , et de s'approcher toujours de plus en plus à la vraie valeur qui satisfait à lequation. Celta marche , outre qu'elle exige d'abord un peu de tatoa- nement , laisse encore incertain, si Ics solutions qu'on a trouvées, «ont les seules qui satisfassent à l'équatioa donnée. Gomme ici la méthode des limites dont on se 36 SUR LES ÉQUATIONS TRANSCENDANTES , seit pour les équations algébriqiies, ne peut et re d'aucim secours, car on uè connaìt pas la sèrie dcs nombrcs qu'il faiit substituer à l'inconnue pour avoir les variations de signe ; et d'ailleuvs il pciit arriver qu'on ait besoin de connaìt re le uombre de soliitions qu'admet l'équation donnée , pour choisir celle qui convieni au problème ; j'ai imaginé que pour lever cette incertitude , et pour avoir tout de suite le nombre de solutions cherché, on pourrait employer avec succès la méthode suivante. Qu'on partage l'équation donnée en deux membres de la manière la plus avantageuse , de sorte que l'on ait F (x) =

e offre ici une particularité, c'est que les faisccaux des tracliées du dernier anneau , et ses ra- mifications sont plus considéiables ayant à s'étendre sur une surface jilus ampie, une larve du méme insccle que je garde dopuis quatre, mois , m'a paxu offrir aussi une circoiistauce singulière que je ne crois pas devoir passer 48 OBSERVATIONS SUR LE SPHTNX NERir , etc. soiis silcnce. Elio n'a rieri mangé pendant les quinze jours quelle a été engóurdie, et a absorbé dans cet in- tervalle tous Ics jours une quantità considérable d'air égal à-peu-près ;\ trois fois son volume. Voulaut faire mourir des insectes dans de l'eau comnauae , je n'ai point constamment remarqué sa sortie des buUes d'air par les stigmates , mais j'ai presque toujours vu le corps •de ces animaux couvert d'une quantité de ])ulles tròs- petites que je crois produites par l'air qui est attaché au corps plongé dans l'eau , les ailes séparccs de.l'in- secte m'ont en effet présente le méme phénomènc. Jc fais cette observation , parce que des auteurs célòbres ont .avance que l'air entré par les trachées sortait de lout le corps. Les larves de quelques mouches , qui res- pirent par une longue queuc , vivant dans l'eau àvec des matières corrompues , ayant été tenues dans l'eau 4impide de manière que la queue en fùt submergce, mou- rurent sous peu de tems, et ne donncrent point de buUes. Organcs de la circulalìon. Je crois que de la considération des organes respira- toires de chaque animai on parvient aisément à conclure qu'ils ont ou non un coeur , ou des vaisseaux artériels «t veineux. Dans tous ccux qui sont doués d'organes respiratoires placés dans quelque partie du corps , et séparcs des autrcs visccres soit poumons, soit brancliies, il est de tonte nécessité quii y ait uu appareil d'oi'ganes PAR M/ LE DOCTEUR LOUIS ROLANDO. ^n destincs à la circulalion, afin que le sang cu les humeurs soient portés en contact avec le fluide vital , comme il a óté pbservé dans les animaux à sang rouge et dans les molusqucs , et les crustacés séparés avec raison des insectes. Par la mérae raison on peut assurer quii ne doit point y avoir d'organes destinés ù la circulation dans ces animaux chez qui les organes de la respiration étant épars dans tout le corps , enveloppent et péné- trent les libres les plus minces et plus subtiles , puisque dans ce cas le feu de la vie est porte avec l'air dans tou- tes les parties de l'animai. Aussi n'y a-t-on point dé- couvert de véritables vaisseaux destinés à la circulation de quclque humeur que ce soit dans les insectes , et Ics radiaires de Ijamarrk pnnivns de trachces aérifères ou aquifèies. Voyons maintenant quel est le viscere auquel on a. atlribué les l'onctions du roeur dans les insectes. Il est assez connu qu'on trouve dans les larves des lé- pidoptères une espèce de vaisseau qui se prolonge le long du dos de l'extrémité postérieure jusqu'ù la tète quii offre des retrecissemens alternés , et que dans l'ani- mai vivant donne des pulsations sensibles vers l'anus. J'ai observd ce canal assez gros dans la chenille du Pop. machaon du Podalìre du sphinx Elpenor , -et particu- liòrement dans la larve du premier, où il était rempLi d'une matière gélatineuse verdàtre. Le vaisseau dorsal dans la larve du Nasicorne est ù pcine sensible , et il ma été impossible de le découvrir dans le sphinx nerii-, S 5o OBSERVATIONS SUR LE SPJIINX NEJIII , elc. dans lequcl devait élre très-scnsible relativcment à la grosseur dii corps. Je ne fus pas plus heureux dans mes observations sur d'auties Icpidoptèrcs. Organes de la digestion. Je ne m'arréteral pas à considérer les organes de la manducation du sphinx nerìi. Ces parties extéiieures étant })ien connues de tous les cultivateurs d'entomo- logie. J'observerai que l'cesopliage qui part de la bouche est très-petit , que ses parois sont très-minces, et quii passe par l'anneau forme par les deux nerfs qui descea- dent du cerveau pour donner origine au premier gan- glion inférieur. Dans la cavitf^ (le la poitrine il subit une légòre dilatation qui semble constituer l'estomac; il se relrécit ensuite , et en parcourant la cavité abdominale il grossit de plus en plus vers son extrémité , et finit à l'anus. La différence qui existe entre les organes de la digestion de la larve et de l'insecte parfait est quelquefois très-grande. En general l'insecte soit en état de larve , soit en état parfait , s'il est doué de machoires de man- dibules , etc. est plus vorace , et son tube alimentaire est six à douze fois plus grand qu'il ne l'est , si l'insecte est pourvu d'une tiompe ou d'un suroir. C'est ainsi que les chenilles ont toujoui-s un tube alimentaire très-ample, tandis qu'il se trouve très-petit dans le papillon le sphinx ou la phalène qui en sortent. On ne peut dire de memo PAR M.' LE DOCTEUR LOUIS ROLANDO. 5i des diptères, etc. Il est ben d'observer aussi quR Ics insectes herbivores, proportion gardée, ont un estomac plus grand que les carnivores. Dans les grilions le tube intestinal a des dilatations très-amples avec des appcn- dices des caecum, de replis. Dans le mantis, animai car- nassier et très-cruel , ce tube est pi-esque partont d une largeur égalc. La voracité avec laquelle Ics blattcs at- taquent tous les coi'ps que leuvs maclioires peuvent bro- yer nous indique qu'on doit y ti'ouver un tube alimen- taire très-Iong avec des ronflemens considérablcs , qui scmljlcnt former autant d'eslomacs , et c'est ce que j'ai observé dans la larve et dans l'insecte parfait. Organes des secrétions et de la nutrilion. La digestion est aidcc par des Immeurs particulicres qui se scparent dans tous les animaux par certains or- ganes situés tout-prcs du canal alimentaire. Dans les ani- maux plus pariaits ils sont d'une structure très-comiili- quée, laquelle se slmplific à mesure qu'on descend ver» les animaux les plus simplement organiscs. C'est ainsi que le foie et les glandes salivaires sont d'une texturc plus simple dans le limacon , et que le foie des cere— visses est évidcmment compose de vaisseaux légèrement Kés entr'eux , et qu'on ne peut suivre qu'avec peine à cause de leur finesse et mollesse extréme. Mais dans les insectes les viscères qui semblent séparer quelques Sa OBSERVATIONS SUR LE SPHTNX NEIITI , Ctc. humeurs iiour aider à la digcstion dcs alimcns soni for- niés par des filnmens tubnlcux tròs-minces et très-longs , entoi'tillés autour dii tul)c intestinal , ou flattans dans la cavitò de l'abdomen. Deiix tiibcs très-longs et très- niinces qui enveloppent de cliaque coté le canal ali- mentaire seniblcnt y pcnótrer vers sa moitié et y verser l'humcur jiropre à faciliter la digestion , pourraicnt ctre regardt's comme le foie du sp/iinx nerii. Leur longucur est à-peu-près de six pouces. Il parait bien que si la nature se sert de tubes si sim- ples pour séparer des humeurs , le mécanismé de la se- crétion est peut-ctre nioins compliqué qu'on ne croit , et qu'en conside'rant attentivement la structure tout- à-fait simple de ces organes dans les insectes , moins simple dans les crustacées , ainsi de suite on pourrait parvenir à connaitre la structure compliquée et obscure des viscères secréteurs dans les animaux dont l'organisa- tion est plus coraposée et déchirer le voile qui couvre les mystères des seci-étions. Je ne dois pas oublier de dire que j'ai obsei'vé deux lilamens très-subtils des deux cótés se porter de l'abdomen par la poitrine jusque dans la bouche : je ne sai pas s'ils sont les rudimens seulement des vaisseaux própaz-ateurs de la soie , parce que ce sphinx ne fait point de cocons. Il suffit d'ouvrir une larve quelconque qu'il parait de suite sous les muscles une substance blanchàtre d'une nature singulière enveloppant tous les viscères. Elle PAR M.' LE DOCTEUR LOUIS ROLANDO. 53 est toujours parsemée d'un iiombre infiui de vaisseaux aériens , et par ime Icgère ressem])laace fut appelée graissc, Oli corps graisseux , quoiqu'il en difTère totale- ment, comme je m'en suis assiiré, n'ayant rien troiivé d'analogue dans les dilTéiens animaux que j'ai examinés qu'une subilaiice paiticulière qu'on trouve dans la langu? t'paisse des canards. Lyonnet croit que cette substance est destinée à favoriser la niitrition , je ne puis qu'appu- yei' son opinion, en observant qu'elle se trouve en grande quantité dans toutes les larves, comme je l'ai vue dans celles des lépidoptères, de lucanes , scarabés , carabes, znirméleons, asiles, mouches, etc. On la trouve encore dans les insectes parfaits très-voraces comme les blattes, et elle manque plus ou moins dans ceux qui prennent fort-peu de nouniture, et elle est dans quelques-uns repré- sentée par une toile très-légère, sur-tout quarfd l'insecte .est près du terme de sa vie, ou que son abdomen est rempli d'oeufs. Il semble donc que cette substance sin- gulière est destinée à absorber par une espèce d'imbi- bition les produits nutritifs de la digesfion pour les transporter ensuite dans tout le corps. Je trouve dans ce sphinx qu'une substance semblable couvre les parois de l'abdomen , et ne s'étend point jusques dans la cavité de la poitrine. *^ Organes de la generation. On distingue aisément le male d^ la femelle de ce beau k'pidoptèi-e par les dcux tacbes qui se trouvent à 54 OBSERVATIONS SUR LE SPHINX NEUII , Ctc. l'extrémité de rabdomen. Les organes du male sont rcprésentés par un corps dur et fourchu , situé tout près de l'anus, et qui resscmble à la lettre Y, dont les deux extiémilés sont tcrminées par uu petit tuberculc arrendi. On remarque tout autour de cette verge des vaisseaux entortillés d'une finesse extróme , et d'une couleur jau- nàlre qu'on peut prcndre pour les vaisseaux spermati- ques : une senil)lable structure s'observe dans d'autres insectes. Je n'ai point assez examinés les organes sexuels de la femelle , mais dans le grillon que j'ai observó, les ceufs oblongs c'taient attachés par leur extrémitc à un fil le long de la cavité de l'abdomen en deux rangées les uns après les aufres. On ne peut nier que la connaissance exacte des orga- nes des insectes puisse jeter une très-grande lumière sur la physiologie, mais je ne suis pas de l'avis du cé- lèbre Lyonnet ( quoique je désespère de jamais Timi- ter), qu'il suffise d'étudier la structure d'un seni k'pidop- tère , d'un coléoptère , d'un hemiptère , etc. pour étre ;\ mcme de counaìtre les formes merveilleuses , et les usa- ges des organes de ces animaux. Je crois quii iaut étu- dier exactement l'anatomie de chaque genre au moins des insectes de Linné, en former mème de nouveaux, si la structure tout-c'i-l'ait differente l'exige , comme on en a l'exemple dans la Iruxalis nasuta qui diffère aulant des grillons , parmi lesquels elle avait été placée. PAR M.' LE DOGTEUH LOUIS ROLANDO. SS De cctte manit-re on peut se flatler de trouver une méthode uatiirellc des inscctes établie sur des bases so- lides, comme il a été fait par Cuvier et Lamark à l'égard des molusques et crustacées, etc, et évifer ainsi la trop grande multiplkation des genres qui paraìt s'introduire sur de légères difTérences ext(^rieures , ce qui ne fait qu'en augmenter Ics diflicultés , bien loin d'en applanir ItJtude. 56 EXPLICATION DES P LA N C II E S III.' et /F"/ e O S e ER NA y T LES PRÉPARATIONS DES INSECTES, FAR M." ROSSI ET ROLANDO. Pl ANCHE III.', FlG. 1." I ti 1 Organes màles de la generation du Cerambioc Héros. J a. Parois injérieures de labdomen composées de petit s ft cere Ics. ;, b. Testicules formés d'une substance presque glanduleuse. V e. Conduits déférens qui >>Qnt dans un corps oblong. d. Qui parati élre la verge terminée par un Jìlamcnt assez dur qui sori facilemcnt hors du corps. e. Corps glanduleux qui cornmunique avec la verge par un Jìlainent. 1'. Squammes qui dij/endent extèricurement Ics parlies gé- nitales , et l'exlréinité 'de l'inteslin. 57 Figure 2.' Organes màles de la generation du Cerambix moscatiis. a,b. Gomme dans la figure precèdente. e. Conduils déférens entorlillés i .° en e' , ensuite en e', oh ils aboutissent à la verge d qui finit dans un étui e. Figure 3.' Organes mules de la generation du Scarabceus nasicornis. a, Teslicules du scarabée, composés de vaisseaux éntortillés en différentes manières , auxquels soni attachés les pelils corps b , assez seniblables aux teslicules des Cerambix , mais qui n'exercent pas la mémefonction. e. Vaisseaux déférens qui finisseni en un seul canal à son tour. d. Glande qui renf erme une humeur violette, et qui com- munique avec le corps blanc finissant en pointe f, qui représente la verge de l'insecte. Figure 4/ Organes màles de la generation d'un Cerambix nn. a. Teslicules composés de vaisseaux , comme ceux du sca- rabée, attachés par les vaisseaux déférens b, a l'étui e. h 58 e. Petits corps glanduleux attachés au pédicule b, Jinissant àans l'èlui e , oìi ahoutit l cxlrérnilè de linlestin f. Planche IV.*, FiG. 5." Organes males de la generation du Lucanus cert^us. a. Parois infèrieures de labdomen. b. Testicules et vaisseaux déférens quifinisseni dans l'espèce de verge irès-longue e , laquelle passe à ir aver s l'étui couvert de squammes d, et à travers le corps charneux. Figure 6." Organes males de la generation du Tenebria molitqr. a,b. Camme dans la précédente. e. Petits tubes qui terminent à la verge, dont la cavité tubu- leuse renferme un corps jaunàtre d de la méme figure. e. Etui contenant la verge f. g. Petit corps glanduleux attaché à la verge. Figure 7.* Coeur du Lucanus cervus. a,' Ailes du c(Bur faites d'une substance spongieuse. b. Vaisseaux partans du cctur. i ^c^y. 7.cV.,M../^ yAy^.t/^yc jTaM .K-/.yx.J'.trAy/.j'/.///./'.,.r. -■>. j ^(<7. / . f.j,.3. F,^;.z. 4/- 4. '■■Mi^^'^- 4i^ 4ca./.r.c/jj.'. ./.■ y>iu>..A^- M,//i.iwjxJ:i'/://y/jr/;^'. -o jFf.i . S y tl'^y^ Fi.i // t .tó^ yv./. o /y. ./ e. Extrémité postérieure au coeur. d. Extrémité antérieure. Figure 8.« Meme cceurplus grossi, et les vaisseaux b plus apparens. Figure 9.' Portion du cceur plus grossie encore , et t>ue au micros- cope , composée. Figure io.' Extrémité du nerf optique du Lucanus, vue au micros- cope , composée. a. Couche noiràire avec des pointes blanches qui répondent aux Jacettes héxagones de la cornee. Figure 11.' Extrémité du nerf optique du Sphinx nerii. B. Couches nairàtres qui, enlevées, laissent voir une couche de.couleur de rose, b, de méme que dans la Phalena Pavonia major. 6o O BSE RVATION E S VARI^ ENTOMOLOGIGiE. AUCTORE DISDERl. Exhibitfe die 19 meosis jamiarii anno i8o6. V^ruM supeiioribus annis ad illustrem hunc coetum Scientiaium Academiam constituentem quas in lepidop- teris, hymenopterisque institueramus observationes, trans- mississemus , illasque Doctorum Virorum ccctus ccquo , bonoque excepisset animo, acri eorum fieti judicio sta- t'jcramns Linna?anas singulas insectorum perlustrare rlasses , inque generibus , et speciebus entomatum indo- lem , artes , industriamque indagai-e. Verum quominus opus , quod jam adgressi eramus , in ab'qua saltem classe integrum absolveremus, multa prohibuere. Curae plures, quibus distendimur ; negotia ab entomologicis studiis aliena nos coegerunt experimenta , quae jam tentavera- mus , imperfecta relinquere , observationes jam cocptas non iterare , rudesque , ncque satis aptas ad detegen- dam rei veritatem eas habere , supersedendum ergo a singulis seorsim classibus pertractandis. Fasciculum enini, qui de una, aut altera classe observationes complectatur, Al'CTORE DISDERI, 6 I proLit a nobìs antea faclum est , componei'C haud polui- #nus, deerat siquidem prò unaquaque classe justa obser- valionum copia, ne.tamen et hic annus vacuus prseteieat, animusque a perscrutandis naturae minimis tepescat, quas jam in promptu habemus , observationes , expérimenta- que mittimus. Quae scribimus ad classes fere omnes Lin- naeanas spectant , panca undique delibamus. Opportu- niori forsan tempore de unaquaque classe seorsim age- mus; rogamus interim Vos , Illusrtres Viri, ut qua nos jam estis prosecuti humanitate , et nane etiam prosequi ne dedignemini , studio , et labori in re entomologica faveatis. Dabamus salutiis pridie kalendas Augusti i8o5. Sa OBSERVATIONES VARI^ ENTOMOLOGICHE , §• I- ■ Coleoplerorum observationes. De coleopteris nostras tradlturi observationes nomen- clatorum more a scarabasis initium ducendum censemus. Itaqiie hos observando , in primis notavimus in agro sa- lutiensi plures scarabaeorum species degere , quas fuse amiciis noster D.* Ponza in sua coleopterorum Salutien- tium enumératione descripsit. Inter has species vidimus scarabaeos taurum , vaccam , furcatum , bi-maculatum , et nucliicornem , atque screberianum autumno exeunte, hyemeque adventante , profundas sibi fossas sub tei'ra excavare , ibique hyemare ; donec superveniente verno tempore e latebris egredientes per tepefactum aerem diebus serenis volitent. In oris padi arenosis , brumali tempore, dum gelu omnia rigent , si terram fodias , horum scarabcTorum ingentem reperies copiam. Repe- ries etiam hyeme cum istis in ipsis arenosis padi locis scarabaeorum Roridorum ( a Fabricio Melolonihce varia- biles vocanlur Entom. System. Jom. i , png. 180, n. 101) haud exiguum numerum. Quos commemoravi scaraba^os vere advcniente e latibulis prodire conspexi, diebusque serenis per aera bue , illiicque vagari , atque secus vias sole omnia illustrante copiosissimos volitare itinerantibus occursu molestiam ingerentes , atque hoc prae cae'teris faciunt terrestris , flmetarius , et conspurcatus. AUCTORE DISDERl. {)3 Scarabéei isti volitando bovinas quaeritant fccces, sique reccnter egestas repererint , turinatim in cas inuuDt , ova ponunt , e qiiiJjus excluduntur larv£e imagines da- turic ; vernali , et autumnali sole delectaatiir scai*al)cei tciTCstiis , conspurcatus , fimetarius, bi-maculatiis , na- chicoi-nis , coenobita ( Fabric. il^id. n. 132 ) , qui oinnes in immimditiis dcgunt , inque istis ova abscunduut. A mox narratis scaraba>is in hoc moribus discrcpant luna- n's , et emarginatus , quod eestivo tempore, mensibus iicmpe julio, augustoque prodeant , et solem fugientes noctis crepusculis delectentur. Juxta vias ergo , inque agris , ubi armenta scybala e ventre ejiciunt, occidente sole susurro volitant una cum scarabéeis stercorario , et pillulario, ut globulos e bovino stercore conficiant , vol- vant , subque terra in cxcavatis cuniculis sepelliant. la globulis , quos fabricant , ponunt ova , e quibus oriri larvae debent. Exclusoe larvae cibum aptum in materia ipsa, e qua constat globulus , inveniunt, eoque enufritae adolescunt. Globulos scarabcPi eo usque volvunt, donec locum opportunum inveniunt , in quo abscondi possint; bocque invento pedibus lodiunt humum, excavant fossas, consf ruunt canaliculos , in quos confectos globulos ova includentes protrudere queant; siquidem canaliculis exca- vatis globulos urgent , in fundum pra.'cipitaiit ; terra deinde replent omnia , sicque nasciturae consulunt proli. Scarabaei , de quibus bue usque locuti sumus , in p\a- nis locis habitant , lunares ,. et stercorarias si excipias , qui montana , et plana indiscriminatim iVequeutant in 64 Or.SERVATIONES VARICE ENTOMOLOGICA ,. colle Saliiticnsi inter lunares scarahaeos , raro famen , Thyphirus efiam rcperltur, qui iisdcm moiibus praedi- tus eadem ph;rnomena observatoii exhibot. In locis montuosis angusto mense vespertinis horis susurro adventum pra'nuntiante volitat etiam scarabaeus Nasicornis , cujus histoiiam , et anatomem accuratam videre est apud Swamerdamium , Bibl. Natur. tom. i , pag. 3o7 , et seq. , Tab. 27 et 28. Postquam de multis simul scarabaùs diximus; nane de aliquo singulaiiter dicendum , ejusque mores dili- gentius exponendi. Itaque quum die sexta junii anni superioris aeris tempei-ie calidissima existente iter age- remus a Martiniana Salutlas versus secundo circiter a civitate miniano incidimus in scarabaeum sacrum , qui in fossa quadam volvebat globulum , attente liunc per- scrutando notavimus scarabccum sacrum non eo , quo alii , modo globulum volvere ; scaraba'us noster non urget pectore globulum antrorsum cum trudendo , quod faciunt alii ; verum longioribus pedibus suis posteriori- bus globulum stringit, atque retrogrado, non directo incessu volvit , bue , illucque vagando locum quaeritans aptum, quo globulum abscondere queat. Globulus istius scaraba?i ex fimo bovino confectus, si cinn ipso compa- res , iogentis est magnitudinis ; diainetrum enim lin. parisin. 17 habet ; quum scaraboeus ipse vix sit long, lin. i3 , aut ad summum lin. i.j; bis adde , quod dum globus in subtilissima arena volvitur pulvere tegatur , sicque magnitudine, et pendere crescat, Illud insuper J AUCTORE DISDERI. 6S deteximus , scarabceum oliservando , duplici ex caussa hunc , aliosque scarab?eos suos volutare globulos. Prima es^, ut tenuissimo pulvere faeces, ex quibus Constant glo- buli, conspergantur , sicque firma crusta undiquc con- teganlur. Globuli crusta superinduli aptum cibum proli servant , evaporationem eniiia luimoris , quo fa?ces ma- didee sunt , crusta prohibet. Secunda volutationis causa est, ut globulus eo loci perducatur , ubi humus apta sit ad canaliculum efTormandum , in quo trudendus est globulus. Peracta obsei'vafione in scarabaeo sacro expe- rimenta tentavimus. Scarabaeum, et globulum cepimus , seoi'simque repositos domi exportavimus. Aliquot post lioras , ampio parato vase, cujus fundum humido sabulo contegeramus ad altiludinem une. 6 parisieusium; in hoc vase scarabcTum posuimus , qui fugani statim tentavit : verum quum illi suum apposuisscmus globulum , stetit , in globulum suas curas omnes convertit , posterioribus pedibus de more ipsum arripuit: retrogrado incessu volvit aliquantispcr; deinde excavalo canaliculo ad vasis usque fundum perlingcnte , in hunc suum globulum protrusit, in canaliculum et ipse dcscendit jux^a globu- lum , terraciue omnia contexit. Die sequenti experiri vo- luimus quid novi ageret scarabcrus , ejus opus destru- endo; itaque e vasis iundo et globulum, et scarabéeum, qui juxta globulum suum quictus jacebat , extraximus, turbavimus omnia. Crederes? Scaraba'us nullam fugam meditafus improbum suum labovem rursus adgressu.s est; huncque a globulo divellere haud poluimus , nec 6G OBSEnVATIONES V.KVyXM EKTOMOLOCIC^ , impedire, quin illuni volulando lursiis occult.iret. Vide quanta in parvis islis en'omatibiis propagaiidie, conser- vandaeque. prolis sit cura! calcia, cjuìb ad istius scara- Lici historiam pertincnt , nos immorari haud dcbcnt ; siquidem ex ovo aliquot post dies larva oritur , quge sexpoda est, alba, stercore bovino vescitur, in pupam, inquc imagincm abit eo modo , quo larvns scaraba-i , nasicornis , aliorumque , c|noruni historias habes penes SwAMERDAMiuM. Hoc solum addimus ; nec larvam , nec iraaginem hujus scarabaei ignorasse clarissimum nostrum Rhedi , qui et larvam , et imaginem pinxit , etsi de prtTstantissimo Viro sileant nomenclatores , qui synoni- niiis integras implent pagellas. T^. ossfn,'azioni su i pel- lice/li = « Op/'"" toni. I, pag. i5i , edizione di Napoli, 17G8. Tab. XVI, fig. "1 . 8 et f). Addimus et hoc etiam, nempe parum luminis in naturali historia adfcrre nomen- clatores, dum de scarabaeo hoc, aliiscjue similibus mori- hus pra?ditis scribentes hac uotatiuncula contenti sunt r « globulos confìciunt , volvunt = » Petagna Inst. entom. tom. I , pag. 143 aliique; denique minus recte de sca- rabaeo sacro locutum fuisse Fabricium, dum in sua Entom. systcjn: tom. i , pag. 62, n. 2o5 scripsit = « Cylindium ex stercore bovino volvere = » non enim Cyiindrum, sed apprime rotundum globulum confìcit scarnbaeus sacer. HcPC in scaraba?o sacro observavimus , nunc , quae ia scaréibaeo Eremita , qui a Fabricio Trichius Eremita ap- pellatur , (vide Entom. system., tom. 2 , pag. 118, n. i) p.xponamus. Scarabicus Eremita Monogamus est ; in t AUCTORE DISDERI. G7 scnii-putridis arborum truacis fodit humidum pulverem ex calloso et corrupto arborum Ugno confectnm , quo pianta intus repleta est, locis aptis excavatis , ova plu- rima ponit , e quibus oriuntur larvae , quée stiliatitio liumore e pianta proveniente, nec non Ugni carie ves- cuntur. Mater solitaria e latiJjulo vix egreditur , unde haud mirum, quod dilficulter inveuiatur, ita, ut Schrank seripserit = <> scurabanim hunc insectum esse de rario- ribus unum = » Enum. insect. pag. y, num. io. Larvae, quum in pupam abiturne sunt , foUiculos sibi ex tenuis- simo arborum pulvere extruunt , qui magnitudine sua ova gallinarum a>nuilanlur , intus la!viga(issimos , pupa ibi nuda quiescit , hyemat, junio mense anni scquenlis in imaginem abit. Imago primis post déclarationem diebus all)a tota, moilis , ferrugineo colore ad alas pri- mum adficitur , qui color post paucos dies in nigrum mutatur ; dum imago reccns est acrem pertimescit , e folliculo non egreditur , etsi pcrfecta sit , quum nigra et coriacea cute (ccta est, rumpit folliculum , partem ipsius superiorem abradit, longe projicit, emergit, inque cariosae arboris pulvere profunde se recipit. Si e folliculo pupam extrahas, aptoque loco serves, quos patitur suc- cessivas mutalioncs, dum ad statuni perfecfum tiansit , poteris obseivarc. In scarabieorum eremilarum pupis latent aliquando parvi albi apodi vermiculi a quadam nigra exigua musca progenili, qui interiora pupos exe- dunt, ])iipa tunc, etsi perfect.T imaginis speciom induat, imraobilis quiescit; ncque e folliculo egreditur, colorem CS OBSERVATIONES VARI* ENTOMOLOGICA, tamen album primo in f'cniigincum , deinde in nigrum luutat, omnia ca ralionc snccedunt , ac in aliis piipis. Jnsectum moritur, quinti jam est imago declarala. Hoc in pupis aliorum insectorum , qune Ichneumonum , mus- eavum larvas intus lalitantes habent , non accidit; mo- riuntur cnim , neque in imaginos mutantur. Observa- lioncs nostras in hoc insecto institutas paucis in sua enu- mcratione complexus est D/ Ponza euum. insect. Salu- tiens. , pag. io, num. 43- Haec de scarabaeis ; pauca nunc de quibusdam aliis gè- neribus coleopterorum dicenda, quae observavimus , quae- que distinctis capitibus narrabimus. I. De byrrho musceorum. Larva byrrlii musaeorum etsi parva , pessima (amen est , vorax , nulla arte pellenda. Musaeorum coUectionum pestis, destruit, atque absumit omnia, acutis dentibus, quae oln-iam habet , terebrat , inque minutissimum pul- verem redigit. De hac larva aliqua tradii Geoffroyus, hist. desins.^', tom. i, pag. ii4, 1 15, plura tamen adhuc dcsiderantur. Nos ea damus, quae docuerunt plurium an- norum repetitae observationes. Imagines byrrhi musaeo- lum verno tempore copioste in floribus umbellatorum icperiuntur , quorum polline vescuntur una cum imagi- nibus byrrhi srrophularioe , quae spcciem haud diversam I AUCTORE DISDERI. Gg consfituunt. Si ci. Leske Ikles adliil)cncla (Eleni. Hist. natur. tom. :ì, jjag. 120) por aera volitantcs domus pé- netrant ubi([ue minutissima, microscopio tantum conspi- cienda ponunt ova , e quibus paucos post dies oriuntur larvse se xpodée , squammosa;, exiguis raris pilis adsper- see, supra fcrruginese , duriusculap; subtus albte, molles, corpus liabcnt annulis distinctum , atque duobus latera- libiis ad anum longioribus pilovum fasciculis instructum. Agilcs lire laivae discurrunt ubique , in omnia se intru- dunl observatoris industriam exilitate sua fallentes , nc- que nonnisi postquam adoleverunt, damnaque intulei'unt, conspiciendie. Voraces , ut jam monuimus , destruendi omnia finem numquam faciunt , anno integi-o vivunt , nonnisi scquenti anno in pupam ilurnc. Fa'minae byr- rliorum anni qualibet tempestate, liyeme solum excepta, ponunt ova, autumno tamen proccipue : bine copiosissi- ma! tunc temporis larva2, qua' ingenua liyemalia frigora sustinent, nihil damni passae , nisi torporem quemdam , immo et diebus hyemalibus, si sole aer aliquantisper te- pcscat , cibum sumunt, pcllcm cxuunt pluiies; quumque ad annum pcrvenerint metamorphoseon subeunt, in pu- pas eunt in propria pelle, quee in dorso sciuditur, scis- suraque dilalatur , nuda jacentes, et quia nulla certa, stalutaque anni tempestate, hyeme solum demta, fee- minae pariunt ova, qualibet paiiter anni die prodeuntes imagiues videre datum est ; hyemalibus diebus semper scclusis , pupae in habilu suo brevius , aut diutius pcr- severaut , prout aeiis tempezies magis , minusve calet ; iV 70 OBSERVATIONES VARI^ ENTOMOLOGIC/'R , quando calor ingens est, imago e pupa post XII, aut XIV dios prodi! ; larva", (june autumno excunto in pupas eunt, vernali tempore anni sequenlis dant imagines, hyemant- qiie. Salaces byrrhorum imagines statimac declarantur , nuptias celebrant. Frustra exitialia hoec insecta artibus ab cnfomophylis traditis eliminare curabis , in cassum omnia cunt. Oleo Therebintinse ( a ci. Reaumurio in- sectis venenum morliferum experimentis phuibus com- probafum. Mémoires sur les insecles , iom. 3, Mém. 3, pag. 80 et siiU'.) pyxidem , in qua plurcs byrrhorum larvte a^scrvabantur inunximus ; noxam nullam fcetidis- simus odor olei larvis attulit , qure a cibo band absti- nuerunt , suocjue tempore pujias , et imagines dederunt. Larvas ipsas oleo intinctas, dummodo trachacaium styg- mata illaesa servarentur , vivere, et imagines dare cx- pertus sum. Vide nostras observationes, quas D/ Ponza contraxit Euum. ins. , pag. 16. Ergo iusectorum coUec- tiouibus damuosorum istud omnium perniciosissimum. IL De quòdam dermeste. Quoniam de noxiis a ])yirho muscTorum allatis locufi sumus; nunc de larva cujusdam deimeslis, cujus spccies liaud cerio afiirmare possumiis num ab aiictorilnis sit descripta, aliquld dicendum. Hujiis dermestis larva sex- poda , ferruginea , oblonga seiiceis , nitenlibus , brevi- r ATTCTORE DISDERI. "71 bus pills con(PXta , ano selis longissimis instructa, agilis Jialjitat in vestibus lancis , pilos vcstiuni rodit , vestes ipsas consumit , ac-statc in doruibus passim occurrit, pel- lem mufat, abiitque in pupam mense julio , e pupa post dies XII, aul XIV egi-edltur imago, quos est = « Dcr- mestcs statura , et magnitudine dermestis Pelilo , antcn- nis, pedibusque ferrugineis, thorace fusco, elytris laevibus glabris, castaneis, coq:>ore fusco = « va ria t = « elytris fu- scis, quoB lente conspcctis minutis puncfis adsperste ad- purenl; lortasse est dermesles niger, ubtongus, elytris punc- lalis , pedibiis fuhis = « dermeste à pattes fauves = » Geoffroy. hist. des inscc. Paris., tom. i, pag. 108, n. 21. III. De Silpha rugosa. Silpham rugosam fuse una cum larva descril)it Villers Entom. Lin. tom. 1 , pag. 79, num. i3 = « captam hu- morem fcrtidis.simum evomere = >> scripsit Fabricius Spec. insect. tom. i , pag. 87 , pum. g, et post Fabri- ciuM Petagna Inst. entom. tom. i , pag. 174 » num. 4 . verbaque Petacn^e , ac Fabricii recitavìt Rossius Fn.' Etrusca, tom. i, pag. 55, num. i34, verum si exacte loqui velimus, Silplia rugosa tacta humorem subviridem vix foplidurn ejicit ex ano: minime vero ex ore evomit. Copiosa repcritur vere mcnsibus majo, junioque in flo- ribus et .«picis frumenti; ergo non in cadaserihus tantum, fi OBSERVATIONES VARLE ENTOMOLOCICC , titi laudati auctores , etsi, et nunulorum animalculorum inortuis corjKiribus delectetur. HcTc saltein rios docuere, qiias in Salutieiisibus silpliis rugosis instituimus obser- vationes. IV. De Coccinellis. Coccinellarum liistoriam illnstravit CI. Reaumuriì's, Mém. sur les insectes , lom. 3. Mém. XI, pag. 3g4 i et suU'. Larvas aliquas coccinellarum aphides destruere vorando observavit ; hai-um descripsit imagines. Obser- vationibus eximii viri addemus non tantum aliquas , sed omnium specierum hujus entomatis larvas ; imaginesque apliides destruere, quod in historia insectorum singulare est. Vix enim reperitur genus aliquod , in quo species omnes iisdem moribus sint pra'ditae. Caeterum insectum hoc utile arboribus , plantisque ; larvas eteuim agiles , voraces plantas ab aphidibus , quae succum exsugendo eas exsiccant, liberant, servantque vegetas, idemque prte- ftant declaratae imagines. Inter insecta, quae aphides de- struunt idem ci. auctor describit quamdam larvam, qunm ipse = « Barbe! Mane >> = vocat, e qua oriri scribit sca- rabajum, quem pingit ibidem pag. l\o!\, et tab. 3i, fìg. .".o ad 2g ; plures ex istis larvis collcgimus, quaoque narra- vit Reaumurius vidimus , at imago non ad scarabceos , verum ad cocciriellas est referenda. Silcnt de liac sperio Fabricius et LinNjEus; Geoffroyus in sua Historia tom. i. f ATICTORE DISDERI. -yS pag. 333 (le ea veiba faciens suspicatiir varictatem esse coccinellarum, quas descripserat numeris 21 et 22, quae- qiie Rossius = » cocclnellas minutissimas Mantis insecto- .rum , tom. 2, pag. 86, et quadrimaculatas , pag. ^7 ibid. vocat. Larvas, et imagincs Reaumuiiancie coccinellie scru- tati, credimus coccinellam , quo? e larva » Barbet blanc* prodit, varietatem non esse coccinellarum = Quadrimacu- laice et Minulissimce., elsi imagines e larvis oriantur inter se magnitudine , et varietale aliqua diverste , dissimiles- que , sed propriam speciem constituere, eamque esse, quam Rossius coccinellam marginalem appellat ibidem , pag. 87 , num. 28. Verum hccc sufficiant; ne de nomini- bus lites movere videamur; ab ipsis enim omnino abhor- remus. Parcant ergo nomenclatores, si a proposito ali- quantulum digressi, in eoruni messem falcem immittere voluimus. V. De chrysomelìs. Clirysomelarum genus ingentem specierum numerum complectitur , quas fuse prosequuntur systematici ento- mologici scriptores in primis Fabricius. In hoc genere parum immoramur, id solum adnotasse contenti, chry- somelarum larvas arboribus nocuas foliorum parenchi- ma rodere , eaque exsiccare ; atque inter chrj'somelarum larvas larvam chrysomelas populi tactam e poris cor- poris stillare flavum , foetidumque humorcm, dunique k 74 OBSERVATION'ES V1P.T;E ENT0M0I,0CTCT , se ad metamorpliosim subeundam clisponit supei* eam volitare muscam larvarum niinorein a Villers Entom. Lin. tom. 3 , pag. Sa/j. descriptam , quse in larva ipsa ova ponit: ex quo .fit , ut etsi in pupam eat larva , pro- dit deinde imaginis loco lurida vorax musca, quae pupse interioribus pasta, hanc consumpsit. VI. De cerambycibus. De hoc genere vix aliqua dicemus — ceramb3roes his- pidi gregarii hyeme sub arborum corticc, inque truncis se se abdunt, ut ab aeris intemperie tuti hyemem tor- l^idi transeant; vere turmatim exeunt leeti- ceram])yces sanguinolenti apud nos diebus vernalibus in domibus vagantes reperiuntur , e caminis et furnis , in quibus hyeme se se receperant , ut a frigore tutarcntur, pro- deunt; nimia copia aliquando molestiam ingerunt. Ce- rambyces curculionides , qui Geoffroyo teste Parisiis rarissimi inveniuntur. Hist. tom. i, pag. sto , uum. 5 apud nos aestate passim per cubicula vagantur. VII. De dytiscis. Eminent inter dytiscos piceus, (cujusexacta historia habetur in notis ad theologiam iusectorum Lesser a ci. AUCTOKE DISDERI. J^ liYONNET conscriptis = tom. i, lib. i, cap. 7, pag. 177, edit. Paris. 1745, et in libro iliustris Ginani = JJeìle pi' ne/e ravennate = pag. 3y3 , tab. 12 , fig. i , 2 , 3 et 4 )j Marginalis, qui mas ; seraislriatus , qui focmina, et cine- leus. Si in ampia lagena aqua replcta , cujus fundus limo sit obductus mox narratos dytiscos reponas , horum nio- res observabis ; videbis dia quiescentes sub noctis crepus- culis agitari , ad volafum se se pneparare, e vase fugam capere. Volitant enim tunc tcmporis ab uno ad aliud sta- gnum pra'das capfuri. Vivunt insectis aquaticis, immo, et quaelibet insecta , quae ex acre in aquas decidunt vo- rant cujuscumquc ea sint generis. Si eos jejunos relin- quas majores, validioresque in minores, et debiliores ir- ruunt , devorant. Majores dytisci piscibus infesti a pi- «cinis attente arcendi , eliminandi. §• II. Heniipierorum observationes. Inter hemiptera Mantem religiosam scrutati sumus ar- tificio, quod dcscribimus. Quu.m passim in vinetis aestivo tempore INIantes invencrimus, plures collegimus; parata- que amplissima vitrea campana in ampullis aqua plenis vitis viniferae ramos imraisimus, ut viridcs scrvarentur, hosque sub campana locavimus, ut Mantes, quas quietas in ramis istis latitare obsez'vabamus aptam , jucundam- " que mansionera haberent. Mantes revera parato sibi ba- jQ OBSERVATIONES VARIìB ENTOMOLOGIC.® , bitaculo contcntae, erccttB , proni ipsarum mos est, posn teiioribus pcdibus ramo fixis , antcrioriJjiis junctis, capi- leqiie in istis reclinato , liti se se componcre solcnt , qui devote orant , inimobiles stabant. Modesto hoc corporis habitu insecta fallunt Mantes ; siquidem si aliquis , ex pluribus , quos sub campana incluseram , gryllus, tru- xalis , meloe proscarabaeus circum mantes transibat, ipsae statim extendendo anteriora brachia eum arripiebant , inque serris , quibus brachia sunt instructa , constrictiini ori apponebant , vorabant , alternatim admovendo , re- trahendoque manum , quemadmodum gUres , ahaque plm-a mammaha cibuni sumere soleut ; ncque ab oleoso flavo humore, quem tactte e geniculis copiosum liansu- dant IMeloes , abhorrebant. Verum quamvis Mantes car- nivorae sint, voracesque, in propriam tamèn speciem sa;vire eas numquani vidimus, etsi sub vitrea campana in- clusa' simul essent Mantes plures , earumque larva' , pu- p;eque, et aliquando sine cibo jejunium eas sustinere co- geremus. Haud recte ergo scripsit Leske = « Mantes se- cum ipsis pugnare, se, seque invicem impetere, ut de- bilior fortiori sit cibus = » Eleni. Hist. Natur. tom. 2 , pag. i38 trad. Pini». Mantis descriptionem non damus ; optime namque a Doctore ScopoLi Entom. Carniol. num. 3i5 et a Geof- FROYo tom. I, pag. 4oo. His/. des iiisect., hoc jam préesti- tum , immo elegantem Mantis iconem delineavit idem Geoffroyus , tab. 8, fìg. 4; hoc solum notamus inter Mautes , de quibus loquimur aliquas esse , cpae non AUCTOKE DlSDERl. -J^ viridi, sed ferrugìneo colore tinctee sunt , etsi \iridis co- lor communior, niantibusque proprius sit, sive vero viri- dis sint coloris, sive ferruginei, omnes sunt ejusdcm spe- ciei. Est qui coloris mutalionem tribuat aetati. Recte ne ? alii vidcrint. Junio mense ad finem usque autumni in vinetis cons- piciuntur Mantes. Primo larvae imagini simillimae, nisi quod alurum rudimcnla (utiachetae, grillique etc.) tan- tum lialjcnt. Augusto mense lai'va in pupam it , inque iniaginem. Metamorpliosis semi-completa, sequenti agi- tur modo. Languet adveniente mutationis tempore larva, jacet Immi prostrata , aut postei'ioribus pedibus ramulo vitis adfixa pendula quiescit , aliquibus elapsis diebus dorsi pcllis longitudinaliter fluditur , prout in phalaeua- rum evcnit pupis , e rima prodit imago declarata , re- manet pellucida , alba exuvies, quae omnes extimas larvae partcs habet. Focmina Mantis statimac est imago declarata ad co- pulam apta mares admittit , qui eam quaerunt. Copulas pluries repetunt mares. Mas (lubricam rem narro, par- cite , quseso , in natui-ali historia aperienda omnia , nihil silendum ) fceminam supergraditur , eamque longis bi-a- chiis complexata super ipsam incumbit; copulatur, et quocumque, mare onusta, focmina eat, se sinit trauspor- tare; copulas ad horas perdurat. Foemina, dum mari est juncla , stupida adparet; pigra, lente incedit. Mantes ma- joi'es focminae sunt, minores mares, sive vero viridi, sive ferrugineo colore mantes tingantur,. nihil interest, indis- 7 8 OBSERVATIONES VARLE ENTOMOLOGICHE, criininatim infer se comniiscentur, et post copulam fce- jnina siipei- folium vitis ponit ova plurima. Ova oblorif^a, alba, albumine pariter albo involuta lineis parallelis juxta se inviccm posita sunt ; tiactu Icmporis albumen , quo ova teguntur , durcscit , conciescit in crustara papira- ceam ovulis aptum tegumentum sujjpcditantem. Post ovorum fa'turam , cxeunte aulumno , fcrmina morilur , frigiliusculisque adventantil)us dicbus moritur et mas. Hycme foliis vitis marcesccntibus involuta humi jaccnt ova , larvas sestate seguenti datura. Foeminam Manlis ovulorum sacculum fruticibus suspendei'e scrijjsit Leske;, loc. cit. , alia nos docuere observationes instituta?. Jucunda in Mantibus transversim sectis cum celebri Stenone tentavit experimenta ci. Rhedi, eaque narravit in experim. de insect. generatione op.™" tom. i , pag. io4 et seq. edit. Neapoli 1768. Risu dignam fabellam de hoc inseclo refert Kircherius , quam exscripsit RoSvSiu* F.°^ Etrus. tom. i , pag. 261. Mantis religiosae genesim, primamque evolutionem per belle depinxisse Roesel in suis tabulis scribi^ Petagna insect. calabr. pag. 28 Roe- SELii opus non vidimus; bino observata a nobis dare tan- tum coacfi fuimus. Observavimus ctiam tettigoniim viridissimam = » la Chanteuse Verte \iiAaE.KS, entom. lin. tom. i, pag. 4^9, num. G, et Geoffroy Hisl. ins. tom. i, pag. 3g8, tab. 8, fig. 3. Mas nocfu sub canicula stridulus feminam ad co- pulam invitai , gramine vcscitur , tenerisque herbarum foliis; si plures simul includas , easque fanae vexes, in se AUCTORE DISDERI. 79 invicem saeviiint, fortior debiliorem adgreditur, vorat. Tedigonice istoe, utiMantes, pleraeque viridissimae sunt, aliqiutì feiTiigineae ; omnes tamen ejusdem spcciei. Locustas , quae ad tettigooias referre possumus , se in- vicem volare observavit Leeuwenceekius op.'"™ toni. 2, pag. 3o5 veiiim hoc, etsi cibus ipsis suppetat, peiagerc ipse asserit ; quod nobis in nostris videre numquani da- tum fuit. Insuper ex diibiis obseivationibus colligit idem auctor ex ovulis locustarum vermes prodire , qui in pu- pas iuqiie imagincs eant, quod falsum , Tettigoniaruiu cteuim , locustarumque metamorphoseon esse semi-com- plefam , res est apud Entomologos nota , pluriinisque coniprobata certis ojjservationibus. In agro Salulicnsi sestivis diebus passim etiam occur- vit locusta perforata , quam primus describit ci. Rossius F."" Etrus. toni. I, pag. ^b'y et 268, et delineat tab. 8, fig. 3 et 4 1 fom. 2 , in qua locusta illud est peculiare, quod etsi rudimenta tantum alarum preferat , larvseque speciem habeat , imago tamen est perfecta , luijus pro- prietates entomologus etruscus i-ecenset, nostris ergo non indigent verbis. Coronidis loco de hemipteris disserens pauca addam de cimice vagabundo. Insecti istius coiporis partes su- premcp, pedes praecipue antcriores multam habeiit cura religiosa Mante similitudinem. Ejus descriptio liabetur Geoffroy tom. I , pag. 462 , num. 58 , llist. des ins., et apud ViLLERS Entom. liu. num. 2o5 , pag. 538, qui etiam Iconcm dedit, tab. 3, fig. 2.G in arboribus dicunt 8o OBSERVATIONES VARI.E ENTOMOLOCICjE , praefafi scriptores habitarc, veruni nos euin oestìvo tem- pore frequcnter per cubicula vagantem invenimus. Vc- scitur muscis , pulcibus , dcstrult culices , plinos ," der- mestes ; cimices lectularios ; omnia haec insecta arripit , et vorat eo modo , quo Mantis religiosa. Insectum ho- minibus utile a domibus arcet quae noxia sunt , et mo- lesta, quumque nec male oleat, ncque cubicula inquinct ab aedibus haud arcendum, multoque minus enecandum. §• III. ' Lepidopterorum observaliones. Quum in fasciculi observationum nostrarum de ento- mologica re parte prima ea , quae notatu digna delexi- mus ab aliis non tradita de lepidopteris protulerimus , classem hanc inscctorum silenfio pra^terire in animo crat, nisi aliqua superiori anno copiosae, molestaeque PhalaencC compianse larvte domus nostras infestantes, quae dice- rentur, suppeditassent , aliqua etiam in sphingis elpe- noris larva observata. En quae illa sint. ' Anno igitur nunc elapso 1804, in agro Salutlensi , majo , junioque mcnsibus calor magnus , thermometruni Reaumurianum in cubiculis semper intra gr. + 28 , et il stetit , aeris temperies sicca , pluviae nullas; julio mense ctslum fere semper nubilum , corruscationes , fulgiira frequentia , procellosac pluvia; , e quibus aer frigidius- culus, therm. Reaum. ad gr. -+- 18 ad i5 descendit ; tane AUCTOUE DIStiEM. 8l pi'odiere per domus replantes larvee XVl-podae magni- tudine larvarum papilionis rapoe griseae , parvis tuber- culis aspcM-ae , e quibus prodibant exigui, rarique pili, lineis doisalibus tiibus; media angustiore punctis nigris, duabusque laleralibus duplici serie punclorum , interiori fcnugineorum , exteriori nigrorum: larvarum istaruin in dies sensim numerus 'ita augebatur, ut maximam cicrent niolestiam ; domus enim suppcllectiles, rcs cibariae lar- vis rcduudabant, quodque notatu dignum , dum omnes in civitate de larvarum molestia querebantur, in agris , rurique vix aliquoe inveniebantur. Mane larvas per mu- ros domorum cxternos viam adspicientes ascendere vi- del)amus per lineas parallelas plerumque dispositas , aliquando solifarias , et noctis initio eadem ratione de- sccndcrc. Diu larvoe quiescebant muro adfixae, vespere, nocfuque vagabanlur, et quamvis diebus singulls scopis a muris larvee abigei-entur , earumque non modicus acer- vus pessumdaretur , copiosiores die sequenti conspicic- bantur. Nolavimus larvas loca soli adversa devitasse ; lune in parietibus meridianam plagam respicicntibus vix aliquns , copiosas in locis ad borealem plagam expositis ; copiosissima' si loca ista insuper liumida forent; in mon- tuosis locis civitatis pauciores, ingcns numerus in plani- lie. Experimentis tentatas larvas, observavimus poly- pluigas esse. Folia cujuscumque generis lierbarum , fru- licum , arborum , farina , panis obsonia , fiuctus recen- tcs,marcidi, maturi, acerbi, omnia prò cibo illis erant: prpp ccteris tamen gratus cibus larvarum erant dulces fructus maturi, ficus, prunus, panis triticeus. l Sa OBSERVATIONES VARl.E ENTOMOLOGICA. , Larvoe , de quil)iis loquimur, crescunt, pcllcni mutimi eo modo , quo CivtercE phala-naium larvae. Augusti die- bus c) et IO , et scquentibus in pupas abicrunt. Pupa nu- da , quiesccus Intra folliculum rarissimis lilis conlextum aiancarum telam aeraulantcm, noe tamcn tuta; voratur enim ab ejusdem speciei larvis , quaa nondum sunt ma- turic. Pupoc, quac incolumes remanseiunt imagincm dc- claratam dederunt diebus 26, 27, et sequentibus ejusdem mensis. Descriptio imaginis haec est = « Plialaena spiri- » linguis Isevis magnitudine tinete evonymellse antennis » fuscentibus , oculis nigris , capite , llioiaceque parte » antica flavis, alis convolutis supra albis margine exte- » riori flavo ; subtus aliquantisper flavescentibus , cor- » pore cinereo , ano pedibusque flavescentibus » = Ha- bitu tinca videtur, sed ne ad tineas referas si sequaris liu- nccanum systema prohibet nota = '■<-J'ronlis proiniiìuhb <> quae huic plialteme deest , si sequaris systema FAuraciA- NUM prohibet nota=: « Palpi quatuor ina'quales » = Fa- BRic. syst. Entom. toni. 5, pag. 287, qua carct; deuique si systema Geoffroyanum velis amplecti desunt notie = « larva involucro teda — » chrysalis in involucro larva; =: « Geoffroy, Hist. dcs insect. , tom. 2, pag. 173. Quid ergo ? Ad noctuas referenda. Aliquibus entomologicis placuit huic nomen = » Phakenas nocluce complance tri- Luere Fabricii, Enlom. system., tom. 5, pag. 24, n. 53, et ViLLERs, Entom. lin. tom. 2, pag. 2o5, num. 77, au- ctoritate Ireti, ed fatendum Fabricium , et Villers in imaginis, et larvai descriptione parum consuluisse perspi- AUCTOHE DISDERI. 83 cuitati, et accurafnc notarum omnium enumerationi , ni- miumque generalein canonem condidisse asserendo =: » habitat in quercu » Tmngines dcolaralae nuptias sfatim celebrant. Copula eadem , ac in aliis pliala^nis, ova foc- niina ponit plurima, minutissima, loluuda, alba, eaque glomeratim glutine annectit muris , arboribus , siippcl- leclilibus. Annis singulis per domos reptantes haium phala^narum larvas repcri , quie imagincs dedere, raióe tamen , annum, de quo loculi sumus, si cxcipias. Hccc cura attenta in agro Salutiensi observavimus ; novimus in aliis Pedemontanne rcgionis locis mulfos de ingenti larvarum copia liujus pliala^nce anno superiori questos ; veruni c(si summopere optaremus nostias rum aliorum conferre observafionibus , nullus fuit , qui aliquas daret ; liinc nostras tantum proferre cogi- mur. Estque lia?c historia larvarum Salutientium tantum propria. Nunc panca dicenda de sphinge elpenore. Habitat larva hujus sphingis in foliis vitis vinifera?,- i-cperta etiam fuit in epilopio angusti folio; xvi-poda est, viridis, nigro ma- culata, ocellis duobus collari])us nigri.s iride flava. Una ex isf is larvis foliis vilis cnutrila ad metamorplioscon ine- nndam se disposuit die quaifa mensi scptcmbris; tunc larva pìura vitis folia scriceJs fìlis conloisit , et in cylin- drum revolvit , intus in pupam abiit, qucC die 19 junii anni sequentis imaginem declaratam dedit. Cylindrus ex vitis foliis construclus non sub terra, ut spliingum plo- raque larvse, abscondebatur, sed super terram jacebat. 84 OBSERVATIONES VARI^ ENTOMOLOGICA , Qiine post autumnum hycms supciveuit rigida fiiit. Frl- gus pupae nulliim attulit damnum. Geoffrovus, Hist. des insect. tom. 2, pag. 77 et 78, cumque secutus Cuvier== Tableau d'Hist. naturelle, pag. 692. Sphingum omnium pupas (pupa tantum spurioe spliingis filipendulte cxcepta), sub terra quiescere scripserunt. Canon nimis late patet. Spliingis nostrae pupa non quiescit sub terra. In natuiali historia generales canones fere semper falluiit. §• IV. Neuropteroruni obseri'ationes. Aliqua tantum de neuropteris dicamas , quae pi'O no- tatiunculis ad illustris Reaumurii liistorias Hemerobii Chrysops , et Mynneleonis formicarii accijai possunt. Ad primum , quod atlinet , quum Heraoribii Chrysops (cujus liistoriam narravit Reaumurius , tom. 3, Meni, sur les insec/es. Mém. XI, pag. 3gi et suU'. J , Larvas observaremus, vidimus non solum ruri in arboribus de- gere ; ncque solas aphides praedari , exsugere , illarum- que exuvias dorso imponere , iisque onustas incedere , veruni eliam passim per domorum cubicula vagari, ibi- que discursando pulices, cimices, dcrmestes, ptinos va- vios adgredi , longisque cornibus arreptos exsugere , horumque exsuccas pelles dorso imponere. Plui-es in Ihoecis hemerobii enutrivimus larvas , quarum mores observavimus. Quum larva in pupam est itura , foIUcu- AUCTORE DISDERI, S^> lum roUindum, album sibi net, qui totus cxuviis vora- torum animalium tegilur, in hoc metamorphoseon subit. Cave ne hoc utilissimum insectum e domo expellas , a dermestibus, et ptinis suppelleclilia , teque ipsum a pu- licibiis , et cimicibus tutatur. In formicario myrmeleone , cujus Histoiiam in Italia primus conscripsit Vallisneri op.""" tom. i , pag. 33 , et scq. , illustravilque Reaumurius. Mém. sur les insccf., Mém. X, pag. 333 el siiiv. illud nobis obscr^are datum fult, de quo dubitabat ipse Reaumurius an formicario nostro esset proprium, ibid. pag. 378 ; num scilicet lar- va pellem exueret ; quum plures myrmeleonum larvas locis opportunis servaremur pellem in anno bis , terve mutare vidimus , id insuper compertum habuimus ad annum larvam vitam protrahere antequam eat in pupam: quse etenim verno tempore ex ovulis prodeunt, nonnisi .Tesiate sequenti eunt in pupas; autumno exeunte foveas, in quibus degebant quiescentes prfedam expectantes , de- sfruunt, sub terra latent, gelu rigent, brumali tempore, vcreque advcniente novas foveas construunt , artcs con- suctas in aucupanda pi'aeda repetunt , donec eestatis initio fìant ad metamorphosin subeundam idoneee. Larvae myr- mcloonis vitfc tenacissimcT. non facile incommoda per- scntiiint; aliquando pluviae irruentes tei-ram , in qua la- tent ita madcfaciunt , ut lutum fìat, larva luto obducta turgida evadit , verum calore humo exsiccata , qute tur- gebat larva ob nimiam aquam absox-ptam , eratque ut mortua, convalescil, solitasquc repetit artes. ^Estivo sole 86 OBSERVATIONES VARI.E ENTOMOLOGICA, terram calefaciente p ofundÌLis , si potcst sul) terra se abdit , nt non laeditiir, ocstus snstinet , qui alia enecat iusecta. S- V. Hymenopterorum ohsenaliones. Qiiamvis in nostris de hvmenopteiis ol^servalionibus, fjuas in par-te secnnda fasciculorum observationum ento- mologicarum tradidimus, miflta de hac inscctorum classe dixcrimus ; repelitae tamcn , i'eralaeque animadversioncs alia nos docuere , qiiae in lucem proferre cxislimamus. De sphs^ge spirifice loquentes fasciculi , pait. 2, pag. i5 adnotavimus in splicgis spirificis nido plines nos in ve- nisse anno clapso cellulas, in quilnis jam pasta' larva? ja- cebant , non in folliculis fernigincis , sed in albis invo- lutic, qui albi follicull non pellucidi, ufi sunt , qui splie- j^um pupas, larvasque habent inclusas, sed obscuri crant, lecti insuper tenui lanugine. Diximus Rcaumurianam opi- iiionem aliquid ponderis habere si isti Iblliculi sphcgum larvas continerent , stamina enim , quibus contcxti crant larvas nere , ostcnderc vidcbnntur ; sed suspicoti sninus prcedicf OS albos foUiculos non splicgum , sed ichncumo- num larvas inclusas continere, atque ut res in propafulo poneretur superventuram expectabamus aestatem. Even- tus nostra? suspicionis veritntem probavit :. etcnim hnec ipsa , qua versaraur srstate , prodierunt e folliculis albis AUClORli DISDiiRl. 87 in spUegum argillaceis aidis exisleiitibus , plures magui iclmeumunes , quoium descriptionera damus. • » Ichneumon = Antennis supra obscuris , subtus ob- » solete flavis, luteo-anuulatis , capite nigro, fronte fla- » va , thorace nigro , scutello albido-flavo , punctum , * Ilavum ad alarum exortum , abdominis segmentum » primum , quod petiolus est , nigrum fascia flava in « cunjunctiono cimi secundo segmento terminatum ; )' secLindimi segnieiituin flavum basi nigrum ubi cum )' primo jungitur, bine pars abdominis ferruginea quasi » fascia nigra transversa notata ; quatuor reliqua scg- » menta nigra; sextum nigrum apice flavum; pedes fer- » ruginei, sed postici femoribus, et tibiis apice nigris.» Gouvenit descriptio nostra cum descriptione icbneumonis Sarcilorii Villers, Entom. lin. pag. i35 , tom. 3 , n. 3, et Fabuigii, Entom. system, tom. 3, pag. i34 , num. 7, nisi quod prrefati auctores colurem flavum , quem nos pctioli extremitali tribuimus ; tribuunt segmento primo, quod a petiolo separaut , ubi petiolus flavescere incipit, sicque juxta ipsos petiolus totus niger est; veruni si lente animai attente inspicias , dure videbis petiolum fascia fulva terminali, maleque prò segmento a petiolo disliu- clo hai)eri baec fascia, qucti sequenli nectitur segmento. Colligimus ex observalionibus in lioc ichneumone in- slilulis: i.°Magis, raagisque patere splicgum larvas fol- liculos sibi non nere. 2.° Larvas iclineumonis Sarcitorii liabitare in nidis argillaceis sphegum spirificum , liarum- que larvas voraic. 3.° Yidimus eliam liujus icliacuiiionis 88 OBSERVATIOKES VARI.B ENTOMOLOGICA , larvas , quum nigro jain Haroque inflciiintur colore in piq^as nuUalas velocissime in foUiculis, quos sibi nent , girare , quod tunc conspici potest ob colores , quos in- duunl; antea enim quum albae esseiit, coloreque foUiculo congenere pineta) ob folliculi dcnsitatem prohibitum erafc videre. 4." Tandem notavimus hujus iclmeimionis larvas, si e folliculis extrahautur, aploqiie loco serventur, vere in pnpas abire ea ratione , qua eiint larvce , sphcgum , si dcmas , qiue ad pelioli evolutionem spectant; in istis enim , quum pctiolus non sit , ut in splicgibus ., attenua- tus , pars abdominis peliolum efformatura non oblonga- tur, ncque cxilis fit, scd pupa crcscit, in imagincm tran- sit, uti imagines vesparum , apumque transeunt. Imngi- nes declaratae iclmcumonum , de qiiibus loquimur au- gusto mense, quum sol pestnat cojìÌoscB rejjcriuntur in hortis in floribus anaeti fa?niculi , aliorumque umbclla- torum una cum imaginibus sphcgum spirificum , polli- neque florum A'ictitant. Vespas rursus scrutati sumus - Reaumurius, Mém. sur les insect., tom. 6, pag. 2o3. Vespas vulgares hyeme ad- ventante foctiis suos enecare vidit. Idem ne agunt vespae gallica?? In naturali bistoi'ia argumenlis ab analogia ductis liaud nimis fìdcndum ; observationi])us res dcfinicnda. CI. Rossius Mantissa, tom. 2, pag. 187 de hac vespa . scribit = K Hae vespce in nidis domum propriam allalis » incubationis tempore, fame, ut videntur, vexatae , » queritant in cellulis larvas, abrasoque operculo pupas •• etiam extrahunt, ac vorant » = non inficiamur RossiUM AUCTORE DISDERl. 8g quoe observavit, nai-rasse, at contcudimus auctoiis osser- vata quaestionera solvere. Vespas fame vcxatas incuba- tionis prcBsertim tempore , quo sunt voraciores , foetus 6U0S vorare haud mirum ; id agunt etiara minus vora- cia, carniv'oraque insecta, si ea fame divexes , cicindelae, cantharides, attelabi, etc. in propriam speciem saeviunt, si ea fame crucies; immo, et tettigonia viridissiraa, quae lierbivora est, fame compulsa aliam ejusdem speciei tet- tigoniam adgreditur, uti diximus. Quaeritur, quid agant vespae gallicae sibi ipsis relictae , non inclusae nec fame divexatae; num scilicet autumno exeunte e cellulis fa3tus extrahant , perdant , enecent , uti vespae vulgares. Ut quaestio solveretur sequenlia experimenta cepimus. Vere anni superioris in locis , ubi vespae gallicae nidulos suos struere conspiciebamus, varias plantas in aptis vasis insi- tas , quibus vespae delectantur , collocavimus , quid age- rent observaturi. Vespae reapse in paratis sibi plantis ni- dificarunt, nosque saepius in die eas scrutati sumus; vidì- mus eas usque ad finem julii ova ponere, e quibus larvae oriebantur. Augusto mense nullae prodibant larvae, veruni quae mense praecedenti oi'tae erant, in pupas ibant, inque iraagines declaratas. Mense septembris in nidulis nec lar- vae , nec pupae amplius conspiciebantur. Vespae in dies rariores , at mares conspiciebantur , qui toto anni de- cursu non apparebant , dumque quotidie vesparum-o^e- rariarum , seu neuirarum numerus minor erat , marium. numerus augebatur. Tandem septembri exeunte in nido m go OBSERVATIONES VARLE ENTOMOLOCIG.E , remancbant taulura dua2 aut tres , quatuovque foeminas cum aliquibus niaribus , qui salace; fcrininas adgreclie- hantur; nuptias celebrabant; frigidis diebus deinde ad- veutanli])us , aufumnoque in hyeraem transeunte mares nulli: ['(emina aliqua tantum torpida post tergum nidi, ipsi hajrens ; in nido , aut in cellula quiescens. Frigoro magis magisque invalescente , omniaque perstringente , et foeniina» ipsoe abscedebant; nullaque conspiciebatur amplius. INidus vacuus omnino , cellulce nec ova , nec larvas liabebant. Oum hoec omnia agebantur, etsi dili- gentia summa perscrutaremur vcspas , nec carnificinam uUam, nec saevitiem aliquam in foetus observare datura fuit. Vere anni sequentis e latebris,in qui])us absconditos hyemem transegerant , prodibant focrainae vesparum , nidos constructos sestate, et vere anni superioiis perlus- trabant , in iis morabantur , pcrnoctaljunt in cellulis , verum opportuno tempore , quo ova paiere solcnt , ad* ventante , veteres derelìnquebant nidos , novos construe- bant , iisque magis arridebat novum subire laborem , quam sibi metipsis parcendo, veteres instaurare. Ceetera, quae ad has vespas pertinent , tradidinius in fasciculo sccundo observationum , pag. 26. Quum de vcspis sit sermo , panca adliuc dicenda de vespa = « nigra abdomine fasciis quinque flavis, prima remotissima = » quam optime describit Geoffroyus, Ilist. des insect. , tom. 2 , pag, 376, num. 9, quamque LiNNEUS=ViLLERS , Entom. LiN. tom. 3, pag. 265 , ì AUCTORE DISDERI. gì lìUTu. 4. et Fabricius, Entom. system, tom. 3, pag. 266 , nuni. 45. Vespam parietum appellarli- De hac vespa no- menclatores se excribentes hcec habent = » Habitat in foramioibus parietum ligneorum ; quod falsum , gratis- que assertum ; etenim sedula , patlentique indagine vi- dimus vespas, de quibus est sermo, solitarias mensibus junio, julioque in verticibus infumibulorum , ubi fumus fgredilur ex subtilissima argilla nidos firmissimos con- strucre subrotundos , magnitudine ova gallinacea emu- lantes , muroque adfìgerc. Quae de ape muraria quoad nidorum constructionem scripsit Reaumurius , eadem de hac vespa dici possunt. Nidi intus plurimas continent ccUulas a se invicem aptis intercapedinibus ex subtilis- sima argilla confectis, separatas. Cellula qua-libet ovum continet , e quo larva oVitur, quae minutissimts pasta in- sectis a matre sibi pai-atis, in pupam it subtilissimo tecta albo involucro, quod sibi net. Pupa nonnisi mense junio anni sequcntis eflbrmatur; bine larva pasta, uti sphegum, jnultarumque aliarum speeierum larvae , hyemat. Imago peri'ecta prodit mense julio. §. ULTIMUS. Aliquce de scorpione EuropcBO observaiiones. Dipterorum observationes , quae Linnaeanas classes se- quendo, hic exponendce veniunt, preetermittimus, rudes ga OB5ERVATIONES VARI.E ENTOMOLoCIC^E , enim adhuc sunt , iteratisque indigeni experimentis. la apterorum classe scorpioneni tantum seligimus de aliis oppoftuniorl tempore forsan verba facturi; deque scor- pione panca dicemus; habes enim hujus historiam a cla- rissimis viris Redi op."" , tom. i, pag. 66, et seq. , edit. Neapoli 1768, et Swamerdahio Bibl. Nat., tom. i, pag. 92 , et seq. narratam ; de hoc insecto préeterea aliqua adnotavit Vandelli, dissert. 2, cap. i, pag. 67. Quae de scorpionibus nos tentavimus , distiuctis numeris tradi- mus , suntque sequentes. Quum in vitreis vasis humente terra in fundo ad ali- quot digitorum altitudinem repletis scorpiones varios magnitudine dispai-es posuerimus , vidimus , i ." famem. improbam tollerare ; aestivis enim diebus absque cibo ad menses aliquot vegeti, laetique vivunt. 2.° Cibum , quum apponitur, parce sumunt. 3.° Pro cibo ipsis sunt insecta quaecumque molliuscula , viva ; mortua enim ets£ fame pereant nullo modo degustant. 4-° Quum cibum sumere volunt chelis brachiorum anterioi'um animai vo- randum arripiunt , ori admovent , removentque alter- natim , exsugunt , exhaustoque Immore , siccum proji- ciunt corpus. 5.*" Scorpiones pigri sunt, dia, noctuque fere semper quiescunt , vix locum mutant. 6.° Pavidi insecta quaelibet , quae in ipsos irruunt , etsi vilissima musca sit , pertimescunt , fugiunt ; aculeo non utuntur ad illa enecanda , si din ab insectis vexentur , chelis ea arripiunt , longeque projiciunt. Quum aliquando cum AUCTORE DISDEni. gli scurpionibus vespas , et aiaueas concluserimus , obsei- vavimus scorpiones prinium fugse se dare , sique mor- sibus impeterentur , tunc aculeo noxia animalia pun- gere, quae cito diris agitata convulsioaibus moriebantur: raro tamen evenie bat , ut scorpiones veneno suo ute- rentur , ut pungerent animalia , quae eos dilaniabant. 7.° In propriam speciera non saeviùnt etsi fame ve- xentur , ncque majores , adultique minores , juniores- que vorant. Semel tantum in vase , ubi multi inclusi erant scorpiones, vidimus unius parvi scorpionis corpus dilaceratum ; at asserere haud possumus hoc ideo factum, quia eo scorpiones majores pasti essentj bine vides male adnotasse Villers, Entom. Lin. tom. 4» pag- i^a = », scorpionem vorax esse insectum , inque propriam saevire progeniem = >» minusque recte suspicatum Vandelli , pag. 70= » Foetus scorpionum recenter editos bue illuc sub terra confugere , ut a matris voracitate se defen- dant , quae sì cibo carerei , filiolos forsan devoraret = » , Nec falsa sunt dicenda haec , quae de scorpionibus eu- ropeis observavimus , licet non conveniant cuna obser— vationibus a Maupertuis institutis , quas refert Buchoz = « Hist. des ins. nuisiòles, etc. , pag. 2.1^3, et seq. » = Scorpionum matres foetus suos recenter editos vorare » scorpiones ipsos se invicem dilaniai-e , etsi ipsis suffi- ciens cibus suppetat, se vidisse narrat=» CI. vir etenim narrante Bomario , artic. scorpio , duplex distinguit Maupertuis scorpionum genus , alterum , quod domos ()4 OBSERVATIONES VARLE ENTOMOLOGICHE, ETC. communitcr inbabitat , de quo silot omnino ; alternm, quod in agiis rcperitur, quodque unum a viro claris- simo fuit obscrvatum. Nos boc scorpionum genus cxpe- riinentis non teatavimus ; a nostris enim regionibus omnino exulare crcdimus , quum hos scorpiones nemo unquam se vidisse testetur. 8." Hyemalia fzigora scor- piones sustinent , atque ad annura sequentem vivant. 95 OBSERVATIONS , DE M. RODRIGUES DE SOUZA COUTINHO SUR ZKS pnoBLàniEs 32, fr34 nir CB^'tp. pi, sect. i, tou.iiì DU CALCVL JNTÉGRjìL DE M. EULER; Communiquées à la Classe par M. Thérésius MiCHELOTTl /e 27 juin 1806. * Lues à la séance du i." février 1807. IVJ.0NSIE11R EuLER, dans son calcili integrai, en traitant de l'infégration des équations aux difféiences partielles, enlre les variables :r, y, z , les coèfficiens diiFéren- tiels étant ( )=/^' \~j — )=7» ^^ manière que dz^=pdx-*-qdy, se pi'opose le Problème 32. « L'équation y=pTH-V, où T est fonction de x, yi » et V de 3, y, étant donnée, déterminer la nature de s. » Solution. Puisque q=pT-*-V , on aura dz = » pdx+pT dy-t-V dy , d'où dz — ydyr=:p (dx-t-Tdy). » Or par hypothèse V est fonction des deux variables » z, y; dono on peut conce voir un multiplicatcur M t)6 • OBSERVATIONS » qui rende int^grable l'exprcssion M {dz — \cly )=JS. >• Pareillement puisque T est fonction des deux va- » rìables x, y, on poun-a concevoir un multiplicateur L » au moyen de qui soit intégrable L ( Ja;-*-TJj)=JR. _ , une équation entre les variables x , y ., z. « Dans le 2."" corollaire il dit: quamquam autem hoc problema infinite latius pateat, quam proecedens, arctis- simis iamen adhuc limitibus continetur , nec ejus ape vel hunc casum simplicissimum z=py+qx resohere liceL Dans le ScJiolie suivant il ajoute: omnino est ha:c forma z=py+qx , digna notalu , quod nulla rafione hac- lenus cognita resohi posse videtur, et il conclut ; dein- ceps autem methodum dabimus ex hujusmodi solutione particulari generalem eruendi. En eflfet il se propose le Problème 34- « L'équation 2=Mp-»-N(7 , où M,N sont des fonctious > quelconques de x, y, étant donnée, et connaissant T la solution particulière z=V, déterminer par une » solution generale la nature de la fonction z. » Solution. Par la différenciation de la valeur par- » ticulière V on parvient à une équation de cet(,e PAR M. RODRIGUES DE SOUZA COUTINHO Cjf » forme ciilier le cocfficicnt diffcrenliei /j=P, et q=Q , on » jiuia V=MP+NQ. Soit en general 2=VF.T , et soit y> dT='R^x+Sdy, on aura p= f—^ =PF.T+VRF'.T. , et g=f-^^=QF.T+YSF'.T:orz=Mp+ìiq=YF.T, » donc en substiluant dans celle-ci, on aura VF.T = » (MP+INQ ) F.T+V(MR+NS) F'.T: et puisque MP-h » NQ=V', on aura ncccssairement MR-*-NS=o , et par » cons(kjuent JT=R[^/.r — — o'/ J.tJidoncR[ t/j— — ^j] , » ou hien R ( NJ.c — MJy ) peut otre rendu intégrable » au moyen de quelque multiplicateur, on pourra trou- » ver la valeur de T, et ensuite la valeur de 2=VF.T. » M.' Ei'LER eu donne une application ù Texeniple i." en supposant z:^py+gx, c'est-à-dire M==^ , N=x. La solution particulière qu'ìl suppose est z=:y=x+f , ou aura donc dT=R(xdx—ydf), d'où T=F. (x'—y'), et de-lù la solution generale z=(x+y) F.(x'-r-y')- M/ Lagrange démontre que l'équation P/?-t-Q<7=R» dans laquelle P,Q.R sont des fonctions des trois va- riables x,y,z, étant proposée, si des trois équations TJy — Qdx=o , Qdz — Kdy=o , Pdz — Vidz=o, on peut en déduire ces deux U=<3;, V=3 ( U,V étant des fonc- tions des trois variables ) l'intégiale de l'équation pro- posée sera V=^.U , et dans le cas de ^. U=a, V=^ serait une intégrale particulière. La mcme cliose a licu pour U=a. ^8 OBSERVATIQNS Dans le cas de z==py-t-qx , ou ce qui revient au méme de P=/. Q=.j:, R=z, les trois équations sont ydy — xdx-=o , xdz — ^?dy==o , ydz — adx=:o. De la pre-» Dliòre on déduit y' — x'=a' (qui répond à V=a). De la seconde , en y substituant pour x sa valeur , on a ■■=r> , qui par l'intéffration donne log.z— , lpg.( j+v'a "— j *)=log.^, d'où-; — ==l> (quirépond àV=^). y+x L'intégrale de la proposce sera donc V^^ij*. TI, c'est-à- dire :±==- — - 1 et PAR M. RODRIGUES DE S OUZA COUTINIIO 99 en substituant , dz=— + qdy , qui donne yJz — ■ zd.v'=(j (ydy — xdx). Il est visi))le que les trois équations de M.' Lagpakce peuvent se déduire par Ics sub&litiitions dEuLER, et que par l'inlégration dcs deux d'entre elles on trouve la solution generale. En effet nous avons trouvé xdz — zdy=p{xdx—ydy) , or xdx—.ydy=^d(x'—y'), si oa fait j;' — y'=-^a\ d'où x=V ^.a'-k-j' , et que l'on substi- tue celta valeur de 3: , on aura dz \^2a'-+y' — zdy=s ', pd(x' — •)'*). Cette équation multipli^e par , — se change en celle-ci — . "^ — = . d(x'-v^). e P l'. x'—y') dz oupposons 7 = — ^ =~ , on aura -y „ — =— — ^ , — ^ — . Cette expression par l'in- tégration, sans addition de constante, qu'on peut considd- rer comme comprise dans la fonction arbitraire, donne log.z — log.(y+v^aa'-+-j'')-=:log.F.(j;' — ■/') , c'est-à-dire _l-=F.(j:*— r'), ou enfin s=(r+.r) F.(x'— j'), résultat y+x entièrcment conforme ù cclui que M/ Euler déduit au Problème 34, et qui est tout ce que M/ Lagrange a troavé depuis , et sur lequel le premier a dit comme nous l'avons cité plus haut , forma digna notatn , quod [ nulla ratione haclenus cognita resol\>i posse videlur. 100 OBSERVATIONS , ETC. Je me souviens que Gondorcet , dans son éloge d'EoLER, dit: et que ses omrages produiront encore et plus d'une décomerle , et plus d'une répulalion. Mais ce serait une injiistice très-manifeste que d'ca faire l'applicatiou à M/ Lagrange , puisque celui-ci a fait la découverte précieuse que nous avons rappoi'tée, en partant de priacipes absolument différens. i INDEX. NOTICE DES TRAVAUX DE LA CLASSE. PARTIÈ PHtSIQUE. 7 o, PTIQUE , ^ , .- .- Pog. Acoastique .• •• .• . ... Expéiiences et observations sur l'élasticité et la force des cotons naturels et artificiels Expériences et observations sur la conducibilité de la chaleur dans les cotoas naturels €t artificiels Recherches thermométriques Electricité et Galvanisme Magnétisme .... Meteorologie .... Physico-chimie , et Chimie medicale Arts Physico-chitniques Geologie Mineralogie . Botanicfue . , Zoologie Ornithologie Ichtyologie et Conchyliologie Entomologie .... n ih. m VII ib. XV xvm XXXII XXXIX XLVII X.X LXI LXT LXVII LXXIU LXXV Anatomie et Physiologie Médecine et Vaccine Vétérinaire Paf, LXXXIX XCII CI PARTIE MATHEMATIQUE. Geometrie ... .... CVIII Détermination géométrique des hauteurs , etc. ex Analyse ....... CXII Statique . . ., . . .. * cxvu Astronomie . . .. ..... CXVIII Hydraulique . . » CXXIV Optique ....... cxxvni Machines et Instrumens .... cxxxu Statistique ....... CXXXVII MEMOIRES DES ACADEMICIENS. Sur des poissons d'espèces nouvelles, et de genres nouveaux. Par M. Giobna. . . . Pog. l Rcsultats des observatioas météorologiques faitcs à rObservatoire de lAcadémie depuis le premier janvier 1787, jusqu'au, mcme jour 1807, avec des Notes. Par A. M. Vassalli-Eandi . 20 De Phthisi pulmonali specimen cliemico-medicura. Fasciculus secundiis. Auciore Joseph Hyacintho RizzETTi M. Doctore. . . . . .53 Analyse première du pus. Par HIM. le Projcsseur I^ossi et le Docteur Michelotti. . . • 109 R^sultats ddtachés de quelqtfcs rechcrches expt'ri- nientales sur les pliénomènes de l'infection , et de la désitifectiotl tant -s^tìtanée quarfificieHe, '^^ etc. Par Mi' 'h^ProfesStur BirNiVutì'^'^'^ -K Pag. 127 Recherches sur l'influence Vjuè la lumière exerde sui' la propagatiou du son. Par Modeste Paroletti. 141 Précis de nouvelles expériences galvaniques de MM. les Professeiirs Vassalli-Bandi , et Rossi, et le Docfeur MicìtE'Lù'tTt.' \ ■ . . . 169 Observations anatomico-phys^iologiques sur le laby- rintbe de l'oreille. Par M. Bhugnone. . .167 Suite du Mémoire de M. Giorna sur les pois- sons , etc. . . . \ \^ ' . 177 Essai sur . la determination des vitesses , et des pressions dans un courant, dont tous les filets ont une vitesse inégale sùivant une loi quelconque. Par Ignace Michelotti. . . . . i8r Miscellanea altera Botaniea. Auctore Joahne Bap- tistà BaLBÌS. . .OiiBBlp . . . . igg Projet de tables du soleil et de la lune pour d'anciens tems. Par M: l Abbé de Caluso. . 'z^z De la courbe élastique. Par le méme. . . 29^ Essai anatomique et physiologique sur la digestion dans les oiseaux. Par M. Brugnone. . . 3o6 Description du Flammant, pbaenicopterus de Linn., tue en Piémont le 5i mai 1806, avec prcsen- tation de son squelette , et note de plusieurs autres oiseaux de passage qui y ont été pris dans les années i8o5-i8o6. Par M. Giorna. òió MEMOIRES PRESEi^TES. Recherches sur l'astèrie des anciens , et remarque , d'un caractère singulier que la taille'ai dévoUé' j sur un grenat. Par 'M-, Caire-Morajsd. Pag. i Recherches sur la nature de la transcendante / Par Georges Bidone . . . . • '£/ JVIéthode pour reconnaitre le nombre de solutions qu'admet une équalion ti'.aAscendftOte.ft.une.seule inconnue. J^aryle m.ém\^ •^r^<^. ..gf[ÌT«;,'f '«i!» . 35 Observations anatomiques sur la structure du Sphinx Nerii et d'autres insectes. Par M. le Docteur Louis Rolando. . fi«iJu0Ì«n-i9J'>ò bì«-xij« • Sg Observationes varige entomologìcae. Auclorè Disdebi 6o Observations de M. Rodriguez de Souza Coutinho sur les problèmes 5z , et 34 du chapitre vi , sect. 1 , tom. Ili du calcul integrai de M/ Euler; communiquées à la Glasse par M.. ThereSius MicHELOTTi le 27 juin 1806, lues à la séance da I." février 1807. • . . ; . • gS ; Ai>='^ ^.B'"- -'^,-l-7' ERRATA. CORRIGE. Pag. ììgn. IV 1 7 les résultats le résultat XXXII 2. en Albe à Albe Lxviii 27 ansares anseres Lxix 9 charadius himaniropus charadrius hìmantopus ihib. 1 1 charadius charadrius Lxxiii 7 lorrey lorey II-I5 longueur du bout du jusqu'à l'ezlrémilé de la queue pouces 7 des pieds , 7 des ailes en repos 6 en volani la bcc 8 8 8 £ 8 8 7 i3 loDgueur du boul du lec jusqu'à l'eilr^milé de la (jueue 7 pouc, Slign.à Spouo, des pieds 788 des ailes en r. 6 8 7 Tol . . 12 £ i3 Lxxvii 26 aucun aucune Lxxxii 3 mora mori Lxxxiii 16 succé sucé cxvi i5 Z z cxxii-iS emploit emplole cxxxi 6 Tribaclt Thibault cxxxviu 20 animales , qui animales dansquelques maladies, qui ERRATA. CORRIGE. Pag. lign. 70 4 j« «0^0 posse posset 7» 18 calorera colorem 9» perni Z/. «o/a? Want. com. ir i Hciman. Vansvietejì com.inHerm 93 12 et a spina spinae 102 4 pulmonaxis pulmonalis io3 28 pulmonarem pulmonalem 107 1 1 noice memoratis memora tas i85 5 u u. ibid. 6 P P ihid. 9 compensées compensée 186 12 / / ihid. i3 ces momens les momens ibid. i3 en note volume de volume IX de VAcadémie de Tiirìn , Vati 1788. Tableau n. JLM.V. Avitu,. I 22. Milli. 27.J_ Mai. i 20. Midi. 27.5. JUILLET. -t- lO.O. 4- 12.5. 9. Midi.' 27.5. Aoùr. H 3. Mal. SEPrEM." OCTOBHE. NOVRM.' Decem.' 29. Midi. 27. ;. 27 l. 27. f, 23. So 7. Mnt. 29. Midi. 29. Ma + I7-7' -1- ic Les 4- 1-. l3. 19 20. 11. 22. :3. -4.15., -7- =9- 5o 2. 3. 6. 7. 14. '8- '9 29. 19. 20. 21. 4-20.6. + i6.8. IS. 19. 2. 3.4. 5. 14. iS. 16. .7.26.27. 1.2.3. 4.6. 7.12. 18.20, 21. 22. 23. 24. 25. 26 3. 4. 5 ■9- 11. 12. 'S- 20. 26. 28. 30. DU 1 .*'' QU 9 1 I. 12 13. 14. l5 28. 29. I. 2. J 7. S-9 IO 1 1 12. 13. 16 ?i>. 7- 9- i3 18. 23. ^7 00. 3i. 7. 9.10. l3. 14.29. 1.2. 7. 10. |3. 21. 22. 27. II. 27- J. 27. 1;. -h 12.0. - 18. 19. 1 4- 6.6. 19. 20. EiÉr^TiON + 3.3.1 19. I. 2. 3. 9. 12, 1 3. I 8. (9, 20. 21. 22. 14. Z!j. 4.6.6.8.9 16. 17. 19. 20. 21. 22. 2[i.^6. . . 14. 22.23. 2D. 26.27. 29. 5o. IO, 20. 22. 25. 5o. i. 6. 17. 18. 26. o. 9. 10. i3. iS. 19. 5o. 5i. 18.24. 5i. in. 11.16. 27. 29. IO. IO. 23. 26. 27. 5. 5. 8. 17. 19.21. 3. 4. IO. II. 12. 14. 13. 17. 18. 20. 24. 28. 29. 7. S. 13. Ili. 23. 26. 28. 2g. I. 3. 7. IO. 11, 13. 18. 29. 31. 5. 7. 8. i3. 16 24. 28. ^7- 5. 9. 29. 26.27.28 4. 6. 7- 12.14. '5. ^fi. 23. 24. 27. 28. 4. J7- Soir. j 4-10.9.1 PLUS GRAjN. 28. o. o. le ^ivier. 28. 29.31. I. s. I. 2. 9. IO. II. 20. 2 3. I """o-V t -«OU. u-emie ac 1 unn , Lati i7»7. Tableau I, ANNEE. 1787. FLUS CI\.\NI>E i;i.L B A II 0 !\I È T II E. T H E R !\I 0 M È T R E. \ È T A T DE L ' A T M 0 S P H ÈRE, s VATIUZJ. 8 WOINDRE ELLVATION. ELILVATK.iN MOVENTE. .PLUS GRAriDE LLF,VAriON AU MATIN, :HOi:iDRE ÉLEV.VTION AU AlAXIN, ÉLEVATIOS SOYEBNE, .1 MOf?. 'SS:ì!: ^'-^-^- ETAT DU crEi.. JOURS. Pouc. Lig. ETAT Du CIEL. MATIN. MIDI. SOIE, JOUES. DEGEÈS. ET.4T DU CIEL, JOUKS, DEGRES, ETAT DU ClEL, MATIN, i9h. MIDI, SOIR, à ili. VÉNT, SOLEIL, PLUIE, 1 COUVERT, 1 l«BiGe, GRÉLE, BROUIL- LIED, JASVIEH. 3o. Mat, 28.0.-- Solcil. 23. Mal. 27.0.-°- N.ige. ^-i-^-:. 27.2.-»- 27- 4.-,°. 18, + 5. V^ Ploir. 3o, -G, h Soleil, + 0. ~ 4- I, ;4 Le, Du ,," au lietdui^ Du ,5 au Lei 23, Lei Les FÉVP.IBR. 1 6. Midi. 27.9.5. Soleil. 12. Soir. 2C. 9. 0. Couvert. 27,5.4, 27.0.0. 27. ,3, 0, 20, + 4.5. Sokil, 4- — 2.7. Soleil. + 0,3, + 3,7, 4- 4,0, 13, Do 1." au /, et du i3 Le. 7. II, 12. Lei .0 '■-'• 10, 12, !, H«ns. 14. Midi. 27.9.0. Solfil. r4.s.i,. 26.11,5. Soldi, 27,4,2, 27, S,o. 27,5,0. 3o, + 8.0, Ploie, 6. 4- 3,5, Soleil, 4- 5,0, •t- G,8, 4- 8,0. I, 5.6.10. II, 14,15, .6.17.18, 19, 20,11. =s, a?, ;S. 7. 9. 12. 24.2j.3o, 2. 3. 4. ,3, 22, 23, 26, A\[IIL. 22. Midi. 27.8.0, Sokil. 3o. Midi. 26.9.5. Beau. 27,3,0, 27, 3,0, 27,4,8, 25. H- 10,5, Soleil, 22. 4- 5,0, SoUil. 4- 8,0, -J- 9,3, H- 10,0. Les 4..2,,5,,s ao. ai. a:, :3.=4.-.à. i7-=9-5o. 1, 2, 3, 7. 8.9.10.1,. 12. 15.16, 78, i, 6, .7, 18, 26, JUl. 20. Mifli. 27.7.0. Cuuverl , l'iisiak- I . Mat. 26.H.O. Variabl-, TonnLTa-, Sacs plLii.- 27.4.0. 27,4,2, 27,4,2, iS. 4- 14,0, Beau, 8. -)- 8,0, Couvert. 4- 11,3 4-12.3 4- I2,S. 1, 3, 6, 7. ■4. «. '9 a. 3,4,5, 14.15. 16, 17,26,27, 28, 7. 9- i3, .8,25,27 5o,5.. 8, 9,.o. 13.18,19. 5o. 3i, 27. Jli». 9. .Midi. 27. 5. S. Pluie le ujalm. 2. Soir. 27. 1.5. Buau. 27.3,5, 27,7,0, 27,5,6. 25. 4- 20,0, Bea» et -uages. i5. 4-13 5, Ne'huleux. 4-16,8, -t-17.8 + 17.7 =3. 1.2.3. 4.6 7.12.18.20 21. 22. 23 24. 25. 26 7, 9.10, .3,14,29, 5. 5, 9, 29, Jlillet. 29. MiJi. 27.7.7. Mollila couvtcl. 22. Midi. 27.2.0, SùKit , 27,4.5. 27,5,0, 27.4,8. I. 4- 22.0, NiJbiilens el pluie. 22, + i3, 0. Ploie, + "T-?- 4- 18.8. 4-18,8, ig, =0, =1, 3. 4. 5, s. 20, 26 28, 50 1,2. 7,10. i3, 21,22, 18.24.3.. 20. AoùT. 3. Mai. 27 9.2. Beau. 25. Soie. 27.2,7, Con ver t , ìùUil. 27.6.8. 27,6,8, 27,6,3 3. 4- 21,0, Beau, 3i, 4- 12,0, Ndtuleuj, 4- 17.1. ■f-ig.g. 4-20,6, ,3. DU i,'^nii 9, i4!i5!2s', 29 23, 3o, 10,18,23, 26, 2,, StPfEM.'* 28. Soir. 27.9.3, CouTerl. 18, Midi. 26.1 1.7. Beau fi veni. 27. 5. 9. 27,6.0, 27. C, 0 5. 4- l6.3. NObuleux, 28, + 12,3, Couvert. 4- 14,3. 4- 16.6. 4- 16.8, ,S, ,9, 1, :. 3, s. 12, i3. 18, 19. 20.21. 22. 14.25 10,11,16, 27. 29, 7. S..5, 16, 23, 26, aS, 29. OCTORtf, 7. M.il. 27.10.0. Couyert. 14. Midi. 27.0.5. Moilié couvi.-rl. 27.5.4. 27,1,4, 27,1,0 12. 4-I5.S. Couvert. 25, 4- 4,0, Beau, 4 9.4- + 12.0. -f- 12,0, 18, ij. 4.5.6.8.9. .6. .7.19. 2j. ;6. , , ..2 3.18. iS.'iS.'à/,' ,..,,..j NOVFM."- 29. Midi. 27'9-7- B<-au ,1 gi.rc. 19. Soir. 27.1.0. couviTt et veni 27.4.0. 27,5,2, 27,5,1, 5. 4- 10,0. Cou7crl, 29, — 2.7, Beau ■ et givre. 4- 4.9. 4- 6.0, + 6.6. ,5, a„. 14.22,23. 25. 26.27, 19, 3o, 5, 4. .0, .1,12, 14. 15,17, IS. 1, 2, 3, 5, 7, S, .5. .6 24. 28, 26, 27,28, I. s. DÉCEM," 29. Mat. 27.. 0.5. Vluie. 21. Mal. 2G.11.8. Beau avec Quagfs. 27.5.9. 27,5,4, 27, 5, 5. 19- 4- 6.5. Beau et veni cliaud — 3. 0. BrouiUard le malia. 4- 1.2. 4- 4-2- Muli. -1- 10.7, d- 3.3. 15, S.,r. è 5, 5. 8. 17, 19.2., 20. 24, 2S, 29. 4, 6, 7- 12-14.15. •16.23. 24. 4,1:. 1. :. 9- EiÉr^Tio^- mciyenne annucUi^ du Molili, Baromìtrf ... 27, 4, 8. Midi, 27,4,2, Soir, 27,4,6, IVlJlin. ÉleP'ATIOS moycnnij annuelle Ju Thcrmomèfrc ~h 8.7. +- 10,9,8 _ PLUS GRANDE LLÉVATION. MOIKDRE 28. 0. 0. le 3o jauvier ( matln ). 2(5. g. 0. le i ELEVAI 2 i'éviif lON, '1- ( soii )■ PLUS GRANDE ÉLÉVATION. MOINDRE ÉLÉVATION. 4- £2. 0. le I." jiiillet. — 6. -p; le 3o janvier. VAcadémìe de Tiirìn , Vaii 1788. Tableau n. anJe. 17- ETAT DE L' ATMOSPHÈRE. ÉLÉVATION MOYEDtJE. MATIN. à 8 h. Ja\i+ O. FÈV+ 2.3. MIDI. I SOIK. à 1 11. Hpi(>s. ■+-3.:^ H- 4.8. à lU Ji. Les 14. i5. i6. -(- 3.2 MaiH- G.C). kvtH- 8. 7. Mai.- 12.7. JuinJ- 16. g. 4-9.1 + 12.5. -+- 16.2. + 7.4 SULEIL. ■ 7. s5. Les 5. 11.1 5 16. 17. 18. -O. 2(. 12. i5. 14. i5. -6. 29. 5o. 3. 6. 7.8. J. IO. 8 IJ.16. 17. 18. sa. 16. -H 7.6 + l3.2. + 17.8. + 17.8 .n "ì. 3. 4. 5. 6. 7.9. IO. Il 12. i3. ib. 19. 20. 21. 24. So 3i. 1. 2. 3. 4. i. 3.7.8 9. 5. 6. 7 li. lu. 11. 12. Ti •4. li. 16. 14. 13 16 ;i. 16. 27. 50. 3. 20.21. 2j. Les I. 2.6.19. 26.17.18. i3. 14.27. 12. |5. 5. i3. 36. ■ 7. lo. 21. 22.24.26.^8 3 5. 9. IO ■ 2. I i. 21. 23. 24.25. 26. 3o. 5.6. 7.14. 17. 22. 23. -b. 16.29. 1.2.5.4.5. 6.7. IO. là. 1^- iS f.» I. 5 16 17 18. 22. 24. 23. ib. 29 I. i3. 1. 3. 4,5. 9 I o. 1 1 . ó. 14. l5. 19. 24.17. ?8. 29. 1. 2. 8 9. 14. l5,22 27. 28. 29. Les 7. 3i. I. 1. 19. 10. 21. 4. 5. 11.18. 19. 19.30. 2. 7. «. 1 5. 16. '4- >7- 22. 19. il. 8.11 l3. i5. ib. 21. 24. 2Ì. 18. 9. 16. 21. 1.6. II. 14. 19. 20. 24 17 28.29. .. 2. 3. 4. 5.8. 9.10. 12. 18.19. 20. 27. 8. 9 li. 12. lg.2I. Les BROIIL- LARD. Les 4. la. i3. 14. 18. 6. 7. 22. Rèsvltats des Observatìons UllS X leieor Ologiq ICS Jaites à lobst Tvatoire de ì Academie de ^ l lirin , L aii lyò» Tableau n. ANNÉE. 1788. MOlS. B A R 0 M È T R E f THERMOMÈTRE. ÉTAT DE L' ATMOSPHÈRE. TLUS GRANDE ÉlÉ VATION. MOIN aRE ELÉV. \.T10N. ÉLÉVATION MOVENNE. PLUS GHANDE CLÉVATION AU PL\Tm. MOII^DRE ELLV.VTION AU :maxin. ÉLÉVATION MOYENNE. l°1f/- Ponc.Lig. HtURES. ^ nu CIEL. HEl'RE.S. Pouc. Lig. ÉTAT DU CIEL. MATIN. MIDI. SOIB. JOLIIS, DEGSiS. tTAT DU CIEL. -lOUBS. DEGRÉS. Etat DU CIEL. MATIN. a 5 1.. MIDI, i ili «piiH SOIB. i .0 1,. V ENT. SOLEIL. PLLIB. COUVERT. NEIGE. GHÉLE. BROllL. LAHD. jA>4VtER. 1 6. Midi. 27. 1 1. _L Beau Gxe 4. Mai. ^7'°-7*^ Broulll^rd =7.6.,V 27.6.-', 27.6.-'- 9- + 5. A Pliiie. 22. -3. -h B au .ire, qu.lq,,,, + o. -', -1-3. TT ■^■- r: Le. M. iS.,6, Les 5.11.15 16. 17. iS. :6. 19, 5o. . Lej 3. 6.7.8. 9. IO. Les .,=.S..9. 16.27.28, Lei 7. 31. Le> Les 4. .2. .3, .4. 18. FÉVHIER. 7. Mal. 27.9.8. BtoiMllacd 2S. Mal. 26.9.2. Beau et nuagt-s avec Tt'iir. 27,4.2. 27.4.0. 27.4.0. 28. +- 5.7. Couvert jvecun peu de solei!. I. — 1.5. Soleil. -1- 2.3. + 4.8. + 3.2. .7. j5. S 11. 16. .7, i8.ià. Iti. 5.10.21.23 1. 3. 4, 5, 9 10,1., .5, 14,15. .9, 24.17, ^8, 19, .. 1. IJ. lo. 21- 6. 7. 22. MSRS. Sl.Mal. 27.8.0. Biru lise. 2. Mal. 26,11.3. CoilVfTt de gros nuagrs 27.3. 1. 27.2.8. 27.3.0. .3o. -i- lO.O. Pluie. 7- + 2.3. Beau ave, nuages. + 6.G. ■i- 9.1. -1- 7.4 3. «. s. £, 7 9- 19,11. 11. i5. 16. 19, 20.11. 14.30 3.. 1.5 ,6,7 i3. 12 14, 25.16.29 27, 28, 19, 2. AvniL. 29. M.t!. 27.10.5. Ctìtiverl. 4. Soir. 27.,.. 3. Beau el veni. 27. 6. 7. 27.6.3. 27.6.3, 3o. 4- 1.3.5. Coiiverl 7- + 3.5. Beau -h 8.7. + 12. 5. -1- 7.6 .. :. 3. (. 5.6. 7 il. S, ,i,i6, ■ >, i6,--7, li. 14.17. 11. i5. i'Jm'i*'' IV 15 \i 17. 10. 1., iJ, 14.16. iS I. i3. 4.5, ii.iS, iS' 29.50. Maf. 25. Midi. 27.9.0. Beau. ig.Soir. 27.3.8. Soleil et n.iages. 27.6.9. 27. 6. 6. 27.6.5. 29- + 16,2. Vaiiable. i5. +- G,5, Pluie. h 12.7. -1- 16.2. + l3.2. 5 S.sio '1, ia,ii, 13, 1(,J5, 16, 3o. 1, 7.8.14, .5.16.17, 11. 29. Jl. ..61.. 14. ■ 9.20.24 17 28. 29. JLl^J. 21. Mal. 27. 7. S. Fotle pluie. II. Midi. 27. 3. 3. Couvcrt. 27. 5. 5. 27.5.3. 27.5.3. 21. + 18.2. Pluie. II. + i3 9, Beau. -t- iG g. + 17.8. + .7.8. 5,6,7 ' 4 ■ 7- 11, i3. la.l6..s 8, 11, i3. .5, 16.11. 14.13.18. .2, 18.,,. 10. 17. 16, JllLLET. 3. Mal. 27. 8. 4. Beau file. 5. Midi, 27.4.8. Beau avcc nuages el veni. 27.7.0. 27. 6.7. 27. 6. 6 18. + 21.9. Soleil et nujge.s. .So. + l3.2. Demi courei. + 18 4. + 20.4. + 18.3. a. i3, 16, ^7- ....3. 4.5. 6,7. 10, ,3, .4-. 5,17, 18 .9,10. 13. 15.30, 9, 16. 11. 11. 18,29, .!:.'s,'ir 14. 16. 17 18. ìy. 3i Aoùr. 2. Mai. 27.8.7. Beau file. 14. Midi. 27.3.0. Soleil. en'Uile gr.nd ver... 27.6.3. 27.5.6. 27.6.9 6. + 17.5. Soleil el grosnuage. 29' + 11,8. Beau el qiielqifS + IO. J, uuagei. -HI9.2. 4-16.6. ■4. 1,1,3,4,5 6,7,8 9,1. i5, i5 .6 l'iis.;,:;»' 10.11. ij. 10. 12.14. 22, 23, 26, 17. 28, Septem." 7. Mal, 27 8.5. Beau. 18. Soir. 27.2.8. Pluie. 27.6.5. 27.6.3. 27. 6. 2 8. + 17.2. Couven, ensuilL. pe- lile pluic 27. + 10.3. Beau file. + 13.7. ■t-iG.8. + 14.6. 'S- I. 4 5. 6. 7, 11..9, II, 11,13 25. IS. 17, 18. 3o. 89.0.1 = , .3,15,4, 1.3,8,14 16 ,,,18 10. 15.29, OcrniiRE. .3l.Soit. 27.10.6. Couverl , sok-il. 25. Midi, 27.2.3. Broli i II -ir.i, beau. 27.7.1. 2-. 6. 5. 27. G. 9 8. Jr l3.0. ' Gros nua- ges, ensuii plu.e. 27. + 3.8. Soleil. + 8. r. + 1 1 . 6. + 9-'- '9- 3, 4, 5, 6, 12, .3, .8. 11, 13 16, 7 8,9,10. i5. 1.2,6,10 11. .4.. 6 .7, .9 10 22, 14, 27, 29,30.3.. 25. N0\PM." 12. Mal. 27.1 1.3. Bronillaril. beau. 14. Soir. 27.4.4. Pluvieiix. 27.7.3. 27.7.0. 27.7.0, II. + 8.1. Beau avec nu,ii;e,. =9' — 2.8. Beau aree ^ 3 ,, nuages. + 5.9. + 4.1. 1, 4. i5. .9, lo, 12, 6.8.. 0.14. 1. 5. 6, 7. 8,9,10.11. ,5, .6. .7. 18,21,23, 24,18.30. 26. 3.12. Dtr.E.M.'t 12. Mal. 27.5.5. VIoie. 26. Midi. 26.8.3. B-au el veni. 27. 2. 4. 27.2.5. Mi'li. 27.5.5. 27. 2. .3. 8. + S.o. Pluie. 3r. -9-8. Beau C-te. |— 0 C 4- 1.5. 4- 0.2. 7. 11. 16. 2, 11, 20, 15, ii. lo. 3i. 4. 5. 7. 8. ...6. 9, 10, 11.13. 15. 16 .8 .9 27,18. ,.27. 5-'?=<- 27. M.iin. j.l'.r-^rlON mnyenne annueìlc du Barometri^ . . , 27.5.9. Soir. 27. 5. S, F.i-r.r. — " Malifi. Y7-/..A' moycnnn mnuelle du Thermomcire + 8,8. .MI. 5. 4- g.5. PUS GRANDE ÉLÉVATION. MOINDRE ÉlÉVATION. i j. _L le iG janvier ( matin ). nG. 8. 8. ]c 2G d(;cembre ( midi ). PLUS GRANDE ÉLÉVATION. «OLNDP.E KLEVATION. + 21. /,- le 18 juiUet. - 9- .'. It- 3i di'cembve. 'mie de Turin , Van 1790. Juiv. JUILLET. AOÙT. Sepiem." OcTOBnii. NOVFM." DÉCEM " 3. Mal. L -hi 5.1. IO. Mal. 5. Miit. r). Mal. + I7-7- , + ir.i; 27. M«t. 3o. Mal. 8. Mal. 18.2. 8.7. + 2.7- 8. 38. 29. 14. IJ. 23. »9- I. 9. 3. I fi. 7. li Elk^^ti. 0.0. So ir. . 7.8. 29. 3a. fi 7. 9.10. Il du 18 au So. Du I .«' au 17. IO. II 22. 24. 26. Du i.*^ au IO. 1 3 14. 18. 19. 20 24. 2i. 26 27. 28. 3o. I. 5. fi. 7. IO. I I. 12. 14. 4u 18 au 28. II. 12, 1 3. 17. 18. 19. 20. 21 . 5o. 8. 9. 10. Il- 12. I 5. 14- 21.23. 2G. 27.28. 29. 3o. I 5. 6. 7. IO. 11.12. i3. 16. 20. 22. 23. 17. 29. 3o. I. 2. S. 4. l3. 16. 18. 23.ZS. »7- 1 1. 12. i3. 14. i5. 16. -I. 22. 23. 3i. 3. 8. fi. 8. 9. 14. i5. 23. 24. »5.26. 2. 5. 8. iS. 17.19- !>■ I. 3.7. li. 15. .7. 28- 2J.3I. II. 12. 17. lo. 21.22. 25- 29. 2.4.9.13. ifi. 17.20. 29. 3o. I- ». 4- 5. IO. |fi. 25 jusqu'au 3i 1.3.4.6.7. iS. 16.17. 18. 20 25. 2. 3. 8. 14. iS. 19.20. 21. 26.28. Tableau IV. 19- 24. 3. 17. 25. 3i. ■4. »7- 19! 7. 21. 9. 18. 24. PLUS GIt>N. 17. ti. -"-^ lejvier. Rèsv LTAT s des Ohservations Meteorologie^ ues faites à Vobservatoire de l'Académi 'e de Turili , Tan lySg . Tableau IH. ANNÉE. 1789. M0I3. BAROMÈTRE. PLUS G T H E R M 0 M È T R E. | ÉTAT DE L'ATMOSPHÈRE. 1 PLUS GRANDE ÉLÉVATION. MOINDliE ÉLÉVATION. ÉLÉVATION MOYENNE. RANDE LLEVATION AU MATIN. .VIOINDHE ÉLÉVATION AU MATIN. ÉLÉVATION MOYENNE, ■la".^^-'-.. ETAT 1>U tlCL. 30UFS. HELREb. Pouc. Lig. ÉTAT UU CIKt. MATIN. MIDI. SOIR. JOUBS, DEGRÉS. ÉTAT DU CIEL. JOLES. DEGEtS ETAT DL CIEL. MATIN. MIDI ; SOIR. A b li. .^ili,apitV5, i 9 Ir. ^'^^''■ SOLEIL. PLl'IG. COUVERT- NEICB. CBÈLS. BROUIL- LARD. Janvica. 4. s.:,- ^ Coov..rl. ^7.0. '- Moilié couverl. ^7-6. tV ^7-6.---. 27- C. ,\ 20. '^ ^' "h Couverl. '■ -8. ,^ Soleil. -2- -i +-o-r7 — °- -h Les 6 39. 30. Les 1.3. 3. .3. 16 17. Lei 13. Le, 4.7.3 10. .3..b.,7. 19.30.34 35. 37 38, La 3. 6. 7. «. 10 14.18. La Lei 11. 31. 17, 3o. 3i. FÉVRIFR. iS.M.t. 27-9.1. Beau. 26. Soiv. 2G. 4. 4. Moilié couverl. 27,3.4 27.3.2 27.2.8 '7- + S-S- Brau. 8. 2.1. Soleil. + 0-9- 4- 4.8. 4- 2.5. 1, fi, 7. II. .6 17 =5. S, =7 S. 8, 8, 9 et du 13 au s«. 14. a8. 1.3.7.33. 34. 37. .8. 5 4.10. 11. Mars. II. Midi. 27-8 3 Couverl. IO. Mi,l,, 2G.7.5 Coi.veil el uo pei, de sol,,] 27.0.7. 27.0.8 27.0.8 23. + 6- .3. Couverl . entoile lolul. IO. — 1.8. Beau. + 2-4. -t- 5,9. 4- 3 8. li, 9. I«. .6, =7.18. 3o 5i, 3. 5. 6. 8. 10.11, |3. 30. 31. 33. 33. 34 36. 37.31. 3.17.1S.ZS 1. 7- 14. i3. aS. 39. 4.11.15. ■9. 16. AVdlL. 4. M.l. 27.7.3. Couverl. 24. Midi, 26 II.5. Couverl el 01. peli de iduie =7-4-9- 27, + c. 27.4.8, 22, -!- 10.3. Beau, I. 4- 1.3. Biau. + 8.6- + 12.G. 4- 10.7. I. a. 34. . 3. 5. 6, 7, .7. 18. 31.33 33. 36. 37, 8 11. |3. 14. iS. 16. 38. ig.So. 4- 5. 6. 9, IO 11. |5. 19. lo. Mai. lO.M.l. 27.8.5. Beau, 4. Soif. 27.3,0. Couverl , tonnerre e, pluie 27-6-2- 27.5.7.27.5.8. 12. + 17.0. B.'au el cjnr/iiue, nuagti. I. -1- 9.8. Moilié couverl. -(-13-9- + 19.5. 4-I5.I. 7. 8. i«. .C. 17. 3. 5 S. 6. 9. IO. II. II, 13.18, 19.30.33. 39. io. 4.35,36, 17. 38, 1.3.4.9. 16. 31. 34. 3i. 33. Jliv. l3. Mal. 27.7.5. Pluie. en^uile Soleil. 2.Mid, 27.1.4. et pluie. 27. 5. G. 27.5.3. 27.5.3. 2.3. -■■- I9-9- Beau. 14- -+- IO 5. Brouillard 4-i3 8. + 18.8. -i-i5.i. 8. j8, !9, 6 7. 9.10. Il du 18 1. 1. 3, 4, 13. 16. t 3,7.11. 15,17. .4. JL'ILI-GT. IO. Mdl. 27.8.5 B-au. 28.Mid,, 27.3,5. Couverl. 27.6.5. 27. G. 0. 27. 5, 8 I I. •+- 19.8. Beau et quelq. nuages. 2- 4-13.2. Soieil el DUrfgPS. 4 168. 4-21.5. 4-18.2. .4.19,35. '9- Dui "au 17, 30, Il 13, 31, 36. 3o. .8.33.35. ■7- 18. 19.31. 19! AOÙT. 5- Mai. 27.9-3. Beau 3 1. Midi. 27.3.5. Grande pluie. 27.6.5. 27. 6. 4. 27. C. 3 8. + 22.4. Beau, 24- + 12.0. B-an Pi iiUJgt-S. -4- iG.g, 4-21.8. + •7-7- I- 9. L>u 1.*' au IO, .3 ,, IB. .9,30 34,13,36 37. 18, 3o, 11. 13.13. ,4. li. 16. 11. 31.33. 3i. 11. 11.17. lo. lt.13. 13. 39. SePTEM." r). Mal. 27-9-5. Couverl, 17. Soir. 27.2.5. Couverl de grcsDuagos 27. C. 7. 27. G. 3. 27. C. 2 S. + 16.4. Beau. 18- 4- 9.0. rnuv.-rl. f soldi. 4-13.2. +-I7-7' 4- II. 5 .. 5. 6, 7. .,; dù',8 au 18, 5. 8. 3.4.9.13 16. 17.30. 19. 3o. '7- OrrTOBTt. 27, M«t. 27.10.5. Couverl. 5. Mal. 2G.11.8. CouvTi , sut.-,l. 27.5.2. 2-. 5.2. 27-4 9- 1. + i3.o. Couverl. i3- .- 5.4. Beau. + 8-2. 4- II. 4- 4- 8.7- 3. 16. M, 11. |5. .7.18. 9. 30. 31, 30. 6 8, 9. 14. 15.33. 34. 35,36. .. 3. 4. 5. io.i6.i5 joiquauSi, 7. 3.. NOVFM.'^ 3o. M»l, 27.10.2. Biao. 7. Midi 26.9.9. Couverl el pluie. 27-4-8- 27.4.2. 27.4..", I. + 7.0. Couverl. 27. — 5.8. ei";:,. + --s- 4- 4-7- 4- 2.7. 7. 18. 8. 5, IO. 14 31.33. 16. 37.38. 19. 3o. ». 5. 8. 16. 1719- 1.3.4,6,7- 15. .6.17. 18. lo 15. 19. 34. DÉCEM ■■■ 8. Mal. 27.1 1.7. Couverl 17. Mai. 27.0.0. Ncigr. 27.8.3. 27.8.5. 27. 8. 5. 4- + 2.4. Beau. 24. - 8.C. Cmivcrt , „,u,|e E— 2,0. Juleil. 1 -H 1.5- — 0..3. 1 S. 6. 7, i3.'.6. lu. li. 15.17 39, 5o, 4- 1.5.8,14. .5 .9.10. 11. 16, iS. 3. 17, 15. 9. .S. 1,. Maiin, ET.F.rytTloN moyennr nnniiclli; da Bnromkre . . . 27.5.4. Midi. 27.5.2. Soir. 27.5.1. Ki.T.ry. Wai.ii. tTION m('V''fi'>i' annui ìli' du TJiermiìmrlrc +76. Midi. 4- II.6. 4- 7.8. . 27. 1 PLUS CI ANDE ÉLIiVATlON. JIiiINDRE ÉLÉVATION. 8 ddcembre ( matin ). -6. 4. 4. le 2G" février ( soir). PLUS GRANDE ÉLÉVATION. IIOINDUE LLEVATION. + 22. ■;*; le S aoùt. — ^ ■ Tz 'e "•" janvier. 1 'mìe de Turin , Van 1790. Tableau IV. \, Il ■'V- le V 1 ICl . _ - J J u ea yjo servai ^ons 1 vleteor ologiq ues faites à Vohsi vvatoìrc de VAca démie de 1 iirin , lati 1790. Tableau IV, AN-NÉE. 1790. MOIS. B A II 0 M È T R E. ENNE. THERMOMÈTRE. j ÉTAT DE L'ATMOSPHÈRE PLUS GRANDE ÈLÉVATION. MOIN DRE ÉLÉVATION. ÉLÉVATION MO-i PLUS GRANDE ELEVATION j AU IMATIN. MOINDRE ELEVATION | AU M.VTIN. 1 tLEVATlON HOYENNE. 30URS. I„ ,. HEURES. |P<>"-L.g. ETAT DU tIEL. JOURS. HttKEi. Pouc.Lig. ÉTAT ut CIEL. MATIN. MIDI. SOIR. JOL'RS, DEGRES. tTAT Do CIEL. JOLKS. DEGRÉS. ETAT DO CItL. MATIN. MIDI, a S b. aali.apvCs. SOIR. àg 11. VENT. 50LE1L. PLVIE. COOVERr. NEIGE. CHÈLE. BBOIIL- Janvier. 20. Soir. 28.0.-'- Beau. I 0. Mal. -7°-.°o Beau. -7.8.tV 27- 9.4- 27. 8. 5. ^7- 8. A 27-7-.*. I. + ^--h Pelle plu.e. 22. -3. A Soleil. -I-T-. -f-2. tV ~°' ~h Ln Los 1. 4. Ah 6 Les t. Lo 3. ,4.,s. I7..S. iS. 29. So. .8. 17. Lei Lcs l.s.16.3.. FkvfUZR. 20. Mal. 28.1.0. Couvert. 10. Midi. 27.3.5. Brouillaid 27.9.2. 27.7.8. 27.9.1. 27. ■h 6.5. Beau. ' — 3.8. Couverl CI givre. d- 1.7. + 5.6. + 3.3. .0.,.. 5. vi.6.7. t4-.5.i7 2 6. :8. 1. .5. .6. .8. ,9.20. 13.24.27. 2. 3. .0. M*RS. 14. Mal. 27.1 1.7. Beau. 3 1. Soir. 27. 3. 3. Soleil el quel,,, noages. 27.8.. 28. + 9-8. Couverl. 5. -1- i.S. Soleil et qo, 1, nuages. + 40. +- 7.6. + 5.5. 1. 2. n, 13. li. 16. 17. :S.5o. 3 4.^.6-7. 8.9.15.14, .7. .8.^. 5i. 19. 20.11. .0. .5.16. 23. 28. AVRIL. 22. Mal. 27. 7. 6. Beau ti qoelq. nuagcs. 27. Mal. 27.0.0. Couverl , I lieuie de plu.e. 27. 4. 5. 27.4.7. 27.4.5. 29- -t- 12..+. Var.aUe. 4- — 2.G. ^eiBe el couverl + G.i. + 10.6. + 7.8. 1. 6. ai. ai. a. 5.17.18. 20. il. 21. 28. 1 t. 13. l3. i4.2*-25. 26.17. 1. «.7. 8. 15. 16. 19. 23. 3. 4. Mai. 25. Mal. 27. 8. 4 Beau. C. Soir. 27.2. 1. Tonnetre et pluie. 27. G. 0. 27.5.7. 27.5.6. 27. 4- 17.0. Couverl. 9- 4- 9.5. Be.iU CI ,iOel,, nuagea + i3.i. + 1G.7 + i3.6 3o. 4 5.9..0, 21. 12.15, 2i,. 25.2ÌJ. 39. 2. 3. 6. 7. .4.'.'8.'.9, lo. 5o. 11. |5. .(. 17.26.17. s. n. 18. il. Jlin. 21. Mal. 27.1 1.7. Beau el .juelij. nuagw. 2G. Midi. 27.4.5. Couverl et veti. 27.7.6. 27.7.2. 27.7.2. 25. + 19.8. Beau. II. .^ IO 3. l.:ooverl 1 CI !;+.5.4 Pluv.,u.j + 20.4 + i5.5 6. j5. 16. 17. 2. 3. 4 7. 14. I5. i6. 17. da 19 1.6.8.3 .0. 11. II. 5. 18. 19. 3i. JUILLET. 27. Mal. 27.9.1. Beau I I. Soir. 27. 2.0. Couverl. 27. G. 3. 27. 5. 8. 27.5.8 21. + 18.8. Sole.l el quel,,. 16. + i3 5. B,ao el qu,ll. l.u,,Ee. + 1C2. + 22.0. +-18.4 3. 4. ... .4. .5. I. 3. 4. 5. 8 9 duii 7 14. 3o 2. 10.11. -9. 6. 3. AOÙT, .3l.Mal. 27.9.5. Beau. 28. Soir. 27.5.5. Moiti,? couverl. 27. 7. G. 27.7.3. 27.7.6 II. + 19.5. Beau. 20. + 10.8. Beau. -1- 1C.9. +-23.2. 4-13,3. 3. 7 S, 9. .0. 11. 12.14. .6. 25. 34. 1. 2. i. 5 1. 17. 17. 5 .5.15. 18. 19.20 2. 22.16 28. 29.50 SEPrEM " 23. Midi. 27 0. 6. Soleil ,1 luelq. 3. Soir. 27.2.1. Soleil 01 ijuelq. uuages. 27.7.4. 27.7.3. 27.7.2 '9- + 1S.8. Couverl éelaireti. IO. 14. i7' + 8.5. B,au. + 12.2. + i8.S.'+ 14.5. 3. 4- 5- du ,oau iS.oldu a. au 26. 7. 8. 3. 10. 3 6.17.2. 27. 28, 2J + .2.8. Givro. Plu.e. + 7.3. Beau. + lO.I. 5 6 II. .5. ,4. ,s. '6. 18. 19. so. 11.13. 31. 4. 7. 8. s. ,0.14,25. 26. 27. 18, 17. 22. 2i. ,3. 18. OCTOflHE. 17. Mal. 27.10. 1. Couverl. 29. Midi. 27.2.0. Sole.l et grosnuages 27.7.1. 27.G.G. 27. 6. 5 27. G. 8. 8. + 14.6. 4- 12.6. N M." 10. Soir, 27.1 i.o. Pluie. :iO. Mal. 27.4.0. Couverl. 27.6.9. 27.6.8. 1 1. + 8.2. H- 1.8. Beau ci givtc. + 4.3. d- 6. 7. -(- C. 1 . 1. 3. 5. t. .8.18.19. 8. 9. IO. ... 12. .5. 14. iS 23. 24. 25. 2.4.5 16 17. 19.20 21. 22.16. 27. 'Ì -ì , 2 1 1 1J> CF.M ' ,3 1 . Midi 27. 9- 7- B-au el quei, 18. Midi 27.0.5. Brouillard. en suite pluie. 27. G. 7. 27.6.2. 27. C. 5. 6. + 3.2. Beau el quelque. nuages. 3i. _ e. 5. Beau. _ 1.8. H- 2.7. - ~"mìjì! d-I2.S. H 1- 0.4. .8. .9. )u 1," au .5. ,7,21. 11. i5. 16. 17 18. 3o. ai. iS. S. .«. ■3| 1 7s Li:r^i T JON mtjenne an Mali,,. mirUe du BoTvmèlrc . . . 27.7.2. Midi. 27. 6. 9. Self. 27. G. 9. ÉLFr. ìtjon miatìon^ Météorologiques faites à Vobservatoire de l'Académie de Tari in , Van 1791. ^^^^^^^ ^_ PLUS GRANDE EI.KVATION. =7. IO. -h le li^ mars ( malin ). jMOINDRE ELKVATION. 26. g. I. le 20 janvier (midi) PLUS CRAKDE ELEVATION. -t- Ir). 2. le 2 aoùt. JIOINDRE ELEVATION. — C. 0. le 7 féviier. de VAcadémie de Tur in , Vati 1793. Tableau VII. nuagfS. 27. 28. lo. 21. 22. 23. Moili(< couvert. + i5.o. -f-2I.I. +- 17.0. I. 28. .. 2. 4. du 6 au 19. IO. 25. 25. 26. 3o. 3i. 12. 20. lì. 24. 3. 5. i5. 27.28.29. 2». Moilié couverl. + 14.6. + I9-9- + 16.7. 9. 20. ..4.5.8.9. 10.11. 12. i3. 14.16. 17 21.21. 28. 29. 5o. 5i. 3.6.7.18. 2. l5. 19. 20. 23.24. l5. 26. 27, 3eau Gxe. + lo.G. + 14.7. H-I3.8. II. 12. 22. 26. t.2. IO. 11. 12. 15.14. 19.23.24. 25. 26.27. 3.4.5.6.7- 16. 17. 3o. 8. 9. i5. 18. 20.21. 22. 28, 29. 9- 1 Bmu et cjuelq. + 8.8. nuages. + 12.5. + 10.3. 7. II. i5. 16. 18. 22. 25. 26. I. 2. 4. 5. 8. 9. 12. 24. 29. 3. 6. 10. 13.14.17. 19. 20.21. 25. 27. 28. 5o.3i. II. 18.24. BeAi ci veni. + 3.7. + 7.3. + 5.1.3 20. I. 2. 3. 8. 9. 10. II. 12, 16. 17. 18. 19.20. 21. l5. 14.26. 28. 4. 5. fi. 7. 15.22.17. 29. 3o. 14. 15. 3. .6. 21. u. 23. 19. 3o. Beau. — 1.7. + 1-9- 3 _ t- 5 12. 20. 21. 5 3. 4. 6. 8. 9. II. 12. i3. 14. I 5. 16. 18.20. i2. 29. 3o. I. 2. 5. 7- IO. 17. 19. 21. 3i. 13. 14. I. 6. 7. 11. 19.14.25. 26. 27.18. 1 1 Malin. omèlre + C.2. Midi, -f- II. 5. Soir. 1 ■+- 8.8.| N. jrOINDRE ÉLÉVATION. — 8. 5. le 3o dcccm." !.. * , t a? l 1792 • Tableau VI. ■ MOiS. lì A K 0 .M È T R E. T H E R M 0 M È T R E. KTAT DE LWTMO.SIMIÉUE. 1 PLUS GftANDfc ELEV'ATiON. 1 DIOINDRE ELEVA TION. CLÉVAXION MOVERNE. ri L S GHANtlE ELEVATION 1 MOIUDRE EL AU MATIN. 1 AU JUl EVATION ^ riN. ■" 5 ETAT MAI ■ DU CIEL. k S LÉ.VATION MOYENNB. \Z'J' .'•-'■ ^■'^- ETAT DU tlEL. JOURS. Ilt.LRES. Pouc. Lig. ÉTAT LL CIEL. MATIN. MIDI. SOIR. JOURS, DEGRÉS tTAT IlU CIEL JOURS. DEGRÉ IN. MIDI. 11. ;. !l..e^r,^! som. à9 t. V LVT. SOLEIL, PLVIB COIVGF t. tlElUR. Lei 3. ,. 1. «. tRÉLK. Lei OMOlll.. L*IU). UT" ■;. So. JAVVIEP.. 5. Mal. 27. 7. 5. O.iivrn , UisuiH; l'cau. MiJ, 12. ti Soir. 2G. 9.-\ Ccuverl , cnsuile beau. 27-4-A 27.4.7'. 27.4-7'. 29- + •■ 7.- Couverl ensuile pluie. i3. -8. 7 Couver - ensuile solcii. ■^... + '■ rr l. le. Lcs 5. S. 7. Lei 3. .^. 17. 10. ai. i 13. 15. Lei 8. 10. 13. 2. 1$. 21. 35. 28. 1 Fkvbier, IO. MiJi. 27.9.5. Buu Cze. 18. Ma'. 26.1 1.7. Moilii! couverl. 27 S. 5. 27.5.3, 27.5.0. l5. 4- 2.4. Beau el quelq. noagei. 20. — 8.2 , Beau fi.vL - i.G. 4- 3.5. 4- 1.2. 4- 1.0," , iS. io. ' 18. 2(.37. 38. 39, ■'■ 'S M««s. 22. Mal. 27.7.9. Couverl. IO. Midi. 2G.II.7. Beau. euauilc gros DUage 27.5. 1. 27.4. G. 27. 4. C 21. ■^ 7.2. Couverl . sol.,1. 1.3. 1.0 Beau. 14- 3.7. ,4- n.G. . . iG. i5. if 1 ■ 7. 1 S. 1 21.24. 2 3|. ' 2. ). ,0. 1. {. S. s. '; .2. .s.,„. 7.8.5.23. 21. 26.27. '^' 28.30. Avnir,. 28. Mhi. 27.9.6. Beau el quelq, nuagi-s. ig.Midi. 27.0, 6 Solcil, cnsiiile grosDU.ig.'. 27. G. 5. 27. G. I. 27. G. 0 3o. + 12.0. Couverl. 8. ■+- So Beau. + y.i;. + ,2,1. + g,5,j - , ^ Du..«'nu »■ 5. 6. II. i3.i|. 17. iS.iQ 10. 11, ai. 13. 34, ,g. jg. 17. 38. 12. ,<.,S if.lS.Jo • ,;»■ Mai. in. Mat. 27.8.5. CoiivcrI , tD^uile folcii. 5. Midi. 27.1.2. Pluvieux. 27.5.7. 27. 5. G. 27.5.4. 21. 4-15.8. Couverl , + lonnerre, +.iirc.en. eiel. 9- -h 7.0. Moilie couvetL -1- ■0.7. 4-15.9 . 4- 12.2 I. 15. 18. 18. 35. 19.30.33. 7^.35. 3. 4. 5. 6. 7.».. 1.12 13.21.12. 3t,7.-" 2. J. 10. .<. .«.17. 28. 1 JuiN. 16. M«C. 27.7.4. Couvert (le Sto! miae.: ll,..,u ci .,oe],,. □ uagi !. 20. Midi. 27. i.G. Dcmi- couvcrl. 27.4.7. 27. 4. S. 27.4 r. i8. + 18.1. Moiti.* eouverl. + 9-7- Be.iu CI ^mA>\. nuagci. 4- i3.8 4- 18. 1 4- 15. 1 1,^. S..3. .5. .6..?. 10. 3*. IS 17. 38. 30. '8,',.',o'.' 11. 1» ij. ai. 22. 23. U..<.3(.| [ ■ 1 Jl'ILLEr. IO. Midi. 27.7.1. 28. Midi, 27.0.2. Cuuv.rl CI Vrllt. 27.4.7. 27.^.2. 27.4.3 20. + 18.0. B.au el nu..ges. 29- + 11. 4. Moiiiò couverl. 4- i5 .3. 4-21. 1. 4- 17.0. 1. 38. 1. 1. 4. 17.30. 3 5. 1&.37. 8. 9. i&. 8.30.31. 33.38,19. r j 1 h.TDIlR^, 23. Mal. 27. 8.0. Beau. g.Midi 27.1.0. Plu.e. 27.5.1. 27.4.6. 27.5.0. I. + 10.8. VIoie. '7- +- 6.5. Bt-au ri >jurlf[. 4- C.8. 4-12.5. 4- 10.3. 7. ti. i5. («, iB. 33. l3, 3fi. 1. 3. ,(. S. e. 9. f. 3«. 2J. 3, C. 10, 3.1 1.17. 1.17.28. 0.31. .-.«..4, Nm-KM,'" 8. Mal. 27.8.9. Beau fise. 2 3. MiJi 27.0.5. SolcM CI nujgcs. 27.5.7- 27.5.7- 27.5.7. 5. + 7-5. Ccuveri- 20. 0. 0. 4- 7-3. 4- S.i. 30. (. a. 3. 8. 9.10. (1. .3. .6. 17. .8.19.3°. 11. 25. 3o. 3<. 2'„ J. It. 31. 11. 23. 39. 3o. lIl.CFM f' g. Midi 27.9.0. B..au CI qu.-lq nuagcj 24. Mal. 2G. 9. 0. 6 pouee. de IK-ipe. 27.3.3. 27.3.3. Midi. 2-'.4.7- 27. .3. 2. -■ + G.5. f B.)o et land veni. ,3o. - _ 8.5. &au. - - ^-1- 4- i.g. — o.S. 13. lo. ai. 31. 3. 4. «. 8. ,«. i».-.o, i,, -.,. 1.,. 1. 3. 5. 7. 10.17.19. 31.31. 23, 24, 1.6. 7 1.. ■ 9.141*. 26. 37.18. /. 1 ri- 4 T /() V rno\ ■rnnr an Milio. mirile Ju Barnmitre . . . 27.+.9- Soir. 27.4.7. Ér.Ér^Tins moycnne annucU,- du Thcrmomhlre + 6.2. 4-11.5. So ir. 4- 8.8. 1 PLUS GRANDE ÉLÉVATioN. "«"-^ . décciii." (matin). + 18. I. le i« juin. - 8. 5. le .^0 dé.cm." •>. 0 G. le =8 avril (matln). r.G. 9. 0. le .2 jnnv.ei- (midij. e: ie .4 ^ de VAcadémì ? de Tur in , l'ari 1793 Tableau VII. p R E. É T A T D E L ' A T M O S P II È R E. ÉLÉVATION MOYENNE. AT lEL. lard. ^^ , lite Iar'vier. 23. Mai. 27.8. ^ 1 Bau I+So., 2G.I 1.7. Neige ^7 4--.'- ^7-4;\ ==7-3. -A + °- T . Plure. 4- -7-5- Brouillarel -4-tI -°-T7 — 2. -J- Le! 15. Lw 1.1,5 S. 6.7.8.9.15. '-•>. :? aS. 19.50.S1. Ln 18. !«. Lei 4. 11. i5. iS. 19. 24. Lei .0. .1. 14. •7. Lei Lr5 = 3. 4- 5. i5. lo, 1,^. FnVRIER. 24. Mi.li. 27. 7. C. Touverl. I I.Hidi. 27. 1.0. Beau el veni 27.4.4. 27.44- 27-4-3 .8. + 3.0. Couverl. 6. — 7-°. liia.i . brouiliani — 1. 1. +■ 4.1. + 1.5. 8. 3. 6. B. s. iS.'n.'ii ìi,. ^'ì.^f>. 17.19. m. 1.2.5.17. 18. IS. 3U. 11. 33. 23. 28. 4. 7. J. 3. 5. b Mars. 14. Mdl. 27. Co. Beau. l8.Soit 27. 0. 0 Pluie. 27. 3. 5. 27.3.3. 27. .3. 2. '7- •+■ 6.0. Couverl. 12. 0. 0. Beau el .|nelq. nungei. -f- 3.3. 4- 7.8. + 46 7. 4. 11. i3. S.t.ii.iS. iij. 30.25. 14. 15. 16. 18. ly. 3i. 1. 2. 3. 7. 8. 9. IO. i5. 16 17. 27. 3u, - AVRIL. 7. Mal. 27.5.6 Couyerl. Couverl. 28. Soir. 26.II.S. Coiiv,-rl , ensuile più, leu,. 27.2.8. 27.2.8. 27.2.8. 3o. + 9-0. Mciiié eouveri. 21. H- 0.4. Beau. + 4-4- -(- 8.0. + 6.7. IJ. 10.»(. 1.1.17.18- 19.10.11. 11. i3. 39. 3. 4. S. 6. 8. II. 12. là. ,4. li. 15. 16. 27. 18. 7. 10. .5. 24. 3o. 9- '7- Mai. G. Mal. 27.6.^ 20. Mal, 27. 1.O. Pluie. 27.3.9. 27. .3. 9. Ì7.3.8 11. -h 11.4. Couv-rl de groi noagn 4- •)- 5.4- Beau. H- 9.0. + 14.9. + 10.9. 24. 3l. 4.6.9.16. .9.13.3.. 1.7.8.12. i3. 14. 20. 11. 32.25. .«. 17. 2. 3. 5. 10. .1.15.17. 18. 38.39, 3o. 19. 17. 1. i5. JifiN. 29. Midi- 27.7.5. Beau. 20. Milli. 27.2.5. Beau el ve.M. 27. 5. 0. 27.5... 27. 5.2. 28. + 19.2. Couverl . ensuile Sùl.,1. 1. •f 5.4- Beau, emnile pelile [luic + 12.8. 4- 19.5. + .5.4. 1 IV li. 17. 18.10. t. 1.4. "io. 7.8..<..,S. ly.iS.tg.io. 11 ii.i3 14. i.6. ig. 5o, 12. |3. l(. 5. 9. >4. 15.37.38. ... Jl'ILLET. 7. MiJi. 27.8.7. Beau. 29. Midi. 27.3.2. Moine couverl. 27.6.4. 27.6.2. 27. 6. 2 18. _ Moilid ■f-20-3. „„,„,. 21. -<- 12.2- Beau ci qaelq. nuages + 16.3. + 23.5. + 19.6. ai. iS. 11 ai. .3.1(. II). 30.38. 2g. 3o. 18. 35. 3S. 37.31. 3. Aoùr. 2I.Soir. 27. 8. 3 Molile couvetl. 1 6. Miai. 27.4.0. Beau el ijufl.i. nuages. 27. C. 4. 27.6.3. 27.6.3 i3. + I9.S. Beau Gxe. 3. + 14.0. Beau. •»- 16.4. + 22.6. 4- 19.2. 1. 1. 3 5. ìu.qu'aii 13. i3- 14. 15. - '9. 4.19. 10. 31.31.36. 37. 28.30. 3i. • Septem-'' g. Mal. 27.8.7 Couverl. 21.M1J1 3£. Midi 27.0.7. Tonoerre , eclair.s, eii.uile pluic. 27.6.2. 27.6.0. 27. 6. 1 12. -\- 16.2. Beau el quelq. uuagef. 22. 4- 7-5. Beau el quriq. nuage. + 12.8. + I7-7- + 14.6. 8. 11. 11. 14. 17. iS. i 9. 10. 21. .■4. 15. 5. 6. 21. 23.26.27. 38. 21J. 1. 1. 3. 4. 7. 9. IO. i3. i5. 16. -io OCTOBIF. ,3. Soir. 27.9.1. Beau. 26.10.6. Beau ei quel,,, nuages 27.7.1. 27.6.8. 27.6.8. IO. + 10.8. Couverl. 21. + 7-4 Beau file. + 9.0. + 13.9. + 1 1 . 1 . I)u , ." ou II. 11. iusquau 19. au. 11. 26. 3i. 11. 28.39. .9.22.33. 24. 25.17. 3o. I. 11. 3i. NOVF.M." 22. Muli. 27.8.1. Pluie. I . Mal. ZC.II.2. C.vre et *oleil. 27.4.8. 27..-;. 2. 27.5.2. 2S. +- 8,0. Piale. 3o. — 0.5. tfrouiltaifl, cnsniiu beau. ■4- 4-!;- + 7.1. ■1- 6.0. 18. 1. 3. 4. 5. S. 7. 8.11. i«. 29. to. 14. 15. 16. 17.18. 19. 20. 21. 32. li. 34. 35. 2l>. .. 9. ... .3. 17. 39. 3o. DttESI"^ I. JliJi. 27.8.1. Beau. 23; MiJi. 27.0.7. Plu.e. 27.4.4. 27.4.2 27.4 3 '7- -^ 5.2 Pluie. 7- — 3.2. Bua -*- 1.6. + 3.8. + 2.9. i.S. 6. 7- .S.g. 18.18. 11. 13.. 4. .5.. 6. .7. ,„. ,2,54. 35. 3o. '■ :,,...,| É LEr^lT Mann. lOS miiyenne annurìle Ju Barometri . . . 2~.^.ij. .Midi. -•-■4-9- ^_"_^'o /;;/,,/• -/TC'V m y.'ni.c annui Ih lìll Thcrmomitre + 7.0. ■*- "-9- + 9.1. 1 nie de Turili, Vari 1796. Tableau X^ 5 .= .i ? . = "5. + 14 0. + 18.8. + i5.6. 12. i3. 14. |5. 16. 17. ■ 8.25.24. 3o. 1. *. 0. 3. 8. 11.19. 20. 22. 26. »7- K 6. 7. 25. 28.29. loilié ìUTcrl. + 17.2. + 25.1. + 19.5. 6. 7- 9- IO. II. 12. 1 5. 19. 20. 21. 22. 26. 27. 28. 29.30. .. 3. 4. 17. Si. 2.5.8.13. 14. 16.18. 23. 24. 25. Scau. + 14 ». 4-20.7. +-17.9. 3. 4. 5. 6. 22. 3.4.5.9.10. 11. 12. 1 3. 14. 18.19 23. 24.25. 28. 29. 3o. 2. 8. 2.6.7.15. 16. 17. 20. 22. 26. 27. 3i. I. 21. tau fixe. ■f- 11.2. •+- 16.2. + 1.3.3. 21. 1. 2. 3. 4. 9. IO. II. 12. 18. 21. ZI. 23. 25. 26. 27.28. 7.8.14.30. 5. 6. 13. 17. 19. 20. 24. 29. l5. 16. 25. Beau. + 7-4- 4- ir. 9. + 9.5. 7. 8. 4. 7- 8. 9. IO. 11.12. i5. 16.17. 19.20.21.22. du 26 au 3i. 2.14.14.25. I. 3. 5. 6. i3. 18.23. )iiillaril. + 3.8. + 7-3. -H 5.8. 14. i5. I. 4. IO. 14. i5.i6. 17. iS. 19. 23. :6. 7.8.9.21. 22. 24.25. -1- I. 3. 5. 6. II. 20. 3o. 21. i3. 14. 28. 29- Bonu I.O. -h 1.9. + o.G. i. 2. 5. 4. 6. IO. i3. 17. 20 21. 28. 29. 3o. 8. 9. 5. 7. II. 12. 14. i5. 16. 18 19. 26. 3i. 24. 25. 5. 17. 3i. Mal in. ^mhtrc + G.7. MUU. 4- 12.3. Soir. + 9-7- 1 MOIMJUE ÉLÉVATION. — 7- 4- le 28 di'ccmhre. Jìbsult^ts des Obsereations Météorologiques faites à Tohservatoirc de rjcadémie de Turìn , Fan 179.). Tableau VIU. 1; A R 0 y\ )•: TRE. T II 1: E M 0 M K T \\ I"- K r .\ r i) !■ 1.- \ r M II .s IMI k h k. !f PLUS 0 JOURS. ÌW.VKV,. RA^^DE KI.( VATluV. .■»101M DKE ELLV ATiON. tLEVATlo.v M0VE:8h. MIDI. aati.«piH SOIR. il ioli. VIKT. 5oi.mL. I-LVIK. tOlVfcRT. NKlUli. ilHiil.li. UKlUll,- 1 AKU. .lA?(VIE«. 22. Sgir. ''■ '"■ .'. Brou Ot VCDI. 2G. Mal. 2G.IO.O 27.5.-'^- 27-5.,V *7-S .'. 27.5.7 27.7.0 27. 5. 9. '4- t- 4.5. PluTirui. 24- -2. ,'. CouTett- -•-0-T% -1- i.G. + 3.;^ + '-r. Lo 18. Lei a. 4. i«. 17. iS.ij. le, 1. 3. Lei 1. !. S- 7- ». a- i4. 10-36. Lei 6. 37. Lei 30. ai. ai. FKVRtrR. I.HJI. 27.8.., Brau. IZ.Soir. 27.1.8 el Tciil. 27. 5. 8 27- .'"'• G- 23. •+- 6.5. CflUTril. I. — 2.G. Beiii. -t- 7.3. + 3-(i. n i5. 1«. 17- >S. 1.1.5. i !.. 1> 1,. 17. a», ij. 7.8,10,11, i5. |«. 17, 18, 19.10, I.S.9.II. 30. 36.30. M»J. l5.MIJi. 27- 9- 4 Moiti. it- 17. lì. a^. aB. 5i. 1.7.9.11. 11 14 li. 1«. .,.33. 36. 37. 39, 3o. i.O. t.8. lo. lo. 11. .1. 5. Jui'<. .'io. S„ir. 27. G, ;; l'Iiivi.ii,. 2I..M.1:. 27.2.5. Solril. frullile euiiv.rt. 27.4.7. 27. 4. G. 27.4 G 18. -*- 18.0. Beau CI <10fll|. 2. + IO 2. Coiiveri , eniuilo ptuie. + 14 0. -^ 18.8. + i5.G. I. J. ,0. II. lì.tf li- 111-17. 1». ll.l(- 5o. 1. 3. J. S. S .1.19. 30- 11- 16- ■7- 4 6.,. 10- 18. 19. JtlM.cr, IO. Mal. 27.8.5. B.au. I. Milli. 27.4.9. Granile pilli. 27.6.4. 27.6.3. 27. G. 4. 12. + 19. 1. 5. ■(- l3.2. Maili,! cBu\.-ri. ■1- 17-2- ■1-25.I. -.-ig.!,. S- 7- J, io- li- 11. ib. i.j. 1...1,- 11. 36- 17- 3»- 19. So. 1- 3- 4- ■ 7.51. 3- 0-8-13. 14- 16- 18. 11.14. 30, Aoùr. 27. !)oir. 27.7.2. Bfiiu ,.1 qu,.|,|. nuog,-.. 3. Mai. 27-3.8. Bi-aii iiiiagi-1. 27. 5. G. 27.5.4- 27. 5. 5 i5. -(- 17.0. Solril. 2,3. + 12-5- Beau. ,1 •1- 14... ■<-20.7. + ■7-9- 5. <. S. 6. ai- M.i-j-1". 11. 11. i3. i<. m-ij li. 14. li. i«. 3»- So. 1. 3. >.«. 5. 10. 11. 13. lR.31. 31. U.l',- .(.. 17 IH. 1. 8. i,6,7,iS, 16, 17,10, 11, 36. 17. Si. S. PIFM." 0c^0BR^:. 17. Mul. 27.7.4 Couvfrt. 7. Mal, 27.1.0. Pluie el loniHTri 27.4. G. 27. 4- G. 27- 4. 4 3. ■^ 14.G. S'ali el qn.l^, DUagri. 28. -+- G, 0. + 2.0. B-au file. ) li. 2. + .6.2. + 1.3.3. 31. 7.8.H-30. 0. 6. i3. 17. 19 30, 14.39. i'>. iti. Ili. I G. M»l. 27.7.5. Couvcri , ensuilc solali. 25. Mal. 27.0.4. Pluic 27- 4- 9- 27.4.8. 27.5.0. '4- + 10.0. Plu.r. 3i. »-au. + 7-4- 1-11.9. + 9.5. 7.». «• 7. ». J. IO. 11.13. 19-30.31.33. ilu3eau3i. 1-14,14,10, 1. 9. 0. 6. i3. 18.1S. NOVKM." ."io. Soir. 27.8,1. Moilii' cuuvcrl. I 3. Midi. 27. 1.O. Bfou el veni. 27.4.6. 27. 4. G. 27. 4 G 8. + 9.0. Bfoinr, eiiiuilc plu... 29- 0- 0. BroiiilbrJ. + 3.8. + 7. .3. -t- ,5.8. I<. I'.. t. 4. IO. H. ii.16. 17- i«.I9. 33, 3«. 7,8,9.11. 33. 34.30. 17- I. 3. 0. 6. II. 10.30- 31. li, >4. 18. 3y. Dlcem," I.M.i. 27.8.2. Bonu. 2G. Mal. 26.1 1.O. Couverl. 27-5.1. 27.S.0. 2---4-0- n- + 5.0. Plaie. 2.3- — 7-t B-111 — IO. + 1-9- -^ o.G. I. 3. 3. 4. 11. 10. i3. <7. 30 31. 1^. ì'j '." 8. 9. 0. 7. II. 13. 14.1O. 16.18 19. 36. 3i. 34. 3i. S, >?. 3i. ÉLÉfATiax movenne annuclle du Baromi Malia. r. ■ ■„ , 1 27. IO. 2. le 22 janvier (soir). 2(1. io. o. le 2fa )an\ier ^ macm;. .;)/■♦ | nie de Turiti , l'ari 1796. Tableau X. -h 22.2, septj i3 3. -J + 16.5. + l5.2. Ocr(j 9.9. Nov. 2.9. DÈCI 0.9 I 7- 20.2. 4-17.4. 18.; 2. 4. 5. 6. j. i7-»5- 23. 24. + 13.7. + ri..j. (i.5. 4.3. Midi. -h 1 1.6. + 4.5.34.5.26.27 4. 7. I. 3. 3. 6. 7. 8. IO. 16. 17. 18. 19. 22. 2S. 28. 29. 5o. IX. 21. 24. 3i. II. i3. 14. i5. 20. 23. 26. 1.2.3.4.6. 7. 8. IO. 1 1. 12. 17. 18. 19. 20. du 23 nu 28- 9. i6.3o.3i. 5. i3. 14. i5. 21.22. 59- 8 10. 1 1. 12. i3. 14. i5. 17.20. 21.22.24. 2S. 26. 27. I. 2. 3. 4. 6. 28. 29. So. 5.7.9.16. 18. 19.23. 6. 12. i3. 14. 16 17. ly. 20. 23. ".4. 25. 26. 1.3. 4. 8. 9. IO. i5. 21. 22. 2.5.7.18. 27. 3o. 5. 6. 7. 8. 9. i3. 14. 16. 17.22. 23. 27. 29. So. 2. 3. 20. 21. 24. 25. I. 4- ■»• II. 12, i5. 18. 19.28. I. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 9- II. 12.25. 27. 28.29. 3o. 3i. 15.16.17. 18. 8. i3. 14. 19. 20.23. 26. IO. Soir. I -IRE ÉLÉVATION. 2.6. le 26 janvier. II. 17. 14. 25. II. 16. 17. 26.28. 29. 4. 19. 20. 21. 22. 23. 2i. -~^- .. J J u cs \jo servai iviia j neieoi 010 in ■]UCS J ai ICS a lob scrvatoìre de VAcadémic de Turili , Vali 1790 • Tableau IX.' AN.sr.r. 1793. M015. B A R 0 JI È T R E. T H E R M l) JI È TRE. É T A T D E L' A T M () S P H È R E, TLILS CHaNDE ÉLÉ VATION. mOlNDIlE tLÉ\ ATION. ELEVATI,,:! MOVENNi:. n.us GRANtiE i:le\aiion AU BlATi:i. .MOINDHE ELÉVATION AU .aiATl.N. ìlevatiun moverne. HElRtS.' P"«.LÌE. l'U MEI.. J U U R S. HELRES. Pone. Lig. Etat DL CIEL. MATIN. .Mini. som. JllLUS. DEGRÉS. ETAT VV CIEL. JOL'RS. DEGKÉS. ETAT ni ciEt.. MATIN. .1 s 1,. Mini. SOIR. .\ IO II. \EM. Skit.lìtL. FLIJIG. cuLvEar. NHIUE. GRÈLE. BROCIL- JaNMER. 4. So/r. IMO. _'^ >/^ couvtrr 24. >Ill. -■^'"■-h N.ige. -7-4.-A 27.4. -A ^7-4.,'. 28. w -2. ;=: Courert. 26. --'3.,*,- Beau. - G. -'; •* S- -^■-h 7- Lev 1.3,5 6. 7.8.9.10.11 13.18.19.11 13. 15.16. 19.3o.3i. Lei Le,< I. 4. 14 10.35.37 18. Le, 14. |5. 16 17.34. Ll'l »8. 39.30. FÉVRir.R. iG. M.Ji. 27.9.5. Couvtrl. t-nsuiie bi-iiu. 27. Soir. 2G.9.4. Couverl, 27.3.9. 27.3.8 27.3.7. ■rj. H- 2. e. Ncìgcux. 4. — 9.7. Beau. — 2.2. + 1.8. 0. 0. 1. 5. 5. 6. «. 9. 17. H.»5. |5. :S. 16. 1. |3. 14. 16. 30.31. 38. 4. 7. 18. 19. 31.35. 36. 3. 5. 13. 17- M«lis. 2I.Soir. 27.8.1. Couvcn. I7.S„ir. 2G.IO.5. Couverl. 27.4.5. 27.3.8. 27. 3. 9. 3i. + 6.8. Couverl , ensuile soleil. Beau ci .JUeliJ. DUages. 7- — 2.0. Beau. + 2.8. + 7.2. + 5.0. 11. iS. i. 3. 3. Ij, 5.7 S.io, i^ils'.là: 18. ,5. 16.17. 13.14.16. 18. 3o. 6. 30. 31. 13. 35.36. 17.39,51. 3S. AVRII.. iG.Sok. 27 lì. 2. Cùim rr , (.■n.iiiie lui,,. 22. Midi 2-. 0.9. eUMllle più,,,. 27.4.8. 27.4.5. 27. 4. g! 00. +■ 12.0. 21. + 4.3. Bronillard. + 8.1. -I-I2.3. + 9.9. ■5o. 1. a. 9.10. 15^1 6^15.' =..=7.19. 4. 5. «. 7. 8, |3. 18. 19.30. ai. 5.17,13, 74.18. ,-,. Mai. 2 2. .Mji. 27.8.0 1Ì...1U ?,0. Midi. 27.2.5. Beau el ij'oelq. uujgcs. 27. G.o. 27. 5. G. 27.5.7. 25. + 17.2. Beau i3. -7.2. Be.,u. + 12.7. + I8.G. + 14.7. 11. i3.i«. I. a. 3. 6. 7. «.9. IO. II. 13. 1 3. iV 1^- Ju 18 Olt 35. 4.5.16.17. 17.16.18. 19.30.3,. Juis. 26. Soir. 27.7.7. Couvirt, I 9. ^oir. 27.1.9. Couverl. 27.5... 27.4.9. 27.4.9 12. 4- 16.2. Couvirl. en.uile pluie. 17. + IO 2. Benu E,,.. + 12.8. + 17.8. + 1,5.6. ■ 1. 16. >). IO. II. 13.17. "• 3^. 35.3«. 5. 6. 7. 14. .5.18. 19. 31.13. 17.18.19, 1. 3. 5. 4. 5. 8. 16. 30. 16, '4- .TUILI.FT. 3o. Mal. 27.7.5. Lcau CI quelq. nuagM. l3. Midi. 27. 1.5. Couverl. 27.4.9. 27.4.8. 27.4.8, 6. + 18.0. Beau el veni. 20. + II. 5. Beau fue. + i5. 1. + 20.2. + 17.4. 1 «. 5. !.. 9.. 7.15. i. 3. 5. 6. 7. 8. IO. .6.17.18. 19. l'i, i5. 18. 19.50. 13.31.14. 3l. 11.15.14. 15.10.35. 3{. 23. 37. AOÙT. 5. Mal. 27.7.6 Moilié iG.Soir. 27.2.0. Pluie. 27. 5.8. 27.5.7. 27.5.7 6. + 18..';. Beau et quidij. nuas-*. 3i. + 1.3.4. Couverl. + 16.4. -1- 22.2. -1-18.3. 15. 14. 1.1.3.4,11. 7.8.10.11. II. 17. 1». 19. ÌO. (lu i3 ali 18 8 10. II. !''"'n' 11.11.14. 1S.16.17. 9, i6.3o.3i. 5.13. 14. 15.11,11. ■a- Septem " 7. Mat. 27. 8.5. Couverl. 22. H,ìl. 27.5.5. Soleil et veni. 27. C. 8. 27.6.7. 27.6.8. G. -1- i5.o. Pluie. .So. 24. ■1- 1 1.2. Pluie. + l3 3. -1- 1G.5. + l5.2. I. a. 3. 4. 6. 18. 19. 3o. 5. 7.9.16. 18. 19.15. 14. 35. OCTOBSE. 2. Mai. 27.8..';. CoUTlTl. 23. Mal. 27.0.0. CiHiven . e,,^uile be.„,. 27. 5. 9. 27..'-,. 9. 27. 5. 9. 2. + .3.4. Couverl. + G.o. Beau liie. + 9.9. + ..3.7. H- II.5. II. 6. 11. 15. .4.16 17. 19, 10. '13. -.(.15.16. 1.3. 4. 8. 9,10.15. 31. 33, 1.5.7. 18. 17. 3o. M.,6. r?. 3S. 38. 29. 3i. Novni." i.Mid; 27. 7. f; Criunc-. SL'i.ll. 2G. .Mal. 26.9.7. Couverl. 27.4.5. 27.4.2. 27.4.3. 2. + 8.5. Pluie. 1.3. — i..'i. Beau el gi.ie. + 2.9. + G.S. + 4.5. <. 5.1(1.17. 5. b. 7. 8. 9. i3. 14. 16. 17.11. 13.17.19. 3o. 3. 3. 30. 31. 14.35. I. 4. IO. II. 11.15. 18.19.18. ... DécEM." 24. Midi. 27.8.0. Solfll. 7. Midi. 27.4.0. B,au et veni. 27. G. 3. 2-.G.2. 27.6.2 Soir. 2-.;;.! 20. -H G.O. Couverl el lirouillard ,2. — 2.0. 1/3 conerri. + 0.9. + 4.. 3. + 2.4. <. 7. I. 1. 3. 4. 5. 6. 7. 9. II. 11.15. 15.16.17. 18. 8. i3. 14. 19. 10.33. 36. IO. 4. 19. 10. 11. 11.13. 4. M.iini. /,'r/-:/'-./T/n.\ mnyr^nr annucììi' tìii lìaromì-trc . . . 2". .'«.2. Midi. 27.5.0. Mann. /': I f r\^T l o\ moyt'nrjf ffnnrjf//tr dri Thfirmoml'lre + 7.1. Midi. Soir. + 8.9. 1 PLUS GRA.\DE ÉLÉVATION. MOIKDBE ELEVATIO^. 1 r , n ■ ■ 1 , , ■ ■ , ■ ^ n / 1 «,.n;pi- CI- HEtRBS. l'I't^S SO IR. à IO Ji. i3. Mai^r: I2.Mal4.8. l3. Mab.8. 3. Mal. 7. ÉTAT DE r.'ATMOSPHÈRE. VENT. -}- 2.8. -f- 2.5, + 8.7. IO. Mid. I, ■12.8. Les SOLEIL. I. 2. 3. 4. 6. dti II { 3. V 5. 6. 7. 1 o. I I . 12. i3. 14. i5. 16. 18. 13. 20. 26. 6. 23. ?4. 27. 28.29. IO. 12.24. 5. 14. .7. 7. 9. du II au ic). 21. 22. 23.24. 26. 27, 29. 5o. 5i. I. 4. II. ij. 16. 17. iS. 19.21. 22. 23. 24, 2S. 29. 3o. 4. 5. 7- ?. 14. 17.18. 20. 27. i8. PLUIE. Les 9. IO. 26. lS. 29. 5o. I. 3. 8. 9. 14. 20.15. «7- I. 3. i5. ■ s 19-21. =4 25. 26. COUVERT. Les 23. 24. z£. »7- NEICS, 17. 21. 22. 23. 24. 23. 27. 28. 2. 4. 10. 17. 20.25. 28. 2. 3. 5. 6. 7.8.9.12. 5. 6. 9.10. II. 12. 1 3. 21. 22.29. 3o. 3i, Les 9- 9. 29. 1.3. S. 6. 8. 26. CRELE. Les iS. BROl'IL- LABD. Les 5. «.7. 25. 27. Io. 2. le 2.1 embre. 2ÌÉS SvLTATs des Olseriations Mctcoroìogiques faites à Tohserpatoire de TAcadémie de Turin , Van i']C)G. Tableau X. ANNtE- 'Tf'- B A R 0 M È T R E. T 11 E R M (1 M K T R K. K T .\ T n K ' . ' .\ T M 0 S 1' 1 1 K R K. MOIS. Plus GBABDE ÉLÌVATIOM. | woiNDRE éi.év.vt:o:.-. ln.EVAiir.N MOYE.vnì;, PLt& OR.\-NDE LLL\ATION W JIAIIN, TION LU.\AIIO> XO\ENMJ. - ■ — Air -MAXI.'* BEURES.' P'">».l-ie. UU CIEl.. J'IL-BS HEUHES. Pouc. Lìg. Etat DI CIEL, MATIN, MIDI. som. jnlRs UECr.ti tT.AT IH tl*l_ JOIBS. DECRtS. tlAT Dt CIEL. MATIS. «Sii. MIDI. SOIB. ^ ioli. Vl.\T. SUIaClL W.\ IK. cutvKiir. NKIUE. UE(.I.C. UKOl'Il.- 1,AHU, jANVtUR. l3.Mat. 27.10.0. B.au ci <,„,l,. nuagn. 3o. Mi.li. 27.2.2. Pluic. -i-i-:. 27-7. 7. -'■!■:. 28. -t- 5.0. el 8, - 3. .'. BrouilIarJ. 0. 0. + 3.^7 T- 2. 7^ u> Lo I. 1. 3. 4. 6. Hu II iit«i]u'au it. Lei 9. IO. 16. .8. Ij. So. Si. Lei 35. a*. 1'.. «7. Lei 9. Lei Le» 5, 6. 7. 8. 15. Fkvrier. 12. Mal. 27. G. 7, Bfau. 14. Mal. 26.1 1.5. Broiiillard, 27. 3. .3, 27.3... 27.3.2 23. +- 4.0. (.01- rei 1 rt bfuinr. 29. — 3.0. 1 peueei • le neise- + o.a. ■\- 4.8. + 2.8. 5. 4. b. ti. 7. IO. ti. il. 11. li- iV l£. 18. 19. 10, ib. 1. a. 8. 9. U,i,.ii. 37, 1». 9. "9 M»RS. I 3. M.1L 27.9,2. Couverl. 28. .Mal. 2C. 7. 0. Couvrrr e\ V. 3. 6 ;. 11. 11. Auùr. 24. M.il. 27- 7- 9- Mollila couTcn. 3o. Midi. 27.4.0. Beau el quelq. nuages. 27. G. 5. 27.6. 1. 27. G. 2 12. + 19.4. f ooTrn . cn.uilc ,(.K.1. 3i. -H 12 0, Couverl de p.rot nuoge d- iC.C. + 21.3. + .8.7. 1, 1, 1, 6. 7,8.9.1.., I|,|S.|(. 17, du 16. ou Si. 4, iS. |(, 11.15,14. 15, 3, 13. 18. 19. 30. ai. SEPrEM.'* 17. Mal. 27.8.7. Beau. 4. Midi. 27.3.2. Beau ci Tenl. 27.6.2. 27. G. 2. 27.6.3 17. - + ,6.5. E.au. 27. + '.).2. Beau. eniuile hrouiltard. + i3.8. + lO y. + 1G..3. 4. Du « ali 10,77. li. 19. So, iS. 17.J0. 14,15.16, 33. OoiimE. 27. Mal. 27.8.7. Pluic. 12. Mal. 27.2.0. Beau el veci. 27.5.5. 27. .■5.4 27.5,4 18, + i3.o. Plole el lonnrrre 21. + 5. .3. 0. 0. CouveVl. + O.C. + 12.5. + 10.5. <. IO. 1. S. 8. g. io. II. 11. iS. 14. iC. 5. 6. 7. rS, 11. 1(. li, 1«.»7, «8. ij.So. 1. 4. 16. 17. 19.30. 31.33. Si. N.HEM" 2^.. M,di. 27. G. !). Flui... II). HiJl, 27.1.4. Couverl . eD5UÌle pluvieux. 27.4.3 27.4,2 27,4.2 !)• 4- 8.8. Couverl, 20. 17. B.1.0 ei£..re. 4- 5.1. d- 8.1. 1. 1. II. 10, 11,18. 19. 3o. 4, 4. 6. 7, 8, 9, IO, 11. |5,I4. 15. 18.31. IS. 34, li. 3. 14. 16, 17, 19.16, 17. „,,ij L-lt, EM." 17. Mal. 27.7. 0. Beau e, „„,.,:„ brauillard 20. Mi.Ji. 27.0.7. BrouiUarJ. 27.4.3. 27.4,2 27.4,3 29. -H .3.2. Pluie, — 5.9. n-.u . en.uUe un p.'u de l.roudlard. - 2-7- + 1.2. Midi. + 12.2. 0. 0. Soie. : 3. 4. fi. 7.8,9,.... 11.11. iS. 14. 1'. 16. 17, V., l5, 16. 38, 19,31, 1. 5. 17. iH. 19.31. jS. 14. \-\ Ki.Kl- ATIO^J moycnnc annurìle du Haromt'trc . . . 2-. 5. 2. Midi, 2-, 5. I Sojr. ÉIFI- 4TIOS mownne annueììr Ju Therrrwmetre + 7.4- 1 PLUS GRANDE tLEVATION. MOLSDRE E L7. 10. 0. le i3 janvicr (niatin). 26. 7. 0. le 2M e LÉVATION. nars (matin). ' PLUS GRANDE ELEVATION. .MOIXDRE ELEVATION. 1 + 19. 4. le 12 aoùt. — 5. 9. le 17 di?cembrc. | re de VAcadéviie de Turin , Yan 1798. Tableau XH. JflN. 8. Mat. 27.9-2- + i5.8. 8. 9. ,4. 22. »3. 24. 26. 3o. I. 2. 4. 7. IO. 11.12. i3. i5.i6. 17.18.27. 3. 6. 18. 21. JUILLET. II. Mal. 27-/ .8. .8. •9- 6.8.18.22. 25. 26. Du I." au 11. i3. 14. 19. 20. 23. 26. 27. 28. 3o. 3i. l5. 16.17. 24. II. 12. 18. 22.25. 2g. AOÙT. 3. Mal. ^1-1 22. 26.27. Du I." au 7- IO. 12. 13.24.26. jusqu'au 3i. 7. 8. g. <5. 16.19. II. 17.13. 23. 25. Septem." 24. Mal. 27. e 8. 14. ,5. -7* 2. 14. i5. 16. 17. 18. 23. 24. 25. 3o. 7. II. 22. 18. 29. 1.3.4.5.6. IO. 12. I 3. 14. 19-20. 21.26. 27. 21. 23. OCIOBRF.. 14. Midi. 27. {.2. 27.^.6. 1 — 1 • Ou i." au 14. i5. 23. 24. 25. 26. 16. 28.29. 3o. 14.18.19. 23. 27.28. 3i. 2. 17.20. 21. 22.24. NOVE.M.'" 18. Midi. .3. 4. 5. 6. 9. 10. 1 1. 1 3. 14. 1 5. 16. 17. 20.21. 2g. 3o. 7. 8. 12. 2. 18. 2S. 22. 23. 28. 1. 8. 9. 10. 25. 26.27. 3o. DÉCEM.'« 3 1 . Soir. 27-5 1 5. . 3. ■+- 0. 1. 23. I. 2. 3. 4. 5. 20. 21. 22.23.24. 26. 27. 29. 3o. 3i. 6. 7. 8. IO. J. II. II. i3. 14.25. »7. 5. i5. 1 ] 27. I PLUS GR 0. 2. le ANDi" 2 1 !( lON 3m] bre. Bf ^ VITATA de, Ohsrnatwn^ M'coroìo^icjucs faitcs a tobscr.atoin de TAcadévùr de Turin , Fan i^r Tabuau XI. 1 A>.StK 'Tr- 4 .ni M. . 1 ! s»rti w ■• 1 1 1 N 1" Il K 11 K. TI > ■ '.HA.!! i *II'in. H'.iwuae ILXvATi- .< Il a» »T1".« M-il r*.*!. f.**»»! IL»» ATI ^ V'.|.«t>kf flit hT». a AV HAtCa. lixaaian »..lt.a^t. ..ri«j,». '°~ ' 'f IT»T lol >s ■RLIfta. !>•« l.. tTAT ««■n". Milli. ".'.■1». *.l». DtCUi. IT kl K)(.-ti. tT«T t« oaa. aia tiM.i aoK • .ak — 1 1 "••• ^ ' ■ alta »»4H li tARU il.M.. 1 27 IO 2 Un» ■Wgn 20. M«li 0.0. 27.0.0. ■a» >7 5. .*. *"'■■'• . . 2-. ' 27.7.6 ■a + 7.0. I+- - !-♦- 1 1. !.. 1- -„- laa i A 14. .1 la If ~ lai 1» Il II. \m ... ., . 27. 8. fi. « .|,„l., 10. Mal. 27.,., S. 27.2.6. Fluir 27.5.6. 27.5.6. 27.5.9. 0 0. ♦ 11.7. t. » 2 a» aW mi"» .a»».., li a.»* • « U W II. 14 1* It II 41 •Ali 4. 1 »I«.I4 17.8.5. I.Mal. CMTan. amuiia H".a 27. S. 6. ■a - I.v.1. 4-t6.0. li. + as. h~.>. a 1 w :• » ii..i • II. «4 II. » a* ai. at II.!... M- 1* iV • é Alti M It 27.0.». 27. 7. 2. 27.7.» IWII nu*|r*. tou*av1 . rNMiila •oUil. »..i>l,a. ll.blr. 17.0.0. a< 5^1,. 27.6.4. 17.6.0. 27.6.2 t6. «i..s> i C^a. Il l.'l. .^ i> 0. *■ 140. + I9.1. + ISB • a It li at aa M fe .« |. aa W 1. 1 •- 4 » (1 III* If »• .f 4, 1. ,a 11.11 14. 41 14 tf 1 fi. Milk. 27.1.2. C«aa«f1. 2-. 5. 3. 17.5.2. 27. 5. -V 3. 4- + ias ♦ 11.0. *■ iC.i. 4- 11.8. U.M li a If 8.M.. «7-4-7- VI... 1- 6.S. 27.6.4. 17.6.5. + 30. a »-^ iK + IO 3. ■•*•> ♦ 1^7. 4-ie.a a&l^if I>> ■■••• r. t* la • > la K f. • » • k i« 1^ II. ir. II. Il II Z^. Mal 1 4. MiJi. liVHUi .>|. Soir 27.n..'i. r.«H*»ti . rwnita Wni. lH.lta,. 27.0.4. 1- '.r. 27. 6. a 27.5.1. 17.6.6. 4- m-'^^i. 10. ♦ a4. laalaa. 4- 13.9 + 17.9 t. iv It aj. a 14 14 .1 it .1. Il >4 al W f II •• at.a« • A 4.4.1 1. Il II 14.1» l« 41,44 If • 1 «1 17 0.5. CMmi • 4.MUI. 27.4.0. K..i.a acanti. 12. 31. a. 4..1 fci»i»air * B.O. * 12.1. II. l>a la-aa ■4 li •< •4 al 14 Tir." !• I( ti (V *V i«. •» •• •• >t »• • • 1. 4. % k» tt ■I tt n, >4 tf Il ■*.»«. U • Alili •l.l) Il ■ 1. .1. 1* M- 3-.T.4. Cainn. 2.3. VJr. 16.7.7. Canaan 2-. 4- 3 2-4.1. 1. 1 iti. - 5.0 >Mllllt + 11. ♦- 5.6 » ». II. 1. !•.»• •i. Il ••. ■ t. 14, 17. S- i|. 0 Ptui,. lawiJi 16.1 t.o. r«Baaav 27.4.5. 27.4.6. 2-. 4- 5 a + 3.B 1 '.-. - ,..T "y-H — '■*■ 4- i.a ♦ 0.1. al l« bll. AfAia t II, Il n II 11 •j ■ \ m.yyfnn^ mmnMtlh Ju BmrimiHrt . . . a-.5.'^> V..1M>RK U.»:>AT10U. ■ . , . ., . Il 1 a;, lo. a. le a 1 imi \ ii-i ( n 1.1I111 ) - • . " Ir I., ni»r> (muli^ ♦ : 0. 8. h • , sol ». - '1 ' tr J7 urrpiii ^M ^H BBS ==J re de YAcad èrnie de Turìn , Van 1798. Tableau XII. È T R E. ÉTAT DE L'ATMOSPHÈRE, non ÉTAT DU CIEL. ÉLÉVATION MOVENNB. MATIN. ù S h. MIDI. à 2 h.après. SOIR. à IO h. VBST. SOLEIL. FLLIE. COUVERT. NEICE. GEÉI.E. IROIIL- LAHD. > irouillai'd -0.;. + 1.7^ --0-Ì-. Las '7- Les 3. .4. i5. 17. 18.20. 21. 22.23. 24. -11. Le> I. 2. 25. 27. 29. Les 4.5.6.7.8. 9. 10. II. 12. 16. 19. 25. 2g. 3u. Les 26. Les Les 3. 4. 5. 6. i3. 16.17. ■9- Beau , ensuile irouillard. H- 0.2. H- 5.5. + 2.9. iS. 16.27. 28. I. 2. 6. 7. 8. 9. 10. 11.12. i3. et du 1 S au 26. 28. 14. ^7- 3. 4. 5. Beau , eusuile irouillard + 2.2. -+- 6.6\ ■ + 4-5. I. i6. 18. 19.21. 1.2. 3. 7. i5. 17.18. 19. 2U. 21. 22. 23. 24. 25. 9. i3. 28. 29. 3o.5i. 4. 8. II. .2.14.16. 26. 27. 4. 5. 6. 9. IO. 3i. Beau et quelq. nuagcs. + 8.0. + II. 8. 4- g.6. 6. I. 5. 6. 7. 21. 22, 23. 29. 2. 3. 4. 8. IO. t I. tz. lì. 16. iS. 2U. 26. 4.8.9.15. 20. 24. 25. 17. 2S. 00. Beau et f]uel({. nuagcs. -t- II. 9. -f-17.1. -+- 14.0. 2. 3. 4. du 16 au 29. 3i. I.7-S. 9. 12. 1 3. 5. e. 10. I I. 12. l3. 14. i5. 3o. Beau. -1- 1 1.2. -+- ifi.fi. ^ I.S.J.. 7. 16. 2. 12. 17. 18. IQ.23. 1. 2. 3. 4. 5.6. 8. 9. 10. i3. iS. 1. 3. 4. 5. fi - .. _^ 1 Bèsv-ltats des Obsen'ations Meteorologi ques faites à Vobservatoire de VAcadémic de Turin , l'an 1798. Tableau XH. ANNEE. ,798. MOIS. BAROMÈTRE. T H E R M 0 M È T R E. ÉT.-\T DE L'ATM OSPHÈRE. PLUS GH JOURS. HELRES. 1 ANDE ÉLÉ ■ATIOM. MOINE RE ELEVA TION. ÉLÉVATION MOYENNE. PLUS GRANBE LLEVATION AU BATIN. MOINDRE ÉLÉVATION AU MATIN. ìlévation JIOVEBSE. Pouc. Lig. Di; CIEI . HELRES. Pouc. Lig. W CIEL. MATIN. MIDL SOIR. JOLRS. DEGRÉS. ETAT DL CIEL. JOLRS. DEGRÉS ETAT OH CIEL. MATIN. ^ Sii. MIDI, àah.après. SOIR. \ lOÒ. VENT. SÙLEIL. PLLIE. CUUVERT. NEICE. GRBLE. UROllL- Janvier. 20.Soir. 27.10.6. Beau. i6.suit. 27.3.2. CoUTert. 27-7-A 27-7-77 ^7-7- t\ 2. -^ 5.4. Plule, '9- — 3.0. Brouillard - 0. /.- + '• ;t -r-0. .^ Les ■7- Les 3. ,4. ,S. 17. 18.JO, ai. 31.23. a<. il. Lei f. a. aS. 37. aj. Le. 4,5.6.7.8. 9. IO. 11. .3.16., 9. 15. iK, 5o, Le. 36. Le. Le, 3.4,5.6. i3.ib.i7. 19. FÉVRIER. II.M.di. 27.10.0. Beau. I 5. Mal. 27.2.0 CouTen , eosiiKe siileil. 27.8.7. 27.8.5. 27. 8. G 1.5. + 2.4 ertsiilie suieii. 6. — 1.7. Be.,u . ensiiile + O.2. brouillard. -4- 5.5. -*- 2.9. |5. 16.37. iS. 1. a. 6. 7. 8. 9. IO. M. 13. là. CI du iS au 3tì. 38. '4. 37. J. 4. 5. Mars. IO. Midi. 27.10.7. z pouccs de nei gè. IO. Soir. 26.10.6. Neige [ouduc- 27.4.6. 27.4,5. 27. 4. 5 27. -f- 5.8. Couverl en.iufe sJ-ii. 7- — 1.4. Beau, brouillard + 2.2. -i- C.G. 4- 4-S. f. iC. 18. 19.11. .. a, 3. 7. li. 17.18. 19. 30. ai. .3.33... 9. 13. 38. 19. So.3i. 4. 8. 11. .a. 14.16, 36, 37. 4. 5. 6. 9, 3i. AVRIL. 4. Midi. 27.9.2. Couycn. 4. Mal. 26.9.7. Couverl. 27.3.7. 27.3.5. 27.3.6, 25. •i- 1 1.5, 5. + 4.0, Beau el .|oelq Uliagr,, Ar 8.0. + II. 3. 4- 9.6, 6. i. 5. 6. 7. 31. 33. 33. 3. 3. 4,^8. iS, 16. is! 10, 36. 4.8.9.13. 14. 17.19 lo. 14. 15 -.7. 18. 5o. M«r. 24. Mal. 27.8.5. Plurieoi. I.MiJi 27.0.5. Craude piuie. 27.5.9. 27.5.8. 27.5.8 22. -hi 5. 5. Beau el .luelq. Duage), 2. ■^ 78. Beau el ,,oeK,. ouoge». 4- II.9. -(-17.1. ■k- 14.0. 3. 5. «. du 16 nu 39.31. 1.7,8.9. 13. 15. 4. 6. IO. 14. iS.So. JlIN. 24. Midi. 27.7.5. Beau, easiiile grosuuages. 4. Sai,. 27.0.2. Beau el quel,, nuagcs. 27.5.1. 27.4.9. 27.4.9 25. -f- 17. 5. Molli.! couverl. 12. H- 7.0. Beau. \- II. 2. ■h 16.6. 4- 13.4. 7. iS. 3, 13. 17. 18. 19.33. »4. 37. ,3.3.4, 5, 6. 8, 9. 10. i3. li. 35.36.38. 1. 3. 4. 'a. 6. 7- 11. 14. 16. 19. IG. Jlillet. 2 1 . Soir. 27.7.6. Beau. 6. Midi. 27.4.4. Couverl el quelque goullr de pluic. 27.6.6. 27.6.5. 27. 6. C. 22. + 20.5. B-au el q.i.lii nuages. I. ■¥ 104. Beau. -f 1G.2. + 23.1. 4-18.G. 7, 31. 1. a. 3. 4. i, 7.«.9- 10, II, là du li au ly. Si, 6. 14. 13. 3o. Aoùi. 29. Mai. 27.7.2. Beau. ig.Midi. 27.4.7. Beau el yenl. 27.6.4. 27.6. 2. 27.6.2 iG. -i-ig.e- Couverl , ensuile soleil. 26. +I2.S. Beau. -)-i6.5. -f- 23. I. 4- 18.2. 19, 10. Du i." au «. IO, II. i!..«,il,, ,6. .7, do .9 au io 4- 9. .2. .3, 3i. Sepiem." I 6. Mau 27.7.0. Plule el lonnerre. 25. Midi. 27.1.7. Pluie. 27.5.7. 27. 5. 4 27.5,4- i5. + i5.8. Moilii' couverl. 3o. -H0.8. Brouillard. eiiauile solell. + 12,7. •1-18.2. 4-14-9 1.3.6. |3. a. 16. 30. 33,14.35 36. 37.18. 19. 4, S. 7- 8, 9, IO. 11. .3. 14.1S. 18. 19.21 3o. 6. 10 OCTODRE. I 7. Mal. 27.7.5. Couvert , cnsuile beau. 25. Midi, 27.0.5. Beau el veul. 27.5.2. 27.5. 1. 27.5 I. 6. -f- I I.O. Plu.e. .8. + 4.0- Beau. + 7-7- + 12.0. 4- 10.5. 15. 3. 4. 8. 9. IO. II. 13. 14. 1S.16, 17. iS.aS. 16. 1. 3. s. 6. 34.39.30. 5. .8. ai. 33.37.38. 3i. 11. 11.15. 16. NOVP.M." 8. Mal. 27.9.4. Beau , ensuile brouUIard. 19. Midi. 26.9.0. Bruine, 2-r. G. I. 27.5.G. 27. 5.5. 7- -t- 7.4- Couverl. 1 1. ■\- 2.0. Beau. ■f- 4-2- + 8.2. 4- 6.8. •a. 3, 3. 6. 8. y. IO II. la. là 14. là, Itì, 33. 3à, 15, 37. 19. 20.31, 4.5.7.17. 18.33.34. 38, 19.30. ■- DÉCEM." 26. Mai. 27- 9- 7- Ccauts, 29. Midi 27. I. 2. Bea.i . 1 uu„g,s 27.5.7. el veul. 27.5.3. 27. 5. G. I. - 7-2- Ploie. 27. -4-6- Beau r.ic. -H 1.3. + 4-4- 4- 2.9. =9- 14,15. 16. 17. .8 .9. 10,11.16 37 18.39. 30. ..... a. 5. «. 5. 9 IO. 13.13 31. i3. 14 11. 6,7,8.35, Elét^t Malio. lON moyenne aiinucìle du SaromìUre . . . 27.5.9. Midi, 27.5.7. feoir. 27.5 8 Matin. ÉLÉrATiny mnyfnne annuelU' MO 9. 0. ]f kdre é ; 19 no\ LÉVATIO •enibre N. ( midi )■ PLUS GRANDE ÉLÉVATION. .VOINDRE ÉLÉVATION. + -0. 5. le 22 iuillet. - 4- 6. le 27 ddcembre. ire de V Acadénde de Tur in , Vari 1799. Tableau XIII. È T II 1':. E T A T DE L'ATM OSPHÈRE. ATlON t. ÉLÉVATION MOY£N^E. ETAT l)U CIEL. MATI.N. ù ìi h. MIDI. ù 2 li.oprès i SDIR. , à 1 u ir. VENI. SULEIL. l'LUIE. COtVERr. NEIGE. CRÉLE. BROLIL- LABL). lirouillard, suleil. -ii-To -0.^ --2. -^ 1 26.28.29. Lrs 2.3.5 6. .8.9.IO.rlu 12 au 16. -l ^sll■. Il A n 1) M K 7 n f_ T •! r n M 0 M t i n » . \ Il 1 \ 1 M i> .M" li ^: Il K 1 ( 1 1 ■. ' » ^••i.r 1 L» ■ A . . 1 f . . .-1 U K*«l« i.. ■ . . . - B. 1 tJ*E. Al ■«?!« « >ii\ 101 »% »7 9-4 li àT )'■! ti IW.U* IT.T •lltk^ ■ UIC •vlft. 5 «T.ì 1 - TI " •" .. 1..... !.. « ^»^ ti. II. 1 J'J. ««. 17.0.0. - — 10.4. •m - :. .-. - 0. .-'. s .', -1 i L • 4 u. •»M 6.M- iG.B 5. CanM 17.4-1 17. 3.»». 17 3.- •| •kit. li II. 1. ^ ». » • > .4 ... «7.9.». - l ....- . 40 1 ». -. ♦ HO •■- . i».i. *■ a.» M.ii 4.M.1 27.7.0. C««t«ft »7.Uk. 17.0.0. >G.io.i. rhM 17.3.6. 17-3 1. 1 i-'.ia •4 1 lì. — i 1.1 «•■Il M.- 14. Mi41. 17.6.7. Pb*t««t 3.»-.. >7-».T IT. 1 fi j- 1 a + 1 ♦ 1 1 ., .1 1 » • 1 **. 1» 1». 17.7.1 • »■!. « ««tati . IW.. i.»«f. 14. «w. ir>.ii.5. 17. 1.0. ruM 1 • - • 1*. 17.B.0 fc~ 3o. . la.B. 4- 17.6. 1*. l^ .. .» .1 ■a ». Il ■ • I 4.< .^ li ìt • Il Ulti I,.Hmi. 2- 7.0 19.IW1 17.1.0. 37- 3. "V. M tfiM. nN4W l-.S..! in. - iV.T • ao '< w I( »t » Il it <• i»a •* •» 1? — .. il 11 in. Hai. r. M... I3.M.I JO. M.l 1 U.Ji 17. 7- 5- Lami . ••«Il» J 1 . M.1 .lo. Hft 1 17. C». 1-.6.0 II. l'i. + IO 0 ».~lM .^ iSi • 1 i '1 «. Bo * 10.6. Il t*. ( M < i .1 i.'lT '.« 1. .. Il .i >, 7 ■ *- 1 3-^.8.5. C««t*«l . 17.1..V 17.5.9. Il *.|S.S. •4- 1 " l •♦ 11.4- 1 , ■. 1 IV 1. B^l S....1Ì ■• 1».,. ' i-.fl.i. l.U» 17.1.0 C—.i «r ' 1 : t * >.o •• r'i ... .IM- «r.w i 1 li II fi If •• li ■•. t^ •• 27.8.» a"''' 17.1.0. ra •.•' j-.C-.l 1 1 •4- 8.3. . ■ ■ ♦ 1.3. «. 6.7. ^ » '» ► » »« II..! .> ■t ■> ém iiaatf 1. !.••. Il 14 <» •• • «1 t4 1 1 - i — 0 -. ♦ ..^5. •► •» •■ " li 1 t. •. 1. 1, •». * ili. Il Il II •» ir 1* *i 17. y. 0 BMli.. 4.MU1 1B.9." ■~ J-..3.S ,-.Ti -II* kvtv 1 n%!t mtt\ J- * * ' » 1 • 1 1 1 ^7. 9. V II- •■" 1' 1 (\ ni' n\ ili ( M Ir '■. f t-KTìrr 0». malin ) TU 5 <- -. 1 ìe VAcadéniic de Tiirin , Van 1801, Tableau XV. Jlin. ^8. Mat. 27. Y + 16.0. 14- iS. iS. iusqu'au 21. 25. 29. 3o. 8. 12. li. 28. .3.24. 1 .4. JUILLET. g. Mal. 27.. + 18.1. 22.23.24. 25.28.29. 4. 5. 6 9. IO. II. 12. iS. 17.20. 21. 24. 25. i6. 27. 7. 14- M. i5. ,9. 1.2.5.15. 22.17.28. 29. 5o. 3i. i3. Aoùr. 1 6. Mau 27. r -t-17.4. ■ Du 2au 7. el du 9 au 14. i5. jus- qu'au 23.-7. 28. 5o. 3l. 8. 14. 23. 24. 29. I. 7. 20.21. 24. 28. 29. Septem." 14. Midi. 27.. + 14.1. 2 3. 2S.27. 4- 5. 8. 9. du II au 13. 17. 18. 25. 14.26. iusqu'au 3o. 2. 7. 21. 1. 3. 6. IO. 16. 19. 20. 22. li. OCTOBRE. 20. Mal. ^7- 1. •+-I0.8. IO. II. 18. 23. I. IO. jusqu'au 28. 28. 3o.3i. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 2,. 2. 3. NOVKM." 24. Mat. 27. H- G.l. 5.6.7.15. 18. 20.21. 12. 23.24. 3o. 12. i3.z5. 26. 27. 1. 2.3. 8. 9. IO. 14. 28. 29. 26. DÉCEM." 23. Mal. 27. -(- 1.4- ». 1. 3. 8. 22. 23. 28. 23. 3o. 5i. IO. II. II. i3. 18.19. 4. i5. IO. 21. 25. 26. 5.6.9.24. 7. 16. 17. »7. ELh.r.lTION . 1 PLUS GRAJNEN. 27. Io. 0. le i.'ier. Bé 'iULTATS des Observatìons Météorologiques faites à Tobscrvatoìre de l'Académie de Turin , Van 1800. Tableau XIV. 1 ANNEt. i .Soo. BAR 0 M È T R E. T H E R TM 0 M È T R E. É T .\ T DE L ' A T iM O S P H E R E. M0I5. PLUS GRANDI. EI.EV.VTION. MOINl JUE LLÉV^ LTION. liLÉVATlON MOVERNE. PLUS GRANUt LLEVATIÙ.N AU niATl.N. :\101NDRE ÉLÉVAllON AU ilIAXIN. ÈLÉVATION MOYENWE. JOUKS. p Li.. DU CIEL. JOURS, HEURE5. Pouc. Lìg. ÉTAT DL CIEL. MATIN. MIDI. SOIR. lOURS. DEGRÉS. ÉTAT DU CIEL. JOURS. DEGRES. ÉTAT DL CILE. MATiN. USL. MIDI, àih.apiij. SOIR. à ioli. VENT. 5ULEIL. PLUIE. COtVERT. NEICB. CRÉLB. BBOLIL- LABD. Ianvier. i 1 K.VHfER. 1 I. Milli, 27.10.0. Beau Sic. 17. Midi. 27.0. 0, Beau. ^7.3.-', 27.3.2. 25. + 5.0. Couverl , ensuile «ileil. 2. 12.2. Beau Cve, + 0.;. -^3. ;V Les t.2. 17. 26. =7. iS. Lea 6. 7. S. 9. 19,21. 23. Les 3. 4. 5.10. II. i5. .(,, ,8. 24-=5- 29.5.. 12. Lcs Les 20. i5. 4. Mal. 27.8.5. llrouiijaitl eniUile soleil. 2 5. Mal. 27.0.0. Soleil. =7- 4,- 9 27.4.7. 27. + 6.0. Couverl, 4- 0. 0. lituiu;i„rJ, ^oLil, f- 2.4. + s-a- 26. i.:.i7 25. ::6. i5. 2a. i3. 14. Du 6 au i5. 18. =7- =8. s. M.^RS. 2(5. Mai. 27. r5. 5. Brau, 8.MÌJ,, 26.11,5. Couverl de brouillard 27.3.9. 27.3.6. 17- + 6,2. Couverl , soK-il. 24- 0. 0. Beau. + 3.3. - -t- 7.7- 5. 7. 4. 5. Tfi. 2<.a3.-.4. ~-ó.=7-3l. I. 30. 28. 29. 2,6.aui. ,aii Iti. .7. US4U.1U 21, 1&. 2S,5i. S. 7. =1- 8, 5, AVRIL. I 3. Mal. 27.9.0. Molli* I.Soir. 27... 5. Plule 27. 5. G. 27. .5. 4. 27.5.4. 3o. + 12.5. Plule. 3. + 4.0. Couverl. + 9-4- + 14.8. + 11.2 „. 4 jinijuau y. IO. 11. 1.2.23.26. "ujqu'au 3o. 3. 9. ,0. 22. 23,24. 29. Mai. S. Mal. 27.7.7. Molile CULlVLil, I 8. Mal. 27.1.5, Beau el ?cul. 27.5.3. 27.5.2. 27.5,2, 27. + 16.0. Beau el (]iielr[. '9- + lO.O. Beau. + 12.6. + 18.0. 4-14.3. iS. 3, 4. 7- 8- 9. iS. 16. iS. 19. ;5. 36. 27, to. i3,2;, 23. 24, aS. 29.30. 1.2. 5.:o. ^ Ju-v. 28. Mal. 27.8.0. 3/4 convcrl et arccnclel. 7. Midi. 27. r. I. Cou.etl , er^uile pìuie. 27.5.2. 27.5.1. 27.5.2. 27. + 16.8. soleil. 2. + 11.0. Btau llxe el quel,,, + l3.6. nu.ges. +■ '9-2. 4- 16.0. 14. 15. 16. I. i5. nsqu'on 21. 25. 29. 3o. =. 4- S. 7- 8. .1. 21. j8. 3.5.9.... 15.24. .„ Jlillet. Q. Mal. 27.7.7. Beau. 22.Soir. 27. 4. .5. Beau el cfuelij. nua^e. et veni. 27.6.7. 27. 6. 6. 27.6.6. i3. + 19-2- Couverl, emoile beau. 23. + i3.5. Beau el t|Oelq. nujge^ ■1 Venleox. + i6.6. 4-21.8. 4- 18.1. 15.18.29. 4. 5. 6 9- 2.. 24. 25. 16. 27. 7. «4- II. .5. .9. I. a. 3.15. 22.27.28. 29. 3o.3i. i3. AOÙT. 16. Mau 27.7.7. Beau iìxe. 23. Mal. 27. 1.2. Couverl , eosuile r,',l d'heurt de soleJl. 27.5.9. 27.5.9. 27.5.8. 18. + 19-4- MoilK- couverl. 24. + lO.O. i/'ì couverl ei.sollC 4- l5 3. plovieu.. 4- 21.0. 4- 17.4. Du2aii 7. el «iu 9 au :4- >5. )us- q-:auì3.-7. 2ti.3u. Si, 8. 14,23. 24. =9- 1,7.10.21. 34. 18.29. Septem." 14. Midi. 27.8.0 SolclL 9. Mal. 27.0.5. B.au. 27.5.2. 27.4.9. 27. 5. 1. 21. + l5.2. Beau el quelli, jiuages 27. + 8.5. Beau lise el + 12.7. 4- 17.3. 4- 14.1.!", 1S.17. 4. 5. 8. 9. Hu II au ti. 17.18. 23. j/,,26. iusqu'nu 3q. 2. 7, 21. 1.3. 6. IO. .6.19.20. ... 1 OCTOERE. 20. Mal. 27.9,0. Beau fise. II. Midi. 27.1.5. Beau el veni. 27. 6. 3 27.5.9- 27.5.9, 4- + 12.4. Couverl. 25. + 2.0. Beau lise. + 7.8. + 12.6. 4-10.8. >o, 11. 18. 23. I. 10. jusqu'aii 28, 28.3o.3i. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 28. z. 3, NOVF.M/'' 24. Mai. 27.7.7. Beau ci nuages. I 8. Soir. 26.1 1.2. Couverl, 27.4.5. 27.4-3. 27.4.4- 12. +• 9-0- Couv ri , più, e. 3o. + I..5. 0. 0. Beau. + 5.0. + 7-^'- 4- 6.1. 5.6.7.13. 18. 20. -li. 22. 23. 34- 3o. 12. 13.2.5. =6. 17 I. 2.3. S. 9. IO, 14. a8. 29. 26. DtCEM." 23. Mai. 27.7.4. B.au. 6. Miri,. 2G. 9. 5. Neige. 27.5.0, 27.4.7. 27-4-8- 3i. + 2.0. el Innoe, 28. 4- 2.6. -1- 1.4- X. 2, 3. 8. 22. -iZ. 23 IO. 11.12. i3. 18.19- 4. i5, 20. 11.1^. :e. 5.6.9.14 7.16.17. »7- 1 1 f. LF.yylT i{>\' mo\ enne tinr lucile (la Jìiinim tre. . . . Molili. 27.5.2. Milli. 27. 4-9- Mann. ÉLÉrATion moyennc tinnvf.lle da Thcrmomclre + 8.i. 4- 12. ,5. • ■■ ' "'~Tr,r,-< PLL-S GR.^NDE ÉlÉVATION. MOINDRE hLEVAllUN. PLUS CRA.NDE ÉLEVATION. MOI^DRE ELEVAT10>. _ ^ j^ ^ ^^^,.^^ .7. .0.0. le i."janvier(midi). 2G. 9. 5. le 6 déce„.bre (mich). -. .9. /.- le :8 aout. ) -' ìe VAcadémìc de Turin , Van i8oi. Tableau XV. 9i ANNÉE. iHoi. R E. Fkvbier Mars. AVKIL. ÉLÉVATION MOYENNE. MATIN. à 8 k. + 1.2. Mai. + ^.9- 1+ 0.3. + II.8. MIDI. ù 2 h. oprès. .SUIR. à lO^jl. + O. + G. + 10.2. + i6.3. JUIN. !-)- i3.6. + 18.4. H- o. •+- 7-.2- [3.1. È T A T DE L ' A T M O S P II E R E. Les 22.23.28. -.9. Les 1 . 2. ! I . 12. i3. 24. :t5. 3o. 3i. 22. 24. Du 3 tiu 10. 20. 21 . ih. 26.27.28. 21. 27. l:>. 27. + 1G.2, iS. 16. 18. Du i,"^ au II. 1 4. 20. 1. 2. 3. 4. 20. 21.11. 24. jusqn au 3o. S. Il, 12. l3. 14. |5. ■ 6. 25.28. 1. 2.4. 8. 9. IO. II. i3. i5. 16. 17. 18.27. iS. 29.30. PLUJR. COUVtRT. Les Les 3.4.9.10. 14. li. 16. 23. 27. 28. 24. 1. 2. 9, 16. 19. 23. 12. 16. 2£. 27. 3o. 1 1. iG. 16. 17- 18.19 21.23.24. 28. 29. 5. 11. 12. 15.14. i5. iS. 7. 8. 9. IO. 17. 18.23. .. 2. 3. 7. 8. 17. 19. 20. 22. l5. 19. So. 3i. 8. 9. 21. 3. 6. II. 22. »4. II. 23.17. Les Du 10 au i£. Ln BROIIL- LARD. Les 5.4. 7. 8. 17. 18.19. 20. 21 . 22. 27. 8. 5. le 20 nei". J BÈsuLr.rs cles Observatfons Météorolosicjues f^ùcs à l'obsen-afoir. de rjcadémic de Turin , V an I (io I . Tableau XV. ]i A R O M È T R E. PLUS CHANDL ELÉVATlotJ P,.,.c. Lig. JOUKS. lIEURtS. 7. Suir 5. Mal. 3. Mai, l5. Soir iG.MnI. 29. Mieli £TAT f>U CltL. 27,9.5. 27.9.2 27.9.5 27.8.0 27. G. G 27.8.4. 7. Mi.ii. 27. G. 7 16. Mai 27. Milli 27.7.0 27.8. O 27.8.: Beau l'I ijl.rkj. niuevs. Demi couverl. J I a K S. 23. Mal 16. Midi 19. Milli l3.MiJi I 6. Milli. Pouc. Lig. 26. 8. S. :6. ii.o. 27. 1.2 27. I. b 27. I. b 27.0.7 [6. Mal. 27. R. 2. 27.8.0. 28. MiJi 27.2.7 i7. 1. ETAT DL CIEL. JIOlNDaE ULEVATiriN. 9 CLEV.ITION JK.VE.VNC. Moili couve Coiiverl. T.>nn,ri.- eiaìt, , r™i'! -7 ■>■ -.\ 27.5. '- 27. 5. ,'). Un |.ML plu.e 27.5.0. lleaii I T"'.l. 3 27' •'>• S ,.lu„ Coiivert , ensuilc Soltfii, Couvert . rnsuiie 26.10.7. iG. 7.0, 27.5.8. 27. 5. 3 .7. .■5.2 27.4.7 :7.2. ÉléI'-^TION moyi-'tnf annurìi,- tli: V:ironi,-li:- Mann. 2". ."( O 27.4.1 27.5.8 27. 3. ., 27.5.7. 27.5.4. 27.5.3 27.4.9. 27-4 1 27.5.4. 27.4.8 27. ;j. 7, 27.5.3. 27.5.4. 27.4.7. 27.2. 4. 27. 5. 5. 27.5.0 27. ,''1.7 27. 5. 3, 27.4.9. T 11 E R M O M È T R E. PI l'S GR.VNRE ELEVATION AL- MATIN. 3,. 27. 4- r.. 14- 2^- 4- 9 + 4.5. + 7.2. + 14.5. + 1G.2. + iR.o. + .G.2. i:.G. 9.0. ■1 nwlq. Couvil. rn«i>iir p;u>i,„x Bi-au et c)oclt[, Coiivrri el vrnt. :*10INDHE ELEVATION AU ,MAT1N. I £TAT I DI' CIEL. >4- ■1-84. 18. i5. 24. 29- =4- =9- — .3.5 3.2. + 3.0. + 4. .'). f- 98. + 14 o. + 8.5. o.G. ILI'.VATIO.V SIOVEUXB. MVTIN i 8 h. MinU I SOIR. ■I 1 h .ipnVJ \ laji. E 1' -V 1' l) E I,' .\ T M 0 ,S 1> H È n li. Ncigeui. 49- 11.8. + 1G.3. I.3.G. + 18.4. '5 9. ■ 5.2 8.3. I- 5.4. l(,,.o. I o..' 7-2. Ti-9 -t- n.h iu Fr ATI rxs mnytnnr. annuellc du Tliermomrlre + 8.0. + 1G.2 + 17.4- + 14.2 lO.G + G.7 lì. :3.i8. I t. 1. ti. , »S. 5o, \\. Du à timo. IO. 31. sì. sS. 17,18. Du i.«'«u >t. if.ab. lo. 31.11. libinoli So. nm.", li. 17. jutcjiinii 1^. 16. 18, o.a. Midi. + 12.4. -+- f).f). 5. if. la. i3. 14. iS. t6. a^. iB. I. 1.4. 8. 9. IO. II. iJ. I'.. 16. 7. iB.i7- 8.13.50. 3. iS. itii|u'nii 11. lif. ig. 3o. H. 9. IO, 11 ti. 14. ab. 16. 17.18. 11. i3. ti(. ti. 17. ly. 10.11.38. >9.3o.? ti. iCiti. 17, So. 1. 1.9.16 19. ij. II. i'i,i6. 17.18.19 31. 35. 3f 18. 1<}. 5. II. 13. l3.l^. tò. iG. I. 1. 3. 7. ». 17. I», lo. 11. lì, 19.30. 3i, 7. 8. y. . 17. IM, : 3. (,. 11. 11. 34. 4. 6. 7. 9. II. iG 17. 18. ig. 10, I. 30. iB. 19. 3a. 1.3, 4.1 S. ì'j. l'i. 1 6.7.9.10. ti. 11. )3, 14. iS. 16 a?' Du 6 au 16. 1B.19. S. f 9.10. H. «s.io, 13.17. alt. 6. iG.a'i. "7- >9. 3o, SS. 14.16, 17. 3i. I. 3. 4. S. 6.7.H.1Ì. 31. 19.30, 5. 6. 7. 8. 17.18,19. lu. 11, la. 4. 5. 17. 31.34. a&i 16. 17. 3.6. g.M. 11. il.if 35. a?.!»- 1. 8. 19. -jH.3i. ELEVATION. PLUS GRANDE ELEVATION. ^]OI^DRE ELEVATIO.N. -^n. q. 5. le 7 janvier (soir) et le 3 niars (maUii). -G. 7. 0 V Acadcmic de Turili , Van 1^02. Tableau XVI. i annee. 1802. MOIS. ?^^ ÉTAT DE L'ATMOSPHÈRE. J il.ÉVATlON MOYENNE. j MAI IN. H ■' 8 U. MIDI. à 2 h.dpr^s 1 SOIR. 1 à luli. VENf. SOLEIL. PLUIR. COUVERT. .NEICE. GKLLE. BROIIL- LJIBD. J.INV1ER, 2-3.;^ — °-rz -^•tV 11.11. 10. 22. Les 1. 9. IO. Hu i3 au tg i3. jusqu'.iu 3i. Lcs 7. 8. Lcs 1. 3. 5, 7. 1 1. 20. 21. 21. Lf5 4. 6. 7. Les Le, , 5. FkVRlER. - 0.5. + 3.2. H- r.2. 1.2. 3. 4. 5 17. 18. 19. 10. 11. li. 14.17, S. 25. 6. 7. 8. 9. 10. 1 1. 12. l3. .5.16. -.6. 18. 11. 14. 15. IO. 11. Mars. 3 3.8. + 7. 1. -(- 5.9. i3. 14. 23. 9. 10. II. II. i5 17. 18. 19. 20 14.25 j6. I. 2. 3. 5. 6. 7. 8. 21. 3o. 4, 14- 16. 12.18.19. 3i. l5. 23. AVRIL. G.<:>. 4- 13.3. -f- 9-2. ti. 11. i3. 1.2.3 Hu6 au 16. 20. 11. 12. 23. 16. 3o. 16. 4.5.17.18. 19. i3. 24. 27 18.19. Mai. 2. IO..'). + 15.4. T- l3. I. S. i3. 16. 1. 5.8.10. 11.12. 17. 10. 11, 11. 23. 18. 2. 3. 14. 15.24.25. 17. 3o. 1.3. 4 6. 7.9 13.16. iS. 19. 26. =9- 3i. 3uiN. 2,1 5 I. + 21.7. H- 17.0. S. 27 28. 19. 3o. 1 8. 9 IO. 11. 11.14. ■ 5. du i8au 11. 14,15. iS. 29. 3o. 1. 3. 4- 5. 6.7.13. 16. 17. i3. 26. 17. ( " - * Ì-L.U» URANDBWN 27. 8. 5. le 20 rier i J Ré svLT^rs des Ohscr.ations Mctéorologicjues faùes à Tohser.atohc de TAcadcmie de Turin , Van i»02. Tableau XVI. \SNEE. ■Liiii^. B A R 0 M È T R E. T H E R M 0 .M È T R E. É T .\ T U E L' A T M 0 S P H È R E. PLUS GRA^Dfc HLÉ VATION. IMOINI UE LT.ÉVATION. EI.EVATION mOYENNE. PLUS GHANfJE ELEVATION AU MATIN. WOIKDBE ELÉVATION AU .JI.VTIN. ELÉVATION flIOYENNB. HElRtS. Pouc. Ltg. I>f CIEL. HFI-'Kl.j. Pouc. Lig. ETAT DLi CIEL. MATIN. MIDI. SOIR. JOUBS. DEGRAS. ETAT DO CIEL. JOURS. DEGBES. F.TAT MA71N. MIDI, àìii,apifi SDIR, à lui,. VEST. SULEII.. Pl.UIR. COUVERT. NEICE. CHÈLE. BB 0 LIL- LA BU. J.^ViER. 28. Mi.ii. 27.10.2. Bfau Cst, II. M.ai. 26.7. 2. Neigeux, couverl. 27,5.-'- 27-4 ^.'t 27-5. tV 9- + 2.0. Pluie, ensiiile 18. — 11.0. Beau. -3-7^ — °. r7 — 2. -\. Lei Les I. 9 .0. Hu 1» au jiisqu'fiL 5i. Lei 7. 8. Le. 3. 3. >, 7. 1 1. 30.21. Let (. 6. ;, Lei Le. 5. FÉVRIER. I.Mal, 27.9.1. Beau fixe 16. Midi 9. Ma.. 26.10.2. Couverl 2-. 3.8. 27.3.6. 27.3.8 2;:>. + 4.0. Pluvieux. 3. -5.4 0. 0. Be,™ Ce, B.au fise. - 0.5. + 3.2. ..2 5. ^. S n. '8. 19. :o.2i, -.3. IV =7- S. i5. 6. 7, S, '). is. 'l's'.ls: ^6.28. .3. 14., 5, Mus, 28. M.nl. 27.9.0, Couvorl. 2G.II.2. Beau . ensuile couverl. 27.5.8. 27. 5. 7. 27. S. 8. 28. + 7.0. Couverl '7- + 3.8. 4- 7.1. + S.f). .3,14.13. 9. IO, 11. 12. .5 17. r8. 19.30 =4, 2i j6. »7- I. 1. 3. S. «. 7. 8. ai. 3o. 4. 14. i«. 23.18.39. 3i. 25. AVRIL. I.Midi. 27.8.6. Beau et quclq. nuagcs. iS.Mnt. 27. 1.6. Veni el nuages. 27. G. 2. 27. 5. 9. 27.5.9. 28. + 10.8. 1/3 couverl -• + 3.0. Beau (i,ve. 4 6,5. 4- 12.3. ■f- 9.2. ,i.,-..,5. .2. 5 duS 11. 11. ;i. =6. 5o. li. 4,5..7,iS, .9-25,24, 27 38,39. Mai. 20. Midi. 27.7.6 Beau. I 5. Soir. 27.0. 5. Couverl. 27.5.8. 27.5.7. 27. 5. 8 2- + i3.o. Deini- eouvert. '7. + G.o. Beau n.e. -1- 10.6. + 15.4. -f- l3.I. 6. i3. 16. 1.5.8.10. ii.ia. 17. 20. 21.2». 23. 28. 1. 5. n. li. 14. .5. 17. So. 2.3. 4,6. 7.9 13.16 ,8.19, 20, =9, 3,. 3lin. 21. Mal. 27.8.0. Beau el ,]uelq. nuages. 29. Soir. 27. 3. 0 Beau el grand veni 27.6.4. 27.6.2. 27.6,3. 17. + i8.o. Couvert . Solcil. 9- 4- 12.0. Bcnu et luelq. nuages. 4-l5 I. + 21.7. + 17.0. S 17 18. .5. 30. 1 8. 9.10. II. 12.14, iS.dmSau 21.24.15. 18. 19.50. 3. 3. 4. 5. 6.7..3..«. 17.23.26. 27. -UlLLET. 20. Soir. 27. C. 2. Beau et quelfj. nuages. 1 3. Soir. 27. 2.0. Couverl. 27.5.3. 27.5.4. 27. 5.4. 1 1. •1- rg.S. Couverl . ensulle soleil. 16. + lo.S. Penù- converl. 4 i5 8. 4- 21.0. 4-18.I. - 5.V6.7 9. .o..S.,7. 18. .9.^0. .llll"lEIU26. 28. "-9, 5,. 11.14. 27. 1. 2, 5, a. .1, 12, .3. .4. ,1; 2.. 22. 27.20. 24. 1 Ao6r. 30. Mal. 27.8.0. Beau Cxe. 26. Mat. 27.4.7. Beau CI .,uel.|. nuages. 27.7.2. 27.7.1. 27. 7. 2. 9. 4-21.5. B,au el qu.li], Duegev -7- + 14. 5. Be,i,i el qn,!,. 4 18.0. 4 2.3.7. + 20.9. I. 26. du 4 au 5. 3. Septem," iS.Mal, 27.7.0. Couverl. 12. Mat. 27.2.0. Beau el rjuelq, nuages. 27.6.5. 27.6.7. 27.6.7. 5. + 17.0. Beau el quelq, nuages. :8. 4 8 5. Beau liie. 4- 13..3. 4-18.6. + 1S.7. 9- 1. 2. 5. 5. S.7.dn.o .inu3i.25 jiisqu'au 3o 4.8.9.14. 23. 34. OCTOBHE. I. Soir. 27.8.5. B./au fixe. 29. Midi. 27.0.0. Couverl el veci. 27. 6. .3. 27. 5. 9. 27.6.7, 5. 8. 4- 12.0. Beau. 01. + 7.5. Pluie. 4 lo.g. + 1.3.9. 4- l3.1. =9- .. 2. 3.4. 5. 7. 9. 15.17.19. .0, H.J4. 25, a6. 17. 13 3o.3i. 6. .0. 11. 12.13 14. 16,17.18. 21.33.38. 29, s. NOVF.M/* 2. Soir. 27.11.5. Demj- coiiveil. 27. Mal. 26.1 1.5. Brouillard. 27.2.8 27. 3. 5. 27.2.9. 4- 8.8. Bruine. 3o. 4- I.O. Beau fise. + 4-9. 4- 7.1. + G.-l. 9- 3. 4. 5. 6. IO. 11.14- 28. 29. 1. .6. ,7 20, SI. 23 36. 30. 3.7.8.9,13 .4 .5.18 .9.23.25 .2. 19. 24.25, 27, 29. DÉCEM/' 9. Mal. 27.7.0 Couverl. 28. Midi. 26. 1 1.5. Nei.e r.indue. 27.. 3. 7- 27. 3. 8. 27. .3. 8. 24. 4 6.5. Couvert 21. — 1.0. Beau 6xe. 4- 2.1. + 4.4. 4- .3.4. 5. IO. II. 12.38. ,8. ig-^o 21.12, :3, I.4.33.3S, 3.4.5.8,9 .7.24 25. 27.30 3i. 26, 28. 2J. -1 É LÉr^T ON moy enne ani iiieììe lìu lìnrnmi tre . . . Mali,., = -.5.4. Midi. 27.5.3. 2-. 5 i Man,, Él.f-r^TK'S mfìyrnne annuelh' lìii Thrrmetrìrlrc + 8 S Midi. 4-12.3. Soir. 4- 10.2. Il PLUS GRANDE ÉLEVATION. MOIKDRE ELÉVATION. 27- li. 5. le 2 novembre (soir)- =''■ ''• 2- le n janvier (midi). PLUS GRANDE ELÉVATION. MOINDRE ELÉVATION. 4- 3 1. 5. le 9 aoùt. . - 11. 0. le 18 janvier. 1 — _ nìe de Turin , Van 1804. Tableau XVIII. '{ Mai. 3 1. Midi. .,.•- 0. 0. 9- I. 2. 2. I. + 14.0. 3i. 10. 2«. 27 »8. 29.31. 19. 14.25. 30. - Jti-V. 17. Midi. 27.- H-I3.5. 1. 5. i3. ■ 4. iS 18. 11 21. 23. 24. 25. . 5. 7.8.9- du II au 17. 19.20. 11. li. 14. 17.18.19 16. 27. 3o. 1. 3. 4. 6. 10.18. 25. 3o. JUILLET. 4. Midi. 27.^ + 18.0. ■ 3. 14 17. 1. 3. 4. 5. 7. 8. 9. IO. II |3. 18 22. 23 27. -9 5o.3i. fi. 14. i5. iS. 19. 11. 14. li. 18. i. II. 10. 16. 7. 17. M. AOÓT. 5. Midi. 27.-; + 19.2. 22. 18. 1. l. 3. 4. 5. 8. i3. 14. 16.18 'tu 10 au 2.^. 28.19.30. 6. 9. 10, 10. 17.31. 7. l5. 17. 1^25.26. II. Sepiem." 6. Midi. 27. { 27. { 27. i + t5.2. 6. iF. 14. ic. 24.25. fi. 9. IO. 20. 26.19. 1. du 4 au i3. 14.19. 21. 18. I. 17. 18. 10. 21. 11. 14. 3o. 3. i3. i5. 16.17. '8- 23. 25. 27. =9- 2. OCTOBRE. 28. Midi. ■^ 9-9- 6 7.9.10. II. II. i3. 18. 19. 20. 14. i5.j8. 29. f. 2. 3. 4. .5. .6. 17. 3i. 5. 8. 14. 17. 11.11. 13.16.27. 21. NOVRM." 28. Midi. + 5.5. 7. ". 17- i3. 24.25. ;6. 19.30. 8. i3. 14. 15.17 23. 14. 25.26. 27 18. 3o. i.i.4.fi.9. lo. ifi. 17. 10. li. 12. 3.5.7.11. ■9- 12. 18. DÉCEM." 2. M.it. 27. ( 5. -f- I.O. 1.7. 21.18 I. 2.3. 8. 9. IO. II. II. i3 18. 19. 12. fi. 21. 16. 4. 5.7.14. l5. 20.14. du i5 au 3i. Ifi. 17. 21.21. l3. EzRT-yiriov 1 i. I. Soir. 1 PLUS GRAJSDl; 27. 8. 5. le 20 ON. rier. Ré sv LTA T s des Ohservations Météorologiqiies faites à tohservatoire de V Académic de Turìn , l'aii i8o3. Tableau XVL ANNÉE, l8o3. B A R O M E T R E. FLLS CKAHLfc ELLVAilO^. ) O U R S. „ , . 4. Mi ii. 27. 4. 3 ETAT DU CtEL. MOINDKE ELEVATION. aG.Mldi. 27.G. 7. [3. MiJi liiuiiillard nMiifc ,.)!. iJ. 27.8.5, 27.8.1 3i. HiJi. 27. 5.8 COUV.TI. ile uU'igf! RCl-, iioirólrcs. 17. Midi. 27. 7.4 4. Midi.' 27.7. S. 5. Midi, 6. Midi, 27.7. O 27.8.2 j8. Midi. 27.8.0, 28. Milli. 2. M»l 27. 5. 3 27. 6.5 Couvcri avi-c d.-« JOL P.S PoUC. Llg. 26.8.0. 8. Mal. ^. Mji. J. Mal, Coux-ert de oujges gns. Beau CI qndq. Duages. 26.6. O 2O.8. 2G.IO.2. 27. o. 8. £1AT ut CIEL. 270. Neigcux. Couvcri . pluv„u>. Couvrrl, ensuile pluvieux Moili.^ cuUVlTt. 27. 1.8. 1 4. Soir, E. -m fix. 27. 1.O 27.2.8, :7. 1. 2G.8.0, ELEVATIO:* fllOYENNC. Mini. SOIB. 27.0. ^"^'27.0. ^\ 27. 1. 5. 27.3.2. 27.3.3. 27.2.9 27- 4- 9- 27.3.6, 27.4.1 27. 3. r, 27- 4- 3 27.3.8. 27.3.2 27. 5. 1. 27-4-9. T II E n >I O M E T R E. ri.L"S OaANtfE tLESATION AU MAT1>'. 4- 23. + 2.5. .3o. 14- ,.„.i,|, |2-?.4.9. 27 nuagi" 27.5.2. Cnuvprt , fnrll brouillanl ci <|Uflq nu iRri ci t|iirlli'\tNMi. M *TIN mi 1. (tu tol, -f- 3.rv 3.8. + 3.5. + 7.7. + 7.6. + 14-0- - 4-8. + i5 o 1.13, BcJu miocrt. 9.1 +•14.6. + 16.0. SOlR, au r. du sol. •*- "-7, — 0.9 + 6.3 + 14.3, + I.3.. + 23.9. 4- 18.0. + 23.1. 19.2 ÉT.\T UE L" ATM O SPHERE. L« <. T.I8.ÌO. 1. ..!,«,». IO. ll.KO. 3D, 31. 3^, lì. 38.39, 3. S. li. ■ 4. 16 18, 31 33. 33. (3^. ' .4.7. 9 M. lf!.2.'+ l5.2. 6.0. + l3.2. ucau I PI .|uclq. ^ 3 C _ 0.6 o-o- + 5.5 6. <). IO, lu. 16. 19- ,. V S. s, II). 11.17. i8. a3. ib. t. 1. II. iS. ■ 7. 18. Il a5.3o.Si, t. h. II. .3.14..'., 16. 17. lu 11. 14.35. I. 3. il» 8 III li. 17. ;o. ,«. IT 18. 19.31. 17. i9.>o. 11. >t, 14. 17.18. Il) I. 3, f S, 7.8. 9.10. il i3. iN II. i3 17, 19 So. Si. ,. 1. 3.4. va 11. i«. ib.iH Il lonu 1^ iH. ly.So, 1. .II. 4 ." ■ 3,14.19 .1. 1«. S. il. iS. .vii I». 17. 11.11. aS. 17- 1). ■ S. 19. iS. k«.»8.3i. 4. 5. S. 7. 8. 9, 11. iS. 16.19. 1. 3. 9 IO. 19.17.19. 4. S. 6. ?. 19. 14. 11. 6. 14. iS. 16. 19. 11. 14. lì. 18. 6. •). IO, IO. 17.31. t. 17. IK. ii>. li 11. »4. 3o. 7. 11. 17 i3. 54-1^. 36, 19 3u. 3.5. Kjyr^Tlos movnni' ann ueHr d'J 'l'ìirrmvmi'lrc -+- C.7. 4- i.O l3.1. + M-^ .7.11.18 i8. i3. 14. 1S.16. 17 18, So. I. 1.3, « 9. iO. il ■ 1. tS >8 19. «. .. 1. 5. 4. lì.iti, 17. 3i. I.I.4-6-9' 10. .6.i7■ Jo. n.a»: 16. ly. 11. 3. 10. 14, 19.10.14 sb. 16. 17, aS. 4. 6. 7. 8, il. 18,11, iS. 16. So. 1 i5. Iti 18, 11. iS. So. 1. 3. 4. «. IO. i8. ib. Su. i. il. 10. 3 iS. 11. iC 17. iH, il.il, 17, 1. 8. 14. 17. 11.31. i3. «6.17. 4.S-7.>*- il. 10,14. Hd il DU 6. 7. tt I Lm I Lei I 5. j. M, PLUS CRAM)K KI,LVATK>N. :ì7. 8. 5. le 20 mars (niatin) MOI.DKE KLÉVAT.O«. -L.^ CKAKD. B.EVATXO.. le8fcv.ier(maHn). + .9. .. le M ,."n. MOINDKE ELtVATlO.N. II. 5. le 3 février. nìe de Turin , Van 1804. Tableau XVIII. ANNÉE. 1804. MOIS. ÉTAT DE L' ATM OSPHÈRE. PLUS GH; JOURS. HEIRES, ^ moyenhe. pDI. H SOIR. au e. du sol. VBNT. SOLEIL. PLUIE. COUVERT. NEICE. CBF.LE. SROt'II.- LABLI. Janvier. 3o. Midi. ^3.,^- Les ■ 3. 14.1S. n. 27. 28. 29- Lej 7. 9. IO. 18.23.29. 3o. 3i. Lea 2.3.4.13. 16. 17.20. 25.26.27. Lcs 5. 6. II. 12.14.19. 11. 14. Lcs 8. Les Les I. 1.3.15. ifi 19 lì. 23.24. FÉVRIER. 8. Midi. 0. 0. 4. 3. 6. 7. 17. 20.24. 24. 26 27. 25. 29. Du 5 au ;o. i5. 23. du 24 au 29. II. i3. 14. I. 3. 4. II. ii.i3. ■ 6. 17. 18. ■9- i.i. 3.4 18. 10.11. 12. 13.28. 29. Maxs. 12. Midi. + i.i. I. 4 13. 14.0. 16. 17. i8.3o. i. 2. 4.7. 13. 14. lì. 16. 17. 21. 24. 3o. 3i. 11.19. 22. 25. 16. j8. 29. 8. 9. IO. II. 18. 20. 25.27. 1. 3. 5. 6. IO. 18. j8. AVRIL. 29. Midi. -h 8.4. I. 2. 3. 6. 7. "6. ig- lò. 21.36. ■ .2.4.6.7. 8. 9. IO. 20. 21. IZ. 23. 24.26.27. 28. 29.30. 3. II. 12. 14. i5.l6. 17. 18. 3o. i. i3. 16. .9. 25. i3. 17. 14. Mai. 3l. Midi. + i5.3. 7. 8. II. 12. l3. 22. 25. 6. IO. II. 12. i3 14. 22. i3.3o. I. 1 8. 9. ■ 6. 17. iS. 19.10.11. 26. 28.29. 5. 4. 5. 7- l5. 24.27. 3i. IO. 11. JuiN. ig.Soir. -1 5.1. + 19.4 9. 12. 17. 24. 28. 3o. Du I ." au 7. IO. II. i3. 14. 1 5. 16. 18. 19. du 22au29. 5. t7. 8. II. 10. 11. 3o. 14. 16. JUILLET. I.Mal. , 5.1. -K18.8. 1.2.4.6.7. 4. 5. S 7. 8. II. 11. 1.3. 8. IO. 11. 19.20. 1. 9. 16. 17. 11. 12. '■"• ^- '^ ' / r- 11 V IV t . II Résultats des Ohserfatìons Météorologiques faite^ à Vobservatoire de l'Académie de Turin , Van 1804. Tableau XVin. ANNÈE. 1804. Mors. BAROMÈTRE. ■I' II E R M 0 M È T R K. ÉTAT DE L ' A T M 0 S P H È R E. ? rLUS Gft.vMDE ÉLÉV.\XIUN. MOINDKE ÉLÉVATION. ÉLÉVATION PlUYErJNE. ri,US CIIA.NDE tLtV.vTION 1 AU JIATIN. 1 MOiriDRE ELÉVATIO.V AU MATIN. ÉLÉVATION MOYE^NE. JOURS. HELRES. Pouc. Lig. ETAT DU CIF.I. JOURS. HF-t.RE5. Pouc. Lig. ÉTAT DU CIEL, MATIN. H IDI. SOIR. JOURS. DEGKÉS. f.TAT UU CIEL. JOURS. DEGRÉS. ÉTAT DU CIEL. MATIN. au 1. du sol. .,,_, SOIE. """• auo.dusol. VENT. SOLEIL. PLUIB. tìOtlVERr. NEIGC. CRflLE. BROUIL. LARI). Janvier. .3o. Midi. 27.7.0. Beau. 27. Midi. 26.IO.S. 3/4 couverr et veoleux e/isuile pluie. 27.3.-*, ^7■3,^ ==7-3. t\ 20. + 4.8. CouTert . en.uile broutllard, ensuite btu.ne. 2r. 0. 0. BeJU et giir... -<- -^--h + S-rr + S.y'- Les ■ 3. 14 iS. ai 37. 28. =9- Les 7. 9. IO. .8. =3.29. 3o. 3i. Les 2. 3. 4.13. 16. .7.20. 25.26.27. Lei 5. 6. ... .2.14.19, 11.14. Les 8. Les Les 1. 1,3. i5. .6 .921. 15.24. FÉVRIER. 8. Midi 27.7.6. Beai] fixe. 25. Midi 26.9.5. Couvert de nuagt'S ensuile soleil. 27.2.4. 27.2.8. 27.2.5 -t- + 3.2. Ci,!, veri , bruiiillar 1 épois. 20. — ri. 2. Briiuillard el Rivre. suUil. Beau tixe. — 2.6. + .'lo. 0. 0. 4. 5. S. 7. 17. 30.14. :i. 16 37- 18. ig. Du5au IO. 15. 13. du 14 au 29. 12.13. .4, 1. 3. 4. 1..12..3. .6.17.18. 19- 1,1. 3.4 18. 30.11. 11. 23. 18. 29. Mars. IZ.MIJi. 27.0.8. 5,4 coiivert Beau et quelq. nuages. 29. Mal. • 17. Mat. 26.7.2. Pluic. 27... 5. 27.1.9. 27. 1.7, 25. + 7.2. Couverl . en'uile un jJi'U de -TOkil 2. — 7.2. + 1.6. + 7-9- + I.I, i. 4, 13. 14.15.16. 17. IS.30. ;3.';4!-il- 16..7.2,. 14. 3o.3i. 11.19. ^l' 25. 36.38. -9- 8. 9. 10. 12. 18.20. 13.1,. 3. 3. 5. 6. ■ 0. 18,18, AVRIL. 2g. Midi. 27.6.2. 26. 6. 5. Beau et quelij. nuages. 27.1.4. 27.1.8. 27.1.8. 3o. H-I2.8. Couverl oudé. -7. + 2.2. Beau fxe el givre. + 6.2. + 12.5. + 8.4. 1. 1. 3. 6- 7. .6. 19, :o. ai.i6. .,1.4.6.7. i). g. IO 10, 11.11.23. n.3tì, 27. :8. 19.30. 3. 11. 12. i(. 15.16. .7.18.30. b. .3. .6. ■ 9. 25. 13.17,14, Mai. 3 I. Midi. 27. 6. 3. 5/4coilvert 1 2. Midi. 27. 1.O Beau . ensuirt- gros nuages 27,4.0. 27.4.4. 27.4.1. 27. + 18-S. ?/;, couverl. 14. + 7.8. Be.iu el quelq. uuages. + II. 8. + 18.1. + 1S.3. 7. S. .1. 12. 13.22. là. fi. 1 0. 1 1 . 11. .3 .4. 21. 23. 3o. ..2 8. 9. 16. 17. 18. 19.10.11. 26. 28. 19. 3. 4, 5, 7, .5,14.!-. 3.. Juis-. ig.Soir. 27.7.8. Beau el quelq. nuages. 28. Soir. 27., .5. Beau et veni. 27.5.4. 27.5.7. =-5.4. 6. + 17.5. Beau el t|Uelq. i3. + 10.5. Beau Cxe. + 14 0. + 23.1. + 19.4. 9. 12. 17. 24. i8.3o. nui."-,-,u 7. 10. la, i3. ii,.ìi. >6. .8.19. duaiauig, 9. 17. 1.. 3o. 14. 16. JlIfXET. I.Mal. 27. 5. 5. Beau et quelq. nuag.^s. 20. Midi. 26.10.4. Pluie. 27.2.9. 27.3.2. 27.3.1. / ■ + [8.5. Beau Oxe. 25. + 10.8. Beau et quelq. Duage*. + I4.I. + 22.1. + 18.8. 1.2.4.6.7. 11.34 19 4. 5. 6 7. 8. 11. 12. i5. 14. là. ■ 8. 27. ..3.8.10. li,' 14'. 16'. 29. 3o.3i. 1. 9. ■«■ .7. 11. 11. 35. 38. AOllT. 3o. Midi 27.7.7. Beau el quel,. Duages, 9. Mat, 27.2.3. Beau el quelq. nuages. 27.4.4. 27.4.7 27. 6.0. 27. 4, 5. 7- -(- 19.5. Beau et quelq, nuagc!. i9' + 94- Brouillard, annuite folcii. + 14.5. + 22.0. + 18.8. 8. 17. iS. 5. 6. 7. 9- II. i3.ib. .7.18.19 10. 11. 25. 16.18.25, 1. 1.3. 4. 10. i3.3i. 4.8,11.14. l5. 11.13. 14.19,30. 3. 9. 11. ,3. .9. Sepiem." 29. Midi. 27.7.7. Beau et quelq. Duages. 23. Midi. 27.1.8. Beau et veni. 27.5.9. 27.5 9 14- 6. ^- 16.0. 1 Couverl. eiiMiile soleil. 27. + 5.2. Brouillard .ì ras lene + 11. 7. + 7-5. + 20.3. + .7.4. :r'=^- .. 2. ^. 5. g. IO. ir. 11. ,3.14. dui8au28 5. 17. 6,7.8,15. .6.17, li. 15. 3o. 1.8. 18.17. OcroBHE, 19. M.di 27.7.2. Beau et quElij. ouagef. 16. Soir. 27.0.2. Beau et qurlq. nuages aiìnces. 27.3.. =:••■:' 2- 3.5 ^- 11.5. Pluie. 1 1. + 2.8. Brouillard epaiy loleil. + 13.4. + II.4- 6. 9. .8. 4. 7. 11. .4. .5.17- 18, 19. 10. 21.31. ■ . 2.3.6. 8.9. 10..3. ,6.13.26. =7. 28. 19. 5. 10. II. 11. 14.15. 3o. '.. 14- 17. 11.22.25. NOVFM.'* 19. Midi 1 27.8.0. Coiivert , nuageux avec ^uelq éclaits. 2G.Soit. 26.1 1.7. Couverl , brumeux , cnsuile pluie 27. .3. 4. 27.3.9 27.. 3. 5 a 12. + 9-8- nemi.cla. et veni. 23. _ 1.5. Demi-elair er.suile brouillard à r.is terre Nuat^rux i balajure +■ i-l- + (..!■ + 5.0. 1.1.5.11. 17. 3. 4- 5. 6. 8- 16. 17. 3o. f. 3.7 du 9 au 35. 38. 29- .0. ....4. 16. 11.33. i3. 14. DÉCEM/' 4, Midi 27.8.0. Couverl 26.9.7. Couvert eu voile avece'clairs 27.1.9. 27.2.0 27.1.9 ,=, - 3.1. Couverl bniiocux. 24. _ 7,8. _ O.I. + 3.2. + 1.7. .4.15.16. 17.29.30. 31. 2. .5. 16. 17- 3.7.8.25. 16.27.28. Is'iVl»' du.9aui4. 39.30.31. 5,6.7.3.. 1.3.3. IO. 11. 39. KLI:J.4T lON moi l'nn,' annueìle ila }ìfjr:>m 'irfl . . . Malin. 2-. .3. 3 Midi. 27.3.6 Soir. 27.3.5 F.r.iir- .y r / 1 ^' Mann. «Idi. ,ncyrnne anm.eìle du Thcrmomilrc + 6.9. +i3.i. Soir. + lO.O. PLUS GRAVIDE ÉLÉvaTION. MOINDRE ÉlÉvaTION. 27. 8. 0. les 19 novera.'" ef 4 décem/'' (midi). 26. 6. 5. le 17 avril (mahi 0- .S GRAN + 19. .S DE ÉLÉVATION. MOINDRE ELEV*T.ON. levaout. -IT. =^. Ie23«vrie.-. servatadémie de Turin , Van 1806. Tableau XX. ;ri^ iddìi CUUrhfS. + 12 7. -1-I9-9- •+- ÌÓ.O 20. 2.1.23. 7. 12. 23. 16. 17. 20. li. 25. 2S. »7- i3. 14.18. 19. 22. 24. 28 29. 3o. Clair ri Irouillard ras teiir + l3.2. •4-31.4. ■h 17.5. 2. 9. II. 12. IS. 17. 28. I. 3. 5. 7- "• "3. ■S. 17. 21. 25. 26. 4. 9. IO. 12, 14. 20. 23. 24. -.7. 28. 29. 3o. 3i. 2. 8. i3 i5. 18.19. 22. 7. II. i3. 25. SuaRiux, iioulonné l'horizon l'I raiid vrni -»- !3 9. + 21.0. -f- 18.7. 1. 1. i5. 19- IO. 16. 21. 22.23.25. 29. 3o. 6. 7. 8. i3. ?o. 5i. 1.2. 3. 4. 5. 9.1 1.12. i3. 14.15.17. 18. .9.24. 21;. 27.28. 6. Clair venleux. + 10.7. -H19.5. + 16.8. 2. 3. 7. 9.23. 3. IO. II. 12. i3. 14. i5. 17- 19. 23. 26. .. «. 7- 8. 18. 19 20.21. 28, 3i. 21. 14. iS. 3o. 2.du 4au9. 16. 18. 20. 22.27. 28. 29 1, Clair et givre. + 5.4. + 12.0. + 9-I- 11. 18. 19 27. 3o. 5i. II. i 5. 25. ». 5. 4. 5. 9. IO. II. i3. 14. 16. 17. 18. 23. 27. 1 « 9.18. 22.24.26. 2S. 19 5o. Clair el givre. 0.^. ^- 4.6. -t- 3.4. I. .. 6. 7. 8. 9. IO. II. i5. 16. ao. 21. 24. 2i. j6. 27. 2. 3. 4. 5. 12. 18. 19.25. 3o. 0.14. 6. l5. 16. 17. lo. 21. 22.28. 29. rouillard ras terre. — 2.2. + 2.G. +• 0. I. 3. IO. 12. i3. 14. i5. 16.22. ^■ 5. 6. 7- 8. IO. •I 12. »5. 18. 19. 20. 2. IO. 9. 17.21. 23.2<.27. 28. 29. i£. il. 23. 26.27. 1.6. 8. 2^.25. IS. ~o. 3i. Maliii. 'imitre + 5 3. Midi. -i- 10.8. Soir. + 8.6. MOINDRE ÉLÉVATION. — IO. o. le 17 janvier. JÌÈSVLTATS des Olsermtions Météoroìogiques faìtes à l'obseroatoire de VAcadémie de Turin , l'an i8o5. ' Tableau XIX. ANNEE. i8o5. HOlS. BAROMÈTRE. T H E R M 0 M È T R E. ÉTAT DE L'ATMOSPHÉRE. PLUà GHANDL ÉLÉVATION. MOINDHE ELEVATION. ELEVATION MOYENNE. PLUS GRANDE ELEVATION MOINDBE ELEVATION AU JIATIN. AO MATIN. ÉLÉVATION MOlfENNB. JOURS. „ ETAT Du qlEL. JOUKS. HEURE&. Pouc. Lig. ÉTAT DU CIEL. MATIN. MIDI. SOIR. JOURS, DEGRÉS D 1 X, ÉTAT DU CIEL. JOUES. DEGCES D I X. ETAT DU CIEL. MATIN. au 1. du sol MIDI. SOIR. auc.dusol VEST. SOLEIL. PLUIE. COUVBRT, NEICE, CRF.LE, BKOUIL. LARD. Janvibr. 8. Midi. 27.8.1 Deraicl.ir el g.,re. 22. Midi. 26. 2. 8. Ceuvert . ensuire brumcu.. 27.1. -A. ^7-';% ^7...t\ 3. + 1,2. Courerl brujneux. '7- — 0. 0. Bea». — 2.77 ■+- °-rr ^2.yV Les iS. Lei 7. 9.16. .7. .a. .9. Les 26. 27, Les I. 2. 3 5, 10,20 i3, =5. 18, 3l, ir. i2,iS 14,21,22 24, 26, 27 29, 30, Les L.S 4. 6. 7. 15. i5. FÉVRIER. 24. Midi. 27.6.2 Cbir rares. I. Mal. 26.9.0 Nuages rares. 27.2.5. 27.2.9. 27.2.8 21. + 3.6. Ploif, ertfuite brouillard à ras terre. 4- -7.8. Hemi clair — 20, 4- 3.5. 4- 1.9. 3. 7- 8. 15.14. 28. I. 3. 4. IO. |3. 14. 21. 11.20. 2. 5. 6 8 9. 12. ,5. 16. 17. 18. 22. 24. 25, 26,27, 28, 21,23,24, 26, 27. 18, 29. 2,11, 18 7 i3 15 17. 2U. 26 M*RS. I 3. Midi. 27.8.3 Deiiii.cl.nic elventeux. I.Midi. 26. 9. S. Nuagpux àbalajures 27.3.2. 27.3.8. 27.3.6. 21. + 6.8. Couven , nuapeu» écl-irei< el v.nleux 5. — 3.S. Nuageur 4 balajores + 1.2. 4- 8.6. 4- 5.7 1. 1. 3. s. 7. 9 ,5.14.... i3. 1. 3. 6. 7. 9. 12. .5.. «.15. 17.19. 20. 25. 3o.3i. IO. 23. IO. II. 17.20,31, AVRIL. 9. Midi. 27.6.0. Couven , nuag..»x ò éclaircis. 25. Soir. 26.1 1.O. Couverl, brumeux. 27.2.4. 27.2.5. 27.2.3. 2r. + 7.2- CcTiven, no geux sin!),)., av"c écjaircis. 2. + 2.0. CoU7-r. , nuageux àA.lairc.s + 4.5. 4- 9.8 4- 6.8. 7. lo. II. 21. 28.29. 4. 5, 7. IO, 14, i5, 1719 20, 23,24.25, Dui,"au 18. 22. 2«, 27, 3o. li, 26, Mai. 7. Soir. '27.6.4. Demi-clair. 23. Soir. 26 II.O. Demi cou- Tcrl.en'uil^ pluvieux 27,2.9. 27.3.1. 27.3.0 3o. 4- II.O. Ci.uvert, fc.|a,ms. IO. + 5.0. Beau el veni. 4- 8.3. 4. 16.7. 4-12.6. • 6 18.21. 13. 5. 6. 7. .0. .3 ,«. 18. 20. 21. 24. 25. 3o. 3i. 2. 3. 4 9. 12. l5. 19. 23, t, 3, 8, 9, 11. IS, iS,,7,,,, 22,23, 26, 27 28, 29, 25. JuiN. 8. Midi. 27.7.5 Demi-cou- Vf.ri,nua- gcus 6. Soir. 27.2,0. Demì-ccu- Tpri de en burres 27.4.1. 27.4.3. 27.4.1. 12. + 16.0. Couv.rl miageiix, soleil. 22. + 9-2. Coirverl , nuag.ux ra'^bQg.i gri.àdeux COUrhes, + 12 7. 4-19.9. 4-13.3 10.11.23. 7. 12. 23. I, 6, 9. Il, i5, ifi, .6, .7.20, 21. 25. 2S, 27 2. 3. 4. 5 8, IO, 13,14.18, 19,22,24, 28 29, 30, 3lHLLET, 25. Midi. 27.6.5. flair ti quelj. nuagts. 4. Soir. 27. 1.5. Denii- couvirl de nuages variés. 27.3.9. 27.4.1. 27.3.8. 5. + 1G.S. Demi. DUageUX. 10. + 8.5. Uaie el BrouillanI à ras lene + l3.2. H-iSg. 4-21.4. +■ 17.5. 2. 9. II. .2.. 6., 7, 28. 1. 3. 5. 7.i'.i3. I«.i7.i.. 25. 26. 4, 9.10. 12.14, 20, 23, 24, -.7. 28, 29, 5o, 2, 8, i3 i5, 18,19, 22. 7.11.13. 2 5. AoflT. 23. Midi. 27. 6. 5. Nuageui J balajures. 20. Midi. 27.0.0. Demi- couvert de nupges isol^s b]ancbàtre6 27.4.3. 27.4.4. 27.4.2. I. 22. e. uverl 4- iS.O. gii- en voile. 16. + 9.0. No.g.nx, ìil'iiurizon el grand veni 4-21.0. 4- 18.7. I. 2. iS. 19- ro. i6.s(. 22. 23. 25. 29. 30, 1. 6, 7, 8, ,8, 19 20,21,28. 3i, >, 6 7. 8. 9. ,n. ■ .. .5, 16, 20,1,, ./,, 2J. 26. 27. fi, 7, 8, i5, ^-o, 5i, 1,2,3,4,5, 911,11,15, 14.15.17. .8. .9.24, 2li, 27. 28, 6, ,. ScFTEM.'* 8. Midi. 27.7.5. Nuageui motilooDé. 22.Mat. 27.2.0. Couvi'ri melange grisà drui. 27.4.6. 27.5.0. 27.48 + 14,8, ("ouven . /lUapeux fnlairei, 26. + 6.5. Clair Pi venleux. + 10.7. 4- 19.5. 4- 16.8. 9. j3. 21. .4. 25. 3o. 2,du4»U9, 16,18.20. 22,27, 28, 29. OCTOBRE. 5. Midi. 27.7.6. Convcrt nuiigeux àéclairci' II.Mat. 26.10.2. Couvpri , nuapetix gri^ flVfc ^uilques ^claircis. 27.3.1. 27.3.2. 27.3.2. 2. + 9-5- Couverl onde aver éclaitcis. 20. I.O. Clair el givte. 4- 5.4 4- 12.0. 4- 9.1. ,,.■8.19 .7.30.51. II. 15.25. 2. 3. 4. 5. 9. IO, 12, 13,14, 16, 17,18. 23, 27. 6 9.18. 22. 24. 16. .8. 29 5o. NOVF.M/* 17. Midi. 27.10.6 Couverl. en Toik- t-t nuagiux 23. Mi!l- 7»- 4- i3. 57. JuiN. -I-I4. 8 Le 31. 4- 12. 5. 4- g. I. Le 2S. 4- 32. 0. Le 20. 4- 25. 6. 4- 20. 0. Le 3. 4- 20. 5. Le .5. 4- 16. 9. 4-12.8. Le S. 4- 17. 2. Le 6. 4- i3. 8. 4- i3. 9 4- IO. 2. te 6. 4- 33. 5. Le 7. 4- 2G. 0. + 14. .r Le .7. + 23. 8. Lo 23. 4- 19.5. 4- l5. 2. Le 5. ■ + i3. 00. + 24. 7C. 4- 17. 49. Jtn.LET. +- 17. 2. Le ,3. 4- 14. 2. + 9- 4- Le 17. 4-35.0. Le 2S. 4-32.5. Le 5 4- 27. 4. 4- 17. 5. Le ,«. 4 20. 0. Le. 3i. 4- 17. 7- 4- IO. 8. Le li. 4- 18. 3. Le 7 4-19.4- Le 7. 4- IO. 5 Le 21. 4- So. 5. Le 7. 4- 25. I. + 14 0- Le 3o. 4- 22. 5. Le 6. 4-18.4. 4- II. 2 Le 20. 4- i3. 73. + 2.-;. 79. 4- 18. 20. AOÓT. + 18. 0. Le 1 ' 4- 14. 8. 4- IO. 5. Le 24. 4-27.8. 4- 22. 3. 4- ig. 0. Le 30. + 22. 8. Le ^. 4- 18. 9 4- l5. 0. Le 20. i- .4. 3. 4- g, 2 Le 19. 4-31.5. Le 17. 4-2S. 2. 4- .». 4. Le IO. 4- 22. 0. Le 7. 4- 18. 8. 4- 14. 5 Le ,9 1- i3. 83 4- 2G. 42. 4- 18. 72. SePTEM." + 14.4 Le 9. +-M.8. Le 5. + 6. 5. 4- I I. 3. 4- 6. G. ^ 3.6. — 0. 4. 4- 7. 0, 4- 3i. 0 Le I 2 4- 14- °- Le 30 + >9.8 Le 9 4- l5. I. 4- 9.8. Le 26. 4-60. Le 9- 4- l5. 5. Le .4. 4- II. 5. Le e. 4- II. 5 4- 5.5. Le 27. 4- 3o. 4. Le 27. + H- 7- 4- 17- 0. Le 17. 4- 20. 5. Lo 22. 4- 17. o. 4- IO. I| Le 2/,. 4- II. 17- 4- 17. C5. 4- 16. 20. OCTOBIE. 4- 1.8. Le 3o. I. 0. 4- 27. 2. 4- 17. 2- 4- 12. 0. 4- 6.8. 1- 6. 5. Le 3i. 4- 14- 2 Le 2.. + 9-9- 4-7.4 4- 2.5. Le .1. + 23. 2. Le .9 4- iS. 2 4- 8,.-; Le 28. + iC. 8 Ee 4. 4- 10. g 4- 8.2. Le 27. 4- G. 7G. 4- 17. 9°- 4- IO. 35. NOVF.M/"' 4-23.5 4- l3. 5. 4 9. 0. Le 12. 4- 5.5. 4-2.3 Le37- 4- 10.5. Le 12 4- 2.7. - 1.8 Le 23. 4- 26. 5. Le 2, 4- g. 8 4- 2. 2 Le 17 4- 8.9. Le 2. 4- 5. I. + 2. 0. Le 27 4- 2. 3l. 4. IO. ne. 4- 5. 32. DtCEM" Le :,. 4-2.5 L. 17. _ 5. 2. Le 1!. 4- 18. 5. Le 21. 4- I.4- Le 10. 4. 3.0. Le 7. + 1.3. — 1-4 Le 9. '_ I. 4. i te 9 — 0.3 - 8.0.»4-.3.2 ^ ^g Le 24. 1 te .0. — I. 2. Le 22. 4- 6. .•-.. le , 4. .8 - 2 5 L.. 5. — 0. 3i. 4- 7. 01. 4- I. 7!;, Tableau XXL I." Partie. inées i8o3 , 1804. 2 O H ■< •w J4NVIER. FÉVRIER Mar$. + 8.5. Le I." AVBIL. 4-11.4. Le 21. Mai. JUIN. JtirxET. AodT. SEPfEM." OCTOB-iE. NOVEM." DÉCEM." PLtS T GRANUf. "• S O I R. PLUS GRANDE. +• 6. 5 Le 4 + 2. 0. Le 21 -t- 13. 8, L« 3o. •+- 14. 8 Le 21. 4- 17. 2. Le i3. + 18. 0. Le I.' + 14.4 Le 9. +-II.8. Le S. + 6.5. U 21. + 2. 5 L« 27. + 8.5. Le 3i. + 4. 5. Lo 4. -H IO. 5. Le 24. + 16.8. Le 2). + 19-4 Le 4. + 23. 8 Le 23. D. + 22. 5. Le 6. \. -t- 22. O. Le 7- + + Z. - 20. 5 Le 22. - iG. 8 Le 4. DEGRES. 3.-'- 1 0 o. o. -H 4-3. 8.8. + i5. 6. + 19.5. 18.4. 18.8. +• 17. o 4-10.9 + 8.9. Le 2. - G. 5. l.r 9 j 4- 5. I 1.8 4- I. o Le 8. — G. 2. Le 22, - 3. Le I." 4- 8.2. Le 27 + 2. O Le =7 — 2. Ò L.- 5. Elévation moycnne mcasuelle du Therm.''' exposé au Sud pendant les annccs i8o3, 1804, i8o5. i8oG. .MAXI N. MIDI. SO 1 R. o. 39. 2. 56. 4- 2. 14. 4- 3.,'',, Le 3. 4- 7- 1 1. 4- IO. 0 Le 21. 4- 9- 86. 4- l5. 2. Le 9. 4- i3. 00. 4- II. 2 Le 20. 4- i3. 73. 4- 14- •'' Le ,9. + i3. 83 4- IO. 9 Le 24. 4- II. '7- 4- G. 76. 2. 3i. — o. 3i. 4- 5. 35. 4- 6. 78. 4- 12. 70. 4- 14. 78. 4- I. 48. 4- o. 92. 4- 5. 85. 4- 8. 76. 4- 24. 76. 4- 25. 79. 4- 26. 42. 4- 17. C5. + 17- 9°- IO. 88. 4- 7. 0 1. 4- i3. 57. 4- »7- 49- 4- 18. 20. 4- 18. 72. 4- iG. 20. 4- IO. 0 « + 5. 32, I. 75. Tableau XXI. 2.' Partie. EcÉi^ATioNs du Thermomètre exposé au sud pendant les aiinées i8o5, 1806. so e H MOIS. A N N È E i8o5. ,8cG. Elt'vnliuii moycniie anmiflle du TlK-iin.'» e.xposé au Sud pendant Irs aniu'-cs ibo3, 1804, iUo5. 1U06. M .\ T 1 N, " """• 1 S 0 I R. M A T I N. 1 MIDI. SDIR. PI.L5 CRVMJE .MOYENNE. MOINDRE. PLtS CRVNnE. MOVENNE, MOINURE. B ,.j,^^|^p MOVENNE, MOINPF.E. GR-lNiE """^^f' ""l''"»'- J GRANUB. MOYESNF MWNDRE. PLUS GRANDE. MOYENNF MOINDRE ANNÉE. IH A T I N. MIDI. S 0 1 R. DEGRES. DEGRÉS. DEGRÉS. 1 DEGBES. DEGRES. DEGBES. 180.3. 4- C. 6. 4-16. 8. + 9- 7- Janvier. 4-1.5 L» j. - ^-h IO. 0. Le ,7. 4- 12. 0. Le 5o. 4- 3..^ — I- 2- Le 5. + 2. 5. Le 3o. 0.-'- -4.5. Le ,0. + 5.7. Le 16. — I.J; Le 5. 4- 12. 9. Le 12. + 4-7'i 0. 0. Le 28. 4 4. 0. U 21. 4- 0.-^'- — 3. .■;. Le s. FÉVRIER. 4- 4. 0. Le 13. — 2. 2. - 7-5- Le 5. 4- i5. 5. Le 27. 4- 7-3. 4- O.S Le ,s. 4- 5. 2. Le 2(. + 2. 2. 0. 0. Le 3. 0. 0. Le 9. - I-9- — 4.0. Le 5. 4- 17. 5 Le 25. 4-8.2 + 1.2, Le ,. 4 G. 5. Le 21. 4-2.4 — I. 5- Le 4. H»r,5. 4- C. 7. Le 21. 4- 1.14 — 3.8. Le 5. 4-20. 5. Le ,7, 4-12.5. -1- 5.5. Le IO. 4- IO. 5. Le 2,. + G. 3. + 2.5 Le ,0. + 7-5 Le -.8. H- 2.3, — 3. 0. Le 2. 4-21.5. Le 2 3. 4- i3. 4 4- 4.8. Le ,2. 4- 98. Le 3o. 4- 6. 0. 4- 1.8 Le 1." 1804. 4- 7. 2. 4- i5. 8. + 10. 3. AVRIL. 4- 8.8. Le iS. + 4.5.^ '■^- Le 7. 4- ig. 0. Le Js. -+- 1 1. 6. 4- 4-5. Le 5, ^ II. 2. Le 2,. + 7. 0. 4 3.5. Le II. + 7- fi- le 8. 4- 4-5. 0. 0. Le 74. 4-21.5. Le 10. 4-13. l 4 3. 4 Le ,.'■ 4 18.0. Le 28, 4- 7.7. 4-2.3 Le 1." Mil. 4- I I. 0. Le 3o. 4- 8.3. 4- 4. 6. 4- 2G. 5. Le 3o. + '9-9 4- IO. 0. Le 22. + 18. 0. Le 3i. 4 i3. I. 4- 8.5- Le 5. 4- 14. 5 Le 25. 4- IO, 2. 4- 7-5. Le 1." 4 3o, 5. Le 20. 4-19.3 4- 9. 0. Le IO. + 19-7 Le II. 4- 14. I t- 7.5 Le IO, i8o5. 1 4- 9. 2. JtilN-. 4-16.8. Le 11. 4- 12. 4. 4- 9. 0. Le 22. 4- 27. 0. Le ,«. 4-22. 4. 4- l5 0. Le 2.. + '9' 7' Le 12. + iG. 6. 4- II. 3. Le 21. 4- 17. 2. Le 6. 4- 13.4. 4- IO. 0. Le 1. H-Si.S. Le ,4. 4- 25. I. 4- 14. 0, Le 3 4 24. 0. Le i5. 4- 16.8. 4- 12. 0 Le 3 4 5. 8. 4- 15. 2. Jlillet. 4-16. 5, Le 5. •4- l5. 6. Le -. 4- 14 5 Le 17- 4- l3. 2. 4- 8. 5. Le ,3. 4- 3o. 0. Le 4- 4-24.6, + 14. 2. Le .2. 4 20. 5 Le. 5. + 17. 5- 4- IO. 5. Le 9. 4- 18.5. Le |3. ^- 13. C. 4- IO. 0 Le 4. 4-33.5 Le i5. + 26. 0. + I 6. 7. Le 27. 4 22. 2, Le 2, 4- i8. 4, 4- l5. 2 Le 1. AoOr. 4- 12. 2. 4- 8. 8 Le 16. 4-31.0. Le 3o, 4- 26. 2. (- 19. 2. Le 7. 4 21. 5. Le 1,. 4 18. 7. 4- 16. 0. Le 20. 4- 20. 2. Le 2. 4-l3. 9. + 9 7- Le 6. 4- 33. 0. Le 24. 4-2G. 5 4- 18.0. Le ,30, Le 2. 4- 18.4 4-13.5 Le 4- 180G. 4- G. 7. 4- 16. 6. 4- IO. 3. Septem." 4- IO. C. 4- 7.0. Le -.6. 4- 3o. 0. Le .9. 4- 20. 7. + 16. 5. Le 25. 4 20. 5 Le 19. + '6- 9 4 12. 5. Le 30. 4-15, 0. Le 6. + i3. 0. Le 8. 4- I I. 4. 4- G 5. 4- So. 5. Le ,3. Le 8. + 22. 8, 4- 17. o- Le 14. -I-2I. 2, Le S. 4- i5. 7. +.12.5 Le 26- 4- G, 3. Le2<. OCTOERE. 4- 9. 0. Le 5. 4- 5. 7. 1. 2. Le 21. — 5. 0. Le 26. 4- 27. 5. Le 27. 4- 17. I. 4- 4. 0. Le 21. + 14. 5. Le 9 •t- 8. 5. 4 2. 5. Le 21. 4- 7.3. 4- O. 3. Le .8. + 25. 5. Le 28. 4- 18. 8. 4- 9. 5. Le 17. 4 i5. 5 Le 29. 4- 12. 0. NOVF.M." 4- 4. 0. Le 5. _ O.C T- 19. 0. Le 3. + 9- ■"■ h 0. 3. Le 13. 4 8.5. Le 8. + 3. G. 4- 0. 0. Le ,3, + 7-S- Le 6. 4- 3. .3. -0.5 Le IO. + 20. 0. Le .1. 4- 12.4. 4- 7. G. Lo 15. 4- IO. 8. Le 6. 4-7.0 4 4-S- Le 2,. Hojeniie Totale 4- 6. e. 4- 16. I. 4 9. 9. Dbcem." 4-3.2 Le I. — 2. I. -9.0 Le 26. 4-.C.5. Le 6. I. 0 Le 2 5- + 3.8. Li II. 4 0. 3. _ 2.8. Le ,6. — 55 Le 9 4- 1.5. -24 Le 22. 4 20. 5. Le 25. 4-8.9 4- 2.5. Le 2. + 8.0. Le =5, 4- 3.5. 0. 0. Le 2. Tableau XXI. 2..' Partie. i < > \ f ■■ - • — es atmées i8o5 , 1806. Elt'valion nioycnne annuelle du Thcim." e.xposé au Sud pendant les annécs i8o3, 1804, i8o5. 1806. PI ORA" S 0 1 R. MCWNDRE. PLUS CRa>DE. MOVENNK. .MOINDRE ANNE E. M A T 1 N. MIDI. SOI R. MOIS. 4- Li —X- + DEGRES. i8o3. 4- C. 6. 4-16. 8. + 9- 7- Janvier. 0. 0. Li 28. + 4. 0. l^ II. 1 0 — 3. 5. Le 9. FÉVRIER, + \.2.. Le ,. + 6.5. Le j(. + 2. 4. — 1.5. Le 4. Mars. + 4.8. Le ,:. 4- 9.8. Le 3o. 4- G. 0. 4- 1.8 Le !."■ 1804. 4- 7. 2. 4- i5. 8. 4- IO. 3. AvniL. +- Le" + 3. 4 Le 1." ^ 18.0. Le 28. 4- 7.7. + 2.3 Le I." Mai. 4- I Le* +• I Le' Le' ■+ I Le + I Le -f- Le + 9.0. Le IO. + 19- 7- Le II. 4- 14. I. ^ 7.5 Le IO. i8o5. 4- 5. 8. -H l5. 2. + 9- 2. Jois. + 14. 0- Le S + 24. 0. Le i5. + 16.8. 4- 12. 0 Le 5 JuitLEr. + I 6. 7. Le 17. + 22. 2. Le 2. 4- 18.4 t- iS. 2 Le i. AoOt. + 18. 0. Le 3o. -H 22. 2. Le I. 4-18.4. -+-l3. 5 Le 4- 180G. 4- G. 7. 4- 16. 6. 4- IO. 3. Septem." -h 17. 0. Le .4. 4-2 1.2. Le 8. 4- 1 5. 7. 4- 12. 5. Le 26. + G.3. Le 24. OCTOB.IE. + 9. 5. Le .7. -t- l5. 5 l^e 29. 4- 12. 0, NOVf.M." +- . Le 4- 7. 6, Le |3. + 10.8. Le 6. 4-7.0 -!- 4.5. Le 24. Moyenne + 6. G. 4- iC. I. 4- 9. g. Tolalc DÉCEM." 1 Le + 2. 5. Le I. ^ 8.0. Le :5. 4- 3.5. 0. 0. Le 2. 1 ■ .^ ■ n__ Tableau XXII. M0I3. 1 ÉVATioNS moyennes du Baromètre et e L-s mois correspondans, à commencer d u Thermomèti-e exposé au Nord pour tous u I." janvier 1787 au i.'' janvicr i8o3. ÉLÉVATIONS moycnnesdu Baromètre etdu Thermomètre e.vposé au Nord pour tous les mois correspondans, à commencer du i.« jauvier i8o3 au i." janvier 1807. Quanliié moyeone des jours aereios, couverU, de pluie, de neige, de préle pour tous le> mois correspondans, à commencer du l." janvier 1787 au i.'^'" janvier 1807. BAROMÈTRE. T H E R M 0 M E T R E. BAROMÈTRE. THERMOMÈTRE. M P 0 27. 27. A T I N. ve. LIO. MIDI. P 0 L e, L I G. s 0 » k. P 0 U e. L I G. M A T 1 N. DEGRÈS. MIDI. DECRÈS. S 0 I R. DEGRÉS. M fot, \TIN. e. L ! G. MIDI P 0 U e. L 1 G. SDIR. Po te LIG. M A T 1 N. DEGatS. MIDI UEGniiS. so I R. DECRÈS. SEREINS. COUVERTS. nEPLUIE, DE NBICB. UE CBÈLE. Janvieh. FÉVfllER, 5. _V- 5. 22. 27. 5. -/;:- 27. 5. IO. ^7- 5. -'-•- 27. S. 08. + 0. 45. -H I. ÌL 4- 4. 98. 0. -"-»; -t- 2. 46. 27. 27- 1 . — 3 " - 2. 52. ^7- I- t'ì 27. 2. 94, ^7- •• JA 27. 2. 81. 4- 0. A-. - 2. 57. + 2. -V,- 4- 3. 42- 4- I. -'/- 4- I. 02. i5. 16. 8. 7' 4- 2. 4- 3. Mars. 27. 4. 83.. 27. 4. 5i. 27. 4. 68. + 3. 65. -f- 8. o3. + 5. 42. 27- 2. 37. 27. 2. 83. 27. 2. 71. + 2. 12. 4- 8. 80. 4- 4. 75- 12. IO. ?■ 2. AVRIL. 27. 5. o5. 27. 4. B8. 27- 4- 77- + 7- 49- 4- 12. 14. + 9. 29. 27- 2. 37. 27. 2. 76. 27. 2. 76. + 5. 75. 4- II. 77- 4- 8. 25. II. 9' IO, I. .Mai. 27. 5. 47- 27. 5. 36. 27. 5. 41. +■ II. 35. 4- 16. 35. + l3. 32. 27. 3.47- 27. 3. 86. 27. 3. 58. + 9- 45- 4- 16. 63. 4- 14- o3- 12. 8. IO. 1. ÌUìS. 27- 5. 66. 27. 5. Si. 27. 5. 42. + i3. 78. 4- 18. 96. 4- i5. 75. 27- 4- 9'- 27. 5. 12. 27. 4. 91. + i3. o5. 4- 21. 65. 4- i5. 85. i3. T, 9. I. JUILLET. 27. 5. 94. 27. b. 67. 27. 5. 70. + 16. 12. 4- 21. 75. 4- 18. 29. 27- 3. 85. 27. 3. 87. 27. 3. 84. 4- 14. o5. 4- 22. 32. 4- 18. 25. '7- 7- 6. Aoùr. 27. 6. 84. 27. 6. i3. 27. 6. 18. + iS. 97- + 21. 49. 4- 18. 16. 27. 4. 35. 27. 4. 65. 27. 4. 42. 4- 14. 25. 4-'' 21. 82. 4- 18. go. 19' 7- 5 S£PI£M.'« 27. 6. 00. 27. 5. 91. 27. 5. 83. + 12. 69. 4- 17- 89. 4- 14. 38. 27- 5. oS. 27. 5. 34. 27. 5. 14. 4- II. 82. 4- 19. 25. + iG. 12. i5. 9- 6. OCTOBRE. 27. 5. 83. 27. 5. 62. 27. 5. 52. + 8. 53. 4- 12. S9. + IO. 42. 27- 3.7.. 27. 3. gg. 27. 3. S4. 4- 6. 75. 4- l3. 00. 4- IO. 5o. 14. 9- 8. NOVRM." 27. 5. II. 27. 5. oS. 27. 4. 95. + 3. 78. 4- G. 87. + 5. 56. 27- 3. CS. 27. 3. g5. 27. 3. 73. 4- 2. 12. 4- 6. 75. 4- 5. 20. 12. 9- 8. I. Decem.'* 27. 4. 70. 27. 4. 57. 27. 4- 72. — 0. 48. + 2. C8. 4- I. IO. 27. 2. 24. 27. 2. 49. 27. 2. 5i. — 0. 40. 4- 3. 65. 4. I. 55. 16. 9- 3. 3. Moyenne* luiales 27 5. 49- 27. 5. 33. 27. 5. 34. + 7. 67. 4- 12. 39. + 9. 5o. L: 3. 36. 27. 3. 53. 27. 3. 47. + 6. 24. 4- 12. 66. 4- 7. 63. Epoque des pluies et des sictit és continuelles (i) avec la direction des vents qui les accompagnèrent. Année i8o3. 1804. i8o5. 1806. JaNtiek. L« 2. 3. 4. pluie 1 g. IO. 11. pluie . 19. io n^igc N.E. } N. E. ) Hplui^S.O. Lts 3. ^. pluie. 1 i6. 17- pluie. i 25, a6. N.E. ) N.E. } S.O pluie. Les II. 12. 1 3. neige. N. N.E. Lcs 3i ianviet et l." fÉTIi« neige. N.E. Fevbier. Mars. AVBIL. 3u- ZI. pUiie )~ S.O. ì 5. 6. 7. 8. pluie. 1 II. fi. Beige et pluie. N. N.E.*^ ì N. N.E. 13. i3. 14. neige et pluie. S.E. ig. 11. pluie. . E. N. E. } II. la. pluie. 1 14. i5. i(. pluie. \ N.E. "^ J N.E. ' 19. 20. oeigc 9t pluie. I.. 12. pluie. , 14. i5. p!ui«' N.E. } li. Mai. 4. 5. 6. 7. pluie. 1 N. / 20. 21. pluie. . N.E. "^ } 20. 21. pluie. 1 N.E. } lo. i3 pluie. N.E. • JUJLLET. «. pluie et gr.Ie. N.E. Aoùr. SEprEM'* OCTOBRE. N..VEM." ntCEM." 3o 7 mbre 4- i.i.8-brc pluie. N.E. Du 4. au 3o siccità. S.O. Du 7. au 3o siccità. S.O. 19. 20, =1. ueiRe. • N. N.t Du 2. au 20. (iccilt - S.O. Da i5. au 30. >i«il'' S.O. Du 18. au Si siccità S.O. 4. 5. pluie. 1 '%ri •"'''•■ éiéords 0 i -— ~— ;. ,.-, ;„ ./rz-c //a fnjfj' au moins. Sii:cilé continuelle ^^t celU ui dans le Jt'o^ ^' 'ì"'"" /°"" "" """" "'" f"" ''^ inUrrompuc par des m (i) Pluie continuell,: est alle qui dure ijuarantt-huit h MOIS. Tableau XXII. du Thermomètrc exposé aii Nord pour tous iu I." janviei- i8o3 au i." janvier 1807. Janvier. FÉVRIER, Mars. AVRIL. Mai. Juiv. JUILLII. Aoùr. Sepiim." OCTOBSE. NoVf.M." Decem." Moyenncs tulales THERMOMÈTRE. MAXI N. DtGRÉS. + O. -A" 1 u o — 2. 57. + + + 2. 12. 5. 75. 9. 45. i3. o5. 14. oS. 14. 25. II. 82. 6. 75. 2. 12. o. 40. MIDI DECItÈS. + + + + 2 3. 42. 8. 80. II. 77. 16. 63. 21. 65. 22. 32. 21. 82. 19. 25. i3. 00. 6. 75. 3. 65. a O I R. DECRÈS. Quanlité moyenne des jours soreins, couverU, de pluie, de neige , de gréle pour tous le» mois correspoiidaiis , à commencer du 1."=' janvier 1787 au 1."=' janyier 1807. + I O 1 9 O I I. 02. 4. 75. 8. 25. 14. o3. i5. 85. 18. 25. + 18. 90. + 16, 12. + IO. 5o. + 5. 20. + I. 55. + + +• 6. 24. + 12. 66. 7. 63. i5. 16. 12. II. 12. i3. 17- 19- i5. 14. 12. 16. COtVERIS 8. 7- IO. 9- 8. i 7- 7- 9- 9- 9- 9- DEPI.UIE, 4' 2. 7- IO, 10. 9- 6. 5 6. 8. 8. 3. DE NEICE. 4- 3, UE CRELE. I. I. I. 26. IO. o. I + 3. o. I + 3. o. I Reau fixe. Tableau xxn. Elévations moyennes du Baromèlre et e Ics mois correspondans, à commencer d ! 1 ■ m lùermometre exposé au Nord pour tous u I." janvier 1787 au i." janvi'er i8o3. Elévations moycnnes du Barometie et au Ihermomctre e.\posé au Nord pour tous Quanlilé moyenne des jours sereios, couverU, \ MOIS. le.-; mois corresponduns, a comnieucer Qu i.= janvier i8o3 au i.^^ janvier 1807. de pluie mois co janvier , de neige , de gréle pour rrespondaiis , à commencer 1787 au i.'^'" janvier 1807. tous les du 1." BARO METE E. T H E R M 0 M E T R E. BAKOMETRE. 1 THERMOMÈTRE. M A T 1 N. P 0 U e. L 1 G. Pule. LIO. H A T I N. MIDI. S 0 I R. M A T 1 N. S 0 I B. M A T 1 N. 1 27. 5. J-'^ DECHtS. DECRÌLS. DECRÉS. PO L e. L 1 G. P 0 L e. L 1 G. p 0 u e. L 1 G. DEGRES. DEGRÈS. DEGBÈS. RE PLUIE. DE NEIGE. UE CRELE. ! Janvier. 27. 5. -«-'■- ^7- S. -Li- 27- '-t'A 1 0 0 +- I. ^'- 0. -".-»- 27. I. -=-•- 27- >■ -:^ 27. a. 94. 4- 0. A-., 4- 2. -'"- 4- I. -!-•- i5. 8. 4- 4. FÉVRIER. 27. 5. 22. 27. 4. 83. , 27. 5. IO. 27. S. 08. + 0. 45. 4- 4. 98. 4- 2. 46. -7- 2. 52. 27. 2. 81. - 2. 57. 4- 3. 42. 4- I. 02. 16. 7- 3. 27. 4. 5i. 27. 4. 68. + 3. 65. -1- 8. o3. + S. 42. 27. 2. 37. 27. 2. 83. 27. 2. 71. 4- 2. 12. H- 8. 80. 4- 4- 75- 12. IO. 7- 2. AVRIL. 27. 5. oS. 27. 4. 88. 27- 4- 77- + 7- 49- + 12. 14. + 9- 29. '7- 2. 37. 27. 2. 76. 27. 2. 76. + 5. 75. 4- n. 77- 4- 8. 25. II. 9- IO. I. 27. 5. 47. 27. S. 36. 27- 5. 41. 4- II. 35. + 16. 35. 4- l3. 32. 27. 3. 47- 27. 3. 86. 27. 3. 58. + 9- 45- 4- 16. 63. + 14. o3. 12. 8. IO. I. ìms. 27. 5. 65. 27. 5. 5i. 27. 5. 42. + i3. 78. 4- 18. 9G. 4- i5. 75. -7- 4. 91. 27. 5. 12. 27. 4- 9'- 4- i3. oS. 4- 21. 65. 4- i5. 85. i3. 7. 9- 1. Jlillet. 27. 5. 94. 27. ìj. 67. 27. S. 70. + 16. 12. + 21. 75. 4- 18. 29. 27- 3. 85. 27. 3. 87. 27. 3. 84. 4- 14- o5. 4- 22. 32. 4- 18. 25. >7- 7- G. Aoùr. 27. 6. 34. 27. 6. i3. 27. 6. 18. + iS. 97. + 21. 49. 4- 18. 16. 27. 4. 35. 27. 4. 65. 27. 4. 42. 4- 14. 20. 4-"" 21. 82. 4- 18. 90. >9- 7' 5 Sepizm/' 27. 6. 00. 27. 5. 91. 27. 5. 83. 4- 12. 6g. 4- 17. 89. 4- 14. 38. 27- 5. oS. 27. s. 34. 27. 5. 14. + II. 82. + 19. 25. 4 iG, 12. i5. 9- 6. OCTOBHE. 27. 5. 83. 27. 5. 62. 27. 5. S2. 4- 8. 53. + 12. 59. 4- IO. 42. 27- 3.71. 27. 3. 99. 27. 3. 54. 4- 6. 75. 4- i3. 00. + IO. 5o. 14. 9- 8. NOVBM." 27. S. II. 27. 5. o5. 27. 4. 95. 4- 3. 78. + G. 87. + 5. 56. -7- 3. 65. 27. 3. 95. 27, 3. 73- 4- 2. 12. 4- 6. 75. 4- 5. 20. 12. 9- 8. I. Decem." 27. 4. 70. 27. 4. 57. 27. 4. 72. - 0. 48. 4 2. C8. 4- I. IO. 27. 2. 24. 27. 2. 49. 27. 2. Si. 0. 40. 4- 3. 65. 4 I. 55. iG. 9- 3. 3. Moy„„es loiaks 27. S. 49. 27. 5. 33. 27. 5. 3.).. 4- 7. 67. 4- 12. 39. + 9. So. 27. 3. 36. 27. 3. 53. 27. 3. 47. 4- 6. 24. + 12. 66. 4 7. C3. Epoque des plujes et des siccilés continuelles (i) avec la direction des vents qui les accompagnèrent. Année i8o3. 1804. i8o5. 1806. JaNtieh. N.E. ) N. E. i etpluifS.O. LiB 5. i,. plute. 1 16. 17. plùie. ^ 25. aé. plujc. N.E. J N.t. ) S.O. Lee II. 13. i5. neige. K. N.E. * Lcs 5i janvier et i." fé¥li« N.E. ncig*. I 1 Fevrier. 30. II. pliiic »■ £.0. 1. 13. 13. 14. ntige el pluie. S.E. 19. 30. neige et pluie. Mabs. 5. 6. 7. S. pluit. . !.. 13. «iee «lpl"i'- 10. II. pluie. ^ E. N.E. } »5. j6. pluie. 1 j N. N.E. / ' pluie AVRIL. II. 13. pluif. , 14. ,5. i(. pluie. l N.E. ) N.E. ■< li. 13. pluie. . U. i5 N.B. J "■ pluie. Mai. 4, 5. 6. 7. pluie. -1 N. ' 3.^=1. pluie. j lo. s5 pluie. • JCIN. N.E. ! '. JciLLET. 30^3,, pluie. j C. pluie et erélt. N.E. AoÙT. Du 4. aii 3o siccité. Du 3. eu 30. eiccit^ SEPrEia "■• Du 7. au 3o siccilé. S.O. Du 18. au 3l liccil^ 1 OCIOBRE. 3o 7.n.bre+ i.J.S.liK P'""- N.E. S.O. 4. 5. pluie. 19. 10. -,. nfiee. Da i5. ao 3o. MCiti, NuVEM.'^ ■ N. N.e S.O. 36. 37. ueige. S.E. U.„uelh est celle qui àur, cj. arante-huit ìiturcs de suite au moins. Siccilé continuelle est celle qui dans le delai de quinze jours au muins n'a pus ili inlcnompuc par des méleares aijueuj.. ■"' '"■' (i) P/uie co es et les météores correspondans Tableau XXIV. 27. 27. 4- 4 0. 5. t- lU. iG. 5. + 16. 0. 3[4 Couvert de nuages minces et vent la nuit. 27. 27. 27. 5. 3. 3. 3. 2. 8. + 12, 26. 14. 6. 5. 5. + + + 12. 3o. 14. 0. 0. 5. Beau et vent. 3(4 couvert et vent. Beau et vent. 27. 27. 27. 5. 5. 4- 0. 0. 5. + 16. 22. '9- 2. 5. 5. 4- 4- 4- 16. 27. 19- 2. 5. 0. Pluvieux, are en ciel + beau et vent. Beau et quelques nuages bruns. Beau. 27. 27. i 27- 6. 4- 5. 3. 8. 0. -t- 18. 21. 18. 5. 5. 0. 4- 4- 4- 18. 27. 17- 0. 3. 8. Beau et nuages. Beau et nuages ammoncelés à l'hoiizon. ijz heuie de pluie, couvert, et éclairs deloin. 27. 27. 27. 6. 6. 4- 9- 8. 5. -f- 1.3. 22 i5. 2. 2. 5. 4- 4- 4- i3. 29. i5. 0. 5. 0. Beau et quelques nuages. Couvert de nuages isolés. Beau et nuages. 27. 26. I. 8. 5. 0. + + 2. 6. 8. 5. 4- 4- 2. 6. 5. 0. Beau fixe. Beau fixe et grand vent. 27. 27. 27. 0. 0. 0. 3. 2. + 4- 4- IO. 7- 0. 7- 0. 4- 4- 4- 16. 7- 2. 5. 5. Couvert , à io heures soleil. Beau , nuages et vent. Beau, nuages et vent. 27. 26. I. IO. I. 0. 4- 4- 3. 0. 0. 4- ir. 3. 5. 0. Beau fixe. Beau fi.ve. Tableau contenant la quantité mensuelle de l'évaporation pour Tannìe iQoo , j- joints les dates et les météores corresv d aux plus grandes évaporations. Tableau XXHI. MOIS. Lts obsetvai'wB3 de lanvitr ei dt ft»ruc Mars ÉVAPOBATION TOTALE T,v MOIS.* É V A P 0 R PLUS G A T I 0 N RANDE. J 0 U R S DV MOIS. INI É T È 0 R E S CORRESPONDANS ■ D 1 R E e TI u N DV VENE. FORCE D U V E N T. HYGROMETRB baromEtre. THERMOMEIRE Al NORD. THERMOMETRE A u i u D. tXAT DU CIEL. Les observaùons des neuf premien 1 1 1 POUC. LIG. I. II. ^ Malin . . Midi . . . Soir . . . . . 0. I. . . 0. I. . . 0. I. Les 2. 3i. 2. s.o. 0. s.o. s. s.o. 20. i5. 20. 27. I. 6. 27. fa'. 2. 27. I. 0. + 7. s. + itì. 2, + 8. 5. + 7. 8. + 22. 0. + 8. 8. iìeau fi.\c c,t vorilcii.v. Beau, nuagcs miuces et vent. Beau fixe, nunges et vent. AVRIL. 4. 2. Mafia . . Midi . . Soir . . . . . 0. 0. - . . 0. 2. . . 0. 3. 19. 24. 24. N.E. 0. N.O. IO. go. 20. 27. 6. 0. 27. 3. 2. 27. 3. 8. + (j. 5. + 14. 2. + 14. 2' + 9. 5. + 18. 5. + 18. 5. Couvert, à io lieuies pluie par oudes. Beau et grand vent. Beau fixe et vent. Mai. 4. 3. ;. Malia . . Midi . . . Soir . . . 0. I. . . 0. I. i , . 0. 3. ' 3i. 3o. S. S.E. NO. 20. IO. IO. 27. 5. 0. 27. 4. 0. 27. 4 5. + 12. 5. + iC. 8. +■ iG. 5. + 12. 5. + 18. 0. + 16. 0. Beau et venteux. Beau et nuages minces. 3|4 Couvert de nuages minces et vent la nuil. JtlTi, a 7- Matiu . . Midi . . Siiir . . . 0. 2. . . 0. 3. . . 0. 4. 24. 14. 23. N.O. N.O. 0. iS. ss. 40. 27. 5. 3. 27. 3. 2. 27. 3. 8. + 12. C. + 26. 5. H- 14. 5. + 12. 0. + 3o. 0. + 14. 5. Beau et veni. 3|4 couvert et vent. Beau et vent. 5liit,et. 7. 8. Matin . . Midi . . . . . 0. I. 19- '9- 20. N. N.E. N.E. N.E. IO. . 16. i5. 27. 5. 0. 27. 5. 0. 27. 4. 5. + 16. 2. 4- 22. 5. + 19. 5. + .6. 2. ■h 27. 5. + 19. 0. Pliivieux , aro cn cici + beau et vent. Beau et qucltjues nuages bruns. Beau. Soir . . . . . 0. 3. AoSr, e. g. Matin . . Midi . . Soir . . . . . 0. 0. i . . 0. 2. . . 0. 0. i 5. II. IO. S.O. E. N.E. N.E. 70. 5. 20. 27. 6. 3. 27. 4. 8. 27. 5. 0. + 18. 5. +. 21. 5. -h 18. 0. + 18. 0. H- 27. 3. +. 17. 8. Beau et nuagt-s. Beau ci nuages ammoncelés k Thorizon. i[2 heuie de pluie, couvert, etcclairs deloln. 27. 6. 9. 27. G. 8. 27. 4. 5. + i3. 2. ■+- 22 2. -t- iS. 5. + i3. 0. H- 29. 5. +- i5. 0. Beau et N D A N S. KE THERMOMETRE A U SUD. IlKGRtS. UIX." + i5. 5. + 7. 8. + 6.4. 3.4. + 18. 5. + 8. o. + o. o. + 22. O. + 12. 5. + 20. O. + 14. 5. H- 12. 5. ET AT D U CI EL. + 3. o. I ^^'"^^^ *^^ nuages Beau fixe et grand vent. Beau fixe. Beau fi.xe et grand vent. Beau et vent. Beau et venteux. Beau fixe. Beau fixe. Beau nuages et -venteux. Beau et nuages. Beau, nuages, à 6 heures tonnere et pluvieux Pluie. Beau et quelques nuages. Décehb: Lei obsCTT manqiie ABL^^a contenantla cjuantité mensuelle de Vémporation pour Vannée 180^, yjoints Ics dates et les météores correspondans Tableau XXIV. M 0 I S. ÉVAPORATION TOTALE r> u M 0 I s. £ V A P 0 PLUS RATIO GRANDE. N J 0 U R S DD MUIS. MÉTÉORES CORRESPONDANS. DIRECTION D li V E N r. FORCE D U VENI. HYGKOHETRE. BAROMETBE. THERMOMETRE A li N 0 R II. THERMOMETRE A U SUD. ÉTAT DU CIEL, JaNvier. 0. 5.1 Matin . . Midi . . Soir . . 0. . 0. . . 0. 0. '- •1 0. - 4 0. - Les 29. 29- 29- S.O. 0. 0. IO. 90- IO. DEGRÈS CENT.' 9. 2. 8. 28. 8. 20. POtC. LIG. LI.X." 27. 3. 0. -■- 27. 3. 2. 27. 5. 7. DEGRES. DIX.*' + 2. 8. + II. 2. + 7' 5. DEGRtS. DIX.= ' 4- 3. 0. 4- l5. 5. 4- 7. 8. Beau et nuages. Beau fi.xe et grand vent. Beau fixe. FÉVHIER. 0. 5. .^' * Malia . . Midi . . Soir . . . . 0. . . 0. . 0. 0. -'- 0. ' 5. S. 0. N. 0. 0. N. 0. 90. 60. 5. 72. 5. 82. 27. 2. 0. 27. 2. 0. 4- 2. 3. + 2. 2. 4- 6. 4. 4- 3.4. Beau fixe et grand vent. Beau et vent. Marj. Maliu . . Midi . . . Soir . . . . . 0. . . 0. . . 0. 0. '- r. 3o. 3o. 0. S.O. 25. 20. 9. 42. 9. 20. 27. I. 2. 27. I. 2. + i3. 5. + 7. 5. + 18. 5. 4- 8. 0. Beau et venteux. Beau fixe. AVHIL. 3. 0. _• Matia . . Midi . . Soir . . . . 0. . . 0. . . 0. 0. -'- 4 I. I. 22. 26, 2fj. N. N.E. N.K. 5. 24. 5. 7. 98. 7- 7- 7. i5. 27. 2. 5. 27. 2. 8. 27. 2. 0. + 3. i, + i5. 5. + 12. 5. 4- 3. 0. 4- 22. 0. + 12. 5. Beau fixe. Beau nuages et Tenteu.x. Beau et nuages. Mai. 3. 8. A IMalin . . Midi . . . Soir . . . 0. . . 0. . 0. I. I. 18. 18. E. N.E. IO. 20. 7. 83. 8. 21. 27. 2. 5. 27. 2. 5. + 18. 4. 4- 14. 5. 4- 20. 0. 4- 14. 5. Beau, nuages, à G heures tonnereet pluvieux. Pluie. Jlin. 5. 9. Matlu . . Midi . . . . 0. . . 0. I. 2. 29. i5. 18. N.N.E. N.E. S.E. 5. 20. 4- 5. 85. 5. 48. 8. 12. 27. 3. 2. 27. 3. 3. 27. C. 5. 4- i3. 2. 4- 22. 0. 4- 20. 5. 4- 12. 5. 4- 25. 3. 4- 21. 0. Beau et quclques nuages. 3[4 couvert. Beau et nuages. Jliliet. 7- 9- Matin . . Midi . . . . . 0. . . 0. 2. 2. { 5. 14. i3. 0. E. S.E. 5. 'IO. 10. U 8. 6. Sg. 5. IO. 27. 3. 5. 27. 5. 0. 27. 4. 5- 4- 14. 5. 4- 22. 2. 4- 18. 5. 4- 14. 3. 4- 27. 0. 4- 18. 5. Beau et quelques nuages. Beau et quelques nuages. Beau fixe. AoOt. 5. 6. i. Matin . . Midi . . . . 0. . . 0. i. i. 23. .23. 22. N.E. E. S. i5. i5. i5. 8. 36. 8. 20. 6. QO. 27. 3. 0. 27. 3. 8. 27. 3. 2. 4- 12. 5. 4- 20. 3. 4- 17. 4. 4- 12. s. 4- 22. 0. 4- 17. 5. Beau et nuages bruns , soleil pale. 3[4 couvert de nuages gris. Gouvert brun. J 1 ■ Septehbbe. A- 7- -;■ Matin . . Midi . . Soir . . . 0. . 0. . . 0. I. 24. 29. 24. N.E. N.E. S.E. i5. 5. IO. 6. 10. 7. 85. 6. IO. 27. 2. 5. 27. C. 5. 27. 3. 0. 4- 8. G. 4- 19 8. 4- IO. 8. 4- 8. 0. 4- 21. 5. 4- IO. 5. Beau et venteux. Beau et nuages. Beau fi.xe. OcroEttE, I. e. L Matin . . Midi . . Soir . . . 0 E. S.E. . N. 5. 10. + IO. 5. 4- IO. 0, 4- IO. 5. 4 14. 2. Couvert gris. Beau et nuages bruns , pluie la nuit. . . 0. . 0. I. 1 7- 8. 47. 9- 8. 27. 2. 5. 27. 5. 5. Novembre. I. 3, Matin . . Midi . . Soir . . . 0. . 0. . . 0. 0. \ 0. \ I. 12. 1 1. 8. S.O. S. S.O. E. N.E. 45. 25. 3. G. 45. 8. G5. 8. G5. 27. I. 7. 27. 3.2. 27. 4. 4- + 9- 8. 4- 6. 3. 4- 5. 0. 4- IO. 5. 4- 6. 0. 4- 5. G. Dcmi-clair et vent. Qouvert bruni.» avec quelqu. éolairs et venL» Couvert brum.» et nuages bruns, pluie la nuit. "■'■ Matin Midi . . Soir . . . 0. . 0. . 0. 0. j 0. [ I. jG. iS. i5. N. N.O. S.O. N.O. IO. 25. 20. 7. IO. 6. 92. 6. fjo. =7- '• 4- 27. I. 0. 27. 1.3. H- 0. 5. + 8. 5. + 6. 5. 4- 0. 2. 4- IO. 8. 4- 6.4. Clair , puis nuages. Demi-clair et venteux. Nuageux à bala\T.ires et venteux. dates et ìes météores correspondans Tableau XXVI. Mai. JCIN. Jl'illet, AOÙT. Septemi 2. OCIOBK^ O, 3. NoVEMB 5. DÉCEMD Le' observ manqiie i8. 8. i8. 2. + 14. 8. -f- 12. 4. -+- iG. 5. + 8. ;i. o. 20. ■h 14. o. ■h 21. 5. + II. 8. 4- 18 2. -f- 20. 5. + + 9- 5. I. o. 4- 7. 8. -+- 7. 5. + 20. i). + 18. o. + 12. 5. + 12. o. + iG. 8. + 12. 5. -+- 27. 2. + 20. 5. + 14. 2. + 2G. 5. -f- 20. 5. + 1 t. G. ■+-2.+. 8; -f- 20. 5. + 9- o- + 28. 5. -f 5. o. — I. 5. + 17. 5. 7. 5. + Demi-clair. Couvert nuageux à éclaircis. Dcmi-couvert Duageux , mélange blanc. Demi-clair sans nuage. Clair et venteux. Clair et nuages lares. Demi clair. Nuages miiices. Nuageux moulonnésàl'horizon, et grand vent, Clair. Couvert avec (f'ciaircis. Nuageux rare à balayures. Clair. Couvert onde avec éclaircis. Nuageux moutonné. Clair pur. Clair et givre. Cair. Clair, TA.r^.ucontenantla guantité mcnsuelle de Vé^aporation po:cr Tannée rlioh , j joints Ics daUs etles météores correspondans Tableau XXV. r 3 ci'upur ali ons. M 0 I S. ÉVAPORATION TOTALE r f SI 0 1 5. PUCl,, LIG. É V A P P L f O R A T 1 o .\ 5 0 R A N D E. J 0 U R S DL IMOIS. M É T E (J n E S CORRESPOND A N S DIRECTION D U V E N T. FORCE D V V E N r. HYGROMETRE. BAROMLTRE. THtKMO.MEIKE A LI NORD, THEB.MOMETRE AL s t D. ÉTAT DU CIEL. 3ANVIER. I. 7. i FÉVBIER, I. o. ' Midi . Soir . . . O. . 0. . O. lig.d:c. 0. L 2. O. 2. O. Les 25. 24- 24- 20. 20. S.O. N. 0. N.O. IO. 80. 80. UEGRÉS CbNT.* 7. 62. G. 75. G. 78. POLÌC. LIC. nrx.e' 27. 5. 5. 27. 4. 0. 27. 4. 8. DEGRÉS. UIX." — I. 5. + 5. 5. + 4- 5. DECRES. DIX.<» — I. G. + it. 5. + 4- 5. Clair et quelques nuages. Nuageux à balayures et vcnt. Nuageux rare et vcnt. Mar-', 4- 4- Matin . Midi. . Soir . . . . . 0. . . . 0. . . . 0. ■■ S.O. N.E. iS. IO. G. 72. G. 84. 27. 3. 7. 27. 3. 5. + 14- 8. + 9. 8. + ig. 5. + IO. 0. Deml-clair. Denii-clair et queKjiies nuage.s. AvRiL. 2. II. ' Mafia . Midi . Soir . . . . . o. . o. . . . o. I. I. r. ^ 8. 3o. 3o. E. S. S.E. 5. IO. 6. 8. 55. 7. 0. 6. 75. 27. 3. 7. 27. 2.3. 27. ,. 8. + 4. 0. -1- 17- 0. + IO. 5. 4- 4. 0. 4- 17. 8. 4- IO. 8. Couvert nuageu.i à éclaiicis. Couvcrt nuageux k éclaircis. Nuageux , demi-claìr. Mai. 6. o. ■ Ma ti 11 . Midi . . Soir . . . . . 0. . . . 0. . 0. I. - I. 3. iS. 28. 3i. S.E. N.E. S. IO. i5. 8. G. 35. 6. IO. 5. 90. 27. 2. 0. 27. 5. 2. 27. 4 3. + 7. 0. 4- 18. 8. +- 18. 2. 4- G. 7. 4- 20. 5. 4- 18. 0. Demi-elair. Dcmi-ilair et nuageux. Demi-clair. JUN. 7- I- Malin . JMidi . Soir . . . 0. . . . o. . . . o. I. - 4- 8. 28. N.E. 0. N.E. 25. 20. 5. 7- 95. 8. IO. 7. .5. 27. G. 5. 27. 4. 2. 27. 5. 2. 4- 14. 8. + 12. 4. 4- iG. 5. 4- 12. 5. 4- 12. 0. 4- 16. 8. Couvert nuageux à éclaii'cis. Demi-couvert nuageux , mélange blanc. Demi-clair sans nuage. JiiLLtr. 8. 4- i Mal in Midi . . . . . 0. . . . 0. I- \ 17- 2G. 5. N.E. N.E. S.O. 25. 5. 10. 7. 45. G. 85. 7. 56. 27. 3. 5. 2'7; 6. 5. 27. 2. 5. + 12. 8. +- 21. 0. + 20. 5. 4- 12. 5. 4- 27. 2. 4- 20. 5. Clair et venteux. Clair et nuages rares. Demi clair. I. \ AOlT. 7- o. ^. Jlatin . Midi . . Soir . . . . o. . . . 0. . . . o. 28. 'iS. 27. S.E. O.N.O. S. 5. 90. 8. 7. 65. G. 40. 7. So. 27. 5. 2. 27. 2. 7. 27. 5. 3. + 14. 0. •Ir 2 1. 5. -H 20. 5. 4- 14- 2. 4- 26. 5. 4- 20. 5. Nuages minces. Nuageux mouionnijs à l'iiorizon, et grand vent. Clair. Septembre. 7. 8.| Blatiii . Midi Soir . . . . . 0. . . . 0. . . 0. 4' ~ I. 3- ; S. 27. 19- N.E. N.E. S.E. 10. 8. 5. 8. i5. 7. IO. G. 40. 27. 4.0. 27. 5.2. 27. 7.0. + II. 8. +- 18 2. -)- 20. 5. 4- II. 6. 4- 2+. 8. 4- 20. 5. Couvert avec ^'claircis. Nuageux rare à balayures. Clair. OcruBRE. 3. 3. A Matin . Midi . . Soir . . ■ o- . . . o. . . . 0. 0. ;- 0. \ 20. N.E. S. S.O. N.E. S. S.O. 5. 8. IO. 8. IO. 7. 55. 7. So. 27. G. 2. 27. 7.0. 27. 5. 0. + 9. 5. + i5. 5. + 5. 0. 4- 9. 0. 4- 28. 5. 4 5. 0. Couvert onde avec éclaircis. Nuageux moutouné. Clair pur. Novembre, I. G. ' 4 Matin . Midi . Soii- . . o. . o. . o. o. \ o. ; I. I. II. IO. .5. IO. IO. 6. 85. 7. 73. 7. 72. 27. 8.3. 27. G. 5. 27. 6 2. — I. 0. + 7. 8. 4- 7- 5. — I. 5. 4- 17. 5. 4- 7. 5. Clair et givre. Cair. Clair. OÉCEMBRE. Lei f bsCTvaiions Evapofaiion drs 1 1 moi'- Si. o. i 4 - dates et ìes météores correspondans Tableau XXVI. M O I S. Janvier. Les observalion^ luanqtient. Fevriek. E\ Al'C Ul i: S P O N D A N S. Mars. AVRIL. Mai. N U R 1). I. UIX." . 3. .. 5. .. 5. 3. 5. 5. 5. 5. o. 5. llltKMOMElKE A U SUD. DEORES. DIX." + 2. 4. + 19. O. + 4. 5. — I. 5. + 10. o. + g. 5. 4- G. 8. + i3. o. + 8. 8. +• II. 4. + 23. 5. + 18. 7. ETAT DU CIEL. Couvert de nuages grisàtres avcc éclaircis. Clair , grand vent et nuageux à Thorizon. Nuageux et vent. Nuageux à balayures et venteux. Demi-couvert nuageux moutonné grisàtre. Couvert nuageux grisàtre, et pluie la nuit. Dcmi-clair. Demi-couvert nuageux. Demi-couvert nuageux. Clair. Couvert nuag.» gris.'", puis q.'goutte de pluie. Couvert en voile simple. lABLEAu contenantla quantìté mensuelle de Vévàporation pour Vannée 1806 , j joi'nts les dates et les météores correspondans aux plus grandes évaporations. Tableau XXVL M 0 I S. Janvieb. Les otserv^lions iiijucjiienl. EVAPORATION TOTALE EVAPORATION 1' L U S GRANDE. J 0 U K s DU MOIS. SI É T fc 0 11 E S CORRESPONDANS. DIRECT! ON D U VENI. FORCE D u VENI. HVGROMETRE. BAROMÉTRE. IHtKMOMElRE AU NORD. THERMOMETRE A 0 SUD. ÉTAT DU CIEL. FbVRIEK. I. 6. Malia . ftljdi . 8oir l'OLC. . 0. . 0. . . . 0. Ltcutc. 0. -^ 1. 1. ~ Les 19. 28. 28. N.K. N. 0. S. 0. IO. 90. 85. PauC. LI'-. DIX.*' 27. 5. 2. 27. I. 0. 27. 0. 5. UEGRLS, DIX." + 2. 3. + 8. 5. + 4- 5. DEGRES. DIX.e' 4- 3. 4- 4- ig. 0. + 4. 5. Couvcrt de nuages grisalres avcc ^claircis. Clair , grand veni et nuagcu.i à l'horizon. Nuageu.\ et vent. Mars. 3. 8. Matin . Midi . . Soli- . . . . 0. . . . 0. . . 0. 0. \ 14. N.N.E. E. N.E. N.E. 20. 45. iS. 27. 2. 5. 27. 2. 8. 27. 2. 5. - I. 5. + 4- 3. + 9- '^■ — i. 5. + 10. 0. 4- 9. 5. Nuageu.v à balayures et venteu.'c. Dcmi-couverl uuageu.v moutonné grisàtre. Couvert nuageux grisàtre, et pluie la nuit. AVRIL. 3. IO. Matin . Midi Soir . . . . . 0, . . . 0. . . 0. 0. \ 9- 3o. 00. N. S.O. s.o. 5. 3o, i5. DEGRÉS CF-XT.' 6. 8. . G. 5. 6. 0. 27. 2. 7. 27. 2. 0. 27. 3. 5. + C. 5. + II. .5. + 8. 5. 4- G. 8. 4 i3. 0. + 8. 8. Dcmi-clair. Dcmi-couvert nuageux. Demi-couvert nuageux. Mai. S. 8. IMaliii Midi . Soir . , . 0. . . . 0. . . . 0. 0. -^ I. 29- G. 29- N.E. S.E. N. 0. 2. 8. 6. i5. 6. 20. 6. 2. 27. 5. 8. 27. 5. 7. 27. G, G. + II. 5. + 20. 0. -i- 18. 5. + II. 4- 4- 23. 5. 4 .8. 7- Clair. Couvert nuag.' gris.", puis tj.'goutte de pluie. Couvert en voile siiuple. JUN, 8. 0. Matin . Midi . Suir . . . 0. . . . 0. . . . 0. 4' 1 So. 3d. S.O. 0. s.o. IO. IO. 5. 6. 0. 6. 0. G. 0. 27. 3. 5. 27. G. 7. 27. G. 5. + iS. 0. +. 22. 5. H- .7. 5. 4- i5. 0. 4- 2S. 5. 4 17. 5. Demi-couvert nuageux à balayure.s. Demi-couvert de gres nuages moutonnés. Nuageux rare. JuiLLtr. 9. 2. Matin Midi . Soir . . . . . 0. . . . . 0. . 0. 2. 0. 3. I. I. 3. 3. 2. N.E. S. s. i5. IO. i5. 6. 20. 4. 95. 5. 0. 27. 3. 8. 27. 5. 2. 27. 5. 0. + 14. 0. 4- 2 1. 0. + iG. 5. 4- i3. 5. 4- 20. 5. + iG. 8. Nuageux à balayures. Clair avec des nuages rares à l'horizon. Clair. AovT. 6. IO. Malin Midi . Suir . . . . . 0. . . . . 0. . . . • 0. 5. 5. !)■ 4- 28. 5. s. E. S. - L'i. 10. i5. 7. 35. 5. 85. 6. 40. 27. 2. 5. 27. 2. 8. 27: 4. 5. + IO. 5. 4- 21. 2. 4- 1». 8. 4 10. 0. 4- 28. 0. 4- iS. 7. Demi couvert , et brouillard à-ras-terre. Demi-couvert nuageux à balayures. Demi-clair. Se PI E MB RE. G. 0. Matin Midi Soir . . . . . 0. . 0. . . . . 0. 0. '- 1. ^ s. s.o. S.E. iS. IO. IO. 7. IO. 7.45. G. 80. 27. 4. 5. 27. 7 2. 27. G. 5. + 12. G. -h 20 0. 4- 18. 7. + 12. 4. 4- 22. 5. 4- 18. 5. Clair. Couvert nuageux divers à. éclaircis. Nuageux rare. OcroBBE. 3. 8. Matin Midi . Soir . ■ o- ■ o- . 0. 0. \ 3. 2. i5. N.N.E. S.O. N. E. IO. 25. 3. 7. 5i. 7. 72- 8. 0. 27. 5. 0. 27. 4. 0. 27. 2. 5. + 8. 2. 4- i5. 5. + II. 5. .; 8. 0. 4- 20. 0. 4 II. 5. Demi-couvert, nuageux en bóirres. Cluir et nuages rares. Couvert brumeux. Novembre. I. 7. Malin Midi Soir . . . . . 0. . . . . 0. . 0. 0. \ 0. '- 7. 1- 0. S. S.O. iS. 2. 5. 7. 75. 7. G5. 7. IO. 27. 1. 2. 27. 3. 0. 27. 4 5. 4- ."1. 5. + li. 5. 4- 10. 2. + 5. 5. + iG. 5. + IO. 0. Demi-couvert nuageux en barres. Demi-couvert à balayures. Demi-couvert de nuages niiuces. DictMBBE. 0. IO. Malin Midi Soir . . . . 0. . . . . 0, . , . . 0. 0. 7 0. ^ r. \ 4- 4- 3. 0. E. N.O. 65. i5. VO- 5. 82. 6. 0. 6. IO. 27. I. 0. 27. 2. 0. 2G. IO. 5. + 3. 0. + 7. 5. 4 3. 5. 4- 3. 5. + 16. 5. H- 3. 5. Clair et vent. Claii- et un peu de brouilléu-d au sud. Clair et vent. Evaporalion totale (leKaDtiée 5o. 9. Ifl. iS. M. ■ 3. N. E. II. S. O. 18. N. E. N. E. j5 S. O. N. E. S. O. 6. 72. 6 4«. 6. '9 fi. 8j. 7- 1 r. 7- 6:. 8. o3 S. lì. i3. I 7. 94- 6. 56. i 09. e. 00. fi. 5S. fi. 89. ^, 47- 7. 93- 7. 92. o5. 94- 33. 77- 45- 94. 89. 6. i,S. I 7. 9. 5. 4. 9. 5. 3. 7. 5. I. S. N. E. N. E. N. E. N. E. N. K. N. E. S. O. 5. II. il S. O. li. ■fi. Tableau contenant la moyenne direction et force des vents , te deg de chaqiie mais des années i8o3 La quantité moyenne depilile et de ne/ge , et la mojenne direction Tableau XXYU. ré moyen de t'hygromètre , la quantité de pluie et de neige , 1804, 1806 j 1806. et force des vents dominans dans chaque mols de V année. Année i8o3. I Année i8o5. M O 1 S. MiJVE.NXE DIRECTION ET FOR :e ues vems. tIEGBE Mrn KN DE LHVGBOMEIRE. 1,1 1' * N T 1 T E RIOYENKE DlHECTIO.vj et FORCE up.s VEMS, DEGRE moven DE LHYGROMETRE QUANTITÉ UEPLLIEETOE NF.lGE. QUANTITÉ MO Y ENNfc. DE LA PLt'lE ET DE LA SEICE M A r 1 \. „ , p , so... «un*-. .1.0. SOI R, PLLIE. ' M A T 1 N, MIDI 5 0 I K, MATIN, MIDI. som. !• L L I E. SEICE. PLUIE. tt:- .U^V1ER. S. «1 N. E. N. E. l'oli: LIG. 8 lo. l'-JLIC. LIG. S. 0. IO. S, 0. 9. S. 0. iS. DECCEM 8, A«_ DEG. CCNT 8. -Yj DEG. CENI 8. JL'- POLCLIG. 0. 5^ 4i. :. 5. 0 .6, FEVKltR. s. 0. s 0. s. 0. ., .. S. 0. IO. S.O. ,3. S.O. 8. 90, 7. 89. 7, 67, >- 3, ?■ 4. 0. 8. 9. 3. Mar?. .N, E. 5. s. 0. 1 S. N E. ,„, 3. 5, s, 0, .=, S 0. S, 0. II. 7. 17. £. 69. 6. 61 1. 6, 3. 5- 7. AVRIL. .\, E, IO N, E. ,3. N. E. ,5. '■ ^■ N, E. 9- N. E, ,5, N. E. Il 8. II. 7- S(. 7. 78, 5, 4. 5 4- S. 1 Mai. s. 0. ,0. N- E, jo. s. 0. , ,, ^" ' Ts N. E, li. N, E, S. E. i5. 7. 17- 6. 60. 6. 30, 4- ?■ Jl'.n. N. E. ,^. NE. ,4. N. E 1 ; N, E. ,4. N- E. 2ì, N E. .8. 8. 0. 7. s«. 7. 63. 5, 3. , . ) JtlLLET. N E. 5 N E. i3. N. E. ,5. .. 5.7, N. E, II, N. E .6. N. E. II. 7. 7b. 7. 46. 7. 54, 6. ,9 3, II. 1. AOÒT. N. E. ,. N- E ,0, S- E. 7, 0. 3 N. E. IO. N. E. N. E. .7- 7- 7S. 7. 41. 1. 0, 3, ■ =■ tV Se?tembre. N. E. 7. N. E. 7. N. E. 9. 0. 4 7. N. E. ■ 7. S.O, ,7, N. E. 10. 7. tìo. 6, 91, 6, 85, 0. 3. 7. ,, ,0, OCTOBBE. N. E. 7. 5. 0. 8. i. 0. 16. 7, 3,. 7. 50, 7. 3i N, E, 10, S E. 5, S, 0. 11. 8. 09. 7, 91, 7. .=- 0. 9. :. 5. KoVEMEEE. 0. S.O. IO. 0 SO. .4, S. 0. i3. 7- 7^. 7, 53, 7, 45, 2. i,.->. s, 0. .0, S, 0. 1!, s 0. 9, 7. li. 7. oS. 7. 06. ^- ^t\ :. b. I, 7- DéCEMERE. S. 0. iS. S.O. iS. S. 0. IO. S. 48. 8, 38. 8, 36, I. 5.7, S, 0. i3. S, 0, IO, S 0, Il „, ». 0. 4, 1, :. ;. 4. 0. Anne E 1804. Année i8oG. MOYENNE DIRECTION Jotninansilaai cbaquc mois de Uniirc. VEMS, M,„I>L Ulhl. SOIEL Jaxvieh. s, 0 10, S, 0. 1: s, 0. i. 3. É3. 3- 06, 9. 67, -■ 3"i n 5. 0. 15 S. 0 ,7 8. LI. Il, '■ °- 0. 0. 9 IO, S. LI, „, .1, 3- FEvaiER. S. 0. ,5. S, 0. 13. N. E, II. 7. 63. 8. s6. 7, 83. .4. II. S. 0. I!. s. 0. ,7. S. 0. i3. '■ 0. "■ .■ ^h s, 0, II. .3. ij. Mars. S 0 10 S 0. 17 s. 0. 14, 8. 47. 7. 80. 7. 85. 0. 5. :, S. 0. II. E. N.E. 14. N. E. 9, 0, «• - 4. 0. 1. s, 0. II. ■' .1, AVRJL. N. E. Io, N. E. .7. S E. 7. 7. 88. 7. I3. 7. 19, 3, 6. 3- N. E. 15. E 14 N, E, 6, S ^i. 6. 5>,. 6. .7. 6, I. 5. N. E. IO. .1. 7, MAt. N. E. ,0. N. E. I j N. E .5. 8. 6 3. 7. 97, 7, S.. 4. 9, 5- NE. .3. N. E. .0, N. E. |3. 6. ^^. 6. Stì. fi. 48- 7. 9- 5. N, E, 11. .6. ■»■ :us. N. E. 6, N. E. II. S. E. 9. 7.59. 6. 33. e, 3o. N. E. 17. N, E. 18. S. 0. iS. 6, Hli 6. 09. 6. o5. 5, 0. S. N, E. li. 16. li. Jlillet. N- E. s. .N E. J. N. E, ... 7. 78. 7. oG. 7- =6. 4. 0, N. E. iS. N.E. 16. N. E, 15. (,- .9. 6, 00 S. 9^. N.E ... .3. 13. AOUT. N. E. 3. N. E, é. N. E. 8. S. S7. 8. 12- 7. 75, 1. 1. 7, N. E. i:. N, E. 18. N. E. i3 6. 31. 6. 5S. 6. 53. 4. 9. i. 5. 7- i N, E 9- ■'■ 14. Sf-Pri MBRF. N- E 2. N. E. 9. K, E. 3. S. 38. 7. 70. 7. 60. N. E. IO. S, 0. 19. S. 0, 7. 7, . t. 6. 89, 6. 77- N, t. 8. 3. S- OcfùME. E, N E 5. N. E, N. E. 3. 8. 58. 8. 46. 8. =(. h. 5. i. N, E. 3 N. E. 13. N, E, II, 7,61, 7. 47 7. ^S, 1. 5 N, E. '•- I7 s. NOVFSJE'E. N. L. 9. N. E. Il, N. F. 9. 8. 5j. 8, 3o. s. 45. I, 7. 3. s. 0. 14. S. 0. 14. S. 0. 9. s, o5 7. 93. 7- 94- 3, .1, SO. 11. i3. IO. Decf-Mbke, SO. ... S. 0. u. s. 0. 9. 8, J7. 8. lo. 9. 3.. "-. />. 5. 4, .0, S. 0. 16. S. 0, S, 11. iS, 7, 94, 7. ci:, :, sj. I. 6. 3 ,„|80|„. li. B PoutiiS. Lir.NES. DixitMES. Qunnfité raoycnne annuelle de pluJe ; . . 29. 5. 4- "-!g<: '■'"■ 7