E E UAO Me Pr a E) sr PARA Pr > 7 Lana Natural Sciences No. 9.17. afaraa JO) a 53 > < 9 JE E pu] cQ AS AA 3 AQ AA AE WAKaA >? TN LND ED EJES Ñ > JE” ADA MEMORIAS DE LA Sociedad Cientifica “Antonio Alzado. MÉMOIRES DE LA 4 SOPTE SCIENTIRIQUE “Antonio Alzate” Publiés sous la direction de ' RAFAEL AGUILAR Y SANTILLÁN Seorétaire perpétuel. MEXICO IMPRIMERIE DU GOUVERNEMENT FÉDÉRA1. 1897 8 dóna po O ha dE MEMORIAS DE pad SOCIEDAD CIENTÍFICA, CARDIO a Publicadas bajo la dirección de RAFAEL AGUILAR Y SANTILLÁN Secretario perpetuo. IMPRENTA DEL GOBIERNO FEDERAL EN HL EX-ARZOBISPADO : (Avenida Oriente 2, núm, 726 " 1897 SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE “ANTONIO ALZATE” MEXICO FONDÉE EN OCTOBRE 1884. Membres fondateurs. MM. Rafael Aguilar y Santillán, Guillermo B. y Puga, Manuel Marroquín y Rivera et Ricardo E. Cicero. Président honoraire perpétuel. M. Alfonso Herrera. Vice - Président honoraire perpétuel, M. Ramón Manterola. Secrétaire général perpétuel. M. Rafael Aguilar y Santillán. Conseil directive.—1897. PRÉSIDENTS.—MM. Daniel Vergara Lope et Daniel Palacios. ViceE-PrÉSIDENTS.—MM. Daniel Palacios et J. Galindo y Villa. SECRÉTAIRE. —M. Gabriel M. Oropesa. TRÉSORIER ET BIBLIOTHÉCAIRE.—M. José de Mendizábal. A KXÁ La Bibliothéque de la Société (Ex-Mercado del Volador), est ouverte au public tous les jours non feriés de 5h.4 7 h. du soir. Les “Memoires” etla “Revue” de la Société"paraissent par cahiers in 82 de 96 pags. tous les deux mois. e j : La correspondance, mémoires et publications destinés á la Société, doi- vent ótre adressés au Secrétariat, á Palma 13.—MEXICO (Mexique). Les auteurs sont seuls responsables de leurs écrits. Les membres de la Société sont désignés avec M. S. A. QUELQUES OBSERVATIONS SUR LA PRATIQUE DE LA CORESKIASCOPTE, par le docteur M. URIBE TRONCOSO, M.S. A. Médecin de l' Institution Ophtalmologique Valdivielso, Sécrétaire de la Société Ophtalmologique Mexicaine, éc., étc, La détermination objective des vices de réfraction, comme préliminaire indispensable 4 Pessai des verres correcteurs, est une nécessité reconnue par tous les ophtalmologistes. Parmi les moyens que nous possédons pour faire cette dé - termination, la skiascopie ou coreskiascopie—comme je erois quon doit l'appeler plus proprement—tient une place préemi. nente, á cause de sa facilité d'exécution et de Pexactitude des résultats. Supérieure de beacoup á la détermination par Vimage droite, surtout a legard de Vastigmatisme, elle partage avec l'ophtal- mométre de Javal et Schiótz la faveur méritée dont il jouit dans _la mesure du degré exact des amétropies. I y a, néanmoins, dans la pratique de la coreskiascopie, des difficultés techniques sur lesquelles je veux insister, en étu- diant quelques-unes des idées avancées par les auteurs et en indiquant un petit perfectionnement Vexploration. 6 Memorias de la Sociedad Científica Il est difficile, en éclairant le fond de Y''«eil pour préciser le sens vers lequel marche Pombre, d'obtenir, dans la généralité des cas, la relaxation complete de Paccommodation, móme dans la chambre noire et en faisant regarder le malado au loin, á une distance de plus de 5 métres. 1l est fort commun de remarquer un jeu d'ombres contradictoire en apparence: partois, elles sem- blent se déplacer dans un sens déterminé et peu aprés le champ pupillaire s'obscurcit et le sens du mouvemént change; d'autres fois lombre qui se déplacait dans la direction d'un méridien déterminé, oblique, par exemple, le fait aprés suivant le ver- tical, ete., etc. De tels résultats dépendent de la preduction de contractions du ciliaire, quelquefois générales et dues á ce que le malade accommode inconsciemment pour un point prochain; quelque- fois, partielles, limitées á des fibres déterminées du muscle et essentiellement instables, simulant un astigmatisme qui n'existe point ou cachani le vrai. Ces contractions qui se produisent et disparaissent pour ainsi dire sous l'ceil de lobservateur, dans des méridiens diffé- rents de la cornée, suffiraient, méme á défaut d'autres preuves, pour affirmer existence des contractions partielles dont je viens de parler; car on ne peut les expliquer ni par Plinégalité de courbure des différents méridiens de la cornée au centre et á la périphérie, trouvée par Sulzer avec lophtalmométre, ni par la décentration du eristallin, incliné, Vaprés Tscherning, de 5 ou 6 degrés sur son axe vertical. Quant aux contractions partielles correctrices permanentes, Von peut démontrer leur présence á la coreskiascopie par les différences de réfraction que Von observe aprés Vatro pinisation, Dans ce cas, Vombre est, pour ainsi dire, franche; eton ue voit pas ces contradictions, ces changements de direction et d'ineli- nation dus á Pasymétrie de la cornée. Di Le fait avancé par Sulzer est néanmoins exact, et dans beau- coup de cas j'ai pu vérifier que lombre varie non seulement n Antonio Alzate. n 7 DAPIIILLII0I0IDIIIIIIIILDIIIDIIIILIIIIII0D ILLIA par le fait de la convergence, mais encore dans des différentes positions de Voeil, et que les verres qui corrigent la partie péri- phérique ne le font pas encore dans les parties centrales ou vi- ceversa. De la vient le précepte de faire que le malade dirige le re- gard en rasant Poreille de Pobservateur homonyme de Vosil ob- servé, en méme temps qu'il regarde au loin; précepte plus im- portant encore quand la pupille est dilatée, parce qu'alors le champ pupillaire comprend des zones de la cornée A différente courbure, dont quelques-unes peuvent étre déja corrigées par le verre Vessai, pendant que VPantres ne le sont pas. donnant ainsi lieu á des erreurs dans Vestimation de ombre qui se dé- place de maniéres différentes. C'est une régle pour certains auteurs nord-americains V'em- ployer des agents qui paralysent laceommodation avant d'une détermination de réfraction quelconque, dans tous les cas lun áge appropiés et dans Pabsence des contra-indications. Il est certain que cette pratique a linconvénient signalé pius haut, puisque la dilatation de la pupille est toujours considerable; mais si Von songe que son emploi est indispensable pour faire cesser le spasme de Vaceommodation si fréquent chez les jaunes gens et pour rendre apparentes les contractions partielles, il faudra bien convenir que tant qu'on ne trouvera pas Pagent idéal qui paralysera le ciliaire sans dilater la pupille ou en la dilatant légórement, il faudra forcément avoir recours aux agents qui sont en usage actuellement. "Do Tas Les contractions instables rendent lexamen extrémement difficile surtout sur les personnes nerveuses et sur les jeunes gens, et:il faut relever encore que les solutions Vatropine em- ployées généralement ne parviennent pas á les faire disparaítre, * et on a besoin de recourir 4 des fortes doses pour obtenir- la relaxation du ciliaire. Sans parvenir a Vexagération des nord-américajns, je erois cependant que 'emploi des mydriatiques doit entrer pleinement» A A 2010 AN] ea | JAN 15 ke NEWYORK j POT Í s EAT ————— 8 Memorias de la Sociedad Científica NVIDIA dans la pratique journaliére, notamment dans la catégorie des individus déjaindiquée, chez les hypermetropes et les astigma- tiques. J'ai Vhabitude de faire d'abord lexamen coreskiasco- pique et subjectif et de recourir ensuite a Platropinisation suivie de eontre-ópreuve par la coreskiascopie. Je crois que cette pratique est supérieure á celle de certains ophtalmologistes qui emploient d'abord le mydriatique, car, au moins, elle ménage le temps. L'homatropine á des doses cumulatives, ou associés A la cocaine, donne d'assez bons résultats, et elle a lavantage une action passagére; mais chez les enfants et les jeunes gens il vaut mieux recourir á Patropine 4 dose convéniente et pendant quelques jours. La cocaine a une action si légére sur l'acecom- modation qu'elle est d'une valeur nulle pour l'objet. La coreskiascopie, méthode d'une si grande valeur et de résultats si exacts, peut en donner de supérieurs a¿l'égard de Pas- tigmatisme. 1l arrive souvent que Pocculiste est chargé de choisir des lunettes pour les personnes illétrées ou peu intelli- gentes, et pour des enfants qui ne sont pas en état dindiquer avec précision la ligne qu'ile voient plus noire dans le cadran horaire. On connaít bien la nécessité de corriger le plus tót possible lhypermétropie productrice du strabisme convergent, afin 'em- pécher qu'il ne devienne permanent, de périodique quiil était, et qu'il reste limité á un seul ceil. Ainsi donc, la détermination pré- coce est d'un grand intérét, et l'on ne peut Paccomplir qu'en se servantdes méthodes objectives qui sont des guides súrs pour la prescription des verres dont a besoin la réfraction dynamique. Lorsque les axes d'un astigmatisme sont verticaux ou hori.- zontaux, la prescription n'a pas des grandes difficultés, mais celles-ci sont plus fortes si les axes sont obliques, ou si Pon veut fixer par la coreskiascopie le degré exact de linclinaison. Dans les degrés élevés d'astigmatisme il est bien perceptible ce qu'on appelle bande de lumiere, aire lumineuse qui s'étend au Antonio Alzate. 9 2 LILLLILILIEILIIIA PILILLILDI/ILISIIIIILIIII III LIA travers du champ pupillaive dans lá direction Yun méridien déterminé, formée par les contours intérieurs des ombres pro- duites par le miroir en se déplacant. L'inclinaison de cette bande est celle de Paxe du eylindre qui fait la correction de Pastigmatisme, eb la difficulté est Vapprécier le degré exact de cette inclinaison. Pour en venir a bout je me suis servi de Vartifico suivant, lequel me semble étre de quelque utilité dans les cas mention- nés. On trace a Vencre une ligne dans le sens d'un diamétre queleonque d'un verre sphérique, eb on la fait tourner, en im- primant au verre des mouvements de rotation sur la monture Vessai, jusqu'á ce qu'on parvienne á mettre la ligne dans une direction paralléele aux bords de la bande lumineuse, en sorte qwelle divise cette derniére en deux parties égales. Ce sera le numéro marqué par Vextrémité de la ligue, qui mesurera le de- gré exact de l'inclinaison. Il faut que le malade regarde au loin, dans la direction or- dinaire de la coreskiascopie, et il faut aussi prendre garde á ce que la ligne noire soit projetée sur Vaire lumineuse en la cou- pant en deux parties. ln faisant tourner le miroir lombre s'ap- proche Vun cóté de la ligne, eb c'est alors que on essaiera Vobtenir le parallélisme exact. ll est trés avantageux pour rendre facile Vobservation, et surtout dans les faibles degrés d'astigmatisme de renforcer Vombre au moyen dun verre que augmente lPamétropie au lieu de la corriger; en vertu de ce mécanisme on parvient au para- llélisme ayec une exactitude eb une promptitude plus grandes. On peut encore faire la détermination en placant la ligne perpendiculairement aux bords de la bande, dans la direction du mouyement de lombre, et en additionnant ou en soustrayant 90 degrés, selon les cas, pour obtenir comme avant la direction de Paxe. Enín, au lieu un verre sphérique on peut utiliser un ey- lindre sur lequel la ligne suivra la direction de Paxe. Memorias [1897-98]. T. XI.—2 3 A ad a : e ATA verd. rl ds EN EY ant obi AN q ci y Y dio ds sr s¡Málipe:' 4d e LENA q A DA e MN 9 Mee: vay a pol A ate. e A: do denia Abt is 2 Ln E ise ni , » A , nl ¡ PRA y A y q ' Dis DN dusotiss a dr 1100. il plas EEARE ) » n p , s A 2 0011300) y MR BL! 1 Al saplno | $ K ed 156 4 ES . y e HN Vi ¿SA AAA a do ARI ; A e 7 A : . j ESA al e MAS AMAT Qi o A Sp AR GALÍ a AL = É a Ñ 1197 rte 0" 3)» , he POD AS A A: INTI A * Mi! SAN * e. s ¿51 ADS >. e ] ra eso 50 picas a LIGERO ESTUDIO SIS puro A POR EDMUNDO, LEAL, M. $, A. Ingeniero topógrafo, é hidrógrafo. SuMArI0—Í. Utilidad y ventajas del Crédito. Definición.—II. El Crédito fuente de riqueza. —III. El Crédito bajo el punto de vista de los consu- mos personales. —IV, Relaciones del Crédito, la moneda y el ahorro.— V. Los capitalistas y el Crédito.—VI Los Banqueros.—VII. Institu- ciones de Crédito. Especies de Bancos, los Montes de piedad, etc. —VIIL. Circulación fiduciaria, Títulos de Crédito, Billete á la orden, letra de cambio, pagaré, cheque, billete de Banco, warraut, certificado de depó- sito, etc.—XI. Abuso del Crédito, crisis comerciales, Ciclos de Crédito, su periodicidad.—X. A qué se debe el gran progreso de la industria. I La tercera parte de la Economía Política, la circulación de la riqueza, ha evolucionado relativamente rápida, desde el em- pleo de uno de sus principales instrumentos; la moneda metá- liga. Desde los pueblos cazadores, pastores y agricultores, se hacía uso de moneda, aunque no metálica: este intermediario 12 Menmorias de la Sociedad Científica LPLLLLLLILIILIIIIÓACOA OLLA de la cirenlación era bajo todos aspectos imperfecto, resultando solo de una invención inconsciente y espontánea del hombre. Con el progreso de las ideas, con la unión de las suciedades, se ha comprendido poco á poco el verdadero objeto de la moneda y las condiciones á que debe satisfacer para que sea lo más per- fecta posible; entonces aparece la moneda metálica y con ella, el gran desarrollo de nuevos elementos de la circulación: el Cré- dito y los muchos títulos que encierra. El Crédito (de credere), se ve que no es más que una con- fianza y lo difícil que es razonar sobre esta confianza. Multitud de causas pueden influir para que un individuo la tenga en otro; puede ser por simple simpatía, por la comodidad del recobro, por las cireunstancias particulares, etc.; pero la razón principal ó común por lo menos, es la creencia en el reembolso, en un tiempo determinado. Colmeiro asigna como bases del crédito: la posibilidad de pago, la honradez y la inteligencia; y en efec- to, al tratar de darnos explicación de los fhotivos de nuestra con- fianza, encontramos de mucho valor estas tres cualidades; á las que creo deberán agregarse, trabajo y fortuna, que asigna Abrial. Definido el Crédito con Beauregard, “es un cambio, en el ““ Gual una de las partes, no recibe inmediatamente el equiva- ““Tente de lo que pone.” Esta definición sólo da una idea vaga de este importantísi- mo elemento; pero debe tenerse en cuenta que, por su infinidad de variaciones, se hace casi imposible de definir. El Crédito es real ó material, cuando lo garantiza prenda óÓ hipoteca; y personal ó inmaterial, cuando falta esa garantía. Ciezkowski ha definido el Crédito, como las metamórfosis de los capitales fijos en circulantes. “Antonio Alzate 1 13 LLLLILILI LIL LLILIIIISILLIIIIIILIILILIIIIIIAN LILIL ILL LLL LL LLL II El Crédito es una fuente de riqueza y no es que pueda crear- la, sino que acelerando la circulación, hace la producción más fácil, aumenta los elementos productores. Los Capitales que aislados serían estériles, uniéndose hacen aumentar eonsidera- blemente la producción; engendran empresas de una utilidad innegable, las solidarisa, permitiéndoles funcionar con una re: gularidad poco acostumbrada. Hace, pues, posible que la propiedad se ponga en manos de aquellos que de ella han de hacer el mejor uso. Muchos tienen propiedad; pero no pueden entrar en nego- cios, como sucede en el caso de las mujeres, los ancianos, los inválidos. Los ricos tienen quizás tanta propiedad, que muchos de ellos no se toman el trabajo de entrar en negocios, cuando “pueden conseguir que otros se molesten en su lugar. Y, aún los mismos que están en negocios constantemente, tienen sumas de dinero que no pueden emplear luego y se disponen á prestarlo á corto plazo. Por otra parte; hay muchos hombres de actividad y de ta- lento que podrían hacer un uso precioso de estos capitales, ya sea estableciendo fábricas, industrias, ete.... con solo que tu- vieran recursos suficientes para comprar materias primas, he- rramientas y en general, los útiles indispensables para obtener un probable éxito. Estos son los que obtienen del Crédito toda su utilidad. El permite que esos capitales estériles, pasen á manos de quien puede con ellos engendrar riqueza y por eso decimos que el Cré- dito, es fuente de riqueza. | 14 Memorias de la Sociedad Científica OOOO DILOL/ OOOO ISI IIIODISILILLIIIDIIIILLIIILII IIS LIIIILIIIALIILIIILIIAA 1TI Considerando el Crédito bajo el punto de vista del consu- mo de la riqueza, ó mejor, del consumo personal, suele á veces ser causa de trastornos. El comerciante que da crédito á su cliente, le pone en apti- tud de consumir lo que sin él, se vería obligado á abstenerse obrando de una manera conveniente, no consumiendo más que lo que puede buenamente pagar, le presta un beneficio; pero es muy fácil abusar del crédito, hace gastos mayores de lo que de- be y su ruina es segura. Solo para la producción, es el Crédito de un notable valor económico; porque no es lógico que un empresario, haga llama- miento al Crédito para consumir improductivamente. IV Al Crédito y al Ahorro, los ligan incuestionablemente gran- des lazos. El segundo engendra capitales, que por intermedio del primero son utilizados. Además, reduce la necesidad de la moneda, verificándose esta reducción por los procedimientos á que el Crédito da lugar, para facilitar tantas operaciones en que interviene. V Los capitalistas no se privan de su capital únicamente por que otro pueda mejor utilizarlo, sino que esta privación está compensada por el interés que reciben de aquel á quien se lo han confiado. Este interés puede variar mucho según el capital "Antonio Alzate. 1 15 NILLLIDIDII/DIIIDLIIIIIIIIIILLILILIIIIILLIIIIILIIILIIIILIDLILDLILIILDLI[AIILI III que sea más ó menos grande, la persona á quien se lo han pres- tado y la manera como se va á emplear. El tipo medio del interés se establece generalmente, cuando el riesgo que corre el empresario y sus esperanzas de éxito, se verifican de una manera ordinaria, es decir, sin que haya pro- babilidades de una ganancia desmadida, ni de una pérdida com- pleta. La remuneración que se da al capitalista, no es sólo por in- demnizarlo de la privación de su capital, sino que se calcula también teniendo en cuenta, los riesgos inherentes que puede correr. Ahora para que el capitalista pueda en caso necesario, volver 4 entrar en posesión de su dinero, se ha ideado ya el medio. Este consiste en la transmisión de la situación de acreedor por que pasa, á otro individuo por medio de arreglos cómodos que se llevan á cabo perfectamente; pero los derechos de trans- misión comunes son algunas veces complicados é impracticables para negocios de industria, en los que se necesita sean lo más simple posible. Para esto, se usan títulos que revisten formas muy variadas pero que en general, son á la orden ó al portador y así, como se ve, simplifican notablemente la transmisión de deudas. vi Los intermediarios del crédito son los banqueros, tanto en “ las operaciones concernientes á la moneda, como en los pagos. Mucho tiempo hace que el comercio de banca existe; los Ro- manos le habían perfeccionado grandemente, pero desapareció de Europa después de la caida del Imperio. Empezó su restau- ración con mucha lentitud en la edad media; los primeros ban- queros recibían los depósitos que se les confiaban, pero nunca 16 Memorias do la Sociedad Científica YILLLLLILLLILISI III ILILIIIIIAN PLSLIILILILILIIIIIDIDIIIIIIIAI osaban disponer de ellos. Poco á poco comprendieron que era inútil conservar en caja todo el depósito y empezaron á emplear algunas cantidades, conservando siempre gran parte, por temor de que les fuera cobrado repentinamente. Asi fué establecido el gran comercio de banca, que tantos beneficios presta ahora á la circulación. Compréndese desde luego que los banqueros son iutermediarios entre el que presta un capital y el que lo toma prestado; pues el primero lo depó- sita con un banquero, donde, con la seguridad de encontrarlo, va á buscarle el segundo. VII Existen muchas Instituciones de Crédito, cuyo principal pa- pel es el de intermediario, que representan. Solo trataré breye- mente de ellas, pues que para estudiar los títulos, principales auxiliares del crédito, es necesario conocer por lo menos, aque- llos de quién dependen y los han creado. En primer lugar podremos citar entre estas instituciones Los Bancos, que pueden tener objetos bien diversos; hay ban- cos de depósito, descuento y emisión, agrícolas é hipotecarios; vienen después los almacenes generales de depósito y los ban- cos populares. Sabemos que las operaciones de que se ocupan los bancos en general, son numerosas y variadas; consisten en operaciones de caja, adelantos sobre títulos, aperturas de crédito y princi- palmente en descuento sobre los efectos del comercio; reciben capitales en depósito con ó sin interés, según el caso, en cuenta corriente; transportan de una á otra plaza cantidades de dine- ro por operaciones especiales de cambio, comercian con los me- tales preciosos, etec., ete. Distingamos ahora las diferentes clases de Instituciones. ' Antonio Alzate. 17 MANN INIIIIIIILIIIIDAIIDILIIIIDIDIIIDIILLLIIILIA PLL AAINIss Los bancos de emisión, efectuando operaciones como los de depósito y descuento, se distinguen de estos en la manera co- mo se procuran los fondos que necesitan. Para aumentar sus recursos, siguen un procedimiento muy potente, que consiste en la emisión del billete de banco. Los bancospagrícolas (comprendidos en el crédito agrícola, que es el conjunto de préstamos hechos á la agricultura), pres- tan generalmente sobre cosechas, ganados y materiales produ- cidos por la agricultura. Los hipotecarios, que se comprenden en el crédito inmueble, sobre edificios terrenos y en general, sobre bienes raíces; como lo indica el crédito á que pertenecen, prestan sobre inmuebles, haciendo su hipoteca. - En el erédito mobiliar ó crédito mueble, estan comprendidos los montes de piedad. Estos son bancos caritativos, su objeto principal es ¿ocorrer á las clases pobres y prestan sobre objetos de uso general, que allí toman el nombre de prendas: Los al- macenes generales de depósito, que son grandes establecimien- tos donde los comerciantes pueden depósitar sus mercancias, en cambio de títulos que se les conceden. Al erédito sobre garantías personales, es decir, sobre causo- namiento ó solaridad, corresponden los bancos populares. Esta clase de crédito es la más difícil para los bancos ordinarios, por- que los baneos populares, reposan sobre el principio de la con- fianza recíproca que deben tenerse los interesados; por consi- guiente, es del solo dominio de la mutualidad. Por último citaré, los bancos de anticipo, fundados por Shul- ze Delitzschen Alemania y las sociedades de crédito prendario, que son la emisión de las cajas de Ahorro y Montes de piedad. Estas instituciones no emplean más que dos medios para con sus deudores: la prenda y la caución y dan á la clase meneste- rosa los servicios que nunca hubiera obtemido con las cajas de ahorro ó montes de piedad aislados. Memorias (1897-98), 1 XI --3 18 Memorias de la Sociedad Científica SLILILLLIILIIILIIL PLLLLILLLIIA VIII Los títulos que resultan de estas diversas instituciones, en- trando al movimiento en el mercado, forman lo que se llama la Circulación Fiduciaria. Estos títulos pueden ser de dos categorías ya acciones y obligaciones de Sociedades, rentas sobre el estado etc., que son generalmente á grandes plazos, encierran sumas considerables y por este motivo nunca pueden llevar la forma al portador; ó ya billetes á la orden, letras de cambio, etc., que no son más que por pequeñas ó medianas cantidades. Las operaciones de que se sirven los banqueros pará llenar el papel de intermediarios son: La Cuenta corriente, que es un contrato que arregla las situaciones respectivas de los indivi- duos; los que por sus relaciones de negocios, pueden hacerse recíprocos anticipos. El giro es una operación que consiste en suprimir una parte de la cuenta de un individuo en banco, para abonarla en la de otro. Evita por tanto, transporte de dinero, “pues una orden es suficiente para hacer el pago. Hay también el chéque, del que me ocupare después. Las clearing-houses ó cámaras de liquidación, son aquellas en que se reunen los banqueros diariamente, para operar las compensaciones en masa. Los principales títulos de crédito, son los siguientes: Kl billete 6 mejor pagaré á la orden; es un título por el cual se obliga á pagar la suma debida, al acreedor primitivo ó al que se encuentre designado por un endose regular; por consiguien- te, este título es transferible por endose. La letra de cambio, en la que por sus muchos puntos de con- tacto podemos comprender el billete antes citado, presenta tam- bién el carácter de ser á la orden, es en efecto, una orden que un acreedor extiende para que ese deudor pague á un tercero “Antonio Alzate. 1 19 la sama de moneda que le es debida, es decir, “la orden libra- “da, en virtud de la cual, la compensación se opera” El uso de la letra de cambio ha sido establecido, para ahorrar los riesgos y gastos de transporto. Como se ve, para que la letra de cambio exista, es necesario por lo menos el concurso de tres individuos: acreedor, deudor y aquel á quién es transmitida la deuda del segundo. La función de la letra de cambio, en este caso es la más sencilla y de pura compensación, transmisión de una deuda; una persona queda pagada y esta deuda viene á pertenecer á otra. Pero no faltan causas que vengan á turbar su sencillez; ya la deuda cambia de valor, ya su tiempo de vencimiento varía ó ya otras muchas causas que complican su funcionamiento. La letra de cambio, según las circunstancias, puede hacer circular vigueza sin poner en acción ningún capital, Ó hacer ve- ces de moneda cuando el que la posee, necesita algún anticipo y se sirve de ella. Este título es de tal naturaleza, que en la cir- culación toma la parte que podría corresponderle á una mercan- cia cualesquiera. Su utilidad es grande, puesto que evita el transporte de moneda y los peligros que este origina, cuando se tiene que saldar una deuda contraida entro individuos de po- blaciones diferentes. Los principales elementos que tienden á determinar el va- lor de las letras son, según Goschen. “La cantidad de deudas “por saldar, que existen de una plaza á otra.—Los gastos de “ trausporte.—La diferencia del tipo del interés de los capita- “les, entre las plazas co-cambistas y la diversidad de mone- “das, que sirven para expresar el monto de las deudas que se “hacen constar en las letras.” La invención de las letras de cambio se atribuye á los judíos, después los lombardos se apropiaron este invento y la letra em- pezó á adoptarse en Europa. También el pagaré es endosable, y se distingue de la letra de cambio principalmente, en que es una orden suscrita por uua 20 Memorias de la Sociedad Científica L-ILLILILLLAIA LILIA persona en favor de otra, pagadera en la misma plaza ó merca- do. Un pagaré es extendido cuando, teniendo necesidad de al- gún objeto que no se puede pagar luego; el que lo obtiene, otor- ga uno de estos títulos á quien le ha proporcionado eso objeto 6 la moneda que deseaba. : Tiene ciertamente grandes relaciones con la letra de cam- bio, como habrá podido comprenderse; y ha llegado á decirse que.es una letrazinterior Ó que solo se puede hacer circular en la plaza en que se ha expedido. Por tanto, el pagaré se apro- pia en ciertos casos las funciones que corresponderían á la mo- neda. j El uso del Cheque en los pagos, es otra manera de hacer des- empeñar á los títulos de crédito, funciones de moneda; y si este uso fuera demasiado extendido, casi podrían reemplazarla. La costumbre que se tiene de depositar con los banqueros la moneda de que se tiene necesidad en los negocios, y de hacer todos los pagos importantes por medio de órdenes dirigidas á estos, se extiende día á día. Si el que hace el pago y el que lo recibe, tienen el mismo banquero, este.se efectuará sin nece- sidad de la intervención de la moneda y no serviría ya para los negocios que ptincipian y terminan en una misma ciudad. Ca- si se ha llegado £ este ideal, en los negocios de los comerciantes al por mayor. Ñ En Inglaterra que se ha extendido notablemente el uso de los títulos de crédito, ha disminuido de una manera considera- ble el numerario, los títulos le han substituido y es quizás la na- ción que en estos tiempos, necesita de menos moneda; eu stock es muy reducido. ; La influencia del crédito sobre el precio es bajarlo, porque disminuye la circulación de la moneda que trae consigo esta consecuencia; sucede lo contrario, sube el precio, cuando hay gran cantidad de este intermediario metálico, en la circulación: Ahora, John Stuart Mil), no cree que los cheques y demás títu” los, ejerzan por si mismos ningún efecto sobre el precio, dice "Antonio Alzate." 21 que lo que principalmente viene á obrar, es el crédito, tomado en su acepción general. Volvamos al cheque. El chéque, es una orden de pago, es á la vista y al portador y el instrumento esencial de la compen- sación. Párva su existencia, bres personas tienen que intervenir: gl- rador, banquero y portador. No puede hacer veces de pago, por- que es solo la orden del mismo. El que, al quebrar un banco, tiene un cheque en su poder, nada habrá perdido, porque el que se lo dió como saldo de al- guna deuda no ha hecho más que otorgarle una orden para que el banco se lo haga efectivo; ahora, el banco ha quebrado y no puede pagar, es evidente que aquel tendrá que pagarlo, pues no ha sido posible que la orden dada se cumpla y la deuda ha quedado en ple. He aquí la diferencia esencial que existe entre este título y el billete de banco, este último, no es más que una promesa de pago y quebrando el banco que lo ha emitido, pierde todo su valor. En el caso del cheque, hay dos deudores; el banco y el indi- viduo que lo ha dado en pago, en el del billete uno solo; el ban- co, único responsable. El billete de banco, es un título que por su facilidad de circu- lación, ha llegado á creerse que es una verdadera moneda; pero este es un grave error “porque un título que puede ser privado “ de todo valor por insolvencia de una compañía ú otra causa “ cualesquiera que obligue al banco 4 presentarse en quiebra, “nunca puede ser una moneda;” mucho menos cuando en la discusión se trata, de una diferencia entre moneda y crédito. Sin ser una moneda, sino simplemente un título de cródi- to, el billete de banco nos presta enormes beneficios, desde lue- go tieno la ventaja de ser á la vista, al portador, ser su duración indefinida y quitar toda responsabilidad al que con el hace un pago. Agregan siempre los banqueros obras dos condiciones: de 22 Memorias de la Sociedad Científica LLL IIA LID LLL IIA OLA III OA no emitirse más que por sumas redondas, para simplificar las cuentas evitando complicaciones y de ser un título que no per- cibe ningún interés. La definición que el Sr. Lic. J. D. Casasús, en su obra “ La Cuestión de los Bancos,” da de el billete, es la siguiente: “El “billete de banco es un título de crédito, pagadero al portador “y á la vista, cualesquiera que sea el momento de la presenta- ““ ción para su cobro y que al circular de una á otra mano, en la “¿multitud de operaciones en que entra como factor, no deja ““ de ninguna manera obligada la responsabilidad de los que lo “entregan en pago” Definición que comprende todos los ca- racteres del billete y de la que se desprende la utilidad de éste. Los billetes de banco circulan sin dificultad, puesto que un banco solo puede establecerse y emitir billetes, con determina- das condiciones; se puede decir que el Estado garantiza su bue- na organización. Sin embargo hay causas que traen consigo el desequilibrio delos bancos. Cuando hay una mala cosecha, que se tengan que efectuar compras en el extranjero ó cuando las condiciones del cambio obligan á los comerciantes á hacer para fuera del país, remesas de oro y plata en grandes cantidades; como los billetes no pueden servir parg-hacer los pagos en el extranjero, se acude al banco para que los cambie; ó bien, pueden tenerse sospe- chas sobre la solvencia de un banco y entonces todos quieren hacer efectivos los billetes que tienen en sus manos, el depósi- to metálico de caja se acaba bien pronto y el banco quiebra; pero afortunadamente, una buena organización de los bancos y la solvencia inherente á esta clase de instituciones, unidas á operaciones de que se sirven en caso de presentir algún distur- bio, son suficientes para tenerlos exentos de estos peligros. Al contrario, una mala organización, los hace evidentes, co- mo ha sucedido no ha mucho tiempo en los Estados Unidos, que multitud de bancos han tenido que presentarse en quiebra. A Antonio Alzate. . 23 NINSLLIOLDIDIILIIO DS DIIIIIIIIDIDIIII0DIILI LOIS LOLI OOOO LOLI OOOO Dos clases de cursos puede tener el billete de banco: Curso legal; Deben tomarse á la par los billetes: pero es li- cito presentarse al banco, en caso quese desee tener numerario. Curso forzoso ; recibiendo el curso legal, se dispensa al ban- co el hacerlos efectivos, solo que su emisión es limitada. En es- te curso, se ve que los billetes pierden claramente su carácter, llegando á ser un verdadero papel-moneda. Entre los títulos comprendidos en el crédito real ó material, evidentemente el que tiene mayor importancia es el certificado de depósito ó warrant; nacido en Inglaterra, es endosable y circu- la fácilmente. Los Almacenes generales de depósito lo emiten, y representa generalmente mercancías depositadas en la insti- tución citada. El recepissé, es el título que acredita el derecho de propiedad de la mercancía depositada en el Almacén y el warrant, hace oficio de instrumento de crédito, representando la prenda de la mercancía. La manera como el warrant obra en la circulación, puede ser comparada á un pagaré, cedido á plazo determinado. Las Instituciones Inglesas, denominadas Doeks, emiten estos títu- los; pero las funciones que vienen á desempeñar, no están aún bien definidas. Los bonos hipotecarios, son títulos de renta, emitidos por los bancos de este nombre, para proporcionarse los capitales que han de dar en préstamo, con garantía de bienes inmuebles. Estos son los principales títulos de crédito; el examen aten- to de sus funciones, hará comprender fácilmente el gran paso que con ellos ha dado la circulación, parte integrante del buen equilibrio económico de una nación, 1X Antes de terminar, estudiemos aunque sea á grandes rasgos, los efectos tan perjudiciales que resultan del abuso del crédito. Los principales son las crisis ó cataclismos comerciales. 24 Memorias de-la Sociedad Científica PLLLLIILILIILIAIAL LAIA DILLILIDIL LPILLILIELIEL LILIA bla / pa Estas crisis se producen cuando se rompe el equilibrio que mantiene: convenientemente las fuerzas económicas. Cuando este equilibrio existe, es cuando pasamos por un período de prosperidad. Por multitud de causas puede resultar una crisis: Una ma- la cosecha; temores de guerra; progresos industriales, que aun- que su efecto es tan benefactor, al implantar las mejoras es inevitable que la crisis estalle. El abuso del crédito conduce á la superproducción, es decir, á producir más de lo que puede ser consumido, y esta superproducción tiene por inmediata conse- cuencia un tataclismo. El comercio varía de actividad de tiempo en tiempo, de una manera periódica. Ahora bien, en la industria, como dijo ya ha tiempo Langton; hay mareas casi tan regulares como las del océano. Shakespeare dice, con razón. “There is a tide in tho affairs of men; “Which, taken at the flood, leads on to fortune.” (Hay una marea en los negocios de los hombres; Que, en la plena mar, conduce á la fortuna). Algunos de estos flujos y reflujos, diremos con Stanley Je- vons, dependen de las estaciones del año, los negocios son más activos en la primavera y el verano que en el invierno; en este, el tipo del interés se eleva y las quiebras son más frecuentes que en cualquiera otra época. Hay también otra clase de marea más lenta en los negocios, que generalmente tarda unos diez años en subir y bajar; su causa no está aún bien comprendida, la experiencia ha mostrado su regularidad. A Como decíamos, rompiéndose el equilibrio económico, surge la crisis (de zp%ov, decidir); hay entonces una baja repentina de precios, crédito y empresa; y se pasa por un momento peli- groso y decisivo, en el que pronto se ve quien quiebra ó quién nó. No bien ha llegado una crisis semejante, cuando cambian Ñ “Antonio Alzate." 25 PADADMILNII IIA III LIDIA II todas las cosas; nadie se aventura á proponer algún plan nuevo, porque sabe que la generalidad encuentra muchas dificultades para pagar lo que prometió, pidiendo demasiado erédito, en los proyectos que haya empezados. Entonces se ve que muckas de las obras y empresas de que tanto se esperaba, son tan solo ab- surdóos errores. No solamente arruina este cataclismo á los que tomaron parte en las empresas, sino que es causa inmediata de que muchos trabajadores se queden sin ocupación, todos- tienen que gastar sus ahorros acumulados en años anteriores y ss con- vierten en pobres de solemnidad. Semejante estado de abatimiento puede continuar dos ó tres años; durante este período también ahorra y deposita dinero en los bancos la gente más rica, que adquiere más anualmente de lo que gasta; los hombres de negocios se deshacen de sus mer- cancías, vendiéndolas, y dejan en los bancos el dinero que reci- ben; así poco á poco, se hace el eapital abundante y baja el tipo del interés. Transcurrido algún tiempo, los banqueros que tan cautos se hicieron en el período de erisis, sienten la necesidad de prestar sus crecientes fondos, y mejora el Crédito empezando otra vez un nuevo cielo, que sigue probablemente la misma causa que el anterior. Sería muy difícil poder predeeir euando se acerca una erisis, así como de muchísima utilidad si se pudiera; pero es eviden- temente imposible calcular nada con certeza en estos asuntos. Sucesos de todas clases pueden venir: guerras, descubrimien. “tos, tratados de comercio, buenas ó malas cosechas, ete.; acon- tecimientos de esta naturaleza que influyen incuestionablemente en la actividad del comercio. Y, sin embargo, es asombroso lo que pasa dice Stanley Jevons: ** se verifica una crisis comercial, “diez años próximamente después de la anterior; en el último “siglo, cuando los negocios eran tan diferentes de los de hoy, - “hubo crisis en Inglaterra por los años de 1753, 63, 72 Ó 73; “ en el siglo actual, en los años de 1815, 25, 36 á 39, 47, 57, 66 Memorias (1897-98). T. XI —4 26 Menmorias de la Sociedad Científica “y hubiera habido probablemente una erisis en 1876 6 77 á no ““ haber sido por el cataclismo excepcional de América en 1873. “Allí hubo en 1878, un gran abatimiento de comercio que de- “ cidió la conclusión de un cielo y seguramente el comienzo de “otro.” d En general, un cielo de crédito, como lo llama John Mills, durará unos diez años. En los tres primeros; abatimiento en los negocios, falta de trabajos, precios bajos, tipo bajo del in- terés y mucha pobreza, empiezan algunas empresas. Después; tres años de negocio activos y sólidos, precios moderados, tipo del interés razonable, bastante trabajo, crédito en mejoría, las puevas empresas con éxito y debido á esto, otras muchas se fundan, acrecentando la producción. Luego; algunos años de negocios indebidamente excitados, se abusa del erédito, las múl- tiples empresas producen más de lo consumible y todas estas causas influyen, para que se termine por un tan temido cata- clismo. Este ocupará el último año y el cielo de crédito termina. Es de suponerse, que las cosas no pasan tan regularmente como se han expuesto; pero esto:que se ha descrito es la mar- cha general, que en su último grado, conduce á una inevitable crisis; y es notable que siempre viene el cataclismo al fin del cielo, pues no falta alguna causa que venga á motivarlo. - ¿Cómo evitar lws pérdidas que las crisis ocasionan? Bien di- fícil será decirlo á ciencia cierta; pero es de notar que, para implantar, por ejemplo, una industria; el mejor tiempo es aquel en que los negocios están abatidos, cuando son bajos los tipos. de salario é interés, en fin, cuando está el ciclo de crédito en su primer período; este es también el tiempo más á propósito pa- ra emprender un negocio cualesquiera. " Antonio Alzate. n 27 X Es ineuestionable que el crédito, prestando grandes servi- cios á la circulación, nos beneficia grandemente; por sus nume- rosas combinaciones, hace cosas que, seguramente serían impo- sibles sin su auxilio. , En fin, al crédito se debe en gran parte el actual progreso industrial, que necesita enormes capitales para la fundación de sus fábricas y que nunca se hubieran conseguido sin recurrir á este tercer elemento de la circulación. León, Junio de 1897. La m a > 'L LA 4 y pl Pad A A y NX A j e, y k A PRA ve » U l ¿ KA y y A . y A QUAN ¿ 4 ' al 6 N EE aras de de $e a or +. DA o dl PA po Mp Ana » pa d ema RAR AS s in e A ' m3 din ye Jada puetintir ida ax pi tatiana Mo De. 2 os AR and Yi ANO AN hab A e do yde q ; y y bas ro boa obmeles A la” óip ds Meno ' ' e ; -O a. 2110. 198 ¡pjusmsb: ger, silo eos ¿ÚS e 2010 Mud lei >. PER > > e mob epad sí a la: ou ix , os m7 padel op ON 4 5 ae ¡od o sE 63: cd 18% 2 e ipOdOm 8 z sb inet Ade 8369 als :Jiquo $ pto: m 1: ip 0 ds Ta AR unes sa abisgors 109 19h e E ETT yu ap Ú AO Y 50 AN 0) tn $ eN e á . Ae E ; S mo? Nos ¿ j A de 1 do: ¡Al : dar ab iu A o o - pS / ó E 2 ITA y Md E e E / de Hr 4 S K : | 3 h ' pas A > ARTE 4 A O. SL e X Y p Ed pe á dl E: pa Hi « TN e 20 a dl; : p ¡nd «E k E í nat da e PR gl Ñ A nó: 7 a da si de é sp o, ATA , R ' Y E e Lx , y .. br i ne | Y 43 E 7uR!. E OS Cee area o ae da: a Mis e, e y ee da DE E cap 13 1 Te pá: Mo A se Ñ mE vo 5 ¡Ale Ú y Ñ e ¡A pers w, 0 + egos de , pots m il dba y" X $ ka sh gi o ES pd se A 00M EN GS e aputalilo 7 els pao doblar LA CLARA DE HUEVO Y EL PROTOPLASMA. EXPERIMENTOS. Por el Profesor ALFONSO L. HERRERA, M. S. A. Mo he propuesto estudiar el protoplasma, la base física de la vida, y tengo el gusto de presentar hoy á la Sociedad “ Alza - te” unas observaciones preliminares, notas insignificantes que quizá más tarde pueda discutir y completar. Entre el protoplasma y la clara de huevo hay diferencias enormes según algunos autores. Yo he demostradolo contrario y más adelante se comprenderá por qué hago esta comparación. He aquí la comparación entre las reacciones. j Protoplasma, Clara de huevo, Según Benuregard et Galippe. ' Según A. L. Herrera Se coagula á cerca de 75 Id. Da amarillo con Az O0* HO. Id. Es soluble en KO, HO. Id. Se coagula con el aicohol, el éter, el ácido acético. : Id. Se precipita con KO Cr? 0?. Id. 30 Memorias de la Sociedad Científica IPLIILIIIII Protoplasma, Clara de hueyo. Según Benuregard et Galippe. Segun A. L. Herrera. Con HO azucarada y SO* HO da rosa claro Ó rosa rojo. E Id. Con Io da amarillo moreno. Td. Se impregna de Cu O SO*, se quita el exce- so de líquido y se añade una gota de potasa: da violeta. Id. Se trata con Az O* HO, se laya, se añado potasa y da amarillo más ó menos na- ranjado. Td. Con solución ácida de nitrato de mercurio, da, en caliente, rojo obscuro. Id. Con los álcalis diluidos se pone difluente, con los mismos concentrados no se altera. Id. Yo no sé que se hubiera hécho hasta hoy esta comparación.' Si se me dice que las reacciones químicas son iguales, puesto que el protoplasma contiene principios albuminoides, yo res ponderé que hay otras dos analogías curiosísimas que no se eo: nocían. no La primera es que la albúmina pura ó la clara de huevo. re: chaza con singular energía las materias colorantes, ya sea recien te Ó antigua, desecada y luego humedecida; nuestro digno Pre- sidente, el Sr. Vergara Lope puede certificarlo.— Así, pues, no es un carácter del protoplasma vivo que rechace á las. ma- terias colorantes, como vienen repitiendo los autores con una ligereza inexplicable, puesto que la albúmina por sus propieda- des físicas (viscosidad?) también rechaza á las mismas materias y las absorbe, lo mismo que el protoplasma muerto, cuando ella: ha sido tratada por los ácidos Ó cualquiera otro reactivo. —lústo es evidente y basta romper un huevo de gallina, extraer una lya A Danilewsky. Le protoplasma. Reyue Scientifique. 10 Nov, 1894: “Antonio Alzate. . 31 VILLA poca de clara y experimentar.—No hay, pues, aquí una propie- dad vital. Otra de las analogías es que la clara de huevo se cubre de una membrana, si se deja una gota en contacto con el aire, el agua Ó el aceite: exactamente lo que sucede con el protoplas- ma, según Van Tieghem. El experimentador Traube decía q ue se forma una membra.- na de precipitación si se mezclan ciertos coloides entre sí ó con grasas; pero yo he visto que en el agua también se forman vesícu- las de albúmina. Ahora es necesario estudiar las analogías y di- ferencias entre estas membranas, debidas á la desecación ó la precipitación, y las membranas protoplásmicas de cierta clase. Lo cierto es que según Frey' la transformación de la envoltura cortical del protoplasma en membrana celular, se hace á expen- sas de las substancias albuminoides.—Pido que se me dé tiem po para estudiar todo esto y que la crítica árida se arme de pa- clencia. En fin, antes de terminar me atrevo á presentaros unas con- creciones obtenidas por evaporación espontánea de la clara de huevo en un cristalizador y tienen una estructura muy seme- - jante á la que es tan característica de los granos de almidón; hasta se nota que desaparecen primero las capas internas cuan- do se trata con el agua, como en aquellos granos sucede. Se- gún el Dr. Dugés no presentan eruces, vistas con luz polarizada. También se ven las formaciones secundarias de que habla Sachs. Yo creo que este es el camino que se debe seguir para. explicar la formación de los granos de almidón, un misterio profundo que ha dado origen á teorías innumerables. Abril 3 de 1897. NOTA.—He seguido estudiando otras substancias que presentan mayo- res analogías con el protoplasma y pronto tendré el honor de rendir un nue vo informe á la Sociedad ““Alzate.”—A. L. HERRERA. Diciembre 19 de 1897. 1 Histologie, p. 84. Y m7 ñ > Lo. A dl »] t A A ES MK . AX SN > AA L ye y a EA ) h - ¡O Rb An A ie y AER A IÓ ; ó E E -610 a Pa Bets ¡pa APO, ES el Adad aci NT Y Ye "3 . o is e % cs iS De KE he , i pa E. Ú Pi 55 01d £44:0V80d 9b 4 «| sl dep en. 25) moles Po ala la. oxin lo aoblooso no mua ao ajob pa is e eS ankuotoray, la 0p abeoos pp al; ¿ds N 5) N 57 . Le " : v dédye 44 ie e ¿ pr A , . ú 7 4 4 BIÉMOL AOS Mi Ss p alot eduea” be ad, e% E , IN po € (221109 gabo: a FIA is palgsor An vos pagano sr ido ES ñ 3 e PS Dia enigolgara pel untbo ses oHaeadoo ato A Pu ph Sd n0sórerarh as aobideb: edo a 9 Er y! G ; MN alo rajo ab. añoLO Asi ¡30 Bano" ' 0810 2 Te ¡UI : esido 21 1 HA gor OA in fe: 28.4 qee pu .o lod y UAIAE boa] ox me lol ¡no e 41 | 630q 18 isoidL0? eri Sh suse 90; obi3 A : po ltda ee. ) 89 sb erase 5 ss Hno el BNP. Y oleo oso vibpa0, pau ” á pd : y A Me ¿ . OR ed 1OY EBRIO OMC A Vaoddia: AS . “y ' pe ' eb snelo ml bo RONEÍIurrAs AROLO 3505 pres: > poados yr mauiomjas 158% smog + pagina ohigonara 20) E á 7 pato b agro entendia Ae e 0/3: ena pao» mos atan 9D aniasbava: pobre mp aya car mu (dbindo sh. 208 ron dra + - 50% 37) J 3008 vai SO: af o bo 6 . A » quod 0% gajos, ” MÉTAMORPHOSES DU PAPITO DA UNTES: par le professeur L. G, SEURAT, M, $. A. [Planche 1.] A Monsieur le Dr. Dugés. hommage de profond respect, Le Papillon Daunus est un magnifique insecte diurne, trás fréquent dans les jardins á partir d'avril. L'étude de ses méta- morphoses présente quelques phénoménes dignes de remarque. , L La ponte se fait probablement sur les feuilles de Fréne; je Wai pas observé de ponte, mais j'ai été á méme d'observer des chenilles trós jeunes (15 millim. de longueur). Je signalerai ici un eas de mimétisme trés curieux: le corps de la jeune chenille est noir brillant, présentant vers son milieu une tacho blanche, obliquement transversale de gauche á droite et d'avant en arriére; lensemble a absolument aspect d'un ex- crément d'Oiseau déposé sur la feuille; gráce a ce mimétisme, la chenille échappe aux poursuites des ennemis, des Oiseaux en particulier. Y Memorias [1897-98], 1: X1.—5 34 Memorias de la Sociedad Científica 11. Deux jours apres, je fus surpris de voir que Paspect de la chenille avait totalement changé: La chenille était vert-clair, la tache blanche trés atténuée et presque disparue; á ce moment elle présente tous les or- nements qui caractérisent l'adulte.; en outre si on irrite 'ani- mal, on voit saillir á la partie antérieure un appareil á venin dont nous allons 4 parler. La chenille va encore changer de couleur, et passer a Pétat que nous pouavons appeler état «le chenille ágée. II. Description de la chenille ágée. Pendant la majeure partie de son existence, la chenille a une couleur générale marron clair pour la face dorsale, et la faee ventrale brune. Elle est par suite trés apparente mais posséde des organes de défense qui sufí- sent á la protéger. Voici la description d'une de ces chenilles: Longueur totale 58 millim. ¡ as 1 Le 1” anneau thoracique porte une paire de pattes; sur la face médiane dorsale et á la partie antérieure se trouve Pouver- ture"d'une poche; si on irrite Panimal il dévagine un appareil de défense, de couleur jaune, simple á la base, aussitót bifide, chacune des deux cornes ayant 13 millim. de longueur; cette arme est dirigée, “par des mouvements du corps, et gráce á se grande mobilité, vers Pennemi; elle secréte un liquide une odeur repoussante et pénétrante qui suffit pour éloigner les ad- versaires. Cet appareil se réinvagine á la fagon des cornes de PEscargot, Vextrémité des cornes étant la premiére rentrée, la partie basilaire la derniére. | Cette partie thoracique du corps (les 3 anneaux horaciid est bombée par rapport au reste du corps, et c'est gráce á la contraction brusque de cette partie que se fait la dévagination. Le 2” segment porte une paire de pattes. Ces deux segments thoraciques sont de la .couleur générale du corps, sans orne- ments. 10 uoit1sg "Antonio Alzate 1 385 3* Segment, 1 paire de pattes. Les parties dorsale et dorso-latérales sont richement ornées» comme le montre la figure. : 1 et 2 anneaux, apodes. 3 4 5% 6* des fausses pattes. 1* 8% apodes. 9* une paire de fausses pattes. ABDOMEN. Le 1% anneau présente á droite et 4 gauche 2 points bleu— myosotis, sans contour noir, margino-dorsaux; á la partie pos- térieure un demi-anneau dorsal, jaune. Le 2” anneau est orné á sa partie antérieure par un demi-auneau dorsal, de 2 millim. de large, couleur velours noir, qui tranche d'une facon tres élé- gante sur le reste du corps. 3* anneau. Un point bleu myosotis, entouré d'un cercle noir, marginal. S 4* | anneaux 4 points bleus á contour noir, dorsaux. Ss A 1”) Iarginaux. 7 | Le 8* et le 9” anneau ne présentent pas d'ornement. T'armature buccale est destinée pour broyer, possédant en particulier 2 fortes mandibules.. Cette chenille vit ici sur le Fréne, á Guanajuato sur le fe- nouil (Dr. Duzés). IV. La chrysalide est de couleur grise, se confondant avec la couleur de Pécorce des arbres; elle est attachée au support par un fil fixé á la partie dorsale, dans la moitié antérieure, ce fil entourant le corps en annean. A Péclosion, la face ventrale antérieure se fend A droite et á gauche, les 2 fentes se rejoignant presque en arriére; ces 2 fentes'se rejoignant en avant. La partie médiane ventrale ainsi séparée se soulóve, et Vadulte peut sortir trés facilement. 36 Memorias de la Sociedad Científica Conclusion. Le développement de P. Daunus nous montre un cas trós curieux de mimétisme. En outre je ferai remarquer qwil y a beaucoup d'analogie avec les métamorphoses des autres especes du genre Papilio: Papillon machaon, Papillon Flambé, ont des larves qui pos- sédent un appareil de venin antéro-dorsal identique á celui de P. Daunus, par conséquent on peut dire que ces Papillons ont los mémes métamorphoses. Mexico, 29 Juillet 1897. LE DIMORPRISME STAMINAL, DE SOLANUM CORNUTOA par le professeur L. G. SEURAT, M.S.A. [Planche 1.] La plante dont nous allons parler est une des plus communes des environs de Mexico; pendant la saison séche, elle constitue avec le Chicalote la majeure partie: de la végétation de nos champs; cette plante est magnifiquement douée pour la résis- tance á la sécheresse, gráce A la prósence de nombreuses épines sur les feuilles, la tige, le fruib; etc.; cette plante vit tantót dans des champs arides, exposés au soleil tout le jour, tantót a Pom- bre, le long des fossés nombreux des environs de la ville; dans ce dernier cas la plante peut tirer Peau du fossé sur le bord duquel elle vit. Cette variété de milieu influe sur Pappareil vé- gétatif, le nombre des épines ótant plus réduit dans la plante vivant A Pombre; mais le milieu a également'une influence sur 38 Momorias do la Sociedad Científica NILILLILIILILIIIIIA mo la fleur, et c'est de cette influence sur la fleur que je vais avoir Vhonneur de vous entretenir. A TDP'échantillon vivant en milieu sec, que nous appellerons Véchantillon A, vit en abondance a la porte de la Tlaxpana» est conforme á la description donné par De Candolle. “Stamina 5, insequalia, una maximá productissima, arcuata, 4 minoribus, subequalibus......” Anthere cordato-sagittate ovato-lanceolates, longe acu- minatee, apice biporose, lutex, 4 subequales suberecta, 34 — 44 lin. longee, quinta valde major et longior, ventricosa, medio ar- cuata, 6-7 lin. longa.” | Les divers échantillons recueillis nous ont fourni les dounées suivantes: - Grande Etamine: longueur de Panthére 13 millim á 14 mm. Petites Etamine : ES > 7 AN soit PP Y. L'échantillon figuré ici donne 4+£ = 1,86. On voit que ces rapports concordent avec ceux de De Candolle. XK Je ferai en outre remarquer que ces 5 étamines ne muris- sent pas en méme temps; les 4 petites étamines sont déjá d'un beau jaune d'or que la grande est encore violet foncé. B. Echantillon du bord des fossés. La fleur est ici presque réguliére, les cinq étamines étant presque égales: la plus grande se reconnait á ce fait qwelle est violet foncé tandis que les 4 autres sont jaunes; á maturité com- pléte, la différenciation est peu facile á voir. En effet, PEta: mine majeure est dans cet échantillon droite et non en forme de corne. L'anthóre mesure 5 millimótres.—Les 4 autres étamines X u Antonio Alzate. 1 / 39 ” in ont la méme forme, et mesurent 4mm 5 environ: par suite la différence est trós faible. Le raport des grandeurs devient a 11d c'est-á-dire que Véchantillon ne répond pas á la description de De Candolle. La fleur rest done pas un organe immuable, elle peut varier avec le milieu et il importe d'en tenir compte pour la détermi- nation des espéces nouvelles. Santa Julia. Mai, 1897. ——— a Y Lal 1] ' y , y Y EAT UA" . ra Su ns eS me, do PUE AUD Ya 4 e a e: el MD di ve E ride pd Mo II pl rap a O É 7 77 ene? ; a end : y: , de css! iso, al 6 1103 32 ¡ notivaa, 6 usoh sudan de rro E ] seivol y , ooh gal y $10 7 sl li 12914 1 J - m7 Ñ , - A, , » t Y y : ; "Ea AO La ey soda tr ¡peo sl á 299 bond vacmoflitas dnó'l l 9 sp and e 1 1 ao loba , ; 5% SUD TS ON TU 4993 ells saldan e o 910 05 Pa 9 onob: das “ sul * A 3 0 y immaddb al 194 TS e : 0 ajo pei 11 48. _sjlian na 0 p e Fa E y k all BpoÍ as 119 , 88) ES ] DO ' , 7 le ¡e es ae > J6Y OBSERVACIONES SÉISMICAS Correspondientes á los meses de Enero 4 Diciembre de 1895, hechas en Orizaba, POR Carlos Mottl, M. S, A. Lat. N. 189 50'55 Long. E. de México 22 04' 16 Altura 1249m FECHAS. HORAS. cal Dirección aparente. losa ss Enero...... io 5,15 am. 00 NW. E | 10.52 ,, 4 ñ e 7.07 pm. 5 a Es 2 | 7.29 am. 2 a z 5.07 pm. 9 W. se 9.44 ,, 9 | WNW p amoo 40 | WSW. % 0.207,, 20 vw. / 7.09 ,, 2, dd E » Memorias [1897-93], 1: X1.--6 42 Memorias de la Sociedad Científica Amplitud Escala de Forel FECHAS. HORAS. — lángulo-vertical [Dirección aparente.| — y Rossi. Enero.... 5 9.35 am. ne N, E 3.20 pm. 2 » 3 37, 4 W. m 7.09 ,, 225 OS h 6 | 11.33, 2 > S 7| 214, 3 NW. y 6:16 -,, 6 Ve > 8S| 555am. 4 NW. ó% 12 | 3.02 pm. 2 W. 3 6.46 ,, 3 NW. y 13 | 5.06am. 2 wW. sd 7.08 ,, 2 dl y 11.25 ,, 7 NW. ka 0.02 pm. 8 » ” 128 ,, 2 | WNW . 1.34 ,, 3 Ñ ” 2,02 ,, 4 NW. $ 14 | 1.16am. 2 W. y 418 ,, 2 8 po 7.36 ,, 1 N. a 1.39...., 3 W. SN "Antonio Alzate. FEOHAS. HORAS. Enero. ...14 8.87 am. 10.36 ,, 10.39 ,, o 0.45 pm. AOS 1:30, MS, ALS" 2,26 5, 2.30 ,, 236 ,, 244, 30 su4r 3.58 ,, 5.06 ,, 6.02 ,, 6.42, 707, 7.37 ), Tn ra. Amplitud. ángulo-vertical. Dirección aparente. ANAIS NA O AS JA O" SE A Y O SO) wW. N. W. N. NW. 43 OPINADO ILLIAIILISLIIIIIIIIIIINIIIAS Escala de Fore, y Rossi. 44 Memorias de la Sociedad Científica FECHAS. Enero..-.14 15 16 HORAS. _h. m. (.08 pm. 9.09+ ,, 5.09 am. 6.02, ges ,, 0 11.06 ,, 3.17 pm. DD. y, 6.00 ,, 6.47 ,, e A 1 2.01 am 9.26 ,, m3 ,, 000 e 1286"., 1230, 1.01, Amplitud ángulo-vertical. [Dirección aparente. mm. O O O, TD. qp oan-*» 0 wW. NW. 3) ” WNW. Escala de Forel y Rossi. “Antonio Alzate." 45 FECHAS. HORAS: “lángulo vertical! [Dirección aparente. e de Enero....16 56] pm. E wW. PD; 258 ,, EA 0 , TA 8 N. , 17 | 7.38 am. + W. A 159% 6 ») 6.09 pm. 50 sw. 5 18 3.51 am. 2 NW. E 108 >, 3 W: y 2.55 pm. 3 Ls » AS 5 Ñ s 5.20 ,, 6 N. y 8.0, 5 W. a NA 6 4, ss 10.46, 9 N. y 10530108 068 b A 11.00", 3 wW. > 22 | 5.00 am. 4 S , 7.02 e 70 NE. » 12.03 pm. 0 W: SS 12,45 ,, 5 dy e 2.54 ,, dl 'N. » 46 Memorias de la Sociedad Científica AI FECHAS. HORAS. PM ) 4 36 pm. A s 7 24 | 636am. - 5 e ¿505 E 2 ñ 20098 1047 .,, 30 N. ” 11.00 ,, 20 á . 0.08 pm. 2 W. 5 0,44 ,, 7 ó 5 142 ,, 8 A $ 23M... 5 » ” | 2.28 pm. 2 | N. > 2.46 ,, 1 W. 341 .,, | 3 N, % qeis ol 5 z " TD: ., 3 ” ” 777 A 4 5 > 828 ,, 6 m ” 25 | 444 am. Y » ” 5.00, 10 | h 5 GUL.,, 8 ” » n Antonio Alzate. " 47 AOL IAILLLAIS III Am Amplitud liscala de Forel FECHAS. HORAS. — |ángulo-vertical. Dirección aparente.| y Rossi, Spa: a a Enero ... 25 636 am, NO W. TL 73, 60 E 4 10.21 ,, 20 '/ E 0.36 pm. 10 N. 5 0.53 ,, 30 W. A 156 ,, 8 N. a O EN bs > 5.06, 7 > S 5510 9 W. dera 11.00. ,, 3 NW. > 2610.06. 2 e > 0.56 ,, 3 se 5 9.44 am. 9 E. ” 11-31; 5 NW. EN 8.53 pm. 1.00 PRO E 27 | 5.00 am. 10 NE. , 30 | 8.27 , 2.00 s IL 9.36, 100 | WNW. E | 1.26 pm. 2 NW. as 31 | 7.40am. 4 ww. » 9.16 ,, 6 NE. ha 48 Memorias de la Sociedad Científica LOLITA PLISADAS Amplitud Escala de Forel FECHAS. HORAS. ángulo-vertical [Dirección aparente. y Rossi. min. Enero.... 311 0:27 pm. 3 NE. L 1.42, 4 . d 3.15, 5 o á 4.08 ,, 7 E : 509, 8 a A Febrero...1% 3.10 am. 9 W. e 637, 9 . > EN 4 NE. h 912, 9 , 4 e burpm.] 4850 NW 1 14 6.47 am. 6 E. L: 7.06 ,, 4 e y 77, 2 ñ A 817, 2 X y 827, 3 S E | 920, 7 y p E 9.59 ,, 9 N. > 2.43 pm, 3 Se A 8.41, 2 E a 4 ” » 5.50 ,, LILIA DD EL DILE LIL LIS LALALA A ISLA FECHAS. Webrero 14 16 19 20 HORAS. hm. 6.26 pm UD. 0.00, 7.14 am. 9.15, qn, 9152: ,. OE 10:56 ,, DO. 10.05 pm. E 9.47 am. 6.46 ,, 10.14 ,, 0.14 ,, 0.56 pm 2300 4, 6.41, " Antonlo Alzate. Amplitud ángulo-vertical. mM, Mm. 2.30 50 Memorias [1897-98], Y: X1.—7 "” Dirección aparente. N. E. NE. 3) Escala de Forel y Rossi. 77 50 Memorias de la Sociedad Científica III AIDLILILILIOILDILISIL VILILILIILILA —_— o FECHAS. HORAS. Med Dirección aparente. ON Marzo....14 4:50 pm. 5 sw L, 16 | 450, 80 y > 171 14m. |. 2 W. sl 11.15 pm. 80 sw. | 5 I8 | 2.57 aw. 3 És ” A O io 4 a Sa"; 2 ” » 10.00 ,, y 2 ” 10.14 pm. | 7 » 19 32D. 3, 4 % ” da. 80 a , MATA 20 : ” 21 4.36 am. 50 | 5 | ” C 4.58pm. te) » » 22 | 10.47 am. 70 W 3 E LO.. dá ñ 113 1,21 pm. 3 Ñ ” 612% .;, 3 5 » 23 | 5.50:am. 2 E y”. E 2 > > E dee 2 b edo "Antonio Alzate. 51 NIIIIOIIOSODIIOLIIIODIIDDONOS!LII0O0DODIDADIILIOLSI LIDIA IDA III e FECHAS. HORAS. ptes Dirección aparente. id dd e e e TA Marzo....231 7.49 am. , wW. I 4.32 pm. 3 S de 5-40 ” 3 Y) Ue) 24 | 11.00 am. 4 Sw. a, 1 40 pm. 3 ps de OZ 2 : z OLA 2 SS as SAO 4 le h y 25 | 4.27am. 3 a a 7.09), 4 e: le ie 4 s . 7145 ,, 2 ad Es € a. 5 W. e 2 MES a o 00 N. a 30 | 4.00, 30 A > 31. 16dS 9 NW. 52 Memorias de la Sociedad Científica LLL LILLO LOLI DIAL IDOLO DIAS OOOO FECHAS. HORAS. |n A ocn aparente. Escala de Y A | Abril... B| Séram | 80 NE. L SA 8 A: . 9.35 ., 6 a ”. 131 90535, 20 $ Mas on 80 eN y 11.52 pm. 30 5 14 | 10.38 am. 10 53 a 15/| 6.45 ,, 30 " 5 16 | 2.30 pm. 9, 5 E 19 | :8.27am. 80 W. PR 26 | 10.40 pm. 40 NW. 4 28/1543 ,, 60 > » Mayo....18 | 4.29 pm. 4 w. le 21 110207, 1.00 US ñ 26 | 950am 4 NE. FLIA ,, 3 ; ” 23 UE 8 M.. ” 99: ate... 1.10 N. A peo. 4.00 vi Te A 9,29 ,, 10.00 NW. $ “Antonio Alzate." 53 ODIILDIIIOSDIILDANOIEDIDIDIIIIIEL LLIOIOLIOIN ALI IIA FECHAS. HORAS. Gngulo-vortical, Dirección aparente. Edo > ds Mayo ...29 9:45 4m. 40 NE. T, SAT, 9 E. . 308), 9 hi a 5.52 ,, 2.00 N 1 OTAN 2 NNW. Ti JO... 19 6:20'pm. 2 - NW. »9 7.05 ",, 3 E 2 | 2.36 am 20 4 sa y BD2A, 9 W. A 8.40 ,, 4 0 y 3 AGO, 9 ss A 51203, | 8:00 N800W. S200W. IL 6.34 ,, 30 NW. L 6/| 6:46 ,, 9 4 ES ON y 4 6.55 pm 3 bo e 7 ¡ 6.10am 4 Pa A 2.42 pm 2 E o 2.56 ,, 3 > Se $0 | 652 ,, 3 E hi AA 2 E m 5 54 Memorias de la Sociedad Científica FECHAS. A 0 A + do A o A II NW. L 12 | 510, 8 h a 141 427 , 7 NE. s 438, 3 Ñ A 37 >, El Eo ” 6.04 ,, 2 h y 20 | 5.45 am. 2 7.37 ,, 5 A - 1.33 pm. 1 sE E 21 | 4.33am. 20 sw. . ” 23 | 7.20 pm. 60 se ” 261.216, 3 A E 27 | 451am. 10 >, ' e 9,13, 2 A ; 9.20, 5 dl e 28 | 11.43 ,, 10 | WNW. e 30 | 6.29 ,, 1 NW. y 0.52 pm. 5 > ” 31 | 4.10am. 3 be ” 6.5% ,, 8 AS ” o o = s 3 3.35 pm. PIDIO FECHAS. Agosto -- ¿Lo Pp (0 NN 13 14 "Antonio Alzate." HORAS. b m. 5 32 am. 6.15 ,, 4.04 ,, 744 ,, 2.21 pm. 10.09 am. 333 pm. 4.33 SIA 5.22 7.12 »” 9.00 am. | 9.28 pm. 10.31 am. 2.19 3.21 TS 10.04 3.21 9,00. ,, 5.20am. LDIIISIDILIIISISIN Amplitud ángulo-vertical.|Direcciór aparente. mu. (0,9) o) (do) O) [9] N N 10 PILICOIIILLILILIIIAN 55 Pr NW. Escala de Forel y Rossi. 56 Memorias de la Sociedad Cientítica FECHAS. O A or Agosto...15 73 pm LO NE 1 16 | 7.41am 3 NW e 7.00 pm. 1 | NE. > 17 | .309 am. 1.00 sw. % 2019, 3 NW: s 940 ,, 7 y , 23 | 1.26, 9 y E 5.10 pm. 9 E 7 24/|: 9.14 am. 10 4 z 25] 0:95. .,, 6 W. , 4.07 pm, 5 y >. 639”., 2 de 2 26 | 5.30am. 1 » » AO nL 2 $ y A 3 , > Jud 4 5 A 2.36 pm. 3 4 A 27 | 11.00 am, 70 sw. y | 2,46 pm. 3 g E 28 | 1.10am. 2.00 Sacudida. “I, 6.16 ,, 4 W. BONCE L " Antonio Alzate. 57 FECHAS. HORAS. — lámgulo-vertical, Dirección aparente. arista Agosto...28 11:39 am. ll. - W. I 29.1 86, 2 sa A 5.56 pm. 4 > »” 31 | 7.46 ,, 7 N » == AO 8| 04 ,, 3 W. AS 9| 2.01 am. 9 »” » DE 2 NW. A 10 | 2.40 pm. 2.10 0, TI. E > E 4 W. I 2.34 ,, 2 $ ñ 6, 2 di > 409 ,, 4 » » 5.82 ,, 6 PR ze 8.35 ,, 8 » ” 12 | 5.48 am. 4 » » 716, 3 ; e 8.26 ,, ñ h ” 10.00 ,, 2 » »” 11.04 ,, 3 » ” 1.26 pm. 3 $ » 1.56 ,, 3 a - Memorias [1897-98]. T. XI-—S 58 ' Memorias de la Sociedad Científica APA IA ANIOS 2 DIA IIW0IDIOL DDD DIO DIS LANA Amplitud Escala de Forel FECHAS. HORAS: 'lángulo-vertical [Dirección áparente.| y Rossi. h. Ie /. mm. S Sep. ....12 | 8.00 pm. -] = e = 8.03 ,, 13 | 3.18 so 3 744, 4 E ñ 8.05 ,, 5 z O LL 14 | 1253 am. 2 NE: 24145 A 2... WE 640, | "LE 9 NN, 10.13 ,, 4 W. » 10.22.,, 3 de a ON O 7 ” QA, 3 e » 2,34 pm. [dy] = - = Qu s = s = | | | 340, a a, pa so = 9.00 ,, 15 | 8.18am. 8.49 ,, e pS 9:40. >,; 10.54: ,; ” ER O O, AT == 0 11.544, 8 1% YT Bo irbri sarragio M w Antonio Alzate. , 59 IIILIIIIILIILIL LILLE LIL LILIA FECHAS. HORAS. PL] Dirección aparente. Ne oo sde ON 15| 384pm. | ¿7 |. WNW. h 5.00 ,, 9 W. e 6.20, 3 b S 16 8.58 am. 1 S, ,S 10.17, 3 > A 10.20 ,, 1 A A 10.53, 1 y ke 11.05 ,, 3 k a 12,17 ,, 30 08NA y 12,42 pm 3 el de 112, 9 k Ñ A 9 Ig hs ma, less lince y 235, 3 Po a 300, lab La y Abt 31H 5 621, 3 1 1 7,08, ll: as pi 7,20 ,, 1 SAL a 8.00 .,, Da ano e 8.46, TS 60 Memorias de la Sociedad Científica LILIA LOC LI LIILO OLLA IIS III DIILILIL Amplitud Escala de Forel FECHAS. HORAS. — |ángulo-vertical. Dirección aparente.| — y Rosél. Er 17 7.19 am” a 3 | W. I M8 ., 3 | Ss 77 1217 ,, 1 as ño 12:27 .,, 1 S A 12.50 pm 3 A > 2084 2 + bi 2 +, 1 ,. , 4.50 ,, 3 4 ” 4.58 ,, 2 0 by 5.53 ,, 4 si de 6.01 ,, 2 y 5 7.03 ,, 3 5 ” 18 | 12.58 am. 3 NW 0 606, 3 es 1 6.13 ,, 2 E e 6.47 ,, 2 > A 6.56 ,, 2 e il 9.26 ,, 1 A Ñ 1027 ,, 3 > le 11,15 ,, 1 » ” 19 | 2.32 pm A] > se FECHAS. boo -.». Octubre ..- 20 21 22 "Antonio Alzate." Amplitud ángulo-vertical.| Dirección aparente. HURAS. 308 pm. 05 434 ,, 4 528 ,, 3 411 ,, 1 8.24 ,, 1 8.11 am. 2 8.30 ,, 3 11:03 .,, 3 2:10:>,, 40 546, 1 1.06 ,, 1.70 2.00 ,, 2.00 11:85..,, 2.00 1:26 ., 1.50 358 ,, 20 5.45 pm. 1.90 1.44 am. 1.60 00%, 80 9.23 pm. 1.00 3.29 am. 1.00 106 , |< 390 eL) DIILIIS LILIA 61 ” LAI Escala de Forel y Rossi. 62 Memorias de la Sociedad Científica FECHAS. 18 23 HORAS. h m. 2.45 pm. 2.47 ,, Pr A 401 ,, 6:22 ,, 7.00 pm. 12.05 ,, 1241 ., 12.36 am. E 2.05 ,, 487), 6.07 ,, 9.00 ,, 4.26 ,, 4,50 ,, a. 7.49 am. 10.28 ,, 11.10 am. 0647 y, Amplitud ángulo-y ertical.| Dirección aparente. "2,00 2.50 10 LOLI A LILIA NW. Escala de Forel y ¡Antonio Alzate. 63 VDD ILIILIIIIIIDII0LIIDIICI LIO IDA LDIDI III III IDOLO PRORAS. HORAS. cea Dirección sparente, scala,de Forel Dig A 11 77 am. E L: 83l.,, as al E 10.56 ,, 290 | NW. h 14 | 0.3Lam 2 y | : 15 | 8.18-,, 6 y | ir Us, 9 » | ” 1142, 9 a | A 2.02 pm. 20 NE. y 17 | 6.50 am. 2 | NW: 5 8.06: sd A S ] 5.20 pm. 20 | NE Ea 18 | 725 am. | Í | NW. ya 9.20 ,, | gba e 10.180 8 | a hi TT a | y) » 2.02 pm. 20 NE. e 19 | 2.2 am. 9 NW. 5) 4.28 ,, 2 mn 5 ii A 1 NE. h 841, 4 E 0 926, 3 NW. ás 64 Memorias de la Sociedad Científica 9 ” Amplitud. | Escala de Forel FECHAS. HORAS. [ángulo-vertical ¡Dirección aparente. y Rossi. A h.m. m. mM. DIO Lo 19| 9.42 am. 5 NW, ¡e 10.06 ,, 2 pl ” 10.25 ,, 4 , 3 21 | 5.00 pm. | 3 ze a L n 24 | 10.09 aw. | De 3 413 de Febrero y de 20 á 13 de Marzo no se hicieron observaciones. Marzo 25 de 9 á 12 a. m. gran enjambre de microséismos SW, y en la tarde una perturbación vertical muy notable. Abril 10 á las 6: 45 a. m. perturbación vertical. Abril 27 á las 6: 11 p. m. sacudida microséismica. Junio 5 á 12 no se hicieron observaciones. Los movimientos del 28 de Octubre fueron acompañados con ruido sub- terráneo, y el del 29 con ruido eruptivo. FRACTURA CONSOLIDADA ESPONTÁNEAMENTE. Por el Dr. Alfredo Duges, M. S. A. (LÁMINA 11,) Parece que hay una tendencia actual al abandono de log aparatos de inmovilización para el tratamiento de las fracturas : á esto se substituye el massage, y naturalmente el reposo. Cualquiera persona que haya preparado esqueletos, podrá haber observado algunas veces fracturas consolidadas en varios huesos, y es claro que en los animales al estado salvaje no se ha recurrido á la inmovilización. Yo mismo he poseído el es- queleto de una gallina jorobada á consecuencia de una fractu- ra considerable en la región sacro coxal, y sabido es que en las aves los huesos de esta parte están sólidamente unidos por coa- lescencia: sin embargo, el animal andaba bien, engordó, y casi no se le notaba el lugar de la lesión, pues el callo había sido reabsorto por completo. En el gabinete de Historia Natural del Colegio de Guana. juato, tenemos un magnífico esqueleto de pelicano (Pelecanus . Memorias [1897-98]. T. X1.—9 66 Memorias de la Sociedad Científica LILIA erythrorhynchos) en el cual se observa la curación espontánea de una fractura. Refiriéndose á la figura que acompaña esta Nota, se puede ver que en el cúbito izquierdo se desarrolló un grueso callo de 0,085 de largo por 0,022 de grueso, que reunió perfectamente los dos fragmentos del hueso sin cabalgamiento ninguno. Es evidente que el radio que quedó paralelo con el cúbito, gracias á sus fuertes articulaciones cubital y carpal, sir- vió como de tablilla para mantener también el paralelismo de las dos extremidades del cúbito y facilitar así la coaptación del cúbito. El pelícano no voló probablemente durante el tiempo de la consolidación, pero no es fácil explicar cómo comprendió cuándo podía hacer uso de su ala sin peligro de que se reprodu- jera la fractura. Varios ejemplos se podrían citar de casos semejantes; pero el actual me ha parecido interesante por tratarse de una ave pesada y grande. Guanajuato, Julio de 1897. SS ALBINISMO EN ARDILLAS. por el Dr. ALFREDO DUGES, M, S. A. (Lámina II). Recibí, en el mes de Julio, de la hacienda de Cerritos cerca de Silao, cuatro ejemplares de Ardillas (Spermophilus macrourus, Benn.), que presentaban varios grados de albinismo: todes per- tenecian á la misma nidada y eran machos; yo no ví los padres, pero me aseguraron que eran del color ordinario en estos ani- males. | Una de estas ardillas, figurada en la lámina que acompaña esta Nota, era enteramente de un blanco amarillento, es decir afectada de albinismo tirando algo al xantismo. Las otras tres eran parecidas á la segunda que se vé en mi diseño y que paso á describir. El vértice de la cabeza Ó capistrum era negro, pa- sando á un salpicadito pardo en las mejillas y hocico, en medio del cual se destacaban dos arcos blancos, uno arriba y otro deba- jo del ojo: las orejas eran de un color pardo agrisado. La mi- tad anterior del cuerpo, las partes inferiores de la cabeza, los miembros torácicos, las patas posteriores y la mayor parte de la cola eran blancos; solamente una mancha negruzca ocupaba la raiz de la cola por encima. La mitad posterior del cuerpo, so- . 68 Memorias de la Sociedad Científica LIL L PDD IIIIIIALAI III ADD III bre un fondo aleonado claro, se veia toda cubierta por rayas irregulares negras, que al llegar al dorso se unían con una faja de un negro uniforme: hay que advertir que esta región oscu- ra que recuerda el color normal de las ardillas, está tan marca damente separada de las partes blancas, que parece que se han pegado dos mitades de animales semejantes. Las partes infe- riores del cuerpo eran de un blanco sucio; y el iris del ojo, pardo en los cuatro ejemplares citados. Si bien no son muy raros los albinos, es seguro que pocas veces se encuentran individuos que participan del color normal y del ordinario á un grado tan notable como estos. No insisti- ró sobre este caso especial, pues basta lo dicho para llamar la atención sobre él, pero el individuo incompletamente blanco me sugiero algunas reflexiones que someto al juicio de los natura- listas que se ocupan de los problemas generales referentes á es- ta hermosa parte de la Ciencia que se llama Biología. Cabe preguntarse de dónde proviene esta decoloración del pelo en unos animales de la misma familia viviendo en medio de una multitud de otros que conservaban sus colores normales. Se han encontrado pantetas negras en una camada de otras amarillas: todo el muudo conoce los casos de zanates, cuervos, mirlos, aguilillas,tarengas, golondrinas y otras aves accidental- mente blancas. ¿Qué causa ha determinado esas modificacio- nes en los colores de algunos individuos, mientras sus padres y hermanos no presentaban dicho fenómeno? Se ha invocado la acción del frío en la producción del albi- nismo: en los lemmings, verbi-gracia, esta influencia ha sido puesta fuera de duda, lo mismo-que para el armiño, la liebre boreal, la zorra pla teada y otros. Pero hay en el polo animales naturalmente bla neos, como el oso de estas regiones que nunca varía de color, lo mismo que el harfango; y al lado de estos se ven las cebellinas, las focas y morsas, las ballenas, el castor, el reno, el alce, el glotón, ete., que no son afectados por el frío de ninguna manera. Se diría que la liebre, el armiño, el lemming£ ' Antonio Alzate 5. 69 IILIDOIDILD IIED LILIA LILLO se tornan blancos para escapar á sus enemigos mediante su ho- mocromismo con la nieve; pero también la zorra blanca aprove- cha su color para sorprender su presa: lo que es ventaja para unos es desventaja para otros, y la razón de mímica protectora no parece tener aquí su aplicación. Podiamos alegar que los huevos de donde provinieron las cuatro ardillas citadas estaban colocados en circunstancias di- ferentes de los otros, á poea profundidad, más cerca de la luz; ú otra cosa semejante; pero entonces en todas las otras hem- bras que habitan el mismo punto, habría también muchos casos de albinismo por la misma razón y no es así. El alimento, el suelo, el clima, en una palabra las cireunstancias biológicas eran iguales para toda la colonia, y no explican la notable excepción que nos ocupa. Se recurrirá tal vez al atavismo; pero difícil ó imposible se- ría probar que los antepasados de las ardillas eran blancos: y hay más, que en caso de cambio de color, es el melanismo el que predomina en estos roedores. No hay que hablar de la opinión de los que consideran el albinismo como signo de degeneración, pues evidentemente es- ta explicación no reza con los casos aquí citados. No me atreveré á trausar la cuestión: bástame haber pro- vocado la discusión, y me estimaré feliz si algún naturalista la aborda y nos da alguna solución del problema. No terminaré sin hacer una pequeña observación: sabido es que en los perros, v. gr., cuando tienen algo de blanco, este color se manifiesta siempre en la punta de la cola: es precisamente el caso en la ar- dilla mi-partida que figuro. No sé que se haya dado la razón de esta particularidad bien curiosa, pero ¡hay tantas cosas que no atinamos á explicar! y por mi parte, prefiero confesar mi igno- rancia á engolfarme en hipótesis aventuradas. Guanajuato, Noviembre de 1897, ANA o dl ue e h é p MD a Ú VEN? DEA SE Ar A ó . y A ” , ii 1 dl * Ñ 2 D ko «ati Ldy dto do 1 * e me bd y cir e Pr e rd pr 100 dedo. : e AR q | | hule Fa e ORAR US 213 aya: ¡A NG OO A DEA one e EOS hide MPTATIL 1 DIE! mnistaon ds Sp el pat ua debi e TE SNA y ; * P - 4 > ” E ; LLIOTA POH EMO DO PUONRS Eaerto ENS b z ? 504 co AA da PeÍ torito burdo ed o ”- yr isis trgenio 195 sole med: / bsos ii! ong Brooks el ol asiusy 8 e ? ) de á Re A A A Io E de IN ¿0 OA A 4 O y j N $ t Lis yd Páqoo o ta YU Ut EXGRRÍ ss Te e Í í á A tb A pe 14 99% Rut an e yd e Es E: E isógritm ado to 07 70M: A JE. y A E MN ¿sra el art adi! lira 200 UE swdo1g OS E ER : k 89p. de ongtiyalas le. ADO e rn ds «u prjalias po rats | AN acrobdn q na edo y TF ed, le qa As A A ERA PASA VU JA caca nara ado babes ñ O a OD 477" ri A Pio ár y A a UA PON he pgs dd Lua e e NOTA RELATIVA AL AMANTTIA. MUSCARLA QUE SE CRIA EN LOS BORDES DE ALGUNAS AOKQUIAS DEL DISTRITO FEDERAL Por el Dr, Eduardo Armendaris, M. S. A. Jefe de la Sección de Fisiología del Instituto Médico Nacional. El Sr. Ing. D. Guillermo Puga, M. S. A. remitió al Institu- to Médico Nacional unos hongos que encontró en algunos luga- res que ha visitado con motivo de su comisión hidrográfica. El Sr. Dr. D. José Ramírez, M. $. A. actual director del men- cionado Establecimiento clasificó uno de estos hongos y lo iden- tificó con el Amanita muscaria. En vista de que el Amanita mus- caria es venenoso dirigí mis experiencias sobre este punto con objeto de investigar si dichas propiedades son también inheren- tes al hongo remitido por el Sr. Puga. Al efecto le ingerí 4 un perro de 2 kg. 200 de peso, 6 gramos de pulpa del hongo diluida con agua; durante las 9 primeras horas, no se observó ningún trastorno funcional en el perro, al siguiente día se encontró, en el lugar en que había permanecido el animal durante la noche, un vómito que, en su mayor parte, era de restos alimenticios; volyí 4 ministrar al mismo perro una cantidad mayor del refe- 72 Memorias de la Sociedad Científica LLIILLILILIIIOIL LILIA LAA rido hongo, (10 gramos) y á los 5 minutos vomitó, parte de la sustancia ingerida; no se volvió á observar otro fenómeno du- rante 4 horas, al cabo de las cuales la marcha del animal empe- zó á verificarse con alguna dificultad, notándose una debilidad marcada en el tren posterior, y hacióndose aquella más y más difícil, hasta no poder verificarla sino arrastrándolo. Antes se le había notado inquietud que lo hacía caminar en diferentes sentidos buscando refugio en los lugares oscuros, ligero enfria- miento en las extremidades y dilatación de las pupilas. A las 12 horas del principio de esta experiencia, todos los fenómenos referidos comenzaron á desaparecer gradualmente, y el animal volvió á su estado fisiológico poco después. Se vé pues que los accidentes causados en el perro por la administración de 10 gramos del Amanita muscaria no fueron mortales. El Profesor D. Mariano Lozano y Castro, M. S. A., aisló del referido kongo un priucipio que él considera como un acetato de amanitina impuro. Con él hice nuevas investigaciones en ani- males de talla inferior á la del perro, usandu de inyecciones hi- podérmicas, para conseguir más rapidamente el resultado. Inyecté un conejo con la cantidad de acetato de amanitina extraida de un hongo grande (cuya cantidad no puedo precisar por no haberla pésado). A los 5 minutos apareció ptialismo, que fué aumentando considerablemente, y contracción de la pupila derecha: á los 15 minutos escurrimiento de un líquido lechoso por el ángulo interno del ojo izquierdo, evacuación de materias, emisión dolorosa de orina; la temperatura rectal era en ese mo- mento 3894, A los 20 minutos, paresia del tren posterior: á los 25 taquipnea, ortopnea, evacuaciones normales primero y pas- tosas después, contracciones de los músculos del cuello y de los párpados: á los 30 minutos vómitos, la excitabilidad, que al prin- cipio se había exagerado, se encuentra disminuida; á los 35 la temperatura rectal se conservaba en 3504, las evacuaciones con- tinúan pastosas y con moco, micción dolorosa, esfuerzos de yó-. $" Antonio Alzate. . 713 NNSILLLLLIDLLILIIIIIL III mito, persistencia del ptialismo, y reaparición de la contracción pupilar acompañada de convulsiones generales: una hora y siete minutos después de la inyección, las orejas comienzan á ciano. sarse, las pupilas se dilatan y el corazón deja de latir. En este momento tomé sangre para examinarla al microsco - pio, y no encontré en ella las esporas del hongo, que antes ha. bía visto en el liquido inyectado. Hecha la autopsia se encontró: el corazón vacío y los pulmo- nes con numerosas equimosis subpleurales. Como hay diferentes opiniones respecto al principio veneno- so de estos hongos, quise formar la mía, y al efecto experimenté econ otro producto del mismo hongo que no contenía la amani - tina y sí el ácido, al que algunos autores atribuyen las propie- dades tóxicas. Para esto inyecté el ácido contenido en el hongo que-había servido para la preparación anterior, á un conejo del mismo pe- so que el primero, y no presentó ese animal accidente alguno - Estas experiencias me conducen á admitir con Letellier, que, las propiedades venenosas de la Amanita muscaria, deben atri- buirse á la amanitina y no al ácido como opinan Aparger y Wig- gers. También puede afirmarse que el hongo remitido por el Ing, G. B. Puga es venenoso lo mismo que el Amanita muscaria del extranjero. : ' En una expedición que no hace mucho hice á Dos Ríos, Es- tado de México, recuerdo haber visto numerosos ejemplares de estos hongos á lo largo del acueducto descubierti qhe conduce el agua potable y no sería aventurado creer que cuando dichas plantas caen y son arrastradas por la corriente, depositan su principio dañoso en algunos remances ó depósitos, causando ma. les de consideración á las persónas que tengan que tomar esta agua, por ejemplo, perturbaciones gastro-intestinales. México, Agosto 31 de 1897. Memonas | 1897-48), 3- XI.--10 0 á CATE NIE “ul d y $ h » ) o A » p ' y í 1 Mm ID A 9% y q : ] * pr mid. 5 Y , srt . Y «q o r . Ñ + .* Ta ' is ¡sdiocarivos divas da ió Ñ . idea añ Load , y y LS 8: : ivia rodado ga EOS >. ba TAG e: e ROA 04 0 ¿ : » cd : Á db ; h , 4 d O IN FRIA EA ' > e j f > rd TO hiebi 1 A A 7 ; á PO ROD jon UR AIDA a FIA Pee ua q re . Y A ¿ Sd : Did” * Att m a e pa e valoa Es la fp RA 5 “0 741 tl 0 ¿4 f E y oa AA ¿OU j eN ? . E A > ( s . « y . o , " . NA % ! ol. SAA de supo ¡DO l1S 0? 5: OzA si adbr, Je UR E y + dr A * o d 3 p ñ a 4 % > , ' E s 4 E y ' , ¿ dl ES . 7 VAT £ ES 1, A mE 4 Mo MNR LS as M AO Él A vas dá] ; e 119 AÑ es : £ 0d so ruteo Sd 4, ) bu vito j ibi»! > + E st A AA Pa Re DO a ip Pp al ven O | ¿08 RE > hi find qe WIN code AGRA LA CATEDRAL DE PÁTZCUARO, . NICOLAS LEON, M.S.A. » Ex-Director del Museo Michoacano y reorzanizador del Museo Oaxaqueño. (Lámina ID). ' Gloríase Michoacán, y na sin justicia, de haber tenido por su primer obispo al ilustre Don Vasco de Quiroga, magistrado íntegro y justiciero á la par que amante y decidido protector de los indios americanos. Elevado á tan alto puesto trató, cual era debido, el fundar su iglesia catedral, eligiendo para ello á Tzintzuntzan, ciudad ca- pital del reino tarasco. Inconvenientes de localidad y otros le obligaron á cambiar su residencia á Pátzcuaro, barrio perteneciente á la dicha Tzin- tzuntzan, pasando á radicarse á ese lugar, según los más auto- rizados cómputos, el año de 1510. Provisionalmente formó una regular iglesia que habilitó de catedral y emprendió á la vez la construcción de un grandioso edificio, para fundar en él su definitiva iglesia matriz.- Todos los antiguos cronistas de Michoacán ponderan la mag- nitud é importancia de tal obra, aseverando que se tomó como modelo de su planta la de la Basílica de San Pedro de Roma (sie). 76 Memorias de la Sociedad Científica DILO LE LLL La noticia de lo costoso y grande de tal construcción se di- fundió por toda la Nueva España y aun llegó á oídos del mo- narca español, el que ordenó á su virrey en México le informara respecto de aquella obra y que en el entretanto se suspendiera. Parece que la fábrica no tenía la solidez suficiente en sus cimientos; que el terreno por su proximidad al lago era move- dizo y deleznable y que los alarifes carecían de pericia necesa- ria para llevar á cabo tal empresa. Tal fué, según se conjetura, el informe del arquitecto nom brado para el examen de la fábrica iniciada, siendo su conse- - cuencia que ella se mandara suspender y aprovechar lo en par- te construido. Así lo ejecutó el Illmo. Sr. Quiroga, mandando techar con madera y teja una de sus naves, bastando ella sola á contener en su recinto hasta 3,000 personas. El transcurso de pocos años justificó los temores y juicio del porito; pues las paredes comenzaron á cuartearse y á pre- sentar ligeros desniveles. El cronista franciscano fr. Pablo Beaumont, que á fines del pasado siglo visitó 4 Pátzcuaro, describe la que fué catedral, en unas Memorias suyas manuscritas que conservo, de este modo: “La Parroquia que está en el mismo sitio donde se fundó la Cathedral antigua, y se reconecen los vestigios de una fábri- ea sumptuosa de 5 naves que avia de tener en figura de mano, o mas bien, como lo expressan las armas de esta Ciudad,' la 1 Herrera cita, describe y dibuja una medalla de Jura de Carlos 1V, con estas palabras: “PASCUARO. 181 Anv.: Busto del Rey, á la derecha, con Inúrea, armadura y manto.—Leyenda: CAROLUS + 1V . DEI. GRA- TIA - —- 1790, “Rev.: Simula un escudo, con la entrada de una cueva, a la derecha, dentro de ella, dos monjes arrodillados, uno á cada lado de una iglesia; de bajo, el plano al parecer de una mina y á la izquierda tres roeles. —Leyenda' empezando por la derecha: LAS ARMAS - DELA - M- N+- C- DE PASCUARO. 1" Antonio Alzate . N 11. WIILIIIDILLLLILELILIIIILIILIL PILILILLILILIILIICLIIDIILILLIDIA forma de una cruz con dos que salen de los brazos. La nave principal es lo que oy es parroquia, y a los lados del Presvite- rio se ven unas columnas dobles de bellissima labor, del alto de como 20 baras, de piedra blanca y rubia de silleria travajas (sic) con sus pedestales y cornizas floreadas, y canaladas, de stylo yonico perfecto: rematan entre ambas columnas unas con- chas de piedra labrada, y denotan que deuian seguir al rededor del remate de la cruz en forma circular para abrasar el altar mayor que devia estar en medio dexando detras en la punta de la cruz el altar de los Reyes. La nave principal tiene por cada, lado 6 arcos con unos chaflanes de un gruesso considerable y en los dos primeros juntos al presbiterio, es verosímil que de- vian tener las mismas columnas que hemos referido, para re- civir la cúpula, y entre ellos avian de rematar por un lado y otro las dos bovedas laterales, que devian correr diagonalmen- te azia la portada. Estos dos artos como los demas estan ce- rrados, porque como se quedó sin acabar esta magnífica obra . quando se passo la Cathedral a Valladolid, se tiró á habilitar el cañon principal cerrandolo para que sirviese de parroquia, y en medio de lo que devia servir de Pantheon se cerró tambien y detras esta la sacristia. Al rededor se ven los vestigios y cl- mientos de las naves laterales, y sin duda se han desmontado las paredes que estavan levantadas, pues no es de creer que se tardassen como 28 a* en solo leuantar cimientos y en la forma- cion de las columnas que se ven, y de la portada, donde se ad- miran los caracoles que son escaleras para subir al choro, y a la torre. “Anv. y Rev. con gráfilas de pequeñas líneas. “Colección Rivadeneira. Lám. 64. Plata fundida.... Ptas. 80.” Pá- gina 153. : La pretendida cueva es el Lago de Pátzcuaro, la llamada entrada es la península de Tzintzuntzan hasta Ihuatzio, las tres roeles las islas del lago, el plano de una mina es en mi concepte el de la proyectada catedral del Sr. Dn. Vasco. 78. Memorias de la Sociedad Científica LPLLILDIILLLILI III LILIA PALOLIIL ILLIA LILIA Al lado derecho de la portada esta una escalera que forma caracol, y es el mas especial, porque esta tan bien vaciado que no tiene basa perpendicular o nucleo y en esta forma que dice la figura 1?? Es de piezas de una piedra bruna exquisitamente labrada, liza como el marmol, y de un trabajo muy simple y bruñido. Al lado izquierdo esta el otro caracol que es doble, pues se sube por él, y se baja al rededor sin verse unos a otros: y es que el nueleo y escalones estan compuestos con arte que cada es- calon haze una pieza con un pedazo del nucleo en esta forma (figs. 2? y 3*). Se sube al campanario por dentro de la Iglesia» y se baja por de fuera: una ventana grande tiene por el cuvo de esta especie de torre azia el plano de la portada, y por el la- do del euvo que cae á un lado de la Iglesia estan 5 ventanitas que dan luz a ambos lados del-caracol por via de reflexion de la. luz. No es facil de prompto dar una idea de este caracol por el -divujo por que es figura circular y no plana, pero se conocen que se sube al rededor del nucleo o piedras puestas encima unas de otras en forma de tubo, por unos escalones cumbados que “forman boveda torneada que recive los escalones que rematan en el mismo nueleo, por donde bajan por el otro lado, que va a. fuera de la iglesia á terminar por,una puertecita donde sube y baja por alli el campanero porque arriba no se comunican am-. bas escaleras, de modo que solo por dentro de la iglesia se pue- de subir y bajar á la torre por su earácol interior pero no sepuede bajar a fuera de la iglesia, y assi los que suben por dentro no ven los que bajan por encima de las bovedas que tiene encima de la cabeza. Esta es obra admirable y solo con cera ó palos o otro material de vulto pudiera manifestar la idea de esta insig- ne fabricas, | : Ay tambien en.el altar del SS? Sepulero una piedra labrada y taladradá en estilo gótico que han acomodado por ara, pero 1 Los dibujos 1? á 4? son los que trae Beaumont en su MS, “Antonio Alzate. 1 79 LLLIDILIIILIILIIL A DD I0DI III DI ZI/IIILIILILILILDAILD ILL LAO AAA se eonoce que no era este el intento, sino que devia de servir de remate de alguna pilastra, o obra para baptisterio, porque esta labrada por dentso en forma de boveda rematando en qua- tro pilares y en el cielo ¡vr dentro está una rosa labrada con primor, la forma es esta: (fig. 4%) Es preciso agacharse para ver la labor de adentro. Esta la parroquia muy adornada y ser- vida.” Varios temblores acaecidos, principalmente después de la erupción del*Jorullo, deterioraron al edificio que al fin se des- plomó en el terremoto del 7 de Abril de 1845. Al tratar de re- construirlo en 1816 el entonces enra párroco D. Rafael Ortiz, secundado por algunos vecinos, mandó demoler el famoso ca- racol de que habla Beaumont. Año y medio hacía apenas que estaba nuevamente al servi- cio el templo reedificado, cuando volvió á destruirse á causa del temblor de 19 de Febrero de 1858. Incansables los patzcuarenses, tratando de conservar su le- gendaria iglesia, volyieron á emprender su reconstrucción y se encontraba tocando á su término, cuando á consecuencia del si- tio de Pátzcuaro por los liberales, efectuado á principios de año 1867, se incendió la techumbre del templo á las 10 a. m. - del 5 de Enero. Pasada la efervescencia política volvieron los tenaces veci- nes de Pátzcuaro á trabajar en la reedificación de su amada parroquia, ayudándoles en esta vez su paisano y prelado, el Illmo. Sr. D. José Ignacio Arciga. Lograron ver premiados sus afanes hasta el año de 1883, pues el día 1? de ese año la reconstruida iglesia fué dedicada. Hasta la presente fecha se conserva en buen estado, aun- que de su primitiva construeción tan solo resta parte de los —MUrOs. Por la sola descripción copiada y las noticias de otros his- toriadores, no es posible formarse idea exacta del plano de la catedral proyectada; mas la ilustrada diligencia del Sr. presbí- + s0 Memorias de la Sociedad Científica OLAILDL ALLI IAS mms. tero D. Victoriano Leyva.y D. José María Alcocer, que salvan- do el primero el plano original y el segundo tomando de él una copia, me permiten presentar á mis lectores idea clara y exacta de una obra que, á haberse terminado, sería aún la maravilla de este Nuevo Mundo. (Fig. 5*) : BIBLIOGRAFÍA.—Basalenque. Historia de la provincia de San Nicolas Tolentino de Michuacan. Mexico 1673.—México 1886 + Beaumont.—Crónica de la Prouincia de los SS. AA. Sn. Pe- dro y Sn. Pablo, de Michoacan, de la regular observancia. M6- xico 1873. Idem.—Memoriales. MS. : Herrera A.—Medallas de proclamaciones y juras de los re- yes de España. Madrid 1882. Moreno.—Vida y virtudes del Illmo. Sr. Dn. Vasco de Qui- roga. Mexico 1766. Romero.—Estadística del Obispado de Michoacan. México. 1862. México, Diciempre 1897. > Mun Soc. Alxate México Tomo XA1. Lam IT. CATEDRAL DE LA CIUDAD DE PATZQUARO Tamaño del original BREVE RESENA de las excursiones verificadas durante El 1. CONGRESO AE0LÓGICO INTERNACIONAL. POR EL INGENIERO EZEQUIEL ORDOÑEZ, M. S. A. Del Instituto Geológico de México. El VII Congreso Greológico Internacional reunido en la Ca- pital del gran Imperio de Rusia, durante los primeros dias del mes de Septiembre del presente año, ha superado á todos los Congresos de Geología anteriores, por el número de geólogos que - -asistieron á San Petersburgo durante las sesiones. La razón que atrajo á tan gran número de geólogos de todas las naciones del Globo, fué el arreglo de muy importantes excursiones da- das á conocer de antemano por circulares profusamente distri- buidas y cuyo programa abarcaría una enorme superficie de la Rusia Europea, siguiendo las principales arterias ferrocarrileras del Imperio, para lo eual se concedió pasaje gratuito á los par- ticipantes, en los trenes especiales puestos al servicio del Con- Memorias [1897-98], T. X.—11 82 Memorias de la Sociedad Científica má WILL LE LAILIIA AAA o, greso. El éxito aleanzado en esas excursiones satisfizo sin duda las aspiraciones del Comité de Organización del Congrego, el que con una actividad digna de todo elogio, preparó todos los , itinerarios para visitar las reltiones más interesantes bajo al punto de vista geológico; dió á conocer dichas localidades por medio de un libro-guía; admirable trabajo al que contribuyeron los más notables geólogos del país, tanto los del respetable cuerpo del Comité Geológico de San Petersburgo, como los de Comisiones geológicas locales y otros profesores reputados. El arreglo propiamente administrativo de las excursiones fué no menos notable, cuanto que el tiempo gastado en las excursiones á cada lugar y el empleado en el trayecto fueron seguidos con grande exactitud. No solo el Comité Geológico y el Grobierno General, sino tambien los Gobiernos locales, las fuertes Compa- ñías mineras y los particulares contribuyeron en una grande es- cala al brillo de esta rennión que será célebre en los anales del progreso de la Geología Universal, por el contingente valioso de conocimientos que ha dado de una región difícil para muchos el volverla 4 recorrer. Tres grandes excursiones tuvieron verificativo, dos antes de la apertura del Congreso, una en el territorio de la Finlandia, la otra en los montes Urales. Después de la clausura del Congre- so los geólogos visitaron varias regiones de la Rusia del Sur, el Cáucaso y la Crimea. | : y Al recorrer la inmensa llanura que media entre las fronteras . alemanas sobre el camino de fierro de Varsovia hasta las ver-. tientes occidentales de la gran cadena de montañas del Ural, in- Terrumpida por la gran arteria del Volga, hemos seguido la se- rie de estratos geológicos, que van desde los depósitos recientes que han dejado los mantos de hielo de una prolongada época glacial, hasta las formaciones antiguas de la era paleozoica que en estratos débilmente inclinados y sin accidentes marcados de plegamiento, y sin grandes trastornos posteriores, han dado á este país su fisonomia peculiar; apoyándose los sedimentos los 5" Antonio Alzate. u 83 SALDES LLL LLL LILLO LID DILE LL LODSILD IS LIDIA ILLIA LOLI DIANA unos en los otros en una bien definida transgresión, que demues- tra hasta dónde se extendieron durante las edades pasadas, las aguas de vastos recipientes cuyos límites de hoy se retiran has- ta las actuales depresiones de los mares Negro, Azof y Caspio. En.los cauces y cortaduras practicadas por el sinnúmero de rí0s que riegan estas fértiles comarcas, los unos que van al mar Negro los otros que desaguan en el Caspio, nos permitieron observar las extensas formaciones cretáveas y jurásicas como en el río que corta á la vieja ciudad de Moscou ó en el Volga á la altura de Sysram, cuya fauna nos fué particularmente intere- sante á causa de la semejanza desde hace tiempo comparada conla fauna de iguales depósitos de México; más abajo vienen los estratos inferiores jurásicos.con su rica fauna, sus nódulos de fosforita y sus lechos delgados de asfalto. Estratos de rocas triásicas se extienden más allá de la margen izquierda del Vol- ga y ya en los afluentes de este río que nacen en las faldas oc- cidentales del Ural, surgen las capas del período Carbonífero y del Devónico reproduciendo ya en su relieve los plegamientos que dieron origen á aquella importante cadena, poco elevada so- rela llanura transvolgiana á causa del avanzado desgaste que una erosión prolongada, ha producido disminuyendo las alturas y regularizando las pendientes. , Los lodos glaciales han cubierto estas rocas, calizas, arenis- cas Ó pizarras, con una capa uniforme cuyos límites están «ahora bien marcados en las cartas geológicas de la Rusia Central. A su vez, en las colinas de Samara y de Oufa, los depósitos mari-- nos acusan el primitivo asiento de las aguas del mar Caspio. Estos materiales detríticos ya arenáceos ya arcillosos, han engendrado la asombrosa fertilidad de la llanura rusa, los unos dan la estepa con su gruesa cubierta de Tchernóhsem ó de tie- rras negras famosas por su admirable disposición para el culti- vo del trigo, y las otras las dilatadas selvas de pinos y de abetos de altura y colorido uniforme y que dan al paisaje ruso su fiso- nomía característica. | : 84 Memorias de la Sociedad Científica IIDWIDIWISLDILWII III LIL IIS II LISIS PILI ISI LIL DIAS LIDIA LILIA DILO I Los Urales meridionales atraen la atención de los viajeros por sus detalles variados de configuración, sus bosques exten- sos, la multitud de arroyos que de los talwegs nacen, y las mon- tañas abruptadas y desnudas que sobresalen de los contornos poco sinuosos de sus crestas, el Taganai con sus tres cimas ro- callosas, el Galga, el Calaman-Taon etc. Trepando las cimas de la cresta principal, de abrupto descenso á la falda oriental, se goza de una vista excepcional hacia las llanuras de Siberia limitadas en lejano horizonte por una línea casi recta; y sobre esta superficie millares de lagos que recogen las aguas de esta vertiente del Ural, é inmensos bosques. Los montes Urales son notablemente ricos en metales precio” sos y son en la actualidad un centro de muy activa explotación” Tuvimos ocasión de visitar los ricos yacimientos de fierro da Teheliabinsk, de Kitchym y de Blagodat donde existen tam- bién grandes oficinas metalúrgicas; los importantes placeres de platino de Nijni-Taguil de mayor producción en la Rusia. Cerca de Ekatherinburgo, los célebres placeres de oro de Berezewsk y por ultimo, en uno de los estribos orientales del Ural, los mon- tes llamados del Ylmen notables por los minerales raros que alli se encuentran; en la proximidad del gran Taganai, las mi- nas de granates, topacigs y esmeraldas, y las minas de cobre que dan las malaquitas tan usadas en la ornamentación. Por otra parte, las rocas eruptivas no escasean en la región, granitos, sienitas y una grande variedad de pórfidos; la piedra amazonita, el jergón, etc., se encuentran en la masa de estas ro- cas. Una pequeña colección de rocas del Ural ha enriquecido nuestras colecciones del Instituto Geológico. Otra de las grandes excursiones que tuvimos oportunidad de hacer, partió de la ciudad de Moscou por los caminos de fie- rro de la Rusia del Sur á las montañas del Cáucaso y á la Cri- mea, recorriendo desde luego las grandes y ricas estepas de los Gobiernos de Toula y Orel mencionadas entre las más produc” toras de trigo del Imperio, la cuenca del Donetz que tiene muy "Antonio Alzate. 865 LID IILS III IES LIS ricos yacimientos de carbón y que son objeto de importante ex- plotación. En la misma región visitamos los depósitos devonia- nos de sal, y el ferrocarril llevó á los excursionistas hasta las faldas septentrionales del Cáucaso, recorriendo las estériles lla. nuras de los Cosacos del Don, las fuentes de Petroleo de Groz- ny sobre el ramal del ferrocarril que va á Petrowsk en el mar Caspio. Este ramal, que pronto comunicará con el puerto de Bakouá lo largo de la costa, unirá el ferrocarril transcaucásico con el resto de las grandes vías ferreas del Sur de la Rusia, dan_ do así solución á un problema importante bajo el punto de vis- ta comercial y estratégico. La gran cadena del Cáucaso se extiende desde las costas del aislado mar Caspio á las dal mar Negro en una serie no inte- rrumpida de elevadas cimas y picachos cubiertos, los mas eleva. dos, de nieves perpetuas, con pendientes abruptas de cimas de. nudadas y desprovistas de vegetación. Alli se encuentran los conos voleánicos como el Elborouz, la montaña más alta con 5640 metros sobre el mar, las dos cimas del Kasbeck y gran nú. mero de otros colosos de gran elevación. La Transcaucasia se comunica actualmente con las llanuras meridionales de la Rusia por la gran ruta militar y postal llamada de Georgia, modelo de carreteras en terrenos montañoses, no solo por lo atrevido de su trazo sino también por su magnifico estado de conservación. La ruta militar de Georgia parte de la pequeña población de Vladikaukas en la falda Norte hasta la ciudad de Tiflis, situa. da en el fondo del amplio valle que separa el gran Cáucaso de las sierras del Anticáucaso que sostienen al monte Ararat fren. te á la llanura armeniana. S La carretera de Georgia de 200 kilómetros de longitud des- de su principio en Vladikaukas, sigue en una parte de su tra- yecto el curso superior del río Terek que escurre en un angosto valle encerrado en colosales muros acantilados y picos elevados con faldas en su base, regularizadas por las terrazas que han de. jado extensos ventisqueros. Entre los pintorescos sitios del ca- 86 ' Memorias de la Sociedad Cientifica mk” .n. mino debemos señalar los llamados desfiladeros de Darial cer- ca del Vladikaukas; la posta de Kasbeck al pie del cono vol- cánico de ese nombre, del cual nacen importantes ventisqueros cuyas nieves se divisan, el cuello de la Cruz de la cresta princi- pal á 2700 metros de altura sobre el mar, la pintoresca aldea de Mlety y otros muchos puntos que sería largo enumerar. Las formaciones sedimentarias jurásicas, cretáceas y terciarias di- versamente plegadas, numerosas fallas y accidentes variados de relieve, hacen esta región particularmente interesante para el geólogo. Numerosas corrientes salidas del Kasbeck y de otros muchos conos volcánicos, cubren frecuentemente á las rocas más antiguas de mantos de lavas de aspectos variados y de es- tructura comunmente prismática. Los paisajes del Cáucaso se animan con los numerosos rebaños de ovejas, con pobres aldeas pintorescamente situadas y con multitud de ruinas de castillos y de fortalezas, restos de la antigua dominación de los reyes de la Georgia. El ferrocarril transcaucásico que va de Batoum sobre el mar Negro á Bakou en las costas del mar Caspio atraviesa las fér- tiles comarcas del Rion y el bello país de montañas de Borjom y de Koutais y desciende por la ciudad de Tiflis á las áridas es- tepas caucasianas para entrar á la rica región de las fuentes de petróleo de Balou, la industria más próspera del Cáucaso. El petróleo que aparece al través de sedimentos terciarios brota á la superficie Ó es extraido por medio de bombas; y la produc- ción de nafta bruta que crece rápidamente, alcanza hoy la su- ma respetable de 5.000,00€ de toneladas cada año. La última excursión preparada para los miembros del Con- greso se verificó en la Península de Crimea, en las montañas que limitan las costas de la península, visitando desde luego al Ju- rásico y Oretáceo de las colinas inmediatas al paso de Yenicaló en donde se comunica el desierto mar de Azof con el mar Ne- gro. En la misma región visitamos los pequeños volcanes de lo- do cerca de la ciudad de Kertch. Las rocas jurásicas y crotá- “ Antonio Alzate 87 AOL III LILIA INDIS IL LOIS SIALIVIAININL VNNININNINDDI0SDDI0ID0LD0IS III LOIS IN IN ISI ceas y variadas rocas eruptivas forman el macizo de las sierras de Crimea, estudiadas en las montañas de Soudak, de Alouchta y cerca de Yalta. Lin Sebastopol tuvimos ocasión de visitar el terreno numu” lítico en las lomas que rodean la histórica ciudad, apoyado so- bre rocas cretáceas, y al E. del cabo Chersonese en el conven- to de San Jorge, los pintorescos acantilados de lavas, capricho. samente desgarrados por las aguas y los vientos del mar Negro.* Esta ligera reseña dará una idea de la importancia de las ex- eursiones durante el VII Congreso Geológico Internacional en el vasto territorio de la Rusia, excursiones que se han verifica- do en condiciones que ponen de manifiesto la proverbial libera - lidad del pueblo y del Gobie:wno rusos. 1 México, Diciembre de 1897. 4 Da, y NA $1 pe” o A ' ví 55 a. Ain A dera É r p y - y dd > > , ha Ma $ o > > EA el DAA ra > Id y bl sl ._—.. >. ci 0 mero - hr» A A] ma d w ' 7 » ' ; E 7 , ++ s » Lon e TE ke p 0 ? y : o cu. ” q 35% Hái an yd Br eun dz El ESE ” A LA e] Y al Aa el , ) S DOS 5d), el, DAD AÑ ABD OA ALA. E, pl ) h LO 4 » PA Ss JANET. OPIO q Fi Y, 010 MIGO Epa is ¿2 j Y a PU . E] RON OAA DAD ORI ns ¡: 8MOL K - p e ñ As EN Ñ ¿ Te h, GONGCON A BA BERTA A , yA ' , 1 : bd 168 A '» : oñ “ MT A SD" Did 20 E ar E ” y ») > / ; sl MAA Y MOYA E dl AR VITIIR 4 y , A h. 6 “ 7? > É e EN LI ES YU RIGE 10514 á 9d AR 13551 b > ' . . A | Ae, 3 1445) 6 pl ADO! 4 TATI . p ayY Y" 4 h A dy 10 (a h y 1 ¡ : / ms » A . e Y ACCION DEL ATRE ENRARECIDO EN LA , MANSO TENCIA AORTA Por el Dr, Daniel Vergara Lope y el Prof. Alfonso L. Herrera, M. S. A. Recordaremos desde luego los caracteres más notables de esta afección: “Une forme particulióre d'anacrotisme se rencontre dans _Vinsuffisance trés prononcée des valvules aortiques. Le signe le plus caractéristique que présente le cosur dans cette affec- tion, est que Vorifice de Vaorte reste ouverte d'une facon perma- nente. Non seulement les contractions du ventricule détermi- nent la formation d'ondes pulsatiles dans Porigine de Paorte, mais encore la contraction de Poreillette gauche hypertrophiée, qui chasse le sang dans le ventricule, produit dans le sang un mouvement ondulatoire, qui se propage aussitót á travers Pori- fice béant de Vaorte dans les principaux trones artériels. 1l va de soi que londe produite par la systole auriculaire est plus pe” tite et précéde Vonde pulsatile primaire provoquée par la systo- le auriculaire. Le caractóre de Vanacrotisme de la courbe du Memorias [1897-98]. T. X1 -— 12 90 ' Memorias de la Sociedad Científica e AA PILLO LA AAA pouls des grosses artéres dans Vinsuffisance aortique, consiste en ce que Ponde auriculaire précede dans la ligne d'ascension Ponde ventriculaire (Landois). Cette forme Vanacrotisme n'est distincte que dans la cour be des grands trones artériels. La ligne d'ascension du pouls est brusque par suite de la force de contraction du coeur hypertro- phié, Le sommet de la courbe présente deux élévations cons- tantes, la premiére correspond á Vonde anacrotique de Poreillet. te, le second á Ponde ventriculaire. La courbe du pouls est caracterisés en outre: 1% Par son amplitude considérable. 2% Par la chute rapide du levier inseripteur á partir du som- met. En effet, le sang violemment chassé dans les artéres par les con- tractions du ventricule y reflue en grande partie aprés la systole.”* 2 “Pinsuffisance aortique agit sur le cours du Segun Marey sang d'une maniére aussi mécanique que le ferait la rupture une soupape dans un appareil hydraulique.” Cómo impedir pues que la sangre refluya de las arterias al corazón, cuando no funcionan debidamente las válvulas de la aorta? 23%. La terapeútica no ha resuelto aun el problema y el trata miento farmacéutico de esta afección es de resultados pasageros é incompletos. Nosotros supusimos que se podría modificar es- te trastorno de la circulación por medio de los baños de aire enrarecido, á lo menos de una manera momentánea, mientras dura la descompresión, pues no puede dudarse que en esas con- diciones afluye la sangre á las superficies cutánea y respiratoria, lo que combate el reflujo del líquido sanguíneo al ventrículo, al disminuir el obstáculo que oponen al paso de la sangre los ca- pilares periféricos. El caso que dió origen á estas consideraciones teóricas es -en verdad muy interesante. Se trata de un enfermo del Sr, Dr. 1 Landois. Traité de physiologie humaine, p. 136. 2 Physiologie médicale, p. 505. " Antonio Alzate. . 91 ma LOLLIDIIIIIL LILIA Grande Ampudia, el Sr. J., el cual presentaba los síntomas ea racterísticos de la insuficiencia aórtica, signos que desaparecian casi completamente bajo la influencia del baño de aire enrare- cido y volvian á aparecer apenas salia el enfermo de la cámara neumática. Este experimentó algún alivio, dudoso para noso- tros, y seguramente pasagero, de tal manera que el caso que re- ferimos es importante como demostración fisiológica y no como hecho clínico. Con el esfigmógrafo directo de Marey, tomamos los trazos del pulso antes del baño, durante y después. En el trazo n? 1, tomado el 15 de Octubre, á la presión nor- mal de México, antes del baño, se notan los caracteres ya des- eribtos y especialmente en la primera y última ondulaciones se observa el gancho particular de la insuficiencia. En el trazo n*.2, tomado con el mismo esfigmógrafo, estando el enfermo dentro de la cámara neumática, en el aire enrarecido (3000 me- tros, se percibe una modificación muy considerable, pues la lí- nea de ascenso no es cfsi vertical, la de descenso es menos obli- cua y desaparecen en suma los caracteres de la insuficiencia. En efecto, la amplitud disminuye; la palanca inseriptora no cae bruscamente á partir del vértice, por efecto del reflujo de la san- gre en el ventrículo, sino que desciende paulatinamente. Es de- cir, que en este trazo se manifiestan precisamente los caracteres opuestos á los que señala Landois como evidentes en la insufi- ciencia aórtica. : Examinando con cuidado el mismo trazo n? 2 se vé que la ascención de la palanca está seguida de una pausa: durante ella la palanea queda inmóvil: hay pues “equilibrio entre la afluen- cia de sangre y el escurrimiento de la misma” palabras de Ma- rey. Esta forma se explica perfectamente por la alteración se- nil de las arterias: nuestro enfermo es en efeeto de una edad bastante avanzada, (68 años). Para completar nuestra demostración, tomamos el trazo del pulso durante el baño (4 4000 metros), (trazo n* 3) é inmediata- Ñ 92 Memorias do la Sociedad Científica PS mente despues, á la presión normal de México (n? 4), En el 1.* caso se notó la desaparición de los caracteres de la insuficiencia, en el segundo, al contrario, eran evidentes. Así pues, esta clase de pacientes, parecerian curados si pudieran permanecer cons tantemente en el aire enrarecido y nadie podrá dudar de que á lo menos los enfermos de insuficiencia aórtica deberian inmi- grar en masa á las altiplanicies de clima templado, y radicarse en ellas para toda la vida ó vivir dentro de un gran aparato neu- mático. México, Noviembre 1 de 1896. a Mem.Soc. Alzate México Tomo XI Lám IV. Civilización Zapofeca Estáfva funeraria de Zachila Fig 73 E o Cabeci/a de un vaso de barra de Miahuallan. Fig 2' REFUTACIÓN AL ESTUDIO ARQUEOLÓGICO del Sr. Dr. D. Nicolás León, intitulado “UN GEROGLIFICO MAY A.” Por Manuel Martínez Gracida, M. S. A. (Lámina IV). ESTUDIO ARQUEOLOGICO. Presentóse en esta ilustrada Sociedad por el Sr. Dr. Nico- lás León, un estudio acerca de una Estatua indígena del Valle de Oaxaca, en el que el referido Doctor propone que la escul- tura se tenga por Idolo Maya. Inconforme con el citado estudio, el cual aparece publicado en el tomo X, páginas 55 4 58 de las Memorias y Revista de es- ta Asociación, me he resuelto:4 refutarlo con pruebas auténti - cas, pues no consiento que se quite á la Raza Zapoteca lo que legítimamente le corresponde. Mi estudio en su mayor parte está formado de hojas arran- cadas á mí obra inédita, “Los Indios Oaxaqueños y sus Monu- mentos Arqueológicos.” Dice así : 94 Memorias de la Sociedad Científica PIIILIIOÍSO LID LEI LOLI LILLO LI II ILL III LILLE LIL ILLIA LI LILLIIIILALIIA CIVILIZACIÓN ZAPOTECA. I ESTATUA FUNERARIA DE ZACHILA. Esta estatua de barro parduzco mide 38 centímetros de alto y está ejecutada á mano, menos la cara que revela fué hecha en molde. Representa al parecer á un sacerdote enteramente des nudo, sentado al uso oriental y ostentando en la cabeza una tia- ra de estilo persa. Rasgos fisonómicos.—Es de cara oval, frente larga y ancha, cejas arqueadas, ojos estirados hacía arriba, nariz larga y corva, boca grande entreabierta con labios gruesos y enseñando cua- tro dientes escuadrados, barba ovioda, carrillos llenos y orejas largas y sin nacochtls. | El cuerpo presenta algún arte, pues los músculos 6 miem- bros de las carnes están bien caracterizados. Tiene los brazos desarrollados, y descansa las manos sobre las piernas, las que tiene cruzadas. Tanto las manos como los piés no son de la mejor forma, pues los zapotecas cuidaban más de la expresión de la cara que de los contornos esculturales del enerpo. E | Las tetillas son dos globulillos y el ombligo un eírcule con aureola. Fig. 12 Inscripción geroglífica. La estatua tiene dos inscripciones, una en el peeho y otra en la tiara. La inscripción del pecho es un tatuaje, y consta de tres sig- nos gráficos Ó tres partes hechas á punzón. La primera parte representa un círculo ligeramente aplana- do por sus cuatro lados, divididos en cuatro partes, y el cual tiene dentro un Tecpatl sobre dos barrillas Ó numerales al pare- cer y que simboliza el Sol al mismo tiempo que el nombre del “ Antonio Alzate «1 95 IAN AI año, de la persona y del día. Las dos divisiones mayores pueden simbolizar los Solsticios de Verano é Invierno y las dos meno- res los Equinoecios de Primavera y Otoño, y todos juntos, las cuatro estaciones Ó los cuatro puntos cardinales. La segunda parte consta de tres círculos que representan tres unidades ó tres numerales. La tercera parte consta de dos signos cronográficos compues- tos de dos barras que representan cada una un xiuhmolpilli ó sea ciclo menor 52 años y ambos un huehuetiliztli de 104, los cuales tienen en el centro, el primero 3 rayas oblícuas, y 3 el segundo. Representa en nuestro concepto cada una de estas rayas un tlapilli es decir una edad de 13 anos. La inscripción de la tiara es simbólica y consta también de bres partes. . La primera es un círculo idéntico á la figura del pecho, que tiene dentro tres líneas curvas figurando ondas, que pueden to- marse como ráfagas y que convierten á la figura en ideográfica y al parecer simbólica de 4catl, pues es sabido que en la escri- tura indígena las ráfagas representan efluvios de luz solar; así es que la figura representa al Sol, bajo el símbolo de Acatl ó sea de un año solar. La segunda parte cousta de tres numerales y la tercera de dos ziuhmolpilli con siete rayas ó fWYapills. SA INTERPRETACIÓN. — Creemos, pero sin imponer nuestra creencia, pues no hemos estudiado á fondo la escritura zapote- ea por falta de elementos, que pueden significar las dos ins- eripciones de que nos ocupamos, las siguientes fechas. LA DEL PECHO —El año III Tecpatl (1430) y á los 3 huehue- tilizili del gran ciclo asumió el carácter pontifical el sacerdote Ometecpatl en el día 3 Tecpatl (25 de Septiembre) del Calendario > zapoteca y en el 6” Tlapilli, de su vida ó sea á los 78 años de edad. Los indios contaban el tiempo por edades. El año zapote- co-mixteca comenzaba el 12 de Marzo invariable. 96 Memorias de la Sociedad Científica cra Los signos anuales eran Tecpatl, Acatl, Tochtli y Calli siguien- do la escuela tolteca á que pertenecián. LA DE LA TIARA.—Él año 11 Acatl (1443) y á los 3 xiuhmol pilli de gran ciclo, falleció el sacerdote Ometecpatl el día 3 acatl (22 de Julio) y en el séptimo tlapilli de su vida ó sea á los 91 años de su edad. Hemos fijado el año de 1430 por las razones siguientes: 1? Por que el gran cielo simétrico constaba de 1040 años, á euya cifra, si se le agregan 312, valor de los tres huehueteliztli, y los 78 de los seis tlapilli dan la sama de 1430 que comprueba el procedimiento. 2% Porque antes del año de 1391 el Valle de Oaxaca lo ocu- paba el Lago grande llamado Guelatao, que Zachila I mandó de- saguar, abriendo un tajo cerca del Río de la Y perteneciente á la Hacienda de la Compañía, Distrito de Ejutla, para fundar so- bre una roca la Capital del Reino é independer la Iglesia del Estado. La nueva Ciudad se llamó Zachilla Yoó por los zapote- eas y Teotzapotlán por los mexica. Se encontró esta estatua en un túmulo de Zachila cerca de los terrenos que confinan con la Villa de Cuilapam, el año de 1850 y perteneció á la Colección del Sr. Dr- D. José Juan Canseco. Sus herederos regalaron al Museo del Estado, entre otros objetos antiguos, la estatua de que se trata en donde sufrió al. gunas roturas con motivo de las guerras. Una escultura idéntica, pero sin geroglíficos y de barro co- lorado, se encontró en 1868 cerca de la Cuesta de Chávez y en terrenos de la Hacienda de Zorita que confina por el SE. con los de Zachila. Es dueño de ella el Sr. Antonio Velasco y la tiene prestada al Sr. Coronel D. Próspero Cahuantzi, Groberna- dor de Tlaxcala, desde Julio de 1895.” A 5" Antonio Alzate n 97 ALLLILLILIIILIILI LILIANA ASILIDILIILILILIILAO DILO e 5 5 5 e. 543: “La semejanza que con el tipo maya presenta esta estatua zapoteca, ha hecho caer al Sr. D. Leopoldo Batres en el error de clasificarla como tal maya, afirmando sin previo estudio de las antigiiedades zapotecas que: “El tipo cefálico de la figura maya es el correspondiente al tipo étnico tan marcado en su raza; los ojos arqueados hacia arriba, la nariz ligeramente corva y larga, lo mismo que el corte general de la cara, que es alargado, y además tiene una inserip- ción catúnica en el tocado, escritura muy peculiar de la Raza Maya.” Pudiera aceptarse como buena esta clasificación si no hu. biera pruebas en contrario. p El tipo aunque parecido al maya no es maya, ni la inserip- ción geroglífica pertenece sólo á esta raza sino á la zapoteca. El parecido y la semejanza no deben estimarse para la clasifi- cación de esta estatua. Según el Barón Humboldt, “semejan- tes analogías nada prueban .....- porque en todas las épocas y en todas las zonas el hombre ha producido una repetición rítmica de las mismas formas, repetición constitutiva de lo que vagamente llamamos grecas, miandros, arabescos, etc” Y, tan es así, que presentamos como prueba la figura núme- ro 2, que es una cabeza de un vaso colorado que se encontró en 1888 en un sepulero de Miahuatlán, población zapoteca. Esta cabeza forma con las paredes del vaso una figura humana y se destaca del borde del mismo vaso. Pertenece á la colección ar- queológica del Dr. F. Sologuren. Los rasgos fisonómicos de la cara son idénticos á los de la estatua zapoteca de Zachila, y tiene como ésta, tiara de estilo 1 Documento número 140 de la Memoria dela Secretaría de Justicia.— 1886, pág. 295. ; , Memorlas [1897-98]. T. X1.—15 98 Memorias de la Sociedad Científica OPML ILIIIILLIIIILADL IIA II ICO persa adornada con unas cintas cuyas puntas le caen atrás de las orejas y le forman al parecer el nacochila, La semejanza de las dos caras inclinan el ánimo á darles sin vacilación origen étnico zapoteca y no maya. Además, han pa- sado por nuestras manos y las del Sr. Lic. D. Francisco Bel- mar más de 50 cabecitas idénticas en facciones á las de la figu- ra número 2 procedentes del Valle de Etla, así como de Zachila y del Monte Albán, que parece estaban adheridas á pitos y ju- guetes de barro, lo que prueba que fueron fabricados por alfa reros zapotecas, quienes modelaban sus artefactos con presen- cia de los objetos animados Ó inanimados que tenían á la vista. La repetida escultura, á no dudar, es retrato de persona de origen étnico zapoteca, como lo demuestran entre otros rasgos característicos, la nariz curva, la boca entreabierta y los dien- tes escuadrados. En cuanto á la escritura geroglífica de la estatua de Zachila creemos que no es maya, sino netamente zapoteca. Tenemos pruebas fehacientes en el Estado de Oaxaca, tales como losas sepulerales y estatuas de barro, cuyos dibujos persuaden hasta la evidencia de que dicha escritura es mixteco-zapoteca.”” * O 6! El Sr. Dr. D. Nicolás León cree también que la estatua de Zachila es maya y aun propone, en su estudio, que se tenga como Idolo maya de Oaxaca. Dice este anticuario, acerca de la referida estatua, lo si- guiente :” “Está formada esta figura de un barro blanquizco, finamen- te granulado, y bien pesado. El cuerpo, lo mismo que los miem- 1 M. Martínez Gracida. “Los Indios Oaxaqueños y sus Monumentos Arqueológicos.” MS. inédito. '" Antonio Alzate. . 99 III III, e bros, están trabajados 4 mano, no así la cabeza que tiene hue- llas bien marcadas de haber sido ejecutada en molde. Entera- mente desnuda y pintada de color rojo, qne el tiempo ha borra- do, dejando una que otra huella: la única pieza indumentaria . que tiene es un tocado ó birrete, en forma de mitra. La gruesa y aguileña nariz, las aberturas parpebrales tan oblicuadas, la boca grande y «con tan gruesos labios, las mutila- ciones étnicas que se notan á cada lado externo de los dos in- cisivos superiores y el no pequeño tamaño del lóbulo de las orejas, evocan recuerdos étnicos de naciones asiáticas; mas el sello americano Maya Quiche, escrito en los dos cartuchos gero- glíficos que respectivamente tiene en el tocado y en el pecho, nos dicen su nacionalidad y origen. No es la estatua en cuestión, una de las obras maestras de esa misteriosa raza constructora del Palenque y de Uxmal, ni menos aún comparada por las producidas por una civilización avanzada; pero aun bajo ese concepto, el arte infantil que le produjo revela si no estética, sí verdad, pues no falta modelado en las carnes y verdadera expresión en la faz; algo como el asombro 6 la sorpresa. ¿Qué representa este ídolo? ¿es un mito 6 un retrato? inelí- nome á creer lo segundo, por más que la iconología sacra de los maya-quiches aun está por encontrarse. Caso de ser retrato ¿es de un rey, cacique Ó sacerdote? Pro- blema de solución bien difícil, ó siquiera de hipótesis autoriza- . da nos parece éste. El tocado lo vemos usado en algunos bajo- relieves mayas, v. gr. en el tablero de la Cruz, como distintivo del sacerdote, y en los frescos de la cámara sepuleral del prín- cipe Coh (Le Plongeon ) también lo portan los guerreros. Un solo recurso nos pondría en posesión de indiscutible ver- dad, y sería la lectura ó intepretación de los cartuchos geroglí- ficos. ' El gran dessideratum del americanismo científico de esta lee- tura, y en vía de su consecución, parece comienzan á darse, has- 100 € Memorias de la Sociedad Científica ta ahora, acertados pasos. (Thomas, Brinton, Valentini, Gun- kel, etc., etc.) Aplicado el alfabeto de Landa á ambos cartuchos, resulta ineficaz, como es de ya sabida rogla, tratándose de escritura glífica. En las muestras de esta clase hasta hoy conocidas, no he podido encontrar cartuchos idénticos á estos, cosa muy común en esa pobre escritura, y tan solo hallé dos parcialmente pare- cidas en la obra de Maudsley (Sup. Arch, de la Biol. Centr. Amer) Parte segunda, lámina 31, Stela A., Fig. 22, y Altar, $. Fig. 2*, Copán (Figs. A y B). La similitud está solamente en los puntos de las barras que en nuestro ídolo son intrafijas y en los monolitos de Copán, en el primer cartucho, el numeral es suprafijo y en el segundo prefijo. En la escritura de los Códices encuentro tan sólo una seme- janza en el de la parte superior del cartucho de la mitra de nuestro ídolo, con el signo del 13? día del mes maya, Cib, tal como está en la figura C. Representa bien aquella parte la figura de las olas de un lí- quido en movimiento ó de un licor fermentado, El numeral 3 (000) y las 2 barras (=) con valor de 5 cada una nos dañ la suma 13. (54 5+3=13); de aquí que esto nos autorice más en suponer es el geroglífico Cib. El cartucho del pecho de la figura que tratamos, tiene los mismos numerales (%0) 13, la parte superior de él presenta dos barras verticales, y sobre ellas un navajón ó cuchillo (TÁ); ¿se- rá otra variante del signo Ezanab, correspondiente al 15% día del mes maya? No he podido hallar figura análoga ni en los geroglíficos de los días ni en los de los meses, ni aun en los variados dibujos de los grabados calculiformes ni en los taquígrafos de los có- dices. ; ¿De cuál de las regiones maya-quiches vinó esta figura? Por nAntonio Alzate." 101 MAMADA las semejanzas anotadas atrás me inclino á ereer sea de origen Palencano ó de Copán. Pude averiguar, aunque no con la seguridad deseable, que este barro se encontró enterrado en un+úmulo de Cuilapa, pue- blo mixteco distante tres leguas al Suroeste de la Ciudad de Oaxaca. Las relaciones comerciales de los mixteco-zapotecas con los mayas de Chiapas y Guatemala son bien sabidas, y así es que en los cambios comerciales muy bien pudo adquirir algún mixteco, de un maya-quiche del Sur, esta estatua, Propongo que al citarse este monumento se le denomine: “¿Idolo maya de Oaxaca.”” No estamos conformes con esta imposición ad libitum y va- _mos á dar nuestras razones. IV * Mientras más vemos la Estatua de Zachila y la comparamos con el ejemplar de la Cabeza de Miahuatlán, menos encontra- mos el tipo étnico Maya Quiche en que ha pretendido colocarla el Sr. Dr. León, lo que confirma más y más nuestra opinión de que dicha escultura es netamente zapoteca. El parecido y la semejanza no autorizan al arqueólogo á á con- fundir una civilización con otra. Se necesitan pruebas fehacientes, que no presenta al citado anticuario. Si el parecido de la Estatua de Zachila trae un lige- ro recuerdo del tipo maya esto no quiere decir que la Estatua zapoteca sea maya por que el hombre ha producido en todas par- tes una repetición rítmica de los objetos que le rodean. Bajo este concepto los escultores zapotecas como todos los de las H Ma y Revista de la Sociedad Científica ““ Antonio Alzate,” pá- ginas 55 á 58, tomo X. . A 102 Memorias de la Sociedad Científica 7. otras razas, fabricaban sus estatuas á la vista de las personas vivas Ó muertas ó de los objetos ó paisajes que pretendian re- producir. El estilo, la pintura, la escritura geroglífica, el graba- do, la escultura, y los rasgos característicos de las razas forma- ron escuela y á esta se debe la clasificación de los artefactos y manufacturas de nuestros antiguos indios. a La escritura geroglífica que presenta la Estatua de Zachila en el pecho y en el tocado deciden la cuestión de clasificación. Confieza el Sr. Dr. León que “aplicando el alfabeto de Landa á ambos cartuchos resulta ineficaz,” y despues agrega. “No he podido hallar figura análoga ni en los geroglíficos de los días, ni en los de los meses, ni aun en los varios dibujos de los grá- bados caleuliformes ni en los taquigrafos de los Gódices.” Si el alfabeto maya es ineficaz, y si no encuentra el citado Dr. figuras análogas á esos cartuchos que nosotros llamamos xiuhmolpilli, es porque la escritura geroglífica es netamente Za- poteca. Presentamos como pruebas los siguientes geroglíficos: 1. Xiuhmolpilli de la Losa sepulcral de la Hacienda de la Com- pañía, Distrito de Ejutla, encontrada en 1890. Tiene dos fajas 6 tlapilli y carece de numerales. Pertenece al Museo Oaxaque- ño. Figura 3. TI. Xiuhmolpilli á escuadra, de la Losa sepuleral de San Lá- zaro Zautla con dos fajas ó tlapilli, casquete ideográfico en el extremo y numeral encima. Esta losa se encontró en un sepul- ero en Junio de 1857 y pertenece al Museo Oaxaqueño. Fig. 4. q. Xiuhmolpilli doble, de la Losa sepuleral de Huitzo, Dis- trito de Etla con dos fajas y sin numerales. Se encontró en un sepulcro el año de 1893 y pertenece á la Colección Martinez Gra- cida. Fig. 5. A IV. Xiuhmolpilli á escuadras de la losa sepuleral de Ayoquez- "Antonio Alzate. 103 eo, Distrito de Zimatlán con dos tlapilli y un tochtli en el ángulo, Esta losa tiene otros tres xiuhmolpilli rectos, de los cuales dos quedan encima de un auimal símbolo de Cipactli y otro aba- jo del escuadrado. Pertenece al Museo Oaxaqueño y tiena copia en yeso de ella el Sr. Dr. Antonio Peñafiel. Se encontró en un sepulero el año de 1890. Fig. 6* V. Xiuhmolpilli del Vaso Sagrado de mármol de Tlalixtac, Distrito del Centro, con tres pa se encima y una cara fan- tástica. Fig. 7? “El geroglífico de este vaso hecho á punzón consta de dos partes, una simbólica y otra cronográfica. La parte simbólica consta de un círculo de tres rayas apla- nadas por los cuatro extremos y divididos en 8 partes de las que cuatro son mayores y cuatro menores. Las mayores represen- tan los cuatro movimientos del Sol y las cuatro estaciones y las menores los cuatro puntos cardinales. En el centro tiene este círculo una máscara fantástica for- mada de un semicírculo igual en sus compartimientos al ante- rior. Ed Tiene yacacuastli en la nariz, la boca abierta con lengua de fuera semejando ráfagas de fuego, ojo ideográfico y oreja con nacochtli. 409 Debajo del pescuezo tiene nueve líneas oblicuas. En la frente se le vé un signo numeral como adorno que pue- de dar esta cifra 400, caso de significar una fecha. y Representa la figura en nuestro concepto á á Ehecatl y O licamente á Quetzaleoalt como Dios Ó como Sol. La máscara y los numerales de rayas, dan, si no estamos equívocos esta fecha Día 9 Ehecatl. La segunda parte que es la inscripción consta de tres nume- rales y un xiuhmolpilli con dos fajás oblicuas que representan cada una un periodo de 13 años es decir un tlapillo. Interpre- tación. ” 104 Memorias de la Sociedad Científica ”m El 9 Ehecatl 6 sea 18 de Diciembre del Calendario zapoteca, “año de 1222 murió (la persona que se enterró con este vaso) en el tercer xiuhmolpilli del gran ciclo y á los 2 tlapilli de su vida Ó sea á los 26 años de su edad. Hemos sentado el año de 1222 por que sumando esta cifra con 156 años valor de los xiuhmolpilli y con 26 de los tlapilla dan el año citado. Además el vaso revela una gran antiguedad pues perdió el lustre y tiene la tez áspera y con caries. El pueblo de Tlalixtac tuvo vida en el Siglo XIV de la Era Vulgar. Toda la inscripción gráfica es casí igual á la de la estatua. No tiene dos ataduras ó xiuhmolpilli sino uno solo, y destruye por completo la interpretación lanzada por el Sr. León de que la escritura de la tiara y del pecho representan el mes Cib ma- ya y el signo Ezanab. El vaso que tiene grabado este geroglífico en la pared exte.* rior, mide 54 centímetros de circunferencia en la parte superior y 28 en la inferior. Su altura es de 86 milímetros, su díametro máximo de 110 y su mínimo de 90. Se encontró esta pieza en un sepulcro de una loma occiden- tal de Tlalixtac población zapoteca, en el año de 1893 y perte- nece á la Colección arqueológica del Dr. Sologuren.”' vi Los geroglíficos que con los nombres ¡de Stela y Altar pre- senta el Sr. Dr. León como terminos de comparación, los tene- mos nosotros como una inscripción de origen maya conmemo- rando algun suceso de su nación. Vemos en esos geroglificos los signos Acatl, varios numera- 1 Manuel Martínez Gracida. Los Indios Oaxaqueños y sus Monumentos Arqueológicos —M. $. inédito. * E 2 E ió Antonio Alzate. 105 IIS les un cuauhtli y los xiuhmolpilla, que interpretados pueden dar el día, el año y la fecha del suceso. Las relaciones comerciales de los zapotecas con los mayas que evoca el Sr. Dr León como vehículo de trasporte de obje- tos, no las negamos sino antes bien las afirmamos, pero esas re- laciones no son aplicables al caso que nos ocupa porque la es- tatua y la escritura son zapotecas y no mayas. Un hecho de si- militud y sin autenticidad no prueba nada en la clasificación de objetos arqueológicos. y vil Si lo expuesto no es suficiente para persuadir al arqueólogo, hacemos constar en abundamiento de pruebas que tenemos dibu- jos de Losas y urnas cinerarias en nuestra obra inédita. “Los Indios Oaxaqueños y sus Monumentos arqueológicos,” con el geroglífico en cuestión de los puntos siguientes: ZAPOTECA.—1 Losa sepulcral de San Lázaro Zautla-con dos aiuhmolpillz, : Se encontró en 1857 y pertenece al Museo Oaxaqueño. 2. Losa sepulcral de San Lázaro Zautla con un xiuhmolpills. Se encontró en 1857 y pertenece al Museo Oaxaqueño. 3. Losa: sepuleral de San Lázaro Zautla con un xiukmolpila y dos numerales. Se encontró en 1857 y pertenece al Museo Oaxaqueño. 4. Losa sepuleral de Yazechi, Distrito de Zimatlán con dos xtuhmolpilli dos numerales en los cabos y dos fajas oblicuas en el tocado de la Deidad ó personaje. Se encuentra empotrada en la pared del templo. A 5. Losa sepulcral de Xoxo, Distrito del Centro, con dos xiuh- molpilla. Está enclavada en la pared de una casa del pueblo. 6. Losa sepulcral de Zachila, Distrito de Zimatlán con dos xiuhmolpilli rectos y dos eseuadrados. Perteneció al Sr. D. Luis Reynaud y tiene copia en yeso de ella el Sr. Dr. Peñafiel. Memorias [1897-98], Tr X1.-—24 106 Memorias de la Sociedad Científica * PLA 7. Losa sepuleral de Cuilapan, Distrito del Centro, con dos xiuhmolpilli escuadrados y seis numerales. Se encuentra forman- do el quicio de la cripta. 8. Urna cineraria de Xoxo con estatua en la cual tiene en el pecho un xiuhmolpilli. Se encontró en 1885 y pertenece á la Co- lección Sologuren. 9. Urna cineraria de Teotitlán del Valle, Distrito de Tjacolula con estatua y viuhmolpilli en el centro del turbaute Ó penacho. Pertenece á la Colección Sologuren. 10. Urna cineraria de Zachila, Distrito de Zimatlán con es- tatua y con un xiuhmolpilli en el centro del tocado. Pertenece al Museo Oaxaqueño. 11. Urna cineraria de San Miguel Sola con estatua y con un xiuhmolpilli en el penacho ó tocado. Pertenece á la Colección Sologuren. MIXTECA 12.—Losa 1* sepuleral de Tequixtepee, Distrito de Huajuapam con dos xiuhmolpilli y tres fajas en el centro. 13. Losa 2* sepuleral de Tequixtepec con un zxiulmolpilla, con cuatro fajas en el centro y cuatro numerales encima. 14. Losa 32 sepuleral de Tequixtepec con dos xiuhmolpilla y seis rayas ó fajas. 15. Losa sepuleral de Tecomaxtlahuaca, Distrito de Juxtla- huaca con un Ziuhmolpilli y dos casquetes en los cabos. Está visible en la plaza de Juxtlahuaca. El signo ziuhmolpilli juega más en las inscripciones de Lo- sas que en las urnas cinerarias. Nos sorprende mucho que tanto el Sr, Batres como el Sr. Dr. León que conocen el Museo Oaxaqueño y la Colección ar- queológica del Dr. Sologuren no hubieran reparado en las losas y urnas cinerarias de origen zapoteca. El primero es Conserva- dor de los Monumentos Arqueológicos de la República, y el se- gundo fué el Organizador del Museo del Estado de Oaxaca. "Antonio Alzate. 107 CONCLUSION, En vista de las pruebas irrefutables que presentamos, pro- ponemos que la escultura de que se trata se conozca y tenga por. “Estatua Zapoteca de Zachila” y se deseche por infunda- da la clasificación de Zdolo Muya de Oaxaca. México, Diciembre 5 de 1897. E) % Ae y A Mi Lo y A ] 301 e e Eieiirecite rias pera nes: > Pp AAA Ab pr Sada Ah Ad * A > la A q « ol - d E b, A e h LN . y A ) we Ñ : RA PURA pp hee A Ie LT, A ec UE: o ema cipal: ela :AOBUIOAO) cie a 10 t pus sr ANA! ¿ / » o. aid 20 ON up ida ed ol alí | e Que” y Bódudos al px sam] bucitión9aa ná up | A A] Diva ui suas bea 7 ¿ “alid: Na ¡ud e ER De A A a impo ON tb colonoñik DA ARA ER Die: ber: OI / z : dd 2 Mi 4 " Y y e y Pos > ALTA 14 SIT AFRO TEXT OB daa id, 2 . EN (5 - ” j es » Ñ , YX P Ñ A ACTAS Lv ¿o TA AA eg e lle [SEGUNDO CONCURSO CIENTÍFICO NACIONAL.] BREVES CONSIDERACIONES SOBRE LA EDUCACIÓN DE LA MUJER MEXICANA DISERTACIÓN pronunciada el jueves 29 de Julio de 1897 en la Cámara de Diputades : en nombre de la Sociedad Científica ** Antonio Alzate,” por el Ingeniero; JESÚS GALINDO Y VILLA, M. S. A. “Yo he pensado siempre que se refor- maría el género humano, si se reforma.- se la educación de la mujer.”. LEIBNITZ. SEÑORES: Para brillante y magnífica tesis se prestaba el interesantísi- mo asunto que, aunque nada nuevo, vengo á presentaros en la conferencia de esta noche; asunto que conceptúo de los de más alta importancia y de más difícil desarrollo de cuantos se expo- nen en el Programa de este trascendental Certamen del saber. Por desgracia, defraudando vuestras esperanzas, la cuestión ha parado en las manos más indoctas y en mi pobre inteligen- 110 Memorias de la Sociedad Científica A e HALA IS cia tan desprovista de criterio y de elementos, para llenar me- dianamente siquiera, el magno cometido que hubo de tocarme en suerte. Confieso con cuanta franqueza me es dable, que á no haber empeñado mi palabra con la Sociedad Científica “Antonio Al zate” que me favoreció con su confianza para representarla en la presente sesión, no me atrevería á ascender á esta tribuna, palenque de elocuentes oradores; lugar donde abundosos bro- tan los conceptos magistrales y hondos de la gente pensadora; y al que sólo por accidente solemos llegar los desheredados del dón de la palabra y de la galanura en el decir. En más de una ocasión mis fuerzas han flaqueado ante la colosal magnitud de mi atrevida empresa, y sentídome desfa- llecer desesperando poner término al sinnúmero de graves pro- blemas, todos á cual más debatido y muchos de ellos tomados ya en cuenta por la nata y flor de los filósofos y pedagogos con- temporaneos. Y ¡quién osa, en verdad, desbaratar tanto nudo gordiano, cuando la mujer misma ha sido un verdadero problema? Y ¿quién navegará seguro con velas desplegadas en este océano de opiniones sobre la mujer, sin riesgo de estrellar el bajel an- tes de alcanzar el fin de la jornada? No espereis por tanto, ni asomos de un estudio cabal: son nada más los conceptos que expondré, meros apuntamientos que entrañan, sí, altas cuestiones de economía social y que pre- sento á la ilustrada consideración de este auditorio, presa de absoluto temor; pero confiado en que obtendré la más amplia y generosa indulgencia. Pero antes de entrar á diversas consideraciones, lógicamen- te salen al paso estos tres puntos: —¿Qué ha sido la mujer? —¿Qué es en los tiempos que corren? —¿Qué será mañana! Haría una ofensa, señores, á vuestra cultura, si aun euando "Antonio Alzate. 111 sólo en débil bosquejo tratara de haceros compendiosa reseña histórica de la eondición de la mujer en el Oriente, donde suje- ta á la poligamia no ha tenido más voluntad que la soberana de un déspota; en Grecia y Roma, donde asimismo segregada de los hombres, cubría sus encantos en las sombras de los gine, ceos; y en la misma Edad Media, dependiendo del señor feudal que llégaba á tener derechos inmorales sobre las doncellas que acababan de entregarse á la eoyuunda nupelal. Empero, el Cristianismo, ese gran civilizador de las nacio- nes, aparece mostrando á la mujer su verdadero sitio en el con- cierto de la humanidad. “Acabamos de escribir la palabra mujer —dice Duquesnel en su brillante obra Histoire des lettres aux cinq premiers siéecles du Christianisme'—la mujer, que es hoy nuestra igual y nuestra con- soladora al través de la peregrinación á menudo laboriosa que cumplimos aquí, era bajo la antigua ley, tratada por decirlo así de esclava. Este despotismo del hombre se basó principalmen - te sobre la superioridad de su fuerza física. La mujer entre los pueblos paganos permanecía toda su vida en la infancia; una obediencia pasiva se le ordenaba perennemente. No sólo debía someterse á su padre, á sus hermanos y á su esposo; sino que si ella acababa de perder á sus parientes la ley la obligaba 4 obedecer al heredero de su marido, proclamando así que en cir- eunstancia alguna era incapaz de obrar como un ser dotado de libertad. AO ; “¡Cuáles eran, por otra parte, sus relaciones con el hombre! Las que son menester á las inconstantes voluptuosidades sen- suales;:aquí la poligamia era permitida; acullá el hombre tenía una mujer legítima única; pero podía agregarle varias concubi.- nas” No era en verdad la mujer, según la frase del autor cita- do, “mas que el ministro de los insaciables placeres del señor.” Pero surge como un reguero de luz y de bondad el Cristia- 1 Tomo II, págs. 35 y siguientes. 112 Memorias de la Sociedad Científica ASIS IILILIIIIDILDILDIIILADIIDIIELE LI IILIIILILIIIIIIIIILALDIIDADILDIIIIIMILIIOA nismo; surge de entre los amontonados escombros paganos, y al dignificar á la mujer, le dice al hombre: “Esta mujer que has visto hasta ahora como á un objeto de placer, y que has abandonado desde. que á éste no has podido paladear por falta de sabor, tiene una alma tan noble como la tuya, un corazón casi siempre más sensible que el tuyo. Puesto que ama ella más que tú, te es superior en este sentimiento, que es la vida; su inteligencia, sin ser tan generalmente fuerte y elevada como la tuya, es sin embargo capaz de alcanzar las más sublimes re- giones del mundo intelectual; estando ella, además, dotada de un tacto exquisito, de una perspicacia henchida de delicadeza. Si tú posees la fuerza física, ella tiene la gracia, y no tardarás en reconocer que es inmensa esta última potencia. Es, pues, un ser igual á tí, que está llamado á compartir contigo los dolores y los goces de la vida; y si ha de obedecerte, es á condición de que, según su espíritu, has de amarla.” Esto es, que el hombre “no habría de ligarse á la mujer por los lazos de la carne, ni sólo por encontrarla hermosa, sino por el aprecio de la belleza de su corazón y la alteza de su alma; haciéndola progresar en la vía de la verdad, aproximarla á Dios más y más por la edu- cación; y en una palabra, amándola no solamente con el cora- zÓn sino con la inteligencia.” ¡Cuán hermosa se nos presenta esta página cristiana, que ensalza y glorifica á ese ser, cuya constitución física y delica- dos sentimientos son el objeto de nuestros más solícitos desve los! ¡Pero cuán lejos estamos en estos tiempos que corren, de sostener tan poética teoría! | Después que los reinados derrochadores de Luis XIII y Luis XIV en Francia, concedieron altos privilegios á la mujer, pre- sentándola como soberana en los salones, cuando hubo sido es- “elava antaño; el tremendo sacudimiento de la Revolución puso á la mujer á la propia altura del hombre; pero no con la igual- 1 Duquesnel, loc. cit. "Antonio Alzate." 113 IODILDOS LITIO LDL DIIIIIIILLIDIDIIIIIII dad relativa establecida por el Cristianismo, sino con la absolu- ta, en mi concepto muy peligrosa para el equilibrio social, y tanto que hoy contemplamos con espanto la evulución vertigi nosa que nos lleva en rápida carrera al anarquismo y á la diso- lución social. Más adelante reforzaré esta tesis. Llegamos á la época moderna: estamos en el pleno desper- tar de la mujer. He aquí el comienzo de graves cuestiones so- ciológicas. ¿Qué es actualmente la mujer? ¿Qué papel desempeña en la vida íntima y cuál es el que tiene en sociedad? La mujer, señores, se nos muestra hoy libérrima, con fueros amplios y derechos definidos; y empujada por el vendaval del socialismo, tiende á igualarse en todo con el hombre. Pero con- viene fijarnos con especial atención en los fenómenos que hoy á nuestra vista se desarrollan. Clasificada la mujer según su categoría social, en mujer del pueblo, de la clase media y de la alta Ó aristócrata, la primera, es decir, la humilde, la deshere- dada de la suerte, ó entra al servicio doméstico ó mendiga la subsistencia, Ó se amolda ; á la vida miserable que puede man- tenerle el hombre con quien se une en lazos de dudosa legali- dad, Ó acude á cierta clase de fábricas en las que apenas gana lo indispensable para cubrir las más urgentes necesidades cuo- tidianas. La vida de la clase proletaria, hoy más difícil que nun- ca, sobre todo en nuestro país, es en verdad una vida de llanto y de infortunio. En la clase media, la clase de la inteligencia y del trabajo, hay subdivisiones bien marcadas. El paso de la clase ínfima á la media, caracteriza el grupo más bajo, que se lanza á los talle- res, y á las fábricas, á las casas de modas Ó á la fatal costura de la munición ; pero grupo igualmente desvalido, esclavo del trabajo rudo y explotado por el capitalista Ó por la empresa. Otro grupo de la clase media, más elevado que el anterior, huye del taller y de la fábrica; pero para no encontrar de cara Memorias [1897-98]. TXI.—x15. 114 Memorias de la Sociedad Científica 4 la miseria, busca su refugio en la escuela, en el profesorado, en las oficinas de comunicaciones públicas, donde pueda sin es- tigma ganarse el pan de cada día, Ó instruirse para alcanzarlo en lo futuro. Hay otro tercer grupo en esta misma clase, más selecto si se quiere; forma la aristocracia de la clase media; pero que, consagrado al hogar, descuida en gran parte la educación inte- lectual, conformándose con lo que ha asimilado en el hogar mis- mo Ó en la escuela primaria. Sin embargo, es el grupo que con- serva mejor las tradiciones del pasado, el que da hijos sanos de alma y de cuerpo, hijos que colman nuestras aulas y son el por- venir y la esperanza de la patria. Paso por alto á la clase aristócrata; porque, puesto que no ha variado en condición, no entra en mis propósitos conside- rarla. Retrocediendo un tanto hacia los conceptos que há poco ver- tía yo sobre la posición de las dos primeras clases sociales, es evidente que debemos buscar el origen de esé alud que lleva á la mujer, como decíamos, huyendo de la miseria al taller y á la fábrica, á la empleomanía ó al profesorado, Ó bien á nivelarse con el hombre aspirando á un título profesional. . Esta evolución obedece á todas luces á una causa económica latente y á una defectuosa organización social. Atravesamos sin duda alguna por lo que, con más ó menos propiedad, los socialistas han lla" mado el período transitorio del capital. Ilustraré más esta idea. : Sin entrar en una digresión histórica sobre el desenvolvi: miento de esa interesante ciencia denominada Economía Polí- tica, podemos de su estudio desprender estos puntos culminan- tes: la posición de las castas en Oriente; la del esclavo en los tiempos antiguos griegos y romanos; la del vasallo feudal en los medios; y la del súbdito del encomendero en nuestra histo - ria de la Conquista. En cada una de estas fasés advertimos que " Antonio Alzate. 115 el dueño y señor de vidas y haciendas conservaba, alimentaba y vestía á su esclavo por absoluta conveniencia; de suerte que, en parte, el equilibrio social se hallaba establecido. Rota la Es- clavitud y endiosada la Libertad, todos fueron libres, todos iguales, al menos ante la majestad del Derecho; pero en la práe- tica se, dió comienzo al imperio de la miseria. El poderoso no ha tenido esclavos; pero en cambio se ha tornado egoista y ava- ro: llama al trabajo, pero escatima el jornal; especula con los brazos ajenos, agosta las fuerzas del desheredado de la suerte en labores rudas pésimamente retribuídas. .......+... Pero ¿qué queda al hambriento sino acudir donde le pagan aunque sea mal, con tal de comer y de medio alimentar á una familia? Y si es- to apenas puede soportarlo la clase desvalida, y. IS para el howm- bre hoy día es difícil abrirse paso á fin de alcanzar un ansiado porvenir, imaginémonos cuán grande será el esfuerzo de la mu- jer para idéntico objeto: el desequilibrio económico es grande para las dos clases sociales inferiores: atravesamos por la fase del Proletarismo. Hoy los reyes del oro, las empresas poderosas, los grandes capitalistas, poco Ó nada se conmueven con lanzar á la calle en un solo minuto á un centenar de sus empleados, porque saben que al cuarto de hora tienen todas las plazas sustituídas; aun cuando tras de cada empleado haya una familia que derrame acerbo llanto y desfallezca de hambre. Y en esta lucha por la vida, se lanza nuestra mujer en pos de estudio y de trabajo, Ó persiguiendo la industria Ó aspirando al magisterio. Pero si lle- na el taller, si cose la odiosa munición que tuberculiza sus pul. mones, está de continuo expuesta Ó á ser envuelta en las huel- gas, por fortuna escasas entre nosotros, ó á ser extorsionada por el que le paga, Ó á prostituirse al contacto de sus compañeras de trabajo. Queda entonces la mujer intelectual: la mujer que aspira á redimirse; la que disputa palmo á palmo al hombre la conquista de la inteligencia; la que sueña y se alienta con un triunfo en el mundo artístico Ó en el mismo de la ciencia; la que . | 116 Memorias de la Rociedad Científica pr rms AAA aspira á un título, pero no de simple profesora de instrucción primaria ó normalista, sino á uno más alto: el de profesora en leyes ó en las ciencias médicas; quizá en las hermosas del inge niero. : Llegamos, señores, á uno de los más grandes escollos. Si la mujer, como dotada de exquisito tacto y de delicadeza suma debe ser objeto esencial de nuestra atención; $i busca el leniti vo de su pobreza y su miseria en el taller ó en la escuela ¿de- bemos levantar su inteligencia? ¿Debe el Estado —puesto que es quien dispone de sobrados elementos —impartir la educación á la mujer? Pero en este caso hay que distinguir la educación industrial de la educación intelectual: dos problemas palpitan- tes, á cual más intrincado y espinoso en su resolución. La res- puesta de las preguntas anteriores se impone por la afirmativa; y es evidente que no sólo debe el Estado educar á la mujer, si- no que le es obligatorio este precepto. 4 No entro, señores, ni á considerar siquiera el magno proble ma de la educación industrial, ó sea la enseñanza concreta de oficios; porque, además de que el tiempo se me escapa instante por instante, quiero concretarme al segundo especialmente. Ahora bieú; puesto que se inclina la balanza del lado del aprendizaje, vueva distinción se impone también entre la Edu cación y la Instrucción; y si la primera tiene por objeto el des- envolvimiento de las facultades físicas, morales é intelectuales del individuo, y la segunda es el caudal Ó la suma de conoci- mientos adquiridos, ¿ debe, según esto, educarse á la mujer más bién que instruirla? ¿Debe instruírsele al par que educarla? ¿Esta instrucción debe ser amplia Ó restringida? Y ¿hasta qué punto debe alcanzar esa instrucción? ¿Quién puede. eraduarla? ¡Qué manantial inagotable de cuestiones, á cual más abru- madora y ardua! Y como si ellas no bastaran, aparece otro pun- to, quizá más grave y que ocupa en estos momentos la atención del mundo científico: si concedemos, por ser incontrovertible, que la mujer en fuerza física, generalmente considerada, 'no * “ Antonio Alzate y 117 DNDIDILIDO0ILLIIDILIIIDLILID ID IIS puede ponerse en paralelo con el hombre, en fuerza intelectual ¿es inferior, igual ó superior 4 éste? Tan espinoso es el caso, que hasta hoy la ciencia no ha llegado á decir sobre él la últi ma palabra; pero bien puede asegurarse que casi todas las ob- servaciones demuestran la inferioridad. El peso del cerebro, el volumen de éste y el estudio de las eireunvoluciones cerebrales, se han tomado en cuenta para la solución del problema, como lo demuestran las experiencias de anatomistas y antropologistas tan notables como Huscheke, Sappey, Wagner, Broca y Boyd,* quienes unánimemente se in- clinan 4 considerar el cerebro femenino inferior al masculino. Esta inferioridad en el peso, según Walker, es de casi'3y; asegurándose que el volumen del cerebro decrece mucho me- nos que la talla; y que es proporcionalmente mucho más gran- de en las personas de menos estatura. “La mujer europea—asienta Pruner-Bey*—es con rela- ción al hombre europeo, lo que el negro es con relación á este último.” Richet dice “que por la disposición más sencilla de las cir cunvoluciones cerebrales, la mujer europea se aproxima á las razas humanas inferiores.” Walker, antes citado, coloca el craneo femenino, como con- secuencia de sus observaciones antropológicas, “nvariablemen- to entre el del hombre y el del niño.” : Y no debe extrañar, según esto, que haya mujeres que ten. gan cerebros de hombres y viceversa; “porque tal cosa recono- . €e por origen fenómenos de herencia ó de atavismo.” Esto no obstante, las últimas observaciones acerca de punto de tanta magnitud, demuestran lo contrario de lo establecido; pero añadiendo otro nuevo factor: el peso de la médula espl- 1 Véase el interesante artículo de condensación La mujer ante la antro- pología, escrito por mi ilustrado amigo el Sr. D. Andrés Díaz Milián, en el Siglo XIX de fecha 29 de Septiembre de 1891. 2 Art. citado. 113 Memorias de la Sociedad Científica ELLIS III mr. nal. De esta suerte, el doctor ruso Darkchvitich, estudiando la capacidad intelectual de la mujer, llega á esta conclusión, que es la más reciente de cuantas se han expuesto hasta la fecha: “La relación entre el peso del cerebro y de la médula espinal entre el hombre y la mujer, es idéntica. En consecuencia, no hay científicamente razón alguna para sostener que la mujer sea por su organización, de una capacidad inferior á la del hombre?”' En cuanto á las circunvoluciones cerebrales, parece que no vienen en apoyo del asunto, según el propio doctor; pues hace la curiosa observación de que mientras el cerebro del elefante, por ejemplo, es infinitamente más rico que el del hombre en cireunvoluciones, el del castor es liso; y sabido es que este ma- mífero tiene gran espíritu de invencion, es hábil é ingenioso para construir su morada y “pasa por ser un ingeniero ameri- tado.” El cerebro mismo de algunos personajes célebres ha demos- trado, con admiración de los sabios, después de las necropsias, qué las cireunvoluciones son mucho menos numerosas que en los de hombres muy medianos. Pero abandomando por este camino las observaciones rela- tivas al grado intelectual de la mujer con relación al del hom- bre, veamos lo que nos dice otro género de observación. Asiéntase casi como verdad comprobada por algunos auto- res, que la mujer, por más privilegiada que sea, es rebelde á la. abstracción.? “Observemos— escribe Letourneau—aun á las mujeres más distinguidas, aquellas que hacen honor á su sexo y merecen la admiración del otro. Generalmente es en el campo de la literatura y de las bellas artes donde recogen sus laureles. Contad las que han creado alguna cosa en las ciencias y en la 1 Revue enciclopédiqne Larousse. —Enero de 1897.—6* año; núm. 174. 2 1d. id.—Id.—Id. 3 Véase el artículo del Sr. Díaz Milián, citado anteriormente. dc O "Antonio Alzate. n 119 LILILILIIAN filosofía. Las hay, ¡pero cuán raras! Por regla general reflejan más bien que crean. La mayor parte están de tal manera sojuz- gadas por su impresionabilidad sensitiva y moral que casi no encuentran tiempo para pensar.” Oigamos ahora expresarse á Proudhomme: “El espíritu de la mujer—dice—es antimetafísico: no ha ereado ni las palabras que sirven para las ideas abstractas: causa, tiempo, relación, espacio, cantidad: ni siquiera ha inventado la aritmética ó el álgebra. La humanidad no debe á las mujeres ninguna idea mo- ral, política ó filosófica. ....... ningún descubrimiento indus- trial ni aun mecánico: no ha inventado ni aun su huso y su rue- ea. ...... El papel de la mujer en las letras es el mismo que en la manufactura. ........ sirve allí donde el genio no está de servicio.” “¡Qué amor—dice Letourneau—por el oropel, por los gui- jarros que brillan, por los colores chiilantes, por las plumas, los penachos, las cintas, los perfumes, la música, la seda, el vercio- pelo, los trajes largamente caudales.”......... El baile la sub- yuga y le eucanta, con el frenético ardor que por él tiene el ne- gro de Africa, según observación de todos los viajeros. Desde el punto de vista moral, las opiniones se dividen; pues mientras el patriarca de la escuela positiva, Augusto Comte, la considera superior al hombre, y expone “que la tendencia de la mujer es hacer que prevalezca la sociabilidad sobre la per- sonalidad;” Proudhomme por el contrario, la juzga inferior mo- ralmente, y aun llega á asentar “que no tiene, la mujer, nin- guna tendencia al equilibrio de los derechos y de los deberes y que, como su espíritu es antimetafísico, así su conciencia es an- tijurídica.” N Ahora bien; el partido, ó más bien dicho, la moderna escue- la feminista, considera el hecho de que la mujer nunca ha po- dido elevar su nivel intelectual, porque el hombre en su egois- mo, digamos mejor, en su envidia, no ha permitido que se pro- yecte sobre la inteligencia femenina ni un rayo de luz del es- 120 Memorias de la Sociedad Científica .. plendente haz de los conocimientos humanos: antes bien, ha tratado siempre de segregarla de la vida activa, cerrándole el camino de la libertad y del progreso; hasta que hoy, por obra y gracia de la evolución social é intelectual, rompe la mujer los pergaminos empolvados de las viejas tradiciones; desata los la- zos que la tenían cautiva, y hasta se atreve, como Mad. Jeane Dieulafoy,' á despojarse de sus vestiduras de mujer para ata- viarse con las de hombre. Como fácilmente se observa, venimos, señores, á caer en es- te grave problema: la emancipación de la mujer. Abordarlo de lleno, sería más que temerario. Y puesto que, para aplicar á nuestra mujer mexicana las doctrinas que llevo apuntadas hay que ocuparse de hecho en la emancipación, re- " cordaré únicamente las ideas más generales sobre el particular. La emancipación es el ideal de las escuelas económicas y filosóficas modernas: la igualdad absoluta entre el hombre y la mujer, es el loma que el feminismo lleva inscrito en su bande- ra. Por esa igualdad aboga Stuart Mill cuando asienta en su obra L? Assujetissements des femmes, que “cualesquiera que sean las condiciones y las situaciones bajo las cuales se admita á los hombres á tomar parte en el sufragio, no hay ni la sombra de una razón para no admitir allí á las mujeres bajo las propias condiciones” A su vez, Herbert Spencer en sus Principios de Sociología, escribe; “Si guiados por la observación de la marcha anterior de la evolución, preguntamos qué cambios se pueden prever . en la condición de la mujer, la respuesta será que se aproxi- mará cada vez más á la iguaidad entre los sexos.” Augusto Comte, por el contrario, “se revela contra toda idea de emancipación de la mujer y asienta este principio: “La prin- ““ cipal fuerza de la mujer, consiste en superar la dificultad de ““ obedecer.” 1 Véase la interesante monografía Les femmes el les féministes publicada por la Rev. encicl. Larousse. rietal detrás nferior Mem.Soc. Alzate Mexico Tomo XK Lám XXIV Fig 2. Proceso Verfebra dorsal vista por delrás % Posifrontal. Prefrontal. Nasal Premaxilar. Cráneo visto de perfil. E--Lostilla. Costilla esternal Parictal F 19. 3. Exoccipital e Supratemporal. 22 ME E 4 £ Agujero 5jotejutal. Supratemporal: (E o € Cuadrado. Gradrado "Y vide Articulación del cuadrado con el exocc/p!fa/. vista posterior. craneo visto por detrás dostilla abdominal. Porcion posterior del maxilar inferior vista por encima. FigT" Postorbital. E Supra lemporal. Palatino ==Maxilar superior Opistotico. a : A Dientes Sobreangular Trasverso Aerigoide. Compdlernentario. ; -(úadrado. B AICA z a ¿ astoccipital! | ¡Exoccyulal. Ylervida ho Ba (ondilo occipital Dentaxto. cráneo visfo por debajo. Mandíbula inferior: cara interna. Superficie cburnea. Fig6. Frente. Debajo. NES Sinfisis Mandibular. Y Lamuna amarilla. Hueso del maxilar Corfe frasversal de la mandibula inferior LigH1 Dn oripecio Corte deuna glándula aunplificada. Detalles. ano Tamanñonafural E Pfibrosa. re muscular. yl-parte ylandulosa. =Subrucosa =Mucosa LOS — Hióldes visto por debajo. Tamanona/ure/. e Corfe frasversal de infesfíno. A Dugés ANATOMIA DE LA HATTERIR. LI. DEL 7/MBRE Mo 49 » spéciales dans les grandes institutions botaniques des divers pays: un stage de trois á cinq ans au Bureau international leur permettrait d'acquérir une connaissanee pratique compléte des exigences actuelles de la science, des méthodes d'investigation, ete., dont ils deviendraient ensuite les propagateurs dans leurs pays respectifs; ceux qui ne se trouveralent pas suffissamment aptes au travail du Bureau pourraient étre facilement rempla- cés par d'autres candidats.—Le service des échanges et des correspondances serait organisé d'aprés le modóle de la Smith- sonian Institution. Quant aux publications, elles comprendraient: A. Travaux préparatoires: a des monographies de familles et de genres nouveaux ou di- fficiles, au fur et á mesure de leur révision compléte; 6 un recueil courant de descriptions avec figures de toutes les formes nouvelles ou mal décrites, avec un index á la fin de chaque année, , y un recueil de travaux sur les méthodes et les appareils d'in- vestigation, de préparation, de conservation, de culture, etc. des plantes, de g un recueil de travaux de synthése, soit de botanique géné- tique, ) e description des collections normales en distribution, etc. : $ Travail définitif: Flora universalis seu descriptio et icones plantarum usque . ad anu MDCCCCL cognitorum. Tous les stéréotypes et clichés des premiéres publications pouvant étre conservés, la publication de ce travail d'ensemble en sera singulidrement facilitée. Le nombre de branches spéciales histoire naturelle systé- matique étant assez considérable le Bureauinternational de cha- cune d'elles pourrait se trouver, dans un pays différent, p. exs., celui de botanique phanérogamique á Grenéve, de botanique " eryptogamique á Londres, Ventomologie A Berlin, de conchyo- Rép. Quest. Hist. Nat. 7 50 logie A Bruxelles, de paléontologie á Paris, de géologie (mam- malia € aves) á Washingnton, Vierpétologie á Vienne, Vich- tyologie á St. Pétersbourg, ete., á moins que le Gouvernement des Etats—Unis, le plus riche et le plus généreux du monde pour la science, ne prévienne les voeux des autres pays en con- centrant tout ce travail au National Museum de Washington. Tout en soumettant á la bienveillante attention des auteurs du “questionnaire” les idées ci-dessus énoncées, glanées pour la: plupart au cours de mes lectures, j'al peu d'espoir d'en voir róaliser méme une partie, vu que la majorité des spécialistes en titre dont se composent les congrés sont sincórement persuadés que leurs méthodes sont justement les meilleures dans le me- illeurs des mondes possible, mais je serais heureux de voir me- ttre á Pordre du jour dun congrés futur les deux principales Ventre elles: Serait-il opportun de créer un Bureau interna- tional de botanique systématique?—serait-il opportun de per- fectionner les descriptions de plantes dans la direction indiquée ci-dessus? Mon projet organisation du dit Bureau et de ses fonctions pourrait tout au plus servir de point de départ aux discussions sur ce theme. Ekathérinebourg, Russie, le 15 mai 1896. + G. O. Clerc, Membre fondateur et sécrétaire de la Société ouralienne dea amis des Sciences Naturelles, membre honoraire, actif ou correspondant de plusieurs sociétés savantes de Russie et de 1'é- tranger. 51 23 Universidad de Chile.—Museo Zoológico de la Escuela de Medicina. J'ai bien recu le questionnaire d'histoire naturelle systématique, auquel, pour la raison que j'indiquerai plus bas et malgré le dé- sir que vous exprimez d'une réponse amplement détaillés, je - erois pouvoir et devoir rápondre d'une fagon tres concise. lóre. question.—Quels sujets d*étude connaissez-v0us plus im- portants pour Uhistoire naturelle que la simple description d'espéces et sous—especes nouvelles? La Biologie, Vune des sept sciences abstraites fondamen- tales reconnues et elassées par Auguste Comte, présente trois aspects, biotawique, anatomique et physiologique. Chacun des trois est aussi essentiel et fondamental que les deux autres. La Biotaxie a pour but le groupement et la hierarchisation des étres vivauts, groupement et hierarchisation indispensables pour nous permettre de généraliser et méme d'aborder leur étude á tout autre point de vue; car Pobservation ne peut di- rectement porter que sur les individus concrets, et le nombre de ceux—ci est si considérable que nous ne pourrions jamais songer á les connaítre tous individuellement. D'antre part, de tous les groupes plus ou moins compréhen- sifs que crée la Biotaxio, le groupe élémentaire, c'est Vespece, quí surgit directement de la considération des étres concrets. Une bonne description d'espóce ou sous-espéce ne présente done ni plus ni moins importance que celle de tel ou tel detail ou sous-detail anatomique ou physiologique; et elle n'offre pas non plus moins de difficultés. 2éme. question. —La synonymie, déja si nombreuse, est chaque jour plus embrouillée. Conmaissez-vous la cause? Quel remede y opposer ? La plaie synonymique me parait résulter, d'une part, de la 52 difficulté propre aux questions biotaxiques, móme les plus pe- tites, Vautre part et malheureusement, au défaut de própara- tion et méme de conscience de beaucoup d'auteurs, dont la va- nité, souvent énorme quoique puérile, est singulierement excité par la loi de priorité, qui oblige les biotaxistes á consulter tout ce quí s'imprime, bon ou mauvais, dans leur branche, et qui laisse Vespoir aux pires deseripteurs de créer parfois, móme par hasard et á leur insu, quelque espéce valable, dans un tas de mauvaises. Quant au reméde, Pabandon de la loi de priorité le fournirait radical, je suppose, mais avec ineonvenient de ramener l'arbi- traire dans la nomenclature; et cet inconvenient, á mon avis, serait pire que le mal qu'il s'agit de guérir. Je erois qu'il y aurait lieu, comme j'ai déjá eu Phonneur de vous lécrire, d'essayer de former une ligue de tous les biologis- tes désireux d'en finir avec les obstructeurs de la biotaxie. Ses membres prendraient l'engagement moral de saisir toute oc- casion de signaler an mépris de leurs confréres les dénomina- tions zootaxiques nouvelles qui leur paraitraent coupables, et de se soutenir mutuellement dans ce nouveau travail d'Hercu- le. On pourrait méme adopter quelques signes spéciaux, quw'on accolerait aux noms des auteurs de semblables dénominations, quand on aurait á citer celles-ci. Ces auteurs, ainsi pris par la vanité eb punis dans leur pé- chó méme, deviendraient sans doute plus circonspects A P'a- venir. 3éme. question. — Vous semble-t-1l convenable que le nom de Pauteur ne reste plus désormais accolé aux noms des espéces et des soys-especes, mais plutót la date de la publication de ces noms? (Exem- ple: TAMIAS STRIATUS TYPICUS Merriam; on écrirait TAMIAS STRIATUS TYPICUS 25, 2, 86). Une espúee quelconque est désignée par son double nom linnéen, générique et spécifique. L'usago Vajouter á cette dou- ble dénomination le nom de Pauteur qui en a baptisé la dite es- pece est né justement de l'imbroglio synonymique et a pour 53 but de nous guider dans un pareil dédale. Dés que, par 1ap- plication de la loi de priorité, Pacecord sera établi entre les bio- taxistes sur le nom definitif de chaque espéce, il est elair qu'un tel usage, ayant terminé son service provisoire, ne constituerait plus qu'une complication inutile. Il devra alors disparaítre. En attendant, je erois que, pour remonter á la description originale d'une espéce ou sous-espéce, la connaissance du nom de Vauteur de cette description et par suite de louvrage dans lequel elle a parue, est plus de nature á faciliter les recherches dans une bibliotheque que la date de cette description. Le mi- eux est encore, comme on le fait souvent, Vajouter au nom de Pauteur, entre parenthéses, le titre, la date et la page de l'ou- vrage dans lequel on trouve cette description, Telle est, Monsieur et cher Confrére, ma réponse au ques- tionnaire que vous avez bien voulu me falre adresser. Quant aú motif de ma concision dans cette réponse, c'est que, en 1890 et 1891, dans les numéros 5, 6, 9, 10, 11, 14 et 16 de la Revista de Instrucción Secundaria y Superior, 'ai déja pu- blié, avec quelque détail, mes idées sur la biotaxie. Malheur- esement cette revue, qui paraissait á Santiago, sous la direction du Dr. Luis Espejo Varas, est morte á peine née, sans avoir eu le temps de se répandre. Je vous adresse, pour vous et pour la Société “Antonio Alzate,” une double série des susdits numé- ros, á Pexeption du numéro 9, qu'il ne m'a pas été possible de me procurer; mais je feral copier et vous adresseral ultérieu- rement la partie de ma publication qui a paru dans ce numéro. Santiago, Juin 1896. F. Lataste. 54 24 Rispondo ben volentieri alle domande che la Societá scien- tifica “Antonio Alzate” ha diretto ai Naturalisti: 1? Domanda: Quels sujets d'étude connaissez vous plus im- portants pour "Histoire Naturelle que la simple description d'es- péces et de sous-espéces nouvelles? Forse questa domanda doveya essere fatta in modo piú chiaro e preciso. Nello studio dei corpi naturali come del resto, nello studio di qualunque serie di fatti o di fenomeni deve venir in prima linea l analisi dei singoli fatti o fenomeni o la deserizione dei corpi (piante, animali, minerali) considerati isolatamente. Percio che riguarda gli animali e le piante (poiche credo che la domanda si riferisca particolarmente aqueste due serie di corpi) senza aleun dubbio il loro catalogo descrittivo ha una importanza grandissima ed é condizione indispensabile alle ricerche ulteriori intorno alle piante ed agli animali stessi. Ma affinché le descrizioni delle specie possano realmente essere mezzo per preparare 1l terreno a ricerche di altro ordine 8 assolutamente necessario che siano fatte con debite norme. Il modo di descrivere le specie si é venuto modificando assai dopo ilavori di Darwin: il principio della evoluzione informa oggi tutte le scienze biologiche e fa sentire la sua azione anche nella botanica e nella zoología descrittiva. Nelle diagnosi delle specie dé Puopo, oggi, tener conto di un numero maggiore di caratteri di quello che non si facesse un tempo. Nella valutazione delle forme dei viventi rispetto alla loro distribuzione in specie e sopratutto nel rispettivo loro ordina- mento non basta tener conto delle differenze, si potrebbe dire, assolute delle forme: ma é necessario tener conto eziandio del valore di queste differenze giudicato al lume appunto del prin- cipio della evoluzione. 55 lo credo che un lavoro di zoologia o di botanica descrittiva fatto con tali intendimenti possa riusciredi reale interesse scien» tifico. Il naturalista sistematico non deve, oggi, limitare le sue ricer- che alla descrizione pura e semplice della forma esterna se vuole realmente giudicare convenientemente del valore delle forme che deserive; ma deve avere conoscenza della struttura anatomica, del costumi, svilappo del viventi che studia poiché a misura che lo studio dei viventi progredisce si fa sempre piú manifesta la necessita: di dare alla zoología ed alla botamica siste- matica una base anatomica ed embriologica. Aggiungeró aneora che il Naturalista classificatore se vuole fare opera realmente utile ed importante deve tener ben pre- senti le leggi della morfologia comparata moderna. Intesa in questo modo la descrizione delle specie e delle sottospecie e lavoro scientifico elevatissimo poiché viene ad essere come la sintesi delle conoscenze biologiche che si pos- seggono intorno al viventi, sintesi che si trova espressa nella elassificazione delle forme nel sistema. 2% Domanda: ““ La synonimie, déja si nombreuse, est chaque jour plus embrouillée. Connaisez vous la cause? Quel reméde y opposer? y Credo necessario distinguere qui le sinonimie delle specie conosciute da lungo tempo e che si trovano descritte dagli Au- tori della fine del secolo seorso o in sul principio del corrente secolo, dalla sinonimia delle specie descritte modernamente. La sinonimia della prima serie di specie ha, a mio avviso avuto origine dalle principali eause seguenti: 17 La grande comprensivita delle diagnosi specifiche le quali sono oggi riferibile a varie specie intese alla moderna. 2% La brevitá delle diagnosi e speno le cattine figure che le accompagnano. 3? La poca cura usata da molti Autori nell applicare rigo- rosamente le leggi di prioritá. 4% Le frequenti denominazioni di specie in “litteris” in sche- 56 dis ecett. senza che gli Autori ne abbiano pubblicato le diag- nosi le quali vennero piú tardi pubblicate da altri Autori, ma coi nomi dati dai primi. Ad acerescere la sinonimia nelle specie modernamente des- eritte concorrono a mio avviso principalmente le cause se- guenti. * , 1? La poca cura degli Autori di fare diagnosi veramente comparative. 2% Le diagnosi troppo brevi comprendenti solo quei caratteri che possono servire appena a distinguere la specie da quelle conosciute al momento della descrizione della specie stessa. 3? La dispersione dello deserizioni isolate di specie nuove in periodici diversissimi e poco diffusi e quindi difficile spesso a consultarri. 4 Il lusso di molte pubblicazioni di zoologia e di botanica sistematica che rende inutilmente il loro prezzo assai eleyato e quindi é ostacolo alla loro diffusione. 5 Il modo diverso di intendere la comprensivita del genere, della specie e della sottospecie come gruppi tassonomici. Il rimedio a tutto ció non e facile da escogitarsi; credo tu- ttavia che il male venebbe notevolmente attenuato se si tenesse conto delle norme seguentl; 1? Rispettare in modo rigoroso le leggi di prioritá. 2% Descrivere le nuove specie in modo completo facendo si che le diagnosi siano veramente comparative. 3 Sempre quando é possibile unire alle diagnosi la figura della specie o almeno dei caratteri piú importanti. 4% Riunire le diagnosi delle specie di un gruppo di viventi il piú possibile nei periodici speciali allo studio del gruppo stesso. 5% Promuovere dai descrittori delle specie il deposito degli 1 Non tengo conto qui delle cause troppo note dipendenti da manifesta imperizia del descrittore dovuta a non sufficiente preparazione o a troppo seasse cognizioni intorno alla bibliografía scientifica. REVISTA CIENTÍFICA Y BIBLIOGRAFICA Société Scientifique “ Antonio Alzate.” PELIS E Verentlique eb. Bibliosrapluque Publiée sour la direction de RAFAEL AGUILAR Y SANTILLÁN 1897-1098 * MEXICO IMPRIMERIE DU GOUVERNEMENT FÉDÉRA!. 1897 Sociedad Científica “Antonio Alzate.” | REVISTA CINTÍNCA Y BILIOCRÁMICA Publicada bajo la dirección de RAFAEL AGUILAR Y SANTILLAN Secretario perpetuo. 1) MEXICO ¡MPRENTA DEL GOBIERNO FEDERAL EN ÉL EX-ARZOBISPADO [Avenida Oriente 2, núm. 726] 1897 pa ER , S 0 el A 00 0 ames y pe A PES ame 7 Br AVAL" la Ar > * e y ARA or hp E TT RASIOPA IRL AAA ] 7 ELA Y | Ñ 2 b ROL A ES ' A a A sarita ratio a A ME md Y ó y voeredad Giontilica “Antono Alzale. MÉXICO. Revista Científica y Bibliográfica. Núms. 1-4. 1897-98. SESIONES DE' LA SOCIEDAD. JULIO 4 DE 1897. Presidencia del Sr. Prof. A, L. Herrera. Sesión dedicada á la memoria del entendido historiador mexicano N Do. Mariano Veytia. CORRESPONDENCIA. —La Legación del Reino de Italia en México, participa que los: Ministerios de Instrucción Pública, de Agricultura é Industria y de Obras Publicas de aquella na- ción, enviará á la Sociedad importantes y numerosas coleecio nes de sus obras.—El Dr. Watson, del Canadá, contesta el Cuestionario de la reforma del Calendario propuesto por el Ing. J oaquín de Mendizábal —El Prof. Julio Marcou, de Cambridge, antiguo amigo y compañero del gran Pasteur, felicita á la So- ciedad por haber conseguido que se dé el nombre de ese insig- ne sabio á uno de los jardines de la ciudad de México.—El Sr. Dr. Daniel Vergara Lope se despide de la Sociedad, pues será su representante en el XIT Congreso Internacional de Medicina que se celebrará en Moscou el mes de Agosto próximo. 6 TRABAJOS.—Edmundo Leal: Ligero estudio aceren del crédito. (Remitido por el Sr. Prof. Mariano Leal, M. 5. A).—( Memorias, XI, p. 11). Dr. N. León. Un nuevo documento geroglífico maya.—(Memo- rias, X, p. 355). Ing. G. Montiel Estrada. Consideraciones breves relativas á la aplicación de la Mecánica á las construcciones. C. Mottl. Observaciones séismicas en Orizaba, Junio 1897. Prof, A. L. Herrera. La convergencia y lu teoría de la evolución. El Sr. Ing. Pedro Sánchez hizo una breve exposición de las / observaciones séismieas y geológicas que hizo en Tehuantepec; eree que los temblores verificados recientemente en dicha re- gión no son de origen volcánico sino que son debidos á causas netamente geológicas como consolidación de la corteza terres- tre, hundimientos, etc. El Sr. Dr. F. Altamirano presentó los dibujos que tiene he- chos de un Album Histológico de Plantas Mexicanas, cuya publi- eación se propone arreglar en su próximo viaje á Europa, y se ofrece á las órdenes de la Sociedad, la cual lo designó para re- presentarla en el próximo Congreso Internacional de Farmacia que tendrá lugar en Bruselas. NOMBRAMIENTOS.—Socios honorarios : Dr. LaskowsK1, Profesor en la Facultad de Medicina. (+?- nebra. E Dr. José LE Conry, Profesor de Geología en la Universi- dad de California... Berkeley, Cal. Pror. JuLt0 MARCOU, geólogo. Cambridge, Mass. PosTuLACIÓN-—Para socio correspondiente: Ing. D. Edmundo Leal. AGOSTO 1 de 1897. Presidencia del Sr. Ing D. Daniel Palacios. Sesión consagrada al ilustrado ingeniero y meteorologistz D. Vicente Reyes. Hizo el elogio del Sr. Reyes el socio R. Aguilar. CORRESPONDENCIA.—El Sr. Rey-Pailhade, de Tolosa (Fran- A Les conditzors de nutritior dans Poeuf et autres les font évoluer plus ou moins, ainsi que les conditions en général ont déterminé lévolution des Protozoaires des temps géologiques les plus reculés, de telle sorte qu'ils ont été Vorigine des étres supérieures, sans avoir eu en eux au- PA - _ A _— A A A —— AA A A A nont en sol aucune propriété merveilleuse. cune propriété merveilleuse. Memorias [1897-98]. T. XI - 18 RÉSUMÉ DE L'OUVRAGE présenté devant la SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE “ANTONIO ALZATE” (SÉANCES DE 1897-98. ) 1* La critique devra attendre jusqwá la publication de mon ouvrage. Un résumé comme celui-ci est presque une table des matiéres que n'explique rien. 22 J'ai étudié les conditions internes mais je ne veux pas dédaigner les conditions externes et leur action directe ou in- directe. Je vai pas non plus la prétention de tont réformer et de tout expliquer. Pour moi les grandes choses de Pévolution sont et seront vraies. Je erois en Darwin, en Haeckel, en Wa llace, en Bernard, ete. Je ne erois point en Weismann et je re- pousse avec toutes mes forces les explications métaphysiques des Faits naturels et en particulier la théorie indémontrable du plas- ma germinatif, et leurs déterminantes hideuses. 3? "application de mes théories aux cas particuliers est en général difficile. Je demande des méditations opiniátres. Peut ¿tre le premier jour tout restera voilé. Attendez. Moi aussi J'ai été effrayé au premier abord, et maintes fois j'ai rébroussé che- '* Antonio Alzate. tr 139 SANAR DLL a ION min et lexpérience abandomnée, la coupe avec le protoplasma qui ne códe pas oubliée au coin poudreux, onb été le lendemain les plus superbes démonstrations, et les plus grandioses surpri- ses. Je demande encore des méditations opiniátres. Il wy a pas ici de bibliothéques spéciales et toute recherche est trós difficile. Le biologiste n/a pas de laboratoires, pas d'en- eouragements ni d'avenir, pas méme de traducteurs compétents 2 qui soumettre les manuscrits péniblement rédigés dans une lan- gue ótrangére. Nous étudions sans espérance. Songez donc á notre misére et soyez trés indulgents. Quelques noms ou quelques faits son; ici oubliés et on avance peut étre quelques idées déja publiées ailleurs, sans Vindiquer: 'espére qu'on voudra bien nYen faire Vindication. (Adresse: Museo Nacional, México, D. E). THÉORIE GÉNEÉRALE. CONSTRUCTION, KVOLUTION, DIVISION, TRANSMISSION. 1. Construetior. La construction de lorganisme et des organismes est lP'oeu- vre des conditions mécaniques et physico-chimiques internes de: nutrition plus ou moins influencées par les conditions externes, 1 "y a pas de forces spéciales constructrices, conservabrices ou transformatrices. 2. Evolution. L'évolution, c'est-4-dire, le progrés de la nutrition, est iné- vitable puisqu'elle suppose une multiplication, une augmenta. tion de forces, de parties, eb jamais une diminution, d'une chose 140 Memorias de la Sociedad Científica Y A A AA PAI AE == E - - = - MÁ quí en augmentant, est plus apte á la nutrition, par le fait mé: me de ce qwWelle est plus puissante, plus grande, plus divisée, mieux fournie d'appareils. Exemples: Chimique Combustion Pun fóret, Vintensité eroissante; flammes petites, simples au début, et grandissantes, immenses, associées peu aprés, alors que la combustion, Pabsortion Voxy- géne et Vélimination des oxydes de charbon (respiration), la nu- trition enfin, sont arrivées au summunm. Physique. La boule de neige. Plus elle augmentera son vo- lume et plus grande sera Pabsortion des parcelles de neige pen- dant la chute. Biologiques, Evolution une nation á partir d'un petit nom- bre de familles. Progression croissante des besoins. Progrés. 3. Division. A un certain moment la division arrive, par Pexcés de nutri- tion etil y a division, reproduction, ou bien, sil y a déja des affaiblissements, on observe l'équilibre (plus apparent que réel) ou la conjugaison ( qui est un autre mode de nutrition-théorie de Rolph), ou encore la mort, qui arrive áussi quand il y a di> minution ou impossibilité de nutrition, par défaite dans la lutte pour Pexistence ou par des causes mécaniques ou chimiques. Exemples. Boule de neige qui se brise aussitót qwWelle arrive á un certain volume, par défaut de cohésion. Division d'une nation suivie Pallianes, de Pimmigration. Mort des organes, des individus et des espéces. 4. Transmission. Les descendants hóritent seulement des certaines aptitudes a la nutrition et le développement ultérieur est le résultat de la lutte interne et des conditions internes, de telie sorte que jus- “ Antonio Alzate. 1 141 qwaux caractóres les plus insignifiants peuvent étre rapportés aux grands faits antérieures de la nutrition et a la prédominan- ce relative des éléments, des tissus, des organes, des systómes quí s'heurtent, s'entraínent, comme les soldats qui se préci- pitent á Passaut. Alors ce qui est hérité, ce qui est transmis par les éléments reproducteurs West pas la multitude infinie des caracteres individuels—qui ne pourralent avoir place dans une chétive cellule microsecopique,—mais Paptitudeála nutrition. Et les éléments, les pronucléus, les filaments nucléaires variant quelque peu en grandeur, en conditions de nutrition, et le déve- loppement embryonnaire ayant lieu dans un albumen, dans un vitellus, dans un milieu différent, les résultats finals seront di- fférents aussi. Mais une différence comme un entre les premiers éléments et les premiéres conditions, devra donner des différen- ces énormes entre les étres arrivés á leur développement com- plet. Se rappeler la lo de Delboeuf* “sur Paugmentation ánor- me des individus variés (lisez: des différences ultérieures) si petit que soit le nombre des indvidus variés primordiaux ehez une méme espece” (lisez: si petites que soient les différences des éléments primordiaux). Exemple. Influence á travers les siécles des croyances, des mosurs, etc. des fondateurs d'une nation. Histoire des Etats Unis et du Mexique. Le développement embryonnaire n'est pas dú á des forces mystérieuses, mals bien aux conditions physico-chimiques in- ternes eb aux réactions et actions mécaniques, physi ques et chimiques. Les analogies primordiales des embryons diminue- ront au fur et á mesure de leur développement, puisque quel- ques uns continueront se développant jusqu'a un degré trés avancé, tandis que d'autres Sarróteront de bonne heure. (Se rappeler la loi biogénétique fondamentale). C'est un escalier 1 Démontrée mathématiquement par mon régreté ami Villustre Profes- seur de Université de Liége. 142 Memorias de la Sociedad Científica PLL .S nr NAL DL DAI II IDA immense quí tous commencent á monter, mais tous warrivent pas á la móme hanteur. Le développement embryonnaire a des analogies profondes avec le développement paléontologique et dans les deux cas on observe “le progres de Vactivité” ((Gran- dry): c'est-á-dire, le progrés de la nutrition. Enfin, les trou- bles profondes de celle-ci dans Vatavisme générale ou partiel démontrent qwil est bien leur résultat et non celui d'un retour mystérieux aux formes antérieures, par des actions surnatu- elles. 1. CONSTRUCTION. La construction de Porganisme est l'oeuvre des conditions mécaniques et physico-chimiques interues' de nutrition. 1 n”y a pas de forces spéciales constructrices. Exemples. 1. Forme polyédrique des cellules, par pressions latérales. Parallélipipóde dérivé de cellules sphériques. Déformation du nucléus par pressions extérieures sur la ce llule. (Expériences avec des boulettes de mastic*). 2. Formation des méats intercellulaires dans les cellules ar- tificiolles faites avec Valbumine et le su cre, par des actions mé- caniques. 3. Mélanges des corps gras et albuminenx et mémoe de cris- talloides qui aboutissent á la formation de vésicules fermées de toutes parts susceptibles de croissance par endosmose. (As- cherson et Traube). 1 Bien entendu que les conditions externes y agissent aussi. 1l v'y aurait que la répetition infinie d'une méme cellule si le développement avaiy lieu dans un milieu infini, également favorable pour la nutrition, chaque ce- llule de nouvelle formation se séparant de la cellule mere á une énorme dis- tance. 2 A. L. Herrera. La Zoologie de Vavenir. L'expérimentation. Mémoires et Revue de la Société Scientifique Antonio Alzate. 1897. - Ud tu Antonio Alzate « 113 SSLLLIII/OILIIIII 4. Formation non seulement des cellules avec les particu- larités qu'elles présentent dans les organismes, mais encore des formes dérivées de la cellule, tubes, vaisseaux, ete., avec de so- lutions de sels ayant une consistance un peu sirupeuse (sucra te de chaux) dans lesquelles on laisse tomber des fines particu- les de eristaux d'un autre sel (des carbonates alcalins, etc ). (Monnier et Vogt'). “5, Expériences de Biitschli avec "huile et le carbonate de po- basse ou mousse microscopique. a. Reproduction de la structure réticulaire du protoplasma. b. Passage des vacuoles sphériques aux chambrettes poly- gonales, intimement accolées et unies les unes aux autres. c. La gouttelette de mousse change de volume, pousse des prolongements irréguliers et finit par se déplacer en rampant, exactement de méme qu'une amibe et d'autres organismes et cellules animales et végétales. De plus elle montre souvent les mémes structures rayonnantes que on observe dans des cellu les et des noyaux en voie de division, et notamment dans les ceufs pendant la période de fractionnement. (Arrangement des alvéoles en files dirigées de la périphérie vers le centre). d. Imitation de la couche alvéolaire de Bitschli. e. La mousse mieroscopique est influencée dans ses mouve- ments par Pélectricité et la température.? 6. Expériences corrélatives de A. L. Herrera. a). Une couche ("huile de lin flotte sur une solution acétique de fibrine impure de sang de b«uf, avec de petites quantités WValcali. Au bout de 10 a 20 jours il y a apparition Valvéoles qWarriventá envahir toute la surface de la couche située entre 1 Journal de l' Anatomie de Robin. 1882, et Traité d'Anatomie Comparée Pratique, par Vogt et Yung. Paris, 1888, p. 45. 2 O. Biitsehli. Untersuchungen úúber mikroskopische Scháume und das Protoplasma. Leipzig. 1893, et M. D'Erlanger. La structure intime de la matiére organisée. Revue Scientifique. 8 avril 1893, p. 427. * 144 Memorias de la Sociedad Científica LL se LILIA PIILIIIIIS Yhuile et la solution.* On les voit 4 Poeil nu: ils grandissent toujours jusqu'á se fondre dans de grandes alvéoles. ls mon- trent au microscope Vaspect des parénchymes á cellules sphéri- ques ou polyédriques par pression et reproduisent quelques phé- noménes histologiques trés remarquables. b). On prend: AA IA 2 O > A a ] O TA TA A 1 On mélange Veau et Palcool et on ajoute le sang. Faites alors une émulsion avec cette teinture et de l'huile de lin (proportions dificiles á signaler). Prenez-en une goutte, jetez—la sur une assiette flottante dont le fond aura, été plus ou moins graissé avec la méme émulsion additionnée d'une petite quantité d'eau. La goutte se répand rapidement. Il en résulte Vimitation des zones concéntriques de la tige et de la racine; formation par déssechement Vun trellis plus ou moins serré suivant la distance au centre, que rappele assez les coupes vues au microscope. c). Prenez des gouttes de la méme teinture pour les mettre sur une assiette Hottante dans laquelle on aura déposé une min- ce ecvuche d'huile. Les gouttes, en s'évaporant changent lente- ment de forme á la maniére des amibes et poussent de petites prolongements irréguliers. On y observe aussi parfois la for- mation de vacuoles. (Voir g.). d). En versant la teinture.de sang sur eau contenue dans une assiette flottante on y observe la formation Vexpausions lobuliformes ou dendritiformes. e). En jetant une goutte de jaune Vosuf dans Peau on y voit 1 On fait Vexpérience dans une coupe. 2 Plus concentrée sur les altitudes (Mexico est á 2260 m). ' “« Antonio Alzate. « » 145 PILIIIIS AI 0 la goutte arriver au fond, se déformer lentement á la maniére des substances sarcodiques; le centre devient ensuite saillant en maniére d'ampoule, puis s'allonge, devient pédonculé et se détache de facon á constituer un globule plus ou moins pyrifor- me, qui reste libre dans le liquide. Ce phénoméne explique la partie mécanique de la sortie des globules polaires? ). F). Pour expliquer les phénoménes intimes de la fécondation on invoque la théorie des courants osmotiques, de Dumas, que vexplique guére un certain nombre de détails intéressants. Pre- nez done une assiette, faltes—la Hotter sur eau, en versez des- sus une petite quantité d'acide acétique, puis aprés mettez au centre uue goutte d'huile de lin. En approchant un petit sper- matozoide fiottant, artificiel, en parafíne ou en liége, ou bien de la mousse Valbumine il est attiró, le cóne Pattraction se forme et il y a enfin la reproduction photographique des phénoménes décrits par Fol, á propos de la pénétration de Vélément mále dans l'ceuf des Echinodermes,? jusqu'A ce que le spermatozoide arrive au centre de la goutte d'huile. En approchant doucement des bords de celle—ci un corps pointua queleonque il y a ómission de prolongements, comme des pseudopodes. On comprend que Pacide acétique représente Palbumen, et "huile, le vitellus. On peut faire Pexpérience avec Pautres liquides. 1 sonvient de la rapprocher des faits suivants: 1” Mouvements du protoplasma. * 2% Attraction des microbes et d'autres corps par les phago- eytes. Chimiotaxie. 32 Empilement des globules sanguins. 4% Conjugaison en général. Peut-étre, elle a lieu par at- traction. | , 1 Voir Milne-Edwards. Anatomie et physiologie comparée. Vol. VIII, p. 395. : 2 Qui n'a pas un micropyle. Engelmann a prouvé que les germes sexuels s'attirent en raison inverse du carré des distances. La polyspermie est Vailleurs normale chez les Sélaciens. Memorias ( 1897-98], 1: XI —x19 146 Memorias de la Sociedad Científica III LALÍN OI DILO OI ISS OO ISI IDIEIO III ICI, 5” Observations de M. Cajal sur le systéme nerveux.—CUes attractions moléculaires ou capillaires d'une importance si con- sidérable, se relationnent done avec les phénoménes de la méca- nique celeste et avec ceux de la fécondation. 9). La formation des vaeuoles, les mouvements tourbillonai- res eb sarcodaires, 'imitent parfaitement par un procédé simple et ala fois peu distant des mécanismes intimes de la nature. Il est évident que la nutrition, ainsi que tout acte chimique est accompagnée de manifestations mécaniques.* Imitons done la nature, prenons encore une asslette á moitié pleine eau, 4 la surface de laquelle surnage une grande goutte VPhuile de lin, versons alors au eentre de celle—ci de Paleool euncentró—gui pro- duit une agitation spéciale, signalée par Secchi, lors de sa com- binaison ou dissolution dans l'eau=et nous aurons la goutte d'hui- le déguisée en organisme, se déformant, se creusant de vacuo- les, se segmentant ou produisant enfin de pseudopodes qui ren- trent ensuite dans la masse totale. Je reccomande de faire alors des observations microseopiques. Un esprit non prévenu diralt done que le mouvement mécanique dú á des changements chi- miques, á la nutrition, est la cause des mouvements généraux des organismes inférieurs et eela sans Pintervention une vo- lonté plus ou moins rudimentaire. Mais si vous doutez encore étudiez et expérimentez longuement. La production de mouvements pulsatiles est trés curieuse a observer. L'on ajoute au mélange Valcool, d'eau et d*huile de lin, de grandes quantités de solution d'ammoniaque, dont les va- peurs dilatent peu á peu les gouttes graisseuses et s'échappent tout á coup sur les bords, alors que la goutte reprend les di- mensions primitives. Le souffle la fait tressaillir et Pillusion dPun ótre y est complete. h). Il faudrait étudier Paetion de la substance fondamentale 1 Voir Secchi. L'unité des forces physiques. Paris, 1874, p. 73. $“ Antonio Alzate. « 147 ESIODLIPLLIIOD DI III II IPD ELIPLILLLOIDI III III LIN sur Pévolution mécanique de certains éléments. Nul doute que les cellules pourront se dissoudre, s'elargir, se contracter si le mi- lieu ambianta les propriétés voulues. Une goutte Peau qui tom- be sur le Lyecopode, sur le papier du polygraphe, sur la graisse solide ou liquide, produira di fférentes empreintes et si elle aug- mente 8 volume, leur développement sera entravé ou favo- risó selon la viscosité, etc., du milieu. Par exemple, on répand avec un pineeau, sur un cristal graissé avec la beurre, une mélange Valbumine et dencre, et il en résultera la formation de cellules multipolaires, des anastomoses qui rappellent cer- tains tissus nerveux, osseux, ete. 2). Imitation des figures de la caryokinése par Biútschli ((mousses formées par des gouttelettes d'huile 'avec les parois en gélatine coagulée); par Gallardo, (expérienee de Faraday: cu- ve pleine d'essence de térébenthine, eristaux de sulfate de qui- nine, appareil électrostatique); et par E. Ziegler (spectre mag- nétique). La théorie de Ryder faisait jouer un róle important á la pression exercée par Penveloppe de Pesuf pour empécher le développement de lamnios chez les vertébrés inférieurs et peut Sappliquer également á lexplication du développement massif des organes des téléostéens. C'est le cas de rappeler que selon Dareste un grand nombre de monstruosités ont pour origine premiére, un arrét de déve- loppement de Pamnios, qui modifie consécutivement lévolution des différentes parties de lembryon, par la eompression qwil exerce sur elles. 3). M. A. Barthélemy dit que c'est par le phénoméne du coup de bélier, provoqué dans los plantes par Parrét des cou- rants liquides dus á des causes atmosphériques, que s'explique la formation de nosuds au—-dessus desquels naissent de préfé- > 1 La Carioquinesis. “Anales de la Sociedad ('ientífica Argentina,” tomo XUIIT, p. 5. 148 Memorias de la Sociedad Científica Ars AAA rence les bourgeons foliaires et floraux et les racines adven- tives.* k). M. M. Massart démontre* les mécanismes et les résultats mécaniques aussi de la cicatrisation chez les végétaux infé rieures: lutte des cellules, prolongements qui poussent dans la cavité des cellules mortes, équilibre des forces, agrandissement vers un lieu de moindre résistanee, segmentation. J'ai fait des expériences corrélatives sur la soudure ou cieatrisation des plaies produites dans la mousse qui glisse sur une surface polie et graissée. (Se rappeler les expériences de Plateau.) Jen ai déduit la conséquence probable de ce que, de la méme maniére que dans la mousse de savon (tissu rudimentaire ), la solida- rité Vun grand nombre de tissus n'est pas toujours due aux char- pentes solides limitantes, mais bien aux attractions mutuelles des éléments, á la cohésion moléculaire -ou capillaire. Et qui sait si elle influerait puissament dans Varrangement des pre- miers éléments embryonnaires! En outre il est probable que des nucléus, Pune substance plus dense, sojent eapables par- fois Vattirer les molécules de diverses substances pour faire des eoques, des perles, des formations symmétrigues ou assymé- triques en général. M. Rainey? a etudié la cristallisation du carbonate ealcaire dans la gomme etil en a obtenu de formes qui ont une ressem- blance frappant aves les otolithes des poissons, les eoncrétions des carapaces, etc. : La moindre parcelle de myéline-préparée avec le jaune d'ceuf-suffit pour produire dans le champ du microscope, au contaet de leau qu'on ajoute, une série de phénoménes remar- quables. De tous les bords libres de la masse on voit sortir des 1 Revue Scientifique. Juillet 1881 á Janvier 1882, p. 622. Se rappe ler la pompe-siréne de M. Jagno. 2 Rapport de M. Errera. Bulletins de l Académie Royale de Belgique. 3me. série, vol. XXXII, p. 784. 3 Carpenter. The Microscope. London 1868, p, 775. Antonio Alzate. . 149 LIL LIL LIILILLIILIIISII LIL tubes deliés, d'aspect assez analogue á celui des tubes nerveux (11) IU y en a aussi des gouttes qui, par pression réciproque, prennent des formes polyédriques, ete.' 1). Toutes les surfaces libres de l'organisme sont recouvertes de revétements cellulaires continus ou d'épithéliums. Ici Pon voit encore Paction directe des conditions physico-chimiques extérieures. Il faut savoir encore que généralement les cellules superficielles, Wayant plus á lutter de tous cótés avec les pres- sions latérales, sont plus grandes et d'une forme moins réguliére. La forme des os, si influencée par les tractions qwils subis- sent, selon Marey, est due á des causes mécaniques. J'ai démon- tré" qu'un systeme de bátons de mastic, s'articule á peu prós ainsi que les os. En effet, lorsque les bourgeons des membres - Sallongent de chaque cóté du corps embryomnaire, on voit, dans leur intérieur, les os apparaítre les uns apres les autres,? D'ail- leurs on peut faire une imitation des os des nageoires du lch- thyosaurus, avec 38 boulettes de mastic mou comprimées de tous cótés.* Enfin quoiqu'en dise M. Ollier sur la régénération 1 Voir Robin. Traité du Microscope. Paris. 1871.—Voir aussi: Bútschli. Ueber die Structur des Protoplasmas. Verhandlungen des Naturhist. Med. Vereins zu Heidelberg. Bd. IV, Heft 3. 1889; Heft4. 1890. Untersuchungen úber mikroskopische Scháume u. das protoplasma. 1892. Protozoen. Bronn's Classen und«Ordnungen des Thierreichs. 1889. (Selon M. Martin Dauvergne). On trouvera un résumé francais détaillé et clair des expériences de Bútschli dans Archives de Zoologie expérimentale. 2e. série, t 7. 1889. Notes et Revues, p. XLIII. (Selon L. Cuénot). Investigations on. mieroscopical foams and on protoplasm. London. Ad. aud Charles Black. Structure des corps renflents aussi naturelles qu'artificiellement produits:- Verhandlungen des Natur. Medis. Vereins, Heidelberg. 1893, 95, 96 et Ver- handlungen der Akademie Góttingen. 1896. (Selon Bútschli). Consulter aussi les livres de Delage, Hertwig et Henneguy et La Cytologie expérimen- tale, par M. Labbé. (Selon M. Dauvergne.) 2 La Zoologie de lavenir. L'expérimentation. Memorias de la Sociedad: Científica “Antonio Alzate.” 1897. 3 Guinard. Précis de tératologie. Paris, 1893, p. 136. 4 Voir les expériences de L'esshaft. Landois. Physiologie. p. 677.. 150 Memorias de la Sociedad Científica Vun os complet par un périoste constructeur et géometre (??) il est óvidente qu'on a obtenu seulement dans les expériences de transplantation, des grains osseux' etnon pas un humérus ou un fémur, dont les formes si irreguliéres sont dues á des pres- sions. Se rappeler, en effet, les déformations si instructives qui s'observent dans Postéomalacie, dans laquelle on a sous certala point de vue la reproduction de certaines conditions embryon- nalres. Influence de la névroglie sur Pévolution spécifique des myé- locytes, selon Pouchet.? Epaisseur trop variable des couches épidermiques super- ficielles (par irritation mécanique et d'autres causes mécani- ques). 11). Causes mécaniques qui troublent Pévolution embryonnaire et Pemporient sur les prétendues tendances héréditaires: voir TRANS- MISSION. m). On limite la croissance exagérée dans certains cas pa- thologiques au moyen dun bandage, pour maintenir légalité de la pression. L'amputation unique ne cause point de troubles aussi pro- fondes (polydactilisme) que Pamputation réitérée, laquelle en- traine la congestion et Virritation prolongée des tissus. (L'am- putation des doigts surnuméraires chez un enfant a été suivie de leur régénération.) (Nutrition excessive.) Régénération suivant les conditions mécaniques de la nu- trition. Croissance excitée par des causes diverses de nutrition. Transplantations. m.) Formation probable des valvules dans le systóme'vei- neux par une cause mécanique.' L'appareil vasculaire de Pom- phalosite (qui na pas de cosur) est devenu un annexe de 1 P. Bert, Recherches sur la vitalité des tissus. Annales des sciences maturelles. Véme. série. Zoologie. Tome V, 1866, p. 136. 2 La phylogénie cellulaire. Revue Scientifique, 29 Mars 1875, p. 887. Antonio Alzate. 1 151 III LLIIIIIIIS celui de son frére jumeau, et la circulation, dans les vaisseaux artériels et veineux du monstre, esten grande partie renver- sé8e. o.) Les causes mécaniques, différences de taille, ete., expli- quent Pimpossibilité de la fécondation dans des cas trós nom- breux. (Etudes de Pfliiger, données de Landois et de Chá.- zari).* Hybrides fécondes de Alosa et Salmonidés. Hybrides expérimentaux de différentes Batraciens, possibles seulement si les spermatozoides ont la téte pointue et mince, etc. Les expériences qui a faites M. Kerner von Marilaun, en croissant deux Medicago-falcata et sativa-1ui ont permis dobtenir un hy- bride qw'il a cultivé sur une vaste échelle et dont il a obtenu des prairies entiéres. 1l s/est assuré ainsi de la fécondité de ces plantes et du maintien indéfini de leurs caractóres.? o”). Sur Pimportance exceptionelle de la phagocytose pour la formation de létoile de mer et de la mouche, pour les phénomé- * nes d'atrophie des muscles larvaires des mites. Métamorphose de la grenouille eb phagocytose. Lutte contre les phagocytes, effets de Pabsence Vexercice.* Conflict entre Weismann et Metehnikoff. Absence de pha- gocytose chez les Orthoptéres.* Explications mécaniques. p.) Lutte des embryons chez les monstres parasitaires.” q.) Cas des Hydres. 1l est rare de voir plus de trois ou: quatre bourgeons sur le méme individu; mais en nourrisant ces 1 M. T. Hunt Morgan. L'hybridation chezles Batraciens. Revue Scien- tifique, 2 Octobre 1897, p. 438. Chez les Poissons: Bulletin of the U. S. Fish | Commission, IL, p. 187. Annual Report of the Commissioner of the State: of New York. 1881, p. 12. Cházari. Piscicultura en agua dulce, p. 292. 2 J. Constantin. Les végétaux et les milieux cosmiques. Bibliotheque: Scient. Inter. Paris. 1897. 3 Voir les travaux de Metchnikoff et Revue Seientifique. 10 Septem- ber 1892. ) 4 Cuénot. Etudes physiologiques sur les Orthoptéres. Extrait.des Ar- chives de Biologie publiées par Van Beneden et Van Bambeke. 1896, 5 Guignard. Précis de tératologie. Paris, 1893. 152 "Memorias de la Sociedad Científica Polypes abondamment avec des larves dont le corps est angu- leux et distend sur certains points leur estomac, on a vu des bour- geons se former sur les parties moyenne et antérieure du corps. Cas des Synaptes. Les ceufs, en se portant au dehors, £rottent contre le tissu spermatogéne et déterminent ainsi la rupture des utricules od se développent les spermatozoides. Ceux-=ei, mis en liberté par cette action toute mécanique, entourent immé- diatement Poeuf.? r.) Allongement des incisives des Rongeurs si leurs extré- mités ne perdent pas, par Pusure, ce qWelles gagnent par la «eroissance.* 2. EVOLUTION. a.) Différenciation. Il y a généralement une relation inverse «entre les dimensions relatives des éléments histologiques et la supériorité des organismes. (Globules du sang des embryons, des Batraciens en métamorphose, ete. Bátonnets et cónes de la rétine.) Voici done un exemple de Pimportance de Pétude des relations entre la croissance et le développement* au point de vue de Pévolution envisagés comme un résultat de la con- currence des parties (voir Transmission) et de la division. En 1862, M. Dareste a aunoncé qwW'en faisant couver des ceufs de ponle a 420 0u 439, les phénoménes de développement Vempor- tentsur ceux d'aceroissement. Cas des géants et des nains.? Cas des rapports entre la croissance et le développement des sys- 1 Milne-Edwards. Anat. $ Phys. Comp. vol VIII, p. 314. 2 Ibid. p. 368. 3 H. Gadeau de Kerville. Note sur une téte osseuse anomale de Lidvre Cellules Myélocytes permanents; transformés choroidiennes. Cellules nerveuses. ! 2. Evolution des cellules épithéliales embryonnaires, qui sont Vorigine des cellules qui tapissent les glandes de la sueur, des cellules du bulbe pileux, des cellules des glandes sébacées, des cellules épithéliales de la cristalloide antérieure, des pris- mes du cristallin. (Pouchet). 3. Analogies entre les cellules épidermiques et les cellules glandulaires. Passage entre elles. | 4. Loi histogénétique fondamentale. Exemple. Le groupe des tissus de substance conjonctive est représenté chez Vadulte par une série de tissus qui semblent tout d'abord séparés les uns des autres par un abíme, mais ils ont á peu pres le méme origi- ne, et se développent tous aux dépens du feuillet moyen du blastoderme. 5. Formes intermédiaires entre le tissu conjonetif muqueux et le tissu conjonctif ordinaire, entre ce dernier et le cartilage. 6. Evoiution des cellules cartilagineuses. Les cartilages ary- thénoides représentent le passage du cartilage hyalin au carti- lage á substance fondamentale élastique. 7. Lutte entre la cartilage et le tissu osseux. 8. Apparition brusque d'une espéce histologique a la suite de contusions. - 9. Variation monstrueuse. Poils sur les maxillaires, dévia- bion des éléments embryonnaires des os. 1 'Pouchet. La phylogénie cellulaire. Revue Scientifique, 20 Mars 1875. 4 1" Antonio Alzate. 1 155 LLLLILILIILLIL LILLO III LLL LI ILILLIL ILLIA SPIILILILIIIDLIILIDIIILILIIIIIII 10. Anomalies des dents. 11. Théorie cellulaire. 12. Métamorphose ascendante et descendante. 3. DIVISION. a. Expériences de Bútschli. b. Théorie de Rolph. c. La reproduction commence avec la séparation presque mécanique d'une masse d'unités de matiére vivante qui est de- venue trop grande pour rester coordonnée. (Leconte). Expé- riences avec les gouttelettes d'huile. d. Argument tiré des conditions de milieu qui favorisent la reproduction. Expériences de Maupas. 4. TRANSMISSION. Ñ A. Nécessité d'une explication générale. Objections ú la théorie de Weismann.—B. Cas des jumeaux.—OU. Corrélation.—D. Diffé- rences des germes.—E. Progression rapide des différences primordia les. —F. Monstres.—(G. Hérédité. Atavisme. Nutrition. A. Nécessité d'une explication générale. Objections G la théorie de Weismann. 1. La Nature est unique, la transmission des caractéres chez les Protistes, les Cryptogames et les Hommes est un processus' général et un mécanisme fondamental égal, physico-chimique. La théorie de Weismann est absurde. Elle suppose Vexistence souterraine d'un monde animé invisible, condensé dans le plas- ma, métaphysique, ultra-sensible; elle suppose la condensation dans une cellule microseopique des millions de caractéres indivi- duels, ce qui est matériellement impossible. En outre, en chan- geant continuellement tout dans 'organisme il en résulte inad- missible P'idée d'une chose immuable au sein des choses chan- 4 . 156 Memorias de la Sociedad Científica AIDA ALI geantes sans reláche. Le plasma germinatif ne se nourrit-il pas? QuantaVidée deleur continuité elle semble toute enfantine, puis- que une part on ne concoit guére la continuité de ce quí suit le tourbillon de la nutrition et change toujours, et autre part il estimpossible de prouver que le plasma germinatif se trouve dans des conditions égales chez le pere, le fils, le petit-fils, cha- cun ayant sa vigueur particuliére. En outre il y a lieu de considérer les influences perturbatri- ces des mariages non eonsanguins. Et si les conditions varient le plasma germinatif variera aussi et alors il y aura continuité de ce qui est discontinu! Encore il faut mettre en ligne de compte les combinaisons infinies dans les quelles devra pénétrer le plasma germinatif, a savoir, le mariage, le métissage, lhybridation, et alors il faudra dire qw'il est modifiable, diseontinu par des additions! Enfin, il devra avoir pour la régénération et la greffe, tous les caracteres de la vie, (par exemple, vie latente) et il sera asexué (1) ou bien il sera une espéce de protoplasma caméléon ou hermaphrodite, puisque fixés déja les caractéres sexuels masculins hérités et transmis par le plasma, la reversion se produira chez Vadulte, par le fait de la castration. 1 est inexplieable en outre que les spermatozoides ne mon- trent pas a égalité de dimensions une structure ou composition bien différente des organismes les plus arriéres, malgré la com- plication supposés de sa substance: tout y est caché méme pour les chimistes. L'idée premiére appartient done aux péres de PEglise. Le plasma de Weismann, par son mystére profond, par la nuit de sa vie, par la puissance, Véternité, Pinvisibilité, Pintangibilité, Pimmutabilité, Pubiquité, est plus qu'ún Dien-architecte posé sur un tróne de protoplasma. Cette théorie expligue pas les cas des jumeaux et leur “ Antonio Alzate. 157 SS a A a A AA ressemblance si fréquente, ni les cas de certains caractóres tels que la sensibilité hygrométrique des écailles cadugues des Ser- pents,' des ongles, des poils et tant d'autres productions plus ou moins semblables a la corne, etc., ete. Le plasma germina- tif aura donc conservé “une déterminante” des écailles, des la période primaire! La théorie de Weismann est donc fatale, tandis que la mienne est la théorie des contingents et elle suppose quela strue- ture, la composition ehimique des germes, toujours peu com- pliquée, a aussi leur influence, mais les conditions de nutrition influent dans un degré infiniment supérieur sur les germes, les . embryons, les jeunes et méme les individus ¿gés. Les dits germes ou éléments sexuels sont ainsi que des Protozoaires; ils n'ont en soi une propriété merveilleuse et les cenditions les font évoluer dans Posuf et aprés ainsi que les conditions ont pu tirer homme des amibes qui vivaient aux temps géologi- ques les plus reculés. € B. Cas des jumeaux.—Ressemblance plus ou moins grande suivant les conditions, puisque la gémellité résulte de Punion de plus de deux éléments sexuels. “Les jumeaux développés “sur un seul vitellus eb dans de conditions aussi semblables “que possible, seront toujours du méme sexe et trés ressem- “blants (malgré Wiesmann); au contraire les jumeaux qui pro- “cédent d'osufs distinets (conditions distinctes) sont souvent “de sexes différents, et plus ou moins dissemblables.”?*—“Lors- ““ qwil y a gestation double et production un mále et d'une “femelle (espéces unipares, juments et pa celle—ci posséde “des caractéres masculins et elle est stérile.” 1 J'ai montré á la Société “Alzate” la sensibilité excessive des plaques ventrales detachées des exemplaires en aleool: Phaleine suffit pour les con” tracter. On peut déterminer par ce moyen les régions á évaporation maxima Shez les organes en général des animaux et des végétaux. 2 Guinard. 1. e. p. 505. 3 Cornevin. Zootechnie, p. 192. 158 Memorias de la Sociedad Científica LIDIA III LILIA IA w LILIA Cyclopie ou gémellité des yeux, de la face (Iniopes) de la téte [ Monocéphaliens ) —Railleries á propos du plasma germinatif et les jumeaux. C. Corrélation. Il est extrémement probable que toutes les petites particn- larités héréditaires soient dues aux grands phénomeénes de la nutrition et aux caractéres dont existence s'expligue par les différences de la vigueur du protoplasma. 1. Cas cités par Darwin.' 2. Cas étudiés et coordonnés par Herrera: CORRÉLATIONS. 1. Microcéphalie. [| 5. Rachitisme. Nanisme. Briéveté, épaisseur et courbure Systéme pileux peu développé.|| des os. Instincts gévitaux peu dévelop | Gonflement des épiphyses. pés. Ossification incompléte du [| cráne. 2. Huydrocéphalie. ||FPractures. Nanisme. ” Spina—bifida. ¡| Embonpoint excessif. Bec-de-liévre. ” Plis de la peau. Atrophies. 6. Polydactylisme. 3. Bassin fendu. Syndactylisme. Eventration. Epaississement des extrómités. Séparation de la paroi abdowmi- || Créte tres épaisse (oiseaux). nale et de la véssie. Anophtalmos. Epilepsie des parents. 4. Déformation de la main et du pied. 7. Albinisme. Anencéphalies. Vue faible. : Se Exencéphalies, etc. Délicatesse du toucher. 1 Dela Variation. Paris. 1880, Vol. II, p. 328, ' Antonio Alzate « PHIL 159 E Constitution faible. Proportions défectueuses. Pou intelligents? Persistance de la membrane pupillaire et du duvet em- bryonnaire. Sexe féminin fréquent. Pieds plats. Oreilles mal conformées. Sourdité (chats). Anémie. Rachitisme. Serofule, quelquefois Pidiotie. Retard de la métamorphose.' 8. Alopécie. Dentition monstrueuse. Microcéphalie. 9. Hypertrichose. Dentition incompléte. Réversion sexuelle. 10. Anophtalmos. Abscence du front et du nez. Fissure de la bouche et du pa- lals. Manque de doigts ou polydac- tylisme. Difformités des extrémités. 11. Coloboma palpébral congénital. Bec-de-litvre. Fissure palatine. Encéphalocéle. 1 Rollinat. Retard de Vétat lar- valre chez un Triton palmatus albi- nos. Bull. Soc. Zool. France. 28 Fé- vrier 1895, p. 61. 12. Bec-de-liévre. 77 fois sur 618 monstres 'hu- mains. Rapport entre la géographie du bec-de-liévre et la géo- graphie des mort-—nés. Hydrocéphalie. Coloboma palpébral. 13. Langue bifide. Division du maxillaire infé- rieur. Autres malformations. 14. Anomalies de la formule dentarre. Variation de longueur de la face. Hypertrichose et alopécie. 15. Abscence du poumon. Malformation des doigts et des organes génito—urinaires. Thymus volumineux. Cour á une cavité. 16. Lobus impar du poumon. Plus fréquente dans les races inférieures ou chez les mons- bres. 17. Hypertrophie rénale simple. Atrophie congénitale de lautre rein, 18. Anorchidie. Atrophie de la verge et du rein» 160 Memorias de la Sociedad Científica PILLO IDA PAOLO ILIII III III ISI Anus eontre nature. Extrophie de la vessie. 19. Oeclusion de Purétre. Malformations dé la verge, de Panus ou du rectum. 20. Persistance du trou de Botal. Autres malformations. Obstacles au cours du sang du cóté de Partére pulmonaire. Alcoolisme. 21, Ectromélie inférieure, Organes génitaux imparfaits. 22. Monstres syméliens. Imperfection des parties infé- rieures, surtoutdans la région lombaire et pelvienne. Anomalies du tube digestif. Atrophies des organes génito— urinaires. 23. Célosomie. Avortement ou direction vl- cieuse des membres. Déviations de la colonne vér- tébrale et du trone. 24. Spina bifida. Anencéphalie. Abscence de la moelle. 25. Oreilles couchées en avant. Idem. 26. Cyclopie. Cavité olfative unique. Défaut de formation des hémis- phóres cérébraux. 21. Acéphalie. Ñ Coincide avec beaucoup dan- tres monstruosités. 28. Corrélations chez les criminels, Force museulaire peu consi- dérable. Taille et poids élevés. (Prédo- minance de la croissance sur le développement.) Longueur exagérée des bras. Ambidextres et gauchers. Mancinisme. Humérus plus long 4 gaucho... (Quadru- manes.) Quatre CNN fron- tales au lieu de trois. (Car- nassiers.) Communications anormales entre les seissures, qui de- viennent confluentes. Cervelet développé d'une facon anormale. Un ensemble de conditions dé- _fectueuses du cervean. Capacité cránienne inférieure á la normale, Submicrocéphalie. Indice eéphalique inférieur á la moyenne. Fossette occipitale, 16%, Front fuyant, étroit et plissé. Oreilles volumineuses, en an- ses, mal ourlées. Sinus frontaux trés apparents. ¡Antonio Alzate." Zygómes et máchoires trés vo- lumineuses. Orbites trós grands et trés éloignés. Asymétrie du visage. Type pléteiforme de Pouver- ture nasale. Appendice lémurien des má.- choires. Couleur brun. Cheveaux abondants, barbe pe- tite. Analogie remarquable entre les deux sexes. Chez les criminels on retrouve presque toujours associées plu- sieurs de ces malformations, chez Vhomme honnéte on nen trouve généralement qu'une isolée.* Laideur. Acuité visuelle plus développée Obtusité tactile et olfactive. Goút moins développé. Quie parfait. Analgésie (?) Acrocéphalie. Implantation vicieuse des dents. Gynécomastie. Hypospadias. Infantilisme. Malformations congénitales des membres. Strabisme. Bégaiement. Incontinence durine. Débilité. Idées étroites, mémoire méca- nique, volonté défaillante, etc. Abondance extréme de la che- 1 Corrélations indirectes. 161 LILIA velure et distribution des poils du pubis, qui se rap- proche du caractére mascalin chez les femmes criminelles. 29. Corrélation chez les prostituées. - Oxycéphalie, platicéphalie, mi- crocéphalie, plagiocéphalie. Anomalies du visage (asymé- trie, prognathisme, déviation du nez, voúte palatine ogi- vale, dents défectueuses Oreilles mal ourlées. Oreilles en anses. Oreilles charnues et mal lobu- les. Caractéres craniologiques mas- culins. 30. Corrélations entre les nerfs et les os' ou variations paral- leles. (Voir: “ Variations in the brachial and lumbro-sa- cral plexi of Necturus macu- losus” by F. C Waite. Bull. Harvard College. Vol. XXXI, n? 4. 1897.) 31, Corrélations psycho-physio- logiques. Folies héréditaires et malforma- tions du cráne et du sque- lette; développement tardif et incomplet du systéme mus- culaire; vices de conforma- tion des lóvres et du voile du palais, des organes génitaux, des os, des sens, etc.' 1 Voir: Traité élémentaire de pa- thologie générale, par H. Hallopeau. Paris, 1890, p. 18. Memorias (1897-98), T. X1.—983 162 Activité des centres nerveux et résistance aux causes de des- truction. Savants eb faibles Vesprit. Plus une couche sociale est in- tellectuelle, plus elle compte d'hommes grands. (Loi de Chalumeau.) ; Hypertrichose. Chez 'hommechien le développement intellec- tuel laissait beaucoup á dé- sirer, ses passlons rappél- laient celles qui caractéri sent le dernier des sauvages. (Martin. Histoire des Mons- tres, p. 306.) Névropathies et faiblesse géné- rale. Hérédité. (Féré.) Sexe et esprit. Réversion (due á la castration) des caractéres psychiques. Corrélation entre le corps etl'áme. Néron et Bouledogue. Théorie insoutenable de Le Dantec sur la, disymétrie du protoplasma. 32. Corrélation entre la pigmen- tation et la résistance aux in fections expliquée par la diffé- rence de vitalité des cellules pigmentées.? 1 Revue Scientifique. 30 Octobre 1897 et 13 Aoút 1892. 2 P. Carnot. Sur le mécanisme de la pigmentation. Revue Scienti- fique. 24 Ayril 1897, p. 531. Memorias de la Sociedad Científica 33. Corrélation entre les naevi pigmentaires et les troubles profonds du développement embryonnaire du systéme nerveux central. (Bordier. Géographie médicale p.589.)”. Résumé. Jl serait done néces- saire d'étudier d'abord tous de corrélation et alors seuloment on pourrait les falts supposer qu'un caractére par- ticulier—ncsvus pigmentaire sur le nez, oreilles mal our- lées, coloboma palpébral, etc. —a fait leur apparition indé- pendamment des autres ca- ractéres et des grandes trou- bles de la nutrition. L'étude des espéces considerées comme si elles ótalent isolées au monde va point été fé- conde, mais létude des rap- ports mutuelles de toutes les espóces connues est d'une fécondité merveilleuse: In multis una. 1 Pour les variations corrélatives chez Aurelia, Sarsia, Stomobrachium et Tiaropsis, voir: G. J. Romanes. An Account of some New Species, Va- rieties, and Monstrous Forms of Me- dusae. Jour. Linn. Soc. Vol. XII. p. 528. 11 Vol. XII, p. 190, Pls. XV et XVI, 1874-76. u Antonio Alzate. 1 163 D. Digférences des germes. 1. Un Ascaris produit 61000000 d'osufs eb il est matérielle- ment impossible qwil y ait 64000000 de choses égales én forme, en volume, en densité, en composition chimique, ete., précise- ment parce que les csufs intérieurs ne se sont pas développés dans les mémes conditions que les csufs de la périphérie, etc. Les ceufs de Alosa vulgaris sont de dimensions trés différentes' chez un méme individu. 1 E. Cházari. Piscicultura en agua dulce, p. 120. Memorias de la Sociedad Científica 164 0030 «89000 % 9P00'0 *9199PIN | ROSTO "ISPO'0 “010 Y LL80'0 :9funjang op opnois9A (10708 PIO ¿EITOO |96L81%0 9 [| 1:0€0'0 % 06000 uoogo np anessreda [3308830 | «00 *91JQUEI 1nonguoT 'NIVNOH HIOAO '0£ “A “AX 9 “entos “93 TP8T “SHBI “SO[[9ANJBU SOQUALOS SOP SALUUY *SO[BULMUYS seylod ep s9309pe ST PIATPUI SA] ZOO UOISU9UILP U9 NO 9uuL0] ue “91yUBNb ue soprozoyeueds sop SUOLPLIt A "PUBmo["erT :185ne IO A “98 “dl “erdorors4yg “9o4]of 99 FINBLA “El "8erT d “erdororsÁgg “paelo9g “31 “s6g “d “AT 1OA “ormogeuy “4eddrg "TI "pe “d TITA “19A “duuoj exdoporsAyg ye eJuoyeay "Spltap-ouTIÍ “OT 9 "1 'SIUNBOJ *6 '0 A Lad 8 EJ “9 “ppg “d “oruogeuy pleronog 19 sIUntog “q “cpg d “e130]0951H “A0lH “pe 3 T «300 : 81000 al 0 % 01000 .00+0'0 0c000 | 109000 2000 ¡£1000 ¿90700 | «19000 ¿SPO0'0 ? 81000 :anan)) 23uu9Áoul On IO “M2L “anossied "NIVNOH HOTOZOLVNYHAS "Antonio Alzate. 165 LVILLLLILLIDLI/DLIIIILIIIDIILILIIIIIILIIIIIDI III OLI II III III III “J'ai examiné une goutte de sperme humain conservé en masse depuis la veille, dans un flacon bouché; la plupart des spermatozoides y sont raides et immobiles; mais il y en a de parfaitement vigoureux, qui progressent normalement. Parmi ceux—cei il y en a de trés petits et gréles et autres trés gros; la différence est considérable; cette différence porte surtout sur le volume du segment cóphalique et sur Pé o du corps; dans le sens de la longueur elle est moins accusée.” C. E. Porter signale Pexistence une variété rare de sper- matozoide énorme;? Godard * celle d'une autre variété á tres pe- bite téte et A mouvements plus rapides. Il en note une autre plus rare á tóte au contraire fort grosse. Observations fort sem- blables de M. E. Armendaris. “Les germes ne sont jamais iden- “tiques, leur constitution varie de Pun 4 Pautre: ils sont ren. “feormés dans des ceufs qui différent toujours plus ou moins de “volume, de couleur, de composition chimique, de proportion “relative entre le jaune et le blanc. (Dareste.”)* 2. Différence de la composition chimique des ceufs, selon Frémy et Valenciennes? et des grains (émydine, ichthine, ichthuline, etc.; inuline, huiles, amidon, strychnine, etc). Différences dans la composition chimique des spermatozoi- des,* de leur résistance ainsi que de celle des ceufs, variable se- lon les espéces, les individus, etc. (Action de la température, de la potasse, de la dessication, des conditions o des poisons et des solutions salines ou indifférentes,”) 1 Lataste. Recherches de zoéthique, 27 avril 1889, p. 642. 2 Sobre un espermatozoide gigante. Actes de la Société Scientifique du Chile. Vol. IV, p. LXXII. 3 Ibid. p. LVI et Beauregard et Galippe. Guide de micrographie, p. 560 4 Les Monstres, par Martin, p. 137. 5 Milne Edwards. 1. e. Vol. VIII, p. 324, note 1. 6 Frey. Histologie, p. 646. 7 P. Bert. Recherches sur la vitalité des tissus. Annales des Sciences Naturelles. 58me. série. Zoologie. Vol. V, p. 159. 166 Memorias de la Sociedad Científica 3. La vitalité des spermatozoides observés par Godard pa- raissait étre plus énergique et une plus longue durée.' 4. Etude comparative des grains de mais chez le méme in- dividu: il n'y a point deux d'égaux.? Conclusion. Les différences matérielles des germes, de leur poids, de leur volume et de leur composition, etc., se montrent dans un grand nombre de cas et probablement, sans exception dans tous les étres. Mais il n'y a pas de différences dans le plasma- Dieu—-germinatif. (!) E. Progression rapide des di/férences primordiales, 1. Les différences dans les germes sont suivies de différen- ces chez les produits de la fécondation. Différences dans la gastrula. Embryologie comparée des espéces et des individus, Homme et Astérie. ceufs parthénogénétiques. Paecilogonie. 2. “La quantité de jaune existante et son arrangement di- ffus, polaire o central, sont associées á des différences frap- pantes dans le degré et la symétrie de la segmentation.”*? Pe- tites différences chez les enfants, les fostus, les plantules et di- fférences trés considérables chez les adultes. 3. Soit un nucléus=10 dans le cas A et un autre =100 dans le cas B. En supposant une augmentation proportionnelle pour chaque division, nous aurons: 1 Beauregard et Galippe. Guide de micrographie. Paris, 1888, p. 560. 2 Voir Revue Scientifique, 10 Aoút 1895, p. 194; 18 Janvier 1896, p. 89: 13 Juin 1896, p. 760. 3 Geddes G¡Thomson. L'Evolution du sexe, p. 142. E. Ray Lankester. De 1' Embryologie et de la Classification des Animaux. Paris, 1881, voir seulement p. 21-23. u Antonio Alzate. 1 167 A= 10= 1l5= 22= 33=49,5 B=100 = 150 =225=337,5=496. Deux jeunes truies Y orkshire,issues dela méme portée, Lors de leur naissance, 'écart de poids entre ces deux animaux était de 85 gr. Ala fin de leur premióre année, il y avait un écart de 15 kilogrammes. (Conditions égales, mais différentes au premier moment). Deux agnelles métisses, issues de la méme portée. Lors de leur naissance, Vécart de poids entre ces deux animaux était de 500 gr. Placées dans le méme compartiment et nourries de méme facon, elles pesaient á 31 mois, la premiére 47 k. et la se- conde 51 k., soit un écart de 6 kilogrammes. 4. Selon Préaubert "organisme humain doit avoir sous la forme adulte, plus de 100 trillions de cellules.* Il faut calculer alors les trillions de différences qu'il y a entre les éléments, les tissus, les organes, les 4ges, les individus et les races. 5. Application de la Loi de Delbaeuf.? 6. Loi de Dareste. Les causes des déviations organiques n'a- gissent qu'autant que losuf a subi un commencement d'éyo- lution.* ; 7. Alors il n'a pas de propriétés merveilleuses et préexistan- tes et il faut agir afin de produire des petites différences, que plus tard se développent, mais seulement alors que la différencia- tion aura commencé et qwil soit possible de favoriser la nutri- tion de quelques parties en particulier et au détriment des au- : tres L'organisation des tissus se faisant dans des conditions dif- férentes, ceux qui du premier moment auront été bien nourris, arriverontá un développement rélatif plus considérable et méme 1 La vie mode de mouvement. Paris, 1897, p. 99. 2 Une loi mathématique applicable á la théorie du transformisme. Re- vue Scientifique, janvier, 1877, p. 669. (ornevin. Zootechnie générale.p. 367. 3 Exception: substances qui modifient lVétat du protoplasma, comme 1alcool, 168 Memorias de la Sociedad Científica LILLIIIIS chez l'adulte ils auront les plus grandes chances de réussite. Cependant quelques caractéres acquis, non hérités, pourront apparaítre plus tard. / FE. Monstres. Il n'y a pas de plasma germinatif, ni de propriétés merveil- leuses, ni de force créatrice qui conduise dans chaque cas á la formation Pun étre et qui obeisse á un plan, á un dessein, á un budget, á une espóce d'élévation de bátiment fatale et in- variable, puisque de variations légéóres ou profondes dans les conditions de nutrition forment un grand nombre de monstruosi- tés, chez tous les étres. Si Pon admet une espéce de plasma— germinatif-architecte dont les projets pourront ótre profondé ment modifiés á la pratique par les ouvriers, par les matériaux, par les conditions en général, on arrive simplement a Pidée un protoplasma simple, qui donnerait au plus l'impulsion initiale, et qui, de méme que les organismes primordiaux ne peut pré- voir les résultats ultérieures d'une évolution, ni éviter les mons- truosités, ni méme lutter avec les conditions de nutrition pour donner á tout étre tout ce dont il en a besoin et pour y main- tenir une organisation, un ordre de choses invariable; ni pour éviter enfin Papparition des atavismes, des réversions sexuelles, des choses inutiles, hideuses, ete., etc. M. Dareste a émis VPespoir que par Plemploi des procédés quí lui ont servi dans la production artificielle des monstres, il arriverait á obtenir les anomalies légéres. Exemples. Faíts. Précocité. Adiposité. Polymastie. : Anomalies des vertébres et du Barbe chez Penfant. bassin. Inversion viscérale. Palmage des doigts. Nanisme. Jambes torses. Géantisme. Albinisme. » Aritonio Alzate. SINILIIILIIILILILIIIILIIDDIIID IAN Excós de pigment. Exeroissances cornées. Hirsutie, hypertrichose. Variations des dents. Pérsistance de la cloaque. Lobus impar. Glandes mammaires chez les máles. Monstres anidiens (amas in- forme). Móles (développement incoor- doné de quelques tissus, bourses couvertes de poils). Causes des monstruosités, toutes mécaniques. Evolution embryonnaire trou- blée en général. Commotions, violenees exté rieures et pressions mécanl- ques qui atteignent la mére. Pression des aliments. In- fluence psyehique dont Pac- tion retentit sur l'appareil vasculaire et contractile de Putérus. Altérations patho- logiques de lPembryon et de ses annexes. On peut troubler le dévelop- pementdes embryons de pou- let par les moyens suivants (Dareste): LOAN En changeant la situation des. ceufs. En les recouvrant de vernis. En faisant varier la tempéra- ture. En les soumettant 4 des choecs et á des courants éléctriques.. Autres causes. Arrét de développement de Vamnios et compression quíil exerce. Soudure des parties homes gues. Superiorité d'organisation.' Conditions anormales de la gestation chez le vivipares. Prédominance des phénome- nes de développement sur ceux d'aceroissement. Gymnastique forcée des orga- nes de la nutrition, ete. Persistance un état embryon- naire, c'est-á-dire réussite- Yun organe dans la lutte. Rachitisme intra—utérin (Bas- sets). Perturbation dans le dévelop- pement du blastoderme. Hybridité (Asterias < Echinus).. 1 Ou inferiorité de race (Lobus- impar). RÉsum£.—Le plasma-germinatif (2) malgré leur énergie constructrice (2?) ne serait point capable d'aboutir chez Posuf' á une autre chose que les móles et les amas informes des élé- ments. Les conditions á lintérieur de Poeuf ou des ovaries ou des embryons font le métier des macons, des charpentiers, ete., et le protoplasma est formé par le mortier, les pierres, les bri- ques. Memorias [1897-98], T. XI.—22 170 Memorias de la Sociedad Científica PIILILIOLS ILLIA e s G. HÉRÉDITÉ. 1. Atavisme.—2. Consanguinité.—3. Faits d'hérédité expliqués par la fai- blesse des parents ou par des causes mécaniques.—4. Caractéres acquis. —5. Régénération et grefte.—6. Sexe. 1, Átavisme. Les phénoménes Vatavisme ne sont point dús á des ten- dances ou á des réminiscences merveilleuses, mais bien á des arréts de développement par faiblesse, qWelle soit congénitale ou non. Exemples; a. Si nous refroidissons les racines du chéne, de maniére á le frapper presque á mort, il donuera Plannée suivante des feuilles semblables á celles de lépoque tertiaire. (Wagner.)' b. Le retour des Carassius auratus monstrueux á la forme normale est dú aux conditions favorables existence. (Expé- riences de Le Vaillant.)* ec. Une chienne a été assujetie 2 une cause importante Vaffaiblissement: Paleool. Elle a eu un petit avec le tron de Botal ouvert, persistant.? d. Dracontisome, cótés pour la plupart horizontales, comme les fauses cótés du dragon. Ces déviations (de la Celosomie) sont certainement dues á des arréts de développement des en veloppes foetales et: 4 des compressions mécaniques. Celles—ci ont changé les rapports normaux les bords qui auraient dú étre en contact, et par suite ont mis un obstacle á la rencontre 1 M. C. Lombroso. Les conquétes de la psychiatrie. Revue Scienti- fique. 6 Novembre 1897, p. 580.—M. D'Ettinghausen. Apparition des ca- ractéres des espéces tertiaires sous Pinfluence du froid et des insectes. Mé- moire communiquée á la Société de physique et d'histoire naturelle de Ge- néve. Séance du 19 décembre 1889. 2 Le Vaillant. Sur les monstruosités du Cyprin doré de la Chine. Revue des Seiences Naturelles Appliquées. N2 115, Juin 1893. 3 Acad. Sc. Paris. 5-12 Mars 1888. "Antonio Alzate. n 171 AAPP IIS et á la soudure des parties qui, en s'unissant, devajent elore la paroi antérieure du trone. (Guinard.) e. Retour aux caractéres masculins chez la femme et la fe- melle, par la castration; retour aux caracteres fémenins chez Yhomme par la méme cause. Anabolisme et catabolisme. Cri- tique des théories de Wiesmann et de Le Dantec. f. Retour de la parthénegénése avec lloptimum de tempé- rature et de nutrition. 2. Consanguimité. 1. Les mariages consanguins accentuent la ressemblance etil arrive un moment od les reproducteurs consanguins se ressemblent trop" (Conditions égaies de nutrition). Impossibi- lité absolue Vappliquer ici la théorie du plasma germinatif.. 2 La consanguinité fait converger, se réunir ou se renforeer des caractéres qui deviennent prédominants, économiques et fort prisés ou morbides. Ce qu'il faut pour la réussite des eroissances consanguins e'est la vigueur des individus mis en présence, etcomme il y a une progression des affinités, un déve- loppement intensif des défauts primordiaux, il suffira que les premiers reproducteurs aient une seule tare, pour que les des- cendants directs montrent la dégénérescence. (Unions consan- guines défavorables dans des races qui portent du blane dans la robe, c'est-á-dire, quelque pou affaiblies: marche vers Pal- binisme.)? 3. Faits d'hérédité expliqués par la faiblesse des parents ou. par dVautres causes mécaniques. 1. Spermatozoides petits et peu nombreux chez les animaux vieux. La faiblesse souvent a été constatée chez les enfants. 1 Baron, cité par Cornevin. 2 Voir Cornevin. 1. c. p. 586. 172 Memorias de la Sociedad Científica des vieillards. Les éleveurs (et les piscienlteurs) ne s'y mépren- nent pas et choisissent des reproducteurs jeunes.! * Les étalons vieux racent moins bien, ils transmettent plus rarement et en moindre proportion leur conformation, leur robe et leurs aptitudes; Pinfuence de la jeune femelle est prépon- dérante sur ces produits. Le poids et la taille des noveau—nés (homme) augmentent ádvee Páge de la mére jusque vers 40 ans. Pour les espéces do- mestiques, avec une nourriture convenable il n'y a pas Vincon- vénient a la fécondation hátive. Le dindon de 3 ans donne des produits plus rustiques, plus résistants á la crise du rouge que 1 La famille névropathique, par C. Ch. Féré. Paris 1894. 2 Martin. Histoire des monstres, p. 244. 3 M. Tissié. Revue Scientifique, 3 juillet 1897, p. 7. Pour les relations entre l'épilepsie et les vices de réfraction de l'oeil voir la Revue Scientifique. 20 Mars 1891. 7 174 Memorias de la Sociedad Científñea LLLILL III ILLIA > Attitudes de homme et sa Contraetions utérines qui / mimique articulaire. Attitudes pressent le foztus en flexion. en fléxion pénibles, en exten. sion, de plaisir, ete. Femmes reposées. Enfants volumineux. Femmes surmenées. Enfants rachitiques. Contractions utérines provo quées par lémotivité mater- nelle, cette émotivité agissant Hérédité nerveuse. sur le fostus mécaniquement et capillairement. 4. Caracteres acquis. Les mutilations, etc., ne seront point hérédités, mais le con- traire aura lieu pour les troubles profondes de la nutrition des parents: expériences de Brown Séquard. Toutefois, il se peut que les troubles de la nutrition des parents aboutissent chez les enfants á des perturbations un autre genre. (Enfants serofu- leux des parents alcooliques, ete.) ” 5. Régénération et greffe. Etude des conditions de la régénération et de Pactivité du nisus formativus (?) considérées comme la preuve de influence des phénoménes de la nutrition. Le plasma germinatif serait—- il capable de se greffer? Absurdités de la théorie de Weismann. L'éperon de cog greffé sur Poreille du baeuf et leur plasma-Dieu -germinatif mis en déroute. 6. Sexe. Hermaphrodisme nécessaire etincompréhensible du plasma germinatif. Action plus compréhensible des conditions de la “Antonio Alzabhe." 175 IOLDIIIIIID III LISIS III es LIOLILDLIOOIODOI DIA ya nutrition sur le déterminisme du sexe. Théorie de Geddes et Thomson sur Panabolisme. Castration. Retour. ADDENDA. a. Organes rudimentaires.—1ls sont les survivants invalides, mal nourris, valncus dans la lutte avec les autres organes. b. Nutrition et couleur des fieurs.—M. Bos ayant fait des boutures avec un Pétunia hybride á fleurs violettes maculés de blane, il obtint Vabord des fleurs d'un violet pur. Puis, quand la nourriture fut moins abondante, les feurs furent violettes avec macules blanches; et enfin quand la plante fut repiquée en pleine terre, en place, on n'obtint que des fleurs violettes. M. Bos a observé des phénoménes analogues pour le Dahlia variabilis. Maintenant il faut étudier: La dificulté relative a Porigine et les fonctions du systeme ner- veuz. Vibrations du neuroplasma, vitesses, comparaison avec los ébranlements dans Peau. Un systáme nerveux artificiel de mercure Expériences diverses. Mexico le 15 mars 1898. (A sutvre.) 1 Revue Scientifique. 29 Janvier 1898, p. 152. ARO irtiod "Antonio Alzate." UY / Y NO, VELA AVANDIA LIO DDDSDIDDADSNLIDIODAIDIDINA | NOTE. La théorie des causes actuelles de lVhérédité, de M. Ives Delage, a des grandes analogies avec celle des conditions in- ternes. A ce savant revient loute la gloire d'avoir fondé sur ses bases grandiosos lexplication scientifique de l'hérédité. Mon seul soucis c/est le progrés de leurs études. S'il s'agit de prio- rité, je déclare y renoncer trés volontiers; bien secondaire est pour mol de voir mon nom attaché á l'émission d'une idée nou- velle; Pessentiel c'est Pextension et le succés de cette idée.! Le lecteur devra étudier toujours l'ouvrage de M. Delage sur “La. structure du protoplasma.” A. L. HERRERA. 1 Voir M. Duval. L'amosboisme du systéme nerveux. Revue Scientis fique. 12 Mars 1898, p. 331. Memofias [1897-98]. T. X1.—23 AL a n lA E A " aa . tod 1 y el SE 0d A O A, 'D nc a FACUUTbade Na a ls is ÁS AR _ " L de AUT AA DY 5 O E 10 ana Y : cia TL AN ET * OA: 12.2 10056051 yo 05 10 0 IG TRA dr E «al Mb > Pa 44 a900H ; JAS OLLSIMMO DUE IA: "HE MIA (UR got ob OD A AO 0B uk “abad A ¡5 ME: : TT di? ra lt. Le ql 4 + AAN al SEGUNDO CONCURSO CIENTÍFICO MEXICANO. CONSIDERACIONES LEGALES ACERCA DE LA INSTRUCCIÓN PÚBLICA EN MÉXICO en sus ramos PREPARATORIO Y PROFESIONAL Discurso pronunciado la noche del mártes 17 de Agosto de 1897, eomo delegado de la Sociedad Científica ““Antonio Alzate” por el Ingeniero Civil y Arquitecto MANUEL TORRES TORIJA, M. S, A. SEÑOR MINISTRO: SEÑORES : Este Concurso es el primero en que figura la Sociedad “Ar- tonio Alzate” contribuyendo con su representación efectiva al fin grandioso con que la de “ Legislación y Jurisprudencia” con- gregó á las demás sociedades científicas de la República; por desgracia la comisión honrosa é inmerecida que me confirió, de- signándome como uno de sus representantes, no va á estar des- empeñada como lo exigen: el valer de esa asociación humilde, laboriosa é infatigable, su prosapia científica y los limpios bla- sones de su perseverante labor. 180 Memorias de la Sociedad Científica NODIIIDIII0DIII0D0I0DI0I0I0DLIII0O0DIIO0IILLLI0DI0II/DL III DILIDIDCLDIIOLIIICLIIIRA Dos causas, sin embargo, me alientan: la benevolencia de mi ilustrado auditorio y la importancia magna del tema que va á ocupar tan indulgente atención. Es, señores, cuestión palpitante de estos tiempos la de la instrucción pública; las eminencias científicas, los estadistas, los sociólogos, el núcleo selecto que forman en nuestro planeta las inteligencias cultivadas, hace de ese problema el fin de sus meditaciones. El orador parlamentario en la tribuna, el filósofo en el libro, el maestro en la cátedra, el periódico al acercar unas á otras las ideas dispersas de los continentes, todos se esmeran y con mayor ahinco en las postrimerías de este siglo luminoso, en acertar con la solución atinada de asunto tan vasto, tan com- plexo, tan arduo, que requiere un conocimiento enciclopédico de todos las ciencias y un dominio perfecto sobre la metodología. En la perenne evolución de las cosas, hemos llegado á com- prender que el ideal de todo pueblo culto para provocar una se- lección rigurosa, es formar inteligencias perfectamente educa- das, refinándolas incesantemente en lo porvenir. Este anhelo caracteriza con precisión, la índole progresista de nuestro siglo, si sele compara con los rasgos salientes de los grandes tiempos históricos. Desde los primeros albores de la vida humana hasta fecha reciente, el ideal perseguido estriba tan sólo en la creciente di- fusión de la cultura, en el perfeccionamiento de las ciencias en vía de formación y en la tarea sin duda nobilísima de ilustrar las inteligencias. Como desfile gigantesco y memorable, pasan los grandes episodios, las gloriosas conquistas, el trabajo sin tregua de las generaciones ávidas de adelanto, Egipto, en medio de la inamovilidad, del reposo magnificen- te, del simbolismo misterioso de su austero panorama, conste- lado de esfinges y de templos, de enigmas y geroglíficos, lleva 4 las playas pintorescas del Mar Egeo los esplendores de un sol deslumbrante; en el seno sombrío de sus agrupaciones teocrá- 107 =- “ Antonio Alzate. 181 + LILLE OL LILIA ticas, ha despertado el primer germen de una ilustración fecun- da, que Grecia va á modelar con sus manos de artista, va á di- fundir con su soplo gigante y va á enaltecer y abrillantar con su genio soberano de institutriz de la humanidad. En floración exuberante brotan dialécticos y sofistas, crí- ticos y filósofos, guerreros y artistas. Apolonio y Arquímedes cimentan la Matemática, Hiparco enumera las estrellas, Aris- tóteles, lumbrera suprema de la filosofía helénica, establece las bases de la lógica, que como la nube bíblica á los israelitas, con- duce á la verdad en el campo infinito y rebosante de las ciencias positivas. | Grecia, como educadora de Roma, dlfunde su espíritu subli- me por el orbe entero, sujeto al férreo yugo de una olímpica so- beranía. En esta difusión impetuosa, acompañada de himnos triun- fales, de epopeyas guerreras y de marchas heroicas, vuela ese espíritu en alas de su eterna vitalidad; vuela eon brío, conquis ta, se engrandece........,es la defensa gigantesca que detiene las oleadas de las hordas septentrionales, el apóstol que las con- vierte y dulcifica, hasta hacerlas sus fervientes prosélitos. No soy de los que husmeando sin reserva en los conventos medioevales y en sus claustros, semejantes á mortajas vivien- tes, juzgan á la Edad Media como paréntesis de sombras y ti- nieblas; muy por el contrario: en ella se engrandece la ciencia, se desenvuelve la especulación, amplía sus miras el afán del saber y desplega el arte sus alas fulgurantes. En medio de la esplendidez de su brillantísima labor litera- ria, del atildamionto refinado de su poesía romancesea y galan- te, del apogeo soberano de su arquitectura fervorosa y vehe- mente, que lanza al cielo sus aureas flechas y constela de iri- sados matices sus ojivas y sus ajimeces de filigrana, resplande- ee la figura de Bacón preconizando la inducción, suena la voz de San Francisco de Asís como himno misericordioso de cari- dad y de amor, y en procesión augusta desfilan Tomás de Aqui- * 122 Memorias de la Sociedad Científica 2 no, Duncio Seoto y Raymundo Lucio. Con acopio tan exquisi.- to surge radiosa y fulgurante la aurora espléndida del Renaci- miento: Erasmo hace libre al pensamiento, Montaigne y Fené lon afirman las bases de la pedagogía, Rabelais, entre carcajadas de punzante sátira, condena los desaciertos de los planes edu- cativos, y Bacón de Verulamio opone á la deducción apriorís- tica, la inducción experimental. El verbo humano ensancha sus linderos, llega Voltaire, el gran hombre del siglo XVIII, apareciendo como astro radiante é iluminando con su genio soberano la pasmosa cultura de su tiempo. Surge Rousseau, personaje sorprendente y extraño que en su papel de precursor de la Revolución, inmortaliza, en el “Emilio” el régimen educativo de las inteligencias juveniles. Hasta entonces es propiamente un afán de verdad, una sed de saber lo que estimula las energías de los investigadores. La Revolución en su triple misión social, económica y polí- tica, da muerte al feudalismo, destrona el absolutismo munár- quico 6 implanta un vasto plan de instrucción nacional, amplia- do por la eonvención y engrandecido por Bonaparte. Hasta aquí se percibe sin dificultad, una labor gigantesca de instrucción peroo de educación intelectual. Rabelais, Fenélon y Rousseau, en su papel de educadores filósofos y de precurso res de un nuevo orden de ideas, ni lograron ver implantadas sus teorias, ni cumplidos su idea:es. El extenso plan de Condorcet entra más de lleno en la esfe- ra de la enseñanza superior defendiendo su unidad; el mismo Robespierre hace triunfar esta idea en el seno candente y tem- pestuoso de la convención. La universidad napoleónica que presta inmensos servicios 4 lainstruceión utilitaria, descuida en cierto modo la educativa. La formación de ingenieros, médicos y profesores, no tiene más fin en ese régimen autocrático, que suministrar un contingente práctico á los caprichos del déspota, que ser instrumentos de “ Antonio Alzate 183 ANS e sus miras, identificándose con él y poniendo á su discreción vo liciones y energías. Rota la unidad de la enseñanza, dispersas las facultades, encerrada cada una en los justos lindes de su especialidad, ignorantes unas de lo que atañe á las otras, se echan en olvido los intentos de genvuración metódica y el P. Eliseo, primer médico de Luis XVIII, no contento con tan des- astroso desbarajuste, propone aislar completamente la facultad de medicina propiamente dicha, de la de cirujía. Desorden inaudito, que más ó menos embozado, llega á 1870, ¡veintiocho años después de que Comte hubiera escrito las úl- timas líneas de su gran obra filosófica, racional y educadora, jerarquizando las ciencias, desarrollando la única doctrina po- sible para el cultivo racional del espíritu, cimentando el método supremo de educación positiva! ¡Diez y seis años después de que Spencer hubiera publicado su primer ensayo sobre la gé- nesis de la ciencia, haciendo la crítica de la clasificación com- tista! Así pues, cuatro períodos generales comprende la evolución del ideal educativo: el que puede llamarse dialéctico Ó de for- ma, caracterizado por la lógica de Aristóteles, el del siglo XVI más bien erudito, que pedagógico, impulsado por las tentativas de Montaigne y de Rabelais, el período de especulación ideoló- gica y subjetiva, iluminado por el genio de Descartes y el del siglo XVIII que es el período de los hechos en que la induc- ción ejerce una soberanía creciente en los espíritus. Se descubre pues la importancia suprema de una educación * científica, racional y metódica, descuidada sin embargo, en cam- bio de un desarrollo exuberante impreso á la instrucción. Y este error trascendental, en la complexidad presente de las ciencias, es el que se ha afanado en corregir nuestro Grobier- no progresista, al expedir la ley del 19 de Diciembre de 1896, inspirada sustancialmente en la del 15 de Mayo de 1869, ley de una gran significación para nuestro adelanto, puesto que resta- blece en la E. Preparatoria de gloriosa tradición, el mecanismo 184 Memorias de la Sociedad Científica LILIA LOAD III OA III III III III ALLI IIS LILLE adecuado para que sea susceptible de llenar las miras nobilísi- mas de educar las inteligencias con la savia desbordante de una doctrina positiva, con el método insustituible de una jerarqui- zación lógica y racional, con el ejercicio práctico de las diver- sas formas del razonamiento. Es indudable que para que una sociedad pueda subsistir con- servando la seguridad y la paz, con la vista fija perennemente en el porvenir, se necesita que los individuos que la forman, estén unidos y como voluntariamente disciplinados por una mis- ma concepción positiva de la vida, de su objeto, de los grandes ideales de selección, de adelanto y de perfeccionamiento. Es preciso que esa unidad de miras y dle anhelos, que sólo da la perfecta educación intelectual, les sirva para conservar incó- lume la integridad del territorio, para perpetuar sin obstáculos el imperio eterno de la libertad, para permitir con amplitud la emisión sin trabas del pensamiento, para dilatar libremente las concieneias, para aprender las enseñanzas prácticas de la historia del desenvolvimiento humano, para conservar como una reliquia divina la santa paz de la nación, que en nuestro caso debemos á un hombre excepcional y es la fuente inagotable de nuestro apogeo industrial, del ensanche de nuestro comercio, en una palabra, de vuestra libertad y vuestro engrandecimiento_ En un país de la forma politica del nuestro, en el que todo ciudadano debe estar al tanto de los asuntos públicos y ejerci- tar los derechos soberanos que dimanan de un régimen democrá- tico y liberal, es enteramente indispensable tener conocimien- to perfecto de los veneros de nuestra riqueza, de los recursos apropiados para nuestro adelanto, y esto sólo se obtiene educan- do de una manera racional á la juventud que va á emplear su energía en labor tan magna, que desplegará más tarde su vigor potencial en tan azaroso desenvolvimiento, que ávida de pro- greso, consumirá la vitalidad de su sangre hirviente y de su ce- rebro sano en glorificar ante el mundo entero á esta patria ague- rrida, que olvidando las heridas dolorosas del pasado, avanza Antonio Alzate n 185 delirante, radiosa, coronada de olivos como Saffo de flores, adue- nándose heróicamente del porvenir. Si pues para el cumplimiento de ese apostolado, es preciso uniformar los ideales, establecer una alianza perenne en las con- ciencias, consumar una asimilación estrecha en las voluntades y un enlace íntimo en las inteligencias; si es necesario consti- tuir una juventud robusta, pensadora y buena, que aleccionada con el ayer, cuide el preseute y prevea el mañana, que dé el impulso heroico de nuestra regeneración moral; si todo esto es necesario, ¿cómo obtener resultado tan florido? ¿en qué condi- ciones, hasta qué límites, siguiendo cuál método se podrá dar cima á esta labor colosal? Solamente la educación en sus tres caracteres, de intelectual, moral y física, puede llevar al éxito. Que se multipliquen las escuelas primarias, que se regulari- ce la enseñanza secundaria, que se interprete aceptadamente el plan preparatorio, que se ordene el régimen profesional, y la paz se habrá cimentado, y con ella el adelanto y la selección. La educación habrá implantado entonces la libertad civil, política, individual, el verdadero régimen moral, la congregación voluntaria de las conciencias, y habrá hecho más aún: habrá formado ciudadanos cultos, habrá constituído una pléyade bri- llante de profesores científicos y competentes. En una palabra, la educación implantada en sus tres carac- teres precitados, y con arreglo al método racional que pronto voy á analizar, será la que vigorice á la raza, la que redima al. pueblo encanallado en la taberna y en el garito, la que evapore el mar de alcoho! que ahoga nuestra virilidad, la que conjure el desarrollo del erimen y la prostitución, la que defienda la no- bleza de un heredismo sano, la que fulmine al demonio dantes- co de la degeneración, de la pasionalidad, del idiotismo y de la locura con que intoxican nuestro organismo las bebidas nor- te-americanas, la que con el auxilio del freno religioso, aparte del borde del abismo á nuestras analfabéticas frágiles, la que conserve inmaculada nuestra libertad, la que trasmita como he- Memorias | 1897-98), As XI —24 1836 Memorias de la Sociedad Científica rencia riquísima á nuestros pósteros esa divina paz, á cuya som- bra bienhechora todo evoluciona al perfeccionamiento, todo se magnifica y engrandece, todo se sublimiza, convirtiéndose en gloriosa promesa de triunfo; esa divina y santa paz que es co- mo una emanación excelsa de la omnipotencia soberana de Dios! Es también la educación, la que dará cohesión y unidad á los sentimientos de los ciudadanos, la que semejante á un fanal, irradiará sobre todas las inteligencias, la que difundirá por to- dos los ámbitos del país esa voluntad unánime de todas las con- ciencias. Ella, á despecho de espejismos erróneos y de dialécticas ab- surdas, enseñará la verdadera senda del adelanto. Y solamente puede cumplir con ese apostolado si es infun- dida y ejercitada con sujeción á doctrinas y métodos racionales. Ahora bien, solamente la ciencia es susceptible de realizar este prodigio de alianza de voluntades. porque ella no es una teoría individual que se discute, ni una opinión aventurada que se disputa; ella habla á la razón para persuadir y convencer; ella, á diferencia de esas unificaciones accidentales que á veces provocan hechos momentáneos, es la única capaz de investigar y establecer los puntos comunes en que están de acuerdo y con- vergen las opiniones; ella, en medio de esa diversidad de creen- cias que enseña al Estado á respetar, encuentra certidumbres comunes que todos aceptan, y éstas son las que constituyen el pensamiento unánime y voluntario de la nación. Realizando la educación científica estas maravillas benéf- cas, es preciso que la enseñanza que le sirve de medio llene va- rias condiciones indispensables : 1* Que esa enseñanza en la escuela idónea para el objeto, sea rigurosamente educativa, y que esta educación completa, sea física, intelectual y moral. 2* Que para alcanzar este objeto se uniformen los estudios preparatorios, sin distincion de profesión posterior que se debe- rá especializar en escuelas adecuadas. n Antonio Alzate. n 187 3* Que las asignaturas deben jerarquizarse de acuerdo con una clasificación racional y lógica dela ciencias que son su objeto. 4* (Que ese enciclupedismo necesario, debe tener la limita- ción precisa que le conviene, sin adolecer por ello de una defi - ciencia perjudicial. 5% Que el Estado en un país como el nuestro, respetando siempre la iniciativa individual (nula al presente en estas cues- tiones) y la libertad de conciencia, debe tomar á su cargo esa preparación educativa, dándole carácter laico y gratuito y regla- mentando los casos en que deba además ser obligatoria. 6* Que por razones análogas, el Estado debe reglamentar con el mayor esmero la instruceión profesional y el ejercicio de profesiones que requieran título, amparando á éstas debidamen- te, contra la pléyade multiforme de advenedizos puramente em- píricos, que sin vencer los azares inherentes á toda evolución educativa, suplantan una categoría inmerecida en perjuicio de los nobles y caros intereses de la comunidad social, Después de los conceptos vertidos en pro y en contra del nuevo plan, y de las observaciones que en el curso de esta di- sertación llevo apuntadas, sólo me detendré lo muy estricta- mente necesario para fundar las condiciones expuestas. En efecto, con sobra de razón y conocimiento perfecto de la faz más importante del asunto, ha dicho el Primer Magistrado de la Nación, que la Escuela N. Preparatoria tiene por objeto esencial más que preparar para determinada profesión preparar para la vida. Una enseñanza para que sea fructífera debe tomar en cuenta las aptitudes, el medio, la raza; debe normalizar las facultades llevándolas á un equilibrio racional, debe preparar una selección rigurosa, constituir las bases de un carácter fijo, robustecer el desarrollo físico y el progreso intelectual, ennoble- cer la aptitud moral; en una palabra, efectuar en los educandos un enérgico perfeccionamiento y una rigurosa unificación. Una enseñanza así, no es tan sólo una labor especulativa y civiliza- dora, es algo más grande, es una educación nacional. 188 Memorias de la Sociedad Científica Quiere decir, que esa enseñanza necesita para alcanzar el éxito buscado, no un simple acopio de verdades, ni un almace- naje perseverante de erudición, sino que requiere un método adecuado para desenvolverse, un poder soberano para hablar el criterio que apenas empieza á desplegar las alas; una gradua- ción lógica en los conocimientos, que despertando antes que na- da las facultades de abstracción con las Matemáticas, vayan presentando en un encadenamiento perfecto los fenómenos, has- ta terminar en los múltiples y complexos de la Sociología. Esta misión debe ser eminentemente educativa, y en resu- men, siendo la educación el fin, la instrucción solamente es el medio de lograr ese fin. En países muy adelantados, se concibe la necesidad de es- cuelas superiores de índole especulativa, compuestas de alum- nos ya educados lo bastante, para consagrarse en ellas á la es- peculación pura, bañando ampliamente sus espíritus en el éter embriagador de la teoría, para que otros espíritus, adueñándose de las conclusiones alcanzadas, lleven á la práctica las intrin- cadas elucubraciones; pero en esos países hay escuelas conve- nientemente sistemadas para la previa preparación educativa. Era inconducente querer convertir á la E. N. Preparatoria en escuela superior de ese carácter tan sólo especulativo, lo que demandaría á su vez la creación de otra netamente preparato- ria; tampoco podía hacerse de ella una escuela de color vago, restringiendo la especulación á ciertos límites, y desvirtuando así su carácter. Su objeto, pues, estriba en la difusión de la enseñanza graduada y metódica, como un medio para obtener el fin nobilísimo del perfeccionamiento educativo de sus alum- nos. Para esto se requiere como dice Bourgeois, que la natura- leza y método de las materias enseñadas sean susceptibles de efectuar ese perfeccionamiento, pues del espíritu sabio de ese método y no del programa de las asignaturas depende el desi- deratum pedagógico. Ni la educación dialéctica de la Edad Media, ni la pedagogía $1 Antonio Alzate 189 SALLILIIDIOLLIILIILIIIL III LILIA erudita y deslumbrante del siglo XVI, pueden seguir siendo los ideales de la enseñanza moderna. Sería sorprendente que un hombre lograra asimilarse todos los conocimientos, poseer todas las habilidades, consagrarse á todas las elucubraciones, superar al encielopedismo, de Leibnitz, y de Leonardo de Vin- ci; mas aun suponiendo sin conceder, hipótesis tan absurda en el estado actual de las ciencias, ese espíritu excepcional, tendría en su funcionamiento práctico que efectuar una selección de conocimientos, consagrándose áunas labores á expensa de otras. La Preparatoria no tiene por misión formar sabios, sino edu- car alumnos, es decir, cumplir con la misión á que aluden La- visse, Compayré, Bourgeois, todos los pedagogos modernos. Ahora bien, esa misión educativa para ser perfecta, debe perfeceionar al hombre físico, á la inteligencia pensante, á la conciencia moral; tiene que ser esa educación física, intelectual y moral, para poner al individuo en aptitud de saber usar de la actividad de su organismo, para enseñarle á pensar por medio de la inducción, de la deducción, de la observación, de la no- menclatura y de la clasificación; finalmente, debe exaltar la no bleza de sus sentimientos, infundiéndole el amor á las grandes virtudes, moderando sus pasiones, disciplinando su voluntad. De ese modo puede con justicia decirse, que el alumno se prepara á ser hombre en condiciones propicias de ejercitar más tarde sus derechos, de cumplir con sus deberes, de aplicar á los diversos problemas de su vida, el método de razonamiento que se le ha inculceado. Es pues precisa la educación en sus tres caracteres citados de física, intelectual y moral. Surge por lo que respecta á la intelectual, el asunto de ac- tualidad que muchos defienden débilmente quizá por no cono cerlo 4 fondo, que la mayoría ataca desconociéndolo por com- pleto y que sólo un escaso grupo bien convencido, preconiza como régimen indispensable para el perfeccionamiento educa- tivo; este asunto es el de la uniformidad de estudios. 190 Memorias de la Sociedad Científica nr Tanto se ha discutido este punto, señores, que temeroso de fatigar vuestra benevolencia, voy á insistir aún defendiendo esa uniformidad como partidario resuelto, En efecto, todos vosotros conoceis las fases diversas de esa discusión acalorada y todos habeis leído con la fruición infinita del más soberano deleite una carta inmortal acerca de este asun- to y fechada en 1870. Todos conoceis el nombre augusto del autor, cuya figura alumbra como sol radiante el cielo de nuestro progreso intelec- tual. Todos veneráis á ese educador excelso que á despecho de la rutina, de la ceguedad y del error, llevó á cabo impasible con el sereno estoicismo de un apóstol, la implantación de la ley de 1869. Todos respetais á ese obrero eximio del taller de la ciencia, á ese pensador insigne, que nos trajo como una promesa de en- grandecimiento intelectual la filosofía positiva, dejándonos co- mo reliquia el nombre de Comte, á ese infatigable enciclopédico que especuló en defensa brillantísima con las diferenciales leib nicianas, que sujetó al criterio lógico las investigaciones físi- co-químicas, que preconizó las excelencias de la inducción, que en perseverante y concienzuda labor, impuso la jerarquía cien- tífica racional, brindó á la juventud sedienta, el néctar fortifi- cante de la enseñanza educativa; todos venerais á ese sabio, cu: yo nombre en un arranque fervoroso de gratitud semejante á un himno de gloria, pugna por brotar entre bendiciones de vuestros labios: ¡ Barreda! Pues bien, los conceptos filosóficos y bellísimos de esa de- fensa marmórea son aplicables más y más á las condiciones de nuestra presente evolución. Nuestras tendencias actuales, difieren por completo del ex- elusivismo especulativo de antaño, lo que por otra parte no es sino una de tantas verificaciones palpitantes de la génesis evo- lutiva de la humanidad. ' Nos encontramos en un medio social tan complexo y hete- "Antonio Alzate. 191 rogéneo, con manifestaciones tan variadas y necesidades tan múltiples, que es forzoso buscar un enlace lógico entre todas las funciones del mecanismo. Hoy, Señores, como fruto de nuestro estado de cultura, fun- cionan bancos, y sociedades de crédito, oficinas de todos géne- ros, establecimientos industriales de toda clase, fábricas y ta- lleres, escuelas y gabinetes científicos; se intenta la repoblación de los bosques, la colonización de las regiones feraces, la salu- bridad é higiene de las ciudades, la formación de los catastros, el acrecentamiento de comisiones científicas exploradoras; la expedición de leyes: restringiendo el erímen, moralizando á las masas, resguardando á la propiedad, perfeccionando las condi- ciones de existencia del individuo; en una palabra, el abogado, el ingeniero, el médico, el comerciante, el banquero, unen y en- lazan sus tareas y sus Operaciones, se ayudan mutua y necesa- riamente, y también necesariamente deben participar de cier- tos conocimientos colectivos que les sirvan como guía metódi- ca y educativa. Bien sé, que no es misión de la Escuela Preparatoria for- mar banqueros ni comerciantes; pero también afirmo que mu- chos de los educandos que por cualquier causa se vean obliga- dos á desistir de obtener un título profesional, al entrar de im- proviso á la vida, estarán debidamente preparados á lo menos hasta el momento del lance, lo cual de todos modos, les será sumamente benéfico. La educación no puede, so pena de con- tradecirse á sí misma, enseñar á deducir á unos y á inducir á otros, á observar á éstos y á clasificar á aquellos; muy por el contrario, puesto que prepara á todos, á todos debe enseñar á inducir, á deducir, á observar y á clasificar; es decir, 4 pensar. El abogado de antaño tenía bastante con la literatura, y con un conocimiento profundo del Derecho; pero ahora ¿le bas- ta conocer sólo el Derecho? ¿Cómo puede litigar en asuntos de patentes ó de falsificaciones sin el estudio de las ciencias me- cánicas Ó de la Química? ¿Cómo podrá hacer la crítica juiciosa 192 Memorias do la Sociedad Científica de las teorías criminalistas, sin saber Anatomía, Fisiología, Psi- cología, Medicina legal y otros muchos ramos indispensables? ¿Cómo podrá obrar si no conoce la Economía política, inmensa red que abarca el crédito, las industrias, las operaciones admi- nistrativas, el desenvolvimiento social? ¿Cómo manejará la Es- tadística sin tener siquiera ideas generales del valor de las pro- babilidades? El abogado, pues, necesitará ejercitar todas las formas del razonamiento para aplicarlas más tarde, y esto sólo lo puede conseguir con el estudio de las ciencias que especiali- zan esas formas de razonamiento. El médico tampoco puede encerrarse en su especialidad y aún con esto sólo, ya tendría que dirigir racionalmente su eri- terio. Necesita asimilar á la observación fisiológica la observa- ción física y química, que le obliga á recurrir al laboratorio co- mo complemento de la clínica. La Patología, la Sintomatología, el diagnóstico, le obligan á observaciones é inducciones reite- radas; descubierta una ley tiene que efectuar deducciones acer- tadas para la apreciación correcta de casos futuros. El ejemplar complexo del cuerpo humano exige un conocimiento perfecto, de la magnitud, de la forma, de los fenómenos mecánicos, físi- cos, químicos, fisiológicos, psicológicos. ¿Cómo podrá ser ciru- jano, especialista, bacteriólogo, alienista, si desconoce alguna de las ciencias fundamentales, si no ha acostumbrado su crite- rio á las operaciones frecuentes que ha de efectuar, si en una palabra, no ha hecho recorrer á su espíritu la jerarquía forzosa de los conocimientos humanos? Pasa como una verdad aziomática, que el ingeniero debe sa- ber matemáticas y este asentimiento unánime me ahorra ocu- parme del influjo que el razonamiento deductivo tiene en esta profesión. ¿Esto quiere decir que el ingeniero no tiene más mi- sión que deducir perennemente? de ningún modo; el ingeniero moderno debe ser un profesor enciclopédico y con un criterio armónicamente educado. En casi todos los asuntos interviene, su misión presente es tan dilatada, que pronto será preciso con "Antonio Alzate." 193 PILLAN PILIIS e más detalle que ahora, formar especialistas; él abre los tiros y cañones de las minas, instala fábricas; interviene en las insta- laciones eléctricas, traza y construye los canales y los ferroca- rriles, ejecuta las edificaciones, embellece y sanea las ciudades, desagua las cuencas de los valles, mide y deslinda, hace los drenajes y mejora los puertos, distribuye las irrigaciones y ca- naliza los ríos; en una palabra, este programa inmenso, que se acrecienta más y más cada día, como verificando el augurio pro- fético del modesto repetidor de análisis de la Escuela Politécni- ca, no puede llenarse como se comprende desde luego, sin' un ejercicio perseverante de todas las formas de razonamiento, sin un dominio perfecto sobre el método, sin poseer todas las cien- cias fundamentales, según su jerarquía insustituible. Finalmente, puesto que el fin de la vida es discernir la ver- dad, el hombre que aspire al título de culto, debe contar con los medios propios para un riguroso disegrnimiento. Todos los días y á todas horas: en la vida privada y en la pública, en la ofici- na y en el taller, establecemos proposiciones, deducimos é in- ducimos, observamos y clasificamos; las Matemáticas, la Gramá- tica, las Ciencias naturales, son otros tantos medios de analizar una idea, de establecer un juicio, de hacer la crítica cuotidiana de todos los asuntos que caen bajo nuestra atención. Yo imagino al alumno bien preparado para ser hombre: ágil y vigoroso, resuelto y fuerte, entrando sereno en la vida, con la firmeza del atleta que tiene confianza en sí mismo; apto para toda suerte de combates. Sabe observar el espacio infinito que le rodea, conoce las leyes generales de los números y de las figuras, ha aprendido que las fuerzas físicas son modalidades aparentes de un fenó- meno de movimiento, que trasmitido en línea recta origina ca- lor, difundido en*vibraciones transversales da luz, originado por condensaciones y dilataciones produce electricidad estática, tras mitido por un conductor da lugar á electricidad dinámica, enrolla- do según una curya helizoidal solenoídica produce el magnetismo. Memorias ( 1897-98], 1. XI --25 194 Memorias de la Sociedad Científica PILI e SIDA PILLAN ILL Conoce la constitución de la materia, las afinidades de los cuerpos, las combinaciones múltiples, pero precisas, de los ele- mentos simples que entran como componentes, en esa trama continua de cantidades que caen bajo el poder de sus sentidos. Descorriendo un pliegue del velo de la naturaleza viviente, descubre las condiciones generales de esa evolución perenne, en virtud de la cual, todos los séres y el mismo cuerpo suyo, se forman, crecen, se desarrollan y se disuelven. Sabe que en la. suprema escala zoológica, á la que pertenece, brilla el pensa- miento como término postrero de la infinita evolución. Ha aprendido la historia de esta raza suprema, de la que viene á ser representante tardío: sus luchas, sus afanes, sus combates, lo que ha pensado, lo que ha creído, lo que la ha exal- tado y lo que la ha deprimido. Conoce el desenvolvimiento de la cultura que ha regenera- do su espíritu, y venera con profundo respeto el nombre de los grandes pueblos educadores y de los grandes episodios de esa . evolución. Grecia, madre de la libertad civil, de la filosofía, de la belleza; Roma, cuyo vigor omnipotente, ha transfundido to- da la plenitud de la ciencia antigua en los cerebros sedientos de saber del hombre nuevo; la Europa bárbara vertiendo en las venas de este precursor una sangre ardorosa é hirviente; el Cristianismo, infundiendo en su corazón el sentimiento reden tor de la piedad, ennobleciendo á la mujer, dignificando el ma- trimonio, purificando la moral. La Reforma y el Renacimiento que hacen brillar la aurora eterna de la libertad de conciencia, y, finalmente, los esplendores del mundo moderno, llevado por las alas potentes del genio de la industria, bañado por el iris indeficiente de la libertad, perfeccionado por la magna labor del progreso, alumbrado por la luz inmortal de la ciencia. Sabe todo esto, comprende que él es ese hómbre nuevo cu- ya gestación ha demandado tantos siglos, tantas luchas contra la rutina, tantos combates contra el error; comprende la mag- nitud de la herencia que se le confía; jura guardarla, trasmitién- "Antonio Alzate 195 CLLLLLI LILLO LL LIL dola íntegra á sus pósteros, para que éstos como él, bendigan respetuosos y conmovidos esta obra colosal y gigantesca de per_ feccionamiento, perpetuada por millares y millares de años. Este hombre moderno que observa, induce, deduce, clasifica, que piensa para decirlo de una vez, es el desideratum de la Es- cuela N. Preparatoria y solamente puede realizarlo la uniformi- dad de los estudios. Ahora bien, para ejercitar la facultad de observación y ela- sificación importa conocer: Cosmografía, Física, Química, Bo- tánica, Zoología, Psicología, Geografía é Historia; para aprender á denominar, ninguna ciencia presenta aplicaciones tan sujesti- vas como la (Química; para saber deducir, descendiendo de lo general á lo particular, es forzoso el estudio de la Matemática. La Lógica estudia en general cada operación del espíritu que el alumno ha ejecutado prácticamente en cada ciencia, y cierra el vasto programa educativo. - Además, el alumno necesitará de la Lengua nacional, de la Literatura, de la Declamación y de las Raices griegas y latinas» para saber expresar sus pensamientos de viva voz ó por escri- to, para apreciar el valor de la terminología científica y de las sinonimias y juzgar de la importancia de la taxonomía en las ciencias naturales. Finalmente, la precisión de recurrir á obras extranjeras y las necesidades prácticas que exige nuestro medio social, ebli.. gan á incluir en el plan los idiomas francés é inglés. 29 Tal es á grandes rasgos el cuadro de asignaturas que tien- den al perfeccionamiento intelectual; á cuyo cuadro añaden su contingente la educación moral con su cátedra especial y su se- rie de conferencias docentes; la educación física con sus ejer- cicios adecuados y los diversos cursos de dibujo. Mas como antes he dicho, no depende del programa de las asignaturas, sino del espíritu de su método, el éxito de una: educación conveniente; importa pues precisar los caracteres de: este método. 196 Memorias do la Sociedad Científica SILDLILLIOLIILIIIA VALIOSO LILIA Ante todo, hay que separar la ciencia en dos grandes gru- pos: él que comprende á las abstractas y generales, enyo objeto es el descubrimiento de las leyes que rigen á las demás clases de fenómenos, y el que incluye á las concretas, particulares y descriptivas que se designan como naturales propiamente di.- chas, y cuyo fin es aplicar esas grandes leyes á la historia efec tiva y palpitante de los diversos séres existentes. Estas requieren el previo conocimiento de aquellas, y por esta causa, una correcta enseñanza educativa debe disponer las ciencias en el orden de su encadenamiento natural, de tal suer- te, que puedan ser expuestas sucesivamente una tras otra, si- guiendo una gerarquía de heterogeneidad creciente de fenóme- nos, y por consecuencia de abstracción decreciente. Sin duda alguna, entre seguir el procedimiento histórico que presenta las ciencias en el orden real y efectivo de su desen- volvimiento, y seguir el procedimiento dogmático que las pre- senta encadenadas según su orden natural de generalidad y abs- tracción, es obvio que debe optarse por el segundo; no tan sólo por su valor lógico é intrínseco, sino por la imposibilidad que la.complicación actual de la ciencia opone al primero. En con- secuencia, si el estudio de los fenómenos más simples debe pre- ceder al de los más complexos, la primera división de las cien- cias debe efectuarse, separando las que son más independientes del hombre, de las que por su naturaleza tienen con él ligas más estrechas. Así, pues, hay que separar el estudio de los cuerpos brutos del de los cuerpos organizados. ( 0 El primer grupo que comprende los fenómenos de la Física .-anorgánica, de acuerdo con el orden de generalidad y dependen-. cia de esos fenómenos, se subdivide en dos secciones: la Astro- nomía y la Física terrestre; puesto que aquella ciencia versa so- bre fenómenos más generales, más simples, más abstractos que los de esta última dependientes por el contrario de los prime- ros. Á su turno la Física terrestre se subdivide según el mismo a E “ Antonio Alzate. 197 ms LIL III II LLODIO LL LILILIILIL LSD ILL LLL principio en Física propiamente y Química, según que estudie. los cuerpos mecánica ó químicamente. Una división análoga hay que efectuar en el segundo grupo primordial, que incluye el estudio de los cuerpos organizados. Todo sér viviente presenta dos clases de fenómenos diversos: los que se refieren al individuo y los que conciernen á la espe- cie, sobre todo si es sociable: de aquí dimanan la Fisiología pro plamente dicha y la Física social Ó sociología fundada y depen- diente de la primera. A su vez la Fisiología por las ventajas prácticas que pueden lograrse, se conviene en subdividirla en zoológica y botánica. En cuanto á la Sociología, su extrema complexidad me probhi- be extenderme sobre sus subdivisiones integrantes, que son las que comprenden el mayor número de fenómenos concretos. Cinco son, pues, las ciencias fundamentales: Astronomía, Fí- sica, Química, Fisiología vegetal y animal, y Sociología; en ellas cada una es más general y abstracta que la que sigue, más par- ticular y concreta que la que antecede; los fenómenos que es- tudian forman una serie creciente en complexidad y heteroge- neidad y decreciente en abstracción y sencillez. Tal es, pues» el orden lógico en que deben ser estudiadas y ese orden es el prevenido por la ley que vengo analizando. Como por abstrae- ción se retrocede del volumen á la superficie, de ésta á la línea y de la línea al punto; como por abstracción se gerarquizan las diferenciales ó se pasa de la Mecánica á la Geometría y de ésta al Cálculo, así mismo van enlazadas las ciencias fundamentales; primero la más simple, después por integraciones sucesivas vie- nen las intermedias, finalmente llega la más complexa, la que demanda de todos los conocimientos anteriores la Sociología. Aplicando á la vez este orden al estudio de cada una en par. ticular, se ve que el sistema total de los conocimientos humanos se descompone y gerarquiza hasta en sus detalles secundarios, según el grado de abstracción más ó menos grande de las con- cepciones correspondientes. Así proceden las Matemáticas al es- 198 Memuorras de la Sociedad Científica DALI IL LIDIA PALIO LIDIA ID III AA ALIDLIOLIDIIA ealonar el Cálculo, la Greometría y la Mecánica racional; así ope- ra la Química al subdividirse en anorgánica y orgánica; así pro- eede la Sociología y así proceden todas las ciencias positivas. Esta elasificación racional presenta además los caracteres siguientes: Una conformidad esencial con la coordinación espontánea y admitida por los sabios consagrados al estudio de los ramos di- versos de la Filosofía natural; una conformidad estrecha con el orden efectivo del desenvolvimiento de esta Filosofía; una no- table precisión acerca de la perfectibilidad de las diversas cien- elas y por último, la determinación de la gran fórmula enciclo- pédica que desarrolla el único plan educativo racional. Este último punto, que es el que he venido sosteniendo des- de el principio de mi disertación, hace palpar la precisión que tiene todo eultivador de una eitencia especial, de eonocer las fundamentales precedentes y el error trascendental que se co metería: suprimiendo cualesquiera de ellas, invirtiendo su or- den como se hacía antes Ó estudiándolas á la vez como sucedió en el Estado de México. Además esta jerarquía enciclopédica que tiene ya un alto valor por lo que respecta al encadenamien- to de la doctrina, presenta timbres supremos por lo que se re- fñiere al método. Pyimero enseña á observar y pone de manifiesto la fecundidad de las hipótesis, después combina la observación /y la experimentación presentando al espícitu además las gran- des ventajas de la nomenclatura, y fivalmente en las tres últi- mas ciencias, obliga á recurrir á todas estas operaciones inte- Jectuales. Para terminar esta exposición jerárquica, caracterizaré el rango y misión de la Matemática, que de intento he omitido al bosquejar la gran fórmula enciclopédica. La Matemática es la ciencia más abstracta, más simple, más absoluta, la piedra angular del edificio científico y por conse- cuencia su estudio viene á ser el más independiente; debe ocu- par el primer lugar precediendo á todos los demás. A la vez ES rn Antonio Alzate. 199 que parte integrante de la Filosofía natural, viene á ser la base soberana de esta Filosofía y por consiguiente de toda educación científica racional; es el instrumento más perfecto con que cuen” ta el espíritu humano para la investigación de las leyes de los fenómenos naturales, y una ciencia posterior en la gran escala, es tanto más perfecta cuanto que logra cifrarse mejor en sím- bolos matemáticos. La Matemática, desarrolla el discernimien- to, la concordancia, la retentividad, la atención, la imaginación, €l raciocinio, la abstracción, la análisis, la síntesis y la clasifi- cación; opera además no sólo por vía deductiva como muchos han creído, sino también por inducción como gloriosamente han demostrado entre otros Barreda y Lafá tte. Resulta pues, que esta ciencia debe ser el punto de partida de toda la escala y que su subdivisión abstracta que comprende el Cálculo y su subdivisión concreta que incluye la Geometría y la Mecánica, deben ser las bases indispensables para el desen- volvimiento de toda educación científica racional. En resumen; seis ciencias constitutivas y fundamentales, deben ser estudiadas uniformemente en la Escuela Preparato- ria para el logro de esa educación y su orden tiene que ser el siguiente, que es el exigido por la ley: Matemáticas, Astronomía, Física, Química, Fisiología y Sociología. Como antes dije: la Lógica, corona el edificio enciclopédico, teniendo por objeto el estudio general y científico de las opera: ciones ejercitadas ya ampliamente en el estudio especial de las ciencias fundamentales. Se han hecho objeciones al plan, an mi concepto puramente: de detalle en lo que se refiere á las divisiones semestrales. Indudablemente el plan como toda obra humana, no puede ser perfecto, y justamente el Ministerio del ramo ha convocado á juntas recientes á los profesores de la Escuela para promover las reformas necesarias; pero como esas objeciones pudieron tener un fondo de sinceridad, vale la pena precisarlas. Se dice que la división semestral es nociva, y formulada en Z00 % Memorias de la Sociedad Científica LAOLLLIIIIA no AAA PALILLOS III absoluto la proposición es inadmisible; ya el insigne Barreda en su earta inmortal de 1870 juzgaba como un perfeccionamien- to, el hacer los cursos no anuales “sino del número de meses que cada uno por su importancia y dificultad, debiere exigir.” Conside- rada esta proposición relativa, tiene una gran trascendencia y así y no en otros términos es como debe estable cerse. Quiere decir, que mientras hay materias fácilmente asimi- lables en seis meses, otras presentan arduas dificultades para ser entendidas en ese plazo. El punto objetivo deberá ser en eonsecueneila, graduar armónicamente en relación con el natu- ral desenvolvimiento del criterio, el tiempo preciso para que pueda el alumno entender y asimilarse no sólo la doctrina, sino eon especialidad el método de cada ciencia. Así, pues, y para elegir únicamente dos ejemplos en gracia de la brevedad, son insuficientes tres semestres para el apren- dizaje de la Aritmética, la Álgebra, la Geometría, la Trigonome- tría,la Analítica y el Cálculo; con tanta mayor razón, cuanto que el alumno apenas acostumbrado al razonamiento matemático de los cuatro primeros ramos, tropieza con las dificultades azarosas de la Geometría analítica que no es una simple aplicación del Álgebra á la Geometría, sino una vasta generalización; sus ope- raciones, sus discusiones, el establecimiento de sus fórmulas, la reducción que hace de las cuestiones de forma y posición á problemas de magnitud, el análisis arduo de las curvas planas aunque sólo sean de segundo grado, ete; demandan un criterio formado y de ello nos da una prueba palpitante su laboriosa ges- tación y la vicisitud del problema de las tangentes que necesitó el genio de Descartes para ser interpretado lógicamente. El €ál- eulo supera aún en dificultades á la Analítica, y de ello dan prue- ba plena los diversos sistemas que existen para explicar sus con- cepciones; el alumno se encuentra con la derivada y eon la di- ferencial, necesita hacer un esfuerzo poderoso para verlas co- mo magnitudes auxiliares del género de los logaritmos y de las líneas trigonométricas, tiene que penetrarse de que esas mag- Ñ " Antonio Alzate 201 DIEILIILILIIDILI III LIISA DILDAIDLID0II LO LID LIDO IL LII DI LI LIDIA nitudes le permiten analizar y diseutir un lugar geométrico aunque corresponda á una función algebraica Ó á una trascen- dente. En resumen; por lo que respecta á la ciencia fundamen- tal y suprema, quizá debería ordenarse el estudio de sus ramos en cuatro semestres; economizando no obstante, tiempo respec- to al régimen anterior. : Otra materia cuyo estudio es imposible en un semestre, es la Químiea, por su extensión intrínseca, por las aplicaciones ex- perimentales que demanda, por la gran utilidad que ofrece ac- tualmente y por el ejercicio perseverante que demanda en el educando. Podría dividirse en dos semestres, efectuando en uno el estudio de la Química anorgániea y en otro el de la or- gánica. Un análisis minucioso de la ley, persuade, de que no llegan á cuatro probablemente las asignaturas que pueden quedar in- eluidas en la objeción á que me he referido. De consiguiente hay que esperar con fundamento que el Supremo Gobierno, que tanto empeño tiene en lo que se refiere á la instrucción pública, ha de ir perfeccionando su organización, conforme lo vayan exi- giendo las necesidades de la experiencia ecuotidiana. -S E > La proposición que he establecido de que el Estado, respe- tando la iniciativa individual, debe tomar á su cargo la instrue- ción preparatoria y profesional, es de demostración fácil y breve. En efecto, en México, la iniciativa privada es nula en esta elase de asuntos, y no tan sólo nula, sino negativa en lo general. Testimonio de mi acerto son: la guerra sin cuartel declarada al plan de 1867, la interpretación torcida de los fundamentos de ese plan tildado hasta de hereje, la invencible rutina que se ha empeñado en detener sus avances, y la perenne oposición que siempre ha habido intentándolo reformar y mutilar. Memorias [1897-98]. T. XI.—126 202 Memorias de la Sociedad Científica DAI WIIDIOLDIODIIA AOL LILIA AAA IAS Así, pues, si estas oposiciones rudas consiguieron influir de tal modo en el mismo espíritu de las leyes, que se llegó á exi mir á los ingenieros del estudio de la Moral; á los arquitectos del de la Lógica, del Español y de las Ciencias naturales; á los abogados de casi todo el cuadro jerárgico; y á los médicos de parte muy importante del deductivo; cuán perjudicial no sería que en el presente estado intelectual porque atravesamos, se dejara al cuidado de esa iniciativa particular, el perfecciona- miento de las inteligencias. La exposición brillante, erudita y filosófica que sobre asun- to tan importante ha hecho en este “Concurso Científico” el Sr. Lic. José López Portillo y Rojas, al dosarrollar su tema sobre las relaciones entre “El Derecho y la Economía Política” me obli- ga á establecer únicamente conelusiones, pues sería un atrevi- miento vaciar de nuevo, en el molde tosco y despulido de mis conceptos, los mismos argumentos que él ha sabido vestir tan ricamente, con el ropaje atildado de su dicción y la brillantez sujestiva de su dialéctica. México, como país joven, que apenas empieza á desarrollar su cultura, en este asunto como en otros muchos, está en vía de formación y aun tiene que luchar todavía para cimentarse debidamente. Países de este género, exigen un poder guberna- mental poderoso, que los guíe, que los conduzca, que los impul- se y perfeccione. ' Es inconeuso, que el desideratum de un pueblo, estriba en la multiplicación de su potencia social y en el acrecentamiento de la iniciativa privada. Pero un pueblo así, presupone una cimentación estable y esa umiformidad voluntaria de miras y tendencias, á la que me he referido al principio de mi disertación. Sin duda alguna, ese término que satisface los anhelos de una plena libertad individual, es el que se esmera en alcanzar todo pueblo que se encamina al progreso; mas para llegar á tér- mino tan distante, nos falta mucho, y mientras no estemos en ——. »Antonio Alzate." 203 PNIIDIILIILZ DIODOS ADIOS LILLO PLLIILIDISIDDILDILIIIIALIDIAIAN las condiciones apropiadas, es no sólo conveniente sino necesa- rio, dejar al Estado, que con su poder supremo, desempeñe la- bures que más tarde estará en aptitud de dirigir la iniciativa individual. En todos los tiempos ha sucedido lo propio; en la Edad Me- dia por ejemplo, los príncipes y la Iglesia respectivamente, eran los fundadores de las escuelas y de las universidades ; sólo su influjo era capaz de emprender esa eruzada civilizadora. El Estado mexicano debe pues seguir impartiendo á nuestra juventud la enseñanza educativa superior, hasta que la iniciati- va particular esté en condiciones de tomarla á su cargo. Entonces será cuando deba reformarse el artículo 27 de nues- tra Constitución, permitiendo que las corporaciones privadas de naturaleza científica Ó educativa, se desenvuelvan libremente. En México, al Estado se debe el florecimiento que todos pre- senciamos, porque todas las grandes manifestaciones han dima.- nado de su iniciativa: caminos, puertos, inmigraciones,. hospi- cios, penitenciarías y escuelas; á él se debe la progresista refor- ma de la enseñanza preparatoria y él debe seguir impulsando al país por la senda del adelanto y él debe continuar brindando á nuestra juventud la educación científica que ha de enaltecerla. + XX *x La deficiencia de mis dotes, que soy el primero en recono- cer y la imposibilidad absoluta de extenderme sobre asunto tan escabroso como el de la instruceión profesional, que de por sí origina para ser bosquejado, una disertación especial, son: moti- vos suficientes para que al ocuparme de este punto, tan sólo establezca observaciones generales relativas á la misión que tiene el Estado de amparar las profesiones. Para entrar desde luego en la cuestión recordaré unas palabras de Barreda....- ri si por desgracia—dice—hombres indignos de obte- 204 Memorias de la Sociedad Científica ANI DILO LL III IIA AWIIIIIIIIIIIDI “ner la confianza pública en el ejercicio de ciertas profesiones, “logran sorprender la credulidad hasta de personas de inteli- “ gencia cultivada; -si todavía el más grosero charlatanismo sue- “le hacerse lugar entre las altas clases sociales, esto depende “ precisamente de la incompleta educación que éstas reciben; “la cual, sin haberlas puesto en aptitud para juzgar con recti. “tud de ciertas aserciones y de ciertas promesas de charlata- “* nismo, ha exaltado, sin embargo, su orgullo, lo bastante, para “* creerse jueces competentes en aquellas materias, sobre las “£ que les faltan hasta las nociones más elementales. El día, sin “embargo, está tal vez muy próximo y á esto va á contribuir “muy poderosamente el actual sistema de estudios preparato- ““ rios, en que habiéndose puesto la mayor parte de la sociedad “en aptitud de juzgar del valor real de ciertos títulos puramen- “te oficiales, y del verdadero grado de instrucción de los que “los llevan; todos los que por cualquier motivo los hayan ob- “tenido indebidamente, ó no adquirirán nunca ascendente al- “guno ó lo perderán con suma facilidad, y de uno ú otro modo “ verán burladas sus vanas esperanzas.” - Partiendo de la consideración importante de que la Escuela Preparatoria educa las inteligencias comunes, y tomando en cuenta la excepcional aparición de inteligencias espontánea- mente geniales y superiores, es inconcuso que aunque solo, sea por este simple hecho, el alumno que adquiera un título profe- sional después de hacer sus estudios preparatorios, estará en aptitud mayor de desempeñar sus tareas concienzudamente, de presentar más garantías á la sociedad, que el advenedizo pura- mente empírico que exhausto de preparación educativa y de «conocimientos sólidos, suplanta el ejercicio de labores para las que es incompetente. Un arte manual, una ocupación puramen- te mecánica, no obstante que requieren aprendizaje, son en cierto modo más fáciles de asimilación espontánea; pero una «carrera literaria que por todo lo que llevo expuesto se ve que - N $" Antonio Alzate. 1 205 PLL III ASILO IIDLIIDIIIIIIIDIINI INIA 2 requiere un eriterio perfectamente educado, un dominio riguro- so sobre el método y una rigurosa uniformidad en la doctrina, es imposible poseerla intuitivamente y por revelación; sostener este absurdo es olvidar las leyes á que todo movimiento está sujeto; es sostener, como dice Barreda, que no altera la resul- tante de un sistema, cualesquiera que sean las fuerzas que se le agreguen ó se le quiten. Y sin embargo de la importancia de esta observación y de la conveniencia evidente de no descuidarla en bien de la comu- nidad social, aun queda mucho por hacer en este sentido. Pu- lulan en número crecido, esos empíricos que todo lo invaden y todo lo conocen, que alardean de juristas, curanderos y cons- tructores, que por ignorancia ó por complacencia figuran nive- lados á veces con verdaderos profesores. Puesto que hemos convenido en la iniciativa preponderante del Estado con respecto á todo lo que atañe á progreso y á pre- servación social, esta es una de las preservaciones apremiantes, la que tiende á fulminar un filidusterismo anarquista, que como irónica aplicación de la oferta y la demanda, nos empuje al em- pirismo y al desastre. Así como pasando sobre los privilegios augustos de la liber- tad individual, que entraña el respeto al derecho ajeno, no va- cilan los legisladores en retener con represión enérgica, los avances del anarquismo, del socialismo pasional y de otras pla- gas sociales semejantes; así como se buscan antisépticos para librar al organismo de los elementos destructores, debe también intervenir la ley en esa obra de purificación social, obra mora- lizadora en extremo y de urgente necesidad. Sólo así podrá estimularse debidamente el afán de obtener un título honroso, pues sólo así se diversificará al profesor edu- cado racionalmente, del práctico que no ha tenido más doctrina que su dudosa observación, ni más método que su criterio in- violado y caprichoso. Urge, pues, una ley, que á la vez que preserve á la colécti- 206 Memorias de la Sociedad Científica OSI DDDIDIIIILIIIDIIN wm O ad vidad social de los advenedizos, vele por la dignidad de los tra- bajadores científicos que han efectuado metódicamente su per- feccionamiento. Y urge también que el Estado organice como eonviene el regimen de las escuelas profesionales, esealonando convenien- temente los estudios, distribuyéndolos con acierto y dándoles un carácter esencialmente práctico. Voy á ocuparme finalmente de un último asunto: ¿los artis- tas deben hacer los estudios preparatorios? Yo creo que sí y también declaro que tal vez á la rudimental educación que re ciben, se debe la decadencia artística que todos lamentamos. ¿Pues qué, un pintor no necesita conocer las leyes de los colo- res, los fundamentos geométricos de la perspeetiva; la Historia, la Literatura y las Ciencias naturales? Un compositor armonis- ta, ¿no necesita conocimientos vastos de Matemáticas y de Acús- tica, como entre otros lo ha demostrado victoriosamente Du- rutte en su “Técnica armónica?” todos, ¿no necesitan acaso las nociones suficientes de Psicología, de Estética, de Lógica, que sepan enseñarlos á inducir, á deducir, á observar eon el mayor esmero? Puesto que esa educación preparatoria que es por ex- eelencia educativa y perfeecionadora, tiene por misión desenvol- ver el eriterio y,enseñar á pensar, preparando al joven á ser hombre, no es equitativo privar de sus beneficios á un gremio que indispensablemente los necesita. Se me objetará que en todo caso, nunca un artista por su temperamento especial y su tarea esencialmente imaginativa, demanda el grado de educación científica de un abogado, un mé- dico Ó un ingeniero. Quiere decir, que aceptando esta objeción como relativa, si los artistas no deben pasar por la Escuela Preparatoria, se ne- cesitan reformar las Escuelas especiales, de manera que sumi. nistren hasta donde convenga esa educación preparatoria. Sólo así se podrá levantar el arte en México, que en la actua- lidad está en plena decadencia; y sólo así se perfeccionará co- «“ Antonio Alzate. 207 NILIDICIIIOIIIIDRIAS DALIA mo es debido al nivel intelectual y sovial de nuestros artistas. Tiene razón el distinguido compositor Gustavo E Campa, cuan- do ponderando los beneficios de una educación completa, hace palpar la necesidad de impartir á los artistas esa educación, que es el vrizon de donde puede dimanar su prosperidad y sn en- ygrandecimiento. He terminado, Señores, y estos concursos de asimilación y de armonía, vienen á constituir un testimonio palpitante de la solidaridad que debe unir á los hombres cultos y de la impor- tancia capital que para ellos tiene la comunicación incesante de conocimientos y de ideas. El beneficio que debe el intelecto mexicano al digno y venerado Presidente de la Academia de Jurisprudencia, es inmenso, y el tiempo demostrará si no bas- tare con la persuación íntima; todos los bienes, todos los ade- lantos que esta unificación científica está llamada á provocar. No olvidemos que la brillante juventud expuesta al presente á múltiples causas de degeneración y de envilecimiento, necesita ser preparada convenientemente para toda clase de combates, que su misión es noble y que en sus manos estarán más tarde los destinos ignotos de nuestra Patria. Hagámosla culta, vigorosa y buena; robustezcamos sus ap- titudes físicas, perfeccionemos su inteligencia, disciplinemos su voluntad y que ella en un porvenir no lejano, iluminada siempre por la luz de la ciencia consecuente, con las enseñanzas de sus eximios educadores, perseverante en su tarea de engrandeci- miento, redimida y triunfante, sepa enaltecer los blasones que se le han confiado, sepa abrillantar los títulos que se le han con- ferido y presente á nuestra patria engrandecida y gloriosa trans- figurándose en un Tabor perenne, ante el mundo entero. HE DICHO. mn NA 4 OA Ae do e A e. v ) a... pur vi De od 3 . ' ¿Y IA a E MAA near 7 IN eihetgrr E PA y Y Ed ' j A ADA TT vda , y | | | hr det ETS » AN TE . O ut > asta ' de e y e LAO a PU AS pps bs ful 1001 L . ¡emi pá Teran ae. ña obná a e : PEA? 4 PO .. O Yo Aa > AP e Wo berto. 4 ud . y y -. : | q e a ¡5 » 5 E MAN 07 y 5 : i P y £ « á] ¿$ 0 Eb e IA yn o 1D HA 5 e alós babe do ¿opa ¡DADA i LAU , AAA A A A tantada ' app e% ; sino imss o e RR a . y ains bil: 1 dns >, co vd AO 0 edi Mi dd TAI AA 1 AO DAA A py ja , > bit: Pafracio UA E pp Die mA per o de ; ' ó p . 4 > a rt ar DEPTO EAN AAN Ya : ii . de Eva mile AREA e, 1 sqre ki Y IR A dono td RA ea a pies is dd daggianra LAA O de , h ? dol IRA ses Pe + AULES e O 19) sb bl ajos 4 TA ose! a. a bl pones LA CARTOGRAFÍA DESDE El PUNTO DE VISTA MILITAR POR EL INGENIERO Francisco Díaz Rivero, M. S. A. I La guerra exige para ser bien conducida, el perfecto cono- cimiento del terreno: En su conjunto, para determinar la eje- cución de las grandes operaciones militares concebidas por los Oficiales Grenerales de alta categoría, á quienes la Nación con- fiere mandos supremos. En sus detalles, pará poner en práctica lo que se nombra las pequeñas operaciones de la guerra, á que dan lugar el camplimiento de las supremas disposiciones, enco- mendado á los Jefes de graduación inferior. Es por esto que en todos los principales ejércitos del mundo, y con mayor ó menor maestría según sus elementos y aptitudes, se hacen confeccionar durante la paz cartas militares. Estas no “son otra cosa que cartas geográficas y topográficas que contie- nen, representados en forma ad hoc según el servicio á que son Memorias | 1897-98], 1: X1 —27 210 Memorias de la Sociedad Científica IIOLIINSIIIIIA POLIS destinadas, todos los detalles y accidentes del suelo, naturales y artificiales, susceptibles de influir directa ó indirectamente en las operaciones militares que hubieren de llevarse á cabo con- forme á determinado objeto. El verdadero conocimiento del terreno, no se limita única- mente á su descripción geométrica. Es preciso conocer además la clase de recursos, de ventajas y de inconvenientes que pueda proporcionar. Tales datos que comprenden la estadistica militar deben acompañar siempre en forma de memorias á las cartas militares. No es mi intención tratar aquí ninguua de las numerosas ramas que comprenden los reconocimientos militares que especial mente, segun el objeto y en cada caso, son prescritos á los Ofi- ciales de las distintas armas; sino precisamente de las cartas que deben servir de base á esta clase de trabajos ejecutados ca- si siempre cerca ó bajo el fuego enemigo. Semejantes operaciones que en momentos tan críticos son confiados á un Oficial, que siempre dispone de un tiempo limi- tado, y á mayor abundamiento es acompañado de poca gente para no llamar la atención, no pueden surtir sus efectos si di- chas operaciones no son apoyadas en planos topográficos de su- ma precisión, levantados con calma y buenos elementos duran- te la paz. Que digo? se está expuesto á que el reconocimiento produzca un resultado negativo, como lo «comprueban tristes ejemplos que consigna la historia de las campañas modernas, De aquí se sigue, que los trabajos de reconocimiento y en general los proyectos de la guerra resultarán en igualdad de cireunstancias tanto más seguras, cuanto más perfectas sean las cartas militares con que se cuente. De lo contrario, ¿cómo po- drá.el Jefe de un cuerpo de tropa, grande Ó pequeño, sacar par- tido de los accidentes del suelo y hacer tomar á sus soldados los dispositivos de combate apropiados, ya sea en la ofensiva ó en la defensiva, cuando el menor obstáculo del terreno, un pan- sano, un puente, un pedregal, pueden en el curso de una bata- "Antonio Alzate." 211 LLL II LL LILLE LI LLL LL LIL LIS COLES LS ILL LLL IL II IILILL LIA L III IIA IIA lla adquirir una importancia de tal naturaleza que decida la suer- te de las armas? p Existe en la guerra un precepto axiomático: Dislocar las tro- pas para marchar y concentrarlas para combatir, á fin de ser el más fuerte en un momento dado. ¡Cómo podrá un General llenar tan importante precepto, si no cuenta con datos seguros para cal- cular sus jornadas de marcha, si desconoce los diferentes cami- nos por donde ha de conducir á su tropa dividida, y los lugares apropiados al establecimiento de vivacs y acantonamientos, ba- jo los puntos de vista del agua, víveres y recursos de todo géne- ro, y si ignora las circunstancias topográficas de la zona de mar- cha y concentración, para la buena elección de las posiciones, transporte de la artillería y de los convoyes? Sin pretender que los talentos militares de un Jefe, su pres- tigio, su experiencia, su conocimiento del hombre y del arma que emplea, la superioridad numérica, el valor, la instrucción, el armamento, la disciplina de las tropas que conduzca al fuego: y la justicia de la causa, sean factores secundarios; se puede sostener; que la exactitud de las cartas militares, unida á un conocimiento práctico del terreno, es la primera de las condi- ciones requeridas para hacer la guerra con éxito y no fracasar en ella. Para los estudios del orden estratégico general bastará una carta á escala geográfica comprendida entre 1: 2,000,000 y 1:. 1.000,000, en ia que puedan expresarse: los principales cami- nos, las vias navegables, los ferrocarriles, las líneas telegráfi- cas y telefónicas y en fin todas las vías y medios de comunica- ción; los rios, las cadenas de montañas representadas en hachuras y por último, los centros de población según signos convencio- nales. : En una carta de esta naturaleza, podrá el generalísimo, en- cargado de la dirección de un Ejército que se prepara á la gue- rra, apreciar en conjunto la serie de operaciones estratégicas que hubieren de ejecutarse, para la concentración de las tropas 212 Memorias de la Sociedad Científica en las fronteras del país enemigo, ó en otros puntos del teatro de la guerra. Estudia y determina cuáles serán sus grandes cen- tros de abastecimiento, su base principal de operaciones, las secundarias, las accidentales, las líneas que recorreran sus cuer- pos de ejército, las cuencas orográfi cas de invasión que en las dichas fronteras Óó en las costas del mar puede aprovechar el enemigo, y fija las desembocaduras que á este respecto habrán de ser guardadas y vigiladas. Fija tambien la manera de esta: blecer las tropas, en virtud del punto objetivo en que se hubiere fijado, y aun la forma, en fin, en que deberá evacuar el país vencido. A medida que entran en actividad las grandes unidades táe- ticas, según las Órdenes supremas, dictadas de una manera ge- neral, cartas mas detalladas, y en consecuencia á mayor escala, se hacen necesarias para completar las apreciaciones hechas en las cartas estratégicas generales. Los Jefes de aquellas grandes unidades tácticas, tienen necesid ad á su vez de estudiar en sus pormenores la manera de llevar á cabo, según su propia inicia- tiva, las operaciones militares que les han sido prescritas bajo el plan concebido por el generalísimo, y es entonces qué regu rren á las cartas más detalladas de que se ha hecho mérito y que por lo mismo,se nombran cartas estratégicas de detalle. Ellas deben comprender los teatros de operacio nes y en consecuencia contener en conjunto: los perímetr os de las ciudades, pueblos y demás centros de población con sus recintos fortificados, si los hubiere; las tierras labradas, los bosques y los desfiladeros principales. La escala de 1 : 500000, podrá muy bien emplearse para la construcción de una Carta General del teatro de operaciones de un -Cuerpo de Ejército; pero la escala de las cartas estratégicas de «detalle debe ser del orden corográfico: la de 1 : 100000 en cur- vas de nivel sería una de las mejores. Puédese en efecto apre- ciar en alguna de ellas, las pendientes, con la aproximación su ficiente al conocimiento de las dificultades que determinados “Antonio Alzate « 213 <£aminos presentarán en el transporte de las tropas, couvoyes, parque, y en fin de todo el material de guerra. En dicha escala de 1; 100000 pueden figurarse perfectamente las posiciones de los batallones, escuadrones y baterías, durante el reposo y en las marchas; las regiones que pueden ocupar acertadamente pa- ra establecer en vivacs y en acantonamientos; y los puntos que sería conveniente fortificar, para protejer, defender y cubrir los . grandes centros de población y los establecimientos de impor- tancia. Esto es lo suficiente; una escala mayor contendría por fuerza detalles innecesarios, que sólo harían distraer la atención del General en Jefe; quien podría invadir inconscientemente las ' “atribuciones de orden inferior, que pertenecen exelusivamente á la iniciativa de los Jefes subalternos. Después, cuando el contacto con el enemigo ha sido toma- do, las operaciones tácticas comienzan á desarrollarse: la Greo- grafía y la Estrategia ceden su puesto á la Topografía y á la Táctica. Sus batallas son iniciadas por encuentros, combates, y pequeñas acciones de guerra de distinto género, y en diversi- dad de circunstancias y de condiciones: es entonces que las cartas tácticas desempeñan un papel importante. Ellas deben constituir planos topográficos precisos y suficientemente deta- lados, porque, como se ha expresado ya, el menor accidente del suelo, puede adquirir una gran importancia y decidir la suerte «le las armas. Lascartas tácticas generales deben comprender las escalas des- del: 100000 hasta 1: 50000; de manera que la de la 100000* forma el límite mívimum de las cartas estratégicas y la máxi- mum de las Tácticas, por cuya razón, un plano militar cons- truido á esta escala, se le nombra Carta estratégica y táctica. En ella puede el General en Jefe de un Cuerpo de Ejército ó Divi- sión independiente, completar y detallar el conjunto de opera- ciones estudiadas en las carías 4 la 1000000* que son esencial- mente estratégicas. Puede también el Oficial comandante de una gran-guardia, servirse de los mismos planos de 1: 100,000 á fin 214 Memorias de la Sociedad Científica SALIDA DIO IA DOLIDO ADIDAS LALO ALLA AAA apoyar sus reconocimientos para el establecimiento de sus pues- tos avanzados, y líneas de centinelas. dobles que vigilen el con- toruo de la posición. El gran Napoleón se sirvió en sus inmortales campañas de la célebre carta de Cassini construida á la 86400” La escala de 1 : 50000 puede ser empleada en la represen- tación del conjunto de las plazas con sus dependencias, fuertes, líneas y eanales defensivas; así como para los campamentos, posiciones y los Hinerarios de pocos detalles. La escala de 1 : 20000 constituye las cartas esencialmente tác: ticas, tan útiles para apoyar los reconocimientos militares de las fronteras y del mismo país enemigo; para el estudio de los ' bloqueos y operaciones de un cuerpo de ejército destinado é eubrir un sitio ó socorrer una plaza; para la castrametación de las divisiones; para basar el levantamiento de un itinerario de- tallado. En esta especie de cartas pueden seguirse perfeetamen- te todos los movimientos relativos á un encuentro, combate 6: batalla, pues como el frente de operaciones táeticas, aun en las batallas, nunea pasa de cuatro kilometros, resulta que á la.... 20,000%, este frente quedaría representado por una extensión de dos decímetros y la hoja de papel no resulta embarazosa. Las escalas que erecen hasta la 5,000* constituyen las cartas tácticas de detalle. La 10,000* puede emplearse: para la formación de planos de ciudades ó plazas abiertas, con sus alrededores detallados, poco más Ó menos, adentro de un círculo de cinco kilometros de radio; para los planos directores de los sitios, y para la cas- trametación en fin de las brigadas. La eseala de 1 : 5000 es la más apropiada: 1? Para desarrollar en la guerra de sitio el proyecto de ata- que de una plaza fuerte, desde la apertura de la trinchera hasta el establecimiento de la 3* paralela. 292 En el levantamiento de los planos de ciudades y alrede- dores más próximos, en que hubiere de proyectarse su defensa, -. Antonio Alzate." DÍo según el relacionamiento de puntos y líneas que deban fortifi- -carse; para cuyos fines se requiere, que la representación por curvas de mivel sea muy precisa y tan detallada como lo exige la escala del plano, el cual debe acotarse perfectamente. 3% Para los planos de los puertos y de ciertas costas del mar, en cuya proximidad deben efectuarse los sondeos necesarios á fin de marcar: los vestígios de las altas y bajas aguas; las pro- fundidades en las radas, fondeaderos, barras, canales y arrecifes, así como en la proximidad de toda clase de accidentes que pue- dan hacer favorable ó peligrosa la navegación. En tales planos, deben fijarse también los lugares apropiados al establecimiento «le baterías de posición, y atrincheramientos para la defensa de los pasos y puntos que el enemigo pudiera aprovechar para ten- tar un desembarque. 4% Paralos planos detallados de los campos de batalla, com- bates y demás accidentes de guerra. En el levantamiento pues de los planos militares del orden táctico de detalle deberán fijarse: los lagos, los terrenos panta- nosos, las presas, los jagúelles, los abrevaderos, las zanjas de importancia, los ríos, los arroyos, las barrancas, los canales de toda especie, con indicación de sus profundidades, los vados, los puentes y toda clase de desfiladeros, los ferrocarriles con todas sus obras de arte, las líneas telegráficas y telefónicas, los. caminos de toda clase, los grupos de casas, las iglesias, los ce- menterios, los parques, las huertas y jardines cercados, toda la variedad en fin de edificios aislados, los arenales incultos, los' terrenos áridos y choyosos, los pedregosos, los rocallosos, los bosques, los matorrales, las praderas, y las parcelas cultivadas. Para conocer el relieve del suelo, nivelaciones de precisión deberán ser ejecutadas, para la justa estimación de las pendien- tes y de las alturas, que tan importante papel desempeñan en los proyectos militares. Deben pues topografiarse: los picos y las gargantas de las montañas, las líneas divisorias de las aguas y los talwegs en toda la serie de órdenes; los caminos abiertos, 216 Memorias de la Sociedad Científica LLC L LALO LILIA en fin, en escavación y en terraplen. Y, para no constituir con- fusos los planos, que la aglomeración de min uciosos detalles pu- diera distraer y confundir á un Jefe de columna, para cuyo em” pleo deben destinarse especialmente esta clase de planos: me- morias explicativas de lo que fuere necesario habrán de comple- tar el trabajo. Las cartas militares deberán llevarse al día en las oficinas. cartográficas del servicio de Estado Mayor del Ejército, modi- ficando oportunamente las hojas en donde deba hacerse constar la derivación reciente de un río, por ejemplo, la apertura de un nuevo camino, canal, ferrocarril, y las construcciones ó destrue- ciones nuevamente ejecutadas. NOTE LES GISEMENTS D'OR DU MEXIQUE Par M. Ezequiel Ordóñez, M. $. A. La Statistique démontre une considérable augmentation de production d'or au Mexique pendant les derniéres années. La majeure partie de cet or provient des gisements argentiféres -oú le métal jaune se présente d'une maniére pour ainsi dire accidentelle, de préférence dans les parties des filons voisines de la surface du sol et généralement en petites quantités. Les gisements exclusivement auriféres á présent exploités sont relativement peu nombreux; cependant le nombre eroit rapidement due a Venthousiasme excité dans le pays par la forte valeur de Por; on a fait derniérement beaucoup d'explo- rations dans tous les endroits du pays et les résultats ont été plus ou moins favorables. ri iigid Mais Vaceroissement de nótre production d'or ne consiste pas seulement dans de découvertes et des exploitations nou- Memorias [1897-98], T. X1.—28 218 Memorias de la Sociedad Científica IE III RG A AN velles; il provient aussi du perfectionnement et de Pintrodue- tion de nouvelles méthodes pour le traitement des minerais et au soin plus grand qu'on a apporté au raffinage de VPargent. D'ailleurs, des conditions économiques plus favorables ont per- mis de travailler des gítes non exploitables auparavant. Peu de temps aprés qu'eút commencée la crise de Pargent non seulement les grands industriels et les miniers se preoc- cupérent des nouvelles découvertes; mais le gouvernement méme attribua une grande importanee aux explorations auri- fóres et Vinstitut Géologique entreprit alors quelques études bien que celles-ci ne comprirent pas des extensions trés con- siderables du pays. Beaucoup Vagents, ingénieurs et repre- sentants de forts capitalistes des Etats Unis ont été envoyés en recomnaissance, eb se sont disséminés dans toutes les régions du pays et maintenant nous avons réussi jusqu'á un certain point: il s'est organisé quelques grandes négociations minierés pour exploiter Por. Il Yest éffectué également des ventes et transactions de toute sorte pour rendre á Vexplotation de nouveaux et riches filons ce qui nous permet d'espérer que sous d'années notre chiffre de production deviendra beaucoup plus important. Ou est á se demander ot arrivera la véritable importance du Mexique dans le róle de sa production Por á Vavenir. Parmi nos actuelles exploitations d'or ainsi que parmi les anciennes, il "y a en eu aucune Pune importance capable de figurer comme un événement remarquable pour que le rende- ment aitété suffisant pour stimuler á linmigration, le commerce, les communications, etc., comme ceux que nous avons obtenu de quelques uns de nos gisements Vargent. Les explorations auriferés ont, du moins révelé les endroits favorables; c'est ainsi que nous savons aujourd'hui que dans les montagnes de la chaine occidentale de la République les découvertes ont été plus frequentes et plus fructueuses, résul- tat gwon avait déjá prévu il y a quelque temps au cours des / "Antonio Alzate. 1 219 ADA ASI II IIA ISS LIDO LDL LILIA LS ISI TOY LIMIT ISI investigations géologiques; bien que dans cette vaste étendue se trouvent encore des parties presque entierément vierges et oú des investigations n'ont jamais été faltes. Les gisements exclusivement aurifóres que nous allons pas- ser en revue, sont plus abondants et plus riches dans les Btats du N. O. de la République. Le territoire de la Basse Californie et 'Etat de Sonora occupent le premier rang; viennent ensuite les Etats de Sinaloa, Durango et le Territoire de Tepic. A Vouest lEtat de Jalisco et derniérement ceux de Mexico et Oaxaca. Dans quelques uns do ces Mtats, la production actuelle de Por ne correspond pas á labondance des filons et placers ce qui tient d'abord a Véchelle si réduite des travaux d'exploitation, Pappauvrissement des minerais dans la profondeur et les diff- cultées du traitement métallurgique, etc.; nous indiquerons comme causes locales: Petat désert et inculte des localités, le manque presque complet de voies de communication qui ren- dent tres difficile aussi bien que coutenx les transports des ma- chines, enfin lo manque deau, de combustibles, et bien sou: vent, de bras. Ces régions se trouvent généralement aux en- droits les plus montagneux du pays et aux versants oposés au plateau central mexicaln. Il faut espérer que Pamélioration déjaiunitiée des conditions économiques de nos régions aurifóres la plupart éloignées du centre, et le perfectionnement constant de PVivdustrie,. permet- tront dobtenir de ees contrées riches le profit qwW'on a si long- temps attendu Velles. : Pour donner une idée quoique approximative de laugmen- tation de nótre production d'or ainsi que des oscillations tres accentuées d'une telle production, nous présentons les nombres donnés par la Statistique officielle exportation dor pendant les années fiscales de 1887 á 1897. Le tout réuni en un seul chiftre, Por exporté en lingots, ou en or monnayé et minerai,.a été comme suit: 220 Memorias de la Sociedad Científica COLLLIA DI LILIIILIILILIIIIA PHIL PLLILILLIALIL LILIA LLL IIA ALA AA LAA EXPORTATION D'OR PENDANT LES ANNÉES FISCALES Kilos. Gr. ISOOISS a 418 63 a 990 92 lisizre da kotejo iajacalale. > sp Ps 1019 87 TOSTADO" 937 72 ISTUASIL. o ys -- ZO 0D ASIS A Le AN > > 1568 37 MOTO a 1482 89 ho e plat e 1398 68 MT o 71281 96 La ke o do EPA 9354 21 hos 1058 ko yo YE il ae + o dpi 10409 53 Nous avons pris cos nombres de la Statistique 'exportation qui ne representent pas á vrai dire Pexacte production, mais il est trop difficile á present et presque imposible de se procurer des données plus précises sur la production réelle de Por; ce- pendant, nous sommes davis que les nombres cités doivent étre considérés assez rapprochés du montant réel de la production car tout Por mexiain est exporté sitót qui il est extrait ou frappé. Dans ce pays il y a peu daccapareurs et la consommation d'or dans nótre industrie est presque nulle. Malgré tout cela on peut ajouter aux chiffres précédents un 5% qui donnerait A-peu- pros la quantité d'or produite chaque année qui n'a pas été enregistré á la Statistique fiscale; on peut pourtant fixer une fois comme des valeurs trés rapprochées de la vrai production tion annuelle les nombres ci-aprés. Ad ea pap A 439 56 ) MOST O 1040 46 PASTAS II 984 60 de e o 1646 78 “Antonio Alzate." 221 LAPISSDSOIIDIIIIIDIDIICOIIILAEIIIIDADIICIIIIIIDDIIDIILIAOSIÓIILAIIIIDAPIATN A 1468' 61 1895-1896......... Sl 9 ¿S8SSISSD. y qe. lo 1070 86 1390515 ericd. soi aso 1326 83 1892-1893.........- et 1557 03 A 1646 05 ASIA Le bro e OE 10930 00 11 I?étude que nous nous proposons maintenant C'est détablir un groupement des divers gisements auriféres du Mexique, di- vision qui repose essenciellement sur la nature des roches oú sont encaissés les filons ce qui donnera en méme temps une idée de Váge de chaque groupe de gisements. Nous wignorons pas la diffículté qui existe pour séparer les gisements oú Por doit étre considéré comme lélément essentiel de ceux 04 1l na qu'un róle secondaire, mais en toub cas nous tácherons de nous limiter aux gisements dans les quels Pabon- dance relative de Por autorise A les considérer comme exelu- sivement auriféres. 1l y a davs quelques distrits miniers argen- tiferes des filons oú Por se présente quelquefois en abondance dans la zone Voxydation de ces gítes (minerais rouges) mais á. une faible profondeur Por diminue considerablement pour va- voir aprés que les minerais argentiféres. 1 faut pourtant les exclure. Peut étre Pidée adoptée pour servir de base aux groupe- ments ne serait pas la plus convenable pour faciliter la connais- sance des gisements d'or mais il faut tenir compte de la grande difficu!té que nous crée, pour ce genre de travaux Pinsuffisance de données et Vinformations sur la géologie des gisements d'or mexicalns car dans les rapports que nous pouvons consulter on remarque dans bien des cas que la géologie y est négligée 222 Memorias de la Sociedad Científica SSILILIILIIIS ILLAS LIO DIS ISSILIAIIL et que souvent les indications sur Páge et la nature des roches- sont erronées. Les Bulletins de “Agricultura y Minería” publiés par le Ministóre de Fomento, nous ont fourni des données sur un grand nombre de régions auriféres; d'autres ont été acquis ver- balement de quelques ingénieurs; enfin de succintes descrip- tions d'autres localités aurifóres ont été faites par Vauteur de- cet article pendant les itinéraires géologidues qu'il fut chargé de faire par Institut Géologique du Mexique. La plupart des gisements auriféres de la région N. O. du Mexique offtrent une grande ressemblance avec ceux de Ca!i- fornie et Nevada (E. U. ) et ont doit assigner le méme áge aux uns ebaux autres puisquíil s'agit des régions soumises á des. ¿évenóments géologiques analogues; on sait bien en effet que les chaines de montagnes de Pouest des Btats Unis particulié- rement la Sierra Nevada se prolonge 3 lintérieur de nos Etats de Sonora, Sinaloa, Chihuahua, etc., ainsi que dans le Perri- boire de la Basse Californie. Dans nos petites deseriptions nous suivons VPordre adopté- par Mr..De Launay dans son grand ouvrage “Gítes minéraux at métallifóres.” Llor dans les roches, l'or en filons, Por sédi- mentalre. ES Les gisements filoniens peuvent se hviser comme il suit: a Gisements d'or encaissés dans des schistes métamorphi- ques au voisinage de roches granitiques, ou qui s'appuient sur: ces mémes roches (granite, granulites, diorites ). db Gisements qui se trouvent en contact entre des roches granitiques terciaires (diorites gramulites ) et ealcatres géné- ralement crótacées. c Gisements encaissés dans des roches eruptives trachyti- ques, (andésites, trachytes. ) D'aceord avec ces trois subdivisions il paraítrait quíil y a eu au moins trois époques distinctes de vennes auriféres. Nos placers auriféres en rapport naturel avec les filons “ Antomo Alzate. 225 VIS ILL IIS ISI ISSN ALISON III IIS DI III IDOL II LIL mémes, sont plus frequents sur les versants du Pacifique au pied des montagnes de la Sierra Madre; il faut remarquer leur peu importance relative due aux fortes pentes du terrain, á la proximitó des montagnes de la mer, mais encore au carac- tere ordinairement torrenciel de nos riviéres et aux change ments violents qw'ont subi le lit des torrents. Nous trouvons sur la eote du Pacifique une vaste zone de placers en Sonora et Sinaloa es dans la presqwile californienne; un grand nombre de lits de riviéres peu considérables contien- nent de Por dans leur sables, dans les Etats de Michoacán et “Guerrero, mais ceux ci ne sont que d'une mince importance industrielle. Lies placers tertiaires sont rares et se rencontrent seulement dans la Sonora. ' Aprés ces idées générales, passons ala deseription succinte de quelques uns des gisements aurifóres du Mexique, en réser- vant pour une note postérieure lénumération de ceux qui ne sent.pas consignés ici. 224 Memorías de la Sociedad Científica AI PILIIIAIAII LILIA DADA III IDA III III IILIDIILIL III TI ORO EN LAS ROCAS. Existen en México varios lugares en los que se ha encontra- do el oro en las rocas eruptivas, ya á título de una verdadera inclusión 6 bien como un producto secundario durante la for- mación de las vetas. Uno de los ejemplos más notables que podemos citar, es el que menciona Mr. G. P. Merrill en un pequeño artículo publica- do en el Am. Jour. of Sc. (Vol. 1, Apr. 1896) en donde el autor refiere haber encontrado el oro en un granito procedente del E. de Sonora, haciendo notar la evidencia de que dicho oro entra como un elemento constituyente de la roca; no proviene de la alteración de algún mineral que lo pudiera haber contenido, ni tampoco es el resultado de una impregnación. Este caso es no- tablemente interesante y ojalá pueda estudiarse con más deta- lle, pues Mr. Merrill hace resaltar su importancia para el estu- dio de la génesis de los criaderos de oro. Mr. De Launay en su Traité des Gítes minéraux et métalliferes, habla de la existencia del oro en unas traquitas alteradas por emanaciones hidrotermales. Estas roeas proceden del E. de Guerrero en la Sierra Madre. En uva roca alterada, probablemente una granulita, del cerro de los Frailes en el mineral de Tetela de Ocampo, E. de Pue- bla, se encuentra el oro nativo y sulfuros de plata diseminados en pequeños puntos en la masa de las rocas. Estos minerales se ven también segregados en delgadas venas que cruzan á la roca en diversas direcciones. Se ha explotado desde hace algún tiempo el criadero, haciendo los trabajos en su mayor parte á cielo abierto, con resultados muy diversos. "Antonio Alzate.!" 225 LDWILICEOLLIILIDOILIIIEEEIIL III IO II LILIA En los elevados cerros de la sierra de la Yesca en el Terri- torio de Tepic, hemos visto oro nativo diseminado en la masa de las rhyolitas que abundan en la región; viene acompañado de cuarzo en muy angostos hilos empotrados en la misma roca. En el mineral del Mezquital del Oro, Distrito de Juchipila del E. de Zacatecas, en las traquitas que sirven de caja á una veta de cuarzo aurífero de 1"50 de espesor, se han encontrado pequeños granos de oro nativo; unas veces la roca se halla im- pregnada también de sílice y en otras no parece haber sufrido ninguna alteración. Cuando la roca contiene bastante oro entra á la molienda y tratamiento como el cuarzo de la veta. En muchos distritos mineros en México, es frecuente encon- trar el oro asociado con minerales de plata en las rocas en con- tacto con los filones argentíferos. La alteración que las rocas han sufrido bajo la influencia de soluciones hidro—-termales, se puede observar claramente en las andesitas que forman el macizo del “Cerro Colorado” cerca de Batopilas, E. de Chihuahua. En estas rocas se presenta el oro nativo en delgadas chapitas ó en hilos entrecruzados; las rocas están transformadas en una masa esteatitosa de color verde manzana en la que aun se ven los fenocristales enteramente kaolinizados. La existencia de Óxidos ferruginosos podría su- gerir que todo el oro procede de la alteración de las piritas, pero un examen detenido muestra que una parte al menos del oro ha sido precipitado directamente de sus soluciones en las. grietas de contracción de la roca. La región de “Cerro Colora- do” no ha sido estudiada lo bastante y son muy diversas actual- mente las opiniones sobre el origen del oro tan profusamente diseminado en la superficie de la montaña; parece, sin embar- go, que el oro es más abundante en las partes vecinas á las ve- tas de cuarzo aurífero que allí se explotan. Memorias [1897-98], Ta X1.<=29 226 Memorias de la Sociedad Científica VIVO IOIOOIOIIILIILEIIIIIIIIISOIII LIL LLL III AI LLL LL LESS LA II LILIA IV VETAS AURÍFERAS. a. Dos grandes serranías, separadas por una larga meseta, ré- corren la península de la Baja California en casi toda su longi: tud. En las sierras que miran hacia el golfo de Cortés, dominan esencialmente las rocas volcánicas, algunas de época reciente, como lo demuestran grupos de voleanes y corrientes de lavas. Por el contrario las sierras occidentales, euyos flancos descien- den á las costas del Pacífico, son formadas en gran parte de rocas más antiguas eruptivas representadas por granitos, gra- nulitas, dioritas, ete., rocas sedimentarias y pizarras cristalinas diversamente plegadas. En esta alargada zona abuudan extraor- dinariamente las vetas de cuarzo aurífero y numerosos placeres cuya explotación comienza hoy á ser desarrollada en grande escala. Es en esta península californiana donde encontramos casi exclusivamente el tipo de filones auríferos armando en pi- zarras, en rocas graníticas Ó en el contacto de unas y otras, á semejanza de los criaderos auríferos de la Alta California. Esta clase de criaderos son también muy numerosos en el E. de So- nora y en la parte N. del E. de Sinaloa. Es indudable que entre el gold belt americano y las regiones auríferas de nuestros Esta- “dos mencionados existe una íntima relación genética y cuyas semejanzas resaltan aun en las relaciones topográficas, pues que tanto las sierras de la Baja California como las de los Estados .mexicanos del N. O., no son más que una prolongación del sis- tema de la Sierra Nevada; bien es cierto que el número de gru- pos de vetas auríferas y las formaciones de pizarras y rocas eruptivas graníticas disminuyen al Sur de los condados de Ma- “Antonio Alzate n 227 me IILLIILIIIIAN a. PILI riposas y San Bernardino, como se nota fácilmente en el peque- ño mapa de Mr. Lindgren.' Los criaderos auríferos de la Baja California se extienden en gran número desde la línea divisoria con los E. U. hasta más allá del paralelo 26%. En el extremo de la península existen va- rios campos mineros argentíferos de importancia. El mineral de Santa Clara se halla situado á 87 km. al SE. de la Ensenada de Todos Santos, en unas cañadas afluentes del valle de Santo Tomás en las vertientes del Pacífico. La sierra de Santa Clara se halla formada de granitos que se abren paso á través de pizarras arcillosas inclinadas. El granito, la roca dominante, está cruzada por numerosos diques de pegmatita y por una red de vetas cuarcíferas con oro, cortadas bajo ángulos agudos, N. 200 O. y N. 709 O. verticales ó ligeramente inclina- das al SO. La potencia de las vetas varía entre 1” y 5” com- puestas de cuarzo graso, Óxidos de fierro, un poco. de óxidos de manganeso y oro nativo en pequeñas partículas. No lejos de Ensenada existen otros criaderos en todo seme- jantes á los de Santa Clara, citando desde luego el Real del Cas- tillo y el mineral del Álamo recientemente descubierto. Explo- raciones recientes han dado á conocer criaderos importantes algunas leguas al Sur de la línea divisoria cerca de Campo. A 90 km. al NE. de Ensenada se encuentra la región aurífera de Jacalitos con numerosas vetas armando en granitos y pizarras, siendo ésta una región favorable por la abundancia de agua y . combustible en las inmediaciones. La industria del oro progresa rápidamente en el Distrito Norte de la Baja California, debido á la facilidad relativa de comercio y tránsito por territorio americano. Se han emprendi- do ya en algunos lugares obras hidráulicas importantes para obtener el agua necesaria y en muchos casos se ha sustituido 1 W. Lindgren.—Charactiristic features of California gold quartz veins Bull. Geol. Soc. of Am. Vol 6. 1895. 228 Memorias de la Sociedad Científica PADALIA LALA para la molienda y lavado del oro el viejo sistema de arrastres por las baterías de mazos californianos. Hacia el paralelo 28015" de latitud en Jos contrafuertes oe- cidentales de la sierra, se encuentran el grupo de filones de Ca- lamahi que atraviesan pequeños valles que se reunen en una extensa llanura débilmente inclinada que se prolonga hacia el O. hasta las playas del Pacífico. Fué notable el descubrimiento de estos criaderos y placeres en 1883 por el furor con que atra” jo á gran número de aventureros y buscones, quienes tuvieron que regresar después de penosos viajes y de largas privaciones por la escasez de agua y de víveres. A más de la gran abundancia y variedad de rocas graníti- cas, tales eomo granitos, gravulitas, dioritas, ete., que hay en Ca. lamabhi, existen gruesos depósitos de pizarras arcillosas, gneiss y micapizarra cortada por numerosos diques de pegmatitas con granates y cristales de jergón y esfena, Andesitas y basaltos cubren en grande extensión á las rocas mencionadas, en los alrededores del mineral, sobre todo hacia el Oriente, de cuyo lado avanzan las tobas volcánicas hasta las playas del Golfo de Cortés. : El sistema principal de vetas arma en granito y corren con rumbo medio de 352 NO.; las vetas que arman en pizarras tienen dirección diferente; están unas y otras compuestas de cuarzo graso blanco, óxidos de fierro que proviene de piritas y oro nativo; á la profundidad abunda la pirita acompañada de pintas de minerales de cobre. Las vetas son robustas, llegando hasta 5 m. de potencia en los erestones, que son fácilmente visibles porque sobresalen de la superficie del terreno. En el mineral de San Borja las vetas de cuarzo aurífero con- tienen también minerales de plata, aunque el aspecto de estos filones es análogo al de Calamabhi, del que se halla bastante dis - tante. La Isla de Cedros, en las aguas del Pacífico, encierra filones 2 "Antonio Alzate. n 229 nr de cuarzo aurífero. La isla está casi á la misma latitud que Ca- lamahi, es la prolongación de una punta de la península de la que tal vez un hundimiento la ha separado. Los criaderos con - tienen abundantes piritas, de las que se extrae el oro por cia nuración. El Oriente de los Estados de Sonora y Sinaloa comprende una parte de la Sierra Madre mexicana, formada por sierras pa- ralelas más ó menos ligadas entre sí Ó separadas por grandes valles longitudinales. Sedimentos antecretáceos, granitos y pl- zarras cristalinas atravesados por filones auríferos encontramos en muchos lugares. Rocas andesíticas variadas cubren en gran- des superficies las rocas antiguas. Del Estado de Sonora mencionaremos los criaderos de oro que se encuentran en la sierra de La Rastrita, poco más Ó me- nos á 30 km, al ESE. de la villa de Magdalena en el Distrito del mismo nombre. En los flancos de esta sierra abundan los granitos, dioritas y pizarras cristalinas y en la parte alta de la montaña vienen las andesitas. Las vetas, por regla general, tie- nen rumbo NE.-—SE. y el relleno consiste en cuarzo, una ma teria verde cloritosa, producto de la descomposición de la roca de los respaldos, arcillas ferruginosas, un poco de carbonatos y Oro nativo. En el Distrito del Altar hállanse los minerales de Tajitos y de Sierra Pinta con gruesas vetas que muestran el oro nativo en los crestones. Arman en granulitas de grano fino, las que - están cubiertas en varios lugares por corrientes de andesitas. En el Distrito de Ures, cerca del pueblo de Opodepe, á un lado del Ferrocarril de Sonora, en el pequeño valle de Ala- meda, debajo de las rhyolitas aparecen granulitas sumamente alteradas y pizarras arcillosas que alojan vetas auríferas lo mis mo que en las vecinas sierras de El Carrizo y San Ricardo. Cuarzo, óxidos de fierro y de manganeso entran como matrices del oro. Dichas vetas, generalmente potentes, se orientan de NE. á SO. inclinadas al SE. Esta región aurífera es bas- 230 Memorias do la Sociedad Científica LAPIDAN mo. NAIILLILLLID1 ILL LLL LIDIA tante extensa, pues que se prolonga hasta las faldas de la sierra de las Palomas, y el agua, combustible y brazos no escasean. A pesar de ser muy numerosas é importantes las regiones auríferas del Estado de Sinaloa, sobre todo en los distritos del * N., muy pocos datós poseemos; y solo decimos que sus carac teres permiten referirlos al grupo de que nos ocupamos. Cita- remos el Realito, situado á 85 km. al NE. del puerto de Topolo- bampo, con una red complicada de vetas armando en pizarras arcillosas; aquí el oro raras veces se encuentra en la superficie, pero á una débil profundidad las piritas contienen buena ley. En medio de las llanuras del Distrito de Mazapil en el Es: tado de Zacatecas, se levantan varias serranías muy interesan- tes bajo el punto de vista mineral, tales como las sierras de Zuloaga y Mazapil; al O., cerca de los límites con el Estado de Durango, se encuentra la sierra del Pico de Teira que tiene como cima culminante el macizo diorítico de este nombre con altura aproximada de 2825 m. sobre el mar. En la base de este pico se extiende uná poderosa pil de pizarras arcillosas que pertenecen con toda probabilidad al jurásico superior. Estas pizarras han sufrido en el contacto con la diorita un avanzado metamorfismo; numerosas vetillas de cuarzo, óxidos de fierro y oro nativo cortan á las pizarras ó si- guen su estratificación. La ley de oro es muy variable, su ex- plotación en grande escala preseuta algunas dificultades á cau. sa de lo angosto de las venillas que raras veces alcanzan 0.25 em. y las distancias más ó menos grandes que las separan. Los trabajos allí emprendidos hasta ahora son insignificantes. En el Territorio de Tepic se enenentran en algunas regio: nes rocas de estructura granítica, generalmente granulitas con redes de venillas angostas de cuarzo aurífero, Las fracturas parecen ser provenidas por contracción. Un ejemplo. de estas vetas auríferas es el del pequeño mineral de Barranca del Oro en la Prefectura de Ahuacatlán en las faldas meridionales de una sierra importante dirigida del E. al O., limitando la margen "Antonio Alzate. 1 231 PÉPOLIO SII DOES III III OIDO LODO ODIOSO SIND ADADA derecha del río de Amóca. Parece que las rocas en que arman las vetillas de este Distrito, así como las que sirven de caja Á vetas del mismo tipo cerca de Ameca y álas de Pijintos son de edad más reciente que las que alojan los filones auríferos ya mencionados, del NO. de México. En estos criaderos de Te- pic y de Jalisco no se encuentran en su proximidad rocas sedi- mentarias. Las vetillas de Barranca del Oro de 0”08 á 0”20 de espesor corren paralelas á la dirección de la Sierra; se compo- nen de cuarzo graso con óxidos de fierro, abundantes piritas y un poco de galena argentifera. Se encuentrau frecuentemente dislocadas con saltos de poca extensión. Las granulitas son cu- biertas en una grande extensión por una roca verde andesítica que penetra en dicha granulita bajo la forma de diques, ó bien de intrusiones. Algunos movimientos que ha sufrido la región son posteriores á la aparición de esta roca, como lo prueban la ruptura y desalojamientos visibles en los angostos diques. Decimos que á los criaderos de Barranca del Oro pueden referirse los del cerro de San Antonio cerca de Ameca en el Es- tado de Jalisco, tanto por la naturaleza y débil espesor de las vetillas como por la roca en que arman; pero mientras. que en Barranca del Oro los minerales traen un poco de galena, aquí son acompañadas las piritas y los Óxidos de fierro de un poco de minerales de cobre. Los criaderos autíferos de Pijintos en este mismo cantón y los de la Sierra del Parnaso en el cantón de Mascota son en to- do semejantes á los anteriores. También en los Estados del Sur de México existen regiones auríferas con caracteres semejantes á los ya mencionados del Norte. Citaremos el mineral de Las Peras en los Distritos de Zimatlán y Etla del Estado de Oaxaca, en las vertientes occi- dentales de la sierra que limita por el O. el valle de Oaxaca. Estas montañas son formadas en parte por granitos y dioritas en contacto con pizarras arcillosas, calizas metamórficas, cipo- linas y conglomerados. Al O. se extienden las rocas sedimen- 232 Memorias de la Sociedad Científica PALLLLIIL tarias de la formación cretácea de las mixtecas. En las rocas eruptivas arman la mayoría de las vetas, de las que una parte son exclusivamente auríferas, viniendo el oro en cuarzo con piritas, lo que ha hecho algo difícil el tratamiento metalúrgico, Otras vetas contienen también minerales de plata y por último se encuentran en la región masas filonianas de minerales de fierro. Una zona aurífera bastante grande abarca los grandes esla- bones de la Sierra Madre en los Distritos de Bravos y Galeana del Estado de Guerrero. Calizas y pizarras notablemente ple- gadas, que pertenecen con toda probabilidad al jurásico domi- nan eu la región y en tramos se abren paso granmulitas en las que se han formado grietas por contracción con llenamiento de euarzo y piritas auríferas ó auro-argentíferas. En Campo Mo- rado estas vetas son notablemente angostas y siguen diversas direcciones, formando entre sí una verdadera red. Esta porción del país es aún poco conocida, pues que se ha- lla distante de centros poblados y no existen buenos caminos en estas fragosas sierras. Las ejemplos citados darán una idea del número crecido de yacimientos de oro de un solo tipo, esparcidos sobre toda la ca- dena occidental de México; aun habría que mencionar muchas. otras localidades, por ejemplo de Michoacán y Oaxaca, de las cuales aun no poseemos buenos datos. b. En las regiones donde abundan las rocas sedimentarias mesoZzoicas, es decir, en dependencias de la Sierra Madre orien- tal, frente á las costas del Golfo de México, son en las que en- contramos ejemplos del segundo grupo, ó sea el de vetas de con- tacto entre calizas generalmente cretáceas y rocas graníticas eruptivas siendo casi siempre las dioritas. De Launay (Gítes minéraux, etc.) menciona ya los Distri- tos de Tatatila y Zomelahuacán donde existen vetas de contacto en las que el oro viene acompañado las más veces de minerales "Antonio Alzate." 233 de cobre. Andesitas, traquitas y tobas cubren en varias partes á las dioritas y á las calizas. Las calizas en contacto con las dioritas están transformadas en mármol, en partes teñido de azul por minerales de cobre. Importantes criaderos de fierro bajo la forma de criaderos de contacto se encuentran en la Encarnación, Distrito de Zi- mapán y en las cercanías de San José del Oro vetas auríferas con minerales de cobre. Las calizas están también metamorfi- zadas en el contacto y el oro y los minerales de cobre vienen irregularmente distribuidos en silicatos de metamorfismo, tales como el granate y la epidota. Criaderos de contacto muy semejante á éstos existen en el mineral de San José, Distrito del Centro del Estado de Tamau- lipas, así como en otros muchos lugares. c. El otro grupo de importantes criaderos de cuarzo aurífero lo caracterizan vetas generalmente robustas que arman en rocas traquitoides ó microlíticas. Parece muy probable que estos filo- nes son más modernos que aquellos que vienen en rocas graní- ticas; y este oro parece ser si no enteramente contemporáneo, sí de época vecina á la de la formación de nuestros grandes cen tros de vetas argentíferas. Este tipo de filones auríferos se presenta con mayor frecuen- cia en la Sierra Madre occidental y en la parte media de su lon- gitud en donde dominan las rocas traquíticas; entre los criaderos que nos pueden servir de tipo menciovaremos el filón de Mez- quital del Oro, en el Distrito de Juchipila del Estado de Zacatecas. La roca que sirve de caja á la veta es una traquita de horn- blenda de color gris violado más ó menos alterada en la proxi- midad del criadero, otras veces impregnada de sílice y conte- niendo en su masa granos de oro en cantidad bastante para cos- tear algunas veces su explotación. Esta roca está cubierta en una grande extensión por rhyolitas y extensas corrientes de ba- saltos. Las rhyolitas fueron acompañadas en sus erupciones por Memorias [1897-98]. T. XI.—30 234 Memorias de la Sociedad Científica VIOLIN LOLI PAIDILIIOLILIAIIA una abundante cantidad de tobas que separan ahora las diver sas corrientes; los basaltos produjeron igualmente gran canti- dad de brechas y cenizas volcánicas. Estos basaltos son de épo- ca muy reciente. La veta del Mezquital es casi vertical con rumbo NE.-SO. y con potencia media de 0.60 cm. El filón no se halla aislado de la roca de los respaldos y es difícil hacer tal separación, pues que el paso del filón á la roca se hace insensible. La roca se halla atravesada por venillas de cuarzo con oro. El cuarzo del filón del Mezquitales un poco graso y hialino, otras veces blanco y opaco ó bien teñido de verde por la presencia de silicatos de cobre que son allí un buen indicio para el oro. El cuarzo careado Ó en pequeñas geodas deja ver diminutos cristales de oro. En la parte superior del filón abundan los óxidos de fierro que provienen de la descom posición de las piritas. La riqueza disminuye á la profundidad de una manera sensible, coincidiendo con la presencia de otros minerales como el sulfuro de plata. El mínimum costeable de ley en el Mezquital es 8 gr. por tonelada. Unos criaderos muy importantes de oro se encuentran en el Cerro Colorado Estado de Chihuahua. El señor ingeniero Ha- ro ha tenido á bten proporcionarnos algunos datos de esta re- gión y darnos á conocer sus opiniones respecto al criadero. Las peculariedades de estos yacimientos son tales, que los muchos ingenieros y peritos que los han visitado opinan de muy diver- so modo en cuanto al origen y condiciones de su formación. El Cerro Colorado es una grande montaña que se liga á una cadena dependiente de la Sierra Madre occidental y que for- ma parte del distrito minero de Batopilas. Dicha montaña se alarga de £. 4-0. y ofrece altos y casi inaccesibles acantilados delos lados N. y S. La importancia de esta región provino del descubrimiento del oro nativo diseminado en la masa de las ro- cas de diferentes puntos de la montaña, sin haber encontrado '" Antonio Alzate. n 235 UWIIIILIIIOLIIIN en los mismos lugares ni indicios que demostrasen la existencia de filones Ó vetas en los cuales se hubiese encontrado el oro, Una roca er..ptiva de color verde sumamente alterada forma la totalidad de este macizo, roca que ha sido clasificada bajo nom- bres diversos debido á las dificultades para su exacta determi- nación mineralógica y su estructura. Unos la consideran como diorita, otros suponen que se trata de una andesita, lo que pa- rece más probable. De todos modos la roca en su descomposi- ción, da lugar á la formación de una masa de color verde, un- buosa al tacto que tiene el aspecto de la esteatita. El estado de alteración es variable, encontrándose fragmentos de roca que aun conservan el contorno de sus fenocristales incompletamente kaolinizados. El oro ha sido encontrado en muchos puntos del Cerro Colorado en delgadas venillas y chapitas en la masa ver- dosa de la roca alterada. Los trabajos emprendidos en esta mon- taña han dado resultados hasta hoy poo favorables dadas las esperanzas que se tenían de encontrar grandes riquezas Juzgan- do por lo que á la superficie era visible. El oro que en venillas se encuentra en la superficie poco á poco desaparece á la pro- fundidad, la roca un poco menos alterada deja ver granos de pirita conteniendo sie mpre pequeñas cantidades de oro. Algunos ingenieros han supuesto que en vista de la irregu- lar distribución del oro en la superficie del Cerro Colorado, es- te no debe ser más que la parte superior de un filón colosal per- “teneciente al sistema de fracturas mineralizadas del vecino dis: trito de Batopilas; y se ha propuesto como el medio de explota- ción más favorable y económico, tajos á cielo abierto en toda la extensión de la montaña ó de las pertenencias de una sola compañía, como le fué propuesto á la negociación de “la Gloria.” Posteriormente se ha probado que dieha montaña está cruzada por vetas importantes de cuarzo compacto y cariado contenien- do granos, hilos y cristales de oro; estas vetas que siguen di- versas direcciones se ligan las unas á las otras por delgadas yvenillas é hilos de cuarzo aurífero. Durante el depósito meta- 236 Memorias de la Sociedad Científica lífero, la circulación de aguas y vapores produjo la grande al- teración de la roca andesitica que es por regla general más avan- zada en la proximidad de dichas vetas. La pirita formada du- rante este depósito debió formarse igualmente en la masa de las rocas y es de esta pirita enteramente descompuesta por accio- nes atmosféricas, de donde procede una parte del oro diseminado en la masa de la roca en la superficie delterreno. La edad de las rocas del Cerro Colorado es la de nuestras andesitas verdes de toda la Sierra Madre occidental, es decir, de fines del mioceno. En la mina llamada Cuauhtémoc, se han encontrado vetas de 1.75 m. de potencia formadas de cuarzo con pirita y chalco- pirita auroargentíferas. El Sr. B. Muñoz presume que las regiones donde la roca está impregnada de oro deben estar cerca de las vetas Cuarzosas, pues que las piritas cuya alteración da el oro tíenen el mismo origen que las de las vetas. De una veta cuarcífera de la mina de la Gloria se han sacado buenas muestras de cuarzo cargado con magníficos aunque pequeños cristales de oro nativo, mezcla- do á óxidos ferruginosos: de esta misma mina de la Gloria los cuerpos de veta tienen á veces una estructura brechiforme bien manifiesta, lo que demuestra que la región ha sufrido intensas acciones dinámicas. Con estos datos basta para mencionar la importancia de esta región que dista mucho de haber sido bien estudiada. En la parte sur de Sinaloa y en los Estados de Durango y Zacatecas y Territorio de Tepic, se encuentran filones cuarzo zos auríferos armando en rocas verdes andesíticas, como los que ya hemos descrito. Actualmente una de las más interesantes regiones de este tipo de filones, es el mineral de San José de Gracia en el Distrito de Sinaloa del Estado del mismo nombre. Una fuerte compañía anglo-americana explota activamente ri- “Antonio Alzate." 237 IIIILIIIILEILIII II ILILIIOIL II LL IDOL IDLIILILLIIILLI LD cos filones, siendo el Distrito que puna actualmente mayor cantidad de oro en México. Estos criaderos arro-argentíferos de San José de Gracia ar man en rocas porfiroides de edad probablemente miocena, ro- cas que han sufrido una avanzada alteración, Por otra parte, las rocas presentan muy importantes cambios de estructuras ya son dioritas ya andesitas verdes, y un intermedio de mayor eristalinidad que las andesitas y de alteración particular, que bien pudiéramos referir al grupo de las porfiritas, aunque esta denominación se haya limitado en la mayor parte de los casos árocas de apecto andesítico pero de edad preterciaria. La dio- rita cuarcífera domina en el lugar llamado la Ciénega y buenos ejemplares de porfiritas proceden de “El Pirame.” En las cum- bres de Barranca Grande se encuentran rhyolitas blanco=rosa- das compactas y en la mesa de Calabazar rhyolitas vitreas con estructura perlítica; estas rocas se apoyan sobre las andesitas y porfiritas. Respecto á los filones, estos corren de N. á $. y su potencia varía entre 0"50 y 300 y debe considerarse el conjunto como formando un solo sistema. El llenamiento consiste en cuarzo hialino y graso, oro nativo y piritas auríferas; cerca de los eres- tones hay gran cantidad de óxidos de fierro, el cuarzo se aisla en cintas mostando su depósito por zonas de concreción. Al- gunos de estos filones contienen un poco de cobre nativo y en otros los metales son más complexos y traen además de los mi- nerales ya mencionados, galena, blenda y sulfuros de piata. Esta clase de criaderos auríferos que arman en rocas erup- tivas traquíticas, son bastante numerosos en los Estados de Jalisco, Colima, Territorio de Tepic y en el S. del Estado de Sinaloa; pero la falta de datos precisos nos impiden dar más detalles, pues que en general puede decirse que no son traba- jados y si algunos de ellos lo son, es en muy pequeña escala. En este caso se encuentran, por ejemplo, los de una peque- ña zona aurífera cerca de Latlán en el Territorio de Tepic, que 238 Memorias de la Sociedad Científica arman en una roca andesítica; los filones son robustos, com- puestos exclusivamente de cuarzo y el oro nativo se encuentra en muy angostos hilos en los respaldos. (Cerca de estos filones cuarzosos se encuentran vetas con minerales de plata. En la sierra de Cacoma, en el Cantón de Autlán del Estado. de Jalisco se encuentra también esta clase de yacimientos, aun- que siempre el oro está asociado á minerales de eobre. V PLACERES. Los placeres auríferos localizados naturalmente en la proxi* midad de los campos de las vetas de oro no han sido estudiados suficientementa para poder dar para cada región una idea de su verdadera importancia industrial; pero en todo caso debe to- marse en cuenta lo que hemos expuesto anteriormente; es decir, el regimen de nuestras antiguas y modernas corrientes de agua y otros factores no menos importantes. Como era dé esperar los primeros placeres auríferos descu- biertos en México han sido sobre los lechos actuales de multi- tud de arroyos, en los valles al pie O. de la Sierra Madre occiden- tal pero al mismo tiempo de muy escasa importancia por la li. mitada extensión del lecho de las corrientes. Aun en los valles: en la base de las montañas con filones esencialmente argentífe- ros no es raro encontrar aluviones auríferos. Posteriormente se han hecho investigaciones en regiones. vecinas á criaderos de oro sobre aluviones un poco más anti- guos, no solo cubiertos por gruesos depósitos de aluvión esteril sino aun por capas de conglomerados bastante resistentes para abrir en ellas pozos de investigación. Aluviones auríferos plio- cenos, de fuerte espesor, cubiertos por corrientes basálticas;, "Antonio Alzate. 239 LILIA existen en México en los Estados del Norte, muy semejantes á los de California y de Nevada. En la región de los Placeres de Calamahí en la Baja Califor- nia los aluviones auríferos abarcan una extensión considerable; estos se apoyan ya en el granito ya en pizarras metamórficas en las que se encuentran filones de cuarzo aurífero. Los aluviones de espesor muy variado se cubren de una capa hasta de 2.50 de espesor de conglomerado y tierra vegetal. Sobre cada uno de los distritos auríferos mencionados antes, que se encuentran en el centro y Norte de la peninsula californiana se hallan placeres de aspecto poco diverso á las de Calamabhi, En el Distrito Sur han sido también encontrados pequeños placeres, como en el arroyo del Tule á inmediaciones del mine- ral del Triunfo. El Estado de Sonora no es menos importante bajo el punto de vista del número y variedad de placeres auriferos aunque las exploraciones no hayan sido hasta la fecha tan numerosas como era de esperarse, sobre todo en los Distritos del Norte del Estado tales como Arizpe, Magdalena y Altar, anexos á la mul- titud de criaderos auríferos que allá se encuentran. Sobre el lecho de casi todos los rios y arroyos que bajan de la Sierra Madre en el Estado de Sinaloa se encuentra oro en las arenas. Uitaremos por ejemplo, Yecorato en el Distrito del Fuer- te, en el río de este nombre cerca de Sinaloita y en las inmedia- ciones de Choix, de Baimena, de Chimobampo y los muy impor- tantes del Realito al pie del cerro de San Lázaro. Enel Distrito de Sinaloa, los placeres de Bacubirito, de Ma- piri, de Cohuacahui, Mesa del Tamo y cerca del mineral de San José Gracia; Bequillos en Mocorito, Quebrada Honda en el Dis. trito de Culiacán, cerca del Limón en el Distrito de San Igna- cio, al N. de San Mareos en el Distrito de Mazatlán y por últi- mo, entre Plomosas y la mesa de las Hormigas y cerca de Ro- sario en el Distrito de este nombre. En el Estado de Chihuahua se han explotado placeres cerca 240 Memorias de la Sociedad Científica 0. LILLO de Guadalupe y Calvo (Mina) y los Placeres de Guadalupe en el Cantón de Aldama; en el Estado de Durango cerca de Indé y el Oro en el lecho de pequeños arroyos. En las márgenes del río Bravo del Norte cerca de Laredo han sido encontradas muy finas partículas de oro en cantidades insuficientes para una explotación industrial. De otros Estados de México mencionarémos los placeres de Chacalapa en Colima, de Pihuamo en Jalisco y los numerosos arroyos con aluviones auríferos de las inmediaciones de la Ha- cienda de Ahuindo en el Distrito de la Unión, y las de Coyuca en el Distrito de Mina del Estado de Guerrero. México, Abril 1898. DEL EMPLEO DE LA “PSORALINA” INFLAMACIONES DELAS MUCOSAS Por el Dr, Federico F. Villaseñor, M. S. A. del Instituto Médico Nacional. Al escribir mi tesis inaugural, decía basándome sólo en con- sideraciones teóricas aunque fundadas en las experiencias fisio- lógicas, que la psoralina podía ser útil en el tratamiento de las inflamaciones de las mucosas. Poco tiempo después, se me presentó la oportunidad de com- probar esta idea, aplicándome la substancia yo mismo primero y después á gran número de personas con un éxito verdadera- mente sorprendente. Es el caso que á consecuencia de una corriente de aire frío contraje un agudísimo catarro naso-faringeo acompañado de una amigdalitis sobreaguda, pues los accidentes se desarrolla. ron en una hora con tal intensidad que no podía ocuparme de nada, porque los estornudos se sucedían sin interrupción y la inflamación de las amígdalas era tal que no podia hablar y casi ni respirar». Memontas [1897-98], Y. XI 31 242 _—— Memorías de la Sociedad Científica SODIZIs A nr ALTA IDIIAIA PILLLIASA Resolví entonces experimentar la nueva substancia para po- der apreciar por mi mismo los efectos, y aunque me figuraba ¿que minoraría mi mal, jamás pensé que me curara; así es que verdaderamente por ver si los hechos justificaban las teorías, tomé una cucharada cada media hora de InE de pollealaBEBse. oc. - 200.00 Extracto fluido de psoralea. 10.00 Jarabe bálsamico...... ... 400.00 Con gran sorpresa al día siguiente, estaba casi bueno; repe- tí la fórmula que solo tomé medio día, pasado el cual me sentí tan bien qne se me olvidó tomar la medicina. Este resultado, unido al que días antes había obtenido con el Prof. M. Lozano que sufrió un fuerte coriza que por mis con- sejos dominó en unas cuantas horas con el uso de la psoralina, me confirmó en mis ideas y me alentó á seguirla empleando en casos análogos. Si la observación del Prof. Lozano no me había convencido por completo, nos porque fuera poco notable, si- no simplemente por ser un solo caso; pero realmente fué tan llena de interés que paso á relatarla: Este señor, Sufre á cada cambio de estación, Ó áicausa de algún cambio de temperatura y desde hace mucho tiempo, co- rizas que le duran de ocho á diez días, las más veces tan inten. sas que le vienen acompañadas de fiebre y malestar general, con fuerte cefalalgía, imapetencia, hinchazón y escoriaciones de la nariz y labio superior, enrojecimiento conjuntival, intenso la- grimeo, fotobía, sordera, pérdida completa del gusto y del olfa- to, ete.; lo que le obligaba á guardar cama dos Ó tres días; pues se encontraba verdaderamente imposibilitado para hacer nada. Tenía costumbre de tratarse con un diaforético primero, después “con pectorales y al último con pequeñas dosis de yoduro de po- tasio; pero si con estos medicamentos lograba moderar su pa- decimiento, nunca había conseguido disminuir su duración. "Antonio Alzate 243 LLLLIL LLL LIL ILLIA RÁ RÁ Cuando le aconsejé el uso de la psoralina, más bien la tomó por consecuencia que por suponer su eficacia; pero el resultado in- mediato fué tal, que desde entonces (y ya hace más de un año) no ha vuelto á tener más que un día de enfermedad, pues tan luego como se le anuncia y confirma, recurre á la psoralina que en él no ha fracasado una sola vez. A los pocos días de haberme curado, como antes digo, la ca- sualidad, ó mejor dicho, los bruscos cambios atmosféricos, me hicieron reunir gran número de observaciones de las que sólo citaré algunas, por no ser difuso, y que me dieron el convenci- miento de la positiva utilidad de la psoralina en las inflamacio- nes agudas de las mucosas de las vías respiratorias. El Sr. Lie. M. L. tuvo una gripa que terminó por una amig- dalitis aguda infecciosa con gran elevación térmica, hinchazón y gran enrojecimiento de las amígdalas y del velo del paladar, lengua saburral, mal sabor, dificultad extrema para hablar y deglutir, abundante secreción salivar, voz gangosa, algo de sor- dera, etc.; este estado le había durado dos días, en uno de los cuales tomó un purgante salino. Al tercero se le administró cu- charadita cada hora de Ext. fluido de psoralea-..... 10.00 dar orosella ti «pieza 140.00: m. d. Cucharaditas. Al día siguiente el enfermo estaba tan mejorado que volvió á sus ocupaciones; continuó su tratamiento tomando cada dos horas una píldora de psoralina de 0.*02 con lo que en un día uedó sano. La Sra. M. J. de L. empezó á sentir dolor en la garganta al deglutir, malestar, calosfrío seguido de fuerte fiebre (4092) y no dando gran importancia al padecimiento solo dejó de mojar- se y se abrigó bien, continuando sus ocupaciones; al día si- guiente el mal continuó y entonces se aplicó un purgante salino 244 Memorias de la Sociedad Científica DIIILI IIA ILILIILILILIL LILIA LIL SLLLLLIILIIS wm que le obró bien, pero que no cortó el mal; al tercer día se sin tió mucho peor y entonces la ví; tenía el aspecto de un febrici- tante: cara roja, dispnea, hablaba con voz muy apagada y en- trecortada, salivabáa mucho y la saliva era hilante y contenía rasgos de sangre y pús; le causaba dolor abrir bien la boca, te- nía la lengua enrojecida en los bordes y blanquizca en la super- ficie, el velo del paladar excesivamente rojo, las amígdalas tan inflamadas que casi obstruían el conducto y además cubiertas de concreciones amarillentas, que quitadas con un algodón de- jaban ver ulceraciones de fondo rojo, bordes regulares sangrien- tos, poco profundas, como del tamaño de una lenteja y rodea- das de una franja azulada. La señora había hecho desde la víspera gárgaras con clorato de potasio disuelto en un cocimiento de cebada; se le adminis- tró cucharadita cada hora de Ext. fluido psoralea......... 10.00 Jartoroscla 0 IGHERe 0.2 40 00 m. y d. Cucharaditas. A Al día siguiente la calentura había desaparecido, el enroje- cimiento era insfenificante lo mismo que la hinchazón, la voz era ya natural y la enferma de glutía casi sin dolor; había pasado buena noche; la lengua estaba muy ligeramente sucia y la ma- yor parte de las ulceraciones habían cicatrizado. Como se ha. bía sentido tan mejorada desde las primeras cucharadas y se le había acabado la medicina, repitió la fórmula una vez, y cuando la ví, le receté para concluir su curación una píldora de psora- lina cada hora; pero considerándose buena no tomó la medici na, recayendo al día siguiente con los mismos síntomas aungue con menor intensidad, siendo de nuevo dominada la enferme- dad en un día por la administración de las píldoras, euyo uso se siguió un día más á pesar de la total desaparición de sínto- mas morbosos. ¿ “ Artonio Alzate. 245 INP I III IS LI ICI DILILLDL LID LIILIDIODILILILIDIODIILLIIO LL LL LISIS OIL ILLIA No continuaré fatigando vuestra atención con otras muchas historias clínicas calcadas sobre las auteriores;3 solo diré ques convencido como estoy de la eficacia del remedio, no vacilo en «emplearlo siempre que soy consultado en casos análogos, y que son muchos los enfermos que con este medicamento han con- seguido su alivio en uno ó dos días y aun en algunas horas, te- niendo la satisfacción de contar entre ellos 4 nuestro estimable - le palapa She Marta 3 A A s uba y Santiciuito a Sí Maria Estalnallat pte 17 O Fapotillam > Zapa ¿e > l Hd Villeragge MFerngnda ra del | A TEA Male 5 Luis + 1 0 A do E A Al / Mae Quetzalapo eS Greyorio E, Mmedas—Dalarca N Greyorto Male iderideo Ade Calínco , Ñ . ¿Fuóp Iclayopit. Te CTEUTL = Ñ Ma a Huitellcingo a s Z Y j .. SÓ qyS «Ade Tepolzo ñ Lee, Aula 2 Mode Xocolun 5 Pablo de Nieyen A A Apuehicta higo A MSciaa La-diunción $Reres | Keconocimiento del lago de Ghalco pravticado y CL Hibacto Suero 03 =Lealco por el Doctor ANTONIO PENAFIFL en los días £l truzo azul indica el proyecto Í AE 17,18 y 19 de Febrero de 1384 dee comlucción de las aques pu Es Intento 1 tables de Nochimilco di ba copulal , Escala del Plano 80000 | Ticas Este signo la situación de los munantiales e : “ Antonio Alzate. « 257 OPI e interiores y hervidores calentadores. Se recomiendan por ser las más económicas de-combustible, ofreciendo á la vez suma facilidad para limpiarlas, y las dichas son construidas econ cha pa de acero. “Las bombas que ofrecemos serán del sistema de descarga continua, siendo sus émbolos de tronco, con válvulas metálicas de doble asiento, como se acostumbra en bombas destinadas á grandes elevaciones. Sus troncos, válvulas y asientos serán de buen bronce. Cada bomba irá unida al tubo de aspiración con un recipiente de aire, á fin de evitar todo choque en la entrada del agua en la misma bomba, y las dos bombas de cada máqui- na descargarán el agua en un gran recipiente de aire, construido con chapa de acero, en cuyo punto se unirá la tubería de ascen- sión. Finalmente las bombas llevarán todos sus accesorios de válvulas de cierre y demás, 4 fin de que todo sea lo más completo. “La fuerza de las máquinas se comunicará directamente de los ejes de dichas máquinas á las bombas y á dos ejes más formando parte de la transmisión cuyos ejes llevarán sus corres- pondientes manivelas y turriones, apoyándose sobre armazones compuestas de placas de fundación, columnas y cornisas con sus soportes y coginete de bronce, bielas con capiretes y guías, to- dolo que formará un grupo sencillo de forma elegante y de fá- cil acceso para atender á su debida limpieza y entretenimiento, á idéntico á las que usted ha tenido ocasión de ver. “* Nuestro presupuesto es como sigue: Dos máquinas de va- por de la fuerza de ciento setenta y cineo caballos efectivos, las que por su aplicación especial llevarán cada una de ellas dos volantes y las mismas completas y entregadas en nuestros ta- llores yalen.......... is det .------Pesetas 85.000 00 “Tres calderas de vapor de nuestro sistema eco- nómico, teniendo cada una de ellas setenta y cuatro metros cuadrados de superficie de calefacción, 6 irán A la vuelta. .-- 2-2... 85,000 :00 Memorias ( 1397-98], 1. XI.—23 258 Memorias de la Sociedad Científica ALIS LLL ILL LL ILLILLLILIAAL wr De Ta vuolbait. > 0100z . . 85,000 00 completas con todos sus accesorios y tuberías de co- municación entre sí y econ laz máquinas de vapor. 36.000 00 “Cuatro bombas aspirantes é impelentes, propor- cionadas para elevar cada una de ellas trescientos diez y nueve mil doscientos litros de agua por hora ó sea eada juego de dos bombas, cuyo juego serámo- vido con una sola máquina de vapor de las descritas, ó sea seiscientos treinta y ocho mil cuatrocientos li- tros por hora á la altura de cincuenta metros. Dichas bombas estarán completas con sus recipientes de aire, válvulas de retención y demás aecesorios, así como la transmisión necesaria compuesta de ejes con sus soportes, armazones, bielas con capirete y guías, dis- eos y demás, en una palabra cada juego de dos bom- bas estará eompleto ineluso la tubería de hierro fun- dido para la aspiración de las bombas y unión de éstas á los recipientes, en donde empezará el empal.- me de la tubería de ascensión á la torre, la que no forma parte de este presupuesto... ..oooo-.----.- 95.000 00 » Importe total, Pesetas...... 216.000 00 (Cuarenta y tres mil pesos, oro). “¿Como es una de nuestras especialidades la construcción de esta clase de maquinaria por haber construido muchas; dando todas ellas los más satisfactorios resultados, podemos asegurar " que sería de lo más acertado y más perfecto bajo todos con- ceptos y que en veinte y cuatro horas elevaría quince millones, trescientos veintiun mil seiscientos litros de agua con solo un consumo de tres mil doscientos cuarenta kilogramos de carbón mineral, tomando como base buen carbón Cardiff y para hacer dicho trabajo la máquina de vapor desarrollará solamente unos ciento cincuenta caballos, andando así la máquina con ligereza. “Antonio Alzate.“ 259 “En el caso de que se nos encargare la construcción de la dicha maquinaria dariamos todos los planos necesarios para las obras de instalación, pero convendría que se nos facilitara un plano topográfico del terreno y todos los datos que se crean ne cesarios para ilustrarnos y entonces podriamos formar con más exactitud un presupuesto. “Para la construcción de la maquinaria indicada necesitaria- mos unos seis meses de tiempo. “La tubería de conducción principal deberia tener cuarenta centímetros de diametro, pesando aproximadamente unos ciento setenta kilogramos el metro lineal cuyo precio varía según el curso de los hierros; pudiendo variar de £ 4 á 44 la tonelada en Inglaterra. “En espera de sus órdenes quedan de V. afmos. SS. Q. S. M. B.—Alezander Hermanos.—Rúbrica. “ ATEXANDER HERMANOS, —Barcelona, 23 de Mayo de 1889. —Sr. D. Antonio Peñafiel. —Paris.—Muy señor nuestro: —Po- seemos su muy apreciable de 17 del corriente y comprendemos perfectamente lo muy ocupado que estará vd. con esa Exposi- ción, lo que sin embargo no le hace olvidar el asunto de la ele- vación y conducción de agua para México, teniendo la confianza. que con su eficaz y buena dirección el asunto Jlegará á reali- Zarse. a “Contestando 4 la pregunta que nos hace vd. respecto á la elevación de la torre, como se trata de elevar 177 libros por se- gundo á la altura de 50 metros sobre el nivel del manantial en un trayecto de unos 4,000 metros, el diámetro del tubo más acertado conviene que sea de 0”65, y la torre deberá tener 2"80 más de altura. “¿Pero si se emplearan tubos de 0760 la torre debería tener 260 Memorias de la Sociedad Científica DAD IL III 4 metros más de altura; y empleando tubos de sólo 050 de diá- metro, convendrá que la torre tenga 9”90 más de altura. Si hay en el trayecto eodos rápidos, la torre tendrá que ser de uno á dos metros más de altura. Por lo tanto, creemos más ventajoso emplear tubos de 0”65 de diámetro. ¡Si algún otro dato pudiera convenir á vd., nos lo puede indicar y tendremos un gusto par- ticular en complacerle. “¿Es probable que antes de su salida para México, tengamos el gusto de saludarle en la Exposición. “Nos repetimos á vd. S.S. Q. B. S. M.—Alexander Herma- nos, rúbrica.” Unainstalación de este género, permanente y definitiva, exi- ge tiempo; pero no tan largo que no pudiera abreviarse para hacerse en un año: entre tanto la ciudad necesita agua y es pre- ciso dársela pura y verdaderamente potable. Creo haber demos- trado suficientemente en la Memoria de las aguas potables de México, que los pozos artesianos de más de 100 metros de pro- fundidad, tienen aguas perfectamente potables con un grado hidrotrimétrico constante y una temperatura uniforme. Es pre- ciso abrir 40 pozos artesianos en los 8 cuarteles de la ciudad, distribuidos convenientemente, con llaves cerradas, y poner en cada pozo diez ó doce tomas á la altura de un metro, evitando los derrames, que hoy lastimosamente tienen todos los pozos artesianos. Es preciso, además de tener cerradas las llaves, po- ner una bomba de mano que comunique con el interior del tubo del pozo y baje á 10 ó 15 metros de profundidad, pues sucede muchas veces que en los pozos brotantes, el nivel del agua baja á cierta profundidad en tiempo de secas. Debe evitarse á todo trance el tener abiertas las llaves del pozo artesiano, pues éstos, como se sabe, son tubos de brazos »Antonio Alzate." 261 LPIALILIIIIIIAIAL SS ” comunicantes que pueden vaciarse, por consecuencia agotarse, como un vaso al cual se perfora el fondo. En resumen, la estabilidad de la ciudad de México depende de la perforación inmediata de pozos artesianos y de la intro- ducción de las aguas de los grandes manantiales de Xochimilco, Si algún mérito pudiera tener este trabajo, si algún bien pudiera proporcionar á la Capital de la República, no es 4 míá quien le toca esa honra, sino al hombre que inició estos estu- dios y comprendió toda su importancia, al Señor General Car- los Pacheco. México, Marzo de 1897. L'AMÉRIQUE CENTRALE L'AMÉRIQUE DU SUD SISMIQUES par F. de Montessus de Ballore, M, $, A, Chef d'Escadron d'Artillerie, (PLANCHE VI11.) A plusieurs reprises la “Sociedad Científica Antonio Alzate” a bien voulu accueillir divers articles faisant partie du plan que je développe depuis plusieurs années, dans le but de mettre un peu Vordre dans le chaos des hypothóses sismiques. Une des principales étapes de ce plan consiste en la description sismique du globe. La présente monographie fait suite a cello du Mexique et Sapplique au monde Hispano-Américain, de PIsthme de Te- huantepec au Cap Horn. Les nombreuses régions particulióres renfermées dans ces immenses territoires forment 6 groupes distincts, dont il est bon de dire quelques mots, parce que les rógions particulióres étant par la suite rangées par ordre de sismicité décroissante, il en résulterait sans cela une certaine confusion. A 264 Memorias de la Sociedad Científica LOIRA 1.—LE CENTRE-AMÉRIQUE. La cóte Centre-Américaine du Pacifique est une des terres classiques des tremblements de terre, assaillie q'elle est pério- diquement par de violentes secousses; les noms de San Salva- dor, de Guatemala et de San José (de Costa Rica) évoquent immédiatement Pidée de catastrophes. Les études sismiques v"y ont cependant guére été cultivées que par des étrangers, et par suite seulement autour des grandes villes. Encore v'y a-t-on presque pas observations pour le Nicaragua. On sait dYailleurs que Pintérieur du Honduras, le Petén, la Lacandonie et la Mos- quitie. sont fort stables. En résumé, Paction sismique est net. tement localisée sur le versant de P'Océan Pacifique. 6 régions, 108 localités et 2059 séismes. 2.—LES ANDES DU NORD. Il s'agit ici du triangle Nord-Ouest de PAmérique du Sud compris entre la Trinidad, Panamá et Guayaquil. Ces vastes territoires sont fort exposés aux tremblements de terre et aux éruptions volcaniques. Malheureusement sauf pour les environs de Caracas les observations sismologiques y ont été rares et de «peu de valeur. ; 10 régions, 117 localités et 1385 séismes. 3.—LES ÁNDES DU CENTRE. Ce groupe s'étend entre le Pacifique de Payta (Pérou) a Mejillones (Chili) et la cordilliére orientale de la Bolivie. Les documents sismologiques ont une haute valeur pour la cóte, od Vailleurs les tremblements de terre sont bien plus fréquents et plus violents que dans l'intérieur, pour lequel on ne posséde que de mauvaises séries. Le littoral Péruvien est célebre par les 1 Antonio Alzate. n 265 mu ” AIWIILIIIIIIIILLIILIIDILAIAN noo catastrophes sismiques qui Pont désolé, et avec la complication de vagues subséquentes inondant les rivages, complétant les ruines dues aux chocs et se propageant faute Vobstacles jusqu'au Japon et ala Nouvelle-Zélande, á travers tout 'Océan Pacifique. L'application de diverses méthodes á la détermination de Vépi- centre des grandes secousses fait le plus souvent trouver un point sous-marin. Cela se présente notamment pour le grand tremblement de terre du 9 mai 1877. Il est done trés vraisem- blable que les régions sismiques empiétent sur la mer, et que Yon n'en connait que les parties émergées. On doit encore ob- server que dans les Andes du Nord Vactivité sismique est grande entre les deux branches resserrées de la Cordillióre et faible sur le littoral, tandis que dans les Andes du Centre elle est surtout - développée sur la cóte et faible entre les Cordillióres, qui lá sont beaucoup plus espacées. 4 régions, 61 localités et 2884 séismes. 4.—LES ANDES DU SUD. 11 s'agit lá de la grande Cordilliére entre le désert d'Ataca- ma et le Cap Horn. Les tremblements y son fréquents, parfois _désastreux, eb souvent dans ce cas accompagnés, comme au Pérou, de vagues sismiques plus dangereuses encore. Les ob- servations sismologiques sont excellentes pour toute la partie septentrionale jusqu'a Concepción. De Valdivia á Puerto-Montt on n'a que dés séries de peu de valeur. Enfin jusqu'au Cap Horn Pignoranee est complete. 5 régions; 72 localités et 2956 séismes. 5.—VERSANT ATLANTIQUE DE L'AMÉRIQUE DU SUD. L'immense région de lAmérique Méridionale comprise entre les Andes et POcéan Atlantique est tréós mal connue au point Memorias [1897-98], T. X1.—34 2866 Memorias de la Sociedad Científica de vue sismique. On sait pourtant á n'en pas douter qu'elle set en général trés stable. Le Brésil paraft étre un des pays du monde od il tremble le moins. La République Argentine ne ressent guére que des secousses vehant du Tucuman, au ver- sant oriental de la Cordilliére. Les séismes propres sont rares dans les Guyanes. De la Patagonie et de la terre de Feu Pon ne sait presque rien. Les hauts bassins de Amazone et de ses affluents ne ressentent guére que le contrecoup des secousses '6quatoriennes ou Péruviennes. 2 régions, 29 localités et 56 séismes. 6.— ANTILLES. La plupart des ¡les Antilles ont étó décrites sismiquement avec les pays dont elles sont les colonies. 11 ne reste que Vile d'Haiti ou Saint Domingue á ratacher á ce travail. 20 localités et 157 séismes. Au total: 28 régions, 407 localités et 10097 séismes. DESCRIPTION SUCCINCTE DES DIVERSES RÉGIONS SISMIQUES DANS L'ORDRE DE LEURS SISMICITÉS. T.—Salvador. S=13 Km. La partie'la plus instable du Salvador est á cheval sur la cordillióre cótiére de Sonsonate á San Vicente. San Salvador a subi de nombreux désastres sismiques depuis sa fondation, et leur période ne dépasse guére 15 ou 20 ans. La nature essen- tiellement mouvante des cendres volcaniques sur lesquelles cette ville a été construite, puis rebátie tant de fois, n'est pas étrangóre á la grandeur des dégáts éprouvés; c'est tellement vrai que les villes voisines de Santa Tecla, Quetzaltepeque, Co- jutepeque et San Vicente, aussi fréquemment secouées, résis- "Antonio Alzate. ' 267 tent souvent assez bien aux séismes qui renversent la capitale. Les linguistes ne sont pas d'acord sur la signification de Pap- pellation aztéeque du pays “Cuzcatlan,” qui suivant les uns voudrait dire “vallóe des richesses,” et suivant les autres “va- llée du hamac,” interprétation bien suggestive en une région aussi instable. Les phénoménes sismiques se compliquent au Salvador d'une grande 'activité de la chaíne volcanique, dont 7 pies ont eu des éruptions volcaniques.. 27 localités et 1,181 séismes, II. —Costarica. S=17 Km, / Au Costarica Vaction sismique semble présenter son maxi- mum dans les parties opposées des deux vallées qui établissent la communication entre les deux océans par le col de Cartago, c'est-a-dire: á louest léventail des nombreux affluents du Río Grande au sud des cerros Espíritu Santo et Zurqui, et A Vest la vallée du Río Reventazon, en aval de son brusque coude vers le sud-est, de Cartago á Turrialba au sud de lIrazú. Un autre centre secondaire existe peut-étre dans le Guanacaste et sur la cóte de la baie de Nicoya entre Puntarenas et Bagases. Le tout se complique de phénoménes volcaniques. Cartago, San José et d'autres villes ont souffert de grands tremblements de terre. se ' , 12 localités et 549 séismes. 111.—Chili septentrional, de Chañaral 4 I Nanel 9S=20 Km. Cette région roccupe qu'une profondeur moyenne de 50 km., laissant en dehors les vraies pentes de la Cordilliére. Les points les plus instables sont Copiapó et Coquimbo. La région sétend vraisemblablement sous 'Océan á une distance in- connue. 16 localités et 1103 séismes. 268 S Memorias de la Sociedad Científica IV.—GCuatemala, S=21 Km. La partie la moins stable du Guatemala est comme au Sal- vador á cheval sur la Cordilliére cótidre de Sololá á Jalpatagua. Les désastres de la ville de Guatemala son célébres et ont trois fois au moins forcé á changer son emplacement. Gráce peut- étre á un sol plus résistant, et á une moindre activité volca- nique les catastrophes sont plus espacées qu'au Salvador. La Nueva Guatemala, fondée aprés le désastre de 1773, wa pas encore été détruite. Le reste de la République jusqu'a Quet zaltenango, San Marcos, Coban, Salamá et Chiquimula présente quelques centres sismiques sans importance. Le nord et Pest de Chiapas á Belize et á Honduras est trés stable; ce sont «Vaillours des régions fort peu connues. 32 localités et 768 séismes. V.—Darien. S=28 km. La compagnie du canal interocéanique de Panamá était directement intéresée á faire étudier les tremblements de terre dans Pisthme de Darien; c'est des observations faites que Pon a déduit une assez forte sismicitó de 28 km. pour la région comprise entre Colon sur VAtlantique, Panamá et Chepignana sur le Pacifique. Et non seulement Panamá n'a jamais souf- fert de désastres sismiques, mais encore les historiens espagnols n'y ont jamais signalé de secousses. On est donc fondé á croire que les secousses observées venaient dVailleurs, Pautant plus - qw'a Vépoque dontil s'agit—1882 a 1888—-le foyer volcanique de P Atrato (au fond du golfe d'Uraba) se montrait'précisément trós actif. Quant au reste de la Colombie centre-américaine, Vail- leurs trés peu connu, on peut soupgonner un centre sismique -secondaire entre David et Chirriqui. y 10 localités et 46 séismes. “” Antonio Alzate. « 269 Cótes centre_américaimes entre Pocéan.et la cordilliere de Puntarenas a la Barra de Ocós. S=29 km. : VI.—Cóte centrale du Pérou, de Callao a Ica. S=32 km. Cette région ne comprend que la plaine littorale sur quel- ques 50 ou 60 km. de profondeur, s'arrétant donc au pied des Andes. Les désastres de Lima, Callao et Pisco sont aussi cé- lébres que les furieuses invasions subséquentes de la mer, com- . plétant a terre l'ozuvre de destruction, jetant les navires loin dans Vintérieur, et noyant les habitants échappés á la chute des édifices. La région Vinstabilité s'étend sous Vocéan. 14 localités et 1177 séismes. VI1.—Paria. S=33 km. Cette région comprend le nord de Vétat vénézuélien de Ber- mudez au nord du massif du Turumuquire, c'est-áa-dire du 10éme. paralléle entre la Punta Icacos (Trinidad) et Barcelo- na, englobant ainsi la presqwile de Paria et les iles de Tabago etla Trinidad, qui ont été décrites dans la monographie rela- tive a "Empire Britannique. Cumana a souffert de catastrophes célóbres. Cette région peut étre considérée comme le prolon- gement de celles du Vénézuéla proprement dit et des Petites -'Antilles, aux secousses desquelles elle participe fróéquemment. 5 localités et 51 séismes. 4 . . VITI.— Vénezuela proprement dit. S=34 km. Cette région limitée au littoral entre la lagune de Taguari- gua eb le fond du Golfo Triste comprend la fossé du lac de Ta- carigua A l'ouest de Caracas et la vallés du Rio Chico. Les dé- sastres de Caracas et de Cuá ont laissé de tristes souvenirs. La 270 Memorias de la Sociedad Científica PODIAS sismicité étant á peu prés la méme que celle de la région pré- cédente, on aurait peut-étre pu les confondre en une seule. 17 localités et 259 séismes. Cótes du Chili, de Chañaral á Puerto Montt. S=38 km. TIX.—Quito. S=.¿0 km. | Cette région comprise entre les deux cordilliéres paralléles s'étend sur 600 km. de longueur, de Pasto á Loja, avec une pro fondeur moyenne de seulement 60 4 70 km. de créte a créte. Les ruines de Riobamba, Latacunpa, Ibarra et Imbabura sont aussi célóbres que les éruptions des gigantesques volcans éche- lonnés sur cette suecession de hautes vallées. La'moitié sep- tentrionale de la région est la moins stable. 30 loealités et 772 sérsmes. X.—Chili central, d'Illapel 4 Concepción. S=¿42 km. Cette région s'étend jusqwá la créte de la cordilliére entre YAconcagua et le Maipo, mais s'arréte aux fortes pentes du relief sur tout le reste de sa longueur. Les grandes villes de Valparaiso, la Concepción et Santiago ont accaparéle plus grand nombre de secousses, cause d'erreur fréquent pour la détermi- nation du véritable épicentre. La région s'étend aussi sous. Yocéan. 31 localités et 1512 séismes. XI.—Chili méridional, de Concepción a Puerto Montt. Cette région comme sa voisine, Chili central, est purement littorale, mais un peu plus profonde cependant, les avant—-monts “Antonio Alzate.“ 2/1 " étant plus éloignés de la cóte. Malgré Pimperfection des docu- ments qui la concernent, on est certain qu'il y tremble moins que dans le reste du Chili. ll semble que tout le reste de la République chilienne est fort stable jusqu'au détroit de Ma- gellan. En tout cas il en est ainsi 4 Puntarenas et á Port Fa- mine, oú 12 années d'observations météorologiques n'ont fait signaler qu'une seule-secousse. D'ailleurs les documents font complétement défaut. 10 localités et 67 séismes. XIT.—Tucuman. S=50 km. Cette région n'est qu'une longue bande de 120 á 300 km. de profondeur appuyée aux avant-monts de la chaíne des Andes et Sétendant d'Oran au Cerro Nevado. Mendoza a subi de trés graves désastres. Beaucoup de secousses chiliennes franchis- sent la cordilliére et s'y font sentir. 12 localités et 263 séismes. XIII. —Cóte méridionale du Pérou, de Caraveli a Iquique. S=583 km. | Cette région s'enfonce jusqw'á la cróte de la cordillidre oc- cidentale sur une profondeur de 110 4 120 km. Les tremble- . ments et les vagues sismiques d'Arica et Iquique sont mémo- rables. L'activité volcanique du sud est faible, et par suite West pas intervenue pour déterminer cette forte sismicité. Il se trouve dailleurs que par suite de Vabsence de centres habités importants dans le Pérou central, cette derniére région est beau- coup moins profonde en apparence que celle-ci, de telle sorte qu'il pourrait se faire qu'en definitive le Pérou mériodional fút en realité moins stable que le Pérou central. Comme le rapport des deux sismicités, 1656, est assez voisin de la racine carrés 272 Memorias de la Sociedad Científica SPLIDIOLILLLII III de Vinverse du rapport des profondeurs des deux régions, on peut admettre que le centre et le sud du littoral péruvien jouis sent de la méme instabilité. 18 localités et 1621 séismes. ' Haute Magdalena et Quito. S=17 km. XIV.—Haiti et Saint_Domingue, S=59 km. Cette grande ile est le plus souvent ébranlée le long des eótes de la “Passe du vent,” entre les pointes Saint-Nicolas et Dame Marie, et sur la cóte méridionale. 20 localités et 157 séismes. XV.—Andes du Vénézuéla. S=783 km. Cette étroite et longue région s'étend jusqu'aux basses terres de la lagúune de Maracaibo sur le flane nord-oecidental de la cordilliére de Mérida; elle a une longueur de 550 km., de Bar- quisimeto (Vénezuela) 4 Bucaramanga (Colombie) et une lar- geur moyenne de seulement 60 4.65 km. La moitié méridionale . de Mérida á San Cristóbal del Tachira en est la partie la moins stable. Pamplona, Mérida et Lagunillas ont connu des désastres sismiques. 20 localités et 106 séismes. XVI.—Guayaquil. S=74 km. Cette région s'étend sur le littoral de Guayaquil á las Esme- raldas, á Vouest de la légére créte que longent la rive droite du Rio Daule et la rive gauche du Rio Gallabamba. Les abords du golfe de Guayaquil sont les points les moins stables. 8 localités et 48 séismes. XL 7 A lA. LámX Mem. Soc. Baromuetro 1 deviage. TomoX Lán XXI. Mem. Soc. Alcate. México. Máquina nowmncática de mercurio. (vista de frente y ¡ barómetro Máquina neumatica deviage de mercurio. (vista de perfil.) Mendizábal -— MÁQUINA NEUMÁTICA DE MERCURIO. Mem. Soc. A Tomo XT Lám Í lio Daunus A prointa bleus miyjosofís sans contour noir Ú 4/ . ¿ 22annequ jaune able ! : $ * £ bandevelonrs notr Ppotris blen myosolis a contour nor. valernernd. AS conlour nodr : endroil jaune foncó ? Marron <= pom bleu sans contour noz a A Rg.3. SS ES: lhoracique vu laléralement Fig.5. Pale ihoracigue. LIT.DEL JIMBRE M2 Mem. Soc. Aluate. México. Tomo XT Lám L covolle Note sur Solanum Cornutum OLEA O UA B1 Grande Elamine Be. Pelites Elamines. EA Papilio Daunus poínta bleus myosofís sans contour noir ¿ Jeannean jaune .bande velou1s not Fente -ouverture de lapoche devaginable ¿points blen myosotis a contour mot. Fig. T.Larve vue laleralement. bleu azur : _cercle norr conlour noir: endroil jaune fonce Fig.2. vie d une tache blene a Marron des anneama abdoninauzr >. prnl bleu sans contour nor .--endrod marron, couleurdufond E port blen. Hg. anneau lhoracique vu laleralement. Fig.5. Pale lhoracique. Fig. 4 LonguenrThorax ps ; 16 mm. Abdomen 35 mm LITDEL JIMBRE MS 7 24D] Jr orutor SyvIili0HV N3 ONSINIATV "SIONO "388W!IL 130 “117 pao 0, TIBET IR 00 / "OLX PM] 9102] 908 “ULIMY »/8 AN DA AN NIT RINA y A ¿ip ' bano, SIN 57 exemplari tipici nelle collezioni degli stabilimenti pubblici Y quali dovrebbero sempre costudirli con religiosa cura. 6% Promuovere la pubblicazione, per opera delle amminis- trazioni delle collezioni pubbliche degli elenchi degli esempla- vi tipici da esse conservati, come gia ha cominciato a fare il Museo Britanico per aleuni gruppi di Invertebrati. | 3? Domanda: Vous semble-t-51 convenable que le nom de Vauteur ne reste plus désormais accoló aux noms des espéces et des sous—espéces, mais plutót la date de la publication de ces noms? (Exemple: Tamias striatus typicus Merriam, on écri- rait Tamias siriatus typicus 25, 2, 86.) A mio avviso il nome dell Autore che per primo ha intro- dotto un nome specifico o di sotto specie DEVE SEMPRE ACCOM- PAGNARE IL NOME SPECIFICO O DI SOTTO SPECIE. Se la specie viene collocata in un altro genere il nome del? Autore che per primo la nominó e descrive DEVE ESSERE CO- LLOCATO FRA PARENTESI. Se un Autore modifica, completandola o corregendola, la diagnosi di una specie in modo sostanziale si devono serivere di fianco al nome della specie 1? il nome del primo A. che P ha descritta e in seguito il nome dell” Autore che P ha modificata. La sostituzione della data al nome del? Autore sarebbe a mio avviso COSA DANNOSA IN SOMMO GRADO INGENERANDO FaA- CILE CONFUSION E NON ARRECANDO NESSUN UTILITA REALE. Torino, R. Mus, di Anat. comp. Lorenzo Camerano. Rép. Quest. Hist. Nat. 8 58 1.—Quels sujets Vétude connaissez-vous plus importants pour Histoire naturelle que la simple description d'espéces ou des sous—-espéces nouvelles? Sans conteste, les différentes directions dans l'étude de l'his toire naturelle n'ont pas une égale importance. Personne ne songera á mettre sur le méme rang, par exemple, les travaux d'un Lamark ou d'un Darwin sur la filiation des espéces, et les simples descriptions, si exactes fussent-elles, d'espéces ou de sonus-espéces nouvelles. Si les divers buts poursuivis par les naturalistes. peuvent tous avoir leur utilité, il n'en est pas moins vrai que eette uti- lité différe d'un but á Pautre, et qu'il existe, entre ceux-—ci, comme c'est le cas pour les autres branches des connaissances humaines, une véritable hierarchie. Celui qui, non content de connaítre les faits particuliers, aura recours á la méthode syn- thétique et cherchera á établir le lien étiologique unissant ces faits, aura incontestablement plus de mérite que le simple des- eripteur. Ne Voublions pas toutefois, les tournures d'esprit, les apti- tudes différent: un excellent deseripteur ne pourra que perdre g'11 se hasarde 4 vouloir généraliser. “Tél brille au second rang qui s'éclipse au premier.” Il ne faut pas, comme le remarque excellemment un émi- nent biologiste, A. Giard, qu'on perde de vue ce précepte du poéte: “Sumite materiam vestris qui seribitis aequam Viribus”... Et nous ajouterons avec le savant professeur: “Les Zoologistes déjá formés et dont l'esprit est enrichi de nombreuses observations perdent rapidement pied lorsqu?ils abandonnent le terrain solide des fajts pour discuter les doctri- nes et bátir des théories. (A. GIARD. La direction des recher- 39 ches biologiques en France et la conversion de M. Yves Delage.—Bu- lletin scientifique de la France et de la Belgique, T. XXVII, 1896. p. 446). Aprós les travaux synthétiques, la relation de faits bien ob- servés—qu'il s'agisse de la structure ou du fonctionnement des organismes, des recherches sur leurs relations réciproques, leur distribution géographique ete.—mérite d'avoir le pas sur la des- eription pure et simple d'espéces nouvelles. En résumé, il est, en histoire naturelle, des sujets d'étu- de plus importants que la simple description d'espéces ou de sous—espéces nouvelles. Je souligneá dessein nouvelles, parce que dans ces conditions, et en les supposant exacies el bien faites, les deseriptions auront leur importance relative. 2.—La synonymie, déjá si nombreuse, est chaque jour plus embrouillée. C'est incontestable. Connaissez-vous la cause est —il ajouté. Mais la cause ou plutót les causes, Mr. A. L. He- rrera les a fait toucher du doigt dans son excellent mémoire: “ Hérésies taxinomiques.” Je ne trouve rien a ajouter a cela, et si J'insistal je risquerai fort de paraphraser le texte de mon sa- want Collégue. Quel rémede á opposer au mal? C'estici que la difficulté co- mmente. La troisiéme question. y 3.—Vous semble-t-il convenable que le nom de Pauteur ne reste plus désormais accolé aux noms des espéces et des sous— espéces, mais plutót le date de la publication de ces nomsf Cette question, dis-je, me parait viser le reméde á Pabus dont il s'agit. Peut-étre est-ce un essai 4 faire si, bien entendu, les naturalistes parviennent á se mettre d'accord sur ce point. GGand, la 3 Avril 1896. Ch. Van Bambeke, M. S. A. Professeur á 1 Université. 60 26 With regard to your question concerning the cause of the ever increasing synonymy in the natural history of animals and plants it must be traced to the arbitrary manner in which the names were chosen according to the various views held by Zo- ographers and Phytographers; in my own studies of the vegeta- tion of our planet since 1839 I have adopted principles according to which my census of Australian plants is elaborated, of which work 1 beg to submitt herewith an impression, 1t will be observ- ed from this, that the first binominal appelation in its correct genus is the only one admissible, and this I have eronologica- Ny demonstrated. With reference to author's names as shown in my work we ean go back to pre-Linnen times provided that such older na- mes have been aceepted by Linneus and therefore have been confirmed by him. 1f these two simple rules were adhered to nearly all disputes about priority rightsinthenomenclature of na- tural history would cease. It should however be further observ- ed that in transfering the species of a new genus to an old one or the reverse locatien, the particular naturalist who effects the translocation shóuld also enjoy the authorship for every one of the species so translocated, which at the time are clearly and in- disputably known and limited, all though the author, may not by actual works have mentioned them in print. Like all other laws those of priority in science must depend on a feeling of justice and not on pedantery or greed for notoriety, because if such ru- les are not based on justice the whole would be overthrown again in time like all other unjust decrees. It would not be advisable to substitute for an authors name the date of publication, but both should be given, as done throughout in my Census. If we view a genus or a species in the empires of animals or plants and attach the name of the na- turalist who gave the generic or specific designáation, then we 61 s are let at once on historic ground, and thereby at a moment some tale is told elucidating the object before us, but as the original name first published can in the progress of classifica- tion, not always be maintained, it is desirable to append not interject in parenthesis or in some other way the name of the earliest author provided that he used the same specific name, no genus is admissible which has not by specific name or na- mes been fidemissed, unless the specific designations be self- understood, and the author therefore may content himself to change merely the name of a genus because the genus name was preoecupied, yet he can claim the authorship for every species under the new genus-name. Should a monographer af terwards elaborate a new, every one of the species ha can not take possession of any which were clearly known at the date of the translocation; and he can therefore att+ch his own name only to the subsequent species, otherwise we would get “the shadow for the substance.” ltis an immense help if the year of publication of a new or transfered species is given with the na- me as again thereby we can form an idea from historic data about attributes of the species, for instance often about its na- tivity, lts natural order, its uses, its cultural requirements and other concerns. It should besides be mentioned that in a “systema natural totius mundi” it is undesirable that the identical name for a genus or order be used, but itis not needful to adapt an enti- rely new name for the latest of the two, as 16 would be quite. sufficient to change slightly the ending of the word in the latter case, by merely putting another letter in the last syllable aud then the rights of the original author should be sustained, not- withstanding the slight alteration of the word. It may perhaps be further remarked that,when several species or genera promul gated simultaneously by any author, not neceessarily any of his names must be retained if a newer name is already formed sub_ sequently and independently for the species or the genus in its true width. If the name is to be one of those simultaneously ren- 62 dered known then that one which is best applicable should ha ve the preference, yet by chosing a collective name, all thoge- ther different for two or several contemporary genera orspecies all ambiguity is avoided inasmuch as the author understood th» latter collectively adopted genus in a different sense. It will afford the writer great pleasure to answer any defi nite further questions, which the great Society “Antonio Al- zate” may place hefore him. Melbourne, 5 April 1896. Ferd. von Mueller. M.S.A., F.R.S. 27 1. Les études danatomie et d'histologie, de physiologie et dVembryogénie végétale, de phytopaléontologie, de géographie botanique, les classifications ontogéniques, la réduction des es- peces. s 2. Cause de la synonimie embrouillée: la vanité et P'ambi- tion des botanistes et pséudo—botanistes, de faire des espéces nouvelles et d'y appliquer leurs noms. Reméde: reduire le nombre des espéces, et se tenir, ol il est possible, aux espéces Linnéennes et des premiers botanistes. 3. Je erois qu'il est convenable que le nom de lP'auteur reste .«accolé aux noms des espéces, possiblement avec Pindication de Pouvrage oú chaque espéce a été décrite par son auteur. Piacenza, 9 mail 1896. Prof. Aser Poli. 63 28 Ad 1. J'estime que cette description simple est trés impor- tante mais les travaux qui tirent des conclusions de ces des- criptions et qui ont pour objet des questions abstraites et gé- nérales sont tout aussi importants. Ad 2. La cause de la multiplicité des synonymes est le rema- niement des genres. Le besoin de changer, surtout de multiplier les genres est la source du mal. Le reméde est trós-difficile, á moins qw'on ne veuille adopter une nomenclature tri-ou qua- drinomigque, ee qui serais un grand mal aussi. Ad 3. Le nom de Pauteur de Pespece est utile 4 conserver, parce qu'il contient plus de renseignements qu'une date seule. La date ne vous dit rien, sauf quelques chiffres, lo nom de l'au- teur vous indique l'époque et souvent Pouvrage, lVécole, ete- En outre il y a beaucoup de noms dont la date est difficile ou impossible á fixer, parce que les publications respectives ne con- tienent pas de date fixe. Je v'attache du reste que peu d'im- portance ultérieure anx noms des auteurs, je déteste surtout Pambition qui s'y cramponne, et je considóre la coutume de supprimer lauteur de Vespece et de le remplacer par Pauteur Vun nouveau genre ou d'un genre modifié, comme absolument mauvaise. En outre, je désapprouve les soit-disant améliora- tions de nons usités et connus sous. prétexte de priorité ou dVincorrection, comme un attentat A la vraie science, car ces essais lá n'augmentent que la confusion. La botanique n'est pas une science grammaticale ou philo- logique, elle est non plus un conservatoire pour les noms des auteurs, mais une science naturelle ou la clarté et la simplicité doivent primer léradition littéraire et la vanité d'auteur. Bále, 9 mars 1896. Dr. Christ. 64 29 Ad 1.) Aucun. Ad 2.) La cause est bien simple: On change avec le déve- loppement de le science les idées sur les mots “«Vespéce” et de ““genre;” le seul reméde existe d'apres moi dans Pobservation la plus stricte de certains “codes of nomenclature” comme par exemple pour la zoologie celui-ci de Strickland ou celui-—ci adopté par la société des zoologistes allemands á Moscou. Ad 3.) Non, je détesteral Vajouter la date parce quiil est trop difficile de tenir dans la mémoire une telle quantité de chif- fres. Ensuite pour les espéces déja longtemps connues on ne trouvera jamais les dates exactes, pas méme les années de publi- cation. Enfin on tomberait de Seylle en Charybde en mettant une difficulté dans la place de Pautre. Sofia, Bulgarie, 6 June 96. Dr. Paul Levenkuhn, Directeur des Institutions et Bibliotheques Scien- tifiques de S. A. R. le prince de Bulgarie. 30 Je cultive la Parasitologie en générale dont j'ai Venseigne- ment á notre faculté médicale. Par conséquence j'al due m'oe- cuper des bactéries jusqwaux végétaux et les insectes. Relativement á la nomenclature il me semble que le nombre de Pauteur doit toujours étre accolé aux noms des espéces et des sous—espéces. Ex: Tamias striatus typicus Merriam. Torino, 29 mars 1896. E. Perroncito. Soctedad Ciontilica Antonio Alzalo. MÉXICO. ILL Revista Científica y Bibliográfica, Núms. 2-8. 1897-98. SESIONES DE LA SOCIEDAD N OVIEMBRE 7 DE 1897. 4 Presidencia del Sr. Ingeniero J, Galindo y Villa, Vicepresidente. Consagrada á honrar al distinguido arquitecto D, Francisco Eduardo de Tresguerras. El Sr. Ing. D. Manuel Torres Torija, leyó el elogio del ilus- tre Tresguerras. ] TRABAJOS. — Dres. E. Armendaris, J. G. Cosío y M. Uribe Troncoso. Dictamen acerca de la batería termo-ozona del Dr. Bec- kwith. Prof. A. L. Herrera. El origen de los individuos. La construc. ción del organismo por las condiciones internas. Prof. L. G. León. El fonógrafo y sus aplicaciones.—El autor acompañó su lectura con algunas experiencias hechas en dicho aparato. M. Moreno y Anda. Observaciones meleorológicas y magnéticas hechas en Aguascalientes con motivo del eclipse anular de Sol del 29 de Julio de 1897. Revista | 1897-1898] —3 18 Ing. 1. Pérez Guzmán. Memoria relativa á la ciudad de Tex- COCO. NOMBRAMIENTOS.—Socios honorarios : Sres. Lic. D. José Y. Limantour, Gral. D. Manuel González Cosío y Lic. D. Rafael Rebollar. En el extranjero: SRITA. DOROTEA KLUMKE, CORONEL A. LAUSSEDAT y ABEL SOUCHON. Paris. PosTULACION.—Para socio de número: Dr. Federico Abrego. El Secretario anual. G. M. OROPESA. e Aplicación en Ingleterra, en 300 casos, de la reforma taxinó- mica propuesta por la Sociedad “* Alzate.” En el último número del “Natural Science”* Revista ingle- sa de los adelantos científicos, se dice lo siguiente: “Se recordará que en nuestro número de Agosto 1896, pre- sentamos una proposición del Prof. Herrera, relativa al cambio «del nombre deP autor de la especie, lo que es costumbre hacer, por la fecha en que se publica por primera vez. Por tanto, nos interesa encontrar que esta proposición ha sido llevada al te- rreno de la práctica por el Dr. K. Jordan, distinguido sistema- tisma, al describir una colección de Coleópteros de la familia de los Anthribide (Ann. Mus. Civ. Storia Nat. Genova, Ses. 2”, vol. XVIII, p. 623-643). He aquí las razones que aduce el Dr. Jordan en favor de este sistema: 1, El nombre del autor, si no se proporciona una referen- cia bibliográfica completa, no me da luz suficiente para encon- trar la obra en donde el insecto en cuestión ha sido descrito, mientras que la fecha indica desde luego el volumen del Zoolo- 1 Vol. XII, n* 74, p. 218. 19 gical Record ( Anuario Zoológico) donde está pormenorizada la obra ó periódico en que apareció la descripción. “2, Soy autor de 300 especies nuevas de Anthribide y lo seré probablemente de más todavía, de modo que me vería obli- gado á repetirle mi nombre al lector un gran número de veces, adquiriendo á poco precio esa inmortalidad á la cual hacen alu- sión los críticos de los clasificadores, y gue reputan como el móvil principal de las descripciones de las especies nuevas: Pero esta crítica incisiva no tiene ya razón de ser si se substi- ye el nombre del autor con la fecha correspondiente” Y “Na- tural Sciencie” añade por vía de comentario: Siempre es mejor el ejemplo que el consejo y esperamos que éste tenga muchos imitadores.—A. L. H. BIBLIOGRATFTA. NOMENCLATURA GEOGRÁFICA DE MÉxICO.—Etimología: de los nombres de lugar correspondientes á los principales idiomas que se hablan en la República, por el DR. ANTONIO PEÑAFIEL. —México, Tip. de la Secretaría de Fomento. 1897. Fol. $30.00. Esta importante obra forma dos volúmenes en folio, impre- sos á dos columnas, conteniendo cada uno respectivamente 224 y 236 páginas, más un Atlas de 109 láminas, tiradas en el taller de Fototipía del mismo Ministerio de Fomento. La portada del texto, así como la del Atlas, son bellísimas reproducciones foto- colográficas, de acuarelas debidas á Don Alfredo Ramos Mar- tínez, quien se inspiró para pintarlas, en preciosos detalles de' los antiguos códices indígenas. Las láminas del Atlas están re- producidas por medio de la Fotolitografía, de modo que los 1299 jeroglíficos contenidos en ellas é iluminados á mano, son de una exactitud completa y nada han perdido de los originales, si no es que se hayan reducido á menor escala. 20 Esto por lo que respecta á la parte material de la obra, que en cuanto á su contenido, es doble el mérito que representa. Divide el Doctor Peñafiel su trabajo en dos partes. Com- prende la primera once capítulos, de los cuales los cinco prime- ros contienen la distribución geográfica de nombres indigenas en el Distrito Federal, Estados y Territorios de la República; el resto,los nombres indígenas de las Repúblicas de Centro-Amé rica; el séptimo, los contenidos en el Vocabulario de la lengua náhuatl de fray Alonso de Molina, así como en la Crónica mexi cana de Tezozomoc, en el Lienzo de la peregrinación de los aztecas, en el Códice Ramírez, en el Lienzo de Tlaxcala, en la Historia de Nueva Galicia de Mota Padilla, y en las obras de Fray Francis- co Frejes; el octavo, los nombres indígenas de plantas recogi- das en el siglo XVI por el sabio Doctor Hernández; el noveno, los nombres de origen othomi, mazahua, mixteco, tzendal, huas- teco, cahita y tarasco, que proporcionan los estudios lingúistí- cos de Martínez Gracida, Robelo, Buelna, Pedro González, Bel- mar, Rovirosa y otros; el décimo, la lista de tribus y lenguas indígenas de la República, formada por el sabio Orozco y Berra, y el undécimo capítulo, la distribución geográfica de los idiomas que actualmente se hablan en nuestro país: en resumen, esta primera parte es la base, el sólido fundamento en que descansa la obra del intellgente Doctor Peñafiel. La segunda parte es el Diccionario que yo llamaría geográfi- co y etimológico, de los nombres indígenas de lugar, que han per- sistido y persistirán al través de los siglos en la República. Ca- da nombre, colocado por orden alfabético, viene acompañado de su etimología y ubicación, basada aquella en las autoridades más competentes. Esta parte contiene TRECE MIL nombres, que 'á primera vista parecen solamente compilados por el autor; pe- ro quien examine detenidamente esta parte de la obra, podrá apreciar la inmensa labor emprendida por el señor Peñafiel, la- bor concienzuda y de severa crítica, pues él ha hecho una selec- ción de las etimologías racionales, basadas en la índole del idio- «ma á que pertenecen, atendiendo á la topografía de los lugares, 21 á su clima, á sus producciones Ó al suceso culminante que en ellos se ha verificado. Ha omitido las etimologías fantásticas y confesado con leal franqueza cuáles son, en su concepto, las dudosas. Complemento y digno remate del estudio son los jeroglíficos reproducidos en las láminas. El señor Peñafiel, desde que pu- blicó sus Nombres geográficos de México, tenía buen acopio de ellos. Poseedor de las ricas colecciones de jeroglíficos que ha- bían copiado en tarjetas Don Fernando Ramírez y Don Munuel Orozco y Berra, él aumentó tan inapreciable tesoro durante sus viajes á París y Berlín, y tuvo á la vista los códices que men- ciona, conservados unos aquí y otros en el extranjero, entre los cuales se deben citar el Códice de Motecuhzoma, el Lienzo de Tlax- cala, la tira de la peregrinación azteca, los mapas Tlotzin y (Quinant- zin, el de Tepechpan; los códices de Mendoza, Aubin, Ozuna, Ramírez, Durán, Telleriano y tantos otros. En suma: el autor no ha descansado durante siete años en esta obra. Provecho sacará poco; honra adquirirá á despecho de la envidia; pero debe quedarle la satisfacción de haber pu- blicado un libro interesante y útil. Un libro que para la historia es un monumento, porque esos nombres geográficos recuerdan las razas autóctonas de México, su peregrinación y estableci- “miento en diversos puntos de nuestro Territorio y las conqnis- tas que llevaron á cabo; un libro que para la arqueología será una clave, porque los jeroglíficos de lugar, una vez bien cono- cidos, prestarán poderosa ayuda en la interpretación de los mo- numentos y pinturas anteriores á 1521; un libro de importan- cia para lingitística, por e] copioso material de voces indígenas que encierra, y un libro que para la geografía patria será utilí- simo, porque servirá para restituir su verdadera ortografía á los nombres iudígenas de lugar, bárbaramente adulterados por la mala pronunciación de los conquistadores. L. G. O. 22 Cours DE MÉCANIQUE par WJ. MAssau, Ingénieur prineipal des Ponts et Chaussées, Professeur a Université de Gand.— Paris, Gauthier-Villars et Fils. 2 vol. in 4? autographiés. Tome 1 (1891-1894): 12 fr.—Tome II (1896): 7 fr. Este libro es ya bastante conocido por los profesores y los estudiantes, y ahora aparece una 3* edición que no vacilamos en encomiar. El tomo 1” contiene las materias siguientes: Geometría sim- bólica, Estática, Cinemática, Límites relativos, Greometría vec- toral de 3 y de n dimensiones, Cuaternios, y Método de Grass- mann. El tomo 2? comprende la Dinámica, la Hidrostática y la Hi- drodinámica. LEeONS SUR LA THÉORIE DES MARÉES, professées au Collé- ge de France par Maurice LEVY, Membre de PInstitut, Inspec- teur général des Ponts et Chaussées, Professeur au Collóge de France.—1re. Partie. Théories élémentaires; Formules prati- ques de prévision des marées.—Paris, Gauthier—Villars et Fils. 1898. 14 fr. Desde el año»escolar de 1893-94 el sabio autor de esta obra emprendió la publicación de sus lecciones dadas durante ese año, y ahora aparece la primera parte, que estamos seguros se- rá recilida por los «strónomos y geógrafos con grán interés. La primera sección del tomo comprende la teoría estática y Ja predicción de las mareas, en los capítulos siguientes: Teoría estática de las mareas; Predicción según Laplace; Desarrollo armónico de la altura del mar en un puerto; Reducción bajo forma armónica de las observaciones de las mareas en un puerto; Determinación de las constantes de un puerto y fórmulas de predicción de las mareas; Nuevas fórmulas y tablas de predie- ción de las mareas de Darwin. La segunda sección contiene la teoría dinámica de las ma- 23 reas en los estrechos y en los ríos.—Mareas en un canal de po- ca anchura; Canales de mareas que comunican con los continen- tes Ó de los mares. Método general y ejemplo. Mareas fluvia- les. La onda solitaria. La PHOTOGRAPHIE ET L'ÉTUDE DES NUAGES par Jacques BO- YER. Ouvrageillustré de 21 planches hors texte. Paris, Ch. Men- del, Éditeur. 118 Rue d'Assas. 1898. 12? 2 fr, Acaba de darse á luz esta obrita con una grande oportuni- dad, pues los diversos Observatorios se apresuran ya á empren- der las fotografías y el estudio de las nubes, conforme á las últimas decisiones del Comité especial del Congreso Meteoro- lógico Internacional. Cuatro capítulos comprende: el primero hace una revista histórica de la ciencia de las nubes, uno de los estudios de ma.- yor atractivo en Meteorología; en el segundo se da su clasifica- ción; en-el tercero describe los aparatos para sacar las fotogra- fías, y en el cuarto los métodos de medida de los cilchés y los resultados obtenidos. FeELIx F. OuTeEs. LO8 QUERANDIES. Breve contribución al estudio de la Etnografía Argentina.—Dibujos de E. A. Holm- berg, grabados en boj de E. Tronconi.—Buenos Aires. Impren- ta de Martín Biedma é hijo. 1897. 12% 202 páginas. El autor divide su precioso libro en tres partes. En la pri- mera, puramente descriptiva, da un ligero bosquejo del territo- rio en que vivieron los (Querandiés, y nociones sobre la Flora y la Fauna. La 2* parte, Sociológica, trata de la raza, caracteres físicos, idioma, etimología del nombre, dispersión de la raza, Historia, usos, costumbres, etc. La 32 parte la forma la arqueología: Instrumentos y armas de piedra, alfarerías, etc., conteniendo varios documentos y qaE tas de mucho interés en nueve Apéndices. za Eneyclopédie Scientifique des Aide-Mémoire. Paris, Gauthier- Villars et Fils. 8%, cada tomo 2 fr. 50. Les THÉoRIES DE L'ÉLECTROLYSE par ADOLPHE MINET. 1898. El presente tomito es continuación de los trabajos del mis- mo autor y completa todo lo relativo al estado actual de la Elec- troquímica. Aunque trata cuestiones teóricas, será muy útil al industrial que se ocupe de esta materia. THERMODYNAMIQUE DES SYSTEMES HOMOGENES par E. ARTES. 1898. | El autor aplica en este trabajo el método que expuso en su primera obra Chaleur et Energie, y principia por dar una teoría de los gases perfectos, bajo una forma nueva basada solo en las leyes de Mariotte, de Joule y de Dalton. La última de estas le- yes, la de la mezcla de los gases, lo conduce á una definición general de la mezcla que es el origen de una teoría completa de la disosiación en un sistema homogéneo cualquiera. Este asun- to es de actualidad y será de palpitante interés para los que si- gan el progreso de la Mecánica química. 7 THÉORIE DES OPÉRATIONS FINANCIERES par H. LAURENT. 1898. No está escrito este volumen para los financieros de profe- sión, sino para los que deseen saber en qué consiste el comercio del papel y de los metales preciosos, de manera que hallarán datos acerca de la manera de contratar y reembolsar sin em- préstito, para situar fondos, etc. —_—— ERRATA NOTABLE. En la Revista de 1896-97 (Tomo X) pág. 42, líneas 9 y 10, dice: está en la combinación de los movimientos de traslación y de rotación de la tierra; debe decir: no está en la combinación, ete..-. se explica muy bien eon el de rotación. «1 Antonio Alzate. 273 PNL LDDI0I0IILIIIOSILDLIIOIILDDZI0DI ID LIIII0II0OILIIDI0LOLIO OLI LIO LILLO III XVII —Haute Magdalena. S=80 km. Cette région comprend les hautes vallóes des Rios Patia et Cauca, celle-ci jusqu'A Medellin, eb une partie de la valiés de "la Magdalena entre Nare et Tocaima. Elle est limitée a la cor- dilliére occidentale de Pasto á Urrao, á la cordilliére centrale de Pasto au Tolima, et á la cordilliére orientale de Pandi a Pacho. Popayan et Santa Fé de Bogotá sont deux importants centres d'ébranlement probablement indépendants. Les désas- tres sismiques du premier sont célébres. 12 localités et 79 séismes. XVIII.—Honduras. S=85 km. Cette région comprend le littoral du golfe de Honduras entre Belize et Trujillo et s'étend á Pintérieur jusqu'a Coma- yagua et Tegucijalpa. Les tremblements propres y son plutót rares, mais on y resent fréquemment le contrecoup de ceux du Guatemala et du Salvador, plus rarement de ceux du Nicara- gua. Les fles d'Utila et de Roatan, situées le long un brusque talus sous-marin dont les profondeurs passent brusquement de 1000 a 4000 métres, constituent un centre débranlement isoló qui s'étend jusqu'A Omoa. 15 localités et 45 séismes. —Bassin de la Magdalena. S=94 km. : —Pérou. S=103 km. —Cótes du Pacifique, de Guayaquil d P Atrato. S=121 km. XIX —Cóte septentrionale du Pérou, de Payta 4 Casma. S=138 km. Cette région s'étend jusquW'au bord occidental du plateau de Cajamarca et comprend le désert de Sechura en laissant au Memorias [1897-98], Ts Xl.—35 274 Memorias «lo la Sociedad Científica LILLILILLLIILIIIALILILIIE DDD LDL III III nord le massif de lAmotape. Les documents sismiques y sont rares, mais on est cependant certain que les secousses n'y sont pas tres fréquentes. 6 localités et 19 séismes. XX.—Basse Magdalena et Maracaibo. S=193 km. Cette région plutót stable et pour laquelle les documents font un peu défaut a pour limites: la cóte entre la Punta Ga- ribana (Golfe VUraba) et le fond du Golfe triste; lo Venezuela sismique; une ligne conventionnelle de Nirgua á Quibor; les Andes du Venezuela; la Sierra de Velez; la haute Magdalena sismique; enfin la ligne de partage des eaux entre P'Atrato et le Cauca. Les points les plus instables sont Cartagena de las Indias, Santa Marta et Maracaibo. . 11 localités et 34 séismes. XXI.—Huut Pérou et Bolivie. S=245 km. Cette région trés artificielle et de forme irréguliére est com- prise, en défatquant les 3 régions littorales péruviennes déja décrites, entre la cóte de Payta á Mejillones et une ligne con- yentionnelle qui suivant la cordillióre occidentale jusqu'4 Cerro de Pasco, puis la cordilliére orientale jusqu'au Tunari, franchit cette derniére pour englober Chuquisaca, et rejoint la cóte en touchant le bord méridional du lac Pampa—Clullagas et passant parle Verro de Tahua et les Volcans San Pedro etSan Pablo. On peut y distinguer 3 centres sismiques indépendants, le plus im- portant dans les hautes vallées de P'Urubamba et de Apurimac entre Cuzco, Ayacucho et Santo Tomas; second vers les sour- ces de Uallager a Huanuco et Cerro de Pasco, et un dernier autour du lac Titicaca. Les documents sont insuffisants. On sait copendant que le désert Atacama est tros stable, alnsi que "Antonio Alzate." 275 PAILIL IS les hauts plateaux Oruro, de Potosi etdel Antofagasta oriental. 23 localités et 67 séismes. Faute de documents ou Vune instabilité suffisante-on na pas pu calculer la sismicité des régions sulvantes. XXIT.—Nicaragua. Il est probable que la fosse des lacs de Nicaragua et de Ma.- nagua prolongée par Estero Real vers la baie de Fonseca, c'est-á-dire Vespace compris entre la cordilliére cótiére et la cordillidre principale, toutes les deux á peu pres parallóles au rivage du Pacifique et couronnées de nombreux volcans actifs et éteints, est fort instable. Quoique de graves séismes y ont été ressentis les documents font, defaut. On peut considórer comme vraissemblablement indemne de séismes la Mosquitie, 'est-á-dire le vaste territoire presque inexploré compris entre le Rio Segovia (Coco, Wanks ou Yoro), la cordilliére centrale des monts de Chile au Rio San Juan, et le littoral entre Grey- town ou San Juan del Norte et le Cap Gracias á Dios. 12 localités et 70 séismes. XXITI.—Atrato et archipel Grallapagos. Cette région est limitée á Pisthme de Panama et s'étend á -Pouest de la grande cordillidre occidentale le long du Pacifique jusqu'au Rio Gallabamba. Malgré lo manque de renseignements il est certain qu'il y tremble peu. : : De 'Archipel Gallapagos Von ne connait que des phénomeé- nes volcaniques de Albemarle et du Narborough, mais aucun sélsme. 3 localités et' 5 séismes. 276 Memorias de la Sociedad Científica - XXIV.—Iles sous le Vent. 2 localités et 6 sóismes. XX V.—Orénoque. On peut soupgonner deux centres d'ébranlement, Pun á che- . val sur VOrénoque entre Vieja Guayana et San Pedro sur le Rio Caura et Vautre aux abords de la cordilliére du Tachira. 9 localités et 25 sélsmes, XXVI.—Les Guyanes. e Les secousses propres y sont rares, la plupart de celles qu'on y ressent viennent des Antilles ou de la Trinidad. 8 localités et 26 séismes. XXVII. — Versant Atlantique de ' Amérique du sud au cap Horn. Cot immense territoire est remarquablement stable, cepen- dant les informations précises manquent. On peut soupgonner | un petit centre d¿branlement á la tébe des bassins du Napo, du Curacay et du Pastaza, dans Ecuador oriental. 21 localités et 30 séismes. XXVIIT.—Iles Juan Fernandez On y connait 4 tremblements de terre et 7 dans leur voisi- nage au point 300 22 S; 850 Y W. Gr., od se sont manifestés. des phénoménes d'éruption sous-marine. En outre locéan Pa- cifique dans le voisinage du Chili et A plusiours degrés au large " Antonio Alzate. " 277 POIILIIIIOIIILIIOIILII0OIIILILDII0LIIIILILLIIIDII/IILIIIIIS SIS a 6tó lo theátre de secousses sous-marines relatées par de nom breux journaux de bord. Du reste les régions sismiques du lit. toral Yavancent certainement loin en mer, comme on a eu déja Poccasion de le dire plusieurs fois. Nora.—Pour de raisons diverses certaines localités nont pu trouver place sur la carte. Ce sont les suivantes avec l'indi- cation des régions auxquelles elles appartiennent: —I; Salvador oriental, 4—II; Pinéa — ll; Santa Maria— IV; Guatémala et Salvador, 10—V; Darien et Colombie con- tinentale—VI; Chanavaya; Villa Valverde—VIIT; Antimano; " Cayapa; Caguas; Los Teques; Curiepe, 11—IX; Calpaqui; So- calor; Province “Imbabura, 2—X, Les Andes, 2; en mer pres de Valparaiso; Penco; Chili, 27—XII; Esteco (Ant).—XIII; Arequipa et Arica, 7; Arequipa et Iquique, 5; Iquique et Co- bija; Plaines de sel VIquique—XIV; Cap Henry—XV; Andes du Vénézuéla, 9—XVI; Cruceros—XVI[; Colombie, 5— XVIII; Cayuscat et Yetapan—XX; Nanta—XXI; Coillorqui, 13; Eyersura; Palca; Ayata: Bolivie, 2—XXV; Vallée du Rio Siquire—XX VIT; Brésil; Miguelete; Nueva Palmira. Nantes, le 30 Novembre 1897, » ÁS e A vmitcieA ne A e oh gon det E mor Din iio PUES $ sgte il 0a a: aa ds del aN aos iñale Puga sol ome SUL bd e] xuh Gdl A IA: O alo! Magiibeité ca; 1ORÓ 2 erijata a yr hata 4 tua srl isos autos Bb aronh J 104 Dniñrwva ro! a A TAO A TAN At vga old 1518 > RES db nacidas lr dor o E yA > eh , ATT a o UA NAS 0 LGOf bae pis : a : ¡ds ds esla Y SHE Mera 40 IV Maida AA DAY bo Y ra y qn Oe coo AO iv Ay caall ¿VER -IES 120. naa Lio 4 Del E esbnd, Y Lebu UE ) Di Ki > la al y A a eL ye Pr AP 7 Ñ ¿El no ARRE A y e e pd Y 14 ñ dt be di A, DERE eS ¿nda AA A y Al e A “aii lod ave alli lios IAS de de be ee y) Y veran 3 1d no mes AED AE 4 e . » . , e 4 : pa ” ' 0 e). IO. dnbcitalso ad II E mb po ei A mdedti 0 pitt, LA Ne nm sonts8 a Eonia sta Dr A d ¿poa qe E] - Ñ id bs UN NUEVO MÉTODO PARA COMBATIR LA ASFIXIA CLOROFÓRMICA Por el Dr. Roque Macouzet, M. $. A. Conocidos son por algunos de los respetables miembros de esta Sociedad, los accidentes de asfixia que suelen presentarse en la práctica con la anestesia por el cloroformo y no me deten- dré en describirlos; solo quiero llamar su atención sobre un procedimiento que ví emplear por primera vez en el Hospital Internacional de Paris al Profesor Bilhaut. Practicaba en una niña de 8 años de edad la resección de la articulación de la rodilla derecha por artritis tuberculosa. En medio de la operación empezó la respiración á faltar lo mismo que el pulso, tomando su semblante una expresión cadavérica; todos los medios conocidos se le aplicaron sin resultado y en- tonces el Dr. Bilhaut introdujo rápidamente su dedo índice en el ano de esta niña produciendo una dilatación forzada é ins- tantáneamente apareció un amplio movimiento inspiratorio, el . pulso empezó á levantarse cambiando completamente el cuadro. 280 Memorias de la Sociedad Científica PLIIIIILIIIOL ILL IOLD IIA III IL Vivamente impresionado por lo que había visto y más cuan- do el mismo Dr. Bilhaut nos refirió que ya eran varios los casos en que había obtenido idéntico resultado, quedé dispuesto á po- nerlo en práctica cuando desgraciadamente tuviera necesidad. Mucho tiempo pasó para que se llegara la oportunidad qué al fin se me presentó. ; Operábamos en Morelia á una señora, de extirpación del se- no por un esquirro; repentinamente una palidez intensa cubrió su semblante, la respiración se hizo casi imperceptible, el pulso intermitente y pequeñísimo; en este estado recurrimos á los medios por todos empleados aunque sin éxito; felizmente vino á mi memoria el recuerdo del caso que acabo de referir é inme- diatamente hice la dilatación con los dos pulgares, apoyando los otros dedos contra los isquions; en el momento de la dilatación un amplio movimiento inspiratorio se presentó, el pulso se hizo más perceptible, volvió un ligero tinte rosado á su semblante y la enferma se salvó. ¿Cuál es la explicación de este resultado? Cuál es el meca- nismo fisiológico, el reflejo que produce la dilatación del ano en estos casos que hace volver la respiración y la circulación? Bien conocidos son los peligros que entrañan las operaciones en la región del ano; f todos nos consta por experiencia los acciden- tes sincopáles que se producen cuando en el tratamiento de las fisuras, hemorroides, fístulas, etc., etc., se hace la dilatación for- zada del esfínter anal dadas las relaciones anastomóticas del simpático con los nervios de la región. ¿Y qué cuando se pre- senta un accidente clorofórmico en el curso de una operación cualquiera, esta misma dilatación trae consigo una vaso-Ccons- tricción ó vaso-dilatación que produzca precisamente la vuelta de la respiración y de la circulación y que sirva para conjurar el accidente? Confieso que yo no he podido darme una explicución satis- factoria pidiendo á esta docta corporación su respetable opinión en el caso, : ¡Antonio Alzate." 281 El Dr. Bilhaut recomendaba también el mismo procedimien- to en los casos de asfixia de los recien nacidos, aunque yo no hé tenido oportunidad de comprobarlo. He concluido ya y suplico á los señores Miembros de esta corporación se sirvan experimentar este procedimiento, porque todo lo que sea aumentar el arsenal de nuestros conocimientos para combatir ese accidente tan formidable como imprevisto, es digno de nuestra atención y en caso de que dé buen resulta- do inscribirlo en el libro de los conocimientos útiles para la hu- manidad que sufre y de los que el médico puede disponer eb- “cazmente. México, Julio 23 de 1897, Memorlas [1897-98], T. XE.—36 ES e IM BI GA Y DAA ER AS IA BD PIS DA ATADO pd rta ARAS cl AAA A a ci dead A A f > GoR A por orar 1 pe dicbi aia banco +sidiiA ¿an ee ul) DARE . etás Sly eordaoidá arg sl ios Hiptres q aq obio a $Up10Y otuoififiooorq ss ro lMiermbiod 2 cs rate edi > ; "dota dimivonos auna! wa ob larsara lo 180109 1008 asa sup ol ob ¿odal' vet eat 0 H4OD > o Libia? ayided y: iooa coma dadlí 00 el Aids soñd ab pupa o me Y diante intesua abra On a OS TRE gob abrordii denme oluldisóke 18 POMO GS ib ebetg osibdia loca ed a0l:st- + 011 PS 2. o AR ps real ab, os canal ¡pela a es 0 Ne Sal ¿ee orde, dd é ' 6h try 0 hi yo ad SN Pets o q y: q 5 e pps), Salas $30 y y pongas Ed hai As: el $ 88 UN ESCRITO INÉDITO ENDEE: AJA El año 1792, impreso en México enla Ofieina tipográfica de los herederos del Lic. D..José de Jáuregui, calle de San Ber- nardo, apareció un libro con el altizonante título de “La porten- tosa Vida: de la Muerte, Emperatriz de los Sepulcros, Vengadora de los agravios del Altísimo, y muy Señora de la humana Naturaleza, cuya célebre Historia encomienda á los hombres de buen gusto RAY JOAQUIN BOLAÑOS, Predicador Apostólico del Colegio Semina- rio de Propaganda Fide de María Santísima de Guadalupe,-ex- tramuros de la Muy Noble y Leal Ciudad de Zacatecas en la Nueva Galicia, y Exáminador Sinodal del Obispado del Nuevo: Reyno de León. Es un volumen en 4” común, con doce fojas preliminares sin numerar, que contienen la dedicatoria, licencias, censuras, fe de erratas, índice, preámbulo, y 276. páginas que encierran el texto. ltem más, 18 láminas en cobre, tan peregrinas como el libro del buen P. Bolaños. Si el autor, como dijo Beristáin, se hubiera contentado con publicar su libro bajo aquel extraño título, “y exponerlo á la lectura y juicio del eomún de los que leen,” tal vez se le habría 284 Memorias de la Sociedad Científica 0er tenido indulgencia; pero su pecado consistió en encomendarlo á dos Hombres de buen gusto; y entonces como ahora no faltaban literatos no sólo de buen gusto, sino de paladar delicado. La obra dió materia al sabio D. José Antonio Alzate, para escribir una crítica dura si se quiere, pero juiciosa y razonada; señalándole al P. Bolaños lo inconveniente que era tratar asunto tan serio como la muerte en forma casi de novela, pletórica de chocarre- rías, de anacronismos, de voces vulgares y de teorías sospecho- sas. La crítica de Alzate se publicó en las Gacetas de Literatura correspondientes á los días 30 de Noviembre y 22 de Diciembre de 1792, y un Apéndice á la censura el 8 de Enero de 1793; todo contenido en los números 3 á 5 del tomo III, primera edición de dichas Gacetas. El P. Bolaños, herido en su amor propio, como sucede al común de los autores que son criticados por otros, creyendo que Alzate lo había ofendido, se quejó ante el Virrey de Nueva España, que á la sazón lo era el ilustrado D. Juan Vicente de Gúemes Pacheco de Padilia, 22 Conde de Revillagigedo, quien en vez de desechar de plano la petición contenida en el Memo- rial presentado por el susceptible autor de Lu Portentosa Vida de la Muerte, lo pasó al Fiscal de lo Civil, y este juiciosamente pidió se corriera traslado al P. Alzate y se le oyera. Entonces, D. José Antonio Alzate solicitó tiempo para con- testar, le fué concedido, y el 31 de Marzo de 1793 dirigió al ci- tado Virrey el escrito inédito, que consta en el curioso expe- diente que hoy tengo el gusto de presentar á esta ilustrada Corporación. No quiero prevenir el ánimo de mis consocios ni de los lec- tores acerca del escrito: básteme decir que es una apología de la verdadera crítica, en la que campean serenidad, erudición, avanzadas ideas y estilo sencillo, pero encantador. En cambio la contestación del P. Bolaños presentada al Vi- rrey el 8 de Julio de 1793, aunque atenta y reflexiva, fué floja y desaliñada, y con ella parece que dió por terminado el asun- “ Antonio Alzate. 285 ne nr to, pues desde entonces no volvió á agitar el negocio de su que- ja, tanto que habiendo muerto el P. Alzate el 2 de Febrero de 1799, el Fiscal de lo Civil pidió con fecha 31 de Agosto de 1803, se reservara el: expediente mientras no hubiese instancia de parte, y de conformidad opinó el Virrey D. José de Iturrigaray, el día 16 de Septiembre del mismo año. El expediente que presento ya era conocido de algunas per- sonas eruditas, y el público tenía noticia de su contenido, por haberlo mencionado nuestro colega D. Jesús Galindo y Villa, en la biografía del P. Alzate, que con gran acopio de datos pu- blicó en las Memorias de esta Sociedad; pero el expediente no se ha dado hasta ahora á la estampa. Es propiedad de mi fino ami- go, el inteligente joven D. Luis Greerdoa, quien me lo mostró en Enero del presente año cuando estuve en León, ciudad donde él reside, y no contento con esto, me lo remitió á esta capital pocos días después de mi regreso, para que lo estudiara y con- sultase á mi sabor. Antes de entregar á su dueño tan valioso documento, he juzgado pertinente comunicarlo á esta Sociedad, para que lo publique si lo cree oportuno, y salve así del olvido y tal vez de una fácil pérdida, un estudio inédito del P. D. José Antonio Alzate, cuyo nombre presidemuestras labores... México, Marzo 25 de 1898, Luis GONZÁLEZ OBREGÓN, M.3.4. 1 La Sociedad publica á continuación los dos escritos más interesantes del expediente, á saber: el del P. Bolaños, que sirvió de base para la acusa- ción, y el del P. Alzate que fué su defensa. 286 Memorias de la Sociedad Científica VIII IS LI IO LS LOL LO LOL IO LOL LOLI LI LAI LO OL POL IO LOLI IO EII IO IA AAA ExMO. SEÑOR: Fr. Joaquin de Bolaños Sacerdote Predicador del Colegio Apostolico de Guadalupe de la Ciudad de Zacatecas Conparece ante V. Exc", y econ el mas profundo respecto dice: que no obstante que el Superior Govierno con incansable desvelo ha tirado todas sus lineas y tomado sus providencias en todos tiempos no solamente para mantener el decoro debido a la Dig- nidad Sacerdotal, y Estado religioso, mas tambien para con- servar entre los Vasallos de la Corona aquella Sociedad y her- mandad que tanto encargan los Soberanos, y tan recomendada nos dexó a todos el Principe de la pax Jesuchristo N. Señor: por un efecto de la humana malicia, o de la humana miseria Exemo. Señor, se encuentra en nuestros dias, no un Christia- no del Pueblo (que aun fuera menos sensible) sino un Sacer- dote del Señor, que haciendo a un lado las altas obligaciones a que le exige su caracter, atropella y falta al debido respecto, a que de gusticia son acredoras tan maduras y bien pensadas determinaciones. La nimia y desenfrenada libertad que se ha tomado el Br. Dn. Jose Alzate Autor de las gazetas literarias para formar a barias personas religiosas unas criticas tan denigrativas a su instituto, como ofensivas y escandalosas al publico, ha dado conpetente motivo a formar este memorial, en que a V. Exc” con la mas respectuosa sumision presento mis quexas, pidiendo a su notoria equidad el mas oportuno remedio. Acaban de estamparse en la Oficina de Ontiveros de esta Ciudad dos gazetas literarias eon fecha de treinta de noyiem- 1 13) [02] y n Antonio Alzate. y mu bre, y veinte y dos de Disciembre que adjuntas presento al al- to respecto de V. Exc” con sus respectivas notas a las marge- nes, en que el Autor de las referidas gazetas hace una impug- nacion al libro de la Vida de la muerte, que con sana intencion a beneficio de los proximos acaba de dar a lux el Postulante, apro- bada por sugetos nombrados por parte de la Sagrada Mitra, y del Superior Govierno, con tanta acrimonia [Exemo, Señor] que en ella es tratado el Escritor por El Enunciado Critico con los titulos siguientes: de Engañador al publico, de ignorante, de pue- ril, de ciego, de nuevo Colón, de novelista, de Satirico, de halu- cinado y rustico Volantin, acompañando á estos dicterios un Estilo irrisorio y burlesco mofandose del libro, y tambien del pobre bien intencionado Escritor. ¿Será creyble, Sr. Exemo. que un Sacerdote en sus Escritos asi trate a otro Sacerdote, y que estos papeles con estos dicte- rios asi corran francamente en las tertulias y corrillos de mexi- co, y fuera de el sin haver una mano poderosa que le baya a la mano, y repare las fatales consequencias, que forzosamente pro- ducen tan irregulares procedimientos? mañana me veran en el pulpito, que es indispensable de mi ministerio, ¿mas que impre- siones | Excmo. Señor] podran causar mis palablras en aquellos “mismos, que por haver leydo las gazetas, estan mui concordes con el dictamen del Critico, de que yo engaño al Publico? ya podra qualesquiera que sea del Pueblo insultar el Estado, o Persona religiosa, y ensangrentar la pluma contra el Sacerdosio, y reconvenido que sea, podra satisfzcer diciendo: que asi “lo hace otro Sacerdote, que acaso celebra todos los dias el Sto. Sa erificio. : Sr. Excmo. el Zelo de la pax, la religion, la piedad, e inte- gridad de V. Exca. que jamás ha balanseado. ni un momento en hacer justicia a quien la merece ¿como podra mirar con in- diferiencia a un pobre Sacerdote y religioso echo el blanco de una Critica Satirica, cuyo inusitado modo de proceder tiene muy quexosos a todos los piadosos Eclesiasticos de esta Corte, 4 288 Memorias de la Sociedad Científica PILLS LL LL LL LIL LLL ILL L LLL LLO LL ALLAA LA y que no puede menos que producir un Seminario de discor- dias? No nos consta. Excmo. Señor, que el Br. Alzate tenga el Empleo de Critico general Censor por publica autoridad; y aun quando este oficio le fuera concedido por alguno de los Supre mos Magistrados, jamas seria licito pasar los terminos de la moderacion, y prudencia Cristiana ni desviarse un apice de las maximas del Evangelio, que todo sé funda en caridad: ¿pues como se le puede permitir una Critica, intrusa, que parece no lleva otra mira, que aportillar las murallas de esta Birtud ? Ni pretende aqui el Postilante (Sr. Excmo.) Justificar su im- preso, y dan por inmaculada la pieza que dio a lux en la impren- ta, sobre que formo su muy agria Censura el Br. Alzate, porque: en todo y por todo se halla dispuesta, y muy sujeta, a lo que de ella ordenare y senteciare el alto juicio de los respectivos tribunales, a cuya jurisdicion se somete; y solamente aspira el suplicante a implorar el auxilio y respectable autoridad de V, Exca. que toda es necesaria, para contener en lo sucesivo la ra- pida precipitada corriente que ha tomado el Br. Alzate en sus Criticas, lastimando el honor del proximo, escandalizando a los Varones de corazon recto y piadosos, y dexando muy quexosas a la Caridad, y a la pax; para mantener esta, aun entre los Ecle siasticos V. Exca. y los Execmos Señores Virreyes de nueva España se hayan muy encargados de nuestros Soberanos, que a su real auimo en la ley 49, lib 3, til, de Indias. Despues que los Escritores modernos. Excmo. Señor, pro- yectaron enriquecer su comercio con la apundancia de-escritos que cada dia derramaban al genio del siglo, les arrebató tanto el interés de esta ganancia, que sin reparo alguno soltaban pa- peles al publico, haciendo asunto de la Satira contra lo Sagrado y profano, y adoptando por Eloquencia una desenfrenada liber- tad, que apellidan Estilo natural y desenfadado: toda esta clausu- la, Excmo. Sr., que presento a la consideracion de V. Exca., es literalmente del Illmo. Sr. Inquisidor Gl. Don Francisco Perez '" Antonio Alzate 289 LID ns LIOLIOIIS de Prado y Cuesta Obispo de teruel; y que con ningunas pala- bras (sigue diciendo) podia explicar lo mucho que debian evi- tarse tales escritos. No puede menos Sr. Excmo. que herir a V. Exca. en lo mas vivo de su piedad quando levante la reflexa y considere, q; en la nación Hispañola se consumen en muzarañas provocativas in- genios muy grandes, y esclarecidos, cuyas luces, estudiosamen- te aplicadas a las muy precisas importancias de la religion, his- toria, y disciplina, darian mucha gloria, y exaltacion a la Iglesia de Dios, honor al Reyno, y mano amiga de poderoso auxilio a los Varones, que generosamente trabajan en la extirpación de los Errores, y Conversion de muchas almas: este puñal le tenia penetrado el Corazon al Illmo. y Zelosisimo Inquisidor Gl. que arriba dexa insinuado. Ni es dable que un Principe tan piadoso como V. Exca. de- xo de enternecerse y de lastimarse quando el pensamiento le lleve por la mano a considerar, que aun los ereges siendo de tan diversas sectas, distintos y contrarios articulos de creencia, les baste una sola politica de Estado, y Sociedad Civil para vivir pacificos, sin herirse unos a otros, ni lastimarse en su honor: ¿y que nosotros los Cristianos, principalmente los Saserdotes, a quienes nos une el indisoluble vinculo de una fee Catolica, nos despedasemos entre si mismos, vulneremos nuestro honor, con dispendio de la Caridad, y aun con escandalo de los mismos hereges ? p | : La muy alta penetración de V. Exca. sabra tomar el peso y medida a estos justisimos sentimientos, mejor que yo, expli- carlos con palabras: y por guanto al Postulante no se le escon- de que la inmensa copia de asuntos y negocios de tan dilatado govierno, llaman y piden para si toda la atencion de V. Exca., suplica este con el mas humilde y respectuoso encarecimiento se sirva V. Exca. (si fuere de su superior agrado) remitir el asunto a parecer de un teologo imparcial, y en vista de su dic- tamen, la grandeza de V. Exca. sera muy servida de tomar la Memorias [1897-98], Ys XL.—37 290 Memorias de la Sociedad Científica providencia que su equidad y justicia hallare convenir: asi lo pide y suplica con toda su mision al muy alto respecto de V. Exca. Excmo. Señor. Fr. Joaquin de Bolaños. Colegio de S. Fernando.—9 de Febrero de 1793.—Mexico 9 de Febrero de 1793.—Al Sr. Fiscal de lo civil. A y Cierta enfermedad que me puso en cama por varios dias, y principalmente el haber recaido esta en el brazo derecho, me ha imposibilitado el responder con la prontitud que deseaba el Supremo Oficio de V. E. de 14 del proximo pasado, en que se sirvió acompañarme el Escrito de-el Rdo. Pe. Fr. Joaquin Bo- laños, por el que quejandose de la injuria que á su parecer le he inferido, censurando vna Obrita suya intitulada, La porten- tosa vida de la muerte, concluye pidiendo que V. E. se sirva con- - tener la rapida precipitada corriente que ha tomado mi Pluma en la critica que he formado de varias Obras que en nuestros - dias han visto la luz publica. ' Seria dificil Ecmo. Señor, representar a V. E. la sorpresa que me ha causado una demanda tan extemporanea, é irregu- lar como la que he notado en el Escrito de dicho Rdo. Padre. La posesion en que han estado siempre los Escritores de cen- surarse mutuamente sus Obras: la libertad con que a vista, y ciencia de el Gobierno corren impunemente multitud de pape- les criticos escritos en todo genero de estilos; y en fin la volun- taria resignacion con que los Autores se someten al juicio de el Publico ya sea favorable, Ó adverso, me havian hecho creer que quando el Rdo. Padre Bolaños se hubiera juzgado ofendi- do de mi censura, á lo más se hubiera valido de la Pluma para . !! Antonio Alzate. 291 vindicar su Obra, como lo hacen corrientemente todos los Lite- ratos; pero jamas habia pasado por mi imaginacion vn recurso tan extraño, como la accion de injurias que contra mi se ha in- tentado. Con efecto los que se hallan medianamante tinturados en la Historia Literaria, saben mui bien que los Escritores eu todos tiempos se han considerado como miembros de una Republica, cuya principal divisa es la libertad moderada de examinar rigo- rosamente sus opiniones particulares, entendidos, de que este és el vnico medio de que las Ciencias pueden llegar al ultimo grado de su perfeccion. Conducidos de estos principios, no han tenido el menor embarazo en impugnarse lisa, y francamente siempre que han creido tener razones fundadas para ello, sin que ninguno hasta ahora haya pensado en acusarlos de pertur- badores de la quietud publica, mi mucho menos quexarse de una justa censura ante los Magistrados. Hay seguramente mucha diferencia entre la politica que de- ben observar los Cortesanos, y la que debe reinar entre los Li- teratos. Como en la Corte por lo comun el principal movil és el amor propio, nó és extraño el que los Cortesanos no se atreban á vezes exponer con toda lizura, y franqueza su juicio, desapro- bando ciertas proposiones absurdas que se les proponen, sino que por el contrario se valgan de mil rodeos, y protextas para insinuar la verdad. Entre los Literatos vna conducta de esta naturaleza seria sumamente extraña; pues suponiendose mas ilustrados, deben suponerse asimismo más libres de el impetu de las pasiones, y por consiguiente más capazes de veer la yer- dad desnuda, y sin los afeites, y adornos con que la represeptan ordinariamente los cortesanos. De hay es que un Literato que nó se atreveria a decirle en una conversacion, Ó en una tertulia á vn simple particular que habia padecido ignorancia, ó se ha- bia aluzinado en ciertas materias, se atreva sin embargo á de- cirselo llanamente á otro Literato por medio de la prenza. En realidad de verdad, si queremos examinar con toda im- 292 Memorias de la Sociedad Científica parcialidad este punto, se verá, que las palabras ignorancia, alu- zinacion, y las otras de que se ha usado en la censura que se ha hecho contra la Obra de el Padre Bolaños, no tienen nada de ofensivo, ni de opuesto á la caridad cristiana, supuesto que esta nó consiste en lisonjear á los hombres, ni disfrazar sus herrores con titulos espesiosos, sino en amarlos como á noso- tros mismos, y este amor és evidentemente compatible con una eritica juiciosa, y moderada. La prueba más clara de esta verdad se deduce, de que sien- do el objeto de este importante Arte analizar el merito de las Obras que se dán á la prenza, con el fin de exponer imparcial- mente su utilidad, Ó inutilidad al publico, objetos que como se vee son de la mayor importancia para el bien comun, seria la cosa mas extravagante pensar que pudieran ser opuestos á la caridad Evangelica que nunca puede ser opuesta á la publica utilidad. No solo la religion: el mismo derecho natural enseña á los hombres la obligacion con que todos nacen de ayudarse recipro- camente en quanto lo permitan sus fuerzas, y facultades; y si esta maxima tiene lugar en las necesidades corporales. ¿Quanto más debe decirse de aquellas que se dirijen á la parte mas no- ble de el hombre que es la potencia intelectual? El Rdo. Padre Bolaños és el unico (permitame V. E. decirlo asi) que hasta el dia ha querido pedirles cuenta á los Literatos de el titulo que les autoriza, para comunicar sus luzes á sus semejantes, avivan- doles oportunamente las fuentes á que deben acudir á beber vna doctrina verdadera, y pura; y los charcos cenagosos de cu- yas ágaás venenozas deben huir: por lo de más todo el mundo está creido, que no hay ocupacion más loable, y onesta que la de un Critico juicioso que se dedica á separar la verdad de las nieblas que nos la ofuscan. De aqui ha procedido que en todas las Naciones cultas se ha mirado siempre la Critica como log dos ojos de las Ciencias, y como el unico instrumento capaz de llevarlas á su debida per- SN $" Antonio Alzate, 293 feccion: y los Legisladores lexos de mirarla como un medio des- tinado para aportillar los muros de la virtud, la han protexido va- rias veces con su real autoridad, considerando que nó habria obstaculo mayor para la ilustracion que intentan introducir en sus dominios, que el cerrar la puerta á una critica sensata. Yo me horrorizo al veer las funestas concequencias que se ocasionarian asi á las Letras, como á el Estado, si los hombres no temiesen veer sus producciones expuestas á un examen rl- guroso. La experiencia nos enseña la propensión que todos tie- nen á escribir, y el prurito de ser Autores. Ymaginese ahora por un instante, que estos confiados en la impunidad con que debian correr sus Escritos pusiesen por obras sus sanos deseos, y que en breve tiempo nos viesemos inundados de multitud de Obras indigestas, de Cartapacios ridiculos, de Novelas mal con- certadas ¿Que susederia entonzes? La mayor parte de los hom- “bres que siempre és la menos ilustrada, hallandose destituida de una guia que le enseñase á distinguir los pensamientos soli- dos, de los delirios de una imaginacion derreglada, se imbuiria bien presto de infinitos errores, y en vez de luz se veria la Re- publica Literaria cubierta de un Caos parecido á aquel en que Ovidio decia, que la frialdad luchava con el calor, la sequedad con la humedad, y los Cuerpos ligeros con los pesados e. Bien sabido és el dicho de aquel antiguo Sabio, que nó habia error por grosero que se imagine, que no haya sido sostenido por al- gun Filosofo: y si un Filosofo és capaz de apadrinar la mayor * necedad ¿que se debe esperar de los que no lo son? No quiere decir esto, que no se abuse á veces de la critica, asi como se abusa tambien de lo más sagrado de la Religion -torciendo la inteligencia de las Santas Escrituras, y aplicando sus palabras á asuntos de mera burla, y entretenimientos pue- riles. ¿Mas que puede seguirse de aqui? ¿Por ventura quitar á los Criticos la libertad de exercitarse loablemente en recono- cer las Obras, é indicar lo que debe merecer nuestro aprecio, de lo que solo és digno del comun desprecio? Segun esto debia 294 Memorias do la Sociedad Científica prohivirse tambien la lectura de el nuevo, y viejo Testamento, la de los Concilios, y la de los Santos Padres; supuesto que en todas ellas han encontrado los Hereges ciertas palabras con que conhestar sus errores, ó si la simple exposicion de este pasaje és capaz de extremecer la imaginacion; nó lo son menos aque- llas clausulas equivocas con que e*Kdo. Padre Bolaños tildan- do generalmente á los Filosofos Modernos; y confundiendolos con los libertinos que segun se explica, derraman al genio de el só- glo, Escritos, y Zatiras contra lo Sagrado, y profano, se ha dig- nado medirme con un mismo Razero, é intenta que se me prive de la facultad de continuar en la Gazeta de Literatura, solo por que tome la resolucion de atacar en publico la pieza que dió á luz. ¿Que? ¡Tan estrecha relacion hay entre la portentosa Vida de la muerte, y las verdades de el Evangelio, que nó se pueda atacar, la primera sin incurrir como piensa el Rdo. Padre Bo- laños en la nota de Libertino? Lo cierto és que asi lo ha indi- cado en su Escrito por el mismo hecho de quererme aplicar las palabras de el lllmo. Señor Inquisidor Gral. Dn. Francisco Pe- rez de Prado y Cuesta Obispo de Teruel; pues aunque nó he visto esta declamacion entiendo que dicho Sr. tendria luzes bas- tantes, y mucha instruccion para dicernir un Filosofo Cristiano de los Deistas que en el dia intentan ridiculizar nuestra Reli- gion, y sus adorables Misterios. Quando no concurriesen al presente los enunciados motivos bastaria sin embargo para vindicar mi censura de intrusa, la consideracion del Estado Sacerdotal, en que á pesar de mi in- dignidad me hallo constituido; pues nadie ignora que al minis- terio de el Sacerdosio se halla anexa la obligacion de combatir siempre que hay proporcion de hacerlo, toda especie de Libros perjudiciales al dogma, y á las buenas constumbres, y encon- _trandose estas dos circunstancias como creo haberlo suficiente- mente demostrado en las dos Gazetas que ha presentado el Rdo. Padre Bolaños, y en la tercera que omitió nó sé si maliciosa Ó rd "Antonio Alzate." 295 inadvertidamente; es cosa graciosa que me quiera acusar de Critico intruso, y averiguar si obtengo el Empleo de Censor por publica autoridad, manifestando de paso la escazés de no- ticias literarias que le asisten; pues á estar medianamente ins. truido en la Historia, sabria mui bien que ninguno de quantos Diaristas se ocupan en Europa en noticiar, y censurar las Obras que se dán á luz, ha pensado el sacar un titulo formal de Criti - co, y de publico Censor; asi como el Rdo. Padre Bolaños tam- poco ha juzgado deberlo sacar de Autor de Portentosas Vidas, si por titulo entiende el insinuado Padre las Licencias necesa- rias para la impresion de su Libro, estas nos son comunes á ambos, y la propia Sagrada Mitra, y Superior Gobierno que le concedieron la licencia necesaria para imprimir su Obra, me : franquearon á mi igualmente el permiso de dar á luz mi Graze- ta, cuyo plan se dirigia á censurar las Obras que se publicaron entonzes, y las que se hubieran de publicar en lo futuro, en las qué indubitablemente estaba incluida, la Porbentosa Vida de la mugrte de el Religioso Postulante. Supuesto que yo podia licitamente censurar la enunciada Obra, siguese ahora examinar si podia hacer uso de el estilo ironico para combatirla, y en esto convendrá facilmente qual- quiera que hubiere saludado los primeros elementos de la Reto- rica. Esta nos enseña que la naturaleza de los asuntos es la que debe determinar: el estilo con que se han de manejar, y asi co- mo seria absurdo querer tratar los asuntos graves, é importan- tes de el Estado, y de la Religion en vn estilo jocoso, y aun en el humilde; de el mismo modo seria el mayor trastorno de los principios de el Arte querer tratar los asuntos frivolos, Ó de po- ca importancia en un estilo serio, y majestuoso. Sentados “estos principios que son incontestables, nó seria nada dificil probar con evidencia, que el estilo que se ha em- pleado contra dicha Obra era el más acomodado á su naturale- za: nó obstante como estas pruebas han de hacer menos impre- sion al Religioso postulante, que las que se sacaren de el Moral, 296 Memorias de la Sociedad Científica Are yeamos desde luego lo que nos dicen en esta parte los Mora- listas. El celebre Patusi, á quien ninguno puede tachar de relaxa- do, examinando en el quarto Tomo de su Teologia Moral Pag. 16 de la Ediccion de Milan quienes son los que incurren en el vicio de una irricion culpable, nó duda eximir de él á los que se dedican á impugnar falsas doctrinas, y opiniones monstruosas, y la razon que dá és mui solida. La burla en estos casos, dice, és más bien una pena con que se corrige al que yerra, Ó un re- medio para manifestarle su error, que no un deseo depravado de mofarlo, y burlarse de su miseria. Asi Dios (continua) se burla de aquellos que difieren de dia en dia su conversion di- ciendo, que en el dia de su muerte se reirá á carcaxadas de ellos. Job, dice tambien, que los Inocentes harán un justo des- precio de los Pecadores. El segundo caso en que és licito burlarse de los yerros aña- de el mismo Autor, és quando la burla puede redundar en uti- lidad de el burlado, ó bien para que enmiende su culpa, ó bien para que rechase su error; pues entonzes lexos de ver opuesta á la caridad, antes bien se abiene amigablemente con ella: de aqui és que Jesucristo burlandose de Nicodemus, cuya ciencia lo habia llenado,de sovervia, le dirige las siguientes expresiones. ¿Tu eres Maestro en Isrrael, éignoras estas cosas? Y San Agus- tin comentando este pasage dice, que el Señor quiso insultar á este hombre ignorante, y sovervio por su Magisterio para repri- mir su orgullo, é inspirarle el conocimiento de una verdad im- portante. El tercer caso és quando la burla puede ceder en el bien, y utilidad publica, por que entonzes aunque le desagrado al bur- lado, no se debe imputar á culpa de el que hace la burla; pues asilo hicieron casi todos los Santos Padres, refutando los erro- res que se divulgaron en sus tiempos. En fin añade este Sabio Autor siguiendo la Doctrina de Septimio, hay ciertas cosas que conviene rebatirlas en un estilo burlesco, á fin de que los in- "Antonio Alzate." 297 cautos no lo reputen como asuntos de gravedad; y este és el es- tilo más acomodado para convatir pensamientos ridiculos, y doc- trinas mal consertadas. Lo expuesto podria confirmarse asimismo con el ejemplo de nuestros más ilustres Escritores, como son Dn. Juan, y Dn. To- mas Iriarte, Salafranca, Fey Jo0, y otros innumerables que se- ria ocioso referir aqui por andar en manos de todos. En gene- ral diré que estos Escritores nó han dudado usar de el estilo ironico que el Rdo. Padre Postulante quiere confundir con el que se entiende por satirico, como se puede veer por lo tocante á el primero, en la censura que hace de la Oracion Panegirica de el Monge Benedictino Dn. Isidoro Andres, y otras varias que corren en sus Obras sueltas; por lo que hace el segundo, en la Critica burlesca que hize de el Religioso Capuchino el Padre Arcos, á quien antes habia impugnado en el mismo estilo el Re- ligioso Agustino, conocido por el nombre de Apologista univer- sal; por lo que mira al tercero en su preciosa Obra intitulada, Diario de los Literatos de España, en donde abundan muchos exemplares de esta naturaleza; y finalmente por lo relativo al quarto, en su justa repulsa de iniquas acusasiones en sus res- puestas al P. Soto Marne, y en fin en otras innumerables Car- tas en que valiendose de la ironia ridiculiza con bastante gracia á varios Escritores intrusos, que sir vocasion, ni talentos han querido hacerse celebres por su pluma, y solo han merecido.el desprecio de los hombres Cordatos, sin averiguar si son, Ó nó -: Sacerdotes. No me seria dificil acopiar aqui, y entresacar de innumera.- bles Obras, expresiones mucho más vehementes que las que yo he usado; pero lo dicho basta para acreditar suficientemente: que yo en mi impugnación no he hecho más que seguir las pi- sadas de tantos Sabios, cuya autoridad diga lo que quiera el Rdo. Padre Bolaños, és la que debe servir de Ley en estos asun- tos; y asi solo me contentaré con referir dos pasages, el uno tomado de nuestro Erudito Español el Illmo. y Revmo. Padre Memorias [1897-98.] T, XI.—38 298 Memorias de la Sociedad Científica AS SOLID III PAD LLL Irs LILIA Maestro Fey Jo0, que hablando de Reymundo Lulio, nó duda llamarle aluzinado, ignorante, duc., sin embargo de el culto que se le dé en Mallorca, lo que indica, que bien se puede hacer uso de estas expresiones sin la menor injuria; y el otro tomado de la historia, y mui acomodado á la presente quexa. Quando el mismo Eruditissimo Padre Maestro Fey Jo0 pu- blicó el Paralelo que habia eompuesto en orden á Luis 14, y Pedro el Grande, se presentó en forma á nombre de su Nacion el Embaxador de Francia quexandose de que un Español hu- biese preferido un Moscovita á un Principe de la Casa de Bor- bon; pero Fernando VI, estubo tan ageno de hacer aprecio de esta demanda, que en vez de admitir la acusacion mandó decir expresamente al Francés que este nó era asunto propio de los Tribunales, y que si la Nación Franzesa se juzgaba agraviada, pusiese en movimiento las plumas de sus Literatos. ¿Puede darse prueba más clara de que muestro Govierno jamas ha pro- hivido una eritica jasta? En fin por lo que hace al tercer punto que promuebe contra mi en su Escrito el Rdo. Padre Bolaños, azentando que con mis Gazetas tengo escandalizados á* los Varones de Corazon recto, y piadoso, aunque ereo que V. E. reconocerá, que esta nó ós más de ua impostura forxada de proposito para lastimar mi reputacion, y representarme á falta de razones á sus ojos como un hombre discolo, y enemigo de la publica tranquilidad: nó obstante me ha parecido oportuno detenerme á examinar esta clausula, y manifestar á V. E. con tanta claridad como la luz del dia, que lexos de haver escandalizado al publico con mis Gazetas, por el coutrario he contribuido á sosegar el que el Rdo. Postulante habia ocasionado á las Personas verdaderamente piadosas, y timoratas; y que dicho Padre está tan distante de la santa intencion de que se precia en su injurioso Escrito, co- mo yo puedo haverlo estado de pensar en inferirle la menor in- juria. Seria apreciable que el Padre Bolaños, antes de haver en- 11 Antonio Alzate. 299 saugrentado su pluma contra mi Persona, hubiese meditado un poco las palabras de el Evangelio, y las leceiones que el mismo asienta havernos dado Jesu Cristo Principe de la paz quando aconcejava á sus Discipulos que reprimiesen todos los movi- mientos de la ira, y que en lugar de vengarse de sus Enemigos les presentasen la mexilla izquierda, por que en efecto nó és tolerable que un Religioso Misionero hasta en sus Escritos, que no habla más que de paz, de cavidad Evangelica, y de el respeto debido á los Sacerdotes, se haya olvidado en tan pocos renglo- nes de unas maximas tan plausibles, y haya vomitado contra mi las más atrozes calumnias, tratandome de un hombre de una libertad desenfrenada, euya mira se dirige á aportillar los mu- ros de la virtud, y escandalizar á la parte más respetable de el Publico, quales son los Varones de Corazon recto, y piadoso. ¿Que más pudiera haver dicho de Bayle, Bolier, Ruso, y otros monstruos nacidos para burlarse de la Religion, y de la Moral Cristiana? Pero insensiblemente me ha apartado de mi objeto principal el justo dolor de veer mi conducta tan cruelmente des- pedazada por un hombre que viene quejandose de injuria, é in- juriando al mismo tiempo hasta el nltimo grado á que esta puede llegar, á quien ha sabido respetar su Persona, y hacerle justicia en quanto la ha tenido, y tal vez lo ha tratado con excesiva be- nignidad. Volviendo pues á tomar el hilo de mi discurso, digo: que seria deseable que el Padre Bolaños nos hubiese designado - quienes eran estos Varones piadosos que suponia escaudaliza- dos, y al propio paso que hubiera agregado á los autos los Do- eumentos comprobantes, porque si efectivamente estos son al- gunos Probabilistas ocultos, no tengo el menor recelo de des- preciar sus clamores, asi como lo haria de la acusasión de el Padre Bolaños interin no viniere plenamente justificada, á nó mediar ciertas cireunstancias, que me precisan á examinar di- cho punto con la debida madurez. Segun la Doctrina de Santo Tomás, el escandalo solo puede Ud 300 Memorias de la Sociedad Científica recaer en una acción ilicita, Ó que tenga apariencia de tal' mas si esta fuere indiferente por su naturaléza, ó buena en ese caso, ó nó habrá escandalo, ó en caso de haberlo sera solamente el farisaico, Ó el que llaman de parvulos. Supuesto lo dicho vea- mos que genero de escandalo es el que yo pude ocasionar con mi censura. En primer lugar nó és ciertamente el que los Teo- logos llaman activo, supuesto que este se origina de una accion mala, y como hemos visto la critica lexos de ser ilicita, puede ser á vezes aun laudable, y meritoria, y asi solo podria dudarse, si este escandalo es el de parvulos, ó el farisaico, Quiero per- mitir, sin conceder que haya sido el de parvulos, pues el fari- saico seria mas despreciable al presente, y digo que aun en esta suposicion debia hacer poco aprecio de él. El mismo Patusi examinando si se debe ocultar la verdad por temor de esta especie de escandalo, distingue dos casos. El primero és quándo de la ocultacion, ó silencio puede perju- dicarse á la misma verdad; y el segundo quando de silenciarla no debe temerse esta resulta, y concluye, que en el primer caso nunca és licito dejar de hablar la verdad comprobandolo con la doctrina de Santo Tomás, y San Gregorio el Grande? aunque si en el segundo. Ahora bien: quando el Rdo. Padre Bolaños pu- blicó la Portentosa vida de la Muerte, era facil conocer las con- cequencias que se debian temer de la publicacion de dicho Li- bro no solo contra la verdad, sino tambien contra las buenas constumbres; luego Yo no debia temer este escandalo en caso que fuese cierto, y que lo hubiera previsto. Que de la Obra del Rdo. Padre Bolaños pudieran seguirse las más funestas resultas, me parece que lo he provado eviden- temente en mis tres Gazetas. En efecto ¿Es cosa de poca mou- ta la doctrina de el probabilismo que el Religioso postulante promuebe en su Obra? Lo cierto és que dicha doctrina se halla 1 Dictum vel factum minus rectum prebens alteri occationem ruine. 2 Fatusi Tom. 3 Pag. 145. , 1 Antonio Alzate. 301 ELLLLILIDILIIIEIIILIIIIIIDIDIIIIIIIIIILIIDIISII0IIIII III IIIIILIIIIIIOI III implicitamente condenada por la Iglecia, y prescrita por nues- tros Soberanos en calidad de protectores de ella en varias Rea- les Ordenes, y la razon és mui obvia. Los hombres son inclina- dos por la corrupcion de su naturaleza á todo lo que puede li- songear sus pasiones, y nó necesitan para determinarse á sa- ciarlas más que la menor apariencia: ¿pues con quanta más facilidad pondran en efecto sus deseos, viendo que un Misione- ro les abre campo para ello, y les asegura que á favor de la Doe- trina menos probable militan Varones de igual santidad, y doc- trina que á favor de el probabilismo? Ni és este el unico tropisso que note en la Portentosa Vida de Muerte. Son innumerables los pasages de que los incautos pudieran sacar las más extrañas, y tal vez hereticas concequen- cias. Sirva de exemplo aquella proposicion en que el postulante Religioso introduce á la posteridad de Adan, quexandose de que nuestro comun Padre se comió la Manzana sin reservarnos las pepitas, y de que nosotros hemos pagado el Pato sin haber- lo probado. Yo no me atreveré á decir, que el Rdo. Padre Bo- laños en esta clausula quiso decir, que nosotros sentimos la pena sin haber cometido la culpa; pero sostengo y sostendré que corriendo su Obra para mano de infinitas Mugercillas, y de varios hombres que no se distinguen de ellas más que en el sexo, habrá habido muchos que hayan incurrido en el error que presenta el sentido natural de estas palabras. ] Mas ¿Es cosa de juguete que el Religioso postulante nos re-: presente la muerte como un Ente ridiculo, dandole una vida llena de aventuras, y excitando en un objeto de horror la risa de la Plebe; quando esta és una de las Imagenes más terribles que los contienen en sus delictos? No ignoro el loable fin que se propuso al inventar su Obra el Rdo. Padre cuyo Escrito es- toy contestando; pero tampoco ignoro el modo con que obran las pasiones, y todos los malos efectos á que ha dado lugar con ella. La experiencia nos enseña que los hombres no pasan con fa- cilidad de la risa al llanto; y así el Rdo. Padre Bolaños en in- 302 Memorias de la Sociedad Científica sinuarles la consideracion de la muerte en tono de chiste y de gracejo en un fin vano, lo que ha hecho és verdaderamente ha- verles dado un arbitrio para quitarles parte de el horror á esta Imagen espantosa, cuya vista les asoraba. Se haria demasiado prolijo, y fatidioso este Informe si qui- siese presentar á V. E. todos los pasages que he notado en la Portentosa Vida de la muerte, y que en mi concepto merecen una critica agria, y tal vez tildarse para que su lectura no diese origen á los perjuicios mencionados; pero me lisongeo que lo expuesto es suficiente, para que la discrecion de V. E. pueda conocer los justos motivos que me movieron á rebatir una Obra de esta clase. Por lo tocante al estilo, sin embargo de que por lo dicho no se puede dudar que és licito; he creido deber exponer á V. E. la verdadera causa que me movió á usarlo en la presente oca- sion. Conocia que iba á tratar con todo un vulgo, en cuyo nu- mero se incluye mucha gente incapaz de comprehender el peso de las razones. ¿Pues á'que otro recurso podia apelar para apar- tarlo de una lectura que pudiera serle perniciosa, sino á aquel mismo de que se valió el Rdo. Padre Bolaños, para obligarlos á pensar en objeto tan horroroso? Hay sin embargo una dife- rencia notable entre el fin que se propuso el Padre Bolaños y el que yo me habia propuesto, y es el siguiente. A el Publico, poco, ó ningun daño puede seguirsele de que la Portentosa Vida de la Muerte quedase sepultada en el olvi- do, y que el Vulgo la mirase en los terminos que Yo la he re- presentado, esto és como una Novela mal concertada; pero si serian irreparables los perjuicios que podian originarsele si es- te mismo Vulgo se habituase á veer á la muerte como á un asunto de burla. A todas estas razones pudiera agregar otras muchisimas Ca- pazes de manifestar la poca meditacion con que mi Contrario extendio su Escrito: pero ni las importantes ocupaciones de V. E., ni el cuidado de mis negocios particulares me permiten ¡Antonio Alzate." 303 LDLLIILIILIIOLLILLIOILIIILILDILIDIOILIIIL "LIC emplear más tiempo para refutarla; y en esta inteligencia solo me ceñiré á desvanecer en breves palabras tal qual expresion de las que vierte contra mi el Religioso postulante. “Mañana dice lo verian en el Pulpito que es indispensable “de'su ministerio. Mas que impresion han de hacer sus pala “bras en aquellos que por havor leido mi Grazeta estén enten- ““ didos de que es engañador de el Publico?” Mas este si digo Yo es un sofisma mui malicioso, y mui distante de la buena in- * tencion que nos viene vendiendo en su Escrito el Rdo. Padre Bolaños. Yo no he dicho nunca, y Dios me libre de decirlo, que el Rdo. Padve Bolaños sea uno de aquellos hombres per- versos que gustan de engañar al publico, y mucho más en la Catedra del Espiritu Santo; pues aunque me veo cruelmente saberido en el Eserito adjunto, me guardaré siempre de tocar en lo moral, nó digo 4 un Religioso como es mi Competidor, sino aun á el hombre de la más infima clase. Lo que Yo he di- cho hasta «hora, y estoy dispuesto á sostener publicamente és, que en los Libros que se dirigen al beneficio comun de las al- mas se debe desterrar todo título engañoso, que és una expre- sión, cuya inteligencia és mui diversa de aquella que ha queri- do darle el Rdo. Padre Bolaños para criminar mi conducta. La palabra engañoso segun nos dice el Diccionario de la Academia Española, no significa en substancia más que aquello que en- gaña, ó da ocasion á engañarse, y es evidente que el titulo de un Libro puede dar motivo á el engaño sin que su Autor haya. querido maliciosamente engañar á el Publico. Lo segundo tan distante estaba de inspirar al Vulgo el per- nicioso deseo de burlarse de los sermones de dicho Revdo. Pa.- dre, que antes por el contrario al fin de la Grazeta n” 4 doy un testimonio nada equivoco de el aprecio que hacia de ellos, su- poniendolo un eloquente y completo Pregonero de el Evange- lio: un Varon verdaderamente Apostolico, y animado de zelo por la salvacion de las almas, 6? De modo que nó me és posi- ble significar á V. E. la admiracion que me causó el verme acu- 304 Memorias de la Sociedad Científica VVILILLLILILILILI LIL LIL LILIA sado formalmente de un delicto que estube tan lejos de come- ter, que antes bien quize unir mi voz á las de sus apasionados para celebrar el acierto con que desempeñaba su ministerio. Ni pretende, continua mi Contrario el Postulante, justificar el impreso, y dar por inmaculada la pieza que dió á luz en la im- prenta $? Apenas serian creibles estas palabras si no las vie- ramos extendidas, y firmadas por el mismo Religioso postulan- te. ¿Donde ha aprendido el Rdo. Padre Bolaños que un Actor que viene querellandose de injuria nó esté obligado á justificar plenamente dicha injuria? ¿Ni como es posible que el Padre Bolaños pueda probar fundadamente que esta se le ha inferido sin manifestar antes de todo, que su Obra nó era digna de una censura de la naturaleza que se dispuso en la Grazeta de litera- tura? ¿Ó está entendido por ventura, que nó se puede impug- nar ironicamente ninguna pieza literaria por indigesta, y des- ordenada que se suponga? A tales concequencias; no obstante encamina siempre un principio falso quando nó se ha tenido el cuidado de examinarlo con la debida madurez. A este tenor prosigue el Rdo. Padre postulante sindicando- me otras varias expresiones, cuyo genuino sentido he tenido la desgracia de que nó haya acertado á comprender; pero teme- ria hacer agravip a las notorias luzes, y profunda perspicacia de V. E. si me detuviese mas tiempo en rebatirlas. Mi Informe toca ya á los limites de mui prolijo, y por otra parte aun tengo que contestar á la ultima solicitud que promuebe en la conelu- sion de su Escrito el Rdo. Padre Bolaños, h Al fin de este Escrito suplica dicho Padre, que por quanto la inmensa copia de asuntos llaman, y piden para si toda la atención de V. E.se digne remitir el asunto al parecer de un Teologo impar- cial, á fin de que exponiendole este su dictamen, se sirva en su vista tomar la providencia correspondiente, $" Yo no tendria dificultad en acceder á esta solicitud, si la: demanda del Padre Bolaños fuera una demanda llana, y corrien- te; pero nó és así. La accion que ha intentado, és una accion "Antonio Alzate... * 305 PINOSO IDILLII0OIIILIIIIAN mn DLOLILILIODIIILDIIA criminal, y mezclada de varios puntos, entre los cuales hay al. gunos (hablo con el debido respeto) cuyo privativo conocimien- to toca á la Sagrada Mitra; y por lo que toca á los demás son tan agenos de la profesion de un Teologo, quanto pudiera serlo de la de un Jurisconsulto una de tantas controversias que se han suscitado sobre materias de Religion. Fuera de que los Concilios cuyas disposiciones rigen principalmente en los asun- tos Eclesiasticos, y entre Personas Eclesiasticas tienen ya re- suelta la providencia que debe tomarse en el particular. El Concilio Calcedonense dice expresamente en el Canon nueve, que si un Clerigo intenta alguna demanda judicial con- tra otro, se guarde de formalizarla ante un Tribunal distinto de el de su Obispo, ó quando más pueda promover su accion ante Juezes arbitros elegidos por ambas partes de consenti- miento de el ordinario. El Concilio Toledano tercero en el Ca- non treze nó dudó excluir de la Comunion de los fieles á los Clerigos que olvidados de su Estado, y de las prerrogativas anexas á él, tubieran el atrevimiento de emplazar á sus Coher- manos en los Tribunales seculares:? por lo que no hay solici- tud más ilegal que la que acaba de insinuar el Rdo. Padre Bo- laños, pretendiendo que un asunto tan arduo, y en cuyas con- sequencias se halla interezada si nó me engaño la Diciplina Eclesiastica, y aun la misma Moral Cristiana segun lo que pre- cedentemente tengo dicho, se remita al parecer de un Teologo 1 Si quis Clericus habet eum Clerico litem aut negotium, proprium Epis- copum ne relinquat et ad seecularia judicia ne excurrat; sed causam prius apud proprium Episcopus agat; vel de Episcopi sentencia apud eos quos utraque pars elegerit, judicium agitetur. Si quis autem preter hec fecerit, canonicis ponis subjiciatur. 2 Diuturna indisciplinatio, et licentiz inolita presumptio, usque eo in illicitis ausibus aditum patefecit, ut Clerici cum Clericos, suo neglecto pontifice, ad judicia publica pertrahant. Proinde statuimus, hoc de cxetero non presumi; sed si quis hoc facere presumpserit, eb caussam perdat, et a communione efficiatur extraneus. Memorias [1397-98], T. X1—39 306 Memorias de la Sociedad Científica SLLLLLLLLL III DI PLLLILILILIIIIIN PALILLOS particular. Mas sobre este asunto la notoria integridad de V. E. sabrá tomar las disposiciones que juzgare más oportunas. Evacuado el Informe que V. E. se ha servido prevenirme de conformidad con lo pedido por el Sor. Fiscal de lo Civil pa- recia ya tiempo de finalizarlo.. Sin embargo supuesto que su notoria justificacion se ha dignado oir las quejas de mi Contra- rio aun viniendo tan ilegalmente dirigidas, que ni aun tubo di- cho Rdo. Padre la advertencia de acompañar á su Escrito la indispensable venia de su Prelado, como era mui regular en una demanda criminal; no dudo que atenderá tambien las mias, y sabrá contener á un Religioso que con el pretexto de quejarse de injuria, parece que ha querido descargar sobre mí todo el furor de su indignacion. No me hxria fuerza Exmo. Sor. que dicho Kdo. Padre re- sentido dela censura que publicamente se formó á su Obra in- tentase vindicarla, ó por mejor decir vengarse de mi tratandome de ignorante, de Critico intruso, y otras impersonalidades co- munes, y corrientes en la boca de los Autores censurados; por que en efecto son mui pocos los que conocen el honor que pu- diera hacerles una publica retractacion, y una ingenua confe- sion de sus yerros; y és preciso disimular en los Escritores al- gunas expresiones poco moderadas funestos efectos de el amor propio; pero nó és á la verdad disimulable que á titulo de vin- dicar su honor, y de reparar la injuria que creen con funda- mento, Óó sin él haverseles inferido, traspasen los limites de la Moral Cristiana tratando á sus Contrarios de libertinos, de es- candalosos, de desenfrenados, de perturbadores de la quietud publica, y ultimamente de hombres sin atencion ni miramien- to al Sacerdocio y al Estado. Tales, y tan enormes, son, no obstante; las injurias que ha acumulado contra mi en su sangriento Escrito el Autor de la Obra intitulada; Portentosa vida de la muerte. Cotejense mis expresiones con las suyas, y desidase despues en hora buena con toda la severidad que se quiera quien és el que ha cometi- 1 Antonio Alzate. 307 LDIOLLILIOLIIIIIOIL III III LI III ILL III LLL DLL LIL DOLIDO do la injuria. Estoy intimamente persuadido de que en mis Gazetas nó se encontrará una sola expresion, no digo denigra- tiva de el instituto de mi Contrario; pero ni aun ofensiva de su reputacion por lo que mira á su Persona, ó por lo relativo á lo moral de su conducta. Un hombre puede padecer ignorancia, aluzinarse, cegarse en ciertos puntos, sostener opiniones pue- riles, ridiculas y absurdas sin dejar por eso de ser hombre de bien, y aun estar poseido de la más heroica santidad; pero és imposible agradar á Dios y merecer la aprobacion de los Indi- viduos de la sociedad de que somos miembros combatiendo al Sacerdocio, y al Estado; escandalizando á esta misma sociedad, turbando su reposo, y haciendo alarde de una libertad desen- frenada para ofender á sus Conciudadanos. En dos palabras un Monstruo qual ha querido pintarme el Rdo. Padre Bolaños ape- nas es digno de el Patibulo y de los más exemplares castigos- ¿Y será posible Exmo. Sor. que Yo pueda desentenderme de un tratamiento de esta clase? Quando quisiera olvidarme de mi honor, no me lo permitiria el Estado en que aunque indigno me hallo constituido. El Rdo. Padre Bolaños me ha herido la parte más delicada en que se le puede herir á un Sacerdote, respecto á que no es dueño de su reputacion; y en esta aten- cion yo no puedo ceder ni aun en la parte más leve de los de rechos que me asisten; y asi protextandolos todos á salvo, con- eluyo suplicando á V. E. se sirva tomar en este asunto las e videncias que estime convenientes en justicia. Nuestro Señor guarde la importante vida de V. E. muchos años. Mexico Marzo 31 de 1793. Exmo. Sor. JOSÉ ANTONIO DE ALZATE RAMIREZ. Exmo. Sor. Conde de Revilla Gigedo. E oa E AS Ti qua. Te Ud ) z - e . ono y y ei ano : 7 pr pe. ts . et y “e los de pap 0D ODIA IEA L Y dat OA. 8 ' - + 4 ¿ sinaloa lia ARO otras de 153 ES 380 ' ab an Goto M0 Let 010 obio F) E ab AN Ys Á HOT slorg ol MO ORO 14 Y FE % $ ie 0D Qi +04 HO A y: 4 < E 07 4 YN e EA ajorisroiat 106 bag ebsra ados ad. ton broma ¿ e * p € sur anoto vo 21201050 BOLO ' AT? 295 ¿ABE Y Mohs 2:00 089% 10: óLi (a URB aAa Y po yojhis E a ed HA A wa 2, 7 al st ht 1 16145 08 á Ls b Í y El ) 115 bl 261 90 notoídorgs 4 O9ATÓD1 NC AcIUL y 10100145 Be p - . e ' ad : . ¿ Ld ls obaesisd aos 20 Tdi 209000 905.00 DEDO . bsbaltos anrzios ptes obesas ¡iADURDe 42 , A y 29h bsjradil sus ob, elrialá -Obociesd y ¿0309 A ob ad ariónisa 20d R200N bs ee 19 O; lapa on re 10 ATHA ab * : y : ¿ ; ER ) 5 7 sqsgoñsglotl vibad 95) tam siula Dlsap pel 8gp va ml a dia A aang y AS] ere zol eb Y abi Aj la eh oraib qa f e Par í Fat : pl ” ' 1 di HI $ A aasabro o Rd, abRa 03 2 A e 0 e Y Da” aora yILO BASI aliD-0b 1515) 1921! 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De maniére que les changements gazeux devraient s'opérer de Vintérieur á Vextérieur pour Voxygéne et de lextérieur 4 Vintérieur pour Pacide carbonique; par conséquent, il y a inversion complete du courant. ; - Le physiologiste Bohr croit avoir démontré que le passage des gaz est produit par une fonetion biologique, qui n'est autre 1 Mémoire présenté au Congrés de Moscou. Ao1t 1897. PALIO AO EL LL que Pactivité spécifique de Pépithélium pulmonaire; cette mem- brane tégumentaire sécrete de l'acide carbonique, absorbe de: Voxygéne et opere tant que la vitalité des éléments se maintient en bon état. Pour le démontrer, Bohr a mesuré les différences de tension intus et extra, et confirma la justesse des valorisa- tions de Pflúger et de Wolffberg.' C'est gráce á cette théorie qu'on peut expliquer l'inefficacité des inhalations oxygéne et la possibilité de la vie dans une atmosphere tres raréfié. La raison en est simple: loxygéne ne peut pas passer au sang si lépithélium est malade, et la fone- tion de Vépithélium est indépendante de la pression. : 2. En un principe nous acceptámes comme vraie la théorie- de Bohr; mais en suite 1l nous a paru que ce n'était pas une: théorie génerale; elle n'explique pas, en effet, les changements- respiratoires par lapeau qui, bien que de peu importance, n'en sont pas moins évidents, ni le phénoméne général de Pabsorp- tion de loxygéne, ni lélimination de Vacide earbonique par les. superficies respiratoires de la série animale, soit que ces super- ficies prennent le nom de pharynx, peau, etc. 3. Nous sentons de la répugnance á admettre que Vintestin de quelques poissons (Cobitis), la peau des grenouilles, le pha- rynx de certains Batraciens sans poumon, et tout une foule Vorganes respiratoires des animaux, soient recouverts d'un épithélium homologue a Vépithélium puilmonaire de l'homme, qu'il y ait en eux des mécanismes différents, et qu'il soit né- cessaire Vexpliquer de deux ou de plusieurs maniéres Padapta- tion aux altitudes d'une grenoville, qui élimine par la peáu les 2 de Vacide carbonique, et d'un lézard qui élimine cette méme quantité par le poumon. Kúss et Duval disent que Pon peut pro- duire, á volonté, Vhématose dans le mésentére de la grenouille. Aurait-il done un épithélium respiratoire? Non, en aucune ma- niére. 1 M. Arthus. Revue encyclopédique. 1891, page 544, $ 783. ¡Antonio Alzate." 311 DAIPDOODDOPADASOIDIIIS SS SLIDIOINEILLI III LLL OLILIIE LIL IIIOOLL L OLI NN NO Pour ce qui nous regarde, nous dirons que lPagitation du sang est la cause principale de Velimination de Vacide carbo- nique, eb que influence de Vaffinité chimique de Vhémoglobine est la cause de Vabsortion de loxygéne.' Il y a etre Pair et le sang un élément dont les physiologistes wont pas assez tenu compte: Une membrane, un épithélium. Liair est d'un cóté et de Vautre le sang; Yun cóté un mé- lange d'oxygéne et Vazote, et de Vautre un corps qui a une grande affinité pour Voxygéne, 'hémoglobine, qui exerce cette affinité au travers de la membrane. 4. Il y a déja quelques années que Herrera étudia expéri- mentalement la “dialyse chimique:”* il arriva á cette conclu- sion, qui fut approuvée au College de Pharmacie de Philadel- phie: “¿Deux corps, un solide et Vautre liquide, doués Vune cer- “taine afinité chimique, se combinent quand on les sépare seu- *lement par un septum. La dialyse par diffusion doit étre con- t sidérée comme un phénoméene physique, et presque toutes, “pour ne pas dire toutes les circonstances qui y interviennent, “ appartiennent aussi a,'ordre physique. Les hypothéses qu'on ““ a imaginées pour lexpliquer n'ont pas pour base des faits ni ““ des lois chimiques. On doit sans aucun doute considérer la “ dialyse chimique comme un phénoméne physico-chimique. La “ condition principale pour qwelle ait lieu, est aussi chimique.. “La dialyse chimique est fort différente de la dialyse par dif£u- “sion. Un dialyseur.rempli d'eau et mis en contact par sa su- “* perficie externe avec du sulfate de chaux, reste vide apres un “Ceertain temps; le liquide attiré par lafinité de ce sel, passe “au travers du septum et se combine en formant sulfate de ““chaux hydraté. Mais cette réaction, de méme que n'importe 1 L'ocuf respire aussi: lacide carbonique y est eliminé spontanément, ¿orame d'une solution en repos. Ici pas d'épithélium et d'agitation. 2 Dialisis química. Aplicaciones del sulfato de cal. México, 1889. 312 Memorias de la Sociedad Científica LALA APLI LILIA IIA III III “£ quelle autre, n'a lieu que quand il y a contact direct entre les “deux corps. Cette nécessité du contact ne paraít pas á pre- ““ miére vue, satisfaite dans la dialyse chimique, puisque le li- tt quide et Pélément absorbent sont séparés par une membrane. “¿On peut considérer cette membrane, á cause du fait universel ““ de la porosité, comme une superficie interrompue par un nom- “bre innombrable de solutions de continuité, Vespaces vides, “ qui sont de vrais pores physiques ou sensibles: on peut aussi “regarder le septum, d'apres Popinion de M. A. Chávez comme “une cloison formée par des espaces capillaires tres petits. En ““ conséquence, tout liquide qui remplit un filtre de papier par- ““chemin, ne sort pas dans les circonstances normales, parce “qwil y a une force physique qui le retient dans chacun des ““pores de cette membrane, et qui rest autre chose que lVadhé- ““ sion ou la capillarité, qui produit la disposition des molécules “ fuides en ménisque. ] “Mais quand on met en contact la superficie extérieure du ““septum avec la poudre du sulfate de chaux, les particules de “ celui-ci sont en contact avec les superficies des ménisques “ formés sur la paroi de la membrane: le contact alors a lieu.” ' Aprés ce qu'on vient de dire, on comprendra pourquoi Poxy- géne de Pair, abtiré par Vaffinité de Vhémoglobine, affinité qui a lieu a travers les membranes, passe d'un cóté a Pantre. 5. Nous allons énoncer maintenant une nouvelle loi de phy- siologie générale: : D'hématose se verifie dans um méme milieu pour les organismes aquatiques et pour les terrestres, 4 savoir dans une solutien de gaz. 6. En effet, si Vétre vivant respire dans lP'eau, le sang s'em- pare de Poxygéne de Pair qui se trouve en dissolution dans Peau qui doit humecter ses superficies respiratoires. Le sang de 1 On doit rattacher les phénoménes de diffusion et osmose aux attrac- tions moléculaires, ainsi que le phénoméne fondamental de la fécon dation, (A. L. Herrera). " Antonio Alzate. 313 Vétre vivant terrestre prend lVoxygóne de Pair dissout dans 'eau qui humecte les membranes respiratoires. On n'a jamais vu qu'une membrane, qu'un épithélium sec absorbent Poxygéne A nous ne concevons pas non plus que les molécules gasouses arrivent au sang sóches, libres, isolées, comme si elles fuyaient de Peau qui mouillo un épithélium ou une paroi de capillaire, qu'elles doivent nécessairement traverser. 7. Nous ne devons pas oublier, á ce propos, une différence vraiment curieuse signalée par Ernest Haeckel entre les corps inorganiques et les organismes; ces derniers ont une humidité fondamentale, s'il nous est permis de faire usage de cette ex- presion, une proportion d'eau conditionnelle, un état hygrosco- pique intérieur.* 8. Milne-Edwards dit, en parlant de organisation fonda- mentale des appareils respiratoires, qu'une des conditions les plus essentielles de leur fonctionnement est qw'ils ne perdent pas leur humidité, soit dans une atmosphére humide extérieure, soit dans Veau, soit qu'ils soient parfaitement abrités eb pouryu qwils aient une seule communication avec lextérieur. “En somme, le mécanisme de la respiration des branchies “est le méóme que celui des poumons. Chez certains mollusques ““ aquatiques (Lymnezx»), on voit que la superficie du poumon “fonctionne comme la superficie d'une branthie, quand elle a “la cavitó pleine d'eau, soit temporellement comme pendant “les premiéres époques de la vie, soit d'une manióre permanen- “(te dans certains cas, comme lorsqu/ils vivent dans des eaux “+ profondes. Il "y a donc rien d'extraordinaire en ce que les “branchies ou appendices ramifiós de la peau, qui servent en “ des conditions normales pour la respiration aquatique, fone- “ tionnentcomme la muqueuse pulmonaire, dans une atmosphé- “re humide od elles sont protégées contre la dessication (Hcre- 1 Exception: Rotifóres, Tardigrades, etc. En les déssechant on empé- che la respiration. Memorias [1897-98], Ts XI.—40 314 Memorias de la Sociedad Científica “visse, Birgus latro, Poissons labyrinthiformes ) et permettent “la respiration dans Vair.”' 9. Mais n'allons pas croire pour cela que le poumon d'un Mammifére serve á l'hématose si on lui injecte de leau, parce que celle-ci ne pourrait jamais se renouveler avec la méme fa- cilité que Vair, á cause de Vótroitesse des alvóoles et de leur disposition. Humboldt a dit que les poissons des riviéres sontdans la méme situation qu'un animal aérien qui respirerait un mélange gazeux qui contiendrait 1/100 doxygéene. C'est vraiment dans de semblables conditions que se trou- vent les animaux aériens, puisqwils n'aspirent d'autre oxygóne que celui qui est dissout dans eau des membranes respira- toires. Voyons maintenant ce qwil arrive une fois que Pair s'est mis en contact avec les superficies respiratoires. 10. Le gaz qui traverse une membrane moulillée, se dissout dans leau qui la mouille, il se liquéñie comme le dit Graham, et il se diffuse aussitót á la maniére des liquides; ensuite, aprós s'étre évaporé sur Vautre cóté de la membrane, il se diffuse á la maniére des gaz. La transmission un gaz au travers d'un septum mouillé.avec de l'eau, est proportionnelle á la solubilité du gaz dans ce liquide. L'eau dissout 46 millésimes de son vo- lume d'oxygéne et un volume égal au sien d'acide carbonique. Mais Veau qui mouille les superficies doit dissoudre Pair, qui est un mélange, ce qwWelle fait certalnement en prenant une quantité plus grande Voxygóne que d'azote. Les gaz des eaux de rivióre se rencontrent en quantité de 16 á 50 centimétres cu- biques par litre, la moyenne étant de 32,5. (Moleschott, Bolley); Voxygóne existe Vordinaire en plus grande quantité que Pazo” te; on sait, en effet, qwil est plus soluble. Par contre, la pro- portion de lacide carbonique dans ces eaux, de la méme maniere 1 Claus. Traité de Zoologie. 1884, page 53. " Antonio Alzate, 315 que dans le sang, est en raison inverse de la proportion de Poxy- góne et elle augmente quand celui-ci diminue, aprés s'étre con- sumé en oxydant les matióres organiques. (Se rappeler de Pexhalation de CO? par les plantes). 11. Voici un tableau qui manifeste les phénomónes de. La respiration de la Tamise. STATIONS. Kingston. Hammersmith. Somerset-House. Greenwich. Woolwich. CO? 30,3 — 45,2 55,6 48,3 O 7,4 4,1 1,5 0,25 0,25 Az "0150. 151 “16 L sl5407 114,5 12. C'est-á-dire que Pacide carbonique va en augmentant á mesure que Poxygéne diminue, sans qwil y ait presque au- cúne variation dans la proportion dazote. En effet, dans les eaux fluviales Pacide carbonique oscile entre 0,5 et 50* *; et sa quantité est en raison inverse de la quan- tité de loxygéne, parce que ce dernier s'est consumé en oxy- dant les matiéres organiques.? A Kingston, la Tamise a 30 d'acide carbonique et une grande quantité Voxygéne; á Woolwich, aprés s'étre mis en contact avec une infinité de matiéres organiques, elle a 48 d'acide car- bonique, tandis que 'oxygéne a presque disparu. A Kingston, c'est du sang artériel; a Woolwich c'est du sang veineux. 13. Quon raille pas dire que nous faisons usage d'une com- paraison poétique, puisque certains Zoophytes ( Polypes et Aca- léphes) ront/pas de sang proprement dit, sinon de lPeau qui vient directement de Pextérieur et qui, aprés avoir pénétré á Pin 1-2 Arnould. Hygiéne, page 161. 316 Memorias de la Sociedad Científica térieur de la cavité viscérale, se mélange aux matiéres alimen- taires et aux produits excrémentitiels éliminés de la substance des tissus organiques, d'aprés Milne-Edwards. De sorte que la respiration de la Tamise et des Acaléphes a lieu d'une maniére identique, puisqu'elle s'opére avec de Peau et des gaz. 14. N'allons pas croire non plus que le fleuve se limite á nous présenter une cóté de l'hématose, la perte de loxygéne et Paug- mentation de Pacide carbonique. On démontrera ensuite com- ment eau de la Seine absorbe de nouveau de loxygóne á me- sure qWelle s'éloigne des immondices; et nous verrons aussi, ce sont les paroles d'Arnould, avec quelle facilité l'eau des flouves reprend loxygéne á 'atmosphére, par le moyen du mou- vement, ou ce qui revient au mémoe, á la nutrition des grands végétaux qui fixent le carbone.? Kilométres. Localités. C.c. d'oxygtne. ae A A 10,42 3510 pepa Vero tr res 1 pelea 10,40 LO oe EIN O A 8,96 a Pont de Meulan............. «ala 1 9,87 e Pont de, Poié8Y a. aso aos nn 6,12 31...... Epinay (au-dessous de la bouche du collogteurd. as. 220 dabas 1,05 pa Anuteuil (en bas de la ville, mais en haut de la bouche du grand con- al dr 5,99 Ud a Pont de la Tournelle (Paris)..... 8,05 Corbeil (en amont de Paris).... 9,32 15. C'est-á-dire, que l'eau ou le sang d'un Acaléphe céde son oxygóne pour oxyder les matiéres organiques et les fanges 1 Physiologie et Anatomie comparées. Vol. 1, page 110. 2 Arnould. Loc. cit., page 162, "Antonio Alzate." 317 de Porganisme Paris (Alors les combustions ont lieu dans la profondeur de tissus). Ensuite, en arrivant á Rouen, Peau a parcouru 242 kilométres (un systéme capillaire gigantesque ), et, aprós avoir abandonné par Vagitation son acide carbonique, elle 'empare de loxygéne. C'est alors que se verifient les chan- gements gazeux d'un poumon vraiement colossal. 16. Quand il s'agit de la Seine, on a un cours de 242 kilo- meétres (jusqu'a Rouen ), une agitation continue d'une masse liquide de plusieurs millions de métres cubiques. Quand il s'agit de Pappareil respiratoire d'un animal, nous avons un systéme circulatoire, une Seine qui court dans la chair. On va fait que reduire les chiffres, et 'unité fondamen- tale des'phénoménes est évidente. Suivons pas á pas nos riviéres et nos comparaisons chimico—- physiologiques. 17. L'eau d'une rivióre, de méme que le sang Yun Mam- mifére, requiert, pour s'oxygéner, Pagitation et laugmentation de la superficie qui est en contact immédiat avec Vair. Examinons, par exemple, le tableau suivant qui prouve les effets immédiates du mouvement sur Poxygénation de leau:* Variations de la quantité d'oxygéne dissout dans un litre d'eau avant et aprées sa chute. C. C. : Canal, au-dessus de la grande cascade .......-... 9,66 Bois de E ologne. ! Grande cascade au rocher oú l'eau vient se briser. 10,70 : En amont du déversoir du grand laC..ooo....... 8,96 a ! En aval du déversoir.......-.- NS RA 10, 20 Puits artésien, á la sortie du tube....ooooo.oooo. 2,40 Gonesso. $ Puits, aprós une chute d'un mátre. ... a 4, 10 e Puits foré de Mr, Maricot, á la sortie. --......-.. 3,00 Aubervilliers. ! Puits foré de Mr. Maricot, ala superficie del'eau. 3,25 1 Arnould. Loc. c., page 166. 318 Memorias de la Sociedad Científica 18. C'est-á-dire que la quantité loxygéne est doublée par Vagitation. Tout le monde sait que eau des Zoophytes ou le sang des autres animaux ne reste pas immobile; tout au con- traire, il y a un grand nombre de mécanismes qui produisent laugmentation des superficies en contact et leur agitation. Ne vous épouvantez donc pas, Messieurs les physiologistes, en vous rappelant que la Tamise absorbe loxygéne par effet Vune propriété physique et qu'elle le dissout tout simplement, tandis que chez les animaux supérieurs, il y a lhémoglobine ou Vautres principes qui prennent Poxygéne par affinité chimique. Cela veut dire que le gaz dissout ne suffirait pas, et qu/il faut de plus un condensateur, un accumuluteur, avec autant plus Vurgence que Pactivité de Porganisme est plus grande. 19. Tout le monde sait que la proportion Veau est beaucoup plus considérable chez les animaux á sang froid, d'une maniére spéciale chez la grenouille, et chez les mammifóres en' hiverna- tion que chez les animaux á vie active: c?est ainsi qué'un hom- me consume 300*“ d'oxygéne, qu'une Astérie, Etoile de mer 32"; qu'une sangsue, 22**; quW'une huítre, qui a de Veau en abondance, 15,5; ces oras sont par kilogramme et par heure. Ce qui veut dire que ''huítre, á cause de son immobilité, absor- be moins d'oxygéne de ce qu'on pourrait eroire si elle n'avait que les 4/5 de son poids d'eau et était privée de sang, en dis- solvant de loxygéne. p En outre, les Holy pes; les Méduses et autres n'ont que de Peau. Il est certain que méme es la Tamise il y a des organis- mes flagellés qui respirent á la maniére du fleuve oú ¡ls se trou- vent et avec la méme eau. Enfin, méme la fibrine humide res- pire. 1" Antonio Alzate. 319 pd * 20. Les pertes de Vacide carbonique sont dúes á ne pas en douter, aussi bien dans le poumon que dans la rivióre, á des causes qui appartiennent á ordre physique. L'eau potable perd son acide carbonique par effet de Vagi- tation dans les conduits par lesquels elle passe. Nous avons fait l'expérience suivante : Aprés avoir rempli un tube de verre avec de Veau qui con- tenait de Pacide carbonique en dissolution, nous fimes circuler cette espéce de sang veineux dans un systéme de tubes (veines artificielles); quand le liquide était en état de repos, sans agi- tation aucune, on n?y voyait point de dégagement dacide car- bonique; mais aussitót que la circulation du liquide commen. cait, on voyalt que le gaz se dégageait. Enfin nous versámes une solution d'acétate de plomb, aprés Pavoir bien filtrée, dans deux récipients qui contenaient de Veau chargée Vacide carbonique, en ayant soin Vagiter auparavant Pun deux, sans toucher autre. Le précipité de carbonate de plomb se forme avec toute évidence dans Pun des cas, tandis que l'eau qui a perdu son aci. de carbonique par suite de Pagitation apparait 4 peine un pe trouble. Bref, si on étend un peu de solution d'acide carbonique sur ' une grande superficie, le gaz se dégage presque en entier; il se dégagera avec plus de violence encore, si la superficie dont il sagit a des rugosités ou des pores, ou bien encore sil y a des corps pulvérulents avec une couche d'air adhérent. 21. Dans tous ces phénoménes, il n'intervient aucune force physiologique, qu'on veuille bien nous permettre le mot, ni for- ce chimique. ll en est de méme pour le sang; il n'y a done rien détonnant si les physiologistes sont arrivés á un degré d'obcé- 320 Memorias de la Sociedad Científica cation telle, qw'ils aient inventé Vexistence d'un acide pneumi- que, une propriété d'acide de lhémoglobine et autres phantai- sies de ce genre. Kiiss et Duval, auteurs d'une Traité de Physiologie, disent que “chaque fois que l'oxygéne se méle avec le sang veineux, méme ¿n vitro, dans les expériences, l'acide carbonique se dé- gage immédiatement, et personne ignore que le sang veineux agité á Vair s'oxygéne.” Mais en Vagitant, il abandone un peu de son acide carbonique, comme cela passe avec l'eau de Seltz; et si on ne lPagite pas, il ne s'oxygéne pas non plus. C'est Pagi- tation qui opére ce phénomene, et c'est gráce a elle que nous n'avons nullement besoin de lacide pneumique. On sait qu'une addition de globules, in vitro, favorise extraction de Vacide car- bonique par la vide; en ce cas, les hématies se portent comme les corps pulvérulents, et chaque particule est entourée d'acide carbonique. (Merget). En effet, lo sang avandonne dans le poumon non seulement Vacide carbonique, mais aussi d'autres gaz qu'il a dissouts dans les profondeurs de l'économie,' ainsi qu'un grand nombre de corps volatils; et il continue á dégager de lacide carbonique, bien qu'il ne recoive point d'oxygéne au change. 22. Rappelons simplement de toutes les preuves qui confir- ment ce fait, lexpérience de W. Edwards:* il enferma dans une cloche placée sur le mercure et pleine d'hydrogene pur une gre- nouille dont les poumons avaient été vidés auparavant de tout Pair qu'ils contenaient. Eh bien! quoiqui'il ny eút pas d'oxygó- ne dans le gaz ¡ambiant l'animal produisit en quelques heures une quantité Vacide carbonique égale au volume de son corps | Spallanzani avait fait cette expórience antérieurement, Le fró 1 Hydrogóne, acide sulfhydrique, etc. Milne-Edwards, loc. cit., page 453. 2 Ibid. page 431. Lagrange a démontré que la production de l'acide car- bonique continue dans une atmosphére d'azote. Dugós. Elementos de Zoolo - gía, page 62. A ¡o Al! Ta “Antonio Alzate. 1 ¿321 A re de Milne-Edwards, ainsi que M. M. Collard de Martigny, J. Miller, M. Bergmann, Bischoff et Marchand, avant 1857, avaient déja prouvé Vexhalation de l'acide carbonique par des grenouil- les et par des Mamumiferes dans des atmospheres sans oxygéene; et maintenant méme, en 1897, tous les physiologistes sont en- core d'avis que le sang veineux perd son acide carbonique, par- ee qwil absorbe de loxygéne. 23. On nous répondra que Pagitation ne suffit pas á élimi- ner tout Vacide carbonique du sang veineux. Nous ne voulons pas le nier; et Vailleurs, il "est nullement nécessaire de nous eritiquer. Le sang artériel conserve en effet en grande quanti- té Pacide carbonique, et il n'y a pas une différence si énorme comme on veut bien le supposer entre les deux proportions de ce gaz dissout dans les deux espéces de sang: (374-” 6 dans le sag artériel; 415,5 dans le sang veineux, d'apres Schouffer. Dif- férence 40.9-62.3 dans le sang artériel et 71.6 dans le sang vei- neux). Qwon veuille bien se rappeler lexpérience d'Edwards. I'acide carbonique est dissout ou légérement combiné; mais de la méme maniére que sl était que simplement mélé a Veau, il tend á se dégager au contact de air. On nous dira que si notre explication est vraie, la proportion Wacide carbonique doit varier énormément. Elle vario en effet une maniére considérable.? Rappelons ici que Vacide carboni- que sort par "importe quelle superficie épithéliale et méme par les'glandes; on la aussi rencontré dans le lait, Vurine et en gé- néral dans toutes les sécretions.* 24. De plus; quand on suspend une vessle e Voxygene dans une atmosphere d'acide carbonique, on yoit celui-ci péne- trer dans la vessie, la dilater et la faire éclater, tandis que Poxy- géne sort tres lentement. Selon les lois de la diffusion, le vo- lume de la vessie devait diminuer. Cela provient de ce que la 1 Milne-Edwards. Loc. cit., page 493. 2;Ibid.. page 483. 3 Beaunis. Physiologie humaine, page 383. Memorias [1897-98.] T, XI—41. 322 Memorias de la Sociedad Científica SWICOOLOLILLOL III LIS IL III LIE L III LITA ¿LILIA LAI IL ALL LLL LLL LAIA ASIA AAA solubilité des gaz qui passent au travers d'une membrane hu- mide remplit un róle trés important. (Milne-Edwards). Pour ce qui regarde les objections que Regnault et Reiset faisaient á la théorie de Brunner et de Valentin, á savoir: que si Vhématose provenait d'un simple phénomeéne de diffusion, il y aurait une relation constante entre loxygéne consumé et l'a- cide carbonique dégagé, nous dirons tout simplement qu'on n'a pas A y faire attention, parce qwil s'agit d'un phénoméne Ven- dosmose chimique de loxygene, qwil y aitou non de l'acide carbonique, et d'exosmose physique de lVacide carbonique, qu'il y ait de loxygéne ou qwil yy en ait pas. Bien que petit et de peu d'importance, voici précisément le mérite de notre explication: démontrer que dans le phénoméne respiratoire au niveau du poumon, Poxygéne et Vacide carboni- que sont entisrement indépendants Vun de Vantre. L'absorption de Voxygéne est un fait qui n'a aucune relation avec le contin- gent de Vacide carbonique. 25. Le sang absorbe non seulement loxygéne mais aussi les gaz suivants: Gaz indifférents: Azote, hydrogéne, gaz des marais. Gaz toxiques, déplacant Poxygéne: Oxyde de charbon, acide eyanhydrique. Graz narcotiques: Acide carbonique, protoxyde d'azote, (il s"ab- sorbe jusqu'a un litre). Gaz reducteurs: Acide sulfhydrique. 1l s'empare de tout Voxygéne, forme de Peau et' met en liberté le soufre. Hydrogéne phosphoré (P HB”). Il Yoxyde dans le sang pour ¡Antonio Alzate." 323 PLL PEPSI IDA LILIANA . former de Vacide phosporique et de Veau, en décomposant l'hé- moglobine. Cyanogéne. Il déplace Poxygéne, (D'apres Landois). C'est-á-dire que Vabsorption de Poxygéne par Vhémoglobi- me est tout-A-fait semblable á Pabsorption par la méme du ¿BO toxyde d'azote ow de importe quel autre gaz. 1 Sagit Vune affinité chimique plus grande pour certains -corps que pour d'autres, et qui a lieu, comme dans la dialyse .chimique, au travers d'une membrane. Pour ce qui regarde Vélimination de Pacide carbonique, elle se vérifie par les tissus et les matiéres organiques en général; et il est évident que si nous pouvions faire circuler de Peau au lieu du sang dans un cadavre ou dans un animal vivant, au cas oU les combustions, la putrefaction, la création et la destruction organiques continueraient á jouer leur róle, il Sy produirait de Vacide carbonique qui se dissoudrait dans leau; et si celle—ci portait de loxygéne en dissolution, comme chez les Acaléphes, ou bien faiblement combiné, elle le céderait pour oxyder ces tissus. Ñ 26. D'autre part la membrane interposée entre le sang et Tair S'oppose á la transmission de la pressibn. Un fragment de péritoine de lapin, tres mince et placé sur un morceau d'étoffe parfaitement perméable, ne laissera passer aucune molécule Vair, a une pression de plusieurs centimétres. Bonnier a démontré que les changements de pression ne se communiquent que tres lentement au travers des membranes vógétales. En sorte que les changements daltitude n'offrent 324 Memorias de la Sociedad Científica ALICE L ILLA LL LLO LLL LAI LLL IL IL ILLA LLL ELLA ILL LIILAIILLALL ALLA ALICIA aucune importance et que Vhémoglobine s'empare de l'oxygéne dissout á mesure qwelle en a besoin. 27. En résumé: la respiration west point un phénoméne misterieux et on peut la rattacher aux lois générales de la phy- sique et de la chimie. Le dégagement de lPacide carbonique dans Posuf, dans le sang, dans eau enfin, donne la raison á M. Girardin, qui dit que les molécules de ce gaz se trouvent dans Pétat d'équilibre instable au sein des solutions. 28. Il y a donc ressemblancae entre la respiration des fleu- yes, des ceufs, des cadavres et en général des matiéeres organi - ques en décomposition, des Protistes et des hommes. '" Mexico, Aoút 1897. LES VOLCANS COLIMA ET CEBORUCO. , Par M, Ezequiel Ordóñez, M. S. A. Pendant les années 1894 et 1895, quelques sections de Y Insti- tub Géologique du Mexique entreprirent Vétude une grande partie des Etats de Pouest de la République dans le but de com- pléter les données 'relatives A la carte géologique préliminaire quí a dú paraítre dans les Bulletins Nos. 4, 5 et 6. Nous avons. donnés dans cette publication quelques renseignements sur cette région du Mexique, alnsi que de bréves descriptions de deux des plus grands volcans de Pouest: le Colima et le Ceboru- co. Si courts que soient les rapports alors donnés, nous n'en croyons pas moins utile de faire ici un extralt á part des notes recueillies pendant les ascensions faites á ces volcans, dont Vin- térét lailleurs provient de ee que ces cónes, se trouvant dans un état plus ou moins actif, ont donné lieu, dans les époques ré- centes, á des grandes et puissantes éruptions. 326 Memorias de la Sociedad Científica ANILLA III LILLO IS LIDIA DII AO Une longue chaíne de montagnes dépendante du systéme de la “Sierra Madre Occidental” se termine vers le 19 30' para- lléle par deux hauts sommets trés raprochés Pun á Pautre, qui on été nommés les “volcanes de Colima.” lls sont, en effet, deux cónes éruptifs; Vun d'eux, le “volcan Nevado” 44330" au dessus du niveau de la mer, est couronné d'un massif dénudé, couvert de neige la plupart de Pannée, et supporté par un cóne irrégulier cendreux. Aucune trace WVactivité n'est plus obser- vable dans ce volcan. L'autre, le “volcan de Fuego” plus bas que le premier rayant que 3960” au dessus de la mer, va pas cessé dans ses derniers temps, depnis 'anné 1869, de donner á plusieurs reprises de éruptions prolongées consistant, tantót de grands amas de lave, tantót seulement de cendres et de va- peurs. Les phénoménes qwWeurent lieu pendant les éruptions de 1869-1873 ont été etudieés par quelques observateurs et le Prof. M. Bárcena a recueilli des données de ces paroxysmes les plus violents que ce volcan a eu au cours de ce siécle.' Nous avons commencé Pascension du “volcan de Fuego” par VHacienda de Quesería, situés au flanc S. du volean; la route, qui se fait d'abord sans peine en traversant un terrain boisé, devient apres tres fatigante á cause du manque d'un sentier sur les fortes pentes de la partie supérieure á surfaces couvertes de cendres, ainsi que des amas de grandes pierres toutes prétes de se détacher et de rouler les unes derriére les autres. Le volcan regardé de la “Hacienda de Quesería” a la forme dun grand cóne assez régulier et des dimensions colosales, dont la partie supérieure nue, est sillonnée de profonds ravins diver- geants vers la base, ol ils deviennent de véritables “barrancas, Ñ bordées parfois de rochers. Ce cóne supérieur vient s'appuyer sur un autre tronqué, plus ouvert, moins, régulier et enveloppé Vune végétation épaisse qui s'arréte subitement, ce quí rend tres nettes les deux parties de la montagne. Quand on a fran- 1 Anales del Ministerio de Fomento T. VII. "Antonio Alzate. 1 327 OLDLILILIILDLI LIL II ID IL III ILL LILA LLL LI III III III III LI ISI LI LIO LISIS chi le cóne boisé on trouve un rebord plus ou moins circulaire, formé des petites éminences, qwil faut descendre; on doit, enfin, traverser une espece atrium ou plateau pour arriver au com- mencement de la pente du cóne terminal. Quelques unes des- petites hauteurs son bien détachées et salllantes du cóne de la base; de lá qwelles soient fort visibles et aient été désignées sous des noms particuliers. Aux flanes sud, deux éminences ont regu le nom de “Los Hijos del Volcán,” “Les Enfants du Vol- can.” Les roches dures qui formen le massif du cóneinférieur son cachées par un gros manteau de tufs, tantót jaunes, tantót un peu grisátres, divisés en plusieurs couches inclinées vers la pente généraleavec de minces lits des cendres intercalés; les poin- tes saillantes et les profondes barrancas sillonées par les eaux, montrent seules les laves dures. Quelques grandes coulées de laves des derniéres éruptions . sont descendues plus bas que la base du cóne supérieur, détrui- sant la végétation et formant des longues trainées qu'on aper- qoit de loin. Nous avons distingué deux de ces grandos coulées, Pune du cóté $. O. est dressée comme contrefort, l'autre, sortie pendant léruption de 1872, vient du cóté $. E. Le cóne supérieur est formé, partie de roches.massives et partie de cendres et de bréches. Comme regle générale, les laves les plus modernes n'ont pas atteint la limite de la végé_ tation, elles sont peu étendues,.et la surface qu'elles couvrent diminue au fur eb á mesure que leur date est plus récente, de. telle sorte qwW'elles s'étalent á la maniére de calottes superposées. Il parait que les derniéres éruptions, au moins, ont dú sortir Vun seul et méme cratére avec de petits déplacements, ou de différents points compris dans un rayon trés restreint du som- met, mais la lave a du s'avancer a diverses distances autour du sommet, selon la pente et les obstacles. D'ailleurs, le peu d'éten- due des laves modernes dépend de la température au moment de la sortie qui a donné des laves dans un état visqueux, ains qwon peut le constater aujourd'hui, en observant que les rochies 328 Memorias de la Sociedad Científica LIILICOLOIIIII LL LILLO WLILIILIILIILLS ILL ILL LLL LLL LLL LLL LAA sont tellement fragmentées, que les coulées se résolvent en amas de pierres entassées, ce qui rend Vascension aussi pénible que dangereuse. Malgré les difícultés propres á un terrain si instable nous avons réussi á monter assez prés du sommet pour atteindre la place Yoú s'échappaient une grande quantité des vapeurs sor- ties des interstices des pierres mal entassées, soumises á une haute température et un peu mouillées. Les vapeurs, qui se mélaient á Pair, étaient composées essentiellement de vapeur Veau et une faible teneur en acides sulphureux et carbonique. Malheureusement la haute température des pierres et les déga- gements de gaz nous ont empéché d'atteindre le sommet, n'ayant pourtant pas pú nous assurer de l'existence, emplacement et dimensions du cratere, Les dégagements de vapeur commengaient á la hauteur de 3780". Hi O Sur les pentes sud du volcan, la végétation disparaít, a 3100” au dessus du niveau de la mer, sur une pente'moyen- ne de 380, Quant aux laves, il est intéressant de remarquer que celles des ancienwes coulées qui forment la base du grand cóne sont de nature un peú diverse de celles des plus modernes éruptions. En effet, les premiéres, souvent d'une couleur gris rougeátre foncée, sont composées un magma incolore amorphe, dans lequel surnagent des microlithes d'oligoclase, peu d'augite et grains oxydule noir de fer, le tout donnant une structure fluidale. Les éléments d'une premiére consolidation sont de grands cristaux Vandésine, de labrador et Vaugite, fort souvent corrodés. Ces roches sont, done, des andésites augitiques á pyroxéne. Parmi les andesites du sommet, c'est á dire, celles des der- niéres coulées, les plus communes sont une couleur plus rou- geátre, avec un magma vitreux rouge ou incolore contenant de fins microlithes simples Voligoclase, de piroxéne et quel- "Antonio Alzate . 329 ques unes de sanidine. Les cristaux primitifs qui s'y trouvent appartiennent A Poligoclase, au labrador, A Paugite et A Vhy- persthóne, ces derniers, altérés toujours en produits ferrugi- neux ála póriphérie des eristaux. Ts n'est pas rare de trouver dans ces roches des grands cristaux d'hornblende, générale- ment réabsorbés. Le volcan Cebornco est situé pres d'un petit village nom mé Ahuacatlán et un peu au uord du chemin qui lie les villes de Guadalajara et. de Tepic. Cette montagne est, comme celle de Colima, le bout un long étrier de la Sierra Madre oc- cidentale, qui a une direction N.O.-S.E. Au sud d'Ahuaca- tlán une autre chaiue non moins importante est dirigée de Pest a Vouest, séparée du Ceborueo par le sillon occupé par la riviére Vixtlán. - L'attention des observateurs se fixa sur cette montagne lors de la grande éruption qui eut lieu pendant Vannée 1870, car avant cette épogue on 'comptait le Ceboruco parmi les nom-: breux cónes voleaniques qui se dressent au pled des Sierras VIxtlán et de Juanacate, atteints avant la période historique. Le Ceboruco ne nous montre pas la forme conique presque parfaite du Colima et si on Pobserve á quelque distance il ap- paralt comme une montagne isolée surmontée de plusieurs pies arrondis, á pentes douces sillonées de profonds ravins. Rien ne feralt supposer Vexistence des grandes eratóres dans le som met, pas méme du petit cratére formé pendant la dernióre érup- tion; bien que de celui-ci partent de longues trainées de laves Memorias [1897-98], T;: X1.-—42 330 Memorias de la Sociedad Científica III we de couleur sombre qui font contraste avec le ton plus clair du reste de la montagne dépourvue de végétation épaisse. Les détails de Peruption de ce volcan en 187€ ont été re- cueillis par M. le Prof. M. Bárcena et publiés en 1875. Depuis cette année quelques voyageurs ont étudié la montagne, qui, d'aillours, n'a pas cessé de nous offrir les phénoménes qui mar- quent la clóture une période dactivité, tels que le dégage- ment de produits gazeux sur toute la coulée et du fond méme du cratere. Le sommet de la grande montagne est couronné de plu- sieurs crétes, comme nous l'avons dit plus haut, séparées quel- ques unes par de profondes dépressions, mais oú Pon peut dis- tinguer, cependant, les restes encore bien conservés des anciens _cratéres placés les uns A cóté des autres, marquant le dépla- cement de lPactivité vers Pouest. D'abord, du cratére le plus oriental il ne reste qu'une moitié, car Pautre a été détruite pen- dant la formation du plus grand qui oecupe le centre du volcan, un peu échancré du cóté nord par une grande coulée de lave. Le petit cratére qui a donné sortie aux produits de éruption de 1870 est ouvert, le dernier, au pied ouest du cratére central dont nous avons remarqué une partie de la base extérieure, tombée lors de-Peffondrement qui précéda Vouverture de la nouvelle cheminée. A part cette succession de bouches d'éruption, ailleurs trés faciles á distinguer par leurs rebords qui tendent á la forme circulaire, il existe autres accidents orographyques qui ren- dent la structure de l'ensemble assez compliqué, et peut—étre pourrait-on découvrir les points des plus anciennes éruptions si le travail Vérosion n'euss pas agi avec tant Vintensité. Ces notes, ayant donné une idée de la forme et des carac- tóres du volcan Ceboruco, nous nous proposons maintenant de faire quelques renseignements sur le cratére, la coulée, et la nature des laves de l'éruption de 1870. L'endroit od se fit sentir le premier symptóme de Véruption h '" Antonio Alzaten 331 ens de 1870 était sur le lanc extérieur Vun*grand et ancien cratéóre que se trouve au sommet principal de la montagne. Peu de temps aprés le commencement de PVexpulsion des gaz et des vapeurs, un petit eratóre qui s'est formé, projetait non seule- ment des vapeurs et quantité de cendres et sables volcaniques, produits qui apparaissent pendant la formation de Plouverture ou cheminée et qui ont formé le cratéere 4 peu—prés circulaire, mais, asses de laves qui ont détruit vers la fin, le bord du cra- tere, coulée et descendu le long d'un important ravin qui en fut comolé au bout de quelques jours. En donnant les détails de Véruption, M. le Prof. Bárcena dit, qu'aua méme temps que la lave sortie du cratóre s'avancalt yers la base de la montagne, de grandes fissures ouvertes dans la masse méme de la lave donnaient passage á de nouvelles quan- tités de roches fondues que l'on avait supposées, jusque lá, sor- ties des profondeurs au—-dessous des fissures. A nótre avis, toute la lave a étó vomie par le seul cratóre et a dú passer sous la croúte superficielle, déjá en voie de consolidation et fendue en quelques endroits. Lors de notre visite au volcan Ceboruco, nous avons fait - Vascension par la méme route, a-peu—prés, qW'a suivie la Com- mission de 1874. C'était un étroit sentier qui conduit du petit village d'Uzeta á un point qui est presque au pied du massif, et de lá, monte par un flanc allongé du cóte occidental et passe, tout prés d'Uzeta, par une source pj fraiche qui jaillisse Yun : tuf volcanique jaunátre. On peut aisement s'assurer soit dans les ravins, soit dans les pentes un peu fortes, de la structure de ce gros massif. Il est formé partout, excepté au sommet, de roches dures étaldes en nappes successivos représentant chacune une période d'ac- tivitó ou encore, des séries successives d'éruptions, séparóes parfois par des couches minces de bréches ou de sables vol- caniques. Ces coulées juxtaposées réguliórement les unes sur les au- 332 Memorias de la Sociedad Científica PILILLI III tres caractérisent une période que nous pouvons appeler añ- cienne. La dénudation s'est accomplie activement en arrondis- sant les pentes couvertes partout de couches Vun tuf volcanique jaunátre ou gris qui augmentent d'épaisseur á mesure que Pon approche du sommet principal oú les grands cratéres sont tous formés de ce matériel dont lépaisseur est visible dans la coupe énorme produite lors de Veffondrement formé avant louver- ture du nouveau cratere de 1870. Les coulées des dates plus récentes ne s'étendent pas sous la forme de nappes continues; elles suivent les lignes plus inclinées comblant ainsi quelques ravins, ce qui fait changer un peu la topographie générale. On distingue les laves moder- nes á leurs surfaces nues et rugueuses hérissées de pointes et Yaiguilles hautes de quelques metres, eb 4 Paspect Vune roche trés fluide qui s'est refroidie. rapidement et dont la cou- leur Pun brun chocolat contraste si bien avec la surface couverte de brouissailles de toute la montagne. Le grand chemin entre Guadalajara et Tepic, avant de pas- ser par Uzeta, coupe deux de ces coulées qui sont sorties, aussi bien que toutes celles qui entourent la base du volcan, des era- téres adventifs placés sur les flanes, et dont quelques uns sont encore visibles. , Dans les ravins oú sont á découvert les roches des ancien- nes coulées, on peut observer que le type dominant est celui des andésites augitiques á magma vitreux incolore ou brunátre semé de globulites, de grains et petits cristaux daugite, de fer oxidulé et microlithes Voligoclase..Il y en a aussi de ro- ches labradoritiques surchargées de fer et de pyroxéne et roches Vune seule consolidation á magma globulitique comme la la: bradorite du Santorin décrite par M. Fouqué (Minéralogie Mi- crographique). | Í La roche sur laquelle s'ótalent les laves de Véruption de. 1870 est une andésite augitique á magma brunátre dévitrifié en des grains fins Vaugite, du fer oxydulé et des microlithes d'o- ¡Antonio Alzate." 333 LLLLLLDLLLILILLILLIILIIIILIDIILIIILIILIIOIIODEIII DIA ligoclase en traínées fluidales. Les cristaux d'une premiére con- solidation, car la roche est souvent porphyroide, appartiennent au labrador, á Vaugite et fort souvent á l'hypersthéne. Enfn, la coulés de 1870 a donné des laves trós vitreuses, acussant sur le champ Jeur violent refroidissement. Ces andesites augitiques sont de couleur foncée et sa sur- face unie et brillante les font ressembler á une obsidienne. Au microscope, le magma. est finement divitrifié en microlithes fel- despathiques. La roche contienne quelques cristaux d'hypers- thóne. MA e a e ls WA Pi Y TA RA MI A Y 5d AA AY ica A pa UE 51 AA . Ñ ya e . A A ' ds Dee izo wojartá, pom EA d y A a E E A EAN yb A A A A E A moro errada s e. A 1099198 Y rnslala esk id, £i ¿sol taparoliaa qe Bhicar gos tuernartro eilaor al au8d) progulii $. 4er dra de 1 ¿sol 2040arii ab aora laob ao MOTO). -0!) ran ed ¡A E ay ' dnesosribiaslas tnplore mel asa dosel 2518 mo * ¿ AAA de sg ios a 1502 DALIA Bara e Y pda dal * ab rmsibiado san k 10 1d ave duo] el. pdas "ki f sf á . A = d ñ $ á á E U 401 2UDONO E 8 90154 prib PAra 320 10 nn al aq db. ul zio ROMpÍonp ne” pe) pa ... e. pá e E e e < A — 1 "Sr e , 4 > R y hi qa IAEA pas. TAO 0 en irans OBSERVACIONES WETEOROELÓGICAS Y "MAGNÉTICAS * Practicadas en Aguascalientes con motivo del eclipse anular del 29 de Julio de 1897. M. MORENO Y ANDA, M. $. A. mn INTRODUCCIÓN. Una vez organizada la Comisión que debía marchar á Aguas- calientes á la observación del eclipse anular que tendría lugar el 29 de Julio, y decidido que se hubo que entre las secciones que la formaran debería figurar la que á su cargo tuviera la Me- teorología y el Magnetismo terrestre, procedimos al arreglo y elección de material científico indispensable para el buen des- empeño de nuestro cometido. Insertamos á continuación la lista de los instrumentos me- teorológicos que llevamos: 336 Memorias de la Sociedad Científica LLL ALS LL IIS LIL LL II LILIANA Aneroide Negretti € Zambra N* 8769. DD Termómetro libre, N. € Z., N* 45908. SICromebtO + Termómetro humedecido, N. 8; Z., N* 45900. Termómetro de Max, N. € Z., N* 49118. y » Min, N.G% Z., N* 66067. Termómetro de depósito incoloro, N. 6 Z., N* 83879. Termómetro de depósito negro, íd., íd., íd., N* 83880. Heliógrafo (Jordaw's photographic Sunshine recorder-Pa- tent) N. 6% Z., N* 501. El magnetómetro unifilar de Elliot, N. € Z., marcado con el N* 123. La brújula de inclinación, Fauth $ C? Washington, D. C (sin número). Un cronómetro de Barraud € Lunds, London, N* 6313 (de tiempo medio) y un pequeño termómetro de mercurio, U., co- Aectinómetro rregido, sin número ni marca. El lúnes 12 del expresado mes de Julio quedó embarcado todo el material científico de las tres secciones de que se com- ponía la Comisión, y el día 14 en la noche y precediendo á los demás miembros que la formaban, salimos para Aguascalientes con el objeto principal de presenciar la descarga de las diez y seis cajas que contenían los dichos instrumentos. La tarde de nuestro arribo á dicha ciudad, nos ocupamos principalmente, según orden del jefe de la Comisión, en buscar un lugar apropiado para nuestras instalaciones, habiéndonos decidido por un gran corral; propiedad del Sr. D. Rodrigo Rin- cón Gallardo, ubicado'en él barrio: de la Acequia de Texas; al Oriente y en las afueras de la ciudad. (e Prescindiendo de las inéomodidades que por su alejatniento del centro preseritaba el luvar elegido, para nosotros tenía la incuestionable ventaja de que, con una calle de por medio, á nuestra disposición estaba él tampo abierto libre; muy á pro- pósito para la buena instalación de los termómétros, así como “ Antonio Alzate. d 337 DADADADÍALIIODO III para la de los aparatos magnéticos, lejos de toda influencia per turbatriz. Esta consideración no exenta, si se quiere, de egoismo, pe ro en todo caso egoismo diseculpable, puesto que emanaba del deseo de recoger buenos datos en la sección encomendada á nuestro cargo, nos decidió á transportar los instrumentos al lo cal antes dicho, á reserva de lo que á bien tuviera disponer el Sr. Anguiano, Jefe de la expedición. Así, pues, en la misma tarde de nuestra llegada, procedimos al desembarque y transporte de la cajas y la mañana del día si- guiente nos ocupamos en los preparativos del terreno para re- cibir el poste del Fotoheliógrafo. En el Expreso del medio día llegaron los Sres. Teniente Co- ronel D. Teodoro Quintana é Ingeniero D. Francisco Rodríguez Rey, quienes sin desaprobar por completo la elección hecha por nosotros, deseaban sia embargo un lugar con vista enteramente al Oriente. Llega por fin el Sr. Anguiano y:en la misma noche quedó decidido que las instalaciones astronómica y. fotográfica se ha- rían en las azoteas del Instituto Científico y Literario, aceptan do los espontáneos ofrecimientos hechos tanto por el ilustrado y progresista Gobernador de! Estado Lie. D. Rafael Arellano, como por el Dr. D. Ignacio Marín, digno Director del citado Es- tablecimiento. l En todo:el día siguiente, que fué el Domingo 18, se hizo el - nuevo transporte de las cajas, las que para ser subidas á la azo- tea hubo necesidad, atendiendo al gran peso de la mayor parte de ellas, emplear una polea y los esfuerzos de 4 hombres. Como además de la sección Meteorologico-Magnética tenia - mos á nuestro cargo los cambios de señales que deberían hacer- se con el Observatorio Nacional, en los primeros días de la se- 1 El peso bruto de'las 16 cajas fué de 1200 Kilos, según las pesadas del EN ; 1 : eo Memorias (1897-98.] T, XI=43: 3389 Memorias de la Sociedad Científica mana siguiente nos ocupamos en conectar los aparatos telegrá- “ficos que al efecto llevábamos con los de la oficina federal de la población. Si se exceptúan dos noches en que por no estar lista toda- vía nuestra estación provisional las señales se enviaron y reci- bieron en la mencionada oficina, en todas las demás este traba jo se llevó á cabo á muy corta distancia, del Altazimut con que se determinaba el tiempo. Si para las secciones astronómica y fotográfica se había re- suelto ya el problema de su perfecta instalación, la encomenda- da á nosotros, al transladarse el Observatorio provisional al centro de la ciudad, perdió todas las ventajas que el terreno primeramente elegido ofrecía, púes bien sabido es que los ter- mómetros y los aparatos Magnéticos principalmente, para que los datos que de ellos se obtengan merezcan confianza, deben estar colocados en condiciones especiales que difícilmente se eonsiguen dentro de una ciudad. La fuerte irradiación del calor en la cercanía del piso y mu- ros de una azotea, modifica notablemente la temperatura, así como la presencia del fierro, que nunca falta en las construc- ciones, ya en su estado metálico ya en el de óxido, determina alteraciones sensibles en los valores de los elementos del Mag- netismo terrestre; existiendo pues, una y otra causa perturba dora en la citada azotea del Instituto, tuvimos que desechar por completo la idea de establecernos allí, buscando entonces otro local que llenara en enanto fuera posible las condiciones requeridas. Afortunadamente nuestras pesquisas no fueron infructuosas ni dilatadas, pues el día 21 quedábamos instalados en una gran huerta que ocupa casi en su totalidad la manzana formada por las siguientes calles: 1* del León, 2* de la Caridad, del Infier- no y 1* de Aldama. La huerta es propiedad del Sr. José Fel- gueres y los Sres. Medina, arrendatarios de ella, atendieudo con buena voluntad nuestra solicitud dieron desde luego su consen- “ Antonio Alzate. « , 339 timiento. Nos es grato manifestarles en estas líneas nuestros más sinceros agradecimientos. La concordancia en los resultados de las observaciones mag- néticas, nos ha venido á demostrar que no anduvimos desacer- tados en la elección del local; con unos 110" en el sentido de Oriente á Poniente y 97 de Norte á Sur, teniamos la amplitud suficiente para considerar los instrumentos libres de toda in- fluencia exterior; y nosotros libres también de la curiosidad pública, podiamos perfectamente aislados entregarnos con tran- quilidad á nuestras laboriosas tareas. La naturaleza geológica del terreno en que descansa la po, blación, y por consiguiente del en que operábamos nosotros, es- según el ilustrado Dr. D. Jesús Díaz de León, de toba caliza y arcilla, pertenecientes al terreno cenozoico. Esta caliza, lla- mada vulgarmente tepetate, tiene un color amarillo rojizo y forma una capa de espesor variable desde 18 hasta 30 metros.' Nuestro programa, trazado de antemano, debería compren- der observaciones lo más repetidas y uniformes de los elemen- tos siguientes : y Presión. Temperatura del aire. Humedad relativa. Tensión ó fuerza elástica del vapor de agua. Nebulosidad (especie y cantidad ). Vientos. - Actinometría. 'Heliografía. i Apuntes para el estudio de la higiene de Aguascalientes por el Dr. Jesús Díaz de León con la colaboración del Dr. Manuel Gómez Portugal. Aguascalientes, 1894, pág. 10. 340 4 Memorias de la Sociedad Científica MAGNETISMO TERRESTRE. Observaciones de sol para azimut. Declinación. Fuerza horizontal. Inelinación. En el curso de la presente Nota se verá que procuramos cumplir con dicho programa en todas sus partes. Antes de terminar esta pequeña introducción, creo de jus- _ticia hacer la siguiente advertencia: Un solo individuo, por mucho que fuera su empeño y mayor su buena voluntad, no habría podido eumplir eon todos los pun- tos del programa anterior. Felizmente la suerte nos favoreció, presentándonos al joven D. Blías Torres, aventajado alumno, eursante de 5% año preparatorio del Instituto de Ciencias, quien con verdadera vocación por los estudios físicos y naturales, con gusto se prestó á auxiliarnos en la práctica de todas las obser vaciones. Ú Este es el lugar de manifestarle nuestra gratitud, así como á sus profesores, que no teniendo más alumnos que él, suspen- dieron las elases en los días de mayor actividad en nuestra Sección. Cumplido con este deber, pasamos á ocuparnos separada- mente de eada uno de los elementos observados. » Antoniv Alzate. í 341 PLD AAPILILD LIDIA AMANDA LIL III LIDIA q OBSERVACIONES METEORULÓGICAS. PRESIÓN ATMOSFÉRICA, Este elemento se observó con un excelente barómetro ane- roide, compensado, N* 8769, de la casa de N. € Z., Londres, que de años atrás posee el Observatorio y que ha prestado muy buenos servicios en varias expediciones. Comparado antes y después del viaje á Aguascalientes, se le encontró una corrección de + 2""21 que se ha aplicado á todas las lecturas. Pongo en seguida las presiones medias obtenidas en cada día de observación ; dde al GI a 25 usais yal 614.66' apralbiañco soba 614.75 o 613.75 A. - 613.66 ; Polo asiariages 613.83 Saor erenjona 615.12 342 Memorias de la Sociedad Científica Los días 24, 25 y 26 la observación se hizo de hora en hora desde el principio del día hasta las 9 p. m.; y del 27 al 30 fué bihoraria hasta el medio día y horaria en la tarde. El instrumento se observó constantemente á 2 metros sobre el suelo. TEMPERATURA DEL AIRE. Si la instalación del barómetro no presenta ninguna dificul- tad, procurándose únicamente que se haga en un lugar abriga- do que no esté expuesto á los cambios bruscos de la tempera- tura, la del termómetro, por el contrario exige, para que sea buena, condiciones especiales que muchas veces en la práctica no es posible satisfacer. e Determinar la verdadera temperatura del aire no es tan fá cil como parece á primera vista, pues no basta que la lectura de la escala termométrica haya sido hecha con precisión, lo que con una poca de práctica y de buena voluntad todos llegamos á hacer; es necesario, antes que todo, que el instrumento esté colocado tal y como deba darnos un valor tan exacto como sea posible de elemento tan importante. Está perfectamente demostrado por la experiencia, que dos termómetros, uno colocado á lo largo de una pared de habita- ción que mire al Norte, cerca de una ventana abrigada con per- sianas, y otro en un abrigo como el adoptado en las estaciones francesas, acusan siempre diferencias en extremo variables; cit eunstancia que ha movido á los más distinguidos meteorologis- tas de nuestros días, á estudiar la mejor manera de exponer los termómetros. _Así vemos en las estaciones rusas generalizarse el abrigo Wild, y en Observatorios de primer orden como en el de la Uni- versidad de Odesa hacer minuciosas comparaciones entre aquel, tomado como normal, y otros de varios tipos. En las estaciones inglesas el abrigo adoptado es el de Ste- 5" Antonio Alzate. n 343 venson compuesto de una pequeña caja formada de dobles per- sianas en opuesta dirección, apoyada sobre cuatro pies derechos «e 1”20 de altura. En el abrigo de las estaciones francesas los termómetros quedan suspendidos á 1780 del suelo. Por último, en nuestra vecina Nación del Norte, en su gran red meteorológica que con justicia es citada con encomio por propios y por «xtraños, el abrigo usado por las estaciones de- pendientes de la Oficina del Tiempo (Weather Bureau) es se- mejante al de Stevenson, pero está colocado á 10 Ó 15 pies so- bre los techos de los edificios y á falta de éstos, á 15 pies sobre algún terreno elevado Al colocar los termómetros á tales altu- ras, lo hacen con el objeto principal de obtener un valor aproxi- mado de la temperatura de grandes masas de aire, que forma parte integral de la circulación de áreas de alta y baja presión; las temperaturas así observadas son adaptables especialmente' á los estudios de Meteorología dinámica, mientras que las indi- caciones dadas por termómetros cercanos á la superficie del suelo, pertenecen á otro orden de investigaciones, al del clima en sus relaciones con la vida animal y vegetal, en áreas muy restringidas. Hemos presentado los anteriores tipos de abrigo termomé- trico, para dar idea de cómo la Meteorología de nuestros tiem- pos reconociendo lo defectuosa de la exposición del termóme- tro cerca de los muros ó en ventanas, y en general bajo la in-. fluencia de radiaciones imposible de evitar, estudia y analiza qué condiciones son las más propias para obtener un valor tan aproximado como sea posible de la verdadera temperatura del aire. Penetrados hace tiempo de las ideas antes expuestas y par tidarios del sistema de abrigo aislado en un terreno descubier- to, los termómetros quedaron colocados en la huerta de que ya hicimos mención, bajo un pequeño abrigo provisional por el es- tilo del adoptado por los franceses, formando el doble techo con 344 Memorias do la Bociedad Científica SILIOLIIIOLILILLI IL A III armazones de carrizos perfectamente unidos, á los que dan el nombre de tapextles; para evitar que los rayos directos del Sol hirieran los depósitos de los termómetros, en las primeras ho- ras de la mañana y últimas de la tarde, cubriamos el lado Orien- te y Poniente del abrigo con otro de dichos armazones. Bajo el abrigo quedaron el psicrómetro y los termómetros de máxima y mínima. Las observaciones de temperatura del aire, que nos la daba el termómetro seco del psicrómetro, fueron horarias durante el día, en los 24, 25 y 26, el 27 y 28 bihorarias hasta el medio día y horarias en la tarde; el 29, día del eclipse, se hizo una serie de observaciones cada 5 minutos, desde los principios del fenó- meno hasta las 9 a. m. practicándose después de media en me: dia hora hasta el medio día y de hora en hora hasta las 9 p. m. El efecto que en el estado calorífico de la atmósfera produ- jo la interposición de la Luna entre la Tierra y el Sol, salta á la vista si se inspeccionan las siguientes cifras: "¡Antonio Alzate.!! TEMPERATURAS OBSERVADAS DE Ú EN Y MINUTOS DURANTE EL ECLIPSE. Horas. Termómetro seco. Termómetro húmedo, Diferencia. 545 a. mm. 115 - 10% 10 6.00 13.0 11.2 1.8 6.30. 14.6 12.5 2.1 6.45 15.0. 13.0 2.0 7.00 14.5 12.5 2.0 25 13.5 Ii) 1.6 30 LS9r 12.0 1.9 35 13,5 12.0 1.5 40 11,2 12.3 1.9 45 15.0: 12.9 ec 2. 50 15.3 13.0 2.3 919) 15.7 13.2 2.5 8.00 16.3 13.9 2.4 05 17,0 14.0. 3.0 10 17.8 14.8 3.0 15 18.3. 14.9 3.4 20 18.5 14.7 3,8 25 19.3 15.0 4.3 30 19.9 15.0 4.9 - 89 20.0 14.0 60 40 20.0 14.5 5.5 45 20.4 15.5 4.9 50 20.8 15.0 9.9 913) 21.3 15.5 5.8 9.00 21.5 15.5 6.0 Memorias [1897-98], T. XI.—44 346 Memorias de la Sociedad Científica HUMEDAD RELATIVA Y TENSIÓN DEL VAPOR DE AGUA: Los valores que representan el estado higrométrico del aire 6 humedad relativa, así como la tensión del vapor de agua en un metro cúbico, que figuran en los cuadros de observaciones que se ven al fin, han sido calculados con los datos del psieró- metro por medio de las fórmulas generales. PARA LA TENSIÓN. F=Sf" —0.00079 h (t—t”) en la cual h = á la presión atmosférica, t= á la temperatura indicada por el termómetro seco, *=4la > le > » húmedo, F'= á la tensión máxima del vapor de agua correspondien - te á la temperatura t? PARA LA HUMEDAD. F h= tensión máxima del vapor de agua correspondiente á t. Por no ser conocida la presión media de Aguascalientes, á h le hemos dado el valor de 614"””, que es el término que resul- ta de las observaciones barométricas practicadas por días 24, 25, 26, 27, 28,29 y 30. Las tensiones máximas de que nos hemos servido para t y t” han sido tomadas de la tabla correspondiente que traen las excelentes “Tablas Meteorológicas internacionales.” - Ponemos á continuación la humedad y la tensión que se de- ducen de los datos psicrométricos consignados más arriba. " Antonio Alzate. 1 347 Hora. H. F 5.45 a. m. 89 8.97 6.00 81 9.02 6.30 79 9.77 6.45 80 10.17 7.00 80 9.81 25 83 9.58 30 80 9.51 35 85 9.70 40 81 9.72 45 79 10.06 50 78 10.03 55 76 10.07 8.00 77 10.65 UNOS 72 10.43 10 73 11.06 15 70 10.94 20 67 10.59 25 63 10.57 30 59 10.29 35 52 8.97 40 55 9.62 45 60 10.71 50 54 9.87 55 55 10.29 9.00 50 10.18 En las curvas de los valores dados por los termómetros se- co y húmedo del psicrómetro, así como los de la humedad re- lativa y tensión que de ellos se deducen, llaman desde luego la atención el trastorno que sufrieron los elementos meteorológi- cos considerados en el medio del eclipse. El termómetro seco y el húmedo acusan un abatimiento en la temperatura, el pri” 348 Memorias de la Sociedad Científica eS LLLLIIILIA => mero de 195, de las 6'45” á las 7*25”, y el segundo de 19 en el mismo intervalo de tiempo. ACTINÓMETRO. No necesitamos encarecer la importancia de la actinome- tría en los estudios Climatológicos, toda vez que su objeto es valuar la intensidad de los rayos caloríficos y luminosos que nos envía el Sol, agentes que tanto sobre nuestro organismo como principalmente sobre el de las plantas ejercen una acción poderosa. En efecto, nadie ignora que el grado de iluminación del cielo influye sobre nuestras impresiones y probablemente también sobre el juego de nuestros Órganos ( Anuario de Montsouris): 2 Por lo que respecta á los vegetales, la luz les es tan necesa- ria como el calor y el agua. El calor del suelo ayuda á la diso- lución de las substancias que el agua introduce en el organis- mo vegetal; pero ni el calor ni el agua son los agentes directos del trabajo de asimilación. El primero pone al organismo en las condiciones en que el trabajo deba verificarse y el segundo sir- ve de vehículo para transportar los materiales. Los rayos del Sol, ya sean directos ó difundidos por la atmósfera y las nubes, son los que, en las eondiciones ordinarias, ministran á la planta la suma de fuerza viva que emplea en la formación de sus pro- ductos (Idem). Apuntado el interés de los estudios actinométricos, por des- gracia poco atendidos entre nosotros, pasamos á ocuparnos de las observaciones hechas en Aguascalientes sobre sujeto de tan- ta importancia, permitiéndosenos hacer antes algunas adverten- cias que creemos necesarias. Es bien sabido que aun cuando la cantidad de luz y de ca- lor que el Sol emite hacia la Tierra puede considerarse como constante, el aire atmosférico, particularmente cuando está hú” medo, intercepta una parte de dichos rayos. Observando aten- u Antonio Alzate. 349 OIILIIIIS WALL tamente la marcha del actinómetro durante el día, notaremos que sus indicaciones están en razón directa del grado de trans- parencia de la atmósfera, Nuestro actinómetro del sistema ideado por Arago y recons- tituido por Marié—-Davy, lo forman dos termómetros de mercu- rio encerrados en tubos de cristal en los que está hecho el vacío y cuyo uno de sus extremos se termina por una esfera de 58 milímetros de díametro próximamente. El depósito de uno de los termómetros está cubierto de una capa de humo de ocote. Las indicaciones de uno y otro termómetro solo van de acuerdo en la oscuridad; pero en cuanto nace la luz del día la columna mercurial asciende en proporción con el Sol y con tan- ta mayor velocidad cuanto más pura y exenta de vapores está la atmósfera. Como el termómetro de depósito ennegrecido absorve los rayos solares que llegan á él á través de la cubierta vacía, bien se comprende que dicho termómetro marca siempre, cualquiera que sea el estado de la atmósfera, una temperatura mayor que la del termómetro de depósito incoloro. La diferencia T—+t de las dos temperaturas es la que se toma por grado actinométri- co ó intensidad de las radiaciones solares. Puede también determinarse la ley que sigue la intensidad T—+t de los rayos trasmitidos en relación con el espesor de la capa atmósferica atravesada, por medio de la fórmula de Bou- guer T—i= Ap" en la que 4 es la constante solar, esto es el grado que marca- ría el actinómetro en los límites de la atmósfera, p es una can- tidad numérica variable con el estado de ésta, y e el espesor. El actinómetro quedó colocado á 1750 del suelo y cerca del abrigo de los termómetros. Pongo en seguida los datos obtenidos el día del eclipse des- de las 5” 45” hasta las 9 a. m. 350 Memorias de la Sociedad Científica PILLLLIIILIILIIIIIIIIILII LILLE LILIA IIS EII LITIO OI III IIA TERMÓMETRO DE DEPÓSITO. Negro. Incoloro. T—t 5.45 a. m. 12% 11%0 1% 6.00 20.0 13.8 6.2 6.30 32.0 20.0 12.0 45 31.4 20.2 113 7.00 25.0 18.0 7.0 10 22.0 16.5 5.5 15 18.9 15.5 3.4 20 15.8 14.0 1.8 2 14.5 12.3 2.2 30 15.3 13.7 1.6 35 17.0 E 40 19.9 15.5 4.4 45 92.5 11.5 11.0 50 25.0 17.9 7 55 28.2 18.9 9.3 8.00 30.9 20.3 10.6 05 34.0 21.7 12.8 10 36.9 230 13.9 15 39.5 24.3 15.2 20 * 41.5 25.3 16.2 25 43.7 26.5 17.4 30 46.9 28.0 - 18.9 35 48.3 27.9 204 40 43.9 29.3 20.0 45 50.3 30.0 20.3 50 50.9 305 20.4 55 51.0 30.6 20.4 9.00 51.1 30.7 20.4 En la representación gráfica de los valores consignados en la tabla anterior, es notable el efecto causado en el instrumento por la diminución de la luz durante todo el eclipse, pero parti- cularmente en los momentos de la formación del anillo. $" Antonio Alzate . 351 ALLI El estado de la atmósfera no pudo sernos más propicio, pues el día se anunció con cielo enteramente limpio y de una perfec- ta transparencia. Desde las 6 hasta las 10 la cantidad de nubes anotada en nuestro registro fué 1 de c y ch. En el Observatorio Nacional y conforme á las instrucciones que dejamos al Sr. Gómez, se hicieron también observaciones actinométricas lo más repetidas que fué posible, sirviéndose de un instrumento en todo igual al que llevamos nosotros. Comparando la curva de Aguascalientes con la de Tacuba- ya, no ha dejado de sorprendernos la semejanza que resulta entre una y otra. HELIÓGRAFO.. Como lo único que requiere la instalación de este instru- mento es que se disponga de un lugar desde el que se tenga horizonte enteramente libre, un muro de la azotea del instituto que llenaba esta condición fué el elegido para colocar nuestro registrador de las horas de sel. Sus indicaciones, que se hacen en un papel preparado al fe- rrocianuro y dividido en cuartos de hora, además de ministrar- nos el dato referente al tiempo en que el Sol estuvo visible, nos sirven para formar idea del estado nuboso ó despejado del cielo. Las horas de Sol registradas del 20 al 30 del expresado mes de Julio son las siguientes : DIA20 90 CUE o... 0%57" (desde las 10*30 a. m.) Pl ld par: 6.39 A 2.13 E eos le 9.20 AA 10.11 Jal atobaulart 3.87 Pl NI DM 12.00 NIT ER - 10.06 Pe et 10.00 ANMAT RATA 10.08 352 Memorias de la Sociedad Científica O a a PILI LIIOL III III III II OBSERVACIONES MAGNÉTICAS. Por ser demasiado conocidos los instrumentos magnéticos que llevamos á Aguascalientes y los métodos de observación y de cáleulo que ya han sido descritos detalladamente en un tra- bajo nuestro que se publicó en estas Memorias (t. VIII, p. 382) no entramos en más pormenores que los absolutamente necesa - rios para que se juzgue del grado de confianza que merezcan los resultados de nuestras observaciones. Debemos advertir antes, que el Magnetómetro quedó colo- cado en su tripie al final de una callecita, teniendo al N. y 45 metros de distancia el muro de adobe que limita la huerta por ese rumbo y al $. la señal trazada en una pared; la brújula de inclinación estaba á unos 7 metros del magnetómetro y 2 del indicado muro. > DECLINACIÓN. Como las observaciones sobre este elemento deberían hacer- se diariamente y con la mayor frecuencia posible, necesitába- mos determinar el azimut astronómico de una señal para poder referir á ella las indicaciones dadas por la aguja. Para los trabajos de campo el Magnetómetro lleva un siste- ma especial por euyo medio se mide el azimut del Sol. Para es- to y en el extremo opuesto al en que va montado el telescopio tiene un pequeño espejo de pasos que se apoya sobre dos so, portes y es móvil en el sentido de su eje. Ahora bien, para que “ Antonio Alzate. n 353 PILI PILLS, ——. ta medida del azimut sea exacta debe satisfacerse á las condi- ciones siguientes: que el eje del espejo sea horizontal, que el plano de este sea paralelo á dicho eje y por último que el eje Óptico del anteojo sea perpendicular al mismo. Arreglado así el sistema, se mueve azimutalmente todo el aparato hasta que la imágen reflejada del Sol se vea en el cam- po del telescopio, el que lleva varios helioscopios para defender el ojo; entonces con el tornillo de aproximación se hace que la imágen del astro quede al Este. Un ayudante pendiente del cronómetro anotará en seguida las horas correspondientes á las señales dadas por el observador al verificarse el contacto de los dos bordes del Sol con el hilo vertical de la retícula. La lectu- ra del círculo horizontal dará el azimut que se busca correspon» diente á la media de las dos horas anotadas. Se hace de nuevo la operación pero invirtiendo el eje en sus soportes. Con el conocimiento de la latitud del lugar, de la hora, y de la distancia polar del Sol, y llamando A al azimut, se tiene: 5) tan (A aa)" ot4 C data py e le aio sen 4 (a+b) A=3/A+B)+4(A—B) a=la distancia polar del Sol en el instante de la ob- servación. b = la colatitud del lugar. =el ángulo horario del Sol en el instante de la obser- vación. ] A = Azimut del Sol á partir del Sur. B=un ángulo auxiliar. : Memorias ' 1897-98], Ts XIl.—45 354 Memorias de la Sociedad Cientíbea PHIIIISICIOLTLDIOISIOLSIOL LALO SOLO LIL A IAS LL SOL IL AL LO LO SOL ALADO ILL O LS IAE AA A IA LL Como en este método es necesario conocer la hora exacta, esta nos la daba el cronómetro de tiempo sidereo No. 4029 N . $ Z. usado en la sección astronómica, al que diariamente se le determinaba su corrección. El promedio de los resultados de las observaciones de Sol, ealeulados por el Sr. Uhacón, dió para azimut de la señal: 257052/35" FUERZA HORIZONTAL. El momento magnético de Ja barra imantada que se emplea para medir la duración de una oscilación, se determina, como es sabido, por las observaciones de desviación. Estas se hicieron los días 23, 24, 25 y 26, á 30 y 40 centíme- tros de distancia; de los resultados obtenidos en estos 4 días se dedujo. un valor medio que fué aplisado como constante en los caleulos de todas las observaciones. Angulo de desviación. AAAAAAÁÉÁAO > 30." 4er «Julio 23.-.--. 5937391 2022410" po OS 3115 21 38 2D. h-» ¿188.32 22 27 ? 139 22 2251 le boa : 13915 92 5 | dos series E nd : P O 3.0474 43:46 E- log 0.48393 TA psgAE 8, 3009 =0.99662 0... log 9.99853 TyZ — 14.40” =0.99810....- -+.Jog 9,:99917 " Antunio Alzate $» 3535 A IILLILILIIRIILILIIIILIDIILIIIIDA WDWLILIELIIDZIOD ISI LLO LISIS LO LLL LIL LILLO LLL ne = A 30m. 4en Julio 23..... 3.12195... 3.12171 A » [112148 12013 2-3 12322 12268 Ls a 14417 12394 Media.. -3.12270 3.2211 mí, A AAN o Julio 23-<-.. * 8:19801: 2 8.12785 pia 12815: .. 12684 PEA 13098 13022 Pa -13160- 13122 Media.. 3.12968 3.12903 m - es SR NET ; 3Qem. 40= Julio 23..... 3.12654 3.12702 A 12601. O 12939 MESE. cb 13013 13039 3128/20 . -L IAAH ¿23 468T HAU OTIAl 14d PG 0'ST 0'6T SI 0"06 est s'T6 S'st 9 €6 G'2I 0'26 8'9T 096 v'8l 0'L6 c8t e z6 8'8T 596 v'8I 0"96 o LT 056 0'8t 0 tó S'9t s'56 0"ST Sc 8sI [o] *OpalUDH "0938 "019 LUQADIS AI . , o Pro RA TO 1010 O 0 SD +H O DD NO O DIN O ri ON NM $10 (O 00 0) _— _ __ __ E >> _ A sss— 358 Memorias de la Sociedad Científica En EF; YET IA O Y YO OR “od ur | Pp! "pt | 'NÁXM P! Z 4 O A IS o] *3199dSH prpruro "SHIN IAE e ALE UI ES AT t--(01 *BULXBUL e1angeaod uo J, ro | ida AA DES tasa lg bo) (0 0 PI MS | ---- o ai! EG. g0 c "El 0'L LAO de PRA | (AA IES A 0) 1 cor ¿AS a BL. ENE | 038 fl6.pf [8661 | ds 01 gt 0"sI MS | 3077 [| 68: 061 |S13 46.71 ¡48 41 62 8% 59! | E'8I a O 038 |003 1063 [6:pI |£6'3T | S2 0 01 006 | 3377 1 0.91 | 0.3% | 0:88 12:£1 |p£G1 | 06 al 8 sI 008 ms [SEA 8 SGL | 09€ |[0'y1 |21'81 £6 S'9 0 sI Cte A | TT.U. | E:8 G:G£ | 80? 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E is No oo e 1 ooo *===="UOTOB|1OS() e Cor ROTO e ANP e 19d uno], A 114000001 “od uy O H ep pst eS [| E8s e ¡Esa NC | E E ER [o pl SU e sis apa Es Ss 5 ey [| 69€ || 38 | Eel Sab: EFE “HN | €0 | S6 St8 1003 ANI O HN | €0 || SP 03 | 86 E | 'HNA| 80 || P8T | 08: | v6S AR ó 4 €'0 || 0'6T | 898 (076 ELA G "HN Ss0 [| V6OT | FPS | 666 G "ENN| €0 || $06 | 6 €8 | SES JE UNN| €0 11086 | 0088 | SES T “N $0 || 0% 00€: | 906 T e SA OO Edu ON ó 1 RS EOEGTE OR QUES I ri ll A 006F | S98 o; DODGE oz "prpuuzo|[ug masa pepoofaA|| “IN “1 "N "OJUOILA *01IJ9UIQUIJO y ptes > (ELA A ie AS) ar 661 |P8'01 vor [6601 EST 966 G PT [96 01 Gor (6 Pl ¿gr |proT Gr | ¿rel 091 [88 TI 091 [pa "IT (r9T [0P"OT slo 5 207 JOYA [ap UNS] uYIsua L, TAe]al pepauny 09 0'ST 0"81 0'8 0"8l 0"Tg 06 0'sT 0'36 56 c'pI 0'v6 8 g'L1 896 18 811 s'96 O E O EI 86 0 81 826 LL 9:21 696 $9 6:81 s"v6 99 G SI 076 68 [€ (303 Es Sgt .| S8T sI 6 El 0'9r et 3-6Í Sel ¿0 o) o) a “opa H 098 *0499 UILQIDIS R0D00o- A ANN FO O E 00 Or A o Ar Memorias de la Sociedad Científica 360 “ord wr] “a1madsH "SHION pepnuro ma mm e] % ¡Stojejo E sSsoosccesocococoacdcocosdasoo UnA PPProoleA "OJUSTA O OL er BUILD "L68Ll HA OTINM(£ Ha 4 AG Bor errrrr ==" BUT gUl Banyedo duo, OA AA-z-—-_AAAA-----======_=-2- E A 2 Gr [EP“sT 68 0% 0"ZI 0'61 6 co veas | | oc [cp 68 Gl 881 006 8 a A (05 UE! 38 36 8 61 063 )A GI 823 | 023 [¡2'1T |[6S'8I 18 0'€ e16 St 9 0'p 093 | 065 [211 [8T'8I LL 0"€ 03 023 Ñ £ St (31€ | 0PP ¡[1GL [0S'OT Tp 06 |SLlI 93 $ 0'6T | 99€ | S'9S [b'GT [aS "Ol 9€ € OT | 3'8l S'86 6 0'T6 | ZE | 2'8S [851 [69 OT 8£ 96 | 081 9'LG ó v13 [08€ | $69 |[3 "El [867 TT | 6€ 96 | 9'8I 383 “wd 1 8'8T | 09€ | 8'pS ¡[3 €l [646 18 26 ¡89 S'96 Gl 86! |6'2€ | 099 Ib'PrI |6P"O1 Gb 18 EL 09% 08"IT £'0% | Ste | 8'pS |b'pI [bar1T 8p SL E2I 027 TT Glé | SE | 098 [2 PI 186 FT 16 $9 |6711 06 08"0T 6'TgG | G'TE | PES [[6 "Sl |€E“01 66 69 p"9r ad OT 613 | STE | 2168 |16"4T [0€"1T 26 cg |€pr DZ6 066 803 | 370€ | 01€ [13 "St [3601 09 06 8"Cl 803 65 e'03 | 363 | S6P [FS 6201 39 gr £'CT 8'61 0€'8 561 | 088 | 6'Lp [981 ¡0€*0T +9 a? 9 "PI 8"8t 8 0'8T | £93 | SPP |[3 "ET |pb6 68 Lv 8'€l 81 0€'L 0'9T | 0'P3 | 0'0P |[3 "ST [69'6 I2 0'€ | 0'€l 0 91 2 8€1 | 0'T3 | 8'P£ [124"PI [606 94 g6 | SLI 0"pt 089 8) 6:€l | 4:13 |[8"PI9 |66'L 124 0% 1'6 gi “vr "8.9 o (e) o wu mul Sd 0) o o "UN 1 “y a 'opawyH "0395 JOY ¡uodea [ap| *tAnejal | "01990119 UTLO y uo rasrdo | 9IvUO IL Perreo "0139 VUQIOIS AI 361 “ Antonio Alzate. 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Julio 27.... 1897. Julio 28.... Hora Declinación or:ental. 8014/55" 15 55 16.45 15.4% 15.05 14.00 13 20 13.25 13,35 8015/00” 17.10 17 45 17.45 16.50 16.50 15.52 15.25 Fecha 1897. | Julio 29....! 1897. Julio 30....! Hora 6.00 6.30 7.00 8.00 9.00 10.00 10.30 11.00 12 00 | | | | | Declinación oriental, 8915/42 16.12 16 55 16.40 801415" 14.52 14 40 13.20 11.20 10.35 10.05 11.50 13 25 3 : q o “ Anutonio Alzate. 365 a FUERZA HORIZONTAL. | Eos Seis LACIONES. Momento magnético Temperatura | Duración de una oscf- a lación. Log m X. DIA 27. 6.30 a. m 18.6 | 3s5185 | 2.15616 438.72 7.30 292.9 5439 15135 36.30 8 M5 | 5434 15200 36 62 9 26.2 | 5463 | 15190 35.57 10 989 | 5512 15164 36.44 10.30 30.7 5485 15299 37.08 DIA 28 6a. m. 14.5 3.5490 914674 | 433.99 6.30 17.5 5592 14759 34.41 7 21.8 5569 | 14779 34.51 7.30 245 5601 14792 34.57 8 95.7 5612 14807 34.65 | 8 30 26.4 5629 | 14790 34.57 E 27.4 5654 | 14763 34.43 l— 9.30 28.8 5666 | 14785 34.54 | 10 301 5694 | 14762 34.42 10.30 30.7 5632 | 14788 34.55 11 31.5 5697 | 14905 35.14 -366 Memorias de la Sociedad Científica h . y » ( j FUERZA HORIZONTAL. ¡ OSCIIL.A CIONES. , : Momento magnético A HORA. A AA Ma Temperatura | Duración de una osei- Dog X3 EIN) 07 | 14831 17.4 | 5507 |. 14787 91.4 | 5582 | 14856 063 | 5610 | 14833 peo. + E 5672] 14873 UE | da DIA 30. 5 29.2 | 3.5571 2.14787 434.55 94.6 | 5606 14784 34.53 96.1 | 5612 | 14821 34.72 j 7 97.4 5633 14815 31.69 99.6 5642 | 14870 34.97 — | | > i "Antonio Alzate." 367 MANTE AN SA TS). JULIO 27. Horizontal X. Vertical Y. FPotal EU. Unidades. Unidades. Unidades. HORA. i C-G.S Inglesas. C. GS: Inglesas. C. G. S. | Inglesas. | 630a.wm.|| 0.3261 | 7.0733 0,3521 1.6358 0.4999 | 10,409 | | 7.30 3243 | 0342 3301 3935 4113 | 351 8 3246 | 0395 || 3504 5993 4TT6 | 359 y245 JULIO 28. :368 Menorias de la Sociedad Científica TINTAMNSO AS JULIO 29. Horizontal X: Vertical Y: Total Rs Unidades, Unidades. Unidades. Inglesas. 0,4764 10.332 4763 330 4706 236 4767 340 335 343 | 0.323 7.0061 0.3303 7.5970 0.4765 | 10.334 ] 0059 3503 5966 4765 334 3250 3232 0089 3504 0084 3504 3506 | 6041 3231 10 | 2333 | 0128 4770 344 ...oos.onro..o. on... > .aoaooo «oo «ooo. ..o-.- LOS PROYECTOS PARA EL PALACIO DEL PODER LEGISLATIVO FEDERAL. NoTA POR EL INGENIERO JESÚS GALINDO Y VILLA, M. S. A. Antiguo alumno de la Escuela de Bellas Artes de Méxiso, A Have precisamente un año (Abril de 1897) que nuestro Cro- bierno Federal expidió por medio de la Secretaría de Comuni- caciones y Obras Públicas, una convocatoria para un certamen internacional, con el objeto de formar el proyecto de edificio destinado al Palacio del Poder Legislativo de la Unión. La convocatoria contenía el programa que debería seguirse para componer el proyecto; acompañándose el plano de locali- zación y los precios sobre materiales de construcción y mano de obra. - ” Memorias | 1897-98], Ts XL.—47 370 Memorias de la Sociedad Científica LVODILLIOLIILL ILLIA No seré yo quien toque los términos en que está concebida la convocatoria, especialmente en lo que atañe á la distribución de los departamentos. El objeto que me guía en estas breves líneas, es dar cuenta á nuestra ilustrada Sociedad, sobre los principales detalles relativos al asunto y al resulta lo que hubo de alcanzarse con la convocatoria mencionada. Digno de toda loa es nuestro Gobierno por haber concebido la idea de edificar un Palacio propio y adecuado para las Cá maras federales, una de las que se halla instalada en un teatro que no puede llenar las exigencias del servicio; y ocupando la otra en la misma residencia del Ejecutivo una antigua capilla, que no por ser elegaute es digna de la alta Cámara de la Re pública. El sitio escogido para alzar el Palacio del Congreso, se en- cuentra en el erucero de la Avenida 4 Poniente y calle 18 Sur, eonocidas respectivamente, por Calzada del Egido y calles de la Exposición y de Tamaulipas. El terreno destinado al edificio podría afectar en su períme- tro la forma que los opositores desearan, dentro de un cuadrado, peró sin pasar de 100 metros la longitud de los ejes. La facha- da principal de la fábrica tendrá su exposición al Oriente, ha- cia la calzada del Egido; siendo la más importante por su com- posición arquitectónica. El lado opuesto (Poniente) se apro- piará á la rampa de acceso y pórtico para los carruajes. Reunidas en un solo edificio las dos Cámaras, se pensó tam. bién concentrar en él todas las dependencias del Congreso; sien- do entre ellas la más importante, la Contaduría Mayor de Ha- cienda. Expedida que fué la convocatoria á que venimos haciendo referencia, se,abrió el concurso internacional, dándose un plazo contado desde el mes de Abril de 1597, hasta el 30 de Noviem- bre del propio año. Debían presentarse: “ Plautas de los cimientos con explicación de las cargas di- VOrSaSo u Antonio Alzate 371 AD IILDEODISA PODIDO “Plantas de los diversos pisos con inscripciones de los de- partamentos que contuvieran. “Dibujos de las fachadas diversas con sus perfiles para po der apreciar los salientes. “Cortes convenientemente elegidos para poder formar bien idea de las proporciones interiores del edificio en'sus partes principales.” | Todos estos dibujos se construirían á la escala 1: 200. Además, era necesario presentar dibujos detallados de los dos salones de sesiones, indicándose Ha distribución de los asien- tos; dibujos en detalle del gran vestíbulo, así como del salón de desahogo, á la escala de 1 : 50; pudiéndose añadir una perspec- tiva y detalles de la ornamentación. A todo se acompañaría un informe explicativo en español, francés ó inglés. El monto total del presupuesto no excedería de $1.500,000 (un millón quinientos mil pesos), sin incluir el costo de los cimientos hasta enrasar con la vía pública. Finalmente, los opositores se someterían á un jurado com- puesto de siete Ingenieros civiles ó Arquitectos, nombrados uno por el Senado, otro por la Cámara de Diputados, uno por la Secretaría de Comunicaciones y cuatro elegidos por los opo- sitores en votación escrita, de entre diez peritos ajenos al con- eurso y propuestos por la misma Secretaría de Comunicaciones. El autor del proyecto elegido tendría derecho á un premio. de $15,000 (quince mil pesos) plata mexicana; distribuyéndose: otras recompensas consistentes en dinero también y medallas honoríficas, entre un segundo, tercero, cuarto y quinto premios; quedando á propiedad del Gobierno, los proyectos calificados en los tres primeros lugares. Por último, después del fallo, los proyectos todos se expondrían al público durante diez dias. 372 Memorias de la Sociedad Científica SAINLHAIISI LILA eS NALDA LIILIIIIILIISIIIS LILIA Por todo lo que precede se comprenderá cuán alta es la im- portancia del asunto, en el cual nuestro Gobierno está dispues- to á proporcionar cuantiosas sumas para realizarlo; sin contar con otro medio millón de pesos, poco más ó menos, para la ci- mentación de más de 10,000 metros cuadrados de superficie disponible. Las prescripciones más elementeles de composición arqui- tectónica, recomiendan tener en cuenta tres condiciones nece- sarias: la comodidad, la solidez y la belleza de los edificios; siendo cómoda la construcción “cuando las diferentes partes que la constituyen, han recibido las formas, dimensiones y aber- turas convenientes, y se han distribuido de acuerdo con las le- yes del uso y de la higiene, así como las circunstancias locales. La comodidad depende de la disposición y del carácter esencia - lísimo de la distribución. La solidez es, como debe comprender- se, una cualidad fundamental y esencial, también, en toda cons- trucción, siendo necesario proporcionarla á un edificio, según el grado que indique una economía bien entendida para evitar un gasto innecesariamente dispendioso; pero al propio tiempo asegurando al edificio una duración en consonancia con el ob- joto de su destino. En cuanto á la belleza, descansa en la ver- dad, la sencillez, la expresión, el orden, la simetría, la variedad, la unidad y en otras diversas circunstancias que concurren á dignificarla de eonsuno con el sentimiento artístico del arquitee- to.” Pero las prescripciones no se detienen aquí: las proporcio- nes, la decoración y el estilo, son otros tantos factores capita- lísimos que jamás deben perderse de vista en toda composición arquitectónica; puntos que se descuidan con frecuencia produ- ciéndose abortos abominables en construcciones que podrían ' gorrer mejor suerte en manos entendidas. Según lo que acaba de manifestarse, lo primero en que de- "Antonio Alzate . 378 PIIIIIDIILIIIL LISIS LIE IIIILOIWLILILI ILLIA ILLIA berían preocuparse los proyeutistas de nuestro Palacio Legisla- tivo, sería en el cuidadoso estudio de las plantas, para distribuir de modo perfecto y conveniente los numerosísimos departamen- tos de cada Cámara, de acuerdo con el programa respectivo. Difícil tarea es esta en la cual hay que conciliar y armonizar encontrados elementos, siendo esencial atender á la indepen- dencia ya absoluta, ya relativa le ambos Cuerpos colegiados, y á la ventilación y á la luz de cuantos salones, salas, dependen- elas, ete, ocuparánlos diferentes pisos proyectados. Aligeróse el trabajo de los opositores, descartándoles el estudio de los cimientos, que hubiera requerido el de la naturaleza del terre- no; el de los diversos sistemas que pudieran aplicarse á aquel, y el cálculo de ellos. Por tal razón, solo se exigió presentar las plantas únicamente con-la indicación de las diversas cargas.. Poco tiempo después de abierto el concurso, empezárouse á recibir los proyectos en la Secretaría de Comunicaciones; y, cuando el término se hallaba próximo á expirar, se hizo la de- signación del Jurado calificador. La Cámara de Senadores nom- bró al Arquitecto D. Emilio Dondé, la de Diputados al Arquitee- to D. Ignacio de la Hidalga, la Secretaría de Comunicaciones al Oficial Mayor D. Santiago Méndez y los autores de los pro- yectos, según cómputo, á los arquitectos D. Juan y D. Ramón Agea, D. Antonio M. Anza y D. Guillermo de Heredia; agre- gándose como relator al señor Arquitecto D. José Ramón de Ibarrola. E En uno de los grandes patios de la ex-Aduana de Santo Domingo, se improvisó uu salón cubierto, para disponer sobre unos caballetes forrados de bayeta, más de seiscientos dibujos correspondientes á unos 57 proyectos de mexicanos, norteame- 374 Memorias do la Sociedad Científica PLLILLLIIILILIILILIILI IIA LALIPLLILIIILDIIIILIIIIIIIIA ricanos, españoles, alemanes, frauceses, italianos y de otras na- cionalidades. Comenzó después la inmensa labor del Jurado. ¡Qué cargo éste, de tan tremenda responsabilidad, por el que se jugaba el prestigio profesional y la honra científica de México! Honora- bles y dignos todos los miembros de ese Jurado, no dudamos ni un solo momento que, al pronunciar su fallo, cada uno puso la mano sobre su conciencia para votar según su leal saber y entender. Después de numerosas conferencias y de dilatados trabajos, el Jurado se constituyó en junta definitiva á 15 de Abril último, procediendo, según acta de esa fecha, á la cali- ficación de los proyectos que quedaron finalmente considera- dos como acreedores á premio, en la inteligencia de que se hu- bo decidido por unanimidad de votos “que ninguno de esos proyectos satisfacía por completo, á juicio de los jurados, las condiciones requeridas para ser aceptado desde luego sin modifi- caciones y puesto inmediatamente en ejecución, por lo cual se acor- dó que no se otorgase el primer premio que se tenía ofrecido en la Convocatoria.” Resultaron, pues, premiados los siguientes: Número 17.—Lema: “S. Georgius Equitum Patronus in tempestate secufitas.”—Resultó ser, abierto el pliego corres- pondiente, del Arquitecto Adamo Boari, de Ferrara, Italia; en- viado desde Chicago (E. U.) Número 18.—Distintivo Ó contraseña: Una “lstrella de oro.”—Perteneciente al Arquitecto mexicano D. Antonio Rivas Mercado, que hubo de ocultar su nombre bajo el seudónimo de Ramsvo y Compañía, arquitectos. Número 26.—Marcado con una cabeza de Minerva. —Envia- do por P. J. Weber, de la Casa de Burnhan € Compañía, ar- quitectos alemanes residentes en Chicago ( . U.) Número 44.—Lema: “Roma-México.”— Autores, los arqui- tectos Pio Piacentini y Filippo Nataletti, de Roma, Italia. Número 45.—Lema: “Roma-Roma.”—Del Arquitecto Ua- “ Antonio Alzate. 1 375 LILLIODOLIIOLIOL III nr POLI ballero Giacomo Misuraga, Profesor de Arquitectura de la Es- cuela de Ingenieros de Roma. : Número 52.— Lema: “*Majestas.”—Resultó ser autor el Ar- quitecto Caballero Pietro Paolo Quaglia, de Nápoles, Italia. Los premios concedidos fueron los siguientes: ) Sezundo premio al número 17, consistente en la cantidad de $5,833 (cinco mil ochocientos treinta y tres pesos). Otro segundo premio al número 44, de $5,000 (cinco mil pesos). Un tercer segundo premio al número 26, consistente en $4,167 (cuatro mil ciento sesenta y siete pesos). Tercer premio al número 52, de $3,50U (tres mil quinientos pesos ). Cuarto premio al número 18: una medalla de oro y $2,500 (dos mil quinientos pesos ), si se hallaba su autor de acuerdo en dejar en propiedad al Gobierno los dibujos respectivos. _Quinto premio de medalla de plata y $500 (quinientos pe- sos) al número 45. E Los Señores Méndez y Dondé consideraron el proyecto nú- mero 52 como acreedor á segundo premio, para lo cual queda- ron en formular un voto particular, aun cuando aceptaron la decisión de la mayoría. “El Gobierno, además, otorgará una recompensa de qui- nientos pesos al autor del proyeeto que el Jurado califique como acreedor á ella después de los antes enumerados.” Ignoro aún el resultado del acuerdo de la Superioridad. Después de este fallo se abrió al público la exposición que anteriormente citamos, del 18 al 27:del mes que acaba de ex- pirar Ahora bien; como debe comprenderse, concurrió á formar esa exposición lo bueno y lo malo; lo magistral y lo absurdo; Epi 376 Memorias de la Sociedad Científica As ILDIILILIIIIIIIIIA PILES III la composición tímida y modesta del principiante, y lo risible del que atrevido supuso que se desconocían en nuestro suelo hasta los rudimentos del arte. Diez dias, mejor dicho, diez ho- ras contadas con avaricia para pasar revista á media centena de proyectos, fueron tan insuficientes, que apenas alcanzaron para formarse idea de la colocación asignada á los dibujos. El estu dio que de ellos se pudo hacer fué rapidísimo. Natural es quo concentrara mi atención en los cinco proyectos premiados, y así lo hice con la brevedad del caso; aun cuando no lo bastante pa- ra presentar una nota cabal acerca de cada uno de ellos. Espe ramos ansiosos la memoria que redacta el Sr. Ingeniero Iba rrola; pero entretanto nos llega, descendamos á algunas consi- deraciones que me voy á permitir, protestando mi más profun do respeto por el Jurado Calificador, que formaron algunos de mis mismos maestros y amigos distinguidos. Creo que en materias de semejante linaje, puede opinarse con amplia libertad, cami nándose recto al punto y haciendo omisión completa de las per sonalidades. Coloca el Jurado en primer término, el proyecto número 17, del Arquitecto italiano Boari, y señaludo con el lema: “8. Greor- gius Mquitam Patronos in tempestate securitas.” Asegúrase que lo más digno,son las fachadas y el conjunto general. En efec to, una escalinata da acceso á un pórtico corintio (que alguien calificó, iguoro con qué criterio, de atrevido) formado de cuatro esbeltas columnas sobre dados, que sostienen un entablamento rematado por frontón. A ambos lados del pórtico, se extienden dos alas dóricas en retroceso, con columnatas apoyadas sobre un doble basamento acompañado de claros de medio punto. Los ángulos terminan en cuerpos que avauzan en relación con el puño de las alas, y ligan las fachadas entre sí. Nu puede negarse que la composición es tranquila, armoniosa y bella: el dibujo es correciv. La perspectiva viene después en nuestro auxilio para darnos cuenta, en parte, de la disposición de las cubiertas y del coronamiento eentral. Tam'ién llamó la atención ese remate "Anton Alzate. n 377 prismático, que en un arrebato de lírica elocuencia se calificó por un eronista de “verdaderamente encantador” Sin quitarle su mérito á esa construcción formada de un basamento, ocho columnas corintias por lado, y su correspondiente arquitrabe, fviso y cornisa, más los grupos escultóricos que lo exornan, di- "remos con pecho sano que ese remate ni es original ni es artís- tico ni racional. No es lo primero, porque se tomó quizá del Palacio de Justicia de Bruselas, y además me lo encuentro muy parecido en la lámina núm. 3 de una obra que adelante citaré con otro motivo, y qne se refiere á un Concurso semejante al nuestro, para el Palacio Legislativo de Berlín. Tampoco es ar- tístico, porque impresiona á primera vista contrariaudo el sen- timiento estético del observador; además es una construcción trunca que espera, como una ospecie de basamento, á otro cuerpo que descanse sobre ella. Tal remate me trae á la memoria la famosa tumba de Adriano en Roma, según nos la presentan los restauradores de ese monumento. Finalmente, no es racional, porque siéndolo la arquitectura, no se encuentra motivado; ni se podrá dar razón plausible para aceptarlo en ese lugar. ¿Qué objeto tiene allí, efectivamente, esa gran caja que se alza en el punto preeminente de todo el edificio? Examinando el corte longitudinal, que de paso diremos que. es de mano maestra, se halla cubierto el espacio sobre el que ese remate se levanta, por una bóveda exornada con esplendidez. Por lo que hace á las plantas de este proyecto, parece que no corresponden al alzado; aun cuando habrá que compararlas y estudiarlas á conciencia. En mi concepto, previa consulta con cuantas personas enten- didas tuve ocasión de recorrer el salón de exposición, si no se encontró proyecto digno del primer premio ($ 15,000) no creo que este sea tampoco, en estricta justicia, acreedor á los $ 5,833 que liberalmente hubieron de otorgársele. Pasemos ahora al número 44, de los Arquitectos Piocenti- ni y Nataleltti, que obtuvo $5,000 de premio. Desde luego, se Memorias (1897-98-] Y, XI,—48 378 Memorias de la Sociedad Científica Sal advierte la inferioridad en la composición de la fachada, res- , pecto del dibujo anterior; aun cuando algunos detalles son su- periores á los de Boari. Sobre elevada escalinata avanza tam. bién un pórtico corintio de ocho columnas, bien dispuesto. Co rónale rico frontón, sobre el que descansa un ático pesadísimo que sirve como de plataforma á una alegoria de la Victoria * triunfalmente dispuesta en un carro tirado por corceles. A am bos lados del pórtico se extienden asimismo dos alas, en retro- ceso, con columnatas encima de las cuales el autor dispuso sen- das terrazas. Pesados cuerpos angulares con nichos, fuentes, frontones y áticos, ligan las fachadas. Limitando posteriormen- te á las terrazas, se levantan fachadas del más pobre estilo que rompen la unidad y la armonía del resto de la composición; y para colmo de mal gusto, remata el edificio con una cúpula ab- solutamente antiartística en todos sentidos. Finalmente, sobre la escalinata que conduce al pórtico, se asienta en una base la grande estatua de Ja Ley. Brevísimo concepto nos formamos de las plantas, conservan- do en la memoria los más culminantes detalles de los cortes; y parece que la distribución interior deja mucho que desear. Ig- noro la razón por la cual se otorgó á este proyecto segundo premio y la fuerte suma ya indicada de $ 5,000. El tercer proyecto premiado, es el número 26, del alemán P. J. Weber. Detengámonos un tanto en su planta exterior, Esta composición se separa completamente de las dos anteriores: ya no hay pórtico ni escalinatas amplias: son tres puertas de medio punto, practicadas en un basamento general, encima del que se levanta un cuerpo corintio con avancuerpo de columnas pareadas, en el centro. En las extremidades, también hay avan- cuerpos con frontones cubiertos con cúpulas. Pero lo más ca- racterístico del proyecto, es la gran cúpula central, peraltada y sobre tambor, con linternilla, copiada con cierto servilismo de la de San Pedro de Roma. Cuatro torrecillas abovedadas flan- quean á este inmenso cimborrio, ” Antonio Alzate. 379 YILOIVOL DI OIDIIL mo SLI LLI0IDIDI II DIIODDAII0A1II0NDDIIALIDIDLIIS El arquitecto que envió este proyecto cumplió como bueno enviando unos catorce dibujos entre los cuales deben citarse la perspectiva acuarelada y las plantas. Puede decirse que todo este lote ha sido de semsación. En efecto, el año 1882%e convocó á concurso en la eapital del Im. perio Alemán para el edificio destinado al Reichstay Ó Palacio Legislativo; y siete años después aparecieron publicados los proyectos acreedores á premio, en la obra cuyo título copio en seguida: “Sammel-Mappeo Hervorragender Concurrenz-En trwerfe || Hoft XVI-64 Blatt || Preisgeksoente entwerfe zum von Ernest Wasmuth || Architektur-Buchlandlung || 1889.”:* Ahora bien; en las láminas 9 á 16 de esa ubra, se encuentran el - alzado, los cortes y plantas del proyecto premiado hoy por el ju- rado mexicano. Él autor es el arquitecto Federico Thiersch, de Munich, y obtuvo uno de los primeros premios. El Sr. We- ber, residente en Chicago, creyó fácil plagiar (no puede en rigor usarse otro vocablo) dicho proyecto, con ligeras modificaciones lo adoptó á nuestra convocatoria, cerró los ojos y lo envió á México; suponiendo que á lo menos por de pronto, nadie cono- cería tan buena combinación. Como he dicho anteriormente, el Jurado Mexicano es digno del mayor respeto y sus miembros son todos personas en alto grado honorables. Empero, por des gracia ¿porque no confesarlo? cayó en la red: ninguno de los señores jurados conocía el proyecto de Thiersch, y á la copia de Weber hubo de concedérsele un segundo premio consistente en. la suma de $ 4,161. No he podido prescindir de la comunicación que antecede, tanto porque se ha hecho pública circulando entre numerosas personas ilustradas, cuanto porque en una Sociedad Científica * de la respetabilidad de la nuestra, pueden exponerse casos se- mejantes, con el fin de que más tarde no surja en el extran- 1 La obra está en poder de mi fino amigo el Sr. Ing. D. Manuel F. Al- “varez, á quien pertenece. 380 Mennorias de la Sociedad Científica jero alguna crítica acerba sobre nuestro valer artístico y cien tífico. Ahora, á propósito de este proyecto, dos palabras sobre el empleo de la cúpula y de las torrecillas. Por más que palacios come la Cámara desDiputados de Fran- cia, el Capitolio de Washington y otros de esa especie, desta- quen cúpulas semejantes, juzgamos que no se hallan motivadas para edificios civiles. ¿Qué es en verdad el cimborrio sino una manifestación de la arquitectura religiosa? ¿Dónde, efectiva- mente se construye sino en la interseceión de las ramas de la cruz? Gran número de los proyectos presentados en nuestro con- curso se idearon bajo la influencia de esta clase de cúpulas eo- locada generalmente como techumbre de la Sala de los Pasos Perdidos. Y ¿qué diremos de los campanarios que flanquean la bóveda? Si esta se halla fuera del lugar, el empleo de las torre- cillas debe considerarse eomo absurdo. Compárese por otra par- te el conjunto general del proyecto “Weber” con el de San Pe- dro de Roma, y aun cuando las composiciones son distintas, en la esencia se asemejan, de donde resulta que dicho proyecto ca: rece del carácter civil que debió habérsele dado, y se torna en veligioso, sin duda de ninguna especie, Pero no alargemos más esta nota, y pasemos á veuparnos en los tres últimos proyectos que merecieron los honores de la recompensa. y Colocose en cuarto lugar con $ 3,500 de premio, el número 52, contraseña “Majestas,” y autor el Caballero Quaglia, de Ná poles. Sin paradoja puede decirse que es un gran proyecto. La ejecución se hizo en grande escala, toda á grafio y con limpidez y claridad. La fachada principal deja mucho que desear, pero en cambio se han hecho con justicia grandes elogios de la distri- bución de sus magníficas plantas. La fachada tiene un basamen. to muy pesado y de poco gusto. Un avancuerpo con cariátides pareadas, sostienen un pórtico dórico y frontón con tímpano / Ñ $! Antonio Alzate. 1 381 5 ricamente decorado. Los ángulos son asimismo pesados, con grandes nichos para estatuas. La cúpula que sirve de remate al edificio es poco feliz. Los cortes longitudinal y transversal que acompañan á este proyecto, sou magistrales y están muy bien entendidos. No ca. be duda que su autor merece el premio otorgado; y sus traba- jos van á ser acreedores al voto particular de los Señores Dondé y Méndez y lo esperamos con ansia. Pasemos ahora al proyecto número 18, el de la “Estrella de Oro,” ejecutado por la hábil é inteligente mano de nuestro compatriota el Sr. Rivas Mercado. Ajustado por completo al programa oficial, en veintiún cuadros presentó desde la planta de las cargas, hasta detalles de la más atrevida ejecución, como recordarán cuantos hayan contemplado el proyecto. Las ins- eripciones todas están escritas en inglés. La fachada presenta un pórtico corintio de seis colnmnas estriadas, en cuyo friso se les el destino del edificio. Arriba un ático exornado de estatuas y bajos relieves, y cúpulas á la Mansard con ojos de buey. Las alas que corren á ambos lados del pórtico son jónicas, las cua- les abarcan dos pisos. La composición se repite en la fachada posterior, con la diferencia de que el pórtico se convirtió en ábside. Como detalles notables debe citarse el del frontispicio, y es todo un modelo de dibujo. La planta y los cortes merecen especial mención. Permítaseme decir que este proyecto se pospuso á otros infe- riores. Nadie, estoy seguro, trabajó con tanto patriotismo y tanta suma de energías como el Sr. Rivas. Su proyecto tiene defectos como los tienen todas las obras que brotan de la ma- no del hombre; pero debe confesarse que el Sr. Rivas enten- dió el espíritu de la eonvocatoria y se ha revelado ¿porqué no decirlo? consumado maestro, como ninguno en México. El pre- mio otorgado á su trabajo es bien exiguo; pero siempre se le concedió; rindiéndole palmas nosotros en estas breves líneas co- mo un sencillo homenaje de nuestra verdadera admiración. 382 Memorias de la Sociedad Científica Finalmente, un quinto premio lo alcanzó el número 45, del arquitecto italiano Misuraga. Ignoramos qué encontró el Jurado de notable en este pro yecto, que hubo de conquistar 4 Misuraga aquella recompensa. Mis deseos hubieran sido consagrar mi estudio y mis obser- vaciones muy especialmente á las plantas; pero me fué impo- sible. Los contadísimos días que hubieron de concederse para el público, no bastaron, si se atiende á que, en general, las ho. ras en que se abría el salón donde los proyectos se exhibían, son las horas de la actividad del trabajo y los negocios. Sin embar- go, con datos que sigo reuniendo, completaré hasta donde se pueda la presente nota. Los demás trabajos presentados no merecieron la atención del Jurado. Sin embargo, descollaba no poco bneno en los dibu- jos como la soberbia perspectiva acuarelada del número 20, marcada con una cruz y el lema “Espera;” el autor presentó un trabajo de efecto, pero por desgracia perdió el tiempo des- cuidando las plantas al grado de remitirlas trazadas con lápiz. Advirtióse también que, en general, los mismos arquitectos mexicanos autores de proyectos, abusan del empleo del Man- sard; muy monumental ciertamente, muy propio para otros celi- mas, pero no para México donde ni se sueñan las nevadas. Otra cuestión, para concluir. Puesto que el Jurado rechazó de plano el premio de $15,000 ¿no se ejecutará proyecto alguno ¿Se abrirá, acaso, nueva convocatoria? Y ¿si el resultado es idéntico? ¡Quién sabe! Lo cierto es que la convocatoria expedi- 1 Antonio Alzate. n , 383 da en Abril de 97, fué un iris de esperanza que algunos creen velado por nubes de decepción. No hay que ser pesimistas. Luchemos, trabajemos sin des- canso por alzar el arte en México. Tal vez consigamos ver en lontananza en tiempos más Ó menos remotos, dibujarse los ra- yos esplendentes del esperado sol del Renacimiento Mexicano. 12 Mayo 1898. la ODA Ta Gqun e 0 Fúr O ERA AE ET peto a mr 0 E Y L Pa O yA e al EN Desc da de AD CVIA. A labo e Mg: CAUSES DU RETARD ANORMAL DANS LA FORMATION DE LA CHAMBRE ANTÉRIEURE APRES L'OPÉRATION DE LA CATARACTE. PAR LE Dr. M, URIBE TRONCOSO Vice-Président de la Société scientifique “Antonio Alzate.” Ayant observé derniérement deux cas oú la chambre anté- rieure n'est revenue á sa profondeur normale que quelque temps apres la cicatrisation compléte du lambeau cornéen qui avait permis la sortie du eristallin, je voulus me rendre compte de ce phénoméne, et je mis á contribution ce que l'on sait de Vé- tiologie et de la pathogénie de cet accident: je trouvai alors entre les auteurs une divergence notable d'opinions. Ces cas sont intéressants á cause de quelques particularités qui les rendent dignes d'étre rapportés, et peut étre aussi parce qwils peuvent aider á éclairer le mécanisme de la production de cette complication aussi rare que peu étudiée, de Vextrac- tion du cristallin. , ; z Chez mon premier malade Popération fut pratiquée sans iridectomie, et ne présenta aucun incident particulier: Pinci- sion, entigrement périphérique, était déja cicatrisés lorsque - J'enlevai le pansement, le sixiéme jour aprés Popération; mais Memorias [1897-98], T. XI.—49 386 ñ Memorias de la Sociedad Científica Piris dans toute son extension et la cristalloide postérieure dans le champ de la pupille, étaient entierement appliqués sur la face postérieure de la cornée. Aprés avoir instillé une solution Vatropine, je trouvai le lendemain la pupille dilatése réguliére- ment, et je pus mieux distinguer, avec Véclairage oblique, la presence de stries et de petites taches blanchátres dans la eris- talloide postérieure, en contact avec la face postérieure de la cornée: excepté sur ces points la membrane était entiérement trausparente, et je pus faire trós facilement examen ophtbhal- moscopique. La tension intraoculaire était fort diminuée. Cet état persista durant plus de quinze jours aprés lopéra- tion, sans qwil se produisit une opacité notable de la pupille. Malhoureusement je perdis de vue le malade á ce moment. Le second cas est plus démonstratif. Il agissait d'un homme de 41 ans, ouvrier, porteur de cataractes múres dans les deux yeux, et dont la gauche était arrivée la premiére á ce degré. Par suite de circonstances spéciales, mon ami le Dr. E. F. Mon- taño, dans le service duquel se trouvait le malade, décida qu'il serait opéré des deux yeux dans la méme séance, pratiquant lui-méme Pextraction sur loeil gauche, et me códant le couteau pour celle de Poeil droit. Les deux opérations eurent un bon résultat: je dois néanmoins observer que 'ceil que J'opérai pré: seutalt une plus grande quantité de couches corticales molles, et que je dus insisterá plusieurs reprises pour les enlever toutes avec la curette afin de laisser la pupille noire, chose que mon confrére obtint sur Pautre cell presqw/á la premiére introduction de Pinstrument. | Lorsque nous enlevámes le pansement trois jours aprés, nous trouvames dans les deux yeux Pincision de la cornée par- faitement cicatrisée, et la pupille ronde et noire. Dans Veil gauche la chambre antérieure était normale, mais dans le droit au contraire, l'iris et la cristalloide ótaient appliqués sur la cor- née: la tension intraoculaire, normale dans le premier, était fort diminuée dans celui qui était le siége de la complication. "Antonio Alzate." 387 LSLLLILIIILILLI III LIL III IO III L'atropine dilata réguliórement la pupille, mais ne se reconstitua pas la chambre antérieure qui persista durant 4 jours dans le méme état. Le cinquióme jour je trouvai la chambre antérieure rótablie, et je pus noter alors existence Vun trás léger encla- vement dans la partie supéro-interne de la plaie cornéenne. La tension s'ébait relovée notablement et égalait presque celle de Pautre oil. J'ajouterai pour ótre complet, que Purine analy- - sée se trouva tout-a-—fait normalo. Plusieurs hypothóses ont été émises pour expliquer l'ab- sence de la chambre antérieure aprés Vopération de la cata- racte, mais avant de les analyser, il faut nous arréter á faire la séparation entre les cas de retard de la cicatrisation de la plaie cornéenne, oú 'humeur aqueuse s'écoule constamment, et ceux od la chambre antérieure ne se reforme pas quoique la plaie soit complétement fermée. Cette différenee n'a pas en- core été clairement indiqués par les auteurs, eb il régne sur ce point une certaine confusion. Dans les premiers cas Pex- plication est facile, mais pour les derniers les opinions les plus diverses ont été avancées. Panas? eroit a la production de légéres synéchies qui obs- truent la pupille, et empéchent l'humeur aqueuse sécrétée par les procós ciliaires, affluer vers la chambre antérieure. True et Valude* considórent comme causes habituelles de cet ac- cident “les caillots, les irrégularités de la plaie et la pression des paupióres.” De Speville*se demande s'il ne s'agit pas d'une : idiosynerasie óu sil ne faut pas plutót en chercher la cause dans un défaut de sécrétion de 'humeur aqueuse “déterminé 1 Voir la discussion á laquelle a donné lieu la communication de M. Vignes “Retard de la cicatrisation chez les opérés de cataracte,” séance du 2 Novembre 1896, a la Société francaise d'ophthalmologie, et la note de M. Valude sur le travail du Dr. De Speville. 2 Traité des maladies des yeux, T. 1, pag. 591, 3 Manuel d'ophthalmologie. 4 Annales d'oculistique. Septembre 1895. 388 Memorias de la Sociedad Científica parle choc opératoire sous uns influence nerveuse quelconque,” hypothése en faveur de laquelle parlerait, Vaprés lui, le prompt rétablissement de la chambre antérieure aprés lPiridectomie. Deschamps' pense que le retard de quelques jours dans la ci- catrisation de la plaie de la cornése produit l'adhérence, Vag- glutination de Viris et de la cristalloide á la face postérieure de cette membrane, par suite sans doute de la blessure de Pépithé- lium par la curette employóée pour nettoyer la chambre anté- rieure: lorsque, plus tard, Pincision s'est cicatrisée, ladhérence paut persister; la cristalloide au contact de la cornée s'ópais- sit comme une cataracto secondaire et donue lieu á un trouble de la pupille. Ces explications ne rendent pas suffisamment compte des faits. Les lógóres synéchies dont parle Panas devraient pro- duire Padhérence de tout le bord de la pupille pour arriver á intercepter totalement le pasage de P'humeur aqueuse: outre qwUlrich admet la filtration de ee liquide par la zóne cribri- forme de la base de Viris, il serait bien étrange que les instil- lations répétées Vatropine, qui dilatent si notablement la pu- pille, ne fussent pas capables de rompre les adhérénces. Le retard de quelques jours dans la cicatrisation de la bles- sure cornóenne,sallégué par Deschamps, ne peut ótre invoquée dans notre cas, puisque dds le 3áme. jour la plaie était fermée chez le second malade. Sion considare "agglutination de Viris et de la cristalloide á la face postérieuro de la cornée par suite de la-lésion de lépi- thélium, comme unique facteur pour la production du phéno- méóne, nous demanderons ce que devient 'humeur aqueuse sé- crétée par les procés ciliaires et celle qui exsude A travers la partie antérigure du corps vitré. Comme on se le rappelera, chez notre malade la tension, di- minuée pendant absence de la chambre antérieure, revint á la normale lorsque celle—ci se rétablit, ce qui indique evidemment 1 La Clinique ophthalmologique, n? 5, Mai 1896. ¡Antonio Alzate." ) 389 que le globe oculaire ne contenait pas avant la quantité de ma- tiére qui lui est ordinaire. Ce qui manquait n'était autre chose que 'humeur aqueuse; eb eela est prouvé par le retour á la tension normale lorsque cette sécrétion vint de nouveau remplir la chambre antérieure. I'absence de Phumeur aqueuse ne peut s'expliquer que de deux facons: ou bien la sécrétion ne se fait pas normalement, ou bien le liquide s'écoule d'une maniére constante á mesure qu'il se produit. Nous “avons déja dit que dans ce dernier cas Pexplication est évidente; le liquide, soumis dans Pintérieur du globe á une pression plus forte, tend á s'échapper: mais dés que la cicatrice de la cornée est compleéte, labsence de la chambre antérieure est due uniquement au défaut de sécrétion de lP'hu- meur aqueuse. Le Dr. De Speville fait intervenir une influence nerveuse due au choc opératoire, mais il est plus logique et plus confor- me avec lenchaiínement des phénomenes d'expliquer accident par des causes mécaniques. Nous admettons avec Deschamps, comme premier facteur, ladhérence, Pagglutination de Viris et surtout de la eristalloide á la face postérieure de la zornée dont Pépitbélium a été détruit par le frottement de la curette: dans le second cas rapporté, dans son article, 'auteur vit la cham- bre antérienre se reformer lentement et d'abord par endroits séparés, de sorte qu'il y avait des points od Piris et la eristalloi- de étaient á un ou deux millimétres de la cornée, et d'autres, - par ilots, 04-11 existait une espéce de synéchie antérieure par simple accollement. L'iris paraissait capitonné; chaque jour quelques adhérences láchaient prise et finalement la chambre antérieure devint complete. Chez le malade dont nous avons fait P histoire en dernier lien, l'ceil droit qui nécessita Pindrodue- tion fréquente de la curette, fút le seul od on observa la com- plication, fait qui démontre le róle presque absolu des conditions locales de Voeil dans la genése du phénoméne, et exelut complé- tement lintervention de causes d'ordre général. | 390 Memorias de la Sociedad Científica nr La sécrétion"de l'humeur aqueuse est principalement un phénoméne dexsudation an travers des minces parois des vais- seaux du corps ciliaire et á cet liquide s'ajonte celui qui pas se du corps vitré á la chambre postérieure au travers les mailles de la zonule, aprés avoir servi á la nutrition de ce méme corps: T'exsndation est favorisée principalement par la différence de pression entre les deux chambres et le vitrée. Lorsque, aprés la sortie de la lentille, la chambre antérieure resto vide, Viris et la cristalloide postérieure s'appliquent contre la cornée. Si la zonule est tres extensible, lapplication peut étre presque hermé- bique, et les masses corticales molles qui favorisent Pladhérence avec la cornée privée de son épithélium peuvent certainement contribuer á cela: soit que les choses persistent en cet état, solt qw'aprés la reproduction de la chambre antérieure, un mouve- ment brusque ou un effort du malade rouvrent la plaie et faci- litent Vécoulement de 'humeur aqueuse de sorte que loeil soit dans les mémes conditions que dans le premier cas; en fait. il n'existera plus de différence de tension dans Vintérieur de Poeil: Vhumeur vitrée remplira uniformément tout le globe (Voir la figure); les vaisseaux du corps ciliaire n'éprouverent plus la N====3%G c. cornée—1. iris—c. p. cristalloide postérieure—m. c. couches corticales molles em- prissonées—v. vitrés. "¡Antonio Alzate. 391 dilatation et Vaflux sanguin que produit das: les conditions ordinaires les défauts de pression dans la chambre antérieure, et le phénoméne se trouvera constitué. L'application de la circonférence de l'iris contre langle de filtration, fait obstacle á Vexcrótion des liquides intraoculaires; si les voies postérieures de filtration sont suffisantes pour sup- pléer au défaut des antérieures, et si la pression intravascu- laire a Vintórieur de Poeil ne souffre pas de grandes variations- le méme état peut persister pendant quelque temps sans incon, vénient; sans cela on verra apparaítre, comme chez la malade de De Spoville, de vrais phénoménes glaucomateux, ou sim- plement, comme dans celui de Deschamps, notable aceroisse- ment de la tension intraoculaire. La chambre antérieure dont la disparition persiste quelque- fois longtemps (7 mois chez la malade de Speville), se reforme dans Vautres circonstances par elle méme au bout de peu de jours. Soit par sa contractilité propre, soit sous influence de Vatropine, Viris rompt ses adhérences, attire la cristalloide et la détache en produisant des vides bientót remplis par "humeur aqueuse. lio Cette explication purement mécanique du mode de produe- tion de Vaccident que nous étudions, est plus vraisemblable que celle quí Patribue á un arrét de la sécrétion de "humeur aqueuse par une action;¡nerveuse sous influence du choe opératoire. Elle a en sa faveur le fait rapporté par Deschamps qui, aprás avoir. fai une petite incision á la cornée, introduisit par louverture une spatulo fine d'argent qwil insinua entre la cornée et Viris; “immédiatement, dit-1l, en quelques minutes sous mes yeux, la chambre antérieure se reforma complétement.” Pourquoi Vinfluence nerveuse, si longtemps suspendue par le choc opératoire hypothétique, entrerait-elle en action de nouveau par le seul décollement de Viris? Pourquoi, lorsque la chambre antérieure se reforme spontanément, le processus mar- che-t=il quelquefois lentement et par places séparées comme 392 Memorias de la Sociedad Científica chez le malade auquel nous avons fait allusion? De pareilles ob- jections ne peuvent étre victorieusement réfutées par la théorie de Porigine nerveuse. Au point de vue pratique il faut grandement tenir compte pour le traitement, de Vétat de la tension intraoculaire. Lors- qwelle sera inférieure á la normale, on pourra employer latro- pine; mais á la moindre menace d'exagération, ou quand le trouble de la pupille mettra obstacle á la vision, on devra met- tre en pratique le decollement de lPiris par la spatule ou bien Viridectomie si cela est nécessaire. Mexico, Mai 1898. ——— O A UN CASO DE TUBERCULOSIS PULMONAR TRATADO POR MEDIO PF LA APLICACION CONSTANTE DE UN BAÑO DE AIRE ENRARECIDO EN LA CAMARA NEUMATICA, * Por el Dr. Daniel Vergara Lope, M. S., A. La Srita. M. O., de 25 años, soltera, originaria de Colima, con residencia en esta capital desde hace seis años. Su madre vive, está sana, nunca ha sido enfermiza. Su pa- dre fué sano y robusto; pero poco tiempo antes de morir enfla- queció mucho, le vino tos muy frecuente y algunos otros sín tomas que ahora no pueden precisarse: murió á consecuencia de una bemoptisis muy abundante. Su médico, que era herma no suyo, dijo que se trataba de un aneurisma. Los hermanos de esta señorita son dos, se encuentran per- fectamente sanos y bien constituidos. Basta hace seis años, en que comenzaron los síntomas del estado patológico que se prolonga hasta la fecha, había estado la Señorita O. siempre sana, á pesar de que desde muy pequeña fué de constitución endeble y seguramente anémica. 1 La aplicación del baño de aire enrarecido, en la forma que se des- s suministró los datos siguientes: anemia profunda; piel y mucosas muy pálidas; gran enflaquecimiento; pesaba 43 kilos y tenía una talla de un metro sesenta centímetros, pulso blan- do y frecuente, regular; respiración difícil; tosía casi constan te mente; el esputo era espeso y hemoptoico; la fiebre casi cons- tante, elevándose en las tardes hasta 3903; sus fuerzas apenas le permitían tenerse en pie y al andar se sofocaba inmediata- monte y le sobrevenían terribles accesos de tos. A la percusión encontramos: macicez muy marcada al nivel de ambos vértices, extendiéndose más hacia abajo en -el lado derecho: en las mismas regiones las vibraciones que se perci- den normalmente estaban exageradas, sobre todo en el lado derecho. y A la auscultación se percibía: sordera respiratoria en am- dos vértices; estertores húme:los correspondientes á bronquios de todes calibres y más abundantes sobre tado hacia adelante y ála derecha, como siete contímetros abajo de la clavícula; en este mismo lugar, inspiración ruda, espiración marcadamen- te soplante, y un principio de pectoriloquia afónica. La rudeza 396 Memorias de la Sociedad Científica PLL DILO DIODOS DI III III LILIA em en la inspiración se percibía en todo el resto de las partes he- patizadas del pulmón. Al rededor del foco tuberenloso que en- contramos hacia adelante, se percibían numerosos estertores cavernulosos. El exámen microscópico del esputo demostró la existencia de los bacilos de Koch y una gran cantidad de glóbulos rojos, globúlos blaneos Ó de pus, estafilococos y estreptococos. El dió 21 se instituyó el tratamiento tomando la enferma un baño de dos horas diarias, con una presión correspondiente á 3,500 ó 4,000 metros de altura sobre el mar. Los síntomas subjetivos no se corrigieron, pero la tempera- tura bajó visiblemente, como puede verse en la gráfica adjunta El peso del cuerpo se conservó en estos días exactamente igual (46 kilos) Convencida la enferma de que la aplicación constante Ó ca- si constinte del baño debía producirle mejores resultados, se decilió á tomarlos de esta manera, y se dispuso la cámara neu- mática en mejores condiciones para que la enferma pudiese soportar un encierro prolongado, y sobre todo, para tener la seguridad de que el aire de la cámara no se confiaba cargán- dose de ácido carbónico vapor de agua, y otros productos de exhalación. E Con el fin de lograr todo esto, debajo de la tarima que sirve de pavimento dentro del aparato, se depositaron cerca de 50 kilos de cal anhidra y 30 de carbón vegetal; la embocadura del tubo de sueción de la bomba se colocó debajo de la misma ta- zima, y el aire atmosférico, desecado por el ácido sulfúrico y cargado de vapores de creosota pura y de eucaliptol, penetraba por la parte superior del aparato. La bomba, cuya capacidad es de un metro cúbico, daba 90 á 100 golpes por minuto, de manera que pasaban constantemen- te por el aparato de 90 á 100 litros de aire con una presión de 44 4 48 centímetros del barómetro de mercurio, en vez de 76 que es la presión al nivel del mar. Así pues, la que había den- "Antonio Alzate." 397 EPI III IN tro de la cámara correspondía á una altitud de 3,900 á 4.600 metros. La mejor prueba de que la ventilación era suficiente, fué que un cervillo podía arder á cualquier altura dentro del apara- to, sin perder la flama su brillo ni apagarse, y esta prueba se hizo después de más de 50 horas de estar cerrado ei aparato y permanecer en él la enferma, la que no experimentó la más leve molestia. La sequedad le la atmósfera se conservó igual- mente bien. Los alimentos y las deyecciones de la enferma pasaban por una compuerta especial que puede abrirse sin que se modifique absolutamente la presión de la atmósfera en la campana neu- mática. Casi todos los días se le permitía á la enferma salir del apa- rato, de las diez de la mañana á la una de la tarde, en cuyo momento comía acompañada de su familia. Bajo la influencia de la aeroterapia así aplicada todos los síntomas fueron gradual aunque lentamente corrigiéndose, y la fiebre y la expectoración hemoptoica casi desaparecieron des- de los primeros días. A El peso del cuerpo y las fuerzas aumentaron hasta el día 14 de Marzo que se estableció la menstruación, la que coinei- dió con una estomatitis alveolo-dentaria provocada por la sali- da de los últimos molares. El síntoma dominante era el dolor, y se hizo tan insoportable, que nos obligó á tenerla con mucha .. frecuencia fuera del aparato y no le permitía ni comer ni dor- mir. Sin embargo de esto, durante todo el tiempo de la mens- truación y de la estomatitis, vo se presentaron los síntomas dominantes y graves de la enfermedad principal, qne antes acompañaban inexorablemente este período, de modo que, no hubo ni hemoptisis, ni accesos insufribles de tos y la expecto- ración fué casi nula. En tal estado permaneció hasta el día 22. fecha en que empezó á ceder francamente la estomatitis, debi- do á que se médico el Dr. Liceaga practicó varias incisiones en 398 Memorias de la Sociedad Científica AILIPLLI LLL IIDI LILIA e PLL la encía que cubría los molares, causa del accidente: empezó á dormir, pudo ya comer, y desde esta fecha se inició de nuevo el aumento de peso; pues había perdido en estos últimos días, casi tres kilos. Desde el día 23 no volvió la fiebre y sí progresaron los sín- tomas de la mejoría. El día 4 de Mayo se le permitió tomar un baño de ducha fría que le proporcionó mucho bienestar y no dió lugar á accidente alguno. Los sigió tomando diariamente. El día 6 de Mayo, era tal ya el alivio que sentía la enferma, que no pudo ya soportar todos los inconvenientes que á ella y á su famlia producía el prolongado encierro, dejó de darse el baño constante suspendiendo todo tratamiento hasta el día 17 del mismo mes. No obstante ésto la mejoría se sostuvo, á pesar también de haber tenido un nuevo accidente: un ligero ataque de púrpura, localizada á los miembros inferiores y acompañada de algunos dolores reumatoides. Esto fué ya en los días que precedieron á la menstruación, que tuvo lugar del 18 al 22 de Mayo. Como consecuencia de estos trastornos se vió forzada á suspender también Jos baños fríos. Desde el momento en que comenzó el tratamiento hasta la fecha en que se escribe esta nota, se han practicado cinco aná lisis mieroscópios del esputo, observándose por este medio la disminución del bacilo de Koch y de las demás bacterias, (es- tafilococos, estreptococos, ete.) que se veían pulular en las pri meras preparaciones. En las tres últimas que se hicieron el día 28 de Mayo, no se encontró un sólo bacilo, sin que este hecho muy elocuente en pro de la mejoría, quiera decir que han des- aparecido dichos gérmenes de los tejidos del pulmón, y mucho menos que hayan desaparecido para siempre. Pero el síntoma que nos puso de manifiesto de la manera más evidente la acción curativa de la aeroterapia, fué á no du- darlo la marcha de la temperatura. Basta echar una ojeada ¿la curva térmica que acompaña esta historia para convencerse "Antonio Alzate." 399 APLI WILL DILO LI III de esto: hagámoslo' así, estudiemos dicha curva, aunque para esto tengamos que incurrir en algunas repeticiones acerca de varios fenómenos ya descritos; pero la importancia de «hecho tan demostrativo vale la pena de hacerlo. « Hasta el 20 de Marzo, antes de comenzar con este trata- miento, la temperatura oscilaba entre 389 y 3995. Desde el día 21 hasta el 27, que tomó baño de dos horas todos los dias, va- rió entre 379 y 380; desde el día 6 de Abril en que el baño fué casi constante, la temperatura fué invariablemente de 379 los cuatro primeros días, y en los siguientes osciló entre 3691 y 3702, El día 6 y el 7 á consecuencia de un disgusto de familia fué preciso tenerla fuera del aparato por tiempo bastante largo y la temperatura se elevó, llegando hasta 3896; esto fué moti- vo para que en seguida aplicásemos el baño por más de 48 ho- ras seguidas, é inmediatamente vimos bajar la temperatura sos- teniéndose entre 3601 y 3608 hasta el día 13 del mismo mes. Ya vimos que en esta fecha se estableció la menstruación sin que sobreviniese ningún accidente extraordinario de los que antes se habían hecho ya habituales durante esta época; pero por una fatal coincidencia el día 14, segundo de la menstrua- ción, le apareció una estomatitis á que hemos hecho referencia, la que hizo que se le sacara del aparato con mucha frecuencia, varias noches aun se quedó fuera de él, y esto unido á la flogo- sis existente, produjo de nuevo la elevación de la temperatura y la irregularidad de la curva como se ve en la gráfica, entre las fechas 13 y 23 de Abril. Pasados todos estos incidentes, con- tinuando con regularidad la aplicación de su baño, sin salir del aparato más que el tiempo indispensable, dos á tres horas dia- rias, la temperatura volvió á hacerse normal y el trazo regular. El exámen del estado físico del pulmón el día 10 de Mayo, nos suministró los siguientes datos: submacicez poco marcada en el vértice del pulmón izquierdo y más marcada en el vértice del derecho; estertores medianos en pequeño número hacia atrás al nivel de la espina del omóplato derecho; macicez en la 400 Memorias de la Sociedad Científica III ILIIOLIIL DITEILILIIOIOLDEIIILI III we pared anterior del tórax, en el punto donde encontramos desde el primer exámen un foco de caseificación, en este mismo pun- to la inspiración era un poco ruda, existía soplo ligero en el principio de la espiración, algunos estertores secos y erepitan- tes en un radio como de 7 centímetros. Ni en uno ni en otro pulmón había sordera respiratoria, el aire penetraba bien por todas partes, aunque menos fácilmente al nivel de ambos vér- tices. Jomo se ve, estos signos físicos coinciden con el mejora- miento observado en el cuadro sintomático que hemos descrito y nos trae la convicción respecto á la acción real y benéfica que ha tenido la aeroterapia en este caso de tuberculosis. Para concluir, no desaprovecharé el consignar aquí la valio- sa opinión de mi distinguido Profesor el Sr. Dr. Liceaga, quien se ha expresado en los términos siguientes: “Aunque la enfer- “¿ma no haya curado completamente, este caso ha sido para mí “ muy demostrativo, comprobante, y el éxito obtenido lo reputo “como brillante. No se puede obtener más en solo un mes de - “tratamiento. Yo he recurrido con esta Señorita, antes de or- + “ denarle los baños de aire enrarecido, á los medios terapéuti- “ cos que me han dado en otros muchos casos un resultado muy “ satisfactorio, y'no obstante, el mal avanzaba con rapidez. Aho- “ra, bajo la influencia exclusiva de la aeroterapia, han desapa- “recido todos los síntomas alarmantes y casi tados los de se- “*gundo orden; así, pues, estoy muy satisfecho del resultado y “seguiré acudiendo á este medio en lo sucesivo, porque mi “ fin es llegar á obtener en todos los casos el alivio ó la cura- ““ ción de mis enfermos.” Esta historia clínica nos demuestra de una manera evidente la insuficiencia del tratamiento aeroterápico cuando los baños se aplican solamente durante dos horas cada 24. Sin duda al- guna que hay enfermos que se benefician con solo esta pequeña dosis, tenemos entre nuestras observaeiones historias clínicas perfectamente llevadas que así lo demuestran, y algunos enfer- " Antonio Alzate. 401 ILLIIOLIIIILILIIIIIILIIIIIILIIAIII LILLIOLDIS mos de tuberculosis bien comprobada, quienes en la actualidad se pasean por las calles de la Capital; y suya enfermedad ha retrocedido solamente bajo la influencia de la aeroterupia, son confirmación y testimonio de este hecho. Pero conforme lo ha- bíamos previsto desde hace mucho tiempo, para obtener todo el beneficio de este medio curativo y aumentar el número de los éxitos, se hace necesaria la permanencia coútinua dentro de los aparatos de aire enrarecido. El caso que hemos estudiado es sin duda alguna el primero en los auales de la terapéutica en que la aplicación del aire ar- tificialmente enrarecido se lleva á la práctica tal como lo hemos descrito: los resultados son halagadores, tenemos la conciencia de no haber hecho mal á nuestra enferma y de haber conse yui- do un alivio real de sus males alejando un fin dasastroso que la amenazaba muy de cerca. Excitamos de nuevo á los experimentadores de ambos mun dos á que emprendan en esta nueva vía sus investigaciones, pa- Ta que en el caso de confirmar los resultados que dejamos cou- signados, se dote formalmente á la terapéutica de un arma más que poder esgrimir en contra de la terrible y abrumadora tisis. México, Junio de 1898. NOTA.—Esta historia ha sido leída por el Sr. Dr. Liceaga y fué de su completa aprobación, conforme á las siguientes líneas que se sirvió dirigirnos. 'México, Agosto 4 de 1898.—E. Liceaga saluda atentamente á su esti- mado amigo y compañero el Sr. Dr. D. Daniel Vergara Lope y habiendo es- tudiado detenidamente la historia que le devuelve adjunta, tiene el gusto de decirle que la encuentra muy bien.—Se repite, etc. ” Memorias |1897-98], T. XI —5r / . , de TAS E , ora ón : - - 0 P 1018 qe JR al 0% HO S p t, eh ” ON . ud Hal 14 eN Lila ias a y 1610 AL eb as lle 261,9 nia PU ' AT ( ] ep? LSO pÍ a vips Gn pl 0110 rro , »d by y! 4 paa Ñ y 6 . y Y r Mi r ¿3 0185 IND 017 1504 DRA 4h JUE 7 Y 118) ., RAE “ or $ . SAA , ON YE j A Ja rue: GOO dee a p ¡ONO La HINA Y. OVIIAMES ; 106 4h “5 di P 1 4 . ¿ , 'ridk A E A . e Í 4 Y PATO DUIAOS dl NOTE AUAPIBRO OOO Est A EA DOTA . Metu para ADO TR HA DR A ; ) é . . PLA e q EA Y 1 US MO Í : ; ES TUJaITE 0) ba pi TIA Dee 1480 , Sib niñ v18r qm ' Ue Use e Gi Pe 57 DA , ” ut y % *l EUA YOU EE AD Y AMADO ADAL mel e hs , MEA NATA Dl Lain Ia A A o ODIA AR A LN" e p ; $ q p * ; sii Mm No ds A s 00 MERISTATION Exat Y Mg xa Li Al 0 1104 UA A AL . ' ] ART el e ANTES Ue ICE UE? AOOIAAS “j +7 A! ae Mn: SIMIO. K£bT NT SS aw Mat? Vi a la AS AA A 50 TANDO ATINA ridad Y y ES ETT aoba CE pl dl Ls OE eotiliene Vol ¿Cob RATOS AA IN AA / (Fa uv y SA AE GUN e 0 e dl LES poa ve vd IO ADE sl ADN El Po “” Ñ 3 5 Ea Mes ¡LN A Epa ea O e $e mi h 1 d pel qe FU epi A Ad. Peón Lib bo en E y FÑ "Id MAA 7? EOS sl yirió Merit re EL BEATO BARTOLOMÉ DÍAZ LARUEL Ó LAUREL. DOCUMENTOS PARA SU BIOGRAFÍA Por el Dr. Nicolás León, M. S. A. Ex-Director del Museo Michoacano. I Los santos Padres han considerado siempre la persecución como la condición esencial de la perfección cristiana, y jamás Iglesia alguna ha realizado su misión terrenal, ni se ha unido espiritualmente con Jesucristo, en el tiempo y en la eternidad, sino por medio del sacrificio de numerosos mártires, en unión filial econ la pasión del Divino Maestro. El sacrificio del niño indio Cristovalito y la sangre de los - bienaventurados mártires de Etzatlán, confirmaron la religión católica en el Nuevo Mundo. Tenía que ser así también en las tierras asiáticas tocando esta dicha á nacidos en tierra mexi- cana. Más de 50 años de trabajos apostólicos llevados 4 cabo en 404 Memorias de la Sociedad Científica SODIO L IDOL DI DIILIDLI/II IDA LIDIA II LLDIIII la más completa tranquilidad, habían convertido al catolicismo á más de un millón de japoneses. La palabra divina había pe- netrado, no solo en la capital de ese imperio sino hasta en las más humildes aldeas de él. Señores de alto rango, damas del palacio imperial, bonzos, empleados superiores y personas del pueblo se habían conver- tido, y la Iglesia del Japón era el modelo: de las Iglesias de Asia. Necesario se hacía que el sacrificio con efusión de san- gre perfeccionara á esta hija predilecta de Jesucristo y esto se verificó bajo el reinado de Taicosama y el año de 1597, Toca á un compatriota nuestro, á San Felipe de Jesús Ó de las Casas, haber regado el primero cun su sangre el suelo del Japón. Con la muerte del emperador Taicosama, acaecida en 1598, parecía haber renacido la paz á la cristiandad japonesa; la me- nor edad de su heredero, disensiones políticas y otros aconte- cimientos, permitieron una libertad relativa á los misioneros cristianos y aun llegaron á obtener concesiones de los manda- rines ó disimulo en el ejercicio de su ministerio. La elección de Daifusama al trono, mejoró la situación de ¿los cristianos y aun lograron alcanzar algunos edictos imperia- les en favor suyo. No se sabe todavía con certeza la razón por qué el empera- dor cambió de conducta; ambiciones políticas de España, según unos, envidias de una nación protestante, según otros, perfidias é hipocresía de un apóstata japonés, al decir de algunos, y aun rivalidades é imprudencias de dos religiosos, ó todo juntamen- te á juicio de respetables autores, se asiguan como causa de la nueva persecución. En Julio de 1616 muere Daifusama envenenado, y antes de morir recomienda á su sueesor la abolición completa de la reli- gión cristiana, el destierro Ó muerte de los religiosos y misio- neros, á la vez que obligar á todos los habitantes del imperio á z adorar á los ídolos y renegar de la religión de Jesucristo. « Antonio Alzate. 405 SNIILIIEOSEDILICIGICIDISLIIIIÑIILIIDIIIIIDIIOOI0OIO ION NIN INN NIN NA Nadie más á propósito para eumplir todo ese inícuo progra- ma que su sucesor Uhogonnsama, que educado en un colegio de bonzos, perverso y cruel, por otra parte, se había mostrado siempre enemigo de los cristianos. En Septiembre de 1616 dió su primer edicto en este sentido, renovando el de 1614; y á datar de ese año se sostuvo una te- rrible y cruel persecución por más de 30, que casi aniquiló, si pudiera propiamente aplicarse tal palabra, el cristianismo en el Japón.: ¡No en vano se le llamó la gran persecución !! Víctima de ella fué nuestro beato Laruel. 11 Graves divergencias hay entre los cronistas respecto á la patria del santo mártir, y ni aun en su segundo apellido están unánimes. Unos lo hacen español, otros sudamericano y algu- nos mexicano. Es tal la discordancia, que ni su filiación reli- giosa la hacen idéntica. Quien le hace hijo de la Provincia del Santo Evangelio y quien de la de los Santos Apóstoles San Pe- dro y San Pablo de Michoacán. Del lugar de su nacimiento, ni qué decir. Por el año de 1884 se ocupaba en investigar la nacionalidad y lugar de nacimiento de nuestro santo, el notable jurisconsulto Lic. D. Prisciliano M* Díaz González, y le ayudaba en esa la- bor el Sr. D. Justino Rubio, Director de nuestro Archivo Gte- neral. Por no sé qué conductos supo el Sr. Rubio que había yo averiguado algo exacto tocante á la vida del santo, é incontinen- ti me escribió preguntándomelo. Comuniqué lo que sabía, y él á su vez lo hizo al Sr. Díaz González. Este señor se puso lue- go en relaciones conmigo y éstas duraron hasta su muerte. Debo decirlo, por ser la verdad, que este señor andaba muy 406 Memorias de la Sociedad Científica PIDIO LIDO LAIA errado, así como también las personas con quienes investigaba, pues daban crédito á los cronistas extranjeros, que son los que más se alejan de lo cierto. ¿Cómo pude yo dar con el verdadero camino? de este modo; - Era guardián del convento de San Francisco de Morelia (Michoacán) y yo estudiante de Medicina, por el año 1880, el R. P. Fr. Francisco Escalante, religioso sabio) amable, de be- lísima educación y grandes prendas intelectuales. Mutua sim- patía nos unió no obstante la diferencia de edades, siendo la base de una larga é inalterable amistad. Poseedor de su eon- fianza y con mi carácter dado á escudriñarlo todo, me introdunje á una covacha de palos viejos que había en la sacristía de la iglesia dicha, y saqué un muy antiguo y deteriorado cuadro, con dos figuras de religiosos, y sin inscripción alguna. Pregun-. té al padre qué era aquello y me respondió: “los retratos de “dos religiosos de este convento que fueron martirizados en el “Japón, y que ereía yo se había destruido.” Le preguntaba yo noticias acerca de ellos, cuando llegó otro, religioso, también amigo mío, llamado Fr. Domingo Ibáñez, de avanzada edad é “historia viviente,” como le llamaba. Al punto me sacó de la duda: “éste, me dijo, es Fr. Luis “ Sazander, japonés, y este otro, Fr. Bartolomé Díaz Laurel, “ mexicano, natural del puerto de Acapulco y religioso lego; “su profesión, añadió, está hoy en un libro que se llevó N. P. “ Garnica á Querétaro; lo de su patria consta por tradicion en- “fre nosotros y la oí de boca de un religioso muy anciano tt quien á su vez la supo de otro bastante viejo que fué novicio “ de un connovicio del santo. Esta parte del convento (me la “ señaló) ayudó á construirla, llevando mezcla á los albañiles, “ oficio humilde que le asiguó su maestro para probarle.” Platicando más tarde de esto mismo con el KR. P. Provincial Fr. Autonio Villarreal, me lo confirmó todo y me mostró las informaciones que para darle el hábito se practicaron. Con su permiso las copió, y á la letra son como sigue: «Antonio Alzate. 407 ELLIILLILDILODI0DI0I0DIILD IL IDILIIDIDII0DIDIIL ID III LI III Fr. Ju" Lopez Comiss? g! por authoridad Apostólica | de to- das las prou” de la nueua españa dic. Suc. Al P* fr. Alonso de St? maria Pred” y guardian de nro Conut* | de Vallad. salud y paz. Por qt” por orden mia siendo Prou! | de esta Provn* hyzo V. R. estando en el puerto de acapulco | vna informacien de la limpieza y filiación y demas re- | quisitos para recibir y profe- sar en el habito de nro. sera- | phico P* St. Fran” de Barholo me Diaz el qual tubo, lo recibio y la informacion como cossa fe- cha por la orden | la recibieron y la aprobaro los p” receptores Apostolicos q. en | tonces eran, es á saber el P* fr. Miguel To- lon guardian | q. era entonces de dicho conut? de Valladolid > P* fr. P* de Ley | va lector, P* fr. Ant? Yañes vicario y P* fr. Barthome | centenero maestro de nouicios receptores entonces por mi no | brados, y por haberse perdido la dicha in formacion aprobada | ya por los dichos P'” receptores y ser dificultoso ir de nueuo a | ha sella a acapulco y el dicho fr. Bartholome Diaz le: goestar | para profesar doy mi comission y cumplida authoridad a V.R. | para q. por medio del P* fr, Bartholome de acuña no- tario | q. le nombro compella q. el P* fr. Miguel Tolon y fr. P* | de leyua q. actualm'" estan en dicho conut” declare debajo de juramt? si es verdad q. aprobaro la dicha informacion | si esta - ua buena y conformea nras constituciones y mandatos | de los S** Papas disponen | declarado assi seruira deplenaria | informacion casi si actualm” paresiera el original q. es | dada en nro “Comut? de Tarimbaro en nuebe dias del mes de: 1 Junio de 1617 años. Fr. Joan Lopes, commiss?, una rnbrica. Por mdo. de su de fr. Antonio Mendez, Secret: una rúbrica. Al pie y en medio un sello timbrado en blanco y adherido con oblea roja. Tiene un escudo formado por una cruz y sobre ella otro escudo con las llagas de Sn Francisco; en el óxergo la inscripcion siguiente: Sigilium Comissarii Provintiarum Nove Hispanie. Al reverso de este Patente comienza la informacion asi: “En nuebe de ju- nio de mylseyscientos | diez y syete años | en este Covut? de ' 408 Memorias de la Sociedad Científica LPILLILILIILILILILIILIIIAIIILISILILISA mos Valladolid fr. Alonso de Sta. M* pre*”" | y g*” de dicho conut” vsaudo de la comission atras | de nro Rmo. por ante mi fr. Bar. tholome de acuña | notario señalado q. acepto el dicho off” y juro de | exercerle con fidelidad hisso pareser ante si al P* fr. | miguel Tolon pred” y guardian del conut? de Taximaroa y ha siendo la cruz juro a Dios nro Sor. y a la | eruz q. hiso con su mano derecha y in verbo sacerdotis | decir verdad y pregunta do por el tenor de la patente | dixo que como guardian q. era de este dicho conut” | de Valladolid y receptor Apostólico, co mo tal vido una | informacion de fr. Bartholome Diaz de su Limpieza | filiacion y todo lo demas y estaua buena fecha por | el P*fr. Alonso de Sta. maria en acapulco y como | tal la apro- bo y mando se le podia por ella | dar la profesion y hábito de nro seraphico P:St. | Fran y q. esto es verdad por el juramento q. fecho | tiene y q. assi lo declara y certifica y lo firmo de su nombre y se ratifica en ello.—Fr. Alonso S* m* una rública fr. Bartholome de acuña, notario, una rúbrica. En el dicho Conut? dia mes y año sobredicho el | dicho P* fr. Alonso de St” m*” por ante mi | fr. Bartholome de acuña re- cibio juramento | al P* fr. P* de leyua Pred” y guardian de St, Andres Tziróndaro, el qual juro a Dios y a la cruz y in | verbo sacerdotis de dezir verdad en lo q. fuére | preguntado y sien dolo por el tenor de la patente dixo | q. siendo lector de Artes y Pred” de este conut” y | uno de los receptores Apostolicos co- mo tal vido una | informacion q. el P fr. Alonso de St* m* abia hecho | en Acapulco y como tal la vido aprobó por buena y | la firmo para que se le pudiera dar, el habito y profesar | y q. esta es la verdad y lo certifica y se ratifica y lo | firmo de su nombre dia mes y año sobredicho. | fr. Alonso de St” M”, una rúbrica. Ante mi, fr. Bartholome de acuña, notario, una rúbrica. | Y yo fr. Alonso de S. M* Pre | gan. de este | eonut” de Va- Mad. doy fe y uerd” testim” de que en | acap” hise la dicha in. form” y despues que vine | a esta casa la uide firmada de los “Antonio Alzate + 409 receptores | appostolicos, lo qual juro inverbo sacerdotis, oy 9. Junio 1617, fr. Alonso de S* M* una: rúbrica. | Bista esta inform'" por los p”* receptores appostolicos | dixe- ron estar buena y suficiente p* poder dar la pro- | fesion al con- tenido en ella en Vallad. a 12 de | Junio. 1617 a* Fr. Alonso de S* M*? una rúbrica. Fray Domingo de villa buena, una rúbrica fr. Bartholome de acuña, una rúbrica. | La informacion está contenida en un pliego de 2 hojas folio común y ocupa las 3 primeras páginas quedando la cuarta en blanco. Está doblada al través y en cuatro partes: en sus dos caras exteriores hay en cada una, una nota. La primera que es de letra idéntica á la de la información dice: inform” de la limpieza | de fr. Bartholome Diaz | laico. aprouada por | los re- ceptores appost” | La segunda de letra distinta y estilo más moderno dice: inform” de la vida y limpie | za del her? fr. Bartolome | diaz. pfesso. en 2 de Agto. ] De 1617 a* | Murio Martir en el xapon | y esta Beatificado. | Un sello negro que dice en Flíneas dentro de un óvalo: Pro- vincia ] de ] Franciscanos | de Michoacán. | Certifico que esta copia tomada por el Sr. Dr. D. Nicolás León, está fiel y exacta- mente sacada del original que obra en el archivo de nuestro Convento del Seráfico Dr. S. Buenaventura de esta Ciudad. Morelia, Nobre. 11 de 1884. Fr. Antonio Villarreal P. Provincial, rúbrica. Memorias [1897-98], T. X1 --52 410 Memorias de la Sociedad Científica ADIDAS IO INIDINIOIN SOIL IO INICIO IO OOOO OI Por el contexto de ellas se vé, que son supletorias por haber- se extraviado las primeras ú originales. Del R. P. Provincial fr. Ant? de Jesús Muñóz y Ortiz, obtu- ve copia de la profesión, y más tarde, del actual dignísimo Pro- vincial fr. Buenaventura Chávez, mi paisano y amigo, consegu el fotografiar las tomas de hábito y profesión del santo. Hay un notable punto de coincidencia entre este santo már- tir y San Felipe de Jesús, y es haber dejado, como éste, una vez el hábito y haberlo vuelto á vestir, hasta profesar. La falta completa de los antiguos archivos parroquiales de Acapuleo hace imposible el hallar su partida de bautismo, y toí eante á ello me dice el Sr. Díaz González en carta partienlar de Nov. 7 de 1884: “Esperaba con ansia la respuesta del Illmo. “Sr. Obispo de Chilapa, y he recibido el pesar de un nuevo obs- “* táculo. “No existen en Acapulco los libros del archivo parro- ““ quial anteriores al año de 1830, porque pretendiendo salvarlos “el Sr. Cura Don Felipe Clavijo, se embarcó con ellos y otros ““ objetos eclesiásticos el año de 1830, y nanfragó desgraciada- “¿mente perdiéndose el archivo.” En otra de Marzo 30 de 85 “me dice: En carta que me dirige el Illmo.Sr. Obp* de Chilapa “ con fecha 22 de Marzo, me anuncia que en su visita pastoral t“ ayeriguó que viven muchos deseendientes de las familias Lau- ““ rel, en Acapuleo y pueblos inmediatos, y que todos reconocen “un mismo tronco, que lo es un hermano del Beato Laurel y “ saben: que sus padres y uscendientes, con una que otra excep- “ ción, hau residido constantemente en Acapulco. Alude espe IATA SA — AA “Antonio Alzate. 411 DIRA III INIOSISLIIILIZIIIOLLIIIIT III IL ““ cialmente á tres ancianas muy virtuosas que se consideran pa: “rientes del Beato por descender de su referido hermano.” Puntualizado y probado, á lo que creo: lugar de nacimiento, fechas de toma de hábito y profesión religiosa, ma queda tan solo la tarea de refutar la especie que corre entre cronistas an- tiguos y modernos historiadores de que fué médico, y llama la atención, acerca de haberse sustituido su apellido Laruel por Laurel. Los cronistas franciscanos primitivos y reñicoletas dicen, que el P. Fr. Francisco de Santa Maria así que llevó 4 nuestro Beato! 4 Filipinas y después al Japón, le dedicó á que cuidase á los enfermos, cargo que llenaba con gran caridad y empeño, llegando á ser, con el tiempo, un excelente enfermero. De esto á médico hay gran distancia. Con respecto á su segundo apellido todos los historiadores exceptuando á Pares! le llaman Laurel y el anotadorda las actas de tomas de hábito y profesión, sn contemporaneo, le denomi na Laruel, nombre que facilmente y con el transcurso del tiem- po puede haberse transformado en Luurel. Lo escrito por el P. Tasso? á la pág. 397 de eu obra es una interpretación arbitraria del texto y anotaciones marrinales de 1 La Religione Chrestienne au Japon. Passim. El P. Fr. Gaspar de la Fuente en la “Histeria del Capítulo General de Toledo de 1633,” Madrid 1633. fol. 47, frente, le llama Laruel. e 2 Nel Convento del Minori Osservanti diS. Francesco in Morelia capitale «lella Provincia di Mechoacan nel Messico, 11 dieiotto Ottobre del 1617 yl Maestro de Noviz? scrivera nel libro delle professione: “Oggi ha professato solennemente la serafica Regola il giovane Bartolomeo Diaz. detto anche Laurel.” Dieci anni dopo si escriveva al margine diquestro libro:” Sie avu- ta notizia del martirio di questo santo laico Fr. Bartolomeo, bruciato vivo á fuoco lento in Nangasachi assieme ad altri francescani il 17 Agosto 1627.? 2 Netendamo presso di noi copia autentunmaudataci del R. P_ Francesco Aguirre, Guar- diano in S. Francesco di Morelia, verificata convalidato dalla Curia ecclesiastica di Mechoo” can, $50. 630. “Storia di quarantacinque martiri giapponesi della ordine diS. Francesco Sic. seritta con Appendice del P. Luigi Tasso da Fabriaro O. M. Roma 17 Giugno 1871, 49” 412 Memorias de la Sociedad Científica Carro mo pe los documentos que hoy se publican en fotograbado, alteración de que se hace responsable el R. P. Fr. Francisco Aguirre y la curia eclesiástica de Michoacán que certificó el documento, En vista de estos documentos es de esperarse que las lec- ciones historiales del oficio del Santo, en el Breviario Romano y Franciscano, se modifiquen.* Creo será del agrado de nuestros lectores un ligero resúmen de la vida del santo. Nació en el puerto de Acapulco por el año de 1599, Solicitó el hábito fraciseano de la regular observancia, en la egiudad de Valladolid, hoy Morelia, y lo vistió á 13 de Marzo de 1615. Dejó el hábito el mismo año y lo volvió á recibir en el mis- mo convento el 17 de Octubre de 1616. Profesó de religioso laico el 18 de Octubre de 1617, siendo el 21? profeso en dicho convento. A fines del año 1619 se embarcó en Acapulco con dirección á Manila, acompañando al V. P. Fr. Francisco de Sta. Maria. Ya en esa ciudad se dedicó al aprendizaje de la lengua de los naturales de la isla y también de la Japonesa, y al cuidado de los enfermos, ocupación que se le asignó por los superiores, Permaneció en ese lugar hasta el año 1622 en el cual pasó al Japón, siempre en compañía del V. P. Sta. Maria. Disfraza- do con traje japonés, ocultándose en los bosques y' vagando por los pueblos pequeños, vivió nuestre martir, dando la salud del alma y del cuerpo. 3 Officia sanetorum ex indulto apostolico á clero Dioecesis Tehuante- pecensis in Mexico recitanda, a S. R. C. recognita et approbata. Romz ex typ. Prop. Fid. M.DCCCXCV. 4? Pág. 46. " Antonio Alzate. 413 no e” En Mayo de 1627 y encontrándose oculto en Nangazaqui en unión del V. P. Sta. Maria, en la casa de Gaspar y Maria Vaz, terciarios franciscanos japoneses, fué tomado preso y encarce- lado en unión de sus compañeros y protectores. De Nangazaqui fué conducido á Omura y alli sentenciado á ser quemado vivo á fuego lento, volviendo despues á Nanga.- zaqui. j La sentencia se ejecutó el 27 de Agosto de 1627, según Pa- ges, y según el Proceso Apastólico el dia 17 del citado mes y año, fecha que tambien designa el “Martirologio Franciscano” del año 1879. En 17 de Julio de 1867 el Sr. Pío IX le colocó en el número de los martires, y el Sr. Leon XI1Il, á petición reiterada del Tllmo. Sr. Guillow, Arzobispo de Antequera (Oaxaca), le conce- dió en 13 de Febrero de 1892, misa y rezo propio que hoy usan las Arquidiócesis de México y de Oaxaca y la Diócesi de Que- rétaro. y , $ ES AR y NE j . VE A A AA A Ñ EN Acció 4 qn » ' j E Bra y A ' , 0 e, e 0 de, a o » - q Ip pao 4 ' SA WA fo , TA G Al AN 4 18: ro Po , , í As eN lo A E DO O t EIA Bo 107 e BAN ta MIDE t a ; nó 41% “ñ Er h ) he bal AIN O A , y SAD A BANG mirala 106) -09 cl po YM A -4 A ada A O 34 BO Ye $8 0% ¿Ari 8 2 Y Lis. Ay ( o / A «Y %- Y an en abaiio A A “HQ PAN 4 E Py 12 A dl y . h > A e apo . e 18 toosseiacatíi ota: 16 18 almasbo 0d ot Pu O ¡ot OTRL ola ob. 5 / O q , OTC, MIRAS ODO 23 EX :19 Y ; S es P 4 139» tn El £3 ¿ J Ñ COn ' 9 e 4 VS 3 i OQ 7 y El + e ds e e ee 4 Y Sis sic bt 134 re OR Mar Trab OA . i- UNT AB ¿e - NAO a RAMO AN E ln us ¿EN QUÉ IDIOMA DEBEMOS RECETAR LOS MÉDICOS? —_—_—_—A —__—_—— 2 Por el Dr. Ricardo H. Cicero, M, $. A. No hace mucho me preguntaba un antiguo compañero de estudios, que ¿por qué había yo adquirido la costumbre de re- cetar en español? La respuesta que le dí; la amigable discu- sión que se suscitó entre los dos; el recuerdo de otras ocasiones en que se me ha hecho la misma pregunta; la costumbre toda- vía arraigada entre muchos de mis colegas de recetar en latín, me decidieron á escribir algo sobre el asunto y ofrecerlo como humilde homenaje á la Sociedad Científica “Antonio Alzate.” Hubo un tiempo en que las águilas romanas habían subyu- gado á todos los pueblos conocidos sobre la £az de la tierra, y con sus leyes les habían impuesto sus usos, sus costumbres y su idioma. En los primeros siglos del cristianismo-el latín era el único idioma de todo el mundo civilizado, pues el griego mismo que le había precedido en el dominio del mundo, se hallaba pos- tergado y reeluido en su país de orígen. Las ciencias no podían tener refugio seguro entre los pueblos bárbaros que rodeaban al Imperio Romano, sino debían estar cobijadas bajo su purpú- reo manto. En latín tenía que efectuarse el desarrollo de la ciencia; en latín debía enriquecerse de savia una de sus ramas 416 Memorias do la Sociedad Científica ELLLIOLL/IL DIO III LLL LIL IOO LIDO IO OA SLILILIIIIIIIIIA más importantes si no la más benéfica para la humanidad: y en la época de mayor vigor de ese Imperio, digno de admiración por más de un título, hubo de vivir un hombre, un sabio, que después de Hipócrates debía personificar toda la ciencia médi- ca, debía entronizarse como tirano por largos siglos, y debía ser para la Medicina lo que Aristóteles para la Filosofía. Tras las invasiones de los bárbaros que desmembraron el Imperio, vinieron los siglos de oscurantismo. El dominio del mundo por un solo cetro era desde entonces imposible: razas diversas, ambiciones encontradas, idiomas incomprensibles, in- tereses optiestos, guerras atroces minaron el soberbio edificio; y lenta, dificultosamente se fueron constituyendo las nuevas naciones, fueron formándose los nuevos idiomas. Pero en este período de nueva evolución en que nada era fijo, en que la ig- norancia aprisionaba entre sus garras á toda la humanidad, el hombre que deseaba consagrarse al bien de ésta, y que para ello necesitaba instruirse, y para esto último entender lo escrito sobre la materia y entenderse con sus colegas de profesión que no hablaban la misma jerga que él (pues aun no podía llamarse idioma) necesitaba apelar al único recurso que á la mano tenía, que era el cultivo de la lengua pura, de la lengua madre, del latín. d Pero aquellos hombres vivían en una densa niebla de oscu- rantismo. Por mucho que fuera su anhelo de saber, de escudri- ñar la naturaleza, de arrancarle sus secretos, de utilizarlos en beneficio de la humanidad doliente, sus esfuerzos eran vanos, se resentían forzosamente del medio que les rodeaba. Desde el rey hasta el último vasallo, ocupados únicamente de la gue- rra, la ignorancia era crasa, la superstición les dominaba, lo maravilloso les atraía, y al mismo tiempo les infundía pavor; ahora bien, saber algo más que el vulgo bastaba para maravi- llarle, para ser objeto de curiosidad, para inspirar pavor, para llegar á ser ídolo, y como tal para no dejarse ver de cerca por no quedar fácilmente convertido en impalpable escoria. Por * " AntonioAlzate . 417 otra parte, el hombre que entonces se consagraba á la ciencia surgía de entre ese vulgo ignorante; su espíritu superior le arras- traba hacia el estudio; pero mal preparado para él, falto de una educación metódica que le indicase el sentido en que debía des- arrollar sus facultades, amante desordenado de la naturaleza, niño irreflexivo, fijaba su atención no en los fenómenos na tura- les que le incitaran á la reflexión, sino en los que más halagaban á¿sus sentidos, y ansioso de explicaciones, fijándose en fortui- tas coincidencias, incapaz de sustraerse á la influencia del me- dio supersticioso en que vivía, en vez de llegar á verdadero sabio, se trausformaba en alquimista, en astrólogo, en mago. S1 descendía al fondo de su conciencia, se encontraba sin duda muy inferior á sus aspiraciones, se veía lejos, muy lejos, de la verdad ansiada; tan lejos, Ó más. lejos aún, que ese vulgo que le rodeaba y al que cada vez miraba con mayor desprecio, y entonces, para conservar su prestigio, se rodeaba de misterio, procuraba hablar de modo de no ser comprendido, afectaba una superioridad de que en realidad carecía, y contemplaba con al- tanero desprecio á ese vulgo que por lo mismo le admiraba, ¡pero que también en ocasiones lo quemaba! Ya cuando esto sucedía, el latín era el patrimonio de unos cuantos, el vulgo no lo entendía, era forzoso hablarle en latín. Vino el Renacimiento: la luz se fué difundiendo lentamen- te por el mundo, la división del trabajo fué aumentando, las profesiones modernas perfilándose. La Medicina comenzó á sa- lir de entre las manos de alquimistas, astrólogos y magos, y se fué personificando y perfeccionando poco á poco; empezo á ser verdadera ciencia de observación, ciencia positiva. Pero el yul- go no podía, no puede aún, pudiera yo decir, dejar de ver en el médico al mago, al hombre dotado de poder misterioso, y el médico siguió conservando muchas de las costumbres del ma- go, pero sobre todo le costó gran trabajo dejar el idioma muer- to, el idioma incomprensible, el idioma misterioso, el idioma de los privilegiados: el latín. Memorias [1897-98,] T, XI:—53 418 Memorias de la Sociedad Científica Y llegó el siglo de las luces, ei siglo en que tenemos la di- cha de vivir, y al soplo de libertad que lo impulsó al nacer, los idiomas vivos se levantaron también, y la ciencia ya no se es- eribió en idioma muerto sino en lenguas vivas, y el latín que se vió desterrado de los libros se atrincheró en las recetas. Una circunstancia influyó mucho en que se conservara, en que se aferrara con avidez á este último refugio. La era de las clasificaciones había llegado para la historia natural, y un anho- lo muy justo de sus paladines que se empeñaban muy loable- mente en uniformar la nomenclatura, les hizo acudir para nom- brar las “especies naturales á un idioma inalterable: al latín. Como se procuró, por otra parte, que los nombres diesen por - sí mismos idea del animal ó planta á que se aplicaban, el resul- tado primitivamente obtenido fué admirable. Pero el campo de observación se fué ensanchando, el número de especies nuevas descubiertas aumentando, las pasiones humanas y muy parti- cularmente la adulación, se entrometieron en el terreno de la ciencia y el delirio taxonomista llegó á tal grado que ha nece- sitado ser duramente flagelado: y en esta misma Sociedad uno de nuestros nataralistas más eminentes, uno de los miembros que más la honran, no ha mucho que nos presentaba su mag- nífico trabajo intitulado: “Heregías taxonomistas,”” en que ri- diculizaba y hacía palpable con su punzante sátira lo que valen muchos de esos nombres latinos que con tanta fruición pronun- cian los pedantes. Todo progresa en esta era de vigor por la que atravesamos; la evolución no se efectúa en el seno de la ignorancia sino en el de la ilustración; la instrucción se difunde y nuestro vulgo de hoy pasaría en épocas no muy remotas por pléyade de sabios. ¿No es en verdad un encanto ver á los pequeñuelos de nuestras es- cuelas dedicarse con tesón al estudio, aprender sin sentirlo, jú- gando verdaderamente, las nociones elementales de toda cien- cia? ¿No es una dicha presenciar la facilidad de comprensión de las generaciones modernas para los asuntos científicos más '" Antonio Alzate. 1 419 ma arduos? ¿Y á qué se debe esto? A la solidez de la instrucción elemental. Que se difunda ósta más, que no queden más igno- rantes en la tierra que los idiotas, los que por un vicio orgánico son incapaces de asimilar nada en su inteligencia, y entonces el vulgo habrá desaparecido, Ó por lo menos el concepto de la pa- labra se habrá modificado profundamente. : El médico moderno no acierta, diagnostica; no tiene buen ojo, es buen observador; no adivina, estudia; no tiene filtros ma.- ravillosos, posee medicamentos que sabe científicamente cuando y como debe aplicar; no sólo cura, previene también las enfer- medades, suprime también los males cuando es necesario por. medio del arte quirúrgico llegado á un grado de perfección que nunca soñó: antes. Y para que el médico desempeñe cumplidamente su sagra- da misión necesita difundir su saber en lenguaje que se le en- tienda, para que pueda hacer el bien necesita hacer comprender en que consiste dicho bien. No perderá nunca su tiempo al des- cender en pormenores con sús enfermos y los que les rodean, sobre la mejor manera de llevar 4 buen término la enfermedad, sobre el modo correcto y más eficaz de aplicar loz medicamen- tos que prescribe. Para esto debe desechar todo subterfugio, expresarse con claridad, con franqueza; hablar de modo claro perfectamente comprensible, desvanecer todo género de preo- cupaciones; si prescribe un medicamento peligroso explicar per- fectamente que de la manera que lo emplea ó los peligros son nulos ó están reducidos al mínimum, explicar en qué consisten; su poca importancia y el fácil y mejor medio para conjurarlos; lograr en suma captarse la confianza del enfermo para hacer de él el más útil auxiliar de su curación. Ahora bien, uno de los medios que más facilitan indudable- mente esta eficaz ayuda del enfermo ó de las personas que le asisten es que entiendan lo que se receta y esto solamente se logra escribiéndose en su propio idioma, en el del país que ha- bitan. El papel de auxiliares del médico es importante sobre to" 420 Memorias de la Sociedad Científica WIEN OLEO IOII ILL III SILO LIIILLILIIIIISILIIICILIIC III do cuando hay que variar el tratamiento en un padecimiento crónico. Recomendamos siempre los médicos en esos casos que conserven sus recetas los enfermos, y nos las muestren cuando se las pidamos. Tiene esto por objeto auxiliar á nuestra memo- ria que por feffz que la supongamos no' puede retener con todos sus detalles lo que hemos prescrito 4 todos y cada uno de nues- tros clientes. Con esta recomendación és raro que cumplan; pe- ro si han leído la receta pueden siempre ayudarnos á recordar lo que habíamos prescrito, para insistir en ello si lo juzgamos necesario, para variar el tratamiento si así fuere conveniente. La regla es pues en la época en que vivimos que el que viva en Francia recete en francés, el que practique en Inglaterra ó los Estados Unidos en inglés, el que en España Ó en México en español, etc., no sólo por los motivos antedichos sino también. porque hay otra persona que siempre forzosamente tiene que leer y entender lo que hemos recetado so pena de causar un grave mal al enfermo, y esa persona es el farmacéutico que des- pacha, que en la gran mayoría de los casos no es tal farmacéu- tico sino un simple mancebo de botica. Para él, además, más que para nadie debemos escribir con letra clara; pues si para ser calígrafo se necesitan disposiciones naturales que no todos podemos tener, para escribir legible basta con un poco de cui- dado. ! En conclusión, he aquí lo que contesté á mi amigo, y la idea: que norma mi conducta. ““Receto en español porque este es nuestro idioma y porque en la época de adelanto en que vivimos, sale sobrando para el médico honrado cuidadoso de su nombre y de su profesión; to- do lo que huela á charlatanismo, á magia, á ciencias ocultas, porque hoy la aspiración suprema del médico no debe ser infun- dir fe superticiosa en su acierto, sino inspirar confianza en su saber.” México, Julio de 1898. MITOLOGÍA MIXTECA POR Manuel Martínez Gracida, M. S. A. 1 DIOS MIXTECA.—SUS ATRIBUTOS.—IMAGEN QUE LO REPRESENTABA.—CULTO. Los mixtecas, á semejanza de los zapotecas, reconocían un Dios supremo puramente espiritual y ageno de toda materia, al que designaban con el nombre de Nuhu Inmi Ñuu, que quiere decir Corazón del Pueblo ó Alma del Mundo. Como Omnipotente se llamaba Nuhundehehuahua y como Crea- dor del cielo y de la tierra Zya Nisaindiya Andehui Nuñayehus. Era, pues, el Señor del Universo, por cuya providencia se gober- naban todas las cosas, cuya justicia remuneraba á cada cual se- gún sus obras y en cuya esencia todos eran, vivían y se morian. Este Dios invisible tenía diversos atributos que se hacían sen- sibles por medio de imágenes, deformes en verdad, pero pro- fundamente significativas. Si el vulgo convertía en varios mitos esta Divinidad, la par- 422 Memorias de la Sociedad Científica te más culta é ilustrada de la nación no les tributaba culto in- terno, pues no era politeista en el sontido de la palabra. “Era esta Deidad una esmeralda tan grande como un grue- so pimiento de esta tierra; tenía labrada encima una avecilla 6 pajarillo con grandísimo primor, y de arriba á abajo enroscada una culebrilla con el mismo arte; la piedra era tan transparente que brillaba desde el fondo, donde parecía como la llama de una vela ardiendo.” El pájaro y la culebra conceptuamos que representaba el nombre degfuetzalcoatl, estando labrada la piedra en su recuerdo. Al representar los mixtecas 4 Quetzalcoatl bajo las figuras de una culebra y de un quetzal, presúmese que seguían el culto de la culebra, ó sea el culto de Nimo de los babilonios, fenicios y caldeos, símbolo de la serpiente representada en el Sol, y del cual la mayor parte de los Reyes del mundo antiguo creían des- cender. La veneración y el culto del Corazón del pueblo no solo se extendía á la Mixteca, sino también á la capital del Imperio Azteca, cuyos orgullosos Emperadores mandaban anualmente ricos presentes y le consultaban en ocasiones de suprema an- gustia. De este cultó cuidaban con esmero el Sumo Sacerdote mix- teca, seis ministros superiores y treinta y tres,sacerdotes infe- res, y los nobles iniciados en los misterios de la religión quet- zalcouhua. Constantemente era visitada esta Divinidad por multitud de peregrinos que acudían al Santuario de Achiutla en solicitud de sus consuelos. Antes de emprender los creyentes una pere- grinación, acopiaban oro, piedras preciosas y exquisitos aromas para obsequiar á su Dios, y no salían de su pueblo sin haberse preparado con ayunos, penitencias y abstinencias carnales, á fin de hacerse propicios á sus favores. Durante el camino no se cambiaban palabras indecorosas ni obscenas, pues se abstenían de todo lo que pudiera desagradar á la Divinidad. "Antonio Alzate . 423 Luego que llegaban los peregrinos al atrio del templo ento- naban un himno, y ya adentro, el jefe de la expedición, que por lo regular era un anciano, entregaba al Gran Sacerdote log pre- sentes que llevaba á la Divinidad. Recibidos éstos, el Papa mixteca se llegaba al «ultar y consultaba al ídolo sobre la pre- tensión de los peregrinos. Si la respuesta del Corazón del Pue- blo era favorable, la comunicaba con muestras de alegría á los creyentes, y si adversa, con tristeza y descontento, pues no es- taba en sus manos remediar el mal que les esperaba. Una de las consultas más solemnes y célebres que refiera la Historia, es la que Moctezuma II mandó hacer á esta Divini- dad en 1519, con motivo del arribo de los españoles al Anáhuac. El Dios contestó á la Embajada por conducto del Pontífice: que había acabado el Grobierno de los indios y con él la religión de sus mayores, y que pronto los Dioses serían arrojados de sus templos y convertidos en polvo. 11 DIVINIDADES SUBALTERNAS, Las divinidades mixtecas subalternadas al Corazón del Pue- blo, eran por su orden las siguientes : 19—El Dios Sol ó Dios del Fuego, llamado Yya Caamaha 6 Ñuhu Dicandij, era la fuente y foco de luz, por cuya influencia se animaba el mundo. Sus rayos fecundaban los campos, daban vida á los animales y plantas, y vivificaba con su calor á los ni- ños y ancianos. Se le representaba por un hombre atleta de co- lor rojo ó amarillo y en traje de is Era Xuih- tecuhtla de los méxica. 22—El Dios Tierra, llamado Yya Ñuhu 6 Ñuhu Nayehui; se 424 Momorias do la Sociedad Científica lo representaba en figura de hombre y se le tributaba culto con sacrificios y ofrendas. Su mayor reverencia consistía en tomar polvo con el dedo mayor de la mano y llevarlo á la boca en memoria del nacimien- to y de la muerte del hombre. Era el Tlaltecuhtli ó el Centeotl á la vez que la Chicomecoatl, Chalchiuhcihuatl y la Toci de los méxica. 3—El Dios Luna, llamado Yyacaahuiyu ó Nuhu Yovera, Tez- catlipoca. Se representaba en traje de Cuballero-Tigre. Sus atri- butos y funciones son las mismas que tiene este númen en la mitología tenochca. 4—El Dios de las Aguas, llamado Nuhunduta 6 Ñuhuudzahui. era la causa principal de la fecundación y crecimiento de las plantas y alimento precioso de los animales y del hombre. Su figura, atributos y funciones eran las mismas del Zlaloc de los méxica. Cuando las lluyias se convertían en tormentas tomaba el nombre de Yya Dzavuitachinihi, ó sea Señor de la Tempestad. Como Dios de los mares se llamaba Nuhu Canunduta y enton- ces era el protector de los navegantes. 52—El Dios del Aire, llamado Nuhu Tachi 6 Yya Tachi era, la causa de la respiración y elemento de vida para las plantas y animales, asi como también para refrescar el clima, y un mal cuando destruía., Su figura, atributos y funciones eran las mis- mas que las del Ehecatl y Quetzalcoatl de los tenochca. Cuando el viento era fuerte se convertía en Dios de los huracanes y en- tonces se llamaba Yya Tachicanú 6 Ñuhu Tachidzahui nihi. 62—El Dios de los Campos ó Sementeras, se llamó Nuhu Yod- gohuiyu 6 Nuhu Ytu, era para los mixtecas la tierra fértil, pro- ductora en todas sus manifestaciones vegetales.—Su figura, atributos, funciones y culto eran iguales á los de Centeotl, de los méxica. Como cuidador de los montes y bosques se llama- ba Nuhu Cutmayacu. Cuando caía algún rayo en algún monte repercutiendo el estruendo á largas distancias, decían los mix- tecas que el Dios obraba esto para que la tierra reconociese su poder. “ Antonio Alzate. 475 PILLS NADAL ID IIIIIILILILLIIIIIOLILLIIILI III T2—El Dios de la Guerra se llamó Nuhu Saana catnu 6 Yya Yecutnañu, era el protector de los guerreros. Se le representaba en traje de - aballero-Tigro, con el arco en la mano derecha, rodela en la izquierda y carcax en la espalda. Su culto era es pléndido entre los mixtecas, quienes cuando emprendían una guerra lo aclamaban á gritos, y era la voz del combate aun en lo más enearnizado de la lucha Era el Huitzilopoxhtli de los méxica, pero sin el culto sangriento. 82—El Dios de la Industria y de las Artes, se llamó Nuhu Sa yosaini 6 Yyahuisi, era el promotor del adelanto y progreso de los pueblos, pues apoyaba y fomentaba el cultivo de las Artes y de los Oficios por medio de inspiración. Era el Tocté 6 Nepa- tecuhtli 6 Chiconuhuizcuintla de lus méxica. 9 —El Dios del Comercio, llamado Ñuhu Cuica, era el protec- tor de los mercaderes. Su figura, atributos y culto eran iguales á los de Yacatecuhtli de los tenochca. 10. uza, llamado Yya Dudzu quete. Yya Que- tenini hita 6 Yya Cuaana Cucana idzu, era el protector de los cazadores. El primer animal, ave Ó cuadrúpedo, que se cazaba, era llevado al templo donde el sacerdote lo ofrecía al númen. El esqueleto se tenía como cosa sagrada. 11? —El Dios de la Pesca, llamado Ñuhu Tiaca 6 Yya Dudzu teyaca, era el protector de los pescadores en los víos, lagos y mares., Se le representaba con un manojo de peces en la mano y la red en la espalda. Era el Amimill y el Opoxtli de los méxica. 122 El Dios de la Muerte, se llamaba Ñuhu Nisihi ó Yya . Deye, eva el que disponía de la vida del hombre y le pertenecían el alma y el cuerpo. Al exhalar el postrer suspiro algún indio, era invocado por los deudos con respeto, para que fuera propi cio al moribundo, mitigándole lus dolores físicos que sufría en su cuerpo así como en su espíritu. Su figura era la del Cemi quiztli que servía á los méxica. 132—El Dios de la Música, se llamaba Nuhu Tuca yaa 6 Yya Sayodzatnaha dudzu yaa y también Yya Simi yaa, era el Memorias [1897-98], T. XI —54 426 Mensiotias de la Sociedad Científica LLL DI DI LALALA III An” protector de los festines y de la alegría. Se le representaba bajo la figura de un hombre que tiene un caracol en la mano izquier- da, ó una zampoña, y en la derecha un pito ó silbato. 149—El Dios del Cunto, llamado Nuhu Yosicatandi 6 Yya Yo- sitandi 6 solo Yya Yua, eva el mismo númen de la Música, con la diferencia de que entonces no cargaba los instrumentos, y sí tenía la boca abierta como en actitud de cantar. 15%—El Dios del Baile, llamado Ñuhu Yatayuasanalá 6 Yya Yaasitasaha, era el mismo vumen y se le representaba danzando- Ostentaba rico penacho de pluma en la cabeza y cascabe les en los brazos y en las piernas. ms 16 —El Dios del Himeneo, se llamaba Yya Sadzatnaha ndaha, Ó Yya sasetnahandaha, era el protector del amor, por cuya in. fuencia alcanzaba la posesión del corazón y se verificaba el ma- trimonio. Se le representaba bajo la figur a de un hombre de edad provecta. Era el Omeacatl de los méxica. 17*-—El Dios de la Medicina, se llamó Ñuhu Yucutatna 6 Yya Yucuyocovuitutna, era protector de los médicos, curanderas y parteras. Por su benéfica influencia se alcanzaba salad y se cu- raban las enfermedades. Era muy reverenciado y se invoc aba en todos los euidados de esta naturaleza. Bra el Xipetotec de los méxica. al " | 18—El Dios de lu Vejez ó del tiempo, se llamó Nuhu Nisanu, Yya Sasiyee, era el protector de los ancianos y se le rep resenta- ba por un viejo respetable, en cuyo semblante revelaba su ex - periencia y el peso de los años. 192 —El Dios de la Curidad, llamado Yya Sacuinda huiñaha, 6 Yya Susinimaniñaha se le representaba por un hombre maduro, dé aspecto afable, repartibndo á los necesitados granós alimenti- cios y ropas. Algunas veces se le representaba como un mendi-' go. Era el Quitzetzelohua de los méxica . 209 —Los Dioses de la Abundancia eran dos genios: el 1% se llamaba Yya Yotuvuicahi ó Ñulwuw Sanihió ini, el 22 Yya Yocuaha- nino 6 Ñuhu Huiyo. Sus atributos eran proveer de riquezas á «“ Antonio Alzate. 4927 DNI PIDILIILIILI III OLI LLL III LILIA los hombres y de alimentar á los animales, pues se les conside vaba como remuneradores y cultivadores. Eran Tlaitlaniniloni y Teatzelhua Ho los méxica. 17 AD AA era un genio 9 ia Alo papeles como protector se encargaba de los afligidos y caminantes, y entonces les proporcionaba bienes, consuelos y fortaleza; y. co- mo agorero se hacía presentar por diferentes señales, sirvién: dose de objetos animados é inanimados para que interpretasen los anuncios prósperos ó fatídicos. Era invocado con respeto y veneración por los mixtecas. 229_El Dios de la Embriaguez, se llamaba Yya Dedziyavui 6 Yya Niguinininde. Tenía la misión de cuidar de los magueyes, hacerlos productivos, trastornar el juicio con el pulque y el mezcal 4 los transgresores de la moral y de provocar riñas entre los bebedores. Sus atributos y culto eran iguales á los de Tez- catzoncatl de los méxica. 22 —El Dios de la Noche, se le conocía econ el nombre de Yya Nuuniñu 6 Yya Niñuyaca, su figura y atributos eran igua- les á los del Yohualtecuhtli de los tenochca. s du 111 NÚMENES HEMBRAS. Como númenes hembras presenta la Mitología mixteca 4 ocho Diosas, que en realidad no son: más que una sola con di- ferentes atributos, lo mismo que la: Xochilquetzal de los méxica. Por su orden son: 423 Memorias «de la Sociedad Científica IOLILOLLLI ISLA IIA ¡PILILISSIILIIIS 12—La Diosa de la Juventud, llamada Nuhu Saisanucunchi ó Yyadzehe-Sanisanu-cuachi, se le representaba por una joven ro busta y de formas contorneadas. Vestía huipilli con labores azules y enagua blanca con fajas moradas en la parte más baja, que le caía hasta el tobillo. Su tocado lo formaban dos trenzas colgadas hacia la espalda y ce- ñía su frente una diadema de oro, de la que se destacaban tres grupos de 20 plumas desplegadas, uno blanco en el centro y dos azules en los lados. En las orejas lucía nacochtli de oro y en el cuello gargantilla del mismo metal con cuentas y tablillas de esmeraldas y tur- quesas. Adornaba sus brazos un par de pulseras de oro y ob- sidiana con pendientes de pequeños cascabeles de oro. Calzaba cactli de pita, asegurado al empeine del pie con cinta roja y he- billa de oro. , 2*—La Diosa de la Belleza, llamada Yyadzehe Sahuij 6 Yyad- zehe Huadza cuayanda, se le representaba por una joven hermo sa, de ojos negros y mirada penetrante. ¡ Vestía huipilli blaneo con labores moradas y enagua de ama- rillo pálido con fajas moradas en la parte baja, que le caía ).as- ta el tobillo. Su tocado lo forman dos trenzas colgadas hacia la espalda y cedía su frente una diadema de oro, de la que se desprendían tres grupos de 20 plumas desplegados, uno azul en el centro y dos rojos á los lados. En las orejas lucía nacovhtli de oro y en el cuello gargantilla del mismo metal con cuentas y tablillas d+ esmeraldas y tur- quesas. Adornaba sus brazos un par de pulseras de oro y ob- sidiana con pendientes de pequeños cascabeles de oro. Calzaba .cactli de pita, asegurado al empeine del pie con cinta roja y he- billa de oro. 33—La Diosa de la Virtud. tenía por nombr> Yyadzehe Sa- huaha, Yyadzehe Sadzico 6 Yyadzehe Sacuvuindatnu, se le repre sentaba por una joven honesta, piadosa, prudente y trabajado” » Antonio Alzate. .. 429 mr NNSHIDLIDIIDVIDIIIII0DIIIIILI0IIIIS II ILLIA ra. Tenía la misión de proteger á las jóvenes humildes, labo- riosas y recatadas, Vestía huipilli blanco con labores amarillas y enaguas de azul pálido con fajas rojas en la parte baja, que le caían hasta el tobillo. Su tocado lo formaban dos trenzas colgadas hacia la espal- da y ceñía su frente una diadema de oro, de la que se despren- dían tres grupos de 20 plumas desplegadas, uno verde en el centro y dos azules á los tados. En las orejas lucía nacochtli de oro y en el cuello gargantilla del mismo metal con cuentas y tablillas de esmeraldas y tur. quesas. Adornaba sus brazos un par de pulseras de oro y ob- sidiana con pendientes de pequeños cascabeles de oro. Calzaba cactli de pita asegurado al empeine del pie con einta roja y he- billa de oro. 42—La Diosa de la Virginidad, llamada Yyadzehe ÑNahadzoho ó Yyadzehe Nahañuhu. Se le representaba como joven de rara belleza con todas las insignias del pudor y de la vergúenza. Era invocada por las doncellas, quienes le presentaban ofrendas de flores, pidiéndole las amparase para no caer en desagrado del pueblo. Vestía huipilli hlanco con labores azules y amarillas y ena- guas de fondo verde pálido, con tres fajas amarillas y cuatro rojas. Su tocado lo formaban dos trenzas colgadas hacia la espal- da y ceñía su frente una diadema de oro, de la que se despren- dían tres grupos de 20 plumas desplegados, uno azul en el cen- tro y dos verdes á los lados. En las orejas lucía nacochtli de oro y en el cuello gargantilla del mismo metal con cuentas y tablillas de esmeraldas y tur quesas. Adornaba sus brazos un par de pulseras de oro y ob- sidiana con pendientes de pequeños cascabelos de oro. Calzaba | cactli de pita asegurado al empeine del pie con cinta roja y he billa de oro. j 430 Memorias de la Sociedad Científica 5:—La Diosa de la. Sabiduría, se le llamaba Yyadzehe Yosa- atadzi ni 6 Huadza Sinitnunini, y se le representaba por una mu jer esbelta, de finas facciones y con un papirus enrollado en la mano, del que salían dos lengiietas de fuego, símbolo de la ins- piración. En la cintura, por el lado izquierdo, tenía atados va. rios instrumentos de artes. Era la protéctora de los Colegios de educación y se le invocaba por los profesores y alumnos. Vestía huipilli blanco con labores moradas y enagua de fon- do azul pálido con cinco fajas verdes, cinco blancas y cinco rojas. Su tocado lo formaban dos trenzas colgadas hacia la espal- da y ceñía su frente una diadema de oro, de la que se destaca- ban tres grupos de 20 plumas desplegadas, uno blanco en el centro, uno verde al lado derecho y uno rojo al lado izquierdo. En las orejas lucía nacochtli de oro y en el cuello gargantilla del mismo metal econ cuentas y tablillas de esmeraldas y tur- quesas. Adornaba sus brazos un par de pulseras de oro y ob- sidiana con pendientes de pequeños cascabeles de oro Calzaba cactli de pita asegurada al empeine del pie con cinta roja y he- billa de oro. 6*—La Diosa de la Paz, llamada Yyadzehe Sicacuai ó Yyad- zche Yyodzadzi, sele representaba por una joven honesta y de mirada apacible, que tenía en la mano un ramo de flores. Era muy reverenciada y se le consideraba como protectora de la prosperidad y progreso de los pueblos. Vestía hwipilli blanco con labores verdes y rojas y enagua de fondo olauco con cinco fajas azules, cinco blancas, cinco cafés y cinco amarillas. Su tocado lo formaban dos trenzas colgadas hacia la PA: da y ceñía su frente una diadema de oro, de la que se destaca: ban tres grupos de 20 plumas desplegadas, uno azul en el cen- tro y dos blancos á los lados. En las orejas lucía nacochili la oro y en el cuello garganti- lla del mismo metal con cuentas y tablillas de esmeraldas y tur- A » Antonio Alzate.” 431 PILI DL SS LD ISI ID IIIDISI IN PIDAN quesas Adornaba sus brazos un par «de pulseras de oro y ob- sidiana con pendientes de pequeños cascabeles de oro. Calzaba cactli de pita PA al empeine con cinta roja y hébilla de Oro. ET 7*—La Diosa de los Aimorés, se Mamaba Yyadzehe Sasasini- Maninaha, se le representaba por una mujer voluptuosa, de ojos negros y mrada ardiento, desenvuelta é impúdica, por lo que también se llamaba Yyadzehe Nahadzaña y Nahacoco. Su misión era conducir por el sendero de la prostitución á los jóvenes de ambos sexos para burlar así los cuidados de los Dioses protecto- res y de los padres de familia. Era el Tlatzolteotl de los méxica. Vestía huipilli blanco econ labores rojas y verdes simétrica mente combivadas, y eneguas de fondo colorado con cinco fa- jas amarillas, cinco azules, cineo blancas y einco rojas, más an- chas, que las anteriores, la cual le cava hasta la mitad de la pantorrilla. A Su togado lo Emaban dos trenzas colgadas hacia la espal- da y ceñía su frente una diadema de oro, de la cual se desta- vaban tres grupos de 20 plumas, desplegadas, uno Us y dos velitas. ? 3 541 En las orejas lucía nacochtli de oro y en el cuello gargantilla del mismo metal con cuentas y tablillas: de esmeraldas y tur- quesas. Adormaba sus brazos un par de pulseras"de oro y ob- sidiana con pendientes de pequeños cascabeles de oro. Calzaba cactli de pita asegurado al empeine del pie eon cinta roja y he- billa de oro. PA do suo En los dedos de las manos lucía cintillos de filigrana de OTO, y en la pantorrilla axorca de imán ó de ea asegurada al: cactli con cintas rojas. > 8a—La Diosa de los Baños, se' llena Yyadzehe Ñehe. Era una anciana que tenía pintado el rostro y las narices de blanco y la boca y la barba de negro. Vestía huipilli blanco eon labo- res negras y amarillas y enagua de fondo café con cinco fajas blancas, cinco azules y cinco negras. | 432 Memorias de la Sociedad Científica PILI El tocado lo constituía un blanco manto, asegurado á la ca- beza por la diadema de oro, el eual le caía á las espaldas y de cuya diadema se destacaban tres grupos de 20 plumas, desple- gados, uno negro y dos blaucos. Su misión era proteger á los bañistas, y sobre todo á los enfermos y paridas que nécesita- bau el baño de vapor. Era la Temazralteci 6 Temazcalcihuatl de los méxica y IV (GENIOS Ó ÁNGELES TUTELARES.—RESIDENCIA DE DIOS Y DE LOS ESPÍRITUS DE BONDAD. > Había, además, en la mitología mixteca, Genios ó Angeles butelares que cuidaban de las personas y de los lares ó casas de los indios. Esto genios se los representaba el vulgo en figura de gente, de aves, de reptiles y dle cualrúpedos, forjados en metal, piedra ó barro. Se llamaban Yya Yondacanahahuahi é Yya Nayegueñacoño hua- hi que quiere decir Dioses domésticos. También se les conocía con el nombre de Yya Yodzahanahandi huahi, Yya Yonditondaandi ta huahi é Yya Yondatninondi huahi, que quiere decir Señores encargados de amparar, cuidar Ó defender la casa. Los sepulcros tenían sus protectores ó gevios tutelares: el uno se llamaba Yya Yavuíñaña y el otro Yya Yavuindusin yeye; ambos cuidaban de las tumbas y evitaban la profavación de los cadáveres, sirviénd se de ruidos y visiones para espantar á los que atentarau acto tan inmoral “¿Antonio Alzate.“ 433 La residencia de los Dinses y de los Espíritus de Bondad ó sea la Gloria de los Justos, era para los mixtecas un vergel co locado en el centro del Cielo, alumbrado por soles y estrellas resplandecientes, sembrado de perfumadas y bellísimas flores, regado por cristalinos arroyos sobre plateada arena, y por úl- timo, feraz y rica para satisfacer todos los deseos y todas las aspiraciones, mediante el trabajo intelectual y material. y EL DIABLO MIXTECA, EL GENIO DE LOS SUEÑOS, EL LUCIFERILLO Y LOS DUENDES.—INFIERNO MIXTECA.—ALMAS EN PENA. Los mixtecas tenían también Genios malévolos que turbaban constantemente su reposo y tranquilidad con estratajemas y horribles visiones. Por su orden eran los siguientes: Ñuhu Cucuina 6 Yya Andaya, Jefe principal de los espíritus malignos, era el Diablo 6 Demonio. Su misión erá castigar con tormentos horribles á los transgresores de la ley moral y á los que lo insultaban con palabras. Esta deidad era el Mietlantecuhtli ó Juez del Infierno, el cúal tenía subalternados á los espíritus inferiores encargados de los maleficios, visiones, espantos y remordimientos. Estos espíri- tus eran: : ' 1.—Yya Sininehedzandahuiñaha, Yya Sayotavuiyyo y Nuhu Xandoo cuina, Genios de los sueños. Su misión era atormentar á los malos con horribles pesadillas y espantosas visiones: De- cían que penetraba en todas las habitaciones con pasmosa fa- cilidad, velaba por un momento á los durmientes y sondeaba Memorlas (1897-08.1 T, X]—55- 434 Memorias de la Sociedad Científica LLL LDLIIIILAAAA LAA PILAS hasta sus más profundos pensamientos, causándoles espanto si pensaban mal de alguno. 1.—Nuhu Xacarrañaña cuina. Espíritu infernal chocarrero que tenía por objeto destruir la paz de los matrimonios, indu ciendo á los casados al adulterio. y TU. — Deandahuiñaha, Nuhumaa, Nuhundevui y Nuhundicon cuina, eran los nombres con que distinguían los mixtecas á los duendes ó diablillos traviesos, cuya misión era causar sustos y per- juicios á los vivientes. Eran muy afectos á jugar con los mu chachos, y tan audaces que penetr-ban husta en los lugares sagrados y hacían travesuras á los sacerdotes. La morada de estos genios era el Infierno, llamado por los mixtecas Andaya y al cual iban las almas de los malvados y con especialidad las de los homicidas, parricidas y ladrones. Para librarse y ahuyentar á los genios malos, era suficiente invocar á las Divividades protectoras y hacerles preces. Las ánimas en pena de los mixtecas, se llamaban Ñuhu Cu- ña cuiña, Deye Ninanahañuu, Nuhuma Dzandehuiñaha ó Ymi Sa- sicuvuindoo. Eran las almas de aquellos que no merecían sus faltas castigos infernales, vagaban tristes y silenciosos por el mundo, dando al aire lastimeros quejidos y causando espanto á los vivos, hasta gue compurgaban su pena, Dios les daba un lugar en su deliciosa mansión. México, Julio 10 de 1898. 435 “Antonio Alzate 1 ISIDRO ILITIIARIIDTIAOSONODIN OREA APIO III Los datos que contiene este estudio han sido recogidos de la tradición, que se pierde ya en la Mixteca, así por el autor como por el Sr. D. Mariano López Ruiz, vecino de Nochixtlán, Estado de Oaxaca, y ambos hacen esfuerzos y los están hacien- do aún con los ancianos, para alcanzar mejores noticias á.fin de completar dicho «stulio, que por hoy es deficiente. M. M.G. Ed o y A em rd de Bla dl AB a , 16% 1 te OIAIMA » A A IA Pe A IRA ¿ed ¿2 bg ICAA 1D da cria L JETA ' Lares ria . HIM mn 2008 Medel Do Wan: Ut y Ñ i km 0. PIP 100 4 4h DAS em e a EN O pr eL IAN 1 A EA Na Y y A a 12£ EPEA ANAL A YA UI? Ñ e IR Y : AS A le e tri - A a j Ar pi y poe ab moho BBrá GRA ODIAN 5d" AGA nio Ap AN sovtaiM PA o ey bi Li ex dp 0 hal dt" ¿ e. obNidoo A al dicas sat ógAR Hal: a M. QA o 1oduk e dog dao f PEREA idea pp! AURIO E TT ácida AORAREARÓN 0 Ano jo ee tn a, Poma ¿6t nta dy A : Luego WES bio ñeh ss NN % CS np Alde Lia: - IN da 0 ; A ela” Á É de AAN AAN ES E EN Aro Tn Sd AS ¡ a EN E pe , pará PON ego. dé dida 107 rar A A ci nt eymmlay ords O 4 EY Pic SA al ro uste ro ati yd e e podia: dd DONRAESIN, ao 0 Mio + | SANAR ya Tigre ed dnd Ñ > > + ori dl AY de e! eye e rogó RRA). da de Es e bro: va ESTUDIO CRONOLÓGICO SOBRE LA DINASTÍA MIXTECA POR MARIANO LOPEZ RUIZ. Nota presentada por el Sr- Manuel Martínez Gracida, M. S A: El origen de los primeros gobernantes de la mixteca, se pier- de en la noche de los tiempos. : La tradición más autorizada nos refiere que en el monte Yu. cuyuxi, próximo á los montes de la plata, del águila, del maguey y del ocotl, en el año nishayú, día nizayú, vino acompañado de pequeña tribu, un personaje de relevantes cualidades, nombra- do Yucuncoho, descendiendo al atardecer de los montes del águi- la y de lado. Este personaje ejercía un influjo poderoso en sus compañeros, aunque sin ningún carácter gubernativo; pues se encargaba de dirigir y gobernar á los que creían sus consejos como un oráculo, tanto por su ancianidad, como porque era el guía más seguro que tenían en su vida nómade y legendaria 438 Memorias de la Sociedad Cientifica En ese año, después de permanecer poco tiempo ex las cuevas y selvas del yucuyuxi, arribaron á un terreno áspero y pedrego so situado en una agreste montaña que nombraron yucuñuñnuhu ó monte que se vá, para significar sus frecuentes peregrinacio- nes. En ese mismo año, los ancianos de la tribu comenzaron á deliberar y á pensar en el modo de establecer un gobierno sóli do y respetable, obedeciendo á las revelaciones de un anciano nombrado Yusañuñute, quien les dijo, que en sueños había visto á sus dioses, y que éstos le habían aconsejado que era llegado el tiempo en que debían regirse por un gobierno más sabio y prudente, y que para conseguirlo, nombraran cacique Ó señor de la tribu al anciano Yucuncoho, quien por su probidad y buen criterio era más digno que nadie de gobernarlos. El sol se había perdido tras los montes, las tinieblas de la vnochecomenzaban á enseñorearse de la tierra y en la espesura de la montaña reinaba un prolongado silencio. Los ancianos en cendieron varias fogatas con las chispas producidas por el echo- que de dos pedernales, el ocotl comenzó á chisporrotear, y á su rojiza claridad, se veía un grupo de indígenas sentados en cu elillas, que con el mayor orden exponían su opinión. El viejo Yu sañuñute se incorporó y tomando la palabra con «ravedad, dijo: “Los dioses que ños protegen y en particular el Gran Espíritu gue todo lo g biérna, han dispuesto que elijamos una autoridad que rija nuestra tribu: en sueños se ma reveló qne el más acepto á los ojos de la Divinidad, es el anciano Yuenncoho. ¿ A ceptareis las disposiciones del gran Dios?” “Sen como lo quieren nuestros dioses,” replicaron los ancianos. : En ese momento, un grito unánime de alegría que repercutió en la montaña, fué la señal de que la tribu mixteca tenía un cacique probo y digno de gobernarla, dos ancianos se agrupa- ron en “erredor de su jefe, le declararon su determinación y le suplicaron aceptase el mando supremo por ser un mandato del Dios de «sus mayores. El cacique aceptó su delicado encargo, «dándoles paternales consejos. ' Antonio Alzate . 439 LLELIIIS IAS DL DADA Poco después se internaron en el Monte del Tigre, donde un diestro cazador mató un tigre hermosísimo y le despojó de su piel. Por mandato divino subieron al Monte del Sol, en donde invistieron á su jefe con la piel del tigre, siendo éste el distin- tivo de su poder supremo: este hecho se verificó en el año Thi- qua, día Thiquaa. Aun no terminaban las ceremonias' de la investidura del ca. cique, cuando el anciano Yusañuñute, abriéndose paso por entre la multitud, se aproximó al cacique y le dijo con gran respeto y veneración: “Los dioses me ordenan que te diga: que mar- ches con la tribu que gobiernas hacia el Monte del Sur, donde te espera tu hermana Yaguecuiñi y que permanezcas con ella, hasta nueva orden suprema.” “Hagamos lo que mandan nues- tros dioses, dijo el cacique. En el año nijayuhu, día nijayuhm arribó la tribu mixteca al Monte del Sur, en donde encontró á su hermana, hermosa mu- jer que á todos admiró con su belleza Entonces el cacique di- jole á su hermana: “Nuestros dioses me ordenan que venga á residir á tu lado, hasta que me comuniqueu su soberana volun- tad: esto me han revelado en el Monte del Sol por conducto del ¡anciano Yusañuñute”” La hermosa Y aquecuiñi respondió: “Sé bien venido: obedez- camos Ja voluntad de nuestros dioses: permanece á mi lado y al de mi hermana Yacuncuy.” Pasado alzún tiempo, el cacique y Yacuncuy se amaron y el primer fruto de sus amores, nació en el año yicunjé, día de Jicó, permaneciendo en el Monte del Sur poco tiempo. En el año Thicun, día de jacua regresaron al monte yucuñu- ñuhu, en donde el cacique Yucuncoho, jefe principal de tigres, tuvo una batalla con otra tribu errante que llegó por último á quedar sujeta al esposo de Yacuncuy, dándole como botín de guerra una grau cantidad de gallos. 440 Memorias do la Sociedad Científica PLLLIILILILIIILI0III III IIA IT Después de la batalla y cuando el excique disfrutaba de los laureles del triunfo, como para coronar sus alegrías, nació el cacique Nucuhoco, quien mitigó el dolor que habían experimen- tado sus padres con motivo de la muerte de su primer hijo. ; Este cacique, desde su primera edad, manifestó un espíritu guerrero y durante su juventud combatió con ahinco á las tri- bus que merodeaban en los montes cercanos, siende su pasión dominante conservar incólumes los derechos que había hereda- do de su ilustre padre. | Pasaron algunos años durante los cuales el cacique acarició la idea de declarar guerra á una tribu que se asentaba en el pa- raje Nuñumee, hasta que puso en práctica su idea, armando á sus subordinados con cuchillos de pedernal, destruyendo á sangre y matanza á los que él creía sus enemigos. La fama de este hecho cundió por varias partes y llegó á oídos de la bella Ñucabacoho, cacica de sangre, quien vino al campamento deluvencedor y le ofreció ser su esposa. El cacique, en vista de tan rara hermosura, á pesar de que pertenecía su prometida á sus enemigos, depuso todo rencor, hizo alianza con los restos de la tribu vencida y celebró sus bodas con la mayor pompa, declarándose señor de las dos tribus. TIT El tiempo pasó bonancible para los desposados, sin que tu- vieran un hijo en quien recayera el'poder de sus padres; pues el gobierno de la dinastía¿era hereditario, y ya los caciques lle- “ Antuuio Afate: . 441 ADAN PILIILLIILDLIIIILIAIIS ISLA, PILI II IIA mus gaban á una edad avanzada y se encontraban amagados por va- tias enfermedades. El cacique convocó á una asamblea á los ancianos y les dijo: “Hijos míos: el término de mi vida no está lejano; porque mi ancianidad y enfermedades me lo anuncian. Quiero dejaros nn sucesor digno de nuestro nombre, y á madie juzgo más á pro- pósito para ejercer el elevado puesto que pronto abandonaré que al cacique Nucuncahoo, señor de Chacaltongo. 1d y comn- vicad á la tribu y á nuestro futuro señor mi determinación.” “Sea como lo deseais, señor,” replicaron los ancianos. Pasados los funerales del cacique y á pocos días del falleci- miento de su esposa, fué aclamado señor de lá tribn mixteca el cacique Nucuncohoo, quien comenzó á distinguirse por su pru- dencia y sabiduría. El primer acto de su gobierno fué enviar uva comisión de ancianos á Tonalan, para conquistarse á Nujo cum, quien casó con él. Estos tuvieron sucesión, y su hijo primogénito se llamó Ja. cuy, quien nació en el Llano de lalumbre y fué el heredero del gobierno de su padre. Todavía en la vida de sus padres, casó con la cacica Nucunjiy, quien fué traida de la loma nombrada Ytulry-yni-yinu. De este matrimonio nació el cacique Nucun chiyahuiy, á quien dieron el sobrenombre de Tigre por su valor y fiereza. Esté persouaje casó con la bella Nucocuiñi, quien vino del paraje nombrado Sitidy. Estos tuvieron dos hijos nom- brados Nucanjaa y Nucunun, heredando el primero por su edad y buenas inclinaciones el gobierno de la tribu á la muerte de sus padres. Nucanjaa, cacique bueno, gobernó con equidad, su tribu, y más, cuando casado con la cacique Vuguecuiñe, descen: diente de las familias nobles de México y nacida en el Llano de la lumbre, obedecía los sabios consejos de su consorte. Verifi. cado este enlace, dispusieron los caciques y ancianos de la tribu emprender una tercera peregrinación, la que se verificó en el año Jajayuhuu, día naquiti, y al fin de ella se establecieron en una loma llamada Ytunñaña en el pueblo de Nundaco. En este Memonas |1897-48|, T. XI —56 442 Memorfas de la Sociedad Científica AAA ILDISIIDADIOIILAILILI lugar tuvieron un hijo llamado Nucumé, nacido en el Llano del cielo y quien recibió por tona un lobezno, según las prácticas nabualísticas que bogaban entonces. Cuando la muerte de sus padres, el cacigne Nucumé, heredó wl gubierno y casó á poco tiempo con Januchi en el Llano de san- gre y en el año Cguecuí, día Cunoo, quienes tuvieron por hijo á Yaqgchi-coyavuiy, quien murió á la primera edad. Los caciques dispusieron emprender la cuarta peregrinación, obedientes á un mandato del cielo, y al cabo de algunos dias- ¡rribaron al espeso Yucutnoo, desde donde avistaron otra tribu mixteca establecida en un llano feraz ubicado al N. del hermo- so cerro. Ambas tribus se aprestaron al combate y después de reñida batalla, quedó el triunfo por la primera, declarándose los vencedores soberanos de las dos partes contrincantes y gober- nándolas desde entonces con equidad. En este lugar nació el cacique Yucunmaa Yushy, á quien confiaron el gobierno de la tribu, separándose después sus padres á un lugar donde se esta. bhlecieron, dándole por nombre Ñucubacoho, que lo recibió en memoria del segundo hijo de los caciques vencedores y bajo cuyo dominio se emprendioron nuevas guerras con Yucutnoo, El cacique Nunesucuy y su hermana Nujicun—Yayusihiy salie- ron á batir á los rebeldes; pero al fin de la victoria que obtu- vieron, se casaron y regresaron á Yucutnoo, donde tuvieron un hijo á quien nombraron Ñusxiqui y una hija llamada Nunecuiy, frutos de sus incestuosos amores. El nacimiento de ésta fué ce- lebrado con fiestas suntuosas y después de pasar parte de su juventud en el Llano de la lumbre, pidió á los ancianos que la cuidaban permiso para ver á su hermano que era cacique de Yucutnoo. Visitaba al cacique en esa época el señor de otra tri. bu llamado Nucahuaacoo, hombre rico, bueno y poderoso, el que al ver á la hermosa joven, corrió á abrazarla, le mostró su opu- lencia y concertaron su enlace, sin que Nunecuiy pudiera re- gresar á su cabaña predilecta. El hermano de la joven aceptó gustoso el contrato de los pretendientes y dió permiso para la “Antoulo AÍzZate. 443 celebración de las bodas. Allí tuvieron tres hijos nombrados Ñucaviyo, Ñucunjaa y Ñucocoo. El primero, apellidado Cabeza de tigre se unió con la cacica Nuqueviyo, establecieron su morada en el monte Yucuroo Ó monte de camellones, ó yucuyiji en el año Nuhuiyo, día cajaa. El segundo nombrado Ñucunjaa que vivía en la cañada de Ñucoocoo,cazo con Nuita, estableciendo su vivienda en la loma ytnuwuwmaha Ó loma de tejón en el año jacushi, día co- hacoo y el tercero llamado ÑNúcocoo casó con Nushicushi, quien vino de Tixaa, estableciendo su morada en la loma Cuetivuan- dhuiy ó loma de sombra en el año jaacushi, día neco Estos úl- timos tuvieron sucesión, siendo uno de sus hijos el cacique Nu. ghushayañaña, primer cacique de Nochixtlán Ó Andugh quien easó con una linda joven nombrada Nushuya, y quienes tuvie- ron un hijo nombrado Vucahuiyo. Estos tuvieron que pasar por el Monte de camellones, monte azul ó Yucucoo y Yucuyaxi. ÑNu- cahuiyo casó con la cacica Nuxucuxi ó cordon de rosas, quien vi- no de Maninaltepec y establecieron su residencia en la loma lla- mada. Cuaticuanduhui y tuvieron por hijo al excique Cuatuteña ña. Este salió de la loma Yinudeyu y se unió con la cacica Eyh funú y no tuvieron sucesión durante su matrimonio, hasta que á la muerte del cacique vino á su resideneia otro cacique, nom- brado Ñunuxayu, cacique de sangre, con quien Eqhuñuñu se unió en matrimonio y tuvo un hijo llamado Nucoxayú quien na- ció en el Llano de la lumbre, creció en el Llano del águila y allí se unió con Ñucucuahatuca y tuvieron un hijo nombrado Nughyo. Este personaje vino del Oriente y nació en el mismo instante en que el gallo canta por primera vez en la noche, casó con Ñu- negh-yayuxi y tuvieron un hijo á quien nombraron Ñuxachí del águila, quien casó con Nuñuhuizu y tuvo un hijo llamado Nu- qhgh, cacique muy guerrero, nacido en el Monte del calor. Ca- só con Nuquezxayu y tuvieron por hijo 4 Ñucoxayu, quien casó con Ñuxaquee, conocida por Flor de Oriente, prodigio de belleza en su tiempo. Tuvieron por hijo al cacique Nuxicuaa que esta- bleció su residencia en los camellones de Nuñumee, adonde vi- 1414 Memorias de la Sociedad Cientifica e A A no una blanca doncella, nombrada Ñucuizi, nacida en el Oriente, y casó con él y tuvieron un hijo llamado Nuñumé, conocido por Rayo de Sol, quien se unió con Nuxihuaco y no tuvieron sucesión. Estos vieron que el cacique Nueuñuu de Dixinú (Tlaxiaco) vivía en ÑNaundigo, lugar de escaleras, con el cacique Nucuñuuatimaño, cacique del sol, y fueron á él y le propusieron por esposa á Xi- vuco, á quienes confirieron todo el poder que habían heredado de sus padres. Los mismos caciques establecieron su residencia en el moute Yinondosohuayu, loma de bandera. En el año ghuiyo y día gheco tuvieron un hijo llamado Nuñumeñe, cacique del Orien- te que vino del monte Yucuñanacuiñe, monte del tigre quien casó «on Nuqueqh, cacica de Oriente y mnjer de irascible carácter y muy negros sentimientos. Tuvieron por hijo al cacique Ñuco- euee quien trasladó su residencia en el Monte del Sol en donde casó con Ñuxiyo y tuvieron por hijo á Ñuaimaacueñe, cacique de tigres, Ó mano de sangre, quien se estableció en Nuñume donde casó con Nuxivaco, cacica florida, quienes tuvieron cinco hijos que por ordeu de sucesión fueron beredando el gobierno de sus antepasados. El cacique Nuquexayu que vino del monte del Sol vasó con la cacica Nuquiquihui Ó princesa de rosas y estable- cieron su asiento en el monte nombrado Yucuyicanyí, donde tu- vieron un hijo nombrado Ñucucui quien, cuando llegó 4 la ma* yor edad gobernó su tribu con equidad y casó con NÑunegh, al pie de la Cañada del Sol que está cerca del pueblo de Cuquila, Su primer hijo fué el cacique Nucahuaco, cacique de camellones quien gobernó la tribu de Guquila, donde casó con ÑNuqheny. venida del Oriente. El cacique nombrado Nughhuiten, hijo de los últimos se estableció en una hermosa hortaliza y alberca que se situaban cerca de Cuilapa. El cacique Nucacuiy se situó en el Llano del águila, cerca de Tecomaxtlahuaca. El cacique Nu- xiquibui se situó en.el histórico sitio donde, según sus tradicio- nes, estuvo la cuna de los primeros hombres, es decir, en el pi- cacho del cerro más alto de Apoala. El cacique Nucogh se unió en Chicahuastla con el señor Anaugh y de allí emprendieron su " Antonio Alzate. » 445 DOSILLILLIILLDI ID DALIA III PLL LDLILILILIOL LLO LILLO LI marcha 4 Nochixtlán, desde donde contemplaron temerosos la total desmembración de la primitiva mixteca. El cacique Ñu- cahuaco casado con la cacica Nugheuiy, gobernó en Dixinú y vieron los primeros albores del Cristianismo que comenzaron á irradiar en todo el país, al mismo tiempo que se comenzaba de - una manera inícua la destrucción de las razas de los valientes pueblos que viera henchidos de oro en sus ambiciosos sueños el más audaz aventurero del siglo 16. IV En el 1113, llamado en mixteco Xacuxi nació el cacique Ñei chuizu, quien se estableció en la cumbre del monte Yucutuuch- en compañía de los caciques llamados Quchuiyu y Qhoiyo, y al ver las contínuas revoluciones de sus tribus, pusieron siete pe- tates y siete sillas en el paraje Yucutnuchi en espera de otro ca. cique nombrado Cahuiyo. Entonces consultaron sobre la. mane- ra de evitar tantas revueltas y no quedando conformes dispu: sieron celebrar una segunda conferencia en la laguna Tixahus cerca del monte Yucucuaño. En esta vez, tomando la palabra el cacique Nehuizn dijo 4 sus compañeros: dt ¿No podemos vivir con tantas cuestiones y es necesario que haya una persona que nos gobierne y que sea superior á todos nosotros: así lo exigen el bienestar y tranquilidad de nuestra nación.” ] Unánimes los otros caciques dispusieron que el hijo que tus . viera cualquiera de los cuatro y que naciera en ese lugar, sería el padre y señor de todas las tribus. Pasaron algunos años y hacia la primavera del año 1115, ó xavaxi, día ncoo, nació el ea- cique Xixzañun, hijo de Nehwizu. Los sacerdotes y ancianos se 446 Memorias de la Sociedad Científica encargaron desde luego de la esmerada educación del joven principe, quien adquirió con asombrosa rapidez los conocimien- tos artísticos y científicos de su tiempo Cuando se encontró en aptitudes para gobernar, se reunieron los cuatro caciques, los ancianos y nahuales y poniendo al joven en medio, lo invistieron de la suprema dignidad gubernativa de su nación. Terminada la gran ceremonia, el anciano Nehuizu, le dijo: “Hijo mío: los dioses y los caciques de esta poderosa nación, te han conferido la suprema dignidad sobre ella, esperan mucho de tu equidad y justicia. Sé el padre de tu pueblo y obedece los sabios consejos le estos ancianos que desde hoy formarán tu consejo de gobierno.” El primer acto de su gobierno fué establecer los linderos de su pueblo en la forma siguiente: Desde el Llano de la encina, mohonera ¿tnondasoyta, loma sobre la que está una rosa y el monte Yucuyoco, monte del panal, pasando por el llano colorado en el paraje Yodzochize y Yodzocuaha hasta el paraje Yodzo- Fuita, donde le esperaba ceremoniosamente el cacique Yanagh. Allí comenzó otra línea, principiando por la Peña colorada en el sitio Totoxahaquaha ó mina de yeso hasta la Loma nombrada Xiquindicocoto, terminando en el monte Troguihui, hoy loma de San Pablo. 3 Esta determinación predominó muchos siglos y puede ase- gurarse que fué la misma del tiempo de la conquista; pero te- nemos que advertir que los dominios mixtecos se aumentaron considerablemente, llegando á ocupar los extensos terrenos de la Mixteca Alta y Baja. En el sitio inoguihui, fué donde arribó primeramente el R. P. fr. Benito Hernández, vicario provincial y bautizó en la lo- ma Yinotindaca á un indígena á quien puso por nombre Juan de San Pablo. Allí mismo bautizó á otro llamándole Bartolomé de San Pablo, quienes llegaron 4 poseer los terrenos nombrados Yucuxitu, tnondihuahu, itnutande que quiere «decir respectiva- mente monte que se siembra, loma del coyote y loma cortada Antonio Alzate.” 447 Desde el momento en que los frailes domínicos comenzaron á hacer la conquista en el orden religioso, los Señoríos mixtecos fueron ocupados por los hijos de los antiguos caciques; pero por la propagación del bautismo católico, tuvieron que adaptar otros nombres y que ir perdiendo paulatinamente-su antiguo poder. El primer cacique que fué bautizado solemnemente y con gran asombro de sus súbditos fué Yaghgh, tigre que vino del Oriente y se llamó Dy Pedro Yaghqh, señor de Ñuñumé. Este casó con la cacica Quexayu, quien bautizada se llamó Doña Ma- ria Qúezxayu. No tuvieron sucesión. El cacique D. Martin Xicuaa, lucero del monte del sol, que vino de Dixinú, casó con Nughimy. Estos tuvieron por hijo al cacique Nuqhcui, cacique de tigre, quien bautizado se llamó D Lucas de Rosas y estableció sus dominios en Tixaa, en don de casó con la cacica nombrada Doña María Nucaxayu, cacica de rosas, y tuvo dos hijos. El cacique D. Juan de Sotomayor, señor de Yucuxatu casó con la cacica Doña Ines de Velasco y tuvieron una hija que se llamó Doña María, quien se estableció en Totoñuhuyaha, peña del águila de la cañada larga, ó monte de cuatrocientos picos, hoy Zentzontepec. Allí casó con D. Angel de Villafañe sin tener su. cesión. El cacique D. Pedro de Sotomayor, señor del monte del sa- bino, Yodzonuyughnduchi, casó con la cacica Doña Lucía de Gruz- mán, quienes no tuvieron sucesión por haber fallecido Doña Lucía en los primeros meses de su matrimonio. D. Pedro con- trajo segundo matrimovio con Doña María de Velasco, cacica de Yucuxatu, quienes tuvieron un hijo llamado Ñughguivi, pie de lobo. Este eacique estableció su residencia en Yucutnoyyu y casó con Nuquixayu-yayuxt, quienes tuvieron por hijos á los caciques Nughmaya-ñaña, Ñuneghxi, y la cacica Nocucui. Los caciques Nucuxihuiyo y Nuxiveyoita, venidos de Malinal- tepec, ocuparon después el trono mixteca y tuvieron por hijos. 448 Memorias de la Sociedad Científica An á los caciques Nughcuse, señor de Ñasahi Nughchi, señor de Ñu- fñumé y Nuxihuiza, señor de Tezhuatlán. Este casó con la caci ca Nuxacuy, de Nditacahua, banda de cueva. El cacique Ñuxi'. vaco de la casa Nduuxe se estableció en Tonalá El cacique Ca: cueñecacuiy y su hijo Xighqueyo es Ñunumé. El cacique Qhclú zacuiy en Chacaltongo y los caciques Qhcoqhemiy y Cuixiyo- nehuizu en Cuquila. Cuando ya comenzaron á sentirse los terribles efectos de la dominación española, el viejo Cuixiyo-nehuizu reunió á sus mace huales y vasallos, les arengó largamente en la loma Yinuxiñu- hu, los condujo á Nuñumé y de ahí al monte Yucutuno, ocupado por el valiente rey Ocoñaña y en imponente conciliábulo, deci. dieron hacer el último esfuerzo, entregándose á encarnizada lucha con españoles. Perdida toda esperanza, la mixteca pasó al dominio del vi- rrey de México y acabó el predominio de la dinastía indígena. Este hecho se verificó en el año Camaa del siglo zuxiyiquiñuu. Nochixtlán, Enero de 1898, Fin del tomo XI de Memorias. Índice del Tomo XI de las Memorias. Table des matitres du Tome XI des Mémoires. Páginas. Alzate. Un escrito/inédito del Padre Alzate. (Un éerit inédit du P. Al- A A e AO, Armendaris (Dr. Eduardo). Nota relativa al 4manita muscaria que se cria en los bordes de algunas acequias del Distrito Federal. (Vote sur 1 Amanita muscaria du District Fédérdl).oiocicinice cio canon T1—T8 : Cicero (Dr. Ricardo E). ¿En qué idioma debemos recetar los médicos?...--....--.. 415—420 Díaz Rivero (Francisco). La Cartografía desde el punto de vista militar. (La Cartogra- phte sous le pomtde vue mitad). ton oonenose amazon = ode 209 —216 Duges (Dr. Alfredo). ; Fractura consolidada espontáneamente (Lám. IT). (Practure con- solidée spontanément.; Plancho IN as 65—66 Albinismo en ardillas (Lámina II bis). (Albinisme chez Vecureunl. AC ID A A 67—69 Galindo y Villa (Jesús). ; Breves consideraciones sobre la educación de la mujer mexica- na. (D'éducation de la femme mexicaine) 22cococccoecomeno.- 109-136 Los proyectos para el Palacio del Poder Legislativo Federal. (Les projets pour le Palais Législatif Fédéral.).cooooomoomm=-..S0—383 Memorias [1897-98], T. X1.—57 Páginas. Herrera (Alfonso L.). La clara de huevo y el protoplasma. Experimentos. (Le blanc dU'euf et le protoplasma. Expériences )ooooomocananocananoono. 29—31 L'origine des individus. La construction de l'organisme par les CONGILIONS INLOFHOS amoo: ccoo mo o oel 137—177 Herrera (Alfonso L). y Vergara Lope (Dr. Daniel). Nouvelle théorie de la respiration. Hématose et osmose des gaz dissouts. La respiration de la Tamise. .... +... --.--.309—324 Leal (Edmundo). Ligero estudio sobre el Crédito. (Leger étude sur le Crédit)... 11-27 León (Dr. Nicolás). La Catedral de Pátzcuaro. (La Cathédral de Patzcuaro. Pl. El Beato Bartolomé Díaz Laruel ó Laurel. Documentos para STE DIOPTALÍA > cami oral Le lA Ten la a o López Ruiz (M). Estudio cronológico de la Dinastía Mixteca. (Btude chronologi- que de la. Dynastie Mixteque) ¡cian o7=-. es de 437—448 Macouzet (Dr. Roque). Un nuevo método para combatir la asfixia clorofórmica, (Nou- velle méthode pour combattre P'asphyxie chloroformaque) =o ooo. 279—281 Martinez Gracida (Manuel). Refutación al estudio arqueólogico del Sr. Dr. D. Nicolás León, intitulado: Un geroglífico maya. (Lámina IV). ( Réfutation a Uétude du Dr. León sur un hiéroglyphe maya). (Pl. IV)..... 93—107 ——— Mitología Mixteca. (Mythologie mixteque). .ooooomommmooo.. 421—435 Montessus de Ballore (F. de). L'Amérique Centrale et L'Amérique da Sud sismiques. Plan- ASVTT AI A IIED RATA 263277 Moreno y Anda (Manuel). Observaciones meteorológicas y magnéticas practicadas en Aguascalientes con motivo del eclipse del 29 de Julio de 1897. (Observations météoroloyiques et magnétiques faites A. Águas- . UT A A A ES os 335—368 Mottl (Carlos). Observaciones séismicas correspondientes al año 1895, hechas en Orizaba. (Observations sismiques faites a Orizaba). ..oo.o -.11—64 Páginas. Ordóñez (Ezequiel). Breve reseña de las excursiones verificadas durante el 72 Con- greso Geológico Internacional. (Bref rapport sur les excursions du Te. Congrés Géologique International) .. ..oooooonmoo--:---91—87 Note sur les gisements d'or du Mexique.. ..-.-.<---0 «===. 21/—240 Les voleans Colima et Ceboruco..oomoooooccoocooo 22... 920—939 Peñafiel (Dr. Antonio). Aprovechamiento de los manantiales de Xochimilco para abas- tecer de agua suficiente á la ciudad de México. Lams. V, VI y VII. (Profit des sources de Xochimilco pour l'approvisionnement della ouleidetMexicon Bl: 1 VI VIIa a 251—261 Seurat (L. G). Métamorphoses du Papilio Daunus. (Planche D)....--...----. 33—36 Note sur le, dimorphisme staminal du Solanum cornutus. (Plan- A A A A a a e A A 37—39 Torres Torija (Manuel). ) Consideraciones legales acerca de la Instrucción Pública en Mé- xico. (L' Instruction Publique au Mexique),-....--.. os 179—207 Uribe Troncoso (Dr. Manuel). Quelques observations sur la pratique de la Coreskiascopie..... 99 Causes du retard avormal dans la formation de la chambre an- térieure aprés lopération de la cataracte ...ooomo..-.-.. 389—392 Vergara Lope (Dr. Daniel). | Un caso de tuberculosis pulmonar tratado por medio de la apli- cación constante de un baño de aire enrarecido en la cámara neumática. (Uu cas de tuberculose pulmonarre guérie par Vaction dc UE are iaa ss ue a US 393—401 ——— y Herrera (A. L.). Acción del aire enrarecido en la insuficiencia aórtica. (Action de l'air raréfié sur Dinsufisance UONAQUE) coononcono cono o. 89—92 Villaseñor (Dr. Federico F'). N Del empleo de la Psoralina en las inflamaciones de las mucosas. (Sur Pemplote de la Paoraline'dans infamation des muqueuses). 241—250 Fin del Indice del tomo XI de las Memorias. Fin de la Table des matieres du tome XI des Mémoires. aralgdS + ' AS] (ota anbasAtior 29: CORD ÍA, mal ob «M0 Cros ATA ION ion dect astabdlo ñ A AS. E CINE. ampipolaaa rio er y 7 002 MERi Rd po AA ixol 00 b sino onta ssl a 4 A TIO NI de ac iíoD ec ao dor MN Cia Y h RINA DAN Ed ie: EN , NS A YA Lol YE oi4A, pre de 548q 5 Softail K ob eoralinad: aol 9h o woiore dota 34 Ls ¿e Post , SITO al Dabul: % al Loy pao BIGA ma ona 2 Tito mg ido, 4 ros 23D AY) JIV y Dd ds re ¿A VA ln 18 lis o 0%, 880. yA Viral Let NA ib a Fl DY ara suero lr aires de Dueai dl í so miiy ide de 330 Ñ LU + E se Y o Fi SUN E re y di E y k das nal) pos A APTO 8 0%, 57 by J gúrno ADE vd ni esla SYICOA also AS oiga 3 A EA 135" Sy pt Migas des ye La % lación ys O) oRJSoMorT.a ad. » y0ó » al alo SR a xd ajo! cl 2000 da al aiiuoitunes tl yor: 10: drid 1D Al e .oo ao o OJOIIA?AO Al 0 dans Te qe di e sibey 19q gb saven omic ns AS 2 ría anda q atra | A SN a. ¿ANA q ¡ Cect par NN "¡ES ; 73 Beristain no lo conoció, y por ser tan raro se reimprimirá al fin de esta Bibliografía. A 96.—Canciones funebres á la muerte de D, Cristoval de Oña- te Teniente de gobernador y capitan general de las conquistas del Nuevo Mexico, por D. Francisco Murcia de la Llana. Mé- xico 1622. En 4* (Bibliografía de Ternaux n. 444.) €$EEm———— Beristain acerca de esta obra dice: “En los borradores Mss. del Illmo. Eguiara está apuntado este, como escritor americano y autor de las Canciones; pero dudo que hubiese estado en Ame: rica. Fue catedrático de filosoña en Alcalá y colegial del Cole- gio de los teologos, escribió mucho sobre Aristoteles y dichas Canciones, de que sin duda fue Autor, se imprimieron en Ma- drid el citado año de 1622. Bastaba que fuese amigo del difun- to para cantar desde Europa sus endechas: y ¿con que destino pudo estar en la Nueva España? Sobre lo que guarda silencio Eguiara.” Pinelo, en su Bib. Oriental pag. 859 col. 1%, no dice si se edi- taron en México, segun Ternaux, Óó en Madrid, segun Beristain. 97.—Sanctvm | Provinciale Concilivm Me | xici celebratvm Anno Dni. Millessmo. | Qvingentesso. octavagessimo qvinto. Prosidente In eo Tllmo. ac Rmo. [ D. D. Petro Moya de Con-| treras Archiepo. Mexicano | Rome confirmatum die vigessi- ma | Septima Octobris Anno 1589 | Nune vero ad instantiam | et ex svmptibvs Tllmi. ac | Rmi. D. D. Toannis de la | Serna Ar- chiep. Mexican. | Ivssv Regio editvm. Esta portada está dentro de un cuadrilátero; fuera de él á ambos lados dos columnas, entre las del lado izquierdo una fi gura que representa á la Fe, en su pedestal se lee: “Ponite cor| da vestra in | virtvte eius | vt enarretis | in progenie | altera. Bibliografía Siglo XVII 10 7 Es Ps. 47. |” Entre las del lado derecho la figura de la Iglesia, tambien tiene su pedestal con esta inscripción: “Regnabit | De- vs svper | gentes Devs | sedet svper se | dem sanetam | svam- Psalm. 46. | ” Abajo de dicha portada y entre estos pedestales otro donde se lee: “Samuel Stradanvs Antverpien: | sis Scul- psit exevdebat Mexici.” En la parte inferior de esta inscripción se ve: “Apud loannem Ruiz Typographum Anno Domini 1622.” Por la parte superior hay tambien tres inseripciones, sobre la Fe: “Ascendit | fumus aro | matum:” sobre la iglesia: “Eb repleuit | totam | domum” y en el centro “Beatvs homo qvem vv ervdieris Dne. et de lege tva docveris evm Psalm. 93.” En. eima de esta se halla el blasón del Tlmo. Sr. de la Serna que lo detienen dos angeles por los lados y coronado con el sombrero arquiepiscopal. En fol. menor. Las 5 ff. preliminares contienen: la real k- cencia, dada el 9 de Febrero de 1621, la vuelta en blanco; otra del 2 le Abril del mismo año; á su vuelta la aprobación del Br- Francisco Romero con fecha 8 de Agosto de 1622, al calce las Erratas. En la 3% simplemente la Tassa, la vuelta en blanco: En las dos siguientes: la earta del Sr. de la Serna á los obispos sufraganeos en latin y fechada en los V Idus ó sea el 9 de Sep- tiembre de 1622, 4 la vuelta en blanco. Texto 1 4 99, en la pag. 100 Indice de los Concilios, cánones, leyes y reales cédulas citadas; en la 101 idem de los títulos, ocu- pa dos fojas. Con otra numeracion siguen: “Statvta or | dinata, á sancto Concilio Pro | vinciali Mexicano HIT Anno | Domini millessimo qvingentessi | mo octua gessimo qvinto | Ex praeseripto|Sacro sancti Coneilii Tridentini Decreto. Sess. 24 Cap. 12 de re- form. | verco ccetera. | Revisa | A Catholica | Maiestate et a sacrosane | ta Sede Apostolica confirmata | Anno Domini mi. llessimo quingentessimo | octuagessimo nono | Viene á ser co- mo nueva portada, ménos elegante que la primera, ésta es gra- bada y la de los Statuta impresa : la nueva foliatura comienza én el n* 1 y termina con el 37, estos estatutos terminan con las 75 firmas de siete prelados, más abajo la aprobación romana, la vuelta en blanco. en la pág. 38 y la siguiente, sin numeración, el índice de dichos estatutos, los cuales así como el texto del Concilio escritos en latin. Enumeraré las ediciones de este Conellio que se han hecho después: 12 Paris 1671 y 1672, Venecia 1728 colección Labbeo. 2% Roma 1693 y 1694, Madrid 1753-1782, colección del Emo. Cardenal D. José Saenz de Aguirre. 3* Paris 1715, colección de Juan Harduino. 4* Paris 1725 en 8” á expensas del Ilmo. Sr Gómez a obispo de Yucatán, después de Guadalajara. 5* México 1770 en 4” bajo la dirección del Ilmo. Sr. Loren - jana, Arzobispo de México, quien publicó además los dos aute- riores concilios. 6* Madrid 1855 en fol. menor, colección de todos los conci- lios de la Iglesia española, traducidos al castellano con notas é ilustraciones por D. Juan Tejeda y Ramiro. Parte 2? tomo V concilios del siglo XV en adelante; el nuestro se halla en la pág 522 á 636, 7% México 1859 en 4* Latin y castellano, anotado por el Dr. D. Basilio Arrillaga. 8* Barcelona 1870 en fol. menor con las notas al calce del Dr. Arrillaga. A solicitud y expensas del Ilmo. Sr. Munguía primer arzobispo de Michoacán. 98. Dispvtatio || celebris, ac siugvlaris. [| circa fidei profe- ssionem, etivra- || mentvm fidelitatis ab episcopo translato per || procvratorem preestandvm. Avtore illustrissimo D. D. Fr. Toanne || de Sandoval, 6 Za- pata, Ordin. S. August. sacro Theologioe Ma || gistro, Episco- po de Chiapa, nuper ad Episcopatum de Gruattema- || la translato, Regioque Consilario || dignissimo. Proeloque mandata dilegentiá Baccalaurei loannis de Gra- do, eiusdem || Hlustrissimi Domini a secretis presbyteri. 76 (Escudo de armas del obispo). Cvm licentia [| Mexiet, ex Officina Martini a Pastrana, Anno Dñi. 1623. Fol. menor. A la vuelta, la licencia del virrey Conde de Priego del 22 de Junio de 1623; Censura del P. Definidor de la Provincia de S. Dieyo Fr. Bartolomé Burguillos, 19 de Ju- nio de igual año; Aprobación del jesuita Pedro Hinojosa. En el inmediato fol. la dedicatoria en latin del antes mencionado Br. Grado al ilmo. autor, á la vuelta otra del Prelado á sus her- manos el Arzobispo Serna y al obispo de Tlaxcala Mota, igual mente en latin. Texto fol. 14 10. La materia se divide en 34 párrafos numerados al margen y está fechada el 22 de Diciem- bre de 1622 en Guatemala. “Joannes Episcopus de Chiapa, Electus et Guvernator de Gruatta.” En las 5 fojas que siguen se hallan los dictámenes de la Audiencia, del Cabildo eclesiástico de Guatemala, de los domínicos, franciscanos, agustinos, mer- eedarios y jesuitas de la misma ciudad. El Dr. Beristain omitió este opúsculo, no obstante que el P. Medina cronista de S. Diego lo refiere. También debe notar- se que del impresor Pastrana, hasta hoy, este es el único tra- bajo que se conoce; no lo menciona el Sr. Grarcia Icazbalceta en la colección de sermones que formó en 40 volumenes desde 1614 4 1884, ni en el novísimo apéndice al Beristain del Dr. Osores, publicado én Santiago de Chile por D. José Toribio Me- dina, 1897, pág. 108 á 112. El Ilmo. Sr. Dn. Fr. Juan de Zapata y Sandoval, nació ex México; Gil González Dávila le hace hijo de Don Manuel San- doval y de Doña Maria de Alarcón; añade Beristain, tomado en parte del mismo Gil González, que recibió el hábito en el con- vento principal de S. Agustín de la misma ciudad el 10 de Ene- ro de 1563. Después de haber enseñado filosofía en el colegio de S. Pablo, de su orden y de su patria, pasó á España y en el famoso colegio de S. Gabriel en Valladolid fue once años Lee- tor de Sagrada Escritura y Regente de Estudios. En 1613 fué presentado para el obispado de Chiapas. El Sr. Lorenzana, en la serie de los obispos de Guatemala 17 escribió que sus padres fueron D. Luis de Villanueva, oidor de la Real Audiencia de México, y Da. Beatriz de Zapata y San- doval. En un Ms. de Cristóbal Gutiérrez de Luna sobre la vida y heróicas virtudes del Sr. Arzobispo Moya de Contreras hecho en 1619, al fin puso noticias de algunos obispos criollos: respee- to al Sr. Zapata escribe, que nació cuando era Arzobispo dicho Señor (1573-1586), “nieto de conquistadores, de la familia ca- ““ballerosa de los Sandovales y Zapata, fué nieto del doctor Vi- “llanueva, oidor de la Real Audiencia .. .. hoy vive y asiste en “edad de cuarenta años.” Según lo que se acaba de leer, se encuentran contradie- ciones, tanto en los nombres de los genitores del Sr. Zapata co- mo en la fecha de su natalicio. En cuanto á lo primero, la par- tida de su profesión religiosa, que tengo á la vista, quita la du- da y se viene en conocimiento la equivocación de Gil González y que el Sr Lorenzana acertó en darles los que le dió. Dicha par- tida nos corrige también la fecha de su profesión que fué el miércoles 13 de Enero. Gutiérrez de Luna igualmente erró al llamar abuelo 4 Don Luis y no padre de nuestro obispo; al decir que nació cuando regenteaba esta Metrópoli en Sr. Moya y por último al aseve- rar que cuando escribía en 1619, el dicho Sr. Zapata tenía 40 años, es decir, que fija su nacimiento al año de 1579; todo esto lo desmiente la referida partida. No me ha sido dado, á pesar de mis pesquisas, llegar á Dis ner la de su bautismo, que conjeturo seria aproximadamente antes de 1547 para que á los 16 años de su edad pudiera hacer su profesión religiosa. Dos conquistadores hubo que llevaran el apellido Sandoval, Gonzalo y Alvaro, de aquel no consta que hubiese tenido suce- sión; es de presumir que, si nuestro obispo descendia de con- quistador, sería más bien de éste, Alvaro, pues ninguno hubo de apellido Zapata. En aquellos tiempos muy común era que los hijos no tomaban siempre el apellido de su padre, sino unas 78 veces el de la madre y otras aun de uno de sus ascendientes, ora paternos, ora maternos, como sucedió con el personaje de que tratamos. El cronista Medina (fol. 240 vuelta y 241) asienta que el Sr. Zapata antes de irá España fue “Rector del colegio Real de San Pablo de la provincia de México.” Digno es de lamentar, que otro cronista, Grijalva agustino, apesar que refiere sucesos hasta 1608, no haya consagrado el mas leve recuerdo á su hermano y paisano el Sr, Zapata, quien había ascendido al episcopado mucho autes de que diera á luz su crónica y siquier por esta dignidad lo merecía. Como por nuestros trastornos políticos, y mas aun por descuido de los úl. timos religiosos agustinos, los libros de sus Capitulos Provin ciales se han perdido, no es fácil por consiguiente, precisar los años en que el Sr. Zapata fue Lector y Rector del colegio de S. Pablo. Gil González, en su Teatro eclesiástico de Guatemala, ase- vera que nuestro obispo tenia 42 años de edad al ser nombrado obispo de Chiapas. Es una equivocación patente, si como él dice que había profesado en 1563, enando se le eligió al episcopado en 1613, solo de profeso contaba 50 años, y añadidos lo menos 16 de edad para profesar, resulta que tenia 66 y no 42. Después prosigue: “el juramento de fe lo hizo en manos de D. Antonio “Gaetan, Arzobispo de Capua, Nuncio de Su Santidad en 12 “de Setiembre de 1613 y Su Santidad pasó la Gracia en 23 de “Noviembre de 1613. Consagróle Don Alonso de la Mota, Obis- “po de la Puebla de los Angeles.” Este ilmo. Señor gobernó la diocesis angelopolitana desde 1604 á 1625. Tambien lamentamos, que ni dicho Gil González ni el Sr. Lorenzana, que le copió, no nos digan cuando y donde se verificó la consagración. Vacío que indico, el cual me es imposible llenar. La presentación al episcopado en 1613 también la fijan Lo- renzana, Juarros, Beristain, Pineda, Gams, y Diez de la Calle, 79 éste únicamente precisa la fecha al 1” de Septiembre, Alcedo y Hernaez la anticipan al año de 1612. Nadie tampoco ha escrito cuando tomó posesión de su obis- pado, ni lo que hizo en él durante los años de su permanencia. Juarros se contentó con poner que: “gobernó la citada iglesia (de Chiapas) con gran prudencia y discresión.” Pineda se ex- tendió algo más y añadió: “Luego que vino á su iglesia, trató eon grande empeño la fundación del Colegio Seminario fundan- do y dotando la iglesia de S. Nicolás.” Parece que lo: primero no se realizó, puesto que este mismo autor cuando se ocupa del llmo Sr. Bravo de la Serna le hace fundador del Colegio Semi- nario; lo cual veo confirmado en un “Informe del estado que guarda el Seminario de Chiapas,” dado por su rector Dn. José Domingo Robles en 1855, donde se lee, pág. 6, que dicho Sr. Bravo lo fundó el 29 de Marzo de 16783. Después pasó al obispado de Guatemala. Gil González dice, que Paulo V aprobó la traslación el 13 de Setiembre de 1621. El mencionado Juarros nos dejó escrito, que “entró en esta ciu- “dad (Guatemala) por Diciembre del mismo año. Fué el ler. “ obispo que dió grados en el colegio de Sto. Tomás de Guate ““ mala. En su tiempo se estrenó el ler. templo del colegio de “la Compañia de Jesús, en cuya función cantó la Misa. Fué ““ tan limosnero, que cuando murió quedó debiendo 35 mil tos- “ tones.” Antes habia escrito (il Gronzalez que “en dar limosna “fue tal, que muchas veces para consolar al pobre dió su. pas- ““ toral y anillo.” Añade: “en el culto divino se esmeró con ele - ** gancia.” De su gobierno, escribia su Cabildo al rey: “que go- “ vernava su iglesia con suma paz y justicia” Continua Gil González que “al convento de religiosas de la Concepción de 1 En el Fasti Novi Orbis, Ordenación 241, año de 1621, se lee que Gre- gorio V concedió por diez años á los colegios dirigidos por jesuitas, que dis- taran 200 millas de las Universidades, que en ellos se pudieran conferir los grados académicos. Se añade que Paulo V en 1627 hizo extensiva la misma gracia, porigual tiempo, á los colegios puestos bajo la dirección de los domí- nicos. (Ordenación 262). 30 “ Guatemela, le donó cinco mil pesos para su edificio y vestua- “ rio de las monjas. Pasó á México y consagró aras, y estando “ bresente su madre, viéndole vestido de Pontifical y consagrar ““ dichas aras, fue tanto el contento que recibió, que se desmayó “de alegria. Esta bendición de aras la hizo en el convento de “Santa Mónica.” Es bien notorio que en la ciudad de México, con permiso del Maestro Gil González Dávila, nunca ha habido tal convento de Sta. Mónica, los que bajo esta advocación hubo, fueron pos: teriores al ilmo. Sr. Zapata, á saber en Puebla hasta 1682, y en Oaxaca en 1697, en Guadalajara en 1720, salidas sus fundado- ras de Puebla; pero nunca en México. Prosigue: “Compuso con particular comision, las diferen- “ ejas que habia entre los religiosos de la Orden de Sto. Domin- “go de la Provincia de Guatemala, con tanta prudencia, que to- “ dos quedaron contentos del proceder del Obispo.” El cronista Remesal dice: que, no había en todas las Indias obispo que más acudiese á las cosas de razón que él, ni que más ejemplo diera en materia de poca codicia, procediendo con tan- ta liberalidad y limpieza, que quería mas estar engañado, que ser notado de que recibía un maravedí, que no le fuese muy de bido á la justicia. Cuando salía á visitar, más iba á dar que á recibir, y lo cierto“era que volvía siempre empeñado. Antes queda dicho, que el fundador del Seminario de Chia- pas fué el Sr. Bravo, sin embargo debo decir que Gil González dejó escrito que dió principio para que los indios fuesen ense- ñados en lo seguro de la salvación de sus almas, y que en Grua- temala puso la 1* piedra del convento de las concepcionistas. Murió en Guatemala en Enero de 1630, el día 1*, según Gams y fue sepultado en su iglesia. Además del opúsculo, que ha motivado este articulejo, an- tes escribió y dió 4 la estampa un tratado muy interesante y curioso sobre la justicia distributiva, del cual dice D. Nicolás Antonio que tenía por objeto “probar que los beneficios ecle- siásticos y los empleos seculares de Indias se debian conferir 81 á los naturales de América;” y tan lejos estuvo de parecer mal esta solicitud, que á poco tiempo de publicado el libro, su autor fué presentado para una mitra y después transladado á otra mejor. El título es este: Fratris |] loannes (apata y Sandoval [| Agvstiniani, theo- || logiss Magistri, ac eiusdem, in Vallisole- || tano D. Gabrielis Collegio Prouincis Ua- || stellee, Primarii Professoris, et || stu- diorum legentis || De Ivstitia distribvtiva || et acceptione Per- sonarum ei opposita || disceptatio || Pro Noui Indiarum Orbis rerum Moderatoribus, Summisque et Regalibus consi- || liariis elaborata || Mquissimo eorum Preesidi consecrato || Anno (gra- bado) 1609. || Cum Privilegio || Vallisoleti, Excudebat Christo- phorus Lasso Vaca. En 49, 15 ff. pp. texto 1 á 454.—Indice 18 fol. Escrito en elegantísimo latín, dividido en tres partes; la primera en 6 ca- pítulos, la 2* en 21, y la 32 también en 6 cap. Su elogio puede condensarse al asegurar, que su autor merece más bien una estatua, que muchos otros, pues consiguió que en España se tuviese elevado concepto de los mexicanos, y desde entonces fueran con mayor frecuencia escogidos para el desempeño de los beneficios de la Nueva. : Además, dice Beristain que escribió: Cartas al conde de Gomera, Presidente de Guatemala, sobre los indios de Chiapas, otras al rey acerca de la visita y estado de la diócesi chiapa- neca y Comentarios á la: Primera parte de la Suma Teológica de Santo Tomás, impresos en latín, fol. Pincia, 1611. 99. Sermon || que el liceciado Diego de || Herrera y Artea- ga, Oura Beneficiado de la Ciudad || de Qacatecas. Por su Mages- tad, Vicario y Juez Eclesiastico en || ella, por el Rmo. Señor DON FRAY FRANCISCO de RIVERA || obispo de Guada- lajara, del Consejo de su Magestad y Commis- || sario Subde- legado de la Sancta Cruzada; predicó á las Reales || Honras, que el Cauildo, Justicia y Rogiioló de la muy noble, y || leal Ciudad de (acatecas hizo a la muerte de la Sacra y Real Maga. || Bibliografía Siglo XVII 11 82 del Rey DON FELIPE III N. $. (quien en gloria sea) Siendo Corregidor de la di- || cha Ciudad el nobilissimo Capitan Don Antonio de Figueroa. En 24. || de Nouiembre. Año, 1622. Dedicado al Jllustre Señor Doctor DON FRANCISCO BAZAN || de ALBORNOZ, Inquisidor Apostolico destos Rey- nos, y Prouincias || de la Nueua España, del Consejo del Rey Nuestro Señor. (Escudo de la Virgen.) Con licencia del Ordinario. En Me- xico, en la Emprenta || do Diego Garrido. Año 1622. En 4% En las dos ff. preliminares aprobación y dedicatoria. Texto 12 fojas. 100, “Elogio fúnebre del Sr. D. Felipe 11I, Rey de España, en las Honras que le hizo la ciudad de Puebla de los Angeles, por Fr. Juan de Grijalva. Imp. en México 1622, En 4” (Beristain). 1623 Y 101. JESVS. MARIA, IOSEPAH. || Destreza de || la Milicia Chris || tiana, para exercitar el alma || en seruicio de Dios N. S. desde la ma- || ñana hasta la noche para todas las || personas christianas. || Por Fray luan de Cepeda, Ermita Angelopolita- no. || T A la insigne memoria del Illustre varon Ber- || nardino Albarez Fundador de la Sagrada Reli- || gion de la Caridad, en esta Ciudad y Reyno. (Grabado que representa un corazón en cuyo centro está una corona de espinas perpendicular, en medio se lee: “Victo]| ria amo- | ris” Otra real corona sobre la de espinas; el corazón tiene dos saetas, en la parte superior unas llamas, rodeadas de las letras A. C. F. R. IL C., fuera deligrabado se lee á la iz- 83 quierda: “En el disevrso del” y á la derecha “Libro se de- clara.” e En la Impreta del Bachiller lua de Alcacar. En 8? A la vuelta de la portada, otro grabado de la Virgen Santísima rodeada de rayos, la luna á sus pies, que tiene al di- vino Niño posado en el brazo izquierdo, al rededor del óvalo en que se halla “Sancta Maria de Gracia.” (v. n. 34). Las seis ff. preliminares tienen: en la 1* la aprobación del P. jesuita Pedro Ramírez, Marzo 15 de 1623, á la vuelta la li- cencia del virrey Conde de Priego, Marzo 23 de 1623, termina en la 2% y sigue otra aprobación del P. jesuita Diego Díaz de Paniagua, con la fecha anterior, viene después la licencia ecle- siástica dada por el Dr. D. Pedro Garcés de Portillo á los seis días (29), á ésta le sucede el Parecer de Pr. Juan Castellanos, agustino, dado el 20 de Febrero de dicho año que termina en la 3”; después se ve la licencia que el 6 de Marzo concedió el Provincial de esta orden Fr. Agustín de Arduy, á la yuelta un soneto del prior de Capulhuac Fr. Felipe de Castro. En la 4* está la dedicatoria. En la 5* el Prólogo que concluye en la 6* y á su vuelta un nuevo soneto que en alabanza del autor puso el Lic. Arias de Villalobos. Texto fol. 14 33 4 la vuelta empieza la 2* parte que termi- na en la 55. En otra foja se lee: “Segunda declara- || cion del Escudo de la destre- || za christiana” en verso, ocupa dos fojas á la vuelta: “Protestacion || de la Fee: por el Autor.” Ya la habia hecho en el fol. 55 donde explica tambien las letras de la portada A. C. F, R. I. C- aureá—coroná£ortissimus regnat-In -coelo, que traducido quiere decir: El muy fuerte reina en el cielo con corona de oro. Este opúsculo es ascético. (Biblioteca del Sr. Agreda). 102. Sermon del glorioso P. S. Fra- || cisco Xavier Religio- so de la Compañia de IESVS, nuevo || Apostol del lapon, $ In- dia Oriental. || Predicado en la casa Profesa || de la misma re- 84 ligion el dia del Santo, a quien hizo solemnes fiestas D. Ferna- Il do Carrillo Escriuano mayor del Cabildo desta Ciudad de Me- xico: estan || do presente el Excelentissimo Señor D. Diego Ca- rrillo de Mendoza, || Pimentel Virrey desta nueua España con la Real Audiencia: || Por el Muy Reverendo P. M. Fr. IOAN GOMEZ VICARIO GE || neral en esta Provincia de nueva España, Guathemala, €c. del orden Real de nuestra || Señora de la Merced, Redempcion de Cautivos. (Escudo de la orden mercenaria). Con licencia. || En Mexico, en la Imprenta de Diego Garri- do, Año de 1623. En 4” tres fojas preliminares, aprobaciones, licencias, dedi- 3atoria, y la efigie del santo al fin. Texto del fol. 1 á la vuelta del 18. 103. “Escequias del rey Felipe III en Antequera, valle de Oaxaca, por Fr. Martin de Requena” En 4”. (Ternaux n. 456 y Beristain). 104. “Honras fúnebres al Sr. D. Felipe TIT en México por D. Arias Villalobos.” (Beristain). 7 105. Obediencia | que Mexico ca | beca de la Nueva Espa- ña dió 4 | la Magestad Catholica del Rey | D. Philippe HI, de Austria N. S. | Alcado Pedo de Vassallage en su Real Nobre | Con un discurso en verso del Estado de la misma Ciudad, des- . de su mas An | tigua Fundacion, Imperio y Conquista, hasta el mayor del Creci | miento y Grandeza en que oy esta | . Commissarios, Don Gongalo de Caravajal Alcalde Ordinario, Corrigidor della; | D. Francisco Trejo Caravajal, Regidor mas antiguo; y Don Fernando |-Alfonso Carrillo, Escrivano mayor de Cabildo. | Dirigido á dicho Cabildo Tusticia y Regimiento de la misma Ciudad. | Año 1623. 85 Por Arias de Villalobos Presbytero, 4 | quien se cometió es- ta Relacion. | Con Acuerdo de la Audiencia Real que Grovernava. | Con licencia, En México, en la Imprenta de Diego Garrido: Después de esta portada hay uu retrato del autor, con la siguiente inscripción: “El Bachiller Arias de Villalobos Presbi- tero | ¿los XXXVI años de su edad, en el de 1604. | Alonso Franco Invent. Samuel Estradano fecit en México. Año 1604. En la foja 17 frente comienza un “Canto intitulado | Mer- curio. || Dase Razon en él del Estado y Grandeza desta Gran Ciudad México | Tenoxtitlan. | Desde su principio, al estado que | oy tiene, con los principes, que la han gobernado, | Por nuestros Reyes. || Dirigido al Exmo. Señor p. loan de Mendoca y Luna III Marqués de Montes Claros | y de Castil de Rayuela, Señor de las Villas de la Higuera, de las Dueñas, el Colmenar, el Cardo- so, y el Vado, y Balconete, de los Cosejos | de Estado y Gue- rra, Virrey que fué de los Reynos de | Nueva España y Perú, Ge.|| | Compuesto por el mismo author de | la Relacion desta Obe- diencia Real.” A la portada del Mercurio sigue una estampa, que no es otra cosa que el escudo de armas del mismo Virrey. En la par- te inferior hay lo siguiente: Alonso Franco Inven. Samuel Es- tradano fecit en México. Termina este Mercurio en la foja 50 vuelta, con la cual ter- mina todo el libro. (Bib. del Colegio del ei de Puebla; único ejemplar que existe). 106. “Amoena sylva latina sive Epigrammata in laudem san- ctarum virginum Lucis et bird por el P. Francisco Ra- mirez $. J. En 8” desde la pag. 39 sigue en versos castellanos.” (Beristain). 86 107. “Arte menor de Aritmetica por D. Pedro Paz.” En 8? (Beristain.—Biblioteca Ramirez n* 656). 108. “El Mercurio Mexicano: canto real en que se describe el estado y grandeza de la ciudad de México Tenoxtitlan, por D. Jose Arias Villalobos.” En 4- (Beristain). 109. “Historia de México en verso castellano desde la veni- da de los acolhuas hasta el presente, por D. José Arias Villa- lobos.” En 4* (Beristain). 1624 110. Primera Parte del || Sermonario, Dominical, y || Sane- toral, en lengua Mexica || na. Contiene las Dominicas, que ay desde la Septua || gesima, hasta la Vltima de Penthecostes, Platica para los que Comulgan el || lueues Santo, y Sermon de Pasion. Pasqua de Resurreccion, y del Es |] piritu santo, con tres Sermones del Sanctisimo Sacramento. [ Compvesto por el P. Maestro Fr. Ivan de Múian || gos, de la Orden del glorioso Padre, y Doctor de la Iglesia S. Agustin. (Grabado en madera de este santo, de medio cuerpo en Óva- lo que dice: Sanctus Avgustinus” á la izquierda: “Doctor Eccle- sis” ¡Fuera de él, arriba: $ Hoc opus Aurelio patri, sacro quiescit: á la derecha: “Mens mea, nec Votis spes obitura meis “4 la iz- quierda “Que ferimus, toto prestita corde tibi,” abajo” Paruula sunt, fateor, patri manuscula tanto”). En México, en la Imprenta del Licenciado Ivan || de Alca- gar, Año de 1624. Vendese en la libreria de Diego de Ribera. 87 A la vuelta, otro grabado de madera que representa á San Nicolás Tolentino. En 4” Las 8 fojas preliminares contienen: en la 1*la licen- cia del virrey Conde Priego dada el 16 de Diciembre de 1621 en “Tlacuuayan,” á la vuelta la del arzobispo Perez de la Ser na, Diciembre 7 del mismo año, sigue la del Provincial¡Fr.7 Cris. toval de Zayas, el 19 de Mayo de 1623 la cual termina en la 2* viene después la aprobación del jesuita Juan de Tobar, en 8 de Noviembre de 1621, termina á la vuelta: á continuación la de otro jesuita Cosme de Avendaño fechada el 15 del mismo mes y año; otra del P. Fr. Gregorio Lopez, agustino, vicario de in dios en el colegio de S. Pablo, Agosto 15 de 1621 la cual acaba en la 3*; después se lee:” Esta es una carta | que nuestro Pa dre Fr. | Ihero | nymo de garate, de la orden de N. P. S. Fran- cisco | escrivió al author, auiendo visto parte destos sermo- | nes, y porque su Paternidad es tan Docto, tan | Eminente Len- gua Mexicana, y tan gra | Ministro, pareció cosa conuenien | te ponerla aqui, que es | grande aprobación” Principia á la vuelta y concluye en la 4? A continuación la dedicatoria “A nvestro mvy Reverendo || Padre Maestro Fr. Alonso de Castro, Asis. tente de | nuestro Reueredisimo Padre Greneral,” acaba en la 5%, sigue “Advertencia al Lector” en la 6* termina; á la vuelta: Izcatqvi in ama | tzintli in tezinco pohvi | quimo pohuilizque in Mexica, in Tenochca | yhuan in ixquichtin in nahuatlahtohua, in quimo | tenquixtilia in Mexica tlahtolli, in nohuiampa-| mo tlachantilitoque nican ytlalticpac- | tzinco to Tecuiyo Dios.” que quiere decir: Aquí está el librito ó papel corresponde á los Me - xicanos á los Tenoxcas y á todos los que hablen el nahuatl, que llaman lengua mexicana, á los que por todas partes fueron á po- blar esta tierra, para Nuestro Señor Dios.” termina en la 8* Texto 1 4 564; tabla de los sermones; á la vuelta, lugares de la S. Escritura, Doctores y santos que se “alegan en esta 1* par- te, 11 fj. sigue” Remision á otros evangelios, assi de Domini- cas, como de Santos, para que los padres predicadores puedan hazer otros sermones, aprovechandose de los pensamientos dc. . £ 88 de la parte donde se remiten” ocupa 24 fojas. Sigue: “Phrases y modos de hablar elegantes y metaphoricos de los indios me xicanos” en 7 fojas, las erratas en hoja y media. (Bib. Agreda, Garcia y Troncoso). 111. Cronica || de la orden de || N. P. S. Augustin en las prouin || cias de la nueua españa || En quatro edades des || de el año de 1533 hasta || el de 1592 || Por el P. M. F. Ioan de Gri- jalua || prior del conuento de N. P. $. || Augustin de Mexico || dedicada á la prouincia del s? s nombre || de lesus de Mexico. (Esta portada está en el centro, arriba de ella se ve; 1H $; á los lados dos frailes entre columnas, sobre los capiteles unos macetones; entre los pedestales se lee: á la izquierda “ Vasa electionis ut portent nomen meum,” á la derecha “ Coram gentibus et regibus:” abajo, en el centro de esos pedestales, un corazón atravesado con dos flechas). En fol. menor, las 3 fj. preliminares: las licencias de la Au- diencia, Febrero 1% de 1624; la del Arzobispo en Tacuba, Oc- -tubre 20 de 1623; la de los P. P. Definidores Mayo 1* de 1623; las aprobaciones de Fr. Alonso de Almería, domínico, Enero 4 de 1624; de Fr. Juan Robledo, agustino, Diciembre 14 de 1623; las erratas, la dedicatoria, al Lector y la división de la obra. Texto fol. 1 4 218, á la vuelta 3 pág. s. n. la tabla, índice de las cosas más notables, concluye: “Mexico || En el religiosissi - mo conuento de S. Augustin, y imprenta de loan Ruyz. Año 1624. (Esta es la mejor crónica por su elegante y sencilla escri- tura). El autor nació en Colima, sus padres fueron D. Bernardino Cola y Doña Isabel de Grijalva, según se lee en la partida de su profesión religiosa, en 1559, si merece crédito Leclere, Bi- blioteca Americana, Paris 1878 pág. 229 n. 1148. Se hallaba en Colima cuando el pirata Tomás Candi, á quien llaman equivo- Metedad Cientilica “Antomo Arale. MEXICO. POPLODLOILIS Revista Científica y Bibliográfica. Núms. 9-12. 1897-98. SESIONES DE LA SOCIEDAD: DICIEMBRE 5) DE 1897. Presidencia del Sr. Ingeniero J. Galindo y Villa, Vicepresidente. Consagrada á la memoria del ilustre Fr. D, Luix Hidalgo Carpio. El Sr. Dr. R. E. Cicero hizo el elogio de tan afamado Doctor TRABAJOS.—Dr. A. Dugés. Albinismo en Ardillas. ( Memo- E A id J. Galindo y Villa. Diccionario de términos técnicos usados en Arquitectura. Prof. A. L. Herrera. El origen de los individuos. Lu construc- | ción del organismo por las condiciones internas. ( Memorias, XI, p. 137) Dr. N. León, La Cutedral de Pátzcuaro. (Memorias, XI, p. 75. 4... G. León. Biografía de Tomás Alva Edisson. M.Martínez Gracida. Refutución al estudio arqueológico del Sr. Dr. Nicolás León, imtituludo “ Un geroglífico Maya.” ( Memorias, XI, p. 93.) : Revista |1897-1898|—4 Z6 M. Moreno y Anda. Estudio del clima de la ciudad de México. Ing. J. Pérez Guzmán. Memoria relativa á los puertos marí vimos. Dr. F. Villaseñor. Empleo de la psoralina en las inflamacio- nes de las mucosas. ( Memorias, XI, p. 241.) NOMBRAMIENTO. Socio de número: Dr. FEDERICO ABREGO. ACUERDOS.—Quedaron «probadas las siguientes proposieio- ner presentadas en la sesión del 7 de Noviembre pasado: “¿Los que suseribimos, animados por el buen deseo da con- tribuir al progreso de la Sociedad Cientifica “Antonio Alzate,” tenemos el honor de hacer las siguientes proposiciones. Nos proponemos recompensar á los investigadores modestos y olvi dados, que no tienen puestos públicos envidiables, por medio de diplomas ú otros premios que no signifique > gastos conside- rables para la Sociedad y que nunca puedan interpretarse come manifestaciones encubiertas de adulación ó intereses bastardos. 1% Se publica en nuestra Revista la noticia biográfica y bi- bliográfica del Sr. Dr. Alfredo Dugés, como muestra de gratitud á este sabio, que vive pobre y desalentado en Gtuanajuato. 2 El Sr. D. Joaquín Mendizábal Tamborrel queda encar- gado de formar un Album con las firmas de todos los socios, y algunas frases de justo y merecido elogio que ellos quieran es eribir, para nuestro benemérito Secretario general perpetuo D. Rafael Aguilar. 3% El Sr. D. Manuel Torres Toriju queda encargado de pro- poner alguna recompensa para el Sr. D. Carlos Mottl que ha es- tudiado los temblores en Orizaba y nunca ha tenido la más in- significante recompensa. 4% Se dedica una sesión al Sr. Dr. D. Manuel M. Villada, invitándole á que la presilda, como recompensa á los trabajos que durante veinte años ha desempeñado sin honorarios, co- mo Tesorero de la Sociedad Mexicana de Historia Natural y 2 o como Director y Redactor de nueve tomos de “La Naturaleza.” 9% Se aprueba que el Sr. Ing. D. Joaquín de Mendizábal Tam- borrel, benemérito de la Sociedad, presida ad honorem, la prime- ra sesión de cada año.” México, Noviembre 7 de 1897.—A. L. Herrera.—M. Uribe Troncoso.—Pedro C. Sánchez.—Manuel Rangel. El Secretario anual. G. M. OROPESA. ENERO 2 DE 1898. Presidencia de los Sres. J. Galindo y Villa y Joaquín de Mendizábal Tamborrel. A la memoria del erudito historiador de México Pr, Bernardino de Sahagún. El Sr. Ing. Galindo y Villa leyó un elogio del P. Sahagún, y distribuyó en nombre de la Junta, diplomas henoríficos á los socios que durante el año pasado presentaron trabajos. ELECCIONES.—Junta Directiva para 1898: Presidente: Ing. D. Joaquín de Mendizábal Tamborrel - Vicepresidente: Dr. D, Manuel Uribe Troncoso. Secretario anual: Dr. D. Ricardo E. Cicero. El Secretario general perpetuo leyó la Reseña de la marcha de la Sociedad durante el uño 1897. : (Un resumen de este informe se insertará en uno de los próximos números.) | ; TRABAJOS.—E. Ordóñez. Breve reseña de las excursiones ve- rificadas durante el 72 Congreso Geológico Internacional. (Memo- rias, XI, p. 81.) 28 A. L Hanera. El origen de los individuos. (Continuación.) F. de Montessns de Ballore. 1? Amérique Centrale et ' Amé- rique du Sud sismiques. (Wemorias, XI, p. 263.) G. Montiel Estrada. Los muros de sostenimiento. Dr. D. Vergara Lope. Una visita al Instituto Imperial de Fi- siología de Moscou. NOMBRAMIENTOS.—Fueron nombradas socios honorarios y correspondientes las personas siguientes: Sra. Zelia Nutthal, Lausana. Sres: B. (Engelbardt, Dresden; A. Damour y A. Darior, Paris; J. Thoulet, Nancy; V. Balbín, Buenos Aires; J. Trelease, S. Luis Missouri; G. T. Stevens, Nueva York; $5. Goldstern, Viena; M Elsuer, M. Oliven y W. Okada, Berlin; A. Pavlow, V. Gorbatcheff y S. Yazikoff, Moscou; A. Karpinsky, S. Nikitin, T. Tschernyschew, J. P. Pawlow, L. Porielski, P. Khigine, N- V. Riazantseft, J. Dolinsky y V.'G. Ouchakoft, S. Petersburgo; S. N. Witkowski, Varsobia. El Secretario anual, Dr. R. E. CICERO. 29 SUR QUELQUES MINÉRAUX DE BOLÉO. (Basse Californie. )* PAR M. A. LACROIX, M. $. A. M. Cumenge, notre infatigable correspondant, a rapporté au Musóum, de son dernier voyage au Boléo, une nouvelle série d'intéressants minéraux. Boléite.— La cumengéite et la pseudoboléite ne se trouvent plus guére dans ce gisement; les gros cubes de boléite y devien- nent plus rares, et dans les derniéres trouvailles de ceux—ci, les eubooctaédres paraissent proportionnellement plus fréquents qwWautrefois. M. Cumenge nous a donné un bel échantillon de eristaux cubiques de boléite implantés sur de la cérusite; c'est une association nouvelle á ajouter á celles qui ont été antérieu- rement signalées. Dans les échantillons précédemment exami- nés, en effet, les cristaux de boléite sont engagés dans de Par- gile, du gypse, de la phosgénite, de Patacamite, et parfois im- plantés sur de l'anglésite. Pyromorphite.—La pyromorphite n'avait pas jusqu'a présent été rencontrée au Boléo; j'ai identifié avec ce minéral deux échantillons d'une magnifique couleur jaune orange. L'un est constitué par une argiie grise, mouchetée d'atacamite; la pyro- morphite forme sur elle des houppes de délicats prismes hexa- gonaux aciculaires; au microscope, il est facile de constater leur signe optique négatif, co minéral parait identique, au point de vue de la composition, á la pyromorphite de Leadhills (Écosse), qui a 6té longtemps considérée comme chromifóre á cause de sa 1 Bulletin du Muséum d”Histoire Naturelle. Paris, 1898, n. 1. 30 couleur, alors que celle=ci est due á une teneur notable en fer. La pyromorphite du Bolév présente les mémes particularités. Le second échantillon est plus remarquable. Sur une gan- gue de chrysocole sont implantés un grand nombre de cristaux de gypse (1 a 2 millimétres), groupés á axes paralléles. Ils doi- vent leur belle couleur orange á de trés nombreux cristanx de pyromorphite de la variété qui vient d'étre décrite. Examinés á Poeil nu, ces cristaux de gypse paraissent uniformément eolo- rós, mais quand on les clive et quand on les examine au micros cope, on voit les prismes hexagonaux de pyromorphite a tra- vers la lame transparente etincolore du gypse. Ces eristaux de gypse ont les faces généralement arrondies [m (110), g' (010), g” (130), e* (011), a, (211), etc. ]: 1ls sont groups en grand nom- bre á axes paralléles, et englobent aussi des cristaux de céórusite. Cet englobement dun minéral préexistant par les eristaux de gypse á groupements cristallitiques est un fait trós général au Boléo; c'est ainsi que nous devons á M. Cumenge de fort beaux échantillons de ce minéral, colorés en vert par des cris- taux Vatacamite, en rose leur de pécher par la sphérocobaltite, sur lesquelles il est venu cristalliser. Cuprite.—La cuprite du Boléo est fort intéressante; elle se présente sous deux formes: on petits cubes transparents d'une perfection de form irréprochable, ne dépassant guére 1 milli- mótre de plus grande dimension, et en octaédres. Tous ces eris- taux se trouvent dans des argiles dont on peut aisément les iso- ler par lavage. Les cristaux octaódriques sont les plus curieux; ils atteig- nent 1 centimétre et présentent les diverses particularités des cristaux bien connus de Chessy; ils en différent cependant par leur fraícheur, l'absence de Penduit de malachite, si caractóris- tique des cristaux de ce dernier gisement, et la fróéquence des faces du cube. Le rhombododécaddre se présente aussi sous forme «de petites facettes. De méme qu/a Chessy, il existe des macles á axes paralleles, symétriques par rapport á une face du cube, macles se produi- 31 sant toujours par póuétration régulióre. Chaque aréte octaédri - que est alors remplacée par la gouttióre si fróquente dans les octaédres de diamant offrant cette méme macle. Ce qui donne un intérót spócial aux cristaux maclós du Bolóo, c'est 'existen- ce fréquente des faces cubiques qui portent deux sillons para- lléles á leurs diagonales, indiquant les plans de jonction des in- dividus constituant llassemblage ; ces sillons sont particuliére ment nets sur un eristal p (100), e* (111), d' (110), dans lequel los faces du cube dominent. : Comme ceux de Chessy encore, les cristauz de cuprite du Boléo offrent fréquemment des faces creuses. Quelques unes sont constituées par un squelette á claire—-voie, complétement évidé et róduit aux arétes octaédriques. On trouve en outre des formes encore plus cristallitiques dans lesquelles Poctaédre est constitué par Pentrecroisement á 900 de trois lames, respectivement paralléles á une face du cu- be. Quand on fait miroiter ces lames devant une lumiére, on voit qu'elles sont elles-mémes constituées par Pempilement de lames plus minces. Le bord de ces lames est parfois déchiqueté et irrégulier; dans (autres cas, il présente de petits biseaux correspondant aux faces de Poctaédre. Il existe tous les pas- sages entre les octaédres á faces creuses, avec ou sans faces p, et ces squelettes élémentaires, sur lesquels on peut reconnaítre aussi parfois existence de la macle décrite plus haut. UN RECU£IL DES LOIS DE LA BIOLOGIE. A Phistorien futur, le XIX* siécle offrira un tableau singu- liérement complexe el polychrome. Commencé par des luttes de peuples et s'achevant dans des luttes de classes, il montrera les idées de libe té brillant et s'éclipsant tour á tour. Des gé- nérosités sublimes y cótoient des égoismes féroces. L'espoir, peut-étre utopique, Vune fraternité universelle a dí códer de vant Virrésistible poussée des sentiments nationaux: des pays longtemps: morcelós ont ressondé leurs trongons, des per ples ont réalisé leur vnité aprés des siécles Vefforts, des nationali- tés nouvelles sont écloses qui ont pris conscienee Velles-mémes. Mais, plus encore que par ces guerres et ces changements dans la carte du monde, ''historien sera frappé par Pessor mer- veilleux oú s'éléve á notre époque létude de la nature, et notre sidcle fiaissant métitera, mieux que tout autre, le nom de siécle de la science. Ceux que leur profession obligue pas á se tenir journel lement au courant des travaux scientifiques exécutés au moins dans une branche déterminée n'ont aucune idée ni du nombre des soldats, les uns obscurs, les autres glorieux, composant la grande arméo qui mar he aujourd'hui á Passaut de Pincomna, ni de leur labeur opiniátre, ni de leurs pénibles, mais quoti diennes conquétes, ui de Pinvisible eb pourtant indéchirable réseau qui relie les uns aux autres, malgré la diversité des langues et des contrées, tous ces vuvriers d'une méme (uvre, 1 A L. HERRERA: Recueud des lois de la biologie générale, 1 vol. in-8% de 147 et XII pagos, Mexico, 1897. 33 tous ces adeptes d'un méme idéal. Mais si le spécialiste arrive, luj, á bien connaítre Vétat d'avancement des travaux dans le petit champ qwil laboure lui-mémo, il sai aussi combien il est difficile de se tendre compte de ce qui s'accomplit dans les do- malnes voisins. Partouton observe, on serute, on expérimente ; des faits nouveaux sont acquis; rapprochés de ce qu/on savait déjá, ils font apparaltre certains tralts communs; ces simili- tudes eonduisent á des régles partielles, celles=ci á un principe général Pabord timidement entrevu, puis affirmé, nié, discuté et enfin admis par tous les hommes compétents; plusieurs de ces principes, á leur tour, se résument en une loi ensemble et les lois fnissent par étre groupées et organisées, en quelque sorte, gráce á une hypothése géniale, telle que la gravitation de Newton, la théorie ondulatoire de Huygens et de Fresnel, Porigine des espéces par sélection naturelle de Darwin. Ak! si Pon possédait, du moins, pour chaque science un ré- pertoire méthodique et concis des grands faits établis, un recueil des lois, qui serait pour les idées générales de cette science ce qwest, par exemple, en physique, pour les constantes numé- riques, le petit reueil d'Everett, combien ce serait lá un secours précieux, aussi bien au profit de ceux qui savent déja, que de ceux qui désirent apprendre! C'est surtout pour la biologie qu'un tel ouvrage serait néces- saire et que son abscence se fait sentir. Car pour la physique et la chimie, déja plus avancées, les grandes lois sont moins nombreuses et on les trouve dans la plupart des traités. Pour la biologie, au contraire, si complexe et en pleine élaboration, rien de tel Wexiste et lon ne saib oú chercher les éléments dis- persés des premiéres tentatives de généralisations. Grouper et présenter en une vaste synthése les lois décou- vertes jusqu'á présent en biologie, serait done une belle entre- prise, d'une utilité incontestable. S.ns doute, dans bien des cas, le mot loi est trop ambitieux, car il éveille en sciences naturelles une idée de généralité et de nécessité qui ne convient pas á de simples régles, á des faits Revista [1997-98] —5 34 plus ou moins constants. A lépoque od j'avais la bonne for- tune de travailler dans son laboratoire, le grand naturaliste qu'était de Bary avait coutume de répéter, á propos de ceux qui parlent en botanique de la loi de Valternance ou de la loi de position des bourgeons: “(Gesetze liegen tiefer als Morphologie? Et il en est de méme, le plus souvent, pour la physiologie, pour Vétude des variations, pour la biologie tout entiére. Mais enfin, qu'on les appelle des lois ou—ce qui est plus juste—que Pon réserve ce terme á un petit nombre seulement de principes fon- damentaux, il y aurait certainement intérét a reunir les regles auxquelles les recherches biologigues ont jusqwici abouti. Celui qui tenterait cette ceuvre devrait avoir une vision nette de tou- tes les grands questions, étre doué á la fois d'un esprit généra- lisateur et précis, posséder un grand sens critique, connaítre á fond la littérature scientifique des divers pays. Parmi les pré- tendues lois et les soi-disant régles universelles, il aurait a faire un triage sévére; donner pour chacun des principes qu'il énua mérerait, des renvois bibliographiques permettant de remonter a leur origine; les appuyer de quelques exemples typiques et _Indiquer les exceptions, sil y a lieu; distinguer surtout avec soin ce quí est vraiment général de ee qui est seulement établi dans quelques cas, et ce qui est prouvé de ce qui est que probable. II Voilá assurément un beau programme! Eh bien, ce que le vieux monde aa pas encore produit, le nouveau monde Va essayé. C'est de Mexico que nous vient cette tentative hardie: un livre portant fiérement pour titre: Recuedl des Lois de la Biologie générale. L'auteur? Un zoologiste connn déja par une série d'intéres sants travaux, ancien président d'une société scientifique im- 35 portante du Mexique—la Société Alzate—, lauréat de P Institut Smithsonien des Etats-Unis. Il suffit de lire le livre pour s'as- surer que ce savant, darwiniste convaincu, Vordinaire bien au courant de Vétat de la science, est en méme temps un philoso- phe ami «les généralisations, un esprit large et ouvert, dégagé dans ses conclusions scientifiques de toute prévecupation théo- logique. Le livre? Une série Vaphorismes relatifs á des sujets bio- logiques variés, commengant par Vénumération Vonze «gran- des lois,» dont chacune est reprise ensuite dans un chapitre spécial eb accompgnée de quelques pages de «lois secondaires,» plusieurs de celles=ci subdivisées a leur tour, le tout terminé par la liste une vingtaine d'ouvrages consultées. Afin de donner une idée des sujets traités, voici les noms des onze grandes lois: Loi chronologique fondamentale, Loi de Piunité, Loi de la vie cellulaire, Loi de la finalité particuliére, Loi de la différenciation, Loi de la variabilité, Loi de Padapta- tion, Loi de la sélection, Loi de la distribution, Loi de la lutte pour la vie, Loi de Vévolution. La loi de la différenciation dit, par exemple, que: “le degró de perfectionnement consiste dans le degré de différenciation des parties.” eb á cette formule se rattachent une douzaine de lois secondaires sur les rapports entre la différenciation eb le progrés, la division du travail physiologique, Vassociation des parties hétérogónes, la subordination physiologique, la centra- lisatlon, ete. Une telle ceuvre mérite de la sympathie, méme si elle est fort éloignée de Pidéal róvé. Mais en méme temps ce serait mal témoigner Vestime scientifique que Von a pour Vauteur, et mal comprendre Vimportance de la táche entreprise que de ne point mettre avec fraachise la critique á cóté de Véloge. Et dabord, tout en inserivant sur sa banniére: Biologie gé- nérale, M. Herrera, qui est zoologiste, a habituellement en vue que les seuls animauz, eb parfois méme qu'un groupe du régue 36 animal. Puis, n'est-t-il pas excessif de décorer du titre de Lois de simples faits tels que celui-ci: “D'un des sexes, parfois 'un et Pautre, existent sous plusieurs formes distinctes” (chez cer- tains animaux, p. 43), ou ce que lauteur appelle la “Loi des modifications des instincts” (p. 44), ou la “Loi d'inégale varia- tion des individus une méme espéce” (p. 55), ete.? Ailleurs, il ne 'agit que une énumération de cas, comme dans la “ Loi de 'hérédité selon Haeckel et Vornevin” (p. 61), ou dans cette prétendue “Loi de Vextermination” (p. 119): “Il peut se faire que la variété supplante et extermine Vespéce, ou bien encore elles peuvent coexister toutes deux.” On ne saurait davantage approuver Panteur d'énoncer comme générales des régles qui ne sont vraies jusqu'ici que pour un tout petit nombre Vexem ples, et fausses dans la majorité des cas. Ainsi, quoi quen aient dit derniérement les journaux, il est bien prématuré Vaffirmer a Végal Vune loi: “La cause déterminante du sexe est Pordre purément physique et, en modifiant certwines conditions du milieu, on peut crésr á volonté des máles ou des femelles” (parr): Il n'est pas possible non plus d'accepter la forme trop abso- lue donnée á la “Loi de généalogie” (p. 136), et Vapres laquelle tous les étres actuels représenteraient autant d'ótapes atteintes et traversées jadis par les plus élevés Ventre eux. Voici enfin une loi assez ónigmatique (p. 94): “Les espéces chez lesquelles la perception du temps et de son économie est mieux dévelop - pée ont plus de probabilités de survivance,” et le lecteur ne serait pas fáché d'en connaítre la démonstration. A force de s'étre appliqué á extraire patiemment d'un cer- tain nombre Vouvrages tout ee qui a Pair Vune loi, Pauteur en est arrivé á proclamer des principes qwil regarde lui-méme comme douteux ou—qui pis est—comme contradictoires. On sera curieux, par exemple, de savoir si M. Herrera admet par- mi ses lois lhérédité des caractéres acquis, taut discutée au- jourd'hui parmi les naturalistes. 1 ladmet, sans Vadmettre: ¡l la donne, page 65—mais il la fait suivre de deux points d'inte- 37 rrogation. (Quant aux contradietions, il y en a plus une, et Pon sent bien ici la faute grave commise en r'indiquant pas cha- que fois lauteur responsable. Exemples: nous apprenons (p. 12) quíil y a pas, dans la structure des étres de grandes et sou- daines modifications, et (p. 52-53), que la variation est ordi- nairement brusque;—que la similitade d'adaptation implique point la parenté, car elle peut étre due á une ressemblance ana- logique imprimée par des milieux pareils (p. 73), tandis qu'on nous assure (p. 136) que “les órganismes de structure analogue, c'est-a-dire adaptés de la méme facon, se rattachent les uns aux autres par la filiation, á un degré directement proportionné avec leurs ressemblances;”—on nous dunne á une place comme un bralt caractéristique. des oiseaux la plus grande intensité de couleur présentée par le plumage du mále (p. 99), alors que plus loin (p. 128) on reconnaít Pexistence de cas opposés;—aprés avoir cité le calcium parmi les éléments nécessaires á la vie (p. 20), on semble croire (p. 85) qw'il en est ainsi que pour un cer- tain nombre d'animanx... Parmi ces réflexions et ces affirmations, les unes prouvées, VPautres probables, d'autres seulement possibles, d'autres trés douteuses, combien peu méritent réellement le nom de lois! TIT Faut-1t compléter ces observations générales par quelques remarques particuliéres? Le désir louable de ne rien omettre a conduit M. Herrera á bien des redites et á des longueurs qui jurent avec sa devise Brevitas; la lenteur des effets de la sélection est proclamée au moins á trois ou quatre reprises; la notion de la descendance commune des ótres est mentionée plus souvent qu'il n'est né- cessaire; la dégénérescence des yeux et le développement des 38 organes tactiles chez les animaux qui vivent dans Pobscurité sont inutilement répótés; ete. Peut-on énoncer sans autre explication qne Vazote et le car- bone “dominent” dans le protoplasme, quand la proportion d'oxy - gene Pemporte en réalité sur celle d'azote? Sans preuves suf fisantes, Pauteur nomme (p. 20), parmi les éléments essentiels á la constitution de la matiére vivante, le chlore, le sodium, le silicium, le fluor, alors que leur nécessité, pour les végétaux tout au moins, est plus que problématique. En outre, c'est un lapsus évident d'avoir compris “les sels” dans cette énumération des corps simples. Parlant de Pinfluence prépondérante de la latitude, on nous assure que “les climats extrémes présentent moins Vespéces et de races que les tempérés” Si Pon entend par lá que, tontes autres choses égales, une plus grande divorsité se manifeste parmi les formes vivantes sous les latitudes moyennes qu/au voi- sinage du póle ou de léquateur, nous devons répondre que cela est inexact et qu'il y a au contraire augmentation générale du nombre des espéces, pour une étendue semblable, en marchant des régions polaires vers les régions équatoriales (voy. Á. DE CANDOLLE, Gréographie botanique raisonmée, y. 1276). Toutes ces réserves n'empéchent pas qu'un légitime hom- mage soit dú au Courage du savant mexicain, á la loyauté de son essai, au succós, du moins partiel, de sa vaste entreprise. Ce vest pas trop de répéter encore combien celle—ci était dif- ficile et dans quel large esprit M. Herrera en a conqu la réalisa- tion. Il faut aussi lui savoir gré d'avoir écrit un tel ouvrage dans Vune des grandes langues scientifiques et, á part quelques légóres fautes qui reviennent souvént, lauteur manie notre lan - gue avec correction et móme avec élégance. Plus Vune de ses sentences est frappée au bon coin, telle que celle=ci: “La na- ture est prodigue de variétés, mais avare d'innovations.” Bref, c'est un intéressant recueil d'aphorismes,—quelque chose comme les Extraits, Pensées el Maximes Yun zoologiste qui a lu et réfléchi—; il sera consulté avec profit par coux qui 39 s'occupent des grandes questions de phylogénie, de variation, de distribution géographique des ótres, do philosophie zoolo- glque. D'autre part, une refonte compléte s'impose, si on veut que lo livre réponde réellement aux promesses de son titre: une. re- fonte qui élimine, ajoute, synthétise, une véritable revision erl- tique eb bibliographique. Mais on est sans doute en droit Vat- tendre de Pauteur:ce nouvel et décisif offort. Lo ERRERA.—Revue de Y Université de Bruxelles, Juillet 1898. Tout en reconnaissant la justesse des eritiques du savant Professeur de l'Université de Bruxelles, je dois cependant in- diquer ici que je Wai point la responsabilité de la plupart des principes, copiés des auteuwrs, etque de Paveu méme de M. Errera —cet aimable et bienveillant botaniste—j'al souvent consideré “comme douteux ou qui — pis est—comme contradictoires.” Malheureusement la biologie se trouve encore á une distance énorme des sciences physiques et mathématiques. A. L. H. RECUEIL DES LOIS DE LA BIOLOGIE GÉNÉRALE PAR A. L. HERRERA.—MÉXICO, 1897. Cette brochure Yest point banale. L'auteur a essayóé de fixer les grandes lois biologiques. Voici celles qu'il reconnaít: Loi chronologique: tous les phénoménes vitaux sont sous la dépen- dance du temps;--Loi de 'unité: le monde animé est une grande unité dont on peut suivre le développement comme on suit ce- 40 lui Yun individu;—Loi de la vie élémentaire: Vorganisme est cons - truit en vue de la vie élémentaire;—Loi de la finalité particulitre: la sélection a fait les choses pour elles-mémes, sans s'occuper du contingent;—ZLoi de la différenciation: le degré de perfection- nement consiste dans le degré de différenciation des parties; — Loi de la variabilité: chaque partie, chaque organe, chaque fone- tion varie á un degré plus ou moins considérable;—Loi d'adap- tation: dans tout étre vivant réside la faculté de se plier á une foule de modifications; chaque étre a le pouvoir d'adapter son organisation aux changements qui se produisent dans le monde extérieur;—Loi de la sélection: 11 y a dans la nature conserva- tion des variations favorables, et élimination des variations nuisibles; il y a aussi conservation des étres les plus aptes;— Loi de la distribution: les organismes se répartissent á la sur- face du globe non suivant tel ou tel agent climatérique, mais suivant les conditions biologiques générales;—Loi de la lutte pour la vie: la lutte pour Vexistence implique les relations mu- tuelles de dépendance des étres orgunisés, et leur aptitude ou leur réussite A laisser des descendants. La vie des espéces est le résultat de la concurrence des individus qui résistent a la mort;—Loi de Vévolution: le monde animé s'est développé par degrés á partir d'un étre monocellulaire. Chacune des lois précédentes comprend un certain nombre de sous-lois. On voit que Vanteur a tenté de codifier la biologie. Cette tentative hardie est á coup súr intéressante, aussi de- vions - nous la signaler. “¿Revue de Médecine.” 10 Sept. 1898. 41 MODELS 0F MULTIPOLAR CELLS. PROFESSOR A. L. HERRERA, to whose curious experiments on the production of artificial simulations of organic structures we referred in February last (vol. xii., p. 74), has sent to us from the National Museum at Mexico an account of a new re: sult he has obtained. He noticed accidentally that when a gre- asy solid is lightly dabbed with abrush dipped in a viscous li- quid, the liquid rapidly assumes the form of a net work of multi- polar ganglion cells. He sent us along with the letter a shallow tin box, the bottom of which, on its inner surface had been greased with butter and then had received an application of some coloured viscous Huid. This unid had assumed the configu- ration of a group of multipolar cells, and when it reached us, still retained that appearance. Dr. Herrera wishes to correlate this observation with the older experiments upon the artificial production of nervous simulacra out of myelin, as described in Robin's treatise on the mieroscope (Paris, 1871, p.569). We are not prepared to go so far as the Professor in believing that . such experiments throw light upon histogenesis, but they are interesting and ingenious. “Natural Science.” London, August 1898. SYNTHETIC PROTOPLASM. PROFESSOR HERRERA also sent us a letter containing an aceount of some experiments he has made on what he calls, a “synthetic protoplasm” made by him by mixing pepsine, pepto- Revista [1897-1898)=6 42 ne, acetic fibrine, oleic acid, soap, sugar, extract of bile, carbo- nate of soda, lime, and of ammonia, lactate of lime, phosphates of lime and magnesium, sulphates of lime and iron, and chloride of sodium.: When this compound is placed in water and exa- mined under the mieroscope, violent diffusion currents are set up, and streaming movements of a very active kind last for a | few minutes. When this is over, the addition of a trace of liquid ammonia renews the activity, which lasts for several hours. These movements he rightly attributes to the liberation of ga- ses by the particles of the compound, and he compares with this the liberation of carbonic oxide by living protoplasm, suggesting that in the discharge of that gas lies the secret of the strea- ming movements of protoplasm. Professor Herrera was good enough to send us a small quantity of his compound, and on this we have successfully repeated some of the experiments he describes. The little mass was particularly active in water with a trace of ammonia; diffusion currents, movements of the who- lé mass, and the protrusion of pseudopodia—like processes oc- curred. Wefound, however, that the resemblance to protoplasm was destroyed from the fact that the mass dit not retain its co- herónce; small masses were constantly discharged from its sur- face, and it seemed to melt away in a comparatively short ti- “mé. In this respect it compared unfavourably with Bitschl?s foams, and we imagine that, although Dr. Herrera has imita- ted with considerable success the very complicated chemical composition and consequent instability of protoplasm, he has not been so successful with its structure. On the other hand, it is possible that the substance, in its postal journey from Mexi- co, has deteriorated. We think that he has begun a most in- genious line of experiment, and wish him all success in his further attempts. “Natural Science.” August 1898. 1 After the analisis of the protoplasma of Acthalium, by Reinke. 43 El 50 aniversario de la Sociedad de Ingenieros Civiles de Francia. ; (1848-1898). Tenemos á la vista los dos volúmenes que acaba de publicar la Sociedad citada al cumplir cincuenta años de existencia y que forma un tomo de 888 páginas intitulado: Le Génie Civil et la Société des Ingénieurs Civils de France. La reseña de los trabajos de la Sociedad y las interesantes memorias que contienen, po- nen de manifiesto la influencia extraordinaria que la Asociación ha ejercido en el progreso de la ingeniería civil. Lgemos primero un informe por el Vicepresidente +. Du- mont en el que da á conocer el origen y desenvolvimiento de la profesión del ingeniero civil en Francia; la creación, en 4 de Marzo de 1848, de la Sociedad por Fuure, Alcan, Callon, Thomas y Laurens presididos por el ilustre Flachat y el objeto y miras de esa agrupación; rindiendo un homenaje á los socios difuntos, detallando el desarrollo material de la Sociedad que cuenta ya con 3216 socios y el papel que la Sociedad ha hecho en las gran- des exposiciones por sus trabajos, sus publicaciones, ebc. El tomo trae además importantes trabajos que se hallan cla- sificados en las cinco secciones siguientes: 1% Obras públicas, Ferrocarriles, Navegación. 22 Mecánica y sus aplicaciones, Má- quinas de vapor. 3% Trabajos geológicos, Minas, Metalurgia, 40 Física y Química Industriales, Asuntos diversos: Enseñanza técnica, Legislación industrial, Economía. 5% Electricidad in- dustrial. Quisiéramos dar, si no un extracto de cada una de esas mono- grafías, siquiera la lista de ellas, pero nos vemos privados de ese placer porque los Jímites de nuestra Revista no nos lo per- > 44 miten. La Sociedad “Alzate” envía á la de Ingenieros Civiles de Francia sus más cordiales y sinceras felicitaciones por los gran- des trabajos que ha hecho, por sus incesantes progresos, y desea cordialmente que no se detenga en su rápida marcha.—R.-A $. OLLLL LALALA LILILIIL ALL BIBLIOGRAPFTA. Cinquantenaire de Association Générale Pharmaceatique de Belgique. VlIllme. CONGRES INTERNATIONAL DE PHAR- MACIE et des Sciences qui s'y rattachent tenu á Bruxelles les 14-19 acút 1897. Compte Rendu par M. Duyk, Secrétaire gé- uéral. —Bruxelles, Imp. Ch. Vaunde Weghe. 1898. 8” XLIV 978 p. La Asociación General Farmacéutica de Bélgica celebró el 50 aniversario de su fundación, reuniendo en Bruselas un Con- greso Internacional de Farmacia, que tuvo un éxito magnífico y al cual concurrieron delegados de casi todas las naciones cultas. Las actas de las sesiones, los trabajos leidos en ellas y todo lo relativo á tan notable reunión está consignado en este tomo. Contiene en las primeras páginas los documentos relativos á la Organización del Congreso, sus miembros y las Sociedades 6 Iustitutos que se hicieron representar; hállanse después varios informes y trabajos presentados en las sesiones generales ple- nas ó en las secciones. Muy largo sería enumerar esas Memo- rias, pero todas tienen gran interés y se refieren á la infinidad de puntos que abarcó el Congreso. Entre esas lecturas encon- tramos las de nuestros ilustrados compatriotas los Sres. Dr. Fernando Altamirano, M. $. A. y Prof. J. D. Morales. El prime- =: ' 45 ro, que fué el representante de la Sociedad “Alzate,” se ocupó de la manera de propagar la fabricación de medicamentos nuevos, (p. 386-389 ) y presentó una buena colección de plantas medicina- les del país. El segundo trató de la conveniencia de promulgar una Farmacopea universal (p. 224-226). , Contiene el tomo en seguida los discursos en las Asambleas generales, las discusiones de los informes, los votos de las sec- ciones, etc., la Asamblea general de clausura y las relaciones de las fiestas, visitas y excursiones. El 9 Congreso se reunirá en Paris en 1900. ÉTUDE SCIENTIFIQUE ET JURIDIQUE SUR LES COMBUSTIONS SPONTANÉES RÉELLES OU SUPPOSÉES spéciallement au cours de transports par Chemins de fer ou maritimes. Par E. TABARIES DE (¡RANDSAIGNES, Membre de la Société Chimique de Paris et de la Société Géologique de France, Avocat, Sous—-Chef du Con- tentieux 4 la Compagnie des Chemins de fer de ''Ouest.— Paris, Librairie Polytechnique, Baudry et Cie. 1898. 1 vol. grand 8% xv-253 pages. 7 fr. 50. Muchas obras de gran interés se han publicado acerca de este asunto, pero la mayor parte son relativas á casos especiales, Ó son monografias acerca de alguna sustancia ó agente de com- bustión. Lá presente obra es una colección de estudios generales que tiene por consiguiente mucha utilidad, y en ella hallarán lo mis- mo los físicos que los químicos, los mineros, los agricultores, los industriales, peritos, abogados, ete., el examen y la.solución de las cuestiones que les interese. La obra está dividida en dos partes: 1% Estudio científico; 2% Estudio jurídico. En la primera los cuerpos estudiados se hallan por orden alfabético, lo cual facilita mucho,la consulta del libro. Leense en esta parte todos los puntos relativos á he- chos, teorías, experiencias, medidas de precaución, ete. En la segunda parte se halla la cuestión jurídica, en donde se trata 46 de la reglamentación de las manufacturas, disposiciones regla- mentarias para los transportes en Ferrocarriles y en navíos, etc. LECONS ÉLBÉMENTAIRES D'ACOUSTIQUE ET D'OPTIQUE á 'u- sage des candidats au Certificat études physiques, chimiques et naturelles, par CH. FABRY, Professeur adjoint á la Faculté des Sciences de Marseille.— Paris, Gauthier— Villars et Fils. 1898. 8% 205 fig. 356 pages. 7 fr. 50 c. En estas lecciones están expuestas con mucha claridad y sencillez dos de las partes quizá más difíciles de la Física. El autor se empeña sobre todo en su libro en mostrar el encade- namiento lógico de los hechos y de las leyes que rigen los fe- nómenos, y poco se ocupa de dar la descripción detallada de éstos, al menos cuando le es posible. Para estudiar esta obra no se necesita conocer las Matemá- ticas superiores, basta estar familiarizado con el Algebra y la Geometría; de manera que los estudiantes y Profesores adqui- rirán ideas precisas relativas á la Acústica y la Optica sin ne- cesidad de recurrir á ciertos voluminosos y difíciles tratados especiales. Están reuvidas la Acústica y la Optica, considerando que las dos se ocupan de fenómenos de naturaleza periódica, y el autor considera la primera como preparación para estudiar la segunda, y expone las nociones generales que se aplican á una y otra, es decir, á.los movimientos periódicos. LEcONS SURLA THÉORIE DES FONCTIONS par ÉMILE BoREL, Maítre de Conférences á VÉcole Normale Supérieure.—Paris, Gauthier—Villars et Fils. 1898. 8? 136 pages. 3 fr. 50 e. No es este libro un tratado completo de tan interesante ra- ma de la Matemática, sino una colección de ciertas investiga- ciones especiales muy recientes, que van tomando de día en día una importancia considerable, tratadas de una manera 47 Í elemental y sobre todo desde el punto de vista de las aplica- elones. LECONS NOUVELLES SUR L'ANALYSE INFINITÉSIMAL ET SES - APPLICATIONS GÉOMÉTRIQUES par CH. MÉraY, Professeur a la Faculté des Sciences de Université de Dijon. — Quatriéme partie: Applications géométriques classiques.—Paris, Gauthier— - Villars et Fils. 1898. 8% 248 pages. 7 fr. El autor ha expuesto sus nuevas ideas en los volúmenes I, II y TI publicados respectivamente en 1894, 95 y 96, y le va- lieron críticas diversas, pero entre otras se les atribuía que no eran susceptibles de aplicaciones y por consiguiente que no lle- garían á ser útiles á la Matemática aplicada. No contestó el autor por entonces, y ahora da á luz el cuarto y último tomo de su obra que es la contestación, puede decirse, á todas las objeciones que se le habían hecho; es más, es el coronamiento de una nueva teoría. En el tomo 1 el autor se ocupó de los principios generales; en el 11 del estudio monográfico de las principales funciones de una sola variable; en el III de cuestiones analíticas clásicas, y en el IV da las» aplicaciones geométricas, ocupándose princi- palmente de cuadraturas, cubaturas, contactos en general, con- _tactos de las superficies y de las líneas con figuras de primer grado, contactos de primer orden entre la esfera ó el círculo y las figuras dadas, ete., terminando con las fórmulas principales en coordenadas polares. GEOGRAPHICAL AND STATISTICAL NOTES ON MEXICO by MaA- TIAS ROMERO.—G. P. Putnam's Sons, New York and London. 1898. 8% 286 p. . Es una interesante y completa monografía que da á cono- cer log recursos y el estado actual de nuestra' patria, con gran “acopio de datos oficiales que merecen plena confianza. Suilus- 48 trado autor, muy competente por cierto para todo lo que se re- fiere al progreso de nuestra Agricultura, Minería, Hacienda» ete., ha reunido en un volumen varios artículos escritos en dis- tintas ocasiones y. presentados á la Sociedad de Geografia de Nueva York, pero aumentándolos y poniéndolos al corriente para publicar su libro, La parte geográfica contiene reseñas importantes acerca del país, dando detalles respecto 4 sus límites, extensión, constitu- ción geológica, recursos mineros, orografía, hidrografía, clima, producciones vegetales, á la vez que ocupándose de su Etnolo- gía, lenguas, población, Religión, organización política, educa- ción, y otros muchos datos relativos á los establecimientos ofi ciales. La parte estadística contiene gran acopio de cuadros y da- tos exactos concernientes á los ingresos y egresos, el comercio interior y exterior, acuñaciones y exportación de metales pre- ciosos, los ferrocarriles, su tráfico y productos, deuda pública, correos, telégrafos, bancos, fábricas, navegación, ete., etc. Concluye con numerosas tablas de distancias y alturas de los puntos recorridos por nuestros ferrocarriles, y por fin, una reseña del drenaje del Valle de México y del saneamien'o de la capital. > TRAITÉ D'ALGEBRE SUPÉRIEURE par HENRI WEBER, Pro- | fesseur de Mathématiques á Université de Strasbourg. Tra- duit de Pallemand sur la deuxiéme édition par J. Griess, Ancien Élóve de "École Normale Supérieure, Professeur de Mathéma- tiques au Lycée Charlemagne.—Paris, Gauthier—Villars. 1898. gr. 8 x11-764 pages. 22 fr. Obra, puede decirse capital, que reune cuanto de nuevo se conoce en la teoría y aplicaciones de tan importante ramo, y que ha sido escrita después de una larga práctica en la ense- ñanza universitaria. El autor trata en su libro de uniformar la terminología de la ciencia de una manera racional, pues las ' 49 múltiples y variadas locuciones y notaciones del Algebra no es- tán aún de acuerdo. El volamen que acaba de publicarse contiene las materias siguientes : I*=Principios. —Funciones racionales; Determinantes; Raí- ces de las ecuaciones algebráicas; Funciones simétricas; Trans- formación lineal; Invariantes; La transformación de Tschirn- hausen. II. Raíces.—Realidad de las raíces; Teorema de Sturm; Lí- mites del número y del valor de las raíces; Aproximación de las raíces; Fracciones contínuas; Raíces n”*" de la unidad. 111. Magnitudes algebráicas. Teoría de Gallois.—Aplicación de los grupos de permutaciones á las ecuaciones; ecuaciones cíclicas; División del círculo en partes iguales; Resolución al - gebráica de las ecuaciones; Raíces de las ecuaciones metací- elicas. En todo el libro se leen indicaciones bibliográficas é histó- ricas que completan el interés de esta preciosa obra. El tomo 2% aparecerá, según sabemos, muy pronto, y con- tendrá la teoría general de los grupos finitos, la de los grupos de substituciones lineales y sus aplicaciones, terminando con la teoría de los números algebráicos. DISTRIBUTION DE L'ÉNERGIE PAR COURANTS POLYPHASÉS par J. RoDET, Ingénieur des Arts et Manufactures.—Paris, . Gauthier—Villars, 1898. 8%, viii-338 p. 142 fig. 8 fr. Las aplicaciones industriales de las corrientes polifáseas han adquirido un desarrollo tan considerable en estos últimos tiem- pos, que es del mayor interés su estudio y vulgarización. El libro de M. Rodet es un trabajo completo que será de grande utilidad á los electricistas que se ocupan ya sea de la construe- ción del material, ya sea de las instalaciones, Ó de la explota- ción de las distribuciones de energía por dichas corrientes. En esta obra se encontrarán los principios elementales ne- Revista |1897-1898]-—7 50 cesarios para el establecimiento de generadores, transforma- dores y motores; se ocupa en particular el autor de la fuerza electromotriz engendrada por diversos tipos de máquinas, y hace consideraciones acerca de la reacción de inducción que desempeña un papel tan considerable en el caso de distribución de energía á los motores. Trae indicaciones claras y precisas para la instalación de transformadores, motores, etc., así como para las canalizaciones, etc. Todas las teorías expuestas pue- den ser de fácil aplicacion por los ejemplos y tablas que con- tiene. Las materias principales que forman los siete capítulos de la obra son las ¡guientes : I. Reseña histórica. Principios generales.—II. Producción de las corrientes polifáseas. Generadores. Producción de una corriente polifásea por medio de una alternativa simple.—I1I. Canalizaciones. Cálculo. Construcción.—1V. Transformacio- nes.—V. Motores sincronos y de campo giratorio asincronos. —VI. Contadores de energía.—VII. Descripción de instalacio- nes para transporte y distribución de energía eléctrica. (Francfort Budapest, Dresde, Mulhouse, Niágara, Regla (Pa- chuca), Hartford, Ginebra, Lyon, etc., ete.) RECHERCHES SUR LE NICKEL ET SES ALLIAGES por CH.—ED. GUILLAUME, Docteur és Sciences, Adjoint au Bureau Interna- tional des Poids et Mesures.—Paris, Gauthier Villars, 1898. 8* 60 p. 1 fr. 75 e. Las numerosas ligas Ó aceros en que entra el níquel y que tienen propiedades tan singulares y variadas, como son su pe- queñísima ó nula dilatación, su elasticidad, su débil oxidabili- dad, ete., las hacen de grandes aplicaciones, y por lo mismo es del mayor interés una monografía como la presente. Da á co- nocer la formación de las ligas que se han llegado á obtener y sus propiedades, con indicaciones minuciosas para su empleo práctico, aprovechando según los casos las propiedades de que están dotadas. | 51 BIBLIOGRAFÍA GEOLÓGICA Y MINERA DE LA REPÚBLICA MEXICANA formada por RAFAEL AGUILAR Y SANTILLÁN, M. S. A., Profesor en la Escuela Militar y en la Escuela Normal para Profesores. (Boletín del Instituto Geológico de México. Núm. 10) —México, Secretaría de Fomento, 1898, 8? gr. IX- 158 p. Es un catálogo que comprende lo publicado en México ó en el Extranjero hasta fines de 1896, acerca de la Geología y Mi- nería y todos los demás ramos que se les relacionan. Está di- vidido el libro en dos secciones: la primera trae las obras, folle- tos, artículos, ete., euyos autores son conocidos, estando éstos por orden alfabético. En esta sección la publicación más anti- gua es de 1556, quizá una de las primeras que se dieron á la estampa en Nueva España. La sección segunda da la noticia de las publicaciones sueltas ó artículos anónimos que se hallan insertos en periódicos, órganos de Corporaciones, ete. El nú- mero total de obras, cuadernos ó estudios citados en ambas sec- ciones es de 1953. Trae al fin dos índices que facilitarán mucho la consulta de la Bibliografía: uno de localidades y otro de materias. VOLCANOES OF NORTH AMERICA. A reading lesson for students of Geography and Geology by IsRAELñL C. RUSSELL, Professor of Geology, University of Michigan; author of “La- kes of North América,” “Glaciers of North America,” etc.— New York. The Macmillan Company, 1897. 8? 346 p. fig. 6% pl. $4.00. La interesante monografía del Profesor Russell comprende el estudio y descripción de los volcanes no solo de la América del Norte propiamente dicha, sino también los de la Améri- ca Central. | En el capítulo 1* que da los caracteres generales de los vol- canes, se ocupa desde luego de dar á conocer algunos que sir- 52 ven de tipo, como son el Strómboli, el Vesubio, el Krakatoa, haciendo en seguida una ojeada á la vida de un volcán y des- cribiendo los caracteres distintivos de sus productos, su estrue- tura, erosión y la clasificación de las rocas ígneas por sus Ca- racteres físicos, químicos y mineralógicos. (Páginas 1 á 126.) En el capítulo 2? se halla la distribución general de los vol- canes de la América Septentrional, así los que se hallan en ae- tividad como los recientemente extinguidos, acompañando una carta que muestra su situación. (Páginas 127-133.) El capítulo 3 estudia los volcanes de Centro América, in- cluyeudo su geología general; al hablar de los volcanes de re- ciente formación se ocupa del Izalco, del del Lago Jlopango y á la vez de nuestro Jorullo. (Páginas 134-171.) Los volcanes principales de nuestro suelo están en el -capí- tulo 4%, estudiando á grandes rasgos el Citlaltópetl Ó Pico de Orizaba, Popocatépetl, Ixtaccíhuatl, Xinantécaitl Ó Nevado de Toluca, el Tuxtla, Cofre de Perote, Colima, Ceboruco, y al- gunos de poca importancia de la parte Norte y de la Baja Ca- lifornia. Los seis primeros están descritos con algunos más de- talleg que los otros, de los cuales se ocupa muy someramente. (Páginas 172-190.) Vienen en seguida en el capítulo 5? los volcanes de los Es- tados Unidos y de Alaska, los cuales estudia el autor con bas- tantes detalles como es natural, pues conocedor de su país y con acopio de buenos datos, ha formado nn capítulo completo. (Páginas 191-283.) El capítulo 6? estudia Bs depósitos de los volcanes, dando la distribución de esos depósitos, sus caracteres físicos y quími- cos y su importancia económica. (Páginas 284-296.) El capítulo 7? contiene importantes consideraciones teóri- cas respecto al calor interior de la tierra, las condiciones físicas, la relación éntre las rocas intrusivas y los volcanes, origen del” vapor, del calor y de la presión de los volcanes, diferencias en- tre las lavas, independencia de unos volcanes de otros cercanos, origen de las fracturas de la costra terrestre, relación de los vol- 53 canes con el mar, y la influencia del ag: -n las erupciones. Trae en seguida las hipótesis química, r nica y del vapor. (Páginas 297-326.) El capítulo 8% es una curiosa historia d+ . vida de un vol- cán cousiderado desde sus primeros paroXisinos hasta su com- pleta extinción. (Páginas 327-335.) La obra está llena de importantes datos históricos, geológi- cos, físicos, ete. y de citas bibliográficas. ÉTUDE DU CHAMP ÉLECTRIQUE DE L'A TM SPHERE par Geor- ges Le CaDErT, Docteur és Sciences, Assistant a 'Observatoire de Lyon.—(Annales de VUniversité de Lyon. Fase. XXXV.) — Paris-Lyon. 1898. 8? 198 p. 3 fig. et 10 planches. El autor hace primero una exposición del estudio que en- prende y su estado actual, seguido del estudio teórico del cam- po eléctrico de la atmósfera. Estudia en seguida en los dos capítulos de la 1* parte, los instrumentos y métodos empleados para tan interesantes investigaciones. La 2% parte está consa- grada á la exploración eléctrica de la atmósfera, dando en el capítulo 1% la historia de los estudios de electricidad atmosfé- rica desde los primeros experimentos de Franklin y sucesiva mente los de Becqucrel, Gay=Lussac, Biot, Schibler, ete., has- ta los más recientes de Palmieri, Denza, Exner, André, y las observaciones en globos cautivos. En el capítulo 2% está la dis- cusión de los métodos y de los resultados, con el empleo de los cometas, globos cautivos y con las combinaciones de estos procedimientos con otros. S En la 3? parte se hallan las contribuciones personales del autor, describiendo con gran precisión las diversas disposicio- nes de sus experiencias, sus condiciones, trabajos preparato rios, aparatos, y los resultados y consecuencias. El autor da en esta parte una teoría nueva como resultado de sus estudios; considera el campo como el resultado de la electrización negatival Ae la superficie terrestre y de la electrización positiva equivalente de 54 ácido carbónico desprendido de la tierra por multitud de acciones químicas. Para probar estas consecuencias da á conocerintere- santes hechos. Termina el autor dando las conclusiones relati vas á las teorías existentes de la electricidad atmosférica, como son las de Peltier, Pellat, Lord Kelvin, ete., emitiendo por fin sus ideas respecto á la independencia que cree que existe entre la electricidad atmosférica y la aurora boreal y el magnetismo terrestre. e TRAITÉ THÉORIQUE ET PRATIQUE DE MÉTALLURGIE par €. SCHNABEL, Professeur de Métallurgie et de Chimie technolo- gique á P'Académie des mines de Clausthal (Harz). Traduit de Pallemand par le Docteur L. GAUTIER. Tome II. Paris, Librai- rie Polytechnique Baudry et Cie. 1898. gr. 8” xIv-648 pages, 373 fig. 30 fr. El tomo 1 de esta importante obra que apareció desde 1896, ya lo dimos á conocor en esta Revista (1895-1896, p. 24). El tomo II contiene las metalurgias de los siguientes meta- les; zine, cadmio, mercurio, bismuto, estaño, antimonio, arséni- eo, níquel, cobalto, platino y aluminio. Acerca de cada cuerpo se hallan sus propiedades físicas y químicas, los minerales que forma y los diversos procedimientos metalúrgicos para extraer- lo y purificarlo, así por .las vías seca y húmeda como por la electrometalurgía. De manera que en este tomo se encuentran los mismos principios y cualidades que se ven en el 1? y que han hecho que la obra sea tan justamente apreciada. Lo mis- mo qúe en el tomo anterior en éste el traductor ha añadido va- rias notas y aclaraciones que completan el valor científico de un libro que debe ser consultado y estudiado con ópimos frutos. Las numerosas citas bibliográficas que trae el tomo le dan aún mayor importancia. LA TRACTION ÉLECTRIQUE SUR VOIES FERRÉES.—Voie-Ma- tériel roulant-Traction. Par André BLONDEL, Ingénieur des . 55 Ponts et Chaussées, Professeur VElectricitó appliquése a VÉcole des Ponts et Chaussées, et F. PaUL-DUBOIS, Ingénieur des Ponts et Chaussées et du Service municipal de la Ville de Pa- ris.—Paris, Librairie Polytechnique Baudry et Cie. 1898. 2 vol. gr. S” XXXVI-841 et 863 pages. 1014 fig. 50 fr. Es esta una obra técnica de la mayor importancia y sobre todo de actualidad para nosotros que esperamos ver en nues- tras ciudades el servicio eléctrico aplicado á las tranvías. Está escrita después de concienzudos estudios de las instalaciones y con acopio de datos é informes recogidos por los autores duran- te sus viages por Europa y Estados Unidos. Para cada sistema, para cada instalación, dan no solo los principios científicos y descripciones de la explotación, etc. sino tambien datos de gran de utilidad respecto á sus costos, economía, ventajas, y en mu- chos casos ideas acerca del porvenir de varios sistemas ó em- presas. Es en suma un libro excelente que deberá ser estudiado á fondo y consultado después á menudo por toda persona que se ocupe de ramo de tanto porvenir; pero si suponen los auto- res que el lector conoce familiarmente la electricidad. Vamos á dar uua noticia á grandes rasgos de las materias de que se ocupa la obra y por ella se apreciará que es de capi- tal importancia y que no deben omitirse los encomios á su utili- dad é influencia en el progreso de los asuntos de que trata. El tomo 1 comprende: Reseña histórica. Vía ferrea. Tipos de vias, su ejecución, metal empleado en los rieles, gastos.— Material rodante. Motores eléctricos; motores de tracción, sus descripciones; motores de corrientes “alternativas. Carruajes automóviles, descripciones, precio, etc. Locomotivas eléctricas ; sus evoluciones, disposiciones, comparación entre las locomoti- vas eléctricas y las de vapor, locomotivas para minas, canteras, fábricas, etc., precios. Tomo II. Casos especiales; servicios de gran velocidad, de fuerte pendiente, etc.—Tracción. Funcionamiento de los moto - res de corriente continua. Regularización de las velocidades» 56 métodos, aparatos empleados, combinaciones, ejemplos diversos. Motores de corrientes alternativas; su funcionamiento, regula- rización, etc. Ensayes, conservación y manejo de los motores y del material rodante. Resistencia y tracción del material ro dante. Potencia y energía eléctricas consumidas en los coches y en la estación generatriz; proyectos de tracción. Los diversos sistemas de frenos aplicados á los coches eléctricos. Bibliogra- fía; tratados y artículos generales; obras especiales acerca de cada uno de los puntos estudiados. El tomo 1? tiene además numerosos apéndices y anexos re lativos á los gastos del establecimiento y la explotación de las instalaciones; condiciones de seguridad; reglamentación é ins- pección técnica. Los anexos son en número de veintinueve y se refieren á infinidad de asuntos, como motores, carruajes, pro- yectos, presupuestos, reglamentos, decretos, leyes, instruccio- nes, etc., etc. No debemos de dejar de llamar la atención respecto á la uti lísima y extensa bibliografía que contiene el tomo 2” pues ella prueba que los autozes han consultado buen número de es- tudios de este género, y pone al lector en posibilidad de consul- tar aún con más detalles los puntos que deseare. La obra ter- mina con un índice alfabético de las materias tratadas en los dos tomos. > Encyclopédie Scientifique des Aide-Mémoire. Paris, Gauthier—Villars et Fils. 8%, cada tomo 2 fr. 50. NOUVEAU TR*'TIÉ DES BICYCLES € BICYCLEFTES. ÉQUILI- BRE ET DIRECTIO". Par C. BOURLET. 1898. Contiene este libro una serie muy interesante de artículos científicos relativos á este ramo del Sport, y que se refieren prin cipalmente á la trayectoria de las ruedas, al equilibrio y direc- 57 ción, 4 la construcción de una pista de velódromo, ete., dando cálculos prácticos y tablas numéricas. BOURLET (C.), Docteur és Sciences, Professeur au Lycée Saint-Louis et a VÉcole des Beaux Arts.—NOUVEAU TRAITÉ DES BICYCLES ET BICYCLETTES. 2e. édition. Ile. partie. Le Travail, 1898. 186 p. Este segundo tomo contiene todo lo relativo al trabajo de un ciclista en camino y en la pista. El primer capítulo estudia las resistencias, frotamientos diversos, fuerza viva perdida en las vibraciones y resistencia del aire. El capítulo segundo con- tiene los tres métodos que se conocen actualmente para medir el trabajo: de la pendiente, de la detención y del pedal dinamo- métrico; y contiene también los resultados numéricos respecto del trabajo médio en todas las circunstancias. En el tercero el autor estudia la manera con que produce el trabajo el ciclista; da reglas precisas que sirven de guía á los turistas y corredores para todo el manejo de su máquina. Al fin hace una compara- ción entre el ciclista y el hombre á pie, poniendo en evidencia la superioridad del primero sobre el segundo. DUMoNT (G.). Ingénieur des Arts et Manufactures, Vice- Président de la Société des Ingénieurs Civils de France.—AU- TOMOBILES SUR RAILS. 1898. 184 p. El autor estudia los diversos modos de tracción que se han aplicado á las tranvías automóviles sobre rieles, como son los motores de vapor, de aire comprimido, gas, petróleo, ácido car- bónico, amoniaco, la tracción funicular y la eléctrica, dando úti- les indicaciones en cada sistema, de sus ventajas, inconvenien- tes y sus diversas aplicaciones, y terminando con la reseña del costo de esas explotaciones. Danes (G.), Conducteur au service des eaux de Paris.— CALCUL DES CONDUITES D'EAU. 1898. 194 p. Hállanse en este tomito todos los asuntos referentes á la Revista [1897-98] —8 58 distribución de aguas en una ciudad, con datos enteramente prácticos y buen número de Tablas numéricas. El autor estu * dia sucesivamente el diámetro constante, los conductos con fuen- tes 6 depósitos, el diámetro variable, distribuciones fuera de la ciudad, etc. PicouU (R. V.), Ingénieur des Arts et Manufactures.—CANA- LISATIONS ÉLECTRIQUES: LIGNES AÉRIENNES INDUSTRIELLES 1898. 172 p. 86 fig. 4 Kista obrita os la primera que se escribe especialmente acer- ca de la materia. En la primera parte se trata todo lo relativo al material de las líneas, conductores, aisladores, postes, etc. etc.; la segunda se ocupa de la instalación de las líneas y de sus accesorios, y los medios de protección. La tercera parte contiene numerosas Tablas y ejemplos de cálculo. INDICE DE LA REVISTA. 1897-1898. Table des matiétres de la Reyue. Págs. Actas de las sesiones de la Sociedad. (Comptes-rendus des séances.) Julio 1897 á Enero 1898....... O O eE 5,17 y 25 Aniversario (el 502) de la Sociedad de Ingenieros Civiles de Francia... 43 Aplicación en Inglaterra, en 300 casos, de la reforma taxinómica pro- puesta por la Sociedad “Alzate” ...... pm elo Md LO e ES Errera L.—Un recueil des lois de la Biologie Lacroix A.—Sur quelques minéraux de Boléo (Basse-Californie)... 29 MulipolarcelsitModels 0) a a a Sa 41 Protoplasm (Synthetic).. .uoooooooooooo.. a O a ale 41 Bibliografía. Aguilar. Bibliografía Geológica y Minera Mexicadd..oooo ooo. E 51 Annuaire de lObservatoire de Montsouris. 1898. .o.ocoocoomommm..-. 14 Annuaire du Bureau des Longitudes por Van 1898. ..ooo.oooooooo.oo... 13 Blondel et Paul-Dubois. La traction électrique...ooooomomeomemmcoo-.» 54 Borel. Lecons sur la Théorie des foncti0OS-..ooocooooooonocnnocooo-o 46 Boyer. La photographie et l'étude des Duages. .ooocomocanneroooo=.. 23 Braumschyelo Im Jahre 18073 qt ao oa ia deals 12 Cadet. Étude du champ électrique de l'atmosphdr8-ooococonocacannno 53 Duyk. VIlI"* Congrés International le Pharmacie. .onooonooomomooooo 44 Fabry. Legons d'Acoustique et POptique. .ooooocononmnncnrona nono 46 Génie (Le) Civil et la Société des Ingénieurs Civils de FranCe.... .... 43 A MS Y Págs. Guillaume. Le nickel et ses alliag0S -..oocoomoomoonmommonmooo.. dd 50 Herrera. Recueil des Lois de la Biologie générale....-..-....... 32 y 39 Lapuerro ((Muyrea do)... connpaconos qn tener jan ¿ea 11 Lévy L. Précis élémentaire de la Théorie des Fonctions eliptiques-... 15 Levy M. Lecons sur la Théorie des MaréeS...oooon=-=oooooeoaoac.=o.oo 2 Massau. Cours de Mécaniqle- 22 spoesososs ¿20ono coso once ona 22 Méray. L'Analyse infinitésimal et ses applications géométriques..ooo. 47 Qutes.: Los Querandió8.-...ooocatreren cansas canecoians ramo 2 0 23 Peñafiel. Nomenclatura Geográfica de MÉXICO. o. oooomommnocoooon=.. 19 Rigollot. Recherches sur quelques actinométres électro-chimiques.-.. 12 Rodet. Distribution de l'énergie par courants polyphasés. .ooooo=m..-- 49 Romero. Geographical and Statistical Notes on MexicO-.oooooo-o-=.. 47 Russell. Volcanoes of North America. -..ooocooooocooooomanaconnoo-» ÚL Suntford. Explosifs nitrómi ¿bas ce sono rmao hase cooainzta ¿7 an a Sebnabel. Métallurgie ¡tama LE Li Ly cdoanoc caciones iconos eno O Tabariés de Grandsaignes. Les combustions spontanées .ooocomoooo.=. 45 Weber. Algébre SUPÉTieUTO .ommocononr cnn rem ro 48 Eneyclopédie Scientifique des Aide-Mémoire. Arjés. Thérmodynamique des systémes homogénes ..oooomooooomom... 24 Bourlet. Nouveau traité des Bicycles et Bicyclettes, 1 et I1......-... 56 Dariéts. Calcul des conduits Peal. 2.ooo.. A RE 57 Dumont. Automoviles sur TAlS. adoos ccoooers mass snm neoo rsess 57 Laure t. Théorie des ppérations financieres. ..oonomannooo=ommocmnono 24 Minet, L'Electrochimie-..o..mooooonnsooasoan=soosonncococc aman anos 10 "Lies Phóories do VElectrolyse. mamo imocon ooeatca cora can cd Picou. Canalisations électriques: lignes aériennes industrielles........ 58 Sidersky. Les constantes physico-chimiques vooooommoocerrrmmomom.<- 16 m3 , a pr Ss ea. o RH > 7 qt . A 4 d % Mel JN A ON e AS Aja Dis dr a NS A VAN 51 0 ¡ER E Qu ls ¿aGaS E E E Gol SITAS a y Es SS EZ ps SA (LE TIZIANO € . QuE AS EY AS SE: a RO O $ eS AZITIA DRA É S e