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EXO riCO- PANTOMOROGIQUE tx

DEUXIÈME FASCIQULE

(10 Février 1912)

PAR

MAURICE PIC

OFFICIER D'ACADÉMIE ,
Se DIRECTEUR DE L'ÉCHANGE |
CORRESPONDANT DU MUSEUM DE PARIS
MEMBRE DE NOMBREUSES SOCIÉTÉS SCIENTIFIQUES
DE FRANCE ET DE L ÉTRANGER

PIN LE

SAINT-AMAND (Guen) à
IMPRIMERIE BUSSIÈRE e ss

79; RUE LAFAYETTE, 70 :
l'ULE ER ,

Tous droits réservés

-

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AUTOMATE AUMEES
CCI ENTRER

-

AVANT-PROPOS

L'accueil fait à mon 1°* fascicule m’ayant paru favorable
auprès de ceux, peu nombreux encore, qui le connaissent
(une publication nouvelle reste toujours en partie ignorée
pendant un certain temps), je suis encouragé à en présenter
ici même un deuxième.

Comme je l'avais prévu, le titre : « Mélanges Exotico-en-
tomologiques) a provoqué quelques observations, on aurait
notamment préféré le suivant : « Mélanges d’entomologie
exotique », qui m'était un instant venu à l'esprit. Pourquoi
ne l’ai-je pas choisi ? Une apostrophe ne m’a pas paru très
à sa place au milieu d’une annotation bibliographique et
j'ai renoncé à l’apostrophe au détriment de l'harmonie;
entre deux mots, j'ai choisi le moindre comme conséquence.

D’autre part, les titres : « Meletemata entomologica, Mé-
langes entomologiques », étant déjà publiés, je risquais, en
adoptant un de ceux-ci, ou un autre analogue, de provoquer,
sous prétexte d’une trop juste préoccupation scientifique, le
changement futur de mon titre, d’où confusion vraisem-
blable et conséquence déplorable, au moins pour l’auteur.

Finalement, j'ai choisi un titre un peu dur dans son en-
tier, mais qui n’a rien de choquant en abrégé, un titre que
je juge à peu près (1) sûrement inédit. Mon titre excusé, et
compris je l’espère, j'appelle l’attention particulière de nos
collègues amateurs d’exotiques sur la présente publication,
en sollicitant avec confiance toute leur aimable indulgence
pour ce nouveau fascicule.

Maurice PIC

15 janvièr 1912

(1) Je dis à peu près, car, est-on jamais certain de ce que l’on sait en
prèsence de tout ce que l’on peut ignorer.

:

DESCRIPTIONS D'ESPÈCES & VARIÉTÉS
APPARTENANT |
A DIVERSES FAMILLES (:)

- Mastax ochraceonotatum n. sp. Robuste, presque
mat, pruineux, noir avec la base des antennes, les parties
buccales et la majeure partie des pattes, ces dernières de co-
loration plus claire, testacés, élytres ornés d’une large fascie
antérieure ocracée n'’atteignant pas Ja suture et d’une ma-
cule discale postmédiane blanchâtre. Tête grande, inégale ; 3
antennes robustes et longues ; prothorax un peu plus long
que large en avant, en partie strigueux, ayant tous ses angles
marqués et un sillon médian net ; élytres courts et larges, à
épaules non prohéminentes, échancrés en arc large au som-
- met, marqués de faibles côtes ; pattes d'un testacé pâle avec
les tarses, le sommet des cuisses, la base et le sommet des
tibias foncés, tibias antérieurs fortement échancrés et épi-
neux en dedans. Long. 4 mill. Annam : Phuc-Son.
Cette espèce se distingue de #istrio F. par la forme plus
élargie et la coloration toute autre. Je me suis permis dela …
décrire parce que notre regretté collègue Maindron, peu de
temps avant sa mort, l’a vue et jugée nouvelle.

Ptinus unifasciatus n. sp. Allongé, assez étroit, bril..
lant, noir à reflets métalliques, pubescent de gris avec quel.

(1) Toutes les espèces et variétés décrites dans ce fascicule font partie
de ma collection.

étroite jointe à
_ anhumeralis Pic.

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ques 52 poils dressés, élytres avec une fascie postmé-
diane transversale faite de poils blanchâtres, antennes, sauf
_ sur la base, et pattes rousses, cuisses un pêu rembrunies,

Prothorax long, subglobuleux en avant, étranglé près de la

base, à ponctuation pupilleuse écartée; écusson petit, pu-

bescent de blanc; élytres plus larges que le prothorax, fai-

_ blement rétrécis aux deux extrémités, strié-ponctués avec
les intervalles étroits, épaules peu marquées, la bande pos-

térieure blanchâtre ornant les élytres est droite mais se pro-

longe étroitement en arrière sur la suture. Long. 2 mill.
environ. Chili : Santiago (P. Germain).

Cette espèce, très distincte par sa forme relativement

à sa coloration, peut prendre place près de

Ptilinus truncaticeps n. sp. Q. Allongé, subpa-

_ rallèle, convexe, presque mat, finement, densément et sub-
ruguleusement ponctué, revêtu d’une fine pubescence grise, :
roux avec les antennes, partie des pattes et abdomen plus
‘clairs, yeux noirs. Tête longue, subcarénée sur le front,

tronquée en avant, antennes dentées à partir du 4° article;
prothorax court, élargi et arrondi sur les côtés (vu de des-
sus), sans gibbosité discale nette; élytres un peu moins

- larges que le prothorax, longs, avec quelques traces de

stries. Long. 6,5 mill. Afrique Australe : Salisbury.
Diffère de pectinicornis L. par la tête de forme particu.
lière et le 7U a das plus dilaté latéralement.

DS ophilus rufithorax n. sp. Un peu allongé, bril-
lant, éparsement pubescent de gris, roussâtre foncé avec
le dessous du corps et le milieu des élytres largement

obscurcis. Avant corps fortement, densément et en partie

ruguleusement ponctué; yeux noirs, très saillants ; antennes

à 3 derniers articles peu plus longs que les précédents avec
les articles 2 et suivants allongés ; prothorax subglobuleux,

bien plus étroit que les élytres, ces derniers à stries ponc-
tuées de points forts, relativement longs et étroits, foncés

— 4 —
avec les épaules et l'extrémité rousses. Long. 2,3 mill.
Afrique Australe : Dunbrody.

Cette espèce, très distincte par sa ponctuation jointe à sa
coloration, peut prendre place près de pusillus Gylh.

Discodon subannulicorne n. sp. Allongé, subpa-
rallèle, un peu brillant, pubescent de flave, testacé-rou-
geâtre avec les élytres plus pâles, antennes en majeure partie
et tarses plus ou moins foncés. Tête grosse, yeux noirs ; an-
tennes noires avec le|premier article testacé et une partie
des articles subannelés de testacé au sommet; prothorax
transversal, incisé vers le milieu des côtés ©, moins court #
et à incision précédée d’une dent émoussée peu saillante ; Es

élytres un peu plus larges que le prothorax, sinués latéra- . à
lement, en partie subruguleusement ponctués. Long. 9 mill. de

République Argentine (Wagner) (1).
Voisin par la coloration de Baeri Pic, en diffère par la
tête entièrement testacée, la coloration des antennes et l’as-

pect moins brillant des élytres.

Oontelus reticulatus v. nov. testaceiceps.
Tête testacée avec seulement une vague macule brunûtre
sur le vertex, élytres d’un noir gris, pour le reste comme
Oontelus reticulatus Sol. Chili.

Dysmorphocerus pallidithorax n. sp. Un peu
allongé avec les élytres rétrécis en avant et en arrière, un
peu brillant, pubescent de gris, noir avec le prothorax
testacé pâle, antennes rousses avec les 5 derniers articles
foncés, les 2 premiers rembrunis sur le dessus. Antennes
grêles sur les 5 derniers articles, épaisses à la base, 2° court,
3-5 presque soudés, 6° difforme, creusé, fortement dilaté-
“élargi en avant, sinué sur l’arête supérieure ; prothorax

transversal, subarqué sur les côtés ; élytres assez longs, un

(1) Aussi du territoire des Misiones au Musée de La Plata.

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peu moins larges que le prothorax à la base, nettement élar-
gis sur le milieu, rétrécis ensuite, déhiscents en arrière, sé-
parément arrondis au sommet. Long. 8 mill. Chili (Ger-
main). |

Diflére de dilaticornis Guer., en plus du 6° article des
antennes un peu différent, par le prothorax entièrement
clair, la forme des élytres, etc.

Callirrhipis glaber n. sp. Allongé, courtement ré-
tréci aux deux extrémités, très brillant, paraissant glabre,

noir de poix, vaguement roussâtre par places avec l'écus-

son et partie des pattes roux. Tête fortement ponctuée avec
quelques rides, impressionnée au-dessus des antennes ; an-
tennes robustes, foncées avec la base marquée de roux, for-
tement dentées à partir du 3° article; prothorax subsinué
latéralement, subarqué en avant, à ponctuation forte et
écartée, marquée d’une profonde fossette de chaque côté du
disque et d’une large dépression près des angles posté-

_ rieurs (fossettes parfois oblitérées avec le prothorax plus

régulièrement arqué en avant : var. subimpressa) cet organe
n'embrassant pas les élytres; écusson grand, presque lisse;

_ élytres longs, subsinués latéralement, subarrondis au som-
. met, à ponctuation médiocre, en partie irrégulièrement dis-

posée et écartée, marqués d’une impression humérale nette,

. sans côtes distinctes. Long. 13-15 mill. Java (Rouyer).

À placer près de scufellata Frm., en diffère par l’écusson

_ non densément pubescent, les élytres dépourvus de côtes

distinctes, etc.

Schizotus rotundicollis n. sp. ©. Allongé, subparal-
lèle, presque mat sur le dessus et pubescent, d’un rouge
pourpré sur la tête, celle-ci ayant une macule frontale
noire, le prothorax, l’écusson et la première moitié des
élytres, noir sur le reste et les membres. Tête carrée derrière
les yeux; dernier article des palpes ‘court, subovalaire ;
antennes robustes et longuement dentées, ou pectinées, à
partir du 5° article; prothorax subglobuleux, impressionné

: = _

4

sur le disque; élytres bien plus larges que le prothorax,
étroits et longs, munis de côtes nettes. Long. 14 mill. Su-
matra. -

Voisin de Theresæ Pic; en diffère, à première vue, par le
prothorax subglobuleux, la tête carrée. AERRre les yeux et
maculée de noir.

Ischalia apicalis n. sp. Un peu brillant sur l’avant-

corps et les membres qui sont d'un noir de poix, mat sur les
élytres qui présentent la suture, le bord externe et deux côtes
latérales, dont l’interne très courte et antérieure et l’externe
complète, brillantes, ces organes jaunes avec une macule
apicale noire peu large, remontant triangulairement sur la
suture presque jusqu'au milieu. Long. 6 mill. Sumatra
(Modigliani in coll. Pic).

Voisin de basalis Wat, avec la coloration noire moins
étendue sur les élytres.

Formicomus Sauteri n. sp. (1) Oblong et assez ro- -
buste, brillant, orné de longs poils clairs espacés et en

artie redressés, roux plus ou moins clair avec l’abdomen
L

le sommet des antennes et les pattes en partie rembrunis,
les élytres étant plus ou moins roux en avant et plus ou
moins largement rembrunis, ou foncés, postérieurement.
Tête un peu rétrécie derrière les yeux et subarquée ; ; protho-

rax peu long, fortement élargi en avant, à ponctuation forte
et plus ou moins écartée ; élytres assez larges, un peu élargis

en dessous du milieu, subarrondis ensemble au sommet,
déprimés à la base, à ponctuation peu forte, espacée ; pattes
robustes, cuisses antérieures $* munies d’une dent courte et
large, tronquée au sommet, tibias antérieurs un peu dilatés

avant le sommet. Long. 5 mill. Formose : Takao (Sauter).

Voisin de semirufus Pic, élytres non fortement rétrécis au

(1) Les deux Formicomus de Formose, dont je dois la connaïssance et
la possession à M. Krekich- “oancis, figurent aussi dans les collections
du Hofmuseum de Wien.

*

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. ve

sommet, à coloration moins foncée et moins nettement
marquée postérieurement. |

_ Formicomus longispinus n. sp. Oblong, brillant,
orné de poils clairs espacés et en partie redressés, noir de
poix à reflets métalliques avec le prothorax plus ou moins,

_ à la base tout au moins, roussâtre, base des antennes et des

cuisses testacée. Tête un peu rétrécie derrière les yeux et
subarquée ; prothorax peu plus long que large, fortement
élargi en avant, à ponctuation espacée en avant, dense sur
la base ; élytres assez larges, un peu élargis en dessous du
milieu, subarrondis ensemble au sommet, parsemés de gros
points espacés ; pattes peu robustes, cuisses antérieures Gf
munies d’une épine longue et fine, tibias antérieurs droits.
Long. 2,6-3 mill. Formose : Takao (Sauter).

Par la longue épine des cuisses se rapproche de praeses
Laf. dont il se distingue par les antennes foncées à l’extré-
mité, la ponctuation forte des élytres, etc. |

Je sépare, provisoirement, à titre de variété de cette es-
pèce sous le nom de formosanus, une © de forme un

_peu plus étroite, avec la coloration plus claire, presque en-

tièrement testacée, du prothorax.

Zonabris (Coryna) postbioculata n. sp. Peu al-
longé, faiblement élargi postérieurement, à peine brillant,
orné d’une pubescence grise argentée, noir avec les 4 der-
niers articles des antennes testacés, les élytres jaunes avec

. une petite macule humérale noire, le pourtour de l’écusson
foncé et une macule apicale noire où est incluse une grande

macule jaune subtransversale. on 14 mill. Afrique con-

7 tinentale : N. Gami.

Très distinct par sa coloration se rapprochant de ŒHÈ de
latelutea Pic, mais avec une macule humérale noire et une
macule jaune subapicale.

Catapiestus minutus n. sp. Subparallèle, peu bril-
lant, noir avec une partie du dessous du corps brunâtre ;

D

prothorax transversal, faiblement arrondi et modérement cré-
nelé sur les cotés, à ponctuation pupilleuse assez forte, un
peu espacée sur le milieu, marqué d’un étroit et peu profond
sillon médian et, de chaque coté, d’une impression médiane
courte et peu proionde. Elytres un peu plus larges que le
- prothorax, assez fortement ponctué-crénelés ; antennes ‘peu
élargies sur les derniers articles ; cuisses antérieures indis-
tinctement dentées vers leur milieu, tibias courts et assez
arqués. Long. 13 mill. Ceylan.

Voisin de #ndicus Frm. (ex description) et paraissant en
différer par le prothorax plus transversal, autrement ponc-
tué et les cuisses antérieures non munies d’une dent sail-
lante.

Nemostira semirufescens n. sp. Allongé, étroit,
faiblement rétréci postérieurement, noir de poix avec les
élytres roussâtres, ceux-ci ornés de longs poils clairs espa-
cés avec le devant de la tête, les antennes, celles-ci avec le
premier article rembruni, (dernier article des antennes un
peu plus long que les deux précédents), la base des cuisses,
les tibias et tarses testacés. Yeux grands, se touchant sur le
front; prothorax plus long que large, à angles postérieurs
saillants, finement et plus ou moins éparsement ponctué ;
élytres plus larges que le prothorax, longs, rétrécis et sub-
acuminés au sommet, striés, les stries ponctuées de points
forts, intervalles irrégulièrement ponctués. Long. 11 mill.
Madagascar. |

Paraît voisin de fuscipennis Frm. et en diffère au moins
par la coloration du dessus du corps et les pattes presque
entièrement testacées.

Nemostira cinctipennis n. sp. Allongé, étroit, fai-
blement rétréci postérieurement, noir avec la base des
cuisses et partie des tibias, ainsi que le milieu du disque des
élytres, testacés, ces derniers organes étroitement bordés de
foncé et ornés de longs poils clairs espacés. Yeux écartés ;
dernier article des antennes très grand, au moins aussi long

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_ que les six précédents; prothorax plus long que large, fine-

ment et éparsement ponctué ; élytres longs, rétrécis et sub-
acuminés au sommet, fortement strié-ponctués. Long. 9 mill.
Madagascar : Annanarivo (Sikora).

Très voisin de l’espèce précêdente par sa forme, mais yeux
plus petits et écartés, coloration toute autre, etc.

Nemostira obseura n. sp. Noir, brillant, hérissé de
longs poils clairs avec les élytres assez larges, parallèles, à
stries ponctuées de très gros points, peu réguliers; protho-
rax peu plus long que large ayant seulement quelques gros
points épars ; antennes robustes, à dernier article à peu près
de la longueur des deux précédents. Long. 6,5-7 mill. Java:
Soekaboemi (H. Fruhstorfer).

Très voisin de su/caticeps Pic par sa forme et ponctuation,

mais coloration différente, prothorax à points moins nom-

breux, etc.

Nemostira caeruleipennis n. sp. Un peu allongé,
atténué postérieurement, brillant, éparsément hérissé de
longs poils clairs, noir avec les élytres bleus à reflets mé-
talliques, parties de la bouche et tarses testacés, antennes en
partie rembrunies à la base, celles-ci grêles, à dernier article
assez long, un peu plus long que les deux précédents réunis.
Prothorax presque carré, finement réticulé avec quelques
points assez gros, épars ; élytres assez longs, rétrécis et acu
minés au sommet, strié-ponctués avec les intervalles très
finement réticulés. Long. 7 mill. N. Célèbes : Toli-Toli (H.
Fruhstorfer).

Cette espèce, très distincte par sa coloration, peut, à cause

de sa forme voisine, prendre place près de africeps Frm.

Nemostira nitidissima n.sp. Très voisin du précé-
dent par son aspect brillant, mais forme un peu plus robuste,
ponctuation du prothorax plus marquée, antennes plus
longues avec le dernier article plus grand et coloration très

—, 40

_ différente, testacée avec l’abdomen noir et les élytres dun
- vert métallique. Long. 8 mill. Célèbes : Toli-Toli.

Espèce très distincte entre toutes par sa coloration mi-
mant celle de divers Brachynus Chd.

Nemostira maxima n. sp. Grand, robuste sur l'ar- ;

rière-corps, peu brillant et densément ponctué sur le pro-

thorax, brillant sur les élytres qui sont striés avec les inter-

valles irrégulièrement ponctués, noir avec les élytres
verdâtres, vaguement roussâtres à leur extrémité, ornés d’une
pubescence claire, longue, espacée, dessous du corps noir de
poix, très brillant, pattes et antennes noires, ces dernières
assez grêles, à dernier article peu plus long que le précédent.
Tête sillonnée sur le vertex, fortement ponctuée, yeux écar-

tés; prothorax peu plus long que large, bien plus étroit.

que les élytres. Long. 15 mill. Célèbes : Bua-Kraeng
(H. Fruhstorfer).

Diffère de impressifrons Schaui, (décrit comme Lagria

mais qui paraît être un Nemostira) au moins par la colora-
tion des élytres.

.

Lasiophrys longicornis n. sp. Peu allongé, sub

parallèle, très brillant, pubescent de flave avec quelques
longs poils clairs dressés, testacé avec le sommet des man-

dibules, les yeux, les antennes et environ le quart apical :

. des élytres noirs. Tête large, à ponctuation forte et espacée ;
_ antennes poilues, presque deux fois aussi longues que le

corps ; prothorax court, plus étroit que la tête, un peu

étranglé vers la base, à ponctuation forte et écartée ; élytres

plus larges que le prothorax, courts, à ponctuation forte et

écartée, effacée postérieurement, à bord sutural nettement
relevé ; pattes robustes, tibias antérieurs un peu arqués,
Long. 10 mill. Cochinchine. R

Très distinct de Za/ifrons Gahan, en outre de la colora- :

tion, par la forme moins large et les antennes bien plus
longues que le corps.

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Plaxomicrus violaceomaculatus n. sp. Oblong,

_élargi postérieurement, brillant, à pubescence claire espacée,
testacé avec les yeux et le dessous du corps en majeure

partie noirs, pour le reste testacé, à l'exception des élytres
qui ont une fascie basale courte, à contours postérieurs

. irréguliers, d’un violet métallique, celle-ci entourant
l’écusson. Tête plus large que le prothorax, celui-ci court, :

nettement gibbeux sur les côtés et étranglé sur la base, à
gibbosité discale peu marquée ; élytres plus larges que le
prothorax et éparsément ponctués. Long. 11 mill. ? Assam.

Voisin de Oberthuri Gahan et en différant au moins par
la coloration testacée des pattes et la fascie violette des

_élytres particulière.

Antonaria albonotata n. sp. Peu allongé, très
rétréci postérieurement, fortement et densément ponctué,
noir, brillant avec le dessous du corps assez densément,
J’avant-corps sur les côtés (en outre une ligne médiane
longitudinale blanche) et l’écusson pubescents de blanc,
élytres ornés près de la suture de plusieurs macules de

_ pubescence blanche et sommet également pubescent de
blanc ; antennes et pattes, sauf les fémurs rouges, noires.
* Long. 9 mill. Sierra Leone.

Cette espèce, très distincte par ses macules blanches aux
élytres, peut se placer près de #odesta Jac.

Sphondilia testacea n. sp. Allongé, rétréci posté-

_ rieurement entièrement testacé, pubescent de flave, mais

‘sans macules pubescentes marquées; avant-corps peu bril-
_lant, densément ponctué; élytres très brillants, médiocre-
ment ponctués. Long 10 mill. Congo Portugais.

Ressemble à /omentosa Lac., mais élytres sans fascie pu-
bescente et avant-corps concolor.

ÉTUDE DICHOTOMIQUE DU GENRE
DRILOSILIS PIC

J'ai établi le genre Drilosilis (l’Echange, n° 324, 1915,
p. 188) pour une espèce de Mentawei et décrit depuis
(Deuts. Ent. Nat. Bibliothek II, 1911, p, 188) une deuxième
espèce de Formose. |

Comme son n9m l’indique, ce genre tient à la fois des

Drilus OI, et des Silis Latr. il offre comme caractères dis-

tinctifs faciles à voir : des antennes robustes et plus ou moins
fortement dentées, un prothorax dilaté latéralement (dans
le genre des Plectonotum Gorh.) en une forte saillie ou
callosité brillante, puis légèrement échancré en dessous
près de la base avec les angles postérieurs plus ou moins
marqués.

Je classe dans le genre Drilosilis plusieurs espèces nou-
velles, toutes de ma collection, qui se distingueront entre
elles, ainsi que des deux espèces décrites, plus facilement à
l’aide du synopsis suivant que par des descriptions séparées.
D. rubrithorax Pic excepté, ces espèces ont les antennes en-
tièrement foncées et toutes ont les pattes foncées,

1 Elytres entièrement, ou au moins en partie, testacés ou
rougeûtres. 4

1” Elytres entièrement noirs. 2

2 Prothorax foncé, ainsi que tout le corps ; antennes en-
tièrement noires. 5

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2" Prothorax testacé-rougeâtre ; antennes roussâtres à
l'extrême base. Long. 7 mill. Formose.
rubrithorax Pic.
3 Assez robuste et peu brillant; élytres très rétrécis en
arrière. Long. 7 mill. Mentawei.
mentaweiensis Pic.
3 Allongé, subparallèle et très brillant. Long. 5 mill.
Bornéo. parallelus n. sp.
4 Elytres foncés à l’extrémité. 8
4 Elytres entièrement testacés, ou d’un jaune ocré, par-
fois avec les épaules, ou un mince rebord antérieur externe,
foncés.
5 Prothorax entièrement foncé ainsi que l'abdomen ; co-

loration élytrale moins pâle et ces organes d’ordinaire très

pubescents. 6
5’ Prothorax testacé, à bande médiane noire et callosités
latérales foncées ; abdomen en partie testacé; élytres d’un
jaune pâle, peu pubescents, à côtes nettes. Long. 7 mill.
Java. costatus n. sp.
6 Elytres à épaules tachées de foncé. 7.
6” Elytres concolores, entièrement d’un testacé ocré, très
densément pubescents. Long. 8 mill. Java.
Armitagei n. sp.
7 Elytres très longs, presque mats, à bordure basale fon-
cée ; calus latéraux du prothorax plus saillants et moins

larges. Long. 7 mill. Sumatra, Rouyeri n. sp.

7 Elytres relativement courts et très brillants, à bordure

- basale foncée et ornés, en plus, d’une bordure latérale par-

tant de la base et dépassant le milieu de ces organes; calus
latéraux du prothorax moins saillants et plus larges. Long.
6 mill. Sumatra. nitidior n. sp.

8 Elytres très allongés, rouges à grande macule apicale
noire, rebords latéraux et parfois suture étroitement noirs. 9

8’ Elytres peu allongés, jaunes à macule apicale noire re-
montant triangulairement sur la suture ; pas de bordure la-
térale noire. Long. 6 mill. Bornéo.

borneensis n. sp.

9 Prothorax noir, à callosités latérales très marquées;
élytres à côtes faibles. Long. 19 mill. Bornéo. 3
Fruhstorferi n. sp.
9’ Prothorax testacé-roussâtre, à ligne longitudinale noire
étroite et callosités latérales faibles; élytres marqués de F4
côtes très distinctes. Long. 19 mill. Java. De
ruficollis n. sp.

‘dut

L PORN

NOTES SUR QUELQUES INSECTES
NOUVEAUX OU PEU CONNUS,
MUTATIONS ET SYNONYMIES

Discodon Schneïideri Pic doit être rapporté à
D. oppositipunctum Gorh., comme variété, se distinguant
de la forme type par la tête maculée de foncé. Le Gale
prothorax plus long que © et nettement sinué-échancré
latéralement. |

Discodon flaccidum Gorham. Sous ce nom, j'ai
trouvé deux espèces dans la collection Gorham, l’une, origi-
naire de Teleman et Cubilgnitz, est l'espèce décrite par
Gorham, l’autre nouvelle, provenant du volcan de Chiriqui
(localité non mentionnée dans le Biologia) offre une colo-
ration analogue c’est-à-dire foncée avec le devant de la tête,
le pourtour du prothorax étroitement, une bordure élytrale.
et les pattes en majeure partie testacés, mais l’aspect est

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allongés, les antennes sont déprimées et aplaties sur leur

_ milieu, au lieu d’être subfiliformes. Je donne à cette nou-
_ velle espèce le nom de chiriquense.

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Discodon cinereum Gorham, Sous ce nom, la col-
lection Gorham comprend évidemment deux espèces, l’une,

_ originaire de Calderas, de forme moins allongée et carac-

térisée surtout par son prothorax qui est presque carré, très

_ inégal sur le disque,gibbeux et impressionné sur le milieu,

avec chez j'une dent latérale très marquée et la tête très
enchassée dans le prothorax, (tandis que la coloration tes-

_ tacée est limitée, sur cet organe, aux côtés postérieurs) avec

les angles postérieurs peu saillants et le bord antérieur pres-

que droit, ou à peine arqué. Cette espèce doit être regardée
_ comme la forme type. L'autre (dont je possède un seul
_ originaire du Volcan de Chiriqui) est une nouvelle espèce

que je nomme podabroiïdes, celle-ci bien distincte de
la première, en outre de sa forme plus allongée, par sa tête
grosse, détachée du prothorax, ce dernier organe étant
largement sillonné sur le disque, presque lisse, dépourvu
de dent saillante sur les côtés (qui en outre sont, à l’excep-
tion du milieu, bordés étroitement de flave), nettement
arqué en avant avec les angles postérieurs saillants en
dehors.

Catapiestus simillimus Fairm. Cette espèce, décrite
de Sumatra, se retrouve à Bornéo (coll. Pic), elle est très
distincte par la sculpture de son prothorax dont tout le mi-
lieu est lisse, avec un étroit sillon médian, au lieu d’être
plus ou moins ponctué.

Cryptocephalus sexsignatus F. Cette espèce, des
Indes et de Ceylan, varie quant à ses dessins élytraux; la
forme type a, sur chaque élytre, une macule humérale noire
et deux autres postmédianes disposées transversalement.Une

sir DO.

très jolie variété, que j'appelle postlatefasciatus (1),
offre une macule humérale et une large fascie transversale
anteapicale noires.

Malachius spinipennis Horn (1874), de l’Am. St, est
préoccupé par spinipennis Germ. (1824) et devra être muté
en Horni.

Dasytes Bourgeoisi Lea (1909), de Tasmanie, est préoc-
cupé par Bourgeoisi Schilsky (Kuster XL, 1903) et devra
être muté en fasmanicus.

Dasytes Helmsi Black (1892), d'Australie, est préoccupé
par Helmsi Sharp. (1882) et devra prendre le nom de Elderi.

Dasytes ruficollis Lec. (1876) de l’Am. Sie ; est préoccupé
par ruficollis Phil. (1864) et devra prendre le nom de rufi-
thorax.

Cryptocephalus sanguinolentus OI. (1808), des Indes, est
préoccupé par C. sanguinolentus Scop. (1763) et devra
prendre le nom de Syrdari.

Le genre Æufheca Kiesw. (1877) est à réunir au genre
Eupactus Lec. (1861 et 1865) qui lui-même a, d’après Fall,
pour synonyme 7 haptor Gorh. (1883).

Le genre Xylotheca Reïtt. (1897) ne me paraît pas devoir
être distingué génériquement du genre Cafhorama Guer.
(1850).

D’après Germain, (Actas du Chili 2, 1892, p. 254) le
genre Ocelliper Phil. doit être supprimé et mis en synony-
mie du s. g. Eurhopalus Sol. Cette indication bibliogra-
phique manque dans les Dermestidae (part. 33 du Coleop-
terorum Catalogus) rédigés par Dalla Torre, ainsi d'ailleurs
que le nom générique de Ocelliger Phil.

(1) C’est la figure 90 page 241 de la Fauna of Britsh India IJ, de
Jacoby.

SAINT-AMAND, CHER. —— IMPRIMERIE BUSSIÈRE,

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