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MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES SUIENCES NATURELLES ET MATHÉMATIQUES DE CHERBOURG PUBLIÉS SOUS LA DIRECTION DE M. L. CORBIÈRE, SECRÉTAIRE PERPÉTUEL ET ARCHIVISTE DE LA SOCIÉTÉ. ——— 4h — TOME XXX VII (QuarriÈMe SÉRIE, — Tome VII) PARIS, J-B. BAILLIÈRE er Fis, LIBRAIRES, RUE HAUTEFEUILLE, 19. CHERBOURG, Imprimerie Émize LE MAOUT 1908 — 1910 Mém. Soc. nation. Sc. natur. et math. Cherbourg t. XXXVII, 1910. COMMANDANT H. JOUAN 1821 - 1907 NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN PAR Mr LE CANNELLIER, Capitaine de Vaisseau, Président de la Société. Depuis la publication du derrier volume de ses Mémoi- res, la Société nationale des Sciences naturelles et mathé- matiques de Cherbourg a eu la douleur de perdre le doyen de ses membres, le capitaine de vaisseau Henri Jouan, dé- cédé à Cherbourg, le 17 juin 1907, dans sa 87° année. Il appartenait à notre Société depuis cinquante années et en avait été 10 fois élu président: aussi, avons-nous cru. remplir un pieux devoir en plaçant, en tête du présent volume, la biographie de ce brillant marin, travailleur in- fatigable et savant modeste, que nous sommes, à juste ti- tre, fiers d’avoir compté comme collègue. Le commandant Jouan, né à Tréauville (arrondisse- ment de Cherbourg), le 25 janvier 1821, fils du général, ancien gouverneur de Cherbourg, qui, parti comme vo- 1 2 NOTICE NÉCROLOGIQUE lontaire en 1792, avait conquis ses grades sur tous les champs de bataille de l'Europe, fit ses études au Collège de notre ville, et entra à l’École navale le 1° novembre 1336. Embarqué comme élève de 2° classe sur la frégate la Médée, il partit en octobre 1838 pour ie Mexique, assista à la prise de Saint-Jean-d'Ulloa, le 27 novembre 1838, et à la prise d'assaut de Vera- Cu le 5 décembre de la même année. | Revenu en France le 25 juin 1839, il passa sur la fré- gate la Belle-Poule, qu'il ne devait quitter que le 1° août 1843. Commandée par le prince de Joinville, la Belle- Poule fut d'abord attachée à la fameuse escadre du Levant, dirigée par l'amiral Lalande. Le jeune élève, dont les oreilles tintaient encore des récits de l’indépen- dance grecque, était dit-il, « joyeux de voir en chair et en os un de ces beaux Grecs dont, pendant son enfance, il avait tant admiré la fière tournure et le costume élégant sur les estampes qui s’étalaient aux vitrines de tous les libraires ». Mais son enthousiasme tomba vite quand il eut vécu quelque temps en Orient. Canaris lui-même, qu'il eut l’occasion de voir à Athènes, avec son habit bleu ciel galonné d'or, sa petite casquette ronde, importation des Bavarois venus avec le roi Othon, avec son visage rasé et son gros corps, ne répondait guère à l’idée qu'il s'était faite de lui à la lecture des Orientales". Aussi, ce fut sans regret qu’il quitta le Levant, après un séjour de trois mois seulement, lorsque sa frégate fut rap- pelée à Toulon. Là, elle fut disposée pour se rendre à 1 Le commandant Jouan a publié, dans le Bulletin de la Société Académique de Brest (1886-1887), le récit de sa campagne de la Belle-Poule, campagne qui sortait de l'ordinaire, dit-il, et laissait des souvenirs aux plus indifférents. SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 3 Sainte-Hélène prendre et ramener en France les cendres de l'Empereur. Le commandant Jouan nous a laissé un récit simple mais complet des cérémonies qui accompa- gnèrent l’exhumation et le transport à bord du cercueil de Napoléon. « Je ne fais pas de phrases, dit-il, — d’abord Je ne sais pas en faire, — mais je doute que parmi les assistants 1l y en eût un seul qui ne fût pas remué par une émotion profonde ». Dans la traversée de retour, on apprit, sous le tropique du Cancer, par un journal anglais communiqué par un navire de commerce, que la guerre était imminente entre la France et l'Angleterre, par suite du bombardement des villes de la côte de Syrie. La mission prenait dès lors un tout autre caractère : le prince de Joinville ne devait plus seulementrapporter en France paisiblement les cendres du grand Empereur ; il devait aussi les défendre à outrance, et toutes les mesures furent prises pour être prêts à toute éventualité. Heureusementon futrassuré à l’entrée de la Manche par la vue de nombreux caboteurs, tant anglais que français, naviguant dans toutes les directions. Il n’y avait plus dès lors rien à craindre; toutefois, le retour du jeune élève dans son pays natal ne fut pas des plus agréables. La Belle-Poule ayant été prise par le calme en face ‘des falaises de Gréville, Jouan fut envoyé le soir dans une chaloupe à Cherbourg pour prévenir le stationnaire et demander un remorqueur. | Le vent s'était levé, et, avec le courant contraire, le jeune officier arriva au stationnaire, le canot plein d’eau et tout son équipage mouillé. Par mesure sanitaire, on ne voulut même pas le laisser monter à bord; on l’engagea à aller se remiser dans une grosse chaloupe amarrée près de là où, lui disait-on, il serait très bien, cette chaloupe 4 NOTICE NÉCROLOGIQUE étant abritée par un taud. C’était vrai, mais on ne lui avait pas dit qu’elle était presque entièrement pleine d’eau, ce qui, dans la nuit du 29 au 30 novembre, n’était pas pré- cisément confortable. « Et penser, dit-il, que mon père dormait probablement bien tranquille dans sa maison, à vingt minutes d’aviron de là. Certes, il ne m'avait pas élevé d’une manière bien douillette ; mais, néanmoins, il est à supposer qu'il aurait été ému s’il avait soupçonné la situation de son fils qui, de quelque côté qu'il se tournât et se retournât, était tou- jours dans l’eau ». Heureusement, au jour, la frégate put entrer en rade et une salve de 101 coups de canon, tirée par les batteries de la marine, annonça aux habitants de Cherbourg l’arri- vée des restes mortels de Napoléon. Retenu par la santé de son père, qu’il avait trouvé vieilli et souffrant, Jouan n’accompagna pas, comme pres- que tout l'équipage, le cercueil aux Invalides; il resta à garder la frégate qu’on devait remettre en état pour une nouvelle campagne, laquelle commença en juin 1841. Toujours sous les ordres du prince de Joinville, il vi- sita successivement la Hollande, Terre-Neuve, la Nou- velle-Ecosse, la côte d'Afrique et enfin le Brésil, où le prince épousa dona Francisca de Bragance, sœur de l'Empereur. | La Belle- Poule fit ensuite route pour Brest où une réception enthousiaste fut faite aux nouveaux époux qui prirent la route de Paris. « Quelques jours après, dit le commandant Jouan, je débarquai de la frégate: un congé m'avait été accorles mais, quelque heureux que je fusse de revoir les miens, ce ne fut pas sans un certain serrement de cœur que je quit- tai ce bon, ce vaillant navire, dont je suivais la fortune SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN D depuis plus de quatre années; où la vie de tous les jours m'a laissé tant de souvenirs qu'il me semble, bien que quarante années aient passé sur ma tête, que tout cela a eu lieu hier ». Après un repos de quelques mois, il fut embarqué sur le paquebot à vapeur le Darrien et ensuite sur le brick l’Agile, en station dans le Levant. Promu lieutenant de vaisseau le 21 février 1847, il commanda d’abord le paquebot à vapeur Missouri et fut ensuite désigné pour faire partie de l'état-major de la fré- gate la Reine-Blanche, affectée à la station de la Réunion. Pendant les trois années que dura cette campagne, il réunit de nombreuses notes sur les Comores, les Seychel- les, ainsi que sur les connaissances nautiques des marins arabes de l'Océan Indien. En septembre 1851, nous le retrouvons sur la corvette l'Artémise en partance pour les mers du Sud, d’où il ne devait revenir que six années après. Au milieu de sa campagne, il fut en effet désigné pour exercer, en même temps que le commandement de la goë- lette Xamehameha, les fonctions de commandant particu- lier des îles Marquises (avril 1855 à novembre 1856). Les fonctionnaires n'étaient pas très nombreux dans la colonie : je crois bien me souvenir qu'un commis de mari- ne, qui était à la fois percepteur, payeur, notaire, rece- veur des postes, et deux ou trois gendarmes représentaient seuls, avec le commandant particulier, l'autorité, qui de- vait être surtout morale et que, mieux que tout autre, Jouan, qui avait appris à connaître et à aimer la race maorie, était préparé à exercer. Les nombreux mémoires qu'il a publiés sur l’ethnogra- phie, la faune, la flore de la Polynésie, sont là pour témoi- gner de l'esprit scientifique avec lequel il savait observer et décrire ce qu'il avait vu. 6 NOTICE NÉCROLOGIQUE La croix de chevalier de la Légion d'honneur vint, en décembre 1857, le récompenser des services rendus à son pays dans sa longue et laborieuse campagne. | Deux années plus tard il devait retourner en Océanie commander le transport la Bonite, affectée à la station locale de la Nouvelle-Calédonie. C’est là qu'il reçut, en 1863, sa nomination au grade de capitaine de frégate, qui le fit rentrer en France, mais ce fut pour peu de temps. L'amiral Roze, commandant la division navale des mers de Chine, qui l’avait connu à ses débuts dans la vie maritime, tint à se l’attacher comme chef d’état-ma- jor : Jouan prit ainsi une part active à l'expédition de Corée (1866) et à la prise de Kang-Hoa. En mars 1870, nous le retrouvons commandant le trans- ‘port la Sarthe, affectée aux voyages directs de Toulon en Cochinchine, qui venaient d'être inaugurés. | Nommé capitaine de vaisseau le 11 août 1873, il com- manda en réserve le cuirassé neuf le Sujfren et, en avril 1876, il fut mis à la tête de la Division des équipages de la flotte. Pendant trois années, il remplit ces fonctions avec une distinction à laquelle le ministre de la Marine tint à rendre hommage en lui adressant un témoignage de son entière satisfaction. Les marins qu’il a eus sous ses ordres avaient pour lui une affection profonde et l’appelaient le Père du marin. L'un deux, M. Chavanne, 2° maître fourrier en retraite, a tenu, au lendemain de sa mort, à adresser au journal la Dépêche de Cherbourg une lettre qui contient le plus bel éloge que l’on puisse faire «de cet homme au grand cœur, si noble et si bon, dont toute la vie ne fut qu’une longue suite de bonnes et nobles actions. » Vieux aussi aujourd'hui, dit-il, nous avons, de notre SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 7 Jeunesse passée sous ses ordres, conservé un pieux sou- venir. Car tous nous avions pour lui un culte respectueux doublé de cette sympathie que les humbles et les petits accordaient à ceux qui, comme notre bon Commandant, savaient allier l’autorité à la bonté, compatir aux souf- -frances de chacun, les accueillir toujours avec sa dou- ceur accoutumée, sachant trouver un remède efficace dans sa grande bonté et ne cherchant jamais à sévir, même dans certains cas méritant une sanction pénale ». . Au moment où il quittait définitivement la Marine, dé- sireux de laisser à ses marins un dernier témoignage de son affection, il offrit au Ministre la somme nécessaire pour créer un prix qui est décerné, chaque année, au quartier-maître, appartenant au port de Cherbourg, signa- lé comme en étant le plus digne par sa conduite, ses excel- lents services et aussi par sa situation de famille. La période de retraite ne fut pas pour le Commandant une période de repos : il accepta les fonctions de conser- vateur du Musée d'histoire naturelle, qu’il enrichit de tous ses souvenirs personnels, et son activité infatigable se manifesta par la publication de nombreux travaux, dont on trouvera plus loin la longue liste. Lorsque la Société de Géographie décida de consacrer la séance solennelle du 10 décembre 1897 à célébrer le troisième centenaire de Mendaña et l'anniversaire, trois fois séculaire, d'une découverte géographique qui prépa- rait à la France un domaine au cœur de l'Océanie, elle demanda au commandant Jouan de vouloir bien évoquer devant elle'ses souvenirs de commandant particulier des îles Marquises. Après sa communication, qui fut particu- lièrement appréciée, M° A. Milne-Edwards, président de la Société, lui adressa les paroles suivantes : « Mon cher Commandant, pendant votre longue car- 8 |. NOTICE NÉCROLOGIQUE rière vous avez parcouru bien des mers et visité les terres les plus diverses; mais ce n’est pas seulement comme ma- rin que vous avez rendu des services au pays, c’est aussi comme naturaliste. Vous avez la curiosité du savant, le don de l'observation et vous savez traduire vos impres- sions en une langue précise et colorée qui retient le lec- teur. Rien ne vous échappe. » Le sol et ses productions, les plantes, les animaux, les populations ont été tour à tour l’objet de vos études, et les hommes spéciaux consultent avec fruit les nombreux mémoires que vous avez publiés à la suite de vos croisiè- res au Japon, en Indo-Chine et au milieu des îles de l'Océanie. .... » Nous vous remercions d’être venu au milieu de nous et nous ne laisserons pas échapper cette occasion de vous dire tout le prix que nous attachons à vos travaux. La Société de Géographieña voulu vous en laisser un témoi- gnage et c’est en son nom que je vous remets la médaille d’or du prix Léon Desrez ». Cruellement atteint par la perte de la vue, le comman- dant Jouan fut obligé de quitter, il y a quelques années, ses occupations et ses chères études ; mais les souffrances physiques n'avaient pu attaquer sa brillante intelligence, et les fidèles amis qui allaient le voir revenaient chaque fois séduits par le charme de sa conversation, en admirant la profonde sérénité de ce vieillard qui voyait venir la mort en souriant. Entouré des soins dévoués de ses enfants et petits- enfants, il s’éteignit le 17 juin. Une foule nombreuse d'amis et d’admirateurs se pres- sait pour accompagner à sa dernière demeure cet homme de bien, marin distingué et savant illustre, qui fit honneur à la Marine et à son Pays. SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 9 Sur la tombe, le capitaine de frégate Viard, M. Le Grin, président de la Société Académique, le docteur Collignon, président de la Société des Sciences, M. Corbière, secré- taire perpétuel de cette dernière Société et ami fidèle, pro- noncèrent les discours suivants : DISCOURS DE M: LE COMMANDANT VIARD. MESDAMES, MESSIEURS, Après trois années d'épreuves supportées avec un stoicisme inaltérable, notre ami le commandant Jouan entre dans l'éternel repos. Ilne m'appartient pas de jeter un dernier rayon de lumière sur la figure vénérée de l’homme privé que vous avez tous connu et apprécié, je ne vous dirai pas sa fin qui emporte l'admiration, mais je viens, avant que cette tombe se referme sur lui, vous retracer en quelques mots sa carrière maritime. Tous ses con- temporains et la plupart de ceux qui ont navigué avec lui ne sont plus, hélas ! pour nous la rappeler. Pendant quarante-quatre ans, plus de trente navires ont porté notre ami et sa fortune sur toutes les mers navigables du globe. De tels voyages, qu’un officier de marine n’accomplit plus guère de nos jours, valent plusieurs existences bien remplies; mais votre cher compatriote, entré dans la marine avec une vocation impérieuse, développée par les récits du capitaine Cook dévorés dans sa première jeunesse, s'était juré de parcourir le monde et de l’observer ; il s’est tenu parole avec passion. Trois longues campagnes jalonnaient cette existence maritime, lui donnant un éclat particulier. Au cours de la première, de 1839 à 1843, l'aspirant Jouan parcourt l'Atlantique et la Méditerranée à bord de la Belle- Poule, portant le pavillon du prince de Joinville; il assiste au bombardement des forts de Saint-Jean-d'Ulloa et se distingue à l'assaut de la Vera-Cruz. Il prend part au voyage historique de la frégate qui rapporte de Sainte-Hélène les cendres de l'Empereur. ‘10 NOTICE NÉCROLOGIQUE De 1851 à 1857, le lieutenant de vaisseau sillonne l’Océan Pacifique dans tous les sens, manifestant dans les ports de l'Amérique Russe, à bord de l’Artémise, pacifiant et gouver- nant ensuite les Marquises, dont il fait l’hydrographie à bord de la goëlette Kamehameha qu'il commande. Il aima ces pays, nouveaux alors, comme personne peut= être, et les descriptions qu'il en fit furent appréciées des géo- graphes du monde entier pour la vérité des observations qu’el- les contenaient. Il sut faire accepter sans violence par les indi- gènes encore anthropophages l'autorité de la France; pendant longtemps son souvenir resta légendaire parmi eux, où son esprit de justice et de bonté exerça un effet prestigieux. Enfin, de 1864 à 1870, le capitaine de frégate est successi- vement chef d'état-major de l'amiral Roze en Indo-Chine et ensuite commandant de la Sarthe, qui effectua les premiers transports entre Toulon et Saigon par le canal de Suez. Il convient de rappeler qu’à cette époque notre colonie encore insalubre n'était pas sortie de la période de conquête et d'’or- ganisation; les fonctions de chef d'état-major de la marine y exigeaient une dépense d'énergie physique et morale considé- rable. Au cours de cette merveilleuse carrière,le commandant Jouan ne fut jamais inférieur à lui-même ni aux circonstances; il imposa la reconnaissance de son mérite à ses chefs, sa supé- riorité et sa bonté naturelles à ses inférieurs. l’amitié à tous, le succès à ses entreprises. Cependant il n’atteignit point les étoiles, auxquelles son talent et son mérite l'avaient prédestiné. C’est que le marin ne différa jamais de l'ami désintéressé que nous avons connu. La satisfaction du devoir accompli na- turellement, des services rendus, la joie de voir et surtout de connaître constituaient, pour lui, l'unique bonheur de la vie : miroir étincelant qu'il ne consentit jamais à ternir du souffle le plus léger des ambitions personnelles. Si la chose exista de tous temps, la qualification d'’arriviste r'était pas du vocabulaire de son époque, et personne n'eut SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN sh le droit de la lui appliquer. Nul ne l’entendit déplorer l’in- justice du sort; il'aima la marine pour elle-même, et la quit- ta dans un sourire, reconnaissant des satisfactions qu'elle lui avait procurées. En disant adieu à ses marins, dont il pénétrait l’âme alors simple et presque toujours dévouée, il tint à laisser, par une rente annuelle en faveur du quartier-maitre de Cherbourg le plus digne et le plus intéressant, un signe durable du re- gret qu’il éprouvait de les quitter. Aujourd’hui, très cher Commandant, c’est nous qui vous disons adieu. Vous avez vécu si longtemps avec nous que nous ne pensions pas que vous puissiez jamais nous quitter; mais pendant longtemps, bien longtemps, vous ne serez pas encore, cette fois, parti tout à fait; votre souvenir nous restera. Vous n'avez pas poursuivi la gloire ni même recherché les hon- neurs, mais vous emportez l'affection de tous ceux qui vous ont connu. - Adieu! DISCOURS DE M: LE GRIN. Je viens, au nom de la Société nationale Académique de Cher- bourg, dire un dernier adieu à son vénéré directeur honoraire. Entré dans notre compagnie en 1858, le commandant Jouan, pendant ses nombreuses et lointaines campagnes, se maintint en correspondance avec plusieurs de ses membres. et, lorsqu'il fut revenu en France, il ne tarda pas à publier dans nos Mémoi- res des récits de voyage et des études historiques. Il publia tout d’abord, en 1871, l'historique de l'expédition de Corée, à laquelle il avait pris part en 1866 sous les ordres de l'amiral Roze, puis ce furent les souvenirs de ses premiers voyages : un tour en Por- tugal, Wydah, le Dahomey et le Gabon il y a cinquante ans. Pour nous autres Bas-Normands, il écrivit ses Zigzags aux environs de Cherbourg et Trois semaines de vacances dans le canton des Pieux. Avec cette simplicité et cette bonne humeur qui ne l’abandonnaient jamais, il nous fait l'accompagner dans les landes de la Hague et dans les prairies du Val-de-Saire; 12 : NOTICE NÉCROLOGIQUE on croit cheminer à côté de lui, gravir les côtes d’un pas allègre, sans s’apercevoir de la fatigue, en l’écoutant élucider quelque point d'histoire locale. Cette histoire, il l'aimait pas- sionnément ; dans nos Mémoires, il a recherché l'emplacement de la ville romaine de Coriallum, il a étudié les monuments mé- galithiques de Bricquebec, les sépultures franques de la lande Saint-Gabriel et le puits romain de Grenneville ; puis, passant aux temps modernes, il publia d’attachants articles sur les vieux Cherbourgeois, qu’il fit revivre dans leur cadre naturel; il pu- blia en même temps l’histoire de notre vieille société. Le commandant Jouan avait longtemps voyagé en Océanie et il nous a donné de savantes études sur la littérature orale des Polynésiens et sur les légendes de la Nouvelle-Zélande et des iles Marquises. L'âge n'avait pas ralenti son amour du travail; il avait plus de 80 ans lorsqu'il nous donna son dernier ouvrage : l’histoire de Jean Mocquet, un voyageur du commencement du XVIT: siècle. Membre correspondant de nombreuses sociétés, il a souvent aussi écrit dans leurs Mémoires ; il a publié notamment dans ceux de la Société Académique de Brest d’intéressantes étu- des sur la vieille marine, et sa première campagne sur la Belle- Poule allant chercher à Sainte-Hélène les cendres de Napo- léon I°r. Pendant plus de vingt ans, le commandant Jouan présida notre Société Académique, aimant à réunir autour de lui, chaque mois, quelques amis des lettres et des sciences : il avait toujours quel- que lecture à faire, quelque point intéressant à signaler, et les instants s'écoulaient rapides en l’écoutant. Lorsqu'il atteignit ses 80 ans, la Société voulut fêter sa verte vieillesse : nous lui offrimes un bronze, représentant un Gaulois qui, le combat fini, se repose les deux mains sur sa hache. C’est moi, disait-il ; je me repose, ma journée est finie. Le grand âge et les infirmités l’avaient contraint à dons sà démission il y a deux ans, et d’une voix unanime il était devenu directeur honoraire. 11 ne nous avait pas abandonnés et s'infor- mait souvent de nos travaux. Frappé de cécité dans ces derniè- SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 13 res années, mais ayant gardé jusqu’au dernier moment sa bril- lante intelligence, il aimait à voir ses amis venir s’asseoir auprès de son fauteuil, causer avec lui du présent et surtout du passé. Je vis de mes souvenirs, disait-il parfois, et jamais une parole amère n’est sortie de sa bouche. Il fut un brillant marin, un grand savant; mais ce qu'il fut par dessus tout, ce fut un homme bon et droit. Ses infirmités étaient adoucies par le dévouement infatigable de ses enfants et de ses petits-enfants ; il est mort plein de jours avec la sérénité d’un sage et les espérances d’un chrétien. Puisse le souvenir de sa vie être une consolation pour les siens et un exemple pour nous, ses amis | DISCOURS DE M: LE DOCTEUR COLLIGNON. En cette triste cérémonie, la Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg a le devoir de rappe- ler que son doyen a su combattre sur d’autres champs de bataille que ceux où la parole est au canon, qu’en lui le marin se dou- blait d'un savant et que l'homme d'épée s’honorait également d'être partout et toujours un soldat de la pensée. Vous rappellerai-je ses travaux sur les migrations, les coutu- mes des peuples polynésiens, sur l’ethnographie des iles Marqui- ses, dont il fut, pour le plus grand profit de la science, gouver- neur à une époque où les mœurs des indigènes du Pacifique s'offraient encore à l'observateur vierges de tout contact avec notre civilisation. Le moins que j’en puisse dire, c’est qu'ils sont devenus clas- siques ; que pour les ethnographes, à côté des navigateurs de l’époque héroïque, il a marqué modestement, mais nettement, sa place, et que pour eux le nom de Jouan fait autorité au même titre que ceux plus brillants, mais non plus dignes de confiance, de ses illustres devanciers. Cet amour de la science fut la joie de sa vie et la consolation de sa vieillesse. Aussi chaque fois que les loisirs de sa carrière maritime le lui permirent, puis enfin lorsque l'heure définitive du repos eut sonné, se plut-il à retrouver à la Société des Scien- 14 - NOTICE NÉCROLOGIQUE ces naturelles de sa ville natale tous ceux qui, comme lui, aimaient et cultivaient la science, et à faire profiter ses collègues des trésors d'érudition et de fine observation dont son admirable mémoire était une bibliothèque toujours ouverte à leur curiosité. Doyen vénéré de notre compagnie, à laquelle il appartenait depuis cinquante ans et qu'il présida à dix reprises avec une souriante autorité, il eut, au soir de sa vie, le cruel chagrin d'être contraint, par ses infirmités, de laisser vide la place coutumière où nous nous plaisions à le voir; et c’est pour affirmer le lien familial qui continuait à l’attacher à nous, qu'il demanda, en ses dernières volontés, que le président en exercice tint un cordon de son drap funéraire et que sa famille scientifique fût proche de lui, comme ses enfants et ses compagnons d'armes à l’heure du suprême adieu. __ Adieu donc, mon cher Commandant. Votre fin fut douce et vous vites venir la mort avec la sérénité calme du savant. L'au. delà, quel qu'il fût, ne pouvait vous troubler, vous étiez homme de bien. La beauté d’une telle fin peut adoucir les regrets de ceux qui vous aimaient; mais nous, vos frères en pensée, nous - avons une consolation plus haute : vos œuvres, toujours jeunes et bien vivantes, nous restent et nous conservent éternellement vivant le meilleur de vous-même. Absent, vous êtes et vous res- terez parmi nous exemple et symbole d'une vie noblement remplie. Adieu, commandant Jouan ! DISCOURS DE M: L. CORBIÈRE. Après les éloquentes paroles qui viennent de retracer si fidè-. lement la longue, simple et admirable vie du commandant Jouan, du marin accompli, de l’érudit et du savant universelle- ment connu et apprécié, qu'il me soit permis, au nom de ceux qui ont eu le bonheur de vivre plus particulièrement dans son intimité, au nom d’une vieille amitié personnelle qui date du jour lointain de notre première rencontre, de venir à mon tour lui adresser le suprême adieu et vous dire quelques mots de, l'homme privé. SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 15 Sa qualité, sa vertu dominante, était la bonté: une bonté in- née, jaillissant de son cœur comme l’eau de la source ; une bon- té débordante qui le faisait souvent s’oublier lui-même pour ne songer qu'aux autres et donnait à ses paroles comme à ses actes cette simplicité conquérante, cette bonhomie pleine de charme qu'ont appréciée tous ceux qui l'ont approché, c'est-à-dire pres- que tous les Cherbourgeois. De là sa grande, légitime et vivace popularité. Qui ne connaissait et n’aimait le commandant Jouan ? C'est un si brave homme! Tel est le cri, échappé du cœur, que j'ai entendu, que vous avez entendu tant de fois, et qui venaitsi naturellement sur les lèvres de chacun, surtout de ces vieux marins qui avaient été ses compagnons de navigation. Essentiellement bon, il était d'une humeur enjouée, toujours égale, qu'il conserva jusqu’à son dernier jour. Il disait franche- ment, non parfois sans malice, ce qu'il pensait; mais jamais un mot amer ne sortit de sa bouche contre quelqu'un ; aussi je ne pense pas que dans sa longue existence il se soit fait un seul ennemi. Ignorant les mauvais sentiments, il croyait que tout le monde partageait sa loyauté et il était toujours porté à l'indul- gence. Comment exprimer la tendresse, le dévouement, la grande bonté dont il a donné tant de preuves à ceux qui lui étaient le plus chers, à ses enfants et petits-enfants ! Qu'il me suftise de dire qu'il fut le meilleur des pères. De même que son regretté et vieil ami Le Jolis, qui l’a pré- cédé dans la tombe, c'était un de ces hommes qui honorent leur pays, qui honorent l'humanité, et que l’on peut donner en exemple aux nouvelles générations. Comme lui, il avait le culte de l'honneur et de la famille. Avec quelle joie et quelle fier- té — et aussi avec quelle verve ! — il se plaisait à raconter les prouesses de son grand-père et de son père : le premier, petit cultivateur de Saint-Christophe-du-Foc, taillé en hércule, qui prenait part, sous Louis XV, à la guerre de Sept Ans, et après avoir parcouru en bataillant l'Allemagne et la Pologne, reve- nait tranquillement se remettre à sa charrue; le second, esprit non moins aventureux, engagé cemme volontaire en 1792, de= 16 NOTICE NÉCROLOGIQUE venu général de l’Empire, puis gouverneur de Cherbourg, qui s'en allait finir paisiblement ses jours sur sa ferme de Tréau- ville. Comme ses ancêtres, le commandant Jouan alliait à un esprit aventureux et héroïque la plus grande simplicité. Avec un dévouement absolu et, ai-je besoin de l’ajouter, en- tièrement gratuit, il consacra une grande partie des loisirs de sa retraite, tant que sa vue le lui permit, à organiser, pendant dix-sept ans, le Musée d'Histoire naturelle de notre ville, qu'il classa et enrichit de dons précieux, inestimables, rapportés de ses lointains voyages. Puis vinrent enfin, avec l’âge, les infirmités, qui, tout en lui laissant la plénitude de sa belle intelligence, toute la fraicheur de son imagination et sa merveilleuse mémoire, lui apportérent la plus grande privation qui püt atteindre l'excellent observa- teur qui avait tant vécu par les yeux : il devint complétement aveugle. Acceptant stoiquement cette épreuve, il connut la « bonne souffrance » dont parle le poète. Il revécut alors en lui-même sa longue existence si droite, si unie. Il endura, avec une admira- ble résignation, ses maux, si douloureux qu'ils fussentparfois, et très chrétiennement il vit arriver sans crainte, presque avec joie, le terme de son existence terrestre. Et maintenant, bon et cher ami, reposez en paix et recevez, dans un monde meilleur, le prix d’une vie toute de loyauté, d'honneur, de dévouement, de désintéressement et d'affection. Puissent aussi les êtres que vous avez spécialement aimés et qui vous pleurent trouver dans la sympathie générale et dans le respectueux concours qui se presse à vos obsèques, un adoucis- sement à leur douleur ! Adieu, cher Commandant ! BIBLIOGRAPHIE. La liste complète des ouvrages publiés par le comman- dant Jouan, établie par M' A. Voisin, a été récemment publiée par la Société Académique de Cherbourg, à l’occa- SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN NT sion du cinquantenaire de son vénéré Directeur. Il nous a semblé utile de reproduire, avec quelques retouches, cette bibliographie, qui montre si nettement l’étendue de l’œu- vre de notre illustre et très regretté collègue. LISTE DES OUVRAGES OU ARTICLES PUBLIÉS PAR LE COMMANDANT JOUAN. 1. — 1857. L'Archipel des Marquises. (Annales hydrographi- ques, 1857). 2. — 1858. Notes sur la navigation des Marquises. (Annales hydrogr., 1858); Dépôt des cartes et plans de la Marine, n° 257, 1858. — Une 2° édition en 1862. 3. — 1858. Les Européens aux îles Marquises. (Musée des Sciences, 2° année, 1858, n° 46, p. 367). 4. — 1856. Mémoire sur les Baleines et les Cachalots. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VI, 1858, pp. 1-48). 5. — 1858. Notes sur quelques Oiseaux habitant les îles du Grand-Océan. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VI, 1858, pp. 49-67). 6. — 1859. Poissons de mer observés à Cherbourg en 1858 et 1859. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VII, 1859, pp. 116- 147). 7. — 1559. Note sur les Iles Basses et les Récifs de corail du Grand-Océan. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VII, 1859, pp. 148-170). 8. — 1859. Les Fourmis sur mer. (Science pour tous, n° du 24 février 1559). 9. — 1859. Formation des iles madréporiques du Pacifique et de l'Océanie. (Science pour tous, n° des 14 et 28 avril 1859). 10. — 1859. Les Oiseaux de haute mer. (Science pour tous, n° des 23 juin et 7 juillet 1859). 11. — 1859. Les Makis.(Science pour tous, n° du 14 juillet 1859). 12. — 1859. Les Poissons de haute mer. (Science pour tous, n° des 4 et 18 août 1859). 13. — 1859. Les trois Règnes de la Nature dans l'Océanie. (Science pour tous, n° des 20 et 27 octobre 1859). 14. — 1859. La Population de l'Océanie. (Science pour tous, n° des 8 et 22 décembre 1859). à NOTICE NÉCROLOGIQUE . — 1860. Les Poissons volants. (Science pour tous, n° du 19 juillet 1860). 16. — 1861. Animaux observés pendant une traversée de Cherbourg à la Nouvelle-Calédonie, février-juillet 1860. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VIIT, 1861, pp. 163-180). 17. — 1861. Notes sur quelques espèces de Poissons de la Nou- velle-Calédonie. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VIII, 1861, pp. 241-308). , 18. — 1861. Observation d’une Aurore polaire australe. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VIIT, 1861, pp. 378-380). 19. — 1861. Les Iles Loyalti. (Science pour tous, n° du 23 fé- vrier 1861). — Revue marit. et colon., t. I, 1861, p. 363. — Traduit en anglais, sans nom d'auteur, dans le Nautical Magazine, août 1861. 20. — 1861. Végétaux de la zone équatoriale. (Science pour tous, n° des 14 et 28 mars 1861). 921. — 1861. Les Poissons vénéneux. (Science pour tous, n° du 95 avril 1861). 22. — 1861. Coup-d'œil sur la Faune de la Nouvelle-Calédo- nie. (Science pour tous, n° des 13 et 20 juin 1861). 923. — 1861. Coup-d’œil sur la Faune de la Polynésie, (Science pour tous, n° des 16 et 23 janvier, 16 et 20 février 1862). 24. — 1862. La Chenille végétale. (Science pour tous, du n° 8 mai 1862). 95. — 1862. Sur quelques oiseaux de la Nouvelle-Calédonie. 29. 30. (Science pour tous, n° du 29 mai 1862). . — 1862. L’Arbre à pain. (Science pour tous, n° du 19 juin 1862). . — 1862. La Baleine humphack, (Science pour tous, n° du 14 août 1862). . — 1863. Note sur quelques animaux observés à la Nouvelle- Calédonie pendant les années 1861 et 1862. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. IX, 1863, pp. 89-127). — 1863. Supplément à la Description des poissons de la Nouvelle-Calédonie. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. IX, 1863, pp. 177-187). — 1863. Notes sur quelques animaux observés en pleine mer dans l'océan Pacifique et pendant une traversée d'Aus- tralie en Europe. (Mém. Soc. Sc. nat, Cherbourg, t. IX, 1863, pp. 189-196). 32. 33. 34. 35. 30. 37. 38. 39. 44. 45. SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 19 — 1863. Note sur la Faune ornithologique de la Nouvelle- Calédonie. Observations faites en 1860, 1861 et 1862. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. IX, 1863, pp. 197-248). — 1863. Note sur le Casoar de la Nouvelle - Bretagne. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. IX, 1863, pp. 322-327). — 1863. Note sur un squelette de gorille donné au Cabinet d'histoire naturelle de Cherbourg. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. IX, 1863, pp. 328-334). — 1863. Les Forêts de la Nouvelle-Zélande. (Science pour tous, n° des 4 décembre 1862 et 8 janvier 1863). — 1863. Les Squales. (Science pour tous, n° des 26 fé- vrier et à mars 1863). — 1863. Les Serpents de l'Australie. (Science pour tous, n° du 26 mars 1863). — 1863. Esquisse sur la Faune de la Nouvelle-Zélande. (Science pour tous, n° des 7 et 14 mai 1863). — 1863. Le Moureuk ou Casoar de la Nouvelle-Bretagne. (Science pour tous, n° du 6 août 1863). — 1864. Remarques météorologiques et nautiques faites pendant un voyage de France à la Nouvelle-Calédonie et dans la partie sud-ouest de l'océan Pacifique. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. X, 1864, pp. 225-272 et une planche). — Reproduit par les Annales hydrographiques. Reproduit par fragments, presque en entier, dans L’Indicateur du Routier marilime de l'Océan Pacifique, par F. Labrosse, Paris, 1874. . — 1864. Notes sur les bois de la Nouvelle-Zélande. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. X, 1864, pp. 273-300). — Revue marit. et colon.,t. XIV, 1865 p. 19). « — 1864. Additions à la Faune de la Nouvelle-Calédonie. (Mém. Soc. Sc. nal. Cherbourg, t. X. 1861, pp. 301-311). . — 1864. L'archipel Havaiien (Science pour tous, n° des 28 avril, 19 et 26 mai 1861). — 1864. Le Massacre de l'équipage du Superior. Les îles Salomon. (Science pour tous, n° du 12 mai 1864). — 1864. La Baleine de Cannes. (Science pour tous, n° du 9 juin 1864). — 1864. Les iles Chinchas et le guano. (Science pour tous, n° du 16 juin 1864). 20 46. 47. 48. 49. 50. 51. 92. 53. 54. 09. 56. 917. 58. 59. 60. NOTICE NÉCROLOGIQUE — 1864. Une journée au milieu des cannibales. {Science pour tous, n° du 11 août 1864). — 1864. Le Moa. (Science pour tous, n° du 13 octobre 1864). — 1864. Les îles Comores. (Science pour tous, n° des 15 et 22 décembre 1864). — 1864. Exposition de la Faune de la Nouvelle-Calédonie, faite à la réunion des Sociétés savantes, à la Sorbonne, le 31 mars 1864. (Revue des Soc. savantes, n° du 15 juillet 1864). ru — 1865. Recherches sur l’origine et la provenance de cer- tains végétaux phanérogames observés dans les îles du Grand-Océan. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XI, 1865, pp. 81-178). — 1865. Notes sur quelques espèces de poissons de la Basse-Cochinchine. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XI, 1865, pp. 257-328). — 1865. Aperçu sur la Faune ichthyologique de la Basse- Cochinchine. {Science pour tous, n° du 22 juin 1865). — 1865. Aperçu sur la Géographie botanique de l’Océa- nie. (Science pour tous, n°‘ des 19 et 26 octobre, et ? novem- bre 1865). — 1865. Le Pilote de la Nouvelle-Zélande. Traduit de l’anglais. (Dépôt des cartes et plans de la Marine 1865). — 1866. Description de quelques poissons de l’île de Pou- lo-Condor. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XII, 1866, pp. 113-128). — 1866. Description de quelques poissons et de quelques oiseaux du nord de la Chine. (Mém. Soc. Sc. nat. Cher- bourg, t. XII, 1866, pp. 263-276). — 1866. Coup-d’œil sur la Flore de la Basse-Cochinchine. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, ?° série, t. XII, 1866, pp. 342-398). — Science pour tous, n°‘ des 7 et 28 septembre 1865. — 1866. Sur la constitution du sol de la Basse-Cochin- chine. {Science pour tous, n° du 17 mai 1866). — 1866. Coup-d'œil sur la Faune de la Cochinchine. (Scien- ce pour tous, n° des 14 juin et 5 juillet 1866). — 1867. Instructions nautiques sur les iles Loyalti. (Dé- pôt des cartes et plans de la Marine, n° 427, 1867). 67. 68. 69. 70. HE: 12. SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 21 . — 1867. Aperçu sur l'Histoire naturelle de la Corée. (Mém. Soc. Se. nat. Cherbourg, t. XIII, 1867, pp. 69-82). . — 1867. Hong-Kong, Macao, Canton. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIII, 1867, pp. 107-112). . — 1867. Quelques observations sur les typhons ressentis dans les mers de Chine pendant les mois d'août, septembre et octobre 1867. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIII, 1867, pp. 113-141). . — 1867. Note sur quelques poissons nuisibles du Japon. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIII, 1867, pp. 142-144). . — 1867. Notes sur quelques poissons de mer observés à Hong-Kong. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIII, 1867, pp. 241-282). . — 1867. Note sur quelques reptiles et quelques crustacés de l’île de Poulo-Condor et de la Basse-Cochinchine. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIII, 1867, pp. 283-288). — 1868. Histoire naturelle de la Basse-Cochinchine et de l'ile de Poulo-Condor. {Revue scient., n° du 13 juin 1868). — Communication faite à la réunion des Sociétés savantes, à la Sorbonne, au mois d'avril de la même année, — 1868. Coup-G’œil sur l'Histoire naturelle du Japon. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, 2° série, t. XIV, 1868, pp. 49-96). — Reproduit intégralement dans la Revue des Sociétés savantes, Sciences math., phys. et nat., 2° série, t. 3, 1873. — 1868. Notesur le Jabiru de la Nouvelle-Hollande. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIV, 1868, pp. 124-128). — Ar- ticle paru antérieurement dans la Science pour tous, n° du 29 janvier 1863). — 1868. Essai sur la Faune de la Nouvelle-Zélande. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIV, 1868, pp. 215-328). — 1868. Rapport sur le Concours de 1868 [ouvert par la Société des Sciences naturelles de Cherbourg sur la ques- tion suivante : Des Varechs au double point de vue de l’agri- culture et de l’industrie]. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIV, 1868, pp. 328-342). — 1869. La Faune de la Nouvelle-Zélande. (Revue scient., n° du ? octobre 1869). . — 1870. Notes sur les archipels des Comores et des Sé- chelles. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XV, 1870, pp. 45-123). 2e 74. 19. 76. NOTICE NÉCROLOGIQUE — 1870. Notes de voyage sur Aden, Pointe-de-Galles, Sin- gapore, Tché-Fou. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XV, 1870, pp. 169-198). — 1871. L'Expédition de Corée en 1866, épisode d’une sta- tion navale dans les iners de Chine. (Mém. Soc. Académ. Cherbourg, 1871, pp. 145-228). — 1871. Le Livre de la Science, de la Mer et des Astres. Exposé des connaissances nautiques des marins arabes de l'Océan Indien. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1871, pp.474- 491). . — 1872. Notes sur les oiseaux de la Passe-Guchinehets (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XVI, 1871-72, pp. 257- 322). . — 1873. Notes sur l'archipel Hawaïien (îles Sandwich). (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XVII, 1873, pp. 5-104). 719. — 1873. Un touren Portugal il y a trente ans. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1873, pp. 117-144). 80. — 1873-74. Sur quelques espèces rares de poissons de 81. mer de Cherbourg. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1873-1874, pp. 412-421), — Lu à la séance publique de la Société Lin- néenne de Normandie à Cherbourg, le 21 juin 1874. — 1871. Notes sur quelques animaux et quelques végé- taux rencontrés dans les mers australes et dans les iles du Grand-Océan, considérés au point de vue de leur classifica- tion et de leurs rapports avec l’industrie, (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XVIII, 1874, pp. 129-264). . — 1874. Additions aux Poissons de mer observés à Cher- bourg. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XVIII, 1874, pp. 353-368). 83. — 1874. Sondages dans la partie nord du Pacifique. (Revue marit.et colon., t. XLII, 1874, p. 774). 84. — 1874. De la presse des marins en Angleterre. (Revue marit. et colon., t. XLII, 1874, p. 1052) 85. — 1874.Importance stratégique des ports militaires anglais de la Manche. (Revue marit. el colon., t. XLIIT, 1874, p. 270). 86. — 1874. L’Armement des navires de guerre. (Revue marit. et colon., t. XLIITI, 1874, p. 321). 87. — 1874. Boites-caisses pour le paiement de la solde sur les 96. 97. 98. 99. SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 20 navires de la marine anglaise. (Revue marit. et colon., t. XLIIT, 1874, p. 627). Obs. — Les n°” 83-87 sont de simples et courtes traductions de l’an- glais. . — 1875. La Corée. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1874-75, pp. 353-370). — Même étude publiée dans la Science pour tous, n° des 17, 31 janvier et 7 février 1867. . — 1875. Les plantes alimentaires de l'Océanie. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIX, 1875, pp. 33-83). . — 1875. Mélanges zoologiques. (Mém. Soc. Sc. nat. Cher- bourg, t. XIX, 1875, pp. 233-245). . — 1875. Normandie et Provence. Trois semaines de vacan- ces dans le canton des Pieux. (Mém. Soc. Acad. Cher- bourg, 1875, pp. 136-203). . — 1875. Les Sépultures franques dela lande Saint-Gabriel, (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1875, pp. 302-314). . — 1876. Les Plantes industrielles de l'Océanie. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XX, 1876, pp. 145-240). . — 1877. La Polynésie, ses productions, sa formation, ses habitants. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1876-77, pp. 178-203). . — 1877. Les Monuments polynésiens. Lettre au directeur de la Revue Scientifique au sujet d'une communication sur la Civilisation préhistorique de M. À. R. Wallace, insérée dans le n° du 2 décembre 1876. (Revue scient., n° du 13 jan- vier 1871). — 1878. Notes sur la distribution géographique des oiseaux dans quelques archipels de l'Océanie. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXI, 1877-78, pp. 293-326). — 1878. Quelques mots sur la Faune ichthyologique de la côte nord-est d'Australie et du détroit de Torres, compa- rée à celle de la Nouvelle-Calédonie. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXI, 1877-78, pp. 328-335). — 1878. Les Monuments mégalithiques de Bricquebec. Plaq. in-8° autographiée. (Communication faite à la Soc. Acad. de Cherbourg, le 5 avril 1878). — 1878. Les Satellites de Madagascar : Comores, Séchelles, (Communication faite à la réunion des Sociétés savantes, à la Sorbonne, avril 1878).—Reproduit par La Revuesscient., n° du 11 mai 1878. 24 100. 101. 102. 103. 104. 105. 106. 107. 108. 109. 110. 111. 112. 113, NOTICE NÉCROLOGIQUE — 1878. L'Anthropophagie en Océanie. (Communication faite à la séance publique de la Société Linnéenne de Nor- mandie, à Alençon, le 16 juin 1878, autographiée). — Re- produite par l'Année médicale de Caen. — 1879. Ascension au Pic de Ténériffe. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1878-79, pp. 380-396). — 1879. Notes sur quelques grands Cétacés échoués sur les côtes d'Europe pendant les dix dernières années. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXII, 1879, pp. 228-238). — 1879. Zigzags aux environs de Cherbourg. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1879, pp. 321-460). — 1879. Distribution géographique des oiseaux en Océa- nie. (Science pour tous, n° du 31 mai 1879). — 1880. Terre-Neuve. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1879-80, pp. 412-435). — 1880. Note sur les restes de Cétacés du Musée de Cher- bourg. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXIII, 1880, pp. 309-363). — 1880. Quelques mots sur la Flore d’Aden, à propos d’un article de M. Georges Richard inséré dans la Revue scientifique du 11 décembre 1880. (Revue scient., n° du 18 décembre 1880). — 1881. Les Monuments mégalithiques des environs de Cherbourg. Paris, Reinwald, 1881 ; br. in-8° de 19 p. (Extr. de la Revue: Matériaux pour l'Histoire primitive de l'homme, XVII° année, Toulouse, 1881). — 1881. Les Iles du Pacifique. Paris, Germer-Baillière et Cie, 1881 ; 1 vol. in-16. — 1882. Quelques mots sur le peuplement végétal des iles de l'Océanie. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1881-82, pp. 175-198). — 1882. Quelques observations sur la Flore de la Manche de M. L. Besnou. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1881-82, pp. 233- 240). £ — 1882. La Chasse et la Pêche des animaux marins. Pa= ris, Baillière, 1882 ; 1 vol. in-16. — 1883. Madagascar. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1882-83, pp. 206-243). 114. — 1883. Nos Etablissements coloniaux à Madagascar. (Bull. Soc. Géog. Rochefort, t. IV, 1882-83, pp. 170-190). F2 | SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 25 115. — 1884. A propos du peuplement de la Polynésie. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXIV, 1884, pp. 119-192). 116. — 1884. La Nouvelle-Zélande et le peuplement de la Poly- nésie. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1883-84, pp. 480-511). 117. — 1885. Note sur quelques Cétacés capturés ou échoués sur les côtes de l’Europe de 1879 à 1885. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXIV, 1882-84, pp. 305-312). 118. — 1885. Notes ichthyologiques. Nouvelles espèces de poissons de mer observés à Cherbourg. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXIV, 1882-84, pp. 313-316). 119. — 1885. La Guinée. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1884-85, pp. 154-196). 120. — 1886. La Frégate La Médée (1838-39). (Bull. Soc. Acad. Brest, 2° série, t. XI, 1885-86, pp. 3-37). 121. — 1886. Conférence sur Jean Nicollet, de Cherbourg. (Nouvelliste de Cherbourg, n° du 12 août 1886). 122. — 1886. Deux Hyperoodons à Saint-Vaast. (Nouvelliste de Cherbourg, n° du 29 août 1886). 123. — 1887. Les Légendes des iles Hawaii (iles Sandwich) et le peuplement de la Polynésie. (Mém. Soc. Sc. nat. Cher- bourg, t. XXV, 1885-87, pp. 281-331). 124. — 1887. Une visite à Monterey (Californie). (Bull. Soc. Linn. Norm., 1885-86, pp. 329-349). 125. — 1887. La Frégate La Belle-Poule (1839-1840). (Bull. Soc. Acad. Brest, 3° série, t. XII, 1886-87, p. 1). Tirage à part, s. d., in-8° de 192 p. 126. — 1887. Cabinet d’Antiquités et d'Histoire naturelle de Cherbourg. (Revue de l'Amateur Manchois. Bricquebec, Mahaut, 1887). 127. — 1887. Quelques figures du Vieux Cherbourg. (Revue de l'Amateur Manchoïis, 1887).— Nouvelliste deCherbourg, n° du 11 au 28 octobre 1888. 128. — 1888. Jean-Nicolas-Césaire Geoffroy et ses manuscrits. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1886-87, pp. 304-315). Tirage à part avec le titre suivant: Jean-Nicolas-Césaire Geoffroy, naturaliste, né à Valognes, 1753-1821. Caen, Delesques, 1888, in-8° de 14 p. 129. — 1888. La Société Académique de Cherbourg. (Nou- velliste de Cherbourg, n° du 12 avril 1888). 24 26 NOTICE NÉCROLOGIQUE 130. — 1888. Lies Commencements de la Société Académique de Cherbourg. (Nouvelliste de Cherbourg, n° du 29 avril et du 10 mai 1888). 131. — 1889. Les Erreurs des voyageurs. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1887-88, pp. 445-450). 132. — 1889. A propos du peuplement de Madagascar. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXVI, 1889, pp. 153-190). 133. — 1889. Trois oiseaux rares à Cherbourg. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherb., t. XXVI, 1889, pp. 191-194). 134. — 1889. Réponse à cette question : Les Indigènes des iles Hawaïi se servent-ils d’arcs et de flèches ? (Archives du Musée d'Ethnographie de Leyde (Pays-Bas), t. II, 1889). 135. — 1889. Le Musée d'Histoire naturelle de Cherbourg. (Archives du Musée d'Ethnographie de Leyde (Pays-Bas), t. II, 1889). 136. — 1890. A propos de Jacques, François et Louis-Hector de Callières. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1890-91, pp. 1-18). 137. — 1890. Quelques mots encore au sujet des de Callie- res. (Mém. £oc. Acad. Cherbourg, 1890-91, pp. 19-22). 138. — 1890. Le puits romain de Grenneville. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1890-91, p. 71-81). 139. — 1890. Littérature orale des Polynésiens (Océanie), (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1890-91, pp. 167-185). 140. — 1891. La dépopulation aux iles Marquises (Océanie). (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXVII, 1891, pp. 189- 210). 141. — 1891. La dispersion des espèces végétales par les cou- rants marins. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXVII, 1891, p. 231-256). 142. — 1891. Les Hyperoodons de Goury. (Mém. Soc.Sc. nat. Cherbourg, t. XXVII, 1891, pp. 281-288). 143. — 1891. Epoques et mode d'apparition des différentes espèces de Poissons sur les côtes des environs de Cher- bourg. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 1890, pp. 118-130). 144. — 1892. Apparition des Cétacés sur les côtes de France. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 1891, pp. 137-164). 145. — 1892. Le Brig-Aviso l’Agile (1844-1845). (Bull. Soc. Acad. Brest, 2° série, t, XVII, 1891-92, pp. 259-356). SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 27 146. — 1893. À propos des Baleines de l'Atlantique nord. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 1892, pp. 124-144). 147. — 1893. La Baleine de Morsalines, Balænoptera borealis Fischer ? (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XX VIII, 1892- 95, pp. 37-52). — Tirage à part : Cherbourg, Le Maout, 1893, in-8° de 16 pages. — Communication à propos de la baleine de Morsalines. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 1893, pp. 62-63). . 148. — 1893. La Sépulture de Querqueville, (Nouvelliste de Cherbourg, n° du 6 avril 1893). 149. — 1893. De l'Industrie chez les hommes primitifs, (Cau- serie faite à la Société Artistique et Industrielle de Cher- bourg, le ? juin 1893. Compte-rendu, Bull., 1893, pp. 34-35). 150. — 1895. Quelques arbres remarquables des environs de Cherbourg. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 1894, pp. 94- 100). 151. — 1895. Les indigènes de Madagascar et leur industrie. (Bull. Soc. Artist. et Industr. Cherbourg, 1894, pp. 1-18). 152. — 1895. Te Vanana na Tanaoa, Te tai toko, chants des naturels des îles Marquises (Océanie) sur la Création et le Déluge. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1894-95, p. 33-53). 153. — 1895. Quelques mots encore sur les de Callières; un point douteux d'histoire locale éclairci. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1894-95, pp. 130-131). 154. — 1895. Un Poisson rare à Cherbourg: le Cernier. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 1895, p. 46-50. 155. — 1897. À propos de la Flore de la Polynésie française de M. E. Drake del Castillo. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 1896, pp. 61-68). 156. — 1898. Les Légendes polynésiennes et l'Histoire natu- relle. Bull. Soc. Linn. Norm., année 1897, pp. 113-125). 157. — 1898. Ko Nga Tama a Rangi (les Enfants du Ciel) légende des naturels de la Nouvelle-Zélande. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1897-98, pp. 1-13). 158. — 1898. Les de Callières (Jacques et Louis-Hector) ; un nouveau point douteux d'histoire locale éclairci. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1897-98, pp. 52-53). 159. — 1898. La Paroisse de Jobourg pendant la Révolution. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1897-98, pp. 209-228). 28 NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR LE COMMANDANT JOUAN 160. — 1898. Coriallum. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1897-98, pp. 270-277). 161. — 1898. Vieux Souvenirs de-l'Ouest-Africain, 1843. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1897-98, pp. 284-314). 162. — 1898. Trois Poissons rares à Cherbourg. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXXI, 1897-1900, pp. 219-224. 163. — 1899. La Baleine de Querqueville. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 1899, pp. 44-58). 164. — 1899. L'Eglise Sainte-Trinité à Ohérbodeet — Publié dans La Normandie monumentale et pittoresque. Le Havre, 1899. 165. — 1901. Le Voyage de Dom Pernetty aux iles Malouines, 1763-1764. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 1901, pp. 26-58). 166. — 1904. Un Voyageur français au commencement du dix- septième siècle, Jean Mocquet, 1601-1615. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1904-1905, pp. 1-24). LICHENS D'EUROPE Énumération, Stations et Distribution géographique AVEC CLEF DICHOTOMIQUE DES GENRES ET DES ESPÈCES PAR Mr l'Abbé KH, OLIVIER. IT 1, LICHENS HÉTÉROMÈRES A THALLE CRUSTACÉ. LÉCANORÉS. Un coup d'œil d'ensemble sur les 305 espèces étudiées dans ce fascicule nous donnera les résultats suivants. Trente espèces sont spéciales à la France et jusqu'ici n’ont pas été récoltées ailleurs : Squamaria sulphurascens Nyl. Placodium apageum Nyl. (type). — olivascens Nyl. — thallincolum Wedd. Acarospora purpurascens Nyl. — tenuatum Nyl. — collemacea Wedd. = tenuatulum Nyl. = dolophana Ny1. — subsolutum Ny1. ee subrufula Nyl. Caloplaca subaurella Nyl. — amphibola Wedd. — concinerascens Nyl. — sordida Wedd. — _ameliensis Nyl. 1 La première partie de ce travail a paru dans le vol. XXXVI des Mé- moires de la Société (pp. 77-274). 30 LICHENS D'EUROPE Caloplaca submergenda Nyl. squamulata Nyl. deflexa Nyl. Rinodina suberumpens Nyl. alba Metz. contribuens Nyl. Victoris Harm. Rinodina atrocinerella Nyl. — _ pseudopetræa Nyl. — sciodes Nyl. — atropallidula Nyl. _ nigrella Müll. — Romeana Müll. _— subgranulata Müll. Vingt-huit espèces n’ont été rencontrées qu’en Italie: Squamaria benacensis Mass. — alboeffigurata Anz. spadicea Fw. Acarospora trachitica Jatt. flavorubens Bagl. murorum Mass. vulcanica Jatta. photina Mass. Caloplaca marmorata Bagl. L'Allemagne (Prusse, Bavière, glaucescens Bagl. gilvolutea Nyl. plumbeorufa Ny]. Tauriliana Mass. oreadum Stiz. luctuosa Anz. Caloplaca pæpalostoma Anz. (type). _ tremmiacensis Mass. Rinodina intermedia Bagl. — dissimilis Anz. — Gennari Bagl. — pruinella Bagl. —_ Oleæ Bagl. — Baccariana Bagl. — luridescens Anz. — Guzzini Jatt. : — oxidata Mass. — Fittipaldiana Jatt. — ocellulata Bagl. en troisième lieu avec vingt-sept espèces endémiques : Squamaria configurata Nyl. adriatica Zahlbr. sulphurella Krb. admontensis Zahlbr. prœradiosa Nyl. microspora Zahlbr. Acarospora melaplaca Nyl. ou cinerascens Stein. Caloplaca euthallina Zahlbr. — pruinosa Krb. — dalmatica Mass. — Viperæ Zahlbr. — tyroliensis Zahlbr. — declarata Nyl. — _ paragoga Krb. — flavovirella Nyl. Autriche-Hongrie) vient LICHENS Rinodina œlæoplaca Nyl. — ramulicola Kerns. — Kornhuberi Zahlbr. — tegulicola Nyl. — cana Arn. — canella Arn. D'EUROPE 31 Rinodina castanomela Nyl. — transsylvanica Nyl. — fimbriata Krb. — _ umbrinonigra Nyl. — sublobata Arn. La région du Nord (Suède, Norvège, Danemark, Rus- sie) nous fournit également vingt-sept espèces spéciales : Squamaria pachylepidea Hellb. — inamæna Th. Fr. — geophila Th. Fr. — straminea Wnbg. — thulensis Th. Fr. Acarospora molybdina Wnbg. — impressula Th. Fr. — belonioides Nyl. — lapponica Ach. — nigroleprosa Wain. Placodium papilliferum Wain. Caloplaca leucospilodes Nyl. — Grimmiæ Nyl. — duplicata Wain. Caloplaca pyraceella Nyl. — _ ammiospila Wnbeg. — fraudans Th. Fr. — tetrasporella Nyl. — pleiophora Nyl. — atrocyanescens Th.Fr. Rinodina oreina Th. Fr. — mniareoides Nyl. — badiella Nyl. — deflectens Nyl. — crascescens Nyl. — chionea Th. Fr. — _ griseofusca Nyl. Dix espèces seulement appartiennent en propre aux Iles Britanniques : Squamaria circinatula Nyl. Acarospora rhagadiza Nyl. Placodium miniatulum Nyl. Caloplaca flavocitrina Nyl. — crenulatella Nyl. Viennent enfin, Caloplaca albolutescens Nyl. — diplinthia Nyl. — subexigua Nyl. — _ isidioides Bor. — umbrinofusca Nyl. La Suisse avec six espèces particulières : Squamaria subcandicans Müll. Acarospora placodiiformis Del, 32 LICHENS D'EUROPE Acarospora vadobbiensis Bagl. Caloplaca crustaria Stiz. Caloplaca epixila Nyl. — aspicilioides Müll. Le Portugal avec deux : Caloplaca limitosa Nyl. Rinodina plumbella Nyl. La Belgique avec une espèce : Acarospora Tongleti Hue. Et l'Espagne également avec une espèce : Acarospora laqueata Stiz. Si, d’un autre côté, nous comparons entre elles les prin- cipales contrées de l’Europe, nous trouvons les résultats suivants : Sur les 305 espèces de ce fascicule, on en rencontre en France 168. Manquent 137, ainsi réparties : Squamaria, 19; Acarospora, 23; Placodium, 4; Caloplaca, 46; Ri- nodina, 45. On en compte 165 en Allemagne. Manquent 140, savoir : Squamaria, 21; Acarospora, 28; Placodium, 11; Calo- placa, 43; Rinodina, 31. L'Italie en possède 155. Manquent 150: Squamaria, 24; Acarospora, 25; Harpidium, 1; Placodium, 11; Caloplaca, 46; Rinodina, 43. La région du Nord (Suède, Norvège, Danemark, Rus- sie) en compte 129. Manquent 176: Squamaria, 30; Acarospora, 21; Harpidium, 1; Placodium, 14; Calo- placa, 50; Rinodina, 54. Vient ensuite la Suisse avec 117 espèces. Manquent 188 : LICHENS D'EUROPE 33 Squamaria, 28; Acarospora, 28; Harpidium, 1; Placodium, 16; Caloplaca, 57; Rinodina, 58. Les Iles Britanniques se trouvent en dernier lieu avec 102 espèces seulement. Manquent 203: Squamaria, 34; Acarospora, 36; Harpidium, 1; Placodium, 8; Calo- placa, 60; Rinodina, 64. CLEF ANALYTIQUE DES GENRES. PHOPAE DPHReS TE US dakar RinoDiINa. XXX VII. Spores hyalines...... LS LABS PPS TENTE CESAM à PA Sporas courDées en ArC. 4:50... Harpipium XXXIV. SHOT OCMENEDAN. 202 E 2e Cr, ROUTIERS, 2e 3. Spores très nombreuses par thèque.....,............ 4. Spores:6,8/par. thèque. ................: deahatt 5. ÉRORE SRI 0e, ose ce nes € AcARoSPORA XXXIII. Spores cloisonnées à la fin.......... CaLoPLaca XXX VI. Thalle lobé-rayonnant au pourtour............,.,.... 6. MIO RON rayonnant. tee eu salue de che à Ye Spores polariloculaires......... ..... PLACODIUM XXXV. ÉDOPOS BINDIETE 2. 208 sea: «ec mens BouamarIA XXXII. Spores simples ou uniseptées ; thalle squameux......... Es dt Ace ie otas de ee SOUAMARIAZNN NI T: Spores polariloculaires ou à cloison resserrée au milieu; thalle non squameux.. :...:..4..0: CaLoPraca XXX VI. 34 [#1 _ | l | | | LICHENS D'EUROPE XXXIIL — SQUAMARIA DC. Thalle entièrement squameux ; spores simples........ FA Thalle entièrement squameux ; spores uniseptées....... ROOMS PUS het IE a le holophæa ue: Thalle 210 ou moins lobé, rayonnant au pourtour.... 6. Apothécies subimmergées dans le thalle.... livida (318). Apothécies superficiaires ; thalle pâle en dessous..... 3. Apothécies superficiaires ; thalle foncé en dessous.... 4. Thalle entièrement blanc pruineux...... lentigera (311), Thalle non pruineux ; spores 12, 18 x 6, 7............ nn rt ARR NES et 6 VU LURER PNR gypsacea (315). Thalle non pruineux ; spores 8, 10 X 4, 6. inamæna (316). Squames toruleuses, convexes en dessus............... A aise Lee ge OS ec Nes SOU Lamarckii (317). Squames aplanies ; RS jaunes ou livides......... EFTOT see de omis Dee set EN TO DACIQUIER EME Squames aplanies ; apothécies roux testacé. . ....... 2. Spores 12.14 X 5,622 EME SR RARE .. crassa (312). SOFIA CR, St Me mi en sue benacensis (313). Apothécies K + rouges; spores 22, 25 de long......... AR AT A D Se CE RS A EURE RUE australis (324). Apothécies K + rouges ; spores longues de 7, 20 au plus. 7. Apothécies Ki—-5 fe nr des ecrans és 3 LR Spores longues de 12, 20................. fulgida (321). Spores longues de 7, 12; thalle bien façonné au bord.. 8. Spores longues de 7, 12; thalle peu façonné............. Rides te te Av snscsrceseuesv.e DYACICRIR RE rhalle jaune d'ob/mues ne RAR PR REC aurea (322). Thalle jaune pâle ou citrin, légéremont pulvérulent...... DRASS PSE asset e can rtn ee C6 TONNES Thalle K°(0)-+r jaune. ra RE NE 10. Thalle C rose, ou jauné d'or... 0/2 TR 11. J'halle C —:; K (CO) =... SRE NT 13. 3 M 13. 14. 15. 16. Ré, 18. LICHENS D'EUROPE 35 Thalle formant de larges plaques centrifuges........... D ne admontensis (345). Thalle confluent, non centrifuge....... sulphurella (344). MAME CENITIIUDe. . ere des deco à adriatica (343). Phanenon centrifuge, Druineux, =..../....,..2.01 12. Thalle non centrifuge, nu............. . Straminea (326). RASED... nas cac deta e à sulphurascens (342). Thalle blanchâtre ; apothécies nues...... teichotea (341). Thalle blanchâtre ; apothécies pruineuses. pruinosa (340). DO AA unO) LOUER... 2.222 de MEN der 14. Thalle non rougi par K ; céphalodé......... gelida (347). Thalle non rougi par K ; non céphalodé..... CE RUS À 16. Henagne pale... Leur prœradiosa (353). Lhalæhlanc/erétacé 444 leu Rue microspora (362). PhaHecendre ou foncé: ui. um Gen. sun. nue 19: Rayons du thalle crénelés ou lobés... subcircinata (351). Rayons du thalle divisés linéaires, cendrés ou grisâtres.. RE ae is de aile à dore ....... alphoplaca (348). Rayons du thalle divisés linéaires, olive obscur.......... AT DE PAR RE OR EE MERE olivascens (357). Spores uniseptées ; thalle blanc farineux. candicans (359). Spores uniseptées ; thalle glauque cendré ou olive... 17. ÉHOPAS AIM NES, ee DER RER MAO 18. malle nujou-sorédié.?,.:..1. 2.224400. olivacea (356). Thalle plus ou moins pruineux, cendré grisätre......... DIR EIT LEE REP EIRE PETTÉEONREE AE 4 DEAR BE liparina (355). Thalle plus ou moins pruineux, brun noir ou chätain.... PR ET LPS CN PRES LE DS she 1.7 spadicea (361): Thalle plus ou moins pruineux, ou blanc de neige.... 19. Thalle non pruineux ; apothécies plus larges que les divi- Mons hillines:: ec ares ere albula (339). Thalle non pruineux ; apothécies moins larges que les di- visions thallines......... POTTER COR REINE 21, 36 19. 20. LICHENS D'EUROPE Apothécies nues................................... 20. Apothécies plus ou moins ARR thalle en petites ro- aottes. LE NÉE Re RARE Re EE Reuteri (354). Apothécies plus ou moins pruineuses ; thalle non en ro- SOLLOR; + res nee.e RL RP PE candicans (351). Thaîle centrifuge. 25m er alboeffigurata (334). Thalle non centrifuge, lacinié-divisé au bord........... ND ME TAN EE LE Me EL AN EE valisiaca (358). Thalle non centrifuge, simplement façonné au bord...... D Ame ste ee à aie te ISERE ENS ER ...... versicolor (333). Thalle à divisions linéaires-allongées, jaune paille ou blanchâtre....... speed ea ee Garovaglii (332). Thallé à divisions linéaires-allongées, cendré ou gris CAGE Cu Ge de RUE melanaspis (349). Thalle simplement façonné ou figuré au bord........ 223 Thalle placodioïde, saxicole.. ....... configurata (337). Thalle placodioide, sur terre ou mousses. geophila (325). Thalle non placodioïde..................,......... 23. Thalle en rosettes.....:.....,,4:21n. thulensis (338). Thallefon en rogeties....2..1:0.7 200 ROIS 24. Apothécies noires ou brun noir..................... 25. Apothécies pâles ou testacées ; aréoles thallins bordés de LA en AS tits ete) SERRE diffracta (335). Apothécies pâles ou testacées ; thalle non aréolé..... 26. Spores 7 X 5....................,... circinatula (352). Spores 10, 15 X 6,8; thalle jaune paille................ LRU RE AUS. à CAS SR nn anne melanopthalma (328). Spores 10, 15 X 6, 8; thalle gris-cendré. circinata (350). Thalle noir en dessous aux bords; rugueux fendillé en désdus ri ur PORTE DORE EAN ONE SES peltata (329). Thalle noir en dessous aux bords ; lisse en dessus....... D AUS US 'ÉGAHONMERRAN ..... chrysoleuca (327). Thalle pâle en dessous...........,.,........ AAC 27 LICHENS D'EUROPE 37 Divisions thallines lâächement adhérentes............... A ARE Rfas nu Le Blade 20 Et et à cartilaginea (330). 27. 4 Divisions étroitement adhérentes, gonflées arrondies en DIET LADITE RTS ERA LE LEP SRE PARA concolor (346). Divisions étroitement adhérentes, planes..........., 28. 98 Thalle régulièrement rayonnant.......... saxicola (331). " ( Thalle à squames dispersées... .. dispersoareolata (336). 311. S. lentigera (Wes.) Nvz., Scand., p. 130, Syn., II, p. 60; Lecanora lentigera Tu. Fries, Scand., p. 220. Terre calcaire, rochers calcaires terreux ou moussus. Se rencontre un peu dans toute l’Europe, mais souvent peu commun et rare dans plusieurs contrées. Assez ré- pandu en France. Rare pour l’ouest et le nord-ouest: Orne, à Chambois et à Villedieu (Duhamel) ; coteaux de Frétevault et de Pas-de-Jeu dans les Deux-Sèvres (Æi- chard) ; Sarthe, à Bazouges, Mamers (Desportes) ; Maiïne- et-Loire, à Angers, Aubigné (Décuillé); environs de Pa- ris, à Fontainebleau, Bouray (Nylander), Palley (Hue); Vosges, Meurthe-et-Moselle, assez commun sur les pla- teaux arides des terrains calcaires (Zarmand); Franche- Comté, dans la moyenne montagne et surtout autour de Besançon, maisen général peu abondant (Flagey) ; Savoie, Aix-les-Bains, aux roches du Roi, base du Revard au- dessus de Pugny (Æue), mousses au bord du Scierro (Per- ret); Haute-Savoie (Puget); Gard, terrains calcaires aux environs de Nîmes, terre siliceuse aux environs de Beau- caire, Bellegarde (Cabanès); Haute-Garonne (Fagot); Collioure (Nylander) ; coteaux calcaires du Rhône (Ma- gnin). Belgique : terre calcaire à Lenne et à Maurenne (Tonglet) ; Couvin (Lochenies). Angleterre : île de Wight (Crombie); Gogmagog Hills, Newmarket Heath dans le comté de Cambridge (R. Relhan) ; environs de Newhaven 38 LICHENS D'EUROPE dans le comté de Sussex (Hemmings), etc. Ecosse: Ben Brecht dans l’Argyleshire (Paterson); d'après le Rév. Crombie, cette espèce serait à peu près disparue aujour- d'hui. Espagne (Vicioso). Commun sur la terre calcaire dans toute l'Italie et les îles voisines (Massalongo). Suisse : terre et mousses des coteaux calcaires arides (Stizenber- ger); Genève, au bord de l’Arve (Müller). Allemagne, terre calcaire des régions montagneuses ; Silésie ({ Weïgel), très rare; Mégange en Lorraine allemande (XÆieffer). Franconie (Arnold). Rare pour la Suède: Ignaberg en Scanie et aux environs (Æ. Fries); assez fréquent seule- ment dans l'Œland etle Gotland; Kinnekulle près Dala à l’ouest de la Gothie (Suhlén). Norvège : Saltdalen dans le Norlandens, Lyngen et Maasôe en Finmark occidentale (Wahl). Russie centrale, gouvernement de Kharkov (Ælen- kin). f. dispersa O1rv. — Sur la terre nue à Nîmes dans le Gard (Cabanès). 3812. S. crassa (Hups.) Nvz., Prodr., p. 69, Syn., II, p. 98; Lecanora crassa Ta. FRies, Scand., p. 220. Terre, pierres et roches calcaires. Se rencontre un peu dans toute l'Europe, bien qu’assez rare pour certaines con- trées. France : assez répandu dans tout l’ouest et le nord- ouest, bien que commun nulle part (Olivier) ; environs de Paris, à Moret, Nantau. Palley, commun (Hue) ; Fontaine- bleau (Nylander) ; Marne (Brisson) ; Lorraine, sur les plateaux élevés, peu commun ; Meurthe-et-Moselle, à Pont-Saint-Vincent, sur la côte Sainte-Barbe (Hue) ; Meu- se, à Pagny-la-Blanche-Côte (Harmand) ; Mont Blanc, à la Croix-de-Fer, environs de Chamonix, aux Grands-Mu- lets (Payot) ; très commun dans la Franche-Comté aux environs de Besançon, plus rare sur les sommets juras- LICHENS D'EUROPE 39 siques, et ne paraît pas dépasser 900 à 1100 m. d’alti- tude (Flagey) ; Saône-et-Loire (Grognot) ; Aix-les-Bains, Chambéry, en Savoie (Huguenin) ; Cantal (Fuzet) ; Isère (Ravaud) ; assez commun aux environs de Clermont et de Mende sur le Plateau central (Gasilien) ; Haute-Garonne, assez commun (Fagot); calcaires du Lyonnais (Magnin) ; Lourdes (Pomès) ; Cauterets (Lamy) ; la Preste, dans les Pyrénées-Orientales (Nylanler). Commun en Angleterre et dans le Pays de Galles, plus rare en Ecosse, en Irlan- de et dans les îles anglo-normandes (Crombie). Italie, Bel- gique, Suisse, Espagne, assez commun sur le calcaire. Çà et là dans le sud de l'Allemagne (Xærber). Raguse, îles d’Arbe, de Lissa et de Lussin en Dalmatie, commun (Ginz- berger). Hongrie (Zahlbruckner). Assez répandu dans les régions calcaires en Suède (Nylander). Norvège: abon- dant seulement aux environs de Christiana (Th. Fries). Russie orientale, Tauride (£lenkin). var. Dufourei (FR.) Scaœr, Ænum., p. 58 ; var. liparia Ach. (saltem p. p.). — Europe méridionale. France : Pal- ley, Thénières près Paris (ue) ; colline de Fenouillet dans le Var (Flahaull) ; Gard, un peu partout aux envi- rons de Nîmes (Cabanès). Espagne (Lagasca). Italie, com- mune avec le type (Jatta). Suisse, blocs calcaires de la Grande-Gorge (Wüller). Brenner, Schlern dans le Tyrol (Arnold). var. periculosa (Dec.)ScHær., Æauin., p.58. — Europe méridionale. France : Gard (Cabanès) ; Marseille (T'axis) ; Cauterets, où elle est plus répandue que le type (Lamy). Italie : roches calcaires à Bormio en Lombardie (Anzi). var. cœspitosa (Viic.) ScHŒR., Ænum., p.58. — Europe méridionale. France : avec le type dans le Jura (Flagey) ; Haute-Savoie, à la base du Salève (Müller) ; Congéniès, environs de Nîmes dans le Gard (Cabanès). Commune en Italie avec le type (Jatia). 40 LICHENS D'EUROPE var. melaloma Acx., L.U.,p. 414. — France: çà et là mélangée au type. Angleterre : Buxton dansle Derbyshire ; Durdham Downs, Bristol dans le comté de Glocester (Crom- bie). Suède, çà et là avec le type (Th. Fries). var. cetrarioides Mass., Sch. crit., p. 75. — Environs de Garda en Lombardie (Massalongo). 313. S. benacensis (Mass.) OLrv.; Psoroma bena- censis Mass., Ric., p. 19; Lecanora benacensis JATTA, Syllog., p. 176. Italie : terre calcaire et fissures des rochers dans la pro- vince de Vérone, près le lac de Garda, et en Ligurie (Mas- salongo). 814. S. pachylepidea (Hezzs.) Ourv.; Lecanora pa- chylepidea Ta. Fries, Scand., p. 221. Suède : roches plutoniques des rives de l’île Lilla Rœk- nan, située dans la partie septentrionale du lac Vettern (Hellbom). 815. S. gypsacea (Sm.) Nyz., Scand., p. 130, Syn., Il, p.59 ; Lecanora Smith Aca., Syn., p. 189. Terre et fissures des rochers dans les hautes montagnes des régions calcaires, surtout dans l’Europe méridionale, plus rare dans les contrées boréales. France : Franche- Comté, fentes des rochers dans les lsommets du haut Ju- ra, peu commun; au Reculet et à la Dôle (Reuter), au Chasseron (Flagey) ; Savoie, rive gauche du torrent de Scierro près Aix-les-Bains (Perret) ; sur la terre, à la ba- se des roches calcaires du Dauphiné jusqu’à 1700 m. d’al- titude, assez rare (Nylander) ; vallon de Grange; com- mun dans le bassin de l’'Ubaye à 2100 et 2500 m. d’alti- tude (Hue) ; Ardèche (Couderc) ; Cantal, causse de Gra- LICHENS D'EUROPE 41 tacap, pic d'Orcet (Fuset) ; Gard (Cabanès) ; Cauterets, pic de la Catarrabe (Vallot), roches calcaires au Lima- çon (Lamy); Marseille (Taxis); Montpellier (Salzman). Fréquent dans les régions calcaires de toute l'Italie (Jat- ta). Suisse : fissures des rochers calcaires ombragés et hu- mides des Alpes et du Jura depuis la zone des sapins jus- qu'à la région des neiges (Siizenberger). Roches calcai- res au sud de l’Allemagne, rare (Kærber). Raguse, île de Lissa en Dalmatie (Ginsberger). Tyrol: Serlosgruppe, Sonnwendjoch, Ampezzo, Predazzo (Arnold). Rencontré dans une seule localité de la Péninsule scandinave : pro- vince d'Œland, dans la plaine d’Alvaren près Gæœsslund {(Stenhammar). 316. S. inamœna (Tu. FRies) Quiv.; Lecanora ina- mœna Ta. FRies, L. Arctoi, p. 181 ; Scand., p. 222. Sur la terre nue près Mortensnæs en Finmark orien- tale, et en petite quantité (Th. Fries). 317. S. Lamarckii (DC.) Ozrv.; Lecanora Lamarchii SCHŒR., Ænum., p. 57; Psoroma Lamarchkù Mass., Ric., p. 20; Squamaria Lagascæ (Acx.) NyL., Prodr., p. 70. Terre et rochers calcaires des hautes montagnes, sur- tout dans l’Europe méridionale. France : rochers à droite des escaliers du Platet au Mont-Blanc (Payot) ; Basses- Alpes, environs des lacs de Chambeyron, aiguilles de Chambeyron, à 2900 et 3000 m. d'altitude (Hue); terre des rochers au Mont Nivolet en Savoie (Huguenin) ; Hau- te-Savoie, au Brézon (Reuter); Lozère (Prost); Dauphi- né, Cévennes, Pyrénées (Nylander). Roches calcaires en Espagne (Lagasca). Alpes italiennes, Toscane, Sardaigne (Jatta). Assez répandu sur les roches dans les Alpes suis- 42 LICHENS D'EUROPE ses (Stizenberger). Autriche : monts Carpathes (Nylan- der), Salzbourg (Sauter). Predazzo, Castellazzo en Tyrol (Arnold). Nul dans la péninsule scandinave. 318. S. livida (Acx.) Ouiv.; Lecanora livida Nyz., Scand., p. 133 ; Cromg., Brit. Lach., p. 407. Rochers calcaires des Alpes suisses (Nylander). Murs calcaires des régions montagneuses au nord de l’Angle- terre, et au sud-ouest des montagnes d’Ecosse : Wans- beck Valley, dans le Northumberland ; Appin, dans l’Ar- gyleshire, très rare (Crombie). 319. S. holophæa (Monr.) OLiv., Z. Ouest, 1, p. 200; Lecanora holophæa NyL., Pyr. Or., p. 52; L. Armor., p. 755. Terre et fissures des rochers en France et en Angle- terre. France : Poruic dans la Loire-Inférieure, Collioure dans les Pyrénées-Orientales (Nylander); Giens, aux en- virons d'Hyères dans le Var (Hue); Corse, à Ajaccio (Norrlin). Assez répandu sur les rochers maritimes au sud et à l’ouest de l'Angleterre, au sud et au nord-est de l'Irlande (Leighton); îles anglo-normandes : Guernesey, Saint-Martin’s Point (Larbalestier). var. glaucopsora Nyz., in Flora, 1868, p. 164. — Iles anglo-normandes : Sark, Grosnez Common, Saint’s Bay, Jersey, Alderney, Guernesey (Larbalestier) ; Endellion et Penzance dans le comté de Cornwall au sud-ouest de l’An- gleterre. très rare et en petite quantité (Crombie). 320. S. fulgens (Acux.) Tuz. Mém., p. 150; Orv., L. Ouest, I. p. 207; Fulgensia vulgaris Mass. ; Lecanora friabilis Viz. Terre calcaire ou un peu siliceuse des murs et des ro- LICHENS D'EUROPE 43 chers. Assez répandu dans toute l'Europe, plus rare cepen- dant dans les contrées boréales. France : Orne, à Hablo- ville (Okivier) ; Calvados, falaises de Douville (De Brébis- son); sables maritimes de Tourlaville dans la Manche (Delachapelle) ; Finistère, Loire-[nférieure (Picquenard) ; Sarthe, assez répandu bien que peu commun (Monguwillon) ; Maine-et-Loire à Angers, Aubigné (Décuillé) ; environs de Paris ; Nogent-sur-Marne (Delacroix), Creil (Cosson,, Mo- ret, Herblay, Chantilly (ue); très rare dans les Vosges et en Lorraine (Jarmand); commun au contraire sur les bords de l’Aïn et du Rhône dans le Jura méridional (Fla- gey) ; Marne (Brisson); commun en Savoie (Hue) ; Caute- rets, Lourdes (Lamy) ; assez répandu dans la région lyon- naise (Magnin). Iles Britanniques, assez fréquent, surtout dans les régions maritimes, mais abondant nulle part (Ler- ghton). Commun en Belgique, Suisse, Italie, Espagne. Çà et là en Allemagne (Xærber). Lorraine allemande, à Bit- che, Moulins-lès-Metz, Thionville (Xeffer). Tyrol: Schlern, Roveredo, Windisch-Matrey (Arnold). Suède : assez com- mun sur la terre calcaire et les mousses dans les îles Oeland et Gotland, non signalé ailleurs (Th. Fries). Rus- sie centrale (Ælenkin). 321.5. fulgida (Nyz.) Ouv.; Placodium fulgidumNyr.. in Flora, 1865, p. 122; Gasiz., L. Plat. centr., p. 42. Terre des roches calcaires. France: causse de Mende dans la Lozère (Gasihen), Pyrénées-Orientales à Palalda près Amélie-les-Bains (Nylander). Raguse, île de Curzola en Dalmatie (Bauingartner). var. arbensis ZaHLBR., Dalmat., IV, p. 18. — Iles d'Arbes en Dalmatie, sur le rivage (Loitlesberger). 322. S, aurea (Sonœr.)O11v.; Lecanora aureaScHæR., 44 LICHENS D'EUROPE Enum., p. 64; Placodium aureum Ny1., Prodr., p. T4; Gyalolechia aurea Mass., Ric., p. 17. Sur la terre dans les fissures des rochers calcaires ; ra- re en Europe. France: pic de Gave dans les Pyrénées (Dufour). Assez fréquent dans toute l'Italie (WMassalongo) et la Suisse (Müller). Roches calcaires dans le sud de l'Allemagne (Xœrber). Salzbourg en Autriche (Sauter). 323. S. bracteata (Hrrm.) Ourv.; Lecanora bracteata Acx., Syn., p. 183; Tu. FRies, Scand., p. 223. Mousses et terre calcaire ; assez peu répandu en Europe. France: Gentilly près Paris (VNylander) ; montagnes du Dauphiné, çà et là à une altitude de 1600 m. et plus (Ny- lander). Italie : province de Vérone (Massalongo), Toscane, Sicile (Jatta). Suisse : terre sabloneuse des lieux arides, particulièrement dans le midi, canton du Valais (Schæ- rer), canton de Vaud (Baglietto). Terre calcaire au sud de l'Allemagne (Xærber). Suède, Norvège, Finlande, assez répandu sur la terre et les mousses des régions calcaires (Th. Fries). var. alpina Tu. Frims, L. Scand., p. 223. -- Suisse (Boistel) ; Gurgl, Taufers dans le Tyrol (Arnold). Régions montagneuses de la Suède; Spitzberg et îles voisines à l'est. (Th. Fes). 324. S. australis (ARN.) Ouiv.; Physcia australis ARN. in Flora, 1875, p. 5; Lecanora australis Lamy, Caut., p. 42. France : rochers près Barèges dans les Pyrénées (My- lander). Roches calcaires des montagnes du littoral au- trichien (Glowacki) ; Predazzo dans le Tyrol ‘ Arnold). 325. $S. geophila (Tu. Fries) Ouiv. ; Placodium geophi- lum Ta, Fries, L. Arctoi, p. 185. LICHENS D'EUROPE 45 Mousses et terre des roches calcaires. Spitzberg, à Bell Sund (J. Vahl). 326. S. straminea (Wnga.) Nyz., Scand., p. 134; Lecanora stranunea Tu. FRies, L. Scand., p. 224. Spécial à la péninsule scandinave. Rochers solitaires et exposés aux grands vents au bord de la mer, et sur les tumulus élevés par les pêcheurs dans le Nordland, en Fin- mark et en Laponie russe, parfois assez abondant (Th. Fries). Rencontré dans la Norvège australe à Laurvig et Fredrikstad (Sommerfelt). Rochers du littoral du Spitzberg, très rare (Th. Fries). 327. S. chrysoleuca (Sm.) Nyz., Prodr., p. T0; Syn., Il, p. 60 ; Lecanora chrysoleuca Ta. Fries, Scand., p. 224; L. rubina Herr. Rochers granitiques et schisteux dans presque toute l’Europe, parfois aussi sur les vieux bois ; plus rare dans les régions boréales, nul dans la plaine. France : le Hoh- neck dans les Vosges, très rare (Flagey) ; assez commun snr les roches quartzeuses et micacées du Mont Blanc (Payot); abondant dans les montagnes du Dauphiné de- puis 1500 m. d'altitude jusqu'aux roches les plus élevées (Nylander) ; Savoie, à Saint-Rémy, Petit-Saint-Bernard, Mont Cenis (Bonjean) ; Cantal, à Murat, roches basaltiques à 900 m. d'altitude (Héribaud); Cauterets, roches grani- tiques près le lac de Gaube, rochers schisteux au col de Riou (Lamy), rochers entre le lac d’Ihléou et la vallée de Marcadau (Vallot); La Preste, Costabonne dans les Pyrénées-Orientales, rochers de micaschiste de 1800 à 2000 m. d'altitude (Mylander). Ecosse : à Ben Brecht dans l'Argyleshire (Paterson). Italie, sur les roches les plus dures des Alpes et des Apennins (Jatta). Assez répandu 46 LICHENS" D'EUROPE en Suisse, surtout dans la partie méridionale (Séizenber- ger); rencontré aussi sur de vieux bois (herb. Schærer). Assez commun sur les roches des hautes montagnes en Allemagne (Kærber), en Autriche (Simmer) et dans le Tyrol (Arnold). Assez fréquent en Norvège dans les al- pes de Dovre et de Lom, d’où il descend dans la vallée de Gudbrandsdalen (7h. Fries). Pour la Suède, rencon- tré seulement en Laponie dans le district de Lulea, à Skœr- fi, Nammats et Njunats (Hellbom), et à Kilpisjærvi dans le district de Tornea (Norrlin). Russie centrale, Tauride, Caucase oriental (£lenkin). var. peltata TorseLzL. (non DC.). — France : mélangé au type, là où celui-ci est abondant. Alpes de Dovre en Norvège (Nylander). var. nigromarginata NyL., Syn., II, p. 62; var. me- laloma NyL. (non Aox.). — Montagnes du Dauphiné (Ny- lander). var. complicata Acx., L. U., p. 411. — Avec le type sur les montagnes les plus élevées de l'Europe méridio- nale (Nylander). var. subdiscrepans NyL., Syn., Il. p. 61 ; var. lecano- rea Anz1, Analect., p. 9. — Alpes italiennes près Bor- mio (Anzst). Suisse, canton du Valais, rare (Schleicher) ; Tyrol (Arnold) ; Hongrie (Lotha). var. erythrophthalma Wain., L. Caucase, p. 284. — Roches granitiques du Caucase oriental (Wainio). 328. S. melanophthalma (Ram.) Nyz., L. Scand., p. 131 ; Syn., IL, p. 61. Rochers granitiques et schisteux des hautes montagnes, surtout dans l’Europe méridionale. France : Mont Blanc, aux Grands-Mulets (Payot) ; abondant sur les montagnes _du Dauphiné entre 1500 et 2000 m. d'altitude (Nylan- LICHENS D'EUROPE 47 der) ; Cauterets, sur les pics du Viscos, du Vignemale et du Balaïtous (Vallot) ; la Preste, Costabonne, dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). Italie méridionale, dans les Alpes, les Apennins, en Toscane (Jatta). Assez fré- quent en Suisse, et mélangé à l'espèce précédente (Stizen- berger). Paneveggio en Tyrol (Arnold). Suède : à Aktse Kallou dans le district de Luléa en Laponie (Hellbom) ; à Kilpisjærvi et Pietsovaara dans le district de Tornea (Norrlin). Norvège : alpes de Dovre, Lom, vallée de Gud- brandsdalen (Th. Fries). Russie centrale, Tauride, Cau- case oriental (Zlenkin). f. glauca Nxz., Syn., II, p. 61. — Montagnes du Dauphiné, avec le type (Nylander). Suisse (Stizenberger). f. opaca (Acx.) Nyz., Prodr., p. 70. — Avec le type en Dauphiné (Nylander). Italie (Jatta). Tyrol, à Pane- veggio (Arnold). Assez fréquent sur les roches du Spitz- berg (Th. Fries). 329. S. peltata DC., FT. fr., II, p. 377; NyLz., Syn., IL, p. 62; Lecanora rubina var. heteromorpha Acx. ; Pso- roma concinnum BAGL. Schiste et granit des hautes montagnes; très rare en Europe. France : montagnes du Dauphiné de 1600 à 2000 m. d'altitude, abondant (Nylander). Suisse, hautes mon- tagnes du Vaudois (Baglhetto). Les deux formes melalo- ma et effusa NyL., Syn., II, p. 62, sont fréquentes avec le type, particulièrement dans les alpes du Dauphiné. 330. S. cartilaginea (Acx.) Nyz., L. Scand., p. 132, Syn., IL, p.64; Placodium saxicolum var. vogesiacum Fw. Rochers quartzeux et granitiques des montagnes, et parfois aussi dans la plaine ; manque dans plusieurs con- trées de l’Europe. Rare pour la France : Maine-et-Loire, 48 LICHENS D'EUROPE à Angers, Pruniers, la Pointe (Décuwillé) ; Mont Blanc, murs autour de Chamonix (Payot) ; rare dans les Vos- ges; versant oriental du Hohneck (Mougeot), Gérard- mer (Berher), Chenimesnil, roches baignées par la Volo- gne (Claudel); Lozère (Prost) ; pic du Midi dans les Py- rénées (Philippe). Angleterre, rencontré seulement au Pays de Galles sur les rochers maritimes à Llyn Bodlyn au-dessus de Barmouth dans le Merionethshire (Salwey). Allemagne, rochers de quartz, très rare (Kæœrber). Suède, Norvège, Finlande; commun sur les rochers maritimes ; s'éloigne parfois un peu de la mer et se rencontre à Stock- holm, Gœteborg, Upsal, etc. ; mais devient rare dans ces contrées. Pour le Danemark, il a été observé seulement à Hammershus dans l’île Bornholm (Grænlund). 331. S. saxicola (Pozc.) NyL., Prodr., p.70 ; Leca- nora saxicola TH. FRies, L. Scand., p. 226 ; Placodium murale SCHREB. Pierres de diverses formations : grès, granit, schiste, et même calcaire pour plusieurs variétés; parfois aussi sur les vieux bois et la terre nue. Commun et répandu dans toute l'Europe, dans la plaine comme dans la montagne. f. argillacea MazBr., Cat. L. Norm., p. 130. — Argile des murs à Serquigny dans l'Eure (Malbranche). f, ecrustacea Wepp., L. Ligulé, p. 13. — Roches calcaires et siliceuses de Ligulé dans le Poitou ( Weddell). f. squamea Nyz., in Gasiz., Plat. centr., p. 44. — Sur de vieux murs à Saugues dans la Haute-Loire (Ga- silien). f. compacta Krs., Syst., p. 115. — Allemagne, ro- chers basaltiques des montagnes, très rare (Kærber). f. intestiniformis Tu. FRies, L. Arctoi, p. 185. — . Suède: plaines du Nordland méridional ; Bodæ, Saltda- len, etc. (Sommerfelt). LICHENS D'EUROPE 49 f. riparia Fw.; KrB., Syst., p. 115. — Italie, avec le type (Jatta). Roches granitiques en Allemagne (Kæœrber). var. albomarginata Nvyz. ; Ta. Fries, L. Scand., p. 227. — France: Bressuire dans les Deux-Sèvres, sur des tuiles (Richard); Vosges, à Neufchâteau (Berher); Van- dœuvre en Meurthe-et-Moselle (Zarmand); Haute-Vien- ne, assez rare (Lamy) ; roc du Merle dans les monts du Cantal, Saugues dans la Haute-Loire (Gasilien) ; Cau- terets, rochers siliceux à Aspin (Pomés); laves d'Agde dans l'Hérault (Weddell\. Angleterre : sur les vieilles mousses des rochers et des murs, rare; Lewes dans le comté de Sussex (Crombie). Lorraine allemande à Bit- che (Æïieffer). Padasjoki en Suède (Th. Fries). 332. S. Garovaglii KrB., Prg., p. 54; Squamaria saæicola var. Garovagln Nyz., Delphin., p. 261. Sur les rochers (schiste, basalte, etc.), parfois aussi sur les vieux bois; rare et peu répandu en Europe. France: Plateau central, sur des scories au puy Pariou dans la chaîne des monts Dômes (Gasihien) ; Dauphiné, entre 1500 et 1700 m. d'altitude (Nylander) ; schistes à Aix-les-Bains (Hue), gneiss au Biolay en Savoie (Hugue- nin); la Valbonne dans les Pyrénées-Orientales (Nylan- der). Italie: provinces de Vérone et de Lombardie, assez commun sur les rochers ; se rencontre aussi sur les vieux bois et même les pins dénudés (Jatta). Espagne ( Vicioso). Suisse: mont Rosa (Carestia), entre Bovernier et Sem- brancher (Müller). Roches basaltiques d'Allemagne, très rare (Kærber). Basse Autriche, çà et là (Zahklbruchner). 333. S. versicolor (Acx.) Ouv.; Lecanora versicolor 4 50 LICHENS D'EUROPE Acx., L. U., p. 426; Nyz., Pyr. Or. Nov., p. 17; Pla- codium albopulverulentum Mass., Ric., p. 24. Spécial aux roches et aux pierres calcaires ; assez ré- pandu en Europe. France : La Mothe-Saint-Héray dans les Deux-Sèvres (Richard); environs de Paris, à Moret (Nylander) ; Meurthe-et-Moselle, Meuse, assez répandu (Harmand) ; Franche-Comté, commun sur les calcaires dans les lieux un peu humides (Flagey); calcaires juras- siques du Dauphiné (Nylander); Aix-les-Bains, assez commun (ue); environs de Nîmes (Cabanés) ; Pyrénées- Orientales, à Amélie-les-Bains (VMylander). Ortho, en Bel- gique (Lochenies). Assez répandu en Angleterre sur les schistes et les calcaires, surtout dans les régions mariti- mes (Crombie). Commun en Italie (Jatta). Suisse : monts Gemmi et Gantrisch (Schærer), Schaffhouse (Schenk). Bitche, en Lorraine allemande (ÆX3effer). Commun en Allemagne sur les calcaires et les marbres (Xærber). Sulden, Predazzo, dans le Tyrol (Arnold). Monts Carpa- thes en Autriche (Zahlbruckner). Suède, rencontré seu- lement sur les rochers calcaires de l’Oeland (Stenham- mar) et du Gotland (Lænnroth). Russie centrale (Elen- kin). f. subnivalis Nyz., in Gasi., L. Plat. central., p. 44. — Haute-Loire, à Cubisoles près Saugues, sur le ba- salte (Gasilien). f. dispersa Leiaut., L. Flora, 3° édit., p. 159. — Roches calcaires des régions maritimes au Pays de Galles en Angleterre: Great Orme’s Head, dans le Cærnarvon- shire (Leighton). f. areolata Leianr. Stiz., L. Helvet., p. 88. — Ro- ches du mont Salève (Müller). 334. S. alboeffigurata Anz, Catal., p. 46; Lecano- ra alboeffigurata Jarra, Syllog., p. 178. : Mae CR ONU PT LICHENS D'EUROPE 51 Abondant sur des roches calcaires près Bormio en Lom- bardie (Anzi). 339. S. diffracta (Acu.) Oriv.; Lecanora diffracta AC LU p.432 Nyz., Pyr. Or Nôv.,\p. 587 Eee dea Bolcana PoLz. Rochers divers, mais principalement sur le schiste ; assez fréquent en Europe. France : Orne (Olivier) ; Man- che (Le Jos); Deux-Sèvres (Richard) ; Vosges, Jura, surtout sur les roches légèrement saillantes de terre (Fla- gey) ; environs de Chamonix (Payot) ; Haute-Loire, Lo- zère (Gasihien) ; Montmurat dans le Cantal (Fuzet); Mont Dore, rochers à la base et au sommet du puy de l’Angle, Haute-Vienne, assez répandu (Lamy) ; commun en Dau- phiné (Nylander) ; Cauterets, sommet du Riou, lac de Gaube. vallée de Marcadau ; Lourdes, sur le marbre (Lamy) ; tour de la Massane, Col del Pal dans les Pyré- nées-Orientales (Nylander). Espagne (Vicioso). Angle- terre, hautes montagnes et région subalpine (Crombie). Roches volcaniques de l'Italie méridionale, et roches cal- caires et siliceuses un peu partout (Jafta). Suisse : Ta- rasp (Jack), Gemmi (Schærer), etc. Commun dans le Ty- rol (Arnold). Rare en Allemagne (Xærber). Autriche : bouches de Cattaro en Dalmatie (Baumgartner.) Assez commun en Suède, où il est mêlé au S. saxicola (Th. Fries). f. insulata DC. ; Dugy, Bot. Gall., p. 658. — France : dans les Pyrénées (Ramondi). f. dealbata ANz., Symm., p. 7. — Italie, roches cal- caires éparses dans la vallée de Trella (Anzi). 336. S. dispersoareolata Nyz., L. Scand., p. 132 ; _ Lecanora dispersoareolata Srizens., L. Helvet., p. 87, 52 LICHENS D'EUROPE Europe méridionale : sur les rochers des zones les plus élevées dans les montagnes ; peu répandu en Europe. France : commun dans les alpes du Dauphiné (Nylan- der) ; lac d'Agdat dans le Puy-de-Dôme (A delminien) ; Cauterets, près l’hospice, lac d’Ilhéou, cirque de Gavar- nie (Lamy) ; pics de Vignemale et de Balaïtous, où il est fertile ( Vallot). Suisse, assez répandu sur les roches mi- caschisteuses et calcaires des montagnes les plus élevées (Stizenberger). Assez fréquent sur les roches granitiques et silfceuses des alpes italiennes (Jatta), comme aussi dans les montagnes du Tyrol (Arnold). 3837. S. configurata (NyL.) Oriv.; Lecanora configu- rata Nyz. in Flora, 1884, p. 389. Rochers quartzeux près de Méhadia en Hongrie (Lorka). 838. S. thulensis (Ta. FrIes) Oruv.; Lecanora thu- lensis Tu. Fries, L. Scand., p. 227. Assez abondant çà et là sur les rochers maritimes du Spitzberg : Hornsund, et à l’île Fosters (Th. Fries). var. feracissima Tu. FRigs, supr. cit. — Forme typi- que ci-dessus. var. contractula (Nyc.) Ta. FRIES, supr. cit. — Ro- chers maritimes en Finmark : Tromsæ, Gjæsvær, Mor- tensnæs, Sandskjær près Wadsæ (Th. Fries) ; Panfe- lofka et Jokonga en Laponie orientale (Fellman). 339. S. albula NyL., Syn., II, p. 63. France : Dauphiné, rochers au-dessus de Villard-d’Arè- ne, 1750 m. d'altitude ; roches calcoschisteuses au pic du Midi dans les Pyrénées (Nylander). Suisse, sur les gneiss à Sainte-Croix (Meylan). LICHENS D'EUROPE 53 349. S. pruinosa Cxaus.; Dury, Bot. Gall., p. 660; Ouiv., L. Ouest, I, p. 203 ; Lecanora pruinifera Nxz. ; Placodium cretaceum Müzr. Peu répandu en Europe ; se rencontre çà et là sur les rochers et les pierres calcaires, mais généralement en petite quantité. France : Orne, à Bazoches-au-Houlme (Olivier); Eure, à Orival, Mauny; Calvados, à Val-des- Leux (W/albranche) ; Haute-Savoie, roches calcaires du Salève (Müller); Cantal, Montmurat, causse de Gratacap (Fuzet); Nant dans l'Aveyron (Marc). Belgique : Froid- vaux, entre Bouvignes et Anhée (T'onglet). Roches cal- caires à l’ouest de l’Angleterre, très rare : Cleve Hill dans le Somersetshire (Crombie). Italie septentrionale, Tos- cane, Latium, Apulie (Jatta). Dalmatie : île Pelagose (Ginzberger), sommet des monts Velikikozak à 1200 m. d'altitude (Baumgartner). Russie : roches calcaires à Is- sar et Jalta en Tauride (Waïnio). var. obliterata ZanLBr., Flect. Dalmat., I, p. 19 Roches calcaires à l’île Pelagose en Dalmatie (Ginzber- ger). 341. S. teichotea (NyL.) Ouiv., Lecanora teichotea Nyz., L. Luxemb., p. 378 ; L. Paris, p. 54. France : pierres calcaires à Saint-Germain et à Meulan près Paris (Nylan:ler); roches himides de micaschiste à Mauriac dans le Cantal (Gasihien) ; Figeac dans le Lot (Fu- get); Nant dans l'Aveyron (Marc). Belgique : rochers cal- caires à Moniat, Bonvignes (T'onglet). 342. S. sulphurascens (NyL1.) Ouiv. ; Lecanora sulphu- rascens NyL. in Flora, 1879, p. 202; Gasiz., Z,. Plat. centr., p. 44. France : roches calcaires de Mende dans la Lozère (Ga- sien) ;, mont Baon-Redoun près Marseille (Taxis). 54 LICHENS D'EUROPE f. nuda NyYL. — Causse de Gratacap dans le Cantal (Fuset). 343. S. adriatica (ZanzBr.) Ouiv. ; Lecanora a riatica ZanzBr., Flect. Dalmat., II, p. 19. Autriche : rochers calcaires dans les îles de Lésina et de Busi en Dalmatie (Ginzberger). _ 844. S. sulphurella (Krs.) Ouiv.; Lecanora sulphu- rella ZaazBr., Flect. Dalmat., WU, p. 20. Dalmatie : roches calcaires près Raguse, île Brazza, bouches de Cattaro (Baumgartner). var. ragusana ZAHLBR. sup. cit. — Avec le type, dans les îles de Lésina (Lütkemüller) et de Lussin (Müll- ner). 345. S. admontensis (ZAHLBR.) Ouiv.; Lecanora ad- montensis ZAHLBR., Neue Flecten, p. 4. Autriche : roches calcaires à Reichenstein en Styrie (Baumgartner). 346. S. concolor (Ram.) Nyz., L. Delph., p. 261; Lecanora concolor Srizen8., L. Helvet., p. 89. Rochers des hautes montagnes, surtout dans l’Europe méridionale. France: alpes du Dauphiné, fréquent çà et là, depuis 1750 m. d'altitude jusqu'aux sommets les plus élevés (Nylander) ; aiguilles de Chambeyron dans le bas- sin de l’Ubaye (ue) ; Pyrénées: mont Canigou (Monta- gne), pic du Midi de Bigorre (Philippe), environs de Bagnères (Pomès); Cauterets, au-dessus du lac d’Esti- baoude ( Vallot). Barcelone en Espagne (Llénas). Roches granitiques et quartzeuses les plus élevées des alpes 1ta- liennes (Jatta). Assez commun sur les hautes montagnes LICHENS D'EUROPE 55 de Suisse (Stizenberger). Predazzo dans le Tyrol (Ar- nold). Allemagne: rochers des hautes montagnes, très rare (Xærber). f. idiocarpa (Dur.) RavauD, Guide du Botan., 12° excurs., p. 119. — Sur le mont Galibier en Dauphiné (Ravaudi). f. elata ARN., L. Tyrol, XXVI, p. 102. — Monta- gnes du Tyrol (Arnold). var. subeffusa Nyz., Z. Delphin., p. 261. — Avec le type en Dauphiné (Nylander). Mont Weissmies en Suisse (Wolf). var. angusta ARN., L. Tyrol, XIII, p. 234; var. or- biculare ScHœr. — Suisse: sommet du mont Rosa et près de l’hospice Saint-Bernard (Jatta), Distelgrat (Brun), Dent du Midi (Chavel), au pied du mont Schwarzhorn (Privat). Assez répandu dans les montagnes du Tyrol (Arnold). 347. S. gelida (L.) Nyz., Prodr., p. T1; Scand., p. 134 ; Ouiv., L. Ouest, I, p. 204. Rochers de la plaine et surtout des hautes montagnes ; assez répandu en Europe. France : rare et très peu dissé- miné ; Orne, rochers du Chatellier (Guibert); Vire, Falaise dans le Calvados (De Brébisson); Sarthe, à Saint-Léonard- des-Bois (Monguillon) ; Finistère, Villeneuve-en-Scaer, granils à Quimper, monts d'Ergué-Gabéric (Picquenard) ; Vosges, à Gérardmer (Berher), la Schlucht, Bussang (Harmand) : Alpes (Duby) : le Croiset près Aurillac dans le Cantal (Fuzet). Frahan dans les Ardennes belges (Lo- chenies). Angleterre, Ecosse, Irlande, assez fréquent sur les roches des montagnes (Leighton). Tyrol: Umhausen, Finsterthal, Gurgl, Windisch Matrey, assez rare (Arnold). Roches basaltiques en Allemagne, très rare; près de Kun- 56 LICHENS D'EUROPE zendorf (Mosig) et de Zittau (Rabenhorst). Commun en Norvège et dans la Laponie orientale jusqu’à l'Océan Gla- cial (Nylander) ; plus rare dans les autres contrées. f. dispersa (Croms.) Leicar., Lich. Flora, 8° édit, p. 160. — Angleterre : Craig Tulloch (Crombie), Moel-y- gest, près Tremadoc (Leighton). 348. S. alphoplaca (Wx8c.) Ocrv.; Placodium alpho- placum Ny1., Prodr., p. 73; Lecanora alphoplaca TH. FRies, L. Scand., p. 229. Rochers des montagnes, grès, schiste, granit ; assez dispersé surtout dans l'Europe méridionale, mais non par- tout; très rare dans les régions boréales. France, spé- cial au Midi et contrées avoisinantes : Puy-Crouël dans le Puy-de-Dôme (Fuzet) ; Cantal, à Gergovia, Saint-Flour, Le Saillant, Roffiac (Gasilien); Lozère { Prost); alpes du Dauphiné, assez fréquent dans la zone inférieure sur les granits (Nylander); Hautes-Pyrénées (Philippe) ; Caute- rets, sur le granit au lac de Gaube et au Pont d’Espagne, sur le schiste au lac d'Ilhéou (Lamy). Commun sur les granits et les silex de l'Italie méridionale et septentrio- nale (Jatta). Suisse : rochers granitiques des montagnes, assez commun (Séizenberger). Tyrol: Windisch Matrey, Schlern, Predazzo (Arnold). Norvège, rencontré seule- ment sur les roches suübalpines et humides à Altenfjord en Finmark occidentale (Wahlenberger). Russie : gouverne- ment de Kharkov (Ælenkin). var. polycarpa Ta. Fries, L. Scand., p. 230. — Ro- chers du mont Storfjeldet en Finmarck orientale, en petite quantité (Th. Fries\, Slidre dans le district de Valders (Blytt). var. inflata Acx., L. U., p. 428. — Sur la terre dans les montagnes de Suisse (Schleicher). LICHENS D'EUROPE Di 349. S. melanaspis (Acx.) Ouiv.; Lecanora melanaspis Acx., L. U., p. 427; Srizens., L. Helv., p. 109. Rochers des montagnes; peu répandu en Europe. Ro- ches granitiques des alpes italiennes (Jatta). Montagnes d'Ecosse, très rare: Ben Brecht dans l’Argyleshire (Pa- terson). Suisse, rochers au pays des Grisons (Anzi). Assez commun en Suède et en Norvège sur les rochers souvent humides de la région subalpine, plus rare dans les contrées méridionales (Th. Fries). Russie, environs de Tiflis dans le gouvernement du Caucase (Ælenkin). 850. S. circinata (PErs.) Oriv., L. Ouest, I, p. 204; Lecanora circinata Tu. FRies, L. Scand., p. 231 ; Par- meha radiosa ScHŒR. Schiste, calcaire, grès; répandu dans toute l’Europe, mais rare dans plusieurs contrées où il semble remplacé par l'espèce suivante. France: Moret, Palley, Fontaine- bleau aux environs de Paris (Nylander) ; Meurthe-et-Mo- selle : Pont-à-Mousson, chartreuse de Bosserville, environs de Vandières, rare (Harmand); çà et là sur les calcai- res et les schistes du Dauphiné, jusqu'à 1750 m. d’alti- tude environ (Nylander) ; Cantal, causse de Gratacap, Au- rillac, Saint-Santin-de-Maurs, Saint-Flour (Fuzet); Sau- gues dans la Haute-Loire (Gasihen); Figeac dans le Lot (Fuzet); Aix, Chambéry en Savoie (Huguenin); Courbe- fix en Haute-Vienne, très rare (Lamy) ; commun à Lour- des sur les schistes lamellaires et les calcaires (Lamy); Banyuls-sur-Mer (Goulard). Assez répandu en Angleterre et en Ecosse, rare pour les îles anglo-normandes (Salwey), non rencontré en Irlande (Crombie). Commun dans toute l'Italie (Jatta) et dans les régions calcaires de la Suisse (Stizenberger). Assez répandu en Allemagne, mais en petite quantité (Xærber). Monts Carpathes en Autriche 58 LICHENS D'EUROPE (Zahlbruckner); commun dans les montagnes du Tyrol (Arnold) et en Suède (Th. Fries). Norvège : rencontré seu- lement aux environs de Christiania (Blytt) et de Trondhjem (Torsell). Danemark : vu seulement à Klingstrup et à Holmdrup en Fionie (Rostrup). var. pinacion Acx. L. U., p. 427. — Rochers en Suisse (Schleicher). var. psoralis (Acx.) ScHœRr., Enum., p. 61.— France, çà et là avec le type (Nylander). Murs et rochers en Suisse (Schleicher). var. myrrhina SCHŒR., Enum., p. 61. — Italie, Suis- se, çà et là avec le type. Russie centrale (Ælenkin). var. incanescens Nyz., in Flora, 1886, p. 99. — Sur les quartz dans les alpes du Dauphiné au-dessus de la Grave (Nylander). var. farinosa ANZ:, Symb., p.77. — Aix-les-Bains (Hue); roches calcosiliceuses des Apennins (Jatta). Canton de - Vaud en Suisse (Baghetto). var. albopulverulenta Bacr.. et CAREsT. Anacr., p. 187. — Sur les murs auprès d'Alagna dans la vallée du Pié- mont (Baghetto). 3561. S. subcircinata (Ny1). Ouiv. ; Lecanora subcirci- nata Ny1. in Flora, 1873, p. 18; Jarra, Syllog., p. 185. Pierres et rochers; ordinairement mélangé au précé- dent, mais plus commun dans bien des contrées. France, commun un peu partout; signalé comme rare seulement à Cauterets et à Lourdes (Lamy). Assez répandu en Bel- gique et commun par places (Dens). Ne paraît pas avoir été rencontré en Angleterre (Crombie). Italie: commun sur les roches calcaires près le lac Majeur (Anzi) ; calcai- res du Piémont (Baglietto). Suisse: calcaires des monts Fenera et Roccopietra (Baglielto). Dalmatie, sommet des LICHENS D'EUROPE 59 monts Veliki Koziak (Baumgartner), calcaires à Klinci (Vierhapper) ; commun dansles montagnes du Tyrol (Ar- nold). Non signalé dans la péninsule scandinave, mais probablement passé inaperçu ou confondu avec le précé- dent. Russie, roches calcaires de la Tauride { Wainio).. f. subfarinosa Lamy, Z. M. Dore, p. 69. — Haute- Vienne, mortiers calcaires au château de Courbefix (La- my) ; Aix-les-Bains, roches du Roi, pentes du Gigot (Æue). Roches calcosiliceuses des Apennins (Jatta). Suisse, ro- ches calcaires du canton de Vaud (Baglietto). f. cœrulescens Ocrv. — Thalle bleuâtre. Rochers de l'Aveyron (Marc). var. ocellata (BaGz.) Ouiv. ; Placodium myrrhinum var. ocellatum BaGz. et CaAREsT., Anacr., p. 187. — Rochers calcaires du canton de Vaud, près l’hospice (Baghetto). 392. S. circinatula (Nyz.) Ouiv.; Lecanora circinatula Nvyz. in Flora, 1883, p. 100 ; Croms., Brit. Lich., p. 404. Angleterre, rochers maritimes siliceux près de Beachy . Head dans le comté de Sussex (Crombie), en petite quan- tité. 353. S. prœradiosa (Nyz.) Ouiv.; Lecanora prœra- . diosa Nvz. in Flora, 1884, p. 389. Hongrie, roches calcosiliceuses à Buda-Pesth (Lo:ka). 354.S. Reuteri(Scx.)OLiv.; Lecanora ReuteriScHæR., Enum., p.59; Psoroma Reuteri, Frac. L. F. C., p. 216. Sur les rochers. Ain: creux du Pandioux, au Reculet (Reuter). Suisse : Grand Muveran, au-dessus de Bex (Mül- ler), mont Pilat (Hepp), environs de Kandersteg (Metz- ler), Genève (Kærber). Italie, mont Baldo dans la pro- vince de Vérone et par places dans l'Italie septentrionale 60 LICHENS D'EUROPE (Jatta). Allemagne, très rare : près de Hôxter en West- phalie (Beckhaus). 855. S. liparina (Nyz.) Ouiv.:; Lecanora liparina Nyr. in Flora, 1876, p. 305 ; Lamy, M. Dvre, p. 70 ; Lecano- ra Cesati Mass., Mem., p. 47. Saxicole ; rare et très peu répandu en Europe. France : Mont Dore, rochers de serpentine dans les landes incultes de la Roche-l’Abeille, et dans celles de Duris, du Cluzeau, de la Chapelle, de la Flotte, près Magnac-Bourg (Lamy). Gard : roches, pierres, murs silicocalcaires dans la région de Sommières, Junas, Aubais et surtout au Mas-de-Crestin (Cabanès). Sherbone au comté de Glochester en Angle- terre, rare (Joshua). Italie : commun sur les roches ju- rassiques, en particulier en Lombardie, dans la province de Vérone et à l’île de Malte (Massalongo). var. olivacea Bac. ; JarTA, Syllog., p. 263. — Rochers de serpentine en Ligurie, et roches calcaires en Apulie (Jatta). var. grisea BaGL. ; JaTra, supr. — Roches de mica- schiste en Ligurie (Baglietto). 856. S. olivacea (Dur.) Ouiv.; Lecanora olivacea Nvz. in Flora, 1876, p. 316 ; 1881, p. 530 ; Jarra, Syllog., p. 264. Roches calcaires, surtout dans les plaines ; très peu ré- pandu en Europe. France : Saint-Pierre-sur-Mer près Narbonne (Marc); îles d'Hyères (Montagne). Italie sep- tentrionale: Ligurie, Toscane, îles de Trémiti, Giglio, Malte, Sicile, assez fréquent (Jatta). var. olbiensis Nyz. in Flora, 1876, p. 306. — Iles d'Hyères, avec le type (Nylander). L2 LICHENS D'EUROPE ‘61 397. S. olivascens (NyL.) Ourv. ; Lecanora olivascens Der Pure /D.0 PyriQrumo8., p: 31 Rochers à Forca-Réal dans les Pyrénées-Orientales, à une altitude de 200 à 300 m. (Nylander). Var, à Giens, la Madrague, aux environs d'Hyères (Michaud). var. Montagnei (Fr.) Nyc. Prodr.,p. 91. — Var, sur les rochers à Porquerolles dans les îles d'Hyères (Monta- gne). 358. S. valisiaca (Müzc.) Ouiv.; Lecanora valisiaca STIZENB., L. Helv., p. 88.; Jarra, Syllog., p. 184. Saxicole. Suisse : pont du Rhône entre Brieg et Naters (Müller). Italie : roches calcaires du mont Gargan et dans les Abruzzes (Jatta). 309. S..candicans (Dicxs.) Ozrv. ; Lecanora canch- cans SCHŒR., Enum., p. 59 ; Placodium candicans NyL., Prodr.,'p. 12. Roches calcaires ; rare et peu répandu en Europe. Fran- ce, peu commun etmanquant dans plusieurs contrées : Nor- mandie, à Caen, Arromanches, Orival, Rouen, etc. (Mal- branche) ; Sarthe, à Brulon, Joué-en-Charnie, Villaine-la- Carelle (Monguillon) ; Moret près Paris (Nylander) ; Gard (Cabanès); roches calcaires de Lourdes (Pomés). Assez fréquent en Angleterre, plus rare au pays de Galles et en Ecosse, non rencontré en Irlande (Crombie). Assez ré- pandu sur les roches calcaires et schisteuses en Italie (Anzi). Gottingue en Allemagne, très rare (Schærer). Ile de Lésina en Dalmatie (Zahlbruckhner). 360. $S. subcandicans (Müzz.) OLrv.; Lecanora sub- candicans Müz. in Flora, 1876, p. 529; Srxz., L. Helo., p. 89. 62 LICHENS D'EUROPE Suisse : rochers de gneiss entre Lourtier et Fionay dans la vallée de Bagnes (Müller). 361. S. spadicea (Fw.) Ouiv. ; Diphratora spadicea JarrTA, Syllog., p. 264. Italie : roches calcaires près Brindes, en Sardaigne, à l’île de Giglio et de Lampedouse (Jatta). var. Gennari BAGL. et JATTA, supr. — Roches calcaires en Toscane, en Sardaigne, aux iles de Malte, de Trémiti et dans toute l'Italie méridionale (Baglietto). 862. S. microspora (ZAHLBR.) OLtv.; Lecanora mi- crospora ZAHLBR., Flect. Dalmat., II, p. 17. Roches calcaires en Dalmatie : bouches de Cattaro près Castelnuovo (Baumgartner). . 2 XXXIII. — ACAROSPORA Mass. Thalle K + jaune = rouge... flavorubens (376). 1: Thalle K non roust, figuré au pourtour... 42.218 PA Thalle K non rougi, squameux ou aréolé............. #Ù / Thalle jaune ou jaunâtre; apothécies brunes ou brun OIL an PS Ua Lee NT ee Schleicheri (368). 2.4 Thalle jaune ou jaunâtre ; apothécies concolores au thal- | FE BR 2 SAN AY ET het MR ML Le Pa la era ie der D Thallé-blanchätresou foncé... Liu ane uient 46600 4, Apothécies proéminentes........... chlorophana (365). Apothécies enfoncées ; thalle blanc jaunâtre pâle........ D ERP RE AUD LE A CET te TU à A hilaris (367). Apothécies enfoncées ; thalle jaune ou jaune verdâtre... PNR REA ne AO ER TS oxitona (366). Thalle blanchâtre, pulvérulent......... nodulosa (369). 254: Thalle”blanchätré; nu ELEC NU trachitica (371). 1 Î 3. 4. | | | LICHENS D'EUROPE 63 Divisions du thalle linéaires allongées. molybdina (370). Divisions du thalle courtes; apothécies pourpres........ red dinnse LI HERXE 7 Lee, purpurascens (373). Divisions du thalle courtes ; apothécies foncées....... 6. Spores 2 X 1; gélatine hyméniale I + bleu < fauve vi- DAME Lane ar ous sne CRMATIIOX melaplaca (372). Spores 4, 5 X 2,3; gélatine hyméniale I + bleu persis- ADR M hunter Sete s impressula (375). Apothécies composées ; bord thallin nul. rhagadiosa (363). Apothécies composées ; bord thallin élevé, persistant.... A AE PA SE A A A placodiiformis (364). Spores longues de 9, 11; thalle blanchâtre, peu distinct.. DSTI D NET A AA PRE dolophana (381). Spores longues de 6, 14 : thalle distinctement squameux. 9. SDDEES IONPUGE TO €, AU DIUS.2. eue e ecaeins à eo) ETS Squames carnées, libres au pourtour.. collemacea (374). Squames brun roux ou châtain; apothécies solitaires. .. FENCIE. LS ANNE PERRET RCE glebosa (382). Squames brun roux ou châtain ; plusieurs apothécies par AO NC MN Es ee 2 de un does el DUT Le 10. Apothécies superficiaires............ squamulosa (379). Apothécies immergées...,.. ......... murorum (380). Sur écorces ; thalle jaune verdâtre......... berica (383). Sur écorces ; thalle blanc cendré........ constans (384). Saxicole ou parfois lignicole.....,............. ... 22: Thalleïfafineux.:.::sssîissese AAA 4 Tongleti (405). Thalle non farineux, bleuâtre........... laqueata (397). Thalle ni farineux ni bleuâtre............ AUS SA 13. Thalle pâle, C ou K(C) + rose.......... cineracea (391). Thalle foncé, C ou K {C) + rose...,..,.......,... AE pate CCR (OS Le a em ae mess 15. Thalle entièrement squameux............ fuscata (389). Thalle bulleux, aréolé au centre... peliscyphoides (390), LICHENS D'EUROPE Apothécies 0, 7 — 1 m.5; thalle aréolé............, 16. Apothécies 0,7 — 1 m. 5 ; thalle squameux....... FAR UE Apothécies 0,5 — 0, 6 au plus... tt use 18. Thalle sorédié-noirâtre à la fin...... nigroleprosa (408). Thalle non sorédiér.. Nr. 27... 6 badiofusca (386;. Apothécies solitaires............ …... glaucocarpa (377). Apothécies plusieurs par squame ; thalle pruineux....... RME e rent retro means percænoides (378). Apothécies plusieurs par squame ; thallenu............. PE Se Moro 0 nr ER re, LA . peliscypha (393). Spores renflées aux extrémilés........ amphibola (402). Spores non renflées ; thalle blanchätre.............. 19. Spores non renflées ; thalle ochracé, blanc sale ou foncé. DURE NOR RME te EME SENS 20. Apothécies pruineuses............. valdobbiensis (388). Apothécies nues ; thalle assez épais... cinerascens (394). Apothécies nues ; thalle très mince........ Heppii (403). Thalle aréolé ou fendillé ; apothécies noires......... .21. Thalle aréolé ou fendillé ; apothécies brunes ou brun roux. Re SP PS A RE ge SE a Thalle‘plus où moins squameux, 2.400 24 ‘Phalle aréolé su arsenal nee ur sordida (407). THaHe fendiléou auk.: 21:77 ..... lapponica (406). Thalle oehraces, asus rod 2e Heppii (403). Thalle brun roux ; apothécies roux carné. rhagadiza (398). Thalle brun châtain ou brun noir; apothécies concolores. da sas di ddl à MER RSI RO RIRE 23. Apothécies convexes................. belonioides (392). Apothécies innées ; thalle lépreux....... truncata (385). Apothécies innées ; thalle aréolé-anguleux.............. 160 1 an ar es HONOR CR Re impressula (315). Apothécies solitaires sur les squames............. s À 296 Plusieurs apothécies par squame; paraphyses fortement articulées..." "SRE EE subrufula (396). l’lusieurs apothécies par squame ; paraphyses non articu- lé ces get DR M ASE A RE RTE 26. LICHENS D'EUROPE 65 Apothécies irrégulières, anguleuses...... photina (404). Apothécies non anguleuses ; thèques fortement ventrues. LE RE OL OR NPA Re re ARE ART veronensis (400). Apothécies non anguleuses ; thèques allongées........., Da LAS HER RSC Ce AS EURE AE GE PE FES TES A discreta (399). DATE LINE TN RU ARR SR RME RE NE smaragdula (395). Thalle pruineux; squames subpeltées... vulcanica (401). Thalle pruineux ; squames en couche compacte, imbri- MUÉDH ROLE LUE en MAN RE NIU velana (387). 363. À. rhagadiosa (Acx.) Ta. Fries, L. Arctoi, p. 187; À. scabra Tu. FRiss, Scand., p. 208; Lecanora grumosa ScHŒR., Enum., p. 57. Sur les rochers ; rare et fort peu répandu en Europe. France : assez commun sur les roches calcaires du Dau- phiné, mais seulement du côté du Midi, à 1600 et 1750 m. d'altitude (Nylander) ; mont Cenis (Persoon) ; Conda- mine dans les Basses-Alpes (Boudeille). Suisse : rochers près de Zermatt {Laurer) et dans le canton de Vaud (Ca- restia). Rochers près de Visted en Norvège (Sommerfelt), seule localité connue (Th. Fries). 364. À. placodiiformis (Dez.) OLiv.; Glypholechia placodüformis Ny1., Prodr., p.95 ; Lecanora placodii- forms StizeNs., L. Helo., p. 130. Rochers des montagnes en Suisse (Nylander). 360. À. chlorophana (Wngc.) Mass., Ric., p. 27: Ta. FRies, Scand., p. 208 ; Parmelia flava W aux. Schiste, granit, silex ; assez répandu dans les régions montagneuses, mais généralement peu commun et manquant dans plusieurs contrées. France : rochers des sommets du Mont Blanc (Payot); Lozère (Prost); Saint-Constans dans le Cantal (Fuzet); Bagnères-de-Luchon (Monguillon) ; 5 66 LICHENS D'EUROPE Aveyron (Marc); Pyrénées-Orientales, la Preste à 2000 m. d'altitude, Forca-Réal (Nylander) ; cap Béar (Gou- lard); Cauterets, schistes au col de Riou et au Pène-Nère (Lamy); pic de Catarrabe ( Vallot) ; assez fréquent, du reste, dans les Pyrénées et les Cévennes (Nylander). Italie : rochers granitiques et siliceux des montagnes en Lom- bardie et en Sardaigne (Jatta). Suisse: commun sur les rochers granitiques des alpes orientales, surtout ceux exposés aux grands vents; plus rare dans les alpes ber- noises et dans le Valais (Stizenberger). Commun dans les montagnes du Tyrol (Arnold); sur les gneiss dans les montagnes de Transylvanie (Loïha); Basse Autriche (Zahlbruckner). Très rare en Allemagne (Kærber). Suè- de : se rencontre çà et là en Laponie jusqu'au lac Tjœæ- kelvass dans le district de Pitea et dans le Jemtland (A Zm- quist). Norvège: çà et là dans les provinces de Finmark et du Norlandens (Malmgren) ; alpes de Dovre (Blytt). Caucase oriental en Russie (Waïno). f. inexphicata (NyL.) Ta. FRies, Scand., p. 209. — Finlande: Salo, sur le lac Pæiïjœne, Kaitas, Rauvala (Norrlin). f. bullata (Norm.) TH. FRIES, supr. — Tromsôe en Finmark (Norman). 366. A. oxitona (Acx.) Mass., Ric., p. 28 ; Lecano- ra oæitona Acu., Syn., p. 183 ; Pleopsidium flavum KRs. Rochers des montagnes ; spécial aux contrées méridio- nales. France : Cantal, rochers des Corbeaux et du Para- dis (Fuzet); Gravenoire, pente sud-est sur un bloc grani- tique (Gasilien) ; Lozère (Prost) ; Roquehaute dans l'Hé- rault (de Crozals); mont Canigou, Pas-de-Bouc dans les Pyrénées (Schærer). Espagne (Vicioso). Alpes italiennes, Lombardie, Sardaigne (Jatta). Suisse : roches granitiques LICHENS D'EUROPE 67 dans les alpes orientales, plus rare ailleurs (Stizenber- ger). Allemagne: sur les rochers en Silésie (Kærber). Gurgl dans le Tyrol (Arnold). 367. À. hilaris (Dur.) Ouiv.; Lecanora hilaris Nxc., Scand., p. 173; L. tersa (FR.) NyL.; Acarospora Heu- flerana var. sulphurata ARN., L. Tyrol, XIV, p. 484. Rochers des montagnes ; très peu répandu en Europe. France : roches bitumineuses au puy Crouël dans le Puy- de-Dôme (Fuzet): Pyrénées-Orientales, rochers à Forca- Réal, mais peu développé ; Amélie-les-Bains, roches ex- posées aux grands vents (Vylander). Espagne (Dufour). Bozen dans le Tyrol (Arnold). Allemagne, rare (Leon- hardt. 368. À. Schleicheri (Acx.) Mass., Ric., p. 27 ; Le- canora Schleicheri NyYL., Prodr., p. 81. Rochers et terre aride des régions calcaires; très peu répandu en Europe. France: Canet daus les Pyrénées- Orientales (Montagne); Nîmes dans le Gard (Cabanès) : Colombiers dans l'Hérault (de Crozals). Terre tourbeuse près Caliarim en Sardaigne (Jatta). Suisse, sur la terre et les rochers dans le Valais (Schleicher). var. microcarpa Wepp., L. Agde, p. 17. — Rochers volcaniques, sur les laves d'Agde dans l'Hérault, assez ra- re (Weddell). Espagne ( Vicioso). var. Heufleriana KR8., Prgq., p. 57. — Sur le porphy- re à Botzen dans le Tyrol (Æeufler). 369. À. nodulosa (FR.) Ouiv.; Parmelia nodulosa E. FR., L. Eur. Reform., p. 185; Lecanora nodulosa STIZ., L. Helvet., p. 131. Terre argileuse en Espagne (Lagasca). Sur les talus en Suisse près Granges (Wolf), 68 LICHENS D'EUROPE 370. A. molybdina (Wxa.) Mass., Syn., p. 21; Ta. Fris, L. Scand., p. 209. Spécial à la péninsule scandinave ; sur les rochers les plus durs de l'océan Glacial, fréquent en Nordland, en Finmark, et dans la Laponie russe. En dehors de ces stations, on le rencontre seulement à Christiania en Nor- vège (Blytt), et dans la province de Lulea en Laponie, à Skærfi, Rittok, et Pakti Suollo sur le schiste argileux (Hellbom); Spitzhberg, rochers du littoral à Magdalena- bay (J. Vahl), Kobbebay, Smeerenburg, îles de Fosters et Rypœn (Th. Fries). f. hysgina (Wwsa.) Ta. FRis, L. Scand., p. 211. — Rochers à Kaafjord en Finmark (Wahlenberg). f, viridescens (FR.) TH. FRIES, supr. — Avec la for- me précédente. var. ereutica (WNngc.) Ta. Fries, L. Scand., p. 210. var. microcylos (Acx.) TH. FRIES, supr. Ces deux dernières variétés dans les mêmes contrées que le type, mais de préférence sur les rochers argileux et les schistes (Th. Fries). 371. À. trachitica Jarra, Monogr., p. 145; Syllog., p. 230. Italie, sur des roches trachytiques au Vésuve, près de Torre del Greco, et en l’île d'Ischia (Jaéta). 372. À. melaplaca (Nyc.) ArN., L. Tyrol, XXI, p. 98; Lecanora melaplaca Nyz. in Flora, 1879, p. 204. Œzthal, dans les alpes du Tyrol, sur les roches mica- schisteuses (Arnold). 373. À. purpurascens (Nyz.) Ouiv.; Lecanora pur- purascens Ny1., Coll. Gall. Mer. Pyrén., p. 14; Prodr., p. 80. LICHENS D'EUROPE 69 Roches calcaires à Mirval près Montpellier (Nylander). 874. A. collemacea Weppn., L. Agde, p. 18. Hérault, sur les rochers volcaniques des laves d'Agde (Weddell). 375. À. impressula Tax. Fries, L. Scand., p. 214; WaIN., L. Caucas., p. 330. Norvège; rencontré seulement sur les roches sèches et argilo-schisteuses exposées au midi dans les îles voisines de Christiania, Hovedæ, Lindæ, où il couvre souvent de larges espaces (G. Moe). Russie, roches sablonneuses à Glagoljeff en Tauride ( Wasnio). 376. À. flavorubens Bacz. et .CAREST., Anacr., p. 192; JaTTA, Syllog., p. 233. Roches granitiques des alpes italiennes entre Riva et Alagna et dans la vallée de Vogna (Baglietto). 377. À. glaucocarpa (Wxsc.) Kre., Prg., p. 57; Ta. Fries, ZL. Scand., p. 211 ; Sarcogyne acarosporoides Awz., Analec., p. 17. Roches et mortiers calcaires, rarement sur des substra- tums plus durs ; assez répandu en Europe. France : Orne, à Habloville, Saint-Maurice-les-Charencey (Olivier); Rouen (Malbranche); Angers (Décuillé); Meuse, à Pagny-la- Blanche-Côte, rare (Harmand); assez répandu dans le haut Jura, en allant de Saint-Cergues à la Dôle (Flagey) ; murs calcaires à Coussac-Bonneval dans la Haute-Vienne, assez commun, mais là seulement (Lamy); Aiïx-les-Baïins (Hue);, rochers près de Chambéry (Perret): Nant dans l'Aveyron (Marc); ligne de Luchon à Barèges dans les Pyrénées (Nylander). Angleterre: roches calcaires et 70 LICHENS D'EUROPE schisteuses des régions montagneuses; Craig y Rhiw,; Oswestry dans Ie comté de Shrop; Teesdale dans le com- té de Durham. Ecosse : Ben Lawers et Craig Tulloch dans le Perthshire; Craig Guil, Brœmar dans l’Aberdeenshire (Crombie). Sur les schistes en Espagne (Vicioso). Italie : roches calcaires des alpes de Lombardie et du Piémont (Jatta). Suisse : environs de Zurich (Hepp) ; Sewen (Hegt- schweiler); Valais, pays des Grisons (Schærer). Schistes et dolomites en Autriche (Simmer); Tyrol: Schlern, Gr. Rettenstein, Sulden, Predazzo, Arlberg, Wolkenstein (Ar- nold); monts Carpathes en Autriche (Zahlbruckner). Com- mun dans le calcaire en Allemagne (Xærber), en Suède, Norvège, Finlande (Th. Fries). Non rencontré en Dane- mark. Russie : Issar en Tauride { Wainio). var. pruinosa ARN., L. Tyrol, XXV, p. 365; f. prui- nifera CromB. — Rochers calcaires au centre et au nord des monts Grampians en Écosse, en petite quantité (Crom- bie). Arlberg en Tyrol (Arnold). Suède, Norvège, çà et là avec le type (Th. Fries). var. cœrulescens Wain., Adjum., I, p. 172. — Ro- chers à Ruskeakallio près Kuusamo en Finlande boréale (Wainio). var. ostreata Anz., Catal., p. 57. — Alpes de Lombar- die et du Piémont (Anzi). var. farinosa ANz., supr. — Nant, dans l'Aveyron (Marc). Mélangé au type en Italie (Anar). var. medians Norm. ; Ta. FRies, L. Scand., p. 213. — Assez répandue en Suède, surtout dans les lieux humides ou ombragés (Th. Fries). Finlande boréale (Waënio). var. conspersa (Fr.) TH. FRies, Z. Scand., p. 212; var. depauperata KrB. — Environs de Paris, à Palley - (Hue) ; Franche-Comté (Flagey); Aix-les-Bains, au col du Chat (Hue); Cauterets, sur du marbre tendre dans la sapi- LICHENS D'EUROPE 71 nière du Riou, très rare (Lamy). Mélangée au type en An- gleterre (Leighton) et en Italie (Jatta). Assez répandue dans le Tyrol (Arnold), en Autriche (Simmer), en Allema- gne (Xærber), et en Suède, Norvège, Finlande ({ Waimo). f. cumulata ARN., L. Tyrol, IV, p. 640. — Schlern dans le Tyrol (Arnold). var. endocarpoides Wain., Adjum., Il, p. 208. — Finlande : rochers dans la région subalpine du mont liva- ara près Kuusamo, en petite quantité (Waëno). 378. À. percœænoides (Nyz.) Oriv.; Lecanora perccæ- noides Ny1., L. Delph., p. 163; Lecidea percæna Acx, ; Acarospora versicolor Bacz. et CarEsT. ; À. Cesatiana JATT.; À. wmbihcata Bacz.; À. glaucocarpa var. rubri- COsa STEIN. Sur les roches calcaires; assez peu répandu en Eu- rope. France, rare : rochers du Dauphiné à 1600 et 1700 m. d'altitude (Nylander); puy Crouël près Clermont dans le Puy-de-Dôme (Gasilien); jardin de Blossac à Poitiers (Weddell\; Aveyron (Marc); Cauterets, sur du marbre dans la direction de Cabaliros et près du glacier du Mon- né (Lamy). Angleterre, rencontré seulement au sud- ouest près de Yatton dans le Somersetshire (Crombie). Calcaires en Espagne (Vicioso). Alpes italiennes près de Riva; roches volcaniques et calcaires en Ligurie, au Vé- . suve, près Naples et en Apulie (Jatta). Suisse: St. Mo- ritz, pays des Grisons (/epp) ; alpes Bernoises, à Gemmi, Lauenen, Martinach (Schærer). Roveredo, Predazzo dans le Tyrol (Arnold). Manque dans la péninsule scandinave. Russie, très fréquent près Alupka en Tauride (Zlenhkin). 379. À. squamulosa (Scaran.) Tax. Fries, L. Scand., p. 213; Lecanora cervina Nyz., Scand., p. 174 (p. p.); 12 LICHENS D'EUROPE Acarospora castanea (Ram.) Krs.; Myriospora macros- pora Hepr. Assez commun en Europe sur les roches calcaires et argilo-schisteuses. France : Orne, à Bazoches-au-Toulme, Mesnil-Vin, Autheuil (Okvier); Rouen (Malbranche); Cherbourg (Le Jolis); Ille-et-Vilaine (de la Godelinais); Loire-Inférieure, Deux-Sèvres (Richard) ; Maine-et-Loire (Décuillé\; Cachan près Paris (Nylander); çà et là dans les basses Vosges ; assez abondant dans le haut Jura en- tre Mesnai et la gare de Mesnai-Herbois (Flagey); Puy- de-Dôme : environs de Clermont, puy Crouël, puy Long, puy de la Poix (Gasilien); Aveyron (Marc); la Preste dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). Belgique : Han- sur-Lesse (Lochenies), Fond-des-Vaux à Waulsort (Dens). Angleterre, Écosse, Pays de Galles, îles anglo-norman- des, assez répandu dans le calcaire (Leighton). Roches calcaires un peu dans toute l'Italie (Jatta). Pen commun en Suisse : roches calcaires à Schaffhouse (Schenk); Zu- rich, Baden, pays des Grisons /Hepp); Genève (Müller). Schlern dans le Tyrol (Arnold). Commun sur les rochers en Allemagne (Xærber). Peu répandu dans la péninsule scandinave; Suède: Resmo dans l’Oeland, Rættvik en Dalécarlie (Th. Fries); Nordland méridional où il est assez fréquent (Sommerfelt); Norvège, à Christiania (G. Moe) et à Trondhjem (7h. Fries). | var. leucopsora Mass., Sch. Crit., p. 156; var. albo- : marginata CromB. — Basses Vosges, Jura, avec le type (Flagey); Bagnères dans les Pyrénées (Phulippe). Écosse centrale: Craig Tulloch, Blair Athole dans le Perthshire (Crombie). Roches jurassiques du mont Baldo en Italie (Massalongo). 380, À. murorum Mass., Mem., p. 130 ; Jatta, Syl- log., p. 234. LICHENS D'EUROPE 73 Sur les murs dans la province de Vérone en Italie (Massalongo). 381. A. dolophana (Nyz.) Oriv.; Zecanora dolo- phana Ny1. in Hue, Add., n° 1931. Rochers dolomitiques à Lussac-les-Châteaux dans la Vienne (Richard). 382. À. glebosa Kre., Syst., p. 156; Ta. FRries, L. Scand., p. 214; Lecanora oligospora Nyr., Prodr., p. 80. Granit, schiste, silex et aussi sur les petites pierres éparses sur la terre; rare en Europe et manquant dans plu- sieurs contrées. Très rare en France : Haute-Savoie, ro- ches calcaires du Salève (Müller); sur les silex à Ligulé dans la Vienne (W'eddell); roches du Roi à Aix-les- Bains, sur le schiste (Hue); laves d'Agde dans l'Hérault ; Amélie-les-Bains dans les Pyrénées-Orientales (Nylan- der). Italie, sur les pierres en Toscane (Jatta). Suisse, murs sablonneux près Berne (Fischer). Allemagne, sur les pierres, très rare (Flotow); Wurtemberg (Zahlbruckner ) ; Lorraine allemande, rochers du Hundskopf (Xieffer). Suè- de: dans le Upland près de Upsal, Thunaberg (Lager- gren), et à l’ouest de la Gothie: Kinnekulle, Martorp (Grœwe); Œsterplana, Ulundabœcken près Warnhem (Blomberg). Norvège, à Kampen et Hovedæ près Chris- tiania (G. Moe). Russie: Caucase oriental et Tauride (Wainio). 383. À. berica (Mass.) JaTTA, Syllog., p. 224; Maro- nea berica Mass., Sch. crit., p. 182. Italie, sur les troncs de pins dans les forêts montagneu- ses de la Lombardie et de la Vénétie (Massalongo). Alle- magne, sur des aulnes, dans la province de Brandebourg (Flotow). 74 LICHENS D'EUROPE 884. A. constans (Nyz.) Ouiv. ; Lecanora constans Nye., L. pots p. 68; Maronea Kerr Krs., Prg., p. 91. Sur les écorces ; très peu répandu. France : environs de Paris, Saint-Germain, sur le noyer; forêt de Fontaine- bleau, sur le bouleau, le génévrier et les pins (Nylander) ; Vosges, à Docelles, au Haut-du-Bois et aux Têtes, surtout sur le hêtre; Meurthe-et-Moselle, Houdemont sur un pru- nier (Harmand); Corrèze, sur les arbres à la Bitarelle près de Tulle (Rupin). Allemagne, Craiïlsheim en Wurtem- berg (Kemmler); Trebnitz en Silésie (Kærber); près de Winkel dans l’Odenwald (Zwackh), Eichstädt en Bavière (Arnold) ; Basse Saxe (Zahlbruchner). 385. A. truncata (Mass.) JarTrA, Syllog., p. 234; Biatorella truncata Mass., Rich., p. 132; Acarospora glaucocarpa var. distans ARN., L. Jura, p. 100. Roches sablonneuses près Trévise dans la province de Vérone en Italie (Massalongo). Roches de grès en Ba- vière (Rehm.). 386. À. badiofusca (Nvyz.) TH. Fries, L. Arctoi, p. 190 Lx Scand.; p.214: Suisse ; rochers près Schwarenbach sur le mont Gemmi (Metzsler) et dans la vallée de Bagnes (Müller). Rochers granitiques et micaschisteux en Suède : Enari, Quickjock en Laponie (Æ. Nylander), Midtœædalen (Almquist), St. Midtæklæppen (Hellbom), Handælsfallen et Skurdals- porten dans le Jemtland (A/mquist), Brœkken (Hellbom). 387. À. velana Mass., Sert. lich. in « Lotos », 1856, p. 75, JATTA, Syllog., p. 233. Roches cchthidues de la province de Vérone près la LICHENS D'EUROPE 75 ville de Velo (Massalongo). Streitberg, Muggendorf et Eichstädt en Bavière (Arnold). 388. À. valdobbiensis Bacz. et CAREST., Anacr., p. 194; ZLecanora valdobbiensis Sriz., L. Helvet., p. 135. Suisse: canton de Vaud, rochers schisteux au-dessus de l’hospice (Baglietto). 389. A. fuscata (ScHRAD.) JATTA, Syllog., p. 230; Lecanora fuscata Nyz., Scand., p. 175; Lamy, A. Dore, p. 86. Murs et rochers de diverses formations, grès, granit, schiste, etc. Commun dans la plus grande partie de l’Eu- rope. France: Orne, Calvados (Olivier); Sarthe (Mon- guillon) ; Ille-et-Vilaine, terre des murs à Saint-Georges- de-Reintembault (de la Godelinais); Maine-et-Loire (Dé- cuillé); Deux-Sèvres (Richard); Moret près Paris, Fon- tainebleau, assez fréquent, rencontré aussi sur des Jun- germannes et sur le Parmelia fuliginosa (Nylander) ; commun en Lorraine (Harmand), en Franche-Comté (Flagey), dans la Haute-Saône (Bouly de Lesdain), la Haute-Vienne (Lamy); Mont Dore, rencontré seulement au sommet du puy de l’Angle et au Rigolet (Lamy); Plateau central (Gasihen); Dauphiné {Nylander); Poitou (Weddell); Cauterets (Lamy); Pyrénées (Nylander). Commun en Angleterre sur les roches et les murailles, plus rare en Écosse et dans les îles anglo-normandes, paraît très rare en Irlande (Crombie). Espagne, sur les schistes (Vicioso). Italie, commun sur les roches granitiques des montagnes (Jatta). Suisse, commun sur les schistes et gra- nits des montagnes, plus rare dans la plaine, parfois aussi sur les vieux bois (S#izenberger). Fréquent dans le Tyrol, 76 LICHENS D'EUROPE lignicole à Gurgl (Arnold). Lorraine allemande: vallée de Schorbach, plateau d’'Exil, Erbsenfelsen (Æïefferi. Fré- quent dans {la péninsule scandinave, particulièrement sur les hautes montagnes dans les provinces arctiques et au bord de la mer; puis descend un peu dans les contrées plus australes et moins élevées, jusqu'aux roches erratiques de la plaine. (Th. Fries). f. macra Harm., L. Lorr., p. 315. — Vosges, à Chéniménil (Harmand). | f. cinnabarina Harm., L. Lorr., p. 315. — Mont Blanc au Piolet (Payot); Viramont, Archettes dans les Vosges (Claudel). f. albopruinosa Harm.. supr. — Lorraine allemande à Bitche (Xïeffer). f. endocarpoidea Sureir.; FLac., L. F. C., p. 226. — Avec le type en Franche-Comté (Flagey). f. obscura Wepp., L. Agde, p. 17. — Hérault, sur les laves d'Agde avec le type (Weddell). 390. À. peliscyphoides (Nyz.) Ouiv.; Lecanora fus- cata var.peliscyphoides Nyu. in Flora, 1872, p.364; Aca- rospora bullata Anz., Analect., p. 12. Schistes, micaschistes. Écosse, peu abondant et dans une seule localité au nord-est: environs de Portlethen dans le Kincardineshire (Crombie). Suisse, micaschistes dans le Val Furva (Anzi). Commun sur les rochers en Suède (Nylander). 391. A. cineracea (Nyz.) Ouiv., L. Ouest, I, p. 212; Lecanora cineracea NyL1., Pyr. Or., p. 54. Schistes et granits; peu signalé en Europe, mais pro- bablement souvent confondu ou réuni avec À. fuscata. France : Orne (Olivier) ; Sarthe (Monguillon) ; Eure, argile LICHENS D'EUROPE 77 des murs à Franqueville (Malbranche) ; Manche, à Canisy, Saint-Ebrémont-de-Bonfossé (ue); Vosges (Harmandi ; Meurthe-et-Moselle, à Messein (Hue) ; Haute-Saône (Bou- ly de Lesdain) ; grèves de la Moselle (Hue); Haute-Vien- ne, sur un mur près la gare de Droux, montagne de Ber- sac sur une pierre, très rare (Lamy); Aix-les-Bains (Hue); Cantal, Puy-de-Dôme sur les rochers volcaniques et les scories (Fuzet) ; commun sur les laves d'Agde (Wed- dell); Pyrénées-Orientales, Collioure (Nylander). Belgi- que, environs de Leuze (Lochenies) ; sur le poudingue en- tre Rouillon et Rivière (Tonglet). 392. A. belonioides (Nyz.) Ourv.; Lecanora belonio- ides Nyz. in Flora, 1867, p. 370; Lapp. or., p. 139. Rochers près le lac Inandra en Laponie orientale (Ny- lander). 393. À. peliscypha (Wxsc., Ta. FRies, L. Arctoi, p. 189; Lecanora peliscypha Nyz., L. Scand., p. 175; L. cervina var. sagedioides Ny1.; Acarospora rugulosa KR8. Rochers divers, calcaire excepté ; assez répandu en Eu- rope. Très rare en France: Docelles, dans les Vosges (Claudel). Roches granitiques et galets dans les monts Grampians en Ecosse; Brœriach, Brœmar, dans l’Aber- deenshire (Crombie). Italie, roches de micaschiste dans les alpes Bormiennes (Jatta). Suisse, rochers exposés au soleil et aux grands vents au-dessus de la limite des arbres dans le pays des Grisons (Stizenberger). Lorraine alle- mande, rochers de l’Erbsenfelsen (Kiefer) ; rochers gra- nitiques du sud de l'Allemagne (Kærber), et en Tyrol (Arnold). Assez fréquent en Suède, Norvège, Finlande, dans les régions alpines, subalpines, dans la plaine et au bord de la mer (Th. Fries). 78 LICHENS D'EUROPE f. globiformis Wan., Adjum., I, p. 173. — Rochers à Kœngæs en Laponie boréale, près l’océan Glacial ( Waz- mio). 394. À. cinerascens Srein. ; ARw., L. Tyrol, ‘XXV, p. 49. Sulden, dans les montagnes du Tyrol (Arnold). 395. À. smaragdula (Wwgc.) Tu. Fries, L. Arctor, p.192; Lecanora cervina var. smaragdula Nyz., Prod., p. 79; L. rufescens (Acu.) Nyz. in Flora, 18T2, p. 364. Schiste, silex, granit; répardu dans toute l'Europe et souvent assez commun. France, manque dans plusieurs contrées ; Ouest, Nord-Ouest, assez commun sur les schis- tes et les granits (Olivier); Mont Blanc, roches schisteu- ses au Cougnon (Payot); Meurthe-et-Moselle, à Messein, sur des cailloux dans un ancien lit de la Moselle (ue); Plateau central, Brajon près Mende (Gasilien), puy Crouël (Adelminien); Haute-Savoie, blocs erratiques du Salève (Müller), Lyon (Magnin) ; Pyrénées-Orientales, à Forca- Réal (Nylander). Assez répandu en Angleterre et en Écosse (Leighton) ; plus rare en Irlande, comtés de Kerry et de Galway (Crombie); îles anglo-normandes : Moie, Jersey, Guernesey (Larbalestier). Schiste et granit, çà et là dans toute l’Italie (Jatta). Suisse : roches granitiques et fer- rugineuses dans la vallée du Veltlin (Anzi), Intschi (Æepp), Grimsel (Schærer), Trachsellauenen (WMetzler), etc. Lor- raine allemande, rochers de l'Erbsenfelsen (Æieffer) ; assez répandu en Allemagne sur les schistes, granits, porphy- res, basaltes (Xærber). Assez commun dans toute la pénin- sule scandinave, sauf les régions purement calcaires. En Danemark on le rencontre de préférence sur le micaschiste (Th. Fries). Sur les tuiles des toits à Tœjen près Chris- LICHENS D'EUROPE 79 tiania en Norvège (G. Moe), et sur la terre nue à Dylia en la province d'Œrebro (Hellbom). f. argillacea (ArN.) Mazsr., Catal. L. Norm., p. 165. — Terre argileuse à Bernay dans l'Eure (Malbran- che) ; commune dans la Manche, et en particulier aux en- virons de Canisy (Hue). f. lignicola Baar. et CaREsT., Anacr., p. 198. — Sur du bois de sapin près Riva dans la vallée du Pié- mont (Baglietto). Vieux bois près de Sœtra dans la pro- vince d'Œrebro en Suède (Th. Fries). f. depauperata HePP; ARN., L. Jura, p. 102. — Vieux murs en Allemagne (Æepp). var. foveolata KR8., Prg., p. 50. — Alpes du Piémont (Jatta). — Roches basaltiques en Allemagne, assez rare (Kæœrber). var. sinopica (WnB@.) Nyz., L. Scand., p. 175. — France: Mont Blanc, roches schisteuses au Cougnon (Payot) ; Moni Dore, Cauterets, très rare (Lamy). Écosse et Pays de Galles, assez répandu sur les roches schisteu- ses des montagnes (Leighton). Roches ferrugineuses et micaschisteuses des alpes de Lombardie (Jatta). Assez fréquent dans les alpes du Tyrol (Arnold). Suède, Nor- vège, Finlande, çà et là sur les roches ferrugineuses, sur- tout dans le micaschiste; paraît plus rare dans les con- trées méridionales (Th. Fries). 396. A. subrufula (Nyz.) Outv., L. Ouest, I, Suppl., p. 21; Lecanora subrufula Nyz. in Flora, 1879, p. 355. Roches granitiques de Noirmoutier en Vendée (Ri- chard). 397. À. laqueata (Sriz.) FLaG., L. Alg., p. 55; Le- canora laqueata Stiz., L. Afric., p. 132. 80 LICHENS D'EUROPE Sur le calcaire dur à Calatayud en Espagne (Vicioso). 398. A. rhagadiza (Nvz.) Ouxv.; Lecanora rhaga- diza Nyc. in Flora, 1881, p. 178 ; Croms., Brit. Lich., p. 485. Rochers humides en Angleterre: Barrowmouth, Whi- tehaven dans le comté de Cumberland (Crombie). 399. A. discreta (Acx.) Ta. Fries, L. Scand., p. 217; Lecanora admissa NyL., Pyr. Or. Nov., p. 33; Acarospora macrocarpa var. 2ncusa KRB.; var. rufes- cens ARN. (non ACH.). Silex, schiste, tuiles des toits, etc. ; assez répandu dans la plus grande partie de l'Europe. France : Calvados, aux Iles-Bardelles (Olivier); Sarthe, à Chemiré-en-Charnie (Monguillon); rochers du Colombier près Angers (Dé- cuillé) ;, Marly près Paris (Aue); Meurthe-et-Moselle, à Houdemont, la Malgrange, Essey-la-Côte, Messein (Æar- mand) , Haute-Saône, environs de Luxeuil sur des ga- lets et sur un morceau de fer (Bouly de Lesdain); Haute- Vienne, au Vignen et à Beauvais, près Saint-Martial, très rare; Mont Dore, assez commun mais peu abondant sur les roches trachytiques du Capucin, du Puy-Gros, de la Clergue, etc. ; Bort en Corrèze (Lamy); Vic-sur- Mer dans le Cantal; Creux d'Enfer, puy Crouël dans le Puy-de-Dôme (Fuzet); Aix-les-Bains (Hue); Clermont- Ferrand (Gasilien) ; environs de Nîmes (Cabanès) ; Ligu- lé (Weddell); Cauterets, assez commun mais peu abon- dant (Lamy); çà et là dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). Belgique, rochers siliceux de Frahan, en petite quantité (Lochenies). Rochers des régions subal- pines au nord de l’Angleterre et dans les monts Gram- pians en Écosse: Y Feglefawr près Barmouth dans le LICHENS D'EUROPE 81 Merionethshire, Teesdale dans le comté de Durham; sommet de Ben Lawers dans le Perthshire, de Khoil près Ballter dans l’Aberdeenshire (Crombie). Roches mica- schisteuses dans les montagnes du Piémont près Riva (Baglietto), mont Pisano en Toscane (Jatta). Suisse, canton de Vaud, près l'hospice (Baglietto). Assez répan- du en Suède. Norvège : Christiania et aux environs (G. Moe), Vaage, Salten, Bosekop (Wahlenberger); Kuh- moin en Finlande (Norrhn). f. rossulata Tu. FRies, L. Scand., p. 218. — Visted en Norvège (Th. Fries). f. lignicola Harm., L. Lorr., p. 316. — Docelles dans les Vosges, sur des palissades (Harmand). 400. À. veronensis Mass., Ric., p. 29; Jarra, Syl- log., p. 230; Wepp., L. Agde, p. 17. Rochers divers; très peu répandu en Europe. France : Saint-Flour dans le Cantal, sur les basaltes (Fuzet); Haute- Savoie ; rochers du Salève (Müller); Hérault, roches vol- caniques des laves d'Agde (Weddell). Italie : roches ba- saltiques de la province de Vérone, roches ferrugineuses de l’île d’Ischia (Massalongo). Tyrol: Rettenstein, Wald- rast, Brenner, Finsterthal (Arnold). f. lignicola Hepp. — Sur de vieux bois à Zurich (Hepp). 401. À. vulcanica JarTrA, Syllog., p. 231; À. vesu- viana Lic., Stor. Nat.; A. peltata Bacz. Italie : roches volcaniques du Vésuve ; roches arénacées et trachytiques en Ligurie et en Sicile (Jatta). 402. À. amphibola Wepr., L. île d’'Yeu, p. 279; Ourv., L. Ouest, I, p. 218. 6 82 LICHENS D'EUROPE Ile d’'Yeu en Vendée, sur les pierres à fleur de terre près de la Pointe du Corbeau (Weddell). 408. À. Heppii (Nxc.) Krs., Prg., p. 61; Lecanora Heppii Nyz., Pyr. Or. Nov., p. 79. Roches calcaires ou recouvertes de calcaire; asez ré- pandu en Europe, mais peu abondant. Rare pour la France: parc de Versailles, petites pierres calcaires contre le Grand Canal (Bouly de Lesdain) ; Meurthe-et-Moselle, à Fléville, Vandeuvre, Bruley (Harmand); Pyrénées-Orientales, aux environs de Valbonne (Nylander). Belgique, pierres cal- caires entre Bouvignes et Anhée (Tonglet). Angleterre, roches maritimes et hautes montagnes dans quelques loca- lités seulement, à South Downs, Hastings et Bexley Hill dans le comté de Sussex ; Great Ayton, Cleveland dans le Yorkshire; Llandrindol dans le Radnorshire (Crombie). Murs et roches calcaires dans les alpes italiennes (Jafia). Suisse, à Zurich (Anzi). Serlosgruppe dans le Tyrol (Ar- nold). Allemagne, çà et là sur les pierres calcaires, sur- touten Westphalie, et à Münster, etc. (Kærber). Très rare dans la Péninsule scandinave: Danemark, à Skjelskœr (Branth) ; Suède, à Skatteby dans la province d'Œrebro (Hellbom) ; Norvège, à l’île de Tromsæ (Norman) ; Dia- nova-Gora en Finlande (Simming). var. luteopruinosa (Errn.) ZaHLBR., Flecten, IX, p. 270. — Silésie, sur les calcaires; Forstrevier, Bodland, Sem- bowitz, Guttentag (Æ. Eiiner). var. nigerrima (EITN.) ZAHLBR., supr. — Avec la va- riété précédente (Æ. Eiiner). 404. À. photina Mass., Sym., p. 22; Jatra, Syllog., p. 231. LICHENS D'EUROPE 83 Italie : rochers trachytiques dans les monts Euganéens, au sud-ouest de Padoue (Massalongo). 405. A. Tongleti (Hu) Ouiv.; Lecanora Tongleti Hu, Bull. Suc. Bot: de France, 1897, p. 427. Belgique, sur des affleurements calcoschisteux à Dré- hance (Tonglet). 406. A. lapponica (Acx.) Ta. Fries; L. Scand., p. 218; Lecidea lapponica Scxœær.; À. tromsæensis Nom. Roches granitiques à l’île de Tromsæ en Norvège (Nor- man). Rochers du Caucase oriental (Wainio). On en voit des échantillons lignicoles dans les herbiers d’'Acharius, d’Agrelius et de Schærer. 407. À, sordida Wepp., L. Agde, p. 17. France : Hérault, sur la face ombragée des rochers à Agde (Weddell) ; Port-Vendres dans les Pyrénées-Orien- tales (Goulard). 408. A. nigroleprosa (Waix.) OLiv.; Lecanora ni- groleprosa Waïn., Adjum., Il, p. 208. Finlande, A granitiques à Suomula près ns (Wainio). XXXIV. — HARPIDIUM Kk8s. 409. H. rutilans (FLor.) KrB., Syst., p. 157; ARN., L. Tyrol, XX, p. 381. Saxicole. France: Hérault, ravin de Colombières, sur des roches humides (de Crozals). Gurgl, dans les monta- gnes du Tyrol (Arnold). Allemagne: granit, quartz, ro- ches escarpées, sur les parois des montagnes, çà et nu mais rare (Xærber). 84 be ne 8e LICHENS D'EUROPE XXXV. — PLACODIUM DC. Thallo K :-raube:s 70e RTC. ea dee CCD 4. Thalle K —, ou violet ; blanc ou cendré mie te “HT - Thalle K —, ou VibISts plus ou moins jaune.......... 3. Thalle blanc de lait, farineux............ Lallavei (435). Thalle blanc grisâtre ; spores 14, 16 X 7, 8.........,... RÉ RS RE SN teicholytum (434). Thalle blanc grisâtre ; spores 18, 22 X 9, 16............. SPEED Re AUS TE RU MEET .... Visianicum (433). Apothécies rouge ferrugineux ; thalle jaune paille....... EL (ose ER PATENT Ont Rate carphineum (432). Apothécies et thalle jaune foncé......... medians (431). Spores subquadrangulaires..................:...... 5. Spores ellipsoides ou oblongues ; thalle lâächement adhé- rent: l.h.tE NU ERCSE AOURERE RRMAENEr TOC ERRE 6. Spores ellipsoides ou oblongues ; thalle étroitement adhé- Pons eh ele sil eee fre PIN de Ne RATE 50 D Divisions thallines planes........... callopismum (413). Divisions thallines convexes, très distinctes............. D er ET OC ET PRET Heppianum (414). Divisions thallines convexes ; très courtes ou peu distinc- tease SDL INC RO D OMULINECS MNT apageum (415). Thalle isidié au centre............. papilliferum (411). Thalle non isidié....,..,......se.s.osess elegans (410). Thalle jaune en dedans, rayons très distincts........... LR LR NS Pr APR RARES KR cirrochroum (423). Thalle jaune en dedans, rayons presque nuls............ dtetnie à 58 MCD e TPE Ge fete .......... Obliterans (424). Thalle pâle en dedans, RÉ ME RE AR Re 8. Thalle subsquameux................ subsolutum (428). Thalle divisé-dendroide............... tenuatum (426). Thalle à divisions simplement crénelées............. 9. LICHENS D'EUROPE 85 Fhallé 3ravons plans ARTS LS RD A 10. Thalle à rayons convexes, fortement sorédiés........... dre a Ja A Jp decipiens (425). Thalle à rayons convexes; sorédies nulles ou peu nom- DS RE et de Due e Sobtede de bete e MD SO 5 10 Rayons bien distincts, réguliers...... callopizum (422). ( Rayons rares, entre les aréoles ...... tenuatulum (427). Ordinairement parasite............ thallincolum (421). 11.4 Non parasite ; rayons discrets, sublibres. dissidens (412). Non parasite; rayons adhérents, contigus........... 12: ÉTEND TE DT; 223 de eus desole Rs Ne vente 13. 19 Spores 9, 11 X 3, 5 ; thalle panaché de blanc............ ELLE RME TRUE RETENIR CEE" ..... tegulare (417). ee Aie 3; 5; thalle non panaché..:......10 14. Thalle granulé, peu rayonnant...... granulosum (429). 13.4 Thalle divisé rayonnant.......... ..... Scopulare (430). Thalle simplement crénelé-lobé ....... murorum (416). RENOM Lee ee dame eve obliterascens (419). 1 Thalle rouge vermillon, centrifuge...... Arnoldi (418). * } Thalle rouge vermillon, non centrifuge...........,.... ‘ SO en L ne DR A de be à rfars ete miniatulum (420). 410. P. elegans (Link) NyL., Prodr., p. 74; Leca- nora elegans Wepp., Amph., p. 5; Caloplaca elegans Tax. Frs, L. Scand., p. 168. Silex, grès, granit, schiste, rarement dans le calcaire; commun dans les montagnes en Europe. Se trouve aussi dans la plaine sur les tuiles, ardoises, cailloux, mais plus rarement. France : Vosges, Meurthe-et-Moselle, assez commun (Harmand); très commun sur les roches du Mont Blanc (Payot); Allier, çà et là et assez rare; Can- tal, Saint-Jacques-des-Blats et aux environs (Laronde), à la Roquevieille (Fuzet); commun au Mont Dore (Lamy); dans les régions élevées du Dauphiné (Nylander); Savoie, Aix-les-Bains (ue), roches du Grand Saint-Bernard (Hu- 86 LICHENS D'EUROPE guenin), dans la Tarentaise (Billiet); Gard, hautes Cé- vennes (Cabanès); Hyères (Michaud); bassin de l’'Ubaye dans les Basses-Alpes (ue); très commun à Cauterets (Lamy). Belgique, pierres d’un vieux mur à Sombre} (Lo- chenies). Monts Grampians en Écosse; Lochnagar (Ad. Jones), Cairngorm, Brœmar (Crombie), Ben Mac Dhui (Dickhie). Fréquent dans toute l'Italie (Jatta), en Suisse (Stizenberger), en Allemagne (Xærber), dans le Tyrol, où il est même parfois lignicole (Arnold). Très fréquent dans les régions alpines et hyperboréales de la Péninsule scandinave, quelquefois aussi sur la terre et sur les mous- ses, devient beaucoup plus rare dans la plaine (Th. Fries). f. orbicularis Scnæœr. Enum., p.51. — Forme typique ci-dessus. f. confusa Wepr., Amph., p. 6. — Çà etlà mélangée au type (Weddell). var. sorediatum Wain., Adjum., I, p. 143. — Région subalpine du mont Kivakka dans la partie australe de la Laponie russe (Waino). var. compactum (Arn.) Wepp., Amph., p. 6; var. gra- nulosa Scnœr. — La Preste, Costabonne dans les Pyré- nées-Orientales (Nylander). Çà et là dans les montagnes du Tyrol (Arnold). Hongrie (Loïha). var. muscicola Müzz. in Flora, 1872, p. 466. — Sur le mont Reculet dans l'Ain (Müller). var.tenue Wepp., Amph., p. 6. — France : Orne, à Bivil- liers, Bazoches-au-Houlme (Ohivier) ; Calvados, à Brette- ville-sur-Laize, Carel (de Brébisson), Falaise (Olivier); Sarthe (Monguillon); Angers (Décuillé); Mont Dore, ra- vins de la Grande Cascade et du Serpent, rare (Lamy), vieux murs du château de Murols (Richard) ; grèves de la Moselle (ue) ; commune à Cauterets (Lamy). Angleterre, LICHENS D'EUROPE 87 Pays de Galles, monts Grampians en Écosse, assez répan- du mais rare (Crombie). Italie, Suisse, Tyrol, Suède, Nor- vège, Finlande, commune avec le type. f. discreta Scxœær., Enum., p. 52. — Mélée çà et là à la variété précédente. var. ectaniza NyL. in Flora, 1883, p. 105. — Mont Dore (Lamy); Basses-Alpes, aiguilles de Chambeyron, altit. 3350 m., et à l'Ubac, altit. 3400 m. (ue); Lourdes (Po- més). Hongrie (Loïka). Russie septentrionale {(Ælenhin). 411. P. papilliferum Waix., L. Caucase, p. 294. Russie, sur une roche calcaire à Kertsch en Tauride (Wainioh 412. P. dissidens Nyc. in Flora, 1875, p. 298 ; Leca- nora murorum var. dissidens LEicxr. Lich. Flor., 3° ed., p. 161. France, roches calcaires à Nant dans l'Aveyron (Warc). Rencontré çà et là en Angleterre, mais peu commun : près de Cirencester (Joshua); Groombridge dans le comté de Sussex ; près de Stroud et King's Stanley au comté de Glochester ; Gopsall au comté de Leicester ; Ayton, Cleve- land dans le Yorkshire ; Brigsteer au comté de Westmo- reland (Crombie). 413. P. callopismum (Aca.) Nyc., L. Scand., p. 137; Lecanora callopisma Wepv., Amph., p. 11 (p. p.); L. aurantia (PERS.). Fréquent dans le calcaire des contrées tempérées de l'Europe sur les rochers, les vieux murs, les mortiers, surtout dans le voisinage des lieux cultivés; plus rare dans les régions du Nord; commun dans presque toute la France; signalé seulement comme rare au Mont Dore, 88 LICHENS D'EUROPE dans la Haute-Vienne, à Cauterets et à Lourdes (Z amy). Commun en Angleterre, rare dans les îles anglo-norman- des, non rencontré en Irlande (Crombie). Commun en Bel- gique (Zochenies) ‘et en Italie (Massalongo). Assez rare en Suisse, à la base du Salève près Martigny et Sembran- cher, et dans les environs de Genève (Müller); Buchtha- len près Schaffhouse (Schenk). Roveredo en Tyrol, rare (Arnold). Çà et là sur les roches calcaires en Allemagne (Kærber). Très rare dans la Péninsule scandinave; ren- contré seulement sur des roches calcaires à Borgholm dans la préfecture d'Œland, et à Kyllej dans le Gotland (Sten- hammar). Là où il est commun, surtout en France et en Italie, on rencontre fréquemment, mêlées au type, les formes suivan- tes, peu importantes : centroleucum Mass., sympageum Acx. (non NyL.) et leprosum MaLBr. var. areolatum Ta. FRies, L. Scand., p. 169; var. ste- ropeum (STENE.) non Ac. — Rochers calcaires, çà et là dans l’'Œland et le Gotland en Suède (Th. Fries). var. microsporellum Wepp., Amph., p. 12. — Col- lioure dans les Pyrénées-Orientales (Weddell). 414. P. Heppianum (Hepp) FLac., L. F. C., p. 230; Lecanora sympagea Nyz., Pyr. Or., p. 50 (non Acx.); STIZENB., L. Helv., p. 92. Pierres calcaires, mortiers des murs, principalement autour des habitations, parfois aussi sur les roches sili- ceuses encroûtées de calcaire; abondant dans l’Europe tempérée seulement, et souvent mélangé au précédent. Rencontré dans l'Orne à Séez sur l’écorce des tilleuls (O%- vier). Commun en France, Belgique, Italie, Angleterre, Suisse, mais dans la plaine seulement, paraït fuir la mon- tagne (Stizenberger). Tyrol, Roveredo, Riva, assez com- mun (Arnold). LICHENS D'EUROPE 89 On trouve souvent mêlées au type, là où il est fréquent, les formes : centrifugum (Mass.), detritum (Mass.) Wepp., Amph., p. 12, leucothallum MarBr., Cat., suppl., p. 15, et refectum Wepp. supr. qui n'est qu’un état accidentel du thalle rongé par les insectes et rebourgeonné. var. pumilum (Arw.) Ouiv.; Physcia Heppiana var. pu- mila ArN., L. Fragm., XVIII, p. 3. — Allemagne, cal- caires sablonneux près de Gorz (Glowacki). 415. P. apageum (NyL.) Ouiv.; Lecanora apagea NY. in Flora, 1883, p. 99; Lamy, Caut., p. 40. France, rochers près de Barèges dans les Pyrénées, à une altitude de 2000 m. (Lamy). var. brevilobatum (NyL.) Orrv.; Lecanora sympagea var. brevilobata NyL. Pyr. Or. Nov., p. 57. — Roches calcaires à Aix-les-Bains (ue); La Massane dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). Foreshield, Alston, dans le comté de Cumberland au nord-ouest de l'Angleterre ; Portelethen au comté de Kincardine en Écosse (Crombie). 416. P. murorum (Horr.) Nyc., L. Scand., p. 136; Prodr., p. 713; Lecanora murorum Wepp., Amph., p. 1. Pierres calcaires ou siliceuses, tuiles, schiste, etc., beaucoup moins calcicole que les deux précédents ; le type est commun en Europe. France, répandu un peu partout, mais en petite quantité, on ne le trouve abondant à peu près nulle part. Çà et là par toute l'Italie (Massalongo). Commun sur les pierres et les roches en Angleterre (Leigh- ton), en Belgique (Lochenies), en Suisse (Stizenberger) et en Allemagne (Xærber). Assez répandu dans la Pénin- sule scandinave jusque dans les provinces les plus austra- les; manque cependant ou devient rare dans plusieurs ré- gions (Th. Fres). 90 LICHENS D'EUROPE f. subcitrina NyL. in Flora, 1884, p. 391. — France, causse de Gratacap dans le Cantal (Fuzet). Rochers tra- chytiques en Hongrie (Lotka). f. gyalolechioides (Müzz.) Wepp., Amph., p. 8. — France (Weddell) ; roches calcaires du Salève (Müller). f. corticicola NYL., L. Paris, p. 45. — Sur des châ- taigniers au Luxembourg (Nylander). Suisse, sur de vieux bois, rare (Stizenberger). Angleterre, sur de vieux ormes et de vieux bois dans la plaine, très rare: parc de Wind- sor; Great Willbraham dans le comté de Cambridge (Crombie). Allemagne, çà et là sur de vieux bois (Kær- ber). Suède, vieux bois à Kinnekulle (Græœve) en petite quantité. var. pulvinatum (Mass.) Wepp., Amph., p. 7. — Sur les murs calcaires; forme la plus commune de l'espèce, notamment en France et en Italie, mêlée le plus souvent au P. Heppianum. f. euphorea (Mass.) Jarra, Syllog., p. 238. — Italie, mêlée à la var. précédente (Massalongo). var. miniatum (Horrm.) Nyz., L. Scand., p. 136. — Roches dures et sèches exposées au soleil et aux grands vents, en France, Angleterre, Italie et Suède. f. obliterata (Acx.) Nyz., L. Scand., p. 136. — Mé- mes localités que la variété et souvent plus abondante. var. radiatum (HuE) Ouiv.; Lecanora murorum var. radiata Hue, L. Canisy, p. 55. — Pierres calcaires, mortiers, schiste, tuiles, etc. France et Italie surtout. var. angulosum MaLBr., Placod., p. 9. — Çà et là sur les calcaires en Normandie (Malbranche). 417. P. tegulare (Exrx.) Ouiv.; Lecanora teqularis Nyz. in Flora, 1883, p. 106; P. murorum var. micro- sporum (Hgpr) et var. pusillum Auctorum multorum. LICHENS D'EUROPE 91 Pierres calcaires ou siliceuses, tuiles, murs, etc.; ré- pandu dans toute l’Europe, mais plus rare dans les con- trées boréales. Commun dans toute la France, surtout dans la plaine. Belgique, schistes, entre Hastière-par-delà et Heer (l'onglet). Çà et là par toute l'Angleterre, sur les roches et les murailles ; rare dans les îles anglo-norman- des ; non rencontré en Irlande (Crombie). Commun en Ita- lie (Jatta). Suisse, sur les rochers, surtout dans les mon- tagnes (S#izenberger). Bavière (Arnold). Allemagne, sur les schistes et les calcaires, peu commun (Xærber). Lor- raine allemande : Bitche, vallée de Schorbach, Waldeck, Cantelfelsen, Erbsenfelsen (Æïeffer). Dispersé çà et là en Suède, sur les tuiles et sur les murs (VNylander). var. attenuatum Lamy, Z. Caut., p. 40. — Sur du schiste compact entre le casino et l’hospice de Cauterets dans les Pyrénées (Lamy). var. turgidum Mass., Sch. crit., p. 67. — Italie, mé- langée au type. var. miniatum Anz., Catal., p. 40. — Italie, roches calcaires au-dessus de Premadio en Lombardie, et en Sar- daigne (Anszi). var. umbraticum JATTA, Syll., p. 239. — Murs ombra- gés en Apulie (Jatta). 418. P. Arnoldi (Wepp.) Ouiv.; Lecanora Arnoldi Wepp., Amph., p. 16; Lecanora tegularis f. Arnoldi Croms., Brit. Lich., p. 361. France, calcaires jurassiques du Poitou (Weddell). Grande-Bretagne, roches et murs calcaires des montagnes et dans la région maritime : Hartlepool dans le comté de Durham en Angleterre; Morrone dans l’Aberdeenshire en Écosse; Dunkerron dans le comté de Kerry en Irlande (Crombie). Roches dolomitiques d'Oberfranken en Bavière (Arnold). | 92 LICHENS D'EUROPE 419. P. obliterascens (Nyz.) Ov. ; Lecanora oblite- rascens Nyr. in Flora, 1883, p. 99; Lamy, Caut., p. 40. Schiste, calcaire, silex; fort peu répandu en Europe. France, à Bruyères dans les Vosges (Mougeot); Haute- Vienne, sur les quartz près de Surdoux et de Saillat; Cau- terets, sur le marbre près le cirque de Gavarnie (Lamy). Ayton, Cleveland, Bassenthwait dans le nord de l’Angle- terre; Craig Tulloch, Blair Athole, Cove, au nord et au centre de l'Écosse (Crombie). | var. discernendum (Nyz.) Oriv.; Lecanora discernenda Nyz. in Flora, 1886, p. 98. — Sur le calcaire. France, causse de Mende sur le Plateau central (Gasihen). Pre- dazzo dans le Tyrol (Arnold). var. dispersum BaAGz. JaTT., Syllog., p. 239. — Roches calcaires du mont Tagliaferro en Piémont (Baghetto). 420. P. miniatulum (Nyz.) Ourv.; Lecanora minia- tula Nyz. in Flora, 1888, ‘p. 98; Croms., Brit. Lich., p. 364. Rochers quartzeux en Écosse: Morrone, Brœmar dans l’Aberdeenshire (Crombie). 421. P. thallincolum (Wepp.) Ourv.; Lecanora mu- rorum var. thalhncola Wepp., L. île d'Yeu, p. 274. Rochers maritimes et le plus souvent sur le thalle des autres lichens. France : île d’Yeu (Weddell); Noirmoutier (Viaud-Grand-Marais), côtes de Bretagne (Bureau), sur le Verrucaria maura; sur T'oninia aromatica et Verru- caria nigrescens à Orival (Malbranche); sur Lecanora gtbbosa à Port-Vendres dans les Pyrénées-Orientales (Gou- lard). var. microthallinum Wepn., Amph., p. 17. — Sur Verrucaria maura à l'île d'Yeu (Weddell); Mont Saint- Michel (Hue). LICHENS D'EUROPE 93 422. P. callopizum (Nyz.) Ouiv.; Lecanora callopiza Nyz. in Flora, 1883, p. 98; Lamy, Caut., p. 40; Phys- cia elegans var. biatorina Mass., Sch. crit., p. 52. France : sur les quartz dans les montagnes du Dauphiné et sur les roches argiloschisteuses à Luchon dans les Py- rénées (Nylander); Cauterets, roches granitiques près de la Rallière (Lamy). Roches calcaires des Alpes italiennes, province de Vérone, Lombardie, etc. (Anzi). 423. P. cirrochroum (Acx.) Nyz., L. Scand., p.137; Ouiv., L. Ouest, I, p. 223; Lecanora cirrochroa We»p., Amph., p. 11. Silex et calcaire dur, rochers, cailloux des bruyères, etc.; assez répandu dans la plus grande partie de l’Euro- pe, mais commun nulle part. France, silex à Château-Gail- lard dans l'Eure, roches calcaires à Rouen, Dieppedalle (Malbranche);, Nandy près Corbeil, aux environs de Pa- ris (Boistel) ; Mont Blanc, autour de Chamonix (Payot); Villars dans les Vosges (Berher) ; roches basaltiques dans la partie nord du plateau de Gergovia au Plateau central (Gasilien); Aix-les-Bains (Hue); la Preste dans les Pyré- nées-Orientales (Nylander) ; Cauterets, Lourdes, çà et là sur les roches calcaires (Lamy). Assez répandu en Grande- Bretagne sur les roches maritimes et dans les hautes mon- tagnes (Leighton). Italie, roches calcaires et granitiques en Toscane et sur les sommets les plus élevés des Abruz- zes (Jatta). Suisse, assez répandu dans la plaine et la montagne (S#isenberger). Allemagne, çà et là sur les ro- ches calcaires et dolomitiques (Kærber). Assez commun en Tyrol (Arnold). Finlande boréale, roches à Mœnty- joki et à Kuoppaoja près Kuusamo, rare et stérile ( W'az- rio); Kola, Tuloma en Laponie orientale (Xarsten) ; 1s- sar en Tauride, sur les roches calcaires (Wainio). 94 LICHENS D'EUROPE f. fulua Krs., Prg., p. 49. — Rochers à Eichstadt en Bavière (Arnold) et çà et là en Silésie (Kærber). f. leprosa Lamy, L. Caut., p. 41. — Meurthe-et- Moselle, à Neuvillers-sur-Moselle (Harmand) ; roches cal- caires de Lourdes (Lamy). 424. P. obliterans (Nyz.) Ourv.; Lecanora obliterans Nvz. in Flora, 1874, p. 7; Caloplaca obliterans Jarr., Syllog., p. 240. France: Mont Blanc, sur les roches aux Montets (Pa- yot); Mont Dore, sur un rocher au bois du Capucin ; tun- nel de la route de Randane entre Clermont et le Mont Dore (Lamy); Nant dans l'Aveyron (Marc). Écosse, Caithness, sur des schistes (R. Zallie). Italie, roches calcaires près Bormio, montagnes de Toscane (Michel); Ampezzo, Pre- dazzo dans le Tyrol (Arnold). Bavière (Zahlbruckner). Semble largement distribué dans les contrées septentrio- nales (Nylander). Russie, roches calcaires à Issar en Tauride (Wainio). 425. P. decipiens Ar. in Flora, 1866, p. 530 ; 1875, p. 3; Lecanora murorum var. decipiens Wepp., Amph., ml: | Calcaire dur, schiste, granit, assez répandu mais rare pour l’Europe. France: Sarthe (Monguillon); granits à Bressuire, calcaires à Pas-de-Jeu dans les Deux-Sèvres (Richard); Meurthe-et-Moselle, assez commun (Harmand); Aix-les-Bains (ue); Haute-Vienne, rocher gneissique de la rive gauche de l’Aixette près d’Aixe (Lamy); calcaires durs dans l’Aveyron (Marc); assez commun à Cauterets (Lamy). Assez répandu au sud-ouest et à l’est de l’Angle- terre, rare pour les autres îles (Leighton). Italie, roches calcaires en Ligurie, dans la partie méridionale des Apen- LICHENS D'EUROPE 95 nins, et en Basilicate sur les roches les plus élevées (Jat- ta). Suisse, sur de vieux bois près de Zurich (Hepp), et Konstanz (Séisenberger). Eichstadt en Bavière (Arnold). Lorraine allemande, Boulay, Faulquemont (ÆXïeffer) ; Haut- Kænigsbourg en Alsace (Harmand). Commun et très va- riable aux environs de Viborg en Finlande ( Waïnio). f. umbratica Waïn., L. Viborg, p. 54. f. castellina Waïn., supr. — Ces deux formes, avec le type, en Finlande à Viborg et aux environs (Waïnio). var. ruderum Marr., Placod., p. 10. — France: Rouen, Quevilly (Letendre); Bazoches-au-Houlme, dans l'Orne, sur le calcaire; schistes à Canisy dans la Manche (Hue). Rochers du Kachlerfelsen aux environs de Bitche en Alsace-Lorraine (Xïeffer). 426. P. tenuatum (Nyz.) Ouiv.; Lecanora tenuata Nyz. in Flora, 1879, p. 202. Roches calcaires à Montpellier (Nylander). 427. P.tenuatulum (Nyz.) Orv.; Lecanora tenuatula Nyz. in Flora, 1883, p. 99. Roches calcaires près de Montpellier (Nylander). 428. P. subsolutum (NyL1.) Ourv. ; Lecanora subsoluta Nye Pur: Ori:.p:50,:;:;: Wen... Amph., p.18. France: laves d'Agde dans l'Hérault (Weddell); Hyè- res (Metzler); Collioure, Amélie-les-Bains, Forca-Réal dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). 429. P. granulosum (MüLzc.) FLac., L. F.C., p.223; Amphiloma granulosum Müzz., Princip. classific. p. 49; Placodium subgranulosum W ain., L. Caucase p. 295. Roches diverses, surtout sur le calcaire; peu répandu 96 LICHENS D'EUROPE en Europe. France: Meurthe-et-Moselle, chartreuse de Bosserville, Nancy, la Malgrange, Heillecouri, Coyviller, assez rare (Harmand); "très commun en Franche-Comté sur les roches calcaires, Pontarlier, Ornans, environs de Besançon, etc. (Flagey); Haute-Savoie, roches calcaires du Salève (Müller); granits du Poitou (Weddell); Cap- denac dans le Lot (Fuzet) ; laves d'Agde (Weddell) ; ro- ches calcaires au-dessus des grottes de Lourdes (Lamy); Peyramale (Pomès). Cheddar Cliffs dans le Somersetshire à l’ouest de l'Angleterre, en petite quantité (Crombie). Italie: roches jurassiques en Sardaigne, dans les Apennins, dans les Abruzzes et en Toscane (Anzi); Roveredo, Riva dans le Tyrol (Arnold). Province de Wurtemberg en Alle- magne (Zahlbruchner). Russie, roches calcaires à Issar en Tauride (Waïinio). 430. P. scopulare (NYL.) OLrv.; Lecanora scopularis NyL. in Flora, 1883, p. 105; Croms., Brit. Lich., p. 364. Roches schisteuses et maritimes au nord-est de l'Écosse, très rare et en petite quantité; Portlethen dans le comté de Kincardine (Crombie). Allemagne, grand duché d’OI- denbourg (Ærichsen). Assez répandu sur les rochers ma- ritimes de Suède et de Finlande (Vylander). var. elegantellum Ny£. in Flora, 1883, p. 105. — Fin- lande boréale sur le feldspath, roches calcaires près le lac d'Onéga (Nylander). var. Baumgartneri ZaxLBr., Beitr. zur Flect. Nieder.., p. 18. — Roches schisteuses en Basse Autriche (Bauwm- gartner). 431. P. medians (Nyz.) MazBr., Placod., p. 12; Le- canora medians Wepv., Amph., p. 12; Lecanora granu- lata Wan., L. Caucas., p. 283. LICHENS D'EUROPE 97 Calcaire, grès, silex, plus rarement sur les écorces ; très rare dans la partie septentrionale de l'Europe. Assez répandu dans une grande partie de la France, bien qu’'or- dinairement peu abondant. Orne, à Bazoches-au-Houlme (Olivier) ; Sarthe (Monguillon) ; rochers de Fécamp (Wal- branche) ; murs et parapets aux environs de Paris (Ny- lander) ; Vosges, Meurthe-et-Moselle, assez commun sur les pierres, bois et écorces (Harmand) ; Orléans (dw Co- lombier) ; Poitiers, très répandu sur les parapets des murs (Lamy); Aveyron (Marc); Haute-Garonne (Fayot). Au centre et à l’ouest de l'Angleterre, en petite quantité sur les calcaires : Pimbury Parck, Cirencester dans le comté de Glochester; Llanymynech Hill dans le Shropshire ; Denny Abbey dans le comté de Cambridge (Crombie). Ita- lie, roches calcaires et murs en Sardaigne et à l’île d'Elbe (Jatta). Suisse, assez commun sur les calcaires aux envi- rons de Zurich et de Genève (Æepp) ; troncs d'arbres près Berne (Schærer). Lorraine allemande, assez commun (Kieffer). Silésie (Zahlbruckner). Roveredo dans le Tyrol (Arnold). Roches calcaires à Kertsch en Tauride (Wai- m0). 432. P. carphineum (FR.) Oriv. , Lecanora carphinea Scxœr., Enum., p. 67 ; NyL., Prodr., p. 92. France : rochers maritimes des îles d'Hyères ; Roussil- lon (Montagne) ; Forca-Réal dans les Pyrénées-Orienta- les (Nylander). Italie, roches maritimes exposées au grand soleil dans la province de Naples en Sardaigne (Jatta). 433. P. Visianicum (Muss.) Ociv.; Blastenia Visia- mica Mass., Blast., p. 117; Caloplaca Visianica Jarr., Syllog., p. 258. (( 98 LICHENS D'EUROPE Roches trachytiques, murs sablonneux au Jardin botani- que de Padoue et près de Pise en Toscane (Massalongo). Rochers à Münster en Allemagne (4. Lahm). 434. P. teicholytum (Acu.) NyL., Prodr., p. 73; Caloplaca erythrocarpia Tu. Fries, L. Scand., p. 18]; C. arenaria Jatr., Syllog., p. 251. Roches calcaires, granit des murs, tuiles ; assez répandu en Europe, mais rare dans bien des contrées. France: Saint-Pierre-sur-Dive, Clopin près Caen (Roberge) ; Cher- bourg (Le Jolis) ; Sarthe (Monguillon) ; Bressuire, Pas-de- Jeu, Oiron dans les Deux-Sèvres (Richard); assez fré- quent aux environs de Paris (Nylander) ; commun en Lor- raine mais souvent stérile (Harmand) ; commun aux envi- rons de Besançon, Montferrant; nul dans la montagne (Flagey); Aurillac dans le Cantal, causse de Gratacap, Figeac dans le Lot (Fuzet); Allier (Laronde) ; Gard (Ca- banés); Giens dans le Var (Michaud). Belgique, schistes entre Hastière-par-delà et Heer (Tonglet). Angleterre, Pays de Galles, assez répandu bien que peu commun (Leighton). Assez fréquent par toute l'Italie (Jatta). Suis- se: Zurich (Æepp), sur des tuiles près Constanz (Sfizen- berger). Bozen dans le Tyrol (Arnold). Commun en Lor- raine allemande (Xïeffer). Tuiles et pierres calcaires en Allemagne, rare (Kærber). Péninsule scandinave, ren- contré seulement à Oeja et à Fide dans le Gotland aus- tral (Stenhammar). var. craspedium (Acx.) OLiv.; Placodium craspedium NyL., L. Paris, p. 47. — La Mothe-Saint-Héray, Salles, dans les Deux-Sèvres (Richard); environs de Paris, assez rare (Nylander); Cantal, Lot, sur le calcaire (Fu- zet); Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais (Gasilien) ; commun aux environs de Nîmes (Cabanès); Haute-Ga- LICHENS D'EUROPE 99 ronne (Fayot); Montbolo dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). Belgique, affleurements calcaires au Fond- des-Vaux à Waulsort (Tonglet). Suisse, à Zurich dans le canton de Vaud (Æepp). Portugal (Welwitsch). 435. P. Lallavei (CLEm.) Ouiv.; Lecidea Lallavei ScHŒR., £num., p.145; Lecanora Lallavei Nyz. Prodr., 1) A 2 Roches et pierres calcaires; manque dans les parties septentrionales de l’Europe. France: Canteleu près Rouen (Malbranche); Sarthe (Monguillon) ; assez fréquent dans les Deux-Sèvres (Richard) ; Doubs, environs de Besançon, murs et rochers, peu commun; assez abondant à Mont- ferrand et aux environs (Flagey); Saône-et-Loire (Ma- gnin) ; Lozère (Prost); Gard (Cabanés); Pyrénées-Orien- tales (Schærer); abondant aux environs de Montpellier (Dunal). Angleterre, très rare : île de Wight; Saint-Aus- tell et Lower Glanmire Road dans le comté de Cork en: Irlande (Crombie). Suisse, au Mont Saint-Bernard (Heget- schweiler). Roches calcaires un peu dans toute l'Italie (Jatta). Trieste en Autriche (Æærber). XXXVI. — CALOPLACA Ta. Friss. Thalle jaune ou rougeâtre; K + rouge sang......... a Thalle jaune ou rougeâtre ; K + violet............... 2 1. Thalle jaune ou rougeâtre ; K —..... ............. 13. Thallenonjaune:où ochracé:. 3.142. Let Mac 17. Malle pulvérulenti fe : 1254323460 0023 88 0 ARR NE 3. Thalle non pulvérulent, rouge vermillon....... PR EN re M A dan raser adidas rubelliana (447) Thalle non pulvérulent, jaune ou citrin.............. 4 Hhalleten#lomenules (2/4. LAN E RAR citrina (436). 3.< Thalle squamuleux................. flavocitrina (443). Thalle verruqueux ou granulé........ incrustans (439). 100 13. LICHENS D'EUROPE Spores 16, 20 X 8, 9, à cloison étroite... pruinosa (446). Spores 16, 20 X 8, 9, polariloculaires. crenulatella (445). Spores longues de 9, 14 au plus. 5,50... et 5. Thalle épais, { millims........0, euthallina (444). Thalle plus mince ; spores à cloison étroite.............. een De dieu à ae Eee ER ee subaurella (440). Thalle plus mince; spores polariloculaires........... 6. Apothécies à bord pulvérulent........... steropea (442). Bord non pulvérulent ; thalle très mince, indéterminé..., HET MO RES En e FONDÉS RUE vitellinula (438). Bord non pulvérulent ; thalle aréolé, lobulé............. CRE EN RES EN LE LE PERRET RE lobulata (441). Sur bois ou écorces ; thalle pulvérulent.. phlogina (437). Sur bois ou écorces; thalle non pulvérulent......... 8. SAR LBh eir2 eue eee d pu fe Ne ET Se ES EE CEE d. Apothécies jaune orangé....... .... . aurantiaca (452). Apothécies rouge ferrugineux......... ferruginea (475). Spores triseptées; thalle vitellin...... tetrasticha (449). Spores triseptées ; thalle jaune très pâle. ochracea (448). Spore RON THIS DIE LR UE eee ee tee ele ES 10. E Spores à cloison-étroite....:..,..,.....2. dalmatica (451 Spores polariloculaires ; thalle bordé de noir............ re Sears RAM TAQE ETU ER IE. limitosa (453). Spores polariloculaires ; thalle non bordé de noir... 11. Thalle finement marbré de blanc..... marmorata (450). Thalle non marbré, à granulations dispersées.. ........ anna re LATE ont irrubescens (456). Thalle non marbré, aréolé, subcontigu ou lépreux-pulvé- (OI FT SUR ERA REP RETS ten fée M AE MATE 12. Thalle simplement fendillé, pulvérulent-lépreux......... ARS NAN EPA RS RES CT RE PARA Ferrari (455). Thalle aréolé, RS ou fendillé mais non pulvé- rulent....... DANS DE A ee EEE Vars sde erythrella (454). Apothécies K +, rouges......:........ Grimmiæ (458). Apothécies K — ; thalle microphylle.... laciniosa (532). Apothécies K —; thalle non microphylle...... ar LEA 14. À not, 22 LICHENS D'EUROPE 101 Spores Bpar thèque:,s..0..5. 0040, PR 2515. Spores très nombreuses ; thalle lépreux AND RELT : SHC ACTES UND QAR thoOSRIMAN EE). Spores très nombreuses ; thalle non pulvérulent..... 16. Cpores 10/12;de long. : AIN RNNLON, 7e reflexa (530). Spores 15, 17.de-lone.:..... ss epixantha (528). Spores 16,25 de long................,, Schistidii (524) Thalle jaune verdâtre............... flavovirella WbA Thalle jaune citrin ou vitellin, rayonnant au pourtour. Etes Ce DM PR ET ERP À 8 crenulata (| (523). Thalle jaune citrin ou vitellin, non rayonnant.......... . RP tie un las lus u at ile 2 2/10 vitellina (525). Spores 4 par thèque ; paraphyses cohérentes et articulées Pa Dr te ue AT RTE 'adete sn tetrasporella (499). Spores 4 par thèque ; paraphyses libres. tetraspora (498). ÉPOrEs 8,:0ù6, 16-parthéque.z:.. 2.2.4. 02 ue 18. Spores 8, 16 par thèque ; apothécies jaunes....... de ANRT NT LAN sen fai ePaihar nt fers 2e cerinella (464). Spores 8, 16 par thèque ; apothécies brun noir........... I ne ina neo Had dl pleiophora (503). Épores toutes S par théque. .:.,.,....4 Moses 19. spores longues-de 17,:25'et plus... .,tniu.en.s. 20. Spores longues de 18,20 au plus, à cloison étroite... 22. Spores longues de 18, 20 au plus, polariloculaires... 21, Apothécies ferrugineuses............,.... nivalis (474). Apothécies noires ou brun noir, pruineuses............, AR AT EE inde ea Te fee sa ges der pæpalostoma (517). Apothécies noires ou brun noir, nues........ fulva (518). Thalle K + jaune ou nouer: spores 8, 9 Xt4 bte OR me eee à see Mae drole rejecta (508). Thalle K + jaune ou rouge; spores 14, 16 X 8, 10....... PAR Ne Te LA, de Mer mere D UUTOUERS1SA00, RER dde. tan de er NDS AD CE 26. Apothécien: K|+; rougès.i, set Met de 24. Apothécies K —, bordées de noir. ..... paragoga (509). Apothécies K—, non bordées de noir.............. 23. 102 24. 25. 26. 21. 28. 29. 30. LICHENS D'EUROPE Apothécies 1Carnées 32224 es . glaucescens (463). Apothécies jaunes, innées......... tremmiacensis (529). Apothécies jaunes, proéminentes......... deflexa (531). Mugéicole; uit (UNE SAMIE-T RAS Jungermanniæ (172). Sur bois, écorces, rochers; bord thallin distinct dans le DURÉE 1e RGP UE. luteoalba (471). Sur bois, écorces, rochers ; bord thallin indistinct... 25. ÉARIEOMB A 20 NA LIEU lamprocheila (482). Lignicoles 4 rie Meter ammiospiloides (476). yen ke Sin eu Per Re RE NC LE Hymenium K +, violet ; sur bois, écorces, mousses.. 34. Hymeniüum:K “+, violet::éaxicole: 15; 7 RSS NSC ER 40. Sur bois ou écorces ; thalle sorédié...... refellens (505). Sur bois ou écorces; thalle non sorédié............. 28: Éaxioole. AC ERNEST E 30. Apothécies concaves ou innées : thalle verdâtre......... DS AASRLERE à MALE MINES PARIS PAS pulchrevirens (511). Apothécies concaves ou innées ; thalle olive obscure..... FAR EME AMEN RUE PARLE EIERERNENSRS .... crustaria (512). Apothécies planes ou convexes.................... D Talle Ssquamuleus" "2 re squamulala (507,. Thalle mince, subfurfuracé........... obscurella (506). Thalle épais, fendillé, blanchâtre..... asserigena (500). AHOIRÉDICS TORPE VÉLO ex doses percrocata (513). Apothécies brun roux ou châtain; thalle squamuleux.... LC NOR ET D D Éd ee er A ge oreadum (515). Apothécies brun roux ou châtain ; thalle non squamuleux PNA PPT OS DES DR NT eee DR eee ENST RE 31. Thalle K +, violet, mince ; spores longues de 10, 12..... DA AE EEE PET NT LI RU ITS ET RSS conversa (510). Thalle K +, violet, épais; spores longues de 11, 15...... SOON OR PAR AP M rte chalybæa (519). Thalle Ke m ER TR ner enr STONES 32. Apothécies pruineuses, innées dans la pierre............ RME 0 s'o2s STONE AE AMENER: albopruinosa (521). Apothécies pruineuses, proéminentes... variabilis (520). ADDIRÉCIOS QUES. ; /.. 6er reherre RE e ss 1e CO 33. 34. 39. 36. 37. 38. 39. 40. ES 0 LICHENS D'EUROPE 103 Apothécies roux châtain ou rougeâtre.. tauriliana (514). Apothécies noires ; thalle olivätre, indéterminé..... ti - RO TRE AU ENNITAQUR LE Ar Re luctuosa (516). Apothécies noires ; thalle blanchâtre, épais.............. RARE UNIS CEEDEE PEN RE PE UT ET asserigena (500). Apothécies à bord thallin persistant................ 39. Apothécies à bord refoulé ou nul, brunes ou noires avec NE Er AR EAP RÉ TT ES L 38. Apothécies à bord refoulé ou nul, jaunes, rougeätres ou ferrugineuses.............. CRAN TOM REMTUITRE SESTEN IEEE RE te 37. Apothécies pruineuses. ............... gilvolutea (468). Apothécies nues, brun rouge.......... hæmatites (461). Apothécies nues, jaunes ou olive..........:. ..,,... 36. Apothécies jaune cire, ou foncées......... . cerina (459). Apothécies jaune d’or ; sur mousses, détritus............ STE TS TEE So de PUR de Jungermanniæ (472). Apothécies jaune d'or; sur écorces........ Viperæ (473). Apothécies roussâtres............... ammiospila (488). Apothécies rouge ferrugineux......... ferruginea (475). Apothécies jaune rougeâtre.............. pyracea (465). Spermaties aciculaires, arquées......... diphyes (194). Spermaties courtes, cylindriques: apothécies convexes, iminarainées, 2: iaseel ir n ART leucoræa (493). Spermaties courtes, cylindriques; apothécies marginées Sn UN RC DL ENS PAR À M NT EE CUT CLONE Dre Le Apothécies noires ou bordées de noir... nigricans (490). Apothécies jaunes ou roux fauve ; espèce saxicole....... De RTS diaru-e-s nos (data ae ee fraudans (492). Apothécies rougeâtres ou olives; sur mousses, détritus.. MON MR er crceanh UNI ENILR cinnamomea (489). Sur roches inondées ; apothécies roussâtres............ . EU Vous iessss submergenda (501). Sur roches inondées ; apothécies noires................. LR USA SLA ERA RAS RE RSR LA atrocyanescens (504). SUBIT AN BOC Lis.) PNR RSS ar CR EN 41. | 46. 47. 49, LICHENS D'EUROPE Apothécies noires ; spermaties aciculaires, arquées...... Sdptarite Le de RO OS A MAQUETTE diphyes (494). Apothécies noires ; spermaties bacillaires, courtes... 42. Apothécies non noires. 52 3ubee Guests NRA 43. Spores longues de 9, 11.......... concinerascens (496). Spores longues de 11, 18 ; thalle noir ou nul MEME aa Ro ie lies or 4 eo RE D ameliensis (497). Sporeu longues de 11, 18; thalle gris cendré............. PS Ta BR EE Een ER USE à .. diphyodes (495). Thalle blanc, cendré-verdâtre ou nul...... ........ 44. Thalle noir ou foncé ; spores 11,46 X 771055: 5520000 A ER AQ TER AA PRE MR M NA AE re Turneriana (483). Thalle noir ou foncé ; spores 9, 13 X 4,6. atroflava (484). Thalle décussé et maculé de blanc.. leucospilodes (457). Thalle ni décussé ni maculé ; bord thallin persistant. 45. Thalle ni décussé ni maculé; bord thallin refoulé ou nul NE ere UM de NRA PNR 2407008 Apothécies ferrugineuses ; spores 6, 10 X 3,5........... RE ÉTTONT E e Et t S MUR plumbeorufa .(486). Apothécies ferrugineuses ; spores 9, 16 X 7, 8....... 46. Apothécies non ferrugineuses...................... 47. Apothécies convexes à la fin........... concilians (491). Apothécies planiuscules, à bord subcrénelé............. ne AE re Pons Pos at ee RON declarata (487). Apothécies planiuscules, à bord entier.. fuscoatra (485). Spores longues de 8, 11; thalle limité de blanc RS PEN PE M RE OT a Te flammea (470). Spores longues de 8, 11 ; thalle non limité de blanc....... RSR NT OR ARE A A pyraceella (467). spores lopsues de 122165 /PREnR Se Re 48. Thalle blanc, subfarineux.......... albolutescens (466). Thalle cendré, aréolé, mince........... duplicata (462). Thalle gris verdâtre, très épais.......... chlorina (460). Apothécies roige if. 254.2 pyrithrella (479). Apothécies non rouge vif; thalle bordé de noir.......... An date rie arte SONT EDP festivella (478). Apothécies non rouge vif; thalle non bordé de noir.. 50. LICHENS D'EUROPE 105 Ap othécies jaune d'or ou un peu fauves. fraudans (492). Apothécies ferrugineuses ou foncées en partie; thalle en 50. DORE ee ni en ae dés as uns cæsiorufa (481). Apothécies ferrugineuses ou foncées en partie ; thalle non El CRE OO OT IDR PRE RE 1. Apothécies, 0, 5 — 0, 8 m.; spores larges de 6, 9........ 5 MATIN LT MERS SES srsssreesenesessesssese festiva (477). ‘ } Apothécies 0, 4 m. environ; spores larges de 4, 6........ AA ENG els UD NUE ferruginascens (480). 436. C. citrina (Horrm.) Tu. Fries, L. Scand., p. 176; Lecanora citrina Croms., Brit. Lich., p. 371; Harm., L. Lorr., p. 266. Base des murs, mortiers, pierres calcaires, tuiles, etc., principalement autour des lieux cultivés, plus rarement sur le silex; généralement commun en Europe. France : commun dans tout l’ouest, le nord-ouest, les environs de Paris, la Lorraine, la Franche-Comté, le Plateau central, la Haute-Vienne, l’Allier, la Corrèze; plus rare ou non signalé dans les autres contrées; rencontré sur de vieux troncs de cerisiers à Rochechouard dans la Haute-Vienne (Lamy). Belgique, affleurements calcaires à Moniat (Ton- glet). Commun en Suisse, en Italie, en Allemagne et dans les Iles Britanniques. Rare dans le Tyrol (Arnold). Assez répandu dans la Péninsule scandinave, mais le plus sou- vent stérile (Th. Fries). f. depauperata Croms., Brit. Lich., p. 372. — Ro- chers granitiques des bords de la mer en Angleterre; île d'Alderney ; Kylemore, Connemara au nord-ouest de l’Ir- lande (Crombie). f. globifera Waïn., L. Viburg., p. 54. — Environs de Viborg en Finlande ({ Waïnio). var. littoralis Wepp., L. île d’Yeu, p. 276. — Ile d'Yeu en Vendée, çà et là sur les rochers siliceux du littoral, mais rarement fertile ( Weddell). 106 LICHENS D'EUROPE var. fallax Wepp., L. île d'Yeu, p. 271. — Ile d’Yeu en Vendée, pierres et rochers siliceux à fleur de sol (Wed- dell). 437. C. phlogina (Acx.) FLac., L. F. C., p. 244; Ouiv., L. Ouest, I, p. 233; Lecanora phlogina NxL., L. Scand., p. 141. Vieux bois, vieilles écorces, ormes, pommiers, poiriers, etc., particulièrement autour des lieux cultivés; non si- gnalé dans plusieurs contrées de l’Europe. France : com- mun dans l’ouest et le nord-ouest (WMalbranche, Olivier), aux environs de Paris (Nylander), en Lorraine; çà et là aux environs de Besançon, Routelle, Grandfontaine ; Aman- ge dans le Jura, mais rare pour le reste de la Franche- Comté (Flagey); Poitiers (Weddell); Haute-Vienne, sur des troncs de chênes, à Ambazac et à Chammin près Saint- Léonard, rare (Lamy); Aix-les-Bains (ue); Allier (La- ronde); Dallet près Clermont, sur le Plateau central (Ga- sihen); Saint-Constans dans le Cantal (Fuzet); environs de Luxeuil dans la Haute-Saône, commun sur les arbres au bord des routes (Bouly de Lesdain); Haute-Garonne, paraît assez répandu (Fagot); semble manquer dans plu- sieurs contrées, comme le Mont Dore, Cauterets, etc. ; signalé sur le cuir à l’ilot du Pilier près Noirmoutier (Richard) et sur le verre à l’île d’Yeu (Viaud-Grand- Marais). Belgique, sur les ormes aux environs de Spa (Bouly de Lesdain). Quelques localités seulement en An- gleterre et aux îles anglo-normandes : St. Clement’s Bay, Jersey, île de Wight; Hastings dans le comté de Sussex; Penzance dans le comté de Cornwall; Windsor Great Park dans le Berksshire ; Pampisford dans le comté de Cam- bridge (Crombie). Suisse, sur les chênes et les arbres fruitiers près de Zurich, Leistal (Hepp). Allemagne, Pin- L] LICHENS D'EUROPE 107 neberg, Oldenbourg (Ærichsen). Assez fréquent en Dane- mark (Th. Fries) et dans les parties méridionales de la Suède (Nylander). f. athallina Ouxv., L. Ouest, I, p. 283. — Assez fré- quent dans l'Ouest et le Nord-Ouest, surtout sur les écor- ces d'arbres morts, ormes, pommiers, etc. (Olivier); Doubs (Flagey). f. lutea NyL., L. Scand., p. 142. — Détritus de végé- taux et racines d'arbres au sud de l’Angleterre et au sud- ouest des montagnes d'Écosse: Luccombe Cove, île de Wight; Rottingdean Cliffs dans le comté de Sussex; Airds, Appin dans l’Argyleshire (Crombie). Sur des racines dans la Suède méridionale (Nylander). 438. C. vitellinula (Nyz.) Orrv., L. Ouest, 1, p. 282; Lecanora vitellinula Nyz. in Flora, 1863, p. 305 ; Lapp. 0f.; p- 127. Très peu répandu en Europe. France : sur le verre à Noirmoutier en Vendée (Richard); Haute-Vienne, roches quartzeuses de la rive gauche de la Combade, près de Masléon; roches calcaires à Lourdes (Lamy). Roches cal- caires des régions maritimes et des montagnes au sud- ouest et au nord de l'Angleterre, au sud-ouest de l'Écosse et de l'Irlande, et dans les îles anglo-normandes; peu abondant (Crombie). Predazzo dans le Tyrol, très rare (Arnold). Sur les gneiss au mont Retyezat en Transylva- nie (Lorka). District de Kola en Laponie orientale (Nylan- der). Vanha-Viipuri et Tervaniemi dans la province de Viborg en Finlande ( Wainio). 439. C. incrustans (Ac.) Ourv. L. Ouest, I, p. 235 ; Lecanora incrustans Acx., L. U., p. 405 (non DC.); Haru., L. Lorr., p. 267. 108 LICHENS D'EUROPE Pierres et mortiers des murs, schiste, calcaire, mous- ses ; très peu répandu en Europe, et rare dans les con- trées où il se trouve. France : mousses des murs à Cani- sy dans la Manche (ue); mortiers des murs à Gentilly près Paris (Nylander) ; parc de Versailles (Bouly de Les- dan); mur de la Chartreuse de Bosserville en Meurthe-et- Moselle, très rare (Harmand) ; rochers près le jardin pu- blic de Blossac à Poitiers ( Weddell) ; sur du marbre près l’hospice de Cauterets (Lamy). Schiste des régions mari- times au nord-est de l’Ecosse : Portlethen dans le Kincar- dineshire (Crombie). Suisse: saxicole dans le Valais (Schleicher); murs humides près Zurich (Æepp). Grand Duché d’Oldenbourg en Allemagne (Ærichsen). f. athallina MazBr., Placod., p. 11 ; f. depauperata Harm. — Schistes à Pornic dans la Loire-Inférieure (Do- minique) ; avec le type en Meurthe-et-Moselle (Zarmandi) ; grèves sur la rive droite de la Moselle (ue). var. subbracteata (NyL.) Ov. ; Lecanora subbracteata NvyL. in Flora, 1883, p. 534. — Mousses des murs à Meu- don près Paris (Nylander). var. coronata MazBr., Placod., p. 11. — Rouen (Mal- branche) : Orne, à Bazoches-au-Houlme (Olivier) ; Angers (Décuillé) ; Glatigny près Versailles (Bouly de Lesdain). 440. C. subaurella (NyL.) Ozrv.; Lecanora subaurel- la Nvyz. in Flora, 1883, p. 99; Caloplaca incrustans var. subaurella Ouiv., L. Ouest, I, p. 235. Vendée : sur les roches maritimes de Noirmoutier (Viaud-Grand-Marais). 441. C. lobulata (Sommerr.) Ozrv.; Lecanora lobula- ta Hue, L. Canis., p.5; Lecanora marina Wapp., L. île d'Yeu, p. 275; Placodium murorum var. lobulatum et var. obliteratum Auctorum multorum (saltem pro parte). LICHENS D'EUROPE 109 Calcaire dur, granit, schiste, etc. ; commun surtout sur les rochers maritimes, mais on le rencontre aussi répan- du dans l’intérieur des terres. France : schistes à Mesnil- Vin dans l'Orne (Olivier); Manche, à Canisy, Mont Saint- Michel (Æue), Cherbourg (Le Jobs); très commun sur les roches maritimes de l’île d’Yeu ( Weddell) ; Mont Blanc, aux Contamines (Müller) ; Vosges, à Épinal, Dinozé (Ber- her), Bussang, Chéniménil (Claudel) ; Meurthe-et-Moselle, à Houdemont (Harmand) ; Franche-Comté, peu commun (Flagey) ; assez commun au Mont Dore; plus rare dans la Haute-Vienne ; rare à Cauterets (Lamy); sur les rochers dans le Var, à l’Almanare, San Salvadour, environs d'Hyères (Bouly de Lesdain) ; cap Cerbère dans les Py- rénées-Orientales (Goulard). Belgique, affleurements cal- caires dans la vallée de l'Hermeton (Tonglet). Çà et là sur les roches calcaires en Italie (Jatta). Commun dans toutes les Iles Britanniques, surtout sur les roches mariti- mes (Crombie). Suisse, sur les roches les plus dures de- puis la plaine jusqu’à la région des neiges (S#izenberger). Portugal : Cabello, roches granitiques (Newton). Lorraine allemande : Bitche, rochers de l’Erbsenfelsen, au Kachler- felsen et à Haselbourg (Kïeffer). Commun dans les mon- tagnes du Tyrol (Arnold). Suède, Norvège, Finlande, ro- chers du littoral maritime (Nylander). f. dierrans Wepp.;, MazBr., Placod., p. 9. — Silex à Fécamp, et à Saint-Jouin dans la Manche (Letendre). var. effusa Wepp., Z. île d’'Yeu, p. 275. — Vendée, abondant à l’île d'Yeu sur quelques rochers très exposés de la Pointe du Corbeau (Weddell). var. flavogranulata Wepp., supr. cit. — Ile d’Yeu en Vendée, mélangé au type et beaucoup plus fréquent que lui (Weddell). var. inconnexa (Nyz.) Ourv., Lecanora inconnexa 110 LICHENS D'EUROPE Nyz. in Flora, 1883, p. 100. — Roches dolomitiques près Montpellier (Nylander). 442. C. steropea (Acx.) Orrv.; Lecanora steropea Lamy, L. M. Dore, p. 60; Caut. p. 44 ; Lecanora vitel- ina var. steropea Acx., Syn., p. 175. Sur les roches calcaires ; fort peu répandu en Europe. France : Haute-Vienne, murs de l'évêché de Limoges, ro- chers baignés par la Roselle, Saint-Amand, Saint-Junien, etc., assez commun; schistes au-dessus de l’hospice de Cauterets, très rare (Lamy). Çà et là sur les rochers cal- caires en Suède (Vylander). 443. C. flavocitrina (Nyz.) Orrv.; Lecanora flavoci- trina Nvz. in Flora, 1886, p. 461 ; Croms., Brit. Lich., p. 372. Rencontré seulement sur des rochers argilo-schisteux au nord-ouest de l’Angleterre, à Staveley près Kendal dans le comté de Westmoreland (Martindale). 444. C. euthallina (ZanzBr.) Ouiv.; Blastenia euthal- hna Zanzer., Flecht. Dalmat., II, p. 24. Roches calcaires en Dalmatie : bouches de Cattaro près de Castelnuovo, Spalato, Hauptstoc (Baumgartner). 445. C. crenulatella (Nyz.) Ouiv.; Lecanora crenu- latella Nyz. in Flora, 1886, p. 461 ; Croms., Brit. Lich., p. 370. | Rochers quartzeux des régions maritimes au nord-ouest de l'Angleterre: Arnside dans le comté de Westmoreland (Martindale). 446. C. pruinosa (Kr8.) Ociv.; Gyalolechia pruinosa ZauLer., Flecht. Dalmat., III, p. 18. Rochers en Dalmatie (Kærber). LICHENS D'EUROPE 111 447. C. rubelliana (Acu.) Orrv., L. Ouest, I, p. 239; Lecanora rubelliana Nyz., Prodr., p. 71. Roches schisteuses, grès, granit, etc. ; rare en Europe et manque dans plusieurs contrées. France, peu répandu : Maine-et-Loire, à Saint-Nicolas près Angers (Décuillé) ; sur un rocher schisteux à Lourdes (Pomès); Aveyron, à Villefranche de Rouergue sur les schistes (Fuzet) ; Pyré- nées-Orientales, assez fréquent à Forca-Réal, Collioure (Nylander), Port-Vendres (Goulard). Italie, rochers gra- nitiques et basaltiques des provinces de Lombardie, de Parme, de Vénitie et de Naples (Jatta). Suisse, rochers granitiques aux environs d'Altforf (Gisler), dans le Valais (Schleicher). Allemagne, basaltes et roches de serpentine, rare (Xærber); pierres et murs argilo-schisteux à Lorch sur le Rhin (Bayroffer). Bozen, Sulden, dans le Tyrol (Arnold). 448. C. ochracea (FR.) Frac., L. F. C., p. 25]; Lecanora ochracea Croms., Brit. Lich., p. 375; Lamy, BV Dore,.p: 59. Calcaire dur dans les montagnes, plus rarement dans la plaine; assez commun dans l’Europe méridionale, mais fait défaut dans les contrées boréales. France: Eure, à Orival, Caumont (Malbranche) ; Sarthe (Monguillon) ; rare pour la Lorraine, à Pagny-la-Blanche-Côte dans la Meuse (Harmand) ; très commun dans les plaines et la montagne moyenne du Jura (Flagey); parc de la Bastide dans la Haute-Vienne, très rare; commun dans la Corrèze et la Dordogne (Lamy); Cantal, à Mons près Saint-Flour, causse de Gratacap; Lot, à Figeac, causse de Rocama- dour (Fuzet); Aix-les-Bains, assez fréquent (Hue); Cau- terets, sur du marbre, vallée de la Catarrabe; à Gavarnie et Lourdes, commun (Lamy); commun dans le Gard (Ca- 112 LICHENS D'EUROPE banès); Collioure dans les Pyrénées-Orientales (Goulard). Belgique, commun sur les rochers à Dinant, Moniat (Ton- glet). Roches calcaires et maritimes de la Grande-Breta- gne, assez répandu, mais peu commun (Leighton). Roches calcaires des montagnes et du Jura suisse (Stizenberger). Un peu dans toute l'Italie sur le calcaire jurassique (Jat- ta). Roveredo, Riva dans le Tyrol, peu commun { Arnold). Çà et là dans les montagnes d'Allemagne (Xærber). Non signalé dans la Péninsule scandinave. var. nubigena (KRmPLH.) Sri, L. Helvet., p. 98. — Rochers calcaires du Jura suisse (Müller). Mittelberg, Predazzo dans le Tyrol (Arnold). 449. C. tetrasticha (Nyz.) Oziv.; Lecanora tetrasti- cha Nyz. in Flora, 1874, p. 307; L. Paris, suppl., p. 4; Croms., Brit. Lich., p. 389. Calcicole; très peu répandu en Europe. {France : ro- chers calcaires à Nandy près Paris (Boistel) ; les Roques dans le Cantal (Fuzet); Amélie-les-Bains dans les Pyré- nées-Orientales (Nylander). Roches calcaires en Lom- bardie (Anz1). Roches calcaires et maritimes au sud- ouest, au centre et au nord de l'Angleterre: Ilsham, Tor- quay, Plymouth dans le Devonshire ; Cunning Dale, Buxton, Bonsall dans le comté de Derby; Malham Tarn dans le Yorkshire ; Levens dans le Wesimoreland ; île de Lismore au sud-ouest de l'Écosse (Crombie). 450. C. marmorata (Bacz.) Jarra, Syllog., p. 251. Italie : roches calcaires dans les montagnes des Abruz- zes, en Sardaigne, à l’île de Malte et aux environs de Brin- des (Jatta). 451. C. dalmatica (Mass.) Ouiv.; Callopisma dalma- éicum Mass., Geneac., p. 19; Symm., p. 30. LICHENS D'EUROPE 113 Roches calcaires en Dalmatie (Lanza). 452. C. aurantiaca (Licnrr.) Ta. FriEs, L. Scand., p.177 (p. p.); Lecanora aurantiaca Nyz., Prodr., p. T6; L. sahcina Acx., L. U., p. 400. Ecorces des troncs, plus rarement sur les vieux bois ; se rencontre un peu dans toute l’Europe, mais semble n’a- bonder nulle part. France: ouest, nord-ouest, assez ré- pandu çà et là, mais toujours en petite quantité (Olivier) ; assez commun en Lorraine (Harmand) ; Haute-Vienne, à Gay-de-Verthamont, Marval, Saint-Brice, Saint-Junien, rare (Lamy); Allier, assez commun (Laronde) ; Mende, Ambert, Clermont sur le Plateau central (Gasilien) ; Lour- des, sur des noyers (Zamy). Commun sur l’écorce des troncs en Angleterre (Leighton) et en Italie (Jatta). Suisse, sur les vieux bois à Genève, Kimmeler Wasserfall (Meisler) ; ne paraît pas avoir été rencontré sur les écor- ces. Allemagne, sur les écorces, rare (Kærber). Assez répandu dans la Péninsule scandinave, finit cependant par manquer dans les régions tout à fait hyperboréales, bien qu'on en rencontre encore quelques échantillons en Fin- marck et dans la partie nord de la Laponie orientale (Th. Fries). Danemark, indiqué seulement à Hold et Draved (Barth). f. microthelia (Acx.) Ta. Fries, L. Scand., p. 178. — Forme spermogonifère, répandue çà et là en Suède (Th. Fries). f. dealbata (Fr.) TH. FRIES, supr. cit.; f. anomala Mass., Blast., p. 77. — Paris, sur le chêne au mail Henri IV (Nylander). Sur les hêtres en Italie, dans la province de Vérone (Massalongo). Çà et là en Suède (Th. Fries). . var. suberythrella Nyz., Pyr. Or. Nov., p. 57. — La . 8 114 LICHENS D'EUROPE Massane dans les Pyrénées-Orientales. sur les érables et sur les hêtres (Nylander). var. picila Mass., Sym., p. 34. — Italie, sur des ché- nes dans la province de Vérone (Massalongo). 453. C. limitosa (Nyz.) Ouiv.; Lecanora limitosa Nvyz. in Flora, 1880, p. 387. Sur les rochers schisteux en Portugal: environs de Por- to, Quinto do Noval près Pinhao, Albo Douro (Verwton). 454. C. erythrella (Acu.) Ouiv., L. Ouest, I, p. 238; Lecanora aurantiaca var. erythrella Nyr., Prodr., p. 76; L. flavovirescens Dusy., p. 663; Blastenia Metzleri Kr8.; Caloplaca Hegetschweileri MüLz. Schiste, grès, calcaire dur, silex; généralement com- mun en Europe, surtout dans les montagnes. France : répandu çà et là dans l’ouest et le nord-ouest sur les ro- chers, mais peu commun (Ohvwier) ; Versailles, pierres si- liceuses, Clamart, sur la terre d’un mur (Nylander): Meuse, Meurthe-et-Moselle, assez commun (Æarmandl) ; Franche-Comté, commun dans la plaine sur les murs et les rochers (Flagey) ; assez rare en Haute-Vienne (Lamy) ; commun sur tout le Plateau central (Gasilien), dans la Savoie (Hue), le Poitou (Weddell) ; Dauphiné, ro- ches granitiques au-dessus de la Grave (Nylander) ; com- mun dans toutes les Pyrénées-Orientales (Nylander). Bel- gique, affleurements calcaires aux environs de Dinant (Tonglet). Roches maritimes de l'Angleterre, et surtout dans les montagnes élevées (Crombie). Roches calcaires et sablonneuses en Suisse (S#izenberger), en Italie (Mas- salongo), en Allemagne (Æærber) et dans le Tyrol (Ar- nold). Roches calcaires et argilo-schisteuses de Suède et de Norvège, surtout dans l'Œland et le Gotland (7h. C4 À pi fl LICHENS D'EUROPE 115 Fries). En Finlande, signalé seulement à Walamo (Ny- lander); en Laponie, à Kuusamo (Silen). var. subochracea Wepp., L. Blossac, p. 13. — Murs ombragés du jardin public de Blossac à Poitiers (Wed- dell). var. coronata (KrMPLx.) KrB., Prgq., p. 66. — Roches calcaires et arides, un peu dans toute l'Italie (Jatta). Eichstadt en Bavière, rochers dolomitiques (Arnold). var. velana Mass., Blast., p. 74. — France: assez abondante sur les sommités de la Grande Chartreuse, au sommet du Grand-Som, altit. 2037 m. ; entre le col Vert et le col de l’Arc (Magnin). Commune en Suisse (Stizenber- ger) et en Italie (Massalongo). Roches calcaires et dolo- mitiques de Bavière, à Muggendorf et à Eichstadt; Rove- redo, Riva dans le Tyrol (Arnold). var. rubescens Acx., Z. U., p. 402. — France, abon- de sur les sommets du Jura, surtout au Reculet (Flagey). Ecosse : roches schisteuses dans la région subalpine, ra- re; Ben Lawers dans le Perthshire (Crombie). Italie: ro- ches basaltiques et volcaniques de la province de Vérone, au Vésuve, île d’Ischia, en Sicile (Jatta). Roches calcai- res dures en Allemagne (Xærber). Çà et là en Suède et en Norvège (Nylander). var. contigua Mass., Blast., p. 73; Callopisma stero- peum Krs. (non Acx.). — Roches dolomitiques de la pro- vince de Vérone en Italie (Massalongo). Suisse, Allema- gne, Bavière, çà et là sur les rochers. var. diffracta Mass., Blast., p. 73. — Rochers calcai- res près Trévise, province de Vérone en Italie (Massa- longo). Dalmatie, à Veliki Koziak près Vrlika, sur les cal- caires (Baumgartner). Hongrie, environs de Presbourg (Zahlbruchner). var. leucotis Mass., Sym., p. 33. — Italie, pierres oolithiques dans la province de Vérone (Massalongo). 116 LICHENS D'EUROPE var. placidia Mass., Sym., p.32. — France: abonde sur les sommets du Jura (Flagey) ; Aix-les-Bains (ue). Ro- ches calcaires, un peu dans toute l'Italie (Wassalongo) et en Suisse (Séizenberger). Schlern, Waldrast, Predazzo dans le Tyrol (Arnold). var. oasis Mass., Sched. crit., p. 134. — France : som- mités de la Grande Chartreuse (Magnin); mont Salève (Müller). Italie, oolithes et calcaires dans la province de Vérone et en Apulie (Massalongo). Suisse (Stizenberger). Kufstein dans le Tyrol (Arnold). Lummelund dans le Got- land (Séenhammar). var. epomena Mass., Sym., p. 34. — Italie, roches “basaltiques de la province de Vérone (Massalongo). var. Schœreri (FLx.) Ov. ; Callopisma Schæreri ARN. in Flora, 1881, p. 8; C. Schæreriana Mass. — Roches calcaires et siliceuses de toute l'Italie (WMassalongo). Jura suisse (Schærer). Autriche, à Gorz en Carniole (Glowac- ki), bouches de Cattaro près Castelnuovo, Spalato, mont Vipera en Dalmatie (Baumgartner). var. inalpina Acx., L. U., p. 388. — France: Mont Blanc {Payot}; Vosges, à Épinal (Berher); Archettes (Harmand); au Salève (Müller); Aix-les-Bains (Aue). Angleterre : Harris Moore près Witehaven dans le comté de Cumberland; Glen Lochay et Ben Lawers dans le Perthshire en Écosse (Crombie). Roches calcaires en Lombardie (Massalongo). Lorraine allemande, à Montpelé près d'Œutrange (Kieffer). Roches calcaires à Issar en Tauride (Wainio). var. ochroleuca Mass., Sym., p. 33. — Roches calcai- res un peu ombragées. Commun en Suisse (Stisenberger). Province de Vérone en Italie (Massalongo). Dalmatie, à l'île Brazza près Milna (Baumgartner). var. intumescens (BaGL.) JaTTA, Syllog., p.850. — Murs calcaires en Sardaigne (Baglietto). LICHENS D'EUROPE 117 var. macrocarpa Anz1, Catal., p. 43. — Roches cal- caires près Bormio en Lombardie (Anzi) ; Suisse (Stizen- berger). var. dealbata B. ne Lesp., Notes lichénologiques, VIII, p. 421.— Hérault, aux Brézines près Béziers, sur le cal- caire (de Crozals). var. nubigena ARN., Z. Tyrol, VI, pp. 1124 (non KrmPLH). — Roches calcaires, à Predazzo, Waldrast, Sonnwendjoch dans le Tyrol (Arnold). var. polycarpa Mass., Sym., p. 31. — Rochers dans la province de Vérone en Italie (Massalongo). Suisse, murs du temple de Lancone au canton de Vaud (Baglietto). var. pseudoparasitica Lamy, L. M. Dore, p. 59. — France : Haute-Vienne, rochers baignés par la Glane au moulin de Bisse et par la Vienne à l’usine Vignerie près Saint-Junien (Lamy). var. squamescens ZAHLBR., Flecht. Dalmat., II, p. 25. — Dalmatie: bouches de Cattaro, près de Castelnuovo sur les roches calcaires (Baumgartner. Le petit tableau suivant pourra aider à se reconnaître dans ces variétés dont beaucoup sont fort voisines les unes des autres. Thalle un peu pulvérulent, jaune citrin...... ochroleuca. 1.4 Thalle un peu pulvérulent, jaune blanchätre.. inalpina. halle non pulvérment. PAOUSDNINES CANON AU. 2. Apothécies immergées dans la pierre............. oasis. Apothécies émergentes ; parasite des lichens semi-aquati- : 3 ET OR TR EE pseudoparasilica. Apothécies émergentes ; non parasite. ...... 8 OU. 3. Thalle continu ou un peu fendillé, jaune d’or ou roussà- PROMIS NUL ALES. 48 1.4, (ere AA STRESS velana. 3. < Thalle continu ou un peu fendillé, jaune très pâle....... Re ne fe se de, subochracea. 118 LICHENS D'EUROPE Thalle vitellin ; apothécies jaune d'or.......... coronata. 4.4 Thalle vitellin; apothécies rougeätres........ epomena. Fhalle non vitellin 52.20.2200 00 ERP 9. Thalle subsquameux ; spores 10, 12 X 7,8.. squamescens. 5.4 Thalle subsquameux; spores 9, 10 X 3,4...... polycarpa. Thalle APÉOIE ou SAN... 2.2 ones eee 6. Apothécies larges de 1 mm...... PE MER CE : 1e 6.4 Apothécies petites ; thalle maculé de blanc.... placidia. Apothécies petites ; thalle non maculé.......... 4730 8. ( Thalle jaune verdâtre ; spores longues de 11, 12......... PAS PRE LOT ie els RE Da LE CPR RSR macrocarpa. halle blanchâtre ; spores longues de 13, 16.... dealbata. Spores 12, 16, ou plus ; thalle pâle ochracé.... Schæreri. Spores 12, 16, ou plus ; thalle jaune d’or ou rougeâtre.. 9. Shbres:9;,12 au plus: sed -éoudieehenseensen 10. 8 Thalle jaune d'or: AAC LA NE EL intumescens. ï Thalle-pâle-rougeätre.:......1..2004 Le nubigena. Aréoles thallins non polygonaux........... à Tapie ts 14: Spores 630.56 EAN FMEMM RL EE EAN Se ane rubescens. Spores 9, 12 X 6,8 ; thalle jaune-soufré-verdàtre........ RE RE ARR 4 A net NA contigua. Spores 9, 12 X 6.8; thalle subvitellin.......... leucotis. \ n 10 Aréoles thallins polygonaux, discrets, concaves. diffracta. 11. | 455. C. Ferrari Bacz., L. Ligur., p. 406; Jarra, Syllog., p. 251. Italie, roches sablonneuses près Serravale en Ligurie (Baghetto). Rochers de Suisse (Schærer). Predazzo dans le Tyrol (Arnold). 456. C. irrubescens (Ny.) Ouiv.; Lecanora irrubes- cens Ny1. in Flora, 1874, p. 318; Caloplaca aurantiaca var. gyalectoides (Mass.) JATTA, Syllog., p. 248. Calcaire, schiste, etc., dans les montagnes; très peu répandu en Europe. Angleterre, roches schisteuses à LICHENS D'EUROPE 119 Barmouth dans le Merionethshire (Crombie). Italie, tra- chytes et roches calcaires dans les monts Euganéens, dans le Latium et près de Brindes (Massalongo). Predazzo, Bo- zen dans le Tyrol (Arnold). 457. C. leucospilodes (Nyz.); Lecanora leucospilodes Nyz. in Flora, 1875, p. 360. Pierres granitiques à Hollola en Finlande (Lang). 458. C. Grimmiæ (Nyz.) Oiiv.; Lecanora Grimmiæ Nvz. in Flora, 1886, p. 97. Sur des mousses (Grimmia) dans la vallée de Baksan au Caucase oriental (Lotka). 459. C. cerina (Exrx.) Ta. FRies, L. Scand., p. 173; Lecanora cerina Nyz., Prodr., p. 15; Crome., Brit. Lich., p. 380. Sur les écorces, particulièrement celle des ormes, trem- bles, peupliers, et aussi sur les vieux bois servant de clô- ture ; commun dans toute l’Europe, même les régions les plus hyperboréales. Signalé comme rare seulement au nord du Pays de Galles en Angleterre, au sud de l'Irlande, au sud-ouest et au centre de l'Écosse (Crombie). f. coronulata Nyz., Lapp. Or., p. 128. — Çà et là mélangée au type: France, Italie, Suède, etc. f. dispersa Ouxv., L. Ouest, I, p. 229. — Çà et là en France sur les bois, les écorces et les autres lichens. var. leprosa Lamy, ZL. M. Dore, p. 62. — Mont Dore, sur un tronc de tilleul au château de la Cosse près Vay- rac (Lamy). var. cyanolepra Dugy, Bot. Gall., II, p. 664. — Répan- due un peu partout en France avec le type sur le peuplier et le noyer; schistes, près la gare de Canisy dans la Man- 120 LICHENS D'EUROPE che (ue). En petite quantité sur les écorces au sud et à l'ouest de l’Angleterre, et au centre des monts Grampians en Écosse (Crombie). Suisse, Italie, Suède, sur les arbres. var. albiseda NyL., Z. Scand., p. 144. — Bois et écor- ces. Angleterre, à Lewes dans le comté de Sussex, Dun- kerron dans le comté de Kerry (Crombie). Avec le type en Italie (Jatta). Lignicole en Suisse (Stizenberger). Suède (Nylander). var. squamulosa Wepp., Z. Agde, p. 15. — Rochers des laves d'Agde dans l'Hérault (Weddell). var. circumponens NyL., Z. Paris, p. 49. — Mélée au type aux environs de Paris (Nylander.). var. turgescens NyL., Z. Luxemb., p. 367. — France, allée de l'Observatoire au jardin du Luxembourg ; sur les écorces, rarement sur les bois (Nylander). var. gilva Acx., Meth., p. 175; var. umbilicata Harm. — Çà et là sur Les vieux bois. France : ouest, nord-ouest (Ohvier); Lorraine (Harmand), etc. Suisse (Stizenber- ger). Allemagne (Nylander). var. fusca Mass., Sched. crit., p. 130. — Sur les troncs, en Italie et principalement dans la province de Vérone (Massalongo). var. rytidodes Mass., Symm., p. 35. — Italie, sur les troncs dans la province de Vérone (Massalongo). var. subfuscans (NyL.) Wain., L. Viburg., p. 55. — Sur l'écorce du peuplier à Hiétala dans la province de Viborg en Finlande (Waïinio). var. effusa Mass., Sched. crit., p. 181. — Italie, sur les troncs dans la province de Vérone (Massalongo). var. muscorum Mass., Symm., p. 35. — Province de Vérone en Italie, sur les vieilles mousses, rare (Massa- longo). var. Stillicidiorum (Hornem.) Acx.. Method., p. 176. — Sur les mousses dans les fentes des rochers, calcaires LICHENS D'EUROPE 121 surtout. France: le Pont près Vallorbes en Franche- Comté (Flagey); le Salève (Müller); Clermont-Ferrand, Saint-Flour (Gasilien) ; Dauphiné, rare (Nylander). Bel- gique, sur des mousses à Moniat (Tonglet). Assez répan- due en Angleterre (Crombie). Région calcaire des mon- tagnes en Suisse (Séisenberger). Italie, surtout dans la partie septentrionale (Jatta). Montagnes d'Allemagne (Kærber) et du Tyrol (Arnold). Région subalpine du mont Ivaara en Laponie ( Wazënio). var. chloroleuca (Sm.) Ta. Fries, ZL. Scand., p. 174. — Sur la mousse, dans les fissures des rochers. France : Jura, sommet de la Dole, du Chasseron, du Mont Dore (Flagey). Province de Sondrio en Italie (Jatta). Allema- gne (Æœærber). Suède, sur les mousses des régions cal- caires (Th. Fries). var. nigromarginata BaGz., CAREST., Anacr., p. 218. — Italie: vallée de Bergell (Carestia); montagnes du Piémont près Riva (Jatta). var. flava ANzI, Symb., p. 7. — Sur les mousses. Al- pes bormiennes en Italie (Anzi); Toscane (Jafta). Assez répandu en Tyrol (Arnold). var. albolutea (NyL.) Ouiv.; Lecanora albolutea NyL., Lapp. Or., p. 129. — Laponie orientale, sur les mousses dans une île de la mer Blanche (Nylander). Le tableau ci-après indique les principaux caractères de ces diverses variétés. Muscicole ; apothécies noir olive............ chloroleuca. 1.4 Muscicole ; apothécies plus ou moins jaunes........... PA br DIS ÉCOrCeS, DIELTES 0 + eu eus ne eee 4. Apothécies à bord cendré, pulvérulent, persistant........ RE Re à Lee à te stillicidiorum. 2. < Apothécies à bord blanc, pulvérulent ; souvent immargi- DÉC ANTANRI Te RU ME ENS MURAT - albolutea. Apothécies non pulvérulentes......... cree RO DRE 122 LICHENS D'EUROPE Apothécies à bord d’un beau jaune............... flava. 3..$.Ampothéciesà bord 'blane:.../12 2.242222 muscorum. Apothécies à bord noïir................ nigromarginata. n Apothécies à disque plus ou moins jaune............. ù. € Apothécies à disque noir ou brun noir....... subfuscans. Thalle à peu près nul; apothécies régulières... dispersa. 5 Thalle à peu près nul, lignicole; apothécies pressées, an- ji CUIOUBERSE De Le ce duree Le 4e ee ps gilva. Thalle bieh'istinct. OS 5» du SSSR 6. Thalle squamuleux, saxicole............... squamulosa. 6.4 Thalle non squamuleux, bordé de noir........... fusca. Thalle ni squamuleux ni bordé de noir.............. ss Flialle -bleuatre:0 7 MALI RMPONERENNE TN cyanolepra. : 7. Thalle cendré, complétement léproide.......... leprosa. Thalle cendré, non léproide...….../,4,4,11.. £a). 4660 8. Apothécies difformes par pression, plissées........... 2: 8. 4 Apothécies non plissées ; thalle décussé.. circumponens. Apothécies non plissées ; thalle non décussé......... 10. 9 Thalle étalé, indéterminé......:....:.........4: effusa. :% Thalle Lmité-orhiculaîte.: 52.40: RSS rytidodes. Thalle sonflé;-rngueux.« fe. 45e. ut turgescens. 10 Thalle mince ; apothécies à bord cendré, crénelé......... A enr Nine ne «Plate aitioés Dee An NE ES coronulata. . | Thalle mince ; apothécies à bord blanc, entier.. albiseda. 460. C. chlorina (FLor.) Ouiv.; Lecanora chlorina Lamy, L. M. Dore, p. 169; Croms. Brit. Lich., p. 381. Sur calcaire dur, granit; assez répandu en Europe. Très rare pour la France: murs à Docelles dans les Vosges (Claudel); blocs granitiques du Salève (Müller) ; Haute- Vienne, sur un rocher entre Saint-Denys-des-Murs et Saint-Léonard (Lamy). Nord de l'Angleterre: Newton, Cleveland dans le Yorkshire; Levens Park dans le West- moreland; Chollerford dans le Northumberland ; Lough Corrib et Killery dans le comté de Galway en Irlande LICHENS D'EUROPE 123 (Crombie). Roches granitiques des Alpes italiennes (Jatta). Suisse : canton des Grisons (Zepp); Alagna (Bagletto). Tyrol: Waldrast, Gr. Rettenstein (Arnold). Au centre et à l’est de l'Allemagne (Kærber); rochers des bords du Rhin (Bayroffer). Environs de Presbourg en Hongrie (Zahlbruchner). Suède, Norvège, çà et là sur les roches dures, surtout dans le voisinage de l’eau (Th. Fries). Ro- chers du littorai à Nurmes dans la Carélie boréale (Wai- no). var. cyanopolia Nyz., CRomB., Brit. Lich., p. 382. — Pierres humides au nord-ouest de l'Irlande, entre Lough Feagh et Lough Muck (ZLarbalestier); Connemara dans le comté de Galway (Crombie). Province de Viborg en Finlande, à Monrepos, Tervaniemi et à l’île Uuras sur les - pierres du littoral (Waino). var. anthracina (Acx.) Wain., Adjum., I, p. 146; Lecanora cerina var. obscurata Nyz., L. Scand., p. 144. — France: Cantal, à Saint-Constans, sur le gneiss; le Fau, sur les rochers-volcaniques (Fuzet). Kianta dans la Bosnie orientale ; assez fréquent dans la province de Vi- borg en Finlande, sur les rochers des vallons (Waznio). var. paradoxa Waix., L. Viburg., p. 55. — Province de Viborg, à Monrepos, sur les rochers du littoral avec le type (Waïnio). var. aractina (E. FR.) TH. FRies, L. Scand., p. 174. — Rochers maritimes de la préfecture d'Halmstadt en Suède (Th. Fries). var. areolata ZaHLBR., Flecht. Dalmat., I, p. 25. — Dalmatie : bouches de Cattaro près de Castelnuovo (Baum- gartner). 461. C. hæmatites (CHaug.) OLiv., L. Ouest, I, p. 239; Lecanora hæmatites Ny1., Pyr. Or. Nov., p. 82, 124 LICHENS D'EUROPE Écorces diverses, surtout sur les noyers et les peupliers ; assez répandu dans l'Écosse méridionale, devient rare et finit par manquer dans les régions boréales. Commun dans toute la France, sauf la Haute-Vienne, le Mont Dore, Cau- terets et Lourdes, où il est signalé comme rare. Çà et là en Angleterre, mais paraît assez rare (Leighton). Suisse : peupliers et noyers près Saint-Constanz (Séizenberger) ; frênes près Mornex (Müller). Italie, Espagne, Hollande, commun. Çà et là dans la partie méridionale du Tyrol et en Styrie (Xærber). f. hæmatitoides Harm., L. Lorr., p. 269. — La Mal- grange, en Meurthe-et-Moselle, sur un érable (Harmand). 462. C. duplicata (Warn.) Ourv.; Lecanora duphcata Wain., L. Viburg., p. 55. Finlande, assez abondant à Viborg, au bord de la mer, sur les rochers granitiques exposés aux grands vents (Wainio). 463. C. glaucescens (BaGz.) Jarra, Syllog., p. 255; Lecanora glaucescens Srizens., L. Helvet., p. 100. Roches granitiques du mont Fenera en Piémont (Ba- ghetto et Carestia). 464. C.! cerinella (NyL.) Oriv.; Lecanora cerinella NY£,; Pyr:Or.; p.17; L. Paris, p: 90. Environs de Paris, sur des rameaux de peuplier et sur de vieux bois; Forca-Réal dans les Pyrénées, sur un chêne; Amélie-les-Bains, sur le cerisier (Nylander). Près Cam- bridge en Angleterre, très rare, mais existe probablement ailleurs (Crombie). Autriche, à Kreuzeckgruppe en Carin- thie (Zahlbruchkner). Russie, sur l'écorce du genévrier à Issar en Tauride ( Waimo). LICHENS D'EUROPE 125 var. unilocularis ELENK., L. Ross. mediæ, II, p. 273. — Russie centrale, avec le type (Zlenkin). 465. C. pyracea (Acx.) Tu. Fries, L. Scand., p. 177; Lecanora pyracea NyL., L. Scand., p. 145; Harm., L. Lorr., p. 270. Sur l’écorce des arbres, surtout ormes et peupliers, et aussi sur les vieux bois. Commun et répandu dans toute l'Europe, mais confondu chez plusieurs auteurs avec le n° 471, C. luteoalba (Turn.), ce qui en rend la distribution géographique assez inexacte pour certains pays. var. orbicularis Mass., Sched. crit., p. 132. — Écor- ces des troncs. France, à Nancy, Barisey-la-Côte en Meur- the-et-Moselle (Harmand), Hyères (Michaud\. Province de Vérone en Italie (Wassalongo). var. pyrithroma Acx., L. U., p. 206. — Pierres cal- caires et siliceuses des murs. France: Orne, calcaires durs à Bazoches-au-Houlme (Obhvier) ; Tairé, Bressuire, Chambrille dans les Deux-Sèvres (Richard) ; environs de Paris (Mylander) ; Blossac, murs et rochers; Ligulé (Weddell) ; Aix-les-Bains, grèves de la Moselle (Hue); Haute-Loire (Gasilien) ; Haute-Vienne, rochers dans le lit de la Combade près de Chateauneuf et de la Briance au moulin de Richebourg (Lamy). Suisse: murs et ro- chers (Séizenberger). Çà et là dans quelques localités en Angleterre et au sud-ouest de l'Irlande (Crombie). var. pyrithromodes NyL., Pyr. Or., p. 51. — Pyré- nées-Orientales, çà et là sur les rochers à Collioure (Ny- lander). var. picta (TayL.) Lamy, L. M. Dore, p. 63 ; var. lapi- cida ArN., L. Jura, p. 89. — Rochers et pierres diver- ses. France : Orne, à Autheuil, Bazoches-au-Houlme, ar- doises et mortiers calcaires (Olivier); Petit-Couronne 126 LICHENS D'EUROPE près Rouen (Malbranche); coteaux d'Angers (Décuillé) ; abonde sur les sommets du Jura (Flagey) ; Thaon, Neu- chateau dans les Vosges; Meurthe-et-Moselle, commun (Harmand); Allier (Laronde); Cantal, Puy-de-Dôme (Fuzet) ; Aix-les-Bains (ue) ; rochers du Mont Dore et de la Haute-Vienne ; sur du marbre au Mamelon-Vert à Cauterets (Lamy). Écosse, Irlande, rochers schisteux des régions montagneuses, assez rare (Crombie). Italie: ro- ches basaltiques et volcaniques de la province de Vérone, au Vésuve, à l’île d’Ischia, en Sicile (Jatta). Suisse : ro- ches calcaires et granit de la plaine et de la montagne (Stizenberger). var. holocarpa Acx., Z. U., p. 207. — Sur les vieux bois. France: ouest, nord-ouest, Lorraine, commun; Mont Blanc (Payot); Blossac près Poitiers ( Weddell). Çà et là en Angleterre (Crombie), en Suisse (Stizenber- ger), en Russie (Ælenkin). Assez commun en Suède et en Norvège (Th. Fres). var. submersa NyL. in Flora, 1885, p. 43. — France, rochers humides au Mont-Dore (Lamy). Kylemore, Con- nemara au sud de l'Irlande (Crombie). Heidelberg en Allemagne (Zwachkh). var. fallaciosa (Müz.) Srzz., L. Helvet., p. 98. — Rochers sablonneux près Berne en Suisse (Fischer). var. tectorum (E1rn.) ZaxLBr., Flecten, IX, p. 278. — Près de Beckern en Silésie (Æitner.. var. obscuremarginata Wain., Adjum., I, p. 146. — Répandu çà et là en Laponie sur l'écorce du peuplier (Wainio). var. borealis Wain., supr. cit. — Assez répandu en La- ponie, particulièrement sur l'écorce de l’aulne et du sorbier (Wainio). LICHENS D'EUROPE 127 466. C. albolutescens (NyL.) Ourv.; Lecanora albo- lutescens Nyz. in Flora, 1881, p. 177; Croms., Brit. Tich:pp:,319: Rochers de quartz et de granit en Angleterre, à Stocks- field, Tyneside, Bywell dans le Northumberland ; Scale- gill dans le Cumberland (Crombie). 467. C. pyraceella (Nyz.) Ouiv.; Lecanora pyrace- ella Nyz. in Flora, 1877, p. 457. Rochers granitiques à Enaro en Laponie (Sven). 468. C. gilvolutea (Nyz.) Jarra, Syllog., p. 245; Lecanora gilvolutea Nyz. in Flora, 1879, p. 202. Sur l'écorce de la vigne, près de Florence en Italie (Jatta). 469. C. tyroliensis ZaHLBR., Neue Flechten, p. 7. Rochers du Tyrol, à Regensburger Hütte (Zahlbruck- ner). 470. C. flammea (Awz.) Jarr., Syllog., p. 258: Pla- codium flammeum Anz, Analect., p. 10; Callopisma coccinea MüL. Roches calcaires au Reculet (Müller); sommet du mont Paré en Lombardie (Anzi). 471. C. luteoalba (Turx.) Tax. FRries, L. Scand., p. 190 ; Gyalecta Persooniana Acx., Syn., p. 10; Placo- dium cerinum Wain., L. Caucase (non Acx.); Patella- ria ulmicola DC. Sur les écorces, ormes, peupliers, etc., et aussi sur les vieux bois; généralement commun en Europe, rare ce- pendant çà et là par contrées. France: commun dans 128 LICHENS D'EUROPE l'ouest, le nord-ouest et les environs de Paris, surtout sur les vieux ormes ; plus rare dans les Vosges et le Ju- ra, où il se rencontre seulement par places (Flagey); Mont Dore, Plateau central, Cauterets, çà et là, mais ra- re. Commun en Angleterre, plus rare dans les autres îles (Leighton). Incertain pour la Suisse, d’après Stizenber- ger. Assez fréquent dans le reste de l’Europe, mais sou- vent confondu avec le Caloplaca pyracea. var. lactea Mass., Blast., p. 90. — Pierres et rochers calcaires. France : Orne, à Autheuil, Bazoches-au-Houlme (Ohvier) ; Eure, à Orival, Caumont (Malbranche); Meur- the-et-Moselle, vieilles carrières à Saulxerotte (Harmandi ; Haute-Saône, à Luxeuil sur un mur, Saint-Sauveur sur des galets (Bouly de Lesdain). Hartelepool dans le comté de Durham au nord-est de l'Angleterre (Crombie). Dans les Alpes italiennes et en Toscane (Massalongo). Roches calcaires au Salève et au Reculet (Müller). Eichstadt en Bavière (Hepp). Assez fréquente en Allemagne et dans le Jura franconien (Arnold) ; îles Brazza et de Lesina en Dal- matie (Baumgartner). var. æstimabilis ARN., L. Jura, p. 91. — Sur les pier- res. Parc de Versailles Bu de Lesdain) ; Meurthe-et- Moselle, à Pont-Saint-Vincent, près du fort (Zarmand) ; Eichstadt en Bavière (Arnold). var. xanthopis NyL. in Flora, 1881, p. 453. — Saxi- cole. Meurthe-et-Moselle, à Pont-Saint-Vincent, près du fort (Harmand) ; Aix-les-Bains (Hue). RPENRE en Alle- magne (Zwachk). var. Calcicola Ouiv., L. Ouest, p. 244; var. acrustacea Harm. — Assez commun çà et là en Fraschl surtout dans le calcaire dur. var. Azaleæ Wain., L. Caucase, p. 296. — Sur l'é- corce de Asalea pontica, à Pari dans le Caucase oriental (Wainio). LICHENS D'EUROPE 129 472. C.Jungermanniæ (Wauz.) Ta. Fries, Z. Scand., p. 179; Lecanora fulvolutea NyL., L. Delphinat., p. 262; L. fuscolutea Acu.; L. luteoalba var. muscicola Scaær. Sur les herbes desséchées, les mousses ou les junger- mannes recouvrant la terre, ou dans les fissures des ro- chers; assez répandu, mais spécial aux montagnes. Rare en France : Mont Blanc, au pied de l'aiguille du Greppon (Payot); montagnes du Dauphiné, sur les Grimmia, à une altitude d'environ 1600 m., assez rare ; hautes montagnes du Mont Dore (Nylander); Cantal, sommet du Plomb du Cantal, roc Parlaïire, Saint-Chamand (Fuzet). Suisse, sur les mousses et les graminées des régions calcaires et gra- nitiques dans les Alpes et le Jura, jusqu'aux neiges éter- nelles (Séizenberger). Montagnes de Lombardie (Anzt). Schlern, Serlosgruppe, Brenner dans le Tyrol (Arnold); Obermadelalpe, Seealpe, Aggensteinhohle en Bavière (Zahlbruchner). Péninsule scandinave, fréquent dans la région boréale, dans les zones alpine et subalpine calcaires ou argilo-schisteuses ; plus rare dans les provinces austra- les et moins élevées. Spitzherg, très rare, à Kobbe bay et Treusenberg bay (Th. Fries). Starfjord, Genevra bay (Br- rula), monts [vaara et Kivakka en Laponie orientale ( Waz- mio) ; Île Waigatz en Russie (Elenkin). var. jungens NyL., L. Scand., p. 146. — Montagnes de Dovre en Norvège (Schimper). var. lactea Mass., Sched. crit., p. 133 (non BLasTEN). — Italie, sur les mousses dans les Alpes et en Toscane (Was- salongo). var. subolivacea TH. FRies, ZL. Scand., p. 180; Pla- codium hoidum HePP; Lecidea fuscolutea var. convexa ScHŒR. — Mousses et détritus. Suisse : Saint-Moritz, mont Pilat (Hepp) ; Simplon (Baglietto) ; Mamnlifluhe (Schærer). Italie : mont Turbo (Carestia), Riva dans les montagnes 9 130 LICHENS D'EUROPE du Piémont (Jatta). Brenner, Gurgl dans le Tyrol (Arnold). Assez fréquent en Finmark et dans les alpes de Dovre en Norvège. Spitzberg, beaucoup plus répandue que le type (Th. Fries). Mamisson, vallée de Terskol dans le Caucase oriental ( Wasinio). 473. C. Viperæ {Zaxzs.) Ouiv.; Blastema Viperæ ZaxLs., Flecht. Dalmat., IV, p. 16. Dalmatie, sur l'écorce du pin au mont Vipera, à 800 m. d'altitude environ (Baumgartner). 474. C. nivalis (Krs.) Ta. Fries, L. Scand., p. 191; — Lecanora nivalis Nyc., Lapp. Or., p. 129; L. fusco- luteolina Mur. Sur les mousses ou accidentellement sur d’autres li- chens; plus spécial aux contrées boréales. France, som- met des Aiguilles de Bozat au Mont Dore (Lamy). Ben Lawers et Ben Cruachan dans le Perthshire en Écosse (Crombie). Hautes montagnes d'Italie (Jatta). Montagnes de Suisse : Selliboden, Isennannsalp (Gisler). Finsterthal, Mittelberg dans le Tyrol (Arnold). Largement répandu dans toute la Péninsule scandinave (Th. Fries). f. livida (Bac. non Hepr) Sriz., L. Helvet., p. 100. — Suisse, sur les mousses au mont Fallerhorn à l’est du mont Rosa (Carestia). 475. C. ferruginea (Hups.) Ta. Fries, L. Scand., p. 182; Lecanora ferruginea NyL., Prodr., p. T6. Sur les écorces et les vieux bois; répandu et commun dans toute l'Europe. Signalé comme rare seulement en Écosse, en Irlande et dans les îles anglo-normandes. Dans la Péninsule scandinave, il devient plus rare vers le nord, et manque sur les grandes hauteurs (Th. Fries). LICHENS D'EUROPE 131 var. subflavens Lamy, Z. M. Dore, p. 61. — France : Orne, Calvados, assez fréquente sur les écorces et les vieux bois (Olivier); Meudon près Paris, sur des châtai- gniers (Nylander); Meurthe-et-Moselle (Harmand) ; Hau- te-Vienne, troncs de chênes à Sussac (Lamy). Lorraine allemande, à Montcour (Harmandi). var. congruens (GRoG.) Oriv., L. Ouest, I, p. 242. — Ouest, Nord-Ouest, environs de Paris, Allier, Aveyron, etc., répandue çà et là. var. lecanorina Ociv. — Orne, Calvados, çà et là (Oli- vier); parc de Versailles (Bouly de Lesdain); Vosges (Berher) ; Meurthe-et-Moselle {Harmand). var. erysibe Mass., Symm., p. 30. — Italie, troncs de pins dans les provinces de Bellune et de Sondrio (Massa- longo); Genève en Suisse (Müller), Schlern dans le Tyrol (Arnold). var. omora Mass., Symm., p. 39. — Troncs de fré- nes en la province de Bellune (Massalongo). var. muscicola SCHŒR., Ænum., p. 144. — Sur les mousses. France : Aix-les-Bains, dans les roches du Roi et les roches Roland, au pied du Revard au-dessus de Pugny (ue). Moniat en Belgique (Tonglet). Montagnes de Suisse (Stzenberger). Assez répandue dans le Tyrol (Arnold). var. variata NyL., L. Delphinat., p. 262. — Mousses sur les hauts sommets du Dauphiné au-dessus de la Grave, à 1650 m. d'altitude (Nylander). 416. C. ammiospiloides (NyL.) Ozrv. ; Lecanora am- maospiloides NyL., Lapp. or., p. 127; Gyalolechia athro- ocarpa ANz., Catal., p. 38. Italie, sur les vieux bois dans les Alpes de Lombardie, et en particulier dans la province de Sondrio (Anzi). Çà 132 LICHENS D'EUROPE et là en Suisse, surtout dans le canton des Grisons (Sfizen- berger). 471. C. festiva (Fr.) Ourv.; Caloplaca ferruginea var. festiva Tu. Fries, L. Scand., p. 183; Lecanora ferru- ginea var. festiva Nyz., Prodr., p. T1. Pierres et rochers divers (schiste, grès, granit, etc.); commun et répandu dans toute l'Europe, surtout sur ee roches les plus dures. f. fusciuscula Lamy, L. M. Dore, p. 60. — Feel rochers du Mont Dore, avec le type (Lamy). f. congruens O1xv. — Orne, Calvados, avec le type (Ohvier) ; Sarthe (Monguillon) ; Pyrénées-Orientales (Gou- lard). f. calcicola Nyz., L. Paris, p. 48. — Pierres calcai- res à Fontainebleau (Nylander). var. metabasis Mass., Symm., p. 29. — Rochers basal- tiques de la province de Vérone en Italie (Massalongo). var. contigua Mass., Sched. crit., p. 129. — Roches basaltiques de la province de Vérone en Italie (Wassalon- go). var. inarimensis JATTA, Syllog., p. 246. — Roches trachytiques en Toscane et dans l’île d'Ischia en Italie (Jatta). var. plumbea Mass., Sched. crit., p. 129. — Trachy- tes et silex en Italie, dans les monts Euganéens, en Tos- cane et à l’île d'Ischia (Massalongo). var. decussata Bacz. JATT., Syllog., p. 246. — Ro-: ches siliceuses en Toscane près Pise, et dans les monta- gnes de Ligurie (Bagletto). 478. C. festivella (Nyz.) Ourv.; Lecanora ferruginea var, festivella Ny., Pyr. Or., p. 51. LICHENS D'EUROPE 133 France: sur le micaschiste à Aix-les-Bains (ue); ro- chers à Collioure dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). Lorraine allemande, à Meterich, sur le muschelkalk (Zahl- bruchner). 479. C. pyrithrella (Nyz.) Orrv.; Lecanora pyri- thrella Nyz., Pyr. Or., p. 7. France : Pyrénées-Orientales, sur les rochers à Forca- Réal (Nylander); la Massane (Goulard). Suisse, rochers à Torembé dans la vallée de Bagnes (Müller). 480. C. ferruginascens (Nyz.) Ourv.; Lecanora fer- ruginascens Ny1., Pyr. Or., p. 6. France : çà et là sur les schistes à Forca-Réal dans les Pyrénées-Orientales (Nylander); Port-Vendre (Goulard). Angleterre, roches schisteuses près Kendal dans le West- moreland (Crombie). 481. C. cæsiorufa (Acx.) Oriv.; Lecanora cœæsio- rufa Nyz., Pyr. Or. Nov., p. 76; Harm., L. Lorr., p. 274. Sur les rochers, grès, schiste, silex. Répandu dans la plus grande partie de l’Europe, mais en général peu commun. France : Vendée, assez commun sur les rochers bas du littoral de l’île d'Yeu (Weddell); Épinal dans les Vosges, sur les grès (Berher); Cantal, à Aurillac, Saint- Constans ; Lot, à Figeac (Fuzet); Cubisoles près Sau- gnes dans la Haute-Loire (Gasilien) ; assez répandu dans la Hauie-Vienne et aux environs de Cauterets (Lamy); Collioure, Port-Vendre dans les Pyrénées-Orientales (Ny- lander). Lorraine allemande, à Bitche, au Hundskopf et au Grand Otierbiel (X%effer). Belgique, affleurements calcaires à Heez (Tonglet). Répandu çà et là en Angle- 134 LICHENS D'EUROPE terre, en Écosse et en Irlande, mais assez rare (Crombie). Roches maritimes des montagnes de toute l'Italie (Jatta). Montagnes de Suisse (Stizenberger). Rochers du Tyrol, rare (Arnold). Suède, Norvège, rochers maritimes: Do- vre, Kongsvold (Th. Fries); Lôb près Bodüe dans le Nordland (Sommerfelt). Ponoi dans la Laponie russe (Fellmann). Spitzhberg, aux îles Kobbebay et Waijgats, peu commun (Nordenskiôld). Russie : roches granitiques entre Ceja et Rekom ; Glagoljeff en Tauride (Wainio). 482. C. lamprocheïla (DC.) Orrv.; Lecanora lam- procheila Lamy, L. M. Dore, p. 61; Harm., L. Lorr., p. 274. Grès, schiste; très peu répandu en Europe, et plus spécial aux contrées méridionales. France : Deux-Sèvres (Richard) ; roches du Roi, roches Rolland et chemin des Côtes à Aïx-les-Bains (ue); Royat dans le Puy-de- Dôme (Gasilien) ; Haute-Garonne (Fagot) ; assez commun au Mont Dore ; Haute-Vienne, sur un mur près de Cha- teauponsac, très rare; roches granitiques dans la vallée de Marcadau à Cauterets, très rare (Lamy). Italie, sur le micaschiste dans la vallée di Campello au-dessus de Bor- mio (Anzi). Suisse, çà et là sur les rochers, rare (Stisen- berger). Tyrol, à Schlern, Waldrast, Gurgl, Sulden, etc. (Arnold). Roches sablonneuses à Glagoljeff en Tauride (Wainio). 483. C. Turneriana (Acæ.) Oriv.; Lecanora Turne- riana Nyz. in Lamy, Z. M. Dore, p. 60; Croms., Brit. Lich., p. 379. Saxicole ; rare pour l’Europe et manque dans plusieurs contrées. France: Haute-Vienne, sur un rocher de la rive droite de la Gartempe près Châteauponsac ; sur les 4 LICHENS D'EUROPE 135 bords de la Vienne à l'usine Corret près d’Isle; sur le marbre près du Mamelon Vert à Cauterets, très rare (Lamy). Roches maritimes en Angleterre et en Irlande, assez rare: Saint-David’s au Pays de Galles, Barrow- mouth, Whitehaven dans le Cumberland; Connemara, Kylemore, Killerey Bay à l’ouest de l'Irlande (Crombie). Çà et là en Suède et en Laponie (Th. Fries). Rochers à _ Paanajærvi en Finlande boréale ; roches sablonneuses à Friedheim en Tauride { Wainio). 484. C. atroflava (Turx.) Ozrv.; Lecanora atroflava Nve LParis, p. 49;°L, scotoplaca Nyr: in Flora, 1876, p. 232; Caloplaca ferruginea var. obscura TH. FRIES. Saxicole ; peu répandu en Europe, sauf dans les régions boréales. France : rochers aux environs de Paris (Nylan- der) ; Haute-Vienne, rive droite de la Gorre près la gare de Saillat; au pont Lathus (Lamy). Rochers siliceux et maritimes au sud et à l’est de l'Angleterre, au nord du Pays de Galles et au nord-ouest de l'Irlande, rarement dans les régions élevées; peu abondant (Crombie). Grand duché d'Oldenbourg en Allemagne (£richsen). Assez ré- pandu en Suède, en Norvège, en Finlande, sur les rochers peu élevés, surtout ceux du littoral (Th. Fries). 485. C. fuscoatra (Bayr.) Orrv.; Lecanora fuscoatra Nyz., Pyr. Or., p. 6; Lecidea viridirufa Ac. ; Callo- pisma conglomeratum Baaz. Sur les rochers; assez disséminé en Europe, mais rare à peu près partout. France: roche du Roi à Aix-les- Bains (AHue); Roffiac près Saint-Flour dans le Cantal (Gasilien) ; Pyrénées-Orientales à Forca-Réal (Nylan- der); Collioure, cap Cerbère (Goulard). Angleterre: 136 LICHENS D'EUROPE Douglas en l’île de Man; Barcaldine, Portlethen dans l'Écosse centrale (Crombie). Italie, rochers du mont Fer- ra en Toscane (Jatta). Suisse, roches schisteuscs à To- rembé dans la vallée de Bagnes (Müller). Basse Autri- che; environs de Presbourg en Hongrie (Zahlbruckner). Rochers maritimes exposés aux grands vents à l’île d'Ho- gland et à Hangoudd en Finlande (£. Nylander). var. scotoplacoides NyL. in Flora, 1880, p. 393. — Saxicole dans la France centrale (Nylander). var. diplocheila Wepp., L. Agde, p. 16. — Hérault, rochers à Agde, peu commun (Weddell). 486. C. plumbeorufa (NyL.) Ourv.; Lecanora plum- beorufa NyL. in Flora, 1876, p. 239; Placodium ceri- noides Anz., Neosym., p. 5. F; Roches jurassiques du lac de Côme en Italie (Anzi). 487. C. declarata (NyL.) Ourv.; Lecanora declarata NvyL. in Flora, 1884, p. 388. Roches granitiques et ombragées à Tatra en Hongrie (Lorha). 488, C. ammiospila (Wngc.) Ouiv. ; Caloplaca ferru- ginea var. ammiospila TH. Fries, L. Arctoi, p. 223; Lecidea ammaiospila Acx. Sur les vieux bois, ou même les mousses ; spécial à la Péninsule scandinave : Kautokieno en Finmark centrale et Nœsseby en Finmark orientale. Çà et là au Spitzberg (Th. Fries). Laponie : dans le district de Kola et près de l'Océan Glacial (Nylander) ; région subalpine des monts Hammastunturit dans le district d'Inara ( Wainio). var. vacillans TH. Fries, L. Scand., p. 186. — Sur les mousses à Kaafjord en Finmark occidentale (Th. Fries). LICHENS D'EUROPE 137 489. C. cinnamomea (Tax. FRies) Ourv.; Caloplaca ferruginea var. cinnamomea TH. Fries, L. Arctoi, p. 223; L. Scand., p. 183; Placodium ferrugineum var. microcarpon ANz1, Symb., p. 7. Mousses, vieux lichens, débris de bois et d'herbes mortes. Italie, montagnes de Lombardie et en particulier dans la province de Sondrio (Jatta). Fréquent dans les régions ar- gilo-schisteuses des montagnes de Suède et de Norvège, surtout dans le Nordland et en Finmark ; très rare ou à peu près nul dans la plaine. Çà et là aux îles Spitzherg (Th. Fries). var. hypnophila TH. FRies., L. Arctoi, p. 2238. — Sur les vieilles mousses à Tromsæ en Finmark et au Spitzberg (Th. Fries). 490. C. nigricans (Tucx.) Ouiv.; Lecanora nigricans NyL., Lapp. Or., p. 128; L. phæœocarpella NyL. in Flora, 1880, p. 388 ; Blastenia Pollini Mass. Sur les troncs; rare en Europe et manque dans plu- sieurs contrées. Monts Grampians en Écosse, où il pa- raît assez commun (Crombie). Italie: sur les troncs en Lombardie et en Vénétie. en Toscane, dans le Latium, aux jardins botaniques de Padoue et de Parme (Massalongo). Suisse: Altorf, Chiavenna, Varallo (Gisler). Dalmatie: presqu'île de Lapad près Raguse, bouches de Cattaro près Castelnuovo, et de Lustica ; île de Lagosta (Ginzberger). Laponie: district de Kola (Nylander); monts Hammas- tunturit dans le district d'Inara ; sur la terre entre Jerkind et Kongsvald (Wainio). Treurenberg bay et sur le mont Lovens au Spitzherg (Th. Fries). var. exsecuta (NyL.) Ouiv.; Lecanora exsecuta NYL. in Flora, 1880, p. 388. — Montagnes du Tyrol (Nylander). 138 LICHENS D'EUROPE 491. C. concilians (Ny1.) Orrv.; Lecanora concihans NyL. in Flora, 1880, p. 388; Cromg., Brit. Lich., p. 371. Rochers maritimes près Portlethen dans le comté de Kincardine en Écosse (Crombie). Rochers en Norvège (Schimper). | | var. conciliascens (NyL.) Ozrv.; Lecanora concilias- cens NYL., supr. cit. — Saxicole dans le Tyrol (Nylan- der). 492. C. fraudans (Tu. FR.) Ouiv. ; Caloplaca ferru- ginea var. fraudans TH. FRiss, L. Spitzb; p..215%E; Scand., p. 184. ner et vieux bois. Commun au Spitzherg, à Ham- merfest, Maasôüe, Gjœsvær. sur les hauts sommets des montagnes. Lille Langfjorden et Tanen en Finmark (Th. Fries). Aussi en Laponie russe (Nylander). 493. C. leucoræa (Acx.) Orrv.; Blastenia leucoræa Ta. Friss, L. Scand., p. 392; Blastenia sinapisperma Kee., Syst., p. 184. Sur les mousses, surtout dans les terrains calcaires et argilo-schisteux ; spécial aux hautes montagnes. France : Mont Blanc, à la base de la Glière (Payot); Lorraine, très rare (Harmand) ; abonde sur les sommets du Jura, et parfois aussi à leur base (Flagey); Ereslitz dans les Pyrénées (Dufour). Alpes de Lombardie (Jatta). Com- mun dans les montagnes calcaires en Suisse, depuis la li- mite des hêtres jusqu'aux neiges éternelles (Sfizenber- ger). Rare en Allemagne (Xœærber). Assez répandu en Bavière et dans les Alpes du Tyrol (Arnold). Commun dans toutes les régions calcaires et argilo-schisteuses de Suède et de Norvège; plus rare en Finlande, à Uleaborg LICHENS D'EUROPE 139 (Æ. Nylander); Tjudie dans la Carélie orientale (Æull- hem). var. macrocarpa HeppP; Sriz., L. Helvet., p. 98. — Suisse, sur le mont Calanda (Æepp). 494. C. diphyes (L.) Ouiv.; Zecanora diphyes Nxz. in Flora, 1863, p. 305; Blastema diphyes Ta. Fries, L. Scand., p. 395. Écorces et rochers ; très rare en Europe. France: sur des saules à Brest (Crouan) ; saxicole dans les Pyrénées- Orientales (Nylander). Corticicole en Portugal (W’el- witsch). Rochers du Tyrol, à Gurgl, Windisch Matrey, Mit- telberg (Arnold). Rochers granitiques du détroit de Kola dans la Laponie orientale (F'ellman) ; rochers granitiques inondés à Nevala près Lieska en Carélie boréale ( Wai- mo). 495. C. diphyodes (Nyz.) Ozrv.; Lecanora diphyodes NyY£in Flora, 1872, p. 253; Lamy, L. M. Dore, p. 65. Saxicole ; très peu répandu. France: Haute-Vienne, rochers granitiques baignés par la Gartempe à Bessines (Ripart), au-dessous du viaduc de Bersac (Lamy); Vienne, au moulin Coret, à l’usine de la Vignerie et près Saint-Priest-Thaurion (Lamy). Italie, sur le mont Rizzo- lo en Piémont, très rare (Carestia). var. helygeoides ( Waix.) OLrv.; ZLecanora helygeoides Wan. Adjum., I, p. 148. — Laponie, rochers graniti- ques des bords de l'Océan Glacial (Wainio) ; Peerakoski (Norrlin). 496. C. concinerascens (NyL.) Orxv.; Lecanora con- cinerascens Ny1. in Flora, 1885, p. 40. Roches calcaires à Amélie-les-Bains dans les Pyrénées- Orientales (Nylander), / | 140 LICHENS D'EUROPE 497. C. ameliensis (NyL). Ourv.; Lecanora amelien- sis Nyz. in Flora, 1885, p. 40. Roches calcaires sur la route de Montbolo près Amélie- les-Bains dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). 498. C. tetraspora (Nyz.) Orrv.; Lecanora tetraspora Nvz., L. Delphin., p. 262; Blastenia tetraspora Ta. FR., L. Scand., p. 392; Blast. oligospora Rev. Sur la terre, les mousses, les herbes mortes ; rare, peu répandu en Europe et plus spécial aux contrées boréales. France, montagnes du Dauphiné au-dessus de la Grave, 1600 m. d'altitude, rare (Nylander). Brenner, Gurgl, dans le Tyrol (Arnold). Bavière (Zahlbruckner). Norvè- : ge, çà et là dans les Alpes de Dovre (Almquist), en Fin- mark occidentale et orientale (Th. Fries); Suède, surtout dans le Jemtland et dans le district de Tornea en Laponie (Norrlin). Spitzberg, à Treurenberg bay et dans les îles ad- jacentes (Th. Fries). 499. C. tetrasporella (Nyz.) Ourv.; Lecanora tetra- sporella NyL. in Flora, 1881, p. 2; Wain., Adjum., I, p. 148. Sur les vieilles mousses au flanc ou dans les fissures des rochers. Oulanka en Finlande (Zang); sur le mont Kivakka en Laponie orientale { Wainio). 500. C. asserigena (Sriz.) Ourv.; Lecanora asserti- gena Srz., L. Helvet., p. 97; PBlastenia assigena ARN., L. Tyrol: XX, pd: Blast. 24 ARN., L. Tyrol, XVII, p. 537, n° 15. Suisse, sur du bois de pin au- Er de Schattdorf (Gisler). Rochers à Mittelberg en Tyrol (Arnold). Schlech- tenfeld, Büchele près de Fichtenzweigen dans le Wur- temberg (Zahlbruckner). LICHENS D'EUROPE 141 501. C. submergenda (NyL.) Ocrv.; Lecanora sub- mergenda NYL. in Flora, 1877, p. 221; Lamy, L. M. Dore, p. 64. Haute-Vienne, rochers inondés dans le lit de la Glane au moulin Brisse, près de Saint-Junien ; dans la Vienne, à l'usine Vignerie, près d’Isle et de Limoges (Lamy). var. nigrozonata Lamy, L. M. Dore, p. 65. — Haute- Vienne, rochers complétement inondés dans la Vienne, près de Nedde (Zamy). 002. C. epixila (Nyz.) Ouiv. ; Lecanora epiæila Sriz., EHelvet:; p.97. Suisse, sur le bois de chêne dans les tourbières près Riffersweil (Hegetschweiler). 503. C. pleiophora (Nyz.) Ouv.; Lecanora pleio- phora Nyz. in Flora, 1865, p. 203; Blastenia pleiopho- ra Ta. Friss, L. Scand., p. 394. Sur l'écorce à la base d’un vieil aulne à Evois en Fin- lande (Norrlin) très rare ; sur l’écorce du peuplier à Liek- sa en Carélie boréale, et à Ivalojoki dans le district d’Ina- ra en Laponie (Waimo). var. subnigricans Wain., Adjum., Il, p. 206. — Sur l'écorce du saule à Pietari près Kianta en Laponie ( Wa- mo). Le suspiciosa (NYL.) OLrv. ; Lecanora suspiciosa Ny1. in Flora, 1880, p. 388. — Corticicole également en La- ponie (VMylander). 504. C. atrocyanescens (Tx. FR.) OLiv.; Blastema atrocyanescens Tu. FRies, L. Scand., p.395; Lecanora atrocyanescens Waix., Adjum., I, p. 149, II, p. 205. Suède : rochers inondés à Tible dans la province d’Up- 142 _ LICHENS D'EUROPE sal, à Handoel dans le Jemtland (Almguwist) et à Teurois (Rullhem). Roches du littoral, près Suomula, et çà et là dans la basse Laponie ; rochers inondés à Sirkelæ, près Kuusamo (Waino). 505. C. refellens (NyL.)Oziv.; Lecanora refellens NyL. in Flora, 1877, p. 458; Caloplaca sarcopisioides (Kr.) ZaazBr., Dalmat., II, p. 18. France : Haute-Vienne, sur un tronc d’aulne au bord de la Vienne, rive droite entre Saint-Léonard et le chäâ- teau de Brignac (Lamy). Irlande, sur le peuplier dans les montagnes près Kylemore et Cleghan dans le comté de Galway (Larbalestier). Dalmatie (Xærber). 506. C. obscurella (Laxm.) TH. Fries, L. Scand., p. 182; Lecanora obscurella Lamy, L. M. Dore, p. 169. Bois et vieilles écorces; peu répandu et rare en Eu- rope. France : Saint-Jean-d'Assé dans la Sarthe, sur une vieille écorce de peuplier (Monguwillon); Haute-Vienne, sur une poutre servant de pont à la Combade près de Saint-Denys-des-Murs (Lamy); Hérault, à Mons-la-Tri- viale sur une racine de Quercus Ilex (de Crozals). Bois secs de conifères dans les Alpes italiennes (Jatta). Suisse, sur des poiriers près Gossan (Hegetschweiler). Allema- gne, à la base des troncs de peupliers et des arbres frui- tiers à Münster en Westphalie (Lahm). Suède: vieux troncs à Eklundshof près Upsal; sur l'écorce de l’aulne près Gœthlund en Néricie (Blomberg) et sur du bois de pin à Evois (Norrhn). var. xilitella Nyc. in Flora, 1867, p. 326. — Sur des bois de pin en Finlande (Nylander). :507. GC. squamulata (Nyz.) Ouxv. ; L. Ouest, suppl., tr Tia (is si. PES nt: cé dn dé: :. LICHENS D'EUROPE 143 p. 22; Lecanora squamulata NyL. in Flora, 1886, p. 98. France : Loire-Inférieure, sur l'écorce d’un peuplier à Nantes (Hue). 508. C. rejecta (Tx. FR.) OLiv.; Blastenia rejecta Ta. FRies, L. Scand., p. 396 ; Caloplaca melanocarpa JATTA, Syllog., p. 260. Italie, roches calcaires à l’île de Giglio (Jatta). Suède (herb. Acharius). f. depauperata JArrA, supr. cit. — Italie, île de Gi- glio, avec le type (Jatta). 509. C. paragoga (KRs.) Ociv.; Blastemia paragoga ZaxLBr., Flecht. Dalmat., III, p. 19. Roches calcaires en Dalmatie (Kærber). 010. C. conversa (KrPLH.) JaTTA, Syllog., p. 254; Callopisma conversum Arx., L. Tyrol, X, p. 111. . Roches calcaires dans les Alpes du Piémont (Jatta) ; Suisse, bords du fleuve Arve et murs près Saint-Mau- rice (Müller). Tyrol : Windisch Matrey, Rettenstein, Bo- zen (Arnold). Hongrie (Loika). Environs de Glagoljetf en Tauride, en petite quantité ( Wainio). 511. C. pulchrevirens (Anwz.) Jatra, Syllog., p. 256 ; Lecanora pulchrevirens Sriz., L. Helvet., p. 202. Sur les noyers, châtaigniers, frênes, etc. Italie, dans le val Brona, près Corno di Canzo (Anzi). Suisse, à Bâle (Hepp), Genève (Müller). 512. C. crustaria (Sriz.) Ov. ; Lecanora crustaria STIZENB., L. Helvet., p.97. Suisse, sur des troncs d'arbres fruitiers décortiqués et . pourris, près Wetzikon (Hegeischweiler). 144 LICHENS D'EUROPE 513. C. percrocata {ARN.)Jatra, Syllog., p. 257 ; Blas- tenia percrocata ARrN., L. Tyrol, XXIIT, p. 40. Italie, rochers sablonneux des montagnes en Toscane et auprès de Naples (Jatta). Tyrol, à Predazzo, Paneveggio (Arnold). Roches granitiques entre Ceja et Rekom dans le Caucase oriental (Wasinio). 514. C. tauriliana (Mauss.) JaTTa, Syllog., p. 259. Roches trachytiques et murs dans la province de Pa- doue en Italie, près Taurilia (Massalongo). 515. C. oreadum (Srrz.) JaTrA, Syllog., p. 259; Le- canora oreadum Sriz., L. Helvet., p. 97; Psora œnei- formis ANz., Analect., p. 18. Roches calcaires de Bormio en Lombardie (Anzi). 516. C. luctuosa (Anwz.) JATTA, Syllog., p. 260; Le- canora luctuosa Sriz., L. Helvet., p. 97. Roches granitiques de la Valteline en Lombardie (Anzi). 517. C. pœæœpalostoma (Awz.) Jarra, Syllog., p. 261 ; Rinodina articulata Baaz. Roches calcaires en Lombardie, en Ligurie et en Tos- cane (Anzi). var. pruinata ZAHLBR. Flecht. Dalmat., II, p. 25; III, p. 15. — Dalmatie, à Raguse, île de Lésina, sur les cal- caires (Zahlbruckner). var. ochracea ZaxrBr. Flecht. Dalmat., II, p. 25. — Ile de Lissa en Dalmatie, sur le calcaire (Zahlbruckner). 518. C. fulva (Anz.) JarrA, Syllog., p. 260. Roches calcaires dans la province de Sondrio en Lom- bardie (Anzi). Predazzo, Paneveggio dans le Tyrol (Ar- nold). | LICHENS D'EUROPE 145 519. C. chalybea (Dur.) Tu. Fries, L. Scand., p. 172; Jarra, Syllog., p. 261; FLac., L. F. C., p. 240. Pierres et roches calcaires ; largement répandu, dans l’Europe méridionale surtout, mais généralement peu abondant, sauf en quelques localités. France : Moret près Paris (Nylander) ; commun dans tout le calcaire du Jura (Flagey) ; Cantal, à Saliège près Montmurat, causse de Gratacap ; causse de Rocamadour dans le Lot (Fuzet) ; Savoie, à Aix-les-Bains (ue), roches calcaires au Biolet (Perret); Montpellier (Dunal);, Bagnères de Bigorre, Pic du Midi dans les Pyrénées (Schærer). Roches cal- caires au sud-ouest et au nord de l'Angleterre; au nord du Pays de Galles et au centre des monts Grampians en Écosse, assez répandu mais peu abondant (Leighton). Ita- lie : roches calcaires des montagnes en Lombardie, Vé- nétie, Campanie et dans les Abruzzes (Jatta). Roches cal- caires de Suisse; canton des Grisons (Anzi); monts Lä- gern (Hepp) ; Pilat, Grimsel, Stockhorn (Schærer). Assez commun en Bavière (Arnold). Autriche: montagnes de Trente (Jatta) ; Istrie, répandu çà et là (Xærber) ; Ro- veredo, Sonnwendjoch, Brenner dans le Tyrol (Arnold). Ile de Lesina, mont Vipera en Dalmatie (Zahlbruckner). Rochers du Wurtemberg en Allemagne (Kærber). Suè- de: sur le mont Landtborgen en l’île d'Œland (Stenham- mar); çà et là dans le Gotland (Nylander). var. variegata ZaxLB., Flecht. Dalmat., IV, p. 17. Dalmatie, sur les calcaires près de Vzlika à une altitude de 1200 m. (Baumgartner). 920. C. variabilis (Pers.) TH. FRies, L. Scand., p. 172; Ouv., L. Ouest, 1, p. 248; Lecanora variabihs Croms., Brit. Lich., p. 391. Largement répandu en Europe sur les pierres des ré- 1Q 146 LICHENS D'EUROPE gions calcaires ; devient cependant plus rare dans les con- trées boréales. France : assez commun dans l’ouest et le nord-ouest (Olivier) ; çà et là aux environs de Paris (Ny- lander), en Lorraine (Harmand) ; commun dans le Jura et toute la Franche-Comté (Flagey), en Poitou (Weddell), en Savoie (Hue), dans le Cantal, le Lot (Fuzet); Caute- rets, vallée de la Catarrabe, rare; Lourdes (Lamy). Bel- gique, sur le calcaire à Dinant et dans tous les environs (Tonglet). Rare pour les Iles Britanniques: au centre et _ au sud de l'Angleterre, à Bathampton Downs, Grove Lane, Cirencester, Cunning Dale, Buxton, Llanymynech Hill (Crombie) ; Craig Culliach en Écosse; Dawros Rivers dans le comté de Galway en Irlande (Larbalestier). Com- mun en Suisse sur les roches calcaires: Schaffhausen, Zurich, Fuelen, Neuchatel, etc. (Stizenberger). Roches calcaires dans toute l'Italie (Jafta) et dans le Tyrol (Ar- nold). Çà et là un peu dans toute l'Allemagne (Xærber.). Peu répandu dans la Péninsule scandinave; on le ren- contre seulement par places dans les îles d'Œland et du Gotland, dans les parties ouest et est de la Gothie et en Né- ricie, mais commun nulle part. Russie centrale (Ælenkin). var. Agardhiana Hgpp, var. ecrustacea NyL., Scand., p. 139. — Çà et là en France avec le type; très répandue dans tout le haut Jura et dans la plaine en Franche- Comté (F#lagey). Angleterre: Ansteys Cove, Torquay, Bathamptom Downs, Lamplugh, au sud-ouest et au nord- ouest; Temby au comté de Pembroke dans le Pays de Galles (Crombie). Suisse, commune et d'aspect extérieur très variable (Stizenberger). Roches calcaires des diffé- rentes provinces d'Italie (Jatta). Çà et là dans le Tyrol et sur les montagnes calcaires d'Allemagne (Kærber). Dal- matie : île de Lesina, bouches de Cattaro, etc. (Baumgart- ner). LICHENS D'EUROPE 147 f. microcarpa (Errn.). — Sommet des montagnes en Silésie, rare (E'itner). var. ochracea MüLz., Classif., p. 47. — France: ro- chers à fleur de terre sur les vieux chemins, dans les ter- rains ferrugineux en Franche-Comté (Flagey). Suisse, au pied du Colombier (#üller). var. lecideina (Mücr.) Hue, L. Aix-les-Bains, p. 21. — Chemin des Côtes à Aix-les-Bains, sur les roches cal- caires (ue). __ var. percœna Acx., Syn., p. 29. — Sur les rochers en Suisse (Acharius). var. albescens Müzz., Classif., p. 47; var. candida Anzr. — Rochers du Gard {Cabanès); Mornex, au pied du Salève (Müller). var. ocellulata Acx., L. U., p. 332; var alpestris Acx., Syn., p. 192. — France : rochers de la Grave en Dauphiné (Nylander); Aix-les-Bains (Hue); Cantal, causse de Gratacap, les Roques ; Lot, à Figeac (Fuzet) ; Blossac près Poitiers ( Weddell). Çà et là en Suisse (S#- zenberger) et en Italie (Ana). var. subimmersa (Nyr.) Ta. Fries, L. Scand., p. 173. — France: Aix-les-Bains (ue); Cantal, causse de Gra- tacap (Fuset). Roches calcaires à l’île d'Œland en Suède (Zetterstedt). var. lilacina Mass., Blast., p. 126. — Pierres sablon- neuses dans la province de Vérone (Massalongo). var. fusca Mass., Blast., p. 127. — Avec la variété précédente. var. granulosa ARN., L. Tyrol, XXX, p. 220. — Ty- rol : Schlern, Walkenstein (Arnold). 521. C. albopruinosa (ARN. OLtv.; Lecanora albo- pruinosa Sriz., L. Helvet., p. 101; Blastenia alboprui- nosa Ta. Fries, Æ. Scand., p. 394. 148 LICHENS D'EUROPE Calcaires durs; souvent confondu avec la var. Agar- dhiana du précédent. France, à Aix-les-Bains, pente du Gigot et à la base du Revard (Hue). Suisse (Stzenber- ger). Italie (Jatta). Ile de Lesina en Dalmatie (Zütkemul- ler). Suède : roches calcaires de la mer Baltique seule- ment; çà et là dans le Gotland, à Wisby, Lummelund, Lojsta, Thorsburgen, etc. (Stenhammar); dans l'Œland, à Alvaren, Grœborg, Ismantorpsborg (Th. Fries). var. nigricans ARN., L. Tyrol, IV, p. 640; var. An- ziana Müzz. — Roches jurassiques des Alpes italiennes (Jatta). Tyrol, à Schlern, Waldrast, Gr. Retteinstein, Serlosgruppe (Arnold). 522. C. aspicilioides (Müzc.) Ouiv.; ZLecanora aspr- cilioides Sriz., L. Helvet., p. 102. Rochers granitiques de Kerstelenthal au-dessus de Gol- zern en Suisse (Gisler). 523. C. crenulata (Wxgc.) Ta. FRies, L. Scand., p. 187; Lecanora crenata NY£., Lapp. Or., p. 130. Angleterre, ‘rochers des régions maritimes : Aberdovey au nord du Pays de Galles (Bloxam) ; Portlethen au nord- est de l'Écosse (Crombie). Suède, fréquent sur les rochers maritimes des provinces de Finmark et du: Nordland (Th. Fries). Kitofka en Laponie orientale (Fellman). 524. C. Schistidii (Anz.) JarrTA, Syllog., p. 255; Gya- lolechia Schistidit Anz., Catal., p. 38; Mani, Fragm. üichenol., I, p. 16. Sur les touffes de Grimmia apocarpa ou Schistidium apocarpum, dans les roches calcaires des hautes monta- gnes. France : hauts sommets du Jura, le Salève, le Re- culet, la Dôle (Müller) ; la Condamine, altit. 1400 m. LICHENS D'EUROPE 149 (Boudeille); abondant dans le Bugey près d’'Ordonnaz, dans les fentes des roches calcaires (Magnin). Italie, dans les alpes de Lombardie (Anzi). Suisse, au Simplon (Ba- ghetto); Torembé dans la vallée de Bagnes (Müller). Predazzo, Ampezzo dans le Tyrol (Arnold). 525. C. vitellina (Exrx.) TH. Fries, L. Scand., p. 188 ; Ourv., L. Ouest, I, p. 244. Pierres x rochers divers, grès, granit, silex, RAT etc., vieux bois ; commun et répandu dans toute l’Europe sous une forme ou sous une autre. f. congruens OLrv., L. Pyr. Or., p. 6. — Rochers à Collioure dans les Pyrénées-Orientales (Goulard). var. corruscans ACH., Syn., p. 174. — France: com- mune dans l’ouest sur les vieux bois et les rochers (Ok- ver); ardoises à Noirmoutier (Viaud-Grand- Marais) ; Chamonix, clôtures en bois (Payot); Agde, écorces et rochers (Weddell). Commune en Angleterre (Leïghton), en Allemagne (ÆXærber) et en Suède (Nylander). f. arcuata Acx., L. U., p. 404. — Commune dans l'ouest avec la variété (Olivier); Vosges, Meurthe-et- Moselle (Harmand) ; Haute-Vienne, Mont Dore (Lamy) ; Luxeuil dans la Haute-Sâone ; Hyères (Bouly de Lesdain). Suède (Th. Fries); Viborg en Finlande { Waino). var. aurella (Hrrm.) Acx., L. U., p. 404. — France: ouest et nord-ouest, çà et là sur les pierres, les mousses et les autres lichens (Olivier); sur le verre à Marennes dans la Charente-Inférieure (Richard); Franche-Comté, sur les vieilles mousses des montagnes, rare (Flagey); Haute-Vienne, au Mont Dore (Lamy). Commune en An- gleterre, en Allemagne, en Autriche et en Suède. var. athallina Wepp., L. île d'Yeu, p. 278. — Rochers du littoral de l’île d'Yeu (Weddell); Port-Vendres dans les Pyrénées-Orientales (Goulard). 150 LICHENS D'EUROPE var. Prevostii Dugy, Bot. Gall., Il, p. 663. — France, argile des murs dans l'Eure, à Serquigny et à Bernay (Malbranche). var. placodizans NyL1., Z. Scand., p. 299. — Rochers de Norvège, à Dovre, Lilla Mystuhœ, Lomfsjellen (Zet- terstedt). var. coralliza Nvyz. ; Tu. Fries, L. Scand., p. 189. — Rochers à Hollola en Suède (Norrhn); rochers du litto- ral près Kopras en Carélie boréale et dans la région sub- alpine du Mont Ukonvaara ( Wainio). 526. C. xanthostigma (PErs.) OLrv.; Lecanora xan- thostigma NYL., Lapp. Or., p. 180; L. Lorr., p. 278. Sur les écorces et les vieux bois; commun dans la plus grande partie de l’Europe, plus rare dans les contrées bo- réales. France : commun dans l’ouest et le nord-ouest, en particulier sur les arbres fruitiers (Olivier), et aux envi- rons de Paris (Nylander) ; Épinal dans les Vosges (Ber- her); Meurthe-et-Moselle, à Valcourt, Neuville-sur-Mo- selle, Maxéville, Houdemont (Harmand); assez répandu en Franche-Comté, particulièrement sur les vieux bois (Flagey); Aix-les-Bains (ue); rare au Mont Dore; com- mun à Cauterets (Lamy). Assez répandu au sud et à l’ouest de l'Angleterre et probablement ailleurs (Crombie). Com- mun en Italie (Jatta), en Suisse, mais souvent stérile (St- zenberger), dais le Tyrol (Arnold). Signalé dans quel- ques localités seulement en Suède, mais probablement passé inaperçu (Th. Fres). Çà et là en Laponie orien- tale et dans la Finlande boréale (Waimo). 527. C. flavovirella (NyL.) Outv.; Lecanora flavowi- rella NyL. in Flora, 1881, p. 3. Saxicole à Heidelberg en Allemagne (Zwackh). LICHENS D'EUROPE 151 528. C. epixantha (NY£.) Ouiv., L. Ouest, I, p. 246; Caloplaca subsimilis Tu. Kris; Callopisma vitellinum Mupp.; Gyalolechia aurella Kr8. (non Acx.); Lecanora cerinella Fix., Wa. L. Caucase (non NyL.). Schiste, calcaire, parfois aussi sur les écorces, les vieux bois, les mousses et même les autres lichens:; assez ré- pandu par toute l’Europe. France: granits à Bazoches- au-Houlme dans l'Orne (Olivier) ; ardoises à Nantes ( Viaud- Grand-Marais) ; Vendée, à Noirmoutier, sur le verre; ilot des Tours, surle fer ; Dompierre, sur les mousses (Richard); commun aux environs de Paris (Nylander); Mont Blanc, rochers autour de Chamonix (Payot); Vosges, à Saint- Dié et Neuchateau; Meuse, à Commercy; Meurthe-et- Moselle, assez répandu (Harmand); Haute-Vienne, à Li- moges, moulin de Lagarde (Lamy); sur du marbre à Béouth près Lourdes (Pomès); Amélie-les-Bains dans les Pyrénées-Orientales (VNylander). Belgique, affleurements calcaires à Bréhance (T'onglet). Angleterre, rencontré dans quelques localités seulement; Hastings dans le comté de Sussex, Cheddar dans le Somersetshire, Llandyssil dans le comté de Cardigan, Giant’s Stairs dans le comté de Cork (Crombie). Fréquent sur toutes les roches schisteuses et calcaires de l'Italie (Jatta). Suisse, à Berne, Genève, sur les rochers (Müller); Saint-Moritz, sur les bois (Æepp); Rifferswal, bois et rochers (Hegetschweïler). Commun dans le Tyrol (Arnold). Hautes montagnes d'Allemagne (Kœrber) ; environs de Hambourg (Ærichsen); Basse Saxe (Zahlbruchner). Alsace, en montant au Haut Kœnigs- bourg (Harmand). Largement répandu dans toute la Pé- ninsule scandinave (Th. Fries). Ile de Waïgacz dans l'Océan Glacial (Ælenkin); Caucase oriental, sur les tra- chytes (Wainio). var. intumescens Payor, Z. M. Blanc, p. 81. — Sur le plancher d’un balcon à Chamonix (Payot). 152 LICHENS D'EUROPE 529. C. tremmaciensis Mass. in Flora, 1852, p. 573; JATTA, Syllog., p. 256. Roches calcaires en Italie, dans la province de Vérone près Trévise (Massalongo). 530. C. reflexa (NyL.) Oriv., Lecanora refleæa NyL. in Bull. Soc. botan. de France, 1866, p. 241; L. Paris, p. 91. | Corticicole aux environs de Paris Noble: sur un vieux saule, près Bormio en Italie (Anzi). Ampezzo dans le Tyrol (Arnold). 551 HN C A dotons (NYL.) Ourv., I, p. 247; Lecanora deflexa NyL. in Flora, 1879, p. 354. France : sur des fragments de verre à Noirmoutier et à l’île d’Yeu en Vendée (Fourage); Haute-Garonne, grès à l’ouest de Montferrand (Fagot). var. subdeflexa (Nyz.) Ourv.; Lecanora subdeflexæa NyYL., supr., p. 355. — Pierres et écorces; pierres cal- caires à Neuchateau dans les Vosges (Farmand). 532. C. laciniosa (Dur.) Ourv., L. Ouest, I, p. 247; Xanthoria concolor Tu. Fries, L. Scand., p. 147; Phys- cia candelaria NyL., Prodr., p. 60. Sur les écorces des aulnes, ormes, acacias, etc., sou- vent stérile; parfois aussi saxicole, mais moins fréquem- ment. Commun et répandu dans toute l'Europe sur les écorces. France, saxicole à Canisy et Agneaux dans la Manche (ue). Suisse, saxicole et parfaitement fertile dans la vallée d'Oberhasli à Imhof (Müller). Paraït assez rare pour l'Irlande et les îles anglo-normandes. Suède, Nor- vège, peu commun ou confondu avec d’autres (Th. Fries). var. pulvinata ANz, Symm., p. 6. — Rochers calcai- LICHENS D'EUROPE 153 res, dans les ruines du val Bruna en Italie (Anzi); sur les mousses au Reculet (Müller). XXXVII. — RINODINA (AcxH.) STIZENE. Thalle lobé-divisé au pourtour, isidié... isidioides (606). Thalle lobé-divisé au pourtour, non isidié............ 5.8 AN E nOt IO DES MIVINS. à. een dede eue ls ce Thalle K + jaune. ................ Mougeotioides (533). Thalle K — ...... ........., 0. ... 4 Hhalle jaime pale.i:) tint 2e NUL eu oreina (534). Thalle brun châtain, à squames imbriquées...........,. Pet POUR UNE reastanoplaca: (555). Thalle brun châtain, à rayons discrets.. elæoplaca (536). Thalle Kane rouge... seems ons D. Thalle C +, ou K (C) + rose ou rouge................ 6. Thalle C— ; K{C)— ............ UD AIANRULE 7. CHE NOIS Oh ÉCOECER à 152507 n gode ie vié les de ramulicola (555). Saxicole ; spores 9, 11 X 6, 7........ atrocinerella (586). Saxicole ; spores 15, 19 X 10, 12........ trachitica (589). cnoren 20) 200011, 167... hui atrocinerea (584). ADR DANGER ER NUS. Lie. Victoris (585). Spores triseptées, murales au milieu... diplinthia (547). Spores triseptées, non murales.......... Conradi (546). ÉDOTORAMMISBDICBR ES Le. à 2 00 22 a oies do dique nie ot 8. Spores 16, 24 par thèque ; sur les écorces. polyspora (596). Spores 16, 24 par thèque ; saxicole...... tegulicola (559). Snores:B:par/thôgüo. 5 unes Jules dent inde et 9. Sur bois, écorces, mousses, terre ; thalle K + violet..... MR ARS ME A ie Lrsiert els a ignls 0: RER colobina (587). Sur bois, écorces, mousses, terre ; thalle K, non violet. 10. Saxicole,;,,.,,,. FM ue sable PAS PPT TESTS 1: À LICHENS D'EUROPE Apothécies foncées en dedans ; spores longues de ?2, 25... ER EE DE Teen 7 (T1 E à mniaræoides (540). Apothécies foncées en dedans; spores longues de 13, 16.. MESA He 2s SCT CRAN E .... chionea (597). Apothécies pâles en dedans........................ 11 Spores longues de 11, 12 ; thalle brun verdâtre. Oleæ (566). Spores longues de 10,22 environ.....:..,.......... 12; Spores longuës de 20, 304542 2 mie ee 15. Sur la terre ou les mousses.............. nimbosa (537). Sur écorces ; apothécies pruineuses..... pruinella (560). Sur écorces ; apothécies nues...:.................. 13. Apothécies promptement immarginées, brun rouge...... sr 80 BITES SAT RI ns Brie . dalmatica (554). Apothécies promptement immarginées, noires........... PATENT TN DE RE TO LR PRE RC URLS exigua (553). Apothécies à bord persistant....................... 14. Thalle K + jaunes:-taenc ft A. roboris (565). Thalle K —, cendré ; apothécies à bord très mince...... PNR Lee tre Re mARRRE EC Kornhuberi (358). Thalle K —, brun olive ; apothécies à bord épais........ NUE RATER RE EE AS PAR RE MA SE RE sophodes (550). Thalle K -+ jaune... ......:..,.......%, mniarœiza (539). PRAMO IR EEE DURE Le nds ne ea SI doc TD T EE 16. Sur écorces ; spores resserrées au milieu. Trevisani (552). Sur écorces ; spores non resserrées...... lœævigata (551). Sur terre, mousses, vieux bois...................... 11: Apothécies à bord promptement refoulé. mniaræa (538). Apothécies à bord persistant ; thalle subsquameux, ru- DUREE LUS NN ANIEL CON AA intermedia (542). Apothécies à bord persistant ; thalle indéterminé........ 4: SUOR Street. turfacea (541). Thalle jaunâtre ; spores larges de 9,11. Beccariana (567). Thalle jaunâtre ; spores larges de 14, 16.. Guzzini (583). Thalle non jaunâtre...... MER AILIIUNOLE s NPA RE «1 19 LICHENS D'EUROPE 155 Spore courbhdes.s ia uno seras TE 20. Spores droites, plus foncées au milieu... Bischoffii (592). Spores droites, de couleur uniforme............... pe. à Thalle entouré d’un hypothalle noir..... sublobata (612). Hypothalle indistinct.................. crustulata (601). Thalle K+ jaune ; spores longues de 15, 18............. NS nan delete uv gs plumbella (574). Thalle K + jaune ; spores longues de 18, 30......... 22. ne Puel paterne e 2e me Sie et ele 26. PO REE DIU: Ni CU en INA nn alba (577). Thalle I —; apothécies de 1 à 1 mm. 5... cæsiella (571). Thalle I —; apothécies de 0,5 mm. environ.......... 23. Spores longues de 22, 30 ; apothécies à bord refoulé..... EN M ee aus due a ee à dde à .. discolor (575). Spores longues de 22, 30 ; apothécies à bord persistant... OR ni ne me rlerene dlte Poele eisiate candida (576). Spores longues de 15, PA AU DIE EE sasreR Land r1e 24. Apothécies innées.........:.....1. suberumpens (570). Apothécies superficiaires.......................... 25. halle tres épais, 1-à 2m... crassescens (569). Thalle très mince ou presque nul......... œquata (578). Thalle ordinaire, aréolé, granulé...... confragosa (568). Apothécies foncées en dedans...................... 21: Apothécies pâles en dedans ; sur pierres inondées ...... DE den etes SUN Mecs me lies ee cite immersata (561). Apothécies pâles en dedans; substratum sec ou seulement RO nl ed eur de piste dlece euME Noi ere D à 0 dhel ele 28. DR OBS Lee, 04 die ur pseudopetræa (591). TS ET 08 POUR ANT AR RE PPT NES EE .. Gennari (544). Apothécies innées ; thalle squamuleux.................. M = ut ol transsylvanica (605). Apothécies innées ; thalle aréolé-verruqueux ou continu. REED Dai eee ne ne COR A le ee 1 20: 156 29. 30. 31. 32. 37. — LICHENS D'EUROPE Hypothalle noir ; apothécies concaves.. ocellulata (613). Hypothalle noir ; apothécies planes... atropallidula (595). Hypothalle peu distinct ou nul...................... 30. Thalle blanc cendré ; spores 18, 24 de long... cana (572). Thalle blanc cendré ; spores 14, 16 de long............. LS he te ‘a ous DATE Cie LIN EE ME à (599). Thalle brun, brun cendré ou noir................... 31. Thalle noir foncé, continu.............. aterrima (581). Thalle brun ou brun cendré ; spores 24 X 12. oxidata (598). Thalle brun ou brun cendré ; spores 12, 16 X 7, 8........ fier sortante sms et de esse IBCANOTINA AE Spores longues de 10, 12 ; thalle gris brun ou brun noir... DT Me nat r ma ties ie à D MP FT ÈTE CR umbrinofusca (611). Spores longues de 10, 12; thalle cendré blanchâtre...... RE CR A Te RS CR En canella FR Spores longues:de plus-de 12.4 45:rece 2e 33. Spores longues de 13, 16 au plus X 8,10. Zwackhiana (603). Spores longues de 13, 16 au plus X 5, 7............. 34. Spares longues de 15, 20 et plus....::.....4.11:.0.2 36. Thalle cendré ; apothécies longtemps planiuscules...... RE ARE Ma EE 9-14 nes vesemesneses CQUALUIA OT Thalle cendré ; apothécies promptement convexes..... , ARR D © RE MR SET CAPE nt PA EEE TA subexigua (557) : Spores resserrées au milieu.......... controversa (593). Spores non resserrées ; thalle châtain olive............. LAS DATE SENS EIRE RAA ED mines ES on deflectens (549). Spores non resserrées ; thalle noir ou brun noir..... RAR LS à 2 SEE Re sara cesse ste ce UMOTINONIITA (EURE Hypothallé bleuâtre.: 4.2.4. .7.47,% fimbriata (607). Pas d’hypothalle bleuâtre ; thalle blanc ou cendré.... 37. Pas d'hypothalle bleuâtre ; thalle foncé ou olive. .... 40. Spores longues de 24, 26............... dissirmnilis (543). Spores 15, 22 ; thalle à granulations épaisses, subcréne- 38. LICHENS D'EUROPE , 157 Bord thallin des apothécies refoulé...... mniaræa (538). Bord thallin des apothécies persistant. Beccariana (567). Thalle trés mince, étalé ou peu distinct.... æquata (578). Thalle distinctement aréolé ; apothécies à bord foncé.... ne de eo à ae due Sie se no biatorina (600). Thalle distinctement aréolé ; Orne à bord blanc cen- RE M en nas ee calcarea (608). Thalle à aréoles polygonés.,......... luridescens (580). Aréoles non polygonés ; bord des apothécies blanc prui- D M ma nuls 20 2 à turfacea (541). Aréoles non polygonés ; bord des apothécies nu...... 41. Spores larges de 4, 6........,........., budensis (604). Spore larges, de!7,;:9:...,..1,.,3.2, ..... Sciodes (594). none ares def, 184. US ne see ans 42. Spores larges de 12, 16; bord des apothécies épais, ru- DURS - Hormone sde Au teichophila (588). Spores larges de 10, 18 ; apothécies à bord mince........ A D se ne id itu ue arenaria (545). Spores Au A0 PIRE etre 43. Apothécies { à { mm. 5; bord thallin persistant........, PLUS FREE METRE PORC CPU ... badiella (548). Apothécies 1 à { mm. 5; bord thallin refoulé.........,.. ae A it deflectens (549). Mpathecies 0,5 mm: environ. f.2:24%,10ALiN0) 0801 44, Spores longues de 15, 27 ; apothécies sublécidéines...... PR A te 2 ns ous com Ne Po intuta (564). Spores longues de 15, 27; apothécies à bord thallin per- 2 OUTRE SR RARES EN PERLE PAST milvina (562). Spores longues de 15, 22 au plus................... 45. Thalle gonflé, épais, rugueux........ castanomela (602). Thalle mince, aréolé ou presque nul; apothécies à bord QUE CONTRE EME QRET EE PARENT PR subconfragosa (563). Thalle mince, aréolé ou presque nul ; apothécies subléci- déines à la fin........ PT PA de SAT Fe 0 40 158 LICHENS D'EUROPE Thalle granulé, lépreux ou presque nul.. demissa (556). Thalle lisse, aréolé ; apothécies noires, lisses............ AG TE RS A PRES Eee RER LE contribuens (582). Thalle lisse, aréolé ; apothécies brun noir, rugueuses.... SPORE D 2 TL EURE «DER EREERR Et griseofusca (610). 533. Mougeotioides (NyL.) Orrv., L. Ouest, I, Suppl., p. 23; Lecanora Mougeotioides NyL. in re 1872, p. 304; L. Paris, p. 92. Grès, schiste, granit; plus spécial à l'Europe méridio- pale. France : Saint-Léonard-des-Bois, Parennes dans la Sarthe (Monguillon) ; assez répandu dans le Finistère (Pic- quenard) ; Fontainebleau (Nylander); Mont Blanc, roches granitiques autour de Chamonix et sur le plateau supé- rieur du Plan-de-l'Aiguille (Payot) ; très rare dans le Jura (Flagey); Cantal, à Saint-Flour, Roffiac, bords du Lan- der; Saugues dans la Haute-Loire (Gasilien); fréquent sur les roches du Dauphiné à une altitude de 1750 m., se rencoñtre aussi sur les calcaires jurassiques avec un thalle un peu blanchi (Nylander) ; commun dans toutes les Pyré- nées; vallée d'Arles, Villefranche (Schærer) ; Banyuls (Montagne); Cauterets (Lamy) ; la Massane, Port-Vendres (Goulard); Amélie-les-Bains, Forca-Réal (Nylander). Suisse, commun sur les roches granitiques des monta- gnes au-dessus de la région des hêtres (Séiszenberger). Montagnes des Alpes et des Apennins (Jatta). Fréquent dans les montagnes du Tyrol (Arnold). Rochers au nord de l'Allemagne, rare (Kærber) ; quartz dans le Hambourg (Zahlbruckner). Russie, gouvernement du Caucase orien- tal et en Tauride, sur les rochers (Ælenkin). Plusieurs auteurs confondent cette espèce avec le À. orei- na qui n'existe pas dans l’Europe méridionale. var. fimbriata Scaær., Enum., p. 67 (sub oreina). — Roches granitiques dans les Alpes de Lombardie (Jatta). mobi és. Dé: cé, dé. ons 2 ne sé. LICHENS D'EUROPE 159 Avec le type en Suisse (Stisenberger). Allemagne (Sau- ter). Province de Finmark en Norvège )Hüben). 034. R. oreina (Acx.) Tu. Fries, L. Scand., p. 192; R. Hueana Waïx., L. Caucas., p. 301. Schiste, granit et autres roches dures des montagnes ; rare et spécial aux régions boréales. Norvège, çà et là dans les alpes de Dovre, Lom, Leerdall (Blytt); Bose- kop en Finmark, rare (Th. Fries). Çà et là en Laponie dans le gouvernement de Lulea (Hellbom). Roches grani- tiques du Caucase oriental ( Waënio). 030. R. castanoplaca (Nyz.) Ourv.; Lecanora casta- noplaca Nyz. in Flora, 1881, p. 538; Placodium demis- sum Fw. ; ARN. L. Tyrol, XXIII, p. 77 ; Lecanora incusa Wain., L. Caucas., p. 286. Sur les rochers. Finsterthal dans le Tyrol (Arnold) ; Basse Autriche (Baumgartner); roches de gneiss en Transylvanie (Loika); Russie, roches calcaires à Issar et près Friedheim en Tauride (Wainio). 036. R. elæoplaca (Nyz.) Ouiv.; Lecanora elæoplaca Nyz. in Flora, 1881, p. 538. Hongrie, rochers silico-argileux aux environs de Buda- pesth (Zotka). 537. R. nimbosa (Fk.) Tu. FRies, L. Scand., p. 198 ; Lecanora nimbosa Ny1., Delphin., p. 262; L. phæocarpa HEK. Terre des rochers; spécial aux hautes montagnes et plus fréquent dans les régions boréales. Très rare pour la France : fissures des rochers calcaires au sommet du Jura; le Chasseral, la Dôle, le Chasseron, mais toujours 160 LICHENS D'EUROPE peu abondant (Flagey); rochers du Dauphiné, à une alti- tude de 1650 m., rare (Nylander). Italie, terre des mon- tagnes les plus élevées en Lombardie (Jatta). Suisse, terre nue dans la région calcaire des montagnes (Sfisenberger). Allemagne, çà et là dans les hautes montagnes (Sauter). Commun dans le Tyrol (Arnold). Suède, à Tjackeli, Lax- fjællet en Laponie (Hellbom); Handæl, Skurdalsporten dans le Jemtland et à Midtæklæppen (Almquist). Norvège, à Mortensnæs en Finmark orientale, Tromsoë (Norman); Tangodden dans le Nordland (Sommerfelt) ; assez fré- quent dans les alpes de Dovre (Th. Fries). Spitzherg, à Treurenbergbay, îles de Waijgats, Fosters et Lommebay (Th. Fres). | f. pruinosa Arn., L. Tyrol, XI, p. 498. — Serlos- gruppe dans le Tyrol (Arnold). Montagnes du Piémont (Baghetto). var. sphærocarpa Tu. Fries, L. Scand., p. 193. — Visted près Vaage en Norvège (Th. Fries). var. cacuminum (Mass.) Ov. , Diploicia cacuminum Mass., Sym., p. 52. — Sur les mousses des montagnes. France, sommets du Jura ; le Salève (Müller). Italie, au sommet du mont Spina, rochers de la Valteline (Ans). Suisse, crête de Thion près Sisten (Müller) ; Jura suisse (Stizenberger.). 538. R. mniarœa (Acx.) Ta. Fries, L. Scand., p. 194; Lecanora mniaræa Acx., Syn., p. 339. Terre tourbeuse, mousses, ou plus rarement sur les vieilles écorces dans les hautes montagnes ; plus com- mun dans les régions du nord. France: Mont Blanc, vieilles mousses sur les moraines de la Mer de Glace (Payot) ; Jura, fentes des rochers au sommet du Reculet et de la Dôle (Müller) ; montagnes du Dauphiné à 1600 m. dt ÉÉ TE À LICHENS D'EUROPE 161 d'altitude; Costabonne dans les Pyrénées-Orientales, à 2000 m. (Nylander). Terre tourbeuse et vieilles mousses dans les parties les plus élevées des montagnes d'Italie (Jatta) et de Suisse (Stiszenberger). Fréquent dans les montagnes du Tyrol (Arnold). Pour la Péninsule scandi- nave, commun dans les parties alpines et subalpines des régions hyperboréales ; descend rarement dans les con- trées australes, où il a été rencontré seulement à Nord- marken près Christiania, à Viken, Uleäborg (Æ. Nylan- der), Evois, Asikkala, Podasjoki (Norrlin). Spitzberg, très rare, vu seulement quelques échantillons à Lovens- berg (Th. Fries). var. cinnamomea Ta. FRIES, L. Scand., p. 194; var. biatorina NYL., Scand. Sur les mousses des rochers ombragés. Suisse : vallée de Livigno, mont Tschietscher (Theobald); canton de Vaud (Anzi). Alpes Bormiennes en Italie (Jatta). Nor- vège, Alpes de Dovre (Th. Fries\. Suède, district de Lu- lea en Laponie (Hellbom); Kitkajoki près Kuusamo (Silen). var. ammiocola (Acx.) Oriv.; Lecannra turfacea var. ammiocola NYL., L. Scand., p. 151. — France: Jura, vieilles mousses au sommet du Reculet et de la Dôle (Müller), au col d'Anterne (Payot). Predazzo dans le Ty- rol (Arnold). | var. calcigena TH. Fries, L. Scand., p. 195. — Ro- ches calcaires et argileuses près Mortensnæs en Fin- mark orientale. Spitzberg, environs de Treurenbergbay et Walhenbergsbay, en petite quantité (Th. Fries). 539. R. mniarœiza (Nyz.) Ouiv. ; Lecanora mniaræiza Nvz. in lora, 1870, p. 33. Sur les mousses dans les montagnes ; très rare en Eu- 11 162 LICHENS D'EUROPE rope. Suisse, mont Bade près Uri (Gisler). Brenner, Pre- dazzo, Walkenstein en Tyrol (Arnold). Assez fréquent dans les montagnes de Suède (Th. Fries). Mousses en Finlande (£. Nylander). 540. R. mniareoïdes (Nvz.) Ta. Fries, L. Scand., p. 586; Lecidea mniareoides NyL. in Flora, 1870, p. 36. Sur les mousses en Laponie (Nylander). 541. R. turfacea (Wngc.) TH. FRies, L. Scand., p. 195; Lecanora turfacea Acx., Syn., p. 156; Nyz., Prodr:, p.95. Terre tourbeuse, mousses des rochers, surtout dans les montagnes, très rarement sur les roches mêmes ou les vieux bois; commun dans la plus grande partie de l’Eu- rope. Très rare en France: sur un mur à Angers (Dé- cuillé); hauts sommets du Jura, le Colombier, la Dôle (Müller) ; le Chasseral, le Chasseron (Flagey) ; montagnes du Dauphiné, au-dessus de 1600 m., rare (Nylander). Suisse, terre tourbeuse des plus hautes montagnes, tant granitiques que calcaires (Stisenberger). Commun dans les montagnes de toute l'Italie (Jatta), de l'Allemagne (ÆKærber), du Tyrol (Arnold). Péninsule scandinave : commun et parfaitement développé sur la terre tourbeuse aux bords de l'Océan Glacial et aussi çà et là dans les montagnes des régions hyperboréales. Commun au Spitz- berg (Th. Fries). Saxicole à Subovi près l'Océan Glacial (Fellman). var. pachnea (Acx.) ARN., Z. Tyrol, XXI, p. 124; var. nuda TH. FRIES. — Type ci-dessus étudié. var. roscida (SMRFLT.) TH. FRies, L. Scand., p. 196; var. microcarpa KRB., Prg., p. 72. — Alpes de Lom- bardie et vallée du Piémont en Italie (Jatta). Suisse : le LICHENS D'EUROPE 163 Rigi (Hepp); Bristen, Rosstock (Gisler); vallée de Ser- menza (Baglhetto). Tyrol: Waldrast, Serlosgruppe, Gurgl, Windisch Matrey Arnold). Suède, Norvège, Finlande, surtout dans les régions subalpines et dans les terrains de formation récente (Th. Fries). Lovensberg au Spitzberg. Russie : île Waigatz, sur l'Océan Glacial (£lenkin). var. orbata Acx., L. U., p. 678 ; var. succedens NyL., Lapp. Or., p. 131; var. depauperata Ta. FRries. — Mousses, écorces, vieux bois. Montagnes d'Italie (Jatta). Suisse : mont Pilat, pays des Grisons (Anzi); vallée du mont Rosa (Baghetto). Gurgl, Brenner dans le Tyrol (4r- nold). Largement distribué dans toute la Péninsule scan- dinave, même dans les régions subalpines. Spitzberg, avec le type, mais rare (7h. Fries). var. archæa AcH., L. U., p. 357. — France: Mont Blanc, sur les aulnes autour de Chamonix (Payot); la Schlucht dans les Vosges, sur une vieille souche (Har- mand). Arlberg dans le Tyrol (Arnola). Suède, Norvège, Finlande, sur les vieux bois, très rarement sur les mous- ses (Th. Fries). var. leucomelas TH. FRies, L. Sprtzb., p. 25. — Spitz- berg, terre et rochers calcaires à Treurenbergbay (Th. Fries). var. ecrustacea Wain., Adjum., L, p. 153. — Écorce du saule, en la région des sapins, sur le mont Pœæœænuoru- nen en Laponie russe australe ( Wainio). 542. R. intermedia Bac. Jarra, Syllog., p. 275; R. turfacea var. ligustica RABENH. Rochers moussus dans les Alpes italiennes près Locar- no; montagnes de Ligurie (Baghetto). 543. R. dissimilis Anz, Symb., p. 9. 164 LICHENS D'EUROPE Italie, rochers granitiques ombragés au pied du mont Boerio contre Cepina dans la province de Sondrio (Anzi). 544. R. Gennari BAGL. JATTA, Syllog., p. 272. Italie, rochers de micaschiste dans les Apennins (Ba- glietto). 545. R. arenaria (HePP) TH. FRries, L. Scand., p. 197 ; Lecanora arenaria Sriz., L. Helvet., p. 108. Roches argilo-schisteuses, rarement sur le calcaire; très peu répandu en Europe. Suisse, aux environs de Ta- rasp (Jack). Suède, à Kinnekulle (Græwe), Kyrkberget près Wisby (Th. Fries). Norvège, à Kampen près Chris- tiania (A/0e). Finlande: Asikkala (Norrhn) et Suosaari en Carélie orientale (Kullhem). 546. R. Conradi Kkrs8., Syst., p. 123; Lecanora Con- radi Lamy, Caut., p. 49; L. pyreniospora NyL. Mousses, herbes desséchées, terre nue, vieux bois, etc., surtout dans les montagnes; assez répandu dans la plus grande partie de l’Europe. Très rare en France : le Salève dans la Haute-Savoie (Müller); Barèges dans les Pyré- nées-Orientales (Nylander).'Thetford Warren dansle com- té de Norfolk à l’est de l'Angleterre; îles anglo-norman- des, la Moye Grosnez, Jersey; îles de Sark et de Jethou (Larbalestier). Mousses et hépatiques des roches graniti- ques dans les Alpes italiennes ; Saint-Barthélemy dans la vallée di Sotto près Bormio (Ans). Çà et là dans les montagnes d'Allemagne (Kærber) et du Tyrol (Arnold); Basse Saxe, Bohême (Zahlbruckner). Assez rare en Nor- vège: Christiania (Moe), Trondhjem, Fogstuen dans les Alpes de Dovre (Th. Fries), et en Danemark, à Nyberg, Skaarup, Salten Langsæ (Branth). Largement répandu LICHENS D'EUROPE 165 en Suède et en Finlande. Laponie orientale: Rola, sur du vieux cuir; Kuusamo, sur le bois (Nylander). var. paupercula NyL., L. Scand., p. 152; var. sœpin- cola KR8., Syst., p. 123. — Çà et là sur les vieux bois et aussi sur les rochers en Allemagne; Autriche, rochers au bord de l'Iser (Kærber); Bavière (Arnold); Suède (Th. Fries); Helsingfors en Finlande (Nylander). 547. R. diplinthia (Nyr.) Ouiv., Lecanora diphinthia Lricur., L. Flora, 3° edit., p. 222 ; Croms., Brit. Lach., p. 401. Sur la terre dans les fissures des rochers ; spécial aux îles anglo-normandes : L'Éperquerie, Ixcart Bay, île de Sark (Colhngs). Le vrai type est corticicole et se trouve en Nouvelle Grenade. 548. R. badiella (NyÿL.) TH. Fries, L. Scand., p. 199 ; Lecanora badiella NyYL . L. Scand., p. 151. Granit et autres roches dures ; spécial aux contrées bo- réales. Suède, à Tible dans l'Upland (Almquist) ; Nor- vège, à Ostesôe près Christiania (Woe); Finlande, à Uleä- borg (£. Nylander), Kitkajoki près Kuusamo (Szlen). 549. R. deflectens (NYL.) Oriv.; Lecanora deflec- tens NyL1. in Flora, 1875, p. 8. Saxicole à Hollola en Finlande (Lang). var. subdeflectens (Waix.) Oziv.; Lecanora milvina var. subdeflectens Waïn., Adjum., 1, p. 152. — Fin- lande : région subalpine du mont Ukonvaara près Kuu- samo, sur les rochers ( Waznto). 550. R. sophodes (Acu.) T. FRries, L. Scand., p. 199 ; R. horiza Kee. ; R. albana Miss. 100 : LICHENS D'EUROPE Sur l’écorce lisse des arbres; un peu partout en Europe, mais bien souvent en petite quantité. France: assez ré- pandu dans tout l’ouest et le nord-ouest, mais pr1 com- mun (Olivier) ; forêt de Fontainebleau, rare (Nylander) ; très rare pour les Vosges et la Franche-Comté : Mont d'Or dans le Doubs, ballon de Giromagny, au Hohneck dans les Vosges (Flagey); çà et là en Haute-Garonne (Fagot) ; Pierre-sur-Haute dans le Cantal (Gasihen); Allier (La- ronde) ; bois du Capucin au Mont Dore (Lamy) ; Aix-les- Bains(Hue) ; parc de Cauterets, assez rare (Lamy); Forca- Réal, la Preste, Collioure, Port-Vendres dans les Pyré- nées-Orientales (Nylander). Iles Britanniques : assez ré- pandu dans toute l'Angleterre, mais plus rare dans les au- tres îles (Leigthon). Sur les troncs, un peu dans toute l'Italie (Jatta), dans toute la Suisse, mais rarement sur les pins (Séizenberger). Allemagne, sur le sapin dans les hautes montagnes, très rare (Xærber). Schlein, Sonn- wendjoch en Tyrol (Arnold). Suède, Norvège, Finlande : assez répandu sur les écorces lisses dans toutes les con- trées méridionales et centrales, plus rare en s’avançant vers le nord. Les localités les plus septentrionales où :l ait été rencontré sont, pour la Suède, les districts de Lulea et de Tornea en Laponie ; pour la Norvège, Salten, Trom- sæ et Elvenæs (7h. Fries) ; pour la Finlande, Kajana en Ostrobothnie et Kola dans la Laponie russe (Fellman). f. Rhododendri (Herr) ARN. — Sur les rhododen- drons à Bozen dans le Tyrol, rare (Arnold). var. malangica (Norm.) Ta. Fries, L. Scand., p. 200. — Écorces et vieux bois. Aveyron (Marc). Angleterre, à Haughmond Hill, Pontesford Hill dans le Shropshire (Leighton). Suède, à Moen dans la vallée de Maalselven en Nordland (Norman). var. cinereovirens Wain., L. Viburg., p. 56. — Plus LICHENS D'EUROPE 167 fréquent que le type en Finlande ; Hiekka, Hietala aux environs de Viborg ; Koroppi dans la Carélie russe ; Mœn- tyjoki près Kuusamo, Sodankilæ dans la région des co- nifères en Laponie ; Caucase oriental (Wazuo). var. orbicularis Mass., Rich., p. 16. — Italie, et en particulier dans la province de Vérone, sur les pommiers et les poiriers (Massalongo). 561. R. lœvigata (Acx.) Jatra, Syllog., p. 274; Le- canora lœvigata NyL. in Flora, 1878, p. 345. Corticicole ; peu répandu en Europe et plus spécial aux régions du Nord. Rare pour la France: Cantal, sur le châtaignier à Saint-Constanz (Fuset); Mont Dore, au pied de la montagne de Cascadogne sur une vieille souche, rare; Haute-Vienne, tronc de châtaignier au moulin de Lagarde près Limoges; vieux tronc de sapin près Cau- terets (Lamy). Çà et là en Angleterre et en Irlande, rare (Crombie). Suisse, Italie, sur les écorces dans les forêts des montagnes. Silésie (Acharius). Predazzo, Pena- veggio dans le Tyrol (Arnold). Répandu dans toute la Suède et la Norvège, et s’avance jusqu’en Laponie où il est fréquent sur les bouleaux (£. Nylander). Commun en Finlande boréale (W'ainio). Sur l'écorce du pin en Rus- sie, dans le gouvernement de Saint-Pétersbourg en par- ticulier (Ælenhin). var. dispersella Wain., Adjum., I, p. 151. — FKré- quent dans toute la Finlande boréale et la Laponie russe, sur l'écorce de l’aulne (Waïnio). var. lecideina (Ny£.) Sriz., L. Helvet., p. 104 — Vosges (Mougeot); Meurthe-et-Moselle, à Remiremont près Nancy (Harmand). Montagnes d'Italie (Jatta). Suisse : sur les bouleaux près Bovernier (Müller) ; sur le châtaignier au Petit Salève (Stizenberger). 168 LICHENS D'EUROPE 552. R. Trevisani (Herr) Krs., Prg., p. 10: Jatra, Syllog., p. 27. Italie, troncs de conifères dans les montagnes près Bo- logne (Jatta). Suisse, à Saint-Moritz (Hepp). Bavière (Kœrber). Tyrol, à Waldrast, Serlosgruppe, sur les vieux bois (Arnold). 553. R. exigua (Aca.) Tu. FRies, L. Scand., p. 201 ; Lecanora exigua Dusy, Bot. Gall., II, p. 669; Zichen pyrinus Acx., Prodr. Répandu dans toute l’Europe, surtout sur les vieux bois, parfois aussi sur les écorces. France : ouest, nord- ouest, un peu partout mais peu commun (Olivier): envi- rans de Paris (Nylander); commun en Lorraine (Har- mand) ; rare ou passé inaperçu dans le Jura .(Flagey); Haute-Vienne, troncs de châtaigniers à Gain près d’Isle, rare (Lamy); Aix-les-Bains (Hue); Saint-Omer, Boulo- gne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais (Gasilien) ; Haute-Ga- ronne (Fagot); Luxeuil dans la Haute-Saône, Hyères dans le Var (Bouly de Lesdain). Belgique, çà et là sur les vieux bois et écorces (Xïeffer). Commun en Angle- terre et dans les îles anglo-normandes; plus rare en Écosse et en Irlande {Crombie). Suisse, Italie, Allema- gne. Tyrol, fréquent sur les vieux bois, plus rarement sur les écorces. Très commun dans la Péninsule scandi- nave, devient seulement un peu rare dans les contrées hyperboréennes (Th. Fries). Fréquent en Russie, particu- lièrement dans les gouvernements de Saint-Pétersbourg, -de Nijni Noveorod et de Moscou (Ælenkin). var. lecideoides NyLz., Z. Scand., p. 149. — Angle- terre, sur les vieux bois, à Glen Lochay, Killin dans le Perthshire (Crombie). Sur le genévrier dans la partie nord de la Bothnie orientale (Nylander). LICHENS D'EUROPE 169 var. maculiformis (Hepp) KrB., Prg., p. 70. — Sur les vieux bois. Doubs, troncs de sapins au Mont d'Or et à Romainmotiers (#lagey). Suisse, Alpes du Saint-Go- thard (Jatta). Allemagne, çà et là (Kærber). Finsterthal, Waldrast dans le Tyrol (Arnold). Environs de Presbourg en Hongrie (Zahlbruckhner). - 554. R. dalmatica Zaxzs. Lich. rar. exsicc., n° 39; B. pe Lesp., Notes lichénolog., 1909, p. 170. Sur les écorces. France : Ribaute dans l'Hérault, sur Erica arborea (de Crozals). Dalmatie, péninsule de La- pad près Raguse, sur l'écorce des pins (Zahlbruchner). 555. R. ramulicola KerNstT., ELENK., L. Flor. Ros- sie, p.91: Sur les vieux bois et les écorces en Hongrie (Xern- stock). 556. R. demissa (HepP) ARN., L. Fragm., XIV, p. 2; R. metabolica var. deinissa Kre., Syst., p. 134; À. exigua var. demissa Ociv., L. Ouest, 1, p. 258. Grès, schiste, quartz, etc., petites pierres et rochers ; assez répandu en Europe et même commun dans bien des contrées. France: commun sur les schistes dans l’ouest et le nord-ouest (Olivier); Versailles (Bouly de Les- dain) ; commun en Meurthe-et-Moselle (Harmand), sur les cailloux des grèves des deux rives de la Moselle (Hue); Haute-Vienne, sur un rocher près du Vigen, sur un mur à Saint-Léonard, Gain près d’Isle, rare (Lamy); Aix-les-Bains (Hue) ; Poitiers; laves d'Agde dans l’'Hé- rault ( Weddell) ; schiste lamelleux à Cauterets (Lamy) ; roches calcaires à Aspin et à Lourdes (Pomés) ; Collioure, Port-Vendres dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). 170 LICHENS D'EUROPE Belgique: Spa, sur un mur (Bouly de Lesdain). Roches maritimes au sud de l'Angleterre: Shanklin, Luccombe, île de Wight (Crombie). Italie : vallée di Sotto près Bor- mio en Lombardie (Anzi). Suisse: murs à Valette au- dessus de Martigny, rochers à Compésières (Müller). Assez commun en Allemagne (ÆXærber). Çà et là en Suède et en Norvège, mais en petite quantité (Th. Fries). var. Friesana Dugy, Bot. Gall., II, p. 669; var. ter- restris NYL. — France, terrains argileux : Bernay dans l'Eure (Malbranche) ; Canisy dans la Manche, Saint-Au- bin-le-Colleville dans la Seine-Inférienre (Hue). f, obscura MazBr., L. Bernay, p. 9. — Terre argi- leuse à Bernay, avec la variété (Malbranche). var. subrufescens (NyL.) ZanzBr., Flecten, IX, p. 273. — Basse Saxe, Silésie, pierres et rochers (Æiner). var. squamulosa (Errn.) ZanLBr., Flecten, IX, p. 273. — Silésie, près de Reichenbach (Æitner). var. polygonia (EITn.) ZAHLBR., supr. cit. — Rochers près de Altschünau en Silésie (Etner). var. colletica Fw. KrB., Syst., p. 124. — Allemagne, çà et là sur les couvertures en tuiles (Xærber). 557. R. subexigua (Nyz.) Ourv.; Lecanora subexiqua Nvyz. in Flora, 1874, p. 308; CromB., Brit. Lach., p. 396. Rochers maritimes en Angleterre, à Penzance dans le comté de Cornwall (Curnow). 558. R. Kornhuberi ZaxLBr., Flect. Presburg., II, p. 5. | Hongrie, sur l'écorce du châtaignier près FES (Zahlbruckner). LICHENS D'EUROPE | 171 099. R. tegulicola (Nyz.) Ourv.; Lecanora tegulicola Nyz. in Flora, 1874, p. 308. Sur les tuiles en Allemagne (Nylander). 060. R. pruinella Bac. Jarra, Syllog., p. 278. Italie, sur l’écorce du figuier en Apulie et en Sardaigne près de Caliarim (Baghetto). 561. R. immersata (Nyz.) Oriv.;, Lecanora immer- sata Nyz. in Flora, 1878, p. 242; L. M. Dore, p. 67. France: Haute-Vienne, sur un rocher baigné par la Vienne à l'usine Vignerie près de Saint-Junien (Lamy). Près de Berent en Prusse (Ohlert). 562. R. milvina (Wngc.) Ouiv., L. Ouest, I, p. 254; Lecanora milvina Nyz., L. Scand., p. 150; Croms., Brit. Lich., p. 398. Schiste, grès, granit, etc. ; assez commun dans toute l'Europe. France : Orne, à Bazoches-au-Houlme; Calva- dos (Olivier); Sarthe (Monguillon); Angers (Décuillé); Pas-de-Jeu dans les Deux-Sèvres (Richard) ; environs de : Chamonix (Payot); Vosges, à Cheniménil; Meurthe-et- Moselle, à Essay-la-Côte, rare (Harmand); Cantal, lit du Célé à Saint-Constans sur le schiste, rochers volcani- ques du pic d'Orcet à 1600 m. d'altitude (Fuset);, Mont Dore, pentes du puy de l’Angle; Haute-Vienne, assez ré- pandu (Lamy); Hérault, assez commun sur les laves d'Agde (Weddell); Cauterets, vallée du lac de Gaube, rare (Lamy). Assez répandu en Angleterre, en Écosse et en Irlande sur les rochers maritimes (Crombie). Roches granitiques des Alpes italiennes (Jatta). Suisse, granits et calcaires au pays des Grisons (Hepp); Fioney (Mül- ler); mont Rosa (Bagletto) ; près Maschwanden (Heget- 172 | LICHENS D'EUROPE schweiler). Hongrie (Lotka). Lorraine allemande, à Bitche, sur les tuiles (Æreffer). Montagnes du Tyrol, à Schlern, Waldrast, KI. Rettenstein, Predazzo, Brenner, Taufers, Sulden, Alberg (Arnold). Suède, Norvège, assez répandu sur les granits, micaschistes, etc. (Th. Fries). Finlande: rencontré à Helsingfors et à l’île Mjœlæ (Nylander) ; assez fréquent aux environs de Viborg (Waënio). var. submilvina Nyc., Z. Scand., p. 149. — Lorraine allemande, à Bitche (Æïeffer). Rochers maritimes à Hel- singfors en Finlande (Nylander). var. melanochlora TH. Fries, Z. Scand., p. 201. — Pierres et rochers à la base des montagnes dans le Nord- land en Suède (Sommerfelt). var. cacuminum TH. FRIES, Z. Scand., p. 201. — Suède, Norvège, sur les pierres exposées aux grands vents dans la région des montagnes : Harbakken dans les Alpes de Dovre, Kaafjord et Bosekop en Finmark, Lillteveldal dans le Jemtland (A /Zinquist), Enontekis en Laponie (Fell- man). var. scopulina NyL., L. Scand., p. 149. — Finlande, rochers à l’île Mjœlæ près Helsingfors (Nylander:). Çà et là en Bothnie orientale (Wainio). 563. R. subconfragosa (NyYL.) Oiv.; Lecanora sub- confragosa NY1., Pyr. Or., p.20 ; R. melanocarpa MüLz.; R. colletica (F1x.) Wain., L. Caucase; R. confragosa ARN., L. Tyrol, XVIII, p. 253 (non Acx.). Saxicole, dans l’Europe méridionale surtout, mais très peu répandu. France : rochers granitiques au pied du Puy-la-Roche et du Puy-Laclide près Beaumont, très rare (Lamy); Cantal, roches volcaniques à Vic-sur-Cère (Fu- zel); montagnes du Dauphiné; la Preste, Costabonne dans les Pyrénées-Orientales (Nylander); Basses-Pyré- s. LICHENS D'EUROPE 173 nées (Richard). Suisse, le Petit Salève près Genève (Mül- ler). Alagna en Piémont (Carestia). Schlern, Windisch Matrey dans le Tyrol (Arnold). Wurtemberg (Zahlbruck- ner). Asau, entre Ceja et Rekom dans le Caucase oriental (Waimo). 564. R. intuta (NyL.) Ouiv.; Lecanora intuta NyL. in Flora, 1885, p. 296. Pyrénées-Orientales, roches de micaschiste près Amé- lie-les-Bains (Nylander). Carinthie (Simmer). var. dissentanea (NyL.) Oriv.; Lecanora dissentanea Nyz., supr. cit. — Roches trachytiques en Hongrie (Lor- ka). 565. R. roboris (Dur.) ARx., Z. Fragm., XXIV, p. 22; Oriv., L. Ouest, I, p. 252; Lecanora metabohca Acx., Syn., p. 153. Sur les écorces ; paraît plus spécial aux contrées méri- dionales. France : ouest, nord-ouest, assez répandu (Ok- œer); forêt de Fontainebleau (Nylander) ; Vosges (Ber- her); Meurthe-et-Moselle, à Sandronvillers (Æarmandi ; Haute-Savoie, le Salève (Wüller) ; Mont Blanc, aux envi- rons de Chamonix (Payot); Haute-Vienne, environs de Limoges, à Laugerie, à Gain près d’Isle (Lamy); Aix- les-Bains (Hue); Cantal, à Boisnoir sur les pins (Fuzet); Corse (Jatta). Commun en Angleterre, rare au Pays de Galles et en Irlande, non rencontré en Écosse (Crombie). Italie, sur les conifères dans les montagnes: Bormio, Santa-Cristina, Rodolo (Anzi); Alagna en Piémont (Ba- ghetto); île de Malte (Jatta). Lorraine allemande, à la Rosselle (Æieffer). 566. R. Oleæ Bacz., L. Ligur., p. 403; Jarra, Syl- log., p. 275. # 174 LICHENS D'EUROPE Italie, sur les troncs d’olivier en Ligurie et en Apulie (Baglietto). 567. R. Beccariana Bacz., L. Tosc., p. 239; JATTA, Syllog., p. 273. | Roches de serpentine, aux environs de Pise en Toscane (Baglietto). var. tympanelloides Bar. JATrA, supr. cit. — Rochers granitiques en Sardaigne (Baglietto). var. cinerea BAGz. JATTA, supr. cit. — Mélangée à la variété précédente. 568. R. confragosa (Acx.) Ouiv., L. Ouest, I, p. 256; Lecanora confragosa Croms., Brit. Lach., p. 397. Schiste, grès, granit, silex; assez répandu et générale- ment commun en Europe. France : ouest, nord-ouest, en- virons de Paris, Lorraine, Haute-Vienne, assez commun ; Haute-Savoie, le Salève (Müller); Mont Dore, la Bour- boule, très rare (Lamy); Cantal, assez répandu çà et là (Fuzet), Aix-les-Bains (Hue); rochers du Dauphiné entre 1500 et 1600 m. d'altitude, assez rare (Nylander); mon- tagne de Béouth près Lourdes (Lamy), Amélie-les-Bains, assez fréquent (Nylander). Assez répandu dans les Iles Britanniques (Leighton) et sur les rochers par toute l'Ita- lie (Jatta). Suisse, le val Furva (Anzi). Très rare en Tyrol (Arnold). Assez répandu en Allemagne (Xærber) ; Alsace, à Wesserling (Harmand). Commun en Suède, Norvège, Finlande, plus rare en Danemark (Th. Fries). var. subglaucescens Nyc. Z. Pyr. Or., p. 51. — Ile d'Yeu, rochers bas de l’intérieur (Weddell) : Collioure, Forca-Réal dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). var. fumosa Wepp., L. Agde, p. 16. — Hérault, com- mun sur les laves d'Agde (Weddell). ET EE LICHENS D'EUROPE 175 var. turgida Wepp., L. Agde, p. 16. — Hérault, la- ves d'Agde, rare et disséminé ( Weddell). var. inundata BLoms., Tu. Fries, L. Scand., p. 202. — Çà et là sur les rochers inondés en Néricie (Blomberg). var. faticescens Tax. FRies, L. Scand., p. 202. — Ro- chers dans la province d'Upsal en Suède (Th. Fries). var. exterior NyL. in Flora, 1875, p. 79. — Rochers à Tammijoki près Luanka en Finlande (Lang). var. extrusa Wain., Adjum., I, p. 150. — Rochers à Pyssyvaara dans la Carélie boréale ( Waïno). var. subrubescens Wain., Adjum., I, p. 151. — Ro- chers de talcite à Kuusamo en Finlande ( Wainio). var. lecidina (Fw.) Jarta, Syllog., p. 279; Buellia oc- culta KrB. — Italie, rochers du Vésuve et en Sardaigne (Jatta). Allemagne, rochers de Eisenach en Saxe Wei- mar (Metzsler). 569. R. crassescens (NyL.) Ocrv.; Lecanora crasses- cens NyYL. in Flora, 1875, p. 104. Rochers de micaschiste dans la Finlande moyenne (Lang). 570. R. suberumpens (NyL.) Ouiv.; Lecanora sub- erumpens NYL. Pyr. Or. Nov., p. 7. Rochers à Amélie-les-Bains dans les Pyrénées-Orienta- les (Nylander). 571. R. cæsiella (Fzx.) KrB., Syst., p. 126; Leca- nora firma Nyc. in Flora, 1869, p. 415. Rochers divers, grès, granit, etc.; assez répandu en Europe, mais semble rare à peu près partout. France, très rare : Château-Gaillard près les Andelys dans l'Eure (Malbranche) ; laves d'Agde (Weddell). Roches graniti- 176 LICHENS D'EUROPE ques et volcaniques dans l’Italie méridionale (Jatta) et en Lombardie (Anzi). Assez répandu dans les montagnes d'Allemagne (Xærber). Schlern, Bozen dans le Tyrol (Ar- nold). Çà et là en Norvège: Alpes de Dovre, Tromseæ, Kalsæ, etc. (Th. Fries). var. aggregata BaGz., L. Ligur., p. 401. — Italie: sur les rochers en Ligurie, en Toscane, au Vésuve, à ‘île d’Ischia (Baglietto). Riva, val Vogna en Suisse (Baglietto). var. dispersa BAGL. JATTA, Syllog., p. 274. — Roches sablonneuses en Toscane (Baglietto). 572. R. cana ARN., Z. Tyrol, VIII, p. 289. Tyrol : rochers de Bozen (Arnold); Mühlbach-Brixen, sur le granit (Zahlbruckner). 573. R. canella Ar., L. Tyrol, XXII, p. 68. Sur les rochers, à Sulden dans le Tyrol (Arnold). 574. R. plumbella (Nyz.) Ozrv. ; Lecanora plumbella Nyz., L. Portug., p. 30. Portugal, saxicole aux environs de Porto (Newton). 575. R. discolor (Herr) ARN., L. Jura, p. 105; Lecanora discolorans Nyc. in Lamy, Caut., p.48; L. lecidotropa NyL.; Lamy, L. M. Dore, p. 68. Sur le silex encroûté de calcaire; manque dans les con- trées boréales. France, peu répandu et peu commun: Orne, à Tourouvre, Feings (Olivier); vaux de Vire dans le Calvados (Æue) ; Rouen (Letendre) ; Deux-Sèvres (Ri- chard) ; Haute-Vienne, assez répandu sur les roches semi- aquatiques (Lamy) ; Savoie, sur le gneiss au Biolay (Per- ret) ; Ligulé, laves d'Agde (Weddell) ; montagne du Cal- LICHENS D'EUROPE liver vaire à Lourdes (Lamy). Angleterre, roches diverses : Sussex, à Downs (Borrer) ; Penzance (Salwey) ; Torquay (Deakin) ; entre Inge et Staveley (Martindale); East- bourne (kRoper). Irlande, à White Point, Cork (Carroll). Roches granitiques des Alpes italiennes (Jatta); Riva, mont Fenera en Piémont (Baghetto). Suisse, sables erra- tiques près Zurich (Hepp). Sur granit, porphyre, basalte, çà et là dans les provinces allemandes (Xærber). Pres- bourg en Hongrie (Zahlbruchner). 576. R. candida (Awzi) ArN., L. Fragm., XIV, p. 4; Ouiv., L. Ouest, I, suppl., p. 24. France, roches granitiques à la Fresnaye-au-Sauvage dans l'Orne (Olivier). Roches siliceuses de Lombardie (Jatta) ; mont Fenera en Piémont (Baglietto). Granits à Zurich et en Silésie (epp). 577. R. alba (METzL.) ARN., L. Fragm., XIV, p. 3. France, assez commun sur les roches à Hyères dans le Var (Metzler). 578. R. æquata (Acx.) Ouiv.; Lecanora œquata Nyz. in Flora, 1884, p. 388 ; Lecidea æquata Sriz. Grès, granit, micaschiste; très peu répandu en Europe. France : Vic-sur-Cère, Montmurat dans le Cantal (Æu- get). Angleterre, très rare: Penzance dans le comté de Cornwall (Crombie). Italie: granits et micaschistes en Lombardie et en Ligurie (Jaïtta) ; Côme et aux environs (Anzi). Suisse : sables erratiques près Zurich (Hepp); roches calcaires à Fluelen (Gisler) ; mont Lavarez, Mor- nex (Müller) ; Riva, Alagna, mont Fenera dans le Valais * inférieur (Caresha). var. depauperata (Anzi); Lecidea æquata var. depau- it 178 LICHENS D'EUROPE perata Sriz., L. Helvet., p. 203. — Italie, roches de micaschiste près de Bormio en Lombardie (Anzi). 579. R. æquatula (Nyc.) Ouiv.; Lecanora æquatula Nvz. in Flora, 1884, p, 388; Pyr. Or. Nov., p. 17. Roches calcaires. France: Moret, Nantau près Paris (Hue) ; Nant dans l'Aveyron; sources du Lez dans l’Hé- rault (Marc); Réals (de Crozals); commun aux environs de Montbolo dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). Budapesth en Hongrie (Lotïka). 580. R. luridescens Awzi; JATTA, Syllog., p. 276. Italie: roches granitiques près Pise en Toscane; ro- ches sablonneuses près Lagopesole en Basilicate (Anzi). 581. R. atterrima (KrmPzu.) Anz, Symb., p. 11; Microthelia Metzleri Krs., Prgq., p. 398. Italie: micaschiste dans les Alpes bormiennes ; Cam- pello au-dessus de Bormio (Anzi). Heiligenblut dans la Carinthie supérieure (Metzler). 582. R. contribuens (NyLi.) Ourv.; Lecanora contri- buens NyL., Pyr. Or., p. 52; Pyr. Or. Nov., p. T1. Pierres et rochers à Collioure dans les Pyrénées-Orien- tales (Nylander). 583. R. Guzzini JarrA, Boll. d. Soc. bot. Ttal., 1891, p. 354 ; Syllog., p. 279. Roches calcaires en Sicile (Jatta). 584. R. atrocinerea (Dicxs.) Krs., Syst., p. 125; Ouiv., L. Ouest, I, p. 257; Lecanora atrocinerea Croms.. Brit. Lich., p. 398. -4f} LICHENS D'EURUPE 179 Grès. granit, schiste ; assez répandu dans l'Europe mé- ridionale, mais non signalé dans les contrées boréales. France : ouest, nord-ouest, assez répandu sur les schis- tes et les grès (Olivier); commun à Fontainebleau (Ny- lander) ; Vosges, à Docelles, les Têtes, Jarménil, Plain- faing, Vagney (Harmand) ; Mont Blanc, rochers au col de Salenton (Payot); Haute-Saône, murs à Saint-Sau- veur près Luxeuil (Bouly de Lesdain) ; roches du Roi à Aix-les-Bains (ue) ; commun dans la Haute-Vienne (La- my); massif de Ligulé à Poitiers (Weddell) ; schistes à Aspin, près Lourdes (Lamy). Belgique, sur le poudingue à Burnot (Tonglet). Pierres et rochers dans toutes les Iles Britanniques (Leighton). Italie: commun en Lombardie, en Ligurie et sur les roches volcaniques des contrées mé- ridionales (Jatta). Suisse, rochers granitiques des bas- ses montagnes : vallée du Veltlin(Anzi), près l'hospice du Simplon (Baglietto). Çà et là en Allemagne et en Bavière, mais peu commun. var. nigrocærulescens Wepp., L. Ligul., p. 13. — Massif du Ligulé dans le Poitou (Weddell). var. dispersa BaGL. JATTA, Syllog., p. 274. — Italie, roches sablonneuses de Toscane {Baglietto). 085. R. Victoris (HarM.) Oziv.; Lecanora Victoris Harrr., L. Lorr.,.p..283. France : sur le grès, à Docelles, les Têtes dans les Vos- ges, très rare (Harmandl). 586. R. atrocinerella (Nyz.) Ouiv.; Lecanora atro- cinerella NyL., Pyr. Or. Nov., p. 30. France : Giens dans le Var, sur les schistes (Bouly de Lesdain); rochers de Forca-Réal dans les Pyrénées- Orientales (Nylander). 180 | LICHENS D'EUROPE 587. R. colobina (Acx.) Tu. FRies, L. Scand., p. 205 ; R. virella Kks., Syst., p. 124; R. leprosa KRB., Prg., p. T2: Sur les écorces, répandu çà et là, mais peu abondant et rare pour plusieurs contrées. France : Autheuil, Champs dans l'Orne (Olivier); Seine-Inférieure, au Grand-Quévil- ly (Letendre) ; Épinal dans les Vosges (Berher); Meur- the-et-Moselle, à la Malgrange, Renémont près Nancy, Heillecourt (Harmand); Dôle dans le Jura, rare (Fla- gey) ; au pied du Salève près Étrembières (Müller) : Aix- les-Bains (Hue); Cauterets, vieille écorce au-dessus des bains de Pauze, très rare (Lamy). Lorraine allemande, à Bitche (Æreffer). Angleterre, signalé seulement à l’est, sur des troncs près de Cambridge; mais probablement ailleurs (Crombie). Répandu dans toute l'ftalie, particulièrement sur les hêtres et les châtaigniers (Jatta). Suisse, sur les saules et les poiriers dans la plaine (S#isenberger). Alle- magne, çà et là sur les troncs d'arbres, surtout dans les pâturages : Sprottau, environs de Breslau (Kærber). Ty- rol, près de Jenesein sur des ormes et près de Tramin sur le saule (Arnold). Norvège, sur un vieil orme à Osten- soë près Christiania, sur le sureau près Bergen et aux îles Feroë en Danemark (Th. Fries). var. lecideina Müzz., SrTiz., L. Helvet., p. 107. — Suisse, sur des peupliers près Veyrier (Müller). 588. R. teichophila (NyL.) Orv.; L. Ouest, I, Suppl., p. 24; Lecanora teichophila Nyc., L. Paris, p. 02. Roches granitiques; fort peu répandu en Europe. France: Sarthe, parapets granitiques d'un pont (Mon- guillon); pierres des murs au Luxembourg, calcaires à Nandy près Paris (Nylander) ; jardin public de Blos- LICHENS D'EUROPE 181 sac à Poitiers (Weddell); Haute-Vienne, pierres d’un vieux mur à Narval, très rare (Lamy). Angleterre : Ba- thampton Downs dans le Somersetshire, Cirencester dans le comté de Glocester ; Holly Bush Hill, Malvern au com- té de Worcesier; Aiton, Cleveland dans le Yorkshire. Écosse, le Trossachs dans le Perthshire. Irlande, Con- nemara dans le comté de Galway (Crombie). Roches gra- nitiques des Alpes italiennes près le mont Varallo en Pié- mont (Baglietto). Westphalie, Hongrie, rare (Arnold). 589. R. trachitica (Mass.) CAREST., Anacr., p. 209; JATTA, Syllog., p. 278. Italie : roches trachytiques, dans les monts Euganéens, dans la province de Naples, à l’île d’Ischia et en Sardai- gne (Massalongo) ; moni Fenera en Piémont (Carestia). Tyrol, à Bozen, KI. Rettenstein (Arnold). 590. R. lecanorina Mass., Sched. crit., p. 48; Tx. Fries, L. Scand., p. 204; Lecanora ocellata NyL1., L. Bu Or;.p:8. Roches calcaires, schiste; assez répandu en Europe. Peu commun en France: Sarthe, à Saint-Léonard-des- Bois, butte de Narbonne (Monguillon); Vosges (Har- manu); Haute-Savoie, roches calcaires du Grand Salève au-dessus de Monétier (Müller) ; chemin des Côtes à Aix- les-Bains (ue) ; Hérault, pic Saint-Loup (Marc); Amé- lie-les-Bains, Forca-Réal dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). Belgique: affleurements calcaires à Bouvi- gnes, Champalle, Dinant, Moniat, etc. (Tonglet); châ-. teau de Bouillon (Lochenies) ; Quarreux (Goffart). Ro- ches granitiques et calcaires dans toute l'Italie (Jatta). Suisse, au pays des Grisons (Anz1). Allemagne : sur les calcaires, montagne du Hartz (Hampe); Wurtemberg 182 LICHENS D'EUROPE (Kemmler); Hohenzollern (Zahlbruchkner). Roveredo, Riva dans le Tyrol (Arnold). Peu répandu en Suède, se rencontre seulement sur le calcaire du Gotland (Zœnn- roth), dans l'Œland (Stenhammar), et à l’ouest de la Go- thie (Blomberg). Rochers d'Issar et de Cienkowski en Tauride (Wainio). | var. lavanea Mass., Rich., p. 41. — Roches basalti- ques de la province de Vérone en Italie (Lavagno) ; près le lac Majeur (Bagletto). var. pictavica (Wepp.) Oriv., Lecanora sophodes var. pictavica Waepp., L. Blossac, p. 17. — Jardin public de Blossac à Poitiers, commun sur le parapet des murs de la terrasse ( Weddell). var. ochracea (Merzz.) ARN., L. Fragm., XIV, p. 7. — Allemagne, roches calcaires à Kunkel (Metzler). 591. R. pseudopetræa (NyL.) OLrv., L. Ouest, I, p. 254; Lecanora pseudopetræa NyL. in Flora, 1873, p. 19. France : Deux-Sèvres, roches de gneiss près la Mothe- Saint-Héray (Richard). 592. R. Bischoffii (Herr) KRr8., Prg., p. 75; Ta. FRiss, L. Scand., p. 204. Pierres calcaires ; assez répandu en Europe, mais gé- néralement peu commun. France : Orne, à Argentan, Ba- zoches-au-Houlme (Olivier) ; Maine-et-Loire (Décuwllé) ; Rouen (Malbranche) ; environs de Paris, Moret, Nandy, Palley, Meudon, Versailles (Nylander) ; Meuse, à Pa- gny-la-Blanche-Côte: Meurthe-et-Moselle, Saulxures-les- : Vannes, Houdemont, Vandœuvre, Art-sur-Meurthe (Har- mand) ; commun et largement disséminé daus les calcai- res du Jura (Flagey) ; Aix-les-Bains (Hue). Belgique : ro- ches calcaires à Bouvignes et à Moniat (T'onglet) ; Fra- LICHENS D'EUROPE 183 ham (Lochenies). Angleterre: Yatton dans le Somerset- shire (Joshua); Rodmarton et Stroud Road dans le comté de Glocester ; Ennerdale dans le Cumberland (Leighton). Écosse : Craig Tulloch, Blair Athole dans le Perthshire (Crombie). Commun sur les roches calcaires en Italie (Jatta). Suisse: calcaires à Ütli et à Lägern près Zurich (Hepp) ; près de Schaffouse (Schenk) et de Genève (Mül- ler) .Commun dans les montagnes du Tyrol (Arnold). Silésie (Flottow), Wurtemberg (Hepp). Lorraine allemande, à Bitche (Xïeffer). Assez commun en Suède; rencontré çà et là aux îles Œland et Gotland (Lænnroth), à Kinne- kulle à l’ouest de la Gothie (Grœwe), et çà et là en Né- ricie (Hellbom). Norvège : Harstadhawn dans le Nordland (Norman) et Karlsæœ en Finmark australe (Malmgren). var. immersa KRB., Prg., p. 15. — France: Fran- che-Comté, avec le type, et surtout dans la plaine (Fla- gey) ; chemin des Côtes à Aix-les-Bains (Aue); Moulins dans l'Allier (Zaronde); Cauterets, rocher calcaire au Cellier de Barrère, vallée de la Catarrabe, très rare (La- my); Amélie-les-Bains, assez fréquent (ue). Lefïe, en Belgique (Tonglet). Angleterre, Yatton et Weston dans le Somersetshire (Joshua). Italie, mélangé au type (Jat- ta). Montagnes du Tyrol (Arnold); Dalmatie, roches calcaires en l’île Brazza (Baumgartner). Suède : Kinners (Hellbom) ; Boge (Clève); Gotland, Kinnekulle (Blomberg). var. confragosa (Hæpr) Müzc., Classific., p. 48. — Hauts sommets des Vosges (Flagey);, Haute-Savoie, au Salève, Compésières (Müller) ; Gr. Rettenstein dans le Ty- rol (Arnold). var. exigua MüLzz. in Flora, 1870, p. 258. — Roches calcoschisteuses au mont Tournette en Suisse (Müller). var. perexigua MüLL., supr. cit. — Suisse: mont Tournette, Ormonts-Dessus (Müller). 184 | LICHENS D'EUROPE var. intermedia Müzz. in Flora, 1872, p. 473. — Le Reculet, Grand Muveran (Müller). var. leucomela Mürz. in Flora, 1872, p. 534. — Haute-Savoie, roches calcaires au mont Salève (Müller). var. granulifera ZAHLBR., Dalmat., III, p. 17. — Ile de Curzola en Dalmatie {Baumgartner). var. pulvinata ZAHLRR., supr. cit. — Avec le précé- dent. re, var. lecideina NyL., Z. Paris, p. 52. — Moret, Meu- don près Paris, avec le type (Nylander). 093. R. controversa Mass., Rich., p. 16; Lecanora controversa Hue, L. Cantal, p. 36. L France : Cantal, à Vic-sur-Cère sur les rochers volea- niques (Fuzet). Italie : roches jurassiques de la province de Côme (Garovaglio), de Vérone, près Tregnago (Mas- salongo). Suisse : Riva, Monnetier (Müller). Roches cal- caires près Stadtberg en Westphalie (Beckhaus) ; Schür- zingen dans le Wurtemberg (Zahlbruchner). 094. R. sciodes (Nyz.) Oriv.; Lecanora sciodes Nye., Pyr: Or; p:23:. Rochers à la Massane dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). 595. R. atropallidula (Nyz.) Ouv.; Lecanora atro- palhidula Nyz., Pyr. Or., p. 8; Pyr. Or. Nov., p. 30. Rochers à Forca-Réal dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). 596. R. polyspora TH. Fries, L. Scand., p. 206; R. sophodes KrB., Syst., p. 122 (non Acx.). Écorces lisses; peu commun en Europe et manque dans LICHENS D'EUROPE 185 plusieurs contrées. Écosse: Craig Calliach dans le Perth- shire (Crombie). Sur les troncs de hêtre dans toutes les montagnes d'Italie (Jatta). Suisse, çà et là sur les écor- ces lisses (Stizenberger). Allemagne, peu commun (Xær- ber). Suède, à Tible dans l'Upland (A /mquist) ; Gœthlund ” et Askersund en Néricie (Blomberg). Finlande: Koski, Kaitas (Norrlin); Vanha-Viipuri et Hietala dans la pro- vince de Viborg (Waïinio). Gouvérnement de Kharkov en Russie (£lenhin). 597. R. chionea Ta. FRies, L. Scand., p. 206. Sur les mousses dans les montagnes les plus élevées en Norvège : Hæœgsnyta et Vaarstien dans les Alpes de Do- vre (Th. Fries); Funnesdalsberget (A/mquist). 098. R. oxidata (Mass.) Jarra, Syllog., p. 280, Mis- choblastia oxidata Mass., Rich., p. 42. Roches basaltiques de la province de Vérone (Lava- gno). var. squamulosa BaGz., L. Ligur., p. 402. — Roches schisteuses et volcaniques en Ligurie et en Sardaigne (Baghetto). 099. R. Fittipaldiana Jarra, Syllog., p. 280. Roches siliceuses près Pignola en Toscane (Jatta). 600. R. biatorina Kkrs., Prg., p. 76; Ta. FRies, Z. Scand., p. 207. Rochers humides ; très rare et très peu répandu. Basal- tes au sud de l’Allemagne (Kærber). Suède, à Dalkarlsber- get et dans le Wermland (Lagergren). Norvège, à Bœk- kelaget près Christiania (Moe) et Mustala en Finlande (Kullhem). 186 LICHENS D'EUROPE 601. R. crustulata (Mass.) ArN., Z. Tyrol, IX, p.305; Catolechia fusca Mass., Rich., p. 84. Assez commun en Italie, sur les roches calcaires, dans la province de Vérone, dans les Abruzzes et en Apulie (Jat- ta). Jura franconien ; montagnes du Tyrol, à Roveredo, Bozen, Finsterthal (Arnold). 602. R. castanomela (NyL.) Ouiv.; Lecanora casta- nomela NyL. in Flora, 1886, p. 99. Roches calcoschisteuses en Tyrol, près Paneveggio; Alberg, sur les grès (Arnold). 603. R. Zwackhiana (Krwe.) Kre., Syst, p. 126; Lecanora Zwachhiana Srzz., L. Helvet,. p. 109. Roches calcaires. Suisse, près Compésières (Müller). Près du château de Marquardstein au pied des Alpes ba- varoises (Ærempelhuber). 604. R. budensis (NyL.) Oziv.; Lecanora budensis NyL. in Flora, 1881, p. 529. France: Hérault, rochers calcaires au pic Saint-Loup (Marc). Hongrie, roches calcaires à Budapesth (Loëka). Russie, Issar en Tauride (Warimo). 605. R. transsylvanica (NyL.)Oriv.; Lecanora trans- syloanica NyL. in Flora, 1886, p. 98. Hongrie, roches trachytiques près Deva en Transylva- nie (Lotka). 606. R. isidioides (Borr.) Ouv.; Lecanora 1sidior- des Læicur., L. Flora, 8° edit., p. 214; Croms., Brit. Lich., p. 402. Angleterre, mousses et vieux bois des hautes monta- LICHENS D'EUROPE 187 gnes, très rare: Cwm Bychan et Crafnant dans le Merio- nethshire au nord du Pays de Galles (Salwey). 607. R. fimbriata Kers., Prg., p. 76; ARN., EL. Fragm., XIV, p. 5. Roches granitiques en Silésie (Kærber). 608. R. calcarea (HæpP) JaTrA, Syllog., p. 275; R. cæsiella var. calcarea ARN., L. Tyrol, V, p. 536. Tuf et rochers calcaires de l'Italie septentrionale, en Apulie et dans l’île d’Ischia (Jafta). Suisse : pierres cal- caires du Jardin botanique de Genève (Shzenberger). Ty- rol: Rettenstein, Schlern, Gurgl, Ampezzo, Predazzo (Arnold). 609. R. umbrinonigra (NyL.) Ouiv.; Lecanora umbri- nonigra NyL. in Flora, 1887, p. 130. Hongrie : roches dolomitiques à Konjca en Hercégovi- ne (Lotkha). 610. R. griseofusca (Nvyz.) Oriv.; Lecanora griseo- fusca Nyz. in Flora, 1875, p. 360. Finlande, sur des pierres granitiques à Hollola (Nylan- der). 611. R. umbrinofusca (Nyc.) Oriv.; Lecanora um- brinofusca Nyz. in Flora, 1880, p. 389; Croms., Brit. Lich., p. 401. Pierres siliceuses des hautes montagnes, très rare. Thetford Warren dans le comté de Norfolk à l’est de l'Angleterre (Crombie). 612. R. sublobata (ArN.) Ouiv.; Lecanora sublobata 188 LICHENS D'EUROPE Nyz. in Flora, 1881, p. 530; in Hue, Addend., n° 572. Autriche, sur les calcaires dans la province de Carniole (Lotka). 613. R. ocellulata Baaz. et CAREST., Anacris., p. 210 (non Acx.). Italie: roches granitiques dans la vallée du Piémont; roches basaltiques du mont Vultur dans les Apennins (Ba- ghetto). var. geographica BaGz., supr. cit. — Roches graniti- ques en Piémont, avec le type (Baghetto). var. ochracea Baaz.., supr. cit. — Sur un mur, près Va- rallo en Piémont (Baglietto). 614. R. nigrella Mürz. in Flora, 1872, p. 481: Le- canora nigrella Sriz., L. Helvet., p. 106. Ain : rochers dolomitiques au Reculet (Müller). var. insularis MüLL., supr. cit. — Avec le type. 615. R. Romeana Müzxz. in herb. ; Lecanora Romeana STIZ., L. Helvet., p. 108. Haute-Savoie : rochers du mont Salève (Rome). 616. R. subgranulata MüLz. in Flora, 1872, p. 482; Lecanora subgranulata Sriz., L. Helvet., p. 108. Haute-Savoie, roches calcaires au mont Salève (Mül- ler). LICHENS D'EUROPE 189 SUPPLÉMENT AU PREMIER FASCICULE. 2. U. florida (L.). var. strigosa AcH., Meth., p. 310; Nyz. Syn., I, p. 267; U. densirostra TAyz. — Recueillie en France, à Chiré-en-Montreuil dans la Vienne, par Quartin Dillon (Harm., F1. de France, p. 376). 22 bis. D. arctica Hook. ; ELENK., F1. Ross., II, p. 72; Dactylina’ arctica NyL. Syn., I, p. 286. Russie, île de Kolgouïev dans le gouvernement d’Ar- khangel (Pohle), seule localité européenne connue. 63 bis. C. pycnoclada (Gaupicx.) OLIv.; pycnoc- lada Nyz., L. Nov. Zel., p. 244: Waix., Monogr. Clad., I, p. 34. Terre aride des rochers. Hongrie ; UE près de Fiume par le D° Schuler. 162. P. molliuscula Acx., L. U., p. 492; Nyz. Syn., I, p. 393; Ezenx., F1. Ross., I, p. 24; P. chrysochroa Tucx. Russie, sur la terre, dans les steppes du Volga (Xrem- pelhuber). var. vagans NyL., Syn., I, p. 393. — Saxicole dans la Russie orientale (Nylander in jherb. Schwægrichen) ; sur la terre en Tauride, au sommet du mont Jaïla, abon- _ dant (Elenkin). 178. P. saxatilis (L.). var. contorta ZAHLBR., Flecht. Dalmat., III, p. 18; IV, p. 14; P. contorta Boryx. — Grèce : troncs et branches 190 LICHENS D'EUROPE d'arbres en Morée (Bory de Saint- Vincent). Dalmatie : île ‘ Brazza, sur les pins ; presqu'île de Sabonciello, sur le mont Vipera (Baumgartner). 195 bis. P. ryssolea (Acx.) Nyz., Syn., I, p. 397; ELenx., FI. Ross., I, p. 24. Terricole. Russie orientale (Schwægrichen); environs d’Astrakhan (Xorshinski) ; roches calcaires des montagnes en Tauride, sur la terre (Elenkin). var. Pokornyi KR8.; ELENK., FI. Ross., II, p. 97. — Se rencontre avec le type dans la Russie orientale (Elen- kin). 208 bis. R. Wrightii (Tucx.) NyL., Syn., I, p. 366; ELenx., FI. Ross., I, p. 40. Sur les troncs. Berchtesgaden en Haute Bavière, fertile (Xrempelhuber). Finlande (herb. Norrlin) ; gouvernement de Perm à l’est de la Russie (Æryloff). 271. P. obscura (EHR«.). var. Georgiensis ZAHLBR., Flect. d. Pozson. Komit., 1904, p. 14. — Sur le bois, à Szentgyærgy près de Pres- bourg en Hongrie (Zahlbruchner). 286 bis. U. pensylvanica Horrm.; NyL., Syn., Il, p. 5; ELenk., FI. Ross.; I, p. 17. Russie, sur les rochers dans le gouvernement de Perm (Th. Fries); Caucase oriental (Waino). LICHENS D'EUROPE TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES, ESPÈCES, VARIÉTÉS ET FORMES. 191 Nora. — Les noms de genres sont en caractères gras (égyptienne); les noms en italique sont des synonymes ; les chiffres indiquent le numéro de l'espèce, variété ou forme, Acarospora Mass.... XXXIII acarosporoides Anz. ...... 377 acrustacea Harm.......... 471 Monissa Nyÿl..52.... 399 admontensis Zahlbr....... 345 adriatica Zahlbr........... 343 æneiformis Anz........... 515 bain Ac... 2... 078 aquatula Ny1.......,:... 519 æstimabilis Arn........... 47 Agardhiana Hepp......... 020 aggregata Bagl............ 971 ne Metz... 4... -.:.. 571 Hibana Mass, :..5.0 5. 550 albescens Muüll. :........., 520 albiseda Nyl........ REA 459 alboeffigurata Anz........ 334 Aibolutea Nyl.............. 459 albolutescens Nyl......... 466 albomarginata Cromb..... 379 albomarginata Nyl. ....... 331 albopulverulenta Bagl..... 390 albopulverulentum Mass.. 333 albopruinosa Arn. ........ 021 albopruinosa Harm........ 389 NY NS eue 339 Mnreiris Achi 1... 520 alphoplaca Wnbg......... 348 Mn TN Fr. ........ 323 ameliensis Nyl. ........... 497 ammiocola Ach. .......... 538 ammiospila Wnbg. ....... 488 ammiospiloides Nyl. ...... 476 amphibola Wedd.......... 402 angulosum Malbr. ........ 416 SUPUSÉA ATOS, set ee 346 anormale: Mass. nr 452 anthracina Aeh2;.:7:. 10... 460 Antana Mu", Le 521 apageum Nyl:............ 415 ARACEIDA PIP re S 2ch ete 460 arbensis Zahlbr. .......... 321 ACCHRERACRN NS eee 541 ALORS du 22 bis. Suppl. RICA AC. uns 529 arenaria Hepp...........:7 045 ATCNAMUAMAREL EE, Sn 434 areolata Leight ........... 333 areolata Zahlbr............ 460 areolatum Th, Fr.......... A43 areilacea Arn.. 7.127, 395 argillacea Malbr..... . ... 331 Arnoldi:Wedd. ....:.::.:7 418 articulala Bag..." 017 aspicilioides Müll. ........ 522 asserigena Stiz. ......... °. 000 ASSET AIT. ee Ge 500 aterrima Krmplh........ .. ‘081 athallina Malbr °.....:,.:. 439 AA OT 22 LES 437 athallina Wedd ........... 525 athroocarpa Anz.......... 476 atrocinerea Dicks......... 584 atrocinerella Nyl......... . 586 atrocyanescens Th. Fr..... 504 atroflava Turn. ........... 484 atropallidula Nyl.......... 595 attenuatum Lamy......... 4117 192 LICHENS aurantia Pers: li: AFS aurantiaca Lightf ..... 452. 456 AUTEA SONGS: au 322 aurelir Em SERRE 525 area RD. fi. sense ci 520" AUSITANS ALES Rene 324 AZalen- Van, 2" Le 471 MÉRITE D Qu ER TT Ce 548 badiofusca Nyl............ 386 Baumgartneri Zahlbr...... 430 Beccariana Bagl.......... 567 belonioides Nyl...... .... 392 benacencis Mass.......... 313 herica Mass musee er 383 bialorima Krb:..2..20720. 600 Diatorina Masfs::....:... 492 DEAR NV ere once 538 BiSchO id Hepp ee... 592 Dolcana:POÎL: 655.282 20 325 borealis -Wain. :7..0.5..2 465 bracteata Hoffm........... 323 brevilobatum Nyl......... 415 budansis Nyl::7:.52. 2. 604 Duliali Anz-, 1 seu 390 Dullatz Norm: ...:..3-.:.. 365 cacuminum Mass.......... 537 cacuminum Th. Fr........ 562 cærulescens Oliv.......... 391 cærulescens Wain........ ati CRD MEME street all CæsiOEu a GACR ester 481 cæspitosa Vill. -.......,..4 312 calcarea- Hepp ............ 608 caloicola Nyl:, 2.220 477 caléico DNS ses 471 calcigena Th. Fr.......... 538 callopismum Ach.......... 413 callopizum Nyl.......... SNA Caloplaca Th. Fr.... XXXVI PE Te + PO EE 572 candelaria Nyl............ 532 D'EUROPE candicans Dicks........... 359 candidaAnz. 7: 0100 576 candida Ang... 227.700 520 Canelia ATB. NT 573 carphineum Fr............ 432 cartilaginea Ach.......... 330 castamena HAmM,.: 7:17 27708 379 castanomela Nyl.......... 602 castanoplaca Nyl.......... 539 castellina Wain.....:.2 425 centrifugum Mass......... 414 centroleucum Mass. ...... 413 cerina Hhfh;::::4. 02.008 459 cerinella FIKk::..:.-0008 528 cerinella Nyl.::2.,:2462 464 cerinoides An7.s.:.3 200 486 cerinunm. WVain :.-70088 471 cervina Nyl... 319. 393. 395 Cesati Mass::....2752200n 355 Cesatiana Jatt. 55 00 318 cetrarioides Mass. ........ 312 chalyben Duff... 519 chionen Eh Fr. 597 Chlorina Flot.., 7: #a12. ie 378 percœænoides Nyl.......... 318 pércrocata Ann: scene 513 perexigua Müll............ 592 perieulos# Dali at 812 Persooniana Ach.......... 471 phæocarpa FIk.... 443 537 phæocarpella Nyl......... 490 phlogina Ach:. 4042 437 photina Mass..….:.ci tie 404 picila Mass... 1/20 45? piata Taylrstos M INeLAES 465 pictavica Wedd.:,......%, 590 pinacion Ach.............. 350 ” 198 LICHENS D'EUROPE placidia Mass. ............ 454 radiosa Schœr............ 390 placodiiformis Del ........ 364 ragusana Zahlbr........... 344 Placodium DC......... XXXV ramulicola Kerns.......... 299 placodizans Nyl........... 525 refectum Wedd...... .... 414 pleophora:Nyl.....,.:%4: 503. retellens Nyl0 0 AE 505 plumbea Mass:.......:1,,. AUTE 0 TONER IN PER EE TER 930 plumbella Nyl......... ... DR, rTejecta Th Fr7: 02002 208 plumbeorufa Nyl.......... 486 Reuteri Schœær. .........:. 394 Pokornyi Krb.. 195 bis. Suppl. rhagadiosa Ach. .......... 263 Pôliniir Mass: ur te AGO!" rhagadiza Nyl::::.,6028 398 polycarpa Mass............ 454 Rhododendri Hepp........ 950 polycarpa Th:.Fr...cu. 0 348 Rinodina Ach..:.... XXXVII polygonia Eitn. 1.1 D66! : riparid’Pw... TIMES 331 pélyapora Th:Fr... 8 A H902 , TODOrIS DUT SITES 069 prœradioss NY aus 353 Romeana Müll............ 615 Prévost Dub: 5291. roscida Smrfié Lee 541 pruinata Zahlbr....... COUT: rossulata Th. Fr: 399 prüinella Bagl.f. 10e 560, rubelliana ACh' TON e 447 pruinifera Cromb ........ 371 rubescens Ach............ 454 pruinifera Nyl:..s fish 340% -rubina Hepp:2+.. 7050088 327 pruinosa Arn........ 311:%531., -rubricosa; Stein. PSE 378 pruinosa Chaub........... 340 ruderum Malbr........... 425 prüinoss Keb..2 0e ia 446: - rüfescens Ach::... V0 395 pseudoparasitica Lamy.... 454 rufescens Arn... ......... 399 pseudopetræa Nyl......... 591 rügulosa Krb.: 2.22 393 peOralis AGh ns DE 4 3607 ‘rütlans Flot..;.14. T0 409 pulchrevirens Anz......... 511 ryssolea Ach.. 195 bis. Suppl. pulvinata Anz. ........:..4 321 rytidodes Mass UNE 459 pulvinata Zahlbr.......... 592 pulvinatum Mass ......... ANG sæpincola Krbi::... 10008 546 patiilum'Arn:5. 628. 414: . sagedioides Nyÿl....::0759 393 purpurascens Nyl......... A9 saticina Ath:rers: eee 452 pasillunrAuet:...154.ns 417 sarcopisioides Krb........ 905 pycnoclada Gaudich.63 bis.Supp. saxicola Poll. ............. 331 pyracea. Ach... 24 ti 469) scabra/ Th. Pris. tee 363 pyraceella Nyl: ius horse 4671: Schœreri FIk......,.,2 2 454 pyreniospora Nyl.......... 546 Schæœreriana Mass........ 454 putinus Mobishitosce sich 553% Schistidii Anz.:.. 0, .15204 524 pyrithroma, Ach...:,:.:21.: 465 Schleicheri Ach........... 363 pyrithromoides Nyl........ 1650 selddes Nyk.. Mie rene 594 pyritbrella Nyl.:.:....43408 419: scopulare Nyl:.:. 6.5.2 430 scopulina Nyl............ . 96? radiatumeue... ;:..4.10n/: 46 416 scotoplaca Nyl............. 484 LICHENS D'EURUPE s_otoplacoides Nyl.... ... 485 sinapisperma Krb......... 493 sinopica Wnbg............ 395 smaragdula Wnbg........ 395 SET AC; te ne onto 315 sorediatum Wain.......... 410 Sci Wedd 3:32 407 adphodes Ach.....:..... 990 mphodes KTD... esse, 596 spadicea Fw......... de 361 sphærocarpa Th. Fr....... 037 Squamaria DC........ XXXII squamea Nyl. ..........,.. 331 squamescens Zahlbr....... 454 squamulata Nyl........... 907 squamulosa Bagl.......... 598 squamulosa Eitn........... 556 squamulosa Schrad........ 379 squamulosa Wedd. ....... 459 sipropen AGhs. .. 6. 44? soropeur Krb.:..::.,.... 454 stillicidiorum Hornem..... 159 straminea Wnbg.......... 326 strigosa Ach........ 2. Suppl. subaurella Nyl............ 440 subbracteata Nyl.......... 439 subcandicans Müll........ 360 subcircinata Nyl........... 301 subcitrina Nyi............. 416 subconfragosa Nyl......... 5063 subdeflectens Wain....... 249 Honetiexa Nyl..:........ 931 subdiscrepans Nyl......... 327 BousaNyE.........0.0. 346 suberubescens Wain...... 068 suberumpens Nyl......... 270 suberythrella Nyl ......... 45? subexigua Nyl............. 957 subfarinosa Lamy......... 391 subflavens Lamy.......... 475 subfuscans Nyl............ 459 subglaucescens Nyl....... 068 subgranulata Müll......... 616 subgranulosum Wain..... subimmersa Nyl.......... sublobata Arn ............ submergenda Nyl......... aubmersd Nyl: 24326 nues submilvina Nyl............ subnigricans Wain........ subnivalis Nyl............ subochracea Wedd........ subolivacea Th. Fr........ subrufescens Nyl.......... subrufula Nyl.....21#nv subsimilis Th. Fr......... subsolutum Nyl........... succedens Nyl............: sulphurascens Nyl......... sulphurata Arn.........,:. sulphurella Krb........... suspiciosa Nyl............. sympagen Nyil::..7512 sympageum Ach.......... tauriliana Mass. .....,.... tectorum Eitn.......1...:11 tegulare Ehrh...::.:$304 tegulicolaNyl,.:. 25528 teicholytum Sch........... teichophila Nyl............ foichoies NY r ere tenuatulum Nyl........... tenuatum Nyl:.:..1.0 5.2 tenue Weddi anee tesrestris Nyl::.4:..... tetraspora Nyl............, tetrasporella Nyl.......... tetrasticha Nyl......:.... thallincolum Wedd........ tholensis Th Re, 2280 Tongleti Hue/ 7"... trachitica Jatt....... .:... trachitica Mass............ transsylvanica Nyl........ tremmiacensis Mass....... 200 LICHENS D'EUROPE Trevisani Hepp............ 552? variegata Zahlbr.......... 219 tromsæensis Norm........ 406 velana Mass......... 387. 454 truncata Mass. HART 385 veronensis Mass........... 400 turfacea Wnbg............ 541 ‘vuersicolor Bagl.........2 378 turgescens Nyl............ 459 versicolor Ach.......... .. 333 turgida Wedd............. 566: /vésuviana Lic.::....:42770 401 turgidum Mass............ MN: : Nactoris Hapnr.:: 2; 2002 285 Turneriana Ach........... 483 Viperæ Zahlbr......:1.2 473 tympanelloides Bagl....... 567 virella Krb................ 587 tyroliensis Zahlbr.......... 469 viridescens Fr............. 370 viridirufa Ach::.. LRU 485 uémaicola DC:-:2. 008 200 411 Visianicum Mass.......... 433 umbilicata Bagl........... 318 …. vitellina Ehrh .:::%:7... 529 umbilicata Harm.......... 459 ‘vitellinula Nyl......:..7 438 umbratica Wain........... 425 vitellinum Mudd.......... 528 umbraticum dJatt.......... 417 vosegiacum Fw........ .. 330 umbrinofusca Nyl......... 6H : -vülcanicaJatt..STRSeE 401 umbrinonigra Nyl......... 609 - ‘vulgaris Mäiss Re . 320 unilocularis Elenk....... . 464 Wrightii Tuck. 208 bis. Suppl. vatillans Th. Frise 488 vagans Nyl........ 162. Suppl. xanthopis Nyl............. 471 valdobbiensis Bagl......... 388 xanthostigma Pers. ....... 526 valisiaca Müll....:..60.:24 n1:358: -xilitella Nyk... SHC 506 variabilis Pers... ii 920 varidta Nyse une 4175 Zwackhiana Krmp......... 603 — seen SUR LES MESURES PRISES A NEW-YORK POUR ENRAYER LA PROPAGATION DE LA TUBERCULOSE PAR Mr le Dr BONNEFOY, Médecin de 1" classe de la Marine. Le 16 juin dernier avait lieu à l’Académie de médecine de Paris un important débat sur la question de la décla- ration des maladies épidémiques et contagieuses, de la tuberculose en particulier. M. le professeur Landouzy y déclarait que le vrai re- mède à la propagation de la tuberculose serait dans la déclaration obligatoire et dans des mesures sérieuses de désinfection également obligatoires. Cette question est, depuis plusieurs années, pratique- ment résolue à New-York, grâce aux mesures adoptées par le Département de la santé. Pendant une escale du Troude, dont j'étais le médecin, j'ai dû à l’obligeance du docteur Roberts, supérintendant du Département de la santé de New-York, de pouvoir vi- siter, en avril 1905, cette Institution destinée à assurer la protection de la santé publique. C’est un véritable mi- 43, 202 SUR LES MESURES PRISES A NEW-YORK nistère divisé en plusieurs sections: maladies contagieu- ses, épidémies, tuberculose, vaccine, laboratoire de bac- tériologie, dipensaire, etc. L'établissement occupe le coin de la 55° rue et de la 6° avenue. : Je me bornerai à résumer, dans cette note, ce qui a été fait pour lutter contre la tuberculose. M. le professeur Hermann Biggs, médecin chef du Dé- partèment de la santé, a joué, dans cette lutte, le princi- pal rôle. Dès l’année 1887, peu après la découverte de Koch, il fait élaborer un règlement dont la mesure capitale devait être la déclaration obligatoire et l'enregistrement de tous les cas de cette maladie, les renseignements contenus dans les rapports des médecins étant strictement confiden- tiels, et cette déclaration des cas de tuberculose n’entrai- nant aucune action de la part des autorités sanitaires. L'opposition qu'une mesure aussi radicale eût suscitée dans le public et parmi les médecins, força le Départe- ment à se contenter tout d’abord, dans la pratique, d’une déclaration mi-partie volontaire, mi-parte obligatoire : les établissements publics eurent l'ordre de déclarer les cas dont ils avaient la surveillance ; les médecins civils étaient seulement invités à faire de même pour les malades tuber- culeux de leur clientèle privée. En même temps, à l’aide de circulaires répandues dans le public par l'intermédiaire d'institutions charitables, des syndicats ouvriers, et par des communications répétées à la presse, le Département s’efforçait d'éclairer toutes les classes de la population sur la nature de la tuberculose et sur les moyens propres à en prévenir la contagion. Voici la traduction des principaux articles d'une de ces circulaires : j 4 POUR ENRAYER LA TUBERCULOSE 203 LA TUBERCULOSE PEUT ÊTRE ÉVITÉE ET GUÉRIE. INSTRUCTION POUR LES PHTISIQUES ET POUR CEUX QUI VIVENT AVEC EUX. Département de la santé, New-York. La tuberculose est surtout causée par la ‘mauvaise habitude de cracher. La tuberculose est une maladie des poumons que l’on prend d’une autre personne. Elle n'est pas seulement due aux refroidissements, quoique un refroidissement puisse en fa- voriser l’éclosion. Elle est causée par des germes très petits qui pénètrent journellement dans l'organisme avec l’air res- piré. Les matières expectorées par les poitrinaires, quand ils toussent, contiennent ces germes en grand nombre. Ces ma- tières, crachées sur le sol, les murs, se dessèchent et se mêlent aux poussières de l’air, devenues par là dangereuses pour ceux qui les respirent. Mais l'air expiré par un tuberculeux ne con- tient aucun germe et ne peut transmettre la maladie. La tuberculose peut être souvent guérie, pourvu qu’elle soit promptemeut reconnue et combattue par un traitement appro- prié. Il n’est pas dangereux de vivre avec un tuberculeux si ses cra- chats sont promptement détruits. Celui-ci devra toujours cracher dans un récipient à cet usage. Pour éviter que les crachats ne se dessèchent dans ce récipient, on y versera de l’eau ou une solution phéniquée à 5 °/,, qui tue les germes. Le crachoir sera vidé au moins deux fois par jour dans les lieux d’aisances, et soigneusement nettoyé à l’eau bouillante. Le récipient sera une tasse, un flacon ou une pochette de carton qu’on brüle après usage. Le tuberculeux ne doit pas avaler ses crachats. Il aura un lit et, si possible, une chambre pour lui seul. L'air de la chambre sera constamment renouvelé, une fenêtre res- tant ouverte nuit et jour. Le linge de corps et de literie du ma- lade subira le moins de manipulations possible s’il est sec; il devra être mis à tremper dans l’eau jusqu’au moment de le les- siver. Pourvu que ses crachats soient rendus inoffensifs, le tuber- culeux peut non-seulement vaquer à ses occupations habituelles, 204 SUR LES MESURES PRISES À NEW-YORK sans risquer de contaminer personne, mais il peut encore amé- liorer son état et augmenter ses chances de guérison. Quand une personne est suspecte de tuberculose, le Départe- ment de la santé doit en être prévenu. Un médecin in-pecteur examinera le malade, et s’il le reconnait atteint de tuberculose et qu'il n'ait pas de médecin, il lui indiquera le traitement à suivre. Les chambres qui ont été habitées par un tuberculeux seront entièrement lavées, blanchies, repeintes et tapissées avant d’ê- tre occupées de nouveau. Les tapis, les rideaux, la literie, etc., provenant d’une chambre qui a été occupée par un tuberculeux, devront être désinfectés..…. Quand un tuberculeux change de domicile, il doit en informer le Département de la santé. Il importe de mettre en garde les tuberculeux contre les remè- des dits spécifiques et les méthodes secrètes de traitement... Celui-ci consistera surtout en air pur, vie au grand air et nour- riture abondante et substantielle... Les personnes qui voudraient avoir des instructions supplé- mentaires ou recevoir les soins que comporte leur état pour- ront s'adresser au Département de la santé, 6° avenue et 55° rue, à l'Association pour l'amélioration du sort des indigents ou à la Société d'organisation charitable, 105 Est, 22° rue. Au fur et à mesure que le public se rendit mieux compte de l'intérêt qu'il y avait pour lui à suivre les recomman- dations des autorités sanitaires, le Département obtint une soumission de plus en plus complète à ses prescriptions, et, le 19 janvier 1897, il faisait connaître aux habitants qu’il avait adopté l’amendement suivant au Code sani- taire : La tuberculose pulmonaire est une maladie infectieuse et transmissible, dangereuse pour le public. Il est du devoir de tout médecin de cette ville de déclarer, par écrit, au Bureau sa- nitaire, le nom, l’âge, le sexe, la profession et l'adresse de toute personne atteinte de cette maladie, dans la semaine qui suivra la première visite du médecin, POUR ENRAYER LA TUBERCULOSE 205 Il est du devoir des administrateurs, des directeurs, des pro- viseurs, des surveillants et des médecins de tout établissement public ou privé et des dispensaires de la ville, de déclarer par écrit, au Bureau sanitaire, le nom, l’âge, le sexe, la profession et le dernier domicile de toute personne atteinte de tubercu- lose et qui aura appartenu à un titre quelconque à cet établis- sement. Il est du devoir de toute personne atteinte de cette affection, ainsi que des chefs de tout établissement public ou privé et de tout dispensaire, d'observer et de faire observer les lois et rè- glements du Conseil de salubrité destinés à empêcher la propa- gation de la tuberculose pulmonaire. (Dans le présent Code sanitaire, sections 133 et 138, toutes les formes de tuberculose sont regardées comme infectieuses et transmissibles). 1° En ce qui concerne la clientèle privée des médecins, les autorités sanitaires rappellent que dans aucun cas cette déclaration n’est suivie d’une visite des inspecteurs du Département ni de la surveillance du malade. Une fois par an le médecin traitant est requis d’infor- mer par écrit le Département si le malade est encore vi- vant, et, dans l’affirmative, si son état s’est amélioré ou aggravé. Il doit aussi prévenir le Département de tout changement d'adresse du malade. Ce seul fait de l’enregistrement eut par lui-même une grande influence éducatrice, et, en 1902, plus ‘de 16.000 cas de tuberculose étaient ainsi déclarés à New-York. Dans le but de faciliter aux médecins le diagnostic pré- coce et certain de la tuberculose pulmonaire, les autori- tés sanitaires prenaient à leur charge l’examen bactério- logique des crachats. A cet effet, le service de bactériologie, annexé an Dé- partement dès l’année 1894, recevait tous les spécimens de crachats qui lui étaient adressés. Le dernier paragra- 206 SUR LES MESURES PRISES À NEW-YORK phe d’une circulaire envoyée par le Département à à tous les médecins établis à New-York, et dont je vais donner la traduction, indique la marche à suivre : .…... Dans toutes les pharmacies qui servent actuellement de dépôt pour tubes destinés à la culture de la diphtérie, on trouve des flacons, accompagnés d'imprimés à remplir, et destinés à recevoir les crachats. Quand le crachat a été obtenu, il suffit de remettre le flacon, avec l’imprimé rempli, dans une de ces ‘pharmacies ; le tout sera recueilli par les soins du Département qui, après l'examen microscopique, enverra sans frais le résul- tat au médecin traitant. L'imprimé, qui accompagne l'échantillon de crachat, devra être complétement rempli dans tous les cas et le flacon exacte- ment bouché ; les spécimens qui ne rempliraient pas ces condi- tions, ou ceux accompagnés de renseignements incomplets, ne seront pas examinés. Par ordre du Conseil de salubrité : HERMANN BIGGS, M. D., THoMas DARLINGTON, M. D., Medical officer. President. Et le docteur Hermann Biggs fait remarquer, dans son rapport sur le contrôle administratif de la tuberculose en février 1904, que beaucoup de médecins, peu. pores à dé- clarer les cas de tuberculose, n’hésitaient pas à envoyer des spécimens de crachats avec toutes les indications né- cessaires pour permettre l’enregistrement du malade. En 1903, plus de 11.000 échantillons de crachats avaient été envoyés dans les laboratoires du Département. Pres- que tous provenaient de la clientèle privée des médecins civils. 2° Pour les tuberculeux indigents, les autorités sanitai- res les font visiter à domicile par leurs médecins et leurs nurses. À chacune de ces visites, le médecin ou la nurse " HEL. LÉ POUR ENRAYER LA TUBERCULOSE 207 donne au patient des instructions verbales et imprimées, destinées à l’instruire sur les précautions à prendre; ils s'assurent que ces instructions sont suivies et que les conditions hygiéniques des locaux ne sont pas défectueu- ses. Si les ressources de la famille sont insuffisantes pour lui procurer des soins et une nourriture appropriée, ils l'engagent à entrer dans un hôpital, et quand le patient ne peut pas quitter son domicile, pour une raison valable, les autorités sanitaires lui procurent du lait et des œufs, ou le recommandent à toute autre institution charitable. Quant aux décisions à prendre, il n’est pas établi de règle uniforme. Chaque cas est l’objet d’un examen parti- culier, et la décision n’est prise qu'après mûres réflexions. Vagabonds. — Il n’est de règle absolue que pour les vagabonds reconnus tuberculeux. Ce sont les plus dange- reux pour la population. Ils changent continuellement de domicile ou dorment sous les halls; crachant partout, ils sèment l'infection sur leur passage. Cette catégorie de tuberculeux est, dans tous les cas, prise à la charge du Département qui les fait admettre, coûte que coûte, dans des établissements spéciaux : soit dans l'hôpital de la ville réservé aux tuberculeux, à Black- well’s Island ou à Seton Hospital ou à Riverside Hospi- tal. Ce dernier est un véritable sanatorium, entretenu et di- rigé par le Département. Il a été en outre établi que les hôpitaux généraux, de même que les prisons, les asiles d’aliénés, les maisons de santé, sont dans l'obligation de traiter les tuberculeux dans des locaux séparés. 208 SUR LES MESURES PRISES A NEW-YORK Désinfection obligatoire. — Quand le Département de la santé est informé qu’une chambre ou un appartement a été évacué par un tuberculeux, par changement de rési- dence ou par décès, il envoie un médecin inspecteur le visiter. Si ce dernier le juge nécessaire, il ordonne le transfert des objets infectés: tapis, couvertures, literie, pour les soumettre à la désinfection. Suivant le cas, il donne l’ordre au propriétaire de faire assainir le logement, soit par des fumigations à la formaldéhyde, soit par la remise à neuf. Et l'appartement ne peut être occupé avant complète exécution des mesures prescrites. Quand il y a des motifs sérieux de croire que le propriétaire ne se sou- mettra pas à ces prescriptions, un imprimé est collé sur sa porte pour prévenir le public, et il est procédé à la dé- sinfection des locaux avec le personnel et le matériel du Département, à qui les frais incombent dans tous les cas. Si cependant le propriétaire veut se charger de la désin- fection, il le peut à la condition de se conformer aux rè- gles établies et de fournir un certificat du médecin habi- tuel, indiquant le nombre de pièces désinfectées, avec le cube d’air, l'espèce et la quantité de désinfectant employé. Des imprimés ad hoc sont fournis sur demande. Dispensaire.— Un dispensaire municipal, exclusivement réservé au traitement des tuberculeux, a été annexé au Département de la santé; il a pour titre officiel : Clinique des affections pulmonaires transmissibles du Département de la santé de la ville de New-York. Il à été ouvert le 1° mars 1904. Ne pouvant entrer dans les détails de son fonctionnement, je me bornerai à énumérer les principaux buts de ce dispensaire : 1° Diagnostic précoce et certain de la tuberculose pul- monaire ; POUR ENRAYER LA TUBERCULOSE 209 2° Traitement à domicile des indigents, y compris tous les malades provenant des établissements publics de la ville ; 9° Traitement des malades qui s’y présentent; ouvert tous les jours entre 9 heures du matin et 4 heures du soir, excepté les dimanches et jours fériés légaux ; 4 Faire admettre dans un hôpital les malades quand leur état le demande ; 9° Prendre auprès des indigents traités à la clinique tous les renseignements destinés à faciliter au Département le contrôle administratif de la tuberculose ; 6° Traitement de la tuberculose du larynx. Ici encore les instructions imprimées jouent un grand rôle. Ces recommandations sur l'hygiène du tuberculeux, dont je regrette de ne pouvoir donner la traduction, ont été rédigées avec le plus grand soin et traduites par les interprètes du Département en allemand, français, ita- lien, russe, hébreu, polonais et hongrois. Tout malade nouveau en reçoit un exemplaire dans sa langue maternelle ; il lui est recommandé de s’en bien pé- nétrer et de suivre scrupuleusement ces prescriptions. Telle est, dans ses grandes lignes, l’œuvre accomplie à New-York pour la préservation contre la tuberculose. Si quelques-unes de ces mesures rencontrèrent, au début, une forte opposition, elles sont aujourd’hui approuvées par la majorité des médecins et le public y adhère facilement. Il en est résulté une diminution très notable dans la pro- portion des décès dus à la tuberculose pulmonaire, dimi- pution plus rapide que dans aucune autre grande ville du monde, si on se rapporte aux statistiques officielles com- 14 210 MESURES CONTRE LA TUBERCULOSE parées. Et cependant dans certains districts de New-York la population est près de deux fois plus dense que dans les quartiers les plus populeux de Londres, Paris et Vienne. Depuis l'adoption de ces mesures, soit en quinze ans, cette diminution a été de 40 °/,, alors qu'à Paris, par exemple, où rien jusqu'ici n’a été tenté, cette proportion, pendant la même période, est restée à peu près station- naire. Et le Directeur du Département de la santé de New- York est convaicu, dit-il, que les années prochaines ver- ront une diminution au moins égale à celle constatée. —se ue ETS, À NOTE LA POSSIBILITÉ D'ÉTABLIR À CHERBOURG LA TÊTE DE LIGNE DE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE (PASSAGERS) PAR Mr EF. GUILLON, Ingénieur Civil. Le remarquable travail de M. G. Hersent, que j'ai eu l'honneur de communiquer à la Société au mois de janvier dernier, met comparativement en lumière les caractéristi- ques naturelles ou artificielles de chacun des ports de France. Avant cette œuvre d'ensemble on pouvait, dans cha- que port, dépenser en vain beaucoup d'initiative, trop sou- vent à l'encontre de la destination naturelle comme de la situation économique et géographique. Maintenant, au contraire, le problème est nettement posé, les conditions particulières ont été supérieurement analysées; on sait partout dans quelle voie on peut judicieusement s'engager, et ce n’est pas seulement sur l'opinion d’un homme émi- nent qu’on peut étayer sa confiance, c’est aussi sur toute 212 CHERBOURG TÊTE DE LIGNE la documentation qu’il a recueillie et qu’il met complai- samment à notre portée. En ce qui me concerne, j'avoue que la lecture que j'ai faite, dans le Bulletin de la Société des Ingénieurs civils de France, de la communication de M. Hersent sur « Les Grands Ports français, leur transformation et leur autono- mie » a été pour moi une lumineuse initiation. Depuis, le même auteur a revu et étendu son œuvre en faisant, le 10 avril, une communication à la Société d’'En- couragement à l'Industrie nationale, qu'il a dénommée : « Mise au point de notre outillage maritime. — Ports et canaux ». La substance est la même que celle du Bulletin de la Société des Ingénieurs civils de France, mais les nouveaux transatlantiques, dont les dimensions déroutent toutes les prévisions, y sont cités. La forme de l'étude est rema- niée; l’état du problème de la navigation fluviale y est ajouté à celui des ports maritimes qu’il complète. En 1904, lors de la préparation du Congrès de l’'AFAS, j'avais entretenu quelques amis du Comité local de l’inté- rêt qu’il y aurait eu à traiter en séance publique des dis- positions ou aptitudes particulières des divers ports rame- nés à deux types : û 1° le port wharf, s’avançant dans la mer vers la route des navires, à l'extrémité d’une presqu’ile, comme celui de Cherbourg : 2° le port estuaire, très enfoncé dans les terres et s’y ramifiant par un fleuve, les affluents de ce fleuve et des canaux, comme le port du Havre. Les deux ports les plus voisins semblent en effet avoir été rapprochés sur la carte pour que l'opposition de leurs destinations particulières ressorte davantage. Sans doute, à cause des difficultés de compilation que 1 ‘ DE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE 213 j'éprouvais moi-même à approfondir cette question, nos amis ne crurent pas devoir l’aborder plus que moi. Il en est autrement aujourd’hui où le terrain est déblayé, car il ne reste pour ainsi dire qu'à conclure : Cherbourg est le « port de vitesse », Le Havre est notre « grand entrepôt commmercial ». En effet, Cherbourg réunit naturellement toutes les conditions nécessaires à la fonction préconisée: grands fonds indispensables aux paquebots de plus en plus grands, rade sûre dans laquelle on peut entrer par tous Jes temps. Un seul point sombre: la distance de Cherbourg à Paris. Mais, est-ce aussi grave? Non. Car toute la Normandie réclame, pour son développement, une accélé- ration des vitesses sur sa ligne principale. Elle réclame aussi des canaux. D'ailleurs, cet éloignement est la conséquence logique de la situation si favorable de Cherbourg. C’est parce qu'il est loin de la France centrale et très avancé en mer que les navires rapides étrangers peuvent y faire escale, avec une perte de temps insignifiante, sans se détourner de leur route. Mais cette forme de l'éloignement présente, pour- rait-on dire, le maximum d'utilisation ; car il est le plus petit qu'il puisse être, représentant sensiblement la per- pendiculaire abaissée de Paris sur la route des paquebots. M. G. Hersent attribue au Havre un rôle beaucoup plus considérable, c’est de devenir «notre grand entre- pôt commercial pour tout le bassin de Paris ». Personne ne peut contester cette pensée ; la destination du Havre à cette fonction est évidente. Cependant il n’est pas démon- tré qu’un canal partant de Cherbourg et se dirigeant vers le sud, pour rejoindre la Mayenne, ne soit pas destiné à séparer les intérêts de l’ouest de la Normandie, en mé- me temps que d’une partie de la Bretagne, de ceux du 214 CHERBOURG TÊTE DE LIGNE Havre. Mais nous ne nous arrêtons pas à cette idée ; nous pensons que tout ne peut pas se faire en un jour, et nous estimons, au surplus, que la grande loi de la spécialisa- tion doit être méthodiquement appliquée dans une pé- riode de reconstitution de la navigation nationale, comme celle qui s’impose à l’attention de nos contemporains. Donc, puisque le Havre, par sa situation et son outil- lage, est destiné à être un grand entrepôt commercial, n’essayons pas de lui disputer ce rôle et contentons-nous de sustenter, au point de vue Marine marchande, le mo- deste hinterland que la nature nous a départi. Mais, puisque les conditions naturelles de la situation de Cherbourg le désignent comme le port le plus favorable aux évolutions des navires transatlantiques, entrons réso- lument dans la voie qui nous est offerte et posons nette- ment la candidature de notre port à devenir tête de li- gne de la Compagnie Générale Transatlantique. Car, malgré la levée de boucliers que l’abandon du Ha- vre par la Compagnie déterminera, cet abandon se fera par la force même des choses. Les progrès de la naviga- tion, la loi de spécialisation, l'insuffisance des conditions naturelles l’exigent. Résister à cette obligation serait, non- seulement compromettre gravement les intérêts de la Compagnie Générale Transatlantique, en amoindrissant en- core sa position vis à vis de la concurrence étrangère, ce serait encore la vouer à une extinction prochaine et pro- clamer la déchéance définitive de la Marine transatlantique française. On essaie actuellement de prolonger le séjour de la Compagnie au Havre à coup de centaines de millions. Mais les dimensions des navires grandissent plus rapide- ment que les projets des ingénieurs ne peuvent s’élabo- rer. Ces projets laisseront d’ailleurs de lourdes charges CPS PE DE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE 215 d'entretien, car ils sont basés sur le dragage à la cote — 12 mètres de centaines d'hectares de fonds qui se sont nivelés à — 2 ou — 1, suivant des lois que nous igno- rons. On conçoit que d'importants remblais se produiront par simple écoulement des sables dans la souille. et que le travail sera perpétuellement à recommencer. Mais ce dragage à — 12 mètres, déjà si difficultueux, sera-t-il suffisant ? A peine. Les navires suivants : Adriatic, de la Compagnie White Star Line; Lusitania, de la Compagnie Cunard ; Mauritania, de la Compagnie Cunard, ont tous trois 11 m. 30 de tirant d’eau ; ils ne pourraient donc pas risquer d'entrer au Havre à basse mer, même avec le chenal fraîchement dragué. En fait de fonds marins, 1l faut éviter la parcimonie. N'a-t-on pas vu l'amiral de Cuverville, qui se connaît quel- que peu en Marine, combattre, l’année dernière au Sénat, le projet de construction du bassin de la Madrague à Mar- seille, eu indiquant à cette date, comme minimum néces- saire, le tirant d'eau de 12 mètres. Depuis, le progrès a encore marché, et la mise en chan- tier de l'Olympic et du Titanic par la White Star Line a démontré que ce qui avait paru à certains de l’exagé- ration n’était que très modérément conforme aux besoins modernes. L'augmentation rapide du tirant d’eau des paquebots va nécessairement modifier la tactique de la construction des ports. Il ne peut plus être question d'approfondir de gran- des surfaces ; car, non-seulement cette méthode est oné- reuse, de premier établissement; mais elle crée une servi- tude d'entretien qui croît dans une grande mesure avec la profondeur obtenue artificiellement. Il faut limiter le rôle du génie civil à la construction des digues, jetées, formes de radoub, etc., et construire ces ouvrages seulement où 216 CHERBOURG TÈTE DE LIGNE l'on trouvera les tirants d’eau naturels et perpétuellement assurés. COMPARAISON DES DISTANCES ET DES TEMPS. fi fn DISTANCE DISTANCE DE MER Che 4 a n A - à DE PARIS EN PLUS ÉRÈEE PORTS Z 5 d © © [el Fe PE on À Km Temps Km. Temps D ë Fu Brest. : . 625 19 DAGAIF-SIC tete. Tim: 310 de plus Cherbourg. | 320 | 6h.» ! ‘ue Brest À 8-35 | —16m. 160 de plus Le Havre . 228 2 h. 45 que Cherbourg 4h. 30 | — 1m. | — 12m. que Cherbourg 9h» | —5m. | —9m. Boulogne . | 254 | 3h. 15 320 de plus RÉCAPITULATION. TEMPS TOTAL DU VOYAGE en vue des côtes DIFFÉRENCES ou par voie ferrée Brest. Rapporté 12 h. » en faveur , de 2 h. 35 Cherbourg. à Brest 14 h. 35 Brest Cherbourg. Rapporté en faveur Le Havre . : 7 h. 15 de 1 h. 15 à Cherbourg Cherbourg Boulogne . Les tableaux ci-dessus donnent une idée des principales conditions que réunissent les ports du Nord qui peuvent DE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE 217 être candidats à devenir tête de ligne de la Compagnie Générale Transatlantique. Analysons maintenant ces conditions : Brest et Cherbourg. — Brest est à 12 heures de Paris, Cherbourg à 6 heures; mais pour venir de Brest au méri- dien de Cherbourg par mer, il faut 8 h. 35 à la vitesse des grand paquebots. Cherbourg n’est donc plus en retard sur Brest que de 8h.35+6h.=—14h.35—12h.—2 1h. 35. Ceci sans tenir compte du temps perdu à l'entrée e à la sortie. Or, personne n’a contesté que la facilité d’en- trer à Cherbourg est aussi grande que la difficulté d’en- trer à Brest. Et la preuve même de cette difficulté se trouve dans la recherche des expédients à laquelle se li- vre un syndicat d'initiative de ce port pour arriver à ren- dre admissible la perspective de la navigation transatlan- tique autour de Brest. Il est donc probable que le temps de 2 h. 35, qui nous place dans une situation inférieure, est largement com- pensé par les facilités d'accès que présente notrelittoral, et que des expériences pratiques feraient pencher la balance des temps en faveur de Cherbourg. Mais ce n’est pas tout: le tirant d’eau utilisable à Brest est de 12 m. C’est à peine ce qui est nécessaire aujour- d'hui, lorsqu'il s’agit de paquebots. Ce sera insuffisant demain avec l'Olympic et le Titanic. On prétend donc recommencer à Brest ce qui a été fait malheureusement au Havre et se retrouver dans le nouveau port transatlanti- que avec des tirants d’eau insuffisants. Il est indispensa- ble qu’on se donne plus de latitude. A Cherbourg on peut 14. 918 CHERBOURG TÊTÉ DE LIGNE trouver 16 m. aux plus basses mers; cet avantage n'’est- il pas capital ? Le Havre et Cherbourg. — Le Havre est à 2 h. 45 de Paris ; Cherbourg en est à 6 h. Mais pour aller par mer de Cherbourg au Havre, à la vitesse des grands paque- bots, il faut 4 h. 30. Par conséquent : Distance Cherbourg-Paris (par train trans- atantiquol. Ses PERLE LES MB PROMIS 6 h. » Parcours Cherbourg-Le Havre (par mer)..... 4 h. 30 Distance 116 HavTE=PAPIR EE, «Loco res 2 h. 45 7Th.1516h. » Le Havre est donc en réalité plus éloigné que Cher- bourg de Paris de 1 h. 15. Encore le temps de 6 heures appliqué à Cherbourg-Paris est-il réductible, puisqu’en admettant la même vitesse kilométrique que pour Paris- Le Havre, le temps de Paris-Cherbourg serait : 2 h. 45 x 371 km. 228 km. EE Le bénéfice de temps serait alors de 1 h. 15 + 1 h. 30 — 2 h. 45 en faveur de Cherbourg, et il n’y a pas de rai- son pour que la vitesse Paris-Le Havre ne puisse nous être accordée. | Je ne reviendrai que pour mémoire sur l'importance de premier établissement des travaux à exécuter au Havre DE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE 219 et sur l’énormité des dépenses d'entretien qui en résulte- ront. L4 Boulogne et Cherbourg. — Ici, la concurrence paraît devenir impossible. Nous disons : PROIDOUrE-Parise 02), SEM Eur ANPARTE ARE [6h. » Pour aller de Cherbourg à Boulogne, à la vi- tesse des paquebots, il faut............... 9 h. » HebBeulorne à Paris......:... sc... 3 h. 15 12h.1516h. » Cherbourg est donc, en réalité, de 6 h. LE plus près de Paris que Boulogne. | Quant aux travaux à exécuter à Boulogne, ils consis- tent dans le dragage d’une souille à la cote — 9, qui n’est même plus à la mode, pour les bateaux moyens des lignes étrangères. Cherbourg est donc incontestablement le Fe à de comme tête de ligne de la Compagnie Générale Transat- lantique. Quels sont donc les travaux qu’il faudrait prévoir à Cherbourg pour que son port soit adapté à la fonction nouvelle qu’il aurait à remplir? Il serait téméraire de ma part de prétendre indiquer l’unique solution. Des personnes, plus compétentes que moi, ont d’ailleurs pour mission d'étudier les questions du genre et de les résoudre ; mais il m'est permis, en l'absence de tout projet connu, 220 CHERBOURG TÈTE DE LIGNE d'apporter ma pierre à l'édifice et d'appeler la discussion sur une solution acceptable. Si, du fort de l'Ouest jusqu’au plateau sous-marin de Nacqueville, on tire une ligne imaginaire parallèle à la direction générale du littoral, à l'Ouest de Cherbourg, cette ligne rencontrera des fonds de 16 m. Si l’on joint cet- te ligne au littoral, par une autre suivant l’arête S.-E. du plateau de Nacqueville, l’espace compris entre ces deux lignes et la côte sera susceptible d’être aménagé en un splendide port transatlantique. Quel serait le prix de la construction de ce port ? On ne peut pas faire, même approximativement, le prix d’un semblable travail sans une importante étude préalable. Du reste, je le répète, c’est le rôle d’autres personnes. Mais, toujours pour établir un élément de discussion, je vais essayer d’en donner une idée. La jetée, dont notre éminent collègue, M. Minard, di- rige aujourd'hui la construction en rade de Cherbourg, va coûter environ 10 millions le kilomètre. Elle est par des fonds de 9 m. Si nous admettions de doubler ce prix unitaire pour estimer la valeur d’une digue par fonds de 16 m., mais qui ne serait par construite avec autant de sujétions qu’en exigent la Marine de guerre et la desti- nation particulière de la digue en construction, peut-être ne serions-nous pas très loin de la vérité. Or le dévelop- pement de notre digue serait de 4 kilomètres, ce qui nous fait entrevoir le chiffre de 80 millions. Il reste à évaluer les travaux du côté de la terre : quais, formes de radoub, outillage, etc. C'est, au total, approximativement le prix de deux transatlantiques modernes. (Le Titanic et l'Olympic sont prévus pour 87.500.000 francs). : Ce qui nous permet de conclure que pour la valeur des ar 97 chépat dà . à ‘onbruenesuer] J40d 9j Jtexratossop mb ‘uros -94 ne 99[qn0p ‘euE{ EI 2p 2[[20998 9104 BJ 9P JUIW9SUO[OIX “osoddns anbrueresuea 310d 91 Juesodwo9 xneaanou so8e1AnQ apuabaT anbrpuypsuvs ter A CR 4 222 DE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE travaux qui se doivent faire en pure perte au Havre, au point de vue transatlantique, on aurait à la fois à Cherbourg le port et la flotte, une flotte moderne dont les unités se- raient de la taille de celles des autres nations, et même plus grandes si on l’osait. Cherbourg, le 20 mars 1909. LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ Mass. PLERASQUE SPECIES JUXTA ARCHETYPA SPECIMINA MORPHOLOGICE ET ANATOMICE DESCRIPSIT A. HUE. Tribus CROCYNIEZÆ NyL. Lich. Japon., 1890, p. 59, et apud HuE Lich. exot., p. 182, in Nouv. Arch. Mus., 3° sér., t. III, 1891; Trib. Chysothriceæ WAIx. Etude classif. nat. et morphol. Lich. Brésil, 1890, p. xxix, in Acta Soc. pro Faun. et Flor. fenn., t. VII, Helsingforsiæ ; Trib. Chryso- thricaceæ ZAuLBR., Ascolich., 1905, p. 117, et 1907, p. 242, apud En- gler und Prantl Die natürlich. Pflanzenfamil. Thallus spongioso crustaceus, byssaceus, nunc unifor- mis, nunc squamulosus laciniatusve, squamulis laciniisque sæpe connexo aggregatis, atque homæomericus. Cortex nullus. Intus, hyphæ medullares laxe intricatæ, articula- tæ ac in septis non constrictæ, ramosæ ramis anasto- mosantibus, nunc totæ concolores, nunc inferne nigræ aut fuscæ. Gonidia chlorophyllophycea. Apothecia leci- deina et duplici perithecio circumscripta : superius ex hy- phis stricte coalitis, inferius autem ex hyphis nunc laxe, nunc arcte contextis constitutum. Paraphyses vel crassæ et simplices, vel angustæ et connexo ramosæ. Sporæ hyalinæ, aut simplices aut septatæ. Spermogonia in urica specie observata ; spermatia parva ; sterigmata simplicia, 224 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ Quelle place systématique assigner à cette tribu dans la clas- sification des Lichens ? Il est évident qu'elle ne peut entrer ni dans les Radiatæ ni dans les Stratosæ (Hue, Lich. extra-eu- rop., in Nouv. Arch. Mus., 4° sér., t. I, 1899, p. 27), qui ont une structure symétrique ou dorsiventrale. Dans les espèces qui la composent, la structure est semblable dans toute l'épais- seur du thalle et en mème temps des plus simples, les hyphes étant simplement entrelacés. Par conséquent, aux deux divi- sions que je viens de citer il faut en ajouter une troisième qui renfermera tous les thalles homœæomères présentant des goni- dies colorées soit par la phycochrome, soit par la chlorophylle. Ainsi on aura : Familia I. — INTERTEXTÆ. Sectio I, — Gonidia phycochromacea. Sectio II. — Gonidia chlorophyllophycea. Familia Il. — STRATOSI-RADIATÆ. Familia III. — RaADIATz. Familia IV. — SRATOSÆ. Observ. — Les noms des deux tribus Crocynieæ et Chryso- thriceæ ont été créés la même année, en 1890, l’un par NyLan- DER, l'autre par Wainio. Le premier, dès le principe, renferma plusieurs espèces, tandis que le second concernait seulement le Chrysothrix nolitangere Mont. De même, la tribu Chrysothri- caceæ fut publiée par M. ZAHLBRUCKNER pour cette même espèce seulement, et ce ne fut que plus tard que cet auteur l’étendit au genre Crocynia. Par conséquent le nom Crocynieæ ayant ex- primé, dès le commencement de sa formation, une idée plus étendue devait avoir la préférence. Quant aux noms génériques Crocynia et Amphiloma, ils sont d’AcHarIus et, comme les précédents, ont été publiés la même année; Ac. Lichenogr. univ., 1810, p. 217, pour le premier, et p. 338, pour le second. Crocynia est la troisième section du genre Lecidea, laquelle ne comprend qu’une seule espèce, le Lecidea gossypina, qui est une de celles que nous allons étudier. Amphiloma est la seconde division du genre Urceolaria et n'est appliquée qu'à des espèces tout à fait étran- PLERAÏQUE SPECIES 225 gères à notre travail, U. scruposa, gypsacea, calcaria, etc. De plus, cette dénomination, devenue générique, désigne chez KoErBER, WEDDELL, MüLLER d’'ARGOVIE, etc., des Lichens à spo- res polariloculaires. Cependant, la même année que KOERBER, 1855, NYLANDER l’employa pour désigner l’Amphiloma lanu- ginosum et, en 1857, il y ajouta l'A. gossypinum, lesquels sont tous deux parmi les espèces ci-dessous décrites. Plus tard, en 1883, sous le vain prétexte que le premier à toujours été récolté sans apothécies (l'anatomie d’un thalle, qu’il soit fertile ou sté- rile, peut toujours être décrite), il en fit le Leproloma lanugi- nosum et l'autre passa ensuite aux Crocynia. La conclusion à tirer, c’est qu'il était impossible de conserver ce genre Amphi- loma. Genus CROCYNIA Mauss. Esame comparativo di alcuni generi di Lichenti (1860), p. 7, in Aittt Inslitut. 'vehet. Sc. Lelt. ed. Art, sér::3, 1. V:; Ny1. Lich, Japon., p. 59, et apud HUE Lich. exot , uis 1848-1850, in Nouv. Arch. Mus., 3° sér., t. III, 1891. Lecidea + ++ Crocynia ACH. Lichenojr. univ. (1810), p. 217. Symplocia Mass. Neagen. Lich., 1854, p. 4. Amphiloma NyL., Essai nouv. classif. Lich., ?° Mém., p. 176, in Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. TT, 1855, Enum. génér. Lich., p. 110, in ead. eclog., t. V, 1857, Synops. Lich., IL, p. 53, et apud HUE Lich. exot., n° 1559, ac SrTIZENB., Beitr. Flechtensyst., p. 172; in Bericht Thatigk Sanct-Gallisch. naturwiss. Gesellsch., 1861. Byssocaulon MONT. Prodr F1. fernandes., in Annal. Scienc. nat., Botan., ?e sér , t. IL, 1835, n° 52, p. 355, Cryplog. guyanens., p. 32, in ead. eclog., 3° sér , t XVI, 1851, p. 50, et Syllog. gener. specie- rumque cryplog., pp. 293 et 331; Nyz., Enum. génér. Lich., p. 119, Lich. Jap., p. 59, ac apud HuE Lich. exot., nis 1851-1853, atque MüLL. ARG. Consp. system. Lich Nov. Zeland., p. 13, in Bull. Herb. Boissier, t. II, 1894, Append. n° 1. Chrysothrix MONT. apud CLAUD. Gay, Histor. fisic. y politic. Chi- le,t. VIII, 1852, p. 212 ; STIZENS. Beitr. Flechtensyst., atque ZAHLBR. Ascolisch., p. 117. __ Leproloma NyL. in Flora, 1883, p. 107, apud HUE Addend. nov. Li- chenogr. europ , p. 316, in Rev. Botan., t. VI, 1887-1888, atque Lich. exot., n° 3612, in Nouv. Arch Mus., 3° sér., t. IV, 1892. LL 226 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ Amphilomopsis JATTA, La tribu « Amphilomei » e ilnuov. gen. Am- philomopsis, in Nuov. Giorn. botan. ilal. (n2 ser.), t. XXIT, 1905. Sequuntur nunc vetera genera ab auctoribus infra citandis adhibita ; non eorum opus, sed hujus opusculi numerus solum- modo indicabitur ; Arthonia Ny1., n° 10; Cilicia Moxr.., id. ; Im- bricaria DC., n° 1; Lecanora Nyz., n“6ct 8; Lecidea Acx., n°3: Pannaria Koers., n°1; Parmelia Acx., EL. FR. et ScxÆr., n° 1, Moxr., pluries ac sæpe adjuncta sectione Amphilomate ; Placodium Müzz. ARG., n° 1; Psoroma MüLz. ArG. n° Î. Thallus vel albus, vel rarius flavescens, sulfureus vi- tellinnsve, mollis, byssaceus, adnatus, nunc crustosus, nunc fere foliaceus vel squamulosus sen laciniatus atque intus homœæomericus ; inferne concolor aut niger fuscusve et aliquando zona ita colorata, plus minusve lata circum- datus. Nullus cortex; hyphæ medullares materia albida, atrata, flavente aut lutea, aliquoties hydrate kalico ru- bente, obnubilatæ, sursum albæ albidæve, inferne nigræ, nigrescentes, fuscæ aut rufæ, intricatæ, parum crassæ, ru - gulosæ, articulatæ articulis plus minusve longis ac in septo non constrictæ atque ramosæ ramis frequenter anastomo- santibus ac rete maculis parvis vel permagnis efficientes. (fig. 1). Gonidia sicut hyphæ nubilatæ, e generibus Algarum vel Protococco Ac. vel Trentepohlia Marr. de- sumpta, inter has hyphas plerumque dispersa, interdum stratum distinctum superne formantia. Apothecia leci- deina, hoc est ex hyphis medullaribus formata, supra crustam dispersa, raro acervata, sessilia aut immersa, basi rarius paulum constricta, cupuliformia, perithecio thallo concolore vel ab ipso thallo cincta atque disco nigro rufove instructa. In perithecio duplex zona: superior co- lorata ex hyphis stricte coalitis et in marginem ascenden- tibus composita ; in inferiore hyphæ nunc sicut in thallo laxe implexæ, nunc arcte aggregatæ ac etiam radiantes. 227 PLERÆQUE SPECIES Paraphyses hyalinæ et sursum sæpe coloratæ, aut cras- à 20/0 AC 77 o € (ES G © CZ ; SN @ AY QUO ) © CT D — Oe © Ye \ IN Fig. 1. — Crocynia biatorina (Monr.) Hu. Coupe longitudinale du thalle, montrant les hyphes entrelacés et leurs rae mifications anastomosées ; en haut les hyphes médullaires ; en bas ceux de l’hypothalle. (Gross. 350 diam.). sæ et simplices, aut angustæ ac connexo ramosæ, semper 228 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ arcte cohærentes. Sporæ in thecis senæ vel octonæ, vel simplices, vel uni seu triseptatæ breves, aut paulum longæ. Spermogonia in unica specie observata ; spermatia parva, cylindrica et recta ; sterigmata simplicia. Illud genus, Crocynia, juxta gonidiorum indolem sporarum- que internas divisiones in tribus sectionibus dividitur, scilicet sectio I, Eucrocynia, gonidia protococcoidea et sporæ simplices (5 species). Sectio II, Byssocaulon, gonidia chroolepoidea et sporæ uniseptatæ (3 species). Sectio ITT, Chrysothrix, gonidia similia et sporæ triseptatæ (2 species), atque tandem species gonidia similiter chroolepoidea possidens, sed apotheciis des- tituta proindeque Inceriæ sedis. Prima species simul corticola et saxicola vulgaris in tota Eu- ropa ac rara in terris exoticis. Cæteræ autem semper corticolæ, rarissime observatæ,vigentes præcipue in America tropica, me- ridionali etetiam antarctica, hic et. illic in Asia orientali (Ja- ponia etins. Java), in Africa (ins. Borbonia et Mauritio) atque in Oceania (Nova Zelandia et Nova Caledonia). Observ. — Dans la ‘bibliographie de ces espèces, je n'ai cité que peu de synonymes, parce que les déterminations des liché- nographes qui sont venus après MONTAGNE sont parfois erro- nées ; je n’ai pris que celles qui se rapportent d’une façon évi- dente à l'espèce que je décrivais. Par exemple, l’'Amphiloma gossypinum Nyz., Synops. Lich., IT, p. 53, tab. x, fig. 2 (cette planche n'a jamais été publiée), n’est pas le Crocynia gossypina (Sw.). puisque NYLANDER lui attribuc des gonidies chroolépoides (« gonidia moniliformiter juncta ») et des spores uniseptées. Pour savoir à quelle espèce de la section Byssocaulon cet Am- philoma s'applique, il faudrait étudier l'échantillon de son her- bier ainsi nommé. Cette remarque regarde également et la for- me cineritium (Acx.) NyL., loc. cital., p 5%, etle Crocynia gos- sypina Mass., Esam. comparat. alc. gen. Lich., p. 7, etc., etc. PLERÆQUE SPECIES 229 Sectio I. — Eucrocynia Hue. GonNipIA PROTOCOCCOIDEA ; SPORÆ SIMPLICESe 1. Crocynia lanuginosa Hue. Lichen Januginosus ACH. Lichenogr. suec. Prodr. (1798), p. 120, non Lichen lanuginosus Horru. Enum. Lich., 1791, p. 82, tab. x, fig. 4 (confer. HuE Lich. morphol. et anatom. dispos., n° 465, in Nouv. Arch. Mus., 4e sér., t. X, 1909, p. 190). Parmelia lanuginosa AcCH. Method. Lich. (1803), p. 207 (exclus. sy- nonym. ad P. pityream pertinentibus), Lichenogr. univ., p. 465 (exel. synonym. HorFr.), et Synops. Lich., p. 201; P. (Amphiloma) lanuginosa EL. FR. Lichenogr. europ. reform. (1831), p. 88. Imbricaria lanuginosa DC., in Lam. et DC., F1. fr., t. VI, 1805, p. 188. Amphiloma lanuginosum NYL., Essai nouv. classif. Lich., 2° Mém,, 4853, p. 177, Prodr. Lichenogr. Gall. et Alger, p. 69, in Act Soc. Linn. Bordeaux, t. XXI, 1857, p. 315, Enum. génér. Lich., p. 110, Lich. Scand., p. 1?9,in Notis. Salsk. Faun. et FI. fenn. Forhandl., Ielsingforsiæ, 1861, et Synops. Lich., IT, p. 52. Pannaria lanuginosa KOERB. System. Lich. Germ. (1855), p. 106, et Tucx. Gener. Lich., p. 48, ac Synops. North Americ. Lich., I, pe 117: -Leproloma lanuginosum NYL. in Flora, 1883, p. 107, Lich. Japon., p. 88, apud HuE A‘ldend. nov. Lichenogr. europ., p. 316, atque Lich. exot., n° 361?. Psoroma lanuginosum MüLL. ARG. Consp. syslem. Lich. Nov. Ze- land. (1894), p. 42. Placodium lanuginosum MüLL. ARG. Lich. Usambar., in Engl. botan. Jahrb., t. XX, 1894, p. 265. Lichen membranaceus Dicks. Fascicul. plant. cryptog., I, 1790, p 24, tab. vi, fig. 1. Parmelia caperata f. membranacea ScHÆR. Enum. Lich. europ. (1S50), p. 35. Leproloma membranaceum WaiN. Lich. Caucas. in Termétz. Füzet., t. XXII, 1899, p. 293. Illud nomen specificum, membranaceus, etsi prioritate gau- dens, oblivioni dandum est, quia ab anno 1790 usque ad nostra tempora, a solo SCHÆRER usurpatum fuit. . Exsiccata in herb. Mus. paris. et in meo: Parmelia caperala f. membranacea ScHÆR. Lich. helvet. exsicc., n° 378 ; P. lanuginosa 230 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ STENH. Lich. Suec. exsicc., ed. alt., n° 126; Amphiloma lanugino- sum NyL., MaLBr. Lich. Norm. n° 374, Leproloma lanuginosurn Nyz, HARM. Lich. Lothar , n° 493, et Lich. gall. præcip. exsicc, n° 27, ac JOnNS., North Engl. Lich.-Herb., n° 234. In Asia : in Japonia legit R. P. FAURIE saxicolam: 1 in ins. Re- bunshiri, n° 9464, 23 maiïi 4893. — 2. In ins. Yeso, in monte Sapporo, ne 9297, 3 aprilis 1893, et n° 64 (corticolam), februario, 1897. — 3.In ins. Nippon, in Kamatsuge, ne 1949, 13 maii 1899. — 4. In ins. Kin- Kuwasan, prope sinum Sinai sita, ni 5139 ct 5140, ? junii 1902. Thallus in speciminibus tum europæis, tum japonicis. albidus vel sulfureo albescens, adpressus, hydrate kalico flavens et plagas orbiculares aut irregulares, 4-9 cent. latas præbens ; in peripheria quasi foliaceus foliis vel squamis 4-10 mill. latis, ambitu rotundis, integris seu crenulatis et simul margine prominente anguste cinctis, in centro imbricatis connexisque et vulzo crustam parum crassam efficientibus ; supra aut inæquatus et granuülosus granulis parvis sorediosisque aut æquatus et pulvere tenui et concolore obtectus; intus albidus ; subtns nigrescens vel fuscus et hyphis concoloribus substrato affixus. Nul- lus cortex ; hyphæ medullares 2-4 ; crassæ, materia sub- albida cum gonidiis obnubilatæ, ramosæ ramis anastomo- santibus et rete maculis irregularibus et imparibus, sed satis parvis, et in zona externa liberæ et recurvæ ; sub hoc strato satis lato aliud stratum plus minusve crassum ex hyphis fuscis vel nigrescentibus et similiter rete majo- ribus maculis formantibus constans. Gonidia viridia, pro- tococcoidea, 6-10 4 lata, pariete parum incrassato, raro solitaria, sæpius in glomerulis hyphis circumscriptis aggregata et in summis hyphis medullaribus nidulantia. Sterilis. Acmarius et EL FRries de apotheciis quorum discus rufus vel rufofuscus et margo pulverulentus lo- quuntur, sed e cæteris lichenographis nullus ea vidit. PLERÆQUE SPECIES 231 — f. leprosa Hue, Amphiloma lanuginosum var. le- prosum LAMY DE LA CHAPELLE Catal. Lich. Mont-Dore (1880), p. 56. Thallus totus pulverulentus lobisque peripheriæ orbatus. Illa species a variis lichenographis varie in ordine sys- tematico disposita eadem thallina structura ac cæteræ Cro- cyræ gaudet, proindeqne ab eis separari nequit. Viget ad umbrosa et rorida rupium latera vel supra terram et Muscos atque rarius ad arborum cortices in Asia (Japoniaij; in Afri- ca (in revione Zambesiea, in l’sambara et in ins. Socotra) ; in Ame- rica septenutrionali et etiam in meridionali (Brasilia, teste STIZENB., Lichenæa afric., p.875); in Oceania (in Nova Zelandia) ; in Europa tota. 2. C. biatorina HuE. Parmelia gossypina var. bialorina MONT., in Annal. Sc. nat., Bo- tan., 2e sér., t. XVI, 1841, p. 116, et Cryptog. guyanens, p. 32, se- cundum specimen archetypum et corticolam, n° 512, in ejus herb. guyanens., in herb. Mus. paris. In America: 4. in Louisiana legit corticolam Abb. LANGLOIS, ad arboris truncum, baie de Saint-Louis, état de Mississipi, n° 79, 28 aprilis 1885. — ?. In Brasilia legit Weddell etiam corticolam, in herb. Mus. paris. Thallus in specimine archetypo Moxr., n° 512, albus vel subflaventi albidus, suborbicularis, plagam 4 cent. latam efficiens mollis, tenuis, hydrate kalico obscure flavicans, anguste laciniatus et supra hypothallum 0,5-0,7 mill. cras- sum lacinias in peripheria circumdante et inter illas in centro apparente, impositus,; laciniæ 0,5-1 mill. latæ, nuuc stellaitæ, nunc et sæpius varie directæ irregulariter dilatatæ et irregulariter ramosæ, ambitu crenatæ, nunc diseretæ aut contiguæ, nunc confluentes et crustam tenuem formantes ; supra pulverulentæ vel tenuiter puberulæ, nunc læves, nunc granulosæ ; intus albidæ et inferne ni- 232 LICHÈENUM GENERIS OROCYNLÆ grescentes. Cortex nullus ; hyphæ medullares albæ, 5-6 u crassæ, lumine crassitudinis circiter quartum metiente, rugulosæ, frequenter ramosæ ramis anastomosantibus re- teque maculis 12-30 4 latis, satis æqualiter formatis et Fig. 2. — Crocynia biatorina (MonT.) Hue. Les mêmes hyphes avec la couche gonidiale située près de la surface du thalle. (Gross. 500 diam.). fere quadrangulis præbentes et in strato circiter 60 y cras- so dispositæ atque in zona externa una vel plures horizon- tales ad gonidia tuenda strictius implexæ ; inferne nigres- centes et mox nigræ, 6-8, raro 10 y crassæ, rete simile vel maculis paulo majoribus efficientes et deinde inter ac PLERÆQUE SPECIES 233 etiam intra arboris corticis cellulas penetrantes. Gonidia pallide viridia, protococcoidea, 6-8 y» lata, materia albida vel subflavente obtecta, in glomerulis 15-40 y latis et hy- phis circumdatis aggregata (fig. 2) atque inter hyphas me- dullares dispersa ; glomeruli in zona superiore, numerosio- res. Apothecia nigra, supra thallum sparsa et parum eleva- ta, primum 0,6-1,5 mill. lata, sphærica, plana et ambitn nigro setosa, dein pluribus confluentibus, 3-3,5 mill. lata, convexa, rugulosa et ambitu nuda. Perithecium 150-200 y crassum, e duplici zona constitutum : in inferiore hyphæ sicut in thallo dispositæ et magnos meatus inter ramos re- linquentes, sed nigræ vel atratæ et nudæ (fig. 3) atque in margine cæruleo nigræ et paulo strictius coalitæ ; sub ea hyphæ mednllares albæ cum gonidiis et inferius hyphæ hypothallinæ nigræ. In zona superiore fusco nigra 40-50 et in margine 60-80 y crassa, hyphæ intricatæ omnino contiguæ et in margine verticales et flabellatæ. Para- physes raro hyalinæ, sæpe fascæ aut atratæ, 40-50 y al- tæ, 8-10 » crassæ, rectæ, arcte cohærentes, articulatæ articulis 8-10 y longis, in apice rotindatæ atque 10d0 cærulescentes. Sporæ octonæ, hyalinæ simplices, oblon- væ, 6-7 L longæ et 3 y latæ. Non alihi lecta fuit hæc species — f. pannosa Hue; Byssocaulon pannosum MüLr. ARG. Lich., 1894, p. 41, apud DuranD et PiTrier Pri- mit. Flor. costaric., in Bull. Soc. roy. Botan. Belq., t: XXII, p. 162, secundum duo specimina archetypa, unum sterile, n° 6112, in Boruba, alterum fructiferum, n° 6111, in Terraba, in Costa-Rica lecta et a cl. Beau- verd, herbarii Boissier custode mecum benevole commu- nicata. La 234 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ Thallus candidus et passim substramineo albus, tenuis, opacus, hydrate kalico immutatus laciniatus rosulasque 10-20 mill. latas formans ; laciniæ 0,5-1 mill. latæ, in peripheria super hypothallam arcte adnatæ, applanatæ, irregulariter dilatatæ, varie directæ, discretæ, ramosæ ramis divaricatis (inde hypothallus inter eos frequenter visibilis), ambitu crenulatæ, apice rotundatæ aut obtusæ atqne superficie æquatæ et byssaceæ ; in Centro contiguæ vel subimbricatæ, superficie pulverulentæ sen tenniter eranulosæ crustamque paulo minns æquatam efficientes ; supra hypothallum nigrum et parum crassum impositæ et zona 0,4-0,6 & lata ab eo formata circumdatæ. Cortex nullus; hyphæ medullares nudæ, non rugosæ, stratum 100 y latum præbentes, 6-6,5 4 crassæ, lumine trientem crassitudinis occupante, articulatæ articulis sat longis et in septis non constrictæ, atque ramosæ ranis anastomo- santibus et rete maculis 20-40 L latis formantes. Gonidia pallide viridia, protococcoidea, materia grisea nubilata, 5-8, raro 10 p lata, membrana tenui, stratum 50-60 y crassum ac satis densum, hypharum obliquarum et laxa- rum zona 20 y lata tectum superne offerentia. Hyphæ in- feræ nigræ, 6-8 & crassæ, lumine dodrantem crassitudinis tenente, in strato 200 y crasso, sicut hyphæ albæ, dispo- sitæ ac ramosæ, sed earum retis maculæ ampliores atque vel inter corticis arboris cellulas penetrantes vel sub par- vula Pannaria innixæ. Apothecia 0,5-0,7 mill. lata, in crusta paulum immersa, rotunda, contigua aut dispersa, demum tenuiter marginata, plana sicut in fig. 3 et ex toto obscure cæruleo nigra. In perithecii zona superiore, obscure rufa ac hydrate kalico decolorata, in margine 120 et subtus 60 » crassa, hyphæ intricatæ, 7-12,50 y crassæ, breviter ramosæ ac contiguæ atque in margine cæruleo nigræ, prope paraphyses verticales, arcte coali- a É éd Len : hé dÉ S n. < D. tb on PLERÆQUE SPECIES 235 tæ, breviter articulatæ, lumine 2 y lato, apice rotundatæ ac extus ramosæ meatusque præbentes ; in inferiore inco- lorata, hyphæ velut in medulla dispositæ, sed parum in- Fig. 3. — Crocynia biatorina (MonT.) Hus. Coupe rayonnante d’une apothécie montrant que les hyphes de son pourtour sont aussi lâächement entrelacées que ceux du thalle. (Gross. 100 diam.). crassatæ et lateraliter gonidia admittentes. Paraphyses cæruleo nigræ, 30-32 y altæ, 5-6,25 y crassæ, rectæ, arc- te cohærentes, ex hyphis perithecii summi flabellato di- visis provenientes, articulatæ articulis 4-6,5 x longis, septis crassis et lumine 1,5 y lato, apice rotundatæ ac zona hyalina 10 y crassa tectæ (ab hyphis marginis pa- rum distinctæ et solummodo minus crassæ), non ramosæ atque iodo cæruleæ. Sporæ in apothecio secto deficientes ; apud Mürz. ARG., loc. citat., octonæ, hyalinæ, simpli- ces, 0-6,9 y longæ et 1,75-2 4, latæ. Les différences qui séparent ce Lichen du précédent sont tel- lement légères, l'absence de réaction, le thalle mains développé, les spores plus petites, qu’il me parait impossible de ne pas les regarder comme appartenant à une même espèce. De plus leur structure interne est presque identique et par conséquent le Byssocaulon pannosum Müzr. ArG. n’est qu’une simple forme du Crocynia biatorina (Monr.) HuE. La structure de cette espèce est des plus simples, car partout, excepté dans la zone supérieure du périthèce, les hyphes forment 236 LICHENUM GENERIS CROCYNILÆ un réseau à mailles souvent très larges ; dans le haut du péri- thèce, ils se rapprochent, se touchent même et on les voit pren- dre la direction verticale pour former les paraphyses. On ne peut mieux comparer son apothécie qu’à un nid d'oiseau formé à l'extérieur de brindiiles entrelacées et peu cohérentes, libres même, et garni à l'intérieur d’une couche compacte de duvet ou de terre, destinée à recevoir les œufs, c’est-à-dire les paraphy- ses, les thèques et les spores. 3. C. molliuscula Nyr. Zich. Japon. (1890), p. 59 (nomen nudum). | Lecidea molliuscula FÉE in herb., teste NYLANDER. Byssocaulon molliuseulum NyL , Enum géner. Lich., 1857, p. 119, et apud HuE Lich. exot., n° 1848, ubi synonymon Crocyniæ gossipi- næ errore habetur. Thallus in ZLecidea molliuscula FÉ£E quam determina- vit NyLanDer et collegit MÉZIÈèRES-LEPERVANCHE ad udum arboris corticem in Salazia, in ins. Borbonia, n° 96, anno 1840 (in herb. Thuret) substramineo albus, hydrate kalico immutatus, mollis, crustam tenuem, indetermina- tam, tum in peripheria, tum in Centro superficie rugosam et fere lanuginosam efficiens; intus albus ; subtus etiam albus et hyphis albis substrato adhærens. Nullus cortex ; hyphæ medullares 5-6 y crassæ lumine quartum crassi- tudinis tenente, rugulosæ, multum ramosæ ramis anasto- mosantibus reteque maculis irregularibus et imparibus, 10-40 4 et ultra latis, formantes ; sursum apice liberæ et recurvæ ; inferne paulum incrassatæ, 6-8 metientes et similiter dispositæ. Gonidia viridia, protococcoidea, ma- teria subalbida obtecta, in parvis glomerulis aggregata et præsertim sursum inter hyphas dispersa. Apothecia 0,4-0,6 mill. lata, supra crustam dispersa, sæpe plura aggregata et inter thalli rugas nidulantia, basi non con- PLERÆQUE SPECIES 297 stricta, perithecio thallo concolore et pulverulento, mar- gine simili et integro atque dein excluso necnon disco rufo, primum applanato et mox leviter convexo instructa. Perithecii pars inferior lateraliter 50 et subtus 150-200 y crassa, ejus hyphæ arcte conglutinatæ, superne intrica- tæ, in peripheria radiantes, distinctæ, 8-10 y crassæ atque extus breviter liberæ ; in ea nulla gonidia. Pars superior obscure rufa, subtus et in margine 60 y crassa et more solito composita. Paraphyses hyalinæ, 85-90 , altæ, 6-8 à crassæ, apice subrotundatæ et 10-12 & metientes, arcte cohærentes, articulatæ articulis 7-8 # longis, lumine 1,5 L lato et septis tenuibus, atque iodo cæruleæ. Sporæ oc- tonæ, hyalinæ, simplices, 9-12 & longæ et 3-4 y latæ, immixtis 10-11 y longis et 4-5 y latis. Modo vegetandi, hoc est thallo ex toto granuloso, in peripheria non lobato ac omnino albido atque apothectis rufis à C. gossypina Nyz. facile et tuto secernitur. Species insulis Borbonia et Mauritio propria. 4. C. gossypina Nyz. apud Hue Zich. exot., n° 1848, in Nouv. Arch. Mus., 3° sér., t. III, 1891, exclus. syno- nym. NvL. Lichen gossypinus SWARTZ Prodr. Flor. Ind. (1788), p. 146. Lecidea gossypina AcH. Method. Lich. (1803), p. 85, Lichenogr. univ., p. 217, et Synops. Lich., p. 55, atque NYL1., Essai nouv. clas- sif. Lich., 2 Mém., p. 182. Parmelia (Amphiloma) gossypina MONT. Cryptog. guyan., 1855, p. 32, in Annal. Sc. nat., Botan., 3° sér., t. XVI, 1851, p. 50, pr. part., scilicet quoad maximam partem numeri 1409. Crocynia mollescens NyL. Lich. Japon. (1890), p. 59, et apud HuE Lich. exot., n° 1850. Exsiccatum in herb. Mus. paris.: Parmelia (Pannaria) gossypina Tuck., WRIGaT Lich. Cubæ, n° 110. In eodem herbario ad hanc spe- ciem pertinet Lecidea gossypina NYL., ramulicola et a cl. Melinon in Guyana gallica, anno 1842, lecta. 238 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ In Asia: in Japonia legit R. P. FAURIE corticolam in una ex insulis Riukiu, in ins Yakushima, n° 2466, julio 1900. Thallus in specimine MonrAGne, n° 1409, albus, mollis hydrate kalico leviter flavens, plagas irregulares et inde- terminatas formans, hinc inde et præsertim in peripheria laciniatus laciniis parvis, ambitu crenatis, contiguis aut paulum discretis et in Centro crustam valde inæquatam et lanuginosam formans; intus albus; subtus etiam albus atque hyphis aut albis aut rufis substrato adhærens. Nul- lus cortex; hyphæ medullares materia subflavente cum gonidiis obnubilatæ, 5-6 y crassæ, rugulosæ, multum ra- mosæ ramis anastomosantibus reteque maculis irregulari- bus et imparibus efficientibus atque inferne sæpe rufæ, similiter ramosæ et paulum incrassatæ, 7-8 y metientes. Gonidia protococcoidea, pallide viridia, 8-10 y lata, glo- mcrulos hyphis circumscriptos stratumque crassum in Z0- na supera præbentia ac passim inferins dispersa; supra gonidia hyphæ apice liberæ et recurvæ. Apothecia 0,5- 1,2 mill. lata, supra thallum, dispersa sessiliaque, inter- dum duo vel tria congregata, cupuliformia, basi non con- stricta, perithecio albo pulverulento, margine integro et similiter albo pulverulento, primum elevato et demum dis- cum vix superante atque disco nigro, nudo vel in initio leviter pruinoso planoque instructa ; aliquoties aut in me- dio umbilico albido depresso notata aut umbilico ampliato quasi altera margine albida intus circumdata. Perithecii zona inferior lateraliter 100-140 et subtus 160-180 y cras- sa; in ea media hyphæ intricatæ, in ejus peripheria ra- diantes et 100 & longæ, ubique stricte congregatæ, lu- mine minimo, atque extus et subtus breviter liberæ ; in zona superiore fusco nigra, in margine 80, lateraliter 50 et subtus 80 y lata, hyphæ etiam arcte coalitæ, saltem latus versus horizontales ac in margine flabellatæ ; in utra- PLERÆQUE SPECIES 239 que zona nulla gonidia. Umbilici corona e paraphysibus protractis formata. Paraphyses hyalinæ sursum rufes- centes et subrotundatæ, 60-80 % longæ, 4-6 x crassæ, rectæ, arcte cohærentes, articulatæ articulis 6-12 y lon- gis, septis tenuibus et lamine 1,5 y lato atque iodo cæru- leæ et dein sic remanentes vel decoloratæ. Sporæ octonæ, hyalinæ, simplices, distichæ 8-10 y longæ et 2,5-3 y la- tæ, immixtis 9-10 y longis et 3,5-4 y latis. In WriGar, Zach. Cubæ, n° 110, apotheciorum discus non niger, sed pallide aut obscure rufus, atque-in super- ficie non solum semel, ut in exemplari MoNTAGNE, sed etiam bis terve depresso umbilicatns. In specimine japonico thallus in facie infera strato rufarum hypharum crassiore vestitus atque apotheciorum discus niger et rarissime umbilicatus; sporæ etiam simplices 10-12 y longæ et 2,9-3 4. latæ et tandem kalicum hydras in thallo nullum provocat colorem. Probabiliter non alibi observata fuit ista species, et si in insula Salomonis Bougainville a celeb. MüLLER ARG., Nachtrag zu den von Dr NauMAN auf der expedit. der GazELLE gesamm. Flecht. (1884), p. 138, indicatum fuerit Byssocaulon gossypinum MüLL. ARG., nam huic generi Byssocauloni ab eo auctore, Conspect. system. Lich. Nov. Zeland., p. 13, gonidia chroclepoidea et sporæ transversim di- visæ attributa fuerunt. Viget igitur corticola in Japonia, Antillis et Guyana. — var. mollis Hue. Byssocaulon molle (Sw. in herb. TURN., HO0K.), Ny1., Enum. génér., Lich., 1857, p. 119. Crocynia mollis NyL. Lich. Japon. (1890), p. 59, et apud HuE Lich. exot., n° 1849 (exclus. utroque synonym.). Parmelia (Amphiloma) gossypina MONT. Cryptog.guyan., 1855, p. 32, secundum specimina nis 507 et 1409, in ejus herb. guyan. (numerus posterior pro minima parte et in latere dextro, prioris autem in schedula hoc verbum « Typus » ab ipso MONTAGNE scriptum fuit). 240 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ Exsiceatum in herb. Mus. paris. : Byssocaulon molle NYL., Spruce Lich. Amaz. et Andin., n° 140. Thallus in speciminibus Monrane, n° 507, albus et passim rufidulo albidus, hydrate kalico e flavo mox ru- bens, mollis, plagulas indeterminatas formans, nune et præsertim in peripheria laciniatus lacintis 1 mill. latis, in lateribus et in apice crebre crenulatis, varie directis. contiguis aut imbricatis et tunc crustam tenuem præbens ; supra inæquatus, granulosus et lanaginosus; intus subal- bidus ; subtus albidus atque substrato hyphis concoloribus vel fuscis adhærens. Nullus cortex; hyphæ medullares materia subalbida et mox in sectione tenui pallide ferru- ginea cum gonidus obtectæ, 5-6 & crassæ, rugulosæ et ramosæ ramis anastomosantibus reteque maculis irregu- laribus imparibusque efficientibas; subtus nunc albidæ, _nunc rufæ et paulum incrassatæ. Gonidia protococcoidea, pallide viridia, 8-12 4 lata, in glomerulis hyphis cireum- datis congregata et in summis hyphis stratum 40 y latum et frequenter interruptum præbentia; super illa hyphæ apice liberæ recurvæque. Apothecia 0,5-1,5 mill. lata, supra thallum sparsa vel glomerulose congregata, sessi- lia, cupuliformia, basi paulum constricta, perithecio lævi et rufidulo, margine integro, nudo, primum elevato et dein discum vix superante atque disco pallide seu ob- scure rufo, plano ac demum convexo nudoque ornata. Pe- rithecii zona inferior lateraliter 70-80 et subtus 160 crassa ; illius hyphæ stricte coadunatæ., superne intrica- tæ et in peripheria radiantes ac 100 y longæ, lumine mi- nimo ; in ea nulla gonidia. Pars superior obscure rufa, in margine 60-70 et inferne 100 y crassa, ex hyphis intri- catis, lateraliter ascendentibus et in margine flabellatis constituta. Paraphyses hyalinæ vel sæpe rufescentes, | in apice rotundatæ, 50-60 & altæ, 6-7 « crassæ, rectæ, … PLERÆQUE SPECIES 241 arcte cohærentes, articulatæ atque iodo cæruleæ. Sporæ octonæ, hyalinæ, simplices, uniseriatæ, 5-6 x longæ et 3-4 y latæ. Hæc varietas a forma genuina aspectu ægre secerni- tur et cum ea mixtim crescit; ab ea reactione mox et tuto secernitur et in ejus apotheciis discum umbilicato depressum nunqgnam vidi. Quoad anatomicas notas, excep- tis sporis in var. molh minoribus, nullum in utraque forma discrimen alicujus momenti adest. Ad hanc varietatem attinet etium Parmelia gossypina Monr., MonT. et VAN DEN Bosch Plant. Junghuhn., fasc. IV, p. 431, cujus in herb. Mus. paris. adsunt specimina. Viget igitur in Asia (inx+. Java) et in America meridionali (Guyana et Peruvia). 9. C. erminea HARM., in litt. ; spec. nov. Thallus niveus, mollis et squamulosus ; squamulæ in pe- “ipheria paulum dispersæ, 2,5-5 mill. latæ, 0,2 mill. cras- sæ, lobulatæ lobulis torulosis, connexis et in superficie granulosis pulverulentisque, in centro subascendentibus vel obliquis, imbricatis crustamque 2,5 mill. crassam, fere æquatam et indeterminatam formantes; intus albæ ac hydrate kalico non mutatæ ; subtus albidæ vel passim le- viter rufescentes et tunc hydrate kalico magis rufæ, spon- giosæ atque arboris cortici unico vel tribus punctis an- gustissimis affixæ. Cortex nullus; hyphæ medullares ma- teria atrata nubilatæ, 4-6 y. crassæ, lumine trientem cras- situdinis tenente, rugulosæ, varie directæ, ramosæ ramis anastomosantibus reteque maculis isæqualibus, nunc 10, nunc 30 4 latis efficientibus, atque articulatæ articulis sat longis et in septis non coustrictis ; inferne in strato 0,4- 0,5 mill. lato, materia atrata et subtus ferruginea obnu- bilatæ, pleræque albidæ, in ima parte ferrugineæ ac tunc 1û 242 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ hydrate kalico rufescentes, 4 Lu crassæ, nudæ aut rugu- losæ, intricatæ, ramosæ ramis raro anastomosantibus et sicut cæteræ hyphæ articulatæ. Gonidia viridia, proto- coccoidea, 6-8 LH lata, membrana parum crassa, stratum glomerulosum, 90-100 y latum sursum formantia atque eorum glomeruli in medullam descendentia. Apothecia 0,5-1 mill. lata, crustam vix suüperantia, cupuliformia, rotunda, sessilia, dispersa, perithecio albo -vel alboroseo, margine satis crassa, paulum elevata, integra seu demum vage crenulata atque disco obscare rufo nudoque instructa. Perithecium e duplici zona constans : in inferiore subtus 190-200 et in margine 100 y crassa hyphæ stricte coali- tæ, lumine minimo, in strato illius interno intricatæ,. in externo 70-80 lata radiantes ramosæque et extus liberæ ; in superiore atro fusca, 40-80 y. lata, hyphæ horizontales et paucæ in margine ascendentes ; in ea nulla gonidia. Pa- raphyses hyalinæ, zona hyalina 5-6 y crassa tectæ, in api- ce rotundatæ, 40-45 altæ, 5-8 y crassæ, articulatæ arti- culis 48 et in apice 5 y longis, lumine 1,75-2 y lato et septis satis crassis, atque iodo cæruleæ. Thecæ 41,25 y longæ, 12,50 w latæ et in apice incrassatæ ; sporæ oc- tonæ, hyalinæ, simplices, distichæ, 8,75-10 K longæ et 3- 3,70 y. latæ. Ad corticem arboris in Nova Caledoria legit R. P. Fr NIER, anno 1908. Le périthèce dars cette espèce est formé comme dans les deux précédentes ; elle diffère du C. gossypina NyYL. par son thalle, composé de petites squamules protégées en dessous par une sorte de tissu spongieux et adhérant au substratum non dans toute sa surface, mais seulement par quelques points etenfin par la réac. tion ; elle présente donc une structure un peu plus élevée. Dans le C. erminea le triple réactif de M. le D' Guéguin rougit les aspérités des hyphes comme dans le C. molliuscula Nyv. et le C. crustata HUE. PLERÆQUE SPECIES 243 Sectio II. — Byssocaulon HuE. Genus Byssocaulon MONT. Prodr. Flor. fernandes., in Annal, De. nal.,/botan.,t2°"sér.; t, Ill, 1535, n° 52, D: 355. GoNi1prA CHROOLEPOIDEA ; SPORÆ UNISEPTATÆ, 6. C. crustata HUE; sp. nov. Parmelia gossypina MONT. Cryplog. guyan., 1855, p. 32, pr. part., id est quoad specimen, n° 760, in ejus herb. guyan., in herb. Mus. paris. Lecanora gossypina NYL., legit cl. Melinon in Guyana gallica; anno 1842, in eod. herb. Thallus in specimine Monr., n° 760, albido cinerescens, crustam continuam tenuemque hydrate kalico vix flaven- tem, rigidam, nunc æquatam, nunc et passim tantum con- cavam convexamve præbens; interdum laciniatus laci- niis 1-8 mill. latis, parum divisis, in peripheria liberis et in centro crustæ superpositis; in superficie breviter et tenuiter puberulus et in laciniis peripheriæ albus et byssaceus ; intus albidus; subtus fuscus aut nigrescens. Cortex nullus; hyphæ medullares albæ, 3-4 4 crassæ, lu- mine trientem crassitudinis occupante, stratum 80-100 x latum formantes, varie directæ, ramosæ ramis anastomo- santibus reteque maculis irregularibus imparibusque præ- bentibus; sursum supra gonidia apice liberæ ; inferne fus- cæ aut nigrescentes in strato 90-120 & lato sicut hyphæ albæ reticulatæ atque inter arboris corticis cellulas verti- caliter penetrantes. Gonidia pallide flava, materia albida obtecta, 9-10 y crassa, ad Algarum genus Trentepohham Marr. pertinentia et in longis ramosisque filamentis dis- posita hyphisque obtecta, sicut in Borx., Recherch. go- nid. Lich., tab. vu, fig. 8, et in summis hyphis medul- laribus unicum vel duplex stratum formantia. Apothecia 244 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ 0,5-0.8 mill. lata, supra crustam dispersa, sessilia, basi paulum constricta, cupuliformia, perithecio albido, mar- gine crassa, elevata, integra aut demum lobulata atque disco nigro, plano, nudo aut tenuiter cæsio pruinoso in- structa. Perithecium lateraliter 80 et inferne 100-140 » latum ; ejus hyphæ intricatæ et ramosæ sicut in thallo sed contiguæ atque in parte fere externa stratum gonidiale. angustum e thallo sine intervallo proveniens admittentes. Superior zona fusco nigra, in margine 40 ac subtus 60 y metiens. Paraphyses hyalinæ, apice rotundatæ, 60-70 » altæ, 10 x crassæ, rectæ, arcte conglntinatæ, breviter articulatæ ac iodo rubentes. Thecæ 5% z longæ et 13 y latæ ; sporæ senæ aut octonæ, hyalinæ uniseptatæ, 18 x longæ et 5 y crassæ. In specimine à el. Melinon lecto thallus pallide glau- cescens, at cæteræ notæ concordant. Species thallo erus- tam continuam formante pre goniliis chroolepoideis, etiam in apothecio inclusis 4 cæteris facile separata. Species corticola Guyanæ propria. 7. C. nivea Hue. Byssocaulon niveum MONT. Prodr. Flor. fernandes., p.9, in Annal Sc. nat., Botan., 2° sér., t. IV, 1835, n° 5?, secundum specimina ar- chetypa in ejus herb., NyL., Enum. Jénér. Lich., p. 119, et apud HuE Lich. exot., n° 1851, atque BORNET, Recherch. gonid. Lich., 4er Mém., p. 16, tab. vint, fig. 5, in Annal. Sc. nat. Bo 2e sér.. t. XVII, 1873. Parmelia gossypina var. filamentosa MonT. Cryptog. guyan., 1855, p. 32, secundum descriptionem, nam Coll., n° 1404, in ejus herbario deest. Byssocaulon filamentosum NyYL., Enum. génér. Lich., p. 119, Lich. Nov. Zeland. (1888), p. 77, Lich. Japon., p. 39, et apud IIUE- Lich. exot., n° 1852, MücLz. ARG., Lich. Beitr.., n° 1528, in Flora, 1890, exclus. synonym. SWaRTZ et WRIGHT, atque Conspect., Sys- tem. Lich. Nov. Zeland , p 73. PLERÆQUE SPECIES 245 Thallus in speciminibus archetypis a cl. BERTERO in ins. Juan Fernandez lectis, niveus, mollis, lanuginosus, hydrate kalico non mutatus, e laciniis filiformibus, ramo- sis et hinc inde floccosis, in peripheria liberis ac in centro aut etiam liberis aut confluentibus compositus; intus al- bus ; subtus etiam albus ethyphis concoloribus Muscis ad- hærens. Cortex nullus : hyphæ medullares 4-6 & crassæ, lumine vix crassitudinis quartum tenente, rugulosæ, varie directæ, ramosæ ramis anastomosantibus reteque maculis irregularibus et imparibus formantibus atque inferne pau- lum incrassatæ et 7-8 L metientes. Gonidia pallide flava, chroolepoidea, 10-12 y lata, materia albida obtecta, in fi- lamentis nunc longis, nunc hyphis interruptis inter hyphas medullares sita. Sterilis. Specimen apotheciis extus purpurascentibus ornatum, n° 1404, e Guyana in herb. MoNTAGNE guyanensi non adest, Ad hanc speciem referenda est Lecanora gossypina NY1., legit BERTERO in ins. Juan Fernandez, anno 1833, in herb. THureT. Viget insuper in Guyana et in Nova Zelandia. 8. C. tenuis HuE; spec. nov. Lecanora gossypina (MONT }? NYL.; specimen in viciniis Cayenne lectum, anno 1835, in herb. THURET. In America: in ins. Martinica corticolam legit R. P. DUSs., anno 1388. Thallus albus vel virescenti-albus, suborbicularis, pla- gulas supra arborum cortices 3-5 mill. latas formans, mol- lis, in margine crustam tenuem, rugulosam, pulverulen- tam, late lobatam et ambitu sinuatam formans et in centro multum inæquatus et granulatus granulis interdum elevatis disruptisque et lanuginosis ; intus albus ; subtus etiam albus 246 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ et hyphis albis su bstrato adhærens. Cortex nullus ; hyphæ medullares 2-3 y crassæ, pariete tenui, rugulosæ, super- ficiei parallelæ, param ramosæ et paucas retis maculas formantes, inter gonidia ascendentes et tune magis ramo- sæ atque apice passim liberæ ; in zona infera verticaliter in arboris corticis cellulas descendentes. Gonidia pallide viridia, chroolepoidea, materia albida velata, 7-10 y lata, quorum filamenta plus minusve longa et-ramosa stratum 40 & latum in summis hyphis medullaribus præbentia. Apothecia nulla. Spermogonia alba et verrucosa ; sper- matia Cylindrica, recta, 3-4 4 longa et 1 & lata; sterig- mata simplicia basi incrassata et 10 & longa. 9. C. candida Hue; Byssocaulon candidum Müz. ARG. Lich. Spegazzian. in Stat. isl., Fueg. et in re- gion. freti Magellan. lecti, in Nuov. Giorn. botan. ital., t. XXI, 1889, p. 49, juxta duo specimina archetypa, ramulicolas, in Staten island, in Tundra alpina lecta, in ejus herb. et a cl. Beauverd mecum benevole communi- cata. , Thallus pure albus et passim stramineus leviter tinctus, opacus, hydrate kalico immutatus crustamque 15 mill. longam et 10 mill. latam, tenuem, continuam, ambitu lobu- latam lobulis rotundis et crenulatis, superficie fere æqua- tam ac sæpe byssaceam formans. Cortex nullus; hyphæ medullares albæ, nudæ, 3-6 & crassæ, rugulosæ rugis tri- plice D'* Guégen reagente non rubentibus, ‘articulatæ ar- ticulis oblongis, lumine quartum crassitudinis occupante atque ramosæ ramis anastomosantibus reteque maculis 20- 50 H latis præbentes. Gonidia pallide flaventia ac corpus- *culis sic coloratis nubilata, chroolepoidea, parva, 5-8 y la- a, membrana incrassata, raro solitaria, in parvis filamen- éditos etat ét à se - à ds te mode di PLERÆQUE SPECIES 247 tis et sæpius in glomerulis 20-40 y latis aggregata ac præsertim in summo thallo vigentia. Inferne hyphæ etiam albæ et inter corticis arboris cellulas verticaliter pene- trantes. Sterilis. Sectio III. — Chrysothrix Hue. Genus Chrysothrix Mont. apud CLAUD. Gay Histor. fisic. y poli- tic. Chile, t. VIII, 1852, p. 212. GoniprA CHROOLEPOIDEA ; SPORÆ TKISEPTATÆ,. 10. C. nolitangere KreMPeLx. Geschicht. und Laitter. Laichenoloy., t. II, 1869, p. 247. Cilicia nolitangere MONT. Descript. plus. esp. nouv. Cryptog. dé- couv. par M. GAUDICHAUD dans l’Amér. merid., in Annal. Sc. nat., Botan., sér. 2, t. II, 1834, p. 375, tab. XVI, fig. 2, Prodr. Flor. fer- nandes., in ead. ecluy., t. IV, 1835, p. 94, et Lich. apud Gaupic. Botan., p. 113, in Voyag. autour du monde, 1836-1837, sur la corv. « la Bonite », commandée par M. VAILLANT, 1844-1846. Chrysothrix nolitangere MONT., apud CLauD. Gay, Hist. fisic. y poli- tic. Chile, t. VIII, 1852, p. 213, ac Syllog. gener. specierumque cryptog., p. 382; Mass. Sub la Chrysothrix nolitangere MoNT. nota et tab. 111, in Atti Inst. venet. Sc. Lett. ed Art., sér. 3, t V, 1860, ZanLBr. Ascolich., p. 117, et fig. 57, A et B, in Engl. und Prantl, Natür. Pflanzenfamil. Arthonia nolitangere NyL., Synops. genre Arthonia, in Mém. Soc: imp. Sc. nat. Cherbourg, t. IV, 1856, p. 92, Enum. génér. Lich. p. 13?, Addit. Flor. cryptog. chilens., in Annal. Sc. nat., Botan., sér, 4, t. IL, 1855, p. 170, in notula, Lich. region. exot., 1, Lich. peruv.- boliv., in ead. eclog., t. XI, 1859, p. 231, et apud HuE Lich. exot., n° 3015, KREMPELH. Lich., in Reise S. M. freg. « Novara » um die Erde, Botan., t. 1, 1870, p. 108, atque WILLEY Synops. gen. Arth., 1890, p. 9. Amphilomopsis citrina JaATTA, La tribu « Amphilomei» e il nuov. gen. « Amphilomopsis », in Nuov. Giorn. bot. ital. (n ser.),t. XXII, 1905 (videtur secundum descriptionem). Thallus virescente luteus, byssaceus, plagulas 0,3-10 248 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ mill. latas formans ; sterilis, pulvinatus pulvinis planis aut convexis, ambitu integris aut lobulatis ; fertilis, crassior, ramulosus ramulis cylindricis, ascendentibus, brevibus turgidisque, hydrate kalico non mutatus atque substrato hyphis medullaribus adhærens. Cortex nullus ; hyphæ me- dullares, æque ac gonidia, pigmento luteo obtectæ, 3,75- 6,25 y crassæ, rugulosæ, longe et non constricte articu- latæ, lumine trientem crassitudinis tenente, frequenter ra- mosæ ramis sæpe anastomosantibus atque rete maculis nunc parvis 20-30 y latis, nunc majoribus 90-100 y me- tientibus aut adhuc amplioribus ; inte reas cristalli oxalatis calcici vel raro vel sæpe conspicui. Gonidia flaventi aut pallide viridia, chroolepoidea, 12-16 y lata, membrana crassa, nunc solitaria, nunc glomerulos 30-50 } latos præ- bentia atque inter hyphas dispersa aut paulum aggregata. Apothecia primum 0,2-0,3 mill. lata, supra pulvinum con- vexum nata et in eo immersa, dein thallo cylindrico, erecto, ramum efficiente, 1 mill. lata, thallo integro aut granuloso parum elevato et satis crasso cincta atque disco carneo rufo, plano et albo pruinoso instructa. Perithecium incoloratum, in margine 20, subtus 30-40 crassum ; ejus hyphæ horizontales stricte coalitæ et in margine parvum rete efficientes ; sub eo gonidia et hyphæ medullares. Pa- raphyses hyalinæ aut paulum roseæ, superne granulis lu- teis onustæ, 50-60 & altæ, 2,5-4 y crassæ, satis raræ, ar- ticulatæ articulis 4-6 y longis, septis tenuibus et lumine 1-1,5 y lato, ramis satis longis connexæ, sursum in zona granulosa 10-12 y lata, multo frequentius ramosæ rete- que maculis parvulis efformantes atque iodo rubentes. Thecæ paraphysibus forsan numerosiores, 37-40 vel 42 y longæ, 10 vel 7,50 & latæ, basi breviter caudatæ et sur- sum paulum incrassatæ. Sporæ octonæ, hyalinæ, trisep- tatæ, distichæ, utroque loculo ultimo cætero breviore, 12- PLERÆQUE SPECIES 249 16,25 u longæ ac 3-3,75 x latæ ; vulgo dimidium infe= rum paulo angustius ac superum, v. g. in spora 14 y lon: ga, prius 2,90 et posterius 3,25 y latum. Hujus diagnosis characteres e duplice specimine de- promptæ fuerunt, scilicet ex uno a cl. BERTERo in Chile, supra spinas Cacti, ex altero à cl. GaupicHaub in Peru- via, supra ramos aculeatos, « Voyage de la Bonite », lecto : in eis mensura sporarum est absolute identica. Illæ simulque hymenium à variis auctoribus non recte descrip- ta fuerunt. Viget illa species ramulicola aut sæpius cacticola et tunc inter plantæ spinas nidulans, in Peruvia, Chile et republica Ar- gentinica. Dans l’herbier MONTAGNE, deux échantillons montrent cette espèce végétant sur d’autres Lichens ; dans l’un, récolté au Chili par GaupicHAUD, elle passe facilement du rameau d’un arbris- seau épineux sur le thalle du Ramalina inanis et produit des apothécies. Dans le second, n° 176, provenant de l'ile Juan Fer- nandez, elle vit uniquement sur le thalle de l'Usnea barbata et y forme de petits coussinets dispersés. Leur thalle est stérile et par conséquent jeune ; aussi y ai-je rencontré de longs fila- ments d'un Trentepohlia appartenant à l'Algue pure, puis on voit ces filaments se sectionner et arriver à présenter les goni- dies décrites ci-dessus. Il en résulte que maintenant il est cer- tain que les gonidies du Crocynia nolitangere [MonT.) sont chroolépoïdes (voir ZaHLBR. Ascolich., p. 117). Dans ces exem- plaires lichénicoles les caractères sont semblables à ceux qui ont été exposés ci-dessus, mais il est très curieux de voir le Crocynia attacher ses hyphes à la surface des thalles de l'Us- nea et du Ramalina. 11. C. undulata Hue. Parmelia (\mphiloma) undulata Monr. Plant. cellul. nouv. exot. Lich. guyanens., in Annal. Scienc. nal., Botan., sér. 2, t. XVI, 16e 250 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ 4841, p. 119, et Lich. guyanens., p.33, secundum specimen, n° 88, a cl. BABINGTON missum etin herb. MONTAGNE inter Byssocaulonis species atque tria exemplaria, n° 517 in ejus herb. guyanens.; P. (Pannaria) undulata MONT. Sylloge gener. specierumque cryptog. (1856), p. 332; non Lecanora undulata FÉE Essai cryptog. écorc. exot. officin., p. 120 et tab. xxvi, fig. 1. Thallus flavido albidus, tenuis, hydrate kalico magis flavens, crustam continuam, in peripheria lævem, in cen- tro granulosam vel rugosam, ubique pulverulentam atque in hypothallo fusco, byssino et extus zonam 1,5-2 mm. latam formante impositam præbens. Cortex nullus ; hy- phæ medullares albidæ, 2-4 y latæ, rugulosæ, lumine trientem crassitudinis tenente ; ramosæ ramis anastomo- santibus reteque maculis parvis et imparibus efficientibus et in strato 60-70 y lato dispositæ ; hyphæ hypothallinæ sub medullaribus sitæ, 3-4 u crassæ, fuscæ, nudæ, etiam ramosæ reteque, maculis multo amplioribus, similiter for- mantes. Gonidia vix colorata, chroolepoidea, materia al- bida obtecta, 5-12 & lata, oblonga vel subrotundata, nunc in filamentis parum longis et ramosis disposita, nunc fre- quenter hyphis circumdata, stratim medullare occupantia, nisi in zona externa, 15 y lata, ubi hyphæ apice liberæ vel . recurvæ solæ adsunt. Apothecia primum rotunda et 0,8- 1 mill. lata ac demum ambitu undulata et 1,5-2 mm. lata, supra crustam sparsa, sessilla, basi non constricta, peri- thecio albo pulverulento, margine sat crasso discum supe- rante atque disco fusconigro, pruinoso et plano instructa. Perithecium in margine 100 et in ambitu 200 y crassum atque vel ex toto, vel in medio apothecio aliquoties de- ficiens. In ejus parte inferiore hyphæ medullares reticu- latim ramosæ ac vix strictius ac in thallo implexæ ; in ea nulla gonidia; sub 1illa, vel sub zona superiore, inferiore deficiente, hyphæ hypothallinæ fuscæ in strato crasso. Pars perithecii superior fusconigra ex hyphis ramosis re- el Mb PLERÆQUE SPECIES 251 teque efficientibus et parum stricte coalitis atque in mar- gine late ascendentibus constitutum. Paraphyses hyalinæ, sursum fuscæ granulaque ferentes, 60-65 4 altæ, 2-8 y. crassæ, rectæ, arcte cohærentes, articulatæ articulis 10-12 u longis, septis tenuissimis et lumine 1 4 lato, frequenter connexo ramosæ et sic rete formantes atque iodo cæru- lescentes et mox rubentes. Sporæ octonæ, hyalinæ, trisep- tatæ, fusiformes 35-40 , longæ et 3-4 y latæ. Species hyphis ramosis reteque in omnibus ejus partibus præ- bentibus vere conspicua atque ejus apothecii structura fere tam laxa quam in C. biatorina. Quamvis a cæteris Crocyneis spo- ris longioribus recedat, cum eis thalli structura omnino con- gruit. Cum Lecanora undulata FéE nihil commune nisiapothe- ciorum formans habere videtur. Incertæ sedis. 12. C. sulfurescens Harm. in litt. ; spec. nov. Thallus in centro sulfureus ac in peripheria albidus, tenuissimus, hydrate kalico immutatus, squamuloso laci- niatus, super hypothallum pallide fuscum impositus, in peripheria zona 1,5-3 mill. lata ab eo circumscriptus at- que crustam fere æquatam et 20 mill. latam formans. _Squamulæ primum 0,2, dein 0,5-0,6 mill. latæ, planæ, super hypothallum natæ et paulum dispersæ ; mox protractæ et in lacinias oblongas, 0,5 mill. latas et in toto ambitu crenatulas mntatæ atque tandem illæ laciniæ accrescentes, lobulatæ et crenatæ, connexæ et in punctis Juncturæ gra- nulosæ ; inde crusta nunc continua, nunc hypothallum passim ostendens. Hyphæ medullares stratum 80-120 crassum superne efformantes, albæ, 2-3 4 crassæ, nudæ, intricatæ, ramosæ ramis frequenter anastomosantibus re- 252 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ teque maculis sphæricis aut angulatis, 8-16 4 tantum la- tis et inferne amplioribus, 30-40 y metientibus, præbentes. Gonidia flava, chroolepoidea, vel rotunda et 7-12 y lata, vel oblonga et 16 & longa, membrana incrassata, vel soli- taria et hyphis circumdata, vel in filamentis 30-40 y. lon- gis disposita, stratum 25-30 y crassum et hyphis recurvis zonam laxam 19-20 y crassam efficientibus obtectum offe- rentia. Hyphæ hypothallinæ etiam 2-3 y crassæ, intrica- tæ, ramosæ ramis raro anastomosantibus ac in strato 100- 200 y crasso laxe congregatæ. Sterilis. Species pulchra, colore thalli, modo crescendi et hyphis an- gustis maculas retis parvas sphæricasque eflicientibus in hac sectione bene distincta. Crescit ad arborum corticem in Nova Caledonia; eam legit R. P. PIoNNIER anno 1908, atque, æque ac Cr. ermineam_me- cum communicavit cl. Abb. HARMAND. Pet dé ndt, ÊR éhé à PLERÆQUE SPELCIES 253 CONSPECTUS SPECIERUM USQUE NUNC COGNITARUM. I. — SPECIES SUPRA DESCRIPTÆ ET EARUM SYNONYMA. SPECIES. Miatorira due, xs Le crmines Hue:...2tliinte co, filamentosa Mont............. filamentosum Nyl............ eossypina Nyl..:..:11%1a00. Jossypina Nyli.- A0 60.. dgossypina:ACh.. clins. oossypina Mont......:..,.-... Déssypina Mont. :............ gossypinum Müll. Arg....... JOSSUDIRUS SW. LR, ol. Manéinosa Hu: 12.1... Mruginos DO... .1.0 lanuginosa Kærb............. lanuginosum Nyl...... ...... MAUTIROSUNI:.: au sus utt Bauginogume QI lanuginosum. Müll. Arg...... lanuginosus Hoffm... ....... membranacea Schær. ........ membranaceum Wain........ membranaceus Dicks......... DOC ISW:)LNyl 2.0.0... Molleseens Nyl::......,1 DolhsiNyl:. 1... RCE maHisshiue. 11.0... 8 molliuscula Fée. ..:..:...:... molliusculum Nyl............ GENERA. N!. CROCYNIA SE CARRE 2 PARMELIA: + JU0R STE 2 AMPHILOMOPSIS............ 10 GCROCYNIA SL BL RE 6 CROCYNIA IE. QU UNE MIRE 5 PARMELIA . ds ILES ER 7 BYSSOCAULON. Der 7 CROGYNIA SUR IREM 4 ÉECANORA TR br 6 et 8 LiRCIDEAS C2: 10PC RIRUUE 4 P'ARMETIAR EF us ae 4 et 6 PARMELIA, sub var. MOLLI... 4 ÉYSSOLAUEON 2: UE nee 4 LICHEN........ PAC IHALTEE D 5 CROCENIANE ATTIAUTTO EEr S 1 EMBRICARIAU Sd a meb tee et 1 PANNARTA SN. 1 AMPHILOMA. ... soucie a HEPROLOMA. Ur te atl a 1 PLACODIONL POTEAUX | PSOROMA EE Re dois | CHEN nd ERA | PARMESAN en 1 HEPROLOMAL ! 4. usa. Î EACHEN. 1260 0 RUES, 1 BYSSOCAULON. SAR COROCYNIA SET RMS 4 CROCYNIA. TE Ce RO var. CO. GOSSYPINÆ......... 4 CROCYNEA : 4 ROSES ER 3 LRCIDEL, se PA 3 BYSSOCAULON......... SAS 294 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ PLERÆQUE SPECIES SPECIES. GENERA. N! nivo ue: RE AR CROESNILA TE VENUE NE riveumMeont:.. SIL. TR ARRETE BYSSOCAUEON:: 6 se LEE 7 motangereNSiss sate re ARFHONIAS 7:00 NES 10 nolitangere Mont............. CHIC. cer UE 5 240 nolitangere Mont............. CHRYSOTHRIX. ..... s LÉ UE 10 nolitangere Krempelh.. ...... OROGYNIA.. 7 RENNEUCER 10 HannosA HUB: NE TOME CROCYNIA >... CR TEE 9 pannosum Müll. Arg.......... BYSSOCAULON....". 23142 1460 9 sulfurescens Hue. ............ CROCYNIA.E 10 M LE 12 lenmis Eue, 55 ML ISLE CROCYNIA:: 144 NUE SES 8 undulata ue: 21.412730 2tx. CROGCYNIA.;. 1. URSS 11 undulala Fée. to: hañaxieche LECANORA;. 1 NE 11 undulata Mont... Hauteur. PARMELIA.. . . 2, 2e 11 IT. — SPECIES À ME NON EXAMINATÆ. 13. Amphiloma cineritium Nyl. apud Hue Lich. exot., n° 1559 ; Parme- lia cineritia Ach. Synops. Lich., p 201 ; Amphiloma gossy- pinum fÎ. cineritium Nyl. Synops. Lich., p. 53. — In ins. Saint-Domingo et sterilis. 14. Byssocaulon ? ochraceum Nyl. Lichenogr. Nov. Granat. Prodr., p. 81, in Act. Soc. sc. fenn., t. VII, 1863. — Corticola in Colum- bia; sterilis. Lichen ille probabilissime non est hujus generis, nam auctor eum prætermisit in sui operis secunda editione. 15. Crocynia pyxinoides Nyl. Sertum Lichenææ trop. Labuan et Sin- gapore, 1891, p. 37, et apud Hue Lich. exot., n° 3660, quoad Wright Lich. Cubæ, n° 145. — Corticola in ins. Cuba; sporæ simplices. Notandum est ab illustr. Tuckerman, Genera Li- chenum, p. 139, hunc numerum 145, Wright Lich. Cub., The- lotremati Auberiano Mont. attributum fuisse. —seÈne— LA PRÉVISION DU TEMPS PAR Mr Albert NODON. La prévision du temps n’est susceptible de présenter un intérêt pratique qu'à la condition qu’elle soit faite pour une région d’étendue déterminée et assez longtemps à l'avance. Dans l’état actuel de la science météorologique, la pré- vision du temps local ne dépasse guère une période de vingt-quatre heures. Toutefois les importantes recherches que l’on poursuit aujourd’hui, principalement dans le domaine des actions solaires, amèneront à brève échéance de sérieux progrès dans cette branche de la science. Nous avons déjà signalé (Cosmos, n° 1264) le rôle pro- bable que joue, dans les perturbations de l'atmosphère ter- restre, le passage des régions d'activité solaire des rayons coronaux et des essaims cosmiques. Le retour de ces actions périodiques peut être déjà prévu avec une certaine exactitude. On sait, en effet, que les régions d'activité solaire, qui sont le plus souvent caractérisées par de petits groupes de taches et de facules, ainsi que par une forte induction élec- trique, tournent avec le soleil dans un temps qui varie sui- vant la latitude héliocentrique, de 26 à 28 jours. Les époques de passage de la terre à travers les essaims cosmiques d'étoiles filantes sont bien connues également, etles recherches de Zenger ont démontré que l’interposition 256 LA PRÉVISION DU TEMPS de ces essaims cosmiques entre la terre et le soleil favorisait singulièrement la propagation de l’action particulière du soleil jusqu'à l'atmosphère terrestre. Nous savons donc déjà que le retour d’un passage d’ac- tivité solaire, après une période de 28 jours environ, pro- duit sur le globe terrestre tout entier des perturbations atmosphériques importantes, et que celles-ci sont d'autant plus grandes que l’activité du passage l’est elle-même. Les perturbations générales atteignent leur intensité maxima lorsque le passage d'activité concorde avec celui d’un essaim cosmique. Nous possédons donc une première indication générale qui peut être appliquée à la région sur laquelle portent les prévisions. C'est ainsi que nous avons pu, par exemple, établir les prévisions suivantes pour la région de Bordeaux, en nous servant simplement des données signalées précédemment. En mars 1909, un passage d'activité solaire amena le mauvais temps depuis le 28 jusqu’au 31. Le retour du mé- me passage solaire amena une nouvelle période orageuse et pluvieuse du 23 au 27 avril. En mai, une période troublée se manifesta du 24 au 29, puis une autre du 21 au 30. Ces diverses périodes furent en concordance parfaite avec les retours prévus des pas- sage d'activité. Une autre période orageuse et pluvieuse, produite par le retour des mêmes passages solaires que les précédents, se manifesta du 20 au 26 mars ; une autre, qui devait avoir lieu du 14 au 18 avril, Eux par suite des fortes pressions atmosphériques qui occupaient alors l’Euro- pe centrale. Mais la même période de passage donna lieu aux troubles habituels du 8 au 12 mars, sous une forme orageuse, puis du l* au 10 juin, et enfin du 27 juin au 2 juillet. Dans cette dernière période il se produisit une «sou- dure » avec la période troublée du 21 au 27 juin, et il en LA PRÉVISION DU TEMPS 257 résulta une longue période de pluies, tempêtes et orages qui se manifesta du 21 juin au 3 juillet 1909. Les prévisions analogues furent faites pour les mois suivants en concor- dance parfaite avec les faits. Les quelques exemples suffi- sent pour démontrer qu'il existe une relation évidente en- tre l’état du temps avec les retours périodiques des passa- ges d'activité solaire *. ï Influence de la pression. — Il convient de remarquer que les troubles atmosphériques ne se manifestent, lors du re- tour des passages solaires, que si un régime de basses pressions règne dans la région considérée. Régimes persistants dans la pression atmosphérique. — Un régime persistant de fortes pressions est une cause d’avortement des troubles atmosphériques. Le plus souvent la production des basses pressions est due aux passages d'activité solaire, qui sont suffisants pour rompre l'équilibre atmosphérique par leur seule influence. Si cependant un régime de fortes pressions a été bien établi sur toute l'Europe centrale, et si le passage est de faible activité, comme cela s’est produit du 14 au 18 avril 1909, il ne se manifeste aucun trouble sensible dans l’état météo- rologique. La prévision à longue échéance des régimes de hautes ou de basses pressions dans une région et à une époque dé- terminées, ne peut pas encore être faite d’une façon positive dans l'état actuel de la science. L'étude des graphiques mé- téorologiques antérieurs de onze années fournit toutefois des renseignements satisfaisants, dont nous sommes bien obligés de nous contenter faute de mieux. 1 Dans une prochaine étude sur « l’origine planétaire des pertur- bations solaires », nous montrerons comment on peut prévoir l’état du soleil à une époque déterminée. 17 258 . LA PRÉVISION DU TEMPS Influence de la lune. — L'influence de la lune sur le temps paraît être faible et même douteuse. Toutefois, il doit exister une action électrique de notre satellite sur l’atmos- phère, qui joue un certain rôle aux époques de rapproche- ment ou d'éloignement de la lune. Marche des grands courants aériens. — Les grands cou - rants aériens subissent, sous l'influence d'actions encore mal déterminées, des modifications plus ou moins profon- des dans leur trajet et dans leur vitesse. Ils peuvent se sectionner en plusieurs autres plus petits qui cheminent parallèlement pendant une partie de leur trajet, pour se réunir ensuite. Leur température peut varier dans des proportions très sensibles. Le plus souvent ces variations s'effectuent pro- gressivement; elles devancent de plusieurs mois et par- fois même d'une saison entière le régime météorologique qui va régner dans les parties du globe qu’elles traversent. L'étude de ces courants aériens à l’aide de ballons son- des fournit de précieux renseignements météorologiques. Cette étude mériterait d’être faite d’une façon générale et méthodique. Marche des courants marins. — Des observations ana- logues peuvent être faites au sujet des courants marins, en particulier pour le Gulf-Stream, dans notre région eu- ropéenne. Chacun sait quelle influence importante ce courant d’eau chaude à sur notre climat. Une étude continue et métho- dique du trajet du Gulf-Stream et de sa température pour- rait être faite facilement par les nombreux navires qui parcourent l'Atlantique‘. { La Société d'Océanographie de Bordeaux s nds parues ment de cette étude. bee nt ds nn à de és: | Lis, d ÉD... à LA PRÉVISION DU TEMPS 259 Compensation entre les types de saisons dans diverses régions de la terre. — M. Hildebrand - Hildebrandsson (Comptes rendus de l'Académie des Sciences, T juin 1909; Cosmos, 17 juillet 1909) a fait l'exposé d’une étude in- téressante sur l’état simultané de l'atmosphère en divers points du globe. Il a constaté que J’étude des saisons en certains points du globe permet de prévoir, plusieurs mois et quelquefois même une saison à l’avance, Le temps qu’il fera d’une fa- çon générale dans d’autres points opposés de la terre. Il paraît y avoir une sorte de compensation entre le ré- gime des pluies qui règnent dans un pays et le régime de sécheresse qui se produit dans un autre pays très éloi- gné du premier. Si l’on parvient à généraliser ces observations, on ap- portera un sérieux progrès à l’étude de la prévision du temps à longue échéance. Influence des glaces et des brumes de l'Atlantique Nord. — M. Hautreux a trouvé une étroite relation entre l'état des glaces aux environs de Terre-Neuve et l’état climatologique dans la saison qui suit". Influence des vents. — M. Guilbert, secrétaire de la Société Météorologique du Calvados, a établi de son côté des règles météorologiques qui permettent de prévoir les principaux mouvements de l’atmosphère d’après l’observa- tion du régime des vents. Les règles de M. Guilbert doivent être observées avec soin dans toute prévision du temps. Influence de la configuration topographique des heux. — Il convient de tenir compte dans la prévision locale du ‘ Revue Philomathique de Bordeaux et du Sud-Ouest, XI: année, avril-mai 1908. 260 . LA PRÉVISION DU TEMPS temps de la configuration des lieux. Les mêmes lois ne s'appliquent pas à uu pays de plaine, de forêts ou de mon- tagnes. Une région terrestre soumise à l'influence d’un cli- mat marin possédera une climatologie différente de celle d’une région de plaine ou de montagne éloignée de la mer. Il est évident qu'on ne devra pas interpréter de la mé- me façon l’action probable d'un passage solaire dans l'ouest de la France, dans le Caucase ou dans le Sahara! Les mêmes causes amèneront des tempêtes et des pluies orageuses dans la première région, des séismes dans la seconde et du sirocco ou du simoun dans la troisième. Un même passage d'activité solaire pourra provoquer, dans la saison d'été, une température élevée dans l'Amérique du Nord, ou au contraire un vif refroidissement de la tempé- rature en Europe; la première région étant soumise à l’in- fluence d’un régime de fortes pressions et de vents secs, : tandis que la seconde se trouve soumise à un régime de basses pressions et de vents marins. C’est précisément le fait qui s’est produit pendant l’été 1909 en Amérique et en Europe. La prévision du régime probable des vents dominants présente donc une importance capitale. Dans l'Ouest de la France, par exemple, un régime de vents d'Ouest ou de Sud-Ouest amène en été du vent, de la pluie et une température relativement basse, tardis qu’au contraire un régime de vents de l'Est ou du Nord- Est amène une période de beau temps et une température élevée. Influence de la saison. — Les mêmes causes locales peuvent produire des effets différents suivant la saison. Par exemple, dans l'Ouest de la France, un régime de. vents d'Ouest ou de Sud-Ouest, qui eût amené des pluies et une température relativement basse en été, produira en RTS PR En Lo ne de Sd Sd dt no dns ee en LA PRÉVISION DU TEMPS 261 hiver une température relativement élevée et de la pluie. Au contraire, un régime de vents d’Est et de Nord-Est, qui aurait produit en été une température élevée, donnera en hiver une température basse suivie de fortes gelées. Prévisions à brève échéance. — Les observations gé- nérales dont nous venons de parler permettent d'annoncer le temps local pour une période de quelque durée et pour une échéance plus ou moins lointaine. Toutefois il ne sera guère possible de préciser, dans la plupart des cas, le temps qu'il fera pendant une période de courte durée, de douze heures par exemple, qu'à la condition de faire la prévision peu de temps à l'avance. Les observations locales qu'il est facile de faire 24 heu- res à l’avance complètent et précisent les observations gé- nérales que l’on a pu faire pour de plus longues échéances. L'ensemble de ces diverses observations permet de prévoir, avec une grande certitude, le temps qu'il fera dans une période de 24 à 30 heures. Les observations qu'il y a lieu de faire dans ce cas sont les suivantes : Perturbations dans le magnétisme terrestre. — Les va- riations brusques dans l'intensité du magnétisme terrestre ‘ sont l’indice de prochaines perturbations dans l’état élec- trique de l’atmosphère et du sol. Leur conséquence est tou- jours un trouble prochain dans l’état de l'atmosphère. Variations dans la charge terrestre. — Les variations dans la charge électrique du sol et des couches inférieu- res de l’atmosphère sont également l'indice de troubles 1 Ces observations doivent être faites à l’aide d’aiguilles aiman- tées extrêmement courtes et légères, capables d’accuser les pertur- bations magnétiques instantanées. 262 LA PRÉVISION DU TEMPS prochains dans l'atmosphère. Il y a lieu d'observer avec soin les variations lentes et progressives de la charge ter- restre qui précèdent toujours les changements dans le ré- gime du temps. Des variations rapides dans la charge ter- restre précèdent des troubles violents de l'atmosphère, tels que des tempêtes, des ouragans, des cyclones. Des varia- tions plus importantes précèdent toujours les séismes. Les variations rapides de la charge terrestre sont accom- pagnées de variations correspondantes dans le magnétisme terrestre, ces deux phénomènes ayant sans aucun doute une origine commune. L'observation simultanée des variations précédentes dans divers points du globe permettrait de préciser l'endroit où prend naissance le météore, ainsi que son parcours pro- bable. L’épicentre d’un prochain séisme pourrait être pré- cisé de la même façon. Indications du Bureau central météorologique. — Grâce à un service de rapides centralisateurs, le Bureau central météorologique rend les plus grands services dans la prévision du temps. Ces prévisions météorologiques sont d'ordre général, et elles s’appliquent à un territoire assez étendu. Elles permettent de prévoir l'approche de certai- nes bourrasques et tempêtes, et elles donnent de précieux renseignements sur le régime actuel de pression. Il y a donc lieu de tenir compte de ces données dans la prévision du temps local. | Indications du baromètre. — L'observation des varia- tions de la pression atmosphérique est nécessaire pour prévoir les changements de temps à brève échéance. 1 Ces observations peuvent être faites à l’aide de l’Electromètre Nodon, étudié spécialement dans ce but. (Anne, constructeur à Bordeaux), LA PRÉVISION DU TEMPS 263 Ces variations de pression sont du reste intimement liées à celles de l'humidité de l’atmosphère, à celles de la direction et de la vitesse du vent, ainsi qu'à l’état élec- trique du sol et de l'atmosphère, surtout aux approches des orages, etc. Ce qu’il est important de connaître, ce n’est pas tant la valeur de la pression elle-même que ses variations plus ou moins rapides. Le graphique que fournit un baromètre enregistreur est donc très utile à consulter dans ces circonstances. Indications du thermomètre.— Les indications du ther- momètre sont également très utiles, surtout pour détermi- ner la quantité absolue de vapeur d’eau que contient l'air. Indications de l’anémomètre. — L'anémomètre four- nit la direction et la vitesse du vent local, qui sont impor- tantes à connaître pour prévoir le temps 24 à 30 heures à l'avance. Indications de l'hygromètre. — La quantité de vapeur d'eau que renferme l'atmosphère est étroitement liée à l'approche de la pluie ou du beau temps. Ce qu'il importe surtout de connaître, c’est l’état kygro- métrique absolu, c’est-à-dire le point de saturation de l'atmosphère. Les indications sont fournies par l'observation simulta- née de l’hygromètre et du thermomètre. On constate qu’une hausse du point de rosée correspond à une hausse de la température et qu'inversement une bais- se du point de rosée correspond à un abaissement de la température. Une hausse importante et rapide du point de saturation, atteignant par exemple 6° en 12 heures, annon- ce un orage lointain. Un point de saturation de 17° et plus 264 LA PRÉVISION DU TEMPS annonce un orage voisin. De fortes variations du point de saturation sont les précurseurs d’un vent violent. Une baïs- se de ce point à zéro ou au-dessous indique ure gelée nocturne. On utilise, d’autre part, le point de saturation en météorologie, en comparant le point de saturation en- registré une heure avant le coucher du soleil au point principal du soir, avec la température qui a régné à 8 h. du matin ou température matinale. Lambrecht, qui s’est spécialement occupé de cette ques- tion, a établi les règles suivantes : 1° Le point principal du soir est-il plus élevé que la tem- pérature du matin, l'orage menace; 2 Le point principal du soir n’est-il inférieur que de 4° à la température du matin, des averses sont probables; 8 Le point principal du soir est-il inférieur de 5° à & à la température du matin, on peut prévoir le beau temps : 4 Le point principal du soir est-il de 9 au-dessous de la température du matin, il y aura vent probable et aver- ses passagères. Thermo-hygroscope Lambrecht. — Le thermo-hygros- cope Lambrecht se compose d’une spirale double de zinc et de fer et d’un cordon en cheveux préparés qui, partant de l'extrémité de la spirale, passe à travers un œillet et au- tour d’un cylindre de l'aiguille mobile à laquelle est fixée l’autre extrémité du cordon de cheveux. L’œillet fixé au ressort peut être élevé ou abaissé au moyen d’une vis. Baisse-t-on l’œillet, le cordon de cheveux se tend, ce qui provoque une élévation de l’aiguille. Le hausse-t-on, le cor- don de cheveux se détend et l’aiguille s’abaisse par son propre poids. De cette manière on place chaque jour, à 8 heures du matin, l'aiguille de l'instrument au zéro. Cet appareil permet de solidariser les indications fournies par le thermomètre et par l’hygromètre à cheveu. LA PRÉVISION DU TEMPS 265 Le point de rosée de la vapeur atmosphérique dépend du degré hygrométrique et de la température. Il est clair que plus le point de rosée se rapproche de la température am- biante et plus il y a de chances pour que la vapeur atmos- phérique se résolve en pluie. Lambrecht, en conséquence, a réalisé un appareil original qui marque sur un cadran les points de rosée à chaque instant. Au lieu de les calcu- ler, on les trouve sans cesse au bout de l’aiguille du ther- mo-hygroscope. Dans un autre instrument de Lambrecht, appelé poly- mètre, il suffit, pour avoir le point de rosée, de soustraire de la température donnée par le thermomètre un chiffre marqué sur la division qui correspond au degré hygromé- trique. Lambrecht a combiné ensemble. comme nous l’avons vu, un thermomètre métallique et un hygromètre. La spirale du thermomètre métallique actionne l'aiguille indicatrice en relation aussi avec les cheveux de l'hygromètre, de fa- çon que de cette double commande résulte sur le cadran l'indication de l'aiguille des points de rosée. (Henri pe PARviILLE, Journal des Débats, 31 janvier 1910). L'étude du point de rosée indique le temps local d’une façon beaucoup plus précise que celle de la pression at- mosphérique. Ainsi, dernièrement, le baromètre montait toujours, il a marqué jusquà 779 mill., soit le beau temps, au point que tout le monde pronostiquait «beau », etil a plu et même assez abondamment. Dans le même temps, le thermo-hy- groscope indiquait imperturbablement la pluie. Et il avait raison contre le baromètre. Lambrecht associe ingénieusement le thermo-hygrosco- pe au baromètre, de sen à pronostiquer le temps 30 heu- res à l'avance, 266 LA PRÉVISION DU TEMPS Graphiques hygroscopiques. — Nous avons remplacé avec avantage les indications des appareils assez délicats et coûteux de Lambrecht par de simples graphiques hy- groscopiques. Ces graphiques, que fabrique M. Anne, cons- tructeur d'appareils de précision à Bordeaux, correspon- dent aux points de rosée représentés par les tensions de la vapeur d’eau. Ils sont tracés en portant sur les abcièses les degrés hy- grométriques, et sur les ordonnées les températures cor- respondantes. Chaque courbe tracée par points représen- te une portion de branche d’hyperbole. Chacune de ces courbes figure un même point de saturation ou point de rosée pour la température comprise entre 10° c. et 35° c. Supposons, par exemple, que l’hygromètre à cheveu fixé à gauche du graphique indique 52°/, d'humidité re- lative et que le thermomètre fixé sur cet hygromètre indi- que 16° c. En suivant sur les graphiques l’ordonnée 16° et l'abcisse 52 °/,, nous trouverons que le point de satura- tion correspond à une force élastique de la vapeur d’eau de 7 millim. de mercure. Si nous consultons la table de Regnault, nous voyons que la force élastique de 7 mm. correspond à un point de saturation de 6° c. Il suffit donc de faire une lecture sur le graphique et sur la table de Regnault, pour obtenir le même renseignement que celui qui est fourni par les deux instruments de Lambrecht. Nous donnerons le tableau de prévision du temps par les indications comparées du graphique et du baromètre, tel qu’il est figuré au-dessous des graphiques. LA PRÉVISION DU TEMPS 267 Table de Regnault. Force élastique Force élastique de la vapeur pr Température. | de la vapeur eau en mm. d’eau en mm. de mercure. de mercure. Température. 272 2.3 2.0 2 2.9 3.1 3.4 3.7 4.0 4.3 4.6 5.0 5.3 5.7 6.1 6.5 7.0 7.5 8.0 8.6 92 9.8 .d pd [=] Prévision du temps par les indications comparées des graphiques et du baromètre. — Quand vers le soir on constatera que les orientations sont comme celles figurées ci-après, on pronostiquera pour la contrée et pour le pra- chain jour : 268 LA PRÉVISION DU TEMPS Humidité Pression absolue 760 Temps sec. d PER En cas de répéti-| En hiver, froid. Au printemps et en sante = . tion, clair. automne, mena- Ne ie © ce de gelées noc: à turnes. PA Peu de changement dans l'état actuel de la température a 4 En cas de répéti-| En cas de baiïisse| Si temps calme * tion de la posi-| barométrique,| brouillard. ea . tion des aiguil-| orage. les, ciel couvert | Au-dessous de 0e, neige. Temps variable. Ê Tendance au temps| Tendance à l'humidité, si les deux ai sec, siles aiguil-| guilles persistent à descendre. là les montent à plusieurs repri- ses. Sécheresse passagère. Plus chaud et averses. En été, orageux. #1 Si hausse lente du | Si baisse baromé- | Sitempérature à No baromètre, frais| trique, vent et| ou au-dessou et sec. pluie. tempête de ne ge. se ne * Peu de changement dans l’état actuel de l'atmosphère: À LA PRÉVISION DU TEMPS 269 Averses nombreuses. Menace |Orage violent, si Ye d'orage et de grêle en cas de | l'aiguille de gau- ed haute température. che était tournée vers le haut. Pour obtenir une juste appréciation de la table d’orien- tation des aiguilles le soir, il faudra tenir compte de la ten- dance à la hausse ou à la baisse des aiguilles. Consulter pour cela l’état avant 8 heures du matin. À Les pronostics ainsi obtenus sont valables pour les 30 heures suivantes, et ne devraient pas être critiqués ni cor- rigés, d’après les apparences, avant que le laps de temps soit écoulé. Règles pour prévoir le temps au moyen de l’'hygro- mètre et des graphiques-hygroscopiques (d'après le D' Troska). a ———— Si le point de ro- séeestmoinséle-| Le temps des 24 heures suivantes sera en cas : vé que la tem- pérature moyen- ne de 8 heures du matin. de vents d'Ouest (S. à O.|de vents d’Est (N.-O. à jusqu’à N. inclus). O. jusqu’à S.-S.0.). I. Jusqu'à 2° 1/2 c.|Précipitation (pluie ou|Temps nuageux jus- neige) avec ciel géné-| qu’à demi-clair, pen- ralement couvert. Pré-| dant les 6 mois d’hi- cipitation d’autant plus] ver, temps d’un cou- grande que la différen-| vert vaporeux avec ce entre le point de ro-| fort brouillard humi- sée et la température! de quand la tempéra- moyenne sera plus pe-| ture est au-dessous tite.(Consulter ci-après| dezéro. Précipitation la REMARQUE Il). seulement en cas d’é- tat barométrique re- lativement bas ou va- riable. IL. De 2° 1/2 à 40. LA PRÉVISION DU TEMPS Temps variant du nua-|Temps variant du de- geux au demi- clair avec tendance à de fai- bles précipitations de courte durée, particu- lièrement avec un état barométrique bas. (Voir ci-après la RE- MARQUE Il). mi-clair au clair, pendant les 6 mois d'hiver, souvent cou- vertet nébuleux. Fai- bles précipitations seulementen cas d'un état barométrique très bas ou changeant rapidement. Temps variable du demi-| Temps généralement clair au clair sans pré- cipitation. Temps serein. clair sans précipita- tion. —————_— Temps serein. V. T et 8. Tempsdemi-clair à pres-| Temps serein. que clair sans précipi- tation avecvent moyen VI. De 9 à 110. Temps demi-clair lrès venteux avec tendan- ce à des précipitations de peu de durée, spé- cialement en cas de bas état barométrique. VIL. 120 et au-des-| Temps changeant, engé- néral demi-clair, fortes précipitations mais de peu de durée, vent soufflant en tempête. Temps demi-clair et venteux, averses de peu de durée, seule- ment en cas de forte baisse barométrique. Temps demi-clair et venteux, averses de peu de durée, seule- ment en cas de forte baisse barométrique. LA PRÉVISION DU TEMPS 271 A. — Quand le|Orage d'autant plus vio-|Temps demi-clair à lent que le point de ro- teint ou dépasse| sée dépasse la tempé- la température| rature moyenne. moyenne de 8|/EXCEPTION I. — Par un heures du matin| temps frais et, en géné- ou, en général,| ral, pendant la saison lorsqu'il dépasse| froide (octobre à avril) l’état de+1601/2.| il n'y a, dans les pays situés à l’intérieur des continents, que des averses ordinaires, sans orages, mais tou- jours accompagnées d'une élévation de la température et souvent de brouillard. point de rosée at- clair dans les 6 mois d'hiver avec brouil- lard, et vaporeux par intervalle. Orage seulement dans le cas où le point de rosée atteint ou dé- passe l'état de + 17 1/2. Ces orages sont généralement vio- lents. B. — Quand le|Orage. point de rosée at-| EXCEPTION II. — Même teint ou dépasse] pendantla saison chau- la température] de et quand le point moyenne de 8| derosée dépasselatem- heures du matin| pérature moyenne, pas ou, en général,| d'orage, si le point de lorsqu'il dépasse| rosée setrouve, au mo- l’état de + 16°! ment de l'observation, 1/2. aux environs ou juste à 6° au-dessous de la température atmosphé- rique enregistrée, c’est- à-dire si le nombre de degrés est de 6. Il y a le plus souvent dans ce cas, et dans to'ites les saisons, un teinps clair, seulement avec hausse considérabl: de la température. Temps clair à demi- clair dans les 6 mois d'hiver avec brouil- lard et vaporeux par intervalle. Orage seulement dans le cas où le point de rosée atteint ou dé- passe l’état de 17°1/2. Ces orages sont gé- néralement violents. 272 ‘LA PRÉVISION DU TEMPS C. — Quand le O.-S.0. E.-N.E. point de rosée|Gelées. Gelées. tombe au-des- sous de zéro. D. — Quand le|Temps plus chaud. Temps plus chaud. point de rosée est plus élevé que la veille. E. — Quand le| Temps plus froid. Temps plus froid. point de rosée | est plus bas que la veille. F. — Quand le| Vent augmentant d'in-| Vent moyen ou frais, point de rosée| tensité avecladifféren-| violent pour des dif- est éloigné de] ce et dégénérant en| férences dépassant plus de 8 de la| tempête, quand la dif-| 12°. température mo-| férence atteint 12° et yenne de 8 heu-| plus. Une hausse si- res du matin ou| multañée du baromètre de la températu-| diminue l'intensité du re atmosphéri-| vent, une baisse si- que au moment| multahée l’augmente. de l'observation. (Cas : À, V-VII). Brouillard dans la sai- son plus chaude avec forte rosée, en hiver avec givre lorsque le point de rosée est près de zéro ou au- dessous. G. — Quand lel Averses: pointde roséeest orienté de façon que d’après À, I et II des averses devraient se pro- duire en cas de vent d'Ouest. LA PRÉVISION DU TEMPS 273 REMARQUE I. — Le moment le plus propice pour les ob- servations principales devant servir à établir le pronostic météorologique est 6 heures du soir pour les mois d'avril à août; pour les autres mois, une heure avant le coucher du soleil, c’est-à-dire 5 heures en septembre, 4 heures en octobre, 3 heures en novembre, décembre et janvier, 4 heures en février et 5 heures en mars. L’hygromètre em- ployé doit être placé aussi haut que possible du sol. On évitera de placer l'instrument servant à établir le pronos- tic dans le voisinage immédiat de la mer ou de grands fleuves, de lacs, d’étangs, de marais ou d’épaisses forêts. On le mettra à l’air libre, autant que possible à l’abri de l’action directe du soleil, de la pluie et de la neige. REMARQUE IT. — Dans les cas ci-dessus spécifiés À, I et IT, il n'y à pas d’averses, non plus par vents d'Ouest, quand lors de l'observation principale et déjà auparavant pendant un certain temps {c’est-à-dire plus d’une heure), la diffé- rence entre le point de rosée et la température du moment comporte 6° ou approximativement 6°. Dans ce cas, on admettra comme température moyenne de la journée la température enregistrée au moment de l'observation prin- cipale. Par exception, de faibles averses se produiront, mais seulement par un état barométrique très bas, de telle sorte qu’on pourra pronostiquer absence totale d’averses ou averses faibles. Voir ci-dessus la règle analogue sous la rubrique Orage. Exception. — Au contraire, si la différence entre la température atmosphérique et le point de saturation at- teint 0° ou 7°, les averses signalées dans les règles À, I et IT, se produiront effectivement, mais elles seront faibles. Quand cette différence sera moindre que 2 1/2 et que 17, EF 214 LA PRÉVISION DU TEMPS simultanément la différence entre le point de saturation et la température moyenne de 8 heures du matin restera au- dessous de 2° 1/2, on pronostiquera de très fortes averses. … Remarque II. — Si, ce qui arrive fréquemment, des averses ou du brouillard précèdent l'observation, ou qu'ils lui succèdent, et plus particulièrement quand les averses durent plusieurs jours, il faudra, vu la grande humidité du sol qui influencera l’hygromètre, déduire des °/, de l'hu- midité relative, suivant la plus ou moins grande humidité du sol, 5 à 15 °/,, avant d'établir le point de saturation, puisque sans cela le pronostic devrait prévoir des averses et cesserait souvent, pour cette raison, d’être correct. En hiver, on fera bien de faire toujours une soustraction de 5°/,, à moins que le sol ne soit parfaitement sec ou pro- fondément gelé. Cette règle est absolue. ReMaARQuE IV. — Dans les vallées arrosées par des fleu- ves, ainsi que dans le voisinage de grande étendue d’eau, s'élève fréquemment le brouillard lorsqu'il y a de fortes va- riations dans le point de saturation. Ce phénomène se pro- duit plutôt dans la saison froide. Le brouillard en s’épaissis- sant occasionne parfois de fortes averses. L'observateur de ces contrées devra tenir compte de cette circonstance. * Remarque V.— Les règles établies pour les vents d'Est seront à observer même quand le vent d’'Est ne soufflera que dans la partie supérieure de l'atmosphère. On observera donc toujours le courant supérieur de la couche nuageuse. RemaARQuE VI. — En cas de tempête persistante le pro- nostic hygrométrique peut ne pas être infaillible tant qu'il ne se produit pas une hausse persistante du baromètre, qu’il faudra plus particulièrement consulter pour ce cas. #-% LA PRÉVISION DU TEMPS 210 Remarque VIl. — Les fractions d'un aegré thermomé- trique, qu'on aura obtenues en établissant la différence du point de saturation, pourront être arrondies en nombre en- tier le plus voisin, par exemple 3.70 — 4°, par contre 9,20 = 5, etc. Dans les cas douteux (quand la différence égale par exemple 4 1/2 ou 5° 1/2 le pronostic du temps probable sera établi suivant une moyenne des règles à con- sulter. L'observation rigoureuse des diverses règles précéden- tes permet de pronostiquer d’une façon certaine le temps local. Une longue pratique personnelle nous a permis de le confirmer. RésuMÉ.— En résumé, il y a lieu de considérer, dans la prévision du temps, l'étendue de la surface terrestre à la- quelle s'applique cette prévision, ainsi que le laps de temps qui s'écoule entre le moment de la prévision et l'époque de sa réalisation. Nous avons vu que les pronostics à longue échéance, se rapportant à de vastes étendues de territoire, sont encore incertains à l'heure actuelle, mais qu’ils tendent à se pré- ciser chaque jour davantage, grâce aux découvertes inces- santes de la science. Ces pronostics présentent un intérêt de tout premier or- dre pour l’agriculture, la navigation au long-cours et le commerce en général. En dehors de ces intérêts généraux, il y a lieu également de considérer les intérêts particuliers. En effet, chacun de nous a le plus grand désir de connaître longtemps à l’avan- ce, pour ses affaires ou pour ses plaisirs, le temps qu'il fera particulièrement dans telle région déterminée. À côté des prévisions générales, il y a donc lieu de con- sidérer celles qui intéressent une région d’étendue restreinte _ plusieurs semaines à l'avance, 276 LA PRÉVISION DU TEMPS Nous avons vu que ces prévisions locales peuvent être déjà tentées avec quelque chance de succès environ trois semaines à l'avance. Enfin, en dernier lieu, il est utile de pronostiquer avec certitude le temps local, 24 à 30 heures à l'avance, dans une région de petite étendue. Nous venons de voir que l’observation méthodique d’ins- truments météorologiques simples, suivie de celles de gra- phiques et de tableaux, permet d’atteindre ce résultat avec certitude. En somme, la prévision du temps est, à l'heure actuelle, une question dont la solution définitive paraît devoir être prochaine. Signalons à ce sujet que la création, à Bor- deaux, d’un Observatoire maritime a été mise à l’étude tout dernièrement, sur l'initiative d'un groupe de person- nalités scientifiques et administratives appartenant à la Société d'Océanographie et à la Société d’Astronomie. Cet observatoire sera relié à divers points du globe à l’aide de la télégraphie sans fil, et il centralisera l'ensemble des observations terrestres que nous venons d’énumérer. Nul doute que cette importante création n’amène de rapides progrès dans l'étude de la Physique terrestre et de la Météorologie. MUSCINÉES DES ENVIRONS DE DUNKERQUE PAR le Dr M. BOULY DE LESDAIN. L'étude des Muscinées des environs de Dunkerque n’a jamais été entreprise; c’est à peine si l'abbé Boulay, dans sa «Révision de la Flore des départements du nord de la France », signale quelques Mousses ou Hépatiques recueil- lies dans les dunes du littoral. Pourtant, si les plaines de la Flandre, entièrement cultivées, n’offrent que peu d’inté- rêt pour le botaniste, les dunes dun littoral, les dunes in- ternes de Ghyvelde, les fossés des fortifications de Ber- gues et le bois de Merkeghem constituent des stations très intéressantes où de nouvelles recherches augmenteraient certainement le nombre des Muscinées signalées dans ce travail. La constitution géologique du pays est peu variée; elle ! Dans un diplôme de 1150, la terre abandonnée par la mer est nommée Werpland, en opposition avec la terre de marais appelée Nordland. (WARNKOENIG, Histoire des Flamands, t. IT, p. 50). On divisait autrefois les environs de Dunkerque en deux contrées bien distinctes : le Nordland et le Houtland ou Pays au bois. Dans le premier, les arbres étaient rares (ils le sont encore plus aujour- d hui); dans le second, au contraire, ils étaient très nombreux. 278 MUSCINÉES comprend: 1° dunes littorales et dunes internes de Ghy- velde ; 2° alluvions modernes (polders' et moëres*); 3° alluvions anciennes (Rexpoëde, Bambecque, etc.) au mi- lieu desquelles émergent, comme à Bergues par exemple, des îlots d'argile des Flandres; 4° alluvions plus ancien- nes que les précédentes. avec des lits de gros graviers sili- ceux ou silex roulés (Bollezeele, Merkeghem, etc.). De toutes ces stations, les dunes, dans lesquelles j'ai pu recueillir 58 Mousses et 7 Hépatiques, sont les plus intéres- santes, tant par la présence de quelques Muscinées plus spéciales à l'Ouest, que par le mélange d'espèces calcico- les et calcifuges. Espèces calcicoles ou recherchant le calcaire : Ditrichum flexicaule var. densum, Trichostomum to- phaceum, Pottia lanceolata, P. intermedia, Didymodon rubellus, Barbula squarrosa, B. ruraliformis, Mnium rostratum, Preissia commutata. | Espèces calcifuges ou recherchant la silice : Dicranum scoparium, Ceratodon purpureus, Potha truncatula, Rhacomitrium canescens, Brachythecium al- 1 Le mot polders paraît employé pour la première fois dans une charte de 1218. (Victor DERODE, Histoire de Dunkerque, 1852, p. 13). 2 Morins, anciens habitants de cette partie de la Gaule. « Leur nom vraisemblablement tiré du celtique Mor, mer ou amas d'eau, mais ayant encore en flamand, dialecte germanique, la signification d’ha- bitants des marais, mour einen, est rappelée par la dénomination de moëres, servant, dans cette portion du littoral de plus en plus émergée, à désigner les étangs, lacs ou mares plus ou moins con- sidérables ». (LAGNEAU, Ethnogénie des populations du nord de la France, in Association Française pour l’avancement des Sciences, Lille, 1874, p. 483). ER PURE DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 279 bicans, Evrhynchium Stokesii, Hypnum Schreberi, H. stellatum var. protensum. Espèces spéciales aux dunes internes de Ghyvelde : Barbula subulata, B. papillosa (sur un peuplier), Rha- comitrium canescens, Polytrichum piliferum, Hypnum Schreberi, Fruliania dilatata et Radula conplanata (sur un peuplier). Le mélange d'espèces calcicoles et calcifuges, que l’on observe dans les dunes du littoral, s'explique facilement par l'apport de calcaire provenant des amas de coquilles que l’on rencontre assez souvent sur la plage et que le vent emporte dans les dunes. Les dunes internes, au contraire, décalcifiées par les eaux de pluie chargées d'acide carbonique, sont trop éloignées du bord de la mer pour que le vent puisse, en apportant des coquilles, renouveler leur provision de cal- caire : ce sont donc les espèces calcifuges qui y dominent. L'influence du Gulf-Stream, qui se fait sentir tout le long du littoral, dans les dunes et les polders, permet à quelques Muscinées abondantes dans l'Ouest, de s’avancer jusqu’au Nord. Telles sont: Phascum bryoides var. prhi- ferum, Pottia cavifoha, Trichostomum tophaceum, T. fla- vovirens (assez fertile dans le Midi, toujours stérile sur nos côtes; Brest est, je crois, la station la plus au Nord où il fructifie), Webera carnea, Bryum murale, Cry- phœa heteromalla, Scleropodium cœspitosum, Leptodon Smith, Rhynchostegium megapolitanum, Hypnum resu- pinatum. Comme il était intéressant de comparer la flore du lit- toral avec celle des dunes de la Somme, du Pas-de-Calais, de la Belgique et des Pays-Bas, j'ai relevé dans les diffé- 280 MUSCINÉES rents auteurs la liste des espèces qui font défaut dans nos dunes, et dont quelques-unes se rencontreront certai- nement dans nos environs. GoxsEe, Catalogue des Muscinées de la Somme : Hypnum giganteun, H. lycopodioides, H. intermedium, H. elodrs, Eurhynchium circinatum, Meesea trichoides, Orthotrichum phyllanthum, Trichostomum crispulum. BouLay, Révision de la flore des départements du nord de la France : (Pas-de-Calais) Orthotrichum phyllanthum, Trichosto- mum crispulum var. elatum, T. mutabile, Pottia minutula. GÉNEAU DE LAMARLIÈRE, Catalogue des Cryptogames vasculaires et des Muscinées du nord de la France : (Pas-de-Calais) Bryum erythrocarpum. Kicxx, Flore cryptogamique des Flandres : Hypnum loreum, H. stellatum, H. cordifolium, H. fluitans (problablement une des nombreuses formes de l'A. aduncum), Pancovia glareosa, Leskea polycarpa (sur les pierres dans les dunes d’Ostende), Polytrichum formosum 8 pallidisetum, P. strictum, Mnium undulatum, M. cus- pidatum, Bryum bimum (très problablement B. pseudo- triquetrum), Aulacomnium palustre, Funaria hibernica, Orthotrichum phyllanthum, Barbula rurals (c'est évi- demment B. ruraliformis). re WiLpeMaAN et Duran», Prodrome de la Flore belge, a à Eurhynchium circinatum, Ulota phyllantha, Webera DES ENVIRONS NÉ DUNKERQUE 281 nutans, Brachythecium salebrosum, Eurhynchium stri- gosum, Catoscopium nigritum, Camptothecium nitens. Bien que le Catoscopium ait été indiqué en Hollande par Dozy et MoLKENBOER, la détermination de ces deux derniè- res espèces paraît bien douteuse. Massarr, Essai de Géographie botanique des districts littoraux et alluviaux de la Belgique. II. Annexe : Tortella inclinata, Rhodobryum roseum (sable à Car- dium'), Brachythecium glareosum, Amblystegium ripa- rium” (dans les mares permanentes avec bestiaux), Hyp- num lycopodioides, Fissidens taxifolius, Hypnum flui- tans, Blytha Lyellu, Lophozia ventricosa var. conferta (sable à Cardium). Sÿl’on passe maintenant aux dunes de la Hollande, on observe une flore tout à fait différente de celles que je viens de signaler. «Les dunes de toute la région, qui a été enfouie sous les moraines des glaciers scandinaves, sont naturellement formées de ce sable glaciaire. Or celui-ci a une structure physique et chimique bien différente de ‘Il arrivait parfois, jadis, que la mer, venant à rompre les digues, inondait les polders qu'elle couvrait d'une couche de sable plus ou moins épaisse, qui à reçu des géologues belges le nom de sable à Cardium. Ce sable est pauvre en calcaire. 2 La présence dans les dunes de cette espèce, si abondante dans les mares des polders très riches en sels nutritifs, est remarquable. On en trouve l’explication dans le savant ouvrage de M. MassSaART, Essai de Géographie, etc., vol. I, p. 415 : « La mare des Kelders sert d’abreuvoir, et se distingue de toutes les autres eaux des dunes: sa flore comprend plusieurs plantes exigeantes sous le rapport de la nourriture, notamment Zannichellia palustris, Lemna minor, Ra- nunculus aquatilis, etc. Il est probable que les excréments des bes- tiaux qui viennent boire à cette mare enrichissent suffisamment l'eau pour lui permettre de donner asile à des plantes poldériennes a, 13 EL 282 MUSCINÉES celle qui constitue nos dunes littorales... Les dunes for- mées de ce sable sont également pauvres en chaux... ». MassarT, Essai de Géographie, etc., I, p. 491. Prodromus Floræ Batavæ, vol. II, pars I, Musci fron- dosi et Hepaticæ, édit. Alt. 1893 : Hypnum scorpioides, H. giganteum, H. molluscum, H. rugosum, H. exannulatum, H. lycopodioides, H. Sendt- neri, H. intermedium, H. stellatum, H. chrysophyllum, H. elodes, Thuidium tamariscinum, Antitrichia curtipen- dula, Polytrichum commune, P. juniperinum, P. formo- sum, Atrichum undulatum, Philonotis fontana, Bartra- mia pomiformis, Aulacomnium palustre, À. androgynum, Meesea uliginosa, Catoscopium nigritum, Mnium hor- num, M. undulatum, M. affine, M. cuspidatum, Bryum roseum, B. turbinatum, B. neodamense, B. lacustre, B. inclhinatum, Encalypta streptocarpa, Ulota phyllantha (pierre des digues au bord de la mer), Barbula fragihs, B. revoluta, B. fallax, Trichostomum tophaceum var. brevifolium, Campylopus fragilis, Dicranum undulatum, D. palustre, Dicranella heteromalla, Sphagnum cuspida- tum, Jungermannia crenulata, J. excisa, J. bicrenata, J. intermedia, J. divaricata, Fossombronia pusilla, Aneura mulufida. DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 283 BIBLIOGRAPHIE. Bauer‘. -— Musci Europæi exsiccati, n° 1-600 (en cours de publication). BouLay. — Etudes sur la distribution géographique des Mousses en France (1877). — Muscinées de la France, I" partie, Mousses, 1884; I[° partie, Hépatiques, 1904. — Révision de la Flore des départements du nord de la France, 3 fascicules, 1878-1880. Bouzy pe LEsDaIN. — Liste des Muscinées recueillies dans les fortifications de Bergues (Feuille des Jeunes natu- ralistes, 1905). — Végétation de l'argile des polders, ses modifica- tions sous l'influence de l’état physique du sol. (Con- grès des Sociétés savantes, Rennes, 1909). CoRBiÈRE. — Muscinées du département de la Manche, 1889. Avec supplément, 1897. CozetTe. — Catalogue des Mousses, des Sphaignes et des Hépatiques du nord de la France. (Comptes-rendus du Congrès des Soc. sav. tenu à la Sorbonne en 1908, pp. 95-133). CRÉPIN. — Matériaux pour servir à l’histoire de la Géogra- phie botanique de la Belgique. I. Pourquoi les dunes sablonneuses de la Flandre occidentale nourrissent- elles certaines plantes réputées calcarophiles ? (Bull. Soc. Roy. de Bot. de Belgique, 1864). Dxcoane. — Note sur la découverteen Belgique du Catos- copium nigritum (Bull. Soc. Roy. de Bot. de Belgi- que, 1882), ! J'ai envoyé pour cette magnifique collection quelques Mousses recueillies aux environs de Dunkerque. 284 MUSCINÉES — Flore cryptogamique de la Belgique, [°° part., Muscinées, 1883. DesmazièRes. — Catalogue des plantes omises dans la Bo- tanographie Belgique et dans les Flores du nord de la France, 1823. — Plantes cryptogames du nord de la France, fasc. I-XVI (1825-1836); Plantes cryptogames de France, fasc. XVII-XLIV (1836-1851). — Édit. II, Plantes cryptogaines de France, sér. 1, fasc. I-XXX VII (1836- 1851); Plantes cryptogames de France, sér. II, fase. 1-XV (1853-1860). GÉNEAU DE LAMARLIÈRE. — Contributions à la Flore bryo- logique du Nord et du Pas-de-Calais (Feuille des Jeu- nes Naturalistes, 1892, p. 91, et 1893, p. 77). — Distribution des Mousses sur le littoral du nord de la France (Revue générale de botanique, 1895, t. 2-4p. 198: — Catalogue des Cryptogames vasculaires et des Muscinées du nord de la France, 1896. Gonse. — Catalogue des Muscinées de la Somme. Avec supplément, 1885-1886. Graver. — Note sur les Harpidies de Belgique (Revue bryologique, 1894, n° 4, p. 501). Husnor. — Muscologia gallica, 2 vol., 1884-1894. — Musci Galliæ (Exsiccata, 1870-1907). Kicxx. — Flore cryptogamique des Flandres, 1867. F.-J. Lesrisoupois. — Botanographie Belgique, édit. I, 1781 ; édit. 11, 1799. Th. Lesrisoupois. — Botanographie Belgique ou Flore du nord de la France et de la Hslelue proprement dite, 2 vol., 1827. DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 285 MassartT. — Les Muscinées du littoral belge, 1905. — Essai de Géographie botanique des districts lit- toraux et alluviaux de la Belgique, 2 vol., 1908. Montrez. — Note pour la révision des Muscinées et Hépa- tiques du Nord. pe NeckER. — Methodus Muscorum, 1771". Prodromus Floræ Batavæ, vol. IT, pars I. Musci frondosi et Hepaticæ, édit. Alt., 1892, et supplém., vol. Il, pars II. Renaurzp. — Causerie sur les Harpidia (Revue bryologi- que, 1906, n° 6, et 1907, n° 1). Rieaux.— Catalogue des plantes vasculaires et des Mous- ses observées dans les environs de Boulogne-sur-Mer, 1877. Roucez. — Flore du nord de la France ou description des plantes indigènes et de celles cultivées dans les dé- partements de la Lys, de l’'Escaut, de la Dyle et des deux Nèthes (1803). VANDAME. — Flore de l'arrondissement d'Hazebrouck (1849), avec appendice (1854). WesrenporP. — 9° Notice sur une excursion à Blanken- berghe (Bull. Soc. Roy. de Bot. de Belgique, 6 mai 1866). DE WiLpEeMAn et DURAND. — Prodrome de la Flore belge, t. II, 1898-1899. Carte géologique détaillée : 1° Dunkerque, 2° Saint-Omer. Carte géologique de la Belgique : la Panne-Oost-Dunkerke, n° 39 ; les Moëres-Furnes, n° 50. 1 Signale quelques espèces recueillies dans les Flandres. 286 | MUSCINÉES GYROWEISIA Schp. G. tenuis Schp. Syn., 2° édit., p. 38. Rexpoëde, sur un mur humide et ombragé (fr.) et sur un mur au bord d'une mare {st.). WEISIA Hedw. W. viridula Brid. ; Br. Eur., t. 21. Rexpoëde et Bollezeele, talus argileux (fr.). DICRANOWEISIA Lindb. D. cirrata Schp. Syn., p. 55. Rexpoëde, sur un tilleul et sur une vieille barrière (fr.); Bollezeele, sur une vieille barrière (fr.); Dunkerque, dans un saule creux (st.). DICRANELLA Schp. D. varia Schp. Br. Eur., t. 57, 58. Leffrinckoucke, sur l’argile des polders (fr.); Bergues, fortifications (fr.). D. heteromalla Schp. Br. Eur., t. 62. Rexpoëde, sur un terrain argileux (fr.). Cette espèce est apparue en grande abondance sur le talus d’une tranchée qu'on venait de creuser. Elle s’y est maintenue, toujours stérile, pendant deux ou trois ans, et a complétement dis- paru pour être remplacée par les Cladonia fimbriata et pyxidata. DICRANUM Hedw. D. scoparium var. orthophyllum Brid. DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 287 Bergues, fortifications (st.); bois de Saint-Acaire (fr.) ; Ghyvelde, dunes internes (st.) CC.; Rosendaël, dunes fixées, R. CAMPYLOPUS Brid. C. turfaceus Br. Eur., t. 91. Bray-Dunes, panne humide‘ {st.) RR. FISSIDENSiHedw. F. bryoides Hedw. Musci frond., t. 29. Dunkerque et Rosendaël, sur la terre des pots dans les serres (fr.). Disséminé un peu partout, en petite quantité, au pied des haies (fr.). F. taxifolius Hedw. Sp., t. 39. Rexpoëde, Bollezeele et Dunkerque, sur les talus argi- leux (fr.); Dunkerque, sur la terre dans les jardins. F. decipiens De Not. Epil., p. 479. Bergues, sur un mur dans les fortifications (st.) RR. F. adiantoides Hedw. Musci frond., III, t. 26. Malo-Terminus, panne humide (fr.) R.; Bergues, fos- sés des fortifications. SELIGERIA Br. Eur. S. calcarea Br. Eur., t. 110. Dunkerque, berge du canal des fortifications, sur un bloc de craie (fr.) RR. ! Dans le pays, on appelle pannes les petites vallées formées entre les dunes, 288 © MUSCINÉES CERATODON Brid. C. purpureus Brid.; Br. Eur., t. 189, 190. Commun dans les dunes fixées, dans les pannes sèches et dans les pannes humides. Commun partout dans les en- virons de Dunkerque. Toujours bien fertile. — var. conicus (Lindb.) Husnot, Muscol. gall., I, p. 60; C. purpureus f. pallida Boul. Dunes. Commun dans les pannes sèches (fr.); digue de Saint-Pol ; au bord de la mer, sur les blocs de ciment (fr.). DITRICHUM Timm. D. pallidum Hpe. Bollezeele, sur la terre argileuse au bord d’une mare (fr). D. flexicaule var. densum (Schp.) ; Par. Zndex bryol., édit. I, p. 393. | | Malo-Terminus, panne sèche (st.) R.; Bray-Dunes, panne sèche (st.) R. PLEURIDIUM Brid. P. subulatum Br. Eur., t. 9. Rexpoëde et Bollezeele. Assez commun au pied des haies et sur les parois des fossés (fr.). P. nitidum Br. Eur, t. 9. Rexpoëde, bords d'une mare (fr.); Bollezeele, parois d’un fossé (fr.). DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 289 PHASCUM L. P. cuspidatum var. piliferum Br. Eur., t. 5. Dunes fixées, assez commun. Très commun partout, sur les parois des fossés, dans les jardins et dans les champs après la moisson. P. bryoides var. piliferum Br. Eur, t. 6. Dunkerque, sur un talus sablonneux près du port (fr.) RRK. POTTIA Ehr. P. cavifolia Ehr.; Br. Eur., t. 118. Dunkerque, sur un mur près le phare (fr.) R. P. Heimii Br. Eur., t. 124. Dunkerque, très commun sur les pierres et le sable au bord du canal de la Cunette; berge du canal des fortifi- cations RR.; fossés du Fort-Louis AR. ; Fort-Mardyck, bord de la mer, à la base de la digue AR. Toujours très fertile. P. truncata Br. Eur., t. 120. Dunkerque : dunes près le phare, sur sable mélangé d’ar- gile; berge du canal des fortifications. Très commun par- tout et toujours fertile. P. intermedia Fürn.; Husnot, Muscol. gall., I, p. 75. Dunkerque, berge du canal des fortifications ; Zuydcoo- te, pannes sèches (fr.) R. P. lanceolata Müll.; Schp. Syn., p. 157. 299 | MUSCINÉES Malo, pannes sèches (fr.) R. P. minutula var. brachyoda (Lindb.) Husnot, Auscol. gall., I, p. 78. Dunkerque, berge du canal de Bergues pren le Fort- Louis (fr.). DIDYMODON Hedw. D. rubellus Br. Eur., t. 185. Dunes fixées et pannes sèches; çà et là, un peu partout et toujours bien fertile. Rexpoëde, sur les tuiles d’un toit. TRICHOSTOMUM Hedw. T. tophaceum Brid. ; Br. Eur., t. 175. Dunkerque : sur les pierres au bord du canal de la Cu- nette; sur les briques d’un pont, dans les ‘fossés du Fort- Louis. Très commun et très fertile dans les briqueteries des environs de Dunkerque. Bray-Dunes: pannes humi- des. — f. elata Boul. Dunkerque, au bord d’une mare dans une briqueterie (st.). — var. acutifolium Schp. Bergues, fortifications (st.) RR. T. flavovirens Bruch; Br. Eur., t. 192. Dunes, pannes sèches (st.) C. T. mutabile Bruch; Br. Eur., t. 174. Rexpoëde, sur un mur (st.). BARBULA Hedw. B. ambigua Br. Eur., t. 139. DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 291 Dunkerque, mur près le phare (fr.); Bergues, murs des fortifications (fr.). B. muralis Hedw. ; Br. Eur., t. 159. : Commun partout et toujours bien fertile. Dunes, sur les pierres dans les pannes sèches et dans les dunes fixées; sur un morceau de cuir. — var. incana Br. Eur. Bray-Dunes. sur un os (fr.); Bollezeele, sur un mur en torchis (fr.). B. unguiculata Hedw. Musci frond., I, p. 59. Commun partout, sur la terre et surles murs, ettoujours bien fertile. Dunes fixées AC. Digue de Saint-Pol, au bord de la mer, sur les blocs de ciment. B. fallax Hedw. Musci frond., t. 24. Leffrinckoucke, sur l'argile (fr.); Rexpoëde, sur un mur (£r.): B. vinealis Brid.; Br. Eur., t. 148. Bergues, sur un mur dans les fortifications (st.) R. B. cylindrica Tayl.; Schp. Syn., p. 208. Bollezeele, sur un mur (st.) RR. B. revoluta Brid.; Schp. Syn., p. 213. Rexpoëde, sur un mur (fr.). B.'convoluta Hedw. Musci frond., I, t. 32. Dunes, pannes sèches et dunes fixées AC.; Bergues, murs des fortifications; Rexpoëde. Toujours bien fertile. 292 10 MUSCINÉES : : B. inclinata Schw. Suppl., I, t. 33. Dunkerque, sur un mur près le Fort-Louis (st.) RR. B. squarrosa Brid.; Br. Eur., t. 152. Dunes, pannes sèches (st.) R.; Ghyvelde, dunes inter- nes (st.) AC. B. subulata Pal. Beauv.; Br. Eur., t. 160. Ghyvelde, dunes internes (fr.) AC.; Rexpoëde, dans un jardin (fr.). B. latifolia Br. Eur., t. 164. Bambecque, bords de l'Yser {st.) RR. B. lœvipila Brid.; Br. Eur., t. 164. Très commun partout et très fertile. Sur les arbres, principalement sur les saules. — var. pagorum (Milde) Husnot, Muscol. gall., I. p. 115. Rexpoëde, assez commun, principalement sur les ormes suintants. C’est une forme pathologique du type. B. papillosa Wils. Br. Brit., t. 44. Dunkerque, sur un saule au bord d’une mare (st.) ; Ghy- velde, sur un peuplier {st.); Rexpoëde, sur un orme {st.). B. ruraliformis Besch.; Tortula rurahs var. mari- tima Rigaux, Catal. PI. vasc. et Mousses env. Boulo- gne-sur-Mer, p. 36. Dunes, très commun et bien fructifié dans les pannes sèches, les pannes humides et dans les dunes fixées. Bray- Dunes, sur un pieu; dunes près le phare, sur un morceau de cuir. B. ruralis Hedw. Fund., II, p. 92. Bergues, murs des fortifications (fr.) AC. DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 293 SCHISTIDIUM Brid. S. apocarpum Pr. Eur., t. 233 et 234. Çà et là sur les murs. Dunkerque, sur les pierres de la berge du canal des fortifications ; digue de Saint-Pol, au bord de la mer, sur les blocs de ciment. Toujours bien fertile. GRIMMIA Ehr. G. pulvinata Sm. ; Br. Eur, t. 239. Commun partout, sur les pierres et sur les murs. Dunes, çà et là sur les pierres, sur un morceau de cuir; digue de Saint-Pol au bord de la mer; Rexpoëde, sur le tronc d’un orme. Toujours bien fertile. RHACOMITRIUM Brid. R. canescens Brid.; Br. Eur., t. 270. Bray-Dunes, pannes sèches (st.) AC.; Ghyvelde, dunes internes (st.) C. — Certains exemplaires passent à la var. ericoides Br. Eur. ZYGODON Hook. et Tayl. Z. viridissimus Brid. Br. univ., I, p. 592. Rexpoëde et Bollezeele, sur les arbres (st.). Peu com- mun. ORTHOTRICHUM Hedw. O. anomalum Hedw. Musci frond., II, p. 102. Dunkerque, berge du canal des fortifications, sur les 294 | MUSCINÉES pierres (fr.) R.; Bergues, sur les murs des fortifications (fr.) AR. ; Rexpoëde, sur une pierre (fr.). O. Lyellii Hook. et Tayl.; Schp., Syn., p. 356. Çà et là sur les arbres (fr.). O. affine Schrad. Spic. fl. germ. Commun sur les arbres (fr.). O. fastigiatum Bruch. Sur les arbres (fr.) R. O. pallens Bruch; Br. Eur., I, p. 788. Rexpoëde, sur un saule (fr.) RR. O. diaphanum Schrad. Spicil. flor. germ., p. 69. Très commun sur les arbres. Dunkerque, sur les pier- res de la berge du canal des fortifications ; digue de Saint- Pol, au bord de la mer, sur les blocs de ciment; Bray- dunes, sur un os. Toujours bien fertile. ENCALYPTA Schreb. E. vulgaris Hedw. Sp. M., t. 60. Bergues, murs des fortifications (fr.) R. EPHEMERUM Hampe E. serratum Hpe; Br. Eur., t. 1. Rexpoëde, au pied des haies (fr.). PHYSCOMITRELLA Br. Eur. P. patens var. megapolitana Br. Eur, t. 3. Bambecque, bords de l'Yser, sur la vase (fr.) R. DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 205 PHYSCOMITRIUM Brid. P. piriforme Brid.; Br. Eur., t. 299. Rexpoëde, parois des fossés et allées humides d’un jar- din (fr.). Un peu partout dans les champs après la mois- son. FUNARIA Schreb. F. hygrometrica Hedw.; Br. Eur.,t. 305. Commun partout sur la terre et sur les murs. Dunes fixées, sur une pierre ; Bray-Dunes, dans une panne hu- mide. À Rexpoëde, sur un mur au bord d’une mare, j'ai recueilli des exemplaires dont le pédicelle mesurait jusqu'à 7 cm. de long. LEPTOBRYUM Schpr. L. piriforme Schp. Br. E'ur., t. 355. Dunkerque et Rosendaël, commun sur la terre des pots dans les serres (st.) ; Rexpoëde, sur un mur (fr.). WEBERA Hedw. W. carnea Schp. Syn., p. 405. Dunkerque, dans une briqueterie (fr.) AC.; Rexpoëde, bords d’une mare dans un jardin (st.). BRYUM Dill. B. pendulum Schp. Syn., p. 414. Dunkerque, très commun dans les briqueteries des envi- rons. Dunes, très commun dans les pannes sèches, les pan- nes humides et les dunes fixées. 296 MUSCINÉES Dans les pannes humides, le pédicelle s’allonge et peut attein- dre, comme à Bray-Dunes, jusqu’à 4,5 cm. de long. — Dans la même localité j'ai recueilli dans une mare d'hiver à sec (4 mai) des échantillons à feuilles rougeâtres. Cette coloration est évi- demment due au milieu particulier (submergé puis à sec) dans lequel s’est trouvé le Bryum. B. warneum Bland.; Br. Eur., t. 340. Dunkerque, très commun à certains moments dans les briqueteries des environs; dunes, près le phare (un seul exemplaire) ; Bray-Dunes, pannes humides R. — Très fer- tile. Ce Bryum a été recueilli pour la première fois en France à Bray-Dunes (et non Ghyvelde) par l'abbé BouLay, et il fut publié dans les Musci Galliæ de M. Husnot, n°631 ; M. CoRBiÈRE (Mus- cinées de la Manche, p. 279), le recueillit ensuite assez abon- damment sur la terre sablonneuse humide près de Cherbourg, puis (Suppl., p. 286) vers l'embouchure de la Vire. B. capillare L.; Br. Eur., t. 368 et 369. Commun partout, sur la terre et sur les murs. Toujours très fertile. — var. vulgare Boul. Commun dans les dunes fixées et dans les pannes sè- ches, moins commun dans les pannes humides. — var. cuspidatum Schp. Dunkerque, commun sur les pierres de la berge du ca- nal des fortifications, commun un peu partout sur les murs et le tronc des saules; Rexpoëde, sur la terre au bord d’une mare. — var. flaccidum Br. Eur. Rexpoëde, sur le tronc d’un saule. B. Ferchelii Funk. ; Brid. Bryol. univ., I, p. 847. DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 297 Bergues, sur un mur dans les fortifications (st.) RR. Touffes petites. denses, très radiculeuses, vertes extérieure- ment. rouge brun à l'intérieur. Feuilles ohovales, très conca- ves, non révolutées, à marge formée d'un seul rang de cellules linéaires, eutières ou présentant parfois quelques petites dents au sommet, terminées brusquement par un acumen piliforme. Cellules moyennes moins longues que dans le B. capillare, mesurant habituellement 9-10 y de long sur 6-7 de large. Les tiges ne sont pas julacées comme dans le B. elegans Nees. B. cœspititium L.: Br. Eur., t. 374 et 375. Dunes fixées et pannes sèches (fr.) AC.; çà et là un peu partout sur les murs (fr.). B. argenteum L..; Br. Eur., t. 384. Commun partout et fertile sur la terre, les murs, les toits. etc. ; dunes fixées et pannes sèches AC. Dunkerque, berge du chenal, sur un morceau d’étoffe (st.); commun entre les pavés dans les rues de la ville. B. atropurpureum Br. Eur., t. 378. Dunkerque, sur un mur (fr.); Rexpoëde, sur un mur (fr.). B. murale Wils.; Schp., Syn., p. 437. Rexpoëde, sur les murs (fr.) R. B. intermedium Brid.; Br. Eur., t. 356. Dunkerque, très commun et très fertile dans les brique- teries des environs. B. pseudotriquetrum Hedw.; Br. Eur., t. 364. Dunes, pannes humides AC. ; Bergues, fossés des forti- fications. | 19 298 MUSCINÉES — var. purpureum Corb., Suppl. aux Muscinées de la Manche, p. 287. Malo-Terminus, panne humide (fr.) RR. — var. gracilescens Schp. Bergues, fossés des fortifications. — Tiges longues de 10-12 cm. (st.). — var. polytrichoides Corb., Musc. de la Manche, p. 285. Tiges simples, longues de 6-8 cm. Feuilles oblongues-lancéo- lées, étalées à l’état sec, cuspidées par l’excurrence de la ner- vure, longuement décurrentes, marginées, légèrement denticu- lées au sommet, révolutées jusque près du sommet. — Dans l’exemplaire que M. Corbière a bien voulu m'envoyer les tiges sont plus longues (20 cm.), les feuilles moins larges, très faible- ment révolutées dans la partie inférieure, et à marge plus large. MNIUM L. M. rostratum Schw.; Br. Eur., t. 395. Mardyck, panne humide (st.) RR.; Rosendaël, dune fixée (st.) RR. M. affine Schw.; Br. Eur., t. 397. Bergues, fossés des fortifications (st.) R.; Ghyvelde, du- ne sinternes (st.) C. M. insigne Mitt., Lond. Journ. of Bot., 1856. Merckeghem, dans une tourbière {st.) R. M. undulatum Hedw.; Br. Eur., t. 389. Petite-Synthe, jardin de la maison de santé {st.) CC. ; Rexpoëde, au pied d’une haie (st.) RKR.; bois de Mercke- ghem {st.) CC. DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 299 AULACOMNIUM Schw. A. androgynum Schw.; Br. Eur., t. 406. Rexpoëde, çà et là, au bord des mares, sur les vieilles têtes d’aulnes taillés en tétard. ATRICHUM Pal. Beauv. A. undulatum Pal. Beauv.; Br. Eur., t. 409 et 410. Rexpoëde, parois des fossés et pied des haies (fr.) AC. ; Bollezeele, bords d’une mare (fr.). Commun dans les Jardins, sauf le long du littoral, dans les terrains sablon- neux. POGONATUM Pal. Beauv. P. nanum var. longisetum Hampe. Rexpoëde, bords d’un fossé (fr.) R. ; Bollezeele, bords d'une mare (fr.). | Contrairement à ce que dit l'abbé Bouzay (Muscinées de Fran- ce, 1, p. 201), la capsule est nettement infundibuliforme. POLYTRICHUM L. P. piliferum Schreb.; Br. Eur., t. 422. Ghyvelde, dunes internes, AC. P. formosum Hedw.; Br. Eur, t. 420. Bollezeele, bords d'une mare; bois de Merckeghem. 300 | MUSCINÉES FONTINALIS Dill. ! F. antipyretica var. monensis Cardot et Simmons ?# Renauld et Cardot, Musc. E‘urop. exæsicc., n° 238. Commun dans les watergands, les canaux, les fortifica- tions de Bergues, etc. ; souvent fertile. Cette variété est nouvelle pour la France. Je l’ai encore re- cueillie à Renescure (Nord) contre le département du Pas-de-Ca- lais. F. dolosa Cardot #n Rev. bryol., 1896, p. 68. Très commun dans les petites mares le long de la fron- tière belge, à Hondschoote, Killem, Rexpoëde, Bambec- que, etc. La plante, attachée aux racines des saules et des aulnes plan- tés sur le bord des mares, est submergée l'hiver et complète- ment à sec en été. Les feuilies prennent alors une teinte noirà- tre, et les tiges et les rameaux se couvrent de nombreuses cap sules, tandis que les individus détachés du support et qui flot- tent dans l’eau sont presque toujours stériles. « Ce Fontinalis ressemble beaucoup comme port aux spéci- mens de Bergues et de Renescure (F. antipyretica var. monen- sis); mais il en diffère par ses feuilles raméales plus étroites, presque planes, un peu canaliculées ou légèrement plissées, mais non carénées-condupliquées ; c'est ce caractère qui m'a engagé à le rapporter au F. dolosa ». CaRDOT in litt. J'ai envoyé cette espèce à M. le D' Bauer, qui l’a publiée dans ses Musci Europæi exsiccali, n° 562. Sur l'étiquette se trouve la note ci-jointe de M. Carpor : « Une forme un peu différente par ses feuilles caulinaires plus grandes, sa capsule complètement immergée et son treillis beaucoup moins muriqué, presque lisse. Néanmoins, elle appartient bien certainement au F. dolosa. C'est une espèce rare, qui était connue seulement jusqu'ici de trois localités : d'Angleterre, d'Allemagne et d'Italie ». i M. Cardot a eu l’obligeance de réviser les Fontinalie que j'ai recueillis aux environs de Dunkerque. PAP TR. DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 301 J'ai recueilli également ce Fontinalis en Belgique, à Oost-Cap- pel, petit village à cheval sur la frontière franco-belge. F. livonica Roth et v. Bock. Petite-Synthe, au bord d’un watergand, un seul exem- plaire stérile. Cette espèce, nouvelle pour la France, se distingue extérieure- ment de l’antipyretica par ses feuilles plus grandes, plus espa- cées et plus étroites, sauf à l'extrémité des tiges et des rameaux où elles sont imbriquées ; les rameaux obtus présentent souvent une teinte cuivrée. «Je crois que le F. livonica n’est qu’une forme, peut-être un état plus jeune, de la var. monensis, dont il ne me paraît guère possible de le séparer » Carpor in litt. LEPTODON Mohr. L. Smithiüi Mohr; Br. Eur., t. 439. Petite-Synthe, sur un peuplier {st.) RR. NECKERA Hedw. N. complanata Hüb.; Br. Eur. Rexpoëde, sur le tronc des saules {st.) R. ; bois de Merc- keghem, sur un chêne. — f. densa B. de Lesd. (f. nov.). Rexpoëde, sur le tronc des saules (st.) RR. Petites touffes très denses, dépourvues de rameaux flagelli- formes, formées de tiges courtes {. à 4 cm.) à rameaux rares et étalés. LEUCODON Schw. L. sciuroides Schw. ; Br. Eur., t. 468. Commun partout sur les arbres, principalement sur les saules, 302 MUSCINÉES ANOMODON Hook. et Tayl. A. viticulosus Hook. et Tayl.; Br. Eur., t. 476. Rexpoëde, base des arbres (st,) R. THUIDIUM Schp. T. tamariscinum Pr. Eur., t. 482 et 483. Bergues, fossés des fortifications (st.).; bois de Saint- Acaire (st.); bois de Merckeghem (fr.). T. abietinum Pr. Eur., t. 485. Dunes, assez commun dans les pannes sèches et dans les dunes fixées (st.); Ghyvelde, dunes internes AC. CLIMACIUM Web. et Mohr. C. dendroides W. et M.; Br. Eur., t. 437. Çà et là dans les pannes sèches et dans les dunes fixées; plus commun dans les dunes internes à Ghyvelde (st.). Tiges courtes, mesurant au plus 5 cm. de hauteur, à rameaux fasciculés, obtus, droits, plus ou moins serrés contre la tige. Ces échantillons se rapprochent de la f. depauperata Boul., tan- dis que d’autres exemplaires recueillis dans les dunes de Ghyvel- de sont semblables au type. HOMALOTHECIUM Br. Eur. FE. sericeum Br. Eur., t. 456. Commun partout et toujours fertile, principalement sur les saules. Les plantes mâles, beaucoup plus grêles, for- ment des petites touffes bien distinctes. — var. robustum B. de Lesd. (var. nov.). Rexpoëde, sur un mur (st.) R. DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 303 Caractérisé par ses tiges plus robustes, plus longues, attei- gnant une dizaine de centimètres, couchées, très adhérentes au substratum, souvent plus ou moins régulièrement pennées et ne présentant que quelques rares rameaux ascendants, cet exemplaire est identique à un échantillon recueilli par l’abbé Ravaud, à Nîmes, en avril 1662, et sur l'étiquette duquel se trouve la note suivante : « M. Paris, qui l’a soumis à M. Schim- per, dit que c'est une forme bien tranchée de l’H. sericeum, et peut-être même une espèce distincte : en attendant plus com- plète étude, je l'appelle H. meridionale» {in herb. Ravaun, nunc meo). MM. Warnstorf et Fleischer ayant pubiié, dans le Bryotheca Europ. merid, n° 187, un H. sericeum var. meridionale, recueilli en Sicile, le nom donné par Ravaud ne pouvait être conservé. L'H. sericeum présente souvent dans le Midi une apparence plus robuste. ScHIMPER, dans le Synopsis, p. 633, dit: «In muris delapsis umbrosis el præcipue in zona meridionali Camptothecium lutescens magnitudine æmulat ». CAMPTOTHECIUM Br. Eur. C. lutescens Br. Eur., t. 558. Commun partout; très commun dans les pannes sèches et dans les dunes fixées ‘où il fructifie abondamment ; dunes de Saint-Pol, sur un morceau de cuir. « Dans les dunes littorales, il est dépourvu de rhizoides, ce qui est d'autant plus curieux que cette espèce en possède quand elle colonise les rochers; bien plus, quand une pierre ou un morceau de brique est tombé dans la dune, au voisinage d’une plaque de la mousse, les rameaux qui touchent la pierre s’y attachent à l’aide de rhizoiïdes ». MassarT, Essai de géographie botanique, etc., p. 272. A Rexpoëde, au pied d'un arbre, j'ai recueilli une forme très dense à rameaux courts et dressés, à feuilles appliquées contre les tiges, ce qui les rend légèrement julacées {f. erecta) st. — f. viridis B. de Lesd. (f. nov.). 304 MUSCINÉES Dunkerque, parois d’un fossé. Diffère du type par sa couleur verte (st.\. BRACHYTHECIUM Br. Eur. B. rutabulum Br. Eur., t. 543 et 544. Très commun partout; commun et fertile dans les pan- nes sèches et humides ainsi que dans les dunes fixées. — var. robustum Schp. Rexpoëde, sur les pierres d’une rigole au bas d’un ta- lus. Tiges très robustes, dressées. à feuilles vertes plus ou moins appliquées contre les tiges (st.). — var. flavescens Schp. Bollezeele, bord d’un fossé (st.). B. salebrosuïa var. longisetum Br. Eur., t. 549 et 090. Bergues, fossés des fortifications (fr.). B. Mildeanum (Schp.) Corb., Muscinées de la Manche, p. 501. Bray-Dunes et Malo-Terminus, pannes humides (st.) R. B. albicans Br. Eur., t. 553. Dunkerque, berges du canal des fortifications (fr.) C. Dunes, commun et fertile dans les pannes sèches et humi- des, ainsi que dans les dunes fixées. B. velutinum Br. Eur., t. 538. Répandu un peu partout, à la base des arbres; paraît assez rare dans les polders (fr.). Cr te né ATEN DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 305 SCLEROPODIUM Br. Eur. S. cœspitosum Br. Eur., t. 556. Bambecque, base des troncs d’arbres au bord de l'Yser (st) R: EURHYNCHIUM Br. Eur. E. striatum Br. Eur., t. 523. Malo-Terminus, panne sèche (st.) RR. ; bois de Mercke- ghem {st.) AC. La plante de Malo a les tiges primaires couchées, garnies de rameaux denses et courts, ressemblant assez extérieurement à la var. meridionale, mais à feuilles identiques à celles du type. M. Corgière (Muscinées de la Manche, p. 304) a signalé une forme analogue. E. Stokesii Br. Eur., t. 526. Commun partout, et parfois fertile, à la base des arbres, au pied des haies, le long des fossés, sur les pierres hu- mides. Dunes, pannes humides (fr.) ,R.; dunes fixées (st.) AC. E. speciosum Schp. Syn., p. 672. Dunkerque, mur au bord d’un fossé (st.) R.; Bergues, fossés des fortifications, sur une vieille souche au bord de l'eau (fr.). E. prœlongum Br. Eur., t. 524. Çà et là, un peu partout le long des fossés et à la base des murs ombragés. Bergues, assez commun sur les pier- res humides dans les fortifications (fr.) ; Merckeghem, com- mun dans une tourbière (fr.); dans les gazons des jardins à Dunkerque et à Rosendaël. 306 MUSCINÉES E. Swartzii R. Farneti, Att. Istit. bot. Univ. Pavia, 1893. Saint-Pol, dunes fixées {st.) C.; Rexpoëde, sur un mur humide (st.) CC. E. pumilum Schp. Syn., p. 670. Rexpoëde, sur la terre dans un jardin (st.) C., et le long des fossés dans les champs (st.) R. RHYNCHOSTEGIUM Br. Eur. R. tenellum Pr. Eur., t. 508. Dunkerque, berge du canal des forüfications (fr.) KR. ; Bergues, fortifications, sur les pierres (fr.) C. R. confertum Br. Eur., t. 510. Très commun et très fertile ; un peu partout, mais prin- cipalement dans les polders, à la base des arbres. Rexpo- ëde, sur un mur. R. megapolitanum var. meridionale Br. Eur., t. 511. Dunkerque, berge du canal des fortifications (fr.), très commun par places. Dunes, pannes humides et sèches, dunes fixées (fr.) C.; dunes de Saint-Pol, sur un morceau de cuir; parfois à la base des troncs d’Hippophae dans les pannes humides ; Rosendaël, dans les gazons des jardins; Bergues, fortifications (st.) RR. Feuilles brièvement acuminées, dentées sur tout le contour, à cellules basilaires formant des oreillettes qui se prolongent jusqu’à la nervure. — f. julacea Boul. Dunkerque, berge du canal des fortifications. DS LS DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 307 Feuilles légèrement concaves, dentées, à oreillettes bien dis- tinctes, légèrement imbriquées, à rameaux courts et julacés (fr.) R. — f. rutabuloideum Brizi, Sagg. monog. genere Rhynchostegium, p. 28. Dunkerque, même station que la forme précédente. Plante plus robuste, rappelant un peu l'aspect du Brachythe- cium rutabulum (fr.) R. R. murale Pr. Eur., t. 5l4 Dunkerque, sur les pierres de la berge du canal des for- tifications (fr.) R., et sur les ponceaux dans les fossés (fr.) R.; Rexpoëde, sur une poutre au bord d’une mare (fr.). R. rusciforme var. vulgare Boul., Muscinées de la France, 1, p. 94. Dunkerque, dans un ruisseau près d’une bouche d’eau dans une des rues de la ville (st.); Rexpoëde, sur un mur au bord d’un fossé (st.). THAMNIUM Br. Eur. T. alopecurum Br. Eur., t. 518. Merckeghem, sur une vieille souche (st.) R. PLAGIOTHECIUM Br. Eur. P. sylvaticum Br. Eur., t. 508. Bollezeele, sur un tronc de saule (fr.) R.; bois de Merc- keghem, vieilles souches (fr.) C. P. denticulatum Br. Eur., t. 501 et 502. Saint-Acaire, sur un tronc pourri (fr.) R. 308 MUSCINÉES AMBLYSTEGIUM Br. Eur. A. serpens Br. Eur., t. 564. Dunes, pannes sèches et humides, dunes fixées (fr.) CC. C’est la mousse la plus commune : elle présente de nombreu- ses variations, mais très faibles, peu stables, et portant surtout sur l’aspect extérieur de la plante. Elle se rencontre partout, et dans toutes les stations : sur la terre, les arbres, les pierres, les murs, les pots à fleurs dans les serres, dans les fossés et les marécages. — var. elatum B. de Lesd. (var. nov.). Rexpoëde, sur une vieille souche au bord d’une mare. Tiges dressées, longues d’environ 1,5 cm., simples ou por- tant un ou deux petits rameaux ; feuilles lâchement imbriquées. À. varium Lindb., M. scand., p. 32. Rexpoëde, sur un tronc de saule (fr.) RR. A. filicinum De Not., Epil. Dunkerque, berge du canal des fortifications, sur un bloc de craie et dans les fossés le long de la route de Ber- gues; Bergues, fossés des fortifications; Rexpoëde, sur un mur au bord d’une mare. Toujours stérile. Dunes, pan- nes humides de Bray-Dunes et de Malo-Terminus fst.) AC.; plus rarement dans les pannes sèches. | — var. elatum Schp. Bergues, fossés des fortifications ; Malo-Terminus, pan- ne humide (st.). | A. riparium Br. Eur., t. 570. Très commun et très fertile partout, au bord des fos- sés et des canaux. Se rencontre principalement sur la ter- re et les racines des arbres au bord des mares dans les champs et les pâtures. Submergée l'hiver, à sec l'été, la DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 309 plante trouve dans cette station les conditions les plus fa- vorables à son développement. Rosendaël, sur les pots à fleurs dans les serres chaudes. — var. longifolium Schp. Assez commun çà et là au bord des mares et dans les fossés des fortifications de Bergues (fr.). Tiges très longues ; feuilles très étroites à acumen très déve- loppé. — var. inundatum Schp. Dunkerque, flottant dans l’eau d’un fossé (st.). — var. distichum Boul. Assez commun çà et là; généralement submergé, par- fois cependant le long des parois des fossés à sec. Tiges planes très développées, à feuilles étalées paraissant distiques. — var. subsecundum Schp. Dunkerque, sur un mur au bord d’un fossé. Bergues, sur une poutre au bord de l’eau: la partie émergée appli- quée contre le bois représentait la var. subsecundum, l’au- tre flottant dans l’eau appartenait à la var. longifolium. Cet exemple montre bien que toutes ces variétés ne sont dues qu’à des variations successives d’une même plante qui s'adapte presque immédiatement aux nouvelles conditions du milieu dans lequel elle se trouve, quitte à reprendre encore une nouvelle forme quand ces conditions viendront à changer. — var. elongatum Schp. Rexpoëde, bord des mares (fr.) AC. Tiges très longues, atteignant souvent 20 à 22 cm., presque toujours simples, à feuilles étalées, à pédicelles très allongés, mesurant de 6 à 7 cm. Cette variation se produit le plus souvent quand la plante vé- gète sur la terre ou sur des racines, un peu au-dessus du niveau de l’eau ; elle émet alors de longues tiges qui surnagent à la 310 MUSCINÉES surface de la mare. Les fructifications sont nombreuses, mais toujours dans les parties émergées. — var. abbreviatum Schp. Dunkerque, sur une vieille souche au bord d’un fossé ; Bollezeele, vieux troncs de saules au bord d’une mare. HYPNUM L. H. Sommerfeltii Myr.; Br. Eur., t. 582. Dunkerque, berge du canal des fortifications RR. ; Ber- gues, commun sur les pierres dans les fortifications ; Rex- poëde, sur un mur et sur des pierres ombragées. Toujours. bien fertile. H. stellatum Schreb. ; Br. Eur., t. 584. Merckeghem, dans une tourbière (fr.). R. — var. protensum Br. Eur. Malo-Terminus, panne humide (st.) RR. ; Bray-Dunes, panne humide AC. H. polygamum Schp. Syn., p. 126. Dunes, commun et très fertile dans les pannes humi- des; à Malo-Terminus, au milieu des herbes, au pied des Hippophae j'ai recueilli quelques échantillons dont la tein- te au lieu d’être vert jaunâtre était d’un vert franc; Dun- kerque, mare à sec dans une briqueterie. H. aduncum Hedw.; Br. Eur., suppl., t. 1; groupe typicum Renauld ir Husnot, Muscol. gall., II, p. 367. — f. typica Ren.*. { M. Renauld, dont tous les bryologues connaissent la grande obli- geance, a bien voulu examiner les nombreuses formes d'Harpidium que j'ai recueillies, . bat Pts tours onde ER: 1 cé éoles “à é Of ni ca TASSE 2 0 set “à € 5 ul Fe > DES ENVIRONS DË DUNKERQUE S11 Dunkerque, bord d’un fossé ; Bergues, fossés des forti- fications ; Rexpoëde, sur un pieu dans un fossé à sec ; du- nes, pannes humides à Malo-Terminus et à Bray-Dunes. Dans ces dernières stations, quelques exemplaires passent à la var. aquaticum. — f. falcata Ren. Dunkerque, bord des fossés du Fort-Louis; Bergues, fossés des fortifications ; certains exemplaires passent à la var. aquaticum. Dunes, pannes humides à Malo-Terminus et à Bray-Dunes {st.). — f. falcata,s. f. halophila Ren. in litt. Dunes, pannes humides à Malo-Terminus et à Bray-Du- nes. « Forme des dunes se rattachant au groupe fypicum f. fal- cata, mais ayant une nervure plus épaisse et des cellules alai- res remplies de granulations, à parois souvent épaissies », REN. in litt. (st.). — f. turficola Ren. Merckeghem, dans une tourbière (st.). — f. lœvis Boul. Dunkerque, prairies humides qui entourent le Fort-Louis ; Bergues, fossés des fortifications ; Bollezeele, bords d’une mare (st.). — f. gracilescens (Schp.) Ren. Dunkerque, prairies entre Dunkerque et Bergues, dans les fossés à sec, entre les tiges de Phragmites (st.). — f. tenurs Ren. Dunes, pannes humides à Malo-Terminus; Rexpoëde, bords d’une mare et sur un pieu dans un fossé à sec (st.). — var. aquaticum Sanio. Dunkerque, bord d’un fossé; dunes, pannes humides à Malo-Terminus et à Bray-Dunes (st.) al | MUSCINÉES H. Kneiïffii Schp. Coroll., p. 135. — var. polycarpon Bland. Dunkerque, çà et là dans les fossés du Fort-Louis, mare près le canal de Bourbourg ; Bergues, fossés des fortifica- tions ; Bollezeele, bords d’une mare ; Merckeghem, dans une tourbière (st.). — var. attenuatum Boul. Dunkerque, bords d'un watergand au milieu des Phrag- mites ; Rexpoëde, dans l'herbe au bord d’une mare. — var. intermedium Br. Eur. Dunkerque, bords d’un watergand; dans un fossé, une forme flottante passe au pseudofluitans; Bergues, fossés des fortifications ; Rexpoëde, bords des mares ; Mercke- ghem, dans une tourbière. À Rexpoëde, sur la terre et principalement sur les racines au bord des mares, j'ai recueilli des formes un peu spéciales, sou- vent bien difficiles à distinguer des Amblystegium riparium au milieu desquels elles végètent. La plante, submergée l'hiver, à sec l'été, produit de longues tiges assez raides, fréquemment dénudées à la base, le plus souvent simples ou présentant sur quelques tiges des petits rameaux qui les font paraitre pennées. (st.). — f. laxifolia Ren. Dunkerque, bords d’un watergand (st.). H. pseudofluitans Sanio. Dunkerque, dans les fossés le long des champs : fossés du Fort-Louis, fossés des prairies entre Bergues et Dun- kerque, bords du canal de Mardyck, mare dans une bri- queterie ; Bergues, fossés des fortifications, un seul exem- plaire fertile; Merckeghem, dans une tourbière; dunes, pannes humides à Malo-Terminus, flcttant dans une ma- re à Bray-Dunes (st.). aa LC 2 UC MN à nur À min aiues Seulne Die RES de LL cr M DER DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 313 À Rexpoëde, j'ai recueilli, flottant dans une mare couverte de Lemna, une forme accidentelle ressemblant à l'H. fluitans (am- phibium) \ar. submersum Schp. par le port et les feuilles brus- quement décurrentes, mais celles-ci bien différentes par les ‘oreillettes. — var. paternum Sanio. Dunkerque, bords d’un fossé ; Bergues, fossés des for- tifications, flottant dans l’eau; dunes, Malo-Terminus et Bray-Dunes, flottant dans les petites mares (st.). — var. flexile Ren. Dunes : Malo-Terminus, dans une mare (st.). H. Sendtneri Br. Eur., Suppl., t. 2. Bergues, fossés des fortifications, très commun en un seul endroit (st.). L'H. Sendineri n'est signalé en France que dans quelques rares localités. — f. gracilescens Sanio. Bergues, même station (st.) R. H. cupressiforme L.; Br. Eur., t. 594 et 595. Très commun partout et:souvent fertile, sur les arbres, les murs, les pierres et sur la terre. Dunes de Rosendaël, sur un morceau de carton. — var. tectorum Brid. Rexpoëde, sur une poutre (st.). — var. uncinatum Boul. Assez commun sur les arbres (fr.). — var. lacunosum Brid. Dunkerque, berge du canal des fortifications, sur les pierres (st.). — var. imbricatum Boul. Dunes: pannes sèches et dunes fixées, assez commun et souvent fertile; Ghyvelde, dunes internes, très fertile, +0 834 ._ MUSCINÉES H. resupinatum Wils. Bryol. Brit., p. 398. Assez commun partout, sur les arbres, mais plus par- ticulièrement dans les polders (fr.). H. cordifolium Hedw.; Pr. Eur., t. 615. Merckeghem, dans une tourbière (fr.) R. H. giganteum Schp., Syn., p. 642. Bergues, fossés des fortifications (st.) RR. H. cuspidatum L.; Br. Eur., t. 619. Très commun partout et assez souvent fertile, sur la terre, les pierres, le vieux bois, les fossés, le bord des mares, etc.; dunes, pannes humides CC. et très fertile; dunes fixées KR. Quand la plante qui végète sur le bord d’une mare vient à être submergée, elle produit des tiges droites, dressées et ne présen- tant que quelques rares rameaux; si ces derniers se détachent et flottent sur l’eau, on observe alors des formes divisées en branches pennées comme dans le type. — var. pungens Schp. Rexpoëde, sur un pieu, dans une mare à sec (st.). J'ai observé bon nombre d'échantillons qui se rapprochaient plus ou moins de cette curieuse variété, et toujours dans les mê- mes conditions : les plantes, d’abord immergees, s'étaient ensuite trouvées plus ou moins rapidement à sec. On peut admettre, dans ce cas, que les tiges amollies par leur séjour dans l'eau, se sont plus ou moins recourbées sous l'influence de la sécheresse. Dans une panne humide, à Malo-Terminus, à la base d’un Hippophae, j'ai recueilli une forme qui, par ses rameaux arqués et ses feuilles souvent enroulées-appliquées sur les tiges, tendait à la var. pungens Schp. H. Schreberi Willd.; Br. Eur., t. 620. . Ghyvelde, dunes internes (st.) R. DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 315 Diffère légèrement du type par ses tiges non pennées, à ra meaux peu nombreux et plus ou moins appliqués contre la tige. H. purum L.; Br. Eur., t. G21. Commun partout, principalement le long des fossés dans les champs, mais le plus souvent stérile. Bergues, très commun et très fertile dans les fossés des fortifications ; Malo-Terminus, dunes, très commun dans les pannes hu- mides en voie d’assèchement; Rosendaël, dunes fixées R. Ghyvelde, dunes internes AR. HYLOCOMIUM Br. Eur. H. splendens Pr. Eur., t. 487. Bergues, fortifications (st.) CC. ; Ghyvelde, dunes inter- nes C. (st.). — var. gracilius Boul. Saint-Pol, dunes fixées (st.) AR.; Rosendaël, dunes fixées ; Ghyvelde, dunes internes C. (st.). H. triquetrum Br. Eur., t. 491. Bergues, fossés des fortifications (fr.) C.; Ghyvelde, du- nes internes C. ; Rosendaël, dunes fixées KR. Forme trapue, haute de 7 à 8 cm., à rameaux non dénudés à la base, presque droits, à feuilles moins étalées; se rencontre avec le type (st.) C. H. squarrosum Br. Eur., t. 492. Mardyck, dunes fixées (st.) R. ; Ghyvelde, dunes inter- nes (st.) C. 316 ._ MUSCINÉES HÉPATIQUES. FRULLANIA Radd. F. dilatata Dum., Rev. Jong., p. 13. Très commun partout, sur les arbres. Dunkerque, sur les pierres de la berge du canal des fortifications C.; Ghyvel- de, dunes internes, sur un peuplier. Assez souvent fertile. MADOTHECA Dum. M. platyphylla Dum., Comm. bot., p. 111. Petite-Synthe, sur un arbre dans le jardin de la maison de santé (st.) RR. RADULA Dum. R. complanata Dum., Comm. bot., p. 112. _Bergues, sur les arbres dans les fortifications (st.) AR. ; Ghyvelde, dunes internes, sur un peuplier ; bois de Merc- keghem. CINCINNULUS Dum. C. trichomanis Dum., Comm. bot., p. 118. Bollezeele, bords d’une mare (st.) RR. ; bois de Mercke- ghem. CEPHALOZIA Dum. C. biscupidata Dum., Rev. Jong., p. 18. Bollezeele, bords d’une mare (fr.) R. C. byssacea Heeg, Leb. Niederoesterr., p. 96. Bergues, sur un talus dans les fortifications (st.) R. DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 317 LOPHOCOLEA Dum. L. bidentata Nees, Æ. Leb., II, p. 327. Bergues, Rexpoëde, bois de Saint-Acaire, sur les talus argileux (st.) AC.; Malo-Terminus, dunes, sur un tronc d'Hippophae dans une panne humide; bois de Mercke- ghem; Wormhoudt. L. heterophylla Dum. ; Rev. Jong., p. 17. Commun partout et souvent fertile, sur les arbres, prin- cipalement dans les saules creux. PELLIA Radd P. epiphylla Cord., ir Op. Natur., p.654. Dunkerque, sur l'argile dans les briqueteries (st.) RR. ; Rexpoëde, sur un talus argileux ({st.) RR. P. calycina Nees, Æ. Zeb., III, p. 386. Dunes, pannes humides, R. ; très fertile en avril 189%. — var. furcigera Hook. Dunes, pannes humides (st.) RR. DIL/ÆNA Dum. D. Flotowiana Husnot, Hepat. qall., p. 72. Bray-Dunes, pannes humides (st.) RR. _METZGERIA Radd. M. furcata Dum., Rev. Jong., p. 26. Rexpoëde, Killem, Bollezeele, assez commun sur les troncs de saules. 318 © MUSCINÉES ANEURA Dum. A. pinguis Dum., Comm. bot., p. 115. Bollezeele, bords d’une mare (st.) RR. A. latifrons Lindb., Manip. Musc., p. 372. Rex poëde, bord d’un fossé'(st.) RR. ; Bollezeele, bords d'une mare (st.) RR. MARCHANTIA Radd. M. polymorpha L., Spec. pl., p. 1137. Dunkerque, parc de la Marine; Rexpoëde, sur la terre argileuse dans un jardin; Bollezeele, sur des briques hu- mides dans un jardin (st.). — var. domestica G. L. et N., Syn. hep., p. 523. Dunkerque, sur les pavés d’une cour humide, dans la ville (fr.). | PREISSIA Cord. P. commutata Nees, Æ. Leb., IV, p. 117. Dunes, panne humide à Zuydcoote (fr.) leg. Boulay. À Bray-Dunes, j'ai recueilli, dans une mare d'hiver à sec des échantillons fertiles dont les rosettes mesuraient jusqu’à 12 cm. de diamètre. LUNULARIA Mich. L. cruciata Dum., Comm. bot., p. 116. Dunkerque, Rosendaël, sur la terre des pots à fleurs dans les serres (st.). RICCIA L. R. crystallina L., Spec. plant., p. 1605. t Bray-Dunes, trouvé une seule fois en très grande abon- dance dans une mare d’hiver en voie d’assèchement. DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 319 R. fluitans L., Spec. plant.; p. 1606. Dunkerque, flottant dans l’eau d’un ruisseau ombragé ; était très abondant en 189,6; je ne l’ai plus retrouvé de- puis. Rexpoëde, très commun dans l’eau et sur les bords de quelques mares. R. glauca L., Spec. plant., p. 1605. Rexpoëde, commun sur les parois des fossés, Çà et là dans les champs argileux après la moisson. Total : 134 Mousses avec 34 variétés (dont 2 nouvelles), et 13 formes (dont 2 nouvelles). 20 Hépatiques avec 2 variétés. TABLE DES GENRES. Pages Pages AMBLYSTEGIUM Br. eur.... 308 DIGRANUM Hedw........... 286 AMEURAS DM. .......:.0. 318 DipyMODON Hedw......... 290 ANOMODON H. et T......... 202% DILÆNA’ Dam. rues 317 PÉrRICAUNE P. B,5..:.:1,:. 299" DITRICHUM Timm.......... 288 AULACOMNIUM Schwaeg.... 299 ENCALYPTA Schreb........ 294 BARBULA Hedw...... ATOS 290 EPHEMERUM Hpe........... 294 BRACHYTHECIUM Br. eur... 304 EURHYNCHIUM Br. eur...... 305 BRyuM Dill....... DR do 295 FISSIDENS Hedw........... 287 CAMPTOTHECIUM Br. eur... 303 FONTINALIS Dill..,........ 300 CaMmpPyLopPus Brid.......... 287 FRULLANIA Radd.......... 316 CEePHATOZI1A Dam...:...... 316 FUNaARIA Schreb........... 295 CERATODON Brid..::....:.: 288 GRiIMMIA Ehrh............. 293 CINGINNULUS Dum......... 316 GYROWEISIA Schp....... . 286 CLIMACIUM W. et M........ 302 HOMALOTHECIUM Br. Eur.. 302? DIGRANELLA Schp.......... 286 Hycocomiuu Br. Eur...... 315 DICRANOWEISIA Lindb..... 280... HYPNUM 222774 ee 310 320 MUSCINÉES DES ENVIRONS DE DUNKERQUE Pages Pages LEPTOBRYUM Schp........ 295 . : POGONATUNP. B.:12442100 299 LEPTODON Mohr........... 301. POLYTRICHUM L.....:..2.: 299 LEUCODON Schwaeg....... 0 :POTTTA Ehrh.ii sui. 289 LOPHOCOLEA Dum......... 317 , PREISSIACOrd. 5. RE LUNCLARTA MIO SE. 318 RHACOMITRIUM Brid....... 293 MADOTHECA Dum........ .. 316 RaDuLa Dum.............. 316 MARCHANTIA Radd........ 318 RHYNCHOSTEGIUM Br. eur.. 306 METZGERIA Radd.......... 311 RICO dE ee ES PEER 319 MENTON LE ue site roue mime 298 SCHISTIDIUM Brid.......... 293 NECKERA Hedw........... 301 SCLEROPODIUM Br. eur.... 305 ORTHOTRICHUM Hedw..... 293 SELIGERIA Br. eur......... 287 PELLIA RAS 6-0 311: THAMUNIOUN BE eur. 602 307 PHASCOUN EN ce 22 289 'TEAVIDIUM OCAD> 7-2 302 PHYSCOMITRELLA Br. eur... 294 TRICHOSTOMUM Hedw...... 290 PHYSCOMITRIUM Brid...... 295 WEISIA Hedw...... sn RE 286 PLAGIOTHECIUM Br. eur.... 307 WEBERA Hedw............ 295 PLEURIDIUM Brid.. ....... 288: LL ZYGo0oDON, H. et T; 7... 293 M ORIGINE PLANETAIRE PERTURBATIONS SOLAIRES PAR Mr Albert NODON. Le soleil possède une vitalité propre paraissant sujette à d’incessantes fluctuations qui se répercutent sur l’uni- vers entier. La surface solaire est, en effet, très souvent troublée par des bouleversements plus ou moins violents qui inté- ressent plus particulièrement la couronne. La mauère coronale, siège de ces mouvements, s'étend à une distance considérable du soleil, pouvant dans cer- tains cas atteindre, d’après Zenger, vingt fois le diamètre solaire. Elle est faiblement lumineuse, au moins dans ses parties les plus voisines du centre; cette luminosité est du reste si vague qu'on ne peut apercevoir la couronne que pendant la courte durée d’une éclipse. En plein jour, la clarté du ciel l'empêche d'être visible, même en s’aidant d'instruments délicats. Le spectacle qu'offre la couronne pendant les éclipses est fort remarquable. L’astre du jour paraît entouré d’une gloire radieuse de couleur rosée dont les rayons s’élancent 4 322 ORIGINE PLANÉTAIRE de tous côtés dans l’espace, à des distances parfois con- sidérables. Pendant les périodes de maxima solaires, la matière coronale est disposée d’une façon assez uniforme autour du disque. On constate toutefois que les rayons coronaux n'existent jamais aux pôles solaires et qu'ils occupent de préférence la région équatoriale. Pendant les périodes de minima, au contraire, la matière coronale se répartit d’une façon moins uniforme autour du disque, en présentant un maximum dans la région équatoriale. Les rayons coronaux paraissent sujets à de rapides va- riations de forme et de dimension qui permettent en quel- que sorte de les assimiler à d'énormes protubérances qui sont, comme elles, soumises aux gigantesques perturba- tions de la surface solaire. | L'étude approfondie de la couronne gagnerait certai- nement à pouvoir être suivie d’une façon continue à l’aide de méthodes nouvelles, qui sont malheureusement à décou- vrir encore ! TACHES ET FACULES. Comme indication des perturkations solaires, nous n’a- vons guère à l’heure actuelle que l'observation des taches et des facules. Ces phénomènes ne sont très probablement que des manifestations secondaires des perturbations. Les taches et les facules se produisent vraisemblablement à la base de la couronne dans la chromosphère et la photos- phère. Leur formation paraît déterminée par des jets de matière gazeuse dont la température est différente de celle du milieu où ils se produisent. Ces différences de tempéra- ture dans la matière gazeuse donnent lieu à des absorp- DES PERTURBATIONS SOLAIRES 323 tions différentes de lumière ainsi qu’à l'effet subjectif des taches et des facules. Mais la cause réelle de la perturbation solaire réside en dehors des taches ; elle doit être probablement recher- chée dans les parties externes de la matière coronale, sans cesse en mouvement et subissant des oscillations dont l'amplitude et la vitesse sont parfois considérables. ACTION ÉLECTRIQUE DU SOLEIL. Nous savons que la surface extérieure du soleil possède une charge positive considérable" et que cette charge subit très probablement d'importantes et rapides variations pen- dant les périodes d'activité. On admet généralement, à l'heure actuelle, que ce sont les phénomènes électriques de la surface solaire qui exercent leur puissante action per- turbatrice sur l'atmosphère des planètes et sur les comètes. On sait, d'autre part, que la charge électrique d’une sphère recouverte d'inégalités se porte de préférence vers les aspérités de la surface. C’est donc vraisemblablement aux extrémités des rayons coronaux que les charges solai- res subissent les mouvements les plus considérables. PERTURBATIONS SOLAIRES. Quoi qu’il en soit des hypothèses précédentes, l’obser- vation démontre que la plupart des perturbations solaires sont accompagnées de taches et de facules dont le nombre et l'étendue sont le plus souvent fonction de la grandeur de la perturbation. Nous avons constaté, ainsi que M. Mémery, que les per- turbations les plus importantes étaient accompagnées d’une brusque apparition de groupes nombreux de petites taches 1 Cette charge atteint un potentiel que l'on peut estimer de 106 à 107 volts. 324 ORIGINE PLANÉTAIRE et de facules dont la durée est le plus souvent éphémère, tandis que la réapparition d'anciennes taches d’une cer- taine importance (sous l'effet de la rotation solaire) ne donne pas lieu à des troubles comparables aux précédents. Toutefois, le retour des taches périodiques est le plus souvent accompagné d'une sensible élévation de tempéra- ture. Les perturbations solaires sont soumises à certaines pé- riodes régulières de maxima et de minima qui sont entre- coupées par d’autres périodes plus courtes de maxima et de minima secondaires moins bien déterminées. Enfin il existe des mouvements journaliers de la surface solaire qu'il ne paraît pas possible de classer dans un or- dre défini et qui semblent tout d'abord soumis aux capri- ces du hasard. On admet généralement que les perturbations prennent leur origine au sein de la masse solaire elle-même, sans qu'il paraisse possible d'en déterminer la cause. Or, il ne semble pas probable que celle-ci doive être recherchée dans le soleil lui-même, dont l’état d'équilibre paraît incompatible avec des agitations brusques et vio- lentes. Les perturbations solaires paraissent, du reste, être li- mitées aux couches superficielles de l’astre et ne pas at- teindre la masse centrale, ainsi que nous l'avons déjà dit ; c'est donc à l'extérieur et en dehors du soleil lui-même que nous devons logiquement rechercher la cause de ces perturbations. ACTION PLANÉTAIRE. L'observation démontre que les troubles prennent tou- jours naissance dans la région équatoriale du soleil et que les plus centrales ont une intensité maxima. On sait éga- Loi dis fra À en DES PERTURBATIONS SOLAIRES 325 lement que la déformation coronale est plus considérable dans la région centrale correspondant à l'intersection du plan de l’écliptique avec la sphère solaire. Dans tous les autres plans que celui de l’écliptique, il ne paraît pas exister de causes extérieures susceptibles d’in- fluencer la surface solaire. On explique ainsi l’absence de perturbations dans la zône polaire. Les planètes qui circulent dans le plan de l’écliptique exercent de puissantes attractions sur la matière coronale, de nature essentiellement mobile et déformable ; mais dans la généralité des cas, les actions opposées et contradic- toires que les planètes exercent sur la couronne annulent leurs effets individuels. Les astronomes R. Wolf de Zurich, Waren de la Rue, Stewart et Lœwy, avaient déjà cherché à établir des cor- rélations entre le nombre de taches et les positions relati- ves de Jupiter, Vénus, Mars et la Terre, mais ils n'étaient parvenus à trouver aucun rapport bien précis entre ces divers éléments. Ils avaient en effet négligé l’action de Saturne sur les périodes solaires dues à Jupiter, et ils n'avaient considéré que les actions isolées des planètes qui ne produisent aucune action sensible sur le soleil. Ils avaient également négligé de tenir compte des retours de taches. En réalité, cette étude très incomplète ne pouvait fournir aucune indication précise sur les périodes d'activité solaire. Nous allons voir que les résultats sont tout autres, si l’on tient compte des divers éléments qui entrent en jeu dans l’action des planètes sur la couronne solaire. Les planètes jouent également vis à vis de la surface solaire le rôle de sphères conductrices et isolées qui provoquent une accu- mulation de la charge solaire vers le point de l'Espace où elles évoluent, 326 ORIGINE PLANÉTAIRE Mais il peut arriver que les actions attractives d’origine newtonienne et électrique se groupent, se réunissent vers un même point, lorsque deux ou plusieurs planètes se trou- vent en opposition. Dans ce cas, l'équilibre général se trouve rompu en faveur de ce groupe planétaire, et la puissante attraction qui s'exerce vers un point déterminé du soleil devient l'origine d’une perturbation. Pour nous rendre compte de l'effet perturbateur que peuvent provo- quer les planètes prises individuellement, nous allons l’éva- luer numériquement pour chacune d’elles en particulier au moyen de la relation générale : C=m e dans laquelle C est le coefficient de perturbation newto- nienne de la planète, c’est-à-dire sa force d'attraction, m sa masse, Y la distance moyenne de la planète au soleil. Si l’on tient compte de l’excentricité des orbites plané- taires, on devra calculer deux valeurs de C correspondant respectivement aux époques d'aphélies et de périhélies. Ces valeurs maxima et minima seront représentées par C' et C”. Les tables donnent les constantes planétaires en fonction des constantes terrestres prises comme unités. Dans nos calculs, nous les ramènerons à leurs dimensions réelles en unités C. G. S. Leurs valeurs approchées sont les suivantes : Distance moyenne de la terre au soleil..... 15.10" Rayon moyen de la terre..... PAT UT GER Densité moyenne de:la terre............. 0.0 Poids de. la Herre 2eme te BUS RER DES PERTURBATIONS SOLAIRES d01 Coefficients de perturbation newtoniens. Poids deslDistances moyennes|Carrés des|Excentrici- Planètes. Fe mt 5 pa . planë-| qistances. tés orbita- m. Y. y2. les. Mercure... 33.10% 5,8.1012 33.1024 0,205 Ménus.220, 1 49;:3.10%5 10.1012 100.1024 0,006 Herrera: 6?,5.1025 15.102 225. 1024 0,016 Mans ! 63.1025 °3.1012 530.1021 0,093 JUPIÉEE. 2 193.1028 78.102 6080. 1021 0,048 PHEUPTE.-::e 575.1027 142.1012 200. 1026 0,056 Uranus.....| 8437.102 285 .1012 812.1026 0,046 Neptune. ..|10000.1025 4:0.1012 200.1027 0,008 Valeurs des coefficients de perturbation newtoniens. 1 C, C", Cy avecC—=m DTA Planètes. 305 environ AUS SA 27:90 y FA 10.4 1.1 LOTERIE RER : : 0.9 Neptune ; 3 0.5 328 ORIGINE PLANÉTAIRE ACTION DE JUPITER. D’après les valeurs approchées de C, C’, C”, citées pré- cédemment, l’action perturbatrice prépondérante serait produite par Jupiter, qui représente en réalité la planète directrice du système solaire. Son action est, en effet, douze fois supérieure à celle de la terre. D'autre part, la forte excentricité orbitale de cette pla- nète est la cause d'importantes variations dans l’attrac- tion qui se produit alternativement aux deux extrémités des rayons secteurs de l'orbite. A l’époque de périhélie, le coefficient C” atteint la va- leur 333 environ, tandis qu'elle n’est plus que de 305 à ‘époque d’aphélie. La différence numérique entre C” et C” est sensiblement égale à la valeur du coefficient terrestre. Son importance permet d'expliquer les variations périodiques que subit la couronne solaire aux époques d’aphélie et de périhélie de Jupiter. Aux époques de périhélie les attractions sont plus grandes qu'aux époques d’aphélie et les divers effets per- turbateurs que les autres planètes peuvent provoquer à ces deux époques différentes varient dans le même sens. Bref, des maxima solaires correspondent aux périhé- lies, et des minima aux aphélies de Jupiter. L’attraction qu'exerce Jupiter sur la matière coronale est si considéra- ble qu’il semble logique d'admettre qu'elle est l’origine de la lumière zodiacale. Celle-ci correspondrait à une forte déformation que subirait l'enveloppe solaire dans le plan de l’écliptique. D’autres déformations analogues se produi- raient à peu près dans le même plan sous l’action des passages successifs des diverses planètes, principalement aux époques d'opposition; elles seraient alors la cause des déformations rapides et des changements continuels qu’on DES PERTURBATIONS SOLAIRES 329 observe dans la lumière zodiacale ! Nous poursuivons ces recherches qui présentent un vif intérêt scientifique. Or, une révolution sidérale complète dr Jupiter s'effectue en 11 ans 86. Cette période correspoud donc à celle qui sé- païe respectivement deux maxima ou deux minima suc- cessifs. Mais nous subissons sur le globe terrestre un re- tard d’un mois environ à la fin de chaque douzième de ré- volution jovienne; c’est-à dire qu’à la fin de la révolution complète de Jupiter nous devons déduire au total une an- née environ, afin d'obtenir la durée vraie de la période comprise entre deux maxima ou deux minima. La pério- _de vraie sera donc de 11 ans environ, et nous savons que c’est bien celle qui a été consacrée par l'observation. Nous tenons donc une première preuve évidente de l’action per- turbatrice périodique qu’exerce Jupiter. Si l’on tient compte, dansles calculs, de la longitude des périhélies et de la longitude des nœuds ascendants, on en déduit que l’époque du dernier maximum a eu lieu en 1905, ce qui est du reste conforme à l’observation, et que le pro- chain minimum aura lieu en 1912-1913; le prochain ma- ximum se produirait en 1916. Nous allons étudier maintenant l’action perturbatrice que peut introduire une seconde grosse planète, Saturne. ACTION DE SATURNE. La planète Saturne produit aussi une action perturbatri- ce sur l'enveloppe solaire. Cette action doit être environ douze fois plus faible que celle de Jupiter, et elle subit des variations aux époques d’aphélies et de périhélies, qui se reproduisent périodiquement tous les 29 ans 457. En tenant compte des longitudes de périhélies de Sa- turne et de Jupiter, on peut déterminer l’époque du pro- 930 ORIGINE PLANÉTAIRE chain passage de Saturne au périhélie, correspondant à un maximum d'attraction de la surface solaire. Ce maxi- mum aurait lieu vers 1922-1923, c'est-à-dire un peu avant le minimum de Jupiter. Ce minimum se trouverait ainsi transformé en maximum, puisque l’action de Saturne est à peu près équivalente à l’action différentielle de Jupiter aux époques de maxima et de minima. On peut également dé- terminer les points d’intersection des orbites des deux pla- nèles ; ils se renouvellent périodiquement tous les 20 ans avec des variations alternatives de 2 ans environ, qui expli- queraient les périodes alternées de 10 ans et de 12 ans comprises entre les maxima et les minima successifs. Il y a lieu également de tenir compte dans les calculs du retard apparent qui est dû au mouvement propre de la Terre, réduisant de plusieurs années les périodes calculées pour une révolution complète de Saturne. ACTION DE MERCURE. Bien que la planète Mercure ne présente qu'une faible action newtonienne, par suite de sa masse très réduite, on n'en constate pas moins que son action sur le Soleil est très importante, probablement à cause de son voisinage de l’astre central. Il semble probable que cette action est sur- tout d’origine électrique. Dans tous les cas, elle se locali- se sur une faible étendue de la surface solaire et devient très importante lors des passages de Mercure dans la zone d'activité de Jupiter. Il Se produit alors de violen- tes perturbations solaires qui persistent pendant plusieurs rotations successives de l’astre. Il semble fort probable, également, que le passage de Mercure entre le Soleil et la Terre est l’une des principa- les causes des séismes, principalement quand un passage simultané de Vénus vient renforcer l’action perturbatrice de Jupiter. DES PERTURBATIONS SOLAIRES 391 ATTRACTION ÉLECTRIQUE DES PLANÈTES SUR L'ENVELOPPE SOLAIRE. Si l’action planétaire se limitait à nne simple action new- torinne, on devrait voir la matière coronale subir une dé- formation générale qui l’entraînerait dans la direction des planètes perturbatrices et en particulier vers Jupiter. En un mot, la matière coronalB doit, sous cette seule influence, affecter la forme d’une sorte d’ellipse allongée et très excen- trée par rapport au disque solaire. Il semble même très présumable que la déformation considérable que la cou- ronne subit sous l’action de Jupiter, l’entraîne à des dis- tances énormes dans l’espace interplanétaire, et que la branche légèrement lumineuse de cette matière coronale qui est entraînée vers la planète affecte, comme nous ve- nons de le dire, la forme connue sous le nom de lumière zodhacale. Les observations faites pendant les éclipses démontrent que les rayons coronaux occupent des positions sensible- ment symétriques par rapport au soleil, et il doit en être de même pour les rayons coronaux qu’on ne voit pas, mais qui existent certainement dans le plan de l’écliptique. On doit donc admettre qu’une action secondaire vient modi- fier l'attraction newtonienne. Il paraît fort probable que cette action est d’origine électrique, les charges de la sur- face solaire tendant à s’égaliser symétriquement de part et d’autre du centre de l’astre. Il est donc très présumable que l'attraction électrique qu’exerce la charge solaire sur les planètes s'ajoute à l’at- traction newtonienne. Les planètes subissent, en effet, à travers l’espace 1s0- lant, uneaction inductrice de la part des charges solaires, dont les effets se localisent dans les couches extérieures de l'atmosphère planétaire, cette atmospère possédant en effet une conduction élevée, comme tous gaz très raréfiés. H0S ORIGINE PLANÉTAIRE La charge inductrice du soleil étant positive, les char- ges induites sur les planètes sont négatives. Mais les radia- tions à faibles longneurs d'onde que le soleil émet, telles que les radiations ultra-violettes, provoquent des effets d'ionisation intense sur les atmosphères planétaires, ioni- sation qui en fait disparaître les charges induites sous forme d'ions négatifs. # Il résulte de ces deux actions contraires, des variations constantes dans la charge planétaire et la disparition plus ou moins rapide de cette charge. Les planètes remplissent, vis-à-vis du soleil, le rôle de sphères conductrices isolées et dépourvues de charge ini- tiale. Leur effet inducteur sollicite constamment la char- ge solaire dans leur direction. Cette action planétaire tend à s'ajouter à l’action newtonienne pour produire un accrois- sement de la déformation coronale. Ces effets tendent à pro- ‘voquer de rapides déplacements des charges de la couron- ne vers l'extrémité des rayons coronaux pendant les pério- des d’oppositions planétaires, où leur action éprouve un subit accroissement. Si l’on désigne par 7 la force d'attraction due à l’action électrique solaire sur la planète, on a la relation suivante : (UE d°? dans laquelle À représente le coefficient d’induction spé- cifiqne du vide interplanétaire que nous prendrons comme unité ; g la charge solaire, q'la charge planétaire que nous supposons égale à l'unité pour toutes les planètes; d la distance moyenne de la planète au soleil. , La relation précédente prend alors la forme simplifiée suivante : ÉTAT 1 nr qui est analogue à celle de l'attraction newtonienne. DES PERTURBATIONS SOLAIRES 000 Pour évaluer le coefficient ; nous calculerons la valeur de la charge q du soleil qui est sollicitée vers la planè- te ; on sait qu'elle est proportionnelle à la surface induc- trice de cette planète, c’est-à-dire à son cercle équatorial. q=7%e" avec p = rayon moyen de la planète. Le calcul numérique fournit les diverses valeurs suivan- tes de y, ou coefficients de perturbation électrique en uni- tés C. G.S. Coefficients de perturbation électrique. | de . + Hé ST TS SN 254. 10"0 21021010 2,20 1010 DÉÉHTI Sel e due 100. 1010 HA TORRES 09. 1010 SAbnne sn Le 2 9. 1010 Mercure... Dates 28. 1010 NÉS RURE ŒUeR., 6. 1010 Diauus. :........ 7. 1010 2%, . | PA Ces diverses valeurs de y présentent avec les valeurs de C calculées précédemment, la relation générale sui- vante : ô = 2 a à y 3 avec À, densité de la planète, Y, distance de la planète au soleil. Nous voyons d’après le tableau précédent que les effets perturbateurs d’origine électrique se présentent dans le même ordre de grandeur que ceux qui sont d’origine new- tonienne. Les deux effets s'ajoutent et l’action prépondé- rante appartieat sans conteste à Jupiter. 334 ORIGINE PLANÉTAIRE PERTURBATIONS JOURNALIÈRES. Nous avons déjà signalé les actions périodiques et à longue échéance de Jupiter et de Saturne sur l'enveloppe solaire, mais nous devons également envisager les actions périodiques qui sont provoquées par les autres planètes. Il est certain que dans leur ensemble les actions plané- taires ne paraissent pas susceptibles d'amener de troubles à la surface solaire ; les déformations coronales que leurs passages individuels provoquent, ne subissent que des va- riations lentes et progressives entre deux époques d’aphé- lie et de périhélie successives. Mais il en va tout autre- ment quand deux ou plusieurs planètes entrent en opposi- tion par suite de l'inégalité de leurs vitesses sidérales. Au moment de l'opposition, il se produit une rupture brusque de l'équilibre dans l’action attractive générale des planètes sur la surface solaire. Les attractions qu'exercent les planètes en oppostion s'ajoutent entre elles et sollicitent en commun le même point de la surface solaire, celui-ci subit aussitôt une rapide déformation vers les planètes perturbatrices. | La brusque projection de la matière coronale dans l’Es- pace amène des troubles physiques et physico-chimiques, qui retentissent jusqu'a la base de la couronne, occupée par la photosphère et la chromosphère. Les transports de matière gazeuse incandescente y provoquent en même temps l’apparition de taches et de facules. Mais une autre conséquence de la perturbation consiste dans un violent trouble électrique de toute la surface so- laire, se manifestant principalement vers l’extrémité du jet coronal. Ce sont ces perturbations électriques qui réagis- sent par induction à la surface des planètes en y amenant des troubles physiques et climatologiques. Il est donc très important de déterminer avec précision les positions planétaires dans le plan de l’écliptique pen- dant toute la durée de l’année considérée. Cette étude peut | | DES PERTURBATIONS SOLAIRES 339 être faite assez facilement à l’aide de graphiques. Si l’on veut obtenir une certaine exactitude dans cette détermina- tion, on doit tenir compte de la durée des révolutions sidé- rales, des excentricités orbitales, des longitudes des périhé- lies, des longitudes des nœuds ascendants et de l’inclinai- son des orbites. On peut parvenir de cette façon à calculer avec suffisamment de précision les époques de perturba- tions solaires correspondant à celles des oppositions plané- taires, ainsi que les époques de calme solaire correspon- dant aux périodes où les actions planétaires sont disjoin- tes. La position sidérale des planètes en opposition dans le plan de l'écliptique fournit sur le soleil la place qu'occu- pent les perturbations. Les troubles peuvent se manifester, suivant la position des planètes, dans l'hémisphère boréal ou dans l’hémisphè- re austral du soleil; l'on sait, en etfet, que les taches et les facules se représentent indifféremment dans l’un ou l’autre des deux hémisphères. Enfin la somme des effets perturbateurs des planètes en opposition indique la grandeur relative de la perturbation. Celle-ci présente toujours une intensité plus considérable quand la planète Jupiter entre en jeu. Le moindre trouble introduit dans l’action de Jupiter, sous l'influence d'une au- tre planète, provoque, en etfet, des perturbations solaires toujours importantes, de nature persistante et donnant lieu à des taches qui continuent à apparaître pendant plu- sieurs rotations solaires. L'action de Jupiter s'étend, du reste, ainsi que nous l’a- vons déjà dit, jusqu'à une région solaire qui est diamétra- lement opposée à celle que cette planète occupe dans l’'Es- pace. Il y a donc lieu de tenir compte des oppositions pla- nétaires dans cette région de l'Espace, qui amènent tou- jours des troubles solaires assez importants et provoquent sur le globe terrestre des orages magnétiques. 390 ORIGINE PLANÉTAIRE Rappelons, en dernier lieu, que nous n'avons pas tenu compte, dans nos calculs approchés, de l'effet perturbateur dû aux petites planètes situées entre Mars et Jupiter. Nous avons admis, a priori, que la multitude de ces pla- nètes se trouve répartie d’une façon sensiblement unifor- me sur leurs orbites, de telle sorte que leurs actions per- turbatrices respectives s’annulent à peu près. Dans un cal- cul plus rigoureux que celui que nous avons établi, on de- vrait tenir compte des époques d'opposition des petites et des grosses planètes. Avant de donner des exemples d'observation des faits énoncés précédemment, nous rappellerons que M. Mémery avait déjà fait d'intéressantes observations sur un sujet analogue. Nous signalions, comme suit, l'étude de M. Mémery, dans le n° du 26 juin 1909 du Cosmos: « L'activité solaire et la physique terrestre. » Une autre observation de M. Mémery consiste dans le fait de périodicité annuelle des retours décroissants des taches et des facules. M. Mémery a, par exemple, consta- té une décroissance jusque vers le 29 décembre pendant plusieurs années d'observation et une autre décroissance du 15 au 20 avril, les périodes paraissant correspondre à un abaissement anormal de la température et à une recru- descence des séismes. » Il serait intéressant de contrôler ces observations, afin de vérifier s’il n’existerait pas quelque relation inattendue entre l’activité solaire et la position relative de la terre ou des planètes dans l’espace ». Comme confirmation d’ordre pratique des faits que nous avons énoncés précédemment nous donnerons une analyse rapide de l’état de la surface solaire pendant la durée des années 1908 et 1909, et de leurs relations avec la position relative des planètes aux mêmes époques. nat lt nas À. à solaires. Dates des per- turbations Superficie de la DES PERTURBATIONS SOLAIRES pendant les années 1908 et 1909. Observations. A ——— ———_—_—_—_——_—_——_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_— | ————_—_—_——_——_—————_——e Janvier 1908. 31 janv.-17 X 24-29 X 11-14 11-21 14-21 X 27-2 avr. 30 janv.-6 Taches entourées d’un réseau facu- laire brillant. Février. = £ © & Oppositions pla- £ 2| nétaires et re- a 5 s| tours des per- 5 | turbations. oi) ë 280 |Retour. 620 |Vénus-Saturne. 147 |Retour. 218 |Retour. 128 |Retour. Jupiter-Terre 600 Troie upiter-Mercure. Soudaines pertur- bations. Pores, 331 ACTION DES PLANÈTES SUR LE SOLEIL Résumé de l’état mensuel du soleil. Calme jusqu'au 6 provenant d'ac- tions discordantes des planètes. Perturbations du 6 au 14. Opposition. Calme du 11 au 30. Actions discordan- tes. Calme du {er au 24 par suite d'actions planétaires dis- cordantes. taches nombreu-|Perturbations du 24 ses se réduisant en une seule. Mars. 180 |Vénus-Mars. 160 |Retour. 150 |Retour. 300 |Jupiter-Vénus au 30. Opposition. Rapide formation.|Légère agitation du 11 au 14 par suite d'opposition. Calme du 14 au 27. Actions disjointes. Perturbations du 27 au 30, Opposition. 2 x 338 ORIGINE PLANÉTAIRE Cure o S … Oppositions pla- Dates des RÉ 2 € ® nètaires et re- À Résumé de l’état D SRE C= 5 ©| tours des per- CREER mensuel du soleil. solaires. SÉS turbations. D 8 RS Avril 1908. 1-2 130 |Retour. _ [Perturbations du 3 X 9-13 1140 |Mercure en con-|Soudaine forma-| au 13. Opposition. jonction avec| tion, pores et fa-|Calme du 13 au 80. Jupiter. cules. Actions planétai- 9-21 310 |Retour. res disjointes. Mai. 28 avril-10 388 |Retour. Calme du 1: au 10. X 10-13 690 |Mercure-Mars. |Formation soudai-| Actions planétai- daine. Remar-| res disjointes. quable extension|Perturbations du 10|. faculaire. au 13. Opposition. 13-27 368 |Retour. Calme du 13 au 27. Actions disjointes. Juin. X 27 mai-8 871 |Mercure-Jupiter. Troubles jusqu'au 8.| X 30-10 juill.| 1286 |Terre, Mercure et| Apparition denom | Opposition. Vénus. breuses petites|Calme du 8 au 30.| taches et pores | Actionsdisjointes.| Troubles à la fin dul mois. Opposition. | Juillel. H X 29 juin-10 | 1286 |Terre,Mereure ct Troubles jusqu'au], Vénus. 10. Opposition. | 24 juin-6 347 |Retour. Calme du 10 au 30.] Actions planétai-|: res disjointes. Août. X 30 juill.-11, 1161 | Vénus et Jupiter|Brusque formation|Du 1er au {1, pertur- enconjonction.| Changementsra-| bations. Opposi- pides. tion. î 31-12 609 |Retour. Du {1 au 31, calme. X 5-12 562 |Terre et Jupiter Actions planétai-| en conjonction. res disjointes. Dates des per turbation: solaires. Superficie de la perturbation ou du passage. K 95 août-6 26 août-6 47? 5-15 800 21 576 28 sept.-8 210 x 30 sept.-12| 320 30-12 378 Co E-6 206 3-1? 258 2C10-17 1332 8-13 658 22-23 233 X 26-28 707 X 28 déc.-8 | 568 DES PERTURBATIONS SOLAIRES Oppositions pla- nétaires et re- ÿ Observations. tours des per- turbations. Septembre 1908. ches se divisant en nombreuses petites taches. en conjonction. Retour. Retour. Retour. Octobre. Retour. Terre-Saturne. |Apparition sur le bord Est. Retour. Terre-Mercure. |Rapides transfor- mations. Novembre. Retour. Vénus, Mercure|Brusque a ppari- et Jupiter. tion, change- ments rapides (dépression at- mosphérique marquée). Décembre. Retour. Retour. Vénus Mars. Centre d'activité. Janvier 1909. 939 Résumé de l’état mensuel du soleil. 734 |Terre et Jupiter| Deux grosses ta-| Agitation du {er au 6 par suite d'opposi- tion. Calme pendant la fin du mois, par suite de l’action disjoin- te des planètes. Légers troubles du fer au 6. Opposi- tion. Calme jusqu’à la fin du mois. Actions planétaires dis- jointes. Du 1er au 10, calme. Actions disjointes. Du 10 au 30,vive agi- tation par suite d'opposition dans la zône active de Jupiter. Du 4er au 26, calme. Actions planétai- res disjointes. Fin du mois agitée. Opposition. Mercure-Satur-|Agitation. Trans-[Du 4er au 6, agita- formations brus- ques. ne. tion. Opposition. 340 ORIGINE PLANÉTAIRE 5 26) £ &n age o © & |(Oppositions pla- Datesdes per-|T £ % re : , HRK UE 2#4æ| nétaires et re- Ob - Résumé de l’état urbations|£e à servations. à pe £3,| tours des per- Ë mensuel du soleil. solaires. % 25T| turbations. 5 3 D © Janvier 1909 (SUITE). 30 déc.-10 390 |Retour. _ Calme du 6 au 923. 16-27 340 |Retour. | | Actionsdisjointes. 23-31 469 |Retour. | Perturbations du 23 Terre, Neptune, Importante activi- au 31. Opposition. Pare 1922 ie et Mars. | té. Transforma- tions HAE | tes. Février. 27 janv.-7 236 |Retour. Calme du fer au 24 20-28 148 |Retour. Actions disjointes. X 24-28 517 |Jupiter, Mercure,|Brusque appari-|Asitation du ?4 au et Terre. tion. Tache très| 28. Opposition. segmentée. Po- res. Mars. X 21 fév.-5 721 |Jupiter, Mercure, | Double centre d'ac-|Agitation du {er au et Terre. tivité. Change-| 5. Opposition. ments conti-| Calme du 5 au 19. nuels. Actionsdisjointes. X 19-30 979 |Mercure, Vénus|Centre d'activité. Agitation du 19 au et Mars. Réseau faculai-| 30. Opposition. re étendu. 19-31 259 |Retour. Avril. Vénus-Saturne. |Centre de vive agi-|[Perturbations jus- X 28 mars-5| 808 {Mercure - Satur-| tation. Réseau] qu’au 5. Opposi- ne. faculaire étendu.| tion. 14-24 222 |Retour. Calme du 5 au 30. 19-29 422 | Retour. Actions planétai-| 21-23 229 |Retour. res dispersées. DES PERTURBATIONS SOLAIRES 341 Oppositions pla- nétaires et re- É Résuméde l’état Observations. | tours des per- mensuel du soleil turbations. Dates des per- turbations solaires. Sup1ficie de la perturbation ou du passage, Mai 1909. X 30 avril-7 | 195 |[Vénus-Mercure|Centre d’agitation| Troubles du 4°r au en conjonction| deformationtrès| 19. Opposition. avec Jupiter. rapide. 1-19 760 |Jupiter-Mercure.|Arrivée rapide.|Calme du 19 au 31. Changements] Actionsdisjointes. continuels. Gran- de activité. 18-28 226 [Retour. Juin. 6-16 73 [Retour. Mois très calme. Pas d'oppositions pla- nétaires jusqu’au 25. Juillet. X 25 juin-6 187 |Mercure-Mars. Dulerau6, agitation. 16-27 376 |Retour. Opposition. X 19-30 910 |Jupiter- Vénus. |Gros noyau. Trois Du 6 au 19, calme. | pores entourés| Actionsdisjointes. de facules. Du 19 au 30, agita- tion. Opposition. 23-31 138 |Retour. 4 Août. = 2-10 140 |Retour. Mois très calme. Pas ; 14-24 30 |Retour. d’oppositions pla- À X 15-30 Jupiter et Mercu-|Pas d’action sur nétaires. | re en opposi-| l'hémisphère vi- 3 tion dans l'hé-| sible. | misphère invi- E sible. à Septembre. é 5-13 372? |Retour de la per- Calme du 1er au 18. turbation du 15 Actionsdisjointes. au 30 août. 12 ORIGINE PLANÉTAIRE Oppostions _pla- nétauires et re- ob x Résumé de l’état servations. tours des per- mensuel du soleil. turbations. Dates des per- turbations solaires. Superficie de la perturbation ou du passage. Septembre 1909 (SUITE). Retour. -. [Troubles du 18 au Terre et Mars en|Tache nucléaire| 29. Opposition. conjonction a-| bien définie et|Fort orage magnéti- vec Jupiter. très fractionnée.| que le 25, par suite de l'opposition de Terre et de Mars et de la conjonc- tion avec Jupiter. Octobre. Retour. Du {er au 10, agita- Terre-Saturne. [Grosse tache seg-| tion. Opposition. mentée. Centre|Du 10 au 16, calme. actif. Actions disjointes. Terre-Mercure. |Changements con-|Du 16 au ?6, agita- tinuels. Grande! tion de la masse agitation. solaire, par suite Terre-Mars. d’oppositions pla- 28 sept.-9 X 28 sepl.-10 X 5-16 X 8-18 X 16-26 ves. Novembre. Mercure-Terre. |Accroissement ra-| Activité du 1er au 11.}. pide. Nombreu-| Opposition. ses taches. Facu: X 25oct.-5 | 372 les. X 31 oct.-11 | 261 |Terre-Saturne. Du 11 au 24, calme. 21-30 480 |Retour. | Actions disjointes. X 24-30 334 |Vénus en conjonc Du 24 au 30, agita- tion avec Juwpi- tion. Opposition. ter. Centre actif. Décembre. 1.15 Retour. Du terau7,agitation. X 26 nov.-7 | Terre-Mars. Opposition. Mars-Saturne. nétaires successi-| LT ste Sd DES PERTURBATIONS SOLAIRES 343 Oppositions pla- nétaires et re- À Résuméde l’état Observations. s tours des per- mensuel du soleil. turbations. Dates des per- turbations solaires. perturbation ou du passage. E & D = © ee ® A 5 an Décembre 1909 (SUITE). Retour. Du 7 au 23, calme. Actionsdisjointes, Vénus-Mars. * |Du 23 au 31, agita- Mercure en con-|Grosse tache visi-| tion solaire. Oppo- jonction avec| ble à l'œil nu. sition. Jupiter. PRÉVISIONS pour Les MOIS pe JANVIER er FÉVRIER 1910 faites en 1909, d'après la méthode précédente. Janvier. — Du 7 au 20, les actions planétaires sont dispersées. Calme à la surface solaire. Le 5, Mercure est en conjontion avec Jupiter sur le bord Ouest du soleil, per- turbation dans cette région. Du 20 au 30, action con- jointe de la Terre et de Mercure avec une action voisine de Vénus. Troubles solaires. Vers le 21, apparition de grosses taches provenant des troubles précédents. En résumé: du 1°” au 5, calme; vers le 5, agitation sur le bord Ouest du soleil ; du 5 au 11, passage de taches ; du 20 au 30, troubles solaires. Février. — Du 1° au 10, les actions planétaires sont dispersées. Période de calme. Du 10 au 20, Jupiter et Mer- cure ont une action conjointe sur le bord Est du soleil. Du 20 au 30, troubles solaires ; l’action précédente va en s’atté- nuant, les planètes se dispersent sur leurs orbites respectifs. En résumé : du 1° au 10, calme; fin du mois, trouble. REMARQUE. — Les prévisions précédentes se sont réa- lisées en {ous points. 344 ORIGINE PLANÉTAIRE DES PERTURBATIONS SOLAÎRES CONCLUSIONS. Cette étude générale sur les années solaires 1908 et 1909 paraît suffisante pour démontrer l’étroite relation qui unit les actions planétaires aux perturbations solaires. Bien que ces prévisions n'aient été faites encore que d’une façon très approximative et qu’il soit prématuré d’en tirer des déductions météorologiques, nous croyons cependant que, pour les régions de l'Ouest européen en particulier, on devra compter d’une façon générale sur un printemps frais et troublé, sur un été chaud et sur un automne assez beau. Ces conclusions doivent être faites sous toute réserve, car nous ne connaissons pas encore les lois qui relient l’état de la surface solaire avec la climatologie d’une région déter- minée du globe terrestre. Nous venons de voir que les pré- visions qui avaient été établies en 1909 sur l’état probable de la surface solaire pendant les mois de janvier et février 1910, ainsi que les déductions probables qu’on avait pu ti= rer au point de vue de la physique du globe et de l’état de l'atmosphère en Europe, se sont réalisées en tous points. Quoiqu'il en soit, il semble que l’on puisse rechercher dès maintenant l’origine des perturbations solaires dans l'action combinée des planètes sur les couches extérieures du soleil. Ces études préliminaires et très incomplètes ga- gneront grandement à être reprises par le plus grand nom- bre possible d'observateurs, qui les critiqueront, les com- plèteront, et finalement parviendront à en tirer des conclu- sions définitives sur lesquelles la science pourra se baser. —+sEÈRe EXTRAITS DES PROCÈES-VERBAUX DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ. Séance du 10 janvier 1908. Présidence de M. Duror, président. Les ouvrages reçus pendant le mois de décembre 1907 sont inscrits au catalogue de la Bibliothèque du n° 80.862 au n° 81.098. En prenant possession du fauteuil de la présidence, M. Duror remercie ses collègues de l'honneur qu'ils lui ont fait et de la confiance qu'ils ont bien voulu lui témoigner, et il les assure de tout son dévouement aux intérêts de la Société. De son côté, M. Riez, qui assiste pour la première fois aux réunions de la Société, exprime tous ses remerciements au su- jet de son admission. Sur la proposition de M. le Président ou de M. le Vice-Prési- dent, des félicitations sont unanimement votées : 1° à M. CorBière, récemment élu « membre correspondant du Muséum RE 2° à M. le D'Bruxer, qui vient de remporter à l’Académie des Sciences un prix de mille francs pour son « Histoire des sciences médicales à Byzance au temps de Justinien » ; 3° à M. le D' Boxxeroy, porté au tableau pour le grade de mé- decin principal (croix d'officier); &° à M. l'Ingénieur en chef Rinez, également porté au tableau d'avancement (croix d’officier) ; 5° et à M. le capitaine DE L'ÉPREevIER, promu chef de bataillon à Autun. Sur la proposition de M. Corsière, de chaleureuses félicitations sont également votées à M. le Professeur Fr. ARpissone, de Milan, E) 346 __ EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX depuis 38 ans membre correspondant de la Société et qui est ac- tuellement l’objet d'une manifestation de sympathie universelle à l'occasion du 70° anniversaire de sa naissance. Sont élus membres correspondants de la Société sur la propo- sition du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL : 1° M. le Professeur Ugo Brri, directeur de l'Ecole supérieure d'Agriculture de Milan; ®% et M. le D' P. Kuckuc, d'Héligoland. M. Le Canezuter, vice-président, lit une « Notice nécrologique sur M. le Commandant Jouan ». La Société en vote l'impression en tête du 37° volume de ses Mémoires. M. le D' Deursue, trésorier, rend compte de sa gestion pen 'ant l’année 1907, conformément à l’article 16 des statuts. M. le Pré- sident se fait l’interprête de tous en adressant à M. le Trésorier de vives félicitations pour son zèle et son dévouement. Séance du 14 février 1908. Présidence de M. Le CANNELLIER, vice-président, en l'absence de M. Dutot, président, empêché et excusé. Lecture est donnée de la correspondance reçue : 1° Circulaire ministérielle annonçant, pour le 21 avril prochain, l'ouverture, à la Sorbonne, du 4b° congrès des Sociétés Savantes. A la séance prochaine, la Sociélé désignera des délégués pour la représenter à cette solennité scientifique ; 2° Lettre ministérielle informant la Société qu'une subvention de 600 francs vient de lui être accord fe comme encouragement à ses travaux. Au nom de la Société, M. le Président adresse de vifs remerciements à M. le D'CozciGxox, dont les démarches ont eu cet heureux résultat ; 3° Lettre de M. le Professeur F. Anpissoxe, de Milan, qui re- mercie la Société d’avoir bien voulu prendre part à la manifes- tation de sympathie dont il a été l'objet à l'occasion du 70° an- niversaire de sa naissance ; & Lettres de MM. Barzr et Kuckucx qui expriment leurs remer= ciements d'avoir été nommés membres correspondants ; De LT 07 DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 347 5° Lettre de M. Jousix, professeur au Muséum, qui accuse ré- ception des 20 francs souscrits en faveur du monument à élever à Lamarck, et remercie la Société de sa contribution : 6° Lettre de M. GELLÉ, ancien professeur à Paris, qui donne sa démission de membre titulaire. Sur la proposition du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL sOnt nommés mem- bres correspondants : M. Le D' Jouaix, professeur de zoologie au Muséum d'histoire naturelle de Paris, et M. le D' Albert Nopox, physicien et astronome à Bordeaux. M. Le Canxezcter, de retour d’une mission qu'il vient de rem- plir à Fécamp, expose les transformations qu'il a constatées dans les bâtiments armés pour les grandes pêches. En 1903, lorsqu'il commandait la station d'Islande, la pêche de la morue était faite uniquement par des goëlettes armées à Dunkerque ou à Paimpol. Maintenant nos armateurs, imitant l'exemple des Anglais et des Allemands, se sont réso!us à envoyer des vapeurs chalutiers; six de ces vapeurs vont partir de Fécamp et paraissent admirable- ment organisés pour leur service. Représentant un capital con- sidérable, ils devront faire une pêche intensive. Leur séjour en [slande est d'environ deux mois. L'expérience déjà tentée l’an- née dernière paraît avoir donné des résultats financiers satisfai- sants. Par contre, l'armement des gaëlettes à voile est en pleine décroissance : Dunkerque, qui en fournissait il y a dix ans près de deux cents, n'en envoie cette année qu'une quarantaine. À Terre-Neuve le chalutage ne paraît pas encore sur le point de remplacer nos antiques procédés de pêche. Fécamp envoie cette année 54 grands trois-mâts montés par 1 400 marirs. Le Ministre de la Marine a prescrit cette année une réduclion considérable dans la ration d'alcool, qui passe de 25 à 15 centilitres. Cette di- minution, accompagnée d’ailleurs d’une amélioration des vivres embarqués, ne sera pas la dernière sans doute et tous les efforts tendront à faire disparaître progressivement le terrible fléau du pêcheur, l'alcoolisme. 348 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX Séance du 13 mars 1908. Présidence de M. Duror, président. Lecture est donnée de la correspondance reçue : 1° Lettres de MM. Jousix et Nono, qui remercient la Société de les avoir nommés membres correspondants. 2 Lettre de M. le Professeur Arthur M. Epwarps, de Newark (Etats-Unis) qui demande l'insertion dans nos Mémoires d'une notice manuscrite intitulée : « Bacillaria what are they ? » Sur le r.pport favorable de M. CorBière, qui a examiné ce travail, la So- ciété décide que la notice de M. Edwards, bien qu'écrite en anglais, sera publiée dans le volume 36 de nos Mémoires. 3° Lettre de M. Novow, qui communique à la Société un mémoi- re manuscrit intitulé : « Recherches sur le potentiel terrestre », dont il est donné lecture. M. Nodon annonce, en outre. qu'il met la dernière main à un « Exs ii de théorie ionidique de la ma- tière », qu'il se propose de soumettre à la Société en vue de l'in- sertion dans nos Mémoires. Des remerciements lui ont été ad- ressés par le Secrétaire perpétuel. La Société délègue pour la représenter au 46° Congrès des So- ciétés savantes, qui s'ouvrira à la Sorbonne le 21 avril prochain, MM. Lenescey et Picnox. Séance du 10 avril 1908. Présidence de M. Le CanNeLuter, vice-président, en l'absence de M. Dutot, président, excusé. Les ouvrages reçus depuis le [°° janvier jusqu'au 31 mars der- nier sont inscrits au Catalogue de l1 Bibliothèque du n° 81.029 au n° 81.279. MM. LewesLey et Picnon, empêchés d'assister à la séance, se sont fait excuser. M. Dismier remercie la Société de l'impression et du tirage À DES SÉANCES DE LA SOCIËTÉ 349 part en 50 exemplaires de son « Essai monographique sur les Philonotis de France ». La Société a reçu une lettre de faire part du décès de l’un de ses membres correspondants, M. le D' Carl V. Voir, professeur de physiologie à l'Université de Munich, décédé le 31 janvier 1908. Séance du 8 mai 1908. Présidence de M. Duror, président. Lecture est donnée de la correspondance reçue: 4° Lettre de faire part du décès de M. le D' Josef Hlävka, pré- sident de l’Académie des sciences, lettres et arts de Bohême. 2 Lettreinvitant la Société d’adhérer à la 4° Session quinquen- nale des « Assises scientifiques, littéraires et artistiques » fondées par Arcisse de Gaumont, session qui s'ouvrira à Rouen le 22 juillet prochain. La Société décide de donner son adhésion à ce Congrès et de nommer dans la prochaine séance un délégué char- gé de la représenter. M. le D' Bonneroy fait une communication sur les mesures pri- ses à New York pour enrayer la propagation de la tuberculose. Ces mesures ont été adoptées par le Département de la Santé. Elles consistent : 1° dans la déclaration au Département de la Santé et dans l'enregistrement de tous les cas de tuberculose ; ®% en circulaires répandues dans le public, l’éclairant sur la na- ture de la maladie et les précautions à prendre pour les person- nes en contact avec les tuberculeux ; 3° dans l'examen bactério- logigue des crachats, à titre gratuit ; 4° dans des visites périodi- ques au domicile des tuberculeux indigents par les inspecteurs et les nurses du département; 5° en la fondation d'un sanato- rium dans la banlieue de New-York, et l'obligation pour les éta- blissements publics de traiter les tuberculeux dans des locaux spéciaux, 6° enfin dans la désinfection obligatoire de tous les ap- partements évacués par les tuberculeux. — Depuis l'adoption de ces mesures, la proportion des décès par tuberculeux à New-York a diminué de 40 °., d'après les statistiques officielles. 320 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX M. CorBière fait connaitre que, dans une excursion de deux jours faite entre Coutances et Granville les 24 et 95 avril 1908, en compagnie de M. le lieutenant Robert pe LA VARDE, il a remar- qué, sur le territoire de Montchaton, deux phanérogames très ra- res dans le département: Draba muralis L. et Potentilla verna L., ainsi qu'une mousse également fort rare, le Gymnostomum calcareum N. et H., accompagné du Trichostomum crispulum Bruch c. fr. ! C'est la première fois que cette dernière espèce est rencontrée en fructification dans notre région. Un peu plus loin, dans les dunes d'Annoville, M. CoRBiÈèREe a retrouvé le Pirola se- rolina de la Fons Mél. (— P. arenaria Koch), qu'il y avait dé- couvert en 1903. La localité (au pied de la grande dure) est uni- que pour la Manche. Auparavant la plante n’était connue, en Nor- mandie, que dans une seule station du Calvados (dunes de Mer- ville). À Bricqueville-sur-Mer, MM. Corgière et DE LA VARDE Ont cons- taté que les empiètements de la mer ont mis à nu une ancienne tourbière contenant diverses empreintes végétales avec de nom- breux débris de plantes plus ou moins bien conservés, ainsi que des fragments de tuiles romaines. M. le Commandant Le CaxneLzutER entretient ensuite la Socié- té, comme suite de sa communication à la séance du 14 février dernier, de transformations très intéressantes apportées à la gran- de pêche et dont il a pu se rendre compte lors d'une mission nouvelle qu'il vient d'accomplir à Fécamp. Séance du 12 juin 1908. Présidence de M. Duror, président. M. le PrésrpeNr fait part à la Société du décès de M" Le Jolis, veuve de l'un des fondateurs de la Société. Il se fait l'interprète de tous les membres en exprimant les regrets que leur cause la disparition de cette femme de bien, qui avait fait don à notre Bibliothèque de l'herbier et des ouvrages scientifiques laissés par son mari. Au nom de la Société il adresse à M'° Le Jolis les plus L dé DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 351 vives condoléances, qui lui seront transmises par le Secrétiire perpétuel. La Société est également informée: par M. Cuazurour, de la mort de M. Léoxarp, membre correspondant, décédé à Paris le L'" juin dernier, dans sa 64° année. et par M. Corsrère, du décès de MM. pe LapPaRENT, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences ; BarBoza Du BocaGe, directeur du Musée de Lisbonne, et Koœrnicke. professeur de botanique à Bonn, tous les trois mem- bres correspondants de la Société. M. le TrésorteR communique une lettre qu’il a reçue de M. le D' Fromonxr, lequel ayant quitté notre ville sans espoir de retour donne sa démission de membre titulaire. M. le D' Decisce pose la candidature, au titre de membre titu- laire, de M. le D' Léo, médecin en chef de l'° classe de la mari- ne. [l sera voté à la prochaine séance sur l'admission de ce can- didat. L Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL annonce que le 36° volume des Mé- moires de la Société vient de paraitre et que tous les membres en règle avec M. le Trésorier en ont reçu un exemplaire. M. l'abbé LexesLey, à qui a été confié l'examen d’un manuscrit de M.Ile D' Nono, membre correspondant, intitulé : « Ua essai de théorie ionistique de la Matière », dit qu'il aurait conclu en faveur de l'impression de ce travail dans nos Mémoires, si le « Cosmos » ne venait d'en publier un résumé et plusieurs passages complètement identiques à ceux du texte. Dans ces conditions, étant donnés les règlements de la Société qui exigent que tout travail destiné à nos Mémoires soit inédit, il ne croit pas que le manuscrit en question puisse être accepté. La Société est unani- mement de cet avis et décide que le manuscrit sera retourné à son auteur, avec l'expression des regrets de la Société au sujet de cette décision obligatoire. Séance du 10 juillet 1908. : Présidence de M. Duror, président, 302 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX La correspondance reçue comprend : 1° Une lettre de M. le D' Nopox qui explique que c'est par suite d'un malentendu regrettable qu'une analyse de son travail « Un essai de théorie ionistique de la Matière » a été publié dans le « Cosmos » ; : 2° Une lettre de M'° Le Jours, qui a été très touchée de l'hom- mage rendu à la mémoire de sa mère par la Société; elle lui en exprime ses très vifs remerciements personnels et ceux de sa fa- mille. Il est ensuite procédé à un vote secret, par suite duquel M. le D' Léo, présenté à la dernière séance, est élu membre titulaire. P M. le D' Boxxeroy développe quelques nouveaux points relatifs à sa communication précédente « Sur les mesures prises à New- York pour enrayer la propagation de la tuberculose », et il dé- pose sur le bureau le manuscrit lu à la séance du 8 mai et au- quel ont été. faites quelques additions. La Société vote l’impres- sion de ce travail dans le volume 37 de ses Mémoires. Sur la proposition du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL est élu membre correspondant M. Parpé, inspecteur des eaux et forêts à Beauvais. M. Consière entretient la Société d'une véritable avalanche de libellules qui s'est abattue sur le littoral, entre Urville et Cher- bourg, le dimanche 6 juillet, vers 2 ou 3 heures de l'après-midi. Il n'a pas observé lui-même ce phénomène ; mais plusieurs per- sonnes dignes de foi le lui ont affirmé. — M. Riez, qui était ce jour-là à Urville-Nacqueville, confirme le témoignage, et déclare que c'est par milliers que ces insectes couvraient le sol ou les ro- seaux du littoral. La cause de cette apparition reste douteuse, ainsi que le point de départ de ces insectes. Séance du 9 octobre 1908. Présidence de M. Duror, président. Les ouvrages reçus depuis le 4° avril jusqu’au 30 septembre sont inscrits au catalogue de la Bibliothèque du n° 81.280 au n° 81.730. DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 353 M. le D' Denise et M. Guizcon, le premier indisposé, le second empêché, se sont excusés de ne pouvoir assister à la séance. M. Nopox a adressé à la Société une brochure imprimée rela- tive à la photographie des couleurs, et une note manuscrite in= titulée « Perturbations dans les charges terrestres », dont il est donné lecture. M. le Présent se fait l'interprète de tous en exprimant les regrets que cause aux membres de la Société la mort de M. Miærre, survenue le 30 septembre dernier. Bien qu'il ne füt des nôtres que depuis trois ans environ (15 juillet 1905), M. Miette s'était acquis très vite les sympathies de tous ses collègues. M. le D' Léo adresse à la Société tous ses remerciements pour son admission comme membre titulaire, et il exprime ses regrets d’être forcé de s’absenter de Cherbourg pour tout l'hiver. Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL fait connaître que la Société a per- du, depuis sa dernière réunion, M. Caruer, ancien directeur des Constructions navales, décédé le 2 juillet 1908, dans sa 82° année, au Chartre-sur-le-Loir (Sarthe), où il s'était retiré. M. Carlet faisait partie de la Société, comme membre titulaire, de- puis le 8 mai 187%. Les vives condoléances de la Société ont été adressées à M"° Carlet. La Société a également à déplorer la perte récente de plu- Sieurs de ses membres correspondants : M. Gurzcon, directeur honoraire des contributions indirectes, décédé à Angoulême dans sa 90° année ; M.Crucs, directeur de l'Observatoire de Rio Janeiro, décédé à Paris le 21 juin dernier; M. Gran, membre de l'Institut, mort le 8 août, âgé de 62 ans; M. Mascarr, membre de l'Institut, décédé le 26 août, à l'âge de 71 ans, et M. CLos, directeur du Jardin des Plantes de Toulouse, mort également le 26 août dernier. Sur la proposition de M. Corsiëre sont élus membres corres- pondants : M. le D' Morse, successeur de M. Cruls comme direc- teur de l'Observatoire de Rio Janeiro, et M. Hrckez, inspecteur des eaux et forêts à Versailles. M. Cormière rend compte d’un manuscrit qu’il a reçu de M. l’ab- 9304 EXTRAITS DES PROCÈS- VERBAUX bé H. Ozivier, membre correspondant. C'est le 2° fascicule d’un travail sur les « Lichens d'Europe », dont la première partie a été publiée dans le dernier volume de nos Mémoires. Sur le rapport favorable qui en est fait par le Secrétaire perpétuel, la Société vote l'impression de ce 2° fascicule dans le prochain volume de ses Mémoires. M. Corgiëre entretient ensuite la Société de l'invasion de l'Oï- dium du chêne, dont il a constaté récemment la présence dans les départements de la Manche, du Calvados et de l'Orne, sur presque toutes les jeunes pousses des chênes. M. Marrix dépose sur le bureau un exemplaire de Galeopsis angustifolia Ehrh., espèce étrangère à notre région, qu'il a trou- vée dans un champ du littoral de Fermanville en août dernier. Séance du 13 novembre 1908. = Présidence de M. Duror, président. Lecture est donnée de la correspondance reçue : 1° Lettre de M. le D' BoxxeroY qui, indisposé, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance; 2° Circulaire de M. le Ministre del’ Instruction ue annon- çant que le 47° Congrès des Sociétés savantes se tiendra à Ren- nes en 1999 et s'ouvrira en cette ville le mardi 13 avril; 3° Lettre de M. le Professeur Arthur Enwarps, de Newark (Etats- Unis), membre correspondant. qui propose à la Société un marus- ceit destiné à nos Mémoires et intitulé : « The Neocene Formation on the atlantic side of the Continent of America in the United States ». Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL a écrit à l’auteur pour lui de- mander si son manuscrit, qui est écrit en anglais, ne pourrait pas être traduit par lui en français, avant d'être soumis au vote de la Société en vue de l'impression; ce qui serait désirable dans l'in- térêt général. Sur la proposition de M. le Présinexr, des félicitations sont votées: Ce de Be RO ARR de 0 te DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 39) 1° à M. Tresouz, ancien président de la Société, promu direc- teur des Constructions navales à Rochefort; 2° à M. le D' Boxneroy, nommé médecin principal de la Marine. Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL est chargé de transmettre ces félici- tations aux intéressés. La Société s'entretient ensuite de l’état de stagnation déplora- ble où se trouvent depuis plusieurs mois les travaux de la Biblio- thèque. et elle donne mission à son président d'écrire à M. le Mai- re de Cherbourg pour lui signaler cette situation et le prier de faire son possible pour que les travaux soient repris et achevés dans le plus bref délai, selon les engagements pris par la Munici- palité. Séance du 11 décembre 1908. Présidence de M. Duror, président. ‘ Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL informe la Société de la perte qu'elle vient de faire de deux de ses membres correspondants les plus éminents : M. le D' Hauy, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, décédé à Paris le 18 novembre dernier, et M. Al- bert Gaupry, membre de l'Institut, décédé à Paris, à l’âge de 81 ans, le 28 du même mois. Lecture est donnée de la correspondance reçue : 4° Lettre de M. TreBoue, remerciant la Société des félicitations qui lui ont été votées à l’occasion de sa nomination comme di- recteur des Constructions navales à Rochefort; 2 Lettre de M. Gapeceau, membre correspondant, qui serait heureux de voir la Société souscrire à un ouvrage monographi- que sur le lac de Grandlieu, dont il est l’auteur. Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL est chargé d'exprimer à M. Gadeceau les regrets de la Société, qui n’a jamais pris d'engagement analogue, mêine à l'é- gard de ses membres titulaires. ‘Communication est ensuite faite de deux notes manuscrites adressées par M. Nonox, membre correspondant: la première, sur « La propulsion aérienne au moyen d’ailes mécaniques à mou- 396 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX vement rapide » ; la seconde est une « Contribution à l'étude des cyclones et des tempêtes ». Conformément à la mission qu'il en avait reçue, M. le Présr- DENT a écrit à M. le Maire de Cherbourg pourluisignaler l'état de stagnation où se trouvent, depuis de longs mois, les travaux de la nouvelle Bibliothèque et le prier d'en hâter l’achèvement. A la date du 7 décembre, M. le Maire a répondu que «ces travaux vont être reprisincessamment » ; que le gros œuvre sera vraisem- blablement achevé dans les premiers jours de janvier, et qu'en ce qui concerne l’accastillage, il y aura lieu de s'entendre avec la Société. — Ces deux lettres sont annexées au procès-verbal de la séance. M. Corsière entretient la Société de la découverte qu'il a faite, le 18 avril dernier, près du fort de Nacqueville, d’une algue flo- ridée nouvelle pour la France, le Rhodophysema Georgii Bat- ters, fixé en bordure sur les feuilles de la Zostère. Il est ensuite procédé, par vote secret, au renouvellement, pour 1909, du Bureau, qui se trouve ainsi composé : Président, M. le Commandant Le CANNELLIER ; Vice-président, M. Béxan ; Secrétaire perpétuel, M. CorBière ; Trésorier, M. le D' Dezise. Séance du 8 janvier 1909. Présidence de M. Le CANNeLLtIER, président. Les ouvrages reçus depuis le 1°" octobre jusqu'au 31 décem- bre 1908 sont inscrits au catalogue de la Bibliothèque du n° 81.731 au n° 82.022. Lecture est donnée de la correspondance reçue ; 1° MM. Lexescey et PicHon, empêchés, s'excusent de ne pou- voir assister à la séance ; 2 M. De L'ÉPrevier, qui a pris sa retraite et s'est fixé provisoi- rement à Autun, prie le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL de le rappeler au hon souvenir des membres de la Société ; DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 357 3° Deux lettres de faire part annoncent la mort de deux mem- bres correspondants de la Société : M. L. L. LinneLôr, secrétaire perpétuel de la Société des Sciences de Finlande, décédé à Hel- singfors le3 mars 1908, et M. le D' Jan Cornelis DE Man, décédé le 2 janvier dernier à Middelbourg (Hollande) dans sa 90° année. Des condoléances ont été adressées par le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, au nom de la Société, à la Société des Sciences de Finlande et à la famille de M. le D' pe Man. M. le PRÉSIDENT, qui vient d'être nommé au commandement du « Jauréguiberry » à Toulon, et qui sera, de ce fait, forcément absent de Cherbourg pendant une période d'environ deux ans, offre à la Société de luiremettre sa démission de président. Mais sur les instances des membres présents, qui espèrent que, du- rant l'année présente, M. Le CANNELLtER pourra faire quelques ap- paritions à Cherbourg et reprendre sa place à la tête de la Socié- té, M. le PRÉSIDENT consent à retirer sa démission. Pendant son absence il sera suppléé, comme de droit, par M. Bénann, vice- président. M. le D' Deuisce, trésorier, présente, conformément aux sta- tuts, la situation financière de la Société au 1° janvier 1909. Des remerciements et des félicitations sont adressés par M. le Président, au nom de la Société, à M. le Trésorier pour sa bonne gestion. M. Guizzon qui, au nom de l’auteur, a fait remettre pour la Bibliothèque de la Société quatre exemplaires d'un travail de M. Georges Hersent, ingénieur à Paris : « Les grands Ports fran- çais, leur transformation et leur autonomie », rend compte de cet important ouvrage. « C’est, dit-il, une étude fidèle et extrêmement documentée de l’état actuel de nos principaux ports en comparaison de ce que ces ports devraient être pour satisfaire aux besoins de la navi- gation moderne et aux prévisions d’accroissement des navires. » L'auteur y aborde la question avec la haute autorité d'être l'un des plus éminents spécialistes du monde entier en travaux de ports, sous le triple aspect, suivant sa propre expression: » 1° des dispositions physiques et des conditions techniques qu'un port doit remplir; » 2° de l'aménagement général qui doit en faire un organisme vraiment industriel et économique ; 358 EXTRAITS DES PROCÈS-YERBAUX » 3° d'une organisation et d’une direction commerciale bien comprise, tendant par tous les moyens à attirer les marchandi- ses et à faciliter les transactions. » Chacun des aspects est passé en revue de la façon la plus consciencieuse et la plus documentée, et l’on peut dire qu'après le travail de M. Hersent, on doit savoir dans chaque port ce qu'il faut faire pour en tirer le plus grand parti possible. [l y a ce- pendant une réserve à faire sur cette dernière affirmation : c'est qu'il faudrait aller au delà de la pensée de l’auteur; car, depuis la date de sa communication à la Société des ingénieurs civils de France (mars 1908), les prévisions des personnes les plus qualifiées, MM. Elmer C. Corthell et Sir William H. White, ont été dépassées dans une mesure inattendue. Ainsi, alors que M. EI- mer C. Corthell prévoyait pour 1948 les dimensions ci-après des navires: longueur 305", largeur 30"50, tirant d'eau 10", et que M. William H. White préconisait en 1903, pour les travaux im- médiats, des caractéristiques se rapportant à ces dimensions, avec un peu plus de tirant d'eau (10"70), on nous a annoncé der- nièrement la mise en chantiers, par la White Star Line, de l’ « Olympic » et du « Titanic » qui mesureront 330" sur 3640. M. Hersent a donc raison de dire quil faut agir et agir vite, le temps perdu ne se rattrape pas en en perdant davantage; maïs nous lui devons d'autant plus de reconnaissance qu'il nous fait mettre le doigt sur la destinée de notre port, dont la situation géographique, dit-il, est de tout premier ordre, et qu'il le classe au premier rang des ports de vilesse ». M. Congtère présente la candidature de M. Iunaus, chef de ba- taillon au 5° colonial, au titre de membre titulaire. Il sera procé- dé à un vote secret, lors de la prochaine séance, sur l'admission de M. le Commandant Imhaus. ————— Séance du 12 février 1909. ——— Présidence de M. Béxano, vice-président. Il est donné lecture de la correspondance reçue depuis la der nière séance : DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 359 1° Lettre par laquelle M. le Commandant De L'EPREvIER, qui a perdu tout espoir de revenir à Cherbourg, donne sa démission de membre titulaire ; 2% Lettre de M. le D' Léo : en résidence à Grenoble pour quel- ques mois encore, il charge le Secrétaire perpétuel d'offrir à ses collègues ses meilleurs souhaits et souvenirs ; 3° Lettre de faire part du décès de M. F. W. GC. ArescHouG, an- cien professeur à l'Université de Lund, membre correspondant, qui s'est éteint le 21 décembre 1908 à Lund, dans sa 79° année ; &° Lettre de M. Guizzox, membre tiiulaire : il annonce l'envoi d'un nouveau travail imprimé de M. Georges HersexrT, « Mise au point de notre outillage maritime, ports et canaux » et prie la Société d'accueillir favorablement la candidature de M. G. Her- sent comme membre titulaire. M. CorgrÈèRe présente, au même titre, la candidature de M. Adol- phe Vaurier, ancien élève de l'Ecole des Chartes, auteur de plu- sieurs travaux importants, qui ont été offerts à la Société : « Voya- ge de France, mœurs et coutumes françaises (1664 65). Relation de Sébastien Locatelli, prêtre bolonais; traduite sur les manus- crits autographes et publiée avec une introduction et des notes ». (Paris, 1905, un fort volume in-8°). — « Positions de thèse: Etu- de sur la vieet les œuvres de Robert Cénalis (1483-1563) ». Mâcon, 1893, brochure in-£°. Conformément aux statuts, le vote secret sur l'admission de MM. Georges Hersext et Adolphe Vaurier est renvoyé à la pro- chaine séance. M. le Commandant [uxaus, présenté à la séance de janvier, est élu membre titulaire. Sur la proposition du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL s9nt élus membres correspondants : MM. C.E. O. Jexsex, botaniste à Hvalsô (Danemark) ; D' HAGex, conservateur du Museum d'histoire naturelle de Drontheim (Norvège); abbé LErTacQ, naturaliste à Alençon (Orne); abbé Récunx, professeur au collège de Mamers (Sarthe); SoucHÉ, président de la Société de botanique des Deux- Sèvres, à Pamproux (Deux-Sèvres), 360 EXTRAITS DES PROUÈS-VERBAUX La Société délègue, pour la représenter au Congrès des Socié- tés savantes, qui se tiendra à Rennes du 3 au 8 avril 1909, MM. Picuox et CORBIÈRE. Séance du 12 mars 1909. Présidence de M. Béxar», vice-président. Lecture est donnée de la correspondance reçue: 1° Lettre de M. le Commandant Iunaus, qui, à peine élu mem- bre titulaire, a été appelé au 8° colonial à Toulon. Notre collègue remercie en termes très cordiaux la Société d'avoir bien voulu l’accueillir et dit qu'il sera très heureux si, l’an prochain, lors- qu'il sera définitivement fixé à Madagascar, il peut nous rester attaché comme membre correspondant ; 2 Lettres de remerciements de MM. GC. Jensen, HAGe, LerAco, Récai et Soucué, élus membres correspondants à la séance de février. MM. Jensen, HAGen et Soucué annoncent en même temps un envoi de leurs publications ; cet envoi, qni est parvenu à la Bibliothèque, était fort important; 3° Lettre annonçant le décès de M. le Professeur G. MorerA, de l’Académie des Sciences de Turin; &° Lettre par laquelle la Société hollandaise des Sciences fait part de l'élection de M. J. P. Lorsv, comm) secrétaire perpétuel, en remplacement de M. J. Bosscha, démissionnaire. M. Corgière, en son nom personnel et au nom de M. le D' Ar- DOUIN, qui n'a pu assister à la séance. présente la candidature, au titre de membre titulaire, de M. Henri Brun, ingénieur civil à Cherbourg. Le vote sur l'admission de ce candidat est renvoyé à la séance d'avril. Il est ensuite procédé à un double vote secret, par suite duquel sont élus membres titulaires MM. Georges Hersenr et Adolphe VauTIER, présentés à la séance de février. M. l'abbé Lenescey entretient la Société de l’apparition à Cher- bourg, dans la soirée du lundi 22 février dernier, vers 8 heures, d'un magnifique bolide qui se détachait du ciel dans la région de DES SÉANCES DE LA SUCIÉTÉ 361 la Grande-Ourse, décrivant du Nord-Est au Sud-Sud-Ouest un arc de 40 à 50 degrés, pour disparaître, avec redoublement d'é- clat, dans la région des Pléiades. Il laissait, comme trace de son passage, un étroit bandeau lumineux, zébrant le ciel depuis la Grande-Ourse, dont il encadrait les «gardes», jusqu'aux Pléiades. Là, une seconde branche remontant vers l'Est, et, tout d'abord tourmentée en volutes ou spirales plus ou moins épaisses, s’a- mincissait et s'allongeait à son tour pour rester visible, ainsi que la première bande, pendant près d'une heure, leur point de jonc- tion conservant une luminosité plus grande. L'ensemble, tout en diminuant d'éclat, se trouva transporté sans déformations de l'Est vers l'Ouest. — Des renseignements venus des divers points du département, il résulte que partout, le phénomène a pu être observé dans les mêmes conditions et que partout, la lumière qu'il projetait sur le sol était assez vive pour qu'on y puisse «ramasser une épingle ». Après échange de vues au sujet de ce météore, la séance est levée. Séance du 9 avril 1909. Présidence de M. Le CANNELLIER, président. Lecture est donnée de la correspondance reçue : 1° Lettre de M. l'abbé Lenescey, s'excusant de ne pouvoir as- sister à la séance; 2 Lettres de MM. Vaurtr et Georges HersenT, qui remercient la Société de leur admission comme membres titulaires ; 3° Lettre de M. le Colonel Sorxeix qui, résidant maintenant à Toulon et n'ayant aucun espoir de revenir à Cherbourg, prie la Société d'accepter sa démission de membre titulaire. Il.est procédé à un scrutin secret, par suite duquel M. Henri Bru, présenté à la dernière séance, est élu membre titulaire. A la demande de M. Guizon, le Bureau présente la candida- ture, au titre de membre titulaire, de M. Jean Hersenr, frère de notre collègue M. Georges Hersent, et, comme lui, entrepreneur 24 362 EXTRAÏTS DES PROCÈS-VÉRBAUX de travaux publics à Paris. Le vote relatif à cette présentation aura lieu à la séance de mai. Sur la propositiou du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL sOnt élus membres correspondants : MM. Lorsy, secrétaire perpétuel de la Société hollandaise des ‘ Sciences à Harlem; Loeske, botaniste à Berlin; Symers M. Macvicar, botaniste à Invermoidart, Achara- cle (Ecosse). Le SecrÉTAIRE PERPÉTUEL demande que le cas particulier des membres titulaires en congé soit précisé, et, après échange d'ob- servations à ce sujet, il est admis unanimement que la décision prise par la Société dans sa séance du 15 avril 1903 sera com- plétée ainsi qu'il suit : La durée du congé accordé aux membres de la Société qui ont quitté temporairement Cherbourg ne pourra excéder trois années. À l'expiration de cette période, les intéressés seront in- vités par le Secrétaire à payer Igur cotisation, condition sans laquelle ils ne pourraient plus faire partie de la Société. M. Corsière donne lecture de deux notes qu'il a reçues de M. A. Nono, membre correspondant, pour être communiquées à la Société. L'une est intitulée « Les rayons coronaux et l'action électrique du soleil »; l'autre, « Relations entre l'activité solaire et la charge terrestre ». Des remerciements seront adressés à l’auteur de ces deux intéressantes communications. M. Gurzcox lit un travail manuscrit: « Sur la possibilité d'éta- blir à Cherbourg la tête de ligne de la Compagnie générale transatlantique (Passagers) ». Sur la proposition de M. le Prési- dent, ia Société en vote l’impression dans le volume de ses Mé- moires en cours d'impression. ——— Séance du 14 mai 1909. me Présidence de M. le D' Deutsue, trésorier, en l'absence du pré gident et du vice-président, ce dernier indisposé. DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 863 La correspondance reçue depuis la dernière séance comprend : 1° Une lettre de faire part, adressée par la « R. Accademia eco- nomico-agraria dei Georgofili » de Florence, annonçant la mort du sénateuritalien Luigi Rinozri, président de ladite Académie, décédé le 6 mai dernier. Une lettre de condoléances a été adres- sée au nouveau président de l’Académie des Georgofili. 2° Une lettre fort obligeante de M. l'abbé Hue, membre corres- pondant, annonçant l'envoi très prochain de nombreux mémoires publiés par ce savant lichénologue et qu'il a la gracieuseté d’of- frir à notre Bibliothèque. 3° Une lettre de M. Brun, remerciant la Société del’avoir admis comme membre titulaire. Le SecRÉTAIRE PERPÉTUEL entretient la Société de la perte sensi- ble qu'elle vient de faire en la personne de son plus ancien mem- bre titulaire, M. Lucien-Léon FLreurv, décédé à Cherbourg, en son domicile, le 29 avril dernier, à l’âge de 76 ans; l’inhumation a eu lieu le 1° mai. M. Fceury était né à Cherbourg le 98 juin 1832 et il avait été admis comme membre titulaire de la Société le 11 octohre 1859, il y a près de 57 ans! Il fut élu secrétaire pour 1857, puis réélu pour 1859 et les années suivantes jusqu’en 1868 inclusivement ; des raisons de santé le forcèrent alors de donner sa démission de Secrétaire. Outre un grand nombre de communications faites aux séan- ces sur l'Astronomie, la Chimie, la Physique et les Mathémati- ques (Voir Table méthodique des 10 premiers volumes de nos Mémoires), il a fait paraître dans les Mémoires de la Société : Méthode expérimentale propre à déterminer le mouvement ab- solu de translation du soleil. (1, 1852, p. 332). Résumé des observations udométriques diurnes et nocturnes, faites à Cherbourg pendant l’année 1856. (IV, 1856, p. 297). Nouvelle démonstration des théorèmes sur le nombre et la nature des racines d'une équation algébrique d'un degré quel- conque. (VIIT, 1861, p. 373). Sur la découverte de la planète Neptune. (XXXV, 1905-1906, p. 359). M. Fleury a aussi fait paraitre dans les comptes rendus de l'Académie des sciences : Météores ignés observés à Cherbourg le 15 janvier 1850. (XXXV, 1852, p. 355). 364 EXTRAITS DES PROUÈS-VERBAUX En collaboration avec M. Liais: Note sur deux modifications de la pile de Bunsen, dont l’une augmente la conductibilité in- térieure, et l’autre la tension. (XXXV, 1852, p. 802). Ilest l’auteur d'unenotice sur Jean Hamon, médecin originaire de Cherbourg (l’un des solitaires de Port-Royal), parue dans les Annales Cherbourgevoises, Bulletin de la Société l'Espérance, 2° année, n° 2, 1899, p. 79. M. Fleury a publié en outre diverses brochures sur la musique en collaboration avec M. Ladislas Kiczynski, notamment : De l'harmonisation du plain chant. Mémoire adressé au Congrès des cathoïiques du Nord. 1888. L’organiste liturgiste. — Les chants harmonisés d'après les principes de Lemmens, particulièrement à l'usage du diocèse de Coutances. Tourcoing, s. d. 8’. (Cet ouvrage, quoique fait pres- qu'entièrement par M. Fleury, ne porte que le nom de M. Ladis- las Kaczynski). Sous le pseudonyme de Dubrey (Paul) : Appréciation de l’ou- vrage ci-dessus. 1890. (Lettres adressées aux auteurs). Il a enfin fait paraître: [Notice sur] le grand orgue de l'Eglise de Notre-Dame du Vœu. Cherbourg. 8°. Sur l'orgue électrique de M. Hope Jones. Cherbourg. s. d. 4. et une note relative au rapport inséré dans la Revue des facul- tés de l’Université catholique de Lyon sur l'orgue de Fourviè- res, n° du 15 décembre 1896. 1897. Depuis nombre d'années M. Fleury était devenu complétement aveugle et, par suite, avait cessé d'assister à nos séances, dontil avait été autrefois l'un des membres les plus assidus. Communication est donnée d'une lettre par laquelle M. MarroN, bibliothécaire de la Société et exécuteur testamentaire de M. Fleu- ry, informe la Société du désir exprimé par celui-ci de voir ses livres réunis à ceux de la Société. Sur la proposition de M. le Président, la Société accepte avec reconnaissance le don de ces livres et décide que des remerciements à ce sujet seront adres- sés à M. Marion. M. Jean Hersewt, présenté à la séance d'avril, est élu membre titulaire. M. Corniëre fait part à la Société d'une trouvaille fort inatten- ri Léo he 2 bé à été DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 365 due qui a été faite le 3 mai dernier, sur le littoral de Nacquevil- le, par une pêcheuse de Haïnneville : cette femme a recueilli une tortue paludine encore vivante, qu’elle lui a remise le soir mé- me et qu il a étudiée le surlendemain. Cette tortue lui paraîtêtre Podocnemis expansa Wagler {in Duméril et Bibron, Erpétolo- gie, t. Il, 1834, p. 383), espèce de l'Amérique méridionale. D'a- près les auteurs cités, le Muséum de Paris n’en possédait que deux exemplaires envoyés de Cayenne par Richard. Par quel ha- sard, l'individu en question est-il arrivé sur notre rivage ? A-t-il été entraîné par le Gulf-Stream, ou quelque bateau, qui l'aurait emporté, s'en est-il débarrassé dans nos parages ? L'une ou l’au- tre de ces deux hypothèses paraît seule plausible. En tout cas, M. Corbière va faire naturaliser cette rare espèce et la déposera au Musée d'histoire naturelle de la Ville. Séance du 11 juin 1909. Présidence de M. Béarn, vice-président. Parmi les ouvrages reçus figurent 30 volumes ou brochures constituant l'envoi très important annoncé par M. l'abbé Hue (séance du 14 mai). De vifs remerciements sont votés à l'adresse du généreux donateur. Lecture est donnée de la correspondance reçue : {° Lettre des Professeurs du Muséum invitant la Société à dé- léguer un représentant pour assister, le dimanche 13 juin, à l'i- nauguration de la statue de Lamarck au Jardin des Plantes, cé- rémonie qui sera présidée par M. le Président de la République. 2° Lettre de M. Filip AKERBLOM, annonÇçantson entrée en fonc- tions comme directeur de l'Observatoire météorologique de l'U- niversité d'Upsal. Des félicitations lui ont été adressées. 3° Lettre de M. Jean Hensenr, qui remercie la Société de son admission comme membre titulaire. M. l'abbé Picuox dépose sur le bureau, et fait hommage à la Société, de la part de l’auteur, M. l'abbé Octave Pasouer, profes- seur à Ducey (Manche), d'un travail imprimé, intitulé « Variétés 366 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX de Cicindela germanica L. trouvées dans la Manche sur les bords du Couesnon et de la Sélune ». À la demande du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, la Société élit comme membre correspondant M. l'abbé Octave Pasquer. M. Corgière présente, naturalisée, la tortue dont il a entre- tenu la Société lors de la précédente séance: Podocnemis ex- pansa Wagl.; il présente aussi, également naturalisé, un Loriot femelle tué dans les bois du Theïil (Manche) au commence- ment du mois dernier. Séance du 9 juillet 1909. Présidence de M. Béar», vice-président. Les ouvrages reçus du 1° janvier au 30 juin 1909 sont inscrits au catalogue de la Bibliothèque du n° 82.023 au n° 82.680. La correspondance reçue comprend : 4° Une lettre de faire part annonçan] la mort de M. Gomoxr, algologue distingué, membre correspondant, décédé à Rouen le 22 juin dernier, dans sa 71° année. Des condoléances ont été adressées à Mn° Gomont. 2° Une lettre de M. l'abbé Pasquer, qui remercie la Société de son admission comme membre correspondant. MM. Lorsy, Logske et Macvicar, nommés également membres correspondants (séance d'avril), ontexprimé leurs remerciements et annoncent l'envoi prochain de leurs publications. M. le D' Coccriexox expose que, récemment, il a reçu la visite du présidentet de plusieurs membres de la Société Jersiaise.et que de l’entretien qu'il a eu avec ces messieurs il résulte qu'il y au- rait intérêt réciproque à ce que nos deux sociétés entrassent en relation d'échanges de leurs publications. La Société accueille favorablement ce projet, en attendant la demande officielle que doit adresser le président de la Société Jersiaise. DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 267 Séance du 8 octobre 1909. Présidence de M. Béxan», vice-président. Parmi les ouvrages reçus pendant les trois derniers mois, il y a lieu de mentionner spécialement: 1° de M. Albert Fauvez, « Unpublished documents on the History of the Seychelles [slands anterior to 1810... » avec nombreuses cartes et un atlas; 2° de M. Pierre Fauvez, 23 notes, la plupart relatives à des questions d'alimentation ; 3° diverses publications de MM. HAGex, H. Ocivier et Kuckucx, membres correspondants. Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL fait part du décès de cinq membres correspondants, dont la nouvelle lui est parvenue depuis la der- nière séance, savoir : MM le D' Georg vox Neuwayer, directeur de l'Observatoire ma- ritime de Hambourg, décédé le 25 mai 1909, dans sa 83° année ; D' Scawezrz, directeur du Musée d'Ethnographie à Leyde, décédé le 27 mai, dans sa 70° année ; E. Carl Haxse, directeur du Laboratoire Garlsberg à Copenhague, décédé le 18 novembre 1908, âgé de 67 ans; Simon Newcows, astronome à Baltimore, décédé à Was- hington D. C. le 41 juin 1909, dans sa 74° année; Yalentino Cerrurt, sénateur italien, directeur de l'Ecole d'application des ingénieurs de Rome, décédé le 20 août dernier. Sur la demande de M. Ecoy, le Bureau propose la candidature, comme membre titulaire, de M. Srmoxor, ingénieur de la Marine. Le vote sur cette proposition aura lieu à la séance prochaine. M. Corgière demande la réadmission, au titre de membre titulaire, de M. Albert-Auguste FauveL, ancien officier des Doua- nes chinoises, inspecteur en retraite des Messageries maritimes et naturaliste distingué, qui, par suite d'un long séjour en Extrême-Orient, avait été amené à donner sa démission tempo- raire, mais qui, revenu dans sa ville natale pour s'y fixer définiti- vement, serait heureux de faire partie à nouveau de la Société. Sa première admission remonte au 8 juillet 1880. A l'unanimité, 868 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX la Société vote, dans ces conditions, la réadmission immédiate de M. Fauvel. M. le Prési fait le récit d'une entrevue qui a eu lieu à l'Hô- tel de Ville, le 11 septembre dernier, entre le Bureau et M. le Maire de Cherbourg, à la suite d’une lettre de M. Mahieu, datée du 8 septembre. M. le Maire désirait régler certaines questions relatives à la prise de possession par la Société, et à l’inaugura- tion par M. le Ministre de l'Instruction publique, de la nouvelle Bibliothèque. Après échange de vues, et étant donné que la fu- ture salle des séances, le cabinet du bibliothécaire et le vestiaire sont prêts; que l’un des deux pavillons destinés à recevoir les li- vres, le pavillon Ouest, est presque disponible et doit être com- plétement achevé dans un mois environ; que, selon les engage- ments de M. le Maire, le pavillon Est sera accastillé à son tour dans le délai d’un an: il a été entendu que, dans ces conditions, la Société prendrait officiellement possession de l'immeuble et y recevrait M. le Ministre de l'Instruction publique et les autori- tés qui l’accompagneraient lors de l'irauguration projetée pour le 3 octobre. Ge qui a eu lieu, comme en fait foi le procès-verbal ci-après : INAUGURATION SOLENNELLE DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES SCIENCES NATURELLES ET MATHÉMATIQUES DE CHERBOURG. L'an mil neuf cent neuf, le trois octobre, à onze heures et demie du matin, la Bibliothèque de la Société des Sciences na- turelles et mathématiques de Cherbourg, construite et aména- gée, grâce au legs généreux de M. Emmanuel Liais, par les soins empressés de la Municipalité de Cherbourg ayant à sa tête M. Albert Mahieu, député de Cherbourg, a été solennelle- ment inaugurée par M. Doumergue, ministre de l'Instruction publique, accompagné des autorités civiles et militaires. M. le Ministre a été reçu par M. Béxarn, vice-président, rem- plaçant M. Le Cannellier, président absent ; par M. Corbière, se- crétaire perpétuel ; M. le D'Delisle, trésorier ; M. Bertin, membre de l'Institut, secrétaire[honoraire ; MM. Jacques-Le Seigneur, Mi- nard, Dutot, D' Hubert, D' Ar douin, D'Deslandes, D' Brunet, Eloy, Martin, abbés Pichon et Lenesley, Brun et Guillon, membresde DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 369 la Société ; Marion, bibliothècaire, auxquels s'était jointe M!'° AI- phonsine Bocage, exécuteur testamentaire de M. Emmanuel Liais. M. Bénard a adressé à M. le Ministre le discours suivant : « Monsieur LE Ministre, » En l'absence regrettée de notre président, M. le capitaine de vaisseau Le Cannellier, retenu loin de nous par les obligations de son service, j'ai l'honneur, en ma qualité de vice-président, de vous souhaiter la bienvenue et de vous remercier du bienveil- lant intérêt que vous voulez bien témoigner à la Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg, en ve- nant aujourd'hui inaugurer sa Bibliothèque. » Je sais combien sont mesurés les instants dont vous disposez, Monsieur le Ministre ; toutefois qu’il me soit permis d'évoquer devant vous, en cette solenité, le souvenir des fondateurs de notre Société et d'indiquer en quelques mots l'origine de ce mo- nument. » Les trois noms inscrits en lettres d’or au fronton de cetédifice sont ceux de trois jeunes savants cherbourgeois qui, le 30 décem- bre 1851, jetèrent les bases de notre Société : le physicien Théo- dose du Moncel, devenu membre de l’Institut, l'astronome Emm. Liais, et le botaniste Auguste Le Jolis. Ce dernier. pendant plus d'un demi-siècle, dirigea la Société, en même temps qu'il réu- nissait, par voie d'échanges, une inestimable collection d'ouvra- ges scientifiques provenant des centres intellectuels du monde entier. » Quant à Emm. Liais, vous savez, Monsieur le Ministre, qu'après avoir été directeur de l'Observatoire de Rio Janeiro, il revint se fixer à Cherbourg; qu'il fut élu maire et conseiller général de sa ville natale, à laquelle, en mourant, il légua sa magnifique pro- priété: ce beau parc que vous venez de traverser, ses scrres rem- plies d'innombrables plantes exotiques, son domicile particulier qui abrite maintenant le Musée d'histoire naturelle. À nous per- sonnellement, il a fait un legs important qui a permis aux muni- cipalités qui se sont succédé depuis neuf ans d’édifier et d'aména- ger ce beau et vaste local, qui va devenir le lieu de nos séances et où vont être méthodiquement disposées nos riches collections comprenant en ce moment plus de 82.000 numéros. » En ce jour où nous prenons possession de l'immeuble que nous 370 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX devons à la libéralité de M. Liais, notre gratitude va naturelle- ment et avant tout vers notre généreux bienfaiteur et ses deux amis, comme aussi vers tous nos devanciers, illustres ou modes- tes, qui ont acquis à rotre Société la réputation dontelle jouit universellement. Elle s'adresse également aux diverses munici- palités qui, depuis nos débuts, nous ont gracieusement accordé l'hospitalité, et tout spécialement à la municipalité actuelle, pré- sidée par l'honorable M. Mahieu, député de Cherbourg, qui a réa- lisé, avec la meilleure grâce, la pensée de M. Liais et les espé- rances de M. Le Jolis. Nous ne pouvons non plus oublier l'habile architecte, quiest l’un des nôtres, M. Métivier, à qui nous devons les plans de cette bibliothèque et leur parfaite exécution. » Je ne puis, comme je le voudrais, rendre hommage à tousles membres de notre Compagnie qui contribuent actuellement à la continuation de sa prospérité. Néanmoins, je crois devoir faire une exception en faveur de notre distingué secrétaire perpétuel, M. le professeur Corbière, dontla compétence scientifique et l’in- fatigable dévouement font de lui la cheville ouvrière ou, pour mieux dire, l’âme de la Société. » Je termine, Monsieur le Ministre, en adressant au représentant du Gouvernement l'hommage de notre respect et l'expression réi- térée de tous nos remerciements. Et permettez-moi de voir, dans votre présence parmi nous, non-seulement un témoignage de haute bienveillance, mais encore un précieux encouragement à persévérer dans la voie que nous ont tracée les fondateurs de notre Société ». Une société de savants comme la vôtre, répondit en substance M. le Ministre, n'a besoin ni d'encouragements ni de bienveil- lance; j'ai tenu à vous apporter un témoignage de la sympathie du Gouvernement et à vous assurer que je remporterai de cette visite le meilleur souvenir. Je fais des vœux pour le succès sans cesse croissant de votre Société, une de celles qui contribuent puissamment à la grandeur du Pays. M. le Ministre a parcouru ensuite les diverses pièces qui cons- tituent notre nouvelle Bibliothèque, et, comme gage de sa haute bienveillance envers la Société, il a bien voulu apposer sa signa- ture au-dessous du procès-verbal ci-dessus. DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 371 Ont également signé : MM. Cagart-Dannevizce, sénateur ; À. Manieu, député; Durré, préfet de la Manche; amiral Lamson; général Sicoz; SaïnTe- CLaIRe-DE-viLce, commissaire général de la Marine; D' Barrer, directeur du Service de santé ; Moniez, recteur de l’Académie de Caen; DéRies, inspecteur d'Académie de la Manche; LEcoNTeE, contrôleur général de la Marine; LancLors, président de la Cham- bre de commerce ; D' Bourcocwe, conseiller général ; Pecrier, Lanaye, Honce et Puic, conseillers municipaux, et les membres précités de la Société. M. Béxanp rappelle ensuite que l'élaboration des plans de no- tre nouvelle Bibliothèque est due en grande partie à M. TReBouL, alors président de la Société, et, au nom du Bureau, il propose que, à ce sujet, des félicitations et un souvenir de reconnais- sance soient adressés, par les soias du Secrétaire perpétuel, à notre ancien président et membre toujours fidèle M. Treboul; proposition qui est accueillie avec la plus vive sympathie. Des félicitations sont également votées à M. Mérivier, archi- tecte de la ville, promu officier d'Académie à l’occasion de l'i- nauguration de la Bibliothèque de la Société. Puis, M. le Présinexr, se faisant l'interprète de tous les mem- bres présents, exprime les vifs regrets causés à tous par la dou- loureuse nouvelle de la mort prématurée du fils de M. le D' Mi- CHEL, Capitaine du génie, décédé en mer lors de son retour de Cochinchine. Le Secrétaire perpétuel transmettra les condol éan- ces de la Société à notre malheureux collègue, ancien directeur du Service de santé à Cherbourg. M. le D' Bruxer demande que des félicitations soient auss votées aux membres du Bureau pour le dévouement qu'ils ont apporté dans tous les détails relatifs à l'inauguration, cette cé- rémonie ayant été de tous points très réussie. Gette proposition est acceptée à l'unanimité. Eafin lecture est donnée d'une note de M. Nooox, intitulée : « Dégradation de l'Energie ». ————— 372 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX Séance du 12 novembre 1909. Présidence de M. Béxam, vice-président. Parmi les ouvrages reçus depuis la deruière séance figurent les Comptes-rendus de l’Académie des Sciences (années 190% à 1909 iaclusivement) offerts par M. Berri, et le Dictionnaire bio- graphique illustré de la Manche et du Calvados, don de M'° AI- phonsine Bocace. Lecture est donnée de la correspondance reçue : 1° Lettre de M. Albert Fauvgz, qui remercie la Société de l’avoir réadmis comme membre titulaire; alors souffrant, il espère être bientôt en état d'assister aux séances ; 2° Lettres de M. Trepouz, directeur des Constructions navales à Rochefort, et de M. Mérivier. architecte de la ville, qui remercient des félicitations qui leur ont été adressées à l'occasion de l'inau- guration de la Bibliothèque ; 3° Lettre de M. le D' Micuez, qui a été très sensible aux condo- léances qui lui ont été adressées lors de la mort de son fils; 4° Lettre de M. le Directeur du Laboratoire de zoologie et de physiologie maritimes de Concarneau, annonçant l'envoi du to- me I (fasc. 2-5) des travaux scientifiques de son Laboratoire et demandant l'échange de nos Mémoires contre cette publication périodique. L'échange proposé est accepté. M. Nopox, membre correspondant, a fait parvenir à la Société, en vue de l'insertion dans nos Mémoires, de deux notes manu- scrites intitulées, l'une, « Perturbations solaires et terrestres », l’autre, « La Prévision du temps ». Ges notes sont remises à M. lab- bé Lenesley, qui en rendra compte à la prochaine séance. M. le D' Cozurexox est chargé, de son côté, de l'examen d'un projet de réforme du calendrier, dont l’auteur, M. GC. Hesse, sol- licite l’uvis de la Société. M. le Présipexr exprime, au nom de la Société, la douloureu- se surprise ressentie par tous en apprenant la mort prématurée de notre collègue M. Albert-Auguste FauveL, qui avait été réad- mis comme membre titulaire à la précédente séance et se faisait DES SÉANCES DE LA SOCIËTÉ 373 une joie de revenir prendre sa place parmi nous. Il dit la perte très sensible éprouvée par la Société en la personne de ce mem- bre très laborieux, très érudit et du commerce le plus agréable. M. Fauvel est décédé en son domicile, le 3 novembre, dans sa 58° année, et son corps a été transporté, le samedi 6 novembre, dans un caveau de famille à Octeville. D'après le désir formel du dé- funt, aucune parole n'a été prononcée sur sa tombe. A la deman- de de M. le Président, la Société décide unanimement que des condoléances seront adressées par le Secrétaire perpétuel à la famille de M. Fauvel. La Société vote des félicitations à M. Caré, directeur du Bu- reau municipal d'hygiène, qui vient de passer très brillamment ses thèses de doctorat en médecine devant la Faculté de Paris. M. Srmoxor, ingénieur en chef de la Marine, présenté à la der- nière séance, est élu membre titulaire. A la demande de M. Mina, le Bureau présente la candidature au titre de membre titulaire de M. Derœur, ingénieur des Ponts et Chaussées et des lravaux hydrauliques. Le vote sur cette pré- sentation aura lieu à la prochaine séance. Sur la proposition du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, SOnt élus mem- bres correspondants: Mgr Le Roy, évêque d'Alinda, supérieur des Pères du Saint- Esprit, à Paris; M. le professeur D' Wize, directeur du Jardin botanique de Christiania (Norvège). M. Corsière rend compte d'une excursion botanique faite par lui le 10 septembre dernier, dans le Calvados, à l'embouchure de la Vire, de Grandcamp à Îsigny et au pont des Veys. Dans cette excursion il a reconnu que le Spartina Townsendi, qu'il avait découvert en 1906 aux bords de la Taute et sur la rive gau- : che de la Vire, est également répandu sur l’autre rive de cette dernière rivière. Cette plante lui paraît toujours fort distincte spécifiquement de Spartina stricta Roth. — Il a constaté éga- lement la présence, dans les vases de Fontenay-Geffosse (Cal- vados), près de la pointe du Grouin, d’une algue fortrare en Normandie, le Bostrychia scorpioides, connu seulement à Saint- Vaast-la-Hougue. eme 374 EXTRAITS DÉS PROCÈS- VERBAUX Séance du 10 décembre 1909. Présidence de M. le D' Deuisre, trésorier, en l'absence de M. Bénard, vice-président, indisposé et excusé. Se sont en outre excusés : M. Mixar», absent de Cherbourg, et M. le D' Huserr, empêché. La correspondance reçue comprend : 4° Une circulaire du Ministre de l'Instruction publique relative à la réunion du 48° Congrès des Sociétés savantes, qui se tiendra la Sorbonne du 29 mars au 2 avril 1910; 2 Des lettres de Mgr Le Roy, évêque d'Alinda, et de M. le Pro- fesseur Wizce, de Christiania, qui remercient la Société de leur nomination de membres correspondants ; 3° Des lettres de faire-part : de la Société royale norvégienne des Sciences, qui annonce la mort de M. H. Foscre, algologue distingué, directeur du Musée botanique de Trondjhem, mem- bre correspondant de notre Société depuis vingt ans, décédé le 9 novembre à l’âge de 54 ans ; — de la Société d'émulation d’Abbe- ville, annonçant la mort de son président d'honneur M. Praron», âgé de 89 ans, — et de la Société royale des Sciences de Bohé- me, qui a perdu un de ses membres, le Prof D' Karl Doxnazr, décédé à Prague le 23 novembre à l’âge de 63 ans. — Des lettres de condoléances ont été adressées par le Secrétaire perpétuel, au nom de la Société, à l’occasion de ces trois décès ; &e Une circulaire de la Société géologique de France, qui fait connaître que le prix Danton, d'environ 4.000 francs, sera décer- né en 1910 à l’auteur de la découverte géologique la plus utile à l’industrie. M. Corsiëre rend compte d'un manuscrit intitulé « Muscinées des environs de Dunkerque » que l’auteur, M. le D' Bouzy DE Les- pAIN, membre correspondant, a récemment adressé à la Société en vue de son insertion dans nos Mémoires. Sur le rapport favo- rable qui en est fait, la Société décide que ce travail sera impri- mé dans le volume 37 de ses Mémoires. Elle décide également l'impression, dans le même volume, du manuscrit intitulé « La Prévision du temps » de M. Albert No- DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 375 ox, président de la Société astronomique de Bordeaux, membre correspondant, sur le rapport favorable de M. l'abbé LenesLey. A M. le D' Caré exprime à la Société tous ses remerciements pour les félicitations qui lui ont été votées à la dernière séance. Communication est faite d'une nouvelle note de M. Albert Nopon, relative à « L'influence des variations de l’action solaire sur la physique terrestre ». M. l'ingénieur Deroœur, présenté à la séance de novembre, est élu membre titulaire. M. L. CapiTaine, naturaliste à Paris, est, sur la proposition de M. Corvière, élu membre correspondant. Conformément aux statuts, des votes secrets ont lieu pour le renouvellement du Bureau, qui se trouve ainsi composé pour 1910 : Président : M. Ch. Béxano ; Vice-président : M. le D' Hugerr ; Secrétaire perpétuel : M. CorBière ; Trésorier : M. le D' Derisce. Séance du 14: janvier 1910. Présidence de M. Béxaro, président, suppléé au début de la séance par M. le D' Hugerr, vice-président. Les ouvrages reçus depuis le 1°" juillet jusqu'au 31 décembre 1909 sont inscrits au catalogue dela Bibliothèque du n°82 681 au n° 83.237. Dans le nombre, divers volumes ou brochures offerts par MM. Capitaine, Dismier, Foslie, Higen, Haton de la Goupil- lière, Jensen, Loeske, Maiden, Maire, Potier de la Varde, Prain, Schiaparelli, Souché, Urban, Weinek, membres correspondants. Lecture est donnée de la correspondance reçue : 1° MM. les D'° Boxweroy et Bruxer s'excusent de ne pouvoir as- sister à la séance; 2° M. le Capitaine de vaisseau Morrez annonce qu'il commande 370 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX actuellement le « Condé » à Brest, et offre ses meilleurs vœux à ses collègues ; 3° M. le Professeur Solereda d'Erlangen fait part du décès de M. le Prof D' Rapzxorer, de Munich, membre correspondant de la Société ; & M. le D' Bouzy pe Lespain remercie la Société d'avoir bien voulu accepter son mémoire « Les Muscinées des environs de Dunkerque »; 5° M. l'Ingénieur Derœvur et M. Captraixe adressent leurs remer- ciements, le premier pour avoir été élu membre titulaire, et le second, membre correspondant ; 6° M. le Colonel Juin pe Baissé, directeur du génie à Belfort, explique que, sur le point de quitter le service et n'ayant plus au- cun espoir de revenir à Cherbourg, il croit devoir donner sa dé- mission de membre titulaire de la Société. Il termine salettreen disant que c’est avec un profond regret qu'il se sépare de ses an- ciens collègues dont il ne saurait oublier le si bienveillant ac- cueil, et illeur adresse l'expression de ses sentiments de très af- fectueuse gratitude et de bien fidèle attachement. Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, après avoir rappelé l'assiduité de M. de Baissé aux séances de la Société pendant les cinq années qu'il passa à Cherbourg, les vives sympathies qu'il sut s’acqué- rir parmi tous ses collègues, la fidélité et le dévouement qu'il a montrés en payant chaque année, depuis 1903,date de son départ, sa cotisation de membre titulaire, demande que, contrairement à l'usage et à titre tout à fait exceptionnel, M. le colonel de Bais- sé soit nommé membre correspondant, après qu'il aura été pris acte de sa démission de membre titulaire. Après un échange de vues, et étant admis que cette nomination ne pourra être invo- quée comme un précédent, la proposition, mise aux voix, est adoptée à l’unanimité. , M. Béxan, président, propose que des félicitations soient vo- tées à M. Puurerngez, qui vient d’être porté au tableau d'avan- cement pour le grade de capitaine de vaisseau. 11 propose égale- ment que des condoléances lui soient adressées à l’occasion de la mort toute récente de sa mère. Adopté à l'unanimité. Des félicitations sont également votées à M. Ezoy, qui vient d'être promu officier de l’Instruction publique. æ DÈS SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ el M. le D' Deuisce, trésorier, rend compte de la situation finan- cière de la Société au 1° janvier 1910. Des remerciementset des félicitations lui sont votés pour sa bonne gestion. Sur la proposition du SeGRÉTAIRE PERPÉTUEL, M. Montrez, recteur de l'Académie de Caen, est élu membre correspondant. M. le D' Cozcrexox rend compte d'une brochure de M. Carlos Hesse, d'Iquique, intitulée « Projet de réforme du Calendrier ». M. Hesse propose de répartir les 365 jours de l’année entre 13 mois de-28 jours chacun (— 364 jours) augmentés d’un jour complé- mentaire. L'avantage de ce projet consisterait en ceci, qu'en ad- mettant qu'on fit débuter l'ère nouvelle par un lundi, premier jour de la semaine, dorénavant et pour toujours tous les mois de l'année commenceraient par un lundi, et que par suite la date de chacun des sept jours de la semaine serait immuablement la mé- me. Un 18 serait toujours un jeudi, un 21 un dimanche, ete. Le 365° jour s'intercalerait entre le dernier jour de trécembre (le 13° mois) et le 1°" janvier et s'appellerait le jour de l'an (n° 0). Lors des années bissextiles, il y aurait 2 jours complémentaires (n° 00). La division correspondante à nos anciens trimestres semb'e moins pratique, car il faut admettre les coupures suivantes : 7 avril, 1% juillet, 21 octobre et 28 trécembre. Avec M. le D' Collignon, la Société souhaite bonne fortune à la réforme, tout en craignant fort qu'e:le soit diflicilement accep- tée. La Société se récusera dans l’espèce et se bornera à donner acte à M. Hesse de la réception de son projet. Séance du 11 février 1910. —— Présidence de M. Bénar», président. Lecture est donnée de la correspondance reçue : 4° M. le D' Boxneroy et M. Deronur s'excusent de ne pouvoir as- sister à la séance. 2° Lettre de M. Moxiez, recteur de l’Académie de Caen, qui re- mercie la Société de l'avoir nommé membre correspondant. 3° Lettre de M. Juix pe Baïssé, colonel du génie à Belfort, qui 29 378 EXTRAITS DÈS PROCÈS-VERBAUX a été très touché de la marque particulière de sympathie que lui a donnée la Société en lui conférant le iitre de membre corres- pondant, et il en exprime sa vive gratilude. 4° Lettre de M. le commandant PuuperNeez; il remercie ses collègues des compliments qui lui ont été votés au sujet de son inscription au tableau d'avancement, et des condoléances qui lui ont été adressées à l’occasion de la mort de sa mère. 5° Circulaire de l’Académie royale des sciences de l'fnstitut de Bologne annonçant l'ouverture d'un Concours international (prix Elia De Cyon) sur les sujets suivants : « 1° fonctions du cœur, spécialement du système nerveux cardiaque et vasomoteur ; 2° fonctions du labyrinthe de l'oreille ; 3° fonctions des glandes thy- roides, de l'hypophyse et de la glande pinéale ». Le terme de ce concours est fixé au 1" mars 1911, et le prix (biennal) est de 3.000 lires. M. le D' Nonow, président de la Société astronomique de Bor- deaux, membre correspondant, a adressé une note intitulée « Un concours de modèles réduits d’aéroplanes à Bordeaux », dont il est donné connaissance par Al. l'abbé Lenescey. M. l'abbé LexesLeY rend compte également d'un autre travail inédit du même auteur sur « L'origine planétaire des perturba- tions solaires », destiné à nos Mémoires. Sur le rapport favora- ble qui en est fait, la Société en vote l'impression dans le volu- - me en cours. M. Corsière présente la candidature du colonel Garrar», de l'artillerie coloniale, comme membre titulaire. Le vote sur cette présentation aura lieu à la séance prochaine. Des félicitations sont votées à M. le D' Bruner, actuellement à Toulon à bord du « Requin », au sujet de son mariage, célébré tout récemment. __ Une discussior, à laquelle prennent part spécialement M. Cua- Lurour et les D" Léo et DeLisce, s'engage à propos de l’étiologie de la fièvre typhoide. Led Den: al M | “ DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 379 Séance du 11 mars 1910. Présidence de M. Béxam, président: Lecture est donnée de la correspondance reçue. 1° Lettre de la « Société ouralienne d'amateurs des Sciences naturelles faisant part du décès de son protecteur le Grand. Duc Micuez Nicocaéviren, survenu à Cannes le 5/18 décembre dernier. Des condoléances seront adressées à la Société ouralienne. 2° Lettre de M. le D'Edmond Boxwer, membre correspondant, aide naturaliste au Muséum d’histoire naturelle, qui sollicite de la Société le mandat de la représenter au 3° Congrès interna- tional de botanique qui doit se tenir à Bruxelles du 14 au 22 mai prochain. Personne, parmi les membres présents, ne pouvantse rendre à Bruxelles, il est décidé, après explications du Secrérar- RE PERPÉTUEL, qui fait ressortir l'importance qu'aura le futur Con- grès, de déléguer M. le D' Bonnet pour représen'er la Société et voter en son nom. Il est également décidé que la Société enverra au Secrétaire général du Congrès une cotisation de 15 francs, qui donnera droit à la réception des travaux publiés. Communication est donnée de la lettre adressée par M. le Pré- sident de la Société au Ministre de l'[nstruction publique pour lui rappeler ses promesses de bienveillant concours faites lors de l'inauguration de la nouvelle Bibliothèque, et lui demander une subvention qui permette l'aménagement de la salle des séan- ces. Un devis estimatif, établi par M. Métivier, architecte de la Ville, a été joint à la demande de M. le Présicent. Il est ensuite procédé à un vote secret par suite duquel M. le colonel GazLarD, présenté à la séance précédente, est élu mem- bre titulaire. M. le Présinenr propose de voter des félicitations à M. Gaucuer, membre titulaire en congé, qui vient d'être promu contre-amiral. Adopté à l'unanimité. M. Mari dépose sur le bureau des échantillons, accompagnés de dessins faits par lui, de Fissidens exilis Hedw., petite mousse æare qu'il a récoltée le 3 mars dernier à Brix: c'est la 2° station 380 EXTRAITS DES PROCÈS- VERBAUX connue de cette mousse dans la Manche. M. CorBière l'avait trouvée antérieurement non loin de là, à Couville. Séance du 8 avril 1910. Présidence de M. Béxar», président. Absent excusé: M. le D' Boxxeroy, appelé à Brest pour raisons de service. La correspondance reçue comprend : 1° Une lettre de faire-part du décès de M. Fraronr, recteur de l'Université de L'ège; 2 Une lettre de M. Nonox, membre correspondant, accompa- gnée de deux notes intitulées : l’une, « Recherches sur le magné- tisme terrestre » ; l’autre, « Recherches sur l’ionisation de la sour-- ce chaude des thermes d'Hamman-Salahin près de Biskra (Algé- rie) », dont il est donné lecture. M. le Président souhaite la bienvenue à M. le colonel GazLaRp, qui assiste pour la première fois aux séances de la Société. M. Corsière présente un œuf d'Epyornis qui a été rapporté récemment — et lui a été confié — par M. Sagnard, adjudant d'infanterie coloniale, à Equeurdreville. Cet œuf, qui mesu- re environ 30 cm. de long et dont la plus grande circonféren- ce est de 68 cm., a une contenance de 7 à 8 litres, équivalente à celle de 6 œufs d'autruche ou de 150 œufs de poule; il a été dé- couvert près de Fort-Dauphin. dans le sud de Madagascar. D’a- près les recherches de Geoffroy Saint-Hilaire, l'Epyornis attei- gnait environ 4 mètres de haut; il n'est connu que par des débris de squelette et par les quelques œufs qui ont été trouvés de loin én loin depuis un siècle. Les indigènes de la grande île africai- ne, où vivait exclusivement cet oiseau géant, n'en ont gardé au- cun souvenir; en sorte qu'il est impossible d'indiquer avec pré- cision l’époque de sa disparition. Toutefois l'état de la coquille, à peine modifiée, et les couches de sable où les œufs sont enfouis portent à croire que l'Epyornis a été contemporain de l'homme et n’a cessé d'exister que depuis un temps relativement courte DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 381 L'oiseau qui s'en rapproche le plus est le Dinornis de la Nouvel- le Zélande, disparu également, mais seulement depuis deux ou trois siècles, selon le témoignage de Cook, le grand navigateur anglais. M. Corbière exprime le regret que les ressources du Mu- sée d'histoire naturelle ne lui permettent pas d'acquérir cette très rare relique. Sur la proposition de MM. Léo et Corsrère, M. J.-Henri FABRE, l'illustre savant entomologiste dont on vient de fêter le jubilé, est nommé membre correspondant. Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL pose la candidature, comme membres titulaires, de M. Crova, capitaine de frégate, et de M. le D' Lau- RENT, médecin de 2° classe de la Marine. Le vote secret sur ces deux propositions est, conformément aux statuts, renvoyé à la prochaine séance. Séance du 13 mai 1910. Présidence de M. Béxarp, président. Pour la première fois la Société tient séance dans la grande salle de sa nouvelle Bibliothèque. À cette occasion, M. le Président prend la parole et s'exprime en ces termes : « MEssteurs, » Notre Société, depuis sa fondation, soit pendant près de soi- xante années, a reçu l'hospitalité de la Municipalité de Cherbourg, c'est-à-dire que, tandis que nos eollections d'ouvrages scientifi- ques trouvaient asile dans les locaux de l'Hôtel de Ville, où elles étaient plutôt déposées et emmagasinées que, faute de place, mé- thodiquement classées, nous tenions nos séances mensuelles dans la maison commune où, suivant les nécessités du service muni- cipal, nous transportions dans diverses salles le siège de ces séances. ” » Au mois de septembre de l’année dernière, M. le Maire nous proposa de prendre possession du bâtiment édifié par les soins de la Municipalité avec les fonds généreusement légués à cet . 882 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX effct par un de nos fondateurs, le savant astronome Emmanuel Luis, bâtiment dans lequel nous tenons séance aujourd'hui pour la première fois. L'aménagement intérieur n'était, il est vrai, pas complétement réalisé ; sur les deux pavillons destinés à recevoir nos collections, un seul était pourvu des étagères et tablettes né- cessaires ; mais M. le Maire s'eng'ageait à faire procéder à l'amé- nagement du second pavillon dans le délai le plus bref possible. Comme vous le savez, votre Bureau donna son adhésion à cette proposition, et le 3 octobre 1909 nous recevions ici M. le Minis- tre de l Instruction publique, qui voulait bien inaugurer en per- sonne la nouvelle Bibliothèque de la Société nationale des Scien- ces naturelles et mathématiques de Cherbourg. » Depuis cette époque la plus grande partie de nos collections ontété transportées de 1 Hôtel de Ville dans le pavillon déjà amé- nagé, où elles ont été normalement classées sous la haute direc- tion de notre toujours si dévoué Secrétaire perpétuel et grâce au zèle actif déployé par notre bibliothécaire, M. Marion. » Comme vous pouvez le constater, l'installation intérieure de notre salle des séances est toute provisoire, et encore ce provi- soire le devons-nous à l'obligeance de l'exécutrice testamentaire de M. Emmanuel Liais, M'° Alphonsine Bocage. » Vousrappellerai-je, d'autrepart, quenotre situation financière est des plus modestes, car notre caisse n'est alimentée que par les cotisations des membres de la Société et quelques allocations peu élevées qui nous sont de loin en loin attribuées par le Minis- tère de 1 Instruction publique. Ces revenus sont en presque tota- lité absorbés par la publication de nos Mémoires et les divers frais d'administration qui nous incombent ; aussi devons-nous, s'il y a lieu, pour achever notre installation, recourir à la Muni- cipalité, sur le concours de laquelle nous croyons pouvoir tou- jours compter. Nous avons en outre, etpour le même objet, adres- sé à M. le Ministre de l'Instruction publique une demande de subvention exceptionnelle, lui rappelant sa visite du 3 octobre ; cette demande n'a pas encore reçu de solution. » La date de ce jour doit marquer dans les annales de la So- ciété, et en siégeant ici pour la première fois, vous jugerez sans doute qu'il conviendrait de renouveler l'expression de nos re- merciementis aux membres de la Société qui, par leurs avis, leurs conseils, voire même leurs travaux, ont contribué à l'édification “4 : DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ BE du monument dans lequel nous nous trouvons, puis d'évoquer à nouveau, comme gage de notre gratitude, [la mémoire de nos trois vénérés fondateurs, MM. Théodose du Moncel, Auguste Le Jolis et tout particulièrement Emmanuel Liais, à la libéralité duquel nous devons de pouvoir dire aujourd'hui que nous som- mes chez nous ». La Société applaudit les paroles de son président, et, à la de- mande du Bureau, vote des remerciements à M'° Alphonsire Bo- cAGE qui, très aimablement et en fidèle exécutrice des volontés de M. Liais, a donué les divers meubles qui garnissent la salle des séances et le cabinet du bibliothécaire; elle vote aussi des félicitations à M. Mario, bibliothécaire, pour le zèle qu'il a dé- ployé depuis plusieurs mois dans le transfert et la réinstallation de la Bibliothèque. Comme suite à sa communication de la dernière séance, M. Corsière dépose sur le bureau un fragment d'un autre œuf d'Epyornis qui montre que l'épaisseur de la coquille (3,5 mm.) n’est pas ausi considérable qu’on pourrait le croire d'après les autres dimensions. De son côté, M. l'abbé Lexescey fait hommage à la Société d’une photographie reproduisant, côte à côte et pour comparaison, un œuf d Epyornis, un œuf d'autruche et un œuf de poule. Lecture est ensuite donnée d’une note manuscrite adressée pair M. le D' Nono, membre correspondant, et intitulée: « Une Mission scientifique au Sahara ». Sur la proposition du SecrératRe PERPÉTUEL est élu membre correspondant M. Antonio CaBrerra, mathématicien, membre de l'Académie des Sciences de Lisbonne. Puis il est procédé à un double vote secret par suite duquel sont élus membres titulaires M. le Commandant Crova et M. le D' Laurenr, présentés à la séance d'avril. M. Conmière informe la Société du décès de deux de ses membres correspondants : M. le commandant F. RexauLn, bryologue très distingué, décédé à Paris le 6 mai dernier, et M. le professeur Lanpozr, chimiste, décédé à Berlin. 384 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX Séance du 10 juin 1910. Présidence de M. Bénarp, président. M. le Présipenr souhaite la bienvenue à M. Crova et à M. le D” Laurexr, membres élus à la dernière séance, ainsi qu’à M. le D' Ch. Rexaucr, ancien maire de Cherbourg, que la Société est par- ticulièrement heureuse de revoir assister aux séances. Il se fait également l'interprète de tous en adressant de cha- leureuses félicitations à M. le D' Coczinon, qui vient d'être élu membre correspondant de l’Académie de Médecine. Le SecréTAIRE PERPÉTUEL donne ensuite lecture de la correspon- dance reçue : 1° Lettres de MM. Antonio CagretrA, Grova et D' LAURENT, qui remercient la Société de les avoir élus, le premier, membre cor- respondant, et les deux autres, membres titulaires. 2 Lettre de M. Jousin, professeur au Muséum, qui informe le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL que le Conseil de l’Fastitut océanographi- que accepte l'échange, qui a été demandé, des publications de la Société contre les Annales de l'Institut océanographique. Comme suite à cette acceptation, M. Corgière demande que le Prixce pe Moxaco soit élu membre correspondant. Cette propo- sition, mise aux voix, est adoptée. Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL annonce ensuite la perte sensible faite par la Société de trois de ses membres correspondants : M. le Prof' Arpissone, de Milan, algologue distingué, décédé à l'âge de 72 ans; M. Alex. Acassiz, directeur du Musée zoologique de Cambridge (États-Unis), décédé le 27 mars 1910 ; Sir William Hueainxs, astronome à Londres, décédé le 12 mai dernier. M. Corsière annonce qu'il a reçu de M. Brcor, secrétaire de la Société Linnéenne de Normandie, une lettre l'informant que cette Société se réunira les 19 et 20 juin prochain à Coutances comme centre d’excursions, et qu'elle serait heureuse si quel- ques membres de notre Société voulaient bien se joindre à elle, à mi DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 385 M. l'abbé Prcuon présente, conservé dans l'alcool, un ver cy- lindrique très long et très grêle dont il désirerait savoir le nom. M. Cornière l'engage à s'adresser à notre collègue M. Pierre Fau- VEL, spécialiste très compétent. M. le PRÉSIDENT expose la nécessité qui va s'imposer mainte- nant pour la Société d'élaborer un règlement concernant sa Bi- bliothèque, et il propose de nommer une commission spéciale chargée de préparer ce règlement, ou de charger de ce soin le Bureau en exercice. M. Corriëre fait observer que ce projet ne peut avoir qu'un caractère provisoire, tant que l'aménagement de la Bibliothèque n'est pas achevé, et qu'il ne saurait être ques- tion actuellement de l'admission du public. Après une courte discussion, la Société charge le Bureau de préparer ce règlement provisoire. Séance du 8 juillet 1910. Présidence de M. Béxar», président. Les ouvrages reçus depuis le 1° janvier jusqu'au 30 juin 1910 sont inscrits au catalogue de la Bibliothèque du n° 83.238 au n° 83.758; parmi lesquels plusieurs offerts gracieusement par MM. Ca- musät, Capitaine, Collignon, Corbière, Fresenius, Guimaraes, Guinier, Hagen, Hue, Maire, Nodon, Pickering, Pitard, F. Plateau et Urban, membres de la Société. Lecture est donnée de la correspondance reçue: 1° Lettre de M. Pumrernee s’excusant de ne pouvoir assister à la séance. 2° Lettre de faire part du décès de l’illustre astronome ScHra- PARELLI, Sénateur italien et directeur honoraire de l'Observatoire de Brera, à Milan, décédé le 4 juillet dernier. Des condoléances vont être adressées au nom de la Société au directeur de l'Obser- vatoire. M. Schiaparelli était membre correspondant de notre So- ciété depuis 1872. Lecture est également donnée d’une note de M. Nopox sur « L'o- rage magnétique des 18-19 mai 1910 ». 386 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX M. le Présipexr donne ensuite connaissance du projet de règle- ment de la Bibliothèque, élaboré conformément au vote émis par la Société dans sa dernière séance. La Société vote, à l’unanimi- té, l'acceptation de ce règlement, qui aura son effet jusqu'au jour où la Bibliothèque, étant complétement achevée, pourra être ou- verte au public. Ce Règlement figure, en appendice, à la suite du procès-verbal de la présente séance. Au début de la lecture de ce Règlement, M. lé PRÉSIDENT iavi- te M. Corsière à bien vouloir se retirer quelques instants, pen- dant la durée de la discussion qui concerne spécialement le Se- crétaire perpétuel. Celui-ci, à sa rentrée, mis au courant de la proposit on de M. le Président et de la décision unanime des membres présents qui lui confèrent le titre d Archiviste, remercie vivementses collè- gucs de cette nouvelle marque de confiance et d'estime qu'ils lui accordent ; il dit combien il en est touché et les assure de son dévouement le plus entier aux intérêts de la Société. M. le D' Coczranox fait la communication suivante : « Passant, il y a quelques jours, sur le quai de Caligny, je fus frappé par l’aspect étrange d'un petit cheval attelé à l’une des roulottes d’un cirque ambulant. Rien en ce cheval ne ressem= blait à celui auquel notre œil est habitué. Petite taille (1*19 au garot), teinte gris fer ; tête énorme par rapport au corps, cour- te, très large à l'angle des mâchoires; ligne du dos rectiligne ; port de tête bas, de telle façon que le cou et le dos se prolon- geaient horizontalement ; bref le port et l'aspect d'un âne, moins les grandes oreilles et la queue, qui étaient celles du cheval. Un des palefreniers interrogés me répondit que cette bête était un cheval islandais, ramené avec trois autres à Paimpol par des pêcheurs d'Islande et achetés dans cette ville par M. Violet, pro- priétaire du cirque. Je ne signalerais pas cette rencontre si la cho- se qui m'avait frappé au premier coup d'œil n'avait été la res- semblance complète de la silhouette de ce cheval avec les repré- sentations figurées par nos primitifs sur les os gravés des ca- vernes magdaléniennes (Voir notamment Pierre, Equidés de la période quaternaire ; Matériaux pour l'Homme, 3° sér., t. IV, 1887, pp. 361 et 363, surtout fig, 49). — On sait qu'il a été pré- DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 387 tendu que l'homme de Laugerie serait l'ancêtre des Esquimos ac- tuels et qu'il aurait émigré vers le Nord avec le Renne. à la fin du quaternaire, sur le pont formé par le plateau soulevé qui réunissait alors la France et l'Angleterre à l'Islande et au Groen- land en passant par les Shetlands et les Orcades. Le cheval aurait donc fait partie de l’exode et notre islandais serait un descendant des chevaux de la Madeleine ou de Solutré. Pour ma part, je n’ac- cepte pas la filiation en ce qui concerne l'homme. Rien dans le crâne de Laugerie re ressemble, quoi qu'on en ait dit. aux têtes d'Esquimos; mais le Cheval, commele Renne, ont parfaitement pu émigrer d'eux-mêmes vers le Nord, chassés par les conditions climatiques, et les deux questions doivent être séparées. Îl n'en est donc pas moinsintéressant de signaler la ressemblance du che- val islandais actuel /Equus celticus) avec notre cheval ou un de nos chevaux quaternaires ». RÈGLEMENT PROYISOIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES SCIENCES NATURELLES ET MATHÉMATIQUES DE CHERBOURG. La Bibliothèque de la Société est placée sous la surveillance du Bureau et sous la direction du Secrétaire perpétuel qui est ea même temps Archiviste. Le Bureau de la Société se réunit, sur la demande du Secré- taire-Archiviste, chaque fois qu’une mesure spéciale est à pren- dre ; selon le cas, la décision du Bureau est exécutoire ou sou- mise à la prochaine réunion de la Société. Le Secrétaire perpétuel Archiviste, chargé de la direction de la Bibliothèque prend ou prescrit toutes les mesures de détail né- cessaires pour en assurer le bon fonctionnement. Il reçoit direc- tement la correspondance et les ouvrages adressés à la Société. Il est secondé par le Bibliothécaire titulaire et par le personnel attaché à la Bibliothèque d'une manière permanente ou tempo- raire. Le Bibliothécaire est spécialement chargé de l'enregistrement, 388 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX du classement et de l'entretien des collections et ouvrages, ainsi que de la surveillance et de la conservation du immatériel et des locaux affectés à la Bibliothèque. Il est chargé de renseigner les membres de la Société sur les collections composant la Biblio- thèque, de les aider au besoin dans leurs recherches, de leur com- muniquer sur place les volumes qu'ils désirent consulter ou de leur remettre ceux qu'ils sont autorisés à emporter. Un garçon de salle, mis par la Municipalité à la disposition de la Société, est chargé d'assurer les travaux de propreté de la Bi- bliothèque, suivant les instructions et sous la surveillance du Bi- bliothécaire responsable. Le Bibliothécaire procède lui-même à l'ouverture et à la fer- meture de la Bibliothèque. A cet effet une clefest entre ses mains; une seconde clef est déposée chez le Secrétaire perpétuel. La Bibliothèque est ouverte tous les jours, sauf les dimanches et jours fériés, de 10 heures du matin à midi et de 2 heures à 6 heures du soir. Le Bibliothécaire ne pourra s’absenter pendant les heures fixées pour l'ouverture de la Bibliothèque sans une autorisation du Se- crétaire perpétuel, et dans ce cas il devra faire connaitre l’heu- re à laquelle il sera de retour par un avis apposé à l'intérieur sur le vitrage de la porte d'entrée rue Bonhomme et visible de l'ex- térieur. | Tous les ans la Bibliothèque sera fermée pendant le mois d'août, période pendant laquelle le Bibliothécaire pourra s'absenter. Les Membres de la Société ont libre accès dans la Bibliothèque aux jours et heures fixés pour son ouverture. L'accès a lieu par la rue Bonhomme. Ils peuvent faire pénétrer avec eux dans la Bibliothèque une ou plusieurs personnes, soit pour visiter, soit pour consulter en leur présence les collections ou ouvrages. Toute personne étrangère à la Société qui n'est pas accompa- gnée par l’un de ses membres ne peut être admise pour visiter ou consulter les collections et ouvrages si elle n'est pourvue d’une autorisation écrite du Secrétaire perpétuel. Les Membres de la Société auront le droit d'emporter un ou plusieurs volumes, quatre au maximum, après inscriplion obli- gatoire du Bibliothécaire sur un registre spécial. Ce registre men. tionnera le titre des ouvrages, le nombre et l’état des volumes em- A RE 7, PART DES SÉANCES DE LA SOCIËTÉ 380 pruntés, la date de sortie et la date de rentrée. La sortie sera ap- puyée de la signature de l'emprunteur. Les ouvrages emportés pourront être conservés pour une pé- riode d’un mois; ce délai pourra être prorogé pour une nouvel. le période de même durée sur la AHtnbe qui en sera faite à l'ex- piration de la première. Les dictionnaires, encyclopédies, atlas, herbiers, et en général toutes les publications d’un intérêt et d'un usage communs, ainsi que les manuscrits, volumes rares et autres qui ne se trouvent plus en librairie, ne pourront sortir de la Bibliothèque qu'avec une autorisation du Secrétaire perpétuel et Archiviste. Cherbourg, le 8 juillet 1910, Le Président, Cu. BÉNARD. Le Secrétaire perpétuel et Archiviste, L. CORBIÈRE. see OUVRAGES REÇUS PAR LA SOCIÉTÉ _ du 1tr Janvier 1903 au 31 Août 1910 HUEOPE: France. $ I. — Ouvrages publiés par le Gouvernement. MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES BEAUX-ARTS. — Comité des Travaux historiques et scientifiques. — Comptes rendus du Congrès des Sociétés savantes de Paris et des dépar- tements. Section des sciences, 1907, 1908 8°. — Discours pro- noncés aux séances générales des Congrès, 1908, 1909. 8o. — Liste des Membres, des Correspondants et des Sociétés, 1907. 8. — Exploration scientifique de la Tunisie. Essai d’une des- cription géologique de la Tunisie d'après les travaux des Mem- bres de la mission de l'exploration scientifique de 1884 à 1891 et ceux parus depuis par Philippe Thomas, 1'e et 2° parties 1907, 1909. 8. MINISTÈRE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE. — Annales du Com- merce extérieur, 1907 (8-12), 1908, 1909, 1910 (1-2). 8°. $ 2. — Publications des Sociétés correspondantes. ABBEVILLE. Société d'émulation. — Bulletin trimestriel, VII. 1907 (3-4), 1908 (1-4); VIII. 1909 j1-4), 1910 (1-2). 80. — Mémoires, 4e série, VE. 1908-09. 8. — Inauguration de la statie de Boucher de Perthes, 1909 &o. AGEN. Société d'agriculture, sciences el arts. — Recueil des Tra- vaux, 2e série, XII, XIIT, XIV, XV. 1891-1908. 8o. AMIENS. Société Linnéenne du Nord de la France. — Bulletin, XVIII, XIX. 1906-09. 8. — Mémoires, XII. 1905-08. 8°. ANGERS. Société d'études scientifiques. — Bulletin, XXXVI, XXXVII, XXXVIIL. 1906-08. 8. ANNECY. Société florimontane. — Association florimontane et re- vue savoisienne ; Séances, 1851-52, 1854. 80, — Annales, 1853-24, a À de DT TT Se A OT ee Te à OUVRAGES RECUS PAR LA SOCIÉTÉ 39] 80. — Bulletin, I, IT (1, 3, 5-6), IN. 1855-58. 80, — Revue, XLVIII (4), XLIX, L, LI (1-2), 1907-10. 8°. — Marteaux (Ch.)et Bruchet (Max), Catalogue raisonné des ouvrages concernant la Savoie, 1894. 8. — Constantin (Aimé) et Gave (l'abbé P.), Flore populaire de la Savoie, 1908. 80. ARCACHON. Sociélé scientifique. — Bulletin de la station biologique, XII. 1909. 8e. AUTUN. Société d'histoire naturelle. — Bulletin, XX, XXI, XXII. 1907-09. 80. AUXERRE. Sociélé des sciences historiques et naturelles de l’Yon- ne. — Bulletin, LX, LXI, LXII. 1906-08. 8e, AVRANCHES. Sociélé d'archéologie, de littérature, sciences et arts. — Revue de l'Avranchin, IV (6-7), XIIL (8), XIV (1-4). 1889-1908. 8. BAyEUx. Société des sciences, arts et belles-lettres. — Mémoires, X. 1908. 8e. ; BESANCON. Académie des sciences, belles-lettres et arts. — Procès- verbaux et mémoires, 1908, 1909. 8o. B£sANÇON. Société d’émulition du Doubs. — Mémoires, 8 série, I, Il, III. 1906-08. 8. BÉZIERS. Société d'éludes des sciences naturelles. — Bulletin, XXIX, XXX. 1907-08. 80. BORDEAUX. Académie nalionale des sciences, belles-leltres et arts. — Actes, 3° série, LXVIIE, LXIX. 1906-07. 8e. BORDEAUX. Sociélé Linnéenne. — Actes, LXII, LXTII. 1907-09. 8°. BORDEAUX. Société des sciences physiques et naturelles. — Mémoi- res, IV. 19,8. 80. — Procès-verbaux des séances, 1906-1909. 8°. — Observations pluviométriques et thermométriques, 1906-07.80. BOURGES. Société historique, littéraire et scientifique du Cher. — Mémoires, 4e série, XXII, XXIII. 1908-09. 80. | BREST. Sociélé académique. — Bulletin, 2° série, XXXII. 1906-07. 8°. CAEN. Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres. — Mémoires, 1907, 1.08, 1909. 8°. CAEN. Société Linnéenne de Normandie. — Bulletin, 6e série, I. 1907. 8 — Mémoires, XXII (1). 1908. 40. CaHAN. Revue bryologique. — Bulletin trimestriel, consacré à l'étu- de des Mousses et des Hépatiques, XXXV, XXX VI, XXX VIT (1). 1908-10. 8°. CHALONS-SUR-MARNE. Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne. — Mémoires, 2° série, X, XI. 1906-08. 8°. CHAMBÉRyY. Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie. — Mémoires, 4e série, XI. 1909. 8, . CHauBÉRY. Congrès des Saciélés savantes de la Savoie. — 1re sega - sion, 1878. à, 392 OUVRAGES REQUS CHARLEVILLE. Société d'histoire naturelle. — Bulletin, XIIT, XIV. 1906-07. 8° ; CHERBOURG. Revue de Cherbourg et de la Basse-Normandie. — Re- vue d’études normandes. I-IIT, 1906-09. 8e. CHERBOURG. Société artistique et industrielle. — Bulletin, XXX- L XXXIII. 1906-09. 80. CHERBOURG. Société d’horticullure. — Bulletin, XXXIX-XLI. 1907- 1909. 80. CLERMONT-FERRAND. Académie des sciences, belles-lettres et arts. — Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, ?° série, 1907 (9-10), 1908 (2-10), 1909, 1940 (1-6). 8e. CoNcaARNEAU. Laboratoire de zoologie et de physiologie maritimes. — Travaux scientifiques, I (fa-c. 2-7). 1909. 8. Dax. Société de Borda. — Bulletin trimestriel, XXXII (3-4), XXXIHIT, XXXIV, XXXV (1) 1907-10. 80 GRENOBLE. Société de statistique, des sciences naturelles et des arts industriels du département de l'Isère. — Bulletin, 4° série, X. 1908. 80. GuÉRET.#Société des sciences naturelles el archéologiques de la Creu se. — Mémoires, XVI, XVII (1) 1907-09. — Table générale des quinze premiers volumes, 1907. 8e. LA ROCHELLE. Académie. Société des sciences naturelles de la Cha- rente-Inférieure. — Annales, 1907-1908. — Flore de France, X, XI. 1908-09. 8°. LE HAvRE. Société havraise d'éludes diverses. — Recueil des pu- blications, LXXII 2-4), LXXIIT, LXXIV, LXXV. 1905-08. 8°. LE HAVRE. Sociélé géologique de Normandie. — Bulletin, XXVII- XXVIII. 1907-08. 8°. LE Maxs. Académie internationale de géographie botanique. — Bulletin, XVIII, XIX, XX (1), XXI (243-247). 1908-10. 8e. Lyon. Académie des sciences, belles-lettres el arts. — Mé moires, 3° série, X. 1910. 8. Lyon. Société d'agriculture, sciences et industrie. — Annales, 1907, 1903, 1909. 8°. S Lyon. Société Linnéenne. — Annales, nouvelle série, LIV, LV, LVI. 1937-09. 8°. Macon. Académie. — Annales, 3° série, XI, XII, XIII. 1906 08. 8. MARSEILLE. Académie des sciences, lettres et beaux-arts. 2 Mémoi- res, 1906-07. 8°. MARSEILLE. Faculté des sciences. — Annales, XVI, XVII. 4908, 4°. MARSEILLE. Sociélé de statistique. — Répertoire des travaux, XLVII (1). 1906-07. 8e. | MONTBÉLIARD. Société d’'émulation. — Mémoires, XXXIV, XXXV, XXXVI. 1907-09. 8, mt LL bis élit “à PAR LA SOCIÉTÉ 393 MONTPELLIER. Académie des sciences el lettres. — Mémoires, 2° sé- rie, section des lettres, V (1-2) ; section des sciences, III (8), IV (1-2). 1908-09. &. — Bulletin mensuel, 1909 (1-7), 1910 (1-5). 8e. Nancy. Académie de Stanislas. — Mémoires, 6° série, V, VI, VIL. 1907-10. 80. Nancy. Sociélé des sciences. Bulletin des séances, 3° série, VIII (3), IX, X, XI (1). 1907-10. 8e, NanTEs. Société académique de Nantes et de la Loire-Inférieure. — Annales, IX, X (1). 1908-09. 8e. NANTES. Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France. — Bulletin, VII (3-4), VIII, IX, X (1-2). 1907-10. 8e. Nice. Suciélé des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes. — Annales, XXI. 1909. 8o. Nimes. Société d'étude des sciences naturelles. — Bulletin, XXXIV, XXXV, XXXVI. 1906-08. 8°. ORLÉANS. Sociélé d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts. — Mémoires, 5° série, VII, VIII, IX. 1907-09. 80. Paris. Académie des sciences. — Comptes-rendus hebdomadaires des séances, CXXXVI, CXXXVII, CXXXVIIL (1-6, 8, 11), CXXXIX-CXLVI, CXLVIL (1, 5-7, 10-11, 13-14, 16-), CXL VII, CXLIX (1-19). 1903-1909. 40. — Commission de radiologie. — Lettre de M. le Ministre de l’{ntérieur. — Rapport de M. Bou- chard. — Projet de réponse de M. Villard. — Conclusions votées par l’Académie, 1909. 4, — Rapport sur la nécessité de l'appli- cation exacte du système métrique décimale à toutes nos mon- naies par M. Violle. 1908. 40. Paris. Association française pour l'avancement des sciences. — Bulletin, (nouvelle série), 1908 (9-12), 1909 (13-16), 1910 (17-19). 8°. — Comptes-rendus des sessions, XXXVI (1-2), XXX VII (1-2), XXX VIIL (1). 1907-09. 80. — Annuaire, 1910. 8e. Paris. Bulletin scientifique de la France et de la Belgique, XLI, XLII, 1907-09. 8°. PARIS. Ecole polytechnique. — Journal, 2° série, XII, XIII, XIV. 1908-10. 4°. PARIS. Feuille des Jeunes naturalistes, XXXVIII (448-456), XXXIX (457-4638), XL (169-478). 1907-10. 80. Paris. Observaloire. — Mémoires, XXV. 1908. 4° — Rapports an- nuels, 1907, 1908. 40. Panis. Société d'anthropologie. — Bulletins et mémoires, 5° série, VIII (4-6), IX (1-5), X (1-3); 6° série, [ (1-2). 1907-10. 5e. Paris. Société botanique de France. — Bulletin, LIV (séances, 8-9; sess. extraordinaire, 1-2; mémoires 3), LV (séances, 1-5, 7-9; ess. extraordinaire, 1-2 ; mémoires, 8b,12-14), LVI (séances, 1-9; EL 504 OUVRAGES REÇUS sess. extraordinaire, 1; mémoires, 34, 15-16), LVITI (séances, 1-4; mémoires, 3e, 8°). 1907-10. &c. Paris. Société de géographie « La Géographie ». — Bulletin, XVII, XVIII, XIX, XX, XXI, XXII (1-2). 1908-10. 8e. Paris. Société nalionale d'horticulture de France. — Journal, 4e série, IX, X, XI (1-7) 1908-10 80. — Deuxième supplément au catalogue de la bibliothèque, 1910. 8°. — Procès-verbal de la séance du Congrès d'horticulture ouvert à Paris, 1903. 8e. Paris. Société philomathique. — Bulletin, 7e série, II, 1878-79 ; 9e série, IX, X, 1907-08 ; 10e série, 1, 1909. 8. — Mémoires publiés par la Société à l'occasion du centenaire de sa fondation, 1788- 1888. 40. Paris. Sociélé zoologique de France. — Bulletin, XXXII, XXXIHII, XXXIV. 1907-09. 8. — Mémoires, XX, XXI, XXII, 1907-09. 8e. Pau. Société des sciences, lettres et arts. — Bulletin, ? série, XXXV, XXXVI 1907-08. 8. Reims. Congrès de l'Association française pour l'avancement des _ sciences. — Reims en 1907. 8°. ROCHEFORT. Société de Géographie. (Agriculture, lettres, sciences et arts). — Bulletin, I, 1L(5 7; 8, 2° part.), III, XXIX, XXX, XXXI, XXXII (1). 1879-1910. 8e. RouEN. Académie des sciences, belles-letires et arts. — Précis ana- lytique des travaux, 1906-1909 5°. ROUEN. Sociélé des amis des sciences naturelles. — Bulletin, 5° sé- rie, XLIII, XLIV. 1907-08. 8e. SAINT-ÉTIENNE. Société d'agriculture, industrie, sciences, arts et belles-letires du département de la Loire. — Annales, XXVII (4), XXVIII, XXIX, XXX (1). 1407-10. 8°. SAINT-Lô. Societé d’agricullure, d archéologie et d'histoire nalu- relle du département de la Manche. — Notices, mémoires et do- cuments, XXIV, XXV, XXVI, XXVILI. 1906-09. &e. TouLoUsE. Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres. — Mémoires, 10e série, VII, VIIL. 1907-08. 8°. TouLouUsE. Sociélé d'histoire naturelle et des sciences biologiques et énergétiques. — Bulletin trimestriel, XL, XLI, XLIT, 1907- 09. 8°. Troyes. Société académique d’agricullure, des sciences, arts et belles-lettres du déparlement de l'Aube. — Mémoires, 3e série, XLIV, XLV, XLVE. 1907-09. 8°. Vanxes. Société polymathique du Morbihan. — Bulletin, 1907, 1908. 8°. VERSAILLES. Sociélé des sciences naturelles et médicales de Seines et-Qise, = Mémoires, XVIII, 1909. 8°. PAR LA SOCIËTÉ 395 VITRY-LE-FRANÇOIS. Sociélé des sciences et arts. — Mémoires, XXV. 1906. 80. Allemagne. ALTENBOURG. Société des sciences naturelles. — Mitteilungen aus dem Osterlande. Herausgegeben von der naturforschenden Gesellschaft des Osterlandes, neue Folge, XIII. 1908. 8e, AUGSBURG. Sociélé des sciences naturelles. — Bericht des natur- wissenschaftlichen Vereins für Schwaben und Neuburg (E. V.), XXXVIII. 1908. 8°. BAMBERG. Société des sciences naturelles. — Bericht der naturfor- schenden Gesellschaft, XIX-XX. 1907. 80. BERLIN. Académie Royale des sciences.— Sitzungsberichte der kü- niglich preussischen Akademie der Wissenschaften, 1907 (39- 53), 1908, 1909, 1910 (1-23). 80. BERLIN. Sociélé botanique. — Verhandlungen des botanischen Ve- reins der Provinz Brandenburg, XLIX, L, LI. 1907-09. 8e. BERLIN. Société de géographie. — Zeitschrift der Gesellschaft für Erdkunde, 1907 (10), 1908, 1909, 1910 (1-6). 8o. BERLIN. Société géologique. — Zeitschrift der deutschen geologis- chen Gesellschift. (Abhandiungen und Monatsberichtei, LIX (4, LX, LXI, LXII (A. 1-2; M, 1-3) 1907-10. 80. BERLIN. Sociélé des naturalistes. — Sitzungsberichte der Gesell- schaft naturforschender Freunde, 1906, 1907, 1908. 8o, BERLIN. Suciélé de physique. — Verhandlungen der deutschen phy- sikalischen Gesellschaît, VI (22-24), VII-XI, XIL(1-12).1904-10. 8e, Bonn. Société d'histoire naturelle. — Verhandlungen des naturhis- torischen Vereins der preussischen Rheinlande und Westfa- lens, LXIV, LXV, LXVI (1). 1907-09. 8. — Sitzungsberichte, 1907, 1908, 1009 (1). 80. BRAUNSCHWEIG. Société des sciences naturelles. — Jahresbericht des Vereins für Naturwissenschaft, XV. 1903-07. 8o. BREMEN. Sociélé des sciences naturelles. — Abhandlungen heraus- gegeben von naturwissenschaftlichen Verein, XIX (2-3), XX (1). 1908-09. 8° — Beilage zu Band XIX : Darwin und seine Lehre nebst kritischen Bemerkungen von Professor Dr. Schauinsland. 1909. 8. BRESLAU. Société silésienne pour la culture scientifique. — Jahres- Bericht der schlesischen Gesellschaft für vaterländische Cultur, LXXXV, LXXXVI. 1907-08. 8. CassEL. Société des sciences naturelles. — Abhandlungen und Be- richt des Vereins für Naturkunde, LILI. 1907-09. 8, 396 OUVRAGES REÇUS _Cozmar. Sociélé d'histoire naturelle. — Mitteilungen der naturhis- torischen Gesellschaft, neue Folge, IX, 1907-08. 8e. Danzi6. Société des sciences naturelles. — Schriften der naturfor- schenden Gesellschaft, neue Folge, XII (2). 1908 8°. — Bericht des westpreussischen botanisch-zoologischen Vereins, XXX, 1908. 80. DARMSTADT. Société géographique et géologique. — Notizblatt des Ve’eins für Erdkunde und der grossherzoglichen geologischen Landesanstalt, 4 Folge, XX VIII, XXIX, XXX. 1907-09 8. DRESbEN. Société Isis. — Sitzungsberichte und Abhandlungen der naturwissenschaftlichen Gesellschaft « Isis », 1907 (2), 1908, 1909. 8e. DRESDEN. Sociélé des sciences naturelles et médicales. — Jahresbe- richt der Gesellschaft für Natur-und Heilkunde, 1906-07, 1907-08, 1908-09, 1909-10. 8e. DRESDEN. Société de géographie. — Mitteilungen des Vereins für Erdkunde, Heft 7, 8, 9, 10. 1908: 09. 8e. — Mitglieder-Verzeichnis, 1908-09. 80. DürkHzIm. Société Pollichia. — Mitteilungen der Pollichia eines na- turwissenschaftlichen Vereins der Rheinpfalz, LXIV (23), LXV (23. 1907-08. 8°. ELBERFELD. Société d'histoire naturelle. — Jahres-Berichte des na- turwissenschaftlichen Vereins, XIL. 1909. 8°. — Bericht über die Tätigkeit des chemischen Untersuchungsamtes der Stadt Elber- feld für 1908. 40. ÉMpEN. Société des sciences naturelles. — Jahresbericht der natur- forschenden Gesellschaft, XCI, XCII, XCIIL. 1905-08. 8°. ErFrurr. Académie des sciences. — Jahrbücher der kôniglichen Akademie geimennütziger Wissenschaften, neue Folge, XXXIV, XXXV. 1908-09. 8° ERLANGEN. Société physico-médicale. — Sitzungsberichte der phy- sikalisch-medizinischen Sozietät, XXXIX, XL, XLI. 1907-09. 80. — Festschrift zur Feier ihres 100 jährigen Bestehens am 27. Ju- ni 1908. 8e. FRANKFURT A. M. Sociélé des sciences naturelles. — Bericht der Senckenbergischen naturforschenden Gesellschaft, XXXVIII, XXXIX, XL, XLI. 1907-10. 8°, — Abhandlungen, XXIX (3), XXX (3-4), XXXII. 1908-10, 40. — Festschrift zur Erinnerung an die Erôffnung des neuerbauten Museums, 1907. 4, FREIBURG 1. BR. Société des sciences naturelles. — Berichte der na- turforschenden Gesellschaft, XVII (1-2), XVIIL (1). 1908-10. 8e. GIEssEN. Société des sciences naturelles et médicales. — Bericht der Qhberhessischen Gesellschaft für Natur-und Heilkunde, neue F5 … à £ù mél tb 2. ia) PAR LA SOCIÉTÉ 397 Folge. Medizinische Abteilung, IIT, IV, V. 1908-09; Naturwis- senschaftliche Abteilung, II, IIL. 1907-08. 8e, — Register zu den Bänden 1-34. 1910. 8o, GüRLITZ. Société des sciences. — Neues Lausitzisches Magazin. Im :__ Auftrage der Oberlausitzischen Gesellschaft der Wissenschaf- ten, LXXXIIT, LXXXIV, LXXXV. 1907-09. 8. — Codex diplo- maticus Lusatiae superioris III (3-5). 1907-09. 80. — Die Bauge- schichtliche Entwickelung von Kamenz von Dr. Ing. Werner Scheibe. 1909, 4. — Friedrich von Uechtritz als dramatischer Dichter von Wilhelm Steitz. 1909. 8. — Geschichte der Ritter- güter und Dôürfer Lomnitz und Bohra im Gäürlitzer und Lauba- ner Kreise von P: Richard Doehler. 1909. 8e. GôRLITZ. So ‘iélé des sciences naturelles. — Abhandlungen der na- turforschenden Gesellschaft, XXVI. 1909. &o. GÔTTINGEN. Suciélé Royale des sciences — Nachrichten von der küniglichen Gesellschaft der Wissenschaften, geschäftliche Mitteilungen, 1906 (?), 1907 (2), 1958, 1909, 1910 (1) ; Mathematisch- -physikalische Klasse, 1907 14-5), 1908, 1909, 1910 (1-3). 80. GREIFSWALD. Société des sciences naturelles. — Mitteilungen aus dem naturwissenschaftlichen Verein für Neuvorpommern und Rügen, XXXIX, XL, XII. 1907-09. 8°. HALLE. Académie des Curieux de la Nature.— Nova Acta. Abhand- lungen der kaiserlichen Leopoldinisch Carolinischen deutschen Akademie der Naturforscher, LXXXVI (1), XCI (1). 1906-09; Leopoldina, XL, XLI, XLII, XLIL, XLIV, XLV. 1904-09. 4. HALLE. Société de géographie. — Mitteilungen des Sächsisch-Thürin- gischen Vereins für Erdkunde, XXXII, XXXIII, XXXIV. 1908: 10. 8. HamBur@. Sociélé des sciences naturelles. — Verhandlungen des naturwissenschaftlichen Vereins, 3° Folge, XV, XVI. 1908-09. ‘0. HameurG. Société d'histoire naturelle. — Verhandlungen des Ve- reins für naturwissenschaltliche Unterhaltung, XIII. 1905-07. 8°. Hanau. Sociélé des sciences. — Geschichte der Wetterauischen Ge- sellschaft für die gesamte Naturkunde. Eine Festgabe zur Fei r ihres hundertjährigen Bestehens von Professor Dr. Joseph Zin- gel, 1908. 8°. — Festschrift zur Feier des hunderjährigen Be- stehens, 1908. &o. ; Hannover. Société d'histoire naturelle. — Jahresbericht der natur- historischen Gesellschaft, LV-LVII. 1904-07. 8°. HEIDELBERG. Société d'histoire naturelle et de médecine. — Ver- handlungen des naturhistorisch-medizinischen Vereins, neue Folge, VIII (5), IX, X. 1908-10. 8e. KARLSRUHE. Société des sciences naturelles. — Verhandlungen des naturwissenschaftlichen Vereins, XX, XXI, XXII. 1906-09. &°, 398 OUVRAGES REÇUS KIEL. Commission pour l'exploration scientifique des mers d’Alle- magne.— Wissenschaftliche Meeresuntersuchungen, herausge- gehen von der Kommission zur wissenchaftlichen Untersu- chung der deutschen Meere in Kiel und/der biologischen Anstalt auf Helgoland, neue Folge, Abteilung Kiel, X und Ergänzungs- heft, XI. 1908-10. 40. KIEL. Société des sciences naturelles. — Schriften des naturwis- senschaftlichen Vereins für Schleswig-Holstein, XIV. 1907-09. 8°. KÔNIGSBERG. Société physico-économique. — Schriften der physi- kalisch-ükonomische Gesellschaft, XLVIIT, XLIX. 1907-08. 8°. LANDSHUT. Société des sciences naturelles. — Bericht des natur- wissenschaftlichen Vereins, XVIII. 1904-06. 8e. LEïPz16, Société Royale des sciences. — Abhandlungen der mathe- matisch-physischen Klasse der kôüniglich sächsischen Ge- sellschaft der Wissenchaften, XXX (4-6), XXXI, XXXII (1). 19(8- 09. 40, — Berichte über die Verhandlungen, LIX (4), LX, LXI, LXII (1). 1907-10. 80. LEIZPIG Société Jablonoski. — Preisschriften gekrünt und heraus- gegeben von der Fürstlich Jablonowskischen Gesellschaft, XXXVIII, 1909. 8. — Jah-esbericht, 1908, 1909, 19!0. 80. LEIPzIG. Société de géographie — Mitteilungen des Vereins für Erdkunde, 1907, 1908, 1909. &o. LErPziG. Société des sciences naturelles. — Sitzungsberichte der naturforschenden Gesellschaft, XXXIV, XXXV. 1907-08. 8o. MAGDEBURG. Museum. — Museum für Natur-und Heimatkunde. Abhandlungen und Berichte, I (4). 1908. 8°. METZ. Académie. — Mémoires de l’Académie, 3° série, XXXIV, XXXV. 1905-06. 8. — Table générale (1819-1903), 1908. 8°. METZ. Société d'histoire naturelle. — Bulletin, XXV. 1908. 8. MULHOUSE. Sociélé industrielle. — Bulletin, LXXVII (9-12), LXX VII, LXXIX, LXXX (1-4). 1907-10. 8e. — Programme des prix à dé- cerner en 1909, 1910. 80. MünCHEN. Académie Royale des sciences. — Sitzungsberichte der küniglich bayerischen Akademie der Wissenschaften. Mathe- matisch-physikalische Klasse, 1907 (3), 1908, 1909, 1910 (1-4). &°. — Abhandlungen, XXIII (2-3), XXIV (1-2), XXV (1-3). 1907-09; Supplement - Band, I (1-8), II (1), III (1). 1908. 4c. MüNCHEN. Observatoire. — Neue Annalen der K. Sternwarte, IV. 1909. 4°. MünsTer. Société des sciences et arts de Westphalie. — Jahresbe- richt des Westfälischen Provinzial-Vereins für Wissenschaft und Kunst, XXXVI, XXXVII. 1907-09. 8e, NürNBERG. Société d'histoire naturelle, — Abhandlungen der na- PAR LA SOCIÉTÉ 399 turhistorischen Gesellschaft, XVII. 1907. 8. — Mitteilungen, I (1-6), IT (1). 1907-08. 8. — Beigabe : Dr. Jos. Reindl : Siegmund Günther. 1908. &o. OFFENBACH. Société. des sciences naturelles. — Bericht über die Tätigkeit des Offenbacher Vereins für Naturkunde, XLIII-L. 1901-09. 8e. OsxaBrücKk. Société des sciences naturelles. — Jahresbericht des naturwissenschaftlichen Vereins, LX. 1903-06. 8°. REGENSBURG. Socièlé Royale de botanique. — Denkschriften der kôüniglich-bayerischen botanischen Gesellschaft, neue Folge, IV. 1908. &o. REGENSBURG. Société des sciences naturelles. — Berichte des natur- wissenschaftlichen Vereins, XI, 1903-06. 8e. STUTTGART. Sociélé des sciences naturelles. — Jahreshefte des Ve- reins für vaterländische Naturkunde in Württemherg, LXIV, LXV, LXVI ,1908 10 8. — Ergebnisse der pflanzengeographi- schen Durchforschung von Württemberg, Baden und Hohenzol- lern. IV. 199. 8°. — Mitteilunwen der geologischen Abteilung des K. Württembergischen statistischen Landesamts, n. 4-7. 1908-09. 8e. — Verzeichnis der mineralogischen, geologischen, urgeschichtlichen und hydrologischen Litteratur von Würt- temberg, Iohenzollérn und den angrenzenden Gebieten, V. 1908. 8°. W'IESBADEN. Société des sciences naturelles. — Jahrbücher des Nas- sauischen Vereins für Naturkunde, LXI, LXII. 1908-09. 8°. WurzBURG Société physico-médicale. — Verhandlungen der phy- sikalisch-medicinischen Gesellschaft, neue Folge, XXXIX. 1907- 08 80. — Sitzungs-Berichte, 1907, 1908. 8o. Autriche-Hongrie. AGRAM (Zagreb). — Société des sciences naturelles de Croatie. — Glasnik hrvatskoga prirodoslovnoga drustva, XIX, XXI. 1907- 1909. 8°. BRünN. Sociélé des sciences naturelles. — Verhandlungen des na- turforschenden Vereines, XI,V-XLVIIT. 1906-1908. 8°. — Bericht der meteorologischen Commission, Ergebnisse der meteorolo- gischen Beobachtungen, XXV. 1905. 80. — Ergebnisse der phae- nologischen Beobachtungen aus Mähren und Schlesien, 1905. 8°. Bupapesr. Académie hongroise des sciences. — Mathematikai és Természettudomänyi Értesitô, XXV (2-5), XXVI, XXVII (1-2). 1907-1908. 8e. — Mathematikai és Természettudomänyi Küzle- mények, XXIX (3-4), XXX (1-5). 1907-1909. 8, — Mathemati- 400 OUVRAGES REÇUS sche und naturwissenschaftliche Berichte aus Ungarn, XXI, XXII, XXIV. 1203-1909. 8. — Rapport sur les travaux de l’Aca- démie en 1907, 1908. 8e. BUDAPEST. Société Royale d’histoire naturelle. — A K. Magyar Tere mészettudomänyi Tarsulat. — D:' Rôna Zsigmond : Eghajlat. I- IT. 1907-1909. — Dr Pethô Gyula : A péterväradi hegység krétai- dôüszaki faunäja. 1910. 4°. BuDaAPEST. Journal de botanique. — Magyar Botanikai Lapok (Un garische Botanische Blätter). VI (11-12), VII-VIIL, IX (1-4). 1907- 1910. 8, CRACOVIE. Académie des sciences. — Bulletin international (Classe des sciences mathématiques et naturelles), 1907 (4-10), 1908, 1909, 1910 (1 a, 1 b). 8. — Katalog literatury naukowej polskiej, VII (3-4), VIII, IX (1-2).1907-1909. 8°. — Rozprawy Wydzialu mate- matyczno-przyrodniczego, serya 3, VII (A-B\, VIII (A-B). 1907- 1908. 8, — Hugo Zapalowicz. Krytyczny przeglad roslinnosci Galicyi, IL. 1908. 8. — Sprawozdanie Komisyi fizyografiicznej, XL-X LITE. 1905-1908. &o. Graz. Société des médecins. — Mitteilungen des Vereines der Âer- zte in Steiermark, XLIV-XLVI. 4907-1909. &8o. Graz. Société des sciences naturelles. — Mitteilungen des natur- wissenschaftlichen Vereines für Steiermark, XLITI-XLVI. 1906- 1909. 80. HERMANNSTADT. Société des sciences naturelles de Transylvanie. — Verhandlungen und Mitteilungen des siebenburgischen Ve- reins für Naturwissenschaften, LVII-LIX, 1907-1909. &o. INNSBRUCK. Museum. — Zeitschrift des Ferdinandeums für Tirol und Vorarlberg, 3e Folge, LII-LIII. 1908-1909. 8. KLAGENFURT. Muséum d'histoire naturelle. — Carinthia II. Mit- teilungen des naturhistorischen Landesmuseums für Kärnten, XCVII (5-6), XCVIII-XCIX, C (1-2). 1907-1910. 8°, — Jahrbuch, XXVIII. 1909. 8e. Linz. Museum. — Jahres-Bericht des Museum Francisco Oar0léinl LXVI-LX VIII. 1908-1910. 80. PoLa. Bureau hydrographique de la marine Impériale et Royale. — Verôffentlichungen des nydrographischen Amtes der Kaiserli- chen und Kôniglichen Kriegsmarine, Fortlaufende, nos 25, 27, ?8. 1907-1909. 4°. PRAGUE. Observatoire. — Magnetische und meteorologische Beo- bachtungen an der K. K. Sternwarte, LXVIII-LXX. 1907-1909. 40. — Josef Georg Bühm: Die Kunst-Uhren auf der K. K. Sterr- warte. Auf üffentliche Kosten herausgegeben von Prof. Dr. La- dislaus Weinek, 1908, &, PAR LA SOCIËTÉ 401 PRAGUE. Société Royale des sciences. — Sitzungsberichte der küni- glich bôühmischen Gesellschaft der Wissenschaften : Mathema- tisch-naturwissenschaftliche Classe, 1908. 8°, — Jahresbericht, 1908. 8, PRAGUE, Société d'histoire naturelle « Lotos ». — Sitzungsberichte des deutschen naturwissenschaftlich-medicinischen Vereines für Bühmen « Lotos », neue Folge, XVIITI. 1898. 8°. — Abhandlun- gen, neue Folge, I (2-3), II (1-4). 1898 1901. 40. — Naturwissen- schaftliche Zeitschrift, LVI, LVII. 1908-1909. 8o. PRESBOURG. Société des sciences naturelles et médicales. — Ver- handlungen des Vereins für Natur-und Heïilkunde, neue Folge, XVIII-XX. 1906-1908. 80. — 1856-1906. Emlékmü kiadja a Poz- sonyi orvos-termésyettudomänyi fennälläsänak ütvenedik évfor- duléja alkalmabôl, 1907. 8e. ROVERETO. Académie des sciences, lettres et arls. — Atti della I. R. Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agiati, serie 3, XIII (3-4), XIV (1-2), XV (2-4), XVI (1). 1907-1910. 8e. VIENNE. Académie Impériale des sciences. — Sitzungsberichte der kaiserlichen Akademie der Wissenschaften : Mathematische-na- turwissenschaftliche Klasse, CXVI (I, IT a, 11 b, IT), CXVIT (I, IT a, II b, III), CX VIII (1, I à, I b, III). CXIX [TI (1-2), IL a (1-2), ID (1-3)]. 1907-1910. 80. — Anzeiger, XLIV-XLVI. 1907-1909. 80 — Mitteilungen der Erdbeben-Kommission, neue Folge, nos XXXII- XXX VII. 1908-1909. 8. VIENNE. Société pour la diffusion des sciences naturelles. — Schrif- ten des Vereines zur Verbreitung naturwissenschaftlicher Kenntnisse, XLVIII-XLIX. 1907-1909. 12°. VIENNE. Inslilut géologique. — Jahrbuch der kaiserlich-konigli- chen geologischen Reichsanstalt, LVIII, LIX, LX (1). 1908-1910. 40, — Verhandlungen, 1907 ‘11-18), 1908, 1909, 1910 (1). 40. VIENNE. Musée d'histoire naturelle. — Annalen des K.-K. naturhis- torischen Hofmuseums. Jahresbericht für 1906, 1907. 80. VIENNE. Société de zoologie et de botanique. — Verhandlungen der K -K. zoologis-h-botanischen Gesellschaft, LVII, LVIIT, LIX. 1907-1909. 8e, Belgique. ANVERS. Académie Royale d'archéologie de Belgique. — Bulletin, 1997 (3-4). 3°. BRUXELLES. Académie Royale de Belgique. — Bulletin de la classe des sciences, 1907 (9-12), 1908, 1909. 8°. — Annuaire LXXIV- LXXVI. 1908-1909. 12°. 402 OUVRAGES REÇUS BRUXELLES. Musée du Congo. — Annales. Botanique : série 5, II (3), IT (1), Notes botaniques sur la région du Bas et Moyen Congo, (fascicule 1). 1908-1910. — Zoologie: série 2, [; série 3, section 2, I (1-2). 1907-1909. — Ethnographie et anthropologie, série 8, I (1). 1909. — Géologie, paléontologie et minéralogie, série 1 (1). 1910 ; série ?, Katanga, I. 1908. fo, — Notices sur des plantes uti- les ou intéressantes de la Flore du Congo, II (2). 1908. 8e. BRUXELLES. Observatoire Royal de Belgique. — Annales. Nouvelle série; Annales astronomiques, X, 1907. — Annales météorolo- giques, XVIII (2), XIX (3), XX (3, 4 {1-2)). 1906-1909. fo. — An- nuaire météorologique, 1908, 1909, 1910. 12. BRUXELLES. Sociélé Royale de botanique de Belgique. — Bulletin, XLIV, XLV. 1907-1908. 8. — Essai de géographie botanique des districts littoraux et alluviaux de la Belzique. 1908. 8°. BRUXELLES. Sociélé entomologique. — Annales, LI, LIL. 1907-1908. 80, — Mémoires, XV, XVI, XVII. 1908-1909. 80. BRUXELLES. Société belge de HAURÉÉeRREE — Annales, (Léo Errera, 1858-1905). 8e. BRUXELLES. Société Royale zoologique et malacologique. — Anna- les, XLI, XLII, XLIII. 1906-1909. 80. LIÈGE. Socièté géologique de Belqique.— Annales, XXV bis, XXVIII (5), XXX (4), XXXT (4), XXXIV (2-4), XXXV (1-4), XXXVI (1-3). 1908-1909, 80. LIiÉGE. Sociélé Royale des sciences — Mémoires, 3° série, VIT, VIII. 1907-1909. Ro. Moxs. Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut. — Mé- moires et publications, 6° série, IX, X. 1908-1909. 8e. Danemark. COPENHAGUE. Académie Royale des sciences. — Det Kongelige Danske Videnskabernes Selkabs Skrifter, 71° række, IV (3-5), V (2), VI (1-4), VIII (1-3). 1907-1909. 40. — Oversigt over det Kon- gelige Danske Videnskabernes Selskabs Forhandlinger, 1907 (3-6), 1908, 1909, 1910 (1). 8 COPENHAGUE. Société botanique. — Botanisk Tidsskrift Udgivet af den Botaniske Forening, XXVIILL (23), XXIX (1-4), XXX (1). 1907- 1909. 8o. COPENHAGUE. Sociélé d'histoire naturelle. — Videnskabelige Med- delelser fra den naturhistoriske Forening, 6'e Aarlis, IX, X, 1907-1908. &o; te Aartis, I. 1909. 8e. PAR LA SOCIÉTÉ 403 Espagne. Maprin. Académie Royale des sciences. — Memorias de la Real Academia de ciencias exactas, fisicas y naturales, XV (conti- nuaciôn), XX VI. 1908-1909. 4°, — Revista, VI, VII, VII (1-9). 1907-1910. 8e — Anuario, 1908. 1909, 1910. 12. Maprio. Observaloire. — Annuario del Observatorio, 1908, 1909, 1910. 420, Maprip. Société Royale espagnole d'histoire naturelle. — Memorias de la Real Sociedad española de historia natural, 1 (23-31), V (2-6), VE (1-5). 1907-1910. 8°. — Boletin, VII (10), VIE, IX, X (1-6). 1907-1910. 8o. SAN FERNANDO. Observatoire de la Marine. — Anales delinstituto y observatorio de Marina. — Secciôn 22, Observaciones meteo- rolôgicas, magnéticas y sismicas, año 1007, 1908. fo. — Almana- que näutico para el año 1909, 1910, 1911. 8°. EHollande. AMSTERDAM. Académie Royale des sciences, — Verhandelingen der Koninklije Akademie van Wetenschappen. Eerste sectie, IX (5-7), X (1), XIII (4-6). 1908-1909. 8°; Tweede sectie, XIII (4-6), XIV (1-4), XV (1). 1907 1909. 80. — Verslag van de Gewone Vergade- ringen der Wis-en Natuurkundige Afdeling, XVI, XVII. 1907- 1909. 8. — Proceedings of the section of sciences, X, XI, 1907- 1908. 80. — Jaarboek, 1907-1908. 8°. AMSTERDAM. Société mathématique. — Nieuw Archief voor Wiskun- de, 2° reeks, VIIL (2-4), IX (1-2). 1907-1910 80. — Wiskundige Opgaven met de oplossingen, X (1-2). 1907-1908. 8°. — Revue se- mestrielle des publications mathématiques, XVI, XVIT, XVIII (1). 1907-1910. 8e. — Index du répertoire bibliographique des sciences mathématiques Nouvelle édition. 1928. 8°, — Table des matières contenues dans les cinq volumes (XI-XV) de la revue, 1903 1907. 8°. DELFT. Bibliolheek der technische hoogeschool. — Lijst der perio- dieken, ?° nitgave. 1909. 8°. GRONINGUE. Soriété des sciences naturelles. — Verslag van het Natuurkundiz Genootschap, CVII, CVIIL. 1907-1908. 8e. HARLEM. Flora Batava, XXII (353-356). 1906-1907. 40. HARLEM. Musée Teyler. — Archives du Musée Teyler, 2° série, XI (2-3). 1908-1909. 8. — Catalogue du Cabinet numismatique, ?° édition. 1909. 8°. HARLEM. Société hollandaise des sciences. — Archives néerlan- 404 OUVRAGES REÇUS daises des sciences exactes et naturelles, 2 série, XIII, XIV, XV (1-2). 1908-1910. 80. MIDDELBOURG. Société des sciences de la Zélande. — Archief. Vroe- gere en latere mededeelingen voornamelijk in betrekking tot Zeeland, nieuwe reeks, 1908, 1909. 8o. NIMÈGUE. Sociélé botanique Néerlandaise. — Nederlandsch Kruid- kundig Archief. Verslagen en Mededeelingen der Nederland- sche Botanische Vereeniging, 1907, 1908. 80. — Recueil des tra- vaux botaniques néerlandais, IV (3-4), V (1-4), VI. 1908-1909. 8e. UTRECHT. Sociélé provinciale des arts et des sciences. — Aantee- keningen van het verhandelde in de sectie vergaderingen van het Provinciaal Utrechtsch Genootschap van Kunsten en We- tenschappen, 1908, 109. 8. — Verslag van het verhandelde in de Algemeene Vergaderine, 1908, 1909. 8. UTRECHT. JInsliltut météorologique -Royal. — Koninklijk Neder- landsch meteorologisch Institut. Jaarboek, LVIII (A, B), LIX (A, B), LX (A, B). 1906-1908. 40. — Mededeelingen en verhan- delingen, VI-IX. 1908-1910. 8. — Etudes des phénomènes de arée sur les côtes néerlandaises, IV. 1910. 8. Iles Britanniques. CAMBRIDGE. Société scientifique. — Transactions of the Cambridge philosophical Society, XX (15-16), XXI (1-11). 1908-1910. 40, — Proceedings, XIV (4-6), XV (1-5). 1907-1909. 8. DUBLIN. Académie Royale d'Irlande. — The Proceedings of the Royal Irish Academy, XXVII {section A, 3-12; sect. B, 1-11: sect. C, 1-18), XXVIII (sect. À, 1-2; sect. B, 1-6; sect. C, 1-6)- 1907-1910. 80. DuBLiN. Société Royale. — The scientific Transactions of the Royal Dublin Society, 24 series, IX (7-9). 1905-1909. 4°: — The scienti- fic Proceedings, new series, XI (21-32), XII (1-29). 1908-1910. 8e. — The economic Proceedings, I (12-16). 1908-1910. 8°. EDIMBOURG. Société botanique. — Transactions and Proceedings of the Botanical Society XXIII (3-4), XXIV (1). 1907-1909. 8°. EbIMBOURG. Société Royale. — Proceedings of the Royal Society, XXVIII (1-9), XXIX (1-8), XXX (4 10). 1907-1910. 8°. EDIMBOURG. Sociélé Royale de physique. — Proceedings of the Royal physical Society, XVIL (1, 4, 6), XVIII (4-2). 1907-1910. 8e. GLASGOW. Société d'histoire naturelle. — Proceedings and Transac- tions of the Natural history Society, new series, VIIL (1). 1905- 1906. 80. — The Glasgow Naturalist, 31 series, I (1-4) 1908-1909.8 o. GREENWICH. Observatoire Royal. — Astronomical and meteorologi- di à mise es ‘Métis Late ss ati 1 PAR LA SOCIÉTÉ 405 cal Observations made at the Royal Observatory of Greenwich in the years 1906, 1907. 4°. — Astrographic catalogue 1900 Green- wich section, vol. II. Dec. + 72° to 90°, 1908. 40, — Photo- Heliographic results 1874 to 1885. 1907. 40. — Observations of the planet Eros, 1900-1901. 1908. 4°. — Second nine-year Cata- logue of stars for 1900. 4°. GuERNSEY. Sociélé des sciences naturelles. — Guernsey Society of natural sciences and local research. Report and transactions, 1907, 1908. 80. LIVERPOOL. Sociélé littéraire et scientifique. — Proceedings of the Literary and Philosophical Society, LIX, LX. 1903-1907. 8. LIVERPOOL. Université, — The Institute of Commercial research in the tropics Liverpool University. Quarterly Journal, II (6). 1908. 80. — Index to vol. I. 1908. 8°. LONDRES. Société Royale. — Proceedings of the Royal Society, LXXX (A, n°5 536-542; B), LXXXI (A, B), LXXXII (A, A, nos 552-558), LXXXIIL (A), LXXXIV (A, 567-569), 1908-1910. 8°. — Report to the evolution committee, IV, V. 1903-1909. &o. LONDRES. Sociélé Royale astronomique. — Monthly notices of the Royal astronomical Society, LXVIIT (2-9), LXIX, LXX (1-8), 1907-1910. 8. — Memoirs, XXI (1), XXV, LVIT, LVIIL, LIX, (4- 2). 1852-1908. 4°. — A general index to vol. I-LII of the Monthly notices. 1870-1896. 80. — A general index to vol. I-XXXVIII of the memoirs. 1871.8°. — Catalogue of the library, 1884 and sup- plementary, 1384-1898. 8o. LONDRES. Société Linnéenne.— The Journalofthe Linnean Society. Zoology, XXX (197-200), XXXI (203-207). 1908-1909. 8°, — Bota- ny, XXX VIII (265-270), XXXIX (271). 1908-1909. 8°. — Procee- dings, 120th and 1211h sessions. 1907-1909. 8. — List of mem- bers, 1903-1910. 80. — The Darwin-Wallace celebration held on thursday, 1st july 1903. 8°. LonpREs. Société Royale de microscopie. — Journal of the Royal mi- crospical Society, 1903, 1909, 1910 (1-4). 8°. MANCHESTER. Société littéraire et scientifique. — Memoirs and Pro- ceedings of the Manchester Literary and Philosophical Society, LIT, LIII, LIV (1-2). 1908-1910. 8°. NEWGASTLE-UPON-TYNE. Sociélé scientifique. — Proceedings of the University of Durham Philosophical Society, III (4-5). 1909- 1910. 8. Italie. BQLOGNE. Académie Royale des sciences. — Memorie della R. Acoa- 406 OUVRAGES REQUS demia delle Scienze dell Istituto di Bologna, 6* serie, IV, V. 1907-1908. 4°. — Rendiconto, nuova serie, XI, XII. 1906-1908. 80. CATANE. Académie des Sciences naturelles. — Atti della Accade- mia Giœnia di scienze naturali, 4 serie, XX ; 5 ser., I, IL. 1907- 1909. 4%. — Bollettino delle sedute, nuova serie, fasc. 1-11. 1907-1910. 8°. FLORENCE. Académie des Géorgophiles — Atti della Reale Accade- mia economico-agraria dei Georgofili, 5° serie, IV (4), V, VI, (1- 2), VII (1-2). 1907-1910. 80. FLORENCE. Sociélé entomologique italienne. — Bollettino della So- cietà entomologica italiana, XXXVIIL (3-4), XXXIX, XL. 1906- 1908. 8. GÈNES. Malpighia. — Rassegna mensuale di botanica, XXI (4-12), XXII, XXIII (1-9). 1907-1909. 80. GÈNES. Musée d’hisloire naturelle. — Annali del Museo civico di storia naturale, 32 serie, III. 1907. 8°. MiLan. Instilut Royal des sciences et lettres. — Memorie del R,. Istituto Lombardo di scienze e lettere. Classe di scienze mate- matiche e naturali, XX (10). 1908. 4°. — Rendiconti, 22 serie, XL (16-20), XLI, XLIL (1-15). 1907-1909. 80. MILAN. Observatoire. — Publicazioni del Reale Osservatorio Astro- nomico di Brera, XL (2). 1907. 40. — Riassunto delle osservazio- ni meteorologiche eseguite nell” anno 1906. 4. MiLan. Société italienne des sciences. — Atti della Società Italia- na di scienze naturali e del Museo civico di storia naturale, XLVI (3-4), XLVIL, XLVIIT, XLIX (1) 1908-1910. 80. MopèNE. Académie Royale des sciences, lellres el arts. — Memorie della Regia Accademia di scienze, lettere ed arti, 32 serie, VI, VII, VIII. 1906-1909. 8°. Mopoène. Société des naturalistes et mathématiciens. — Atti del'a Società dei Naturalisti e Matematici, 42 serie, VII, VIII, IX, X. 1905 1908. 8. MOoNCALIERI. Observatoire. — Bollettino meteorologico e geodina- mico dell’ Osservatorio, 1907 (10-12), 1908, 1909. 8. — Misure ma- gnetiche nei dintorni di Torino, 1907, 1908. 4°. NApPLes. Société Royale. — Rendiconto dell’ Accademia delle scienze fisiche e matematiche, 32 serie, XIII (8-12), XIV, XV. 1907-1909. 8o. — Atti, 22 serie, XIII. 1908. 4°. Napces. Institut. — Atti del R. Istituto d’incoraggiamento, LIX, LX. 1907-1908.:40. Napces. Société des Naturalistes. — Bollettino della Società di Na- turalisti, 2* série, I, IL. 1907-1908. 8. PaDOUE. Académie scientifique. — Atti della Accade mia scientifica PAR LA SOCIÉTÉ 407 Veneto-Trentino-Istriana, 28 série, IV (1-2), V (1) ; 32 série, I, IL. 1907-1908. 8°. PALERME. Académie Royale des sciences, lettres et beaux-arts. — Atti della Reale Accademia di scienze, lettere e belle arti, 3 se- rie, VIII. 1904-1907. 4°. PALERME. Société des sciences naturelles et économiques. — Gior- nale di scienze naturali ed economiche, XXVI, XXVII. 1908- 1909. 4e. PAviE. Institut botanique. — Atti dell’ Istituto botanico dell’ Uni- versita, 22 serie, XI. 1908. 4°. PISE. Société toscane des sciences naturelles. — Atti della Società toscana di scienze naturali. Memorie, XXIII, XXIV. 1907-1908. 40, — Processi verbali, XVII (1-5), XVIIL (1-6). 1907-1910. 8°. Rome. Académie Pontificale des Nuori Lincei. — Atti dell’ Acca- demia Pontificia Romana dei Nuovi Lincei, LIX (4-7), LX, LXI, LXIT. 1905-1909. 40. ROME. Académie Royale des Lincei. — Atti della Reale Accademia dei Lincei. Classe di scienze fisiche, matematiche e naturali. Ren- diconti, 5? serie, XVI (11; 42), XVII (1-11), XVHIX (I-II), XIX (IT ; 1-2). 1907-1910. 4. — Rendiconti dell adunanza solenne, IL 19). 1910. 40. ROME. Société italienne des sciences. — Memoria di matematica e di fisica della Società Italiana delle scienze, 32 serie, XV, 1908. 40. ROME. Société italienne pour le progrès des sciences. — Atti della Società Italiana per il progresso delle scienze, L. 1907. 8e. SIENNE. Académie. — Atti della Reale Accademia dei Fisiocritici, 4a serie, XIX (7-10;, XX ; 52 serie, I. 1907-1909. 8e. TuriIN. Académie Royale des sciences. — Atti della Reale Accade- mia delle scienze, XLII (12-15), XLIII, XLIV. 1907-1909. 8°. — Osservazioni meteorologiche, 1507. 8°, Turin. Société météorologique italienne. — Bollettino bimensuale, 32 serie, XXVI (8-12), XXVII, XXVIII, XXIX (1-9). 1907-1910. 4. VENISE. Institut Royal Vénilien des sciences, lettres et arts. — Atti del Reale Istituto veneto di scienze, lettere ed arti, LXV, LXVI, LXVII (1-5). 1905-1908. 8°. — Memorie, XXVIL (6-10), XX VIII (1). 1906-1907. 4°. — Osservazioni meteorologiche, 1906.8. Luxembourg. LuxemBourG. Société des Naturalistes luxembourgeois. — Bulletins mensuels, I, II. 1907 1908. &, 108 OUVRAGES REÇUS Norvège. TROMSOE. Museum. — Tromsæ Museums Aarsberetning, 1906, 1907, 1908. 8. — Aarshefter, XXV, XXIX, XXX. 1902-1907. 8e. TRONDHJEM (Drontheim). Société Royale des sciences. — Det Kon- gelige norske Videnskaber: Selskabs Skrifter, 1907. 8°. Portugal. CoiMBRE. Société botanique. — Boletim da Sociedade Broteriana, XXIII, XXIV. 1907-1909. 4°. û LISBONNE. Académie Royale des sciences. — Sessào publica da Aca- demia Real das Sciencias, 1905, 1906, 1907. 8. — Tratado ele- mentar de electricidade, I. 1909. 8. — Elogio academico de sua Majestade El-Rei o Senhor D. Carlos I presidente do Academia. 1909. 8 — Notes on the Climate of Mont’ Estoril and the Rivie- ra of Portugal. 1908. 8°. — Les applications directes et indirectes de l'électricité à la médecine et à la chirurgie. 1908. 4°. PorTo. Académie polytechnique. — Annaes scientificos de Acade- mia Polytechnica, IL (4), IE, IV, V (4). 1907-1909. 8°. — Obras sobre mathematica, IV. 1908. 4, Roumanie. BUCAREST. Institut météorologique de Roumanie. — Buletinul lu- nar al observatiunilor meteorologice din Romänia, XVI, XVII, XVIIL. 1907-1909. 4°. Russie. DorpaT. Société des sciences naturelles. — Sitzungsberichte der Naturforscher-Gesellschaft bei der Universität Jurjew, XVI (2-4), XVII, XVIIL. 1907-1909. &. — Schriften, V, VIT, X, XVIII, XIX. 1890-1908. 4°. EKATERINBOURG. Société Ouralienne d’Amateurs des sciences na- turelles. — Bulletin, XIX (1), XX (1), XXI, XXII, XXIII, XXIV, XXV,XXVI,XXVIIL. 1897-1908. 8°. HELSINGFORS. Société finlandaise des sciences. — Acta Societatis scientiarum Fennicæ, XXXIII, XXXIV, XXXV, XXXVI, XXXVII (1-2, 4-11), XXXVIIL (1), XXXIX. 1907-1910. 4°. — Olversigt af- Finska Vetenskaps-Societetens Fôrhandlingar, XLVIII, XLIX, L, LI (A, C). 1905-1909. 8. — Bidrag till Kännedôüm af Finlands Natur och Folk, LXIV, LXV, LXVI, LXVII (4-3), LXVIII (2). Lu ter Ed init ilèrts PAR LA SOCIÉTÉ 409 1907-1909. 8. — Etat des glaces et des neiges en Finlande pen- dant les hivers, 1896-1898. 40. — Meteorologisches Jahrbuch für Finland herausgegeben von der meteorologischen Zentralanstalt, I, IT, III, 1901-1903. 40. — Beilage, 1902. 4°. — Finländische hydrographisch-biologische Untersuchungen, I, I, IIL, IV, V. 1907-1909. 8e. HELSINGFORS. Sociélé d'histoire naturelle. — Acta Societatis pro fauna et flora Fennica, XXIV, XXIX, XXX,XXXI, XXXII. 1906- 1909. 8. — Meddelanden, XXXIII, XXXIV, XXXV. 1906-1909. 8o. KHarKkOFF. Société de médecine scientifique et d'hygiène. — Troudi obchtchestva naoutchnoi meditsini i gigieni, 1904-1907. 80. Kiew. Société des Naturalistes. — Zapiski Kieffskago Obchtchestva estestvoispitatelei, XX (3). 1908. &o. Moscou. Société Impériale des Naturalistes. — Bulletin, nouvelle série, XX (3-4), XXI, XXII (1-2). 1906-1908. 8o. OpEssa. Société des sciences naturelles de la Nouvelle Russie. — Zapiski Novorossiiskago Obchtchestva estesvoispitatelei, XXX, XXXI, XXXII, XXXIII. 1907-1909. 8° RiGA. Société des Naturalisles. — Korrespondenzblatt des Natur- forscher-Vereins, LI, LIT. 1908-1909. 8°. — Arbeiten, neue Folge, XI. 1908. 8. — Katalog der Bibliothek, I. 1908 8o. SAINT-PÉTERSBOURG. Aradèmie Impériale des sciences. — Mémoi- res, 8° série, classe physico-mathématique, XVIII (1-8, 10-16), XIX (1-10), XX (1-2, 8), XXI (1-3). XXIT (1, 4, 8-10), XXII (1-6, 8), XXIV (1, 4-7, 9). 1905-1909. 4. — Bulietin, 6e série, 1908 (1- 18), 1909 (1-2, 6-18). — Travaux du Musée botanique, I, II, II, IV, V, VI, 1902-1909. 8 — Schedae ad Herbarium Florae Ros- sicae, IV, V, VI. 1902-1908. &o. SAINT-PÉTERSBOURG. Jardin bolanique. — Acta Horti Petropolita- ni, XXV (2, XX VII (1-2), XX VITE (2), XXIX (1-2), XXX (1). 1907- 1909. 8. — Delectus plantarum exsiccatarum, quas Hortus Bo- tanicus Petropolitanus anno 1908. 8°. SAINT-PÉTERSBOURG. Observatoire physique central Nicolas. — An- nales, 1904 (supplt)}, 1905 (LE, IT. 1-2, supplt.), 1906 (I, II. 1-2). 40. — Observations météorologiques en Mandchourie, 1er fasc. 1898- 1906. 40. SAINT-PÉTERSBOURG Société Impériale russe de géographie. — Izviéstiia Imperatorskago Rousskago géographitcheskago Ob- tchestva, XLI (5), XLII (4-5), XLIIT, XLIV, XLV (1-3, 6-10). 1905- 1909. 80. — Ottchett, 1905-1908. 8°, — Instrouktsiia dlia Izslié- dovaniia ozere. 1908. 80. SAINT-PÉTERSBOURG. Société Impériale des naturalistes. — Troudi Imperatorskago S-Petershourgskago Obtchestva estestvoispita- a1 410 OUVRAGES REÇUS telei, XXXII (Livr. 5), XXXIV (Livr. III), XXXV (Livr. III, nes 7-8), XXXVI (Livr. IT, nos 3-8), XXXVII (Livr. IT; III, nos 1-5, 7-8), XXXVIII (Livr. I, nos 5-8; Il; IV), XXXIX (Livr. I, nes 1-8; II, nos 1-2; IV), XL (Livr. I, nos 1-8; Il; III, nes 1-4, XLI (Livr. I, no 1). 1906-1910. 80. Suède. Lunp. Université. — Acta Universitatis Lundensis, II Fysiografiska Sällskapets. Handlingar. Ny füljd, XVIII, XIX. 1907-1908. 40, SrockHoLmM. Académie Royale des sciences. — Kungl. Svenska Ve- tenskaps-akademiens. Handlingar, XLIL (10 12). XLIIL (1-12), XLIV (1-5,, XLV (1-7) 1907-1910. ño. — Arkiv fôr botanik, VIL(1- 4), VIII (1-4), IX (1-4). 1908-1910. 80. — Arkiv für zoologi, IV (1- 4), V (1-4), VE (1-4). 1908-1410. 80. — Arkiv für kemi, mineralogi och geologi, IT (1-5). 1908-1410. $°. — Arkiv fôr matematik, as- tronomi och fysik, IV (2-4), V (1-4), VI (1). 1908-19i0. 8e — Ar- sbock for är 1908, 1909, 1910. 8e. — Sveriges offentliga Bibliothek. Accessions katalog, XXI, XXII. 1906-1907. 8. — Meddelanden frâän K. Vetenskaps-akademiens Nobel Institut, I (8-15). 1907- 1909. 8°. — Les prix Nobel en 1906, 1907. 8. TRONDHJEM. Sociélé Royale des sciences. — Det Kongelige Videns es bers Selskabs. Skrilter, 1908. 8°. Ursaz Observatoire. — Bulletin mensuel de l'observatoire météoro- logique de l'Université, XXXIX, XL, XLI. 1907-1908. 4e. UprsaL. Société Royale des sciences. — Nova Acta Regiæ Societatis scientiarum Upsaliensis, serie 4, II (1). 1907-1909 4° — Biblio- graphia Linnaeana, [ (1). 1907. 8°. Suisse. BASsEL. Sociélé des sciences naturelles. — Verhandlungen der Na- turforschenden Gesellschaft, XIX (2-3), XX (1-2). 1907-1909. 8e. BERNE. Société botanique suisse. — Bulletin, XVII, XVIIE 1908- 1909. 8. BERNE. Société helvétique des sciences naturelles. — Actes, XC (1-2), XCI (1-2). 1907-1908 8° — Compte rendu des traque ses- sion 90. 1907. 8°. BERNE. Société des sciences naturelles. — Mittcilungen der Natur- forschenden Gesellschaft, 1907-1908. &o. Caur. Société des sciences naturelles. — Jahres-Bericht der Natur- forschenden Gesellschaft Graubündens, neue Folge, L, LI, 1907 1909. 8. PAR LA SOCIÉTÉ A]1 FRAUENFELD. Société des sciences nalurelles. — Mitteilungen der Thurganischen Naturforschenden Gesellschaft, XVIII. 4908, 8e. FRIBOURG. 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Sociélé des sciences naturelles. — Vierteljahrsschrift cer Naturforschenden Gesellschaft, LIT (3-4), LILI {1-4), LIV (1-2). 1908-1909. 8°. AFRIQUE: a Egypte. LE Caire. Institut Egyplien. — Bulletin, 5° série, I (1-2), II (1-2), III (1-2). 1907-1909. 80.— Mémoires, V (?-3), VI (1-2). 1907-1909. 4°. Cap de Bonne-Espérance. LE Cap. Geodetic Survey of South Africa. — Report, V. 1908. 4°. LE Cap. Observatoire. — Annals of the Cape Observatory, II (5-6), VII (1), X (3). 1907-1909. 40. — Report of his Majesty s Astrono- mer at the Cape of Good Hope, for the years 1906-1907, 1908, 1909. 4°. — Catalogue of 1680 stars for the equinox 1900. 4°, 412 OUVRAGES, REÇUS AMÉRIQUE. AMÉRIQUE DU NORD. Canada. Haztrax. Institut scientifique. — The Proceedings and Transac- tions of the Nova Scotian Institute of science, XI (3 4), XII (1). 1904-1907. 8e. OTrawa. 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Sociélé scientifique. — Memorias y revista de la Sociedad Scientifica Argentina « Antonio Alzate », XXV (2-5, 9-12), XXVI (1-2, 4-5, 10-12), XX VII (1-3). 1907-1909. 8°. ——— 416 OUVRAGES REÇUS AMÉRIQUE DU SUD. Brésil, RIO DE JANEIRO. Musée national. — Archivos do Museu Nacional, XIIT, 1905. 40. RI10 DE JANEIRO. — Observatoire. — Boletin mensal do Observato- rio, 1907 (1-12). 4°. — Annuario, XXIV. 1908. 12. République Argentine. BUENOS AIRES. Musée national. — Anales del Museo nacional, se- rie 3, VII, IX, X, XII. 1907-1909. 8o. BUENOS AIRES. Sociélé scientifique. — Anales de la Sociedad Cien- tifica Argentina, LXIV (2-6), LXV, LXVI, LXVII, LXVIIT, LXIX (1-2). 1907-1910. 8. Uruguay. MONTEVIDEO. Musée national.— Anales del Museo nacional, VI [Flo- ra ÜUruguaya, III (3)], VII [IV (1-2,]. 1908-1910. 4. — Anuario es- tadistico, I. 1907-1908. 40. MONTEVIDEO. Observatoire. — Boletin mensual del Observatorio me- teorologico del Colegio Pio de Villa Colon. Años meteo: ologicos, 1902-1907. 4°. 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Iena. 1907. 8°. JANET (Charles). — Notes sur les fourmis, (16-20). Paris. 1905-1907 4o. — Sur la morphologie des membranes basales de l'insecte. Beauvais. 1909. 8°. — Sur la parthénogénèse arrhénotoque de la fourmi ouvrière. Beauvais. 1909. 8. — Sur un nématode qui se développe dans la tête de la Formica fusca. Beauvais. 1909. 8. JEAN (Ch.). — Notice biographique sur M. le contre-amiral Troude. Cherbourg. 1907. 8°. JENSEN (C.). — List of Mosses from the environs of Skagen in Jutland (Denmark). Caen. 1893. 8°, — Mosser fra Novaia-Zemlia, samlede paa Dijmphna-Expeditionen 188!-83 af Th. Holm. Kjobenhavn. 1855. 8°. — Mosser fra Ost-Gronland. Kjobenhavn. 1898. 80, — Enumeratio hepaticarum insulæ Jan Mayen et Groenlandiae orientalis a cl. P. Dusén initinere Groenlandico Suecorum anno 1399 collectarum. Stockholm. 1900. 8 — Bryvphyta of the Fae- rôes, with phyto-geographical studies based upon them. Copen- hagen. 1901. 8. — Musci Asiae borealis, III. 4909. 4°, — Voir ARNELL. KOERNE (E.). — Ligustrum sect, Ibota. Berlin. 1904. 8,— Eine neue Cuphea aus Argentinien. Berlin. 1907. 8, — Drei kultivierte Evo- nymus. Berlin. 1904. 8°. — Lythraceae I-II. Leipzig. 1909. 8e — Über neue oder interessante Holzgewächse. 1906. 8. — Über Forsythia. Berlin. 1806. 8°. — Robinia neomexicana X Pseudaca- Cia. Berlin. 8° — Vorwetlicne und lebende Taxodien, 1907. 80, — 28 426 OUVRAGES REÇUS Taxodium imbricarium. 1908. 8. — Abnorme Früchte von Ju- glans nigra L. 1908. 8. — Ein neuer Prunus (P. paracerasus) aus Japan. 1909. 8. — Die in Deutschland eingeführten japa- nischen Zierkirschen. (Vorlänfige Mitteilung). 1909. 8°.— Syrin- ga Sweginzowii Koehne et Lingelsheim nov. spec. — Eine neue Cuphea von den Kleinen Antillen 1940. 8°. — Zwei neue Rosen, aus Kurdistan und aus Ostasien. 1910. 8°. — Zwei Varietäten von Prunus japonica Thuünb. 1910. 8. — Lonicera Korolkowi Stapf var. aurora Koehne, nov var. 1910. 80. — Evonymus semiexserta Koehne, nov. spec. 1910. 8. — Prunus Sweginzowi Koehne, nov. spec. (Chamaeamygdalus). 1910. 8. — Ulmus pinnato-ramosa Dieck Cat. 1895. (nom. nud.). 1910. &o. KOLLEGEN. — Voir SCHÜLERN (VON). Koomaxs (N.). — Over den invloed der zelfinductie in telefoongelei- dingen. Delft. 1908. 8°. KORAEN (Tage). — Voir CUFINO (Luigi). KucKkHuCK. (Paul). — Ueber Polymorphie bei einigen Phaeosporeen. Berlin. 1898. 8°. — Meeresalwen vom Sermitdlet-und Kleinen Karajakfjord. 4°. — Beitrâge zur Kenntnis der Meeresalgen. 1897- 1898. Kiel und Leipzig. 4°. — Über Algenkulturen im freien Mee _ re. Kiel und Leipzig. 1900. 40. — Bericht über eine botanische Reise nach Marokko. Oldenburg. 1904. 4°. LE Canu (Dr Louis René). — Notice sur sa vie et ses travaux, par A. h,-G. Paris. 195: LEGRIN (Adrien). — La société cherbourgeoise sous Louis XVI. Cher- bourg. 1908. 8°. LECOINTRE (la comtesse Pierre). — Les faluns de la Touraine. Tours. 1908. 8°, LEVEILLÉ (Mgr H.). — Deux familles de plantes en Chine. Cherbourg. 1906. 8. LioTARD iM. P. V.). — Le carbure de calcium, l’acétylène et leurs applications agricoles. Paris. 1909. 8°. LoEsKE (Leopold). — Zweiter Nachtrag zur « Mossflora des ITarzes ». Berlin. 1904. 8. — Zur Mossflora der südwestlichen Mark. Ber- lin. 4901. 8. — Bryologische Notizen aus den Salzburger und Berchtesgadener Alpen. Dresden. 8. MaivEx (J. H.). — A critical revision of the genus Eucalyptus, part. IX-X. 1907-1908. 40. — Miscellaneous publications, n° 1.166, 4.175, L.182, 1.189, 1.197, 1.202, 1.212, 1.223, 1.231, 1.264. Sydney. 1908-1909. 8°. — Records of Australian botanists (a), general (b). New South Wales. Sydney. 1903. 8°, — A contribution to the botany of South Australia. Sydney. 1908. 8. — Records of Vic- torian Botanists, Sydney. 1908, — A century of botanical endea- 4 Ê | 8 PAR LA SOCIËTÉ 427 vor in South Australia. 1907. 8°. — Records of Western Austra- lian Botanists and Australian Botanists who have dealt with the Flora of Western Australia. Perth. 1909. 8. — Records of Tas- manian Botanists. 1909. 8°. — Botanical, topographical and geo- logical notes on some routes of Allan Cunningham. 1909. 8, — A plea for the study of phenological phenomena in Australia. 1909. 8. — and BETCHE (E.). Notes from the botanic gardens. Sydney. 1908-1909. 80. MAIRE (René). — Rapport sur les excursions et expositions organi- sées par la Société mycologique de France, en octobre 1907. Paris. 1908. 8. — Deux substitutions frauduleuses peu connues 1 dans le commerce de la truffe. Paris. 1908. 8°. — Une espèce européenne peu connue du genre Podoscypha Pat. (Bresadolina Brinken. ; Craterella Karst. nec Pers.). Paris. 1909. 80, — La vé- gétation de la Lorraine. Nancy. 1908. 8, — et TISON (Adrien). La Cytologie des Plasmodiophoracées et la classe des Phyto- myxinae. Berlin. 1909. 80. — Voir GUINIER (P.) et HARMAND (l'abbé J.). MaAssSART (Jean). — Voir FREDERICQ (Léon). MüLLER (Karl.). — Neues über badische Lebermose aus den Jahren 1905-1906. Dresden. 1907. 8°. MURAT (I. St.). — Istoricul lucrarilor meteorologice in Romania. Bucuresci. 1902. 8°. — Chestiunca Schimbärei climei in Roma- nia Bucuresci. 1902. 80. — Clima dilei de Dece Maiu. Bucuresci. 1902. 40. — Observations magnétiques faites à Bucuresci au cours de l’année 1900 Bucuresci. 1903. 4° — Asupra variatiunii etalônelor de Massa. Bucuresci. I-II 1904-1905. 8°, — Etalonnage des masses en série fermée. Bucuresci. 1905 40. — Service mé- téorologique de Belgique. Bucuresti. 1905. 4°. — Durée de l’é- clairement du soleil dans les différentes régions de Roumanie. | Bucuresti. 1906. 4°. — Institut royal météorologique de la Hol- lande. Bucuresti. 1906. 4°. — Institut royal météorologique et magnétique de Hongrie. Bucuresti. 1906. 40. — Preciziunea in cantariri. Bucuresti. 1906. 4°. — Cum trebue privita meteorolo- gia. Bucuresti. 1907. 4°. — Raport relativ la influenta Padurii asupra vanturilor. Bucuresti. 1907. 4°. — Contributiuni la clima- tografia Roumaniei, 1-II. Bucuresti. 1907-1908. 40. — Baloanele- sonde si zmeurile in meteorologie, Bucuresti. 4908. 80, — Grin- dina si incercarile de a. o. combate. Bucuresti. 1908. 8°, — Voir HEPITES (St. C.). Nopox (Albert). — L'action électrique du Soleil. Bruxelles. 1907-1908. 8°, — Observations sur l’action électrique du soleil et de la lune, Paris. 1907. 4, — Recherches sur la radio-activité temporaire, 428 OUVRAGES REÇUS Paris. 1908. 4°, — Soupape électrique Nodon. Paris. 40, — La photographie des couleurs. Méthodes directes et indirectes. Pa- ris. 1908. 8°. — Les phénomènes solaires et la physique terres- tre. Bruxelles. 1908. 80. — La prévision du temps. Cherbourg. 41910. 80. — L'action électrique du soleil. Paris. 12. OLIVIER (l'abbé H.). — Lichens d'Europe. Énumération, stations et distribution géographique. Cherbourg. 1907-1909. 8e. PANTU (Zach. C.). — Contributiuni la flora Bucurestilor si a impre- jurimilor sale, I-II. Bucuresti. 1908-1909. 40. — Contributiune la flora Bucegilor. Bucuresti. 1907. 4°. — Vallisneria spiralis si. Wolflia arrhiza in Romania. Bucuresti. 1906. 4°. PARDÉ (L.) et HICKEL (R.). — Excursions dendrologiques en 1908. (Courset-Pouilly- Cherbourg -Frémont - Martinvast-Pépinvast). 1908. 80. PASQUET (Octave). — Variétés de Cicindela germanica L. trouvées dans la Manche sur les bords du Couesnon et de la Sélune. Ren- nes. 1909. 8°. — Nouvelles espèces de Laboulbéniacées. Rennes. 1909. 8°. PETIT. — Diatomacées. Paris. 1908. 40. PICKERING (Edward C.). — Foreing associates of national Societies. Cambridge. I-I[. 1908-1909. 8°. — The future of Astronomy. 1909. 8°. PiTaRD et CORBIÈRE (L.). — Additions à la flore des Muscinées de la Tunisie. Paris. 19)9. 8e. PLATEAU (Félix). — Les insectes ont-ils la mémoire des faits ? (Ob- servations sur les Bourdons). Paris. 1909. 8. — Note sur l’im- plantation et la pollination du gui (Viscum album) en Flandre. Bruxelles. 1908. 8°. — La pollination d’une orchidée à fleurs ver- tes «Listera ovata » par les insectes. Gand. 1909. 8. — Recher- ches expérimentales sui les fleurs entomophiles peu visitées par les insectes renduss attractives au moyen de liquides sucrés odorants. Bruxelles. 1910. 8c. Porsizp (Morten P.). — Voir HAGEN (J.). POTIER DE LA VARDE. — Contribution à la flore bryologique des | Côtes-du-Nord. Nantes. 8°. PRAIN (David). — Contributions to Indian botany. London. 1906. 8e, RENAULT (D' Charles). — A la recherche de l'eau potable. Cher- bourg. 1908. 8. Ricca (Dott. Ubaldo). — Movimenti d'irritazione delle piante. Mila- no, 1910. 8. RIPPERGER (A.). — Die influenza. München. 1897. 8. RoGEL (Franz). — Über Bernoullische und Euler'sche Zahlen. Prag. 1908, 8. — Ergebnisse der Untersuchungen über die Genauig- keit planimetrischer Constructionen. Prag. 1908. 8°, PAR LA SOCIÉTÉ 429 ROUXEL (Georges). — Découverte d’un statère d'or gaulois dans la baie de Nacqueville. Cherbourg. 1910. 8°. SAUVAGEAU (C ). — Le professeur David Carazzi de l’Université de Padoue (Italie). Les huîtres de Marennes et la diatomée bleue. Bordeaux. 1908. 8. SCHAEBERLE (J. M.). — The earth as ahaat-radiating planet. Ann Arbor (Michigan). 1908. 8. — The infallibility of Newtow's law of radiation at known temperatures. Ann Arbor. 1908. 4°, — An explanation of the cause of the Eastward circulation of our at- mosphère. Ann Arbor. 190$. 40. — Geological climates. Ann Ar- bor. 1908. 8°, — On the origin and age of the sedimentary rocks. Ann Arbor. 1908. 4°. SCHRÔTER (C.). — Voir FLAHAULT. SCHIAPARELLI (Giovanni). — Orbite cometarie, correnti cosmiche, meteoriti. Pavia. 1908. 80. — Di alcune macchie osservate in Mercurio dal signor Jarry Desloge la mattina del 19 agosto 1907. Torino. 1909. 8e. SCHMUTZER (J.). — Bijdrage tot de Kennis der postcenomane hypoa- byssische en effusieve Gesteenten van het westelijk Müller-Ge- bergte in Central-Borneo. Amsterdam. 1910. 4. SCHÜLERN (VON) et KOLLEGEN. — Festschrift Herrn Professor Dr J. A. Palmén zu seinem 60 Geburtstage am 7 November 1905, I-II. Helsingfors. 1905-1907. 4°. SOUCHÉ. — Le vieillard des lisières. Trépanation posthume. Paris. 1882. 80. — Histoire d’une violette. Niort. 1895. 8, — Enquête sur les cas d'empoisonnement par des champignons. Niort. 1903. 80. — Sur le Cantharellus cibarius Fr., forme c. neglectus. Pa- ris. 1904. 8. — Session mycologique en Bretagne. Niort. 1907. 80. TESCH (P.j. — Der niederländische Boden und die Ablagerungen des Rheines und der Maas aus der Jüngeren tertiär-und der äl- teren Diluvialzeit. Amsterdam. 8°. TEIXEIRA (F. Gomes). — Obras sobre mathematica IV. Coimbra. 1908. 4°. TisON (Adrien). — Voir MAIRE (René). Toni (J. B. DE) — Sylloge Algarum, ser, 4; IIT, IV. Padoue. 8. . TRELEASE (William). — Additions to the genus Yucca. Saint-Louis, 1907, 8. — Agwave macroacantha and allied Euagaves. 1907. 8°. — Agave rigida. Furcraea rigida. Asave angustifolia. Saint-Louis. 1908. 80. — Observations on Furcraea. Leide. 1910. 8. URBAN (Ign.). — 11. Kurze Geschichte der Entwickelung der Samm- lungen. 4°, — Ex: Symbolae Antillanae seu fundamenta Florae Indiae Occidentalis, IV (3), VI. 8. VERBECK (R. D. M.). — Rapport sur les Moluques. Reconnaissances OUVRAGES REÇUS PAR LA SOCIÉTÉ 430 géologiques dans la partie orientale de l’Archipel des Indes orientales Néerlandaises. Batavia. 1908. (Texte 8 et Atlas fe). Voisin (Auguste). — Inventaire des découvertes archéologiques du département de la Manche. Supplément. Cherbourg. 1908. 8. — Nouvelles découvertes préhistoriques à Nacqueville. Cherbourg. 1908. 8°. WEINEK (L‘. — Ein alter bemerkenswerter Quadrant der Prager Sternwarte. Wien. 1909. 8e. WHNBERG (A.). — Over Rietwas en de Mogelijkheid Zijner technisse gewinning. Amsterdam. 1909. 8e. WILDEMAN (Emile DE). — Icones selectæ Horti Thenensis, VI (3-8). 1907-1908. 80. —se ne LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES SCIENCES NATURELLES ET MATHÉMA:IQUES DE CHERBOURG. Fondateurs. MM. + Aug. LE JOLIS, directeur et archiviste perpétuel. (+ 20 août 1904). + Emm. LIAIS, secrétaire honoraire. (+ 5 mars 1900). + Comte Th. pu MONCEL,, membre de l'Institut. (+ 16 février 1884). Bureau pour 1909. MM. LE CANNELLIER, O. %, A. #}, président. Ch. BÉNARD, O. k&, vice-président. L. CORBIÈRE, IL. #}, secrétaire perpétuel. Dr DELISLE, %#, trésorier. Bureau pour 1910. MM. Ch. BÉNARD, O. &, président. D’ HUBERT, I. £}, vice-président. L. CORBIÈRE, I. &ÿ, secrétaire perpétuel. D: DELISLE, %, trésorier. 432 LISTE DES MEMBRES Membre honoraire. M. le D" Ed. BORNET, %$, I. &}, membre de l’Institut, à Paris. —— Membres titulaires. 1re Section. Sciences médicales. MM. | | Dr R. COLLIGNON, %, I. £}, correspondant national de l’Académie de Médecine. D: LE DUIGOU, médecin. D: MICHEL, 0. %, I. £}, directeur du Service de santé de la Marine en retraite. D' LEFRANÇOIS, médecin spécialiste. Dr ARDOUIN, chirurgien. Dr HUBERT, IL. #ÿ, médecin. Dr DELISLE, %, médecin de la Marine en retraite. D' TURBERT, médecin. D' BONNEFOY, %, médecin de Îre classe de la Marine. D' DESLANDES, médecin. D" BRUNET, %, A. £ÿ, médecin de {re classe de la Marine. D: RENAULT (Ch.), &, médecin, ancien maire de Cherbourg. D' LÉO, O. %, médecin de la Marine en retraite. D' LAURENT, médecin de ?* classe de la Marine. 2e Section. Hisloire naturelle et Agriculture. MM. Baron Arthur DE SCHICKLER, au château de Martinvast. L. CORBIÈRE, I. £}, professeur au Lycée. DUTOT, I. $ÿ, ancien adjoint au maire de Cherbourg. P. FAUVEL, professeur à l’Université catholique d'Angers. L.-A. MARTIN, commis principal de la Marine en retraite. JACQUES-LE SEIGNEUR, O. %, A. #}, commissaire en chef de 1:M rine. F. PICARD, professeur à l'École d'agriculture de Montpellier. ELOY, I. é}, adjoint au maire de Cherbourg. Ad. VAUTIER, ancien élève de l’École des Chartes. DE LA SOCIÉTÉ 433 CHALUFOUR, O. %, À. &}, pharmacien en chef de la Marine. GALLARD, %, colonel d'artillerie. G. ROUXEL, agent administratif de la Marine. 3° Section. Géographie et Navigation. MM. L. MOTTEZ, $, capitaine de vaisseau. LE CANNELLIER, O. %, A. £}, capitaine de vaisseau. £ GAUCHET, O. %, À. £ÿ, contre-amiral. CHAUDRON, %, capitaine d'infanterie coloniale. ENG, %, À. £}, capitaine de frégate. CHARREAU, lieutenant d'infanterie coloniale. BENOIST D'AZY, %, À. £}, lieutenant de vaisseau. POUPARD, lieutenant d'Infanterie coloniale. PUMPERNÉEL, O. k&, capitaine de vaisseau. IMHAUS, %, chef de bataillon d'infanterie coloniale en retraite. CROVA, %, capitaine de frégate. 4e Seclion. Sciences physiques el mathématiques. MM. E. BERTIN. C. %, I. £ÿ, ancien directeur des Constructions navales, membre de l’Institut, secrétaire honoraire de la Société. MINARD, %, directeur des Travaux hydrauliques. BÉNARD, O. &, sous-intendant militaire en retraite. TREBOUL, O. %, ingénieur en chef de la Marine. GUILLON, &, ingénieur civil. JOMIER, ingénieur des Ponts-et-Chaussées. MÉTIVIER, A. $}, architecte de la Ville. CARÉ, A. £}, directeur du Bureau d'hygiène de la Ville. LENESLAY (abbé), professeur à l'Institution Saint-Paul. RIDEL, O %,ingén. en chef, s.-directeur des Constructions navales. G. HERSENT, ingénieur, entrepreneur de travaux publics, à Paris. H. BRUN, ingénieur civil. J. HERSENT, ingénieur, entrepreneur de travaux publics, à Paris. SIMONOT, % ingénieur en chef de la Marine. DETŒUF, ingénieur des Travaux hydrauliques. 434 LISTE DES MEMBRES Membres correspondants. MM. AGUILAR, secrétaire de la Société « Antonio Alzate », à Mexico. ALBERT Ier (S. A. S.) Prince de Monaco. AMEGHINO (Florentin), dir. du Musée national de Buenos-Aires. AMMON, anthropologiste, à Carlsruhe. ANTHONY (R.), directeur adjoint du Laboratoire zoologique de Tatihou, Saint-Vaast. ARCANGELI, directeur du Jardin botanique de Pise. ARECHEVALETA, directeur du Musée de Montevideo. ASCHERSON (Paul), professeur de botanique, à Berlin. AUTRAN, botaniste, à Cordoba (République Argentine). AVEBURY (John Lubbock, Lord), Londres. BAIL, professeur à l’Université de Danzig. BAKER (J. Gilbert), conservateur honoraire des herbiers de Kew. BALFOUR (I. B.), directeur du Jardin botanique d'Edimbourg. BARBEY (W.), botaniste, à Valleyres-sous-Rances (Vaud). BARNABY (Sir Nathaniel}, membre de la Société royale de Londres. BECCARI, directeur du Jardin botanique de Florence. BECK von MANNAGETTA, direct. du Jardin botanique de Prague. BERGER (Allwin), directeur des Jardins de la Mortola, Vintimiglia (Italie). BERGEVIN (Ernest DE), botaniste, à Paris. BERTHOLD, professeur à l'Université de Gæœttingue. BERTRAND, professeur à la Faculté des sciences de Lille. BIESIADECKI, professeur d'anatomie à l’Université de Cracovie. BIGOT, doyen de la faculté des sciences de Caen. | BLANCHARD (Raph), secrétaire général honoraire de la Société zoologique de Paris. ‘s BLASERNA, professeur à l'Université de Rome. BLUMENTHAL, secrétaire de la Société des sciences de Francfort, BOHNENSIEG, bibliothécaire du Musée Teyler, à Harlem. BOIS, assistant de la Chaire de culture au Muséum à Paris. BOLAU, naturaliste, à Hamboureg. BONNET (Edmond), botaniste, à Paris. BONNIER, membre de l'Institut, à Paris. BORODINE, directeur du Jardin botanique de Saint-Pétersbourg. BORZI, directeur du Jardin botanique de Palerme. BOUDIER, mycologue, à Montmorency (S.-et-O.). BOULY DE LESDAIN, médecin et lichénologue, à Dunkerque. BOUSSINESQ, membre de l'Institut, à Paris. BOUTCHINSKI, président de la Société des sciences nat. d'Odessa. DE LA SOCIÉTÉ 435 BOUVIER, membre de l’Institut, professeur au Muséum, à Paris. BRAITHWAITE, botaniste, à Londres. BRIOSI (Giovanni), professeur à l'Université de Pavie. BRIQUET (J.), directeur du Jardin botanique de Genève. BRINTON (Daniel), professeur d'ethnologie à Philadelphie. BRITTEN (James), naturaliste au British Museum, à Londres. BRIZI (Ugo), directeur de l'Ecole supérieure d'Agriculture, Milan. BROTHERIS (V. F.), botaniste à Helsingfors. BUREAU (Ed.), professeur honor. de botanique au Muséum, à Paris. BUREAU (L.), directeur du Musée de Nantes. CABREIRA, membre de l'Académie des sciences de Lisbonne. CAMINHOA, professeur à l'Université de Rio-de-Janeiro. CAMPBELL, directeur de l'Observatoire de Lick, Californie. CAMUS (Edm.), botaniste, à Paris. CAMUS (Ferdinand), botaniste, à Paris. CAMUSAT, ingénieur, au Creusot. CAPITAINE, botaniste, à Paris. CARDOT, botaniste, à Charleville (Ardennes). CARPENTIER (J.), ingénieur, à Paris. CARRUTHERS, conservateur au British Museum, à Londres. CARTAILHAC, naturaliste, à Toulouse. CAULLERY, maitre de confér. à la Faculté des sciences de Paris. CELORIA, directeur de l'Obervatoire de Brera, Milan. CERRUTI, professeur de mécanique à l’Université de Rome. CHABERT (Dr Alfred), médecin et botaniste, à Chambéry. CHANTRE (Ernest), sous-dir. du Muséum des sciences nat., à Lyon. CHATENAY, secrétaire de la Société d’horticulture, à Paris. CHEVALIER (Auguste), botaniste explorateur, à Paris. CHEVREL, maitre de conférences à l’Université de Caen. CHRIST, botaniste à Bâle. CHRISTIE (W. H. M.), directeur de l'Observatoire de Greenwich. COLLIGNON (Ed }, inspecteur des Ponts-et-Chaussées, à Paris. CONIL, professeur à l’Université de Cordoba (Rép. Argent'ne). CON WENTZ, secrétaire de la Société des sciences de Danziy. CORRENS, professeur à Munster (Westphalie). CRIÉ, professeur à la Faculté des sciences de Rennes. CRISP, secrétaire de la Société de microscopie de Londres. DANGEARD, professeur adjoint à la Faculté des sciences de Paris. DANGUY (Paul), assistant au Musée d'histoire naturelle, à Paris. DARWIN (Francis), naturaliste, professeur à l’Université, Christ's College, à Cambridge. DAVEAU, conservateur du Jardin botanique de Montpellier. DE CANDOLLE (Casimir), botaniste, à Genève. 436 LISTE DES MEMBRES DELOGNE, botaniste, à Bruxelles. DE SANCTIS, professeur à l'Université de Rome. DE TONI (G. B.). directeur du Jardin botanique de Modène. DISMIER, botaniste, à Saint-Maur (Seine). DIXON, président de la Société des sciences nat. de Philadelphie, D'OCAGNE (Maurice), ingénieur des Ponts-et-Chaussées, à Paris, .DOERING, professeur à l’Université de Cordoba. DOLLFUS (Adrien), naturaliste, à Paris. DOLLFUS (Gust ), géologue, à Paris. DOMINGUEZ, directeur du Musée de pharmacologie, à Cordoba. DORIA (marquis), directeur du Musée civique, à Gênes. DOUIN, professeur au Lycée de Chartres. DRUDE, directeur du Jardin botanique de Dresde. DUBOIS (Alph.i, conserv. au Musée royal d’hist. nat. à Bruxelles. DUBOSCQ, professeur à l'Université de Grenoble. DUCAMP (Louis), maître de conférences à l’Université de Lille. DURAND (Th.), directeur du Jardin botanique de Bruxelles. EDWARDS (Arthur M.), professeur à Newark, N.-Y. (États-Unis). EHLERS, secrétaire de la Société des sciences de Gættingue. ENGLER, directeur du Jardin botanique de Berlin. EVANS (Alex. W.), professeur, Yale University, New-Haven, Conn. EVERDINGEN (E. van), directeur en chef de l'Institut météorologi- que des Pays-Bas, De Bilt, près Utrecht. FABRE (J -Henri), naturaliste, à Sérignan (Vaucluse). FALK EN BERG, professeur à l'Université de Saint-Pétersbourg. FAMINTZINE, professeur à l’Université de Saint-Pétersbourg. FARLOW, professeur à l’Université de Cambridge (E.-U.). FAUVEL, entomologiste, à Caen. FELICE (R. de). professeur au Lycée de Chartres. FISCHER pE WALDHEIM, direct. du Jardin bot. de S'-Pétersbourg. FLAHAULT, professeur à la Faculté des sciences de Montpellier. FORREST, anc. secrétaire de l’Institut des Ingén. civils, à Londres. FÜRSTER, directeur de l'Observatoire de Berlin. FORTI (Achille), professeur de sciences naturelles, à Vérone. FORTIN (Raoul), géologue, à Rouen. FRESENIUS Heinrich), professeur de chimie, à Wiesbaden. FRIES (Th ), professeur à l'Université d’Upsal. GADEAU DE KERVILLE, naturaliste, à Rouen. GADECEAU, botaniste, à Nantes. GARIEL, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées, à Paris. GESTRO), directeur du Murée civique de Gênes. GILKINET, professeur à l’'Univensité de Liège. GILL, directeur de l'Observatoire du Cap. LL DE LA SOCIÉTÉ | 437 GIRARD (Dr Henri),médecin principal de la Marine, à Toulon. GOBI, professeur à l'Université de Saint-Pétersbourg. GODLEWSKI, professeur à l’Université de Cracovie. GŒBEL, directeur du Jardin botanique de Munich. GOLTZ, professeur de physiologie, à Strasbourg. GRAND'EURY, professeur à l'École des Mines, à Saint-Étienne. GRANDIDIER, membre de 1 Institut, à Paris. GRUNOVW (A.), botaniste, à Berndorf. GUIGNARD, membre de l'Institut, à Paris. GUIMARAËS (Rodolphe), capitaine du Génie, à Lisbonne. GUINIER, professeur à l'École forestière de Nancy. GÜNTHER (Albert), naturaliste au British Museum, à Londres. HABERLANDT, directeur du Jardin botanique de Grätz. HAGEN, Museum d'histoire naturelle, Drontheim. HARIOT, aide-naturaliste, au Muséum, à Paris. HATON DE La GOUPIILIÈRE, membre de l'Institut, à Paris. HAYDEN, géologue de l'État, à Washington. HECKEL, professeur à la Faculté des sciences de Marseille. HENRIQUES (J.-Aug.), directeur du Jardin botanique de Coimbre. HENSEN (V.), président de la Société des sciences natur., à Kiel. HEPITES (Stephan-C.), directeur de l'Observatoire météorologique. à Boucarest. HERIBAUD (frère), professeur de botanique, à Clermont-Ferrande HICKEL, inspecteur des eaux et forêts, à Versailles. HIERONYMUS, botaniste, à Berlin. HILDEBRAND (F.), directeur du Jardin botanique de Freiburg i. Br. HINRICIHIS (Dr G. D.), professeur de chimie, à Saint-Louis, Mo. HOLMES, secrétaire de l'Institut des Naval Architects, à Londres, HOOKER (Sir J. D.), ancien dir. des Jardins de Kew, à Sunningdale. HOUZEAU DE LE'IAIE, sénateur, prof. à l’École des Mines, à Mons. HUBLARD (Joseph), secrétaire de la Société des sciences de Mons. HUE (abbé), lichénologue, à Levallois-Perret (Seine). HULOT (baron), secrétaire de la Société de géographie de Paris. HUSNOT, botaniste, à Cahan. HY (abbé), professeur à l'Université catholique d'Angers. HYADES, directeur du Service de santé de la Marine, à Brest. INOSTRANZEFF, professeur à l'Université de Saint-Pétersbourg. ISTVANFFI, directeur de l'Institut ampélologique de Hongrie, à Budapest. JACKSON (B. Daydon), secrét. de la Société linnéenne de Londres. JAMSHEDJI EDALJI, professeur de mathématiques, à Ahmedabad, JANUZEWSKI (Éd DE), professeur à l'Universite de Cracovie, JANE. (Charles), ingénieur et entomologiste, à Beauvais, > 438 LISTE DÉS MEMBRES JENSEN (C. E. O.), botaniste, à Hvalsü (Danemark). JORET, membre de l'Institut, à Paris. JOUBIN, professeur au Muséum, à Paris. JOURDAIN, ancien professeur de Faculté, à Portbail, JUIN DE BAISSÉ, colonel du Génie en retraite. KAMIENSKI, professeur à l’Université de Varsovie. KINDBERG, professeur de botanique, à Linkôping. KLUNZINGER, professeur à l'Université de Stuttgart. KNY, professeur de botanique, à Berlin. KOEHNE, professeur de botanique, à Berlin. KRAUS, directeur du Jardin botanique de Halle. KUCKHUCK, botaniste, à Héligoland. KUNCKEL D'HERCULAIS, assistant au Muséum, à Paris. LACASSAGNE (Dr Alexandre), prof. à la Fac. de médecine de Lyon. LACROIX (A.), membre de l'fnstitut, à Paris. LANKESTER (Sir Edwin Ray), professeur à l’Université d'Oxford. LAPOUGE (DE), blbliothécaire de l'Université de Poitiers. LECOINTE (G), directeur scientifique à l'Observatoire royal de Bruxelles. LEFEVRE (Th.), naturaliste, à Bruxelles. LÉGER, professeur à l'Université de Montpellier. LEROUX, secrétaire de la Société florimontane, à Annecy. LE ROY (Mgr), évêque d’Alinda, sup" des Pères du St-Esprit, Paris. LETACQ (abbé), à Alençon. LÉVEILLÉ (Mgr), secrétaire perpétuel de l’Académie internationale de géographie botanique, au Mans. LEVIER, botaniste, à Florence. LIGNIER, professeur de botanique à l’Université de Caen. LINDSAY (Lord), Comte DE CRAWFORD, astronome, à Londres. LIVI (Dr Rodolfo}), anthropologiste, à Rome. LOESKE, botaniste, à Berlin. LOTSY, secrétaire perpétuel de la Société des sciences de Harlem. LUDWIG (H.), prof à l'Université de Giessen, à Halifax (Canada). LUERSSEN, directeur du Jardin botanique de Künigsberg. LUTZ (L.), secrétaire de la Société botanique de France, à Paris. MAC GREGOR, professeur au Dulhousie College, à Halifax (Canada). MACVICAR (Symers M.), botaniste, à Invermoidart (Écosse). MAGNIN (Ant.), doyen de la Faculté des sciences de Besançon. MAGNUS (Paul), professeur de botanique, à Berlin. MAIDEN, directeur du Jardin botanique de Sydney. MAIRE (René), maître de confér. à la Faculté des sciences de Caen. MALARD, sous-directeur du Laboratoire maritime de Tatihou. MALINVAUD), secrétaire honoraire de la Société botanique, à Paris, DE LA SOCIÉTÉ À43Ù MANGIN (Louis), membre de l’Institut, prof. au Muséum, à Paris. MARCHAND (Léon), professeur à l'École de pharmacie, à Paris. MARQUAND (Ernest), botaniste, à Guernesey. MASCLEF, botaniste, à Paris. MASSALONGO, directeur du Jardin botanique de Ferrare. MASSOL, directeur de l'École de pharmacie, à Montpellier. MATHIEU, directeur de la Station œno'ogique, à Beaune. MENDIZABAL JAMBOREIL,, protesseur de géodésie, à Mexico. MERINO, membre de l'Observatoire de Madrid. MESNIL (Félix), Institut Pasteur, à Paris. METSCHNIKOFF, sous-directeur de l'Institut Pasteur, à Paris. MOHN, directeur de l'Observatoire, à Christiania. MONIEZ, recteur de l’Académie de Caen. MORANDI, directeur de l'Observatoire de Villa-Colon. MORIZE, directeur de l'Observatoire de Rio-Janeiro. MOROT (Louis), assistant au Muséum, à Paris. MÜLLER (Car:), botaniste, à Freiburg im Breisgau, Baden. MULLER (Hippolyte), biblioth. de la Fac. de médec. de Grenoble. MURAT (St.), directeur de l'Institut météorologique de Roumanie. NACHTRIBB, zooloviste, à Saint-Paul (Minnesota). NIESSL von MEYENDORF, professeur de botanique, à Brunn. NODON, président de la Société astronomique de Bordeaux. NORDSTEDT, conservateur du Musée botanique, à Lund. OLIVIER, conservateur honoraire des Herbiers de Kew, à Londres. OLIVIER ‘abbé H.), lichénolouue, à Bazoches-au-Houlme (Orne). OUMOPFF, président de la Société des naturalistes de Moscou. PAMPANINI, secrét. de la Société botanique italienne, à Florence. PAPPENHEIM, professeur à l'Université de Kiel. PARDÉ, inspecteur des Eaux et Forêts, à Beauvais. PARIS (général), botaniste, à Dinard. PASQUET (abbé Octave), professeur, à Ducey (Manche). PASTRANA (Manuel E }, direct. de l’Observat. météor. de Mexico. PATOUILLARD, micologue, à Neuilly-sur-Seine (Seine). PAX, directeur du Jardin botanique de Breslau. PENNETIER (Dr), directeur du Musée de Rouen. PENZIG, directeur du Jardin botanique de Gênes. PERRIER, membre de l’Institut, à Paris. PETIT (Paul), botaniste, à Saint-Maur-des-Fossés, près Paris. PFEFFER (Wilhelm), directeur du Jardin botanique de Leipzig. PFLAUM, secrétaire de la Société des naturalistes de Riga. FICKERING, directeur de l'Observatoire de Cambridge (E.-U.). PIROTTA, directeur de l'Institut botanique de Rome. PITARD (Dr), professeur à l'École de médecine de Tours, 440 LISTE DES MEMBRES PITTARD (D), professeur d'anthropologie à l'Université de Genève. POINCARÉ, membre de l’Institut, à Paris. POISSON, assistant au Muséum, à Paris. | POTIER DE LA VARDE, lieutenant au 48- d'infanterie, à Guingamp. PRAIN (lieutenant-colonel), directeur des Jardins royaux de Kew. PRILLIEUX, membre de l’Institut, à Paris. PUTNAM, directeur du Musée de Peabody, Cambridge. RECHIN (abbé), professeur au Collège de Mamers. REINSCH, botaniste, à Erlangen. REINKE, directeur de l'Institut botanique, à Kiel. REYE, recteur de l'Université de Strasbourg. RICHE (Alfred), professeur à l'Ecole de pharmacie de Paris. RICHET (Charles), professeur à la Faculté de médecine de Paris: RIPLEY, professeur à l'Institut technique de Boston. RŒNTGEN, professeur à l'Université de Munich. ROGEL (Franz), ingénieur, Limbach b. Chemaitz. ROSENVINGE (Kolderup), au Musée botanique de Copenhague. ROSTAFINSKI, professeur à l’Université de Cracovie. ROUSSEAU, professeur, à Joinville-le-Pont. ROUY, botauiste, à Asnières (Seine). RYKATCHEW, directr de l'Observatoire physique de S'-Pétersbourg. SACCARDO), directeur du Jardin botanique de Padoue. SAINT-LAGER, botaniste, à Lyon. SARS (G. O.), professeur de zoologie, à Christiania. SAUVAGEAU, professeur à la Faculté des sciences de Bordeaux. SCHIFFNER, professeur de botanique, à Vienne. SCHOUTEN, secrétaire de la Société mathématique d'Amsterdam. SCHW EDER, président de la Société des naturalistes de Riga. SCH WENDENER, professeur à l'Université de Berlin. SCIUTO-PATTI, secrétaire de l’Académie de Catane. SEMENOW, présideut de la Soc. de géogr. de Saint-Pétersbourg. SEYNES (J. DE), professeur à l'École de médecine, à Paris. SJŒGREN, secrétaire de l’Institut géologique d'Upsal. SMITH (C.-Michie), directeur de l'Observatoire de Madras. SOLMS-LAUBACIL (comte DE), prof. à l’Université de Strasbourg. SOMMIER, botaniste, à Florence. SORONDO), directeur de l'Institut de Buenos-Aires. SOUCHÉ, président de la Société botanique aes Deux-Sèvres, à Pam- _proux (D.-S.). SPANGBERG, entomologiste, à Stockholm. SPENCER (W. Baldwin), secrét. de la Soc. des sciences de Victoria. STAHL, professeur à l’Université de Iéna. STATUTI, secrét. de l'Acad. pontificale des Nuovi Lincei, à Rome. DE LA SOCIÉTÉ 441 STEPHAN, directeur de l'Observatoire de Marseille, STEPHANI, botaniste, à Leipzig. STORY, professeur à l'Université de Baltimore. STRASBURGER, directeur du Jardin botanique de Bonn. SUESS, président de l’Académie des sciences, à Vienne. TASSI (Flaminio), professeur à Sienne, Italie. TEIXERA (F. Gomes), directeur de l’Acad. polytechnique, à Porto. TERRACCIANO (Nicola), directeur du Jardin botanique de Caserte. THEEL, naturaliste, à Upsal. THELLUNG, docent à l’Université de Zurich. THÉRIOT. botaniste, au Havre. THISELTON DYER (Sir W.), ancien directeur des Jardins de Kew. THOULET, professeur à la Faculté des sciences de Nancy. TOPINARD, anthropologiste, à Paris TORROJA Y CABALLÉ (Ed), prof. de mathématiques, à Madrid. TRABUT, professeur à l'École de médecine d'Alger. TRAIL, professeur à l’Université d’Aberdeen. TRELEASE, directeur du Jardin botanique de Saint-Louis. TROUESSART, professeur au Muséum, à Paris. TSCHERMAK, directeur du Musée minéralogique de Vienne. TUDSBERY, secrét. de l’Institut des « Civil Engineers », à Londres. UHLWORM, botaniste, à Berlin. URBAN, sous-directeur du Jardin botanique de Berlin. VAILLANT, professeur au Muséum, à Paris. VAN DER MENSBRUGGHE, membre de l’Académie de Bruxelles. VAN DER STOK, directeur de l'Observatoire de Batavia. VAN DER WAALS, secr. de l’Académie des sciences d'Amsterdam. VAN TIEGHEM, membre de l'Institut, à Paris. VEITCH (Harry James), horticulteur, à Chelsea (Angleterre). VÉLAIN, professeur à la Faculté des Sciences de Paris. VIDAL DE LABLACHE, professeur de géographie, à Paris. VINES (S. Howard), professeur à l'Université d'Oxford. VIRÉ, préparateur au Muséum d'histoire naturelle de Paris. VORDERMAN, naturaliste, à Batavia. VRIES (H. DE}, directeur du Jardin botanique d'Amsterdam. VUILLEMIN, professeur à la Faculté de médecine de Nancy. WALCOTT (Charles Doolittle), secrétaire de la Smithsonian Insti- tution, Washington. WATSON, membre de l'Académie des sciences et arts, à Boston. WATERHOUSE, secrétaire de la Société asiatique, à Calcutta. WEINEK, directeur de l'Observatoire de Prague. WEISS, directeur de l'Observatoire de Vienne. WETTSTEIN vox WESTERSHEIM, dir. du Jardin bot. de Vienne. 29 442 LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ WILD, secrétaire de la Société des sciences de Melbourne. WILDEMAN (E. DE), botaniste, à Bruxelles. WILLE, directeur du Jardin botanique de Christiania. WILSER, naturaliste, à Carlsruhe. WINCHELL, géologue de l'État, à Minneapolis. WITTMACK, secrétaire de la Société d'horticulture de Berlin WITTROCK, professeur de botanique, à Stockholm. WOLF, astronome, membre de l’Institut, à Paris. ZAHLBRUCKNER, botaniste, à Vienne. TABLE. Notice nécrologique sur le Commandant Henri Jouan, RAD En CANNEELIER. . ::..::.7.Le rue. men Lichens d'Europe (Énumération, stations et distribu- tion géographique, avec clef dichotomique des genres et des espèces, par M. l'abbé H. OLzrvier. Sur les mesures prises à New-York pour enrayer la propagation de la tuberculose, par M. le docteur ; LEUR D PEN te ES PS AN Er à Note sur la possibilité d'établir à Cherbourg la tête de ligne de la Compagnie générale transatlanti- que (passagers), par M. F. GuILLON............ Lichenum generis Crocyniæ Mass. plerasque species juxta archetypa specimina morphologice et ana- pnnce descriDSit. A AUE.. 0: Te eee La prévision du temps, par M. Albert Nopon....... Muscinées des environs de Dunkerque, par M. le D° MABOUEY DE: LRSDAIN 2.47 4 RTS met Origine planétaire des perturbations solaires, par MS MDEEL:NODON EL 2e ne Or er ee ARE Extraits des procès-verbaux des séances de la Société (Janvier 1908 à Août 1910), par M. L. CORBIÈRE. Ouvrages reçus par la Société (Janvier 1908 à Août MR Imprimerie Le Maour, 25, rue Tour-Carrée, Cherbourg. PAGES 201 211 PAUTE ERA QUE" ria229" AUTRES trertotr 60 Paie | 14 : HE a CU « SCC es > A Ÿ / "y jé JA Z F7 Q Qt PA r #/ MEMOIRES <24 o \ DE LA EU SOCIÉTÉ NATIONALE DES SCIENCES NATURELLES EE LS ! s < ET MATHÉMATIQUES \A Î DE CHERBOURG à \| ÉN PUBLIÉS SOUS LA DIRECTION DE Ê M. L. CORBIÈRE, à SECRÉTAIRE PERPÉTUEL ET ARCHIVISTE DE LA SOCIÉTÉ. —_— (1 TOME XXX VII CN D (QuarTriÈèME SÉRIE, — Tome VI) PARIS, J-B. BAILLIÈRE er Fics, LigraiREes, RUE HAUTErEUILLE, 19. CHERBOURG, Imeriwerie Émize LE MAOUT 1908 — 1910 . k 441 ses, EU à ACT 1h { ; A HAUTES later Le EU pr DEC FL 40 OT AY Que \# 114 AAA ANT NOT NT AU q 1 AU LA Ü } ik qu N GRECE + K] fStaiet HOOLOIPONENEE RALENTIR CETTE CAPICOPPECIT IC IOIOEP IEC IE A ù joe NIORT ME Et en Ed etats ri ete dre ion mipiIeIeeleiiele CEA URSS onioieie ice inoteleheies dévl den leds abeegeser+ à ose e eee en Rise acielelt ere sis DCI eee étaler soin ES phetotpiereletelsuheret OOOUNN LAN : Le COOCOCONIOOONC pie os | Sen suisse RLARLEE La * vs de dde ré CICICIRELSCI CRT ET DÉTONNNER * DRrET ire te ue sisloimnne à Belette die s sinrmnite ss LLC HUDIEN deprarat vs OEIL ENE] LRSLILIET CIE] RILULILE Ve OÙ AREA trié GULILILETE RACE ICONE LL DE COOOOONOOOPC APTE LARLLARERERECONNNNNNT) RERO UCIUILIOEOCOUE RS s OPEN DLL RE ER] aies de Dh pe ou OPINION . onto je # monteur Vessine … QUUEIERRICECINENONPNS COOP vus COLOR COOPER CIC tourbe eloieeis)afsioiel sisie ete séeteleleietesieisis D0t4eis LEUILE By ins . 16e pete doi sie scans CPI Ress tateteats totale TS Tia etes" COUCOU etohops ten DULLE v'rieheirie tée;pie oh 194 rune LILULILLE LILELLRS) LI 41 DCI ILIL ECC LUE LUS ‘one ltste + 28 008 © ee COCDAOC ONE CCI DORLELETE RAREMENT DECO NES LUE CPE DAJEC ILE v. on 44 tur4s LORIE ETEENS LEE Q RASAEIEIEONNONNNNEN OL UNIL UE ICI LICE … 4 vaio DL DOC LUE ALLER DLL LIEN DORE EURE DODRIONRN 4j. CODEN ER EEE . À DOME SUN IEEE Va nisinie moteieieieisiele sue vésielnieloimiessieis à à NICE 2 sturslole vie se: af pitinie sieste Mel amine ehe à nie arote lent maboss gaie 2 vs. COLLINE EEE GEO stats net . leidiolololoteieleleieseien LU] dite Cor LL sn LILECIPRP CCE (mr e see ss Mer ene aianese nine misteie disitlaieleieieisisse ets Ferre é roro te 0 HOIDOCOPERER RALIREREEENERELLES) njeies siaiehe à ve en slaieie n'aleimiens ais) sites deb sta prtru avé minsisispela ee sent De 6e retefajeir me mamie nee dédaraie créer , rest es à etrsielieis joie, OOCIOCN IEEE DOUDILE: DLL] PRO LICIL PNA CUNENTE nintirrorote: tiass nm rsmgie COOP LUCILE E rss LU LA sl LERRE" . Vonmsssostée dr rate …. DIET LL crie t tirs tostes eme ie “. 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URI CPI 1.0 hs ten où oi LR EREERLEEPPPRI CICICEPIE A ET LILI ICICIPEPOTSPON COCIOCE EN RU LICE CIE visée CIORIIEIOIEPS LILELE EL 77, s'amigiéhe rs ets + SOCCER CRTC hub CLÉ ER ion sin miete mx vécue Me doloininte 258 23 jp o ee ss is itieleloue mis © à D tropeinis » mlotete cuis ie mieiee à à D'rntaielers on 04e slojee mine © 0 0 8 CCE CICR IPC IEEE CCC ICT CAC ICICIPRENPECTPONENPT EN sise minis à CLIC PIE IEEE PE DOULALEE TIC EPS SP ein cnishaisieielnie oise ie Alone none sin08)e 8 00 08 + 1 en sinlste à … time sie sie us sh smialetéiete ls Due à à CICICICEPIN OUEN TN tele|siolote sie ve: ALLIE LEE Lomme ns debit os Ds does ve MA JASLALILILE SCICR IE ICS CURE CNIL uns ssie tétrhonentoss es. salt ir )e em uters Ve ace Dioléiotorerels oisls 215168 M done mottieid ee 0 one mise : laid éloishes “se CECILE TEEN CCF ET! serie sms 4 8 Mieintole promis miste à coisieisn tie à 41. à metiers s 9 phe aiticieteinisisis:.:8 + à are à RRRRENNENENINENT soute tnuame dub are de à DCICICICIOIPETPE . 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