A K ^^ IV. AOASaiZ. HARVARD UNIVERSITY. LIB RAR Y MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY. GIFT OF ALEX. AGASSIZ. jVux\yC>U; '^\ , \^V0 3^.^^'2- /©emoirs of tbe /iDuseum of Comparative Zoology AT HARVARD COLLEGE. Vol. XXVII. No. 3. REPORTS RESULTS OF DREDGING, UNDER THE SUPERVISION OF ALEXANDER AGASSIZ, IN THE GULF OF MEXICO (1877-78), IN THE CARIBBEAN SEA (1878-79), AND ALONG THE ATLANTIC COAST OF THE UNITED STATES (1880), U. S. COAST SURVEY STEAMER "BLAKE," LlEUT.-COM. C. D. SiGSBEE, U. S. N., AND CoMMANDER J. R. BaRTLETT, U. S. N., COMMANDING. XLIV. LES PENEIDES ET STENOPIDES PAR ALPHONSE MILNE EDWARDS et E. L. BOUVIER. [Published by permission of Carlile P. Patter.90n and Otto H. Tittmann, Superintendents of the U. S. Coast and Geodetic Survey.] With Nine Plates. CAMBRIDGE, U. S. A.: B>rinte5 for tbe /IDuseum. August, 1909. Memoirs of tbe /IDuseum of Comparative Zoology AT HARVARD COLLEGE. Vol. XXVII. No. 3. EEPOKTS ON THE RESULTS OF DREDGING, UNDER THE SUPERVISION OF ALEXANDER AGASSIZ, IN THE GULF OF MEXICO (1877-78), IN THE CARIBBEAN SEA (1878-79), AND ALONG THE ATLANTIC COAST OF THE UNITED STATES (1880), BY THE U. S. COAST SURVEY STEAMER "BLAKE," LIEUT.-COM. C. D. SiGSBEE, U. S. N., AND COMMANDER J. R. BaRTLETT, U. S. N., COMMANDING. XLIV. LES PENEIDES ET STENOPIDES PAR ALPHONSE MILNE EDWARDS et E. L. BOUVIER. [Published by permission of Cahlile P. Patterson and Otto H. Tittmann, Superintendents of the U. S. Coast and Geodetic Survey.] With Nine Plates. CAMBRIDGE, U. S. A.: IPrlnteb for tbe /Ruseum. August, 1909. INTRODUCTION Ce travail est consacre presque exclusivement a 1 'etude des Peneides (abs- traction faite des Sergestides) recueillis dans I'Atlantique tropical americain au cours des campagnes du "Blake" en 1877-1878. II contient aussi la descrip- tion des Stenopides captures durant les memes campagnes, mais ces derniers se limitent a une seule espece la Spongicola inermis, il est vrai nouvelle pour la science et non moins remarquable par I'atrophie complete de ses yeux que par la reduction extreme de son appareil branchial. Quelques Peneides provien- nent des recoltes de W. Stimpson et de celles effectuees par le "Hassler." Les Peneides recueillis par le " Blake " (et par W. Stimpson) dans I'Atlantique tropical americain (Mer caraibe et Golfe du Mexique) ne comprennent pas moins de 22 especes dont quatre sont nouvelles: I'une de ces dernieres est VAristeus antillensis qui represente dans la mer caraibe notre Aristeus antennaius Risso, deux appartiennent au genre Haliporus (H. affinis et H. tropicalis), la quatrieme est le Parapenceus paradoxus qui presente des variations etonnantes dans le nombre et le developpement de ses epipodites et de ses exopodites. Actuellement 31 especes de Peneides sont connues dans les regions qui nous occupent, centre 26 qui ont ete signalees dans I'Atlantique oriental. Sur ce nombre 13 sont conamunes a ces deux parties de I'Ocean, tandis qu'on n'en trouve pas plus de 7 dans la Mediterranee. Les especes mediterraneennes sont des formes bathyjDelagiques (Gennadas elegans) ou cjui nc descendent jamais a de grandes profondeurs {Aristeomorpha foliacea, Aristeus antennatus, Parapenceus longirostris, Penceus caramote, Solenocera membranacea, Sicyonia carinata), tandis que les especes communes aux deux regions extremes de I'Atlantique ai^partiennent toutes aux faunes abyssale, subabyssale et bathypelagique (a X81 182 INTRODUCTION. I'exccption de la Sulcnocem membranacea qui, d'apres S. I. Smith (1885", 186) se trouverait dans le Golfe de Paria). II y a done des raisons de croire, comme je I'observais dans I'introduction aux Peneidcs de la " Princesse Alice" Q908^, 5) que la nature vaseuse des fonds mediterraneens se prete mal au bon developpe- ment des Peneides. On trouvera, dans le tableau ci-joint, la liste comparative des Peneides et des Stenopides connus dans I'Atlantique en dega de I'equateur, et dans la Medi- terranee; certaines de ces especes se retrouvent dans les mers indo-pacifiques et ont ete signalees dans le meme tableau. DlSTKIBUTION I. Famille iles Pcnaeitki' S.-F. des AristeiiiEo Sdrie des Benthesicymse 1. Benthesicymus moratus Smith 2. " longipes Bouv. 3. " Bartletti Smith 4. Benthonectes fiHpes Smith 5. Gen G. 7. 8. 9. 10. ladas Alicoi Bouv. elcgans Smith valens Smith scutatus Bouv. Talismani Bouv. Tinayiei Bouv. Scrie des Aristea; Bathymfitrique Gfiographique Atlantique 11. Aristeomorpha foliacea Risso 12. Ilepomadus ghicialis S. B. 13. " teuer Smith 14. Aristeopsis armatus S. B. 15. var. trideiis Smitli 10. Plesiopenoeus edvvanlsianus Johnson 17. Aristeus antennatus Risso 18. " antillcnsis Bouv. s .-F. des Pensina; SCrie des Haliporaj 19. Ilaliporus dcbilis Smith abyssale 20. " niicrops Smith " 21. " androgynus Bouv. " 22. " robust us Smith subabyssale 23. " modestus Smith " 24. " affinis Bouv. " 25. " tropicalis Bouv. (( 26. Solenocera membranca> Risso subabyssale abyssale lathypt'l. subabys.sale abyssale subabyssale *occiilent. orient. orient. *occident. orient. Occident. orient. *occident. orient. *occident. orient. Metliterr. Occident. orient. *occident. orient. orient. orient. orient. Mediterr. Occident. *occident Sargasses *occident. orient. *occident. orient. orient. M^diterr. *occident. *occident. orient. Occident. orient. ♦Occident. Occident. *occident. orient. ♦Occident. Bresil orient. Mediterr. Indo-pac. Indo-pac. Indo-pac. Indo-pac. et Atlant. sud. Indo-pac. Indo-pac. INTRODUCTION. 183 Distribution Batliyini5tririue Gfiographique Serie ties Funchalia' 27. Funchalia Woodwardi John.son 28. PensBopsis serratus A. M. Edw. 29. " pubescens Bouv. 30. " Goodei Smith 31. " velutinus Dana 32. Parapena>us longirostris Lu(vis 33. " politu.s Smith 34. " americanns Rathb 35. " paradoxus Bouv. 36. Trachypena?us constrictu.s St. 37. Xiphopenseus Kroyeri Heller 39. Penseus brasiliensis Latr. 40. " caramote Risso 41. " setiferus L. S.-F. des Sicyonina- 42. Sicyonia carinata Olivi 43. " brevirostris St. 44. " laevigata St. 45. " Edwards! Miers 4(3. " dorsalis Kingsl. II. — Famille des Stenopidse 1. Stenopus semila?vis v. Mart. 2. " spinosus Risso 3. " hispidus Olivier 4. Richardina spinieincta A. M. Edw. 5. " Edwardsi Bouvier 6. " Frederic! Lo Bianco 7. Spongicola Koelheri Cavilleiy 8. " evoluta Bouvier 9. " inermis Bouvier Atlantique lathypelag et ? abyssale subabyssal sublittoral sublittoral subabyssal It sublittoral ti littorale sublittorale sublittorale abyssale subabyssale *occident. ? *occident. Occident. *oceident. *occident. *occident. Occident. *occident. Occident. ♦Occident. Occident. *occident. *occident. Occident. Occident. *occident. orient. orient. orient. Goree ? orient. Mediterr. orient. orient. orient. ? Mediterr. orient. Mediterr. orient. orient. Mediterr. orient. orient. Indo-pac. Les especes marquees d'un asterisque tlans la coloune cle la distribution sont celles etudiees dans le present memoire; il faut y ajouter VHaliporus Mulleri S. B. et VA7-temesia longinaris S. B. qui proviennent des recoltes du "Hassler" a I'embouchure du fleuve La Plata. Pour la nomenclature des diverses parties du corps, notamment des sillons, des carenes, des saillies et des angles cle la carapace, j'ai suivi exactement les regies precedemment etablies dans mon travail sur les Peneides de la "Princesse Alice" iWOS'', 7). Les Macroures nageurs ' ou Caridides, \T.ilgairement connus sous le nom de ' Natanlia de J. E. V. Boas (ISSO), Salicoques ou Carvles de Latreille {1S25), Macrura caridides de M. Alcock (1001). 184 INTRODUCTION. crevettes et de salicoques, se divisent en trois tribus: les Penceidea, les Stenopidea, et les Caridea. Cette derniere tribu a ete separee des autres crevettes par Dana (1852, 528) et correspond aux Eucyphotes de M. Boas (1880, 156); elle com- prend les vraies crevettes, c'est-a-dire les Macroures nageurs ou les pattes de la 3"" paire sont monodactyles, les branchies lamelleuses (phyllobranchies), et ou les epimeres du 2<= segment abdominal recouvrent ceux du premier. Les autres Macroures nageurs se distinguent par les elements decoupes ou filamenteux de leur appareil branchifere, avec les pattes des trois paires ante- rieures terminees en pinces et les epimeres du 1" segment abdominal appliques sur les seconds ou, rarement, contigus avec eux. Suivant que les branchies sont du type dendrobranchial (elements decoupes en fines arborescences) ou trichobranchial (elements filamenteux), Spence Bate (1888) a divise ces Ma- croures nageurs en deux tribus: les Penceidea et les Stenopidea. ETUDE DES PENEIDES ET DES STENOPIDES RECUEILLIS PENDANT LES EXPEDITIONS DU "BLAIiE" ET DU "HASSLER" TRIBU DES PEN.^IDEA SP. Bate, 1888. FAMILLE DES PEN^ID.E SP. Bate, 1888. Les Macroures nageurs de la tribu des Peneides sont representes par deux families: les Sergestides et les Peneides. Les Sergestides devant etre soumis a un autre zoologiste, nous nous bornerons ici a 1 etude du Peneides. Ces Macroures nageurs se distinguent des Sergestides par le developpement notable ou tres grand de leur rostre et de leur pattes des deux paires posterieures, par la presence d'un epipodite sur leur maxillipedes intermediaires, et par la complexite de leur appareil branchial qui comprend toujours plus de 8 branchies de chaque cote. Subdivisions de la famille des Penwidce. — Avec M. Alcock (1901), nous divi- serons les Peneides en trois sous-fainilles qu'on peut aisement distingucr de la maniere suivante: Pas de prolongemcnts sli/li/ormes sur I'arceau ophthalmique; orifices seiuels coxaux ' Pas d'ccaille antenimlaire in- terne S. F. Arislcinw Alcuck 1901 Une ccaille antennulaire in- terne S. F. Pe/iadnce Alcock 1901 Une paire de prolongemcnts styliformes contigus au milieu de I'arceau ophthalmique; orifices sexuels du male subcoxaux S. F. Sicijonince Orlmann 1901 Sous-famille des Aristeines Alcock. Je resume ici, d'apres mon recent memoire sur les Peneides de la "Princesse Alice" (lOOS'^), les caracteres et la classification des Aristeines. Caraderes. — "Article independant de I'anneau ophthalmique depourvu de lobe interne; un tubercule plus ou moins developpe sur la partie supero-interne ' J'ai longuement expos6 les caracteres et les affinitfe des divers Pfin^ides (S, I'exccption des Si- cyoninae) dans mon memoire recent sur les r^coltes de la " Princesse-Alice " (190S') ; par un lapsus regrettable, on attribue, dans ce memoire, des " orifices sexuels non coxaux " i la section qui comprend les P6n6in6s et les Aristeines. 1S5 186 FAMILLE DES PEN.EID,E. des pedoncules oculaires, en arriere de la cornee terniinale. Pas d'ecaille an- tennulaire interne. Des deux fouets antennulaires, I'inferieur au moins est fort allonge. Le premier article des palpes mandibulaires pour le moins aussi gi-and que le second. Palpe des maxillules obtus et sans prolongement etroit au som- met, celui des maxilles muni, dans sa partie distale, de soies spiniformes tres fortes, situees pres du bord externe et dirigees en dehors. Exopodite des maxillipedes ante- rieurs souvent retreci, parfois flagelliforme au sonunet; les exopodites des deux autres paires de maxillipedes toujours bien deve- lopi^es et parfois meme tres grands ; ceux des i:)attes ordinairemcnt reduits ou nuls. Des podobranchies au moins sur les maxillipedes des deux dernieres paires et sur les pattes des deux paires anterieures ; tics jileurobranchies, quekjuefois rudimentaires, a la base de toutes les ]iattes ; toutes les arthrobranchies en serie double. Cephalothorax et abdomen tres comjjrimes lateralement (sauf chez les Cera- taspis). Orifices sexuels coxaux dans les deux sexes." Le 2<' article des j^edoncules antennaires porte, sur son bord interne, une forte saillie en corne appelee ancecmte par Spence Bate (Fig. 1, An), qui est situee en avant et au-dessus du tuliercule urinaire (Fig. 2, Ph), lequel se trouve, comme on salt, sur le I" article. Benthesicymus Bartletti: base de I'antenne droite. Fig. 1, en dessus. Fig. S, en dessous. Ph, phymac^rite ou tubercule urinaire du P'' article; An, ancecerite du 2"^ article. Classification. — Les Aristeines comprennent deux series qu'on pent diviser de la maniere suivante, en suivant de pres les travaux de M. Alcock (1901, 12), et en attribuant une valeur generique aux sous-genres que cet autcur a delimites dans la seconde, dont tons les representants appartiennent, jxiur lui, au genre Aristeus. l" Serie {Benthesicgma:). — Les deux fouets antennulaires sent longs; le premier article lies palj^es mandibulaires, distinctement foliace, est beaucoup plus long et ])lus large que le second; rostre court. Le troisieme article des pedoncules antennulaires s'articule largement avec le deuxiemc; endopodite des maxilli- pedes II subpediforme. doigts des pattes IV et V simples Benthesicymus Sp. Bate 1881. doigts des pattes IV et V flagelliformes .... Benthonectes S. I. Smith 1SS5^\ Le troisieme article des pedoncules antennulaires s'articule avec le deuxienie par son bord inf^rieur seulement; endopodite des maxillipedes II foliace et cachant les trois articles suivauts Gcnnadas Sp. Bate 1881. 2" Serie (Aristece). — Le fouet antennulaire sup^rieur est r6duit h, sa base qui est courte; le premier article des palpes mandibulaires, qui peut-etre large, mais non foliac^, est plus long que le suivant. Rostre bien d6velopp6. FAMILLE DES PEN.EID.E. 187 Uiie ^pine h^patique Pas d'cpine hepatique IlcpomaJits Sp. Bate ISSl. pattes III il 6pipo- dite et podobraii- chie, pattes IV a ^pipodite pattes III a opipodite et podobranchie, pattes IV a ^pipodite; pas d'exopodites sur les pattes Aristeomorpha Wood-Mason 180 1. pattes III h, Opipodite mais sans podobranchie, pattes IV sans Opipodite; des exopodites sur les pattes. . exopodite des maxilli- pedes II beaucoup plus courts que I'endopodite; des exopodites sui' les pattes; pleurobranchies granules Arisleopsis Alcoock 1001 . exopodite des maxilli- pedes II beaucoup plus longs que I'endopodite; pas d'exopodites sur les pattes; pleurobranchies grcles Plesiopenccus Sp. Bate ISSl, f sillon cervical distinct, les pleurobranchies qui pre- cedent la dernicre sont petites mais plumeuses. Hemijicnceus Sp. Bate ISSl . illon cervical indistinct, les pleurobranchies qui precedent la derniere sont r^duites ii un filet ou a une papille Ansleus Duvernoy IS^l. pattes III a dpipodite mais sans podo- branchie, pattes IV sans (Opipodite; pas d'exopodites sur les pattes SERIE DES BENTHESICYM/E Wood-Mason, mi. BENTHESICYMUS Sp. Bate, ISSi. (Benthoecetes S. I. Smith, 1884.) Les Benlhesicymus de la collection appartiennent a deux e.speces, le B. moratus S. I. Smith et le B. Bartlelti S. I. Smith dont j'ai fait ailleurs une etude appro- fondie (IQOS'^, p. 18 et suivantes). Benthesicymus moratus S. I. Smith. (Fi'j. 3 e( 4 (lu texte.) 1884. Benthesicymus? sp. indet., S. I. Smith; Ann. Rept. Comni. Fi.sh and Fisheries for 1882, p. 9.37, 398, pi. X, figs. 3, 4, 5. 1886°. Benthesicymus? muraius S. I. Smith; Ann. Rept. Comm. Fish and Fisheries for 1885, p. 6. et p. 90-92. 1908'^. Benthesicymus moralus E. L. Bouvier; Crust, decap. Pte^ides Monaco, p. 18, ])1. iv, figs. 1-12. Blake, N° 31, 1920 brasses, au large des Tortugas: lat. N. 24° 33", long. 0. 84° 23". Un male adulte mesurant 5 a 8 cent, de longueur. Cette espece est caracterisee par ses epines hepatiques, son rostrc longuement acumine et fortement dente, les saillies spiniformes qui occupent I'extremite des angles sous-orbitaires et des ecailles antennulaires, les soies courbes du palpe des maxilles, les petits exopodites de ses pattes, la remarquable largeur du meropodite de ses pattes-machoires intermediaires, la longueur et la gracilite de ses autres appendices thoraciques, le developpemcnt d'une carene acuminee en arriere sur la partie posterieure du 3*^ segment abdominal et sur les trois segments qui suivent. Malgre toute observation directe, il est infiniment probable que les pattes des deux paires posterieures sont tres fines et demesure- ment allongees comme dans le B. longipes Bouv., qui est une espece fort voisine. Le male du Blake est incomplet et presente des teguments fort peu chitinises comme vraisemblablement tous les representants de I'espece; il possede tous ses appendices buccaux, mais on n'y voit plus qu'une patte complete, celle de droite de la paire anterieure. II est au surplus normal, encore que son rostre et ses epines ou denticules spiniformes soient moins developpees que dans les 18S BENTHESrCYMUS BARTLETTI. 189 specimens captures par la "Princesse Alice." Cette observation s'api^lique a I'abdomen aussi bien qu'au cephalothorax. Les orifices sexuels et le petasma (Fig. 4) sent bien developpes. Ce dernier appendice ressemble essentiel- lement a celui du jeune male capture par la " Princesse Alice," mais il a de plus grandes dimensions et presente sur son bord interne une saillie arrondie et, plus haut, une rangee de spinules. Dans le B. longipes, le bord distal du petasma presente trois forts lobes et les spi- nules occupent I'extremite de la saillie arrondie. C'est I'un des caracteres qui permettent de distinguer tleux especes. les Benthestcymus moratus. Fig. S, extrfmit^? rie I'endo- podite des maxillipedes an- terieurs; Fig. 4, une lame du petasma. Distribution. — Le B. moratus est une espece des grandes profondeurs; il fut signale d'abord au nord-est des Etats-Unis, entre 1537 et 1710 brasses, retrouve {)ar la " Princesse Alice," dans les parages du Maroc et des lies du Cap Vert a 3500 metres environ de profondeur, et le voiei dans la mer des Antilles, oil il fut recueilli sur un fond de 1920 brasses. On pent croire que I'espece est rare mais repandue dans toutes les abysses de I'Atlantique central. Benthesicymus Bartletti S. I. Smith. (Planchc I, Fig. 1, el dans le texte, les Figs. 1, 2, 5-9.) 1882. Benthesicymus Bartletti S. I. Smith ; Bull. Mus. Comp. Zool., Vol. X, No. 1 , p. 82-86, pi. iv, fig.s. 1-7. 1884. Bentlwecctes Bartletti S. I. Smith; Rep. Comni. Fish and Fisheries for 1882, p. .391-390, pi. x, fig. 8. 1908*^. Benthesicymvs Bartletti; E. L. Bouvier; Crust, decap. P^n^ides Monaco, p. 22, pi. i, fig. 1, ])1. iv, fig.s. 18, 19 (ubi syn.). Cette espece ressemble au B. pleocanthus Sp. Bate et se distingue des autres Benthesicymus par la presence d'un prolongement spiniforme sur le dos du 5'' segment abdominal; d'ailleurs le B. pleocanthus, qui habite les mers indo- jiacifiques, presente une cornee plus etroite et les pattes des deux paires poste- rieures sont beaucoup plus courtes. Habitat, variations. — Blake, no. 185, 333 brasses, Dominique. Une petite femelle mesurant environ 50 mm. de longueur: les pattes anterieures atteignent presque I'extremite de I'ecaille antennaire, le thelycum uni est a peine echancre en avant, la saillie comprise entre les pleopodes anterieurs est peu accentuee. 190 BENTHESICYMUS BARTLETTI. No. 135, 450 brasses, Santa Cruz. — Trois exemplaires: une femelle et deux males. Ces derniers sont tres normaux, mais non completement adultes, malgre lour taille assez grande qui atteint environ 65 mm. ; les lames de leur petasma, en effet, ne presentent pas une structure definitive et ne se reunissent pas encore sur leur bord interne; d'ailleurs a la place du thelycum de la femelle, ils sont munis d'une saillie sternale triangulaire, obtuse et legerement echancree dans sa partie anterieure. La femelle est notablement plus grande et remarquable par Benthesicymtjs Bartletti. Fig. 5, maxillule; Fig. 6, extr^mit^ du palpe des niaxilles; Fig. 7, endopodite des maxillipedes antdrieurs; i^ij. i^, partie anterieure de la carapace d'une femelle de la station 1.35; Fig. 9, une lame du petasma d'un jeune male de la station 222. son rostre aigu (Fig. 8), qui atteint presque I'extremitedespedonculesoculaires; elle presente un thelycum bien developpe mais un jx'u different du type speci- fique normal, car il s'elargit regulierement en arriere et s arrondit en avant oil il est muni en son milieu d'une legere saillie echancree. D'ailleurs on voit une paire de saillies obtuses pres des angles antero-externes de la surface convexe et lisse qui separe largement les pattes posterieures. No. 222, 422 brasses, S"' Lucie. — Une femelle un pen plus petite que la precedente mais presentant un thelycum a peu pres identiquc ; — un male GENNADAS ALICEI. 191 parfaitement aclulte et mesurant pres de 7 centimetres de longueur; — plusieurs petits males, a divers stades, ou le petasma est d'alxjrd une simple lame trape- zoidale dont Tangle antero-interne se developpe pen a pen sous forme de saillie (Fig. 9). Dans un nu'de de 5 a G centimetres cette saillie est encore a peine sensible. Distribution. — Les expeditions americaines ont signale cette espece depuis le sud de la Nouvelle-Ecosse jusqu'aux Antilles et au Golfe du Mexique, les campagnes frangaises et monegasques aux Azores, aux Canaries, au large du Maroc et jusqu'aux lies du Cap Vert ; 1'" Investigator" I'a retrouve pres de Ceylan. EUe est particulierement repandue dans les parages des Antilles et du Golfe du Mexique oii, d'apres M. Faxon (1896, p. 163), elle fut capturee par le " Blake " dans neuf stations differentes, sans compter les trois qui precedent. Elle se trouve sur des fonds compris entre 500 et 2000 metres. GENNADAS Sp. Bate, ISSl. (Amalopenaeus S. I. Smith, 1882.) On trouvera une longue etude biologique et systematique des Gennadas dans un travail que j'ai consacre specialement a ce curieux genre {1906'^), et dans raon memoire sur les Peneides de la "Princesse Alice" (1908'', p. 24 et suiv.). Les especes capturees par le "Blake" sont au nombre de trois: G. Alicei Bouvier, G. elegans S. I. Smith, et G. scutatus Bouvier. Gennadas Alicei E. L. Bouvier. 1906°. Gennadas Alicei E. L. Bouvier; C. R. Acad, des Sciences, T. CXLII, p. 748. 1908". " " ; Crust, decap. Peneides Monaco, p. 30, pi. 1, fig. 2, pi. VI, figs. 1-19. (ubi .syn.). Cette esjDece est I'une des plus jMimitives du genre; elle ressemble au G. elegans S. I. Smith et au G. scutcdus Bouv. par le developpement du meropodite des pattes de la 3" paire qui est aussi long et meme ordinairement plus long que le corps; d'ailleurs elle se distingue de ces deux especes par les pinces des pattes de la 2^ paire qui egalent au plus les § de la longueur tlu corps, par Tangle infra-antennaire qui est obsolete, par le rostre regulierement triangulaire, par le 2" article des pedoncules antennulaires qui egale presque la longueur du 3" et par le second article des palpes mandibulaires qui est plus long que la largeur du premier. Elle se rapproche surtout du G. borealis M. Rathbun, mais le rostre de cette 192 GENNADAS ELEGANS. espece est identique a celui du G. elegans de meme que Tangle antennaire qui parait large et obtus. On salt que le G. borealis a ete signale par Mile Mary Rathbun (1904, P- 147) dans la partie boreale du Pacifique. Habitat, variations.— Blake, N° 29, 955 brasses, lat. N. 24° 36', long. 0. 84° 55', au S. O. de la Floride. — Une grande femelle mesurant environ 45 mna. de longueur. Get exemplaire est incomplet, depourvu de ses pattes-machoires posterieures et de toutes ses pattes, sauf celles de la 3" paire. II appartient certainement a I'espcce qui nous occupe, mais peut-etre en est-il une variete car ses deux sutures cervicales transverses sont j^lus voisines et ses pinces de la S*" paire plus longues par rapport au carpe, le telson est un pen moins long et moins retreci, il presente deux forts sillons lateraux outre le sillon dorsal; le 6'' segment abdominal est fortement carene. Thelycum normal avec une paire de saillies sur la piece mediane. Distribution.-— Le G. Alicei a ete capture par la " Princesse Alice" dans I'At- lantique oriental entre le Cap Spartel, les Canaries, la mer des Sargasses, et les A(jores, par le " Blake " pres de la Floride. C'est une espece bathyi^elagique. Gennadas elegans S. I. Smith. (Planchc I, Fig. 2.) 1882. Amalopenaciis elegans S. I. Smith; Bull. Mus. Comp. Zocjl., vol. X, p. 87-91, pi. xiv, figs. 8-14, pi. XV, figs. 1-5. 1905^ Gennadas bremrostris R. L. Bouvier; C. R. Acad, ties Sciences, Vol. CXLI, p. 748. 1908°. Gennadas elegans, E. L. BouviEit; Crust. fl(5cap. P^n(5ides Monaco, p. .35, jil. vii, figs. 1-24. (ubi syn.). Dans le G. elegans, les pinces de la 2'' paire sont un peu plus courtes que le carpe. Tangle infra-antcnnaire est large et o))tus, le 2" article des pedoncules antennulaires egalc au plus, dorsal ement, la moitie de la longueur du 3^ enfin le second article des palpes mandibulaires n'est pas plus long que la largeur du premier. Ces caracteres sont tout autres, on Ta vu, dans le G. Alicei. Habitat, variations.— Blake, N° 221, ' 423 brasses, S" Lucie. Une femelle mutilee, adulte mesurant environ 25 mm. de longueur. Le thelycum de cet exemplaire est represente dans la Fig. 1 de la PI. II; il appartient au type nor- mal de Tespece, mais differe pourtant quelque peu de la forme observee dans les exemplaires recueillis dans TAtlantique oriental et la Mediterranee par la " Princesse Alice." Telson carrement tronque dans sa partie terminale et egalant au moins les trois quarts du 6*" segment abdominal; second article des pedoncules GENNADAS SCUTATUS. 193 antennulaires ^galant a peu prcs la moitie de la longueur du troisieme. Dans une etude preliminairc (1905'', 748) j'ai considere a tort ce specimen comme le type d'une espece nouvelle, sous le nom de G. brevirostris. Distribution. — Le G. elegans est largement reprcsente dans les regions suIj- tropicales et temperees de I'Atlantique septentrional, depuis I'ancien continent jusqu'a TAmerique. C'est, par excellence, le type des especes bathypelagiques. J 'en ai longuement etudie les caracteres et la distribution dans mon etude sur les Peneides de 1' " Hirondelle " et de la " Princesse Alice " (1908% 40). Gennadas scutatus E. L. Bouvier. (Figs. 10-12 du texle.) 1906''. Gennadas scutatus E. L. Bouvier; C. R. Acad, des Sciences, Vol. CXLII, p. 748. 1908°. " " Crust, d^cap. Peneides Monaco, p. 42, pi. viii (ubi syn.). Le type unique du G. scutatus est une femelle adulte capturee a la surface par r " Hirondelle " entre les Azores et Terre-Neuve. Je rapporte a la meme espece, non sans quelques doutes, un adulte male capture par le "Blake" a la Dominique, 372 brasses. Get exemplaire presente tous les car- acteres essentiels du type (pleopodes relativement courts, angle antennaire etroit et aigu, meropodite des pattes III egalant en longueur le carpe, forme du 1*"^ article des palpes mandibulaires, du merop- odite des pattes-machoires intermediaires et posterieures), mais les pattes- machoires de la 1'^'^'* paire et les pattes des deux paires anteri- eures sont enlevees, ce qui ne permet pas de pousser la com- })araison aussi loin que possible. Le deuxieme article des palpes mandibulaires (Fig. 10) est un peu plus court que celui du type. Le petasma (Fig. 12) est un peu plus complexe que celui du G. elegans, comme il doit I'etre aussi, on pent rafiirmer, dans le G. scutatus. Sur sa face anterieure, il presente a la base deux petits lobes saillants et, pres du sommet, une languette simple, mais assez grande; il porte sur son bord interne une echancrure et. Gennadas scutatus. Fig. 10, p.ilpe mandibulairo; Fig. 11, en- dopodite d'un maxillipcde pos- t(^rieur. Gennadas scuta- tus. Fig. 12, une lame du petas- ma. 194 HEPOMADUS GLACIALIS. vers le milieu de son bord anterieur, une large et forte saillie divisee en deux lobes tres inegaux, avec une sorte de proeminence anguleuse pres du fond de I'echancrure qui separe les deux lobes. Le bord interne est arme de nombreux retinacles longucment recourbes en crochets. Si I'exemplaire du "Blake" n'est pas le male du G. scutaius, il doit se rapporter surement a une espece fort voisine. Longueur du specimen: 30 mm. environ. HEPOMADUS Sp. Bate, 1881. Le genre Hcpoinadus est represente par trois especes dont j'ai donne un tableau synoptique dans mon etude sur les Peneides de la " Princesse Alice" {1908", 57). Je releve ici ce tableau afin d'y corriger un lapsus regrettable: Le bord posterieur du 3" tergite abdominal .se prolonge en arriere par une forte pointe le prolongenient spiniforme du 3° tergite ab- dominal n'atteint pas le milieu du segment sui vant H. ylacialis Sp. Bate ISSl . (.Vlluntique sud, Antilles, Japon) le prolongenient spiniforme atteint presque le bord post^rieur du segment suivant H. lener S. I. Smith 18S4- (Antilles, Golfe du Bengale ?) Le bord post^rieur tin 3*^ tergite abdominal est inerme H. inermis Sp. Bate 1881 . (Pacifique) Dans le travail auquel je fais allusion, la S"" espece etait designee sous le nom de H. glacialis, comme la premiere. UHepomadus glacialis est seul represente dans les collections qui nous ont ete soumises. Hepomadus glacialis S]} B.\te. {Planche 1, FUj. .3 it, iknis le texte, les Figs. 13-19.) ISSl. Hepomadus glacialis Sp. B.\te; Ann. Nat. hist., (5) Vol. VIII, p. 190. 1888. " " Challenger, Zool., Vol. XXIV, Macrura, p. 321, pi. LII. Dans la collection de Peneides captures par le "Blake"se trouve un Hepomadus male a peu pres de meme taille (70 mm. environ) que le tyjie de VH. tener S. I. Smith et legerement plus petit que le male de cette derniere espece capture par la " Princesse Alice." J'ai d'abord considere ce specimen comme un Hepomadus tener quelque peu different de la forme tj^aique, mais un examen plus approfondi m'a laisse entrevoir des differences qui rendent cette determination pour le moins douteuse. Le rostre est plus allonge que celui des specimens de meme taille de 1'//. tener HEPOMADUS GLACIALIS. 195 car il egale au inoins les § du reste de la carapace et non siniplcmcnt la moitie comme dans 1' //. tcnei-; d'ailleurs il est beaucoup moins inflechi vers le haut, sa pointe est plus longiie et ses deux dents terminales sont bien davantage rap- prochees. L'epinc branchiostegiale est plus reduite, la suture post-cer\dcale se devine a peine et la carene dorsale se perd bien plus en avant du bord posterieur de la carapace. Dans les antennules, .il convient de signaler la longueur plus t'aiblc du 2'' article pedonculaire, la reduction considerable du lobe basilaire de I'ecaille et I'allongement de cette derniere qui, bien que brisee au sommet, depasse cer- tainment I'extremite distale du 1'^'' article. L'ecaille antennaire est egalement plus allongee que cello de VH. tener, car elle depasse fortement I'extremite des pedoncules antennulaires. Les yeux sont jslus dilates que dans cette derniere espece. L'epistome (Fig. 13) presente des differences plus considerables encore: dans VH. tener, son lobe anterieur est fort large, presque demi-circulaire, muni d'une forte carene ventrale qui se termine distalement par une projec- tion aigue inflechie vers le bas; dans notre specimen, au con- traire, il est bien plus etroit, lanceole, sans carene bien saillante et se termine en avant par un etroit prolongement obtus. II Hepomadus olaci- en est exactement de meme, d'apres la figure de Sp. Bate, alis. Fig. is, dans VH. qlacialis (1888, PI. LII, Fig. lea) et la seule difference I?!^": anterieur ,ie ^ ^ ' 7 0/ l'epistome. qu'on puisse observer a ce point de \aie, c'est que dans cette derniere espece, le lol)e posterieur de l'epistome se termine en avant par trois petits lobes, tandis qu'il est simple dans notre specimen. Les mandibules se distinguent par la structure de leurs i:)alpes, dont Tarticle terminal presente un lobe interne manifestement obtus (Fig. 14) et non point angnleux comme dans VH. tener. Le palpe des maxilles (Fig. IG), ne presente que trois grosses soies arquees subterminales, toutes situees du meme cote, au lieu des soies relativement nombreuses, et situees sur les deux faces, qu'on ol^serve dans VH. tener. Dans les pattes-machoires anterieures, les deux articles proximaux du palpe (Fig. 18) sont a peine delimites et tres inegaux, tandis qu'ils sont a peu pres de meme longueur et fort nets, dans VH. tener de la " Princesse Alice "; bien plus, chez ce dernier, on ne trouve que 5 soies sur le bord interne de la region basilaire, tandis qu'il y en a 8 dans notre specimen (Fig. 19). Les autres appendices du thorax ne presentent pas de differences bien appre- ciables, mais il est juste d'observer a ce sujet que les pattes des deux paires posterieures sont defaut dans I'exemplaire du " Blake." 196 HEPOMADUS GLACIALIS. Le prolongement aigu da 3'^ segment abdominal presente des dimensions reduites et n'atteint pas le milieu du segment suivant, tandis qu'il atteint presque le bord posterieur de ce dernier dans I'H. tener; la carene dorsale des 4*^ et 5" segments fait a peine saillie en arriere dans cette derniere espece, tandis qu'elle se termine par une dent tres apparente dans notre specimen, comme d'ailleurs dans VH. glacialis qui lui ressemble au surplus par le faible developpement du prolongement posterieur du 3"= somite. J'ajoute que Tangle infero-posterieur du Q"" segment, au lieu de former une dent aigue, presente seulement une dent obtuse dans notre specimen, ou d'ailleurs le sillon lateral basilaire du telson est bien plus accentue que dans VH. tener. Le petasma est a peu pres iden- tique dans les deux formes, mais la piece ventrale de I'avant-dernier segment thoracique est plus large et un peu moins longue dans I'exem- plaire du " Blake." Le revetement chitineux du corps est egalement Ijien plus resistant. Ainsi I'exemplaire du " Blake " ne me parait pas pouvoir etre rap- porte a VH. tener; et d'ailleurs, il ressemble a 1'//. glacialis Sp. Bate par la structure de ses pedoncules antennulaires, la forme de son epis- tome et du 2" article de son palpe mandibulaire, j^ar les dimensions reduites du prolongement posterieur de son 3*^ segment abdominal, par les dents quit erminent en arriere les 4*^ et 5^^ seg- ments, et par le prolongement dentiforme obtus de Tangle postero-inferieur du segment suivant. Mais VH. glacialis, d'apres les figures de Sp. Bate, presente quelques diffe- rences notables: Tangle orbitaire du bord anterieur de la carapace ne se termine pas en dent aigue, le lobe posterieur de Tepistome presente en avant trois petits lobes, le l^"' article des palpes mandibulaires ne se dilate pas en avant, Tendopodite des pattes-machoires anterieures parait plus court dans la partie moyenne, la Hepomadus glacialis. Fig. H, p;ilpe mamlibulaire; Fig. 15, maxillule; Fig. 16, palpe d'une maxillc; Fig. 17, lacinies d'une maxille; Fig. IS, einlo])odite d'un maxilliperle anterieur; Fig. 10, les soies du bord in- terne de I'article basilaire du ineme, plus grossies. ARISTEOPSIS TRIDENS. 197 suture post-cervicale senible tres nette et la carapace presente une longue et forte voussure en avant tic cette derniere. Si Ton songe toutcfois que le type unique de Spence Bateetait une grande femelle longue de 20 centimetres environ, et que les figures de cet auteur sont loin d'etre irreprochables, on devra conclure, jecrois, que le specimen du " Blake " est un Hepomadus glacialis, ou qu'il appar- tient a une variete de cette espece. Habitat.— Blake, No. 29, a I'ouest des Tortugas, lat. N. 24° 36', long. O. 84° 05', 955 brasses. Longueur de la partie saillante du rostre 10 mm. 5; lon- gueur du reste de la carapace sur la ligne mediane dorsale, 17 mm. ; longueur du 6® segment abdominal, 12 mm. 2; longueur totale du corps, 70 mm. environ. Distribution. — Cette espece est encore plus rare que VII. tener; on en con- nait seulement deux exemplaires: la femelle type qui fut capturee par le " Chal- lenger " pres de Yokohama, sur un fond de 1875 brasses et le male du " Blake," trouve dans la partie septentrionale des Antilles. ARISTEOPSIS WooD-M.'isoN (pro parte) Alcock, 1901. Ce genre a pour representant VA. armatus Sp. Bate qui habite les profondeurs de la region pacifique (2560-4300 m.) et une variete de cette espece, 1^4. armatus var. tridens S. I. Smith qui semble propre aux eaux tropicales et subtropicales. Aristeopsis armatus Sp. Bate var. tridens S. I. Smith. {Planche I, Fig. 4-7 et, dans le texte, les Figs. 20-27.) 1884. Aristeus? tridens, S. I. Smith; Report Comm. Fish and Fisheries for 1882, p. 404, pi. ix, fig. 1-6. 1895. Plesiopeneus armatus W. Faxon; Mem. Mus. Comp. Zool., Vol. XXX, p. 199. 1905". Aristeopsis armatus E. L. Bouvier; C. R. Acad, des Sciences, T. CXL, p. 983. 1908*'. Aristeopsis armaltts var. trulens E. L. Bouvieh; Crust, decap. Pen^ides Monaco, p. 62, pi. xi, fig. 6 (ubi syn.). M. Faxon (1895) a identifie VAristeus tridens S. I. Smith avec I'Aristeus armatus Sp. Bate et designe ces deux formes sous le nom commun de Plesiopeneus armatus. Conformement aux tres justes regies de nomenclature etablies par M. Alcock (1901, p. 28), on doit ranger ces Peneides dans le genre Aristeopsis, mais il convient de reconnaitre qu'ils sont tres voisins I'un de I'autre et, sans les identifier absolument, de considerer la premiere de ces formes comme une variete regionale de la seconde. Cette variete sera done I'Aristeopsis armatus var. tridens. J'ai ete conduit a cette conclusion par I'etude minutieuse de 4 exemplaires 198 ARISTEOPSIS TRIDENS. males: deux grands adultes recueillis par le " Blake " dans lamer des Antilles, un de meme taille capture au large de la cote soudanaise par le " Talisman " et un jeune pris aux Agores par la " Princesse Alice." Ces exemplaires repondent tout- a-fait a la description de VAristeus tridens, telle qu'elle fut donnec par Smith; mais quand on les compare a la description et aux figures consacrees par Spence Bate et par M. Alcock a I'A. armalus, on trouve qu'ils different de ce dernier par I'ensemble des caracteres suivants: 1° la forme du rostre et des dents rostral es: dans VA. armalus le rosti'c est Aristeopsis armatus, var. tridens. Fig. 20, palpe mamlibulaire; Fig. 21, maxillule; Fig. 22, maxille sans I'exopodite; Fig. 23, palpe tres grossi de cette dernicre; Fig. 24, maxillipede anterieur; Fig. 25, les soies du bord interne de rarticle basilaire de I'endopodite du nienie, tres grossics; Fiy. 26, extremity du telson; Fig. 27, parties contigiles du 6"^ segment abdominal et de la nageoire caudale, vues de cote. assez fortement releve et tres nettement en S, ses trois dents basilaires sont egalement inclinees et celle du milieu est un peu plus courts que la dent distale; — dans la variete tridens le rostre est peu releve, presque droit et ses deux dents extremes sont plus inclinees que la dent mediane, qui est la plus longue. 2° la longueur de I'ecaille antennulaire qui, dans 1'^. armatus, atteint seule- ment I'extremite du 2*^ article, tandis que dans la variete tridens elle depasse cette extremite, surtout chez les jeunes. ARISTEOPSrS TRTDENS. 199 3" la structure de recaille antennaire du male qui d'apres M. Alcock, s'epaissit a I'extremite distale dans I'A. armatus, tandis qu'elle ne se modifie pas en ce point dans la variete tridens (Peut-etre existe-t-il iin leger epaississe- ment dans I'un des exemplaires du " Blake "). 4° la longueur de I'exopodite des pattes-machoires de la 2" paire: dans VA. armatus ce fouet est tres reduit (Sp. Bate) et beaucoup plus court que le meropo- dite (Alcock); chez la forme tridens, il egale les deux tiers du mcropodite dans le type decrit par Smith, il en atteint le dernier quart dans le petit specimen de la " Princesse Alice " et I'extremite dans les exemplaires du " Blake " et du " Talis- man." 5° la longueur du telson (fig. 26): dans I'^. armatus, d'apres Sp. Bate et M. Alcock, le telson egale en longueur I'endopodite natatoire, dans la variete tridens, il est toujours notablement plus allonge. J'ajoute que Tangle postero-inferieur du 6** segment abdominal (Fig. 27) est occupe par une petite dent aigue surmontee d'un lobe bas et peu saillant, tandis que 1'^. armatus d'apres la figure de Spence Bate, ne presente a cette place qu'une dent obtuse. Peut-etre existe-t-il egalement des differences dans I'epistome et dans la structure du petasma, mais ces parties n'ayant pas ete suffisammcnt figurees ou decrites dans VA. armatus, la comparaison est difficile. A ce propos, je clirai que la dent terminale du lobe anterieur de I'epistome est dirigee vers le bas dans la variete tridens et que, dans cette meme forme le petasma de I'adulte presente quatre lobes fort saillants: un anterieur situe a la base pres du bord externe, un inferieur qui se trouve en dedans du pedoncule sur le bord proximal, et deux lobes posterieurs, I'un basilaire tout pres du pedoncule et un second fort allonge qui se dirige vers le bord proximal a partir du milieu du bord externe. Le repli posterieur du bord interne presente un riche revetement des retinacles. Habitat.— moke, No. 31, a TO. des Tortugas; lat. N. 24° 23' long. 0. 84° 23', 1920 brasses. Un male adulte, a rostre et telson intacts : Longueur totale 214mm. " de la pointer ostrale 52 " de la carapace sur la ligne mediane dorsale 52 " de I'abdomen avee le telson 110 " du 6^ segment abdominal 21 (appr.) du telson 29 " de I'endopodite natatoire 24 " de Texopodite natatoire 32 200 PLESIOPEN^US EDWARDSIANUS. M. Faxon (1896) a signale un cxemplaire de cette station. N° 235, Bequia, 1507 brasses. Un male semblable au precedent et a peu pres de meme taille. Distribution. — Cette forme a ete capturee par le " Blake " dans la mer des Antilles entre 411 (M. Faxon) et 1920 brasses. Elle a ete prise par r"Albatross " dans les eaux orientales des Etats-Unis, entre 35° 49'-39° 39' lat. N. et 68° 21'- 74° 34' long O, par des profondeurs comprises entre 843 et 2620 brasses. Le " Talisman " I'a trouvee au large du Cap Blanc sur un fond de 2600 metres et la " Princesse Alice " entre les Canaries et les Agores, dans la fosse de Monaco, par 5413 metres. L'espece type est egalement abyssale; le Challenger I'a capturee en de nom- breux points du Pacifique, a Tristan d'Acunha, et dans I'Atlantique meridional a I'est de Buenos Ayres; elle se retrouve egalement dans le Golfe du Bengale ou elle a ete reeuei lie par 1'" Investigator." Ainsi, la variete tridens parait etre unc forme propre aux profondeurs de I'Atlantique tropical et tempere. Une femelle capturee par r"Albatross " ne mesure pas moins de 300 mm. PLESIOPEN.SUS Sp. Bate, 1881 (pro parte) Alcock, 1901. Ce genre est represente actuellement par deux especes, le P. edwardsianus qui a ete trouve dans I'Atlantique et dans la mer des Indes, et le P. coruscans Wood-Mason qui parait propre a cette derniere region de I'Ocean. Plesiopenaeus edwardsianus J. Y. Johnson. 1867. Penaus edwardsianus, J. Y. Johnson, Proc. Zool. Soc. London, p. 897-900. 1878. Aristeus edwardsianus, E. J. Miers, Proc. Zool. Soc. London, p. 308, pi. xviii, fig. 3. 1888. Aristeus coralinus, A. M. Edw. (Mss.) Sp. Bate, Challenger, Zool., Vol. XXIV., p. x.xxii, fig. 10 (J'). 1891. Aristacopsis edwardsiana, J. Wood-Mason, Ann. Nat. hist. (6) Vol. VIIL, p. 283-285, fig. 8 et 9. 1895. Plesiopeneus edwardsianus, W. Faxon, Mem. Mus. Comp. Zool., Vol. XVIII., p. 199. 1908. Plesiopenanis edwardsianus, E. L. Bouvier, Crust, decap. Pen^ides Monaco, p. 64, pi. ii, pi. xiii, fig. 13-17, pi. xiv, fig. 1-8 (ubi syn.). Cette espece a une grande analogie de forme avec VAristeopsis armatus dont elle se distingue aisement d'ailleurs par le tres long fouet des pattes-machoires intermediaires, par la puissante carene longitudinale situee sur les flancs de la region gastrique, par la forte dent aigue qui prolonge en arriere la carene mediane du 6" segment abdominal, enfin par I'absence complete des exopodites sur les pattes thoraciques. ARISTEUS ANTILLENSIS. 201 Habitat. — Blake, Nevis, 356 brasses. Une jeune femelle immature mesurant environ 150 mm. cle longueur et portant I'etiquette; Epibatus armatus. Get exemplaire est surement une femelle parce que !e stylet basilaire de ses pleopodes anterieurs ne se dilate pas en lamelle, parce que la forte saillie ventrale comprise entre ses pattes posterieures commence a se deprimer lateralement, enfin parce qu'on observe de chaque cote, entre les bases des pattes IV et V, la saillie lamelleuse caracteristique des femelles. Et pourtant, dans le meme exemplaire, on observe a I'extremite anterieure des ecailles antennaires un leger prolonge- ment retreci fort analogue a celui des tres jeunes males. ARISTEUS Duvernoy 1841, Wood-Mason, 1891. (Hemipenaeus Sp. Bate, ISSl (pro parte).) Le genre Aristeus est represents par cinq especes dont j'ai anterieurement indique les caracteres differentiels {loos'", 70). Les collections du " Blake " n'en renferment qu'une seule, 1'^. antillensis Bouvier, qui est nouvelle pour la science. Aristeus antillensis, nov. sp. (Planche I, Fig. 8-13 et, dans k texte, la Fig. 28.) Cette espece est actuellement representee par deux exemplaires, un male et une femelle adultes que j'ai tres soigneusement compares avec deux specimens d^4. antennatus et qui en different de la maniere suivante: 1" la carene mediane dorsale ne se continue pas en arriere de la region gas- trique, meme sous une forme attenuee comme dans VA. antennatus; 2° la dent rostrale moyenne est d 'ordinaire plus eloignee de la dent posterieure et plus rapprochee de la dent anterieure; 3° il y a une petite dent aigue a Tangle antero-infe- rieur du 2*" article des pedoncules antennaires; cette dent n'existe ordinairement pas chez VA. antennatus; 4° les pattes-machoires anterieures ont un fouet exopodial bien plus allonge que celui de 1'^. antenna- tus; I'avant-dernier article de leur endopodite est un peu plus court que I'article precedent (Fig. 28). 4° Les pattes-machoires intermediaires sont sem- ab..teu« antillensis. Fig. blables dans les deux sexes, leur doigt est triangulaire ^s, endopodite d'un maxU- lipede ant^rieur. et sans torsion; 5° les pattes-machoires posterieures, au contraire sont diffcrentes dans les 202 ARISTEUS ANTILLENSIS. deux sexes, leur doigt etant large et longuement ovalaire chez le male, en triangle etroit et allonge chez la femelle; dans I'un et I'autre cas, d'ailleurs, le doigt egale au moins les deux tiers du propodite, et non la moitie comme dans 1'^. antennatus. 5° les pattes de la 4*^ paire depassent les ecailles antennaires d'au moins toute la longueur de leur doigt, et celles de la 5^' de plus encore; les doigts manquaient dans le male, mais existaient dans deux pattes de la femelle ou ils m'ont paru entiers et longs seulement comme la moitie du propodite. 6° il n'y a ni carene ni denticule posterieur sur le S" segment abdominal, mais les carenes et les denticules des trois segments suivants sont pour le moins aussi developpes que dans I'A. antennatus; par contre, le denticule postero-inferieur du 6" segment est beaucoup plus reduit; 7" le sillon dorsal du telson est fort attenue, mais occupe I'axe d'une depres- sion large et peu profonde; 8" le prolongement libre du bord externe du petasma se retrecit regulierement de la base au sommet, qui est obliquement tronque; on salt que ce prolongement, chez 1'^. antennatus, est un peu dilate et carrement tronque dans sa partie terminale. 9" le thelycum de la femelle est plutot cordiforme qu'en demi-ellipse, sa largeur est notablement plus grande que sa longueur et il est fortement excave en arriere; la paire de lamelles qui lui fait suite chez 1'^. antennatus est brusque- ment tronquee en arriere dans notre espece puis recourbee vers I'exterieur ou clle s'intercale entre les pattes IV et V. Habitat. — Blake, N" 150, 373i brasses; Nevis. — Une femelle adulte mesu- rant a peu pres 150 mm. N" 151, 35G brasses; Nevis. — Un male adulte dont la longueur approxi- mative est de 110 mm. Voici les dimensions comparees de ces deux exemplaires: Longueur de la saillie rostrale . . . " du reste de la carapace " du 6^ segment de I'abdomen . " du telson " de I'endopodite des uropodes " de I'exopodite des uropodes . 9 S. Stimpsoni et que j'ai signalees sous le meme vocable dans une note relativement recente (1905^, 748). II y a deux dents carenales, Tune petite presque a la base du rostre et un peu en avant du niveau des epines hepatiques, I'autre forte, plus rapprochee du bord poste- rieur que de la precedente (Fig. 86-88). Entre les deux dents, la carene est tres faible, elle devient forte au contraire au niveau de la dent posterieure et en arriere oia, d'ailleurs, elle s'attenue progressivement. Le rostre est plus long que les yeux, ordinairement meme beaucoup plus et atteint parfois la base du dernier article des pedoncules antennulaires ; d'ordinaire aussi il est tres obliquement releve, rarenicnt un peu inflechi vers la pointe qui est bicuspide. II y a trois dents dorsales dont la premiere se trouve a peu pres au niveau de Tangle antennaire; on trouve une petite dent ventrale S7 Sicyonia dorsalis. Figs. 86, S7 et SS, armature de la carapace dans trois spe- cimens. 254 SICYONIA DORSALIS. un peu en arriere de la pointe. La carene hepato-branchiale est faible, arrondie, mais continue; le sillon qui entoure I'epine hepatique en avant et au-dessous se continue, en s'attenuant, vers le bord inferieur de la carene. II n'y a pas de depression marquee au voisinage des flancs basilaires du rostre; la dent aigue de I'angle antennaire est petite. Le segment oculaire et les yeux rappellent tout a fait la S. Edwardsi; I'ecaille antennulaire atteint ou depasse a peine le bord des yeux. L'ecaille antennaire va jusqu'a I'extr^mite des pedoncules antennulaires et le dernier article des pedoncules antennaires un peu au dela du milieu de l'ecaille. Les appendices ressemblent etrangement a ceux de la S. brevirostris; dans le palpe des maxilles, on doit signaler toutefois la presence de quatre gros denti- cules subapicaux, deux sur chaque face, et le tres petit nombre de soies simples situees dans leur voisinage. Les pattes-machoires posterieures depassent un peu I'extremite des pedoncules antennaires, mais n'atteignent pas tout a fait I'extremite des pinces de la l^"^*" paire. Par leurs dimensions relatives et leur structure, les appendices thoraciques ressemblent tout a fait a ceux des deux especes precedentes. L'abdomen est fortement caren6 sur la ligne mediane dorsale oil il presente trois dents, I'une tres forte sur le bord anterieur du 1*"^ segment, une autre a I'extremite posterieure du sixieme, enfin une petite au-dessus de I'echancrure posterieure du cinquieme; les angles qui limitent en arriere cette echancrure se prolongent ^galemcnt en pointe. Les flancs de l'abdomen sont ornes de forts sillons transverses et, sur les parties saillantes qui separent ces derniers, de petits tubercules. Les ^pimeres des quatre segments abdominaux anterieurs se terminent librement par un demi-ovale au sommet duquel s'ebauche un rudi- ment de mucron qui ne devient jamais une pointe. II y a par contre une assez forte pointe a I'extremite ventrale du bord posterieur tronque des ^pimeres sur le cinquieme segment abdominal. Au meme niveau se trouve egalement une petite pointe sur les epimeres reduits du segment suivant. Le telson et la nageoire caudale presentent les caracteres qu'on observe dans la S. brevirostris; le premier est d'ordinaire plus court que les rames, mais il pent aussi les depasser et presente a ce point de vue les memes variations que les deux autres especes. Rien a dire des caracteres sexuels, sinon qu'ils sont a peu pres identiques a ceux qu'on observe dans la (S. Edwardsi; toutefois, les deux depressionss ternales de la femelle sont plus larges et plus profondes. La taille est toujours reduite et nos plus grands exemplaires atteignent au SICYONIA DORSALIS. 255 plus 50 mm.; dans les males de 20 a 25 mm., les appendices sexuels pr^sentent deja leurs caracteres normaux. Habitat, variations.— Blake, N° 12, lat. N. 24° 34', long. W. 83° 16', 36 brasses. Une femelle adulte mesurant 37 mm.; rostre tres releve, mais fort normal et depassant notablement les yeux; le telson depasse les rames natatoires. N" 184, Dominique, 94 brasses. Une femelle un peu plus grande que la pr^cedente, assez anormale: le rostre tres releve est certainement long quoique sa partie terminale ait disparu, la dent posterieure de la carene est situee fort peu en arriere du milieu comme dans la S. dorsalis Kingsley, I'abdomen est beaucoup plus fortement tuberculeux que dans les autres specimens, et ses epimeres sont tons inermes a I'exception de ceux du 6^ segment, I'epine sternale est relativement peu allonges et sa depression basilaire n'offre pas le developpe- ment qu'on observe dans les types. Sont-ce la des anomalies individuelles ou les caracteres d'une autre espece, il est difficile de le dire, I'exemplaire etant mutile et incomplet. N° 189, Dominique, 84-120 brasses. Un male adulte de 35 mm. environ. Get exemplaire ressemble au precedent par la position de la dent carenale poste- rieure; la bifurcation de sa pointe rostrale est telle que le rostre semble presenter quatre dents dorsales et une ventrale. Ecaille antennulaire depassant beau- coup les yeux; pointe laterals des epimeres du 5*^ segment abdominal tres reduite. N° 253, Grenade, 92 brasses. Une femelle semblable a celle du N° 184, ayant, coname elle, un rostre incomplet. N° 272, Barbades, 76 brasses. Un male de 18 mm. environ et deja pourvu de ses appendices sexuels. Rostre normal, dent carenale posterieure assez rapprochee du milieu de la carapace, tubercules abdominaux obsoletes. — Un specimen plus petit et presque semblable, mais a rostre mutile. N° 273, Bardades, 103 brasses. Deux grandes femelles; I'une qui a servi de type (PI. VIII, Fig. 4) et qui mesure environ 45 mm., I'autre un peu plus grande, a rostre peu releve et dorsalement convexe. — Un male adulte de 25 mm. environ, tres normal et pouvant servir de type. N° 293, Barbades, 82 brasses. Deux femelles, I'une de 28 mm., I'autre de 34 mm.; un male de 29 mm. environ. Dans tons ces exemplaires, la dent carenale posterieure est un peu plus voisine du milieu que dans le type et le rostre ne depasse pas beaucoup les yeux. II est peu releve dans le male, ou sa 256 SICYONIA DORSALIS. pointe incomplete semble ne pas se bifurquer; la meme pointe est absolument simple dans la petite f emelle et legerement bifide dans la grande. Les variations de I'espece portent de preference: 1° sur la dent carenale posterieure, qui tantot se rapproche du milieu et peut se trouver egalement distante du bord posterieur et de la premiere dent carenale, tantot se trouve au contraire rejetee a la naissance du dernier tiers de la carapace; dans le premier cas, on se trouve en presence de specimens qui, sous ce rapport, rappellent tout a fait la S. dorsalis de Kingsley, dans le second le type de S. Stimpsoni est realise; mais on trouve des passages entre ces deux extremes. 2° sur la longueur du rostre, qui tantot depasse a peine les yeux (S. dor- salis), tantot les depasse considerablement (la i)lupart des S. Stimpsoni); 3° sur I'armature rostrale, qui tantot se termine en pointe simple (>S. dorsalis), tantot presente une pointe bicuspide (S. Stimpsoni); mais on voit parfois une simple ebauche de la pointe rostrale 4° sur le developpement des ecailles antennulaires, qui, dans certains ex- emplaires, depassent fortement les yeux; 5° sur I'armature des epimeres du 5" segment abdominal dans lesquels par- fois, mais tres rarement, disparaissent les pointes postero-laterales. M"'' Rathbun et Kingsley decrivent I'abdomen comnie ponctue, avec une epine a Tangle post^ro-inferieur des segments 3, 4, 5 et 6; je n'ai pas observe de ponctua- tion dans les exemplaires du " Blake," ni d'epine postero-laterale sur leurs 3" et 4:" segments. Malgre tout 11 me parait certain qu'on doit identifier la S. Stimpsoni avec la S. dorsalis en depit des differences que presentent les types de M"" Rathbun et de Kingsley avec ceux de la *S. Stimpsoni reconnus par A. Milne Edwards. Distribution. — Cette espece fut signalee par Kingsley a Fort Jefferson; M"'^ Rathbun I'a fait connaitre en de nombreux points des Antilles ou elle parait plutot commune a de faibles profondeurs, et jusqu'a 230 brasses (Albatross). Affinites. — La S. dorsalis est representee dans le Pacifique oriental par la S. picta Faxon dont le rostre est plus court que les yeux, inerme dans sa moitie basilaire et tronque dans sa partie apicale ou il presente trois denticules. La S. picta peut mesurer 70 mm., tandis que la *S. dorsalis est ordinairement de petite taille; mais ce caractere a peu d'importance puisque M"*" Rathbun signale, dans cette derniere espece, une f emelle de 90 mm. TRIBU DES STENOriDEA Sp. Bate, 1888. FAMILLE DES STENOPID^ Sp. Bate, 1888. La tribu des Stenopidea ne comprend qu'une seule fainille dont les caracteres sont les suivants. CaracUres. — Les Stenopides semblent au premier abord se rapprocher beaucoup des Peneides en ce sens que leurs pattes des trois premieres paires sont terminees en pinces et que les epimeres de leur segment abdominal anterieur recouvrent plus ou moins ceux du segment suivant. lis sont pourvms d'une ecaille antennulaire externe, il est vrai fort petite, on y trouve meme parfois (Steiiopus) I'ebauche d'une ecaille antennulaire interne, et presque tous pre- sentent sur le carpe et les pinces des pattes anterieures, I'organe setifere special qu'on observe chez les Aristeines et les Peneines. Au surplus par leur sillon cervical tres net, le faible developpement de leur arceau ophthalmique, la seg- mentation terminale presque constante de I'exopodite de leurs maxillipedes anterieurs, I'absence d'exopodites a la base de leurs pattes ambulatoires et la presence d'une pleurobrancliie a la base des pattes posterieures ils paraissent bien plus voisins des Aristeines que des Peneines. Leurs arthrobrancliies en deux rangees (sauf dans la Spongicola inermis qui est une forme a evolution tres avancee) et la plupart des caracteres precedents les eloignent beaucoup des Sicyonines auxquels ils ressemblent un peu par leurs formes lourdes qui indiquent un certain degre d'adatation vers les Reptantia. En dehors de ces traits qu'ils partagent avec certains Peneides ou avec tous, les Stenopides presentent des caracteres distinctifs nombreux et tres frap- pants: leur corps ne presente pas de compression laterale et manque de toute carene sur la partie posterieure de la carapace et sur I'abdomen, leurs palpes mandibulaires infiecliis se composent de 3 articles, — leurs maxilles ont des lacinies d'egale longueur et un palpe depourvna de soies spiniformes, — I'endo- podite de leurs pattes-machoires anterieures (ordinairement divise par une ou 257 258 FAMILLE DES STENOPIDiE. deux articulations transversales) est egalement depourvu de soies spiniformes sur sa partie basilaire et d'ailleurs toujours de faible longueur, — les exopodites des pattes-machoires sont de longues lamelles droites dont le sommet seulement se divise en quelques articles, — les pattes de la 3" paire, ou au moins Tune d'entre elles, sont demesurement puissantes,— les rames des pleopodes sont des feuilles simples et larges sans trace aucune de segmentation, — les pleopodes anterieurs sont reduits et sans differences sensibles dans les deux sexes, — le telson est large, — les ceufs sont de dimension variable et portes sous I'abdomen. Chez la femelle on ne trouve pas de thelycum, mais la partie posterieure de la face sternale du thorax s'elargit assez sensiblement pour abriter en avant et en dessus le paquet d'cEufs de I'animal. Cette partie du sternum est souvent armee d'epines laterales dans le male. Les larves issues de I'oeuf sont au stade protozoe dans les Stenopus, d'apres Brooks (18S9) et Herrick; dans les formes abyssales (Richardina, Spongicola), dont les CEufs sont beaucoup plus gros, I'eclosion doit certainement se produire a un stade bien plus avance. Les Stenopus passent par un stade mastigopus comme les Sergestides; leurs pattes posterieures qui etaient demesurement d^veloppees se reduisent a un rudiment comme celles de la paire precedente, puis avec ces dernieres, reprennent dans la suite des dimensions normales. Affinites. — Malgre cette similitude dans le developpement, il est impossible de rattacher les Stenopides aux Sergestides, qui s'en distinguent par toute une serie de caracteres moins primitifs notamment par leur formule branchiale extra- ordinairement reduite et par leur palpe mandibulaire a deux articles. Entre les Peneides vrais et les Stenopides nous avons signal^ des traits communs bien plus nombreux, et Ton pourrait croire, au premier abord, que la famille qui nous occupe est issue des Peneides de la sous-famille des Aristeines. C'etait sans doute I'opinion de Huxley qui, le premier, a attir^ I'attention sur les grandes differences qui existent entre les branchies des Stenopides et celles des Peneides {1878), et ce fut certainement I'opinion de Claus {1886) et de Boas {1880, 169) qui firent I'un et I'autre deriver les branchies des Peneides de celles des Steno})ides. Spence Bate ne semble pas s'etre prononce sur ce point {1888, 206) bien qu'il ait eu le merite de separer les Peneides et les Stenopides dans deux tribus differentes d'apres la structure de I'appareil branchial, qui se compose de dendrobranchies dans les premiers, de trichobranchies dans les seconds. Dans sa fine et recente etude sur la classification des Crustaces decapodes {1907, 464) M. Borradaile observe que la position de cette tribu est extremement douteuse, et d'ailleurs la considere comme differente des Peneides par son origine. FAMILLE DES STENOPID.E. 259 II est certain que les Stenopides, avec leur palpe mandibulaire de trois articles fort peu elargis et leurs pleopodes anterieurs depourvus de petasma presentent des caracteres primitifs qui manquent aux Peneides et, par la, se rattachent aux Schizopodes saus Vintermediaire de ces demiers. La plupart des caracteres qu'ils ont en commun avec tout ou partie du groupe des Peneides (sillon cervical, relation des epimeres abdominaux anterieurs, etat rudimentaire de I'arceau ophthalmique) sont aussi des caracteres sclaizopodiens, et quant aux autres (ecaille antennulaire externe, pinces des trois paires de pattes anterieures, etc.), ils sont, a n'en pas douter, le resultat d'une convergence. On pent en dire autant des organes setiferes speciaux qu'on observe sur le carpe et les pinces des pattes anterieures de meme que sur le propodite et le doigt des maxillipedes de la 3" paire; consideres comme des organes nettoyeurs {1905") par M. Coutiere qui les signala d'abord chez certains Carides et chez les Aristeines, ces formations setiferes se sont developpees aussi chez la plupart des Stenopides, mais peut-etre sont-elles d'origine ancestrale car on les retrouve, vaguement indiquees il est vrai, dans divers groupes de Scliizopodes. On ne saurait plus, des lors, a I'exemple de Boas {1880, 169) et de Claus {18S6), considerer les trichobranchies des Stenopides comme le resultat d'une simple modification dans les dendrobranchies des Peneides. Mais il est frappant de constater que les premieres sont du meme type que les rameaux qui consti- tuent chaque panache branchial des Euphausiides, et les secondes peu differentes des rameaux qu'on observe dans le panache des Lophogastrides. N'est-il pas naturel de considerer chaque trichobranchie de Stenopide comme le representant, a peine transforme, d'un rameau trichobrancliial d'Euphausiides, et chaque dendrobrancliie de Peneide comme la modification d'un rameau dendrobranchial de Lophogastride? II est possible de preciser davantage les affinites independantes des Peneides et des Stenopides avec les Schizopodes. Chez les Peneides comme chez les Lophogastrides, on trouve frequemment un tubercule sur la face superieure des pedoncules oculaires, le lobe posterieur de la lacinie interne des maxilles est plus ou moins en retrait sur le lobe anterieur, les fouets exopodiaux des trois paires d'appendices suivants sont articules sur toute leur longueur a partir du scape basilaire et les rames des pleopodes presen- tent a divers degres une disposition analogue; au contraire, les Stenopides se rapprochent des Euphausiides par des caracteres opposes: I'absence de tubercule sur les pedoncules oculaires, la saillie egale des deux lobes de la lacinie interne des maxilles, dans les trois paires d'appendices suivantes la structure des exopo- 260 FAMILLE DES STENOPID^. dites qui sont tout cntiers (Euphausiides) ou en grande partie lamelleux (quel- ques articles terminaux chez les Stenopides) et dans les rames des pleopodes qui se presentent a I'etat de lames indivises. Ces affinites nous paraissent importantes mais ce serait une erreur de croire qu'elles pemiettent de rattacher les Peneides et les Stenopides actuels aux formes actuellement connues de la famille des Lophogastrides et des Euphausiides. La comme partout, revolution a suivi son cours, faisant apparaitre des caracteres qui n'existaient pas au debut et disparaitre certaines formes primitives qui ont servi d'intermediaire. Les Euphausiides actuels ont, sur les pleopodes ante- rieurs, un petasma bien developpe qui fait absolument defaut aux Stenopides, et d'ailleurs leur apjiareil branchial se reduit a un panache epipodial, tandis que les branchies des Stenopides sont les unes epipodiales, les autres proepipodiales, c'est-a dire representees par des epipodites, des podobranchies, des arthro- branchies et des jjleurobranchies/ Et d'autre jiart, les Lophogastrides actuels ne presentent rien d'analogue au petasma des Peneides, tandis que leur appareil branchifere proepipodial se complique d'un epipodite jouant le role de lamelle incubatrice qui fait defaut a ces derniers. Mais il semble rationnel de supposer que les Schizopodes primitifs etaient depourvus de petasma comme les Phyllo- carides (N^balies) dont ils derivent, et qu'ils presentaient a la fois un epipodite non diff^rencie en lame incubatrice et un proepipodite comme les Branchippid^s et les Schizopodes du genre Anaspides. De cette souche commune seraient issues deux formes: I'une lophogastridienne, c'est-a-dire dendrobranchiale qui aurait donne les Lophogastrides (sans petasma, sans appendice interne aux pleopodes, epipodite en lame incubatrice), les Carides (sans petasma, appendice interne aux pleopodes et palpe mandibulaire de 3 articles) et les Peneides (pe- tasma tres differencie, pas d'appendice interne sauf sur les pleopodes de la 2" paire dans le male) — I'autre euphausidienne, c'est-a-dire trichobranchiale, dont seraient issus les Euphausiides actuels (avec petasma et appendice interne, proepipodites absents), les Reptantia (sans petasma, avec ou sans appendice interne) et les Stenopides (sans petasma et sans appendice interne). Avec leur formule branchiale extraordinairement complete et leurs palpes mandibulaires de 3 articles, les Reptantia archaiques sont plus voisines que tous les autres Decapodes des formes schizopodiennes primitives dont ils s'eloi- ' En classant les branchies en Epipodiales et proepipodiales je me range a I'opinion de M. Coutiere {1905",) qui 6tend aux branchies les vues de M. H. J. Hansen (1S9S) sur la structure primitivement articul^e de la portion basilaire des appendices chez les Arthropodes. FAMILLE DES STENOPID.E. 261 gnent tant par ailleurs; vienncnt ensuite les Stenopides, puis les Carides ' archaiques ou le palpe mandibulaire est reste schizopodien; les Peneides ont conserve plus de caracteres primitifs que les autres groupes de Decapodes, mais leur large palpe mandibulaire de deux articles et leur petasma tres differencie les eloignent considerablement de la souche schizopodienne. Ces relations me semblent bien rendues par I'arbre genealogique suivant: Nalantia Cariiti; lui phausiides Mphogaslridcs Schiz. euphnusiidiens Schizopodcs prim ilijs Get arbre ne s'eloigne pas beaucoup de celui qu'a donne M. Borradaile {1907, 465), mais il met davantage en evidence les affinites schizopodiennes des Deca- podes. Ainsi que I'avait etabli deja M. Coutiere dans plusieurs notes importantes {1905, 1906), chaque groupe de Decapodes actuels presents certains caracteres communs avec les Euphausiides et les Lophogastrides ; et inversement, chacune de ces deux families offre quelques affinites avec chacun des groupes de Deca- podes. II me parait des lors peu naturel de dissocier le groupe des Schizopodes avec M. Boas {1883), M. Hansen {1893) et M. Caiman {190^) pour reunir les Lophogastrides aux Edriophthalmes {Eumalacostra peracarida de M. Caiman) et les Euphausiides aux Decapodes {Eumalacostraca eucarida) du meme auteur. II faut rendre a ces deux fins zoologistes le merite d'avoir mis en evidence les caracteres communs qui rapprochent les Lophogastrides (et les Mysides) des ' Les phyllobranchies des Carides sont considerees a juste litre, [jar tous les auteurs, comme des dendrobranehies ou les filaments sont devenus conerescents sur toute leur etendue; j'ai d'ailleurs etabli que les phyllobranchies des Anomoures et des Brachyures proviennent des trichobranchies par un pro- cessus analogue. 262 FAMILLE DES STENOPID.E. divers groupes de Crustaces edriophthalmes, mais on ne peut les suivre quand ils etablissent les affinites des Decapodes. Comme I'abserve justement M. Coutiere (1905'', 130) au point de vue de ces affinites " il est temeraire de conclure en faveur des seuls Euphausiidae, en faisant des Lophogastridae un groupe .... sans relations prochaines avec les Decapodes." Subdivision de la famille en genres. — La famille comprend cinq genres dont les caracteres distinctifs essentiels sont indiques dans le tableau suivant : f carapace et abdomen totalement inermes (sauf quelques Opines marginales de la carapace, les denticules du rostre et du telson) ; doigt des pattes IV et V long et simple ; le carpe et le propodite des memes appendices divis^s en un petit nombre d'- articles peu distincs. Des yeux Engystenopus Alc. et And. 1S94 armature se r^duisant presque a una ceinture d'^pines situ^e sur le bord post^rieur du sillon cervical; doigt des pattes IV et V simple ou bicuspide, le carpe et le propodite divis^s en un assez petit nombre d'articles. Aveug- le Richardina A. Milne Edw. 18S1 Exopodite des maxillipedes ex- ternes bien d^- velopp6 ; carpe der pattes III ^ peu pres aussi j de spinu- i armature d'^pines une arma- ture d'6- pines ou long que lem^ro- podite les, au moins sur la face dorsale de la cara- pace envahissant au moins toute la partie anterieure de la carapace et !e plus souvent meme I'abdomen. Doigts des pattes IV et V courts et bicuspides. [ Des yeux. I f ^caille anten- nulaire assez grande; carpe et propodite des pattes IV et V simples ou divi- s& en peu d'- articles Slenopusculus Richters ISSO ^caille antennu- laire tres r6- duite; carpe et propodite des pattes IV et V divis^s en arti- cles nombreux . S/enopws Latreillb 1829 Exopodite des maxillipedes externes rudimentaire ou nul; carpe des pattes III court; carapace et abdomen presque inermes; doigt des pattes IV et V court et bicuspide, le carpe et le propodite indivises. Yeux bien d^velopp^s, reduits ou nuls Spongicola de Haan 18S0 C'est a tort, croyons-nous, que certains auteurs rattachent aux Stenopides le genre Aphareus etabli par Paulson {1875, 119) pour une espece de la Mer Rouge, VA. inermis. M. Nobili (1906, 22), (auquel on doit etre reconnaissant d'avoir releve les figures et traduit le texte russe de la rare etude de Paulson) rapprocherait plutot cette espece des Sergestides, encore qu'elle possede comme il I'observe lui-meme, des chelipedes bien plus developpes ; mais Paulson en faisait un Peneide et, a cause de son palpe mandibulaire, de ses chelipedes et de son rostre, elle me parait appartenir aux Aristeines primitifs et se placer au voisinage FAMILLE DES STENOPID.^. 263 des Gennadas, dont elle se distingue d'ailleurs par la reduction de ses pattes IV et V, et la segmentation distale en fouet de ses chelipedes posterieurs. Affinitcs. — Les Engystenopus sont les formes primitives actuelles de la famille, leur corps etant d^pourvu d'epines et leurs pattes des deux paiers pos- terieures ayant un doigt normal, avec le carpe et le propodite a peine segmentes; les Richardina en derivent tres directement par leurs formes (R. spinkincta A. Milne Edwards, R. Fredericii Lo Bianco) ou les doigts des pattes posterieures sont encore simples; mais elles presentent deja une ceinture d'epines cervicales et sont devenues aveugles peut-etre a la suite d'un commensalisme (constate dans la R. spongicola (Ale. et And.) avec les eponges abyssales. Avec les Steno- pvisculus et les Stenopus, nous arrivons aux Stenopides typiques ou le corps est recouvert partout d'epines (sauf dans le Stenopus ensiferus Dana dont les epines sont localisees sur la carapace) et ou le doigt des pattes IV et V devient bicus- pide; il semble bien que les Stenopusculus se rattachent a des formes plus primi- tives que les Engystenopus puisque I'une de leurs especes, le Stenopusculus scabricaudatus Richters, ne presente pas de segmentation au carpe et au propo- dite des pattes des deux paires posterieures; au surplus les autres especes du genre ressemblent aux Richardina et aux Engystenopus par la faible segmenta- tion de ces derniers articles, comme aussi par le developpement assez grand de leur ecaille antennulaire externe. Les Stenopus ne different des Stenopusculus que par la reduction de cette ecaille et la riche segmentation du carpe et du propodite de leurs pattes des deux paires posterieures; ils ont aussi, d'ordinaire, une taille beaucoup plus grande que tons les representants des autres genres. Les Spongicola me paraissent se rapprocher surtout des Stenopusadus, principale- ment du St. scabricaudatus, a cause du carpe et du propodite simples de leurs pattes des deux dernieres paires; elles vivent d'ailleurs dans les eponges ce qui a rendu leurs teguments tres minces et presque inermes et ce qui les conduites, par degres divers, a une cecite complete. Depourvues d'exopodites sur les maxil- lipedes posterieurs, elles representent les formes les plus evoluees de la famille et constituent un genre par enchainement ou Ton voit se reduire beaucoup la formule branchiale assez complete qui caracterise toutes les autres formes. Distribution. — Les Stenopusculus et les Stenopus se tiennent dans la region littorale; le 1*"^ genre est represente par trois especes (Stenopusculus scabricauda- tus Richters, S. plumicornis Richters, et S. crassimanus Richters, de I'Ocean Indien), le 2*^ par six (Stenopus hispidus 01., Indo-pacifique; S. semilaevis von Martens, des Indes occidentales; ^S. spinosus Risso, de la Mediterranee et de 264 SPONGICOLA. r Allan tique oriental; S. tenuirostris de Man, d'Amboine; »S'. (Microprosthenia) validus Stimpson, du Japon et S. ensiferus Dana, des iles Fiji). Les trois autres genres sont d'ordinaire abyssaux eu subabyssaux; le genre Engystenopus est represente par VE. palmipes Ale. et And. du Golfe du Bengale (200-350 brasses), le genre Richardina par la R. Edwardsi Bouvier, de I'Atlan- tique oriental (640-1105 metres), la R. Fredericii Lo Bianco, du Golfe de Naples (1000 metres environ), la R. spinicinda A. Milne Edwards du Golfe de Gascogne (1107 m.) et la R. spongicola Ale. et And. trouvee pas 1'" Investigator " dans les Hyalonema de la mcr d' Andaman (430-498 brasses). Quant au genre Spongicola, le seul qui se trouve represente dans les recoltes du " Blake," il compte actuellement 5 especes dont les caracteres seront indiqucs plus loin. SPONGICOLA W. DE Haan, 1850. Caracteres. — Teguments minces et presque totalement inermes; rostre assez court; ecaille antennulaire externe indiquee par une simple echancrure. Maxillijiedes externes a exopodites rudimentaircs ou nuls. Ler grandes pinces egales et semblables, leur carpe beaucoup plus court que le meropodite et d'ail- leurs fortement dilate en avant; pattes des deux paires suivantcs a carpe et propodite simples, a doigt court termine par deux pointes. Classification. — Les cinq especes rangees actuellement dans ce genre peu- vent etre distinguees d'apres les caracteres suivants: Pinces de la 3'' paiie forte- ment (lentees sur leur bord superieur; des iSpipodites bien developpes a la base des pattes, et des exopodites k la base des maxillipodes interm^iaires. Yeux iior- Pinces de la 3" pairc in- ermes sur leur bord supe- rieur et k portion palmaire beaucoup plus longue que large; les ^pipodites des pattes souvent atrophiiSs; pas d'exopodites k la base des maxillipedes interm^di- aires; yeux r^duits :\ une faible portion pigmenteo ou fort etroits et probablement sans pigment. I la portion palmaire des pinces de la 3"^ jiaire a peu pres aussi large que longue Sp. venusta de Haan 1S50 (Japon, Philippines; sublittorale) la portion palmaire des pinces de la 3" paire plus longue que large Sp. andamanica A. Alcock 1901 (mer d'Andaman, 275-470 brasses) region oculaire dilat^e des dpipodites k la base des pattes; rostre inerme en des- sous; telson rdtrdci en arricre Sp. Ktehleri Caullery 1S96 (G. de Gascogne; 1410 m.) une simple cicatrice ^pipodi- ale k la base des pattes; rostre presentant en dessous quel- ques denticules; telson non r^treci en arriere Sp. evoluta E. L. Bodvieh 1905'' (au large du Soudan; SS2 m.) region oculaire beaucoup plus ^troite que son p^doncule; rostre inerme en $ dessous; pas trace d'epipodites a la base des pattes; telson a peine r^tr^ci en arriere Sp. inermis E. L. Bo u vier 1905" (Antilles; 356-685 m.) SPONGICOLA. 265 Affinites. — Les deux premieres especes sont particulierement voisines des Stenopusculus dont elles ne se distinguent essentiellement que par leur armature epineuse tres reduite, les faibles dimensions du carpe de Icurs chelipedes poste- rieurs et I'atrophie presque complete des exopodites de leurs maxillipedes ex- ternes. Dans Spongicola venusta, comnie j'ai pu m'en assurer, la formule appendiculaire Pattes Maxillipedes V IV III II I 3 2 1 Pleurobranchies 1 1 1 1 1 1 0 Arthrobranchies 0 2 2 2 2 2 0 Podobranchies 0 0 0 0 0 0 0 Epipodites 0 1 1 1 1 1 1 Exopodites 0 0 0 0 0 0 1 est identique a celle des Stenopus, abstraction faite des exopodites des maxilli- pedes externes. La pleurobranchie des maxillipedes intermediaires a ete prise a tort par Spence Bate (18S8, 215) pour une seconde arthrobranchie ; contraire- ment aux observations de ce dernier auteur (212), elle doit se retrouver egale- ment chez tons les Stenopus oii elle se dissimule absolument, comme j'ai pu m'en convaincre chez le St. spinosus Risso, sous le large epipodite des maxillipedes anterieurs/ Les trois autres especes du genre sont interessantes parce qu'elles nous montrent les degres progressifs des modifications subies par les Spongicola. Certaines de ces modifications sont dues a I'existence semi-parasitaire dans les eponges; il en est ainsi pour la degenerescence des yeux et la disparition plus ou moins complete des epines tegumentaires; mais d'autres, plus importantes, semblent dues a revolution normale du genre: c'est le cas des exopodites des maxillipedes intermediaires qui n'existent plus dans aucune des trois dernieres especes, des epipodites des pattes qu'on retrouve encore dans la Sp. Koehleri, et peut-etre aussi du telson qui cesse de se retrecir notablement en arriere. Le terme ultime de ces modifications nous est offert par la Sp. inermis ou I'aijpareil branchial subit lui-meme une reduction frappante. Pattes Maxillipedes V IV III II I 3 2 1 Pleurobranchies 1 1 1 1 1 1 0 0 Arthrobranchies 0 rudini. 1 1 1 1 0 0 Podobranchies 0 0 0 u 0 0 rud. 0 Epipodites 0 0 0 0 0 1 1 1 Exopodites 0 0 0 0 0 0 0 1 ' II doit en etre de meme dans les Engyslenopus car M. Alcock ne signale pas cette pleurobranchie dans son ^tude du genre {1901, 144). 266 SPONGICOLA INERMIS. Cette derniere espece est en outre aveugle, avec la bout oculaire reduit a un area tres minime aussi I'avais-je prise tout d'abord pour un representant du genre Richardina. Habitat. — Etant donnee la minceur de leurs teguments, les Spongicola sont probablement toutes commensales des eponges, mais il s'en faut qu'on les ait toutes prises en compagnie de leur bote. La plupart sont subabyssales. Spongicola inennis E. L. Bouvier. {Planche IX et, dans le texte, les Figs. 89-91). 1905^ Richardina, inermis E. L. Bouvier; C. R. Acad, des Sciences, T. CXLI, p. 749. La carapace est unie, mince, avec une profonde suture cervicale tres complete, peut etre une indication vague des sillons branchio-cardiaques. Le rostre est inerme en dessous, carene en dessus et arme de quatre denticules dont un en arriere du bord orbitaire; il n'atteint pas tout a fait I'extremite du 1*^"^ article des pedoncules antennulaires ; Tangle antennaire est obtus et Tangle ptery- gostomien arrondi; en dessus de ce dernier on trouve deux petites saillies spiniformes sur le bord anterieur de la carapace. Les pedoncules oculaires sont renfles a la base et fortement retrecis dans leur region corneenne qui j^arait absolument depourvue de pigmentation; aussi Tanimal est-il vraisemblablement aveugle. Le l*"^ article des pedoncules an- tennulaires est retreci en dehors dans sa moitie terminale et presente un denticule externe a I'extremite libre de sa partie basilaire dilatee; il est deux fois et demie aussi long que le suivant et presque trois fois aussi long que le dernier; celui-ci est beaucoup plus etroit que les autres. Les deux fouets terminaux sont sul)- egaux et a peu pres de meme longueur que la carapace. Le 2'' article des pedon- cules antennaires presente d'assez grandes dimensions et se termine en avant et en dehors par un angle aigu tres saillant. Son ^caille depasse les pedoncules antennulaires d'environ la moitie de sa longueur; elle a un bord externe droit, arme de 3-5 denticules, sans compter Tepine terminale qui est fortement en retrait sur le bord libre. Le dernier article des pedoncules, tres petit, n'atteint pas le milieu de Tecaille, il se termine par un fouet sensiblement plus long que le corps. Le bord masticateur des mandibules est droit et arme de 7 ou 8 petites dents; une dent plus forte se trouve en avant et en dehors, en retrait sur les precedentes. L'article basilaire des palpes est beaucoup plus court que le second dont il est separe par une articulation imparfaite, le 3" article est ovalaire, SPONGICOLA INERMIS. 267 foliace, a peu pres aussi long que le precedent et garni de poils. Les maxillules se font remarquer par la reduction de leur palpe qui est court, fortement obtus, et qui se termine par une soie. Les maxilles ont des lacinies bien developpees, avec leurs deux lobes contigus plus petits que les deux autres; Tendopodite presente une f range de longues soies sur son bord interne et atteint a peu pres I'extremite de I'exopodite, dont le bord posterieur est arrondi. Les pattes-machoires anterieures ont un endopodite obtus et divise en deux articles, un long exopodite rejete en dehors et termine par trois ou quatre articles assez courts; leur epipodite volumineux est bifurque des la base, ses deux branches etant subcylindriques. Les pattes-machoires de la "T paire ont un endopodite reduit et coude, leur article basilaire presente une dent aigue sur son bord interne; le propodite des memes appendices est remarquable par ses grandes dimensions; le doigt est deux fois plus court et largement ob- tus au sommet. Les pattes-machoires pos- terieures atteignent I'extremite des pedon- cules antennulaires, elles se terminent par un doigt un peu arque, obtus et d'un tiers plus court que le propodite; leur article basilaire presente un lobe dentiforme sur son bord interne et, en dehors, un petit epipodite cyUndrique. Les pattes anterieures depassent un peu I'ecaille antennaire, elles sont de- pour\aies d'organe setifere; leur carpe est un peu plus court que le meropodite et d'ordinaire sensiblement plus long que la pince; dans cette derniere les doigts sont un peu plus longs que la moitie de la portion palmaire, avec un bord externe droit et tranchant; le bord interne du doigt fixe se releve un peu a quelque distance de la base (fig. 89). Les pattes de la 2^ paire ressemblent beau coup aux precedentes mais sont notablement plus longues et plus fortes. Quant aux Spongicola INERMIS. Fig. 89, les doigts d'une pince dc la paire ante- rieure; Fig. 90, patte de la 3^ paire. 268 SPONGICOLA INERMIS. pattes de la 3*^ paire (Fig. 90), elles sont presque aussi longues que le corps, tres puissantes et remarquables par le grand developpement de leur pince, dont la portion palmaire est pres de trois fois aussi longue que large et armee de quclqucs denticules a peine visiblcs sur son bord inferieur, le bord superieur etant arroneli et inerme. La region digitale de ces pinces est inflechie du cote du bord inferieur, elle egale presque la moitie de la portion palmaire; le bord interne du doigt im- mobile presente une dent vers le milieu, celui du doigt mobile porte un denti- cule pres de la griffe et, dans la region mediane, un large lobe denticule; le bord externe tranchant du doigt immobile se releve et presente une rangee de fins denticules pres de la base. Le carpe des memes appendices est a peu pres de meme longueur que les doigts et dilate au sommet; I'ischiopodite presente deux dents terminates, I'une en dessus, I'autre en dessous; en dessous on aper^oit egale- ment 2 ou 3 saillies qui se developpent en denticules lorsque la pince est de grande taille. Dans toutes les pinces, les doigts peuvent se rapprocher sans hiatus et les griffes terminales sont alors croisees. Les pattes des deux dernieres paires sont subegales et semblables, elles depassent les pattes de la 2^ paire mais n'atteignent pas I'extremite de celles de la 3^; leur carpe et leur j^ropodite sont a peu pres d'egale longueur; ce dernier article presente sur son bord interne une rangee de soies spiniformes largement espacees; le doigt est fort court, lamelleux, retreci dans la partic distale et arme de deux griffes dont I'externe est plus longue, I'in- terne plus large; cette derniere presente quelques denticules a la base. On a vu plus haut que la S. inermis est depourvue d'epipodites a la base des pattes, que ses arthrobranchies sont uniseriees et qu'elle est depourvue de branchies a la base des pattes-machoires de la 2^ paire. Toutes les branchies sont tres reduites et munies de courts filaments. Les segments abdominaux sont tous inermes et lisses, avec de minces tegu- ments semblables a ceux du cephalothorax. Les pleo- podes se terminent par deux lames foliacees de mediocre longueur, surtout dans les derniers segments. L'article basilaire des uropodes se termine en dehors par un fort angle aigu, ses deux rames sont a peu pres d'^galc longueur, I'exopodite ayant un bord externe droit et arme de 6 denticules, sans compter I'epine Spongicola inermis. Fig. terminale qui est un peu en retrait sur le bord Hbre. 91, extremity posterieure j . , 2.J. ■ i. i» x ' -x' i j de I'abdomen, cote dorsal. '^^ telson attcmt presque 1 extreimte des uropodes (Fig. 91), il se retrecit un peu en arriere et presente sur ses bords lateraux une serie de 5 denticules; sur sa face dorsale se voit une SPONGICOLA INERMIS. 269 faible depression mediane et, de cliaque cote de celle-ci, une legere saillie longitudinale ou s'elevent 3 ou 4 denticules tres rudimentaires. Habitat, variations. — Blake, N° 221, S'" Lucie, 423 brasses. Trois exem- plaires qui mesurent 25 a 30 mm. de longueur. N° 221, S"' Lucie, 423 brasses. Sept exemplaires de meme taille ou plus petits que les precedents. Les details de deux de ces exemplaires ont ete repre- sentes dans les figs. 3-14 de la Planche IX. N° 222, S"* Lucie, 422 brasses. Un exemplaire a peu pres intact, c'est-a- dire ou tous les appendices sont attaches au corj^s ce qui n'est le cas dans aucun des exemplaires precedents. Longueur totale 28 mm. " de la carapace 10 " " d'une pattedela3"^paire: meropodite. 6.8 " " carpe 3.5 " " pince 10 doigt 3.5 Les deux pattes de la 3*^ paire sont egales et symetriques. On ne trouve des oeufs dans aucun specimen. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE. 1888. Agassiz (A.), Three Cruises of the "Blake", vol. II. (Bull. Mus. Comp. Zool., vol. XV). 1901. Alcock (A.), A descriptive Catalogue of the Indian deep-Sea Crustacea Decapoda Macrura and Anomala in the Indian Museum, being a revised account of the deep- sea species collected by the Royal Indian Marine Survey Ship "Investigator" . Cal- cutta, 1901. 1905. Alcock (A.), A Revision of the genus Peneus, with Diagnoses of some new Species and Varieties. (Ann. Nat. Hist.), [7], vol. XVI. 1906. Alcock (A.), Catalogue of the Indian Decapod Crustacea in the Collection of the Indian Museum. Part. III. Macrura. Fasciculus I. The Prawns of the Peneus Group. Calcutta, 1906. 1894. Alcock (A.) et Anderson (A. R.), Natural History Notes from H. M. 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Aristeopsis armatus \ar. tridens S. I. Smith. Fig. 4 et 5. — Faces anterieure et post^rieure de la lame droite du petasma dans un male de Bechia. X 3^ Fig. 6 et 7. — Saillie thelycale grossie du meme male, vu de face (6) et en coupe longitudinale suivant I'axe (7). • Aristeus antillensis E. L. Bouvier. Fig. 8. — Extr^mit6 du maxillipede posterieur gauche d'un male, face inf^rieure. X 3f . Fig. 9 et 10. — Faces sup^'rieure et externe des doigts du meme appendice. X 7^. Fig. 11. — Extr^mit^ du maxillipede posterieur d'une femeUe, face inferieure. X 3J. Fig. 12. — Face posterieure de la lame droite du petasma. X 5. Fig. 13.— Theiycum de la femelle. X 5. Haliporus robustus S. I. Smith. Fig. 14. — Petit male de la station 47 (les doigts des pattes ambulatoires restaur^s d'apres la description de S. I. Smith). Gr. nat. Fig. 15. — Maxillipede interm^diaire gauche du meme m41e. X SJ. Bouv: PLANCHE II. Haliporus robustus S. I. Smith. Fig. 1. — Partie frontale et yeux d'un petit male de la .station 47, face dor.sale. Fig. 2. — Un palpe mandibulaire du meme. Fig. 3 et 4. — Extr(5niite des pattes IV et V dans une femelle du N° 47. Fig. 5 et 6. — Faces ant^rieure et post^rieure du p^tasma du male de la station 47. Fig. 7. — Th(?lycum et base des pattes des trois paires post^rieures dans la femelle du N° 47. Haliporus debilis S. I. Smith. Fig. 8. — Carapace et appendices cephaliques d'uiie femelle de la station 47. Haliporus Mulleri Sp. B.vte. Fig. 9. — Grand exemplaire femelle du "Hassler." Fig. 10. — Th^lycum du meme exemplaire. Boiivier-Pene'ides etStenopides. ROBUSTUS 11-7). Haliporus Haliporus MOiiERi (9-10) BMeisri lith Boston PLANCHE III. Haliporus tropicalis E. L. Bouvier. Fig. 1. — Petite femelle a rostre brise et a pattes reduites a leur base. 7h. Fig. 2. — Partie ant^rieure (111 c^phalothorax, oeil et antennule gauches du type. X 2J. Fig. 3. — Maxillipede interm^diaire gauche du meme. X 3^. Fig. -1. — Maxillipede post^rieur gauche du meme. X 3. Fig. 5. — Patte ant^rieure gauche du meme. X 7. Fig. 6. — Extr^mit^ de la pince de cette patte. X 46. Fig. 7.— Patte de la 3" paire. X 3. Fig. S. — Extr^mit^ tres grossie du doigt mobile de cette paire, face interne. Fig. 9. — Th^lycum du type, tres grossi. Penaeopsis serratus var. antillensis E. L. Bouvier. Fig. 10. — Partie ant^rieure de la carapace et appendices c^phaliques dans le male type. -11. BOUVIER- Peneides et Stenopides Plate II!. ELBom- B.Masel lift Eosttn. PLANCHE IV. Fenaeopsis serratus A. Milne Edwards. Fig. 1. — Carapace et appendices c^phaliques d'une femelle type. Legeremcnt grossis. Fig. 2. — Th^lycum grossi du meme exemplaire. Fig. 3. — Saillies th^lyeales grossies d'un type male. Fig. 4. — Partie post^rieure du 6' segment abdominal et telson vus de cot^ (d'apres un exemplaire du "Talisman"). X 6. Fenaeopsis serratus var. antillensis E. L. Bouvier. Fig. 5. — Saillies tliclycales grossies du type miile. Fenaeopsis Goodei 8. I. Smith. Fig. 6. — Type femelle vu du c6t6 droit. X 5. Fig. 7. — Un poil de la partie post^rieure de la region branchiale. X 282. Fig. 8. — Une patte de la paire ant^rieure. X 13J. Fig. 9.— Extr^mit^ du doigt mobile de cette patte. X 282. Fig. 10. — Thelycum grossi (avec la base des pattes des quatre dernieres paires simplement indiqu^e). Farapenaeus paradoxus E. L. Bouvier. Fig. 11. — Maxillipede interm^diaire gauche du type male. X 7J. Fig. 12. — Patte ant^rieure droite du meme. X 7i. Fig. 13. — Extremity de la pince de cette patte. X 96. IS .^.^^ n / Mcistl lilhiasun. Pen^opsis ^.-EOPSIS GOODEI ICrlO^ PLANCHE V. Parapenaeus paradoxus E. L. Bouvier. Fig. 1. — Type femelle vu du c6t4 gauche. X 5. Fig. 2. — Thelycum grossi du meme. Fig. 3. — Pa tte-machoire post^rieure du type male. X 7i. Fig. 4 et 5. — Faces anterieure et posterieure du p^ta.sma de ce male. X 14. Fig. 6. — Base du 2'^ pleopode gauche de ce male. X 10. Trachypenseus constrictus W. Stimpson. Fig. 7. — Extr^mit^ d'un maxillipede post^rieur du male. X 15. Fig. 8. — Patte anterieure du meme exemplaire. X 13J. Fig. 9. — Saillies th^lycales grossies d'un autre_male. Fig. 10. — Thelycum grossi d'une femelle. DOUVIER-t'h'NiiDia t'l DTL.N PARAPENvEUS parado PLANCHE VI. Trachypenseus constrictus W. Stimpson. Fig. 1. — Exemplaire femelle de la Virginie. X 3. Fig. 2. — Partie ant^rieure de la carapace dans cet exemplaire. X 4J. Artemesia longinaris Sp. Bate. Fig. 3. — Partie ant^rieure du cephalothorax et appendices c^phaliques dans une grande femelle. Fig. 4. — Palpe mandibulaire du meme. X 5. Fig. 5. — Extr^mit^ de la patte antirieure droite du meme. X 14. Fig. 6. — Patte droite de la 3' paire dans la meme femelle. X ^. Fig. 7. — Extr^mit^ grossie du telson dans une femelle de 55 mm. Fig. 8. — Th^lycum grossi de la grande femelle. Fig. 9. — Partie ant^rieure du cephalothorax et appendices dans un male de petite taille. X TJ. Fig. 10. — Petasma du meme, face post^rieure. X 20. X 3. Fenaeus brasiliensis Latreille. Fig. 11. — Cephalothorax vu du cot^ droit; male du N° 37. Gr. nat. Fig. 12. — Partie post^rieure de I'abdomen vue du cot^ droit, meme exemplaire. Gr. nat. Bouvier-Pe'ne'ides etStem TRAGHYPENjEUS constrictus (1-2). Artemksia longinaris (3-10). PeH/EUS brasilten:-'- PLANCHE VII. Sicyonia brevirostris W. Stimpson. Fig. 1. — Grande femelle de la station 37. Grandeur naturelle. Fig. 2. — Femelle de la station 11. — Region buccale montrant les mandibules, I'^pistome et les lobes labiaux. Fig. 3. Id.— Maxillule droite. Fig. 4. — Id. — Maxille droite sans les polls. Fig. 5. — Id. — Patte-m&choire droite de la l"^"" paire sans les poils. Fig. 6. — Id. — Endopodite dn meme appendice. Fig. 7. — Id. — Patte-mdchoire droite de la 2" paire, avec son 6pipodite, son arthrobranchie et la pleurobranchie correspondante. Fig. 8. — Id. — Patte-machoire gauche de la 3' paire, face sup^ro-interne. Fig. 9. — Id. — Extr6niit6 du doigt du meme appendice. Fig. 10. — Id. — Doigt mobile de la patte ant^rieure gauche, face externe. Fig. 11. — Id. — Patte de la dernifere paire, face sup^ro-externe. Fig. 12. — Id. — Telson et nageoire caudale droite dans leurs rapports avec le 6" segment abdominal. Fig. 13. — Male de la station 12. — P^tasma vu par la face post(5rieure. Fig. 14. — Id. — Appendice interne, pMopode gauche de la 2" paire, face ant^rieure. Fig. 15. — Id. — Les trois derniers sternites thoraciques avec les orifices c?. Fig. 16 — Femelle de la Station 1 1 . — Les trois derniers sternites thoraciques avec les orifices 9 . BouviER- Pene'ide Plate WI. SL.BiJuv'ierctonaf -del. B.Heisel tilh Boston PLANCHE VIII. Sicyonia Edwardsi E. J. Miers. Fig. 1. — Femelle de Sombrero. Fig. 2. — -Male du "Hassler". — Region ant^rieure du cephalothorax et appendices c^phaliques, cot^ droit. Fig. 3. — Id. — Les deux derniers segments abdominaux, le telson, Turopode gauche. Sicyonia dorsalis J. S. Kingsley. Fig. 4.— Femelle du "Blake," Station 273. Fig. 5. — Id. — Region ant^rieure du cephalothorax et appendices c^phaliques, cot^ gauche. Fig. 6. — Id. — Maxille droite sans I'exopodite. Fig. 7. — Id. — Extr^mite de I'endopodite de cette maxille, face inf^rieure. Fig. 8. — Id. — La meme partie, face sup^rieure. Fig. 9. — Id. — Endopodite de la patte-mftchoire antdrieure droite, face sup^rieure. Fig. 10. — Id. — La meme partie, face sup^rieure. Fig. 11. — Id. — Region spinifere du meme, endopodite, face sup^rieure. Fig. 12. — Id. — Les trois derniers segments abdominaux, le telson et I'uropode droit. Fig. 13. — Id. — Les trois derniers sternites thoraciques et I'orifice 9 . Bouvier-Peneide. 13 .^ r A \!? fi.L.BouvieraJiuldei. BMeisel SthBostm PLANCHE IX. Spongicolas inermis E. L. Bodvier. Fig. 1. — Exemplaire de la station 221, avec les appendices restSs en place, les uns du c6t6 droit, les autres du c6t6 gauche. Fig. 2. — Exemplaire de la station 222. — Partie ant^rieure du cSphalothorax et appendices c^pha- liques, vue dorsale. Fig. 3. — Exemplaire de la station 221. — Mandibule droite. Fig. 4. — Id. — Maxillule droit*. Fig. 5. — Id. — Maxille droite. Fig. 6. — Id. — Patte-machoire gauche de la 1^''^ paire. Fig. 7. — Id. — Base de la patte-mdchoire droite de la 1^''^ paire avec la petite saillie podobranchiale sur I'^pipodite. Fig. 8. — Id. — Les quatre derniers articles du meme appendice. Fig. 9. — Id. — Base de la patte-machoire droite de la 3° paire avec son petit ^pipodite en boudin. Fig. 10. — Id. — Le doigt et le propodite du meme appendice. Fig. 11. — Patte de la 1^"'^ paire; appendice d^tach^, la station 221. Fig. 12. — Petite patte de la 3' paire; appendice d^tache, la station 221. Fig. 13. — Ischiopodite d'une grosse patte de la 3^ paire; appendice d^tach: ELBouyieradiutdel. B.Meisel Uli Bgsun. Spongicola inermis Publications on the Dredging Operations of the U. S. Coast Survey Steamer 1877-78, 1878-79, 1880. Blake Alexander Agassiz. Letter No. 1 to C. P. Patterson, Supt. U. S. 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XXVIII., XXIX, XXXI. to XXXIII, and XXXVII. Vols. LII., LIIL, of the Bulletin, and Vols. XXV., XXVI., XXVII, XXX., XXXIV., XXXV., XXXVI., and XXXVIII. of the Memoirs, are now in course of publication. A price list of the ■piibiications of the Museum will he sent on application to the Librarian of the Museum of Comparative Zoology, Cambridge, Mass. ['< 3 2044 066 301 342