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' È M f 1} dl | Lou A 1 (A pm een Q, ARE AA OF Less CIEN nt! ATÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES SCIENCES NATURELLES DE CHERBOURG, PUBLIÉS SOUS LA DIRECTION DE M. ze Dr. AUGte LE JOLIS, ARCHIVISTE-PERPÉTUEL DE LA SOCIÉTÉ. PARIS, J. B. BAILLIÈRE er Fics, LIBRAIRES, RUE HAUTEFEUILLE, 19. CHERBOURG, BEDELFONTAINE £T SYFFERT, ImPr., RUE NAPOLÉON, 1. 1864. (TRE AL AR Ÿ È CAN) Poe y : Li | UN QI LISTE ALGUES MARINES DE CHERBOURG, Par M. Auguste LE JOLIS. La côte de Cherbourg est exposée au nord, et pré- sente des amas de gros rochers et de rochers plats alternant avec des plages sablonneuses ; elle est battue par la mer ouverte, excepté dans la rade protégée par la Digue, où la mer est plus tranquille et Le fond un peu vaseux en certains endroits. L'ensemble de la végétation sous-marine se compose donc principalement de plantes pélagiennes, et peut se caractériser par certaines espèces, rares ailleurs, et remarquables ici par leur abondance sur tout le littoral; telles sont : le Calli- thamnion floridulum qui recouvre presque toutes les localités d’un tapis serré s'étendant depuis la limite des hautes marées jusqu’à celle des basses mers, les diverses espèces de Punctaria et d’Asperococcus, les Phyllitis cœæspitosa, Ralfsia verrucosa, Chordaria flagelliforms, ÿ ALGUES MARINES Dictyosiphon fœniculaceus, Bifurcaria tuberculata, Tilopteris Mertensii, Rhodomela subfusca, Polysi- phonia urceolata et atrorubescens, Melobesia Lenor- mandi, Lithothamnion polymorphum, Physactis pili- fera, Cladophora repens, glaucescens, flexæuosa, ete. Quelques algues sont intéressantes à signaler au point de vue de la géographie botanique. Ainsi les Chor- daria flagelliformis, Dictyosiphon fœniculaceus, Ralf- sta verrucosa, Phyllitis Fascia, Desmarestia viridis, Cladophora gracilis, Conferva collabens, plantes du nord de l'Europe, paraissent avoir ici leur dernière limite d’abondance vers le sud, car elles manquent déjà ou sont rares sur les côtes de Bretagne. Par contre, on peut regarder notre presqu'île comme étant üne des dernières stations vers le nord de certaines espèces méridionales, telles que : Bryopsis Balbisiana, Derbesia marina, Cladophora repens, Giraudia sphacelariorides, Liebmannia Leveillei, Padina Pavonia, Carpomitra Cabreræ, Bornetia secundiflora, Gracilaria compressa, Chondria tenuissima, Nitophyllum uncinatum, Lau- rencia obtusa, Gigartina pistillata et Teedii, dont quelques-unes se rencontrent encore sur les côtes les plus méridionales de l'Angleterre. Il faut enfin citer quelques espèces inédites dont on trouvera plus loin la description : Protococcus crepidinum Thur., Oscillaria colubrina Thur., Phormidium versicolor Kütz., Phy- sactis atropurpurea Kütz., Vaucheria piloboloides Thur., Punctaria Zosteræ Le Jol., Streblonema fasci- culatum Thur., Ectocarpus elegans, glomeratus et Crouani Thur., Castagnea cæspitosa et contorta Thur., Porphyra leucosticta Thur., Bangia Leolisii De Not., Chantransia corymbifera Thur., et diverses formes ou variéiés notables non encore signalées. ER DE CHERBOURG. 7 L'ARNNEENEE La liste suivante comprend seulement les algues marines qui croissentaux environs mêmes de Cherbourg, depuis les rochers des Flamands à l’est, jusqu'aux rochers de Querqueville à l’ouest, c’est-à-dire sur un littoral d’un myriamètre environ d’étendue. Une indica- cation sommaire des localités et des algues les plus intéressantes que l'on y rencontre, présentera peut-être quelque utilité pour guider dans les herborisations. A Cherbourg même, la plage de sable vaseux qui s’étend sous le quai Napoléon depuis la Jetée de l’ouest du Port de Commerce jusqu’au Port militaire, et fait face au centre de la rade, offre en abondance, parmi les Zostères, les Cladophora gracilis, diffusa et rectangu- laris, Ulva latissima, Ectocarpus hyemalis, Punctaria latifoha et Zosteræ, Asperococcus bullosus, Castagnea Zosteræ, Ceramium pellucidum, Spyridia filamentosa ; on y rencontre plus rarementles Ectocarpus insignis et elegans, Cutleria multifida, Antithamnion Plumula et crispum, Polysiphonia elongella, et une forme remar- quable de Bryopsis plumosa (var. pyramidalis Nob.). Sur les rochers de Longlet croissent les Lyngbya luteo- fusca, Rhizoclonium Xochianum, Cladophora expansa, Vaucheria piloboloides, Ceramium Deslongchampsti, Polysiphonia insidiosa. On trouve sur les murs du quai Napoléon et de la Jetée de l’ouest, les Protococcus crepidinum, Palmella adriatica, Oscillaria colubrina, chalybeia et subuliformis, Spirulina Thuretii, Clado- phora Bruzelii, Ectocarpus sphærophorus, Ceramium flabelligerum, Catenella Opuntia, Gelidium pusillum. A l'entrée du Port militaire, j'ai recueilli les Crouania attenuata, Thamnidium Rothii, Schizymenia Dubyi, Peyssonnelia atropurpurea, Polysiphontia elongella; et sur les bois immergés dans l’avant-port, les U/othrix 8 ALGUES MARINES collabens, Bryopsis plumosa, Phyllitis Fascria et cæspi- tosa, Punctaria plantaginea, Desmarestia viridis, Bangia Lejolisii, Callithamnion versicolor, Antitham- nion cruciatum et Plumula, Polysiphonia Brodiæi. Les murs des fossés du Port militaire sont tapissés en divers endroits par des plaques étendues de Rhizoclo- nium salinum. A l’est de Cherbourg, la plage sablonneuse des Bains, qui s'étend de la Jetée de l’est au Fort des Flamands et est aussi renfermée dans la rade, présente à peu près les mêmes espèces que la plage Napoléon; on y ren- contre encore les Chœtomorpha fibrosa et gracilis, Giraudia sphacelarioides, Sphacelaria Sertularia, Elachista stellulata, Castagnea contorta, Mesogloia Griffithsiana, Ceramium tenuissimum, Rhodophyllis appendiculata, Chondria tenuissima, Jania rubens. Les rochers des Flamands, situés plus à l’est à quatre kilomètres de la ville, présentent une végétation très variée; on y trouve plus spécialement les Taonia ato- maria, Zonaria parvula, Asperococcus compressus, Dictyopteris polypodioides, Tilopteris Mertensui, Phyl- lophora rubens et palmettoides, etc. — J'ai récolté l'Ulo- thrix tenerrima sur le talus du Port des Flamands, et, dans le ruisseau d’eau saumâtre qui se jette dans ce Port, les Monostroma quaternarium et Enteromorpha -percursa. Cette dernière espèce est plus abondante dans les fossés au-dessus du Fort de Nacqueville. A l’ouest de Cherbourg, les gros rochers du Hommet, situés au-dessous des fortifications nord du Port mili- taire, fournissent les Cladophora Magdalene et Hut- chinsiæ, Ectocarpus simplex, pusillus, Hincksiæ, glo- meratus et fasciculatus, Callithamnion Borreri, Wran- gelia multifida, Nemalion multifidum, Callymenia DE CHERBOURG. È 9 microphylla, Phyllophora palmettoides, Champia par- vula, Hydrolapathum sanguineum, Nitophyllum Hilliæ et ocellatum, Polysiphonia obscura, pulvinata, simu- lans et rigidula, etc. ; mais la végétation est devenue moins riche depuis l'établissement des glacis des fortifi- cations, qui ont recouxert une partie de ces rochers. Sur les rochers plats et sablonneux d’'Equeurdreville et de Hainneville, dans la baie Sainte-Anne, croissent les Schizosiphon scopulorum et Lenormandi, Physactis atropurpurea, Cladophora glaucescens, flexuosa et repens, Bryopsis hypnoides, Ectocarpus Crouani et Griffithsianus , Sphacelaria radicans, Asperococcus compressus, Tilopteris Mertensii, Gloiosiphonia capil- laris, Cordylecladia erecta. Les gros rochers situés sous le Fort de Querqueville (à environ 6 kilomètres de Cherbourg) et battus par la mer ouverte, offrent la localité la plus riche de notre rayon; outre les espèces indiquées déjà au Hommet et qui se retrouvent en plus grande abondance à Querque- ville, on y remarque les Symploca Harveyi, Schizosi- phon parasiticum, Rhisoclonium tortuosum, Chœto- morpha implexa, Cladophora Macallana, Bryopsis Balbisiana, Derbesiamarina,Petrospongium Berkeleyr, Castagneacæspitosa, Liebmannia Leveillei, Desmarestia ligulata et aculeata,, Érytrotrichia ciliaris, Bangia fuscopurpurea, Chantransia virgatula, Ceramium acanthonotum, Cordylecladia erecta, Nitophyllum unci- natum, Delesseria ruscifolia, Dasya arbuscula, ete. — Les rochers de Nacqueville, situés encore plus à l’ouest, possèdent à peu près les mêmes espèces que ceux de Querqueville. Dans un fossé d'eau saumâtre, dépendant des anciennes fortifications de Querqueville et récemment comblé par 10 ALGUES MARINES suite de l'établissement du Polygone, croissaient, en compagnie des Ruppia et Zannichellia, les Monostroma orbiculatum et oxycoccum, l'Ectocarpus brachiatus (Conferva brachiata Engl. Bot.!), et une forme gigan- tesque et rameuse d'Enteromorpha intestinalis. La Digue de Cherbourg fournit de magnifiques échan- tillons de Nitophyllum Hilliæ, Hydrolopathum san- guineum, Peyssonnelia atropurpurea, Schizymenia Dubyi, Ectocarpus Hincksiæ, Callithamnion brachia- tum, Desmarestia aculeata, ligulata et viridis. L’Ile-Pelée produit les plus belles espèces péla- giennes ; les Zonaria parvula, Liebmannia Leverller, Gloriosiphonia capillaris s'y font remarquer par leur abondance, et M. le D' Bornet y a recueilli le Nemalion purpureum. Enfin, il est quelques plantes que je n’ai pas encore ‘ rencontrées sur place, mais seulement jetées à la côte ; ce sont les Arthrocladia villosa, Sporochnus peduncu- latus, Microcladia glandulosa, Griffithsia barbata, et Bonnemaisonia asparagoides. Pour compléter le tableau de la végétation sous-marine de notre presqu'ile, il faudrait ajouter aux algues de Cherbourg les espèces particulières aux rochers de Barfleur et à la plage vaseuse de Saint-Vaast-la-Hougue, parmi lesquelles on remarque les Chætomorpha Mela- gontium et Linum, Codium Bursa, Streblonema inves- tiens et volubile, Stilophora Lyngbyei, Carpomitra Cabreræ, Callithamnion interruptum, Ceramium gra- cillimum, Halymenia liqulata, Scinaia furcellata, Gracilariacompressa, Nitophyllum Gmelini, Bostrychia scorpioides, Polysiphonia furcellata, variegata, fœtr- dissima, etc. Un assez grand nombre d'algues provenant de notre DE CHERBOURG. 1t littoral ont été publiées dans les Exsiccata de MM. Chauvin, Desmazières, Lloyd, HohenackeretRabenhorst; j'ai moi-même commencé à réunir en fascicules les Algues marines de Cherbourg, et M. Maille a bien voulu se charger de leur distribution à Paris. D'autre part, la présence à Cherbourg de plusieurs espèces intéressantes a été signalée par M. Duby dans le « Botanicon galli- cum » ; et, dans les Mémoires de la Société Académique de Cherbourg, on trouve trois articles de M. P.-A. Dela- chapelle, dont le premier [1833] ne renferme que des généralités et dont les deux autres [1835-1838] contien- nent la description abrégée de 170 espèces et variétés, dont une trentaine au moins font double emploi ou sont indiquées par erreur ou n’appartiennent pas aux algues proprement dites. La liste que je publie aujourd’hui, quoique loin d'être complète en ce qui concerne les algues inférieures, renferme environ 350 espèces et variétés notables, dont les plus intéressantes sont dues principalement aux recherches de MM. Thuret et Bornet qui, pendant cinq années, ont exploré notre littoral à toutes les saisons et “m'ont admis à partager leurs herborisations et leurs récoltes. Pour la rédaction de ce catalogue, M. Thuret a mis obligeamment à ma disposition et ses belles collections et de nombreuses notes manuscerites qu'il m'a autorisé à insérer dans ce travail, où elles sont entre guillemets et suivies de la signature de leur auteur; il m'a en outre offert quelques planches extraites de son portefeuille et gravées sous sa direction en 1859. Je dois encore des remerciements à MM. J. Agardh, Harvey et Kützing, qui ont examiné la plupart de mes types et m'ont communiqué des renseignements précieux, ainsi qu'à MM. Areschoug, Bailey, Blytt, De Notaris, Dickie, 1 ALGUES MARINES Greville, Lenormand, Lloyd, Montagne, Ruprecht, Solier et Zanardini, qui, en enrichissant mon herbier de types authentiques, m'ont mis à même de comparer les algues de nos côtes avec des échantillons de provenance étrangère. Afin de ne pas grossir inutilement ce catalogue d’une synonymie que l’on peut trouver dans les ouvrages classiques, je me suis borné, sauf les cas où de plus amples détails étaient nécessaires, à citer les synonymes du Species plantarum de M. J.-G. Agardh, du Phyco- logia britannica de M. Harvey, et du Species plantarum de M. Kützing, et parmi les Exsiccata, ceux de MM. Chauvin, Crouan, Lloyd et Rabenhorst, ainsi que les 12 premiers fascicules de mes « Algues marines de Cher- bourg ». | J'ai emprunté à M. Thuret la classification suivie dans ce travail, Quoique l’auteur lui-même la regarde comme très imparfaite, il m'a paru qu’elle offrait assez d’avan- tages sur celles qui ont été proposées jusqu'ici, pour mériter d'être admise, au moins provisoirement. Ce serait en effet une prétention chimérique, dans l’état actuel de nos connaissances, que de vouloir donner une classification définitive des algues. Mais d'autre part, il est devenu impossible de conserver sans modification des systèmes-qui ne sont plus en rapport avec les faits acquis à la science, surtout en ce qui concerne les algues olivacées (Melanospermeæ Harv., Fucoïdeæ, 3. Ag.). Cette considération m'a décidé à adopter la série des familles et des genres établie par M. Thuret, et dont je présente ici le tableau en le faisant suivre de quelques explications communiquées par l’auteur. DE CHERBOURG. - Orno I. — CRYPTOPHYCEZÆ. Palmelle +. Cryprococcus Kiz. Prorococcus Ag. ParmELLA Lyngb. NostochineÆ%. SPIRULINA Turp. BEGGIATOA Trevis. OscicLaRIA Bory. Paorminiuum Ktz. LEPTOTHRIX Ktz. LyNGBYA Ag. SYMPLOCA Ag. SPHÆROZYGA Ag. LEIBLEINIA Endl. SCHIZOSIPHON Ki. Paysacris Ktz. Dasvacris Ktz. Euacris Ktz. Orpo II. — ZOOSPOREZÆ. SuBORDO I. — CHLOROSPOREZÆ. ConferveÆ. MonosTRoMA Thur. Ucva (L.) Urortarix (Ktz.) Thur. CaæromorpxA Ktz. RuizocLoniumM Kitz. CLapopHora Ktz. 13 1% ALGUES MARINES Bryopsideæ. Bryopsis Lamour. Vaucherieæ. VaucHERIA De Cand. Derbesieæ. DERBEsiA Solier. Spongodieæ. Copium Stackh. SuBoRDO IL. — PH ÆOSPOREÆ. Scytosiphonex. SCYTOSIPHON Ag. Payzuiris Ktz. Punctarieæ. LrrosiPaon Harv. PUNCTARIA Grev. Desmarestieæ. DESMARESTIA Lamour. Dictyosiphone æ. DicryosiPHON Grev. Aglaozonieæ. AGLAOZONIA Zanard. Ectocarpeæx. STREBLONEMA Derb. et Sol. MYRIOTRICHIA Harv. Ecrocarpus Lyngb. GirauprA Derb. et Sol DE CHERBOURG. Sphacelariex. SPHACELARIA Lyngb. CLADOSTEPHUS Ag. Arthrocladieæ. ARTHROCLADIA Duby. Myrionemeæ. MYRIONEMA Grev. EracnisTaA Duby. PETROSPONGIUM Næsg. LEATHESIA Gray. Chordaricæ. CASTAGNEA Derb. et Sol. LIEBMANNIA J. Ag. Mesocrora Ag. CHORDARIA Ag. Cnorpa Stackh. Asperococceæ. RazrsrA Berkel. AsPEROCOCCUS Lamour. Sporochneæ. STILOPHORA J. Ag. SPOROCHNUS Ag. CARPOMITRA K{z. Laminarieæ. LamiINARIA Lamour. HaALIGENIA Dene. 45 146 ALGUES MARINES Cutleriex. CUTLERIA Grev. OrDo III? — TILOPTERIDEZÆ. TrcoprEeris Ktz. Orbo IV. — FUCACEZÆ. HimMANTHALIA Lyngb. BiFURCARIA Stackh. PeLcveria Dene et Thur. Fucus (L.) Dene et Thur. AscoPHYLLUM Stackh. CYSTOSIRA Ag. Harimrys Lyngb. Orpo V. — DICTYOTEZÆ. Dicryora Lamour. TaonrA J. Ag. PapiINaA Adans. DicryoptEeris Lamour. OrDo VI. —FLORIDEZÆ. Porphyreæ. PorPHYRA Ag. BanGra Lyngb. ? ERYTHROTRICHIA Aresch. ?? GONIOTRICHUM Ktz. Chantransieæ. CHANTRANSIA Fries. DE CHERBOURG. Batrachospermeæ. NEMaALION Daby. HELMINTHORA J. Ag. SCINAIA Biv. Cruoriex. CruoRiïA Fries. Wrangelieæ. SPERMOTHAMNION Aresch. BornETIA Thur. WRANGELIA Àg. ? NaccartA Endl. 2? Monospora Solier. Ceramieæ. THAMNIDIUM Thur. ANTITHAMNION Næg. CALLITHAMNION Lyngb. GRIFFITHSIA Àg. Hazurus Kiz. CROUANIA J. Ag. Dupresnaya Bonnem. GLorosiPHonIA Carm. PTILOTHAMNION Thur. PTILOTA Ag. CeramioM Lyngb. MicRoOCLADIA Grey. Spyridteæ. SPYRIDIA Harv. 17 18 ALGUES MARINES Dumomntieæ. DumonTiA Lamour. CATENELLA Grev. Crypionmemeæ. SCHIZYMENIA J. Ag. GRATELOUPIA Ag. FASTIGIARIA Stackh. ? HALYMENIA Ag. Gfigartimezæ. Caonprus Stackh. GIGARTINA Stackh. CALLYMENIA J. Ag. CazcopayLcis Ktz. Cysrocconium Ktz. ? AHNFELTIA Fries. GymnoconGrus Mart. PHYLLOPHORA Grev. PHyLLoTyLus Ktz. Squamarieæ. PerTRocELIS J. Ag. PEYSSONNELIA Dene. Rhodymemieæ. Caampia (Ac.) Harv. _ CORDYLECLADIA J. Ag. RHODYMENIA J. Ag. LOMENTARIA Gaill. Procamium Lamour. HYDROLAPATHUM Stackb. ? Ruoporuyzris Ktz. DE CHERBOURG. Sphærococcofideæ. GRACILARIA Grev. CALLIBLEPHARIS Kiz. Spxærococcus Stackh. NiToPnyLiuM Grey. DELESSERIA Lamour. Gelidieæ. GELIDIuM Lamour. Spongiocarpeæ. PoLyipEs Ag. Chylociadieæ. CHyYLoCLADIA Grev. Rhodomeleæ. PoLYsIPHONIA Grev. RHODOMELA Àg. BONNEMAISONIA Ag. RYTIPHLÆA Âg. LauRENCIA Lamour. ConpriA (Ag.) Harv. Dasyeæ. ? BosrrycaiaA Mont. Dasva Ag. Corallinmesæ. HiLDENBRANDTIA Nardo. MeLcogesrA Lamour. LiTHOTHAMNION Philippi. JaAniA Lamour. CoRALLINA (L.) Lamour. 49 2() ALGUES MARINES NOTES SUR LA CLASSIFICATION PRÉCÉDENTE. PHÉOSPORÉES. — « J'ai donné autrefois la liste des genres que je rapportais aux Phéosporées (Ann. des Sc. natur., #° série, T. IL, p. 14). Dans la répartition par tribus que je propose aujourd’hui, j'ai cherché surtout à grouper ces plantes d'après leur fruclification, en com- mençant par celles où les sporanges sont le moins localisés, pour arriver aux genres où ces organes sont le plus nettement isolés du reste de la fronde. Aucune Phéosporée ne présente une organisation aussi simple que celle de quelques Zoosporées vertes, où toutes les cellules du tissu peuvent se convertir en sporanges. Ici, au contraire, les organes fructifères sont toujours bien distincts; mais ils peuvent être plus ou moins circonscrits dans certaines parties de la plante. — En second lieu, j'ai eu recours pour la formation des tribus aux carac- tères tirés de la fronde, et j'ai séparé les plantes où l’on trouve un axe principal pourvu ordinairement de ramules latéraux, de celles dont la fronde étalée, plane, ou vési- culeuse, ne présente aucune apparence de ce genre. Quoique ce caractère n'ait pas une grande valeur et ne soit pas toujours bien précis, il m'a paru généralement s’accorder assez bien avec les affinités naturelles de ces plantes, pour qu’il convint d’en tenir compte. » La première tribu renferme deux genres (Scytosiphon et Phyllitis) qui ne diffèrent, comme plusieurs autres genres d'algues, qu'en ce que le premier a une fronde cylindrique et le second une fronde plane, mais dont la fructification est d’ailleurs absolument identique. Elle consiste en trichosporanges qui forment une couche continue à la surface de la fronde (Voy. mes Rech. sur les Zoosp., Ann. Sc. nat., 3° sér., T. IV, pl. 29, fig. 1, 2). DE CHERBOURG: 21 » La tribu suivante des Punctariées présente déjà une organisation plus élevée, et'la fructification commence à se localiser sur certains points de la fronde. On y trouve de plus les deux sortes de sporanges que j'ai signalés dans les Phéosporées. Ils proviennent tous deux de la transformation des cellules corticales. Les sporanges uniloculaires, ou oosporanges, consistent en de grosses cellules éparses, dont la cavité est remplie de Zoospores; ceux-ci s’échappent par une déchirure de la membrane, qui est facile à reconnaître sur les sporanges vides du Punctaria, où elle forme une ouverture à peu près quadrangulaire. Les sporanges pluriloculaires sont de petites cellules groupées ensemble irrégulièrement, et divisées en compartiments rectangulaires par des cloisons très délicates ; ils font à la surface de la fronde une petite saillie, souvent presque tubuleuse, par où sortent les zoospores. » Dans les Desmarestia ce sont aussi les petites cellules de la couche corticale qui deviennent-autant de spo- ranges uniloculaires (Voy. Mém. de la Soc. des Sc. natur. de Cherbourg, T. I, p. 343). Mais d’ailleurs la structure de la fronde et la présence d’un axe bien distinct motivent suffisamment l'établissement d’une tribu particulière. » Dans le Dictyosiphon j'ai trouvé des sporanges unilo- culaires épars, immergés dans la zône corticale ; mais je ne les ai point vus saillants et superficiels, comme les représente M. Harvey. » Dans l’Aglaozonia parvula, ces organes se montrent sous la forme de petits tubes cylindriques serrés, qui forment des plaques saillantes sur la fronde. » La tribu des Ectocarpées se compose d'algues fila- menteuses, oùles deux sortes de sporanges sont presque 22 ALGUES MARINES toujours de forme bien distincte : les sporanges plurilo- culaires sont généralement lancéolés, et dans quelques Ectocarpus ils s’allongent au point de prendre la forme d’une petite silique. Je dois dire d’ailleurs que le genre Ectocarpus ne peut ètre maintenu que provisoirement dans les limites trop étendues qu’on lui accorde aujour- d'hui; car il renferme beaucoup d'espèces qui ne se ressemblent que par leur structure confervoïde, mais dont la fructification est trop différente pour qu'on puisse les confondre sous une même dénomination géné- rique. Quelques-unes d’entre elles même, d'après mes observations, n’appartiennent pas aux algues zoosporées, et devront, lorsqu'elles seront mieux connues, être rapportées aux Tiloptéridées. » Les Sphacélariées possèdent aussi deux sortes de sporanges, et d’après M. Pringsheim on y trouverait de plus des anthéridies ; mais j'avoue que malgré la juste confiance que m'inspire cet habile observateur, je con- serve quelques doutes sur la vraie nature des organes qu'il a décrits sous ce nom. » La fructification du genre Arthrocladia consiste en petits filaments toruleux, implantés sur les poils qui entourent l’axe de la plante. Chaque article de ces fila- ments est un sporange uniloculaire. Les sporanges se vident tour à tour, et les ouvertures par où sortent les zoospores sont généralement toutes tournées du même côté. Cette disposition des sporanges en chapelets n’est pas sans analogie avec celle que l’on trouve dans l’Ecto- carpus firmus. Mais d'ailleurs la fructification mieux localisée et la présence d’un axe bien distinct ne permet- tent pas de réunir l’Arthrocladia aux Ectocarpées. » Dans les tribus dont il me reste à parler, la fructifi- cation diffère de celle des tribus précédentes par la DE CHERBOURG. 23 présence des paranémates qui accompagnent les spo- ranges. — Les Myrionémées ont une fronde étalée, plane ou vésiculeuse. — Dans les Chordariées la fronde pré- sente un axe simple ou rameux. — Dans ces deux tribus les sporanges, soit uniloculaires, soit pluriloculaires, sont disséminés à peu près uniformément. Il n’en est pas de même dans les tribus suivantes, où ces organes sont agglomérés sur certains points de la fronde. » Les Aspérococcées ont une fronde plane ou vésicu- culeuse. J'avais cru autrefois pouvoir rapporter les Asperococcus aux Punctariées. Mais ce rapprochement ne saurait être admis; car les sporanges tout-à-fait exsertes et accompagnés de paranémates qui constituent les sores fructifères des Asperococcus, indiquent évidem- ment un degré d'organisation plus élevé que la fructifi- cation très simple des Punctariées. Les Asperococcus ne m'ont offert que des oosporanges, tandis que je n'ai jamais trouvé que des trichosporanges dans le Colpo- menia sinuosa Derb. et Sol., et je soupconne que ces deux genres ne représentent que les deux formes de fructification propres aux Phéosporées. » La tribu des Sporochnées se distingue par la présence d’un axe et la localisation très marquée des organes reproducteurs. » Dans les Laminariées nous trouvons la structure la plus complexe à laquelle atteigne la fronde des Phéo- sporées. Les sporanges cachés entre les paranémates forment des sores bien distincts. Je n’y ai jamais trouvé que des sporanges uniloculaires. » Enfinles Cutlériées diffèrent detoutesles autres tribus que je viens d’énumérer, par la structure particulière de leurs sporanges, et la présence d’anthéridies, dont je n'ai retrouvé les analogues que dans le Tilopteris. » 24 ALGUES MARINES FLORIDÉES. — « La disposition des Floridées adoptée dans ce catalogue s’écarte un peu de celle qu’a établie M. J. Agardh dans son Species algarum. J'ai exposé ailleurs (Mém. Soc. sc. nat. Cherbourg, T. IL; Ann. Sc. nat., 4°sér., T. II) les motifs des principales modifica- tions introduites ici, et je crois inutile d’y revenir. Je rappellerai seulement que l'emploi trop exclusif de la structure du fruit capsulaire ne pouvant, à mon avis, conduire à un arrangement vraiment naturel, il m'a paru que le meilleur moyen d'atteindre ce but serait d'em- ployer concurremment les caractères tirés des cysto- carpes, des tétraspores et des anthéridies. Mais eette méthode exige la connaissance exacte de ces trois organes dans les plantes qu’il s’agit de classer, et la science offre encore trop de lacunes à cet égard pour qu’il soit permis d’en fsire dès à présent l’application à la généralité des Floridées. Ce n’est que par des recti- fications partielles et successives que l’on pourra, je pense, arriver à bien grouper les genres et les tribus de cette famille. Je me suis borné dans ce travail à celles que j'ai cru. les plus nécessaires et les mieux fondées ; j'ai conservé d’ailleurs les tribus de M. J. Agardh toutes les fois que je n’ai pas cru pouvoir les rem- placer par des groupes mieux circonserits ; mais il est à peine besoin de dire que ces changements me parais- sent loin d’être suffisants, et que la classification des Floridées devra subir un remaniement beaucoup plus complet que celui que je propose ici. » — G. THURET. ALQUES MARINES DE CHERBOURG. A — Orpo I. — CRYPTOPHYCEZÆ. Palmellesæ+. CRYPTOCOCCUS Krz. Cr. roseus KTz. Phyc. gen.; Spec. alg. p. 146 (ex ipso Kützing). Sur les algues amassées par les coups de vent dans les flaques exposées au soleil, au-dessus de la ligne de haute mer. Août. — RR. — Querqueville (M. Thuret). PROTOCOCCUS Ac. Pr. crepidinum Tuur. in Mém. soc. sc. natur. Cherb. vol. IL, p. 388; Le Jo. Alg. mar. Cherb. n° 16. « Pr. strato gelatinoso olivaceo ; gonidiis sphæricis flave- scentibus, homogeneis, interdum simplicibus, plerumque ge- minatis aut quaternatis aut pluries quadripartitis, rarius in glomerulos parvulos coalitis. Diam. gonid. singul. circiter 1/150 millim. » Taur. lc Cette algue forme pendant la pluie des masses gélatineuses olivâtres, qui disparaissent quand le temps redevient sec. Sur les murs des quais, à la limite supérieure de la marée. Avril, Mai. — R. — Quai Napoléon et Jetée de l’ouest ; remparts nord du Port militaire. PALMELLA Lyxes. P. pallida KTz. Phyc. germ.; Spec. alg. p. 212 (ex ipso Kützing). Sur les Cladophora, dans les flaques des rochers, près la ligne de haute mer. Août. — R. — Rochers de LEonglet, Querqueville. 26 ALGUES MARINES P. adriatica KTz. Tab. phyc. vol. I, t. 14, f. 2; Spec. als. p. 213 (ex ipso Kützing). Sur les murs de quai. Mai. — RR.— Quai Napoléon. Nostochimeæ. SPIRULINA Tuer. Sp. Thuretii Crouan in Mém. soc. sc. natur. Cherb. vol. I, p.39; LE Jo. Alg. mar. Cherb. n° 199. — (PI. I, fig. 1). Rochers vaseux, à mi-marée. Hiver. — R.— Rochers de Longiet et du Hommet ; quai Napoléon. BEGGIATOA TREvis. B. Lanugo Taur. in herb. — Leptomitus Lanugo AG. Syst. alg. p. 49? Dans les flaques, sur Ceramium rubrum, à mi-marée. Hiver. — RR. — Nacqueville (M. Thuret). OSCILLARIA Bory. ©. subuliformis Harv. Phyc. brit. pl. 251, B.; Le JoL. Alg. mar. Cherb. n° 174. Rochers vaseux, à mi-marée. Automne, hiver. — R.— Quai Napoléon ; Hommet, fossés des fortifications. ©. colubrina Taur. mscr.; LE Jo. Alg. mar. Cherb. n° 216.— (PL. I, fig. 2). « ©. strato nigro (exsiccato virescente), filamentis circiter 1/66 millim. crassis, regulariter undulatis, obtusis, obscure olivaceis (exsiccatis ærugineis), arti- culis diametro quadruplo brevioribus.» THUuR. mscr. Espèce distincte, suivant M. Kützing. Elle est remarquable DE CHERBOURG. 917 par ses filaments flexueux, caractère qui reparaît sur les échantillons secs, quand on les mouille. Rochers vaseux, à mi-marée. Été, automne. — R.— Rochers de Longlet et mur du quai Napoléon. ©. limosa chalybea Krz. Spec. alg. p. 244 (ex ipso Kützing); Le Joc. Alg. mar. Cherb. n° 133. Murs et rochers vaseux près la ligne de haute mer. R. — Quai Napoléon; fossés des fortifications nord du Port militaire. O. percursa & marina Krz. Spec. alg. p. 247 (ex ipso Kützing).—0. flavo-fusca Crouan Alg. Finist. n° 328. « Cette espèce forme des masses muqueuses d’une belle couleur brun-jaune, qui viennent flotter à la surface de l’eau et ressemblent à des Schizonema. Elle devient verdâtre en séchant,comme le font remarquer MM. Crouan.» Taur. in litt. Flaques des rochers peu profonds et exposés au soleil, près la limite de haute mer. Août.-—-R.—Querqueville, sous le Fort (M. Thuret). PHORMIDIUM Krz. Ph. Kützingianum. — Ph. versicolor Krz. in litt. 1859 (non WarTM. in RABENH. Alg. Eur. n° 1090). « Ph. strato nigro, trichomatibus ærugineis vel cha- lybeis vel amethysteis, 1/250 — 1/150" crassis, arti- culis diametro triplo brevioribus ad genicula pulchre granulatis. » KTrz. mser. M. le profr Kützing, en me communiquant en 1859 Ia diagnose de cette espèce nouvelle que je lui avais soumise, m'avait proposé le nom mser. de Phormidium versicolor; mais je me trouve actuellement obligé de changer ce nom par suite de la priorité de publication d’un autre Phormidium versicolor WarTM., distribué en 1861 sous le n° 1090 des « Algen Europa’s » de M. Rabenhorst. Murs de quai. Hiver. — R. — Remparts nord du Port militaire, en face les rochers du Hommet. 28 ALGUES MARINES Ph. lyngbyaceum Krz. Spec. alg. p. 255 (ex ipso Küt- zing). Murs de quai. Juin. — RR. — Murs des fossés du Port militaire, en face de l'Hôpital de la marine. LEPTOTHRIX Krz. L. rigidula KTz. Spec. alg. p. 263 (ex ipso Kützing). Sur Cladophora hirta. Printemps. — RR.— Hommet. LYNGBYA AG. L. Stragulum Krz. Phyc. gen.; Spec. alg. p. 280 (ex ipso Kützing). Rochers vaseux, sur Callithamnion floridulum. Hiver, printemps. — R. — Hommet, baie Ste-Anne. L. luteo-fusca J. AG. Alg. mar. medit. p. 11 ; KTz. Spec. alg. p. 282 (ex ipso Kützing); LE JoL. Alg. mar. Cherb. n° 114. Dans les petites flaques des rochers nus, à très haute mer. Automne. — R. — Au-dessous du fort de Quer- queville. — var. subviridis KTz. in litt.; LE Jor. Alg. mar. Cherb. n° 193. Rochers plats sous le fort Longlet. Automne. — KR. L. æruginosa AG. Syst. alo.; Krz. Spec. alg. p. 282 (ex ipso Kützing). Rochers vaseux, à mi-marée. Automne. — R. — Hommet (M. Thuret). DE CHERBOURG. 29 L. majuscula (Dizzw.) Harv. Phyc. brit. pl. 62; Krz. Spec. alg. p. 283; CrouAN Alg. Finist. n° 337; LLoyD Alg. de l'Ouest, n° 135 ; LE JoL. Alg. mar.Cherb. n° 94. Dans les flaques péu profondes des rochers vaseux, près la ligne de haute mer. Été, automne. — AC. SYMPLOCA Krz. S. Harveyi Le JoL. Alg. mar. Cherb. n°139.—Calothrix semiplena Harv. Phye. brit. pl. 309 (ex ipso Harvey! non aliorum). — Cal. hydnoïdes CrouAN Alg. Finist. -n° 345 (non HARv.). — Lyngbya australis ? Krz. in litt. Dans les flaques vaseuses, sur Rytiphlæa pinastroides dont il empâte les cymes. Été. — R. — Querqueville. Cette plante, distincte du S. fasciculata Kütz., en est cependant très voisine, et pour ce motif j'ai cru devoir la placer provisoirement dans le genre Symploca, bien que ce genre, tel qu’il est composé par M. Kützing, paraisse réunir des espèces hétérogènes. M. Harvey a reconnu l'identité de la plante de Cherbourg avec celle qu’il a décrite sous le nom de Calothrix semiplena, mais ce n’est pas le véritable C. semiplena Ag.; je propose donc de donner à cette espèce le nom du célèbre algologue qui l’a figurée le premier. SPHÆROZYGA AG. Sph. Carmichaelii Iarv. Phyc. brit. pl. 113, A; CrouaN Alg. Finist. n° 331; Lioyn Alg. de l'Ouest, n°19%.— Cylindrospermum Carmichaelii Krz. Spec. alg. p. 294. — Anabaina marina Brés.; Krz. Spec. alg. p. 287. — (PI. I, fig. 3). Dans les flaques, à mi-marée, sur le sable et les algues. Juillet-septembre. — AC. 30 ; ALGUES MARINES LEIBLEINIA Enpr. L. æruginea Krz. Spec. alg. p. 276. Sur les Cladophora, dans les flaques des rochers, près la ligne de haute mer. Eté. — R. — Hommet, Querqueville (M. Thuret). L. chalybea Krz. Spec. alg. p. 277; Le Jo. Alg. mar. Cherb. n° 152. — Calothrix confervicola (Dizzw.) AG.; Harv. Phye. brit. pl. 254; Crouan Alg. Finist. n° 340 ; LLoyp Alo. de l'Ouest, n° 50. Sur les Ceramium, Enteromorpha, etc., à mi-marée. Eté. — CCC. L. amethystea Krz. in litt. — L. purpurea amethystea Krz. Spec. alg. p. 277. Sur Cladophora læœtevirens, Chœætomorpha gracilis et fibrosa. Eté-automne. — KR. — Hommet, plage des Bains. L. sordida KTz. Spec. alg. p. 278 (ex ipso Kützing) ; Le Jor. Alg. mar. Cherb. n° 232. Petites flaques des rochers sablonneux, àla limite supé- rieure de la marée. Automne. —RR. — Nacqueville. SCHIZOSIPHON Krz. Sch. parasiticum (CHauv.) LE Jo. Alg. mar: Cherb. n°237. — Rivularia parasitica Caauvin Recherch. p. #1 ; Desmaz. PI. crypt. Fr. (nouv. série) n° 142. Sur Nemalion multifidum. Eté, automne. — R. — Querqueville. Sch. lasiopus Krz. Spec. alg. p. 328 (ex ipso Kützing); Le Joc. Alg. mar. Cherb. n° 219. Dans les petites flaques des rochers, à haute mer. Automne. — R. — Nacqueville ; Landemer. DE CHERBOURG. 31 Sch. scopulorum (Wes. et Mour) Krz. Spec. alg. p. 329 (ex ipso Kützing); LE Jor. Âls. mar. Cllerb, no 158. — Calothrix scopulorum 1e Harv. Phyc. brit. pl. 58, B. Sur les rochers, à haute mer. — R. — Talus du Port des Flamands, Nacqueville. Sch. Lenormandi Krz. Spec. alg. p. 330 (ex ipso Kützing); LE Jor. Alg. mar. Cheb. n° 178. Sur les rochers vaseux, à haute mer. Automne. — AR. — Baie Sainte-Anne, Querqueville. Sch. fasciculatus Krz. Spec. alg. p. 330 (ex ipso Kützing). — Calothrix fasciculata AG. Dans les flaques des rochers, à haute mer. Automne. RR. — Equeurdreville. PHYSACTIS Krz. Ph. pilifera Krz. Spec. alg. p. 332; HoHENACKER Alg. mar. sice. n° 51; LE Jo. Alg. mar. Cherb. n° 97; RABENH. Alo. Eur. n° 15081 — Rivularia nitida AG.; Harv. Phyc. brit. pl. 68; Crouax Alg. Finist. n° 332. Sur les rochers à Balanes, à mi-marée. Automne. — C. — Hommet, Querqueville, Nacqueville, ete. Ph. atropurpurea KTz. mscr. «€ Ph. plana, irregulariter orbicularis, atra; tricho- matibus laxe dispositis, rectis, strictis, cito acumi- natis, piliferis, amethystinis, pilis achromaticis. » Krz. in litt. C2 Sur Ulva Lactuca, à basse mer. Eté, automne. — R. — Baie Sainte-Anne, Querqueville, Flamands. 33 ALGUES MARINES DASYACTIS Krz. D. salina Krz. Phyc. gen.; Spec. alg. p. 338 (ex ipso Kütz.). — Rivularia pellucida Ag. Syst. alg. p. 25. — Rivul. hemisphærica AREscH. Alg. Scand. n° 47. Sur diverses algues, Ceramium, etc., à mi-marée. Automne. — R. — Querqueville, Flamands. EUACTIS Krz. Eu. Lenormandiana Krz. Spec. alg. p. 340 (ex ipso Kütz.); Le Jo. Alg. mar. Cherb. n°° 129 et 189. — Rivularia atra Auct. (pro parte). Sur les pierres etles rochers vaseux ; à haute mer.— C. — Une forme plus petite est abondante sur les Balanes des gros rochers (Alg. mar. Cherb. n° 189). Orpo II. — ZOOSPOREZÆ. SuBoRDo I. — CHLOROSPOREZÆ. Conferveæ. MONOSTROMA Taur. (in Mém. Soc. sc. natur. Cherb. vol. IT, p. 29.) M. orbiculatum Taur. 1. c. p. 388 ; DEsmaz. PI. crypt. Fr. (nouv. série) n° 3161; LE Jor. Alg. mar. Cherb. n° 173. « M. fronde natante, viridi, ampla (interdum ultra 5 decim. lata), radiatim plicata, plus minusve lobata, ambitu subro- tundo, margine undulato. » Taur. 1. €. Eaux saumâtres ; Avril-Juin. — Dans un fossé à l’ouest du Fort de Querqueville (localité maintenant détruite). DE CHERBOURG. 33 M. oxycoccum (KTz.) Taur. 1. ©. p.29; DEsmaz. PI. crypt. Fr. (nouv. sér.) n° 602. — Ulva oxycocca Kz. Phyc. germ.; Spec. Alg. p. #74. Eaux saumâtres. — Même localité que l’espèce pré- cédente. M. quaternarium (Krz.) DEsmaz. PI. crypt. Fr. (nouv. sér.) n° 603. — Ulva quaternaria KTz. Tab. phyc. vol. VI, p. 6, tab. 13, fig. 2 (ex ipso Kütz.). Eaux saumâtres, Eté. — R. — Ruisseau à Tour- laville. 1 Le M. laceratum Tnur. se trouve à Saint-Vasst. ULVA (Linn.). Une étude spéciale des Ulves de nos côtes, en me faisant acquérir la preuve de l'extrême polymorphisme de ces plantes, m'a conduit à restreindre notablement le nombre des espèces admises de nos jours et à grouper celles-ci autour de quelques types principaux ; et même après ces réductions, ce n’est pas sans hésitation que j'ai fixé la place de certaines formes ambiguës. Quelque défectueuse que soit encore la disposition suivante, j'ai cru devoir présenter ici le résultat actuel de mes recher- ches, comme un essai du travail plus complet que je poursuis sur ces algues. Et d'abord, j'ai réuni les Ulva et les Enteromorpha, la distinction établie entre ces deux prétendus genres ne reposant sur aucune base sérieuse et présentant à peine une valeur spécifique suffisante. L’Enteromorpha Gre- villei d’une part, de l’autre l'Ulva Linza (auct. recent.), se jouent de ces limites arbitraires, et peuvent avec un droit égal réclamer une place soit parmi les Ulva, soit 3 34 ALGUES MARINES parmi les Enteromorpha. Le genre Zignoa est tout aussi fictif que l'Enteromorpha; et je n'ai pas admis davan- tage le Tetranema Aresch., car la disposition des cel- lules en séries longitudinales régulières ne saurait être regardée comme un caractère générique ; on la retrouve en effet dans les ramuscules de plusieurs Enteromorpha, et j'ai vu des frondes d’Enter. Ralfsi se terminer sur une assez grande longueur par deux seuls rangs de cellules bisériées comme dans l’Enter. percursa. — Quelque peu naturelle que puisse paraître la réunion, en un même genre, de plantes aussi disparates d'aspect que les Ulva Lactuca et percursa par exemple, je ne pense pas qu'il soit possible, dans l’état actuel de nos connaissances, de préciser des caractères assez importants pour moliver des coupes génériques, quand il est déjà si difficile de limiter convenablement les espèces, reliées qu'elles sont les unes aux autres par des séries continues et paral- lèles de formes intermédiaires. L'Ulva Greviller est la seule espèce qui, sur nos côtes, ait une stabilité spécifique bien constante et ne puisse donner lieu à aucune équivoque; mais peut-être n'en est-il pas partout ainsi, et les Ulves monostromatiques signalées par M. Areschoug dans les mers du Nord pa- raissent bien voisines de cette plante. L’'Ulva Greviller, à - membrane formée d’une seule couche de cellules comme les Monostroma, mais présentant un tissu semblable à celui des Ulva, est le lien qui rapproche ces deux genres. La synonymie des Ulva Lactuca, latissima et Linza a subi d’étranges vicissitudes, et en même temps que ces noms étaient détournés de leur acception primitive, la confusion a fait de tels progrès et donne lieu à tant d'équivoques, qu'il devient indispensable de remonter à DE CHERBOURG. 35 l'origine des espèces et de les rétablir d'après les bases posées par nos vieux maîtres. Déjà M. Thuret a démon- tré que l’Ulva Lactuca des auteurs modernes (Entero- morpha Greviller Thur.) n’est nullement la plante de Linné et des anciens auteurs; mais en reconstituant cette dernière espèce, il en a exclu l'Ulva rigida, qui, selon moi, ne peut être séparée. La tradition s’est trou- vée également interrompue pour l'Ulva Linza, et, par suite d’un déplacement de noms, la plupart des algolo- gues modernes ont pris, pour type de cette espèce, une plante qui n’était pas le véritable Ulva Linza des anciens auteurs. Quant à l’Ulva latissima, la nomenclature de M. Kützing a été cause d'étonnantes méprises dans cer- tains ouvrages modernes, en faisant attribuer un carac- ière monostromatique à l’une de nos Ulves les plus vul- gaires. — Bien que certains traits généraux paraissent différencier les trois plantes qui composent le groupe des Ulves diplostromatiques à cellules soudées dans toute l'étendue de la fronde, cependant l'existence de formes intermédiaires et ambiguës m'a engagé à les réunir en un même type. Sous la dénomination d'Ulva enteromorpha, je réunis de même l'Ulva lanceolata (Ulva Linza auct. recent.) aux Enteromorpha inteshinalis et compressa; et, en voulant conserver ces espèces classiques au moins com- me variétés nominales, je me suis trouvé encore fort embarrassé de savoir à quelle variété plutôt qu'à telle autre certaines formes devaient être rapportées de pré- férence, tant ces plantes passent facilement par une foule d’états transitoires. La distinction entre la fronde simple de l’'Enter. intestinalis et la fronde rameuse de l'Enter. compressa, si elle existe dans tous les livres, est loin d'exister dans la nature, et, en passant des eaux 36 ALGUES MARINES douces dans les eaux saumâtres et de celles-ci à la mer, j'Enter. intestinalis revêt les principaux caracteres de l'Enter. compressa, dont on ne peut alors la distinguer que d'une manière empirique et peu assurée. Quant à l'Ulva lanceolata, elle se fond d’un côté avec l'Enter. intestinalis, de l’autre avec l'Enter. compressa, tandis que d’autres formes, à peine distinctes à première vue des formes rubanées de l’Ulva Lacluca, établissent un lien intime entre les Ulves diplostromatiques et celles où l'adhérence des deux couches de cellules n’est que partielle et bientôt nulle. L'Enteromorpha compressa est devenu un chaos inex- tricable, et, pour distinguer cette espèce de FÆnter. clathrata, on en est généralement arrivé, dans la prati- que, à appeler Enter. compressa tout échantillon ayant des frondes d’une certaine largeur, et à considérer com- me Enter. clathrata les seules formes dont toutes les frondes sont uniformément capillaires. Peut-être y a-t-il plusieurs espèces réelles qui se cachent à l'abri de cette confusion ; toutefois, jusqu’à ce qu'on soit parvenu à les reconnaître d’une manière satisfaisante, je crois qu'il faut revenir aux limites posées par C. Agardbh, et qui sont tirées à la fois de la ramification et de la forme, non du diamètre, des frondes. Alors l'Ulva compressa Ag. rentre, à titre de variété, dans mon Ulva enteromorpha, et l’'Ulva clathrata Ag. devient le type d'une autre espèce, à laquelle se rattachent l'Enter. ramulosa et l'Enter. erecta. Enfin, il est une série de plantes encore trop peu connues et dont la synonymie est des plus douteuses : ce sont les Enter. crinita, marginata, Ralfsii, Jurgensui, percursa, etc., parmi lesquelles existent certainement des espèces bien distinctes; mais il est à désirer que DE CHERBOURG. 37 des études sérieuses sur le vif dissipent l'obscurité qui enveloppe encore leur histoire. En présentant l'essai suivant d’une disposition des Ulves de Cherbourg, il m'a paru utile d'énumérer les principales formes que j'ai observées vivantes et d’en donner de courtes diagnoses, qui permettront de jugez de la facilité avec laquelle ces plantes polymorphes échappent aux limites qu’on cherche à leur imposer. Mais pour arriver à une classification plus satisfaisante, il faudrait connaître les diverses formes qui abondent dans les autres mers, et pour cette étude je n'avais pas à ma disposition des matériaux suffisants ; des recher- ches ultérieures m’obligeront sans aucun doute à modi- fier la disposition et les diagnoses suivantes, qui, je le répète, ne sont qu’un simple essai tenté sur les Ulves de notre littoral. U. Grevillei (Taur.) LE Jo. Alg. mar. Cherb. n° 140. — Enteromorpha Grevillei Tuur. in Mém. soc. sc. natur. Cherb. vol. IE, p. 25; Desxaz. PI. crypt. Fr. nouv. sér. n*% 309 et 3101; RaBenn. Alg. Europ. n° 1518! — Ulva Lactuca AG. Spec. alg. E, p. 409; GREv. Scott. crypt. fl. VI, t. 313; Harv. Phyc. brit. pl. 243; Krz. Spec. alg. p. 47h; Tab. phycol. VI, t. 12, f. 1; Arescu. Phyc. scand. mar. p. 188 ; CROUAN Alg. Finist. n° 386; LLoyp Alg. de l'Ouest, n° 13.— (non Lann., nec Tuur.). Sur les pierres, lès graviers et les algues; à mi- marée et à basse mer. Février à Avril. — C. Cette espèce présente deux états extrêmes, reliés dureste par de nombreux intermédiaires. Tantôt le sac qui constitue la plante dans sa première jeunesse, est globuleux ou sphéroidal et, après sa rupture, la fronde est ombiliquée ou du moins à 38 ALGUES MARINES laciniures arrondies et élargies à la base ; tantôt le sac est pyriforme, en cornet allongé, et alors les lambeaux de la fronde sont lancéolés et rétrécis inférieurement. Quelques exemplaires de cette dernière forme n'ont offert assez exac- tement la figure de l’Enteromorpha Cornucopiæ du « Phyco- logia britannica, pl. 304 », et je soupconne que cette plante n’est qu’une forme locale de l’Ulva Grevillei. U. Lactuca (Linn.). — Ülva Lactuca, latissima et Linza Lin. et Auct. veter. — U. latissima et rigida AG. et Auct. recent. — U. latissima GREV.; HARvV. — U. Lactuca et rigida Tnur. — Phycoseris gigantea, myriotrema, australis, Linza, etc. KTz. — a. rigida (AG.). — U. Lactuca Lanx. Spec. plant. IE, p. 1163; Licurr. FI. scot. IL, p. 970 ; DC. F1. fr. I, p. 9 (pro parte). — U. plicata Rorx Catal. bot. I, p. 208. — U.rigida Ac. Spec. alg. I, p. 410; J. AG. Alg. mar. med. p. 17; LE Jor. Alg. mar. Cherb. n° 239. — U. latissima GRev. Alg. brit. p. 171; DE Nor. Alg. mar. ligust. p. 26; Harv. Phyc. brit. pl. 171 (pro parte); CHauv. Alg. Normand. n° 39 ; Lroyp Alg. de l'Ouest, n° 24.— Phycoseris australis Krz. Spec. alg. p. 471 (non Ulva australis Arescx. Phyc. nov. p. #4). Fronde crassiori rigida, plerumque in lacinias pro- fundiores fissa proliferaque, laciniis irregulariter lace- ratis erosis margine autem planiusculis, substantia ad basin subcornea coloreque intensiori. Sur les rochers et les pierres; à basse mer. Toute l’année. — C. J'ai compris ici l’Ulva rigida dans le sens des auteurs modernes, car la phrase de C. Agardh « Ulvé Lactucd multo minor » ne convient nullement à cette plante, ou plutôt, s’adressait sans doute à quelque forme de petite taille. Je n’ai DE CHERBOURG. 39 pu voir de différences entre la plante de l'Océan et celle de la Méditerranée ; et les mêmes échantillons de nos côtes, étique- tés Ulva rigida par M. J. Agardh, ont été nommés Phycoseris : australis par M. Kützing. L'Ulva rigida était certainement compris dans l’Ulva Lactuca palmata prolifera de Linné et des vieux auteurs, et de nos jours encore, les algologues anglais la confondent avec les deux variétés suivantes sous l'appellation générale de Ü. latissima. Bien qu’il n'existe pas entre ces trois plantes de caractères nettement tranchés qui permeltent de les séparer spécifiquement, toutefois l'Ulva ‘vigida présente un tissu plus serré, une consistance plus rigide et coriace surtout à la base ; elle forme le plus souvent des touffes prolifères en tous sens, à frondes irrégulièrement laciniées et érosées sur les bords ; mais ces bords sont planes ou peu plissés, et non régulièrement ondulés comme dans la 89 variété. La couleur de l’U. rigida est d’un vert intense et bleuâtre à la base, lorsqu'elle croît à très basse mer. — 8. latissima (Linn.) DC. F1. fr. I, p. 9; Taur. in Mém. soc. sc. natur. Cherb. IE, p. 24. — Ulva latissima Lin. Spec. plant. IE, p. 1163; Esper. Ic. fuc. p. 2, t. 1; Roru. Tent. fl. germ. ILE, p. 533; Wuzr. Crypt. aquat. p. 4; AG. Syn. alg. Scand. p. 41; ARESCH. Phyc. scand. mar. p. 186; LE Jor. Alg. mar. Cherb. n° 200 (non Krz. Spec. alg. p. #7k, nec Tab. phyc. VI, t. 14). Fronde simplici, junioris plantæ integra plana rigida crassiori, basin versus plerumque cuneato-substipitata, dein undique latissime expansa papyracea fragili, lacerata, sæpe perforata. b. myriotrema : fronde foraminibus crebrioribus pertusa. — Ulva myriotrema DEsmaz. PI. crypt. Fr. n° 852. — Phy- coseris myriotrema LENoRM. in KTz. Spec. alg. p. 477; Tab. phyc. VI, t. 23, f. 1. Plages vaseuses. Printemps, été. — CC. sur la plage Napoléon et dans les fossés du Port militaire. k0 ALGUES MARINES Les anciens auteurs appelaient Ulva latissima toute Uive offrant de larges expansions membraneuses; ce nom fut ensuite étendu aux autres formes de l’Ulva Lactuca et même de l’U. rigida ; puis enfin, M. Kützing le restreignit à une plante monostromatique entièrement différente et qui n’appar- tient pas aux Ulves proprement dites. — L’Ulva latissima présente, dans sa jeunesse, une fronde simple, entière, plane sur les bords, le plus souvent rétrécie à la base en une sorte de stipe cunéiforme, d’une consistance assez épaisse et rigide; par ces caractères elle se rapproche davantage de l’Ulva rigida, dont on devrait peut-être la considérer comme une simple forme. Plus tard elle s'étend en tous sens et finit par acquérir d'énormes dimensions; elle est alors fortement ridée, papyracée, fragile, se lacère aisément, et ses lambeaux flot- tent sur les plages vaseuses. Dans .cet état il est presque impossible de la distinguer d’une autre forme (amplissima) tout aussi grande, mais qui, dans sa jeunesse, offre les prin- cipaux traits de la variété suivante. — y. Lactuca (LINN.). — Ulva Lactuca Lanx. Spec. plant. II, p. 1163 (partim); Esper Ic. fuc. p. 3, t. 3; Smiru. Engl. Bot. t. 1551; Tuur. in Mém. soc. sc. nat. Cherb. IT, p. 23. — U. latissima à palmata Ac. Spec. alg. I, p. 409 (pro parte etexcl. syn. plurim.). — U. latissima GRev. 1. c.; HaRv. 1. c. (partim). — U. lattuca marina « Nacc. Algol. adriat. p. &9. — Phycoseris gigantea KTz. Spec. alg. p. #76 (partim). — Ulva Linza Auet. veter. (forma peculiaris). . Fronde orbiculari vel oblonga vel elongato-fasciata, simplici, integra vel parce lobata vel rarius multüifida, sæpissime spiraliter contorta, ambitu plerumque inte- gro, plicato-undulato ; substantia molliori. a. multifida : fronde planiuscula plus minusve profunde palmato-fissa, laciniis elongatis subflabellatis, apice non- nunquam spiraliter tortis. b. simplex : fronde integra orbiculari vel oblonga, basi sæpe cordata subumbilicata, marginibus undulatis vel crispatis. — LE Jo. Alg. mar. Cherb. n° 180. DE CHERBOURG. k1 c. amplissima : maxima, fronde suborbiculari margine radiatim plicata. — {. latissima Auct. partim. d. contorta : fronde lincari elongata spiraliter contorta, integra vel rarius apice expanso lobata, marginibus valde crispato-undulatis. — U. Lactuca 6 contorta Lyncs. Tent. hydr. dan. p. 31; Lx Joc. Alg. mar. Cherb. n° 220. — U. Linza JurG. Alg. aquat. dec. 8, n° 5. — U. Lactuca e longissima Mont. F1. Boliv. p. 5? e. linearis : minor, plerumque parasitica, fronde lineari- lanceolata, spiraliter torta. — U. Linza var. spiralis Sur (ide specim. authent.). — Phycoseris Linza B spiralis RagEenu. Deutschl. crypt. fl. IT, p. 136. f. Dillenii : fronde simplici integra oblonga, longitudi- naliter conduplicata, flexuosa, in stipitem brevem attenuata. — Tremella marina fasciata Di. Hist. muse. p. 46, t. 1x, f. 6. — Ulva Linza Lin. Spec. plant. Il, p. 1163 (partim); Licurr. F1. scot. II, p. 973; Woopw. Observ. in Trans. soc. Linn. Lond. EF, p. 51; RoTu Catal. bot. II, p. 246. (nec Auct. recent.). — Phycoseris Linza KTz. Spec. alg. p. 475 ; Tab. phyc. VI, t. 16, f. 1. Sur les pierres et les algues, à haute mer et à basse mer. Toute l’année. — CC. — La forme c sur la plage Napoléon ; les formes d et f/ dans les endroits sablon- neux ; la forme e presque toujours parasite. Les diverses formes du 3° groupe /Lactuca) se distinguent en général par une consistance plus molle, un tissu moins serré, une couleur d’un vert moins intense et tirant sur le jaunâtre, et surtout par leur fronde à bords entiers et ondu- leux, ayant une tendance bien prononcée à s’allonger en rubans tortillés sur leur axe. Tantôt les plis marginaux débordent largement le point d’attache de la fronde et celle-ci paraît ombiliquée ; tantôt au contraire elle est rétrécie à la base en une sorte de pédicule. La forme multifida est souvent plane sur les bords et se rapproche ainsi de l’Ulva rigida ; mais sa consistance est molle et ses laciniures conservent une tendance manifeste à s’enrouler; elle ressemble parfois à certains échantillons de la Méditerranée que l’on rapporte à l’Ulva fasciata. La forme amplissima, distinguable de =" 2 ALGUES MARINES V'U. latissima seulËment dans sa jeunesse, présente alors une fronde suborbiculaire à bords entiers et à larges plis rayon- nants. La forme simpleæ, souvent d'apparence ombiliquée, est plus ou moins plissée sur les bords qui sont entiers et con- tinus, et, en s’allongeant, passe à la forme contorta. Celle-ci, dans son entier développement, présente de longs rubans tuyautés et régulièrement tordus en spirale ; on la voit assez souvent dans les herbiers sous le nom d’Ulva Linza, ainsi du reste que les autres formes rubanées de l’U. Lactuca. Quant à la forme Diüllenü, c’est bien, selon moi, la plante figurée par Dillen sous le nom de Tremella marina fasciata et d'après laquelle Linné a établi son Ulva Linza; elle offre le passage des Ulves diplostromatiques dans lesquelles les deux couches de cellules sont soudées dans toute l'étendue de la fronde, aux Ulves tubuleuses au moins à la base et qui pour ce motif sont comprises dans l’espèce suivante. Ü. enteromorpha. — Ulva Linza Auct. recent. plur. (nec veter.) — Enteromorpha crispata, intestinalis, compressa, complanata, etc. Auct. plur. A cause de la signification précise et consacrée par l’usage du nom de chacune des trois espèces classiques réunies ici en un seul type, je n’ai pas cru pouvoir prendre l’un ou l’auire de ces noms pour l'appliquer à l’espèce ainsi étendue; et, pour plus de clarté, j'ai préféré employer le nom géné- rique ÆEnteromorpha comme épithète spécifique, d'autant mieux que l'espèce renferme toutes les plantes regardées par quelques auteurs comme étant les seuls véritables Entero- morpha. Les motifs de cette réunion, déjà indiqués plus haut, seront plus facilement compris après examen des principales formes de nos côtes, dont l'énuméralion suivante suflit pour montrer le passage presque insensible d’une variété à l’autre. — x. lanceolata (Linn.). — Tremella marina porrifolio Dir. Hist. musc. p. 46, t. 9, f. 5 (cfr. Turn. Remarks on Dillen. herb.).— Ulva lanceolata Lanx. Syst. nat. ed. 1% , p.719; Roru. Tent. fl. germ. IIE, p. 537. — Solenia Linza AG. Syst. alg. p. 185. — Ulva Linza DE CHERBOURG. k3 AG. Spec. alg. p. 412; GREv. Alg. brit. p.173; Hanv. Phyc. brit. pl. 39 (non Linx.). — Phycoseris lanceo- lata et crispata Krz. Spec. alg. pp. #75 etLT6, a. latifolia : fronde oblonga undulata in stipitem brevem fistulosum sæpe abruptius desinente. b. undulata : fronde lanceolata elongata sæpe longissima, spiraliter contorta, marginibus eximie plicato-undulatis. — Ulva Linza Harv. Phyc. brit. pl. 39; GREv. Alg. brit. p. 173 (fide specim. a cel. auct. miss.); CRouAN Alg. Finist. no 388; LE Jo. Alg. mar. Cherb. n° 1460. — Phycoseris lanceolata KTz. Spec. alg. p. 478 (fid. spec. a cel. auct. determ.). c. crispata : fronde simplici vel ramoso-prolifera, hinc inde constricta, marginibus inæqualibus valde crispatis. — Ulva crispata BErTOL. Amoœænit, ital. p. 93. — Solenia Bertolonti AG. Syst. alg. p. 185. — Phycoseris crispata Krz. Spec. alg. p. 476 ; RABENH. ‘Alg. Europ. no 1552. — Phycos. lanceolata + ramifera Krz. I. c. (fid. spec. a cel. auct. determ.). — Ulva Linza Lioyn Alg. de l'Ouest, n° 102. d. angusta : fronde angusta lineari, undulata vel contorta vel planiuscula, ad basin sæpe prolifera. — Phycoseris lanceolata B angusta Krz. Spec. alg. p. 476. e. plana : fronde lanceolata marginibus planis integris. — Ulva lanceolata Linn. — Solenia Linza B lanceolata Ac. Syst. alg. p. 185. — Phycoseris lanceolata Krz. Tab. phye. VI, t.,17, f..1. ? f. smaragdina : fronde lanceolata vel obovata, subinflata, marginibus planis, colore intensiori. — Phycoseris smarag- dina KTz. Spec. alg. p. 476 ; Tab. phye. VI, t. 19, f. 2 (fid. spec. a cel. Kützing et Zanardini determ.); FRAUENF. Alg. Dalmat. p. 19. Sur les pierres et les cailloux ; à mi-marée et à basse mer. Printemps, automne. — C. — La forme b la plus répandue sur toute la côte ; la forme d sur les pierres à haute mer ; les autres formes plus spécialement sur les plages Napoléon et des Bains. PA ALGUES MARINES Sous le nom de Linza, les anciens auteurs italiens avaicnt surtout en vue l’Ulva fasciata, et ceux du Nord, des formes rubanées de l’Ulva Lactuca; il me paraît done préférable d'abandonner ce nom ambigu pour celui de lanceolata, lequel, adopté de nouveau par M. Kützing, exprime le prin- cipal caractère qui distingue cette première variété des suivantes. En effet les diverses formes de l’U. lanceolata ont en général une fronde lancéolée, atténuée aux deux extré- mités, plus ou moins longuement tubuleuse à la base ; le reste de la fronde présente deux couches de cellules appliquées, mais pouvant toutefois se séparer plus ou moins facilement. La forme latifolia ne diffère de l'Ulva Lactuca Dillenii que par son stipe distinctement creux; du reste même consis- tance et mêmes formes extérieures, et cette ressemblance montre combien il est diflicile, si ce n’est empiriquement, de trouver des limites tranchées entre les espèces. La forme undulata est le type de l’Ulva Linza pour la plupart des botanistes modernes ; ce sont de gracieux rubans ondulés et enroulés qui peuvent atteindre jusqu’à un mètre de longueur. Si les bords se crispent tandis que le centre de la fronde reste plane, elle devient Ulva crispata, et se montre quelquefois rameuse (forma ramifera). Au premier printemps les pierres et les blocs, à mi-marée et à haute mer, sont habituellement tapissés par une forme étroite et linéaire, plane ou tortillée, parfois rameuse à la base, et qui est souvent appelée Ulva compressa. Enfin la fronde peut être plane sur les bords, et c’est alors pour beaucoup d’auteurs le véritable U. lanceolata. Une de ces dernières formes, qui m’a paru identique aux échantillons de Phycoseris smaragdina que j'ai reçus de l’Adriatique, est d'une couleur beaucoup plus intense que le vert-jaunâtre qui distingue en général les plantes de ce groupe, offre une plus grande tendance à se dédoubler et à devenir bulleuse, et se confond d’une manière embarrassante soit avec l’Enteromorpha compressa complanata, soit avec l'Enter. intestinalis crispa. — Ê. compressa (Lin). — Ulva compressa Linx. Spec. plant. IE, p. 1163 ; AG. Spec. alg. I, p. #20; Icon. alg. europ. n° xvI. — Ænteromorpha compressa Auct. partim. — Enter. complanäta Krz. Spec. alg. p. #80: DE CHERBOURG. &5 Fronde tubuloso-compressa, sæpius ramoso-proli- fera, ramis subconformibus, simpliciusculis, basin ver- sus atienuatis, apice obtuso plerumque latiusculis, colore obscuriori. a. complanata : major, compressa, frondibus plus minusve ad basin ramosis, ramis sursum dilatato-complanatis obtu- sis. — Ulva compressa Aa. Icon. alg. europ. n° xvi. — Enterom. compressa GREV. Alg. brit. p. 180, t. 18. — Enter. complanata KTz. Tab. phye. VIE, t. 39, a; LE Jo. Alg. mar. Cherb. no 167. b. falcata : minor, ramosa, frondibus hinc inde constric- tis, ramis faleato-curvatis. —- Enteromorpha compressa Crouan Alg. Finist. n° 382. c. cæspitosa : parasitica, frondibus eæspitosis angustiori- bus linearibusve, plerumque apice latioribus. — LE Jor. Alg. mar. Cherb, no 148. d. nana: diffusa , frondibus eapillaribus latioribusque sursum dilatatis intricato-intermixtis. — ÆEnterom. com- pressa var. nana J. AG.; CROuUAN Alg. Finist. n0 383; LE JoL. Alg. mar. Cherb. n° 186. e. Cornucopiæ : gregaria, simplex, frondibus valde abbre- viatis clavatis, fauce aperto dilatato. — LE JoL. Alg. mar. Cherb. no 1449. —Scytosiphon intestinalis B Cornucopiæ Lyc. Tent. hydr. dan. p. 67. — Solenia intestinalis 3 Cornucopiæ AG. Syst. alg. p. 185. — Enter. intestinalis & Cornucopiæ KTz. Spec. alg. p.478. — Ulva intestinalis LLoyp Alg. de l'Ouest, n° 264. — (non Phycoseris Cornu- copiæ KTz. Tab. phyc. VE, t. 30, f. 1; nec Enter. Cor- nucopiæ Car. in HaARv. Phyc. brit. pl. 304). Sur les pierres, les rochers, les algues et les bois immergés. Toute l’année. — CCC. — Les formes a et b dans les rigoles et les flaques, à mi-marée ; la forme c parasite sur diverses algues ; la forme d revêtant d’un tapis étendu les murs des quais, etc.; la forme e dans les flaques peu profondes des premiers rochers à l’en- droit où les ruisseaux se jettent à la mer. 46 ALGUES MARINES L'Ulva compressa, restreinte aux limites ei-dessus indi- quées, me paraît un simple état intermédiaire entre l'U. lan- ceolata et l'U. intestinalis. Distincte de la première en ce que les deux couches de cellules constituant la fronde ont perdu leur adhérence et sont devenues libres dans toute son étendue, elle diffère à peine de la seconde par ses tubes comprimés et sa consistance plus rigide; or j’ai vu que l'Ulva intestinalis revêt de plus en plus ces caractères lorsqu'elle croit dans une eau plus salée et par conséquent plus dense. Les plantes de ce groupe sont cependant remarquables par leur couleur d’un vert sombre et terne. Je raltache à cette variété l’'Enteromorpha Cornucopiæ, qui n’en est, selon moi, qu’une simple forme locale; en effet, croissant sur les rochers plats à l'endroit où les ruisseaux se jettent à la mer, et ny trouvant pas une hauteur d’eau suffisante pour se développer, elle reste naine, et la partie supérieure de la fronde, décom- posée par le soleil, est promptement déchirée par le courant; mais lorsqu'on descend le cours du ruisseau vers la mer, on la voit, à mesure que l’eau devient plus profonde, arriver bientôt à la forme complanata, dont elle présentait dès l’ori- gine la même couleur et la même consistance. — y. intestinalis (LINN.). — Ulva intestinalis Lixx. Spec. plant. IE, p. 1163; AG. Spec. alg. E, p. #18. — Solenia intestinalis Ac. Syst. alg. p. 185. — Entero- morpha intestinalis Link. Epist. in Hor. phys. bero- lin. p. 5; Harv. Phyc. brit. pl. 454; Krz. Spec. alg. p. #78. — Enterom. compressa Auect. nonnull. pro parte. a. crispa : marina simplex bullosa subcompressa margi- nibus sæpe crispatis; Ulvæ lanceolatæ crispatæ necnon U. compressæ complanatæ propinqua, sed magis tubulosa, simplex, substantiaque tenuiori.—Ulva intestinalisB crispa AG. Spec. alg. [, p. 419. — Enterom. intestinalis B crispa GREV. Alg. brit. p.179; LE Jo. Alg. mar. Cherb. n° 229. b. ventricosa : marina vel submarina, major, ad basin longe attenuata, hine inde constrieta, sursum dilatata (usque ad 10 centim. vel 3”), compressa, laxe plicato-bullosa. DE CHERBOURG. k7 — Ulva ventricosa DC. Fi. fr. V, p. 2. — Uiva Linza Engl. bot. t. 2755 (quoad figuram). — ÆEntérom. intestinalis var, maæima CROUAN Alg. Finist. no 385. — Ulva intesti- nalis LLoyp Alg. de l'Ouest, no 227. c. maxima : fronde irregulariter expansa difformi rugoso- crispata. — Ulva intestinalis y maxima AG. Spec. alg. f, p. 419. — Solenia intestinalis y maxima Ac. Syst. alg. p. 185; Cnauv. Alg. Normand. n° 90. — Enterom. intestinalis : mesenteriformis Krz. Spec. alg. p. 478. d. procerrima : major, fronde tubulosa valde elongata (usque ad 2m vel 6”) plerumque ramosissima, æquali vel crispata. — Enter. inlestinalis 4 tubulosa KTz. Spec. alg. p. 478 (partim). e. bullosa : frondibus natantibus crispato-bullosis intri- catis intestiniformibus. — LE J0L. Alg. mar. Cherb. n°427. — Solenia intestinalis CHauv. Alg, Normand. n° 115. — — Enterom. intestinalis B crispa KTz. Spec. alg. p. 478. RaBENn. Alg. Eur. n° 1418. — Enter. intestinalis CROUAN Alg. Finist. n° 38%; Lioyp Aig. de l'Ouest, n° 357. f. capillaris : fronde tubulosa filiformi simplici vel proli- fera. — Enterom. inteslinalis 4 capillaris Krz. Spec. alg. p. 478; LE Jo. Alg. mar. Cherb. n° 207. — Enterom. pilifera Krz. Tab. phyce. VE, t. 30, f. 3. — Enterom. tubu- losa KTz. Tab. phyc. VI, t. 32, f. 2. — Enterom. percursa Crouax Alg. Finist. no 377 (non Hook.). g. flagelliformis : marina, elongata, subcompressa, basi ramoso-prolifera, ramis conformibus elongato-flagellatis apice obtusis. — LE JoL. Alg. mar. Cherb. n° 187. — Enteromorpha compressa Auet. partim. ? h. micrococca : marina, pusilla, intricato-diffusa, fron- dibus tubulosis tortuoso-crispatis; cellulis minoribus. — Enterom. micrococca Kzz. Tab. phye. VE, t. 30, f.2; Le Jo. Alg. mar. Cherb. n° 168. Les formes €, d, e, f, dans les eaux saumâtres ; les autres dans la mer. La forme À abondante sur les murs de clôture des pares aux huîtres. Toute l’année. PT 48 ALGUES MARINES J'ai déjà dit combien la forme crispa, la plus vulgaire sur le littoral, ressemble soit à l’U. lanceolata soit à l’U. com- pressa, dont elle se distingue seulement par sa fronde bul- leuse et sa consistance plus fragile ; sous ce dernier rapport elle est intermédiaire entre l’Enter. complanata et les indi- vidus d’Enter. intestinalis qui croissent dans l’eau douce. Parmi ces dernières, Ja forme capillaris n’est sans doute qu’un état moins développé de la forme bullosa; celle-ci, détachée du fond et flottant à la surface des fossés du littoral, se boursouffle sous l’action des gaz que la chaleur fait dégager dans l’intérieur des frondes, et devient maxima lorsqu'elle se distend en tous sens d’une façon monstrueuse. D’autres fois, demeurant immergée, elle peut atteindre jusqu’à deux mètres de longueur, tout en conservant un diamètre assez étroit (f. procerrima), et se divise quelquefois en rameaux très nombreux.Une autre forme |flagelliformis), semblable à certains égards, mais plus petite et vivant dans la mer, est souvent très rameuse à la base et pour ce motif est habituel- lement appelée Enter. compressa; elle tend à prendre les caractères de ramification de l’Ulva clathrata Agardhiana et se trouve sur la limite des deux espèces, mais sa consistance fragile et ses frondes obtuses et élargies la rattachent évidem- ment à l’'U. intestinalis. — Quant à l’Enterom. micrococca, qui forme des tapis serrés et crépus sur les pierres recouvertes pendant peu d’instants à chaque marée, je suis très incertain sur la place qu’elle doit occuper dans la série des Ulves. U. clathrata AG. Spec. alg. I, p. 422 ; Icon. alg. europ. n° xvu. — Enteromorpha compressa, Linkiana, cla- thrata, ramulosa, erecta, paradoxa, etc. Auct. partim. Fronde tubulosa filiformi pluries ramosa, ramis apice attenualis, sæpe tenuissimis, membrana seria- tim cellulosa. Pour différencier l’Ulva clathrata de VU. compressa, j'ai dû reprendre les caractères établis par C. Agardh dans ses « Icones algarum europæaram ». Il suffit de jeter un coup- d’œil sur la planche de cet ouvrage, pour voir qu’en outre des formes à frondes exactement capillaires que maintenant on DE CHERBOURG. 49 regarde seules comme appartenant à l'Enterom. clathrata, le type de GC. Agardh comprenait des plantes à frondes d’un diamètre assez large et que de nos jours on raitache d'une façon purement arbitraire à l’Enterom. compressa. Il est cependant de toute évidence qu’on ne peut accorder la moindre valeur à une simple différence dans le diamètre des tubes d'un Enteromorpha, et qu’il faut chercher ailleurs des caractères spécifiques. Je crois les trouver : 1° dans la forme générale des frondes qui, élargies au sommet dans les diverses variétés de l’Ulva enteromorpha, sont au contraire longuement atté- nuées à l’extrémité dans l'Ulva clathrata ; 29 dans le mode de ramification : tandis que les Ulva compressa et intestinalis sont plutôt prolifères que rameux dans la véritable acception du mot, — leurs rameaux étant ordinairement conformes aux frondes lorsqu'ils partent de la partie inférieure de la plante (de sorte que le plus souvent il n’existe pas pour ainsi dire d’axe principal) et étant réduits à de simples prolificaiions lorsqu'ils sont implantés vers l'extrémité des frondes, — dans l’'Ulva clathrata au contraire, il existe une ramification bien déterminée, les frondes ou axes primaires donnant naissance à de nombreux rameaux secondaires qui produisent à leur tour des ramuscules d’un ordre inférieur. — «. Agardhiana.— Ulva clathrata AG. Icon. alg. europ. n° xvii.—Ænteromorpha compressa et clathrata Auct. (partim). — Enterom. Linkiana GREv. Alg. brit. p.182; Harv. Phyc. brit. pl. 344. Fronde crassiori substantiaque rigidiori interdum exsiccatione subcornea, ramis plerumque ascenden- tibus, colore pallido. a. nudiuscula : robusta, fronde latiori ramisque subcon- formibus ascendentibus elongatis flageilatis plerumque denudatis. b. abbreviata: minor, cæspitoso-fasciculata parasitica in- vestiens. c. ambigua : diffusa, fronde primaria latiori, ramis autem ramulisque sæpe tenuissimis, modo ad var. Rothianam modo ad var. uncinatam accedens. 4. 50 ALGUES MARINES Sur les pierres et les algues , à mi-marée et à basse mer. — AC. Les plantes de ce groupe ont une consislance rigide et une couleur pâle d’un vert jaunâtre ou blanchâtre , — caractères attribués par M. Greville à son Enferomorpha Linkiana, laquelle me paraît appartenir à cette variété, bien que je n’aie pas encore trouvé d’échantiflons absolument identiques à la figure du « Phycologia britannica ». La forme nudiuscula pré- sente un diamètre large parfois de plusieurs millimètres, et pour ce motif est ordinairement rapportée à l’Ulva com- pressa; ses rameaux sont ascendants, d’un diamètre presque égal à celui de l'axe principal et sont le plus souvent nus. En se ramifiant davantage, elle arrive à la forme ambigua , qui est ordinairement d’une consistance moins rigide , à ramus- cules souvent très déliés, et sert de transition à la fois aux deux variétés suivantes. ; — B.Rothiana.— Conferva clathrata Roru Catal. bot. IF, p. 178. — Scytosiphon clathratus Lynes. Tent. hydr. dan. p. 66, tab. 16, À, f. 1.—Enteromorpha clathrata Hanv. Phye. brit. pl. 340; KrTz. Spec. alg. p. 479; Tab. phyc. VE, t. 33, f. 1; Arescu. Phyc. scand. mar. p. 190. Fronde capillacea ramosissima ramis ramusculisque conformibus patentibus. a. fæniculacea : cæspitosa rigida plerumque parasitica ramo- sissima, ramuseulis sæpe brevioribus. — ÆEnteromorpha clathrata LE Joc. Alg. mar. Cherb. n° 110. b. gracilis: frondibus natantibus tenuissimis, ramulis elongatis, siccitate albido-sericea nitens. — Enterom. cla- thrata ArRescu. Alg. scand. exsice. n° 12. c. prostrata: frondibus intricatis diffuso-prostratis, inter- dum spinescentibus. — LE Joz. Alg. mar. Cherb. n° 185. La forme a parasite sur les algues; la forme b flot- tante sur les plages Napoléon et des Bains ; la forme c sur les rochers vaseux ; à basse mer, — C. DE CHERBOURG. 51 Cette plante, qui est pour la plupart des botanistes modernes le type de l'Enterom. clathrata, se reconnaît à ses frondes exactement capillaires et très rameuses. La forme gracilis, que l’on rencontre flottante dans la rade, est d’une ténuité extrême et presque transparente dans l’eau; en séchant, ses filaments deviennent blanchâtres et soyeux. La forme pro- strata tapisse les rochers vaseux; quelquefois elle présente de très petits ramuseules spinescents, et se confond ainsi avec la forme uncinata tenuis. — y. uncinata (Monr) AG. Spec. alg. I, p.423.—Ulva ramulosa Engl. bot. tab. 2137. — Scytosiphon cla- thratus Buncinatus Lynes.Tent.hydr. dan. p. 66, t. 46, À, £. 2. — Enteromorpha clathrata uncinata Grev. Alg. brit. p. 181. — Enterom. ramulosa Hook. Brit. fl. LE, p. 319 ; Harv. Phyc. brit. pl. 245; Krz. Spec. alg. p. 479; Tab. phyc. VI, t. 33, f. 2. — Enterom. clathrata b. ramulosa AREscH. Phyc. scand. mar. p. 190. — Enterom. spinescens Krz. Tab. phyc. VI, PAT 3 D. a. tenuis : fronde capillari ramisque elongatis subflaccidis diffusis. — Enterom. ramulosæ LE Jor. Alg. mar. Cherb. n° 90. b. robusta : firmior, fronde primaria latiori subcompressa ramulis creberrimis rigidioribus obsita, colore intensius viridi. Sur les algues, à basse mer. La forme a en été, la forme b plus spécialement en hiver. — C. — Abon- damment rejetée sur les plages Napoléon et des Bains, où elle atteint souvent des dimensions considérables. Bien que cette plante, dans son état le mieux développé {robusta), puisse paraître suffisamment distincte comme espèce, cependant sa forme éenuis la relie par de nombreux intermédiaires, soit à la forme prostrata de la variété précé- dente, soit à la forme aimbigua de la première variété, de telle sorte qu’on ne peut la séparer de l’Ulva clathrata. 52 ALGUES MARINES — ? 5 erecta (LYNGB.). — Scytosiphon erectus LYNG. Tent. hydr. dan. p. 65, t. 15, C. — Ulva clathrata B confervoidea Ac. Spec. alg. I, p. 493. — Enterom. clathrata B erecta GREV. Âlg. brit. p.181. — Enterom. erecta Hoo&. Brit. fl. Il, p.318; Harv. Phyce. brit. pl. 43; WyarT Alg. Danmon. n° 166. — Enterom. plumosa Krz. Phye. gen. p. 300, t. 20, f. 1. — Ente- rom. paradoxa Krz. Spec. alg. p. #79; Tab. phyc. VE, (FRE 2e D { Sur le gravier vaseux, à très basse mer. Été.—RR.— Plages Napoléon et des Bains. N'ayant vu à l'état vivant qu’un très petit nombre d’échan- tillons de cette plante, je conserve des doutes sur ia place qui lui convient le mieux dans la série des Ulves. Elle est d’une consistance molle et adntre strictement au papier, tandis que les autres formes de l’Ulva clathrata présentent au toucher une certaine sécheresse et sont plus ou moins rigides. Auct. plur. (pro parte). — Enterom. compressa var. procerrima LENoru. in herb.; KTz. Spec. alg. p. 480. U. cæspitosa fasciæformis compressa angusta line- aris parce ramosa, frondibus ramisque in fasciculos elongatos coalitis, ad apicem sensim attenuatis ple- rumque subulatis, membrana clathrata cellulis oblongis subrectangularibus. Je suis loin d’être fixé sur la valeur spécifique de cette plante , ne l’ayant pas retrouvée depuis quelques années et n’en ayant pas fait autrefois une étude suffisante sur le vif; cependant, autant qu’il est permis de juger d’après des échan- tillons desséchés, elle ne me paraît pas pouvoir être réunie soit à l'U. enteromorpha, soit à l’U. clathrata. Elle s'éloigne en effet de la première par rl lé > Le o Ï dl Malo re guuln- Mrs \ E GS DLPRETrE CEE TT . —"* ‘him i HÉROS 10e PA À | fran de Glass } EE à PATES EPST ER LE = RAS a D UT 72 Le PT TAÉR CE AOC ' SARL 22 LTLTLETT F ee ——— —— Croquis rowr- fou æ a . D “BONITE * 150 OS 1æ. TILL LL V4 UT TT NE 22 J W/ {« Cols Tant EL + ALL TUTL MU TT R ] Samox Fm ee tre N N\ F- ë «1. eg A 2 DLL AI D } am iledome Routs pueseutrs peut CPE PE æ = SN RS en cr MU c 2727 ang Cart © . & Pro de (lu 4CS 15% Ex 11e 1$ go NOTES BOIS DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE, Par [M. H. JOUAN. Les pages qui suivent contiennent le résumé des observations que j'ai pu faire pendant deux voyages à Auckland, capitale des établissements anglais de la Nou- velle-Zélande. Mon premier séjour dans cette contrée, y compris une relâche à la Baie des Iles, dura du commen- cement de décembre 1861 au milieu de janvier 1862 ; le deuxième, du 26 novembre 1862 au 23 janvier 1863. J'étais venu là pour acheter du bois de charpente, pour le compte de l'administration de la Nouvelle-Calédonie, et l'opération ayant eu un plein succès la première fois, on m'y renvoya de nouveau l’année suivante. Le bois le plus employé, et dont la Nouvelle-Zélande fait un grand commerce d'exportation, estle Kaurt; mais, outre celui- 18 27 k NOTES SUR LES BOIS là, le pays produit d’autres essences précieuses que Je in’attachai à connaître, par mes propres observations dans les forêts voisines d’Auckland et par les renseignements obtenus de personnes compétentes, ou tirés des voya- geurs qui ont parcouru l'archipel Néo-Zélandais à diver- ses époques. Les différents auteurs ne sont pas toujours d’accord. Parmi les ouvrages qui s'accordent le mieux entre eux et avec ce que jai pu voir par moi-même, je citerai :. « Les voyages de Dieffenbach. » New-fealand, South-Australia, etc., par Jameson, Londres, 1840. » Gatherings of a Naturalist in Australasia, etc., par le D' G. Bennett, 1860. » Manners and customs of the New-Zealanders, Po- lack, 1840. « Te Ika-a-Mawi, or N.-Zealand aud itsinhabitants, parle R°. Taylor, 1855. » Ce dernier ouvrage surtout contient beaucoup de documents sur l'Histoire naturelle du pays. Le rapport que j'adressai à l'administration de, la Nouvelle-Calédonie, et dont cette note n’est guère que la copie, avait surtout trait à l'emploi des bois dans les arts. D’éminents botanistes, MM. A. Richard, A. Les- son, Âllan Cunningham, Hooker, Raoul, chirurgien de la marine francaise, et d’autres encore, ont décrit un grand nombre de plantes de l'archipel Néo-Zélandais. Il y a sans doute une certaine témérité de ma part à venir, avec mes faibles connaissances en botanique, après les savants que je viens de citer ; mais comme ils ne disent rien, ou presque rien, de l'usage des différents bois, j'ai pensé que mes notes, bien que très incomplètes, pourraient offrir quelque intérêt. DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 975 Cook a le premier signalé les richesses forestières de quelques cantons de la Nouvelle-Zélande, principale- ment les baies de la partie sud-ouest de l’ile du Milieu ou Tewai-Poenamu, le Sound de la Reine-Charlotte et la rivière Tamise. La grande famille des Conifères est largement représentée par les genres Dammara, Podo- carpus, Dacrydium, etc., dont quelques espèces par- viennent à des dimensions colossales, et fournissent des bois résineux, droits, propres à la construction des édifices, à certains détails de celle des navires et à la mâture. Les bois dürs et courbants sont moins communs; cependant, quelques espèces, fournies principalement par la famille des Myrtacées, sont utilisés avec avan- tage pour la marine. Malheureusement, depuis trente-cinq ans que les Eu- ropéens ont commencé à se fixer à la Nouvelle-Zélande, on a coupé des quantités considérables de bois. Quoique certains districts aient encore de belles forêts, on peut cependant prévoir le moment où le pays sera épuisé, si on continue à suivre le même système. Aujourd'hui, tous les beaux arbres ont été coupés dans le voisinage de la mer, de sorte que l'exploitation et le transport devien- nent de plus en plus difficiles. Le tableau suivant contient la liste des principaux bois de construction, avec leur force de résistance, en prenant pour terme de comparaison le Puridr (1), qui peut être mis de pair avec notre chêne. (1) D’après les règles adoptées pour l'écriture du Maori, ou langue des indigènes de la Nouvelle-Zélande, il faut prononcer e comme notre é fermé, «w comme ow, au comme g-0, a comme aïe, ei comme ee, elc. 276 NOTES SUR LES BOIS Familles. Noms des arbres dans le pays. Force de résistance. Conifères. Kauri 99 — Totara 61 — Tanekaha 103 — Kahikatea 681, —— Matai, Mai 67 —- Rimu 81 Myrtacces. Rata 103 — Pobhutukawa 109 Saxifragees. Tawero 96 Verbenacces. Puridi 100 Protéacées. Rewa-rewa | 69 (1) BOIS DE CONSTRUCTION. KaurwË, Æaori. Conif.-Abiét. Dammara australis, À. Cunningh. Podocarpus zamiæfolius, À. Rich. Voy. de l’Astrolabe. Yellow-pine, des premiers colons anglais. Podocarpus foliis alternis, opposilis aut ternis, elliptico- oblongis, sessilibus, subacutis, margine integerrimis, coriaceis, glabris, aveniis. À. Rich. Le Kauri est celui des bois de la Nouvelle-Zélande qu'on emploie le plus. Ni trop dur, ni trop tendre, se >. (1) J'aivu, à Auckland, des échantillons des bois du pays disposés avec beaucoup de goût et d'intelligence pour l’Expo- sition de Londres de 1862. Chacun de ces échantillons était de la grosseur et de la forme d’un gros volume in-8° relié. Le dos portait en lettres d’or le nom Maori de l'arbre ; un des côtés était poli et verni, pour faire voir le parti que l’ébénisterie pou- vait tirer du bois ; l’autre côté était simplement raboté. Les tranches étaient disposées d’une manière analogue. Le morceau de bois était creusé comme une boîte, renfermant les fleurs, les feuilles et les fruits, avec une note disant les principaux caractères de l’arbre, son emploi, etc. DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 277 travaillant aisément, il est bon à peu près à toutes sortes d’usages. Il a été d’une immense ressource aux premiers colons, et encore aujourd’hui, les villes de la Nouvelle- Zélande sont presque toutes composées de maisons en planches de Kauri. Assez léger, flottant très facilement, on l’emploie à la mâture et à la construction des navires; les nombreux caboteurs sont presque tous faits avec ce bois ; des débris des grosses pièces, on tire des bardeaux légers, mais néanmoins résistants. La durée du Kauri est considérable ; ainsi, dans les premiers mois de 1861, on a débité, à la Baie des Îles, les deux arbres que le navigateur français Marion avait abattus, en 1772, pour faire des mâts au Castries, et quoiqu’ils fussent depuis 89 ans abandonnés sur le sol, l'extérieur de ces arbres avait seul subi quelque altération. On ne rencontre cet arbre que dans la partie septen- trionale de l’île du Nord ou Zka-a-Mawi, depuis la Baie d'Abondance, dans l’est, jusqu'au Manukau, de l’autre côté. Ilne dépasse pas, vers le Sud, le 38° degré de lati- tude, formant des forêts dans les vallées et sur les ver- sants des collines dont le sol argileux retient les eaux et est toujours un peu humide. Si on juge par les amas de résine qu'on trouve, en couches épaisses, dans des endroits où les dernières générations n’ont jamais vu de Kauris sur pied, cette partie de l’île devait en être cou- verte dans un temps plus ou moins reculé (1). Aujour- (4) Non-seulement on trouve de la résine de Kauri dans la partie Nord de la Nouvelle-Zélande, mais on en a rencontré dans l’île du Milieu, à la Baie du Massacre, à la rivière Moly- neux, au milieu des dépôts de houille, et sur plusieurs autres points situés beaucoup plus au Sud que ceux où ce géant des forêts vit aujourd'hui. La résine qu’on trouve dans l’île du 278 NOTES SUR LES BOES d’hui, les forêts où ils dominent sont sur la presqu’ile de Hauraki et sur les deux versants de la chaîne qui s'étend dans le sens de la longueur de l'ile, depuis le port de Manukau, vers Kaïpara et la rivière de Ho- kianga. Dans ces dernières localités, à la côte occiden- tale, le bois est, dit-on, meilleur, plus résistant, les grands vents d'Ouest, qui règnent presque constamment dans cette partie, empêchant sans doute l'accroissement trop rapide des arbres. M. A. Richard, n'ayant vu que des échantillons sans fleurs ni fruits, avait rangé le Kauri dans le genre Podo- carpus ; MM. À. Cunningham et Hooker, sur un examen plus complet, l'ont placé parmi les Dammaras, sous le rom de Dammara australis (1). On le reconnaît dans les forêts à son tronc tout droit, Milieu a l’air d’être aussi fraîche que celle qu’on recueille dans le Nord. Il est probable que l’espèce vivait là à une époque rela- tivement peu reculée. Ges faits tendraient à confirmer l'opinion des auteurs (entre autres le Rd. Taylor) qui veulent que l’île du Milieu ait subi une élévation au-dessus des eaux, ce qui aurait amené un refroidissement ne permettant plus au Kauri de végéter au Sud du 38e parallèle. (1) Le genre Dammara (de Dammar, nom donné à la résine de ces arbres par les naturels d'Amboine), est représenté dans quelques îles de l'Océan Pacifique par plusieurs espèces : Dammara orientalis, Rumph., d’Amboine. . australis, À. Cunningh., Nouvelle-Zélande. . obtusa, Lindley, I. Annatom, Nouvelles-Hébrides. . macrophylla, Lindley. F. Vanikoro. . Moorii, Panchet. Nouvelle-Calédonie, partie N.-E. . ovata, Moore. Nouvelle-Calédonie, partie Sud. D. lanceolata, Vieillard. Kanala, Nouvelle-Calédonie, (rare). Trois espèces aux îles Viîti, appelées par les naturels N'dakua n'damu, N'dakua n'dinu malavu et N'dakua n’dinu leka. Il paraî- trait que les deux dernières ne sont que des variétés de la pre- mière, et que celle-ci est la même que celle d’'Amboine. SOS SS DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE, 979 légèrement cônique, s’élançcant d’une sorte de monticule haut de 2 à 3 mètres et formé par les feuilles tombées et la résine, jusqu’à une hauteur de 30 à 40 mètres sous branches, sans un seul nœud, terminé par une énorme cime de branches relevées en l'air, portant à leur extré- mité des bouquets de petites feuilles coriaces, égale- ment relevées en haut. Le tronc a de 5 à 10 mètres de circonférence à la base, mais il y en a de beaucoup plus gros. Un voyageur, Marjoribanks (Travels in N.-Zea- land, 1846), en cite un, dans la Baie Mereury, ayant près de 22 mètres de tour. Les plus beaux sujets se trouvent dans les endroits abrités où les rayons du soleil ne pé- nètrent que difficilement. L'écorce est lisse, d'un gris argenté, épaisse de 0" 03 environ, se détachant très faci- lement quand l'arbre est fraichement coupé; plus tard, elle est très adhérente. L’aubier, dont l'épaisseur varie de 0" 08 à 0" 90, est ordinairement plus épais du côté qui est le moins exposé au soleil. Quand l'arbre est abattu, l’aubier se décompose très promptement, et cette décomposition est hâtée par la présence d’un petit ver. L'auteur anonyme d’un article sur les bois de la Nou- velle-Zélande, inséré dans le New-Zealand-Wagazine, Déc. 1862, cite un jeune Kauri planté dans son jardin et n'ayant pas plus d’un pouce de circonférence, quoique Les Dammaras de la Nouvelle-Calédonie que j'ai eu l'occa- sion de voir, bien qu’étant de beaux arbres, étaient loin d'ap- procber des dimensions de ceux de la Nouvelle-Zélande. D'après sir G. Grey, gouverneur de la Nouvelle-Zélande, qui a beaucoup étudié les questions d’acclimatation, le Æauwri aurait de grandes chances de réussir dans-les départements méridio- naux de la France. 280 NOTES SUR LES BOIS âgé de dix aps ; ce qui, si la proportion est exacte, don- nerait plus de 4000 ans d'existence à ceux qui ont 40 pieds de tour, et qui sont assez communs. L'arbre tout jeune est très élégant. Les feuilles sont alors alternes et lancéolées ; mais, sur les vieux arbres, elles sont oblongues et même elliptiques. Le bois est à grain serré, quelquefois veiné, mais le plus souvent d’une couleur uniforme jaunâtre, quelque- fois tirant sur le rouge ; aussi, dans les arts, en recon- naît-on deux sortes, le blanc et le rouge ; mais c’est la même espèce qui les fournit, et les différences ne pro- viennent, sans doute, que de l'exposition des arbres et très probablement aussi de l’époque à laquelle ils ont été coupés. Le bois exhale une odeur résineuse particulière. Susceptible de poli, en le vernissant simplement au pinceau, on en fait de jolis meubles, de beaux lambris, ete. Quelquefois l'arbre est atteint d’une sorte de ma- ladie; le bois est alors parsemé, ca et là, de taches et de veines plus pâles, à reflets pour ainsi dire soyeux : dans cet état (mottled Kauri), c’est un très beau bois d’ébé- nisterie. J'ai déjà dit avec quels avantages on employait le Kauri pour la construction des maisons et des navires. Son grand défaut est le manque de souplesse et de flexibilité, quand il provient de gros arbres et qu’il est très sec : il est alors très cassant. Ce défaut disparaît dans . les jeunes arbres, et alors on l’'emploie avantageusement pour faire des mâtures, surtout de magnifiques bas-mâts sans un seul nœud. L’amirauté d'Angleterre a fait prendre, pendant longtemps, de grandes quantités d'espars dans le district de Hoikanga : ces espars devaient avoir de 22 à 25 mètres de longueur, sans un seul nœud, sur un diamètre de 0" 55 à 0" 60. e DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. ‘ S ha er Le Kauri blanc est le plus facile à travailler et le moins cassant ; le rouge est plus dur, mais ses fibres sont plus courtes, moins résistantes ; sa cassure ressemble beau- coup à celle du hêtre bien sec. Un autre défaut commun aux deux variétés, c’est que le bois travaille quelquefois considérablement au soleil : aussi doit-on avoir soin de le garder à l'ombre avant de l’'employer, surtout si toute la résine n’en est pas sortie. A la Nouvelle-Zélande, où les rayons du soleil ne sont jamais bien ardents, cet inconvénient n'est pas bien grand; mais nous avons vu des planches de Kauri, frai- chement sciées, et épaisses de cinq centimètres, que nous avions apportées à la Nouvelle-Calédonie, se courber, sous le soleil de cette contrée, comme des cercles de barrique. Il est probable que ces défauts et le manque d’élasticité proviennent non-seulement de l’âge des arbres, mais en- core de la coupe. Dans l’état primitif où est encore pres- que toute la Nouvelle-Zélande, sans routes, sans chemins “praticables, on est obligé de profiter des cours d’eau pour transporter ces énormes troncons de bois, de sorte qu'on fait l'abattage avant les pluies, pendant l'automne alors que la sève est en mouvement; il arrive souvent qu'elle sèche dans le bois, quand l'arbre est abattu, ce qui le rend très cassant. On a fait périr beaucoup d’arbres en mettant le feu aux herbes : le bois n’est pas perdu pour cela, mais alors il est de qualité inférieure. Avant que les Neo-Zélandais n’eussent recu des Européens des outils de fer, c'était, en les brûlant par le pied, qu’ils abattaient des arbres énormes, pour en faire de grandes pirogues, creusées par le même procédé. On en a coupé considérablement depuis trente-cinq ans ; il n’y en a, pour ainsi dire, plus 2892 NOTES SUR LES BOIS à la Baie des iles ; à Wangaroa, où l’on en a pris beau- coup dans les premiers temps, les beaux arbres ont tous été coupés dans le voisinage de la mer : aux environs d’Auckland, là où l’on ne voit plus que des tea-tree, (Leptospermum ericoïides), les premiers settlers avaient trouvé des forêts de Kauri. Le principal marché est à Auckland, le chef-lieu de la colonie. Il est approvisionné par les forêts du fond du Waitemata, par celles des environs de Cabbage-Bay, du port Coromandel, de lapresqu’ile de Hauraki, et encore par les gros bois équarris provenant des différents points de la côte. Pour faciliter l’embarquement, les scieries où l’on dé- bite le bois sont, autant que possible à portée de la mer, sur un ruisseau quisert à les mettre en mouvement. Les bois, tronçonnés au lieu d’abattage, fendus souvent au moyen de la mine quand ils sont trop gros, sont amenés, à grand renfort de bœufs, jusqu’au creek (ruis- seau, torrent) où l’on a fait, de place en place, des bar- rages afin d’avoir assez d’eau pour les faire flotter jus- qu'au moulin. (1). Au pied des Kauris, on trouve de grands amas de gomme ou de résine qui coule de ces arbres. À sa sortie \ (1) Le Kauri est vendu, à la Nouvelle-Zélande, au pied super- ficiel, c’est-à-dire, un pied carré anglais, sur un pouce d’épais- seur : 42% pieds environ (423,8) font un mètre cube. En jan- vier 1862, nous avons payé le mètre cube de bois, débité sur mesure, 63 fr. 16 : le gros bois simplement équarri, 53 fr. 04: les bardeaux, 17 fr. 70 le mille. L'année suivante, les prix avaient beaucoup monté, à cause des demandes et surtout de la sécheresse prolongée qui empêchait, faute d’eau dans les creeks, d’amener les bois aux scieries. Le mètre cube de bois débité cou- tait alors plus de 80 fr., en tenant compte du chauge sur les mounaies qui est très onéreux. DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 283 du trone, cêile résine est opaque, un peu épaisse, de couleur blanche, mais, en vieillissant, elle devient trans- lucide et couleur d’ambre plus ou moins foncée. Les naturels la mâchent comme les Levantins mâchent le mastic de Chio ; elle laisse ua goût un peu amer dans la bouche. Assez légère, elle brûle en exhalant une forte odeur detérébenthine et en produisant une fumée noire. Négligée pendant longtemps, on la recueille aujourd’hui et on l’exporte pour l’apprèt des étoffes de coton : elle remplace assez bien aussi la gomme copale. L’atiention du gouvernement anglais se porta, vers 1820, sur les bois résineux de la Nouvelle-Zélande. Deux grands navires de transport furent envoyés dans ce pays pour charger des espars de Kauri, signalé com- me propre à faire des mâtures. Malheureusement, au lieu de Kauri, les deux navires ne prirent guère que des pièces de Kahikatea, espèce de pin gigantesque dont il sera parlé,qui est mou,cassant et se détériore très vite en plein air. Cette méprise jeta pendant quelque temps du discrédit sur le Kauri. Cependant, après de nombreux essais, on reconnut que ce dernier pouvait, dans beaucoup de cas, remplacer les sapins du Nord. Kofara. Conif. Tax. Podocarpus totara, Hooker. Taxus australis, Polack. Red pine, des colons. Le Totara, qui a le port d’un If, atteint de 20 à 30 mètres sous branches, et une circonférence de 5 à 6 mèe- tres. Le tronc est droit et cônique. L’écorce est souvent fendue par le soleil, comme si on avait frappé dessus à coups de hache. Les racines, très volumineuses, s’éten- dent de tous les côtés au-dessus du sol. 284 NOTES SUR LES BOIS Le bois est rougeûtre, quelquefois brun, facile à fen- dre quand il est frais coupé, et à mettre en œuvre quand il est sec. Il a le défaut des autres arbres résineux de Ja Nouvelle-Zélande, de se contracter et dese gondoler au soleil; cependant, quand il est bien sec, il résiste bien aux changements de temps et à l’immersion dans l’eau de mer: aussi est-il beaucoup employé pour faire des poteaux et des pilotis. Le Totara croit dans les mêmes forêts que le Kauri, principalement sur les versants qui descendent vers les rivières, mais il est moins commun. Les plus beaux échantillons sont, dit-on, dans la partie occidentale de la Nouvelle-Zélande, mais les bords du Waiho, ou Tamise, en fournissent la plus grande quantité. Les na- turels de ce canton font leurs pirogues avec ces arbres dont quelques uns ont près de 10 mètres de tour à la base. j Les ébénistes tireraientun grand parti d’excroissances, de sortes de verrues venant sur le trone, qui sont dures, d'un rouge sombre parsemé de taches blanchà- tres. Nous avons vu, à Auckland, quelques pièces sculp- tées et ciselées dont la matière avait été fournie par les verrues de Totara,et qui étaient réellement remarquables. Rläro®. Conif. Tax. Podocarpus ferruginea, Don. Maïri, des indigènes de quelques cantons (Raoul). Le bois de Miro est le plus durable des bois résineux de la Nouvelle-Zélande : il est à grain serré et de couleur rouge. L'arbre atteint une hauteur de 10 à 15 mètres, sous branches, sur 2 mètres à 2 mètres et demi de tour. Assez répandu sur les collines, il demande un sol de DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 285 bonne qualité. I en sort une résine d’un rouge sombre, extrêmement amère. Les pigeons sauvages sont très avides de son fruit qui les fait beaucoup engraisser. Hahikaten, HKalhika, Horofñ. Conif. Tax. Podocarpus dacrydioïdes, A. Rich. P. excelsus, Taylor. Dacrydium excelsum, A. Cunningh. White pine, des Colons. P. foliis linearibus, parvulis, subdecurrentibus, trifariam imbricatis ; fructibus terminalibus, solitariis, inversis, pisifor- mibus. Crescit in Nova-Zelandia, præsertim in locis humidis, sylvas densas formans, etc. À. Rich. Voy. de l’Astrolabe. Le Kahikatea atteint des dimensions aussi considé- rables que le Kauri, avec lequel il était arrivé de le con- fondre dans les premiers temps. Il en diffère cependant beaucoup par son feuillage plus sombre, aux petites feuilles très étroites, et par sa cime pointue et irrégu- lière. Cet arbre magnifique affectionne les terrains hu- mides, le fond des ravins et le bord des rivières. Il est superbe à voir, vers la fin de novembre, alors qu'il est couvert de ses petits fruits rouges, que les naturels appellent koroe, et qu’ils partagent avec les kukupa, ou gros pigeons particuliers à la Nouvelle-Zélande (Co- lumba princeps, Vig.). Ces fruits renferment une graine très dure ; la partie charnue est sucrée, sans avoir goût de résine. Le Kahikatea diffère encore davantage du Kauri, par la qualité du bois qui est mou, avec beaucoup d’aubier, et se détériorant très vite en plein air : aussi son usage est-il à peu près restreint à quelques ouvrages à l'abri : on ne peut même guère s’en servir pour cela, parce qu'il 386 NOTES SUR LES BOIS travaille continuellement, s’allongeant ou se contractant au moindre changement atmosphérique. Quand le temps est pluvieux, c'est un vérilable hygromètre. Sa couleur est jaune très pâle, quelquefois veiné de brun-verdâtre. Les veines semblent produites par des amas de résine; le bois est plus dur et très cassant dans ces parties. Lorsque les veines manquent, le bois est très facile à scier. Il en sort une résine rougeâtre que les naturels mâchent comme celle du Kauri. La qualité inférieure du Kahikatea et le voisinage des cours d’eau, sur les bords desquels il croît souvent, et qui facilitent le transport, rendent son prix beaucoup moins élevé. Quoique ce soit un bois mou, l'arbre ne s'accroît que lentement. À mesure qu’on gagne le Sud de l'archipel, ses qualités augmentent, et on dit même que celui de l’île Stewart est presque aussi bon que le Kauri. Réemuu. Conif. Tax. Dacrydium cupressinum, Soland., Forst., A. Cunningh. Spruce fir, de Cook. Le Rimu arrive à une hauteur qui varie de 20 à 22 mètres, sur une circonférence de 4 à 5. C’est un très bel arbre, l'un des plus gracieux de la Nouvelle-Zélande, remarquable par ses branches pendantes comme celles du saule pleureur, et chargées de nombreuses feuilles filiformes d’un vert vif. La couleur des fruits varie de l'oranger au cramoisi; ils contiennent des graines noi- res; les naturels mangent la partie charnue. Le Rimu affectionne les terrains humides, les marais ; on le ren- contre partout, mais il parait être plus abondant dans certains endroits, entre autres dans la partie S.-0. de DE LA NOUVELLE-ZÉLANLE. 287 la Nouvelle-Zélande, où il forme, suivant M. Archibald Menzies, de vastes forêts. Cook fabriqua, avec les jeunes pousses qui donnent un suc amer et résineux, une bierre ressemblant à la bierre de spruce. La résine, peu abon- dante, est dure et sent fortement ja térébenthine. L’é- corce est rude et couverte de bosses. Le bois est rou- geâtre, veiné de brun, de jaune et de noir, d'une grande dureté, cassant et assez difficile à travailler ; il trouve son principal emploi dans la fabrication des meubles. NEataë, Häaä. Conif. Tax. Dacrydium matai, À. Cunningh. D. taxifolium, J. Banks. Podocarpus spicata, Hooker. Le Matai a de 25 ou 30 metres de hauteur sous- branches, et de 3 à k mètres de tour. Il est assez rare au bord de la mer, mais plus commun dans l’intérieur des terres. Son feuillage ressemble à celui du Kahikatea, les feuilles sont petites et d’un vert un peu jaunâtre. Le fruit est de couleur pourpre foncé, légèrement acide, mais cependant agréable au goût. Le bois a le grain irès serré, est dur et lourd, un peu cassant, jaune-rou- geûtre avec des veines plus foncées, facile à travailler, se polissant bien, ayant beaucoup de rapports avec le Totara. Il exhale, ainsi que la résine qui en sort, une odeur très agréable. Kawaka, Konka. Conif. Tax. Dacrydium plumosum, Don. Thuja Doniana, Hooker. Le Kawaka a 20 mètres de hauteur, sur2 mètres à 2 mètres 4/2 de circonférence : le bois est rouge, lourd, à ‘288 NOTES SUR LES LOIS grain très serré. il n’a guère été employé jusqu'à présent que pour quelques petits ouvrages d'ébénisterie. anekaha, Hawañwai, Eoatoea. Conif. Tax. Phyllocladus rhomboïdalis, A. Rich. Voy. de l’Astrolabe. Phyllocladus trichomanoïdes, À. Cunningh. Podocarpus aspleniifolius, Labill. Nouv. Hoil. Il est assez difficile de se reconnaître dans la syno- nymie du Tanekaba, dans les différents auteurs. Suivant le docteur G. Bennett (Gatherings of a naturalist in Australasia, 1860), le Tanekaha, le Tawai et le Toatoa ne seraient qu'une même espèce, Phyllocladus tricho- manoides, À.Cunningh.M. A.Richard (loco citato) semble faire du Toatoa un arbre à part, sous l’appellation de Phyllocladus rhomboïdalis (Podocarpus asplentifolius, Labill.) et, en cela, ilest d'accord avec le R* Taylor qui, dans son livre, distingue le Toatoa, Podocarpus asple- niifolius, etle Tanekaha, Ph. trichomanoïdes. Le Toatoa serait un bois d’'ébénisterie remplaçant le cèdre. M. A. Richard n'en donne aucune description, n'ayant eu à sa disposition que des échantillons dépour- vus de fleurs et de fruits; cependant il n'hésite pas à le rapporter à l'espèce Ph. rhomboïdalis qui n'avait été trouvée qu’à la Nouvelle-Hollande. Les différents auteurs ne sont guère plus d'accord sur l'aspect général du Tanekaha. Le D’ Bennett dit qu'il arrive à 20 ou 23 mètres de hauteur, mais que sa circon- férence dépasse rarement 5 mètres. D’après Polack, il aurait rarement 15 mètres de haut sur 4 mètres de tour. Jameson lui donne 15 mètres de hauteur avec seulement 0" 60 ou 0" 70 de circonférence. D’après l’article cité du « New-Zealand-magasine, » déc. 1862, il aurait de DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 289 15 à 16 mètres de haut, sur 2" 95 de tour. Il me serait impossible de trancher la question, n'ayant vu que de jeunes arbres et des pièces débitées, mais je crois cepen- dant la dernière appréciation la meilleure. La cime de l'arbre ressemble assez à celle du mélèze. On remarque sur l'écorce des bourrelets saillants, écartés de 0" 15 environ. Il n’y à que très peu d’aubier. Le bois est à grain serré, blanc, ressemblant un peu au frêne, difficile à mettre en œuvre, sans pourtant être très dur, modé- rément lourd quand il est bien sec. Il exhale une forte odeur de térébenthine. La résine est moins abondante que dans les autres Conifères de la Nouvelle-Zélande. Le Tanekaha n’est pas beaucoup employé ; cependant on s’en sert pour faire des colonnes, des bordages de pont pour les navires,etc.,etc.Les jeunes arbres fournis- sent de beaux mâts, quoiqu’un peu lourds, aux petits bâtiments. Les vers se mettent très vite dans ce bois quand il est enfoncé dans l’eau ou dans un terrain vaseux. L’écorce écrasée, soit fraîche, soit sèche, et traitée par l’eau chaude, donne une belle teinture rouge ou noire, suivant les procédés de manipulation employés ; les Maoris s’en servent pour teindre la filasse de Phor- mium avec laquelle ils font des nattes et des manteaux. Kowaïi. Legum. Edwardsia microphylla, Salisb. et DC. D'après le R Taylor, ces arbres, assez communs au- jourd’hui au bord des rivières de l’île du Nord, provien- draient de graines jetées par Marion à la Baie-des-Iles, ily 89 ans. Cependant on voit des arbres de cette es- pèce hauts de 15 mètres, rarement droits,sur une circon- 19 290 NOTES SUR LES BOIS férence d’un mètre et demi à la base, lançant leurs bran- ches dans toutes les directions. En septembre, époque de la floraison, le Kowai est magnifique à voir, tout couvert de grappes de fleurs d’un beau jaune d’or. Aux gfleurs succèdent de longues gousses dont les graines servent de nourriture à certains oiseaux, surtout au gra- cieux Philédon à cravalte (Parson bird, des colons; Tui, des naturels.) Le bois n’a que peu d’aubier, est fort et durable. On l’emploie pour les meubles. Les naturels en font des pagayes pour leurs pirogues. La présence du Kowai indique un bon terrain. Rata. Myrt. Metrosideros robusta, Taylor. Le Rata est très commun dans les forêts, où sa cime s'élève de 15 à 20" au-dessus du sol et ombrage une très grande étendue de terrain. Le tronc n’est, à vrai dire, qu’une énorme liane qui finit par étouffer l'arbre autour duquel elle s’enlace, et par devenir elle-même un arbre de grande dimension. Du tronc et des branches inférieu- res partent des racines aériennes qui se fixent dans le sol et supportentla cime et la partie supérieure du tronc, dont la partie inférieure semble n'avoir plus de vitalité. Le bois est très dûr, à grain très serré, à fibres entrela- cées, et ressemble, quand il est poli, à de l’acajou foncé. Les branches, contournées de toutes les facons, portent le feuillage à leur extrémité. Leur courbure naturelle fournit des pièces de membrure pour la construction des navires. Nota. — C'est au milieu des racines du Rata qu'on trouve, à moitié enfouie en terre, une des plus curieu- DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 291 ses productions dela nature, l’aweto hotete des naturels, chenille végétale, bulrush caterpillar, des colons. Par le fait, c'est une plante (Sphæria Robertsia, Hooker), qui a poussé sur une chenille et s’est substituée à l’animal en lui laissant ses formes extérieures. La chenille a de 6 à 7 centimètres de longueur. De la nuque, jamais d’ail- leurs, part une mince tige fibreuse, longue de 20 à 25 centimètres, portant les semences à l'extrémité qui est pointue. L'intérieur de la chenille est converti en une substance ayant la consistance d'une noisette. ILest pro- bable qu'au moment où la chenille creuse un trou pour seretirer et se métamorphoser en chrysalide, quelques semences imperceptibles s’introduisent entre les pla- ques de la nuque, végètent et font périr l'animal avant que la plante ne prenne son développement. (Taylor). Pohutukawa. Myrt. Metrosideros tomentosa, À. Rich. Voy. de l’Astrolabe. Metrosideros robusta, Raoul, ex A. Cunningh. M. ramulis tomentosis, calycibus capsulisque albo-tomento- sis; foliis oppositis, ellipticis, coriaceis, brevissimè petiolatis, subacutis, subtüs albo-tomentosis ; floribus terminalibus pani- culato-corymbosis. À. Rich. Le Pohutukawa est un grand arbre branchu, aux for- mes irrégulières. D’après le R‘. Taylor, il ne se trouve- rait que dans l’île du Nord. Les branches principales sont aussi grosses que le tronc ; le feuillage est abondant. Il affectionne le bord de la mer, poussant sur les versants les plus raides des falaises, dans les anfractuosités des rochers, là où il y a à peine de la terre. On se demande comment un arbre de cette dimension peut résister, avec d'aussi faibles sou- 292 NOTES SUR LES BOIS tiens, aux vents tempètueux dela Nouvelle-Zélande. Vers la mi-décembre, époque dela floraison, il est magnifique à voir, chaque rameau portant, au milieu du feuillage vert, un bouquet de longues étamines couleur de carmin. Le bois manque de liant, est très lourd et très dür, à grain très serré, couleur lie de vin quand il est frais ‘coupé, plus pâle au bout de quelque temps. On en fait des meubles solides, mais sa dureté le rend difficile à travailler. On y trouve de belles pièces courbes pour les constructions navales. Pendant notre premier séjour à Auckland, on y construisait un beau navire de 500 tonneaux dont toute la membrure était en Pohutukawa. REaïee. Myrt. Eugenia maïre, A. Cunuingh. Hauteur de 8 à 10 m. sous branches, sur une circon- férence de 47 à 1" 30. Le bois est dur, très lourd, à grain serré. Les naturels en faisaient des pagayes et des massues. On l’emploie pour les dents d’engrenages. Puxridi, Pamäri. Verbén. Vitex littoralis, A. Cunningh. Le tronc atteint 40 m. sous branches, ayant de 4 à 5 mètres de tour à la base. La cime, composée de grosses branches, s'étend au loin en parasol, arrondie comme celle d’un pommier. Les fleurs sont de couleur rose ten- dre, les fruits rouge éclatant. Le cœur del'arbre est souvent mauvais ; le bois est ordinairement perforé par des vers (1) qui y creusent des sillons obliques, ayant (1) Les larves d’un grand coléoptère du genre Cerambyx. DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 293 plus d’un centimètre de diamètre, mais cela ne semble pas lui ôter de sa force; seulement on ne peut l'employer scié en plateaux ou en planches. Il a très peu d’aubier,le grain très fin, et presque la consistance et la couleur olivâtre du tek, un peu plus foncée cependant. Lourd et dur, de même que le tek, il n’est pas altéré par l’immer- sion dans l’eau de mer : des pieux ont été retirés de la mer au bout de vingt ans, sans qu'ils eussent subi de détérioration; aussi s’en sert-on pour faire des quais ({wharves), des membres de navires, des charpentes exposées à l'humidité. Il est bon aussi pour faire des poulies. Le bois, frais coupé, a une odeur particulière. Le Puridi croît généralement au bord des creeks et non loin de la mer. Rewarewa. Protéac. Knightia excelsa, A. Cunningh. Arbre de 10 à 15 m. de hauteur, quelquefois plus élevé, qui'croît oraäinairement sur les versants des col- lines. Le tronc est droit, les fleurs eramoisi, les capsu- les du fruit brun rouge. Le bois est rougeûtre avec de petites fibres longitudinales plus foncées, à grain fin, ressemblant un peu à l’érable, quand il est poli. Il est facile à mettre en œuvre, mais sujet à travailler quand il n’est pas bien sec. On en fait des manches d'outils et de petits meubles. Wharangipiro. Je n’ai pas vu cet arbre sur pied: je n’ai eu entre les mains que des échantillons du bois. C’est, dit-on, un ar- bre de 5 m. de hauteur, sur un diamètre de 0 m., 25 à 0 m., 30. Le bois est d’un beau jaune d’or, agréablement 294 NOTES SUR LES BOIS veiné : on le débite en planchette minces pour plaquer- des meubles. Titoki. Sapind. Alectryon excelsum, DC. Dans le New-Zealand Magazine,n° de novembre 1862, se trouve une petite notice sur le Titoki. Je n’ai jamais vu cet arbre qui, d’après ce journal , remplacerait le frêne, pour tous les ouvrages auxquels celui-ci est propre. Le Titoki croît à une hauteur qui varie entre 5 et 8 m., sur un diamètre de 0 m. 30. Les feuilles ressemblent à celles du pêcher, et sont d'un vert pâle : le fruit, qui a l'aspect de la framboise, est un peu acide et âpre au goût. Il ren- ferme un petit noyau noir dont on extrait une huile excellente, après lavoir grillé. BOIS DE TEINTURE. On a déjà parlé de l'écorce de Tanekaha. Hinau. Elæocarp. (1). Dicera dentata, Forst. Elæocarpus hinau, id. Grand arbre qui vient dans les sols riches et les ter- rains d’alluvion. L’écorce, réduite en poudre et infusée dans l’eau, fournit une teinture noire, ou brun foncé, qui résiste assez bien aux lavages. Tatu, Tapakiki. Coriaria sarmentosa, Forst. Wine-berry shrub, des colons. Le bois et l’écorce donnent une teinture noire. On (1) Hinau est le nom que donnent les Neo-Zélandais aux dif- férentes espèces d'Elæocarpus. DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. 295 fait une sorte de vin avec les baies noires globuleuses qui forment le fruit. La graine est un poison, quelque- fois mortel, après trente-six heures de convulsions et de délire. Mako. Elæocarp. Friesa racemosa, A. Cunningh. Teinture bleu foncé. Outreles végétaux énumérés ci-dessus, qui sontles plus remarquables pour leur emploi, on peut encore citer les suivants qui peuvent être utilisés plus ou moins, dans les arts ou pour l’ornementation : Ramarama, Rohutu. Myrt. Myrtus bullata, Hooker. Commun dans le sud de l'Ile du Milieu; on en fait des pieds de chaises, de petits meubles. Les naturels fai- saient avec ce bois de petites boîtes ciselées pour mettre leurs ornements. Tawero. Saxif. Leiospermum racemosum, A. Cunningh. Arbre de 7 à 8" de haut; feuillage très. sombre. Bois lourd, à grain serré, couleur d’acajou, susceptible de poli. Peu employé jusqu’à présent. Kohekohe, Kohikohi. Méliac. Hartighsea spectabilis, A. Cunningh. De 15 à 16 mètres de hauteur. Feuillage semblable à celui du laurier. Bois rouge foncé. Palissades. 206 . NOTES SUR LES BOIS Akeake. Sapind. Dodonæa spathulata, Smith., A. Cunningh. D. viscosa, Forst. Bois très dur, très lourd, rouge avec des veines noi- râtres. Ebénisterie. Aki. Compos.? Shawia paniculata, Forst.? (1). Lignum vitæ Novæ-Zelandiæ, Polack. Arbre contourné et branchu, haut de 3 à 4 mètres. — Bois très lourd et très dur, rouge sombre. Ebénisterie, membrure de canots. Mangiao. Myopor. LA Myoporum lætum, Forster. Peut remplacer le frêne; avirons, instruments ara- toires. Miapau, Kipau. Myrsin. Myrsine Urvillæa, A. Cunningh. M. civaricata, id.? Employé par les tourneurs. (1) Je n’ai jamais eu entre les mains que de petites planchettes d’Aki; il ne m’est pas arrivé de voir l’arbre sur pied, ni d’avoir des échantillons des fleurs et des feuilles. Aussi ce n’est que sous toutes réserves que je le rapporte aux composées et à l'espèce Shawia paniculata, Forst. Ce qui m'y a décidé, c'est la des- cription de cette dernière plante par M. Raoul, qui lui donne le nom vulgaire Aki, description qui répond assez bien à tout ce que j'ai lu sur l’Aki des différents voyageurs. D’un autre côté; M. Raoul cite, avec le même nom vulgaire Aki, un Myrte, Myrtus buxifolia, A. Cunningh., qui pourrait bien être celui qui fournit le bois en question. DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE, 997 Kaïkatoa. Mort. Leptospermum scoparium, Forster. Tea-tree, des colons. Ce Myrte, haut d’un ou deux mètres, est très com- mun. L'infusion des feuilles et des jeunes pousses a été conseillée aux personnes de faible constitution. Cook; qui en fit usage pour ses équipages, la compare au thé. Dans les forêts abritées, le Kaïkatoa atteint une hauteur de 8 à 10 mètres. Les naturels en font alors des épieux, des pagayes, etc. Le bois est très dur, presque sans aubier et couleur de chêne. Les tourneurs pourraient en tirer parti. Manuka. Myrt. Leptospermum ericoïdes, A. Riche Tea-tree, des colons. Confondu avec le précédent sous le même nom vul- gaire, arbre d thé, tea-tree, ce Myrte couvre tous les terrains argileux, les plateaux les plus arides, les falaises et les promontoires exposés à tous les vents. Il a l’appa- rence d’une belle bruyère, haute d’un à deux mètres. Dans cet état, il n’est guère bon qu'à faire des balais. A l’île du Milieu, il atteint, dit-on, de plus grandes di- mensions et on l’emploie comme le précédent. La couleur des fleurs est un peu rosée. Les fleurs, les feuilles et les graines exhalent l'odeur particulière aux Myrtes. On en fait également une infusion qui rappelle le thé. Malheu- reusement, on l’emploie depuis quelque temps dans la fabrication de la bière, à laquelle il communique une saveur très amère. Il est très facile de le détruire au moyen du feu; mais le sol où il pousse n’est, le plus sou- vent, propre à aucune culture. 298 NOTES SUR LES BOIS Huatu. Conif. Tax. Phyllocladus hutu, Taylor. Towai. Urtic. Epicarpurus microphyllus, Raoul. Bois à grain serré. On ne le trouve jamais, dit-on, dans les mêmes forêts que le Kauri. Taua, Taua, Towa. Laurin. Laurus taua, A. Cunningh. Arbre de grande taille, aux branches irrégulières. Le bois pourrait être employé à l’intérieur des édifices, mais il a peu de durée. Taraïri. Laurin. Laurus taraïri, À. Cunningh. Arbre d'ornement ressemblant au laurier. Les baies, couleur pourpre foncé, sont très recherchées par les pigeons sauvages : on dit qu'elles sont un poison pour l'homme. Manawa (Tuputupu?). Myopor. Avicennia resinifera, A. Rich. Espèce de Manglier, qui pousse dans les terrains bas du rivage, les marais couverts à la mer haute. Le bois fournit de bonnes pièces pour la construction des canots. Les cendres provenant de la combustion de ce bois sont utilisées pour la fabrication des savons. DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. _ 299 Mahoe. Flacourtianées. Melyctus ramiflorus, Forst. Arbre élégant, haut de 15 m. Bois léger, rougeûtre, susceptible de poli. Karaka Maori. Myrsin.? Corynocarpus lœvigata, Forst. Arbre d'ornement. On pourrait tirer parti du bois qui a le grain fin, maïs jusqu’à présent, cet arbre a été res- pecté à cause de ses fruits. INDEX. Espèce. Page. Espèce. Page. Akeake 296 Eugenia maire 292 Aki 296 Friesa racemosa 295 Alectryon excelsum 294 Hartighsea spectabilis 295 Avicennia resinifera 298 Hinau 294 Coriaria sarmentosa 294 Hutu 298 Corynocarpus lævigata 299 Kahikatea, Kahika. 285 Dacrydium cupressinum 286 Kaïkatoa 297 Dacrydium matai 287 Karaka maori 299 Dacrydium plumosum 287 Kauri, Kaori 276: Dacrydium taxifolium 287 Kawaka, Koaka 287 Dammara australis 276 Kanightia excelsa 293 Dicera dentata 294 Kohekohe, Kohikohi 295 Dodonæa spathulata 296 Kohikohi 295 Dodonæa viscosa 296 Koroi 285 Edwardsia microphylla 289 Kowai 289 Elæocarpus hinau 294 Laurus tarairi 298 Epicarpurus microphyllus 298 Laurus taua 298 300 NOTES SUR LES BOIS Espèce. Page. Leiospermum racemosum 295 Leptospermum ericoïdes 297 Leptospermum scoparium 297 Mahoe 299 Maire 292 Maïiri 281 Mako 295 Manawa 298 Mangia0 296 Manuka $ 297 Mapau : 296 Matai, Mai 287 Melyetus ramiflorus 299 Metrosideros robusta 290 Metrosideros tomentosa 291 Miro 284 Myoporum lætum 296 Myrsine divaricata 296 Myrsine Urvillæa 296 Myrtus bullata 295 Phyllocladusrhomboïdalis 288 Phyllocladus hutu 298 Phyllocl. trichomanoïdes 288 Podocarpus aspleniifolius 288 Podocarpus dacrydioïides 285 Podocarpus ferruginea 284 Podocarpus spicata 287 DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. Espèce. Podocarpus totara Podocarpus zamiæfolius Pohutukawa Puridi, Puriri Ramarama Rata Rewarewa Rimu Rohutu Shawia panicufata Tanekaha Tarairi Taua, Towa Tawawai Tawero Taxus australis Thuja Doniana Tipau Titoki Toatoa Totara Towai Tupakiki Tuputupu Tutu Vitex littoralis Wharangipiro Page. 283 276 291 292 295 290 293 286 295 296 288 298 298 288 295 283 287 296 29% 288 283 ADDITIONS À LA FAURE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE, Par NE. A. AOUAN. Les tomes VIII et IX des Mémoires de la Société con- tiennent plusieurs Notes sur l’histoire naturelle de la Nouvelle -Calédonie, principalement sur les oiseaux - et les poissons que j'aisurtoutétudiés. J'ajouterai encore quelques remarques, faites en passant, sur les autres classes d'animaux, qui peuvent être ajoutées aux généra- lités que le RP .Montrouzier a mises dans sa Notice sur la Nouvelle-Calédonie, publiée dans la Revue alyérienne et coloniale, avril et mai 1860. MAMMIFÈRES. La classe des mammifères est très pauvrement repré- sentée. La Nouvelle-Calédonie, sous ce rapport, tient plus de l'Océanie centrale et orientale que du continent voisin, l'Australie. J'ai signalé (Tome IX des Mémoires de la Société des Sc. nat. de Cherbourg) deux Rousset- tes, Pteropus rubricollis Lath., P. Vetula, Montrouzier et quelques Cétacés. Le P. Montrouzier cite une Souris 902 ADDITIONS A LA FAUNE qui, dit-il, se rapproche du Mus indicus, et deux Rhino- lophes qu'il ne décrit pas. L'un d’eux, dont j'ai vu la peau dans la collection de M. E. Marie, à Port-de- France, est une toute petite espèce de l’île des Pins, où elle vit dans les cavernes creusées dans les escarpe- ments calcaires du rivage. Les gros rats, les chiens, les -moutons, les chevaux, les bêtes à corne, les pores, ani- maux qui prospèrent tous plus ou moins, ont été tout ‘récemment introduits. REPTILES. J'ai nommé (T. IX), deux tortues de mer, la Tortue ‘franche, que les naturels du Sud de l’île appellent Ouoh, -et le Caret. Le P. Montrouzier signale deux autres espè- ces que je ne connais pas et dont la chair serait un ali- ment très agréable et très sain. Dans le Sud, on appelle Maora, le Platurus fasciatus décrit Tome IX, p. 101, et Deba, l'Hydrophis décrit sous le n°2, à la page 102. Le grand Gecko (T. IX, p. 101) est appelé Paït par les naturels de Ilienghen, et Tint par ceux de Belep, petite île enclavée dans les récifs du Nord. (Montrou- zier.) MOLLUSQUES. . Les eaux tranquilles, les abris formés par les récifs, sont favorables au développement des Mollusques. Le P. Montrouzier'en signale 650 espèces quise retrouvent, pour la plupart, dans l’Inde, aux Philippines, en Aus- tralie et dans les archipels Polynésiens. La plus grande partie de ces espèces appartiennent aux Gastéropodes ; cependant, j'ai remarqué que les coquilles bivalves sont DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. 303 beaucoup plus communes et plus variées que dans la Polynésie. Le P. Montrouzier et M. Souverbie ont publié plusieurs espèces nouvelles dans le journal de Conchy- liologie, Tomes VIT, VII et IX. Il faut que la reproduc- tion et l’accroissement des mollusques soient bien rapides pour subvenir à la consommation qu'on en fait. Tous les jours, à la marée basse, on voit les femmes occupées, sur les bancs etles récifs découverts, à remplir des paniers de coquillages pour la nourriture de la journée. On trouve, même à de grandes distances de la mer, des amas de vieilles coquilles, tels qu’au premier aspect on serait tenté de croire que leur présence en ces endroits est dûe à quelque fait géologique, si tous les jours on n’en voyait des tas nouveaux à côté de feux à peine éteints. Les mollusques, qui entrent principale- ment dans l'alimentation des Néo-Calédoniens, sont une grande espèce de Trochus, le Ptérocère araignce, des Peignes, un Spondyle très commun (Spondylus gædero- pus, Sw.), des Bénitiers, un grand Jambonneau, des Marteaux, une Vénus, etc. Sur les rochers qui sont sur le côté Est du grand port de la Baie du Sud, nous avons trouvé des Huïtres excel- lentes. Les deux valves sont irrégulières, généralement allongées ; la gauche est très bombée. L'intérieur est d’une belle nacrebleuâtre, bordé d’une bande d’un beau noir brillant comme le manteau de l'animal. Je n’ai vu ces huîtres qu'à la Baie du Sud, et au grand Port Boisé. Toutes les roches sont couvertes d’une autre espèce d’huître, à la coquille plissée et allongée transversale- ment. (Crista galli Lam*?) Elles sont bonnes à manger, mais trop petites pour compenser la peine qu’on a à les décoller des rochers. JU 4 ADDITIONS À LA FAUNE De petites Huitres perlières, larges de 9 à 10 centimè- tres, croissent par bouquets, surtout dans les ports inté- ricurs de la Baie du Sud , où l’eau est plutôt saumâtre que salée. Elles doivent être comestibles, à juger par les nombreuses coquilles qu’on trouve auprès des bivouacs des naturels. Je n'ai jamais vu à la Nouvelle-Calédonie, ni entendu parler, de perles ayant de la valeur. Les coquilles vides d’un Nautile (Nautilus macrom- phalus, Gwen) sont souvent jetées à la côte, en assez grande quantité pour que leur nacre soit déjà l’objet d’un petit commerce. L'animal vivant a été trouvé plu- sieurs fois à l’e des Pins. Les mollusques sans coquilles sont aussi nombreux. Le genre Doris surtout y est représenté par plusieurs espèces richement coloriées. (1) ARACHNIDES. Je citerai l'Eperira edulis, Labill., que les naturels mangent, mas dont ils ne se nourrissent pas, et une Araignée dont l'abdomen est déprimé, allongé de droite à gauche, corné, en forme de mitre renversée, anguleux et garni d’aiguillons aux angles, de couleur blanche, avec deux bandes d'argent soyeux. Je ne crois pas que cette espèce ait été encore déterminée par les naturalistes. Depuis quelques années, cependant, des échantillons en sont parvenus en Europe. Pour ma part, j'en ai adressé (1) M. Gassies, de la Société Linnéenne de Bordeaux, a publié dans le tome IV des Actes de cette compagnie (décembre 1863), la Faune conchyliologique terrestre et fluvio-lacustre de la Nouvelle-Calédonie, sur les recherches du P. Montrouzier et les. récoltes de plusieurs officiers de la marine; le nombre des espè- ces qu'il signale est de 136. DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. 305 plusieurs exemplaires à un entomologiste de Colmar, M. l'abbé Umhang (1). Une espèce de Micrommate noire, tachetée de rouge de sang, passe pour être dangereuse. Une autre grosse araignée tendeuse est très commune aux environs de Port-de-France, où l’on rencontre des toiles composées de fils résistants, d’un jaune luisant ; elle m'a rappelé l'espèce qu’on trouve à Bourbon et à Madagascar. INSECTES. Le P. Montrouzier a étudié tout spécialement l’entomo- logie du groupe Néo-Calédonien : d’après lui, elle est d'une richesse peu commune et a un caractère particu- lier. Le grand genre Cimex de Linné y est surtout repré- senté par de nombreuses espèces ou variétés, qui présen- tent toutes les nuances et tous les degrés de coloration. Je ne me suis pas occupé, pour ainsi dire, des Insectes pendant mon séjour en Nouvelle-Calédonie : mon atten- tion ne s’est guère portée que sur ceux qui l’appelaient par leurs qualités nuisibles, malheureusement ils sont nombreux. Pendant les chaleurs de décembre en avril, les Moustiques redoublent de vigueur et d'énergie. Heu- reusement que la Sand fly des Anglais (le Nono des îles de la Polynésie), petite mouche grosse à peine comme une tête d'épingle, estencore inconnue dans cette île. A cette même époque , de grosses Mouches bleues, des mouches à viande (Calliphora.....), attaquent en grand nombre les moutons et les font périr en quelques heures. Ces mouches seront un grand obstacle à la propagation des moutons. Les Cancrelas (Blatta americana,L.)foison- (4) Elle à une grande ressemblance avec le Gasteracantha Madagascariensis, Vinson. Revue et mag. de zool.Oct.1862. 20 306 ADDITIONS A LA FAUNE nent. Les Puces sont très communes: on ne les connais- sait pas, dit-on, avant l’arrivée des Européens. Les na- turels sont couverts de Poux, et suivant le P. Montrou- zier, ceux de la tête sont tout différents de ceux qu'ils ont aux cils. Un fléau contre lequel auront aussi à lutter les colons, ce sont les gros Criquets qui s’abattent par nuée sur cer- tains cantons où ils détruisent tout. L'introduction de quelques oiseaux, les Martins de Bourbon par exemple, serait sans doute un palliatif du mal. Les dindons détrui- sent un nombre considérable des jeunes criquets qui grouillent sur le sol, ne pouvant pas encore s'envoler ni sauter bien loin, mais le remède pourrait être aussi dan- gereux que le mal pour les cultures. Suivant une com- munication du P.Montrouzier, insérée dans le Bulletin en- tomologique, 3° trimestre 1859, l'apparition de ces criquets, appelés Ulek par les naturels, ne daterait que de quelques années. Les navires d'Australie, contrée où les criquets abondent, ont pu apporter les œufs à la Nou- velle-Calédonie. Le savant missionnaire a remarqué que plusieurs fois des épidemies de fièvre bilieuse avaient coïncidé avec le passage des criquets et causé une grande mortalité ; mais il a soin d'ajouter qu'avant l’arrivée des criquets, on avait constaté des maladies pareilles, qu'elles avaient même un nom. Les naturels mangent ces insectes: il paraît que c’est assez mauvais ; cependant j’ai connu des Européens qui faisaient comme les sauvages, com- parant ce mets à la crevette. Une énorme Sauterelle verte (Locusta amperialis, Montrouzier), longue souvent de 15 à 20 centimètres, est moins commune et fait peu de ravages comparative- ment à ceux des criquets. On la trouve souvent dans les plantations de bananiers. DE LA NOUVELLE-CALEDONIE. 307 CRUSTACÉS. J'ai donné (T. IX des Mém.), la liste de 20 Crustacés marins, mais ce pelit chiffre est bien loin de représenter les nombreuses espèces auxquelles les récifs de coraux et les marais du bord de la mer offrent des retraites. Le P. Montrouzier énumère une quarantaine de genres qui sont représentés, dans les mers de l'Inde, par les mêmes espèces qu'en Calédonie. Il en signale plusieurs nou- velles et « nul doute, dit-il, qu’un savant ne fit, dans cette branche de l’histoire naturelle, de nombreuses découvertes. » ANNÉLIDES. Les récifs abritent aussi de nombreuses Annélides, parmi lesquelles nous avons remarqué une gigantesque Eunice, longue quelquefois de plus d’un mètre et demi. Les naturels la redoutent. ANIMAUX RAYONNÉS. Mais c’est surtout le grand embranchement des Ani- maux Rayonnés qui est richement représenté dans l'archipel Néo - Calédonien. Les récifs qui entourent l'île principale, sur un développement de 300 lieues marines, offriraient déjà un champ de recherches iné- puisable. Vouloir seulement indiquer, même sommai- rement, les différents Polypiers de ces récifs, serait déjà un travail immense. Je me contenterai de signa- ler quelques-uns des Rayonnés qui ont le plus attiré mon attention. Beaucoup de ces espèces font sans doute aussi partie de la Faune Indo-Pacifique, mais je n'avais à ma disposition aucun moyen de détermination. 308 ADDITIONS A LA FAUNE Siponcle. — Les naturels de Kanala appellent Gom- buah,un Siponcle, long de 0" 25 sur 0" 015 de diamètre, qui vit dans les marais baignés à mer haute, dans la vase desquelles il s'enfonce rapidement. Le corps est cylin- drique, terminé en avant par une sorte de col. C'est sans doute le même que le Sipunculus edulis que mangent les Chinois. Les Néo-Calédoniens les mangent également; mais je puis dire, par expérience, que c’est un triste mets. Diverses Stellérides, Astéries, Ophiures, Euryales, sont très répandues. Astéries. — 1° couleur gris-verdätre: diamètre du cercle occupé par les cinq rayons étendus : 0" 25. Le corps très épais. Le rebord externe des rayons arrondi: la surface supérieure des rayons et du corps granuleuse. Sur chaque rayon, une rangée de cinq ou six bosses coniques, également granuleuses, mais à grain plus fin que la surface du corps, et surmontées d’un aiguillon acéré. Le milieu du corps est entouré de cinq ou six bosses semblables, mais plus élevées que les autres. (Port-de-France). 2° Diamètre 0" 25.Couleur rouge brûlé, jaunâtre, pour- pre,ouvermillon.Lasurface supérieure granuleuse etcom- me enfermée dans un réseausaillant. Le corps épais,déve- loppé. Les bords des cinq rayons garnis presque en- tièrement de bosses coniques surmontées de piquants. Cinq bosses semblables au milieu du corps, quelquefois émoussées au sommet, disposées de manière à laisser entre elles une dépression circulaire. Une rangée d’ai- guillons sur la ligne médiane de chaque rayon. Me bai- gnant un jour, à N fin de janvier 1861, et ayant remué une de ces Asteries (couleur vermillon) avec le pied, il en sortit une liqueur mucilagineuse, un peu bleuâtre, qui DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. 309 troubla l’eau. Je ressentis sur-le-champ comme une brûlure à toutes les parties du corps qui vinrent en con- tact avec cette malière, et il se forma de petites cloches, comme à la suite d’un vésicatoire. La douleur diminua promptement, mais persista cependant, encore assez sensible, pendant plusieurs jours. 3° Diamètre 0" 93. Couleur lie de vin. Le corps épais; la surface supérieure granuleuse, couverte d’un réseau saillant. Les bords des rayons garnis de bosses coniques à surface très finement granulée. Une troisième rangée de bosses semblables sur les lignes du milieu de chaque rayon. (Port-de-France). k° Diamètre 0" 07. Le corps pentagonal aplati: les rayons ne sont indiqués que par les canaux inférieurs qui se rendent de l’orifice du milieu du corps aux cinq angles saillants du pentagone. Le dessus du corps tacheté de brunet de gris. Asteria tessellata , Lamk.? (Ile aux Lapins). 5 Le milieu du corps peu développé. Cinq rayons épais, longs de 0"15, presque cylindriques, réunis à leur base. Couleur bleu de cobalt. (Grand Port Boisé). 6° Six rayons granulés presque cylindriques, unis à la base, le milieu du corps éiant peu développé. Couleur vermillon. (Ile Nu). Oursins. — 1° Une espèce très commune à Port-de- France, dont les aiguillons noirs, très longs et très min- ces, distillent une liqueur corrosive qui en rend la piqûre très douloureuse. 2° Corps hémisphérique;gros piquants pierreux,arron- dis, émoussés par le bout comme des tuyaux de plumes. 3° Corps hémisphérique, plus bombé même ; tout pe- tits piquants rougeäâtres. 4° Le corps oblong, ellipsoïde (long. 0" 13); piquants 310 ADDITIONS À LA FAUNE pierreux, pointus, très enchevêtrés, ayant la longueur du corps. Plusieurs espèces de Clypéastres et de Spatangues qui, vivants, montrent de belles teintes roses et bleues, ont été trouvées sur les récifs du grand Port-Boisé (1). Holothuries. — 11 y en a au moins quatre espèces, dont l’une courte, épaisse et charnue, de couleur jau- nâtre avec des tubercules bruns, est séchée à la fumée et vendue en Chine sous les noms de Tripangs, de Bicho do mar, ete. Cette Holoturie est recueillie et préparée par quelques individus répandus le long de la côte de la Nouvelle-Calédonie ; elle fait déjà l’objet d’un petit com- merce. J'ai entendu dire à des personnes très compé- tentes que, dans les récifs du Nord, il y en avait assez pour suffire à une exploitation en grand, et rapporter de beaux profits pendant plusieurs années. Cette espèce me semble habiter à une plus grande profondeur que les autres. Une deuxième espèce très commune dans les récifs du bord de la mer ; peu estimée , couleur noir-violet. Une troisième espèce, grise. Une quatrième, noir en dessus, rose en dessous, plus rare que les autres. J'ai remarqué au moins huit espèces différentes (1) La « Revue et magasin de zoologie » 4862, contient la description, par M. H. Michelin, de quelques Echinoïdes de la Nouvelle-Calédonie, rapportés par M. Deplanche, chirurgien de la marine, savoir : Cidaris Thouarsii, Valenc., qui se trouve aussi (Néboux) en Californie et aux îles Gallapagos. Laganum Tonganense, Quoy. et Gaim. Moluques, Vanikero, Nouvelle-Guinée, Nouvelle-Calédonie, Tonga. Lobophora Deplanchei, Michelin. Clypeaster Saisseti, Michelin. DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. 311 d'Eponges, dans un espace très petit à l’île Nu, que la mer, en se retirant, laissait à découvert ; souvent la drague a rapporté des morceaux d’autres espèces tou- jours immergées ; mais jusqu'à présent, on n’en a pas trouvé que l’industrie puisse utiliser. Il faut joindre à ce qui précède des Actinies, des Sertulaires, toutes les formes possibles de Madrépores, des Corallines, etc., etc., pour terminer cette énuméra- tion bien incomplète, mais qui peut cependant, avec les autres notes publiées dans les Mémoires de la Société, donner une idée de la Faune Néo-Calédonienne. ANALYSE DES TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ. JANVIER-SEPTEMBRE 1864. ZOOLOGIE. Additions à la Faune de la Nouvelle-Calédonie. — Sous ce titre, M. Jouan donne lecture d’un mémoire qui complette jusqu’à un certain point les notions sur la Zoologie de la Nouvelle-Calédonie, publiées à diverses reprises dans les Mémoires de la Société. Inséré dans le présent volume, p. 301. — (Séance du 14 février 1864). M. Jouan présente un travail sur la Faune de la Nou- velle-Calédonie destiné à être lu à la réunion des délé- gués des Sociétés savantes.—(Séance du 11 mars 1864). Ce mémoire, analysé par l’auteur à la Sorbonne, le 3f mars, à été imprimé in-extenso dans la Revue des So- ciélés Savantes, tome VI, p. 97, n° du 15 juillet 1864. Cétacé échoué sur les côtes de Provence. — Dans les premiers jours de mai 1864, les journaux avaient annon- cé la capture d’un cachalot aux environs de Cannes. Les poissons contenus dans l’estomac du Cétacé en question, la rareté des cachalots dans toutesles mers et a for- : ANALYSE DES TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ. 313 tiori dans une mer aussi resserrée que la Méditerranée, (quoique, en 1850, on en ait pris une bande de petits dans l’Adriatique), avaient fait douter M. Jouan que l'animal, pris à Cannes, fût réellement un cachalot. En effet, il résulte des renseignements fournis par M. le docteur Bornet, entre autres une description de M. Vérony, directeur du musée de Nice, que ce Cétacé est un Rorqual, humpback des baleiniers, probablement Rorqualus musculus, L. — (Séance du 13 mai 1864). Poissons de mer observés à Cherbourg. — M. Jouan signale comme devant être ajoutées à la liste des Poissons de mer de Cherbourg, publiée dans le tome VII des Mé- moires de la Société, deux espèces rares: la Raie Rhino- bate (Raïa rhinobatos, Gmel., Ange des pêcheurs), et la Raie coucou (Raïa cuculus, Lacép.). Dans la liste des Poissons citée plus haut, M. Jouan avait mis en doute la réalité, comme espèce, de la Raie Coucou ; aucune, parmi les nombreuses Raies de notre côte qu’il avait examinées, ne répondant à la description de la Raie Coucou donnée par Lacépède, et que cet au- teur dit être commune du côté de Cherbourg. N’était-ce pas tout simplement une jeune Raie blanche (Raïa batis, L.)? Mais la vue.de deux Raies, au marché de Monte- ‘bourg, a levé toute espèce de doute. La partie supérieure du corps bleuâtre sur les côtés, brun fauve au milieu, le dessous blanc sale, la bouche petite, les orifices des narines très dilatés, faisant paraître la partie antérieure du corps très élevée, un cartilage dentelé, transversal, au-delà de la mâchoire supérieure ; ce sont là les carac- tères de Raïa cuculus, Lacép. Les marchands appelaient Coucous ces deux poissons provenant du Val-de-Saire ; il est très rare, d’après eux, d'en prendre de cette espèce. Le plus grand avait 0" 30 dans son plus grand 31% ANALYSE DES TRAVAUX diamètre ; mais il y en a de plus forts, pesant jusqu’à 15 kilogrammes. — (Séance du 8 juillet 1864). Dans la séance du 14 août 1864, M. Jouan signale encorele Raniceps raninus, Cuv., déterminé par M. Gui- chenot sur un individu pris au large de la Digue et envoyé au Museum d'histoire naturelle à Paris. Les pêcheurs ne lui donnaient pas de nom vulgaire. Monographie des Scaridés. — M. Guichenot adresse à la Société un mémoire étendu contenant les descri- ptions des Scaridés de la collection du Museum d'histoire naturelle de Paris. Ce travail sera publié dans le tome XI des Mémoires. — (Séance du 8 juillet 1864). Kagqu (Rhynochetus jubatus, J. Verr. et O. des Murs) de la Nouvelle-Calédonie. — M. Jouan donne lecture d’un extrait de l’{llustrated London news, du 13 août 1864. Suivant le docteur Bennett, de Sydney, auteur de l'article malheureusement très concis, il y aurait deux espèces du genre Rhynochetus à la Nouvelle- Calédonie; une grande qui vit dans les halliers et qu'il appelle Bush-kagu, une autre plus petite Grass-kagu, que l’on trouve dans les grandes herbes. D’après les quelques détails donnés dans l’article du docteur Bennett, ce serait la seconde espèce qui est décrite dans le tome IX des Mémoires de la Société, p. 235. —(Séance du 9 sep- tembre 1864). BOTANIQUE. Etude sur les Ulvacées. — M. Le Jolis entretient la Société de ses études sur les Ulvacées, et annonce qu'il a l'intention de présenter le résultat de ses recherches à la réunion des délégués des Sociétés savantes convoquée par M. le Ministre de l’Instruction publique. — (Séance du 8 janvier 1864). DE LA SOCIÉTÉ, 315 L'analyse de la communication faite par M. Le Jolis à la Sorbonne le 30 mars 1864, est publiée dans la « Revue des sociétés savantes: sciences mathématiques, phy- siques et naturelles, T.V, page 308, n° du 29 avril 1864. Du pollen par rapport à l’hétéromorphisme chez les Primulacées. — M. Lebel communique à la Société le travail qu’il compte présenter à la réunion des sociétés savantes à la Sorbonne. — (Séance du 11 mars 1864). L'analyse de cette communication, faite par M. le D' Lebel le 31 mars 1864, est insérée dans la « Revue des sociétés savantes » T. V, p. 296, n° du 22 avril 1864. Plantes présentées. — M. le D' Lebel présente à la Société des échantillons de plusieurs plantes intéres- sanies et en particulier diverses formes de Primevères ; ce sont : 1° Primula variabilis Goup. recueillie à Lestre et à Négreville, localités dans lesquelles cette plante ne peut être considérée comme hybride ou provenant d’une plante cultivée, le Primula officinalis n'ayant jamais été rencontré qu'à une distance variant entre 6 et 18 kilom.; 2° Primula officinalis grandifiora récoltée à Montmirel près Bayeux; 3° Primula grandifiora, forme caules- cente, à fleurs rouges, de Négreville ; 4° Primula officr- nalis, à fleurs rouges très foncées, provenant ‘de la Roche-aux-Fées près Valognes ; Erythræa dentata Lebel in herb., des paturages salins, aujourd’hui mis en cul- ture, près du Pont-de-Saire, à Saint-Vaast; 6° Nitella intricaia var. glomerata, d’Yvetot, près la mare Saneau. — (Séance du 17 avril 1864). M. Le Jolis présente des échantillons de Veronica Buxbaumi, plante nouvelle pour nos environs et qu’il a vue cette année pour la première fois dans des terrains cultivés à Urville-Hague. — (Séance du 13 mai 1864). M. Bertrand-Lachènée présente des échantillons de 316 ANALYSE DES TRAVAUX Scrophularia pyrenaica Benth., plante des plus rares en France, qu'il a trouvée à Cherbourg près de Tivoli, dans les terres remuées par suite des travaux du chemin de fer du Port militaire, — exemple des plus frappants de la végétation tout exceptionnelle que les terrains de cette nature offrent fréquemment. — (Séance du 9 sep- tembre 1864). Introduction a Greville du Cochlearia officinalis. — M. Le Jolis rappelle qu’il a montré antérieurement (T. IX, p. 337), que la plante signalée en Normandie et ailleurs sur les côtes de l'Océan, comme étantle Cochle- aria fficinalis, n’est qu’une forme robuste, à feuilles caulinaires sessiles, du Cocklearia danica, et qu'il s’est assuré en particulier que le véritable Cochl. officinalis ne croît sur aucun point des falaises de la Hague. Mais, pour pouvoir comparer sur place les deux espèces, il a semé, à la fin de l’automne dernier, au pied des falai- ses de Gréville, des graines de Cochlearia officinalis, recues du prof" H. Balfour et recueillies par le D' Sadler aux environs d'Edimbourg ; ces graines ont parfaitement levé et ont produit plusieurs touffes robustes que M. Le Jolis a vues en pleine floraison, il y a quelques jours. Ce fait doit être signalé, afin que, si cette espèce subsiste dans celte station des falaises de Gréville, on sache bien plus tard que sa présence est dûe à une introduction par le moyen de graines de provenance étrangère, et n’est nullement une preuve de son indigénat sur nos côtes. — (Séance du 13 mai 1864). Arbres de la Nouvelle-Zélande. — M. Jouan lit un mémoire sur les principaux arbres de la Nouvelle-Zé- lande, dont le bois est employé à l’industrie. Ce mémoire est imprimé dans le présent volume, p. 273. — (Séance du 8 juillet 1864). DE LA SOCIÉTÉ. 317e Fougères de la Nouvelle-Calédonie. — M. Le Jolis présentelalistesuivante des fougères etlycopodesrecueil- lis par M. Jouan à la Nouvelle-Calédonie, et qui ont été déterminés par M. le prof" Mettenius, de Leipzig. Parmi ces plantes figure une espèce entièrement nouvelle, le Lyndsaya flavicans Mett. (in litt.) — (Séance du 14 août 1864). Vittaria zosteræfolia W. Polypodium glabrum M. — subauriculatum BI. — Vieillardii M. — iridioides Poir. — diversifolium KR. Br. Aspidium molle Sw. — obliquatum M. — aristatum M. — sinuatum Lab. Asplenium nodulosum KIf. — laserpitiifolium Lan. — sororium M. — Vieillardii M. Woodwardia lunulata M. Blechnum orientale L. — Vieillardii M. — diversifolium M. Pteris crenata Sw. Cheiïlanthes tenuifolia Sw. Adianthum hispidulum Sw. Lindsaya flavicans M. — elongata Lab. Saccoloma campyleurum M. Davallia solida Sw. — pusilla M. Dicksonia straminea Lab. Trichomanes Milnei v. d. B. Gleichenia dichotoma W. Schizæa lævigata M. — intermedia M. — cristata W. — dichotoma W. — fistulosa Lab. Angiopteris erecta Hffm. Nephrolepis hirsutula Prsl. Marattia attenuata Lab. Stromatopteris moniliformis M. Psilotum triquetrum Sw. Lycopodium cernuum L. — mirabile W. Selaginella.…. GÉOLOGIE. Essat géologique sur le département de la Manche.— M. Bonissent adresse à la Société la partie de son travail comprenant la description du terrain dévonien. Imprimée dans ce volume, p. 169. — (Séance du 11 mars 1864). Excursion géologique. — M. Levieux lit une note sur les résultats d'une excursion géologique qu'il vient de 518 ANALYSE DES TRAVAUX faire dans quelques parties du nord du département ; il présente en outre divers échantillons de fossiles, qui seront déposés au cabinet d'histoire naturelle de la ville. — (Séance du 12 juin 1862). Découverte de l’oolithe inférieure dans le départe- ment de la Manche. — M. Bonissent écrit qu'il vient de découvrir l’oolithe inférieure, banc blne, reposant sur l'étage supérieur du lias, dans les communes de Bout- teville et Sainte-Marie-du-Mont ; il y a recueilli divers fossiles, entre autres, des ammonites. — (Séance du 9 septembre 1864). Dern? S'Gmf 9. velognss 44 PEINE. PHYSIQUE DU GLOBE. Observations nautiques et météorologiques.—M. Jouan présente un mémoire étendu sur les observations qui peuvent intéresser la navigation et la météorologie, faites pendant une traversée de France à la Nouvelle-Calé- donie, par la voie du Cap de Bonne-Espérance, dans les parages de la Nouvelle-Calédonie, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, etc., etc., et pendant le retour en Europe par la voie du Cap Horn. Imprimé dans le présent volume, page 225. — (Séance du 13 mai 1864). Aurore Polaire Australe. — M. Jouan entretient la Société d’une aurore polaire australe dont il a lu la des- cription dans les n°’ du 20 et du 25 août du Moniteur de la Flotte. Le phénomène a été observé par la frégate l'Iphigénie, le 27 avril 1864, dans le Sud de la Terre de Van-Diemen, exactement au même point où M. Jouan en a observé un pareil le 11 juin 1860 (décrit dans le tome VIII des Mémoires de la Société, p. 378). L’aurore observée par l’{phigénie présente les mêmes caractères que celle qui a été vue par M. Jouan. — (Séance du 9 septembre 1864). DE LA SOCIÉTÉ. 319 GÉOMÉTRIE. M. Fleury communique un théorème sur les relations qui existent entre les distances d’un point quelconque d'une section conique et trois points arbitraires situés sur une même ligne droite. L'auteur reviendra sur ce sujet. — (Séance du 14 février 1864). MÉCANIQUE APPLIQUÉE. Typhlographe. — M. Passart soumet à l'examen de la Société un appareil qu'il a ainsi nommé, et qui permet aux aveugles d'écrire aisément. Une commission, com- posée de MM. Jouan, Henry et Fleury, est chargée d’exa- miner l'appareil en question.—(Séance du 12 juin 1864). Au nom de la commission chargée d'examiner le ty- phlographe de M. Passart, M. Jouan dit que l'appré- ciation de l'instrument dont il s’agit n’est pas dans les attributions de la Société. Mais il pense que la Société doit des remerciements à M. Passart, qui ne fait pas de son invention un objet de Spéculation, et qui, au contraire, s’est efforcé, par le prix de son appareil, lequel ne dépasse pas 25 francs, de le rendre accessible à tous. La proposition du rapporteur est adoptée à l'unanimité. — (Séance du 8 juillet 1864). é RÉCOMPENSES ACCORDÉES À LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES SCIENCES DE CHERBOURG PAR SON ExcC. M. LE MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE, A L'OCCASION DES CONCOURS INSTITUÉS ENTRE LES SOCIÉTÉS SAVANTES. 4er Concours. — 25 Novembre 1861. Médaille de bronze commémorative décernée à la Société. 9e Concours. — 11 Avril 1863. Médaille de bronze décernée à la Société. Médaille d'argent décernée à M. LE Joris, pour ses travaux de botanique. 3° Concours. — 2 Avril 1864. Médaille de bronze décernée à la Société. Médaille d'argent décernée à M. BONISSENT, pour son ouvrage sur la géologie de la Manche. L | Par arrêté en date du 10 août 1864, S. Exc. M. le Ministre de l’Instruction publique a conféré le titre d'Officier d'académie à MM. Le Jours, président, et Jouan, vice-président de la Société. (ei re Le BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. OUVRAGES REÇUS PAR LA SOCIÉTÉ « DE JANVIER A SEPTEMBRE 186%. dos $ 1%. Ouvrages donnés par le Gouvernement. MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE. — Revue des Sociétés savantes, 3° série, T. ILE, in-8°, Paris, 1864. — Sciences: mathématiques, physiques et naturelles, T. V, in-8°, 1864. — Distribution des récompenses accordées aux Sociétés savantes le 11 avril 1863, in-89, Paris, 1863. $ 2° Publications des Sociétés correspondantes. France. Amiens. Société médicale. — Bulletin des travaux, 1'° année 1861, in-8°, Amiens, 1862 ; 2° année 1862, in-8°, 1863. ANGErs. Sociélé industrielle. — Bulletin de la Société indus- trielle d'Angers et du département de Maine-et-Loire, T. XXXIV, in-8°, Angers, 1863. AuXERRE. Sociélé des sciences. — Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, T.X VIT, (n0 4), in-8°, Auxerre, 1863 ; T. XVIIL (n° 1), in-8°, 1864. Besançon. Société d’émulation. — Mémoires de la Société d’émulation du département du Doubs, 3e série, T. VII, 1862, in-8°, Besançon, 1864. Borpeaux. Académie. — Actes de l’Académie Impériale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, 25e année (nos 3 et 4), in-8°, Bordeaux, 1863. BorpEaux. Société Linnéenne.— Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, T. XXIV (n°5 1 à 4), in-8°, Bordeaux, 1861-1863. 21 522 - BULLETIN Bonpraux. Société des sciences physiques et naturelles. — Mémoires de la Société des sciences physiques et naturelles de Bordeaux, T. I, (n° 2), in-8°, Bordeaux, 1863. CAEN. Académie.— Mémoires de l’Académie Impériale des scien- ces, arts et belles-letires de Caen, in-8°, Caen, 1864. Can. Société Linnéenne. — Mémoires de la Société Linnéenne de Normandie, T. XIHIT, in-40, Caen, 1864. — Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, T. VIT, in-8°, 1864. CAEN. Institut des provinces. — Annuaire de l’Institut des provinces, 2° série, T. VI, in-80, Caen, 1864. CHAmBÉRY. Académie de Savoie. — Mémoires de l’Académie Impériale des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, 2e série, T. VI, in-8°, Chambéry, 1864. CLERMONT-FERRAND. Académie. — Mémoires de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, T. VII, in-8°, Clermont-Ferrand, 1861. Cozmar. Société d'histoire naturelle. — Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Colmar, 1'e année, 1860, in-8c, Col- mar, 1860 ; 2e année 1861, in-So, 1862 ; 4° année 1863, in-8o, 1863. Dison. Société d'agriculture, — Journal d'agriculture de la Côte-d'Or, 1863 (nos 8 à 12), in-8°, Dijon, 1863. LA ROCHELLE. Académie. — Annales de la section des sciences naturelles, 1862-1883,-n0 6, in-8, La Rochelle, 1864. MerTz. Académie. — Mémoires de l’Académie Impériale de Metz, 1863, 1° et 2e parties, in-8°, Metz, 1863. Muzuouse. Société industrielle. — Bulietin de la Société in- dustrielle de Mulhouse, 1863 (n°5 10 à 12) ; 1864 (n°s 1 à 8), in-8°, Mulhouse. Nantes. Société académique. — Annales de la Société acadé- mique de Nantes et du département de la Loire-Inférieure, 1863 (n°5 4 et 2), in-8°, Nantes, 1863. Paris. Société d’acclimatation. — Bulletin de la Saciété impé- riale zoologique d’acclimatation, T. X (n°5 11 et 12), in-8o, Paris, 1863 ; 2° série, T. L (n°5 4 à 8), in-8°, 1864. Paris. Société botanique. — Bulletin de la Société botanique de France, T. IX (no 9), in-8°, Paris, 1862; T. X (nes 5 à 8), 1863 ; T. XI (Revue bibliographique A. B.), 1861. Paris. Société chimique. — Bulletin de la Société chimique de Paris, 1863, in-80, Paris, 1863. BIBLIOGRAPHIQUE. 323 Paris. Conservatoire des arts et métiers. — Annales du Conser- vatoire Impérial des arts et métiers, T. IV, in-8v, Paris, 1863-1864. Paris. Société de géographie. — Bulletin de la Société de géographie, 5e série, T. VI (n° 35 et 36), in-8°, Paris, 1863; T. VII (nos 1 à 8), in-8°, 1864. Privas. Société des sciences. — Bulletin de la Société des sciences naturelles et historiques de l'Ardèche (n° 1), in-8o, Privas, 1861-1862. RENNES. Société des sciences. — Mémoires de la Société des sciences physiques et naturelles du dépt d’Ille-et-Vilaine, T. I (nc 1}, in-8°, Rennes, 1863. Rouen. Académie, — Précis analytique des travaux de l’Aca- démie Impériale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, pendant l’année 1862-1863, in-8°, Rouen, 1863. TouLouse. Académie. — Table alphabétique des matières contenues dans les 16 premiers tomes des mémoires de l'Académie Impériale des sciences, inscriptions et belles- lettres de Toulouse, in-8°, Toulouse, 1854. — Table alpha- bétique des matières contenues dans les 12 derniers tomes (4e et 5° séries), in-80, 1864. Troyes. Société d'agriculture, etc. — Mémoires de la Société d'agriculture, des arts, sciences et belles-lettres du dépt de l'Aube, T. XIV (2e semestre), in-8o, Troyes, 1863. — Orga- nisation de la Société d'agriculture, etc., in-8, Troyes, 1864. Angleterre. Lonpres. Société Royale. — Proceedings of the Royal Society, T. X{X (no 87); T. XUIL (nos 59 à 62), in-8&, Londres, 1863-1864. LiverpooL. Société littéraire et philosophique. — Proceedings of the literary and philosophical Society of Liverpool, no XVII ,in-80, Liverpool, 1863. Belgique. Lièce. Société des sciences. — Mémoires de la Société royale des sciences de Liège, T. XVII et XVIII, in-80, Liège, 1863. 324 BULLETIN Pays-Bas. GRONINGUE. Société des sciences naturelles. — Drie-en-zes- tigste Verslag over het natuurkundig Genootschap in Gro- ningen gedurende het Jaar 1863, in-8°, Groningue, 1863. MippEeLBurG. Société des sciences. — Verslag van het Veran- delde in de algemeene Vergadering van het Zeeuwsch Ge- nootschap der Wetenschappen gehouden op woensdag den 4 november 1863, in-8°, Middelburg, 1863. Suède et Norwège. CarisTiAniA. Université. — Det kongelige Frederiks Universitets halvundredaarsfest september 1861 Beretnungog Aetstykker, in-8°, Christiania, 1862. — Det kongelige norske Frede- riks Universitet Aarsberetning for Aaret 1861, in-8, Chris- tiania, 1862. CurisTiantA. Société des sciences. — Forhandlinger à Viden- skabs Selskapet à Christiania, Aar 1862, in-8°, Christiania, 1862. CHRISTIANIA. Société physiographique. — Nyt Magazin for Naturvidenskaberne, T. XIL (livr. 1 à 3), in-8°, Christiania, 1863. STOCKHOLM. Académie des sciences. — Ofversigt af Kongl. Vetenskaps-Akademien Fôrhandlingar, T. XIX, in-8, Stockholm, 1862. Russie et Finlande. HELsiINGrOoRs. Société des sciences. — Acta societatis scientia- rum Fennicæ, T. VIII, in-4°, Helsingfors, 1863. — Ofversigt af Finska Vetenskaps-Societeten Fürhandlingar, T. V,in-80, 1863. — Fôrteckning dfver Finska Vetenskaps- Societetens Boksamling: Aar 1862, in-8°, 1862. — Bidrag till Kännedom af Finlands Natur och Folk (livr. 5, 8, 9), in-8°, 4862-1863. Moscou. Société des naturalistes. — Bulletin de la Société Impériale des naturalistes de Moscou, 1863 (n°5 1 et 2), in-8°, Moscou, 1863. BIBLIOGRAPHIQUE. 325 Allemagne. BELGRADE. Société littéraire. — Glasnik drouchiva serbske Slovesnosti, T. XVI et XVII, in-8°, Belgrade, 1863. BERLIN. Académie des sciences. — Monatsbericht der k. preus- sischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, 1863, in-So, Berlin, 1863. BERLIN. Société de physique. — Die Fortschritte der Physik im Jahre 1861, 17° année, in-8°, Berlin, 1863. BERLIN. Société d’horticulture. — Wochenschrift des Vereines zur Befôrderung des Gartenbaues in den kôüniglich preus- sischen Staaten für Gartnerei uud Pflansenkunde, 1863 (nos 49 à 52) ; 1864 (n°5 1 à 33, 36 et 37), in-40, Berlin. Bonx. Société d'histoire naturelle. — Verhandlungen des natur- historischen Vereines der preussischen Rheinlande und Westphalens, T. XX (nes 1 et 2), in-8°, Bonn, 1863. Brun. Société d'agriculture, ete. — Mittheilungen der k. k. mährisch-schlesischen Gesellschaft zur Befürderung des Ackerbaues, der Natur-und Landeskunde in Brunn, 1862 et 1863, in-4°, Brunn. CRACOVIE. Société impériale des sciences. — Statut cesarsko- krolewskiego Towarzystwa Naukovego Krakowskiego, in-8°, Cracovie, 1860. — Dodatki do Rocznika Towarzy- stwa Naukowego Krakowskiego, in-8°, 1863. DRESDE. Académie impériale des Curieux de la Nature. — Novorum actorum Academiæ cæsareæ Leopoldino-Caro- linæ germanicæ naturæ curiosorum, T. XXX, in-4°, Dresde, 1864. FRANCFORT. Société des sciences naturelles. — Abhandlungen herausgegeben von der Senckenbergische naturforschende Gesellschaft, T. N (4er livr.), in-4°, Francfort, 1864. FRANCFORT. Sociétézoologique. — Der zoologische Garten, T.IV, in-8°, Francfort, 1863 ; T. V (nos 2 à 6), in-8°, 1864. G1ESSEN. Société des sciences naturelles et médicales. — Erster Bericht des Oberhessischen Gesellschaft für Natur- und Heilkunde, in-8°, Giessen, 1847 ; Zweiter Bericht, in-80, 1849 ; Zehnter Bericht, in-8°, 1863. GOETTINGUE. Société des sciences. — Nachrichten von der Georg-Augusts-Universitäts und der kon. Gesellschaft der Wissenschaften zu Güttingen von Jahre 1863, in-8, Gœttingue, 1863. 326 __ BULLETIN HazLe. Société des sciences naturelles. — Abhandlungen der Naturforschenden Gesellschaft zu Halle, T. VIX(livr. 3), in-40, Halle, 1863. HgipeLBerG. Société d'histoire naturelle et de médecine. — Verhandlungen des naturhistorisch-medizinischen Vereins zu Heidelberg, T. HE (n° 2), in-8°, Heidelberg, 4862. HERMANNSTADT. Société des sciences naturelles de Transsyl- vanie. — Verhandlungen und Mittheilungen des siebenbürg- ischen Vereins für Naturwissenschaften zu Hermannstadt, T. XIV (n°51 à 6), in-8°, Hermannstadt, 1863. KÔNIGSBERG. Société physico-économique.— Schriften der küni- glichen physikalisch-ükonomischen Gesellschaft zu Künigs- berg, 3° année 1662 (livr. 1 et 2), in-4°, Kônigsberg, 1862- 1863 ; 4° année 1863 (livr. 1 et 2), in-40, 4863. Muxicx. Académie des sciences. — Sitzungsberichte der k. bayerische Akademie der Wissenschaften zu Munchen, 4863, T. E'(n0 4); €. EL (n°s 1 à 4), in-8°, Munich, 1863; 1864, T. I (n°5 4 et 2), in-8°, 1864. NurEmMBERG. Société d'histoire naturelle, — Abhandlungen der naturhistorischen Gesellschaft zu Nürnberg, T. HI (n° 1), in-8°, Nuremberg, 1864. OrFrENBac. Société des sciences naturelles. — Vicrter Bericht der Offenbacher Vereins für Naturkunde, in-8°, Offenbach, 1863. RATISBONNE.. Société royale de botanique. — Denkschriften der k. bayerischen botanischen Gesellschaft zu Regensburg, T. V (livr. 4), in-4°, Regensburg, 1864. RATISBONNE. Société de zoologie et de minéralogie. — Corres- pondenz-Blatt der xoologisch-mineralogischen Vereines in Regensburg, T. XVII, in-8°, Regensburg, 1863. VIENNE. Académie des sciences. — Sitzungsberichte der kaïs. Akademie der Wissenschaften, mathematisch-naturwissen- schaftliche Classe, 1°e section: T. XLVI (n°5 3 à 5), in-8°, Vienne, 1862; T. XLVIIE (n°s 1 à 5), in-8°, 1863; T. XL VIII (nos { et 2), in-8°, 14863 ; — 2e section : T. XLVI (nos 4 et 5), in-8°, 1862; T. XLVIT (nos 4 à 5), in-8°, 1863; T. XLVIII (nos 1 à 3), in-80, 1863. Vienne. Institut impérial géologique. — Jahrbuch der k. k. geo- logischen Reichsanstalt, ‘TT. XEX (n° 8 et 4), in-#°, Vienne, 4863 ; T. X1V {n° 1), in-40, 1864. BIBLIOGRAPHIQUE. 327 VIENNE. Sociélé de géographie. — Mittheilungen der k. k. geo- graphischen Gesellschaft, T. VI, in-4°, Vienne, 1863. Vienne. Société impériale de zoologie et de botanique. — Verhandlungen der k. k. zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien, T. XIII, in-8°, Vienne, 1863. WurzBOURG. Société physico-médicale. — Würzburger natur- wissenschaftliche Zeitschrift, T. AV (no 1), in-8°, Wäürz- bourg, 1863. Suisse. GENÈVE. Société de physique et d'histoire naturelle. — Mémoires de la société de physigue et d'histoire naturelle de Genève, T. XVII ({re partie), in-40, Genève, 1863. NEUFCHATEL. Société des sciences naturelles. — Bulletin de la société des sciences naturelles de Neufchätel, T. VI (2° livr.), in 8°, Neufchâtel, 1863. Ktaïie. FLORENCE. Académie des géorgophiles. — Rendiconti delle adu- nanze della R. Accademia dei Georgofili di Firenze, V, I (n°5 3 à 7), in-8°, Florence, 1863. MiLan. Institut royal de Lombardie. — Atti del Reale Istituto Lombardo di scienze, lettere ed arti, T. XEX (fasc. 17 à 20), in-40, Milan, 1863-1864. — Rendiconti. Classe di scienze mathematiche e naturali, €. L(n°s 1 à 5), in-8°, Milan, 1864. — Memorie del Reale Istituto Lombardo di scienze lettere ed arti, T. IX (fase. 5), in-40, Milan, 1864.—Annua- rio del R.Estituto Lombardo di scienze lettere ed arti, 1864, in-8°, Milan, 1864. MiLan. Société des sciences naturelles. — Afti della societa ita- liana di scienze naturali, T. V (nos 5 et 6), in-8°, Milan, 1863- 1864 ; T. VI (n°s 4 à 3), in-8°, 1864. NAPLes. Association de secours mutuels entre les savants ita- liens. — Bulletino dell'associazione nazionale italiana di mutuo soccorso degli scienziati letterati edsartisti (n°5 6 à 8), in-8°, Naples, 1863-1864. NaPLes. Académie royale. — Rendiconti della Reale Accademia di archeologia, lettere e belle arti, in-4°, Naples, 1863. 328 : BULLETIN PALERME. Institut royal d'encouragement. — Giornale del Reale Istituto d’incoraggiamento di agricoltura, arti et mani- fatture in Sicilia, 3e série, T. I (n°5 1 à 4), in-8°, Palerme, 1863-1864. PALERME. Société d'acclimatation. — Atti della societa di accli- mazione e di agricoltura in Sicilia, T. XET (n°s 9 à 12), in-8v, Palerme, 1863; T. IV (n°5 1 à 6), in-8°, 1864. Rome. Académie des sciences. —— Atti dell’ accademia pontificia de’ nuovi Lincei, T. XIV ,in-40, Rome, 1861 ; T. XV, in-40, 1862 ; T. XVI (n° 1), in-4°, 1863. SIENNE. Académie des sciences. — Atti della R. Accademia de’ Fisiocritici di Siena, 2e série, T. IE (n° 1), in-8, Sienne, 1864. VENISE. Institut des sciences, lettres et arts. — Memorie dell’ I. R. Istituto veneto di scienze lettere ed arti, T. X (n° 2 et 2), in-%o, Venise, 1862 ; T. XI (n° 1 et 2), in-4°, 1863. — Atti dell I. R. Istituto veneto di scienze lettere ed arti, T. VIT (n°55 à 10), in-8°, 1861-1862; T. VIIE (nos 4 à 10), in-8°, 1862-1863; T. IX (nos 1 à 7), in 8°, 1863-1864. Espagne. MapriB. Académie des sciences. — Memorias de la real Aca- demia de Ciencias de Madrid, T.1IX (1* serie: ciencias exac- tas, T. I, parte 2%), 1863 ; T. III (22 serie : ciencias fisicas, T. I, part. 2 et3), 1859-1863 ; T. 1V (32 serie: ciencias naturales, T. II, parte 32), 1859 ; T. V (32 serie: ciencias naturales, T. IX, parte 12), 1861; T. VI (22 serie: ciencias fisicas, T. II, parte 142), 1864, in-4°, Madrid.— Resumen de . las actas de la real academia de ciencias de Madrid en el ano academico de 1853 a 1854, in-40, 1857; de 1854 a 1855, in-40, 1857; de 1855 a 1856, in-4°, 1857 ; de 1856 a 1857, in-40, 14858 ; de 1857 a 1858, in-40, 1859; de 1858 «a 1859, in-4°, 4860 ; de 1859 a 1860, in-4°, 1862; de 1861 a 1862, in-4°, 14863. -— Libros del saber de Astronomia del Rey Don Alfonso X de Castilla, copilados anotados y comentados por Don Manuel Rico y Sinobas, T. Feet 11, in-folio, Madrid, 1863. BIBLIOGRAPHIQUE. 329 Portugal. LisBONNE. Académie royale des sciences. — Portugaliæ monu- menta historica. Leges et consuetudines, T. I (fase. 3), in-folio, Lisbonne, 1863. — Lendas da India por Gaspar Correa, T. IX (parte 3), in-4°, Lisbonne, 1863. — Historia e memorias da Academia real das sciencias de Lisboa. Classe de sciencias moraes, politicas e bellas lettras, T. JIX (part. 1), in-40, 1863 ; Classe de sciencias mathe- maticas, physicas e naturaes, T. III (part. 12), in-4°, 1863. Asie. BaTavra. Société des arts et sciences. — Verhandelingen van het Bataviaasch Genootschap van Kunsten en Weten- schappen, T. XXIX, in-4°, Batavia, 1862. — Tydschrift voor Indische Taal-, Land. en Volkenkunde, T XI (n°S1 à 6), in-8°, Batavia, 1861; T. XII (nos 1 à 6}, in-8°, 1862. BarTavia. Société des sciences naturelles. — Natuurkundig Tydschrift voor Nederlandsch Indiè, T. XXIV (nos 1 à 6), in-8°, Batavia, 1862 ; T. XXV (n°5 1 à 6), in-80, 1862-1863; T. XXVI (nos 1 et 2), in-8°, 14863. $ 3. — Ouvrages offerts à la Société. Les noms des membres de la Société sont précédés d’une astérique *. ASTRAND (J.J.).— Om astronomiske og geodetiske Observationer à sommeren 1861, in-8°, Christiania, 1863. * Bazrour (J. H.).— Lescription of the fruit and seed of Clero- dendron Thomsonæ, in-8°, Edimbourg, 1863. * BARRESWIL. — Répertoire de chimie appliquée, année 1863, in-8o, Paris. * Barurri (G. F.). — Di alcuni recenti progressi delle scienze fisiche, delle Loro applicazioni e specialmente delle pubbliche communicazioni, in-8°, Turin, 14863. — Giardini d’acclima- zione, in-80, Turin, 1864. — Saluzz0o, Manta, Verzuolo, nell’ottobre dell’anno 1863, in-So, Turin, 1863. Bôcx (Georg). — Vorläufige Uebersicht der während der Reise der k. k. Fregatte Novara von den Herren Naturforschern gesammelten Spinnen, in-8°, Vienne, 1861. 330 BULLETIN BRAUER (Friedr.) — Monographie der Oestriden, in-80, Vienne, 1863. BRUNNER Von WATTENWYL. — Üeber die von der k: k. Fregatte Novara mitgebrachten Orthopteren, in-80, Vienne, 1862. * CaspaRyY (Robert). — De Nectariis, in-4°, Bonn, 1848. * CuzENT (G.). — Traitement radical de la rage par les alca- loïdes végétaux, in-80, Pointe-à-Pitre, 4864. — Eau ther- mo-minérale de la Ravine-chaude du ELamentin, in-80, Pointe-à-Pitre, 14864. * De CANDOLLE (Alph.).— Géographie botaniqueraisonnée,2 vol, in-80, Paris, 1855. D'HéricOURT (Achmet). — Annuaire des Sociétés savantes dela France et de l'étranger, 4° vol., in-80, Paris, 1863. * FRAUENFELD (G. von). — Eine für Oesterreich neue Trypeta, in-80, Vienne, 4861. — Beitrag zur Insektengeschichte aus dem Jahre 1861, in-80, 1862. — Ueber ein neue Hiôhlen- Carychium und zwei neue fossile Paludinen, in-8°, 14863. — Ueber die sogenannte Sägspän-Sce, in-80, 1862. — Versuch einer Aufzählung. der Arten der Gattung Bithynia und Nematura, in-80, 1862. — Verläufige Aufzählung der Arten der Gattungen Hydrobia und Amnicola, in-80, 1863. — Beitrag zur Metamorphosengeschichte aus dem Jahre 1862, (nos 1 et 2), in-8°, Vienne 1863. — Bericht über eine Reise durch SchwedenundNorwegenin Sommer1863,in-80, Vienne, 1863. * GasparRiNt (G.) — Memorie botaniche. Embriogenia della Canape. Malattie degli Agrumi. Modificazione di cellule ve- getali, in-#°, Naples, 1862. — Ricerche sulla embriogenia della canape, in-4°, Naples, 1862. — Sopra la melata o tra- sudamento di aspetto gommoso dalle foglie di alcuni alberi, in-40, Naples, 1863. — Osservazioni sopra talune modifica- zioni organiche in alcune cellule vegetali, in-4°, Naples, 4862. — Prelezione all’insegnamento della Botanica nella R. Universita di Napoli, in 8°, Naples, 1861. GuiLLory aîné. — Le marquis de Turbilly,in-8°, Angers, 1862. Haasr (Julius). — Bemerkungen über Strigops habroptilus, in-8°, Vienne, 1863. HauEr (K. von). — Ueber das Verhältniss des Brennwerthes der fossilen Kohlen in der üsterreichischen Monarchie zuihrem Formationsalter, in-49, Vienne, 1863. BIBLIOGRAPHIQUE. Sa | HEeLLer (Cam.) — Neue Crustaceen gesammeit während der Weltumseglung der k. k. Fregatte Novara (n°2), in-8°, Vienne, 1862. Heuzé (Gust.) — Cours d'agriculture pratique. Les matières fertilisantes, engrais minéraux, végétaux et animaux, solides, liquides, naturels et artificiels, in-80, Paris, 14862. — Les assolements et les systèmes de culture, in-8°, Paris, 1862. Hocu(F.) — Supplementer till Dovres flora, in-80, Christiania, 1863. HoLMBoE (C. A.) — Norske vægtlodder fra fjortende Aarhun- drede,in-4%, Christiania, 1863. Hozzner (Georg) — Ueber die Krystaile in den Pflanzenzellen, in-80, Munich, 1864. * Jozy (N.) — L'agriculture aux prises avec les insectes, ou im- prévoyance et châtiment, in-8°, Toulouse, 1864. — Con- férence publique sur l’hétérogénie ou génération spontanée faite à la Faculté de médecine de Paris Le 28 juin 1864%,in-80, Paris, 1864. " LAVOCAT (A.) — Nouveau fait tératologique démontrant la construction vertébrale de la tête, in 8, Toulouse, 1864. * LE CaNu. — Observations sur les hanneions communs, in-8°, Paris, 1864. * Le Jozis (Aug.). — Liste des Algues marines de Cherbourg, in-8°, 1863. LiHARzIK (F. P.). — La loi de la croissance et la structure de l’homme, in-4°, Vienne, 1862. MOoE (N.).— Veiledning til Dyrkning af glaciale, alpinske og arctiske Planter, in-8°, Cbristiania, 1862. SARS (M.). — Geologiske og zoologiske Iagttagelser an stillede paa en Reise i en Deel af Trondhjems stift i Sommeren 1862, in-8°, Christiania, 1863. SARS (O0. G.). — Om en i Sommeren 1862 foretagen zoologisk Reise à Christiania og Trondhjem Stifter, in-8°, Christiania, 1863. SCHRADER (H. L.). — Ueber gallenbildende Insekten in Austra- lien, in-8°, Vienne, 1863. * SENONER (Ad.). — Enumerazione sistematica dei mineralidelle provincie venete, in-8°, Venise, 1863. SIRBKE (H.). — Om en à Sommeren 1861 foretagen entomologisk Reise, in 8°, Chrisliania, 1863. 332 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. * SÔcuTING (E.). — Die Fortschritte der physikalischen Geo- graphie im Jahre 1860, in-8°, Berlin, 1862 ; — im Jahre 1861, in-8°, Berlin, 1863. * VINCENT (A. J. H.). — Note sur la messe grecque qui se chan- lait autrefois à l’abbaye royale de Saint-Denis, in-8°, Paris, 1864. ; ; “ VoLpicELLI (Paolo). — Determinazione di alcuni integrali definiti, in-4°, Rome, 1862. WEINLAND. — Der zoologische Garten. Zeitschrift für Beo- bachtung, Pflege und Zucht der Thiere, 4° année, in-80, Francfort, 1863. * ZANTEDESCHI (Franc.). — Lettera del prof. Francesco Zante- deschi a’ suoi colleghi-amici, intorno alle forze che solleci- tano le molecole de’ corpi, la loro risoluzione, il loro aggregamento ed ai momenti meccanici delle irradiazioni, in-80, Padoue, 186%. — Lettere del prof. F. Zantedeschi al dotto Camillo Flammarion, intorno all origine della rugiada e della brina, in-8°, Padoue, 1864. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES SCIENCES NATURELLES DE CHERBOURG. ep0e3e Bureau de la : Société. * Fondateurs. MM. Cte Th. Du MONCEL %X, directeur-perpétuel. Dr Aug. LE JOLIS, archiviste-perpétuel. Emm. LIAIS *, secrétaire-perpétuel. Bureau électif pour 1864. Dr Aug. LE JOLIS, président. H. JOUAN %, vice-président. L. L. FLEURY, secrétaire. LEVIEUX, trésorier. Membre honoraire. L Gust. THURET, membre de l’Institut, à Antibes. Membres titulaires. 49 Section des sciences médicales. D' LEPBEL, à Valognes. D' MONNOYE, chirurgien en chef de l’hospice Napoléon. D: EYCHENNE %, médecin-major de la guerre, Dr VIGIER DE VARENNES, à Valognes. Dr LEVÉEL, à Valognes. Dr VIGUËS, à Cherbourg. 334 LISTE DES MEMBRES 20 Section de zoologie, botanique et agriculture. Aug. LE JOLIS, docteur ès-sciences, officier d'académie. BERTRAND-LACHÊNÉE, naturaliste. EYRIÈS 3%, capitaine d'infanterie de marine, Ct: H. De TOCQUEVILLE %, président de la société d’agri- culture, membre du conseil général. DUBOIS x, sous-intendant militaire. J. DUPREY, professeur, président de la société d’horticulture. GILLES, maire de Flamanville, membre du conseil général. PÉRIAUX, maire de Querqueville, secrétaire de la société d’agri- culture. BAIZE, percepteur à Bricquebec. A. MACÉ, naturaliste, à Colomby. 30 Section de géologie et de géographie. BONISSENT, membre de la société géologique de France. H. JOUAN :X, capitaine de frégate, officier d'académie. DE BARMON, O.%, capitaine de frégate. LEVIEUX, membre de la société géologique de France. D'ABOVILLE, C.%x, contre-amiral. ROBINET DE PLAS, O.%, capitaine de vaisseau. MARTINEAU DES CHESNEZ, O.:%XK, capitaine de vaisseau. HENRY, conservateur du musée d’histoire naturelle. Cie Dx BÉRENGER, ancien officier de marine. 40 Section de physique et astronomie. Cte Th. Du MONCEL %, ingénieur électricien des lignes télé- graphiques. Emm. LIAIS :%x, astronome. L. L. FLEURY, physicien. GEUFROY, architecte de la ville. JOYEUX X, ingénieur de la marine impériale. VIBERT, principal du collége. NAGUET DE SAINT-VULFRAN %X, capitaine de frégate, directeur de l'observatoire de la Marine. DE LA SOCIÉTÉ, 335 Membres correspondanéis. ABRIA, professeur à la faculté des sciences de Bordeaux. AGARDH (J. G.}), professeur de botanique, à Lund. AGASSIZ, professeur à Cambridge, (Massachusetts.) AIRY, directeur de l’observatoire de Greenwich. ANDERSSON (N. J.), membre de l'académie de Stockholm. ARESCHOUG, professeur de botanique, à Upsal. BABINET, membre de l'Institut, à Paris. BALFOUR (J. H.), président de la soc. botanique d'Edimbourg. BARRESWIL, chimiste, à Paris. BARUFFI, professeur à l’université de Turin. BARY (Anton de), professeur, à Fribourg-en-Brisgau. BECQUEREL, profr au Conservatoire des arts et métiers, Paris. BENNETT (Georges), naturaliste, à Sidney. BENTHAM, président de la société Linnéenne de Londres. BERTHELOT, professeur à l’école de pharmacie de Paris. BERTOLONI (Ant.), professeur émérite, à Bologne. BESCHERELLE (E.), botaniste, à Paris. BIANCHI, directeur de l'observatoire de Modène. BLACHE, directeur de la santé, à Marseille. BLANCHARD, membre de l’Institut, à Paris. BLEEKER, zoologiste, à Amsterdam. BOISDUVAL, entomologiste, à Paris. BOISSIER (Edm.), botaniste, à Genève. BOREAU, directeur du jardin des plantes d'Angers. BORNET (Ed.), botaniste, à Antibes. BOUTSKOY, directeur de l’école navale de Russie. BRAUN (Alex.), directeur du jardin botanique de Berlin. BREBISSON (Alph. de), botaniste, à Falaise. BRONGNIART (Ad.), membre de l’Institut, à Paris. BUBSE, botaniste, à Riga. - BUNGE, directeur du jardin botanique de Dorpat. BUNSEN, professeur de chimie, à Heidelberg. BURMEISTER, professeur de zoologie, à Halle. BUSSY, directeur de l’école de pharmacie de Paris. BUYS-BALLOT, directenr de l'observatoire d’Utrecht. CALIGNY (marquis Anatole de), à Versailles. CANDOLLE (Alph. de), professeur, à Genève. CARUS, professeur, à Dresde. 336 LISTE DES MEMBRES CASPARY, directeur du jardin botanique de Kônigsberg. CASTORANI, médecin, à Paris. CATTELOUP, médecin principal militaire, à Versailles. -CAUMONT (de), membre de l’Institut, à Caen. CHACORNAC, astronome à l’observatoire de Paris. CHATEL (Victor), à Aunay-sur-Odon. CHATIN, professeur à l’école de pharmacie de Paris, CHESNON, naturaliste, à Evreux. CIALDI, commandant la marine pontificale, à Civita-Vecchia. CLOS, professeur à la faculté des sciences de Toulouse. COELHO (J. M. Latino), secrétaire de l’académie de Lisbonne. COOPER, astronome, à Markree. CORNALIA, président de la soc. des naturalistes de Milan. COSSON (Ërn.), botaniste, à Paris. COSTE, membre de l’Instilut, à Paris. CREPIN (Fr.), professeur de botanique à Gand. CROUAN (H.), botaniste, à Brest: CROUAN (L.), botaniste, à Brest. CUIGNEAU (Th.), botaniste, à Bordeaux. CUTANDA, directeur du jardin botanique de Madrid. CUZENT, pharmacien de la marine, aux Antilles. DARWIN (Charles), botaniste, à Down, Bromley (Kent.) DAUBRÉE, membre de l’Institut, à Paris. DECAISNE (Jos.), membre de l’Institut, à Paris. DE LA RIVE, professeur, à Genève. DELESSE, ingénieur en chef des mines, à Paris. DESSAIGNES, chimiste, à Vendôme. DESSAINS, professeur de physique, à Paris. DICKIE, professeur de botanique, à Glasgow. DONNY, chimiste, à Gand. DOVE, membre de l’académie des sciences de Berlin. DROUET (Henri), naturaliste, à Troyes. DUBY DE STEIGER, botaniste, à Genève. DUCHARTRE, membre de l’Institut, à Paris. DUFOUR (Léon, membre de l'Institut, à Saint-Sever. DUMAS, sénateur, membre de l’Institut, à Paris. DUMÉRIL (Aug.), professeur au muséum de Paris. DUMORTIER, botaniste, à Tournay. DUPONT, président dela soc. médicale d'Amiens. DE LA SOCIÉTÉ. 337 DU RIEU pe MAISONNEUVE, dir. du jardin bot. de Bordeaux. DUTREUX, naturaliste, à Luxembourg. DUVAL-JOUVE, inspecteur d'académie, à Strasbourg. EHRENBERG, membre de l’académie des sciences de Berlin. ELIE DE BEAUMONT, secrét. de l'académie des sc., à Paris. ENCKE, directeur de l’observatoire de Berlin. ENGELMANN, professeur de botanique, à Saint-Louis. ERMAN, membre de l’académie des sciences de Berlin. ESLER, membre de l'académie des sciences de Vienne. ETTINGSHAUSEN (C. von), membre de l’académie de Vienne. EUDES-DESLONGCHAMPS, doyen de la fac. des sc. de Caen. FAIRBAIRN, membre corr. de l’Institut, à Manchester. FAYE, membre de l’Institut, à Paris. FÉE (A. L.) professeur, à Strasbourg. FENZL, directeur da jardin botanique ée Vienne. FISCHER de WALDHEIM, prés. dela soc. des natur. de foscou. FLOURENS, secrétaire perpétuel de l’acad. des sc., à Paris. FOURNIER (Eug.), secrétaire de la soc. botanique, à Paris. FRAUENFELD (G. von), secrétaire dela soc. zoolog. de Vienne. FRIES (Elias), professeur de botanique, à Upsal. FRIES (Theodor), botaniste, à Upsal. FUNCK, professeur, à Luxembourg. GASPARRINI, professeur de botanique, à Naples. GASPARIS (de), astronome, à Naples. GAUGAIN, physicien, à Paris. GEMMELLARO (G. G.), géologue, à Catane. GIRARDIN (J.), doyen de la faculté des sciences de Lille. GISTEL, naturaliste, à Munich. GLOESENER, professeur de physique, à Liége. GODRON, doyen de la faculté des sciences de Nancy. GOEPPERT, professeur, à Breslau. GRAELLS (M. de la Paz), botaniste, à Madrid. GRAHAM, astronome, à Markree. GRATIOLET, professeur à la faculté des sciences de Paris. GRAY (Asa), secrétaire de l'académie de Boston. GRENIER, doyen de la faculté des sciences de Besançon. GREVILLE (R. Kaye), botaniste, à Edimbourg. GROENLAND (Joh.), botaniste, à Paris. GROVE, physicien, à Londres. GUBLER, professeur à la faculté de médecine de Paris. 29 338 LISTÉ DES MEMBRES GUÉRIN-MÉNE VILLE, naturaliste, à Paris. GUICHENOT, aide-naturaliste au Museum de Paris. GUSSONE, directeur du jardin botanique“de Naples. HAIDINGER, directr de l'Institut imp. géologique de Vienne. HARTING, directeur du jardin botanique d’Utrecht. HARVEY, professeur de botanique, à Dublin. HÉBERT, professeur à la faculté des sciences de Paris. HEER (Oswald), professeur, à Zurich. HELDREICEH (von), directeur du jardin botanique d'Athènes. HENRY (Jos.), secr. de l’Inst. Smithsonienne, à Washington. HERBICH, médecin militaire, à Cracovie. HERBICH, ingénieur des mines, à San-Domokos. HERSCHELL (Sir J.F. W.), astronome, à Londres. HÉTET, pharmacien de la marine, à Toulon. HEUFLER (L. von), botaniste, à Vienne. HIND, directeur du Nautical-Almanach, à Londres. HOELZL, botaniste, à Vienne. HGFFMANN (Hermann), professeur, à Giessen. HOFMEISTER (Wilh.), botaniste, à Leipzig. HCOKER (Sir William), directeur des jardins royaux de Kew. HOOKER (J. Dalton), botaniste, à Kew. IRMISCH (Thilo), botaniste, à Halle. JAEGER (G. F. von), professeur, à Stuttgart. JAUBERT (Comte A.), membre de l'Institut, à Paris. JOLY (N.), professeur à la faculté des sciences de Toulouse. JORDAN (Alexis), botaniste, à Lyon. JOURDAIN, docteur és-sciences, à Bayeux. JOUVIN, professeur à l’école de pharmacie de Rochefort. JURATSKA (Jakob), botaniste à Vienne. KAEMTZ, professeur de physique, à Halle. KILLIAS, président de la société des sciences natur. de Chur. KIRSCHBAUM, secrét. de la soc. des sciences de Wiesbaden. KOTSCHY, conservateur du musée botanique de Vienne. KRAUSS, professeur de zoologie, à Stuttgart. KREMPEZLHUBER (von), botaniste, à Munich. KUETZING, professeur de botanique, à Nordhausen. KUHLMANN, chimiste, à Lille. KUPFFER, direc. Ge l'observatoire phys. de Saint-Petersbourg. LAMPRECHT, pharmacien, à Bamberg. LAMY, professeur à la faculté des sciences de Lille. DE LA SOCIÉTÉ. 339 LANCIA (Duc de BROLO), secrét. de l’académie de Palerme. LANDERER, pharmacien, à Athènes. LANGE (Joh.), botaniste, à Copenhague. LASSEL, astronome, à Liverpool. LAUGIER, membre de l’Institut, à Paris. LAVOCAT, professeur d'anatomie, à Toulouse. LAWSON (Georg), professeur de botanique, à Kingstown. LEBOUCHER, professeur de physique, à Caen. LE CANU, professeur à l’école de pharmacie de Paris. LE CONTE (John), secr. de l’acad.des sc. nat. de Philadelphie. LE MAOUT, botaniste, à Paris. LENORMAND (René), botaniste, à Vire. LEPAGE, chimiste, à Gisors. LEREBOULLET, professeur de zoologie, à Strasbourg. LESPINASSE, botaniste, à Bordeaux. LÉVEILLÉ, botaniste, à Paris. LE VERRIER, sénateur, directeur de l’observatoire de Paris. LÉVY, professeur de mathématiques, à Rouen. LICHTENSTEIN, membre de l’académie des sciences de Berlin. LIEBIG (J. von), professeur de chimie, à Munich. LINDERMAYER, président de la soc. des sc. nat. d'Athènes. LITTROW fvon), directeur de l’observatoire de Vienne. LORIÈRE (de), géologue, à Paris. LUCA (de), professeur de chimie, à Pise. LUCAS (H.), secrétaire de la soc. entomologique de Paris. MAKOWSKY, professeur d'histoire naturelle, à Brunn. MALBRANCHE, botaniste, à Rouen. MANGON (Hervé), professeur, à Paris. MARTINS (Charles), professeur, à Montpellier. MARTIUS (Ph. von), secrét. de l’académie de Munich. MASSON, professeur de physique, à Paris. MIATTEUCI, sénateur, à Turin. MAURY, officier de marine des Etats confédérés. MENGE, secrétaire de la soc. des naturalistes de Daazig. METTENIUS, professeur de botanique, à Dresde. MERKEL, professeur de zoologie, à Riga. MILDE, professeur de botanique, à Breslau. MILLARDET, botaniste, à Paris. MILNE-EDWARDS, membre de l'Institut, à Paris. MIQUEL, professeur de botanique, à Utrecht. 340 LISTE DES MEMBRES MOHL (Hugo vou), professeur dè botanique, à Tubingen. MONTAGNE, membre de l’Institut, à Paris. MONTROUZIER, missionnaire, à la Nouvelle-Calédonie. MOORE (Charles), dir. du jardin botanique de Sydney. MORIDE, chimiste, à Nantes. MORIÈRE, professeur d'histoire naturelle, à Caen. MORIS, professeur de géologie, à Luxembourg. MORIS (J. H.), sénateur et professeur, à Turin. MOULINS (des), présidentde la soc. linnéenne de Bordeaux. MUELLER (Karl), professeur, à Halle. MULSANT, entomologiste, à Lyon. NÆGELI, directeur du jardin botanique de Munich. NATALE (de), professeur de géologie, à Messine. NEILREICH, botaniste, à Vienne. NOTARIS (de), direcieur du jardin botanique de Gênes. NYLANDER (W.), professeur, à Helsingfors. OLMSTED, astronome, à New-Haven. OUDEMANS, professeur de botanique, à Amsterdam. : PALAGI, professeur, à Bologne. PARLATORE (Filippi), professeur de botanique, à Florence. PASSERINI, professeur d'histoire naturelle, à Parme. PASTEUR, membre de l’Enctitut, à Paris. PAYEN, membre de l’Institut, à Paris. PELLETIER, secrétaire de l'académie d'Orléans. PELOUZE, membre de l’Institut, à Paris. PETERS, directeur de l'observatoire d’Altona. PETIT, directeur de l’observatoire de Toulouse. PÉTREQUIN, médecin en chef de l’hospice @e Lyon. PIERRE (Isidore), professeur à la faculté des sciences de Caen. PLANCHON (J.E.), professeur à la faculté de Montpellier. PLANTAMOUR, directeur de l’observatoire de Genève. PLUCKER, professeur, à Bonn. POEY, directeur de l'observatoire de la Havane. POGSON, directeur de l'observatoire d'Oxford. POISEUILLE, membre de l’académie de médecine, à Paris. POUCHET, membre de l’Institut, à Rouen. POUILLET, membre de l’Institut, à Paris. PRESTEL, météorologiste, à Emden. PRINGSHEIM, professeur de botanique, à Berlin. PURKINIE, professeur, à Breslau. DE LA SOCIÉTÉ. 34 QUATREFAGES (de), membre de l’Institut, à Paris. QUÉTELET, directeur de l'observatoire de Bruxelles. RADLKOFER, professeur de botanique, à Munich. RAULIN, professeur à la faculté des sciences de Bordeaux. REICHENBACH, professeur de botanique, à Dresde. REIN VILLIERS, médecin, à Paris. RENARD, secrétaire de la société des naturalistes de Moscou. REUTER, professeur de chimie, à Luxembourg. REY, entomologiste, à Villié. RIDOLFI (Cosimo), prés. de la soc. des géorgophiles, à Florence. ROEPER, professeur, à Rostock. ROSSE (Lord), astronome, à Londres. ROSSMANN (Julius), botaniste, à Giessen. ROUX, chirurgien en chef de la marine, à Toulon. RUPRECHT, membre de l'académie de St-Pétersbourg. SABINE, vice-président de la société royale de Londres. SANGUINETTI, professeur de botanique, à Rome. SA VI (Pietro), professeur de botanique, à Pise. SCHACHT (Herm.), professeur de botanique, à Bonn. SCHIMPER (W.9J.), membre de l'Institut, à Sirasbourg. SCHLECHTENDAL (von), direct. du jardin botanique de Halle. SCHLEIDEN, professeur de botanique, à Eéna. SCHOENBEIN, professeur de chimie, à Bâle. SCHOENEFELD (de), secr. de la soc. botanique, à Paris. SCHULTZ (C. H.), président de la « Pollichia », à Deidesheim. SCHWARZ (W.), au consulat d'Autriche, à Paris. SECCHI, directeur de l’observatoire de Rome. SELYS-LONGCHAMPS (de), naturaliste, à Liège. SENONER, géologue, à Vienne. SERRES, membre de l’Institut, à Paris. SIEBOLD (von), professeur de zoologie, à Munich. SKOFITZ, botaniste, à Vienne. SISMONDA, secrétaire de l’académie de Turin. SOECHTING, secrétaire de la société degéologie de Berlin. SOUBEIRAN (Léon),professeur à l'école de pharmacie de Paris. SOYER-WILLEMET, botaniste, à Nancy. SPACH, aide-naturaliste au muséum de Paris. STEINHEIL, professeur, à Munich. STIZENBERGER, botaniste, à Constance. STUR (Dionys), naturaliste, à Vienne, 342 LISTE DES MEMBRES STURB£ (J. W.), naturaliste, à Nuremberg. TASSIT, directeur du jardin botanique de Sienne. TCHIHATCHEFF (prince de), naturaliste, à Paris. TEMPEL, astronome, à Marseille. THEDENIUS, botaniste, à Stockholm. TIEDEMANN, professeur de zoologie, à Halle. TIMBAL-LAGRAVE, pharmacien, à Toulouse. TODARO, directeur du jardin botanique de Palerme. TOMMASINI (M. J. de), botaniste, à Trieste. TORNABENE, secrétaire de la soc. des se. natur. de Catane. TREVISAN (comte Vittore), botaniste, à Padoue. TRENTOVIUS, médecin de la marine russe, à Helsingfors. TRIANA, botaniste, à Paris. TULASNE (L. R.), membre de l’Institut, à Paris. TYNDALL, professeur à l'institut royal de Londres. UNGER, professeur de botanique, à Vienne. UNGERN-STERNBERG (Baron de), à Saint-Petersbourg. VAHEL, directeur du jardin botanique de Copenhague. VAILLANT (le maréchal), membre de l'Institut, à Paris. VALENCIENNES, membre de l'Institut, à Paris. VALERIUS, professeur de physique, à Gand. VALZ, directeur de l’observatoire de Marseille. VERNEUIL (de), membre de FAnstitut, à Paris. VILLAR Y MACIAS, professeur de chimie, à Salamanque. VINCENT, membre de l’Institut, à Paris. VISIANTI (Rob. de), directeur du jardin betanique de Padoue. VOLPICELLI, secrétaire de l’académie des sciences de Rome. WARTMANN, professeur de physique, à Genève. WEISS (Adolf), naturaliste, à Vienne. WEITENWEBER, professeur de botanique, à Prague. WELCKER, professeur de physique, à Giessen. WHEATSTONE, physicien, à Londres. WIED (Maximilien prince de), à Neuwied. WIRTGEN, botaniste, à Coblentz. WOEHLER, professeur de chimie, à Gôttingue. WOLF, directeur de l'observatoire de Berne. WURST, professeur à l’école de médecine de Paris. ZANARDINI, professeur de botanique, à Venise. ZANTEDESCHI, professeur de physique, à Padoue DE LA SOCIÉTÉ. 343 Membres correspondants decédés. Amici, Florence. ARAGO, Paris. Bailey, New-York. B1oT, Paris. Biscaorr, Heidelberg. BLume, Leyde. BLyrr, Christiania. Boxp, Cambridge. Bosca-BUSCHMAN, BRavais, Paris. Browx (Rob.), Londres. CASTAGNE, Aix. CHAUVIN, Caen. CoRDIER, Paris. CosTA DE BEAUREGARD, Cham- béry. DALIMIER (Paul), Paris. De Jussieu (Atrien), Paris. DESMAZIiÈREs, Lille. D’HomBre-FirMas, Alais. DuranD, Caen. DurAND-DuQuESNEY, Lisieux. Durocugr, Rennes. EscuricaT, Copenhague. Fiscuer (F.E.L.), St-Pétersb, FiscneR (G.), Moscou. FuErNrour, Ratisbonne. GatüDicHAUD, Paris. Gay (Jacques), Paris. GAYMARD, Paris. Luxembsg. GEOFFROY-St-HiILAIRE (Isid.), Paris. GougJon, Paris. GuemBez, Landau. HAEGRENS, Versailles. Haussmann, Gôttingue. HOLANDRE, Metz. HuwBoLpT (de), Berlin. JAmEsON (Rob.), Edimbourg. KIESsER, léna. LE Gaz, Rennes. LEHMANN, Copenhague. LEHMANN, Hambourg. LESAUVAGE, Caen. LinDLEY, Londres. MELLONI, Naples. Meyer (C. A.),St-Pétersboursg. Morren (Ch.), Liège. MoQuin-TAnDoON, Paris. Nes von EseNBECK, Breslau. Rerzius (A.), Stockholm. SENDTNER, Munich. SOUBEIRAN (Eug.), Paris. TEMMINCK, Amsterdam. TENORE (Mich.), Naples. TREVIRANUS, Bonn. TILLETTE DE CLERMONT, Ab- beville. Turner (Dawson), Yarmouth. WazLicu, Londres. FES LISTE DES PRÉSIDENTS DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES SCIENCES NATURELLES DE CHERBOURG. MM. 1853-5% — TH. DU MONCEL. 1854 — |À LE JOLIS. 41853 — D'PAYERNE. 41856 — DE LAPPARENT. 4857 — G.THURET. 4858 — BESNOU. . 1859 — H.JOUAN. 48696 — D'A.LE JOLIS. ASGTI — GOUVILLIEZ. 4862? — JOYEUX. 1863 — D: MONNOYE. 4864 — Dr. A. LE JOLIS. D TABLE MÉTHODIQUE DES MATIERES CONTENUES DANS LES 10 VOLUMES COMPOSANT LA 1'° SÉRIE (1852-1864) DES MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ (MPÉRIALE DES SCIENCES NATURELLES DE CHERBOURG, RÉDIGÉE PAR M. le D' Aug. LE HOLIS, ARCHIVISTE-PERPÉTUEL DE LA SOCIÉTÉ. Nora. — Les chiffres romains indiquent le numéro du volume, et les chiffres arabes le numéro des pages. — Une astérique * indique les communications qui sont mentionnées sans développements. A Sciences médicales. HYGIÈNE. Considérations sur le vin et l'alcool, considérés au point de vue chimique et médical, par M. DeLioux de Savianac. E, 77. Influence de l’air comprimé sur l’homme sous quelques points de vue inétudiés, par M. PAYERNE. I, 145. Sur la présence de l’ammoniaque dans les eaux de la ville de Cherbourg, par M. LE Jours. I, 181. — Analyse de ces eaux, par M. Besnou. I, 181 ; IV, 213. De la présence du plomb dans les eaux de mer distillées à bord des bâtiments, par M. Besnou. III, 153. Recherches chimiques sur l’Oïdium aurantiacum, ou moisissure rouge qui se développe sur le pain, par M. Besnou. EV, 19. 346 TABLE MÉTHODIQUE PATHOLOGIE et THÉRAPEUTIQUE. Des propriétés fébrifuges et antipériodiques du chloroforme, et formules de médicaments à base de chloroforme, par M. DE- LIOUX de SAVIGNAC. E, 129. *" De l’emploi des fumigations éthérées contre certaines formes de paracousie et contre l’otalgie, par M. DELroux de SAvIGNAC. I, 349. Sur les maladies périodiques, par M. DELioux de SaviGNac. 1, 358. Quelques remarques pratiques sur la pathologie et la thérapeu- tique chirurgicale des tumeurs en général, par M. Durour. IX, 353. Sur les eaux des sources minérales de Vichy, par M. Besnou. VI, 361. Sur les inconvénients de la substitution du calomel à la vapeur au calomel ordinaire dans la thérapeutique, par M. Besxou. VI, 276. * Sur la séparation étiologique de la dyssenterie et de la fièvre intermittente, par M. CaTreLoup. IX, 335. * Observations sur le service médical des armées en campagne, par M. CarreLour. Rapport par M. LecoQ. VIII, 389. * Parallèle entre Broussais et Laennec, par M. Massreu. [, 80. PHARMACOLOGIE. Considérations pharmacologiques sur le chloroforme, par M. Besnou. I, 322. Remarques sur l'essai des quinquinas Calisaya jaunes, pour évaluer leur valeur en quinine, par M. Besnou. IF, #4. De quelques préparations pharmaceutiques imparfaitement faites ou de leur sophistication (sous-azotate bismuthique, protoxide d’antimoine), par M. Besnou. III, 233. Préparation du lactate ferreux, par M. Besnou. HIT, 382. Observations sur la préparation de la digitaline, par M. Besnou. III, 388. Essai de l'huile de foie de morue, par M. Besnou. IV, 219. Préparation de la dextrine, par M. Besnou. V, 354. * Sur de nouveaux procédés de concentration des eaux minérales employées en médecine, par M. P£rrequex. IX, 335. DES 10 PREMIERS VOLUMES. 3h77 MÉDECINE LÉGALE et TOXICOLOGIE. Constatation des empoisonnements par la strychnine et la mor- phine, par M. Besnou. IT, 202 ; IV, 325. De l’action des pâtes phosphoriques sur l’organisme, et recher” ches pour arriver à constater l’intoxication, par M. BEsxou. II, 209. Recherches médico-légales sur une intoxication phosphorique, par M. Besnou. III, 341; VI, 385. é Sur un cas d’empoisonnement par quelques plantes abortives, par M. Besnou. VI, 365. De la nécessité d'éviter la présence des suifocyanures dans la recherche de l’arsenic, par M. Besnou. VI, 389. Constatation d’une parcelle microscopique d'acier dans l’os du doigt d’un remplaçant soupçonné d’ampulation volontaire, par M. Besnou. III, 227. Examen de débris de tissu brûlé et de portions charbonneuses et fragments d’os, dans une affaire d’infanticide par combus- tion, par M. Besnou. HI, 228. Zoclegie. Zoologie de l’'Archipel de Mendana ou des Marquises, par M. JARoIN. VI, 161. Sur quelques animaux rencontrés en pleine mer dans le Grard- Océan, par M. Jouax. VI, 373. Animaux observés pendant une traversée de Cherbourg à la Nouvelle Calédonie, par M. Jouax. VIII, 163. Notes sur quelques animaux observés à la Nouvelle-Calédonie pendant les années 1861 et 1862, par M. Jouan. IX, 89. Notes sur quelques animaux observés en pleine mer dans l'O- céan Pacifique, et pendant une traversée d'Australie en Eu- rope, par M Jouan. IX, 188. Adäitions à la Faune de la Nouvelle-Calédonie, par M. Jouax. X, 301, 312. 348 TABLE MÉTHODIQUE Note sur la patrie primitive et l’origine du bœuf domestique, par M. N.Jozx. 1113 Note sur un squelette de Gorille, par M. Jouax. IX, 328. Mémoire sur les Baleines et les Cachalots, par M. Jouax. \T PE Observations au sujet d'un Cétacé échoué sur les côtes de Provence, par M. Jouax. X, 312. Catalogue des Oiseaux observés dans l'arrondissement de Valo- gnes, par M. BENoIsT. II, 231. Note ponr servir à la nosographie des Pigeons, par M. PAyYERxE. 1,346; Notes sur quelques oiseaux habitant les îles du Grand-Océan, par M. Jouax. VI, 49. Faune ornithologique de la Nouvelle-Calédonie, par M. Jouax. IX, 197. Note sur le Casoar de la Nouvelle-Bretagne /Casuarinus Ben- nettii/, par M. Jouan. IX, 322. Note sur le Rhynochetus jubatus, par M. Jouax. X, 314. Catalogue méthodique de la colleetion des Batraciens du mu- séum d'histoire naturelle de Paris, 1"e partie : Céciloïdes, par M. Aug. DumériL IX, 295. (1 planche). Poissons de mer observés à Cherbourg en 1858 et1859, par M. Jouax. VII, 116. Additions à cette liste, par M. Jouax. X, 343. Note sur les poissons du département de la Manche, par M. G. SivaRD de BEAULIEU. IIT, 375. * Sur la multiplication et la fécondation artificielle des poissons de mer sur les côtes de la Manche, par M. G. Sivarp de BEAULIEU. 1, 188. Note sur une petite Lamproie / Petromyzon Planeri?), par M. Jouax. VII, 367. Notes sur quelques Poissons de la Nouvelle-Calédonie, par M. Jouax. VIII, 241. Supplément à la description des Poissons de la Nouvelle-Calé- donie, par M. Jouan. IX, 177. * Scaridés de lacollection du Muséum de Paris, par M. GUICHE- NOT, X, 314. DES 10 PREMIERS VOLUMES. 3#9 Genus familiæ Apidarum {eriades, quod synopsi monographica exponit W. NyLanper. IV, 105. Observations sur le Morpho idomenœus, par M. Eyriës. VI, 68. Insectes recueillis à Cherbourg par M. BERTRAND-LACHÈNÉE. 11, 97, 296 ; IV, 207 ; VI, 383. Sur une variété nouvelle de la Pachyta! decempunctata, par M. GUIFFART. VI, 384. Note sur le Bolbocerus mobilicornis, par M. EyriÈs. VIF, 370. Découverte d’uneespècenouvelle d’'Ochthebius marin, et des lar- ves de cet insecte, par M. Le Jozis. VIII, 390. Description d’une espèce nouvelle d’Ochthebius /Ochthebius Lejolisiü), par MM. MursanrT et Rey. VIII, 181. (1 planche). Etablissement d’un nouveau genre parmi les Théléphorides (Pygidia), par MM. Muzsanr et REY. VIII, 190 (1 planchei. * Description d'insectes nouveaux, par M. GisrTeL. VIII, 383. " Education à Cherbourg des vers-à-soie de l’Ailanthe et du Ricin, par MM. Dugois et LEVIEUXx. VIIE, 389 ; IX, 336. * Sur le développement des Huîtres, par M. Joyeux. VIII, 384. * Sur la matière colorante des Aplysies, par M. LE Jorzis. VIII, 381. Coincidence de la rareté de certains poissons et crustacés avec l'abondance des Poulpes, par M. Jouan. VII, 371. Phénomène observé aux Antilles sur une Holothurie, par M. JarDiN. IX, 336. Observation sur le développement d'Infusoires dans le Vatonia utricularis, par M. Borner. VE, 337 (2 planches). Botanique. ANATOMIE €l PHYSIOLOGIE. Phanérogamie. Anatomie des plantes aériennes de l’ordre des Orchidées, par M. CHATIN. 197 mémoire : Anatomie des racines. IV, 5. — 2e mémoire : Anatomie du rhizome, de la tige et des feuilles. V, 33 (2 planches). Du bourgeon dans le genre Lythrum, par M. LeBeL. IT, 179. 350 TABLE MÉTHODIQUE Sur les bractées des Marcgraviées, par MM. J. E. PLANCHON et Trians. IX, 69. Esquisse monographique sur les Callitriche, par M. LeBEL. IX, 129. ” Sur l'accroissement en diamètre des arbres dicotylédonés, par M. HÉTET. VI, 367. " Du pollen et du stigmate par rapport à l'hétéromorphisme chez les Primula, par M. LeBeL. IX, 338 ; X, 314. Observations de floraison hors saison de diverses plantes, par MM. BERTRAND-LACHÈNÉE, Dupré, LE Jozis et LEVIEUX. VII, 363 ; VIII, 387 ; IX, 339. ; # Phénomène observé sur le Rosa eglanteria var. bicolor, par M. Le Jozis. E, 73. Cas tératologique observé sur le Valerianella carinata, par M. LE Jozis. I, 188. Disjonction des éléments pétaloïides du Digitalis purpurea, par M. LE Jouis. E, 349. Observation sur un Taraxacuri densleonis, par M. BERTRAND- LACHÊNÉE. Ë, 361. Observation sur un Angelica sylvestris, par M. BERTRAND- LACHÈNÉE. II, 256. : Note sur des fleurs anomales de Cytisus Adami, par M. LE Jours. VI, 157. Note sur des fleurs anomales de Phormium tenax, par M. Le Joris. VI, 333. Monstruosité observée sur l'Hypochæris radicata, par M. BEr- TRAND-LACHÈNÉE. VI, 389. j Ombelles anomales du Daucus carota, par M. BERTRAND-LA- CHÊNÉE. VIII, 384. Fascie du Carlina vulgaris, par M. BERTRAND-LACHÊNÉE. VIII, 385. Tiges souterraines fasciées du Jasminus fruticans, par M. DuPrey. VIII, 386. Sur une corolle éperonnée de Digilalis purpurea, par M. LE Jouis. IX, 338. Cryptogamie. Note sur la fécondation des Fucacées, par M. THURET. Ï, 161. — Deuxième note. V, 5 (1 planche). DES 10 PREMIERS VOLUMES. 351 Sur la fructification du Desmarestia viridis, par M, TuureT. 1, 342. Examen des espèces confondues sous le nom de Laminaria digitata, par M. Le Jozis. INF, 241. Observations sur la reproduction de quelques Nostochinées, par M. Taurer. V, 19 (3 planches). Observations sur le développement d’infusoires dans le Falonia utricularis, par M. BorNeT. VI, 337 (2 planches). Sur les anthéridies du Fegatella conica, par M. Tuurer. IV, 216. De la nature de l’Ergot des Graminées, par M. Borner. Ï, 337. BOTANIQUE DESCRIPTIVE €t NOMENCLATURE. Phanérogamie. L Observations sur les Ulex des environs de Cherbourg, par M. LE Jos. I, 263. Sur une variété à fleurs blanches du Linaria vulgaris, par M. Besxou. VI, 379. Plantes vasculaires des environs de Cherbourg, par M. Le Jois. VII, p. 245. Constatation de stolons souterrains dans le Cirsium anglicum, par M. Le Jozuis. VITE, 382. * Rapport sur les travaux de M. Ph. Müller sur le genre Rubus, par M. LE Jozrs. VIII, 382. Sur une forme de Carex panicea, par M. BERTRAND-LACHÈNÉE. VIII, 389. Sur une forme de Cochlearia danica confondue avec le C. offici- nalis, par M. LE Jours. IX, 337. Esquisse monographique sur les Callitriche, par M. Lepez. IX, 129. Cryptogamie. Observations sur le Lunularia vulgaris, par M. Le Jos. F, 191. Essai d’une nouvelle classification des Lichens, par M. W. NYLANDER. 1er mémoire: IT, 5. — 2e mémoire: IIT, 164. Etudes sur les Eichens de l'Algérie, par M. W. NyLANDER. IE, 305. 352 TABLE MÉTHODIQUE Synopsis du genre Arthonia, par M. W. NyLaxDer. IV, 85. Description de trois Lichens nouveaux, par M. BorNer. IV, 225 (4 planches). Enumération générale des Lichens, par W. NyLANDER. V, 85. — Supplément. V, 322. Lichens des environs de Cherbourg, par M. LE Jozis. VI, 225. Description de deux espèces de Sphacelia, par M. BoRNer. I, 342. Observations sur les diverses formes du Laminaria digitata qui croissent sur les côtes de Cherbourg, par M. LE Jozis. I, 283. Note sur la synonymie des Ulva Lactuca et latissima L.,suivie de quelques remarques sur la tribu des Ulvacées, par M. TaurerT. Il, 17. Note sur le genre Spirulina, par MM. CRouaAN. If, 38. Sur quelques espèces du genre Ectocarpus, par M. LE Jours. II, 206. Note sur quelques Diatomées marines rares ou peu connues du littorai de Cherbourg, par M. DE BRÉBISSON. IE, 241 (1 plan- che). Description d’Algues nouvelles découvertes aux environs de Cherbourg, par M. Taurer. Il, 387. Note sur un nouveau genre d'algues de la famille des Floridées (Bornetia), par M. Taurert. HI, 155 (2 planches). Examen des espèces confondues sous le nom de Laminaria digitata, suivi de quelques observations sur le genre Lami- naria, par M. Le Jouis. HI, 241. Liste des Desmidiées observées en basse-Normandie, par M. de BréBisson. 1V,1413 .—Additions et explications des figures IV, 301 (2 planches). Liste des Algues marines de Cherbourg, par M. LE Jours. X, 5 (6 planches). * Etude sur les Ulvacées, par M. Le Jours. X, 314. Quelques remarques sur lanomenclature PER des Algues, par M. Le Jouis. IV, 65. Instructions sur la récolte, l’étude et la états à des Algues, par M. Borne, IV, 163. DES 10 PREMIERS VOLUMES. 339 GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. De l'inflaence chimique des terrains sur la dispersion des plantes, par M. Le Jozis. VIII, 309. De l'influence particulière des terrains ferrugineux sur la végé- tation, par M. LE Jozis. VEIE, 394. Herborisations dans le nord du département de la Manche, par MM. BERTRAND-LACHÊNÉE, BESNOU, JARDIN, LEBEL et LE Jos. 1, 184-360 ; 11, 97-390 ; III, 217-402 ; IV, 200-323 : V, 352-366 ; VI, 358-383 ; VII, 371-375; VIII, 386-395 ; IX, 340 ; X, 315. * Catalogue des plantes phanérogames de l'arrondissement de Cherbourg, par MM. Besxouet BERTRAND - LACHÈNÉE. VII, 363. Herborisations aux environs de Coutances et de Bayeux, par M. Le Jozis. VII!, 385. Plantes vasculaires des environs de Cherbourg, par M. LE Jours, VIL, 245. Remarques sur la végétation des falaises de Greville, par M. Le Jours. I, 354. Introduction à Gréville du Cochlearia oficinalis, par M. LE Jours. X, 316. Découverte de l’Enthosiodon Templetonii à Jobourg, par M. LED'EN. VII, 370. Lichens des environs de Cherbourg, par M. LE Jours. VI, 225. Liste des algues marines de Cherbourg, par M. Le Jouis X, 5 (6 planches). Sur la floraison à Cherbourg des Phormium Cookianum et Ph. tenax, par M. Le Jours. VI, 378. Sur la fructification à Cherbourg du Hoya carnosa, par M. LE Jours. IX, 339. Liste de quelques glumacées des côtes occidentales d'Afrique, par M. LE Jozis. II, 392. Quelques algues marines du Cap de Bonne-Espérance, par M. Le Jouis. VIII, 390. * Sur quelques plantes du détroit de Magellan, par M. DE BARMON. IX, 337. Botanique des îles Marquises, par M. JARDIN. V, 289. 23 Bh17 TABLE MÉTHODIQUE Supplément au « Zephyritis taitensis » de Guillemin, par M. Jarpin. VII, 239. Liste de fougères de la Nouvelle-Calédonie, par M. LE Jouis. X, 317. BOTANIQUE APPLIQUÉE, AGRICULTURE. Sur la maladie des pommes de terre, par MM. Besnou et Luis, I, 358. Maladie de la vigne ; observatiqns faites en 1851, 1852 et 1854 en France, Suisse, Etats Sardes, Lombardie et Allemagne, par M. Cain. Il, 33. Sur la culture de la Renouée tinctoriale, par M. Besnou. IV, 240. Mémoire sur les bois de la Nouvelle-Zélande employés dans l’industrie, par M. Jouan. X, 273. * Discours sur l'étude de la botanique, prononcé dans la séance publique du 29 octobre 1852, par M. LE Jouzis. E, 77. Géolegie et Minéralegie. Essai géologique sur le département de la Manche, par M. Bonissent. Introduction et roches plutoniques. VIE, 73.— . Terrains primitifs. VIIE, 87. — Terrain cumbrien. IX, 4. — Terrain silurien. IX, 249. — Terrain dévonien. X, 169. Observations sur la nature des actions métamorphiques qu'ont subies les roches des environs de Cherbourg, par M. DAUBRÉE. VIII, 52. * Empreinte de Trilobite trouvée à Cherbourg, par M. Lrais. I, 73. * Sur un schisie argileux traçant, par M. Davin. I, 73. Notice géognostique sur Tollevast, par M. BERTRAND-LACHÊNÉE. LG, Notes géologiques et minéralogiques sur les environs de Cher- bourg, par M. Lespos. I, 347 ; 11, 111, 379; IV, 328, 332. * Sur divers minéraux existant dans les granites de la côte estde Cherbourg, par M. Lespos. Il, 98. Note sur quelques roches siluriennes du nord du département de la Manche, par M. Lespos. II, 373. Sur quelques minéraux trouvés lors du creusement du bassin du port militaire, par M. Lespos. If, 379. * Sur les talcites de Gréville et les schistes du Rozel, par M. BonissenT. III, 217. » DES 10 PREMIERS VOLUMES. 35 Notes sur le gisement de quelques roches du département de la Manche, par M. BonissenT. IV, 281; V, 341. Sur un gisement considérable de sulfate de baryte à Sideville, par M. Lespos. VI, 372. Découvertes de fossiles et observations géologiques, par M. BonissenT. VII, 372; VIII, 392, 394. * Sur la stratigraphie du département de la Manche, par M. Le- vieux. VIII, 393. * Coprolithe trouvé dans le lias de Valognes, par M. BoNiIssENT. IX, 341. * Excursions géologiques, par M. Levieux. X, 317. Découverte de l'oolithe inférieure dans le département de la Manche, par M. BONISSENT. X, 318. Géologie et minéralogie de l'archipel de Mendana ou des Mar- quises, par M. Jarpin. IV, 49. Note sur les îles basses et les récifs de corail du Grand-Océan, par M. Jouan. VIT, 148. Note sur le guano des îles Chinchas, par M. Jouan. VIE, 364. Chimie. Question des corps simples, par M. FLeurvy. IX, 342. De l’état de l’iode dans l’atmosphère et possibilité de la forma- tion d’iodure d’azote dans les orages, par M. BEsnou. E, 108. Formation des composés oxygénés de l'azote, par M. PAYERNE. IX, 343. “De l’action de l’eau de mer sur les chaux et mortiers, par M. BEsnou. I, 188. Note sur les sulfocyanures alcalins et ferriques, par M. Besxou. 1,127: Sur une réaction du sulfocyanure potassique, par M. Besnou. III, 248. Sur la coloration du papier en violet par le contact avec diverses algues, par MM. LE Jozis et BEesnou. IF, 296. Chimie analytique. De l'emploi du microscope dans les analyses chimiques, par M. BESNOU. I, 183, 345. 356 TABLE MÉTHODIQUE * Sur un minéral considéré commeune Strontianite, par MM. Davip et BESNOU. I, 73, 182. Examen d'un nouveau minerai de mercure (sublimé corrosif natif),par M. Besnou. IE, 41, Essai du mercure et exemple de dimorphisme du bioxide et du biiodure, par M. Besnou. Il, 386. Analyse des limonites de Sauxmesnil, par MM. Lespos et BESs- nou. III, 387. Analyse du minerai de fer de Haineville, par M. Besnou. V, 351. Sur la présence du zinc dans la fonte, par M. Besnou. HIT, 219. Examen d’une couche blanche qui se forme sur les clous zingués exposés à l'air, par M. Besnou. III, 220. | De la composition et de l’essai du blanc et du gris de zine, par M. Besnou. III, 389; VI, 374. Analyse des cuivres à doublages, par M. BEesnou. V, 342. * Analyse de la chaux hydraulique de Doué (près Nantes), par M. Besnou. I, 184. * Note sur des analyses de ciments de Portland, Boulogne, Parker brun et Parker jaune, par M. Jouvin. EI, 189. Analyse des coquilles, par M. BEsnou.IIE, 380. Analyse d’un guano du Pérou, par M. Besnou. I, 361; V, 350. De la sophistication des farines, par M. Besnou. I, 108. Dosage du gluten des farines à l’état humide et sec, par M. Besnou. 1, 125. De l'altération des farines, par MM. BEsnou et de LAPPARENT. IX, 339. Sur l'essai des vinaigres, par M. Besnou. IF, 188. Des moyens de constater la pureté des principales huiles fixes, par M. Dr LaPPaRENT. IF, 313. * Essai des huiles fixes, par M. Besnou.IV,214. Analyse d’un sédiment d'urine, par M. Besnou. V, 340. Nouveau procédé pour reconnaître les faux en écriture, par M. Besnou. 11, 203. Chimie appliquée. Production de la vapeur d'eau à l’aide d’un fourneau herméti- quement clos, par M. Payerne. IE, 374. Moyen de prévenir les dépôts dans les chaudières à vapeur, par MA. Versus, FLeury et Besnou. IV, 223; 328 ; V, 353. DES 40 PREMIERS VOLUMES. 357 Sur le dosage de l’acide sulfureux dans l’acide chlorydrique et sur le mode de purification de cet Aeie, par M. BEesnou. Vi, 359. * Fusées incendiaires, par M. TremBLay. VII, 373. De la possibilité de fabriquer en grand l'alcool artificiel, par M. FLEURY. VIII, 383 ; IX, 342. Réoxygération de l’air par un peroxide alcalin dans les appareils sous-marins, par M. PAyeRNE. VIII, 393. Physique. Modifications à la loi de Mariotte, par M. Lrais. IT, 238. * Recherches sur l’action moléculaire des gaz, par M. FLEURY. VIII, 382, 386. Solubilité de l’air dans l’eau de mer, par M. PAyERNE. II, 345; JII, 362 ; IV, 340. Sur la Fur détonation et la double secousse des mines sous- marines, par M. PAYERNE. IX, 345. Appareil pour mesurer le volume des gaz produits par la combus- tion de la poudre, par M. PAYERNE. IX, 346. Appareil destiné à puiser de l’eau de mer à une profondeur connue pour en étudier la salure et la densité, par M. Lrais. IV, 289 (figures). Des moyens de constater la pureté des principales huiles fixes, par M. DE LAPParRENT. III, 313. Procédé physique pour reconnaître le mélange de diverses huiles, par M. FLeury, IV, 218. MÉCANIQUE. ÿ Action des moteurs sur la durée des oscillations des pendules, par M. Lrais. IV, 205. Sur la production de mouvements uniformes pour les appareils chronographiques, par M. Lrais. V, 356. * Appareil pour reconnaître la vitesse des corps en mouvement, par M. MENANT. IV, 224. Appareils de sauvetage, par M. TREMBLAY. I, 95; VII, 373. 338 TABLE MÉTHODIQUE HYDRODYNAMIQUE et HYDRAULIQUE. * Forme de la veine liquide dans un tube à étranglement, par. M. Du MoxceL. I, 187. Note sur l'écoulement des gaz, par M. DE PEYRONNY ; rapport de M. Lrais. III, 218. Sur la construction de digues contre l’envahissementdes torrents, par M. DE MOnTROND. I, 186. Appareils sous-marins, par M. PAYERNE. I, 97; KIT, 365 ; IV, 273; V, 70 (5 planches); VIIL, 193. ACOUSTIQUE. Expériences sur la production du son dans les anches, par M. FLEURY. VI, 382. OPTIQUE. Analogie entre l’accord des couleurs et l'harmonie musicale, par M. Lrais. I, 78. Sur les sources de lumière et les causes de non-interférence, par M. Lis. I, 175. Relations entre la vitesse de la lumière et le mouvement absolu de translation du système solaire, par M. FLeurvy. I, 332. Sur un nouveau niveau établi d’après le système des interfé- rences, par M. Lrais. III, 378. . Description d’un nouveau cyanomètre, par M. Liais. 1, 352. Sur la projection du spectre solaire avec les raies 1e Fraun- hôfer, par M. Du MoxnceL. III, 396. Appareil pour obtenir des. vues panoramiques sur me plane cellodionnée, par M. Liars. VI, 220. Sur la vision stéréoscopique, par M. Liais. VII, 361. Sur la perspective apparente, par M. Du Moncez. I, 350. CALORIQUE. : * Sur les relaiions qui existent entre les chaleurs latentes de dissolution des sels incompatibles et les chaleurs spécifiques des dissolutions des mêmes sels, par M. FLEURY. IV, 218. De l'emploi de l’air chauffé comme forme motrice, par M. Lrais. IY, 113 (1 planche). DES 10 PREMIERS VOLUMES. 359 Sur les moteurs à air chauffé d’Ericeson, par MM. Mann et Lrais. I, 190 ; IX, 97 ; III, 216. Production de la vapeur dans un foyer hermétiquement clos, par M. Payerne. III, 374. MAGNÉTISME €@t ÉLECTRICITÉ. Magnétisme statique et magnétisme dynamique, par M. Du MoxceL. I, 1 (figures). Considérations sur la manière dont il convient d’envisager les effets statiques et dynamiques des aimants, par M. Du MoxceL. 1, 152. Phénomène observé sur un aimant persistant, par M. FLEURY. I, 351. Explication dans la théorie d'Ampère de divers phénomènes nouveaux de magnétisme, et modifications à faire à cette théorie pour qu'elle explique le diamagnétisme, par M. Lrais. II, 201. Identité de l'électricité de la pile et de celle des machines élec- triques, par M. Du MonceL. III, 230. Invraisemblance de la théorie de la condensation dectadquel par AI. FLEURY. VII, 374. " Lois des courants greffés, par M. Du MonceL. I, 76. Méthode pour déterminer la vitesse de transmission du rayon- nement électrique, par M. FLeury. IE, 197. Sur la vitesse de transmission des courants électriques, par M. Du MonceL. Il, 299. * Erreurs des anciennes déterminations de vitesse de l’élec- tricité, par M. Du MonceLr. VIII, 384. Sur l'établissement des communications entre un courant élec- trique et le sol, par M. Du MonceL. II, 102. Transmission des courants dans les conducteurs humides, par M. Du Moxcez. IV, 214. Recherches sur les constantes des piles voltaïques, par M. Du MonceL. VIII, 209 (figures). * Recherches sur la résistance des lignes télégraphiques, par M. Du Moncez. VIII, 393. Transmission des courants électriques dans les câbles sous- marins, par M. Du Moncez. IX, ve 360 TABLE MÉTHODIQUE * Rôle de l'électricité dans la nitrification, par M. Daviv. I, 183. Energie électro-lytique des électro-aimants, par M. FLEURY. V, 359. Note sur les effets qu’exercent les courants de différentes ten- sions et de sens différents sur les corps magnétiques, par M. Du MonCEL. À, 121. Expériences sur les réactions magnétiques des courants suivant la nature de la pile et la composition du cireuit, par M. Du MonceL. I, 168. | Expériences sur la force aspirante et la force portante des élec- tro-aimants, par M. Du Moncez. 1, 187; V, 346. Sur la force portante et la force aspirante des aimants, par M. FLeury. IV, 332. Sur la puissance magnétique de la pile, par M. Lrars. I, 190. Expériences sur l'influence des dimensions des armatures des électro-aimants sur les poids supportés, par M. Lrars. 1283. Nullité de laimantation du fer rouge dans une spirale, expé- rience de M. Du MonceL. I, 347; remarques de M. FLEURY. I, 348. Sur les réactions des courants d’induction à travers des lames isolantes, par M. Du MonceL. II, 207. * Sur les dérivations du courant pour la télégraphie, par M. Du MonceL. II, 300. Méthode pour déterminer la propension de divers métaux à l'induction, par M. FLEURY. III, 223. Sur les courants d’induction, par M. Du Moncer. III, 23, 237. Transmission de deux dépêches en sens contraire par un seul fl, par M. Du MonceL. III, 400. Sur le développement des courants d’induction, par M. Du MonceL. IV, 202. * Sur la longueur des fils propres à donner aux électro-aimants leur maximum de force, par M. Du MonceL. IV, 204. Recherches sur la non-homogénéité de l’étincelle d’induction, . par M. Du MoxceL. VII, 1. (figures). Mémoire sur les courants induits des machines électro-magné- tiques, par M. Du MonceL. VIII, 1. (figures). Suppression du magnétisme rémanent des électro-aimants, par M, Du MoxceL. VIII, 382. DES {0 PREMIERS VOLUMES. 361 Attraction produite sur l'eau par l’étincelle électrique à dis- tance, par M. Du MonceL. II, 199. Appareils. * Modifications à la pile de Bunsen, par MM. Lrais et FLEURY. T, 182. Substitution de la fonte de fer au zinc amalgamé dans la pile de Bunsen, par MM. Lrais et FLEURY. |, 284. Substitution du fer en éponge au zinc de la pile et suppression de l'acide nitrique, par M. Du MonceL. I, 288. Substitution du protoxide de manganèse et de l’acide sulfurique au charbon et à l’acide nitrique de la pile de Bunsen, par M. PAYERNE. Ï, 347. Dispositions nouvelles des piles de Bunsen, par M. Du Moncet. II, 300; IV, 212. * Groupement des piles en séries, par M. Du MonceL. VII, 284. Nouveau condensateur de l'électricité, par M. FLeuny. IT, 391. Appareil pour mesurer l'électricité à grande tension, par M. Du MonceL. III, 228. Notice sur la machine de Ruhmkorff, par M. Du MonceL. III, 1 (figures). Nouveau système de relais rhéotomiques, par M. Du MonceL. 2V, 210. * Sur plusieurs nouveaux appareils de M. Du Moxcez. I, 74. Dispositions diverses des électro-aimants usitées dans les applications de l'électricité, par M. Du MonceL. If, 259. (1 planche). Commutateur disposé de manière à empêcher les courants d’in- duction de traverser la pile, par M. Du MonceLz. — Commu- tateur disposé dans le même but et dans lequel l’effet utile de la pile est continu, par M. Lrais. I, 189. Commutateur pour un appareil d’induction destiné à charger un condensateur, par M. Du MonceL. I, 284. * Commutateur destiné à interrompre le courant à travers un circuit présentant une grande résistance, par M. Du MoxceL. IV, 331. , ' Nouvelle disposition des armatures des électro-aimants, par M. FLEURY. VIII, 391. 362 TABLE MÉTHODIQUE Sur l’emploi de Ja lumière électrique et description de nou- veaux régulateurs, par M. Lrais. I, 185. De la régularisation de la lumière électrique, par M. Du MoxceL. I, 308. Appareil pour l'éclairage électrique appliqué à la chirurgie, par M. Du MonceL. VII, 382. * Eclairage électrique desfphares, par M. Du MonceL. VII, 373. Sur les enregistreurs électriques (anémomètres, asémographes, etc.), par M. Du MonceL. I, 193 (figures). Moyen de faire enregistrer le calme aux anémomètres électri- ques, par M. Lrais. I, 282. Baromètre électrique à maximaet à minima, par M. Lrais. IT, 98. Thermomètres électriques à mercure à maxima et à minima donnant l’heure des limites extrêmes, par M. Lrais. IE, 101. Psychromètre électrique à maxima et à minima, par M. Lrais. II, 101. Anémoscopes électriques, par M. Du MonceL. II, 103. * Baromètre et sphéromètre électriques, par M. Du Moncez. IV, 198. Régulateur électro-solaire, par M. Du Moncez. IV, 331. Sur les électro-moteurs, par M. Du MoncEL. 1, 289 (figures). * * Electro-moteur à mouvement de rotation direct, par M. Du MonceL. I, 184. Moyen de doubler la puissance des moteurs électro-magnéti- ques à mouvement de rotation direct, par M. Lrais. 1, 183. Electro-moteur sans renversement de pôles, agissant par attrac- tion et répulsion, par M. Du Moxcez. II, 197. * Nouveau compteur d'horloge électrique, par M. Du MonceL. 1, 76. Nouvel appareil de sonnerie électrique, par M. Du MonceL. 1, 181. * Sur l'horlogerie électrique, par M. Du MonceL. I, 358.° Sur l'horlogerie électrique, par M. Lrais. II, 294 ; HIT, 381. * Perfectionnements à son horloge électrique, par M. Lraïis. I, 358. } * Emploi de l'électricité pour la répétition des heures, par M. Du MoncsL. II, 200. DES {0 PREMIERS VOLUMES. 363 Transmission électrique de l’heure par les horloges ordinaires, par M. Lrais. V, 358. Nouveau système d’horloges publiques, par M. FLeury. V, 361. Dispositions pour ménager le contact des horloges électriques, par M. Lrais. IV, 199. Horloge électrique se réglant elle-même d’après la marche du soleil, par M. Du MonceL. IV, 209. Sur les chronoscopes et les chronographes électriques, par M. du MonceL. I, 222. Distributeurs électro-chronométriques pour la galvanoplastie, par M. Du MoxceL. II, 380. Moyen de soustraire en temps convenable un objet à une action physique et chimique, par M. Du Moncez. IV, 333. Nouveau télégraphe imprimeur, par M. Du Moncez. III, 224. * Nouveau système pour accroître la force aspirante des électro- aimants dans les appareils télégraphiques, par M. Du MoxceL. V, 352. Moniteurs électriques pour les chemins de fer, par M. Du Moncez. I, 237; Il, 208; III, 233, 376, 398; IV, 259 (4 planche). Mise en mouvement par l'électricité des disques à signaux sur les chemins de fer, par M. Du Moxcez. II, 199. Appareil électrique à signaux pour les chemins de fer, par M. Du MonceL. II, 303. Description d’un nouveau loch électrique, par M. Du MonceL. I, 234, 343. Moniteur électrique pour les hauts fonds, par M. Du Moncez. IV, 197. Maréographe électrique, par M. Du MonceL. IV, 198. Application de l’électricité aux instruments de musique, par M. Du MonceL. [, 243. Substitution de la pile de Daniell à la pile de Bunsen dans les appareils électro-médicaux, par M. Du MonceL. II, 299. Sur les serrures électriques, par M. Du MonceL. II, 389. ' Sur l'explosion des mines à distance au moyen de l'électricité, par M. Du MonceL. II, 104, 196, 383. Fusées pour l’explosion des mines par l'électricité, par M. Du MonceL. If, 384. 364 TABLE MÉTHOPIQUE Calendrier électrique, par M. Du MoxnceL. III, 397. Mesureur électrique, par M. Du MonceL. IV, 221. Physique du Globe. Recherches sur la température de l’espace planétaire, par M. Lrais. I, 248. Loi de la tension de la vapeur d’eau dans l’atmosphère suivant la latitude, par M. Lrais. I, 285. Loi de la variation de la pression moyenne du baromètre au niveau de la mer suivant la latitude, par M. Lrais. F, 344. * Sur la stabilité de l’état thermométrique actuel de la surface de la terre, par M. Lrais. IV, 340. Sur la verticale, par M. Lrais. V, 358. MAGNÉTISME TERRESTRE. Détermination de la déclinaison absolue en mer, par M. Lrais. III, 408. Influence de la torsion sur la détermination de la déclinaison magnétique, par M. Lrais. IV, 211. Sur la détermination du centre de gravité du barreau aimanté, par M. Liais. IV, 220. AURORES POLAIRES. Considérations sur l’aurore polaire, par M. Eaais. FE, 456. Sur les aurores boréales, par M. Liais. 11, 105, 20%. Observation d’une aurore polaire australe, par M. Jouax. VIII, 378. Sur une aurore polaire australe, par M. Jouax. X, 318. ÉLECTRICITÉ ATMOSPHÉRIQUE. Théorie des éclairs, par M. Du MonceL. IF, 49. Sur la cause des zigzags des éclairs, par M. Du MonceL. II, 381. Sur la polarisation des éclairs de chaleur, par M. Lrais. III, 382. Sur la coïncidence des raz-dé-marée avec les orages, par M. Liais. 1, 301. — Observations sur le même sujet, par M. FLEURY. IV, 208. DES 10 PREMIÉRS VOLUMES. 365 MÉTÉOROLOGIE. Sur la mesure de la radiation solaire et du rayonnement vers les espaces célestes, par M. Lrais. IIT, 203. Méthode nouvelle pour déterminer la hauteur des nuages, par M. Lrais. II, 377.- Influence de la mer sur les climats, par M. Lrais. VII, 171. Sur la détermination de la température de l’air, par M. Lrais. II, 390; IV, 206. Influence de la lune sur la pluie, par M. Lrais. [, 286. Sur la correction des indications du pluviomètre, par M. FLeury. IV, 339. h Sur le retour périodique des astéroïdes au mois d'août, par M, Lrais. III, 399. Observations météorologiques. Résultats des observations météorologiques faites à Cherbourg de 1848 à 1851, par M. Lrais. VII, 171. Phénomènes physiques observés pendant l’éclipse de lune du 7 février 1860, par M. ZAnTEpEsCcHiI. VIII, 33. Phénomènes physiques observés pendant l’éclipse de soleil du 18 juillet 1860, par M. Zantepesci. VIII, 97. Climat des Iles Marquises, par M. JARDIN. III, 399. Note sur l'éelipse partielle de soleil observée à Tai-0-Haé (Marquises), le 30 novembre 1853, par M. Jarpin. IIS, 369. Note sur la température de l'hiver 1859-1860 à Cannes, par M. Buse, VIT, 96. Résumé des observations udométriques diurnes et nocturnes faites à Cherbourg en 1856, par M. FLeury. IV, 297. Observation d’une chûte de grêle remarquable, par M. Aix. IV, 337. Sur le nombre des orages à Cherbourg, par M. FLEURY. IV, 209. Voir : Bolides, p. 368. Appareils. Sur un baromètre à indications continues, par M. Liais. III, 232. Appareils de l’observatoire météorologique de Lébisey (près Caen), par M. Du MonceL. III, 384. 366 TABLE MÉTHODIQUE Nouveau pluviomètre, par M. FLeury. III, 404. Anémomètres à indications continues, par M. Du MonceL. IV, 201. Sur un nouveau thermomètre, par M. Lrais. IV, 206. Description de l’anémographe de l'observatoire de Lébisey, par M. Du MonceL. VI, 345 (figures). Voir: Appareils électriques pour ia météorologie, p. 362. GÉOGRAPHIE PHYSIQUE. Observation d’une fissure remarquable dans un glacier, par M. Du MonceL. III, 401. Sur les raz de marée, par MM. Lrais et FLeury.I,301; IV, 208. Appareil destiné à puiser de l’eau de mer à une onde connue, pour en étudier la salure et la densité, par M. Lras. IV, 289 (figures). * Observations thermométriques sur le Gulf-Stream, par M. JARDIN. IX, 346. * Sur l'unification du zéro des marées, par M. PAYERNE. IX, 346. Voir : Géologie, p. 335, et Navigation, p. 368. Mécanique céleste et Asirenmomie. Fragments astronomiques et physiques, par M. Lrais. VI, 201. Sur une erreur de la mécanique céleste de Laplace, par M. Liais. VI, 216. Du rôle du magnétisme des astres dans leurs perturbations mu- tuelles, par M. Crais. VI, 370. Sur la détermination de l'orbite des comètes, par M. Lrais. III, 221. Sur l'accélération de la comète d’Encke, par M. Lrais. VI, 204. Sur les causes de l’accélération des comètes, par M. FLEURY. VI, 363. Détermination de la trajectoire des bolides, par M. Lrars. IV, 305. De l'atmosphère du soleil, par M. Lrats. V, 366. Sur la lumière zodiacale dans le voisinage du soleil, par M. Lrais. VI, 201. Sur la théorie dynamique de la chaleur du soleil, par M. Lrais. VI, 208, 369. DES 10 PREMIERS VOLUMES. 367 Sur le moyen de déterminer la loi de distribution de la chaleur à la surface du soleil, par M. FLeury. VI, 362. De la constitution physique du soleil, par M. Lrais. VI, 368. Note sur l’éclipse partielle de soleil observée à Tai-o-Haé (Mar- quises), le 30 novembre 1853, par M. Jarpin. III, 369. Phénomènes physiques observés pendant l’éclipse de soleil du 18 juillet 14860, par M. Zantepescai. VIII, 97. Observations sur l'éclipse totale de soleil du 7 septembre 1858, par M. Lrais. VF, 383. Remarques sur la constitution des étoiles changeantes, par M. Lrais. Ï, 360. Changements d'intensité et de coloration à la surface de la lune pendant les éclipses de ce satellite, par MM. Gousox et Lrais. III, 385. Phénomènes physiques observés pendant l’éclipse de lune du 7 février 1860, par M. ZANTeDEsCcHiI. VIII, 33. De la nature probable des queues cométaires, par M. FLEURY. VII, 376. Première approximation de la comète de Dien, par M. Varz. MER TT. Éléments de la comète de Juin 1861, par M. SEELING, commu- aiqués par M. PerTir. VIII, 393. Sur une observation de la planète Pomone, antérieure à sa découverte comme planète, par M. Cnacornac. III, 2925. Sur les cartes écliptiques de M. Chacornac, par M. Lrais. III, 226. Carte uranographique, par M. Boursxkoy. IV, 334. Nouvelle planète découverte par M. CHACORNAC. IV, 208. Éléments de la planète Galathée, par M. Frischauf, communi- qués par M. TEMPEL. IX, 347. Méthode expérimentale propre à déterminer le mouvement absolu de translation du soleil, par M. FLEury. 1, 332 ; IT, 108. Sur la mesure de très petites fractions de temps, par M. Lrais. IE, 109. Moyen de s'affranchir" des erreurs de graduation des cercles, par M. Lrais. IE, 194. Sur un nouveau chronographe, par M. Lrais. II, 379. 368 TABLE MÉTHODIQUE Méthode pour déterminer le diametre des étoiles, par M. Lrais. «III, 247. Sur le principe de la répétition des angles, par M. Lrars. III, 379. Sur la détermination des erreurs instrumentales; construction d'un instrument à la fois parallactique, méridien et azimutal, par M. Liais. II, 391. Éclairage des fils du réticule pour le pointé au nadir, par M. Luis. III, 394. Méthode pour faire rapidement un catalogue d'étoiles au moyen des chronographe et micromètrographe électriques, par M. Lrais. III, 395. Détermination des longitudes indépendamment de la verticale, par M. Lrais. IV, 334. De l’emploi des observations azirautales pour la détermination des ascensions droites et des déclinaisons des étoiles, par M. Lrais. V, 147. Sur les équations personnelles et les moyens de les faire dispa- raître, par M. Lrais. VI, 218. * De l’emploi de la photographie instantanée pour déterminer la durée de l’occultation des étoiles, par M. FLeury. I, 353. Bolides. Mémoire sur un bolide observé dans le département de !a Manche le 18 novembre 1851, par M, Lrais. I, 81. Description du bolide du 12 décembre 1851, par M. Liais. IV, 309. Observation d’un bolide le 22 juillet 4853, par M. Lrais. I, 351. Description d’un bolide observé à Paris le 7 septembre 1854, par M. CnacoRNacC. IT, 215. Sur le retour périodique des astéroïdes au mois d’août, par M. Liais. IIT, 399. Géographie et Navigaéion. Détermination de la déclinaison absolue en mer, par M. Lrais. III, 403. Moyen de s'affranchir des erreurs de graduation des cercles, par M. Lrais. IT, 194. Détermination des longitudes indépendamment de la verticale, par M. Lrais, IV, 334. DES 10 PREMIERS VOLUMES. 369 Sur la verticale, par M. Liais. V, 358. Sur l'apylication de la photographie aux triangulations et relève- ments, par M. Liais. VI, 221. Sur l'expédition du Nil blanc et la détermination des positions géographiques, par M. Liais. IV, 336. * De l'existence probable d’un nouveau passage au Nord de l'Amérique, par M. GEORGETTE DU Buisson; Rapport de M. DE LAPPARENT. V, 349. Sur la navigation dans l’Arch'pel des Marquises, par M. Jouax; Rapport de M. JaRDIN. V, 365. * Traduction des mémoires du lieutenant Maury, par M. Jouax. VI, 362. Note sur les Iles basses et les récifs de corail du Grand-Océan, par M. Jouan. VII, 148. Remarques météréologiques et nautiques faites pendant un vo- yage de France à la Nouvelle-Cal-donie et dans la partie Sud- Ouest de l'Océan Pacifique, par M. Jouan. X, 225. (1 carte). Nouveau loch électrique, par M. Du MoxceL. I, 23%, 343. Moniteur électrique pour les hauts fonds, par M. Du MonNCEL. IV, 197. Maréographe électrique, par M. Du MonceL. IV, 198. voir : Physique du globe et Astronomie. Niathématiques. Caractères de divisibilité des nombres entiers, et preuve des règles fondamentales, par M. DE LAPPARENT. IV, 235. Nouvelle démonstration des théorêmes sur le nombre et la na- ture des racines d'une équation algébrique d'un degré quel- conque , par M. FLeury. VIII, 373. * Théorême sur les relations qui existent entre les distances d’un point quelconque d'une section conique et trois points arbitraires situés snr une même ligne droite, par M. FLEURY. X,319. Industrie. Navigation sous-marine, par M. PAyYERNE 1,97; V, 341. Bateau à air de Coulomb et bateau sous-marin du D PAYERNE. 111, 365. 24 370 TABLE MÉTHODIQUE Pyroscaphe sous-marin, bateau plongeur et cloche hydraulique, par M. PAYERNE. IV, 373. Cloche hydraulique ; substitution de son emploi à celui du ba- teau plongeur, par M. PAYERNE. V, 70 (5 planches). Pyrhydrostats ou hydrostats pyrotechuiques, par M. PAYERNE, V:11, 493. Production de la vapeur dans un foyer herméliquement clos, par M. PAYERNE. 11f, 374. “De l'emploi de l’air chauffé comme force motrice, par M. Lrais, IE, 113 (1 planche) ‘Sur les moteurs à air chauffé d'Ericeson, par MM. MaxGin et Liais. 1, 190 ; LE, 97; IE, 216. * Sur la machine à air de Lobereau, par M. PAYERNE. I, 190. Moyens de prévenir les dépôts dans les chaudières à vapeur, par MM. Verius, FLeuny et BESNOU. LEE, 223, 328. Mémoires sur les bois comprimés, par M. DE LAPPARENT ; Rap- port par M. Liais. IF, 221. | Noureau procédé pour enfoncer les gournables, par M. DE Lar- PARENT. IL, 373. Des moyens de constater la pureté des principales huiles fixes, par M. DE LAPPARENT. [1F, 313. Procédé physique pour reconnaître le mélange de diverses huiles, par M. FLEURY. IV, 218. Mode de rafraîchissement pour les farines d'armement, par M. Dg LAPPARENT. IV, 329. ; De la fabrication industrielle de l’alcoo!, par M. Freury. VII, 382 ; IX, 342. Typhlographe de M. Passant (Rapport sur le), X, 319. voir Chimie, Mécanique, Electricité (appareils). . 371 TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS D'ESPÈCES, GENRES ET FAMILLES DES ANIMAUX ET DES VÉGÉTAUX DÉCRITS ET FIGURÉS DANS LES 10 VOLUMES DE ‘LA Are SÉRIE DES MÉMOIRES. * L'astérique * indique les espèces et genres décrits pour la première fois, et la lettre (F.) les espèces figurées. Acanthinion...VIll, 260, 261; IX, 111. Agyrium. HET, 187. Alectoria. IE, 171. Alectryon excelsum. X, 294. Amphiloma. IF, 176. Amphiprion.... IX, 117. Amphiteiras antediluviana. IE, 256. Amphora” suleata. IE, 286 (F.). Anabaina. V, 25. — licheni- formis. V, 29, 32 (F.). — major. V, 27,32 (F.). Anas... IX, 100. — punctata. IX, 100, 242. — superci- liosa. IX, 242. Ankistrodesmus ‘contortus.EV, 138 (F.). ” Anous stolidus. VE, 66. “Antithamuion. X, 111. Aplonis caledonicus. IX, 219. Aplerichte.... IX, 108. Ardea. 1: IX, 234. — albo- lineata. IX, 234. Arenaria Llosdii. Vif, 272. Ââriamus leucorhynchus. IX, 212. Artemisia gallica. VIT, 302. — maritima. VII, 302. — " me- diterranea. VII, 303. Arthonia.ÏIl, 189; IV, 85, 88. — * albopulverea. IF, 326. — aphanocarpa. IV, 90. — as- troiiea. IV, 95. — * cæsiella. IV, 101. — * calcicola. IV, 100. — cinereopruinosa. EV, 94. — cinnabarina. IV, 88. — * diformis. V, 144. — dispersa. IV, 93. — epipasta. 1V,96. — galactites. IV, 101. — glaucella. IV, 97 — ® glaucomaria. IV, 98. — gyrosa. IV, 96. — lurida. IV, 91. — * marginella. IV, 400. — melaleucella. IV, 101. — melanophthalma. FT, 326; IV, 9% —" miautula. IV, 402. — * parasemoides. IV, 98. — * patellulata. IV, 102. — * phlyctiformis. FIV, 93. — pruinosa. IV, 90. — puncti- formis. 1V,99.— *ramulosa. Il, 333. — rubella. IV, 89. — “ruderalis. HF, 201 ; IV, 400. 372 — stictoides.IV,97. — Swar- tzinna. IV, 95. — trachyl'o- ides. EV, 99.— * variiformis. 11, 326. — velatn, LV, 91. Arthiodesmus ” bililus. IV, 135 (F.). Ascophy lum. X, 96. Asteria.... X, 308. Atherina togar. VIIT, 305. — wWaigensis. VIIT, 305. Avicennia resinifera. X, 298. Bæomyceæ. I, 11. Bæomyces. III, 168. Balæna antarctica. VE, 45, 44. — australis. VÉ, 15, 4%. — capeusis. VI, 45. — gibbo a. Vi, 16, 43. — glacialis. VI, 42, 4%. — mrystlicetus. VI, 42, 4%. — nodosa. VI,16, 45. — physalus. VI, 29, 45. — rostrata. VI, 45. Balænoptera..... IX, 91. — _ astrolabæ. VI, 453; IX, 91. — boops. VI, 28, 45. gibbar. VI,29,45.-— jubartis. VI, 4%. — musculus. VE, 55. Balistes... VIII, 245 ; IX, 104. Bangia” Lejolisii. X, 102. Belone crocodilus. VITE, 303. Biatora. III, 182. — flexuosa. 11, 34%. — sanguineoalra. JI, 34%. — vernalis v. mixta. I, 344. Blennius... VITII,233 ; IX, 106, 1407, 180. Eodianus... VI'I, 174, 273. Bolboceras mobilicornis. VII, 370. Bolbophyllum Careyanum. V, 33 (F:). *Bornetia. III, 159 (F.). TABLE MÉTHODIQUE Buteo.:.. 1X,211° Bryopsis plumosa * v. pyrami- dalis. X, 63. Cæcilideæ. IX, 295. Cæcilia. IX, 311. — albiven- iris. IX, 313 (F.). — gracilis. IX, 313. — oxyura. IX, 316 (F.). — pachynema. IX, 313. —Serapbini. IX, 314.—squa- lostoma. IX, 314. Cæsiomorus... VIIT, 268. Calappa....1X, 126. Calicioideæ. IF, 10. Calicium. ET, 167. — lenticu- lare v. debile. FF, 321. Callith mnior corymbosum * v. amphicarpa. X, 112. Callitriche. IX, 129, 169.— au- tumnalis. IX, 170. — hamu- lata. IX, 174; “ v. pseudo- autumnalis. IX, 175 —obtus- angula. IX, 175. — pedun- culata. IX, 173 ; ” v. sessilis. IX, 174. — platycarpa. IX, 172. — stagnalis. X, 172. — vernalis. IX, 173. Caimpylodiseus * decorus. IT, 251 (F.).—" limbatus. IF, 230 (F.).—" Thuretii. 11, 251 (F.). Eancer:...421X, 423. Cantharus griseus. VIT, 123. Caranx.... VIII, 293,294, 29%. — puapok. VITE, 294.—serio- linus. V HI, 294. Carex panicea. VIIT, 390. Carlina vulgaris VIII, 388. Carpophaga goliath. IX, 95, 230. “Castagnea. X, 84. — ” cæspi- tosa. X, 86. — * conlorta. X, 86. DES 10 PREMIERS VOLUMES. Casuarinus Bennettii. IX, 322. Catodon.... IX, 91. Centropomus.... IX, 182. Certhia.... IX, 224. — Iunu- lata. IX, 224. Cetrarieæ. II, 12. Cetraria. III, 172. Chætodon.... VIII, 258, 259, 260; IX,111. — triangularis. VIII, 257. Chalcites lucidus. IX, 226. Chalcophaps.... IX, 232. “Chantransia. X, 104. — rymbifera. X, 105. Charadrius.... IX, 233. Chiodecton. III, 190. — * pe- træum. IV, 104. “Chlorea. 111, 170. Chylocladia kaliformis * v. hel- minthoides. X, 142. Cibium.... IX, 184. Circus assimilis. IX, 211. — Jardinii. IX, 210. Cirsium anglicum. VII, 306; VIE, 382. Cladonia. IT, 169. Cladonioideæ. II, 10. Cladophora diffusa. X, 61. — Hütchinsiæ. X, 62.—Magda- lenæ. X, 59. — refracta. X, 60. Closterium acerosum * v. elon- gatum.IV, 152.—"* arcuatum. IV, 149 (F.). — Baillyanum. IV, 151.—costatum * v. cur- tum. IV, 148. — * decorum. 1V,151 (F.).—* elegans. IV, 456 (F.). — * gracile. IV, 155 (F.). — * incurvum. IV, 150 (F.). — * Kützingii. EV, 156 * co- 373 (F.). — ianceolatum * v. ma- jes. EV, 152. — lineatum ‘ v. sublæve. IV, 152. — lunula. IV, 150.—° macilentum. EV, 153 (F.). — moniliferum * v. Thuretii. IV, 149. — * obtu- sum. IV, 154 (F.). — * præ- longum. IV, 152 (F.).—" pro- num. IV, 157 (F.). —" regu- lare. 1V,148(F.).—rostratum v.lævigatum. IV, 156.—