U '■'S' MISSION PAVIE INDO-CHINE ^879-1895 , 'lit 13103 ETUDES DIVERSES III RECHERCHES SUR L’HISTOIRE NATURELLE DE lTndo-chine orientale PAR AUGUSTE PAYIE PUBLIÉES AVEC LE CONCOURS DE PROFESSEURS, DE NATURALISTES ET DE COLLABORATEURS DU MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE DE PARIS OUVRAGE PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGÈRÎ^S, DU MINISTÈRE DES COLONIES ET DU MINISTÈRE DE l’iNSTRUCTION PUBLIQUE ET DES BEAQX-ARTS AVEC UNE CARTE, i3 PLANCHES EN COULEURS ET 28 PLANCHES OU ILLUSTRATIONS EN NOIR PARIS ERNEST LEROUX, ÉDITEUR 28, RUE BONAPARTE iÆsvÇî' < ■ : ■• ',■ • ’•■■ ■■ ■ •■ ■'■■„, - ■ i - -:--‘f .'’V, ■> '. '■■>•■ • ,.• ',., ;,! \ ' .lU-S ■• ■ >•, •'■.•■j, . -VWmII J-..' - . v’^i'^.f. .•■ , * 4Vé> ** ,,*<-^ ' >' » \ 'TL^.^îKKKS'. ^ \ . n^^§^ V- ■ . V^v:i:. V. , :U - ■ ■ . - /.-iny . K V ■ ;';l ''-^ ■ . ■ ■■■•• ■:•'■' .•.K". , .f- . '.- ' j.v • - ■ '/ ■■• - ' ■' .frvAs'','-,' , ',; I '^v-~ >'•*’ ’ .1^1 àk * ”■• .-, * à m* i' , **.*. 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IMPRIMERIE DURAND, RUE FULBERT. MISSION PAVIE INDO-CHINE 1879-1895 ÉTUDES DIVERSES III RECHERCHES SUR L’HISTOIRE NATURELLE DE lTndo-chine orientale PAR AUGUSTE PAVIE PUBLIÉES AVEC LE CONCOURS DE PROEESSEURS, DE NATURALISTES ET DE COLLABORATEURS DU MUSÉUM DTIISTOIRE NATURELLE DE PARIS OUVRAGE PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DU MINISTÈRE DES COLONIES ET DU MINISTÈRE DE lTnSTRUGTION PUBLIQUE ET DES BEAUX-ARTS AVEC UNE CARTE, i3 PLANCHES EN COULEURS ET 28 PLANCHES OU ILLUSTRATIONS EN NOIR PARIS ERNEST LEROUX, ÉDITEUR 28, RUE BONAPARTE ^M-P-SSlON -PAVI L, Études diverses, m. Clém. Deltour et Cie. Editeurs. 173“ 175 Boulevard Murat SZTe (Hôtel Particulier. TABLE DES MATIÈRES Pages Préface xvn ANTHROPOLOGIE Préhistoire i Galaloguc des objets des âges de la [)ierre et du l^ronze recueillis dans la région de Luang-Prabang, par !\I. Massie lo Note de M. Lefèvue-Pom alis i6 Collection de M. Laune 27 Les âges de la pierre et du bronze dans les pays des Babnars, des Sédangs, des Reungaos et dans l’arrondissement de Bienhoa, par M. le 1)'' Veiineau. 27 ZOOLOGIE Articulés 4i Première classe. — Insectes 44 Coléoptères 44 Considérations générales, par M. Pierre Lesne 44 Famille des Cicindélides, par jM. P. Lesne 58 Famille des Carabides, par M. P. Lesne 62 Familles des Dytiscides, des Gyrinides et des Ilydropiiilides, par M. A. Bé- GI.MBART 81 Familles des Dermestides, des Erotylides, des Endomyebides et des Cocci- nellides, par M. Ernest Allard 82 Famille des Hétérocerides, par M. A. Groi vei.le 83 Familles des Paussides, des Silpbides, des Temnoebilides, des Lucanides et des Scarabéides, par Paul Tertrin 84 Descriptions de Lamellicornes indo-ebinois nouveaux ou peu connus, par M. Léon Fairmaire 86 VI MISSION PAVIE Tribu des Mélolonthincs, genre Serica, par M. E. Bkenskk go Familles des Bupreslides, des dérides et des Méloides, par Paul Ticktkin. . gS Famille des Elatérides, jiar M. Ed. Fiæutiaux g4 Familles des Cébrionides, des Ilhipidocérides, des Dascillides et des Malaco- dermides, par 41. .1. Bourgeois g6 Description d’une larve géante appartenant à la famille des Lampjrides, par Ilip[)olyte Lucas io4 Famille des Bostrychides, par M. P. Lesne io5 Famille des Ténébrionides, par Ernest Aui.akd io8 Famille des Antbicides, jiar M. .Maurice Pic log Famille des Curculionides, par M. Chr. Aurivii.i.ius iio Famille dos Anthribides, par M. P. Lesne 127 Famille des Cérambyeides, par Charles BaoNGNiAUT i3o Deux espèces nouvelles de Longicornes du Tonkiu, par 41. Léon Faihmaire. i45 Famille des Cbrysomélides, tribus des Clytrinos -et des Eumolpines, par Édouard Lefèvre i40 Famille des Cbrysomélides (suite), par 41. Ernest Allard i57 Descriptions des espèces nom elles de Cbrysomélides 162 Hémiptères i65 Hémiptères recueillis par 4L A. Pavie, par 4141. Maurice Nqialuier et .loanny Martin. — Considérations générales 167 1. Cimiciiies. — • Famille des Pentatomides 168 Famille des Corcides 171 Famille des Lygéides 172 Famille des Aradides 178 Famille des Béduviides 174 Famille des Nabiides 176 Famille des Bélostomides 177 Cicadiiics 177 Famille des Cicadides 17^ Famille des Fulgorides 180 Famille des 41embracides ■ . . . . 182 Famille des Cercopides • i83 Famille des Jassides >84 Hyménoptères >86 Hyménoptères recueillis par 41. .\. Pavie, par 4141 H. DE Sai'ssure, Ern. André, B. nu Buysson. — Considérations générales >88 Famille des Apides i8g Famille des 4lcllifcrides >9° Famille des Formicides ig2 Famille des Vespides >9^ Famille des Euménides >9^ Famille des Sjibégides >9^ Famille fies Cbrysididcs >9^ Famille des Mutillides >97 TABLE DES MATIÈRES VII Famille des Scoliides iijS Famille des Tiphiides 198 Famille des Pompilides 199 Famille des Slépliaiiides 301 Famille des Tenthrédinidos 202 Explication de la planche XII 2o3 Névroptères 2o4 Liste des Névroptères de ITndo Gliine, parM. René Martin. — Considérations générales 2o4 Famille des Libcllulides 207 Famille des Æschnides 21 1 Famille des Agrionides 218 Lépidoptères 222 Lépidoptères recueillis par M. A. Pavie en Indo-Chine, par G. -A. Poujade. — Considérations générales 222 Rliopalocères. — Famille des Papilionides 226 Famille des Nymphalides 280 Famille des Libytliéides 230 Famille des Lycénides 230 Famille des Ilespérides 287 Hétérocères. — Famille des Saturnides 288 Famille des Sphingides 289 Famille des Notodontides 289 Famille des Syntomides 289 Famille des Zygœnides 24o Famille des Tliyridides 24 1 Famille des Limacodides 24i Famille des Lasiocampides 24i Famille des Lymantriides 242 Famille des Ilypsides 242 Famille des Arctiides 242 Famille des Agaristides 242 Famille des Noctuides 245 Famille des Uraniides 247 Famille des Geométrides 248 Famille des Phralides 249 Diptères 262 Diptères recueillis en Indo-Chine par M. A. Pavie, par J.-M.-J. Bigot. . . 258 Deuxième classe. — Aeachnides 258 Arachnides recueillis par M. A. Pavie en Indo-Chine, par Eugène Simon. . 270 Araignées 270 l'ii famille. — Avicularides 270 2® famille. — Atypides 272 3® famille. — Uloborides 272 4® famille. — Zodariides 278 VIII -MISSION PAVIE 5® famille. — Palpimanicles. 6® famille. — Hcrsiliicles. . ■ÿ® famille. — Tlieridiides . 8® famille. — Ârgiopides. . Ç)® famille. — Tliomisides. . lo® famille. — Clubionides. Il® famille. — Lycosides. [2® famille. — Pisaurides. . i3® famille. — O.xyopides. . i4® famille. — Salticides. Pédipalpcs i®® famille. — Plirynides. . 2® famille. — 'riielyplionides Scorpions Galéodcs Faucheurs (OpUiones) 274 274 270 27(1 283 284 287 280 289 290 292 292 293 293 294 294 TrOISIKME Cr.ASSE. MyIUAI'ODKS 29Ü Myriapodes recueillis par M. A. Pavii; eu ludo Cliine, par M. II. Bkole.mann. — Considérations générales 29b Explication des planches ^09 Quatrième classe. — Crustacés 3io Crustacés déca|)odcs terrestres cl d’eau douce de l'Indo-Cliine, par M. .1.-0. DE Man. — Considérations générales 3ii Décapodes d’eau douce rapportés par M. A. Pavie 3il3 Liste des espèces de Décapodes Bracliyurcs observés jusqu’à présent dans les eaux douces de l'Inde, de la Birmanie, de la presqu’île de Malacca et de rindo-Cbine orientale ^29 Explication des planches Mollusques Considérations générales, par Henri Fischer Descri[itlons de Mollusques nouveaux recueillis par M. .\. Pavie en Indo- Cbine, par le commandant L. Moiu.et Première classe. — Gastéropodes Pulnionés Opisthobranches Prosobranches 332 339 35 1 35 1 35i 359 3Go Deuxième classe. — Pélécypodes Liste des Mollusques et Braebiopodes marins recueillis ii’avaient pas été signalés jusqu'alors en Indo-Cliine Mollusijues Gastéropodes par M. A . Parie et qui 378 388 388 TABLE DES i\[ATlERES IX Mollusques l’élécypoiles 38() Brachiopodes 889 Catalogue des mollusques terrestres et Iluviatiles de riiido Chiiic orientale cités jusqu'à ce jour, par ^IM. Henri Eischer et Pli. Dautzenreiu:. . . 890 Piuî.MiÈiiK cr.ASSK. — Gastéropodes Puhnonés Famille des Tostaccllides. Famille des Limacides. . Famille dos Pliilomycides. ' . Famille des Ostracolétliides. . I''amllle des llélicides. Famille des Bulimulides . . Famille des Pupides.. Famille des Sténogyrides. Famille des Succinéides. . Famille des Vaginulides. . Famille des Auriculides. . Famille dos Limnaeides. . Prosobranches Famille dos Nassides. . Famille des Cérithiides . Famille des Melaniides. . Famille dos Littorinides.. Famille des Hydrobiides. Famille des Paludinides. . Famille des Valvatides. . Famille des Ampullariidcs. . Famille des Assiminéides. Famille des Gyclophorides. . Famille des llélicinides. . Famille des Ilydrocénides. . Famille des Néritides. 890 890 890 892 898 898 898 .4o5 407 411 412 4i2 4 12 414 415 4 15 4 16 417 419 4 19 422 424 425 426 426 483 434 434 Deuxième classe. — Pislécypodes 435 Famille des Dreissensiades 435 Famille des Unionides 435 Famille des Cyrénidos 44o Index bibliographique 443 Vertébrés 45 1 Pre.mière classe. — Poissons 452 Poissons recueillis par M. A. Pavie en Indo-Cliine, par M. Léon ^ aillant. — Considérations générales 459 Description des espèces . 462 b I X MISSION PAVIE DeLIXIRMR classe. PlAIItACIEXS 'J I Batraciens recueillis par M. A. Pavie en Indo-Gliine, par M. F. Mo(;quard. 473 Antres Batraciens cités pour l'Indo Cliine, par le 1)“' G. Tiraxt 473 Batraciens anoures 473 Batraciens urodeles 474 Batraciens apodes 474 Troisiè.aie ci.asse. — Reptiles Serpents Serpents recueillis par M. A. Pavie en Indo-Cliine, par M. F. Mocquauu. Serpents non venimeux Serpents venimeux , Autres serpents cités pour l’Indo-Chine par le D'' G. I’irant Serpents non venimeux Serpents venimeux Lézards Lézards recueillis par M. 'V. Pavie en Indo-Cliine, par M. F. Mocquard. Autres lézards cités [lour l’Indo Cliine, [lar le I)'' G. Tirant Crocodiles Crocodiles recueillis par M. A. Pavie en Indo-Cliine, par M. F. Mocquard. Autres crocodiles cités pour l’Indo-CInne, par G. Tirant Tortues Liste des tortues de l'Indo-Cliine, par G. Tirant Tortues terrestres Tortues d’eau douce Tortues de mer 477 48 1 48 1 482 482 482 484 484 480 488 48i) 4i)i 4oi 4 91 493 493 493 493 Quatrième classe. — Oiseaux 495 Cinquième classe. — Mam.mieères 498 Liste des Mammifères vivants envoyés par M. Pavie d’Indo-Cliine, par M. Emile Oustalet 5o9 .Mammifères de ITndo-Cliiiie, par E. de Pousaucues. — Considérations générales Oio Primates 5i2 Prosiniicns 5 18 Chiroptères 5 18 Insectivores Siij Carnivores 32 1 Bongeurs • 52 5 Ongulés 533 Edentés 539 Conclusions 54ü Liste des Mammijères de Tlndo-Chine 543 TABLE DES PLANCHES Planche [, page 3. — Haches el ciseaux à bords droits ou légèrement concaves, en pierre (Collection IMassie). — II — 7. — Haches à soie, ciseaux (?)à soie el massues en pierre (Collection .Massie). — III — II. — Haches et ciseaux à douille, en bronzp (Collection Massie). — IV — V — 17. — Instruments en pierre (haches el ciseaux à soie) et objets en bronze (haches à douille, hameçons, harpons et clochettes) provenant des stations préhistoriques du Cambodge (Collection .lammes). — 21. — Instruments en bronze, i , ciseau denticulc ; 2, hameçon; 3, aiguille; 4, hameçon ; 5, 6, 7, ciseaux à douille (Collection iMassie). — 8, pointe de lance; 9, hache? à douille; 10, hache à douille ; 11, hachette à douille; 12, faucille (Collection H. d’Orléans). — i3, hache à douille; i4, ciseau à douille; i5, pointe de lance à douille (Collection Lefèvre-Pontalis). — VI — 29. — Instruments en pierre et en bronze des pays des Bahnars, desSédangs et des Beungaos (Collections de MM. Yersin et Guerlach) ; la hache portant le 11“ 1 est le seul instrument en bronze figuré sur cette planche. — VII — 35. — I et 10. anneaux en coquilles. — 2 et 6, colliers en coquilles. — 3, deux anneaux en schiste. — 4, 7. 8 et 9, pendeloques en coquilles. — • 11, rondelle en coquille. — i3, fragment de coquille préparée jiour fabriquer une rondelle. — i4, hase de cône scié et poli sur le bord (une autre hase analogue se voit au centre du collier n” 2). Tous ces objets proviennent des rives du Tonlé-Sap (Collection Roux). — 12, bracelet en bronze du jiays des Bahnars (Collection Yersin). — i5 et 16, polissoir en pierre du pays des Sodangs (Collection Guerlach). XII MISSION PAVIE Planche VIII — 6o. — ■ i, i'’, CoIIyris similis, Lcsne. — i'’, Collyris ntlipalpis, Chaud. — a, Thlihops Paviei, Lesne. — 3, Cli\ina parallela, Lcsne. — Pl- euvina .lulieni, Lesne — 5, Clivina alnlacea, Lesne. — 6, Clivina inekongensis, Lcsne. — 7, Megaloodes polilns, Lesne. — 8, Uhenihns la‘^is, Lesne. — 9, llypoUlhus biseriaUis, Lesne. — 10, Eioclaptus hirmanns, — ii, Liodapitus longicornis, Lesne. — 12, Brachinns Paviei, Lesne. — i3, Pseudozæna spissiconiis, Fairin. — i/i, Litocerus Paviei, Lesne. — i5, 16, Engigas Ilar- mandi, Lesne. — IX bis — 76. — I, i^, i'’, i'', Trigonoloma aurifera, Tschits. — 2, 2“, Alcidosoma siamensis, Cosf, (^ . — 3, Iloplolonllia Paviei, Fairin. — 4, 4'''> Neopliædimns melaleucus, Fairin. — • 5, 5'', 5^’, Goliatlio[)sis Lameyi, Fairin. — 6, 6“, (5'*, Gæcographis nigrornbra, Fairin. — IX — iü6. — I, i“, i’’, Boslrycbus bamalipennis, Lcsne. (^ . — 2, a", 2'’, Bos- trychus hanialipennis, Lesae Ç. — 3,3'', 3’’, Bostryclius œqualis, Walerh. . — 4- 4''- Boslrycbus æqualis, Waterh, Ç . — 5, Slron- gyliuin crenatoslriatum, Allard. — 6, Formicomus Paviei, Pic.- 7, Temnaspis squalidus, Allard. — 8, 8', Cryptoccpbalus nigriceps, Allard. — 9, Cryptocephalus semimarginalus, Allard. — lo, Acro- cypla discoidolis, Allard. — 11, 12, Eustelha varians, Allard. — i3, Antepba Blancbardi, Allard. IX 1er — i3i. — 1, Ceranibyse Liicasi Brong. — 2, Zalrejdius nebulosus Brong. — 3, Nypbasia maculala Brong. — 4, Pachylocerns snlcaliis Brong. — 5, Pur|iuricenus fascialus Brong. — 0, Pavicia snperba Brong. — 7, Bosalia Larneorei Brong. — 8, Bosalia ^ Brong. — 9, Lconlinm blnotaliim Brong. — 10, Slralioceros princeps Lacord — Il, Milolhris bimacidatus Brong. X — 174. — I, Acanlbaspis variivenis, Nlh. — 2, Prostemma siamense, Nlh. — 3, Fnlgora monetaria, Nlh. — '1, lleniospliærius intcrclusus, Nlh. — 5, Lcploccnlrns subllavus, Nlh. — (), Gosmocarta nndala, Walli., var. obscurata, Nlh. — 7, Gosmocaiia carens, — 8, Gallitelti.x carinifrons, Nlh. — 9. Gyronc obtusala, Nlh. — 10, Acrobelns Dclpbinus, Nlh — ii, Ilecalns Platalea, Nlh — 12, Ecloniops rubcsccns, ï\lh. 1. Platyplenra arminops, Nlh. — 2, Id , face vcnlralc. — 3, Dnn- dnbia spiciilata, Nlh. — 4, bl , face vcnlralc. — 5, Gæana Paviei, Nlh. — 6, Mogannia sancia, Nlh. — 7, Oliariis cucnilalus, Nlh. — 8, Id., lêle MIC de profil — 9, Oliarns petasalus, .\lh. — 10, Id , lèlc vue de profil. — 11, Bicania llabclluni, Nlh. — 12, Ectomofs rubcsccns, lètCMic de jirolil. — i3, Gallilcllix cari- nilrons, lèlc vue de profil. — 198. — I, Salins Pavianus, Sanss. — 2, Salins Pavianus, Sauss. Ç. - — XI — 178. — XII TABLE DES BLANCHES Mil 3, 3", Briociicmis parccdentatus, Sauss. Ç. — Pompihis sus- poclus, Sauss. Ç. — 5, 5''', 5'’, 5*^, Megiscluis ruficeiis, Sauss. (i, 6‘', SélanJria (Monoplilailiuis) Baviei, Sauss. Ç. Planclic X116(s — • 247. — i, !■''> Pieris Zeuxippe Gram var. — 2, 2''', P. Amba Wallace A'ar. — 3, Euri[>us Goiisimilis Woslw Ç. — 4, '1'', Eusemia Opiieltes Dnice. — 5, Chalcasia Paviei Pouj. — 6, C'<, Djsoclia ignila AVIk. — 7, Boarnia leucaplerata l*ouj. — 8, llyporjUira rufol'asciala Pouj. — 9, Acrapteris luleopiclata Pouj. — 10, lO'', Bocana flavapunclalis Pouj. — XVJ • — 282. — I, Seicnocosmia alboslriala, E. Sim. — 2, Torania gloriosa, E. Sim. — 3, Gasteracantlia leucomelacna, Dol. — 4> Gastcracanllia arcuata, Fab. — 5, Gasteracantlia [irojiinqua, Cambr. — 6, Poitjs turriger, E. Sim. — 7, Sjnaema opulentum, E. Sim. — 8, Sal- ticus manducator, West. — XIII — 298. — Myriapodes de ITndo-Ghine. — i, Ortiiomorpba l'estiva, nov. sp. — 2, Orlliomorpha Paviei, nov. sp. — 3, Ortiiomorplia variegata, nov. sp. — XIV — 3o4. — Myriapodes de ITndo-Chine. — XV — 3o8. — Myriapodes de ITndo-Chinc. — XVH — 320. — Crustacés de ITndo-Cbine. — XVIII 324. — Crustacés de ITndo-Chinc. — XIX — 352. — I, i“, Streptaxis pellucens, Pf. var. — 2, 2'', Strcjdaxis Lemyrei, L. il/. — 3, 3''*, Ilelicarion Paviei, L. il/. — 4, 4“) Macrocidamys Dugasti, L. il/. — 5, Hemiplecla dichromatica, L. M. — 6, ti-'', Hælix Paviei, L. il/. — 7, 7-', 7'’, Hélix Norodoniiana, L. il/. — 8, 8'‘, Hélix Fourcsi, L. il/. — 9, Âmphidromus Bcgini, L. il/. — 10, Amphidromus semitessellatus, L. M. — 11, Amphidromus xiengcnsis, L il/. — 12, 12'', 12'’,' 12'’, Clausilia Paviei, L. M. — i3, Glessula Paviei, L. il/. — i4, i4”> Haminea Perrieri, L. il/. — i5, i5^, Canidia Paviei, L. il/. — XX — 36ü. — I, Melania Paviei, L. il/. — 2, Melania Lemyrei, L. il/. — 2^, ^ ariélé de la meme. — 3. Melania Daulzeidiergi, L. M. — 3'’’, Variété de la meme. — 4, Paludina Paviei, L. il/. — 5. Palu- dina Danicli, L. il/. — 6, Paludina Suhinæ, L M. — 7, 7’, Palu- dina Rmcriana, L. M — 8, Paludina Tiranti, L. M. — 9, Palu- dina Thomsoni, L. il/. — K), Paludina laosiensis, L. M. — ii, Ampullaria Begini, L. d/. — 12, Ampullaria Pesmci, L. M. — i3, i3'', Pupina Paviei, L. il/. — i4, i4''. Pupina Crosseana, L. M. — i5, if)'', Cyclophoruscamhodgiensis, L. .1/. — i('), Cyclo- phorus Paviei, L. il/. \IV MISSION PAVIE Planche XXI — 87/1. — i, i”, Ptcrocjclns Perieri, L. il/. — 2, 2", 2'’, Plerocyclus Fischc- rianus, L. M. — 3, Cjclopliorus Massiei, L. M. — 4. 4‘'> Gvclo- plionis Klobnkowskii, L. M. — 5, 5", 5'’, Cjclopliorus Lanclesi, !.. M. — (’i, 6-', OpisUioporus pulcliellus, L. M. ■ — 7, Uiiio Paviei, /,. M. — 8, Unio slamensis, L. M. — g, Pseucloclon ovalis, L. M. — XXII — 878. — I, Unio palraiigcnsis, L. M. ■ — • 2, Unio Daulzenhergi, L. M. — 8, Unio scmiilccoralus, L. M. — 4. Unio Fisclierianns, L. !\I. — 5, Pseuclodon Thomsoni, L. M. — 6, 6'', Area sahitne, L. M. — 7, Novaculina siamensis, L. M. — 8, S", 8'’, Dreissensia Crosseana, L. M. XXlll — 4h‘^- — I. Phylloclacljlns Paviei, Moc(j. — 2, Macrones [iluriraclialus, L. \ aill. — 3, Pseiiclecheneis Paviei, L. 1 aill. — 4; Acanlhorhodeus tonkinensis, L. Vaill. — 5, Chanodiclitlijs alTinis, L. Vaill. XXV — 5i2. — Ilvlobates Nasutus. XXIV — 5i4- — Jljlobales Ilcnrici (de Pousargues). XXVI — 5i8. — Caelops Fritbi. ERRATA PAGES LIGNES AU LIEU DE — — — 5o rouge feu. 5 1 des mâles 53 15*^ anobioides 53 25c Psoinae 53 0 00 Hetéromères 56 20“ paille ; 56 2I<= jour ils se tiennent 59 3i = B U fil pal pis 60 /G transversos par 61 29" Japon ; 63 32^ nat.. 64 3.'*“ nat.. 66 lie nat.. 67 9“ nat , (>7 35*= nat. , 71 H-e nat. , 71 23“ nat.. 72 24“ nat.. 90 32“ mélolontliidos 91 22“ clipéus 96 3i“ notoriété par 108 7e Tenebrionides 116 8“ 1981 119 39“ obtime 125 25“ mus. (Paris) 127 9“ adaman 127 19“ ad ternans 127 23“ (Pierre) (collections) 128 6“ mus. i3o 23“ Gerambjeides i3i i3i PI. IX 1er, !'■“ ligne PI. IX ter, 2“ ligne zatrepus Brong. — 8. Bosalia LIRE d’un rouge feu. dos mâles, anobioides Psoini Hétéromèi'es paille qui jour se tiennent blottis Rnfipalpis transverses et par Japon? nat. (Paris), nat. (Paris), nat. (Paris), nat. (Paris), nat. (Paris), nat. (Paris), . nat. (Paris), nat. (Paris), mélolontbines clj'peus notoriété scientifique par Ténébrionides 1891 optime mus. Ilist. nat. (Paris) aiidaman alternans (Pierre) in collection mus. Hist. nat. Gérambyeides zatrepbus Brongo^. — 8. Bosalia Lameerei Brong. Ç \M MISSION P.VVIE PAGES 133 .34 134 135 141 142 i48 i'i9 i5i iSa i53 .57 i58 i58 i58 1 58 i58 158 iSg 1 59 .59 160 iGo iGo 2()7 332 333 334 334 352 356 3G3 3-8 429 ‘^199 ''199 5o3 5ü8 5i I I.IGSl.S AU I.IFII DE i.nuî I 9.= l;i éviter 1 éviter 9“ ser. sér. i3» ser. sér. 1 7“ (Saigon). (Saigon) (.\. Pavie). 2>= — IX, 1869, p. 3o3 note i. IX, 1869, p. 3o3 note [. — 4« Lati'. Latrap. 25“ cænnlilj.is cœuntibus 28“ in Bal y Baly in 1 1“ .Tacoljy, .Tacoby, in 2 5“ 1 Ypiipio typiques 35“ Ann. in in Ann ; .3“ clnysomclides chrysomélides 8“ .Tacolj Jacoby 10“ 12. 1 2 * i3« i3. i3* i5“ i4. i4* 18“ Mots. Motseb. 3i“ Fab. Fabr, 3“ var. variété 5“ 24. 24.* r mots. Motseb. r 4i 4i.* 9“ 42 42.* 1 1“ mots VIotscli. G“ puis de puis je lui parlai de derilicre dont des espèces dont les espèces T collecteurs collectionneurs dernière commune commu II dernière Ménam. Ménam et PI. XIA 1 1 Ampliidromus xiengsensis 1 1 Ampbidromus xiengensis .5“ 2,3 2/3 22“ à 2G“ Cette observation doit être reportée page 3G2 à la fin de l’article. .Melania Lcmyrei. PI. XXII I Unio stungirangensis I Unio patrangensis 21“ Trouiensis trouiensis !'■“ PI. XXV PI. XXIV 4“ PI. XXIV PI. XXV G« les Veaux, ou les Veaux ou 3i« ne sont pas des B.i files. sont des Bullles, non pas ceux 21“ PI. XXV PI. XXIV 29“ PI. XXIV PI. XXV l'UÉI’ ACI L’époque est bien peu éloignée où les scieaees naturelles ont eoinmencé à faire l’objet de recberebes dans rTndo-Gbine orientale. Avant que la Franee ne se fut établie dans le delta du Mé-Kliong, la llore et la faune de la presqu’île étaient presque ignorées, seuls les environs de Ilangkok, visités ou habités depuis longtenq)s [)ar des Européens avaient fourni aux naturalistes des sujets d’étude de quelque iinportauee. Ce])endant, au moment même de la eonquête de la Coclùncliiue, un voyageur français, Henri Moubot, sueeombait à Luang-Prabang après avoir aecompli la première exploration dans l’intérieur et reeueilli d’inq)ortantes eolleetious seieutifiques. Dès les premières années de loeeupation, d’ardents cber- ebeurs comme le D' Montgrand, AIM. de Castelnau, Hoconrl, 11. Germain s'attacbèi'ent à réunir des matériaux zoologFpies de toute sorte ; puis, en 1867 et 18G8, les docteurs Joubert et Thorel, membres de la graiule Mission de Lagréc, étudièrent les rives du Alé-lvliong jusqu’au Amman. A la même époque, le savant botaniste Pierre jeta les bases de sou oaivre monumentale sur la lloi'c forestière. De 1872 à 1878, M. llarmand, alois médecin de la marine, visita, en explorateur et eu uaturabsie. I l ndo-Cliinc, du Siam jusqu à l’Annam, réunissant des documents de toute nature, et en particulier des collections eutomologiques du plus haut intérêt qui constituent, encore aujourd’hui, la source d’informations lapins riche pour l’étude de la faune du bassin du Mé-Khoug. Plus tard, l’expédition du C XYIII MISSION PAVIE Tonkin ouvrit uii nouveau champ d’études ; à peine la campagne était-elle achevée que le D'’ Langue Taisait parvenir en France le fruit d’ahondantes récoltes (l885-i886), etc. Dans ces mêmes temps, je poursuivais, depuis de longues années déjà, l’œuvre d’exploration à laquelle j’étais attaché, et tout en donnant mon activité aux études géographiques, je faisais, pour le Muséum, des collections qui ont fourni un appoint à ce que l’on con- naissait des faunes du Camhodge, du Siam et du Laos, et ont permis d’exa- miner pour la première fois celles de plusieurs autres régions de l’Indo- Chine. Les documents ainsi amassés ont permis de reconnaître dans leurs grandes lignes les caractères de l'Ilistoire naturelle de l'Indo-Chine orientale, les matériaux qui allluent chaque jour dans les collections permettront dans la suite d’imprimer à ces traits distinctifs une précision de plus en plus grande. Les naturalistes dont les études en Indo-Ghine ont précédé mes recherclies, n’avaient pas fait connaître les résultats de leurs travaux lorsque je me mis en marche (même ceux de Pierre sur la Botanique, d’IIarmand sur l Entomologie, de fiermain sur l’Ornithologie, ne sont pas encore complètement pul:)liés aujourd’hui). Ce qui avait j)aru était incomplet et dispersé dans diverses publications scientifiques ipi il ne m’était guère possible de consulter ou de suivre dans les conditions où je me trouvais. Aussi ai-je souvent senti, au cours de mes explorations, combien il est difficile à un voyageur entraîné par son goût vers les sciences naturelles mais aussi absorbé par d’autres occupations, de leur consacrer ses instants libres avec assurance, et d'avoir la confiance, si précieuse en pareil cas, que son travail aurait quelque intérêt, s’il n’est pas préalablement au courant des études antérieures sur la llore et la faune des territoires qu’il visite. La pensée m’était dès lors née, de l'avantage que mes propres recherches pourraient olfrir à ceux qui, dans la suite, se livreraient à des travaux de meme genre si elles étaient présentées un jour en un tout méthodiquement établi, quelques lacunes d’ailleurs qu’elles pourraient comporter, et j’avais entrevu que ce serait une grande récompense de savoir mon travail utilisé, et peut-être de le voir servir PRÉFACE X[X à décider la résohilion de jeunes naturalistes qu’encouragerait la consta- tation qu’il leur serait facile de continuer et de dépasser l’étude qu’ils auraient entre les mains, et de faciliter ainsi l’établissement d’ouvrages complets sur les dilléreiites branches des sciences naturelles en ludo- Cliine. Aujourd’hui, grâee aux nombreux savants qui m’ont aecordé leur concours, je puis, modeste chercheur, savoir ce que mes eolleelions ollVent d’intérêt et me rendre compte combien plus elles auraient pu avoir de valeur, si la connaissance des travaux antérieurs aecjuise en dernier lieu en avait préeédé la reeherche. La conviction de l’utilité de ce volume m’en est davantage restée et je le présente avec l’espoir qu’il répondra, dans une certaine mesure, au but que je me suis proposé. J’ai raconté dans l'introduction de cet ouvrage' comment, vers 1876, j’avais commencé mes collections; lorsque quel([ues années après, j'entrai en relations avee le Muséum, Henri Milne EdAvards en était encore direc- teur. N’osant m’adresser direetement à l’illustre vieillard, j’avaiséerit à son fils Alphonse, alors professeur administrateur, mon désir d'ètre en cor- respondanee avee notre grand établissement national. Quand ma lettre parvint au Muséum, celui-ei était absent, c’était ré|ioque de ses explo- rations sous-marines à bord du « Travailleur » et du « Talisman ». Henri Milne Edwards l’ouvrit, il y vit mon serupule de le déranger et tint a me répondre lui-rnème. J’eus ainsi, précieux encouragement, ]iour premiers conseils ceux du grand savant au bord de la tombe. Quand je rentrai en France, en ]885, Henri Milne Edwards venait de mourir. Je reçus de son fils l’aecueil le plus empressé et le plus sympa- thique. J’arrivais avec un bien gros regret sur le cœur; j’avais expédié au Muséum, l’année précédente, par le transport de guerre 1’ « Aveyron » des collections contenues dans de nombreuses caisses. Le vaisseau avait fait naufrage sur la côte des Somalis, près du Cap Gardafui, et, après qu’on avait eu sauvé les valeurs principales du pillage des indigènes, il avait été I. Mission Pavie. Géographie et voyages, I, page 30. XX MISSION PAVIE déiriiil avec son contenu. Je ra])pelais ce sinistre à Alplionse Milne Edwards en déplorant la perte de mes collections lorsqu’il m’interrompit : satif (pielipies caisses' l’envoi était bien parvenu: adressé au Miiiislère de rinslniction pahlirjue on l’avait sans doute lors du sauvetage supposé précieux, et des premiers il avait été, en grande partie, mis en sûreté. J’eus de cette conslatatioii un contentemeni que les naturalistes comprendront, l)ieu persuadé que si les sauveteurs s étaicuit doutés qu ils emportaieut des insectes, des coquilles, des serpents, des peaux d’animaux, etc. , ils les eussent probablement négligés pour de plus riches bagages. Alphonse Milne Edwards ne cessa dans la suite de me témoigner la plus gi’andc bienveillance. Sur sa proposition, en iSqd, l’Académie des sciences me décerna le prix ’l’cbibatclier. En i8qG, après mon retour délinilif en Erancc, il mit à ma disposition les salles du Muséum que, par une utile Innovation, il avait alVectées aux expositions des explorateurs, et pendant deux ans, mes collections y furent présentées au public. Avant (pic le présent travailainsl préparé sous son égide eut pu paraître, la mort est venue le frapper, me laissant le regret de n’avoir pu lui montrer, conduit à sou exécution, le résultat cpi’il s’était attaché à me faciliter et de n’avoir pu lui faire lire dans ces pages l’expression de la profonde reconnaissance cpic je lui avais vouée. (hie MM. les Professeurs et les Naturalistes du Muséum et leurs dis- tingués collaborateurs, (pii ont participé à l’établissement de ce volume et dont le nom de chacun y ressortira à sa place, trouvent encore ici le lémoignage de ma bien vive gratitude. C’est avec un sentiment d extrême tristesse (jue, comme on le verra, j’ai eu à déplorer successivement la inorl , et la perte pour la science, de dix d entre eux. C'est souvent le cas des voyageurs de s'attacher par goiit, plus spé- cialement à l une des hranches des sciences naturelles et cependant ils I. bcscalsscs perdues conlenaient des Oiseaux, des (aaisLacés, un herbier, cIc. J’ai égalcuiciit perdu d’iiiléressautes colleclioiis lors de la deslruclioti de Luaug-Prabang en 1887. PRÉFACE XXI ne devraient en négliger aucune. J’ai bien tenté de faire ainsi, mais je n’ai atteint qu’iinparfaitement mon but. Aussi, les études qui vont être exposées ci-après, contiennent-elles des lacunes qui n’ont pas besoin d’être indiquées pour être remarquées, mais que je signale, à leur place, à l'attention, dans l’espoir de provoquer un travail qui viendrait les remplir' . I. Par ailleurs, deux parties ne ligurent pas dans ce travail : la Botanicpie et la Géologie. Les quelques plantes que j’ai rapportées ont été confiées à M. Pierre et leur description aura place dans son grand ouvrage. Dans la partie géologique n’anraient pu entrer (|ue les listes de deux collections laites par moi, déterminées la première par M. Fuchs, la seconde par M. Stanislas Meunier, et cpii pourront être jointes à nne publication postérieure d’un spécialiste. MISSION PAVER 105“ Rstdti Parii> k k-friii 7 iro/v/c/zv ^'Nbr^ Jutaÿ J M.OijÛu’yPk ' JfXà/Juni >-^-N, 1 l^tSuv^n^ ippeil 'UtOt/rnoi ruju'' J nrrifrtni,ùaJi^ Vf^ngP)lpa ■yStmihcTTr- ■iP/w. 0/np2Ù. ^tt/nb(>ç. - :h^won^77iorn ^ ^-^^lÙiàmporupSoay^ SàntctiJM ''S’en. ç ,1'\ jPtT^éay ^ BcuCra/u xVopré/t- cJt^ Jiï^îffip TràmlA pj&tixl IND O - CHINE ORIENTALE E.GiÉfault Carte comportant les noms géograpliiques cités dans le volume. A N TH RO P O L O G I E PRÉHISTOIRE Lorsque l’on considère la durée probable de la Préhistoire on ne manque pas d’ètre étonné des cbilTres que certains auteurs attribuent à l’ancienneté de l’iiomine. Pour quelques-uns d’entre eux il faut compter par centaines de milliers d’années, et G. de Mortillet maintient dans la dernière édition du « Préliistoriquc » le chiffre de 228 000 ans, pour la date de l’apparition de riiommc. Et Mortillet ne fixe cette date qu’au début des temps quaternaires ou glaciaires ! Si, avec Quatrefages, on reporte à l’époque tertiaire l’origine de l’humanité, il faudrait encore augmenter ces chiffres ! Toutefois, il convient de remarquer que la plupart des savants regardent les évaluations de Mortillet comme très exagérées. Le point sur lequel tout le monde s’accorde, c’est que l’homme a dû d’abord se servir comme armes ou comme outils de simples pierres brutes, de simples branches d’arbres. Plus tard, il travailla les roches, les façonna en leur enlevant quelques éclats et arriva après une très longue période à polir, par le frottement sur d’autres roches, certains des outils ébauchés par la taille. Ce ne fut qu’après la période quater- 2® Série. — III. I 2 MISSION PAVIE naire ([ue celte clernicre évolulion se produisit daus nos régions euro- péennes. Enfin l’étre humain apprit à utiliser les métaux, le cuivre d’abord puis le bronze, et en dernier lieu le l'er. Or, si l’on admet les évaluations les plus modérées, c’est-à-dire 2 5oo ans depuis le début de l’àge du fer, 2 à 3 000 ans pour la durée de l’age du bronze, G à 8000 ans pour celle de l'époque de la pierre polie et /|0 000 ans environ pour l’enscjuble de l'époque de la pierre taillée, on ai'rive à un cbillrc encore respeclable. 11 est probable que la vérité se trouve entre ces dates extrêmes. Au début, les progrès ont rorcémeni été très lents: l'bomme primitif dépourvu de tout a mis une longue période d’années à découvrir la taille de la pierre. Puis, ])endant longlemps, il s’est contenté d’ajouter quelques instruments nouveaux à ceux qu’il avait déjà imaginés. Une fois en possession des métaux, il franchit les étapes avec une grande rapidité. L’Histoire écrite nous montre combien cette marche en avant s’est accélérée, et on peut se demander, en pi-ésence du progrès constant actuel, à quel degré de perfection n’atteindra pas l’humanité future. Aussi on s’explique facilement que les recberebes sur les éjioques lointaines commencées sérieusement il n’y a guère jilus d’un demi-siècle et ([ui les ont éclairées d’nn jour si considérable, non seulement pas- sionnent les savants, mais excitent singiilièremenl la curiosité générale. Plusieurs de mes compagnons de mission ont conirifiné à leur étude en Indo-Cliinc : M. Lelevre-Pontalis entre anties, et surtout iM. Massie, vont, ainsi ipie moi, formé, sous ce rajiport, d intéressantes collections. Les matériaux préhistoriques les plus ordinairement recueillis sur le globe, assemblés abondamment dans les musées, et que le sol recélait souvent presipie à la surface, ont été. eu dernier beu, réunis avec d autant plus de facilité (pi’cn tous temps les baliitants qui les trouvaient par hasard les gardaient et se les t ransmettaieni avec une sorte de respect siipcrstilieiix comme des obji'ts d’origine snrnatnrelle. I^a plupart sont des instruments on des outils en pierre éclatéi', taillée ou polie, ou en bronze, qui ont, mieux que d autres documents, résisté à l’action du temps. MISSION PAVIE FL I Haches et oiseaux à bords droits ou légèrement concaves en^pierre.' (Collection Massie.) ANTHROPOLOGIE 5 Ces pierres el ees bronzes, communs dans la vieille Europe, y élaicnt, suivant la croyance populaire, jetés sur le sol par les celatcments de la foudre, idée encore enracinée chez certains de nos paysans. Dans les pays civilisés de rindo-Cliinc, comme dans ses régions les plus sau- vages, celte meme explication est donnée à la présence de ces objets sur le sol, et le meilleur moyen cpi’a rex[)loralcur de s’en faire montrer dans les pays qu’il visite, est de les désigner sous le nom de (( pierres de foudre ». Les Grecs et les Romains les ont considérées ainsi. Galba, avant de devenir empereur, ayant vu la foudre tomber dans un lac des Cantabres, le fit fouiller pour y découvrir la pierre de tonnerre et il en rencontra douze. Il y a quarante ans à peine, le Verneau a vu en Touraine, des paysans creuser le sol d’une écurie qui venait d’être frappée par le lluide électrique pour y recueillir la précieuse pierre de foudre. Les guerriers germains portaient sur leurs casques des « pierres de foudre », qui devaient leur assurer la victoire. Les Français du moyen âge attribuaient aux liacbes prébistoriques une foule de propriétés mer- veilleuses. (( Au xiR siècle, l’évei^uc de Rennes, Marbode, nous ceiTificra qu’avec elles on peut gagner sa cause et triompher dans les combats, alfronter les Ilots sans crainte d’un naufrage, protéger contre la foudre soi-même, sa maison, sa ville, avoir de doux songes et un agréable sommeil... une page entière énumère les vertus surnaturelles des céraunies '. » Vei's 1670, un pareil trésor fut ajiporté « à Monseigneur le prince François de Lorraine, évesque de Verdun, par M. de Marche- ville, andjassadeur pour le roi de France à Conslanlinoplc auprès du grand Seigneur — « laquelle pieri-c ncpliréticquc portée au bras, ou sur les reins, a une vertu merveilleuse pour préserver de la gravclle, comme l'expérience le fait voir journellement ». — Ainsi s’exprime l’inscription conservée avec l’objet au Musée lorrain de Nancy. Les bergers de la Rrclagnc el de l’Aveyron continuent à voir dans les haches de pierre des talismans capables de préserver leurs troupeaux de la I. E. Gartailhac. La France préhistorique. 6 MISSION PAVIE tbudre. En Italie et eu Ecosse, connue dans la llaute-Garouiie, ou a rencontré des pointes de llèclies en silex suspendues à des colliers ou à des cliapclels et considérées connue de puissantes ainnletlcs. Ce sont des croyances tontes sctnhlahles (pie I on retrouve en Indo- Cliinc. Les Lalniars, les Sedangs, les licungaos, etc., ne peuvent admettre (jue les liachcs, les polissoirs qu’ils découvrent aient servi à des liommcs ; ils « honorent ces pierres connue des leticlies dans lesquels réside un esprit ou génie ». Les indigènes de Bien-IIoa regardent la Idiiijae du tonnerre comme un remède contre la variole : « On frotte la pierre polie, dit M. Chénieux, contre un bol à moitié plein d’ean froide, on prend cette eau par gorgées et on en asperge le corps du varioleux ». Le Ldoi-tani-Set est aussi elhcacc (( pour éviter la crainte aux enfants nonvean-nés : lorsqu’on voit l’orage arriver, on prend le Lûoi-tani-Set et on l’expose sur le Ht d’accouchement, près du lit du petit enfant ». Enhn, on emploie encore la pierre en question (( pour calmer les vers cà soie ». 11 faut opérer de la même façon (pie pour les varioleu.x dont il vient d’etre question ; « sans cette précaution, le coup de tonnerre ferait mal aux vers, et les cocons seraient mauvais’ ». 11 est bien curieux de rencontrer aux deux extrémités de l’Aucien- Monde les mêmes croyances relatives aux propriétés surnaturelles des instruments en pierre. Et, cependant, il semlile tout à fait impossible de ratlacher les superstitions orientales aux croyances de l’Occident. Ces analogies prouvent uni([uemcnt (jue riiomme est partout le même et cpic partout les superstitions ont été engendrées par (piehjuc phénomène (|ue rctrc humain n’était pas en état d’expliipicr. Les recherches dont il est ipiestion dans cette étude, faites dans le sud, le centre et le nord de rindo-Ghine orientale, ont suivi celles (|ui, portant sur les terres alluvionnaires dn Mé-lxl long, ont donné depuis trente, ans d importants résultats dans la partie au Sud-Ouest de cette prcs(|u’île, et comprenant la Cochinchine, le Cambodge et le Siam et I. E.-T. llamy, L'cuje de la pierre dans rnrrondissemenf de Bien-IIoa (Cocliincliine Iiançaise), in Bull, du Muséum d’Iiisloire nalurelle, l. lit, 1897. MISSION PAVIE PL. 11 Haches à soie, ciseaux'? à soie et massues eu pierre. (Collection Massie.) ANTHROPOLOGIE 9 dont j’ai, dans un précédent volume présenté une carte des temps préhistoriques et des indications hypothétiques sur le peuplement des régions récemment immergées des eaux sous l’action du grand fleuve. Elles ont eu pour résultat de faire connaître de nouvelles stations et d’apporter aux collections un important contingent d’instruments de pierre et de hronze, mais elles n’ont pas comporté de mensurations ni de fouilles permettant des comparaisons entre les races présentes et les lointains possesseurs du sol; aussi, sur ce dernier point, ne tenterai-je pas de formuler une opinion. Je dirai cependant que le Maurel et M. Ludovic Jammes, à la suite des fouilles faites au Cambodge à l’im- portante station de Somrong-Sen, ont été conduits à penser que la race dont des ossements y ont été trouvés, a pour représentants incontestables aujourd’hui les peuplades du Bas-Laos. Pour corroborer ce rapproche- ment des caractères ethniques, ils citent la similitude des deux industries, faisant remarquer l’intérêt qu’offre la comparaison des poteries et d’un grand nombres d’objets actuellement fabriqués par elles, avec le mobi- lier funéraire et les ornements de pierre recueillis à Somrong-Sen. Les contacts, les mélanges subis, les bouleversements supportés par les populations indo-chinoises depuis les 4 ou 5 ooo ans au delà desquels M. Jammes reporte l’age de la pierre polie dans le pays, imposent à mon avis la plus grande circonspection dans les hypothèses sur les régions dont il va être parlé, jusqu’à ce que les recherches commencées aient été poursuivies avec méthode, et que l’ethnographie meme du Laos soit sortie de la sorte de chaos dans lequel elle est encore. Les matériaux préhistoriques provenant de la mission rapportés par MM. Massie, Lefèvre-Pontalis et par moi, se trouvent maintenant dans la salle de comparaison du musée des antiquités nationales à Saint-Germain, ils sont surtout originaires des régions de Luang-Prabang et de la Rivière Noire. La collection de M. Massie, de beaucoup la plus importante comprend i38 pièces en pierre et 20 en bronze. A sa liste, mon compagnon avait joint la note par laquelle je la fais juécéder. I. Même série, vol. H, page vm. 2® Série. — III. 2 10 MISSION PAVIE Les collections ([uc M. le D'' Vei neau étudie ou rappelle ensuite, et qui ont été données à notre muséum national d'histoire naturelle, sont dues : la première à M. le D' \ersin, ancien collaborateur de la mission, qui l’a rapportée du pays des llalmars, la deuxième, recueillie chez les Sédangs et les Keungaos dont les territoires confinent à ceux des Bahnars, à M. Gucrlach missionnaire qui avait bien voulu me l’oITrir en i8()5, et la troisième, réunie dans l’arrondissement de Bienhoa (Cochinchine), à iM. l’administrateur Ghénieux. L’ensemble présente donc des indications nouvelles sur trois régions importantes, très éloignées les unes des autres et également très distantes des stalions préhistoriques antérieurement signalées au Cambodge*, et il l’ournit quelques documents sur les régions intermédiaires jusqu’à la Bivière Noire et au Nunnan. CaUiIogue des objels des âges de la pierre et du bronze recueillis dans la région de Luang-Prabang , Par M. Massie La collection cjue nous avons en le bonheur de recueillir prouve qu’au Laos et dans la région de Luang-Prabang en [)arliculier, riiuinauité a [lassé par les mêmes phases que dans les pays déjà étudiés. Ltilisaut les matériaux (pi’elle avait sur place, elle est allée de la pierre éclatée à la pierre polie, puis, de celle-ci au bronze. t.,a lixilé des types des iustrumeids de travail, mise eu opposition avec la variété très nombreuse des armes dél'eusives, semble iudicpier une |)0])ulatiou sédentaire agricole, visitée par de nombreux voyageurs ipii y importaient les types d’armes eu pierre de leurs pays d’oi igiue. I.a jirécisiou et le hui ([u’alleigueiit certains des instru- ments, la délicatesse de goût (jui a présidé à leur l'abricatioii, paraît moidrer un peuple déjà élevé eu civilisation, bien qu'iguoraut de la métallurgie. I. Luaug-Prabaugest situé par ao" de latitude et roo» de longitude; la région des Pabuars, Sédangs, Ueuugaos, ]iar i/|",3o'et io5“.3()'; lheuboa par 1 1“ et iü[)‘’,3o' et les stations tlu Laml)odgi' [)ar i2“,3üet ioa",/|0. 2. .M. M assie, pbarmacieu-major de l'armée, a appartenu à la mission depuis 1888 jusqu’à sa mort survenue eu novembre 1892. MISSION PAVIE PL. ni FTaches et oiseaux à douille, en bronze. (Collection Massie.) <7^ ? - --m . ' v'» '■'Ifc'wItSï. ' •^ • tn- (>■ : ■ . n .". » : - . <* » - V I , ■<■ . '.- . r •■- V' '■ '":% ~ ■-'*. ■i : ; t r\ ' : A.; ,wâ;j ' ?'"'"'Sv SOI . ^: . .'•■'■ . ^ >'• ■ "V- ■7 , ‘ ^ ?*! ' c • '.‘ . ; ?’ ■ î .1' ' ’ ■' -H ' ’i !•' . : JW'' * s^'» ■ , ' ■ .'V * i’ .T 'Ai • >t - ► » — ■ ■- 'il .f' - * '. vVii Ï1 t , - ^ * ' ô”' *’'* îi.'' > . f.',-; . : :‘*. É • • Ç f J/ !» * ’ ^ '•.‘.SS -•■*> • ’tiL ' ’ ‘ é*'^t * ' t' ' - ’ " t'f ' - -.«O -. t .V ■ ■ ‘ •' . . vr - «•• • ^ <• ' - Va. il- .♦■ 7'!^ •JSiryA^ ;i» ï - ■^ * 'i ?a« I ■Il * wV Z '► . •» ..J 'i' ■ f* ^ I * I f'I -V. ' . -"^ . > T *.7 t # . t .v^- . f ■■ î.-tî ii ANTHROPOLOGIE i3 La profondeur à laquelle on retrouve, sous les alluvions des berges du grand fleuve, les objets en pierre polie, jointe à notre connaissance de la baute antiquité de la fabrication du fer chez les Chinois, parait indiquer, pour l’époque où les indi- gènes faisaient usage des armes de pierre, une 1res haute antiquité. Les haches évidées montrent avec netteté que déjà, les hommes de ce tcmps-là creusaient le bois et fabriquaient des pirogues. Les instruments de bronze ont été trouvés entre les mains des indigènes de Luang-Prabang; pourtant, une fouille faite par les Siamois a montré, enfouie à 4 mètres au-dessous du niveau de la ville, une lance de même modèle que celle jointe à l’envoi ; ce qui, étant donné le lent colmatage actuel, indicpierait une période très reculée pour le temps où ces armes étaient en usage. Détail curieux à noter : Ici, comme en Europe, les indigènes appellent pierre de foudre ces objets, dont ils ont oublié l’usage. Il est intéressant de noter la présence d’inslrumenls de sculpture en bronze, dans un pays où, même leurs modèles en fer, ne sont plus en usage, et de se poser ce problème : Qui les a apportés ? Voici la liste des objets que nous avons pu réunir. Groupe A. — Haches à deux taillants, à l’extrémité supérieure en pyramide qua- drangulaire tronquée (longueur moyenne : o™,of). Nombre : i/|). A'. — Période non taillée, en éclat. Un fragment supérieur trouvé dans le Mé-Khong aux environs de Luang-Piabang. Tuf serpentiiieux fol lement siliceux, ou bien pâte argileuse fortement modifiée par injection cpiaiTzeuse, lors de l’éruption dos serpentines. Roche en place près de Luang-Prabang. A'^.-A^. — • Haclios identiques de forme et de matière. Sans doute contemporaines. Trouvées dans un lit de cailloux roulés, situé près du village de Ban-(.ibiane, au- dessous de Luang-Prabang. Le lit de cailloux repose sur plus de 20 mètres d’argiles alluviales. La taille des haches est en biseau. A'*. — Même forme. Même roche cpie les précédentes. Trouvée sur le Nam-Kano, affluent du Mé-Khong. A''’. — Même roche. Trouvée au-dessus de Luang-Prabang, à Ban-Kok-Salay. A^. — Même roche. Plus petite que les précédentes. Trouvée dans le ÎMé-Kbong à Luang-Prabang. *4 ''-.4 *-.4®. — Mêmes roches. Taillées en biseau aux deux extrémités. Keng-luong (Mé-Khong) . yjiO-qii — Argilopyre. Trouvées dans le Mé-Khong au-dessous de Luang-Prabang. — Mêmes formes. Même roche. A^’*. — Argile imprégnée de silice. Gisement de Ban-lat-hane. Taille prescpie droite. Poli très net. Groupe B. — i4 hachettes emmanchées par la partie médiane. Hauteur : o"’,o6 à O™, 10. Largeur : o,o3-o,o4. Taillées de la même manière à leurs deux extrémités. MISSION PAVIE I ’i L’iiiic (les exliviiiilés csl tin jx'ii moins large ([ne l’anlre. Elles soni [)lal('s ou légè- rcmenl eonrbes eu leur ceiilre. Z?‘, B\ JB, IB, IB, IB, B'^. — 'rnf serpenlinenx forlemenl silical(j. Tron- \(!'es dans la campagne des environs de Lnang-Prabang. IB^, Bb — Tuf serpenlinenx. Trouv(jes dans les berges du Nam-Kane, sous 8 mètres d’alluvion. IB', 7a'^ B''^. — 'rrouvées dans la berge du Nam-Ixane, près de Ban-Douc-Mo, dans nn lit de cailloux rordés, sous des alluvions argileuses. Groupe C. — Ciseaux-hachettes à emmanchure centrale. Plats, à extrémitéscgales, taillées en luscau. Alèmes roches que les précédentes. Campagne de Luang-Prabang (C‘ cà CJ). C‘“. — Serpentine verte à pâte line. Trouvée dans le Haut Nam-llou. Groupe D. — D', D-. — Ciseaux de grande taille, taillés de la même manière à leurs deux extrémités. Trouvés dans les alluvions du Mé-Khong à Luang-Prabaug. Arg i 1 opb y r c scr pe n t i n e U X . Groupe E. — llachelles taillées en courbe, afin de pouvoir évider le bois. Sem - blent être adaptées au creusement des pirogues. (Doloire rudimentaire.) E', E', E'', E'\ E". — Trouvées dans les environs de Luang-Prabang. Même pierre serpeulineusc. IB. — Crande baebe taillée. Courbe <à emmanchure terminale équarrie. Trouvée à Xieug-Men, près de Luang-Prabang. E' . — Crande hache taillée. Courbe, sans emmanchure terminale taillée. Trouvée à Xieng-Mcu, près de Luang-Prabang. Groupe E. — E' , FC — Haches à un seul taillaid en ligne droite, grossiè- rement (aillées. Longueur : o'",i2 à o'",i/|. Rognons de serpentine quaiizeuse. Ori- gine : Nam-llou. E^. — Hache à uu seul taillant. E'^, Fb F®. — Tuf serjicnlino-siliceux. Trouvées dans le Alé-Kliong, jirès de Luang- Prabaug. L’orment la transition entre la pierre éclatée et la pierre polie. Le polissage est partiel ; le taillant est d’un seul C(àté, à angle aigu. E\ — Silex meulière. Petite hache sans surface convexe. Très rare comme nature de roche. E^. — llacheà un seul taillant, droite avec ommanchure amincie, taillée. Trouvée à Luaug-Prabang. FC — Une face plate; une face convexe. Trouvée à Luang-Prabang. F‘®. — Hache à emmanchure, à double écran. Courbe. E". — Hache serpentineuse. Ti'ouvée au Nainc-Kanc. ANTHROPOLOGIE Groupe G. — llaclicLlcs plaies, à double laillanl et double courbure au laillant. G‘ à G". — Trouvées dans les graviers du Naïu-Kanc. G‘^. — Origine ; Haut Mé-Kbong. G'^. — Origine: Luang-Prabang. Groupe H. — Haches de grande taille et bacbetles à erninanclinre taillée à angle droit, se détachant en prisme quadiangulairc. Ce groupe est, de tous, celui qui a le plus de variétés capables d’être rangées en sous-groupes, et paraissant dénoter des centres de fabrication dillérents. II". — Ennnanebure égale tà i/3 de la hache. Taillant égal à i/3. Plein égal à i/3. — Emmanchure égale ci i/5 de la longueur totale, à i/3 de la largeur. Taillant égal à i/io de la longueur. Le taillant est le même sur les deux faces. IV'K — M ême forme, mais beaucoup plus petite. Ces deux dernières trouvées ii Luang-Prabang. Pâte serpentineusc. /TL — Taillant et plein, égaux en longueur à l’emmanchure. Taillant égal à i/io de la longueur. Le taillant est le même sur les deux faces. //‘^, IPL — Même disposition. Pierre serpentincuse. //'b — Emmanchure égale ci i/3. Taillant égal à i/3. Plein égal à i/3. Prisma- tique. Type unique, sûrement étranger. //ei, //f2 — Emmanchnre = i/4 de la partie pleine, 1/2 de la largeur. Taillant = 1/3 du plein. Argile métamorphique, avec injection de silex. Origine: Luang- Prabang. lif. — Emmanchure égale au taillant. Deux biseaux. Serpentine. Type particulier. , Hti-, Ib^, ll'b. — Emmanchure égale au taillant. Taillant sur une seule face. Argile serpentineux. Trouvées à Luang-Prabang. y/ii, ipi — Obsidienne noire, ’l’rouvées dans la région du Mé-lvhong, au-dessus de Luang-Prabang. /GL lli-, Hi'\ lli'\ Ilr\ lli^, //'L — llachcs à face plate postérieurement.. Em- manchure = 1/3. Taillant i/3. Plein — i/3. Se trouvent dans le Nam-Hon, le Nam-Ivanc et dans les allnvions du Mé-Kliong, près de Luang-Prabang. Argilopbvre serpentineuse. IV<-. — Emmanchure = i//|. Taillant — 1/2 du plein. Grès à ciment siliceux. UK — Type absolument étranger par la forme et par la nature de la roche. //'«. — Provient du Haut Alé-lvhong. La pierre n’existe pas près de Luang- Prabang. Groupe I. — Instruments agricoles pour creuser le sol : forme usitée de nos jours, avec la substitution du fer à la pierre. Emmancbèment droit dans un bambou dur. /' k P. — Argilophyrc serpentineusc des environs de Luang-lhabang. i6 MISSION PAVIE Groupe J. — Ciseaux à deux taillants amincis, très allongés. J‘, J-, JK — Luang-Prabang. Pierre scrpentineuse. ./'% J'. — Ban-lat-Ilanc (Mé-Kliong). Pierre scrpentineuse. Groupe A. — Types de polissoires trouvés à Luang-Prabang. Groupe L. — i6 bacbettes, à double tranebant, plates, recueillies aux environs de Luang-Prabang. OBJETS EN BRONZE 1 1 bacbes, i aiguille, a bameçons, 4 ciseaux de sculpteurs avec et sans dents, 1 lance, i instrument agricole, recueillis à Luang-Prabang. Noie (le M. Leeèvre-Pontalis ' . Toutes les pièces de la collection Massic ont été recueillies dans les environs de Luang-Prabang (bassin du moyen Mé-Kbong). Elles prouvent donc absolument que cette partie de la vallée du grand lleuve était habitée, à l’époque où l’on se servait encore, en Indo-Cbinc, d’instruments en pierre. . i L’existence de stations prébistoriques, dans la région du Bas Mé-Rbong -, avait été 1. I^icrrc Lclevre-Pontalis, i''"' secrétaire d’ambassade. Membre de la mission de 1889 à 1891 et de 1894 à 1896. 2. On ])cut consulter avec prolit sur cette question les ouvrages suivants : Docteur Novdet. L’âge de la pierre polie et du bronze au Cambodge d’après les découvertes de M. Moura. Toulouse, 1879. Docteur Corre. Recb. relat. à l’agc de la pierre polie et du bronze en Indo-Cbine. (Exc. et Bec., iD® i et 8), Saïgon, 1880. Moura. Le Rovaume de Cambodge, t. I, p. i34. Paris. Leroux, i883. Lud. .lamines. L'âge de la jiicrrc polie au Cambodge d’après de récentes décou- vertes (Bulletin de Géogr. bistor. et dcscript.). Paris, 1891. Cartailbac. L’âge de la pierre dans l’Indo-Cbinc. Matériaux pour l’histoire primi- tive et natur. de riiommc. 1877, p. 98; 1870, p. 3i5 ; 1888, p. 208. E. Fuchs. Station préhistorique de Soni-Ron-Scn. Ibidem, 1882, p. i53. MISSION PAVIE PL. IV Instruments en pierre (haches et oiseaux à soie) et objets en bronze (haches à douille, hameçons, harpons et clochettes), provenant des stations préhistoriques du Cambodge. (Collection Jammes). 2® Série. — III. 3 ANTHROPOLOGIE 19 depuis longtemps démontrée, mais rien, jusqu’à ce jour, n’avait révélé la présence de stations analogues, sur le fleuve supérieur. Les objets recueillis à Luang-Prabang ayant avec ceux du Sud de l’Indo-Gbine la plus grande ressemblance, on peut en conclure que les hommes qui en faisaient usage, faisaient partie d’un groupe commun. D’autre part, on trouve dans la collection Cliristy, au British -Muséum, 24 haches eu pierre, recueillies par le major Sladen dans la province du Yunnan, sur les fron- tières de Chine et de Birmanie. Presque toutes ces haches se rapprochent du type fourni par la collection Massie (planche I), mais ce type étant répandu dans le monde entier, il n’y aurait aucune conclusion à tirer des pièces fournies par le major Sladen, pour la fdiation des races primitives de l’Indo-Glune, si parmi elles ne se trouvait précisément une de ces haches « à emmanchure », comme les appelle M. Massie, ou «à talon », comme les appelle M. Jammes, qui, très répandues dans la péninsule, ont pris place, comme type spécial, dans le « Musée préhistorique »'. Les Anglais ont donné à cette sorte de hache la désignation caractéristique de « shouldered celt ».Le terme de « hache épaulée » proposé par M. Salomon Reinach, est celui qui nous paraît le mieux convenir à la forme de l’ohjet. On en a trouvé en Birmanie au Tenasserim et dans la Péninside malaise ; le Laos les a connues aussi bien que le Gambodge ; le ïoukin ^ lui-même en a fait usage. Il est très important d’observer ici que, quoique particulière à l’Extrème-Asie, la hache épaulée n’est pas un instrument exclusivement indo-chinois. Gelle de la collection Ghristy prouve que, le type auquel elle appartient, existe au Ahmnan. D’après des renseignements chinois, M. Jammes^ croit pouvoir indiquer, qu’il est également connu, dans la province de Kouang-tong. Enfin un troisième exemple, fourni par le British-Museum, nous ouvre des horizons nouveaux, puisque l’Inde septentrionale elle-même aurait fait usage de cette sorte de hache, si du moins, l’on peut considérer comme exacte, la provenance d’Allahabad, attribuée à l’un des instruments en pierre, exposés dans les vitrines du Musée. En tout cas, ces exemples sulTisent pour nous faire admettre un certain degré de parenté, ou tout au moins de relation, entre les populations qui connurent l’usage de la hache épaulée. Des indices de celte espèce ne sont pas dépourvus de valeur, alors qu’on en est encore h se demander, si c’est du continent ou de l’Insulinde.que l’Indo- Garfailhac. Les bronzes préhistoriques du Gambodge et les recherches de M. Lu- dovic Jammes. Anthropologie, 1890, p. 64i. Gompte rendu du Gongrès international d’anthropologie et d’archéologie préhis- toriques. Session de Paris 1889, p. 489. 1. G. et A. de Mortillet. Musée préhistorique, Paris, 1881, figure n® 465. 2. Prâhistoriche Steinwaflen in Oher Birma, par le Docteur Nôthing, dans la Zeitschrift für Ethnologie, 1891, t. 28, p. 694- 3. Dumontier. Légendes historiques de l’Annam et du Tonkin. Hanoï, 1887, p. i3. 4. Jammes, loco citalo, page 44- 30 MISSION PAVIE Cliiiie a reçu scs premiers lialjltaiits. L’origine continentale des colons primitifs de la péninsule a besoin d’autres preuves [)our être démontrée, mais il est dès cà présent intéressant de constater cpie si, comme iM. Jammes semble le prouver, on retrouve tians certaines populations actuelles du Sud tle l’Indo-Cbine, les descendants directs des ancêtres de l'âge de pierre, la parenté de ceux-ci avec les anciens habitants du Nord de l’Inde et dn Sud de la Cbiuc ne serait peut-être pas dillicile à prouver. Ouolquc les pierres et les bronzes [)araissent appartenir à des époquçs diflérentes * et successives, partout en Indo-Cbine, sauf au Camljodge, où les habitants de Som-Ron- Sen semblent se faire une idée plus exacte de la nature des objets qu’ils ramassent, on leur altril)ue une origine céleste commune et une inlluence magique ; les indigè- nes les recvicillenl soigneusement et les conservent comme des amulettes précieuses. Informé de cette particularité, mais ignorant le terme propre dont on se sert au Tonkin, pour désigner les instruments préhistoriques, je n’eus même c[u’à évoquer les idées de pierre et de foudre, pour me faire comprendre des individus, auxquels j’en demandais, sur les bords de la Rivière-Noire. Un jour, en janvier i8i)i, un batelier tira de sa pochette un petit instrument de bronze, dans le genre des ciseaux de sculpteur, recueillis par M. iMassie à Luang- Prabang (planche 111). Il demandait pour cette amulette, une somme si exagérée, que je renonçai à l'acheter, mais peu de jours aj^rès, l’un des chefs du pays, Kam- Doi, quan cbau de Tuan-Uiao, qui avait assisté à mon marché, s’empressa de me procurer trois autres instruments en bronze, qu’il avait recueillis dans son canton (planche Y). La Rivière-Noire est un des alllucnts du Fleuve-Rouge, qui se jette dans le golfe du Tonkin, Ainsi, sur le versant oriental, aussi bien cjue sur le versant occidental de la chaîne de partage des eaux, les vallées indo-chinoises étaient habitées, aux âges de la pierrj? et du bronze. On a trouvé des objets préhistoriques dans les environs de Hué 2, en Cochinchinc, dans l’arrondissement de Bien-hoa ■*, et jusque dans les pays 1. Jammes, /oc. cit., p. 4b : « Ce n’est que très tard que les populations néoli- thiques du Haut-Cambodge connurent l'usage du bronze. » 2. Ratte. Ridlctin de la Société de Géologie. Février, 1877. 3. ÎMatériaux ])0ur l’instoire primitive et naturelle de l’homme. 1888, p. 208. ÎM. Ilolbé, ancien pharmacien de la marine, a recueilli une belle collection de haches en pierre, que les indigènes ont trouvées à la surface du sol, en labourant leurs rizières dans les provinces de Rien-Hoa et de Tay-niidi. Les recherches préhisto- ricpies n’ont guère fourni que des haches, aux collectionneurs de Cochinchine, et à part CCS instruments, nous ne connaissons ([ue deux mortiers en pierre blanche de Pursat, très caractéristiques, datant de l’époque néolithique de Som-Ron-Sen. Ues haches de Cochinchine ont certainement été façonnées par la même race que celle que nous trouvons dans la vallée de Mé-Kliong. Leurs formes générales sont à peu près semblables aux formes des haches de Somronsen, mais on voit, au premier MISSION PAVIE PL. V Instruments en bronze. Massie, 1 Ciseau denticulé. — S Hameçon. — 3 Aiguille. 1 — 4 Hameçon. / — 5 Ciseau à .douille. Massie. 6 Ciseau à douille, — 7 — H. d’Orléans 8 Pointe de lance. — 19 Hache? à douille. — 10 Hache à douille. H. d’Orléans. 11 Hachette à douille. — 12 Faucille? Lefèvre-Pontalis. 13 Hache à douille. — 14 Oiseau à douille. — 15 Pointe de lance à douille. ANTHROPOLOGIE 23 des sauvages Reungaos-Baluiars ' , aux sources du Bla, c’est-à-dire dans la région la moins abordable de rindo-Gliine orieniale. Le D'' Yersin, qui a fait en 1892, un voyage dans cette partie de la péninsule, a trouvé, entre les mains des indigènes, des haclies en pierre, qu’ils conservaient comme des objets précieux, sans en connaître l’origine. Il est assez vraisemblable que, même dans cette contrée, des recherches un peu suivies aboutiraient à la decouverte d’objets en bronze, car on a trouvé jusque dans la partie la plus méridionale de rindo-Ghine, des haches en métal, absolument semblables à d’autres recueillies dans le Yunnan Mais il y a lieu d’observer que dans le sud de la péninsule, le bronze est plus rare que dans le nord ; ce qui a permis à M. Jammes d’appeler le Laos, le pays du bronze, par comparaison avec le Gam- bodge. En réalité, le Laos n’a dû être qu’un pays de transit : la Ghine et l’Inde semblent avoir été les premières et véritables pourvoyeuses de tout le Sud-Est de l’Asie. Il y a, encore aujourd’hui, en Indo-Ghine, beaucoup d’endroits où les indigènes sont absolument incapables de fondre et de travailler les métaux. Soit que la matière première leur fasse défaut, soit qu’ils aient toujours ignoré l’art de l’utiliser, ils con- tinuent, comme par le passé, à tirer de l’étranger des ustensiles en fer et en cuivre dont ils ont besoin. Il est probable que le fer et le cuivre n’ont fait que prendre la place du bronze dans les transactions. Il ne faudrait pas d’ailleurs s’imaginer, qu’hier plus qu’aujour- d’hui, l’adoption d’objets nouveaux ait eu pour résultat l’abandon défini tif et immédiat des objets anciens. Étant donnée la dilïiculté des échanges, il n’y a pas lieu de s’étonner de voir les habitants de Luang-Prabang, par exemple, chercher encore à tirer parti des anciens instruments en bronze, qu’ils découvrent ou qu’ils se sont transmis de père en fils. On ne doit pourtant pas en conclure que les Laotiens soient encore à l’âge du bronze. Tandis que les objets en pierre s’obtiennent assez facilement, M. Massie a observé qu’il n’en était pas de même pour ceux en bronze. Les bijou- tiers les fondent pour fabriquer des bracelets-talismans qui protègent ceux qui les portent, et que la superstition fait rechercher et payer très cher par les indigènes. coup d’œil que leur fabrication possède un cachet tout particulier, qui le fait recon- naître. La matière dont ces instruments sont faits, diffère esentiellement de celle de nos instruments du Haut-Gamhodge. Les haches de ce dernier pays, sont pour la plupart en pelrosüex, tandis que celles de Gochinchine sont en quartz et moins bien conservées que celles des amas coquillers (Note communiquée par M. L. Jammes). 1. Les pierres taillées auxquelles je fais ici allusion sont la propriété du comman- dant Gogniard, de la Mission Pavie, qui les a recueillies au cours de son exploration en 1891. 2. Voir à ce sujet ce que dit M. Gartailhac, dans son mémoire déjà cité, sur les bronzes préhistoriques du Gambodge et les recherches de M. Jammes. AnthroiDo- logie, 1890. 24 MISSION PAVIE Parmi les ohjcts qu’on venait nous olTrir, plusieurs, quoique d’usage antique, étaient munis de leurs manches modernes. La collection du prince Henri d’Orléans, recueillie, comme celle de M. Massie, à Luang-Prabang et déposée au Musée Guimet, présente un exemple ([)lanclie V, n" 12) de cette particularité. Nous avons jugé utile de reproduire {piehpies s[)écimcns en bron/e de cette collection, pour compléter la série tics types qui lurent autrefois on usage dans le bassin du Moyen Mé-Kbong. I,e n“ 12, muni de son manebe, rend clair l’usage de cette espèce de poignard- faucille, en bron/e, dont l’origine septentrionale nous est suflisamment prouvée par trois pièces analogues du llritisb Muséum, recueillies en Chine. La plus ancienne, qui ligure comme ly])e original, dans « l’Age du Bron/e » d’Evans *, sous le n° 33o, est désignée, ainsi (ju’il suit, au Britisb Muséum : « Bronze implement ; China ; perbaps a cast ; presented by A.-W. Fraidcs, esq. » 11 n’y a pas le moindre doute à avoir sur l’anlicpiité de cette pièce fort curieuse. — Un autre exemplaire, acquis en 1867, et tle forme plus soignée, porte une inscription en caractères chinois ordinaires, ce qui semble indiquer une origine assez peu reculée. Tous deux sont munis, à leur partie postérieure, d’une rainure et de trous qui servaient à fixer le manche. — Le troisième exemplaire n’a pas de trous, mais une rainure comme les deux autres. Orné de dessins en reliefs, il semble avoir été un objet de luxe, plutôt qu’un instrument d’usage quotidien. Le Britisb Muséum nous fournit encore d’autres éléments de comparaison, avec les instrvunenls en bronze, ([ui figurent dans nos collections laotiennes. Le plus inté- ressant est un objet désigné, ainsi qu’il suit, : « Ancient bronze x\xe ; Hotba ; Northern sban States, presented by Bob. Gordon esquire j). Le même instrument, moins perfectionné, se rencontre dans la collection du prince d’Orléans (planche V, n” 10), et pai ini ceux ([uc j’ai moi-mème recueillis (planche V, n“ i3). Tous trois ont été trouvés dans des endroits dilTérents, mais dans la partie septentrionale de l’Indo- Cbine, I nn chez les Sbans de Birmanie, le seconil à Luang-Prabang et le troisième au llaul-Tonlvin. Est-ce bien une hache, et ne devons-nous pas voir plutôt dans cet objet, le type des instruments agricoles, empruntés à la Chine par les populations indo-chinoises, un soc de charrue légère, par exemple? Plusieursinslrumentsd'origine ebinoisedu Britisb Muséum, présentent à nos yeux cet intérêt que comme le poignard-faucille de Luang-Prabang, ils sont munis d’un manche modei ne. Le luxe avec lecpiel deux des bacbettes sont montées, dénote, à la Ibis, de la part des Chinois auxquels elles ont appartenu, le respect de leur antiquité et l’intelligence de leur usage. Il y a également lieu de remarquer, dans cette collec- tion, un sabre en bronze, orné rrune riche poignée de jade. L’inscription en caractères anciens, gravée sur Ttui des plats, semble indiquer, pour l’origine de cet instrument en bionze, une date qui, pour être ancienne, ne peut être pourtant reculée, jiiscju’à la ])ériodc préhistorique. Ceci est de nature à nous faire admettre (pie, si Page de la pierre polie, dans le Sud-Est de l’Asie, est fort éloigné du nôtre. I. John Evans. L’àge du bronze. Paris 1882. xVNTllROPOLOGIE 25 on ne saurait en dire aniant de l’.àge dn bronze, qni semble s’etre prolongé assez tard. En tout cas, rindo-Cbine cpie la Cdiine et l’Inde commencèrent à approvisionner d’instruments en métal, n’apprit elle-même à les l'abriqner, cpie le jour on elle s’ouvrit à des colonies étrangères, assez répandues, pour que les populations de l’inlérienr pussent apprendre d’elles, les éléments de la métallurgie, f|ue plusieurs ignorent encore anjonrd’bui. Si les Laotiens se servent encore à l’occasion d’anciens instruments en bronze et si les Cbinois prennent la peine de les monter, n’est-on pas en droit de supposer cjue les populations sauvages de l’Indo-Cliine, restées dans un isolement beaucoup plus grand, et pour ainsi dire en dehors do tout mouvement commercial, n’ont pas com- plètement renoncé <à l’emploi des instruments en pierre ? Le D’’ Mougeot ‘ qni s’est livré, sur ce point, à des recberebes, chez les Mois voisins de la Coebinebine, n’a, parait-il, rien trouvé de semblable. D’autre part, ni nous, ni nos compagnons les capitaines Rivière, Cupet et de Mal- glaive, c[ui avons paiTOuru toute la région entre la mer et le Mé-lvbong, n’avons constaté quoi que ce .soit, qui fût de nature à laisser subsister cotte hypothèse. Par- tout même, on peut dire que le bronze a cédé la place au fer, importé ou fabriqué sur place. Les instruments en pierre et les objets trouvés dans les kjokkenmoedings du Cambodge, sont donc, dans tonte l’Indo-Cbine, les seuls témoins C[ui nous restent, d’une civilisation, depuis longtemps elfacéc de la mémoire des hommes ; mais s’il est dilLicilo de se prononcer sur le nombre tle siècles (pii séparent cette civilisation de la nôtre, du moins est-il possible de remonter le cours des temps, jusqu’à l’époque rela- tivement assez proche, on les habitants de la côte annamite et tonkinoise, incapables de suflire à leurs besoins, pour ce rpii concerne le commerce des métaux, laissaient le champ lilire à leurs voisins du Nord, non seulement dans l’intérieur de la péninsule, mais même sur leurs propres marchés. Lbi jiassage des Annales annamites, traduit par M. des Michels, est, sur ce point, singulièrement utile à consulter. Peut-être est-il même de nature à préciser l’époque ov'i prit lin, en Indo-Chine, l’âge de bronze et où commença l'usage des autres métaux. Voici ce que disent les Annales ^ : (( En ce temps-là (i83 av. J. -G.) rimjiératrice chinoise Lù’bâu, des Ilân, défen- « dit de faire le commerce des ustensiles de fer, à la frontière du Nam-Viêt. Le roi « (Vo-Vüong) apprit cela et dit: (c Cao Dê avait noué avec nous, des rapports diplo- a inatiqucs aussi bien que commerciaux, en ce qui concerne les ustensiles et les pro- « duits. Aujourd’hui Lêi’Ilâu, écoutant les insinuations de ses ministres, établit une (( dilTérence entre les sujets de ITân et les habitants duA'iêtet interrompt les premiers « échanges. » 1. Matériaux, 1888, p. 298. 2, Ab. des Alicbcls. Annales impériales de l’Annam. Paris, 1889, 1'^'' fascicule, pp. 26-80. 2“ Série. — lit. 4 26 MISSION [PAVIE De là naquit entre le Nam-Vict et la Chine, une guerre qui dura quelques années. Lorsque, en 179, les relations reprirent entre les deux pays Cao-vuong rappela à l’envoyé impérial, les origines delà querelle, dans les termes suivants: « L’impératrice « Cao-hàu, ayant pris les rênes du gouvernement, voulut établir une distinction « entre les Chinois et les Barbares. Elle émit un édit, dans lequel elle disait : « Qu’on ne donne point d'inslrumenls agricoles en métal ou en fer aux habitants du « Nam-Viet. Quant aux chevaux, aux bœufs et aux moutons, lorsqu’on leur « en donnera, que ce soient seulement des mâles, mais non point des femelles. » Tout en tenant compte de ce qu’il s’agit ici d’inslruments agricoles, il est intéressant d’observer que, deux siècles à peine avant notre ère, l’Indo-Cbine septentrionale était obligée de s’adresser à la Chine pour avoir des ustensiles en fer. Peut-être se suffisait- elle à elle-même, pour les haches et les épées en bronze, mais à coup sûr le fer était encore une rareté d’origine étrangère; et même avec le bronze, elle ne s’entendait pas encore à fabriquer tous les objets dont elle connaissait l’usage. Quant au Sud de l’Indo-Cbine, les recberebes de M. .Jammes ’ semblent prouver que le fer n’y a pas été non plus connu de très bonne heure. N’est-ce pas ici l’occasion de rappeler les conclusions de M. E. Fuebs^ qui, en essayant de déterminer l’époque de rintroduction du fer dans le sud de l’Indo-Cbine, a pu, par déduction, fixer le terme approximatif de l’âge du bronze? « On peut admettre, dit M. Euebs, comme première indication de la date « de la station préhistorique de Som-Ron-Sen, coïncidant avec l’cQe du bronze et de « la pierre polie dans le Cambodge et dans les parties alors émergées de la Basse « Cocbincbinc, un petit nombre de siècles avant l’ère chrétienne. « Cette indication est confirmée par les traditions historiques, puisque, d’une « part, le Rig-Veda dit que les Dasyas qui habitaient l’Indo-Cbine, au moment de « l’invasion aryenne, possédaient des armes, des bijoux et des chars, et que, de « l’autre, la fabrication du fer, dont l’usage était certainement familier aux arcbitec- « tes des monuments de l’art kbmer, a dù être peu antérieure au commencement de « l’ère chrétienne, dans la partie méridionale de la presqu’île indo-chinoise. » Ces conclusions ne semblent pas concorder avec celle de iM. Jammes et de M. Massie, qui sont disposés à repousser vers une très haute antiquité, les âges de la pierre ])olie et du bronze en Indo-Cbine. M. Jammes parle même de milliers d’années et d’une civilisation très avancée, qui aurait régné sur la péninsule, pendant de longs siècles, depuis la fin de cette première période, jusqu’à l’arrivée des constructeurs d’ Ang- kor. Les traces de cette civilisation intermédiaire sont à découvrir. N’y aurait-il pas lieu plutôt, en nous ajipuyant sur les exemples d’infiltration lente et progressive que f Indo- Cbine contemporaine continue à nous fournir, d’admettre ([u’enlre le ii'^et leiiCsiècle 1. Cartailbac. Anthropologie, loc. cil., 1890. Corre. Exc. et Reconn. i883. — Jammes. Bull, géogr., bist. et descr., 1891. 2. E. Fuebs. Association française pour l’avancement des sciences. 1882, p. 343. ANTHROPOLOGIE 27 av. J. -G., époque où le fer a déjà fait son apparition en Indo-Chine, et celui où l’usage du bronze commença sinon à remplacer celui de la pierre polie, du moins h s’y associer, il s’écoula une importante série de siècles que rien ne nous autorise à transformer en des cycles millénaires. Si singulière que soit la commune erreur de tant de peuples * qui ont perdu la notion du vrai caractère des instruments qui ont servi à leurs ancêtres, au point de les croire tombés du ciel, des exemples fournis par d’autres régions, nous autorisent à croire, qu’il n’est pas besoin d’une longue période, pour donner naissance à de pareilles légendes. Il est, suivant nous, très probable que lorsque les Chinois, d’une part, et les Hindous, de l’autre, pénétrèrent en Indo-Cliine, ils trouvèrent encore dans la péninsule beaucoup d’indigènes qui se servaient des outils en pierre de leurs ancêtres. Collection de M. Laune En même temps qu’une collection d’objets se rapportante la religion bouddhique et provenant de notre mission, M. Lefèvre-Pontalis a remis au Musée Guimet, de la paçt de M. Laune, inspecteur des milices au Laos, une collection d’instruments des âges de la pierre et du bronze, recueillie à Luang-Prabang et dans ses environs, et comprenant : 240 haches de différentes tailles, 10 coins, 12 ciseaux, 2 racloirs en pierre éclatée ou polie, 8 pointes de flèches, 2 haches en bronze et 2 débris de poterie. Cette collection a été depuis transférée, auprès des nôtres, au Musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye. Les âges de la pierrê et du bronze dans les pays des Bahnars, des Sédangs, des Reungaos et dans l’arrondissement de Bienhoa. Par M. le D'' Verneau ^ Assistant au Muséum, Si r Indo-Chine a vu se développer jadis une civilisation partout uniforme, il pe 1. L’intéressant ouvrage du marquis de Nadaillac «Mœurs et Monuments des peuples préhistoriques » contient sur cette légende universelle de curieux détails. 2. Le D*" Verneau est attaché au Muséum depuis plus de vingt-neuf ans ; il a été chargé de missions aux Canaries, en France et en Italie et a publié plus de cent études consacrées à l’anthropologie sans compter deux volumes de vulgarisation qui 28 MISSION PAVIE l'aiulrait pas cii conclure qu’il u’exisle uulle pari de variantes dans l’iiidiislrie pré- historique de celle contrée. Nous constatons, au contraire, que des industries locales ont pris naissance sur certains points, la civilisation restant lonlel'ois l'oncièrc- ment la niènie à l’Estel à l'Ouest, au Nord et au Sud. Les qualités des roches utili- sées pour la l'abrication des inslrunicnts n’ont pas été sans inllucr considérahlcment sur les l’onncs données au.v outils. C’est ce qui s’est passé chez nous à l’époque néolithique. Pour ne rappeler rpi’iin fait, je citerai la localité du (irand-Pressigny, qui, possédant un silex de qualité exceptionnelle, se divisant en longs l'ragincnts, a produit des inslruiuents (pi'on reconnaît à première vue.. Dans l’état actuel de nos connaissances, il semble, je le répète, qu'il en ail été de même en Indo-Chinc. Cette hypothèse ne sera, loutel'ois, solidement étayée (juo le jour oii de nouvelles décou- vertes auront enrichi les collections, encore trop restreintes, que nous possédons de l’Annam et de la Gochinchinc. Les objets industriels cpie nous allons décrire snccinctemcnt proviennent de deux contrées assez distinctes. Les uns ont été recueillis chez les Balmars, les Sédangs et les llcungaos, c’est-à-dire au cn-iir de l'.Vimam, dans le voisinage du mont Attopeu ; les autres ont été récoltés en Cochinchme, dans rarrondissement de Bicidioa, un peu au uord-est de Saigon. Nous nous occiqicrons d’abord des instruments en pierre, puis des objets eu bronze. i® Inslriunenls en pierre. A. Pays des Balmars. — ■ Dans le pays actuellement occu|)é par les Balmars, les roches utilisées sont assez variées. Nous trouvons du grès, tantôt peu compact, tantôt sili- cacé, tantôt siliceux. Parl’ois la |)roporlion de silice est assez considérable pour que la, rocheait acquis tous les caractères du ipiartzite ; dans ce cas, la surracc des instruments est plus ou moins altérée. Un bon nombre d’onlils sont en silex, ([ui, plus d’une lois, SC montre translucide, rougeâtre et oIVre tous les caractères de la cornaline. Erdln, c[ucl(pics instruments sont l'abriipiés avec du quartz laiteux, du poiqiliyre non quartzilère, du micacitc ou de la pbylladc L ont eu un succès considérable ; « L’enfance de l’humanité » et « Les Baccs humaines ». 11 a donné des centaines d’articles anthropologiques au « Nouveau Larousse illustré» et lait des conrérenccs dans une foule de vdles, a [irofessi’ un cours d’anlbro[)ologie générale et a été professeur d’etlmograpliie à l'Ecole coloniale. Une chaire d’anthro- pologie a été créée pour lui en 1892 à l’ilôtel de Ville. Depuis 189'], il dirige avec M. Boule r « Anthropologie » la revue la [ilus importante consacrée à rétiulc de riiommc. M. Cerneau a collaboré an livre de .Maxime Petit « Les colonies fran- çaises » ; il est Président de la Société d’anthropologie de Paris. I. Ces déterminations sont ducs à M. Lacroix, professeur au Muséum, qui a bien voulu cxaminci' les instrumeids au point de vue de leur nature minéralogique. MISSION PAVIE PL. V] Instruments en pierre et en bronze des pays des Bahnars, des Sédangs et des Eeungaos (Collections de MM. Yersin et Guerlach); la hache portant le n" l est le seul instrument en bronze figuré sur cette planche). ANTHROPOLOGIE 3i Les haches plates à bords droits font presque complètement défaut dans la collection du D’’ Yersin. Elle n’y sont représentées que par un spécimen de petites dimensions, brisé du côté du tranchant et ne mesurant plus que 7 centimètres de longueur ; la partie la plus étroite atteint à peine 2 centimètres de largeur. Un autre instrument, également représenté par un échantillon unique, offre une certaine ressemblance avec la petite hache plate dont il vient d’être question. Sa longueur est de 85 millimètres ; il mesure 33 millimètres à son extrémité la plus large et i5 millimètres à l’extrémité opposée. Les bords en sont à peu près droits, mais tandis qu’une de ses faces est absolument plane, l’autre est sensiblement renllée. Une coupe transversale affecterait une forme polygonale. Vers le ti-anchant, la face renflée offre un biseau très oblique. Les haches à soie sont, au contraire, extrêmement communes (PL VI) ; elles forment à elles seules près de la moitié des instruments de pierre (19 haches à soie sur 4o objets). Leurs dimensions sont des plus variables : la longueur totale oscille, en effet, entre 35 et i45 millimètres, la largeur maxima entre 25 et 57 millimètres. Les plus petites, en cornaline tout à fait transparente (PL VI, fig. i à 7), sont tel- lement réduites dans tous les sens, qu’elles ne peuvent guère être qualifiées de haches. Les unes sont simplement taillées, les autres ont été plus ou moins polies. Parfois l’instrument tout entier a été soumis au polissage, de sorte que la lame, la soie et les bords sont absolument lisses. Plusieurs de ces outils se sont brisés à l’usage, mais ils n’ont pas été abandonnés pour cela : au moyen de quelques retouches, un nouveau tranchant a été obtenu et a permis d’utiliser encore l’objet cassé. Les dimensions relatives de la lame et de la soie sont loin d’être toujours les mêmes. Une hache m’a donné le chiffre de 26 millimèti'es pour la longueur de la soie et celui de 70 millimètres pour la longueur de la lame (PL VI, tig. 20) ; la première ne représente guère que le quart de la longueur totale de l’instrument. En revanche, une autre hache mesure 17 miliimèlres de longueur de lame et 26 milli- mètres de longueur de soie, celte dernière formant les C/io de la longueur totale. Dans la plupart des cas, une des faces est à peu près plane et il n’existe à l’extré- mité tranchante qu’un biseau unique taillé aux dépens de la face opposée. Quelque- fois on observe un vaste biseau sur une face et un léger biais sur l’autre. Enfin, des haches montrent sur chaque face un biseau à peu près égal. A côté des haches à soie, il me faut mentionner un outil relativement commun, qui offre toujours une face presque plane et une autre renflée. C’est une sorte de ciseau à biseau unique et à lame dilatée. Le manche, solide, ne présente jamais autant d’étroitesse que la soie des instruments dont je viens de parler. Il semble que cet outil n’ait pas été destiné à recevoir une emmanchure. En général, son tranchant est fortement curviligne et assez souvent il se montre convexe d’un côté et concave de l’autre. Nous nous trouvons alors en présence d’une véritable gouge (PL VI, fig. g, 10, 12 et i3). Il existe d’autres gouges qui ne diffèrent des précédentes que par la réduction de leur diamètre longitudinal. A l’extrémité opposée au tranchant elles présentent un 32 MISSION PAVIE rétrécisscmcnl notable qui permettait de les fixer dans une emmanchure en bois (PI. YI, fig. II). Je noterai en passant cjue la collection du D‘' Aersin. pas plus, d’ailleurs, que celle du Père Guerlacli, ne renrerme aucun spécimen de ces ciseaux allongés, à bords droits, terminés tantôt par un seul tranchant, tantôt par nn tranchant à chaque extrémité, qui se rencontrent avec tant de frécjuence dans la collection de M. Massie. (PI. I), La région habitée par les Palmars a fourni an !)'■ Yersin quelques autres objets en pierre extrêmement curieux. C’est d’abord un burin en silex, afi'eclant la forme d’un croissant et qui a été soigneusement poli sur une des faces de son tranchant oblique. C’est ensuite un gros bloc de grès allongé, à quatre faces entièrement polies, qui a été façonné de manière à ]n'ésenter un étranglement dans sa partie moyenne. Fixé dans l’anse d’un bois llexible, cet outil constitue un excellent marteau double. L’un des instruments en pierre les plus intéressants est sans contredit un bloc degrés micacé olTrant la forme d’un prisme rectangulaire et mesurant 112 milli- mètres de longueur, sur [\i millimètres de largeur et /12 millimèires d’épaisseur. Ses deux faces les plus grandes présentent des cannelures longitudinales et parallèles, au nombre de douze d’un côté et de ([uinze de l’antre. Sur le pourtour est creusé un sillon qui manque à une extrémité seulement. C’est, cà mon sens, nn battoir à tapa. analogue aux battoirs en bois de la Polynésie et à ceux en bois ou en ivoire dont se servent quelques Nègres de l’yVfrique ceidrale. Il ne lui matupie que le manche ; mais cette emmancbnre a existé, et le sillon qu’on remaripie sur le pourtour était destiné à l’assujettir. Un bois llexible, une liane quelconque remplissait parfaitement le but. Nous connaissons d’ailleurs des battoirs en pierre identiques à celui de la collec- tion Yersin. Il en a été rencontré an IMexiipie et j’en ai moi-melne décrit un fort beau spécimen L M. le professenr llamy m’a signalé dans les îles malaises un autre instrument entièrement semblable. 11 y a là un fait très intéressant dans lequel on peut voir une nouvelle preuve des rapports qui ont existé entre les anciennes popu- lations de rindo-Cbine et les Indonésiens. 11 me reste à citer parmi les objets en pierre recueillis chez les Balmars une sorte de petite meule en micaclte, mesurant ifi centimètres de diamètre et 3 centimètres d’épaisseur, un fragment à'anneau en schiste et un petit cône cii' grès siliceux. La meule, polie sur le pourtour, est percée au centre d’une petite ouverture large de 3 centlmèti'cs environ. L’anneau présente h centimètres de largeur et i i millimètres d’épaisseur. On ne saurait y voir un bracelet, car son iliamètre extérieur atteignait 20 centimètres environ et son diamètre intérieur ne restait pas au-dessous de 12 centimètres 1/2. Le petit cône, dont il est bien dilïlclle de déterminer la signifi- cation, est orné de trois sillons parallèles qui font le tour de l’objet. I. Yoy. La Nature, n° 81 1, i5 décembre 1888. ANTHROPOLOGIE 33 B. Pays des Renngaos et des Sédnncjs. — La série d’objets en pierre recueillie par les Pères Jannin et Gucrlacli dans le pays des Bcungaos et des Sedangs ne renferme pas des types aussi variés ([ue celle du D' Aersin. iNIais au premier abord on est frappé des analogies étroites qui existent entre les instruments dont se composent ces deux col- lections. On ne s'expliquerait guère qu’il en fût autrement puisque les territoires actuellement occupés ])ar les Reungaos et les Sedangs sont contigus cà celui des Balmars. Les roches qui ont été utilisées pour la confection des objets que m’a remis M. Pavie comprennent des grès, du quartzite plus ou moins altéré et du silex. Un polissoir (PL YII) est en grès: une bâche à soie et une gouge sont fabriquées avec du silex : tous les autres outils sont en quartzite. La hache plate à bords droits manque totalement à la série d’instruments que nous possédons. Il existe bien un objet à bords droits qui mesure 0 centimètres de longueur sur 3 centimètres de largeur maxima; mais c’est une. gouge véritable (PL VI, lig. 24). Les haches à soie carrée (PL A I, bg. i5, lO, i8, 22, 28) sont au nombre de six; elles représentent à elles seules le tiers du cbill'rc total des pièces récoltées. Leur longueur varie de 42 millimètres à 120 millimètres : la largeur de leur lame va de 43 millimètres à 53 millimètres. Le développement relatif de la soie est extrêmement variable ; sur la plus grande, elle ne forme guère que le qtiart de la longueur totale de l’instrument, tandis que, sur une autre pièce, elle représente une fois et demie la longueur de la lame, .le dois dirccpie cette dernière pièce paraît avoir été brisée ; la lame a dû être retaillée et polie à nouveau pour permettre d’utiliser encore l’outil. Ce fait ne semble pas unique et il se pourrait fort bien que les haches à lame très courte ne fussent pour la plupart que des bâches brisées auxquelles on aurait refait un autre tranchant. Le tranchant des haches à soie est obtenu tantôt an moyen d’un biseau unique, une des faces de l’outil étant absolument plane, tantôt au moyen de deux biseaux, parfois égaux, parfois, au contraire, beaucoup plus accentués sur une face cpiesur l’autre. A côté de la hache à soie vient se placer l’instrument que j’ai signalé dans la collection du I)’’ Aersin sous le nom de ciseau. C’est cet outil plat d’un côté, rcnilé de r autre et terminé en biseau vers le tranchant cpii alTecte une forme courbe très prononcée. Le manche en est robuste et ne se rétrécit jamais autant que la soie des haches. Généralement ces ciseaux, ([ui sont aussi abondants que les haches à soie, .sont polis sur toute leur surface ; cependant il en existe un spécimen qui est simple- ment taillé à son extrémité tranchante. Des ciseaux dont je viens de parter aux gouges, la transition est insensible. Celles- ci sont caractérisées par leur tranchant convexe d’un côté, concave de l’antre ; la concavité n’est jamais considérable. L’un de ces instruments, auquel je viens de faire allusion, a les bords à peu près rectiligne ; un autre a une petite poignée très courte qui devait servir à fixer la gouge dans un manche en bois. .l’ai déjà mentionné un objet tout à fait semblable dans la collection du D'' Aersin. Série. — III. 5 34 MISSION PAVIE J’aurais pu ranger parmi les ciseaux une sorte de petit coin à bords à peu près droits, terminé <à son extrémité la ])lus large jiar un tranchant h double biseau (PI. YI, fig. 2i). Cet objet rappelle singulièrement nos bacbcttcs minuscules de l’époque ncolilbique, que les arcbéologucs regardent en général comme des objets votifs ou des amulettes plutôt que comme de vrais outils. Les dimensions de celui qu’a récolté le Père Gucrlach ne sont que de 35 millimètres en longueur et de 27 millimètres dans sa plus grande largeur. Malgré sa petitesse, le fragment dont il s’agit, soigneusement poli et alïilé, a pu servir de ciseau : il aurait suffi de le pourvoir d’une emmanchure en bois ou en os pour en faire un outil pratique. Le polissoir donné par le Père Gucrlach à M. Pavie est une pièce d’une beauté remarquable (PL VII, lig, i5 et 16). Le bloc de grès qui le constitue ne mesure que 22 centimètres aussi bien dans un sens ([uc dans l’autre. Scs deux faces portent des cannelures mesurant d’un côté i3 centimètres environ de longueur et, de l’autre, un peu plus de i5 centimètres; leur largeur oscille entre i5 et 28 milb’mètres. Elles ne dépassent pas 5 millimètres de profondeur. Ces sillons sont loin d’être comparables aux vastes rigoles ni aux grandes cuvettes cpi’on observe sur certains de nos polissoirs néolilliiqucs ; mais nous avons vu que la plupart des objets en pierre de l’Indo-Cliine étaient de dimensions réduites, et les ouvriers qui les ont fabriqués n’ont pu, en les frottant sur une autre pierre, pour les polir, que creuser sur celle-ci des sillons en rapport avec les dimensions des instruments eux-mêmes. G. Arrondissemenl de Bienhoa. — Dans le Sud de la Coebinebine, les instruments en pierre recueillis par M. Chénieux aux environs de Bien-boa se rattachent à deux types principaux : la liar.he à bords droits et la hache à soie. Cette pénurie de formes tient peut-être à la nature de la roche (pi’utilisaicnt les vieux indigènes. Cette roche est « noire, compacte, à cassure terne, à surface terreuse, grise, bleutée, verdâtre ou roussàtre, et creusée de sillons, (juelqucfois assez profonds, correspondant à des veines plus ou moins décomposées M. Lacroix, professeur de minéralogie au Muséum, qui a bien voulu examiner cette roche, a reconnu qu’elle fait feu sous le briquet cl qu’elle est « essentiellemeut constituée par des grains très lins de «piartz, moulés par de petites ])ailleltes de micabiclets et [)ar des baguettes d’amphibole. Quelques échantillons présentent dans les cassures un aspect taclicté dû à la concen- tration locale de cette dernière roche » Pour M. Lacroix, la matière dont se composent les objets en pierre de la collection Chénieux, résulte du métamorphisme d’une roche clastitpie sous rinlluence d’une roche éruptive (probablement granité). C’est avec cette substance que sont fabricpiés presque tous les instruments en pierre des environs de Bien-boa. 1. E.-'P. llamy, loc. ait. 2. E.-T. llamy, toc. cil. MISSION P A VIE PL VII 1 et 10, anneaux en coquilles, â et 6, colliers en coquilles. §, deux anneaux en schiste. 4, §, 7, 8 et 9, pendeloques en coquilles. 11, rondelle en coquille. 1§, fragment de coquille préparée pour fabriquer une rondelle. 14, base de cône scié et poli sur le bord (une autre base analogue se voit au centre du collier no §). Tous ces objets proviennent des rives du Tonlé-Sap (collect. E,oux). 12, bracelet en bronze du pays des Bahnars (colleit. Yersin). IS et 16, polissoir en pierre du pays des Sédangs (collect. Guerlaçh), ANTHROPOLOGIE 37 Les haches à bords droits rcssemhlent à celles qu’employaient les liabitants de l’Europe occidentale pendant l’époque ncolitlikjue : c’est à peine si elles s’en distinguent par leur épaisseur généralement un peu moindre (de i4 à ati millimètres). Leur longueur varie de (iti à 108 millimètres et leur largeur maxima de 35 à 55 millimètres. Les plus grandes présentent donc des dimensions encore relativement faibles. Leurs faces sont plates ou convexes, leurs cotés presque droits, et elles oll'rent une largeur sensiblement plus grande au Irancbant cpi’à l’extrémilé op[)osée. Elles sont généra- lement polies dans toute leur étendue, mais c’est l’exl rémité (ranebante cpii a reçu le polissage le plus soigné. Au moyen de la taille et du frottement, l’ouvrier a Uni par produire à cette extrémité tantôt un biseau sinq)lc, tantôt un biseau double, et a ainsi obtenu un bord coupant droit ou légèrement convexe. « Les instruments de la seconde forme, bien plus nondjreux que ceux de la première, dit M. Hamy, rentrent tous dans le type dit A soie carrée, décrit par M. Noulct en iSyq. Le corps de l’outil se prolonge en un appendice plus ou moins développé en largeur ou en bailleur, taillé <à angle droit cl s’atténuant qucbpie peu du côté de l’cmmancbure. La pièce ainsi découpée a l’aspect d’un instrument dont la lame serait pinson moins large et se continuerait par un inancbe de même épaisseur carrément rétréci. « Les outils à soie carrée de Bicn-lToa, qui forment les 5/() des récoltes de ^1. Cbénicux, peuvent atteindre en longueur i35 millimètres, en largeur 80, et 4o en épaisseur. Par contre, les plus petits se réduisent à (!/| millimètres de longueur, 4a de largeur et i() d’épaisseur. I.,a soie peut être aussi plus ou moins dévelo|)péc et avoir jusqu’à 43 millimètres dans un sens et 3j} dans l’autre; elle se rétrécit [larfois aussi jusqu’à ne plus mesurer ipie iq millimètres de bauteur cl 12 de largeur. Le plus souvent, elle est bien plus courte que la lame; dans une variété ipi’on ne ren- contre, il est vrai, que deux fois, la soie dépasse au conli-airc la [lartie [ilus large qu’elle supporte, si bien qu’elle forme les 5(i/ioo de la longueur totale de l’ins- trument. « Comme pour les bacbes ordinaires, il y a une variété dont le li ancbant arrondi est formé par un seid biseau et une autre où le liiscan est double. Lbic de ces dernières pièces est remarquable par son étroitesse jelative, aussi bien que par la icgnlarité de sa façon. C’est un véritalile ciseau. « 11 n’existe dans la collection ni gouge, ni aiguisoir, ni aucune autre forme assi- milable à cpielcjue instrument actuel. »L J’ai laissé à M. Ilamy le soin de décrire les bacbes à soie de l’arrondissement de Bien-boa. La description qu’il en donne montre qu’elles sont exactement conqiarables à celles de Somrong-sen, de Luang-Prabang, du 4 unnan, du pays des Babnars, des Sedangs et des Rcungaos. Cet instrument, si caractéristique du Sud-Est de l’Asie, varie bien dans ses dimensions ou dans les proportions relatives de sa soie et de sa lame; I. E.-T. Ilamy, loc. cil. 38 MISSION PAVIE niais les mêmes varialions se relrouvenl dans Ions les points oii il a été rencontré. Nous sommes donc en droit, après les détails dans Icsipicls nous venons d’entrer, d’allirmcr que la civilisation, (jui a produit un instrument aussi particulier, a em- brassé rindo-Cliinc tout entière. Et si, dans le Laos, les ciseaux à bords droits pa- raissent plus abomlants que partout ailleurs: si, sur les limites du plateau d’Atlopeu, les ciseaux à manche rétréci et les gouges semblent plus communs que dans l'Indo- Cbine occidentale ; si, cnün, dans rarrondissement de Bien-boa on a surtout rencontré jusqu’à ce jour des bacbcs à bords droits et des bâches à soie carrée, il n’en est pas moins établi qu’il ne faut voir dans ces laits que le résultat d’industries locales, dérivées sans aucun doute d’une grande civilisation commune. D’ailleurs l’attention vient à peine d’être attirée sur l’Age de la pierre en Extrême- Orient, et il est prudent d’attendre, avant d’avancer qu’un instrument quelconque est caractéristique d’une région déterminée, que de nouvelles reclicrclies aient démontré qu’il manque réellement aux contrées voisines. 2” Objets en bronze. Dans le Sud de la péninsule, le bron/e est plus rare que dans le Nord. Les haches en cuivre ou en bronze ont été signalées dans l’arrondissement de Bicn-lioa ; mais la O collection de M. Cliénienx n’en renrerme aucun spécimen. Nous ne possédons que deux nouvelles pièces en bronze, l’une qui lait partie de la collection ollerte à M. Pavic par le Père Guerlacb, l’autre qui a été envoyée au Muséum par le D’’ Yersin. L’objet en bronze trouvé par le P. .lannin dans un village situé sur la frontière du territoire occupé par les Sedangs est une bâche à douille qui présente certaines particularités (PI, VI, lig. i). La douille se prolonge presque jusqu’au bord tran- chant, de telle fai,on que tout l’intérieur de l’outil est creux. Le tranchant, qui allecle la forme d’un arc de cercle, n’est pas exactement perpendiculaire à 1 axe de 1 instru- ment ; l’un des cotés se trouve, par suite, sensiblement plus long (|ue I autre. jMM. Pavic, Lefèvre-Pou lalis, Massie, Henri d’Orléans, etc., ont recueilli dans il’autres contrées de l’Indo-Cbine de nombreux s|)écimens de bâches analogues ou conq)lètemeut ideutiipies ('oy. PI. 111, l\ , \). Les \ieilles stations des rives tlu Toulé-Sap en ont fourni de nombreux exemplaires. La deuxième pièce en métal ipie j’ai [)u étudier est un curieux l)racelet rencontré dans le pavs des Balmars (PI. N II, lig. 12). Malgré 1 oxydation cpii en a détruit une partie, il pèse encore 3/i 1 giammes. Il mesure u) milinni'trcs tle largeur et iJ milli- mètres d’épaisseur moyenne. Ses dimensions intérieures sont 08 millimèti'cs dans un sens et 38 millimètres dans l’autre. Il s’agit donc d un ornement qui ne pouvait se porter (pi’au poignet. Cet olijct de panne devait être quebpic peu incommode, car il est pourvu à cliacpie extrémité d’un énorme a|ipendice mesurant environ 80 milli- mètres de longueur sur 28 à 3ü millimètres de largeur aux extrémités et i5 niilli- i ANTHROPOLOGIE 39 mètres au centre. La moitié de cliacun de ces appendices, (jni sont concaves en dessus, s’appliquait sur l'avant-bras et l’autre moitié sur la face dorsale de la main. Etant données ses faibles dimensions intérieures et sa résistance, il était impossible d’enlever et de remettre à volonté cet objet de parure. 11 a tlù être appliqué par le [)rocédé encore employé chez les nègres d’Afrique pour mettre en place les énormes anneaux de cuivre ou d’argent qu’ils portent soit aux poignets, soit aux cbevilles; ce procédé consiste à fermer à coups de marteau sur le poignet lui-mème ou sur la cbeville du patient l’ornement terminé par le bijoutier. Le bracelet envoyé par le D'' Aersin n’est pas seulement remarquable par sa forme et par son poids; il est aussi intéressant par les décoi'S au burin dont il est orné. L’état d’oxydation du métal ne permet pas de voir si le bijou était décoré sur tout son pourtour; mais il est resté des traces de ciselures sur les deux appendices dont j’ai parlé. L’ornementation consiste en deux triangles qui se regardent par les sommets et qui n’arrivent pas au contact Lun de l’autre. Entre les deux ont été gravés ([uatre traits transversaux, dont les intervalles sont remplis par de petits traits obliques à peu près équidistants. Les cpiatre triangles qui se voient sur la face supérieure des appendices sont limités cbacun par deux traits parallèles, séparés par un intervalle de 2 à 3 millimètres, et cet intervalle est occupé par de petites liaclmrcs transversales. L’ensemble de l’orne- mentation ne laisse pas que de dénoter un certain goût décoratif. Où doit-on aller chercher l’origine de l’industrie métallurgique qui a donné naissance à celte curieuse pièce? 11 me parait dillicile de répondre à celle question. Je ne connais aucun bracelet qui puisse être comparé à celui (pie je viens de décrire, et, en dehors de tout terme de comparaison, il est préférable de ne pas se lancer dans des liypotbèses c[ui seraient absolument gratuites. La hache en bronze recueillie clie/^ les Sedangs appartient au même type que d’autres objets recueillis par M. Jammesà Somrong-sen, parAIM. Pavie, Lefèvre-Pon- talis, Massieetpar le prince Henri d’Orléans à Luang-Prabang, par M. Lefèvre-Pontalis dans le Ilaut-Tonkin, et enfin chez les Sbans de Birmanie par les voyageurs anglais. Malgré l’obliquité do son tranchant, je no saurais y voir « le type des instruments agricoles, empruntés à la Chine par les populations indo-chinoises, un soc de charrue légère, par exemple ». C’est une hache, de l’avis de tous les arcliéologuos ([ui l’ont examinée. (luoi ([u’il en soit, l’existence de cet instrument dans le voisinage du plateau d’Altopeu parait démontrer (pi’à l'iige du bronze, comme à fàge do la pierre, une meme civilisation s’est répandue à travers l’Indo-Cbine tout entière, l/abondance des objets en bronze dans le Nord-Ouest, leur rareté relative dans l’Est et dans le Sud-Est porte à croire que les imiioiTaleurs de l’industrie mélallurgicpie ont pénétré par l’angle Nord-Ouest dans la péninsule indo-chinoise. C’est par là (|ue devaient pénétrer plus tard ces émigrants venus de l’Inde, (jui, d’après la légende, se seraient alliés aux primitifs Nagas et qui auraient introduit eu Indo-Cliine la remarcpiable civilisation des Khmers. MISSION PAVIE 4 O S’il olail prouvé que la hache a soie carrée, caractéristique de l’époque néolithique dans la péninsule transgangétique, (Yil elle-mèine venue de l’Inde', il faudrait admettre une série de migrations parties de celte dernière contrée et remontant à l’époque où les premiers instruments en pierre polie ont étéintroduits dans la région indo-chinoise. Dans le cas où de nouvelles découvertes viendraient conllrmer cette hypothèse, l’Asie moyenne aurait été le berceau des civilisations (pu se sont répandues en Orient aussi bien qu’en Occident, depuis le moment où le polissage des instruments en pierre s’est généralisé dans ces contrées. Nota. — ha planche A U contient un certain nomljre d’objets de parure de l’Indo- Chine. I n seul d’entre eux provient du pays des llahnars : c’est le bracelet en bronze décrit plus haut et récolté par le D'’ Yersin. Toutes les autres pièces proviennent du Tonlé-Sap, où les a recueillies le 1)'' Houx, qui les a oll'ertes au jMuséum d’histoire naturelle de Paris. Les objets de cette nature ont été récoltés en très grande abon- dance à Som-rong-sen et les autres stations j)réhisloriques fouillées sur les bords du grand lac. Le musée de Saint-Germain-en-Laye, le musée Giùmet, le Musée de Tou- louse, etc., en possèdent de fort nombreux s])écimens. Les pièces de ])arure, repié'senlées sur la PL VU, sont eu coquille, à l’exception d'un bracelet et d’un anneau eu schiste et du bracelet en In-onze déjà mentionné. Elles comprennent deux colliers composés l’un de disques dont le pourtour est géné- ralement brut, l’autre de cylindres perforés suivant leur grand axe. Des pende- lorpies, de forme allongée, sont percées d'un trou à leurs deux extrémités ou à un bout seulement. Deux grands anneaux donnent une idée des types les plus fréquents de ce genre d’ornements en cocpiille. lue piMite rondelle de 6,3 millimètres de dia- mètre, est perforée au centre d’un trou de milliinètres. Elle est, comme les bra- celets, d’une régularité c[ui étonne un peu au premier abord. Vlais une plaquette de co([uille, f[ui porte deux circonférences concentricpies et un trou au centre, explique celle TH^gnlarilé ; les ouvriers ont certainement dû se servir d’une sorte de compas pour tracer deux cercles aussi parfaitement régidiers. T,e dernier objet est une base sciée de cetne, (pii laisse voir les voluli's extérieures. Gelte jiièce est loin d’ètre uni(pie, mais il est dilbciled’en indiipier la destination. I. Il existe au Brilisb Muséum une hache en pierre à soie Çhache épaulée de cer- tains auteurs), complètement idenliqiu' à celb's rencontrées en si grand nombre en Indo-Cbine; d’apri's réliquette dont elle est munie, elle aurait été recueillie dans le Nord de la péninsule Indienne. Si le lait était conlirme jiar de nouvelles découvertes, les jiarlisans de migrations venues de rOiiesI, antérieurement à celles des Ivbmers, y trouveraient un argument sérieux en faveur de leur hypothèse. ZOOLOGIE ARTICULÉS Une faut pas s’attendre à trouver dans l’Indo-Chine une faune ento- mologique aussi fortement caractérisée que celles de Madagascar ou du Japon ou encore que celles des pointes avancées vers le Sud des trois grands massifs continentaux. La situation géographique du pays rend compte de cette pauvreté relative en types propres. Vers l’Ouest, sa popu- lation animale se fond insensiblement avec celle de l’Inde, vers le Nord avec celle de la Chine méridionale. Il est plus aisé de marquer, au Sud, sa séparation d’avec la faune malaise ; pourtant un nombre immense d’espèces sont communes à ces deux régions. Si la faune indo-chinoise ne s’individualise qu’assez faiblement vis-à- vis de celles des contrées voisines, elle fournit par cela même le meil- leur type de toute cette vaste « région orientale » s’étendant depuis les rives de l’Indus jusqu’au sud de la Chine et aux îles malaises. Son ca- ractère dominant est aussi le mélange des genres zoologiques indo-malais avec d’autres genres qui appartiennent à la fois aux parties ehaudes de l’Afrique et de l’Asie. Les animaux articulés que j’ai recueillis en Indo-Chine ont dû êire 2« Série. — lit. (j répartis, pour être étudiés, entre un grand nombre de spécialistes. Les quatre classes : Insectes, Myriapodes, Arachnides, Crustacés, divisés en ordres, familles, tribus et espèces, comportent en elfet une quantité si considérable de ces dernières, que la plupart des entomologistes ne se consacrent qu’à l’étude d’une elasse, d’un ordre, de plusieurs ou même d’une seule famille. En 1891, les ((Nouvelles archives du Muséum» ont commencé à faire connaître les résultats de ces examens ; mais c’est à partir de 1896, sous l’active impulsion deM. E. L. Bouvier, le savant évolutionniste cjui venait d’être nommé professeur au Muséum et avait pris possession de la chaire des (( animaux articulés », (jue ce travail, après un long arrêt, est entré en bonne voie d'achèvement. Le nouveau prolèsseur s’était donné pour but de rajeunir l’enseignement de l’entomologie, de réorganiser les collections et de les ouvrir largement aux spéeialistes ; des centaines de savants français et étrangers avaient répondu à son appel, et très nom- breux sont déjà les travaux qu’ils ont consacrés à nos richesses scienti- fnjues. Pour ma collection, les collaborateurs volontaires, recrutés non seulement au Muséum et dans toute la France, mais en Suède, en Alle- magne, en Suisse, en Hollande, partout enfin où pouvait s’obtenir un concours compétent, lui ont fait parvenir leurs dernières notes au com- mencement de 1902, il me les a remises, classées en un tout homogène, ainsi (pie les planches s’y rapportant, et j’ai pu entreprendre la publica- tion du présent volume. Au cours de ces sept dernières années j’ai dù avoir fré(j[uemment recours à l’éminent professeur (pii m’aidait à mener à bien l’œuvre à la- quelle je m’étais attaché ; j’ai toujoui-s trouvé auprès de lui l’aimahle complaisance (pii le rend sympathicpie à tous ceux (pii ont à le consulter et lui font tant d’amis ; par ses fonctions en elfet il se trouve en contact permanent avec les spécialistes, les collectionneurs, les voyageurs qui s’occupent des (( articulés », il tient cabinet ouvert; et peu de jours se passent sans qu’il n’ait à donner (pielc^ue consultation. Mes entretiens avec lui ont été le plus souvent pour moi des enseignements précieux, aussi, particulièrement honoré de sa parlicipation à mon travail, je suis ZOOLOGIE 43 heureux de pouvoir, ici, lui renouveler l’expression de ma bien vive re- connaissance \ I. E.-L. Bouvier, membre de l’Académie des Sciences, entra au Muséum comme élève en 1882. C’est là qu’il a parcouru sa carrière scientifique presque toute entière. Il conquit brillamment licences, doctorat et agrégations, et devint stagiaire au même éta- blissementen 1887. Après avoir en même temps exercé d’importantes fonctions à l’École des Hautes-Études et à l’École supérieure de pharmacie, il fut nommé professeur au Muséum en iSqS. Disciple résolu et continuateur des Gaudry, des Perrier, des Giard les novateurs qui défendaient les doctrines évolutionnistes et qui les firent triompher, E.-L. Bouvier a fourni à la science une œuvre considérable. De 1886 à 1896, il a di- rigé les conférences et manipulations zoologiques pour l’agrégation des lycées ; comme agrégé à l’École supérieure de pharmacie et comme suppléant de la chaire de crypto- gamie, il a Introduit dans son enseignement les notions de microbiologie, innovation réclamée depuis longtemps à l’École. Dans le domaine de l’enseignement proprement dit et du développement des études entomologicjues. il a fait une œuvre particulièrement utile et essentielle- ment originale en installant de toutes pièces, au Muséum, une vaste salle consacrée à la biologie des arthropodes et à l’entomologie appliquée. De i885 à 1901 il a publié plus de 180 notes, brochures ou volumes dont 30 en collaboration avec MM. A. Milne-Édwards, Paul Fischer, Henri Fischer, etc. La liste de ses travaux devenus classiques serait longue, je me bornerai à citer ; 1° Système nerveux, morphologie générale et classification des Gastéropodes proso- branches. Œuvre de premier ordre, dans laquelle M. Bouvier a établi renchaînement des modifications qu’on observe dans le système nerveux des prosobranches à partir des formes les plus archaïques jusqu’aux formes les plus spécialisées. Avant son travail la plus grande confusion régnait sur ce sujet. 2“ Une série de notes sur les relations anatomicjues cjui existent entre les proso- branebes et les pulmonés archaïques d’une part, entre les prosobranches et les opis- tobranclies archaïques, d’autre part. 3“ Une série de recherches sur l’origine de l’asymétrie des mollusques et sur la détorsion des Gastéropodes hermaphrodites. 4° Toute une série de recherches sur les Péripates, véritable révision anatomique et sytématique de ces animaux. 5” Une série de notes établissant l’homologie de l’appareil circulatoire des crus- tacés décapodes et des crustacés isopodes. 6° Plusieurs notes établissant la séparation des Paguriens en deux groupes et leurs relations avec les crustacés macroures. 7° Divers travaux faisant connaître les crustacés des grandes profondeurs. Étc., etc. PREMIÈRE CLASSE. — INSECTES Les insccles dont il va etre cpiestioii appartiennent aux: ordres des : Coléoptères, Hémiptères, Ilyinénoptères, Névroptères, Lépidoptères et Diptères. COLÉOPTÈRES Les Coléoptères ont été étudiés par MM. Pierre Lesne, A. Régimbart, A. Grouvelle, Paul Tertrin, Léon Fairmaire, E. Rrenske, Ed. Fleutiaux, J. Rourgeois, Hippolyte Lucas, Ern. Allard, Maurice Pic, Chr. Aurivillius, Ch. Brongniart et Edouard Lefèvre. Considérations générales Par M. Pierre Lesne L Assislant au jMuséum dTIistoirc naturelle. On a coutume de placer en tète des Coléoptères les carnassiers qui ont pour types nos Cicindèles et nos Carabes. Ces insectes comptent parmi les plus importants au point de vue de l’étude des faunes. Leur mode de vie leur assure une certaine indépendance vis-à-vis du monde végétal et ils sont généralement peu susceptibles d’être transportés au loin par I bomine. Les deux premiers genres qui se présentent à nous, Collyris et I. M. Lesne, s’est consacré à des recherclies sur la syslématiqne et la biologie des insectes et plus spécialement des Coléoptères. Ses travaux sur les Bostrvehides ont renouvelé l’étude de cette famille. ZOOLOGIE 45 Tricondyla, remplissent ces conditions à nn haut degré. Les premiers (PL VIII, hg. i) sont ces élégants et remarquables Cicindélides au corps très allongé, au protliorax aminci en col, à la tête cuboïde, parés de cou- leurs métalliques le plus souvent violacées, et dont les élytres sont ciselés de gros points enfoncés. Leur vol, prompt comme celui des mouches, les transporte d’un arbre à l’autre : ils se tiennent en effet de préférence sur le feuillage des plantes atteignant une certaine hauteur. On les trouve dans toute la région orientale depuis le Kacbmir jusqu’à Formose, aux Moluques et à Timor. L’une des plus belles espèces, et la plus grande qui soit connue (Collyris gigas Lesn.), a été découverte par M. Pavie dans les montagnes du Laos supérieur; par scs caractères, elle se rapproche beaucoup du C. longicoUis Fabr. qui habite le Bengale. Les Tricondyles, bien que proches parents des Collyris, mènent un genre de vie différent. Etant privés d’ailes, ils ne peuvent se déplacer ou échappera leurs ennemis que par la course. Ils se tiennent sur le tronc des arbres, cbeminnnt à la recherche de proies vivantes. Leurs yeux énormes qui flanquent la tête de part et d’autre et la rendent transversale, leurs pattes grêles, leurs élytres rétrécis à la base et renflés en arrière leur don- nent une fausse apparence de fourmis. Que leur attention soit éveillée par la présence d’un visiteur insolite, aussitôt ils disparaissent sur l’autre face du tronc. Ces Coléoptères sont aussi très caractéristiques de la faune orientale ; on les rencontre depuis le Sikkim et ITnde péninsulaire jusqu’aux îles Salomon et en jN’ouvelle-Guinée. Mais leur centre géogra- phique est situé en Malaisie ; dans l’Indo-Chine proprement dite ils sont peu fréquents. La même particularité s’observe chez les Therates, insectes bons voiliers, ayant des habitudes analogues à celles des Collyris et apparte- nant comme eux à la famille des Cicindélides. Leurs espèces sont nom- breuses dans la péninsule malaise, dans toute l’Insulinde et dans la Nouvelle-Guinée ; mais hors de ces régions nous ne les trouvons repré- sentés que par une espèce dans la Birmanie et par une seconde forme dans l’Assam. Les Carabiques de nos contrées vivent pour la plupart sur le sol. Au 46 MISSIOiN PAVIE coulraire, dans beaucoup de régions tropicales, ces insectes sont en majorité arl)oricoles. Il en est ainsi dans rindo-Cliine, notamment pour la série si nomlireuse des TrmTcatipennes dont un des types saillants est le genre Catascopiis, composé d’insectes brillants, aux élytres larges et épineux en arrière, qui sont répandus à la fois dans l'Asie et dans l'Afrique tropicales. Les Orthor/oiilns qui malgré leur livrée sombre ont quelque rapport de parenté avec les Calascopus. ont une distribution géographique semblable : c’est là la nuit qu’ils prennent leur vol et ils se laissent fréquemment attirer par les lumières. Les Bracbiniens si remarquables par la faculté qu’ils possèdent de lancer par l’extrémité de l’abdomen, en la pulvérisant, une liqueur caustique qui brûle et brunit la peau sont représentés par de grands P/ieropsop/ius, genre appartenant aussi bien à l'Afrique qu’à l’Asie chau- des, et par un certain nombre de Brachiinis, notamment par une espèce très particulière,/?. Paviei Lesn. (PL VIII, fig. 12), alliée au B. exquisitus Bâtes, de Birmanie, et au B. apicalis Er., de l'Afrique orientale. Le sys- tème de coloration des Bracbiniens est assez uniforme, mélangé de brun et de roux ou d’orangé, la dernière teinte étant disposée en bandes transverses ou en taches sur les élytres. Parmi les Féroniens, les Trigonoloma (PL IX bis, lig. i), aux couleurs généralement métalliques, remplacent, aux Indes orientales, nos Plerosfichas : ils se tiennent comme ceux-ci sous les pierres et les détritus. Leurs espèces sont nombreuses et quelques-unes s’écartent notablement du type habituel, telle Trigonotoma Janehris Tachitsch. , de Bangkok, dont la découverte est due à M. le D'’ Ilarmand ; les recber- ebes de M. Pavie ont fait connaître deux formes cambodgiennes restées inconnues jusqu’alors. Les Leslicus qui sont des Trigonoloma de petite taille dont le scape antennaire est raccourci, caractérisent aussi la région orientale. Le D’’ Montgrand, Henri Moubot, le P. Larnaudic, le D'' llar- mand ont contribué à faire connaître les espèces de ce genre qui se ren- contrent dans les diverses parties de l’Indo-Cbinc orientale [L. nubilus Tsebitseb., L. auricollis Tsebitseb., L. Mouhoii Chaud, L. lakhonus Tsebitseb., etc.). ZOOLOGIE ^7 Nous ne citerons, dans le groupe des Harpaliens. que le genre Liodaptus, composé seulement de deux espèces de petite taille (PI. VIII, fig. lo et II), dont le faciès est assez spécial et qui ont été toutes deux capturées par M. Pavie ; l’une était nouvelle pour la science (L. longicor- nis). Le genre Liodaptus ne paraît pas avoir été rencontré hors de l'Indo- Chine. Les Diplochila, souvent confondus avec les Rhembus, sont proches parents de nos Licinas, dont ils ont les pièces buccales dyssymétriqucs et dont ils partagent la livrée obscure. Une espèce siamoise D. lævis (PL VIII, fig. 8), découverte primitivement à Bangkok par le P. Lar- naudie, puis retrouvée au Cambodge par M. PaAÛe, est une des plus grandes de la tribu puisqu’elle atteint 22 millimètres de longueur. Les Oodiens comptent en Indo-Cbine des types non moins remar- quables. Le corps de ces insectes, très lisse, glabre et régulièrement elliptique, est en rapport avec leur aptitude à se dérober par la fuite en se glissant avec une agilité extrême dans les plus étroits interstices. Les Siinous aux teintes métalliques et le Mecjaloodes polilus (PI. VIII, fig. 7), curieux par la disparition presque complète des soies tactiles à la face dorsale du corps, méritent d’attirer l’attention du zoologue géographe. Le dernier n'a encore été trouvé qu’en Indo-Cbine et la plupart des Simous que l’on connaît sont originaires du même pays. Les Chlænius sont fort nombreux dans les régions humides de la grande péninsule sud-orientale de l’Asie. L’une de leurs espèces, C. cos- tiger Chaud., reconnaissable notamment à sa grande taille et à ses élytres parcourus décotes longitudinales régulières, possède une aire de distri- bution intéressante à signaler ; on le rencontre depuis le Tbibet et le Se-Tchuen jusqu’au Japon vers l’Est et à la Cocbincbine au Sud. Les Panagéens typiques sont des Carabiques épigés, noix's, marqués sur les élytres de larges taches d’une belle couleur orangée ou rougeâtre. On les trouve dans toutes les régions chaudes et tempérées du globe ; mais les géants du groupe, les Brachyonychus, aux élytres très convexes, au prothorax aminci en lame sur les côtés, paraissent être strictement localisés dans l’Indo-Cbine. Les Epicosmus, qui se rangent à coté des 48 MISSION PAVIE précédents, sont au contraire répandus dans toutes les parties tropicales de l’ancien monde. Les Scaritiens fournissent un type tout aussi important que les Bva- c/iyonyc/nis au point de vue qui nous occupe. Le genre Mouhotia dont on connaît maintenant trois espèces paraît être également propre à l’Indo- Cliine. Ces superbes Coléoptères au corps encerclé d'une bande rouge feu ou jaune cuivreux, sont surtout apparentés aux genres américains Paslmac/uiset Emydopterus . Ils furent rencontrés pour la première fois par Henri Mouliot dans le Laos («//. nnt. d/osc., 1 856, p. 268. — Id., in Ann, Mus. Genova, 1876, p. 95. Gainbodge (A. Pavie). Indo-Ghine; Gliine méridionale : Tliibet : Mou-Pin (abbé David in Muséum de Paris); Japon. 20. G. (Glyptoderus) xantiiopleuuus Gliaudoir, i85G, \uBuU. Nat. Mosc., i856, p. 280. — Id. in Ann. Mus. Genova, 1876, p. ti5. Siam, entre Ghantaboun et Battandjang (A. Pavie). Indo-Ghine ; Ghine méridionale ; Macao ( Fontanier, in Muséum de Paris). 21. G. (Glyptoderus) dilatatus Motschulsky, i856, in liuU. Nat. Mosc.. i85G, p. 348, — Gliaudoir, in Ann. Mus. Genova, 187G, p. 167. Siam, entre Ghanhatoun et Battainbang (A. Pavie). Inde ; Birmanie ; région du Tonlé-Sap. 22. G. (Gallistoïdes) xantiiospii.us Wiedemann, 1821, in Germ. Mag., 1821, p. ii5. — Gliaudoir, in .4/in. Mus. Genova, 1876, p. 285. Gainbodge, entre Battamhang et Pnoni-Penli ; Siam, entre Ghantaboun et Bat- tanihang (.\. Pavie). Gochinchine; Siam (Le 1’. Larnaudie) ; Gcylan (Ghaper et de 4Iorgan) [collec- tions du Muséum de Paris]. Trih. Oodini. Geii. SimOUS Cliaïuloir, 1882, Ann. Soc. eut. Fr., 1882, p. 873. 28. S. Mouiioti Gliaudoir, 18G9, in Rev. et Mag. de Zool., 1869, p. 76. — Id. in Ann. Soc. ent. Fr., 1882, p. 873. Gainbodge (A. Pavie). Laos (1)'' Ilarmand in IMuséum de Paris). 24. S. LuciDus, Gliaudoir 18G9, in Rev. et Mag. de Zool., 18G0, p. 76. — Id. in Ann. Soc. ent. Fr., 1882, p. 876. Gainbodge; Siam, entre Ghantaboun et Batlambang (A. Pavie). Existe aussi dans rAiinam (sec. Gliaudoir) et en Birmanio (sec. Bâtes). /OOLOGIE 71 Gen. Megaloodes Lcsne, 1896, in Bull. Mus. d'Hist. nat., II, p. 2/12. Corpus ovalum. Sutura frontalis vix impressa. Clypeus omnino impunctatus, poris scliferis nullis. Antennæ sat graciles, protlioracis basin fere attingentes articulo 3° sequentibus paululum longiore. Labrum transversum, Icviter emarginatuin, antice triporosum, Mentum transversum, profonde emarginatuin, sinu medio breve ac obtuse dentato. Ligula carinata, paraglossis eam superantibus. Palpl labiales articulo 3“ gla- bro. Protborax antice fortiter, postice Icviter angustatus, laterlbus arcuatis, sulculo latéral! marginali ante basin expuncto, angulis posticis late rotundatis liumerls nullo modo appllcatis, impressionibus basalibus obsoletis, lævibus. Elytra ovata Immerls ro- tundatis, interstitio 3° baud poroso. Processus prosternalis apice immarginatus, ro- tundatus. Mesosternum late aeprofunde canaliculatum. Episterna metathoracica lon- giora C[uam latiora. Segmentum ultimum abdominis utrinque lobalum, lobis reilexis (deorsum Intuenti) apertc conspiculs. Pedes médiocres femorlbus glabris. — Tarsi antici articulis tribus primis dilatatis, subtus dense pilosis, articulo 1“ subtriangulari, elongato, 2“ quadrato, 3“clongato apice angustato. Les mandibules sont lisses, peu avancées, terminées en pointe aiguë, recourbée. La languette est rectilignement tronquée au sommet ; ses paraglosses sont foliacés, excavés à leur face inférieure. Les tibias antérieurs sont graduellement et modérément élargis vers l’extrémité. Chez le les 3 premiers articles des tarses antérieurs sont élargis, revêtus en des- sous de poils cupuliformes très serrés, et frangés sur les côtés de soies rousses. Genre remarquable par la réduction du système des soies tactiles. 25. M. POLiTüs Lesne, 1896, in Bull. Mu.. SL 4i. S. RUFU'ES Bolieman, i858, Eugen. lîesa, p. i3. — Tscliitschérine in llor. Soc. Enl. Ross., XXXIV, 1899, p. 263 ci sGS. Siam, entre Chantabonn ci Battanibang (A. Pavic). Espèce répandue dans Ionie rindo-Cbine et dans la Cbinc sud-orientale; se retrouve à Ceylan (Tsebitsebérine). Gen. Trigonotoma Dejean, 1828, Spec., III, p. 182. T. Dohrni Cbaudoir, i852, in Bull.Nnl. Mosc., i852, I, p. 69. — Id., in Ann. Soc. ent. Belg., 18C8, p. ibp. Cambodge (A. Pavie). Coebinebine (1)'' Harniand; amiral Vignes); Tonkin sept. : montagnes du llaul- Song-Cbai (commandant Rabier). 43. T. AURiFER.v Tsebitsebérine, 1899, in llor. Soc. Enl. Ross., XXXIV^, p. i55 (c^). — Pl. IX bis, FIG. I. Description originale : « Tète et pronotum d’un cuivreux doré très vif avec un reflet verdâtre, élytres pourprés; pattes, palpes et antennes entièrement noires, la pubescence de celles-ci gris-jaunâtre. Tète lisse, impressions frontales profondes, n’altcignant pas complète- ment le milieu des yeux; ceux-ci convexes et saillants (c/’) ; labre et épistome écban- crés; article terminal des palpes labiaux fortement sécuriforme; antennes grêles, à scape aussi long que les trois articles suivants réunis. Pronotum seulement un peu plus du quart plus large que long, modéréme.nt et presque également rétréci vers les deux extrémités (le bord antérieur paraît même d’un soupçon moins large que la base, qui est considérablement plus large que ebez la Tr. concinna Gast, de Java) ; bord antérieur très faiblement subécbancré en arc, sommet des angles antérieurs légèrement arrondi; côtés modérément arqués, sans aucune sinuosité en arrière, tombant obliquemeni en dedanssur lebord basal et formant avec celui-ci un angle non pas très arrondi mais obtus et à sommet manifeste quoique modérément arrondi ; cavités basilaires assez profondes, avec quelques points et petites rides et un sillon longitudinal un peu oblique un peu plus marqué que cbez la concinna ; les impressions transversales an térieurc et postérieure sont également plus marquées; rigole latérale étroite; bourrelet marginal extérieur manifestement plus épais au tiers antérieur que cbez la concinna, élargi en arrière et un peu plus dilaté à l’angle postérieur même où il est modérément rélléclii. Elytres plus larges (ce qui tient à la taille plus grande do l’insecte), mais surtout de forme plus oblongue, manifestement plus longs relativement à leur largeur (environ une fois et demie) que dans la concinna et pas complètement d’un cinquième plus larges 7» MISSION PAVIE que le pronotum; stries plus profondes, plus forleinenl crénelées, inlcrslries (c/') plus convexes; épaules et repli basilaire là peu près comme clicz la concinnn. Tous les épislcrnes et les côtés du mélasternum fortement ponctués; épisternes métasternaux pas moins de moitié plus longs que larges à la base; côtés des 3 premiers segments abdominaux avec des points fortements marqués; segment anal avec 2 pores séti- gères; tarses postérieurs sans trace de sillons latéraux quelconques; onycliiurn sétulé en dessous. Long. 24 mill. » Cambodge (A. Pavie). — Type unique. 44- T. MouosA Tsebitsebérine, 189g, in //or. Soc. Enl. Ross., XXXIA, p. i64($). Description originale ; « Noir brillant, tète et pronotum avec une très faible teinte verdâtre, élytres presque noirs, avec un reflet bronzé violacé à peine sensible. — Faciès de la Tr. chal- ceola\ mais un peu plus grande. Tète pareille, yeux un peu plus saillants; article terminal des palpes maxillaires comme dans Vadoxa-', article terminal des palpes labiaux (Ç) modérément élargi vers l’extrémité, allongé triangulaire. Pronotum comme dans la chnlceola, un peu moins rétréci vers la base (cependant un peu davan- tage que dans l’adoa:a) ; base entièrement fortement ponctuée, mais tout au milieu les points sont peu nombreux et rares. Elytres comme dans la chalceola, seulement les interstries (Ç) sont plus convexes que dans le même sexe de cette espèce. Ponctuation du dessous comme dansl’adoxa; dernier segment ventral Ç avec seulement deux pores sétigères. Long. i3 mill. « DitTère de la chalceola par sa taille un peu plus grande, les yeux (Ç) un peu plus convexes, le pronotum un peu moins rétréci en arrière, les interslries des élytres (Ç) plus convexes et surtout par la conformation tout <à fait différente de l’article terminal des pal])es maxillaires; de Vadoxa par la taille un peu plus petite, le pronotum un peu plus rétréci vers la base, les interstries des élytres 2 beaucoup plus convexes et par la coloration un peu différente de la surface, notamment aux élytres. » Cambodge (A. Pavie). — l'ypc unique. Tri b. Odacanlh im. Gen. Casnonia Lalreüle, 1822, Ilist. nat. des Col. d'Eur., I, p. 77. 45. C. piLiFERA Nietner, i858, in Ann. and Mag. of ISal. llist., i858, 2, p. 179. 1. Cf. Bâtes in Trans. Enl. Soc. Lond., 1878, p. 828; Tsebitsebérine in //or. Soc. Enl. Ross., 1899, p. 160. 2. C’est-à-dire « grêle, à peu près cylindrique et distinctement plus mince que l’antépénultième ». ZOOLOGIE 79 Les trois impressions longitudinales de la région basilaire des élytres dont parle Nietner sont ici réduites à trois gros points enfoncés. Siam; Bangkok; Cambodge (A. Pavie). Laos (D’’ Harmand); Birmanie; Geylan. Trib. Brachinini. Gen. Pheropsophus Solier, i833, in Ann. Soc. eut. Fr., i833, p. 46i- 46. P. MARGiNALis Dejcaiî, 1825, Spec., 1, p- 3io. — Cbaudoir, in Ann. Soc. ent. Delg., 1876, p. 34. Cambodge; Siam, entre Cbantaboun et Battambang (A. Pavie). — Forme type et var. nebiilosiis Chaud. 47. P. BiMACULATUS Linné, 1771, Mant. lus., p. 532. — Cbaudoir, in Ann. Soc. ent. Belg., 187G, p. 34- Laos, entre Luang-Prabang et Theng (A. Pavie). Inde. Gen. Brachinus Weber, i8oi, Ohs. eut., p. 22. 48. B. SEXMACULATUS Dcjcan, 1826, Spec., I, p. 3i2. Siam, entre Cbantaboun et Battambang (A. Pavie). Ilindoustan (Gbaper et de Morgan, in Muséum de Paris). 49. B. PAViEiLesne, 189C, in Zîn//. Mus. d'IIist. nat. (Paris), 11, p. 245. — pl. vui, FIG. 12. Sat gracilis, B. exquisilo alTinis, differt elytris omnino pubesccntibus, solum 7-costatis, Costa 7“ anlice indistincta. Caput et pronotum omnino rufo tcstacea. Elylr a cæruleoobscura, macula antcapicali obliquitcr elongata. Long. 10 mill. Voisin du B. exquisilns Baies (cf. Ann. Mas. Genova, 1892, p. 894) dont il diffère par les élytres entièrement pubcscents, présentant seulement 7 côtes dont l’externe n’est distincte que dans la moitié postérieure. Tête et pronotum entièrement roux teslacé. Tache antéapicalc des élytres un peu oblicpiement allongée. Les autres carac- tères de Vexqaisilus mentionnés par Baies s’appliquent parfaitement à celte espèce. Le B. Paviei se place, avec Vexquisitus, au voisinage du B. apicalis Er. Cambodge (A. Pavie). — 3’ype unique. Trib. Orlhogoniini. Gen. Orthogonius Dejean, 1826, Spec., I. p. 279. — Cbaudoir, in Ann. Soc. ent. Belg. 1871, p. 98. 5o. O. (Haplopistbius) alternans Wiedemann, 1828, Zool. Mag., II, p. 52. — Cbaudoir, lac. cit., p. 102. 8o MISSION PAVIE Laos, entre Luang-Prabang et Theng (A. Pavie). Java (D'' Plocin) ; Philippines (Marclie) [collections cln Muséum de Paris]. Trib. Coptoderini. Gen. Miscelus Kliig, i834, Jahrb. der /ns., I, p. 82. 51. M. JAVANUS Ivlug, i834- loc. cil., p. 82. — Putzeys, in Ann. Mas. Genova, 1875, p. 723. Cambodge; Prey-Veng (A. Pavie). Birmanie; Java; Bornéo; îles Andaman. Gen. Catascopus Kirby, 1825, in Trans. Linn. Soc., 1825, p. 94. 52. G. FAciALis M iedemann, 1818, in Zool. Mag., 1818, I, 2, p. i65. — Bâtes, in Ann. Mus. Genova, 1892, p. 409. Cambodge ; Kompong-Luong ; l^aos, entre Luang-Prabang et Theng (A. Pavie.) Bengale ; Assam ; Indo-Cbine ; Sumatra ; Philippines. 53. C. Goebei.i Cliaudoir, var. basalts Cbaudoir, 1872, in Rev. et Mag. de Zool., 1872, p. 245. Cambodge ; Siam : Battambang et entre Cliantaboun et Battambang (A. Pavie.) Cocbincbinc (L. Pierre in Muséum de Paris). Trib. Tetragonoderini. Gen. Cyclosomus Latreille, 1829, ap. Cuvier, Règn. aniin., II, p. 894. 54. C. FEExuosus Fabricius, 1787, Manl. Ins., 1, p- 253. — Lacordairc, Gen. des Col., Atlas, pi. x, lig. 4- Laos, entre Luang-Prabang et Theng (A. Pavie). Cocliincliinc (Julien in Muséum de Paris). 'l'rib. Cyinindini. Gen. Celæneplies Sclimidl-Gœljel, i846, Faun. Col. Birm., p. 77. 55. C. PABAi.LEEus Sclimidt -(uL'bel , 1840, loc. cil., p. 78, pl. ii, fig. 5. Siam ; Batlainbang (A. Pavie). Indo-Chine; Sumatra; Pornéo ; Nouvelle-Guinée (.\. BalTray et M. Maindron, in Muséum de l’aris) ; Nouvelle-Calédonie. ZOOLOGIE 8i Trib. Calleidini. Gen. Calleida Dejean, 1825, Spec.,.l, p. i84- 56. G. SPLENDIDULA Fabricius, 1801, Syst. El., I, p. 184. — Gliaudoir, in ^nn. Soc. ent. Belg., 1872, p. ii3. Siam, entre Gliantaboun et Battambang (A. Pavic). Goclnnchine et péninsule de Malacca (D’’ Harmand) ; Tonkin (D'’ Langue) [Gollec- lions du Muséum de Paris]. Gen. Anchista Nietner, i856, in Joiirn. Soc. Beng., i856, p. 523. 57. A. BiNOTATA Dejean, iSaS, Spec., I, p. aBa. — Bâtes, in Ann. Soc. ent. Fr., i88g, p. 284. Siam, entre Chantaboun et Battambang (A. Pavie). Hindoustan ; Indo-Gbine ; des Mariaunes ; Japon. Familles des Dytiscides, des Gyrinides el des Hydrophilides Par M. .A. Régimbakt ^ Fam. DYTISCIDÆ. 1. Hydrov.atus atricolor Régb. — Gambodge (A. Pavie). 2. — suBTiias Sh. — Gambodge (A. Pavie). 3. Hydrocanthus indicus Web. — Siam (A. Pavie). 4. Laccopiiilus obtusus Sli. — Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). 5. Gopelatus tenebrosus Régb. — Siam (A. Pavic). 6. Sandracotïus Hunteri SIi. — - Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). 7. Gybister eimbatus Aube. — Gambodge (A. Pavie). 8. — Güerini Aube. — Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). 9. — RUGOSA M. L. — Gambodge (A. Pavie). 10. — Dehaani Aubé. — Siam (A. Pavie). 11. — TRiPUNGTATUs 01. — Ganibodge (A. Pavie). 12. Hydatigus biiivmatüs Aubé. — ■ Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). I. M. le D’' Régimbart s’est adonné particulièrement à l’étude des Goléoptères aquatiques. Ses importants travaux sur les Gyrinides, les Dytiscides et les Hydrophi- lides font autorité et lui ont acquis une réputation universelle parmi les entomolo- gistes. 2® Série. — III. Il 82 MISSION PAVIE Fam. GYUINIDÆ i3. Dineutes spikosus Fab. i4- PGuiiHoiiiiiiYNCiiüs MAiîGiK.vTus CasI . — Liiang-Prabang à Tlicng (A. Pavie). i5. OuECTOciiiLus süBMNE.vTus Réglj. — Luang-Prabaiig à Tlicng (A. Pavie.) iG. — sciNiGEu Regb. — Cambodge (A. Pavie). < Fam. IIYDUOPHIUDÆ 17. IIyduopiiilus ii.vstatus llerbsl. — Luang-Prabang cà Tlicng (A. Pavie). 18. — cAsciiMiRENSis Rcdt. — Siaiii (A. Pavie). 19. Steaei.opiius uuEiPES Fali. — Imang-Prabang à Thcng (A. Pavie). 20. PllILlIYDIiUS ESCUIUENS Walk. ^ S iani (A. Pavie). 21. Reuosüs Sp. (propc puiiESCENs Mills.). — Siam (A. Pavie). 22. VoEvui.us yENEiis Bi’iillé. — Siam (A. Pavie). 33. Spiiæiudiu.m QuiNQUEMAcur.ATUM Fai). — Cambodge (A. Pavie). c/eA’ Dermestides, des Éuotylides, des Endomyciiides et des COCCINELLIDES Par Ernest Aleaud *. Fam. DEIUIESTID/E I. Deraiestes vui.piNüs Fab. — Cambodge (A. Pavie), Fam. EROTYLID/E 1. Episcapiia niiADRi.MAcm.A AViedem. — Cambodge (A. Pavie). 2. Encaustes verticalis Mac Eeay. — iaiang-Prabang (A. Pavie). Fam. LANGURIDÆ 3. Pagiiyeanguria AiETASTERNAi.is Ci'olcb. — Lnaiig-Prabang à Tliciig (A . Pa\ ic) . I Ernest Allard a publié d’imporlants Iravanx sur plusieurs familles de Coléop- tères et notamment sur les Ténébrioiiides et les Alticiues d’Europe. Il étudiait aussi les Cbrysomélides cxotiipies cl il a laissé plusieurs mémoires sur les Galérucines. 11 est mort à Paris en lévrier 1900. ZOOLOGIE 83 4. Tetralanguria splendens Wicd. — Liiang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). 5. — TRiPUNGTATA Wictl. — Luaiig-Prabaiig à Tbcng (A. Pavic). G. Languria FiMEORMis Falj. — Cambodge (A. Pavie). I''am. ENDOMYCIIIIJ.E 7. Eumoupiius quadriguttatus Illig. — Luang-Prabaiig (A. Pavie). 8. — coNVExicoLLis Gei'sl. — Cambodge et Luang-Prabang (A. Pavie). Fam. cocciNELEin.E 9. Epilachna sociaeis AIuIs. — Cand)odge (A. Pavie). 10. C0CCINELLA TRANSVERSALis Falj. — Cambodge et Siam (A. l’avie). 11. CiiiLOMENES SEXMACULATA Fab. — Caiidiodge (A. Pavie). 12. Ver.akia discolor Fab. — Cambodge (.\. l’avie). 13. CoELOPiioRA iNAEQUAns Fab. vai’. — Cambodge (A. Pavie). Famille des Hétéuoceuides par M. A. Guouveixb *, Ingénieur-Directeur des Manufactures de l’Etat, ancien Président de la Société entoniologique de France. Heterocerus (Littorimus) conjungevs nov. sp. — Oblonrjus, siihconvexus, fusons, pube brevi,cinerea vestitus : prolhorace transuerso, aiiguUs anlicis roliindntis, posticis, obtusis, marginatis', ely tris dense piinclalis, rufo-leslaceo rnaculalis : macula elongala, propesûlii- rain, circa primani quarlam parlem, 2^ latera tenenle, basin versus et prœserliin ultra medium intussinuata, ad apicem maculam nigram, elongatam includente. Long. 2 mill 1/2. Oblong, subconvexe, noirâtre, couvert d’une pubescence courte, grise, plus dense sur la tête et le protliorax. Protliorax plus de deux fois plus large que long ; angles antérieurs arrondis, postérieurs obtus, rebordés. Elytres environ une fois et demie aussi longs que larges ensemble, noirâtres, tachés de testacé. Partie noire formée : I. M. A. G ronvclle s’est adonné à l’étude difficile des Coléo[)tères nombreux et très variés que l’on a réunis sous la dénomination générale de Clavicornes et il s’est al taché à faire connaître les formes de ce groupe qui habitent les contrées tropicales. 84 MISSION PAVIE I® d’une bande sulnrale occupant toute la base et allant vers le sommet en s’atténuant donnant naissance extérieurement, vers le tiers basilaire a une saillie un peu en forme de baebe, et enclosant une tache longitudinale parallèle à la suture, située vers le 1®'’ c^uart basilaire ; 2" d’une tache ovale noire, allongée, placée dans la sinuosité for- mée par l’extrémité de la bande suturale et la masse apicale de la saillie en forme de hache, l’atles tcstacées, un peu rembrunies. Lignes fémorales des hanches postérieures fermées. Siam ; Bangkok (A. Pavie). Collections du Muséum d’Histoire naturelle de Paris. Familles des Paussides, des Silpiiides, des Temxociiilides, des Lucanides et des Scarabéides par Paul Tertiun’, Préparateur au Muséum d’IIistoire naturelle. Fam. PAUssiDÆ I. Ceuatoderus bifasciatus Rollar. — Siam (A. Pavie). Fam. SIEPIIIDyE 2. SiLPiiA BicoLOR Fairm. — Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Fam. TEMNOCIIILIDÆ 3. Ai.ixdria parau.ela Lév. — Tmang-Prabang cà Tbeng (A. Pavie). [\: Lopiiocateres pusillus Klug. — Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Fam. LUCAKIDyE 5. Odontolabis Cuvera llope. ■ — Siam et Cambodge (A. Pavie). I. Paul Tertrin a été emporté par une mort presque foudroyante on décemijre 1 899, au moment où, en pleine jeunesse, il se mettait à utiliser les études préliminaires qu’il avait poursuivies patiemment sur les insectes, et à se faire connaître par des travaux de vulgari S tion. ZOOLOGIE 85 G. Gladognatiius suïuralis 01. — Lnang-Prabang' à Tlicng' (A. Pavie). 7. ^ M AC Clellandi Hopc. — Siam (A. Pavic). 8. Ægus acuminatus Fab. — Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie.) 9. — ciiELiEEii Mac Leay. — Lviang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). 10. Figulus cAMBODiENsis Dcj . — Siaiii (A. Pavic). 11. Lepïaulax dent.vtus Web. — Laos-Cambodge (A. Pavic). 13. Aceraius EMARGiNATüs Wcb. — Luaiig-Prabang à Tlieng (A. Pavie). Fam. SCAUABÆIDÆ 13. Gymnopleurus sinu.atus Oliv. — Cambodge (A. Pavie). 14. Ontuopiiagus UNIFASCIATUS Fab. — Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). 15. — oiuENïALis Harold. — Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). 16. — TRicoRNis Wicdm. — Siam (A. Pavic). 17. Trox ciiiNENSis Pobem. — Cambodge (A. Pavic). 18. Seriga cosTiGERA Blaiicli. — Cambodge (A. Pavie). 19. Apogonia varians Cbcv. — Siam (A. Pavie). 20. Lepidiota stigma Fab. — Siam (A. Pavie). 21. — BiMACULATA Sauiid. — Luaiig-Prabaiig à Tlieng (A. Pavie). 22. Laciinosterna bidentata Burm. — Siam (A. Pavie). 23. Anomala viRiDis Fab. — Cambodge (A. Pavie). 24. — YPsiLON Wicdm. — Cambodge (A. Pavie). 25. Mimera vittata Redtenb. — Luang-Prabang <à Tlieng (A. Pavie). 26. PopiLLiA SEMIPUNCTATA Clicv. — Cambodge (A. Pavie). 27. — ciiLORioN New. — Cambodge (A. Pavie.) 28. P.ARASTAsiA RUFOPiCTA Wcstw. — Luang-Pi'abang à Tlieng (A. Pavie). 29. Adoretus umbrosus Fab. — Cambodge (A. Pavie). 30. Peltonotus morio Burm. — Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavic). 31. Oryctes RHINOCEROS Liiiii. — Siaiii (A. Pavie). 32. Triciiogompiius martabani Guér. — Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). 33. Xyloïrüpes Gideon Linn. — Cambodge (A. Pavie). 34- Cii.ALGOsoMA Atlas Linn. — Siam (A. Pavic). 35. Alcidosoma siamensis Caslcln. — Siam (A. Pavie). 36. Dicr.anocephalijs W ALLicni llope. — Luang-Prabang (A. Pavic). 37. Agestrata ORiciiALCEA Liii. — Cambodge (A. Pavie). 38. Glycypiiana Horsfieldi llopc. — Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). 39. — TORQUATA Fai). — Luaiig-Prabaiig à Tlieng (A. Pavie). 40. — MODESTA Fab. — Cambodge (A. Pavic). 41. Cetonia ACüMiNATA Fab. — Siam (A. Pavie). 42. — MANDARiNEA 4Vcb. — Cambodge (A. Pavie). 43. Macroma nigripenkis Scbauni. — Luang-Prabang à Tlicng (A. Pavie). 80 MISSION PAVIE Descriptions de LAMELLICOH^’ES indo-cliinois nouveaux ou peu connus, Par iM. Léon Faihmaihk, Président lionorairc de la Société entoniologique de France *. Callia'omes KüFivENTius. — Loiig. i8 iiiill. — Ressenil)le extréincme)il au C. discipennis Fairm., do Nicnliaiigli, moine genre de coloration, mais moins brillante, taille plus grande, corselet moins convexe et moins jionctué, élytres pins longues, à ponctuation moins forte, moins régulière, la tache noire scnlellaire est semblable, la dorsale est jilns large, atteint en arrière le bord externe en inleiTompant la bande rougeâtre marginale cl couvre la partie posliM'ienre de l’élvlre en entourant une tache ronde jnès de la suture et une antre petite en dehors ipii représente l’extrémité de la bande inlerrom[me ; local anléajiical n’est pas rouge et parait moins saillant, l’extré- mité est bien moins i ngnense ; la poitrine est d’mi brun rougeâtre, ponctuée égale- ment, mais plus lisse au milieu, l’abdomen et le pygidium sont d’nn rougeâtre un peu jaune, ce dernier [icu ponctué; les liliias antérieurs n’ont [las la dent qui arme, prescpie à angle droit, leur extrémité interne chez le discipennis', mais c’est peut-être unedillérencc sexuelle. — Frontière du Laos (collection Fairmaire). PsEüDOLiciivs Nivieicïus. — Loug. \t\ mill. — Oblongus, subparallelus, convexus, fusco-cæruleus, indnmento nigro, velntino, opaco dense vestitus, prolboracc linca longitndinali, vitta marginali angusta, basi abbreviata, et macida ad angulos posli- cos niveis, elylris macidis numerosis niveis variegatis, ad sutiiram et margincm exter- nuni majoribns ceteris minulis, viltnla tcrminali angulata nivea; capile subtilissime pnnclato, antennis parnm gracilibus, corporis medium superantibus, l'uscis, albido- pnbcsccntibus, articnio 3" scqucnli dimidio longiore ; prolboracc transverso, elytris vix angustiore, antice paulo anguslalo, lalcribus a basi Icviter arcualis, dorso valde convexo, medio longiludinalilcr sulcalulo, basi utrimpic Icvissinie sinnato angniis sat obtnsis ; scutello lato, obluso; chiris ail Injincros laie rolundalis, ante apiccin tantum angnstatis leviter punctulato-striatis; snblns densissime grisco-sericans, pedibus sat brevibus, femoribus compressinscniis, tibiis paulo fnlvesccnli-sericantibus, tarsis lalis, aiiicnlis 2 — plus minusvc lamellalis. — f’rontière du Laos (collection Fairmaire). I. M. L. b^airmaire s’était d’abord consacré, en collaboration avec l'en le 1)'' La- boulbènc, à la mise au jour d’une l’anne coléoplérologiqnc de b’rance, ouvrage resté mallieurcusement inacbevé; il étendit dans la suite le champ de scs )’ecbercbcs à Pen- scmblc des Coléoptères. Il a publié un nombre considérable de mémoires sur la l'anne des diilércntes régions du globe. Lue grande part des ricbcs.scs coléoptéiolo- giipics de Madagascar a été inventoriée par lui. ZOOLOGIE 87 Ce bel insecte est remarquable par sa coloration; il clifTère du type, P. sulcifrons, par ses antennes dépassant le milieu du corps, à articles non angulés à l’extrémité, les avant-derniers plus longs que les autres. Un individu de cette jolie espèce, trouvé dans le haut Tonkin par M. le D'' Bavay, médecin de la marine, présente une variété assez caractérisée pour être signalée. La bande médiane du corselet est plus large, les élytros ont une bande suturale assez étroite, remontant de chaque coté de l’écusson, les taches sont moins nombreuses et plus réunies en bandes transversales assez courtes, (var. sulurella Fairm.) Eubiuanax insignis. — Long. 5 mill. — Sat breviter ovatus, convexus, nigro- fuscus, protborace nitidissimo, anlicc et lateribus auguste pallido-translucido, clytris minus nilidis ; capite occulto, medio leviter impresso, oculis magnis, antennis longe llabellalis; protborace brevi, clytris angusliore, aiitice valdc angustato, lateribus Corli- ter rotundato, antice ferc angulalim rolundato, lateribus sat lato impresso, disco [)OS- ticc impressiuscido, niai'giiic poslico uti-iiKpic sat foiiiter sinualo, angulis obtusis subrotundatis ; scutcllo Iriangulari sat magno, pimctulato ; clytris late ovatis, ad bu- meros valdc rotundatis, sat l'orliter sat dense pnnetato, sutura clevata , utrinque lincolis aliquot vix indicatis, bumeris cum basi arcuatim clcvalis; pedibus sat brevi- bus, concoloribus. Bien plus grand et plus large que VE maculicollis Fairm., de Goebinebine; la colo- ration du corselet, sa dilatation et sa transparence sur les côtés, ainsi que la sculp- ture des élytres, le distinguent nettement. IIoPLOLONTiiA n. g. — Labre très court, vertical, sinué, sans saillie médiane ; cha- peron séparé du front par une line suture, son bord antérieur faiblement artpié, for- tement rebordé, mandibules incomplètement cachées, antennes de dix articles, le i'*'' gros, le 7“ très court, accolé à la massue de 3 articles, de longueur médiocre. Corselet non marginé à la base. Ecusson senliforme. Elytres sans bordure membraneuse. Sail- lie mésoslernalc très forte. Pattes assez robustes, les postérieures un peu plus grandes, mais pas plus épaisses, tibias prolongés en une [)oinle assez forte, armés intérieure- ment d’une fine é[)inc, tarses robnsic's, presrpic cvlindrifpics, crochets, médiocres, à peine inégaux, les externes fendus à l’exti émité, les antérieurs plus fortement arqués avec la branche externe profondément bilidc. Corps lisse, brillant, plus ou moins mé- talli(pic. Le type de ce nouveau genre est nu assez bel insecte voisin à la fois des Anoplo- gnatbides et des Pélidnotides, s’éloignant des premiers par la forme du labi’c, des pattes et des mandiljules, des seconds par le corselet non rebordé à la base et le cha- peron séparé par une fine suture. Ilopr.oi.ONTiiv Paviiîi. — Long. a8 à 2() mill. — Oblongo-ovala, crassa, glabra, metallica, brunneo-cnprea aut viridi-aurosa ; capite convcxinscnlo, dense s>d)tiliter ruguloso-punclatü, margine antico rellexo, infnscato, lateribus rotundato, antennis MISSION PAVIE sat brevibus, piceis, articulo i“ æneo tincto ; prolboracc Iransverso, elytris baud an- gustiore, a basi antice angustato, lalcribus parum arcuatis, dorso dense subtilissinie punctulato, basi utrinque levitcr obliqviala, ante angulos vix sinuata, ad scutelluni recta ; scutello sciitilormi, apice obluso, siiniliter punctulato; elytris ovatis, medio leviter ampliatis, sat dense subtilissinie punctulatis, apicc cxtus rotimdatis, angulo suturali fere recto, callis posticis sat convexis, politis, sutura apice elevata ; subtus !æ- vis, nitida, pectore lateribus dense sat subtilitcr punctato-coriaceo, abdomine lateribus subtiliter sat dense asperulo, pedibussat validis, posticis majoribus et crassioribus, fe- moribus posticis latis, compressis, sublus linea punctata impressis, tibiis punctis gros- sis triseriatis, apice l'ortiter bicalcaratis, tarsis subtus apice setosis. Cambodge (A. Pavie) ; Laos inlerienr (D‘' Ilarmand) (Muséum d’Histoire natu- relle de Paris). Lachnosterna pinguis. — Long. 29 mill. — Oblonga, valde convexa, postice le- vissime ampliata, castanea, nitida, glabra, abdomine paulo dilutiore, pcctore subtili- ter pilosulo ; capitc rugoso-punctato, inter oculos læviorc, clypeo medio levissime si- nuato, utrinque rotundato, sutura impressa ; prolboracc brevi, elytris paulo angustiorc, antice angustato, lateribus crenulatis et ciliatis, dorso laxe punctato, ad latera laxius, basi baud marginata, angulis valde obtusis, anticis vix prodtictis, scutello scutiformi, basi paulo punctulato ; elytris amplis, sat dense rugosulo-punctatis, ad bunieros ele- valis et lævibus, sutura et utrinque costulis 3 paulo convexis, bis apicc oblileratis, externa breviore ; pygidio parum convexo, sat dense rugosulo-punctato ; pectore dense subtiliter coriaceo-punctato, parum dense fulvo-villoso, abdomine nudo, niti- diore, fere lævi, apice punctulato, tibiis tarsisquc obscurioribus, tibiis anlicis tridenta- tis, unguibus modicis, medio dente acuto armatis. Ressemble assez à L. subiridea Fairm., du Cliang-Yang, mais plus grande, plus massive, avec le corselet plus large, à ponctuation assez forte, médiocrement serrée, sans ligne médiane, à angles postérieurs très obtus, récusson ponctué à la base et les élytres amples, assez fortement ponctuées. Cambodge (A. Pavie). Peltonotus morio Burm. — La-klion (D'' TIarmand, in Muséum de Paris). Cet insecte paraît n’avoir été décrit que sur une 5, Burineister et Lacordaire disant qu’il est ponctué sur toute sa surface en dessus. Un individu provenant de La-kbon est certainement le de celte espèce, ses élytres sont presque lisses vers la suture, un peu ponctuées en dehors, mais sans les lignes fortement ponctuées quel’on voit chez l’autre sexe ; en outre les pattes postérieures sont plus fortes, les tibias ter- minés par des éperons bien plus longs et les tarses sont un plus longs que les tibias : enfin le dernier article des tarses antérieurs est énorme, armé intérieurement d’une épine terminée par une longue soie. Lacordaire a bien signalé la grosseur de cet ar- ticle, mais ne parle pas de l’épine interne, ni de la grandeur des crochets antérieurs. Phymatosoma ituTiLANS. — Loug. 12 11 i5 mill. — Oblongum, valde cou vexum, me- ZOOLOGIE 89 tallicum, valde nilldum, cæruleum, proihorace paulo virescenti, elylris cupreis, apice late cærulcis, luberculis basalibus et macula bumerali per marginem ad plagam poslicam anguslc producta cæruleis; capllc sat subliliier dense punctato, inter oculos foveato, bis antice valde approxiniatis, antennis fuscis, gracilibus, arliculis 5 ulliinis clavam latain Ibrmantibus, articulo 0“ præcedenle paulo laliore; protborace subqua- drato, elylris valde angustiore, lateribus l'ere parallelis, ante angulos anlicos tantum arcuatis, dorso plus minusve punctato, sulco mcdiano antice profunde foveolato, basi dilatato, disco utrinque fovea profunda impresso, basi marginata, angulis paulo pro- ductis; scutello triangulari; elytris oblongis, ad bumeros rotundatim angulatis> striato-punctalis, punctis basi grossis, a medio minoribus, postice obsolescentibus, basi utrinque tubercule magno, sat elevalo, bisulcalo, dein impressionc transversa signatis; subtus cum pedibus concolor. — Frontière du Laos (collection Fairmaire). Cet insecte présente les caractères du genre, mais la saillie proslernale est plus large, aplatie et arrondie en arrière, le mésoslernum est plus large, largement con- cave au milieu, non caréné en avant, le métasternum est largement arrondi en avant; chez le il est largement impressionné. Phæocrous Davidis Fairmaire. Laos, entre Luang-Prabang et Tbeng (A. Pavie). Trionychus assamensis Fairmaire. Laos, entre Luang-Prabang et Tbeng (A. Pavie). JNeophoedimus melaleucus Fairmaire, in Bull. Soc. Eut. Fr., 1899, P- Long. 36 à 89 mill. ^ ; 28 inill. Ç. — Oblongus , protborace convexo , elytris vlx convexis , nigro-ebenus , valde nitidus , protborace utrinque vitta lata laterali densissime setulis squamosulis albidis tecta , elytris similiter albido-vestilis macula bumerali, sutura et vitta marginali (plus minusve) denudatis corpore sublus magis griseo-vestito, medio cum prostcrni lateribus denudato ; fronte inter oculos lato impressa et prope oculos cornu levilcr incurvo, basi angustato armala, clypeo antice in cornu lato, rctrorsum arcualo, apice dilatato, Ibrtiter arcuatim furcato, spatio inlermedio medio angulato ; protborace transverso, amplo, elytris baud angustiore, antice sat fortiter rotundatim angustato, dorso polito, lateribus marginato, basi fere recta, angulis rotundatis ; scutello sat magno, acuto, polito; elylris ovalis, ab bumeris postice leviter altenuatis, parum convexis, subtilissinie dense coriaceo-punctatis, apice rotundatis, ante angulum suluralem sinuatis, boc angulo acuto, sutura polita ; pygidio dense griseo-setosulo, prosterno inter coxas angusto, acuminato, bis fere contiguis, mesoslerno angulato-produclo, apice obtuso, pedibus validis, tibiis inermibus, anticis vix sensim arcuatis, apice breviter mucro- nalis; Ç minor, capite subquadrato, concavo-asperato, margine, antico cmarginato, fronte transversim valide carinata, lateribus elevalis; protborace minus convexo; elytris utrincjue obsolète bicoslulalis ; pygidio et abdomine fere denudatis ; tibiis anticis valde tridentalis, tarsis gracilioribus. 2“ Série. — Itl. 12 90 MISSION PAYIE Ilaut-Tonkin : Dong-Van (colleclioii R. Obertluir). Ce superbe insecle a beaucoup d’analogie avec le N. Anzouxi, mais il a plulùt une pbysionomie africaine comme celle des Nepliinides. 11 dilTèrc beaucoup de VAnzonxi d’abord par la coloration et la veslilurc, mais surtout par l’absence de corne sur le devant du corselet et ])ar la présence d’une petite corne près de chaque œil. La corne antérieure a les branches un peu plus écartées et beaucoup plus pointues. Goli.vtiiopsis L.vueyt. Fairmaire, in Bull. Soc. Eut. Fr., 1898, p. vu. — Long. Il mill. Ovatns, supra nigro-fuscus, opacus, prothorace obscuro-rufulo, elytris nigro pubescentibus, bis ulrinque macula marginali paulo ])Ost medium, macvda anteapicali communi et ulrinque punctulo pallidis, abdomine dense pallido-luteolo squamoso, utrinque maculis denudatis; prothorace valde transverso, lateribus angulatini rotun- dato : capite medio concavo, utrinque cornu gracili compresso, apice oblique sinuato-truncato et medio unidenlato armato. Ce joli insecte, trouvé dans le Ilaut-Tonkin par le capitaine M. Lamey, porte à trois le nombre des espèces du genre Gollnlhopsis. Celle-ci dilTèrc des deux autres par le corselet bien plus court, plus angulé latéralement et par la coloi-ation. Les cornes céphaliques ressemblent à celle du <1. capreolus Ceslro, de Monlmein : le G. cerviis Jans. vient de Siam. Tribu des Mélolontiiines : Genre Serica Par M. E. Brenske ' Pré.si(Ient de la Société cntomologique de Polsdam '. [Extrait du Bulletin du Muséum d’histoire naturelle (Paris) 1899, n" 8, p. 4l 'i|. I. Autoseuic.v prvtîang.vaa Brenske, 1899, in Bull. Mus. tVUisL uat.,\ , |i. /|i/i (Ç). Pntria. — Luang-Prabang (A. Pavie, 1888). — Long, ir millim. ; lat. 7 millim. 5. — Unicum. Ovala, opaca, picea, supra nigro-picea; elypeo lato, antrorsum paulo angustato, margine Icviter rellexo, apice glabro, deinde leviter ruguloso-punctato, linea subli- lissima a fronle distincto; verlice nonnullis setis insiructa. Tborace Iransverso antrorsum paulo angnsliore, margim' anlico medio baud produclo, lateribus medio rotundalis, setosis, angulis anlicis acul.is, posticis Imiter rolundalis, superlicie pilis minutissimis ornala. Elytris punclalo-slrialis, intersliliis subconvexis, disperse T. M. E. Brenske s’esi attaché à l’élude des Coléoptères mélolonlbides. 11 a fait paraître de nombreux mémoires et notes sur les espèces exotiques de cette tribu et a entrepris une révision générale du groupe des Serica. ZOOLOGIE 91 punctatis, punctis minutissimc pilil'eris, parnm pruinosis, apicc tnmcatis. Pygidio apice parum convexo, paulum anguslalo. Scgmcntis aljdomliialibus forlilcr spi- nosis. Femoribus posücis maxime dilalatis, apicc rolimdatis, anlc apieem Icviler sinuatis, punctis selosis robustis. Tibiis posticis laüssimis, glabris, anücis lalis, bidenlatis. Labio lato, dcplanato. Anlcnnis sublililcr deeem aiiiculatis, clava parva. Cette espèce est très voisine de l’-l. slaturosa Brsk. ÇBerliner Ent. Zeil., i8g8, p. 358), de Bangkok, dont elle dilTèrc par l’epistoinc plus rétréci en avant, par les élytrcs moins arrondis au sommet, et par les cuisses moins écliancrécs à la partie latérale. 2. Aütoseiuca CocHiKciiiNÆ Brcnske. M. Pavie a recueilli à Pnom-Penb (Cambodge) quelques exemplaires de cette espèce qui ne dilï'èrent pas du type. Celui-ci provenait de Saigon. 3. Aütoserica ELucïABiLis Brcnslvc, 1899, in Bull. Mus. criUst. nat., V, p. 4i4 ($)• Palria. — Cambodge, J3altambang à Pnom-Penb (A. Pavie, 1886). Long. 6 milüm. ; lat. 4 millim. — • Unicum. A. Cochinchinæ valde affinis, breviter ovata, opaca, rubro-fusca. Clypeo lato, minus angustalo, margine leviter rellexo, antice leviter sinuato, subtiliter punctato, in medio ante lineam frontalem glabro, acute longitudinaliter carinato. Elytris bre- vioribiis, irregulariter striato-pimctatis. Femoribus posticis minus dilatatis, breviori- bus. Ceteris ut in .-1. Cochinchinæ. Cette espèce est très voisine de IM. Cochinchinæ. Elle n’en dilTère que par le clypéus, par les élytres et par certaines particularités de la ponctuation. Les caractères donnés ci-dessus la définissent sunisannnent. 4- Aütoseiuca ECLOGAHiA Brcnske, 1899, in Bull. Mus. d’Iiist. nul., V, p. 4i5 (Ç). Palria. — Siam, Cliantalioun à Batlambang (A. Pavie, 1886). — Long. 6 millim.; lat. 4 millim. Ovata, rufo-picea, opaca, sublus scricea, pedibus nitidis. Clypeo angustiore, late- ribus fere parallclis, leviter inarginato, margine anlico medio acute elevato-carinato, dense subtiliter ruguloso punctato. Fronle plana. Tborace antice angustalo, lateribus postice rotundalis, angulis posticis rolundatis, margine anlico in medio lenuissime producto. Elytris punctato striatis, inlcrsliliis liaud convexis, aequaliter dense punc- tatis. Femoribus posticis glabris, parum lalis, apice baud dilatatis, punctis nonnullis obscuris, tibiis posticis lalis, anticis valde bidentalis. Antcnni.s novem articulatis, clava triphylla, stipite breviorc. Elle se place à côté de FA. Cochinchinæ, dont elle dilière par l’épislome très étroit et caréné assez fortement à sa partie antérieure. 5. Aütoseiuca atavana Brcnske, 1899, in Bull. Mus. (VlUst. nat., Y, p. 4i5 (a^). Palria. — Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie, 1888). — Long. 6,5 millim.; lat. 5 millim. — Unicum. 92 MISSION PAVIE llrcviter ovata, coiivexa, picea, opaca. Clypco lato, antice angustiore, apice obluso liaud sinuato, ruguloso-punclato. Fronte deplanaia, subtilius punctata. Tborace transverso, longitudlnc duplo latiore, antice paruni angustiore, lateribus tenuiter rotundalis, angulis posticis leviler rolundatis, subliliter punctato. Elytris irregulariler punctato-strialis, interslitiis alfernanlil)us convexis, distincte ac crebre punctatis, subtilissime pilosis. Pygidio convexo, apice angustiore. Femoribus posticis pariter latis, apice liaud dilatatis lue rotundato, niargine interiore sinuato, punctis setosis nullis aut obscuris. Tibiis posticis latis, glabris. Tibiis anticis apice leviter biden- tatis. Antennis deceni articulalis, clava llava, recta, stipite longiore. Palporuin arti- culo ulliino breviter ovato, acuiuinato. Celte espèce ressemble un peu à la Serica Itolosericea, mais elle en est bien dis- tincte par ses jambes, par ses antennes et par le protliorax dont les angles postérieurs ne sont pas arrondis chez la S. holosericea. Parmi les espèces asiatiques, elle se rap- proche de la Davidis. 6. Aeoseiuca picea Nonfried. Serica picea Nonfried, in Berliner Eut. ZeiL, 1891, p. Sop. Aiitoserica picea llvenskc, ïn Berliner Eut. Zeit., 1898, p. 36i (Separatum, p. 23 1). Balria. — Cambodge, Pnom-Penh (A. Pavie, 1886). M. Nonfi 'ied n’a connu la 2 que par un exemplaire unique, en très mauvais état et privé d’antennes. Parmi les spécimens recueillis par iM. Pavie se trouve un q^. Dans ce sexe, la massue antennaire compte quatre feuillets; elle est courbée, et sa longueur surpasse celle de l’ensemble des articles précédents. La massue antennaire de la 2 est aussi 4-articulée, mais elle est moins longue que l’ensemble des articles précédents. Par ses antennes, cette espèce appartient au genre Neoserica. Le 11“ 2 3 de ma collccliou (/oc. cit., p. 3(ii), provenant de Cocbincliine, se rapporte à la même forme, très curieuse ])ar la massue de la 2- Les exemplaires examinés ont le p.ygidium très sensiblement plus étroit vers le sommet que chez le type. C’est la seule dilférence que j’ai pu constater. Neoseiuca Pavieaxa Brenske, 1899, in Bull. Mus. d’Hist. nat., A , p. (Ç). Balria. — Cambodge, Piiom-Pcnh (A. Pavie, 1886). — Long. 7 millim. ; lat. 4,2 mill. Breviter ovata, brunnea, lurida. Clypco magno, latitudine parum breviore, antice angustiore, leviter marginato, antice truncato, subtiliter punctato. Fronte subtllis- sime punctata. Tborace transverso, antice in medio liaud producto, lateribus fere rectis, ante medium rotundatis poslicc vix ampliatis, angulis posticis rectis, subtilis- sime punctato. Elytris subtiliter strialo punctatis, inlerstitiis plains, sat distincte ac æqualiter punctatis. Pygidio magno, convexo, apice piloso. Segmentis abdominalibus fortiter spinosis. Femoribus posticis ampliatis, leviter ovatis, apice rotundatis, gla- bris, setarum linea impressa instruclis. Tibiis posticis parvis, latis, apice constriclis ; ZOOLOGIE 93 tibiis anticis valdebidentatis. Antennis decem articulatis, articulo ultimo minutissimo, flabello parvo. Elle ressemble par la couleur et la grandeur aux petits exemplaires de N. lutulosa et elle appartient au groupe de la N. apogonoïdes 13rsk. dont un tableau a été donné p. 38i du Berliner Elit. Zeil., année 1898. Familles des Buprestides, des' Cléuides el des Méloides Par Paul Tertrin Préparateur au Muséum d'Histoire naturelle. Fam. BUPRESTIDÆ. 1. Sternocera ÆQUisiGN.ATA Sauud. — Siam et Cambodge (A. Pavie). 2. C.AToxANTHA GRATiosA Dejr. — Luaiig-Prabaug à Tbeng (A. Pavie). 3. Chrysochroa Mkiszechi Deyr. — Cambodge (A. Pavie). 4. — assamexsis Guér. — Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 5. — RüGicoLLis Saund. — Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 6. Castalia bim.acül.ata Linn. — Siam et Cambodge (A. Pavie). 7. — MOERENs Lansb. — Cambodge (A. Pavie). 8. PoLYCTEsis FovEicoLLis Faii'm. — Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 9. Belionota scutellaris Web. — Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Fam. CLERID/E. 10. Stig.m.atium mutillæcolor Wbite. — Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 11. Tenerus binot.atus Cliev. — Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 12. Tenerus flavicollis Gorli. — Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Fam. MELOIDÆ. i3. Mylabris cichorii Linn. — Cambodge (A. Pavie). i4» — PHALERATA Pall. — Cambodge (A. Pavie). 15. Iletica testacea 01. — Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 16. Cantharis M.aklim Ilaag. — Cambodge (A. Pavie). 17. Cantharis Mannerheimi Maki. — Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 9^ MISSION PAVIE Famille des Élatérides Par jM. Ed. Fiæutiaüx ‘ 1. Aguypnus punct.vtüs Gand., Monogr., I, p. 26. Siain (A. Pavie). Indo-Cliine cl Inde seplonlrionalc. 2. Lagon sinensis Cand., Monogr., I, p. log. Gainhodge (A. l^avic). Indo-Gliinc, Gliinc méridionale, Snmalra. 3. Lagon iiispidüles Gand., Monogr., 1, p. 126. Gainbodge (A. Pavie.) Malaisie. 4. Ai.aus anguis Gand., EInl. nonv., I, p. i5. Laos, entre Jmang-Praljang cl Tlieng (A. Pavie). 5. Alaus ekvx Gand., Révision, p. i4o. J.,aos, cuire Lnang-Prabang el Tlicng (A. Pavie). llirinanic. (). Pectoceua G.vntoiu llope, Proc. zool. Soc., 1872, p. 7(). De Lnang-Prabang à Tlieng (Pavie, 1888) ; se rencontre aussi dans le llanl- 7. Anatiiesis LAGOiNoiDEs GaiiiL, A7u/. nonv., 1, p. 21. Siani (A. Pavie). Espèce très répandue depuis la Gbiiic juscpi'à Malaeca. 8. Elius lUKMAKicus Gaiid., Ann. Belg., i8()o, p. 170. Siani (A. Pavie), Gelle espèce a été décrite de Jlirmanic. p. IIeteuoueues jiALAisiANüs Gaiid., Monogr., Il, p. 35(). Siam (A. Pavie). I. iM. Eleutiaux s’est livré à l'étude des Goléoplèrcs exotiipies appartenant, aux l'amilles des Giciiidélides, Elatérides et Eucuéinides, et il a l'ait connaître un grand nombre d'espèces inédites de ces groupes. On lui doit un Catalogue des Cicindélides. ZOOLOGIE 95 Malgré la forme un peu plus ailéuuée eu arrière, comme chez albicans, il me paraît dilTlcile de ue pas rapporter les iiisecles de M. Pavie à la vieille espèce de Candèze, répandue dans toute la Malaisie. 10. Megapenthks niLÆSüs Cand., Monogr., II, p. 5o5. Siam (A. Pavie). Espèce répandue à Singapoor, Sumatra, Bornéo, etc. 11. Meg.vpentiif.s piceus Fient., Ann. Fr., 1889, p. i/|2. Siam (A. Pavie). Espèce originaire de Saigon. 12. Mel.vnoxanthus MEL.v>;uuüs Cand., Elal. noiw., I, p. 27. Siam (A. Pavie). Aussi de Cocliincliinc. 13. Cardiopiiohus sp. ? De Luang-Prabang à Theng (A. Pavie, 1888). Ün seul exemplaire en mauvais état. Aient se placer dans le voisinage de mann- leatiis Cand., de Birmanie. llemar([uable par son pronotum largement bordé de rouge latéralement ; une tache de même couleur à la base de chaque élytre ; les propleures et le dessous du corps également rouges, tout le reste noir. Antennes brunes. Cuisses et première moitié des tibias rouges, reste des pattes noirâtre. Elytres striés. 14. Cardiophorus coxductus Er., d/ono^r., p. 3iG. Siam (A. Pavie). Les quatre taches jaunes des élytres se réunissent parfois dans le sens de la lon- gueur pour former une bande sur chaque élytre. 15. Cardiophorus .iavaxus Cand., Monogr., III, p. 200. Siam (A. Pavie). Toute la Malaisie et ITudo-Gbine. 16. Diplocoxüs xutritüs? Cand. in /1/in. Mus. civ. Gen., 1891, p. 781. De Luang-Prabang à Theng (A. Pavie), 1888. Un seul exemplaire que j’hésite à séparer de cette espèce décrite de Birmanie. 17. Diploconüs coracinus Cand., Monogr., III, p. 494- Siam (A. Pavie). Indo-ebine. 18. Diplocoxüs melanopterüs Cand., Élut, noiw., I. p. 4G. Siam (A. Pavie). Indo-Chine. MISSION PAVIE 96 iQ. Melanotus hapatesus Cand., A'ot. Mus. Leyd., 1880, p. 3. Cambodge (A. Pavie). Eoalemcnt de Sumatra et de Java. D 30. PaisTiLOPiius lîEKGAi.ENsis Caïul., Elul. iwiw., IV, p. 48. Cambodge (A. Pavie). Comme son nom l’indique, celte espèce habite également le Bengale ; elle a été décrite sur des exenq)laires de Maldab et a été aussi recueillie par la mission belge du Cliota-Nagpore. 21. Lüdius iiiETEt.Lus Caiid., Monogr., I\ , p. 3o3. Siam (A. Pavie). Espèce décrite de Ceylan ; j’en ai vu un e.xemplairc pris à Singapour, par M. Uallray. 22. Apiiakobius cylinduicus Cand., Monogr., IV, p. 320. Cambodge (A. Pavie). Toute la presqu’île indo-cbinoisc et le Bengale. 23. Agontschius sutüralts Cand., Monogr., IV, p. 4iC. Siam (A. Pavie). Variété à thorax entièrement rouge. L’espèce se rencontre au Sikkim, en Birmanie, au Cambodge. 24. yVGONTScnius Elorextim Fleut., Ann. Fr., i8g4, p. 088. De Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie, 1888). Celte espèce a été décrite sur des exemplaires pris à Langson par M. Florentin, lieutenant de l’inranterie de marine. Famille.^ des Cébrionides, des Uhipidocérides, des Dascillides, el des Malvcodeh.mides, Par Al. J. Bourgeois ', Ancien Président de la Société entomologique de France. Fam.. CEBRIONID/E I. Cebriorhipis piCEivEXTRis Fairiu., in Bull. Soc. enl. Fr., i885, p. CLAL Cambodge (A. Pavie), 2 q^. I. AI. J. Bourgeois s’est acquis une grande notoriété par ses travaux approfondis sur les Coléoptères malacodermes de France el sur les Lycides du globe. ZOOLOGIE 97 Fam. RIIIPIDOCERID/E 2. Galliriupis marmorea Fairin., in Ann. Soc. eut. Fr., 1878, p. 272, M. Fairmaii’e n’a décrit cpic le mâle de celte espece; la l'emelle en dilTère princi- palement par la taille plus grande, la forme pins robuste, le corps glabre et luisant en dessus, les antennes non Ilabcllées, mais seulement longuement pectinées, dépas- sant à peine le niveau des épaules. La couleur foncière varie du brun ferrugineux au noir, aussi bien chez les que chez les Ç. Cambodge, 2 de Luang-Prabang à Tbeng; 2 q^, i Ç (A. Pavic). Cette espèce avait déjà été récolléc anléricurcmenl dans diverses régions de rindo-Cbine , notamment à Bangkok (royaume de Siam) par le P. Larnaudie , dans les montagnes de Cbaudoc et de La-Khone par le 1)’’ Ilarmand, dans la Cochin- chinc française par le commandant Dclaunay et le capitaine de la Perraudière, etc. Fam. uAsciLi.iDÆ 3. Liguas phoca Bourgeois, in Noiiv. Arch. Mus. Hist. nnt. Paris, 3e sér., 11, 1890, p. 180. 0^. Elongatus, apicem versus atlenuatus, parum convexus, castaneus, nitidus, pube adprcssa, sat longa, llavido-cincrea dense vestitus ; capite (praesertim antice) dense punctulato, inter oculos longitudinalilcr utrinque leviter impresso et in medio sulcato ; antennis ultra medium corporis prolongatis, articulis a 3“ indc compressis, intus dentato-prolongatis, ullimo apice sinuatim Iruncato; protliorace transverso, subtrapeziformi, latitudine basali dlmidio longiori, dense punefato, fovea sat pro- funda utrinque sulcoque longiludinali antice bipartite inslructo, a basi inde usque ante medium leviter, dein ad apicem sat valde angustato, angulis anticis rectis, posticis aculis retrorsum productis, basi arcuatim bisinuala ; scutello ogivali, pube densa, albida circumdato ; elytris ad humeros protliorace paulo latioribus, usque ad trientem posteriorem fere parallelis, dein apicem versus arcuatim attcnualis, ad angulum suturalem dentatis, confertim punctalo-striatis, pube variegala partim cincrea, partim rufula, maculas magnas, occllatas, ellipticas, punctis inter-mixtis, formante vcstilis ; corporc sublus pedibusque dense cinereo-pubescentibus , pube uniformi, abdomine latcribus maculis nonnullis denudatis. Ç. Lalior ; antennis dimidio corporis multo brevioribus, gracilioribus, articulis elongatis, ad angulum apicalem minus dentato-productis. Long. 21-2/1 mill.; lat. max., (0^) 7-8 milL, (Ç) 9 mill. Cette espèce est voisine du L. fanehris Weslw et de même taille; mais elle est moins convexe, plus allongée, plus étroite, avec les antennes plus longues chez le En outre, la pubescence des élylres n’est pas uniforme, mais présente des poils de 2® Série. — III. i3 MISSION PAVIE deux colorations dilTércnles, les uns cendrés comme ceux du prolhorax, les autres d’un blond roussàtre ; ces poils dessinent sur la moitié postérieure de chacjue élytre trois grandes taches elliptiques ocellées, s’étendant du bord marginal à la suture, bien visibles seulement dans les exemplaii’es frais ; la partie basiliaircs présente des marbrures confuses et irrégulières. De Luang-Prabang à Tlicng, 2 i Ç. (A. Pavic). Avait déjà été rencontré dans les montagnes de La-Khone par le D'’ Ilarmand. 4. SciuTES cosTUi.iPENxis Fairiii., in Ann. Soc. enl. Fr., i88g, p. 5i. Cambodge, 2 ex. (.\. Pavie). Aussi au Tonlvin (F. de Beaucbène). Fam. MAL.VCODERMIDÆ 5. Lycus (Lycostomus) .vxalis Daim., in Schoen. Syn. Ins., III, app., p. 3o, pl. V, fig. 10, c/', $• — divisiisV\ a\\<.cr, in Ann. and Magaz. Nat. Ilist., i858, II, p. 282, — planicornis Walk., loc. cit. Cambodge, i $ (A. Pavie). Cette csj)ècc se trouve aussi à Ceylau et au Bengale. Le D'' Ilarmand l’avait déjà récoltée aux environs de Saigon, lors de son premier voyage en Cocliincbinc (1872) et depuis, dans les montagnes de La-lvbone. Le Aluséum possède en outre trois individus récoltés en Cocbinchine par Germain, dont l’un porte l’indication suivante : « Particulier à une plante vénéneuse dont le suc est très vireux. » (3. P1.ATEROS FUSciPExxis C. Waterb, lUiislr. lyp. Spec. Col, I, 187g, p. 27, pl. VII, fig. 3. Cambodge, i ex. (A. Pavie). Aussi à Sylhet (J.-C. Bowriug). 7. Ditoxeces punctipexnis C. AVaterli., in Trans. enl. Soc. Lond., 1878, p. 100 et 108 (gen. 17); llhistr. lyp. Spec. Col., I, 187g, p. 3i, pl. vu, fig. 10. — Bourg., in Ann. Mus. civ. Gen., XVIII, 1882, p. 636. Cambodge, i Ç. (A. Pàvie). Aussi à Java. 8. Xyloraxüs fastidiosus c. Waterb., Illiistr. typ. Spec. Col., I, 1878, p. 3g, pl. X, lig. 3. — Bourg., in Ann. Soc. enl. Fr., i885, p. 80. Cambodge, i ex. (A. Pavie). Cette espèce avait déjà été récoltée à Bangkok par le Dr Ilarmand. On la trouve aussi à Java et dans l’IIimalaya. g. CoxDERis VELUTixus C. ’Waterli., in Trans. enl. Soc. Lond., 1878, p. iio. — Bourg., in Ann. Soc. enl. Fr., i885, p. 81. ZOOLOGIE 90 De Luang-Prabang à Theng, 2 ex. (A. Pavic). Avait déjà été récolté au Tonkin par le D’’ Langue, médecin de la marine, et dans les montagnes de La-Khone par le Ilarmand. Se trouve aussi dans l’Himalaya. 10. Diaphanes pygidialis. Bourgeois, in Nouv. Arch. Mus. Hist. nal. Paris, 3® sér., II, 1890, p. 182. Oblongo-ovatus, pallide llavo-tcsiaceus, supra pubc tennissima albido-grisea vestitus, elytris brunneis, ad suturaiu tcnuitcr, ad marginem latins llavo-marginalis, colore marginali in dimidio anteriori dilatata et bipartita (inde ut plagam oblongam brunneam includere appareat) ; capile nigro anticc vage dilufiori ; anlennis fuscis, ciliatis, protborace multo brevioribus, articulo primo caelcris midlo crassiori, tribus sequenlibus simul sumptis longitudine aequall, secundo brevi, leiiii quadrantem vix superante ; oculis maximis, melallice micanlibus ; palpis brunneis, articulo ultimo oblique truncato, apice dilutiori ; protborace latitndine basali paulo breviori, antice et ad latera fere regulariter rotundato, dilule aurantiaco-llavo, ad marginem ante- riorem valde rellexo, basi utrinque leviter sinnalo, angulis posticis rotundalis, disco antice convexo, sicut et lateribus crebre puncta to, maculis duabus vitreis antice plagaque quadrata roseo-carnea saepius obsoleta poslice ornato; scutcllo triangulari; eljtris ellipticis, basi protborace vix latioribus, dein ampliatis, a dimidio inde apicem versus attcnualis, crebre riiguloso-punclatis, fere inconspicue costatis, ad bumeros auguste reflexo-marginatis, pectore femoribusque (apice cxcepto) teslaceis, tibiis tarsis abdomineque fuscis, segmentis dorsalibus lobatis et ad angulos postc- riores valde prolongatis, ventralibns tribus ultimis cereis, pygidio ilavo testaceo, pubescente, trapeziformi, postice bisinuato. Long. i5-i9 milL; lat. elytr. max. 8 mill. Rappelle par son faciès plusieurs espèces de Pyrocælia, mais la forme et la brièveté des antennes le rangent évidemment dans le genre Diaphanes. 11 se distingue au premier coup d’œil de ses congénères par sa grande taille, .sa forme ovalaire et le mode de coloration des élytres, dont la bordure marginale llave s’élargit antérieure- ment et se divise en deux brandies circonscrivant une tacbe allongée brunâtre. De Luang-Prabang à Tbeng, 18 ex. (A. Pavic). 11. Diaphanes païhuelis Bourgeois, in j\oiiv. Arch. Mus. llisl. nal. Paris, 3' sér.. Il, 1890, p. i83. A. D. pygidiali, cui valde allinis, elytris dilutioribus, vage pallidomarginatis, pygidio segmentoque anali nigro-fuscis præcipue discedit. Long. i5 mill.; lat. elytr. max. 7 mill. Cette espèce, dont nous n’avons vu que trois exemplaires au milieu d’un grand nombre de pygidialis, offre des caractères assez tranebés pour pouvoir en être distin- guée facilement. Le protborax est plus transversal, sa longueur dépassant à peine la moitié de sa largeur basilaire, la tacbe rosée postérieure est bien nette et un peu plus étendue; les élytres, à peu près également atténuées en avant et en arrière, ont 100 MISSION PAVIE une i'orme clliplique plus régulière, leur couleur est d’un brun très clair, un peu plus foncé dans leur partie basilaire et elles ne sont que Yaguenicnl marginécs dans de llave pâle; les cotes, surtout la deuxième, sont plus marquées ; le pygidium est d’un brun noirâtre comme les autres arceaux dorsaux de l’abdomen ; enfin les deux avant-derniers arceaux ventraux seuls sont d’un lilanc cireux, l’arceau anal étant d’un brun noirâtre. De Luang-Prabang à Tlieng, 3 ex. (A. Pavic). 12. DiAPiivxES rEXETUELLV liourgeois , in Nouu. Arch. Mus. Hisl. nal. Paris, S’’ sér., 11, i8yo, p. i83. Q^. Ferc parallelus, protborace scutelloijuc pallide llavis, elytris brunneis, ad suturam sat auguste, ad marginem latins conjunctim llavo-marginatis, ore sordide llavo, palpis apice infuscatis; antennis l'uscis, tboracis basin vix attingentibus, ciliatis, articulo i“ crassiori, duobus sequentibus simul sumptis longitudinc aecjuali, secundo brevi, lertii dimidium vix æquantc, cæteris compressis, latitudine paulo longioribus, ad apicem sensim angustioribus, ultimo apice subacuminalo, præcedente paulo longiori ; oculis maximis ; protborace ferc semilunato, latitudine basali paulo breviori, antice et ad latera rcllexo, basi leniter bisinuato, angulis pos- ticis rctusis disco antice convexo, sicut et lateribus crebre punctato, carinula medio interrupta instructo, macula angusta vitrea ad marginem auticam utrinque posticc- t|ue plaga lævi, quadrata, roseo-tincta ornato; scutello triangularitcr elongato ; elytris subparallelis, ajiice singulatim arcuato-attenuatis, rugoso-punctatis, llavido-pubcsccn- tibus, Costa discoidali apice abbreviata iiistructis; corporc subtus pedibusque nigro- fuscis, prosteruo coxisque llavis ; abdominis segmentis ventralilms duobus penultimis ])laga transversa cerea instructis, ultimo testaceo, utrinque roseo-tiucto ; pygidio testacco lateraliter arcuato, postice profunde bisinuato. Long. i3 niill ; lal. /| mill. Voisin du D. Unibalus Gorli.; il en dilfère par le protborax entièrement jaune, non rembruni sur le disque, par la bordure marginale des élytres beaucoup plus large que la suturale, par la poitrine d’un brun noirâtre, etc. De Luang-Prabang à Tlicng, i ex. (A. Pavie). 13. Lüciola cmcL.MuvTx Mots. , /v/ad. eiil., 111, 185'!, p. 5o. — Ern. Oliv., inAnii. Mus. civ. Genou., •2'' sér., 11, i885, p. 364! o^! $• De Luang-Prabang à Tlieng, i q^, i Ç. (A. Pavie). Celle espèce avait déjà été récoltée à lîangkok |)ar le 1)'' llarmand, au Tonkiii par le D’’ Langue, à Alytbo (Cocbincliine) par le capitaine de la Perraudière et à Hué par le commandant Delauney. On la trouve aussi en Birmanie (Fca). 14. Lucioi.a iMMAHGixATA Bourgcois, iii Nouv. Arch. Mus. Hisl. nal. Paris, 3'- série, 11, 1890, p. 184. Ç. Elongata, subparallela, convc.xiuscula ; capitc nigro. Ironie punclulala, antice ZOOLOGIE 101 dcplanata ; aiilcnnis gracilibus, humcros ultra prolongalis, nigris, ciliatis, aiiiculo secundo tertio breviori, cætcris a quarto iudc cylindricis ; prothoracc llavo-auran- tiaco, transverso, longitudlnc l'erc duplo lallori, apieem versus Icviter atteiiuato, ad inarginemantlcani ulrinquesubsinualo, basi recte truncalo, fortiter et dense punctato, latcribus fere iminarginatis, arcuatls, angulis postiels obtusis retusis, haud productis disco longitudinallter sulcatulo ; scutello Iriangulari, pallide llavo ; elytris ad basin lliorace vix latioribus, subparallelis, posticc conjunctini rolundatis oinnino nigro- fuscis, dense punctato-rugulosis, costaruin 2 vestigiis prope suturam inslructis ; cor- pore subtus pallide llavo-lestaceo, abdominc segnientis 7 conspicuis, antepenultiino albido, penultimo præcedentibus longiori , laleraliter rotundato, postice medio arcualim leviter emarginato, ultiino parvo, inullo angustiori, iriangulari ; l'cmoribus llavo-testaceis, tibiis tarsisque nigerriinis. — Laict. Long. 7 milL: lat. 2 i/2 mill. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec la L. zanziharica Ern. Oliv.; mais elle est un peu plus convexe, le protliorax est sensiblement atténué eu avant, sans rebord latéral, fortement ponctué, tandis c[uc chez la zanziharica, il est plutôt élargi eu avant, rebordé latéralement et presque lisse: les élytres sont en outre plus densé- ment rugueuses que chez la zanziharica. 15. Lüciol.v cingcl.vta Ern. Oliv., in .1/i/i. Mas. civ. Genov., 2® série, II, i885, p. 359, pl. V, iig. 5 a, b. Cambodge, 3 Ç (A. Pavic). Avait déjeà été rapporté de Coebinebine et de l’Annam par le capitaine de la Perraudière. Se trouve aussi à Ceylan. 16. Lüciol.v Anceyi Ern. Oliv., in Revue d’enloin., i883, p. i3. M. Ern. Olivier n’a décrit que la femelle; voici les caractères distinctifs des deux se.xes : 0^. Oculis paulo magis productis, infra magis approximatis, fronte paulo angu.s- tiori, subexcavata : abdominc segmentis ventralibus 6 conspicuis, duobus ultimis cereis, ultimo semilunato. Ç. Gorpore paulo crassiori ; fronte subdeplanala, haud excavata; abdomine segmentis ventralibus 7 conspicuis, autepenultimo valdc transverso, cereo, penultimo apieem versus sensim angustato, postice profunde rotundatim emarginato, lateribus cereis, ultimo angusto, triangulari, medio longitudinaliter sulcato, lateribus depressis. De Luang-Prabang à Tbcng, 2 q^, 2 Ç (A. Pavie). Récolté déjà dans les montagnes de La-Ivhone par le D'' Ilarmand. Se trouve aussi en Birmanie (Fea). 17. Lüciol.v ciunevsisL., Sysl. nal., ro® éd., 1757, p. 4oi. — Ern. Oliv., in.l/i/i. Mus. civ. Genou., 2® sér., Il, i885, p. doq, Ç. — vesperlina Fabr., Sysl. EL, 11, 1801, p. io3. 102 MISSION PAVIE De Liiang-Pi abang à Theng, 3 ex. (A. Pavie). Cité aussi de Gexlan par .M. Ern. Olivier. 18. Luciorv succiNCT.v bourgeois. In Noiiv. Arcli. Mus. Hist. nat. Paris, 3® sér., II, 1890. p. 186. L. chineiisis valde siinilis, dificrt slatura minore abdoininiscpie segmento ante[)cnulliino omnino nigro , pra'cedentibus ntrincpie rusco-niacnialis ; elytrornm cosiulis l'ere inconspicnis, llbiis onmII)ns fnscis. — Ç Latet. Long. 8-9 niill.; lat. l\ nilll. Celle espèce ne dill'ère guère de la L. chlnensis que par la coloration de l’abdo- men, qui est constante dans les (piatre exemplaires que j’ai sous les yeux. Chez chlnensis les quatre piemiers arceaux ventraux de l’abdomen sont d’un llavc roussàlre, à l’excejjtlon du quatrième qui est plus ou moins rembruni le long de son bord postéiicur, tandis que dans notre espèce, ce quatrième arceau est entiè- rement noir et les deux précédents jirésentent de chaque côté du milieu deux taches rembrunies plus ou moins étendues ; la taille est aussi moindre que chez chinensis et les élvtres u’ollrenl que des vestiges presque inappréciables de costules longitudi- nales. De Luang-Prabang à Theng, 4 (A. Pavie). 19. C.vxTUAius (Telephorus) P.vviei Bourgeois, In j\oav. Arcli. Mus. Ilist., nat. Paris, 3® sér., H, 1890, p. 186. Elongata, siqna omnino ochraceo-iadjra, dense pnliescens ; capite antice nigro, fere tlenudato, sulcalulo; mandibulis, palpis antenniscpie compressis nigris ; protho- race Irapezlformi, parum convexo, ad apicem paidum angustato, sulco longltudinali utrinqne abbreviato in imo nigrescente instructo. In niedio hasis auguste retlexo- marginato, lateriljus l'ere l'ectis, vix marginalls, angidis anticis rolundatis, posticis rectis ; scutello triangulari, l'uscescente ; elylris ihoiace paulo latioribus, subparallclis, rugoso-j)unclalis , 3-costalis, cosla tertia obsolela ulrincpie evanescenle, humeris valde prominentlljus ; corpore snbtns pedibuscpie nigris, peclore nitido, tarsis articule pemdlimo prorunde Inlobato ; unguiculls rufescentibus, in utroque sexu slm- pllcibus. 0^. Prothorace haud transverso, longitudine basi feroiequali; antennis gracillo- ribns, [taulum ultra medium corporis prolongalis ; abdomiue segmento ultimo triangulari. Ç. Prothorace suhlransvcrso : antennis in medio latlorihns, dimidium corporis vix attino-cnlibns ; alxlomine seaincnto ultimo semilunato. D O Long. i3-i8 mill.; lat. 5-1) mill. Belle et grande espèce facile à rcconnaitre à sa couleur enlicremenl d’un rouge briipie en dessus, à sa pnhescence serrée, à son pronotum en trapèze peu rétréci en avant, à côtés prescpic rectilignes, marcpic dans son milien d’nn sillon noirâtre, etc. A en juger par le grand nomhre d’exemplaires récoltés, elle doit être commune. De Luang-Prabang à Theng, aôcx., Ç (A. Pavie). ZOOLOGIE io3 20. Laius amænus Bourgeois, in Nouu. Arcli. Mus. Hisl. nul. Paris, 3“ sér., II, 1890, p. 187. Oblongus, pube erecla vestitus ; capile subnilldo, nigro-cyanco, liiica longiludi- nali leviter striato, oculis prominidis; antcnuis nigris, arliculis duobus priinis rufo- tinctis ; prolllorace elongato, lalltudine basali plus rpiam duplo longiori, basin versus angustato posticeque leviter coarclato-lobalo, rubro, coavcxo, ante basin elevalani, bigibbosam transversim valde impresso, disco fere lævi, lateribus sal crcljre pnnctalo- rugulosis ; scutello triangulari, nigro ; elytris basi tborace laliorilnis, apiceni versus paululum dilatatis cyaneis vel violaceo-cyaneis, interduni viridi-micanlibus, fascia lata ante medium albido flava, longe suturam plus minus cum maculis duabus ante-apicalibus, pallidioribus, conjuncta or’natis, crebre et prol'unde punctatis, postice lævioribus, sutura sat elevalo; corporc subtus ])cdibusque nigris, abdominc pallide flavo-testaceo, tibiis interdum obscure rufescentibus. Antennarum articulo primo curvato-pyriformi, apicc subimpresso, subtus pallide testaceo, secundo valde dilatato, subgloboso, intus excavato, rufo, apice niû'rescente. O Ç. Antennarum articulis duolms primis elongato, obconicis, subtus rufescen- tibus, secundo primo parum brcviori. Long. 3-3 1/2 millim.; lat. i 1/2 mill. Celte jolie petite espèce a beaucoup d’analogie avec le L. bifasciatiis Guér., d’Abyssinie, mais s’en distingue par la coloration des deux premiers articles des antennes cpii ne sont jamais entièrement testacés, par la forme du deuxième qui est presque sphérique et par les pattes entièrement noires ; en outre, les élytres, au lieu de présenter deux bandes transversales communes comme chez le fasciaius n’en olfrent qu’une seule, située avant le milieu ; la bande postérieure est réduite à deux taches ovalaires, plus ou moins étendues, qui se rejoignent (piclquefois sur la suture, mais n’atteignent jamais le bord marginal. Cambodge, 3 i Ç (A. Pavic). M. M. Maindron a capturé à Gengi, sur la côte de Coromandel, en décembre 1880, une espèce voisine et encore inédite; elle courait sur le sal)le, au bord de la mer, et paraissait avoir des mœurs analogues à celles de nos Aleleslus méditerra- néens. Il est à supposer que toutes les espèces du genre Laius vivent dans les mêmes conditions. 21. Prionocerus coeruleipennis PerlY, 06s. Col. IiuL, i83r, p. 33, pl. i, Og. 4- — Guér. Voy. Bellanger, ZooL, pl. ii, fig. 2. — Schauf. , Ilor. Soc. eut. Rossic., 1887, p. 126 (err. violaceipennis). — forlicornis Schauf., loc. cil. — brevicornis Scliauf., loc. cit. ■ — Epiphyta collaris de Haan, inDej. Cat., 3“ édit. 1837, p. i23, Cambodge, 3 Ç (A. Pavie). Cette espèce avait déjà été récoltée dans le royaume de Siam par j\I. Bocourt et le P. Larnaudie, à Saigon par M. Pierre, directeur du jardin botanique, au Cambodge, et à l’isthme de Kra par le D*’ Harmand, au Tonkin par le D'’ Langue. Elle est MISSION PAVIE io4 d’ailleurs commune dans toute rindo-Chine et se retrouve, en outre, Sumatra, à Java, aux Philippines, à Célèbes cl en Australie, 22. PiuoNOCEiius liicoLou Rcdtb. , Reise Novnm, Col., i8G8, p. 109. — Epiphyla sanrpiinea de Haan, in Dej. Cal., 3°éd., 183-, p. i23. Cambodge (A. Pavic). Avait déjà été récolté dans les montagnes de. La-Kbone par le 1)'’ TIarmand. Se trouve aussi à Java. Description d’une larve géante appartenant à la famille des L.vmpyrides, Par Ilippolyte Luc.vs’, Assistant an Mustnim d’Histoire naturelle. Note de M. H. Lucas dans Bull. Soc. Ent. de Fr. 1887, p, xxxv. La larve de Coléoptère qui fait l’objet de celte notice, cl cpie je considère comme devant appartenir au sexe femelle, est très remarquable pai’ son développement ; elle vient se placer dans la famille des Malacodermes, où elle formera très probablement une coupe générique nouvelle lorsque l’insecte parfait sera connu ; en attendant, je la range dans le groupe des tjampyrides vrais à cause de sa tète subrétraclile, recouverte entièrement par le pronotum, et à cause aussi des femelles qui, à l’état parfait, dans quelques genres, conservent la forme larvaire et sont privées des organes du vol. Cette larve est longue de 7 centimètres cl large de 20 millimètres. Elle est aplatie, large, et rappelle, par sa forme et l’élargissement des segments, certains Myriapodes du genre Polydesmus. La tète est d’un jaune testacé mélangé de brun, courte et recouverte par le pronotum. Les mandibules d'un noir brillant, grandes, arquées, robustes, se recourbent rime sur l’autre et sont unisillonnées à leur côté externe ; tes ])alpes maxillaires et labiaux sont glabres et entièrement d'un brun ferrugineux. Les antennes pou allongées, non recouvertes cependant ]iar le pronotum, sont d’un noir brillant; elles sont composées de trois articles, dont le terminal, d’un ferrugi- neux clair, est le plus court ; (piclqucs poils courts, bruus, se font remarquer sur le pénultième article et à l’extréinilé du terminal. Le pronotum finement marginé de T. Aide-natnraliste , puis assistant an Muséum d’IIistoirc naturelle, ancien membre de la Commission scientifique de l’.ùlgéric, II. Lucas a publié outre sou grand ouvrage, V Histoire nnlnrelle des Animaux articidés de VAhjérie, un traité sur les Lépidoptères, resté longtemps classique, et de très nombreux mémoires et notes relatifs aux dilférentcs classes d’ Arthropodes. Il est mort à Genève en juillet 1899. ZOOLOGIE io5 brun, légèrement convexe, unisillonné longitudinalement, est plus large que long ; il est prolongé, étroit et ogival en avant, avec ses angles latéro-postérieurs arron- dis ; en dessus et en dessous il est d’un jaune testacé roussâtre, bordé de noir en dessus postérieurement, et il présente extérieurement, de chaque côté, une tache noire, plus lai'ge que longue, et deux autres petites taches oblongues, assez rappro- chées et d’un brun roussâtre ; le mésonotum et le métanotum sont lisses, entière- ment noirs et finement rebordés. Les segments abdominaux sont noirs jusqu’au cinquième ; le sixième est noir et présente sur les parties latérales une tache ovalaire jaunâtre; le septième est jaune, avec toute sa partie antérieure noire; le huitième est étroit, jaune, taché de noir antérieurement, avec le milieu de son bord postérieur profondément échancré ; quant au neuvième segment ou anal, il est petit, étroit, entièrement noir, arrondi sur les côtés et postérieurement. Les stigmates arrondis, à péritrème d’un noir brillant, sont au nombre de dix paires au lieu de neuf, remarque qui avait déjà été faite par Lacordaire (Gen. des Col., t. IV, p. 807, 1807) pour d’autres Lampyrides. Tout le dessous du corps est noir, avec la membrane qui relie les segments d’un jaune testacé ; ces derniers sont ponctués et marqués de fortes impressions longitudinales et transversales. Les pattes, d’un noir teinté de roux, sont courtes, robustes, couvertes de poils spiniformes et terminées par un ongle très fort, acéré et recourbé. L’appareil lumineux, chez l’insecte parfait, doit être considérable si l’on en juge par les plaques lumineuses qui, dans la larve, présentent déjà un grand développe- ment ; ces plaques sont arrondies et d’un jaune testacé. Cette larve a été découverte par M. Pavie aux environs de Bangkok, où elle a été rencontrée errante. Famille des Bostryciiides, Par M. P. Lesne, Assistant au Muséum d 'Histoire naturelle. Trib. Boslrychini. Gen. Heterobostrychus Lesne, 1899, in Ann. Soc. ont. Fr., 1898, p. 554. I. H. HAMATiPENNis Lesne, 1895, in Ann. Soc.enl. Fr., 1896, p. 178; id., 1898, p. 562. ■ — PL. IX, FIG. I, I a, 16 (0^) et 2, 2 0, 26 (Ç). Laos, entre Luang-Prabang et Tlieng (A. Pavie). Espèce répandue dans les deux péninsules indienne et indo-cliinoise, dans la Chine méridionale, à Bornéo, dans les des Philippines et jusque dans le Japon méri- dional. Se retrouve à Madagascar. i4 2® Série. — Ilf. io6 MISSION [PAVIE H. ÆQUALis Walcrliouse, 1884, in Proc. Zool. Soc. Lond., 1884, p. 2i5, pl. xvi, lig. 3. — PL. IX, FIG. 3, 5 a, 5 b (cy^), 4. 4 a ($)• Bien que cette espèce ne ligure pas dans les récoltes de la mission Pavie, nous avons cru devoir en donner la figure dans l’Atlas joint à ce volume *. C’est un insecte qui se rencontre communément en beaucoup de points de la région indo- malaise, atteignant vers l’Est la Nouvelle-Guinée et même la Aouvclle-Calédonie (sans doute par importation) et se Irouvant d’autre part à Madagascar et aux Comores. 2. H. piLE.vTus Lesne, 1899, in Ann. Soc. ent. Fr., 1898, p. SSp. Siam, entre Battambang et Pnom-Penb (A. Pavie). Inde, Indo-Chine, Philippines. Gen. Bostrychopsis Lesne, 1899, in Ann. Soc. ent. Fr., 1898, p. 024. 3. B. p.vHALLEL.v Lesiic, 1895, in Ann. Soc. ent. Fr., 1896, p. 174 : id., 1898, p. 534. Cambodge; Laos, entre Luang-Prabang et Tbeng (A. Pavie). Espèce se rencontrant dans l’Inde, dans l’Indo-ldiine, dans les îles de la Sonde, à Bornéo, aux Pbilippines et jusqu’à Célèbes. Gen. Xylothrips Lesne, 1901, in Ann. Soc. ent. Fr., 1900, p. G20. 4. X. FL.vviPES llliger, 1801, Mag. fur. Insekt., Heft 1-2, p. 171. — Syn. Apate doininicana Fabricius, 1801. Cambodge; Siam, entre Cbantaboun et Battambang; Laos, entre Luang-Pra- bang et Tbeng (A. Pavie). Cette espèce est l’une des plus communes dans les régions de faune indo-malaise ; elle existe à Madagascar et se rencontre à l’Est ju.sque dans les Moluques. Gen. Xylopsocus Lesne, 1901, in Ann. Soc. ent. Fr., 1900, p. 627. 5. X. CAPUciNUS Fabricius, 1781, Spcc. /;is. I, p.fi2. — Syn. ere/nita, Olivier, 1790. Siam, entre Cbantaboun et Battambang (A. Pavie). Cette espèce est l’une des plus largement répandues. On la trouve dans toutes les contrées de faune indo-malaise, s’étendant vers l’Est jusqu’au delà de la Nouvelle- Guinée, aux Nouvelles-Hébrides et dans la Nouvelle-Calédonie. Elle est également fréquente à Madagascar et dans les îles Mascareignes. Elle a été transportée et paraît s’être acclimatée sur la côte occidentale d’Afrique, à Sierra-Leone, et surtout dans l’est de l’Amérique du Sud, Brésil et Guyane. I. Dans la figure de Waterhouse les dents antérieures du protborax ont été re- présentées beaucoup plus longues qu’elles ne sont en réalité ; l’insecte est ainsi rendu méconnaissable. MISSION PAVIE PL. IX 1 i"" Bostryclius 'hamatipennis,i'ar/jc.. / 2 2*^2^ ,( (I 5 5 3“ 3'^ .1 æq^ualis, t 4j 4*^ '* “ î 5 StroTiôylium crenatostriatiLin,./ 5 mill. Nigra, articulo 2“ antennarum brunneo, corporc infra appendicibusque nigro vel grisescente pilosis, supra pube densa coccinea semierecta, in capite thoraeeque fasciculalim, in elytris costatim disposita, splendide vestito. liæc pubes 1” supra caput in fascia frontali medio angustiore, usque ad oculos lateraliter extensa, l’ascicu- lisque duobus approximalis in vertice positis ; 2“ supra prothoracem utrinque in quatuor fasciculis, primo in angulo anteriore, secundo in medio marginis lateralis, tertio in angulo posteriore, quarto in disco, vitta longitudinali usque ad marginem posteriorem prolongato, sitis ; 3“ supra quodque elytrum in coslis tribus longi- tudinalibus timbriaque hori/ontaliler producla secundum marginem externum procurrente, distributa est. Clava antennarum articulis tribus latis, valde com- pressis, latitudine gradatim decrescentibus, secundo quam primo breviore, ultimo quam præcedenlibus longiore, apice lobo brunneo quadrato terminato composita. Oculi sal parvi, convexissimi. Scutelhmi minutum, nigrum. Angulus suluralis elytrorum rotundatus. Abdomen totum nigrum, segmento 5“ postice late rotun- dato (Ç?) ibique setis longis perpendiculariter erectis ciliato. Tibiæ extus pilis longis ornatæ. Articulus tarsorum ultimus secundo brevior. Tonkin (Muséum d’Ilisloire naturelle), un individu. La même espèce se retrouve en Chine. io8 MISSION PAVIE Trib. DyskUni. Gen. Dysides Perty, i83o, Del. Anim. Art., p. ii3. — Lesne, in Ann. Soc. eut. Fr., 1894, Bull, du Congrès annuel, p. 18. 6. D. (Apoleon) EDAx Gorliam, i885, in Noies Leyd Mus., VII, p. 5i. Cambodge (A. Pavie). Indo-Cbine ; Sumatra ; Bornéo. Famille des Tenebrionides, Par Ernest ylLLAun. 1. bh PEKOPs coROMAXDELENsis Kl’. — Gaml)odge ; Battambang (A. Pavie). 2. Ethas caiunatüs Escbscli. — Cambodge; Battambang (A. Pavie). 3. PsEUDOBLAPS JAVANA Wicdeiu. — Cambodge; Cbantaboun à Battambang (A. Pavie). 4. IIatonomus ScHNEiDEiu Ail. — Battambang (A. Pavie). 5. ScLERON FERRUGiNEUM Eal). — Cambodge; Siam méridional (A. Pavie). 6. Opatrum .'EQUATORIALE Bl. — Cambodge ; Siam méridional; Laos, Luang-Pra- bang à Tbeng (A. Pavie). 7. Opatrum oblongum Fab.— Cambodge ; Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 8. Opatrum crenatum Fab. — Battambang (A. Pavie). g. — depressum Fab. — Laos (Luang-Pi’abang à Tbeng) (A. Pavie). 10. — ELOXGATUM Guéi’. — Cambodge (-\. Pavie). 1 1. Ceropria induta Wicdcm. — Cambodge (A. Pavie). 12. — suBOCELL.ATA Cast. et Brull. — Laos (Luang-Prabang cà Tbeng) (A. Pavie). 13. Alphitobius piceus 01. — Battambang (.A. Pavie). 14. Toxicum quadricorkis Fab. — Laos (Luang-Prabang cà Tbeng) (.A. Pavie). 15. — capreoi.us Fairm. — Cambodge ( A. Pavie). i(). Derospiioerus GiBBicoLLis Fleut. — Pnompenh à Battambang (A. Pavie). 17. — subcostatus Fairm. — Battambang (A. Pavie). 18. Eucyrtiius coRYNTiiius Fairm. — Cambodge et Siam méridional. (A. Pavie). ig. E.vcyalesthus foveoseiuatus Fairm. — Laos (Luang-Prabang à Tbeng) (A. Pavie). 20. CossYPiius DEPREssus Fab. — Cambodge et Siam (Cbantaboun à Battambang) (A. Pavie). 21. Lagria pruinosa Cbevr. — Cambodge et Laos (Luang-Prabang h llieng) (A. Pavie). ZOOLOGIE 109 23. Lagria anisocera Wiedem. — Laos (Luang-Prabang à Theng) (A. Pavie). 28. Allecula sericea Fairm. — Pnompenh à Battambang (A. Pavie). 24- CiSTELA Davidis Faim. — Laos (Luang-Prabang à Theng) (A. Pavie). 25. ScoTcæus .ANTiiRACiNUS. — Cambodge (A. Pavie). 26. Amarygmus cupreofossus Fairm. — Cambodge (A. Pavie). 2’7. — cupRARius Fab. — Pnompenh à Battambang et Laos (Luang- Prabang à Theng) (A. Pavie). 28. Nygtob.vtes semisulcatus Fairm. — Pnompenh à Battambang etLaos (Luang- Prabang à Theng) (A. Pavie). 29. Nyctobates granifera Fairm. — Laos (Luang-Prabang à Theng) (A. Pavie). 30. Promethis qu.vdricollis Pasc. — Laos (Luang-Prabang à Theng) (A. Pavie). 31. SxRONGYLiuM ERYTRocEPHALUM Fabi'. — Pnoiiipenli à Battambang et Laos (Luang-Prabang à Theng) (A. Pavie). 32. Strongylium cosTiPENNE Ail. — -Cambodge; Siam méridional (A. Pavie). 33. Strongylium cren.atostriatum Allard in Bull. Mus. llist. nat., Paris, 1896, p. 246. Long. 17 mill., larg. 6 mill. Corps allongé et étroit, d’un noir bronzé en dessous, d’un bronzé métallique et brillant en dessus. Tête densément ponctuée ; yeux dilatés et rapprochés sur le front ; prothorax plus large cjue long, carré, ii peine arqué latéralement, tronqué à la base et au sommet, couvert de gros points confluents. Elytres très longues, profondément striées ; ces stries crénelées par des gros points transversaux cjui sont au fond. Dans le demi-tiers de l’élytre, les points s’affai- blissent et disparaissent. Les antennes et les jambes sont noires ; les cuisses sont bronzées. Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). Famille des Antiiicides, Par M. Maurice Pic L Formicomus Paviei Pic in Bull. Mus. Hist. nat., 1896, p. 260. — Pl. IX, fig. 6. Ç. Assez grand, élargi aux élytres, entièrement rougeâtre moins les yeux et un I . Par ses publications et par ses voyages dans le nord de rAfricjue et en Orient, M. Maurice Pic a contribué à compléter et à préciser les connaissances acquises sur la faune coléoptérologique des contrées méditerranéennes. Il a fait paraî- tre de nombreux travaux sur les Ptinides et les Antiiicides du globe et sur les Lon- gicornes paléarctic[ues. I 10 MISSION PÂVIE dessin élyti’fil antérieur noirs ; quelques longs poils clairs dressés sur le corps. Tète ordinaire, bien arrondie en arrière, à ponctuation rapprochée, irrégulière. Antennes longues, un peu épaissies et obscurcies à l’extréinité, à dernier article court et petit. Protliorax un peu plus étroit que la tète, peu dilaté, arrondi en avant, rebordé sur la base cjui est étroite ; ponctuation line, écartée. Ecusson rougeâtre. Ëlytres bien plus larges que le protliorax, relativement courts, élargis vers le milieu, atténués et légèrement arrondis à l’extrémité avec une ponctuation fine, bien espacée et une pubescence couchée d’un gris jaunâtre net ; cette pubescence condensée en une sorte de bande post-médiane transversale. Dessin élytral noir formé d’une sorte de tache scutellaire triangulaire réunie par la suture et d’une large bande mc'dianc n’attei- gnant pas les bords externes. Pygidium saillant, clair. Dessous du corps rougeâtre. Pattes longues avec les cuisses très épaissies. La race hiinaciilalns dilïérerait du J\^vici par la forme un peu moins élargie, la poitrine et l’abdomen noirs, la coloration foncée envahissant les élyfres ; ceux-ci ont seulement une lunule humérale externe roussâtre avec l’extrémité vaguement brunâtre sur les cotés. Long. 4 mill. à 4 inill. i/a. Cambodge (A. Pavic). Types au Muséum de Paris. Fonnicomns Paviei, qui doit se placer près de F. mnndnrinns Bolnn. se distingue nettement de cette espèce par sa forme plus élargie avec un dessin élytral différent. Famille des Cuhculiomdks, Par M. Cbr. Auiuvii.lius '■ Secrétaire perpétuel de 1 Academie royale des Sciences etc Stockliolin. d’rib. Allelahiiii. I. Attelabüs (Cyc.xotii AciiELUs) cvGXEUs Kabr. Sysl. Fleulh., Il, p. 4i7- Cambodge et Laos, entre Luang-Prabang et Tbeng (A. Pavic). Se trouve aussi a Sumatra et à .lava. 1. Secrétaire perpétuel de l Acatlémie royale des Sciences de StocUliolm, ancien directeur du service entomologiquc au Musée royal de Suède, M. le prolesseur Cbr. Amuvii.EUJs a publié des travaux nombreux et fort appréciés sur la (aune entomo- logirpic des contrées arcticpies, sur les Lépidoptères rbopalocèrcs de I Alricpic, sur les Coléoptères cérambyeides et curevdionides, etc. 11 a pu utiliser, en ce qui concerne ces derniers, les précieux matériaux d’études c[ue lui ont fourni les collections typi- (juos de Scbôidicrr et de Clicvrolat conservées au Musée de Stockholm. ZOOLOGIE 1 1 1 2. Attelabüs (Gycnotuaciielus) DENTiPEs Faust, Stettin. Enl. Zeit., 44, i883, p. 462. Une $: le n'est pas connu. Siam, Cliantaboun à Baltambang (A. Pavic). 3. Attelabüs (Steugapoderus) crenatus Jekel, 1ns. Sminders., II, p. 173. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavic). Sylbet. 4. Attelabüs (Physapoderus) basales Jekel, Ins. Saunders., H, p. 170, note. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Rapporté aussi de Java. 5. Attelabüs (Physapoderus) coastans Faust, Sleltin. Eni . Zeit . !\k , i883, p.4GG. Cette espèce e.st probablement idenlicpie avec l’A. notatus de Fabricius ; mais le noiatus Olivier (^Ent. \, 81, p. iq, t. 1, Gg. 2G) est une espèce dillerente que je nomme A. Olivieri. Cambodge (A. Pavie). Aussi en Coebinebine et en Chine (Hong-Kong). G. Attelabüs elaviceps Desbr. Journ. asiat. Soc. Bengcd, vol. 69, part. 2, n“ 3, 180 p.9,128. Nigrocyaneus, nitidus ; rostro, capite, antennis, pedibus cum coxis prosterno ab- dominecjue luteis; rostro crasso punclulato, ejuam capite paullo breviore, basi leviter constricto ; fronte subplana inter oculos medio fovea obsoleta et utrinque linea obli- qua impressa ; vertice nitidissimo, impunctato, tumido, collo brevissimo, vix conspi- cuo; antennis protboracis apicem vix attiEigenlibus articulo primo crassiusculo oculos attingente, 2-5 inter se æque longis, G-8 transversis ; protborace caEiipanulato, latitu- dine baseos breviore, apice vix emarginato, mox pone apicem et ante basin constricto, basi leviter bisinuato linea media antice obsoleta impresso ; elytris subquadratis ante medium impressis, bumeris breviter dentatis, seriato punctatis, interstitio 4“ anterius costato ; pectore l'ortius punctato ; femoribus svdDcIavatis inei'Euibus. — Long. corp. 8-9 millimètres — Ç. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Aussi de Sikkim. Les individus rap- portés par M. Pavie ont une tacbe noire sur le front, entre les yeux. Cette tacbe fait défaut chez les individus rapportés de Mungpu (Bengale) par feu M. Atkinson et faisant partie des collections du Musée dTIistoire naturelle de Stockholm. 7. Attelabüs (IIoplapoderus) gemmosus Jekel, Ins. Saunders., II, p. 122. Siam, Cliantaboun à BattaEubang; Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Trouvé aussi en Chine. 8. Attel.abus (IIoplapoderus) eciiinatus Gylb., ap. Schônb. Gen. CiircuL, A, p. 195. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Assam. 9. Cyphüs (Lamprolabus) spiculatus Bobem., ap. Schônb. Gen. Curcul., YHI, 2. p. 359. ? Syn. Attelabüs corallipes Pascoe, Ann. N. II. (5) 1 12, 1882, p. 90. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Assam. MISSION PAV,I;E Trib. Rhynchilini. 10. lÎYCTiscus Paviei, AurivilHus in Nouv. Arch. Mas. Ilist. nat. (Paris), S^sér., III, 1891, p. 207. Yiolacco-cyaneus, nilidus, rostro punctalo, fronte plana, capite pimctato, postice transversiin slrialo; protlioracc lerc ul in B. belulæ L. secl paiillo fortins punctato, lateribus æqualilcr convexo, supra meclio obsolelissiinc canaliculalo ; clytris régula- rité!' profunde grosseque punctato-strialis, intcrstiliis convexis, punctulatis, pectoi'c fortins, abdoiuine minus profunde substrigose punctatis. — Long. 6 inill. Est probablement voisin du morosHs Sbarp (7'rans. Eut. Soc. London, 1889, p. 61, note), mais s’en distingue facilement par la ponctuation du corselet, par l’éclat du corps et les stries profondes des élytres. Laos, Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). 11. Riiynciiites .yzüueus, Oliv., Ent. V, 81, p. 28, t. 2, fig. 28. Cambodge (A. Pavie). Singapore, Sumatra, Java. Trib. Blosyrini. 12. Blosyrus iiertus Herbst, Naiurs. Ins., Kâfer, VII, p. 04, t. 98, fig. i4. — Boliem. ap. Scbonh. Gen. Cure., YIII, p. 4oi. Cambodge (A. Pavie). Assam. 18. Blosyrus asellus Oliv., Ent. V, 88, p. 856, t. 24, fig- 847- — Fâhræus ap. Scbonh. Gen. Cure., Y, p. 909. Cambodge (A. Pavie). Bengale. Trib. Tanymecini. i4. Sympiezoxiias (Paciiynotus Redtb. ?) rasai.is (Jckel in litt.) Aurivillius in Nouv. Arch. Mus. Ilist. nat. (Paris), 8“^ sér., III, 1891, p. 207. Apterus, fusco- et griseo-sejuamosus, scpiamis ad basin et ad marginem externum elytrorum plus minus roseo-cupreo-metallicis ; rostro supra longitudinaliter paullo depresso, medio canalicula usejue ad verticem continuata instructo et utrincjue intra marginem canaliculato, dense fortiter punctato, punctis setis brevibus sejuamiformi- bus instructis ; lateribus ante oculos impressione profunde, subtriangulari instructis ; scapo antennarum medium oculorum vix attingente ; oculis haud magnis, fere orbi- cularibus ; prothorace valde convexo subgloboso, canalicula medio profunda antice evanescente, undique tuberculis apice punctatis et setigeris densissime obsito ; clytris globoso-ovatis apice fortiter declivibus et conjunctim acuminatis, profunde puncta- tostriatis, interstitiis modice convexis, subduplice série nigrogranulatis et breviter se- tosis. — Long. 10-12,5 mill. ZOOLOGIE 1 13 A S. velalo Ghevrol. corporc inulto convexiorc, roslro inagis punctato prothorace miilto fortius luberculato nec non sctis granulisqiic clytvoruni facile dislinctus. Siam, Cliantabouii à Baltambang (A. Pavic). 15. Sympiezomias setosus Vurivillius, in Noiiv. Arcli. Mas. IlisL nal., Paris, 3“ sér., III, 1891, p. 208. Præcedenli similis et adlnis st[namis dilniioribiis ad basis cL ad marginem exterio- rem clvlrorum albescontibus, roslro dense seloso, ininns profnnde punctato, prothorace uscpic ad marginem anlicum snlcalo, mullo Icvins tnbercnlato nec non interstitiis elytrornm band grannlatis, sed setis uniserialis crassioribns et longioribns instructis facile distinguendns. — Long, corporis 12 mill . Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 16. Astycus flva'ovittatus Pascoe, Cist. enl., 2, i88[, p. 588. Laos, Luang-Prabang à Thcng (A. Pavie). Inde. 17. Astycus e.vteuaeis Fabr., Eut. Sy.‘>t., i, 2, p. 454- Cambodge (A. Pavie). Bengale. 18. Tanymecus (Cergopiiorus) fistulosüs Ghevrol., Ann. enl. Fr. (5), 10, 1880, p. 259. Cambodge (A. Pavie). T9. Tanymecus (Esamus) aericinctus Cbevrol, I. c., p. 258. Cambodge et Laos, Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). Assam. 20. T.anymecus (Esamus) leucocepiialus Ghevrol., I. c., p. 258. Cambodge (A. Pavie). Siam. 21. Tanymecus (Esamus) piliscapus Aurivillius, in Noiiv. Arch. Mus. Hist. nat. (Paris), 3= sér., III, 1891, p. 208. Quoad staturam corporis et formam prolhoracis, ad T. Inleraleni Fâhr., T. nilo- licuni Gylb. et Ei. leucocephalnni Ghevrol. proxime accedens, srpramis griseis et pili- bus brevibus, adpressis, fusco-brnnneis undique dense tectus, mine squamis, nunc pilis magis numerosis ; roslro æqnilato, subqnadrato, supra piano et inedio tenue carinato ; oculis magnis, ovalibus, roslro panllo brevioribus ; scapo antennarum marginem pos- j.icum oculornm vix superante, pubcscente et in margine antico pilis (circiter G) por- j.ectis instructo ; fronte plana punctata; prothorace angusto, subcylindrico, basi paullo latiore, quam capite cum oculis parum latiore, latitudine evidenter longiore. Supra longitudinaliter piano, transversim aeqnaliter convexo, lateribus fere rectis, postice levissime emarginatis: clytris modice conv exis, elongatis, a basi usque ad apicem sensim æqnaliter attennalis, conicis, anticc striato-punctalis, postice striatis, obsoletius punctatis, interstitiis planis ; corpore subtus cum pedibus punctato, nunc dilutiore pilis albescentibus, nunc concoloi’e pilis fusco-brunneis. — Long. i3,5 — t4,5 mill. 26 Série. — 111. 10 MISSION PAVIE ii4 A spccie præcedentc scapo piligero oculisque miillo majoribns et magis elongatis l'acillime distinclus. Cambodge (A. Pavie). 22. IIypomeces squamosus Fabr.,/i/!/. Sysl., i, 2, p. 452. — Bobeman ap. Scliônh. Gen. Cure. II, p. 71. Cambodge et Siam, CbanlaI)oun à Ballaiidjang (A. Pavie). Aussi dans la Chine méridionale (Canton) et à Java. 23. IIvpoMECEs RUSTicus Fabr., Syst. Elciüh. II, p. 5io. — Bolieman ap. Scliônb. Gen. Cure., VI, i, p. 207. Siam, Chantaboun a. Battambang, et Laos (A. Pavie). Trib. Oliorrhynchim. 24- Episomus platina (Sparrm.) Acla Ilolmiæ, 1785, p. 55, t. III, fig. 36. — Boliem. ap. Scliônb. Gen. Cure., AU, i, p. qi. Laos, Lnang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Java. Obs. — La collection contient deux ou trois autres espèces de ce genre, que je ne puis identilier avec aucune des espèces décrites par Cbcvrolat et Schonberr. Les espèces de ce genre sont cependant si variables et si voisines les unes des autres, c[u’il est, suivant moi, désavantageux de publier des espèces nouvelles sans une étude appro- fondie de toutes les espèces décrites jusqu’ici. 25. Aiuuiixes posTiiüMus Bobciu. ap. Scbônli. Gen. Cure., A II, i, p. 47- Siam, Battambang (A. Pavie). Java. Trib. Corujetini. 26. CouiGETüs iSARELEiNUS Boliem. ap. Scbônli. Gen. Cure., II, 2,]). 1^25 ÇMyUoce- rus). Specimen uiiicum, a lorma typica colore pallidc et sordide Airescente et lobo me- dio basai! protlioracis latiore distinetnm. llaec spccies inter alia a C. subvirenie Bob. etiam dilTert oculis minoribus, l’ere orbicularibus. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Java. 27. ConiGETUS Paviei xAurivillius, in Nouv.Areh. Mus. Ilist. nul. (Paris), 3e sér., 111, 1891 , p. 2 10. Oblongo-ovatus, nigro-piceus, supra dense viridi-squamosus, subtus cum pedibus antennisque subnudus, breviter setulosus, non nisi ad apices femorum metallice ZOOLOGIE 1 15 squamosus ; rostro æquilato, apice levissi me dilata lo et late triangulariter exciso, supra fere piano tricarinato, cariais lateralibns scrobes fere tegenlibus, ocnlos non attin- gcntibus ; scrobibus elongatis postice ante oculos cvancscentibus ; ocnlis magnis elon- gatis spatiiim inter inai gineni anlicuin oculoi'uin et insertionem antcnnarnm longitu- dine snperantibns ; antennis piceis, pallido sctnlosis, scapo snbcylindrico, apice Icviter incrassato, subrecto, fnniculi articulis i” et 2° modicc elongatis, obconicis, æquali- bus, clava acuminata ; protborace trapeziformi, apice rccte truncato, basi bisimiato lobo incdio obtuso, latcribns Icviter at distincte convcxo, supra transversiin modicc convexo, punctis dcnudatis aigris sat dense sparsulo ; elytris elongatis subparallelis, apice conjunctini rotundatis striato-punctatis, interstitiis planis setulis pallidis præser- tim postice etjuxta suturam seriatis instructis; cor[)ore sidilus ]iiceo, pallido-setuloso, abdominis segmento 2” a primo sutura arcuata separato, 3“ et 4“ simul sumtis lon- giore ; pedibus brunneis, l'emoribus clavatis, subtus apice emarginatis, obsolète den- tatis. — Long. 7-8 mill. Haec species a congeneril)us scrolîibus elongatis lateralibns, corpore sid)tus anten- nisque vix squamosis et scapo antennarum fere cylindrico apice paullo crassiore dill’ert, sed ceteris notis a ccleb. Faust (D. E. Z., 29, p. 1O7) allatis cum genere Corigelns omnino congruit. Ad genus no\um forte referendum. A C. rnandarino Fairm. articule 2“ funiculi breviore, lateribus protboracis baud rectis ceterisejue notis distinctus videtur. Siam, Battambang (A. Pavie). 28. CouiGETUS LiNEATUS Aurivillius, \n Nouv. Arcli. Mus. llist. liai. (Paris), 3'^ scr., III, 1891, p. 21 1. Oblongo-ovalus, supra olivaceo, subtus et in lateribus virescenti, undique dense squamosus; rostro subparallelo, supra tricarinato, cariuis apieem versus approximatis, apice profunde triangulariter cxciso ; scrobibus supernis apicalibus, profundis, Ijre- vibus, obliquis; oculis magnis, subdepressis, elongato-ovalibus, spatium inter anten- nas et oculos longitudine subæquautibus ; capite punctis sparsis, denudatis ; protlio- race trapeziformi apice quam basi nudto angustiore, latitudine apicali vix breviore, lateribus rectis, basi profunde bisinuato, lobo medio lato obtuso, angulis lateralibns productis obtusis supra longitudinaliter piano, transversiin leniter convexo, undique punctis magnis, profundis, denudatis sparsuto; elytris ovatis, apieem versus sensim angustatis, basi singulatim lobato-productis, modice convexis sutura postice modicc elevata, antice profunde, apieem versus levius striato-punctatis, interstitiis levissime convexis, alternis angustioribus et oliscurioribus ; corpore subtus dense squamoso abdomine pallidiore ; femoribus clavatis, subtus acute dentatis et apice emarginatis. — Long. 8, 5 mill. La coloration presque identique des élytres de Cyphicerus noveinUnealus Oii\., d’ Eu- gnalhas alternans F ahr., de Phyloscaphus inierslilialis Auriv. et de celles de cette es- pece est un fait très intéressant. Laos, Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). nfi FUSSION PAVIE Trih. Eremniini. 2[). Platytuaciielus l'iSTAciNUs Bolicni. ap. Scliüiih. Geii. C(n’c.,VH, i.p.^p.var. Je n’ai pas vu le type de celle espèce cpii se Irouvail dans la collecllon de Gcr- inar, mais la dcscriplion de Bolieman s’apjilicjne assez bien à rexcniplairc unique de ]\1. Pavie, à l’cxccplion de la couleur qui est grisàlrc. Siain, Baltambang (A. Pavie). Trib. CypJdceruù. Gen. Sepiomus. Aurivillius in Nom. Arch. Mm. llist. nal. (Paris), 3'= sér., 111, 1981, p. 212. Gaput brève, latum. Ironie plus minus convexa. — Oculi parvi, subrolnndali, fere basales, rosiro plus quinluplo breviores. — Boslrum crassum, robnslum, capile baud angiislius, apice leviler dilalalum cl triangulariler excisum, marginiljus incisuric et oris squamis scliformibus densissime ciliatis. — Scrobes sublalerales, a])ice profundi, oculnm versus subilo evanesccnles. — Anlenuie subapicalcs robusbe, densissimic squamosic et selosæ : scapus longus crassns, rol)ustus, snbcylitidricus aut paullnlum dcplanatus, apicem |)rotboracis superans, ^medium ’aulem baud altingcns; l’imiculns ciun clava scapo vix longioi’, arlicnli duo primi breviter obcouici, sctpienles trans- versi et sensim angusliores : clava parva, acuminala aiiiculo limiculi 7“ plus minus lalior, articulo primo sa'pissimc anguslior. — Prolborax subcylindricus, Iransversu aut subquadralus, anguslus, capile vix lalior, apice ulrimpic laie lobatus, basi pro- fundc l)isinualus. — Sculellum parvum, subcpiadralum. — Elylra elongala, sul)pa- rallela, basi singulalim laie lobala, rcgulariler punclalo-slriala, basi prolboracc sal laliora bumeris distinclis. — Melaslernum modice elongalum, diamelro coxarum iu- Icrmediarum duplo longius. Alidominis segmcnlum ])rimum inlcr coxas laie rolun- dalum, a segmcnlo secundo sulura angulalii separalum ; segmentum secundum 3“ el 4“ siniul sumtis plus minus longius. Coxa' aulicie couliguæ, ad marginem anleriorem approximalæ aut submedianæ ; l'emora omnia modice incrassala, dcnliculata el sub- lus apice emargiuala ; libiie paulluin compressa', anlicæ iulus Icvissime bisinualæ, poslica' apice recle IruncaUe corlûculis aperlis; larsi lîrcvcs, arliculis el 2"® Ira- peziformes, 3"® late rolundatus, bilobalus; unguiculi parvi, liberi. Gcuns singidare el bene dislinclum, généra Episoinns el Dermalodes paululum rel'crens, sed ab illis longe diversum. A gcncril)us Synolol)iis Fausl, Jleleroptochus Fausl el Calomycterus Bœlol's prolboracc basi Insinualo, a gcncrc Lnijendohus Fausl, bumeris dislinclis, a gencrc Cyphicenis Scbônb. (/Voc/uV/zas Molscb.) ‘ corbiculis aperlis cl a gencribus rcliquis (^PhdylracJiclns Scbônb., Ainblyrrhinus Schônli., /lca/(- I. Plochldim lineatiis Molscb. bc lv])C du genre PtoAddius csl pourvu de cor- beilles caverneuses cl apparticnl réellcmcnl au genre Cyphicenis. ZOOLOGIE 117 tliolrachelus Schônli., Anosimus Rœlofs) structura antennaruui, rostris et prothora- cis distinguendus. Typus : Episonias parallehis Clievrol. 30. Sepiomus PARALLELUs Cliovrolat, Revue mens. (.VEnlomol. I, p. 8a, i883. Cambodge (A. Pavie). Goclilncliiac. 31. Sepiomus fronïalis Aurivillius, in Abiui. Arcli. Mus. llist. nat. (Paris), 3® sér., III, 1891, p. aia. Speciei præcedenti similliinus, fronte tuberculis duobus maxiinis connatis obtu- sis instructa, protborace paullo longiore, subquadrato, lobis ocularibus brevioribus et colore paullo dilutiore, grisescente, in elytris l'usco-variegato fere unice distinc- tus. — Long, corporis 2 mill. Cambodge (A. Pavie). 32. Sepiomus tuberculatus Aurivillius, in Nouv. Arch. Mus. Ihsl. nat. (Paris), 3'^ sér., III, 1891, p. 21 3. Speciei typico etiam similis et valdc alliais, statura aulem majore, lobis basalibus elytrorum longe ciliatis, interstitio tertio elytrorum postice ad dcclivitatem tuberculo magno sc|uamoso armato, interstitio cpiinto ibidem calloso, elytris postice subvcrli- caliter dcclivibus, sutura elcvata facillime dislinctus. — Long, corporis, 10 mill. L’appendice de la mandibule droite, conservé chez l’exemplaire typicpie est lalci- forme et acuminé. Battambang à Pnum-Pcnb (A. Pavie). Geii. Cylindromus Aurivillius in Nouv. Arch. Mus. Ilisl. ual. (Paris), 3® sér., 111, 1891, p. 2i3. A genere Sepiomus antennis minus dense adpresse, squamosis l'uniculo paullo lon- giore et magis cylindrico, elytris omnino eylindricis, protborace non latioribus et me- tasterno breviore, quam coxis intermediis baud multo longiore fere unice distinctus. 33. CvuiNDROMus puuMBEus Auiivillius in Nouv. Arch. Mus. Hist. nat. (Paris), 3® sér., III, p. 21 3. Elongatus, cylindricus, squamis fuscis certositu plumbeo-aut subvirescenti-mican- tibus undique dense vestitus ; rostro supra subpiano, basi leviter convexo, cum fronte et vertice plumbco-griseo ; protborace transverso, antice supra truncato, postice leviter bisinuato, lateribus redis, vitla lata dorsal! fusca, supra levissime inæquali et sparsim punctulato ; elytris eylindricis, basi omnino codem latitudine ac protborace, apice conjunctim obtuse rotimdatis, striatis et in striis leviter punctulatis, interstitiis planis, striis d et 10“, 2^ et 9**, 3“ et 8-', /p et 5'*, 6'' et 7^ apice conjunctis, sutura fusca, interstitiis 2-4 cjuam ccteris magis plumbeo-micantibus; pedibus nigricantibus, femoribus subtus obsoletissime dentatis. — Long, corporis 8-9 mill. Cambodge (A. Pavie). ii8 MISSION PAVIE 34- Canoixüs nigroci-avatus Aul'ivillius, in Nouv. Arch. Mus. llisL. nat. (Paris), 3'^ sér., III, 1891, p. 2i4- Brcviter ovatus, hrnnnco et grisco-variegahis, undique setis pallidis obsifus, anlennarain scapo apicc, arliculis b--j (Vmiculi clavaque nigris; arlicnlis i-4 fuiiiculi albidis. omnibus setis rigidis verticillatis ; scrobibus snpernis, ol)liqnis ; roslro supra subpiano, obsolète carinalo marginibns incisuræ apicalis acule inarginatis; oculis magnis ovalibus, subdeplanalis, quani roslro vix dnplo brevioribns; prolborace trans- verso, lateribnsleviter convexo, bas! bisinualo, apice supra truncalo, lobis ocularibus obtnsis, squainoso cilialis, granulalo inaequali, setis et squamis brunneis griseisqne nndicpie dense teclo; elylris latis brevibns, basi prolborace niulto latioribus et leviter sinualis buineris subreclis, laleribus rectis, a])iee conjuncliin obtuse rotundatis et l'ortiter declivibus, [mnclalosirialis, inlerstiliis ])lus minus convexis, interduin snbcoslatis, subduplice sérié setosis, squamis brunneis griseisejue xariegatis, pone medium faseia lata irregulari brunnea, (’usco marginala et plagis griseis plus minus defmila; pedibus setosis, fusco griseoque xariegatis et subannnlalis. — Long, cor- poris 8 mill., lat. max. 3,5 millim. Je n’ai pas vu le type du genre CanoLrus Roelol's, mais les caractères génériques s’appliquent assez bien à l’espèce décrite. Siam, Cbanlaboun à Batlainbang, et Laos, Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). 35. Cyphicerus? xigrofasciaïus Aul'ivillius, in Ann. Mus. llisi. naf. (Paris), 3® sér., III, 1891 , p. 2i4. Elongato-ovatus, squamis minutis aureo-viridibus undique vestitus protliorace vitlis duabus latis dorsalibus, clyirisque lineis numerosis Iransvcrsis, undulatis, irre- gularibus et inter se plus minus conllucnlibus nigris; scapo, arliculo primo funicidi clavacpie antennarum nigris, arliculis relitpiis funicidi viridescenti-albidis, secundo quam primo plus dnplo longiore; rostro quam in congencribus angusliore et pau- luluin longiore, sujira acute tricarinato ; prolborace snbqnadrato basi ntrinque pro- fonde sinuato, lalcrilms modicc convexo, apicc Icvissimc angustato marginc apicali supra truncalo, lobis ocularibus obtnsissimis, parum indicalis, brcvilcr cilialis, dorso longitudinalitcr et Iransversim leviter convexo; laleribus dense . denudato-nigro- punclalis, linea viridi media dorsali angusla ; elyli is ovatis, laleribus subparallclis, basi ulrinque lobalis bnmeris dislinclis, [irolborace modicc lalioribns, pnnclalo-siriatis, setiscpic brevissimis inslruclis; femoribns apicc incrassalis et snblus acule dcntalis, tarsorum arliculis duobus primis anguslis subcvlindricis. — Long. corp. 7 milL, lal. max. 3 mill. Celte jolie espèce, cpii par sa coloration ressemble licauconp an Cyphicerus (/’/o- chidius) ni(jrospnrsus 51olscli., dilfèrc considérablement des autres espèces du genre par le rostre plus étroit, le prolborax profondément bisinné à la base, les lobes ocu- laires très courts cl le scapc des antennes plus long. Les corbeilles des jambes posté- rieures sont caverneuses. Laos, Luang-Prabang à l'bcng (A. Pavie). ZOOLOGIE 119 36. PhYTOSC.VPIIUS TRIANGUI.ARIS Oliv. Elit., V, 83, p. 420, t. 26, f. 38o. — Syii. Phyloscaphus lixabiindas. Scliônli. Gen. Cure., II, p. 642. Cambodge (A. Pavie), Chine, Bengale, Java. 37. Phytoscapiius interstitiaus Aurivllllus, in Noiw. Arch. Mus. Hist. nat. (Paris), 3® sér., III, 1891, p. 2i5. Oblongo-ovalns, niger, sqnamis ocbraccis undique dense leclus, inlersLitiis alternis (2, 4. 6, 8, 10) clylrornni exterioribus brnnncscentibus ; rost.ro supra usque ad apicein late sulcalo; fronle linea prolunde impressa; antennaruin scapo subrecto, apicem protboracis superante; funiculi articulis et 2“ inodice elongatis obconicis, 2“ quam primo sesqui longiore; protborace subgloboso undique convexo, basi leviter bisinuato, punctis squamigeris dense obsito; elytris ovatis, basi medio leviter sinuatis, bumeris distinctis, rotundatis; apicem versus sensim angustalis et apice conjunclim rotundatis, puuctato-striatis interstitiis planis, subduplice sérié setosulis; striis i» et lo'*, 2® et 9®, 3' et 8®, 4® et 5® et 6® apice conjunclis, 7® apice sublibera ; pedibus minus dense squamosis, l'emoribus apice incràssatis et sublus dentatis. — Long, cor- poris 9 mill., lat. max. 4 mill. Laos, Luang-Prabang cà Tbeng (A. Pavie). 38. Phytoscapiius ciilorottcus Bobem. ap. Scbônb. Gen. Cure., 4 11, i, p. 4i3. Yar. cuprescens Auriv. i8gi. Corpore sqnamis l'uscescentibus, sutura clytrorum laleribusque squainis aurco-cupreis sæpissime ornatis. Cambodge et Siam, Cliantaboun à Baltambaug (M. Pavie); Bengale. 39. Phytoscapiius? setosus x\urivHllus, in Nouv. Arch. Mus. Ilist. nul. (Paris), 3 sér.^ III, i8g I , p. 216. Elongatus, niger, corpore subtus cum coxis, rostro supra, vittis duabus abbre- viatis apicalibus marginccjue postico protboracis nec non maculis numerosis, irregu- laribus sparsis elytrornin læte viridi-squamosis ; pedibus brunneo-nigris pallido- birlis, vix nisi ad apiccs femorum squamosis; rostro supra tricarinato; scapo antennaruin longo, arcuato, •nigrescentc ; funiculi articulis 1“ et 2“ valde elongatis, subcylindricis, longitudine æqualibus ; fuiiiciilo clavaque albescenti-birtis ; protborace trapeziformi apice ipiam basi mullo aiigustiore, basi utrinque profunde bisinuato lobo medio angusto lateribus subrectis, dorso parum convexo, undique dense et pro- funde puiictato, brevissime nigro-seluloso ; elytris elongatis apicem versus sensim leviter anguslatis, basi protborace parum lalioribus medio sinuatis et utrinque late lobatis bumeris distinctis, punctato-strialis, interstitiis convexis, subcostatis et setis longis, erectis, seriatis nigris iustructis ; femoribus apicem versus sensim crassioribus, subtus dentatis; tibiis anticis intus ante medium vix aut obsoletissime angulatis. — Long, corporis 8 mill., lai. max. (ad bumeros) 3 mill. Species oblime, forte generice, dislincta; ab omnibus mibi cognitis bujus generis speciebus protborace basi profunde bisinuato, trapeziformi et articulis duobus primis funiculi valde elongatis, subacqualibus facillinie discernenda. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 120 MISSION PAVIE Trib. Scylhropini. , 4o. Eugnvthus alternans Fâhr. ap. Schônii., Gen. Cure., VII, i,p. 3o4. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavic). Siam. 4i. Eugnathus squamifeu Bob. ap. Schônli., Gen. Gare., VU, 2, p. 4i9- \ ar. fascialiis knr'w., iii Notw. Arch. Mus. Ilist. nal. (Paris), 3®sér., III, 1891, p. 217. Elytris fascla obliqua inediana nigra, ad inarginein latcralem latiorc et ad suturain angulata ornalis a forma lypica uuicc dislinctus. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). La pairie de celte espèce est Célèbes cl non Cuba. Trib. Lixini. 42. Botiiynoderes cinereus Ilerbsl, Kâfer, VT, p. 79, t. LXIV, (', 10. Siam, Cbantaboun à Battambang (A. Pavie). 43. Cleonus (Neoci.eonüs) ZEBRA Clicvrolal, ^[éln. Liège (2) 5, 1873, p. 73. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavic). Trouvé aussi à Malacca, on Assam et à Ceylan. 44- Clf.onüs (Neoceeonus) BniAcuiATus Cbevrolat, Mém. Liège (^2'), 5, 1873, p. 72. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavic). Siam. 45. Cleonus (Xantiiociieeus) supercii-iosus Gylb. ap. Sebonb. Gen. Cure., II, p. 202 ; VI, 2, p. 69. Cambodge et Siam, Cbantaboun à Battambang (A. Pavie). Aussi de Java. 46. Cleonus N. SP.? Siam, Cbantaboun à Batlambang, et Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 47. Lixüs BiNODUi.us Bob. ap. Sebonb. Gen. Cure., III, p. 52. Le second article du funiculc est aussi large et long (juc le premier. Siam, Cbantaboun à Battambang (A. Pavie). Java. 48. Lixus AURicuLATUs Boli. ap. Sebonb. Gen. Cure., III, p. 62. Le second article du funiculc est beaucoup plus grêle et un peu plus long que le premier. Cambodge et Siam, Cbantaboun à Battambang (A. Pavie). Java. 46. Lixus PLAGIATES Sclioiili., iii coll. (dc l’.Assam). Cette espèce est probablement décrite sous un autre nom, mais je n’ai pas réussi à ZOOLOGIE I2I l’identifier d’après les descriptions. Je l’ai reçue sous le nom deL. Ritsemæ Pascoe; la description de celte espèce ne s’accorde pas cependant avec le L. plaijialus de Sclionlierr. Siam, Chantaboun à Baltambang (A. Pavie). 50. Lixus SERiEsiGNATUS Boliem. ap. Scbônb. Gen. Cure., III, p. 96. Laos, Luang-Prabang à ïbeng (A. Pavie). Java. Trib. Hylobiini. 51. Agcees ciubr.vtus Gylb. ap. Scbônb. Gen. Cure., III, p. 289. Une ÿ. Les femelles du genre Aclees diffèrent des mâles par les antennes, qui sont insérées près du sommet du rostre, et par les scrobes qui sont continués au- devant des antennes cà peu près jusqu’à la bouebe. Le dernier segment abdominal est plus long et plus obtusément arrondi en arrière. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Java. Trib. Cionini. 02. CiONUS AI.BOPUNGTATUS Aurivillius, in Nouv. Arch. Mus. Hist. nat. (Paris), 3® sér., III, 1891, p. 218. Latus, crassus, aterrimus, slernis lateribusque protboracis squamis silaceis plus minus dense tectis : clava antennarum clongata l'uniculo baud breviore; rostro basi compresse, subrugose punctulato et striato ; protborace breviter conico, supra paulu- lum inæquali, nigro ; elytris basi recte truncatis, latcribus parallelis, apice latissime rotundatis, punctato-striatis interstitiis omnibus convexis, plus minus elevatis, striis duplicc sérié rude punctatis, interstifiis alternis (i, 3, 5, 7, 9), maculis minutis punctiformibus, albo squamosis ornatis; femoribus denlatis, unguicuüs basi connexi. — Long. corp. 5,5 mill., lat. max. 4 mill. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Trib. AlcuUni. 53. Algides magigus Pascoe, Journ. Linn. Soc., X, 1870, p. 460. A. angulus Fabr.. Bobem. (= geoinetricus Pascoe). A. délia Pascoe (= trianguUfer Kirseb.) et A. magicus forment un groupe distinct du genre Aïeules. Aïeules hypocrilus Bob. et A. lacunosus Bob. sont par erreur répandus dans les collections comme A. angulus Fabr. Cambodge (A. Pavie). 54. Algides Westermanni Bobem. ap. Scbônb. Gen. Cure., VIII, i, p. 5i. — Syn. Alcides fasciaius, Redtb. Ilüg. Kaschniir, IV, 2, p, 548, t. 26, fig. 6. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Himalaya. 26 Série, — III. 16 122 MISSION PAVIE 55. Algides affabeu (Schonli. iii coll.) Aurivillius, in Nouv. Arch. Mus. Hisl. nat. (Paris), 3® sér., III, 1891, p. 218. Elongatus, subcylindricus, niger ; clytris fasciis duabus griscscenlibus c pilis crcctis in inlcrslitiis 2-10 collocatis l'orinalis, una pone mcdiiini, altéra subapicali instructis; rostro subrccto, basi fortitcr, apicc Icvius dense punctalo ; antcnnarum articulo i", 2“ et 3® siinul snintis band longiore; protborace transverso convexo apice tubiiloso-constricto latcribus arcualo, nndique dense fortitcr grantilato postice pro- fnnde bisinnato lobo inedio angnsto, aeuto; elytris basi protborace vis latioribns, valde lobato-productis, lobis inedio contiguis et scntelluin rotnndatum oninino in- cludentibus, latcribus parallelis, apice conjunctim obtuse rotundatis, profunde punclato-striatis, punctis ante fasciani primain maxiinis, subquadratis, deinde subito ininoribus, interstitiis elevato-costatis leviter subseriatim punctulatis, striis ante l’asciain primain costulis transversis ac interstitiis a'quc altis interruptis apicein versus continuis costulis niinutis; corpore subtus sparsim silacco-squanioso, inetasterno basicjue abdoininis l'ortiler rugosa ; i'einoribus clavalis, denle valido, vix denliculato ornatis, anticis elongatis; ungniculis bilidis. — Long, corporis (rostro cxccpto) i3-i5 mill., lat. inax. 4, 5-5, 5 mill. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). La sculpture et les bandes des élytres Ibrinées par des poils grisâtres serrés rendent cette espèce facilement reconnaissable. 56. Algides n. sp.? aut præcedentis varietas. DifTert præcedenti fascia prima elytrorum in medio sita striisc|uc usque ad fasciam secundam fossulatis. Spécimen unicum. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 5'y. Algides glathuatus Aurivillius in P\'ouv. Arch. Mus. Ilisl. nal. (Paris), d^ser., III, 1891, p. 219. Duobus priccedentibus statnra et sculptura simillimus, corpore supra nudo, aterri- mo, elytris fere ad a|)iccm profundissime iossnlato-striatis, clalbratis, interstitiis an- gustis, pectorc grannlalo baud rugoso, arliculoque prnni luniculi 2“ et 3“ simul sum- lis multo longiore facillimc dislmguendus. — Long. corp. lomilL, lat. max. 3,5 mill. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 58. Algides LACUNosüs Bob. ap. Sebonb. Gen. Cure., 4111, i, p. /|8. Cambodge cl Laos, Luang-Prabang à dbeng (A. Pavie). Java. 59. Algides pegtokalis Boliem. ap. Sebonb. (jeu. Cure., III, 2, p. 618. Fasciis protlioracis minus dislinclis, plus minus obsolelis tantum a lorma typica javana dilfert. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Java. 60. Algides AValtoki Bobem. ap. Sebonb. Cen. Cure., 4111, i, p. 58. Cambodge (A. Pavie). Pbilippines. ZOOLOGIE 133 06s. — Les espèces asiatiques du groupe de r,4/ctc/es pecloralis cpii me sont connues, peuvent être distinguées facilement par les caractères suivants : A. Interstitium secundum (primum apud Schônherr) elytrorum usque a basi niidum, elevato-coslalum ; interstitium tciiium lotum deplanatum, silacco-squa- mosum, vittam primam formaiis. Elylra vittis tribus silaceo-squamosis ornata. a. Elytrorum vitta terlia (latcralis) interstitium io"“ basi excepta legens; vitta media interstitium lotum tegens. A. pecloralis. fi. Elytrorum vitta tertia interstitium 8"‘‘* fere usque a basi tegens. * Vitta media tantum basin interstitii 6' tegens deindc in stria 5''' locata. A. Wallonl. ** Vitta media lata, interstitium 6“'" totum tegens. -1. similatus. B. Interstitium secundum elytrorum ad basin deplanatum et vitta prima tectum, deinde nudum et elevato-costatum. Elytra trivittata; vitta prima ad basin interstitium 2"'”, deinde interstitium 3“'" tegens; vitta secunda interstitium C"'“ totum et vitta lateralis interstitium octavum totum tegens. Protliorax vitta media silacea ornatus. a. Margo anticus et fascia basalis medio late interrupta protlioracis silacea. /l. sulcatuhis. p. Prothorax utrinque vittis duabus valdc obliquis ornatus. A. signalas. C. Insterstitium secundum totum vitta lata silacea tectum. Elytra singula vittis 5, in interstitiis 2°, 4“> 8“ et lo” locatis ornata. Interstitia 3"'", 5"'", 7“™, 9“™ tota et 8““ ad basin nuda, carinata. A. decenivillalus^ ïrib. Menemachini. 61. Acicnemîs sp. Très voisin de l’Actcn. javamis Ghevr., mais avec le corselet un peu plus large et les élytres plus grisâtres au milieu. Un seul individu. Laos, Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). Trib. Cryplorrhynchini. 62. Mecocorynus vAiuPEs Wlcd. Zool. Mag., 1, 3, 1819, p. 178. Laos, Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). Bengale. I. Alcides decemvillalus Aur. in Nouv. Arch. Mas. Hisl. nal. (Paris), 3' sér., III, 1891, p. 220. A. peclorali Forma et statura similis et alïims ; oblongus, nigro-subtus dense subochraceo-squamosus, rostro subrecto, punctulato ; protlioracc transverso, veiTucoso, basi apieeque anguste silacoo-fasciato ; elytris punctato-striatis interstitiis alternis depressis et subocbraceo-vittatis, alternis costatis ; vittis alternis saturatioribus. — Long. corp. 9,5 milL, lat. max. 5 mill. — Patria : India or., Cambodge (Coll. Clievrolat) . MISSION PAVIE ra'i G3. Dësmidopiiorüs HEBEs Fabi’. Spec. 1ns., ]). 174- Cambodge (A. Pavie). Bengale. 04- Desmidopiiohus HEBES Fabp. var. aterriimis Aurivillius in Nouv. Arch. Mus. Ilisl. nat. (Paris), 3'^ sér., III, 1891, p. 221. A forma typica corpore unicolore undiqne nigro et squamis atris tecto tantum distinctus videtnr. 65. Desmidophouus fasciatus Aurivillius, in Nouv. Arch. Mus. Hisl. nat. (Paris), 3® sér., III, 1891, p. 221. Speciei præcedcnti statura et sculptura simillimus; capite et rostro risque ad apicem dense et profunde foriiter punctatis, protliorace campanulato, squamis maximis ochraceis lateraliter dense et supra squamis sparsis minoribus vestito; elytris atro-holosericeis, basi, fascia media apiceque latc ocliracco-squamosis ; corpore subtus pedibusque plus minus dense ocliraceo-squamosis. — Long, corporis ii mil!., lat. max. 6,5 mill. Laos, Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). 66. Pachyoxyx araneosüs Pascoe in Journ. Linn. Soc., 12, 1874, p- 34- Cambodge (A. Pavie). Cocliincliine. 67. Tadius erirhinoides Pascoe in .4nii. Mus. Genov. (2), 2, i885, p. 253. La description donnée par iM. Pascoe s’applique assez bien aux individus capturés par M. Pavie, mais sans voir le type provenant de iMacassar, il est difficile d’être tout à fait assuré de leur identité. Siam, Chantaboun à Battambang (A. Pavie). Macassar. 68. Cryptorriiynciius frigidus Fabr. Mant. 1ns. Append., p. 38i. — Rosensch. ap. Scliônh. Gen. Cure.,\S , p. ii5. Laos, Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). Bengale, Java, Amboine. En outre quatre espèces du genre Cryplorrhynchus , probablement inédites, se trouvent dans la collection, mais elles ne sont représentées que par un seul exemplaire. Trib. Zyfjopini. 69. Un seul exemplaire d’une petite espèce de 2,5 mill. de longueur, qui me semble appartenir à un genre nouveau, voisin de Brimoda Pascoe. Trib. Ceutorrhynchin i . 70. Mecysmoderes rhomboidalis. Aurivillius, in Nouv. Arch. Mus. Ilisl. nat. (Paris), 3® sér., III, 1891, p. 221. Rliomboideus, supra subplamis, sublus valdo convexus, infra dense silacco- ZOOLOGIE 125 squamosus, ferrugineo-Yariegatus, supra unicolor nigro-brunneo-squamulosus ; rostro longo, subcylindrico, ferrugineo, nudo, basi tantum sparsim ferruginco-squamuloso ; capite inter oculos excavato, fcrrugineo-squanioso ; prothorace subconico basi quam apice plus duplo angustiore, supra nigro, latcribus et subtus ocbracco-squamoso, supra per totani longitudinem acute carinato et antice utrinquesulcato ; clytris late cordifor- mibus, basi prothorace vix latioribus, usque ad bumeros rotundatos oblique auctis, deinde sensini fortiter angustatis, apice conjunctirn obtuse rotundatis, subtruncatis, supra punctalo-striatis, striis squaimdis minuf issiniis albescentibus uniseriatis ornatis; femoribus apice leviter incrassatis, subtus dentatis, apice oliscurioribus, brunneis aut (posticis) nigrescentibus ; posticis apicem abdoininis modice superantibus. — Long, corporis 4 niill., lat. max. 3 inill. Cambodge (A. Pavie). Trib. Baridiini. 71. Baius famula Fabr. Enl. syst. siippL, p. 16C. — Bobem. ap. Schônli. Gen. Cure., VIII, I, p. 168. Siam, Chantaboun à Battambang (A. Pavie). Tranquebar. 72. Baris sp. — Specimen unicum delritum quoad colorem ad B. interrupta et ad B. neelgheriensis proxime accedens. Cambodge (A. Pavie). 78. Baris flavosignata Rœlofs in D. E. Z., 28, 1879, p. 3oi. Un seul individu. La description de M. Bœlofs s’applique très bien à cet individu, à l’exception de la longueur qui est de 7 mllL; en outre les élytres ne sont pas sub- parallèles sur les côtés. Laos, Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). Japon. 74- Baris striolata. Aurivillius, in Nouv. Areh. Mus. (Paris), d'u ser., 111, 1891, p. 222. Nigra, carbonaria, nuda; rostro prothorace fere breviore, crasso, paululum com- presso, supra longitudinaliter arcuato et transversim convexo, lateribus subpiano, subtus fere recto, undique dense, lateraliter fortius punctato : capite dense leviter punctulato; prothorace subconico, Intra apicem leviter constricto, lateribus ante medium paululum convexis, basi utrinque laie sinuato, lobo medio late rotundato, supra longitudinaliter irrégularité!' punctato-strigoso et undulato-costnlato, lateribus grosse reticulato-punctatis ; elytris late ovatis, apicem versus paululum angustioribus et apice late obtuse rotundatis, punctato-strialis, Interstitiis paullum convexis et duplice serle irrégularité!' rude rugoso-punctatls, callo subapicall distlncto; sterno dense rude punctato ; abdomine nitido, præsertim medio minus dense et levius punc- tato, processu intercoxali latissime arcuato, segmenlis 1® et 2° sutura subrecta dis- tincta separatis, secundo, 3“ et 4“ simul sumtis liaud breviore; pedibus rude punc- 126 MISSION PAVIE tatis, femorihus incrmil)us; libiis basi Icviter arcualis, sulcalis; iinguiciills basi brevitcr connatis. — Long, corporis 7 mill., lat. max. 3,5 nilll. Laos, Lnang-Prabang à Tbeng (A. Pavic). Unifjne. — La collection de Clicvrolal coniieni un autre exemplaire du Cambodge. 75. lÎAuis STiuGos.A AurivilHus, in Noiiv. Arch. Mus. (Paris), 3« sér., III, 1891, p. 223. Speciei pra'cedenti quoad sculpturam et roslri l'ormam similis et allinis, rostro supra leviter punctulato, protboraco apice multo laliore lateribus iequalitcr arcuatis et strigis longitudinalibus paullo latioribus, elyiris apicem versus multo magis angus- talis, inlerstitiis uniseriatim punclalis, liaud rugosis nec non slatura minore facillime distincte. — Long, corporis 5-0 mill., lat. max. 2,5-3 mill. Cambodge et Siam, Cbanlaboun à Ballambang, (A. Pavie). Trib. Calamh'ini. 76. Cyrtotuaciiei.us Diciiuous Fairm. in Ann. Soc. Enl. Fr. (5), 8, 1878, p. 278. Cambodge (A. Pavie). Cocbincbine. 77. Omotemnus riiixoceros Chevrol. in Ann. Soc. Enl. Fr. (6), 2, i883, p. 56o. Ç. A femina O. serrirostris mox dill’ert rostro supra carina îequialta risque ad apicem rostri continuata (in nosti’o specimine unico paullulum pone apicem angu- lariter incisa) instructo. — Obs. Femora postica maris bujus spcciei subtus haud lobalo-dentata sunt. Cambodge (A. Pavie). Cbine boréale. 78. Ruyncophorus ferrugiineus Olivier, Enl., V, p. 79, t. 2, lig. 16 d. Siam, Cbantaboun à Battambang (A. Pavie). Espèce répandue dans toutes les Indes orientales. 79. Paratasis RUBiGiNEUS AViedeiii. Zool. Mag., I, 3, 1819, p. 17/1. Cambodge (A. Pavie). Bengale. .lava. 80. TeTRATOPUS SERICANS AV iedem. Zool. Mag, 11, i, 1828, p. 120. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Bengale. Java. 81. Cerciüocerus SciiôNiiERiu Cuér. Icon. Règn. Anitn., p. 179. Siam, Cbantaboun à Battambang (A. Pavic). Bornéo. 82. Cerciüocerus viuuüs Cbevrol. in Ann. Soc. enl. Er. (6), 2, i883, p. 573. Speciei præcedenli valde allinis, rostro supra basi allio, elyiris minus l'ortitcr, punctalo-strialis et inlerstitiis vix crcnalis dislinclus vidclur. Cambodge (A. Pavie). Cocbincbine. s ZOOLOGIE 83. Aplotes sp. Laos, Luang-Prabang- à Tlieng (A. Pavic). 84. Traciiorhopalon humeralis Chc^rol., iii Ann. Soc. enl. Fr. (b), 5, 1880, p. lOI. Cambodge (A. Pavic), Chine. 85. Traciiorhopalon maculatüs Gylb. ap. Scbônh. Gp/î. Cnre., lY, 2, p. 281. Siara, Cliantaboun à Ballambaiig (A. J’avic). Java. 86. Odoiporus longicollis Oliv. Enl., V, 83, p. 86, t. 28, lig. 4i3. Cambodge (A. Pavie). Chine, Java, Adamaii. Ti'ib. Sipalini. 87. SiPALUS GiGAS Fabr. Syst. Enl., p. 127. Cambodge et Laos, Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). Sumatra, Java, Chine, Japon. Famille des Anthribides, Par M. P. Lesne, Assistant au Muséum d’Histoire naturelle. Trib. Basilropini. Gen. Plilæobius Schônherr, 1826, Disp. Meth., p. 3G. 1. P. ADTERNANS Wicdcmann, 1819, \\\ Zool. Maej., 1. -part. 3, p. 172. — Fâbræus ap. Schônberr, Gen. Cure., V, p. 240. Cambodge; Laos, entre Luang-Prabang et Tlieng (A. Pavie). Espèce répandue dans toute ITndo-Cbinc IVançaise depuis le Tonkin (I)'' Langue) juscpi’en Cocbincbiiie (Pierre) [collections du Muséum]. Bengale (Westermann). 2. P. LONGicoRNis Fabricius, 1798, Enl. Sysl. Suppl., p. t6o. — Gyllenbal ap. Scliônherr, Gen. Cure., I, p. i3o. Laos, entre Luang-Prabang et Tbeng (A. Pavie.) Existe aussi au Tonkin (D'^ Langue, in Muséum de Paris). Trib. Tropiderini. Gen. Eucorynus Schônherr, 182C, Disp, meth., p. 4i. 3. E. CRASsicoRNis Fabricius, 1801, Sysl. EL, II, p. 407. — Fâbræus ap. Schônherr, Gen. Cure., V, p. 170. 128 MISSION PAVIE Cambodge, entre Pnum-Penb et Battambang (A. Pavie). Cocbincliine et monts de La Kbon, snr le Mé-Rbong moyen (D‘‘ Harinand) ; Tonkin (D'' Langue) [collections du Muséum], lies de la Sonde. Gen. Liitocerus Schonherr, i833, Gen. et Spec. Cure., I, p. laS. k. L. Paviki Lesne, 1891, in .4;ni. Soc. eut. Fr., 1891, BiilL, p. XCI. — Id., in Nouv. Arcli. du Mus. (Paris), 3'^ série, III, 1892, p. 226. — pl. viii, fig. i4. Oblongo-ovatus, nigro-l’uscus, maculis rulvo-griseis adspersis; articulis duobus primis anlennarum ruiis. Capite subtiliter punctato, rostro infra, fronte antice, genis maculacpie parva ad marginem ocnli internum fulvo-griseis ; rostro late- ribus subparallelis ; oculis magnis, oblicpie dispositis, in fronte sat remotis ; antennis elytrornm basin superantibus. apud -Ç longioribus. Pronoto antice snbliliter, in tlisco lateribuscpie fortins punctato ; disco inæquali, costa brevi longitudinali medio inslructo, bac sulco transver-so antice terminata ; macula basilari triangula fulvo- grisea a carina transversa trajecta atcpie maculis perparvis fulvo-griseis in disco latc- ribusejue sparsis ornato. Scutello minuto, pubc fulvo-grisea tccto. Elytris latitudine sesqnilongis, convexis, ad basin giljbosis, interstitiis 3“ et 5“ costiformibus ; macula communi scutellari trilobata, macula rotundata in utroque post media et maculis sparsis perparvis fulvo-griseis ornatis. Inferiori parte pube fulva griseaque mixta. Pedibus brunneis, griseo annulatis, femoribus posterioribus introrsum arcuatis, abdominis apicem superantibus (q^), solum æquantibus (Ç). — Long. 5 1/2-7 Oblong-ovalaire, noir brun avec des taches de pubescence jaune grisâtre et les deux premiers articles des antennes roux. Tête très fmement ponctuée avec le dessous du rostre, la partie antérieure du front, les joues et une petite tache à la partie supérieure de l’orbite jaune grisâtre. Cotés du rostre presque parallèles. A eux grands, disposés un peu obli(|uement de façon à converger un peu en avant, assez fortement séparés sur le Iront. Antennes dépassant la base des clytres, un peu plus longues chez le Pronotum très rmement ponctué en avant, plus fortement sur le disque et sur les côtés, jn’ésentant au milieu une courte saillie costiforme limitée en avant par un sillon transverse et orné d’une tache basilaire triangulaire jaunâtre traversée par la carène transversale et de quelques Unes mouchetures de même cou- leur éparses sur le disque et sur les côtés. Ecusson petit, couvert de pubescence jaune. Elytres environ une fois et demie aussi longs (jue larges, convexes, gibbeux vers la base, les interstries 3 et 5 costilôrmes ; ornés d’une tache scutcllairc commune trilobée, d’une tache postmédiane arrondie située sur le disque de chacun d’eux et, en outre, de fines mouchetures éparses, jaune grisâtre. Dessous mêlé de pubescence jaune et grise. Pattes brunes annelées de gris. Cuisses postérieures arquées en dedans, dépassant l’extrémité de l’abdomen (q^) ou l’atteignant simplement (Ç). Siam, entre Cbantaboun et Battambang (A. Pavie), 2 individus, Ç, types. Cette espèce a été retrouvée récemment au Tonkin par M. M eiss (collections du Muséum de Paris). ZOOLOGIE 129 Gen. Mecocerus Schônherr, i833, Gen. et Spec. Cure., I, p. ii5. 5. M. GAZELLA Gyllenlial, i833, ap. Scliônherr Gen. et Spec. Carc., I, p. 1 iG. Cambodge ; Laos, entre Lnang-Prabang et Tlieng (A. Pavie). Gocliincliine et Laos, monts de La Khon (□'' Ilarmand, in Muséum de Paris). Java (Deliaan). Gen. Eugigas Thomson, 1857, Archiv. eut., I, p. 434. 6. E. Harmandi Lesne, 1891, in Ann. Soc. enl. Fr., 1891, Bull.,p.XGL — Id., in. Noiw. Arch. du Mus., (Paris), 3“ sér., III, 1892, p. 227. — pl. viii, fig. i5et 16. Elongatus, niger, pube fulva tectus. Capite subtus nigro, supra l'ulvo rostri lateribus, carina media tenui supra eumdem sita duobusque maculis longitudina- libus pone oculos sitis, nigris. Antennis medium clytrorum superantibus (c/'), basin protlioracis vix attingentibus ($), nigris, articulo 8“ griseo-fulvo. Pronolo fulvo, lasciis duobus lateralibus irregularibus, puuclo medio maculaque ad angulos anteriores silo, nigris ornalo. Sculello minulo, pube fulva tecto. Elytris maculis nigris quadratis adjacentibus ornatis. Prosterno l'ulvo marginibus lateralibus, ora anterlore auguste, spatio pone coxas fasciisque tribus, longitudlnalibus ante bas sitis, nigris. Meso- metdsternoque griseo-cinereis, nigro maculatis. Femoribus libilsq>ie nigris, fulvo- cinereo annulatis ; tarsis nigris articulorum t‘, 2*, basi fulva. Abdomine fulvo, maculis 5 nigris rotundalis ad quodque segmenlum notato. Long. iG 1/2-24 mill. 4Ietasternum scopula fusca cordiformi medio instruclum. TIbiæ intermediæ articulusque primus tarsorum intermediorum intus dense pilosi. Pygidium pos- lice læve. 2 Metasternum scopula media nulla. Tibiæ intermediæ articulusque primus tarsorum Intermediorum intus parum pilosi. Pygidium postlce granulosum. Allongé, noir, couvert en grande partie d’une pubescence jaune cendré. Tète noire en dessous, jaune en dessus, avec les côtés du rostre, une line carène médiane sur celui-ci et deux taches longitudinales derrière les yeux, noirs. Antennes dépas- sant le milieu des élytrcs (c/'), atteignant à peine la base du prothorax (Ç), noires, avec le 8<= article jaunâtre. Pronotum jaune, avec deux bandes latérales irrégulières, un point médian et une tache aux angles antérieurs, noirs. Ecusson petit, couvert d’une pubescence jaune. Elytres couverts d’une pubescence jaune cendré et marqués de taches noires variables et conlluentes, à contours rectangulaires, disposées suivant trois zones transversales assez distinctes dont la médiane est la jjlus visible. Proster- num jaune à l’exception dos bords latéraux, d’une étroite bordure antérieure, de l’espace situé en arrière des cavités cotyloïdes et de trois bandes longitudinales en avant de ces dernières, qui sont noires. Méso et métasternum jaune cendré ornés de taches noires variables. Guisses et tibias noirs, annolés de jaune cendré. Tarses noirs avec la base des i“‘', 2“ et 4*^ articles jaune cendré. Abdomen jaune avec 5 taches noires arrondies sur chaque segment. 2® Série. — III. 17 i3o MISSION PAVIE ^létastcrnum présenlant au milieu une brosse corcliforme de poils bruns, dressés, mais courts. Tibias intermédiaires et i" article des larses de la même paire assez densement velus de poils raides au coté interne. Bord postérieur du pygidium lisse. 2 Métasternum sans trace de brosse médiane. Tibias intermédiaires et article des tarses de la même paire peu velus au coté interne. Bord postérieur du pygidium granuleux. Cambodge (A. Pavie). Cocbinchine (Dr Harmand ; L. Pierre) ; Laos, monts de La Kbon (D'' Harmand) [collections du Muséum de Paris]. Les exemplaires des monts de La Kbon constituent une variété chez laquelle les taches noires ont pris une plus grande extension et où la coloration jaune est plus Ibncée. Le prosternum est noir en avant des cavités cotyloïdes ; il présente seu- lement en cette région une légère nébulosité cendrée. Gen. Plilœopemon ScliOnherr, 1889, Gen. et Spec. Cure., V, p. iSg. 7. P. .vcuTicoRNis Fabricius, i8ot, Syst. EL, II, p. 4o5. — Fâbræus, ap. Scbônberr, Gen. Cure., V, p. 160. Laos, entre Luang-Prabang et Tbeng (A. Pavie). Mont de La Rlion (D'' Har- mand, in M uséum de Paris). Sumatra (Daldord). Chez cette espèce, le a le milieu de l’abdomen glabre et déprimé sur prescpie toute sa longueur. La taille des exemplaires que nous avons sous les yeux varie entre 19 et 20 1/2 millimètres. Famille des Ceravibycides, Par Charles Brongni.vrt, Assistant au Muséum d Histoire naturelle L Parmi les Longicornes rap[)ortés par M. Pavie, plusieurs appartiennent à des espèces nouvelles ou peu connues dans les collections. Il est bon de rcmaixpier que beaucoup d’espèces se rencontrent dans tout l’archipel malais et avaient été décrites par AL Pascoe dans les Transactions de In Société Enloniologiqae de Londres. I. Enlevé jeune à la science. Ch. Brongniart, assistaiit au Aluséum d’histoire na- turelle, s’était adonné principalement à l’étude des Insectes fossiles des terrains pri- maires. Outre le bel ouvrage qu’il a publié sur la faune cntomologi(|ue des houillères de Commentry, on lui doit plusieurs mémoires sur divers groupes d’Orthoptères. Il est mort à Paris en avril 1899. MISSION PAVIE PI. IX ter 1. Cerambyx Lucasi Brong. — Zatrepus nebulosus Erong. — S. Nyphasia maculata Brong. — 4. Pachylocems sulcatus Brong. — &. Purpuricenus fasciatus Brong. — 6. Pavieia superba Brong. — 7. Posalia Lameerei Brong. — ■ 8. Posalia Brong. — 9. Leontium binotatum Brong. 10. Stratioceros princeps Lacord. — 11. Milothris bimaculatus Erong. ZOOLOGIE i33 Trib. Prionini. I. — Gen. CyrtOgnathus Faldermann. F. G, AQUHJNUS Thomson, Systema Cevamhyciclarum, i865, p. 577. Tliomsoii signale cette espèce comme venant de la Tarlaric chinoise et la consi- dère comme très voisine de C. indiens liope. De Luang-Prahang à Theng (A. Pavie). 2. G. GBANULosus Thomson, Class. Longic., p. 329. Gambodge (A. Pavie). II. — Gen. ÆgOSOma Serville. 3. Æ. MARGINALE Fabi'icius, Syst.Eiii., p. 169. M. l’abbé David avait rapporté celte espèce de Pékin ; M. Harmand, des mon- tagnes de la Rhône; M. Langue, du Tonkin; M. Baudoin, de Gochinchine. De Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). Trib. Cerambyeini. III. — Gen. Cerambyx L. 4. G. Lucasi Brongniart, in Noiiu. Arch. Mus. Hist. nal. (Paris), 3'^ sér., III, 1891, p. 238 L PL. FIG. I. Long. 45-5o inilL, lat. i2-i3 millim. Nigro-sericeus ; caputin Ironie sulcalum ; anlcnnæ læviter pubescentes, inermes; prolhorax valde rugosus et plicatus, lateraliler spinosus ; elytra apice rotundata et sutura spinosa. Corpus subtus pedesque concolores, pubescentes. De Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). IV- — Gen. Pachydissus Newmann. 5. P. holoSericeus Fabricius, Mant. Ins., I, p. i35. Celte espèce a été trouvée en Chine et aux Philippines. Le Muséum en possède des Indes et de l’archipel des Soulous. Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). 6. P. Achilles Thomson, Syst. Cerainbye., p. 676. Très voisin du P. sericeus qui se rencontre à Java et au Sénégal. Le P. Achilles a été trouvé au Tonkin et à Bornéo. I. C. Cantori Hope, sec. Gahan, in litt. MISSION PAVIE i3', La description de Thomson est tellement courte et vague que je rapporte avec doute cet exemplaire à P. Achilles^ n’ayant pas vu le type. De Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). 7. P. iKCLEMENs Tliomsou, Syst. Ceranibyc., p. 57G. Je répéterai pour cet exemplaire ce que j’ai dit ci-dessus, c’est-à-dire qu’avec une description aussi incomplète que celle de Thomson on ne peut déterminer avec certi- tude une espèce. De Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). 8. P. EGExus Pascoe, in Trans. Ent. Soc. LoiuL, scv. 2, IV, i858, p. 286. Indique par Pascoe comme venant de la Chine boréale. De Luang-Prabang à Theng ( \. Pavie). IV. — Gen. Dialeges Pascoe. 9. D. PAUPEU Pascoe, in Trans. Ent. Soc. Lond. ,scr. 2, IV, p. 47. pl- 16, fig. 7 ; sér. 3, III, 1869, p. 021. Cette espèce a été trouvée à Bornéo et à Alalacca. Cambodge (A. Pavie). \T. — Gen. Xystrocera Serville. 10. X. viTTATA Fabricius, Ent. syst., I, 2, p. 323. Cette espèce est indiquée comme venant du Sénégal. De Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). VII. — Gen. Xoanodera Pascoe, In Trans. Ent. Soc. London, 2<= scr., 4, p- 92, pl. 28. 1 1 . XoAXODEUA Pascoei. Brongiiiart, in Nouv. Arch. Mus. llisl. nat. (Paris), 3® sér., III, 1891, p. 289. Cette espèce dilTère du A. tr'ujona Pasc. par la disposition des espaces dénudés des élytres. Ces espaces, d’un brun foncé et qui sont criblés de petits trous comme un dé à coudre, ne sont pas à beaucoup près aussi rapprochés de la suture des élytres que cela se voit chez A. trigona. En outre, les bords internes de cet espace dénudé sont droits, et parallèles à la suture des élytres. 11 y a de plus un petit espace dénudé et criblé de la meme façon, autour de l’écusson à la base des élytres ; celles-ci n’olTrcnt pas de linéoles longitudinales à leur extrémité, comme cela se remarque chez A^. trigona. Long. 2 i millimètres. Battambang à Pnompenb (A. Pavie). VI [I. — Gen. Zatrephus Pascoe. 12. Z. NEBüi.osus Brongniart, in Noiw. Arch. .Mus. Ilist. nat. (Paris), 3“ sér., III, 1891, p. 240 L — PL. ix‘“‘', FIG. 2. I. Rhitidodera integra Kolbe, sec. Gaban, in litt. ZOOLOGIE i35 Long. 27 milL, lat. 5-7 mill. Z. pubescens supra fuscus, infra canclidus, capitc antennis, prolliorace, fulvis ; elytrls fulvis et ulrocpie albidis lanuginosis pilis tcctis. Dans cette espèce les yeux sont médiocrement séparés en dessus ; le prothorax est l'ugueux et présente en dessus une ligne foncée qui le sépare en deux ; les élytrcs sont inermes et arrondis à rextrémité. Ba-Cbieu (Saigon) (A Pavie). IX. — Gen. Nyphasia Pascoe. 13. N. MACUL.4.TA Bi’ongniart, in A'ouo. Arch. Mus. llist. nat. (Paris), 3® sér., III, 1891, p. 240. — PL. X*®'’, FIG. 3. Long. 17 mill. lat. 3-4 mill. N. rufo-fulvescens omnino; protborace subcylindrico, impresso et leviter sericeo; antennarum articulis 8-7 pilosis et spinosis; elytris basi valde punctatis, fasciis 6 aureis sed apice lævibus et fasciis 2 rotundatis ornalis. On ne connaissait jusqu’ici que trois espèces de ce genre, toutes asiatiques. Ce type est représenté en Australie par d’autres genres très voisins. Ba-Cliieu (Saigon). X. — Gen. Pachylocerus Hope. 14. P. süLCATUs Brongiiiart, in Noiiv. Arch. Mus. Ilist. nat. (Paris), 3® sér., III, 1891, p. 240 *. — PL ix‘''L fig. 4- Long. 28 millim., lat. 5-6 millim. Fuscus; antennis ferrugincis, articulis 3-4 apice nigricantibus. Protborace rugoso et medio duobus curvis sulcis impresso; scutello fusco; elytris nigro-fuscis, cum quinque eminenlibus fasciis, nitidioribus, et aureo pilosis; corpore subtus pedibusque fuscis, pubescentibus. Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). XI. — Gen. Stromatium Serville. 15. S. ASPERüLUM Wbitc, Longic., VIII, 1,2, i855, p. 3oo. Cette espèce a été rencontrée à Hong-Kong et au Tonkin. Luang-Prabang à Tlicng, Cambodge, Ba-Cbieu (Saigon) et Siam (A. Pavie). XII. — Gen. Gnatholea Thomson. 16. G. siGN.ATiPENMs Wliite, Long., VIII, 2, i855, p. 3o3. Cette espèce avait été rencontrée aux îles Pbilippines et au Cambodge. Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). I . P. pilosus Guérin, sec. Gaban, in litl. i36 MISSION PANIE XIII. — Gen. Purpuricenus Serville. 17. P. FASCi.vTus Brongniarl, in A'ouv. Arch. Mus. Ilisl. nal. (Paris), 3® sér., TU, 1891, p. a/ii '• — FIG. 5. TjOng. 17 inillini., lat. 3-4 inillim. T’, nigcr, prollioracc elylrisquc nigris obscuris, basi medioque (lavis fasciis ornatis, sierno et abdomine levitcr puboscentibus ; pcdibus nigris et lævibus. Lnang-l'rabang cà Tlieng (A. l’avie). XIV. — • Gen. Pavieia lîrongniart, in Noiw. Arch. Mus. llist. .\at., (Paris), 3® sér., III, iSgi, p. a/u ■ Ce genre peut prendre place à côté des .Erjoidim, des Pluedinus cl des Crioprnsopus. .le l’établis d’après une (emcllc dont nn seul écliantillon a été rapporté par M. Pavie. .Mais les caractères sont assez nets pour pernietlrc la création d’une coupe généricpic. (Airactères: Tète od’rant entre les yeux une plaque lisse triangulaire, qui se pro- longe en une ligne saillante entre les lubercules anteunirères, partageant un bourrelet saillant transversal qui sépare ces tubercules. Antennes glabres, robustes, aussi longues ipic les élytres, à article i en massue arquée, déprimé en dessus, 3 également arqué et un ]ieu plus long (|ue 4: celni-ci jusqu’à 1 1 égaux outre cu.x, déprimés, en scie, 1 1 appendiculé et terminé en pointe aigue. l’rotborax transversal, convexe, bitubcrculé latéralement, et muni sur le disque de 4 tubercules disposés sur deux lignes transversales, les a antérieurs étant plus rapproebés l’uu de l’autre tpic les .a postérieurs; protborax aussi large, avec les tubercules latéraux, (jue la base des élytres. Ecusson on triangle, a,sscz large à sa base, aigu en arrière et oITrant une ligne médiane longitudinale saillante. Elytres convexes, égalant trois fois la longueur dn protborax, un peu rétrécis vers le milieu, mais aussi larges à la base ipi’à l’extrémité; celle-ci tronquée et inerme ; cuisses peu à peu élargies, iuermes. Dernier segment abdominal bcaucou|i plus long que les autres et largement tronqué en arrière. Saillie prosternale grosse, arrondie, déclive en avant, verticale en arrière. Saillie mésosternale très proéminente, pointue, verticale en avant, déclive en arrière. Ce genre est très intéressant, non sculcmeul [lar ses caractères, mais aussi à cause de sa présence dans l’.Vncien Continent ; tous les genres cpii s’eu rapproebeut sont américains. L’espèce qui sert île type, Pavieiu siiperba. est remarquable par sa taille et sa I. P. sanijainolentiis Ol. sec. Gaban, in litt. ZOOLOGIE 187 couleur; la tête est noire ainsi que les antennes, les pattes et tout le dessous du corps; le prothorax est rouge en dessus et bordé de noir en avant et en arrière. Les élytres sont rouges avec les épaules et l’extrémité noires et une bande noire au milieu. 18. Paviei.v süPERB.v Broiigniart, in Aoud. Arch. Mus. Hisl. nat. (Paris), 3' sér., III, 1891, p. 243. PL. ix‘'“'', FIG. 6. Long. 32 millim., lat. 10 millim. P. nigra ; capite nigro, antennarum articulis i-3 lævibus, 4-ii surdis; protborace infra nigro, supra rubro, punctato, anteriore et posteriore limbo nigro; scutello nigro, duabus rubris in mcdio maculis; elytris rubris, bvimeris et extremis nigris, atque fasciâ Oexuosà ia medio ornatis; pcdibus aigris lævibus. Pnompenb à Battaaibaag (A. Pavie). XV. — Gen. Rosalia Serville. ig. R. Lameerei Brongniart, in Nouv. Arch. Mus. Ilist. nat. (Paris), 3 sér. III, i8gi, p. 243. — PL. ix‘"', FIG. 7 et 8. Viridi-cærulea, mandibulis 0^ externe dentatis, pronoto magna triangulare antica macula et in tuberculorum situ duabus maculis nigris, elytris basi haud granulatis sed nigris ut in specie Rosalia funebris et tribus aigris fasciis haud limbatis. Sterno viridi cæruleo, sed mesotborace nigro supra et iafra, metasterno basi et apice nigro. Capite Ç et 0^ nigro cum duabus cæruleis maculis, oculis 0^ supra cæruleis. Longueur 28 à 35 millimètres. Fond de la livrée bleu vert. Antennes d’un beau bleu, plus longues que le corps chez la Ç, le dépassant de six articles chez le0^; premier article fmemeat ponctué; articles 3-G égaux et munis à leur extrémité d’une toulTe de poils noirs. Mandibules offrant chez le 0^ une dent externe très robuste, et qui se recourbe du côté interne. Tête noire en dessus et en dessous, ornée de deux taches vert bleu entre la base des mandibules et les tubercules antennifères ; au-dessus des yeux, à la base des antennes, tacbe bleu vert. Prothorax bleu verdâtre en dessus et en dessous. Orné, supérieurement à son bord antérieur d’une large tacbe noire triangulaire à base antérieure, à bords légèrement sinueux, et qui atteint presque le bord postérieur du protborax. Dans les espèces du sous-genre Rosalia on trouve de chaque coté un tubercule noir. Chez notre nouvelle espèce, il n’y a pas de tubercides, le protborax est arrondi sur les côtés, mais en place des tubercules on voit une tacbe noire de chaque côté. Le mésotborax est complètement noir en dessus et en dessous. Saillie prosternale étroite; celle du mésosternum peu large et sillonnée. Écusson bleu vert. 2^ Série. — III. 18 i38 MISSION PAVIE Elytrcs non granuleux à leur l)asc, présentant trois l^ancles transversales, égale- ment espacées, celle du milieu étant la plus large, puis oITranI à l’épaule, sur chacpic élytre, une tache noire qui chez le cr^ atlcinl l’écusson, tandis que chez la 2 elle en est distante de i millimètre. Abdomen hleu vert vif, légèrement noir à la hase de cha([ue anneau. Mésosternum et métasternum hleu vert vif; le métasternum est noir en avant et en arrière; le mésostei'iium est noir. Cuisses et jamhcs noires, légèrement hleues au coté interne. Extrémité des jamhes postérieures chez la $ garnie d’une toulTe de poils noirs. En 1887, M. Auguste Lamccrc' ht paraître une monographie du genre Rosalia, Taisant entrer dans ce genre les espèces du genre Eurybalus 'l'homson qu’il ne con- sidère plus, avec raison, que comme un sous-genre. Il montre que tous les caractères distinctifs des Earybalas et des Rosalia, sur lesquels Lacordairc insiste dans son Généra, ne subsistent pas. Les espèces du sous-genre Rosalia sont peu répandues; on rencontre en Europe une espèce, R. alpina L. Une autre espèce, R. Batesi Harold, a le Japon pour patrie; R. Janebris Motschulsky est américaine. EnTm toutes les espèces du sous- genre Eurybatus sont asiatiques. Nous signalons cette belle espèce rapportée du Laos par M. Pavie en 1888. Cette espèce est intéressante. Elle a à peu près la livrée des R. alpina et R. Batesi, mais se rapproche de R. funebris par la présence de taches noires aux épaules. Elle a chez le mâle comme R. alpina et R. Batesinne dent externe aux mandibules et des toulTcs de poils noirs aux articles des antennes. Elle se rapproche de R. funebris par la présence d’une large tache noire au prothorax et de vraies bandes noires aux élytres. Mais elle dillèrc de ces trois espèces par la présence, outre des trois bandes noires sur les élytres, de deux taches noires aux épaules, et l’absence de tuber- cules au prothorax. Nous sommes heureux de dédier cette jolie espèce à M. A. Lameere, qui a publié la monographie du genre Rosalia. Luang-Prahang à Theng (A. Pavie). XVI. — Gen. Leontium Thomson. 20. L. AHGEXTATüM Daim. ap. Schônh., Syn. Ins., 1, 3, app. (1817), p. i5i. — Syn. Chelidoninni argenlaluin Thoms. Cette espèce a été trouvée déjà en Chine. Luang-Prahang à Theng (A. Pavie). 21. L. VENEUEUM Thomson, Sysl. Cerainbye., p. 5G8. Voisin de Ch. ielraspilolum Silh. ,Rev., 111, i835, ]). 71, pl. 82. I. A. Lameere. Le genre Rosalia. [Annales de la Société entoniologique de Belgique, t. XXXI, (séance du 2 juillet 1887), 16 pages, i planche]. ZOOLOGIE iSç) Cette espèce est indiquée par Thomson comme provenant du Cambodge. Cambodge (A. Pavic). 22. L. BINOÏ.4ÏUM Bi’ongniart, in Nouv. Arch. Mus. Hist. nat. (Paris), 3®sér., 111. 1891, p. 245. — PL. Ix‘‘'L FIG. 9. Cette espèce ressemble à L. venereum, mais en difTere par l’absence des bandes jaunes en forme de 7 des élylres, remplacées par deux points jaunes qui se touchent presque à la suture des élytres. Le prothorax est sensiblement moins large que chez L. venereum, plus allongé. Les élytres sont aussi plus longs que chez cette espèce. L’espace frontal intcroculaire est un peu moins large et olï're un sillon plus accentué. L’écusson est moins allongé et présente un sillon longitudinal médian plus accentué que chez L. venereum. Les antennes sont plus grêles. En somme, le corps tout entier est plus élancé. Long. 24 millirn., lat. 4 millim. L. viride; caput viridi-micans, granulosum ; antennæ basi cæruleæ deindenigræ; elytra viridia, parvis maculis duabus rotundis flavis in inedio, suturani haud attin- gentibus, non ut in L. venereo nigro-aureolalis et parvâ llavà in margine macula ornata. Corpus subtus argenteo-pilosum ; pedes viridi-micanles, granulosi; tarsi supra nigri, infra flavi. Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). XVII. — Gen. Eurycephalus Castelnau. 23. E. Lundi Fabr. Enl. sysi., I, 2, 1792, p. 268 ($). Cette espèce est répandue dans presque toute l’Asie. On l’indique comme ayant été trouvée à .lava, aux Moluques, aux Philippines, au Tranquebar, aux Indes orientales. M. le D'' Langue et M. le D'' Ilarmand l’ont recueillie au Tonkin et au Cambodge. Cette espèce présente des variations considérables, tant dans la coloration que dans la forme et les proportions. Chantaboun à Baltambang et Luang-Prabang à Thcng (A. Pavie). XVIII. — Gen. Ceresium Newman. 24. C. SIMPLEX GyUli. ap. Schônh. Syst. Ins., app. 1, 3, p. 178. Syn. zelandicuni Blanch. Cette espèce se rencontre aux Philippines, à Taïti, aux Samoas, à la Nouvelle- Zélande, en Australie. Baltambang à Pnompenh (A. Pavic). 25. C. GENicuLATüM Wliitc. Long., VHI, 2, p. 245. Cette espèce est indiquée par 4Vhilc comme provenant des Indes orientales. Baltambang et Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). MISSION PAVIE i4o XIX. — Gen. Clytus Laicliarting. 26. G. .\NNULARis Fabr. Manl. Ins., I, p. i56; Ent. syst., I, 2, p. 352. Indiqué comme trouve à Sumatra et aux Indes orientales. Jlattambang à Pnompenh et Luang-Prabang à Tbeng (A.Pavie). Trib. Laininii. XX. — Gen. Aristobia riiomson. 27. A. APPHoxiM.vTou Thomson, Sysl. Cerambye., p. 552. Indiqué comme venant de l’arcbipel Indien par Harold et Gemminger. Rapporté de Coebinebine par M. Lemesle et par M. Pierre; du Cambodge, par M. Harmand. Cet insecte présente de grandes variations dans les dispositions des tacbes jaunes des élytres. En outre, un caractère, sur lequel les auteurs ne me semblent pas avoir insisté, distingue cette espèce de A. reticulnlor F nhr . et de .4. clathrator Thoms. (Blanchard) ; en elTet ces dctix espèces oITrent des toulTes de poils noirs à plusieurs des articles des antennes tandis que le A. approximaLor Thoms. n’offre qu’une touffe aux antennes. Cambodge et Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). XXI. — G en. Blepephseus Pascoc. 28. Bi ÆPEPiLEus succiNGïou Clievi’., Rcv, ZooL, i852, p. 4i7- Siam (A. Pavie). XXII. — Gen. Batocera Castelnau. 29. B. ALBOFAsciATA De Geep, Mém., V, 1775, p. loG, pl. i3, lig. 16. Cette espèce a été indicjuée comme trouvée aux Indes orientales, à Sylhet, Java, Bornéo, Assam, Tranquebar; elle présente de grandes variations dans la disposition et la forme des taches blanches qui ornent les élytres. Battambang à Pnompenh et Cambodge (A. Pavie). 30. B. HUBUS Linné Syst. nat., ecl. X, p. dqo. Cette espèce est assez répandue aux Indes orientales. Cambodge et Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). XSIII — Gen. Apriona Clievrolat. 31. A. Gebmaui Hope. (cf. Gray Zool. Miscell., I, i83i, p. 28). Espèce indiquée comme ayant été trouvée à Sylhet. Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). ZOOLOGIE XXIV. — Gen. Stratioceros Lacordaire. 32. s. PRiNCEPS Lacordaire Gen. des Col. — IX, 1869, p. 3o3, note i, pl. FIG. 10. Cette espèce n’a été signalée qu’une fois par Lacordaire, qui a créé le genre ; l’échantillon (o^) qui lui a servi provenait du Laos et appartenait à la collection de M. le comte de Mniszecli. C’est une espèce bien caractérisée et superbe. Lacordaire, en parlant des bandes claires qui ornent la tète, le prolborax et les élytres, emploie le mot « albidus ». Dans l’échantillon rapporté par M. Pavie et que possède le Muséum, les bandes sont plutôt d’un jaune ocracé. Cambodge (A. Pavie). X\V. — Geii. Epepeotes Pascoe. 33. E. Eüscus Fabr. Manl., I, p. 139. Indiqué de l’archipel Indien. Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). XXVI. — Gen. Cycos Pascoe. 34. C. suBGEMM.VTus Tbomsoii Arch. Eut. I, 1807, p. 294. Cet insecte est indiqué dans les catalogues comme venant de Sylliet. Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). XXVII. — Gen. Himantocera Thomson. 35. H. PLUMosA Oliv. Eiicycl. mèlh., VU, 1792, p. 4113. Cette espèce est indiquée comme trouvée cà Java. Luang-Prabang à 'ITieng (A. Pavie). XXVIII. — • Gen. Golsinda Thomson. 36. G. coRALLiNA Tliomsou, Class. Long., p. 344- — Lacordaire, Gen. des Coléopt. , pl. 99, fig. 2. Indiquée comme déjà trouvée à Bornéo. Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). XXIX. — Gen. Coptops Serville. 37. C. FuscA Olivier L’a/., IV, 67, p. 83, pl. 4, bg. 25. Cette espèce est indiquée comme élan! du Sénégal. Ce n’est pas la seule qui soit dans ce cas. Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). l[\2 MISSION PAVIE 38. C. BiDENS Fabricius Syst. En!., p. 177. Syn. ædificator F. Eut. Syst., I, 2, p. 270: villica Oliv. Ent. 1\ , 67, p. 102, pl. 10, lig'.73 (indique des Indes orientales): cnliginosa Dej. Cat. 3, 53, p. 37 r; niibila Latr. Dej. Cat. l. c (indiqué de rile-dc-France). Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). 3(j. C. üNixviA. Fabricius/?»/. syst., 1, 2, p. 270. — Oliv. Eut., IV, 67, p. 80, pl. 4, lig. 26. Indiqué de Java par les atitcurs. Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). X\X. — Gen. Clyzomedus Pascoe. 4o. C. N.\Nüs Pascoe, in Trans. Eut. Soc. Sér., 2, v. 1809, p. 89, et i8(]5, p. 1 06, pl. 8, llg. 4- Cambodge (A. Pavie). WXI. — Gen. Saimia Pascoe. 41. S. uivEus.v Pascoe, in Trans. Ent. Soc., i865, p. 128. Indiqué de Bornéo. Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). XWII. — Gen. Palimna Pascoe. 42. P. Mouiioti Pascoe, in Proc. Zool. Soc., 18OO, p. 287. Celle espèce indiquée coinine trouvée à Penang, est, je crois, la même que /'. annnlata Oliv. Syn. clalhrata Blanchard, in lill. Ballamfjang à Pnompenb, Cambodge cl Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). XXXllI. — Gen. Thysia Thomson. 43. T. Wallichi llope, Royle llini., 1889, p. 55, pl. 9, Hg. 5-6. Luang-Prabang cà Theng (A. Pavie). XXXIV. — Gen. Olenecamptus Clievrolat. 44- O. ncTOMACLLATcs Motscli. Sclireiick Ueis., Il, 1860, p. i52. Indiqué comme provenanl de Mongolie. Batlandjang à Pnompenb (A. Pavie). 45. O. coMi’REssiriîs Fairmaire, in Ann. Soc. Ent. Er., 1888, sér. 6, l. \ 111, p. 870. Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). ZOOLOGIE 143 XXXV. — Gcn. Gerania Serville. /|0. G. Bosci Fabr. Syst. El. II, p. SaS, n“ 30 (Sa6). — Castcln. Ilisl. nat., II, p. 488. — Pascoc, in Trans. Enl. Soc., sér. 3, III, r866, p. 3at, pl. i4, lig. 7. Le Muséum de Paris a reçu cette espece des ludes orientales, de Bangkok, de Bornéo, et M. le 1)'' Langue l’a rapportée du Tonkin. Battambang à Pnompenb, Cbantaboun à Battambang et Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). XXXVI. — Gen. Diallus Pascoc. 47. D. LACUYMosus Pascoc. in Trans. Soc. Enl., sér. 3, III, p. 242. Indiqué de Tondano. Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). XXXVIl. — Gen. Mœchotypa Thomson. 48. M. SUFFUSA Pascoc in Joiirn. of. Ent., I, 18G1, p. 336. — Svn. : nrida Thoms. Syst, Cerambye., p. 55. Indiqué comme étant du Laos. Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 49- M. UMBROSA Lacordaire, Gen. Col., IX, 2, 1872, p. 5io, note 1. Indiqué du Laos. Cambodge (A. Pavie). 50. M. FuscATOR Fabricius, Enl. Syst., 1, 2, p. 291. Syn. : thoracica Wbite, in Ann. Nat. hist., i858, p. 2G7. Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). XXXVUI. — Gen. Exarrhenus Pascoe. 51. E. EGENs Pascoe, in Trans. ÆJn/. Soc. Lonc/., sér. 3, III, p. 86, pl. 5, fig. 5 (Ç). Cbantaboun à Battambang (A. Pavie). XXXIX. — Gen. Mylothris Castelnau. 52. M. BiMACüL.vrus Brongnlart, in Noiw. Arch. Mas. Hist. nat., (Paris), 3'^ sér., III, p. 252*. PL. FIG. II. Long. 20 inilL, lat. 6 mill. — M. niger ; roseo pubescens ; elytrorum duabus albescentibus maculis lateribus impressis. Eucleæ albatæ colore afïinis. Cbantaboun à Battambang (A. Pavie). I. Gampoeneina lateralis , sec. Gahan in litt. MISSION PAVIE lU XL. — Gen. Sthenias Castelnau. 53. S. GRiSATOU Fabriclus Ent. Syst., II, p. 275. Cambodge (A. Pavic). 5/|- S. FR.ANCiscAMLS Tlioinsoii, Syst. Cerambyc. , p. 55o. Cambodge (A. Pavie). XLI. — Gen. Apomecyna Serville. 55. A. iiisTRio Fabriclus Ent. Syst., I, 2, p. 288. Indiqué comme du 'rrancpiebar cl du Bengale. Cambodge et Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). XLII. — Gen. Tetraglenes Newmann. 5G. T. iKsiGNis Newman Entomol., p. 3oo. Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). XLIII. — Gen. Eucomatocera White. 57. E. viïTATA Wbite, in Ann. Nat. Ilist., i8/|C,p. 49, pL i, fig- 3. Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). XLIV. — Gen. Sphenura Castelnau. 58. S. spiLOTA Thoms. Class. Long., p. 58. Cambodge (A. Pavie). 5i). S. puLciiKLLA Thoms., Class. Long., p. 58. Indiqué de Sylbet. Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). ()0. S. Diana Thoms., Syst. (Jeranibyc., p. 56 1. Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavic). 61. S. FULVA Fairni. Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). 62. S. CARDiNALis Tlioiiis. Class. Longic., p. 3/i4- Luang-Prabang là Tlieng (A. Pavie). 63. S. VAGA Thomson, Syst. Cerambyc., p. 565. Luang-Ib-abang à Tlieng (A. Pavic). 64. OllEREA EONGULIPENNIS Fairm. Luang-Prabang à Tlieng (.A. Pavie). ZOOLOGIE i45 XLV. — Gen. Asthates Newm. 65. A. UUFESCENS Thoms. Sysl. Cerambyc., p. ôSp. Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). 66. A. .\EGROTA Thomson, Syst. Cerambyc., p. 56o. Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). Trib. Lepliirini. XLVI. — Gen. Capnocalymna Paseoe. 67. G. CAPREOLA Paseoe, in Journ. oj. Eniom., II, p. 286. Trouvé à Bornéo, à Penang. Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Deux espèces nouvelles de Longicornes du Tonkiii, Par M. Léon Fairmaire, Président honoraire de la Société entomologique de France. PuRPURicENUs MiNiATüs nov. sp. — Loiig. i6niill. — Oblongus, subparallelus, con- vexus, supra rubro-miniatus, opacus, capitepauloobscuriore, prothorace utrinque ma- culis 2 vel 3 vage nigris, elytris macula magna communi nigra, post medium sita, paulo Iransversa, antice areu pallide llavicante marginata ; Ironte fortiter rugala, antice transversim sulcata et medio longitudinaliter breviter sulcatula, clvpeo utrinque f’or- titer imprc-sso, lateril)us et antice elevato, anlennis validis, nigris, arficulo 1“ rubro ; prolboracc transverso, convexo, dorso sul)tiliter, lateribus fortins granulato, medio Costa brevi, nigricante, polita signalo lateribus sat acute dentato, scutello rubro, elongato, acuto; elvtris alutaceis, parallelis, apice rotundatis; metasterno pedibusque nigris, bis sat validis, abdomine obscure nigro. Tuyen-Quan (collections du Muséum de Paris et coll. Fairmaire). Ressemble au P. siderujer Fairm., de Chine, en diffère par la tête rouge ainsi que le premier article des antennes, le corselet ayant au milieu une courte carène lisse et les élytres à tache postérieure moins grande, transversale, tronquée en arrière, anguleusement arrondie en avant et bordée par une zone d’un jaunâtre pâle, mal limitée antérieurement. CoPTOPSisivisPARSA iiov. sp. — Loiig. 2 I mill. — Crassa, convexa, ])ostice vix altenuata, pube umbrina dense vestita, maculis minutis numerosis albis et punctis elevatis ni- gris, basi tuberculatis, minus numerosis vestita, antennis fuscis, articulis basi albido- 2“ Série. — III. 19 i40 MISSION PAVIE toinentosis; fronte quadrata, anlice brevissime inedio sulcalula, anlennis corporepaulo longiorlbus, basi ciliatis, articulo 1° albo niaculato, apice paulo angidato; protliorace elytris angustiore, transverso, anlice et basi lere æqnaliter, sed anlice panlo niagis angustato, laleribus nlrinqne ol)tnse binodnloso, disco inæqnali inedio tubercnlis 2 oblongis, brevibns, liasi l'ere conlignis, anlice divaricatis et poslice callo obluso si- gnato, basi transversini bisulcalnlo, margine postico bisinuato, sculello apice trnn- cato; elytris ad hunieros valde angnlatis, postice a basi gradatini lc\iter attenuatis, apice fere rotundalis, angnlo sntnrali obtnso ; subtus cuni pedibus umbrino et albido variegata, tibiis basi, inedio et apice nigroniaculatis tarsis albidis, arliculis apice an- gustissime, ultimo basi et apice nigris, nielastcrno apice sat Jate trnncato, inipresso. — Hcà-lang (collection Fairinaire). Resscnible an petechialis Pasc., delà Malaisie, mais les taches blanches prédomi- nent, les points noirs sont plus rares et il n’y a pas trace, sur les élytres, de bandes transversales plus ou moins distinctes, la dent latérale antérieure du corselet est moins saillante, les reliefs du disque sont presque semblables, mais non séparés parmi sillon court, assez profond, le relief postérieur est moins nettement bidenticnlé, les élytres sont moins courtes, plus arrondies à l’extrémité, les épaules sont un peu moins mar- quées; enlin l’abdomen n’est pas dénudé au milieu. Famille des Chrysomélides Tribus des Clytrines et des Eumolpines, Par Edouard Lefèvre ‘ Ancien Président de la Société entomologique de France. Trib. — Clyli'ini. I. ïiTUBOE.v P.wiEi Éd. Lefèvre, in Noiiv. Arch. Mus. llisl. nat. (Paris), sér., II, 1890. c/'. Breviter oblonga, postico evidenter attenuata, modice convexa, subtus sub- cyaneo-nigro, ibique, cum pedibus, dense argenteo-sericea, supra fulvo-testacea, nitidula, capitis dimidia parte postica, antennis (basi excepta), scutello, genubus. tibiis tarsisque nigris. I. É. Lefèvre avait débuté dans l’histoire naturelle par l’étude de la botanique. Ses goûts le portèrent ensuite vers l’entomologie. Il a publié sur les Coléoptères cliry- somélides des tribus des Clytrines et Eumolpines des travaux d’un grand mérite dont le plus important est son Eumolpidfiruin calalogus. Lelevre avait été a plusieurs reprises président de la Société entomologique de France ; il est mort à Paris en juin iSq/i- ZOOLOGIE i47 Long. 6 1/2-7 miïl- î hum. 3 i/4-3 1/2 mill. Var. p. — Capite pedibusque (genubus sicut et tarsis exceptis) fulvo-testaceis. Caput inter oculos transversim sulcatuin, ntrinque juxta oculum spatio triangu- lari ruguloso instructuin ; verlice tumido, lævissimo ; epistoniate punctis minutis et rugulis sublilibus interinixtis notato, antice angulatim einarginalo ; labro fulvo; mandibulis nigris, modice exsertis, sinistra multo validiori. Protborax fere triplo latior quam longior, lateribus rotundatus, transversim convexus, lævissimus, punctis minutissimis juxta basin vix perspicue tantum adspersus. Scutellum triangulare, læve, basi l'ortiter transversim impressum. Elytra tborace paulo angustiora, poslica cvidenter attenuala, basi ntrinque inter callum bumeralem et scutellum subarcuatim clevata, callo bumerali ipso modice tumido, lævissimo ; vix perspicue undique punc- tulata, singulo juxta marginem latcralem late satisque profunde longitudinaliter canaliculata. Pedes modice robusti, duobus anlicis longissimis. Ç. Breviter oblonga, subcylindrica, subtus subcyaneo-nigra ibique, cum pedibus, dense argcnteo-sericea, capite, antennis (basi excepta), sculcllo pedibusque omnino nigris. Prothorax angustior. Elytra sat dense punctis minutis adspersa, ad latera ntrinque minus profunde canaliculata, rufo-testacea, singulo macula basali magna subquadrata, callum liumeralem amplectante et ultra medium vitta lata transversa, nec latera nec suturam attingente, nigris instructa. Pedes subæquales. Long. 7 1/2-8 millim.; lat. 3 1/2-4 millim. Cambodge, Pnom-Penb à Battambang et Cbantaboun à Battambang, en mai i885 (A. Pavie). Cette espèce est voisine du Titubœa delectabilis Baly, autant du moins que je puis en juger par le dessin et la description qu’en a donnés l’auteur dans les Transactions de la Société entomolo(jique de Londres, i865, p. 45, pl. 11, lig. 7. Elle s’en distingue surtout par la structure de la tète, par le protborax complètement lisse, par les clytres dépourvues de point huméral et profondément canaliculées sur les côtés. 2. Clytra 12 -MAcuLAT.v Fabc., Syst. eut., p. 106 (sub Cryptocephahis). — Lacor- daire. Monographie des Clytrides, p. 220. — Ed. Lefèvre, in Ann. Soc. ent. France, 1889, p. 288. Cambodge et Cbantaboun cà Battambang en mai i885 (A. Pavie). Se trouve également à Pnom-Penb (M. de la Perraudière), en Cochinebine, sur les bords du Mékong (D'' Harmand), dans le royaume de Siam, à Java et à Sumatra. 3. Ci.YTRA A.xNAMiTA Éd. Lefèvi'c, in .4n/i. Soc. ent. France, 1889, p. 288. Battambang (A. Pavie). Se trouve également aux environs de Saigon (M. Delauney) et sur les bords du 41ékong, où le D’’ Harmand a capture, en même temps, les variétés suivantes : Var. p. — Vertice protboraeeque omnino fulvis. 4 ar. y. — Prothoracis elytrorumc|ue maculis omnino deletis. 4. Diapromorpha pinguis Lacd. Monogr. des Clytrides, p. 234- — Éd. Lefèvre, i48 MISSION PAVIE in Ann. Soc.- eut. de France, 1889, p. 289. — Tituboea Lapoutei Baly, in Trans. eut. Soc. London, i865, p. 44. pl- H- üg- 8- Cambodge (A. Pavic). A clé recueilli également sur les bords du Mékong (D’’ Ilarmand) et aux environs de Saigon (M. Delauney). Lacordaire rindic|ue du royaume d’Assam, Baly de Siam, de Penang et de Tringanee, dans la preseju’île de Malacca. 5. Diapromorpha melanopus Lacd., Monogr. des Clytrides, p. 238. Clytra pallens Oliv., Enl., VI, 96, p. 863, tab. 2, lig. 27 (nec Fabricius). Laos, entre Luang-Prabang et Tlieng (.A. Pavie). Se trouve aussi au Tonkin (1)'' Langue) et en Cocbincbinc (D'' Harmand). 6. Diapromorpha (Ætbeomorplia) variegata. Ed. Lefèvre, in Nom. Arch. Mm. Hist. nat., (Paris), 3® série. II, 1890, p. 191. Angusle oblongo-elongala, subcylindrica, subtus rufoteslacea, dense argenteo- sericea, abdomine ad latera utrinque vitta nigra longitudinaliter notato supra læle ilava, nilida, labro sient et palpis rufotestaceis, anlennis (basi excepta), protlioracis plagis duabus, scutello, clytrorum maculis duodecim parvis, femoribus superne, tibiis apice tarsisque nigris. Long. 6-6 1/2 mill. ; lat. 2 i/2-3 mill. Laos, Luang-Prabang (A. Pavie). Caput lævissimum, inter oculos vage impressnm, verlice utrinque plaga magna utrinque notato. Protborax paulo latior quam longior, latcribus l'ere reclus, con- vexus, lævissimus, in medio baseos plagis duabus nigris instructus. Scutellum lævc, nigrum. Elytra subtililcr punclulata, singulo maculis sex parvis (una liumeraii rotun- data, 2“ ante medium propc suturam transversa. 3“ ultra medium et juxta suluram, 4“ ferc apicali, duabus alteris margincin latcralcm cæuntibus) nigris. Pedes brèves, l'emoribus superne macula nigra notatis, tibiis apice tarsisque nigris. Cette jolie espèce a été capturée aussi en Cocblncliine, sur les bords du Mékong, par le D'‘ Harmand. 7. Diapromorpha (Aspidolopha) egregia Boheman, Eiigen. Resa, i858, p. i54 (sub Clytra). Battambang (A. Pavie). Décrit primitivement de Malacca. J’en possède, en outre, un exemplaire prove- nant des environs de Saigon. 8. Diapromorpha (Aspidoloph.a) bifasciata Illig., in II ledeni. Arch., 1, p. i3o (sub Clytra). — Ed. Lefèvre, in yinn. Soc. ent. France, 1889, p. 289. Aspidolopha Buqueti Lacd., Monogr. des Clytrides, p. 255. Cambodge cl Cliantaboun à Battambang (A. Pavie). Se trouve également à Pnom penb (M. de la Perraudière), dans l’Annam (M. de la Perraudière), aux environs de Bangkok (le P. Larnaudie), à Saigon, à Singa- pore, à Batavia et dans File de Sumatra (D'' llagcn). ZOOLOGIE i/iO 9. Gynanduopiitiialma GociiiNciiiiNEMSis Écl. Lefcvrc, iii.'l/in. Soc. enl. France, 1889, p. 290. llattambang (A. Pavie). Sc trouve aussi en Cocliincliiiie, aux environs de Saigon et sur les bords du Mé- kong (D"" Ilarmand). Trîb. Eiimolpini. 10. CiiRYSOLAMPRA VERRUCOSA Ed. Lefèvrc, in Nouv. Arch. Mas. Ilist. nat. (Paris), 3® sér., Il, 1890, p. 192. Oblongo-elongata, subcylindrica, oinnino viridi-melallica, subaurato-rellexo-mi- cans, nitida, labro, palpis anlennarunique arliculis quatuor priinis saturate fulvis, haruin articulis reliquis fuscis, elytris tuberculatis. [jong. i5-i7 niill.;lat. 5-(3 inilt. Yar. p. — Subtus cuni pcdibus cyaneo-violacea, capite, prothorace, scutello cly- trisque subnigro-cyaneis. Var. y. — Ut in var. p, sed prothorace viridi-metallico, lateril)us concinne cya- neo-marginato. Laos, Luang-Prabang (A. Pavie). Gaput crebre undiquc substrigatiin punctatuin, inter oculos spatio parvo lævi et niüdo instructum, vertice longitudinalilcr pariiin profonde striato. Prolliorax plus duplo latior quam longior, in incdio disci reinote, ad latcra uLrinque crcbius punc- talus, punctis majoribus et ininoribus inlerinixtis, aciculatis. Scutelluin læve, luci- duni. Elytra infra basin arcualim iinprcssa, spalio inter calluin liumeralem et scutelluin tuinido, callo bunierali ipso cleva(o, nigro-cyaneo ; crebre aciculatim punctala, punctis basi, juxta sulurain cl versus apicein indistincte geininatiin digestis, interstitiis disci exterioris clcvato-strigalis, bic illic tuberculis magis ininusve rotunda- lis inlerinixtis, nigro-cyaneis. Pedes viridi-inelallici, fcmoribus duobus anticis incras- satis, subtus meclio dente acuto armalis. 2. Nodostoma æxeipenke in Baly, Trans. enl. Soc. London, 1867, p. 235. — Ed. Lefèvre, in Ann. Soc. enl. France, 1889, p. 296. Siam (A. Pavie). Cette espèce se trouve également en Gochincliine (D‘' Ilarmand), au Tonkin (M. de Beauebène, D'’ Langue) et dans la presqu’île de Malacca (Baly). Elle varie dans les proportions suivantes : ^ ar. p. — Pedibus omnino rufo-fulvis. Var. y. — Elytris viridi-mctallicis, nilidis ; pcdibus ut in var. p. Var. S. - — Elytris cyancis ; pedibus rufo-fulvis, tibiis apice larsisque piceo-nigris. ^ ar. £. . — Paulo major; elytris cyaneo-nigris ; pedibus ut in var. 3. 3. ScELonoxTA viTTATA Oliv. , La/oHi . , V 1 , f. 907 , l. 1, fig. 18 (sub Eiimolpus). Ed. Lefèvre, Rev. et May. de Zool., 1875, p. 128; Ann. Soc. enl. Erance, 1889, p. 291 i5o MISSION PAVIE Cambodge (A. PaVic). Se trouve également à Pnorn-Penli (M. de la Perraudière), en Cocliincliine (Saigon et Myllio), au Bengale et dans les îles Andaman (Muséum d.e Calcutta). 4. Aori.v Bowiungi Baly, in Journ. of Eniom., I (18G0), p. 27 Çsnh Adoxiis) ; Trans. ent. Soc. London, 18G7, p. 79 ,pl. IV, fig. 1. — Ed. Lefèvre, in Ann. Soc. enl. France, 1889, p. 29G. Laos, de Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). Se renconlrc également en Cocbincliine, au Tonkiu, daus la Birmanie, daus le Nord de la Chine, à Sumatra, à Bornéo, aux des Andaman cl dans la presqu’île de Malacca. 5. Aori.v nigripes Baly, in Journ. of Eniom., 1 (18G0), p. 28 (sub Adoxiis'). — Jacoby, in Noies Leyden Muséum, VI (i884), p. 2o3. — Fairmaire, in Ann. Soc. enl. F, ’ance, 1888, p. 372. — Ed. Lefèvre, In Ann. Soc. enl. France, 1889, p. 291, 296. Cambodge (A. Pavie). Se trouve également à Pnom-Penb (M. de la Perraudière), à Hong-Kong (Baly), en Cochinclune (D'' llarmand), au Toidvin (M. Laligaut, M. de Beauebène, 1)'' Lan- gue), dans la Birmanie (L. Fea) et à Sumatra (DMlagen). 6. IIeter.vspis vestit.v Baly, in Journ. of Eniom., I (18G0), p. 19G (sub Tricho- chrysea) ; 11 (18G4), p* 44o (sub Fromius). — Jacoby, in Ann. Mus. du. di Genova, 1889, p. 170. Laos, Luang-Prabang (A. Pavie). Cette belle espèce a été également capturée en Cocliincbiue (1)'' llarmand), au Tonkiu (ü"' Langue), dans la Birmanie et le 'renasscrim (L. Fea). Sa couleur générale passe du bleu mélalliipic foncé au vert bronzé peu brillant et au vert métallique à rellels dorés. C’est à cette dernière variété qu’appartiennent les nombreux exemplaires recueillis par M. Pavie. 7. Heter vspis IIebe Baly, in Journ. of Eniom., 11 (i8()4), p. 219 (sub Broinius'). — Jacoby, In Ann. Mus. du. di Genoua, 1889, p. 178. Laos, Luang-Prabang (A. Pavie). Décrit primitivement de Siam (Baly). M. L. Fea l’a capturé en outre à Bbamo, dans le nord de la Birmanie. 8. IIeter.vspis ÆNEiPEiSMS. Fd. Lefèvre, in ÎSouu. Arch. Mus. Hisl. uni. (Paris), 3*^ série, 11, 1890, p. 194. Suboblongo-ovata, modice convexa, pilis erectis albis sicut et nigris intermixtis undique sat dense vestlla, sublus cum cajiile, protliorace, sculello ])cdibusque salurate cyanea, violacco-rellexo-tincla, elytris viridiæncis lucidis. Long. 9 mlll. ; lat. hum. 5 mill. Laos, entre Luang-Prabang et Tlieng (A. Pavie). Caput subremotc punclatum, inter oculos evldcnlcr impressum ibique tubcrculo ZOOLOGIE i5i parvo inslructuin, epislomale antice siibarcualiin einarginato, labro obscure cupreo- æneo, inandibulis nigris, palpis rufo-fulvis, apicepiccis, anlcnnarumarticulis 3 basa- libus ruro-fulvis,, superne cyanco-liiiclis 4-G cyaiieis, lucidis, quinque ullimis forliter dilalalls, cyanco-nigris. Prolborax paulo lalior quani longior, traiisversiin convexus, ad lalcra valdo dcüexus, ulrinque paulo anle angubun anticuni tubcrculo rotundalo iiisLruclus minule undique cl rcmolc punclalus. Sculolbuu sub-pciiLagoiium, dense et forliler puiiclaluin. Elvlra bas! iborace luullo laliora infra basin subarcualim ini- pressa, spatio inter calfuni liuineralem et sculelluni luniido, callo buinerali ipso for- iilcr clevato, rotundato, lævi ; sublililer inordinatiin punctala, punclis ad latcra et intra iinpressionein basalcni inajoribus. 9. CoL.vsposoMA ORXATicoLLE Jacoby, Pi'oc. Zool. Soc. London, 1881, p. 444- Yar. [ï. — Oninino xiridi niclallicuiu aul viridi-æncum, magis minusvc aureum vel cupreuin, femoribus tibiisque concoloribus, bis sæpe rufo-brunneis, illis intei- dum basi rulb-lcstaceis, larsis nigris. C . asperahini Ed. Lefevre, Eiimolp. hncusqiie cognil. Calalogiis, i885, p. io4. Yar. y. — Oinnino salurale cyancuin, niliduinaul cyaneo-nigruni. Cambodge et Battanibang (A. Pavic). Se trouve également en Goebinebine, notamment aux environs de Saïgon et sur les bords du Mékong (D'' Harmand). 10. CoLASPosoMA PULCHEiuuMUM Baly, Dcscvipt. new gen. and spec. PhytopJi., i8G4 p. i5. — Jacoby, in Ann. Mus. civ. Genova, 1889, p. 178. Cambodge; Chantaboun à Battanibang (A. Pavie). Celte jolie espèce, dont j’ai décrit les principales variétés dans Annales de la Soc. Ent. de Erance, 1889, p. 292, a été capturée en nombre par M. Pavie. Elle paraît d’ailleurs être très commune, aux Indes orientales. J’en possède, en ell'et, de nombreux exemplaires provenant de diverses localités, notamment de Pnom-Penb (Cambodge), de Qui-Nlion (Annani), de Saïgon et de Mitbo (Gocliinclnne), du Tonkin, de Siam, des environs de Bangkok, de Malacca et M. L. Fea l’a recueillie, également en nom- bre, en Birmanie et dans le Tenasserim. 11. CoLASPosoMA AFFINE. Éd. Lcfèvi’e, iii Noiiv. Arch. Mus. Hisl. nat., (Paris), 3' sér.. Il, 1890, p. 196. Suboblongo-ovatum, modice convexum, viridi-æneum, subcupreo-rellexo-micans, nitidum, labro sicut et palpis piceo-nigris, antennarum articulis sex primis magis mi- nusve saturale rufo-teslaceis, 1“ superne viridi-æneo-lincto, qninque ullimis nigris, pedibus viridi-æncis subcupreo-reflexo-tinctis, larsis nigro cyaneis. Long. 6-7 mill. ; lal. 3-4 mill. Laos, Luang-Prabang (A. Pavie). Caput dense undiqne conlluenler punctatum, interstitiis subelevato-strigatis, in media fronte vage impressum et tuberculo minnto lævi instructuni. Protborax trans- versus, plus duplo lalior quani longior, lateribus subrolundalus, crebre aciculatim i52 MISSION PAVIE sublbrliler punctalus, ad latera utrinque substrigalus ibique foveola obliqua minusve impressa instructus. Scutellum latum, punctaium, apice valde rotundalum. Elytra infra basin Lransversim cvidenter impressa, aciculatim punctala, punctis juxta sulu- rain minoribus, sul)IincaUm digeslis, versus apicein strias subtiles formantibus, callo bumerali ipso tumido, lævi. Pedes graciles, l'cmoribus anticis sicut et posticis subtus dente minutissimo vix perspicue instructis. Minor, elytris disco exteriori magis fortiter et substrigatim punctatis; tibiis duabus anticis apice summo dilatatis ibique intus abrupte curvatis. Major, elytris disco exteriori clevato-rugoso strigatis, strigis usque ad apicem extensis ; tibiis duabus anticis simplicibus. Voisine du C. pnlcheiriinum Baly, cette espèce est facile à reconnaître à sa ponc- tuation plus forte, plus dense et aux rugosités latérales des élytres qui, chez les Ç, s’étendent depuis les épaules jusqu’à l’exlrémité. Elle a été capturée également au Tonkin (D'' Langue, F. de Beauebene) et aux environs de Saigon (Delamiey). Les variétés de couleur que j’ai observées sont les suivantes : Yar. p. — Viridi-cæruleus vel cyaneus. Var. y. — Subtus niger, capite protboraccque cyanco-violaceis, elytris cupreo- rosco-igneis, fulgidis, pedibus cyaneo-nigris. 12. Aniuus IIarmandi Ed. Lefèvre, in Rev. et Mag. de Zoologie, 1876, p. 3o5; Ann. Soc. ent. France, 1889, p. 296. Laos, Luang-Prabang (A. Pavie). Cette belle espèce, très variable de taille et de couleurs, se trouve également au Tonkin (D'’ Langue et F. de Beaucliène), aux environs de Saigon, sur les bords du i\Iékong et dans les montagnes de Cliaudoc (1)'' Ilarmand), enfin à Balimo, dans le nord de la Birmanie (L. Fea). En considérant comme typique les exemplaires d’un bleu foncé légèrement teinté de violet sur lesquels j’ai établi l’espèce, on observe les principales variétés suivantes : Var. 6. — Totus viridi-metallicus, aurato-rcllexo-micans. Var. y. — Metallico-viridis, vel bctc cyaneus, interdum æneus, cum capite pro- tboraeeque viridi-aureis. Var. S. — Ut in var. y, sed capite protlioracequc cupreo-igneis, fulgidis, ^’ar. £. — Omnino metallico-cuprco-acneus. Var. ç. — Totus subviridi-æneus. 13. Heterotuichus Balyi Ghapuis, Gen. Col.. X (1874). p- 817, note i. Laos, entre Luang-Prabang et Tlieng (A. Pavie). Cette espèce, peu connue jusqu’ici, a été aussi capturée en Cocliincbine parle D*' Ilarmand. ^ oici les variétés que j’ai été à mémo d observer. Var. ê. — Niger, elytris cupreis, fulgidis, sutura, margine laterali sicut et apicali, singuloque plaga magna oblique transversa, [tostice ramulum longitudinalem emit- tente, saturate cyaneis, rellexo-violaceis. ZOOLOGIE i53 Var. Y- — Niger, elylris salnrale cyaneo-violaceis, singulo-niaculls duabus (altéra basall, inter scutellum et calluni bumeralein, altéra ultra mediinn jiixta margineni lateralem) obscure cupreis. ^^ar. 5. — Niger, elylris oiuuiuo cyaueis, violaceo-rellexo-tiuctis. 14. ïiucuoNA MELANURA. Ed . Lelèvie, iu l\ouv. Arch. Mus. Ilisf. nul., (Paris), y sér., II, 1890, p. 197. Suboblougo-ovata, parallela, parruu couvexa, sublus uigro- vel bruuueo-picea, supra nigra, obscure æueo-reflexo-lincla, uilidula, labro palpis auteuuisque basi saturate bruuueo-lestaceis, baruin articulis 7 idliiuis uigro-piceis, pedibus uigro- vel brunueo-piceis, tarsis dilutioribus. Long. 4 3/4-5 mill. ; lat. 2 3/4-3 mill. Cambodge (A. Pavie). Gaput grosse coullueuter puuctatum, inter oculos foveolatum, epislotuate rugoso, ad latera ulriuque liuea bevi subelevata limitalo, aulice subaugulalim Icviter eniargi- nato. Protborax fere duplo latiorquam lougior, paruui couvexus, subcrebrepuuctatus. Scutellum parvum, læve, apice subaculum. Elylra iu Ira basin Irausversim sed brevi- ter obsolète impressa, regulariler substriato-jumclala, iuterstitiis latis, lævibus. Pedes sat robusti, remoribus aulicis medio iucrassalis ibi(jue subtus s[)iua valida armatis quatuor posticis simplicibus, sublus ultra medium minus forliter dentalis. Le D‘' LIarmand a également capturé cette espèce en Goebinebine. 15. Gorynodes undatus Oliv. , Encycl. mélli., AI (1791), p. 6i4, n® 3i (sub C/’j/)- tocephalus). — Ed. Lefèvre, in A /nu Soc. eut. France, 1889, p. 294. Cambodge et Baltambang (A. Pavie). Celte belle espèce, recueillie en nombre par M. Pavie, est également répandue à Pnompenb (M. de la Perraudière), en Goebinebine, dans le royaume de Siam, en Gbine, dans la presqu’île de Malacca et dans bile de Poulo-Penang. 16. Gorynodes ryrospu.oïus Baly, \nJourn. oj Enl., I (1860), p. 3r. — Marshall, in Proc. Linn. Soc. London, i8G5, p. 87. — Jacoby, in Ann. Mus. du. Genova, 1889, p. 181. — Ed. Lefèvre, in Ann. Soc. ent. France, 1889, p. 294. Baltambang à Pnompenb (A. Pavie). Se trouve également à Pnompenb '(II. de la Perraudière), en Goebinebine (D'’ Hannand), dans le royaume de Siam (Baly) et M. L. Eea l’a capturé à Mcetan, dans la province de Tenasserim. 17. Gorynodes Moüiioti Baly, Desc. neiv gen. and spec. Phyloph., 1864, p. 7 (sub Plalycorymis') . — Jacoby, Ann. in ^[us. du. di Genoua, 1889, p. 180. — Lefèvre (Ed.), in Ann. Soc. ent. France, 1889, p. 180. Cambodge et Baltambang (A. Pavie). A été capturé aussi par MM. le D'' Langue et F. de Beauebène au Tonkin, par MM. Hannand et Delauney en Goebinebine et par M. L. Eea aux environs de Bhamo, dans le Nord de la Birmanie. 2^ Série. — III. 20 MISSION PAVTE i8. CoRYNODEs PEREGRiNus Hei’bsl, FuessVy Arch. Ins., A" (1783), p. 63, n“ 16, tab. XXIII, iig. 25 (sub Cryptocephnhis'). — Baly, in Trans. enlom. Soc. London, 1867, p. i32. — Jacoby, in Ann. Mus. civ. (Jenova, 1889, 184. — Ed. Lefèvre, in Ann. Soc. eut. France, 1889, p. 296. Euinolpus cyaneiis OVi\ . , Lntoni., IA (1808), p. 899, tab. i, iig. 4 a-b (ncc b^abricius). Laos, entre Luang-Prabang et Thcng, Baltainbang à Pnompenli et Cliantaboun à Baltainbang (A. Pavie). Cette espèce parait être commune dans l’Inde. Les diverses collections que j’ai vues en renferment de nombreux exemplaires pro- venant de Calcutta, du Bengale, de Cochincliinc, de Siam, du ïonkin, des environs de Bangkok, de la Birmanie, du ïenasserim et de la prcsc^u’ile de Alalacca. ig. CoRYNODEs Paviei Ed. Lefèvre in Nonv. Arcit. Mus. llisl. nai., (Paris), 3'^ sér., Il, 1890, p. 198. Oblongo-elongatus, subcylindricus, subtus cum pedibus cæruleus, vage viridi- tinctus, abdomine pilis griseis subliliter obleclo, supra saturate cyaneus, vio!aceo-re- llexo-inicans, nitidus, antennarum clava 5-articulata, epistomate fronte separato, unguiculis appendiculatis. Long. 8 mil!, ; lat. hum. 4 mill. Battambang à Pnompenli (A. Pavie). Caput depressum, us([ue ad oculos in tliorace immersum : vertice remote subfortiter punctato ; fronte medio impressa ibique ruguiosa ; hujusdem margine anlico-lrilobato. lobis lateralibus late rolundatis, lobo intermedio inodice producto ; epistomate dense subconüuenter punctato, ad latera uirinque costula lævi lucida limitato ; labro piceo, antice fulvo-marginato ; palpis fulvis, apice piccis ; antennarum articulis duobus primis rufo-fulvis, superne cyaneo-tinctis, quatuor sequentibus cyaneis, lucidis, quinque ultimis cyaneo-nigris, opacis, valde dilatatis compressisque. Prothorax fcrc duplo lalior c[uam longior, couvexus, ad latera utrinque (præ.serlim antice) valde de- ilexus, latcribus subrotundatus ibique concinne marginatus, juxta marginem anticum regularilcr transversim sulcatus remotissime subtiliter punctatus, interstitiis punctis minutissiinis (oculo armato tantum perspicuis) instructis. Scutellum læve, apice acutum. Elytra intracalium humeraiem longitudinaliter, infra basin subarcuatim, sub- fortiter impressa, spatio inter callum humeraiem et scutellum tiimido, callo humerali ipso elevato, lævi; crebre undique parum profunde punctata, punctis disco inleriori vage biseriatim digestis ; propc suturam unistriaia et juxta marginem lateralem late longitudinaliter canaliculata. Pedes modicc robusli unguiculis appendiculatis. 20. CoRYNODEs GiBBiFRONS Ed. Lcfèvrc. Euiuolp. Iiuciisque cogiiil. Calalogus, t885, p. i48. Cambodge (A. Pavie). Décrit primitivement de Siam. ZOOLOGIE i55 ai. CouYNODES DELETus Ecl . Lefî'vrc, in Nom'. Arch. Mus. Hist. nul., (Paris). 3® sér., Il, 1890, p. 199. Oblongus, convexus, subliis cum pcdibus cyaaeus, violaceo-ünclus, peclore abdo- niineqne subtiliter griseo-pubescentibus, supra subnigro-violaceus, nilidus, epislomale l'ronte separato, anlcnnarum clava 5-arliculala, unguiculis appendiculatis. Long. 8 mill. ; lat. 4 niill. Laos, entre Luang-Prabang cl Thcng (A. Pavic). Capnt cxserlnm, vertice convexo, snbreinote sat forlitcr punctato, in inedio laie .sed parnin profonde longitndinaliter snicalo ; frontis margine anlico snbarcualo, sini- plici : epi.stomate crebre minute punctato : laliro viridi-metallico ; palpis piceis. Protho- rax paulo lalior quam longior, ad latera ulrinqiie vaklc detlexus, lateribus subrofun- dalus ibique marginatus (sed margine dimidio inferiori fere omnino delelo), superne transversim convexus, subtiliter et remote punclatus. Scutellum lævc, apice acutum. Elytra intra callum humeralem longitndinaliter, infra basin arcualim, profonde impressa, spatio inter callum humeralem et scutellum valdc tumido, callolmmerali ipso elevato, lævi ; dense aciculalim punctata (pondis disco interiori vage biseriatim digestis), propc suturam unislriata, ad latera utrinque juxla margincm late cl satis profonde longitudinaliter sulcata. Pedes modicc robusti, unguiculis appendiculatis. Cette nouvelle espèce vient se placer près du C. approximans Baly. Elle en dilTère par sa forme plus étroite, par la ponctuation et la structure de la tète, par les bords latéraux du protliorax qui sont presque ell'acés dans leur moitié inférieure. 22. CouYNODES cHALYB.Eus 41arshall, in Joiirn. Proc. Linn. Soc. London, Zool., i864, p. 44- — Jacoby, in Ann. Mus. civ. di Genom, 1889, p. 182. Laos, entre Luang-Prabang et Tlieng (A. Pavie). Capturé également parM. L. Fea à Bhamo et à Rangoon, dans la Birmanie. 23. CiiHYSociius PULCHEU Balv, Descr. neiu yen. and spec. Phyloph., i864. p. l ; Trans. enl. Soc. London, 1867, p. i34, tab. \ , lig. 4- — Jacoby, in Ann. Mus. civ. di Genova, 1889, p. 184. Laos, entre Luang-Prabang et Tlieng (A. Pavie). Décrit primitivement de Tringanec (presqu’île de Malacca). Se trouve également aux environs de Bhamo, dans le nord de la Birmanie (M. L. Fea). 24. CuRYSocHus coNSPECTus Éd. Lefèvi’e in ISouv. Arch. Mus. Hist. nat., (Paris), 3“ sér.. Il, 1890, p. 200. Suboblongo-ovalus, convexus, saturate violaceus, supra partim viridiæneo-tinctus. nitidus, antennarum articulis (juatuor primis fulvis, reliquis nigris, pedibus modice robustis, femoribus violaceis, tibiis tarsisque nigris unguiculis bilidis. Long. 7 mill. ; lat. 5 mill. l.aos, entre Luang-Prabang et Tlieng (A. Pavie). Caput remote grosse punclatum, in media fronte profonde longitudinaliter sulca- Inni; epislomate fronte conlinualo, ad latera utrin(|ue sulco profnndo recto limitato, i56 MISSION P.iVIE aiiticc arcuarini cinargiiialo ; lalno iiigro ; palpis l’iilvis, ai liculo iilliiuo picoo. J’ro- thorax traiisvcrsiis, coiivexus, lalcriljus snbrolundalus, grosse irrogulariier crebre punctatus. Sculellnm apice rotundaloin, pmictis iionmillis adspcrsniii. Elylra infra basin laie obsolète Iransversini impressa, aeiculaliin sal regulariter lineatini punelata, punclis ad lalera elinlra iniprcssioncm basalein inajoribns. ao. CoLvspoiDES Paviei Ed. Lefèvre, in Aouv. Arch. Mus. llisL nal., (Paris), 3“ sér., II, 1890, p. 201 . Suboblongo-ovala. eonvexa, snblus cnni pedibns viridi-Ciernlea. snpra viridi-nie- lallica, inagis niinusve anralo-rellexo-inicans, Incida, labro anlennistpie piceis, liariini articnlis cpiatuor [)riinis sicnl et palpis obscure fnlvis, feinoribns innlicis. Long. li-S mill. ; lal. 3 1/2 niill. l.,aos, Luang-Prabang (A. Pavie). Capul sal dense pnnelalnni, inter ocnlos Iransversini sulcatnin, verlicc tnedio lon- giludinaliter snlcaluin. Protliorax Iransvcrsns, creiire snbfortiler aciculatini pnncla- tus, juxla inargincin anlicuni sicnl et poslicnm sjialio lævi inagis niinnsvc lalo ins- tructus. lateribns subrotnndalis, apiec convergcntilins. Scntcllnni Iriangnlarc. beve. Elytra grosse pnnclata, versos apieem jnxta snlnrani striata, punctis disco cxleriori conlluentibiis, inlcrstiliis elevatis, rngas Iransversas irregularcs Ibrinanlibus, callo bu- nierali ipso Iviinido, lævi, Incido. 2(1. CoEASPOiDES ovAEis Ed. Lefèvrc, in Nouv. Arch. Ilisl. uni., (Paris), 3'" sér., 11, 1890, p. 201 . Breviler ovala, eonvexa, snblns viridi-ca>rnlea, snpra inetallico-viridi lenca vage auralo-rcilexo-niicans, nilitla. labro, [lalpis, anlennis pedibns(|ue fnlvo-tcslaceis, illis apice larsisipie infuscatis, feinoribns innlicis. Long. 4 1/2-0 milL; lal. 3-3 1/2 niill. Laos, Luang-Prabang (A. l’avic). Eaput crebre nndicpic subrngosc piinelatnin, e|)is1oniale ad lalera sulco obliqiios sublili ulriiupie liinilalo. Protliorax panio lalior ipiani longior, snpcrne convexus, sublililer rcinolc punclnlatus, laleribns snbrolnndatis, apice convergentibns. Scntel- luni læve, apice aculnin. Elvlra crebre niidiipie punctala, punclis ad lalera sulco obliquo sublili utrinque liniitato. Protliorax paulo lalior quani longior, superne eon- vexiis, sublililer rcniolc punelulalus, laleribns siibrolundalis apice convergentibus. Sculelluni beve, a[)icc acutum. EKlra crebre undiipie punelata, punctis ad lalera (præsciiiin infra buineros) inajoribns, versus a[)iccni ininoribus iliiqiic juxla sulii- ram sublinealiin digeslis, inlcrstiliis subelevatis, callo biiincrali ipso Ininidolævi. 27. Coi.ASPüiuES PUASiNA Ed. Lcfèvrc, in Nonv. Arch. Mas. IJtsI. nal., (Paris), 3'^ scr.. Il, 1890, p. 202. Sulioblongo-ovala, inodice eonvexa, snblns \ iridi-amca, snpra v iridi-nielallica, snbauralo-rellcxo-lincta, nilitla, labro, paljiis, anlennis pedibusque bele fnlvis, illis apice siinnno paiduluin infuscatis, fenioribus anlieis niedio ainplialis ibitpic sublus ZOOLOGIE i57 breviter denlatis, duobiis intcrmidiis sitnplicibus, mulicis, poslicis magis olongatis, a basi ad apicem sensirn anipliatis cl subtus ulira mediuui deulc valide acuto aniialis. Long. 5 1/2 mill. ; lat. 3 mill. Laos, Luang-Prabang (A. Pavic). Caput inter oculos transversiui evidenter itnprcssuin, poslice paruiii dense subli- liter puuctalum, obsolète longiludinaliter sulcatuin, supra anlennaruiu iusertionein ulrinque spatio lævi calloso oblique inslruclutn, ejjisloinate fere bevi. Prothorax l'ere duplo lalior quain longior, convexus, laleribus subrotundatus. laivissiinus, puuctis nonnullis lue illic digeslis sal l'orliter lanlutn inslruclus. Scutelluin læve, apice acu- tum. Elylra dense subseriatim punclala, disco exferiori (præscrtiin infra bumeros) Iransvcrsini slrigata, versus apicem sat l'orliter slrialo-impressa, callo liumerali ipso lumido, lævi. Famille des Cmuysomelides (Suite), Par Ernest All.vud. Trib. Sagrtni. 1. Sagra Mouhoti Baly, in Journal of Enloni., 1, i8()o, p. iqS. Laos, Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). 2. Sagra Peteli Lac., Monogr., p. l\i\ (var. ciialvrea Bucpicl). Cambodge: Siam, Chanlaboun à Batlambang (A. Pavie). 3. Sagra longicollis Lac., Monogr., p. 35. Cambodge; Siam, Cliantaboun à Battaml)ang (A. Pavie). 4. Sagra Wereri Lac., Monogr., p. 5o. Siam, Cliantaboun à Batlambang (A. Pavie). Trib. Donacini. 5. Doxacia gracilipes Jacoby. Siam, Cliantaboun à Batlambang (A. Pavic). Trib. Criocerini. 6. Lema impotens Lac., Monogr., p. 335. Siam, Cliantaboun à Battambang (A. Pavie). 7. Crioceris 4-pustülata Fab., cf. Lac., Monogr., p. 558. Cambodge; Laos, Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavic). i58 MISSION PAVIE 8. Crioceris Dehaani Lac., Monogr. p. 559. Laos, Lviang-Prabang à Tlicng (A. Pavie). 9. Crioceris impressa Fab., cf. Lac., ilfonojy/’., p. 662. Cambodge (A. Pavie). 10. Crioceris russula Boli., Res. Eugen., i858, p. i53. Siam, Battambang (A. Pavie). Trib. Megalopodini. 11. Temnaspis nigripennis Jacob. Cambodge ; Laos, Luang-Prabang à Tbeiig (A. Pavie). 12. Temnaspis squalidüs Allard. Cambodge (A. Pavie). Trib. Cryptocephalini. i3. Cryptocephalus nigriceps Allard. Cambodge (A. Pavie). i4- Cryptocephalus semimarginatus Allard. Cambodge (A. Pavie). Trib. Chrysoinelini. 15. PoDAGRICA TROPICA MolS. Siam, Cbantaboun îi Battambang (A. Pavie). 16. Agasta FORMOSA Hope. Cambodge: Laos, Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). 17. Lygaria Westermanni Stahl. Siam, Battambang à Pnompenli (A. Pavie). 18. Phytodecta tredecim-maculata Jacoby. Laos, luiang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). 19. PllYLLOCIIARIS UNDULATA Lilin. Siam, Cbantaboun à Battambang (A. Pavie). 20. Eumela cyanicollis Hope. Laos, Luang-Prabang (A. Pavie). Trib. Halticini. 21. PoDONTIA l/|. -PUNCTATA Fab. Cambodge; Laos, Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). ZOOLOGIE 22. PoDONTÎA DaLMANNI Balj. Laos, Luang-Prabang à ïlieng (A. Pavie). 23. Acrocrypta Mouhoti Baly (var. à pattes rouges). Cambodge (A. Pavie). 24- Acrocrypta discoidalis Allajd. Cambodge (A. Pavie). 25. Nisotra viridipennis Mots ch. Cambodge; Siam (A. Pavie). 26. Graptodera corrusca Er. Cambodge ; Siam, Pnompenli à Battambang, Chantabouii (A. Pavie). 27. Graptodera cærulea Oliv. Siam, Chantaboun à Battambang (A. Pavie). 28. PsYLuoDES Brettinghami Balv. Siam (A. Pavie). ïrib. Galeriicini. 29. O1DES lO-PUNCTATA Bilb. Cambodge (A. Pavie). 30. OïDES sübhyemispherica Guér. Cambodge ; Laos, Luang-Prabang à Theng (A. Pavie). 31. OlDES CONCOLOR Fabi’. Cambodge (A. Pavie). 32. OlDES ALBICANS DuV. Cambodge (A. Pavie). 33. OlDES FLAVA Oliv. Cambodge (A. Pavie). 34. OlDES BIPUNCTATA Fabr. Cambodge (A. Pavie). 35. OlDES MACULATA OHv. Cambodge (A. Pavie). 36. Rhaphidopalpa similis Oliv. Cambodge (A. Pavie). 37. Aulacophora bicolor Web. Cambodge Pavie). iSg Battambang iCo MISSION PAVIE 38. iVuLACOPIIdUA PALI.IATA Sclial! . Cambodge (A. Pavio). 89. Aulacopiioua loPTEUA icd. Cambodge (A. l’avie). .''lO. Aulacophoka liosiïA Faljp. Siam. Chanlabomi à Baltambaiig (A. l’avie). [\\ . lloPLASOMA CORAICUI.ATA Allaicl. I.aos, Luang-I’rabang (A. l^avie). !\2. lloPLASOMA LOKGicouNis Allard. Siam, Batlambang (A. Pavie). 43. l.,UPEHODES QUADlUPUSrULATA MotS cll . Candjodge (A. Pavie). 44- CaLEUUCIDA INDICA liai’. 45. Gaeeuücida magica liai'. Laos, Luang-Prabang à Tbcng (A. Pavie). 46. U YEASPES DoURM DuV. IjRos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 47'^. EuSTETIIA VARIANS Allai'd. Camijodge (A. Pavie). 48. Doryida Bai.yi Duv. Cambodge (A. Pavie). 49. Galerucella consem’aaea llope. Cambodge (A. Pavie). 50. Clitena 1GNIPEKNIS Baly. I.aos, Luang-Prabang à Tlieng (A. Pavie). 51. Ci.iTEN'A CYANEA Clark. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Sa*. Antipiia Beanciiardi Allard. Cambodge (A. Pavie). 53. Monoeepta aeboeasceata Jacoby. Cambodge ; Siam, Cbanlaboun à Llaltambang (A. Pavie 54. Münoeepta sig.nata Üliv. Cambodge (A. Pavie). ZOOLOGIE i6i Trib. Ilispun. 55. Estigmkn.v ciiiNENSis Hopc. Cambodge ; Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 56. Anisoder.v p.^uallel.v Cliap. Siam, Chantaboun à Battambang (A. Pavie). 57. Platypui.a echidna Guéi'. Cambodge (A. Pavie). 58. IIispA Peuraudieri Baly. Siam (A. Pavie). 59. IIisPA Fleutiauxi Baly. Siam (A. Pavie). 60. II ISPA MACULOSA Molscll. Siam, Ibiom-Penb à Ballambang (A. Pavie). Trib. Cassidini. ) Gi. Calopepi.a Moüiioti Baly. Siam, Chantaboun à Battambang (A. Pavie). 62. PrIOPTERA RISIGNATA Boll. Siam, Battambang à Pnom-Penli (A. Pavie). 63. Aspiuomorpiia miliaris Oliv. Cambodge; Siam, Battambang à Pnom-Penli, Chantaboun à Battambang; Laos. Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 64. Aspiuomorpiia sanctæ-crucis Fabr. Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). 65. CoPTOGYCLA SGAEARIS Wcb. Cambodge ; Siam (A. Pavie). 66. CoPTOCYGI.A GIRGUMDATA llerbst. Laos, Luang-Prabang h Tbeng (A. Pavie). 67. Laxoptera 19-PÜXGTATA Bob. Cambodge; Laos, Luang-Prabang à Tbeng (A. Pavie). Fam. COCGINELLIDÆ. 68. Syinonyciia grandis Tbunb. 2*= Série. — 111. I 2 i MISSION PAVIE 1C2 DeSCIUI’TIONS des espèces nouvelles de cukysomélidés. 'I'emn.vsi'is sQUALiDus Allard, in Aoiw. Arcli. Mas. llisl. (Paris), 3'- séi ., lll, 1891, p. aSa. — PI. IX, lig. 7. Long. 8 niillim. Snbclongains, snljtns Inlco-ioslaccus IVdvoquc \illosus, pcclorc (incdià parle Icstaceà cxccplà) picoo ; segincntis alxloniinaldjus a, 3 cl !\ hasi piceis ; l’cinoribns poslicis cxl ns nigro-niacnlatis ; aidcnnis nigris. Capilclnlco, vcrticc nigro-inaculalo ; protliorace l)a.si cl apicc Iransvcrsini Ibrliler ini])resso, in dorso lævi, [)ei’paruni pnnc- lalo. s|)arsiin l'nivo pnbcsconli, nigro-marnialo. Elyiris luIco-Lcslaccis, niacnlà longi- Indinali discoidali picoâ, oblongo-ovalà, inargines non allingcnlc, ornalis ; sal forlilcr piinclalis, pnnelis conlnsis, non concinnis, et sparsirn longe Inlvo-pubcsccnlibns. Feinoribns poslicis sal incrassalis cl libiis reenrvis. CuYPTocni'iiAi.T s NiciucEPS Allard, in Noua. Arch. j\[us. IIIsl. nal. (Paris), d'user.. III, 1891, p. a3a. — PI,. IX, FIG. 8, S-''. Long. 5 inilliin. Il a la (aille, la conlenr ronge briijne et l’apparence dn (]rypl. coryli. La tôle et le dessous dn corps sonl noirs à pnbcsccnce blancbàlrc ; les pâlies son! rousses avec les cuisses noires. Le corsclel est ronge el lisse. Les élylres rouges Irès régnlièrenienl el l’orleincnl [lonclnées-slriées. L’écns.son est rouge ainsi cpic les aniennes. Cuvi>TocEpiiAi,iis sEMiMAiiGiiXvrus Allard, in AAiîc. Arch. llisl. uni. (Paris), d'user., lll, 1891, p. ada. — i>i.. I\, FIG. 9. Long. f\ niillini. Taille el rornie dn (jaralripanclnlas Oliv. (iorps, Lèlc, corsclel, écusson, pâlies el aniennes noirs. Elylres régnlicrenienl , mais rineincnl slriécs-poncliiécs, d'un jaune clair avec un poini noir liuméral, el la suinre élroilenicnl noire dans leur première moitié; la seconde inoilié est occupée jvir une bande Iransversalc noire commune, amincie ('xlérienrenieni el conlonrnani d'nn lilel noir la partie poslérienrc de l'élyire. AciiociiYPTA Disc.oii) \i.is Allard, in Aohc. \rc,h. Mas. llisl. iial. (Paris), 3‘^.sér.. lll, 1891, p. a33. — PL. IX, FIG. 10. Long. f\ i/a millim.; lal. 3 i/a millim. Ovalo-rolnndala, siibglobosa, fiilYa, nilida ; antennis (basi leslaccà exceplà), capilc el remormn poslicoruin apicc nigris; corpus snblns pedibus cl iborace IlaYO leslaccis; elviris xix perspiciie jmnclal is nigris, Icslaceo marginalis. IjCs élylres sonl (Miloinés d'une élroilc bordure Icslaccc, xisiblc sur les bords lalé- ranx, la leinic leslacée n’csl pas brusipic el csl |)récédéc tl’unc bande rougeâtre. Pairie ; Annain. ZOOKOr.IE i()3 Bal Y a dccril deux autres espèces d' Acfocrypln : r“ La Monholi ([vii est toute jaune avec les auteuucs noires saul' leur base et les pattes noires. 3" La diniidialu ([ui est noire avec lesélYtres noirs à la base et iauiies ensuite. EusrirriiA vaiuvns Allaril, iu Noiiv. Arcli. Mus. llisL. /(«/. (Paris), d^sér., 111, iidpi, p. add. — PI.. L\, l'iG. Il, 13. Loiii^'. 7 inilliiii. Ovala, convexa, robusta, jiostice vix ani[)liata, oinniiio cyaneo (ore antenuisipie nigris exeeptis) ; A'ertice inedio sat l'ortiter Ibveato ; antciiuis apicein versus crassatis, nigris, opacis ; artieulo secundo brevissiino, d'^ secundo pariiin longiorc : seipicntibus niulto dilatatis serratisque. Protborace brevi, transverso, lateribus sat l'ortiter inargi- nato, sparsiin et laxc punctato, utrinque bi-inqnesso. Sculello triangulari, lievi. Llytris sat l'ortiter punctatis ; punctis iinequalibus, conrusis et sat densis ; alidoniine dense punctato, scginentis nigro cyaneis, versus lalcra testaccis. Yar. — Vertice viridi ; elytris cyaiicis cum macula viridi curvatain versus basin ; alià inaculà viridi auralà transversà poiic medium, iiec lalcra, nccsulurain alliugenle; tertiâ inaculà viridi aurata, miiiori ante apicein. Antipiiv Bi.axciiaiuji Allard, in Noiiv. Arch. Mus. llist. ual. (Paris), d“ sér., 111, 1891, p. 3d4. — PC. L\, lUG. id. üblongo-ovala, [lostice non ampliata, elytris parallclis et dorso salis deplanalis ; corpus subtus nigro-cyaneum, pedilius-nigris ; ore cl anlcnnis nigris, vertice cteridco; protborace nigro-violaceo, angustissinie piceo margiiialo; elytris violaceo-aureis. b’ronte inter oculos carinalo et vertice l'or li ter l'ovealo ; protborace transverso, subipia- drato angiilis quatuor extus prominenlibus, disco lævi, vix visibililer vage [umctii- lalo. Elytris oblongis, parallclis, crebre l'ortiter punctatis, punctis versus margiiics substriatiin disposilis ; callo bumerali elevalo. Sculcllo lato-lriangulari, subtiliter punctato; elytris infra scutellum parum depressis. Anlennarum arliculis 3 et d brevis- simis, sequentibus tribus primis multo longioribus. Abdomine griseo pubcscente. Dans cette espèce le prosternum séjiare un peu les banebes antérieures, les an- tennes sont très grêles, les tibias inernies et les croebets des tarses appendiculcs. Avant de clore la classe des Coléoptères, je tiens à rendre un lioni- inage tout particulier et à exprimer mon extrême gratitude à M. P. MISSION PAVIE 1 (i '\ Lesiic', le distingue assistant au laboratoire d’Eutomologie qui a bien voulu se charger de la disposition de cet article où son travail personnel tient une [)lace si importante. I. Eiiliv au Muséum en 1889 comme préparateur au laboratoire crentomologie, M. P. Lesne a été nommé assistant de la même chaire en 1899. 11 a publié divers Mémoires et de noudjrcuses notes ayant trait à la classification, à la distribution géograpbIc[uc et à la biologie des insectes et principalement des Coléoptères. Sou travail le plus Important est la Révision des Coléoptères de la famille des Bos- trycliides Çinn. Soc. eut. de Fr., iSpfi-ipoi, é| mémoires parus, en cours de publica- tion). Dans cet ouvrage, l’auteur s’est attaché à faire connaître dans toute son étendue la plasticité du type bostryebide au point de vue zoologiquc et à en suivre les modi- fications depuis les plus importantes jusqu’aux plus minimes. L’étude des caractères sexuels lui a révélé l’existence chez certaines espèces de phénomènes de variation très particuliers auxfpiels il a donné le nom de pæcylandric périodique (^Comptes rendus de l’Ac. des Sc., séance du i“*’ avril 1901). 11 a fait en 1892-93 un voyage entomologique en Algérie et en a rapporté des collections qui ont été déposées au Muséum. Au cours de ce voyage, il a pu notamment observer les curieuses habitudes d’un petit Diptère coprophlle, le Limosina sacra. Résu- mant, à cette occasion, les observations déjà faites sur les phénomènes de transport mutuel chez les animaux articulés, il a montré l’intérêt tout spécial qu’ils présentent au point de vue du problème des origines du parasitisme ÇBull. Soc. eut. Fr., 189G). Dans une autre direction, M. Lesne a contrilmé à la dliruslon des connaissances entomologiques au point de vue économique (collaboration au Journal d’agriculture pratique, à la Revue horticole, à la Gazelle du Village'). ZOOLOGIE i65 HÉMIPTÈRES A cet ordre, très largement représenté en espèces nouvelles dans mes récoltes d’Indo-Cliine, appartiennent les punaises et les cigales, insectes si différemment connus et réputés. Les Hémiptères sont divisés en deux grands groupes, eelui des liétérop- tèrcs ou punaises proprement dites et celui des liomoptères Iractionné lui- memc en plusieurs sous-groupes dont le premier, celui des cigales ou Cicadines, a surtout fourni des spécimens à mes recherches. Les punaises des bois, dont les variétés sont extrêmement nombreuses et resplendissent souvent de superbes couleurs, attirent l’attention du chasseur par leur éclat ; elles se défendent, s’il s’empare d’elles, en lui mouillant les doigts d’un licpiide pénétrant et d’odeur repoussante que la moindre excitation fait sourdre sur ses lianes et en dessous de son corps ; quelques-unes ont leur rostre formé d’un stylet solide dont elles se servent habilement : j’en ai fait la cruelle expérience un jour où je poursuivais à la main, dans son vol, un insecte d’apparence magnilique mais dont, dans cette situation, je ne reconnaissais pas l’espèce. Je l eus à peine saisi qu’il m’enfonça son aiguillon dans la partie charnue du pouce, la dou- leur me le fit lâcher, et pendant plusieurs heures je souffris à ce point que, le moment du repas étant venu, je n’y pus prendre part. La pha- lange blessée s’était gonflée, avait bleui, s’était engourdie, et je com- mençais à regarder mon doigt avec inquiétude lorsque, peu à peu, l’apaisement se fit, l’engourdissement prit fin. Quelques espèces de punaises sont dites aquatiques, cependant l’eau n’est pas leur élément exclusif, elles fréquentent les mares et les cours d’eau pour la chasse et pour leur reproduction, elles y circulent avec une rapidité extrême, et sont un ennemi redoutable de leurs hôtes, s’y atta- quant même aux batraciens et aux petits poissons. Aux Cicadines appartient la famille des Chanteurs. Le mâle des i6G MISSION PAVIE cigales csl en ellet pourvu d'un appareil, propre à émctlre des sons, placé de cliacpic côté et au-dessous de l’abdomen et qui, chez la femelle, est fort réduit et impropre au chaut. Quelques espèces, dans les forets d’Indo- Cliiiie, fout un bruit tel, (pic lorsiju’clles sont plusieurs aie produire en même temps, ou s eiiteud à peine si Tou u’eu est (j^u à quebjues pas. Xéuanjue disail, à ce propos, (pic (( les cigales sont heureuses parce (pic leurs femelles sont privées de la voix )i. (( Les (Irccs », dit Hlaucbard, icgardaieiit les cigales comme très agréables au goi'it el les mangeaient. » J’ajonlerai ([u'an Laos on partage cette appréciation. Lorsipie la saison d’été y arrive, ou voit au.v abords des villages les Laoticimes eu faire la cueillette. Munies de deux lames de bambou, elles eu applupieiit une sur leur poitrine et la frappent de l'autre à petits coiqis. Ace bruit les cigales viennent se poser sur la lame l'rappée, elles sont aussitôt saisies, dépouillées de leurs ailes et mises dans 1111 panier. Pour les préparer on les enduit légèrement d’une pâte faite d’œufs, de farine, de riz et de graisse puis on les enfile en brochette et ou les rôtit au feu. J’ai goûté à ce mets, j’ai trouvé (ju’ il était insignifiant, ne constituant pas une nourriture de nature à expliipicr la faveur dont il jouit au Laos. Les Hémiptères ipie j’ai rapportés ont été déterminés par MM. Noual- bier ‘ et Joainiy Martin®. 1. M. Noualliit'c .s’élail livré de bonne lieure à félnde des insectes de Ions tes ordres, et c’est après avoir lilen connu fliisloirc de ces aniinanx (pi’il se spécialisa an "ronpe des 1 léinlptères. Gindé [lar les conseils d’un savant inailre.M. le l)’’ Puton, il ac([uiL ra[)ideniciil une grande notoriété par la précision de scs travaux. Ravi à la science par une mort préinalnrée, il légua au Muséum la magnifique collection d’ilémiptères à laquelle il avait coirsacré tous ses instants. 2. Préparateur d’bntomologic au Muséum d’histoire naturelle, M. Joanny Martin, a|)rcs scs études classi([ucs d’Iiisloire naturelle entreprit d’abord des rccbcrcbcs sur les insectes et pulilia (pielques travaux de biologie et d’anatomie microscopiijuc ; puis il SC mit à la classification et à la systématiijuc des 1 lémiptèrcs (pic la riche collection du Muséum lui [icrmotlalt d’aborder. Il a publié dai>a VKiisicoLOH ll.-Scli. — Caïubodoc. O 13. ToI.UMXIA TlUNOTATV AVcshV. Siam : Chantaboun à Batlambang. \[\. Æi.iomoiu’iia i.ineaticoi.i.is Weshv. Siam ; Chantaboun à Battandiang. i5. Nezaua vnuDüi.v Linné. — Cambodge. il). Axtestia l’Ui.ciiuA Dallas. — Siam. Deux espèces fort inléressantcs ici sont .Eliomorphn lineaticoJlis connu de l’Inde centrale et boréale mais qu’on n’avait pas encore signalée au Siam où elle semble être rare. Puis Anleslin piilchra décrite des mêmes régions et non encore citée du Siam. Cette espèce remonte même assez au Nord du 'ronkin puisque M. A. AVA'iss, de Tuyen- (hiang, l’a récoltée dans cette région. Cette cs|)ècc ainsique Anleslin inodi/icala Dïslaiü, jiossèile un caractère extrêmement important que les auteurs n’ont jias signalé. Dans ces deux espèces, en cil'et, rorilice des glandes odoritiques a la forme d’un auriciilc. Cliez les autres espèces d'/[nleslin de l’Inde, de Java, etc. , l’oriliceodori tique se prolonge en un long et étroit liourrelet, parallèle au bord antérieur du métatborax. Ce carac- tère, très constant, permet la division du genre A/dcs/t« en deux groupes bien distincts. Si le faciès de ces deux groupes n’élail aussi semblable l’un à l’autre, le caractère que nous venons de citer permettrait la création d’un nouveau genre très facile à carac- tériser pour Anleslin pnlclira et niodifwala. Trib. Asopini. fictie tribu est caractérisée par son rostre très épais naissant au sommet delà tète et par les liliias antérieurs souvent dilatés ou les cuisses munies d’une é[)ine. ZOOLOGIE ITI Dans les malcriaux de l\I. Pavie, nous trouvons un représentant de l’un des genres les plus curieux de cette tribu, le genre Cazira. 17. Caziua veruugosa Westwood : recueilli au Cainbotlge. T ri b . Tessai'd loin in i. Un bec en général très court et surtout le premier stigmate abdominal visible sur le segment correspondant ([ui prend alors une importance presque égale aux autres segments, caractérise cette nombreuse tribu. 18. Pycanüm pondeuosum Stâl, recueilli an Candjodge, est une espèce qui semble rare. Les collections du Muséum n’en possédaient que deux exemplaires. Trib. Dinidorini. D’un faciès caractéristique, les espèces de cette tribu bomogène se reconnaissent à leur bec court, à leur écussion largement arrondi au sommet et ne dépassant pas le milieu de la longueur de l’abdomen. Les espèces recueillies n’oil'rent aucun intérêt particulier ; elles sont répandues dans toutes les régions chaudes de l’Asie, ce sont : ly. Aspongopüs NiGiuvENTius \Vest\v. — Cambodge. 20. Megymenum ineume Il.-Scb. Cambodge. 21. Megymenum suBPüUPUUASGEus Westw. — Cambodge. Tri b . Phy l lace plia Uni. Ainsi que son nom l’indique, cette tribu se reconnaît à sa tète large, à lobes laté- raux, quelquefois foliacés, longs, dépassant notablement le lobe médian de la tète. L’espèce très commune 22. Me GAïuiYNCiius uosTHATUs Fabi'. a été recueillie sur la route de Battandjang à Pnom-Penli et sur celle de Cbantaboun à Battambang. Famille des Coréides. Tandis que les Penlatomides ont le [)oint d’insertion des antennes caché [)ar le rebord de la tète, ici, en regardant les insectes en tiessns, l’insertion des antennes est toujours visible. Si l’on ajoute ([ue les nervures de la membiane des élytres sont tou- jours très nombreuses et parallèles,, on pourra toujours reconnaître les insectes de cette famille dont le faciès est très dillérent de la [)récédente. 172 MISSION PAVIE Trilj. Daluclerini. IjCs Ik'inipli'ies de celle Irihu sont leinarqualdes pour la pluparl par la dilalalioii (juelquelois très graiule des cotés du prollic)rax, il eu csl ainsi pour l’espèce récollée au Siaiu, elque l’oii retrouve dans l’iudeet à Bornéo. a3. Dai.adku AGUTicosTA Aiiiyol elServille. 24- JIoMÆocEiius FASciFEU? Stâl, du Cambodge. C’est une espèce décrite des Pbi- lippiiies cl, dit M. Noualhicr, récliaulilloii dciM. Pavic est eu trop mauvais étal pour pouvoir aHirmei' (pi’il appartient bien à celte espèce. Tril). (Jloresiiiini. 25. NoTourros mei.eaouis FaIji'. 2(). Ci.oiiESMüs SIMILIS? Dallas. Sont les deux espèces récoltées au Siam, ap[)artcuaiil à cette tribu. T r i b . Anisoscelini. 'l'iibu reidermant des genres ri'marquables [lar la dilatation eu foliole d’une par- tie du tibia des jambes [lostéricures. 27. Leftoglossüs membuanaceus l’abr., récolté au Siam, estime espèce largement répandue sur le globe, dans la zone jialéo-lropicale. Famille des Lygéides. L’insertion des antennes visible en dessus, des ocelles et cinq nervures à la mem- brane sont les caractères de celte l'amillc. Trib. Lygæini. 28. Lygæus fimbuiatüs Dallas, espèce prise an Siam, mais qui est très largement dispersée, puisqu’on la trouve à Java et aux Pbilippines. Trib. Pacliymeriid. Ueprésenlée par : 21). Pameiia Nictueiu Dolirn, trouvée an Cambodge avec une aire de dispersion aussi étendue que l’espèce précédente. ZOOLOGIE 173 Famille u^ de peofiZ 12 Ectomops rulDescens . ^ Cét(> 'OZCC' pro/îZf i3 Callitettix carinifrons, z^ua de^pra/tZ Fnp .Tnneur ZOOLOGIE 179 ce qui la distingue de la D. inlenierata Walk., chez laquelle ces opercules sont ré- gulièrcinenl atténués de cet étranglement à l’cxlréinité. Je n’ai pu sur les quaire exactement semblables récoltés par M. l’avie tia)uvcr un antre caractère pour séparer cette espèce de ses deux voisines. Sa. (’iOSMOi’SAi.TiuA DUUGA Dist. — Itoute do Luang-Prabang à 'riicng. 53. CosMorsALTKiA uADiiA Dist. — lloiite (le Bangkok à Xieng-Mai. 54. (iosMursAi/riuA oopaga Dist. — Siam. 55. PoMPONiA BiNDUSAUA Dist. — Koiite do Luang-Prabang à Tbeng. 5(3. PoMPONiA .lAPONENSis Dist. — Uoute do Luang-Prabang à Tbeng. 57. CicAUA roNTiANAKA Dist. — Siam. 58. CicADA DiMAcuLATA Oliv. — Cambodge. 5g. Gæana Paviei Nlb. — PL XI, bg- 5. Bonte de Lnang-Prabang à Tbeng. D’un noir profond avec le front et une largo fascie au bord postérieur du vertox d’un rouge sombre ; ailes noires avec la moitié basilaire d’un rouge orangé vif ; élytres noires avec la C(jte sur plus d’rtn tiers de leur longueur, le clavus moins une étroite bordure externe qui n’atteint pas la base, et une fascie droite et régulière tra- versant l’élytre de l’extrémité de la cellnle radiale au milieu de la cellule ulnaire in- terne, d’un fauve rosé; nervures des élytres en partie de cette couleur ; opercules ab- dominaux grands, couvrant entièrement les tympans; opercules métaslcrnaux courts, transverses; longueur du corps: 3i millimètres; avec les élytres: 47 millimètres: envergure : 8(3 millimètres environ. Cette belle espèce, grâce à ses opercules abdominaux complets, devrait rentrer dans le genre Tosena ; mais la forme étroite de sa tète et de son pronotum rappellent trop bien le genre Gæana pour qu’on puisse l’en séparer. (3o. G.eana FESTiVA Fabi'. — Boute de Luang-Prabang à ’l'beng. Gi. G/Eana TENEiîiucosA Dist. — Boutc (Ic Luang-Prabaiig à Tbeng. (32. lluEciiYS SANGUiNEA de Geei'. — Boute tie Luang-Prabang à Tbeng. (33. SciEuoPTEUA si'LENDiDULA Fabr. — Boute de Luang-Prabang à Tbeng. 64. SciEKOPTERA (spLENDiDULA Fabr.) cupuEA Walk. — Siam. 65. Mogannia saucia Nlb. — PL XI, fig. G. Boute de Luang-Prabang cà 'Pbeng. Petite et atténuée en avant ; noire avec le front et le elypeus et une ligne mé- diane partant du front et aboutissant à l’abdomen, rouge terne ; abdomen de cette couleur avec deux grandes taches brunâtres vagues de chaque coté de la ligne mé- diane à la base en dessus ; le reste du corps et pattes noirs ; élytres d’abord d’un 8o MISSION PAVIE iauiiàlie Icriio, puis (run ])run luisaiil jus([ue vois la moitié de leur longueur, le reste, ainsi cpie les ailes, hyalin ; tète pointue et allongée, conformée comme chez la d/. fanehris Stal, dont son système de coloration la dislingue sulTisamment ; ; opercules métasternaux en forme de handc courbée obliquement transversale, pres- (juc falcilormcs, éloignés l’un de l’autre à leur extrémité interne qui est arrondie, et encore plus à la hase ; longueur du corps : 12 millimètres ; avec les élytres : 17 mil- limètres ; envergure : 3o millimètres environ. Famille des Fulgorides. Les Insectes de celte curieuse famille ont généralement deux ocelles ; et des an- tennes insérées sous les yeux. Le nom de Fulgore, commun <à un certain nombre d’insectes des pays tropicaux, provient de ce que l’on a cru pendant longtemps à la faculté que possédaient ces animaux d’émetlrc une lumière plus ou moins forte. Cette lueur était soi-disant émise par le |)rolongcmcnt céphalicpic, de l'orme et de longueur dillércntcs chez les divei’scs es|)èces de ce genre. Il est bien ébahli maintenant que ces insectes ne sont jamais lumineux. Les plus belles espèces de celte famille habitent les régions tropi- cales de l'Américpie, de l’Africpic et de l’Asie. 1)0. Fulgoua c.andklauia Lin. — Route de Bangkok à Xieng-Mai. 67. Fui.goua monetaiua Nlb. — PL X, lig. 3. Cambodge. .laune testacé ; abdomen brunàlrc à segments postérieurement bordés tic jaune verdâtre ; une ligne métliane longiludinale sur le vertex et plusieurs petites lâches sur le pronolum et l’écusson, noires ; ailes vertes sur leur première moitié, noires sur le reste, partie verte largement tachée de noir ; élylres vert foncé à la base avec de nondjreuscs petites lâches noires : peu à peu ces taches noires rmissent par envahir toute la surface sauf les nervures, de sorte que la mcndjranc paraît noirâtre à ner- vures brun jaunâtre ; 20 à 22 taches arrondies, inégales, d’un jaune orangé, cerclées de noir sur cha([uc élytre ; prolongement céphalitjue très mince et court? (il est brisé sur les spécimens que j’ai pu observer) : pattes jaune rougeâtre exlrémité des tibias cl tarses noirâlres ; bec dépassant légèrement les banebes postérieures ; lon- gueur du corps (jusqu’au sommet du vertex) : 17 à 18 millimètres; avec les élylres: 2(') iniUimèlrcs ; envergure : /|f) millimètres. ()8. Oi.iAuus cucui.iATüs Nlli. pl. XI, lig. 7, 8. Cambodge. Corps brun noirâtre varié de rougeâtre et de Icslacé; face, pronolum, dessous du corps et jiattes jaunâtres; sillon du vertex très profond, scs carènes latérales hautes; fond du sillon concave arrondi ; vertex trois fois au moins aussi long que large en arrière, à colés parallèles, tronqué en avant et dépassant notablement les yeux; de ZOOLOGIE i8i profil le bord antérieur de la tête dépasse le bord antérieur de l’œil d’une dislance égale an tiers du diamètre de ce dernier ; élytres d’un jaunâtre hyalin ; les nervures brimes, à granules concolores sur la moitié basilaire, un peu plus fortes et sans gra- nules vers l’extrémité ; longueur : 7 millimètres. 69. Oi.rvuus PETASATUS Nlli. pl. XI, lig. 9, 10. (Cambodge. Forme générale et couleur du précédent : distinct par sa tète encore plus étroite entre les yeux et plus prolongée en avant; bord de la tète dépassant l’œil en avant de la moitié et en haut des trois quarts du diamètre de celui-ci (vu de profil) ; élytres hyalines jaunâtres avec quelques faibles lâches avant l’extrémité; nervures pâles, parsemées de granules bruns (sauf les transversales) ; longueur ; 7 millimètres. 70. Dictvophara? — Cambodge. 71. Ancyua iiisTiuoNicA Stâl. — Siam. 72. Ancyua appendiculata Whitc. — Cambodge. 78. IIemispiiæiuus interclusus Nlb. pl. X, l'ig. 4- Cambodge. Petit, arrondi, jaune paille très légèrement verdâtre ; bords et carène médiane du front, milieu du bord antérieur de l’écusson, bordure interne (et parfois le tour entier) des élytres, rouges ; sur chaque élylre trois bandes longitudinales de la meme couleur, deux d’entre elles formant une sorte de parenthèse presque fermée vers la base del’élytrc et enclosant la bande médiane ; pattes tes lacées ; abdomen et poitrine noirâtres; longueur: 81/2 — 4 millimètres. 74. PiiROMNiA MARGiNEELA Oliv. — Cambodge ; Siam. 75. Flata ACUTiPENNis AValkcr. — Siam. 76. Flaïa siNENsis Walker. — Siam. 77. Rigania SPECULUM AVallccr. — Siam. 78. UicANiA PULVERosA Stâl. — Siaiu. 79. UicANiA ELARELLUM lîov. sp. Nlli. pl. XI, fig. I I. Cambodge. Entièrement d’un jaune brunâtre fuligineux sans taches hyalines aux élytres, celles- ci présentant un obscurcissement sur la marge externe jusque vers scs deux tiers et deux fascies transversales brunâtres : la première allant de l’extrémité du clavus à l’extrémité du radius cjui est marquée d’un trait ou point blanchâtre ; la seconde parallèle à la première et située entre celle-ci et le bord postérieur, marquée d’une tache noirâtre sur son extrémité externe ; élytres à bord externe beaucoup plus long que l’interne, celui-ci à peu près de la longueur du bord ajiical ; angles interne et externe largement arrondis ; bord apical des élytres et des ailes garni d’une rangée régulière de cils raides et courts ; longueur : 9 1/2 millimètres. i82 MISSION PAVIE 80. Ricam A ? — Siam. 81. RicamaÎ' — Slaiii. 82. (jYiiENu l’üsii'OUMis A\ alker. Honte de Rangkok à Xieiig-^Iai. 83. (’iYUEA'E oiiTusATA NIIi. [)l. X, fig. (). Roulc (Ic Raiigkok là Xieiig-.Mai. En cniier d’un teslacé In'unàlre sale, plus foncé à la face et anx cuisses; tète pro- longée en axant en angle aigu à sommet liés émoussé, cotés presque droits juscpi’aux yeux ; xertex et prolongement [iris ensemble à peine [ilus longs ([uc le jironotnm sur sa ligne médiane ; tranches supérieures ilu pronolum, du verlex et du [irolongement situées exactement sur un même plan un peu abaissé en avant par rapport à l’axe du cor[)s ; lace transversalement convexe, ridée en travers; ju-onolnm fortement échancré à la base ; élyires à suture interne droite jusipi’au sommet ([ui est on angle aigu à sommet émoussé, non mneroné ; bord externe largement et régulièrement arrondi de l’épaule ausommet; longueur; i3 1/2 millimètres. 84. AcnoiiELUs Dei.piiinus Nlli. pl. X, lig. 10. Route de Euang-Prabang àThcng. Noirâtre passant au grisâtre sur les élyires ; deux taches intraoculaires et une large ligne médiane sur le verlex, trois larges lignes plus ou moins conlluentes sur le pronotum et l’écusson presque en entier, jannes ; dessous jaune avec les bords et le sommet du prolongement céplialitjiic, le sommet ilu cly[)eus, nn anneau aux cuisses antérieures et intermédiaires et les tibias aniéricnrs et intermédiaires noirs ou bru- nâtres; base des quatre tibias antérieurs pâle; pattes postérieures testacées, tibias brunâtres à la base ; tibias antérieurs et inl<'rmédiaires sillonnés en dessus, non dilatés ; tète prolongée en [lointe aiguë et relevée étroite et arrondie au bout, caré- née en dessus (la carène très large sur le vertex) avec les bords fol lement relevés ; faee bombée, linemeut rebordée sur les côtés et le sommet du prolongement ; les bords du prolongement cé|)baliqne eonlimient avec un l'aible angle rentrant la ligne des bords de la tète et la carène marginale n’est [las iiitei rom[mc à la naissance de ce prolongement; longueur: 1 3 millimètres. Li forme du [irolongi'inent île la tète me fait laisser celte espèce dans le genre Aerohelns de Slâl, bien (pie cet auteur donne à son genre des tibias non sillonnés, alors ([u’ils le sont très visiblement dans l’espèce présente. Funiille des Membuaciues. ('.ell(' famille se reconnaît aisément à la grandeur du prothorax, (jui se prolonge en arrière pour reeouvrir en tout ou en partie l’écnsson. Très fré(|uenimeiil, le prolhorax de ces insectes est muni de dilatation, de [loinles ou de eornes (pii leur donnent nu as[)ect des plus curieux. ZOOLOGIE i83 Les espèces de celle famille se renconlrenl sur loules les jiartias chaudes el lem- pérées du globe. 8h. Gentuotypus AMPi.icoiiNis Slàl. — Cambodge; Siam. 8G. Leptocenthus Tal-uus Fabr. — Cambodge; Siam. 87. Leptocenthus subfi.avüs Nlli. pl. X, fig. 5. Cambodge. Enlièremcnt roux leslacé plus ou moins foncé à pubescence jaune doré, grisâlrc sur l’écussou, mais pas plus dense qu’aillcurs ; froiil sans aucun rebord antérieurc- mcnl au-dessus du elypeus, simplcmeul convexe ; poinles latérales du pronolum diri- gées comme chez L. Taurus, mais moins forlcs : leur cxlrémilé Irès aigne, très ciblée, un peu recourbée en dehors; processus poslérieur faible, à peine plus épais que les tibias, régulièrement arrondi d’un boni à l’autre ; base du clavus llavc, opacpic, ponctuée ; sommet de la côte llavc ; la plus externe des cellules intermédiaires pétio- léc cà la base ; longueur : 7 1/2 millimètres. 88. Tiucentkus? — Cambodge. 89. Tuicentuüs? — Roule de Luang-Prabang à Tbeng. 90. Leptoiselus P — Roule de Luang-Prabang à Tlicng. Famille des Ceucopides. 91. CosMocAiiïA UNDATA ^Valk. — Siaiu. 92. CoSMOGAUTA (uNDATA WvEK.) OBSCUUATA Vai'. Nlll. pl . X, llg. G. SiaiU. Taches rouges des élylres presque indislinclcs el seulcmcut indiquées par de vagues teintes brun rougeâtre à la place qu’elles occupent normalement ; il en est de môme pour la bordure antérieure du pronolum. 98. CosMocAUTA SEPTEMPUNCTA Walk. Rouleclc fmaiig-Pi abaiig à Tbciig. 9/1. CosMOCARTA NICHA yklkiiisoii. — Roulc cIc Luaug-Prabaiig à Tbeng. 95. CosMOGAHTA GAHENS Nlll. pl . X, llg. 7. Roulc dc Luaug-Prabaiig à Tbeng. Tète noire, pronolum rouge brique avec deux lâches noires dcrrièi'c les yeux ; écusson rouge groseille sombre; élytres brunâtres avec une tache à la base môme et une étroite liande transversale à peu près droite après le milieu, rouge groseille, ces taches mal limitées cl comme fondues dans la coloration générale du fond : celle de la base assez largement prolongée le long du bord interne du clavus, plus étroite- ment sur sa suture externe et le long du radius ; ailes enfumées, bord externe rouge i84 MISSION PAVIE à la base ; pattes rouges, tibias et tarses antérieurs et intermediaires brunâtres : poi- trine brune, taebée de jaunâtre derrière les yeux; métasternum rouge; abdomen noirâtre, I)ord des segments et anus rouges ; tubercules du mésosternum très forts, presque coniques; longueur; 19 millimètres. 96. CosMOCAUTA siAAiENsis Butlci'. — Route de Luang-Prabang à Theng. Les exemplaires appartiennent à la variété ayant le tiers basal des élytre entière- ment jaune rouge. 97. Calutettix CAïuNiFKONS Nelli. pl. X, fig. 8 et pl. XI,fig. i3. Cambodge ; Siam. Noire brillante avec le premier article du bec, le métasternum et les pattes posté- rieures d’un testacé rougeâtre ; abdomen rougeâtre ; élytres brunâtres avec deux ran- gées de tacbes rouges : l’iine, formée de deux taches, après le sommet de l’écusson ; la seconde vers le sommet du clavus : tache interne de celle-ci souvent elTacée ; anole de passage du vertex au front prcscjue aigu, bien marqué (vu de proül) ; front brillant, faiblement sillonné en travers; sa tranche inférieure (vue de profil) absolu- ment droite et presque parallèle à l’axe du corps, formée par une épaisse et haute carène lisse et mousse, rougeâtre ; autennes longues, dépassant beaucoup les bords de la tète ; tibias postérieures munis d’une seule épine après le milieu ; longueur: 7 1/2- 9 millimètres. 98. PoopuiEUs cosTALis Walkci'. — Siam. Variété à tète plus obtuse et arrondie en avant, signalée par Stâl de Ceylan. L’es- pèce se retrouve dans l’Afrique méridionale avec la tète moins arrondie. Famille des Jassides. 99. Petaeogepiiala expansa — Stâl. Cambodge ; Siam. 100. Ledra? — Siam. 10 1. SivA COSÏALIS Stâl. — Cambodge. 102. IL 5CAI.US Platai.ea. — Nlli. pl. X, lig. II. Siam. Entièrement jaunâtre testacé avec une bande noirâtre sur les mésopleures et quelques petites macules brunâtres le long des nervures des élytres ; tète près d’une fois et demie aussi longue que large en son milieu, un peu étranglée en avant des yeux et parfaitement demi-circulaire en avant ; face marquée d’une élévation en triangle allongé dont les côtés vont droit du sommet du front aux antennes; joues à angle saillant obtus et très émoussé ; pronotum deux fois aussi large que long ; ses cotés droits, à peu près parallèles; bord postérieur largement et fortement sinué; élytres (Ç) un peu plus courtes que l’abdomen; deux nervures au clavus ; deux sec- teurs aux cories, l’interne simple, l’externe bifurqué vers le quart antérieur; branche externe simple, branche interne bifurquée elle-même vers le milieu de l’élytre ; sec- ZOOLOGIE i85 leur interne joint par un trait à la branche interne de la bifurcation supérieure du secteur externe; branche externe delà bifurcation inférieure du secteur externe jointe à la branche externe de ce même secteur; cinq cellules apicales; longueur: ii- 12 niilliinètrcs ; Ç, bord postérieur du dernier seginenl ventral trilobé, les lobes latéraux plus larges et moins avancés que le médian. io3. Egtomops ciiinensis Sign. — Siam. ioé|. Egtomops uuisesgens. — • NIh. pl. X, fig. 12 ; pl. XV, fig. 12. Siam. Ressemble beaucoup à YEclomops ciiinensis Sign., dont il diffère par lacoloralion plus rousse, les macules brunâtres moins foncées et moins développées, les pattes entièrement testacées, enün la forme de la tète qui n’est pas régulièrement arrondie devant les yeux mais un peu ogivale avec un angle sensible au sommet et les côtés moins courbés entre ce sommet et l’œil ; longueur: 8 3/4 millimètres. io5. Cælidi.v conspeus.v Stàl. — Cambodge. [Variété foncée signalée des Philip- pines par M. Spânbcrgj. loG. Tiivmnotettix NiGROPicTA Stâl. — Siam.[Espèce décrite des Iles Philippines]. 107. Thamsotetïix bipungtata Eabr. — Siam. 108. Tamnotettix ? — Siam. 20 Série. - — lll. 2/4 i86 MISSION PAVIE HYMÉNOPTÈRES Les Hyménoptères sont les insectes dont l’instinct nous surprend le plus, ils ont été étudiés passionnément par les naturalistes. Les abeilles ont été chantées par les poètes. En dernier lieu Maeterlinck a écrit sur elles un livre admirable. Tout le monde connaît leurs mœurs, elles nous fournissent et la cire et le miel, et quoique elles soient munies à l’extrémité de l’abdomen d’un aiguillon caché très acéré, conducteur d’un venin qui cause une vive douleur, l’homme est parvenu à les domes- tiquer pour ainsi dire pour son usage à ce point que rares sont les essaims sauvages dans nos pays. Dans l’Indo-Chine, au contraire, l’aheille est indépendante, les habi- tants n'ignorent pas qu elle se domesticie, mais ils l’exploitent tout autant que s’ils l’attachaient à leurs demeures, ils le croient du moins et savent, du reste, localiser les essaims qu'ils considèrent comme leur propriété ou celle de leurs villages. Le métier de chasseur de nids d’abeilles devient surtoutpénihle à cause de la difliculté qu’il y a quelque- fois à atteindre les nids, car les abeilles, pent-clre pour échapper à leurs ennemis et se mettre liors de leur portée, s’installent souvent non seule- ment an sommet, mais en des endroits des arhres diiricilemcnt accessibles. Les onrs que les Candjodgiens ajjpellent tigres à miel' sont certai- nement leurs ennemis les plus redoutables, ils n’ont cure de l’époque et dévorent les nids qu'ils aperçoivent gloutonnement et sans se soucier des picp'ires.à ce point qu’ivres de miel ils ne peuvent souvent redescendre des arbres et se laissent ehoir à terre. Ces ours communs dans les forets de l’Indo-Chine détruisent une (juantité énorme de nids d’abeilles, ce qiii n’empèche pas la récolte de la ciie d’étre un produit très considérable I. Ürsus inalayaims. ZOOLOGIE 1 87 pour les indigènes. Dans les régions Irès habitées, les villages ont leurs portions de forets dont la cire leur est réservée et où elle entre en majeure partie dans l’impôt en nature ; dans les pays les plus sauvages même, les tribus exploitent ce produit rémunérateur dont on ne fait guère usage et qui est presque complètement destiné à l’exportation. On ne consomme que très peu de miel en Indo-Cbine quoiqu’il y soit apprécié à son mérite. Au Cambodge, au Laos et au Siam, les bonzes ont remarqué qu’une goutte de cire d’abeilles fondue, tombant dans l’eau froide, s’étale à la surface en une sorte d’étoile, aussi, depuis les temps anciens, ils emploient ce moyen pour contribuer à rornementation de leurs pagodes. Les branches des petites étoiles sont relevées comme des pétales et on enfde ces sortes de Heurs sur des tiges de bambous longues et très effilées avec lesquelles on dispose toutes sortes d’objets origi- naux. Les chasseurs et les bûcherons de ces pays ont des idées curieuses relativement aux abeilles. Ils disent que si un essaim vole dans les bois au-dessus d’un passant, il faut que celui-ci se garde de se gratter la tête à ce moment, il y ferait naître des poux ! Lorsqu’ils sont deux à la cueillette du miel, celui qui attend au pied de l’arbre ne doit pas effeuiller les arbustes autour de lui, même par distraction : il amènerait la chute et la mort de son compagnon. Si un homme a découvert un nid d’abeilles, et dans le but de s’en réserver le miel a fait une marque à l’arbre, cette marque doit être res- pectée, le chasseur qui, n’en tenant pas compte, viendrait pour prendre le nid, serait aussilôt piqué à mort par les abeilles. Ils considèrent comme une aubaine de rencontrer la fiente de l’ours, véritable amas de cire que cet animal a coutume de déposer au même endroit. Ils disent aussi que si l’on voit un ours grimper à un arbre pour dénicher un nid d’abeilles, on peut monter à sa suite et lui gratter le dos; l’ours tenant les yeux fermés par crainte des abeilles, acharnées sur i88 MISSION PAVIE le ravisseur, eroil que sa femelle vieil l lui demander ainsi une part et il s'empresse de la lui tendre'. Les Hyménoptères que j’ai recueillis ont été décrits ou étudiés par MM. H. de Saussure, Ernest André et U. du Iluysson. llvMÉNOPTÈKEs iccueillis par M. A. Pavie, Par MM. 11. de Saussure^, Eun. André R. du Rüysson'’". Considérai ions (jénérales. D’après les collections rapportées par M. A. Pavie, on peut dire que la presqu'île de l’Indo-Gliine nourrit en général les memes Hyménop- tères que rilindoustan et la Chine proprement dite. Les montagnes du Laos, du Tilibèt et de l’IIymalaya semblent toutefois posséder une faune spéciale, différente par certains types de celle des terres moins élevées et des côtes ; mais, les matériaux provenant de ces régions sont trop peu abondants pour que l’on soit fixé à ce sujet. En outre, de nombreuses espèces se retrouvent dans les grandes îles Néerlandaises et quelques autres sont cosmopolites, car elles habitent aussi l'Afrique, l’Europe et meme la région australienne. On ne doit pas s’étonner de cette disper- 1. Voir Aynionicr. Ex. cl Rccon., lO. 2. M. de Saussure, eiiloinologlsle éiuineiil, qui a consacré sa longue carrière <à l'élude des IIyinéno[)lèrcs et des Orltioplèrcs. Il a écrit sur ces iusecles de très nombreux cl rcinarqualilcs ouvrages dont plusieurs sont restés classiques. Presque tous ces travaux sont ornés de gravures l'orl belles venant compléter le texte. 3. M. E rnest André s’est spécialisé dans la biologie et la sysléinaticjue des Ilymé- noplères, principalement pour les deux grandes familles : les Fourmis et les Mnlilles, dont il a fourni la monographie dans le Spécics des Hyménoptères do France, fondé en 1889 par son frère le regretté Edmond André. Les travaux de cet entomologiste sont justement appréciés à cause de leur clarté et de leur précision. l\. R. du Ruysson, préparateur au Muséum d’ilistoire naturelle. D’abord bota- niste, il s’adonna à l’élude des Cryptogames vasculaires, des mousses et des bépa- li(pies ; puis il SC livra entièrement à la biologie de même ([u’à la systématique des Hyménoptères. 11 est l’auteur delà monograptnc des Cbrysidides dans le Spécies des Hyménoptères d’Eurojic. /(^OLOGIE i8() sion, car les Hyménoptères peuvent aisément franchir de grandes dis- tances et peu à |)eu changer de pays quand ils ne trouvent plus ce qui leur est nécessaii'e pour vivre et se reproduire. Les vents constituent un moyen de locomotion qui est souvent employé par les Inseetes. J’en puis citer un exemple. Les quais de Nice et de Monaco sont par certains vents couverts d'insectes provenant des montagnes des Alpes-Maritimes. Ces .animaux, emportés par le vent, franchissent ainsi environ cinquante kilomètres et s’arrêtent sur les bords de la mer, ne pouvant aller plus loin sans risquer de se noyer. Ce fait donne une idée de la facilité avec laquelle les Hyménoptères se dispersent. Nous comptons trei/e familles dans lesquelles se répartissent les Hyménoptères réeoltés par M. A. Pavie, durant ses missions dans l’Indo-Chine. Nous allons les passer en revue. Les Formicides et les Mutillides ont été déterminés par M. Ernest André, de Gray, presque tous les autres par M. H. de Saussure, de Genève. Famille des Apides. A ce nom d’Abeillcs, s’éveillent en nous les idées de printemps ensoleillé, de ileurs parfumées, de travail, de tout le produit d’une vie active dans la plénitude de sa puissance. Si la flore de l’Indo-Glnne est remarquablement belle, les abeilles y sont largement représentées, plus môme que sur les autres continents. M. A. Pavie a sûrement franchi des vallées où les richesses de la végétation devaient attirer ces labo- rieiix insectes. On dit cpie dans ces contrées [)rivilégiécs, les es.saims cbangent de place suivant que les Heurs se montrent. Us passent l’été dans les montagnes, et l’bi- ver ils descendent dans les vallons abrités. Apis florea Fabricius Cambodge, 1898. — Cette espèce est la plus douce et en même temps la plus petite. Elle construit, dans les branebages épais des orangers et des citronniers, nn simple gâteau fixé par plusieurs points à un rameau. Rarement elle construit sou nid dans les trous des murailles. Son miel est exquis, et jouit, au dire des indigènes, de nombreuses vertus médicinales. Le IMuséum d’IIistoire natu- relle de Paris possède le premier rayon d’Apis florea Fabr. qui ait été décrit. Son histoire remonte à i8o4, l’an XIII de la République, époque à laquelle il a été figuré par Latreille, dans les Annales du Muséum d’Hisloire naturelle, pl. LXIX. Une seconde abeille, de grande taille et fort belle, est I’A/jîs dorsala Fabricius. Elle est velue de noir sur le dos avec la plus grande partie de l’abdomen recouvert MISSION PAVIE 1 ()0 criui lin (luvel sovonx, jaune dore. Son travail consiste dans un uni(|ue cl grand gà- lean ([ii’clle pend au-dessous trune hranclie dans le sons de celle-ci. Elle csl conservée <à l’élal doniesli([ne (rnne l'ac^'on Tort ré[)aiuluc dans les inonlagnes de rilyinalaya, dans des ruclics en bois, mises tians les maisons. A l’état sauvage elle est d’iiumeur très irascible. \j’Apis laboriosn Smitli, (pii semble être une race noire de la précédente, babitc les l'entes des roebers. l'dle [irodnil une grande ijuantité de cire. La grande caravane de [ilusieurs milliers de mulets, allant du \unnan à Amarapoura, en Ibrmanie, porte surloiil de la cire d’.lyus hihoriosn Sni. cl revient avec du coton de Birmanie. Enlin, je signalerai les Apis indien Fabricius et Pernni Laircille. Ce sont des es- pèces communément cultivées. Livrées à elles-mêmes, elles s’abriteni dans les trous des arbres et les crevasses des rochers. Ce sont elles, parait-il, qui donnent le plus de miel et de la meilleure qualité. Failli Ile des Mélliféuides. Xyi.ocopa .estu.vns Linné Ç Siam : de Pnom-Penli à Battambang ; Cambodge i88G. — - Bépandnc dans presque toute l’Asie cbaude, rAI'ricjue et les grandes îles Néerlandaises. Xylocopa latipes Driiry ^ Ç Cambodge ; Siam ; de Pnom-Pcnli à Battambang i88G. — Sa livrée est entièrement noir brillant, avec des ailes à mille rellets bronzés, métallirpies, d’un cITet surprenant. Le mâle a des yeux énormes qui entourent toute la tète; ses tibias antérieurs sont largement dilatés comme des mains, blanc d’ivoire et frangés de longues soies blancbes. L’aspect de cet byménoptère, un des [ilus gros du glolie, est fanlasliipie et rap[K'llc les monstres de bronze inventés par les artistes de l'Indo-Cbinc ou encore ceux que l’on voit peints dans les pagodes. — Répandue dans toute l’Asie cbaude et l’arcliipel asiatique. Xylocopa tenuiscapa A\’cstwood Ç Cambodge ; Siam : de Pnom-Penb à Bat- lambang i88G. — Espèce commune. Xyi.ocopa dissimilis Lepelctier Ç Cambodge; Siam : de Pnom-Penb à Bal- lambang i88G. — Ou l'a signalée également des Indes anglaises et de Cbinc. Les Xylocopes sont nombreux dans rindo-Cbinc : on en compte plus de trente es[)èces distinctes. Ce sont des insectes taraudeurs. Us creusent dans les bois tendres des galeries d’une régidarilé [larfaite. C’est avec leurs mandibules, courtes et puis- santes, qu’ils opèrent ce travail. La galerie est d’abord horizontale, puis elle descend brus(|ucmcnl . Le fond en est arrondi avec soin et c’est dans cette partie (pie la mou- che établit les cellules oii elle dépose scs œufs, cellules ([ui, les unes au-dessus des antres, sont séparées [lar des cloisons faites de sciure de bois mêlée à de la salive. La femelle a[)provisionnc cluujue case avec une pâtée assez liipiide, composée de miel et ZOOLOGIE '91 de pollen et sur laquelle l’œuf est fixé. Chaque cellule a sa garniture, provision que la ieune larve trouvera toute prête à son éclosion. Chez la majorité des Hyménoptères, les individus de sexe mâle se montrent quelques jours avant l’apparition des femelles. Du reste, les œufs qui leur donnent naissance sont pondus les derniers. La femelle Xylocope a donc soin de placer les œufs mâles dans les cellules du dessus de la galerie ; de la sorte, les premiers insectes qui sortiront de leur berceau n’auront pas à se frayer un passage au travers des cellules du dessus, où leurs jeunes sœurs seraient encore enveloppées de leurs langes nymphales. Cette disposition des œufs mâles, placés en dessus dans les dernières cellules construites, et les œufs femelles pondus les premiers au fond de la galerie, sont une des preuves que la mère a conscience du sexe de l’œuf qu’elle dépose dans telle ou telle cellule. Comment la chose se fait-elle? On n’explique pas encore d’une manière satisfaisante ce singulier problème, c|ui louche à l’un des plus palpitants sujets de la physiologie. 11 arrive bien souvent que les Xylocopes utilisent la cavité des bambous, pour y faire leur nid. Ceratia’a MACUI.ATA Suiitli Ç Cambodge 1886. — Cette Cératine est d’un vert métallic|ue uniforme et ne le cède en rien au Cbrysis par l’éclat de sa parure. Le mâle porte sur les segments de l’abdomen des taches noires, profondément sculptées. Ces jolis insectes ont les mêmes mœurs que les Xylocopes à côté desquels ils sont rangés dans la systématique. Ils enlèvent la moelle des tiges des plantes et des arbustes pour installer leur progéniture ou simplement pour y trouver un abri. — Commune dans les Indes. Anthophora zonata Linné. — Siam : Pnom-Penb à Battambang, 1886. — Charmante espèce qui, très anciennement décrite, n’en est pas moins une des plus belles. Son thorax est de velours fauve et l’abdomen d’un bleu de ciel mclallique de la plus grande fraîcheur, avec des bandes transversales de salin noir. On l’a signalée de rilindoustan, de la Chine, des Philippines, des Célèbes, de Bornéo, de Nouvelle- Hollande, etc... Megachile disjuncta Fabricius Ç Siam ; de Cbantaboun à Batlamliang 188G; Cambodge 188C; Siam ; Battambang tà Pnom-Penb, t88G. Les habitudes de cette Mégacbile indienne sont toutes dilférentes de celles des nô- tres, qui sont des « coupeuses de feuilles », suivant l’expression de Béaumur. I.a il/, disjuncta F. est une maçonne, si l’on en croit Charles Home, dans son récit sur les Hyménoptères des provinces du Nord-Ouest de rinde. Elle fait des cellules de tci-re gâchée. Elle construit son nid de toute pièce, ou bien elle le dissimule <à l’intérieur d’une tige de bambou. Megachile atrata Smith Cambodge, 188G. Déjà connue de Java. Haligtus ALBESCENS Smith : Ç Cambodge, 188G. — Indiipié des Indes anglaises, depuis i853. 192 MISSION PAVIE Famille des Formigides. CAl\IPo^■OTus sp. ? Ç Cambodge, 1886. Le grand genre Campomtiis, type de la sons-fainllle des Cainponolinæ, se reconnaît à sa l'onne généralement allongée ; à scs antennes de 12 articles chez les et les Ç, de i3 chez les insérées vers le indien des arêtes frontales, h une certaine distance de i’épislome ; h son llioraA: et à l’écaille de son pétiole presque toujours inermes, et an polymoipliismc de ses neutres ipii présentent, chez une même espèce, des dilTé- rences souvent fort considérables, tant sons le rapport de la taille qnc sons celui de la conformation de la tète. C’est le genre le pins populeux de tonte la famille des For- micides, puisqu’il comprend an jonrd’bni pins de /|00 espèces ou races répandues dans tontes les régions du globe. Mais ces espèces n’ayant, la plupart du temps, été dé- crites que d’après les formes neutres, il n’est pas possible de leur rattacher les indi- vidus sexués quand ils n’ont pas été capturés dans le nid en compagnie de leurs ouvrières, et c’est pourquoi les femelles et les nuàlcs isolés sont le plus souvent indéter- minables, ce qui est le cas pour la femelle rapportée par iM. Pavie. Très voisin des Campo/io/as est le genre Polyrhacliis dont les espèces, moins multi- pliées quoique toujours assez nombreuses, sont localisées dans les régions tropicales de l’Afrique, de l’Asie et de l’Australie. Elles se distinguent des Camponotiis par la forme souvent plus trapue, l’abdomen plus globideux, le thorax et le pétiole presque toujours armés de dents ou d’épines, et par l’absence de polymorphisme chez les ouvrières. Les Polyrhacliis sont des fourmis très curieuses. La plupart portent sur le thorax et le j)rcmicr segment abdominal de grandes épines, souvent en forme de crochets, qui leur donnent un aspect particulier. Elles sont fort agiles, vivent sur les arbres et les arbustes, courant sur les rameaux, les feuillages et les Heurs. Elles se fabriquent de |)etiles chambres provisoires en réunissant par de nombreux fils de soie des feuilles qu’elles maintiennent cbilfonnécs et recouvertes en partie par des débris végétaux reliés ensemble également par de la soie. C’est sous ce faible abri qu’elles font la sieste et SC réfugient au moindre danger. ()uatre rcpi’éscntants de ce genre ont été rapportés par M. Pavie, ce sont : Poi.vnnAcms l.evissima Smith Siam ; Battambang, 1886. Entièrement noire, lisse, très luisante, avec les cuisses et les tibias rouges; pilosité à peu près nulle; dos du thorax arrondi, non marginé latéralement ; prono- tum avec les angles antérieurs un peu dentiformes ; metanotum incrme ; pétiole armé de (piatrc denticules à peine sensibles. Long. 5 1/2-G 1/2 millimètres. Répartition géographique : Inde, Birmanie, Coebinebine, .lava. PoLYUiiAcms AUMATA Le Giiillou Ç. Cambodge, 188G. Entièrement noire; lète, thorax et pétiole grossièrement réticulés-ponclnés, peu ZOOLOGIE 193 luisants ; abdomen très densément et finement réticulé-ponctué, mat ; pilosité presque nulle ; dos du thorax arrondi, non marginé ; pronolumet melanotum armés chacun de deux longues et fortes épines divergentes; écaille du pétiole cubique, hidentée en avant et munie en arrière de deux fortes épines arquées et divergentes. Long. ^ 8-18 millimètres, Ç 12-14 millimètres. Répartition géographique: Inde, Assam, Birmanie, Tenasserim, Cochinchine, Siam, Java, Sumatra, Bornéo, Philippines, Célèbes. PoLYRHACHis suMATRENSis Siîi., raco HAMULATA Eiu. '5'. Siaiiî : de Ghantaboun à Battambang, 1886. Entièrement noire; tout le corps densément et longitudinalement strié, peu lui- sant; pilosité noire et abondante, même sur les antennes et les pattes. Tborax plan en dessus, ses bords latéraux tranchants et profondément incisés entre les divers seg- ments; pronotum armé de deux longues épines, métanotum faiblement bidenté ; écaille du pétiole munie, en dessus, de deux épines verticales, et, sur les cotés, de deux petites dents. Long. 9-12 millimètres. Répartition géographique: Assam, Birmanie, Tenasserim, Célèbes. PoLYRiiACius l'RoxiMA Rogci' . Siam : de Chantaboun cà Battambang, i88fi. Entièrement noire, pilosité éparse, corps revêtu d’une pubescence serrée, fine, soyeuse, d’un jaune d’or, qui couvre la majeure partie de sa surface et surtout l’ab- domen ; structure du thorax et du pétiole comme chez l’espèce précédente. Long. 8- 9 millimètres. Répartition géographique : Inde, Birmanie, Indochine, Java, Sumatra. Carerara lignata Westw. Ç. Cambodge. Le genre Carebara, qui appartient à la sous-famille des Myrmicinæ, se fait remar- quer par une extrême disproportion entre les ouvrières et les formes sexuées. Les premières sont privées d’yeux, ont les antennes composées de 9 articles dont les deux derniers forment une massue bien déterminée. Leur taille ne dépasse pas 2 milli- mètres. Les femelles, au contraire, sont énormes, massives, et semident de véritables colosses associés à des pygmées. Elles ont les antennes de 10 articles, sans massue apparente, et les yeux normalement développés. La femelle de cette espèce, rapportée par M. Bavie, est entièrement d’un marron luisant et atteint près de 20 millimètres de longueur. Répartition géographique : Inde, Birmanie, Chine, Java, Sumatra, Moluques. Famille des Vespides. Vesra ci.NCTA Fabricius Q Cambodge; Siam : Ghantaboun à Battambang, 188C; Luang-Prabang à Theng, 1888. Cette guêpe est une des plus communes de la région. Elle construit des nids 2' Série. — III. 25 missio;n pavie 194 énormes dans les l)ranclics des arln-es. L’enveloppe extérieure est en carton cassant et l'ragile, fabriqué avec des fdjrcs de bois, mêlés à de la terre et d’autres débris végé- taux, très fins, malaxés avec de la salive. Comme les matériaux sont très variés, la couleur du nid l’est également. On distingue des zones et des marbrures blanches ou jaune clair sur le reste qui est brun. L’entrée d,u nid est à l’extrémité inférieure et l’enveloppe externe a des gaufrnres rappelant celles des nids delà Vespacrabro Linné, de nos pays. Los gâteaux sont nombreux et reliés entre eux par dos colonnettes très solides. Cette guêpe, d’après les récits des voyageurs, s’irrite facilement et sa piqiire est très douloureuse. Vesva cingta F. Var. alfinis F. (\espa adinis Fabricius) J Laos; de Luang- Prabaug à 'l'iieng, 1888. Lorsqu’on po.ssèdc de grandes séries de V. cincla F. et do V. nffînis F., il est facile de se convaincre ([ne celte dernière n’est cju’nne variété de la [)remière. En elTct, on trouve des individus ayant le premier segment’ abdominal taché de noirâtre, ou bien ce segment est entièrement brun roux, etc..., tous les passages existent entre les deux colorations extrêmes. En dehors do la coideur, il n’y a aucun caractère plastic[ne dilférenliel. Du reste, je ferai remar([ucr c[ue chez les guêpes et les abeilles sociales, qui ont atteint un liant degré de perfectionnement, les caractères spécilnpies tendent à s’elfacer et deviennent dilficiles à reconnaître. La région parcourue par M. Pavie est très riche en guêpes, dont quelques-unes sont énormes. .le puis citer la Vespn innndnrinn Smitb, dont les femelles mesurent cinq centimètres de longueur et la Vespa innyinficn Smith, fort estimée des Lyssous. Ces sauvages 'riiibétains recueillent les gâteaux du nid de celle guêpe, puis les pilent et les laissent fermenter au soleil. La pâte obtenue devient alors une mé-decine pré- cieuse, un stimulant des pins énergiijucs. Il y a encore les ]^espa diicalls Smith, annlis Fabricius, velalinn Lepcletier, bicolor Fabricius, beUicosn de Saussure, vivax Smith, slruclor Sniitli, etc... enfin la F. doryloides de Saussure (|ui ressemble à un mâle do fourmi du genre Dorylas. Son corps est frêle, allongé, snbparallèlc et entièrement les lacé clair. PoLisTES iiEiiuoGUs f^abricius. Ç Cambodge, 188G. Ce Polislo habite presque toute l’Asie oii il est aussi abondant (juc l’est chez nous le Polisles pnlliciis Linné. Il fixe son nid sous les vérandas, près dos fenêtres ou aux Ijranches des arbres proches des maisons. Ce voisinage est d’autant [)lus désagréable ([ue l’insecte est irritable et agressif. Si sa picpirc n’est pas dangereuse, elle est du moins assez doidoureuso pour être redoutée. IcAïuA FEuuuGiMCA Fabricius, Ç Cambodge, 188O. llépaiulue dans toute l’Inde et l’archipel asiasticpie. IcAUiA MAUGiNATA Lepelcticr. Ç Cambodge, 188G. Abondante dans l’Inde. ZOOLOGIE 195 IcARiA NiDURANS clc SaussuFC. Ç Cambodge, 1886. Les Icaria sont des Vespides sociaux remarquables par leur abdomen globuleux avec le premier segment pédicellé, ncttcinent séparé du reste. Ils lixcnt leur nidifi- cation à des rameaux ou sur des feuillages. Le plus souvent c’est un simple gâteau de cartou souple et léger, muui de un ou deux pédiccllcs le retenant à la brandie. D’autres fois, c’est un long ruban de cellules, suspendu par une pédiccllc uiii([uc. Le nid de quelques espèces, représentant le terme le plus sinqilc de la vie sociale, est ré- duit à quelques cellules seulement. La couleur de ces guêpes est très cbangcaiite chez les babitants d’un même nid. Pour celte raison leur étude devient très dillicilc quand on n’a que des individus isolés. \ espa, Polisles et Icaria sont des byménoptères sociaux qui, de même ipie les abeilles, les mélipoues, les bourdons et les fourmis élèvent cu.x-mèmes leurs |)clits. Dès sa sortie de l’œuf, la jcuuc larve est surveillée et nourrie avec le plus grand dévouement. Chez les nidifiants solitaires, l’œuf est enfermé avec la provision de nourriture que doit consommer la larve ; la mère ne connaît point scs enfants. Famille des Euménides. Eumenes esuriens Fabricius. Ç Cambodge, 1880. Eumenes coniga Fabricius. Ç Luang-Prabang à Tlieng ; Siarn : de Cbauta- boun à Battambang, 188G ; de Baltambang à l^nom-Penb, 1886. Deux espèces communes et fort répandues dans toute l’Asie méridionale. Leur nidilicalion est fort élégante. Ce sont des demi-spbères creuses à l’intérieur, faites de terre gâchée. L’ouverture aménagée au sommet de la voûte a la forme d’un enton- noir. Les parois internes sont soigneusement polies. La mère y enroule une dizaine de cbenillcs, qu’elle poignarde de son aiguillon dans les principaux centres nerveux, de sorte cjuc ces proies restent souples et fraîches sulïisammcnt longtemps pour être mangées les unes après les autres par la larve de l’Eumène. Après la ponte de l’œuf et l’approvisionnement de cbenillcs anesthésiées, la mère cimente l’entrée et se sert, pour cela, du col de l’ouverture ipi’elle malaxe de nouveau avec de la salive. L’en- semble de celte maçonnerie rappelle une éclaboussure de boue ; et, nul ne peut soup- çonner la vie mystérieuse qui évolue sous celle enveloppe de vulgaire apparence. Rhynchium brunneum Fabricius. Ç Siam : de Pnoin-Pcnb à Battambang ; Cam- bodge, 1886. Espèce commune dans l’Inde. Famille des Sphégides. Ammopuila atripes Smith. Ç Cambodge, 1886. A été décrit de l’Inde. CiiLORiON LOB.ATUM Fabi’icius. Ç Cambodge, 1886. 9*' MISSION PAVIE Un des plus Ijoaiix liyiiiénoplères. 11 csL cnlièrement vcrl métallique, éclalaiil. Il est al)Oiidanl dans toute l’Asie méridionale. Peloi>.kus TAiiSATUs de Saussure, Ç Siain : de Ghantaboun à Battambang ; Cambodge, i88(). Beloi'.eus lîENGALENSis Dablbom. Ç Siam ; de Cbantaboim à Baltandrang, i88(). Cet insecte all'eetionne particulièrement l'intérienr des maisons. 11 construit des cellules avec de la terre gàcbéc, et il les garnit avec des araignées. 11 vit aussi dans rinde. Spuen. NiGiucES Sniitb. Ç Cambodge, i88ü. Insecte cosmopolite babitant l’Afrique, l’yVsie et l'Australie. Ceuceuis iNSTAiiii.is Siiiitli. 0^ Ç Cambodge, i88C. Signalé de l’Inde et de la Cbine. Sri/.us PLsn.Eus llandlircb. Ç Cambodge, i88G. Uépandu dans tout l’arcblpel asialicpie. Larua simili. ima Smitb. 0^ Ç Cambodge, i886. Signalée de l’Inde. Larra subtesseli.ata Sinilli. Q Cambodge, i88G. Indic|uée comme babi- tant aussi l’Inde et l’arcbipel asiatique. Lyroda eormosa Smitb. Ç Cambodge, t88G. Etait connu des lies Célèbes. Les Spbégides sont des insectes prédateurs, doués d’une sagacité étonnante pour découvrir leurs proies. Les uns cbassent des cbenilles, d’autres les orthoptères; beau- coup se spécialisent, soit aux diptères, soit à certains coléoptères ou encore aux bymé- noptères mcllileres, etc... Leur talent consiste à surprendre un gibier de choix et à le paralyser ; ils l’emportent ensuite dans leur nid où leur petit pourra le dévorer sans danger. Famille des Ciirysidides. Les Ciirysidides ont des couleurs métalliques éclatantes. Leurs téguments sont d’or, encbàssés d’émeraudes et de sapbyrs, mêlés aux émaux les plus licbement nuan- cés. Uu certain nombre d’entre elles, appartenant surtout à la faune poléarctique, ont des teintes feu resplandissantes, ce qui leur vaut du reste leur dénomination de Chrysis. Dans l’Indo-Cbine, elles sont abondantes, comme dans tous les pays cbauds nourrissant de nombreux Spbégides, Euménides et Alelliférides, car nos jolies mouebes sont parasites des nldiliants solitaires. Elles surveillent avec assiduité la construction du nid des botes qu’elles ont eboisis, et dès que rapprovisionnement est terminé, avant la clôture des cellules, elles y déposent leurs œufs, prolitant d’une courte ab- sence des nidifiants. La larve de Gbrysis naît quelques jours après celle de son bote, ZOOLOGIE 197 qu’elle dévore lenlemenl pendant que celle-ci consomme de son côté les pro- visions. La Chrysis shanghaiensis Smith a de tout autres mœurs. La mère s’attaque aux grasses chenilles d’une famille de Lépidoptères, appelés Limacodides, lorscpie celles-ci sont enfermées dans leurs cocons. La Chrysis, à l’aide de ses mandihules, jiratiquc une petite ouverture dans le cocon, qui est en laque d’une dureté invraisemhlable. Avec de la patience, elle y arrive; puis, par cette ouverture, elle introduit son ovis- capte et dépose son œuf sur la chenille, très prohahlement après avoir anesthésié la place où elle le fixe. A l’encontre des Clirysis d’Europe, qui n’ont pas de glandes à venin, la Chrysis shanghaiensis Sni. en [)ossède de très développées et elle doit assuré- ment en faire usage au moment delà ponte. Les Cleples qui formetit une petite tribu de la famille des Chrysididte, ont eux aussi des glandes à venin, qui leur servent à paralyser les larves des Tenthrédinides, dans les mêmes circonstances. 11 y a donc deux manières d’opérer, chez les Ghrysidides. Celles qui ont des glandes vénénifiques ont des habitudes analogues h celles des Ichneumonides : celles qui sont dépourvues de glandes à venin placent simplement leurs œufs dans le nid des nidifiants. Semblables à de petits météores ailés, les Chrysis sont toujours en mouvement et leur capture est dilficile. Il ne faut donc pas s’étonner si M. Pavic n’en a recueilli qu’un très petit nombre. CmiYsis rusciCENNis Brullé. Ç Siam : de Chantahoun à Battamhang, 188G ; Laos : Luang-Prahang à Theng, 1888. Cette espèce a été capturée en Egypte à Bamlé, en ÎNlésopotamie, dans l’Hindoustan, l’Annam, Geylan, la Chine, Bornéo, Célèbes, les Philippines, l’Australie, etc. Chrysis virtdans Radoszkowsky Siam : de Chantahoun à Battamhang, 1886. Connue du Caucase, de la Perse, du Turkestan, de Dardjiling. Chrysis principalis Smith. Ç Siam : de Chantahoun à Battamhang, 188G. Déjà signalée de dilférentes localités de l’Ilindoustan, du Siam, du Tonkin, du Thibet, de Chine, de Java, des îles Célèbes, Moluques, etc. Stilbum splendidum Fabricius. Ç Siam : de Chantahoun à Battamhang, 188G. Répandu en Europe, en Afrique, en Asie et dans la région australienne. Stilbum splendidum Fahricius Var. aniethystinum Fahricius Ç Gamhodge, 1886. Même aire de dispersion que le type. Famille des Mutillides. M. Pavie a recueilli deux représentants de la famille des Mutillides qui sont, comme on le sait, des Hyménoptères solitaires, parasites d’autres insectes du même MISSION PAVIE 198 ordre, mais dont le genre de vie csl encore peu connu. Les femelles sont aptères et c’est à ce sexe (pi’apparticnt l’espèce suivante (pii fait partie du genre Mulilla |)roprement dit. M UTiLL.v Nnuiîis Kohl. Ç Camhodge, 188C. Noire, avec le thorax rouge; second segment de l’abdomen orné, près de sa hase, de deux taches assez grandes arrondies, de [luhescence januàtre ; troisième et (piatrième segments enlièrement revêtus en dessus de semhlahle [iidiescence ; thorax subrectangulaire ; pygidium longitudinale- ment riilé ; éperons pâles. Long. 7-8 millimètres. Répartition géographi([ue ; Inde, .lava. LUie seconde espèce a été recueillie par iM. A. Ravie dans le Camhodge en i88(i. Llle est très voisine de la Miililln (dinlls Lcpelctier. .Mais comme les exem[)laires sont du sexe mâle, on ne sait à (|uelle femelle les attribuer d’une manière positive. Famille des Scoliidks. Les mœurs des Scoliides sont singulières. Pendant (jue les mâles se balancent au gré du vent, faisant miroiter les mille rellets de leurs ailes, les femelles fouissent le sol. Celles-ci sont merveilleusement adaptées à la vie souterraine. Avec leurs grosses pattes épineuses, elles se frayent un [lassage dans les terreaux, les racines des plantes et juscjuc dans les arbres creux, à la recherche des larves de Coléoptères Scarabéides, sur lesquelles elles Qxent leurs ceufs. Les larves (pii en sortent dévorent celles de ces Scarabéides. En ce sens on peut regarder les Scoliides comme des insectes utiles. La faune asiati(|uc est la plus riche en espèces de cette famille ; elle en compte plus de cent. Scoi.iA KuniGiNOSA f’abricius. $0^ Cambodge, 1886. Répandue dans l’Inde et l’ar- chipel asialifjue. ScoLiA MOLESTA (le Saussuie 5, Camhodge ; Siaiii : de Pnom-Penh à Ratlambang, i88(). Vit dans toute l’Asie méridionale. ScoLiA GYANii'ENNis f'ahrlciuti Ç, Ciamliodge, i88(). Connue également do Ceylan et de .lava. ScoLiA EOiiAMiNATA (le Saiissure 0^, Cambodge ; Siam : de Chantaboun à Battam- bang, 1886. Espèce cosmopolite. ScoLiA musuTA de Saussure Ç, Cambodge, 188G. Vit dans l’Inde. Famille des Tipiiiides. Un seul représentant de cette famille a été rapporté par M. A. Pavie; il appar- tiont à une espèce décrite par F. Smitb, en i855. MISSION PAYIE PL .XII, ib 1 Salius Pavianus, Sm^ss . / t Pompikis suspectus, ^ 2, 5 5“5^5‘^Me|ischus ruficeps, 3 3“'Priocnemis parcedentalus, ^ 6 6“'Selaiidria(Monopîiadnus) Paviei Sauss.,^ hnp. TaJteur I ZOOf.OGIE 190 Tiphia rufipes Smilh. Ç Cambodge, 1886. On connaîl encore peu d’espèces de Tiphin liabitanL l’Indo-Chinc, cL leurs mœurs sont pour ainsi dire lolalement ignorées. Famille des Pompilides. Les Pompilides sont destructeurs d’araignées. Doués de beaucoup de légèreté et de vigueur, ils montrent en outre une intelligence remarquable pour capturer leur gibier qui est redoutable et pourrait se défendre avec avantage. C’est ordinairement dans leur repaire que les Pompiles viennent les traquer et par mille ruses déjouer ou vaincre leur résistance. S’ils ne peuvent réussir à s’emparer de l’araignée dans leur retraite, ils l’ont facilement à la course dès qu’elle est délogée. Ils plongent leur aiguillon dans le céphalothorax du monstre qui reste plus ou moins paralysé. Ils le traînent ensuite dans un recoin où ils l’enfouissent après avoir fixé un œuf soit près de l’ahdomen, soit à la base d’une patte. C’est à cette famille qu’appartiennent les plus intéressants Hyménoptères recueillis par M. Pavie. Trois especes étaient inconnues. Leur diagnose a été rédigée par M. de Saussure et leur portrait est dû au talent de M. A. Poujade. Saliüs Pavianus de Saussure n. sp. Cambodge, 1886. Ç. Gracilis, ater, sericeo, vcl argenteo-sericans ; ahdomine apicerufo. Caput orbi- culare, compressum, perpendiculare ; facie leviter depressa, sulco longiludinali sub- lili. Oculi parallcli. Clypeus transversus, inargine infero recto, angulis rotundatis. Antennæ et palpi nigri. Thorax parallclipipcdus. Pronotum haud sulcatum, angulis rotundatis. Motothorax supra leviter inæqualis, depressione transversa ohsoleta ante apicem ; utrinque tuhcrculo ohsolcto compresse ante stigmata ; postice fore perpendi- culariter truncatus, marginc dorsali postico suhconcavo. Faciès poslica nonnihil coiicava, ejusmargo superior sublrapazine-arcuatus, utrinque in angulum trigonalum desinens ; margo inferior transversus, rectus, in cesticulum rotuudatinn tuinidus, utrinque angulum prominulum rotundatum formans ; margines latérales inter angulos hinos valde sinuati. Abdomen suhprismaticum, scriceo-nitens, leviter cya- nescens, hasi rotundatum ; segmenlis 2-6 rulls. Pedes graciles, longiusculi, nigri. Tibiæ anticæ subtus ad exteriorem spinis hrevibus /j, de reliquo inermes (calcarihus exceptis). Tibiæ posticæ supra ac subtus spinis hrevibus 4-3. Alæ limpidæ ; anticæ venis principalibus et stigmate nigris, venis dise! brunneo-ferrugineis. Areola radialis ovata-lanceolata, areola cubitalis 2“ latior quam altior, obliqua quadrata, i'» venam reciirrcntcm ad 2/3 longitudincm excipiens ; 3^* areola cubitalis major, trapezina, areolam radialem vix suparans, 2™ venam rccurrentcm in medio vel paulo ante me- dium margineni excipiens. Vena cubitalis ante marginem apicalem alæ evanida. Alaruni posticarum vena analis apice valde uncinata, cum vena discoidalis continua ; bæc basi parum aixuata. PI. XII, fig. 2. 200 MISSION PAVIE Fcininæ coiilormis ; molalliorace laiiicn breviore, magis gibberoso ; anlcnnis brcvibus, pl. XII, fig. i. Long. $ i6 ; 0^ i3; alæ $ 1 1 , 5 ; cP' 10, 6 inillimèlres. PiuocNEMis FULGiDiPENNis de Saussurc Ç. Dc Luang-Prabangà Tlieng, 1888. Gonnn de Gcylan. l'uiocNEMis FLAVus Fabricius. Ç Gambodge, 1886. Signale de Singaporc, Bornéo, Sumatra, Gilolo. Priocnemis parcedentatus dc Saussurc n. sp. De Luang-Prabang à Tlicng, 1888. Ç. Gracilis, niger, fusco birlus ; antennis, capite, pi’onoto, mesonolo, tcgulls, luclanolo superne, pedibusque, aurantiacis, auranlio-scriceis ; alis fusco-vlolaceis. Man- dibube rufæ, apicc uigræ. A crlex supra anlennas roslrum Irigonalcin sulcatum cITi- ciens. Glypeus transverso-lrapezinus, inarglnc infero lato, recto. Metanotum basi utrincpic tuberculatum, latcralitcr obsolète rotundato-carinatuni, superlicic remote transverse elevato-strigatani. Tibiæ posticæ extus seriebus 2 spinaruin arinatæ ; sérié supera basi oblique crenala, crenulis 7-8 paruin latis. Tarsi postici articulis basi breviler nigris, unguibus apice l'uscis. Ungucs unidentati. In alis anterioribus areola radialis rbomboidali-lanceolata, a])ice bebetata ; areola cubitalis 2“ elongata, margine a[)icali perpendiculari, margine postico primam venam rccurrentem paulo ante a|)icem ; tertia areola cubitalis secundam venam recurrenlam ante medium, exci- piente. In alis posticis vena analis cum vena discoidali sigmoidaliter continua. Long. 2/j millimètres ; alæ 20 millimètres. Pl. XII, fig. 3 et 3‘‘. Ressemblant par sa livrée à la Mygnimia liolleiüotla, Sauss., mais plus grêle, à pattes plus longues, à metanotum moins caréné sur les côtés, moins l'ortemcnt strié, à tibias postérieurs non carénés au bord interne, et n’olVrant pas de dent au cba[)eron. PoMPiLus SUSPECTES de Saussure n. sp. Gambodge, 188b. Ç. Niger, ciuereo-scricans ; abdomine ruib, apicc nigrcscentc. Antcnnæ et palpi nigri. Gaput pone oculos coriacco-rugulosum. Oculi sensim j^arallcli. Glypeus valde Irausversus. Mandibulæ in medio rul'o-notata'. Thorax subcompressus, subtiliter coriaccus ; mclatborace lævigato, argenteo-nitenti. Pedes sericantes, calcaribus libiarum spinis et unguibus tarsorum ruiis. Tibiæ baud longe spinosæ. Tibiæ anticæ subtus, extus spinis mediocribus l[. Tibiæ posticæ supra spinis G: 5. Alæ lusco- nebulosa’, venis l'uscis, limbo apicali obscuriore ; stigmate crassiusculo. Areola radia- lis brevis, latiuscule [)iril’ormis, 2“ areolam cubitalem vix superans ; areolæ cubitales 2“, 3“ subæqualcs ; 2'* oblique trapezina, 3^ ad ar. radialem valde coarctata, secun- dam venam recurrentem paulo ante medium vel in medio excipiente. In alis posticis vena analis apicc uncinata, cum vena discoidali continua, vel subcontinua. PL Xll, lig. A Long. 11 inillimèlres, ala 8 millimètres. Espèce très voisine du P. clialybealus, Dablb. d’Europe. Gbez celui-ci l’abdomen ZOOLOGIE 201 a scs quatre derniers segments franchement noirs ; le thorax tout entier est lisse ; le métathorax est un peu excavé ; la 2*^ cellule cubitale de l’aile est moins aiguë à son angle interne; la 3*' est plus petite et reçoit la nervure récurrente un peu après son milieu ; enHn à l’aile postérieure la veine anale s’insère un peu avant le point d’ori- gine de la veine discoïdale. Famille des Stéphanides. La famille des Stéphanides fait le passage des Ichneumonides aux Evaniides. Ce sont des insectes parasites, qui, avec l’aide de leur longue tarière, peuvent atteindre des larves de Coléoptères ou d’IIyménoptères abritées sous des écorces de végétaux ou derrière une muraille de maçonnerie. Leurs larves sont carnassières et vivent géné- ralement aux dépens de celles des Coléoptères Xylophages ou d’IIyménoptères soli- taires. Leurs trochanters sont de deux pièces, leurs antennes sont droites, leur pros- ternum forme une sorte de cou plus ou moins long enfermant les ligaments qui relient la tète au thorax et leur adomen est fixé le plus souvent sur la partie supérieure du segment médiaire. ^I. A. Pavie a rapporté plusieurs individus d’une espèce fort curieuse et queM. de Saussure a reconnue inédite. Megisciius RUFicEPS de Saussure n. sp. Ba-Chicu, arrondissement de Saigon. i886 ; Cambodge, i886. Ç. Validus, cincreo-hirtus, M. farcati (Brullé) staturæ et illi siniillimus. Cajîiit rufum, ore nigro, palpis fuscis. Antennæ nigræ, hasi superne rufæ, i° articulo rufo. Caput anterius rugato-punctatum, liaiid arcuato slrigatum, supra crassissime arco- lato-punctatum, in vertice rugis transversis elevatis i-4 instructum ; occipite vitta longitudinali transver.sa striata. Frontis depressio suhrhomhoidali, rugosa, per tuher- culos riigiformos 5 nigros circurnscripta, marginibus infero-lataralibus vittam Iransvcrsa-strigatam notatis. Pronoti colliim crasse transverse plicato-strigatum. Mesonotum crasse crihroso-punctatum, haud strigatum. Tegiilæ rulidie. Mesopleuiae dense piinctatæ. Scutcllum et postscutellum rugulosa, hasi et apicc polita. Metano- tum crassissime foveolato punctatum. Ahdoniinis petiolus ut solitiim confertini transver.se striolatuni. Abdomen de reli([uo lævigatiim, scricans, basi petiolari rugu- losa. Tercbra nigra, annulo ante apiceni longiusculo albido. Pedes nigri, politi, artubus rufo-tcstaccis. Coxæ posticæ plus minus crasse siibsquamoso rugosæ, ac punctalæ, superna apicc transverse strigatæ. Femora postica subtus crenata, dentibiis- que 2 armata. Ungues rufæ. Alæ nebiilosæ, venis nigris. Ç Long. 19-27; thoracis 4,5-6; petloli 6, 6-9, 5 ; alæ io,5-i6,5; oviposit. 26,5-34 millimètres PL XII, fig. 5, 5“, 5'' et 5'. Espèce bien caractérisée par sa sculpture. Chez le M. furcalns du Brésil la face est couverte de stries arquées ; le thorax et les hanches sont lisses avec des ponctuations éparses ou espacées. 2'’ Série. — lit. 26 202 MISSION PAVIE Obs. — Deux luàlesdctrès peliLe taille, capturés au Siain, pourraient se rapporter aux femelles décrites. Ils dill'èrcnt de ces dernières par leur tète entièrement rousse, à occiput presque strié comme chez le borneensis, et par la sculjjture du corps qui est moins prononcée, le pronotum étant chez l’un à peine strie. Long. lo milli- mètres. M. do Saussure donne, comme point de comparaison, la description suivante, qui est celle d’une espèce également inédite qu’il a reçue de Bornéo. Megischüs borneensis de Saussure n. sp. Bornéo. 0^ Ç. il/, riificipe simillimus, ejusdem pictura ; capite tamon toto rufo, tantum mandihulis apice nigris. Antcnnæ nigræ, i“ articulo rufo. Caput sicut in specie, lau- data iiisculptum sed superne totum et occipite transverse arcuato-strigatum. Faciès rugoso punctata, nonnunquam tamen ulrinque strigis nonnullas valde obliquas ohferens, vol tota transverse ohsoleta arcuato-strigata. Mesonotum politum, cribro- sum, antica utrinque punctis conlluantihus crasse strigatum ; scutello polito. Goxæ posticæ transverse elevato-rugatæ, ac striatæ. Femora postica subtus crenata, dentibus que 3 armata (i ante medium, 2 prope apicem). Alæ fusco nebulosæ, in medio vitta trans versa vel macula fusca. ^blriet. — a. pedibus fusco-rufescentibus. b. in Individuis minoribus et in maribus, sculptura incomplète expli- cata. Ç. Long. iq-Si ; tboracis 4, 8-7, 5 ; petioli 6-10; alæ 11-17; ovi pos. 22,5- 4o millimètres. cr’'. Long. 25 ; tboracis 4.6 ; petioli 6,5 ; alæ 12 millimètres. Famille des Tentiirédinides. lies Tentiirédinides de l’Indo-Cbinc sont très peu connues encore. M. A. Pavie en a capturé une seule espèce, mais elle est inédite. Elle est donc doublement intéres- sante. Elle se range dans la tribu de Selandriinœ et M. de Saussure la décrit ainsi ; Selxndria (Monopii.adnus) P.vviei de Saussure n. sp. Slam : Battambang, 1886. Ç o^. Grassiuscula, tota atra, leviter cærulescens. Antennæ apice bruimeæ vol rufescentes; carum articulus 3° quarto computalis æquiloiigus et ijuinto (vel lon- gior). Occiput subacutus. Yertex pone unumqulmquc ocellum posticum sulco longiludlnali et inter lllos postlce puncto impresso, notatus ; Inter sulcos baud tumidus. Os brumiescens. Pedes brunnescentes vel tibiis et larsis brunncis. Alæ fusco-nebulosæ, infuscatæ, apicæ clariores ; venis nigris. Stigma parum latum. Area radialis acutissima; ejus vena dividens parum obliqua, in medio margine secunda' areolæ cubitalis incidens. Areola cubitalls 2“ quam terlla dimidio brevior, ZOOLOGIE 2o3 priinani venam recurreiitcni iii inedlo iiiargliic excipiens, 3” areola ciihilalis iiiUis acuta, secundam venam recurrciilem sensiin in icrlia parte basali excipiens. Areola lanceolata longe peliolata. Alæ posteriores cuin areola diseoidali unica. Long. 7 ; alæ 6,5 millimètres, PI. XII, Hg. 6 et6“. Explicalion de la Planche XII. HYMÉNOPTÈRES 1 Salins Pavianus de Saussure n. sp. 2 Salius Pavianus de Saussure Ç n. sp. 3 Priocnemis parcedentatus de Saussure Ç n. sp. 3a Ailes antérieure et postérieure du Priocnemis parcedentatus Sauss. 4 Pompilus suspectus de Saussure Ç n. sp. 5 Megiselius ruficeps de Saussure Ç n. sp. 5a Tête vue de face, du Megiselius ruficeps Sauss. 5 b Tête et protliorax du Megiselius ruficeps Sauss. vus de profil. 5 a Patte postérieure du Megiselius ruficeps Sauss. 6 Monophadnus Paviei de Saussure n. sp. 6a Ailes antérieure et postérieure du Monophadnus Paviei Sauss. 2o4 MISSION PAVIE NÉMIOl’TÈFiKS M. lieiié iVIarliii, le distingué ciiloniologiste, à qui M. Bouvier a fait aj)|)cl pour la déterniiuatiou et la classilication de tues Névroptères et qui a bien voulu s’eu charger, iii'a apj)ris que j’étais uu des pj’eniiers ayant rapporté eu France un certain nombre de libellules de l’Indo-Clnue et qu’avant ces dernières années, aucnn explorateur n'avait cherché à observer et à captin-er ces admirables insectes, pourtant très eommuns partout, très apparents et souvent d’une taille remarquable. Il m’a aussi fait eonnaître que depuis, quelques chasseurs ou entomologistes, M . Fruhstorfer, de Berlin, et d’autres, ont récolté, en Annam, au Tonkin, aussi au Cambodge, une grande quantité d’odonates inté- ressants et qu’en comparant le résultat de toutes ces chasses avec les insectes pris par d’anciens explorateurs ou figurant dans les musées et les collections particulières, on pouvait établir une liste des odonates, décrits ou connus de l’Indo-Chine. Cette liste qui était à faire, M. Bené Martin l’a établie et je la publie ci-après; elle comprend avec le produit de mes récoltes près de cent qua- rante espèces. Je lui suis iidiniment reconnaissant de me l’avoir fournie ainsi que des renseignements généraux qui m’aideut à les présenter. Liste des Névroptères de l’Indo-Chine. Par M. René Mautin ^ Considérations générales. La région indo-chinoise qui comprend la Cochinchine, le Cambodge, I. M. René Martin a fait sur les Névroptères des études toutes spéciales ; il leur a consacré un certain nombre de mémoires ; il a publié d’autre part des observations sur les mammifères, les oiseaux, les reptiles et les poissons indigènes. ZOOI.OGIE ao5 le Laos, l’Annam et le Tonkia possède une faune odonalologique très riche, tant au point de vue des espèces qu’au point de vue des genres. Dans CCS contrées, pourtant, le nombre des espèces spéciales, de celles non observées en dehors de leurs limites, n’est pas très considérable, mais on y trouve, fortement représentées, la faune de l’Inde, celle de la llirmanie, celle de l’Archipel de la Sonde et même la faune de la Chine méridionale. En ellèt, une foule d’insectes, plus ou moins communs à Bombay et Ceylan, à Java et à Bornéo, se rencontrent aussi, très nombreux, dans l’Indo-Cbinc française qui semble être un lieu de rendez-vous central pour les Odonates de toutes les Indes orientales. On pourrait même soutenir que la région qui nous occupe est, pour beaucoup de genres et d’espèces, le pays d'origine, d’où les insectes ont rayonné aussi bien au Nord, qu’à l'Est à et l’Ouest. Jusqu’à présent, notre grande colonie ayant été peu explorée par les Névroptéristes, aucun auteur n’a essayé, faute de matériaux, de dresser la liste de ses odonates. Un seul ouvrage dû à M. de Selys-Longebamps, traite d’une faune voisine. Sous le titre : « Les Odonates de la Birmanie », l’éminent entomologiste a énuméré 88 espèces réparties en 49 genres. Dans ce nombre, il catalogue seulement 17 ou 18 espèces spéciales à la Birmanie et parmi ces dernières nous en retrouvons plusieurs qui habitent aussi le Cambodge, l’Annam et le Tonkin. Les Odonates de l’Indo-Cbine ont absolument les mœurs que ces insectes ont partout ailleurs et on ne connaît pas d’exemple d’une espèce ayant des habitudes anormales ou extraordinaires. Les larves vivent, durant une année ou deux, les unes dans les eaux courantes, d’autres dans les eaux stagnantes, d’autres à la fois dans les étangs et dans les rivières. Un jour, de préférence le matin, la larve sort de l’eau et s’arrête, exposée au soleil, accrochée à un brin d’herbe, à un jonc, sur une pierre ou sur le sable du rivage. La peau se fendille sur le sommet delà tête et du thorax, et Fimago sort lentement de son enve- loppe larvaire en une demi-heure à peu près, pour, aussitôt séchée et ralfermie, prendre son essor et commencer sa carrière de chasseur aérien. MISSION PAVIE 2oG Pendant cette vie qui dure une quinzaine de jours, un mois et davan- tage, l'insecte parlait, en Indo-Cliine, comme partout ailleurs, ne cesse de pourcliasser les lépidoptères, les névroptères et surtout les diptères qu'il saisit le plus souvent au vol et dont il fait une grande destruction. Comme en Amérique, où le fait a été dûment constaté, il doit, en Indo- Cliine, dévorer une immense quantité de moustiques et doit ainsi être considéré comme un insecte utile à l’homme. Les Odonates ont, partout, les mêmes ennemis : Odonates de plus grande taille, araignées, fourmis, petits mammifères, reptiles, oiseaux. Les noms spécifiques de ces ennemis ont été relevés en Europe et aux Etats-Unis ; ils ne l’ont pas encore été en Indo-Cliine. An Cambodge, les Libellules ne dérogent pas à leurs babitudes ; elles volent le long des rivières, des ruisseaux, des lacs et des marécages, dans les bois, souvent très loin des eaux. La plupart circulent au grand soleil, quelques-unes préfèrent les endroits ombragés et chassent jusqu’à la nuit. Aucune n’est nocturne. Comme saison, les meilleurs mois pour les observer, en Indo-Chine, sont les mois de juin et de juillet, e’est-à-dire l’époque de la saison des pluies, qui commence au Tonkin, en avril-mai pour finir en oetobre, tandis qu’en Annam, elle commence en juin pour se terminer en no- vembre ou décembre. Il doit en être de même au Cambodge. A la vérité, une foule d’espèces volent, durant toute l’année, aussi bien pendant la période sèche que pendant la saison des pluies, presque toutes les Libellulides par exemple elles Calopterygines. Les /Esclinides, au contraire, n’apparaissent qu’au moment des pluies. La représentation proportionnelle des familles n’est point, en Indo- Cbine, la même qu’en Europe. Les Libellulines y sont fortement repré- sentées, les Cordulines le sont fort peu, seulement par quelques Macromia et probablement par une ou deux espèces d’Epopbtbalmia. Les Gompbines sont très nombreuses et très remarquables, les Cordulegastrines, peu nombreuses en espèces, comme partout ailleurs, sont représentées par deux ou trois espèces spéciales. La famille des Calopterygines compte de nombreuses espèces. Les ZOOLOGIE 20 7 Agrionines sont moins connues, mais, sans aucun doute, on y trouvera, de cette famille, des espèces inédites et beaucoup d’espèces indiennes ou malaises. La liste suivante, qui s’enrichira certainement dans l’avenir, établit à peu près le nombre des espèces observées jusqu’à présent dans l’Iiido- Cliine française. Famille des Libellulides. Trib. LibelluUni. lu TiioLYMis TiLi.AUGA Fabi'. Espccc communc dans touLeslcs Indes orlenlalcsel au Japon, de meme qu’en Afrique. M. Pavie l’a prise à Bangkok. 2“ Paintaca flavescens Fabr. Espèce presque cosmopolite. Commune en Indo- Clilne. 3” Hydrobasileus extraneus Kirb. Habile les Indes orientales ; assez commune en Birmanie, auTonkin, au Cambodge. 4° Camacinia gigaa’tea Brauer. Philippines, Ambolne, Malaisie, trouvée aussi au Cambodge et au Tonkin. 5° Camacinia Harmandi Martin. Sikkim et Tonkin. Voisine de la précédente dont elle pourrait n’être que la race indienne. G” Tramea ciiiNENsis Degcei'. Magnifique espèce qui habite îi la fois les Indes orien- tales et la Chine. Semble commune auTonkin, en Annam, au Cambodoe. 70 Tramea Burmeisteri Kirby. Indes orientales, Saigon, Tonkin. 8“ Rhyothemis variegata John. Très répandue des conlins de l’Inde jusqu’en Chine et à Java. 9“ Biiyothemis siM.ENDiDA Raiiih. Probablement une race indo-chinoise de la pré- cédente. Annam, Tonkin, Cambodge, Chine. 10” Rhyothemis PiiYU.is Sulz. Commune de l’Inde à Célèbes. Prise par M. Pavie au Cambodge. 1 1“ Rhyothemis Fuliginosa Sclys. N'était connue que de Chine et du Japon. Trouvée en abondance au Cambodge, en Annam et au Tonkin. 2o8 MISSION PAVIE 12" Riiyotiiemis PLUTONi.v Sclys. Bengale, Tonkin. Peut cire une petite race de la l'nliginosa. i3“ NF.uiioTiiEiris sopiiiioNiA Drupy. Inde et Cliine. Coinmnnc en Indo-Cliine. i/i" Neuuotiieaiis feuctuans Fabr. De l’Inde à l’yVnstralie. ib” Neuuotiiemis eqüestris Fabr. Extrèmenient commune partout de l’Inde à la Cbine. Excessivement commune au Cambodge. 16“ Neüuo i'iiemis feuaeis Burin. Très voisine de la jirccédento et jjlus spéciale à Suinaira, aux Moluques, etc. llaliile Siam el le Cambodge. 1 y" Neuuotiiemis ixteumedia Itainb. Inde. Birmanie, Cambodge, Coebinebine. 18“ Paupopleuua SEXMACüLAT V Fabr. .loHe petite espèce, presque spéciale cà l'indo- Cliine, d’où elle rayonne sur la Cbine et le Sikkim. Kj'' Dipuvx niîYAS Selys. Depuis que M. de Selys l’a décrite dans sa faune de la Birmanie, on l’a trouvée communément dans l’Iiule et à Ceylan, au Tlùbel, en An- nam. M. Pavic l’a rapportée du Cambodge. 20“ Tiutiiemis auuoha Burin. Toute l’Indo-Cbine d’où elle rayonne sur l’Inde et la Cbine. Variable, surtout quant à la grandeur et à la coloration des taches des ailes. 2 i" Tiutiiemis FESTi VA Bainb. De rinde à la Papouasie. Partout en Indo-Cbine. Les mâles sont excessivement communs, les fcinel les assez rares. 22“ Biwciiytiiemis coxtamixata Fabr. Commune en Indo-Cbine, commune dans rindc et à (ieylan, aux Pbilip|)ine5, dans la Cbine méridionale, aiussi dans rarcbipel de la Sonde. 23" CiiocoTiiEMis EUYTiiitEA Blullé. Espècc répandue dans tout l’ancien monde. Conmmne en Indo-Cbine. 2/1" CiiOcoTiiEMis SEUviEiA Diui y. \ oisiiie de la précédente. Indo-Cbine, Cbine et Japon, Pbilippines, .Malaisie. 25" Buaciiydiplvx indiga Ivirby = Gestroï Selys. Inde, Birmanie, Tonkin. 2(i" Bkaciiydipi, vx ciiALYU.EA Brauor. Pbilippines, Bornéo, etc. Les exemplaires du Tonkin sont de très grande taille. 27" Buaciiydipi.ax soiiiuxA Selys. Ceylan, Birmanie, d’onkin, Cambodge. 28" UuoTiiEMis SANGUixEV Buriii. Dc 1 liidc aiix Pbili[)pincs. Comnmnc au Tonkin cl trouvée au Cambodge par M. Pavie. 21)" ( IxYciiOTiiicMis AiixoïiMis Brauci'. Observée à Luzon et au Siam. Une espèce ZOOLOGIE 209 Ires voisine liabilc Java. Les individus pris au Tonkin sont d’un aspect diHercnt de celui du type. Si ce n’est une espece particulière et nouvelle, c'est une race bien carac- térisée. Les dilTércnccs sont les suivantes entre le type et la race « Tonkinensis ». O. abnorinis type. Lèvre inférieure largement jaune aux lobes latéraux. Triangle occipital noir avec deux taclics jaunes. Segments 4-7 de l’ab- domen brun rouge, les articulations fme- ment jaunes, les arêtes latérales, le bord postérieur, l’arête dorsale limbes de noi- râtre. 8-10 brun rouge, liinbés de noirâtre, l’arête dorsale rouge. Surface inférieure brun rouge, une petite tacbe jaune au 2’^ segment près des organes génitaux. O. tonkinensis. Lobes latéraux de la lèvre inf. étroite- mement limbes de jaune. Triangle occip. jaune, à pointe étroitement noire. Seg- ments 4-7 noirs avec une tacbe dorsale médiane jaune successivement plus grande et des lunules latérales jaunes successive- ment plus petites. 8-10 très noirs. Surface inférieure noire, segments 8-7 à bande médiane jaune assez large, 8“ à deux taches jaunes. Ce sont les dilTérences entre la dcscrijDtion de Brauer et l’espèce ou race du Ton- kin. Toutefois, l’abdomen rouge foncé chez le type, très noir marqué de jaune citron chez l’autre en font deux insectes d’apparence assez dissemblable. 80'’ PaoïouTiiEMTs LiNEATA Braucr. De l’Inde aux Plnlippincs et à l’arcbipel de la Sonde. 81“ Protortiiemis metallica Brauer. Malacca, Bornéo. Un exemplaire du Cam- bodge. 82“ Latiirecista simulans Selys. Paraît rare en Indo-Cbine. 88“ Libeleula zonata Burin. Commune de Chine et du Japon. Trouvée au Tonkin, 84“ LvRiOTnEMis CLEIS Brauei’. Mindanâo, Bornéo. Tonkin et An nam. 85“ Calotuemis piuapea Selys. Malacca. Tonkin, Annain, Cambodge. 86“ Calotuemis magsificata Selys. Malacca. Un exemplaire Ç du Tonkin. Cette femelle se rapporte très exactement à la description du ^ donnée par AI. de Selys. L’abdomen mesure 85 millimètres, l’aile inf. l[2 millimètres. L’abdomen est rouge carmin à l’exception du 9“ segment noir avec une tacbe rouge de chaque côté de l’arête dorsale, et du 10“ tout noir, très court. Les appendices très courts, de la longueur du 10“ segment, noirs, minces, pointus, séparés par une protubérance noire et poilue. Les ailes sont tachées de brun à la base, entre la sous-costale et la médiane, et entre la sous-médiane et la postcostale. 2® Série. — III. 27 2 10 MISSION PAVIE 37“ Zyxomm.v petiolatum llainlj. Inde d’iiiie part. Malaisie d’autre part. Trouve en Anuaiu et au Tonkin. 38" OuTiiETRUM SABiNA Drurv. Espèce des Indes orientales jusqu’à l’Australie, aussi en Asie Mineure. Très connnune partout en Indo-Cliine. 39" OuTUEïBUM OBLiTUM Ratub. Iiides orientales ; Cambodge, Tonkin. /|0" OuTiiETituM LUzoNicuM Riauer. Philippines, Malaisie, Pirmanie, Tonkin. ^ii" OuTiiETUUM iNTEUNUM iM . Lacbl. Décrit de la Chine occidentale. Semble très commune au Totddn. !\'i° Obtiieïuum puüinostjm Burin. Indes orienlales, Cbiiie, Pbilippines, Célèbes. Toute l’Iiido-Clhue. /|3“ OirriiETuuM TESTvcEüM Burui. àlalaisie, Pliilippines, Birmanie. Toute l’Indo- Chine. t\f\° OuTiiETiiUM GLAUCUM Braucp. Espèco de l’Inde qu’on rctronve en Alalaisie et aux Moluques. Assez commune en Indo-Cbine. /|5" OuTiiETKUM TiuANGUEAUE Seljs. Dc l’Iiidc. Aussi Cil Birmanie et au Tonkin. /|G" OirriiETuuM NEGLECTüM Ramb. Inde, Tbibct, Tonkin, yVnnam, Cambodge, Coebinebine. 47" OiiTHETBUM DKEESSERTi Seljs. Inde, Tonkin: Coebinebine, d’après M. de Selys. /|8" PoTAMARCiiv OBSCURA Raiiib. Lcs Iiides et la Malaisie, commune en Indo- Cbine. /iq» Eryïiiemis rufa Ramb. De Ceylan et de Java. Trouvée partout au Tonkin et âu Cambodge. 5o" Microdipi.ax deetcatula Selys. Espèce dc l’arcbipel dc la Sonde etdeMalacca, trouvée au Cambodge, en Annam et au Toukin. 5i" Dipi.ac.odes NEBUi.osA Fabp. Tonkiu, aussi d’uuc part l’iiide avec Ceylan, d’autre part Célèbes et îles voisines. 62" Dipeacodes triveaeis. Excessivement commune dans tout l’Orient. .33® yVcisoMA PANORPOÏDES Ramb. Libellule qu’on trouve dans toutes les Indes orientales, eu Chine, à Célèbes et aussi dans ryVfrifpic du Nord. 54" Nannopiiya PYGM.'EA Rauil). Cliiiie et archipel île la Sonde. Un exemplaire du Tonkiu. ZOOLOGIE 2 I I 55“ Zygonix iris Selys. Magnifique espece du Bengale et de la Malaisie, cjue nous avons trouvée en nombre (mâles seuls) dans des envois do l’Annam et du Tonkin. Trib. Cordulini. 56“ M.vcromia moorei Selys. Himalaya et Tonkin. 57“ M vguomia Westwoodii Selys. Archipel de la Sonde et Tonkin. 58“ M.vcromia ciNGUL.VTA Rarnb. Inde d’une part, Bornéo d’autre part. Observée dans l’Annam et au Tonkin. 59“ !\Iacuomia septima Selys. Une femelle de ma collection de Java a été ainsi nommée par M. de Selys, mais je ne crois pas qu’elle ait été décrite. Depuis, j’ai reçu plusieurs mâles de l’Annam et du Tonkin. Cette romclle dont l’abdomen mesure /|2 millimètres a les ailes byaliiics, i5 anté- uodales et 4 postnodalos aux supérieures, 10 anteuodales aux inférieures, le pteros - tigma noir, très petit. La face est entièrement brun jaunâtre, le devant du front muni de deux gros tubercules rougeâtres à pointe extrême noire, elle a le vertex noir. Thorax marron violâtre avec, sur les côtés, une large raie jaune cpii traverse l’espace iuteralaire. Los sinus antéalaires jaunes. Abdomen noirâtre, peu ronllé à la base, cylindrique ensuite, assez mince, marcjué do jaune comme suit ; une ceinture au milieu du 2“ segment s’élargissant sur les côtés, les S-y avec deux petites taches centrales, une do chaque côté de l’arète; au 7“ ces taches se réunissent et couvrent le tiers du segment. Appendices noirs, très minces, courts, très pointus, avec, entre eux, un tubercule noir prescpie aussi long qu’eux. Les mâles sont semblables, sauf que : l’abdomen mesure 5o millimètres. Los tu- bercules du front spnt d’un vert bleu acier. Le thorax est vert bleu acier avec, en bas, une mince ligne humérale jaune, courte ; les côtés acier avec la raie jaune. L’abdo- men noir avec les taches du 2® et du 3®, n’étant plus visibles sur les suivants ; celle du 7® bien marquée. Los appendices noirs prescpie aussi longs que les deux derniers segments, les supérieurs droits avec une dent extérieure au milieu, l’inférieur très poilu, cylindric[ue, un peu recourbé, dépassant les supérieurs. Il faut ajouter cpie les ailes du mâle sont teintées de jaune très clair à la base, que le 10® segment n’a pas de pointe, et qu’il y a, derrière chaque œil, un petit tu- hercule jaune. Co“ Epopiithalmia vtttigera Ramb. Java, Tonkin, Assam. Famille des Æsciiixides. Trib. Gompliiiii. 61“ Heterogompiius umcolor nov. sp. 1 unique du Siam. IMuséum do Paris. Abdomen, ba""'', aile inf. âS'"™. Ailes hyalines, le pterostigma brun jaune, long, étroit, surmontant 5 cellules, costale brune, membranule blanche, très petite. 2 12 MISSION PA.VIE Face et front entièrement jaunes; thorax brun avec une raie humérale mal délimitée, d’un brun plus foncé ; espace interalaire brun avec une raie jaune entre les ailes. Abdomen brun, le dos des segments, surtout des derniers, prenant une teinte noirâtre, le 7'' teinté de jaunâtre, le S" élargi, les 9-10 courts. Appendices bruns, minces, de la longueur du 10® segment, très pointus, écartés l’un de l’anlrc. Fémurs bruns, tibias et tarses noirs. Ressemble à une espèce de Java, probablement non décrite, et qui figure dans la collection De Selys sous le nom d’il, icterops. Toutefois, d’après les notes prises sur cette collection, l’icterops est plus petit et porte deux larges plaques jaunes sur le dessus du tborax, son abdomen est noirâtre et, chez lui, le 7“ segment est presque en entier d’nn heau jaune. 62“ Heteuogompiius cocnixciiixENSis Selys. Le mâle tvpe dn Muséum de Paris est de la Cochinchinc. îNons avons reçu dn Tonkin 3 mâles sendjlables. L’espèce doit ha- biter aussi rAnnam et le Cambodge. Snr la tacbe jaune citron du 7“ segment, se prolonge une tache en forme de pointe de ilèche à partir du 6“ jusqu’à la moitié du 7“. Ce dernier est couvert, en dessous, de très longs poils. 63“ OiNYcnoGOMPiius S.vüNDERSii Selys. Inde et Indo-Chine. 64“ ÜxYciioGOMPiius BisïiuGATUs Sclys. Inde. Trouvé en Annam. 65“ OxYciioGOMPiius ciucuL.vuis Sclys. Birmanie et Tonkin. 66“ OiXYCiioGOMPiius lUEOKCEPS Selys. Inde. Plusieurs exemplaires du Tonkin. 67“ OiNYCiioGOiMPnus c.vMEEUs iiov. sp. Amiam, Tonkin. Nous connaissons trois formes distinctes d’Onychogomphns, dont les mâles sont munis d’énormes appendices ayant apparence de forceps. L’une, de l’Inde et du Ton- kin, est évidetnmenl le biforceps décrit, l’antre remarquable [)ar quelques dilférences caractéristicpies habite l’Annam et le 'ronkin. La 3“ espèce est de la Mandchourie. Lui tableau synoj)tIqne fera mieux qu’une description séparée, comprendre les dilférences : 0. biforceps. o^. i\bdonicn [\ \ millimètres i5 ante- nodales aux siq)éi'Ieures. Lèvre supérieure avec tache oxale jaune de cluupie coté; hase des mandibules, rhinariuni et dessus du front jaune. Thorax noir avec raie médiane jaune réunie au demi-collier jaune, raies aute- (>. caineUis. Q^. Abdomen 5o millimètres 18 ante- notlales aux supérieures. ■ Taches jaunes de la tête semblables à celles du bil'orceps. Thorax noir sans raie médiane jaune, raies antéhumérales obliques et humérales jaunes ; côtés noirs avec deux raies jaunes aux sutures. ZOOLOGIE 2i3 0. bijorceps. humérales ol)licjues et humérales jaunes, côtés jaunes avec deux raies noires. Le 7“ segment de l’abdomen avec tm anneau de plus de la moitié basale. 8° avec tache arrondie sur les côtés, sans mamelons ni excroissances. Appendices supérieurs jaunâtre sale. Les inférieurs paraissant un peu hitides. Les 2® et 3“ fémurs jaunes intérieure- ment. O. camelus. Le 7“ segment avec un anneau rem- plissant à peine le tiers basal. 8*^ tout noir, avec deux énormes mame- lons, un de chaque côté de l’arête. Appendices supérieurs noii’s, plus massifs, les inlérieurs enroulés, non bifides. Les G''® fémurs seuls jaunes intérieure- ment. La 3“ forme dont l’abdomen mesure /|5 millimètres dilTère des deux autres, en ce que le thorax n’a pas de raie humérale, les anneaux de l’abdomen sont plus larges, le 9® segment a, comme le 8°, des taches jaunes sur les côtés, et le io“ segment est jaune. Les appendices sont noirs à la base, jaunâtres ensuite, les inférieurs ne sont pas enroulés ni bifides. Celte 3® forme ne peut guère être séparée du biforceps, mais les singuliers mamelons du 8® segment du camelus semble en faire une espèce dilTé- rente. Les femelles du biforceps et du camelus se ressemblent beaucoup; celle du bifor- ceps a les taches jaunes de l’abdomen plus grandes, sa taille est un peu inférieure; les anténodales des sup. sont, chez camelus, au nombre de i8 ou 19, chez biforceps seulement de i4 ou i5. 68° OiXYciioGOMPHUs TiioMAssoNi Kirby. Ilaïnan, Tonkin. i\L Kirby a décrit dernièrement, dans son ouvrage sur les Odonales d’IIaïnan, le mâle d’une Complu ne « Gomphus Tbomassoni » incomplet. Un mâle cl une femelle reçus du Tonkin sont évidemment de la même espèce, qui serait, d’après les appen- dices du mâle, non pas un vrai Gomphus, mais un (ônychogomphus. Nous complétons la description de M. Kirby ; Les 6-7 segments de l’abdomen semblables à /|-5, la tache du 7° n’étant pas plus grande c[ue les autres, les 8-9-10 noir de velours ; les appendices sup. jaune foncé, notablement plus longs que le 10° segment, un peu écartés et éjiais à la hase, puis s’amincissant cl se recourbant brusquement à angle droit fun vers l’autre, de façon à se toucher à leur extré- mité. L’appendice inférieur mince, moitié [)lus court que les supérieurs, noir, à branches divariquées, et relevées au bout. Les 8-9 segments sont notablement dilatés. La femelle ressemble au mâle et le dépasse un peu de taille. L’abdomen est taché comme celui du mâle, mais le 10® segment est jaune ; les appendices jaune clair, plus longs que le 10® segment, sont droits, minces, pointus, avec un tubercule entre eux. 69° M.vgrogompiius annulatus Sclys. Indes orientales. Habile le Toiddn et l’Annam. MISSION PAVIE 2 1' ■jo° (ioMPiius PEUSONATUS Scljs. Goiinu clc l’Assaiii, SC Il'ouvc aussi au Tonkin. 71“ Gomphus VERMicui.Aïus uov. sp. Auuaiu cl Toiikiu. Long, abdoiiiou 3o-33 luilliinclrcs, Ç 33 inilliiuèlros. Ailes liiiipitlcs, très légèreiiicul safraiiées à la base, pléiosligiiia l)ruu, couvraiil (rois cellules au moins, la uervule iulcruc prolongée ; i4-i5 auléiioclales et p-i i postnodales aiix supérieures, 10 anléiiodalcs cl 9-1 i posluodalcs aux iidérieures. Face noire avec deux points ronds jaunes au-dessus de la lèvre supérieure cl des lâches jaunes au coin de celle lèvre, un Irail jaune au rbinarium et le dessus du Iroiil jaune avec une bue ligne noire séparant au milieu celle couleur en deux. 'riiorax noir loiicé et luisant avi'c un collier jaune interrompu, partagé ensuite par deux lignes jaunes très obliques, parlant du centre des sinus iuleralaires et des- cendant jusqu’à la naissance de la 2*^ [laire des fémurs ; chez un exemplaire ces lignes très oblicpies sont un peu iulerrompucs derrière les ycuxcl coupées eu deux tronçons dont les exlréinités ne cadrent |)lus ensemble ; les côtés jaunes avec deux épaisses raies noires dont la première est fourebue en haut. Abdomen noir, mar([né, comme suit, tle jaune : le 2“ segment avec un large anneau, les 3-7 avec uu anneau basal, le 8“ restant noir, le q'’ avec la moitié termi- nale jaune, le lo'- noir. Chez le mille, la moitié terminale jaune du 9'^ segment porte une petite épine jaune pencliéc en arrière. Appendices supérieurs ayant de l’analogie avec ceux du Gompbus Graslini, noirs, de la longuenr du 10" segment, le bout très pointu, rinléricur noir divariqué, de la même longuenr. Appendices $, petits, minces, pointus, très séparés, noirs. 72“ Leptooomi'iiüs Semi’eiu Selys. Pbilip|)incs, Bornéo, Tonkin. 7.3" Leptogomi'iiüs Gestuoi Selys. Birmiinie, Tonkin. 7i'l“ l.iiii>TOGoMi>nüS Nietneiu Selys. Birmanie, Tonkin. 75° iMEiioGOMinius Bavici. nov. gen. Ge genre qui se rap|)roclie des goures Leplogomplius et Platygomplius ne peut, cependant, être confondu avec aucun d eux. Garactères génériques ; ailes inférieures assez étroites à la base, élargies ensuite. Pterosligma moyen, sa nervule interne prolongée. Secteurs de l’arculus très séparés à l’origine, jieu courbés. Triangles discoïdaux courts, celui des supérieures presque écpiilatéral. Membrauule nulle. Abdomen beaucoup plus long que l’aile inférieure ; 10'’ segment do l’abdomen plus court que le 9*^, plus court lui-même que le 8'v Q^. Triangle anal des inférieures très long. Son coté exlernc formant un angle droit avec la nervure poscostale et y aboutissant à un point moins éloigné de la base que la uervule médiane normale. Greillcttes saillantes. 7'-9® segments dilatés. Fpines des fémurs très longues, les fémurs excessivement longs (i5 millimètres). Appendices anals ZOOLOGIE 2i5 un peu plus longs que le lo'^ segment, très écartes à la base puis se rapprochant en pinces, l’inférieur très divariqué. Ç. Occiput abaissé au centre, avec deux épines latérales au vertex. Oreillettes dis- tinctes. L’espèce type est un grand insecte, extrêmement svelte et long, chez les deux sexes. Abdomen 5o millimètres, aile inférieure 38, fémurs de la 3® paire de i5 millimètres au moins. Tête petite ; la face noire avec la lèvre supéi’icure et le front jaunes ; la femelle unique porte au-dessus de la lèvre supérieure une tache noire arrondie. Protborax noir, avec un rang de trois taches jaunes. Thorax noir brillant avec deux minces lignes juxta-liuinérales ne touchant ni le haut ni le bas, deux lignes humérales plus épaisses, les côtés jaunes avec deux raies noires épaisses. Des points jaunes à la nais- sance des ailes. Abdomen noir, tacheté de jaune comme suit: au i'^‘’ segment, une raie terminale, au 2® une tache centrale en forme de cœur, avec les côtés jaunes, aux 3-6 un anneau basal complet et un anneau médian laissant l’arête dorsale noire, au 7® la moitié basale. Appendices supérieurs du noirs à la base, jaunes ensuite, s’écartant à partir de la base puis se rapprocliant en demi-cercle pour s’écarter à la pointe qui est un peu relevée. Les inférieurs noirs, divariqués, relevés en haut, à moitié de la longueur des supérieurs. Appendices de la femelle très courts, très petits, pointus, jaunes. Pieds noirs, fémurs 5 millimètres, 2®® 9 millimètres, 3®® i5 millimètres, ces derniers très épais. Ailes hyalines, avec 18 antenodalcs et i4 poslnodales aux supérieures, i3 anteno- dales et i5 postnodales aux inférieures. Pterostigma brun couvrant cinq cellules. 76“ Davidius Fruiistorferi nov. sp. Taille du nanus, auquel il ressemble. En dllTèrc par le devant du Ihorax noir foncé, avec une antehuméralc jaune citron formant, de chaque côté, un 7 avec le demi-collier, les côtés jaunes sans ligne noire, le dessous noir. L’ahdomen noir, sauf le i®‘' segment presque entièrement jaune, le 2® avec une raie dorsale mince et les côtés jaunes, les 8-7 avec du jaune sur les côtés. Les ailes sont assez fortement safranées jusqu’au nodus aux supérieures et jusqu’à mi-chemin du nodus au pleros- tigma aux inférieures. Les siqréricures ont 1/4-16 anténodales, 11-12 postnodales; les inférieures 10 anténodales et 10 postnodales. Chez six sujets, les triangles des ailes siqiéricures sont libres, des inférieures tra- versés. Chez une 7® femelle les triangles des supérieures sont traversés par une ner- vule allant du côté supérieur à l’externe. Les appendices supérieurs du sont jaunes, courts, droits, très épais, les Infé- rieurs jaunes, épais, plus longs que les supérieurs, recourbés en haut à l’extrémité. Ceux de la femelle jaunes, droits, très courts. Tonkin. 2 5 Ç. MISSION PAVIE 3 i6 77” Hageniüs GiGAS iiov. sp. I inàlc du Toakin. Alxioincn 71 millimètres, aile inférieure 54 millimètres. Ailes très légèrement salies, les su|)érieures avec 20 antéiiodales et i3 postnodales, les inférieures avec i3 anténo- (lales et 1 4 postnodales. Le pterostigina mince, noir, couvrant environ sept cellules. L’angle anal large, peu saillant. Tous les triangles discoïdaux qui sont plutôt des quadrilatères traversés par une nervule. Lace noire, front jaune, tète petite. Thorax noir avec deux larges lignes jaunes formant des 7 avec le collier, les côtés jaunes avec deux raies noires. Abdomen noir maiapié de jaune brun comme suit ; au i’’’’ un large triangle terminal et les côtés, au 2" une raie dorsale et les côtés, aux 8-7 un anneau basal interrompu sur le dos, au 8" un anneau basal entier couvrant le tiers du segment; le io'‘ plus court C[ue le 9% très arrondi. Apj)endiccs supérieurs de la longueur du lo'", noirs, écartés, se rapprochant un pen ensuite, minces avec une forte dent penchée en bas vers l’extrémité, l’inférieur noir, formant 2 tnbercnles écartés atteignant le tiers de la longueur des supérieurs. Pieds noirs énormément longs. 78“ Gompiiidia Krügeri. Abdomen 63 millimètres, aile inf. 5o millimètres. Ailes supérieures 24 anténodales et i3-r4 postnodales; inférieures : iG anténod. et i3 ])ostnod. Les ailes un peu salies, ayant, aux sup. le triangle discoïdal de 4 cel- lules et l’interne de 3; aux inf. le triangle de 4: le pterostigma brun long do 6 milli- mètres, la membrane blanc jaunâtre, et l’apparence de taches brunes à la base. Lèvres fortement bordées de noir, joues jaunes, rbinarium jaune, front noir, de sorte que la face est noire avec deux taches jaunes centrales et les joues jaunes. Des- sus du front jaune, dessus de la tète noir s’étendant devant les yeux jusqu’à la bande jaune du front, en laissant une échancrure centrale où pénètre la couleur jaune. 'Lborax brun ou noirâtre en dessus avec demi-collier jaune interrompu au milieu, deux larges lignes jaunes obliques, pointues en bas où elles ne touchent pas le collier, conrbées à angle droit le long des sinus alaires où elles font l’elfet de deux L un peu obliques. Les côtés jaunes avec plusieurs lignes noires entremêlées remontant jusqu’à l’espace interalaire. Pieds noirs avec un peu de jaune aux premiers fémurs. Abdomen ayant le premier segment jaune snr les côtés, noirâtre au sommet, avec de longs poils roux, le 2® noir, à oreillettes jannes, avec une raie ondulée à la base touchant le bout en pointe, et les côtés jaunes, les 3-6 noirs avec une courte tache basale dorsale plus ou moins pointue en bas, le 7'^ noir avec la même tache couvrant la moitié basale, le 8'’ noir avec, de chaque côté, une ligne jaune basale, étroite, le 9® noir, le 10” noir, arrondi, terminé par du jaune qui lui-même est bordé de noir à l’extrémité. Appendices siqjéricurs du noirs, en pinces droites, longs, assez minces, rap- prochés à la base et très légèrement courbés au bout ; les inférieurs nuis. Appendices de la Ç noirs, minces, droits, très pointus. ZOOLOGIE 217 Celte espece diffère des autres Gompliidia par l’appendice inférieur presque invi- sible. Assez commune au Tonkin. 79“ Gompiiidia confluens Selys. Chine, Tonkin, Annam. 80“ Gomphidia Kiuschi Selys. Philippines, Bornéo, Tonkin. 81“ Gomphidia Mac Lacldani. Bornéo, Tonkin, Annam. 820 IcTisus PERTiNAx Seljs. Chine, Tonkin. 83“ IcTiNUS MELANOPS Sclys. Bopiiéo, Malacca, Cambodge, Tonkin. 84“ IcTiNus DECOHATUS Sclys. Java, Bornéo, Tonkin. 85“ IcTisus RAPAX Ramh. Indes oi'ientales, Indo-Chine française. 8G“ IcTiNus CLAVATUS Fabi'. Japon, Chine. Commune an Tonkin. 87“ IcTiNUS piiALERATUS Solys. Clniic, Toiikin. Trih. Cordalegastrini. 88“ Orogompiius splendidus Selys. Philippines. Une Ç du Tonkin. Trih. Æschini. 89“ Anax guttatus Burin. Annam et Cambodge. Très répandu dans les Indes orientales, trouvé aussi aux Séchelles. 90“ AMPHi/EScnÆNA AMPLA Raiiib. Amboine, Java, Tonkin. 91“ Gynacantiia BASiGUTTATA Sclys. Philippines, Bornéo, Java, Birmanie, Ton- kin, Cambodge. 92“ Gynacantiia iiyauna Selys. Philippines, Bornéo, Chine, Birmanie, Tonkin. 98“ Gynacantiia Kiiasiaca Mac Lach. Inde, Annam, Tonkin. 94“ Gynacantiia bayadera Selys. Inde, Bornéo, Birmanie, Indo-Chine française. Elle a été trouvée aussi à Florès et à la Nouvelle-Guinée. 96" Tetracantiiagyna Wateriiousei Selys. Habile Bornéo, comme toutes les autres TctracanUiagyna. 3 individus pris au Tonkin. 2® Série. — III. 28 2i8 MISSION PAVIE Famille des Agrionides Trib. Calopterygini. 96° Galopteryx athata Selys. Chine, Japon, Tonkin. 97” Matrona basilaris Selys. Inde, Chine, Japon. Commune au Tonkin. g8° Matrona nigripectüs Selys. Inde, Tonkin. 99° Neurobasis chinensis Linn. Espèce extrêmement commune partout, dans les Indes orientales. 100° Vestalis gracilis Ramb. Inde, Annam et Tonkin. 101° Anisopleura lestoïdes Selys. Inde, Tonkin. î02° Bayadera indica Selys. Inde, Tonkin, Annam. io3° Euph/ea decorata Selys. Chine, Haïnan. Semble très commune au Tonkin. io4° Euph.ea oGiiRACEA Selys. Malacca, Iles de la Sonde, Tonkin, Annam. io5° Eüphæa BRUNNEA Selys. Inde, Tonkin. io6" Eüphæa guerini Ramb. Cocbinchine, Annam, Tonkin, Cambogde. 107° Euph/ea masoni Selys. Inde, Tonkin, Annam. 108° Eüphæa bocri M. Laclil. Inde, Sumatra, Tonkin. 109° Dysphæa dimidiata Selys. Malaisie. Commune au Tonkin, où les exemplaires sont de très grande taille. 110° Dysph.ea limbata Selys. Bornéo, Malacca, Tonkin. Il 1° Dysphæa basitikcta nov. sp. Notablement plus grande c{ue les autres espèces de Dysphæa. Abdomen 36 à 4o, Ç 33 à 36, ailes inf. 35-3'j. Les 4 ailes longues, plutôt étroites, d’un noir brun à la base, cette couleur s’ar- rêtant i5 ou 20 cellules avant le nodus aux sup. et 6 à 10 avant le nodus inf. , et affectant une forme un peu conve.xe ; limpides ensuite jusqu’au bout du pterosligma, puis noir brun du bout du pterostigma à l’extrémité des ailes. La cellule cjui précède le nodus est empâtée de brun et chez certains individus les cellules anténodales qui font suite à la couleur brune basale jusqu’au nodus sont légèrement brunies. Sup. 3 1-38 anténod, et 24 postnod. Pterostigma mince, long, noir, rétréci aux deux bouts. ZOOLOGIE 219 Chez la $, les ailes sont hyalines, teintées de brunâtre, surtout à la hase et au bout. Le mâle adulte a la face noire, le dessus de la tète, le thorax et le prothorax noir de velours, l’abdomen tout noir, les appendices noirs conformés comme ceux des autres espèces de Dysphæa. La femelle a la face noire, sauf la lèvre supérieure, une raie au nasus et une large bandeau-devant du front jaunes, le dessus et le derrière de la tète noirs: le thorax noir avec, de chaque côté, une raie antéhumérale assez large jaune, et un humérale jaune plus mince, sur les côtés 3 raies jaunes, le dessous blanchâtre; l’abdomen noir avec une bande olivâtre aux côtés des 4 premiers segments, parfois plus mince sur les 6-7: une petite ligne jaune au bout du 8'= sur le côté et une tache jaune aux côtés du 9®, les appendices noirs, droits, minces, assez longs, pointus. Les pieds noirs chez les 2 sexes, avec une teinte jaunâtre à l’intérieur des derniers fémurs de la femelle. Le mâle de cette espèce est absolument reconnaissable à la coloration de ses ailes ; la femelle ressemble à celle de limhata, bien qu’elle soit de plus forte taille. Elle s’en distingue par les raies du dessus du thorax plus minces et au nombre de 2, alors que la Ç limbata en a 3. L’espèce semble commune au Tonkin, au moins les mâles. Elle vole sur les eaux en juin et juillet. 112° Eeno MAxiMA nov. sp. Une Ç unique. Tonkin. Abdomen 66 millimètres aile infér. 5o millimèti'es ; aux sup. 36-67 anténod. dg-âo postnodales. Face noire avec deux points jaunes à la lèvre sup. et plusieurs points jaunes de chaque côté des lèvres, nasus vert métallique, ainsi que tout le dessus de la tète, ex- cepté deux points jaunes de chaque côté des ocelles, le i®® article des antennes jaune, les autres noirs. Protborax vert métallique, mais noir au centre. Thorax entièrement vert métallique, sauf une ligne jaune unique de chaque côté, remontant entre les ailes. Abdomen cylindrique, mince, vert métallique devenant noir du 5® segment jus- qu’au bout, les côtés des 8-10 jaunâtres. Appendices noirs, petits, minces, divei'gents. Pieds noirs. Ailes assez larges avec le pterostigma jaune couvrant 8 à 10 cellules, étroites, mar- quées comme suit : Une teinte brune entre la costale et la médiane de la base au moins jusqu’au nodus, aussi entre la médiane et la postcostale mais à peine jusqu’à l’arculus. 7 ou 8 cellules avant le nodus aux supérieures et i ou 2 cellules avant le no- dus aux inférieures, une assez large bande brun clair traverse les ailes de haut en bas et atteint leur extrémité inférieure, élargie même aux ailes inférieures le long de cette extrémité inférieure. Entre la base des ailes et ces bandes brunes, les ailes sont tein- 320 MTSSION PAVIE Ic'cs cl comme glacées fie hlanc jamiâlre: entre les bandes et le boni des ailes, la teinte est d’im jannàtrc clair non glace. (iclle espèce remarquable par sa taille gig'antcsfjnc semble bien appartenir au genre Ecbo. Elle ressemble par la coloration du corps et le pterosligma à une Eebo unil'ormis énorme. Une Ç unique prise au Tonkin (Tban-iMoi) par M. Frubslorfer en juin ou juillet. Il 3° 'Iethaneüii.v .viiGYHOÏDES Scljs. lîoméo, Malacca, Philippines, Indo-Cbine française. 114° Libellago .vsiATiCA Sclys. Philippines, Tonkin. Il 5“ Riiiaocypiia FULGiPENNis Guei'. Cocbiiicliine, Cambodge, Annani. iiG" RiiiNocYPiiA QUADRiMAGULATA Seljs. Itide, Toiikiii. 117“ Riiinocypha fen'esïreli.a Ramb. Pulojiinang, Birmanie, Tonkin. 118® Riiisogypiia perforata Percli. Ilaïnan, Cocliincliine, Cambodge, Aniiam. Il 9" Riienocypha wiiiTEiiEADi Kii'by. Haïnan. Commune au Tonkin. Trib. Agrionini. 120” Orolestes octomacülata nov. sp. Un 0^ mâle unique du Cambodge, au Muséum de Paris. Abdomen 53™“, 18-20 postcubitales. Ailes très péliolées, étroites, tachées chacune de brun marron comme suit : une première bande commençant au nodus et finissant à la 8'^ cellule après le nodus, mais empiétant au centre, à droite et à gauche, de façon à remplir au milieu et jusqu’en bas une douzaine de cellules, lesquelles sont plus claires à leur centre; une 2“ bande remplissant 4 ou 5 cellules sous le pterosligma et même un peu avant et n’atteignant pas tout à fait le bord postérieur de l’aile, de sorte que l’insecte porte sur les quatre ailes huit bandes brunes. Pterosligma brun, long, couvrant 4-5 cellules, assez épais, rectangulaire ; le bout des ailes très légèrement nuancé de brun. Face noirâtre, nez vert ; le dessus de la tète noirâtre, nuance de vert foncé peu apparent, derrière de la tète roussâtre, ligné de zigzags noirs. Protborax jaunâtre marqué de taches noirâtres; thorax vert bronzé en dessus avec deux minces lignes brun jaunâtre de chaque côté de l’arète dorsale, deux bandes brunes humérales ; les côtés nuancés de noirâtre, le dessus jaunâtre. Abdomen noirâtre, le i'"' segment jaunâtre avec apparence d’une marque dor- sale plus sombre, le 2'- jaunâtre sur les côtés avec une mince ligne dorsale jaunâtre, les articulations plus claires, les 8-9 avec des ladies ou traits en llammèches jau- nâtres, de chaque côté de l’arète, au bout, le 10" llammé de noirâtre et de jaunâtre, écbancré au centre au bout. Appendices supérieurs plus long que le 10" segment, noirâtres, écartés à la base. ZOOLOGIE 22 en demi cercle large, avec une lorLedeiiLcn dessous, avant le bout, pointue, les iul'é- rieurs très courts en gros mamelons. Pieds roussàtres, tarses noirs, à épines assez grandes. Did'èrc de O. Sclysii par les taches des ailes, la taille un peu moindre : le secteur nodal commence 7 1/2 cellules après le nodus aux ailes supérieures et 5 1/2 cel- lules aux inférieures, 12 I® OiiOLESïcs sELYsi Mac Lachl. Darjceling. Un mâle de cette magnilicjuc espèce pris sur les montagnes, au Tonkin (coll. Martin). 122® Lestes PU EMoasA Selys. Philippines, Menado, Sula, Birmanie, Tonkin. 123“ Megalestes aiajou Selys. Inde, Tonkin. 124“ Argiolestes MELANOTiioRAx Selys. Birmanie, Tonkin. 126“ Triguognemis membranipes Bamh. Bornéo, Java, Moluques, Tonkin. 126“ I’righognemis ogtogesima Selys. Bornéo, Malacca, Annam, Cambodge. 127“ Trichognemis renifera Selys. Darjeeling, Tonkin. 128“ PsiLOCNEMis MAUGiNiPES Rauib. Japoii, Java, Malacca, Birmanie, Indo-Chinc française. 129“ PsiLOCNEMis GiLiATA Selys, Malacca. Un couple du Tonkin conforme à la des- cription, le mâle avec les deux derniers segments blancs, la femelle avec le 10“ blanc, les pieds roses extrêmement longs. i3o“ Calicnemis eximia Selys. Sikkim, Tonkin. i3i“ Calicnemis erytiiromelas Selys. Birmanie, Tonkin. i32“ Platysticta quadrata Selys. De Geylan à Java, Tonkin. i33“ Pi ■ATYSTiGTA LESTOÏDES Brauci’. Coiinu dc Java et des Pbilippincs. Un exem- plaire du Tonkin. i34“ IsGiiNüRA SEKEGALENSis Rauib. Espècc extrêmement répandue. Commune en Indo-Chinc. i35“ PsEüDAGRio.x MiCROGEPiiALUM Raiiib. Iiidcs Orientales, Célèbes. Un exemplaire du Tonkin. i36“ Geuiagrion COR0.MANDEL1AKÜM Fabr. Inde, Archipel dc la Sonde, Célèbes. Aussi dans ITndo-Chinc française. 137“ Arciiibasis oscillans Selys. Siam, Cambodge. i38‘’ Agriognemis incisa Selys. Philippines, de Singapoure à Célèbes et aux Moluques. Trouvée en Annam. 139“ Agriognemis garmelita Selys. Indicjué dc l’Aunam par M. de Selys. 222 MISSION PAVIE LÉPIDOPTÈRES Les Lépidoptères sont des insectes munis d’ailes écailleuses au nombre de quatre. Leurs yeux sont formés d’une quantité innombrable de petites facettes et bordés de poils. Leurs antennes qui revêtent des formes très diverses ont donné lieu à leur division en deux groupes : les Rbopalocères chez qui elles sont en forme de massue, et les Hétérocères qui les ont de forme très variable. Le genre Papilio est très important par le nombre des espèces et leur diffusion géographique ; il peut être considéré comme le type de l’ordre tout entier. La beauté des Lépidoptères, leur métamorphose, qui est complète et les fait successivement passer par les états d’œuf, de chenille, et de chrysalide avant d’être des insectes parfaits, les ont rendus plus particu- lièrement connus et intéressants. Les Lépidoptères que j’ai rapportés ont été classés et déterminés par M. G. A. Poujade, préparateur au Muséum qui a, depuis de longues années, apporté à l’entomologie une contribution des plus importantes h Lépidoptères recueillis par M. A. Pavie en Indo-Chine, Par G. -A. Poujade. Considérations générales. La Région Indienne ne comprend pas moins de 6 3oo espèces de I. M. Poujade est aussi un iconographe entomologiste de très grand talent, il a publié notamment dans les Annales de la Société entomologique de France un certain nombi'c d’observations biologiques et géographiques sur les insectes et sur les arachnides : Métamorphose de Lépidoptères (Attacus atlas et Rbegmatopbila alpina), Notes sur le vol des insectes, sur l’araignée aquatique (Argyroneta aqiiatica) avec ZOOLOGIE 223 Lépidoptères ; les Hétérocères seuls (non compris les Tortricides, les Timides, etc., ceux que Ton désigne vulgairement sous le nom de Micro- lépidoptères') sont évalués à 5 6i8 espèces. Un grand nombre, principale- ment les Rhopalocères ou Diurnes se font remarquer par une richesse de couleurs quin’est dépassée que par certaines espèces à éclats métalliques, telles que les Mor/)/io de l’Amérique méridionale, les brillants Urania de Madagascar et les grands Ornithoptera des Moluques. Ce dernier genre est représenté sur le continent indien par les espèces qui ont les ailes supérieures du plus beau velours noir, souvent orné de gaze du même ton le long des nervures, et les inférieures d’un jaune soyeux éclatant ; tel est l’O. Minos rapj)orté par M. Pavie. Le Leptocircus carias, dont les ailes sont noires avec la moitié externe des supérieures vitrée et une bande verticale d’un vert clair traversant ces organes, est remarquable par les énormes prolongements de ses ailes inférieures qui sont en queues plissées et terminées en pointes recourbées. Le Papilio Slateri a l’aspect et le brun velouté à reflets bleus des Euplœa qui habitent les mêmes contrées. Le Papilio A gestor -présente une forme et une livrée tellement sem- blable à la Da/iais Tylia qu’on doit les confondre au vol : fond des quatre ailes semi-diaphanes avec les nervures et les bords noirs aux supérieures et fauve rougeâtre aux inférieures. D’autres espèces remarquables par leur mimétisme se trouvent dans les Indes, tel Hypolimnas Misippus. Le mâle est d’un beau violet foncé velouté avec une large tache blanche sur chacune de ses ailes ; la femelle est tellement différente qu’on la prendrait pour la Danois chrysippus espèce appartenant à un groupe très différent, également fort répandue dans les mêmes régions. Cette Danois, dont les sexes sont semblables de couleur et d’aspect : fond des ailes d’un fauve vif avec des taches blanches vers le bout des figures, aberrations de Lépidoptères, etc. Il a spécialement étudie les Lépidoptères de Mou Pin (Tilibèt oriental) récoltés par l’abbé Armand David. 224 MISSION PAVIE supérieures, présente deux yaritéés. La plus commune est caractérisée par ses ailes inférieures presque entièrement blanches*, l’autre consiste en l’absence complète de grandes taches blanches ^ La femelle de llypo- liinnas Misippiis varie de la même façon. Ces dernières espèces sont également représentées dans les collections du voyage de M. Pavie. Les Eallinia imitent les feuilles sèches ; ces nymplialides ont le dessus des ailes orné de couleurs très apparentes ; le fond est hi’un plus ou moins clair se fondant en cendre bleue au milieu avec une large bande orangée en travers des ailes supérieures dont l’extrémité est noire. Ce papillon est-il poursuivi pendant le court trajet de son Brus- quement il disparaît au milieu des buissons ou des arbustes, vainement le chasseur le cliercbe-t-il et cependant l’insecte est posé sur un l’ameau le plus souvent devant lui, les ailes fermées et bien appliquées l’une contre l’autre. Le dessous brunâtre ou jaunâtre de ces organes, qui ont ainsi dans leur ensemble la forme et l’aspect d’une feriille morte dont la pointe est simulée par celle des ailes siqDérieures et le pétiole par la queue légère- ment courbe des ailes inférieures, le dissimule parfaitement d’autant plus que celte dernière touche le rameau et que la tête, les antennes et le coi'ps sont complètement cachés. L’illusion est complétée par une ligne sombre qui s’étend d’une pointe à l’autre figurant la nervure médiane d’oTi partent de chaque côté des lignes légères obliques imitant les ner- vures latérales. Le dessous des ailes de ces lépidoptères varie beaucoup ; souvent des taches noirâtres ou grisâtres donnent l’impression des moisissures qui se produisent sur les feuilles qui commencent à pourrir. Un autre genre de mimétisme nous est olfert par les Spbingides du genre Salas/ies, ils ont la grosseuret l’aspect des hyménoptères du genre r. Var. Alcippns. 2. \ ai'. l)orippus. ZOOLOGIE 225 Xylocopa habitant les mêmes contrées : corps noir avec collier et poils jaunes sur le corselet, ailes allongées d’un brun noir avec reflets bleutés ou violacés. Parmi les hétérocères Indiens de la famille des Nocl aides, les P/iyl- lodes se font remarquer par leur grande taille et la forme singulière de leurs ailes antérieures qui, par leur forme allongée et leur couleur brune plus ou moins claire et variée, représentent des feuilles sèches à la façon à.Qs Kallima. Ces ailes sombres qui doivent les confondre avec les plantes sur lesquelles ils se reposent, cachent les inférieures d’un noir intense orné d’une grande tache blanche entourée de rose. Les noctuides du genre Ophideres sont de gros papillons à ailes infé- rieures orangées avec bordures et taches noires. A la faveur de leur trompe qui est rigide, dure et terminée en tarière barbelée, ils percent les fruits à peau épaisse tels que les oranges, dont ils sont très friands \ Les Indes sont riches en Saturnides ; après VErebas Agrippina de l’Amérique du Sud, c estV Attacus Atlas qui atteint le maximum de la taille des Lépidoptères. Cette belle espèce fauve ornée de lignes blanches rougeâtres et violacées avec une grande tache vitrée sur chacune de ses ailes, pond sur beaucoup d’arbres et arbustes ; son volumineux cocon sert à confectionner dans l’Inde et en Chine des étoffes grossières et très solides. D’autres espèces fournissent des matériaux pour l’industrie de la soie, tels sont : Philosainia Arvindia, Antheræa Paphia, Roylei, Mylilta, remarquable par son cocon attaché par un long pédoncule, Actias Selene, d’un vert tendre avec les ailes inférieures prolongées en longues queues. Cricula trifenestmta est intéressant par son cocon réticulé et percé de trous qui semble tissé avec de l’or. Ces cocons sont fréquemment agglomérés sur les feuilles en groupes d’au moins quatre ou six jusqu’à une vingtaine environ. On les expédie en grande quantité en Angle- terre pour la filature de la schappe. I. Künckel, les lépidoptères à trompe perforante destructeurs des oranges (Ophl- dères). Compte rendu de F Acad, des Sciences, 3o août 1875. 2® Série. — III. 29 MISSION PAVIE 22(j jNous citerons encore le genre Eusc/iema dont les espèces sont colo- rées en jaune et bien avec l'éclat des Lépidoptères diurnes au lieu des teintes douces ou sombres que présentent la plupart des Pbalénidcs, rainille à laquelle il appartient. Rhopalocères. Famille des Papilionides G en. Ornithoptera Boîsd. 1. OiiMTHOPTERA MiNos, Ciam., Pdf . cx. III, l. I qS (1783). Laos (de Luang-Prabang à Tlicng). Se trouve dans toute la Cocliincliinc, au Tliibet oriental (abbé David), tà Suma- tra, etc. Gen. Papilio Lin. 2. Papilio macaheus God., Enc. Méth. IX, p. 7G, 11° i/j4 (1819). Luang-Prabang. Cette espèce se rencontre dans le Nord do l’Inde, à Bornéo et à Java. 3. Papilio xenogles Double day., Gray. Zool. il/(sc.,p. 74 (i84a). Luang-l'rabang. Béi landu dans le Nord do l’indo. 4. Papilio stateiu llerv.. Ex. Biitl. H. Pap., t. 4 texte (iSbg). De luiang-Prabang à Tbeng. Cette jolie espèce ressemble à s’y méprendre à une espèce d’Eiiplaca et se trouve également à Sikkim et à Java. 5. Papilio agestou Gray. Zool. Mise., p. 82 (i83i). Luang-Prabang. Cette espèce est mimique de la Danais J’ytia Gray, qui se trouve dans les mêmes régions; Népaul, Assam, Himalaya. (i. Papilio epycides Ilew. Luang-Prabang. Habite également la région de Sikkim et le Tliibet oriental, Mou-Pin (abbé David). ZOOLOGIE 237 7. Papif.io eiuthomus Gram., Pap. ex. III, t. 282^’'^ (1782). Clianla boim. Commun flans l’Asie centrale, la région indienne. 8. Papii.io pammoa' Linn., Mus. LIr., p. 18G (i7()4). Luang-Prabanq. n D Répandu dans l’Asie centrale, la région indienne cl la Malaisie. p. Papii.io iiei.enus Lin., Mus. LIr., p. i85 (1764). Luang-Prabang. Ilalîitc la région indienne, les Philippines, Bornéo, etc. ■10. Papii.io ciiaon Westw., Arc. Enl. II, l. 72 (i845). De Lnang-Prabang à Theng. Se trouve dans la région iiuliennc. 11. Papii.io paius Lin., Mus. Ulr., p. i84 (1764). Luang-Lrabang. O D Répandu dans une grande partie des Indes, de la Chine et de rindo-Cbine. 12. Papii.io memmon Lin. Mus. Ulr., p. 198 (1764)- Lnang-Prabang. Espèce dont la remcllc présente de curieuses variétés. Habite rindo-Gliine, les Indes, Ccylan, Sumatra, Java, Bornéo. 18. Papii.io puote.noh Cram., Pnp. ex. L t. 49'^’'^ (■779)- De Lnang-Prabang à Tlicng. Partie de la Chine, Mou-Pin, Tbibet oriental (abbé David), Nortl de l'Inde. 14. Papii.io dasauada Moore Cat., Lep. E. L C. L, p. g6, iP igü (1807). Lnang-Prabang. Se trouve aussi <à Sikkim. 15. Papii.io agetes Westw., Arc. Put. II, l. 55, lig. i, 2 (i848). Lnang-Prabang. Indiqué du Syllicl et du Siam. 16. Papii.io saupedon Lin., Mus. Ulr., p. igti (1704)- Lnang-Prabang. Répandu dans les Indes, partie de la Chine, Japon, Philippines, Java, Célèbes, etc., où il varie suivant les localités. 17. Papii.io iîatiiycles Zincken. Aov. Act. Ac. Nul. cur. X\ , p. 157, l. i4. fig- 6, 7 (1881). Lnang-Prabang. Se trouve dans les Indes et à Java. MISSION PAVIE 228 Gen. Leptocircus Swains. 18. L. Cuuius Fahr.. I’jiI. Sysl. (1798). I Vives (lu Mé-KI Kvng de Pn(3iu-Pculi à Soinbôr, rares au pied des falaises de Crau- cliniar. Habite la région indienne, Siain, Java, Célèbes, Pbilippines. Gen. Catopsilia Ilübn. 19. C. Cuoc.vi.E Grain., Pap. Ex. I, t. 55 C. D. (1779)- L U a n g-P ra ba n g . Gonnnun dans la région indienne, se trouve aussi aux Moluques en en Aus- tralie. Gen. Hebomoia Hübn. 20. 11. Gl.vucippe L. De Bangkok àXieng-Mai. Région indienne. Gen. Ixias Hübn. 21. I. PiRENE Lin., Mus. Ulr., p. 24i (1764)- Luang-Prabang. Répandu dans une partie de la Chine et dans les Indes. Gen. Eurema Hübn. 22. E IIecabe Lin., il/«s. Ulr. De Luang-Prabang à ïheng. Espèce coniinuiie en Chine, dans toute la région indienne, à Ceylan, Java, etc. 28. E. Aspiiodelus But!., var. Naucissus Butl., Proc. Zool. Soc. i883, i5i. Luang-Prabang. Indiqué de Mliow (Inde centrale). Gen. Pontia Fabr. 24- P. XiPiiiA Fabr. Indo-Cliine. Indes, Malaisie. Gen. Pieris Schrank. 25. P. Nerissa Fal)., Sysl. Enl., p. 471 $ Coronis Cram., Pap. Ex., 1, t. 44 B. C. (1776). Luang-Prabang. Habite la Chine, les Indes, la Cochinebine et Java. ZOOLOGIE 229 2(). P. Zeuxippe Gram., Pap. Ex. IV, t. SOa E. F., var. (pl. XI, üg. i et 1“). Luaiig-Prabang. Celle espèce, qui varie beaucoup et qui est très voisine de la ])récédente, liabitc les Indes. 27. P. PuRVNE Eabr., Sysl. Enl. (1775). Luang-Prabang. Répandue dans les Indes, la Gocbincliine, les Philippines, Bornéo, Java. 28. P. Nadin.v Luc., Rev. ZooL, 1802, p. 333. Luang-Prabang. Indiquée du Sylhet. 29. P. Amba Wall. Trans., Enl. Soc. Sér. 111, vol. IV, p. 3/|0, n” 3G (1867). Un c.vemplairc mâle de Luang-Prabang un peu varié. L’espèce est indic]uée de l’Inde boréale et n’esl peut-être qu’une simple variété de la précédente. Pl. XII bis, fig. 2 et 2“. Gen. Tachyris Vall. 30. T. Paulina Gram., Pap. Exot. Il, t. iioE. F. Luang-Prabang. Région indienne, Java. 31. P. Albina Boisd., Sp. Gen. I, p. 480, n® 62. Luang-Prabang. Indiquée au Muséum : de l’Inde, Cocbincbinc, Philippines et Xouvellc-Galédonie, décrit d’Amboinepar Boisduval. 32. T. Indra Aloore, Cal. Lep. E. 1. G. L, p. 74, n“ i43 (1857). Luang-Prabang. Se trouve dans le Nord de l’iiule. 33. T. Neuo Fab., Eut. Syst. 111, 1, p. i53. Luang-Prabang. Habite le continent indien, les Pliilipplnes, Bornéo, Java. Gen. Délias Ilübn. 34. D. Pasithoe Lin. Sysl. Nal. i, 2, p. 755, n® 53 (1767). Luang-Prabang. Inde, Chine (Hong-Kong), Gocbincliine, Java. 35. D. Auïonoe Stoll. Suppl. Crani., t. 33, lig. 2, 2'’ (1790). lliERTE Hübn, Zulr. Ex. Sclimett. f., 77, 78 (1818). Luang-Prabang. Inde boréale, Siam, Chine. 23o MISSION PAVIE 36. D. Descombesi Boiscl. Bangkok, Liiang-Prabang. Nord J’ai souvent vu des cocons mais je n’ai pas vu en faire usage. G. Les Mygales de l’Ancien Monde possèdent en elTet presque toutes un appareil stridnlaloire très complexe logé entre la chélicère et la banebe de la patto-mâcboire ; le pins souvent ÇSeleiiocosmia, Chilobrachys'), celle-ci est garnie, sur sa face interne, de longues ligelles disposées en série comme les cordes d’une harpe et la chélicère porte. 2(38 MISSION PAVIE a Araign(3e colon », peul-clre à cause de l’apparence de sa toile. Je n’ai pas eu l'occasion de véiiricr celle asseiiion, mais je suppose qu’il s’agit là des deux especes de mygales que je viens de citer et qui peuvent avoir des noms ou des surnoms dilVérenls suivant les localités. Les Cambodgiens des campagnes ont quelquefois des remèdes bizar- res : ils disent, par exemple, (pie le seorpion élépbant et la mygale, pilés dans du lait fait de l'amande du coeo, forment une pommade préeieuse pour guérir de la variole. Au sujet du venin, j’ai souvent entendu comparer par les indigènes l’activité de eelui des mygales à celle du venin des millepatles ou seolo- pendres et dos seorpions noirs ', sans jamais avoir ouï dire cjue riiomme pi(|ué par l’une ou les autres ait jamais éprouvé autre chose cju’une vio- lente douleur suivie de cpielques jours ou même de cpielcjues heures de fièvre. Quant à son action sur ces animaux eux-mêmes, j’avais été un jour à même de me rendre compte do sa rapidité. C’était dans une forêt du pays de Batlambang par une fraîelie matinée de janvier ; avec mon compagnon Biot et de nombreux indigènes nous entourions un grand feu de bois mort lorscju’un Cambodgien cpii elier- cliait des racines nous appela d’un eri, tout le monde le joignit. En nous recommandant d’un signe le silence il nous montra sur un arbre ver- moulu un scorpion noir et un mille-pattes, superbes représentants de leurs espèces, en arrêt l’un au-dessus do l’autre. Ils ne prenaient aucune- ment garde à nous ; nous leur cachions le pale soleil levant ! Quelle sur sa face externe, des épines dressées et recourbées, destinées à mettre en vibration les cordes delà lianclie; dans d’autres genres ÇMelopaeiis, de.') cette disposition est ren- versée car la chélicère porte les cordes vocales et la banebe les épines qui les actionnent. ood-Alason, ([ui a le premier signalé la stridulation des Alygales dans une espèce du genre Chilobrachys ÇMyqale slridalans), dit (pic l’animal en fait usage au moment de l’attacpie pour terroriser son ennemi; la Alygale prend alors une attitude menaçante, elle se dresse sur scs pattes postérieures, déploie ses crochets et donne de la voix. E. Simon. 1. Sous ce rapport, les mygales, malgré leur grande taille, sont moins bien douces que beaucoup d’autres araignées plus petites (Lalrodecliis, Chiracanthuiin), leurs glandes à venin sont relativement réduites. E. S. cause pouvait bien les mettre lace à face sur l’éeorce pourrie P Peut- être une mère défeudait-elle l’approclie de ses petits? Quel([ues ecuti- mètres à peine les séparaient. Le mille-pattes eu haut, le seorpion en bas, ils avançaient et reculaient non pas avee hésitation mais eonime pour calculer l'effort qu’il faudrait faire pour brusquement franchir la distance entre eux deux. Nos hommes, en un demi-cercle étroit, aecroupis ou debout, étaient soudés les uns aux autres: habitués aux eombals de coqs et aux luttes de petits poissons, ils semblaient retenir leur baleine dans la crainle de troubler les adversaires ; la pensée qu’ils allaient assister à une lutte mortelle leur mettait de l’émotion au eœur. Biot me dit : « Voulez- vous que je les mette tous deux dans l'un de vos boeaux? » — « Non, laissez-les eombattre, nous connaîtrons ainsi le rôle de leur venin. » — Les adversaires soudain, se jetèrent l’un sur l’autre et reculèrent d’autant. J’avais vu le mille-pattes mouvoir ses eroebets au moment du contact sans pouvoir me rendre eonipte s’il avait blessé ou non son ennemi. Le scorpion par contre lui avait planté son aiguillon dans la partie molle entre deux de ses nombreux anneaux, presque au milieu du corps. Une petite taehe noire apparaissait à eet endroit, s’élargissant ; tous deux chargèrent et reeulèrent de nouveau, une deuxième taebe se montra près de l’autre, en même temps la partie du corps en arrière des blessures se détaelia inerte de l’écoree de l’arbre restant suspendue eomme une queue à la partie d’avant qui semblait garder encore toute sa vigueur. Malgré ses deux piqûres dont les taelies s’agrandissaient beaueoup la bête chargea eneore, elle fut frappée une troisième fois entre deux anneaux plus rapproebés de la tête. Alors, dans un dernier et inutile effort de ses pattes engourdies, elle tomba à terre, un Annamite la lança dans le feu avant que j’eusse le temps d’intervenir. Nous prîmes le scorpion, on lui ôta son aiguillon et je l’examinai : il ne portait la trace d’aueune blessure ; sans doute il avait, à chaque choc, en frappant le premier, fait reeuler le mille-pattes avant d’être lui-même atteint. MISSION PA.VIE Ahaciimdes recueillis par M. A. Pavie eu Iiido-Cliine, Par Eugène Simon. A II au: NÉE S 1"^ famille. — Avicularides. tà's Araignées, appelées aussi My(j(iles, se (listingneni îles anircs [lar leurs eliéli- eères donl la lige est dii igée en avant dans l’axe dn corps el doid le croclicl se replie longilndinalemenl en dessous, par les hanches de leur palle-niàchoire parallèles et seinhlaliles à celles des pattes, dépourvues de dilatalion interne ou lame, [lar leurs lilières an nomhre de di'nx paires senlcnient et leurs sacs pnlinonaircs au noinhre de deux [laires an lieu d’une seule. Celte rainillc est rc[)résenlée en Indo-Chine par une très grosse espèce. Ml îLop.Eus .vLisosTiu.vTüs E. Siuiou, iu Aclcs Soc. lÂnit. Bonlcaiu', xr, i8SG, v. 27 ÇSelcnocosinia). $ Ce[)h.lh. long. 24“"", 4 ; larg. 18""", (5. — Ped. inax., 3G""‘',(). — Pedes : 1, 5()'''"‘,4 ; n, 53'“"', 3 ; iii, 48 millimètres ; iv, ()2'""‘,G. Céphalothorax ohscnrc l’uscns, sat dense et hreviler fnlvo-ccrvino-pnhescens. 'l’nher ocniorum convcxnm, vix latins ipiam longins, anlicc setis fnlvis crectis (dna- hns reliipiis longiorihns) ninnitnm. Ocnli anlici a sese parnm et l’ere a'ipie distantes, spatiis diametro ocnlo salteni 1 /3 angnstiorihns sejnneti. Medii poslici minnti recli. Latérales postici ah anticis parnm remoti. Abdomen ovatuin, anticc obtuse trnn- catnm, poslice panlnlnm incrassatnin, rnlvo-olivaccnm, fnlvo-scriceo-pnljescens, linea media et zonis transversis latis cl pnnctalis l'nscis nolalnm. Sternum coxæ venlerqne l'nsco-nigricanti-velntina. Pedes l'nsci fnlvo-cervino-|)idjcscentes, læte alho- lincali, lemorihus lincis dorsalihns hinis et anticis linea exteriorc ohliijua cl abhre- viata, patellis lineis hinis dorsalihns ohli([nis, tiliiis lineis hinis redis, metatarsis ad basin linea nnica ahhroviata medium hand altingcnle ornatis. Mclatarsi cl lihiæ antici acnleis apicalihns pancis mnniti, lihiæ poslicæ acnleis apicalihns lanlnm armalæ sed melalarsi acnleis lateralihns plnrimis mnniti. Tibia cnm palclla iv vix hrevior (juam tibia cnm palclla 1 el panio hrevior qnam céphalothorax. Pedes-maxillares alho-lineati. Ceph.lh. long, iq millimètres ; lal. iS™"',;. — Pedes: 1, Go""", 5; ii, 53""", 2 ; III, 45""“, 7 ; IV, 59'"“', 5. ZOOLOGIE Keminæ subsimilis scd ccplialoÜioracc buiniliorc, pcdibus paulo graciliorihns. Tibia i inlus ad apicciu procossu buiuillimo lato ovalo crcbcrriiuc spiuuloso armala. Mclalarsus I Icvissiinc curvalus. Podcs-iuaxillarcs tibia palclla circilcr i/3 longiorc paulo crassiorc, ad basin alcpie ad aj)icciu loviler allcuuata, mulica scd sublus longe cirnita, larso parvo, ad basin attcnuato, ad apiccm Iruncato cl dense scopulato, buli)o mcdiocri, lolio suljgloboso, spina lobo band longiorc curvala, crassa, paruin alle- nuala aique obtusa, subLus aculc bicarinata, supra propc apiccm excavata et acute marginala. Celle grosse araignée, très abondante dans les forets du Cambodge cl du Siam, habite, d’après M. Pavie, une sorte de large len icr tapissé d’une toile s’évasant au dehors en forme d’entonnoir. CiiiLonii.vciiYs Paviei E. Simon, loc. cit., i88fi, p. aO ( /Vt/oy/ns). Ç Cepb.tb. long. i8 millimètres; lat. — Abd. long. 2.a"'‘‘’,5 ; lat. iG millimètres. — Ped.-max., 3/i'"'",3. — Pedes : i, 53"‘™,a; ii, /|()™"',.3; iii, IV. 54 millimètres. Ccpbalotborax nigellus, fulvo-cervino pnbescens, parle cepbalica vix convexa, fovea mcdiocri lincari Icvissime jirociirva subrccla. Area oculorum sat magna, duplo latior (juam longior. Oculi antici ferc a'qni, medii rotundi, latérales longe ovali, a'quidistantes et spatiis dimidio diametro oculo panlo lalioribus a sese scjuncti. Medii postici brcviler ovali, Icviter angulosi et subrecti, latérales mediis mullo majores, ovali atquc obliqui. Abdomen oblongum, dense et longe fulvo-ferruginco-pilosnm. Pars labialis levissime depressa band striolata, in parle apicali convexa et densissime granulosa. Pedes longi et robusli, fusci, dense fulvo-rufesccnti-birsuti. Tibia et palella iv evidenter brcviorcs quam iidem arliculi i, vix longiores qnam 11 et ccpba- lotliorace vix longiores. Alelalarsus iv tibia circiter i/3 palellæ longior. Metatarsi iii et IV aculeis apicalibus parvis ipiatuor instructi. Scopiilæ tarsi iv linea selosa lenni parum expressa alque apicem vix atlingentc scctie. Trouvé par M. Pavie dans la province de Vatana (Siam), Ciiii.oiiKACuYs DYscoi.us E. Siinoii, loc. cil., i88(), P. ay ( P/i/oy(’n.s) . Ç Cepb.tb. long. i3 millimètres; lat. 4. — l'ed.-max. 3i™“',5. — Pedes; I, 55'“''>,5 ; II, 4()""",2 ; iii, 4o™“,9 ; iv, 53’"“, 3. Céphalothorax niger, obscure fulvo-ferruginco-pubesccns, parte cepbalica leviler convexa, fovea mediocri lincari sat prociirva. Area oculorum sat magna, diqilo latior quam longior, oculi medii antici lateralibus panlo majores et a laleralibus qnam inter se jianlo remoliores, spatio dimidio diametro oculi angiistiore a sese sejuiicli, oculi medii et latérales postici fore æqualilcr angusti et longi, medii subrecti, latérales obliqui mediis non mullo majores. Abdomen oblongum, dense et longe ferrngineo- pilosum. Pars labialis pedesque ut in C. Paviei scd tibia cnm palella iv ceplialo- tliorace circiter i/4 longiludinis clielarum longiorc. Cette espèce habite les environs de Saigon. MISSION PAVIE 272 Latouciii.v cuiMCüLAïu.v E. Siiii. — Long seuk'inent de i4 millimèlrcs, de forme courte el trapue, avec le céphalothorax hrunâtre et lisse, rahdomen globuleux et d’uu uoir violacé. Celte espèce, qui habite la Gochinchine, appartient au groupe des Avicularides qui creusent un terrier clos d’un opercule mobile, mais ses mœurs n’ont pas été observées. 2^ J amille. — Atypides. r.,es Araignées de celte famille diffèrent de celles de la précédente par leur cépha- lothorax marqué d’une impression longitudinale au lieu d’une fossette transverse ou arrondie, jiar leurs libères au nombre de six : deux inférieures coniques et contiguës, deux supérieures beaucoup plus longues, formées de trois articles dont le dernier est acuminé et deux latérales très petites, situées près la base des inférieures; enfin, par leurs hanches de la patle-màcboire pourvues en avant d’une dilatation en forme de lobe; ce dernier caractère indique que les Atypides font le passage des Avicularides aux Araignées ordinaires. Ces espèces creusent de profonds terriers et cependanl leurs énormes cbélicères sont dépourvues du vaiean qui caractérise celles des Avicularides fouisseurs, ce qui semble indiquer qu’elles emploient un autre procédé de construction. Cette famille est représentée en Indo-Cbine par le Cai.ümmata obesuu E. Sim. — Grosse araignée mesurant 3 centimètres, remar- quable par ses formes courtes et trapues, ses énormes cbélicères comprimées et bom- bées en dessus, prescpie aussi volumineuses c|uc le ccqibalotborax et armées d’un puissant crochet strié; elle est de teinte fauve avec les cbélicères et l’abdomen nn ])eu |)lus colorés cpic les antres parties du corps. Cette araignée, cpii a élé trouvée à Bangkok par iM. Pavie, étend son habitat jus([u’en (ibine. Je l’ai décrite sans avoir pu la comparer au C. Dolescball, de Malaisie, elle en est réellement distincte, son mamelon oculaire médian est arrondi et enlicr en avant des yeux, tandis que celui de C. simdaiciiin est divisé par un sillon longitudinal, de chaque coté ses trois yeux latéraux sont peu inégaux, tandis que chez C. suiuhiienin l’œil inlerne est beaucoup plus petit que les autres. Les mœurs des Colonimnln u’ont pas été observées, mais elles doivent se ]ap[nocber de celles de nos Alypus ; ceux-ci creusent uu très profond terrier c[u’ils garnissent d’uu fourreau soyeux se [irolongeant au dehors. 'S'" famille. — Ulohorides. I>es Uloborides représentent, en Indo-Cbine, la section des Araignées cribellates, c’est-à-dire pourvues des deux organes appelés le cribellum et le calainislriini. Leur ZOOLOGIE 278 ccphalolhorax est étroit et assez plat ; leurs yeux sont petits et en deux lignes trans- verses avec les médians antérieurs souvent oblitérés ; leurs lames-maxillaires sont presque carrées. Ces araignées construisent, comme les Epeires, des toiles orbiculaircs formées de rayons et de cercles concentriques, mais ceux-ci au lieu d’être formés de lils à glo- bules sont formés de fils calamistrés. Uloborus geniculatus Olivier. — Plus connu sous le nom d’[/. zozis Walek., long de 5 à 6 millimètres. Son céplialolliorax blanchâtre est orné de bandes olivâtres ; son abdomen allongé, bombé et pourvu d’un tubercule médian, est garni de poils très blancs ; ses pattes sont annelées. Cette espèce, répandue dans toutes les régions chaudes du globe, se trouve communément à Saigon dans les maisons et les jardins. Miagrammopes rimosus E. Simon, loc. cil., 1886, p. 21. Ç Gepb. th., long. 3 millimètres. Cepbalotborax fuscus, antice leviter dilutior utrinque, prope oculos, infuscatus et fere niger, setis validis et pilis plumosis albidis vestitus, evidenter longior quam latior, ad marginem anticum arcuato-rotundatus, postice snbparallelns, antice in regione oculari utrinque dilatato-rotundus et pone oculos sat profonde impressns. Utrinque oculi bini spatio diametro oculi saltem dimidio latiorc a sese separati, exterior interiore circiter i/3 major et a marginc laterali spatio diametro oculi saltem duplo angustiore sejunctus. Chelæ brèves fulvæ nitidæ. Pedes-maxillarcs parvi fulvi, troebantere longo versus basin attenuato, femore subrecto, patella subqua- drata, tibia patella baud longiore versus apicem levissiine incrassata, tarso tibia et patella simul sumptis paulo longiore, valde acuminato, ungue longo munito. Pedes antici longissinii, crassi et compressi, tarso parvo, obscure fulvo-olivacei, metalarsis tarsisque rufulo-tinctis, pedes postici brèves obscure olivacei. Cbantaboune (Siam). famille. — Zod.vriides. Les Zodariides sont caractérisés par leurs lames-maxillaires courtes, larges et très inclinées sur la pièce labiale, par le crochet de leurs cbélicères très petit, par leurs fdières inférieures beaucoup plus longues et plus épaisses que les autres et élevées sur une sorte de pédoncule membraneux. Leur céphalothorax est éjiais et obtus en avant où il porte huit yeux disposés en deux séries récurvée^ ; leurs pattes sont presque semblables entre elles et fines aux extrémités. Ils ne nient point de toile, mais poursuivent leur proie avec une grande vélocité. Une seule espèce représente cette famille dans l’Indo-Cluno. SuFFUCiA BiMACULATA E. Siui. — Loug de quelques millimètres, d’un brun- rouge brillant avec l’abdomen orné de deux taches jaunes. Trouvé à Saigon sous des détritus. 2® Série. — 111. 35 MISSION PAVIE 274 rf fiunUle. — Palpimanides. Les Pnlpiinanides sont voisins des Zodnriides dont ils ont les pièces buccales ; ils s’en distinguent surtout par leurs lilières réduites à deux et par leurs pattes très dissemblables, les antérieures, beaucoup plus épaisses que les autres, ayant l’article tarsal a|)pcndiculé et pourvu de deux liés pcilles grill’es à peine perceptibles, landis ipi’aux autres pattes les tarses et les grilles sont normaux. Ils SC ti’onvent sons les jilerres ; leur démarebe est généralement lente. Aucun vrai Palpimaiiide n’a encore été signalé en Indo-Cliine ; la l'amillc y est représentée par une espèce de la sous-ramillc très anormale des Slenochilas. IMetuonax croc.vtus E. Sim. — IjOng de G ou 7 millimètres, son céphalothorax et ses patlcs sonl d’un brun-rouge foncé, celui-là est allongé, très acuminé en avant et marqué de profondes stries rayonnantes découpant ses bords, son abdomen ovale et déquimé est d’un rougeâtre pâle. Découverte en Birmanie, cette espèce a été retrouvée au bord de d’onlé Sap, par M. llarmand. Cp famille. — Hersiliides. Le céphalothorax des Ilersdin est court, sa région frontale est élevée et porte huit yeux disposés en deux lignes courbées en sens inverse avec les latéraux de la jire- mière beaucoup plus petits que les autres ; leurs cbélicères sont faibles, mutiques à la marge inférieure; leurs lamcs-maxillaircs sont très inclinées ; leurs pattes sont longues et fines, très inégales, celles de la troisième paire étant bcaucou|) plus courtes (pie les aulres, leurs métatarses sonl ordinairement biarticulés et leurs tarses portent trois grilles; leurs lilières supérieures sont très développées, formées de deux articles dont le second est allongé en forme de (pieuc. Les llcrsdia se tiennent en général sur les troncs d’arbres où leur coloration, grise ou blancbâlrc, leur permet de sc dissimuler, leur démarche est très vive. Luc es[)ècc de ce genre sc trouve aux environs de Bangkok. IIeusilia siamensis E. Simon, loc. cil., 188G, r. 22. Ç long. 7 millimètres. Cc[)balotborax obscure liiridus, pilis |)lumosis albis longis et crassis vestilus, tubere oculorum ad apicem nigro, stria media et striis radiantibus profundis, tubere oculorum altum antice verticali poslice declivl. Clypeus area oculorum non mullo lalior, sub oculis valde de|)rcssus dein convexus, densissime nivco-pubescens. Area oculorum mediorum fcrc aapic longa ac lata et antice cpiam postice paulo latlor, oculi medii anlici posticis non miilto majores. Abdomen depressum, antice obtuse truncalum, poslice Icviter incrassalum et rotundum, punclis impressis nigris bise- ZOOLOGIE 27a rialini ordinatis (4-4)> iiltimis niullo minoribus, iiotaluni, supra obscure ciuereuiu cl iii [)arlc sccuiula liucis llcxuosis Irausvcrsis diluliuribus oriialuin, cl supra cl sid)lus [)ilis |)luuiosis albo-scriccls dcusc ^csliluIn. (dicUc, parles oris, slcriuuu pcdcs- ([U(‘ lulca. i’cdcs longissiini, l'ciiioribus aulicis supra luiuulc cl parce olivacco-puiic- lalis, palcllis iul'uscalis, libiis ad apicein anguslc l'usco-aurndatis, aculcis iiigris bre- vissiuiis paucissiuiisariiiali. rcdcs-iiiaxillarcs lulci a[)icc larso iiigro. Maïuillæ Icslacca*, iiil'criorcs arlicido basali superioriuin imdlo brcviores el graciliorcs. 7° famille. — Tiieiudiides. I^e céplialolliorax des Theridddes csl gciicralcincnl court, élevé cl aUéiiué en avant; leurs bu il yeux soûl égaux ou peu inégaux, disposés eu deux lignes Irans- Yci'scs cl séparés du boni antérieur [)ar un large bandeau ; leurs cliélicèrcs sont verticales, acuininécs, avec les marges du crocbcl coiuies el muliques ; leurs lames maxillaires sont inclinées sur la pièce labiale; leurs lllièrcs sont courtes, d’égale longueur cl ra[)procbées ; leurs pâlies sont iincs aux exlrémilés avec les tarses tou- jours dépourvus de scopulas, mais armés de trois grilles pcclinées, deux supé- rieures el une inférieure. Ce sont des araignées sédentaires, ne poursuivant jamais leur proie, Tiiais Icndant une toile ])our la surprendre; celte toile esl toujours formée de mailles larges et irrégulières ; la femelle s’y lient dans une position renversée;, la face vculrale tournée en liant, et au moindre bruit elle se laisse tomber, pour échapper à son ennemi, sans se suspendre à un lil ; beaucoup d’espèces construisent au milieu de leur toile, surtout au moment de la ponte, une retraite plus ou moins complexe. Aiigvuodes suKOAicus Dolcscliall (Ar. Jissifrons Cambr.). — Long de 3 à 6 mil- limètres ; le cé[)balothorax, le sternum el les pattes l’auve rougâlrc plus ou moins foncé, celles-ci annclées de brun ; l’abdomen conique en arrière, également fauve, orné d’une bande médiane brune rameuse et de tlcux bandes latérales d’une belle teinte d’argent, souvent dilatées et réunies en arrière ; le front du mâle est lobé. AuGYaoDES MiNiACEUs Dolescliall. — Voisin du précédent dont il dilTère surtout par ses pattes noirâtres annelées de fauve, son abdomen rouge orné d’une tache noire au sommet, d’une tache noire plus petite sur la pente postérieure et de chaque coté, sur la pente latérale, de deux taches ou bandes blancbcs obliques. Augyuooes augyuodes Walckcnacr. — De moitié plus petit que les précédents; son céphalothorax esl noir, scs pattes annelées de noir et de jaune pâle, son abdomen conique csl en dessus d’une belle teinte argentée et marqué sur sa pente antérieure d’une ligne noire rameuse, en dessous noir. Les Àrgyi'odes sont des araignées parasites, établissant leur petit réseau entre les 270 MISSION PAVIE inaillos des toiles d’araignées [)lus gi'osses et y lixaiit leur cocon <|ui est en l'onvie de petit Ijallon longneinenl pédicule. liCS li'ois espèces décrites ci-dessus sont très coiiununcs cà Saigon sur les toiles des Neplüla et des Argiope. 'rmauDioiN' iiui'ii'ES lAicas. — Long de 5 à fi inilliiuètres, cntièreuieut d'un fauve-rouge vd', avec l’abdomen globuleux, pubcsccnt et inarcpié de cliacpie coté de cpiclques traits blancs obliques. Espèce répandue dans toutes les régions chaudes du globe ; il vit dans les maisons, où il lile, dans les angles des murailles, une petite toile irrégulière. TiiKitiDioN AMOENUM Tlioi'ell. — IjOiig (Ic 5 inillimètrcs ; son céphalothorax est l'auve rougeâtre bordé de noir, ses pattes d’un jaune pâle sont annelées de brun, son abdomen, très convexe, est d’un fauve teslacé en dessus et en dessous, noir sur les côtés, il présente en dessus d’abord une bande brune lancéolée, au sommet, de chaque côté, deux lignes blanches transverses ar([uécs, enfin, sur la pente postérieure, une petite tache noire limbée tic blanc. Ce Tlieridion, répandu dans toute la Malaisie et l’Asie tropicale, file entre les rameaux tles bambous et autres plantes, une grande toile irrégidièrc au milieu de laquelle il fabritjuc une sorte de retraite en rapprochant et maintenant par des fils les débris de feuilles et de branches tombés accidentellement. TiiEiuDiox PANDANi E. Simoii. — Cette espèce, que nous avons trouvée à Sa'igon sur les Pandaniis, est de moitié jtlus petite f[ue les précédentes; son céphalothorax est fauve et bordé de noir ; son abdomen globuleux est d’un gris-fauve, marqué en dessus d’une très large bande blanche très fortement découpée et anguleuse en arrière ; au- dessus des filières de deux courtes handes brunes, et en dessus d’une petite tache noire médiane ; scs pattes sont blanchâtres et linement ponctuées de noir ; la patte- mâchoire du mâle est très volumineuse, son tarse est étroit, lacinié et très long, son bulbe est discoidc et entouré d’un très long stylus cxscj'te spiralé. 6'" Jamille. — Augiopides. Les Argiopides dilTèrcnt surtout des Thevidlides par leur bandeau étroit, leurs lames-maxillaires droites non inclinées, leurs chélicères puissantes, à marges dentées; ils s’en rapprochent par leur huit yeux peu inégaux et disposés en deux lignes transverses au bord frontal, mais dont les latéraux sont généralement largement séparés des médians; leurs filièi'cs et leurs jiattes sont prescpie les mêmes si ce n’est que leurs grilles tarsalcs sont presque toujours accompagnées de quehjues gros poils serridés ressemblant à de petites grill’es. Ce .sont également des araignées sédentaires ; mais les toiles qu’elles filent pour arrêter leur proie sont régulières, formées de rayons et de cercles concentriques. ZOOLOGIE 277 Spheco/one PENTiMANA E. Siiiion, loc. cit., 1886, P. 2 1 (Neinntogmus). long. 3 millimètres. (icplialolhorax rul'o-coccincus sat brevis et lains, ulriiK[ne ample rolundatus, opaens et snbtililcr coriaccus, froiite abrupte elcvala,lobo allô sat parvo, anlicc obtuse truncalo, ulriuque pone oculos latérales impressione lineari profuncla limitato, ornata. Oculi aiitici iu lineam sat procurvam, medii inter se anguste sed a lateralibus lato separati. Oculi medii postici parvi nigro-ciucti, propc marginem aniieum iobi sili, spatio diametro oculo circiter duplo latiore a sese sejuncli. Clypeus area oculorum baud angustior.fere vcrticalis et planus. Abdomen breviter oblongum, nigro-nitidum, parce all)ido-[)ilosum. Sternum latum, convexum, obscure rulum, sulitilissime coria- ceum. Cbelæ clypeo parum longiores parallclæ. Pedes longi graciles, brcriler et lere a'qualiter pilosi nigri, coxis troebanteribus femoribusque in parte basilarl hetc ilavo- aurantiacis. Pedes-maxillares maximi fusci, femore ad basin dilutiore, gracili, subtereli, longo et leviter curvato, patella non multo longiore quam latiore versus basin atte- nuata, tibia patella breviore et latiore cupulilormi, antice elevata truncata et in medio anguste excisa, tarso maximo reliquis articulis cunctis baud breviore subtus inllcxo, ad basin sat angusto et supra carinalo ad apicem valdc ampliato oblusissime truncato et extus apopliysi maxima denlirormi et acuta perpéndiculariter armato, bulbo maximo complicato. Gliantaboune (Siam). Espèce remarc[uable dill'érantde scs congénères par un lobe frontal élevé rappelant un peu celui à' Enlelecara acuminala Wider. La pattc-màcboirc du mâle très volumi- neuse rappelle avec exagération celle de NeniaUxjmiis san^idnolciiliis Walck. Genre Tetuagnatha. — Les Telragnnlhcs, ([ui font le passage des Tlicridions aux Epeires, sont de forme très allongée et cylindricjue, reconnaissables à leurs très longues cbélicères projetées en avant et armées de dents nombreuses et aussi à leurs yeux latéraux largement disjoints de chaque côté. Ils vivent près de l'eau et fdent leur toile orbiculaire, c’est-à-dire formée de cercles et de rayons, sur les roseaux et autres plantes aejuatiques. Tetragnatiia mandibulata Walck. (7\ minaloria E. Sim.), — Long de 10 à i5 millimètres, est de teinte fauve avec rabdomen très long et cylindrique orné en dessus de petits points argentés et en dessous, au moins chez la femelle, d’une large bande noire. Il est commun dans l’Indo-Cbine aussi Inen (pi’en Malaisie, aux Philip- pines et dans les îles de la Polynésie. Walekenaer indique, sous le nom de Teirngnnflia annaniilicn, une seconde espèce de rindo-Cbine, mais sa description est insuffisante. Genre Augvuoepeiua Emerton. — Ces araignées dilTèrent des précédentes par leurs yeux latéraux se touchant de chaque coté et leurs formes un peu ])lus épaisses ; leur abdomen, tantôt cylindrique, tantôt élevé en cône, est toujours de teinte argentée ou dorée très brillante. Leurs mœurs sont les mêmes cjuc celles des Tetrmjnallia. MISSION PAVIE .78 .\iiGviioi;i'i;iii.v c.ioijoüiosiAiNA \\ alckcnaer. — Long de 10 à la indliiiièlres ; son céjilialelliorax cl scs pâlies soiil d’iui l'auve [)àle ; son abtloincn cylindrirpie allongé, légèreinenl conitpie en aj rière, esl en dessus d’nne belle leinle d’argent avec des lellels dorés, orné en avant de tlenv points noirs et en dessus de trois lincs lignes noires dont la médiane esl rainiliée. Uépanduc dans rindo-Cbine, l’Asie méridionale et la Malaisie. AHGYitüiceianA iastigiaia E. Sim. — Dillére snrlonl du précéileiit par sou abdomen élevé et conicpie en avant, argeidé cl oiiié tle dessins noirs et par les tibias de ses pattes postérieures garnis de brosses de longs |)oils. 'rrouvé à Bangkok ; habite aussi Celebes et les Philippines. (îenre Nioi’iiii.a. — Ce genre, (|ui rcnl'e7-mc les plus grosses araignées de la famille des . l;vpopâ/e.s esl reconnaissable à un cé[)lialotborax bond)é, généralemeid [)ourvu de deux petits tubercules métliaiis, à un abtiomen allongé et cyliudritpic, à des pattes très longues. Les Nepliild (dciit de très grandes toiles orbiculaires verticales, dont les rayons et les cercles, très nombreux et serrés, sont souvent colorés en jaune ; cette toile est accompagnée, eu avant et en arrière, d’un vaste réseau irrégulier. Les mâles, (pii sont de i5 à 25 fois plus petits (pic les femelles, en dilfèrenl beaucoup par la forme et la coloration. Les femelles envclo[)pent leurs œufs d’un épais cocon de bourre jaune ressemblant à celle d('s cocons de vers-à-soie et susceptible des mêmes usages ; les cocons de ])lusicurs Nephila sont employés induslricllcmenl, particulièrement celui du N. cla~ vaki L. Koch, qui se trouve au ^uu-Nan. Nici’iiila maculata Fabriciiis. — L’une des plus grosses araignées de l'indo- Chinc, son cor[)s seul atteigiiaiil 5 centimètres de longueur ; son céphalothorax est noir, garni de [uibi'scence couchée, argentée ou verdâtre cl pourvu au milieu de deux petits luherculcs lisses ; son alKlomen, allongé et cylindri(pie, est également noir, orné en avant d’une bande tiainsvcrse, eu dessus de deux bandes lonailudinalcs, souvent divisées, sur les cotés de siriolcs irrégulières et en dessous de nombreuses taches jaunes et garnies de poils argentés ; son sternum et scs longues pattes sont noirs. 'l'rès commune dans rindo-Gbine, également ixqiandue dans l’Asie méridionale, la Malaisie et l’Australie. Elle lile sa très grande toile, (]ui mesure souvent plus d’un mètre de (lianu’'tre, entre les arbres, très souvent dans le voisinage des habitations. NneiiiLA Bakui E. Simon (Av llnlinereæ ïliOvi'U'). — A peu [irès de même taille (pic le N. inneuliiln Eabr. dont il dillèrc surtout par son sternum maripié de petites lacbes rouges latérales, ses [laltcs brunâtres, plus foncées aux extrémités et annelées, son abdomen un peu acumiué en arrière, fauve avec de uombreuscs taches jaunes garnies de poils argentées ou dorées. Se trouve à Bangkok, existe aussi aux Philippines. ZOOLOGIE 279 Nepiiila maeadarensis Walckenacr. — Espace ])liis pelile que les jn-écéclenles, (lépassaiiL rarement 2 cenlimèlres de longueur et de forme plus courte et [)lus trapue; son céphalolhorax est noir; son sternum jaune et bordé de noir; son abdomen, court et ovale, oll'rc en dessus une grande tacbe grisâtre dentée sur les bords et divisée en trois bandes par deux ligues sinueuses, sur les côtés des bandes jaunes obliques et en dessous six grandes taches jaunes disposées par paires ; ses pattes, assez courtes, sont fauves et annelées. Cette araignée, très commune dans l’Indo-Cbine, est répandue dans presc[ue toutes les régions tropicales du monde. Elle lile sa toile le long des vieilles murailles et sous les corniches; la trame orbiculaire y est accompagnée d’une très grande toile irrégulière avec laf[uclle elle communique par un tube ou couloir de tissu [)lus serré. Genre Argiope. — Les Arcjiopes sont d’assez grosses araignées dont le céphalo- thorax est plat et garni de poils soyeux argentés, l’abdomen de forme très variable, presque toujours orné de bandes transverses noires, blanches et jaunes; ils se dislin- guent surtout des autres Arglopides par leurs yeux postérieurs en ligne fortemeni courbée en arrière. Leur toile est très grande, régulière et toujours pourvue de rubans soyeux disposés eu zig zag, destinés à lui donner plus de soutien. Argiope æmui.a Walekenaer. — Long de i5 à 25 millimètres son abdomen est ovale, tronqué en avant, légèrement sinueux sur les côtés, orné, dans sa première moitié, de 5 bandes Iransverses alternativement jaunes et noires, el dans la seconde de fines fiones noires Iransverses très nombreuses et sinueuses. O Commun sur le canal de Bangkok, également répandu en Malaisie, en Nouvelle- Guinée et en Australie. Argiope catexui.ata Dole.scball. — Un peu plus petit r[ue le précédent ; .son abdomen ovale, plus élroil, est noir el, orné de grandes ladies blanches garnies de poils argentés : une grande tacbe antérieure, de chaque côté une série de 3 ou 4 taches oblic^ues, enfin dans le milieu une bande longitudinale coiqiée de fines lignes transverses de même couleur. Aussi commun que l’/l. æniiiln sur le canal de Bankok, également répandu dans l’Inde et en Malaisie. Argiope pulciiella Tborell. — Long d’une dizaine de millimèlres; son abdomen est penlagonal, élargi et trompié en arrière, et orné d’nn dessin complexe ; il olfre en avant une grande tacbe fauve garnie de poils blancs soyeux et coupée de ileiix fines lignes noires Iransverses, ensuite une large bande noire ornée d’une série de cinq points argentés; en arrière, cet abdomen est brnnàire et marqué de liandes noires Iransverses arquées, marquées chacune de petits points jaunes. Espèce jusqu’ici propre à rindo-Cbiiie ; découverte à Bangkok par Beccari et d’Alberlis; trouvé sur la roule de Bajong à Cbanlabonne, par M. Bavie. 280 MISSION PAVIE Heiucinni.v ounatissima Dolcschall. — Long d’une douzaine de millimètres, son cé[)lialolliorax très plat esl d’un hrun-ronge, avec une bordure et des linéoles fauves ; son abdomen déprimé, prestpie arrondi et crénelé sur les bords, est en dessus d’un blanchâtre mat et criblé de petits points noirs enl'oncés. Habite l'Inde, la Malaisie et rindo-Cbinc. Il lile sa toile sur les murailles, parallèlement au plan de position, sur lequel elle est presque appliquée; l’araignée se lient au centre sur un petit disque soyeux un peu concave. Genre Epeika. — Les vrais Epeires, auxquels les auteurs modernes ont restitué le nom d'Araneus, ont les veux postérieurs en ligne droite ou un peu récurvée, les yeux médians disjjosés en carré on en trapèze et, de cbaquo côté, les yeux latéraux rapprochés l’un de l’autre, mais largement séparés des médians: leur abdomen est volumineux et ses téguments ne sont pas indurés. Epeiha mitifica E. Simon, loc. cil., i88(), p. 8. Ç long. 7 millimètres. Cepbalotborax obscure lutcus, parce albido-pilosus, parte tboracica poslicc sensim iid'uscata, parte ccpbalica leviter convexa et attenuala, frontc mediocri. Area oculorum mediorum evidenler longior qiiani latior et antice quam poslicc multo latior, oculi medii postici spalio diamelro ocido multo angusliore inter se separali, anlici poslicis paulo majores. Latérales a mediis non longissimc remoli, parvi æqui subcontigui. Clypcus ocnlis mediis anlicis dnplo angustior. Abdomen subglobosum, supra albo- opacum lenuiter l'usco-reticulatum et poslicc llavido-tinclum, antice areu nigro cinclum et macula media lata transversa nigricanti, postice macnlis nigris quatuor subcontiguis in scricm transversam rcctani ordinalis, mediis ovato-longitudinalibns, latcralibus exius productis altenuatis et uncatis, ornatum, subtns navo-opacum immaculatnm, cpigasterc et mamillis olivacco-tcstaceis. Sternum partes oris cbelæ pedesque obscure lutea. Cliclæ robustæ Levés et nitidæ, margine inferiore suici dentibus tribus longis acutis subicquis, marginc superiore dentibus tribus, niedio reliquis imdlo majore, inslruclis. l'edes médiocres sat robusli, tarsis cunctis et mclalarsis i et 11 ad apicem auguste nigris, sat longe setulosi et acnlcali. Anlva luberculo nigro sat parvo verticali, apice ovato et profunde fovcolato, ulrimpie scapo parvo nigro semilunari cincto, munita. Cambodge. Très voisin d'E. præsigiiis L. Ivocb, en dilTère ])ar l’abdomen arrondi en arrière, nnllement écbancré et orné sur la pente postérieure de quatre taches noires rappro- chées en ligne Iransversc. L’épigyne esl presque semblable dans les deux espèces. Ei'eiua Laglaizei E. Sitn. — Long de G à 10 millimètres, entièrement d’un l'auve grisâtre et recouvert de poils blancs inégaux; son abdomen, déprime et large en avant, est très atténué en arrière où il se prolonge, en un petit tubercule caudi- forme droit ou recourbé en bas. Trouvé à Siam ; très répandu en Malaisie. ZOOLOGIE 281 Epeiua nigiucauda E. Sim. — Voisin du précédent, mais plus petit, avec le tubercule abdominal plus long, dressé verlicalemeut au lieu d’ètre recourbé eu arrière et noir à la pointe. Découvert récemment en Goebinebiue. Epeira lugubris Walekenaer. — Cette espece, que nous avons décrite sous le nom d'Epeira Paviei, mais qui était connue antérieurement, est longue de 7 à 10 millimètres; son cépbalothoras brunâtre, mais éclairci dans le milieu, est garni de longs poils jaunes ; son abdomen, court et convc.xe, plus large en avant qu’en arrière, est d’un fauve obscur, orné en avant d’une bande noire transverse et en arrière d’une large bande noire longitudinale dentée ; ses pattes robustes sont noi- râtres et annelées de fauve. Cette araignée, commune en Indo-Cbine, a un très vaste habitat, car elle est répandue dans tonte l’Asie tropicale, la Malaisie, l’Australie, à Madagascar et sur la cote orientale d’Afrique. Genre Cyrtopiiora. — Ces araignées dilTèrent surtout des Epeires par leurs yeux postérieurs en ligne l'ortement courbée en avant et leurs yeux latéraux disjoints de chaque côté; leur céphalothorax, plat et assez long, est garni do poils satinés; leur abdomen, plus long que large, est ordinairement pourvu de tidiercules coniques. La toile des Cyrtopiiora n’est pas orbiculaire comme celle des autres représentants de la famille ; elle se compose d’tino ou de plusieurs trames horizontales de tissu ([uadrillé, maintenues en dessus et 011 dessous par un réseau irrégulier ; c’est au milieu du réseau supérieur que la femelle suspend ses cocons ovigères cpii sont nombreux et attachés les uns aux autres comme les grains d’un chapelet. Cyrtopiiora unicoi.or Dolescball. — Cette espèce, qui peut atteindre 2 cenli- metres ilc longueur, est entièrement d’un fauve rougeâtre et garnie de poils épais blanchâtres; son céphalothorax est parsemé de granulations inégales; son abdomen est triangulaire, un peu plus long que large, troiupié en avant avec les angles saillants, atténué et un peu prolongé en arrière ; ses pattes, courtes et épaisses, sont légèrement annelées. Se trouve au Siam, également répandu en Malaisie. Cyrtopiiora CYLiNDRüiDES Walekenaer. — Long environ de 10 millimètres; son céphalothorax est olivâtre et recouvert de pubescence blanche soyeuse; son abdomen, cylindrique et armé en avant de deux petits tubercules coniques dressés, est égale- ment olivâtre mais orné d’un dessin très com[ilexe formé de petites taches et de linéoles d’un blanc d’argent; ses pattes assez longues sont brunâtres. Cnmnie la précédente, cette espèce est disséminée en Indo-Cbinc et en Malaisie. Genre Gasteracantiia. — Les Gastheracanllies sont des Arcjiopides remarquables par leur abdomen dont le tégument dorsal, éjiaissi en forme de bouclier, est marqué 2>= Série. — lit. 36 282 MISSION PAVIE de larges points enfoncés ocelliformes disposés régulièrement et armé sur les bords de six épines : 2 épines antérieures petites ; 2 latérales, situées aux angles posté- rieurs, généralement beaucoup plus longues que les autres, et 2 postérieures semblables aux antérieures. Gastiîuacantha arcuata Fabr. (pl. X\'l, lig. 4)- — La plus belle espèce du genre est longue de 9 à 10 millimètres ; son céphalothorax et son sternum sont noirs et celui-ci est taché de jaune en avant et sur les côtés ; son abdomen hexagonal est en dessus d’un beau jaune avec les points ocelliformes noirs, ses épines antérieures et postérieures sont petites et noires, les latérales, 3 ou 4 fois plus longues c|ue le corps entier et arquées, sont d’un noir bleuâtre et teintées de rouge à la base. Elle est répandue dans l’Indo-Chine et la Malaisie. Gasteracaxtua puopinqua Cambridge (pl. XVI, fig. 5). — Se distingue surtout de la précédente par ses épines latérales noires, droites, divergentes et aiguës, beaucoup plus courtes, environ de la longueur du bouclier abdominal. Gette espèce, qui n’est probablement qu’une variété du G. Ilasselli G. Koch, de Malaisie et de Birmanie, habite le Cambodge. Gasteracantiia diadesmia Thorell. — Cette espèce, dont j’ai parlé sous le nom do G. fronlula Blackwall, a un scutum abdominal plus transverse que celui des précé- dentes ; environ de 2/3 plus large que long, jaune avec deux bandes noires trans- versos souvent elfacées et des épines noires : les antérieures petites, les postérieures plus longues, les latérales environ doubles des postérieures, plus épaisses et arquées ; son céphalothorax, ses pattes et son sternum sont noirs, mais celui-ci est taché de jaune en avant. Trouvé par M. Pavie, sur la route de Bayong à Chantabouno (Siam); existe aussi à Saigon et en Birmanie. Gastehacantua leücomelæna Dolescball (pl. XVI, lig. 3). — Cotte espèce, qui est la même que G. nnnamita E. Sim., a un céplialotliorax noir, un sternum noir taché de javine, un abdomen court, jaune et varié de noir en dessus, presque pantagonal et armé aux angles do six épines noires assez courtes et presque égales ; scs pattes sont annelées de jaune et de noir. Habite la Goclnncliine, le Cambodge, la Birmanie et une partie de la Malaisie. l'oLïYs TURRiGEu E. Siiiion (pl. XVI, lig. G). — Long de G à 7 millimètres ; le céphalothorax est hrunâtre et garni de poils blancs épais, sa région oculaire est acumi- née ; l’alidomcn, brunâtre et strié de noir en arrière, est court, mais très élevé en forme de tubercule vertical aussi long que le corps entier, cylindrique, tronqué et mamelonné au sommet; les pattes sont noirâtres et annelées. Habite les environs de Saigon. MISSION PAVIE PL, XVI Johiny dsl. Fun^ so- 1 Selenocosmia alb o striata 2 Torania ôloriosa.Æ jw. O 3 Gasteracantlia leucomelaena.T?^.^. 4 Gasteracantha arcuata,^^^. 5 Gasteracantha propinqua,n. xiii, xiv cl xv^ Coloration brun fauve ou brun rouge, avec le bord antérieur du premier écusson, le bord latéral des carènes, la pointe du dernier écusson et deux lignes longitudinales sur cliaque sotnile jaune pâle un peu ferrugineux. La bordure des écussons empiète un peu sur la carène dans l'angle antérieur, mais va en s’amincissant en arrière et est strictement limitée au bourrelet externe dans l’angle postérieur. Quant aux lignes des somites, elles ne se font pas suite les unes aux autres ; sur le premier écusson elles sont coniluentes au sommet et s’écartent en accent circonllexe; dans les segments du tronc elles sont parallèles sur le prozonile et très rapprochées, mais sur le méla- zonite elles divergent dès le bord antérieur et, lorsqu’elles atteignent le bord posté- rieur, elles présentent un écartement doulde de. celui qu’elles avaient au départ. Les lianes, immédiatement au-dessous des carènes, sont tachés de brun fauve qui passe graduellement au jaune testacé clair sur tout le ventre ; pattes de même couleur que le ventre, ainsi que les antennes, qui, toutefois, sont rembrunies vers l’extrémité des articles. Valves anales brun fauve. Longueur ) ^8 millimètres. ' Ç 3o millimètres. ( ^nim Largeur du écusson. ’ ’ I $ a""", 70 Largeur du lo’’- écusson ( 3““,20 (carène comprise). I Ç 3™"', 70 Largeur du 2“ segment ( 2 millimètres. (prozonile). l Ç 2™“, 80 Tête : lèvre supérieure rugueuse avec cjuelqnes soies fines, assez longues et peu serrées ; front et vertex glabres, lisses et brillants, divisés par un sillon bien marqué qui descend juscpie entre les antennes. — Celles-ci sont longues, grêles, couvertes de soies médiocrement serrées ; elles présentent quatre biàtonnels coniques à l’extrémité, et, sur la face supérieure, un champ sub-ovale semé de papilles très fines sur le 7® article et un champ analogue réniforme à l’extrémité du 6® ; quant au 5®, il est gib- beux à l’extrémité, qui est vêtue de soies courtes plus serrées (pie sur le reste de l’article. Proportions observées chez la femelle: G'' article o"’”\3o ; 2® article r milli- mètre ; 3' article i millimètre ; 4® article i millimètre ; 5' article o™“,(jo ; ()" article o""",70 ; 7'- et 8'" articles ensemble o™“,20 ; total, 5'”“, 10. Le premier écusson est court, régulièrement cintré en avant ; les angles sont arrondis et finement rebordés ; le bord postérieur est légèrement concave. La surface est presque lisse, parcourue par un très fin sillon longitudinal médian, qui existe aussi sur les autres segments du tronc mais souvent peu visible. Le deuxième segment 3oo MISSION PAVIE el les snivanls ont une surface légcreiucnl inégale, peu brillanîc, et sont finement granuleux ou rugueux sur les carènes. Le sillon transversal est visible dès le second segment où il n’est encore fjuc médiocrement accusé, mais il est bien marqué sur tous les suivants jusqu’au i8° inclusivement ; il est droit, traverse tout le métazonitc et se perd brusquement à la naissance des carènes. En outre, tous les segments pré- sentent près du bord antérieur de l’écusson quatre granules séligères. — La suture transversale est très finement perlée ; l’étranglement qui l’accompagne est un peu plus accentué chez le mâle que chez la femelle, mais disparaît vers le lù® segment environ. — La carène du second segment est subrectangulaire, à angle antérieur droit, à angle postérieur un peu aigu, à peine émoussé ; elle est oblique, prenant au-dessous de la carène du troisième segment et plongeant bien au-dessous de l’angle du premier écusson. — Sur le troisième écusson et les suivants les angles antérieurs des carènes sont complètement arrondis, tandis que les angles postérieurs se développent pro- gressivement, s’étirent en pointe line et aiguë, droite (Ç), c’est-à-dire jamais dirigée vers le corps, voire même plutôt divergente (o^) et qui s’atténue seulement sur les i8® et fp- segments où elle existe toujours néanmoins. — Les flancs sont finement grenus. La suture pleuro-ventrale, en carène très développée sur le deuxième segment, s’ellàce très rapidement ; elle n’est déjà plus visible sur le 5° segment que sous forme d’une petite pointe au bord postérieur du somite. — Les pores répugnatoires sont circulaires, petits et ne provoquent pas un épaississement très sensible des carènes. — Les stigmates étroits, en forme de fente, sont taillés en bec de llùte, dont la pointe ne fait que faiblement saillie sur le ventre. Le dernier écusson est assez allongé, conique, à pointe tronquée carrément, sans tubercules saillants. Les valves anales sont médiocrement saillantes, rebordées, lisses avec seulement quelcpies stries à la base et deux paires de granules sétigères près du bord libre. — L’écaille ventrale est triangulaire, large à la base, avec un tubercule court et épais de cbac|ue côté en arrière de la pointe. Pattes longues et grêles, à grille courte ; proportions observées sur une patte de la i8® paire d’une femelle: banebe o''"",4o ; fémur ; tibia i'‘"",5o ; i" tarse o™“,5o ; 2® tarse o™"',6o ; tarse o“"',90 ; total 4™“,5o. Mâle plus petit et plus moniliforme que la femelle. Le troisième article du tarse de toutes les pattes et le deuxième des pattes antérieures sont garnis en dessous d’une brosse de soies longues. Le fémur de toutes les pattes porte en dessous, avant la pointe, un bouquet de quelques soies. Les hanches de la deuxième paire sont termi- nées par une petite verrue qui est percée d’un pore très lin. La partie de la lame ventrale du cinquième somite qui sépare la cjuatrième paire de pattes présente une paire de protubérances en forme de cornes émoussées, légèrement cintrées, rabattues vers l’avant et qui portent une verrue aplatie sur leur face postérieure. La lame ventrale du septième segment, qui ne présente pas, en avant des pattes copulatriccs, de bourrelet distinct, est percée d’une ouverture transversale en boutonnière, qui est complètement remplie par les hanches des pattes copulatriccs. Celles-ci se composent de hanches cylindric|ues, allongées, c|ui ne font saillie au dehors que sur un quart ZOOLOGIE 3oi environ de leur longueur : de fémurs courts, peu globuleux ; de tibias longs, un peu cintrés, évidés sur leur face postéro-inférieure ; enfin de tarses représentés par deux pièces. L’une, la pièce essentielle, cpii porte la rainui'e séminale, est graduellement amincie et courbée ; l’aulre, la pièce protectrice, est constituée par une branebe un peu plus courte que la précédente, forte à la base, tronquée à l’extrémité, et de laquelle se détaebe, sur la face interne, un rameau lamellaire bientôt aminci et étiré en épine longue, droite et aiguë ; ce rameau forme avec la pièce dont il dérive un support, sorte d’entablement, dans lequel repose la pièce essentielle, dont la pointe ebevauebe sur celle de la pièce protectrice. Un mâle et une femelle du Siam (collection Pavie). OrTHOMOIU'HA Sp. Ç. PL. XIV. Coloration brune — ou brun fauve — avec les carènes et la pointe du dernier écusson jaune pâle ; région ventrale et pattes jaune testacé. Corps parallèle, assez moniliforme. Longueur du corps, 82 millimètres ; largeur du i'’’' écusson, 3 millimètres ; largeur du 10® écusson (carènes comprises), 4"'“)20 ; diamètre du ii® écusson (bord antérieur du prozonite), 3 millimètres; diamètre du même écusson (suture transversale), 2'""’, 80. Tète presque lisse, peu brillante, avec quelques soies courtes sur la face ; front et vertex glabres ; ce dernier assez bombé, divisé en deux mamelons par un sillon étroit, médiocrement profond, brusquement arrêté à la hauteur des antennes entre lesquelles il ne s’engage pas. Antennes écartées à la base de o“"',75 environ, longues de plus d’une fois et demi la largeur du premier écusson, à pubescence fine, assez longue et peu serrée; proportions observées: i"’ article o™'", 35 ; 2“ article o““,qo; 3*^ article o“‘”, 80 ; 4” «'ii’ticle o'"“,8o ; 5*^ article o""'',85; 6® article o™'",8o; 7'^ et 8“ articles ensemble o'“'“,2o; total 4"'“,70. Diamètre au 6° article o““,4o. Le dernier article porte à son sommet les f[uatre bâton- nets coniques usuels. Les articles (i et 7 présentent chacun à leur extrémité, sur la face dorsale, un champ déprimé, ovale ou subréniforme, garni de papilles fines et serrées. Le premier écusson est presque en demi-cercle, régulièrement cintré au bord antérieur, à côtés terminés en carènes anguleuses aiguës, dont la pointe n’atteint pas le niveau du bord postérieur, et qui sont finement rebordées antérieurement. La sur- face de cet écusson est presque lisse, mais est mate néanmoins ; elle est marquée sur la ligne médiane d’un très fin sillon qui se retrouve, plus ou moins visible, jusqu’au 19“ segment, et qui peut être accompagné par une fine ligne plus claire que le fond ; elle présente en outre quelques granules sétigères, qui se retrouvent également sur les segments du tronc. — Sur les segments 2 et 3 la surface est inégale, elle le devient de plus en plus sur le 4'^ et sur les suivants, les inégalités formant des plis longitudinaux de plus en plus serrés, irréguliers, généralement divergents de la ligne médiane, et qui, sur les segments postérieurs, donnent un faciès rugueux et mat à l’animal (cette sculpture est-elle constante, ou n’est-elle due, peut-être, qu’à un séjour prolongé dans l’alcool P). 3o2 MISSION PAVIE IjOS carènes du deuxième segment sont plus prononcées ([ue celles du premier et leur pointe atteint, sans cependant le dépasser, le bord postérieur du segment ; vues de jirofd, elles descendent au-dessous du niveau des carènes des segments voisins, sans fouti'l’ois plonger beaucoup vers l’avant. Sur le 3'’ segment et les suivants, les pointes des carènes s’allongent progrcssivcmenl , elles sont étroites et aiguës et sur les derniers segments — le i8'‘ et le 19'= particulièrement — elles sont rentrantes, c’est-à-dire tournées vers le corps, l/angle antérieur est absolument arrondi ; le bord latéral est interrompu au tiers antérieur par une dentelure émoussée. Les prozonites sont très rmement grenus. La suture transversale est linement perlée, mais sur la région dor- sale seulement. Les métazonites des segments [\^ à 18“ inclusivement sont divisés en parties à peu près égales (sur les segments médians et postérieurs au moins) par un sillon transversal subsinueu.x bien marqué, qui se perd à la base des carènes. Les pores s’ouvrent dans la tranebe des carènes, qui, à cet endroit, sont un peu épaissies. Les lianes sont finement gTcnus, la suture pleuro-venlrale, visible sur les trois ou (piatrc premiers segments, n’est pas saillante sur les segments du tronc, ne forme carène nulle part. Les stigmates font peu saillie sur le ventre ; la lame ventrale est sans particularités (Ç), avec seulement c]uelques soies assez longues. Le dernier écusson est allongé, conique, à pointe tronquée carrément, subru- gueuse, avec trois paires de granules le long des bords latéraux, mais sans tubercules saillants. Les valves anales sont linement plissées, rebordées, avec deux paires de gra- nules sétigères près du bord libre. L’écaille ventrale est grande, triangulaire, avec une paire de petits tubercules sétigères en arrière de la pointe. Pattes grêles, très longues, à duvet très clairsemé, à grilfe très courte ; propor- tions observées sur une patte de la i5® paire : lianclie o™“,3o ; fémur o“™,55 ; tibia jmm,35 ; ,01- 3' tarse o““,5o ; 3“ tarse i"'“,i5; total 4“"'. 35. Fémur très grêle. Une femelle recueillie au Cambodge par M. A. Pavic. 2® Division : Les carènes des trois premiers segments sont au même niveau. M. Pocoeb, dans son travail sur les Polydesmides de Birmanie (/. c.), a créé le genre Anoplodesmiis pour dos formes de Slrongylosoina asiatiques dont les carènes des trois premiers segments sont sur uu même niveau ; ce caractère dilférencie bien en elfet les espèces qu’il a créées et rpii se rapproebent des Strongjdosoina asiatiques par la coupe des carènes du tronc, qui sont médiocrement développées et non prolongées en pointe en arrière. Les deux espèces ([ui suivent présentent ceci de particulier que les carènes des premiers segments sont placées comme cbez VAnoplodesinus, c’est-à- dire sur un même niveau, mais celles des segments du tronc, au lieu d’être arron- dies, sont étirées en pointes fortes et aiguës, comme chez la plupart des Orlliomorpha, et de plus les carènes sont borizontales et plantées plus haut sur les lianes de sorte (|uc la surface dorsale de l’animal est beaucoup plus aplatie que chez VAnoplodesinus anlliraciniis et VA. pincjuls. ZOOLOGIE 3oci Il n’cst donc pas possible de les faire rentrer dans le genre de M. Pocock, et il faiidra sans doute un jour créer pour celte forme une division nouvelle, sous-genre on peut-être même genre, qui occupera par rapport au genre Orlhomorpha la position qu’occupent les Anoplodesmi par rapport aux Sironyylosoma. Pour le présent cepen- dant une semblable division me semble prématurée, car si, d’une part, les deux espèces décrites plus loin ont en commun le caractère à tirer des carènes des premiers segments, d’autre part elles diffèrent l’une de l’autre par d’autres caractères, notam- ment par la longueur des pattes et par le sillon transversal du métazonitc. En outre, il reste à connaître les rapports existant entre les pattes copulatrices de FO. Paviei et celles encore inconnues de FO. variegata. Orthomorpha Pavieî, Brôlemann, 1896. xin, xiv et xv. Coloration brun rouge foncé avec toutes les carènes et la pointe du dernier segment jaune paille; ventre bistre clair de même que les pattes qui sont Finement annelées de blanc jaunâtre aux articulations (téguments moins chitinisés) ; les antennes sont de la couleur des pattes mais annelées de brun foncé vers l’extrémité des articles. Les taches jaunes des carènes sont plus larges au bord postérieur qu’à l’angle antérieur. Corps élancé, parallèle cliez le mâle tout au moins, entièrement lisse et très brillant. Les trois ou quatre premiers segments sont très convexes transversalement, les autres sont aplatis. Longueur du corps 4o millimètres ; largeur du i *''' écusson (carènes comprises) 4 millimètres ; du lo'" 4““.25, du 17® 4 millimètres, du 18® 3™“,3o, du 19® 2““, 20; diamètre du prozonite du 12^ segment 2“'", 80. Tête : lèvre supérieure semée de petites ponctuations donnant naissance à des soies très courtes, ti'ès Fines, médiocrement serrées qui remontent en s’espaçant jus- qu’aux antennes. Le vertex est lisse, peu bombé et divisé par un sillon longitudinal fin mais bien marqué c|ui disparaît entre les antennes. Celles-ci sont grêles, longues, à pubescence peu serrée ; elles présentent quatre bâtonnets coniques à l’extrémité, un champ papilleux subovale sur le 7*^ article, un champ analogue en croissant à l’extré- mité du 6'= et, à l’extrémité du 5'’, une gibbosité couverte de soies courtes. Propor- tions observées: i*’’’ article o™™,3o ; 2® article i millimètre; 3*^ article i''’'",io; 4® article o“'",95 ; 5® article ; 6“ article i'”‘",25 ; 7® et 8" articles ensemble o“™,25 ; total 6 millimètres. Le premier écusson est très convexe, taillé en demi-cercle, à bord antérieur régu- lièrement arrondi, à bord postérieur presque droit; les côtés, relevés horizontalement, forment des carènes triangulaires, à angles aigus et finement rebordés antérieure- ment ; sur la surface on observe quelques soies très- courtes disposées en trois rangées transversales assez régulières et un très fin sillon presque obsolète. Le deuxième écusson porte, comme tous les autres segments excepté le dernier, des carènes bien développées dont les angles postérieurs sont étirés en pointe aiguë qui, dès le troisième segment, dépasse sensiblement le bord postérieur de l’écusson. Le deuxième écusson est le seul qui présente une trace d’angle antérieur sous la forme 3o4 MISSION PAVIE d’une petite dentelure. Sur l’animal vu de profd, ces carènes sont placées au même niveau que celles du premier et du troisième segment ; il est à remarquer toutefois que ce n’est pas la carène du 2® segment qui est plantée plus haut que de coutume, mais bien celles des segments i et 3 qui sont plantées plus bas, rendant par cela même les segments plus convexes en dessus. Sur les premiers somites les carènes ne suivent pas l’inclinaison du dos, mais sont liorizontales ; elles le sont également sur le tronc, où plantées plus liant, elles se trouvent former avec le dos une surface presque horizontale, et ce déjeà à partir du 5*^ segment. Sur tous les segments du tronc les angles antérieurs des carènes sont arron- dis et les angles postérieurs prolongés en pointe aiguë, légèrement rentrante sur le 19® segment; le sillon longitudinal médian est à peu près obsolète; le sillon trans- versal du métazonite est bien marqué, de la base d’une carène à l’autre, sur les seg- ments 4 à 18. La suture transversale du somite est étroite, bien marquée et très linement cannelée ou perlée. Les pores répugnatoircs sont petits et percés dans la tranche des carènes 5, 7, 9, 10, 12, i3, i5 à 19. Les lianes sont finement granuleux, mats ; la suture pleuro-ventrale, à peine développée sur les segments 2 et 3, s’efface bientôt complètement. Les stigmates font peu saillie sur le ventre. Le dernier segment est étiré en pointe assez longue, tronquée à l’extrémité ; celle-ci présente deux tubercules minuscules, d’où une apparence un peu écbancrée. Les valves anales sont peu globuleuses finement striées diagonalement, rebordées ; l’écaille ventrale est large, triangulaire, avec deux tubercules épais peu saillants. Pattes épaissies (o^), assez longues. Proportions observées sur une patte de la 16® paire: hanche o’''"‘,5o ; fémur o™'",70 ; tibia i’"'",7o ; i'’’’ tarse o“",Co; 2® tarse o'“™,fio ; 3® tarse i““,4o ; total 5"‘'",5o. Mâle : les tarses des pattes antérieures sont garnies à la face inférieure d’une brosse épaisse de soies blanches, assez longues. — Les hanches de la deuxième paire de pattes présentent un prolongement peu développé, obtus, percé d’un pore (l’ouver- ture du canal déférent du sperme). — Entre les pattes de la quatrième paire la lame ventrale présente deux prolongements courts rectangulaires dont l’angle externe est droit et l’angle interne arrondi. La plaque ventrale du septième segment présente, en avant des pattes copulatrices, vui bourrelet arrondi bien développé ; elle est percée d’une ouverture en boutonnière (pii est complètement obstruée par les liancbes. — Celles-ci sont médiocrement allon- gées, les poches trachéennes sont bien développées. — Le fémur est médiocrement globuleux, assez allongé, hirsute, nettement séparé du tibia. Le tibia est assez long, lamellaire, cintré, nn peu tordu sur lui-meme ; il présente ii son extrémité la trace de deux soudures, visibles seulement sur la face convexe de l’organe, délimitant une [)ièce trapézoïdale — le premier article du tarse — ([ui donne naissance à la pièce essentielle des tarses, celle qui porte la rainure séminale. Cette pièce est rapidement amincie, ciblée et recourbée à son extrémité; elle repose, comme sur un appui, sur la pii'cc protectrice C|ui est séparée du premier article par un étranglement, et dont les bords sont relevés en gouttière ; rextrémité de la pii'cc protectrice est bifide. I il; MISSION PAVIE PL. XIV Chine 3/J 4^ ZOOLOGIE 3o5 La femelle est inconnue. Un exemplaire (o^) recueilli au Siam par M. A. Pavie, à qui je me fais un plaisir de dédier cette espèce. Orïiiomorpiia variegata Brôlemann, i8g6. Ç. pl. xiii, xiv et xv. Robuste, parallèle jusqu’au i6‘= segment ou à peine renflé vers le milieu du corps et rapidement aminci à l’extrémité postérieure. Entièrement mat. Coloration brun fauve, foncée sur la tête, les deux ou trois premiers et le dernier segment, s’éclaircis- sant sur le tronc. La lèvre supérieure, la bordure circulaire du premier écusson, les bourrelets des carènes, le bord postérieur et deux taches oblongues transversales sur tous les segments, ainsi que la pointe du dernier d’un blanc jaunâtre. Ventre et pattes jaune fauve très pâle. (Cette coloration observée chez un spécimen en très mauvais état de conservation pourrait bien être beaucoup plus foncée chez des indi- vidus frais.) Longueur du corps [\0 millimètres; largeur du i“' écusson (carènes comprises) 4'’'™, 70 ; du 10® 5““,20 : du 16' 4"'“,70 ; du 3““, 80 ; du 18® 3 millimètres. Dia- mètre du prozonite du 12® segment 4 millimètres. Tète : face, front et vertex presque lisses ; à peine voit-on quelques traces de sillons ou de rides très fines au-dessus de la lèvre ; le Iront présente entre les antennes une dépression dans laquelle vient se perdre le sillon médian du vertex qui est fin et peu profond. Les antennes sont très longues, grêles, écartées d’un peu moins d’un millimètre à leur base ; proportions observées: i®® article o“''',5o ; 2® article i“‘“,5o; 3® article r”“,45 ; 4“ article i"''‘',4o; 5® article i'’"’',4o; C® article i““,3o; 7® et 8® articles ensemble o“"',25 ; total 7™"\8o. Le premier écusson est plus large que la tète, très court, à bord antérieur parallèle en son milieu au bord postérieur, c’est-à-dire nullement cintré ; angles antérieurs entièrement et régulièrement arrondis ; angles postérieurs droits, non aigus ; les pro- longements latéraux, 'très faiblement rebordés, ne forment pas de carène distincte, mais suivent l’inclinaison de la surface du segment comme dans les deux segments suivants, chez lesquels cependant les bourrelets des carènes qui se détachent de plus en plus du corps s’acheminent progressivement à un rehaussement de la carène. Sur le premier segment pas plus que sur les autres je n’ai trouvé la trace du sillon longi- tudinal médian. Sur le deuxième segment, l’angle antérieur de la carène est arrondi et l’angle postérieur, en triangle aigu, dépasse déjà un peu le niveau du bord posté- rieur du métazonitc. La suture pleuro-ven traie forme une carène peu saillante, épaisse et très émoussée, qui limite avec la carène un triangle irrégulier légèrement rugueux ou plisse diagonalcment. Sur les carènes du tronc l’angle antérieur disparaît absolument, le bord latéral formant simplement une ligne peu cintrée de l’épaule à la pointe de l’angle posté- rieur. Celui-ci s’accentue de plus en plus dépassant toujours sensiblement, surtout ver l’arrière, le bord postérieur des segments, mais sans cependant être aussi déve- loj pé que dans l’espèce précédente. La suture transversale est fine et l’étranglement 2® Série. — III. 89 3o6 MISSION PAVIE qui l’accompagne assez profond mais à peu près lisse. Quant an sillon transversal du métazonile, il est complètement elTacé. La suture pleuro-ven traie n’apparaît plus cpie comme un sillon courbe llanqné d’un bourrelet très peu saillant. Les sligmates sont taillés eu fente transversale et leurs bords, épaissis, sont prescpie au niveau du ventre. L’individu étudié jiréseute ceci de particulier que le 19*^ segment est complètement emboîté dans le précédent et ne révèle son existence que par sou bord postérieur, écbaucré au milieu, qui dépasse un peu le bord postérieur du segment précédent. — .le svqjpose qu’il ne s’agit là que d’une particularité Individuelle. Le dernier segment est terminé en pointe courte, cylindrif[ue, obtuse, qui est ])ercéc d’une ouverture circulaire et llanquée de deux granulations à l’extrémité; aucun tubercule saillant. Les valves anales sont médiocrement saillantes avec les bords libres en bourrelets arrondis peu développés, quelques stries près de la base et deux paires de granules sétigères près du bord libre. L’écaille sous-anale est grande, large, triangulaire, à pointe arrondie, avec deux tubercules minimes avant la pointe et quelques sillons parallèles à la Ijase. Pattes très longues, beaucoup plus longues que dans l’espèce précédente, très grêles ; proportions observées sur nue patte de la 26*^ paire : bauebe o““,r)o ; fémur o"‘"',8o ; tibia 2™'’',3o ; P'’ tarse i““,i5 ; 2*^ tarse i™"',i5 ; 3^ tarse i““,Co ; total 7™“,5o. Le mi lie m’est inconnu. Lue femelle recueillie au Siam par ^1. A. Pavie. Genre Platyrrhacus. Pl.vtyrrii.vgus Bouvieri Brôlemann, 189G. pl. xv. Entièrement de couleur cannelle avec la face ventrale et les pattes un peu plus pâles. Longueur du corps 46" millimètres ; largeur du premier écusson G millimètres ; du 11“ (carène comprise) 10 millimètres; du 17*^ 9'”''’,5o ; du 18'^ 7““,5o ; du np 5“““, 80 ; du 20° 3““,4o. Tète ; la lèvre, le front et le vertex, de même que les antennes sont entièrement couverts de granulations arrondies ; sur la lèvre on remarque quatre petits bouquets de bues soies occupant la place des fossettes piligères usuelles ; le front est déprimé longitudinalement, cette tlépression faisant suite à celle du vertex qui est très large et peu profonde, sans trace de sillon. Aiitcnues courtes et proportiouuellemeut épaisses; les premiers articles sont aussi larges que longs, les derniers sont plus amincis ; pro- portions observées ; P'' article o““,8o ; 2'^ article i millimètre; 3' article i millimè- tre ; 4“ article i““, lo ; 5“ article i"‘"',20 ; G'- article i““,3o ; 7*^ et 8“ articles ensemble o™“,3o ; total G““,70 ; diamètre du 3® article i millimètre ; du 6*^ article o’“"’,75. L'extrémité du dernier article présente une dépression quadrilobée, divisée en deux logements par une cloison ; chaque logement contenant deux bâtonnets coniques qui correspondent cbacun à un lobe. ZOOLOGIE 807 Le premier écusson est en demi-hexagone, cà grand côté (bord antérieur) convexe; tous les angles sont émoussés ; la surface est marquée d’une faible dépression trans- versale parallèle au bord antérietir, elle est en outre couverte, comme d’ailleurs celle de tous les écussons du tronc, de granulations serrées, petites et grosses, au milieu desquelles on distingue une rangée de granules plus forts près du bord antérieur, une autre analogue près du bord postérieur, et parfois, plus particulièrement sur les derniers somites, une rangée médiane. La carène des écussons 2, 3 et 4 est chassée vers l’avant. Celle dû second segment est très développée, plus que celle du segment suivant, et enchâsse complètement le premier écusson ; elle est sub-arrondie comme d’ailleurs, mais à un degré moindre, celle du troisième segment. Celle du quatrième est déjà rectangulaire, forme qui se conserve jusqu’au r8“. Le bord antérieur, de l’épaule au bord antérieur, est légère- ment oblique. Le bord postérieur est droit, c’est-à-dire que l’angle postérieur est droit et ne dépasse pas le niveau du bord postérieur du somite ; exception est faite cependant pour les carènes 18 et 19 qui sont un peu chassées en arrière. Le bord latéral est rendu irrégulier par la présence de quelques granules, dont les uns sont parfois en retrait sur les autres ; mais il n’y a pas à proprement parler d’échancrure. Les pores répugnatoires sont lins, percés dans un petit tuliercule circulaire, aplati, lisse et brillant, dont on a comparé la forme à celle de la bouche d’un canon ; elle est écartée du bord latéral de moins d’une fois son diamètre. Les granulations très fortes et saillantes sur les premiers segments s’atténuent peu à peu et deviennent plus régu- lières vers l’arrière, exception faite néanmoins pour les carènes qui restent rugueuses, et qui présentent en outre une dépression à leur base. Le prozonite qui, à l’œil nu, a un faible reflet soyeux, vu sous un grossissement moyen, est excessivement linement grenu. Le dernier écusson est taillé en palmettc large, à bord complètement arrondi, faiblement rugueuse et avec deux côtes divergentes sur sa face dorsale, et inégale mais lisse et brillante sur sa face ventrale. On remarque en outre sur la face ventrale une paire de verrues piligères peu développées sous la racine de la palmettc et, à la base des flancs, une autre paire moins développée encore. Valves anales aplaties, ridées, avec les bords libres relevés en bourrelets minces arrondis. Ecaille sous-anale large, avec deux verrues piligères assez saillantes de chaque côté de la pointe c[ui dis- paraît presque entièrement. Les flancs sous les carènes sont granuleux, mais les rugosités s’attémient beaucoup sous le ventre. La suture pleuro-ven traie est nulle ou on n’en voit c|ue quelques traces sur les trois premiers somites. Les stigmates sont grands, assez saillants, en ovale transversal effilé du côté de la ligne médiane, et présentant à l’intérieur des plis disposés en palme. Les pattes sont courtes, épaisses (a^), hirsutes, sans épines à aucun article et armées d’un ongle court peu robuste. Proportions observées sur une patte de la 18*^ paire: hanche ; fémur i““,3o ; tibia 2““,5o ; V tarse o““,8o ; 2® tarse i™“,io ; 3® tarse i““,5o ; total 8 millimètres. 3o8 MISSION PAVIE -Mille : pattes sans autre particularité qu’un duvet plus serré sous le dernier tarse (pie sous les autres articles. Les liauclies de la deuxième paire sont verruqueuses et percées d’un pore séminal très lin. l,,a lame ventrale du 5*^ soniitc porte entre la /p paire de pattes deux éjiiues triangulaires raiblement développées ; entre la 5® paire de jiiittes elle est, ainsi que la lame ventrale dn 6'= somite, assez fortement déprimée sur la ligue médiane de façon à constituer un abri aux pattes copulatrices de l’auimal (pii, au repos, sont relevées contre le corps la pointe tournée vers la tète de l’animal. La lame venti'ale du 7“ somite présente un très petit bourrelet en avant de clia- ([ue stigmate. Elle est jiercée d’une ouverture ovale, non étranglée sur la ligne mé- diane, ([ui n’est entièrement bouchée que lorsque l’animal projette l’organe copnla- teur au dehors, les banches formant alors un bouchon conique qui, de l’intérieur, obstrue l’ouverture. Les pattes copulatrices sont composées d’une poche trachéenne très longue; d’uuc hanche courte glohuleuse, heaucoup plus grosse que l’article sui- vant. Le fémur, le tibia et les tarses sont fondus eu une seule pièce sur la(juclle on ne trouve pas trace des segmentations d’origine ; cette pièce est presque cylindrique, un peu arquée, couverte sur le tiers inférieur de sa face postéro-inférieure d’un court duvet, et dont la pointe s’amincit en fer de lance constituant la pièce protectrice ; de la face antéro-supérieure de cette pièce nait un lin rameau droit, la pièce essentielle, divergente de la précédente dont elle dépasse à peine la moitié de la longueur. Un mâle recueilli par iM. Pavie an Siam, à Nakon-Naiok. Je dédie cette espèce <à -M. Bouvier, professeur au Muséum d’Ilisloire naturelle de Paris, en rcmercimcnt des encouragements qu’il ne cesse de me prodiguer. L’espèce rpii se rapproche le plus de la mitre parait être le P. annectens, llumh. et Sauss., des Mollusques. Néanmoins celui-ci est heaucoup plus court, proportion- nellement plus large, rétréci antérieurement, et il présente, d’après scs auteurs, cer- taines dilféreiices de sculpture ejui, joints à l’éloignement des gites, permettent de supposer cju’il s’agit d’espèces diverses. MISSION PAVIE ' ■ PL. XM Ihîp . Taneur- EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE XIll Figuke I . — Orlhonxorpha fesliva Broleniann. — 2. — — Paviei Broie manu. — 3. — — varmjala Brolemann. PLANCHE XIV Figure 4. — 0. fesliva, i“'’, 2<= et 3« écusson. — 5. — — 10® et 11® écusson. — G. — . — 18®, 19® et 20® écusson. — 7- — — les mêmes, face ventrale. — 8. — — profil de la tête et des trois premiers écussons. — 9- — 0. sp., i®®, 2® et 3® écusson. — 10. — — 1 1® et 12® écusson. — - 1 1 . — — 18®, 19® et 20® écusson. • — ■ 12 . — les mêmes, face ventrale. ■ — i3. — — profil de la tête et des quatre premiers écussons. — i4. — 0. Paviei, i®®, 2® et 3® écusson. — i5. — — 10® et II® écusson. — iG. — — 18®, 19® et 20® écusson . — 17- — — les mêmes, face ventrale. — i8. — 0. variegala, i®‘‘, 2® et 3® écusson. — 19- — — i4® et i5® écusson. — 20. — — 18®, 19® et 20® écusson. — 21. — — les mêmes, face ventrale. — 22. — — profil de la tête et des quatre premiers écussons. PLANCHE XV Figure 23. — 0. variegala, section du i5® segment et patte de la 25® paire. — 24. — 0. fesliva, patte copulatrice, profil externe. — 25. — — la même, profil interne. — 2G. — • — ■ la même, face antéro-supérieure. — 27. — — section du 5® segment et 4® paire de pattes. — 28. — 0. Paviei, patte copulatrice, face postéro-inférieure. — 29- — — la même, profil interne. — 3o. — — la même, face antéro-supérieure. — 3i. — — hanche et poche trachéenne. — 32. — — patte de la 4® paire et lame ventrale. — 33. — Plalyrrhacas Bouvieri, face ventrale du 7® segment. — 34. — — patte copulatrice, face postéro-inférieure — 35. — — la même, profil externe. — 3G. — — la même, face antéro-supérieure. QUATRIÈME CLASSE. — CRUSTACÉS Dans la classe des Crustacés, mes recherches ont porté sur les Déca- podes, animaux munis de dix pattes qui en forment le premier ordre, et elles ont été limitées aux Crabes terrestres et d'eau douce. Les Crabes sont nombreux dans les cours d’eau des deltas do ITndo- Cbine ; certaines espèces qui vivent aussi dans les rizières les envahissent parfois au point de causer des dégâts sérieux aux récoltes en dévorant les grains de riz nouvellement semés, comme je l'ai souvent entendu dire aux indigènes. Lorsqu'après la destruction de Luang-Prabang je me rendais de Paclay, petit centre des bords du Mé-Kliong, à Pitcbay sur le Ménam (août 1887), je rencontrai sur le faîte des montagnes de la ligne de partage des eaux (900 mètres d’altitude) un certain nombre des Crabes de l’espèce décrite plus loin sous le nom de Potamon siame/ise, cbercbant leur nourriture dans le chemin, je fus véritablement saisi d’admiration pour les belles couleurs, jaune d’or et noir de jais, des individus adultes. M. J. -G. de Man, le savant naturaliste hollandais qui a bien voulu examiner mes Décapodes, considérant nos connaissances restreintes sur cette faune en Indo-Cbine a étendu son étude à la Birmanie et à la presqu'île de Malacca, pays qui semblent posséder un grand nombre des mêmes espèces. ZOOLOGIE 3ii Crustacés décapodes terrestres et d’eau douce de l’Indo-Chine Par M. J. -G. de jMan ^ Considérations générales. Pour ce qui regarde les Décapodes terrestres et d’eau douce, l’Iiido- Cliine, dans laquelle nous compterons aussi la Birmanie et la presqu’île de Malacca, doit être rangée parmi les pays dont la faune est assez incomplètement connue. Nous connaissons certainement un assez grand nombre d'espèces de Crabes d’eau douce habitant les contrées occiden- tales de rindo-Cliine, mais ce nombre diminue à mesure que l’on s’ap- proche des côtes orientales et quant aux Décapodes macrures de tous ces pays, nous savons en effet fort peu. C’était ainsi une idée heureuse qu’a eue M. Pavie de faire aussi attention à ces animaux pendant ses recher- ches sur la faune de l’Indo-Chine. Comme il a été déjà remarqué, notre connaissance des Décapodes macrures habitant les rivières et les eaux douces de rindo-Chine semble encore être assez restreinte. Les formes observées appartiennent aux genres Caridina et Palæinon. Les petites salicoques du premier genre, dont plusieurs espèces habitent les eaux douces des îles de rArchipel indien, sont aussi représentées dans le Siam. H y a une quarantaine I. M. ,I.-G. de Man. Depuis la inorL de Milne-Edwards est passé au premier rang parmi les zoologistes qui s’occupent de la systématique des Crustacés décapodes. Ses mémoires sur les animaux de ce groupe sont extrêmement nombreux et tous remar- quables par le soin minutieux et la précision avec lescpicls sont décrites les espèces. Peu d’auteurs ont poussé plus loin l’étude des détails morphologiques externes. S’est occupé surtout de la faune indo-malaise. Ses principaux mémoires sont ; Etudes sur les Décapodes et les Stomatopodes recueillis par le D'" Brock dans l’arcbipcl indien. Crustacés des Indes Néerlandaises. Crustacés podoplitbalmes de l’archipel Mergni, et surtout : Etude des Décapodes et Stomatopodes recueillis en Indo-Malaisic par le capitaine Storm. A une prédilection particulière pour les Décapodes Iluviatiles et terrestres et a contribué plus cj[ue tout autre à les bien faire connaître. MISSiOiN PAVIE 3 I 2 d'années que M. Giebel nous lit connaître la Caridina siainensis qui pré- sente une si grande ressemblance avec la Caridina typm M. E., que l’on croyait même devoir regarder ces deux espèces comme identiques : un nouvel examen des types de M. Giebel me semble cependant nécessaire pour pouvoir résoudre cette question. Les Palémons, représentés par plusieurs espèces aux Indes en deçà du Gange et aux îles de l’Archipel indien, sont des salicoques de plus grande taille que les Caridines et sont fort recherchés dans les régions tropicales à cause de la délicatesse de leur chair. La plus grande espèce de ce genre, caractérisée par son rostre dépassant de beaucoup les écailles antennaires et fortement recourbé vers le haut dans sa moitié antérieure, le Palæmon carcinus Fabr., habite le Gange, Sumatra, Java, Bornéo et quelques autres îles de l'Archipel indien. Cette espèce dont la taille atteindrait quelquefois près d’un pied de long et dont les pattes de la deuxième paire sont, chez ces grands individus, presque une fois et demie aussi longues que le corps, habite le Siam oii l’on vend à Bang- kok ces salicoques au marché aux poissons, ainsi que la Cochinchine où cette espèce a été observée à Saigon ; le Palæmon carcinus se trouve aussi aux îles Mergui près de la côte de Ténasserim et à Singapore. Un naturaliste allemand, M. Thallwitz, a décrit, il y a une dizaine d’années, une seconde espèce du genre Palæmon, qui habite l’intérieur de l’Annam ; les exemplaires qu’il a décrits étaient en petit nombre et de très jeune âge, de sorte que la détermination restait incertaine, mais probablement c’était le Palæmon nipponensis de Haan, espèce habitant les îles japonaises et la Chine, où cette forme a été observée jusque dans la région de Canton. On connaît encore un petit nombre d’espèces de ce genre des îles Mergui et de Singapore, mais pour ce qui concerne le Siam, le Tonkin, l’Annam, la Cochinchine et le Cambodge, nous ne savons que ce (pii a été dit ci-dessus : c’est pourquoi nous avons à regretter que des salicoques n'aient pas été recueillies par M. Pavie. Les Brachyures cpii vivent dans les rivières et les eaux douces de l'Indo-Chine, appailiennent aux deux genres Poiamon Sav. et Parathel- phusa 11. ,M.-E. On en connaît plusieurs espèces (pii habitent la Bir- manie, le Ténasserim, la presqu’île de Malacca et les îles situées auprès de la côte. Le Poiamon andersonianam, un représentant du sous-genre Potarnon S. S., la crête post-frontale delà carapace étant interrompue, semlile habiter la Birmanie entière. Cette jolie espèce, en elFet, a été rencontrée dans les monts Hcanlain, dans le district de Bîiamo, dans les monts Carin près de Toungoo, à une altitude de laoo-iSoo mètres et enfin à Thagata, localité située sur le mont Mooleyit, à une altitude de 5oo-6oo mètres, non loin de Moulmein, au Nord du Ténasserim. A Thagata et à quelques autres endroits de la vallée du Houngdarau se trouve le Pot. atkinsonianum W. -Mas. , espèce découverte par feu M. Wood-Mason dans les régions septentrionales delTnde (Darjeeling, Népal, etc.). C’est dans la Haute-Birmanie que se trouvent le Pot. Edwardsii W. -Mas. et le Pot. hispidurn W. -Mas., appartenant également au sous-genre Pola- monS. S. Le Potarnon pealianum W. -Mas. est facilement reconnaissable et se distingue des autres espèces par sa carapace très épaisse, peu élar- gie et assez fortement bombée d’avant en arrière ; la crête post-frontale y est continue, de sorte que le Pot. pealianum doit se ranger dans le sous- genre Potamonautes . Découverte à Sibsaugor dans le pays d’Assam, le Pot. pealianum a été trouvé plus tard aux environs de Toungoo. C’est Tha- gata encore qui est l’habitat du Pot. {Potamonautes) tenasserimense de M., belle espèce dont le bouclier céphalo-thoracique est assez fortement bombé d’avant en arrière. Les îles Mergui sont habitées par deux espèces de petite taille du sous-genre Potarnon S. S., c’est-à-dire par le Pot. ccdlianira de M. et le Pot. cariniferum de M., et la petite île de Salanga, située un peu plus au Sud, est la patrie du Pot. {Potamonautes) limula Hilgd. C’ est à Penang, aux îles Mergui et à Thagata que se trouve le Pot. {Potamonautes) stoliczkanum W. -Mas. et à Trong, dans la presqu’île de Malacca, le Pot. {Potarnon) Ahbotti Rathbun qui s’approche beau- coup du Pot. pealianum. Tandis que la faune de ces contrées occiden- tales de rindo-Chine nous paraît ainsi assez riche et bien étudiée, en ce qui concerne les Brachyores fluviatiles, on ne connaît, au contraire que deux espèces qui habitent le Siam, et bien le Pot. {Potarnon) Lavnaudii A. M. E., qui s’approche beaucoup du Pot. andersonianum W. -Mas. et le Pot. 2*^ SliRIE. — III. 4o MlSSIOiN PAVIE 3i', sïaniense A. M.-E. , espèce remarquable par les caractères de sa crête post- IVontale et par la dent épibrancliiale petite et très rapprochée de Eanglc orbitaire externe : on les trouve tous les deux aux environs de Banokok. O Le Pot. siainense a été retrouvé par M. Pavie au Nord du Siam. Quant aux autres contrées orientales de rindo-Chine, le Tonkiii, l’Annam, le Cambodge et la Coebinebine, notre connaissance se bornait à l'existence en (ioebinebine d'une variété du Pol. Larnaiidii. Or, par jNI. Pavie le Pol. aiidersoiiiaimm lut observé à Luang-Prabang dans les torrents ou ruisseaux, et moi-même j’ai décrit en 1898 le Pot. {Pola- ino/i) cochinchinense, qui habite la Coebinebine, espèce d'assez grande taille et remarquable par ses caractères qui le rapproclient du PoL jhivia- tile de l’Europe méridionale. C’est à la petite île de Poulo-Condore, située tout près des bouches du Mé-lxbong, qu’babite le Pol. (Pplaino/iaates) longipes A. M.-E., mais il est très probable que cette espèce à carapace très déprimée et dont la crête post-frontale s’étend jusqu’aux dents épibrancbiales, se trouve aussi dans la Coebinebine située vis-à-vis de la petite île. Les Paratbelpbuses se distinguent du genre Polamon principalement par la présence de deux ou plusieurs dents épibrancbiales aux bords latéro-antérieurs du bouclier cépbalo-tboracique. La Birmanie est habitée par la PavcühelpJiusa dayana W. -Mas., jolie espèce dont la carapace atteint une largeur de Go millimètres et qui présente quatre dents épi- brancbiales en arrière des angles extraorbitaires ; on l’a observée à Bbaino, Mandalay, Prome et Toungoo. Dans les eaux douces du Pegu lomab et dans la vallée du Iloungdarau qui arrose le Nord du Ténasserim, se trouve la Paralh. creniilifeva W . -Mas., qui est de même munie de quatre dents épibrancbiales, mais dont la carapace est moins élargie et moins boudjée, les dents épibrancbiales et l'angle orbitaire externe sont aussi plus saillantes. Le Nord de la Birmanie et les environs de Bbamo sont la patrie de la Paral/i. Feæ de M., espèce rare, reconnaissable à ses longs bords latéro-antérieurs, garnis de trois dents épibrancbiales peu saillantes, plus ou moins aplaties, assez aiguës, à sa crête post-frontale intei'i'ompue el à plusieurs autres caractères. La petite île de Salanga, ZOOLOGIE .‘î 1 5, déjà citée ci-dessus, semble être habitée par deux espèees de ce genre, par la Paraili. brevicarlnala llilgd. et par la Parai/i. sahiiujensis Ortiii. ; ces espèces, très voisines ruue de l’autre, semblent se disliiiguer par les cuisses ou méropoditcs de leurs pattes ambulatoires, inermes chez l’es- pèee décrite par M. Ortmann, mais armés d’une épine à l’extrémité de leur bord antérieur ebez l’autre. Chez ees deux espèees les bords Jatéro- anlérieurs ne portent que trois dents épibrancliiales et ce caractère s’ob- serve aussi chez la Paratli. sinensis H. M.-E., espèce découverte en Chine et retrouvée plus tard dans la Birmanie et dans le Siam (Bangkok, Pet- sbaburi). Un mâle adulte de cette Parath. sinensis a été reeueilli par M. Pavie dans les montagnes du Tonkin, et une x-ariété dans les torrents des monts Su Tep, à l’Ouest de la ville de Xieng Mai, Laos occidental. C’était dans ce même endroit que M. Pavie fit la découverte d’une nouvelle espèee de ce genre que j’ai eu le plaisir de lui dédier. Les eûtes de l’Indo Cliine sont habitées par plusieurs espèees de Bra- cbyures qui y vivent dans les mangles, souvent hors de l’eau ou même dans l’eau douee. Ce sont des Crabes appartenant aux genres Sesnnna, Sarinfiliuni et quelques autres. C’est ainsi que la Sesarnia (rennani A. INl.-E., qui est bien identique au Sannaliuni crassum Dana, habite l’ile de Poulo-Condore, dans les mangles, le plus souvent hors de l'eau ; le Sannafiuin inernie de M. habite eette même île et les cotes de Cochin- ebine, la Sesarnia Eydoaxi M.-E. ces memes côtes et la Ses. Bocouvli A. M.-E. les environs de Bangkok. On a observé plusieurs espèces aux îles Mergui, même dans l’eau douce. Nous donnons enfin une liste de toutes les espèces de Décapodes braebyures et maerures observées jusqu’à présent dans les eaux douces de rindo-Chine, y eompris celles qui ont été recueillies par M. A. Pavie. l Décapodes d’eau douce rapportés par M. A. Paaie. Ils apparticnncnl tous à la rauiille des Thelpliusidés cl sont rcprcscnlés par les espèces suivantes : Gen. Parathelphusa II. M. E. Pauathelpiicsa sineasis 11. M.-E. I-L. XVII, riG. T et 2. yV(;v(//(c/p/i(/srt sà*ca.s'(s 11. Milne-Edwards, Archives du Muséum, l. AH, p. i-3, PI. i3. lig, 2,2 a. — A on Marlens, Arcliiv l'ür Naturgescliichle, Jahrg. XXXIV, 1868, p. 20. — AWod-Mason, Aimais and Alagazincof Natural Hislory, ser. IA', vol. 17, 1876, p. 121, 122. — llenderson, The Transactions of lhe Idnnean Society of London, 2 nd Ser. Zoology, vol. part 10, 1898, p. 386. Un mâle adulte, recueilli dans les montagnes du Tonkiii. Deu.v exemplaires de cette espèce, recueillis par AI. Callery en Chine, et qui ont servi de types à la description originale dans les « Archives du Aluséum », se trouvent devant moi, un mâle cl une l'emelle de taille moyenne. Or, l’individu récolté par Al. Pavie est adulte cl sa taille surpasse môme celle qui a été indiquée par von Alartens (/. c.), mais l’exemplaire s’accorde très bien avec les deux types. Le houclier cé[)halo-thoracicpic est assez fortemenl bombé d'auani en arrière, la sur- face est linement ponctuée, mais du reste lisse. Le sillon semi-circulaire qui délimité la région gastrique en arrière et les sillons hranchio-cardiaques sont plus profonds que les [)ortions antérieures du sillon cervical qui séparent la région gastrique de la région hranchialc antérieure assez renllée. Le bord frontal, qui est droit, présente chez le mâle adulte une liés faible saillie arrondie au milieu, c[>ic l’on n’observe pas encore chez les ieuncs exemplaires types. Le bord laléro-antérieur est beaucoup plus court (pic le bord latéro-postérieur, n’en mesurant à peu près ejue les deux cimpùèmes. La dent extraorhitairc est peu saillante, beaucoup moins avancée cpic le bord frontal. Les trois dents épibrancbialcs sont petites ; la première et la deuxième sont légèrement aplaties, à pointe dirigée en avant et de grandeur à peu près égale; la troisième est plus petite, moins aplatie et dirigée oblicjuemcnl en avant et en dehors. Chez le mâle adulte la distance de l’angle orbitaire externe jusc|u’ii la première dent épibrancbiale est égale cà la distance des pointes des deux dernières dents, mais la distance entre les pointes de la première et de la deuxième dent épibrancbiale est un peu plus petite. Les parties internes de la crête post-frontale sont cristiformes, transversales, séparées runc de l’autre par le très étroit sillon mésogastricpie et plus avancées (|ue les parties latérales, dont elles sont séparées par des sillons obliques. Cdiez les deux I. « B\dlctin de la Société Pbilomalbique de Paris, 5” série, tome X, n® 4. années 1897-1898, p. 36-52 ». ZOOLOGIE 3i7 exemplaires typiques, les portions latérales sont également cristirormes, mais elles s’elïacent déjtà vers le milieu du bord sus-orbitaire. Chez le mâle adulte, au contraire, les parties latérales sont plus développées, s’étendent en l’orme de crête bien marquée jusqu’auprès de la dent épibrancliialc de la pénvdtième paire et se courbent alors brus- quement en arrière vers la base de la dernière dent. Ces parties latérales de la crête post-Crontale sont concaves, la concavité dirigée en avant. Les orbites ne sont guère plus larges que liantes ; leur bord inférieur est légère- ment sinueux, mais ne présente pas une écliancrurc près de l’angle externe ; le lobe sous-orbitaire interne est obtus, peu saillant. La dent médiane du bord postérieur de l’épistome est triangulaire, assez aiguë et moitié aussi longue que sa base est large. Le mérognatlie des pattes-màcboires externes est plus large que long, à angle antéro- externe arrondi, et le sillon ischial est situé auprès du bord interne de l’iscbiognatlie. On observe un sillon transversal, assez profond, sur l’extrémité antérieure du sternum, entre les bases des pattes-màclioircs externes. Celles-ci, ainsi que le sternum et l’abdomen, sont ponctuées. L’abdomen s’accorde parfaitement avec la ligure au des « Archives du Muséum », la forme est exactement la même. La patte droite antérieure est beaucoup plus grosse que l’autre. L’épine aiguë que l’on observe chez les jeunes individus sur le bord supérieur du bras, auprès de l’arti- culation de l’avant-bras, est, chez le mâle adulte, usée et obtuse; il n’y a pas de tubercule sur la face Inférieure du bras. L’épine de l’angle interne de l’avant-bras est courte et, au-dessous d’elle, on n’en voit pas d’autre. La longueur horizontale de la main est égale à la longueur du bouclier céphalo-thoracique. Les doigts allongés et pointus sont une fois et demie aussi longs que la portion palmaire, et celle-ci est juste- ment aussi haute à l’ai'ticulation des doigts qu’elle est longue. Les doigts ne se louchent que par leurs extrémités, le vide qu’ils laissent entre eux est aussi haut que les doigts eux-mêmes. La main, tant la portion palmaire que les doigts, paraît lisse à l’œil nu, mais très finement granulée quand elle est examinée à la loupe. Les dents dont les doigts sont garnis sont nombreuses ; une d’elles, située justement devant le milieu, est plus grande que les autres. La petite main ne mesure que trois cinquièmes de la longueur de l’autre, à laquelle du reste elle ressemble. On trouve quelques dimensions des deux individus typiques recueillis par M. Callery à la page 3 19. Les dimensions du mâle adulte sont les suivantes : Largeur de la carapace = Distance des dents épibranchiales de la dernière paire Longueur de la carapace Distance des angles orbitaires externes Distance de l’angle orbitaire externe jusqu’à la pointe de la première dent épibranchiale. Distance de la pointe de la première dent épibranchiale jusqu’à la pointe de la deuxième cT 64 mm. 5o » 89 I /2 » 5 3/4 » 5 » 3i8 missio;n pavie Distance de la pointe tle la dcnxiènie dent épibranclilale jnsijn’à la pointe de la troisième dent 6 » Lar<)cnr dn bord frontal i8 » C Distance, dans la ligne médiane, dn bord frontal jnsrju’à la crête post- frontale 7 » Distance dn bord frontal jns(jn’à la limite postéricnre de la région gas- trique 32 » Largeur du bord postérieur tle la carapace 2/1 » Longnenr horizontale tic la grosse main 62 » Lonouenr des tloit’ts 3o » D O Hauteur tle la main près tle l'articulation des doigts 22 » Longnenr de l’arlicle tei ininal tic rabdomeu q i /a » Longnenr tlu pénultième article 8 i/2« Largeur tlu bord antérieur de cet article q 3/4 » Largeur du boni |)ostérieur tle cet article 6 1/2 » Longueur tle l’antépénultième article 5 3/4» Longnenr des méroj)Otlltes ^ 12 » Largeur des méropodites au niveau tle l’épine distale et celle-ci l „ o comprise )-^ Sh G i /a » Longueur tles propotlites au milieu j -2 i ” Largeur tles propotlites au milieu / ~ G » Longueur tles tiacl vlopodites AS 1 4 1/2 » lia Pnralhelphusn siiiensis habite la Lbine méridionale, le Siam et la Birmanie. Pau a t i 1 e Lim u s a si a e a s i s IL M.-E. var. ? (PL. XVll, EIG. 2 et 3). L n mâle et une femelle recueillis par 4L Pavie dans les torrents des 4Ionts Su Tep, à rOnest de la ville de Xieng 41aï, Laos occidental. Ces tieux exenqdaires présentent quelques légères tlillérences avec les deux indivitlns tvpes, t[ui ont servi à la tlescription tle la Puralh. sinensis dans les « Archives du Muséum » (voir la tlescri|)tion pi écédente). .le croyais d’aboid a\oir all'aire à la Paralli. hrevicnriiKila Hilgd. de l'de tle Salanga, mais après avoir envoyé le mâle à Berlin, M. le !)'■ Borner, aide-naturaliste au 41usée Royal, ayant confronté ce mâle avec les tvpesde la Partilh. hrevicavinala, m’écrit que les deux espèces étaient dilTérentes. M.le P’’ Rouviei' les regai tle comme une variété tle la sinensis et j’aime à me ranger provi- soirement de son avis, surtout parce que les deux exemplaires lroincspar4I. Pavie ne s’accordent pas conqilètement. (hiant à la proportion entre la largeur et la longueur tlu bouclier cépbalo-tbora- cique, les deux exemplaires s’accordent avec les deux types de la Paralh. sinensis, mais la distance tles angles orbitaires externes est un peu plus grande par rapport à la largeur de la carapace, tle sorte que celle-ci parait un peu plus élriryie en avant. Les portions épigastriques de la crête post-frontale sont bien développées, cristiformes, mais les parties latérales ne le sont pas ; ce n’est que chez la femelle que l’on en voit une trace. ZOOLOGIE 3i9 (oui près des parties internes. La dent extra-orFdtaire est un peu moins saillante que cliez les deux types, mais ce sont les dénis éplhrnnclnales qni oiTrcnl les diHèrences prin- cipales. Ces dents sont moins saillantes et moins (ugnrs, toutes sont légèrement aplaties. Chez le mâle, la première dent épibrancliialc est plus petite que la dent extraorhitaire dont elle est très rapprochée ; la deuxième est presque deux fois aussi grande que la première, et la troisième est à peu près égale à la première. Le bord externe légè- rement courbé de la dernière dent épibrancbiale est dirigé en avant et en dedans, mais chez la l'emelle cette dent s’étend tout droit en avant. Chez la l'cmclle, les dents épibraucbiales sont un peu dilTércntes sur les deux côtés: au côté droit, la première dent est égale à la dent extraorbitaire, la seconde est un peu plus |)etite, et la troisième est la plus petite de toutes; du côté gauche, an contraire, la première dent parait un peu plus petite, que la deuxième et que la dent extraorbitaire, mais la troisième est de même la plus petite de toutes. Chez le mâle, le bord frontal est droit comme dans les types ; mais chez la femelle, il présente une échancrure large et évasée, d’ailleurs peu profonde. Les pattes ambulatoires ressemblent h celles des types, les méropodites portent la même épine aiguë à l’extrémité de leur bord antérieur. Chez le mâle, la caiapace et les pattes antérieures sont couvertes en dessus de nombreux petits points rouges. Les dilTérences principales entre ces exemplaires du Laos occidental et les indi- vidus types de la Pnrnih. brevicnrinnla Ililgd. du Musée de Berlin sont les suivantes. Dans l’espèce décrite par M. Hilgendorf, les dents épibranchiales sont plus longues et plus larges, les pédoncules oculaires sont plus grêles. La région sous-bépatique porte une crête distincte, mais dans les exemplaires récoltés par M. Pavie, cette région n’ést que granulée. Le pénultième article de l’abdomen du mâle est presque aussi long que large, et sa forme est dill'érente. Les méropodites des pattes ambulatoires sont de même armés d’une épine à l’extrémité de leur bord antérieur, mais cette épine v parait moins aiguë; enlln, les dactylopodites des pattes de la dernière paire , ne sont que moitié aussi longs que dans les exemplaires récoltés par M. Pavie et sont plus larges. Il résulte de ce qui précède que la Parallielphnsn salangensis Ortm. doit être une autre espèce que la brevicar inata, car dans l’espèce décrite par M. Ortmann, les méro- podites des pattes ambulatoires sont inermes. I •2 3 4 Dimensions : cf ? d" ? Largeur de la carapace 2(1 I /3 24 1/2 29 i/3 Longueur — 20 1/2 P) 2 3 Distance des angles orbitaires externes 182/3 1 7 2/3 '9 Largeur du bord frontal 8 7 9 Largeur du bord postérieur de la carapace .... 10 1/2 12 i4 Longueur de l’article terminal de l’abdomen. . 3 3/4 4 1/2 Longueur du pénidtième article 4 4 1/3 320 MISSI.ON PAVIE Largeur du bord antérieur de cet article. 3 1/2 4 — postérieur — ... 2 1/2 3 IjOngueur de l’antépénultième article. I 4/5 3 Largeur du bord postérieur de cet article. . 43/4 5 1/2 Longueur des méropodites , l / -2 10 1/4 8 r/2 1 1 Largeur — près de l’épine du 1 ^ 0 1 CS .b: 3 2 1/2 3 1/4 bord antérieur \ 0 ^ / 0) Longueur des propodites au milieu \ c« C i . XVII, fig. 4)- Un mâle récolte par M. Pavie dans les torrents des Monts Su-Tep, à l’Ouest de la ville de Xieng-Mai, Laos occidental. Cette espèce, qui me semble nouvelle et cjue j’ai riionneur de dédier à M. Pavie, porte trois dents épibranchiales en arrière de la dent extra-orbitaire et les cuisses des pattes ambulatoires sont garnies (/’hhc épine près de l’extrémité distale de leur bord antérieur. Parmi les dix-neuf espèces de ce genre, dont je viens de publier une liste (Annali del Museo Civico di Sloria naturalc di Genova, ser. 2‘‘L vol. XIX, 1898, p. 438), ces deux caractères ne s’observent que chez la Paralh. sinensis H. M.-E. et la Paralh. hrevicarinata Hilgd ; mais la Parath. Paviei se dislinguc au premier coup d’œil par la disposition de sa crête post-frontale. Le bouclier cépbalo-lhoraciqueolTre quelque ressemblance avec la Parath. sinensis, mais il est plus déprimé. La carapace est assez étroite, sa plus grande largeur, que l’on observe aux pointes des dents épibranchiales de la dernière paire, se rapportant ét la longueur comme (> : a. En arrière de la crête post-frontale, la surface est déprimée, tandis que les régions situées en avant d’elle s’abaissent obliquement vers le bord fronto-orbitaire. Le lobe mésogastrique, dont la surface est très légèrement bombée et qui occupe presque un tiers de la largeur de la carapace, est bien délimité, surtout en arrière, par le sillon semi-circulaire qui est assez profond. Le sillon mésogastrique (jui sépare les portions internes de la crête post-frontale est très étroit, ne se continue pas sur le front, et se bifurque en deux sillons très superficiels, qui d’abord bornent le prolongement antérieur du lobe mésogastrique, puis, comme d’ordinaire, se diri- gent obliquement en arrière, séparant ce lobe des lobes protogastriques. Des dépressions peu profondes se voient entre la région gastrique et la région brancbialc antérieure, (pii est fort déprimée. Les lobules urogastriques sont nettement limités, mais ne sont pas contigus ; des dépressions assez profondes existent entre ces lobules et la région brancliiale postérieure. Celle-ci et la région cardiaque sont confluentes, mais séparées par des dépressions superficielles de la région Intestinale. La distance des angles orbitaires externes mesure trois quarts de la largeur du bon- MISSION PAVIE PLANCHE XVll. Crustacés de l’îndo-Chîne. ZOOLOGIE 32 I clicr ccplialo-tlioracique. Le front, assez avancé cl lamelleux, se dirige obliquement en bas ; le bord libre qui est droit, non sinueux, égale un tiers de la largeur de la cara- pace et passe avec des angles obtus et arrondis dans le bord sourcilier qui est un peu relevé.- Le bord sus-orbitaire paraît légèrement sinueux au milieu (juand on regarde la carapace, de derrière, mais ne porte pas d’incisions ou de fissures. L’angle orbitaire extérne est beaucoup moins avancé que le bord frontal et assez obtus. La largeur des orbites mesure les deux tiers de la largeur du bord frontal, elles sont un peu moins de deux fois aussi larges que bautes. Il n’y a pas d’écbancrure ou de biatus au bord infra-orbitaire près de son angle externe, l’angle interne est dentiforme, trian- gulaire, mais peu proéminent. Les bords latéro-antérieurs ont la même longueur par rapport aux bords latéro-postérieurs que chez la Parath. sinensis, étant à peu près moitié aussi longs cpie les derniers ; ils se dirigent de même obliquement en dehors, tandis que les bords latéro-postérieurs, qui sont droits, sont légèrement convergents. La dent extra-orbitaire est petite, peu saillante, aplatie et son bord externe est légère- ment arqué. 11 y a trois dents épibrancbiales. Les deux premières sont aplaties, ù pointe aigue, dirigée en avant et à bord externe droit : la première dent épibrancbiale égale la dent extra-orbitaire, mais elle est |dus aiguë, la deuxième est un peu plus grande, mais ressemble du reste à la première. La première dent épibrancbiale est séparée de la deuxième et de la dent extra-orbitaire par des incisions aiguës, mais l’échancrure entre la deuxième et la troisième est arrondie. La troisième dent est plus spiniforme, moins aplatie que les précédentes, tà peu près aussi grande que la première et à pointe aiguë dirigée en avant et en vlebors. Le bord externe lamelleux et saillant de la dernière dent épibrancbiale se prolonge presque jusqu’au milieu du bord laléro-postérieur ; puis ce dernier s’arrondit, présentant plusieurs lignes cristi- formes obliques et rugueuses. Le bord postérieur droit de la carapace est un peu plus large que le bord frontal. La crête post-frontale qui caractérise cette espèce est disposée à peu près comme chez V Hydrothelphusa agilis A. M.-E. de Madagascar ’, mais en dilfère par /es crêtes latérales. Les deux crêtes internes ou épigastriques, séparées par l’étroit sillon méso- gastrique, sont saillantes, légèrement arquées, à concavité dirigée en avant, mais elles ne s’étendent pas jusqu’en arrière des orbites. Elles sont placées au niveau des dents épibrancbiales de la première paire, de sorte que la distance entre leurs extrémités latérales et le bord frontal est presque égale à la moitié de la largeur de ce bord. [ n peu plus en arrière se trouvent les crêtes latérales, qui sont aussi saillantes que les crêtes internes; elles sont un peu sinueuses et sc (/(Vâ/ca/ obliguement en arrière jusqu èi la hase de la dernière dent épibranchiale . La distance des extrémités internes de ces crêtes est un peu plus petite que la largeur des deux crêtes antérieures prises ensemble, et la distance entre les crêtes antérieures et la ligne imaginaire (|ui réunit les extré- I . ^ oir : A. Mil ne-Edwards. Observations sur les crabes des eaux douces rie r.Vfrique, Paris, 1S87, PL 2, fig. 9. 2*^ SrRiE. III. 322 MISSION PAVIE mités Internes des crêtes latérales est presque moitié aussi grande que l’espace entre les crêtes antérieures et le bord frontal. En avant de la crête post-frontale la surface du bouclier cépbalo-tlioracique est lisse; en arrière de la crête elle est ponctuée, mais les ponctuations sont plus nom- breuses, plus serrées et plus petites sur la région branchiale postérieure que sur les régions médianes. I,e bord frontal, les bords orbitaires su[)érieurs et les bords des dents latéro-antérieures sont lisses, le bord infra-orbitaire, cependant, est légèrement crénelé. L’épistome est lisse ; le bord [)ostéricur présente au milieu une dent triangulaire de cha([uecôté de laquelle il est sinueux. Ees régions sous-bépatique et sub-brancliiale sont lisses, le branchio-stégitc porte tpicbpics tubercules et rugosités obliques auprès du sillon assez profond ([ui le sépare de la région sous-bépatique. Les pattes-màcboires externes portent des ponctuations assez grosses. Le sillon iscbial est bien marqué et se trouve tout près du bord interne de riscbiognatbe, avec lequel il est parallèle ; le méro- gnatbe est uu peu plus large que long, lisse et son angle antéro-externe est arrondi. Le sternum est couvert de ponctuations grosses, assez serrées. L’abdomen du mâle est moins étroit en avant ([ue celui de la l^nralli. sinensis. L’article terminal, dont l’extrémité est arrondie et dont les bords latéraux sont légèrement concaves, est aussi long que sa base est large. Le pénultième article est un peu plus court, qua- drangulaire, et une fois el demie aussi large que long ; l’article présente la plus grande largeur immédiatement en arrière de son bord antérieur, et celui-ci n’est guère plus large (pie le bord postérieur, de façon que les bords latéraux ne convergent que légèrement en arrière. L’antépénultième article est un peu plus court que le pénul- tième, ses bords latéraux droits divergent en arrière, de sorte que le bord postérieur de cet article est un peu [)lus de deux fois aussi large que l’article est long. Les patt('s antérieures sont suli-égales, la gauebe est un peu plus grande (jue l’autre, l.c bord supérieur des bras, (pii ne dépassent que peu les bords latéraux de la carapace, est gramdeux et porte près de son extrémité distale une épine aigné ; la face inférieure est lisse, sans tubercule ou épine, mais les bords* sont un peu granuleux. L’avant-bras est légèrement rugueux à son bord interne et on voit une épine aigue el courbée à son angle interne. La longueur borizoutale de la pince gauche est un peu plus que moitié aussi grande que la largeur du bouclier cépbalo-tlioracique, les doigts sont aussi longs <[uc la portion [lalmairc et celle-ci est un peu plus longue qu’elle est haute près de l’articulation des doigts. La portion palmaire porte quelques grosses ponctuations sur sa face externe, surtout près de l’articulation des doigts et son bord supérieur est légèrement granuleux. Les doigts sont faiblement sillonnés et légèrement bâillants à leur base; les denticulations sont nombreuses et les extrémités sont aiguës. Les pattes ambulatoires sont longues et grêles ; ainsi, par exemple, celles de l’antépénultième jiaire sont deux fois aussi longues ([ue la distance des angles orbi- taires externes ; les méropodites des pattes de cette paire sont quatre fois, les propo- dites trois fois aussi longs (|ue larges. Les cuisses sont armées d'une épine aigue, près de l’extrémité distale de leur bord antérieur qui est légèrement granuleux, tandis que leur face externe est lisse. Les doigts sont un peu plus longs que les propodites, droits. ZOOLOGIE 3a3 légèrcnicnl courbés ver leur poinle aiguë et armés de petites spinules sur leurs arêtes. Les pattes sont glabres. Dimensions en millimètres : Distance des angles orbitaires externes 9 i/A Largeur du bouclier céplialo-tboracique = Distance des pointes tles dents épibrancbiales de la troisième paire . . . 12 2/5 Longueur de la carapace lo i/4 Largeur du bord frontal 4 Distance du bord frontal jusrpi’aux parties internes de la crête post-frontale. i 1/2 Distance du !)ord frontal jusqu’à la ligne imaginaire qui réunit les pointes des dents épibrancbiales de la troisième paire 3i/4 Largeur du bord postérieur de la carapace 5 1/2 Largeur du lobe mésogastrique 3 4/5 Longueur de l’article terminal de l’abdomen 2 Longueur du pénultième article i 3/5 Largeur du bord antérieur du pénultième article 2 i/5 Largeur du bord postérieur du pénultième article 2 i/() Longueur horizontale de la pince gauche. 7 Longueur horizontale des doigts 3 1/2 Hauteur près de l’articulation des doigts 21/2 Longueur des méropodites [ ^ 6 i/4 Largeur des méropodites \ g c '« i 1/2 Longueur des propodites 3i/2 Largeur des propodites / ^ 5 i i/4 Longueur des dactylopodites \ 4 i/4 Gen. Potamon Sav. PoTAMON (Potamon) cociunchinense (pl. XVIII, fig. 5). Lors de mon séjour au 4Iuséum de Paris en 1891, M. le P'' A. Milne-Edwards me proposa de faire la description d’une espèce nouvelle du genre Potamon Sav., qui y était représentée par plusieurs exemplaires femelles. Cette description n’a jamais paru. Je me permets de publier maintenant une nouvelle description d’après une femelle adulte que M . Alilnc-Edwards m’avait présentée. Cette espèce remarquable qui provient de Coebin- chinese rapproche du Pot. fluviatile Latr. par la forme caractéristl25 francs en i883. Cette dernière espèce ne vaut plus guère que 2 à 3oo francs aujourd’hui. La (( Carinaire vitrée » a valu 3 000 francs ! La « Scalaire précieuse » s’est vendue 2 4oo francs! On la paie aujourd’hui 5 francs. En i865, une (( Porcelaine truitée » {Cypraea guttala) a été aehetée i o5o francs. Le (( Cône gloire des mers » vaut encore i 000 francs. Récemment à la vente Crosse, à Paris, on a vendu : une « Porcelaine aurore », 42 francs: une (( Cancellaire trigonostome », 100 francs; un (( Spondyle royal », 2 Go francs. ZOOLOGIE 349 Chenu, à propos du « Spond)'le royal » raconte que « M. U..., pro- fesseur de botanique d’une faculté de Paris, et plus savant que riche, voulut, sur l’olfre d’un marchand étranger, acheter la première connue de ces coquilles à un prix très élevé qu’on dit être 3 000 ou G 000 francs. Le marché convenu il fallait payer : les économies en réserve ne fai- saient qu’une partie de la somme. M. R. .., ne consultant que son désir de posséder une espèce unique, fit secrètement un paquet de son argenterie et alla la vendre. Sans oser en parler à sa femme, il la remplaça par des couverts d’étain et courut chercher le Spondyle qu’il nomma fastueuse- ment (( Spondyle royal ». L’heure du dîner arriva, M. R... revenait heureux, sa coquille bien emballée dans une petite boîte de carton placée dans la poche de sa capote. Mais M'"" R... fut d’une sévérité à laquelle le savant ne s’attendait peut-être pas; son courage l’abandonna, tout pénétré du chagrin qu’il causait à sa femme, il oublia sa coquille et, se plaçant sans précaution sur une chaise, il eut la douleur d’être rappelé à son cher trésor en entendant le craquement de la boîte qui le protégeait. Heureusement le malheur ne fut pas grand, deux épines seulement étaient cassées. La peine que M. R... en éprouva fut si grande que sa femme n’osa plus se plaindre et ce fut lui qui eut besoin de consola- tions . » Les coquilles n’atteignent plus que rarement les prix fahideux d’autrefois ; la plupart des collectionneurs ont en effet cessé de les consi- dérer comme de simples objets de curiosité et s’attachent avant tout à réunir des matériaux d’étude aussi complets que possible : les espèces de couleur terne, de forme banale ou de petite taille, autrefois négligées, présentent en effet beaucoup plus d’intérêt, à cause de leur grand nombre, pour l’étude de la filiation des formes et de leur distribution géographique. Parmi les mollusques terrestres et lluviatiles que j’ai recueillis en Indo-Ghine, se trouvent quarante-six espèces nouvelles pour la science, chiffre élevé si l’on considère que le nombre des animaux de ces deux MISSION PAVIE 35o catégories connu auparavant dans toute la région était approximativement de six cents. Il s'y trouve en outre deux espèces marines nouvelles. Elles sont décrites ci-après [)ar mon ancien collaborateur et ami le regretté commandant Morlet, et je les présente dans les planches XIX à XXll \ Quelques-unes olïrent un intérêt particulier de curiosité : le genre Ampliidromus a ses représentants tantôt dextres, tantôt senestres. Les Canidia comprennent des espèces vivant en eau douce, mais étroite- ment alliées à des formes exclnsivement marines. Les Ampullaires sont Iluviatiles mais peuvent siq^porter très longtemps la sécheresse. Les Pupina sont ainsi nommés à cause de leur ressemblance grossière avec de véritables pnlmonés terrestres, les Pupa. Ce. sont en effet, ainsi que tous les genres prosobranebes qui les suivent dans ces descriptions, des Mollusques prosobranebes teirestres dont la cavité palléale, dépourvue de branchies, s’est transformée en poumon. Ils ont conservé l'opercule caractéristique des prosobranebes. Le genre Opistboporus est carac- térisé par l’existence d’un tube perforé dans l'épaisseur de la coquille en arrière de l’ouverture. Sur le désir que je lui en avais exprimé, le regretté commandant Morlet avait bien voulu dédier quelques-unes de ces espèces à des amis bienveillants à qui je tenais à témoigner ainsi ma gratitude pour l’aide qu'ils m’avaient donnée au cours de ma mission L 1. M. Ato7 lcl baurcnl, chet de bataillon d’inranlcric eu retraite, décédé en 1892. Etait vie7ix soldat de Crimée et d’Italie; il lut du nombre des défenseurs de Bitcbe lors de la guerre de 1870-1871. 11 avait en de bonne beure la passion de l’ilistoirc naturelle, et dès qu’il eut quitté l’armée, il fut attaché comme préparateur au labo- ratoire de Paléontologie du Muséum. 11 a été l’un des meilleurs collaboi'atenrs du journal de Coucbyliologic où de 18(19 à 1892 il a pulilié de nombreux mémoires sur la malacologie de la France et jiarticulièremeut de riudo-Cbiue. 2. AIM. Le Myre deA ilcrs, ancien gouverneur de la Coebinebine; Général Bégin, alors commandant en cbef en Indo-Cbine: 'fbomson, aloi’s gouverneur de la Coebin- ebine; f^ourès, alors llepréscntant du Protectorat au Cambodge; Tirant, Klobukowski, bandes, successivement directeurs du Cabinet du Gouverneur de la Coebinebine; le Boi du Cambodge Norodom ; l’enfant du Consul général de Fi-ancc au Siam en i88(). Al"'’ Sabine de Ivergaradcc ; Edmond Perrier, actuellement directeur du Aluséum ; t)‘' Paul Fiseber, etc. Descriptions de Mollusques nouveaux recueillis par M. A. Pavie en Indo-Gliine, Par LE COMMANDANT L. MoRLET Préparateur au ^luséum. PREMIÈRE CLASSE. — GASTÉROPODES PULMONÉS Stueptaxis lemyrei, L. Morlel, pl. XIX, fig. 2, 2^. i883. Streptaxis Lemyrei, L. Morlet. Journal de Conchyliologie, vol. XXXI, i883, p. io4, pi- IV, fig. I, i'^. Testa pi'ofuncle et sat late umbilicata, turbinato-depressa, striis sat validis, regula- ribus, subtle.vuosis longitudinalitor impressa, paruin crassa sed solidula, sublranslu- cida, band iiitcns, sordide albida, unicolor ; spira turbinato-depressa, apice oblusulo, saturatiore ; sutura impressa; anl'r. 5 sensiin accrescentes, embryonales primi i 1/2 sublævigali, ullimus spiram superans, basi subplanatus ; apertura obliqua, subquadrato- rotundata, intus concolor, lamellis 2 coarctala, altéra in ima fauce profunde sila, exlus vix conspicua, altéra parietali, linguæforini, parum intrante ; peristoma simplex, reüexum, sordide albidum, parum nitens, marginibus callo crassiusculo, concolore junctis, columeliai'i dilatato, umbilici partem oblegente, basali subrotundato, externo subllexuoso, juxta insertionem altenuato. — Diam. maj. ii, min. 9, ail. 7 mill. Apertura (cum peristomate) C mill. longa, 5 lata (Coll. L. Morlel). Coquille profondément et assez largement ombiliquée, de forme faiblement turbi- née, déprimée, munie de stries longitudinales assez fortes, régidières, serrées et légè- rement ilexueuses. Test peu épais, mais assez solide, subtranslucide, terne et d’un blanc grisâtre uniforme. Spire assez déprimée, terminée par un sommet légèrement obtus et plus foncé que le reste de la coquille. Suture marquée. Tours de spire au nombre de 5, et s’accroissant peu à peu; tours embryonnaires au nombre de i 1/2 et à peu près lisses ; dernier tour plus grand que la spire et assez aplati, du côté de la base. Ouverture oblique, de forme quadrangulaire un peu arrondie, de meme colora- tion, à l’intérieur, que le reste de la coquille et resserrée par deux lamelles, dont Tune est située très profondément à l’intérieur et à peine visililc, du dehors, tandis 352 MISSION PAVIE que l’autre est pariétale, liiiguiforme, et peu pénétrante. Péristome simple, rélléclii, peu luisant et d’un blanc grisâtre sale: bords réunis par un dépôt calleux assez épais et également d’un blanc sale ; bord columcllairc tlévcloppé et recouvrant une portion de l’ombilic, bord basal à peu près arrondi, bord externe subflcxueux et atténué, dans le voisinage du point d’insertion. — Plus grand diamètre de la coquille it mil- limètres, plus petit g, hauteur totale 7. Longueur de l’ouverture (y compris le péris- tome) (3 millimètres, largeur 5. llab. Dans les l'orèts, entre Kampot et Pnom-Penh, particulièrement près des ra- pides de Kamcliay (rivière de Kamjjot), sur les bois pourris, ou les petites plantes Cambodge (A. Pavie). Stueptaxis peli.ucexs, PreilTcr, var. p, L. Morlet, pl. XI\, lig. i, i". i883. Slreplaxis pelhicens, Pleiller, var. p, L. Morlet. Journal de Conchyliolo- (jie, vol. XXXI, i883, p. 100, pl. IV, fig. 2, 2“. Parmi les échantillons que nous avons reçus de ^I. Pavie, se trouve une variété du Slreplaxis pellucens, PreilVer. Elle est plus grande, plus oblique et plus mince que le type : nous avons cru devoir la faire ligurer, eu la distinguant sous la dé- nomination de variété p. Sa longueur est de i4 millimètres et son plus grand dia- mètre, de 10. JJab. Cette variété se trouve dans la montagne de la chaîne de l’Eléphant et dans plusieurs autres parties du Cambodge, particulièrement dans la montagne de Dey- Crahom (terre rouge), sur la rive droite du grand llcuve. On la trouve sur le sol, parmi les feuilles mortes (A. Pavie). IIei.icahion PAviEi, L. Morlet, pl. XIX, fig. 3, 3‘'‘. 188g. llelicarion Paviei, L. ^lorlet. Journal Je Conchyliologie, \o\. XXXN II, 1889, p. 174, pl. VI, fig. I. Testa maxima, imperforata, ovoidea, subglobosa, supra svdjconoidca, tenuis, dia- phana, luteo-cornea, striis increnienti arcuatis, interdum subrugosis, irregularibus, et lineis spiralibus parùm conspicuis orna ta ; spira brevis ; anfractus 3 1/2, sutura marginatà discret!, ultimus maximus, in vicinio suturæ depressiusculus ; apertura magna, auriformis; marginc columellari et labro arcuatis, acutis, tenuibus. — Diam. maj. 3i mil!.; diam. minor 23 1/2; altit. 20 (Coll, du Muséum.) llab. Cambodge (A. Pavie). Coquille grande, imperforée, ovoïde, sidjglobuleusc, d’une forme légèrement conique dans la partie supérieure, mince, diaphane, d’un jaune corné clair, couverte de stries d’accroissement un peu rugueuses et irrégulières et de lignes spirales irrégu- lières et peu apparentes ; spire courte, composée de 3 tours 1/2, séparés par une suture marginée, le dernier très grand et légèrement déprimé, au voisinage de la suture. Ouverture très grande, aurlforme, bord columellaire, aigu, labre mince et tranchant. Plus grand diamètre 3i millimètres, plus petit 23 1/2, hauteur 20. Obs. Cette espèce se distingue de toutes scs congénères par sa forte taille et la dépression qui existe dans la partie supérieure du dernier tour. MISSION PAVIE. PL. XIX. De Vaucc-Bidan, dei. ci Uth. 16 Irtifi. ÎM>iet‘cief', Fari4. 1 1 ^ s treptaxis pellucens , Pf, van 2 2® S Leirryrei,LAf 3 S^Helicarion Paviei^i.Af. 4- 4'^Macrochlamys Dugasti^i.Af. 5 Hemiplecta dichromalica.i.A^. 6 6® Hélix Paviei , z..m 7 7^7^ Hélix NorodomianaA m-* 8 8® Hélix Foaresi.z.ikf, 9 Amphidromus Begini^z M-, 10 A semitessellatus^ijvf. 11 Amphidroimis xiengsensis, l.m 12 IB^lâ^lS”® Clausilia PaAei^zJtf. 13 Gleesula PaAei.z.jw IP 14-® Haminea Perrieri.z./^. 15 15® Canidia Paviei, z.m-. ZOOLOGIE 353 Auiophanta (Macuoculamys) Üugasti, L. Morlel, pl. XIX, fig. 4, 4“. 1891. Macrochlamys Dugasti, L. Morlcl. Journal de Conchyliologie, vol. XXXIX, 1891, p. 25 (diagnose latine). 1891. Ariophanla (Macrochlamys) Dugasti, L. Morlet. Journal Je Conchyliologie, vol. XXXIX, 1891, p. 289 (description), pl. Y, llg. r, 1^. Testa anguste perforata, snbdiscoidca, snprà vix convexa, lenuicula, nitens, pallidè corneo-lutescens, translncida ; anfractus 7 1/2-8 sensiin crescentes, angustè convexius- cnli, radiatiin et tenue striati, sulnrà iinpressà, canaliculatà, angustè inarginatà discreti ; anfractus ultiinus ad perl[)heriain convexns, infra snbplanatus et pallidior ; apertura lunularis, inarginibus callo tenuiculo junctis; niargine basali vix arcuato, subhorizontali ; margine coluinellari brevissiino, extns producto, lingulato et nnibili- cum partim tegente; labro acuto, extùs non reflexo, intùs angustè incrassato, albo- lactescente ; supernè ad insertionem anfractus penultiini incisurà di.screto. — Diani. inaj. 16 millim., min. i5, altit. 10 (Coll, du Muséum.) Hab. Forêts des bords du Ménam-Pinli, Laos occidental (A. Pavie). Coquille étroitement perforée, subdiscoïdale, très peu conve.xe en dessus, assez mince, brillante, d’un jaune corné pâle, translucide ; tours de spire au nombre de 7 1/2 à 8, s’accroissant lentement, étroits, légèrement convexes, ornés de stries rayonnantes fines; suture bien marquée, canaliculée et étroitement bordée, dernier tour convexe à la périphérie, subplan et de couleur plus pâle à la base ; ouverture en forme de croissant, à bords réunis par une mince callosité ; bord basal à peine arqué, subhorizontal ; bord columellaire extrêmement court, réfléchi en dehors et formant une étroite languette qui cache une partie de la perforation ombilicale, labre aigu, extérieurement non rélléchi, bordé intérieurement d’un bourrelet d’un blanc lacté, séparé, à sa jonction avec l’avant-dernier tour, par une petite échancrure for- mant sinus. — Plus grand diamètre iG millimètres, plus petit i5, hauteur 10. Rapports et différences. Cette espèce est très voisine du Macrochlamys Ilunanicola, MüllendorlT, mais elle s’en distingue par sa taille plus petite, plus déprimée, sa suture canaliculée plus profondément et surtout par le petit sinus qui se trouve à l’extrémité du labre. Hemipi.ecta dichroxi.vtica, L. Morlet, pl. XIX, fig. 5. 1889. Hemiplecta dichromatica, L. Morlet. Journal de Conchyliologie, vol. XXXVII, 1889, p. 175, pl. VI, llg. 2. Testa anguste umbilicata, suborbicularls, complanata, solidiuscula, epidermide pal- lldè corneâ induta, supra pallidè castanea, haud nitens, radiatiin costulata, costulis subgranulosis, striis spiralibus, decussatls; Infra albida, nitlda, tenue et radiatiin striata; spira vix prominula ; anfractus 6 1/2 parùm convexi, regularlter et sensim accrescentes, primi 2 lævigati, sequentes tenulter decussati ; ultimus rotundatns, supra decussatus, lineâ fuscà supra medium ahruptè delimitatus, basi convexus. Apertura semilunaris, intùs alba ; inarginibus non continuis ; margine columcllarl brevi, ad unibilicuni dilatato ; niargine basai! arcuato ; labro acuto ; iimbilico angusto, rotundato, 2® Série. — III. 45 354 MISSION PAVIE proluiulo. — Diamètre maj. 3i, ininor 26, allit. 17 mlll. (Collection du Muséum.) llab. Srakéo (Siam) (A. Pavie). Co(|uillc étroitemeiil ombiliquée, suborbiculairc, aplatie, assez solide, epidermee, de couleur brun pâle et terne à la partie supérieure, blanche et luisante à la partie inlérieure, couverte, en dessus, de costulations subgramdeuses, rayonnantes, croisées par des stries spirales qui manquent en dessous ; spire peu saillante, composée de 6 tours 1/2 peu convexes, s’accroissant régulièrement, séparés par une suture simple; les deux premiers lisses, les suivants Ilnement quadrillés: dernier tour arrondi, non caréné, quadrillé à sa partie supérieure, brunâtre, divisé par une ligne brune plus foncée, un peu au-dessus de sa partie moyenne, convexe à sa base. Ouverture semi- lunaire, blancbe à l'intérieur; bords non réunis par une callosité; bord columellairc court, légèrement tlilalé auniveau de l’ombilic; bord basal arqué; labre aigu; ombilic étroit, arrondi, profond. PI us grand diamètre 3i millimètres ; plus petit 26; hauteur 17. Rapports et ilijjereiices. \/]IeinipJecta dichromntica dill’èrede l’Vy. Tlieodori, Philippi, par sa taille plus forte, sa spire moins aiguë, le dessous de sa coquille moins convexe, ses stries plus fines et sa coloration plus tranchée. Hélix paviei, L. ÎMorlet, pl. XIX, lig. 6, ti'^. Jlelix Paviei, L. Morlet. Journal de (donchyUologie, vol. XXXll, 188/1, p. 38G, ])l. XI, 11g. 1 , 1®. Testa late umbilicata, coinplanata, carinata, tennis, cornea, radiatim et tenuiter striata, ad partem inferiorem anfractuum lineis spiralibus impressis cingulala, ad ca- rinani subdecussata ; spira depresse-conica ; anfractus 7 convexiusculi, sutura simplicc discreti ; ultimus acute carinatus, infrà convexus ; umbilico lato, perspective ; apertura obli(|ua, angulata ; margine basali arcuato ; uiargine columellari brevi ; peristomate acuto. — Diam. maj. i4 mill., min. 12,5; ait. (3 (Coll. L. Morlet.) Coquille largement ombiliquée, aplatie, carénée, mince, de couleur cornée, couverte destries longitudinales fines et irrégulières et de quelques stries transverses, à la base de cbaipie tour, ce (jui donne à la coquille un aspect tpiadrillé. Spire de forme co- nique déprimée, composée de 7 tours légèrement convexes, augmentant graduelle- ment, séparés par une suture simple, le dernier caréné, descendant, convexe en dessous. Ombilic large, fortement évasé et laissant voir les premiers tours. Ouver- ture obliipie, anguleuse; bord basal arrondi; bord columellaire court; péristome simple et tranchant. — Plus grand diamètre de la coquille i4 mill., plus petit 12,5, hauteur 6. Idab. Dans les forêts, entre Ivampot et Pnom-Penh, particulièrement près des rapides de Ivamchay (rivière de Ivampot), sur les bois pourris et les petites plantes (A. Pavie). Hélix Noiiodomi.vk.v, L. Morlet, pl. XIX, fig. 7, 7\ 7'’. i883. llelix Norodomiana, L. Morlet. Journal de Conchyliologie, vol. XXXI, i883, p. loG, pl. IV, fig. 3, 3», 3'’. ZOOLOGIE 355 Testa uinbilicala, depressa, tennis, lutesceiis, unicolor, ininule el regularilc'r striata, snbdiapliana, apice paruin proniinulo ; anlVaclus 5 1/2-6 convexiuscnli, idtiiuus angu- lalns, dcsccndeas, snlura profnnde iniprcssa, snbcanaliculata ; uinbilicus laïus, cari- natus; a])ertura obliqua, basi rotundata; margiue columellari brevi, superne dilatato ; luarginibus callo tcnui junctis ; pcristoinate albo, nitido, rellexo, — Diain. maj. 10 luilliin., inin. ’j, ait. 9. (Coll. L. Morlct). Cocpiille ombiliquée, déprimée, mince, jaunâtre, couverte de stries fines et régu- lières, subdiapbane. Spire légèrement saillante, composée de 5 tours 1/2 à (i tours légèrement convexes, le dernier anguleux, descendant fortement et bruscpicment en avant, fours sé[)arés par une suture fortement prononcée et légèrement canaliculée. Ondiilic large, profond et entouré d’une forte carène. Ouverture oblicpie, arrondie dans la partie inférieure. Bord columellaire court et dilaté à la partie supérieure ; bords réunis par un mince dépôt calleux ; péristome large, blanc, luisant et réllécbi. Hab. Kamcbay, Cambodge (A. Pavie). Obs. Cette espèce a de très grands rajiporls avec 1’//. breviseta, Pfeilfer, mais on l’en distinguera toujours par l’absence des soies ([iii recouvrent cette dernière, par sa taille plus petite, plus déprimée et par sa carène plus prononcée. lli: Lix Fouresi, L. iNlorlet, pl. XIX, lig. 8, S'L 1886. Hélix Fouresi, L. Morlet, Journal de Cnnchydiologie, vol. XXXIV, 1886, p. 74 (diagnose latine). 1889. Hélix Fouresi, L. IMorlct, Jourmd de Conchyliologie, vol. XXXVH, 1889, p. 176 (description), pl. YI, fig. .3. Testa umbilicata, depressa, tenuicnla, liispida, epidermide virescentc indnia, im- presso-punctata et striata; spira vix [)romiiuda, obtusa ; anfractus 5 convexiuscvdi et sutura impressa discret!; ultimus medio carinatus et supra carinam depressus, infra convexus, slriis incremenll rcgularilcr distanlibus ornatus ; umbiliens |)rofundus ; a|jcrtura obliqua, descendens, marginibus callo tenui junctis ; marginc columellari breNi, dilatata ; margine basai! arcuato ; supero subrecto; peristoma tenue, lalè rc- llexuin. — Diain. maj. 19 millini., min. iG; ait. 10. (Coll. Morlet). Hnb. Plateau de Stung-’frang, Cambodge (A. Pavie). Coquille ombiliquée, déprimée, assez mince, béi isséede poils, dont on ne voit que les traces ponctuées, ornée de stries d’accroissement irrégulières, couverte d’un épi- derme verdâtre. Spire à peine saillante, composée de cinq tours un peu convexes, séparés par une suture simple, très prononcée ; dernier tour couvert de stries fortes et irrégulières, descendant fortement en avant, caréné, déprimé dans la partie médiane et au-dessus de la carène, très convexe en dessous ; ombilic ouvert, permettant devoir jusqu’au premier tour; ouverture oblique, descendante, à bords réunis parmi dépôt calleux très mince; bord columellaire court, dilaté, bord basal arqué, bord supérieur droit ; péristome mince et fortement réllécbi. Plus grand diamètre 19 millimètres; plus petit diamètre iG, hauteur 10 (Coll. Morlet). ' 356 MISSION PAVIE Ilab. Plateau de Stung-Trang, Cambodge (A. Pavie). Ohs. Cette espece se distingue de l'Helix Tanqiiereyi, Crosse, par sa taille plus grande et sa spire moins déprimée : ses tours sont plus aplatis, sa carène est plus forte, sou ouverture plus oblique ; elle se rapproebe également de ïll. brevisela, PfeilTer, mais elle en dilTère par son ombilic beaucoup moins ouvert, sa spire moins aplatie et surtout par sa carène. Bulimüs (Ampiiiduomus) Begini, L. iMorlet, pl. XIX, lig. g. t88G. Bidimm Begini, L. IMorlet, Jownal de Conchyliologie, vol. XXXIV, 1886, p. "4 (diagnose latine). , 188g. Bidimus (Ainphidronius) Begini, L. ^lorlet. Journal de Conchyliologie, vol. XXXAll, 188g, p. 177 (description), pl. A 1, fig. 4- Testa sinistrorsa, oblectc riinata, subfusirormis, tennis, nitens, albida, flammulis castaneis, irregularibus et costulis longiludinalibus, irregularibus, interdum bifidis, ornala ; spira elevata ; anfractus 6-7 convexi, sutura subcrenulata discreli ; primi 3 lævigati, apice castaneo-nigrescente, reliqui costulati ; ultimus 2,3 longitudinis æquans; apertura basi subangulata ; peristoma castaneo-fuscum, parùm incrassatum et rellexum, marginibus non continuis, columellari rimam umbilici tegente. — Longit. 20 mill. ; diani. ma]. i3; aperlnra 12 mill. longa, 7 lata. (Coll. Alorlet). Coquille sénestre, pourvue d’une fente ombilicale presque entièrement recouverte, fusiforme, mince, luisante, de couleur blanche, ornée de llammules brunes Irrégu- lières, couverte de côtes longitudinales, irrégulières, quelques-unes bifides : spire élevée, composée de G à 7 tours, convexes, augmentant rapidement, séparée par une suture légèrement crénelée, les trois premiers lisses, ayant le sommet d’un brun très vif, les autres couverts de côtes, le dernier très-ventru, formant à lui seul les 2/3 de la longueur totale de la coquille ; ouverture subanguleuse à la base, blancbe à l’inté- rieiir mais laissant voir, par sa finesse, les llammules à travers la coquille ; péristome brun, arrondi, un peu épais et réllécbl en dehors : bords non continus, bord colu- mellairc droit, d’une couleur brune très vive, élargi et recouvrant en grande partie la fente ombilicale. Longueur totale de la coquille 20 millimètres, plus grand diamètre i3 ; longueur de ronvcrtiire 12, plus grande largeur 7 mm. (Coll. Alorlet). Ilab. Le plateau entre Kompong-Kiam et Péam Pbkai-AIorecb. rive g. du Alé- Ivbong, Cambodge (A. Pavie). Obs. Cette espèce ne peut se confondre avec les autres du même genre, de Java et des 11 es de la Sonde, lesquelles sont toujours lisses, tandis que celle-ci est couverte de coslulations continues. AmIUIIUKOMUS SEMITESSELLATUS, L. Aloi'lel , pl. XIX, lîg. lO. 1884. Bidimus (Amphidronnis) sendlessellntus, L. Alorlet, Journal de Conchyliolo- gie, vol. XXXII, 1884, p. 387, pl. XL lig. 2, 2A Testa sinistrorsa, vix subriinata, fusiformis, crassiuscula, nitens, strils transversis et radiantibus tenerrimis, sub lente vix conspicuis ornata ; spira albida, zonis 2 cas- ZOOLOGIE 357 lancis, irregularilcr intcrriiptis, ornata ; anfraclus ultiiniis, aurco-lulcus, zona spiral! violaceo-nigrescenle, suturali, et interdum zonnla basali circa colnmellam notalns ; apertura basi angulosa, inlus alba ; pcrisloma album, reflexnm, marginibus callo tenui junctis, columellari plicalo. — Long. 35, diam. maj. 16 niill. Aperl. cuin perist. 16,5, longa, 7 lata. (Coll. L. Morlet.) Coquille scnestre, pourvue d’une fente ombilicale presque entièrement recouverte, fusiforme, épaisse, luisante, ornée de stries transverses et longitudinales fines et régu- lières, ce qui rend la coquille très finement granuleuse dans les endroits bien conser- vés, d’une couleur blanchâtre sur les premiers tours et jaunâtre sur le dernier, ornée de deux zones brunes, irrégulièrement interrompues sur les six premiers tours, le dernier jaunâtre ; qnelcpies-uns ont le bord columellaire garni d’une bande brune. Spire élevée, composée de sept tours piano-convexes, séparés par une suture légère- ment canaliculée, la partie supérieure de chaque tour ornée d’une bande brune, le sommet brnn. Ouverture anguleuse à la base, d’un blanc de lait à l’intérienr. Péris- tome blanc, arrondi, épais et réfléchi fortement en dehors ; bords réunis par un dépôt calleux très mince, bord columellaire muni d’un pli tordu et très développé. — Longueur totale de la coquille 35 millimètres, pins grand diamètre 16; longueur de l’ouverture, y compris le péristome, i6,5 : plus grande longueur 7. Hab. Les montagnes qui bordent le grand fleuve au delà de Stimg-Trang. Les forêts et les montagnes de Kampot à Kompong-Som, Cambodge (A. Pavie). Ohs. Cette espèce se distingue du BuUinus cruentatus, Morelel, par sa taille plus forte, sa forme un peu plus étroite, ses ornementations, son ouverture plus allongée et son bord columellaire plus droit. Ampiudromus xiexgensis, L. Morlet, pi. XIX, fig. ii. 1891. Amphidronuis Xiengensis, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXIX, 1891, p. 27 (diagnose latine). 1891. Amphidroimis Xiengensis, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXIX, 1891, p. 240 (description), pi. X, fig. 4. 4“- Testa sinistrorsa, angusta, perforata, elongala, conoidea, subfnsiformis, nitens. striis incrementi tenerrimis, in anfractu nltimo validioribus ornata ; spira conica, apice fnsea; anfractus 6 1/2-7, primi 2 concolores, lutcscenles, sequentes lutei, flannnulis fuscis, in medio zonâ angustâ, luteâ, spiral! divisis, et ad suturas zonâ lutescente et maculis parvis, spiraliter sparsis ornati ; anfractus ultimus ad snturam lineâ integrâ, fusco-rubente cingulatus, snpernè llamnndis in medio divisis, et infrà zonis concen- tricis 3 (intermediâ luteâ, supernâ et inferâ obsenris) ornatus ; apertura bas! snban- gulosa, intùs albida, marginibus callo tenuissimo, translucido junctis; columella contorta, crassa, alba; labro late reflexo, albo. — Long. 38 millim., diam. maj. 18; apertura 16 longa. 8 lata. (Coll, du Muséum). Coquille sénestre, étroitement perforée, allongée, conoïde, subfusiforme, bril- lante ; stries d’accroissement très fines sur les tours supérieurs et devenant progressi- vement plus saillantes sur le dernier tour et au voisinage de l’ouverture ; spire 358 MISSIOJN PAYIE conique, terminée par un sommet Ijleucàlre ; tours de spire au nombre de 6 i /a à 7 ; les deux premiers jaunàires ; les suivants, sur un fond jaune clair, ornés de flam- 7nnlcs rayonnanles allongées, luunes, ilexuenses, sé])arées au milieu par une zone spirale étroite et jaune ; suture bordée d’une étroite zone jaunâtre et, au-dessons d’une série de petites taches brunes ; dernier tour de spire montrant nne zone sutu- rale d’un brun rougeâtre, non interrompue ; orné, à sa partie supérieure, de flain- mules brunes, assez serrées et divisées jiar nne ligne spirale médiane jaunâtre, et montrant, à sa partie inférieure, trois zones concentriques, (deux l)runâtres, l’une snpérieure, l’antre inférieure, et une intermédiaire jaunâtre) ; onverture subovale, snbanguleuse à la Ijase, blanchâtre intérieurement, à bords réunis par une callosité très mince et transparente; columelle épaisse, contournée, blanche; labre largement réllécbi, blanc. — T,ongueur totale de la coquille 38 millimètres ; plus grand dia- mètre 17,5 ; longnenr de l’ouverture i/| ; plus grande largeur, ia,5. Ilnb. Xieng-Mai, Laos occidental (A. Pavic). l{aj)porb et différences. Cette espèce, très voisine du Bal. füozonalns, Mousson, de .lava, s’en distingue par son onverture plus arrondie et par la zone blanche qui coupe tontes les llammules de chaque tour de la coquille. Obs. E. von Maliens cite (/)fc jireussische Exj)editioii Aach Osl. Asien, p. Sbq, pl. XXL lig. 4, iSli?) 11*1 BiiUnnis, recueilli par iMoubot, dans le Laos, et existant dans la collection Cuming, sous le nom de Buliinus Jlaviis, Pfclll'er, et qu’il n’a pas cru devoir séparer de cette espèce. Clausili-v Paviei, L. IMorlet, rr. XIX, fig. la, la'*, 12'’, 12c. t8()2. ClansUia Paviei, L. ^lorlet, Journal de Conchyliologie, vol. XL, 1892, p. 819; pl. A II, lig. I, i'', P’, I'’. 'l’esta sinistrorsa, magna, solidula, nitens, gracilis, subfuslformis, apice obtusa ; anfractus 12 convexl, sutura marginata discreti ; priml 2 tenues, palliilè lutescentes, læves ; reliqui corneo-castanei, lente crescentes, liris tenuibus, obliquis, ilensis, llexuosis, interdum diebotomis ant coniluentibns ornati ; anfractus ultimus basi atte- nuatus. Apertura ovall-piriformis, intus castanco-violacea, marginlbus continuis ; lamella pariétal! et larnella coluniellarl validis ; lunella déficiente; plicis palatalibiis [\ transversis, ina-quallbus ; labro rellexo, pallidc fusco. Loiiglt. 3o ; diam. maj. (i mül. Coquille sénestre, grande, assez solide, brillante, grêle, subfusiforme, obtuse au sommet ; tours de spire au nombre de 12 et convexes, séparés par une suture bordée ; les deux premiers tours sont minces, jaunâtres, pâles, ll.sses ; les autres ont une colo- ration d’un brun corné, s’accroissent lentement et sont ornés de cotes Unes obliques, serrées, Ilexuenses, parfois dicbotonies ou coniluentes ; dernier tour do spire atténué vers la base. Ouverture ovale-pirlforme, d’un brun violacé à rinlérieur, à bords con- tinus; lamelle pariétale et lamelle columellairo fortes ; lunelle manquant, plis pala- taux au nombre de !\, transverses, inégaux, visibles à l’extérieur par transparence du test ; labre réllécbi, d’un brun pâle. zooLor; ie 3r> S) Longaeur, 3o miiliaièLres ; plus grand dlainèlre, (i uiilllnièlres. Ifab. Muong-Laï, Haut Toiikin (A. Pavic). Obs. Celle espece nous parail voisine du Clmisilia jilicoslaUt, Sloliczka, de Pérak. Elle s’en dislingue par sa laille plus l'orle, scs lours plus venlrus, son ouver- ture plus arrondie, sa coloration générale cl celle de l’ouverture plus l’oncéc, son lest plus Hncnienl strié sur le dernier tour, son avanl-dernicr tour plus aplati. Un spécimen avait été déjà recueilli à Than-Moï (Tonkin), par M. ilc Morlain- courl et envoyé à M. Daulzcnberg, qui n’avail pu le décrire, en raison de son mauvais étal de conservation. ClESSUL.V PAVIEI, L. MoRLET, PE. XIX, EIG. l3. i8()a. Glessula Paviei, L. Morlel, Journal de Conchyliologie, \ol. XL, 1892, p. 821, ])1. Vil, fig. 4, 4% 4'’- Testa imper forata, elongata, svd^lurrila, tennis, nilens, Iranslucida. coruco-pallida, striis radianlibus ornala ; spira subconica ; anfraclus 8 conve.xiusculi, primi oblusi, sequentes sutura siinplici discreti, et ad suturam parum inllati ; ullimus modicc inlla- tus cl 1/3 longitudinis superans. Apcrlura subovalis, columclla brevis, valde arcuala, contorta et truncata ; callo columellari lenui, labro regularilcr arcualo. Long. i4; lat. ü mill. — Apertura 5 mill. longa. Coquille imperforéc, allongée, sublurriculée, mince, brillante, translucide, tle couleur cornée pâle; surface ornée de stries rayonnantes bien visibles ; spire subco- nique, lours de spire au nondjre de buit et assez conve.ves, les premiers obtus ; les suivants séparés par une suture simple mais bien marquée au voisinage de laquelle la coquille est un peu renllée ; dernier tour médiocrement ventru, dépassant le tiers de la longueur totale. Ouverture subovale : colu nielle courte, l'ortemenl aripiée et tor- due, tronquée à la base ; callosité columcllaire mince, peu réqiandue ; labre régulière- ment arqué. Longueur, i4 ; largeur, 6 millimètres. — Longueur de l’ouverture, 5 millimètres. Jfab. Muong-Laï, ou Laï-Cbau, bords de la Rivière Noire (A. Pavic). Rapports et différences. — Cette espece très voisine du GL nitens (Achalina), Gray, s’en distingue par sa forme plus allongée, sa taille un peu plus courte, ses lours moins conve.ves et son ouverture plus arrondie. OPISTIIOBRANCHES II.VMINE.V PeRRIEUI, L. Morlct, PL. XIX, FIG. l4, l4’*- 1889. llaininea Perrieri, L. Morlet, doü/’/(«/ de Conchyliologie, vol. XXXVII, 1889, p. 178, pi. VL fig. 7. Testa ovalo-oblonga, involuta, subglobosa, lenuis, fragilis, epidermide lenui, vires- 36o MISSION PAVIE ccntc-corncâ inilnta, lineis spirallbus tcnerriiiiis el slriis incrcmeiiti exilibus, irregu- laribus ornala ; spira concava, uml)ilicata ; apertura pcrlonga, anücè parùm dilalala, posticè attenuala ; labro letiui, acato; inargine basali rolundato; inargine coluinellari concavo, callo tciiiii innnito. — Long. iG niilL, diam. niaj. 9 (Coll, du Muséum). Hab. GoHe do Siam (A. Pavic). Coquille ovale, oblonguc, enroulée, subglobuleuse, mince, fragile, couverte d’un épiderme mince cl d’un vert pâle uniforme, ornée de stries spirales très Unes el régu- lières et de stries d’accroissement très irrégulières ; spire concave, ombiliquée ; ouver- ture aussi longue que le dernier tour, large en avant ; bord externe mince, tranchant, bord basal arrondi, bord columcllairc concave, recouvert d’une callosité très mince, snr toute sa longueur. Longueur 16 millimètres, diamètre 9. Rapports et différences. Cette espèce, voisine du BuUa cyinbaluin, Quoy et Caimard, de la Nouvelle-Calédonie, s’en distingue par sa forme un peu plus ovale, par son test un peu plus épais, par son onverlure un peu plus élargie à la base, par- les stries spirales qui recouvrent toute la coquille, tandis que le B. cyinbalani est lisse. Malbeureusement, tous les écbantillons ont été recueillis roulés et sont en mau- vais état. PROSOBRANCHES C.r.NIDI.\ Paviei, L. Morlct, in,. XIX , FIG. l5, l5». 188G. Canidia Paviei, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXIV, 1889, p. 75 (diagnose latine). 1889. Canidia Paviei, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXVII, 1889, p. 179 (description), pi. VU, fig. i à Testa subrimata, ovata, crassa, ventricosa, lutescens, castaneo zonata, lirls spira- llbus, regularibus, approximatis el slriis incrementi tenuibus notata ; spira brevissima; anfraclus /|-5 convexi, sutura impressa, subcanaliculala, discreti, primi erosi, liris supernis lalioribus et interstiliis brûlis parallclis ornall ; anfractus ultimus Irizonatus; apertura ovata, oblonga, postice angulata, anticc marginata, brevis, marginibus callo lenui, nitentc junctis; inargine columellari arcualo, nicdio concavo, rimam umbilici tegenle ; labrum crassum, arcualum, dilatatum, subrcllexum, ad basin canalem brevem eiformans. — Operculum ignotum, — Longit. 9 mllL, diam. maj. 5: apertura 7 mill. longa, 3 lata (Coll. Morlct). Hab. Les rapides de Sambor, Mé-Ivbong, Cambodge (A. Pavie). Coquille suliperforée, ovale, épaisse, ventrue, jaunâtre, ornée de zones d’une couleur brune, couverte de petits cordons Iransverses réguliers et de stries longitudi- MISSION PAVIE. PL. XX. De Vfnix.-Bidoii ,del si Uih ïmp.LeJnereîej", Pâri^. 1 1®' Melania Paviei., i-Ar. 2 M Lemyrei, i-M. 2® Variété de la même 3 Melania Dautzenbergi,z,.M, 3® Varié té de la même 4- Paludina Paviei, h.M. 5 Palu-dina Danieli.i m. 6 P Sabinæ,z,.Af. ■7 X®P. kmeriana, i.M-, 8 P. Tiranti^ z,.Af, 9 -'P. Thonrsoni.i.M. 10 P laosiensis,/- w. 11 Ampullaria Begini z,.a/. 12 A : Pesmei,i.A^- 13 13® Pupina Paviei., Ik 14-® P. Crosseana^i.M 15 15 ® Cyclophorus cambodgiensis,i.Af. 16 C Paviei, a. Af. ZOOLOGIE 36i nales ti'ès Unes ; spire courte, composée de 4 à 5 tours convexes, séparés par une suture légèrement canaliculéc ; les premiers présentent des érosions ; la partie supérieure de chaque tour est ornée d’une forte côte et de deux autres un peu plus faibles, ces côtes sont anguleuses, tandis que les autres sont presque plates ; le dernier tour est orné de 3 zones ; l’ouverture est ovale, oblongue, anguleuse en arrière, écbancrée, courte en avant ; les bords sont réunis par un dépôt calleux très mince et brillant, sur lequel on voit des sillons très lins ; la columelle est arquée au milieu et le bord columellaire recouvre en partie la fente ombilicale; le bord droit est arrondi et épais sur toute sa longueur, très évasé et forme à la base, avec le bord columellaire, un petit canal court. ■ — Opercule inconnu (Coll. Morlet). Longueur totale de la coquille g millimètres, plus grand diamètre 6; longueur de l’ouverture 7 ; largeur 3. Obs. Cette espèce, très voisine du Canidia bizonata, Desliayes, s’en distingue par sa taille plus petite, ses côtes spirales, au lieu d’être longitudinales, ses stries fines et son ouverture plus évasée. Melania Paviei, L. Morlet, pl. XX, fig. i, i». 1884. Melania Paviei, L, Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXII, 1884, p. 397, pî. XII, fig. 5 et 5^'. Testa imperforata, conica, elongata, tenuis, pallide olivaceo-viridula, longitudina- litcr costulata, transversim costulato-slriata ; anfractus 8-9 pariim convexi, primi 2 decollali, sutura depressa discret! ; anfractus ultimus costulis inferne evanescentibus et liris basalibus, spiralibus, densis, prominentibus munitus ; apertura ovalis, mar- ginibus callo tenu! jiinctis, columellari sordide albido, arcuato, basi dilatato et tenui, labro acuto. — Operculum ? — Long. 33 milL, diam. maj. 10. Apert. vix 9 niill. longa, 6 lata (Coll. L. Morlet). Coquille imperforée, conique, allongée, mince, à coloration d’un vert olivâtre clair, striée, costulée longitudinalement et munie transversalement de costulations moins fortes. Spire composée de 9 à 10 tours peu convexes, mais n’en conservant généralement C|ue 7, les 2 ou 3 premiers étant érodés ; la partie inférieure de chaque tour forme une gouttière, dans les individus adultes, et, dans les jeunes, cette partie est formée par un bourrelet; dernier tour descendant ; dans la partie inférieure, les côtes longitudinales disparaissent et les stries Iransverses deviennent plus saillantes et plus serrées. Péristome d’un blanc sale, à bords réunis par un dépôt calleux, mince et de même coloration ; bord columellaire légèrement cintré, dilaté et mince à la base. Ouverture ovale ; bord externe simple et tranchant. — Opercule inconnu. Longueur totale de la coquille 33 millimètres, plus grand diamètre 10. Longueur de l’ouverture 9 millimètres, plus grande largeur 6. Ilab. Marais de Kah Suline (Cambodge) (Pavle). Obs. Cette espèce, voisine du Melania hiberculala, Muller, s’en distingue néan- moins par sa forme plus régulière, son nombre de tours plus faible, ses côtes longitu- dinales et transversales plus fortes et plus régulières. Ses ornementations couvrent 2® Série. — III. 46 362 MISSION PAVIE LouLc la coqtiillc, landis que, dans le M. hiberculata, le dernier tour n’est garni que de côtes transverses et qu’il est plus long et plus lai'ge proporlionnellenicnt. Souvent, cliez le il/. Pauiei, la coquille se trouve plus ou moins recouverte d’un enduit ferrugi- neux roussàtre. .Melani.v Lemyrei, L. Morlet. pl. XX, fig. 2, 2^. 1884. Melania Lemyrei, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol, XXXII, p. 3c)8, pl. XII, llg. (3, 6", 0'’. Testa imperforata, conica, tennis, pallide olivacea, fusco punctala, transversim coslulata, longitudinaliter costulis, in infractu ultimo et in penultimo evanidis, ornata ; anfractus 9-10 vix convexiusculi, primi 2-3 decollati, inferne et ad suturas marginati et conveviusculi, anfractus ultimus vix descendens, basi zona castanea, lata linclus : apertura ovalis, marginibus callo tenui junctis ; inargine columellari arcualo, albo, paruin dilatato, labro acuto. — Opcrculum? — Long. 23 inill., diani. niaj. 8. Xpert. 8 mill. longa, 5 lata. Coquille imperforée, conicpie, mince, d’un vert olivâtre clair, costulée transversa- lement et longitudinalement, sauf sur les deux derniers tours où les costulations lon- gitudinales disparaissent clou les Iransverses tendent à s’atténuer, près delà suture. Test orne de petits points bruns, surtout près de la suture. S[)ire conqjosée de 9 à 10 tours à peine convexes et augmentant graduellement, mais ne conservant que 7 et quelquefois même que 6 tours intacts, les premiers ayant disparu par suite d’érosion ; dernier tour non descendant, orné d’une bande basale brune, partant de la partie supérieure de l’ouverture. Bords réunis par une callosité très mince ; bord columel- laire régulièrement cintré, blanc, légèrement dilaté. Ouverture ovale, bord externe simple et tranebant. — Opercule inconnu. — Longueur totale de la coquille 20 mil- limètres, plus grand diamètre 8. Longueur de l’ouverture 8 millimètres, plus grande largeur 5. Ilab. Kassan-pno, Cambodge (A. Pavie). Il existe une variété (pl. XX, lig. 3») dont les tours sont un peu moins arrondis ; les ornementations du dernier tour et celles de la partie supérieure de chaque autre tour sont plus prononcées. Paludina PAViEi, L. Morlet, pl. XX, fig. /|. 1889. Paliulina Pauiei, L. Morlet, Journalde Conchyliologie, vol. XXXMI, i88g, p. 180, pl. IX, lig. 2. Testa vix rimata, turbinata, tenuicula, nitens, virescente fusca, baud zonala, striis incrementi interdùm subrugosis, irregularibus, lineis spiralibus Icnerrimis, undulosis et costis spiralibus obsoletis, vix conspicuis ornata ; anfractus G (superstites 4) primi erosi, reliqui sutura simplicc discreti ; ultimus dimidiam testam superans; umbilico angusto, margine columellari tecto ; apertura ovalis, supernè angulata, intùs albo- cærulesccns, marginibus callo crasso et nigrescenle junctis ; peristomatc nigro mar- ginalo. — Glperculum rubiginosum, conccntrice lamelloso-striatum, nucleo extùs ZOOLOGIE 3(i3 concavo, — Longil. 33 mill.; diam. maj. 27 ; apcrtura 20 inill. longa, i5 lala (Coll, du Muséum). llah. Marais de Kampot, Cambodge (A. Pavic). Coquille munie d’uue feule ombilicale très faible, de forme lurbiiiéc, mince, lui- sanle, couveiie d’un épiderme \crl clair, sur les premiers tours, cl plus brun sur le dernier, ornée de stries d’accroissement un peu rugueuses, irrégulières, de stries spirales très fines, onduleuses, et de quelques rudiments de cotes spirales à peine visibles: s|nre composée de fi tours convexes, mais n’en n’ayant conservé (pie t\ (les premiers ayant disparu par érosion), augmcnlanl régulièrement, séparés par une suture simple, le dernier dépassant la moitié de la longueur totale de la coquille. Ombilic étroit, recouvert en grande partie par le bord columellairc. Ouverture ovale, légèrement anguleuse à sa partie supérieure, d’un blanc bleuâtre à l’intérieur ; bords réunis parmi dépôt calleux épais et noir ; péristome bordé de noir, à sa partie interne. — Opercule corné, orné de stries concenlricjues lanielieuses ; nucléus concave à l’ex- térieur. Longueur totale de la coquille 33 millimètres ; plus grand diamètre 27. Longueur de l’ouverture 20; plus grande largeur i5. Rapports et différences. Cette espèce, voisine du P. lecytoides, Benson, s’en distingue par sa taille plus petite, sa forme plus élancée, ses stries plus fines, son ouverture plus arrondie, son labre plus épais, sa surface non martelée et pourvue de petites cotes obsolètes. Obs. Cette espèce, voisine du Melnida Uiberculata, Millier, s’en distingue par sa forme conicjue, moins élancée, ses ornements tout dilTércnts, sou ouverture plus petite et la zone brune cjui orne une partie du dernier tour. Il existe une variété un peu plus grêle (pl. AX, lig. 2''), un peu plus petite de taille, et dont les costulations sont plus saillantes et les tours moins aplatis. Melani.v D.vutzeniiergiana, L. Morlet, pl. XX, fig. 3, 3». 1884. Melania Dantzenberejinna, L. Xlorlcl, Journal de Conchyliologie, vol. XXXIl, 1884, p. 399, pl. Xlll, lig. 1 à iL Testa imperforata, lurriculala, tennis, pallidc olivaceo-fusca, nammnlis saturatio- ribus fuscis ornata ; anfractus 10-12, primi 3-4 erosi ; reliqui convexiusculi, liris spi- ralibus regularibus munili, superne et prope suturas aiigulato-canaliculati ; anfractus ultinius spira niulto minor ; apcrtura aiigulato-ovala, albida, marginibus callo Icnui junctis, margine columellari, teiiui, dilatato, albo, externo regularilcr arcuato, basali subacule angulato. — Operculum? — Long. 43 niillim., diam. maj. i4; apert. vix i3 mill. longa, 10 lata (Coll. L. Morlet). Cocjuille imperforée, turriculée, niiiice, à coloration d’un brun olivâtre clair, avec des flammules ondulées et plus foncées, sur cbac^ue tour. Spire composée de 10 à 12 tours, dont les 3 ou 4 premiers ont disparu par érosion ; les autres sont assez convexes, augmentant graduellement, ornés de stries d’accroissement longitudinales, irrégulières, assez espacées et assez fortes ; les deux derniers sont munis do fortes stries Iransvcr- MISSION PAVIE 3()') sales, régulicreincnt espacées ; la partie stipérieure de chaque tour est ornée d’une petite carène, qui forme avec la suture un petit canal garni de granulations constituées par le croisement des stries transverses et des stries longitudinales ; dernier tour beau- coup plus petit que la spire. Ouverture de forme ovale, anguleuse et blanchâtre à rintérieur. Bords réunis par un dépôt calleux mince ; bord columellaire mince, dilaté, blanc; bord externe régulièrement arrondi ; bord basal subanguleux. — Opercule inconnu. — Longueur totale de la coquille 43 millimètres, plus grand diamètre i4. Longueur de l’ouverture un peu moins de i3 millimètres, plus grande largeur lo. linb. l^es ruisseaux se jetant dans le Prec-Tbenot, sur sa rive droite, dans les envi- rons de Konqiong Toul, Cambodge (A. Pavie). Obs. Cette espèce est très voisine du Melaitin Schoinbnrgki, Reeve, mais elle s’en distingue par sa forme turriculée et sa suture qui est ornementée, ainsi que les deux derniers tours, tandis que le M. Schombiirgki est conique, a la suture canaliculée et les tours de spire sans aucun ornement. Paludin.v Danieli, L. Morlet, pl. XX, fig. 5. i88q. Palndlna Danieli, L. ISIorlet, Journal de ConchYlioloaie, vol. XXXYII, i88q, p. i83,\d. VIII, ilg. 3. Testa pcrforata, breviuscula, globoso-conoidea, fragilis, ei^idermide corncà induta, radiatim striata, striis incrementi sparsim fusco-nigrescentibus et irregularibus ; spira acuta, integra ; anfractus 6 valde convexi, sutura simplice discreli ; tertius et quartus ad periphcriam angulati, reliqui regulariter rotundati, ultimus 2/3 longitudinis ipquans, fusco obsolète zonatus ; umbilicus partini tectus ; apertura ovali-rotundata, intùs albocærulescens et zonis obscuris 5 obsoletè zonata ; marginibus callo tenui junctis; margiue columellari brevi ; peristomate nigro marginato ; labro acuto. — Operculum typicum. Longit. 27 mil!.; diam. maj. 22 mill. ; Apertura i5 mill. longa, 12 lata (Coll. Muséum). Hab. Etangs de Pnom-Penb, Cambodge (A. Pavie). Coquille légèrement ombiliquée, courte, conoïde, globuleuse, fragile, recouverte d’un épiderme mince, couverte de stries d’accroissement irrégulières, dont quelques- unes sont brunes; spire aiguë, composée de 6 à 6 tours 1/2 très globuleux, séparés par une suture simple, quoique très prononcée; le troisième et le quatrième anguleux à la péri[)bérie, les autres régulièrement arrondis, le dernier formant à lui seul les 2/3 de la longueur totale de la coquille; vert avec 3 ou 4 zones spirales. Ombilic étroit, recouvert en partie par le bord columellaire. Ouverture ovale arrondie, légèrement bleuâtre à l’intérieur, où l’on aperçoit les indices de 4 zones brunâtres spirales ; bords réunis par un dépôt calleux mince; bord columellaire court et épais. Péristomc bordé de noir, labre aigu. — Opercule typique. Longueur totale de la coquille 27 millimètres: plus grand diamètre 22. Longueur de l’ouverture i5, plus grande largeur 12. Rapports et différences. Espèce voisine du P. malleata, Reeve, mais bien distincte par sa taille plus petite, son test plus mince, ses tours de spire plus globuleux, prin- Z00I.0G1E 365 cipalemcnt le dernier, son onvertnro pins arrondie et son ornementation plus lino et plus régulière. 06s. L’ccliantillon figuré est plus petit que le type, il n’a que 20 millimètres de longueur, 20 de diam.; ouverture 1 4 de hauteur, 12 do largeur. Paludiaa Sabinæ, L. Morlot, pl. XX, fig. 6. 1889. Pahidiim Sabinæ, L. Morlet, Joiirnnl de Conchyliologie, vol. XXXXII, 1889, p. 181 , pl. IX, fig. I . Testa vix rimata, conoideo-turriculata, crassa, striis spiralihus tenerrimis et striis increnienti arcuatis, obliquis ornata, epidermido tenui, lutescente induta ; spira acuta, apice erosa ; anfractus 6 convexi, regulariter crescentes, sutura impressà, submarginatâ discretl, primi pallidè virescentes, sequentes viridi-fuscescentes, zonis spiralibus l'uscis 3-5 cingulati ; ulliraus dimidium longiludinis lequans, medio subcarinatus, basi striis concentricis, undulosis ornatus ; apertura subrolunda, supernè subangulata, inlùs alba, marginibus callo junclis; poristomate nigrescente : labro subrellexo. — Opor- culum... — Longit. 33 mill., diam. maj. 23; apertura i5 mill. long. i3 lata (Coll. Muséum). llab. Srakéo, Siam (A. Pavie). Coquille très étroitement perforée, conique, épaisse, ornée de très fines stries spi- rales et de stries d’accroissement arquées et obliques, recouverte d’un épiderme mince, luisant; spire aignc, érodée au sommet, composée de 6 tours convexes, augmentant graduellement, séparés par une suture assez profonde et bordée ; les premiers d’un vert clair, les suivants d’un vert brunâtre, avec 3 cà 5 zones spirales brunes, étroites, régulières; le dernier tour, formant à lui seul près do la moitié de la longueur totale, snbcaréné à la périphérie, couvert à sa base de stries spirales très fines et onduleuses. Ouverture subarrondie, légèrement anguleuse à sa partie supérieure, d’un blanc de lait à l’intérieur; bords réunis par un dépôt calleux épais, péristome bordé de noir, labre légèrement subreflécbi. Opercule inconnu. Longueur totale de la coquille 33 millimètres, plus grand diamètre 28. Longueur de l’ouverture i5; plus grande largeur i3 millimètres. Rapports et différences. Cette espèce a fjuelques rapports avec le P. quadrala, Ben- son, mais elle en dilfère par sa forme plus trapue, ses tours plus convexes, son ou- verture plus grande et plus arrondie, son péristome bordé de noir, tandis qu’il est blanc dans le P. quadraia. De plus, ce dernier a ses tours ornés de petites carènes et est légèrement déprimé, à la partie supérieure de chaque tour. Notre espèce n’a aucune carène sur ses tours. Paludiaa rmeriana, L. Morlet, pl. XX, fig. 7, 7'’. 1889. Paludomiis conicus, Gray. L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXYII, 1889, p-i46- 1890. Paludina hnieriana, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXYllI, p. 1 19, pl. III, fig. 5, 5“. Le catalogue des coquilles recueillies par M. Pavie dans le Cambodge et le MISSION PAVIE royaume de Siam, que nous avons publié récennncnl, renferme une espèce de Mollusque lluvialile que notis avons cru devoir rap[)ortcr au Pnladoinns conicus, (îray. Avanl jm, depuis celle é[)0(p)c, éludier un ceiiain nombre d’exemplaires en bon clal de celle espèce, nous avons reconnu que noli'e délerminalion élail erronée cl que nous avions sous les yeux une forme sjjécifique nouvelle tloni nous donnons la des- cription el la ligure. Tesla impcrforala aul vix rimala, brevis, subglobosa. sub epidermide lenui, pallidè viridulà aul olivaceà, sordide carneo-all)ida, subniicns, siriis longiludinalibus, ienui- bus, subobliqvds (el in speciminibus non adullis lanlùm siriis spiralibus, sub oculo armalo vix conspicuis) impressa ; spira brevis; ani'raclus 5-5 i/a convexi, suluià sub- canalicidalà discreli, primi plus minusve erosi, idlimus dimidiam longiludinem tesUe superans ; aperlura ovalis, supernè el infernè subangulala, inlfis albido-cærulescens, in adullis speciminibus fusco-liiubata : pcrisloma fusco-albidum, nigro limbalum, marginil)us callo crassiusculo, fusco, nigro lindjalo junclis, coluniellari subarcuato ; labro subaculo. — Operculum normale. — Longil. 21 : diam. maj. iG mill. — Long, aperluræ i5. lat. 12 mill. (ioquille imperforée ou munie d’une fente ombilicale à peine sensible, courte, sub- globuleuse, lra|)ue, assez solide, d’un blanc carnéolé, sous un épiderme mince d’un verl clair, ebez les jeunes individus, et d’un vcii olivâtre, cbez Icsadidles, assez lui- sante, marquée de petites stries longitudinales rmes el un peu oblicpies, (jue viennent croiser des stries spirales encore plus fines, visibles seulement à la loiqie et cbez les individus non adultes. Spire courte, composée de 5 à 5 1/2 tours globuleux, séparés jiar une suture subcanaliculéc ; les premiers plus ou moins érodés, le dernier formant à lui seul bien plus de la moitié de la longueur totale île la coquille. Ouverture ovale, légèrement anguleuse aux deux extrémités, d’uii lilanc bleuâtre à l’intérieur, cl bordée de brun, chez les individus adultes. Péristomc d’un brun clair et bordé de noir ; bords réunis par un dépôt calleux brun et également bordé de noir; bord columel- lairc subaripié ; labre aigu. — ()|icrcule normal. Longueur totale de la coquille, 21 millimètres, [tins grand diamètre, iG. Lon- gueur de l'ouverture i5, plus grande largeur 12. Ildh. Ivompoug-Toul, dans le l’i ec Tbcnol, Cambodge (A. Pavie). Idipporls cl différences. — Celte espèce est une vérilalde Pidtidine c\ doit être, par consécpicnt , distinguée généricpicmcnt aussi bien (juc S|iécili(piement du Paliidoinus conicus, Cray, ampiel, dans un article précc'denl (/. c.), nousavons cru, à tort, devoir la rapporter, ne conuaissaut {pi'insulîisamment l’espèce de l’auteur anglais. Elle est, d’ailleurs, comme forme générale, plus courte el |)lus ramassée (pic l’espèce de Gray et n’a[)partient jias au même genre. Pai.vdix.v Tiuanti, L. Morlel, i>i.. W, no. 8. i88â. Puindina Tiranli, L. Morlel, JournnI de Conchylioloyie , vol. XXXII, i884, ]). Sqâ, pb Xil, lig. 3, 3“. Testa rimala, turriculata, crassa, olivaceo-nigricans, siriis incrementi irregularibus ZOOLOGIE 3G7 et coslulls spiralil)as, niinulc graiiulosis, iii ulliino aiilraclu cvaiiidts, ornala, épi- démie leiini cl iiilcnlc indiita : anfraclus 7 convcxiusculi, sutura iiiipressa discret I ; ultimus diinidlain teslæ parlcin subæquaus ; apertura subrotundata, su|)rà angnlosa, intus lactea, luarginibus callo crasso, concolore juiictis, cxlerno nigro marginato, reflexinsculo. — Operciilum ? — Long. 46 mlll., diaiii. niaj. 33; apert. vix 22 mill. longa, 19 lata. Coquille munie d’une légère l'ente ombilicale, turriculée, allongée, épais.sc, pré- sentant, sur les premiers tours, une coloration d'un vert olivâtre, qui passe au brun l'oncé, sur le dernier, ornée de stries d’accroissement très irrégulières et, sur les pre- miers tours, de côtes spirales, granuleuses, très Hues, qui diminuent progressivement et sont remplacées, sur le dernier, par de [letites bandes transverses brunes et étroites. Epiderme mince et luisant. Spire composée de 7 tours plano-coii vexes, aug- mentant graduellement, séparés par une suture bien marquée; dernier tour formant à lui seul environ la moitié de la longueur totale de la coquille. Ombilic étroit et recouvert en partie par le bord columellaire. Ouverture subarrondie, légèrement an- guleuse vers le sommet; intérieur d’un blanc de lait. Bords réunis par un dépôt cal- leux blanc et épais ; péristomc légèrement réllécbi et bordé de noir, à sa partie externe. Opercule inconnu. Longueur totale de la coquille 46 millimètres, plus grand diamètre 33. Longueur de l’ouverture 22, plus grande largeur 19 millimètres. îlab. Très commune à Kampot, dans les marais, les rizières, les arroyos qui communiquent avec la rivière, sur la rive oauchc ; à Sré Ombell, Gambocloe (A. Pavie). Obs. Celte espèce, voisine du Paladina obscurata, Deshayes, s’en distingue par sa forme plus allongée, sa taille plus forte, sa spire plus longue et ses tours plus arrondis, son ombilic plus étroit et son nombre de côtes granuleuses plus consi- dérable. Paludina Thomsoxi, L. Morlet, pl. XX, fig. 9. i884- Paludina Thomsoni, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXII, p. 395, pl. XII, fig. 4, 4". Testa vix subrimata, elongato-turblnata, crassluscula, Iransversim costulato-striata, saturate olivaceo-fusca ; spira sat elongata, apice subacuto ; sutura impressa ; anfr. 6 coirvcxiusculi, supra suturam subangulati, ultimus paululum descendens, versus me- dium angulato-carinatus, basi sublævis ; apertura subrotundata, juxta insertionem subangulata, intus lactea; peristoma incrassatum, nigrnm, mai'ginibus callo conco- lore junclis, basali et externo vix rcflexiusculis. — Operculum ? — Longit. 3o millim., diam. maj. 21. Apertura cum peristomate i5 millim. longa, i3 lata (Coll. L. Morlet). Coquille munie d’une fente ombilicale à peine visible, de forme turbince, assez épaisse, ornée de stries d’accroissement irrégulières et de petites côtes spirales brunes au nombre de 5, tendant à disparaiti’e sur le dernier tour, un peu rugueuse, et d’un 368 MISSION PA.VTE brun olivâtre foncé, sous un épiderme mince et luisant ; spire composée de 6 tours légèrement convexes, augmentant régulièrement, séparés par une suture simple, au tlelà tle laquelle se manifeste une angulation marquée, les premiers légèrement exco- riés, le dernier formant à lui seid un peu plus de la moitié do la longueur totale de la cofpiille. Ombilic étroit, presque entièrement fermé par le bord coluniellaire. Ou- verture presc]ue arrondie, subanguleuse près du point d’insertion et d’un blanc bleuâtre, à l’intérieur. Péristome noir et épais, à bords réunis par un dépôt calleux de même couleur et également épais. — Opercule inconnu. Longueur totale do la cocpiille 3o millimètres, plus grand diamètre a i . Longueur do l’ouverture, y compris le péristome, i5 millimètres, plus grande largeur i3. Ilab. Les marais du golfe de Siam (A. Pavie). Obs. Cette coquille se rapproche un peu du Paludina Bemjalemis, Lamarck, mais elle s’on distingue par sa forme un peu plus allongée et ses côtes spirales (tandis que, dans le P. Bengalensis, ce ne sont que des lignes), par sa coloration beaucoup plus foncée, par son péristome épais et noir, tandis cjue, dans l’autre espèce, la couleur est différente. Paluuiixa laosiensis, L. Morlet, pl. XX , l'IG. lO. 1892. Paludina Laosiensis, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XL, 1892, p. 84 (diagnose latine) et p. 324 (description), pl. \I, fig. i. Testa magna, rimata, globoso-turrila, crassiuscula, nitens, concolor, viridi-olivacea, sub epidermide tenui, striis incrcmenti subrugosis ornata ; anfractus 61/2 valdè glo- bosi, rapidè crescentes, suturâ irnpressâ discreti ; primi erosi, fusco-violacci, relicjui lineâ spirali, piliferâ, angustâ supra partem mediam instructi: anfractus ultimus latus, ventrosus, dimidium testæ superans; umbilico angusto, margine columellari partim teclo ; apertura subovalis, supernè pariun angulosa, intùs albo-cærulea, marginibus callo tenui, nigrescente junctis; margine columellari crasso, rcllcxiusculo ; labro cras- siusculo, subrellexo, nigro. — Üperculum normale, fuscuni. — Longit. 56 ; diam. maj. 4i millim. Apertura 32 mill. longa ; 28 niill. lata. Coquille grande, munie d’une légère fente ombilicale, globuleuse, turriculée, assez épaisse, brillante, d’une teinte d’un vert olivâtre uniforme, ornée de stries d’accrois- sement un peu rugueuses et irrégulières, couverte d’un épiderme mince ; spire com- posée de cinq tours 1/2 très globuleux augmentant très rapidement, séparés par une suture bien niar(|uée, les deux premiers érodés d’un violet brun, les autres portant au-dessus de la périphérie une rangée spirale de petites dépressions où étaient insérés des poils ; le dernier formant à lui seul un peu plus de la moitié de la longueur to- tale tle la cotpnlle. Ombilic étroit et recouvert en partie par le bord coluniellaire. Ouverture subovalaire, légèrement anguleuse vers le sommet, d’un blanc bleuâtre à l’intérieur, à bords réunis par un dépôt calleux mince et noir ; bord columellaire épais et rélléclii ; labre épais, légèrement rélléchi et bordé do noir ; sur quelques échantillons, cette teinte se prolonge dans l’intérieur en s’alfaiblissant. — Opercule normal, brunâtre. ZOOLOGIE 369 Longueur totale de la coquille 56 uillliinètrcs ; plus grand diamètre 4i milliniè- Ircs. — Longueur de l’ouverture Sa ; plus grande largeur a8 millimètres. Ilab. Muong-Kié, iMuong-4 ang-Louong, marais du iNIé-Kliong, rive droite à hau- teur de Xieng-Houug, Haut Laos. — ÎNIuong-Bou, TouLin (A. Pavie). Rapports et différences. Cette espèce, que l’on pourrait confondre avec \c Pahulina fluminalis, Ilcude, s’en distinguera toujours par ses tours plus globuleux, par scs stries moins fortes, sa fente ombilicale plus mar([uéc, sa zone bispidc et par son péristomc fortement borde de noir, tandis qu’il est blancbàtrc dans le P. Jhvninalis. Ampullaiua Begini, L. Morlet, rr. X\, fig. ri. 1889. AmpuUaria Begini, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXVII, 1889, p. 184, pi. Vin, bg. I. Testa angustè umbilicata, ovoidea, globosa, crassa, solida, baud nitens, luteo-v lres- cens, spiralitcr obscure et obsolète zonata, striis spiralibus exilissimis et striis incre- menti irrcgularibus ornata ; spira obtusa, crosa ; anfractus 6 convexi, supernè dc[)ressi, sutura llncari discreti ; anfractus ultimus ventrosus, 3/4 longitudinis æquans ; umbi- licus margine columcllari partim tectus ; apertura ovalis, inlùs fusca et propè labrum fusco zonata, infernè subangulata ; marginibus callo junctis ; margine columcllari reflexo, crasso, lutcscente ; labro acuto. — Operculum... — Longit. 48 milL; tliam. maj. 43, apertura 35 mill. longa, 23 lata (Coll, du Muséum). Bah. Le Mé-Kbong et tout le Cambodge (A. Pavie). Coquille étroitement ombiliquée, ovoïde, globuleuse, épaisse, solide, terne, recou- verte d’un épiderme mince, d’un jaune verdâtre, avec quelques zones spirales ob- scures, et peu marquées, ornée de stries spirales très tlncs et de quelques stries d’ac- croissement irrégulières ; spii’e obtuse, érodée ; tours au nombre de 6, globuleux, légèrement aplatis à la partie supérieure et séparés par une suture simple, le dernier ventru et formant à lui seul les 3/4 de la longueur totale. Ombilic recouvert en partie par le bord columellaire. Ouverture ovale, d’une teinte brunâtre, ebez les individus bien conservés, avec quelques bandes à l’intérieur, légèrement anguleuse à la base ; bords réunis par nn dépôt calleux assez épais ; bord columellaire épais, fortement réllécbi en dehors et d’une couleur jaunâtre ; labre mince et tranchant. — Opercule inconnu. Longueur totale de la coquille 48 millimètres; plus grand diamètre 43. Longueur de l’ouverture 35 ; plus grande largeur 23. Rapports et différences. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec l’/l. paludinoides, Pbilippi, par sa forme générale. 11 sera toujours facile de l’en distinguer par sa forme plus élancée, le sommet de scs tours plus arrondis, ses stries spirales et d’accroisse- ment très Unes et la base de l’ouverture légèrement anguleuse, tandis que l’.l. palu- dinoides est légèrement martelé, scs stries assez irrégulières et un peu rugueuses et son ouverture bien arrondie. Ampui.laria Pesmei, L. Morlet, fig. XX, pl. 12. 1889. AmpuUaria Pesmei, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXVII, 1889,9. 2® Série. — III. /j’j MISSION PAVIE 370 Testa angustè rimala, Ivirbinala, globosa, rosco-cænilescens, nitcns, slriis incre- inciili subrugosis, ii'rcgvilaiil)us cl slriis spiraliljvis teiicrriinis nolala, /oiiis spiralibns aiiguslis, casladcis, iiilci'i.lniîi coiillncnliljus nniala ; spira oljlusa ; anfraclas 4 1/2 convcxi, supra dcprcssiusculi, sulurà subcaiialiculatà cliscreli ; pritiii a lævigali, dc- pressi ; ulliiiius 2/3 longiludiiiis æquaiis ; utnbilico anguslo, luargiiic coluiiicllari [)arLiin Icclo ; aperlura ovalo obloiiga, basi subaiigulala, inlùs luLescenü-auranliaca, l’usco-zoïiala ; margiiiibus callo crasso, lulco junclis; niargiiic columcllari subrecü- liuco, cxtùs rcllcxiuscvdo ; laljro arcualo, lutesceiilc, siiiiplicc. — (Ipcrculuni... — Loiigit. 3o inill.; diaiii. inaj. ap; aperlura 22 niill. loiiga, i4 lata (Coll, du Muséum). liai). Piiom-Pculi, Cainbotlge (A. Pavie). Cofpiille munie d’une élroilc feule ombilicale, lurbiuée, globvdeuse, couveiie d’un é[)idcrme jaunâlre mince, d’un rosé bleuâtre, luisante, marcpiée de slries d’accroisse- inent un peu rugueuses, irrégulières et do stries spirales excessixement Unes, régu- lières, ornée de quelques bandes spirales, brunes, élroilos, cpiebpiefois réunies. Spire obtuse, composée de 4 lours 1/2 convexes, légèremeid aplatis à la partie supérieure, séparés par une sulure légèreineni canaliculée, les deux premiers li.sses el a[dalis, le deriuer formant à lui seul les 2/3 de la longaieur totale do la cocpiille. ( tmbilic étroit cl recouvert en partie par le bord columellaire. Ouverture oblongue, légèrement anguleuse à la base, inlérieuremeut d’un janne-orangé et laissant voir les baïules qui ornent la cocpiille ; bords réunis par un dépôt calleux assez épais, bord columellaire presque droit et légèrement réllécbi en debors, ainsi que le bord basal, labre régu- lièrement cinli é, jaune doré, épais et simple. — Opercule inconnu. Longueur totale de la coquille 37 millimètres; plus grand diamètre 32. Longueur de l’onverlure 28; plus grande longueur 18. Rapports el (lllJ'érences. Espèce voisine, comme forme générale, de l’/L canaliculaln, Linné, mais s’en distinguant par sa taille beaucoup plus petite, sa spire moins élevée, ses bandes moins noinbrenses cl scs stries spirales, que l’O. canaliculala ne possède pas. PoriiXA Paviei, L. Morlet, pl. XX, fig. i3, i3“. i883. Pnpina Paviei, L. Morlet, Journal Je Conchyliologie, vol. XXXI, i883, p. 107, pl. IV, l'ig. 4, 4^ 4'’- Testa imperforata, ovoideo-globosa, brevis, tennis, translucida, albido-cornca ; aidVaclus b valdc convexi, sutura auguste marginata discreti, apice obluso ; anfractus ullimus parlein dimidiain tcslæ altingens ; aperlura rotunda, margine columellari calloso, rectangule truncato, canaliculalo, externo juxta inserlionem longiludinaliler dissecio, subcanaliculalo, callo linguadorini munilo. Labrum l'cgularilcr arcualum, extus rellexiuscubun. — Opcrculuin rolundaluni, aniractus 4 exbibcns. — Long, (i mill., diam. niaj. 4 (Coll. L. Morlet). Coquille iinperforée, globuleuse, courte, mince, transparente, d’une coloration cornée claire ; b lours despire très conve.xes, séparés par une sulure linéaire: som- met très obtus ; dernier tour formant à lui seul la moitié de la longueur totale de la ZOOLOGIE 37 coquille. Ouvcrlurc arroiulic : l}ord coluiucllairo calleux, tronqué, à angle droit, par une lissure, qui l'orine uu ])elit canal ; bord externe ])résenlant, près du point d’insertion, une fissure longitudinale, près de laquelle se trouve un dépôt calleux égaleinent longitudinal : bord externe ré.gulièreineut arqué et légèrenient rélléclii. — Opercule arrondi, montrant t\ tours distincts. — Longueur totale de la coquille 0 inillimètres, plus grand diamètre 4- !lah. La cbaîne de l’Llépbant et les forêts non inondées qui la bordent, particu- lièrement, près des rapides de Kamcbay et aux environs de Kampot. Vit sous les pierres et sous les feuilles mortes (Pavie). PuPlN.V CuOSSEANA, L. Aloi’let, PL. XX, FIG. l4, l4"- 1883. Piipiiia ('rosseana, L. 4Iorlct, Journal de Conchyliologie, vol. XXXI, i883, p. 108, pl. IV, fig. 5, 5^ 5>>. Testa imperforata, ovoidea, oblonga, pupiformis, lævigata, niteiis, tenuiuscula, trauslucida, albida, apice coiioidea ; anfractus G convexi, sutura impressa discret! ; anfractiis ultimus 5/8 longitudinis attingens, ascendeus, basi subattenuatus ; apertura rotundata, lamella pariétal! coarctata, intus concolor ; peristonia rellexum, albidum; margine columellari rectangule inciso, externo subllexuoso, juxta insertionem sinuato. — Long. 8 milL, diam. 4 (Coll. L. Morlet). Coquille imperforée, ovale, oblongue, pupiforme, lisse, luisante, mince, transpa- rente et d’une coloration blancbàtre : sommet couoïde ; suture simple. Tours de spire au nombre de G et convexes, le dernier formant à lui seul les 5/8 de la longueur totale, assez aplati, du côté de l’ouverture, et légèrement atténué à la base. Ouver- ture arrondie, rétrécie dans la partie supérieure par une lamelle pariétale, blanche et assez forte. Péristome rélléclii et blanchâtre: bord columellaire arqué, court, coupé à angle droit, vers sa partie médiane : bord externe subllexueux, et présentant un sinus, près du point d’insertion. — Longueur totale de la coquille 8 millimètres, plus grand diamètre 4- Hnb. Cambodge (A. Pavie). Obs. Espèce remarquable par son ouverture prolongée et canaliciilée eu arrière, son labre obliquement ascendant et arqué. Cyclopiiokus cambodgensis, L. Morlet, pl. XX, fig. i5, i5a. 1884. Cyclopliorus cambodgensis, L. 41orlet, ./oîiivigI de Conchyliologie, \o\. XXXll, 1884, p. 388, ]il. XI, lig. 3, 3". Pesta profuiide umbilicata, depressa, solida, ad peripberiam siibangulata, radiatiin et spiraliter tenerrime striata, nitens, fasciis castaneis 2 ornata, epidermide lutescente induta ; anfractus G sutura margiiiata, striata, subcanaliciilata discret!; anfractus ulli- mus angulatus, sed iii vicinio peristomatis regulariter convcxus ; apertura vix obliqua, siibrotimda, intus cæriilescens ; peristonia rubro-aurantiacum, crassum, rellexum, marginibus callo crasso, concolore junctis. — Operciiliim extus concavum, nuillispirale, aiifractibus irregularibus ; intus convexum, nitidum, nucleo centrali prominulo. — 872 IVIISSION PAVIE Diani. ninj. [\i milliin., min. 38, ail. 3i. Apcrl. 24 inilliin. alla, 22 lala (Coll. L. Morlcl). Co(|iiille proloïKlt'incnl oiiiLilicpiée, dépriinéc, solide, subangulcuse, sUice traiis- vcrsaloiiiciil cl loiigiludinalenicnl, assez luisante, d’un biuii uiarron l'oucé, ornée de deux bandes l)runes, généraleinenl couverle d’un léger limon lérrugineux. Spire peu élevée, eoni[)osée de six tours s’élai’gissaid très rapideineut, séparés par une suture granuleuse et recouverte en partie ])ar une petite expansion du tour supérieur ; der- nier tour légèreinenl anguleux juscpie dans le voisinage du bord externe, où il devient complètement convexe. Ombilic très grand et laissant apercevoir les premiers tours. Ouverture légèrement obli(pie, subarroiulie, d’une teinte bleuâtre et laissant apercevoir ])ar transparence les deux zones brunâtres de l’intérieur. Péristome d’un rouge-orangé, épais, fortement rélléclii, à bonis réunis par un dépôt calleux de même couleur et assez fort. — Opercule concave en dehors, multispiré, à tours irréguliers ; concave à sa face interne, luisant, jaunâtre, à sommet central proéminent, papilli- forme. Le plus grand diamètre de la cocpiille est de 42 millimètres, le plus petit de 33, la hauteur de 3[. L’ouverture a 24 millimètres de haut sur 22 de large, péristome compris. Ifah. Les montagnes de Dey-Crabom (terre rouge), sur la rive droite du grand ileuve, Cambodge (A. Pavie). Olis. Celte espèce est très voisine du Cycloplioriis fiihjiiralas, PfeilTcr, mais elle s’eu distingue par sa taille ]dus graïule, son ombilic plus largement ouvert, sa colo- ration plus foncée, son [)éristome plus épais et d’un rouge-orangé plus vif, cl surtout ])ar son oj)ercule, dont les tours, du côté interne, sont moins bien circonscrits et moins nettement accusés epte chez le C. fidgurahis. Cyci.opiiouus Ixi.oiiUKOwsKu, L. iNlorlet, ec. X\l, iug. 4> 4“- 1884. (Jyclopliorus Klohukowshü, L. Morlet, Journal de Coiicitylioloijie, \o\. XXXII, 1884. p. 3()i, ]iL Xll, lig. 1, P'. Testa umbilicata, conica, tenuiteret radiatim striata, pallide olivacea ; spira acuta; sutura simplex ; anfractus 5 convexi ; primus fuscus, cæteri llammulis castancis obscure et inconspicue picli ; anfractus ullimus magnus, 2/3 longitudinis a^quaiis, infra con- vexus; umbilicus profundus; a|)ertura subrotundata, su[)ra vix subangulata, inlus albida; peristoma alimm, tenue, vix rellcxiusculum, marginibus callo lenui junctis. — Operculum? — Diam. maj. i3 milL, min. 10; ait. 12. Apert. G 1/2 mill. alla, G lata (Coll. L. Alorlct). V(ir. P zonala, aiifrncliis idliinas zona angiisln fnsea ornains. Cotpiillc ombilI([uée, conique, solide, llnement et longitudinalement striée, d’une couleur olivâtre |)âlc : spire à sommet assez pointu, composée de 5 tours séparés par une suture simple, très convexes, s’accroissant rapidement ; premier tour brun, tours suivants couverts de jietiles ilammules brunes et très lines, visibles seulement à la loupe; dernier tour grand et formant à lui seul les 2/3 de la coquille, très convexe ZOOLOGIE 373 en (Icssons. Ombilic profond, se rélrécissanl rapidemenl. Onverlnre snbarrondie, Icgèreinenl angnlensc en liant, d’une couleur blanchâtre à l’inlcrieur. Péristomc blanc, mince et légèrement réllécbi ; bords réunis par un dépôt calleux très mince. Plus grand diamètre delà corpiille i3 millimètres, plus petit 10; hauteur totale 12. L’ouverture a 6 1/2 millimètres de haut sur 8 de large. Il existe une variété un peu plus petite (pl. XII, lig. O), dont les llammules sont ]>lus prononcées et cpii est ornée d’une bande brune très accentuée sur le dernier tour. llab. Près des rapides de Kamcbay, aux environs de la grotte de Ivébal-Réméas (route de Kampot à Tlatien), Cambodge; trouvé communément snr les montagnes, dans les forêts, jusqu’à Kompong-Som, et sur les rives du Tap-Chéang. Vit sur les bois pourris et les troncs des vieux arbres (A. Pavie). Cycloi’uokus Landesi, L. Morlet, pl. XXI, fig. 5, 5'’. 1884. Cyclophorus Lnndesi, L. Morlcl, Journal de Conchylioloriie, vol. XXXII, 1884, p. 3g2, pl. XI, fig. 5 à 5“^. Testa auguste umbilicata, conica, brevis, tennis, sub epidermide tenuissima llain- mulis radiantibus, fulguratis, medio angulatis ornata, striis radiantibus et spiralibus tenerrimis impressa ; spira subacuta ; anfractusb 1/2, sutura simplice discreti ; ultimus dimidiam testæ partem æquans, infra valde convexus; apertura subrotundata, trans- lucida ; peristoma subduplex, intus album, extus prominulum, fuscum, marginibus callo crasso junctis. — Operculum tenue, albidum, multispirale. — Diam. maj. b 1/2 mill., min. 4 1/2; ait. 6. Apert. 3 1/2 mill. alta, 3 1/2 lata (Coll. L. Morlet). Coquille étroitement ombiliquée, courte, mince, ornée, sous un épiderme très mince et d’nn jaune olivâtre, de llammules fulgurées brunes, régulièrement dispo- sées, marquée destries longitudinales et transversales très fines. Spire assez pointue, composée de b tours et demi convexes et séparés par une suture simple; dernier tour formant à lui seul la moitié de la longueur totale de la coquille, et très convexe en dessous. Ombilic se rétrécissant l'apidement. Ouverture snbarrondie, blanchâtre à l’intérieur et laissant apercevoir, par transparence, les llammules en zigzag (jni ornent la coquille extérieurement. Péristome à peu près double, blanc à sa partie interne, saillant, et d’une teinte brune à sa partie externe ; bords réunis par un dépôt calleux assez épais. Opercule mince, blanchâtre, multispiré. Plus grand diamètre de la coquille b 1/2 millimètres, plus petit 4 1/2 ; hauteur 6. Ouverture 3 1/2 millimètres de haut sur 3 1/2 de large. llab. Extrémité de la chaîne de l’Éléphant, non loin do la mer, Cambodge (A. Pavie). Cyclophorus Paviei, L. Morlet, pl. XX, fig. i(). 1884. Cyclophorus Paviei, L. Morlet, Journal de Conchyliolofjie, vol. XXXIl, i884, p. 389, pl. XI, fig. 4, 4®- Testa umbilicata, conica, solida, radiatim tenuiter striata, pallide lutcsccns, llain- 37'. MISSION PAVIE mulis el inaculis angiilalis dcnsis, radianlihiis, satiu’ate fnscis, iibiqiie ornata ; spira elcvalo-lnrhinala ; anfraclus 5 1/2 coavexl, sutura simplice discreli ; idlimus 2/3 lon- gihulinis ærpians, coiivcxus, zona angusla, albida ad pcriplierlam ornatus, ad basini zonula caslaiiea circa ninbilicuni munilus; uinbilicus lalinsculus; apcrtni-a subrotunda, inIns palbdc subcan ulca ; pcrisloma album, crassum, rcOexuin, marginibus callo tenui junctis. — Opcrculum ? — Diam. maj. 32 mil!., min. 2/1, ait. 28; apert. 18 niill. longa, 17 lata (Coll. L. Morlel). Coquille ombiliquée, conique, solide, linemenl striée longitudinalement, luisante, d’une couleur jaune pâle, ornée sur tonte sa surface de llammules d’un brun foncé, petites, serrées et allant dans le sens longitudinal. Spire de forme turbinée, élevée, composée de 5 tours 1/2 convexes, séparés par une suture simple; dernier tour très développé, formant à lui seul les 2/3 de la longueur totale de la coquille, très convexe en dessous et coupé au milieu par une petite zone blanchâtre. Ombilic élargi à l’ori- lice, se rétrécissant rapidement et ne laissant voir, tout au plus, que les deux der- niers tours. Ouverture subarrondie, d’une coloration bleuâtre pâle à l’intérieur, et laissant apercevoir, par transparence, la zone blanchâtre qui se trouve au milieu du dernier tour. Péristome blanc, épais et réllécbi ; bords réunis par un dépôt calleux très mince. Plus grand diamètre de la coquille 32 millimètres, plus petit 24, liauteur 28 ; longueur de l’ouverture 18 millimètres, largeur 17. llab. Les montagnes de Dey-Crabom (terre rouge), sur la rive droite du grand lleuve, Cambodge (A. Pavie). Obs. Cette espèce, voisine du Cycïophorus Mnlayanus, Benson, s’en distingue par sa coloration pins foncée et la netteté plus grande de sa cingulalion péripliériale blanche. Cyclopiiorus Massiei, L. Morlet, pl. XXI, fig. 3. 1891. Cyclophorm Massiei, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXIX, 1891, p. 261, pl. VII, fig. 2. Testa angustè umliilicala, tennis, nitens, striis spiralibus irregularibus, undulosis, crispatis et striis incrementi obliquis ornata, epidermide tenui, luteo virescente induta, in l’undo albescenle maculis et llainmulis angulalis, fuscis tincta; spira acuta, elevata ; anl’ractus 5 1/2 parnm convexi, regulariter accrescenles, sutura lineari discreti, primi lævigati ; reliqui 3 costis spiralibus, parùm elevatis, aentis, inæqualibus, muniti ; anfraetns ultimus magnus, latus, ad periplieriam acutè carinatus, ad basin convexus et ibidem striis spiralibus. tenuibus, crispatis et zonis partim concentricis, fuscis, sub callo parietall conspicuis, ornatus ; uinbilicus margine columellari partim obtectus ; apertura magna, subcircularis, marginibus callo tenui, aldido, transliicido junctis; labro rellexo, albo. — Opercnlum ? — Diani. maj. 20; diam. min. 16; altit. 16 mill, ; apertura cum peristomate 10 mill. longa, 1 1 mill. lata. llab. Entre la Rivière Noire et le Song-Ma (Tonkin) (A. Pavie). Coijuillc étroitement ombiliquée, conic|ue, mince, brillante, ornée de stries spi- MISSION PAVIE. PL.XXI. De Value BUon.xkl. ei lUh . rmp.Lemej-Uej-.ParD •1 1 ^ Pterocyclus Perrieri, i-Ar. 2 2^2^ P Fischerianus^i.Af, 3 Cyclophorus Massiei,-C, 4-® Cyclophorus Klobukowskii,i.Af. 5 5^ 5'^ C. Landesi,i m. 6 6® Opisthoporus pulchellus^i.Af 7 Uni O Paviei.i.M. 8 U siamensis, i.Af. 9 Pseudodon ovalis.x.Af. i ZOOLOGIE 875 raies Irrégiilicrcs, onduleuses, et de stries d’accroissenienl oblif|ues, recouverle d’un epiderme minee et d’uu jaune verdâtre, munie de laclies et de llaminules anguleu- ses, brunâtres sur un fond blanc; spire aiguë, élevée, composée de 5 1/2 tours peu convexes, croissant régulièrement et séparés par une suture simple, premier tour lisse, les 3 derniers portant quelques cotes spirales peu élevées, aiguës ; dernier tour large, grand, fortement caréné à la périphérie, convexe et ornée en partie, à la base, de stries spirales crispées très lincs et de zones concentriques brunâtres, visibles sous la callosité pariétale; ombilic caché en partie par le bord columellairc ; ouverture grande, subclrculairc, à bords réunis par une callosité mince, blancbâtre, translucide; labre rénéchi, blanc. — Opercule inconnu. — Plus grand diamètre ilc la coquille 20 millimètres ; plus petit iC ; hauteur totale 16 ; l’ouverture a 10 mill. de haut sur 1 1 de large, péristome compris. Rapports et différences. Cette espèce poiirrait se confondre avec le Clyclnphoras Busloi, Hidalgo, par sa forme et ses couleurs d’ornementation, mais il sera toujours facile de l’en séparer par son ombilic moins ouvert, par sa carène plus forte, ses zones brunâtres, visibles sous la callosité pariétale, ses stries très apparentes en dessus et en dessous, son péristome rélléchi, tandis (pie le C. Busloi est prescpie lisse, n’a aucnne zone de couleur et son péristome presque droit. Pterocvclus Fischeiuanus, L. Morlet, pl. XXI, fig. 2, 2“, 2''. 1884. Plerocychis Fischer ianus, L. Morlet, Journal de Conchyliolo(jie,yo\. XXXll, 1884, p. 393, pl. Xll, lig. 2, 2“, 2'’. Testa late umbilicata, subdiscoidea, solida, nitidula, lutco-albida, superne llam- mulis castancis, angulatis, irregulariter fulguratis ornata, basi albo maculata ; anfrac- tus 5 convexi, sutura impressa, subcanaliculata discret! ; anfractus ultimus paruni descendens, rotundatus, ad periplieriam zona fnsea, laceiata, interdum interrupta munitus ; apertura rotimda, perobliqua, superuc subangulala ; peristoma duplex, album; margine Interno continuo, brevi ; externo dilatato, rellcxo, superne producto et angulato. — Opcrculum ? — Diam. maj 28 mill., min. 22 ; ait. 17. Xpert, cum perist. i4 mill. longa, 12 lata (Coll. L. Morlet). Coc[uille très largement ombiliquée, subdiscoïde, solide, un peu luisante, d’un jaune blanchâtre, ornée, sur sa face supérieure, de petites llaminules brunes, plus ou moins serrées, anguleuses, disposées très irrégulièrement en zigzag, et, sur sa face inférieure, de taches plus claires. Spire composée de 5 tours tri's convexes, séparés par une suture simple, mais profonde, formant comme un petit canal ; dernier tour descendant, arrondi, orné, à sa péripérie, d'une bande brune, plus ou moins irrégu- lièrement interrompue. Cuverture oblique, formant un cercle légèrement angulen.v en haut; péristome double et blanc ; bord interne continu, étroit ; bord externe for- tement développé et rélléchi, légèrement porté en avant et anguleux près du point d’insertion. Plus grand diamètre de la coquille 28 millimètres, plus petit 22; baiiteiir 17. Ouverture, péristome compris, i4 millimètres de haut sur 12 de large. MISSION PAME 876 Hab. Pnom Kébal Klimocli (Cambodge). (A. Pavie.) Obs. Cette espèce, voisine dn Plevocychis angnlijcriis, Sonleyet, en dilTèrc par sa l'orme moins aplatie, par sa spire pins saillante, par sa coloration moins foncée, par son test un peu plus é])ais, ctcnHn par le développement moindi’ede l’angle que forme son péristome, dans le voisinage du point d’insertion. Pterocyclus Perrieui, L. Morlel, pl. XXI, fig. i, i--». 1889. Plerocycliis Perrieri, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXVII, 1889, p. 186, pl. VI, llg. 6. Testa subdiscoidea, latè umbilicata, tenuicula, epidermide pallidè virescente induta, supernè llammulis fuscis ornala, propè peripberiam albida, medio fusco zonata, infernè fuscesccns, striis radiantibus, tenuibus, regularibus notata ; spira vix prominula ; anfractus 4 i/^ convexi, suturà profundè impressà discrctl ; ultimus descendens ; aper- tura circvdaris, posticè subangulata; peristoma duplex, album; internum tenue, con- tinuum, externum dilatatum, rellexum, canaliculatum, posticè sinuosum et produc- luni ad insertionem anfractus pennllimi, marginc columcllari brevi, sulcato, posticè sinuoso, canaliculato, producto. Operculum... — Diam. maj. 34 mill.; min. 26; ait. 17. Apertura cum peristoniate iG 1/2 mil. longa ; i4 lata (Coll, du Muséum). Jtub. Entre Cbanlaboun et Srakéo, Siam (A. Pavie). Coquille subdiscoïde, très largement ombilicpiée, mince, couverte d’un épiderme vert pâle et de llammules brunes en dessus, d’une zone blancbàtre à la périphérie du dernier tour, d’une ligne très brune qui s’atténue en descendant et reste d’un brun pâle sur tout le dessous de la coquille, ornée de stries longitudinales Unes et assez régulières; spire peu élevée, composée de 4 tours 1/2, globuleux, séparés par une suture [)rofonde ; dernier tour très descendant; ouverture circulaire, légèrement angulcvise en arrière; péristome double, blanc, l’interne continu et mince, l’externe largement développé, réllécbi, formant en dedans une gouttière qui occupe les 2/3 de l’ouverture, dans la partie coirespondant au labre, et qui se termine, à sa jonction avec l’avant-dernier tour, par un petit sinus [uolongé; bord columcllaire court, (|ui se termine également par un petit sinus séparé tin labre par une petite saillie. — üpercide inconnu. Plus grand diamètre delà coquille 34 miHimètres ; plus petit 2(5; hauteur totale 17; longueur de l’ouvertuie, péristome conq)ris, i5 1/2; largeur \[\. Rapports et dilJerences. Espèce voisine du Pterocyclus planorbuhis, Lamarck, mais en dillérant par sa taille plus petite, moins déprimée, ses tours plus arrondis, son ombilic plus évasé, son dernier tour moins détaché et le petit canal de son ouverture double, tandis (pi’Il est simple dans le planorbuhis. (JpiSTIIOPORUS PULCIIEI.LUS, L. Moi'let, PL. XXI, FIG. G, G". 1889. Opislhoporus pulchellus, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXX4 II, 1889, [). 188, pl. AI, lig. 5. Testa latè umbilicata, subdiscoidea, solida, albldo-lutescens, apice fuscesccns, su- ZOOLOGIE / / pcrnè llammulis irrogulai ibus, infcrnè (laminnlis pallidiorihus oriiala, radialim sli iala ; anfractus 5 convexi, siilurâ simplice sed profundà discreli ; prinii 3 lævigati et fusci ; anlVactus viltiinus desccndeiis, iii vicinio pcrislomatis liber, roluiidalus, ad peripbc- riain albescens et zona fuscà, rcgulari cingulatus ; apcrtura circnlaris ; peristoina album, continuum, crassum, extùs rellexum ; margine columellari brevi, adjunctionem labri canalem subtubuliformem, prominulum, extùs tnberculiformem formante. Opcrcu- lum... — Diam. maj. 21 ; diam. min. 17; altit. 12 mill. Apertura 7 mill. longa et lata (Coll, du Muséum). Hab. Mont Sisopbon, Cambodge; recueilli, après un incendie, dans les bois (A. Pavie) . Coquille largement ombiliquée, subdiscoïdc, solide, luisante, d’un jaune blan- châtre et allant en brunissant jusqu’au sommet, ornée, «à la ])artie supérieure, de petites llarnmules blanchâtres irrégulières, dont la teinte est beaucoiq) pins claire, à la partie inférieure, garnies de stries rayonnantes irrégulières ; s[)irc conqwsée de 5 tours convexes, séparés par une suture sini])le, mais ])rofonde, les 2 premieis lours lisses et bruns, le dernier descendant complètement, séparé de l’avant-dender, arrondi, près de la bouche, orné souvent, à la périphérie, d’une bande brune régu- lière ; ouverture arrondie ; péristome blanc, continu, épais cl réllécbi en dehors, bord columcllaire court, formant, à sa jonction avec le labre, un petit canal subtubnli- forme, saillant et plus élevé sur le labre, où il forme uu léger tubercule extérieure- ment. — Opercule inconnu. Plus grand diamètre de la cof[uille, 21 millimètres, plus petit 17, hauteur i3 ; ouverture, hauteur et largeur, 8 millimètres. Obs. Celle espèce parait très voisine du Plerocychis Cochinchinensis, Reeve ; elle en diffère par sa taille plus forte, sa spire plus élevée et ses tours plus arrondis. Quanta la couleur et à l’ornementation, on ne peut rien en dire, l’éclianlillon des- siné ayant été recueilli, dans une foret, adirés un incendie. 2® Série III. 48 DEUXIÈME CLASSE. — PÉLÉCYPODES Dueissensia Grosseana, L. Morlcl, pl. XXII, fig. 8, 8^, 81^. i88/|. Dreissensia Crosseana, L. Morlct, Journal de Conchjdiologie, vol. XXXII, 188A p. 4o2, pl. XIII, lig. 3 à 3’=. Testa niyliliforniis, iiiæquilatcralis, coiiccnlricc slpialula, conloila, anüce arcuala, concava, subinilala, valdc carinata, posticc latior, subrotunclata, cleprcssa, castaneo- fnsca, ad und)ones pallidior ; umbones oblupic contorti, subacuti ; septum sat latum, albido-violaceimi ; pagina interna valvarnm albido-violacea, in vicinio marginis salu- ratior, violaceo-nigricans, albido limbata. — Diam. antero-post. 10 millim., diam. nmbono-marg. 24, crass. 9 millim. (Coll. L. j\lorlet). Coquille mytiliforme, inéqnilatéralc, munie de Unes stries concentriques, con- tournée. Coloration externe, d’un brun fauve, ([ui devient plus clair dans le voisinage des crochets. Côté antérieur fortement aiapié, concave, renllé et fortement caréné: côté postérieur plus large, subarrondi et relativement déprimé. Crochets contournés obliquement du côté antérieur et assez pointus. Scj^tum caractéristique assez large- ment développé et d’un blanc violacé. Face interne des valves d’un blanc violâtre, qui devient plus foncé et tourne au noirâtre dans le voisinage du bord, dont le limbe externe reste blanchâtre. — Diamètre antéro-postérieur de la coquille 10 millimè- tres ; diamètre umbono marginal 24 ; épaisseur 9. Ilab. Cambodge (Pavie). Auca (Anadar.v) S.vbin.e, L. Morlet, pl. XXII, fig. G, G'>. 1889. Area ÇAnadara') Sabinæ, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXXAI, 1889, p. 189, pl. \'H1, lig. G, G--». Testa iiRPquivalvis, parva, crassa, obliqué subcordiformis, subæquilateralis, epi- dermide tenui, bispidulâ induta, coslis radiantibus 24 crassis, tuberculosis ornata; marginibus deuticulatis, veutrali clauso ; cardine rectilineo, dentibus numerosis circiter 3o, medio minulis, brevibus, lateraliter majoribus iustructo; umboues prominentes, curvati, arcâ ligamenti rhomboidali discreti ; cicatriculis musculorum adductoriun ina'qualilms, antica minore, impressâ, postica latiore, superliciali ; cicatricula niusculi adductoris antici byssi propè lincam cartlinalcm sila, subrotunda ; cicatricula adduc- toris postici byssi angusiior, oblonga, lincâ pallcali simplicc. — Diam. autero-post. i3 mill. ; diam. umbono-margin. 12, 5; crassit, i5, 5 (Coll, du Muséum). Jlab. Ile Pbuquoc (Golfe de Siam) (A. Pavie). Coquille inéipiivalve, épaisse, petite, obliijuemcnl subcordiforme, subéquilatérale; MISSION PAVIE. PL. XXII. 2>T? Du dsl ■ &t LUh^- 8^ Impr.Lemerciej'^ ParU 1 2 Unio sLungtrangensis, i.M. 3 Uhio U Dautzçnbepgi^i.Af. 4" U 7 Novaculina siamensis^i.Af semidecopaLus^i.Af. 5 Pseudodon Thomsonp x.Af. Fischerian'QS^i.iv/’. 6 6® Area Sabinæ, i.;^. 8 8^8’’ Dreissensia Crosseana^i.iw. ZOOLOGIE ■^79 épidornic d’un vert pâle, mince cl médiocrement liispide ; surface ornée de 2/1 cotes rayonnanles, épaisses et granuleuses ; bords des valves denUdés et, clos au bord ven- tral ; cbarnière droite, munie de dents très nombreuses (3o), courtes, lines au centre et augmentant grailncllemcnt juscpi’au bord ; sommets saillants, fortement recourbés, séparés l’un de l’antre par une aréa lo/angicpie, garnie de rainures ligamentaires droi- tes et fines; impressions des adducteurs des valves inégales, l’antérienre petite et bien manjuée, la postérieure plus grande et superficielle ; impression tle l’adducteur anté- rieur du byssns arrondie, placée près de la ligne cardinale et pins large c[ue celle de l’adducteur postérieur du byssus ; ligne palléale simple. Diamètre antéro-postérieur i3 millimètres ; diamètre umbono-marginal 12, 5 épaisseur ii, .3. Rappoiis et différences. Cette espèce, du groupe des Arcn (Anadarn) grnnosa, A. rhombea, etc., ne peut être comparée à aucune de ses congénères, dont elle se distin- gue par sa forme cordiforme, sa taille très petite et ses ornementations, qui sont toutes particulières. Ukio Dauïzenbeugi, L. Morlet, i>i-. XXII, fig. 2. 1889. Unio Dau(:enhergi, L. Morlet, Journal de Conchgdiologie, vol. XXXXII, 1889, p. 190, pl. VIII, fig. 5. Testa ina'quilateralis, tennis, inllata, carinata, striis concentricis tenuibus, etcostis validis, irregnlaribus, oliliquis, nodulosis ornata, epidermide nitente virescente, pro|)e margincm pallidiore, lutescente indnta : margine antico brevi, snbangulato; margine postice snbroslralo ; margine dorsali oblitpiè rectilinco; margine ventrali sinuoso; ligamento parùm prominulo ; apicibus crosis, prominentibns, approximatis, anticis; area postico-dorsalis carinata, costis decurrentibus, irregnlaribus, ad umbones angulatis, interstitiis lamellosis discretis ornata. Valva dextra dentibus lateralibus anticis 2 bre- vibus, lameHiformibns, dente laterali postico elongato, crenato, lamelliformi, dente cardinali obsolète, transvcrsali, instructa. Valva sinistra dente laterali antico elongato, dentibus lateralibus posticis 2, dente cardinali crenato, munita. Cicatriculis musculis adductoris antici, parùm profundis ; cicatriculis adductoris postici superficialibus ; margaritâ albido-cærulescente. — Diam. antero-post. /19 mill.; diam. umbouo-margin. 32 ; crassit. 28 (Coll, du Muséum). Hab. Rivière Srakéo, Siam (A. Pavie). Coquille inéquilatérale, mince, très rcnllée, carénée, ornée de stries concentriques fines, régulières, et de grosses côtes irrégulières généralement obliqnes, recouverte d’un épiderme luisant, vert foncé près du sommet et vert clair près des bords; bord antérieur court, subanguleux, bord postérieur médiocrement rostré, bord dorsal obliquement rectiligne, bord ventral sinueux, ligament peu saillant, sommets corro- dés, proéminents, rapprochés du bord antérieur ; région postéro-dorsale carénée, por- tant des côtes qui partent du sommet et se pi'olongent jusqu’à l’extrémité de la coquille ; ces côtes, anguleuses près des .sommets, deviennent divergentes près du bord postérieur ; dans leurs interstices, les stries concentrlcpies sont plus lamcllcuses. 38o MISSION PAVIE ^ alvc droite poi tanl 3 dents latérales anlérienres, lamelliforines, minces, et une dent latérale postéi ieure mince ; une dent cardinale olisolète ; valve gauche munie d'une dent latérale antérieure allongée et mince, d’une dent cardinale petite ci mince, de deux dents latérales postérieures épaisses ; toutes ces dents sont striées sur toute la longueur ; impressions de l’adducteur antérieur des valves peu profondes, impressions de l’adducteur postérieur superficielles ; nacre de l’intérieur des valves d’un blanc bleuâtre irisé. Diamètre antéro-postérieur /19 millimètres, diamètre umbono-marginal Ss ; épais- seur 28. Rapports et différences. IdUnio Dautzenhergi dilfère de VU. rasticus, Lea, par sa forme jdus inéquilatérale, plus ventrue, son bord dorsal moins arrondi, son côté pos- térieur plus anguleux, l’aréa plus prononcée, les dents cardinales moins épaisses et plus allongées et les dents latéi’ales plus minces et striées sur tonte leur longueur, au lieu d’être lisses comme dans VU. rasticus. Unio semidecoratus, L. Morlet, pl. XXII, fig. 3. 1889. Unio semidecoratus, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXVII, 1889, p. 192, PL. VIII, FIG. 4- Testa ovali-elongata, tenuicula, inllata, nitens, tenue et concentrice striata, ad umbones costis granosis, angulatis, irregularibus, in medio et prope marginem ven- tralein dellcientibus ornata, epidermide superne fusca et inferne fusco-viridescente induta; margine antico brevi, rotundalo; margine postico siibrostralo; margine dorsali arciiato; margine ventrali regulariter arcuato ; apicibus erosis, anlicis ; regione postico-dorsali sulcis dccurrentibus areani lanceolatam limitantibus : ligamento fusces- cente. Valva dextra dentibus lateralibus anticis 2 lamelliformibus, tenuibus; dente laterali postico i tenui nmnita; dente cardinali déficiente. Valva sinistra dente late- rali antico brevi, tenui; dente cardinali obsolcto ; dentibus lateralibus posticis, tenuibus 2 instructa. Cicatriciila musculi adductoris antici parum profunda, impres- sionibiis pedalibus conlluentibus ; cicatriciila musculi adductoris postici superficiali. Pagina interna val varuni albido-cærulescens. — Diam. antero-post. 47 mill., diam. umbono-margin. 29, crassit. 2 a mill. (Coll, du Muséum). Hab. Rivière de Srakéo, à Srakéo, Siam (A. Ravie). Coquille ovale, allongée, mince, renllée, luisante, striée concentriquement et ornée, au voisinage des crochets, de côtes granuleuses, anguleuses, très irrégulières sur le reste du test et qui tendent à disparaître, recouverte d’un épiderme brun sur toute la partie granuleuse et d’un vert brunâtre sur la partie lisse; bord antérieur très court et arrondi, bord postérieur légèrement roslré; bord dorsal arqué; bord ventral régulièrement arqué sur toute sa longueur; sommets corrodés, proéminents rappro- chés du bord antérieur, région postéro-dorsale portant des sillons, qui, partant du sommet, se prolongent juseju’à l’extrémité de la cocpiille, formant ainsi une aréa lancéolée; ligament brunâtre; valve droite portant deux dents latérales antérieures, lamelliformes, minces, une dent latérale postérieure mince ; pas de dent cardinale. ZOOLOGIE 38i ^ alve gauclic munie d’une dent latérale antérieure courte, mince, de deux dents laté- rales postérieures très minces et d’une dent cardinale obsolète; impressions de l’ad- ducteur antérieur des valves peu profondes, petites, coulluenles avec les impressions pédieuses; impressions de l’adducteur postérieur supeilicielles ; nacre de l’intérieur des valves d’un blanc bleuâtre. Diamètre antéro-postérieur 47 millimètres; diamètre umboiio-marginal aç) ; épaisseur 2 r . Rapports et différences . Espèce voisine de VUnio (Minhojensis, Sowerby, mais en dill’érant par sa taille plus petite, sa forme plus équilatérale, plus ventrue, plus mince, le côté postérieur plus dilaté, les stries ne couvrant que les sommets de la coqtiille, tandis que VU. Canibojensis est orné de stries, sur toute sa surface, et. est d’un vert clair, au lieu que notre espèce est, en général, d’un brun bien prononcé. Unio siamensis, L. Morlet, pl. XXI, fig. 8. 1889. Unio siamensis, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXVII, 1889, p. 194. PI" vu, FIG. 2. Testa cunciformis, inæquilateralis, sinuosa, aniiee inllata, crassa, extus concen- trice striata et rugis transversis, undulosis, sæpe interruptis ornaia, epidermide fusco- virescente induta; margine dorsali subarcuato; margine ventrali sinuoso ; latere antico brevi, rotundato; latere postico elongato, depresso et truncatulo ; apicibus erosis, undulatim corrugatis, approximalis ; regione poslero-dorsali sulcis ab apice decurrentibus munita et aream lanceolatain formante; valva dextra 2 dentibus lalera- libus anticis, elongatis (interno crenulato), dente cardinali obsoleto, et dente latéral! postico elongato, lamelliforrni, extremitate striato, munita ; valva sinistra dente latéral! antico prominente. dente cardinali sulcato, diviso, mediocri, et dentibus late- ralibus posticis 2 longis inslructa ; cicatricula musculi adductoris antici profunda, parva; cicatricula musculi adductoris postici supeiTiciali ; margarila alba. — Diani. antero-post. 68 mill. ; diam. umbono-marg. 89 ; crassit. 82 (Coll, du Muséum). Ilab. Rivière de Patrang, Siani (A. Pavie). Coquille assez grande, cunéiforme, inéquilatérale, sinueuse, renllée en avant, épaisse; surface des valves ornée de stries Unes et de côtes transverses, onduleuses, irrégulières et souvent interrompues; épiderme d’un brun verdâtre; bord dorsal légèrement cintré, bord ventral sinueux; côté antérieur court et arrondi, côté posté- rieur allongé, fortement déprimé à son extrémité et légèrement tronqué ; sommets corrodés, ondulés comme toute la surface extérieure, rapproebés du bord antérieur; région postéro-dorsale portant des sillons qui, partant du sommet, vont en s’effaçant vers l’extrémité de la coquille, formant ainsi une aréa lancéolée subarrondie; liga- ment brunâtre; valve droite portant deux dents latérales antérieures allongées, l’in- terne légèrement crénelée; un rudiment de deux cardinales et une dent latérale postérieure lamelliforme, légèrement striée à son extrémité ; valve gauche munie d’une dent latérale antérieure saillante, d’une dent cardinale fortement sillonnée, divisée, et de deux longues dents latérales postérieures; impression de l’adducteur 382 MISSION PAYIE posk'iicur des valves très proloiidcs, pciilc impression de rafklucteur jiostcricur des ^alves snpcrlicielles : nacre de l’inlorienr des valxes blanchâtre. Diamètre antéro-|)Ostéricnr 08 millimètres; diamètre nml)ono-niarginal 89; épaisseur 32. Rapparl et différences. Cett(‘ espèce se rap[)roclie un peu par sa forme de VUnio sulcnliis, Lea, mais elle eu dill'èrc [)ar sa rorme plus globuleuse [très des croebets, ses oiidulalious très prououcées et sou côté [)OStcrieur plus allongé. UkK) l’ATUANGEiNSIS, lj. MoiIct (eiUeild.), ]>l,. XXII, l'IG. I. 1889. Unio sulrangensis^ L. Morlet, Journal de ConcItyUcdoijie, vol. XXXVII, 1889, p. 195, PL. IX, FIG. 3. Testa ovali-elongata. magna, crassa, solida, subcomplauata, epidermide uigrescenle indula, extus striis conceutricis, tenuibus et rugis [lostice lamellil'ormibus oruata; margiiie dorsali parnm arcuato; margiiie veutrali fere rcctilineo; lalere autico brevi, rotuudato; lalere postico obliipio, subsimialo, laie arcuato; uatibus erosis, auticis; regioiie [lostico-tlorsali depressa ; ligameuto fuscesceute. Valva dextra deutibus latera- libus 2 auticis brevibus, crassis, creuatis; ileutc cardiuali i brevi, sulcato ; dente laterali postico 1 lamelliformi, [lerlongo, tenni, ad extremilatem multicrenalo, niu- nita. ^ alva sinistra dente laterali antico i, crasso, crenato; dente cardiuali i brevi, augnsto, sulcato; denlilms lateralibus posticis 2 lougis iustructa. Cicalricula musculi adducloris autici valvarum profuuda, impressiouibus pedalibns 2 adjacentibus ; cica- lricula musculi adducloris poslici superiicialis ; impressioues umbonales 5-6 miuulæ. Pagina interna valvarum alliida, margarilacea, [loslice subcærulea. — Diam. aiitero- post. 110 mill. ; diam. umbouo-uiargiu. 62 mill,; crassit. 34- (Coll, du Aluséum). liai). Rivière de Palraug, Siam (j\. Pavie). Coquille ovale allongée, grande, épaisse, solide, peu bombée, couverte d’un épi- derme noirâtre; surface des valves ornée de stries concentriques très fines et de saillies conccntriipies arrondies et irrégulières, devenant lamelleuses en arrière. Bord dorsal légèrement cintré, bord ventral presque droit, côté antérieur court et arrondi, côté posté- rieur oblique, légèrement sinueux, largement tronqué; sommets très corrodés, rappro- chés du côté antérieur; région postéro-dorsale déprimée, ligament brunâtre; valve droite portant deux dents latérales antérieures courtes, épaisses et crénelées, une dent cardinale courte et sillonnée et une dent latérale postérieure, lamelliforme, très longue, mince, munie à son extrémité de plusieurs crénelures; valve gauebe munie d’une dent latérale antérieure, épaisse et crénelée; d’une dent cardinale courte, étroite, sillonnée; de deux dents latérales postérieures longues. Impression de l’adducteur antérieur des valves très jirofondc, accompagnée de deux petites impressions des muscles du pied ; impression de l’adducteur jiostérieur des valves superficielle; au- dessous des croebets, il existe 5 à 6 petites impressions; nacre de l’intérieur des valves blancbàtrc et azurée vers l’extrémité postérieure. Diamètre antéro-postérieur 1 10 millimètres ; diamètre umbono-marginal 62; épaisseur 34. ZOOLOGIE 383 Rapports et di[Jérences. Espèce voisine de ï Uido sciiLuni, Lea, mais s’en dislinguant par sa taille plus grande, plus épaisse, par son bord dorsal plus cinlré et surtout par ses dents cardinales aplaties et Ibrlement sillonnées, ses dents latérales également sillonnées, tandis cpie, dans VU. scutum, les dents cardinales sont lisses et obliques et les dents latérales lisses. Unio Fischeuianus, L. Morlet, i>l. XXII, fig. 4- i883. Unio Fisclierianus, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXI, i883, p. 109, PL. IV, FIG. 6, G". Testa crassiuscula, ovoidca, inllata, tenuiter et concenlrice striata, epidermide virescente induta : niargine antico brevi, rotundato ; postico oblique truncato, subros- trato, carina oblic[ue decurrente nnmito; venlrali arcuato; iimbonibns obtusis. Pa- gina interna valvarnni albo-cærulescens, cicatricula nuisculari antica irregulari, im- pressa; linca cardinalis regnlariter arcuata ; dentés cardinales obsoleti, subniilli; dentes latérales antici striatnli, postici lamellil'ormes. — Diam. antero-post, 58 mill., umbono-niarg. 33, crass. 27 (Coll. L. Morlet). Coquille assez solide, ovoïde, renllée, striée (inement et concentriquement, recou- verte d’un épiderme verdâtre; bord antérieur court et arrondi, bord postérieur obli- quement tronqué, anguleux, légèrement rostré, muni d’une carène allant du sommet des crochets à rextrémité du bord ventral. Crochets obtus. La nacre de l’intérieur des valves est d’un blanc bleuâtre, les impressions musculaires sont irrégulières et relativement prol'ondes; la ligne cardinale régulièrement ar([uée. Dents cardinales obsolètes, à peine indiquées; dents latérales antérieures sillonnées, dents latérales postérieures lamelleuses. — Diamètre antéro-postérieur 58 millimètres, diamètre umbono-marginal 33, épaisseur 27. Hab. Cambodge (A. Pavie). Ohs. Espèce très remarquable par ses dents cardinales tellement réduites qu’au premier abord on pourrait supposer qu’elles manquent totalement. Unio paviei, L. Morlet, pl. XXI, fig. 7. 1891. Unio Paviei, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXIX, 1891, p. 241, PL. vu, FIG. 3. Testa subtrigono-orbicularis, inæquilateralis, compressa, vix convcxiuscula, con- centricc et modicc striatula, epidermide tenul, luteo virescente indnta ; umbones decorticali, vix convexi, acuti, sublævigati, niargine antico Inevi, obtuso, arcuato, margine ventrali snbliorizontall ; niargine postico rotundato, niargine cardinali oblique ascendentc, et cum margine postico alain trigonam, latam, altaiii, sulco obsoleto limltatam formante; margaiita alblda, pallide lutescens; dentes latérales antici brèves, sulcati, prominentes; dentes latérales postici' cornpressi, læves, promlnentes ; dens cardinalis brevis, sulcatus. Diam. anter-post. 67 niillim.; diam. umbono-niarg. 65; crassit. 25 mill llab. Rivière Alénain-Pinli (A. Pavie). 384 MISSION PAVIE Coquille subirigorie-orbiculaire, incqnilalcrale, très peu convexe, ornée de stries conceniriqncs et pen inar([uées, revetne d’nn épiderme mince, d’un jaune verdâtre; sommets à peine convexes, aigus, lisses, décorliqués, bord antérieur court, oblns, bord ventral snbboi'izontal, bord postérieur arrondi, bord cardinal obliquement ascendant, l’ormant avec le bord antérieur une large aile Irigonc dont la base est limitée par un sillon obsolète ; nacre d’un blanc jaunâtre pâle : dents latérales antérieures courtes, sillonnées, saillantes; dents latérales postérieures comprimées, lisses, proéminentes, dent cardinale faible et sillonnée. Diamètre antéro-postérieur 67 mill. , diamètre umbonc-marginal 65 niill. ; épaisseur des deux valves 26 mill. Rapports et différences. Cette espèce est voisine de VLnio gravidus, Lea, mais elle s’en distingue par sa forme plus arrondie, plus déprimée et plus épaisse, ses crochets moins saillants et lisses, tandis qu'ils sont tuberculeux dans Vb. gravidus. Pseudodon ovalis, L. ÎMorlet, pl. XXI, fig. 9. i889. Pseudodon ovalis, L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXVll, 1889, p. 197, PL. VU, FIG. 3. Testa inæquilateralis, tenuis, ovalis, valide complanata, epidermide fusco-nigres- cente, sublamellosa induta, concentrice et irregulariter striata, baud nitens ; latere antico brevi, rotundato ; latere postico subangulato ; marginibus dorsali et ventrali régularité!' arcuatis, apicibus vix prominentibus et erosis ; pagina interna valvarum cæruleo-iridescente, luteo sparsim maculata, præcipuc versus apices ; cicatriculis adductorum antice impressis, postice superlicialibus ; impressione pallii submarginali : dente cardinali parvo, vix prominente ; dente lamelliformi tenui, parum conspicuo : ligamento debili, fusco. Diam. antero-post. 76, diam. umbono-margin. 53; crassit. 19 mill. (Coll, du Muséum). Jlab. Rivière de Srakéo, Siam (A. Pavie). Coquille inéquilatérale, mince, ovale, très aplatie, revêtue d’un épiderme bru- nâtre, ornée destries concentriques, irrégulières, peu luisante; côté antérieur court, très arrondi, côté postérieur snbanguleux, obscurément caréné ; bords dorsal et ventral régulièrement arqués; crochets à peine saillants et érodés; intérieur des valves d’un bleu irisé avec quelques taches éparses d’nn fauve orangé, plus visibles sous les cro- chets ; impressions des adducteurs assez profondes en avant et à peine visibles en arrière, impressions palléales peu prononcées, rapprochées du bord ; dent cardinale petite et médiocrement saillante, dent lamelliforme mince et peu apparente sur le côté postérieur ; ligament faible et brun. Diamètre antéro-postérieur 75 millimètres, diamètre umbono-marginal 53, épaisseur 19. Rapports et différences. La forme générale de cette espèce est semblable à celle de VUnio depressus, Lamarck, quoiqu’un peu plus arrondie et un peu plus courte ; la forme et la position des dents ne sont plus les mêmes, ce qui en fait un autre genre. ZOOLOGIE 385 Pseudodon tiiomsoni, L. Moilcl, pi,. XXll, fig. 5. i884- Pseudodon Thomsoni, L. Morlel, Journal de Conchyliologie, vol. XXXII, 1884, JD. 40I, PL. XIII, FIG. 2, 2'‘. Testa tenuis, oblonga, inæquilaleralis, convexiuscula, ad marginem posticum obsolète angulato-carinata, paululum nitens, concentrice striata, epidermide pallide castaneo-fulva induta, margine aiitico brevi, depresso, rotundato ; margine postico dilatato, rotundato ; umbonibus vix proniinulis, erosis ; inargarita valvaruin inlus ad umbones aurantio-fulva, mox iridescens, et liiieis radiantibus obscuris, vix conspicuis ornata ; cicatriculis muscularibus vix impressis ; linea palleali conspicua ; dens cardi- nalis aiiticus minutus, mediocriter prominulus ; ligamenlum tenue. — Diani. antero- post. 53 mill., diain, uinbono-inarg. 82, crass. 19 mill. (Coll. L. Morlet). Coquille mince, oblongue, inéqiiilatérale, légèrement bombée, obscurément caré- née et déprimée au côté postérieur, munie de stries d’accroissement concentriques, uii peu luisante, couverte d’un épiderme d’un fauve marron clair et sujet à s’exfolier, près des crochets. Côté antérieur court, déprimé, arrondi; côté postérieur dilaté et largement arrondi ; crochets peu saillants et érodés ; nacre de l’intérieur des valves d’un fauve orangé sous les crochets, d’un blanc irisé rosâtre ailleurs, et ornée, à l’in- térieur, de stries Iransverses, régulières, à peine visibles ; impressions musculaires faiblement indiquées ; impressions palléales prononcées ; dent cardinale du côté antérieur petite et médiocrement saillante ; dent lamelliforme mince et peu ajqia- rente sur le côté postérieur ; ligament faible. — Diamètre antéro-postérieur 53 milli- mètres ; diamètre umbono-marginal 82; épaisseur 19. Hab. Cambodge (A. Pavie). Obs. Forme très voisine du P. exilis, Morlet, du lac Tonli-Sap, et qui devra peut-être lui être réunie ultérieurement, à litre de variété, lorsque l’on aura pu exa- miner comparativement un nombre d’individus sullisant des deux formes. Le côté antérieur du P. Thomsoni semble être un peu plus largement arrondi et un peu [ilus développé, proportionnellement, que celui de l’autre forme. NoV.VCULINA SIAMENSIS, L. Moi'let, PL. XXII, FIG. 7. 1889. Novaculina siamensis. L. Morlet, Journal de Conchyliologie, vol. XXXVll, 1889, p. 198, PL. IX. FIG. 4- Testa oblonga, transversa, inæquilateralis, tenuls, utraque extremitate hians et rotundata, epidermide tenui, haud nilenle, viridi-lulcscente induta, rugis concentricis, irregularibus, inæqualibus, prominentihus, postice evanescentibus et slriis minoribus, intermediis ornata ; apicibus minutis, erosis ; marginibus dorsali et venlrali siibpa- rallelis ; cardine dentibus cardinalibus 2 divergentibus instructo ; ligamento promi- nulo, fusco, nymphis proniinulis inserto ; cicatricula musculi adductoris aiitici super- ficiali, angusta ; cicatricula musculi adductoris postici latiore ; linea palleali non distincta. — Diam. antero-post. 3o mill.; diam. umbono-margin. i3; crassit. 10 (Coll, du Muséum). Hab. Marais de Chantakam, Siam (A. Pavie.) a® Série. — III. 49 386 MISSION PAVIE Oo([uille oblonguo, inéquilaléralc, iniiicc, arrondie et baillante aux deux exlré- inilés, recouverte d’un épiderme mince, terne el d'un vert iannàlre, ornée de côtc.s concentriques saillantes, angnlenses, irrégniiércs et de stries très lines. dans les inlerslices, teiulant à dis[)araitre à l'extrémité du côté postérieur ; sommets très faibles et érodés ; bords dorsal el ventral subparallèle.s ; cbarnièrc portant sur cbaipie valve deux dénis cardinales divergcnles, ligament saillant et brun, inséré sur une nymphe élevée : impression de raddnclcur antérieur étroite, superliciellc, celle de l'adducteur posléi'ieur plus large, ligue palléale non distincte. Diamètre antéro-postérieur 3o millimètres; diamètre umbono-marginal i3; épaisseur lo. (Jbs. Nous ne poinons rapprocber cette espèce d’aucune de ses congénères, tlonl elle dilTèrc par sa taille petite, son test mince, ainsi que son épiderme, el ses valves couvertes ilc côtes concenlriipies, tandis que les autres es[)èccs sont généralement éqiaisses, de plus grande taille, el possèdent un éqiidermc épais, et îles valves lisses. Nous pensons ipie celte coijuillc est pent-ètre encore jeune. TjC D' P. Fischer ‘ a pulilié, eu iSqi, un calalogue des uiollus(|ues de la péninsule orientale indo-chinoise, comprenant leur distribution et un index hihliographiqne ^ Depuis cette époque, le iioiulire des espèces connues s’est sensiblement augmenté. 11 a paru à propos à mes colla- borateurs Henri Fischer, son lils et Idiihppe Dautzenherg®, en même I. Fischer, Paul-Henri, docteur en médecine, assistant au ■Muséum (Paléonto- logie), décédé eu i8()3. Ancien Président de la Société (jéoloijiqiie el de la Société zooloijùine (le Fronce. Avait [iris [lart aux quatre ex|)édilions de dragages sous-marins du a 'rravaillenr » et du « Talisman » de 1880 à i883. Auteur du « iManuel de Concbyliologie et de l'aléonlologie concliybologiqne ». de nombreux et importants volumes sur diverses missions scienliiiipies et de [iliis d’une centaine de travaux divers qui l’ont placé au nombre des maîtres de la malacologie moderne. ■2. Calalogue et distribution géograpliiijue des .Mollusques terrestres Iluvialiles et marins d’une partie de l’Indo-Cbine (Siam, baos, Cambodge, Coebinebine, Annam, Tonkin). Aulun, imprimerie Dejussieu, père et lils, brocbnre 111-8“ de 192 pages, 1 89 r . 3. Pb. Daut/enberg, concbyliologiste distingué, un des [)rinci[)anx collaborateurs du .lonrnal de Concbyliologie, a publié, de 1887 à 1900, en outre de nombreux travaux sur la faune malacologiqiie de rindo-Cbine : « Les mollusques marins du Uoussillon », 2 vol. et 2 allas (en collab. avec MM. Hucqiioy et 01. Dollfu.s), et une ([iianlilé de lirocliures et notes sur les faunes locales d’Europe, des Iles Oilorieuses, du Sénégal, de la Palestine, du Congo, du Daliomey, de Madagascar, des lies Cana- lies, de Sumatra, etc... ZOOf-OGIE 387 temps que de faire coimailre dans cette publication le résultat général de mes l’echerclies, de reprendre ce travail en tenant compte de toutes les nouveaulés acquises à la science malacologique, en en excluant toutefois, pour le motif indiqué plus liant, les es|)èces marines et en le faisant suivre d’un supplément à l'index donnant les titres des ouvrages publiés depuis cette époque, numérotés à la suite des premiers. Pour toutes les espèces citées dans le catalogue, les noms de localités indiquées dans le travail de P. Fischer sont sépai’ées par un trait des indications de localités et de collecteurs ajoutés d’après les travaux des auteurs récents. Les numéros inscrits à la suite de ces additions ren- voient à l’index supplémentaire. On trouvera dans le supplément des noms de localités ou de colleetionneurs qui ne sont suivis d’aucun n" ; il s’agit alors de renseignements Inédits puisés généralement soit dans la collection du commandant Morlet, soit dans celle de -M. Dautzenberg. Enfin, quelques modillcations qu’il convient d’apjiorter à la liste de P. Fischer par suite de collections faites par divers auteurs ont été signalées. Bien des changements de délail devront d’ailleurs être faits dans l’aA'enir aux travaux des auteurs (jui ont étudié la faune malacologique de rindo-Cliinc. Certaines espèces ont été identifiées à d’autres décrites antérieurement d’une manière insullisante, ou même non ligurées ; lors([ue ces dernières seront mieux connues, il arrivera certainement que quelques-unes des identifications premières devront êire modifiées ; d’antres formes, décrites comme distinctes, pourront plus tard être réunies par la découverte de nombreux spécimens intermédiaires. L’Indo-Cliine est si vaste et si riche en espèces animales qu il n’est pas excessif de prévoir que les recherches futures seront longtemps encore des plus fruclueuses et (jiie la liste des mollusrpies qui s’y trouvent subira des augmentations considérables et certains remaniements. MARINS Liste des mollusques et braciuoeodes recueillis par M. A. Pavie et qui n’avaieiit pas été signalés jusqu’alors en Indo-Cliine. Toutes les espèces citées dans cette liste proviennent du (jolfe de Siani; elles ont été citées par L. Moiu.et (/i® 16 de ITndex hibliofjra- pldrpie), à r exception des Cypraea argus et C. mappa. Mollusques Gastéropodes. Bull.v ampulla lânné. IIaminea Peruieiu L. Morlcti Atys naucum Ginctin. Teuebua maculata Linné. I'euebua cuenulata I.,inné. Teuebua flammea Lamarck. Teuebua babylonia Lamarck. Teuebua affinis Gray. Go.nus uaumoheus Linné. tioisus cuAUACTEuiSTicus (Uicmiiilz. Conus magus Linné. CoNüs ACiiATENUS Glicninitz. Conus queucinus liwass. Conus geneualis l.,inné. Conus miiæs Linné. Conus lividus tlwass. Conus urrnoGi.YPiius Meusclicn. Conus planoubis Born (C. scnator Beevc). CoN'us coNSOus Sowerby. Bueuuotoma violacea Hinds. P. (Duiui.ia) Tayi.ouiana Beevc. Oliva ispiuuua Linné. Oliva neostina Dnclos. ? Oliva kaleontina Dnclos. ? Yoluta nianhlla Gray. Mitua auuantia Ginclin. ? A ASSA Stuumi Pliilippi. Nassa seclusa Fischer (N. Kieneri Desliayes, non Anton). Nassa puovulgata Fischer (N. niarga- rit itéra Beeve, non Dunker). ? PuUPUUA UNDATA BceVC. ? PüuPUUA BicosTALis Laïuarck. ? l'uupuuA Blainvili.ei Desliayes. PuupuuA BUFO Lamarck. PuupuuA EciiiNATA Blaiiiville. PuupuuA kiENEUi Desliayes. l’uupuuA LUTEOSTOMA Clieiiinitz. Banella cuumena Lamarck. Banella tubeuculata Broderip. Cassis decussata Lamarck. Cassis pila Beeve. Cassis glauca Lamarck. Cypuaea isabella Linné. Cypuaea augus Linné. Cypuaea euuones Linné. Cypuaea mappa Linné. Cypuaea Lam.aucri Gray. Cypuaea miliauis Gmelin. ZOOLOGIE 38f) Cypraea staphylaea Linné. Cypraea cicercui.a Linné. ? Cypraea globosa Gray. Strombus variabilis Swainson. Strombus SiBBAi.Di Sowei'by (var.). Strombus dentatus Linné. Strombus eloridus Lamarck. Strombus murigatus iNIartini. Ceritjhum coRALLiNUM Sowcrby. G. (Vertagus) aluco Linné. LiTTORINA CARIAIFERA Mcilke. LiTTORiNA FiLOSA Sowei'by. Lu TORINA PlIlLlPPIAîNA RcCVe. Littorina Sieboldi IHiilippi. LlTTORlNA UNDULATA Gl’ay. Solarium perdix Hincls. Solarium purpuratum Ilinds. Solarium trociileare Hinds. Natica lineata Lamarck. Natica piriformis Récluz. Eunaticina tumescens Reeve. Eunaticina Lamarcriaka Récluz. Sigaretus .iaponicus Lisclike. SCALARIA LINEOLATA SowCI’by. Nerita ciiamæleon Linné. Turbo petiiolatus Linné. Turbo intercostalis jMenke. Turbo elegans Pliilippi. Delpiiinula lacixiata Lamarck. Trociius radiatus Gmelin. Trociius verrucosus Gmelin. ^loNODOXTA PARVA Pliilippi. Euciielus scaber Linné. ClIRYSOSTOMAP ARADOXUM Horil. — Siaill, Cocliincliine, Annam. Fissurella venusta Reeve. Patella sanguin ans Reeve. Mollusques Pélécypodes. Anomia aenigmatica Chemnitz. Placuna sella Gmelin. PiNNA CiiEMKiTzi Haiiley. Mouiola Metcalfei llanley. Modiola arcuatula llanley. Arca (Barbati.a) complanata Cbemnitz. Arca (Anauara) holoserica Reeve. Arca (Anadara) auriculata Lamarck. Cardium Dupuciiense Reeve. Cardium latum Boni. CiRCE scRiPTA Lamarck. CiRCE (Crista) gibba Lamai'ck. CiRCE (Caryatis) iiebraea Laiiiarck. Dosinia contusa Reeve. PMeretrix (Tivela) bicolor Gray. Venus corbis Lamarck. y. (Cryptogramma) squamosa Linné. Tapes variegatus Sowerby. Tapes radiatus Chemnitz. SoLENOTELLiNA coNSOBRiNA Desliayes. Solenocurtus (Novaculina) siamensis L. Morlel. — Marais de Cliantakain, Siam. SiLIQUA radiata Liiiiié. Mesodesma striatum Gmelin. Mactra Reevei Desliayes. PiioLAS orientalis Gineliii (P. siamen- sis Spcngler). PiioLAS Australasiae Gray. Martesia rivicola SoAverby. Lucina punctata Linné. Lucina venusta Pliilippi. Brachiopodes. Lingula ANATiNA Lamai’ck. Lfngula hians Swainson. CaUilo(jue des moUusques lerresires el Jhivialiles de V Indo-Chine orieidale cités jusfju’à ce Jour. Par îMM. Henri Fisciiiai cl Pli. Dautzenheug. PIIEMIÈHE CLASSE. — GASTÉROPODES PULMONÉS Famille des Testacellides. Gen. Streptaxis Gray. S. AisEURATus Soulcyet. Touranc, Aiinain, 3. S. Anceyi Maljillc. Tonkin, i8. S. 15ouuguk:nati Mabillc (Pscudartciuoii). Tnnkin, i8. S. lîui.iîiiLUS xV. ^lorlcl (Ennea). l’oulo-Gondore, 9, 10, 11. — l\acli-Gia, Co- cliincliine (Gollecl. Daulzenherg), 7, Ile Sainni, ( îoll'e de Siain (Uoehelen), (io. S. (EusriiEPTAxis) cosTüi.vTUs YOli Mai leiis. I laul-Toiikiii (.Messager). S. Siihsp. suiicosTur.ATUs Mollciidorll'. Laiigsoa, Tliaii-Moï, Mauson, Tonkin (kdadislorl'er), ()8. S. (OdoiNtaiitemon) CRiSTATELi.us Miillciul. \P Mausoii, Tonkin (Erühstorl'cr), 08. S. oEELExos Sonleycl. d’onrane, Annani, 3. S. DiESPiTEH Maliille. Ile ke-bao (l'3-rdisloiTcr) ; Yan-Pu, Tonkin (Bavay). S. DiPi.ODOxX MollendorIT. Sud de rAnnain, 65 ; Ile lîali-Mun (Erülistorrer). S. (Eustueptaxis) Dorui Daulzcnbcrg. Environs d’Haiphong (Dorr), /|5. S. Dugasti L. iMorlcl. Laï-Cliau (Dugasl), 72, 73 ; Yan-Bu, Tonkin (Bavay) ; Luang-Prabang (collcct. Ancey), 32. /OOL OGIE 3r) I S. EBURNEUS Pleincr. Gocliiiicliine, 2. 8. Fagoti Mahillc. 'ronkin, 18. S. Fisciieri L. Morlcl. Ikaic d’Along cl Monlagnc de l’Eléphant, Tonkin, ifi, 18. — Ile de la Table (Frülistorfer). — ^ ar MiNOR, Ile Bali-Mun (Frülistorfer). S. FrOiistorferi MôllcndorlT. Tonkin (Frülistorfer). S. Lemyrei L. Morlet. Monts do Ivanicliay <à Kanipot, Caiiihodge (A. Pavie), 16. S. Miciiaui Crosse et Fischer (Ennea). Ponlo-Condore, 9, 10, ii. S. MiRiEicus Mollcndorif. Ile Saiiuii, Golfe do Siam, 60. S. Mouiioti Pfoill'er. Pexaburi, Siani, 2, 7. — Var Joiiswiciii E. von Martens. Pexahuri, 2, 7. S. PACiiYGLOTTis ^lolldlf. Sud dc rAnnain, 65 ; Ballach, Annam (Frülistorfer). S. (Discartemon) paradiscus Alôllendorll'. Phncson, près Tourane, 65. S. PEt.LUCEXs Pfeilfer. Siani ; Laos ; nionlagnes dc Ghandoc ; montagnes dc Kain- chay à Ivampot ; montagnes dc la chainc de l’Eléphant et de Pnomh-Dey-Crahom ; bords du Mé-lxhong, 2, i5, iG, 82 (A. Pavie). — Lnang-Prahang (Massie, Goiniillon). S. PoiRiERi Mahillc. Tonkin, 18. S. PORRECTüs Pfeilïer. Siam ; monts dn Laos, 2, 1 5. — Lnang-Prahang (Ancey), 82. S. Boebei.eni Môllendoi'll. L Samui, Go. S. SIAMENSIS Pfeilfer. Bangkok, 2, 7. — L Sannii (Rochclen), Go. S. SiMoxiANUs lleude. Tay-Ninh, Cochinchine, 27. S. siNuosus Pfeilfer. Gochinchine, 2. S. (Oopiiana) straxgulatus Môllendorlf. L Samui (Boehelen), Go. S. suBBUi.BULUs iMollendoi’lf. Siam (Frülistorfer). S. suBGLOBosA Môllendorlf. Muok-Lek, Siam (Frülistorfer). S. TRiDENs Môllendorlf. Bolovcn, Laos (Boehelen), G2. Gen. Ennea IL et A. Adams. E. AïOMARiA Dautzenhcrg. Haipliong (Dorr), 45. E, BicoLOR Ilutton. Gochinchine, 10. MISSION PAVIE E. CALVA Daiitzenberg. llaipliong (Dorr), 45. E. (Diaphoka) densecostulata MüllendorlT. Lang-Son, ïonkin (FrühsLorfer), 68. E. (Michosthopiiia) ihregularis Môüeiidorir. Pliucson, Annam, 65. E. (Microstropiiia) PLAGiosTOMA MülldlT. I. Bali-Mun, Tonkin (Frülistorfer), 69. Famille des Limacides. Gen. Helicarion Férussac. IL cociiiNCHiNENSTS A. Morclel (Vitrina). Montagne de Kamho en face de Ghan- taboiin ; forêt de Srakéo, Slain ; forêt entre Rayong et Petriou, Siani ; Motb-Kasa, Cambodge (iV. Pavie), 9, ii, 16. — Muong-Laï, Tonkin (A. Pavie) (Coll. Morlet). IL (Cryptosoma) fragile Môllendorlf. M‘ Mauson (Frülistorfer), 68. IL (Cryptosoma) impeiutor Gould. Ilaul-Tonkin (Messager). — Sulisp. BRUNKEüs ÏMollendorlf. Ile Bab-Mun, Tonkin (Frülistorfer), Og. H. MALEFicüs Mabllle. Tonkin, 18. — Bords du Nam-Iiou et bords du Nam-Pak, Laos (Collect. Morlet). IL Payiei L. Morlet. Cambodge (A. Pavie), 16. — IMuong-Laï, Tonkin (Collect. Morlet). IL RAPiiiELLUS E. von Martens. Siam ; Cambodge, 7. II. Bokdonyi il Fiseber. Yen-Baï, Tonkin (Saladin), 49; bords de l’arroyo de ()uang-\en (Rondony), 49- 11. RussEOLUs A. Morlet (Vitrina). Montagnes de Cbaudoc, Coebinebine, 9, i5. H. siAMENSis Haines (4 itrina). Bangkok ; montagnes de Cbaudoc, Coebinebine, 5, 7, i5 — Laï-Clian (Collect. Morlet) ; Van-Bu, Tonkin, 81. IL TONGKiNGENSis MôlleiidorlT. Tban-Moï, Tonkin (Frülistorfer), 68. II. uNGüicuLüs A. 41oriet (Vitrina). Basse-Coebinebine, 9. Gen. Otesia II. et A. Adams. 0. ANNAMiTiCA Mollendorlf. Tourane, 65. 0. coNFiNis Mollendorlf. Tlian-Moï, Tonkin (Frülistorfer), 68. Ü. GLORULOSA Mollendortf. Ile Ké-bao, Tonkin (Frülistorfer), 69. ZOOLOGIE 898 O. ociiTHOGYRA MôllenclorlI. Ile Bah-Mun, Tonkiii (Fi-ülislorler), Gy ; ile Rebao, Tonkin (Frühstorfer). O. scuLPTiLis MüHendorlT. Ile Ke-Bao, Tonkin (Frülislorler), Gy. O. suBANGUL.vr.v MôllcndorH'. Tlian-Moï, Tonkin (Frühstorfer), G8. O. TEGT.v Soûl. (Vilrina). Touranc, Annain, 3. — Boloven, Laos (Roebelen), 62. Gen. Nanina Gray (Nanina S. S.). N. c.AMiîoJiEKSis Reeve (Hélix). Breluin, pays des Stiengs, Gochincliinc, 2, y, 1 1 , 28. N. Sp [Hugonis L. Morlcl (non Pfei(Ver)]. Valana, Siam; montagnes entre Bangkok et Ghantaboun, Siam (A. Pavie), 2, iG. S. Gen. Rhysota xVlbers. N. DisTiNCT.-v PfeilTer. Bangkok; Saigon, 2, 5, 7, ii, iG (A. Pavie). — Saigon, 82 ; vallées du Sé-Sane et du Sé-Bangkhanc, Laos (Dugast) ; Racli-Gia, Gochinchine (Gollect. Dautzenberg) ; Xieng-Mai, Laos (Pavie), 70 ; Van-Bu, Tonkin, 81 ; Son- Balong, Gambodge ; Bassac à Siem-Pang, Laos (Dugast) ; Muong-Moulamok (Bavay), Nong-Ray, Laos (Gollect. Morlet). — Var. FUNEREA Smitb. Van-Bu, Tonkin, 81. — Aar. PALLimoR Smitb. Van-Bu, Tonkin, 81. N. Neptunus Pfeiffer (Hélix). Siam, 2. N. PERGRANDis Smitb. Monts de 'rri-Pbuoc, prov. de Bin-Dinb (Eudel), 80. N. PERNOBiLis Férussac (Hélix) (= Limax lampas Martyn). Siam ; Gambodge ; Poulo Gondore ?, i, 2, 10. N. Pluto Pfeiffer (Hélix). Laos: Gambodge: Preck-Scboll, Gocbincbine, 2, i5. X. RosAMOiNDÆ Benson. Forêt des bords du Ménam-Ping (Pavie), 70. S. Gen. Hemiplecta Albers. N. Grossei Pfeiffer. Vatana et Mont Sysopbon, Siam ; Moth-Rasa, Gambodge ; Pbnum-Rretcb, Gambodge ; Pnom-Rebal-Rmocb, Gambodge (A. Pavie) ; Poulo- Gondore, 2, y, 10, ii, iG. — Saigon (Doit) ; Boloven, Laos (Roebelen), G2. N. Danae Pfeiffer (Hélix). Laos, 2. — Boloven, Laos (Roebelen), G2. N. DURA Pfeiffer (Hélix). Siam, 2. N. PL.ATYTÆNiA Môllendorff. Tourane, G5. N. Weinkauffi.vna Grosse et Fischer. Vatana, Sysopbon ; entre Battambang et 2“ Série. — III. Oo MISSION PAVIE 394 Rompong-Soni, Molli-Kasa, Plinuni-Krclch, Chaîne de l’Éléphant, Canihodge (A. Pavie) : Cochinchine ; Ponlo-Condore, 2, 9, 10, ii, iG. — Rach-Gia, Cochin- chine (Collecl. Dautzcnherg) ; Vallées du Sé-Sane et dn Sé-Rangkhane, Rassac à Sienipang, Laos; Laï-Ghau, Tonkin (Dngast) ; Long-Xuyen, Cochinchine (Doit) ; Ondong-, Camhodge (Collect. Morlel) ; Nain-Pak, Laos (Dngast) ; Saigon (Collect. Morlet) ; Saigon, 82. — Var. MiNoa. Chaîne de l’Éléphant (collect. Morlet). — Suhsp. iNFL.viw MôllendorlL 1. Saniui, golfe de Siani, Co. S. gen. Sitala Adams. N. iiYPiia.\SM.\ Pfeiller (llelix). Montagnes de Kanichay, Camhodge (A. Pavie), 2, iG. N. iiNSüLAïus MôllendorlL 1. Samui, golfe de Siani (Roehelen), Go. N. sTRioL.vTA MôllendorlL Lang-Son, Tonkin (Érühstorfer), G8. S. gon. Xesta Albers. N. Bogouhti a. Morelet (llelix). Battamhang, 9. N. ciDAUis Laniarck (llelix). Preck-Scholl, Cochinchine, i5. N. cocniNCHiNENSis Pfeiffer (llelix). Cochinchine, 2, 10. N. Doiiuniana Pfeiffer (llelix). Siani, 2. N. XAMNoiDEs Benson (llelix). Poulo-Condore, 9. A. siAMENSis Pfeilfer (= dichromatica L. Morlet). Srakco, Siani (A. Pavie), iG. S. gen. Xestina Pfeiffer. N. DENSEuuGAïA Môll. Mont Dran et llong-Gong, Sud de l’Annam (Frühs.), G7. N. GRANULOSA MôllendoilL Siain (Friilislorfer). A. piiARANGEXsis Môlleiidorff. Pharang, sud de l’Annain (Frühstorfer), G7. A. TENERA MôllendorlL Ballach, Sud de l’Annani (Frnhstorfer), G7. S. gen. Macrochlamys Benson. A. Ai.luaudi Daulz. Bac-Kan et riiat-lvlié, Tonkin (Colonel Messager), 87, 88. A. Benoiti Crosse et Fischer (Zoniles). Éntre Bangkok et Chanlahoun, Siani (A. Pavie); Canihodge; Thudauniot, Cochinchine, 9, 10, iG. Éntre la Rivière Aoire ZOOLOGIE 3f)5 elle Song-Ma, Tonkin (A. Pavie) ; Laï-CIiau, Tonkin (Dugastj; mont Souten à l’Ouest de Xieng Mai, Laos (A. Pavie), 70; Luang-Prabang, Laos (Counillon), 82. N. BiiuNNEA Môllcndorff. Siam (Frülistorfer). N. CALLO.IÜNCTA Ancey. Luang Pral)ang, Laos, 82. N. cuYPTORiiAPiiE MôllendorlL iMont ^lauson (Frühslorrer), 68. N. UECLivis Môllendorll'. Tlian-lMoï, Tonkin (Frülistorfer), 68. N. Dugasti L. Morlet. Bords du Ménam-Ping, Laos occidental (A. Pavie), 16, 70. N. EUSPiRA IMollendorlf. L Bah-î\Iun, Tonkin (Frülistorfer), 6g. N. H AiNEsi Pfeilfer (Hélix). Siam, 2, 7, g. N. iiEPTAGYRA Môllendorlf. Siam? (Frülistorfer). N. LiMiiVTA Môllendorll’. L Samui, golfe de Siam (Fulton), 60. N. MiTiuscuLA von Maliens (llelix). Siam, 7. N. PEDiNA Benson (Hélix). Entre Bangkok et Chantaboun, Siam (A. Pavie), 16. N. PROMiscuA Smith. Monts de Tri-Pbuoc, prov. de Bin-Dinb, Aniiani (Eudel), 80. N. PUMicATA A. Morelet (Hélix). Ajutliia, Siam, g. N. RESPLENDENS Pliilippi (Hclix). Pexabui'i, Siam; côte E. du golfe de Siam, près Bang-Pra; Kébal-Roméas, Cambodge (A. Pavie), 2, 7, 16. N. sïENOGYRA Môllendorll’. Mont Mauson (Frülistorfer), 68. N. süRCORNEA Pfeilfer (Hélix), Siam, 2, 16: forêt des bords du Ménam-Pin et mont Souten à l’Ouest de Xieng-Mai, Laos occidental (A. Pavie), 70. N. TENUiGRVNOSA Dautzenbcrg. Boute de Bien-Dong à An-Gliau (Dorr), 45. S. gen. Bensonia Pleiffer. N. LAOTiCA Môllendorll’. Haul-41ékbong, Laos (Roebelen), 68. N. PRiONOTROPis Môllendorlf. Boloven, Laos (Roebelen), 62. S. gen. Durgella Blanford. N. iioxESTA Gould. Muok-Lek, Siam (Frülistorfer). N. siAMENSis Môllendorfl’. Muok-Lek, Siam (Frülistorfer). S. gen. Microcystis Beck. N. BouRGUiGNATiANA Mabille et Le Mesle (Zonites). Phnum-Kretcli, Cambodge; Banone, Siam, 2, ii. 896 MISSION PAVIE N. MiRMiDO Dautzenberg, Haiphong (Dorr), 45. N. Rambuuiana ÎMabillc et Le Mesle (Zonites). Plinum-Kretch, Cambodge Doinnac-Tenong, Cambodge (A. Pavie), 2, ii, iC. S. gen. Microcystina Môrch. N. LEucocYSTis Môllendorfl'. Than-Moï, Tonkin (Frülistorfer), 68. — Snbsp. ANGiGYRA Môllendoi’iT. Tlian-Moï, Tonkin (Frülistorfer), 68. N. MAusoNENSis MôllendorlT. Mont Mauson (Frülistorfer), 68. N. OPACA MôllendorlT. T. Rebao, Tonkin (Frülistorfer), 69. N. TONGKiNGEKSis MôllcndorJÎ. Than-Moï, Mont iMauson, Tonkin (Frülislorf.), 68. S. gen. Lamprocystis Pfeiffer. N. ANN.AMiTiCA Môllendorlï. Boloven, Laos (Roebelen), 62. S. gen. Oxytes Pfeiffer. N. Euterpe Pfeifler (Hélix). Siam, 2. S. gen. Sesara Albers. N. ANNAMiTicA Crossc et Fischer (Hélix). Poulo-Condorc, 10. — Snbsp. SUBRUBELLA Môlleiidortï. 1. Bah-Mnn, Tonkin (Frülistorfer). N. Bouyeiu Crosse et Fischer. Poulo-Condore, g, 10, ii. N. MEGALODON W. T. Blaiiford. Pitsanulok, Siam, 4o. N. Penoti Ancey (= diplodon L. Morlet, in sched., non Benson). Luang-Prabang (Massie), 82. Nanina incertæ sedis. N. DESPECïA Mabille (Nanina). Tonkin, 18. N. EXCEPTA Mabille (Nanina). Tonkin, i8. N. iNFiMA Mabille (Nanina). Tonkin, 18. N. VERNACULA Mabille (Nanina). Tonkin, 18. N. ZERO Mabille (Nanina). Tonkin, 18. Gen. Hyalinia Férussac. H. Mrns Pfeiffer (Hélix). Montagnes du Laos, 2. H. siNüLABRis E. von Martens. Entre Pexaburl et Bangkok (collect. Dautzenberg). ZOOLOGIE ^97 S. gen. Conulus Fitzinger. H. Billeheusti Crosse el Fischer (Hélix). Vinh-Long, Tluidaumol, Cochinchine, lO, II. H. DiFFiciLis Môllcndorll'. Tourane, 65. H. DOLiciiocoNüs MôllcndorfT.Than-Moïet Mont Mausoii/Ponkin (Frühslorfer), 68. H. Dorri Wattebled (Hélix). Hué, Annam, 17. H. GRADAT.v MôllendorlT. Than-Moï, Tonkin (Frülislorfer), 68. H. HAiPiiONGExsis Dautzeuberg. Haiphong (Doit), 45. H. HUENSis Wattebled (Hélix). Hué, Annam, 17. H. REGULARis MôllendorlV. Lang-Son, Tonkin (Frübstorfer), 68. H. SURSCULPTA Môllendorir. 1. Samui, golfe de Siain, 60. H. TONGKiNGENsis Môllendorlf. Tban-Moï et Mont Mauson (Frübslorl'er), 68. Gen. Limax Linné. L. (Irycus) siamensis Cockerell. Siam (Britisb Muséum), 4i- Gen. Parmarion P. Fischer. P. CAMBODjENsis Siiurotli. Cambodge, 78. P. Martensi Simroth. Cambodge, 77. Gen. Microparmarion Simroth. M. ANDAMANiCA W. E. Collingc (= Anuaiuica Collinge). Vallée du Mé-Kliong, Laos (Rocbelen), 43. Indiqué d'abord par erreur comme provenant des Iles Anda- man (Collinge, 42). M. BRUNNEOPALiÆSGENS ColUiige (eui). Annam (Frübstorfer), 43. Gen. Myotesta W. E. Collinge. M. Fruiistorfeui Collinge. Mont Mauson, Tonkin (Frübstorfer), 43. M. PUNCT.ATA Collinge. Mont Mauson, Tonkin (Frübslorfer), 43. MISSION PAVIE 3()8 Famille des Piiilomycides Goii. Philomycus Rafmcsque. P. DENDiuTicüs Collinge. Mont Mauson, Tonkin (Frillistorfer), 43. Famille des Ostracolétiiides Gcn. Ostracoletlie Simrotli. O. Fuuiistorferi Siinrotli (cm.) 'l'onkin (Frülisloirer), 79. Famille des IIélicides. Gcn. Trochomorplia Albcrs. T. BENiGNA Pfeilker (Ilelix). Laos, 2. — Luang-Prabang (Massie). T. CAPiTiuM Benson (TIelix). Bangkok; Pnom Sangkréam, Siam(i\.. Pavie),9, iC. 1'. IIamonvillei Dantzcnljcrg mss. (= bicolor L. Morlet, non von Martcns), Tlai- phong (Dorr) ; Baie d’Along cl Mont de l’Éléphant (A. Pavlc) (collect. L. Morlet). T. (Sivella) MONTANA Alollcndoi’ 11'. Mont Manson, Tonkin (Frülistorfcr), 68. d'. Paviei L. (Morlet, 1884 (= tonkinornm Mabille, 1887). Tonkin, 18. — Entre la Bivière Noire et le Song-^Ia (A. Pavie), 70. T. sAiGONENsis Gi’osse (Ilelix). Mont Amrvong-Lovéa, Cambodge (A. Pavie) ; Saigon ; Ponlo-Gondore, 2, 10, t6. — Luang-Prabang (Massie). T. SAPECA Ileude (Ilelix). Tay-Ninli, Goebinebine, 27. T. suBTRicoLOR Mabille. Tonkin, 18. Gen. Pyramidula Fitzinger. S. Gen. Pupisoma Stoliczka. P. ORc.ELLA Stoliczka. L Saniui, golfe de Siani (Roebelen), 60. Gen. Camæna Albers. G. BA.THMOPIIOUA Mabillc. Tonkin, i8. — ■ Lang-Son (A. Pavie), 70. G. (?) Billeti h. Fischer. Gao-Bang, llaut-Tonkin (D'' Billet), 49- G. ciGATRicosA Müllcr. Lang-Son, Tonkin, 16. — Var. MAJOR. Bac-Kan (Golonel Messager) ; entre Lang-Son et Tlian-Moï, Ton- kin (collect. Morlet). — Var. iNFLATA Môllendorfl’ (= subgibbera L. Morlet, non MollendorlT), Bac-Ran, Bao-Loc et Glio-Glui, entre Lang-Son et Tlian-Moï ; entre That-Khé et Gao-Bang, Ton- kin (Messager) ; rochers de Luc-Khu et Gao-Bang, llaut-Tonkin (D' Billet), 49. G. Gabriell/e Dautzenberg etd’Hanionv. DeBac-Ninh iiLang-Son, Tonkin, 19, ab. G. Haiini Mabille (— Ariophanta Broti Dautz. et dTIain., non Hélix Broti, Bonnet). Rochers de Nuy-Dong-Nay, région de Lang-Son à Bac-Ninh, Tonkin, 19, ab. — Than-Moï, Tonkin (de Morlaincourt). G. iLLUSTRis PfeilTer. Laos; montagnes de Ghaudoc, Gochinchinc, 2, ib. — Van- Bu, Tonkin, 81 ; entre Ki’atié et Somboc, Gambodge (Dugast) ; entre Lang-Son et Than-Moi, Tonkin (collect. Morlet) ; Luang-Prabang (Massic) ; Van-Bu, Tonkin (Fui ton). — Var. VANBUENSis Smith (Gamæna). Van-Bu, Tonkin, 81 ; Laï-Gliau, Tonkin (collect. Morlet) ; entre Lang-Son et Than-Moï ; hords de la Rivière Noire, Tonkin (collect. Morlet) ; Muong-Si (A. Pavie). — Var. MiNOR. Vi-Loaï; An-Gliam, Tonkin (Dorr) ; Lang-Son et Than Moï (Mas- sie), 70 ; Nord du Laos (Gounillon), Sa. G. JAGULATA Mahille. Tonkin, 18. G. Lavezzarii Bavay et Dautz. Bac-Kan, Ghau-Ra et That Khé, Tonkin (Messa- ger), 87, 38. G. LONGSONENSis L. Moi'let. Environs de Lang-Son, Tonkin (Massie), iG. G. PAGiiYGiiiLA (Smith mss.) Pilshry. Monts Tri-Phuoc, Annam (Eudel), 7b, 80. G. supRAFusGA MôllendorlT. Boloven, Laos (Roehclen), Ga. G. VoRvoNGA Bavay et Dautz. Phi-Mi et entre Bac-Kan et That-Khé, Tonkin (Messager), 87, 38. G. xANïiioDERMA MôllcndorlT. Var. polyzona ; suhsp. ingens MôllendorlL Mont Mauson, Tonkin (Frühslorl'cr), G8. MISSION PAVIE 4 00 S. Gen. Camænella Piisbry. C. Fruiistouferi Môllend. "rourane, 66 ; Non-Njnh, Annani (Frülistorfer), 67. G. NiGRicANS Mollcnd. Pliucson, Aiiiiani (Frülisl.), (i6 ; Tourane (Frühsiorfer). S. Gen. Neocepolis Piisbry. C. L.ANGSoNENSis Bavay et Daiilzenberg. Entre Lang-Son et That-Klié ; entre Tliat-Klié et Bac-Kan ; Dong-Dang, Haut Tonkin (Colonel Messager), 35. C. Morleti Dautzenberg el d’ilamonvllle (= mercatorina Mabille). Route de Bac- Ninb à Lang-Son. Tonkin, 19, ab. — Tlian-Moï, Tonkin (de Morlaincourt) ; entre Lang-Son et Tban-Moï (Massie), 70 ; Tourane (Frübstorfer). Gen. Planispira Beck. P. G.\B.\T.\ Gould. Forêts des bords du Ménam-Pinb (A. Pavie), 70. Gen. Chloritis Bock. G. ATiiRix MôllendorlT. Mont Mauson, Tonkin (Frübstorfer), 68. G. Balansai L. Morlet. Environs de la baie d’Along ; montagne de l’Éléphant ; rochers du Nuy-Dong-Nay, Tonkin, 16, 18, 19. G. RREVISETA Pfeill'cr. Siain, 2. C. coxDORiANA Crossc et Fischer. Povdo-Condorc, 10. G. DELiciosA Pfeid'er. Laos; montagnes de Ghaudoc, Gochinchine, 2, i5. G. DiPLocHONE Môllendorlf. Boloven, Laos (Boebelen), 62. G. Dürandi Bavay et Dautzenberg. Bac-Kan, Haut-Tonkin (Messager), 87, 38. G. Fouresi L. Morlet. Plateau de Stung-Trang, Cambodge (A. Pavie), 16. G. Gereti Bavay et Dautz. Bac-Kan et Pbi-Mi, llaut-Tonkin (Messager), 87, 38. G. iNSULARis Môllendorlf. Ile des Merveilles, golfe du Tonkin (Frübstorfer), 69. G. Lambineti Bavay et Dautz. Bac-Kan et That-Khé, Haut-Tonkin (Messager), 35. G. Lemeslei L. Morlet. Song-Ma (Massie), 16, 70; Luang-Prabang (iMassie). G. MAusoNENsis Môlleiidorlf. Mont Mauson, Tonkin (Frübstorfer). C. Marimberïi Bavay et Dautzenberg. Gho-Ra, Ilaut-Tonkin (Messager), 87, 38. G. MiARA Mabille. Tonkin, 18. — Ile des ^lerveilles, golfe du Toukin (Frühs.). ZOOLOGIE 4oi G. wiciiOTKicniA Müllendorir. Boloven, Laos (llœbelcn), 62. G. Norodomiana L. MorleL. Kamcliay, Gambodge (A. Pavie), 16. — Pnom- Penh (Gollect. Morlet) ; mont Soulen, Laos occidental (A. Pavie), 70. G. PLATYTROPis Môllendoi'fi'. Ile Samui, golfe de Siam (Roebelen), 60. — Subsp. SAMUiANA MôllendorlT. Ile Samui, golfe de Siam (Roebelen), Go. G. QUINARIA Pfeiffer. Gambodge, 2. G. REMORATRix L. Moi'let. De Bassac à Siempang, Laos (Dugasl), 78 ; Muong- Laï, Tonkin (Dugast). G. RHiNocEROTicA Hcude. Tay-Niiili, Gocbincbine, 27. G. SETATiSEGTA Rocliebrunc. Nui-Giai, montagnes de Gbaudoc, Gocbincbine, i5. G. TENELLA PfeilTei’. Entre Bangkok et Gbantaboun ; Pnom Sankréam, Siam (A. Pavie); Gocbincbine, 2, i5, iG. — Boloven, Laos (Roebelen), G2. G. Tranqueyrei Grosse et Fiscber. Banone près Battambang, Gambodge, Tbudau- mot, Gocbincbine, 9, 10, ii. Gen. Plectopylis Benson. P. Anceyi Gude. Bac-Kan ; secteur de Nac-Ri ; entre Gbo-Moi et Tbat-Klié, Haut-Tonkin (Golonel Messager), dy. P. ANOPLON MôllendorlT. Tonkin (Frülistorfer). P. Bavayi Gude. Tbat-lvbé et secteur de Nac-Ri (Golonel Messager), 67. P. (Endoplon) ciioanompiiala Môllendorfï'. Tban-Moï (Frülistorfer), G8. P. coNGESTA Gude. Tonkin, 54. P. Dautzenbergi Gude. Tbat-Rlié, entre Gbo-Moï et Bac-Kan ; entre Bac-Kan et Nac-Ri (Golonel Messager), 67. P. (Sinicola) emigrans MôllendorlT. Mont Mauson, Tonkin (Frülistorfer), G8. P. Fischeri Gude. Bac-Kan (Golonel Messager), 67. P. Françoisi h. Fischer. Déo-Ma-Pbuc, Ilaut-Tonkin (D>^ Billet), 5o. P. (Sinicol.a) Fruhstorferi Môllendorff. Tonkin (Frülistorfer), G9. P. Giardi il Fiscber. Gao-Bang, Haut-Tonkin (D’’ Billet), 49- P. (Endoplon) hirsuta Mlldff. Ile Bab-Mun, golfe du Tonkin (Frülistorfer), G9. P. JoviA Mabille. Environs de la baie d’Along. Tonkin, 18. P. LAOMONTANA PfeüTer. Laos, 2. 2® Série. III. 5i 4o2 MISSION PÂVIE — A ar. MINOU. Environs de Clio-Bo (Molleur), 70; Luang-Prabang (Gou- nillon, Massie), 82. P. LEPiDA Gude. Tonkin, 56. P. PEUsiMiLis Gude. Thal-Khé, llaut-Tonkin (Colonel Messager), 67. P. piiLYAiUA Mabille. Tonkin, 18. — Tonkin (Frülislorfer). P. QUADRiLAMEi.LATA MôllendorH’. Tonkin (Fnibstorfer). P. SciiLUMBERGEiu L. Moi'lot. llocliers de Nuy-Dong-Nay ; environs de la baie d’Along ; montagne de l’Elépbant, Tonkin, 16, 18, ig. P. siMULANS Gude. Baie dTlalong (Colonel Messager). P. TENuis Gude. Cbo-Ba ; Bac-Kan ; Glio-Moï, Tonkin (Colonel Messager), 67. P. ViLLEDAUYi Ancey. Bégion de Lang-Son et de Bac-Ninb, 26. — Ilots de la baie d’Along (Colonel Messager), 67. Gen. Pyrochilus Pilsbry. P. Dügasti L. Morlet. Laï-Gliau, Tonkin (Dugasl), 72. Gen. Chalepotaxis Ancey. G. iNFANTiLis Gl'edler (= Xesla unilineata Dautzcnberg). Tonkin, 18. — Envi- rons d’Ilaipliong (Dorr), 45 ; Lang-Son, Tonkin (A. Pavie) ; Luang-Prabang, 82 ; Déo-Ma-Phuc, llaut-Tonkin (D'' Billet), 49- Gen. Ganesella Blanford. , G. CARiNELLA Môllendoi'lL Kanburi, Siam occidental (Frühstorfer). G. coNCAVospiuA MôllendorlT. Tlian-Moï, Tonkin (Frühstorfer), 68. G. CouDEiNi Bavay et Dautzenberg. Bac-Kan, Haut-Tonkin (G‘ Messager), 87, 88. G. ExiMiA Müllendorir. Mont Mauson, Tonkin (Frühstorfer), 68. G. CALERA Ileude. Tay-Ninb, Gocbincliine, 27. G. GONiocini.A Pfeilfcr [= ptycbostyla v. Martens (teste Pilsbry)]. Ajuthia, Pnom Sankréam ; entre Bangkok et Glianlaboun, Siam (A. Pavie); Motb-Kasa, Plinurn-Krctcb ; Kebal-Kmoch ; Cambodge, 2,9, 1 1 , 16. — Luang-Prabang (Dugast) ; plateau de Xicng-Mai (A. Pavie), 70; bords du Ménam-Ping (A. Pavie). G. HYPERTELEiA L. Moi'let. Kam-Kcute, Laos (Massie), 72, 78. G. oxYTROPis Môllendorlf. Ile Kébao, golfe du Toiddn (Frühstorfer), 6g. ZOOLOGIE /lo3 G. PERAKENSis Ci'osse. Entre Bangkok et Clianlaboun, Siain (A. Pavie) ; environs (le la baie d’Along et montagne de l’Élépbant, Tonkin, 16, 18. — Bac-Kan et Tbat- Kbc, llaut-Tonkin (Colonel Messager). G. puoNicus Mabille. Tonkin, 18. G. PLATYcoNUs IMollcndorlT. Ile Bab-Mnn (Frübstorfer), (îc). G. uosTRELLA PfeilTcr, Preck-Scboll ; Gocbincbinc ; monts du Laos, i5. G. Saurivonga Bavay et Dautz. Bac-Kan et Tbat-Klié, Tordûn (Colonel Messa- ger), 36, 38. G. STRAMiNEA MôllendorlT. Tban-Moï, Tonkin (Frübstorfer), 68. G. STYLOPTYCTA PfeilTei’. Siam ; Domnac Beca ; mont Vorvong Lov(:‘a, Cambodge, 2. G. Vatiieleti Bavay et Dautzenberg. Baie d’Along (Vatbelet), 35. Gen. Eulota Hartmann. E. CESTUS Benson. Motb-Kasa ; Pnom-Penb, Cambodge (A. Pavie), ii, 16. E. sp (Frillevi L. Moidet, non Crosse et Debeaux). Kébal-Kmocb, Cambodge (A. Pavie), 16. E. JouRDYi L. Morlet. Environs de Tban-Moï, Tonkin, 16, 19. — Lang-Son et Tlian-Müï (Massic), 70 ; Bac-Kan et Tbat-Klié, Ilaut-Tonkin (Colonel Messager) ; llaipbong (Dorr) ; environs de Cbu (Collect. Morlet). — Subsp. MONTicoEA MollendorIT. Mont Mauson, Tonkin (Frübstorfer), 68. — Var. RUFociNCTA. llaipbong (Dorr) ; entre la Bivière Noire et le Song-Ma (A. Pavie) . — Var. MiNOR. Quang-Yen (Dorr) ; An Cbam (Dorr); Laï-Cbau (Dugast), Long- Trua (Dorr); environs de Hué (Collect. Morlet) ; Nin-Binb, Vi-Loai et Lam (Dorr). E. siMiEARis Férussac. Bang-Pbra, etc., Siam (A. Pavie) ; Coebinebine, 7, 9. — Song-Ma (Massie). E. TouRANENsis Soulcyct (em.), Siam; Motb-Kasa, Cambodge; Tbudaumot, Vinb-Long, Coebinebine; Tourane, Annam, 3, 7, 9, 10, ii. — Tbuan-An, Annam (Dorr), 66 : Pban-Rang, Annam (Frübstorfer), 67. — Subsp. ROBUSTA MôllendorlT. Pbucson, Annam, 66. S. gen. Plectotropis von Martens. E. ALBicANS Môllendorfl'. Muok-Lek, Siam (Frübstorfer). E. Bonkieri il Fiseber. Dco-Ma-Pbuc, Haut Tonkin (D' Billet), 49; Luang- Prabang (Massie) ; bords du Nain-IIou (collccl. ÎMorlet) ; Laï-Cliau (Dugast) ; Bac-Kan et Tbal-Klié (C Messager). E. BUEvispiii.v II. Adams. Entre Srakéo et Cliantaboun, Siain (A. Pavie), i6. E. CASEUS Pfeiller. Siain; Laos; Cambodge, 2, i5. E. ciiONDUouEKMA MôIlendoi lT. Pliucson près Tourane, 66. E. DiPLOGuvMUA IMollendorfl'. Siam (Erühstorfer). E. Emma Pfclirer. Laos; Cocliincliine, 2, i5. E. iNEUMis jMôIlendorlT. KanburI, Siam (Frübstorfer). E. oKTiiocHEiLis lleude [= Impcasis (jredlcr (teste Pilsbry)]. Forêts des bords du Ménam-Pin (A. Pavie). Golicct. Morlet, 70. E. REPANDA Pleiller. Siam; Laos; Cambodge; Poulo-Condore, 2, i5. E. TiucnoTuopis Pfeiller. \atana, Siam (A. Pavie), 16. — Forêts des bords du Ménam-Pin (xV. Pavie). E. M iNTEUiANA Pfeiffer. Ile Kokram, golfe de Siam, 7. S. gen. Euhadra Pilsbry. E. FAuvELiBav. et Dautz. Entre PIii-Mi el Bac-Kan, Tonkin (Messager), 87, 38. E. Massiei L. ^lorlet. Song-Ma, Tonkin (A. Pavie), 16 (Massie), 70. E. psEüDO-p.vpuiNA Môllendorff. Mont Mauson, Tonkin (Frübstorfer), 68. Gen. Helicodonta Férussac. S. gen. Môllendorffia Ancey. IL cALLiTRiciiA Bavaj et Dautz. Tbat-Klié, llaut-Tonkin (Colonel Messager), 35. IL HORRiDA Pfeilfer. Montagnes du Laos, 2. — Luang-Prabang (Massie), 32. IL LoxoTATUM Mabille (Proctostoma). Tonkin, 18. — Montagnes des environs de llaiphong (Dorr); baie d’Along (Yallielet) ; Ilaut-Tonkin (Colonel Messager). IL Messageri Bavay et Dautzenb. Lang-Son et Tliat-Kbé, Tonkin (Messager), 35. H. spuRCA Bavay et Dautzenberg. Environs de Bac-Kan (Colonel Messager), 35. — Subsp. DEFLEXA MôllendorlL Mont Mauson, Tonkin (Frübstorfer), 68. Ilelicidæ incertæ sedis. Hélix onestera Mabille. Tonkin, 18. — llaiphong (Dorr). ZOOLOGIE 4o5 — Var. ALBiNA. Haiphong (Dorr). — Var. ciNCTA. Haiphong (Dorr). H. STBUPOSA Mabille. Tonkin, i8. H. TENELLULA Mabillc. Tonkiii, r8. H. AMPiiicoRA Mabille. Tonkin, i8. H. DECTiCA Mabille. Tonkin, i8. H. BAPiiiCA Mabille. Tonkin, i8. Famille des Bulimulides. Gen, AmpMdromus Albers. A. Adamsi Reeve. Banone, près Battanibang ; Phnom-Kretch, Cambodge; Preck- Scholl, Cochinchine, ii, i5. — Vallées du Sé-San et du Sé-Bang-Ran, Laos (col- lect. Morlet); Luang-Prabang (Dugast). A. AREOLATUS Pfeiffer. Siam, 2. A. ATRicALLosus Gould. Bangkok, 7. A. Begini L. Morlet. Plateau de Stung-Trang, Cambodge (A. Pavie), 16. A. cAMBOJENSis Rccve. Brelam, pays des Stiengs, 2, 9, 28. A. CHLORis Reeve. Saigon; Poulo-Condore, 9, ii. A. cocHiNCHiNENSis Pfeiffer. Cochinchine, 2. A. coMEs Pfeiffer. Battambang, Hatien, de Kampot à Pnom-Penh ; de Rebal- Kmoch à Kassan-Puo, Cambodge (A. Pavie); Laos; Cochinchine, 2, 7, 9, 16. A. coNTRARius Müller. Chaîne de l’Éléphant, Cambodge (A. Pavie), 16. — Haut-Mékong (Sowerby et Fulton). A. cosTiFER Smith. Montagnes du Huyen de Tri-Phuoc, Annam (Eudel), 80. A. CRUENTATüs A. Morelct. Cambodge, 9. A. Dautzenbergi h. Fulton. Tonkin, 62. A. Dohrni Pfeiffer. Cochinchine; Poulo-Condore, 2, 9. A. EQUES Pfeiffer. Cochinchine, 2. A. Eudeh Ancey. Din-Binh, Annam, 3i. A. FLAVus Pfeiffer. Siam; Tliudaumot, Vinh-Long, Cochinchine, 2, 9. — Luang- Prabang (Gounillon), 82. MISSION PAVIE 4 O 6 A. Fultoni Anccy. Cochincliine, 3i. A. ruiiciLi.ATUs Mousson, lîords du Prcck-Sclioll, rf). A. Gi.Aucoi,ARYNx Dolii'n. Pexal)uri, Siain ; Gocliincliinc, 2, 7, 9, i5. — Kaidmri, Siain (Frülistorrcr). A. iiÆMATosTOMA Môllendorll'. Bolovcn, Laos (Rœhelen), 62. — Var. VAIUANS MôllendorlT. Bolovcn, Laos (Bœbclcn), G2. — Yar. vituDis MôllcndorlL Bolovcn, Laos (llœbclcn), G2. A. iiEMicYci.us Boclicbrune. Bangkok, Siam, i5. A. iNGEAs AlôllcndorlT. Montagnes de la Mcrcel de l’Enfant, Annain (Rœbelen), G4. A. iNTEuuuPTus Müller. Poulo-Condorc (collcct. Dautzenberg). A. lAVEiisus Mrdler (= annainiticus Crosse cl f^seber). Cambodge (A. Pavie) ; Saigon; Thudauinot, Coebinebine, 9, 10, ii, iG. — Bolovcn, Laos (Bœbclcn), G2 ; Trcinac, (Cambodge; île Demi en face de Bassac, Laos; Pnoin-Penli, Koinpong- Toul, Oudong et Rampot (A. Pavie) (collcct. Morlet); Saigon, 32. A. 1.AOSIANUS Bavay. Kbonc, Mc-Rliong (Levay), 34. A. LEUcoxANTiius voTi Mai'tcns (= Pperversus Linné, var.). Entre Srakéo et Clian- taboun, Siam (A. Pavie), iG. — Cambodge (A. Pavie) (collect. Morlet); Poulo- Condorc (collcct. Dautzenberg). A. AiETAïu.ETA Môllciidorir. Montagnes de la Mère et de l’Enfant, Annam (Bœbclcn), G4 ; île Bay-MIn (Frî'dislorfer). — Subsp. l’ACiiYcmr.us ^lollend. Nlia-Trang, Sud de l’Annam (Frübstorfer), G7. — Subs|). i.ASUEARis Mollend. Ile Bay-Min près Nlia-Trang (Frübstorfer), G7. A. MOMEiFERüs Gould. llc Sauiui, golfe de Siam (Bœbclcn), Go. A. Mouiiori Pfcilfer. iMontagnes du Cambodge ; Brclum, pays des Stiengs, 2, 7, 9. A. NiGROEiLosus Boclicbruiie. Montagnes de Cbaudoc, Coebinebine, i5. A. Perrieri Bocliebrunc. Foret de Preck-Scholl, Coclilncbine, i5. A. PEAcosTYi.us MollendorlV. Pbucson, Annam, GG. A. poi.YMORPiiusTapparone-Cancfri (~pcrversus aucl., non Linné). Siam ; Saigon ; Poulo-Condorc, 9, 10, 1 1. — Nam-Pak, Laos (collcct. Morlet) ; Batlambang (A. Pavie) (collcct. Morlcl); Laï-Cbau, Tonkin (DugasL); Rampot et Tram-Rna (A. Pavie) (collcct. Morlet); île de la Tortue, golfe de Siam (collcct. Dautz); Saigon, 32. A. poRCEEiANUs Moussoii. Forèts de Owglu, Coebinebine, i5. — Yar. xiENGEiNsis L. Morl. (Ampbidromus). Xieng-Mai et forèts du Ménam-Ping, Laos occidental (A. Pavie), iG. — Luang-Prabang (Massie) ; Luang-Prabang, 82: val- lées du Sé-San et du Sé-Bang-Rban (Dugast); plateau de Xieng-Mai (A. Pavie), 70. ZOOLOGIE 407 A. Pui.ciiELLUs Müllcncl. lîallacli, Anuani (Friilislorfer). A. RiTODOSTYLUs MôllcndorlL Plia-llang, Sud de rAiinam (Frühslorfer), 67. A. RiioMBOSTOMUs Pfeill'cr. Mont Sankréain près lîallambang, (— Crossei PleilL), CnmLodge(A. Pavie), 2, 16. — Vallécsdu Sé-San et du Sc-Bang-Ivhan (collect. Morlel). A. Roemeri PfcilTcr. Siani; Laos, 2, 7. A. ROSEOLABIATUS Fulton. Siaiii, 5i. A. SciiOMBüRGKi PrellTer (= Grosse! Plein.). Sralcéo, Siam ; Chaîne de l’Éléphant, Camhodge(A. Pavie), 2,7, 9, 16. — Balalléa, Siain (collect. Grosse) ; Bangkok (Frühs.). A. sEMiTESSELLATüs L. Moilet. Si'akéo, Siam; Chaîne de l’Eléphant ; montagnes de Slung-Trang; de Kampot à Ivompong-Som, Camhodge (A. Pavie), 16. ?A. siNENsis Benson, Camhodge, 2. A. Smitiii Fulton. Annam (Eudel), 5i; Annam, GG; Tourane (collect. Dautz). — Suhsp. VENTROSULA MôllendorlT. Pliuc-Son, Annam (Frülistorfer), GG. A. suLTANus Lamarck. Saigon; Poulo-Gondore, 9, ii» A. zEBRiNus Pfeiffer. Siam, 2. — Suhsp. FUScoLABRis Môllendoi'ff. Boloven, Laos (Rœhelen), G2. Gen. Bocourtia Rochebrune. B. FASci.vTA Rochehrune. Bangkok, i5. B. LiMNÆimRMis Rochehrune. Bangkok, i5. Famille des Pupides Gen. Buliminus Ehrenberg. B. cHAUDOGENSis Roclichrune em. (Petraeus). Monts de Ghaudoc, Camhodge, i5. B. MANTONGENsis Kohclt. Tonkiii, 59. B. Messageri Bavay et Dautzenherg. That-Klié, Tonkin (Colonel Messager), 87, 38. — Suhsp. MAUSONENSIS Môllendorif. Mont Mauson, Tonkin (Frülistorfer), G8. B. si.AMENSis Rcdfield. Bangkok, Pexahuri, entre Bangkok et Cliantahoun, Siam (A. Pavie), Plmum-Kretch et Moth-lvasa, Camhodge ; environs de Saigon ; Poulo- Condore, 4, 7. 9, 10. ii> iG, 3o. — Plia-Rang et Ballacli, Annam (Frülistorfer), G7 (suh. nom. Satsuma d"). B. suBANGULATUs Pfeiffer. Montagnes du Laos, 2, 7. B. ViGiNEi Rochehrune (Petræus). Environs de Saigon, i5. 4o8 MISSION PAVIE Gen. VertigO Müller. V. (Staurodon) Moreleti Brown. — Subsp. SAMUIANA MüHendoiff. Ile Saniui, goll'e de Siam (llœbelen), 6o. Gen. Hypselostoma Benson. II. ANNAMiTicuM Mollendorll'. Pbucson, Annain, GG ; Non-Njuk (Frühstorfer), 6 J ; Tourane (Frülistorl'er). II. BREViTüBA Mollcndorir. Tonkin (FrübstorCer), G8. II. Grosse! L. Mollet. .Montagne de l’Eléplianl, Tonkin, iG, i8. — Subsp. ENDODONTA MollendorlI. Lang-Son (Frübstorfer), G8. II. Bochebruinei Mabille. Tonkin, t8. II. sTRioLATüM Mollendoi'lT. Ile Sainui, goll'e de Siain (Bœbelen), Go. 11. TRANSiTANS MollendorlT Ile Samui, goll'e de Siain (Bœbelen), Go. 11. TR.ANSLUciDUM Mülleiulorn'. Ile Saniui, goll'e de Siam (collect. Dautzcnberg). Gen. Tonkinia Mabille. T. MIRABILIS Mabille. Tonkin, i8. — Ile Kébao, golfe du Tonkin (Frülistorfer). Gen. Clausilia Draparnaucl. G. APiosTOMA Môllendorir. Tban-Moï, Tonkin (Frübstorl'er). G. Ardouiniana llende. llocliers de Nuy-Dong-Nay ; environs de la baie d’Along, Tonkin, iG, 19. — Baie d’Along (Valbelct), 35. G. AüRicoMA Bavay et Daulzenberg. Bégion de Gbo-Ba et des lacs Ba-Bé, Ilaut- Tonkin (Golonel Messager), 3G. G. BABEENsis Bavay et Daulz. Ilots de l’un des lacs Ba-Bé. Tonkin (Messager), 3G. G. BACK VNEKsis Bavay et Daulz. Environs de Bac-Kan, Tonkin (Messager), 3G. G. Bernarbii Pfeiirer. Siam, 2, 7. G. Bii.i.ETi II. Fiscber. l)éo-Ma-Pliuc (1)'' Billet), /19. G. BOLOVENICA Môllendoill'. Boloven, Laos (Bœbelen), G2. B. cALLisïOMA Bavay et Dautz. Lang-Son àThat-lvbé, Tonkin (Messager), 35. G. CAL1.1STOMELLA Bavay et Daulzenberg. Bac-Kan, Tonkin (Messager), 87, 38. ZOOLOGIE 409 G. cAMBOJENSis PfeilTei’. Cambodge, 2. G. cocniNCHiNENSis Pfciffei'. Tourane, 2, 3. G. Goudeini b. et D. Entre Lang-Son et That-Khé, ïonkin (Messager), 35. — Var. MiNOR. Entre Lang-Son et Tliat-Klié, Ilaut-Tonkin (Mèssager), 35. G. Dautzenbergi L. Morlet. Kliam-Keute, Laos (Massie), 73. G. Dautzenbergi Môllendorfi' (non L. Morlet). Tonkin (Frühstorfer). G. DiGHROA Bavay et Dautzenberg. Bac-Kan, Haut-Tonkin (Messager), 36. G. DiPLociiiLus MôllendorlT. Mont Mauson, Tonkin (Frühstorfer), 68. G. Dorri b. et D. Environs des lacs Ba-Bé, Haut-Tonkin (Messager), 36. — Var. CRISTATA B. et D. Même localité. — Var. MINOR B. et D. Même localité. — Var. ELONGATA B. et D. Même localité. G. DUELLA Mabille. Tonkin, 18. — Entre Lang-Son et Tbat-lvhé, Haut-Tonkin (Colonel Messager), 35. G. EUPLEüRA B. et D. Environs de That-Khé, Haut-Tonkin (Messager), 36. G. FALCiFERA Bavaj et Dautzenberg. Entre Bac-Kan et That-Khé, Haut-Tonkin (Colonel Messager), 36. — Subsp. MONTANA Môllendoi’ff. Mont Mauson (Frühstorfer), 68 (sub. nom. falciformis B. et D., subsp. montana). G. Fargesiana L. Morlet, Bavay et Dautzenberg (non Heude). Entre Lang-Son et That-Rlié, Haut-Tonkin (Colonel Messager), 35. G. Freyi Bavay et Dautzenberg. Cbo-Moï, Haut-Tonkin (Colonel Messager), 35. G. GASTRODES Môllendorlf. Mont Mauson, Tonkin (Frühstorfer), 68. G. GASTRUM Môllendorlf. Tlian-Moï, Tonkin (Frühstorfer), 68. — Subsp. VENTRicuLus MôllendorlT. Tlian-Moï, Tonkin (Frühstorfer), 68. G. Gereti Bavay et Dautzenberg. Bac-Kan, Haut-Tonkin (Messager), 87, 38. G. GisoTA B. et D. Environs de That-Khé, Haut-Tonkin (Messager), 36. — Subsp. PLATYLOMA MôlleudorlT. Than-Moï, Tonkin (Frühstorfer), 68. G. Grangeri Bavay et Dautzenhei’g Entre Lang-Son et That-Khé, Haut-Tonkin (Colonel Messager), 35. — Subsp. APiosTOMA Môllendorlf. Than-Moï, Tonkin (Frühstorfer), 68. G. IIamonviluei Bavay et Daiitz. Bac-Kan, Haut-Tonkin (Colonel Messager), 36. 2® Série. — III. Sa MISSION PAVIE 4 10 G. aoHiuDA Mabille. Tonkin, i8. - G. lloussAYi il. Fischer. Üéo-Ma-Phuc et Gao-Baug, Ilaul-Tonkin (D'' Billel), 49- G. Lemyuei b. et I). Environs de Tlial-lvlié, l laut-Tonkin (Messager), 36. — Var. FuscA. Même localité. G. LYPRA Mabille. Tonkin, i8. G. i.YTEOSTOMA Môllendorlï. Tban-Moï, Tonkin (Frnbslorfer), 68. G. MAusoNENsis MôllendorlT. Mont Mauson, Tonkin (Frübstorl'er), 68. G. M EssAGERi Bavay et Dautzenberg. Entre Lang-Son et Tbat-lvbé, Tonkin (Go- lonel Messager), 35. G. MONTANA Müllendorir. Tonkin (Friibslorrer). G. Mounoïi Preill’er (= Massiei L. Morlet). Monts du Laos ; mont de Gbaudoc, Gocliiucbine, 2, 7, i5. — Luang-Prabang (Massie) (Gounillon), 32. G. opiiTiiALMOPiiANA Mabille. Tonkin, 18. — Tonkin (Frübstorl'er). G. oiuENTAi.is Mabille (non von dein Bnscb). Tonkin, 18. G. Paviei L. Morlet. Muong-Laï, Tonkin (A. Pavie), 78; Tban-Moi (Tonkin) (de Morlaincourt) ; (collect. Morlet). G. PLATYLOMA MolleiidorlL Tonkin (Frübstorrer). G. POLYDONA Mabille. Tonkin, 18. G. RiioPALoiDEs MollendorlL lie Madeleine et lie de la Table, Tonkin (Frübs- torl'er), 69. — Snbsp. i.EPTOSPiuA Mollendorir. Ile Madeleine, l’onkin (Frnbstorfer), 69. — Snbsp. MicROTiiYRA Môlleiidorir. Ile de la Table, Tonkin (Frübstorl’er), 69. — Snbsp. KEBAViCA MollendorlL lie Ivé-bao, Tonkin (Frübstorfer), 69. G. uuGiFERA ^lôllendorlL Boloven, Laos (Rœbelen), 62. G. HUMiNiFORMis Mabille. Tonkin, 18. — Tonkin (Frübstorfer). G. sE.MiPOLiTA Bavay et Dautzenberg. Entre Bac-Kan et Tbat-lvbé, Tonkin (Go- lonel Messager), 36. G. STENOTiiYRA Môllendoril'. Ile Ivé-bao, Tonkin (Frübstorl’er), 69. G. Sykesi Bavay et Dautzenberg. Bac Ivan et entre Gbo-Moï et Bac-Kan, Tonkin (Golonel Messager), 36. G. TiiATKiiEANA Bavay et Danlz. Tbat-lvbé, Tonkin (Golonel ÎNIessager), 36. — Var. MiNOR B. et 1). Même localité. ZOOLOGIIî 4i I — Var. OBESA B. et D. Même localité. ' G. THEiusTicA Mabille. Tonkin, i8. G. vANBUENsis Bavaj et Dautz. De Son-La à Van-Bu, Tonkin (D’’ R.Bavay), 35. G. Vatiieleïi Bavay et Dautzcnbcrg. Yan-Bu, Tonkin (D’’ R. Bavay), 35. Famille des Sténogyrides. Gen. Opeas Alljers. O. CARINATA Watteblecl. Long-Xuyen, Gocblncbine, 17. O. Fagoti Mabille. Tonkin, 18. — Bac-Kan et Tbal-Klic, Tonkin (Messager). O. filiforme MüllcndorlT. I. Samni, golfe de Slain (Rœbclen), Co. O. GRAciLis Ilutton. Bangkok, 7. — Haipbong (Doit); mont Souten (A. Pavie), 70; Tourane, Annam, 66 ; lie Samni, golfe de Siam (Rœbclen), 60. 0. HEDEius Mabille. Tonkin, 18. 0. Henrici Anccy. Luang-Prabang (Gounillon), 32. 0. PANAYENSis PfeilTei' (= snbnla anct. non Pl'oiiTer). Bangkok, 7. — Pnom-Penb (A. Pavie), collect. Morlet; Saigon (collect. Eudel) ; llaut-Tonkin (Messager). 0. TURiucuLA vonMart. Ayoutia, Siam, 7, 9. — Muok-Lck, Siam (Frübstorfer). Gen. Glessula Albers. G. Paviei L. Morlet. Muong-Lai, Tonkin (A. Pavie), 73. Gen. Spiraxis G. B. Adams. S'. ERECTus Benson. Ayoutia, Siam. S. (Euspiraxis) mira Gredler. Bac-Kan, Tbat-Klié et Pbi-MI, Tonkin (Messager). S. Pfeifferi Menke. Tourane, Annam, 2. Gen. Subulina Beck. S. Servaini Mabille. Tonkin, 18. — Lakbôn, Laos (Dugast). 4i2 MISSION PAVIE Famille des Succinéides. Gen. Succinea Drapamaud. S. cociiiNCHiNENSis Pfeiffci'. Forets entre Rayong et Petriou, Siam ; Cambodge (A. Pavie), Saigon, Cocliinchine, 2, 9, 10, ii, 16. S. iMBRiCATA llochebrnne (Ampliibulima). Cochincbine, i5. S. SEMtsERiGA Gould. Bords du Mé-Kliong, Cambodge, i5. S. TENELLA A. Moi'elet (= tennis A. Morelet, i865, non tenais Gundl., i858). Srakéo, Siam (A. Pavie), Cochincbine, 9, 16. Famille des A^aginulides. Gen. Vaginula Férussac. V. Bocourti Rochebrune (Veronicella). Bangkok, Siam, i5. V. ciiAUDOCENSis Bocliebr. em. (Veronicella). Monts de Chaudoc, Cochincbine, i5. Y. Crosseana Mabille et Le Meslc. Saigon, ii. V. Frühstorferi Collinge sp. (\ eronicella). Monts Mauson, Tonkin (Frülistor- fer), 43. V. Hasselti E. von Martens. Bangkok, Siam, 7. V. IIenneyi Simrotb. Cambodge, 76. V. niMERTA Collinge (Veronicella). Mont Mauson, Tonkin (Frülistorfer), 43. V. siAMENSis E. von Martens. Pexaburi, Siam, 7. V. TiTANOTONA Bocbcbrune (Veronicella). Cochincbine, i5. V. TouRANENSis Soulcyct. Touraiie, Annam, 3. Famille des Auriculides. Gen. Auricula Lamarck. A. AURis-JuDÆ Linné (— dactylus PleilTer). Siam; Bien-lloa, Cochincbine, 9, 18. — Kainpot, à Rompong-Soin, Cambodge (A. Pavie), collcct. Morlet. ZOOLOGIE 4i3 A. auris-Midye Linné. Golfe de Siam ; de Hatien à Rampot, Cambodge (A. Pa- vie), Tonkin, i6. — Bangkok (collcct. L. Vignal) ; Kompong-Som (collecl. Morlet). A. ciiiNENsis Pfeiffer. Baie d’Along, Tonkin, lO. i8. — Yen-Lap, Ouang-Yen et Haiphong, Tonkin (Doit) ; Cua-Quen, Annam (collecl. Morlet). Gen. Auriculastra von Martens. X. siNicA Môllendorlf. Quang-Yen, Toidcin (Dorr). Gen. Cassidula Férussac. G. ALius-FELis Linné. Siam ; Baria, Cochinchine, 9. Rampot, Cambodge (A. Pavie) (collect. Morlet) ; Quang-Yen et Yen-Lap, Tonkin (Dorr). G. MusTELiNA Desliajes (= nucléus L. Morlet, non Martyn). Golfe de Siam ; de Bangkok à Rampol (A. Pavie), iG. — Marais du Cambodge (collect. Morlet) ; Ile Ré-bao, golfe du Tonkin (Dorr). G. PLECOTREMATOÏDES Môllendorff. Baie d’Along (Dorr). Gen. Plecotrema H. et A. Adams. P. PUNCTIGEUUM A. Adauis. Siam ; marécages près de l’emboucbure du ^ aïco, Cochinchine, 9, 10. — Quang-Yen et Dong-Trieu, Tonkin (Dorr). P. siAMENSE A. Morelet. Littoral du Siam, 9. Gen. Melampus Montfort. M. GAFFER Rrauss. Poulo-Condore (collect. André). M. FASciATus Deshayes. Saigon, Cocbincbine, 9. — Tourane, Annam (Dorr). ?M. Fuscus Rüster (castaneus Mühlf.). Arrondissement de Baria, Cocbincbine, i 1. M. siAMENSis E. von Martens. Pexaburi et Bangkok, Siam, 7, 9. Gen. Scarabus Montfort. S. PLicATus Férussac. Marécages de Pexaburi, Siam, 9. S. ïRiGONus Troschel. Marais de Tuck-Laak, Cambodge (A. Pavie); Saigon, Cochinchine, i5, 16. Famille des Limnaeides. Gen. Liimnæa Lamarck. L. AMYc.DALus Troscliel. Cocliinchine, i5. L. ANNAMiTicA Wal tcblcd. Environs de Une, Annam ; arroyos de Dong-Song et de Lang-Son, Tonkin, i(), 17. — (lnang-\cn et Scpt-Pagodes, Tonkin (Doit); lit du Song-lvuei-Clicnm, à Dong-Si (I)'' Billot), /ig; environs de Cliu, Tonkin (collect. Morlcl); Tniang-Prahang, da. L. CuossEANA Mabille et Le !\Iesle. Pnoin-Penb; Molli-Kasa, Cambodge ; Mytho, Gocliinchine, ii, 16. L. DISCRETA Mabille. T onkin, 18. — Ilaipliong, Tonkin (Doit). L. Hagenmülleri Mabille. Tonkin, 18. L. JAVANICA van llasselt. Siam; Cambodge, 9. L. spadicea a. Morelet. Bangkok; Saigon, 9, 10. — Dans le Ménani-Ping et ses marais, à Xieng-^Iai, Laos occidental (collect. Morlct) (A. Pavie), 70. Gen. Planorbis Guettard. P. coNFusus Bocliebrune (compressas llntton, i834. non Micliand, i83i). Bangkok, 9, i5. — Long-Xuyen, Cocbincliine (Dorr). P. (Segmentina) mcoELUs A. ^lorelet (llolix). ^larécages d’Ayoutia, Siam, 9, i5. P. Doruianus Wattebled. Arroyo de Long-Xuyen, Cocbincliine, 17. — Thuan-An et Hué, Annam (Dorr). P. ExusTus Dcsbayes. AVatana et rivière de Patrang, Siam; Pnoin-Penb ; Sndon (A. Pavie); Alotb-kasa, Cambodge; Saigon; Ivulao-Tay, Coebincbine, 7, 9, 10, ii, 16. — llant-Bassac, Cambodge; plateau de Xieng-Alai et Alénam-Ping, Laos occi- dental (collect. Alorlet) (A. Pavie), 70; Alnok-Lek, Siam (Fri'distorrer). P. Pierre: Bochebrune. Mé-lÂliong; rivages du lac Tonlé-Sap, Cambodge; Co- cliinchine, i5. P. SAiGONENSis Crossc et Fischer. Alarccages de Saigon, Gocliinchine, 10. ZOOLOGIE 4i5 PROSOBRANCHES Famille des Nassides. Gen. Canidia H. et A. Adams. I G. Bocourti Brot. Kompong-Kol, rivière de Battambang (A. Pavie) ; Pexaburi, Siam ; Grand-Lac Tonlé-Sap ; Preck-Scholl, Cambodge, 12, i5, 16. G. CAMBOJiENsis Rceve. Environs de Balianibang; bords de la rivière Rayong, Siam: lac Tonlé-Sap, Cambodge (A. Pavie), g, ir, iG. G. Dorhi Wattcbled. Lagune de Ivao-IIai, Annam, 17. ?G. FuscA H. Adams. Cambodge (d’après H. Adams). G. FusiFORMis Deshayes. Ile de Ga-Lognieu, dans le Mé-Kbong, Cambodge, 10, i3. G. Haraiandiana Rocliebrunc. Pexaburi, Siam; Preck-Scboll, Cambodge, i5. G. Helena Meder. Battambang, Kah-Sutine, Pnom-Penli ; Prey-Sieng; torrents de la province de Rompong-Soaï ; marais du Grand-Lac, Oudong, Cambodge (A. Pavie), 7, 9, 10, II, iC. — Bangkok (collect. L. Vignal) ; Long-Xuyen, Gochincliine (Dorr) ; Nam-Pak et Nam-llou, allluents du Mé-Ivhong, Laos (Massie) ; Klione, sur le Mé-Kliong(D''R. Bavay) ;Nam-Levay, alïluentdu Nam-Moun (Dugast) ; Luang- Prabang (Massie): vallées du Sé-San et du Sé-Bang-Khan, Laos (Dugast); rivière Ménam-Ping et Xieng-Mai (collect. Morlet) (A. Pavie), 70. G. JuEUENi Deshayes. Ile Ca-Lognieu, Cambodge, 10, i3. — Mé-Rbong, à liau- teur de Sambor (Dugast). — Var. BIZONATA Desliayes. Mé-Rhong. — Var. Broti Deshayes. Mé-Rhong. G. Paviei L. Morlet. Rapides de Sambor, Mé-Rhong, Cambodge (A. Pavie). 16. G. SCALARINA Dcsliaycs. Ile de Ca-Lognieu, Cambodge, 10, i3. — Mé-Kliong, à hauteur de Sambor, Cambodge (collect. Morlet) (A. Pavie). G. STOMATODOHTA Rochebrune. Pexaburi, Siam; Preck-Scholl, Cambodge, i5. G. TENUicosTATA Bi’ot. Pexabui'i, Siam; Preck-Scholl, Cambodge, 12, i5. G. T11EMINCK.1ANA Petit de la Saussaye. Rompong-Rol, rivière de Battambang, Mé-Rhong, Cambodge (A. Pavie), 16. 4i6 MISSION PAVIE Famille des Cérithiides. Gen. Lampania Gray. L. zoNALis Bruguière. Baie d’.Vlong, Tonkin, lo. — Thuan-An, Annam (Dorr) ; Mé-Khong (collccl. ^lorlet). Bivièrc Noire (A. Pa\ie), 70. Gen. Potamides Brongniart. P. FLUviATius Poliez et Micliaud. Tributaires du golfe de Siam (A. Pavie) ; Cochin- cliine; Lagune de Thuan-An, Annam, i5, iG. — Tourane, Annam (collect. Morlet) : rivière de Lac-Tray, Ilong-Bi, (duang-Aen, Aeu-Lap et Ilaipliong, Tonkin (Dorr). — \ ar. EuuvPTEiiA A. Adams. Golfe de Siam (A. Pavie); Tonkin, iG. S. gon. Terebralia Swainson. P. suLCATUs Boni. Poulo-Condore; baie d’Along, Tonkin, 10, ii. S. gen. Telescopium ÏMontfort. P. TELESCOPIUM Liiiiié (= Telescopium fuscum Sclium.). Siam (collect. L. AAgnal). S. gen. Cerithidea Swainson. P. Foiîtunei a. Adams, llaipbong et Quang-ATn, Tonkin (Dorr). P. oDTUsus Lamarck. Tributaires du golfe de Siam (A. Pavie); Poulo-Condore; Baria, .Mytlio, rivière de Saigon, Long-Xuyen, Cocbinchinc, 7, 10, ii, i5, iG. — Lai-Gliau, 'ronkiu (Dugast) ; Bacli-Gia, Cocbincliine (Dorr). P. luiizopoRAUUM A. Adams. A'en-Lap et Quaiig-A'en, Tonkin (Dorr). P. TONKiNiANüs Mabille. Tonkin, 18. — Aeu-Lap, Quang-A^en, Haipliong et Iluong-Bi, Tonkin (Dorr). S. gon. Aphanistylus P. Fischer. P. iMüüeleti Wattebled. Thuan-An, rivière de Ilué, Annam, 17. — Dong-Trieu ; llaipbong, Tonkin (Dorr). P. SINENSIS Pbilippi. Tonkin, 18. — Dong-Trieu, llaipbong, Tonkin (Dorr). ZOOLOGIE 4 17 Famille des Melaniides. Gen. Melania Lamarck M. ASPERATA Lamarck. Tourane, Annam, i5. — Kam-Mon, bassin du Nam- Kacling, Laos (A. Pavie), 70. iM. Aubuyana Ileude. liaut-Tonkin, diverses localités (D’’ Billet), 49- M. Beaumetzi Brot. Environs de Tlian-^loï, Tonkin, 12, ig. M. CANCELLATA Beiisoii. Poulo-Coiidore, i5. M. ciTRiNA Brot. Siain (A. Pavie), iG. M. ciTRiNoiDEs Brot. Siaiii, 12. M. coARGTATA Laïuarck. Gocliincliine, i5. M. CRENUEATA (Glicmnitz) Desliayes. Tourane, Annam, i5. M. CYLiNDRUs Brot. Siaiu, 12. i\I. Dautzenrergiana L. Morlet. Baltambang; Rompong-Toul, Gambodge (A. Pavie), 16. M. DENTicuLATA Lca. Stung-Doutii, Kassan-Pno, dans une des sources de la rivière Mongkol-Boi'ey, le Slung-Tepedey, Gambodge (A. Pavie), 16. M. DiADEMA Lea. Tourane, Annam, i5. M. D uGASTi L. Morlet. Dans le Nam-Si, allluent du Nam-]\loun, province d’Ou- bone, Laos (Dugast), 74. M. F ORESTiERi Grosse et Fischer. Vallée du Mé-Kbong (Molleur), 70; Gambodge, 44- M. GEMMULATA Bccve [= pegueusls L. Morlet (non Benson)]. Goebinebine, 9. M. Grangeri Waltebled (== Paviei L. Morlet). Slam; Rab-Sutine: Mongkol- Borey; bords du Mé-Rbong, Gambodge (A. Pavie); Long-Xuyen, Gocliincliine; Loc-Nam, Tonkin, 12, 16, 17. M. Hamonvili.ei Brot. Environs de Tban-Moï, Tonkin, 12, 19, 4G. M. IIousEï Lea. Rorat, rivière Takrong, Siam, 6. M. iNFRAcisA A. Morelet. Arroyos des environs de Saigon, Goebinebine, 9. M. iNsoLiTA Brot. Siam. M. J ULLiENi Desbayes. Mé-Rbong; rapides de Prec-Ompil, Gambodge (A. Pavie), 10, i3, 16. M. RAOiiAiENsis Wattebled. Lagunes de Rao-IIal, près Hué, Annam ; Dong-Song, Tonkin, iG, 17, G4- 2® Série. — III. 53 MISSION PAVIE /,i8 M. L.vTEiuTi.v Lea. Environs de Dong-Song (Tonkin), i6, i8. — Rivière Ménam- Pin à Xieng-Mai, Laos occidental (A. Pavie), 70. iM. Lemyiîei L. Morlcl. Cambodge (A. Pavie), 6. _M. MiKüTissiM.v altebled. Environs de Tliuan-An, Annam, 17. M. PYRAMis Ikmson. Ménam-Ping à Xieng-Mai et ses allluents; plateau de Xieng- Mai (A. Pavie), 70. Source chaude de Ikng-Phra, cote du golfe de Siam (A. Pavie) (collect. du Muséum). M. RECTA Lea. Songlu, Gocbincliine, i5. M. REUUGTA Bavay et Dautzenberg. Rivière Song-Ki-Rong près de That-Khé, llaut-Tonkin (Colonel Messager), 87, 38. M. ScnoMiîURGKi (llanley) Reeve. Siam; Pnom-Penb; Mongkol-Rorey, Prec- Tbenot, environs de Rompong-Toul ; Rampot; torrentsdelaprov.de Rompong-Soaï, Cambodge (A. Pavie), île Culao-Tay, prov. de Mytbo, Cochinchine, 9, 10, 1 1, 16. M. sEMicANCEi.LATA A'on deiu I3uscli. Poulo-Condoie, i5. M. SEMiGRANosA voii deiu Ruscli. Soiuboi’, Cambodge, i5. M. siAAiENsis Brot. Rabeng, au Nord du Siam, 12. — Var Vallée du Mé-Rliong (Molleur), 70. M. spiNULOSA Lamarck. Siam ; rives du Stung-Dontri à Rassan-Pno, Cambodge (A. Pavie) ; rivière de Tourane, Annam, 9, 16. — Rivière de Ménam-Ping de Ra- beng à Xieng-Mai ; plateau de Xieng-Mai (A. Pavie), 70. M. suBCRENUEATA Wattcbled. Arroyos des environs de Hué, Annam, 17. M. suiîGYLiNDRiCA Bi'ot. Eiivirous de Cliu et de Loc-Nam, Tonkin, 16. M. SwiNiioEi IL Adams. Environs de Cbu et de Loc-Nam, Tonkin, iG, 18. M. TouRANENsis Soulcyct (ciu.) . Rivièic de Tourane, Annam, 3, 9. M.' TRisTis Reeve. Poulo-Gondore, i5. .M. TüBERcuLATA Müllei'. Poulo-Coudore ; Tourane, Annam, i5, 16. — Rivière Ménam-Ping et ses marais à Xieng-Mai (A. Pavie) ; plateau de Rammon dans le bassin du Nam-Rading, Laos (A. Pavie), 70. M. vARiABiLis Benson. Ménam-Ping, de Rabeng à Xieng-Mai, plateau de Xieng- Mai (A. Pavie), 70. — Xar Luang-Prabang, 32. M. Verbegki Ifüttger, var. tonkiniana. Environs de Dong-Song et de Lang-Son, Tonkin, iG. M. viRGULATA Féiussac, var. Battambang, et Stung-Dontri, à Rassan-Pno, Cam- bodge (A. Pavie), iG. Gen. Faunus Montfort. F. ATER Linné. Poulo-Condorc, i5. Famille des Littorinides. Gen. Cremnoconchus Blanford. .G. Messager: Bavay et Daulzenberg. Dans le Song-Ki-Kong, près de Tliat-Klié, Haut-Tonkin (Colonel Messager), dÿ, 38. Famille des Hydkobiides. Gen. Bithinia Gray. B. CiiAPERT L. Moi'let. Environs de Dong-Song et de Lang-Son, Tonkin, iG. B. Dautzekbergiana Watlebled. Environs de llué, Annam, 17, 66. B. GOiNioMPiiALA A. Morelcl. Grand-Lac Tonlé-Sap, Mé-Kbong, Cambodge (A. Pavie). Tay-Ninb, Cocbincbine, 9, 10, 16. — Ménain Ping, entre les rapides etXieng- Mai, plateau de Xieng-Mai (A. Pavie), 70. B. L.EVIS A. Morclet. Siam ; Tvompoiig-Som ; Tap-Cbéang ; Pnoin-Pcnb, Cam- bodge (A. Pavie), 9, 16. — Entre les rapides et Xieng-Mai ; plateau de Xieng-Mai (A. Pavie), 70. B. Morleti Wattebled. Environs de Hué, Annam, 17 ; — Plateau de Xieng- Mai, Laos (Gollect. L. Morlet). B. siAMENsis Lea. Rivière Takrong, Siam, 6. — Entre les rapides et Xieng-Mai, ruisseaux du plateau de Xieng-Mai (A. Pavie), 70. B. STRiATULA Benson. Cambodge, ii. B. suBGARiNATA M atteblcd. Environs de Hué, Annam, 17. — Pbuc-Son (Früb- storfer), 66. B. TRUNCATA Souleyet. Siam, 7. Gen. Wattebledia Crosse. W . Crosseaka Wattebled (Bytbinia). Long-Xuyen, Cocbincbine, 17. MISSION PAVIE '( 2 3 Geii. Stenothyra Benson. S. OECOLLATA Wattchlccl. liOng-Xuycii , Cocliincliine, 17. S. DoruuANA \\ alloblecl. Long-Xnycn, (locliinchinc, 17. S. iiYiîocYSToiDEs Bavay. klionc, clans les rapides du Mé-Kliong (Levay), 33. S. Messageiu lîavay el Daut/enherg. I5ac-kan, Ilaut-d’onlvin (G' Messager), 37, 38. S. MONiLiFERA Bciison. Marécagcs clu Yaïco, à son cmhoucliure, Cocliincliine, 9, 10. S. TO.YKiMANA L. Morlct. Eiiviroiis de Dong-Song, Tonkin, if), 18. Geti. Hydrobia Hartmann. II. (?) Avonneana Waltcbled. Long-Xuyen, Coebinebine, 17. Gen. Pachydrobia Crosse et Fischer. P. Beutini Poirier. Iles de kong, Cambodge, i4. P. BBEvis Bavay. klione cl Lakliôn sur le Mé-kbong, dans les rapides (Levay), 33. P. DUBiosA Poirier. Iles de koug, Cambodge, i4- P. ELOVGATA Bavay. kbonc cl Lakliôn, dans les rapides du Mé-Kliong (Levay), 33. P. FisciiERiAKA Poirier. Iles de kong, Cambodge, i4- P. IIabmanui Poirier. Iles de Kong, Cambodge, i4- P. pabadoxa Crosse et Fischer. Mc-Kliong, Sambor, Cambodge (A. Pavie), 10, I 4 , 16. P. PABVA Lea. Bangkok ; Ballambaug, Siam : Preck-Scboll, Mc-Kboug, Cam- bodge (A. Pavie), 6, 9, i5, iG. — Loug-Xuyeu, Coebinebine (Dorr). P. PELLUCiDA Bavay. kbone et Lakliôn, rapides du Mé-Kliong (Levay), 33. P. scALABioiDES Poli'ier. Iles de kong, Cambodge, i4- P. spiNOSA Poirier. Iles de kong, Cambodge, i4- — Hc Demi, Bassac (collect. Alorlet). P. sui.CATA Bavay. kbone, dans les rapides du Mé-kliong (Levay), 33. P. VAiuABiLis Poirier. Iles de kong, Cambodge, i4- Gen. Hydrorissoa Bavay. IL ELEGAvs Bavay. kbone, dans les rapides du Mé-kbong (Levay), 33. IL Levayi Bavay. kbone, dans les rapides du Mé-kliong (Levay), 33. Gen. Lithoglyphus von Mülilfeldt. L. ïONKiNiANUS lîavay cl Daulz. l'Iial-Klic, J laul-Toukin (Col, Messager), 87, 38. Gen. Jullienia Crosse et Fischer. ,1. ACUT.v Poirier. Mé-Kliong, Cainhocige, i4- — Mé-lvlioiig, à Sambor, collecl. Morlcl (A. Pavie) ; Khonc et Lakiiùn, dans les rapides du Mé-Kliong (Levay). J. cosTATA Poirier. Rapides de Sandjor, iMc-Kliong, Candjodge (A. Pavie), i4, r6. — Kl lone, dans les rapides du Mé-Kliong (Levay). J. ri.AVA Desliayes. l^e Mé-Kliong, au-dessus de Koko ; rapides de Prec-Oiupil, Cambodge, 10, i3. J. Haumandi Poirier. Rapides de Sambor, Mé-Kbong, Caïubodge (A. Pavie), i4, lO. — Kl louc, dans les rapides du Mc-Kbong (Levay). J. NODULOSA Poirier. ^Ic-Klioug, Cambodge, i/i. — Kboue, dans les rapides du Mé-Kbong (Levay). J. TRicosT.ATA Desliaves. Rapides de Prec-Ompil, Cambodge, 10, i3. (len. Lacunopsis Desliayes. L. couoNATA Ravay. Kboue et Lakbon, dans les rapides du Mé-kbong (Levay), 33. L. Dugasti L. Morlct. Nam-Pak, l^aos (Dugast), 72, 74 ; Luang-Prabang, 82. L. GLOI50SA Poirier. Mé-Kbong, Cambodge, i4. — Mé-Kbong Sambor, collect. Morlet (A. Pavie). L. IIarmaindi Poirier. Mé-Kbong, Cambodge, \4- — Kboue, dans les ra[)ides du Mé-Kliong (Levay) ; roebers de Ban-Koum (Levay) ; Mé-Kboug à Sandior, collect. Morlet (A. Pavie). L. JuLi.iENi Desbayes. Mé-Klioug, à bile Ca-Loguieu, Cambodge, 10, i3. — Mé- Kbong, h Sambor, collect. ÎMorlel (A. Pavie). L. Levayi Bavay. Kaug-Koum, rapides du Mé-Kliong (Levay), 33. L. M ASSiEi Bavay. Rochers de Kang-Koum, rapides du 41é-Kbong (Levay), 33. L. MOAODOA’TA Desliaycs. Mé-Kliong, Ile Ca-Loguieu, Cambodge, 10, i3. — 4Ié- Khong à Sambor, collect. Morlet (A. Pavie). L. spii.'EiucA Bavay. Kboue et Lakbôu, rapides du Mé-Kliong (Levay), 33. L. vENTRicosA Poli’ier. Mé-Klioiig, Cambodge, i4. — Rapides du Mé-Kboug, à Sambor, collection L. Morlet (A. Pavie). MISSION PAVIE 22 Famille des Paludikides. Gen. Chlorostracia J. Mabille. G. Bocouuti Mabille. Pexaburi, Siani, i8. G. BounGuiGKAïi Mabille. Pexaburi, Siam, i8. G. JoussEAüMEi Mabille. Pexaburi. Siam, i8. G. ^Iassiei L. Morlet. Rivière Nam-1 lou, Laos (Massie), 72, 73. Gen. Paludina Lamarck. P. ÆRUGiNosA Beeve (= quadrala Benson). Ivampol,, Gambodge (A. Pavie); rizières du Tonlcin, ili. — A^ar Tay-Binb près de Sept-Pagodes, Tonkin (Lemoine), 70. P. AMPUi.mi-’ouMis Souleyet. Tourane, Aunam; environs de Gbu, Tonkin, 3,9,16. — Luaug-Prabang, 02 ; Pbuc-Son, Annam (Frübstorfer), Long-Trua, Haipbong, lie Ivébao, Tonkin (l)orr); Aban Bu, Tonkin (D'' R. Bavay), Aluong Bon (A. Pavie). P. UENGAi.ENsis Lamarclv. Srakco, Siam (A. Pavie) ; Alotb-lvasa, Gambodge ; Saigon; Gliu, Tonkin, 9, 10, ir, i6. — Alénam-Ping à Xieng-AIai (A. Pavie), 70. P. ca:uiîodjensis Alabille et Le Alesle. Alolb-lvasa, Gambodge, ii. P. cuALANGUENSis Dcsliaycs. Ayoulia, Siam; rivière de Patrang, Siam; marécages de la côte du goll'ede Siam; Péani-Gbelang ; Kompong-Som, bords du lac Tonlé-Sap, Gambodge (A. Pavie), 10, i3, lO. — De Bassac cà Siempang (collect. Alorlel) ; Ivampol, Gambodge, (collect. Alorlet) (A. Pavie); vallées du Sc-Sanc et du Sé-Bang- Ivbaiie, Laos (Dugast) ; Bou-Kiou, Nam-llou, Laos (Alassie). P. cociiiNCiiiKENSis A. Morelct (= ciliata Reevc). Pays des Sliengs, Gocbincliine, 9. — Eml)ouclmre de la rivière de Pursat, Gambodge, collect. Alorlet (A. Pavie). P. Danieli L. Alorlet. Prcc-Tliénot, Gambodge (A. Pavie), 16. P. DücniEiu IL Fiscber. Rivière Song-Ri-Kong cà Déo-Gat (1)“' Billet), 49; Tliat- Kbé, Bac-Ivan et Gao-Bang, Ilaul-Tonkin (Golonel Messager) ; Nan, Lcvos occidental, (collection AlorlctA (A. Pavie). P. Eyuiesi a. Morelet. Environs de Battambang; Sud du lac Tonlé-Scap, Krang- Ghomnés, près Piiom-Penli ; Oudong, Gambodge (A. Pavie), 9, 10, ii, 16. P. Ehaueneeldi a. Alorclet (= Ingcallsiana Reeve, non Lea). Bangkok ; Gbu, Tonkin, 9, 16. — Entre les ra])ides et Xieng-AIai (A. Pavie), 70; Nong-Kay, Alé- Kliong (collect. Alorlet) ; de Bcassac à Siempang (Dugast) ; rivière Alénam-Ping et ZOOLOGIE 4 23 ses alllueals ; plateau de Ivammoii, bassin du Nam-Ivading, Laos (collect. ÎMorlct) (A. PaYie) ; Nam-Si, province d’Oubone (Dugast) ; Lakbone (Massie) ; vallées du Sé-Sanc et du Sé-Bang-Klian, Laos (Dugast) ; Luang-Prabang (Massie). P. FüLVA Reeve. Siam ; Cambodge, 9. — Vallée du Mé-lvliong, Laos (Dugast) ; Luang-Prabang (Massie); Chu, Tonkin (coll. Morlet) ; Nam-Hou (Massie). P. Gassiesi (Hanley mss) Frauenfeld. Annam, 21. P. Hainesiana Lea (= Lamarcki Desbayes). Siam; Mé-Kliong à Pile de Ca- Lognieu, Cambodge, 6, 9, 10, i3. — Nam-Si, province d’Oubone et vallées du Sé- Sane et du Sé-Bang-lvbane (Dugast) ; Luang-Prabang (Massie) ; Ile du Bonheur, golfe du ïonkin (Abbé Chevillard). P. Ingallsiana Lea. Siam; Moth-Kasa, Cambodge; Saigon, (i, ii. — Xieng- Mai (A. Pavie), 70. P. JAVANICA von dcm Busch. Srakéo, Siam; Cochinchine (A. Pavie), 9, iG. P. JüLLiENi Deshayes. Mé-Khong, ile de Ca-Lognieu, Cambodge, 10, i3. P. Kmeriana L. Morlet (= Paludomus conicus L. Morlet (olim.), non Gray). Prec-ïhenot, à Rompong-Toul, Cambodge (A. Pavie), 16. — Rompong-Ratli, Cam- bodge, collect. Morlet (A. Pavie). P. Lagrakdieuei Bavay. Rhône, Mé-Rhong (Levay), 34; Nam-IIou (Massie). P. LAOsiENSis L. Morlet. Muong-Rié ; Muong-Yang-Louong ; marais du Mé- Rhong, rive droite à hauteur de Xieng-Houng, Laos; Muong-Bou, Tonkin (A. Pavie), 72, 73. — Mare du Banyan à Cao-Bang, Ilaut-Tonkin (D'’ Billet), 49- P. LAPiLLouüM Heude. Rivière Song-Bang-Giang, Haut-Tonkin (D’’ Billet), 49. P. LEGYTHOïDES Bensoii. Motli-Rasa, Cambodge, 11. P. LURiDA A. Morelet. Saigon, Cochinchine, 9, 10. ? P. Martensi Frauenfeld (= cingulata von Martens, non Matheron). Siam, 7. P. Moreleïi Deshayes. Rivages et sables du Mé-Rhong, avant le premier rapide; au-dessus de Pnom-Penh ; Rampot, Rompong-Toul, Cambodge (A. Pavie), 10, i3, 16. — Plateau de Xieng-Mai (A. Pavie), 70 ; Nam-Si, province d’Oubonc, Laos (collect. Morlet) ; Nam-Him-Boun, Laos (collect. Morlet). P. Paviei L. Morlet. Rampot, Cambodge (A. Pavie), 16. P. POLYGHAMMA voii Mai'tens. Siam, 7, 9. — Rivière Ménam-Ping à Xieng-Mai ; entre les rapides et Xieng-Mai et plateau de Xieng-Mai (A. Pavie), 70. P. POLYZONATA Frauenfelcl. Rizières de tout le Tonkin; environs d’IIanoï, Tonkin, 16, 18, 19. — Rizières de Tourane (collect. Dautzenberg) ; environs de Chu, Ton- kin (collect. Morlet), Haiphong, Tonkin (Dorr) ; Long-Trua, Tonkin (collect. Moi'- let) ; Thuan-An ; Vi-Loai ; Dong-Trieu et marais des environs do Hué, Annam MISSION PAVIE (Doit) ; Naiii-Si, l^aos (collecL Morlel) ; Sept Pagodes cl Lang-Son, Tonkin (col- lecL Morlel) ; dans le Tay-lîinli près Sepl Pagodes (Lemoine), 70. P. IIattei Crosse el Fischer (= Franenfeldi Deshayes, non A. Morelol). Bancs de saille el alllnenis du Mé-kliong ; Pnoin-Pcnh ; Puin-Po-Bang, Cambodge (A. Pavio), lü, i3, lü. — llanl-Bassac, Cambodge (collecl. Morlel); Grand l^ac Tonlé- Sap (coll. Nicollon) ; marché de Saigon (l)orr) ; environs de Clin, Tonkin (coll. Morlel); P. Saiuxæ L. Morlel. Rivière de Srakéo, Siam (A. Pavie), 16. P. siAMENSis Francnfeld. Siam, 21. — ? Plalcau de Xieng-Mai (A. Pavie), 70 ; ? Menam-Ping, Laos occitl., collecl. Morlel (A. Pavie). P. SiMONis Bavay. Ivbone, Mé-Kliong (Levav), 3/). 1*. SPECIOSA Desbayes. Prec-Tbenol ; Kampol ; rivière de Péam-Cbelang ; bords du -Mé-Kliong, Cambodge (A. Pavie), 10, i3, i(i. P. spii.'Eiucur.A Desbayes (= llainesiana Beeve, non Lea;'). Siam; bancs de sable du Mé-lvbong, on remonlanl le lleuve depuis Pnom-Penb, Cambodge, 10, i3. P. SwAiKsoKiANA Lca. Siaiu, G. P. Tuomsom L. Morlel. Marais de la cote du golfe de Siam, Cambodge (A. Pavie), iG. P. Tiranti L. Morlel. Kampol; Sré-Ombell, Cambodge (A. Pavie), iG. — A'al- lées du Sé-Sane cl du Sé-Bang-Kbaue, Nong-Kay, Laos (collecl. Morlel). P. TuocnoïuES von Maliens (= nmbilicala Beeve, non Lea). Bangkok; Pexaburi ; Ayoutia ; rizières île Slung-Patrang, Siam ; entre Pnom-Penb et Kompong-Tonl, Cambodge (A. Pavie), rizières du Tonkin, 7, 9, iG. — Ménam-Ping et ses alllnenis, 70 ; Xieng-Mai, Laos occidental (A. Pavie), 70. 1’. TURisiNATv Desbayes. Mé-kbong, ilc de Ca-Lognicu, Cambodge, 10, i3. — Mé-Kbong à Sambor, colleclion Morlel (A. Pavie). P. uMRiLicATA Loa. Bivièi'c Takrong, Siam, G. — ? Rivière .Ménam-Ping à Xieng- Mai ; entre les rapides el Xieng-Mai, Laos occidental (A. Pavie), 70. P. ViGiNESi .Inilicn. Pelilcs rivières du Cambodge ; Mé-Kbong, près de Pile Ca- Compung, Cambodge, 10, i3. — Forèls du Ménam-l'ing (A. Pavie), 70 ; environs de Saigon. Cocbincbinc (Dorr) ; Ile Demi, en face de Bassac (collecl. Morlel). Famille des V.vlv.vtides. Gcn. Valvata O. F. Müller. V. MiNUTissiMA Watteblcd. Long-Xuyen, Coebinebine, 17. Famille des Ampullariides. Gen. Ampullaria Lamarck. A. Begini L. Morlet. Mé-Khong, Cambodge (A. Pavie), i6. — Ile du Bonlieur, golfe du Tonkin (Abbé Chevillard). A. BouNEENSis Phllippi. Bangkok ; Battambang (A. Pavie) ; Motb-Kasa, Pnom- Penb, Cambodge; Fleuve Rouge près de Ilauoï, Tonkin, 9, ii, 16, 19. A. Brohakdi A. Granger (= A. polita monstr., teste Smith), 53. A. CALLisTOMA A. Morclet. Battambang, Cambodge, 9. ? A. cELEBENSis Quoy et Gaimard. Siam, 7. ?A. coNiCA (Gray) Wood. Siam ; Saigon, Cochinchine, 9. A. DEcocTA Mabille. Tonkin, 18. A. GLOBOSA Swainson. iMarécages du Ménam, près Bangkok, Siam, 7, 9. A. GuÀciLis Lea. Siam ; province de Kompong-Soai, Cambodge, (), 10. ?A. Grukeri Philippi. Motb-Kasa, Cambodge, ii. ?A. MALABARiCA Pliilippi. Mé-Klioog, Cambodge (A. Pavie), iG. ?A. Metcalfei Reeve. Preck-Sclioll, Cambodge; Songlu, Cocbincbine, i5. A. Pesmei L. Morlet. Rivière de Srakéo, Siam (A. Pavie), 16. A. POLITA Deshayes. Preck-Scboll ; Pnom-Penh (A. Pavie); Motb-Kasa ; province de Kompong-Soai, Cambodge ; Hanoï, Tonkin ; tous les cours d’eau du Tonkin, 7, 9, 10, II, i5, iG, 18, 19. — Bangkok (collcct. A ignal) ; Touranc, Annam (Frübs- torfer) ; Long-Xuyen, Cocbincbine (Dorr) ; Ménam-Ping, collect. Morlet (A. Pavie), 70 ; Lang-Son et Sept-Pagodes, Tonkin (collcct. Morlet), 70 ; Muong-Kong, Mc- Kbong (D'' R. Bavay); île du Bonheur (Abbé Chevillard); environs de Cbu, Tonkin (collect. Morlet); Som-Say, affluent du Song-Om, Tonkin (Dorr); Ilaipbong (Dorr); Xieng-Maï, collect. Morlet (A. Pavie). — Yar. PAGODA A. Morelet. A. TURBiNis Lea. Cours d’eau du Siam; Battambang; prov. de Kompong-Soai ; Pnom-Penb, Cambodge (A. Pavie), G, 9, 10, iG. — Ménam-Ping et ses affluents (A. PaA'ie), 70. ?A. viRENS Lamarck. Motb-Kasa, Cambodge, ii. 2*= Série. — III. 5i MISSION PAVIE 42() Famille des Assiminéides. Gen. Assiminea Leacli. A. ANSAMiTicA Bôtlger (== elcgans 44 attcblod, non Paladillic). Eaux douces des environs de Tliuan-An, Annam, 17. A. Bocourti Boclicbrune (llydroccna). Bangkok, Slain ; Preck-Scholl, 4Ié- Kbong, i5. A. BUEVICURA Pleill'er (= H val roccna marglnala A. Morclct). Bangkok, Siam. A. CARINATA Lea (= Ilydrocena l'asciolala A. Morclel — : Hydrocena l'ulvida Preid'er = Oinplialolropis inaculala von 4larlcns). Bangkok et Banonc, Slam (A. Pavic), Saigon, bords de la rivière de Bien-Hoa, Gocbincliinc, 7, 9, 10, ii, 16. A. riRATA A. 41 orclel. Bords de la rivière de Bien-IIoa, Gocliincbine, 9, 10. A. OBTUSA 4Vattebled. — Eaux douces des environs de Thuan-An, Aunain, 17. A. türbinataA. Morelet. Environs de Saigon, Gocliinchlnc, 9. Famille des Cyclophorides. Gen. Heteropoma. 11. TONGKiNGENSE Môllendoril’. Ile Ivé-bao, goll'e du Tonkin (Frühslorl'er), 69. Gen. Procyclotus Fischer. P. coMCUs E. von Martens. Siain, 7. P. Gassiesianus Grosse. Tay-Ninb, Gocbincliinc, 10. P. KEBAvicus Frübslorrer niss. Ile des 4Icrvcilles (Frühslorfer). P. BATERA Plèi Hcr. .4Iontagnes du Laos, 2. P. BORRECTUS MollciidorlL Bolovcn, Laos (Uœbclen), C9. ?P. soRDiDUS PleilVer. Gocbinchinc, 2. P. TONGKINGENSIS MôlleudorlL Tonkin (Frühslorfer). P. TOURANENsis Souleyct. Touranc, Annam, 3. P. TUBÆFORMis 41ôllcn. Toiikiii, i8. — Tonkin (abbé Valhelel) ; ile des Merveilles (Frülis.). ZOOLOGIE 427 Gcii Scabrina. S. LAOTicA MôllcndorlV. Luang-Prabang (Kœbelen), Oi. Geii. Dasytherion Mabille. D. Locaium Mabille. Tonkin, 18. D. TONKiNiANUM Mabillc. Tonkin, 18. Gen. Spiraculum Pearson. S. M AssiEi L. Morlet. Mont Pon-Kbion, Laos (Massie), 72, 78. Gen. Opisthoporus Benson. ?0. BiciLiAïUS Mousson. Montagne de Cbaiidoc, Gocblncbine, i5. O. CAiiBODjENSis A. Moielct (Pterocyclos). Mont Sysopbon; enviions de Battain- bang, Siam; bords du Mé-Khong, Cambodge (A. Pavie), 9, 16. O. cociiiNcniNENSis Pfeill'er. Coebinebine, 2. O. PULciiELLus L. Morlet. Mont Sysopbon, Siam (A. Pavie), 16. O. SETosus MôllendorlL Ile Samui, golfe de Siam (Rœbelen), 60. O. siAMENSis E. von Marions. Siam, 7. Gen. Rhiostoma Benson. 1\. AsiPiioN MôllendorlL lie Samui, golfe de Siam (Rœbelen), Go. R. BERNAunii Pfeill'er. Ayoulia ; entre Bangkok et Chantaijonn, Siam; Cbaînes do l’Ëlépbanl et do Ram-Cbay: Banone, Cambodge (A. Pavie), 2, 7, 11, iG. R. Dalyi W. T. Blanford. Pitsannlok, Siam, [\o. R. IIainesi PfeilTer. Environs de Bangkok et d’Ayoulia; entre Cbantabonn et Srakéo, Siam; montagnes du Laos (V. Pavie), 2, 7, i5, iG. R. riousEï Haines (Cyclostoma). Siam; grotte de l3apbnom ; Pnom-Ralian, Cam- bodge (A. Pavie), 5, 7, iG. — lie Samui, golfe de Siarn (Rœbelen). R. SiMONiANUM Ileudo (Opisthoporus). Tay-Ninb, Coebinebine, 27. R. siMPLiciLABBE PfeilTer. Cambodge ou Siam?, 2. R. TEKERUM Menke. Tourane, Annam, 2. — ■ Non-Njuk (Frübstorfer), GG, G7. 4a8 MISSION PAVIE Gen. Cyclophorus Monlfort. C. AMOENUS PfciUer. Plia-Rang, Aiiiiain (Frülislorfcr), G7. ?C. ANNULATES Trosclicl. Cocliinchiiie, i5. G. AQUiLA Sowerby (= subinvolvulus Soulcyct). Pays des Stiengs; liaute-Cochin- chiiic; Basse-Cocbiacbine, 9. — Song-Ala (Massie), 70. C. Bunsüni Pfeill'cr. Siain ; Preck-Scholl, Cambodge, 9, i5. C. CAMBODGENSis L. Moi'lel. Moiil Dey-Cialioiii, rive droite Alé-Ivliong, Cambodge (A. Pavie), iC. C. Cantori Peiison . Montagnes de Kam-Cliay, Cambodge (A. Pavie), 16. C. coNsociATUS Sinitb. Yung-Cliao, Song-Cau, Viinam (collect. Endel). C. cooPERTUS Ileude. Alontagne de Tay-Ninb, Cocbincliine, 27. C. CouRBETi Ancey. Boute de Lang-Son cà Bac-Ninli, ïonkin, 25. — Entre Bac- Kan et Tbat-Ivl lé, llaut-Tonkin (Colonel Messager). C. DiPLOcniLUS iMôllendortr. Ile Samui, golfe de Siam (Bœbclcn), 60. C. DODRANS Alabille (= songmaensis L, Morlet — - Frülistorlcri Môllend). ïon- kin, 18, 25. — Bocbers de Luc-Kliu, Tonkin (1)*' Billet), 49; Tban-Moï, Tonkin (de Morlaincourt) ; Song-Ma, Tonkin (Massie); Lang-Son; Cbo-Moï; région des lacs Ba-Bé; Cliau-Ba; Bao-Bac; Bac-Kan, llaut-Tonkin (Colonel Messager); Da-Bac; Cam-Cba, Ilaipliong, \ i-Loaï à Quan-La, Tonkin (Dorr). G. Eubeli Smitli. \ ung-Chao, Song-Cau, Annam (collect. Eudel). G. FLORiDus PfeilTcr. Siam; Baiione, Cambodge; Cocliincbine, 2, 7, ii, i5. — Forets des bords du Ménam-Ping (A. Pavie), 70. C. EULGURATUs PfeiHei’. Siam; Preck-Scholl, Camiiodgc ; grotte près de Tban-Moï, Tonkin, 9, i5, 19, 25. — Cao-Bang, llaut-Tonkin (D’’ Billet), 49; Nlia-ïrang. Annam (Frülistorfer), G6. G. iGNii.ABRis iMüllendorlT. Ile Ba-Moun, Tonkin (Frülistorfer), G9. C. .louRDYi L. Morlet. Baie d’Along; montagne de l’Elépbant; de Bac-Ninli à Lang-Son, Tonkin, iG, 18, 19. — Var. LONGsoNENSis L. Morlet. Lang-Son (A. Pavie), 70. C. Klobukowskii L. Morlet. Kam-Cliay, Cambodge (A. Pavie), iG. G. LABiosus Pfeilfcr. Lang-Son, Tonkin (Pavie), 70. G. Landesi L. Morlet. Extrémité de la Cbaîne de l’Élépbant, Cambodge (A. Pavie), iG. C. L.voMONTATus PfcIITer. Montagnes du Laos, 2. G. MALAYANUS Bciison. Banoiic ; chaîne de l’Elcphant, Cambodge, ii, iG. — Ile Samni (Rœbelen), Go. C. Massiei L. Morlet. Song-Ma (.Massie), 70. G. monachus a. Morlet (= annamiliciis Grosse). Montagnes de Bien-Hoa; pi’ès de Tay-Ninh, Cocbincbine, 9, 10. C. ORTHOSTYLUS Mollendor fï (Li tosty liis) . Boloven, Laos (Rœbelen), Ga. C. Paviei L. Morlet. Montagne de Dey-Craboni, rive droite du Grand-Fleuve, Cambodge (A. Pavie), 16. C. Pfeifferi Reeve (Eucyclopborns). Preclv-Scboll, Cambodge, 9, i5. C. POLYSTicTUS MôllendorlT. Tban-Moï, Tonkin (Erübstorfer), G8. C. puNCTATus Grateloup. Siam; Banone; montagnes de Kam-Gbay, Cambodge (A. Pavie); Tonrane, Annam, 7, 9, 11, iG. G. SATURNUS PreilVer. Montagnes du Laos; cbaîne de l’Elépliant, Cambodge (A. Pavie); grottes près de Tban-Moï, Tonkin, 2, i5, iG, 19. C. siAMENsis Sowerby. Siam; cbaîne de l’Elépbant, Cambodge (A. Pavie), 2, 7, 16. — Song-Ma (Massie), 70. C. sPECiosus Pbilippl. Siam ; montagnes de Ivam-Gbay, Cambodge (A. Pavie), 2, iG. C. TETRACiiROUs Mabllle. Tonkin, 18. C. Tiieodori Ancey. Route de Lang-Son à Bac-Ninb, Tonkin, 26. C. TORNATus L. Morlet. Laï-Cbau, Tonkin (Dugast), G7. C. TrouieiNsis Wattebled. Trouié, Annam, 17. G. UNiGüs Mabillc. Tonkin, 18. G. voLvuLüs Millier. Pexaburi; Bangkok; Bang-Pra, Siam (A. Pavie) ; montagne de l’Elépliant, Cambodge; Poulo-Condore, Cocbincbine, 7, 9, 10, ii, 16. G. ZEBRINUS Benson. Lang-Son, Tonkin (Pavie), 70; Song-Ma (.Massie), 70. Gen. Myxostoma Troschel. M. BREVE Martyn. Poulo-Condore, r, 9, 10, ii. Gen. Pseudopomatias. P. FULvus MôllendorlT. Monts Mauson, Tonkin (Frühstorl'er), G8. Gen. Platyrhaphe. P. LEüGACME MôllendorlT. Tban-Moï, Tonkin (Frühstorl'er), G8. 430 MISSION PAVIE Gen. Pterocyclus Benson. P. ANGUUFERUS Souleycl. Touranc, Annain, 3. — l’Imc-Soii, Annain (Fi-ülistorl'er), 66; cnlre la Rivière Noire cl le Song-Ma (A. Pavie), 70. ]’. isATiiYsciiisiMA MôllendorH'. Rolovcii, Laos (Rœbelen), 62. P. Reutii.e Daiil/eiiberg et d’Ilanionville. Tonlvin, 19, 25. ]’. Danieli L. iMorlet. Raie d’Along et montagne de l’Eléphant, Tonkin, 16, 18. — Ile Kebao, goK'e du Tonkin (Friilistorfer). P. Fisciierlvnus L. ^lorlel. Entre Cbantaboun et Srakéo, Siam; Pnom-Kebal- Kmocli, Cambodge (A. Pavie), 16. P. Frühstoreeri MôllendorlT. Tonkin (Frülistorfer). P. Marioni Ancey. Luang-Prabang (Counillon), 82 ; Tonkin (collcct. Dantz.). ?P MicRociiiEus Crosse. Indo-CbineP (d’après H. Crosse). P. Perrieri Jj. Mollet. Entre Cbantaboun et Srakéo, Siam; Pnom-Kebal-Kmoch, Cambodge (A. Pavie), 16. ?P. PLANORBULUs Lamarck. Poulo-Condore (d’après Reeve) ; Lang-Son (Pavie), 70. P. v^ANBUENSis Smitli. VaiiRu, Tonkin, 81. Gcn. Leptopoma L. Pl'eilTer. L. ANNAMiTicuM iMol lendoilV. Ile Ba-Moun, golfe du l’onkin (Frülistorl'er). L. coMjORiANüvi Crosse et Fischer. Poulo-Condore, 10. ?L. DUPi.iCATUvi Pléill'er. Cocliincliine (d’après Reeve), 2. L. iiNsiüNE Sowerby. Poulo-Condore, i5. L. MEKONGiENSE Rocliebruiie. Bords du Mé-Rbong, 16. L. MiciiAUi Crosse et Fiseber. Poulo-Condore, 10. L. .Moüiioti Pfeill'er. Monlagnes de la cliaînede l’Elépbanl, Cambodge (.V. Pavie); Brélam, dans le pays des Stiengs, Coebinebine, 2, i i, 16. L. l'AYNiNENSE lleuclc. Tay-Niiili, Coebinebine, 27. L. viTREüM Le.sson. Ihiom-Sang-Rréam ; entre Kompong-Som et lîallambang; bords du Mé-Rbong, Cambodge (A. Pavie); Songlii, Cocbinchine, 7, i5, 16. — Chaîne de l’Eléphant, Cambodge (collect. Morlet) ; Muok-Lck, Siam (Frühstorfcr). Gen. Lagochilus Blanford em. L. AETispiRüM MollendorlT. Ile Ba-Moun, golfe du Tonkin (Frühstorfer). ZOOLOGIE 43i L. cosTULAïUM Môlicndorll'. 'ronranc; Non-^jiik, Vnnain (l*"n!listorrer), (iO, (iÿ. L. Crossei L. Morlel. Baie d’Aloiig cl montagne de l’Elépliant, Tonkin, i(3, i8. L. niPLOLOMA MôllendorlL Ile Ivc-bao, goH'c dn Tonkin (Enilislorfer), (ii). L. FisciiEui L. iNIorlel. Baie d’Along, Tonkin, iti. — Ile Ivé-ljao, ronkin (Fndis.). L. IIagenmüijæiu Mabille. Tonkin, i8. L. inpsELOspiiiUM MôllendovlT, Monts Mauson, Tonkin (Fn'distorfer), 68. L. iNSULAUE MôllendorlT. Ile des Merveilles, golfe du Tonkin (Friibstorfer), 6(). — Subsp. MiNUTUM Môllendorlï. Ile Ba-Moun, golfe du Tonkin (Frühsiorfer). L. LiRATULus MôllendorlL Ile Saniui, golfe de Siam (Rœbelen), 6o. L. Maiuei L. Morlct. Montagne do l’Eléplianl, Tonkin, rO. L. MENDic.ANs Mabille. Tonkin, i8. L. MINUTES MôllendorlT. Tonkin (Frühstorfer). L. scissiMARGO Benson. Bords du Mé-Rliong, Cambodge (A. Pavie), i6. Gen. Pupina Vignard. P. Anceyi Bavay et Dautzonberg. Entre Lang-Son et Tliat-Ivlié, llaut-Tonkin (Colonel Messager), 35. P. ART.vïA Benson. Ile Samui, golfe de Siam (Bœbelen), 6o. P. Biixeti h. Fischer. Déo-Ma-Pbuc (D‘’ Billet), 49; Bac-Ivan, Tonkin (collect. Dautzenberg). P. Crosseana L. Morlet. Ayoutia, Siam; Pnom-Balian, Cambodge (A. Pavie), 16. P. Doiuu Dautzenberg (= llava L. Morlet, non MôllendorlT). Montagnes îles en- virons de Ilaiphong, Tonkin (Doit), 45: îles du golfe du Tonkiu (Frühstorfer). P. EXGE.AMATioNis Mabille. Tonkin, 18. — Bac-ivban, Tonkin (Colonel Messager); Monts Mauson, Tonkin (Frühstorfer). P. illustris Alabille. Tonkin, 18. P. Laffonti Ancey. Poulo-Condore (LalTont), 82, 35. P. Mouiioti PfeilTer. Mont Sang-Kréam; Battambang; Srakéo, Siam (A. Pavie), 2, 7, lO. — Mont Souten à l’Ouest de Xleng-Mai, Laos occidental (collect. Morlet) (A. Pavie); Luang-Prabang (Counillon), 82. P. PALEENS MôllendorlT. Ile Samui, golfe de Siam (Rœbelen), 60. P. Paviei L. Alorlet. Chaîne de l’Eléphant; foret près des rapides de Ram-Chay; environs de Kampot, Cambodge (A. Pavie), 16. P. poRCELLANA Rocliehi'une. Montagnes de Chaudoc, Cochinchine, i5. 432 MISSION PAVIE P. siAMENSis MôllendorlT. Siain ; i\Iuok-Lelv, Siam (Frühstorfer). P. S(iLii5ULA Mülleiidorir. Laiig-Son ; Monts Mausoii, Tonkin (Frühstorl'cr), 68; île Ba-Moun, golledu Tonkin (l'Nühstorl'cr). P. TONKiNiANA Bavay et Dautzenberg. Entre Lang-Son et Tliat-lvlié, Tonkin (Co- lonel Messager), 35. P. ^ Escoi A. Morelct. Environs de Saigon ; Tliudaninot : Bicn-IIoa, Cocliincliine, 9, 10, II. — Ponlo-Condore (collect. Danlzenbcrg). Gen. Hybocystis Benson. 11. CiïossEï Dautzenberg et d’IIamonville (= Boebebrunei Mabille). Environs de Tban-Moï, Tonkin, 19, 25. — Bac-Kan, Tbat-Kbé, Cho-Ba et Phi-Mi, Tonkin (Colonel Messager); entre Lang-Son et Tlian-Moï, Tonkin (Massie), 70. 11. Mouuoti Pleiirer. Montagnes du Laos, 2. 11. My Eiisi Haines (Cyclostoma). Siain, 5, 7. Gen. Alycaeus Gray. A. Anceyi Mabille. Tonkin, 3, 18. — Ile Kc-bao, golfe du Tonkin (Frülislorfer). A. UACCA PfeilTer. Montagnes du Laos, 2, 7. — Luang-Prabang (Counillon), 32. A. CANALicuLATUS iMolleudorll'. Ile Saniui, golfe do Siain (Uœbclen), 60. A. CAïuNiGEu MôllendorlV. Luang-Prabang (Bœbelen), 61. A. (l)ioRYx) COMPACTES Bavay et Dautzenberg. Bac-Kan et Cho-Ra, Tonkin (Co- lonel Messager), 37, 38. A. nisTouTus Haines. Siain, 5, 7. A. (CiiAUAx) l'KATEucuLUs Bavay et Dautz. Haut-Tonkin (Messager), 87, 38. A. GiBBUs Férussac. Ayontia, Siain; Tourane, Annam, 3, 7, 06. A. (CiiAKAx) Heüdei Bavay et Dantzenb. llant-'l'onkin (Messager), 87, 38. A. (Dioryx) ma,ior Bavay et Dautz. Pbl-Mi, llaut-'l’onkin (Messager), 87, 38. A. (Dioryx) IM EssAGERi Bavay et Dautzenberg. Tbat-Kbé, Ilaut-Tonkin (Co- lonel Messager), 87, 38. A. Mouiioti Pfeiller. Montagnes du Laos, 2,7. — Luang-Prabang (Counillon), 82. A. piLULA Gould. Déo-Ma-Pbuc, Tonkin (D’’ Billet), 49: Bac-Kan et Tbat-Kbé, Tonkin (Colonel Messager). A. REQUiEscENs Mabille. Tonkin, 18. A. Roebelexi Mollendorir. Ile Saniui, golfe de Siain (Bœbelen), 60. A. vANBUENSis Bavay et Dautzenberg. Van-Bu Tonkin (D'" B. Bavay), 87, 38. ZOOLOGIE 433 Gen. Cataulus L. Pfeiffer. G. cocHiNCHiNENsis Rocliebi'une. Songlu, Gochinchine, i5. Gen. Diplommatina Benson. D. (Palaina) Balansai L. Morlet. Grottes calcaires de la montagne de l’Élépbant, Tonkin, i6, i8. D. Belonis Môllendorlï. Touranc, Annam, 66. D. (Sinica) fulva Môllend. Ile delà Table, golfe du Tonkin (Frübstorfer), 69. — Subsp. CANALIFERA Môllendorlf. Iles Ké-bao et des Merveilles, golfe du Tonkin (Frübstorfer), 69. — Subsp. PROGASTOR Môllend. Ile Ba-Moun, golfe du Tonkin (Frübstorfer), 69. D. RUFA Môllendorff. Tonkin, 18. D. (Sinica) samuiana Môllendorfî. Ile Samui, golfe de Siain (Rœbelen), 60. D. (Sinica) scolops Môllendorlf. Ile Ké-bao, golfe du Tonkin (Frübstorfer), 69. Famille des Hélicinides. Gen. Helicina Lamarck. H. Derouledei Wattebled. Tourane, Annam, 17, 66. Gen. Pseudotrochatella Nevill. P. Gredleriana Moll. Baie d’Along, Tonkin, 16. — Rochers de Déo-Ma-Pbuc, Tonkin (D’’ Billet), 49- P. iNSiGNis Dautz. (= Geotrocbatella Nogieri H. Fiscber, non Dautz. et d’Ham.). Tonkin (Dorr), 46. P. JouRDYi (Grosse mss.) Dautzenberg (= Helicina Gredleriana var. L. Morlet, non Môllendorfl) Tonkin. Rochers de Déo-Ma-Pbuc, Haut-Tonkin (D’’ Billet), 49- P. Mouiioti Pfeiffer. Srakéo, Siam (A. Pavie) ; montagnes du Laos; baie d’Along, Tonkin, 2, 16, 18. — Luang-Prabang (Massie), 46; Luang-Prabang (Gounillon), 32. P. Nogieri Dautz. et d’Ham. Environs de Than-Moï, Tonkin, 19, 46, 78. 2^ Série. — III. 55 434 MISSION PA.VIE Gen. Calybium G Moilel. G. Massiei L. Mollet, kliani-kciit, Laos (Massic), 71, 73. Famille des Hyduocénides. Geii. Georissa W. Blanford. G. ciiRYS.ACME MôllendorlV. Tourane, Aiinain. (Frülislorfcr), GO. G. coNspicuA Mabllle. Tonkin, 18. G. DECORA klôllendorir. Tourane, Annain, 06. G. EXARATA MôllendorlV. Tourane, Annani, 66. G. Monterosatiana Nevill et Godwin Ausleii. — Subsp. SAMUIANA MôllciulorlV. Ile Saniui, golfe de Siain (Rœbelen), 60. G. Loirieri -Mabille. Tonkin, 18. Famille des Néritides. Gen. Neritina Lamarck. N. AVELLANA Rccluz. Entre Ivampot et Bangkok (A. Bavic), 16. N. (Geitiion) CociiiNGiiiN E Récluz. Saïgoii, Baria, Gocliincbine : Tourane, Annain, 10, II. N. (Dostia) cornugopia Benson. Bangkok (A. Bavie) ; littoral de la Gocliincbine; Tourane, Annani. 3, (j, 16. N. DEFiciENS Mabille. Tonkin, 18. N. (I)ostia) DEPRESSA Beiisoii. .Mytlio, Gocliincbine; Tonkin, (), ii, 18. N. iiiEROGLYPiiiGA Wattebled. Fossés de la citadelle de Hué, Annani, 17. N. oUALANiENSis Lessoii. Tourane. .Vnnam; Siani (A. Pavie), 3, 16. iX. RETROPiGTA voii Mai'teiis. Siain (d’après von Martens). N. vioi. vcEA Ginelin (= crepidularia Lamarck = melanostoma Troscliel). Rivières du Siain et de la Gocliincbine (.A. Bavie), 7, 9, 16. DEUXIÈME CLASSE. PÉLÉGYPODES Famille des Dreissensiades. Gen. Dreissensia van Beneden (em.). D. CnossEANA L. Morlet. Étang de Pnoin-Penli, Cambodge ; Cochinchine (A. Pavie), iG. I). Massiei L. MoT-let. Rivière Nam-Pak, près ÎNIuong-Sung, Laos (Massie) el près de Sambor, Cambodge (Dugast), 72, 73. D. Hakmandi Rocbebnme. Etang de Pnom-Penb, Mé-Kbong, Cambodge; étang de Vinli-Long, Cocbincbine, i5. Famille des Unionides. Gen. Anodonta Lamarck, A. CALLiFEUA E. voii ^laiteiis. Siam, 7. A. DOEioLUM Heude. Lac Tonlé-Sap, Cambodge (A. Pavie), iG. A. ELLiPTiCA Heude. Marais de Ibiom-Penb, Cambodge (A. Pavie), iG. A. Exn.is Lea. Vinb-Long, près des bouches du Mé-Kbong, Cocbincbine, 9. A. ruscA Heude. Cambodge (A. Pavie), iG. A. JouuDYi L. Morlet. Étangs d’Hanoi : Lang-Son; Cbu, Tonkin, iG, 18, 19. — Les Scpt-Pagodes, Tonkin (collcct. L. IMorlet). A. i.AMiNATA Rochebrune. Rivière de Patrang, Siam (A. Pavie) ; rapides du Mé- Kbong, Cambodge, i5, iG. A. LAosENSis P. Fischer (= rostrata Sow., non Kokeil). Laos, 22. A. Lemeslei L. Morlet. Marécages près de Rattambang ; lac d’onle-Sap et ses allluents ; étang de Pnom-Penb ; mares près de Kompong-Toul, à Kou sur la route de Kampot, Cambodge (A. Pavie), 9, 10, iG. 436 MISSION PAVIE A. UNGUÆFOKMis A. Morelcl. Marécages de Battamljang ; lac Tonlé-Sap ; étangs près de Pnom-Penh, Cambodge (A. Pavie), 9, 10, 16. A. LuciDA Ileude. Pnom-Pcnli, Cambodge (A. Pavie), î6. A. MAGNiFicA Lea. Environs de Battambang, Siam, ii. A. Pallegoisi (Cuming) Sowcrby. Siam, 22. A. ScnoMBuiiGRi E. von Martens. Siam, 7. A. SEMPEttviVENS Dcsbayes. Rivière de Pursal ; étangs de Pnom-Penb; lac Tonlé- Sap et ses ailluents (A. Pavie) ; Mc-lvbong ; arroyo de Péam-Chelang, Cambodge, 10, i3, 16. A. STRIATA Heude. Étangs d’Hanoï, iG. — Baie d’Along, Tonkin (Lemoine), 70. A. SwiNHOEi H. Adams? Étangs des environs de llanoï, Tonkin, 16. Gen. Mycetopus A. d’Orbigny. M. (Solenaia) emarginatus Lea. Siam, 6. Gen. Pseudodon Gould. P. anodontinus Roebebr. (em.) Mé-Kliong, rapides de Sombor, Cambodge, i5. P. cAMBODGENsis Petit de la Saussaye (em.). Battambang: rivière de Pursat, Cambodge (A. Pavie), 9, u, 16, 26. P. (?) COMPRESSES E. von Martens (Spatba). Kbao-Kbo, N.-E. de Pakpriau, Siam, 7. P. CuMiNGi Lea. Rivière de Patrang, Siam; Pnom-Raban ; Pnom-Phlong ; étangs et mares entre Pnom-Penb et Kampot (A. Pavie); rapides du Mé-Kbong, à Sombor, Cambodge, 9, i5, iC. P. ELLiPTicus Conrad. Cambodge, 28. P. ExiLis A. Morelet. Lac Tonlc-Sap ; cours d’eau de la province de Kompong- Soaï, Cambodge ; étangs des environs de Chu, Tonkin, 9, 10, 16. P. IIarmandi Crosse et Fiseber. Étangs et marais entre Pnom-Penb et Kampot (A. Pavie); province de Kompong-Soaï, Cambodge, 10, 16. P. Mabillei Roebebrune (em.). Lac Tonlé-Sap, Cambodge (A. Pavie); Cocliin- ebine, t5, 16. P. Moreleti Crosse et Fiseber (= Monocondylaea tumida Desb., non A. Morelet). ^Marécages du Mé-Kbong ; lac à Préai-Bac ; arroyo de Péam-Chélang ; cours d’eau de la province de Kompong-Soaï, Cambodge, 10. P. Mouhotianus Lea. Siam ; Laos; province de Kompong-Soaï, Cambodge, 6, 9, 10. ZOOLOGIE 437 P. ORBicuLAïus A. iMorclet. Battambang ; prov. de Koinpong-Soaï, Cambodge, 9, 10. P. ovALis L. Morlct. Rivière de Srakéo, Siam (A. Pavie), iC. P. PiERUEi Rocliebrunc. Cocbincliine ; étangs entre Pnom-Penb et Kampot, Cambodge; rivière de Patrang, Siam (A. Pavie), i5, 16. P. suLCATUs Rocbebrune (em.). Embonclmre du Mé-Kliong; Cocbincliine, i5. P. Thomsoni L. Morlet. Etangs de Pnom-Penb, Cambodge (A. Pavie), 16. P. TUMiDüs A. Morclet. Plmum-Kretcb, au Sud de Battambang, cours d’eau et étangs du Camliodge (A. Pavie), 9, 11, i3, iG. P. VoNDEMiîusciiiANUS Lea. entre Kampot et Pnom-Penb, Cambodge (A. Pavie). 16. — Dans le Tay-Binb, près Sept-Pagodcs, Tonkin (Lemoine), 70. Gen. Dipsas Leacli. D. BELLUA A. Morclet. Lac Ïonlé-Sap, Cambodge, 9. D. BiALATUS Lea. Cambodge (A. Pavie) : environs de Hanoï, Tonkin, 16, 19. D. DiscoiDEUs Lea. Étangs de Hanoï, Tonkin, 19. — Dans le Tay-Binb, près Sept-Pagodes, Tonkin (Lemoine), 70. D. HERGULEüs Middendorlî. — Var... Bassin du Ménam (Heude), 58. D. PLicATus Lea. Pursat, Cambodge (A. Pavie); lac Tonlé-Sap, Cambodge ; envi- rons de Hanoï, Tonkin, 9, 16. Gen. Unio Retzius. U. ANCEPS Desbayes. Mé-lvbong, Cambodge, 10, i3. U. ASPERUEUS Lea. Siam, 6. U. Broti Desbayes. Mé-Rbong, cà Sombor, Cambodge, 10, i3. U. CAMiîODGENSis Lca (em.). Rivière Tackrong à Korat, Siam ; étangs de Pnom- Penb, Cambodge (A. Pavie), G, iG. U. coNTRiTus Heude. Sombor, Cambodge, i5. U. Crossei Desbayes. Cambodge; Saigon, Cocbincbine (A. Pavie), 10, i3, 16. U. CuMiNGi Lca. Rivière de Vinli (Heude). 58. U. Dautzenbergi L. Morlet. Rivière de Srakéo, Siam (A. Pavie), 16. U. delpiunus Grüner (= megapterus A. Morelet). Battambang ; lac Tonlé-Sap et ses aiïïuents ; Mé-Kbong ; environs de Ibiom-Penli, Cambodge (A. Pavie) ; Tliu- daumot ; Mytho, Cocbincliine, 9, 10, ii, iG. MISSION PAVIE 'i38 U. DiiisPiTEu Mabillc. Tonkin, i8. l . Doiuti ^A allcliled. Environs de Hné, Annain ; environs de Chu, Tonkin, i6, 17. — Rivière Song-Ki-lvong, Déo-Cat, Cao-Bang (I)’’ Billet), 49 ; dans le Nain-In- Bonn, Laos (A. Ravie), 70. Lk Douglasiæ Gray. — Yar Annani (lleude), 58. Lk Dug.vsti L. Morlel. Rivière d’Outliène, Laos (Dugast), 72 74. U. ExiMius Lea. Siain, G. l'. FABAGiN.v Deshayes. Mé-Kliong, <à Soinbor, Cambodge, 10, i3. bk Fisciieiuanus L. Morlel. Cambodge (A. Ravie), 16. Lk Fuüiistoueeiu Danlz. Rliuc-Son, Annam (Frnbs). 46, 47: Hué, Annam (Dorr). Lk GLADiOLUS lleude. Rivières de l’ourane, de 1 luéetile Vinb, Annam (lleude), 58. LJ. GiiAVinus Lea (= abnormis A. JMorelel). Bangkok; lac Tonlé-Sap, Cam- bodge (A. Ravie); Laos; 4 inh-Long, Coebinebine, G, 7, 9, i5, iG. U. Guayanus Lea. Rivière Claire ; environs de Lang-Son, Tonkin, 16, 19. — Rivière Noire (Lleude), 58. U. 11 AINESIANUS Lea (= irnperialis A. Morelet). Etangs du voisinage du Ménam, Siam, G, 9. U. LIousei Lea. Siam, 6, 7, U. HUMiLis Lea. Siam, 6. LJ. iN.EQUALis Rocliebrune. Rapides du Mé-Kbong, à Soinbor, Cambodge, i5. Li. Ingaelsianus Lea. Rivière de Rckini ; dans le Stung-Ratrang (A. Ravie), Siam; environs d’Anunpenbat ; Rnom-Renb ; lac Tonlé-Sap et ses affluents ; prov. de Kompong-Soaï, Cambodge; environs de ÎMylho, Coebinebine, 6, 9, 10, iG. Lk iNOUNATUs Lea. Rivière de Sarabnri Siam (A. Ravie), G, 9, 10, 16. — Ménam-Ring et ses affluents (A. Ravie), 70. U. .lAcuLus Rocliebrune. Soinbor, Cambodge, i5. U. JouitDYi L. Morlet. Bac-IIat ; étangs des bords de la rivière Claire; environs de Dong-Son, Tonkin, iG, 18, 19. U. LAOSEiXsis Lea. Laos, G. L. Leai Gra> . Environs de Clin et rivière de Loc-Nam, Tonkin, iG. — Dans le Nain-ln-Boiin, Laos (A. Ravie), 70. U. LuDoviciANUS Rocbelirime (l)i[)lodon). Rrcck-Scboll, Mé-lvliong, Cambodge, 1 5. U. Massiei a. Morelet. Coebinebine, 9. ZOOLOGIE 439 U. Messageri Bavay et Dautzenberg. Entre Lang-Son et Tlial-Klié, Tonkin (Co- lonel Messager), 3(). U. Miciieloti L. Morlet. Annam ; environs de Dong-Son, Tonkin, 16. U. MicROPïERUs A. Morelet (= semialatus Desbayes). Ballaniljang ; rivière de Srakéo (A. Pavie), Siam ; arroyo de Péain-Clielang, Cambodge, 9, 10, i3, iG. — Rivière Ménain-Ping (A. Pavie), 70. U. MiSELLus A. Morelet (= siamensis Lea). Rivière de Saraburi, Siam; Cambodge, 6, 9, 10. — Rivière Ménam-Ping (A. Pavie), 70; vallée du Mé-Kliong (Molleur), 70. U. Molleuri L. Morlet. Vallée du Mé-Kliong (Molleur), 70. U. ^Iyersianus Lea. Environs de Bangkok; rivière de Patrang, Siam (A. Pavie); lac Tonlé-Sap, Cambodge, G, 9, lo, iG. U. NUCLEUS Lea. Siam, 6. U. Paviei L. Morlet. Rivière Ménam-Ping (A. Pavie), 70. U. PAvoNiNUS Rocliebrune (Dysnomia). Battambang, Siam, i5. U. Pazi Lea. Siam ; Cambodge, 6, 10. U. PELLis-LACERTi A. Morelet. Rivière de Saraburi ; Battambang, Siam ; rivages du Mé-Kbong; torrents de la province de Kompong-Soaï ; lac Tonlé-Sap, Cambodge (A. Pavie); Mytho, Cocliincldne, 9, 10, iG. U. PHASELUS Lea. Siam, 6. U. piLATus Lea. Siam, G. U. poLYSTiCTUS lieude. Rivière de Vinh, Annam (Heude), 58. U. RADULA Benson. Rapides de Sambor, Cambodge, i5. U. RusTiGUS Lea (= Paivanus A. Morelet = cambojensis Sowerby, non Lea). Rivière de Saraburi ; rivière de Patrang ; rivière de Srakéo, Siam (A. Pavie), G, 7, 9, iG. U. SAGiTTARius Lea. Siam, G. 0 U. scoBiNATUS Lea (= mandarlnus A. Morelet). Province de Saraburi ; rivière dePakpriau; au Nord de Battambang; Mé-Kbong; lac Tonlé-Sap et ses allluents, Cambodge (A. Pavie), 6, 9, 10, iG. — Var. VENUSTA A. Morelet. Avec le type. — Var. MiNOR. Ruisseaux du plateau de Xieng-Maï (A. Pavie) ; dans le Nam- In-Boun, Laos (A. Pavie), 70. U. SEMiDECORATus L. Morlet. Rivière de Srakéo, Siam (A. Pavie), iG. U. sEMiQUADRATus Sowerby. Laos, 22. U. soBOLES P. Fischer (= siamensis L. Morlet, non Lea). Rivière de Patrang, Siam (A. Pavie), iG. 44o MISSION PAVIE U. soMBORiENSis Rocliebrune (Harmanclia). Rapides du Mé-Rliong à Sombor, Cambodge, i5. U. sTUNGTBANGENsis L. Moi’let (eiii.). Stunglraug, Cambodge (A. Pavie), i6. U. suBSTiuATus Lea. Siam, 6. Ü. suMATRENsis Sowci’by (:= complus Desbayes). Cambodge, lo, i3. !* U. SwiNiioEi Reeve. Cambodge (d’après Sowerby), 22. U. TUMiDULUs Lea. Rivières de Srakéo, de Pékim et de Packpriau, Siam ; lac Tonlé-Sap et ses adlucnts (A. Pavie); étangs du voisinage du Mé-Kbong, Cambodge, 6, 9, lü. U. VAGULUs P. Fiscber (= subtrigonus Sowerby, non Desbayes). Siam, 22. U. VERRUCOSU1.ÜS Heude. Rivière supérieure de Vinb, Annam (Heude), 58. Ü. VERSUS Lea (= inornatus Ilanley, in Sowerby, non Lea). Cambodge, 6. Gen. Arconaia Conrad. A. Delaportei Crosse et Fiscber. Rivière de Srakéo, Siam (A. Pavie): lac Tonlé- Sap ; province de Kompong-Soaï, Cambodge, 10, 16. Famille des Cyrénides. Gen. Cyrena Lamarck. C. CEYLAN1CA Cbemnitz. Ponlo-Condore, ii. C. PALLiDA Desbayes. Cocbincbine, 9. G. PRoxiMA Prime. Siam, 8. C. siAMicA Prime. Siam, 8, 10. C. SUMATRENSIS SoAvei’by. Environs de Rayong, Siam ; Cambodge (A. Pavie) ; arroyos de Saigon et emljoncbure de la rivière de Saigon, Cocbincbine, 9, 10, ri, 16. C. .s|i (C. triangula A. Morelct -- ? Iriangula von dem Ruscb = ? Iriangnla Metcalfe). Arroyos et rivière ilc Saigon, Cocbincbine, 9, 10. Gen. Ba tissa Gray. B. TRiQUETRA Desliaycs. Tourane, Annam, i5. ZOOLOGIE 44 1 Gen. Corbicula von Mühlfeldt. G. AMMiRALis Prime. Arroyos de Saigon, Cocliinchinc, 8, (j. G. ARNAMiTicA Watteblcd. Gours d’eau et lagunes des environs de Hué, 17. G. Baudoni L. Morlet. Rizières de Hanoï ; environs do Gliu et de Loc-Nam, Tonkin, 16, 18, 19. G. BiLiNEATA Iloude. Environs de Gliu et de Loc-Nam, Tonkin, i6. G. Blar’diana Prime. Laos, 8. G. Bocourti a. Morelet. Lac Tonlé-Sap, Gambodge (A. Pavie) ; environs de Sai- gon. Gocbinchine, 9, 16, 20. G. CASTANEA A. Moi'elot. Gocbinchine ; Gambodge, 9, 10, 20. G. cocHiNCHiNENSis Glossin. Gocliincbine, 20. G. COMPRESSA Desbayes. Environs de Gliu et de Loc-Nam, Tonkin, 16. G. Grosseana Prime. Ruisseau.v duMénam-Ping (A. Pavie), 70. G. DUCALis Prime. Plateau de Xieng-Maï (A. Pavie), 70. G. EPiscoPALis Prime. Siam ; Gambodge, 8, 9. — Menam-Ping (A. Pavie), 70. G EROSA Prime. Gambodge. Rivière de Srakéo, Siam (A. Pavie), 8, i(i. G. GR.wis Ileude. Pursat, Gambodge (A. Pavie), 16. G. GRYPHyEA lleude. Pursat, Gambodge (A. Pavie); Gbu et Loc-Nam, Tonkin, iG. G. GUBERNATORiA Prime. Saigon, 8, 9. — Ménam-Ping (A. Pavie), 70. G. iNDiGOTiNA Ileude. Kompong-Ralt, Gambodge (A. Pavie), iG. G. iNSULARis Prime. Siam ; Mé-Kbong, Gambodge (A. Pavie) ; étangs et arroYOS de Gliu et de Loc-Nam, Tonkin, 9, i5, iG. — Ménam-Ping et plateau de Xieng-Maï (A. Pavie), 70. G. JuLLiENiANA Glcssiii. Gambodgo, 20. G. LÆViuscuLA Prime. Gambodge ; Gocbinchine, 8, 10. — Ngliia-Yen, province de Ila-Tinb, Annam (Lemoine), 70. G. Lamarckiana Prime. Ménam-Ping et Plateau de Xieng-Maï ; (A. Pavie), 70. G. Largillierti Pbilippi. Lac Tonlé-Sap, Gambodge; Gocbinchine, 10, ii. G. Larnaudiei Prime (em.). Environs d’Ayoulia, Siam, 8, 9. — Ménam-Pinb (A. Pavie), 70. G. Lemoinei L. Morlet. Ngbia-Yen, jM’ovince de Ila-Tinb, Annam (Lemoine), 70. G. Lydigiana Prime. Siam ; environs de Kompong-Soaï, Gambodge, 8, 10. 2® Série. — III. 5ü 442 MISSION PAVIE G. Messageiu Bavay et Daulz. Entre Lang-Son et That-Klié, Tonkin (Colonel Messager), 39. G. Moueletiana Prime. Marais sur les bords du Prec-Péam-Cliilang (A. Pavie) ; province de Kompong-Soaï, Cambodge, 8, 9, 10, iG. G. Nevillei Clcssin. Rivière de Srakéo, Siam (A. Pavie), iG. ?C. ouiENTALis Lamarck. Siam, 7. G. Petiti dessin. Mé-Kliong ; lac Tonlé-Sap et ses allluents, Cambodge (A. Pavie) ; étangs et arroyos de Gbu et de Loc-Nam, Tonkin, iG, 20. G. pisiDiiFouMis Prime. Siam, 8. G. PiuMEANA A. Morelet. Ngbia-Ycn, province della-Tinli, Annam (Lemoine), 70. G. Sandai Reinliardt. Etangs et arroyos de Gbu el de Loc-Nam, Tonkin, 16. G. soEiDULA Prime. Gocbincbine, 20. G. SoüVEiujiEANA Wattebled (em.). Long-Xuycn, Gocbincbine; Hué, 17. G. sTiuATELLA Dcsliaycs. Cambodge, i5. G. suiiNiTENs dessin. Ngliia-Yen, province de Ila-Tinli, Annam (Lemoine), 70. G. TEKUis dessin. Gocbincbine, 20. G. TosRiNiANA L. Moi'let. Mé-Kbong ; lac Tonlé-Sap et ses affluents, Cambodge (A. Pavie) ; rizières de Hanoï ; environs de Clin el de Loc-Nam, Tonkin, iG, 19. G. ïRAJECTA P. Fiscber(=: tongkingensis dessin 1887, non tonkiniana Wattebled, 188G). Hué, Annam, 20. G. VESPEirriNA P. Fischer (= variegata Ileude, non Gyrena variegata d’Orbigny). Étangs el arroyos des environs de dm et de Loc-Nam, Tonkin, iG. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE P. Fischek, Catalogue et Distribution géographique des Mollusques terrestres, fluvia- liles et marins d’une partie de l’Indo-Chine (Siam, Laos, Cambodge, Cochinebine, Annam, Tonkin). Autun, 1891. 1° Ouvrages cités dans le catalogue du D'' P. Fischer : I . Martyn. The Universal Concbologist. 178/1. — E. VON Martens. Concliylien von Cook’s Reisen (^Malakozoologische Dlaller, p. 46. 1872). 2. L. Pfeiffer. Monographia Heliceorum viventium, 8 vol. 18/(8 à 1877. — L. Pfeiffer. Nomenclator Heliceorum viventium, edit. dessin. 1881. — L. Pfeiffer. Monographia l^nenmonopomorum viventium, et suppléments. i858 à 1 876. — L. Pfeiffer. Monographia Anriculaceorum viventium, et supplément. i856 à 187(5. — L. Pfeiffer. Description d’une nouvelle espece de Clausilie {.Journal de Conchy- liologie, vol. IX, p. 267. 1861). — L. Pfeiffer. Diagnoses de 9 especes nouvelles provenant du Siam {.Journal de Conchyliologie, vol. X, p. 89. 18(12). — L. Pfeiffer. Diagnoses de 4 espèces nouvelles de mollusques terrestres {Journal de Conchyliologie, vol. X, p. 280. 1862). — L. Pfeiffer. Proceed. of lhe zootogical Sociely of f^ondon, passiin. — L. Pfeiffer. Zeilschrifl fur Malakozoologie, passim. — Mouhot. Travels in the central part of Indo-Cbina, vol. 11. 1864. 3. SouLEYET. Revue zoologique. i84i et 1842. — SouLEYET. Voyage autour du monde exécuté pendant lesannées i836 et 18875111' la corvette la Bonite. Zoologie, vol. II, par Souleyct. i852. 4. Redfield. Armais of lhe Lyceurn of nalural history of New-Yot'k, vol. VI, p. i5. i853. MISSION PAVIE Wx 5. Haines. Descriptions of llvc new species of tcrrestrial sliells from Siam ÇA nnals of the Lyceuin oj nalural history oj Xeio-York, vol VI, jr. 157. i855). T). I. Lea. Oliservalions on Llic gémis Unio, vol. VI, pari, i, 1857 ; vol. XI. i864- 7. E. VON Maiitens. P roceedings oJ the zooloijical Society of London, 1860. — E. VON Maiitens. Die Preiissischc Expédition nacli Ost-Asien, vol. II. Die Land- sclinecken. 1867. 8. T. PiiiME. Proceedings of the Acndeiny of nalural sciences of Philadelphia. 1861. — T. PuiME. Journal de Conchyliologie, vol. IX, p. 355. 1861. — T. PiiiME. Armais of the Lyceutn of nalural history of Neiv-York, vol. X II. 1862 ; vol. X 111. 18G4, 186G, 18G7 ; vol. IX. 18G9. — T. Prime. Catalogue of tlie recent species of tlic Family Corhiculadæ ÇAmerican Journal of Conchology, vol. V, p. 243. 1870). 9. \. XIoRELET. Revue zoologiquc. 18G2 et 18GG. — A. Morelet. Kcctilications et additions à la faune inalacologiqne de l’Indo- Cliine ÇJournal de Conchyliologie, vol. XIII, p. 19. i8G5). — A. Morelet. Addition <à la faune malacologique de l’Indo-Cliine ÇJoiirnal de Conchyliologie, vol. XIII, p. 225. i8G5). — A. Morelet. Description d’espèces appartenant à la faune malacologique de rindo-Clnnc (Joü/vml de Conchyliologie, vol. XIX^, p. G2. 18G6). — A. Morelet. Observations critiques sur quelcpies Paludincs de l’Indo-Chine {.Journal de Conchyliologie, vol. XVII, p. 192. 1869). — A. Morelet. Séries conchyliologiques, 4® livraison. Indo-Ghine. iSyS. 10. n. Grosse et P. Fischer. Note sur la faune malacologicpie de Cochinchine, comprenant la description des espèces nouvelles ou peu connues (Journal de Conchyliologie, vol. XI, p. 343. i8G3). — Grosse et Fischer. Faune inalacologic|ue de Cocliincliine, i®'' supplément (Jour- nal de Concliyliologie, vol. XII, p. 322. i8G4). — Crosse. Description d’esjièces nouvelles de Cochincliine (Journal de Conchylio- logie, vol. XV, p. 204. 18G7). — Crosse et Fischer. Mollusques lluviatilcs recueillis au Cambodge par la mission scientifique française de 1873 (Journal de Conchyliologie, vol. XXIV, p. 3i3, 187G). — Crosse et b^isciiEii. Description d’une espèce nouvelle de Melania provenant du Cambodge (Journal de Conchyliologie, vol. XXX, p. 112. 1882). — Crosse et Fischer. Note sur la faune concbyliologlque marine de r.Xnnam (Journal de Conchyliologie, vol. XXXVll, p. 281. 1889). — Crosse et Fischer. Mollusques marins de la baie d’Along (Tonkln). (Journal de Conchyliologie, vol. XXXXllI, p. i5. 1890). ZOOLOGIE 445 Il . Mabili-iî et Le Mesle. Ohscrvalions sur la rauue lualacologiijuc de la Cocliiiicliinc cl du Cambodge, compronaut la descriplion des espèces nouvelles (^Jour- nal de ConchyUokxjie, \o\. XI\ , p. 117. 1866). — J. Maisille. Sur quelques mollus(|ues rares ou peu connus. ÇRevue et Maynsin de. zoologie, 2“ série, vol XXIII, p. 5o. 1872). 12. A. Bhot, Additions el corrections au Catalogue systéinalirpie des espèces qui composent la famille des Mélaniens. 1868. — A. Bhot. Note sur les genres Canidla et Clca, avec la description de deux espèces nouvelles (^Journal de Conchyliologie, vol. XXH , p. 343. 1876). — A. Bhot. Note sur quelques espèces de Mélanles nouvelles ou imparfaitement connues (^Recueil zoologhjue suisse, vol. lY, n“ i, 188O). — A. Bhot. Diagnoses de deux espèces nouvelles de Mélanies de l’Aunam (^Journal de Conchyliologie, vol. XXXV, p. 32. 1887). 13. Desiiaves et Julhen. Mémoire sur les mollusques nouveaux du Cambodge envoyés au Muséum par M. le D’’ Jullien (^Nouvelles archives du Muséum, Bulletin, vol. X, p. ii5. 187(1). 14. J- Poirier. Description de quelques espèces nouvelles du Cambodge appartenant aux genres Lacunopsis, Jullicnia et Pacliydrobia (^Journal de Conchylio- logie, vol. XXIX, p. 5. 1881). 15. T. DE Rochebuune. Documents sur la faune malacologlcpie de la Coebinebine et du Cambodge ^Bulletin de la Société philomathique de Paris. 1881). — T. de Rociiebrune. Supplément aux documents sur la faune malacologique de la Coebinebine et du Cambodge (^Bulletin de la Société philomathique de Paris, 1881, 1882). iC . L. Morlet. Description d’espèces nouvelles de coquilles recueillies par M. Pavie au Cambodge (^Journal de Conchyliologie, vol. XXXI, p. io4. i883 ; vol. XXXII, p. 386. i884). — L. iMorlet. Diagnoses molluscorurn novorum Cambodgiæ (^Journal de Conchylio- logie, vol. XXXIY, p. 74, 1886). — L. Morlet. Diagnoses molluscorurn novorum Toiikini ÇJournal de Conchylio- logie, vol. XXXIY, p. 70. 1886). — L. iMorlet. Liste des coquilles recueillies au Tonklu par M. Jourdy. chef d’esca- dron d’artillerie, et description d’espèces nouvelles (Journal de Conchylio- logie, vol. XXXIY, p. 207. 1886). — L. Morlet. Diagnoses de mollusques terrestres et Iluvlatiles du Toiikln, 23 juillet 1886. — L. Morlet. Catalogue des coquilles recueillies par 4L Pavie dans le Cambodge et le royaume de Siam, et description d’espèces nouvelles (^Journal de Con- chyliologie, vol. XXXYII, p. 12 1. 1889). MISSION PAVIE i'ili — L. Morlet. Contribution à la faune inalacologique du Cambodge et du Siam {Journal de Conchyliologie, vol. XXXVII f. i8()o). — L. IMoulet. Diagnoses molluscorum novorinn in Indo-China collectorum {Journal de Conchyliologie, vol. XXX IX. 1891). 17. G. Wattebled. Description de molluscpies inédits recueillis par M. le capitaine Dorr en Cocbincbine {Journal de Conchyliologie, vol. XXXIl, p. 126. 1884). — G. AVa'I’terled. Description de mollusques inédits de l’Annam. Récolte du capi- taine Dorr aux environs de Ilué (Journal de ConchvHoloqie, vol. XXXIV, p. 54. 1886). t8. J. Mabiei.e. Sur quclfjucs mollusques du Tonkin {Bulletin de la Société malaco- logique de France, vol. IV, p. 78. 1887). — J. M arii.t.e. AIoH. Tonk. diagnos., i4 mai 1887. — J. Maiuij.e. Do quelques cntpiillcs nouvelles {Bulletin de la Société philomatique de Paris, 7° série, vol. XII, p. 78 et 76, 1888). — J. Mabu.i.e. Description du nouveau genre Cblorostracia {Bulletin de la Société inalacologupie de France, vol. VI, p. 80g. 1889). 19. Pu. Dautzenberg et Baron L. d’Hamonville. Description d’espèces nouvelles du 'l’oiddu et ol)servations sur quobjues autres mollusques de la même région {Journal de Conchyliologie, vol. XXXV, p. 218. 1887). — Pu. Dautzenberg et Baron B. d’IIamonviule. Description de deux espèces nouvelles do mollusques terrestres du Tonkin {Journal de Conchyliologie, vol. XXXV, p. 801. 1887). 20. S. Ci.ESsiN. Ncuo Artcn des Genus Corbii'ula, etc. {Malakozoologische Blâtter, NeueFolge. Neunter Band, p. 67. 1887). 21. G. VON Fraueneei.i). Vcrzelcbniss der Xanien der fossilen nncl lebenden Artcn der Gattimg Paludina, Lainarck {Verhandlungen d. h. h. zoologisch-bota- nischen Cesellschaft in Wien, Band XIV, p. 5Gt. i8()4). — G. VON f’RAUENFELi). Zoologisclic Misccllcii. V ot A U. {\ erhaiullungen d . h. h. zoologisch-botanischen Cesellschaft in ]Vien, i8G5). 22. SowEUBY, in Reeve. Concbologia Iconica, genus Cnio, vol. XAèl. i864-i8G8 ; genus Auodon, vol. XVII. 18G7-1870. — Sowerry. Thésaurus concbyliorurn, passim. 28. T. A. Conrad. Description of a new specics of Pseudodon {American Journal of Conchology, vol. I, p. 882. i8G5). 24. Dunker. Novitates concbologicæ. Années i858 et suivantes. 28. C. F. Ancey. Mollusques du liant Tonkin. Récoltes de M. Villcdary (Le Vn/nra- liste, dixième année, p. 70, 88, 92. 1888). ZOOLOGIE 447 2G. S. Petit oe l.v Svussaye. Noie sur le genre Monocondylæa de d’Orbigny eL description d’une espèce nouvelle (.Journal de Conchyliologie, vol. XIII, p. i5. i8G5). 27 . R. P. M. ITeude. Diagnoses mollnscoruni novorum in Sinis collectoruin (Journal de Conchyliologie, vol. XXXIV, p. 209. 188G ; vol. XXXVI, p. 288. 1888 ; vol. XXXVII, p. 225. 1889). — R. P. IIeude. Conchyliologie tluviatile de la province de Nanking. 1876-1885. — R. P. IIeude. Mémoires concernant l’Iiistoirc naturelle de l’Empire chinois, vol. I, cahier III. i885, et cahier IX . 1890. 28. F. Daniel. Note sur la provenance exacte de l’Helix Camhojicnsis, Reeve (.Jour- nal de Conchyliologie, vol. XVII, p. 12G. 18G9). 29 . J. DE Morgan. Xlollusques terrestres et lluviatiles du royaume de Perak et des pays voisins (Jiullelin de la Société zoologique de France, vol. X, p. 353. i885). 3o. H. Doiirn. Miscellen (Malakozoologische IJlâller, Zchnter Rand, p. 1G2. 18G2). 2“ Ouvrages publiés postérieurement au Catalogue du D'' P. Fischer, numérotés par ordre alphabétique. 3i . C. F. Ancey. — On two nevY species of. Amphidronius , The Nautilus, XI, p. G2 1897. 82 . G. F. Ancey. Observations sur les mollusques terrestres et lluviatiles recueillis dans l’Indo-Chine et particulièrement au Laos par M. II. Counillon (Bulletin du Muséum de Marseille, I, p. i25, pl. IX. 1898). 33. A. Bavay. Coquilles nouvelles provenant des récoltes de M. L. Levay dans les rapides du Haut-Mé-Khong, pendant la campagne du « Massie », 1898, 1894, 1895 (Journal de Conchyliologie, XLIII, p. 82. 1896. 34 ■ A. Bavay. Coquilles nouvelles provenant des récoltes de M. L. Levay dans le Haut-XIé-Kliong pendant la campagne du « Massie », 1898-1895 (supplé- ment) (Journal de Conchyliologie, XLVI, p. i5. 1898). 35. A. Bavay et Pu. Dautzenberg. Descriptions de coquilles nouvelles de l’Indo- Chine (Journal de Conchyliologie, XLVII, p. 28. 1899). 3G. A. Bavay et Pu. Dautzenberg. Descriptions de coquilles nouvelles de l’Indo- Chine (suite) (Journal de Conchyliologie, XLVII, p. 276. 1899). 37. A. Bavay et Pu. D.autzenberg. Diagnoses de coquilles nouvelles de l’Indo-Chine (Journal de Conchyliologie, XLVIII, p. 108. 1900). 448 MISSION PAVIE 38. A. Bavay el Ph. Dautzekbeug. Descriptions de coquilles nouvelles de l’Indo- Ghine (2® suite) (^Journal de ConchyUoIofjie, XLN'III, p. 435). 3(j . A. Bavay et Pu. Dautzenbeug. Descriplion de deux Unio et d’un Corbicula nou- veaux provenant de l’Indo-Chlne ^Journal de Conclijdiohgie, XLIX, p. 5. 1901). 40. W. T. Bbanfoud. On Rhiosloma Dalyi n. sp. and Sesara megalodon n. sp. obtained by tlie late M. W. M. Daly in Slani ÇProce'edings Malacological Society oj London, Y, p. 34. 1902). 41. T. D. A. Gockcrell. Notes on Slugs cliielly in the collection ot' the Britisli Mu- séum ÇAnnnIs and Magazine of Natural Uistovy, AP série, t. Adl, p. 107. 1891). 42 . W. E. Gollinge. Description of two spccies of Mlcroparniarion froin the Andaman Islands (^Journal of Malacology, AIll, p. iG. 1901). 43. W. E. Gobi.inge. Description of sonie neiv species of slugs collected by Air. H. Erüstorfer (Journal of Malacology, VllI, p. 118. 1901). 44- Gbosse et Fischer. Descriplion d’une espèce nouvelle de Melania provenant du Gambodge (Journal de Conchyliologie, XXX, p. 112. 1882). 45. Pu. Dautzenbeug. Alollusqucs nouveaux recueillis au Tonkin par Al. le capitaine Em. Dorr (Journal de Conchyliologie, XLI, p. 167. 1898). 4G. Pii. Dautzenbeug. Révision des espèces actuellement connues du genre Geotro- chatella (Journal de Conchyliologie, XLll, j). 19. 1895). 47. Pli. Dautzenbeug. Diagnose d’une nouvelle espèce d'Lnio provenant de l’Indo- Gblne (Journal de Conchyliologie, XLAdlI, p. 429. 1900). 48. H. Fischer. Note sur quelques points de l’Ilisloire naturelle du genre Eulro- chatella (Journal de Conchyliologie, XEl, p. 85. 1898). 49. Il . Fischer. Note sur la faune du llaul-ronkin. Liste des mollusques recueillis par le 1)*' A. Billet (Bulletin scientijigue de la France et de la Belgique, vol. XXVlll. 1898). 50. II. F ISCHEU. Description d’une espèce nouvelle de Plectopylis (Journal de Conchy- liologie, vol. XLYl, p. 21 4- 1898). 51. H. F ui.TON. A lis! of tlic spccies of Ainphidroimis Albers, witli crillcal notes and descriptions of sonie liitberto undcscribed spccies and var. (Annals and Magazine of Natural llistory, A L’ série, XAMI, p. 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VON Môulendorff. On a collection of Land-shells from lhe Samui Islands, Gnlf of Siam ÇProceedings zoological Society of London, p. i46,pl. XYl. 1894). 61 . 0. VON Müelendorff. Diagnosen neuer und krilischer Landdeckelschnecken {Nachrichlshlall der Deulschen Malakozoologischen Gesellschajl, p. 3i. 1897). 62 . O. v'ON Mollendorff. Die Binnenmollusken Annams {Nadir ici dsblalt der Deul- sehen Malakozoologischen Gesellschajt, p. 65. 1898). 63. 0. von Mollendorff. Neue Arten aus nintcrlndien {Nachrichlshlall der Deul- schen Malakozoologischen Gesellschafl, p. i65. 1899). 64. 0. von Mollendorff. Zwei neue Amphidroinus aus Annam {Nachrichlshlall der Deulschen Malakozoologischen Gesellschafl, p. 22. 1900). 65. 0. von Mollendorff. Zür Binnenmollusken-Fauna Annams 111 {Nachrichlshlall der Deulschen Malakozoologischen Gesellschafl, p. 117. 1900). 66. 0. von Mollendorff. Zür Binnenmollusken-Fauna Annams 111 (Schluss) {Na- chrichlshlall der Deulschen Malakozoologischen Gesellschafl, p. 129. 1900). 67 . 0. von Mollendorff. Zür Binnenmollusken Fauna von Annam I\ {Nachrichls- hlall der Deulschen Malakozoologischen Gesellschafl, p. 45. 1901). 68. 0. VON Mollendorff. Diagnosen neuer von II. Frühslorfer in Tongking gesammelter Landschnecken {Nachrichlshlall der Deulschen Malakozoologis- chen Gesellschafl, p. 65. 1901). 69. 0. VON Mollendorff. Diagnosen neuer von II. Frühslorfer in Tongking gesam- melter Landschnecken {Nachrichlshlall der Deulschen Malakozoologischen Gesellschafl,]). iio. 1901). 2® Série. — III. h'j MISSION PAVIE 4bo 70. L. Mohlet. Contribution à la faune nialacologiquc de rindo-Ghinc (^Journal de ConcJiYUolo(jie, XXXIX, p. aSo. 1891). 71. r,. iMoitiÆT. Description d’un genre nouveau appartenant ii la famille des Ilelicini- dæ et provenant du Laos Çlouriinl de Conchylicdogie, \Wl\, p. 3i6. 1891). 72. L. Moulut. Diagnoses inolluscorum Tiovorum in Indo-China collcclorum (Jour- nal de Conchyliologie, XL, p. 82. 1892). 78. L. AIoulet. Descriptions d’espèces nouvelles provenant de l’Indo-Cbine (Jofuvîo/ de Conchyliologie, XL, p. 3i5. 1892). 74. L. VlouLET. Descriptions d’espèces nouvelles provenant de l’Indo-Cbine (siiite) (Journal de Conchyliologie, XLl, p. i53. 1893). 75. IL A PiLsiiUY. Manual of Concliology structural and sysleinalic, N 111, 1892. 7C. 11. SiMuoTU. Lber einige l'aginnla Artcn (Zoologischer Anzeiger, XII, p. 502. 1889). 77. 11. SiMUOTir. Lber einige /\//VHUc/V)/( Artcn (Max cbcr’s zoologiscbe Ergebnissc cincr Ueise in Niederlandiscb Ost-Indien, III, p. 100. 189/1). 78. IL SiMuoTii. Lber die Galtuiigen Parniacochlea, l^arinarion und Microparniarion (Zoologische Jahrhncher. — Syslemalik, \\, p. i5r, pi. i-b. 1898). 79. IL SiMuoTii. L ber eine incrkwiirdige (jattungvon Styloiniuatopboren (Zoologis- cher Anzeiger, XX\ , ipoi). 80. K. A. Smith. DescrIptionsof.sixncM speciesofLaud,sbcllsfromAnnam(/b’ocec- dings zoological Society oj London, I, p- 10. i8(j3). 81 . K. A. Smith. Notes on soinc Landsbells from L an Ibi, TonLin, Mutb descriptions of Iwo nc\v spccles (Annals and Magazine oJ Nalnral llislory, AD scr,, t. XA II, p. 128. iSpti). 8 2.E. iV. Smith. Note on tbe identity of /i/’o/iu/v/i Cranger -witb .l/Hyu;/- laria p(dila l'iesUayes (Proceedings Malacological Society, IA, p. 4o. 1900). 83. E. Stoliczea. Asiatic Society of Itcngal, XLII, p. 170. 1878. VERTÉBRÉS Les Aerlébiés comprennent les cinq classes: Poissons, Patraciens, Uepliles, Oiseaux et Mannnlleres. Les Poissons ([ue j'ai rapportés ont été décrits ou examinés par M. Léon A aillant; les Palraciens et les lleptiles par AL Alocquard, les Oiseaux par AL Emile Onstalctet les Alammifères par AL de Pousargues. La mort récente de mon regretté ami, le ü'' Gilbert Tirant, résident de France en Annam et an Tonkin, et naturaliste de grand mérite, douloureusement ressentiedans toute ITndo-Cliine, et parles savants, m'a privé, pour ce volume, d'un travail dans lequel il devait résumer l'état de nos connaissances sur les Poissons, les Batraciens, les Beptiles et les Oiseaux de rindo-Cbine. Il avait publié en 1879 le « Bulletin du Comité agricole de la Cochinebine » et en i884-i885, dans les « Excur- sions et Beconnaissances de la Cocliincliine, » des « Notes» sur ces quatre classes de A^ertébrés ; elles m’ont servi à suppléer à l’intéressante étude qu’il aurait pu établir, et, que j’ai le grand regret de ne pouvoir présenter. PKEMIÈKE CLASSE. — POISSONS La faune iclithyologique de rindo-Cliine orientale est encore à éta- l)lir, paiiicnlièrenienl en ce qui concerne les espèces d’eau douce. Fig. g. — Inlérieur d’une pêcherie de Treg-lléach à Pnom-Penli. Le dépeçage. Les auteurs qui avant Tirant ont aborde ce sujet l’ont fait sans prétention et pour répondre aux besoins du moment. Une pareille entreprise, aujourd’liui, promet donc encore, aux natu- ralistes qui s’y consacreront, des découvertes très intéressantes en échange de laborieuses recherches. En ell'et, la péninsule orientale ZOOLOGIE 453 inclo-cliinoise, circonscrite par la mer à l'Est, au Sud et à l'Ouest, sil- lonnée par d’innombrables cours d'eau, pourvue de l'immense réservoir Tonlé-Sap, est une des conirées oii les Poissons ont le rôle /oologicpic le plus important; non seulemcid ils y servent à la nourriture des liabi- tants pour la plus grande part apres le ri/, mais ils contribuent aussi. Pij. 10. — Pêcheries de Trey-Rcacli à Pnoin-Pcnh. et dans des proportions très considérables, à la subsistance des contrées extérieures voisines. Il y a vingt ans, la Cocliincliine et le Cambodge, réunis, exportaient annuellement pour une valeur de cinq millions de francs de j^oisson ; en 1902, rindo-Chlne française en a exporté pour neuf millions de francs. Le Siam, de son côté, en livre aussi une quantité importante au commerce. Dans ses «Notes», précédées de remarques du plus grand intérêt 454 MISSION PAVIE sur la pêche cl la préparation du poisson, Tirant, après avoir exposé que les Poissons représentés en Indo-Chine appartiennent aux Elasmohran- clies et anxTéléostéens, a indiqué la présence de 35 espèces des preiniei's, qui y sont réduits aux deux groupes des Requins et des Raies. Il a en- suite commencé rexamen des seconds, répartis en: Lophohranclies, Fig. 11. — Dépeçiige el mise en sauinuro ilu Trey-Ucacli à Pnom-l’enh. Plectognatlies, Pliysostomes, Anacanthes et Acanthoptères, a cité lo espèces de Lophohranclies, 45 de Plectognatlies et 1 26 de Pliysostomes, et, malheureusement s’est arrêté, dans ce travail déjà important, au moment d’ahorder la dernière lamillc des Pliysostomes, celle des Sihi- l idées, particulièrement intéressante en Indo-Chine 011 elle est très noin- hreuse en espèces. Tirant conseillait, comme modèle pour l’étude future à exécuter, le très remarquable atlas ichlhyologique des Indes orientales néerlandaises. ZOOLOGIE 455 publié par le Gouvernement crAinslerdain eomme résultat des travaux poursuivis par le Bleeker de i84i à 1878, où le grand travail de Day sur les Poissons de l’fnde, de Ceylan et de la Birmanie. Depuis la publication de ces « Notes », M. Léon Vaillant et M. Sau- vage out encore fait connaître un grand nombre d’espèces indo-cbinoiscs de Poissons ; leurs travaux forment, avec l’étude de Tirant, la base olïertcaux naturalistes qui s’altacberontà cette branche de la science en Indo-Cbine. Les matériaux recueillis siir elle sont, pour la plus grande partie. Fig. 12. — Lo Pla-l5oeuk à Luang-l'rabang. possédés par deux de nos grands établissements ; le Muséum d'Mistoirc naturelle de Paris a reçu les envois de M. Ilarmand, de M. Ilabn et ceux de nombreux natui’alistes parmi lesquels j’occupe la place la jilus modeste, et le Muséum de Lyon conserve les collections formées par le D'' Morice et le Tirant. Parmi les espèces de cette famille des Siluridées dont Tirant n a pas abordé 1 étude, j’en ai signalé une à M. Léon Vaillant en lui communi- quant les ^îbotograpliies reproduites ici, qui, par ses dimensions consi- dérables, autant que par le parti qu’on en tire, mérite l’attention à un degré particulier. 456 MISSION PAVIE (’e poisson dépasse souvent, en taille, un mètre et demi. Les Cambodgiens le nomment Trey-réacli (poisson royal). Ils en capturent un grand nombre devant Pnom-Penb, à l’endroit dit des Quatre-Puas, lorscpie après la saison des pluies, alors (pie les eaux repren- nent leur niveau normal, il remonte le Mé-Kliong, allant frayer au lac Tali. Au moment de son passage au Cambodge, le Trey-réacb est très gras, Fig i3. — Poissons pris dans un coup de Hlcl dans la rivière llin-lioun, alllucnt du Mé- Ivhong ( Laos) ^ aussi en outre de l’usage cpi’on fait de sa chair pour la consommation, on en extrait beaucoup d’bnilc. Lorsipie poursuivant son voyage il arrive à Luang-Prabang en février, il a perdu sa graisse. Les pccbeurs l’y attendent et le guettent, et quand les premiers groupes sont signalés, une centaine de pirogues pourvues de blets longs et étroits, ce poisson nageant prescpic à la surface de l’eau, leur barrent la route, comme ils le feront encore à leur retour. La pêche I. Le 11° 2 parait être le Barbas buU, Bleekcr. Le n° l\, Labeo ÇLobocheilas') Pierrei, Sauvage. N° 5 Barbus Tor, Ilaniilloii Buclianaii. Le n° 7 Barbus hexasliclius, Mac Clellaiid (Léon ^ aillaul). ZOOLOGIE 457 se pratique ainsi jusqu’en juin. On met la chair en saumure et on fait avec les œufs une sorte de caviar très réputé clans tout le Laos. Sui- vant les années, on en pêche des cpiantités très variables à Luang-Pra- hang : en 1889 il a été capturé i 4oo individus et en 1890, six mille. Il en est pris aussi annuellement un millier dans l’étang de Dân Kèoprès de Pak-Lay, dont on évacue l’eau. Les Laotiens l’appellent Pla hoeuk ; ils croient que les femelles seules Fig. iti. — Poissons pris dans un coup Je lllel dans le Mé-Khong à Pnoni-Penh*. parcourent le fleuve et s’imaginent cpie des mâles, aux écailles dorées, attendent leur arrivée au lac Tali c^u’ils ne quittent jamais ! D'après le savant professeur du Muséum : (( il s’agit d’un silure ; le genre ne paraît pas douteux, c’est un Pangasius. Quant à la détermination spécificjue avec ces documents insuffisants, cela devient plus difficile. M. Sauvage, dans sa faune ichthyologique de l’Asie, en cite sept espèces dont deux de Pnom-Penh : P. pleiiroiaeniaet P. Bocoiivti. Ces espèces sont I. Les 11”^ I et 2 paraissent être un Laheo, le 10, un Toxotes, les i4-i5, Macrones chryseus Day. 2® Série. — III. 58 458 MISSION PAVIE faites d’après de petits individus en sorte que rassiniilation est douteuse. Un exemplaire, sans localito' nidonateur certains, possédé par le Muséum, |)arait se rappoi ter au P. Microiiema llleek. C est une peau qui a pluS’ d'un mètre de long, (die a dù ('Ire ra|)poiiée par M. Harmand ou par M. I fallu’. » Les Cambodgiens ignorant (pic les Anguilles (piittcnt les eaux douces pour porter leur frai à la mer. ce que nous-mêmes ue savons jias depuis bien longtemps, disent (pie ce poisson est le résultat de la métamorphose d’un petit arbuste a(piali(pic qu'ils nomment ((Tras». Ils disent aussi ([lie ranguillc se transforme en belette et qu’à cette origine ce dernier animal devrait d’être habile à combattre les serpents h 1. Le I)'' Tfalin a envoyé an àtuséum, en t888, deux gros poissons, un Pseudo- Irophis, sorte de silure c[u’on n’a jm délerininer spécifujucincnl cl un Tétrodon. Ce n'csl pas cerlaineincnt de ce dernier (pi’il s’agil. L’antre, d’après ce ([u’on peut dire des espèces analogues, ne doit jias alleindrc une grande taille. 2. Ils oui aussi, sur un poisson, une curieuse légende racontée dans l’introduction du vol. I des présentes Eludes diverses, page xxxvi. Les ligures de ce chapitre ont été exécutées d’après des pholograpliics de MM. Cuesdon, 8, p, lo, ii cl i4; Henri d’Orléans, 12 cl lllvière, i3. Poissons lecueillis par M. A. Pavie en Indo-Chine, Par M. Léon Yaielant, Professeur au muséum d’IIistoire naturelle ' Coiisidévalioits tjénérales. Les poissons rapportés de l’Indo-Chine par Pavie, proviennent de dilTérentes localités visitées par ce voyageur. Toutefois, occupé avant tout des importants travaux géographiques, qu’il avait à diriger, il n’a naturellement consacré à ces études que peu d’instants et le petit nombre d’espèces qu’il a pu rassembler, ne donne sans doute qu’une idée incom- plète de la faune iebtyologique de ees eontrées. Pour un des points cependant, où il a été, peut-être, le premier Européen à pénétrer, les documents recueillis sont loin d être sans intérêt, comme j’ai eu l’occa- sion de le montrer il y a dix ans dans une note présentée à l’Académie des Sciences^. 1. Léon Vaillant, docleur en médecine, docicnr ès sciences nalucclles, pcolessenr au M uséinn dTIisloirc naturelle, chaire de zoologie (reptiles, batraciens, poissons). Auteur de nombreux et importants travaux sur l’auatomie cl la physiologie des rep- tiles, des balracicns et des poissons; d’une quantité d’études zoologiqucs sur les mêmes animaux; de rccbercbcs batbymétri([ues sur les jioissons, d’uue l'oule d’études sur les invertébrés: molluscpics, vers, spongiaires; eidiu de beaucoup de notes et mémoires divers. Larmi ses principales jinblicatious, ou cite : i” Mémoire de la disposition des vertèbres cervicales chez les cbélonicus; a^duidc à la ménagerie des reptiles; 3“ Expé- ditions scientirupics du travailleur et du talisman. 1880 à i883, poissons; /p Ol)ser- vations sur les poissons de i’Américpie centrale, mission au Mexique; 5“ iMissIon scientilicjuc au cap llorn, 1882-1883, poissons; ()“ Histoire naturelle des annelés marins et d’eau douce, etc. 2. Léon Vaillant. 1892, Remarques sur quelr|ues poissons du llaut-Tonkiu (Comp. rend. hebd. Acad, sc., t. CXIV, p. 1028-1029. — Séance du 2 mai 1892). 46o MTSSION PAVIE Golfe de Siam. Id. Haiil-Tonkin. Id. Id. Id. Id. Les envois ont été faits de 1886 à iSgo et comprennent p espèces. Elles sont énumérées dans le tableau ci-après suivant l'ordie zoologique avec indication de la région d’où elles proviennent, les points précis d’origine seront indicpiés plus loin, lorsqu’il y aura lien. 1. Pristis peclinalus, Latliam (Hcc). 2. Hippocampus cornes, Kaup. 3. Macrones plurivadialiis , Vaill. 4. Pseudec/ieneis Pavici, Vaill. 5. Acanlhor/iodeus to/ddnensis, Vaill. 6. C/ia/iodic/dhys afjiins, Vaill. 7. Peloiie cancila, llam. Buch. 8. Hemivnmphns Mocquardianus, Thomin. Candjodge. 9. Maslacemhelus avmalus, Lacép. llaut-Tonkin. Les deux |)remièrcs espèces, seules, sont marines. Elles ne méritent qu’une brève mention, étant connues l’ime et l’autre de longue date dans l océan Indien et les mers avoisinantes. Le 8. Ilemivamphus Moc Hauteur 25 i4 Epaisseur i3 7 Longueur de la tête. 74 4i — de l’uroptèrc. 35 19 — du museau. . 53 72 Diamètre de l’œil 9 12 Espace interorbitaire. . 10 i3 N“ 86-2. Collections du Muséum. llab. Source de la rivière Pursat (Cambod, c). Cette espèce, comme l’a fait remarquer Tbominot, a des alïinités non douteuses avec V Hemimmphiis far, Forskal; aussi se pose-t-il la question do savoir si ce n’est pas simplement une variété. Toutefois étant donnée la taille de l’exemplaire, qui doit être regardé comme adulte et ayant revêtu tous ses caractères, en ce qui concerne spécialement les propor- tions du rostre, ou trouve que dans VHemirainpIius far la tête est sensiblement plus longue 2/5 de la longueur du corps, la hauteur plus grande 2/9 de cette meme dimen- sion, enfin le bec mandilulaireplus développé, 3/5 de longueur de la tète. Comme on no possède qu’un exemplaire de l’espèce nouvelle, ces considérations ne peuvent être présentées qu’avec certaines réserves. Il est curieux en tout cas de rencontrer cet Hemiramphus Mocquardianus en eau douce, ï Hemiramphus far n’y ayant pas encore été signalé. La rivière Pursat se déverse dans le sud du Grand-Lac ou Tonlé sap. On a d’ailleurs déjà signalé depuis longtemps des espèces d’IIémirampbes dulçaquicoles. g. Mastacembelus aumatus, Lacépède. D. XXXIV, 47: A. 46; C. II. Squamæ; 30/276/32. MILLIMÈTRES i/ioo Longueur du corps. 290 » Hauteur 28 9 Épaisseur i5 5 Longueur de la tête. 57 19 — de l’uroptère. . 10 3 du museau. 22 38 Diamètre de l’œil 5 9 Espace inter orbitaire. 5 9 MISSION PAVIE 470 N® 92-5 1. Collection du Muséum. Ifab. Nam-Tiong-Kong sous-affluenl de la Rivière Noire près de Poufang. Nom. vulg. Pa-Lat. Les nageoires impaires étant postérieurement continues, le compte des rayons mous pour la dorsale, l’anale et la caudale, il n’est pas inutile de le faire remarquer, est, jusqu’à un certain point, arbitraire. Sur cet individu, déjà de grande taille, on ne voit pas trace de la bande latérale en zigzag, caractéristique de l’espèce. J’ai ailleurs insisté sur ce fait et discuté la dia- gnose dilférencielle de ce Mastaceinbelus arinalus ‘. I. Léon Vaillant, 1902. Résultats zoologiqucs de l’expédition scientifique néer- landaise au Bornéo central. — Poissons — ÇNotes froni ihe Leyden Muséum, t. XXIV, page i58.) DEUXIÈME CLASSE. — BATRACIENS Tirant cite, dans ses « Notes », dix-sept espèces de Batraciens pour la Cocliinchine et le Cambodge, nombre qui s’augmentera beaucoup lorsque la faune de toute la contrée sera connue. Ainsi qu’il le dit, ce cbiffre ne donne aucune idée de la quantité prodigieuse des individus répandus dans tout le pays, et on ne saurait prendre comme terme de comparai- son le nombre des Batraciens observés dans une région bien connue aujourd’hui, comme l’Italie, par exemple, où on en compte vingt espèces, mais parmi lesquelles la moitié appartient à la famille des Sala- mandres, non représentée dans les pays tropicaux. Dp cette multitude j’ai seulement rapporté trois espèces qui, avec celles indiquées par Tirant, portent à vingt le nombre de celles connues dans la presqu’île : un «atracien apode, Ichlhyophis glutinosus Linné, vermiforme, visqueux et fouisseur, que les indigènes confondent avec les Serpents, avec quelque raison du reste, puisque plusieurs naturalistes l’ont rangé parmi ces reptiles, et qu’ils imaginent, quoiqu’il soit inof- fensif, être dangereux par ses deux extrémités ; deux anoures, Rhacophorus macalatas Gray, Ranidé qui m’avait paru rare, et Bafo melanosticliis Scbneider, crapaud commun, dont les indigènes de certaines parties de l’Indo-Chine font entrer le corps, préalablement réduit en putréfac- tion, dans la comj)Osition du poison pour les llècbes. Il eût été étonnant que le Crapaud n’eût pas joui, en Indo-Cbine comme partout, d’une réputation de bête venimeuse ; elle y est même bizarre ; ainsi on entend dire à des indigènes qu’il suffit de mettre sur un Crapaud, un Scolopendre, pour que les pattes de ce dernier tombent immédiatement. Les Européens nomment en Indo-Cbine, Grenouille bœuf, la petite MISSION PAVIE 472 Callula pulchra, en raison de sa voix extraordinaire . Il serait difficile d’imaginer, dit Tirant, que la voix de basse pi’ofonde et puissante qu’on entend mugir partout dans la campagne les nuits de pluie, puisse sortir du gosier de ce joli petit Batracikn anoure. Grâce au nombre des exécutants, le concert très mélancolique devient assourdissant, et par intervalle, quand les notes viennent à se juxtaposer, les battements et disso- nances prennent un accent lamentable. Batraciens recueillis par M. A. Pavie en Indo-Chine, Par M. F. Mocqüard, Assistant au Muséum d'Histoire naturelle IcHTiivopiiis GLUTiNosus Linné. Entre Baltarnbang etVatana. Saigon. 3 exemplaires. Riiacophouus m.\cula.tus Gray. Bachien (Saigon), i exemplaire. Bufo melanostictus Schneider. Cambogde. i exemplaire. Têtards de Batraciens. Luang-Prabang. 3 exemplaires. Autres Batraciens cités pour rindo-Cliine, Par le D'' G. Tir.ant BATR.AGIENS ANOURES 1. Cacopus systoma Schneider. 2. Diplopelma pulchrum Günllier. 3. Bufo asper Scblegel 4. Bufo galeatus Güntbcr. I. F. Mocqüard, assistant delà chaire d’herpétologie auMuséum depuis 19 ans. Licencie ès sciences pbysi([ues, es sciences mathématiques et es sciences naturelles, docteur en médecine et docteur ès sciences. Outre sa thèse de doctorat ès sciences ^Recherches anatomiques sur l’estomac des Crustacés podophthalmaires, i883, avec Il pL), la traduction de la partie organogénique du Traité d’embryologie de Balfour (r885), quelques mémoires ou notes sur les Crustacés, parmi lesquels ligure la des- cription, en collaboration avec M. Alphonse iMilnc Edwards, des Crustacés podoph- lalmaires recueillis par la Mission scientijlque du Cap llorn (1891) et quelques autres travaux se rapportant à Pichtyologie ou à la pisciculture et insérés en partie dans le Bulletin de la Société centrale d' Aquiculture et de Pêche, M. Mocqüard a publié dans les Nouvelles Archives et le Bulletin du Muséum, dans le Bulletin de la 2® Série. — III. tio MISSION PAVIE 474 5. OxYGLOsus LIMA Tscliiidi. 0. Raka cyanophlyctis Schneider. 7. Rana tigrina Daudin. 8. Rana gracilis Wiegmann. 9. ÎMeGAI.OPIIRYS MONTANA Ivulll. 10. Limnodytes erytiiræa Sclilegel. I I . POLYPEDATES MACULATES Gray. I 2 . PoLYPEDATES QUADRILINEATÜS 4Vdeg inann. i3. Callula PULciiRA Gray. BATRACIENS URODÈLES ‘ i/|. Pletiiodon PERSiMiLis Gi’ay ou Amblystoma persimile Gray. BATRACIENS APODES i5. Epicrium glutinosum Linné. — Indo-Clnne. Sociétr Philomathique de Paris, dans le Volume de Mémoires que celte Société fit paraître à l’occasion de son centenaire en 1889, dans les Mémoires de la Société Zoologique de France, dans Le Nataralisie, de nombreux mémoires originaux sur les Reptiles et les Batraciens de la plupart des régions du globe. i. Deux espèces seulement de Batraciens marcbeurs ont été signalées dans l’Asie méridionale, le Cynops chinensis, a été capturé dans la rivière de NIng-Po, l’autre, le Plethodon persimilis, à Siam (2 exemplaires de Moubot). TROISIÈME CLASSE. — REPTILES Celle elasse d’animaux assez forlemenl répandue dans l’Indo-Clnne orienlale comme dans la pluparl des pays Iropicaux, el qui y comple un cerlain nombre d’espèces dangereuses, que l’imaginalion de beaucoup de personnes mulliplie el aide à faire plus redoulées encore, a valu au pays, par suile des exagéralions de plusieurs des premiers arrivanls, une mau- vaise répulation, reconnue imméritée depuis longtemps, mais qu’il est encore nécessaire de contribuera atténuer. Qui n’aurait été impressionné par la lecture de descriptions telles que celle de la forêt deTayninb, reproduite par une de nos grandes Encyclopé- dies pour faire connaître la Cocbincbine, au début de notre occupation, et dont voici un passage : « ...il se dégage une odeur de feuilles mortes intolérable, combinée avec une forte senteur de musc produite par Vini- mense quantilé de Reptiles qui fourmillent sur le sol humide. » Tirant parlant en naturaliste qui connaît la contrée, met ainsi les choses au point : « Quoique le nombre des Reptiles soit en réalité très grand, en espèces et en individus, un bout de chemin le long des coteaux pierreux de Fontainebleau, offrirait à la vue d’un promeneur, plus de Serpents dangereux qu’il n’en pourrait voir de Saigon à Somboc * dans les jungles les plus épaisses. Chacun circule sans se préoccuper en rien des serpents venimeux, et les accidents sont rares. » Pou r ce qui me concerne, j’ajouterai que j’ai presque constamment marché pieds nus au cours de mes pérégrinations dans les forêts, les marais et les hautes herbes, que j’ai presque aussi souvent couché sur le sol que C’est-à-dire d’une extrémité à l’autre de la Cochinchine et du Cambodge. 476 MISSION PAVIE claiïs des cases, et qu’il ne m’est jamais arrivé rien de fâcheux par le fait de Reptiles ou d’autres bêtes venimeuses. Quoiqu’il ait déjà été beaucoup dit sur cette partie de l’ilistoire natu- relle de rindo-Cbine, c'est seulement par de nouvelles recbercbes, qui pourront être très fructueuses, et en tenant compte de celles de MM. Ger- main, Bocourt, Morice, Harmand, Tirant, etc., pour ne parler que des naturalistes français, et en comparant les collections réunies et classées dans les Muséums surtout à Paris, à Lyon et à Londres, qu’on pourra obtenir des vues exactes sur elle. La classe comprend les quatre ordres : Serpents, Lézards, Crocodiles et Tortues. ZOOLOGIE 477 SERPENTS Si l’on attache aux légendes historiques et aux croyances populaires la part de foi qu’il n’y a pas de motif pour leur refuser, l’Iudo-Chine orien- tale est une région où le Serpent de l’espèce la plus dangereuse (Naja bungaras), a été, en raison de la terreur qu’il inspirait, honoré jusqu’au culte même, par des populations qui, en considérant comme divin celui qu’ils ne pouvaient détruire, donnaient ainsi l’explication de l’insuffisance de leurs moyens de lutte contre le fléau. Cependant il est permis de se demander si les hommages rendus à ce Reptile, il ne les devait pas plutôt à son rôle de destructeur des autres espèces de Serpents dont il fait sa nourriture exelusive. Les Serpents non venimeux sont de beaucoup les plus nomhreux en Indo-Chine ; le plus gros est le Python dont il n’est pas rare de rencon- trer, en Coehinchine, par exemple, des individus dépassant six mètres, et, dont la peau est pour le Chinois un objet de commerce. Parmi les espèces venimeuses, le dangereux Naja trlpudians (Cohra- capello), est assez commun. Le Naja bungaras, plus redoutable encore et qui le dépasse beaucoup en taille, est rare. Les chasseurs cambodgiens font entrer la tôle du Naja, préalablement réduite en putréfaction, dans la composition de leur poison pour les llcches. Ils disent aussi que, placée sous le nid d’une couveuse, elle rendra les futurs coqs hardis pour le combat. Si le Naja bungaras qu’on nomme au Cambodge, Pos vèk pnom (Naja de montagne), ne figure pas dans les collections que j’ai rapportées, cela lient à l’état dans lequel fut mis par les indigènes, après sa mort, le seul individu de cette espèce que j’aie rencontré et dont je ne pus conserver que la tête h II mesurait trois mètres et demi. Tirant, à qui je soumis cette I . Voici comment j’ai raconté cette capture (Mission Pavie. Études diverses, vol. I). Je voulus aussi connaître, non loin de Sysophôn, le petit mont Sang Kcbal... Le 478 MISSION PAVIE lèle remarquable avant de l’adresser au Muséum, la reconnut pour celle d'un Op/iiophagus elaps Güntlier. « C’est probablement », dit-il dans ses (( Notes », (( le plus formidable des Serpents venimeux existants. Par sa taille qui peut dépasser quatre mètres, il se plaee au-dessus de toutes les espèces connues en Indo-Cbine et dans les deux mondes. Fort beureuse- ment il est rare. Je n’ai pu voir qu’un Opliiopliagus vivant, il mesurait deux mètres seulement ; on l’avait pris à Tayninli. J’ai pu examiner récem- ment une tete énorme de Serpent, rapportée par M. Pavie, appartenant à eette espèce bien reconnaissable aux trois paires de larges boucliers environnant ses plaques occipitales. » Lorsque j’en vins à la préparation du présent volume, je demandai à gouverneur de Mongkol Borey à qui je m’adressai, tenta de m’en dissuader : « Le lieu ii’esl plus fréquenté, les lianes, les broussailles l’ont totalement envahi, et un génie farouche, inconnu l’a choisi pour sa demeure et le garde. Il y a six mois à peine, un imprudent cliercheur de nids d’aheilles s’étant risqué aux abords, disparut. Après une attente de deux jours, le pays tout entier se mit à sa recherche. Nous le trouvâmes mort, le corps debout contre un arbre; le visage tumélié, noir, no laissait plus voir les yeux, la gorge machurée, le buste, entouré de cercles bleuâtres comme s’il avait été lié à l’arbre avec d’énormes rotins, avait de l’écorce dans scs chairs ! Sa famille épou- vantée a quitté notre pays. » Il fallut cependant (jue le pauvre fonctionnaire se déci- dât à m’y laisser aller; il considérait cette course comme si dangereuse cju’il adjoignit son lils aux guides chargés de me conduire et, recommanda à mon compagnon Biot d’emporter son fusil Nous marchions tous trois, Biot, moi et le fds du Gouverneur, solide garçon de vingt-cinq ans pénétré de l’importance de sa mission, précédés de deux guides, suivis d’un petit domestique porteur de ma boîte à insectes. IjC sol de la colline, soidèvement calcaire, était, par un ardent soleil de midi, pénible à parcourir: ... Parvenus au som- met, les guides, sans l’approcher, nous indiquèrent la ruine. 11 y avait là un écrou- lement de blocs de grès, taillés, sculptés avec cette perfection qui vous laisse songeurs devant tout reste d’art klimcr... Nous étions silencieux, regardant, cssoufllés par la montée, épongeant de nos mouchoirs la sueur ruisselant de nos fronts. Biot allongea le bras pour tâter quelque chose de luisant dans une cavité sombre, il eut un recul élcctrlcpic : « J’ai touché un serpent! » On le distinguait bien, il dormait enroulé pelotonné comme un chat, mieux, comme une panthère ! Ce n’était pas un python, je ne le connaissais pas. Je regardai Interrogateur notre compagnon indigène. Le calme l’avait abandonné, blême, suppliant, il tirait nos vêtements chcrcbanl à nous faire faire ZOOLOGIE ■'179 M. Léon Vaillant des renseignements complémentaires sur l’individu dont j’avais rapporté la tete. (( Nous retrouvons dans nos notes », me répondit-il, « pour un envoi du 28 avril 1.885, l’indication d’une tête de Trimeresiiriis bungarusSc\i\e- gel. C’est V Ophiophagiis elaps de GïmÛiev qui doit, suivant lloulenger, etre simplement appelé Naja bungarus, mais, bien qu’indiquant un animal de grande taille, elle était en trop mauvais état pour pouvoir entrer dans les collections. Nous n’avons même pu en prendre le squelette, plusieurs os étant brisés. Tout cela ne m’étonne pas d’ailleurs, étant données les péripéties de cette cbasse, d’après le récit si mouvementé que vous en faites. » sans bruit retraite. Les guides à dix pas en arrière semblaient Notre petit domestique s’était approclic curieux de voir de près. Biot arma son fusil, c’était un Lefauclieux. « Cassez-le, » dis-je, « sans abimer la tète. » Le coup partit. La bete manquée se dressa en sursaut, droite comme une barre, la tète à un mètre du sol, effrayée, furieusement menaçante, la gueule étonnamment ouverte. Le lils du Gou- verneur et les guides s’étaient rapprochés à la décharge n’imaginant pas que le coup n’eùt pas porté ; brusquement rejetés en arrière ils jetaient des cris désespérés, tentant de nous arracher à un danger dont ils se disaient responsables, nous criant le nom ; « Pos vèk pnom », du serpent, que nous entendions pour la première fois, comme s’il devait suffire à nous dire le péril, et cassaient, affolés, des branches pour s’en faire des armes. Biot, interdit d’avoir à bout portant été si peu heureux, arme son second coup pendant que la bête donne à sa tète le balancement précurseur de l’élan qui la jet- tera sur celui de nous deux qu’elle croira l’assaillant. Je répétai : « n’abîmez pas la tète. » Réaction étrange qui met subitement aux cœurs terrorisés la fureur de celui qui les glace et brusquement succombe ! nos hommes entendant, après le feu, la crosse du fusil tomber au repos sur le sol et l’ironique « voilà » de Biot se retournant vers eux, s’approchent timidement, voient le serpent mort, se jettent sur lui, et sans me donner le temps d’arrêter leur folie, le mettent en pièces à grands coups de bâtons. Je pus tout juste sauver la tète pour notre Muséum. On rapporta la dépouille au village. Le lils du Gouverneur et les guides racontaient leur exploit montrant à la foule le corps long de sept coudées royales. C’était comme une délivrance, chacun était joyeux. De l’avis général le serpent fut reconnu pour l’auteur de la mort du pauvre chasseur d’abeilles. Nous avions, chance rare, trouvé un des derniers Najas, ces mêmes serpents objets du culte aujourd’hui légendaire. Ma visite avait, pour seul résultat, détruit ce point de la croyance populaire d’après lequel la imine était gardée. MISSION PAVIE 'iSo (( Je ne A^errais pas grand, cliose à ajouter sur cet Ophidien à l’extrait que vous donnez de Tirant. Depuis quelques années l’animal est devenu moins rare, semble-t-il, nous en avons possédé plusieurs exemplaires vivants à la Ménagerie, l’un d’eux mesurait au moins trois mètres. La cap- ture d’une telle bête ne doit pas être aisée. Nous les avons conservés un certain temps, et, ils vivraient probablement, sans difficulté trop grande, en captivité si on pouvait les nourrir plus facilement, mais ils ne veulent absolument accepter que des serpents ; nous n’avons guère à notre dispo- sition que des couleuvres à collier, encore ne peut-on en avoir en quantité suffisante et ils finissent par périr d’inanition. » Tirant cite 87 espèces de Serpents en Indo-Cliine dont 21 venimeuses. Sur les 28 espèces que j’ai rapportées et qui ont été examinées par M. Mocquard, treize, dont quatre venimeuses viennent, en augmentation de sa liste. C’est donc cent espèces que les recberclies du regretté savant et les miennes indiquent comme habitant la grande presqu’île. C’est un nombre bien considérable qui cependant sera sûrement dépassé de beau- coup lorsque la faune en sera mieux connue. Néanmoins les accidents mortels sont peu fréquents (5o environ par an en Cocliincliine, soit un pour 60000 habitants), surtout si on fait la comparaison avec l’Inde, où l’on constate annuellement un cas de mort en moyenne par A-ingt mille habitants ' . En outre des Serpents que j’ai expédiés morts, j’avais, en 1896, adressé au Muséum un superbe couple de Najas tripudians viAant, cap- turé à Bangkok au moment où les deux bêtes étaient enlacées, et, un autre Naja, particulièrement curieux parce qu’il était entièrement blanc. Malbeureusement tous trois moururent au cours de la traversée. I. L’Indo-Cliine n’établit pas encore de statistique d’ensemble des décès occasion- nés par les serpents et les bêtes fauves. La Cocbiiicliine seule fournit ces renseigne- ments dans ses « états annuels ». Ils Indiquent, pour [896, 60 cas de mort par les serpents, en 1897, 62 ; en 1898, 5o ; en 1899, 5o ; en 1900, 46; en 1901, 5o. Pen- dant les deux années 1881-1882 on avait compté 52 accidents mortels, mais la popu- lation était alors inférieure, de près de moitié, à son cliill’re actuel. Serpents recueillis par M. A. Pavie en Indo-Chine, Par M. F. Mocquard. SERPENTS NON VENIMEUX EXEMPI.A1RES 1 . Typiii.ops iîraminus Daud * . — Saigon ; entre Baltambang et Vatana (Siarn) 4 2. Typiilops diardi Schleg. — Saigon; entre Cliantakam et Bang- kok, Pétrion (Siain) 3 3. Gyunoropiiis RUFUS Laur. — Entre Battainbang et Vatana (Slain) 2 4. Xenopeltis unicolor Rcinw. — Saigon i 5. — var. à tête blanche. — Entre Bat- tambang et Vatana (Siani) i 6. Tropidonotus piscator Schneid. — Entre Battainbang et Vatana, Pétrion (Siam) 25 7. Ampiiiesma stolatum L. — Saigon 9 8. — suBMiNiATUM Sclileff. — Eiitrc Pékim et Banokok O D (Siam) I 9. Dryocalamus davisonti Blanford. — Cambodge i 10. Zamenis mucosus L. — Saigon 3 11. — KORROS Schleg. — Saigon 5 12. CoLUBER RADiATus Sclilcg. — Saigoii ; Cambodge 3 13. Dendropiiis pictus Gmel. — - Saigon; entre Pékim et Bangkok, Pétrion (Siam) 7 14. Dendrelapiiis subocularis Bonlgr. — Entre Rabin et Pékim (Siam) I I. Ce petit Typblops, gros à peine comme nn ver et absolument inolTensif, est le Sci'pcnt à qni on a l'ait une si terrible répnlalion sous le nom de « Ser[)cnt minnte ». 2® Série. — III. 61 482 MISSION PAVIE EXEMPLAIRES i5. SiMOTKS ïÆNiATus GünÜiei'. — Saïffon; entre 13altainban<ï et Pékiin, Pétriou (Siam) i4 iG. IIypsuuiina eniiyduis Sclineid. — Saigon; entre Battanibang et Vatana (Siam) 2 17. Hypsihhina plumbea Boié. — Cambodge , . . i 18. IIypsiuiiina bocoükti Jan. — ■ Saigon i3 dont T 2 jeunes. 19. Gerberüs RiiYNCiiops Scliiieid. — Pekim (Siam) i 20. CiiRYSoPEEEA ORNATA SliRw. — Eiitro Battambaiig et Bangkok (Siam) ; Cambodge 8 21. Dryopiiis dispar Giintlier. — Entre Kabin et Pékim (Siam). . i 22. üiPSADOMORPiius MACULATUS Boié. — Saigoii ; entre Cbantakam et Bangkok (Siam) 2 23. PsAMMODYNASTEs PULVERUEENTUs Boîé. — - Cambodge I SERPENTS VENIMEUX 2/|. Caelopiiis macuugeps Günther. — Saigon 4 25. liuNGARUS FASCiATüs Sclineid. — Entre Pékim et ]3angkok (Siam). i 26. Na,ta lîuNGARUs Güiitlier. — Cambodge, Siam, Coclnncbine. 27. Naja tripudians Merrem. — Entre Pékim et Bangkok (Siam).. i 28. Trimeresurus GRAMINEES Sliaw. — Saigoii ; entre Ballamliang et Bangkok (Siam) 6 Autres Serpents cites pour riiido-Chine, Par le D'' G. Tirant SERPENTS NON VENIMEUX 1. Acrociiordus javanicus tlornstedt. 2. ClIERSYDRUS GRANULATUS Sclmcid. 3. IIypsiruina jAGOlui Peters. 4. IIypsiruina multilineata Tirant. ZOOLOGIE 483 5. IIyi’Siiuiina liucouiiTi Jan. 6. IIypsiuiiina Dussumieui Dmn. cl Bib. IIypsirhina innominata Morice. 8. IIyPSIRIIINA ALROLINEATA Moi'lcC. g. IIoMALOPSis nucGATA Llnnc. 10. IIerpeton tentacueum Laccpcde. 11. Python reticueatus Scbneicl. 12. Python curtus Sclilcg. 13. Pare AS carinata Reinw. i4- Pareas i.oevis Kubl. 15. Pareas margaritopiiora Jan. 16. Lycodon aulicus Linné. 17. Lycodon Tavensis Günther. 18. Ophites subcinctus Boie. ig. Ophites suhminiatus Jan. 20. DiPSAS MULTIMACULATA Sclllcg. 2 1. Dipsas dendropiiila Bcinw. 22. Dipsas buralina Klein. 28. Dipsas irregularis Morice. 24. Tragops prasinus ReiiiAV. 25. Tragops xanthozonius Russell. 26. Passerita mycterisans Linné. 27. Gonyosoma oxycephaeum Boie. 28. Di iNUROPHIS FORMOSA Duill. Cl Bib. 2g. Chrysopei.ea ornata Sebaw. 3o. Psamodynastes püeverueentus Boie 3i. Eeaphis taeniurus Co[)e. 82. CüMPSOSOMA RADIATÜM RcitlW. 33. Ptyas mucosus Linné. 34- Ptyas korros ReiiiAV. 35. Xeneeaphis hexagonotus Cantor. 36. Zamenis Bocourti Jan. 87. Tropidonotus quincuntiatus Scbl. 38. Tropidonotus triangüeigerus Rein. 3i). Tropodonotus submisiatus Reinw. 40. Tropidonotus stoeatus Linné. 41. Tropidonotus spieogaster. 42. Prymnomiodon chaeceus Cope. 43. Cyceophis major Gunlbcr. 44- Oeigodon subquadratum. 45. SiMOTES cocHiNCHiNENSis Güntlier. 46. SiMOTES TRINOTATUS Duill. et Bicl. 47. SiMOTES FASCioEATUs Giintlier. 48. SiMOTES OCEEEATUS MoricC. 4g. SiMOTES ciNEREUS Güiillicr. 50. SiMOTES QUADRIEINEATUS Jail. 51. SiMOTES SEXEINEATUS Jail. 52. SiMOTES OCTOEINEATUS Jan. 53. CvEAMARiA siAMENSis Günilîcr. 54. Cyeindrophis eineatus Blanl'ord. 55. Typhlops eineatus Boie. 56. Typheops SIAMENSIS Güiillier. 57. Typheops pammeces Günlhcr. 484 MISSION PAVIE SERPENTS VENIMEUX 58. Rungahus c.euulicüs Sclinoid. 59. iMlCGÆllOPIlIS FLAVICEPS Rcilicll. 60. CaLI.OPIUS BIVIKGATUS Boîc. 61. Pl.ATUIlUS SCÜTATUS Eaup. 6(3. IIyduopiiis Ellioti Gray. 67. IIyduopiiis cyanocincta Baudin. 68. Ekiiydiuna bengalis Gray. 69. Pelamis bicolou Sclincider. 62. Platuuus Eisiieui Jan. 63. IIyduopiiis Lindsays Gray. 64. IIyduopiiis atuiceps Guiillier. 70. Tuimeuesuuus euytiiuuuüs Canlor. 71. Tuimeuesuuus Wagleui Schlegcl. 72. CALLOSELASMAUIIODOSTOMAReinW *. 65. IIyduopiiis guacilis Sliaw. IIypsiuiiina multiline.yta. — Espèce non décrite. « LMI. multlliiicala, C[iic je crois nouveau, possède 27 raiKjées d’écailles ; ses narines s’ouvrent dans un seul bouclier fendu en dehors, et aussi en arrière-, les dernières plaques liyperlabiales sont doublées coinine chez les Iloinahpsis. Le dos est brun jaunâtre avec 17 bandes noires étroites parallèles longitudinales, interrompues par 44 è 5o bandes claires obliques, transversales fauves. LEZARDS Les plus grands Lé/ards d'Indo-Chine sont les Varans, ils vivent, au bord des rivières, se nourrissent de poissons, de erabes, d’oiseaux, même de petits mammileres. Leur chair est délicate et reclicrcbée des indigènes. Parmi les plus petits llémidactyles, sont les Margoiiillats, particulière- ment nombreux dans les habitations oii ils chassent les moustiques ; ainsi que les Geckos beaucoup plus gros et dont la voix extraordinaire et la rorme grossière attirent l’attention ; ce sont des bêtes utiles et inof- I. Les serpents portant les n"® i, 2, 3, 4. i3, i5, 16, 17, 18, 19, 24, 25, 26, 27 et 28, de ma collection, 6gurent aussi dans celle de Tirant. ZOOLOGIE 485 fensives et cependant calomniées autant que le lut le Crapaud pour qui une certaine répugnance est pourtant justifiée à cause des sécrétions de sa peau. Tirant énumère bon nombre des méfaits qui leur sont reprochés par les habitants des diverses régions de ITndo-Cbine. Comme il le dit: (( Le ridicule qui se dégage de toutes ces fables ne les rend pas moins populaires. » En A oici une que Landes rapporte ‘ : certains Annamites pensent qu'il peut arriver tel cas où la morsure du Margouillat cause une suffo- cation mortelle. Pour se garantir du danger il faut arracher un bouton de cornaline au premier venu, le râper dans l’eau et l'avaler. .l’ai recueilli cette autre dans les campagnes du Siam. Les gens y disent que par son cri, le Jecbo appelle un serpent habitant comme lui le toit des cases et qu’ils nomment « serpent du Jecko », et le prévient que c’est le moment de venir lui enlever du gosier une excroissance charnue qui causera sa mort si le serpent tarde trop. 11 l’attend parfois plus d’une semaine ! quand il vient, le .lecko écarte les mâchoires, fait sa houche très grande, le serpent y introduit la tête, enlève l’excroissance, la mange et se retire ! Les Dragons volants, Draco rnaculaliis, hijoux animés des grands hois, jolis autant que difficiles à rencontrer, échappent aux regards à cause de la diversité de leurs couleurs qui se confondent avec celles des arbres sur lesquels ils vivent et surtout par la rapidité de leurs mouvements. Ils sont nombreux dans les grandes forêts et dans les îles du golfe de Siam. Les Caml)odgiens et les Annamites distinguent entre elles la plupart des espèces de Lézards, ils appellent les â'arans. Tachydroiiics. Scinqucs. Geckos. J temidaclyles. Dragons volants. Cambodgien : Trekuot. Annainile : Con ky dà den. — Angsang. — Con ky dà vàng. — Pos clioeung (serpents à pal tes). — Ivàn mâng xà. — Tlden. — Ràn moi. — Plangkè. — Con cat kè gàm. — Kiàkiàt. — Con Üian lang. — Bangcliuoï slap. — Con cap giai. I. Excursions et reconnaissances de Cochinchinc, i88i, p. 36o. /186 MISSION PAVIE l'iraiit cite 3G espèces de Lézards pour l’Indo-Cliine* ; mes envois au iMuséiuii en ajoutent six dont un nouveau à sa liste. Lkzauds recueillis par M. A. Pavie en ludo-Cliinc, Par M. F. Mocquaud. EXEMPLAIRES 1. PllYLLODACTYLUS PaVIEI U. Sp. (voîr cl-dcSSOUs) I 2. 1 Iemidactylus PEATYUiius Sclincidcr (Gambodoe) i 3. Gecko veuticillatus Laurcnli (Saigon) 5 4- Dhaco maculatus Gray (entre Srakéo et Kabin, Siam.). ... g 5. Caf.otes mystaceus D. Ib (Saigon) 6 6. PiiYsiGAATiius MEA'TAGER Günllicr (Cambodge) i 7. Leiolems Iîellii Gray (Saigon) 3 8. Taciiyduomus sexliae.atus Daud. (Saigon) i g. .Maiîuiv muetieasciata Kubl (Saigon) i 10. Lygosoma m.yguiatum Plylh (entre Srakéo et Rabin, Siam)- • ■ i PlIYEEODACTYLUS P.VVIEI MoCq, PL. XXllI, FIG. I. d'ète OYiforme ; mu.sean assez élroit et arrondi ,4 son extrémité, à peine creusé en goutlière, une fois et trois quarts aussi long que le diamèire horizontal de Pœil, plus long (pic la distance de ce dernier au bord postérieur de l’orifice auditif. OEil peu saillant, dépourvu de disque sus-oculaire. Derme sus-cépbali(pie libre d’adbérence avec le crâne. Pbolidosc bélérogène. Rostrale rectangulaire, plus large que haute, à bord supérieur [lourvu d’une lis- I. I^armi elles, il en est une sur laquelle il est intéressant d’attirer l’attention le Plychozoon honialocephalnin Creveldt. « C’est, » dil cet auteur. « un gecko ailé portant une livrée magniliipie, vert jaunàlre avec des bandes (cpialrc ou cinq) brunes en zigzag, encerclant le corps cl aussi les pâlies et la queue, uu anneau blanc au bras, un cercle d’or aulour des veux cl des mousiacbes formées de taches du plus beau bleu sur les joues, 11 esl enlic'rcmcnl bordé d’une membrane cpi’il peut tendi e en manière de paracbulc. » Ce superbe lézard parvient à la longucnr de 20 centimètres. C’est un babitanlde Java, de Singaporc et de Pinang. Il n’a été signalé en Indo-Cbine jusqu’ici ejue dans file de Pbnquoc ; il est probable (jue ce n’y est pas son seul babitat. ZOOLOGIE 487 sure médiane; narine onverle an-dessns de lasnlnreqni joint la rosiraleà la première supéro-labiale, entre ces deux boucliers et 2 ou 3 (sans doute 3 normalement) nasales, dont la supérieure et interne, la plus grande, est en contact sur la ligne médiane avec sa congénère par une courte suture. Pupille verticale ; paupière à bord supérieur denticulé, sans cils sur son bord postérieur. Orifice auditif presque circu- laire, à grand diamètre oblique en bas et en avant et égal à la moitié de celui de l’œil. Huit labiales supérieures et autant d’inférieures, les 2 ou 3 trois dernières très petites. Mentonnière triangulaire, beaucoup plus grande que les labiales adjacentes; 2 paires de post-mentonnières, celles de la paire interne plus grandes c[ue la première inféro-labiale, bordant de chaque côté l’extrémité anguleuse de la mentonnière et formant, dans leur moitié postérieure, une suture sur la ligne médiane. Membres bien développés; doigts et orteils libres, denticulés sur leurs bords, gar- nis inférieurement d’une rangée de lamelles transversales lisses, entières, au nomljre de i5 sous la 4'^ orteil ; expansions terminales modérément développées, pourvues, en dessous, de 2 lames ovalaires un peu plus longues que larges ; en dessus, de 3 écailles seulement, formant une rangée oblique de dehors en dedans et en avant*. Face dorsale couverte de très fins granules, encore plus petits sur la région sus- céphalique jusqu’au niveau du bord postérieur des yeux, agrandis sur le museau, mais non sur les tempes. Des tubercules dorsaux plus ou moins triédriques et forte- ment carénés forment des séries longitudinales et des séries transversales obli(pies régulières, les premières au nombre de 7 ou 8 de chacpie côté au milieu du tronc; une zone vertébrale large de 3 granules, mais un peu élargie en avant où on en compte 5, sépare les 2 rangées longitudinales de la première paire dorsale ; les tubercules de la 2“ rangée sont séparés de ceux de la première et de ceux de la 3** par un seul, rare- ment par 2 granules, et les tubercules des autres rangées sont en contact avec le tubercule adjacent de la même série oblique. Entre les tubercules d’une même série longitudinale est interposé un seul granule, cjui peut être absent, comme dans les séries les plus externes. Sur la tête, les tubercules deviennent peu à peu circulaires et diminuent graduellement de dimensions jusqu’au niveau du bord postérieur des yeux, où ils disparaissent. Ecailles gulaircs très petites, granuleuses ; les ventrales grandes, lisses, imbriquées, généralement hexagonales ; écailles de lianes notablement I. De CCS 3 écailles, la moyenne est la seule qui, ,4 la rigueur, recouvre l’expan- sion terminale des doigts : l’antéro-interne, petite, borde surtout, de chaque coté, le sillon cpii en sépare les 2 lobes, et l’écaille posléro-ex terne surmonte latéralement et très oblic[uement à peu près la moitié postérieure des disques sous-digitaux ; mais cette écaille moyenne ne dilTèrc pas sensiblement par ses dimensions et encore moins par sa forme des écailles voisines, ou même de celles qui recouvrent la partie basilaire des doigts, de telle sorte qu’on se trouverait sans doute fort embarrassé pour décider si ce Geckotien est un Phyllodactylc ou un Diplodactyle, ainsi que je l’ai déjà fait remar- quer pour d’autres espèces du meme genre (/ùi//. Soc. Philom., 1901-1902, p. 3.) 488 MISSION PiVVIE plus pelites, très finement granuleuses au niveau de la racine du membre anté- rieur. Pas de tubercules sur les membres ; les écailles de la face antéro-supérieure du tibia carénées, (^ueue conicpie, garnie en dessus d'écailles lisses, inégales, imbriquées; sur la ligne médio-inférieure, une rangée de grandes plaies dilatées Iransversalement. Six pores préanaux sur une ligne anguleuse. Gris fauve en dessus, avec de pelites taclies brunes foncées, noires à l’élat vivant, et d’inégale grandeur, qui s’allongent transversalement sur la queue, où elles présentent un centre clair. Face inférieure gris de sable uniforme, lavé de brun sous la (jueue. Un spécimen mâle, mesurant /|G millimètres de l’extrémité du museau cà l’anus et provenant de U'ataua (Siam). Aucun Pbyllodacl vie n’avait, si nous ne nous trompons, été signalé jusqu’ici dans la région indienne et nous étions porté à considérer comme erronée la provenance ci-dessus indiquée du type spécifique que nous venons de décrire ; mais les notes prises par M. Pavie au moment même de la caplurc de cet individu sont d’une pré- cision telle qu’il est impossible de conserver le moindre doute sur l'exactitude decetle provenance. Autres Léz.xkds cités pour rindo-Chiue, Par le D'' G. Tirant. 1. Varanus NEBULOSus Gray. 2. \aranus flaa'escens Gray. 3. lIvDRosAURUs SAEVATOR Laurciiti. /(. Taciiydromus MERiDioNAEis Gi'mtlier. 5. Tropidopiiorus microi.epis Güntlier. (). 'Propidopiiores cociiinciiinensis Cu- vier. 7. Euprepes rufescens Scliaw. 8. Euprepes oi.ivaceus Gray. 9. Mabouia cniNENsis Gray. 10. Eumeces ciiAUCiDEs Liniié. 11. Eumeces siamensis Güntlier. 12. Eumeces ai.bopunctatus Gray. 13. Eumeces isodactylus Güntlier. 14. Eumeces Bowringii Güntlier. 10. Gecko guttatus Daudin. 16. Gecko monarciius Duméril et Bib. 17. Ptyciiozoon noMAi.ocEPiiAi.UM Cre- veldt. 18. IIemidactylus aiaculatus Dum. et Bib. iQ. IIemidactylus fr.enatus Dum. et Bib. 20. IIemidactylus Lesciienaultii Dum. et Bib. 21. Peripia Peronii Dum. et Bid. 22. NyCTEIUDIUM ScilXEIDERI ScIlR-W. ZOOLOGIE 489 23. Draco tæniocterus Gunther. 28. Acantiiosaura A RM ATA Gray. 24. Bron'ciiocei.v ciustatei.i.a Kuld. 2(). Acantiiusaura CARRA Günllier. 25. Bro.nciiocela smauagdina Gün- 3o. Acantiiosaura coRONATA Giinlher. tirer. 3i . PllYSIGNATIlUS COCIIINCIIINENSIS Cu- 26. Cai.otes a'ersicolou Daudin. ■vier. 27. Calotes Bouxii Duni. et Bib. 32. Liolepis guttatus Cinier’. CROCODILES Quoique la présence d’Alligalors, qu’on croyait cxclusiA enient améri- cains, ait été constatée en Chine dans le haut Yang-tsé kiang (Alligator sinensis), on ne connaît en Indo-Chinc que des Crocodiles dans le sens strict du mot. Ces animaux ont dû être extrêmement communs autrefois an Tonkin on, d'après la légende, les gens se tatouaient le corps pour que dans l’eau, le terrible Ueptile les confondît avec les individus de sa propre espèce et les épargnât. Ils y deviennent rares aujourd'hui ainsi qu’en Annam, mais ils sont toujours très nombreux dans la Cochinchine et dans le Cambodge. Il est fréquent d'en voir plusieurs de forte taille, éten- dus ensemble au soleil sur les grands bancs de sable du Mé-kbong ou sur les bords peu habités de certaines rivières du Cambodge. Ces Annamites leur font une guerre très rude dans la([uelle ils se montrent aussi courageux qu'habiles. On me présenta à Motb-Kassa (Cambodge),^ un pécheur annamile qui, cruellement blessé à la cuisse par un crocodile, vivant solitaire dans l'étang près de ce village, ne s’était donné de répit après sa guérison, (jiic lorsqu'il eût capturé lul-mcmc son adversaire. I. Les lézards porlanl les 4, 5, G cl 8 de ma lisle, figurent aussi dans celle de Tirant. (ja t 2’’ Sinui;. — lll. MISSION PAVIE /190 Les pins gros crocodiles (|u on cite comme ayant été capturés ou tués dans ces régions, sont, celui pris à Bentré (Gocliincliine) en 1870, qui me- surait 7'", 20, et un autre, de 7"',5o, ajiporté, tué, en 1882, à M. Fourès, représentant du Protectorat français à Pnom-Penli. Cet énorme Beptile, (pie j’ai vu, remplissait la pirogue dans laquelle on l'amenait. Il avait dévoré un lionze après avoir cliaviré sa barque près de Ivompong-Luong ; les Cambodgiens du pays, (pu le connaissaient depuis longtemps et le respectaient comme un mauvais génie, avaient alors engagé, à prix d’argent, des Annamites (|ui avaient réussi à les eu débari’asser. Sa tête oll'erte à M. Le My i‘e de ^ ilers ligure aujourd’bui dans les collections du Muséum. Eu traversant, en élépbant, les petits cours d’eau allliients du Grand- Lac d’onlé-Lap, au Nord, j'ai (picbiiiefois vu, en même temps, plus de vingt jeunes crocodiles dont les museaux seuls émergeaient légèrement à la surface de l’eau. Ils se déraugealent à peine. Les cornacs me mon- traient quelrjues rares museaux rouges en disant: (( ceux-là seuls sont à craindre, les museaux noirs ne sont ])as mécbants pour riiomme », pré- jugé sans doute, car rien ne justifie cette idée des indigènes. Les pêcbeurs annamites du Grand-Lac rapportent de pleines barques de jeunes crocodiles soigneusement ficelés c[ui, jetés dans des parcs spé- ciaux à My-tbo ou à Cboleu, servent à alimenter les marchés de Cocbin- cbine de leur viande recbercbée. Pour 1881 et 1882 le cbilfre des morts attribués aux Crocodiles en Cocbliicblue a été de dix-huit. Depuis, ce nombre a considérablement diminué et on attribue au ])assage des nombreuses chaloupes à vapeur la disparition des Crocodiles dans les cours d’eau dont les rives sont d ailleurs de plus en plus habitées'. (( A Thudaumot, en 1879 », dit Tirant, (( Un Chinois ayant été mangé par un Crocodile, une prime spéciale fut allouée pour la capture du meurirler. A cetle annonce, on vit allluer, dès le lendemain, des Cro- I. l,os décès occasionnés parles ci'ocodilos, en Gocliinchinc, ont été de cpialre en i8()(), (rois en i8()7, néant en i8g8, trois en 1899, deux en 1900, (piatre en 1901. ZOOLOGIE 4 91 cocliles amenés en charrettes 011 sur des bateaux. Cdiacuu des proprié- taires prétendait, pour toucher la prime, posséder le véritable mangeur d homme. Ou lut obligé de tirer la piimc au sort pour arrêter l’invasiou. « A Soc-Trang, vers la )uême époque, l’adminislralion dut renoncer à payer la prime de 5o francs allouée pour la destruction de ces animaux. En un seul mois la dépense dans cet arrondissement avait dépassé 1 1 000 francs ! » Ces exemples montrent que la capfure du Crocodile est rclalivcmcnt facile et qu’oii pourrait parvenir à débarrasser le pays de ce reptile dan- gereux pour l’homme et destructeur, par excellence, du poisson. Crocodiles recueillis par M. A. Pavie en Indo-Cbine, Par M. F. Mocquaud. Crocodilus palustris Lesson. — ^ Cambodge. i jeune exemplaire en peau et dix fœtus. Autres Crocodiles cités pour l’Indo-Cbine, Par G. Tiraat. Crocodilus siamensis Sclmeider. | Crocodilus porosus Schneider. TORTUES J’ai rapporté, préparées en peau, des Tortues de onze espèces, elles sont toutes comprises dans la liste ci-après, établie par Tirant, qui avait examiné, vivants, des types de chacune d’elles. Je signalerai une dou- zième espèce dont je n’ai qu’entendu parler, mais dont j'ai recueilli et mangé des œufs, qui ont la forme d’un ovoïde allongé et proviennent donc d’une tortue d’eau douce du groupe des Einys. D'après M. Vaillant, MISSION PAVIE 492 elle jionirait être le Balagiir Basha («ray. Celle Tortue (jue les Cainl)0(lgieus iioniineut Tassd^y est assez commune dans la rivière Ta|) Chéaiig, afllueut du Fleuve de Gompoiig-Som (Cambodge). Elle choisit les amas de sable exposés tout le jour à l’ardeur du soleil pour y déposer ses œufs. Elle doit atteindre une assez grande taille car ses œufs, mets délicat fort recherché au Cambodge, ont environ dix centi- mètres de longueur. Tous eeux qu’elle poud dans le Tap-Chéang deve- naient alors (1880) par ce fait la propriété de la défunte Reine-mère. Elle avait pour surveiller la rivière et les reeueillir, un personnel ainsi composé : un mandarin habitant son palais à Oudon, faisait chaque année le voyage pour diriger la récolte et assurer le transport du précieux produit; quatre autres employés habitant les bords de la rivière avaient pour serviee, lorsque la saison de la ponte était arrivée, de faire jour et nuit des rondes fréquentes, de Cong-Cliha à Pnom-Klisaeh, quartier habité par des tortues. Us marquaient les bancs de sable sur lesquels ils reconnaissaient des traces de Tassay, en y plantant nn petit bâton indi- cateur. Ils veillaient à ce que les gens du pays ne s'empai-assent pas des œufs et (jue ceux-ci ne devinssent la proie ni des sangliers, ni des croeo- diles (pil en sont friands. On racontait dans les cases, que eelul qui se rendrait coupable de la capture d'une de ces tortues, aurait, pour raebe- ter sa faute, à payer une quantité de pièces d'argent suHisanle jiour remplir la carapace de l’animal pris! Chaque tas d'œufs en comprend ordinairement une trentaine. Le môme bane de sable contient souvent ciu(| on six tas. Cependant, malgré toutes les précautions jiriscs, la Reine- mère n’en lecevail guère ([ue sept ou huit eents; elle en oITrait à son fils, aux prineesses, etc. Il serait intéressant (ju'on déterminât exaelemcnt cette curieuse tortue. Les deux espèces de Tortues à écailles qu’on prend dans le golfe de Siam, Carelhi s(jaatnala et Caoua/ia olivacea, sont surtout capturées dans les îles voisines de la cote du Cambodge. Leurs écailles font l’olijel d'un commerce assez impoiianl. La vente des œufs de Tortues est donnée en monopole au Siam, par suite la eapture des Tortues de toutes les espèces, même de celles de mer, y est interdite. ZOOLOGIE 493 J’ai raconte' que pendaiil mon séjour à Kampot en 1876, j’appris aux pécheurs annamites à préparer, en peau, les Tortues à écailles. Ce fut là le début d’une petite industrie locale qui s’étendit à Hatieu, et a prospéré depuis. I . 2. 3. 4. 5. 6. 7- 8. !)• 10. 1 1 . 2 1 . 22. Liste des Tourues de riudo-Chiue, Par G. Tiu.\nt. TORTUES TERRESTRES . Testudo elojNgaïa Blytli. TORTUES D’EAU DOUCE CuoiiA AMBoiNENSis Dauclin. _M ANOUlilA EMYS Mull. Ct Sclll. Cyclemis Oldiiami Gray. PixiDEA Mouiion Grav. sJ Geo.myda iMPUESSA Giinlliei'. Geomyda guandis Gray. Emys Tiiuugi Gray. Emys niguicans Gray. Emys cuassicolis Gray. Emys Tiujuga Schweigger. TORTUES Caiietta squamata Bonlius. Caouana olivacea Esch. 12. Emys Reevesii Gray. 13. Emys macuocepiiala Gray. 14. Emys ItvMii/roMi Grav. 15. Pangsuuua tecta Gray. i(). Pangsuuua cociiinciiinensis Tirant. 17. Bataguu basiva Gray. 18. Bataguu affinis Gray. 19. Tiuonyx ounatus Gray. 20. CniTUA iNuiGA Gray. DE MER 23. CllELONIA VJUGATA ScIlWeig. I. Mission Pavie. Exposé des travaux de la mission, vol. I, page 28. 494 MISSION PAVIE Pangsiiuka cociiiNCiiiKEissis. — Espècc non décrite. IjOS Pangslinra ont nn caractère anatomique dont je suis oldigé de parler, au moins pour expli([uer la place à part qu’on a donnée à ce genre dans la l'amille de Emydides : les troisième et quatrième plaques verléhrales sont pointues à leur extrémité. Pour le reste, elles ressemblent aux Emys, le P. cochlnclnnensis, que je crois inédit peut- être présente ce caractère de plaques vertébrales arrangées en pointes sur cbacim de ses éléments. Les cin(| plaques vertébrales l’orment des losanges presque réguliers, juxta[)osés par leurs pointes le premier et le os bnbahis (L.). De grands troupeaux de cette dernière e.spèce vivent à l'état libre dans les plaines marécageuses du Siam et de la Birmanie, mais la plupart des auteurs les considèrent comme issus de la race domestique et non de l'espèce sauvage localisée dans les [ilaincs de l'Assam et les vallées du Bralnnapoutre et du Gange. Les Bovinés véritablement sauvages de l’Indo-Cbinc sont le Ganr et le ]3antcng. Le Gaur, Bos (jaunis (IL Smitli.), improprement nommé Bison par les cbasscurs hindous, se fait remaripicr par sa haute taille, ses formes massives et puis- santes, ses cornes épaisses, relativement courtes, recourbées en dedans et en avant, son front concave mais très élevé dont l’arête supérieure dessine entre la base des cornes une courbe fortcmcnl convexe. La Birmanie est son véritable centre d’habitat ; ZOOLOGIE 539 de là il gagne par le Nord-Ouest les plaines de l’IIindoustan, mais il s’étend aussi vers l’Est, à travers le Siam, jusqu’au pays des Balinars et des Mois, dans l’Annam. Le Banleng, Bos soiidaicus (M. et Scld.), le cède un peu au gaur comme taille et comme force, il s’en distingue également par son front plat moins élevé et par la large [)lagc blanclie du pourtour de l'anus et de la face postérieure des cuisses. Cette espèce appar- tient en propre à la faune indo-chinoise et indo-malaise et n’a jamais été signalée sur le littoral Ouest du golfe du Bengale. On la trouve dans la Basse-Birmanie, le Siam, le Cambodge et la Coebinebine, mais elle est plus commune dans la prescpi’ile de Malacca et les des de la Sonde, parliculièrement à .lava et Bali où les Malais l’ont domestiquée. Les Antilopes de la province indo-chinoise appartiennent au genre yeinorhæJus ou Capricornis qui tient le milieu entre les Antilopinés et les Caprines, d’où le nom d’Antilopes-Cbèvrcs Çüoal-Anlelopes') sous Iccpiel on désigne ces animaux. On ne peut pas considérer comme résolue la cpiestion de l'identité de l’espèce ou des espèces qui habitent nos possessions de l’Indo-Cbinc. Actuellement les auteurs se rangent à l’opi- nion émise autrefois par Blytb, qui, après avoir distingué le Capricorne du Pégou et de l’Arracan sous le nom de Capricornis riibida, l’avait admis ensuite comme synonyme du Cambing de Sumatra, N. suinalrensis (Shaw.) = inlerscapalnris ÇlAchl'), et du Capri- corne de Swinlioe de Pile Formosc, N. Sivinhoei (Gr.). « Cette espèce, écrivait le savant zoologiste, paraît exister depuis l’Arracan et le Pégou jnscpi’à l’extrémité de la presqu’île malaise, et se rencontre également dans le Siam, à Formosc et à Sumatra. Sa rol)C varie du roux au noir; sur la mupie et le garrot se développe parfois une crinière dont les poils sont blancs sur toute leur longueur ou seulement à leur racine. » 11 n’est pas inutile de faire rcmar(picr ipie ces particularités de pelage con- viennent également au .V. Edtvnrdsi (Dav.) du Tliibet oriental et au A. arpyrochxtns (Meude) du Sud-Est de la Chine. 11 est donc à désirer (pic les explorateurs s’elforcent de rassembler dans les localités ci-dessus mentionnées un certain nombre de dé- pouilles d’individus des deux sexes, capturés dans dillérentcs saisons, et dont l’étndc permettra d’étalilir dérinitivcment si toutes les espèces que nous venons de citer sont réellement distinctes ou purement nominales ; et dans ce dernier cas, s’il n’y a pas lieu d’admettre l’e.xistcnce de variétés locales bien caractérisées. ÉDENTÉS En fait d’animaux de cet ordre, on ne trouve dans la région orientale que le genre .l/a/us ou Pangolin. La plus grande espèce, M. penladactyla (L.), est propreà l'Mindous- tan, où elle représente le Pangolin oreillard, M. anrila (llodgs.), qui habite les contrées montagneuses delà Haute-Birmanie, du Yun-nan, du Nord du Tonkin et du Sud-Est de la Chine. Chez ces deux espèces, la largeur et la brièveté relative de la cjueue, et le MISSlOrs’ PÂVIE 5.^1 ü dévcloppcineiil des grilles antérieures iiidicpieni un genre de vie cxclusivemenl terresire et des liaijilndes i'ouisseuses analogues à celles des deux grandes espèces de la région élliiopiennc Manis Teinmincki ÇSnuüs.) ol M. tjiijaitlea (IH ) cpii parcourent les plaines et les plateanx de rA('ri([nc orientale et ansirale. An Suil du tropique dn (lancer et à l'Est dn gollè du Bengale, c’esl-à-tlire dans la pins grande partie de rindo-Cliine et dans l'arcliipel indien, vit nn aulre l’angolin, M. jarnnii'n (Desin.) <à ([uenc longue et grêle, et dont les grill'es antérieures sont à peine pins dévelop- ])écs (pic les postérieures, (les trails d'organisalion tendent à rapprocher cette es|)ècc des types cssenliclleincnl arboricoles des forêts (^le l’Ouest de l’Afrique, <1/. lon- gicaudala (Briss.) et M. Iriciispis (Baf.). Dn reste, Blanl’ord allirine avoir vu parfois le Bangolin de .lava grimper aux arbres, aussi peut-on le considérer comme une forme intermédiaire reliant entre eux les deux sous-genres que plusieurs auteurs ont, admis dans les Manidés, savoir; le sous-genre Manis proprement dit comprenant les txqies arboricoles, et le sous-genre PlioUdotiis dont les especes sont terrestres et foidsscuses. Conclusions. Si nous cherchons à résnincr en quelques mots cet exposé de la faune mammalogique de nos possessions de l'Indo-Cliiiie, en la compa- rant à celle des deux autres provinces zoologi([nes de la région orientale, rilindonstan d’une part, l'archijiel indien de l'autre, nous serons amenés à conclure que c'esl avec la faune de cette dernière province qu'elle pré- sente les atlini tés les plus étroites. Hien des types mamrnalogiques, en ellét. complètement exclus de l'ilindonstan, sont au contraire communs aux deux sous-régions indo-chinoise et indo-malaise. Tels sont les (Jihhons {Hylohules) ]iarmi les Primates, les Nycticèhes (A’}'c//cc/u/.s') dans l'ordi-e des Prosimiens, les genres Galeopilliecus, IlYloinys, Gyinnum et Dendroçiale dans celui des Insectivores. Parmi les Carnassiers sont dans le même cas les genres lle/lclis et Arllclis ; les Liusangs (Prionodon) de rindo-Chine sont les homologues des llémigales [llcinifialc), de l’archi- pel indien, oii vivent également plusieurs Pélins de meme espèce qu'en Indo-Chine Fe//.s‘ DIardi, F. inarnionda, F. Teinniincki. Signalons pour les llongenrs les genres Cliiropodoniys, Rhizoniys et ZOOLOGIE 54 1 Atherura, et enfin, pour les Ongulés, les genres Nemorhœdus, Tapiras et les Rhinocéros du sous-genre Ceraforhinus . Cette lioinologie et cette étroite dépendance réciprocpie des faunes mainmalogirpies indo-chinoise et indo-malaise ne se retrouvent plus si l’on compare au contraire l’Indo-Chine à rilindoustan. En elfet, outre les caractères qui rattachent la faune hindoustanaise à celle du reste de la région orientale, il en existe d’autres, assez nombreux, qui accusent soit une origine éthiopienne incontestal)le, soit une influence paléarctique autrement prépondérante que sur la frontière Nord-Est et mandchou- rienne de llndo-Chine. L’élément oriental, il est vrai, domine dans l’Hindoustan, mais les Hérissons (Eruiaceus), y vivent à côté des Insec- tivores du genre Tupaia; on y trouve un Ratel (Mellivora), qui s’avance vers l’Ouest jusque dans la Transcaspie et dilTère si peu du Ratel africain que certains auteurs ne l’en distinguent même pas spécifiquement ; ])lu- sieurs espèces de Renards {Valpes jlavescens Gr., V. leucopns Blyth., V. hengaleiisis ShaAv) et quelques représentants du genre Canis, tels que le Chacal, C. aureus (L.)et une variété du Loup commun, C. pallipes(Syh.), y marchent de pair avec le Buansu (Ciioii), et la Hyène rayée, H. striata (Zim.), y a suivi le Lion Felis leo (L.), le Caracal, F. caracal (Gidd.), le Catolynx cJiaus. Giild) et le Guépard, Cynœlurus jabatas (Schreh). De nombreux Rongeurs, d’origine africaine ou paléartique, appartenant aux divers genres Gerbi.llus, Gotunda, Naanoinys, Arvicola, Smint/ais, DIpas et Lagomys, ne se rencontrent également que dans la province hindousta- naise de la région orientale ; devrais Cerfs (sous-genre Cc/’cwa') s’y alfron- tent aux samhurs (sous-genre Rusa) et aux Munljacs Cerviilas ; des Anti- lopes, le Nilgault, (Portax) et le Chousingha [Tetraceros) y représentent les Guihs et les Céphalophcs africains ; on y voit de nondjieuses troupes de Gazelles (G. Rennetti, G. fascljrons) pourvues de cornes dans les deux sexes, et par conséquent plus étroitement alliées aux formes arabes et afri- caines qu’à celles de l’Asie centrale; les Capridés s'avancent jusqu’au centre de l’ilindoustan avec le genre lleinitragus, enfin les Mouillons (Ovidés) se rencontrent vers sa frontière Nord-Ouest. Le Brahmapoutre et les hauteurs de l’Assam et du Manipour semblent opposer comme une 542 MISSION PAVIE barrière aux incursions de tous ces animaux d’origine occidentale, et aticnn d’eux, sauf certaines espèces cosmopolites dont il n’est pas ques- tion ici, n’a jamais été signalé sur le littoral Est du golfe du llengale. Celte hétérogénéité de la faune mammalogiquc de rilindoustau s’cxpli([ue par la situation géographique de cette péninsule au point de convergence des trois grandes régions zoologiques éthiopienne, paléarc- tique et orientale dont elle est comme le seuil et le vestibule communs. Ea région orientale ne commence en réalité que sur la rive gauche du cours inférieur du Brahmapoutre. A l’Est de cette limite naturelle, la faune, presque entièrement débarrassée de tout élément étranger, revêt un caractère propre qui s’alï'ranchit et s’épure à mesure que l’on s’avance vers le Sud. LISTE DES MAMMIFÈRES DE LTNDO-CIlINli NOMS VULGAIRES NOMS SCIENTIFIQUES RÉGIONS PRIAIATES. I Gibbon boolock. Hylobates boolock (Ilarl.). Nord -Ouest du Siam '2 Gibbon anx mains Ijlanclies. — larCIll.). Ténassérim et Siam. 3 Gibbon à l’avoris lilancs. — leucogenjs (( )g.). Siam . Gibbon à calotte noire. — pilealus (Gr.). Siam, Cambodge, Coebinebine, Laos. 5 Gibbon (I Henri. — Henrici (de Pous.). Tonkin. () Gibbon nasiqne. — nasutus (.\. Al. Edw.). Tonkin, Gbine Sud-Est. 7 Donc ordinaire. Semnopitbecus nemæus (E. Guv.). Cocbincbine,Gambodge,,Vnnam. 8 Doue aux pieds noirs. — nigripos (A. AI. Edw.). Coebinebine. 9 Semnopitbècjue somljre. — obscurus (Reid.). Siam Sud et Ouest. 10 Semnopilbèque de Germain — Gormani (A. AI. Edw.). Cambodge, Coebinebine. 1 1 Semnopitlièquo ccriHc. — pileatus (Rlytb.). Siam occidental. I 3 Macaipie aigrette. Macacus cxnomolgus (L ). Cambodge, Coebinebine, Siam. 1 3 Macaque rliesus. erytliraîus (Sebreb.). Siam Nord, 'ronkin. i4 Macaque léonin. — leoninus (Rlytb.). Siam occidental. i5 Macaque ourson lYpicpie. — arctoides (.1. Geoll'.). Coebinebine, Cambodge, Siam. lO Macaque ourson d'Ilarmand. — — var. llarmandi (.V. — AI. Edw.). PROSIMIENS ^ 7 Njcticèlje ou Lori paresseux. Nycticebus lardigradus (Eiseb.). Laos, Siam. i8 Njcticèbe ou Lori cendré. — cinereus (A. AI. Edw ). Siam, Cambodge, Coebinebine. CHIROPTÈRES 19 Roussette édule ou Kalong. Pleropus edulis (Geofl.). Indo-Cbine. 20 Roussette de Nicoliar. — nicobaricus (Eitz.). Poulo-Condore. MISSION PAVIE NOMS VULGAIIIES NOMS SCIENTIFIQUES RÉGIONS 2 I llotisselle anijilexicaiule. (lynonycleris amplexicaudala (Oeoll'.R IndoGliine. 2 2 Uoussede à oreilles l)or- dées. (Iyno|)lerus margiiialus (Geoll.). — 23 l'etite llousselte des cavernes. Eonycleris speliea (l)obs.). Siam Nord. 2'i Macroglosse nain on Kiodo(e. Macroglossus minimus (GoolT.). Siam, Cocliincbine. 2 5 Illiinolophe deuil. Rliinoloplius luctus (Tcm.). Siam . 2(5 lUiinolophe tle Roux. — - allinis (llorsf.). Siam, Goebinebino. 27 llhinoloplie à l'euilic poiiilne. — acuminalus (Pel.). Siam, Laos. 28 Rliinolophe nain. ininor (llorsf.). Poulo- Condor, Siam. 2 'J Pliyllorliine année. Pbyllorliina armigera (llodgs.). T’onkin, Cocliincbine. 3o Pli) llorhine fameuse. — diadema (Geoll.). Siam, Cocliincbine. 3i Pliyllorliine casquée. — galcrila (Canl.). Cocliincbine. 32 Pliyllorhine masquée. — larvala (llorsf.). Siam, Cambodge, Cocliincbine, Pliu-quoc. 33 Pliyllorliine Incolore. — bicolor, var. fulva (Gr.). Tonkin, Laos, Siam, Coebin- cliine, Pliu-quoc. 34 Pliyllorliine de Fritli. Gielops Erillii (Rlylli.). Laos. 35 Mégaderme trclle. ÎMegaderma spasma (L ). Siam, Laos, Cambodge, Gocliin- cliine. 3(3 Nyclère de Java. Nyclcris javanica (Geoll'.). Siam Sud. 37 Séroline d’Anderson. 5 csjierus Andorsoni (Dobs.). Tonkin. 38 ^ esperlilion noir. — airains (Blylli ). Siam . 39 Vesjicrlilion épalé. — paebypus (Teni.). Siam, Laos. 4o Yesperlilion noctiile. Yesperugo noclula (Sebreb.). 1 ndo-Cliine. 4i Vcspertilion maure. maurus (Blas.). Cocliincbine. 43 Yesperlilion abrame. — ^ abramus (Tem.). Indo-Gliine, 43 5 esperlilion de Tomminck. Scolopliilus Temmincki (llorsf.). Siam, Cocliincbine, Laos. 44 5 esjierlilion àoreilles rondes llarpiocepbalus cyclolis (Dobs.). Siam Sud 45 5 esperlilion de Ilassell. ^ esperlilio llasselti (Tem.). Siam 46 Yesperlilion de llorsfield. — adversus (llorsf.). Siam, Cocliincbine. 47 5 esperlilion laineux. — limbrialus (Pel.). ? Cocliincbine. GC Yesperlilion muricole. — muricola (Tem.). Laos, Siam. ^9 Kirivoula ou Muscardin \o- lanl. Iverivoula picla (Pall.). Cocliincbine. 5o Kirivoula do Ilardwick. — llardwicki (llorsf.). Cambodge. 5i 5 esperlilion de Sclireibers. Minioplerus Sclireiborsi (Nall.). 1 ndo-Cbinc. 52 Tapliieii à barbe noire. ra])liozous melanopogon (Tem. 7. Siam, Cambodge, Cocliincbine, Pliu-quoc. 53 Tapliien de Tliéobald. — Tlieobaldi (Dobs.). Siam. 54 Tapbien saccolaime. — saccolumiiis (Tem ). — 55 Molosse à lèvres jilissées ou Cbamclié. Nyclinomus plicalus (Bueb.). Siam, Laos. ZOOLOGIE O'iD NOMS VULGAIRES NOMS SCIENTIFIQUES RÉGIONS 5Ü Maki volant. INSECTIVORES Galeopithecus volans (Sbaw.). Ténassérim, Siam Sud. ^7 Tupaia bridé. Dendrogale frenata (Cr.) Cambodge, Coebinebine. 58 Tupaia du Pégou. Tupaia Belangeri (VVagn.). Siam. 59 Tupaia ferrugineux. — ferruginea (IlaflL). Siam occidental. (io Tupaia de Chine. — ebinensis (And.). Tonkin. j (il Coehonneldu Pégou. Hylomys suillus var. pegiiensis (Blanf.). Siam occidental (•2 Gyninure de Birmanie. Cymnura Rafllesi var. birman ica (Blanf.). — (i3 Musaraigne couleur souris. Paebyura murina (Sebreb.). Coebinebine. 04 Musaraigne aux pattes nues. — nudipes (Blylb.). Siam occidental . G5 Musaraigne enfumée. Crocidura fuliginosa (Blyth.). — 00 Alusaraigne d’eau hima- Cbimarrogale bimalaica (Gr.). Siam Nord, Tonkin, Laos? 07 layenne. Musaraigne sans queue de Anourosorex assaniensis (And.). 08 r.Assam. Taupe à queue blanche. j Talpa leucura (Blytb ). Siam occidental. (*9 Ours des cocotiers ou malais. CARNIVORES Ursus malayanus (Rafll ). Coebinebine, Cambodge, Siam 70 Ours du Tibet. — tibetanus (G. Cuv.). Tonkin. 71 Panda éclatant. Ailurus fulgens (F. Cuv.). — 72 Faux Blaireau. Meles (Arctonyx) taxoides (Blylb ). Siam occidental . 73 Blaireau à collier. — ■ — collaris (F. Cuv.). Tonkin, Siam Nord. 74 Blaireau-Furet musqué. Ilelictis mosebata (Cr.). — 75 Blaireau-Furet masque. — personata (J. CeoU'.). Coebinebine, Cambodge, Siam. 7'» Martre à gorge jaune. Martes llavigula (Bodd.). Tonkin, Laos, Siam. 77 4 ison sous-bimalayen. Putorius subhemacbalanus (Ilodgs.). Siam Nord. 78 Loutre de l’Inde. Lutra vulgaris (ErxI.). Tonkin, Siam. 79 Loutre montagnarde ou Ba- — ■ barang. (F. Cuv.). Siam, Laos. 80 rang. Loutre sans griffes. Lutra (Aonyx) leptonyx (Horsf.). Coebinebine, Cambodge, Siam. 8i Loup rouge de l’Inde ou Cuon javanicus (Desm.), Siam. 82 Buansu. Chien marron. Canis familiaris (L.). Ile Pliu quoc. 83 Ictide binturong. Arctictis binturong (Rafll ). Siam . 84 Paradoxure type ou berma- Paradoxurus bermapbrodytus (Pall.). Coebinebine, Cambodge, Siam.' 85 pbrodite. Paradoxure à favoris blancs. P. (Paguma) leucomystax (Cr.). Siam, Tonkin. 80 Paradoxure masqué. P. ( — ) larvata (Tem.). j Vunnan, Tonkin Nord. 2® SkRIE. III. 69 MISSION PAVIE 5 ',6 NOMS VULGAIIIES NOMS SCIENTIFIQURS i RÉGIONS 87 Parailoxnve à oreilles Plan- P. (Arctogale) Icucotis (Hlyth ). Siam. elles. 88 Linsang grêle. Einsang gracilis (l)esm.). Siam occidental. 8'.) Ijiiisang pantliérin. — pardicolor (Ilodgs.). 4un-nan, 'l’onkin Nord. 9« Pelito Civelle rasse. Viverricula malaccensis (Cm.). Siam, Cambodge, Cochinchine. 91 Civette zilietli. Viverra zibetha (E.). Tonkin, Siam, Cambodge, Co- chinchine. 9 a Civette à grandes taches. — megaspila (Blyth.). Siam, Cambodge. 98 Mangouste dorée. llcrpcstes aurojnmctalus (Ilodgs.). Siam. O'i Mangouste grise on noms. — griseus (Desm.). — 95 Mangouste rousse. — javanicus (E. CeolT.). Siam. Cochinchine, Cambodge, An nam . 96 Mangouste crahier. — cancrivorus (1 lodgs.) . Siam, Tonkin. 97 Tigre. Eelis tigris (E.). Indo-Chine. 98 Panthère ordinaire. — pardus (E.). — 99 Panthère noire. — mêlas (l)esm.). Siam, Cambodge, Cochinchine. 100 Panthère néhulouse. — Diardi (1 tesmoiiE). Siam, Ponkin, Eaos. 101 Panthère marbrée. — • marmorata (Mart.). Siam, Cambodge. 102 Panthère dorée de l’Inde. — Temmincki (Vig. et lIorsE). Siam, Laos. iü3 Panthère dorée noire. — — var.nigresccns(IIodgs.) Siam Nord, Tonkin. io4 Panthère des Chèvres. — tristis (.\. M. E(Ev.). Tonkin. io5 Chat viveirin. — viverrina (Bonn.). Indo-Chine. 10() Chat mignon. — hengalensis (Desm.). — 107 Chat domesti(|ue. — domestica (Briss.). Siam. PINNIPÈDES 108 Otarie de Steller !’ Otaria Stellori ? Côtes de Cochinchine. CÉTACÉS T 09 Horqual de Swinhoe. Balœnoptera Swinhoei (Cr.). Golfe du Tonkin. 1 10 I)au|ihin malais. Deljihinus malajanus. Golfe du Siam. I I 1 Eaux Marsouin. Neomeris phocœnoides (Duss.). ? 1 1 2 Sotalic de Chine. Sotalia sinensis. ? 1 13 Orcelle à museau court. Orcella hrovirostris (0\v.) Eleuve Mé Ixhong. RONGEURS m4 Écureuil volant du 4 nn-nan. Pteromys yunnanensis (And.). Ponkin . 1 if) Ecureuil volant cendré. — cineraceus (Blyth.). Siam occidental. ZOOLOGIE 5', 7 ‘ • / 1 18 ' ‘9 I 30 1 3 I I 32 I 3,3 13 4 I 35 I 26 127 128 129 1 30 131 132 133 134 135 136 13? i38 1 09 i43 i46 i'4 7 148 149 150 151 NOMS VULGAIRES Écureuil noires. Ecureuil Ecureuil Écureuil Écureuil Picurcuil Écureuil Écureuil Écureuil Ecureuil Écureuil Écureuil Écureuil Écureuil Écureuil Écureuil Écureuil Écureuil Écureuil Écu reuil p]cureuil Écureuil Écureuil Écureuil Écureuil Écureuil Écureuil Écureuil Écureuil land. Écureuil volant à oreilles volant gris, volant à pinceaux, volant orangé, volant roux, bicolore, géant, du l’cgou. à tète grise, à bande latérale, aux mains grises. NOMS SCIENTIFIQUES / 2 — luelanotis (Gr.). Sciuro{)terus alboniger (llodgs.). — Pearsoni (Gr.) — Ilorsfieldi (Watb.). — lepidus (Ilorsf ). Sciurus Jjicolor (Sparrm.). — giganteus (M. Clell.). var. tjpiciis (E. GeolT.). var. canicc[)s (Gr ). var. Pbajroi (Blytb.). var. griseimanus(A. !\I Edw.) 3 /-N b Sa ~ O 3 ^ ÏÏ O lcrrugineux. resplendissant, à tète rouge, cannelle, à ventre châtain, à bande ventrale à cinq bandes, aux mains jaunes à dos noir, gris de Siam. à ventre blanc, brun d'Harrnand. pie de Hocourt. blanc de Siam. noir de Germain, modeste. strié à tète rousse, strié de .Mac Ciel- strié de Swinboe. Écureuil strié à pinceaux blancs. Bandicote loreslier. Bandicote soyeux. Surmulot. Rat brillant. Rat roux. ; ferrugineus (F. Cuv.). ^ splendens (Gr ). Sladeni (.\nd.). cinnamomeus (Tem ). castaneoventris (Gr.). Gordoni (And.), quinquestrialus (And.), tlavimanus (J. GeolL). atrodorsalis (Gr.)- siamensis (Gr.). leucogaster (A. M. Edw ). riarmandi (.\. M. Edw.). Bocourti (A. M. Edw.). Finlaysoni (Ilorsf.). Germani (A. M. Edw.). unis modestus (.M. et Scli ). — pyrrbocephalus (A. M. Edw.). — Macclellandi (Ilorsf.). — — var. Suinboei (A. iM. Edw.). Rodolplii (A. M. Edw.). Mus (Nesokia) nemorivagus (llodgs.). — — setifer (Ilorsf.). — decumanus (Pall .). — rattus var. nitidiis (llodgs.) — — var. rufescens (Gr.). Sci RÉGIONS Siam méridional. Siam, Cambodge, Laos, Tonkin. 'l’on ki II. Siam, Coebinebine, Cambodge. Siam, Cambodge. Siam, Cambodge, Coebinebine. Siam, Tonkin. P’ routières Siam et Birmanie. P’ronticres Siam et Ténasserim. P'rontières Siam et Pégou. Siam, Coebinebine, Cambodge, Laos. Siam. Siam, Cambodge, Coebinebine. PTontières Siam et Birmanie. Siam, Cambodge. Tonkin. Siam Nord. PVontlcres Siam et Birmanie. Coebinebine, Annam. Siam, Cambodge, Coebinebine. Siam. Siam. Cambodge, île Pbu-quoc. Siam . Siam. Coebinebine, île Poulo-Condore. Cambodge, l*oulo-Pan jang Siam, Coebinebine, Cambodge. Siam, Cambodge. Tonkin. Cambodge, Coebinebine. Tonkin Siam, Cambodge, Coebinebine Indo-Chine. Siam occidental. Coebinebine, Annam, Tonkin. 548, MISSION PAVIE NOMS VULGAIRES NOMS SCIENTIFIQUES RÉGIONS 102 Rat fie BerJniore. — Berdmorei (Bljtli.). Siam. 1 53 Rat de Bowers. — Bovversi (And.). — i54 Rat de (jcrmain. — (iermani (.A. M. Edw.). Cocbincbinc, Poulo-Condore. 1 55 Rat de Jerdoii. — Jerdoni (BIjtb.) Siam, Laos, Ponkin. 1 56 Rat à mains [fostcrieures. — ebiropus (Tbos ). ? Siam Nord, Laos. ,5- Rat concolorc. — concolor (BQ th.). Frontières Siam et Ténasserim. 1 58 Souris vulgaire. — musculus (L.). Tonkin, Cocblncbine, Siam. i5o Souris urbaine. — urbanus (Ilodgs ). Tonkin. 1 6o Souris brillante. — nitidulus (Blytb ). Frontières Siam et Birmanie. iGi Souris de Bocourt. — Bocourti (.A. M. Edw.). Siam. l(l2 Souris des jardins Vandeleuria oleracea (Bonn.). Frontières Siam et Birmanie. i63 Souris muscardins. Cbiropodomys gliroides (Blytb.). — i64 llapaloniYS à longue 9116110. llapalomys longicandatus (Blytb ). Basse-Birmanie. i()5 Rat des bambous flekan. Rhizomys dckan (Tem.). Siam Sud. i66 Rat fies bamlious nain. — minor (Gr.). Siarn, Cambodge, Cocblncbine. 167 Rat des bambous givre. . — ■ pruinosus (Blytb.). Siam, Cambodge, Laos, Tonkin 168 Rat des bambous bai. — badins (Ilodgs.). Sud. Siam occidental. 169 Rat des bamlious chinois. — sinensis (Gr;). Tonkin Nord. 170 Porc-épic à longue queue. 1 lystrix (Acantbion) longicauda (.Icrd .). Siam, Coebinebine, Cambodge 171 Porc-épic à petite crête. — — subcristata(Swinb.) Ponkin Nord. 172 Porc-épic à queue en pin- Alberura fasciculala (Sbaw.). Siam, Cambodge, Coebinebine ceau. .73 Lièvre du Pégou. Lepus peguensis (Blytb). Siam. ONGULÉS 174 Klé|itiant des Indes. Ele|)bas intlicus (fiuv.). Indo-Cbine (sauvage et domesti- que). 175 Cheval. Equus caballus (L.). Importé. 176 Ane. — asinus (L.). — ^77 Tapir à dos blanc. Tapirus imlicus (Desni.). Siam Sud-Ouest. 178 Rhinocéros fie .lava (uni- Rhinocéros (Rhinocéros) sondaicus Siam, Cambodge, Coebinebine. corne). (Cuv.). >79 Rhinocéros de Sumatra (bi- — (Geratorbinus) sumaircnsis — corne). (Cuv.). i8ü Sanglier à crinière. Sus cristatus (Wagn.). Siam. Cambodge, Tonkin. 181 Cbevrotain najui. Tragulus napu (F. Cuv.). Siam Sud-Ouest. 182 Gbevrolain kancbil. — kancbil (Ralll.). Siam, Cambodge, Coebinebine. i83 Mimljac doré. Cervulus munijac (Zim.). Indo-Cbine. 184 iMuntjac de Fca. — Feæ ( l’iios ). Siam occidental. i85 Cerf d’Aristote ou Sambur. Gervus (Rusa) Aristotelis (Cuv.). Indo-Cbine. ZOOLOGIE 549 NOMS VULGAIRES NOMS SCIENTIFIQUES RÉGIONS i8(3 Cerf-Coclion. — — porclnus (Zim.) Siam, Cambodge, Cochinebine. .87 Cerf cl’Eld oa Thamyn. • — - (Rucervus)Eldi (Gütb.). Siam Nord, Tonkin. 188 Cerf de Scliombiirk. — — Scliomburgki(Blyth ) Siam central, Laos. 189 Bœuf gaur. Bos gaurus (11. Smith.). Siam, Laos, Annam, Cambodge. 190 Bœuf banteng. — sondaicus (M. et Sclileg.). Siam Cambodge, Cochinebine. •91 Bœuf coureur. — stieng. Cochinebine, Cambodge, Siam (domestiqué) 192 Zébu de l’Inde. — indiens (L.). Indo-Cbine (domestiqué). 193 Bœuf domestique. — laurus (L.). Cambodge, Laos (importé). 194 BulUc de l’Inde ou Arni. — bubalus (L.). Indo-Cbine (domestique et re- devenu sauvage). 195 Mouton à grosse quetie. Ovis steatopyga. Cochinebine (importé). 196 Moulon domestique — aries (L.). — — «97 Chèvre domestique. Ca[)ra liircus (L.). Cocliincliine, Cambodge, Laos (importé). 198 Capricorne. iNemorhœdus, sp ? Siam, Laos, Tonkin. ÉDENTÉS '99 Pangolin oreillard. Manis aurita (Ilodgs.). Tonkin Nord. j 200 Pangolin de Java. — javanica (Desm ). Siam, Cambodge. C n A R T R K s . IMPRISIKRIK DURAND. RU K FULUER' ■',4J MISSION PAVIE GÉOGRAPHIE ET VOYAGES I. Exposé des Travaux de la Mission (introduction, première et deuxième périodes), par Auguste Pavie, avec i8 cartes et i4o illus- trations. I vol lo fr. II. Exposé des Travaux de la Mission (troisième, quatrième périodes et conclusion), par Auguste Pavie (sous presse), i vol. III. Voyages au Laos et dans les régions sauvages du sud-est de lTndo- Chine, par le capitaine Cupet. Introduction par A. Pavie. Avec i5 cartes et 5o illustrations, i vol lo Ir. IV. Voyages au Laos et dans les régions sauvages de l’Est de l’Indo- Chine, par le capitaine de Malglaive et par le capitaine Rivière. Introductions par A. Pavie, avec i3 cartes et 76 illustrations. I vol 10 fr. V. Voyages dans le Haut Laos et sur les frontières de Chine et de Birmanie, par Pierre Lefèvre-Pontalis. Introduction par A. Pavie, avec 8 cartes et 187 illustrations, i vol.. . . 10 fr. VL Récits de voyages, par Auguste Pavie (en préparation), i vol. VIL Récits de voy^ages, par Auguste Pavie (en préparation), i vol. ÉTUDES DIVERSES 1. Recherches sur la Littérature du Cambodge, du Laos et du Siam, par Auguste Pavie, avec nombreuses illustrations, 20 planches en couleur, une carte et textes cambodgien, siamois et laotien. Couronné par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1900). I vol Epuisé. IL Recherches sur l’Histoire du Cambodge, du Laos et du Siam, par Auguste Pavie, avec une carte, plusieurs illustrations et 70 planches d’inscriptions. Couronné par l’Académie des Inscrip- tions et Belles-Lettres (1900). i vol Epuisé. HL Recherches sur l’Histoire naturelle de l’Indo-Ciiine, par Auguste Pavie, avec le concours de professeurs, de naturalistes et de collaborateurs du muséum, avec une carte, i3 planches en cou- leur et 28 planches ou illustrations en noir, i vol. . . 26 fr. Chacun des volumes de la publication forme un ouvrage indépendant, sauf l’exposé des Travaux de la Mission qui comprend deux volumes. CARTES 1“ Itinéraires de M. Pavie dans le S. -O. de l’Indo-Chine orientale. 2 feuilles 8 fr. 2” INDO-CHINE. Carte de la Mission Pavie, dressée sous la direction de M. Pavie, par AIM. les capitaines Cupet, Friquegnon, De Malglaive et Seauve. 4 feuilles î^ôôèosô’ Edition définitive i4 fr. 3» La même, réduction au 5 fr. ATLAS. Notices et cartes, par Auguste Pavie, 1908, i volume car- tonné 7 fr. 5o h;!'!.;'. ’, ^ ' ■ ' ■ r" . ' I ( I»' ,1 'V , '’V i\V‘ (