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I Pr al v Pe - » - v Ba’, ’s pel gt ¥~>>* 2 CL tty a Ls dred Oxy eB pe otra Tranopelta gilua Mayr. — 9, co. — Para (GOELDI). Tranopelta Heyeri ForEL vy. columbica n. var. — 6. — L. 1.6 4 2.6 mill. — Encore plus incolore que le type de l’espece et bien 4 plus petite ;;d’un blane a peine jaunatre. Du reste, toute semblable, mais la partie postérieure de l’épistome, entre les arétes frontales, est plus étroite, & peu pres comme chez la gilva, var. brunnea ForEL. La plus grande ° a la téle bien moins grande, en propor- tion, que chez le type de l’Heyerz, mais je n’ai peut-étre pas trouvé la forme maxima. Du reste, comme le type de lespéce; yeux avec 4 a 6 facettes. Dibulla, en terre, au fond du nid du Mycocepurus Smithii FoREL et St Antonio, nid souterrain, en dessous d’une bouse desséchée, Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie (FOREL). Le Monomorium amblyops EMERY ressemble assez aux Tran: pelta, mais Pouvriére a 12 articles aux antennes. Solenopsis geminata F. — 9. — Barbade, Santa Lucia et Colom- bie, en divers lieux (FOREL); Jamaique (FOREL, CAPPER). Solenopsis geminata F. v. diabola WHEELER. — 9, 2. — Barran- quilla, Colombie (ForgEL); Para, Brésil (G6LDI); Panama (CHRISTO- PHERSEN), passage au type. Solenopsis Pylades FoREL. — 9. — Santos, Brésil (D" Ris); Rio de Janeiro (GOELDI) ; Tuis, Costa Rica (Pirrier). Huasan 1,300 métres, Quebonda 3,000 metres et Ollada del Aconquija 4,000 métres, sous les plerres, dans les trones et dans le sable, Argentine septen- trionale (BRuUCH). Solenopsis Pylades ForEL vy. tricuspis n. var. — ©. — Identique ala variéte Richtert FOREL, mais l’épistome a, devant, trois dents longues, acérées et égales ou subégales, dont une médiane. La Plata (Brucn). Solenopsis globularia Sm. r. lucayensis WH. v., Curta n. var. — — L. 1.5 41.8 mill. — Plus petite que le type de l’espéce et que la race lucayensis WHEELER, et fort rapprochée de cette derniere.. Mais la bande brune de ’abdomen est trés distincte et les nceuds du pédicule sont encore plus petits. Couleur du reste dun jaune roussatre. Le thorax est, en outre, un peu plus plat et moins échancré. Barranquilla, Colombie (FOREL) ; Ceara (DiAz DA RocHA). Solenopsis tetracantha KM. var. videns n. var. — 9. — La Plata (BrocH), dans le nid d’Atta (Acromyrmex) Lundit (GUERIN). Differe du type de lespece par les dents latérales plus courtes de l’épistome et par ses yeux plus distincts; composes de 2 ou 3 facettes pigmentées. D Solenopsis nigella EMERY. — 9, 9 (nond. descr.). — L. 4.5 mill. — Téte carrée, un peu élargie derriére, a cOtés assez convexes, échancrée derriére, au milieu, bien plus large que le thorax. Mandi- bules fortement courbees avant leur milieu. Dents de l’épistome fortes. Epinotum avec deux larges et forts tubercules subdenti- formes. Premier noeud subsquamiforme. Téte avec des points épars. Ailes hyalines, 4 nervures pales. Noire; pattes et scapes bruns; mandibules, bord antérieur de la téte, funicules, tarses et articulations des pattes roussatres. Huasan, 1,300 métres, sur le sable, Argentine nord (D" Brucn). Solenopsis leeviceps MAyR. — $. — Sorocaba, Prov. Sao Paulo, Brésil (G6LDI). Solenopsis leviceps MAyr v. amtoniensis n. v. — %. — L. 1.8 mill. — Pronotum un peu plus déprimé et avec les angles plus nets que chez les types du Brésil que m’a donnés Mayr. L’épinotum est aussi plus comprimé, plus étroit, et plus convexe d’avant en arriére. D’un rouge brunatre plus foncé que ehez le type. Abdo- men d’un brun noir. St Antonio, Sierra Nevada de Santa Marta, a plus de 1,000 métres, Colombie (FOREL). Le type original de Mayr de la leviceps est de Colombie ; je ne |’ai pas vu. Solenopsis metanotalis KMERY. — 2. — Montevideo (D" Ris). Le dernier article du funicule a sa moitié apicale brune. , Solenopsis metanotalis Em. var. pelotana n. var. — 9. —L.2a 2.4 mill. — Couleur d’un jaune roussatre plus pale que chez le type. Téte notablement plus longue que large, avec le bord posté- rieur légerement convexe. Abdomen brun a base roussatre. 2. — L. 6 mill. — Mandibules tridentées. Carénes de l’épistome trés fortes. Thorax aussi large que la téte. Epinotum subbidenté, a face déclive bordée, ridé transversalement (moins distinctement sur la face basale), du reste, mat et réticulé-ponctué comme chez Vouvriére. Moitié postérieure de l’abdomen densément réticulée et subopaque ou mate. D’un jaune roussatre ; deux bandes longitu- dinales sur le mésonotum et une bande transversale plus ou moins nuageuse sur chaque segment abdominal brunatres. Ailes man- quent. Du reste, comme louvriére. Pelotas, Brésil (GENSTERBLUM). Solenopsis basalis FoREL. — 9. — Buenos-Ayres (D* Ris) ; Chubut, Argentine (RICHTER). — L.1 9 4 2.4 mill. Solenopsis basalis ForEL v. vittata n. var. — 6. — L. 1.8 4 2.0 mill. — Un peu plus étroite et plus gréle que le type. Abdo- men jaune, avec une bande transversale brunatre élroite vers Vextrémité de chaque segment abdominal. Cette bande est souvent interrompue au milieu sur le 1" segment. Angle ou denticule latéral du bord antérieur de |’épistome nul. Ceara, Brésil (DiAz DA Roca). Solenopsis basalis ForEL var. Urichi n. var. — § — L.1.6 4 1.8 mill. — Téte plus allongée et plus étroite que chez le type et la var. vittata; bien plus longue que large. Aussi lisse et aussi luisante. Mais la couleur est d’un jaune a peine roussatre, pale et terne, avec le dessus du vertex et de occiput un peu brunatres et ’abdomen entierement d’un brun assez clair, avec la base a peine plus pale. Epistome comme chez la var. vittata; du reste, comme le type. Qo. — L. 4 mill. — Téte bien plus longue que large, un peu plus large que le thorax. Epinotum arrondi, sans trace de tuber- cules. Couleur de louvriére, mais le jaune un peu plus roussatre ou plutot un peu brunatre et Pabdomen d’un brun plus foncé uniforme, a la base aussi. Ailes manquent. Du reste, comme Vouvriére. : Trinidad (UricH). St-Vincent. Plus petite, plus étroite, plus pale et plus brunatre que le type. Solenopsis Clytemnestra EMrry r. Orestes FOREL. — 9 (nondum descr.). — L. 6.2 mill. — Téte carrée a bord postérieur droit, un peu rétrécie devant, plus étroite que le thorax. Face déclive de l’épinotum obtusément bordée, un peu concave, ce qui simule deux apparences de tubercules au passage a la face basale, qui est plus courte. Entiérement dun brun roussatre, avec la moitie anté- rieure de la téte et les pattes dun roux jaundtre. Antennes dun brun jaunatre. Ailes subhyalines, avec les nervures et la tache pales. Ceara (Diaz DA Roca). L’ouvriére a 1.7 a 2.2 mill., un peu plus que je n’avais indiqueé. Solenopsis Clytemnestra Emery r. Bruchin. st. — 9.— L.24a 23 mill. — Tres voisine d’Oresfes, mais l’échancrure thoracique est beaucoup plus profonde (fort profonde) et ’épinotum bien plus allongé et plus bas; sa face basale plus de 2 fois plus longue que la déclive (a peine plus longue chez Orestes). Taille plus gréle. Abdomen brun avec le fort tiers basal d’un jaune roussatre, comme le reste du corps. Du reste, comme Orestes. Beaucoup plus grande a. © 7 et plus foncée que le type de lespéce, avec le 1° noeud plus épais. oa. — L. 3.844 mill. — Mandibules bidentées. Bien plus petit que celui de l’Orestes et plus grand que celui du type de lVespéce. Face basale de l’épinotum bien plus large que la face déclive (plutot plus courte chez VOrestes). Premier noeud bas et épais (assez haut, plus mince et large chez VOrestes). Enticrement noir, avec les ailes hyalines, les pattes brurres, les’ antennes, les mandibules, les tarses et les articulations d’un jaundatre sale. Le . — Narancho, Sierra Nevada de Santa Marta; dans le bois de chauffage du bateau sur le Magdalena, Colombie (FOREL); Panama (CHRISTOPHERSEN ). Solenopsis corticalis Fore. vr. Margote Foret. — 9. — Rio- Grande-do-Sul (HryER). Solenopsis tenuis MAYR. — 9. — Serra Vermellha, Proy. Rio et Prov. Espirito Santo, Brésil (GOLDI); Guatemala (STOLL). Solenopsis tenuis MAYR, r. picea EMERY. — §. — Retaluleu, Guatémala (STOLL). Solenopsis tenwis MAYR Vv. Minuiscens n. var. — §. — L. 1.3 mill. — Dents de ’épistome un peu plus pointues que chez le type. Téte plus étroite, bien plus longue que large et un peu plus étroite derriére que devant. Les yeux ont5a47 facettes en tout. Echancrure thoracique & peine plus faible. Les noeuds sont moins élevés; ils sont aussi épais (longs) que hauts. Du reste comme le type de Vespéce et méme couleur. Santos, Brésil (D" Ris). — Une §@. Solenopsis angulata KmMery r. huasanensis n. st. — §. — L. 1.7414.8 mill. — Dents de l’épistome plus courtes que chez le type de V’angulata. Les yeux sont bien plus grands que chez le type, allongés comme chez la variété dolichops EMERY, mais composes d’une huitaine ou d’une dizaine de facettes, souvent plates en partie atrophiées. Le scape est plus long, distant du bord postérieur de deux fois son épaisseur environ. Le postpétiole est plus large, deux fois large comme le 1°" nceud. Du reste identique au type de Vespece. D’un roux brundtre avec la téte dun brun roussatre et abdomen brun. Membres et mandibules jaunatres. Huasan, Argentine Nord, dans le sable (D"™ Brucn). Solenopsis Hammari Mayr v. carhuensis n. var. — 9. — L. 1.5 41.7 mill. — Téte a peine échancrée derriére, a coteés a peine con- vexes. Les yeux ont environ 5 facettes distinctes. Suture méso- épinotale fortement imprimée, mais sans former d’échancrure thoracique. Face basale de l’épinotum beaucoup plus longue que la déclive ; celle-ci trés courte. Correspond du reste 4 la description que Mayr donne du type. Carhué, Prov. Buenos-Ayres (D" Brucn). Solenopsis decipiens EMERY rv. abjecta EM. — 9, Q. — Buenos- Ayres (D" Ris). 2 (nondum descr.). — L. 4.5 mill. — Téte carrée, un peu plus large que longue, un peu rétrécie devant, 4 bord postérieur un peu 9 concave, plus étroite que le thorax. Kpistome avec deux fortes dents au milieu et deux angles obtus a coté. Epinotum avec deux tubercules allongés. Téte fortement ponctucée, tinement réticulée ou striolée entre les points; le reste lisse. Pilosite assez abondante. Dun brun foneé; abdomen d’un brun plus clair, avec le bord des segments jaunatre. Epistome, pattes, antennes et mandibules € jaunatres. Atles subhyalines, & peine jaunatres, & nervures pales. Solenopsis decipiens EM., rv. abjecta EM. v. abjectior For. — 9. — Dans le nid de Atta (Acromyrmex) Lundit Guirin, La Plata (D’ Brucn). Les yeux ont 2 facettes. Les dents sous les noeuds du péedicule trés proéminentes. Solenopsis Goeldii n. sp. — L. 1.3 41.45 mill. — Téte rectan- gulaire, dun sixieme plus longue que large, & bord postérieur a peu prés droit. Mandibules ponctuées, a 4 dents. L’épistome, mé- diocrementavancé, a deux dents médianes (fin des carénes) pointues, brillantes, un peu recourbées en haut; et, a coté d’elles deux angles presque imperceptibles. Situés au quartantérieur les yeux ont de 1 a 4 facettes. Le scape, assez épais, dépasse 4 peine le tiers posté- rieur de la téte Les articles 346 du funicule sont deux fois plus épais que longs, le dernier article est trois fois plus long que avant dernier. Thorax robuste, a profil faiblement convexe. sans échancrure, mais avec une suture mésoépinotale profonde. Epino- tum faiblement convexe, lentement incliné en arriére, presque sans face déclive. Vu de profil le 1% noeud est triangulaire, mais trés arrondi en haut, aussi haut que long a la base, sams ow presque sans pétiole antérieur. Vu de dessus, il est triangulaire aussi, aussi long que large derriére (sommet du triangle devant). Second noeud plus bas et pas ou a peine plus large que le 1°, en ovale un peu plus large que long, 4 peine plus haut que long et un peu incliné en avant. Téte abondamment et fortement ponctuée, au moins autant que la Westwood; le reste lisse avec des points piligéres rares et fins. Pilosité dressée jaunatre, courte, trés fine, plut6t abondante, sur- tout sur abdomen et sur les membres oti elle est oblique. D’un jaune assez brillant et uniforme. co: — L. 3 mill. — Mandibules tridentées. Téte aussi large que longue, 4 bord postérieur convexe, deux fois plus étroite que le thorax, en partie finement ridée, avee Vocciput mat, réticulé et ridé. Epinotum arrondi. Premier noeud pétiolé devant. Brun; téte d@’un brun noiratre ; membres et mandibules d’un jaune sale. Ailes subhyalines, pubescentes, avec un ton grisaille et les nervures pales. Du reste comme louvriére pour la sculpture et la pilosité. 40 Province Rio de Janeiro, Brésil (G6LD1). Espece trés caractérisée par la forme du 1% noeud et par la forte ponctuation de la téte (les autres especes a téte fortement ponctuée sont plus grandes). Solenopsis patagonica km., r. medeis n. st. — 9. — L.1.741.8 mill. — Correspond exactement a la description @’EmMreny de la patagonica avec ies differences suivantes : la téte est de presque 1/5 plus longue que large, 4 cotés trés peu convexes et a bord posterieur distinctement, quoique faiblement concave. Les neeuds sont a peine subdentés dessous (longuement dentés chez patagonica type). Postpétiole plus large que long, mais pas plus large que le 1° noeud. Pilosité assez abondante, un peu oblique sur les membres. Téte fortement ponctuée, comme chez le type. D’un jaune plutot terne, légerement brunatre. o- — Long. 3 mill. — Mandibules étroites, 4 bord terminal oblique, tridenté. Scape 1 1/2 fois plus long qu’épais. Téte plus large que longue, arrondie derriére, deux fois plus étroite que le thorax. Face basale de ’épinotum convexe, plus courte que la face déclive. Premier noeud bas, bien plus long que haut. Pilosité comme chez louvriére. Couleur comme chez le Goeldi o. Ailes subhyalines, irisantes. Rio de Janeiro, dans le nid de VJridomyrmex humilis Mayr, dans la maison du Prof. GoELDI qui l’a découverte. Solenopsis altinodis n. sp. — 9. — L. 41.742 mill. — Trés voisine de l’angulata EM. dont elle différe surtout par la forme du pédicule. Téte d’un fort sixieme plus longue que large, rectangu- laire, a cOtés assez Convexes et a bord posterieur légerement con- vexe. Epinotum fortement bicaréné, mais les carenes ne forment pas de dent appréciable devant; Vépistome est avancé au milieu, mais son bord antérieur est inerme. Situés un peu en avant du milieu, parfois presque au tiers antérieur des cotés, les yeux sont convexes, arrondis, et composés d’environ 42 faceltes. Le scape atteint a peine le quart postérieur de la téte. Les articles 2 a 6 du funicule plus d’une fois et demie plus épais que longs. Le dernier article plus de 3 fois plus long que le précédent. Pronotum sub- épaulé, anguleux a ses coins antérieurs (arrondi chez angulata). Echancrure thoracique plus forte que chez angulata, meme que chez la race huasanensis. Face basale de Vépinotum 4 2/3 a 4 3/4 fois plus longue que la face déclive et subbidenticulée 4 ’extrémite. Face déclive franchement bordée, plus encore que chez l’angulata ; son bord un peu lamelleux et translucide en bas. Premier noeud cubique, trés élevé et tres épais, bien plus élevé que l’épinotum, aussi épais 4 son sommet, qui est arrondi, qu’A sa base, bien plus Ln | Yay pal et 11 haut que long (qu’épais), plus long que son pedicule antérieur trés distinct de lui, convexe dessous, avec un pan vertical antérieur et un pan vertical postérieur. Postpétiole élevé, vertical, beaucoup plus haut que long (1 1/2 fois). Vus de dessus les deux noeuds sont étroits, comprimeés, le 2"° a peine plus large que le premier et un peu plus large que long. Abdomen allongeé, un peu concave devant. Lisse et tres luisante, n’ayant que de tres petits points piligeres fort épars; de fines stries sur le devant des joues et les cotes du front. Pilosité dressée jaunatre, assez longue, fine et pointue, médiocrement abondante sur le corps et les membres. D’un rougeatre terne, avec la téte d’un brun rougeatre, tabdomen brun, les mandibules et les membres d’un jaunatre sale. Zig Zag, Venezuela (FoREL); Trinidad (UricH). Espéce facilement reconnaissable par son premier noeud grand, haut, épais et cubique, par absence de dents a ’épistome et par l’épinotum bordé. Solenopsis spei n. sp. — §. — L. 242.5 mill. — Parente de la précédente, mais spécifiquement différente, bien plus grande et surtout plus robuste. Stature robuste. Bord terminal des mandibules non oblique; mandibules larges. Epistome inerme; sa_ portion médiane, située entre les deux carénes, est élevée et peu concave; les carénes se continuent directement en s’anastomosant par le milieu du bord antérieur de l’épistome, ce qui fait que la portion médiane de ce dernier forme une sorte de lobe élevé, avancé devant, rappelant en petit et moins concave celui du Paltothyrens tarsatus F. Téte convexe, épaisse, de 1/7 a peine plus longue que large, rectan- gulaire, a bord postérieur convexe. Situés un peu en arriére du tiers antérieur, les yeux plats et fort petits n’ont que 4 a 5 facettes. Le scape atteint environ le 5™° postérieur de la téte. Massue trés épaisse. Articles 2 4 6 du funicule deux fois plus épais que longs; dernier article plus de 3 fois plus long que lavant-dernier, plus long que les 7 précédents réunis. Thorax presque exactement corame chez Valtinodis, mais les angles du pronotum sont mousses et la face basale de l’épinotum est bien plus courte, pas plus longue que la déclive, aussi large que longue (au moins 1 2/3 fois plus longue que large chez Valtinodis), nullement subdenticulée, ni méme anguleuse, simplement arrondie derriére. Face déclive neltement bordée, mais moins fortement que chez altinodis. Noeuds aussi hauts que chez laltinodis et conformés de facon analogue, mais beaucoup plus larges, nullement comprimés, le premier 1 1/2 fois, le second au moins deux fois plus large que long, ce dernier 4 peine plus large que le premier, mais vertical et deux fois plus haut qu’épais (que long). Le 1° nceud est beaucoup moins épais que chez l’altinodis et moins verticalement tronqué devant 12 et derriére, étant plus épais 4 la base qu’au sommet, long comme son pétiole antérieur. Abdomen large, concavement tronqué devant. Sculpture et pilosité tout a fait comme chez Valtinodis; cette derniére fort longue et dressee, en particulier sur les pattes et les scapes. D’un jaune vif, plus ou moins roussatre sur le corps; abdo- men brun, sauf le bord antérieur et postérieur jaundtre des segments. Hacienda de l’Esperanza a Dibulla, au pied de la Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie, dans un nid d’Atta cephalotes (FOREL). Ven ai récolté environ 150 exemplaires; dont la taille ne varie que dans les limites indiquées. La S. spec ressemble beaucoup a la petite $ de la S. [heringi FOREL, mais cette derniere a la massue de Vantenne bien plus courte et les membres plus longs. Puis la S. [heringi offre un polymorphisme considérable. Solenopsis Eduardi n. sp. — ©. — L.2.1 42.2 mill. — Téte rectangulaire d’au moins 1/5 (1/5 4 1/4) plus longue que large, un peu plus étroite derriére que devant, 4 cotés faiblement convexes ainsi que le bord postérieur. Epistome avancé devant, avec deux fortes dents pointues continuant les carénes, sans trace de dent médiane, avec un denticule latéral de chaque coté ,des deux fortes dents. Yeux grands, convexes, situés en arriére du tiers antérieur. Ils ont environ 7 facettes sur leur diamétre (35 a 40 en tout). Le scape atteint juste le bord postérieur de la téte. Articles 2 45 du funicule un peu plus longs qu’épais; articles 6 et 7 aussi épais que longs. Avant-dernier article long comme plus de la moitié du dernier. Pronotum avec des angles antérieurs obtus. Thorax et pédicule comme chez les S. Molleri Forex et tridens FOREL. Echancrure pro- fonde, mais pas large; face basale de ’épinotum plus longue que la déclive. Tout ’épinotum creusé d’un bout a Vautre d’une large gout- tiere longitudinale centrale et bordée sur ses deux faces, comme chez la tridens, mais arrondi et non subdenté, ni tuberculé entre elles deux comme chez cette espéce. Le premier noeud, vu de profil, est conique ou triangulaire, épais & sa base et presque aigu au sommet. Son long pédicule antérieur est long comme 1 1/2 fois sa base, done & peu prés comme chez, tridens. L’abdomen et le post- pétiole font défaut; ce dernier est probablement arrondi et plus long que haut, comme chez tridens. Pattes bien moins longues que chez tridens. Trés lisse et luisante; face déclive de l’épinotum ridée transversa- lement; cétés du mésonotum et de l’épinotum mats, ridés et densé- ment réticulés. Pilosité dressée jaune et fixe, dispersée sur le corps, 13 fort longue et dressée sur les membres. La téte n’a que de rares points piligéres. D’un brun fonceé; devant de la téte et mandibules d’un roux bru- natre; membres d’un jaune sale. Rio frio, Colombie (ForEL), une $. Différe de tridens par sa petite taiile moins gréle, par labsence de la dent médiane de l’épistome et des tubercules épinotaux, etc. ; de la moellert vy. gracilior, dont elle se rapproche surtout, par sa couleur brune foncée, par le pétiole plus long du 1% noeud et par sa face basale entierement canneleée et bordée. Elle est aussi plus petite. Megalomyrmex leoninus FOREL r. nasutus n. st. — 9. Or al 40 mill. — D’un noir de poix a peine brunatre; pattes, mandibules et funicules d’un brun roussatre. Differe, en outre, du type de Pespece par son épistome, qui n’est pas avancé devant au milieu en triangle, mais tronqué en ligne droite avec une petite dent triangu- laire au milieu. Les arétes frontales forment, en outre, en avant, un lobe vertical plus proéminent, plus avancé. L’épinotum est creusé en gouttiére comme chez ie type (plat chez Staudingert EM.). Le pétiole antérieur du 1% noeud est un peu plus long et n’a qu’une dent dessous. Pilosité plus épaisse et d’un brun de poix. Du reste, comme le type de l’espece. St-Antonio de Iga, Brésil (DUCKE). Sans doute fort voisin de Stau- dingert EM., qui m’est inconnu et qui n’est que trés briévement décrit. Emery ne dit rien de l’épistome. Megalomyrmex Duckei n. sp. — §. — L.8 a9 mill. — Voisin de leoninus For. et de Balsant Em. Mandibules, épistome et arétes frontales comme chez leoninus. Mais la téte est bien plus courte, seulement un peu plus longue que sa largeur antérieure, tres élargie devant, fort rétrécie derriére, 4 cotés fort convexes; néan- moins, le bord articulaire relevé constitue seul le bord posteérieur, comme chez leoninus. Les yeux presque deux fois plus grands et situés un peu en ayant du milieu, et plus de face, occupent pres d’un quart des cétés (1/6 chez leoninus). Le scape dépasse Vocciput d’un fort tiers de sa longueur; il est élégamment et largement courbé a sa base, puis légérement recourbé en sens inverse sur sa 2° moitié (faiblement sinueux), tandis qu’il est presque droit chez le leonznus. Thorax conformé comme chez le leonimus, mais beaucoup moins profondément échancré. Le 1° noeud nest pas distinct de son pétiole antérieur; arrondi au sommet, il descend en talus jusqu’a Varticulation du thorax; sa portion antérieure ou pétiole est un peu plus courte que chez leoninus et a devant, dessous, une dent pointue dirigée en ayant (verticale chez leoninus). Second noeud comme chez leoninus, mais bien plus arrondi au sommet, comme le 1°. 14 Aussi lisse que le leoninus et méme sculpture, mais moins bril- lant, moins couleur de miel. Pilosité identique; la base des points brunatre. D’un jaune plus clair, 4 peine roussatre. St-Antonio de Ica, Brésil (DucKr) Differe du Balsant EM. par absence dun bord postérieur de la téte distinct du bord articulaire, puis par ses noeuds plus obtus ausommet et par le pétiole antérieur bien plus long du Lt noeud; la téte est aussi bien plus rétrécie derriere: Megalomyrmex Goeldii n. sp — 9. — L. 4.4. 44.3 mill. — Mandibules lisses, armées de 5 dents, avec quelques points piligéres. Bord antérieur de l’épistome simplement arqué, convexe. Téte @un bon cinquiéme plus longue que large, un peu plus étroite derriére que devant (subrectangulaire), mais avec un bord posté- rieur distinct du bord articulaire et fort convexe, et avec les cotés assez convexes. Yeux siltués presque au milieu. Le scape dépasse le bord occipital de prés d’un tiers de sa longueur; articles 2 & 8 du funicule légérement plus longs qu’épais; massue de 3 articles, ressemblant & une Phetdole $. Promésonolum Convexe, mais plus subdéprimé au sommet que chez leoninus. Suture promésonotale plus superficielle, et pas enfoncée comme chez leoninus. Echancrure -mésoépinotale étroite et profonde, la face basale horizontale de l’épi- notum étant presque a la hauteur du dos subdéprimé du méso- notum. Cette face basale a, pour recevoir le sommet du 1° noeud, une dépression en assiette ovale sur sa moitié postérieure; chez quelques 9, elle est simplement cannelée au milieu. Puis elle passe par une courbe arrondie, sans trace de dent ni de tubercule, a la face déclive, qui est de moitié plus courte, oblique, cannelée au milieu et portant tout en bas, de chaque coté, un petit lobe translucide. Pre- mier noeud exactement comme chez leoninus, mais un peu plus mince et sans spinule, ni dent dessous (son pétiole aussi long). Second noeud arrondi, aussi épais en haut qu’en bas, un peu plus haut qu’épais, 1 1/2 fois plus large que long. Entiérement lisse et luisant, méme les joues et les fossettes anten- naires. Pubescence nulle sur le corps; pilosite dressée, jaunatre, fine, tres éparse sur le corps, courte et oblique sur les scapes, nulle sur les tibias, qui n’ont que des poils subadjacents, assez longs. Entierement d’un jaune terne; dents des mandibules brunes. Colonia alpina, pres Rio de Janeiro et Palmeiras, Prov. Rio (Prof. Gorupr). Plus petite que les especes décrites, méme que modestus EM. et Ihering? FOREL, dont les tibias sont hérissés de poils et dont le thorax est bien plus déprimé et autrement conformeé, cette espece a lair d'une grande § de Phevdole. Elle differe de mmodestus, 15 son voisin, par ses yeux deux fois plus grands, son postpétiole plus épais et plus haut, sa couleur plus vive, etc. Megalomyrmex pusillus n. sp. — 9. — L. 3.5.4 3.7 mill. — Tres voisin du precédent, dont il differe comme suit. La téte est aussi large derriére que devant, avec les cotés convexes (rétrécie derriere et devant). Les yeux, plus grands et situés plus en avant, sont aussi longs que leur distance des angles antérieurs de la téte (bien plus courts chez Goeldiz). Le scape ne dépasse le bord posté- rieur que du quart de sa longueur. Articles 3 47 des funicules aussi épais ou presque aussi épais que longs. Massue de 35 grands articles, comme chez une Pheidole. Promeésonotum comme chez Goeldiz, mais le mésonotum est plus oblique et l’échancrure bien plus large et plus évasée. Face basale de l’épinotum subhorizontale, plus longue que large, creusée dans sa longueur a partir de son tiers antérieur ainsi que la face déclive, qui est nettement bordée (a peine obtusé- ment subbordée chez Goeldi) et aussi longue que la basale. De profil, les deux faces sont séparées par un angle net, subbidente. Pédicule comme chez Goeldit, mais le 1° noeud encore plus obtusé- ment arrondi au sommet et plus longuement pétiolé. Tout le reste, ainsi que la sculpture et la pilosité, comme chez Goeldi. Mais la cou- leur est d’un jaune plus vif, avec une large bande transversale bru- natre sur le 1° segment de abdomen. Alto da Serra, Prov. Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GoELpr). Le pygmée du genre. Aspect dune Pheddole 9. Bien distinct du précé- dent par la forme anguleuse de l’épinotum, par son échancrure et son mésonotum, du modestus, en outre, par ses grands yeux. Aphaenogaster (Ischnomyrmex) araneoides EMERY, var. nitidi- ventris n. var. — $. — Caias Gudas, Costa Rica (Pirrier). L’ou- vriére différe du type non seulement par son gastre luisant (réticulé et subopaque seulement a la base), mais par sa téte dont les cotés sont bien plus convexes que chez l’aranozdes typique derriére les yeux, avant le cou, de sorte que ce dernier apparait comme un reétré- cissement bien plus colliforme, plus subit, plus méme que chez la var. mermis FOREL. Epinotum comme chez la var. inermis. o- — L. 6 a 6.3 mill. — Tout semblable a celui de la var. mermis For., mais dun brun foneée, avec l’abdomen brun rous- sdtre devant et jaundtre derriére. Téte rapidement retrécie derriére les yeux, & cou trés étroit. Abdomen luisant. Ailes enfoncées de brunatre. Pogonomyrmex coarctatus MaAyR. — Q. — Chubut, Argentine (RICHTER). 16 Pogonomyrmex bispinosus SPIN. Vv. semistriata EM. — $. — Chili (BURGER). Pogonomyrmex (Janetia) Mayrt Foret. — §, 3’. — Ouriheka, pres Rio frio, Colombie (FOREL). L’habitat de cette espéce parait fort restreint, limité 4 la cote qui part de la rive droite du Magdalena et va jusqu’&a Santa Marta. A Dibulla je ne lai déja plus trouvée. La ou elle est, elle est fréquente. Dans la Biol. Centr. am. je n’avais pas signalé Ouriheka. Hylomyrma n. subgen. — ?, 2. -— Les mandibules assez allon- gées et assez étroites sont presque droites ; leur bord externe est faiblement convexe; leur bord terminal extrémement oblique, muni de 5a 6 dents peu distinctes, passe sans limite nette au bord interne qui est moins long ou aussi long que lui. Le labre, pourvu de deux dents latérales, dépasse le bord antérieur de l’épistome. Ces carac- teres font un peu ressembler les Iylomyrm« aux Gnamptogenys, mais leurs mandibules sont bien moins longues et n’ont pas le bord externe concave. Comme chez les sous-genres Ephebomyrmecx WHEELER et Janetia FOREL, le dessous de la téte est dépourvu de cils psammophores. Du reste comme le 5. G. Ephebomyrmex. Type : Pogonomyrmex (Hylomyrma) columbica n. sp. Pogonomyrmex (Hylomyrma) columbicus n. sp. — 9. — Long. 3.7 mill. — Mandibules subopaques, densément striées, armées de 6 dents trés indistinctes. Bord terminal aussi: long que le bord interne. Téte carrée, aussi large que longue, légerement rétre- cie devant, a bord postérieur droit et large. Arétes frontales diver- ceentes, longues, plus distantes une de Vautre que du bord de ta téte. Yeux convexes, situés vers le tiers antérieur. Le scape atteint & peu pres le bord postérieur; il est subbrisé vers sa base, comme chez les Myrmica rugulosa et sulcinodis. Funicule épais ; tous ses articles, sauf le dernier, plus épais que longs, les articles 2 a7 deux fois plus épais. Dos du thorax court, tres convexe el sans sutures, comme chez le P. (/Ephebom.) Schmittd ForeL. L’épinotum a 4 épi- nes droites, les supsrieures longues, pointues, divergentes, plus longues que leur intervalle et que chez le Schim/tti, les inférieures presque de moitié plus courles. Entre les épines, la face déclive est bordée. Premier noeud cylindrique, deux fois plus long que large, aussi large devant que derriére avec un péliole antérieur oblique- ment coudé en bas et en avant, sans dent dessous, 4 peine plus long que la moitié du noesud. Postpétiole aussi haut que long, forlement élargi derriére et rétréci devant, aussi large derriére que long et plus large que le premier noeud. Abdomen franchement tronqué devant par une ligne un peu convave. 2 So ee ca a il . hes ite CE ae ee 7s vf g shes) da myatiiieets Lee - » | Les 4/5 postérieurs de Vabdomen, les épines, et, en partie, les tibias antérieurs et les cuisses lisses el luisants. Le 1/5 antérieur de Vabdomen et le postpétiole finement et densément striés en long et subopaques. Téte mate, a sculpture plus grossiérement striée- ridée, reticulée entre les stries ou rides. Thorax et premier ncoeud grossiérement ridés-réticulés et mats; sur le dos du mésonotum et de l’épinotum ce sont des rides transversales, ailleurs des rugosités irréguliéres. Scapes et reste des pattes ridés-striés. Pilosité dressée assez abondante, plutot courte, fine, pointue, d’un jaune un peu roussatre, répandue sur tout le corps et les membres, oblique sur les tibias. Roussatre ; pattes jaunatres ; seconde moitié du premier segment abdominal d’un roux brunatre. Chemin de Dibulla 4 St Antonio, Sierra nevada de Santa Marta, Colombie (FoREL); 4 9. Pogonomyrmex(Hylomyrma) Goeldii n. sp.— 9. — Long. 4.2 mill. — Trés voisin du précédent, dont il differe comme suit : Mandibules striées avec 5 dents distinctes, mais tres obliques; le bord terminal, presque deux fois plus long que le bord interne, n’a pas de dents sur son tiers postérieur. Les yeux sont petits. Epines inférieures de l’épinotum courtes, triangulaires, plates, longues comme 1/3 & peine des longues épines supérieures. Pétiole antérieur du premier noeud presque aussi long que le noeud cylindrique; ce dernier 4 1/2 fois plus long que large. Postpétiole bien moins rétréci que chez columbicus. Subopaque et strié. Les stries du milieu des cétés de la téte sont transversales et viennent tomber perpendicu- lairement sur celles du vertex, formant par cette sculpture une apparence de scrobe pour les scapes. Pronotum, dos de l’épinotum et péliole antérieur du premier noeud transversalement striés. Mésonotum avec des stries semi-circulaires devant et longitudinales derriére. Cotés du thorax irrégulierement striés. Scutellum, les deux nceuds et le sixiéme antérieur de l’abdomen longitudinalement striés ainsi que les scapes. Reste de l’abdomen et pattes assez lisses. Pilosité comme chez columbicus, mais bien dressée sur les tibias comme ailleurs. Abdomen nullement tronqué devant. D’un brun foncé un peu rougeatre, comme chez Holcoponera striatula, avec les pattes, les antennes et les mandibules rous- sdtres. Les ailes manquent. Corcovado, pres Riode Janeiro (Prof. GorLp1). La forme des mandibules, du pédicule et de Pabdomen, la sculpture striée et la couleur distinguent assez nettement cette espéce du columbicus, malgré la difference polymorphique (9 et ). Leptothorax echinatinodis FoREL. L’aculeatinodis EMERY n’est pas MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX, 5-VI 1912. 2 RE ANS GEACT ape PCN Se Va eed ON Sega SE Te aT MESS Oy ae eae hs waz 18 une race, mais une simple variété trés insignifiante, de couleur un peu plus foncée, du reste identique au type de l’espéce. Je Vai recu de Costa Rica (TONDUZ). Leptothorax echinatinodis FOREL r. Dalmasi ForREL. — §, 2. — Dibulla et St Antonio, Colombie (ForREL), dans les tiges creuses. Différe du type de l’espéce par sa taille plus grande, la sculpture de la téte, les épines plus longues et la couleur presque noire. Ce n’est du reste guére non plus qu’une variétée. Leptothorax echinatinodis FoREL r. spininodis MAYR. — Ceara (M. Diaz DA Roca). Cette forme constitue une race distincte par la sculpture de la téte et la couleur jaune. 2. — L. 3.5 mill. — Epinotum submutique, anguleux. Téte rectangulaire un peu rétrécie en avant, a cdtés droits. Ailes man- quent. Du reste comme l’ouvriére. Leptothorax asper MAyr v., antoniensis n. var. — °. — L. 3.0 a 3.5 mill. — Thorax et pédicule d’un rouge plus foncé que chez le type de l’espéce. Epines de l’épinotum d’un tiers plus courtes, bien plus courtes que la face basale, et moins courbées (au moins aussi longues que la face basale et trés courbes chez le type). St Antonio, Colombie, Sierra Nevada de Santa Marta, dans des tiges creuses (FOREL). Leptothorax asper Mayr vy. Sufurea. — 9. — L. 3.25 mill. — Mémes épines que le précédent, mais entiérement d’un jaune vif, un peu roussatre, aveé la massue des antennes et les cuisses brunes, le reste du funicule, les tibias et les tarses roussatres. Brésil (ma collection). Leptothorax vicinus MAyR. — 9 (?). — Téte absolument rectan- gulaire, a cotés droits, d’un sixiéme plus long que large. Epinotum cubique, avec ses deux faces égales, la basale convexe et deux dents fort obtuses. Téte 4 peine plus large que le thorax, ridée en long, ainsi que le mésonotum et les cétés du thorax. Pronotum devant et dos de l’épinotum ridés en travers. Antennes de douze articles. Noeuds comme chez l’ouvriére. Ailes manquent. D’un brun roussatre; abdomen et membres d’un brun fonceé. Ypiranga, Prov. Sao Paulo (v. IHERING, n° 41,209). Malgré la téte allongée, je ne crois pas faire erreur en rapportant cette Q au vicinus. Le Dalmasi 2 présente le méme épinotum submutique. Pseudomyrma mutilloides KM. — 9. — Corcovado prés Rio de Janeiro (D* Art. MiLLEr). at pitt J DY er Ie Ree PM Lee Ses Lp rel elo ce reo talked reat oti rae aren es many i eer * sf 7 + 19 Pseudomyrma gracilis F. — 3, 9, o%. — St Antonio, Sierra nevada de Santa Marta, Colombie, nichant dans les tiges seches des graminées de la Savanne. Trés connue dans toute |l’Amérique tropicale. Pseudomyrma gracilis F. vy. dimidiata RoGcer. — 2, 2. — Sava- nillaet Santa Marta, Colombie (FOREL). Pseudomyrma gracilis F. var. termitaria SMITH. — 9, 9. —Laa 5.747 mill., laQ 3 mill. Dun brun noir plus ou moins varié de jaune roussatre. J’ai placé la termitaria SMITH Comme synonyme de gracilis, mais comme elle est sensiblement plus petite (du reste identique) que la forme ordinaire, on peut la considérer comme une variété, trés voisine du reste de dimidiata RoGEr. Bahia (D* Ris, Prof. Goup1); Zig Zag, Venezuela (FOREL). Pseudomyrma gracilis F. r. mexicana Roa. — 9. — Retaluleu, Guatemala (STOLL). Pseudomyrma nigropilosa EM.-— 9°. — Huasan, Argentine sep- tentrionale 1,300 m. (BRuUCH). Pseudomyrma sericata GUERIN. — 9, 2. — Petropolis prés Rio de Janeiro (D’ H. NAEGELI); Prov. Rio de Janeiro (Prof. GOELDI). Pseudomyrma tenuis F. var. paraensis n. var. — %. — L. 5 mill. — D’un jaune sale et tres terne. Mésonotum plus court que chez le type, bien plus large que long (aussi long que large chez le type). Le premier noeud, étroit et bordé comme chez le type, est simple- ment verticalement tronqué derriére, moins fortement bordé, et ne formant 4 son bord postérieur supérieur que deux angles un peu obtus au lieu de deux dents pointues. Pronotum comme chez le type, non excavé. Para (Prof. GorLpr). Cette variété constitue un peu une transition ala Ps. excavata MAyr. Mais chez celle-ci la face postérieure du premier noeud est convexe et ne forme pas d’angles. Pseudomyrma excavata Mayr vy. flaviventris Em. — 9. — Santa Marta et Calabasso, Colombie; Porto Cabello, Venezuela (FOREL); Venezuela (Prof. BUGNION). Pseudomyrma elegans. — 9, 9. — Zig Zag, Venezuela; St Antonio, Colombie (FoREL); ile Marajo prés Para (Prof. GOELDI); Santos, Brésil (D™ Art. MiiLLER). Selon mes observations, cette espéce niche towjowrs dans la terre, dans des nids minés, s’ouvrant par un seul trou. C’est la seule espéce de Pseudomyrma que j’aie trouvé 20 nichant en terre. Toutes les autres vivaient dans des cavitées véegétales. Pseudomyrma elegans SM. r. breviceps n. st. — §. — L. 4.7 45.5 mill. — Téte bien plus courte que chez |’elegans typique, plutdt plus large que longue, a cétés trés convexes. Pro- notum a4 peine plus large devant que derriére. Premier nceud beaucoup moins élargi derriére et 4 bord moins aigu, seulement faiblement élargi derriére, avec les angles postérieurs arrondis. Thorax et pédicule d’un roux plus foncé, plus rougeatre, avec des taches brunes nébuleuses sur le dos. Antille de Trinidad, Savane (récoltée par moi-méme). Pseudomyrma Stolli n. sp. — %. — L. 6.5 mill. — Mandi- bules armées de 8 dents, dont deux sur le bord interne, grossié- rement ponctuées (points en partie allongés en stries) et finement striolées. Epistome avec un lobe antérieur rectangulaire médian, un peu relevé, comme chez la Ps. gracilis F. Téte rectangulaire, large de 1.3 et longue de 1.6 mill. (sans les mandibules), assez rétrécie sur son quart antérieur, avec les cétés assez convexes et le bord postérieur faiblement concave. Ocelles fort petits. Situés au milieu, les yeux allongés occupent sensiblement plus du tiers, mais bien moins de la moitié des cétés. Les scapes sont courbés au milieu et un peu épaissis sur leur moitié apicale; ils dépassent un peu le milieu de la téte. Articles 7 4 9 du funicule un peu plus épais que longs; les autres sont plus longs qu’eux. La téte est sensible- ment déprimée a l’occiput qui est subtronqué derriere; cette por- tion subtronquée est donc trés courte. Pronotum un peu plus large que long, aussi large devant (sauf le cou) que derriére, fortement bordé latéralement, avec le bord plus proéminent que chez l'elegans. Il est plus large que chez cette espéce et presque plat dessus. Le mésonotum et Vépinotum par contre sont tectiformes, nullement bordés, sans trace de suture mésoépinotale, a profil faible- ment convexe. La ligne médiane de la face basale de |’épinotum forme presque une aréte obtuse; elle est plus longue que la face déclive qui est assez abrupte, plane et obtusément bordée, passant par une courbe 4 la basale, mais avec une apparence d’angle latéral obtus en haut. Premier noeud presque sans pétiole antérieur, élargi en arriére, deux fois plus long que sa plus grande largeur, déprimé et bordé 4 sa face supérieure, tronqué de chaque cdéteé, concave dessous, avec une dent antérieure. Postpétiole beaucoup, presque deux fois, plus large que long, 2 1/2 fois plus large que le premier noeud, rétréci devant, fortement convexe dessus et dessous. 21 Mate et tres densément ponctuée (plus grossiérement sur la téte), presque réticulée-ponctuée, avec le fond des points microscopique- ment raboteux; pattes, scapes, abdomen et postpétiole plutdot subopaques. Sur la téte les points s’alignent en rides longitudi- nales. Une pubescence fine, d’un jaune grisatre, trés adjacente, forme un fin duvet sur le corps et sur les membres, cachant en partie la sculpture; elle est plus diluée sur la téte. Pilosité dressée jaunatre, fine, trés diluée partout. Téte noire; mésonotum, épinotum et premier nceud d’un rouge de brique un peu jaunatre ; membres, abdomen et postpétiole dun brun plus ou moins foncé; mandibules jaunatres, avec les dents et une tache au milieu brunes. Q. — L. 8.3 mill. — Comme l’ouvriére, mais les articles 7 4 9 du funicule un peu plus longs qu’épais. Les yeux n’occupent guére plus du tiers des cotés. Face basale de l’épinotum convexe, large, aussi longue que la face déclive. Le postpétiole a une tache rousse de chaque cote. Ailes teintées de brunatre avec les nervures et la tache brunes. Pronotum et mandibules entiérement d’un roux jaunatre. Mésonotum brun, avec une tache rousse au milieu. Tout le reste comme chez l’ouvriére (aussi la forme de lVocciput et du pronotum). Oo: — L. 7.45 mill. — Yeux en avant du milieu, de méme dimen- sion que chez lVouvriére; téte de méme forme, mais a cotés plus convexes. Scape de moitié plus court que le 2™° article du funicule. Pronotum seulement subbordé (trés obtusément). Premier noeud bordé en haut, comme chez la Q et louvriére, mais bien moins déprimé. Postpétiole pyriforme, un peu plus long que large. Sculp- ture un peu moins dense et pubescence un peu plus dense, surtout sur la téte, que chez la 9 et l’ouvriere. Téte et thorax presque noirs; le reste brun foncé, avec les man- dibules d’un brun roussatre. Retaluleu, Guatémala (Prof. Sroui). Cette curieuse espéce est trés aberrante par la forme tectiforme du mésonotum et de |’épino- tum chez l’ouvriére avec absence de la suture mésoépinotale. Pseudomyrma Championi ForEL r.‘haytiana FoREL v. paulina ForEL — 9, 9. — La Plata (BRUcH). Les exemplaires de La Plata ont le funicule un peu plus épais que ceux de Sao Paulo (art. 3 a 11 bien plus épais que longs). @. — L. 6.6 mill. — Téte 1 1/2 fois plus longue que large, pas ou a peine plus large que le thorax. Ailes manquent. Du reste comme Pouvriére. Pseudomyrma -Championt FOREL r. incurreus n. st. — 2. — 22 L. 4.6 45.3 mill. — Méme couleur brune que la var. paulina de Vhaytiana et fort semblable. Mais le 1° noeud est a peine élargi derriére, fort étroit, environ 3 fois plus long que large, avec une bien plus petite dent dessous. En outre le pronotum est a peu pres comme chez le type de l'espéce, plus convexe, moins bordé et bien moins épaulé devant que chez la r. haytiana (arrondi aux angles antérieurs). Stigmates et face basale longue comme chez le type de Vespeéce, mais les sutures et la forme des yeux et de la téte comme chez Vhaytiana. Sculpture plus faible que chez Vhaytiana, sub- opaque, mais pubescence aussi forte que chez elle. Articles 3 4 11 du funicule beaucoup plus épais que longs Rio de Janeiro (GoELDI). Petite race un peu intermédiaire entre le type de l’espéce et la var. paulina de lar. haytiana. Voisine aussi de Kurokii ForEL, mais celle-ci a la téte beaucoup plus courte, a peine plus longue que large. Pseudomyrma mutica Mayr. — 9, 29. — Corcovado prés Rio de Janeiro et Santos, Brésil (D' A. MiiLuer); Biumenau, Prov. Santa Catharina, Brésil (Fritz MULLER). Pseudomyrma Belti Em. r. fulvescens EM. — $%. — Mexico (Mac Cook). Pseudomyrma latinoda Mayr. v. endophyta n. var. — §. — L. 4.4 4 5.3 mill. — Plus robuste encore que l’espéce typique et que la variété nigrescens ForEL Renflé sur ses 2/3 apicaux le scape atteint & peine le milieu de la téte L’article 2 du funicule est bien plus épais que long et les articles suivants sont plus de 2 fois plus épais que longs. Dos du thorax un peu plus convexe que chez la var. nigrescens. Entiérement d’un roux jaunatre clair avec une tache brunatre aux ocelles. Du reste comme le type de l’espeéce. \io Ariramba vers le Rio Trombetas, Amazonas, Brésil, dans une Tachigalia (A. Ducke). Tant la structure que les moeurs montrent que la Ps. latinoda appartient au méme groupe symbiotique que Varboris sancte. Elle est fort voisine de dendroica FoREL, mais plus petite. La var. endophyta differe de la r. tachigalie ForEL par les mémes caractéeres que la var. nigrescens. Pseudomyrma arboris sanctee EM. vr. symbiotica FOREL. — 9. — Chemin de St Antonio, Colombie (FoREL); isolée. Pseudomyrma arboris sanctce EM. r. symbiotica FOREL Vv. pana- mensis n. var. — §. — L. 5.545.7 mill. — Plus grande que le type de la race et d’un roux brunatre et non jaunatre. Téte un peu plus fortement ponctuée, moins rétrécie devant. Du reste iden- tique. 23 Q?.— L.8 a 11 mill. — Mémes differences que chez l’ouvriere. Premier nceud un peu plus étroit que chez le type. Oo: — L. 5.5 4 5.8 mill. — D’un brun plutét foncé. Premier nceud plus bas et plus étroit que chez la symbiotica ty pique. Panama (CHRISTOPHERSEN). La Ps. arboris sanctce ressemble beau- coup 4 la latinoda et a ses races, mais elle en diffeére par son 1° nosud atténué et bien plus court et large au sommet, par sa pilosité dressée bien plus longue et plus épaisse, par sa ponctuation et sa pubescence plus fortes, etc. Pseudomyrma Schuppi ForEL. — 2. — Prov. Rio de Janeiro, Brésil (Prof GoELD1). Prov. Sao Paulo (G6Lp1); Corcovado prés Rio de Janeiro (D™ A. MULLER). Pseudomyrma Schuppi FoREL v. confusior FoREL. — %. — Rio- Grande-do-Sul (ScHUPP). Pseudomyrma Schuppi FOREL v. geraensis n. var. — $. — L. 4.845 mill. — Plus grande que le type. Le premier nceud: est échaucré (concave) au sommet. Postpétiole attenué devant. Du reste comme le type de l’espéce. Juiz de Fora, Minas Geraés, Brésil (SAMPAIO). Dans ma description de la Ps. Schuppi j’ai omis |’un de ses carac- teres les plus distinctifs, commun a ses diverses variétés : le mésonotum est plat, presque enfoncé, situé plus bas que la face basale de l’épinotum qui s’éléve aprés lui en escalier. Pseudomyrma dolichopsis FoREL. — °. — Naranjo au pied de la Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie (FoREL)1 §. Cette espéce est extrémement voisine de Schuppt qui devra probablement lui étre subordonnée comme race a premier nceud plus large. L’épi- notum est presque aussi élevé au dessus du mésonotum chez la dolichopsis que chez la Schuppi. Pseudomyrma dolichopsis FoREL var. curacaensis n. var. — >. — L. 4.3 a 5 mill. — Differe du type de Vespéce par son épi- notum qui n’est pas plus élevé que le mésonotum el par sa couleur dun testacé a peine brunatre avec le postpétiole et Vabdomen brun foncé. Le pédicule, le postpétiole, la téte, etc. ont la méme forme que chez le type de l’espéce; la pilosité est 4 peu pres aussi abon- dante sur le corps, mais presque nulle sur les tibias. Les cuisses antérieures un peu plus dilatées. Curacao (Prof. BUGNION). Pséudomyrma elongata MAyR. $. — Burithaca, Pied de la Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie; Kingston, Jamaique 24 (ForREL). Parmi ces derniers un exemplaire géant de 4 mill. (Q exgatomorphe?). Pseudomyrma elongata MAyR v. tandem FoREL. — 9. — Reta- luleu, Guatémala (STOLL). Des exemplaires de Santa Marta et du chemin de St Antonio en Colombie (FoREL) ont le premier noeud court, épais et élevé de la var. tandem, mais la téte un peu plus longue (transition). Pseudomyrma spinicola EM. r. atrox n. st. — §. — L. 4a 4.7 mill. — Mandibules subopaques, striolées et ponctuées, armées de cing dents, dont l’apicale moins longue que chez spinicola lypique. Lobe antérieur de Vépistome moins marqué, moins échancré et plus faiblement bidenté. Téte plus courte, seulement un peu plus longue que- large. Yeux relativement un peu plus grands, occupant sensiblement plus du tiers des cotés. Le premier article du pédicule est notablement plus court; son noeud, aussi large que long (plus long que large chez le type), est comme chez le type, aussi long que son pétiole antérieur (tous deux sont plus courts). Postpétiole moins large, & peine deux fois plus large que le premier noeud. Pilosité dressée presque nulle, plus courte; pubescence moins abondante et sculpture légerement plus faible. Du reste identique et méme couleur. Panama (CHRISTOPHERSEN). Cette forme trés difficile ressemble aussi a Belti-fulvescens EMERY et & Kuroki ForREL. Chez Belti- fulvescens, qui est plus robuste, l’épistome n'est ni bidenté, ni échancré, et le premier noeud est bien plus‘ large; le thorax est aussi plus large et plus bordé. Chez Aurokzz, la téte est plus carree, a cotés bien moins convexes, et surtout le premier noeud allongeé n’a pas de pétiole antérieur distinct; la face basale de l’épinotum est aussi plus longue et l’épistome a un lobe plus étroit. Pseudomyrma decipiens FoREL. — 9. — Rio de Janeiro (GOLD1!). Abdomen sans bandes brunes transversales. Pétiole du premier noeud moins étroit. Pseudomyrma decipiens Foret r. longa n.st.— $. — L.6.4a 6.7 mill. — Téte longue de 1.4, large de 0.9 mill. ; yeux longs de 0.7 mill. La téte est done bien plus longue que chez le type, un peu plus étroite derriére que devant, 4 bord postérieur presque droit (assez échancré chez le type). Lobe de lépistome rectangulaire, comme chez le type. Pronotum (sans le cou) sensiblement plus long que large (aussi large que long chez le type). Epinotum un peu moins convexe et moins élevé que chez le type, avec la face basale relativement un peu plus longue. Pétiole du premier noeud moins rétréci, moins distinct du noeud que chez le type; le noeud tS ee =. oe) eee Mr wee ae PA, ay ah SP ait hl ae Oe al ; me ey - $ ty are hy, ¢ 25 un peu plus élevé, un peu subbordé en dessus. Sculpture, pilosité et pubescence comme chez le type. Téte et surtout thorax plus nuancés de brunatre, d’un jaune roux moins vif que chez le type; une bande longitudinale étroite de chaque coté du premier segment et une bande transversale sur chaque segment suivant de l’abdo- men. Tout le reste comme chez le type. Teixeiva Soares, Prov. Minas Geraés (SAMPAIO). Pseudomyrma Godmant FoREL. — 9. — Forét vierge de la Serra vermella, Prov. Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GorLp1). Un peu plus petite que le type de Panama, du reste identique. Pseudomyrma Kunckeli Em. Trinidad (UricH). Pseudomyrma Gebelli FoREL. — $ (nondum descr.). — L. 6.2 mill. — Robuste. Mandibules luisantes, avec des stries superfi- cielles, fortement courbées. Epistome sans lobe. Téte légerement plus longue que large, a cotés convexes et 4 bord postérieur faible- ment concave. Les yeux allongés et situés au milieu occupent une bonne moitie des cotés, Ocelles gros et fort rapprochés. Articles 2 a5 du funicule plus longs qu’épais. Le scape dépasse le milieu de la téte. Pronotum peu convexe, subdéprimé, arrondi a ses angles. Mésonotum subtrigonal, rétréci devant en angle arrondi, bordé latéralement et derriére, a bord postérieur faiblement convexe; la _ partie postérieure de son bord latéral est legerement relevée. Une échancrure abrupte, assez étroite et tres profonde entre le méso- notum et ’épinotum, avec deux gros stigmates au fond. Face basale de lépinotum subdéprimeée, élargie et bordée devant (vers l’échan- crure), subbordée sur le devant de ses cotés, un peu plus longue que large et que la face déclive a laquelle elle passe, par une courbe insensible; cette derniére plus étroite qu’elle et subbordée. Premier nceud au moins 1 1/7 fois plus long que large, subdéprimé et subbordé en dessus, a profil convexe, médiocrement élargi davant enarriére, avec un pétiole antérieur bien plus étroit que chez la 9, long comme un bon tiers du noeud et muni d’une dent obtuse dessous. Postpétiole vu de dessus en triangle isocéle arrondi, deux fois plus large que le premier ncoeud. Cuisses un peu renflées. Encore plus lisse et luisante que la 9; seuls les membres sont ponctués et munis d’une fine pubescence. Tout le reste glabre, a part un ou deux poils dressés aux extrémités du corps. Couleur de la 9. 2. — Ailes subhyalines, a peine teintées de jaunatre, a nervures et tache brunes. Le corps n’a qu’une ponctuation éparse et, par-ci par-la, quelques vestiges de réticulations ou de ponctuation fine. Le thorax a quelques poils dressés. La ligne transversale au quart SURO OREM CM oI Malays DRT Ra pik hie Ab acl iba aa A 7 26 antérieur du premier nosud, dont j’ai parlé dans ma description originale était artificielle (exemplare mal conservé); le premier article du pédicule est seulement bordé latéralement d’une aréte sur son quart antérieur. Naranjo, Santa Marta, Chemin de St Antonio, Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie (FOREL), deux 9 et une $ isolées. Espéce trés caractérisée par la forme du mésonotum chez l’ouvriére et par Vabsence de sculpture et de pubescence. . Pseudomyrma pallens Mayr v. Landolti n. var. — >. — L. 6 mill. — D’un jaune roux vif avec la moitié postérieure de l’abdo- men d’un brun noir. Premier noeud bien plus élargi derriere et plus bordé que chez la pallens typique. Par contre la face basale de ’épinotum est subdéprimée et subbordée au moins autant que chez la forme typique et non pas gibbeuse comme chez la var. gibbinota For. Cette derniére se rapproche a cet égard de la décipiens. Du reste la v. Landolti est comme la pallens typique. Colombie (LANDOLT). Pseudomyrma acanthobia EM. — 9, 9. — Sorocaba et Botucatu, Prov. Sao Paulo, Brésil (GOELDI!). Pseudomyrma acanthobia EM. r. delicatula FoREL. — §. — Jamaique (CAPPER). Pseudomyrma acanthobia Em. r. delicatula FoREL v. vittata n. var. — 9. — L. 3.544 mill. — Un peu plus grande que le type de la race etavec des bandes brunes transversales sur les 2™°, 3™° et 4™° segments de l’abdomen. Du reste identique au type, aussi lisse et avec le thorax plus convexe que l’acanthobia typique. Ceara (M. Diaz DA RocHaA). Pseudomyrma acanthobia EM. r. delicatula FOREL Vv. panamensis ForEL. — $. — Guatémala (STout). Pseudomyrma flavidula SM. — 3, 2. — Prov. Rio de Janeiro (GoELDI); Venezuela (BUGNION). Pseudomyrma flavidula Sm. rv. levivertex FoREL. — ?. — Campos, Proy. Rio (SAMPAIO). Huasan, Argentine (BrucH). Un examen plus attentif me prouve que la forme que j’avais décrite sous le nom d’acanthobia r. levivertex est une race de la flavidula, dont elle ne differe que par son premier nceud plus bordé, sa plus forte échan- crure thoracique et les bandes brunes de l’abdomen. Or ces carac- téres sont peu constants, tandis que je n’ai pas observé de passages directs & ’'acanthobia. Le type était de Naranjo (Colombie). Peut- 27 étre simple variété. Les exemplaires de Huasan sont d’un jaune bien plus roussatre, un peu plus robustes et avec le vertex plus sculpté; ils ont les dents de l’épistome nettes. Pseudomyrma culmicola n. sp. — 9. — L. 5 mill. — Téte rectangulaire, échancrée derriére, longue de 0.85 et large de 0.47 mill. — Mandibules larges, assez peu courbées, densément et trés finement ridées, assez mates. L’épistome a un petit lobe rec- tangulaire-arrondi, sans dents. Le scape, un peu courbé et seule- ment trois fois plus long qu’épais, ne dépasse que peu le tiers antérieur de la téte. Les articles 2 4 6 du funicule sont plus de deux fois plus épais que longs. Les yeux, plats et tres allongés, occupent une bonne moitié des cétés ; ils sont situés légéremént en avant du milieu (& peine). Ocelles distincts. Arétes frontales longues, tres rapprochées. Pronotum étroit, rectangulaire, subdéprimeé, sub- bordé, une fois et quart au moins plus long que large. Mésonotum en disque un peu plus large que long, séparé de l’épinotum par une suture profonde et assez large, renfermant deux stigmates proéminents. Face basale de |’épinotum subdéprimée, a peine subbordée, presque deux fois plus longue que la face déclive qui est oblique. Premier article du pédicule deux fois plus long que large, & peine élargi d’avant en arriére, subbordé et subdéprimé en dessus, & peine plus haut derriere que devant, presque aussi concave en dessous que convexe en dessus, sans pétiole distinct du neeud qui est trés obtusément et obliquement tronqué-arrondi derriére. Postpétiole cupuliforme, deux fois et demi plus large que le premier. Cuisses antérieures trés dilatées et aplaties, une fois et demi seulement plus longues que larges ; cuisses postérieures et médianes un peu, mais bien moins dilatées. Téte et pronotum mats, tres densément réticulés-ponctués ; le reste du thorax subopaque, densément réticulé. Le reste du corps et les membres plus luisants et plus faiblement réticulés. Pubescence jaunatre extrémement fine et adjacente, assez abondante partout, mais ne cachant nulle part la sculpture. Pilosité dressée nulle. D’un brun roussdtre uniforme, assez clair; abdomen brun, cuisses brunies au milieu. Antille de Trinidad, récoltée par moi-méme. Fort voisine de Fiebrigi FoREL, mais la téte est bien plus longue, les antennes sont plus épaisses, la couleur autre et la taille plus petite. Voisine aussi de filiformis F., mais le premier article du pédicule est bien plus court. Habite évidemment des tiges creuses trés ténues. Pseudomyrma Rochai n. sp. — §.— L. 4 4 4.7 mill. — Mandibules subcoudées, 4 bord extérieur peu convexe ; elles sont 28 assez luisantes ponctuées et un peu striolées. Lobe de l’épistome rectangulaire, & bord antérieur cilié et denticulé. Téte rectangu- laire, a cOteés faiblement convexes, faiblement concave derriére, une fois et quart plus longue que large. Les yeux occupent environ la moitié des cétés. Ocelles distincts, assez rapprochés. Le scape atteint le milieu de la téte. Articles 2 a 6 du funicule plus épais que longs, mais pas beaucoup. Pronotum carré, nettement sub- bordé, subépaulé, légérement plus large devant que derriére, assez déprimé. Mésonotum plus large que long. Suture méso- épinotale franche, sans échancrure, avec un stigmate de chaque coté. Face basale de l'épinotum a peine subbordée, plus de deux fois plus longue que large, une fois et demi plus longue que la face déclive. Premier noeud comprimé, élevé, subbordé en haut, médio- crement élargi derriere, presque deux fois plus long que large, avec un court pétiole anterieur et une dent dessous. Postpétiole cupuliforme, plus de deux fois plus large que le premier nceud, un peu plus étroit que abdomen. Toutes les cuisses assez fortement dilatées, surtout les antérieures. Abdomen, postpétiole et téte lisses et luisants. Thorax et premier noeud finement réticulés et moins luisants, |’épinotum presque subopaque. Scapes, pattes et joues avec une ponctuation espacée, mais assez abondante. Pilosité dressée presque nulle (3 ou 4 poils épars sur le corps). Pubescence trés fine et diluée sur les pattes et sur le thorax, 4 peu prés nulle ailleurs. Téte, pronotum, antennes, cuisses et hanches antérieures d’un roux jaunatre vif; mandibules, tibias, tarses et articulations jaunes; cuisses et hanches médianes et postérieures brunatres ; abdomen, pédicule, épinotum et mésothorax noirs. Céara (M. DtAz DA RocHa). Trés voisine de Kuroki ForREL, cette espéce s’en distingue par les parties lisses et sans pubescence du corps, par sa téte plus longue, par ses antennes plus épaisses, par le défaut d’échancrure thoracique, etc. Ses couleurs vives et tranchées lui donnent, en outre, un aspect spécial. Pseudomyrma Goeldii n. sp. — ©. — L. 3.2 4 3.5 mill. — Mandibules lisses, luisantes, 8 bord externe peu courbé, armées de deux fortes dents devant et de trois denticules derriére. Epis- tome tres court, bidenté devant. Téte rectangulaire, a cdtés légerement convexes, faiblement échancrée derriére, longue de 0.85 mill. et large de 0.63. Les yeux occupent la moitié des cétés. Ocelles trés petits, presque obsolétes et distants. Le scape n/at- teint pas tout a fait le milieu de la téte. Articles 2 & 5 du funicule un peu plus épais que longs. Pronotum carré, subbordé, a profil convexe. Suture promésonotale profonde. Mésonotum trés trans- 29 versal, au moins deux fois plus large que long. Echancrure méso- épinotale étroite et trés profonde, avec des pans abrupts au méso- notum et a l’épinotum. Face basale de ce dernier trés convexe, subbordée, une fois et demi plus longue que large et que la face déclive qui est oblique, nettement bordée et terminée en haut par deux angles obtus. Premier noeud comprimé, a profil convexe, a pan posterieur oblique, plus de deux fois plus long que large, médiocrement élargi en arriére, subbordé dessus, briévement et peu distinctement pétiolé, avec une dent dessous, devant. Post- pétiole au moins deux fois plus large que le premier noeud, brié- vement pyriforme, a peine plus large que long (triangle équilatéral arrondi). Cuisses fortement dilatées et comprimées, surtout les antérieures. Téte et pronotum lisses, luisants, avec une ponctuation fine et espacée, plus dense sur le mésonotum. Epinotum, pédicule et membres subopaques et médiocrement luisants, finement réticulés; abdomen subopaque, trés finement et trés densément ponctué et pubescent. Pubescence assez diluée sur les membres et le pédicule, presque nulle ailleurs. Pilosité dressée 4 peu pres nulle. Téte, épinotum et abdomen d’un noir a peine brunatre ; mandi- bules, tarses, articulations, pygidium et cotés du pronotum rous- satres ; le reste brun. Sorocaba, Prov. Sao Paulo, Brésil (GOELDI). Espéce trés caracté- risée par la forme du thorax et aussi de l’épistome. Pseudomyrma Eduardi n. sp. — §. — L. 2.7 mill. — Mandi- bules striées, médiocrement courbées, armées de 6 dents. Episto- me avec un lobe relativement grand, absolument rectangulaire, sans dents. Téte large de 0.5 et longue de 0.85 mill., rectangulaire, concave derriére, d’une idée rétrécie d’arriére en avant, a cétés presque droits. Les yeux occupent une bonne moitié des cétés. Le scape n’atteint pas le milieu de la téte. Articles 2 440 du funicule plus épais que longs (245: 11/24 1 2/3 fois). Ocelles petits, mais dis- tincts, moyennement distants. Pronotum fort convexe, subbordé, a peine plus long que large (sans le cou), aussi large derriére que de- vant. Mésonotum en disque arrondi, légérement plus large que long, subdéprimé. Suture mésoépinotale large, formant une petite échan- crure étroite et peu profonde du profil dorsal, avec deux stigmates. Face basale de l’épinotum un peu convexe, 4 peine subbordée, 1 1/2 fois plus longue que large, un peu plus longue que la face déclive qui est oblique et a peine subbordée. Premier noeud 4 peu prés exactement comme chez l’elongata var. tandem, haut, sans pétiole antérieur distinct, vu de profil, en cOne trés arrondi, avee pente aussi déclive en arriére qu’en avant (cette derniére plus convexe et 30 & peine subbordée). II est atténué devant, mais pas trés élargi der- riére et a une dent dessous. Postpétiole comme chez la Goeldzi, mais | avec les cOtés un peu plus convexes. Cuisses comprimées, un peu moins dilatées que chez le Goeldic. Luisante; abondamment, mais pas densément ponctuée. Sur la téte, les points sont assez distants; sur l’abdomen, ils sont trés fins. Pilosité dressée jaundatre pale, tres courte, trés fine, dispersée par- tout, oblique sur les tibias et les scapes. Pubescence assez également répandue partout, mais sans former duvet, ni cacher la sculpture, jaunatre. D’un brun foncé, noiratre sur labdomen, Mandibules, antennes, tarses, articulations et épistome d’un roux brunatre. Kingston, Jamaique, une ? récoltée dans une tige creuse par moi- méme. Ressemble un peu d’aspect & la (roeldii, mais ses caractéres sont tout autres et la rapprochent de l’elongata et de la dolichopsis. Mais sa sculpture la distingue de ces deux espéces, ainsi que sa pilo- sité. Pseudomyrma biconvexna FOREL. — 9. — Trinidad (UricH). APPENDICE SUR LES ECITON (DORYLIN A‘). Kciton (Acamatus) Bruchi n. sp. — 9. — L. 2.2442 mill. — Robuste et court, comme Fiebrigi For-, Mars For., etc. Mandi- bules striées avec un bord terminal oblique muni de 3 dents obtuses et une 4”° dent sur le bord interne, prés de son extrémité. Téte car- rée chez les grandes @ (rectangulaire, plus longue que large chez les petites), rétrécie seulement vers les angles postérieures qui sont arrondis et ne sont pas prolongés; bord postérieur faiblement et largement concave. Bord antérieur droit. Pas d’yeux. Les scapes n’atteignent pas tout a fait le milieu de la téte et ils sont élargis sur leur moitié apicale. La téte n’a pas de forte convexité dessous, com- me chez paraense For , ni de dents devant au bord inférieur. Tous les articles du funicule distinctement plus épais que longs, sauf le premier et le dernier. Thorax et pédicule épais et courts, exactement comme chez le Fiebrigi, mais Vescalier entre le mésonotum et la face basale de l’épinotum est un peu plus faible (cette derniere a peine plus basse que le mésonotum), et le postpétiole est presque deux fois plus large que long et 4 1/2 fois plus large que le premier noeud (& peine plus large chez le Fvebrigi). Crochets des tarses sim- ples. Pronotum arrondi devant, sans aréte transversale. La téte est lisse et n’a qu’une ponctuation fort espacée et faible chez la > major au lieu des gros points abondants du Febrigt. Tho- rax plus fortement ponctué que la téte, en partie réticulé et striolé \ of entre deux, du reste luisant et en partie lisse. Le reste lisse; les petites © trés lisses et & peine ponctuées. Pilosité moins abondante que chez Fiebrigi. D’un roux jaunatre, plus rougeatre sur la téte et le thorax. Man- dibules et devant de la téte bruns. Huasan, Argentine, 1,300 métres (Bruci). Peut étre simple race du Fiebrigi, mais plus petit, bien moins ponctué et avec une téte carrée (rétrécie en arriére et plus longue que large chez les grandes $ de Fiebrigi). Les dents des mandibules sont obtuses chez toutes les $ (aigués chez le Fiebrigz). Differe de commutatum EM. par les angles arrondis de la téte, la taille bien plus petite et le large post- pétiole (& peine plus large que long chez commutatum). Les funi- cules sont aussi bien moins épais. Différent aussi de paraense FOREL. Eciton (Acamatus) nitens Mayr. — 9. — Huasan, Argentine, 1,300 métres (BRucH). Eciton (Acamatus) pseudops ForEL, r. Garbei ForEL. — $. — Franza, Est Sao Paulo (v. [HERING). Eciton (Acamatus) Diana n. sp. — $. — L. 2.944.5 mill.— Mandibules étroites, un peu élargies vers leur bord terminal qui a une dent apicale, une basale, et une troisiéme parfois peu distincte vers son tiers postérieur. Elles sont luisantes, ponctuées, lisses vers Pextrémité, avec des stries laches sur le reste. Bord antérieur de Pépistome droit. Bord antérieur inférieur de la téte bidenté. Chez la grande ®, la téte, 4 cOtés convexes, est d’1/5 plus longue que large (longue de 1.1, large de 0.9 mill.), fortement rétrécie derriére les yeux (ocelles), mais 4 bord postérieur droit; chez la petite 9, elle est rectangulaire, longue de 0.7 et large de 0.46 mill., 4 peine rétrécie derriére. Les yeux (ocelles latéraux) sont grands et situés exacte- ment au milieu des cotés. Le scape atteint ou dépasse le tiers posté- rieur de la téte. Chez la grande %, tous les articles du funicule sont plus longs qu’épais; chez la petite, les articles 5 a 9 sont aussi épais que longs. Le corps est étroit et allongé (bien plus que chez F. coe- cum). Promésonotum deux fois plus long que large, convexe en long et en large, bordé devant d’une petite aréte transversale plus élevée que celle du nitens Mayr. Face basale de l’épinotum a profil recti- ligne, convexe transversalement, 21/2 fois plus longue que la face déclive; celle-ci, franchement bordée, verticale, inerme. Premier noeud étroit, 13/4 fois plus long que large, aussi large devant que derriére, convexe devant et dessus, assez abrupt derriére, avec une petite dent dessous, de méme que le 2° nceud qui est seulement lé- gérement plus large, mais bien plus court (rétréci devant, & peine 32 plus long que large derriére). Pattes longues. Crochets des tarses simples. Entiérement lisse et tres luisant, avec des points trés espacés et irréguliers (piligéres), sauf ’épinotum qui est subopaque, fortement réticulé, avec des rugosités irréguliéres. Pilosité dressée jaunatre, irréguliére, assez fine, rare sur le corps et surtout sur le thorax, plus abondante sur les scapes, oblique sur les tibias. Pubescence nulle. D’un rouge un peu jaunatre ou roussatre; abdomen, postpétiole et pattes d’un jaune un peu roussatre. Ituverava, Etat de Sao Paulo, Brésil (v. IHERING, n° 16196). Se distingue facilement des autres espéces du sous-genre Acamatus par sa taille longue et gréle, par ses gros ocelles et la créte du pronotum. Les autres espéces longues et gréles, telles que legzonis, pseudops, sumichrasti, ont une forte sculpture et une autre forme, pilosum a une tout autre couleur et une autre forme, Goeldzi une tout autre téte. Alfarot Em., qui lui ressemble, ales angles occipitaux prolon-. gés et la téte fortement bordée en dessous, ce qui n’est pas le cas de Diana. | 33 FORMICIDES NEOTROPIQUES PART. V 4° SOUS-FAMILLE DOLICHODERIN 4 Fore. par A. Forel Dolichoderus debilis EM. var. parabiotica n. var. — $. — L. 3.44 4 mill. — Un peu plus grand que le type de l’espéce. Les épines du pronotum sont deux fois plus longues, plus de deux fois plus longues que la largeur de leur base. Troisiéme article du, funicule de moitié plus long qu’épais. Sculpture plus faible; téte assez luisante. ©. — L.545.5 mill. — Téte un peu plus large que le thorax; pronotum mutique; écaille arrondie au sommet. Face basale de ’épinotum horizontale, subbordée, deux fois plus courte que la déclive qui est verticale. Troisiéme article du funicule a peine plus long qu’épais. Ailes teintées de brunatre, avec les nervures brunes. Du reste comme l’ouvriére. Oo. —L.3.5 a 3.7mill. — Téte beaucoup plus large que longue, transversalement rectangulaire jusque devant les yeux, puis trés rétrécie devant, avec les angles postérieurs arrondis, aussi large que le thorax. Face basale de l’épinotum convexe, aussi longue que la déclive. Du reste comme la 2, mais bien plus pubescent. Santa Marta, Ouriheka, etc., Colombie (FoREL); Panama (CHRIS- TOPHERSEN). Vivant en parabiose avec le Cremastogaster limata SM. r. parabiotica ForEL. Il est intéressant que M. CHRISTOPHERSEN ait retrouvé & Panama cette variété, insignifiante du reste, du D. debilis vivant en parabiose avec le méme Cremastogaster, confirmant ainsi les observations que je fis en 1896 4 Santa Marta. Dolichoderus Championt FOREL r. trinidadensis For. v. teeniata For. — §, 2. — Naranjo et Ouriheka, au pied de la Sierra nevada de Santa Marta, Colombie; Savane de Trinidad (ForREL). Cette variété de couleur parait plus répandue que la race typique obscure. Nid dans le bois. Dolichoderus lutosus Sm. — 9. — Naranjo, Dibulla, Bateau sur le Magdalena en Colombie; Savane de |’Antille de Trinidad. Nids sous - Pécorce (FOREL). Dolichoderus bidens L. — $. — Savane de Trinidad (FoREL). Je cite ici textuellement mes notes originales de 1896. MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX, 10-VI 1912. 34 « Descend en file du trone d’un arbre énorme et vient dépouiller de ses fibres un chaton filamenteux de roseau. I] emporte les fibres sur arbre. Partout sur l’arbre il fait de grandes cases en carton entre les feuilles qu’il réunit 4 aide dudit carton par leur bord. D’autres fois il construit une case en carton sur une feuille. Au bas de l’arbre ils n’étaient ni agressifs, ni fugilifs. Mais des que je cueillis un rameau contenant un nid, ils m/’attaquerent par cen- taines avec fureur, frappant violemment les feuilles de leur abdomen ce qui produisait un bruissement tres perceptible. Une foule d’ouvriéres étaient occupées atraire des Tettigométres rayées sur les branches de l’arbre, comme nos espéces européennes le font pour les pucerons. Il est évident que chacun de ces innom- brables nids situés entre deux feuilles n'est qu’une portion d’une vaste colonie polycalique, ou bien la succursale d’un nid central que fe n’ai pu trouver, n’ayant pu attraper que l’extrémité des -branches inférieures de cet arbre géant. Or celui-ci est habité tout entier par V’immense peuplade des Dolichoderus bidens, cela est évident. Le D. bidens n’a pas d’odeur marquée ». Or ce nid que je n’ai pas trouvé l’a été par un autre, du moins chez lV’espece toute voisine suivante et chez une race : Dolichoderus gibbosus Sm. et gibbosus Sm. r. analis EM. — 2. — Ipitinga, Rio Tiara, Brésil du Nord. Immense nid central en carton conservé au musée de Munich et trouvé par M. LORENZ MiuLLerR de Mayence. Un nid de gibbosus et un tout semblable de la race analis. Quoi qu'il en soit, la question exige une étude plus approfondie. Dolichoderus bidens L. r. cogitans n. st. — 9. — L. 5.5 a 6.5 mill. — La téte a une forme qui rappelle le gibbosus, avec les cétés extrémement convexes un peu en arriére des yeux; elle se rétrécit rapidement derriére et lentement devant; elle est a peine plus longue que sa largeur maximale. Chez la r. leviusculus EM. du Germaini EM., sa voisine, la téte est plus allongée, 4 cOtés moins convexes, moins rétrécie derriére. Chez le type du Germain et la r. Garbet ForeEL, elle est trés large derriére et rétrécie devant. Différe en outre de la r. leviusculus par sa téte mate, finement et densément réticulée et ridée. Téte, thorax et pédicule roussatres ou rougeatres; abdomen noir; membres bruns; mandibules et funi- cules, sauf lé premier article, jaunatres. Du reste comme lar. leviusculus du Germaini, mais lépinotum est bituberculé et l’écaille échancrée ou bidentée en haut, presque comme chez le bidens. Villa nova, Amazones (G6xp1). Aussi gréle et petite que les races spurius et ferrugimeus ForEL, elle en différe par les cotes tres con- vexes de sa téte. A bien des égards elle tient autant du Germaini 35 leviusculus que du bidens. Le pronotum est moins bordé que chez ce dernier et la pubescence un peu plus abondante, mais bien moins que chez le bidens typique, 4a peu pres comme chez la race ferrugineus. Une araignée mimétique vers son nid. Dolichoderus lamellosus MAYR. — $. — Chemin de St Antonio, Sierra nevada de Santa Marta, Colombie (FOREL). Dolichoderus Biolleyt FoREL. — Un examen ultérieur m’engage a considérer cette forme comme simple race du Schultz Em. et a lui rattacher la var. columbica ForeEL du D. Schultzi qui a la méme stature et forme de téte, mais qui en différe par la pointe de son écaille et sa plus forte sculpture. Dolichoderus simplex n. sp. — &.— L. 5.5 a 6.5 mill. — Mandibules lisses, luisantes, ponctuées vers la. base, poilues, armées d’environ dix dents. Epistome grand, a bord antérieur entier et rectiligne. Aire frontale petite, triangulaire. Téte en trapeze arrondi, longue et large de 1.3 mill., a cOtés convexes, fortement rétrécie devant, élargie et concave derriére. Yeux a peine en arriére du milieu. Sillon frontal faible; pas de sillon occipital. Les scapes dépassent le bord occipital d’un fort tiers de leur longueur. Tous les articles du funicule, sauf l’avant-dernier un peu plus longs qu’épais; les deux premiers bien plus longs. Pronotum 1 1/3 fois plus large que long, tres convexe en tout sens, nullement subbordé. Mésonotum et face basale de l’épinotum plats, rectangulaires, presque de méme longueur, situés sur le méme plan horizontal, nettement subbordés, le mésonotum un peu plus long que large, la face basale d’un quart. Le mésonotum forme un léger feston vers ses angles postérieurs. Suture mésoépinotale profonde, mais n’échancrant pas appréciablement le profil dorsal. La face basale est franchement bordée d’un bord rectiligne derriére; face déclive verticale plus longue que la basale, & peine subbordée latéralement, concave en bas. Kcaille verticale, aussi épaisse a son bord supérieur obtus, arrondi et entier qu’asa base. Ce bord supérieur n’est pas courbé en arriére. Abdomen court et épais; tout Vinsecte robuste. Subopaque ou médiocrement luisant, densément mais pas pro- fondément réticulé, en partie densément ponctué. Pilosité dressée jaundtre, fort courte, assez abondante sur le corps et surtout sur les membres. La pubescence jaunatre est assez diluée sur la téte; sur le reste elle forme un léger duvet qui ne cache pas la sculpture. Entiérement noir; bord terminal des mandibules roussatre; tarses bruns. Callanga, Peérou (STANDIGER). Voisine de l’obscurus SmiruH et du rar o% a 5 Donte hee Peer eaLe ah, Ey eam 36 mesonotalis FOREL, cette espéce différe du premier par l’absence de dents & l’épinotum et par son écaille obtuse et droite en haut (voir Mayr), du second par l’absence de sillon occipital, par la struc- ture de l’épistome, par les cdtés de la téte et la forme du mésono- tum et de l’écaille. Dorymyrmez flavescens F.— Mayr décrit cette espéce d’apres une © et un of de Mendoza, Argentine, du musée de Halle. Or (EMERY l’a déja fait observer) le type de Fasricius estde Cayenne, et, d’aprés LATREILLE, c’est une §. Il est fort probable que la F. flavescens F. est tout autre chose qu’un Dorymyrmex, car LATREILLE dit que c’est lVécaille (et non l’épinotum) qui se termine en pointe obtuse. Je suis d’avis de laisser l’espéce de Fasricius dans les douteuses, si personne ne peut examiner le type 2. Quant a celle de Mayr (Q jaune de 8 mill.), attendons de voir 4 quelle espéce 9 de Mendoza elle appartient, quand on la trouvera avec l’ouvriére. Dorymyrmex pyramicus ROGER typique, 2, 9, %. — Zig Zag et Porto Cabello, Venezuela; Barranquilla, Dibulla, Colombie (FOREL) ; Proy. Rio de Janeiro, Espirito Santo et Bahia, Brésil (Prof. Gasip1, D* Ris); Montevideo (D* Riz). Dorymyrmecx pyramicus ROGER var. nigra PERG. — 9, 9. — Prov. Rio de Janeiro et Sao Paulo, Brésil (Prof. GoELp1); Zig Zag, Vene- zuela (FOREL); Guatémala (Prof. SToLL); Costa Rica (BIOLLEY). Q. Différe de celle du type non seulement par sa couleur d’un noir brunatre, mais par son thorax plus large que la téte et Vabdo- men beaucoup plus large. — L. 6.7 mill. — Ailes hyalines. Ecaille un peu échancrée au sommet, téte plus large. Je ne suis pas tout a fait sir que cette Q isolée appartienne 4 la var. niger (peut-étre brunneus). Dorymyrmex pyramicus Roc. var. alticonis n. var. — §. — L. 3.3 mill. — Tout semblable a la var. nigra, mais le cone de ’épinotum est deux fois plus haut, vertical, vu de devant aussi haut, et, de cdté, 2 fois plus haut que la largeur de sa base. Devant le cone, la face basale a une forte convexité. Du reste comme la var. nigra. Santos, Brésil (D” Ris). Dorymyrmex pyramicus Roc. var. rubriceps n. var. — §. — L. 3.4 mill. — Cone de l’épinotum presque aussi élevé que chez le précédent, mais plus épais 4 la base. Le promésonotum ne forme presque qu’une seule courbe, comme chez la r. flavus (un peu moins forte et moins réguliére). Ecaille tres mince et trés inclinée. 37 Noir. Téte et scapes rouges. Pronotum et funicules bruns. Le scape ne dépasse la téte que du quart de sa longueur. Du reste comme le type de lVespeéce. Haucana, Prov. Rio de Janeiro (GOELDI!). Dorymyrmex pyramicus Roc. var. mesonotalis n. var. — >. — L. 3.7 a 3.9 mill. — Tout a fait semblable 4 la var. nigra PErRa, mais le mésonotum, enfoncé en selle au milieu, porte sur sa moitié postérieure un cone un peu obtus, mais fort saillant, moins élevé, mais plus large que celui de |’épinotum. Taille plus grande. Les scapes dépassent la téte de plus du tiers de leur longueur. Panama (CHRISTOPHERSEN). Dorymyrmex pyramicus Roc. r. brunneus ForEL. — >. — Rio de Janeiro (NAEGELI); Colorado (Mac Cook). Cette race varie beaucoup et présente toutes les transitions a la r. niger par les dimensions de la téte, des yeux, etc. Dorymyrmex pyramicus Roe. r. flavus Mac Cook. — 9. — Texas, Floride, Colorado; Botucatu, Prov. Sao Paulo (Prof. GorLpr). Bien distincte par son promésonotum ne formant qu’une seule courbe, sans l’escalier postérieur du pyramicus typique et des autres races. Il est curieux de retrouver cette forme au Sud du Brésil. La diffé- rence typique du mésonotum se retrouve chez les 2 de la fourmi- liére mixte flavus-pyramicus que j’ai découverte 1899 (Ann. soc. ent. belg. 1899 : Ebauche sur les mceurs, etc.) en Caroline du Nord. C’est par erreur que dans cette publication j’ai indiqué la var. nigra PERG. pour la fourmiliére mixte; il s’agit du vrai pyramicus. Dorymyrmex biconis n. sp. — §. — L. 2.843 mill. — Téte rectangulaire, d’un bon quart plus longue que large, a cétés 4 peine convexes et a bord postérieur presque droit (& peine convexe). Le scape dépasse l’occiput d’un bon tiers de sa longueur. Les grands yeux exactement au milieu. Promésonotum trés peu convexe, pres- que subdéprimé. Un peu en arriére de son milieu, le mésonotum porte un cone assez aigu, un peu plus petit que celui de l|’épinotum, moins aplati d’avant en arriére, mais tres proéminent. Derriére ce cone une forte échancrure thoracique. La face basale de l’épinotum est convexe devant et se termine derriére par un cone vertical plus élevé que chez le pyramicus typique, comme chez la var. rubriceps. Le profil est concave entre le cone de |’épinotum et la convexité antérieure de la face basale. Face déclive trés abrupte. Ecaille mince, subacuminée, assez peu inclinée. Couleur d’un jaune un peu roussatre, avec le derriére de l’abdomen brundatre. Du reste comme le pyramicus-/lavus. t ha ARRON aah AMIN 0 UR RY at OR ee ad A Ne OO 38 Chemin de St-Antonio, Sierra nevada de Santa Marta, Colombie, (FoREL) 2 ©. -—— Voisin de pyramicus-flavus, mais bien plus petit et distinct par la forme de la téte et du thorax. Dorymyrmex tener MAYR var. chilensis FOREL.—$. — Valparaiso, Hoffmann. Variation chez laquelle le cone de l’épinotum est 4 peu pres aussi rudimentaire que chez la forme typique d’Argentine, du reste semblable au type de la variéte. Dorymyrmesx tener MAyR r. Richteri FOREL.— $. — Col Santa Cruz, Patagonie (BrRucH). Exemplaires un peu plus grands que le type (4 a 4.12 mill.) avec le cOne un peu plus fort. Race trés caractéris- tique par sa pilosité dressée et sa couleur noire uniforme. Dorymyrmex Goeldii ForEL var. dubia n. var. — 9. — Lb. 2.7 a 2.9 mill. — Téte un peu plus courte et surtout moins ovale, avec une apparence nette de bord postérieur, tandis que le type de lespéce n’a qu’une forte convexité postéerieure, sans apparence de bord postérieur moins convexe. La téte n’est, en outre, nullement rétrécie devant (trés appréciablement chez le type, ce en quoi j'ai fait erreur dans ma description). Le scape est légerement plus court et ne dépasse le bord postérieur guére que d’un tiers de sa longueur. Epinotum a cone plus court et fort obtus ; la face basale est plus longue et 4 peine convexe. Dessous de la téte presque sans poils; chez le type, il n’a que des poils assez longs, mais pas de longs cils psammophores en rangée réguliére. Couleur et pubes- cence du type et non de Ja race fumigatus FOREL. Cette derniere est aussi glabre sous la téte. Sorocaba et Botucatu, proy. de Sao Paulo, Brésil (Prof. GOELDI). Dorymyrmex exsanguis n. sp. — 9. — L. 3.5 mill. — Téte d’un tiers plus longue que large, rectangulaire, legerement retrécie devant et derriére, 4 cétés faiblement convexes ; bord postérieur assez net, faiblement convexe. Les grands yeux, situés legerement en avant du milieu, sont aussi longs que leur distance du bord de la téte (plus grands que chez Goeldiz). Le scape dépasse l’occiput d’un fort tiers de sa longueur. Article 2 du funicule, trois fois, article 10, presque deux fois plus long qu’épais. Bord antérieur de ’épistome faiblement convexe. Thorax allongé; promésonotum trés faiblement convexe ; face basale de l’épinotum faiblement convexe, 4 peine ascendante, aussi longue que la déclive, terminée par un cone semblable 4 celui du pyramicus. L’échancrure méso- épinotale est trés évasée et faible ; le cone épinotal proémine seul, le profil dorsal du thorax étant subhorizontal. Ecaille mince, tran- chante, assez peu inclinée. Pattes longues et gréles. Palpes maxil- liaires tres longs, mais de forme ordinaire, atteignant au moins le devant du pronotum, leur 4° article trés long et courbé. Densément et finement ponctué et pubescent; thorax plutot réticulé, médiocrement luisant (téte un peu plus). La pubescence forme un léger duvet jaundtre un peu soyeux. Pilosité dressée nulle sur les membres et presque nulle sur le corps. Mais sous la téle, une rangée de longs cils psammophores réguliers, partant de derricre et du bord latéral et atteignant presque la bouche, comme chez le planidens ; une rangée analogue devant l’épistome ; des cils aussi aux mandibules. D’iun jaune pale et terne ; abdomen brun ; des nuages brunatres sur le vertex, de chaque coté du thorax et sur sa face déclive. Huasan, Nord de l’Argentine, 4 1,300 métres, dans un terrain sablonneux, en compagnie et probablement en symbiose ou para- biose de lVensifer ForrEL (voir plus bas). Voisin du Goeldii, mais plus grand. Récolté par M. le D’ Brucu. Dorymyrmex Jheringi n. sp. — 9. — L. 3.5 a 3.8 mill. — Mandibules striées, ponctuées, armées de 5 a 6 dents. Téte une fois et quart plus longue que large, rectangulaire, de forme intermé- diaire entre lexsanguis et le pyramicus, var. niger, 4 bord posté- rieur 4& peu pres droit ou a peine convexe, a cotés un peu plus convexes que chez l’exsanguis, mais bien plus étroite que chez le pyramicus. Yeux intermédiaires aussi. Le scape dépasse |’occiput d’un tiers de sa longueur; funicule aussi gréle que chez l’exsanguis. Thorax un peu plus échancré de profil que chez l’exsanguis, mais guére plus ; promésonotum et face basale de l’épinotum, cette der- niere surtout, un peu plus convexe. Mais le cone est rudimentaire comme chez le D. tener typique. Face basale un peu plus courte que la déclive. Ecaille plus épaisse et & bord un peu plus obtus que chez les précédents et méme que chez le pyramicus. Pattes lon- gues. Sculpture, pubescence et pilosité comme chez l’exsanguis, mais le dessous de la téte n’a que quelques poils courts et pas de trace de cils psammophores ; quelques cils seulement 4 l’épistome et aux mandibules. Noir ; mandibules, devant de la téte, scapes, base des funicules et tarses roussatres ; reste du funicule et pattes bruns. Prov. de Sao Paulo, Brésil (v. JHERING, 15,882). Differe nette- ment de lexsanguis par l’absence de psammophores et par la couleur. Ressemble au Baert ANDRE, mais les yeux sont plus petits, la téte est plus étroite, non échancrée derriére, lécaille est plus épaisse et tout l’insecte plus gréle. pe: : fr A aS fl fe Meaty) 40 Dorymyrmex breviscapis n. sp. — §. — L. 2.44 2.6 mill. — Mandibules plutot étroites, striées. Epistome avancé au milieu, a bord antérieur arqué. Arétes frontales tres courtes et assez dis- tantes. Téte carrée, & peine plus longue que large, a cétés médio- crement convexes et 4 bord postérieur presque droit, d’une idée concave. Les yeux plats, de grandeur moyenne, sont un peu en arriére du tiers antérieur de la téte. Le scape dépasse le bord pos- térieur de la téte de son épaisseur seulement. Les deux avant-der- niers articles du funicule aussi épais que longs; les précédents un peu plus longs. Thorax presque exactement comme chez le pyra- micus v. rubriceps, mais le cOne un peu moins élevé et moins ver- tical, dirigé un peu en arriére, du reste fort et pointu de profil ; la convexité du promésonotum est plus forte devant et derriére qu’au milieu, mais elle ne forme pas lescalier postérieur du pyramicus typique. Face déclive de l’épinotum une fois et demie plus longue que la basale. Kcaille fortement inclinée, tranchante au sommet, épaissie vers la base. Cuisses légerement dilatées. Téte lisse, trés luisante, avec une fine pubescence diluée ; tout le reste couvert d’un fin duvet jaunatre de pubescence trés fine, mais assez abondante. Thorax subopaque, densément réticulé ; abdomen luisant, trés finement et faiblement réticuleé. Pilosité dressée a peu pres nulle (nulle sur les membres qui sont seulement pubescents). Une rangée de longs cils psammophores alépistome et quelques cils assez longs, mais irréguliers, sous la téte (transition aux psam- mophores). Téte et abdomen d’un noir brunatre; mandibules, épistome, joues, scapes, tarses et articulations roussatres ; le reste d’un brun assez foncé. Huasan, Argentine du Nord, 1300 métres, sur un terrain sablon- neux, pris avec le D. Bruchi (voir plus bas), avec lequel son analo- gie de taille et de couleur semble trahir des relations semblables a celles que je suppose exister entre l’exsanguis et Vensifer. Voisin de minutus EMERY et de pyramicus v. rubriceps, mais distinct par ses scapes courts et sa sculpture, sans parler de la couleur. Dorymyrmex Wolffhiugelt ForEL. — 9. — Huasan, Argentine Nord, 1300 m., terrainsablonneux}(BrucH). Cette espéce n’a pas de psammophores sous la téte, seulement quelques poils ordinaires. Dorymyrmex planidens MAyR. — °. — Chumbitscha, Calamarka, Argentine Nord, dans un terrain sablonneux (Brucg#). Dorymyrmex ensifer n. sp. — 9. — L. 3.8 44.8 mill.— Man- dibules lisses, avec de gros points épars, armées de 4 fortes dents et de 2 ou 3 denticules entre deux. Bord antérieur de 1l’épistome PT ere fer ay Oy Arne Mar ee ee EN ee ear 41 convexe au milieu. Téte rectangulaire, un peu plus longue que large, faiblement échancrée derriére, a cOtés convexes chez la petite 2. Chez la grande elle est aussi large que longue, a cotés trés conyexes, fortement échancrée derriére. Les yeux sont trés grands, situés au milieu et trés en face, entre le bord de la téte et la ligne médiane ; chez la grande @ ils sont presque aussi longs que l’espace qui les sépare du bord antérieur ou du bord postérieur de la téte. Arétes frontales droites, paralléles. Le scape dépasse l’occiput d’1/3 de sa longueur. Funicule aussi gréle que chez l’exsanguis. Téte absolument plate, comme tronquée et bordée en dessous, mais pas concave comme chez les planidens et Bruchi. Palpes exacte- ment comme chez le mucronatus EM. et de mémes dimensions, le 4”° article des maxillaires au moins aussi prolongé que chez lui au dela de l’articulation du 5™°. Pronotum trés large, avec les cétés dilatés et tres convexes. Mésothorax colliforme, aussi resserré en corset et cylindrique que chez lAcantholepis gracilicornis FOREL, bien plus que chez mucronatus EM, deux fois plus long que large, sans compter le métanotum, qui est aussi allongé et rétréci, portant ses deux stigmates a demi soudés l’un 4 l’autre comme une petite créte mousse sur ledos. L’échancrure thoracique est trés grande et profonde ; derriére les stigmates métanotaux, une échancrure secondaire étroite et profonde. Epinotum bossu ;sa face basale a un pan antérieur d’abord subvertical, puis arrondi ; puis elle est subhorizontale et médiocrement convexe en dessus ; enfin elle se termine par une pointe en épée, aigué, dirigée en arriére et en haut, un peu plus longue que chez mucronatus et presque aussi longue que la face déclive. Vue de devant, cette pointe est Jégére- ment aplatie et obtuse 4 lextrémité. Face déclive subverticale, un peu concave de profil, plus courte que labasale. L’épinotum est aussi haut que long. Le pédicule trés allongé, presque aussi long que |’épinotum (mais pas tout 4 fait) est surmonté d’un neeud subcu- neiforme assez bas, incliné en avant, obliquement tronqué sur sa longue face postérieure, convexe sur sa face antérieure plus courte, plus long que large (chez le mucronatus il est arrondi). Abdomen court, a face antérieure verticalement tronquée. Pattes longues ; hanches translucides. Une rangée de trés longs cils psammophores sous la téte, derriére, allant jusqu’a la bouche ; une autre a |’épis- tome et aux mandibules. Luisant et faiblement chagriné ; épinotum, mésonotum et méta- notum subopaques, assez finement, mais fortement réticulés ; moitié antérieure de la téte lisse. Pilosité dressée fort éparse sur le corps, plus abondante et oblique surles pattes, nulle sur les scapes qui sont seulement pubescents. Sur le corps, la pubescence est a peu prés nulle. 42 D’un jaune tout 4 fait terne et pale, presque incolore, mais avec des nuages brunatres sur le vertex, le thorax et Vabdomen. Huasan, 1300 m., Argentine Nord, dans un terrain sablonneux (D. Brucn). Pris 4 deux endroits (deux numéros), chaque fois avec Vexsanguis (voir celui-ci), et confondu avec lui par M. Brucu. A premiére vue ila tout & fait son aspect de couleur et de forme élancée, quoique absolument different de structure — un vrai mimétisme. Cette singuliére espece est fort voisine de mucronatus EMERY, mais bien plus gréle, d’autre couleur et sculpture etc. Sa symbiose ou parabiose avec VPexsanguis me parait tres probable. Dorymyrmex mucronatus EM. — 9. — Mendoza, Argentine, recu de M. Route. Un peu plus petit que le type (4.5 mill.) ; les yeux paraissent aussi légerement plus petits. Correspond du reste bien a la figure et a la description. Plus lisse qu’ens?fer. Dorymyrmex Bruchi n. sp. — §. — L. 2.5 mill. — Mandi- bules 4 bord fort convexe, armées de quatre fortes dents et de deux denticules intermédiaires, faiblement striées, avec quelques points. Bord antérieur de |’épistome trés faiblement convexe. Téte aplatie, méme légerement concave et bordée dessous, comme chez le planidens, carrée, aussi large que longue, 4 bord postérieur droit ou a peine convexe, a cotés faiblement convexes. Yeux moyens, en arriére du tiers antérieur. Le scape atteint juste le bord postérieur. Les deux avant-derniers articles du funicule aussi épais que longs; les précédents un peu plus longs. Pronotum trés convexe, a cétés dilatés et tres convexes. Mésonotum faiblement convexe, au moins aussi long que large sans le métanotum, mais nullement colli- forme, quoique étroit relativement au pronotum. Métanotum court, avec deux stigmates proéminents sur le dos. L’échancrure thora- cique est simple, grande, assez évasée, pas trés profonde. Face basale de l’épinotum nettement plus courte que la déclive, de profil rectiligne horizontal, ne constituant nullement une bosse élevée au dessus de l’échancrure comme chez mucronatus et ensifer, terminée en arriére par une longue pointe aigué, en épine parfaite- ment acérée et pointue en tout sens, aussi longue que la face basale elle-méme, dirigée en arriére et en haut, 4 peine un peu courbée en bas. Face déclive plane, bordée, oblique, mais assez abrupte. Pédicule presque aussi long que l’épinotum, surmonté d’un nceeud ou d’une écaille basse trés épaisse et trés inclinée en avant, un peu plus large qu’épaisse et tridentée au sommet; les trois dents sub- égales et obtuses sont au bord antérieur supérieur; elles sont inclinées en avant, la médiane un peu plus longue. Devant de l’'abdomen subvertical, mais bien moins haut que chez mucronatus 43 et ensifer. Palpes maxillaires extrémement longs, comme chez mucronatus et ensifer, mais le troisieme article est normalement inséré a Pextrémité du quatrieme. Luisant, faiblement réticulé. Epinotum, métanotum et colés du mésonotum subopaques et fortement reticules (’épine aussi). Abdomen lisse; moitié antérieure de la tete presque lisse. Une rangée de longs cils psammophores sous la téte, partant de derriére et du bord latéral, etatleignant presque la bouche; une autre a V’épistome. Pilosité dressée tres eparse sur le corps, nulle sur les scapes qui n’ont que des poils adjacents, tres oblique et subadja- cente sur les pattes. Pubescence extrémement diluée ou presque nulle; quelques petits poils subadjacents sur Pépinotum. D’un rouge ou roux un peu brunatre. Mandibules, joues, tarses et articulations d’un jaune un peu roussatre. Abdomen dun brun noir. Pronotum, téte, pattes et une tache sur les mandibules bruns. Huasan, 1,300 metres, Argentine, Argentine Nord (BRUCH). Récolté avec le breviscapis et d’autres fourmis sur un terrain sablonneux. Le mimétisme de couleur, de taille, de sculpture, etc., avec le breviscapis est aussi frappant que celui de Vexsanguis avec Vensifer, mais sa parenteé de structure avec ce dernier et le mucro- natus Em. n’est pas moins remarquable. Cette espece est la seule chez laquelle le cone de l’épinotum soit franchement transformeé en épine acérée. Son écaille tridentée nest pas moins singuliere. On peut séparer les Dorymyrmex a pédicule nodiforme (plani- dens, ensifer, Bruchi, mucronatus) sous le nom de Psammo- myrma n. subg. comme sous-genre, en admettant que le D. flavescens Mayr § nec Fawr. ait une écaille comme la 9. Forelius Mac Cooki Foreu. —- &. — Kingston, Jamaique (ForREL),; se suivant a la file sur le gazon, puis grimpant sur un arbre. Nid miné dans la terre. Forelius Mac Cooki Fore r. brasiliensis Foret (F. Mac Cooki var. brasiliensis FoREL). — 9. — Jusqu’a 3.7 mill.— Je crois devoir élever cette variété an rang de race, sinon d’espeéce. Aux differences indiquées dans ma description il faut ajouter : Palpes maxillaires bien plus longs, atteignant l’articulation occipitale. Yeux bien plus grands, presque aussi longs que leur distance du bord antérieur de la téte. Ecaille bien plus épaisse et fort obtuse & son sommet (mince et tranchante chez Mac Cooki typique). Tibias et scapes dépourvus de poils dressés; seulement quelques piquants obliques piliformes ala face interne des tibias. Montevideo (D" Ris). Exemplaires plus erands que les types de Rio-Grande-do-Sul; San Bernardino, Paraguay (FIEBRIG). ——_ li Tes eh MS 44 Forelius Mac Cooki For. r. Fiebrigi n. st. — $. — L. 2 mill. —. Palpes aussi longs que chez le brasiliensis. Differe de ce dernier et du type de ’espéce par le profil de son thorax absolument sans échancrure, plus déprimé encore que chez le chalybaeus Em., presque plat, sauf le pronotum devant. Les cotés de la téte plus convexes. Abdomen d’un jaune trés pale, blanchatre, translucide, avec l’extrémité brune; le reste d'un jaune terne; membres jaune blanchatre. Ecaille mince, comme chez la forme typique. Pilosité du brasiliensis. Extrémité des funicules brune. Du reste comme le type de lespéce. San Bernardino, Paraguay, dans les branches d’Alchornea uru- curana (FIEBRIG), récolté avec le brasiliensis. Je Vavais d’abord con- fondu avec lui, mais je ne puis croire qu'il s’agisse de simple polymorphisme chez cette forme pygmée. Forelius Mac Cooki r. Andrei n. st. — 9. — L. 2.3 mill. — Voisin du Fiebrigi, mais le scape ne dépasse le bord postérieur que d’une fois et demie son épaisseur. Téte légérement plus longue que large, presque carrée, faiblement concave derriére, a cOtés convexes. Thorax presque aussi plat que chez Fiebrigi (promésonotum un peu plus convexe). Ecaille aussi basse que chez le chalybaeus albi- ventris, ne formant qu’une tranche mince devant, presque subhori- zontale. Plus luisant et moins pubescent que le Mac Cooki typique. D’un jaune roussatre d’ambre uniforme. Occiput et pattes d’un brun roussatre. Funicules entierement brunatres. Californie, regu de M. ANprRE il y a trés longtemps. Differe surtout par son scape court et la forme du thorax et du pédicule du Mac Cooki ordinaire. Forelius nigriventris n.sp. — ©. — L. 2.6 a 3.4 mill. — Mandibules armées d’environ sept dents inégales; elles sont luisantes, ponctuées, en partie faiblement striées. Téte trapézi- forme, élargie derriere, 4 cOtés assez convexes et a bord postérieur faiblement, mais nettement concave. Yeux grands, comme chez le Mac Cooki-brasiliensis. Plus gréles que chez le Mac Cookz, les scapes dépassant le bord postérieur d’un tiers de leur longueur. Les deux avant-derniers articles du funicule bien plus longs qu’épais (a peine chez le Mac Cookvr). Palpes maxillaires un peu plus courts que chez brasiliensis. Promésonotum subdéprimé, trés faiblement convexe; le pronotum n’est guéere plus convexe en avant, vers le cou, que derriére, tandis que chez chalybaeus et Fiebrigt il est convexe devant. Face basale de l’épinotum plus élevée que le mésonotum, faiblement convexe, descendant devant, ce qui provoque une faible échancrure thoracique; elle est carrée, plus longue que la face ro Aes Bala. Ad) Pas eee. say cael aaa . ‘ ‘ 4 . ee ‘ . j4 Rant. ; te 2 45 déclive qui est trés oblique et courte. Ecaille extrémement basse, soudée au pédicule 4 peu prés comme chez Tapinoma, subhorizon- tale, ne formant devant qu’un petit escalier, néanmoins subacu- minée au milieu du bord supérieur de cet escalier qui correspond au bord supérieur de lécaille. L’abdomen surplombe devant Pécaille et a une loge ou cavité ovale pour la loger, comme chez Tapinoma. Pattes longues. Assez luisant, densément ponctué, en partie un peu réticulé; pubescence comme chez le type de Mac Cooki, ainsi que la pilosité dressée courte, qui est méme plus abondante, fort apparente sur la face externe des tibias et sur les scapes. D’un jaune roussatre ou orangé avec |l’abdomen d’un noir bril- lant, légérement métallique. Huasan, 1,300 m., Argentine Nord (D" BRucH), sur un terrain sablonneux. Cette espéce est nettement caractérisée par la forme de l’écaille. Forelius chalybaeus Em. — 9. — Cumbicha, Calamarka, Argen- tine Nord (D" Brucu). Terrain sablonneux. Forelius chalybaeus Em. r. albiventris n. st. —%. —L.1.8a 2.1 mill. — Téte rectangulaire, d’un sixiéme plus long que large, a cétés & peine convexes, aussi large devant que derriére ou elle est faiblement concave (un peu élargie derriére et a cotés bien plus convexes chez le type). Mandibules subopaques, densément striées. Yeux aussi longs que leur distance du bord antérieur. Le scape dépasse le bord postérieur d’a peine 1 1/2 fois son épaisseur (bien plus long chez le type). Avant-derniers articles du funicule aussi épais que longs. Le pronotum est convexe, mais horizontal derriére. Profil du dos du thorax horizontal, 4 peine convexe et sans trace d’échancrure; sutures distinctes, mais fines. Face déclive de l’épinotum oblique, un peu plus longue que la basale. Ecaille tres petite, tres basse, trés inclinée, mince, tranchante a son som- met. Avancé en avant, comme chez les Tapinoma, l’abdomen recouvre le pédicule et forme une loge pour l’écaille. Cuisses anteé- rieures assez larges. Assez luisant, densément ponctué, médiocrement pubescent. Pilosité dressée fort éparse sur le corps, nulle sur les tibias et les tarses. D’un bleu verdatre métallique. Tarses et mandibules jaunatres; antennes roussatres; pattes brundtres. Abdomen blanchatre, avec Vextrémité plus ou moins brune, avec un faible reflet métallique. Huasan, 1,300 metres, Argentine Nord (D" BrucH). — Un grand nombre d’ouvriéres, toutes de méme taille. Nids 4 cratére, dans un 46 - terrain sablonneux. Cette charmante race pygmeée différe notable- ment du type de l’espéce par son écaille tranchante, sa petite taille et sa couleur. Forelius chalybeus EM. r. grandis n.st —9.— L.3.544 mill. —- Mandibules avec de fines stries et de gros points allongés ou fossettes. Téte un peu plus longue que large, trapéziforme, médio- crement élargie en arriére, assez fortement concave a son bord postérieur, a cOtés médiocrement convexes. Les grands yeux aussi longs que leur distance du bord antérieur de la téte. Le scape dé- passe le bord postérieur d’un bon quart de sa longueur (3 1/2 fois son épaisseur). Tous les articles du funicule bien plus longs qu’é- pais. Forme du thorax comme chez le Mac Cookt brasiliensis, avec une échancrure thoracique tres marquée, mais la face basale con- vexe de l’épinotum est plus longue, aussi longue que la face déclive. Keaille inclinée, trés épaisse, plus épaisse encore que chez le Mac Cooki brasiliensis, mais tout a fait obtuse au sommet, nullement acuminée, bien plus élevée que chez la r. albiventris et surtout que chez le F. nigriventris. Abdomen avancé devant, avec une loge pour ’écaille. Pattes plus allongées que chez les deux autres races. Sculpture de Valbiventris, mais plus forte; abdomen presque réti- culé. Pubescence médiocre. Pilosité dressée trés éparse sur le corps et sur les pattes (tibias compris), nulle sur les scapes. D’un bleu métallique foncé. Mandibules d’un jaune roussatre. Antennes, tarses et articulations roussatres; tibias bruns, a reflet métallique. Huasan, 1,300 métres, Argentine Nord, sur une figue pourrie (D’ Brucn). Le chalybaeus typique forme un peu transition entre les races extrémes albiventris et grandis; sans lui on devrait consi- dérer ces deux derniéres comme espéces distinctes. Les espéeces de Dorymyrmex et Forelius découvertes par le D' Brucu dans la région nord de Catamarka et Aconquija de PArgentine, enrichissent ces genres d’une facon inattendue et constituent une contribution trés intéressante a la faune déser- tienne. L’étude de leur biologie promet des faits intéressants. Tridomyrmex humilis Mayr. — 9%. — Burithaka, Pied de la + Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie (FoREL). Iridomyrmex humilis Mayr vr. platensis n. st. — $. — L. 2.24 2.3 mill. — Téte bien plus rectangulaire et 4 cOtés moins convexes, moins rétrécie devant que chez le type, peu élargie en arriére. Le scape ne dépasse le bord postérieur que de 2 fois son épaisseur. Avant-derniers articles du funicule aussi épais que longs. Face basale de l’épinotum plus courte et un peu plus convexe que chez 47 le type de l’espece. Couleur d’un brun plus foncé, un peu noirdatre sur la téte et l’'abdomen. Q. — L. 5.5 mill. — Téte en trapéze, 4 cOtés moins convexes que chez le type : Thorax moins convexe; écaille plus haute. Ailes hya- lines ou subhyalines (assez brunes chez le type). Du reste, méme différences que pour l’ouvriére; couleur a peu prés noire, avec les membres brun roussitre, les mandibules et les tarses roux. L’é- chancrure postérieure de la téte est bien plus large et moins pro- fonde et ses angles postérieurs sont plus nets. Oo. — L. 2.2 4 2.5 mill. — Bien plus petit que le type; téte pres- que carrée, 4 peine rétrécie devant, sauf a l’épistome. Scape iden- tique, aussi court. Scutellum beaucoup moins (trés peu) proéminent. Couleur etc. comme chez la 9, mais les ailes un peu teintées de brunatre. La Plata (BRUCcH). Tridomyrimex dispertitus FOREL. — 9. — San Antonio, Colombie (FOREL). Iridomyrmex dispertitus FOREL r. nigellus EM. — 9. -— Kingston, Jamaique, jardin botanique (FOREL). Cette forme constitue une race assez distincte. Tridomyrmex intquus MAYR. — $. — Botucatu et Sorocaba, prov. Sao Paulo, Brésil (GOELDI); San Antonio, Colombie (ForEL). ~ ) Tridomyrmex iniquus MAYR Yr. succineus FOREL. — 9. — J’ai dé- crit cette forme en 1908 comme race du mellews WHEELER. Mais la forme de son écaille la rattache & Piniquus et non au melleus. Tridomyrmex iniquus Mayr var. bicolor n. var. — L.2 a 2.5 mill. — Téte, antennes et thorax d’un jaune roussatre vif et luisant, avec l’abdomen noir, les funicules bruns et les pattes jaundtres. Du reste, semblable au type de l’espéce. Martinique (Prof. BuGNIoN); Corcorvado, prés Rio de Janeiro (D" ARTHUR MULLER); serres chaudes de Bruxelles (M. BonDrRoIr), petits exemplaires. Dans mon travail : Fourmis d’Afrique et d’Asie (Revue zool. afrt- caine 1911, p. 285), j’ai redécrit par mégarde deux variétés : Dolicho- derus Taprobanee v. siamensis et Iridomyrmex cordatus var. Waldoz, déja décrites dans la Revue suisse de zool. 1911, p. 48, et dont la seconde appartient a la race fuscus de I’. cordatus EM. Azteca instabilis SM. var. major ForEL. — Habite les trones des grands arbres de la forét vierge, de la Sierra Nevada, de Santa sy ay 48 Marta, en Colombie. Je n’ai pu constater si elle construit dans leur intérieur creux des nids en carton, mais c’est assez probable. Elle est tres belliqueuse et ses fourmiliéres sont trés populeuses. En tout cas, elle ne construit jamais de nids extérieurs en carton, col- lés aux branches. Azteca Miilleri EM., v. Janeirensis n. var. — $. — Mésono- tum moins proéminent et de couleur plus claire, plus roussitre que les types de Santa Catarina. Prov. de Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GOELDI, SAMPAIO) ; Bolivie, variété peu importante. Comme |’a montré v. JHERING, A. Mullert fait un nid en carton a Vintérieur du trone des cecropia. J’ai vu Pun de ces nids au musée de Hambourg. Azteca velox FoREL. — Méme remarque que pour linstabilis. Mémes moeurs. Azteca velox For., r. nigriventris FoREL. — 9. — Des §@ trés petites, longues de 2 42.7 mill., récoltées par moi dans un rameau creux a coté d’un Cremastogaster 4 Santa Cruz, prés Santa Marta, en Colombie, constituaient certainement une fourmili¢ére commer- cante. La r. nigriventris se distingue encore du type de lPespeéce par ses funicules un peu plus gréles, aux articles tous plus longs qu’épais, sauf tout au plus l’avant-dernier. Azteca veloc ForEL r. nigran. st. — $. — L. 2.5 4 3.5 mill. -— Différe du type de la velox par sa téte d’une idée plus large, par sa stature d’une idée plus robuste, par ses yeux situés exactement au milieu des cOtés (un peu en avant chez le type), par son épino- tum un peu plus élevé, a face basale a peine plus longue que la déclive, par son écaille 4 bord supérieur obtus (tranchant derriére chez le type) et enfin, par sa couleur entiérement noire, avec les mandibules, les funicules, la base et l’extrémité des scapes rous- sitres, les tarses jaundtres et le reste des membres, ainsi que le bord postérieur des segments abdominaux bruns. Les 9 minor sont brunatres et ont les funicules plus longs que la velox 2 minor, dépassant d’un bon tiers le bord occipital ; articles des funicules aussi un peu plus longs. Q. — L. 8.5 mill. — Ailes assez courtes, faiblement teintées de brunatre. Le scape atteint presque le bord postérieur. Ecaille moins élevée que chez la velox type, mais tranchante. Mandibules d’un brun roux. Funicules et moitié basale des scapes jaunatres, ainsi que le bord. des cétés des segments abdominaux en bas. Du reste comme l’ouvriére. La Q de la velox typique est bien plus 49 grande et a les ailes plus roussatres, plus fortement teintes. Celle de la r. nigriventris a les ailes bien plus longues et, au contraire, plus hyalines. Toutes deux sont plus grandes. o. L. 3.7 4 4 mill. — Ailes subhyalines ; pattes plus foncées que chez la velox typique. Je ne puis, du reste, l’en distinguer. Panama (CHRISTOPHERSEN). Sur un petit arbre. Plus petite et plus robuste que la r. nigriventris. Azteca velox For. r. trinidadensis ForEL. — Différe encore des autres races par les articles bien plus gréles du funicule, qui sont tous bien plus longs qu’épais, méme l’avant-dernier ; le deuxiéme est deux fois plus long qu’épais. Azteca velox For. r. Rochai n. st. — §. — L. 3.54 4.7 mill. — A part sa grande taille, cette race est toute semblable de couleur, de forme et d’aspect au type de l’espéce, mais son mésonotum est fortement gibbeux et proémine en bosse ovale et allongée au dessus de la face basale presque plane de l’épinotum. Le sommet de l’écaille (bord supérieur) est obtus, comme chez la. r. nigra. L’abdomen est d’un brun un peu jaunatre, 4 peine moins foncé que la téte et le thorax. Je l’avais confondue autrefois avec la r. nigri- ventris, Ceara (M. Diaz DA Roca). Azteca gnava ForEL. — Cette forme doit étre séparée spécifique- ment de paraensis FOREL, non seulement 4 cause de la grosse téte large, 4 cotés trés convexes (bien plus petite, plus étroite et tra- péziforme chez paraensis), mais 4 cause de son épinotum arrondi (anguleux, avec deux stigmates subdentiformes, comme stigmatica, chez la paraensis) et de son écaille bien moins épaisse au sommet, a face antérieure convexe et postérieure plane. L’échancrure de la téte est aussi bien moins profonde et moins triangulaire. Mandi- bules luisantes, fortement ponctuées, roussdtres. Avant-dernier article du funicule aussi épais que long. (Costa-Rica). Azteca gnava For. v. surubrensis ForEL. — $. — Panama (CHRISTOPHERSEN), Sur un Ploania, trayant des Tettigométres dans des cellules construites sur des feuilles. Azteca gnava r. cayennensis n. st. — 9.— L. 3.2 & 5.4 mill. — Plus grande, plus dimorphe et un peu moins robuste que le type de la gnava. Téte longue et large de 1.4 mill., & cétés encore plus convexes et surtout encore plus large derriére que la gnava typique. Mésonotum encore un peu plus bossu, plus proéminent. Avant-dernier article du funicule un peu plus long qu’épais. Ecaille MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. xx, 10-vr 1912. 4 50 a face antérieure moins convexe et a bord plus tranchant; elle est plus cunéiforme et a dessous un lobe translucide plus développé. Mandibules subopaques, plus fortement réticulées et aussi ponc- tuées, d’un roux brundatre ou brunes. Téte roussatre ou d’un roux brundtre ; tout le reste d’un jaunatre sale, testacé ou légeérement brunatre, avec des bandes brunatres étroites et peu distinctes sur Vabdomen. La petite $ est brune avec l’abdomen jaune brunatre. Elle a la téte en trapéze, bien plus longue que large et le mésono- tum faiblement convexe. Cayenne, ma collection. Sa couleur et sa taille donnent a cette forme un aspect tres différent de la gnava, mais aux autres égards elle lui ressemble énormément. La taille et la forme de la téte la dis- tinguent d’énstabilis, de sericca, de Mulleri, de constructor, etc., la couleur, la taille et la stature moins robuste de gnava v. surubrensis. Mon Azteca Godmani est une Q qui pourrait bien étre celle d’une des formes de la gnava, peut étre de la var. swrubrensis. Azteca Delpinot Em. r. antillana FOREL v. diegensis n. var. — 9 — L. environ 3.5 mill. — Trés voisine de la var. guadelupensis FoREL, mais un peu moins foncée, avec la téte moins rétrécie devant et ses cétés plus convexes. Don Diego, au pied de la Sierra nevada de Santa Marta, Colom- bie (FoREL). Dans ma description de la race antillana, je n’ai pas signalé que les scapes sont plus courts que chez la Delpinoz typique. L’A. Delpinoz est trés voisine de velox, mais moins dimorphe. Azteca stigmatica EMERY. -— 9. — Para (GOELDI). Azteca coeruleipennis EMERY. — 9%. — Mirador, Mexico, dans Cecropia mexicana. Azteca Traili EMERY. — 9. — Amazonas. Azteca constructor EM. — 9. — Panama (CHRISTOPHERSEN). Dans un Cecropia. Azteca Foreli EM. var. Championi FoREL. — Dibulla, Pied de la Sierra nevada de Santa Marta, Colombie (FOREL). Connue jusqu’ici de Honduras. Azteca Forel EM. var. raptrix n. var. —- 9. — L. 3.5 4 4.7 mill. — Mandibules mates comme chez le type de l’espéce. Le proméso- notum forme une forte convexité, mais le mésonotum ne forme pas une bosse & part disticte comme chez le type. La téte est moins rétrécie devant, un peu comme chez la var. Championi. L’écaille est un peu moins épaisse au sommet. Enfin, la chitine est plus lisse 51 et plus luisante sur la téte et la couleur un peu plus roussdtre (moins jaunatre), avec Vabdomen au contraire plus clair, d’un brun plus jaunatre. Santa Marta, Colombie (ForEL). Dans les galeries de carton d’un nid de Cremastogaster Stolli Fores, quelles avaient évidemment envahies (comme probablement aussi la var. «xysticola & Bonda). Azteca Foreli Em. r. breviscapa FoREL (var. breviscapa For.). Cette forme plus petite, 4scape court, mérite de constituer une race. Dibulla, Colombie, Pied de la Sierra Nevada, récoltée par M. HENRI LALLEMAND. Le type provenait de Costa Rica. Azteca Alfari Em. var. eequalis ForREL. — ?. — Dibulla, Colombie (M. LALLEMAND). Les formes que j’ai appelées Alfani r. lucida et r. luctdula doivent étre considérées comme espéces a part. La premiere est bien plus dimorphe et a une grande 9, a téte tres grande et allongée. La seconde, au contraire, est plus petite et plus monomorphe avec la téte plus petite et plus échancrée. Azteca Alfari km. v. curtiscapa n. var. — %. — Scape légére- ment plus court. Mésonotum plus proéminent, formant une bosse plus distincte du pronotum que chez le type. La face basale de ’épinotum est aussi un peu plus élevée et plus conyexe, ce qui constitue une échancrure étroite et fort distincte au fond de l’angle rentrant du thorax, entre le mésonotum et la dite face basale. Du reste comme |’Alfarz typique. Q. — L. 7.2 mill. — Jaune testacé avec le Horak at Vabdomen en partie bruns. Du reste comme l’ouvriére. Panama (CHRISTOPHERSEN), nid dans le tronce d’un Cecropia; Costa Rica, regu dans le temps de M. Emery. Ces derniers exemplaires sont moins typiques et ont le scape plus long (comme l’espéce typique). Azteca Alfari EM. r. Cecropice ForEL. — %, 2. — Nid dans les cavités du tronc d’un Cecropia, se nourrissant des corpuscules de MULLER (Panama, CHRISTOPHERSEN). Le type de la race avait été trouvé 4 Manaos, Amazonas, Brésil, par le D' HUBER. Azteca Jelskit EMERY. — 9. — Porto Cabello, Venezuela, récoltee par moi-méme. Azteca Tonduzi ForEL v. columbica n. var. — 9. — L. 2.44 3 mill. — Un peu plus dimorphe que la forme typique. Couleur plus roussatre, d’un roux plus ou moins jaunatre ou brunatre, avec l’ab- domen plus brun jaunatre. La téte est legerement plus large, avec 52 les cOotés légerement plus convexes. Kcaille de méme forme, mais légérement plus haute. Du reste identique, avec la mnéme pubes- cence, la méme absence de pilosité aux tibias et aux scapes, la méme forme du thorax, etc. Tout au plus les articles du funicule sont-ils d’une idée plus longs et la pubescence d’une idée plus faible. Rio frio, Colombie (FOREL) ; dans un arbre creux qui renfermait en méme temps un nid de Dolichoderus decollatus; Ouriheka pres Rio frio. Ressemble aussi un peu a la luctdula, mais spécifiquement différente d’elle. Azteca Christopherseni n. sp. — 9. — L. 242.3 mill. — Mandibules lisses, luisantes, ponctuees, ayant tout au plus quelques vestiges de stries. Bord antérieur de l’épistome bisinué. Téte entre carrée et trapéziforme, pas ou un peu plus longue que large, selon les exemplaires, un peu rétrécie devant, 4 bord postérieur a peine concave, presque droit, 4 cotés médiocrement convexes. Yeux au milieu. Le scape atteint le bord postérieur ou le dépasse de la moitié au plus de son épaisseur. Articles 4 a 10 du funicule plus épais que longs. Thorax robuste; promésonotum faiblement, face basale de l’épinotum a peine convexe, cette derniere carrée, pres- que a la hauteur du promésonotum. Echancrure thoracique faible et évasée. Face déclive oblique, plus courte que la basale a laquelle elle passe par une courbe arrondie. Ecaille trés épaisse, trés incli- née et tres obtuse (arrondie au sommet). Ce sommet ne forme gueére qu’un bourrelet épais et arrondi en dessus et en arriére de l’articulation du pédicule au thorax; un bourrelet fort sem- blable, encore un peu plus arrondi, se trouve en arriere, dessous. Cuisses antérieures un peu dilatées. Luisante, finement ponctuée; les points espacés. Pubescence jaunatre, fine, assez abondante, ne cache pas la sculpture. Pilosité dressée courte et éparse sur le corps, nulle sur les membres. Noire; membres et bord postérieur des segments abdominaux bruns; mandibules, bord antérieur de la téte et base des scapes roussatres ou d’un roux jaunatre. Panama (CHRISTOPHERSEN), dans une trés petite galle (nid?). Je ne suis pas absolument certain qu'il n’existe pas d’exemplaires plus grands. La téte du plus grand est carrée, celle des autres un peu plus longue. Azteca chartifex Fork r. laticeps FoREL. — $. — Panama (CHRIS- TOPHERSEN). Nid en carton attaché au tronc ou aux branches d’un arbre /Vochysia)/. Azteca chartifex Fore. v. spiriti n. var. — 9. — L. 2.543 mill. 53 — Differe du type de Vespéce de Trinidad par sa couleur plus fon- cée, dun noir brundtre et surtout par son mésonotum proéminent en bosse, avec un pan postérieur net qui tombe abruptement sur - la face basale plane de l’épinotum. Prov. Espirito Santo et Serra Vermella, Prov. Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GoELDI!). Azteca trianguliceps n. sp. — 9.:— L. 1.8 4 2.5 mill. — Mo- nomorphe. Mandibules lisses, luisantes, éparsément ponctuées, o% armées de 8 dents environ. Bord antérieur de l’épistome avancé en arc au milieu. Téte assez déprimée en dessus, trapéziforme (trian- gulaire avec les mandibules), large et longue de 0.65 mill., forte- ment rétrécie devant, avec les cotés fort peu convexes, assez for- tement, mais étroitement concave derriére au milieu, avec deux lobes occipitaux convexes. Sa largeur maximale est tout prés des angles occipitaux. Arétes frontales trés courtes, divergentes. Yeux assez plats, distinctement en avant du milieu. Les scapes dépassent a peine le 6™° postérieur de la téte. Article 2 du funicule aussi épais que long; articles 3 4 10 presque deux fois plus épais que longs. Thorax trés robuste. Pronotum trés large, presque trois fois plus : large que long; mésonotum beaucoup plus large que long; face + basale de ’épinotum un peu plus large que longue. Promésono- ; tum médiocrement convexe, pas plus haut que la face basale, dis- tinctement convexe aussi, de ’épinotum. Echancrure faible, évasée. Stigmates métanotaux assez proéminents. Face déclive assez ‘s abrupte, bien plus courte que la basale. Ecaille basse, trés inclinée, cunéiforme, 4 sommet subtranchant, en angle droit, avec un pan antérieur a peine convexe, fort court et un pan postérieur plus de deux fois plus long et trés oblique. Pattes courtes et épaisses; - cuisses médiocrement et également dilatées sur toute leur lon- gueur. % Lisse, luisante, avec une ponctuation extrémement fine et fort ca espacée. Pilosité dressée trés courte, jaunatre, répandue sur tout le corps, éparse, mais distincte sur les pattes et les scapes. Pubes- cence diluée, un peu plus abondante sur abdomen et les membres. 3 Brune; téte et abdomen, sauf le bord brun clair des segments, : presque noirs. Mandibules, joues, scapes (sauf leur extrémité), 1° article des funicules, tarses et articulations d’un, roux plus ou | moins jaunatre. ‘ ©. — L. 6.5 46.8 mill. — Téte plate, échancrée derriére, large de 1.2, longue de 1.6 et épaisse de 0.6 mill., a cotés tres peu con- vexes, rectangulaire, un peu plus large derriére que devant. Yeux un peu en avant du tiers antérieur. Le scape dépasse 4 peine le tiers postérieur. Articles du funicule moins épais que chez l’ou pin eae soi Shiv at an he ao, 54 : ; ; vriere. Thorax plus étroit que la téte, un peu comprime, assez régulérement convexe de profil, du cou au pédicule. Celui-ci avec une écaille cunéiforme trés inclinée en avant et tres arrondie et épaisse au sommet, verticalement tronquée devant, en talus obli- que derriére, avec un loke comprimé et arrondi dessous. Abdomen allongé. Ponctuation plus forte que chez l’ouvriére; pilosité un peu plus abondante. Couleur de l’ouvriére, mais le thorax plus fonce, les pattes plus roussatres, les mandibules plus foncées, les joues et le bord des segments abdominaux aucontraire jaunatres. Ailes brunes, pubescentes. Rio Javary, Brésil, dans Vinflorescence d’une Melastomacée (M. Duckk). Espéce remarquable par la petitesse de l’ouvriere, sa téte déprimée et triangulaire, ses funicules épais, etc., ressemble en petit a la Tachygalice For. Azteca aurita EM. (= lacrymosa FoREL = trigona KM. — 2, nec 9 = aurita var. pilosula Fore.). Golfe de Darien, Costa Rica, Colom- bie, Para, Santarem. De légéres variations dans la forme de la tete (plus ou moins courte ou échancrée, a cotés plus ou moins Convexes) et du mésonotum, etc., ne méritent pas de noms spéciaux. Azteca Theresie FOREL var. mencepS n. var. — §. — L. 2.24 3.5 mill. — Téte de la grande § un peu moins profondément échan- crée derriére, avec les angles occipitaux moins aigus et les coltes moins convexes que chez le type de l’espéce. Cela donne a la tete (aussi déprimée du reste, sauf 4 occiput) un aspect moins ovale et moins incisé. Chez la petite $ (inconnue chez la Theresice typique), la téte est encore moins échancrée et moins rétrécie derriere, plus rétrécie devant, longue de 0.67, large de 0.53 mill., ’incisure dorsale entre le mésonotum et l’épinotum est plus faible que chez la grande © de la variété menceps et du type de l’espéce chez laquelle elle est étroite et profonde. Ecaille a bord supérieur un peu plus obtus que chez le type de l’espéce; face basale de l’épinotum un peu plus con- vexe. Tout le reste, identique; antennes aussi courtes et aussi épais- ses, cuisses aussi dilatées que chez la Theresie typique. Panama (CHRISTOPHERSEN), sur une Triplaris. Cette forme est voisine aussi de brevis FOREL et Hubert For. Azteca Stollin. sp. — &. — L. 2.24 4.2 mill. % major. — Mandibules armées de 7 dents, luisantes, fortement ponctuées, avec des vestiges de stries extrémement fines. Bord ante- rieur de l’épistome presque droit, leégerement concave (fortement chez polymorpha). Téte longue de 1.5 et large de 1.2 mill. (longue 5D de 2 et large de 1.35 chez polymorpha), en trapéze trés allongé, mais distinctement rétrécie en avant, avec les cotés faiblement convexes et le bord postérieur bien moins profondément et plus largement échancré que chez polymorpha. Yeux au second 5° a partir de devant. Le scape atteint le 5° postérieur ou le dépasse méme (plus des 2/3 de leur insertion au bord occipital). Articles 6 a 10 du funicule légé- rement plus épais que longs. Promésonotum robuste, également et assez fortement convexe. Pronotum presque deux fois plus large que long; son cou est court el ses cotés ensuite trés peu fuyants, formant presque des épaules ou angles trés arrondis (fuyants chez fasccata et assez fuyants chez polymorpha). Epinotum assez bas, bien plus large que chez polymorpha; face basale carrée, bien plus longue que la déclive. Echancrure thoracique peu profonde. Ecaille en coin incliné, a bord supérieur subtranchant et & pan antérieur deux fois plus long que le postérieur. Pattes un peu plus courtes et plus épaisses que chez la polymorpha; tout ’insecte plus trapu, mais les cuisses antérieures sont moins dilatées au milieu. Téte subopayue, densément ponctuée et assez densément pubes- cente, comme chez la polymorpha; le reste un peu plus luisant, pu- bescent. Pilosité dressée jaunatre, courte, médiocrement répandue sur tout le corps et sur les .membres, comme chez la poly- morpha. D’un jaune testacé terne avec la téte d’un brun jaunatre et des bandes transversales brunes sur l’abdomen; funicules brunatres, sauf le 1° article; mandibules rousses; devant de la téte d’un jauna- tre plus clair. ® minor. —- Bord antérieur de |’épistome droit. Téte longue de 0.8 et large de 0.6 mill., trapéziforme, élargie derriére et fort rétré- cie devant, médiocrement échancrée derriére, 4 cotés médiocrement convexes. Le scape dépasse le bord occipital d’& peine la moitié de son épaisseur. Articles 3.410 du funicule un peu plus épais que longs. Seulement le bon tiers postérieur de la téle d’un brun jauna- tre. Du reste comme la grande §. Chez la polymorpha la petite 9 est brune et a la téte plus allongée, a cdtés plus convexes, bien moins large derriére (plus rectangulaire). Retaluleu, Guatémala (Prof. O. SroLi). Cette espece est difficile. Parente de polymorpha, mais plus robuste et a téte plus courte, elle Pest aussi @hypophylla ForREL, mais elle est moins trapue, a la téte plus longue, les cuisses moins dilatées, l’écaille plus tranchante au sommet, les funicules plus gréles, l’épinotum plus bas, 4 face déclive plus courte, la couleur bien plus claire et surtout une ponctuation et une pubescence beaucoup plus denses. Elle est aussi trés voisine de fasciata Emery, mais bien plus robuste, avec le pronotum bien plus large et 4 cotés non fuyants, les funicules plus épais, la sculp- ) Bs 56 , ture et la pubescence bien plus fortes, la téte plus large derriére. Elle différe enfin de la Goeldti FoREL par sa téte plus grande et dépri- mée, sa couleur plus claire et ses antennes plus gréles. Peut-étre faudra-t-il plus tard la rattacher comme race & l’une de ces formes. Azteca polymorpha Foret. — 9. — L.6 mill. — Téte large de 0.8 et longue de 1.5 mill,, absolument rectangulaire, faiblement echan- crée derriére, aussi large que le thorax; yeux au quart antérieur. Le scape atteint & peine le tiers postérieur. Thorax comprimé, égale- ment convexe d’avant en d’arriére. Ecaille bien plus élevée que chez Vouvriére, épaisse, 4 bord supérieur obtus. Pronotum concave dans le sens longitudinal. Thorax brunatre, de méme que le milieu du front et du vertex; tibias presque sans poils. Ailes manquent. Du reste comme l’ouvrieére. Je ne sais comment cette 9 s’était égarée lorsque je fis la descrip- tion des $; je lai retrouvée avec deux § 4 la méme épingle et l’éti- quette originale. Je l’ai prise avec les 9 sur le bois coupé d’un bateau du Magdalena (Foren). Elle n’est guére plus grande que la grande §. ; Azteca polymorpha ForREL v. bahiana n. var. — 9. — L. 5.8 a 4.7 mill. — Téte de la grande > longue de 1.9, large de 1.2 mill., absolument rectangulaire, plus profondément et plus largement échancrée derriére,avec les lobes occipitaux moins larges et surtout bien moins convexes 4 leur bord médian que chez le type de Vespéce : le rétrécissement du devant de la téte ne porte que sur le huitiéme antérieur 4 peine. Epistome du reste aussi concave devant, et tout le reste identique. Pilosité des tibias et des scapes encore plus apparente. La petite 9 est d’un brun un peu plus clair, du reste identique. Jacobina, Sertao de Bahia (Prof. GoELpr). Variété peu impor- tante. Azteca longiceps EMERY, r. Sapiin. st. — 9. — L.41.742.8 mill. — Mandibules luisantes, ponctuées, trés faiblement et finement réticu- lées, peu courbées, armées d’environ 7 dents. Bord antérieur de Pépistome légerement concave et bisinué. Téte subdéprimée, lon- gue de 0.9 et large de 0.7 mill. chez la grande, longue de 0.65 et large de 0.47 chez la petite 4, de méme forme chez les deux, rectan- gulaire, legérement élargie en arriére, 4 cotés faiblement convexes, et a bord postérieur a peine concave. Yeux & peine en arriére du tiers antérieur. Le scape dépasse un peu le 5™° postérieur de la téte chez la petite ©, aussi court presque que chez la grande. Article 2 du funicule au moins aussi épais que long ; articles 5 57 4 10 beaucoup plus épais que longs (1 1/2 fois environ, les derniers au moins 2 fois), Thorax robuste et large ; pronotum 1 1/2 fois plus large que long, mais sans épaules; mésonotum grand, arrondi, mais subdéprimé; le promésonotum meédiocrement convexe. Echancrure thoracique faible et étroite; face basale de l’épinotum carrée, subdéprimée, & peine plus longue que la déclive. Pédicule court et épais, 4 peu pres comme chez Stfolli et polymorpha, mais son pan antérieur trés court est plus convexe. Cuisses aussi dilatées que chez Vhypophylla, mais relalivement plus courtes; tibias anté- rieurs dilatés el comprimés aussi. . Luisante, trés finement ponctuée; ponctuation fort espacée. Pubescence assez longue et assez abondante. Pilosité dressée courte, disséminée sur le corps, fort éparse sur les membres, aussi sur les tibias et les scapes. Corps et membres d’un brun roussatre uniforme. Abdomen brun avec le bord des segments jaune sale. QO. — L. 5.245.4 mill. — Téte absolument rectangulaire, dépri- mée, longue de 1.2 et large de 0.6 mill., avec le bord postérieur droit et les angles postérieurs trés arrondis. Yeux au quart anté- rieur. Le scape atteint le 3™° cinquiéme de la téte a partir de devant. Thorax comprimé, long, a peine plus large que la téte, fai- blement convexe d’avant en arriére. Ecaille cunéiforme, plus éle- vée que chez l’ouvriére. D’un brun noir; membres, mandibules et devant de la téte rous- satres. Ailes faiblement, mais trés nettement teinles de brunatre. St Antonio de Ica, Amazonas, Brésil (DUCKE). Plus petite que lVespéce typique, avec l’ouvriére plus claire, a téte plus ovale (cOtés plus convexes). Chez la 2 la téte est plus longue et plus étroite que chez la forme typique, que chez la var. juruensis For. et que chez la race patruelis FOoREL. Cette derniére a la méme couleur, mais la téte beaucoup plus large et la taille bien plus grande (plus grande que chez l’espéce typique). Tapinoma ramulorum EM. r. inrectum FOoREL. — $. — Cette forme que j’ai décrite comme espéce distincte n’est qu’une race plus petite et a téte bien plus étroite (cétés beaucoup moins convexes) que ramulorum Em.. Les scapes sont aussi bien plus longs, dépassant l’occiput de plus d’un tiers de leur longueur, Tapinoma ramulorum EM., r. inrectum, v. cearense n. var.— >. — Identique au type de la race, mais |’épistome est assez forte- ment, nettement et plus étroitement échancré. co. — L.1.5 mill. — Téte en trapéze. Le scape dépasse le bord postérieur du quart de salongueur. Téte et abdomen brun fonceé ; 58 thorax brun clair; membres blanchatres ; ailes un peu teintes de brunatre. Ceara (DiAz DA RocHA) ; Trinidad (URICH). Tapinoma ramulorum Em. var, Saga n. var. — L. 2.2 a 2.4 mill. — D’un jaune terne et sale un peu brunatre sur la téte et sur- tout sur ’abdomen. Assez luisante. Ponctuation moins dense que chez le type de l’espéce. Epistome distinctement, mais peu profon- dément échancré. Face basale de ’épinotum un peu plus ascen- dante, €pinotum un peu plus anguleux que chez le type. Le scape dépasse le bord occipital du quart de sa longueur (2 12 fois son épaisseur), comme chez le type de Costa Rica que j’ai regu d’ EMERY. Cela ne correspond pas tout a fait, il est vrai, a la description d’EmrErRyY, d’aprés laquelle le scape ne dépasserait occiput que d’une fois et demie son épaisseur. Du reste comme le type de mespece: 9. — L. 3.7 a 4 mill. — Ailes un peu teintes de brun. Téte aussi large que le thorax, élargie derricre, 4 cotés fort convexes. Couleur, sculpture, etc., comme chez l’ouvriere. Trinidad (URICH) . Tapinoma Heyert Fore v. Risii n. var. — $. — L. 1.4 mill. — Le scape n’atteint pas le bord postérieur de la téte ; ils’en faut de plus de son épaisseur. Chitine assez luisante ; ponctuation bien plus faible que chez le type de l’espéce. Du reste forme, couleur, etc., identiques, mais beaucoup plus petite. Montevideo (D. Ris), 1 9. Ressemble un peu a 7. antarcticum du Chili. 59 FORMICIDES NEOTROPIQUES PART. VI 5@e SOUS-FAMILLE CAMPONOTINZ Foreu par A. Forel. Myrmelachista (Decamera) bambusarum Foret. — 2. — Laran- jeiras, prov. Rio de Janeiro (G6LpI). Cette espéce est bien distincte de nodigera MAYR; son nceud est bien plus épais, etc. Myrmelachista (Decamera) Reclusi FoREL. — 2. — Outre St Anto- nio, j’ai trouvé cette espéce au bord de la mer a Burithaka ‘(pied de la Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie). Myrmelachista (Decamera) Bettine ForEL. — 9. — Le D" Arru. MULLER a retrouvé cette espéce dans la méme localilé que le prof. GoELDI (Corcovado prés Rio de Janeiro). Myrmelachista (Decamera) Millert ForEL. — ¥. — L. 6 mill. — (Longueur d’une aile supérieure 8 mill., chez la 9 10.5 mill.). Mandibules striées et réticulées, armées de 2 dents. Téte en trapéze, élargie derriére, rétrécie devant; les yeux n’occupent guére qu’un quart des cotés. Antennes de 11 articles; le scape atteint le bord postérieur. Thorax plus large que la téte. Ecaille basse, large, épaisse, largement échancrée en haut. Valvules génitales exté- rieures en triangle allongé et prolongé 4 lVextrémité, avec l’extré- mité obtuse. Valvules moyennes avec deux prolongements tron- qués. Valvules intérieures longues, comprimées et sigmoides. Lisse, luisant, fourni d’une pilosité dressée jaundtre fine et courte sur le corps et sur les membres. Pubescence presque nulle, faible et subadjacente sur l’abdomen et les cuisses. Noir; membres bruns; tarses, articulations et funicules roussatres. Ailes teintes de brun roussatre. Santos, Brésil, 5 IX 1891, pris avec la 9 par le D? Arr. MiiLLEr. ~ Myrmelachista (Decamera) Ulei ForeEL r. dubia n. st. — 9. -- L. 2 mill. — Plus petite que le type de Vespéce. Les scapes, plus courts, n’atteignent que le quart postérieur de la téte. Le méso- thorax est un peu plus fortement étranglé en corset. L’épinotum est plus fortement ascendant en arriére (face basale), ce qui rend V’échancrure thoracique bien plus profonde et plus grande. Ecaille un peu plus inclinée, de méme épaisseur. Enfin le thorax est luisant, seulement réticulé et pas strié. MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX, 20-VI 1912. 5 60 Santos, Brésil, 28 IX 4891 (D" Arr. MuLLER). Done cette > n’a pas été prise avec les 9 et (de la M. Miller dont louvriére reste a découvrir. Myrmelachista (Decamera)Dalmasi n. sp. — §. — L. 1.7 mill. — Mandibules lisses. Téte rectangulaire, distinctement plus longue que large, 4 cdtés faiblement convexes et 4 bord postérieur légerement concave au milieu. Yeux plats, médiocres, un peu en avant du milieu. Scape court, ne dépasse guére le quart postérieur; massue épaisse; articles 2 4 6 du funicule transversaux. Pas d’ocelles. Promésonotum trés convexe; face basale de l’épinotum convexe aussi, plus longue que large. L’échancrure thoracique est trés profonde et le mésothorax fort étranglé. Face déclive de l’épi- notum oblique. Pédicule surmonté d’un noeud extrémement épais, au moins aussi long (€épais) que large vers sa base, et seulement un peu plus large que long 4 son sommet arrondi, distinctement, mais faiblement incliné en avant. Lisse et luisante; seulement le fond de l’échancrure thoracique (métanotum) réticulé. Pubescence presque nulle. Pilosité dressee, jaune pale, trés éparse sur le corps et sur les membres, oblique sur ces derniers. D’un jaunatre terne. Téte et milieu des cuisses d’un brun jau- natre ou d’un jaune brunatre. Abdomen noir. Chemin de St Antonio, Colombie (ForEL), 1 9. — Cette espéce minuscule se distingue de bambusarum et nodifera par les deux moitiés bien plus convexes et l’échancrure bien plus profonde du thorax. Le noeud est.aussi beaucoup plus épais. Myrmelachista (Decamera) arborea FoREL (bambusarum var. arbo- rea FOREL). — 9. — Tant que la 9 de la M. bambusarum n’aura pas été trouvée avec l’ouvriére, il faut mieux considérer (jusqu’a nouvel ordre) la forme 2 que j’ai nommée arborea comme espéce distincte. Myrmelachista (Decamera) arborea var. nasuta n. var. — 9. — L. 4.3 mill. — Mandibules striées, avec 5 dents distinctes (& peu pres lisses, avec 4 dents chez le type). La dent médiane du bord antérieur de l’épistome est plus forte, plus longue et trés distincte, un peu plus longue que large & sa base. Noeud (écaille) légére- ment moins horizontal et legérement moins aplati. Méme couleur noire brunatre, mais les membres et les mandibules d’un roux plus brunatre (moins jaunatre). Province Rio de Janeiro (prof. GOELD!). Rhizomyrma Goeldii Foret. — Dans ma description de cette espéce, j’ai dit qu’elle avait 3 4 4 dents aux mandibules. En réalite, 64 elle a 5 longues dents pointues et, en arriére du bord terminal, un trés petit denticule peu distinct, mais constant. Elle est remar- quable par sa téte en rectangle transversal, plus large que longue. Les tarses sont un peu épaissis. Rhizomyrma Goeldit FOoREL var. COlumbica n. var. — $. — L. 2.2 mill. — Mandibules tridentées. Ne differe du type de l’espéce que par ses funicules bien plus épais dont les articles 2 a 9 sont au moins deux fois plus épais que longs (au plus 1 1/4 fois plus épais que longs chez Géldii typique). Les tarses sont plutot moins épaissis que chez la Gold typique. Rhizomyrma Goeldit Fore. var. tridentata n. var.— 9.— L. 3.5 4 3.5 mill. — Mandibules armées de trois longues dents pointues, sans trace de denticule a leur bord interne. Téte en rectangle trans- versal, large de 0.7 et longue de 0.57 mill., & bord postérieur droit. Yeux assez petits, au tiers antérieur. Le scape dépasse le bord postérieur de 2 fois son épaisseur. Articles du funicule 4 peine plus épais que longs. Thorax de méme épaisseur que la téte. Epinotum médiocrement convexe et sans limite entre ses deux faces. Moins luisante et surtout bien plus densément pubescente et ponctuée que la Goelda typique ¢. D’un jaune légérement roussatre. Ailes enfu- mées de noiratre. Du reste comme louvriere de Goeldii typique. L’absence totale de la 4° dent rudimentaire des mandibules et, d’un autre coté, la parentée évidente avec la Goldi 9 m’engage a faire provisoirement de cette 9 une variété de Géldii. Mais il faudra trouver les 2 avec les 9 pour juger la question d’une facon défini- tive. oO: — L. 2.5 4 2.6 mill. — Mandibules tridentées. Téte carrée, 4 peine plus large que longue. Le scape la dépasse d’un quart de sa longueur. Antennes de 12 articles; les articles moyens du funicule légerement plus épais que longs. Thorax plus large que la téte. Valvules génitales extérieures trés grandes, trés longues, terminées par une longue pointe plate, recourbée en haut et croisant celle de Vautre cdté. L’un des prolongements des valvules moyennes forte- ment et verticalement recourbé en haut en €pine et dépassant beau- coup le bord des valvules extérieures. Plus luisant que la 9, du reste comme elle. Brun foncé; thorax et membres brun clair. Ailes teintes de brun noiratre. Panama (CHRISTOPHERSEN), en vol nuptial. Brachymyrmex patagonicus Mayr. — %. — Santos, Brésil (D* Ris); Proy. Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GoELDr); Buenos-Ayres, Argentine Nord (D' A. MiLLerR); Zig Zag, Venezuela (FOREL); Huasan, Argentine, 1,300 métres (D' BrucH). Ces derniers exemplaires trés 62 foncés, presque noirs. Cette espece se distingue de Heeri, For. outre la couleur, la sculpture et la pubescence, par le profil thora- cique sans trace d’échancrure et par les 3 ocelles du vertex. Brachymyrmex Cordemoyi FOREL. — Mahé, Seychelles (Scorr) ; Guadeloupe, Barbade, Zig Zag en Venezuela, Bonda en Colombie (ForEL); Prov. Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GorLp1); Baturité, Céara, Bahia, Brésil (D" Ris). M. Emery a fait une espéce de cette forme plus robuste que le patagonicus, du reste toute proche parente. Brachymyrmex Heeri FOREL. — 3, Q. — Cafias Indas, Costa-Rica (PirrierR); Bahia (D* Ris). Echancrure thoracique distincte. Pas d’ocelles. Téte plus échancrée derriére que chez patagonicus. Brachymyrmex Heeri r. obscurior FoREL. — §. — Retaluleu, Guatémala (Sront); St Antonio, Colombie (FoREL). C’est une forme difficile, qui fait plus ou moins transition du patagonicus au Heeri. Le thorax est échancré, mais il y a souvent des ocelles plus ou moins rudimentaires. Brachymyrmecx Heeri var. aphidicola ForEL. — §, 9. — Blume- nau, Prov. Santa Catharina, Brésil (D' MOELLER) Variété avec les funicules de couleur claire (plus foncés que le reste chez le type), mais cela ne mérite pas de nom spécial. Une ¢ un peu physogastre de 2.3 mill. ades ocelles visibles, du reste comme les autres. ©. — L. 3.7 mill. — Ailes longues de 5.5 mill. (une aile supé- rieure), 4 nervures assez pales. Du reste comme le Heer? typique. Blumenau, Prov. Santa Catharina, Brésil (Prof. D' MOELLER). Brachymyrmex longicornis FoREL. — 9, 2. — Colonia Alpina, Proy. Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GorELpI). Cette espéce n’a pas d’ocelles, de méme que sa race ¢mmunis FOREL. Brachymyrmex minutus FoREL. — 2. — Narancho, Colombie, Pied de la Sierra Nevada de Santa Marta, Fort de France, Marti- nique (FOREL); Trinidad (URIcH). Brachymyrmec levis EM. — 9, 9. — Valparaiso (HOFFMANN). La QO a4.5 44.7 mill. de long et de trés longues ailes. Longueur d’une aile supérieure 6.3 4 6.6 mill., avec les nervures d’un brun jaunatre pale. Brachymyrmecx coactus MAYR. — $. — Botucatu, Prov. Sao Paulo (Prof. GOELDI). Brachymyrmex admotus Mayr r. niger n.st. — 9. —L. 2.24 63 2.7 mill. — Mandibules striées, armées de cing dents (1). La suture promésonotale est profondément imprimée, constituant un léger mais distinct étranglement du profil dorsal du thorax, ce qui fait ressortir le mésonotum, qui est transversal, en bosse spéciale. Stigmates comme chez le type de ’espece. Echancrure thoracique un peu plus forte; écaille aussi mince et inclinée. Thorax assez fortement réticulé et presque subopaque; le reste luisant et faible- ment chagriné, comme chez le type. Yeux en arriére du milieu et téte rectangulaire comme chez le type. Ocelles trés petits et peu distincts. D’un noir a peine brunatre; téle, pattes et scapes bruns; mandibules, funicules, tarses et articulations d’un roux brunatre. Du reste la pubescence, la pilosité et tout le reste comme chez Pespeéce typique. Céara, Brésil (M. DiAz DA RocHaA). Plus grande que Vadmotus typique, cette forme est aberrante a bien des égards.. Brachymyrmex incisus n. sp. — 9. — L. 242.7 mill. — Mandibules luisantes, presque lisses, ponctuées, avec cing dents. Téte rectangulaire ou légérement trapéziforme, 4 cotés trés faible- ment convexes (moins que chez admotus et beaucoup moins que chez coactus), un peu plus longue que large, distinctement rétrécie devant, a bord postérieur a peu pres droit. Les yeux relativement plats sont & peine en arriere du milieu. Trois ocelles distincts. Le scape dépasse le bord postérieur d’un fort tiers de sa longueur; les articles médians du funicule au moins 14 1/2 fois plus longs qu’épais. Pronotum trés large, presque subépaulé, formant avec le mésono- tum une seule convexité. Echancrure mésoépinotale tres profonde, plutot étroite; les deux stigmates métanotaux distants de quatre fois leur diamétre (de deux fois chez admotus). L’échancrure est a la fois plus profonde et plus étroite, plus abrupte que chez coactus. Face basale de l’épinotum convexe, longue comme la moitié de la face déclive qui est oblique. Ecaille beaucoup plus épaisse que chez admotus, comme chez coactus, mais un peu plus haute et plus acuminée, encore plus fortement convexe derriére et concave devant. L’abdomen avancé devant a une loge profonde pour l’écaille. Luisant, faiblement chagriné; thorax plus fortement réticulé, mais fort luisant aussi. Pubescence presque nulle, sauf sur les membres. Pilosité dressée assez épaisse, d’un roux brunatre, assez répandue, quoique espacée, sur le corps, nulle sur les membres. D’un brun un peu roussatre; abdomen dun brun noir; mandi- bules et moitié apicale des tarses jaunatres; antennes et articula- tions d’un brun jaunatre. (1) Chez Br. patagonicus, etc., il y a aussi cing dents, seulement la cin- quieme dent est souvent fort petite et Mayr ne l’a pas vue ou pas comptée. 64 co. — L. apeine 2 mill. — Mandibules lisses, unidentées. Téte plate, aussi large que longue, plus étroite que le thorax. Antennes de dix articles; les scapes dépassent fortement le bord postérieur. D’un braun plutot clair avec les membres et les mandibules d’un jaune brunatre. Ailes faiblement teintées de brundatre, avec les nervures et la tache pales. Longueur d’une aile supérieure 3.3 mill. Du reste comme l|’ouvriere. Narancho, forét au pied de la Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie, Rio Frio, méme région (FoREL); Bahia, Brésil (D" Arr. MULLER 1 $). Les exemplaires de Rio Frio ont ’échancrure thora- cique un peu moins profonde. Je considere ceux de Narancho comme typiques; le °~ est de Narancho oti j’ai trouvé le nid. Bien distinct de coactus par la forme de la téte et de l’échancrure. II differe d’admotus par Véchancrure, les stigmates, l’écaille épaisse, ° les mandibules lisses, etc. Brachymyrmex Bruchi n. sp. — 9. — L. 1.94 2.5 mill. — Mandibules lisses, luisantes, ponctuées, armées de 5 dents, dont la postérieure est située en arriére des autres, en partie sur le bord interne. Téte rectangulaire, assez distinctement rétrécie devant, légerement plus longue que large, a cotés faiblement convexes et a bord postérieur largement et faiblement concave. Le scape dépasse le bord postérieur d’un peu plus du quart de sa longueur. Articles 447 du funicule deux fois plus longs qu’épais. Les yeux relative- ment plats sont situés un peu en arriére du milieu des cotés. Trois ocelles rudimentaires (souvent seulement une fossette a leur place). Dos du thorax tres court, large, fortement et également convexe en tout sens (bien plus convexe que chez patagonicus), sans échan- crure. Les deux stigmates métanotaux trés éloignés lun de l’autre (de plus de six fois leur diamétre). Le mésonotum forme le sommet de la convexité du profil qui s’abaisse en avant et en arriére d’une fagon fort égale, avec une incision 4 chaque suture. L’épinotum n’a pas de face basale visible; il ne constitue qu’une surface deéclive (face basale bien marquée chez le patagonicus). Kcaille tres inclinée, fort mince, tranchante et acuminée au sommet; une loge pour elle sur le devant de l’abdomen. ; Trés luisant; téte lisse avec une ponctuation piligere espacee ; thorax et abdomen trés faiblement chagrinés. Pilosité dressée séti- forme courte, roussdtre, extrémement éparse sur la téle et le thorax, un peu plus abondante sur l’abdomen, nulle sur les mem- bres. Pubescence espacée et clairsemée sur le corps, abondante sur les membres. D’un noir & peine brunatre; membres bruns; tarses brun clair; mandibules d’un jaune roussatre vif. 65 go. —L. 2a 2.2 mill. — Mandibules unidentées. Téte plus large que longue; le scape dépasse le bord postérieur d’un tiers de sa longueur ; antennes de 10 articles. Scutellum élevé et trés grand. Ailes hyalines. Longueur d’une aile supérieure 3 mill. Entiérement noir et luisant, avec les membres bruns; du reste comme l’ou- vriere. Filo blanco de V’Aconquija, Argentine Nord, & 4,300 métres de hauteur (D" Brucu); Huasan, 1,300 metres; Argentine Nord (D' Brucu). Les exemplaires de Huasan different par leur couleur plus brune, avec les pattes et les scapes roussatres ; ils sont aussi un peu plus pubescents et leur abdomen est plus ponctué que chagrine; la téte est un peu plus rétrécie devant (var. rufipes n. var.). Brachymyrmex Goeldii n.sp. — §. — L. 2.6 mill. — Mandi- bules lisses, luisantes, ponctuées, armées de 5 dents de longueur égale et placées sur la méme ligne du bord terminal. Téte trés large, un peu plus large que longue, mais trés fortement rétrécie devant (le burd antérieur n’est guére plus long que les 2/3 du bord posté- rieur), a cOtés tres convexes. Bord postérieur trés large et large- ment, mais faiblement concave. Situés bien en avant du milieu, les grands yeux ont un diamétre égal a leur distance du bord antérieur de la téte et 4 une forte moitié de leur distance au bord postérieur. Pas d’ocelles distincts. Le scape dépasse le bord postérieur d’envi- ron deux fois son épaisseur. Les articles 5 et 6 du funicule ne sont que trés peu plus longs qu’épais. Thorax conformé comme chez le Br. Bruchi, mais encore plus convexe et plus large. Pronotum presque deux fois plus large que long. Mésonotum plus grand que chez Bruchi, mais bien plus large que long ; stigmates métanotaux aussi distants et épinotum aussi dépourvu de face basale que chez Bruchi. Ecaille cachée en partie sous l’abdomen sur le seul exem- plaire; elle semble un peu plus épaisse que chez Bruchi. Téte lisse, ponctuée; abdomen et thorax faiblement chagrinés. Pubescence plus abondante que chez Bruchi,surtout sur l’abdomen ou elle cache un peu la sculpture. Pilosité dressée tout a fait éparse, tres rare, roussatre, nulle sur les membres. D’un roux jaunatre. Abdomen brun foncé; mandibules jaunatres. Botucatu, Prov. Sao Paulo (Prof. GorLpt). 1 . Espece trés carac- térisée par la forme de la téte. Les funicules épais la distinguent absolument de Bruchi et la forme du thorax des autres espéces. Prenolepis (Nylanderia) vividula NyL. — $. — Serre des Palmiers du jardin botanique de Francfort-sur-le-Main.— Dans les Annales de la Soc. Ent. de Belgique 1906, p. 130, M. Emery a prouvé par l’exa- ; i: x) eae : , a - 66 men des types originaux de NYLANDER que la vraie Prenolepis vivi- dula Nyt. nest pas la forme d’Egyple que j’avais cru l’étre et que Mayr a nommée Jdgerskidldi, mais la petite forme d’origine amé- ricaine qui infeste nos serres chaudes. De ce fait la synonymie a changé. Ma guatemalensis est tout au plus une race de vividula et ma race antillana n’est qu’une variété sans importance de la forme typique. Prenolepis (Nylanderia) vividula Nyu. var. antillana FOREL, — 6, 9. — Ne différe guére de la forme typique que par sa taille un peu plus grande. Elle est aussi légerement moins luisante et plus pubescente. Sa couleur varie du brun foncé au jaunatre testace terne, avec l’'abdomen brunatre. La face basale de l’épinotum est aussi plus ou moins convexe et plus ou moins courte, mais ces caractéres sont si instables que des noms de variétés ne feraient que compliquer inutilement les choses. Martinique, Barbade (forme foncée), Sainte-Lucie (FOREL). Prenolepis (Nylanderia) vividula Ny. r. guatemalensis FoREL, var. itinerans ForEL. — %. — Ceara (DiAs DA Rocwa); Trinidad (Uricu). Les exemplaires de Ceara sont un peu plus foncés que le type importé du Brésil aux serres de Hamburg, mais les exem- plaires de Trinidad sont typiques. Prenolepis (Nylanderia) Steinheili ForEL. — 9, o. — Canas gudas, Costa Rica (PirrieR). Le 9 a 2.2 mill. et il est identique a celui de la var. menuta. Prenolepis (Nylanderia) Steinheili FOREL v. minuta FOREL. — 9, ©. — Burithaka, Dibulla, St Antonio, etc., Sierra nevada de Santa Marta, Colombie (FoREL). Variété peu importante. Prenolepis (Nylanderia) Johannae n. sp. — §. — L. 2.5 mill. a 2.8 mill. — Téte aussi large que longue, a cotés convexes, distincte- ment plus étroite derriére que devant (rétrécie a partir des yeux) a bord postérieur convexe, Mandibules striées, armées de 6 dents inégales, enticrement cachées sous |’épistome quand eiles sont fermées. Vu de profil, ’épistome forme une courbe gibbeuse en avant, un peu plus convexe que chez les formes voisines; vu de devant, son bord antérieur est tres faiblement et largement échan- cré au milieu. Yeux grands, au milieu des cotés. Les scapes dé- passent le bord postérieur d’une forte moitié de leur longueur. La téte est nettement plus épaisse et plus convexe, surtout en dessous que chez la Steinheili. Thorax conformé comme chez la Steznheil?, avec le méme espace métathoracique enfoncé et surmonte de deux stigmates entre le mésonotum et |’épinotum ;, mais il est plus Meer aer Cy a ee 67 allongé et un peu moins convexe, tant le promésonotum que |’epi- notum. Pattes plus longues que chez la Sfeinheili. Abdomen et membres finement et abondamment ponctués, avec nne pubescence adjacente assez abondante. Le reste lisse et tres luisant. Pilosité dressée raide et épaisse, sétiforme, brune, assez abondante sur le corps, beaucoup plus fine et trés oblique, presque subadjacente sur les membres. D’un roux brunatre, avec les tarses, les mandibules et le tiers apical du funicule plus clairs. Aldomen brun. St Antonio et Burithaca, Sierra nevada de Santa Marta, Colombie (ForEL). Le métanotum enfoncé, formant une large échancrure taillée a pic en escalier, au mésonotum et 4 l’épinotum, rapproche cette espéce tout a fait de la Steznheili, mais la forme de la téte et de Vépistome, ainsi que la pilosité des membres et la couleur l’en dis- tinguent spécifiquement Prenolepis (Nylanderia) Johanne Foret r. dibullana n. st. — g. + L. 2.44 2.7 mill. — Téte 4 peine rétrécie derriére. Yeux en avant du milieu des cotés. Mandibules lisses et 4 bord terminal plus oblique. Epistome plus avancé, sans échancrure appréciable au milieu du bord antérieur. Métanotum un peu moins large et un peu moins profondément enfoncé. Dun jaune roussatre ; devant et milieu de la téte, ainsi que les cotés des bandes transversales et le dessous de |’abdomen enfumés de brun. Du reste identique au type de l’espéce. Dibulla, Colombie (FoREL) Cette forme est embarrassante. Je crois devoir provisoirement en faire une race de la précédente. Prenolepis (Nylanderia) fulua Mayr. — 2, 9’. — Provinces Rio de Janeiro et Sao Paulo, Brésil, dans des racines de vigne (Prof. G6Lp1); il y a de petites © n’ayant pas plus de 2.4 mill. Prenolepis fulua Mayr vy. fumata Foret. — 9. — Blumenau, Proy. Santa Catharina (Prof. Dr MULLER), Prenolepis fulva MAYR r. pubens ForEL. — 2. — Martinique (Prof. BUGNION). Prenolepis (Nylanderia) Cecilie ForEL r. elevata For. — 9%. -- Callanga, Pérou (STAUDINGER). L’épinotum est légérement moins élevé que chez le type de la race, mais plus que chez la Cecilie typique. Du reste identique au type de la race, de Costa Rica. Prenolepis (Nylanderia) Staudingeri n. sp. — °.— L. 3.1 a 3.6 mill. — Mandibules striées, subopaques, armées de 6 dents. Epistome largement et faiblement échancré au milieu de son bord 68 antérieur. Téte rectangulaire, un peu plus longue que large, aussi large devant que derriére, 4 colés peu convexes eta berd postérieur assez droit au milieu. Les grands yeux occupent plus dun quart de la longueur de la téte. Les trés longs scapes dépassent le bord pos- térieur de bien plus de la moitié de leur longueur. Promésonotum assez long, médiocrement convexe; le mésonotum passe sans esca- lier net et en pente tres oblique au metanotum, dont les deux stig- mates proéminent. L’épinotum est fortement bossu; sa bosse proé- mine aussi fortement que chez Cecilie r. elevata, mais elle est éga- lement arrondie (moins forte que chez Emme), tandis que chez Ceeciliv-elevata elle est subanguleusement arrondie. Tout en bas la face déclive devientsubhorizontale. L’écaille fort inclinée est épaisse et obtusément arrondie, nullement tranchante au sommet. L’abdo- men avancé devant parait avoir une loge pour l’écaille. Pattes longues et gréles; longueur d’un tibia postérieur : 4.2 mill. Assez luisante, abondamment et finement ponctuée, avec une pubescence jaunatre espacée, répandue partout; scapes et pattes presque subopaques, finement réticulés. De grosses soies brunes, épaisses et obtuses, tres apparentes, se dressent sur tout le corps et suv les membres; elles sont assez espacées'et bien dressées, plus rares sur le thorax. D’un jaune roussitre assez vif; funicules, pattes et de tres faibles bandes sur les segments abdominaux d’un jaune brunatre ou d’un brunatre jaune. Une @ est plus foncée, d’un roux brunatre et en méme temps un peu plus luisante et moins pubescente. Q. — L. 6.7 mill. — D’un brun foncé, avec les hanches et les tarses d’un jaunatre terne et pale. Mandibules, antennes et articula- tions d’un roux brunatre. Ailes d’un brun foncé. Epinotum tres oblique. Ecaille subtranchante. Du reste comme l’ouvriere. Callanga, Pérou (Recu de M. Sraupincer). Differe de dispar FoREL par ses grands yeux et sa taille gréle, de Lietz? FOREL par son épinotum bossu, sa grande taille, etc., de Si/vestrii Em. par sa taille infiniment plus gréle. Elle rappelle un peu l’Emmce de Hong-kong. Prenolepis (Nylanderia) Goeldii n. sp. — 9. — L..2.7a3 mill. — Mandibules étroites, luisantes, ponctuées, presque lisses, armées de 6 dents. Epistome a bord antérieur presque droit au milieu. Téte ovale-rectangulaire, de presque 1/5 plus longue que large, a cotés trés convexes, & bord postérieur faiblement convexe au milieu, aussi rétrécie derriére que devant. Yeux grands, occupant un peu moins du quart des cétés de la téte (un peu plus du 5™*). Scapes longs, dépassant la téte d’une forte moitié de leur longueur. Thorax conformé exactement comme chez lespeéce precédente ; bosse de l’épinotum a peine moins élevée. Ecaille plus basse et 69 encore plus épaisse et plus arrondie au sommet que chez Staudin- gert. Pattes gréles et longues; longueur d’un tibia posterieur : 1.05 mill. Téte et abdomen lisses, pas ou a peine ponctués, la premiere sans pubescence, le second avec une pubescence fort diluée. Thorax et membres avec une ponctuation fine et espacée, et une pubescence un peu plus abondante. Pilosité setiforme dressée brune, disposée comme chez la Staudingeri. D’un brun foncé; anneaux fémoraux, tarses et hanches posteé- rieures et médianes blanchatres; mandibules et funicules d’un jaune brunatre. Serra Vermella, Prov. Rio de Janeiro (27) et Prov. Espirito Santo (17), Brésil (Prof. Gaip1). Trés voisine de la précédente, cette espeéce s’en distingue par sa couleur toute autre, sa sculpture plus faible, ses yeux plus petits, ses mandibules lisses et la forme de la téte. Camponotus Bruchi n. sp. — 9°. — L. 6.5 a 9.7 mill. — 9% major : Mandibules subopaques, densément striées, abondamment ponctuées, armées d’environ 7 dents (les postérieures parfois indis- tinctes). Téte en trapéze court et arrondi, large de 2.75, longue de 2.5 mill., largement échancrée derriere, a cotés fort convexes. Kpistome trapéziforme, caréné, avec un lobe antérieur tres court et trapéziforme, 4 angles fort obtus. Aire frontale triangulaire, tres grande, a bord peu distinct. Arétes frontales peu divergentes. Le scape dépasse le bord postérieur de plus du tiers de sa longueur. Thorax assez convexe d’avant en arriére. Face basale de l’épinotum presque ! 1/2 fois plus longue que la face déclive et a peine distincte delle, étant elle-méme fort inclinée. Ecaille convexe devant, un peu concave et inclinée en arriére, tranchante a son bord supérieur qui est droit. Tibias cylindriques, avec quelques petits piquants fort obliques a leur bord interne: Densément réticulé-ponctué et subopaque, un peu soyeux; abdomen et écaille tres densément et finement ridés en travers, tout aussi subopaques; pattes chagrinées et plus luisantes. Des points épars fort effacés, surtout visibles sur les joues et ’abdomen, plus piligéres ailleurs. Quelques soies éparses d’un jaune roussatre sur le thorax et Vabdomen, presque nulles sur la téte, nulles sur les joues, les tibias et les scapes qui n’ont qu’une pubescence fort diluée. D’un beau noir; funicules, tibias et tarses d’un brun foncé. $ minor. — Téte longue de 1.4 et large de 1.2 mill., en trapéze, faiblement élargie derriére, & bord postérieur faiblement convexe. Le scape dépasse le bord postérieur de la moitié de sa longueur. 70 Ecaille plane derriére, convexe devant, a bord supérieur peu ou pas tranchant. Tout le reste comme chez la grande §, aussi le lobe de V’épistome, mais pas de points épars sur les joues. La 9 media a la téte en trapeze fort rétréci devant. QO. — L. 42 mill. — Les mandibules ont 7 48 dents. Téte en tra- peze a bord postérieur presque droit Ailes hyalines 4 nervures brunes. Du reste comme la grande §. . o-— L. 7 mill. — Mandibules opaques, tranchantes, réticulées. Epistome caréné, a lobe antérieur arque. Ecaille plus épaisse et plus obtuse. Plus poilu sur le corps que la 9. Du reste méme couleur et sculpture. Filo Blanco, volcan de l’Aconquija, a 4,300 métres de hauteur, et Ollada, 4,000 métres, Argentine Nord (D" BrucH), sous des pierres. Forme du groupe maculatus adaptée au climat alpin. Camponotus melanoticus EM. v. multipilis FOREL. — 9. — Rosario de Santa Fé, Argentine (D’ Brucu), dans la terre. Camponotus melanoticus EM. v. colorata FoREL. — 9. — Panama (CHRISTOPHERSEN). Camponotus abdominalis F. v. atriceps SM. — 9, 9. — Jacobina, Sertos de Bahia et Para (Prof. GOELDI). Camponotus maculatus F. r. simillimus Sm. — 9. — Prov. Rio de Janeiro (GOELDI). Camponotus maculatus F. r. Borelli EM. — 9. — San Pedro, La Plata (BRucH). Camponotus maculatus F. r. bonariensis MAyR. — 9. — Huasan, Argentine Nord (BRucH). Camponotus maculatus F. r. indianus Foret. — @. — Panama (CHRISTOPHERSEN ). Camponotus maculatus r. Jason n. st. —§. — L. 8 a9 mill. — © major : Mandibules assez fortement courbées, médiocrement lui- santes, trés finement ridées striées, avec des points espacés, armées de 6 47 dents. Epistome faiblement caréné, avec un lobe antérieur un peu trapéziforme, mais avec des angles nets. Aire frontale en losange inégal. Arétes frontales sigmoides, médiocrement diver- centes. Téte trapéziforme, large derriére, fort rétrécie devant, aussi large que longue, 4 cOtés médiocrement convexes, fortement échan- crée derriére; ’échancrure est un peu trapéziforme, rappelant celle du C. quadrisectus SM., mais en moins prononcé, avec le fond un peu conyexe. Yeux en arriére du milieu. Le scape dépasse le bord - 71 posterieur d’a peine le quart de sa longueur. Thorax faiblement convexe de profil; face basale de l’épinotum 1 1/3 fois plus longue que la déclive et peu distincte d’elle. Ecaille large, convexe devant, plane derriére, & peu prés tranchante au bord supérieur. Tibias cylindriques, avec une rangée de piquants sur la moitié inférieure de leur face interne. Luisant, faiblement chagriné; les joues réticulées et le thorax sont un peu moins luisants. De grosses fossettes piligéres sur les joues et Pépistome. Pilosité roussdtre trés éparse sur le corps, distincte sur les joues, nulle sur les membres qui n’ont qu’une pubescence trés diluée et tout a fait adjacente; celle ci presque nulle sur le corps. Rouge; abdomen noir avec le bord des segments jaundtre; mandi- bules, antennes, tibias, tarses et bord antérieur de la téte d’un brun rougeatre. % minor. — Téte en trapéze plus étroit, un peu plus longue que large, élargie et faiblement échancrée derriére. Le scape dépasse le bord postérieur de plus d’un tiers de sa longueur. Du reste comme la grande §. Ce n’est probablement pas la 2 minima, mais une § media. Longa, Bolivie (STAUDINGER). Plus petit, plus mat, a téte plus courte que tortuganus EM., qui n’a pas de poils aux joues. Distinct par la forme de l’échancrure occipitale. Camponotus maculatus F. r. Publicola n. st. — § major. — L. 10 411 mill. — Mandibules trés fortement courbées, lisses, ]ui- santes, avec des points épars trés inégaux, armées de 6 4 7 dents. Téte trapéziforme, longue de 3.3, large de 2.8 mill , échancrée der- riére, médiocrement rétrécie devant, a cdtés médiocrement con- vexes. Epistome caréné, a lobe antérieur rectangulaire fort court. Aire frontale beaucoup plus large que longue. Arétes frontales sigmoides, assez peu divergentes. Yeux assez grands, en arriére du milieu. Le scape ne dépasse Je bord postérieur que de 2 fois son épaisseur. Thorax médiocrement convexe sur le profil; maximum de la convexité devant le mésonotum. Une légére (trés faible) échan- crure du profil entre le mésonotum et la face basale de l'épinotum ; celle-ci au moins deux fois plus longue que la face déclive Ecaille haute, biconvexe, épaisse 4 la base, tranchante et subacuminée ou presque acuminée au sommet. Cuisses et tibias un peu comprimés, mais nullement prismatiques, ni cannelés; tibias sans piquants. Subopaque; densément chagriné. De grosses fossettes, en partie | allongées sur les joues et l’épistome; des points épars piligéres, par- fois élevés, sur le thorax et ailleurs. De grosses et longues soies rousses dispersées sur tout le corps, aussi sur les joues, nulles sur les tibias et les scapes, dirigées en avant sur le pronotum et en rp A Se an ee, et ee ee ee A) etek 7 ete fF * ott, whew’ bAL WES Fes ba 72 arriére sur l’abdomen. Pubescence d’un jaune roux, fort distincte, mais fort diluée, un peu soulevée sur les tibias. D’un noir & peine brunatre; mandibules brun foncé; funicules d’un brun roussatre; pattes et pédicule (sauf l’écaille) d’un jaune vif, & peine roussatre (les farses et les tibias sont d’un jaune un peu plus roussitre). \io de Janeiro, Brésil (Prof. GorLp1). Cette race difficile différe de picipes OL. par ses tibias plus clairs, par son thorax plus poilu, son écaille acuminée, ses tibias sans piquants, etc., dimpatibilis FOREL par sa pilosité, son écaille, Vabsence de piquants, la couleur, les arétes frontales, etc. Camponotus maculatus F. r. Zenon n. st. — §. — L. 10412 mill. — % major. Mandibules lisses, luisantes, ponctuées, médiocrement courbées, armées de 6 47 dents (?). Epistome fortement carené, avec un lobe antérieur rectangulaire a angles nets et 4 cotés un peu con- caves. Aire frontale triangulaire, équilatérale; arétes frontales comme chez le précédent. Téte trapéziforme, longue de 3.5, large de 3.2 mill., concave derriére, 4 cOtés peu convexes. Le scape dépasse le bord postérieur du tiers de sa longueur. Thorax comme chez le précédent, mais sans trace d’échancrure. La face basale au moins deux fois plus longue que la face déclive. Ecaille épaisse, peu élevée, plane derriére, obtuse & son bord supérieur. Quelques piquants vers le bas de la face interne des tibias. Ceux ci sont cylin- driques et, de méme que les cuisses, bien moins comprimés que chez le Publicola. ; Téte entre mate et subopaque, réticulée-ponctuée; thorax subopaque, abdomen plutot luisant; tous deux fortement cha- crinés. Pilosité dressée, roussatre, plus courte et bien plus éparse, surtout sur le thorax, que chez le précédent, mais nette sur les joues, nulle sur les membres. Pubescence plus courte et plus éparse que chez Publicola, un peu soulevée sur les tibias. Téte, pronotum, mésonotum, scape et base des mandibules brunatres; le reste d’un roux ferrugineux; moitié apicale des man- dibules d’un roux plus brunatre. Le devant de la téte est presque noir. © minor. — Téte longue de 2.25 mill., large devant de 1.5 mill., au bord postérieur de 0.75 mill., done en trapéze renversé, rétrécie surtout derriére les yeux. Le bord postérieur n’est pas colliforme, ni méme identique au bord articulaire; il est méme un peu échancré. Le scape le dépasse de la moitié de sa longueur. Yeux erands, un peu en arriére du milieu des cdtés. Lobe de lépistome entre arqué et rectangulaire. Ecaille plus épaisse que chez la grande § subacuminée, mais fort obtusément. Tout le reste comme 73 chez la grande 9, mais la téte moins mate et avec peu de fossettes devant. Couleurs plus mélées; le brun moins accentué, en partie roussatre ou jaune roussatre. Pubescence plus longue sur le devant de la téte. — Blumenau, prov. de Santa Catharina, Brésil (prof. MOLLER). Cette race est remarquable par le dimorphisme de l’ouvriére. Elle rappelle un peu Lespesz, Landolt, etc. Camponotus maculatus F. r. Zenon ForeL, v. Criton n. var. — &. — L. 42 mill. — Differe du type de la race par ses mandibules striées (armées de 6 a 7 dents), ses arétes frontales plus diver- gentes et surtout par la face déclive de l’épinotum beaucoup plus élevée, plus longue et plus abrupte, aussi longue que la face basale ; la pilosité dressée est plus jaune, mais répartie de méme et tout le reste est identique, mais le mésonotum est jaune roussatre et ies mandibules sont entiérement brun roussatre ainsi que le devant de Pépistome. Rio Grande do Sul (v. IHERING). C’est avec doute que j’en fais une variété du précédent. Il differe aussi de fuscocinctus Em. et de simillimus SM. v. riograndensis EM. Camponotus maculatus F. r. parvulus EM., var. Naevius n. var. — §.—L. 4 a 5.7 mill. — 9 major. Mandibules tres fortement courbées, lisses, ponctuées, armées de 6 dents. Le lobe rectangu- laire de ’épistome est plus long que chez le type de la race et que chez la var. opica Fork. La téte est plus large derriere que chez le parvulus typique, mais les angles occipitaux sont moins marqués, plus arrondis, que chez la var. opica. Téte longue de 1.6 et large de 1.4 mill., assez distinctement concave derriére. Le scape dépasse le bord postérieur de presque 1/4 de sa longueur. Epinotum a la fois plus haut, plus arrondi et plus comprimé que chez le type et la var. opica, tandis que le pronotum et le mésonotum sont moins convexes sur le profil. Ecaille un peu moins épaisse que chez le type, un peu plus que chez la var. opica. Pattes plus courtes que chez le type et la v. opica; cuisses un peu dilatées; tibias sans piquants. Luisant; sculpture comme chez le parvulus typique; pilo- sité et pubescence de méme. D’un brun sale avec les hanches, les anneaux fémoraux, les tarses et les articulations des membres d’un jaune blanchatre sale. Cuisses et tibias rembrunis au milieu. ° minor. — Téte rectangulaire, plus longue que large, 4 bord postérieur convexe. Le scape dépasse le bord postérieur de prés de la moitié de sa longueur. Lobe de l’épistome arqué. Du reste comme la grande °. Proy. Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GoELD!). 74 Camponotus fumidus Rover. — 8. — Paisans Pass, Texas (WHEELER). M. WHEELER (1901) dit que la var. festimata BUCKLEY est caractérisée par l’absence de poils dressés au scape. Or, c’est précisément la forme typique de Royer qui n’a pas de poils au scape, tandis que la var. pubicorms EM. en a. Les $ de Paisans Pass en ont tres peu. Camponotus pallescens MAYR. — 2. — Forét vierge de la Sierra Vermella, province Rio de Janeiro; proy. Espirito Santo, Brésil (Prof. GOELDI). Camponotus Cillae n. sp. — °. — L. 445.5 mill. — ? major. Mandibules lisses, luisantes, ponctuées et assez fortement cour- bées, armées de 6 dents. EKpistome caréné, avec un lobe bien rectangulaire, assez grand, et fort net. Téte longue de 1.6 et large de 1.4 mill., rectangulaire ovale, trés convexe et a codltés fort convexes, fortement rétrécie devant, a bord postérieur droit. Les yeux trés grands occupent un quart (le 3° a partir de devant) des cotés de la téte; arétes frontales fortement divergentes, aussi éloignées derriére l'une de l’autre que du bord de la téte. Le scape dépasse le bord occipital de plus d’un tiers de sa longueur. Profil du thorax de courbure ordinaire; face déclive de l’épinotum lége- rement plus longue que la face basale; passage des deux faces arrondi. Ecaille assez épaisse, convexe devant, subplane derriere, assez obtuse 4 son bord supérieur. Pattes cylindriques; tibias sans piquants, sauf ceux de l’extrémite. Téte luisante; faiblement et assez grossiérement chagrinée. Quelques grosses fossettes sur le devant et les cétés de la téte. Ponctuation piligére trés fine et effacée. Pilosité dressée jaunatre, éparse sur le corps, nette sur les joues, nulle sur les tibias et les scapes. Pubescence jaune, fort distincte, mais diluée, un peu plus abondante sur l’abdomen et sur les membres ow elle est soulevée. D’un jaune roussatre clair et vif; téte et abdomen noirs. Scapes et mandibules d’un brun roussatre; funicules jaunatres. Parfois la base de ’abdomen est jaunatre. % minor. — Trés semblable 4 la grande 9, mais la téte est rectan- culaire, plus longue que large, un peu élargie a la hauteur des yeux, puis & la fois rétrécie et fortement convexe (ne formant qu’une haute convexité) derriére. Le scape dépasse le bord poste- rieur de la moitié de sa longueur. Lobe de l’épistome subrectangu- laire ou presque rectangulaire. Mandibules armées de 6 dents. Tout le reste aussi comme chez la grande 9. Botucatu, Prov. Sao Paulo, Brésil (Prof. GOELD!). Voisine de pallescens Mayr, cette espéce est bien caraclérisée par sa couleur tranchée, et par sa téte non concave chez la grande 9. 75 Camponotus Nepos n. sp. — $ min. — L. 5.5 mill. — Man- dibules subopaques, faiblement ponctuées, densément et trés finement réticulées, armées de 6 dents. Epistome subcaréné et sublobé. Aire frontale triangulaire; arétes frontales courtes, forte- ment divergentes. Yeux grands, convexes. Téte longue de 1.3, large de 0.9 mill., un peu plus large devant que derriére, hautement convexe d’un ceil 4 l’autre, sans bord postérieur. Le scape dépasse le bord occipital d’une forte moitié de sa longueur. Les yeux occupent plus du quart des cotés de la téte. Dos du thorax trés étroit, 4 profil long et & peine convexe (subhorizontal); la face déclive de l’épinotum, aussi longue que la basale, est fort abrupte et passe 4 la basale par une courbe forte, rapide, en dos de cha- meau (rappelant assez la minor du C. scratius). Ecaille biconvexe, assez épaisse en bas, assez tranchante au sommet. Tibias cylin- driques sans piquants. Palpes longs. Subopaque, densément chagrinée, plutdt réticulée sur le thorax. Dessus du corps presque sans poils dressés (quelques-uns sur |’épis- tome); joues et pattes sans poils dressés. Pubescence trés diluée et entierement adjacente. Couleur fort spéciale : téte et antennes d’un brun enfumé un peu noiratre. Pattes, cOtés du thorax et cotés de l’abdomen d’un brun plus jaunatre, mais terne. Epistome, dos du thorax et dos de |’abdo- men d’un blanchatre sale, 4 peine jaunatre, ainsi que les anneaux fémoraux. Rio de Janeiro (Prof. Gorvpr). Il est un peu hasardé de décrire un Camponotus sur la petite $ seule. Cette forme me parait néan- moins assez particuliére pour que j’ose le risquer. Sa couleur et la forme du thorax sont caractéristiques. Camponotus blandus SmirH. — 9. — Variété noire. Corcovado prés Rio de Janeiro (D" MiiLLeR). Botucatu, Prov. Sao Paulo, Brésil (Prof. GéLp1). Cette espéce offre des variations du noir au rouge sur le thorax et la téte, sans qu’elles aient une valeur de variétés géographiques. Camponotus blandus Sm. r. Rosariensis n. st. — 9.— L.8.5a 12.5 mill. — 9 major. Mandibules bien moins courbées que chez le type de l’espéce, densément striées et réticulées, armées de 6 dents. Téte plus trapéziforme, plus élargie derriére. Profil du thorax beau- coup moins convexe. Ecaille trés basse, trés large, presque recti- ligne ausommet qui est tres épais et obtus. Pattes encore plus comprimées que chez le type de lVespéce. Sculpture, pilosités et piquants comme chez le type. Pubescence dorée plus fine et un peu moins dense. D’un rouge foncé terne avec les pattes et l’abdomen noiratres. Tout le reste comme chez le type de l’espéce. MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX, 20-v1 1912. 6 76 2 minor. — Mémes différences; téte en trapeze, beaucoup plus large derriére que devant. Scape dépassant le bord postérieur de pres de la moitié de sa longueur, comme chez le type. Couleur de la grande 9. Rosario de Santa Fé, Argentine (D’ BRucH). Remarquable par sa grande taille, cette race mérite presque de constituer une espéce par la forme de lécaille, du thorax et de la téte. Elle doit ressem- bler & Vhematocephalus EMERY, mais les scapes sont bien plus courts, l’épistome n’a pas de lobe, la pilosité est plus forte, etc. Camponotus punctatus n. sp. — >. min. — L. 8.6 mill. — Mandibules assez lisses, ponctuées, médiocrement courbées, armées de 6 dents. Epistome 4 peine subcaréné, avec un lobe rectangulaire fortcourt. Aire frontale triangulaire. Arétes frontales assez élevées, divergentes. Téte rectangulaire, longue de 2.1, large de 4.4 mill., légerement plus large devant que derriére, 4 cétés et a bord posté- rieur faiblement convexes. Yeux grands et convexes. Thorax allongé, a cétés arrondis, a profil faiblement convexe. Epinotum relative- ment large (peu comprimé); sa face basale aussi longue que ladéclive et relativement convexe. Ecaille trés épaisse, tres convexe devant, assez plane derriére, 4 sommet épais, mais constituant un bord trans- versal net, abdomen plutét allongé, avec la face antérieure un peu inclinée en arriére. Tibias légerement comprimés, avec quelques piquants vers le bas de leur face interne. Les scapes dépassent le bord occipital d’un tiers environ de leur longueur. Luisant, fortement et densément ponctué, comme certains poné- rines; les points sont trés nets et séparés les uns des autres par des intervalles lisses. Abdomen finement ponctué et faiblement cha- griné entre les points. Pattes et écaille derriére faiblement chagri- nées ; scapes ponctués. Tout hérissé d’une pilosité jaunatre, un peu dorée, assez longue, fort abondante sur les tibias et les scapes. La pubescence ‘adjacente est longue, assez grossiére, un peu dorée, surtout abondante sur la téte et abdomen ou elle forme un duvet, sans cacher la sculpture, éparse sur les membres. Noir; pattes, antennes, mandibules et devant de la téte d’un roux un peu jaunatre. Brésil. Recu dans le temps de feu mon ami G. Mayr sous le nom de femoratus F. qui est une toute autre espéce. Cette forme est unique par sa sculpture. Camponotus alacer n. sp. — §. —- L. 6.8 4 9.5 mill. — Trés voisin de Lutzi ForEL. — 9 major : Mandibules assez épaisses, fort courbées, luisantes, trés finement et faiblement réticulées, armées d’environ 6 dents. Téte longue de 2.85 mill., large de 2.25, trapézi- 17 forme, 4 cotés peu fort convexes, élargie et faiblement échancrée derriére. Epistome échancré d’une idée (trés largement) devant, caréné, avec un lobe rectangulaire 4 cétés excavés. Aire frontale grande, triangulaire. Arétes frontales longues, sigmoides, fort divergentes. Le scape dépasse le bord postérieur de 2 fois son épaisseur. Thorax étroit, mais plus large relativement a la téte que chez Lutzi (pronotum aussi long que large; plus large que long chez Lutzi), faiblement convexe de profil, avec les sutures forte- ment imprimées, échancrant un peu tes cétés. Face basale de |’épi- notum aussi longue que la déclive. Ecaille trés épaisse, convexe devant, plane derriére, obtuse au sommet. Tibias subcylindriques, avec une rangée de piquants 4 leur face interne. Téte mate, réticulée-ponctuée; thorax et abdomen subopaques, densémentchagrinés; membres luisants, plus faiblement chagrinés. Ponctuation superposée, piligére, espacée, un peu effacée, mais répandue partout. Pilosité dressée d’un jaune pale, tres abondante sur le corps, assez grossiére, longue, un peu oblique, plus courte, plus rare et plus oblique sur les scapes, subadjacente et devenant pubescence sur les tibias qui n’ont pas de poils dressés. Une longue et abondante pubescence grossiére, jaune pale, un peu dorée, faisant sur abdomen une toison qui cache en bonne partie la sculpture; sur le reste du corps elle est plus courte, diluée et passe 4 la pilosité dressée. Noir; pattes d’un jaune un peu roussatre; tarses, funicules, man- dibules, épistome, joues et cotés de la téte plus ou moins roussatres. % minor. — Téte rectangulaire, longue de 1.75 large devant de 1.3 mill., un peu rétrécie d’avant en arriére, 4 cétés & peine con- vexes et a bord postérieur distinct et droit (rétrécie et a cdtés con- vexes derriére les yeux, sans bord postérieur, chez C. Lutz). Lobe de l’épistome subtrapéziforme, non excavé de coté. Le scape dépasse occiput de presque la moitié de sa longueur. Face basale de |’épi- notum bien plus longue que la déclive. Pelisse de pubescence un peu moins dense que chez la grande 9. Antennes brunes; épistome et joues plus jaunatres. Tout le reste comme chez la grande 9. Rio de Janeiro (Prof. GorLpr). Peut-étre simple race de Lutzz; mais la téte de la petite 9 a une autre forme, la stature est plus allongée, et la pelisse de pubescence lui donne un autre aspect. Camponotus rapax F. — $. min. — Arriramba, Rio Trombetas, Amazonas (DuCKE). Je ne crois pas faire erreur en déterminant ainsi un Camponotus de 8 & 10 mill., noir, mat, avec l’abdomen d’un roux vif, l’épistome caréné et lobé, la téte longue de 2.0, large de 1.6 mill., plus large devant que derriére, & cotés presque droits et a bord postérieur assez net, le scape dépassant de ses 3/5 l’occiput, 78 Pécaille épaisse, une pilosité et une pubescence longues, jaune pale, la derniere abondante, mais espacée, enfin les tibias sans piquants, mais & poils obliques et courts et les scapes seulement pubescents. Camponotus crassus Mayr. — §, 2. — Rio de Janeiro, Campos, Corcovado, Palmeiras, prov. Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GOELD!). Camponotus crassus MAYR, r. brasiliensis MAYR. — 9. — Bahia. Jacobina, Sertos de Bahia, Caravellas, prov. Bahia, Ile Marajo pres Para, Botucatu, prov. Sao Paulo, Brésil (Prof. GoELpt) ; Baturité Ceara, Brésil. Cette race, mate et plus bordée, est souvent plus grande que le crassus typique. Camponotus crassus MAYR, r. brasiliensis MAyR, var. Clivia n. var. — $. — L.5a7.6 mill. — Noir; pattes, antennes, mandi- bules, joues et moitié antérieure de l’épistome rouges. Pronotum trois fois plus large que Jong. Mésonotum trés grand assez carré, plus long que la face basale de l’épinotum et bien plus long que le mésonotum. Ecaille moins épaisse que chez le type. Face basale de ’épinotum exactement carrée et subbordée. Ecaille assez acumi- née. Alto da Serra, Novo Friburgo, Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GOELDI) ; Sao Paulo, Brésil (v. IHERING). Ressemble a la race Vezenyi FoREL du crassus qui tient autant du brasiliensis, mais le mésonotum est arrondi en disque chez Vezeny? et la face basale de l’épinotum est bien plus étroite. Puis la face déclive n’est pas concave et moins distincte de la basale que chez Vezenyi ; puis le pronotum est moins subanguleux. Trés voisin aussi de C. Scipio FOREL, mais ce dernier est plus petit et a ’épinotum bien plus cubique. Camponotus crassus MAYR, r. Vezenyi FOREL. — 9. — Blume- nau, prov. Santa Catharina, Brésil (Prof. MOLLER). Camponotus canescens MAyr. — §. — Corcovado pres Rie de Janeiro (GéLp1); Blumenau, prov. Santa Catharina, Brésil (Prof. MOLLER). Camponotus excisus Mayr. — 2, 9. — Palmeiras, prov. Rio de Janeiro (Prof. Go6.Lp1); Santos, Brésil (D" Ris et D’ A. MULLER) ; Corcovado prés Rio (D’ MiLLER) ; Panama (CHRISTOPHERSEN). Camponotus Iheringt FoREL. — &. — Botucatu, prov. Sao Paulo, Brésil (Prof. GOELDI!). Camponotus rectangularis kM. — $. — Para (Prof. GOELDI!). ae [Ame mane WEN tar " 79 Camponotus latangulus RoGerR. — 9. — Para (Prof. GOELDI), Camponotus tripartitus Mayr. —- 9. — Palmeiras, prov. Rio de Janeiro et Botucatu, prov. Sao Paulo, Brésil (Prof. GOELDI). Camponotus Hedwige n. sp. — §. — L. 4.2 4 6 mill. — Tres voisin du C. tripartitus Mayr, dont il differe comme suit: Les arétes frontales, un peu moins divergentes, sont de forme ordinaire et ne forment pas d’angle ou de lobe élevé, apres lequel elles s’abaissent subitement pour revenir en arriére, comme chez le tripartitus ; elles sont simplement, faiblement sigmoides et n’ont pas de portion élevée. La téte de la grande 9 est droite et non con- cave 4 son bord postérieur. Thorax plus convexe de profil ; suture mésoépinotale moins profondément enfoncée ; face déclive de l’épinotum simplement verticale et non excavée comme chez le tripartitus. Pronotum et mésonotum un peu plus larges; face basale de l’épinotum plus large que longue. Téte moins comprimée et moins subbordée latéralement derriére les yeux. Un peu plus mat. Pilosité dressée jaundtre, sensiblement plus abondante que chez le tripartitus. Tout le reste, aussi la couleur, comme chez le tripartitus Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GoELpDI). N’étaient les arétes fron- tales, je considérerais cette forme comme simple variété ou race du tripartitus ; mais celles-ci sont si caractéristiques chez cette derniere espéce, que je crois devoir faire de |’Hedwige, provisoire- ment du moins, une espéce différente (dédié & M"* Hepwia NAE- GELI qui récolta dans le temps des fourmis & Rio de Janeiro pour moi avec son pére). Componotus bidens MAyYR, r. repressus n. st. — 2 min. — L. 3.2 a 3.4 mill. — Thorax, en particulier le pronotum et le méso- notum plus étroits que chez le vrai bidens de Colombie. Les dents de l’épinotum bien plus courtes, assez obtuses, en triangle un peu plus large que long. Abdomen subopaque, tres finement et tres densément strié et non ponctué-réticulé de points étirés en travers comme |’indique Mayr trés justement chez le type. Ecaille moins large et plus épaisse que chez le type. Du reste identique. Para (Prof. GoELpI); Bahia (D' Ris); une © de chaque !ocalité. Camponotus mus RoGER. — 9. — Ollada, 4,000 métres de hau- teur, Argentine Nord (D’ BrucH) ; Montevideo (Dt A. MiiLurr). Camponotus adpressisetosus FOREL. — $. — Hamana, proy. Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GoELDI). Trouvé jusqu’ici 4 Bahia. Camponotus Brettesi FOREL, v. Canalis n. var. -— 2? min. — L. 5.846 mill. — Téte distinctement plus longue que large, lon- 80 - gue de 1.75, large de 1.55 mill. (longue et large de 1.6 mill. chez la forme typique), méme chez la ? minima. La face basale de ’épinotum est aussi plus courte que la face déclive (de méme lon- sueur chez le type). Du reste identique au type de l’espéce, mais plus grand). Panama (CHRISTOPHERSEN). Camponotus Caracalla n. sp. — ? min. — L. 4.2 45 mill.— Mandibules luisantes, lisses, ponctuées, trés faiblement réticulées vers la base, armées de 6 dents. Téte subrectangulaire un peu élargie derricre, longue de 0.9, large de 0.8 mill., a cOtés pres- que droits et a bord postérieur assez convexe. Epistome trés convexe, subcaréné, avec un faible lobe arqué. Aire frontale triangulaire. Arétes frontales fort divergentes. Sutures du thorax fortement enfoncées, formant des échancrures latérales. Promé- sonolum faiblement convexe; pronotum assez déprimeé et sub- bordé ; épinotum bossu, en bosse allongée, plus élevé que le mésonotum, formant avec lui une faible échancrure du_ profil. Sa face basale convexe et arrondie en tout sens, est un peu plus longue que la face déclive, 4 laquelle elle passe par une courbe. Ecaille basse et trés épaisse, & peine plus haute que longue, plane derriére, convexe devant, avec une face supérieure convexe et fort inclinée en avant. Abdomen peu élevé et un peu oblique devant. Tibias cylindriques, sans piquants dislincts des poils obliques. Les scapes dépassent l’occiput d’un peu moins de la moitié de leur longueur. Densément réticulé-ponctué, en partie chagriné sur l’abdomen ; téte mate; thorax et abdomen subopaques; pattes chagrinées et luisantes. Pilosité dressée courte, fine, jaunatre, assez abondante sur le corps et sur les scapes, oblique sur les tibias. Pubescence tres éparse. Noir; mandibules, antennes et tarses rougeatres ; pattes brunes. Province Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GorELpI). Espeéce bien caractérisée par son épinotum bossu et son écaille. Rappelle un peu le C. levatus FOREL Camponotus Paris n. sp. — § major. — L. 48 mill. — Man- dibules courtes, épaisses, fortement courbées, faiblement réticulées et striées, armées de 546 dents. Epistome biéchancré, sans lobe, assez plat, caréné sur sa portion médiane, trés faiblement élargi en avant (subcarré) a portion latérale trés étroite (néanmoins plus large devant que derriére). Aire frontale trés petite. Arétes frontales grandes, sinueuses, tres divergentes. Téte tres épaisse et tres con- vexe, longue de 1.25 mill,, large de 1.2 mill., presque carrée, fai- é 81 blement rétrécie d’arriére en avant, 4 cotés a peine convexes et a bord postérieur presque droit. Le scape dépasse le bord postérieur de son €paisseur 4 peine; |’avant-dernier article du funicule a peine plus long qu’épais. Thorax assez fortement convexe de profil, dis- tinctement échancré entre le mésonotum et |’épinotum ; pronotum nullement bordé. Suture promésonotale fortement imprimée, le bord du mésonotum dépassant un peu le pronotum. Mésonotum trés large, plus large que long. Face basale de l’épinotum rectangu- laire, subbordée et large, un peu plus longue que large, d’abord ascendante, devant léchancrure, puis subdéprimée, puis passant par une courbe assez lente a la face déclive qui est oblique et un peu plus courte qu’elle. Ecaille assez épaisse, convexe devant, plane derriére, obtuse au sommet. Pattes un peu comprimées; cuisses un peu dilatées ; tibias du reste cylindriques, sans piquants. Subopaque, réticulée-ponctuée ; abdomen, scapes et pattes luisants et chagrinés. Des points épars inégaux un peu partout. Une pilosité dressée assez courte et un peu dorée, répandue partout, aussi sur les scapes et les pattes, fort abondante et trés courte sur les joues et le devant de la téte, plus longue sur l’écaille et ’@pinotum. Noir; pattes, mandibules, devant de la téte, scapes et premier article des funicules roussatres ou d’un roux jaunatre; reste des funicules brun (les scapes plus jaunatres; le devant de la téte plus roux). Botucatu, Prov. Sao Paulo (Prof. GoELD1). 1 9. Espéce trés carac- térisée par son échancrure et son épinotum, du reste voisine du groupe novogranadensis, fastigatus, Naegeliz, etc. et surtout du groupe abscisus, elevatus, caracolla, Camponotus novogranadensis MAYR. — 9. — Corcovado pres Rio de Janeiro (Prof. GoELDI); Blumenau, Prov. Santa Catharina (Prof. MOLLER). Camponotus novogranadensis MAYR. v. modestior FOREL. — §. — Santos, Brésil (Dr Ris); Botucatu, Prov. Sao Paulo, Brésil (Prof. GOELDI). Camponotus fastigatus RoGER. — $. — Santos, Brésil (Dr Ris). Le Camponotus Hermanni EMERY est extrémement voisin du fastigatus, encore plus que du Germanii auquel |’auteur le compare. Camponotus alboannulatus Mayr r. Nessus n. st. — 9. — L.5.3 a 8 mill. — ? major. Comparé au type de l’espéce que je tiens de feu G. MAyRr, plus long et plus étroit; téte rectangulaire, longue de 2 mill. et large de 1.6 mill. (chez le type longue de 1.8 mill. et large de 1.6 mill).,Mandibules armées de 7 dents (de 6 chez le type et non de 5 comme l’indique Mayr par erreur). Téte nettement rectangu- Nees pai 82 laire, pas ou a peine plus large que devant (nettement plus large derriere chez le type), 2 peine échancrée derriére. Epistome un peu plus large au milieu que derriére et devant, nullement subcaréné (un peu subcaréné chez le type), faiblement échancré au milieu du bord antérieur, fortement lobé et subbidenté; sa portion latérale tres étroite. Aire frontale plus large que longue. Le scape dépasse Voceciput de 2 1/2 fois son épaisseur (1/5 de sa longueur). Arétes fron- tales sinueuses, fortement divergentes. Thorax étroit; ses 3 parties subégales et également convexes; face déclive de l’épinotum a1/3 plus courte que la basale. Ecaille épaisse, basse, obtuse au sommet, convexe devant, plane derriére. Du reste comme le type, mais les pattes plus longues. Arétes frontales un peu plus relevées. Téte enticrement mate, fortement réticulée-ponctuée, avec de grosses fossettes allongées en grand nombre sur les joues et |’épis- tome (rondes et moins nombreuses chez le type). Le reste comme chez le type. Pilosité légerement plus abondante ; pubescence comme chez le type. Couleur un peu plus foncée, brune, avec les pattes et les articulations des antennes jaunes et les mandibules roussatres. Anneaux fémoraux, hanches et articulations d’un jaune plus pale, un peu blanchatre. % minor. — Téte longue de 4.5 mill., large de 0.75 mill. (longue de 1.5 mill. et large de 1 mill. chez le type), fortement rétrécie der- riére les yeux jusqu’au bord articulaire, sans bord postérieur (avec un bord postérieur et a peine rétrécie derriére chez le type). Ecaille bien plus épaisse et bien plus basse que chez le type. Yeux situés au milieu des cétés (en arriére du milieu chez le type). Brunatre ; pattes plus claires comme chez la grande $; abdomen plus foncé. Scapes dépassant l’occiput d’un peu plus de leur moitié (d’un peu moins chez le type) Du reste comme le type et pas plus mate, mais le lobe de |’épistome plus avancé et 6 dents aux mandibules. Q. — L. 9410 mill. — Mandibules a 7 dents. Lobe de l’épistome rectangulaire, fort grand, nullement échancré, ni bidenté. Thorax un peu moins large que la téte. Abdomen brun foncé, avec le bord des segments largement jaunatre. Devant de la téte, mandibules et pattes d’un roux jaunatre; le reste brun roussatre (pattes comme chez la grande @). Ailes teintées de jaundtre, avec les nervures et la tache pales. Longueur d’une aile supérieure 10 mill. Du restecomme la grande, mais les fossettes du devant de la téte moins fortes. ov. — L. 7.5 mill. — Téte plus longue que large. Epistome sub- lobé. Thorax plus large que la téte. Ecaille un peu plus longue (épaisse) que haute. Subopaque ; téte assez mate. D’un roux jaunatre, avec l’abdomen, |’épinotum, le scutellum, l’écaille, le vertex et occiput bruns. Ailes comme chez la 9. 83 Colonia Alpina, Prov. Rio de Janeiro et environs de Rio de Janeiro, 2, 9, 2 (Prof. GoELpI). Gare d’Alto da Serra, Prov. Sao Paulo (v. HERING). Une 9 de Sao Paulo est plus lisse et a la téte plus large. L’écaille est beaucoup plus épaisse et plus obtuse que chez Fiebrigt FoREL, qui est trés voisin. Je considére les exemplaires de Rio de Janeiro comme typiques. Une variété de Sao Paulo a l’épis- tome caréné. Ktant donnée la variabilité de l’espéce, j’en fais une simple race; le Fiebrigi devra probablement aussi étre réuni a l’alboannulatus comme race. Camponotus alboamulatus Mayr. — 2. — Prov. Espirito Santo (Prof. GoELp1). Variété plus mate. Camponotus Moelleri n. sp. — 9.— L. 41 mill. — Mandi- bules trés épaisses, trés courtes, armées de 7 48 dents. Elles sont lisses, luisantes, finement ponctuées, ayant en outre des points dis- persés microscopiques. Téte rectangulaire, longue de 2.5 mill. et large de 1.8 mill., & peine élargie d’une idée vers les yeux, a cétés eta bord postérieur droits. Epistome bien plus haut que large, trés faiblement élargi d’arriére en avant, 4 portion latérale presque obsoléte, subcaréné, avancé devant en lobe arrondi, fortement échancré et imprimé au milieu du bord antérieur. Un peu élargi devant et fortement échancré en outre de chaque cété, ce lobe est subimprimé (aplati), tandis que le reste de l’épistome est convexe. Aire frontale triangulaire, peu distincte; arétes frontales longues, divergentes, sinueuses. Le scape dépasse |’occiput de prés d’1/3 de sa longueur. Thorax étroit, de la largeur de la téte; le pronotum dépasse fortement le mésonotum en avant. Face basale de l’épino- tum un peu plus courte que la déclive. Ecaille plutot mince a bord transversal et tranchant. Pattes assez courtes, un peu comprimées, du reste cylindriques. Tibias sans piquants. Luisant, faiblement chagriné, sur le devant de la téte, comme ailleurs. Ponctuation éparse faible partout. Pilosité dressée d’un jaune roussatre, assez grossiére et répandue sur le corps, fine, plus courte et plus abondante sur les tibias et les scapes, nulle sur les joues et le devant de la téte. Pubescence presque nulle. Brune; hanches, cuisses, tibias, pronotum, une partie du méso- notum et 4 taches sur le 2™° et le 3™° segments abdominaux d’un jaune roussatre, un peu orangé. Mandibules, funicules, tarses et devant de la téte d’un roux foncé (tarses postérieurs bruns). Ailes teintées de roussatre, 4 nervures assez piles. o- — L. 5 mill. — Téte un peu plus longue que large; les scapes la dépassent de la moitié de leur longueur. D’un testacé 84 clair; abdomen d’un brun noiratre; écaille, scutellum, front et ver- tex brunatres. Ailes, etc. comme chez la Q. Blumenau, Prov. Santa Catharina, Brésil (Prof. D' MOLLER). Espéce remarquable par ’échancrure de l’épistome, la longue téte, la cou- leur et la pilosité absente aux joues et forte aux pattes. Voisine, du reste, d’Ulei ForeEL, mais celui-ci n’a aux pattes que des poils subadjacents et n’a pas ’épistome échancreé. Camponotus Cressont ANDRE var. purensis n. var. — 9 — L. 6 a 7.5 mill. — Differe du type de Vespéce parce qu’il est entiere ment mat, y compris occiput et ’écaille. Les membres sont aussi enticrement dépourvus de poils dressés. Du reste conforme a la description d’ANDRE. Le scape dépasse le bord occipital de la moitié de son épaisseur chez la grande §. Bona Lugar, Rio Purus, Brésil (Prof. GOELDI) ; dans un fruit de Matisia. Camponotus (Colobopsis ?) Coriolanus n. sp. — 9°. — L. 5.3.46 mill. — $ media Mandibules assez luisantes, ponctuées, faiblement striées, armées de 6 dents. Epistome assez obtusément caréné, sublobé (lobe trés court, un peu trapéziforme arrondi). Aire frontale rhombiforme, transversale. Arétes frontales subparalléles sur leurs 2/3 postérieurs, formant a leur coté externe un scrobe court, étroit et incomplet, coloré en brun, pour la base des scapes. Téte ovale-rectangulaire, longue de 1.7, large de 9.3 mill., au moins aussi large devant que derriére, & cétés fort convexes et a bord postérieur assez convexe. Les grands yeux sont en arriére du milieu. Le scape dépasse le bord postérieur de presque la moitie de sa longueur. Thorax 4 profil convexe; maximum de la convexite au milieu du mésonotum. Face basale de |’épinotum deux fois plus longue que la face déclive. Ecaille biconvexe, tres épaisse, tout a fait obtuse et arrondie au sommet. Pattes cylindriques, sans piquants. Entiérement mat, densément chagriné, y compris les membres. Une pilosité dressée un peu dorée sur tout le corps, aussi sur les joues, nulle sur les membres. Une pubescence jaunatre tres appa- rente, mais espacée, répandue partout, aussi sur les membres. D’un roux jaunatre ferrugineux clair; funicules (sauf le 1° arti- cle), une tache rectangulaire sur le vertex (prolongée aux arétes frontales) et les cétés de ’abdomen bruns; bord postérieur des segments abdominaux jaune brillant; genoux, anneaux fémoraux et base des hanches blanchatres. Souvent la couleur brunatre ou roussie s’étend 4a des bandes transversales incomplétes de l’abdo- men, A des nuages sur le thorax, au derriére de l’écaille ou aux joues. beck SAS os ray it eta”... os Nee Pe ea Ree) eee 2 a it J ve aed ‘ X 85 % minor. — Differe par sa téte plus étroite, ne formant derriére qu’une convexité sans bord postérieur, puis par ses scapes dépas- sant de moitié le bord posterieur. Colonia Alpina et Alto da Serra, Province Rio de Janeiro (Prof. GOELDI). Cette Curieuse espéce ressemble a premiere vue a s’y mé- prendre au C. Juliae EMERY, mais les arétes frontales len éloignent absolument. Son scrobe incomplet, rappelant un peu celui du C. paradoxus MAYR, Vv. Janitor ForeL, me fait supposer qu'il existe un Y a téte tronquee. ‘Camponotus (Colobopsis) Christopherseni n. sp. — 2X. — L. 6.2 mill. — Mandibules extrémement courtes, épaisses, den- sément striées, mates, ponctuées, armées de 6 dents. Téte tronquée net antérieurement jusqu’a l’origine des antennes; son bord anté- rieur entiérement rectiligne. Jusqu’aux arétes frontales, la surface tronquée est obtusément bordée et méme distinctement concave, presque deux fois plus large que longue. L’épistome est plat, en trapeze élargi devant, avec une careéne aigué au milieu. A partir de Porigine des arétes frontales, la portion tronquée ne lest qu’obtu- sément, sans bord, non concave. Aire frontale tres petite. Arétes frontales divergeant énormément, deux fois plus distinctes Pune de l’autre que du bord de la téte. Elles forment pour la base du scape un scrobe étroit, coloré en brun, ressemblant en moins tranché a celui du C. paradoxus Mayr. La téte est comprimée laté- ralement, bordée latéralement en dessous, épaisse, avec la portion non tronquée et convexe bien plus courte que la portion tronquée ; vue de devant, elle est exactement carrée et convexe derriére; les yeux, assez plats, sont au tiers postérieur. Les scapes dépassent le bord postérieur d’un peu plus de leur épaisseur ; ils sont fortement courbes a leur base. Pronotum convexe, bordé lJatéralement et devant d’un bord aigu, formant des épaules ou angles arrondis. Thorax large, 4 profil assez convexe. Mésonotum subbordé, bien plus large que long. Face basale de l’épinotum, large, courte, un peu subbordée, élargie devant, rétrécie derriére ; plus courte que la face déclive, qui est abrupte, subverticale. Ecaille plutot mince, biconvexe, tranchante au sommet. Abdomen tronqué devant. Cuisses dilatees, comprimées; tibias cylindriques, sans piquants. Téte et thorax densément et pas trés finement réticulés, la téte mate, le thorax subopaque. La sculpture du devant de la téte a un aspect comme écailleux. Abdomen d’aspect soyeux, il est extréme- ment finement et densément strié en travers. Ecaille et pattes lui- sants, finement et faiblement chagrinés; scapes densément striés. Ponctuation espacée trés fine. Abdomen, thorax, derriére de la téte et scapes avec des poils dressés, jaunatres, espacés, assez fins, peu ¢ s1Veree a HSS = pment = ee Ss. eas , ie aa So LN ne sli. 86 abondants, et une pubescence jaune, espacée, mais fort distincte. Devant de la téte, mandibules et en particulier le bord de la surface tronquée avec de nombreux poils clavés, jaunes, trés épais, extré- mement courts, en massue, comme ceux de certains Cryptocerus. Noir; pattes brunes. Toute la surface tronquée, jusqu’a l’occiput (done un peu au dela de la portion tronquée), ainsi que le bord postérieur des segments abdominaux jaune testacé. %.—L. 445 mill. — Mandibules luisantes, seulement réticulées, plus longues que chez le 2%, armées de 6 dents. Téte 4 peine obtusé- ment tronquée, en trapéze, élargie derriére, a bord postérieur fai- blement convexe derriére les yeux (qui sont convexes, trés grands et situés trés en arriére, pres des angles postérieurs), comprimée latéralement, bordée des yeux aux angles postérieurs, avec les cétés rectilignes. La téte est longue de 1.1, large (derriére) de 4.05 mill. Le scape dépasse l’occiput de plus de la moitié de sa longueur. Bord antérieur de la téte droit. La téte n’est pas méme ou a peine obtusé- ment tronquée; l’épistome, fort convexe, est caréné et de forme ordinaire; arétes frontales fortement divergentes, mais bien moins distantes que chez le 2%, sans scrobe bien distinct. Pronotum presque plat, 4 bord encore bien plus aigu et plus surplombant que chez le 2%. Ecaille tres mince et tranchante ; forme du reste comme chez le 2%. Vu de dessus, le thorax a l’aspect d’un triangle 4 base antérieure. Sculpture (sauf l’aspect écaillé du devant de la téte), pilosité (sauf les poils clavés du devant de la téte) et pubescence comme chez le Y. Le devant de la téte et les mandibules ont des poils ordinaires et une pubescence assez longue. Entiérement noire, avec les mandibules et les antennes d’un roux jaunatre, les tibias et les tarses roussatres, et le bord des segments abdominaux jaune. QO.— L. 848.5 mill. — Comme le 2%, mais la surface tronquée de la téte west pas concave et n’est que subbordée; elle ne constitue que la moitié de la longueur de la téte; celle-ci est moins comprimeée que chez le 2 et l’ouvriére et les yeux sont moins en arriére que chez cette derniére. La téte est legerement plus longue que large et distinctement plus large derriére que devant. Thorax plutot plus étroit que la téte. Mésonotum subopaque. Ailes teintées de brun, avec les nervures assez piles. La partie jaune de la téte va seulement jus- qu’a Vorigine des antennes, et l’épistome est, en outre, plus ou moins brunatre. Tout le reste, y compris les soies en massue et Vaspect écailleux du devant de la téte, comme chez le 2, mais la sculpture du devant de la téte est plus superficielle (subopaque). Mamei, Panama, nichant dans des épines de Xanthoxylon(CHRISTO- PHERSEN). 87 Cette singuliére espéce ressemble un peu au C. championt Foret (mais elle en differe absolument par son pronotum plat et bordé chez l’ouvriére) et surtout au C. paradoxus Mayr. Je ne crois pas faire erreur en admettant que, comme chez ce dernier dans les bambous jaunes, le Y faisant l’office de portier pour fermer l|’entrée des épines de Xanthoxylon, a pour cette raison et par mimétisme le devant de la téte précisément et seulement jaune, tandis qu’il est noir chez l’ouvriére — tout comme chez le Camponotus (Colobopsis) paradoxus. Chez tous les deux, la 9 qui doit fonder seule une four- 2 miliére, a aussi le devant«le la téte jaune, quoique l’adaptation soit moins compléte que chez le soldat. — Avis aux théoriciens qui se sont mis en téte de nier le mimétisme. Camponotus sexguttatus F. v. bimaculatus SM. — ?. — Copoca- bano, Prov. Rio de Janeiro, Brésil (Prof. GoELD!). SUR LA GLASSIFICATION DES CAMPONOTINA’ A Voccasion de la réunion des zoologistes suisses, en décembre 4911, j'ai exprimé mon opinion sur la classification, c.-a-d. sur la phylogénie des fourmis. Je suis arrivé ala conviction que les Pone- rinae sont la souche directe des autres sous-familles, chacune pour son compte. Les Dorylinae sont dérivés directement des Cerapa- chyni et formes voisines. Ici je suis d’accord avec M. EMERY depuis qu ila cessé de joindre directement les Cerapachyni aux Dorylinae. Les Myrmicinae dérivent aussi directement des Ponerinae par le genre Metapone, les Cylindromyrmex, les Cerapachyni et les Sima. M. EMEry appuye sur ce dernier fait et veut rattacher les Meta- pone aux Myrmicinae. Cela n’a pas d’importance car 4 mon avis le pont est actuellement complet entre les deux sous-familles. Pour les Dolichoderine, le genre Aneuretus EM. et mes études sur Vappareil vénénifique des fourmis donnent la cié de la question. Ce genre constitue le pont direct des Dolichoderince: aux Ponerine, pont que la structure de l’appareil vénénifique avait fait prévoir. Ici encore passage direct, sans affinité, avec les Dorylinew, ni avec les Myrmicine. Restent les Camponotine. Longtemps j’ai cru qu’ils avaient passé par les Dolichoderine pour devenir ce qu’ils sont. Mais plus je vais, moins je le crois. Les Dolichuderine constituent un groupe d’adaptation spéciale par les glandes anales et l’atrophie de la vessie a venin, les Camponotince un groupe d’adaptation spé- ciale, par la transformation de laiguillon en appareil éjaculateur. Il n’y a pas la de transition directe. Mais c’est surtout la découverte du genre Myrmoteras, un vrai fossile vivant, qui vint nous signaler que les Camponotine doivent dériver directement de quelque Ponérine primitif aberrant dans le 88 genre des Odontomachus, des Stigmatomma ou des Mystrium. Sans doute, ici la chaine n’est pas complete et il y a encore un saut entre Vappareil vénénifique du Myrmoteras et celui des Ponerine ; mais on apercoit au moins de quel coté se dessine la phylogénie. Cela dit, la classification des Camponotine exige une revision, car elle est demeurée fort en retard sur les faits. Suivant la terminologie de M. EMERY, je crois devoir diviser les Camponotine en trois sections : Premiere section. — Procamponotine n. sect. — Calice du gésier trés raccourci. Les quatre sépales divergent tres fortement et sont fortement chitinisées dés leur base, 4 partir des valvules. Elles sont trés courtes et fortement recourbées a leur extrémite. Mandibules insérées trés prés l’une de l’autre, linéaires, droites, plus longues que la téte. Pas d’arétes frontales. Antennes insérées tres en arriére du bord postérieur de |’épistome, dans une fosselte articulaire isolée. Genre Myrmoteras FOREL. Deuxiéme section — Mesocamponotine n. sect. — Calice du géesier réfléchi. Genres: Notoncus, Melophorus, Khopalomyrmeax, Brachymyrmex, Myrmelachistu, Aphomomyrmex, Rhizomyrma, Plagiolepis, Acantholepis, Acropyga. Troisteme section. — Bucamponotine n. sect. — Calice du gésier droit ou un peu courbé, mais jamais réfléchi. Genres : Geso- myrmex, Dimorphomyrmex, Oecophylla, Myrmecorhynchus, Gigan- tiops, Prenolepis, Pseudolasius, Lasius, Formica, Polyergus, Myr- mecocystus, Cataglyphis, Apisthopsis, Camponotus, Dendromyrmex, Calomyrmex, Echinopla, Polyrhachis. J’ai laissé les sous-genres de cote. D’autre part, les sections peuvent se subdiviser comme suit : Premiere section. — Procamponotine : Premiére tribu (unique), Myrmoteratine mtribu: Seul genre Vite. eed nates sr yrroteras: Deuxiéeme section. -Mesocamponotine: Antennes de 12 articles chez les 9 (13 chez les 5); gésier fort court. Une cellule discoi- dale aux ailes, sauf chez les Melophorus australiens (P. Notoncus et Melophorus). 1° tribu : Melophorini n. trib. Antennes de 11 articles chez les © (sauf chez quelques espéces de Rhizomyrma) et de 12 chez les . Gésier long et étroit (genres Gesomyrmex et Dimorphomyrmex). 1” tribu : Gesomyrmint un. trib. . b) Antennes de 12 articles chez les 9 et de 13 chez les <¥. Gésier a calice un peu (plus ou moins) courbé ou recourbé. Fossette cly- péale distincte de la fossette antennaire. Antennes insérées a coté de l’aire frontale (genre Prenolepis). 2° tribu : Prenolepidit FOREL. Gésier court, acalice droit. Fossette clypéale confondue avec la fossette antennaire. An- tennes insérées a coté de l’aire frontale (Genres Pseudolasius, Lasius, Formica, Polyergus, Myrmecocystus, Cataglyphis). 3° tribu : Formicint FOREL. Gésier long et étroit, a calice assez droit. Fossette clypéale plus ou moins distincte de la fossette antennaire. Les antennes sont insérées un peu en arriére de l’aire fron- tale, mais prés de l’extrémité des arétes frontales (genres Gigantiops, Myrmeco- rhynchus, Oecophylla). 4° tribu : Oecophyllint n. trib. Gésier long, étroit, a calice droit. Fossette clypéale distincte de la fossette antennaire. Antennes insérées au cote des arétes fron tales, loin de l’épistome et de l’aire fron- tale (genres Camponotus, Echinopla, Poly- rhachis Dendromyrmex, Calomyrmexc, Opis- thopsis).- 5° tribu : Camponotint FOREL. Quelques mots sur la division ci-dessus. Les Rhizomyrma méri- tent de constituer un genre. Si disparate que paraisse le genre Melophorus, les seuls sous-genres Lastophanes EMERY et Prolasius FoREL sont licites. Le genre Notoncus EM. a une cellule discoidale, comme Lastophanes. Il est tres proche parent de Melophorus. Par les Profermica (subg.), les Cataglyphis et les Myrmecocystus se re- lient directement aux Formica. Les genres Lasius et Pseudolasius sont par contre nettement distincts des Formica. 90 Derniérement M. WHEELER a déterré une malencontreuse syno- nymie (Polyrhachis = Myrma); ce qui viendrait bouleverser toute la nomenclature. Basé sur la récente décision du Conciliwm biblio- graphicum & ce sujet je me refuse a l’admettre. — A ce propos, ila institué des sous-genres pour aider a la répartition des espéces. Mais hélas! Reste le terrible genre Camponotus qui a atteint sa milliéme forme (espéces, races et variétés comprises)! Ici il faut franchement avouer que tout essai de subdivision se heurte a des phénomenes de pure adaptation et de convergence qui défient toute classification naturelle ou phylogénique. Que faire? Je crois qu’en avouant franchement la chose et en disant nettement que si l'on subdivise, ce n’est que pour aider ceux qui cherchent as’y reconnaitre, on peut risquer des subdivisions artificielles; c’est moins mauvais que le chaos. Partant de ce point de vue, je crois devoir conserver tout d’abord le S. G. Colobopsis MAYR qui repose sur de pures adaptations (fonction de soldat portier) sans affinite réelle. Dans le méme ordre d’idées, j’y ajoute les sous-genres Mayria ForEL, Rhinomyrmex FOREL et Phasmomyrme.c STITZ (Camponotus Buchneri ForREL). Puis, conservant le groupe herculeanus L. avec castaneus, Schaf- feri, concolor, levigatus, etc., comme type du genre, j’institue les sroupes ou sous-genres suivants en insistant encore une fois sur leur caractere a la fois artificiel et relatif, destiné purement a se reconnaitre un peu mieux dans le dédale des espéces deécrites. JVajoute que, cela étant, on est forcé de laisser de coté un grand nombre de formes qui ne peuvent se rattacher a un groupe un peu défini, soit que tous leurs sexes ne soient pas connus, soit qu’elles soient trop mal définies pour pouvoir étre réparties dans un groupe. Enfin je ne puis ici qu’ébaucher les groupes, quitte a y revenir plus en détail plus tard. Emery a déja (1896) divisé les genres Cam- ponolus et Polyrhachis en groupes, mais il a rencontré les mémes difficultés. S. G. GColobopsis Mayr limité aux espéces a téte vraiment tron- quée chez un Y plus ou moins distinct, y compris paradocxus, Christopherseni, vitreus, Gasser, clerodendri, pilosus, etc. S. G. Myrmamblys n. subg. comprenant toutes les formes semi-colobopsis comme reticulatus, bellus, Apostolus, Tonduzi, Ulet, orthocephalus, macrocepholus, improprius, claviscapus, Cresson, alboannulatus, amoris, Novogranadensis, Chazaliei, fastigatus, Nae- gelii, etc. Ce groupe est caractérisé par son épistome haut et étroit, 4 portion latérale étroite ou nulle, ainsi que par sa téte soit obtusé- 91 ment tronquée, soit au moins obtuse devant, 4 mandibules épaisses chez la grande @ et la 9. S. G. Myrmoturba n. subg. Comprend le groupe maculatus F. et formes voisines caractérisées par un épistome caréné et lobé, absence de poils dressés aux pattes et aux scapes, 7 a 8 dents aux mandibules, une % minor 4 téte étroite, mais ayant un brin de bord postérieur, c’est-i-dire le bord articulaire ne faisant pas bord pos- térieur, enfin une écaille comprimée, un thorax entier et comprime derriere et un épistome élargi devant. La téte des grandes ? est élargie et concave derriére, rétrécie devant et la sculpture est plus ou moins chagrinée ou réticulée-ponctuée. On doit ajouter les espéces voisines et attenantes au maculatus proprement dit dans ce groupe, ainsi melanoticus et d’autres. S. G. Myrmogigas n. subg. — Se compose des C. gigas, Cesar, Wellmani, cacicus, Gouldi, Dorycus, agra, longipes, angusti- tollis, egregius etc., grandes espéces chez lesquelles le bord articu- laire seul constitue le bord postérieur de la téte chez la petite @. Du reste tout semblable au précédent. S. G. Myrmothrix n. subg. — Espéces américaines a longues soies dressées, grossiéres. Groupe abdominalis, rufipes, Hannani, Bugnioni, Renggeri etc. Du reste voisin des précédents. S. G. Myrmosericus n. subg. — Groupe rufoglaucus JERDON, avec Eugenice, Petersii etc. Aspect soyeux, en général avec une toison de pubescence. Du reste semblable aux précédents. S. G. Myrmophyma n. subg. — Espéces australiennes a téte renflée au vertex : capito, Fieldellus, sponsorum, Socrates, quadrt- sectus etc. S. G. Myrmotrema n. subg. — Groupe foraminosus et voi- sins : erinaceus, galla etc., caractérisé par la téte foramineuse ou carieuse des grandes % et des 2. Groupe africain et malgache. S. G. Myrmobrachys n. subg. — Groupe senex d’Ameérique, eroupe considérable auquel s’ajoute le groupe wrsus, Radove, nossibeensis etc. de Madagascar. Espéces courtes, trapues, 4 thorax déprimé ou subdéprimé, bordé ou subborde, parfois bidenté, sou- vent trés poilues ou couvertes d’une pelisse de pubescence, le plus souvent mates. 92 S. G. Myrmentoma n. subg. — Thorax échancré. Epinotum cubique. Groupe lateralis, sericeus, Kiesenwetteri, Meinerti, ethicus, putatus, robustus, Chrysurus etc. S. G. Myrmosphincta n. subg. — Thorax échancré. Epino- tum arrondi. Groupe sexguttatus, camelinus, intrepidus, su/fusus, Wiederkehri, wuriventris, scalaris, cinerascens, Reaumuri, Carazzii, emitator, Urichii, constructor, horrens etc. Groupe sans doute peu naturel (peu phylogéaique), mais pratique. S. G. Myrmosaga n. subg. — Epinotum en selle. Groupe Kelleri, quadrimaculatus, Lubbocki, Schoutedent, Froggatti etc. S. G. Myrmotarsus n. subg. — Tarses garnis d’une brosse trés épaisse; tibias comprimés. Groupe mistura, pressipes, nigri- cans, Barbarossa, rufifemur, trritabilis etc. S. G. Myrmepomis n. subg. — Thorax denté au pronotum. Groupe sericeiventris, fulvopilosus, Wasmanni, Elliott etc. S. G. Myrmorhachis n. subg. — Pronotum, épinotum et parfois écaille dentés ou épineux. Groupe polyrhachioides et selene. 5S. G. Myrmogonia n. subg. — Epinotum formant une aréte longitudinale. Groupe laminatus, cristatus et Schmeltzi. 5S. G. Myrmeurynota n. subg. — Pronotum avec un bord lamelleux surplombant : ewrynotus, Saussurei, angulatus, inte- gellus etc (passage au S. G. Myrmobrachys par des formes comme bidens, bispinosus, tripartitus etc.). Je rappelle qu'il ne s’agit que d’une ébauche a compléter, ce que je me réserve de faire plus tard, si cela m’est possible. Je répéte aussi quw’une foule d’espéces demeurent en dehors de ces sous-genres et constituent un reste considérable — néanmoins bien moindre — a débrouiller peu & peu. En attendant, on peut laisser toutes celles qui ne peuvent se rattacher a lun des groupes ci-dessus avec la souche hereuleanus-fallax etc. Quoi qu’on fasse, les limites demeurent et demeureront trés flottantes. Kn terminant ces études, je demande encore une fois pardon & ceux que j'ai fait attendre tant d’années, empéché par mille devoirs professionnels et autres, et je les remercie de tout cceur de leur patience. 93 Revision des Dynastinen-Genus Heterogomphus Burm. (Col.) (Mit 14 Tafeln) von Heinrich Prell, Dresden Vor nunmehr iiber 60 Jahren stellle BURMEISTER fiir eine Reihe amerikanischer bis dahin unter dem allgemeinen Sammelnamen Scarabaeus LATREILLE vereinigter Dynastinen mit meist betricht- licher Sexualdifferenz das Genus /leterogomphus auf. In seinem Handbuche der Entomologie gab er die Beschreibung von 16 in sein Genus gehérigen Arten, deren typische Exemplare teils der Hallenser Universitiitssammlung, teils beruhmten englischen und franzosischen Privatsammlungen angehorten. Seit dem Jahre 1847 hat man sich dann kaum wieder mit dem Genus betfasst, und so kommt es, dass seitdem nur sechs neue Formen daraus beschrieben wurden, von denen sogar nur zwei bei- behalten werden konnten. GUERIN gab die Beschreibung des merk- wordigen Heterogomphus bourciert aus dem Hochlande von Quito. Ihm folgte ReEIcHE, der nachwies, dass BURMEISTER nicht den von DEJEAN so bezeichneten Kifer als Heterogomphus achilles beschrie- ben hatte, sondern eine ganz andere Art; er benannte den echten achilles Des. (der Name wurde nur im Cataloge gegeben, eine Charakteristik aber nicht ver6ffentlicht) neu als Heterogomphus dejeanii, aber seine Beschreibung ist so dirftig, dass sich die Art nicht mit Bestimmtheit wieder erkennen liisst. TASCHENBERG cha- rakterisiert einen Heterogomphus sexdentatus, der zwar eine gute Art ist, aber nicht hierher, sondern zu Podischnus gehort; es ist dieselbe Species, die STERNBERG spater als Podischnus beckeri benannte. Kine weitere Neubeschreibung lieferte BArEs fiir zwerg- hafte Minnchen einer liingst bekannten Arf, die er als Heterogom- phus chevrolat: var. eurytus bezeichnete, ein Name der ebenfalls nicht aufrecht erhalten werden kann. Ausserdem beschrieb BATES noch einen feterogomphus whympert aus dem westlichen Ecuador, der als Subspecies zu Heterogomphus schénhervi gezogen werden muss. Als letzter Autor ist OHAUsS anzufiihren, welcher in jiingster Zeit einen interessanten argentinischen !/eterogomphus unter dem Namen tnarmatus bekannt gab. Damit wire die Zahl der Arten erschopft, die unter dem Genus- namen [eterogomphus veroffentlicht wurden. Ausser ihnen wurden aber auch noch einige weitere Dynastinen, die eigentlich dieser Gattung angehdren, als neue Genera beschrieben. So stellte ~1 MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX, 25 v1I-1912 94 THOMSON fiir einen etwas abweichenden Kifer das Genus Daemono- plus auf, beeinflusst wahrscheinlich auch dadurch, dass seine Art falschlich als afrikanisch bezeichnet war; Daemonoplus mniszechi THoms. lebt aber in Columbien und nicht in Gabun. GEMMINGER und HaroLp brachten auch im Catalogus Coleopterorum die Art bei Heterogomphus unter; erst vor einigen Jahren begriimdete KoLBE das Genus Daemonoplus aufs Neue unter gleichzeitiger Aufstellung von drei neuen Arten ; im Folgenden wird es zum zweiten Male zu Heterogomphus gezogen werden. Ausser Daemonoplus ist mir nur ein weiteres Genus bekannt, dass unter den Begriff Heterogomphus fillt. Es ist dies die Gattung Baryxenus, welches Bares fiir einen weiblichen Dynastinen aus Quito aufstellte; aber wenn er seinen Baryxenus aequatorius zu den Pimelopiden stellt, so scheint mir das nicht berechtigt, denn das Tier ist, wie sich herausstellt, nahe verwand mit dem lingst bekannten, aber recht seltenen Hetero- gomphus bourciert. Fasst man alles zusammen, so wurden seit BURMEISTER sieben neue Formen beschrieben, sodass die Zahl der bekannten Helero- gomphus auf 23 gestiegen ist. Dass bei dieser geringen Beriick- sichtigung das Heer der unbeschriebenen Arten ganz enorm angeschwollen ist, wird man begreiflich finden. Es wird also kaum unerwartet sein, wenn in dieser Revision die Zahl der /ormen — Spezies und Subspezies zusammengenommen — auf mehr als das Doppelte erhéht wird. Dass noch lange nicht alle Arten bekannt sind, unterliegt keinem Zweifel; wurden doch selbst von dem vor- liegenden Materiale einige einzelne Exemplare, die vermutlich neuen Spezies angehoren, nur deshalb nicht beriicksichtigt, weil es Weibchen waren und es bei Tieren mit solch starkem Sexual- dimorphismus und so grosser Variabilitét gewagt erschien, fiir sie neue Arten zu errichten. Wenn vorhin gesagt wurde, dass die beiden Genera Duemonoplus und Baryxenus als Synonyme von Heterogomphus aufzufassen seien, so ist das nur bis zu einem gewissen Grade richtig. Denn wenn die Arten und ihre Verwandten auch zu Heterogomphus s. lat. gehoren, so sind sie doch innerhalb des Genus als wohlumschrie- ben Gruppen zu erkennen, und deshalb sind die ehemaligen Genus- namen als Subgenera beibehalten worden. Des Weiteren machte es sich dann auch wiinschenswert, die grosse Masse der anderen Arten zu gliedern und auf Gruppen zu verteilen. BURMEISTER selbst gab schon eine Einteilung, die einen recht guten Ueberblick schuf. Zur Kinfihrung von Subgenera ist dieselbe aber in der ursprting- lichen Form nicht geeignet. Einerseits sind darin auf Grund geringer zu bewertender Merkmale nahe Verwandte getrennt, anderseits sind auch recht verschiedenartige Tiere direkt neben- 95 einander gestellt worden. Ueberdies sind zahlreiche neue Arten vermittelnd oder abrundend zu den alten Gruppen getreten, andere ganz isolierte Formen oder Formenkreise, die noch im System untergebracht werden miissen, sind aufgefunden worden, kurz es sind soviele neue Gesichtspunkte zu beriicksichtigen gewesen, dass die BurMetsTeR’sche Anordung stark ungewalzt werden musste. Als Charakteristikum der neuen Einteilung ist hervorzuheben, dass sie sich bemiiht, das Hauptgewicht auf den Bau der Mundteile zu legen und niichst ihm die ebenfalls recht konstante Gestalt der Tibien an den beiden hinteren Beinpaaren hoch bewertet. Die von BURMEISTER in den Vordergrund der Betrachtung geriickte Aus- bildung sekundirer Sexualcharaktere wurde, soweit es irgend sich ermOglichen liess, nur zur speziellen Diagnose verwendet. . Dass die neue Anordnung auch manche Schattenseiten bietet, soll nicht verkannt sein. Sie treten hervor, wenn man die Gruppen tabellarisch zusammenstellt und dabei der Anordnung der Sub- genera in ihren Verwandtschaftsbeziehungen zu einander etwas Gewalt antun muss, um eine streng dichotomische Tabelle zu erhalten. Aber der Nachteil, dass Ortheterogomphus so weit von dem nahestehenden Heterogomphus s. st. getrennt wird, scheint mir dock hinter den Vorziigen einer tbersichtlichen Zusammen- stellung zuriickzutreten. Der grésste Wert wurde bei der Revision darauf gelegt, moglichst alle die beschriebenen Formen bildlich darzustellen. Es sollten dabei zunichst, soweit angiinglich ist, die Typen der verschiedenen Spezies abgebildet werden, um unabhingig von textlichen Unklar- heiten die diussere Gestalt derselben zur Anschauung zu bringen. Als weiterer Gesichtspunkt trat dann noch die Absicht hinzu, an passend ausgewahlten Exemplaren die Variabilitat der Arten darzu- stellen, der dieselben in Bezug auf Grésse und Ausbildung der sekundaren Sexualcharaktere unterliegen. Das zuerst genannte Ziel zu erreichen, war schwierig und liess sich in der Folge auch nicht ganz durchfiihren. Die neuen Arten haben mir alle langere Zeit vorgelegen, soweit sie nicht tiber- haupt in meinem Bezitze sind; von ihnen fehlt auf den Tafeln keine einzige. Auch die BURMEISTER’schen Typen durfte ich, dank des grossen Entgegenkommens von Herrn Prof. D"™ TASCHENBERG, bei einem Besuche in Halle a/S. photographisch aufnchmen. Uner- reichbar blieben mir aber die Typen aller der dlteren Arten, die sich nicht in Halle befinden, nur Herr D™ Onaus vertraute mir die Typen seines J/leterogomphus inarmatus auf einige Zeit an. Glicklicherweise sind die tibrigen Formen alle sehr wohl charak- terisiert, sodass die dargestellten Tiere zuverlissig zu denselben gehoren. In einigen Fallen boten den Urbeschreibungen beigege- bene Abbildungen noch eine gewisse Kontrolle. 96 Dem Streben nach dem an zweiter Stelle genannten Ziele traten die grossen Herstellungskosten von Tafeln in den Weg; ich hoffe aber doch in der kleinen Auswahl! charakteristischer Entwicklungs- formen einen gewissen Ueberblick itiber die Variationsbreite gegeben zu haben, wenigstens da, wo das mir zugingliche Material reichhaltig genug war. Die Tafeln sind so zusammengestellt, dass sie paarweise zusam- men gehoren und an der gleichen Stelle das eine Mal ein Tier von oben, das andere Mal dasselbe Exemplar von der Seite gesehen zeigen. In den Tafelerklarungen wurde jeweils auch der Fundort des abgebildeten Tieres, sowie die Sammlung, in der es. sich befindet, angefiihrt. Ueber die Vorgeschichte dieser Arbeit sei das Folgende gesagt. Schon vor langerer Zeit teilte mir Herr STERNBERG — Stralsund — mit, dass er eine gréssere Anzahl neuer Heterogomphus beschreiben wolle. Dain meiner Sammlung sich gleichtalls einige noch nicht bekannte Arten befanden, schlug ich ihm daraufhin vor, simmt- liche Novitaiten mit mir zusammen auf einen Male zu verdffent- lichen und die Beschreibungen durch Hinzunahme der altbekannten Arten zu einer Revision auszugestalten. \Wir wollten uns damals so indie Arbeit einteilen, dass jeder seine neuen Species beschreiben solle, und dass Herr STERNBERG ausserdem die friiheren Arten iibernehmen, wahrend mir noch die Herstellung der Abbildungen, Photographien wie Zeichnungen, und die systematische Gliederung zufallen sollte. Da trat, ehe er noch seinen Anteil in Angriff nehmen konnte. eine schwere Erkrankung Herr STERNBERG’s zwischen unsere Plaine, und in der Folge ttbernahm ich allein mit seiner Zustimmung die Bearbeitung der gesamten Revision. Die Unterlage zu diesem monographischen Versuche bildete, abgesehen von meiner Sammlung, das — inzwischen ebenfalls in meinem Besitz gelangte — Material Herrn STERNBERG’s, ferner die uns in liebenswirdigster Weise zur Verfiigung gestellten Schitze des British Museum, des Museum Royal d’Histoire naturelle de Belgique und der Privatsammlung von Herrn D* OnAus und zuletzt die Heterojomphus der Kgl. Bayerischen Staatssammlung zu Miin- chen und vor allem der Universitiétssammlung zu Halle. Allen Herren die durch Rat und Tat des Zustandekommen einer brauch- baren Revision erleichterten sei auch an dieser Stelle verbind- lichster Dank ausgesprochen, besonders aber den Herren GILBERT J. ArRrow-London, G. SEvVERIN-Brissel, Prof. D" TASCHENBERG- Halle, Db" Onaus-Berlin und C, FELscHE-Leipzig. 97 HETEROGOMPHUS BurMzEIstTer. Die Arten der Gattung, in dem Umfange, wie BURMEISTER die- selbe einst aufstellte sind sich in ihrem Habitus ausserordentlich ahnlich, sodass es nicht berechtigt scheint, sie generell von einan- der zu trennen; auf der anderen Seite sind sie aber in den speziellen Kigentiimlichkeiten so verschiedenartig, dass eine allen gerecht werdende Beschreibung kaum moglich ist. BURMEISTER’S prazise Definition, sowie sie aus seiner Bestim- mungstabelle der Oryctiden hervorgeht lautet : Mandibulis extus vel dentatis vel longe acuminatis; galea elon- gata, in apice acuta vel simplici, vel 2-3 dentata; tibiis anticis quadridentatis, dente supremo parvo, interdum obsoleto; tibiis quattuor posticis non incrassatis, cylindricis, in apice dilatatis, plerumque extus dentatis; mas solus cornutus. Diese Beschreibung ist in einem Punkte zu eng gefasst, denn die schon von BURMEISTER selbst mit Recht zu Heterogomphus gerech- neten Arten aus der Verwandtschaft des Scar. aidoneus tragen mehr als drei Zahne am Unterkiefer. LACORDAIRE’S nevere Einteilung der Oryctiden nach dem Bau des Stridulationsorganes ist weniger zweckmassig fiir Heterogomphus anzuwenden, da das Reibzeug oft, besonders bei den Weibchen (Het. sternbergi) sehr undeutlich ist oder ganz fehlt. In seiner aus- fiihrlicheren Beschreibung giebt es fir den Unterkiefer richtiger an « muni de deux a quatre dents aigues, rarement /Julus/ inerme ». Als letzter Autor lasst KOLBE seiner Beschreibung von Daemo- noplus eine « Charakteristik der Gattung Heterogomphus folgen, die volistiandiger ist als bisher in der Literatur ». Augenscheinlich ist sie nur zur scharfen Abgrenzung des Genus gegen Daemonoplus gedacht. Nun kénnen aber die Tibi intermedize der Heterogom- phus (im Sinne KouBe’s) auch einspitzig sein (Het. coriaceus), und der Prothorax des Minnchens hat oft neben dem Buckel noch seit- liche Hoécker (Gruppen des Hef. wchilles und Het. ulysses), die zu den Seitenhornern von Daemonoplus hiniiberleiten. Wenn ich hiernach also nicht anerkennen mag, dass ausschliesslich auf Grund der ausgerandeten letzten Abdominalplatte beim Weibchen Daemonoplus als Genus aufzufassen sei, so wird die Bedeutung von KoLBe’s Charakteristik der Gattung Heterogumphus hinfallig mit der Einbeziehung von Daemonoplus als Subgenus unter dasselbe. Im Folgenden gebe ich eine Diagnose, die sich in der Hauptsache mit der alten BURMEISTER’schen deckt und nur in wenigen Punkten ihr gegentber verindert oder erweitert ist. 98 Mandibulis aut longe acuminatis aut extus 2-vel 3-dentatis ; maxillarum galea in apice vel inermi vel 1-6 dentata; tibiis anticis quadridentatis, dente supremo parvo, interdum obsoleto; tibiis quattuor posticis non incrassatis, cylindricis, in apice dilatatis, in margine apicali vel obtusis vel crenulatis vel acute 2-4-dentatis, intermediis interdum unidentatis; femina inermis. Der Clypeus ist bald kurz, bald lang vorgezogen, hier abge- rundet, dort mehr oder weniger breit abgestutzt oder zweispitzig. Die Oberkiefer haben zwei vordere und einen kraftigen dusseren Zahn. Aber selbst innerhalb der individuellen Variationsbreite kann die Ausbildung der Zacken schwanken, und unter den verschie- denen Spezies kommen wohl alle Moglichkeiten von der einfachen schlanken Spitze bis zu der breiten dreigelappten Schaufel vor. Die Unterkiefer sind im Ganzen schlank gebaut. [hr Helm kann in einen bis sechs kraftige Zihne ausgezogen sein, manchmal ist er aber auch stumpf knopf- oder kolbenformig. Die Unterlippe ist bald aufgetrieben, bald eben, meist relativ schmal, stets behaart ; der Vorderteil (mentum im Sinne yom Smiru 1898) ist kurz, mehr oder weniger scharf abgesetzt. Die Taster sind lang, in der Regel schlank, selten etwas verdickt. Der Kopf tragt beim Méinnchen ein verschiedenartig gestaltetes Horn, das selten zu einem Hocker reduziert ist. Beim Weibchen finden sich statt dessen ein oder zwei niedrige Tuberkeln. Der Prothorax des Minnchens erhebt sich in der Mitte zu einem Buckel, dessen Eudrand gewohnlich zweigeteilt, selten einfach ist. Seitlich davon finden sich manchmal zwei kurze Zacken, die auch zu langen Seitenhornern ausgezogen sein kénnen. Bei schwicheren Exemplaren tritt eine starke Reduk- tion des Thorakalschmuckes ein, selten fehlt er ganzlich. Bei den Weibchen ist das Pronotum entweder gleichmissig gewolbt oder mit einer seichten Grube tiber dem Vorderrande versehen, hinter der meist. ein niedriger Wulst sich findet. Dieser ist in der Regel leicht langsgefurcht oder trigt zwei bis vier kleine Knotchen. Sellen fehlt die Grube ginzlich oder finden sich Eindriicke auf.der Scheibe. Jedenfalls hat die oft starke Bewaffnung des Mannchens nie auf das andere Geschlecht tibergegrilfen, sodass gehornte Weibchen, wie bei Enema, nicht vorkommen. Die Fligeldecken schwanken in ihrer Skulptur von absoluter Glitte bis zu dichter und grober Runzelung; ein Nahtstreif ist jedoch stets vorhanden. An den Beinen ist als allen Arten gemein- sam hervorzuheben die Vierziihnigkeit der Vorderschienen, deren oberste Zacke allerdings kleiner ist und in seltenen Fallen bei sehr schwach entwickelten Tieren verschwindet. Die Endrander der beiden hinteren Schienen sind bald glatt abgestutzt oder fein gezah- 99 nett und kurz beborstet, bald sind sie in ein bis vier oft recht lange und scharfe Spitzen ausgezogen. Ein Prosternalzapfen ist stets vorhanden, in der Regel erreicht er die Héhe der Schenkel, seltener ist er nur halb so lang. Die Behaarung ist auf der Unter- seite meist ganz betrachtlich stark, gewohnlich lang und weich; auf der Oberseite fehlt sie giinzlich oder ist beschriinkt auf die vordere Halsschildhalfte und den Apex der Elythren; seltener ist der Kopf oder die ganze Oberseite behaart. Auf die gecgraphische Verbreilung des Genus modchte ich nur einen kurzen Blick werfen. Gleich allen Gattungen amerikanischer Dynastinen ist der gesamte Formenkreis von Heterogomphus in seinem Vorkommen ausschliesslich auf die neue Welt beschriinkt. Aber auch hier umfasst das von ihm bewohnte Gebiet bei weitem nicht den ganzen Erdteil. So scheint die Gattung nordlich nicht Gber Mexico hinaus- zugehen, und wenn sie in den siidlichen Staaten der Union gele- gentlich noch vorkommen mag, so diirfte im Allgemeinen doch die Nordgrenze ihres Verbreitungsgebietes etwa auf dem Wendekreise oder hochstens beim 50 Breitengrad zu suchen sein. Ebenso fehlt sie offenbar auf der californischen Halbinsel. Siidlich von Mexico nimmt dann die Artenzahl allmiblich zu und erreicht etwa im mittleren Sidamerika das Maximum. Die Siidgrenze fillt in das gemissigte Argentinien und diirfte im dstlichen Tieflande etwa mit dem 40. Breitegrade gegeben sein, wahrend sie im westlichen Cor- dillerengebiete wohl um ein Betrichtliches nérdlicher gelegen ist. Ganz tiberraschend jst das Fehlen jeglicher insularer Formen weder die Antillen, noch irgend welche der westlich vorgelagerten Inselgruppen scheinen auch nur eine einzige Art zu beherbergen. _ Die Gattung ist demnach als streng continental zu bezeichnen und zwar bis auf wenige Ausnahmen als confinental neotropisch. Hierin ist vielleicht ein Hinweis auf das geologische Alter und vor allem auf die Verschiedenheit desselben bei verschiedenen Dynastinen-Gattungen zu erblicken. Wenn man sieht, dass z. B. das Genus Strategus in Nord- und Sitidamerika und auf den Antillen vorkommt, wahrend die ihm in Grosse und Lebensweise entsprechenden Arten von Heterogomphus nicht die Antillen bewohnen, so liegt die Vermutung nahe, hierfiir geologische Ursachen zu suchen. Es erscheint mir daher nicht unwahrschein- lich, dass Strategus und andere Genera auf Formen zuriickgehen, welche in ahnlicher Gestalt schon vor der miocinen Trennung von Siidamerika, Nordamerika und Antillen den neuweltlichen Kontinent bewohnten, wihrend Heterogomphus spater entstand und erst tiber die pliocine Landbriicke. nach Nordamerika vor- 100 drang, ohne jedoch die Antillen erreichen zu kénnen. Bei Annahme einer sekundaren Besiedelung der Inseln durch Strategus, welche auf Treibholz transportiert wurden, ware dagegen nicht einzusehen, weshalb nicht Heterogomphus der gleiche Weg offen gestanden haben sollte. Genauere Kenntnis der Biologie der genannten Gat- tungen — oder auch der Nactweis des Vorkommens von Hetero- gomphus auf den Antillen — miissen diese Frage spater entscheiden. Was die Verteilung der Subgenera und Spezies auf dem Konti- nent anbelangt, so lassen sich daraus allein allgemeinere Schliisse nicht ziehen Es sollen daher an dieser Stelle nur die wichtigsten Zige hervorgehoben werden, wahrend ich die genauere Behand- lung auf eine spitere Gelegenheit verschieben mochte. Man kann zwei. verschiedene Centren fiir die Verbreitung der Arten ohne weiteres erkennen. Das eine liegt etwa im Hochland von Quito und von ihm erstrecken sich Auslaufer nordlich und siidlich entlang der Andenkette und ostlich in die Gebirge Vene- zuelas. Das andere ist im Osten zu suchen und dehnt sich von Guyana bis Argentinien aus mit der Provinz Rio de Janeiro als Mittelpunkt. Wenige Formen nur verbreiten sich unabhangig davon iiber das ganze Gebiet. Als charakteristische Bewohner des West- gebietes sind die Subgenera Baryxenus, Neobaryxenus und Psilete- rogomphus, ferner, wenn auch in geringerem Masse, Trachetero- gomphus, Daemonoplus und Anoplogomphus zu bezeichnen. Dem éstlichen Formenkreise gehoren die Untergattungen Heterogom- phus s. str. Ortheterogomphus, Heterogomphidium, Hoplitogomphus und Notheterogomphus an. Unabhingig ist allein Dineterogomphus, welcher von Argentinien bis Mexico einerseits, und von Ostbra- silien bis Peru andererseits verbreitet ist. Die Mehrzahl der Spezies ist dann jeweils von den genannten Centren bekannt, wahrend der Artenreichtum ununterbrochen zuriickgeht, je weiter man sich der Peripherie der Gebiete nihert. Parallel mit dieser hori- zontalen Verbreitung liuft auch die vertikale, da ja das Westgebiet mit den Anden, das Ostgebiet in der Hauptsache mit Ebene zusam- menfillt. Besonders als Hochgebirgstiere sind zu bezeichnen die Vertreter der Untergattungen Bary.cenus und vielleicht auch Psile- ferogomphus, einen Typus des Tieflandes hat man dagegen in Heterogomphuss. str. und seinen nichsten Verwandten zu erblicken. Eingehender schon hier die Verbreitungsgebiete der Arten zu behandeln, verlohnt sich nicht. Vielmehr scheint es zweckmassiger, dies bei der Charakterisierung der Subgenera und der Spezies selbst zu tun. Bevor aber dazu ttbergegangen wird, moge eine Tabelle die Gliederung in Subgenera veranschaulichen, und eine kurze systematische Zusammenstellung der Arten die Verteilung derselben auf die Untergattungen erliutern. 101 Synopsis der Subgenera von Heterogomphus. A. Unterkiefer mit scharfen Spilzen. a. Unterkiefer mit 3 oder mehr Spitzen. x. Unterkiefer mit 3 Spitzen, das 9 mit 2 Stirnhockern. Heterogomphus s. str. 6. Unterkiefer mit 4 oder mehr Spitzen. 1. Clypeus zweispitzig, Mittel- und Hinterschienen unregelm issig lang gezackt . Hoplitogomphus. - 2. Clypeus ungeteilt, Mittel- und Hinterschienen PRMCTSURZN ES 461 alae 478 Ms Syneterogomphus. b. Unterkiefer mit weniger als 3 Spitzen. x. Clypeus lang vorgezogen, abgestulzt oder ausge- schnitten; Unterkiefer mit einer Spitze. Dineterogomphus. 6. Clypeus kurz, dreieckig; Unterkiefer mit 1 (ev. mit 2) Sprzene ses. . . . . . Psileterogomphus B. Unterkiefer ohne scharfe Spitzen. a. Unterkieferhelm plump gebant. »?. Unterkieferhelm sehr kurz, knopfartig. 4°. Kopf und Prothorax des ,f bewafinet. I. Clypeus kurz dreieckig, leicht geteilt, Hals- schildseiten beim . Unterkieferhelm lang und schlank, 9 mit 2 Stirnhéckern, xv”. Oberkiefer dreizihnig, Endrinder der hinteren schite- WOM POAA MEM RBS ne! foe Ortheterogomphus. 8°”. Oberkiefer breit zweizibnig, Endrindergder hinteren Tibien zweispitzig . . . . - Heterogomphidium. 102 SYSTEMATISCHES VERZEICHNIS der bisher bekannt gewordenen Arten von HETEROGOMPHUS. Subg. Heterogomphus SSitre Oe evar. punctatissima PRELL. Lhe eee 28. H. var. insignis PRELL. Il. GRUPPE , Hania Bit ae ce nein erate ot 29. H. mirabilis (SvBG.) PRELL, 3. H. thoas (DeJ.) BuRM. Il. GRUPPE 4. H, bispinosus (Dur.) BURM. 30. H. rugicollis PRELL. 0. H. asty ands Burm, OL. H. var. ohausi PRELL. 6. H_ punctipennis (STBG.)PRELL. 7. H. binodosus PRELL. i Sete 8. H. laticollis PRELL. 32. H. hirticollis (STBG.) PRELL. 9. H. var. melancholica(StsG.) 93. H. trarmatus OnAUS. PRELL. Q Diy : 10. H. var. polita (STBG.) PRELL. Subg. £ sileterogomphus LL. UW. cribricollis(STBG.) PRELL. 34. H. dilaticollis (SCHONH.) BRM. Il. GRUPPE 30. H. arrowt PRELL. 36. H. rubripennis(STBG.) PRELL. 12. H. aniphitryon Burn. : \ ) Ill. GRUPPE Subg. Baryxenus 13. H. pauson(PERTY) BURM. 37. H. bourciert GUER. 14. H. var. consanguinea (Stpc.) 98. H. aequatorius Brs. PRELL. S : ae : ube. Neobaryxenus 15. H. morbillosus (KLUG) BuRM. meee: : Y 39. LI. curvicornis(STBG.) PRELL. Subg. Ortheterogomphus 16. H. culus BuRM. 17. H. curtipennis (STBG.) PRELL. Subg. A noplogomphus 40. H. incornutus (STBG.) PRELL. Subg. Heterogomphidium Subg. Demonoplus . H.mniszechi(THOMS )KOLBE. . A. var. fallax KOLBE. 18. H. gracilicornis PRELL. Subg. Hoplitogomphus oe A. var. flohrt KOLBE. 4 45 . H. pehlket KOLBE. 19. H. achilles Burm. . H. var. kolbet PRELL. 20. H. aidoneus (PERTY) BURM. ; 21. H. var. affinis(STBG.) PRELL. Subg. Notheterogomphus DOM TH va. peliger PRELL. 46. H. hopei Burn. 47. H. var. excavata PRELL. ubg. Synelerogomphus : sae Bee aie 48. H. depressus (STBG.) PRELL. 23. H. sternberg: PRELL. 49. H. coriaceus PRELL. Subg. Dineterogomphus Subg. Tvacheteregomphus Pee 50. H. schoenherri (Des.) BuRM. 24. H. ulysses (DEJ.) BuRM. 51. H. var. whymperi Brs. 25. H. var. dupontt BURM. 52. H. consors PRELL. 26. H. chevrolati (DEJ.) BuRM. 53. 21. hirtus (STBG.) PRELL. 103 ORTHETEROGOMPHUS Subg. nov. Typus : Heterogomphus julus BURM. Synonymie : Heterogomphus Burmetster, Handb. d. Ent. V., 1847, p. 224. Vorkommen : Siidéstliches Siidamerika. Der Clypeus ist kaum vorgezogen, leicht gekerbt. Der Oberkiefer hat stets zwei Endzahne, manchmal auch einen Seitenzahn, doch pflegen die Trennungsfurchen seichtzu sein. Der Unterkiefer ist schlank lanzettformig ohne Zahne. Der kopf des Mannchens tragt ein langes schlankes Horn mit einfacher Spitze und einem Zahn auf der Riickseite, beim Weibchen finden sich nur zwei schwache Stirnhécker. Das Ménnchen besitzt einen kraftigen Prothorakal- buckel, der in zwei mehr oder weniger spilze Endzacken ausge- zogen ist; das Weibchen hat nur einen verloschenen Wulst tiber dem Vorderrande und zwei seichte Eindriicke auf der Mitte der Scheibe. Die Fliigeldecken sind bis auf den scharf eingerissenen Nahtstreif glatt und gliinzend. Die Vorderschienen haben vier Seitenzihne, von denen der proximale fast stets verloschen ist. Die Endrander der mittleren und hinteren Tibien sind scharf gezahnelt. Synopsis der Arten von Ortheterogomphus A. Oberkiefer mit deutlicnem Innenzabn (also dreispitzig), Pro- thorokalhécker des <¥ dick und abgestumpft . . julus. A. Oberkiefer ohne Innenzabn (also zweispitzig), Prothorakal- hécker des °f schlank und spitz . . . . . . ~~ curtipennis. HETEROG. JULUS Burm. Heterogomphus julus BurMetsrer, Handb. d. Entom. V. 1847, p. 225. o Lange 24 mill.; Breite 14 mill.; Lange des Kopfhornes 10 mill. © Lange 24 mill. ; Breite 14 mill. Vorkommen: Brasilien (Ytarare). Typen: (et 9 in coll. Mus. Hall. Abbildungen:: J ate bu Big Os O:Pat! Fussell frig. 40. Die Farbung ist auf der Oberseite ein glanzendes Braun, das auf der Unterseite etwas heller wird. Der Clypeus ist kurz, kaum zwei- gespalten. Die Oberkiefer, besonders die des Mannchens, sind sehr stumpf gezihnt, von den Vorderziihnen ist der innere kleiner; der -breite Aussenzahn ist abgerundet. Der Unterkiefer ist schlank lan- zettformig ohne Zaihne. Die Unterlippe ist flach mit deutlich abge- setztem Vorderteil; die Palpen bieten nichts Bemerkenswertes. 3 Bar sar 104 Auf der Stirn erhebt sich beim Mannchen ein langes schlankes, fast gerades Horn, das terminal nicht verdickt ist, sich leich zurtick- kriimmt und eine niedrige Verdickung auf der Mitte der Riickseite trigt; bein Weibchen wird es vertreten durch zwei feine Hécker- chen. Das erhaben gerandete Halsschild erhebt sich beim Mannechen zu einem glatten, vorn zweigeteilen Buckel, dessen Absturz in der Mitte unpunktiert ist. Die Seiten des Halsschildes sind bis auf eine glatte Schwiele dicht gerunzelt, kahl. Der Prothorax des Weibchens hat in der Vorderhilfte nur ein flaches Gribchen jederseits neben der Mitte. Die Fligeldecken sind glatt bis auf den deutlichen Nahtstreif. Von den vier Zihnen der Vorderschienen ist der oberste beim Minnehen volhig, beim Weibchen fast ganz verloschen. Die Endrander der hinteren Schienen sind gezahnelt. HETEROG. CURTIPENNIS spec. nov. Heterogomphus curtipennis STERNBERG in litt. co Lange 214-23 mill.; Breite 42-13 mill.; Liinge des Kopfhornes 7-10 mill. 2 unbekannt. Vorkommen: Stidbrasilien (Parana). Typen: co in coll. auct. Abbildungen: ¢ Taf. I u. Il, Fig. 11. Die Oberseite ist gliinzend rétlichbraun, die Unterseite etwas heller. Der Clypeus ist stumpf zweispitzig. Die Oberkiefer zeigen keinen Innenzahn mehr, sondern besitzen nur einen miassig brei- ten, gleichmissig abgerundeten Vorderzahn, der durch eine seichte Spalte von dem breitem aber kurzem Aussenzahn getrennt ist. Die lanzettformigen Unterkiefer sind zahnlos. Die Unterlippe ist flach und breit, mit groben Borstenpunkten besetzt; vorn ist ein grob gerunzelter ausgerandeter Vorderteil deutlich abgegrenzt. Auf der Stirn befindet sich ein langes schlankes unverdicktes Horn, dessen abgeplattete Vorderseite glatt ist; auf der dicht punktierten Riick- seite erhebt sich in der Mitte ein niedriger zahnartiger Langskiel. Der Prothorakalbuckel tberragt den glatten, tief ausgehdlten Absturz mit zwei schlanken Spitzen. Die Runzeln an den Hals- schildseiten sind gross, flach und wenig gedrangt. Der Prosternal- fortsatz ist kurz und mit langen Borsten besetzt. Das Schildchen ist ges‘iiumt, vorn fein umwallt punktiert. Die Fliigeldecken sind bis auf den tief eingerissenen Nahtstreif spiegelglatt. Das starkglan- zende Pygidium trigt nur an der Basis einige Borstenpunkte. Die Vorderschienen haben drei starke Zacken, zu denen eine. verlo- schene vierte proximal hinzutritt. Die Endrander der vier Hinter- schienen sind fein gezidhnelt. 105 Obwohl dem H. jwlus sehr nahestehend, méchte ich diese Form als selbstiindige Art auffassen, gestiitzt besonders auf den Bau des Oberkiefers und den im allgemeinen viel zierlicheren Habitus. HETEROGOMPHIDIUM, Subg. nov. Typus: Heterogomphus gracilicornis, PRELL. Synonymie: — Vorkommen: Siidamerika (vermuthch Siidost-Brasilien). Der Clypeus ist kurz und kaum geteilt. Die Oberkiefer sind lang und breit, ein tiefer Kinschnitt zerlegt sie in zwei ungefiaihr gleiche Endzihne, ein Seitenzahn fehlt. Der lanzettformige Unterkiefer- helm ist zahnlos. Auf dem sparlich behaarten Kopfschilde des Mannchens erhebt sich ein langes zugespitztes, auf der Innenseite gezahntes Horn. Der Prothorax tragt einen niedrigen, in zwei spit- zen Zihnen endenden Buckel. Die Fligeldecken sind itberall punktiert und seicht gerunzelt. Die Vorderschienen haben vier scharfe Seitenzihne, die Endrander der Mittel-und Hinterschienen zeigen innen und aussen je einen sehr feinen und spitzen Zahn, . Wahrend der Rand dazwischen glatt ist. Kinzige Art von Heterogomphidium : HETEROG. GRACILICORNIS spec. nov. oO Linge 24 mill., Breite 14 mill., Lange des kopfhornes 6 mill. 2 Unbekannt. Vorkommen: Siidamerika (« America del Sud » ohne genauere Angabe). Typen: ¢ in coll. auct. Abbildungen: ¢ Taf. I u. II, fig. 12. Die stark glinzende Oberseite ist dunkel rotbraun, die Fligel- decken, sowie die Unterseite etwas lichter. Die etwa 1 mill. Uber den Clypeus vorragenden Oberkiefer sind papierdiinn ; in der Mitte teilt sie ein tiefer Kinschnitt in zwei anndhernd gleich grosse, am Ende abgerundete Zibne. Der Unterkiefer ist lanzettformig und zahnlos, die flache, allmihlich nach vorn verschmilerte Unter- lippe ist in einen schlanken Vorderteil ausgezogen ; die Palpen bieten keine Besonderheiten. Das Kopfschild ist abgerundet, runzelig punktiert, seitlich neben dem Horne etwas behaart. Auf der Stirn erhebt sich mit breiter Basis, sich rasch verjiingend, das feine Kopfiorn. Seine etwas abgeflachte Vorderseite und die Seiten sind dicht punktiert; der Seitenkiel lisst sich fast bis zur 106 Spitze verfolgen. Die Rickseite ist glatt und trigt in der Mitte einen stumpfen Zahn. Die Spitze ist nicht verdickt, einfach und etwas zurtickgebogen. Die Seiten des Pronotum sind missig stark gekrimmt, seine Vorderecken sind lang und spitz vorgezogen, so dass es fast herzfOrmig erscheint; der Hinterrand ist zweimal miissig stark ausgebuchtet. Die hintere Halflte der Scheibe erhebt sich zu einem zerstreut punktierten Buckel, welcher am Vorder- rande, etwa in der Mitte des Prothorax in zwei spitze, vorwirts gerichtete Zacken auslaiuft; der Absturz ist glatt und glinzend. Die Seiten sind sehr abgeflacht und dicht mit halbmondformigen nach hinten offenen Runzeln bedeckt; am Hinterrande sind die Bogen teils zu einfachen Punkten reduziert, teils zu Augenpunkten eeschlossen. Das Schildchen ist abgerundet, glatt und mit einigen unregelmiissig groben Punkten besetzt. Die Fliche der Fligeldek- ken ist tiberall zerstreut grob punktiert und sehr grob flach gerunzelt ; jegliche Behaarung fehlt. Der Nahtstreif ist tief einge- rissen, die ersten beiden Rippen sind durch den vertieften iusseren Kinfassungsstreifen gut erkennbar. Das Pygidium ist an der Basis und besonders an den Ecken dicht mit groben Borstenpunkten besetzt; der tibrige Teil bis auf eine schmale Punktierungszone am Endrand ist glatt. Der Prosternalzapfen ist lang und _ breit, an der Spitze etwas eingekerbt, tiberall glatt und kahl. Die Vor- derschienen tragen vier Randzahne, von denen der oberste sehr schwach entwickelt ist, wahrend die drei anderen sehr lang sind. Die Mittel- und Hinterschienen haben gezdhnte Querleisten ; der Endrand ist insofern merkwiirdig, als er gerade abgestutzt ist und nur innen und aussen je einen langen feinen Zahn tragt. HETEROGOMPHUS s. str. (BURM.) PRELL. Typus : Heterogomphus eteocles BURM. Synonymie : Heterogomphus BuRMEISTER, Handb. d. Ent., V, 1847, p. 224. Vorkommen : Siidéstliches Sidamerika von Espirito Santo bis Argentinien. Der Clypeus ist mehr oder weniger stark vorgezogen, am Ende in der Regel zweispitzig, seltener einfach abgestutzt, ohne erkenn- bare Zacken. Die Oberkiefer besitzen stets zwei getrennte Endzihne, zudenen hiiufig noch ein, manchmal recht starker Aussenzahn hinzutritt. Der Helm des Unterkiefers ist in drei Zihne ausgezogen, die in ihrer absoluten Liinge, so wie im Lingeverhiltnis zu ein- ander bei den verschiedenen Arten sich verschieden verhalten. 107 Auf dem Kopfe des Mannchens findet sich in der Regel ein Horn, das bald sehr kurz, bald lang ist, manchmal spitz, bei anderen Arten terminal verdickt oder ausgeschnitten sein kann; selten fehlt es véllig. Beim Weibchen finden sich auf der Stirn zwei mehr oder weniger spitze Knétchen, die iiusserst selten zu einem ein- fachen Hocker verschmelzen. Das Pronotum des Minnchens erhebt sich meist in der Mitte zu einen hohen Buckel, der vorn zweige- teilt oder abgestutzt ist, manchmal ist er reduziert zu einer geringen Erhebung, die von zwei Knétchen gekront ist; selten fehlt jegliche Bewaffnung. Beim Weibchen ist der Vorderriicken gleichmassig gewolbt unt tragt nur tiber dem Vorderrande einen meist geteilten Querwulst, selten zwei spitze Knétchen. Die Fligel- decken sind meist glatt, seltenerreihig punktiert. Von den vier Seitenzacken der Vorderschienen ist der proximale haufig ver- loschen, die Endrander der beiden anderen Schienenpaare sind drei- oder vierzihnig. Eine tabellarische Ubersicht der bekannten Arten zu geben, in der Mannchen und Weibchen in gleicher Weise beriicksichtigt werden, erwies sich als nicht durchfihrbar. Aus diesem Grunde konnten in der Synopsis vielfach nur die Unterschiede der Mainnechen zusammengestellt werden, wahrend die Kennzeichen der Weibchen nur stellenweise aufgenommen wurden. Synopsis der Arten von Heterogomphus s. str. A. Unterkieferhelm linglich, Zihne kurz, gleichmassig gebogen. a Zabhne des Unterkieferhelmes etwa gleich dick |Grappe I}. a. Halsschild beider Geschlechter wenigsten in der Mitte glatt. 1. Kopfhorn terminal breit abgerundet oder verdickt oder ausgeschnitten. I. Prothorakalbuckel mit zwei scharfabgesetzten Zacken endend ; hinterer Zahn des Unterkiefers nie kiirzer, als die anderen. * Zacken des Prothorax dick, lappenartig; hinterer Zahn des Unterkiefers linger, als die vorderen; Prothorakalknétchen des Q verloschen. + Seitenschwieledes Pronotum schwach, Buckel schmal, Gestalt schlank. © Kopfhorn terminal stark erwei- tert, zweigeteilt, Halsschildseiten missig gerundet eteocles. Pere yh 108 OO Kopfhorn terminal kaum er- weitert, leicht gefurcht, Hals- schildseiten stark aus ladend ge- TnGet «0 lees polynices. Tr Seitenschwiele des Pronotum stark, Buckel breit, Gestalt kurz und ge- drungen: 7s A thoas. ** Zacken des Prothorax Her beiden Geschlech- tern kurz und spitz, Zihne des Unterkiefers ungefahr gleich lang .. bispinosus. Il. Prothorakalbukel dick und hoch, terminal ein- fach ausgeschnitten; hinterer Zahn des Unter- kiefers kirzer, als die anderen . astyanax. 2. Kopthoro terminal zugespitzt. I’. Seiten des Halsschildes gleichmassig gerundet, seine Oberseite reichlich punktiert. *’ Halsschildseiten in der Mitte stark ausla- 7 dend, Fligeldecken dicht reihig punk- ie eae eu Ale . . punctipennis. **' Halsschildseiten oe der Basis am breitesten , pee ce kaum punk- Le GE Ace Ae pe ys sare bincdosus. II’. Seiten des Aalecehuldes in der Mitte fast gerade, seine Oberseite fast glatt. *'' Halsschild des <¥ breiter als die Elythren. +' Fliigeldecken glatt, Prothorax mit zweispitzigem Buckel. laticellis. ++’ Fligeldecken punktiert, Prothora- kalbuckel verloschen. melancholicus. **'' Halsschild des <¥ ebenso breit, wie die Elythren’ sig ee politus. 6. Halsschild beider Gecdhieumter iiberall grob, meistens siebartig runzelig punktiert, fast unbewebrt ecribricollis. b. Zihne des Unterkiefers ungleich stark, der hintere sehr diinn und lang[Gruppe II]... . . . . 9 amphitryon. B. Unterkieferhelm kurz, Zahne lang und fast gerade, schrag vorwiirts gerichtet [Gruppe ITI]. a’. Fligeldecken glatt. z'. Halsschildseiten in der Mitte leicht eingezogen ; Protho- rakalbuckel des °f kriiftig mit zwei dicken Zapfen ; Horn von vorn nach hinten abgeflacht, breit . pauson. 6'. Halsschildseiten gleichmiissig gerundet; Prothorakal- buckel des 5f schlank mit zwei feinen Zacken, Horn im Querschnitt rund .. . 2 . ConsanguineuUs. . Fligeldecken grob narbig punicient . . morbillosus. 109 HETEROG. ETEOCLES Burm. Heterogomphus eteocles BuRMEISTER Handb. d. Ent. V, 1847, p. 228. Scarabaeus emodus WALTL in litt. Scarabaeus capucinus Des. Cat. IT’ éd., p. 467 (2). Scarabaeeus endymion Nop. in litt. (mares minores), Oo Linge 27-40 mill.; Breite 15-22 mill.; Lange des Kopfhornes 3-15 mill. © Lange 32-38 mill.; Breite 18-21 mill. Vorkommen : Siidbrasilien (Espirito Santo, Rio Grande do Sul). Dypen.: CG et 9 in coll: ‘Mus. . Hall., Abbildungen’: °~ Taf. IIL u. IV; Fig. 35-37; 9 Taf. III w. IV, Fig. 38. Die Art ist dunkelbraun, stark glanzend; schwiicher entwickelte Sticke pflegen, wie tblich, heller zu sein. Der Clypeus ist schmal ausgezogen, sein Ende scharf zweispitzig und aufgebogen ist. Die breiten Oberkiefer enden mit zwei langen gleichgrossen Zacken, neben denen der Aussenzalm fehlt. Der Helm des Unterkiefers ist schlank und trigt drei einwirts gekriimmte Zihne, von denen der iiusserste die beiden inneren in der Regel an Linge bedeutend iibertrifft. Die Unterlippe ist leicht gewélbt und dicht punktiert. Auf der Stirn erhebt sich beim Miinnechen mit breiter Basis ein hoves Kopthorn. Dasselbe ist vorn abgeplattet, seine Seitenkiele gehen in die Augenkiele tiber. Der hintere Teil ist etwas seitlich komprimiert und ziemlich erhaben; selten findet sich darauf ein Zahn angedeutet. Das Ende ist verdickt und mehr oder weniger ausgesprochen zweilappig. Auf dem Prothorax erhebt sich ein hoher steiler Buckel, der nach vorn fast senkrecht zu den Hals- schildseiten abstiirzt. Die Spitze des Buckels ist geteilt und greift in zwei, nicht weit von einander getrennten Lappen iiber den Absturz hinaus; die Seiten der etwas ausgehdhlten Absturzfliche werden durch stumpfe Kiele begrenzt. Die Seiten des Halsschildes sind gleichmissig gerundet, méassig weit ausladend; jederseits ist ein Drittel mit dichter Runzelung bedeckt, die nur durch eine schmale gebogene Lingsschwiele unterbrochen wird; vor den scharfen Hinterecken ist der Rand winkelig eingezogen. Bei sehr schwachen Mannchen wird das kopfhorn zuletzt so fein und schlank, dass eine Zweiteilung kaum mehr zuerkennen ist; der Halsschildbuckel ver- schwindet vollig, und an seiner Stelle finden sich nur noch zwei kriftige Knotchen als Reste der Endlappen; die Skulptur verliert den grobrunzeligen Charakter und iihnelt mehr der des Weibchens. MEMOI[RES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX, 25-v11I-1912 8 ey pt gL eT 110 Die Weibchen tragen auf-der runzelig punktierten Stirn zwei durch einen feinen kiel verbundene Hocker. Jhr Pronotum ist bis auf den hinteren Teil der Scheibe und die Seitenschwielen mit einer dichten groben Punktur bedeckt, die bloss in der Nahe der Vorderwinkel in Runzelung tiberzugehen pllegt. Ueber dem Vor- derrande finden sich zwei flache Hocker, die haufig sehr ver- schwommen sind. Die Fligeldecken sind lang zylindrisch, glatt oder minutids punktiert, nur in der Nahe des Schulterbuckels finden sich einige reihig angeordnete grdbere Punkte. Der Prosternal- zapfen ist niedrig, breit, abgerundet und auf der Vorderseite behaart. Das Pygidium ist bet beiden Geschlechtern an der Basis behaart, beim Miinnchen sonst glatt, beim Weibchen punktiert und mit einer Querfurche versehen. Die Vorderschienen haben vier scharfe Randzihne ; die Enden der andere Schienenpaare sind mehr oder weniger lang dreispitzig. Die Art scheint recht hiufig zu sein und zeichnet sich deren eine ganz betrichtliche Variabilitat aus, die sich in einer allgemeinen Verinderung des Habitus bekundet, ohne dass man eigentlich in der Lage ist, genauere Unterschiede angeben zu konnen. Jedenfalls diirfte die Art spiiter sich in Lokalrassen zerlegen lassen, was ich an der Hand meines zu geringen Materials noch nicht durchfihren konnte. HETEROG. POLYNICES subspec. nov. oO Linge 42-51 mill.; Breite 23-27 mill.; Lange des Kopfhornes 15-23 mill. | Q Unbekannt. Vorkommen : Parana und Sao Paulo, Typen: ¢ incoll. auct. Abbildungen : ¢ Tafel Hl u. IV. Fig. 39. Dem Heterog. eteocles sehr iihnlich, ist dies die grosste Form, die aus dieser Gruppe bisher beschrieben wurde. Ob dieselbe eine gute Art reprasentiert, mag zunichst dahingestellt bleiben, und sie nur als Unterart von eteocles aufgefasst werden. Von Heterog eteocles BM., dessen Typen ich in Halle zum Ver- gleich heranziehen konnte, unterscheidet er sich vor allem dadurch, dass die drei Zihne des Unterkiefers kiirzer, dicker und stirker gekriimmt sind, als beider BuRMEISTER’schen Art; auch istderobere Zahn nicht nennenswerlt linger, als die beiden unteren. Die Unter- lippe ist wesentlich breiter, ganz flach und dicht grob punktiert. Das lange Kopfhorn verschmalert sich von der sehr breiten Basis (6 mill.) ganz gleichmassig bis zur Spitz, die kaum erkennbar verdickt ad wenig eingekerbt ist. Die Seiten des Prothorax sind 111 starker und gleichmissiger gerundet, ahnlich wie bei Heterog. thoas BmM.; kurz vor den Hinterecken sind sie scharf und tief einge- zogen, so dass die Hinterecken rechtwinkelig vorspringen. Der Hinterrand ist zweimal stark ausgebuchtet, der Riicken des Buckels ist sehr fein puoktiert. Die Skulptur des Halsschildes ist 4hnlich wie bei Heterog. eteocles, doch ist der steil aufsteigende Buckel so stark entwickelt, dass das Tier fast an einen Megaceras erinnert. Die Fligeldecken haben einen deutlichen Nahtstreif, sind ‘iusserst glatt und glinzend, mit sehr feinen Punkten (wie bei Heterog. chev- rolati, jedoch ohne die groben Punkte in der Schultergegend); die Hinterecken unterhalb des Endbuckels sind fein gerunzelt und mit wenigen Haaren besetzt. Der Prosternalzapfen ist etwas linger, als bei Heterog. eteocles, seine Behaarung kirzer. Die Enden der vier Hinterschienen sind scharf dreispitzig. Die zahnformige Verlainge- rung der ersten Tarsalgliedes ist auffillig stark entwickelt. HETEROG. THOAS (Des.) Burm. Scarabeus thoas DEJEAN, Cat. IIT® éd., p. 167. Heterogomphus thoas BURMEISTER, Handb. d. Ent. V. 1847, p. 228. Oo Linge 27-36 mill.; Breite 16-20 mill.; Linge des Kopfhornes 416 mill. 2 Linge 29-36 mill.; Breite 17-20 mill. Vorkommen: Sidbrasilien von Sta. Catharina bis Rio de Janeiro (Theresopolis, Sao Paulo, Petropolis). . Typen: Unbekannt. Abbildungen: ¢ Taf. III u. IV, Fig. 31-33; 9 Taf. III u. IV, Fig. 34. Die Farbung ist, wie bei Heterog. eteocles ein glinzendes Schwarz- braun. Der Clypeus endet mit zwei aufgebogenen Spitzen, doch ist er weniger schmal vorgezogen, als bei Heterog. eteocles. Die Mund- teile sind ganz wie bei Heterog. eteocles, nur pflegen die Zihne des Unterkiefers kiirzer zu sein. Das Kopfhorn ist schlanker und gerader, am Ende ist es meist kaum verdickt und leicht gespalten, seltener ausgesprochen zweilappig. Der Buckel des Prothorax ist breit und dick, sein Endrand ist in zwei vornitbergeneigte Lappen verlingert, zwischen denen ein gerades Stiick Absturzrand ver- lauft, so dass er von oben fast halbmondférmig erscheint. Die Seiten des Halsschildes laden nach vorn stark aus, die groésste Breite liegt vor der Mitte; eine Einschniirung vor den Hinterecken ist nicht vorhanden. Die Schwiele nebendem Seitenrande ist bedeu- tend stiirker. Der kiirzere, breitere Habitus der Art tritt bei den Weibchen besonders klar hervor. Letztere besitzen auf dem Kopfe zwei feine Knotchen, wahrend die Querschwiele des Prothorax riick- gebildet und nur bei sehr starken Exemplaren schwach angedeutet ist. Die Fligeldecken sind kiirzer und breiter, als bei Heterog. eteocles, stimmen aber in Bezug auf die Punklierung ganz mit ihnen tberein. Der Bau des Pygidiums gleicht dem von Heterog. eteocles. Von den vier Zihnen der Vorderschienen ist der proximale sehr schwach; die hintere Schienen haben etwas abstehendere Endrainder mit drei Zacken. Der Prosternalfortsatz ist kurz, seine braune Behaarung aber lang und dicht. Vielleicht wird man spiiter gendtigt sein, diese Form als Subspe- zies zu Heterog. eteocles zu ziehen; zunichst sei sie jedenfalls, wie bisher tblich, als gute Art aufgefasst. HETEROG. BISPINOSUS Bm. Heterogomphus bispinosus, BURMEISTER, Handb. d. Ent. V., 1847, p. 226. Enema bispinosus, DUPONT, in litt. oO Linge 32 mill., Breite 19 mill., Lange des Kopfhornes 7 mill. 4 Lange 32 mill., Breite 18 mill. Vorkommen: Sidbrasilien (Sao Paulo). Typen: ¢ in coll. Mus. all., 2 in coll. auct. Abbildungen: ¢ Taf. Iu. Il, fig. 29; Q Taf. Iu. Il, fig. 30. Die Oberseite ist gliinzend rotbraun, Kopf und Beine erscheinen etwas dunkler. Der schmale Clypeus ist zweispitzig und aufgebo- gen. Der Oberkiefer hat zwei gleichbreite Endzacken, von denen die innere etwas linger ist; von der Seitenzacke ist kaum. eine Andeutung vorhanden. Der Unterkiefer endet mit drei kurzen Zihnen von gleicher Grosse. Die Unterlippe ist leicht gewolbt, dicht punktiert. Das Kopfhorn des Maénnchens ist verhaltnismassig kurz und schlank; es ist am Ende nicht verdickt und besitzt keinen Zahn auf der Riickseite. Der Buckel des Prothorax trigt zwei runde Zapfchen ther dem Absturze und seitlich neben demselben finden zich zwei sehr feine Spitzhéckerchen (die moglicherweise nur eine individuelle Eigentiimlichkeit sind). Bis auf die runzelig-punktierten Gebiete neben dem Seitenrande und zwischen Schwiele und Buckel ist das ganze Halsschild glatt und elainzend. Das Weibchen hat auf der Stirn zwei spitze Hocker, die durch einen feinen Kiel verbunden sind. Der Prothorax ist gleichartig punktiert, wie beim Minnchen; tiber dem Vorderrande stehen zwei spitze, isolierte Hocker. Die Hinterwinkel sind bei beiden Geschlechtern durch eine davor liegende Kinziehung des Seilenrandes scharf und fast rechtwinklig vorspringend. Die Fligeldecken sind fein zerstreut punktiert, der Nahtstreif ist deut- lich, am Apex finden sich einige wenige. Borstenpunkte. Die 113 Vorderschienen haben drei lange und einen kurzen Zahn, der Schienenendrand der beiden anderen Beinpaare ist dreizackig. Der Prosternalfortsatz ist flach, am Ende leicht ausgerandet, sparlich und kurz behaart. Das Weibchen wurde mit dem typischen Mannchen in Halle verglichen und stimmt mit ihm habituell sowohl, als auch in allen, beiden Geschlechtern gemeinsamen Charakleren iiberein; es gehort also sicher zur gleichen Spezies und ist als Typus fiir das Weibchen anzusehen. HETEROG. ASTYANAX, Bm. Heterogomphus astyanac, BURMEISTER, Handb. d. Ent. V., 1847, p. 226. oO Linge 27-30 mill., Breite 15-17 mill.; Lange des Kopfhornes 11-43 mill. ; © Unbekannt. Vorkommen: Brasilien (ohne nahere Angabe). Typen: ¢ incoll. Mus. Hall. Abbildungen: ¢ Taf. Iu. II, fig. 27 u. 28. Die Farbung ist.ein helles Rotbraun, das auf Prothorax und Kopf dunkler wird. Der Clypeus ist stark verschmilert, vorn zweigeteilt und aufgebogen. Die Oberkiefer zeigen zwei gleich- grosse Endzacken, der Seitenzahn ist kaum angedeutet. Von den drei Zahnen des Unterkiefers ist der hintere am kiirzesten. Das Labium ist flach, grob gerunzelt, mit schlankem Vorderteile. Das Kopfhorn ist sehr breit, verschmalert sich kaum nach oben und ist am Ende etwas verdickt und ausgeschnitten ; seine Riickseite ist gerundet, ohne zahnartige Verdickung. Der Prothorax ist etwas breiter als die Fliigeldecken ; die Seiten sind nicht gleichmassig gerundet, in der Mitte fast gerade. Seine Rand ist flach, der Streif ausserhalb des Saumrandes breit, glinzend und gerundet, nicht scharf. Aufder Mitte erhebt sich ein schmaler steiler Buckel, der von zwei Zacken gekront ist. Der ganze Buckel, samt dem Absturz, und zwei seitliche Schwielen sind glatt und glinzend; die Hals- schildseiten und ein Band zwischen Schwiele und Buckel sind mit grossen flachen Runzeln bedeckt. Die Fliigeldeeken sind wberall fein punktiert und besitzen einen scharfen Nahtstreif ; der Apex ist etwas gelbrot behaart. Das glanzende Pygidium ist an der Basis mit Borstenpunkten besetzt. Der Prosternalfortsaiz ist kurz, schlank und besitzt einen endstindigen Haarbusch. Die Tibien der Vorderbeine haben vier Randziihne, die der beiden andern Beinpaare enden mit drei mehr oder weniger scharfen Zacken. 114 HETEROG. PUNCTIPENNIS spec. nov. Heterogomphus punctipennis STERNBERG in litt. oO Lange 24.5 — 25.5 mill.; Breite 14 — 15 mill.; Lange des Kopf- hornes 5 — 7 mill. Q Unbekannt. Vorkommen: Argentinien (Salta). Typen: in coll. Mus. Brit. Abbildungen: ¢ Taf. lu. II, Fig. 6. Die Farbung ist oben dunkelbraun, glanzend, auf den Fliigeldec- ken und der Unterseite heller und rétlicber. Der Clypeus ist vorn quer abgestutzt und lasst eine Zweiteilung nur ahnen. Der Oberkie- fer ist dreispitzig, der Innenzahn ist langer und schmiler als der mittlere, der Aussenzahn ist breit abgerundet. Der Unterkiefer hat drei kurze Zahne, von denen der iussere in der Grosse hinter den beiden inneren zuriickbleibt. Die Unterlippe ist flach, gleichmassig nach vorn verschmalert, mit deutlich abgesetztem Vorderteil; sie ist iberall punktiert, an den Seiten behaart. Von dem runzelig punktierten Kopfe erhobt sich auf der Stirn ein kurzes, nach oben rasch sich verjiingendes zugespitztes Horn, das bei grossen Exemplaren auf der Riickseite einen Zahn traigt. Der Prothorax ist eine Spur breiter, als die Fligeldecken. Sein Buckel ist schmal, ziemlich niedrig und tiber den Absturz in zwei Zacken vorgezogen. Ein schmales Medianband auf der Absturzfliche, eine Seitenschwiele und die Oberseite des Buckels sind zerstreut und fein, alles tibrige ist grob runzelig punktiert. Das Schildchen ist innerhalb der Saumlinie dicht punktiert. Der Prosternalzapfen ist hoch, schlank und behaart. Die Fligeldecken sind mit groben, aber flachen Punk- ten dicht besetzt, die sich auf den Rippen zu Reihenpaaren anord- nen. Kine seitliche Bewimperung ist vorhanden, die Wimpern sind aber sehr kurz. Das stark gliinzende Pygidium ist tiberall punktiert, basal behaart. Die Vorderschienen sind mit drei langen und einer verloschenen Zacke bewehrt; die Endrander der Mittel- und Hinter- schienen sind geziihnelt und lang beborstet. HETERQG. BINODOSUS spec. nov. of Lange 26 mill.; Breite 15 mill.; Linge des kopfhornes 1 mill. Y Unbekannt. Vorkomen : unbekannt. Typen: in coll: aut. Abbildungen: ¢ Taf. I u. Il, Fig. 25. Der iiberall hell rotbraune Kifer gehort zur Gruppe des H. eteo- cles Bm. und scheint trotz einer gewissen Aehnlichkeit mit diesem . Tr 7 eT a, eo ee 115 eine selbstindige Species zu reprasentieren. Leider liegt mir nur. ein sehr schwach entwickeltes Mannchen ohne Vaterlandsangabe vor. ; Das Kopfschild ist dicht runzelig punktiert, ringsum erhaben gerandet, vorn kaum merklich gerade abgestutzt, der aufgebogene Rand leicht gekerbt. Die Oberkiefer besitzen zwei deutliche Zahne, von denen der innere langer, der iiussere wenig dicker ist; der dritte (Aussen-) Zahn ist kaum angedeutet. Die Unterkiefer sind dreispitzig, wobei der aussere Zahn linger ist, als die beiden ande- ren. Auf dem Scheitel erhebt sich ein dreieckiges, niedriges Héorn- chen, das von vorn nach hinten abgeflacht ist; auf der Vorderseite ist es grob, wie das Kopfschild, auf der Hinterseite feiner punktiert. Das Halsschild hat wenig gekritmmte, nach vorn stark konvergie- rende Seiten und einen stark geschwungenen Hinterrand, seine erodsste Breite liegt kurz vor den ziemlich scharfen Hinterecken. Ein eigentlicher Buckel fehlt, dagegen stehen auf der vorderen Hiilfte des Scheibe zwei kleine runde Knotchen, vor denen die Punktierung fein ist. Der Teil seitlich davon an den Vorderecken und zwei Eindriicke am Hinterrande sind grob gerunzelt, die Seiten jenseits der fein und zerstreut punktierten Schwiele grob punktiert. Das Schildchen ist grob puuktiert, nur der Rand bleibt glatt; seine Behaarung ist kurz und sparsam. Die hinten bauchig erweiterten Fligeldecken sind auffillig flach; ihre Punktierung ist itiberall deutlich in Reihen angeordnet und recht fein; auf der Spitze unter- halb des Endbuckels, sowie neben der Naht, stehen einige kurze rotbraune Bosrten. Das Pygidium ist (ebenso wie die gesamte Ober- seite) mattglanzend und mit zerstreuten feinen Punkten besiit; die basalen und lateralen Punkte sind etwas grosser und tragen Borst- chen. Der vierte (oberste) Zahn der Vorderschienen ist schwach ~entwickelt; Mittel- und Hinterschienen haben am Endrande drei Zacken, von denen die beiden ausseren sehr reduziert sind. HETEROG. LATICOLLIS spec. nov. Heterogomphus principatus STERNBERG 1n litt. oO Lange 26-30 mill.; Breite der Prothorax 16-18 mill. ; Breite der Fliigeldecken 15-16 mill.; Lange des Kopfhornes 3-8 mill. © Lange 29-351 mill.; Breite 16,5-17,5 mill. Vorkommen: Argentinien (Iuenos-Aires, Bahia blanca). iy pen: et O invcollsauct. ApuLioungen : Go Tat bw dis Figs 15 u. 14; 2 Taf Lous i, Fig. 15. Die Artist schokoladenbraun, stark gliinzend. Das Kopfschild ist kurz, schmal, zweigeteilt. Die Oberkiefer haben ausser dem langen 116 Innen- und dem breiteren Mittelzahn einen wenig stark entwickel- ten Aussenzahn. Die drei Ziihne des Unterkiefers sind gleich lang und recht gross, kaum gebogen. Die Unterlippe ist iiberall punk - tiert, der orderteil vorn abgerundet. Auf der Stirn des Mannchens sitzt ein breites kriiftiges Horn, dessen Vorderseite abgeplattet ist und das bei starken Tieren hinten einen Zahn tragt; es ist uberall punktiert und.endet mit einer abgestumpften Spitze. Der rings gesiaumte Prothorax ist wesentlich breiter als die Fliigeldecken und etwas aufgetrieven. Von dem zweimaal stark ausgebuchteten Hin- terrande iiber die stumpfen Hinterecken ladet der Rand weit aus, ist in der Mitte etwas weniger stark geschwungen und wendet sich im weiten Bogen zu den Vorderecken. Der Buckel ist schmal und miissig hoch; der Absturz ist oben tief ausgehoh!t und wird von dem kielartigen, in der Mitte zweigeteilen Buckelrande tiberragt. Die Seiten des Halsschildes und je ein schmales Band neben dem Absturze sind miissig grob und dicht punktiert, alles wbrige ist glatt und glinzend. Der Prosternalzapfen ist rund und behaart. Beim Weibchen finden sich auf der bogig gerunzelten Stirn auf einem erhabenen Querkiele zwei spitze Hocker. Die Punktierung des Pronotums entspricht der beim Minnchen, nur folgt dem ganzen Vorderrande ein Punktband und der Buckel ist zu einer leicht gefurchten Schwiele reduziert. Die Halsschildbreite ist geringer als die der Fligeldecken. Das Pygidium des Mainnchens ist glatt, basal behaart, das des Weibchens hat am Apikalrande jederseits noch eine flache punktierte Grube. Die Vordertibien sind dreispitzig mit schwachem accessorischen Zahn proximal davon ; die Mittel- und Hintertibien haben 3-4 Zacken am Endrande. Auf der ganzen Unterseite, sowie den Beinen finden sich zahlreiche dichtstehende lange Borsten von rotbrauner Farbe. HETEROG. MELANCHOLICUS subspec. nov. Heterogomphus melancholicus STERNBERG in litt. 3 Lange 28 mill.; Breite 16 mill.; Liinge des Kopfhornes 3 mill. @ unbekannt. Vorkommen : unbekannt. Typen: gd in coll. auct. Abbildungen : ¢ Taf. Lu. 1, Fig. 19; 9 Taf. Iu. I, Fig. 20. Dem echten laticollis sehr nahe stehend, ist die Form als Subspe- zies vom demselben abzuldsen. Das Kopfhorn ist sehr kurz und spitzig. Der Prothorax ladet seitlich weniger weit aus; die Rander sind aufgebliht, aber nicht gerundet, sondern in der Mitte fast parallel. Der Halsschildbuckel ist niedrig, ohne Endkante und ohne Zacken, nur eine leichte Furche deutet eine Zweiteilung an. Die 117 Punktierung ist fein und sehr sparlich, in der Nahe des Seiten- randes und des Buckels wird sie etwas deutlicher. Die lligeldecken haben von Panktreihen eingefasste Rippen; der Naum dazwischen wird von groberen und feineren seichten Punkten ausgefillt. Die Oberseite ist im ganzen maltglinzend, doch mag dies daran liegen, dass das Tier etwas abgerieben ist. Der Forceps ahnelt dem von laticollis sehr, ist aber kiirzer und breiter gebaut. Wahrscheinlich zu der gleichen Form gehort ein Weibchen, das ebenfalls mattglinzend ist und durch sein schmaleres Prono- tum, sowie dichtere Punktierung der Fligeldecken, auffallt; es muss dies jedoch unentschieden bleiben, bis reichlicheres Material vorliegt. HETEROG. POLITUS subspec. nov. Heterogomphus politus STERNBERG in Litt. Heterogomphus pauson BURMEISTER (nec Perty) (in coll. Mus. Hall.) of Linge 25-30 mill.; Breite 15-15 mill.; Linge des Kopfhornes 4-9 mill. 2 Lange 26-29 mill.; Breite 14-16.5 mill. Vorkommen: Uruguay und Siidbrasilien (Montevideo, Blu- menau). Typen: et 9 in coll. auct. . Abbildmungene: cy state! cu. bios 460.707 2°0 Taf. T in. IE Fig. 18. Aus der Provinz Sta. Catharina stammt eine Form, die in den starken Mannchen ohne weiteres von L/eterog. laticollis zu trennen ist, deren schwachere Mannchen und Weibchen aber sich nur sehr - schwer von ihm unterscheiden lassen. Es ist nicht unwahrschein- lich, dass es sich dabei um eine zwar nahestehende, aber doch gute Art handelt, zumal da geringe Verschiedenheiten im Bau des Forceps sich zeigen. Da jedoch die Variabilitit der Art sehr gross ist, mag es sich vielleicht auch nur um eine Unterart handeln, moglicherweise bedingt durch Verschiedenheit in der Hohenlage der Fundorte. Jedenfalls sei die Form zunachst nur als Varietat zu Heterog. laticollis aufgefasst. Von der Hauptforin weicht Heterog. politus ab durch einen viel schlankeren Bau. Der Prothorax ist schmiler, als die Elythren; er ist spiegelglatt, iberall sehr fein und zerstreut punktiert, und zeigt nur in der Nahe der Vorderecken einige wenige grobere Punkte. Der Rand ist fast scharf zu nennen, jedenfalls aber nicht aulgeblaht. Das kopthorn ist verhaltnismissig linger und schlanker, als bei Heterog. laticollis und besitzt einen deutlichen Zahn ‘auf der Rick - seite; der Halsschildbuckel ist niedrig, aber mit zwei deullichen 118 Zacken und einer davor liegenden geringen Aushohlung versehen. Bei schwachen Minnchen ist die Aushohlung etwas tiefer und seit- lich von ihr finden sich einige grobe Punkte. Das Weibchen ist ebenfalls schlanker, als das von /eterog. laticollis. Das Pronotum ist nur am Vorder- und Seitenrande etwas dichter punktiert; eine Randschwiele ist deutlich erkennbar, seltener ist sie seicht gefurcht. Die Fligeldecken beider Geschlechter sind glatt und lassen nur unter der Lupe feine zerstreute Punkte erkennen. Die Form hat deshalb noch einiges Interesse, weil sie vermutlich in BuRMEISTER’s Beschreibung von Heterog. pauson aufgenommen wurde. Beide Arten finden sich in der Hallenser Sammlung als Heterog. pauson bezeichnet; ich habe die zuerststeckende Art als den richtigen Heterog. pauson betrachtet. Kine Art von Zwischenstellung zwischen Heterog. politus und Heterog. laticollis nimmt ein Heterogomphus aus Uruguay ein, den ich in 3 Mannehen und 3 Weibchen besitze. In Bezug auf die Breite des Prothorax, den nicht aufgeblahten Rand desselben und die Linge des Kopfhornes entspricht er ganz Heterog politus. Er weicht von ihm ab durch geringere Schlankheit und etwas dichtere Punk- tierung des Pronotum. Auf Grund des mir zur Zeit vorliegenden Materials halte ich mich nicht fiir berechtigt, die Form als weitere Subspezies von fleterog. laticollis abzulosen und glaube, sie mit Heterog. politus vereinigen zu miissen, mit dem sie auch im Bau des Penis ganz gut tibereinstimmt. . HETEROG. CRIBRICOLLIS spec. nov. Heterogomphus cribricollis STERNBERG in litt. of Lange 26-33 mill.; Breite 15-19 mill.; Linge des Kopfhornes 0-1.5 mill. © Linge 27-32 mill.; Breite 16-19 mill. Vorkommen: Siidbrasilien (Blumenau, Lucena, Joinville, The- resopolis). Typen: in coll. auct. Abbildungen: Q Taf. Lu. II, Fig. 21-23; 9 Taf. Lu. U, Fig. 24. Die Fiirbung der Oberseite ist ein dunkles Braun; Fligeldecken und Unterseite pflegen etwas beller zu sein, als Pronotum und Kopf. Der Clypeus ist stark verschmalert, stumpf zweizackig Der Ober- kiefer hat zwei gleichbreite Vorderzihne, waihrend eine seitliche Ausladung fast vollig fehlt. Von den drei Zahnen des Unterkiefers ist der dussere am kiirzesten. Die Unterlippe ist aufgebliht und fein zerstreut punktiert. Sehr bemerkenswert sind die sekunddaren Sexualcharaktere der Mannchen. Ganz starke Exemplare haben einen runzeligen Kopf, der wie bei den Weibehen unseres Oryctes 119 nasicornis blasig aufgetrieben ist und einen kurzen spitzen Hocker trigt. In der Mitte des Prothorax erheben sich in diesem Falle zwei nahe bei einander stehende spitze Knotchen. Bei mittelstarken Stiicken fehlt das Hérnchen auf der aufgeblahten Stirn, und auf dem Prothorax findet sich nur eine leichte, kaum geteille Schwiele etwas niher dem Vorderrande. Kleine Minnchen haben weder eine Auftreibung der Stirn, noch irgend eine Auszeichnung auf dem Prothorax. Auch die Weibchen differieren je nach der Grosse voneinander, indem bei starken Sticken zwei durch einen Kiel verbundene Knodtchen auf der Stirn silzen, die bei schwachen Tieren zu einem breiteren Hocker verschmelzen; das Pronotum zeigt keinerlei Zicken. Die Minnchen uvterscheiden sich von den Weibchen stets dadurch, dass dass Halsschild verhaltnismassig breiter und starker gewolbt ist, und dass die, dasselbe wtberall gleichmassig bedeckende, fast siebartig aussehende runzelige Punktur groéber ist. Die Seiten des Pronotum sind gleichmassig gerundet, die Hinlterecken winkelig, kaum abgestumpft. Die IF ligel- decken zeigen ausser dem Nahtstreif paarige Punktlinien als [in- fassung der Rippen, und zwischen denselben ist die ganze Scheibe mit groben und feinen, stets flachen Punkten besat. Der Proster- nalzapfen ist kurz und nur auf der Vorderseite behaart. Das Pygi- dium ist bei beiden Geschlechtern tberall zerstreut punktiert, an der Basis lang behaart. Die Vorderschienen haben vier scharfe Randzaihne, bei schwachen Stiicken kann der oberste sehr stark reduziert sein. Die Endrander der Tibien von Mittel-und Hinterbei- nen haben drei, manchmal etwas unceutliche Zacken. HETEROG. AMPHITRYON (DgEJ,) Burm. Heterogomphus aimphitryon BURMEISTER, Handb. d. Ent. V. 1847, p- 227. Scarabaeus amphitryon DEJEAN, Cat. III° éd. p. 167. o Lange 30 mill; Breite 17 mill.; Lange des kKopfhornes 10 mill. @ unbekannt. Vorkommen: Brasilien. Typen: ¢ in coll. Mus. Hall. Abbildungen: ¢ Taf. Iu. II, Fig. 26. Die Oberseite ist schwarzbraun, Fliigeldecken und Unterseite heller. Der Clypeus ist wenig vorgezogen, stumpf Zweispitzig. Der Mittelzahn des Oberkiefers ist viel breiter, als der innere; eine Aussenzacke fehlt vollig. Der Unterkiefer hat einen dreispilzigen Helm, doch ist der unpaare Zahn sehr schlank und lang. Die Unterlippe ist ofine Besonderheiten. Das Horn auf dem kopfe ist miassig lang, schlank, am Ende verbreitert und ausgeschnilten ; 120 ein Zahn auf der Hinterseite fehlt. Die Seiten des Halsschildes sind gleichmiissig gerundet; auf der Scheibe erhebt sich ein hoher Buckel, der in zwei divergierende, vornitbergeneigte Lappen aus- gezogen ist. Der Buckel, sein Absturz und eine Seitenschwiele sind glatt und stark glanzend; die Seiten und ein Streif zwischen Schwiele und Absturz sind grob gerunzelt. Die Fliigeldecken sind elatt und glinzend; der Nahtstreif ist deutlich, den Rippen folgen seichte Furchen: die Spitze ist sparlich behaart. Das Pygidium triigt einen basalen Haarkranz. Die Vorderschienen haben vier xandzihne, die hinteren Schienen sind am Ende dreispitzig. HETEROG. PAUSON Burm. Scarabeus pauson PERTY delect. Heterogomphus pauson (PERTY) em. BURMEISTER, Handb. der Ent. p. 226. oS Linge 20-25 mill.; Breite 14-14 mill; Lange des Kopfhornes 8-10 mill. © Linge 18-24 mill.; Breite 11-15 mill. Vorkommen: Sitidbrasilien und Paraguay. Typen: unbekannt; die BURMEISTER’s ( ee 148 Das Weibchen ist mir unbekannt geblieben; seine Beschreibung (BATES, |..c.) lautet : castaneo-fuscus, capite et thorace antice arcuatim-strigulosis, elythris nitidis vage rugatis et hic illic obsolete striato-punctatis, stria suturali paullo distinctiore, pectore rufo- hirto, pygidio politissimo, basi punctulato. Die Abbildung von Bares Lisst die Zugehorigkeit seines Baryrenus-Weibchens zu dem soeben beschriebenen Mannchen ohne weiteres erkennen. Die abweichende Gestalt der Mandibeln diirfte, wie ein mir vorlie- geender entsprechender Fall bei. Het bowrcierte GuER. beweist, durch Abfeilung zu erkliren sein. Ebenso kommt auch bei jenem eine starke Reduktion des oberen Querkieles an den hinteren Schienen vor. NEOBARYXENUS Subg. nov. Typus: Heterogomphus curvicornis (STBG.) PRELL. Sy liom yim vey — Vorkommen: Kcuador. Der Clypeus ist parabolisch zugerundet, aufgebogen. Der Ober- kiefer ist sehr breit und hat ausser den beiden Endzahnen einen starken Aussenzahn. Der Unterkieferhelm ist sehr klein, zahnlos, spirlich behaart. Auf der Stirn des Manchens findet sich ein schlankes, winkelig riickwirts geknicktes Horn, auf dem Scheitel sitzt eine spitze Zacke. Das Weibchen hat auf der Stirn einen scharfen Langskiel. Der Prothorax ist an den Seiten scharf, aber nicht gerandet, die seitlichen Partieen weichen durch ihre feine Lederskulptur von der punktierten Mitte scharf ab. Der Buckel ist massig hoch, breit und flach ausgeschnitten, die Ecken als kurze Zacken vorgezogen. Der Prothorax des Weibchens ist einfach gewolbt ohne Hocker. Die Fliigeldecken zeigen etwas reihige Punktierung, das Pygidium ist stark gewolbt, der Forceps klein. Die Vorderschie- nen haben vier Randzihne, die Endrinder der hinteren sind abgestutzt und mit langen Borsten besetzt. HETEROG. CURVICORNIS spec. nov. Heterogomphus curvicornis STERNBERG in litt. 3 Linge 30-32 mill.; Breite 15-45.5 mill.; Lange des Kopfhornes 5 mill. Q Lange 32 mill.; Breite 17 mill. Vorkommen : Ecuador (Quito, Porvenir). Typen: (in coll. auct., 9 in coll. Mus. Brit. Abbildungen : ¢f Taf. V u. VI, Fig. 53 u. 54; 9 Taf. V u. VI, Fig. 55. 149 Die sehr merkwiirdige Art ist oberseits gleichmassig rotbraun, unten etwas heller. Der aufgebogene Clypeus ist breit parabolisch, ringsum gesiumt. Die Oberkiefer haben zwei Endzibne, deren innerer klein ist, und einen sehr grossen und breiten Aussenzahn; alle drei sind nur wenig voneinander getrennt. Der Unterkieferhelm ist kurz und durch eine leichte Kinsenkung in zwei flache Hocker geteit. Die Unterlippe ist mit groben Borstenpunkten besetzt, der Vorderteil ist gut abgesetzt, am Ende leicht gekerbt. Das zweite Glied der Maxillartaster ist sehr dick und kurz, das Endglied der Lippentaster ist so lang, wie die beiden anderen zusammen und ebenfalls sehr dick. Auf der Stirn erhebt sich beim Mannchen ein schlankes, bald scharf riickwarts gebogenes Horn, das drehrund und am Ende abgestumpft ist ohne sich wesentlich vorher zu ver- jlingen. Hinter diesem Haupthorn befindet sich ein zweites als kleine spitze Zacke auf dem Scheitel. Kopf und Horn sind fein punktiert. Das Halsschild hat einen breiten deutlich abgesetzten Randteil, welcher zart lederartig gerippt und fein punktiert ist. Der mittlere Teil ist glanzend und tiberall zerstreut punktiert; im hinteren Drittel erhebt sich ein niedriger breiter Buckel, der vorne tief ausgeschnitten ist. Von den so gebildeten kurzen Seitenzacken gehen zwei bald verloschende hKiele nach vorne zu. Die Absturz- flache zwischen ihnen kann eine etwas feinere Punktur haben. Das Weibchen trigt auf der Stirn einen niedrigen, schmalen, scharfen Kiel, der langs gestellt ist und nach hinten zu plotzlich aufhort. Der Prothorax ist rings gesiumt und gleichmissig zer- streut punktiert; nach den Vorderwinkeln zu werden die Punkte grober, ohne jedoch in Runzeln tiberzugehen. Das Schildchen ist quer, basal etwas punktiert. Die stark glinzenden Fliigeldecken besitzen einen deutlichen Nahtstreif; ausserdem sind die Rippen von paarweisen Punktreihen begleitet wabrend die Zwischenriume unregelmassige Punkte tragen. Das Pygidium des Mannchens ist stark gewolbt, fein punktiert, ganz kahl; das des Weibchens ist ahnlich, aber etwas stiarker punktiert. Die Vorderschienen haben vier scharfe Randzihne; die Querkanten und Endrander der vier hinteren Schienen sind glatt, mit langen Borsten besetzt. Der Prosternalzapfen ist kurz, dick, behaart. Der Forceps hat auffallig breite, kaum geschwungene Parameren. ANOPLOGOMPHUS Subg. nov. Typus : Heterogomphus incornutus (STBG.) PRELL. Synonymie: — Vorkommen: Peru. 150 Der Clypeus ist relativ kurz, am Ende schmal und ungekerbt. Die Oberkiefer sind breit, schwach dreigezihnt.. Der Unterkiefer ist zahnlos knopfférmig, lang behaart. Die Stirn des Minnchens trigt einen flachen Hodcker, das Pronotum ist gleichmiissig ge- wolbt, ohne Andeutung eines Buckels. Das Weibchen ist noch unbekannt Die Fliigeldecken sind punktiert gestreift mit starker Nahtlinie. Das Pygidium ist grésstenteils sparlich behaart. Die Vor- derschienen besitzen vier Randzihe, die Endriinder und Querkan- ten der hinteren Schienenpaare sind abgestutzt und mit langen Borsten besetzt. Der Forceps ist auffallig klein. -HETEROGOMPHUS INCORNUTUS spec. nov. Heterogomphus incornutus STERNBERG in litt. oO Lange 26 mills; Breite 15 mill. © unbekannt. Vorkommen : Peru (Cujabamba). Typen: ¢ in coll. auct. Abbildungen: ¢ Taf. Vu. VI, Fig. 56. Die Farbung der Fliigeldecken ist ein tiefes Kirschbraun, nur das Halsschild, das Schildchen und der Raum zwischen den Nahtstrei- fen, sowie die Unterseite sind Kirschrot. Der Clypeus ist miissig stark vorgezogen, schmal, am Ende ungekerbt. Die Oberkiefer sind breit und kaum geteilt, lassen jedoch nach innen einen schwachen Innenzahn neben dem Mittelzahn erkennen und zeigen auf der anderen Seite eine flachen Aussenzacke. Der Helm des Unterkie- fers ist knopff6rmig, lang behaart, das Endglied des Maxillartasters ist dick spindelformig. Die Unterlippe ist stark gewolbt, der Vor- derteil ist dicht behaart, die. Endglieder des Taster fallen durch ihre “Kiirze und Dicke auf. Die Stirn trigt einen verloschenen Hocker, der ganze Kopf ist dicht gerunzelt. Das Halsschild ist an der vorderen Halfte grob grubig, nach den Ecken zu runzelig, hinten fein und zerstreuter punktiert; die Seiten sind in der Mitte leicht geknickt, die Hinterwinkel abgerundet. Auf der Scheibe findet sich keinerlei Andeutung eines Buckels. Der Prosternalfort- satz ist kurz und breit, das Schildchen ungeséumt und spirlich punktiert. Die Fliigeldecken haben einen tiefen Nahtstreif und durch Doppelfurchen zart angedeutete Rippen. Die Skulptur | besteht aus sehr feinen, stellenweise reihig angeordneten Punkten, und in der Nahe der Naht aus groben, aber sehr flachen, glinzen- den Runzeln oder Griibchen; am Apex stehen einige Hirchen. Das stark glanzende Pygidium ist an der Basis dichter, auf der Scheibe zerstreut, mit groben Borstenpunkten besetzt, das Propygidium ist sehr fein und kurz behaart. Die Vorderschienen haben drei 151 kriiftige und einen verloschenen Randzahn, die Endrinder und Querkanten an den Schienen des zweiten und dritten Beinpaares sind abgestutzt und lang beborstet. Der Forceps ist sehr klein und erinnert in der Form an den von J/leterog. schonherri, doch sind die Parameren etwas weniger geschwungen., . DAEMONOPLUS TuHomson. Typus : Daemonoplus mniszecht THOMsS. Synonymie : Daemonoplus THomson, Arch. Ent. I, 1859, p. 68. Heterogomphus GEMMINGER et HAROLD, Cat. Col. X, 1869, p. 1262. Vorkommen : Centralamerika von Mexico bis Columbien. Das Kopfschild ist nach vorn allmahlich verschmilert und endet mit zwei ziemlich langen, scharfen, leicht aufgebogenen Ecken ; ein seitlicher feiner Saum ist stets vorhanden. Die Oberkiefer sind breit, ungeteilt, leicht abgerundet, an der Aussenseite findet sich meist eine schwache Verbreiterung. Der Unterkieferhelm ist stumpf kegelfOrmig, ausserst dicht rotbraun behaart, und besitzt keinerlei Zacken oder Zihne. Die Unterlippe ist kraftig, nach vorn verschmiilert und in einen schlanken Vorderteil ausgezogen. Maxillar- und Labialtaster zeigen keinerlei Besonderheiten. Auf der Stirn tragt das o Linge 37-50 mill.; Breite 20-26 mill.; Liinge des Kopfhornes 3.9-9 mill. 2 Lange 49 mill.; Breite 26 mill. Vorkommen : Siidbrasilien (Santa Catharina, Theresopolis, Sao Paulo). Typen: o in coll. Hope (Oxford); 9 in coll. DUPONT (R. OBER- THUR.) Abbildungen : ¢ Taf. XIII u. XIV, Fig. 103:u. 104; 9 Taf. XII ULV orga OS! Das kopfhorn des Minnchens ist massig hoch, dick und verbrei- tert sich nach oben, die beiden Endlappen sind breit und stumpf; die Kriimmung ist von der Basis bis zur Spitze gleichmissig. Der Zahn auf der Riickseite ist kraftig, aber stumpf; zwei daneben verlaufende Liingsfurchen sind nur bei starken Stiicken zu erken- nen und verschwinden bei geringer Entwicklung rascher, als der Zahn selbst. Der Absturz des Prothorax nimmt die vordere Hilfte des Halsschildes ein. Er wird tiberragt von dem breiten, aber fla- chen, fast horizontal vorgezogenen Halsschildbuckel, der vorn breit zweigelappt ist. Unterhalb desselben seitlich neben der glat- ten Absturzfliiche findet sich noch ein mehr oder weniger runder accessorischer Hécker. Von den Vorderwinkeln zieht sich nach dem Buckel zu eine leicht eingesenkte Zone grober Runzelung, in der sich manchmal kurz vor dem Uebergang in die glatte oder zerstreut punktierte Scheibe eine weitere feine Zacke findet. Die Oberseite des Buckels und der groésste Teil des tbrigen Hals- schildes ist glatt oder ausserordentlich fein punktiert und glinzt) stark. Die Fligeldecken sind missig dicht grubig punktiert, der Nahtstreif und die Einfassungslinien der Rippen werden von off zusammenfliessenden groben Punkten gebildet. Das Pygidium is. iiusserst fein gerunzelt, in seinem apikalen Teile etwas platt ge- driickt; an der Basis trigt es einen miassig dichten Haarsaum. Beim Mannchen sind die Stirn und die vordere Hiilfte des Scheitels erob gerunzelt punktiert, die hintere Scheitelhalfte ist glatt. Die Stirn ist zu einem einfachen stumpfen, auf der Vorderseite leicht median gefurchten Hécker aufgeblaht. Das Halsschild ist ziemlich gleichmassig nach vorn verschmiilert; wahrend die Scheibe und die hintere Halfte glatt sind, ist der Vorderteil grob quer gerun- zelt; nicht weit hinter dem Vorderrande stehen zwei kriftige Knétchen. Die Runzelung auf dem Pygidium ist etwas grober, als beim Mannchen; der apicale Rand des letzten Bauchhalbringes ist nicht ausgeschnitten. 159 HETEROG. EXCAVATUS subspec. nov. o Linge 45 mill.; Breite 24 mill.; Lange des Kopfhornes 6 mill. Q Lange 39 mill.; Breite 20 mill. Vorkomimen : Sitdbrasilien (Petropolis). Typen: o et @ in coll. auct. Abbildungen: ¢ Taf. XIII.u. XIV, Fig. 106; ¢ Taf. XIII u. XIV, Rie 07: Der vorigen sehr iihnlich, kann diese Form wohl als Subspezies zu ihr gezogen werden; jedenfalls verdient sie aber wegen ihres abweichenden Thorakalschmuckes eine Erwihnung. Das Kopfhorn des Mannchens ist an der Basis viel stirker vornitbergeneigt und _biegt dann bald plotzlich um, sodass der Endteil wieder gerade erscheint. Die Zweilappung des Hornes ist weniger stark hervor- tretend, der Zahn auf der Riickseite ist kleiner, aber sehr scharf und spitz. Der Absturz des Prothorax ist deutlich ausgehohlt; von dem itiberhingenden Mittelbuckel, der dem von Heterog. hopei gleicht, verliuft ein scharfer Grat zu dem seitlich komprimierten und als kleines zweispitziges Ohr vortretenden Seitenhécker. Die Runzelgrube zwischen Seitenhodcker und Vorderecke ist tiefer eingedriickt, als bei Heterog. hopez. Beim Weibchen sind die Seiten des Pronotum stirker gebogen, die Tuberkel sind ganz an den Vorderrand herangeriickt und fast vollig verschwunden. Auf der runzeligen Stirn erhebt sich ein Hocker, der manchmal zwei- spitzig ist. a HETEROG. DEPRESSUS spec. nov. Heterogomphus depressus STERNBERG in litt. Searabaeus achilles DEJEAN, Cat. Ill éd., p. 167 (°) Teterogomphus dejeanii RetcHe, Ann. Soc. Ent. France, II, 7, 1, 1859, p. 17 (?). ? Lange 39 mill.; Breite 20 mill.; Liinge des Kopfhornes 5 mill. ‘ Lange 41-42 mill.; Breite 20-21 mill. Vorkommen: Siidbrasilien (Espirito Santo, Santa Leopoldina). Typen: o et Q in coll. auct. Abbildungen : ¢f Taf. XIII u. XIV, Fig. 108; 9 Taf. XIII u. XIV, Fig. 109. Auch diese Art kann moéglicherweise an der Hand von reiche- rem Materiale als Subspezies zu Heferog. hopei gezogen werden. Das Kopfhorn des Minnchens ist hier wesentlich schlanker, gleichmassig gebogen, am Ende etwas verdickt und leicht gekerbt; ein Zabn auf der Riickseite fehlt, obwohl er bei kleineren Stiicken von Heterog. hepei noch deutlich zu erkennen ist. Die seitlichen Gruben des Pronotums sind sehr tief ausgehodhlt, der Absturz selbst ist eben und nimmt nur etwa ein Drittel des Halsschildes ein. a 160 Der Buckel ist dicker und weniger stark vorniiber geschoben, Sei- tenzacken fehlen bei dem vorliegenden Exemplare mittlerer Ent- wickelung. Der Stirnhécker des Weibchens gleicht etwa dem von Heterog. hopei und ist ein- oder zweispitzig. Das Pronotum ist in seiner vorderen Halfte gerunzelt, sonst glatt; die beiden Hécker liber dem Vorderrande sind wohl ausgebildet. Die Fliigeldecken sind wesentlich schmialer und linger, als bei den verwandten Arten; die Punktierung ist zwar ebenso grob, aber viel flacher und zerstreuter, sodass die Kifer ein wesentlich glatteres Aussehen bekommen. Das hintere Drittel der Elythren ist kurz behaart, was bei keiner der anderen Formen vorkommt. Vermutlich ist diese Form identisch mit dem Kafer, den DEJEAN in seinem Cataloge als Scarabaeus achilles bezeichnete. Da BURMEISTER den Namen dann auf eine andere Art bezog und diese als Helerog. achilles beschrieb, benannte Retcue das Tier aus Graf DEJEAN’s Sammlung als Heterog. Dejeanti, aber seine Beschreibung ist derartig oberflachlich, dass sie fiiglich tbergangen wird. Ich lasse seine Notiz in vollem Wortlaute hier folgen: « Heterog. Achilles (DEs.) BM. Ce n’est pas le Scarab. achilles Des., Cat., qui est une espeéce trés différente par sa corne céphalique tronquée, dilatee et subbilobée 4 son extrémité, sa ponctuation beaucoup plus forte et sa forme plus allongée. — Par suite de erreur de M. BURMEISTER, je Vai nommée Heter. Dejeanii; elle parait voisine de l Hopet Bur., et vient du Brésil. » HETEROG. CORIACEUS spec. nov. of unbekannt. Q Linge 37-39 mill.; Breite 20-21 mill. Vorkommen: Britisch Guyana (Omai). Typen : Q in coll. auct. Abbildungen : Q Taf. XIII u. XIV, Fig. 110. Das Kopfschild ist dicht runzelig punktiert. Die Stirn erhebt sich zu einem niedrigen, auf der Vorderseite leicht lingsgefurchteten Stumpfhocker. Der Scheitel ist eben und weist nur in der Mitte eine kleine flache runde Grube auf, die ebenfalls gerunzelt ist. Das stark gliinzende Halsschild ist ringsum gesdiumt, und vor dem Vorderrande mit einer verloschenen, leicht zweigefurchten Schwiele versehen. Am Vorder- und Seitenrand ist es gedrangt, auf der Scheibe zerstreut mit Augenpunkten besetzt, die nach der Mitte zu einfachen Punkten reduziert sind; seine Seiten sind miissig stark gerundet, die breiteste Stelle liegt nahe dem Hinter- rande ; die Vorderwinkel sind spitz, die Hinterecken breit abge- rundet. Das Schildchen ist sehr langgestreckt, an der Basis fein 161 punktiert, sonst glatt und glinzend. Die Fliigeldecken sind mit groben ovalen Punkten besat, nur der Schulterbuckel, der End- buckel und der Raum zwischen den Nahtlinien sind feiner punk- tiert, die Skulptur verleiht durch Zusammenlaufen der Punkte den Elythren ein merkwiirdiges lederartiges Aussehen, nicht wenig abweichend von den ahnlich skulpierten Fliigeldecken verwandter Arten. Der Nahtstreif ist stark und deutlich, die Rippen sind an den etwas regelmiissiger reihig angeordneten Punkten erkennbar. Das Pygidium ist ausserordentlich feim und dicht querrunzelig punktiert; im allgemeinen kahl, weist es in der Mitte einen, mit langen roten Borsten dicht besetzten Querwulst auf. Die ganz- randige sechste Bauchplatte ist ttberall dicht punktiert, an der Basis und den Seiten gerunzelt. Der Prosternalfortsatz verjiingt sich von der breiten Basis sehr rasch und endet als ein behaartes rundes Saulchen. Die Vordertibien tragen vier sehr spitze Ziihne, von denen der oberste stark reduziert ist. Die Querkiele der vier hinteren Schienen sind ungezihnt, mit Borsten besetzt; der Endrand ist beim hinteren Beinpaare lang gezihnt, beim mittleren dagegen in eine einfache starke Spitze ausgezogen. Die Art nimmt durch den sehr merkwirdigen Bau der Mittel- schienen eine ganz isolierte Stellung ein. Wahrend sie sonst sich ganz an die echten Heterogomphus im Sinne Koupe’s anschliesst, leitet diese Eigentiimlichkeit zu Daemonoplus hiniiber. Ich glaube daraus schliessen zu miissen, dass man nicht berechtigt ist, Daemo- noplus als Genus beizubehalten, sondern es als Subgenus unter Heterogomphus einbeziehen muss. Auf der anderen Seite ist es mir nicht unwahrscheinlich, dass auch das Mannchen von Heterog. corzaceus eine Zwischenstellung zwischen der hope?- und der mis- zechi-Gruppe einnimmt und dass man fiir die Art eine neue besondere Untergattung schaffen muss. Ich behalte mir dies jedoch vor, bis das Mannchen bekannt geworden ist, und bringe bis dahin Heterog. coriaceus in der Nihe von Heterog. hopei unter. TRACHETEROGOMPHUS Subg. nov. Typus : Heterogomphus Schoenherri (DEJ.) BuURM. Synonymie : Heterogomphus BURMEISTER, Handb. d. Ent. V., 1847, p. 224. Vorkommen : Nordwestliches Siidamerika von Colombia bis Peru. Der Clypeus ist stark zweigeteiit mit aufgebogenen Zacken. Der Oberkiefer ist breit und einfach, manchmal mit feinen Innenzahne. Der Unterkiefer ist kolbig, sehr lang und dicht behaart. Auf dem 162 Kopfe des Mannchen erhebt sich ein langes, schlankes Horn, das manchmal einen Zahn auf der Hinterseite hat. Das Weibchen besitzt nur einen einfachen niedrigen Stirnhocker. Der Prothorax hat einen hohen zweigeteilten Buckel, der unterwarts tief ausgehdhlt und dicht behaart ist. Das Pronotum des Weibchen ist gleichmiissig gewolbt und hat hinter dem Vorderrande zwei verloschene Krét- chen. Die Fliigeldecken sind in der Regel grob augenpunktiert und gerunzelt, manchmal dicht behaart. Die Vorderschienen haben vier spitze Randzahne, die Mittel- und Hintertibien besitzen einen scharf gezahnten Endrand, dessen Zackenzahl zwischen zwei und vier schwankt. Der Forceps ist sehr gross und plump. Synopsis der Arten von Tracheterogomphus. A. Fligeldecken fast kahl, Halsschildbuckel beim (¥ flach ausge- schnitten. . Zweites Glied der Maxillartaster schlank, mehr als 2'/, mal so lang wie breit. a. Flugeldecken iberall grob gerunzelt und punk- ert : or Oe Aie eae! shaven SOLO DENI 6. Fligeldecken peeendere in der Nahe des Schildchens glatt und wenig, punktiert = 3.0.2.) whan pert: . Zweites Glied der Maxillartaster plump, weniger als zwei- mal'so lang wie breit.. (20°72. : , consors. B. Flugeldecken dicht behaart, aE yseeale nail des oO tief ausge- SCIMMIELOIT NG ate Yah oe Bis Sea Ae ae cee ae a hirtus. HETEROG. SGHOENHERRI DeEs. Scarabaeus schoenherrt DEJEAN, Cat. IIl° éd., p. 167. Scarabaeus antiochus MANNERHEIM in litt. Heterogomphus schoenherri (DEJ.) BURMEISTER, Handb. d- Ent., V A847, p. 2ot. o& Linge 34-54 mill.; Breite 17-27 mill.; Linge des Kopfhornes 3-2 mill. Q Lange 35-49 mill.; Breite 18-25 mill. Vorkommen : Nordwestliches Stidamerika (Colombia, Venezuela, Ecuador ; zahlreiche Fundorte). Typen: o'et Q in coll. Mus. Hall. Abbildungen: ¢ Taf. XI.u- XII, Fig. 95-99; Taf, XI u. XII; Fig. 100. Die Farbung ist ein tiefes Schwarzbraun, selten mit einem leichten rétlichen Schimmer. Der Clypeus ist in zwei aufgeboge- nen Zacken ausgezogen. Der Oberkiefer ist breit, einfach, mit feinem Inenzahne; ein Aussenzahn fehlt véllig. Der Unterkiefer 163 ist stumpf kolbenformig, sehr dicht und lang behaart. Die Unter- lippe ist flach und punktiert. Die Méinnchen tragen auf dem Kopfe ein weit auf den Clypeus vorgeschobenes Horn von oft betriichtli- cher Liinge und ziemlich variabeler Gestalt. Bald ist es an der Basis etwas vorgeneigt und steigt dann schlank und gerade empor, um in einer leicht zuriickgebogenen Spitze zu enden, bald ist in seiner oberen Hilfte seitlich zusammengedriickt und messeriihnlich, bald ist es kurz und dick und trigt unter der Spilze einen kriftigen breiten Zahn. Bet schwachen Stiicken ist das Horn sehr kurz und dann auch meist weniger weit nach vorn vorgeschoben. Der Pro- thorax hat abgerundete Hinterecken tind sanft gerundet nach vorn konvergierende Seiten. Die hintere Halfte erhebt sich zu einem hohen Buckel, der bald sehr schmal, bald recht breit und stets am Ende leicht ausgeschnitten ist. Seine Unterseite ist tief ausgehohit und gleich der ganzen Vorderhilfte des Halsschildes mit rotbrau- nen Borsten dicht besetzt. Der Ruicken des Buckels und zwei seit- lich davon vorgreifende Partieen sind glatt und glanzend, das ubrige runzelig punktiert. Bei kleinen Minnchen ist der Buckel vollig ruckgebildet und nur erkennbar als Hinterrand einer tiefen, runzeligen, rotbehaarten Grube tiber dem Vorderrande. Die Weib- chen tragen auf der Stirnnaht einen stumpfen Hocker; der Pro- thorax ist in der hinteren Halfte fein zerstreut punktiert, in der vorderen gerunzelt und mit zwei glinzenden, oft verloschenen Schwielen versehen. Der hohe Prosternalzapfen ist abgeflacit, am Ende breit abgerundet und von einigen Borsten gekroént. Das Schildchen ist an der Basis etwas gerunzelt. Die missig gewolbten Flageldecken sind tiberall dicht mit groben Augenpunkten bedeckt und zwischen diesen grob gerunzelt. Eine Behaarung fehlt oder ist durch einige sparliche kurze Borsten auf der hinteres Hilfte der Elythren gegeben. Das Pygidium des Minnchens ist fein punk- tiert oder quer gerunzelt, an der Basis tragt es einen dichten Kranz rotlicher Haare; beim Weibchen ist die Punktierung grober und es findet sich noch ein apikaler Haarsaum. Die vier Zacken der Vordertibien sind selbst bei schwachen Stiicken sehr gut entwickelt. Die Endriinder der Mittel- und Hinterschienen haben zwei bis vier lange spitze Zihne, die Querkanten sind fein ge- zahnelt. Wie schon vorher erwahnt ist die Art einer sehr grossen Varia- bilitat in Bezug auf diese sekundiren Geschlechtsmerkmale unter- worfen. Im Allgemeinen scheinen sich die Haupttypen auch der Herkunft nach lokalisieren zu lassen : Columbia-Stiicke haben das lange schlanke Kopfhorn, Ecuador-Tiere besitzen ein kiirzeres seitlich komprimiertes oder gezihntes Horn, Exemplare aus Vene- zuela fallen durch die braunliche Firbung, grosse Schlankheit und 164 zierliches Kopfhorn auf. Trotzdem halte ich es nicht fiir berechtigt, den einzelnen Formen besondere Namen beizulegen, da die Ueber- ginge zu vollistandig sind. HETEROG. var. WHYMPERI Brs. Heterogomphus Whymperi BATES, Whymper’s Trav. Andes, Suppl. App. 1891, p. 33, c. Fig. o Linge ca. 60 mill. ; Breite ca. 30 mill. ; Linge des Kopfhornes ca. 27 mill. © Linge 43-51 mill.; Breite 21.5-27 mill. Vorkommen: Westliches Ecuador (Quito). Typen : d unbekannt; 92 in coll. auct. Abbildungen : @ Taf. XI u. XII, Fig. 101. Die Form wurde urspriinglich als gute Art fiir ein sehr starkes Minnchen aufgestellt; dass sie diese Stellung nicht beibehalten kann, ist sicher. Ob man aber tiberhaupt sie trennen darf von Heterog. schoenherri, das wage ich nicht zu entscheiden; sie sei daher hier als Aberration angefiihrt, die allerdings ziemlich augen- fillig von der Stammart sich unterscheidet. Bates’ Beschreibung des Kiifers lautet: « H. schoenherri Bm. affinis: differt statura maiori, elythris basi leevibus, ¢f cornu thoracico vix ascendenti, valde elongato, versus apicem angustato, apice breviter emarginato. Long. 30 lines = 64 mill. ». Die Form schliesst sich in ihrer Gestalt eng an grosse Stiicke von Bogota an, mit denen sie die langen Fliigeldecken und die gleichmissiger konvergierenden Halsschildseiten gemeinsam hat. Der Kopf ist, wie bei jenen, sehr gross, das Kopfhorn entsprechend der Grosse des Kifers von bedeutender Linge, erst vorwirts geneigt, dann steil aufsteigend, mit kleiner Verdickung vor der leicht zuriickgebogenen Spitze. Der Thorakalbuckel ist schmal und lang ausgezogen, aber nicht steil aufgerichtet, sondern mehr horizontal nach vorn vorgezogen ; seine leicht ausgeandete Spitze liegt (wenn man den Seitenrand des Halsschildes als Basis nimmt) fast senkrecht ttber dem Vorder- rande des Pronotum ; die Unterseite des Hornes und der Absturz sind dicht rotbraun behaart. Beim Weibchen dessen Charakteristik ich neu hinzufiigen kann, fallt der lange schmale, von den Augen- kielen an gleichmiissig verschmialerte Kopf besonders auf, seine Punktierung ist weniger dicht. Der Prothorax ist schmaler, in der Vorderhilfte zerstreut grubig punktiert, nur an Vorderecken und Vorderrand gerunzelt ; die beiden Hocker treten besonders deutlich hervor. Die Fligeldecken, welche bei dem Mannchen « nearly smooth near the scutellum and densely vermiculate-rugose and punctate, but much less coarsely... in the rest of their surface » 165 sind, zeigen beim Weibchen nur in der hinteren Hilfte um die Naht etwas seichte Runzelung, wahrend sie sonst nur mit flachen Augenpunkten, die in der Gegend des Schildchens sehr klein und spirlich werden, bedeckt sind; bei kleineren Exemplaren nimmt die Runzelung zu. Sonstige Unterschiede gegentiber der Stammart kenne ich nicht, héchstens mag erwahnt sein, dass bei dem Weib- chen der Prosternalzapfen sehr schlank ist. BATEs giebt als Liingen- mass, soweit es sich nach der Figur ermitteln lisst, den Abstand vom Pygidium zum Vorderrande des Buckels an; die ungefare Linge vom Hinterrande der Fliigeldecken bis zum Clypeus, sowie die ibrigen Masse habe ich an seiner Abbildung gemessen. Das Mannchen ist mir nicht bekannt. HETEROG. CONSORS spec. nov. oO Linge 34 mill. ; Breite 18 mill. ; Linge des Kopfhornes 2 mill. 9° unbekannt. Vorkommen: Ecuador. Typen: cg incoll. auct. Abbildungen:: ¢ Taf. XL u. XII, Fig. 94. Die Farbung ist ein lichtes Braunrot, wodurch die Art leicht gegen den nahestehenden Heterog. schoenherri absticht. Das Epistom ist quer abgestutzt, gerandet, die Ecken leicht aufgebogen, Der breite Oberkiefer ist sehr stark behaart, auf der Innenseite hat er einen tief sitzenden feinen Nebenzahn. Der Helm des Unter- kiefers ist etwas kirzer als bei Heterog. schoenherri, lang behaart; das zweite Glied der Maxillartaster ist sehr kurz, weniger als zwei- mal so lang wie dick (wahrend die Linge bei Heterog. schoenherri zweieinhalb bis dreimal so gross ist, wie die Dicke). Die Lippentaster sind ebenfalls kiirzer und dicker. Da das einzige vorliegende Exem- plar ein schwaches Mannchen ist, lisst sich tiber die Bewaffnung kaum etwas sagen. Bei dem typischen Stiick trigt die Stirn ein kurzes dickes Kopfhorn. Der Prothorax ist glatt und hat nur am Vorderrande einé dicht behaarte Grube; die Seiten sind schmal gerunzelt und mit sparlichen Borsten besetzt. Die Fliigeldecken sind fein augenpunktiert, tiberall verloschen gerunzelt. Das Pygidium tragt eine sehr dichte und lange rotbraune Basalbehaarung. Die Vorderschienen haben vier kurze Randzdhne, die Endrinder der hinteren Schienen sind lang und spitz geziihnt (etwa 4 Zacken). 166 HETEROG.. HIRTUS spec. nov. Heterogoimphus hirtus STERNBERG in litt. oy Lange 46-49 mill. ; Breite 23-24 mill.; Linge des Kopfhornes 13-21 mill. © unbekannt. Vorkommen : Peru (Santo Domingo). A Typen:: ¢ in: coll Mus. Brit. Abbildungen-: Tak. Xiu Xi, Bies 102. Dem Heterog. schoenherrt nahe verwandt, ist die Form wohl als Reprasentantin einer guten Art, nicht blos einer sehr charak- teristischen Lokalvarietiit aufzufassen. Die Farbung ist ebenfalls schwarzbraun, sie verschwindet aber so stark unter der gelb- braunen oder rotlichen Rekaarung dass diese Tiere ziemlich gell erscheinen. der Oberkiefer ist breiter, als bei Heterog. schoenherri, der Innenzahn ist kaum noch angedeutet; im Bau des Unterkiefers ist kein Unterschied zu finden, die Unterlippe ist breiter und flacher. Das sehr schlanke Kopfhorn ist erst vorwiirts geneigt und steigt dann gerade und fast senkrecht empor etwa wie bei dem columbischen Heterog. schoenherri. Das Halsschild hat die gleiche Gestalt wie bei jenem; der Buckel ist breit und hoch, am Ende tief ausgeschnitten und in zwei scharfen Spitzen vorgezogen ; bei schwacheren Minnchen ist die Buckelhohe geringer und die Divergenz der Spitzen weniger gross. Der Ricken des Buckels bis zum Hinterrande des Halsschildes ist fein punktiert, stark glin- zend; alles Uebrige ist mit groben Punkten besetzt, die lange, anliegende, gelbliche Haare tragen. Die Fligeldecken sind ahnlich skulpiert, wie bei Heterog. schoenherri; auch sie sind dicht behaart, und zwar sind die Haare in dichteren Reihen angeordnet, sodass die Elythren langsgestreift zu sein scheinen. Die Vorderschienen sind bei Heterog. hirtus ganz besonders schlank und lang gezahnt. Sonstige Unterschiede gegeniiber Heterog. schoenherri konnte ich nicht finden, auch nicht im Bau des Forceps. 167 LITERATURVERZEICHNIS. (Nach 1847.) . Bares, Lamellicornia, Biologia Centrali-Americana Coleoptera IL, 2, 1890, p. 327. . Bates, Whymper’s Travels amongst the Great Andes of the Equator, Suppl. App., 1891, p. 33. . BURMEISTER, Handbuch der Entomologie, V, 1847, p. 224. . DEJEAN, Catalogue des Coléoptéres, etc., 1837, p. 167. . GEMMINGER et HAROLD, Catalogus Coleopterorum etc., 1V 1869, p. 1262. . GUERIN, Rev. Zool., 4851, p. 160. . KoLBE, Stett. Ent. Zeit., 1906, p. 265. . LACORDATRE, Genera des Coléoptéres, III, 1856, p. 457. . OHAuS,, Deut. Ent. Zeit., 1910, p. 185. . REICHE, Ann. Soc. Ent. France, 1859, p. 17. . STERNBERG, Stett. Ent. Zeit., 1907, p..347. . TASCHENBERG, Zeit. ges. Nat., I, 1870, p. 186. . THomson, Arch. Ent. II, 1859, p. 68. 168 achilles. equatorius affinis . aidoneus . amphitryon Anoplogomplhus . antiochus s. schoenherrt. arrow . astyanax . Baryxenus binodosus . bispinosus . bourciert . : capucinus s. eteocles. castor s. aidoneus. chevrolati . consanguineus Consors. coriaceus . cribricollis curtipenmis curvicornis Daemonoplus. dejeant s. depressus. depressus . dilaticollis Dineterogomphus dives s. aequatorius. dupontt. emodus s. eteocles. endymion s. eteocles. eteocles. 4 eurytus S. penne excavatus . fallax . flohri gracilicorms . Heterogomphidium . Heterogomphus s. sty. . hirticollis . ALPHABETISCHER INDEX Seite 124 147 127 "126 119 149 143 113 145 114 112 146 133 121 165 160 118 104 148 151 159 141 129 hirtus . hopet 3 Hopiitazomphus. inarmatus. incornutus. insignis julus kolbet . : laértes s. chevrolatt. laticollis melancholicus mirabilis . muniszecht . molossus s. ulysses. morbillosus Neobaryxenus Notheterogomphus . ohausi . . DOvinecrovonplus : pauson . pehlket . piliger . : planicollis s. achilles: politus . polynices . princtpatus s. labiolene Psileterogomphus punctatissimus punctipennis . rubripennis rugicollis . schoenhervt sexdentatus sternbergt . Syneterogomphus thoas 5 Teucketohozorephus: tuba s. achilles. ulysses . whympert . Seite © 166 158 123 140 150 135 103 155 115 116 136 153 122 148 156 138 103 120 155 127 Ws 110 141 135 114 144 137 162 93 129 128 111 161 131 164 dn Nae 169 TAFELERKLARUNGEN. Die erste Spalte enthalt den Namen, die zweite die Fundorts- angabe des abgebildeten Kifers, in der dritten wird die Sammlung aufgefiihrt, in der das betreffende Exemplar sich befindet. Die Tafeln korrespondieren so mit einander, dass die geradzah- ligen an gleicher Stelle und mit gleicher Nummer die Seitenan- sichten von den Kafern zeigen, welche auf der vorangehenden ungeradzahligen in der Aufsicht dargestellt sind. ABKURZUNGEN. Toe bys « [T.] = Typus des anderen Geschlechtes, wenn nur eines bisher bekannt war. Ct. = Cotypus. Br. Museum Royal d’Histoire Naturelle de Belgique, Bruxelles. H. = Zoologische Sammlung der Kgl. Universitat Halle. L. = British Museum, London. O. = Sammlung D" F. OnAus, Berlin. P. = Sammlung H. PrReELL, Dresden. 170 TAFEL I unp I. 1. Heterogomphus pauson (PERTY) BuRM. Patria? Br. 2. H. pauson (PERTY) BURM. cf Patria ? Pi: 3. II. pauson (PerTY) BurM. 2 Brasilien D, 4. H. var. consanguinea (STBG.) PRELL, -¥ Patria ? P? 5. HH. var. consanguinea (STBG.) PRELL, 9 Patria ? Jey. 6. H. punctipennis (STBG.) PRELL, (, T. Salta ae a 7. H. morbillosus BURM. J Patria ? pe 8. Ll. morbillosus BurM. 9, T. Brasilien H. 9. H, gulus BURM., C; T. Ytarare H. 10. H. julus Burn., 9, T. Ytarare HH 11. H. curtipennis (STBG.) PRELL, (, T. Patria ? P., 12. H. graciticornis PRELL, i - 4, Se ee ee ee ee ee 172 TAFEL V wunp VI. 52. Heterogomphus acquatorius Brs. %, |T]. Colombia P 3. H. curvicornis (STBG.) PRELL, ©, T. Quito P 54. H. curvicornis (STBG.) PRELL, ’, Ct. Quito L 55. H. curvicornis (STBG.) PRELL, Q. T. Porvenir L. 56. H. incornutus (STBG.) PRELL, , T. Cujabamba — P. 57. H. hirticollis (StBG.) PRELL, (, T- Huamachuco P 58. H. hirticollis (STBG.) PRELL, 9, T. Huamachuco P 59. H. ulysses (DEJ.) BURM. Patria ? Pr 60. H. ulysses (DEJ.) BURM., of Espirito Santo P. 61. H. ulysses (DEJ.) BuRM., Patria ? By 62. H. ulysses (DEJ.) BurM., 2 Patria ? Pe 63. H. duponti BuRM., Patria ? Pe 64. H. duponti Burm., 2 [T.| Montes Claros P. 65. H. inarmatus OHAUS, J, T. Sierrade Cordoba O. 66. H. inarmatus OuAus, 9, T. Sierra de Cordoba O. 178 TAFEL VII unp VIII. 67. Heterogomphus chevrolati (DEJ.) BURM., ¢ Columbia Pe 68. H. chevrolati (DEJ.) BURM., Oaxaca P2 69. H. chevrolati (DEJ.) BuRM., Q Patria ? Rs 70. H. var. insignis PRELL, 9, T. : Colombia Pp. 71. H. var. punctatissima PRELL, j ' 4 see py Pa: —a— MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XX. PLANCHE IV. MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. DD. PLANCHE V. visions ot a) les ti harsh yh ‘ Aico i x She Ai) Stoeri— = pee ey bt ihier lle Sie me te pseu: dest Nec ty Some th me oe “ 1s sy : it a MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. PLANCHE VI. é Ades | Or dee ees Wee ’ ee pide a bas a AE MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. PLANCHE VII. eid : "vi of ; é 0 : wey PEAT eeT i phate A Ue * Fy anes ematlgee (ele Wage 7e BERRA atte th ote 8 nell ieee i ee MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. PLANCHE VIII. i at 1S hae) © er apa wef See Pa Ties Aon tera iN MEMOIRES DE LA SOC ENTOM. DE BELGIQUE, T. SOX. PLANCHE IX. MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. NESS PLANCHE Xe Ge 4 7 ‘. i i ; y af he gs Ja : SEN ee a ae ot XI. PLANCHE XX, T. DE BELGIQUE, ENTOM. MOIRES DE LA SOC. vi Mh ok se &% ? RE + =" Py ae) +2 Moire aes ty ide ee MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. PLANCHE XII, MBEMOIRES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. PuaNcne XIII. net Da eA anne Pi Sin, epee rare eee | MEMOIRES DIE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. PLANCHE XIV ma tee te i au - nea rae BE oh Ll ielallonair «Ria ia ane } : Vag f nk wo ~ LAL rN eae a - Ny 2 4 mas - Tome XI. — Catalogue raisonné des Microlépidopteres de Bel- gique, par le baron DE CPOMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (1° partie). Pepe fr: 7.50. a is Tome XIV. -— Catalogue raisonné des Microlépidoptéres de Bel- _ gique, par le baron DE CROMBRUGGHE DE PIcQUENDAELE (2° partie). eee Prix’ s feo. Tome XV. — Notice sur le D’ Jean-Charles Jacobs, par Ki. fh OLOGNE. — Psélaphides nouveaux du Congo des collections du Musée Royal d'Histoire naturelle de Bruxelles, par A. RAPFRAY. — Phasgonou- _ridee africane del R. Museo di Storia Naturale di Bruwelles (I-V), par ACHILLE GRIFFINI. — Bemerkungen iver Nabiden nebst Beschreibung neuer Arten, par O.-M. Reurer. — Enumeratoo —Pentatomidarum post Cataleogum brucellensein descriptarum, par E. Bercroru. — Phasgonouridee africane del R. Museo di Storia Naturale in Bruxelles (VI), par ACHILLE GRIFFINL. — Some new Species of Blattide in the Brussels Museum, par R. SHELFORD. — Prix @ fr.'7.50. Tome XVI. — Die sitdafrikanischen Apioniden des British Museum, —vorzugsweise von Herrn G. A. K. Marshall in Mashonalande und tn Natal gesammelt, par HANS WAGNER. — Coprides d’ Afrique (descrip- - tions d’espéeces nouvelles et remarques sur quelques espéeces connues), par Josera J.-E. GILLeT. — Acridiens d’Afrique du Musée royal d’Histoire naturelle de Belgique, par IGN. BOLIVAR. —— Nofes on Australian Curculionidee in the Belgian Museum with descriptions of “new species, par ARTHUR M. LEA. — Prix, sf! 7.50. Tome XVIL.— Revision des Prionides, 13° memoire: Dérancistrines, ‘ _ par Aug. LAMEERE. — Katalog der Staphyliniden-Gattungen nebst Angabe ihrer Literatur, Synonyme, Artenzahl, geographischen Ver- breitung und ihrer bekaunten Larvenzustdnde von D' med. F. EIGHEL- BauM in Hamburg. — Prix : 40 francs. Tome XVIII. —— Buprestides nouveaur (Deuxieme partie), par _A. Tutry.— Notes on Australian Gurculionide in the Belgian Museum with descriptions of new species (Part Il), par ARTHUR LEA. — Be-— schreibungen von am Juckerrohr Formosas schddlichen oder niiz-—. lichen Insecten, par 5S. MATSUMURA. — Heétérocéeres nowveaur de Amérique du Sud, par PAUL DOGNIN. — Prix : 10 francs. ‘Tome XIX. — Beitrag zur Kenntnis der Apion-Fauna Central- wid Siid- Amerikas (1. Teil), par HANS WAGNER. — Neue Apioniden aus dem Aethiopischen Faunengebiete, par. Hans WaaGNer. — Contribu- tion « Vétude des genres Sternolophus SOLER, Hydrophilus LEACH, Hydrous Leacu. (Fam. Hydrophilide), par A. D'ORCHYMONT — Orthopteres nouveawe recueillis par le D? SHEFFIELD NEAVE «1 +s _le Katanga, par IGN. BoLivar. — Ueber einige Gomphinen von Sudbra- ‘silien und Argentina, par le D’ F. Ris. — Heétéroceres nouveaux de lV Amérique du Sud, par Paut DoGNIN. — Formicides néotropiques, 32° sous-famille : Myrmicine LEP. (II), par A. FoREL. — Formi- cides néotropiques, 3™° sous-famille : Myrmicinz (suite) (111), par. A. Forev. — Prix : 40 frances. : = \ Les membres de la Société désiraut obteutr les volurnes antérieurs i a Vannée de leur réception, jouissent Wune réduction d’un tiers de oT la valeur. La SOGIETE ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1° samedi de chaque mois, 48 heures du soir, au siege social, rue de Namur, 89, 4 Bruxelles. vee Elle publie : 1° Les ANNALES (mensuellement) ; 2° Les MEmorIREs (irréguliérement). La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit — alaréception franco des Annales et des Mémoires, est fixée 4 16 fr. Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est nommé Membre a vie: il n’a plus de cotisation 4 solder et recoit franco toutes les publications de la Societe. Les cotisations doivent étre adressées spontanément dés le commen- cement de V année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au Trésorier, M. B. Fologne, rue de Hongrie, 66, a Brucelles. La BIBLIOTHEQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de Namur, 89) le samedi de 4 a 5 heures. Tous les ouvrages et revues destinés a la Société doivent étre envoyés au siége social, rue de Namur, 89, Bruxelles. Tout ce qui concerne Vadministration de la Société et la rédaction des publications dott étre adressé au Secrétaire : M. H. Schouteden, 41, rue des Francs, & Brucelles. Les auteurs de travaux insérés dans les Annales qui, dans les quinze jours suivant la publication du fascicule dans lequel a paru leur mémoire, n’auraient pas requ les 50 tirés A part auxquels ils ont droit, sont priés de prévenir le Secrétaire. Tariana _— tnprieleha économique A. BREUER, chaussée d’Ixelles 313 | ~MEMOIRES SOCIKTE ENTOMOLOGIOUR («= ( BELGIQUE REVISION DES PRIONIDES Vingt-et-uniéme mémoire : ANACOLINES PAR Aug. Lameere, professeur a l'Université de Bruxelles nconian Instr ASOT 1 HStpyt os S06 | SA AS bala kt SUIT G2» BRUXELLES - AU SIBGE DE LA SOCIBTE he 89, rue de Namur, 89 15 novembre i912 Le prix des lomes | & VIL des ANNALES a élé fixé a ‘cing franes celui des tomes VII A XIV & dix /ranes, celui des tomes XV a XX & quinze francs, celui des tomes XXIa LIT & déx-hwit Bead a le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). Le prix de ja TABLE GENERALE des tomes I 4 XXX des ANNALES est fixé a trois /rancs. Le prix de la CoLLEcrion des tomes 14 XXX des ANNALES avec la Table générale est fixé 4 dewax cent Bu [ranes. . MEMOIRES DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Tome I. — Catalogue synomymique des Buprestides décrits de 1758 a 1890, par CH. KeERREMANS. — Prix : 10 francs. . Tome II. — Die Melolonthidender palaearctischen und orientalisehen ts Region im Kéniglichen Naturhistorischen Museum zu Brissel, von By E. BRENSKE. — Prix : 3 francs. Pe a Tome III. — A list of Tenebrionidae supplementary tothe «Munich» — Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50. ia Tome 1V. — Revision des Dyltiscidae et Gyrinidae Wd’ Afrique, Mada- gascar et iles voisines, par le D’ RégimBart. — Prix: fr. 7.50. a af Tome V. — Iehnewmonides d'Afrique, par le D* Tosquiner. — e Prix : 15 francs. et. Tome VI. — Buprestides du Brésil, par CH. K&RREMANS. — * A list of the A¢gialitidae and Cistelidae supplementary tothe « Munich » 4 Carlonie: by G.-C. GHamPion. — Prix : fr. 7.50.! af Tome VII. — Buprestides de Sumatra, par CH. KeRREMANS. — Buprestides indo-malais (troisiéme partie), par CH. KERREMANS. — Indian Phytophaga, by MARTIN yee — Melolonthiden beschrie- pen von KE. BRENSKE. — Prix : fr. 7.50. a Tome VIII. — Monographie du genre Rhyssemus, par CLOUET DES z Pesrucues. — Prix : fr. 7.50. ty: Tome IX. — Edmond de Selys-Longehamps, par A. LAMEERE. — ; Note sur quelques Lucanides du Musée de Bruxelles, par H. BOILEAU. — Note sur quelques Lucanides nouveaux ow pew connus, par ng H. Bomeau. — Revision des Prionides (Sténodontines), par — A. LAMEERE. -— Prix : fr. 7.50. a: Tome X. — Ichneumonides nouveaux, par JULES TOSQUINET (travail posthume). — Prix : 15 franes. EES, », Tome XI. Revision des Prionides (Macrotomines/, par Ave. 4 Lamemne. — Prix fr) 7.50. ae Tome XII. — Mémoire jubilaire publié 4 Voccasion du einguante- aa naire de la fondation de la Société. — Prix : 10 francs. : Tome XII. — Catalogue raisonné des Microlépidopteres de ‘Bel-— oe gique, Le . baron DE CROMBRUGGHE DE PicQUENDAELE (1 partie). Prik tre 5O: (Voir la suite a la 3° page de la couverture.) MEMOIRES DE o) SOCIETE ENTOMOLOGIQUE Pe BELCIGUE s propr Eek src arco ena ER =) ps pede = ie] : eves B xs) a ; $s § iB ‘Ss > ue ae aes an ( 3 5 4 Sou = 3 8 : 8 = =) ; a) < 28 Ae aie i 2 8 : ~ : : a eae te 2 & = = = - 4 sh 5 2, 3 Sine, ‘ n S Ane A ; : Soe y MEMOIRES DE LA SOCITE ENTOMOLOGIOUE DE SBeLGIQUE MX TT REVISION DES PRIONIDES Vingt-et-uniéme mémoire : ANACOLINES PAR Aug. Lameere, professeur a |’Université de Bruxelles BRUXELLES AU SIEGE DE LA SOCIETE 89, rue de Namur, 89 {912 eae REVISION DES PRIONIDES par Aug. Lameere, professeur 4 l'Université de Bruxelles. VINGT-ET-UNIEME MEMOIRE. — ANACOLINES. Les Clostérides, Monodesmides et Tragosomides de Lacordaire, auxquels il faut ajouter les Anacolides et les Méroscélisides de auteur du Genera, ainsi qu’une partie de ses Poecilosomides, offrent un ensemble de particularités qui me paraissent de nature a les faire réunir en un seul groupe. Ces Insectes ont conservé un rebord latéral prothoracique peu spécialisé; en principe, les angles antérieurs et postérieurs du pro- thorax ne sont pas saillants, tandis qu’au milieu le rebord forme un angle plus ou moins prononcé; ce n’est que dans des genres supérieurs que les angles se transforment en épines, ces épines étant alors gréles et non comparables aux dents que montrent les Prionines. Dans d’autres genres, le rebord latéral tend a s’abaisser vers la cavité cotyloide antérieure, et il peut aussi s’effacer en avant. Les épisternums métathoraciques sont toujours au moins un peu rétrécis au cOté externe par suite d’un développement progressif des épiméres métathoraciques, et ce rétrécissement peut étre tres prononcé, les épisternums arrivant 4 étre triangulaires et aigus en arriére; souvent, en méme temps, les épisternums se rétrécissent au cote interne. De plus, et c’est 14 peut-étre le caractére principal, les yeux ont une tendance de plus en plus marquée & embrasser |’insertion des antennes par dessous, l’antenne s’éloignant en méme temps plus ou moins de la base de la mandibule : souvent entre celle-ci et la base de l’antenne, l’épistome offre latéralement une carene que continue sur le front le rebord interne de la cavité d’insertion de Vantenne; cette disposition ne se montre dans aucun autre groupe de Prionides. Je constituerai avec toutes les formes qui présentent cet ensemble de particularités plus ou moins marqué un groupe des Anacolines. J’en écarte les genres Philus et Doesus, placés par Lacordaire parmi les Monodesmides et que M. Gahan en a avec raison séparés, en montrant que leur nervation se rapproche de celle des Leptu- rides; c’est dans ce dernier groupe que ces genres me semblent devoir étre placés, bien que je considére qu’ils se rattachent cepen- dant aux Anacolines et qu’ils sont en effet voisins du genre Mono- desmus. M. Gahan a fait remarquer également que le genre Cyr- tonops est un Disténiide, groupe que je considére également comme MEMOIRES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXI, 10-v111-1912. 1 PART. & Tse ad ey) A 2 se rattachant au genre Monodesmus; le genre Crinosoma, que La- cordaire avait rapproché, comme le précédent, dubitativement des Monodesmides, est un Hespérophanide, groupe qui me semble, avec les Oemides, se rattacher aussi aux Monodesmides par le genre Anoeme; enfin le genre Acideres, placé par Lacordaire parmi les Tragosomides, n'est pas non plus un Prionide : M. Gahan a reconnu que c’était un Phlycténodide, catégorie qui a vraisemblablement sa souche également dans les Anacolines. | J’ai introduit & tort dans le groupe des Anacolines, dans mon tra- vail sur les Prionides de |’ Afrique tropicale, les genres Neoclosterus et Plectogaster qui s’y rattachent cependant, mais qui doivent constituer une catégorie distincte 4a placer en dehors des Prionides. Par contre, je crois devoir y faire figurer le genre Sobarus que jai placé antérieurement dans le groupe des Dérancistrines, et le genre Sarifer que j’ai rapproché a tort des Osphryon. Enfin j’ai été frappé de la ressemblance étroite qui existe entre PElaptus brevicornis Pascoe et les genres Sceleocantha et Cantha- rocnemis, au point que, avant d’avoir déterminé l’Insecte, je l’avais pris pour une forme australienne intermédiaire entre ces deux genres. Je supprime donc mon groupe des Spondylines, introdui- sant Sceleocantha et Cantharocnemis dans les Anacolines et rejetant Spondylis et Scaphinus, bien qwils se rattachent a ces derniers, parmi les Cérambycides du groupe des Callidiines /sensu. lato). Les Anacolines me paraissent avoir leur origine dans les formes inférieures des Prionines, dont M. Gahan a rapproché le genre Cantharocnemis. Cest peut-étre des Nothophysis qwils semblent étre les plus voisins, mais il n’est pas impossible qwils aient des affinités avec les Anoplodermines. Le groupe des Clostérides de Lacordaire me parait naturel; les Tragosomides forment peut-étre aussi une unite, tandis que le groupe des Monodesmides est artificiel. Si l’on cherche a diviser en catégories inférieures l'ensemble des Anacolines, l’on éprouve de grandes difficultés, le polyphylétisme des divers caractéres les plus importants étant excessif. Il y a bien quelques genres qui ont manifestement une origine Commune, mais il en est qui me parais- sent tout a fait isolés. De grandes lacunes doivent exister parmi ceux de ces Prionides que nous connaissons, soit que certains dentre eux n’aient pas encore été découyerts, soit que d’autres aient complétement disparu de la surface du globe, la répartition géographique de ces animaux témoignant d’une dispersion tres ancienne. Je répartirai ces Insectes en huit groupes qui me semblent natu- rels et dont je donne immédiatement ici le tableau généalogique : a. Tibias fortement dentés sur la tranche Externe: veces. s i byes ole GC UL RanOCnemiens. aa. Tibias sans dents Befeties prononcées. b. Yeux fortement granulés, parfois subfi- nement ou finement granulés, mais alors rebord latéral du prothorax non abaissé et complet. ce. Prothorax non rétréci a la fois en avant et en arriére; corps robuste ou large. d. Rebord latéral du prothorax non effacé, sinon représenté par des épines. e. Episternums métathoraciques non trés fortement. rétrécis, tronqués en arriere. f. Yeux fortement granulés. g. Rebord latéral du prothorax non abaissé. . . . 2. Clostériens. gg. Rebord latéral du re rax fortement abaissé en SiG 101 a a ae . . do. Délochiliens. f. Yeux finement Srannlesr re- bord latéral du_ prothorax Cremele sy) oe WE ao) 24) Sobariens. ee. Episternums métathoraciques tres fortement rétrécis et trian- gulaires, aigus en arriére . . 5. Tragosomiens. dd. Rebord latéral du prothorax effacé en-avant et descendant en arriére jusqu’a Vangle de la cavité coty- loide, l’angle postérieur saillant; épisternums métathoraciques re- trécis au coté externe, mais non am eorointerne... .. 9... . 6.° Téréticrens. ec. Prothorax rétréci en avant et en ar- riére; épisternums métathoraci- ques rétrécis au cote interne et peu au coté externe; corps étroit et svelte . ... eee 4 7. Monodesmiens: bb. Yeux finement Pranic eueea laté- ral du prothorax abaissé. . . . . 8. Anacoliens. Les 3° & 8° groupes semblent se rattacher au genre le plus pri- mitif des Clostériens, Elaptus, et ce dernier a probablement son origine dans les Cantharocnémiens. lL. Cantharoenemiens. Ce groupe est formé des genres Cantharocnemis et Sceleocantha, caractérisés par les tibias armés de fortes dents sur la tranche externe. Le rebord latéral du prothorax est resté normal, complet, sans épines, muni d’une dent. Les épisternums métathoraciques sont largement tronqués en arriére, trés peu rétrécis aux cdtés externe et interne. Les yeux, fortement granulés, sont restes tres écartés. Genre CAN THAROCNEMIS Serville. Ann. Soe. Ent. Fr., 1832, p. 132. Hoposcg.is Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 169. Jai traité de ce genre dans mon troisieme mémoire (Ann. Soc. Ent. Belg., XLVI, 1902, p. 305; Rev. des Prionides, p. 93). Dans ma Faune des Prionides de |’Afrique tropicale (Ann. Mus. Congo, Zool., sér. IIT, vol. Il, 1903) j’ai modifié Pordre des sous-genres, considé- rant le sous-genre Cantharocnemis comme primitif par rapport a Cantharoplatys. L’ceil du Cantharocnemis spondyloides, ’espece que je considére comme la plus archaique, est placé obliquement, de maniére a embrasser partiellement la base de l’antenne, et la joue est trés courte, sans cependant que l’ceil soit renflé; ce caractére est essen- tiellement propre aux Anacolines. : Cantharocnemis est le seul genre d’Anacolines qui ait conservé le dimorphisme sexuel mandibulaire. Les antennes, trés courtes, sont fortement coenogénétiques, leur systeme porifere, grossier, étant diffus. Le genre est propre a |’Afrique tropicale, 4 Madagascar, 4 |’Hin- doustan et & Ceylan. P Genre SCHLEOCANTHA Newman. Ann. Nat. Hist., V, 1840, p. 14. J’ai traité de ce genre australien dans mon troisitme mémoire (Ann. Soc. Ent. Belg., XLVI, 1902, p. 524; Revis. des Prionides, p. 112) en le rapprochant de Cantharocnemis dont il différe surtout par absence de dimorphisme sexuel des mandibules et par les antennes plus longues, & systeme porifere plus primitif, occupant une fossette allongée de chaque cote de la caréne interne des 3° a 10° articles. : . 5 Il Closteériens. Les Clostérides et les Méroscélisides de Lacordaire forment ensemble une catégorie naturelle caractérisée par la conservation d’un rebord latéral prothoracique normal, sans €pines gréles, par un rétrécissement jamais tres prononceé des épisternums métatho- raciques qui sont toujours largement tronqués en arriére et par la forte granulation des yeux, ceux-ci pouvant cependant devenir exceptionnellement subfinement granulés dans quelques formes supérieures dont le male au moins acquiert des téguments métal- liques. . Ce groupe se rattache au précédent, et est ’ancétre de tous les suivants. Genre ELAPTUS Pascoe. Aun. Nat. Hist., ser. 3, XIX, 1867, p. 413. Le rebord latéral du prothorax est normal, anguleux ou denté au milieu, sans dent aux angles antérieurs et postérieurs, c’est-a-dire qu’il est conformé comme chez Cantharocnemis. Les épisternums métathoraciques sont un peu rétrécis au cote interne, mais guére extérieurement. Comme chez Cantharocnemis, les joues sont trés courtes, les yeux renflés ou non, embrassant la cavité d’insertion de lantenne en dessous. Comme chez Cantharocnemis et Sceleocantha, le labre est large- ment transversal; l’épistome est concave, non séparé des joues par une carene, et ’antenne n’est pas éloignée de la base des mandibules. Les mandibules, semblables dans les deux sexes, sont comme chez les Cantharocnemis femelles et les Sceleocantha, courtes, ro- bustes et arrondies au coté externe. Les palpes sont courts, avec le dernier article non triangulaire. Le dessous du corps est conformé comme chez Cantharocnemis et Sceleocantha. Les pattes ont les tibias denticulés en dehors, au moins dans une espéce, avec le plateau terminal large et les éperons robustes et plus ou moins émoussés. Les tarses sont courts, avec les lobes du 3° article petits; le der- nier article est court. Les antennes, courtes ou longues, sont toujours pubescentes; le 4° article est court; le 3°, pas plus long que le 1° dans l’espéce la plus primitive, n’est jamais franchement allongé, et il n’est pas tres différent de longueur d’avec les suivants; les articles sont, a partir du 3°, déprimés et tranchants au coté interne; le systeme porifére, finement poreux, s’étend du coté interne de chaque cété 6 de la caréne; le sommet interne des articles, 4 partir d’une certaine distance de la base de l’antenne, est anguleux et plus ou moins saillant. Par le systeme porifere et la caréne des articles antennaires, ce genre se rapproche donc du genre Sceleocantha dont il a Vallure cénérale comme aussi celle de Cantharocnemis. Jintroduis dans le genre Elaptus, a titre de sous-genre, Mzocydus Pascoe, auquel je crois devoir rattacher la forme la plus primitive, VElaptus brevicornis. Sous-genre Miocydus Pascoe. Ann. Nat. Hist., ser. 4, XV, 1875, p. 59. Les yeux sont peu renflés et ils sont largement séparés en dessus dans les deux sexes; le pronotum et les élytres ne sont qu’a peine pubescents. 1. Elaptus brevicornis Pascoe. Elaptus brevicornis Pascoe, Ann. Nat. Hist., ser. 4, XV, 1875, p. 60, t. VIII, fig. 8. De |’Australie méridionale (Gawler) : collection Dohrn et British Museum. La longueur du male est de 15 millimétres, celle de la femelle de 18 millimétres; la teinte est d’un brun marron assez foncé. De forme trapue, avec les pattes courtes et robustes; les antennes atteignent le tiers postérieur des élytres chez le male, 4 peine leur tiers antérieur chez la femelle; le 3° article est de la longueur du 1* et du 4°; les yeux sont tres largement séparés en dessus dans les deux sexes et ils sont peu renflés chez le male. Les angles antérieurs du prothorax sont marqués, les postérieurs sont arrondis, la dent médiane forme simplement un angle obtus; tout le rebord latéral du prothorax est légérement crénele. La téte est pubescente et couverte de gros points peu serres; le pronotum, presque glabre, offre de gros points épars, plus serres sur les cotés; les élytres montrent de trés gros points assez serrés et leurs cotes sont bien distinctes. ) Tout le dessous, mais surtout la poitrine, est pubescent; les épi- sternums prothoraciques sont lisses et en partie glabres. Les tibias sont comprimeés, trés rugueux, élargis au bout, et ils offrent sur la tranche externe des denticules trés nets; les éperons terminaux sont robustes et plus ou moins mousses, surtout chez la femelle; les tarses sont assez largement glabres sur la ligne médiane en dessous. Cet Insecte a, au plus haut degré, le facies d’un Cantharocneniis: ses tibias antérieurs, notamment, denticulés en dehors, tres élargis au bout et fortement dentés au sommet externe, sont particuliere- ment suggestifs. 2. Elaptus prionoides Pascoe. Miocydus prionoides Pascoe, Ann. Nat. Hist., ser. 4, XV, 1875, p. 60, t. VIII, fig. 9. Australie occidentale (-f type de Pascoe au British Museum). Long de 19 millimétres, d’un brun rouge avec le dessus du corps et les élytres dun brun foncé. De forme svelte, plus allongé et plus étroit que le précédent, les pattes et les antennes plus gréles; les antennes sont aussi longues que le corps; les pattes sont a peine rugueuses et les tibias ont la tranche externe plus ou moins saillante, mais non denticulée. Les angles du prothorax sont trés saillants, les antérieurs et les postérieurs forment des lobes arrondis, les médians une dent aigue. La téte, pubescente, offre une ponctuation forte et confluente; le pronotum. est couvert de gros points assez serrés; les élytres, angu- leuses a langle sutural, ont de gros points, épars a la base, assez serrés sur le reste de leur étendue, et leurs cOtes sont bien distinctes. La poitrine est trés pubescente, avec les épisternums prothora- ciques lisses et glabres; l’abdomen et les pattes sont médiocrement pubescents ; les tarses sont parfaitement spongieux en dessous. Sous-genre Elaptus Pascoe. Ann. Nat. Hist., ser. 3, XIX, 1867, p. 413. Les yeux sont plus renflés que dans les Mzocydus et ils sont trés gros et tres rapprochés en dessus chez le maie; tout le dessus du corps est nettement pubescent; le dessous des tarses est parfaite- ment spongieux. 3. Elaptus simulator Pascoe. Elaptus simulator Pascoe, Aun. Nat. Hist., ser. 3, XIX, 1867, p. 413. Nothophysis Barnardi Olliff, Proc. Linn. Soc. N.S. W., ser. 2, V, 1890, p. 7 (co). Aegosoma Carpentarie Blackb., Proc. Linn. Soc. N. S. W., ser. 2, VIII, 1893, p. 191 (9), Du Queensland. Long de 20 4 22 millimétres, d’un brun marron assez clair, entié- rement pubescent, robuste et un peu allonge. Antennes dépassant un peu l’extrémité du corps chez le male, atteignant le tiers postérieur des élytres chez la femelle; le 3° article est le plus long de tous chez la femelle, tandis qu’il est plus court que les suivants chez le male. Les angles antérieurs du prothorax sont effacés, le rebord latéral formant une courbe jusqu’a |’extrémité de la dent médiane qui est saillante, mais courte; 4 partir de celle-ci les cétés sont rétrécis jusqu’a langle postérieur qui est arrondi. Les yeux du male sont trés rapprochés en dessus et beaucoup plus gros que chez la femelle ou ils sont notablement distants en dessus, mais moins que chez les males des Miocydus. La téte, le pronotum et les élytres offrent de trés gros points plus ou moins espacés; les élytres sont inermes a l’angle sutural. Le dessous offre une ponctuation peu serrée et les épisternums prothoraciques sont lisses et en partie glabres. Les tibias sont poilus et assez rugueux, avec des traces de denti- cules au cote externe. 4. Elaptus dimidiatus White. Prionus dimidiatus White, Cat. Longic. Brit. Mus., I, 1853, p. 18. De l’Australie (“ type de White au British Museum). Long de 30 millimétres, d’un brun de poix avec les élytres, les pattes et abdomen rougeatres. Voisin de l’Elaptus simulator, plus large, ayant également les yeux gros et rapprochés; la téte et le pronotum sont trés rugueux et pubescents; les élytres, brigvement pubescentes, sont fortement rugueuses dans leur premiére moitié, puis deviennent subitement trés finement rugueuses dans la seconde; les angles antérieurs et postérieurs du prothorax sont effacés, tandis que la dent latérale médiane est bien marquée; la poitrine, les pattes et |’abdomen sont pubescents et offrent une ponctuation fine assez serrée; les antennes sont cassées dans l’unique spécimen connu; les articles restants montrent qu’elles sont épaisses et pas tres longues. Généalogie et répartition géographique des Elaptus. Le sous-genre Miocydus est évidemment archaique par rapport au sous-genre Elaptus. Le plus primitif des Miocydus, E. brevicornis, n’a encore été trouvé que dans |’Australie méridionale, tandis que son congénére plus évolué est de l’Australie occidentale. Le plus primitif des Elaptus proprement dits, |’. stmulator, est du Queensland; nous ne connaissons pas la localité exacte ot vit VE. dimidiatus. Ces quelques données corroborent en partie des faits qui ressor- tent de la répartition géographique d’autres Prionides. “snywiprulep “T *LOPDINWUWIS “TT "saprowoid “aT "SIULOIIAN “A Mi eyte Fk, te ss SOE RR Soe 2 eet Bog trea eae ee STE T STEN — ‘oepuooses e®] ans JUuoWeUy ‘allow sdigtulamd ve] aMs yUsUIeJIOJ ‘sesnensSna saad *qq " * * puefsusven() — ‘essois soa} uUOT}ENOUOd 9UN,p S9J1dANO0D JUOWEUIIOJIUU SoayA [A q ‘snqidelm 91ua5-snog ‘sjueoseqnd saajAl9 Jo Wnjouoid SsoTjUed Sadj jo e]/RUI 9] ZaYO Snssap Us Seyoouddea saa, xXNeX “TT . . . . . . ° . . ° . . . . . . . ° ° . . . . . 9[eJUIpPINVO dl[edJsSny — ‘sensuo, souuejue ‘sgjnomuep wou seiqy ke ‘sefgdS yo sanSuo, seayyed ‘{eyjoas sduorn ‘wn one eas. as errant ee Sa ea ge ee ae etna (eS on SOT OLD RIA UNeen PUnS TL, — ‘sojInod seuuejUR Ssuoyep Ue sa;nNoUep seiqi B ‘seysnqou jo sojanod soyed {ndeay sduoy ‘» ‘snpAOOIJA, 91U93-snog ‘soaqeis soajATa yo UUN}OUOId NP Nel[lWW !Ssaxes xnNep So] SUBP S9}IvOG JUSWASIR] XNA “] ‘snidogq sep othbojyesus6 el jUueUINSSI NBETQeI, 10 Genre CLOSTERUS Serville. Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 193. Ce genre, propre a Madagascar, a la structure générale du genre Elaptus. La difference principale réside dans les antennes, qui sont glabres, avec les articles, 4 partir du 3°, carénés au cété interne et entiérement envahis chez le male par le systeme pori- fere quiles rend mats et trés finement ponctués. Chez la femelle, le systeme porifére n’envahit pas completement les premiers articles, mais les aires sensorielles ne sont pas limitées en dessus par une carene. Les antennes sont toujours plus ou moins déprimées, surtout dans les articles terminaux; l’espéce la plus primitive a le 3° ar- ticle trés renflé, au moins chez le male, mais dans les formes supé- rieures cet article tend a ressembler aux autres. Le sommet interne des articles, au moins a partir du 5°, est toujours plus ou moins denté en scie et il est ordinairement prolongé en un processus qui peut se développer aussi sur les 3° et 4° articles, ce qui rend l’an- tenne flabellée chez le male, la femelle conservant des antennes plus courtes et simplement dentées en scie. Le sommet externe des articles offre aussi une tendance 4 s’avancer en angle plus ou moins épineux. Les yeux, trés gros, sont toujours rapprochés en dessus et plus ou moins en dessous, mais a des degrés divers, et davantage chez le male que chez la femelle. Les épisternums métathoraciques sont rétrécis au cote externe comme au coté interne, mais ils restent tronqués en arriére; |’épi- mére métathoracique est donc un peu élargie. Les élytres sont glabres et ornées de quatre cotes plus ou moins saillantes séparées par des sillons dans lesquels peuvent se montrer des cotes intermédiaires. Les angles antérieurs et postérieurs du prothorax sont plus ou moins saillants de méme que la dent latérale médiane, le rebord latéral n’ayant pas de tendance a se relever. Le pronotum peut étre poilu; le dessous du corps est pubescent et ponctué, la pubescence et la ponctuation étant plus fortes sur le thorax que sur l’abdomen; les pattes sont également ponctueées et pubescentes, principalement les fémurs. Les tarses ont le 1° article assez court, et le dernier, au contraire, allongé; ils sont parfaitement spongieux en dessous, mais les lobes du 3° article sont étroits. Ces Insectes, dont on n’a connu pendant longtemps qu’une seule espeéce, sont devenus bien plus nombreux qu’on aurait pu le sup- 14 poser. J’en énumere ci-aprés dix-huit espéces que j’ai toutes vues, mais nous ne connaissons encore que la femelle de cing especes seulement, et deux de ces femelles ne peuvent étre que dubitative- ment rattachées 4 des males connus; il y a probablement encore des formes a découvrir, car il y a des lacunes dans leur généalogie. L’évolution des Closterus me parait avoir eu essentiellement comme leitmotiv le perfectionnement des antennes. Celle-ci preé- sente les stades suivants : 1° antennes courtes, médiocrement dé- primées, renflées a la base; 2° antennes longues, plus déprimées et a articles basilaires tendant a ressembler aux autres, le sommet interne des articles devenant de plus en plus anguleux; 5° an tennes a articles devenant de plus en plus flabellés, soit que tous les articles soient affectés graduellement ensemble de ce phéno- mene, soit qu’a un moment donné les articles terminaux préceé- dent les 3° et 4°, qui en principe sont différents des autres, dans cette évolution. ; D’aprés ces données, je répartirai les Closterus en deux groupes, le second comprenant trois sous-groupes. Premier groupe. — Les antennes n’alteignent que les deux tiers des élytres chez le male. La seule espéce connue de cette division, C. Janus Thoms., a les antennes médiocrement déprimées avec les quatre premiers articles trés renflés, les 5° 4 10°, étroits, étant simplement légére- ment dentés en scie au sommet interne et nullement au sommet externe, cela chez le male, la femelle n’ayant pas encore été décou- verte. 1. Closterus Janus J. Thomson. Closterus Fanus Thoms., Rev. et Mag. de Zool., 1877, p. 263. L’unique spécimen que j’ai vu de cette espéce est un male prove- nant de la Montagne d’Ambre, prés de Diego-Suarez, 4 Madagascar. Il répond completement 4 la description de Thomson qui prétend que son type est du sexe femelle, mais il est évident que c’est un male qu’il a eu sous les yeux, la briéveté inusitée des antennes dans cette espéce ayant trompé. Long de 27 millimétres, d’un brun marron luisant avec les élytres et le dessous plus clairs, roussatres, et la pubescence jaune, celle de la poitrine étant trés fournie. Téte offrant une trés grosse ponctuation serrée ; pronotum avec de gros points trés épars sur le disque, plus serrés sur les cétés; il offre de chaque coté, prés des bords antérieur et postérieur, un 42 espace déprimé poilu; élytres 4 ponctuation peu serrée assez fine, montrant quatre cétes et une faible cote intermédiaire entre les deux cotes internes; dessous et pattes finement et densément ponctués et pubescents. x Prothorax ayant les angles postérieurs obtus, la dent médiane faible, les angles antérieurs projetés légérement en avant pour for- mer une courbe jusqu’au sommet d’une dent trés faible située a dis- tance du bord apical. Yeux séparés en dessus par un espace égal a la largeur de 1’écus- son, en dessous par un espace égal a la largeur du menton. Les antennes différencient cette espece de toutes les autres : elles n’atteignent que les deux tiers des élytres et elles sont renflées a la base. Les articles ne sont pas tranchants au cété externe, et leur caréne interne est faible. Le scape est trés gros et fort échancré au coté externe dont le sommet est trés saillant; le 2° article est relati- vement long et tres gros; le 3° article, presque aussi gros que le 1°, n’est pas plus long que ce dernier et il est trés peu déprimé, 4 peine attenueé a la base, arrondi aux sommets interne et externe; il est plus long que le 4°; celui-ci est aussi long, mais plus gros que les sui- vants, et atténué fortement comme eux a la base; son sommet externe est arrondi et son sommet interne un peu avancé, Mais non anguleux; les 5° a 10° articles vont en diminuant de largeur et d’épaisseur, et ils sont progressivement de plus en plus déprimés; leur sommet externe est arrondi et ’interne anguleux; le 14° article est 1 3/4 fois aussi long que le 10°. Tarses & dernier article un peu plus long que les autres réunis. Cest évidemment la forme la plus primitive actuellement connue du genre. Second groupe. — Les antennes sont au moins presque aussi longues que le corps chez le male, et elles sont déprimeées dans toute leur étendue, n’étant pas particulierement renflées a la base; le 3° article est toujours au plus un peu plus long que le 4°, son som- met interne comme celui des suivants étant toujours au moins anguleux ; le sommet externe des derniers articles est denté, mais il redevient mousse dans les especes supérieures a antennes flabel- lées; le scape n’est plus trés échancré au coté externe dont le som- met n’est plus trés saillant. . Cette division comprend tous les autres Closterus; je les répartirai en trois sous-groupes. Premier sous-groupe. — Les antennes du male (la femelle est inconnue) ne sont pas flabellées, le processus interne des 3° a 10° articles, égal pour tous, étant trés court, constituant une simple 13 dent; ces articles ont leurs bords paralléles, étant atténués a leur base sur une étendue trés faible. Les trois espéces de ce sous-groupe, trés différentes l'une de autre, doivent étre réparties en trois catégories. PREMIERE CATEGORIE. — Les antennes du male n’ont pas les articles particuliérement élargis ni rétrécis; le scape est resté court et le 3° article est plus épais que les autres. 2. Closterus Jordani Boppe. Closterus F¥ordani Boppe, Bull. Soc. Ent. Fr., 1912, p. 94. Madagascar (Loalala). Je n’ai vu que le mile type de M. Boppe qui fait partie de la collection Fairmaire conservée au Museum de Paris. Long de 37 millimétres, d’un brun rougeatre avec les clytres un peu testacées ; la pubescence de la poilrine, fournie, est rousse. Le prothorax, relativement large, a les angles antérieurs bien marqués et les angles postérieurs obtus. Le pronotum est luisant et glabre, couvert de gros points épars, serrés sur les cotés et entremélés de points trés fins. Les yeux ne sont pas fort rapprochés en dessus, étant sépareés du sillon céphalique médian par un large liséré ponctué; en dessous ils sont séparés par un espace un peu plus étroit que la largeur du menton. Les antennes du male dépassent l’extrémité du corps de leur dernier article; le scape est court, peu conique; le 3° article est de la longueur du 4°, mais il est plus large, non rétréci a sa base interne, le bord externe étant convexe prés de la base; son sommet interne offre une dent forte et aigué, aussi développée que celle des articles suivants dont les processus sont tous semblables; les 4 a 40° arlicles sont atténués a leur base, davantage au coté interne, et leur sommet externe est anguleux a partir du 7°; le 4° article offre une conyexité interne prés de l’échancrure basilaire. Les élytres sont assez finement et assez éparsément ponctuees , elles montrent quatre cotes et la trace de trois cotes intermediaires. Les tarses ont le dernier article aussi long que les autres réunis. DEUXIEME CATEGORIE. — Les antennes du male sont raccourcies, les articles étant élargis et tres déprimés; le scape est resté court et le 3° article est presque semblable aux autres. L’élargissement des articles porte sur leur moitié externe, de sorte que, contrairement 4 ce que montrent tous les autres Closterus, les articles sont insérés sensiblement au milieu de la courbure terminale de l’article précédent et non plus pres du sommet externe que du sommet interne. 14 3. Closterus depressicornis Boppe. Closterus depressicornis Boppe, Bull. Soc. Ent. Fr., 1912, p. 94. Madagascar (Vohémar et baie d’Antongil). Outre le male type de M. Boppe, provenant de Vohémar, j’en ai vu un male de la collection du Museum de Paris qui porte l’éti- quette : Madagascar, Goudot, 1834, et qui était déterminé : Hetero- prion depressicorne; feu Léon Fairmaire m’en avait envoyé un male étiqueté par erreur Assam, avec le nom inédit de Sarmydopsis laminicornis; le Musée de Tring m’en a communiqué un male de la baie d’Antongil et j’en ai trouvé un male dans la collection Fry au British Museum. Long de 40 4 45 millimétres, d’un brun noir avec les élytres par- fois rougeatres; la pubescence est peu fournie et d’un gris jau- natre. Il appartient probablement a la méme lignée que C. Jordan, mais le pronotum est couvert de trés gros points confluents qui lui donnent un aspect extrémement rugueux et d’ou sortent des poils courts, parfois assez peu apparents. Les élytres sont mates, couvertes d’une fine ponctuation éparse réguliére, et elles montrent chacune sept cotes faibles, c’est-a-dire que les quatre cétes et les trois cétes intermédiaires de lespéce précédente sont également marquées. Les tarses sont larges et courts, 4 dernier acticle plus court que les autres réunis. Les yeux sont un peu moins rapprochés en dessus que chez C. Jordani, étant séparés du sillon céphalique médian par un espace ponctué; ils sont au contraire un peu plus rapprochés en dessous. Les antennes sont du méme style que celles du C. Jordant, mais elles sont plus courtes, ne dépassant pas l’extrémité du corps, les articles trés déprimés, étant proportionnellement bien plus larges et plus courts, carénés au coté externe a partir du 3°. Le scape est eros et conique, le 35° article est trés peu plus long que le 4°, et il est un peu plus atténué a la base que chez C. Jordan. Le sommet interne des 3° 4 10° articles est fortement anguleux, les dents étant un peu moins prononcées que chez C. Jorduni; le sommet externe des 4° 4 10° articles est denté, mais moins que chez C. Jordant; le 11° est plus de 1 1/2 fois aussi long que le 10°. TROISIEME CATEGORIE. — Les antennes du male sont allongées, les articles étant longs et étroits, 4 sommets peu avances ; le scape est allongé et conique et le 5° article est semblable aux autres. 15 4. Closterus simplicicornis Boppe. Closterus simplicicornis Boppe, Bull. Soc. Ent. Fr., 1912, p. 95. Nord de Madagascar (Suberbieville). Je n’ai vu que le male type de M. Boppe faisant partie de la collection Fairmaire, actuellement au Museum de Paris. Long de 32 millimétres, peu luisant, d’un brun de poix avec les élytres d’un brun chatain, le dessous et les appendices rougeatres ; la pubescence est roussé. Le pronotum est glabre avec une ponctuation assez forte, trés peu serrée ; le prothorax est comme chez C. Jordani, mais plus étroit. Les élytres offrent une ponctuation un peu obsoléte, éparse, assez forte ; outre les quatre cétes, elles montrent la trace de trois cotes intermédiaires. Le dernier article des tarses est un peu plus court que les autres réunis. Les yeux sont extrémement rapprochés en dessus, n’étant séparés du sillon médian de la téte que par un étroit liséré lisse ; en dessous ils sont séparés par un espace un peu plus étroit que la largeur du menton. Les antennes sont gréles, tres déprimées, dépassant le corps d’un peu plus de leur dernier article. Le scape est faible, en cone allongé ; les articles, 4 partir du 5°, sont longs et étroits, a4 bords paralléles, fortement carénés au cote interne et, a partir du 5°, aussi au coté externe; le 3° est deux fois aussi long que le 1 et trés peu plus long que le 4°; les 3° 4 10° ont leur sommet interne peu avancé mais fortement anguleux, et le somme externe des 5° a 10° se projette en une fine pointe aigué; le 11° article est 1 1/2 fois aussi long que le 10°. Deuxiéme sous-groupe. — Les antennes du male ont les processus internes des 3° 4 10° articles plus développés que dans le premier sous-groupe, lVantenne étant plus ou moins fortement flabellée. Ces processus ont toujours au minimum, au moins sur le 6° article, la longueur du tiers de l’article suivant, et ils ont, en principe, 4 peu prés le méme développement sur les 3° et 4° articles que sur les suivants; quand les processus s’allongent beaucoup sur les derniers articles, ceux des 3° et 4 articles peuvent étre plus courts, mais il n’y a jamais entre ces processus et ceux du 5° article une forte disproportion. Ces Closterus se rattachent vraisemblablement a la catégorie qui renferme C. Jordani, les processus internes de tous les articles, a partir du 3°, s’étant développés en principe en méme temps. Les deux femelles connues, qui appartiennent certainement a ce suus-groupe, ont ie 3° article des antennes anguleux au sommet interne, comme les suivants, et dans deux autres femelles, se rattachant probablement 4 des males faisant partie de ce sous- groupe, cet article est avancé au sommet interne, alors qu'il est tout A fait arrondi et sans aucune projection interne dans la seule femelle connue du troisiéme sous-groupe. 5. Closterus elongatus Boppe. Closterus elongatus Boppe, Bull. Soc. Ent. Fr., 1912, p. 95. Nord de Madagascar (Vohémar). Je n’en ai vu que le male et la femelle types de M. Boppe; la femelle que M. Boppe a cru pouvoir associer au male en est tellement différente qu’elle pourrait bien étre celle d’une espéce distincte, dont le male est encore inconnu; je décrirai donc sépa- rément le male et la femelle. Mile. — Long de 35 millimétres, allongé, d’un brun rouge, avec la téte, les antennes et le pronotum d’un brun de poix et les élytres d’un brun marron clair; la pubescence de la poitrine, fournie, est rousse. Les angles antérieurs du prothorax sont marqués, les posté- rieurs arrondis; le pronotum est glabre et luisant, couvert de points assez gros, épars sur le disque, serrés sur les coteés. Les yeux sont trés rapprochés en dessus, séparés du_ sillon céphalique médian par un liséré assez large offrant une ligne de gros points; en dessous il sont rapprochés, éltant séparés par un espace égal & peu prés aux 3/4 de la largeur du menton. Les antennes dépassent |’extrémité du corps de la moitié de leur dernier article; elles sont déprimées avec le 3° article 4 peine plus court que le 4°, réguliérement courbé au coté externe et tres peu atténué ala base interne; les 3° a 10° offrent au sommet interne un processus peu aigu et assez épais qui aau maximum la longueur du tiers de l’article suivant, celui du 3° ayant le quart de cette longueur; le sommet externe des articles est nettement denté seulement a partir du 7°; le 14° article est 1 1/2 fois aussi long que le 10°. Les élytres sont luisantes, assez finement et assez densément ponctuées; elles montrent tres netlement quatre cotes et des traces de cétes intermédiaires. Les tarses ont le dernier article un peu plus court que les autres réunis. Femelle. — Longue de 37 millimetres, également allongée, et de méme teinte que C. elongatus male. ‘2 hE oe CRA bed aia - 17 Elle différe de son male présumé : 1° par la pubescence de la poitrine jaune et non pas rousse, cette pubescence étant courte et clairsemée ; 2° par la ponctuation du pronotum plus grosse, bien plus serrée sur le disque, confluente sur les céltés; 3° par les élytres moins luisantes, un peu rugueuses sur toute leur étendue, a cdtes moins visibles, & ponctuation plus fine et plus serrée. Ces trois différences, qui sont tres marquées, n’existent 2 aucun degré entre les deux sexes des trois espéces (longiramis, serraticor- nis et flabellicornis) dont la femelle peut étre rapportée avec certi- tude au male. Les yeux sont aussi largement séparés en dessus que chez la femelle du C. flabellicornis; en dessous, leur intervalle est un peu plus étroit que la largeur du menton. Les antennes dépassent trés peu le milieu des élytres; le 3° article est notablement plus long que le 4° et son sommet interne est avancé, mais non denté; le processus du 4° est un peu anguleux, ceux des articles suivants sont en dent de scie prononcée; aucun des articles n’est denté au sommet externe; comparés 4 ceux de la femelle de C. flabellicornis, les articles sont plus gréles, 4 processus interne bien plus court. Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis. 6. Closterus acutiramis nova species. Un male du territoire de Diego-Suarez. Tres voisin du C. elongatus, et en différant : 1° par sa forme un peu moins allongée; 2° par les angles antérieurs du prothorax arrondis ; 3° par la ponctuation du pronotum un peu plus grosse et un peu plus serrée; 4° par la ponctuation des élytres plus forte et moins serrée; 5° par les yeux un peu plus rapprochés en dessus et en dessous, Vespace les séparant du sillon céphalique médian constituant un liséré lisse; 6° par les antennes plus robustes, et un peu plus courtes, a 3° article bien plus court que le 4°, nettement atténué a sa base externe comme a sa base interne, a processus interne plus long, plus aigu, au moins aussi long que le tiers du 4° article; celui-ci et les suivants & processus interne plus long et plus aigu que chez C. elongatus, plus long que le tiers de larticle suivant, les articles étant de ce fait bien plus rétrécis 4 leur base interne; le sommet externe des articles est déja nettement denté 4 partir du 4° et cette dent devient trés aigué sur les autres. MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXI, 10-v11I-1912. 2 18 Si la femelle que M. Boppe a rattachée au male du C. elongatus est réellement la femelle de cette espece, il est probable alors qu’un Closterus femelle de la collection de M. Argod-Vallon et provenant de la baie d’Antongil est la femelle du C. acufiranis, car elle différe de la femelle supposée du C. elongatus comme le male du C. acuti- ramis différe du male du C. elongatus et elle differe du C. acutiramis male & peu pres de la méme maniéere que la femelle rapportée a C. elongatus differe du male. Voici la description de cette femelle, qui est d’ailleurs peut-étre celle d’une espece dont le male est encore inconnu. Longue de 26 millimetres, un peu plus pale que C. acutiramis oy, et ressemblant & ce dernier par les élytres luisantes, a cotes bien marquées et & ponctuation assez forte et éparse, sans rugosités, et par le prothorax 4 angles antérieurs arrondis; le corps est peu allonge. Mais la pubescence de la poitrine, assez bien fournie, est jaune et non pas rousse, le pronotum est entierement couvert de trés gros points serrés sur le disque, Confluents sur les cétés; le dernier article des tarses est un peu plus long que les autres réunis. Les yeux sont un peu plus rapprochés en dessus et en dessous que chez la femelle présumée de C. elongatus; les antennes ont a peu prés la méme structure, mais elles sont plus gréles, le 3° article semblant encore plus long par rapport au 4°; son processus interne est tres faible, arrondi, celui des articles suivants est aussi fort et aussi aigu; les derniers articles sont dentés au sommet externe. 7. Closterus longiramis (Gahan. Closterus longiramis Gahan, Ann. Nat. Hist., ser. 6, VI, 1890, p. 458. Sud de Madagascar (Fort Dauphin). J’en ai vu les deux sexes au British Museum, deux males du Musée de Tring, un male du Musée de Hambourg, une femelle du Musée de Bruxelles et un couple de la collection de M. Boppe. La longueur est de 25 4 30 millimétres; la teinte est d’un brun marron assez clair; la pubescence de la poitrine est jaune et bien fournie dans les deux sexes; la forme n’est pas particuliérement allongée. Le prothorax a les angles antérieurs arrondis et les angles posteé- rieurs obtus; le pronotum, glabre et luisant, est couvert de gros points, un peu serrés sur le disque et trés serrés sur les cotés. Les élytres ont les cotes bien marquées avec Vindication de cétes intermédiaires; elles sont couvertes de gros points épars, les inter- valles étant lisses. Les yeux du male sont presque contigus en dessus, n’étant sépa- rés du sillon céphalique médian que par un liséré lisse; en dessous | : ils sont trés rapprochés, leur intervalle étant a peine égal a la moitié de la largeur du menton. Les antennes du male sont robustes et assez peu déprimeées; elles dépassent les élytres de leur dernier article; le 3° article est nota- blement plus court que le 4°, peu atténué a la base et prolongé au sommet interne par un processus assez épais ef mousse trés peu plus court que le 4° article; celui-ci et les suivants ont des processus semblables de plus en plus longs, celui du 4° ayant la longueur du 5° article, ceux des 5° & 9° élant un peu plus longs que larticle sui- vant, le processus du 8° ayant 1 1/2 fois la longueur du 7°; le 11° article est plus long que les deux pénultiemes réunis; aucun des articles n’est denté au sommet externe. Les yeux de la femelle sont un peu plus rapprochés en dessus que chez la femelle du C. flabellicornis, et en dessous ils sont un peu plus écartés que chez le C. longiramis male. Les antennes de la femelle sont gréles, dépassant un peu le milieu des élytres; le 3° article est bien plus long que le 4°, son sommet interne est avancé et un peu anguleux; le sommet interne des sui- vants offre un processus assez bien développé, qui devient épais et mousse sur les derniers, ceux-ci étant progressivement raccourcis et épaissis, le dernier étant 1 1,2 fois aussi long que le pénultiéme. Les tarses, dans les deux sexes, sont notablement plus courts que les autres articles réunis. 8. Closterus longior nova species. Un mile du territoire de Diego-Suarez. Long de 35 millimetres, allongé et étroit, d'un bran marron clair avec la téte, les antennes et le pronotum d’un brun de poix, les élytres dun brun rougeatre assez foncé, limbées de noir; fa pubes- cence du dessous du corps est ferrugineuse. Differe du C. elongatus par le pronotum rugueux, enticrement couvert de tres gros points confluents, d’ot sortent des poils jaunes courts peu apparents. Les veux offrent le méme rapprochement en dessus, une ligne de points les séparant du sillon céphalique médian, mais iis sont plus rapprochés en. dessous, leur écartement étant 4 peu pres égal a la moitié de la largeur du menton. Les élytres sont moins luisantes, 4 ponctuation plus serrée, étoilée; elles montrent chacune sept cdtes, les cotes intermédiaires étant aussi développées que les cotes principales. Les tarses sont plus gréles, a dernier article plus long que les autres réunis. . 20 Les antennes sont constituées & peu prés comme chez C. elon- gatus, mais le 3° article est trés distinctement plus court que le 4°, lout en ayant conservé la méme forme; l’antenne est encore plus robuste, et elle est bien moins déprimée que chez C. acutiramis; les articles sont peu atténués a la base; ce n’est qu’a partir du 7° que le sommet externe est denté; les processus internes sont aussi aigus que chez U. acutiramis et encore un peu plus développés, celui du 8° étant égal ala moitié du 9° article. Celte espéece, qui se rattache au C. elongatus, montre une légere tendance 4 se rapprocher de l’espéce suivante, par la sculpture de ses élytres et par le peu de dépression des articles des antennes. 9. Closterus Rothschildi Boppe. Closterus Rothschildi Boppe, Bull. Soc. Ent. Fr., 1912, p. Jen ai vu trois males, un du Musée de Tring, provenant de Diego- Suarez, un de la collection Fry au British Museum, et le male type de M. Boppe, du Cap d’Ambre. Long de 35 a 40 millimétres, allongé, d’un brun marron avec la téte, les antennes et le pronotum d’un brun de poix, les élytres d’un brun marron clair ou foncé; la pubescence du dessous du corps est d’un jaune ferrugineux, | Le pronotum est couvert de trés gros points confluents au mi- lieu et sur les cotés, d’ot sortent des poils jaunes assez apparents; le prothorax a les angles antérieurs formant une petite saillie prés du bord apical. Les yeux sont trés rapprochés en dessus, séparés du sillon cé- phalique médian par un liséré assez large non ou peu ponctué; en dessous ils sont séparés par un espace égal aux 3/4 de la largeur du menton. Les élytres sont médiocrement luisantes, 4 cOtes peu marquees, couvertes d’une ponctuation étoilée grosse et assez serrée, dont les intervalles sont convexes, l’élytre ayant un aspect assez rugueux, surtout en arriere. Les antennes du male sont tres remarquables par leur longueur, ’énorme développement de leurs processus internes et la forme presque cylindrique de leurs articles basilaires. Elles dépassent le corps de pres de leurs deux derniers articles; le 3° article est nota- blement plus court que le 4° et son processus est presque aussi long que ce dernier; les processus des articles suivants sont encore plus longs, mais au Maximum un peu plus longs que l’article suivant; ces processus, comparés a ceux du C. longiramis, sont moins dé- primés, plus cylindriques,de méme que les articles basilaires; ils sont plutot mousses, et forment un angle trés marqué ayec le bord 21 interne des articles, ce en quoi ils se différencient nettement des processus des antennes des C. flabellicornis et consorts; le 11° ar- ticle est presque égal aux deux pénultiémes réunis; le 10° seule- ment est un peu anguleux au sommet externe. Les tarses ont le dernier article aussi long que les autres réunis. 10. Closternus serraticornis Gahan. Closterus seryraticornis Gahan, Trans. Ent. Soc., 1890, p. 298. J’en ai vu trois males au British Museum et un couple du Museum de Paris (Grandidier, Madagascar) ; l’Insecte habile probablement Vintérieur de Vile. Long de 33 4 35 millimétres, allongé, d'un brun ferrugineux, plus ou moins obscur chez le male, plus clair chez la femelle ; la pubescence du dessous du corps, trés fournie, est ferrugineuse. Les angles antérieurs du prothorax sont arrondis chez le male, saillants chez la femelle ; le pronotum est couvert de gros points serrés et méme confluents, surtout sur les cétés, et il est hérissé de poils jaunes. Les élytres sont a peine luisantes; elles sont éparsement et assez finement ponctuées, avec les cotes bien marquées et l’indication de cotes intermédiaires. Les yeux du male sont trés rapprochés en dessus, étant séparés du sillon céphalique médian par un liséré & peine ponctué; en dessous ils sont séparés par un espace a peu prés égal aux 3/4 de la largeur du menton. Les antennes du mdle dépassent la longueur du corps de leurs deux derniers articles 4 peu prés ; elles sont robustes et assez peu déprimées ; le 3° article est de la longueur du 4° et son processus, peu anguleux et assez épais, est 4 peine plus long que le quart du 42 article ; le processus des autres articles a au plus le tiers de la longueur de l’article suivant, ces processus étant peu aigus ; l’antenne est, e1 somme, comparable a celle de C. elongatus, mais elle est plus longue et les processus sont un peu plus allongés, sauf pour le 3° article ou il est 4 peu prés le méme; le 11° article est 1 1/2 fois aussi long que le 10°; les articles sont nettement dentés au sommet externe a partir du 7°. Les yeux de la femelle sont assez rapprochés en dessus, un peu plus que chez la femelle du C. /labellicornis ; en dessous ils sont presque aussi rapprochés que chez le male. Les antennes de la femelle sont gréles et déprimées, et elles dépassent notablement le milieu des élytres ; le 3° article est bien plus long que le 4° et son sommet interne est trés avance, un peu anguleux; les 4° a 10° articles offrent un processus allant en 22 augmentant graduellement de longueur, mais ne dépassant pas le tiers de Varticle suivant ; ce processus est assez gréle ef un peu aigu ; les derniers articles sont peu raccourcis et le 11° est 4 peu pres 1 1/2 fois aussi long que le 10°. Les tarses, dans les deux sexes, ont le dernier article aussi long que les autres réunis. Cette espece semble se rattacher a C. elongatus. 11. Closterus Sikorai nova species. Un male du centre de Madagascar (A mbositra). Long de 26 millimetres, d’un brun de poix, noiratre en dessus, avec la pubescence du dessous du corps tres fournie et jaune. Les angles antérieurs du prothorax sont arrondis; le pronotum est glabre, couvert de gros points plus nombreux que chez C. elon- gatus, mais serrés seulement sur les cétés, ot ils donnent naissance a des poils peu apparents. : Les yeux sont séparés du sillon céphalique médian par une ligne de points; en dessous ils sont trés rapprochés, la distance qui les sépare étant a peu pres égale a la moitié de la largeur du menton. Les anlennes sont constituées sur le type de celles du C. acuti- ramis, mais elles dépassent les élytres de plus de leur dernier article. Le 3° article est & peine plus court que le 4°, et il est trés peu atténué a la base; son processus est un peu plus court que la moitié du 4° et aigu, de méme que les suivants; les autres articles sont fortement atténués a leur base, comme chez C. acutiramis; le processus du 4° est égal & la moitié du 5°; le processus du 5° est égal aux 2/5 du 6°, celui des autres articles aux 3/4 de l’article qui les suit; le 11° est double du 10°; le sommet externe des articles est denté 4 partir du 6°, mais les dents sont plus faibles que chez C. acutiramis. Les élytres, assez luisantes, offrent quatre cotes assez saillantes, et elles sont couvertes de points assez gros et peu serrés dont les intervalles sont chagrinés; elles sont un peu rugueuses en arriére. Les tarses ont le dernier article presque égal aux autres réunis. 12. Closterus Grandidieri nova species. Un male du Museum de Paris (Grandidier, Madagascar). La longueur est de 30 millimetres; la teinte est d'un brun fonce | rougeatre, d’un brun de poix en dessus; la pubescence du dessous du corps, trés fournie, est jaune. I] continue l’espéce précédente dans l’évolution. Les angles antérieurs du prothorax sont également arrondis; le pronotum est couvert de gros points serrés sur les cétés, et il offre une pilosité jaune, surtout tres marquée sur les cotés. © 7 wo ee a a ee os . 2 4 4 Cc Te tie) a ee re i. ——.—>. > 3 , eel ee ie Sei 23 Les yeux sont rapprochés en dessus et en dessous comme chez C. Sikorat. Les antennes ont la méme conformation, mais elles sont encore un peu plus longues, et leurs processus sont moins aigus; le 3° article est de la longueur du 4°, et il est plus atténué dans sa région basilaire ; son processus est 4 peu pres égal & la moitié du 4 article; celui du 4° est un peu plus long que la moitié du 5°; celui des 7° a 9° est aussi long que l’article suivant; le 11° est plus long que les deux précédents réunis; le sommet externe des articles est faible- ment denté a partir du 6°. Les élytres montrent des traces de cOtes intermédiaires entre les quatre cotes principales qui sont assez saillantes; elles sont sculptees comme chez le précédent, mais un peu plus rugueuses. Les tarses sont un peu élargis avec le dernier article un peu plus court. Troisiéme sous-groupe. — Les antennes ont les articles prolongés au sommet interne, mais le processus des 3° et 4° articles est toujours proportionnellement moins développé que ceux des 5° article et suivants, et dans les espéces les plus primitives, il nest pas plus prononcé que chez les espéces du premier sous- groupe. Il est donc vraisemblable que les espéces de ce sous-groupe se rattachent a la catégorie dont fait partie C. Jordani, leurs antennes ayant subi un inégal développement des articles, les articles termi- naux devenant flabellés avant les 3° et 4° articles. Dans la seule femelle connue de ce sous-groupe, le 3° article des antennes n’offre aucune projection au sommet interne. Ce sous-groupe renferme deux catégories. PREMIERE CATEGORIE. — Le rebord latéral du prothorax est normal comme chez tous les Closterus des divisions précédentes. 13. Closterus mixtus nova species. Un male de la baie d’Antongil, communiqué par le Musée de Tring. La longueur est de 35 millimétres, la teinte d’un brun rouge; la pubescence du dessous du corps, assez fournie, est ferrugineuse. Les yeux sont 4 peu prés constitués comme chez C. flabellicornis, c’est-a-dire qu’il sont rapprochés en dessus, mais en dessous il sont un peu moins séparés que dans cette espéce. Les antennes dépassent un peu la longueur du corps; le 3° article est trés visiblement plus long que le 4°, mais il offre au sommet interne un processus trés court, de méme que le 5°; le processus 24 augmente de grandeur sur les autres articles, sans dépasser cepen- dant en longueur la moitié de article suivant; le 11° article est égal aux deux pénultiémes réunis. Le pronotum est glabre et couvert de gros points serrés et plus ou moins confluents. Il y a quatre codtes tres apparentes avec l’indication de cétes intermédiaires sur chaque élytre; celles-ci sont peu luisantes, assez densément et assez fortement ponctuées. Les tarses ont le dernier article au moins aussi long que les autres réunis. 14. Closterus flabellicornis Serville. Closterus flabellicormis Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 194. — Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr., 1871, p. 56. — Lacord., Gen. Col., VIII, 1869, p. 152, Atl., terO2s iota. Prionus flabellicorms Klug, Abhand. Berl. Acad., 1832, p. 205 Prionus Gerrandi Pascoe, Ann. Nat. Hist., ser. 3, XIX, 1867, p- 411 (Q). Closterus major C. O. Waterh., Ann. Nat. Hist., ser. 4, XV, 1875, p 413 (Q). Cette espéce, la plus ancienne connue, est assez commune dans les collections ot elle porte ordinairement la simple indication : Madagascar ; comme localités précises je puis indiquer la baie d’An- tongil (Musée de Tring), la cote Ouest et Tananarive (Museum de Paris) et Ambodimanga (collection Dohrn). J’ai vu au British Museum les types de Pascoe et de Waterhouse qui sont des femelles de cette espéce ; il est probable que Lacor- daire n’avait pas sous les yeux la femelle du C. flabellicornis, car les caracteres qu’il en donne ne sont pas exacts. La longueur du male varie de 18 a 30 millimétres; la femelle peut avoir jusqu’a 45 millimetres ; la teinte est d’un brun de poix obscur, parfois rougeatre ; la pubescence du dessous du corps, assez fournie, est jaune. Chez le male, les yeux sont trés rapprochés en dessus, mais, néanmoins, separés du sillon céphalique médian par une ligne de points ; en dessous ils sont séparés par un espace un peu moins large que la largeur du menton. Les antennes du male dépassent la longueur du corps, a peu pres de leur dernier article ; le 5° article est tres peu plus long que le 4° ou égal ace dernier ; il est assez épais et offre au sommet interne un processus épais et mousse qui a au plus a peine la longueur du quart de l’article méme; les processus des articles suivants sont peu déprimés, anguleux au sommet; celui du 4° est a peine aussi jong que la moitié du 5° article ; le processus de ce dernier est i peine un peu plus long que la moitié du 6° article, celui des articles suivants n’arrive pas a égaler la longueur de l’article suivant tout 25 en étant 4 peu prés aussi long; le 11° article est & peu prés égal aux deux précédents réunis. Aucun des articles, sauf parfois le 10°, n’est denté au sommet externe, les processus procédant 4 leur base de toute la face inférieure des articles. La téte offre de gros points non confluents. Le pronotum est glabre et couvert de gros points qui sont plus ou moins serrés mais qui, en général, ne sont contigus que sur les cétés. Les élytres ont les cotes peu saillantes, en général, avec des traces de cotes intermédiaires au coté interne; elles sont peu luisantes et offrent une ponctuation assez forte et assez espacée, surtout a la base, les intervalles des points, qui sont arrondis, étant plus ou moins chagrinés, surtout en arriére. Les tarses ont le dernier article 4 peu pres aussi long que les autres réunis. La femelle, plus forte que le male, a les yeux plus écartés en dessus, ot ils sont séparés par plusieurs lignes de points, et en dessous, ot leur écartement est égal a la largeur du menton ; ses antennes, peu déprimees, ne dépassent guere le milieu des élytres ; le 3° article a4 1/2 fois la longueur du 4° et son sommet interne est arrondi, nullement avancé; le 4° article a le sommet interne un peu avancé, mais nullement anguleux ; les articles suivants offrent au sommet interne un processus épais, court et anguleux procédant de la face inférieure des articles, ce processus atteignant son maximum de grandeur sur le 6° article ; les derniers articles sont plus courts et robustes ; le 11° est 1 1/2 fois aussi long que le 10°. 15. Closterus Leyi -Boppe. Closterus Leyt Boppe, Bull. Soc. Ent. Fr., 1912, p. 95. Nord de Madagascar (Montagne d’Ambre, Vohemar). J’en ai vu deux males, dont le type de M. Boppe. Long de 30 millimétres, d@’un brun ou noir de poix. Il continue dans Vévolution C. flabellicornis et en differe : 1° par les yeux presque contigus en dessus et séparés du sillon céphalique médian par un liséré sur lequel on distingue a peine des traces de points, l’écartement des yeux en dessous étant le méme que dans l’espéce précédente ; 2° par les antennes dépassant moins l’extrémité du corps, plus robustes, a processus du 3° article anguleux, plus long, mais a peine aussi faut que le tiers du 4 article, les processus des articles sui- vants également plus longs et plus anguleux, celui du 4° déja un peu plus long que la moitié de |’article suivant, celui du 6° aussi long ou presque aussi long que le 7° article, celui des 7° & 9° un peu plus long que l’article suivant ; 3° par la pilosité de la poitrine rousse. 26 16. Closterus intermedius Boppe. Closterus intermedius Boppe, Bull. Soc. Ent. Fr., 1912, p. 95. Nosy-bé (Deutsches National Museum); Nord de Madagascar (Diego-Suarez). J’en ai vu deux males, dont le type de M. Boppe. Long de 25 millimétres, d’un brun de poix, rougeatre en dessous. Trés voisin du C. Leyz quit continue dans l’évolution, ayant comme lui la pilosité de la poitrine rousse, et en différant : 1° par les yeux un peu plus rapprochés en dessous et séparés seu- lement en dessus du sillon céphalique médian par un liséré étroit lisse ; 2° par les antennes moins robustes, 4 processus interne des articles encore plus longs, celui du 3° article étant aussi long que la moitié du 4°, celui du 4 plus long que les 2/3 du 5° article. 17. Glosterus oculatus Gahan. Closterus oculatus Gahan, Trans. Ent. Soc., 1890, p. 297. Madagascar intérieur (Moramonga, Andrangoloaka, Ambohimi- tombo)., Jai vu onze males de cette espece, mais aucune femelle. La longueur est de 28 4 35 millimétres; la teinte est dun brun noir, parfois rougedtre avec les élytres brunes; la pubescence du dessous du corps, exceptionnellement fournie, est jaune. C’est le seul Closterus qui ait les yeux contigus ou presque conti- gus en dessous; en dessus, l’écartement des yeux est comme chez C. flabellicornis, c’est-a-dire qu’entre l'oeil et le sillon céphalique médian, il existe une ligne de points. Le pronotum offre une ponctuation assez fine, pas tres serree, sauf sur les cotés, et i! est entiérement couvert de poils jaunes. Les angles antérieurs du prothorax sont arrondis. Les antennes, relativement gréles et peu déprimées, dépassent la longueur du corps de leur dernier article ; elles sont conformées comme chez C. flabellicornis, mais les processus sont plus longs ; le 3° article est un peu plus long que le 4°; il est prolongé au sommet interne par un processus peu anguleux de la longueur du tiers de Particle méme au plus; le 4° offre un processus de la lon- sueur des 2/3 environ de larticle suivant; les processus des autres articles sont plus longs, celui du 6° est aussi long que le 7° article, celui des 7° & 9° est un peu plus long que Tl article suivant; le 11° article est égal aux deux précédents réunis. Le 3° article est peu caréné au coté interne, il est presque cylindrique et nullement rétréci dans sa partie basilaire. Aucun des articles nest denté au sommet externe. ) 3 Re he SA, ony, pr a} 27 Les élytres offrent quatre cétes assez prononcées avec l’indica- ~ tion de cdtes intermédiaires; elles sont luisantes, assez ponctuées et, comme chez C. /labellicornis, un peu rugueuses en arriere. Le dernier article des tarses est presque égal aux autres réunis. SECONDE CATEGORIE. — Le Closterus denticollis Fairm., qui con- stitue a lui seul cette division, est singulicrement paradoxal : il est de tous les Closterus celui chez lequel les yeux sont le plus écartés, et en méme temps celui qui a les antennes les plus longues : sa ccenogenése est encore accentuée du fait que chez lui le rebord latéral du prothorax est fortement abaissé et presque effacé, l’angle antérieur faisant une saillie dentiforme, Vangle postérieur étant droit et a peine saillant; une petite dent se voit au milieu des cotes. La structure des antennes est aussi originale: les articles sont trés peu élargis et ils offrent des processus allant en augmentant de longueur du 3° au 10°, celui du 3° étant tres court. . Closterus denticollis Fairmaire. Closterus denticollis Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., XL, 1896, p. 366. Feu. Léon Fairmaire m’a communiqué le male type de ue espece; il est de Fianaranantsoa. La longueur est de 20 millimetres; la teinte est d’un brun rougedtre, obscure en dessus; la pubescence du dessous du corps, tres fournie, est jaune; le pronotum est couvert de gros points confluents et il offre de longs poils jaunes. Les yeux sont aussi écartés en dessus que chez C. Janus; ils sont peu renflés, et en dessous ils sont tellement écartés qu’ils ne dépassent pas les coins de la bouche. Les antennes sont gréles, et elles dépassent l’extrémité du corps de leurs trois derniers articles; le 3° article est un peu plus long que le 4°, non étranglé a la base, peu comprimé, terminé au sommet interne par un processus anguleux trés court; le 4° article est de méme forme mais plus gréle avec le processus terminal un peu plus long; a partir du 5° article, le processus devient progres- sivement plus long, arrivant au maximum a dépasser un peu la longueur de la moitié de Varticle suivant; le 141° article est plus de deux fois aussi long que le précédent; le sommet externe des articles est angulenx, a partir du 5° article. Les élytres montrent quatre cétes avec Vindication de cotes intermédiaires; elles sont couvertes de gros points qui deviennent obsolétes a une certaine distance de la base, les intervalles étant finement chagrinés, |’extrémité de l’élytre devenant rugueuse. Le dernier article des tarses est plus Jong que les autres réunis. 28 “seusoorarjduis *1) *stusooissaudap *) “UDPLOL “7D “snuUvp *t) ‘(xne|NSUL NO POURAR VITAL .C NP VUIIJUI JOWIWIOS 9] JURAR SONUUOD So][aUl -2]) oL Up Sdot} a] onb Suo] issne sulom ne o[ew Np souusjuV Sop 9jONIB .9g Np snssed01g “Ag . . . . . . . . . . . . . . . . . . ° . . . ° . . . IBISESEPCIN ep ploN — ‘ognjouod yuowesaeds yo yUOUIEJI0J zosse ‘aiqe|s wuinjouoad ‘seus nod SJOUIULOS B ‘S}1OIJ9 JO SSUOT B/LUI Np SouUOJUe Sap So[oTJAe OF B oe: ‘aSuol]e yo oiqrey edeog “nN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IBOSESVPLIN ap ploN — *xnenSna seu} ye sjunoo sjiod sap seae wuinyouodd ‘{sisavj9 yo seuadap quoWdJaT[NIyAed sajoyae OT B .¢ B ‘sduoo 9, nb sensuoy Be sed gjeul np souusyuy “dd spa Me SE a te nO eg at gee OAs ae cee ae ee - + qposeSepeyy ap pdoN —‘anjouod jusMesieds jo JUBMOJIOJ faIqe|s ane ‘sisavjo lu sould -ap JUeUaTeT]NONAed UOU seoyIe OT BG {sdaoo a] anb sansuo| amid ayeul np souuayuy “| ‘911]9 JO] JOUIUIOS B ‘sesuKy a]eUl Np saUUEjUB Sop SO]OIAR .OT Bo {JuN0d Jo SOUS BdeIg “yD "JUBAINS g[ode,] ep stot] oj oNbH yanoo snjd o]eul np seuuajUe Sap Se[OIe QO] B .& Sep SNssed0dg “q "g]o1de oC np myjeo jo sajose .F 19 .& Sep snssedoad se] vajua uotsodoudsip ojqeyou eun 4re A [tb sues ‘aU1o]UI JOUTUIOS Ne sesuojoud sulow no snjd sajoyae OT BG Se] JUBAG a]RW Np SoUUDJUY “VW ‘soyjued yuoWe|eloeds sed yuejzo,U sepotjae sueruiedd aayenb se] ei a] zeyo some Sep o}U94d}xX9,| SUTOW NY JUBUSIO}}e SOUUDJUY “TIT Se eas ok Ss ok oe pa ra he Rac eam * + Fede te eet | a . eT ad ae rol Genre MEROSCELISUS Serville. Ann. Soc. Ent. Fr.,; 1832, p. 157. SYENNESIS Pascoe, Trans. Ent. Soc., 1888, p. 511. Lacordaire a fondé avec ce genre et avec le genre Prionapterus son groupe des Méroscélisides qu’il a placé dans les Prionides sou- terrains & cause de lVélargissement de la saillie intercoxale de Vabdomen chez la femelle. Meroscelisus a tous les caractéeres fondamentaux des Polyoza, sauf que les antennes sont d’un type plus archaique et que l’épistome n’est pas séparé des joues par une carene : le genre ne peut done pas descendre de Polyoza, mais il forine bloc ayec Polyoza el avec Quercivir. Comme chez Quercivir et chez Polyoza, la caréne épipleurale remonte sur ’épaule de maniére 4 ce qu’entre elle et le bord de Pélytre, ’épipleure montre un grand espace triangulaire (ce carac- tere ne se voit pas dans le Meroscelisus violaceus, Vespece la plus connue et la plus évoluée du genre, car ici la caréne épipleurale est secondairement effacée sur l|’épaule de l’élytre). Comme chez Quercivir et chez Polyoza, les tarses ont le 1° article allongé; les tarses sont méme absolument semblables & ceux de Polyoza. Le rebord laléral du prothorax est exactement conformé comme chez Polyoza, ayant les trois angles relevés, bien développés et larges, le postérieur étant cependant moins en avant que chez Polyoza. Les antennes sont comme chez Polyoza, carénées en dessus, au coté interne et au coté externe, mais elles n’ont pas les articles flabellés; elles dépassent le milieu des élytres chez la femelle, leur exlrémité chez le male; les articles sont dentés simplement en scie, étant 4 peu prés conformés comme chez les femelles de Polyosa, a partir du 3° chez le male, du 7° chez la femelle, mais ils offrent un caractére qui manque a Polyoza et a Quercivir; leur sysléme porifere, qui envahit l’entiereté des articles 4 partir du 3° chez le male, du 8° ou 9° chez la femelle, est couvert de fines carénes lon- gitudinales comme dans le genre Sarmydus; le 3° article est plus long que les autres, méme chez le male. Les épisternums métathoraciques sont conformés comme dans Polyoza. La femelle, probablement par adaptation a la vie souterraine, est aptere, avec les élytres raccourcies, déhiscentes et plus ou moins arrondies. en arriére, et elle a la saillie intercoxale de l’abdoinen trés large et arrondie en avant; ses yeux sont plus écartes et moins gros que chez le male; au fur et & mesure de levolution des 46 ; espéces, on constate que les yeux diminuent de grosseur dans les deux sexes et s’écartent davantage, le. male suivant la femelle dans cette transformation. Le male a les tarses antérieurs et intermédiaires plus ou moins dilatés, et alors que la femelle est glabre, il est entierement couvert de poils assez longs mais peu abondants, méme sur les élytres. 1. Meroscelisus Servillei J. Thomson. Mercscelisus Servillei Thoms., Syst. Ceramb., 1865, p. 577 (C)- Syennesis dispar Pascoe, Trans. Ent. Soc., 1888, p. 512, t. XIV, fig. 6 (J); d (Q). Du Brésil méridional (Espirito Santo, Therezopolis). Le male a de 15 & 20 millimétres, la femelle 25 millimétres ; la coloration est d’un brun ferrugineux, plus foncé au dessus. C’est l’espéce la plus primitive par la grosseur des yeux qui sont encore fortement granulés et par la saillie intercoxale de l’abdomen de la femelle moins élargie. La femelle a les yeux médiocrement séparés en dessus, s’étendant en avant jusqu’au milieu de la cavité d’insertion de l’antenne, les joues étant assez courtes; les antennes ont les articles gréles, striés seulement a partir de Vextrémité du 7°; les quatre derniers ’étant compléetement; la téte est rugueusement ponctuée; le pro- thorax est large et court, avec l’angle antérieur formant un lobe arrondi trés saillant au dela duquel le rebord latéral est un peu échancré jusqu’éa Vextrémité de la dent médiane; les cdtes sont ensuite fortement échancrés en arriere jusqu’a langle posterieur qui est peu saillant, la base étant large; le pronotum est finement ponctué, plus ou moins éparsément sur le disque, densément sur les cotés; les élytres sont étroites, peu carénées, avec ia carene épipleurale bien marquée sur l’épaule; elles sont dépassées par Vabdomen et couvertes de gros points espacés; les tarses posteé- rieurs ont le 14° article au plus deux fois aussi long que les deux suivants réunis. Le male a les yeux trés rapprochés en dessus et en dessous, mais non presque contigus comme chez Polyoza; la joue est trés courte; les antennes sont gréles, dépassant l’extrémité du corps de leurs deux derniers articles; le prothorax est comme chez la femelle, mais avec les angles postérieurs ramenés davantage en avant; la téte et le pronotum sont rugueusement ponctués; les élytres sont ponctuées, rugueuses, et elles montrent a peine des traces de cétes longitudinales; les tarses antérieurs et intermédiaires sont longs et peu dilatés, leur 4% article étant plus long que les deux suivants réunis et ayant la forme d’un triangle 4 base bien plus courte que la hauteur. ‘ad 47 2. Meroscelisus apicalis White. Meroscelisus violaceus Serv., Ann. Soc, Ent. Fr., 1832, p. 158 (Q cousidérée comme CO par Serville). Meroscelisus apicalis White, Cat. Long. Brit. Mus., I, 1853, p. 26 (Q). Meroscelisus opacus Buquet, Ann. Soc. Ent. Fr., 1860, p. 618 (Cc). Du Brésil méridional. Cette espece est jusqu’a un certain point intermédiaire entre les M. Servillet et violaceus. La femelle, longue de 30 millimetres, est d’un noir mat avec les derniers articles des antennes rougeatres ; les yeux sont plus petits et un peu moins fortement granulés que chez M. Servillez, étant plus largement séparés en dessus et descendant moins sur les cétés de la téte; les antennes sont moins gréles, leurs articles étant un peu renflés, le 3° notamment étant fusiforme; les quatre derniers articles sont.entiérement couverlts de stries trés prononcées; le prothorax est large et court, plus rétréci en arriére que chez le précédent, Vangle latéral antérieur étant trés saillant et ressortant au moins autant que la dent médiane; les élytres sont dilatées a partir du premier quart, et elles couvrent un peu davantage l’ab- domen que chez MM. Servillec; la ponctuation est partout obsoléte, celle de la téte, du pronotum et des élytres étant fine et éparse; les tarses postérieurs sont plus gréles que chez le précédent; la saillie intercoxale de abdomen est large et arrondie. Serville, en décrivant le genre Meroscelisus, n’a évidemment pas eu, comme il le prétend, les deux sexes sous les yeux; Lacordaire a déja relevé cette erreur en déclarant en méme temps que Serville devait avoir eu 4 sa disposition deux femelles d’espéces différentes; il suffit, en effet, de faire attention a la différence alléguée par Ser- ville comme caractérisant les antennes des deux sexes pour s’aper- cevoir qu'il a pris la femelle du M. apicalis White pour le male de son M. violaceus. : Je n’ai vu que deux exemplaires du male du M. apicalis, Pun au Musée de Berlin, autre au Museum de Paris; ils répondent a la description du M. opacus Buquet, sauf que les femurs sont en partie rouges, mais comme le male du M. violaceus peut avoir les femurs entiérement noirs ou en partie rouges, il n’y a pas lieu de s’arréter a cette différence. ; Le male, long de 16 4 17 millimétres, ressemble beaucoup 4 la femelle, question de sexe mise & part; il est d’un noir brunatre, mat en dessus, comme la femelle, avec les élytres légerement bleudtres ; les yeux sont moins gros que chez M. Servillet ¥ et un peu moins fortement granulés ; les antennes sont de la longueur du corps, moins gréles que chez la femelle et & peine un peu ferrugi- neuses 4 l’extrémité; le prothorax offre, comme chez la femelle, 4S deux dents latérales correspondant a langle latéral antérieur et a angle médian; la téte et le pronotum sont densément ponctués; les élytres sont couvertes d’une fine ponctuation assez éparse; elles sont opaques, sans cotes eta bords paralléles. 3. Meroscelisus violaceus Serville. Meroscelisus violaceus Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 158 (la Q seulement, le CO étant la 2 du M. apicalis). Mevroscelisus cyanescens Dej., Cat., 3° édit., 1837, p. 343 (Co). -- Lacord., Gen. Col., VIII, 1869, p. 48, not. 3 Du Brésil méridional. C’est Pespéce la plus commune dans les collections. La femelle, longue de 20 4 25 millimétres, est d@un noir mat a légére teinte bleudtre ou brunatre, principalement sur les élytres, les femurs étant parfois un peu rougeatres; elle se distingue de celle du M. apicalis, 4 laquelle elle ressemble beaucoup a premiere vue par : 4° les yeux notablement plus petits et plus finement gra- nulés, plus écartés en dessus, a lobe inférieur ne dépassant pas en avant le bord postérieur de la cavité d’insertion de lantenne, la joue étant aussi large que ce lobe; 2° les antennes un peu plus courtes, 4 articles proportionnellement plus courts et plus renflés, le 3° étant conique et non fusiforme, le dernier ou les deux derniers seuls étant rougeatres, les stries élant moins prononcées et ne couvrant pas enligrement le 8°; 3° le prothorax plus étroit, avec les angles antérieurs moins saillants, parfois presque effacés et en tout cas ressorltant moins que la dent médiane; 4° les élytres plus amples, recouvranl davantage Vabdomen et commengant a se dilater plus pres de la base, la caréne épipleurale étant effacée sur Pépaule; 5° la ponctuation du dessus du corps plus grosse, plus serrée, celle de la téte et du pronotum étant méme tres dense; 6° les tarses antérieurs plus courts et les postérieurs plus gréles; 7° la ponctuation du dessous plus obsolete; 8° la saillie intercoxale de Vabdomen plus largement arronidie. Le male, connu depuis longtemps, mais n’ayant pas encore été décrit, est bien plus different de la femelle que dans lespece précé- dente. La longueur est de 16 418 millimetres, la teinte d’un noir de poix avec les élytres d’un bleu d’acier et luisantes, et les fémurs assez souvent en partie rouges; les yeux, assez finement granulés, sont écartés en dessus et leur lobe inférieur, plus gros que chez la femelle, est néanmoins plus petit que dans les males des autres espéces, la joue éltant assez large; les antennes sont moins gréles que chez les autres, a articles plus épais; le prothorax est conformeé comme chez la femelle, ’angle latéral antérieur. étant arrondi ou 49 peu saillant; la téte et le pronotum sont rugueusement ponctueés ; les élytres sont trés rugueuses et montrent quatre cdtes longitudi- nales trés distinctes; les tarses antérieurs et intermédiaires sont courts et trés dilatés, leur 1° article n’étant pas plus long que les deux suivants réunis, et ayant la forme d’un triangle presque équilatéral. Généalogie et répartition géographique des Meroscelisus. Les trois espéces connues du genre sont du Brésil méridional. Elles sont intéressantes en nous montrant une évolution de plus en plus prononcée vers une vie souterraine, la saillie intercoxale de )’abdomen chez les femelles devenant de plus en plus large, en méme temps que les yeux subissent une réduction qui affecte aussi le sexe male. Chose singuliére, le male prend des teintes métalli- ques dans la forme la plus évoluée, et la granulation des yeux devient plus fine, méme chez la femelle, ce qui indique des mcoeurs de plus en plus diurnes. L’on voit aussi le systeme porifere des antennes se réduire chez les femelles supérieures, et chez leurs males les tarses antérieurs se raccourcir singuliérement. Les différences sexuelles s’accentuent beaucoup au fur et a mesure de /’évolution. MEMOIRES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXI, 10-VIII-1912. 4 + ‘ 50 "sna0p] 020 * WV ‘sypaidy * fy waypwaway “TW ‘(PUOIplIgUl [IS9Iq — “S9JOUT|SIP SQz} S98}09 B e[BUI Np SeajAlo fa]jewlej eT zeyo seuUyUe sap uoldesuly| sujd juesseaquieu xneA ‘fseajdja sep oyneda, ans osgoeye ayemnoldide auade’) “qq Babe ‘TeUOIpligUl [ISeIg — “Se}QO suvs e[LUI Np seuyAT9 { a[[eWay ve] ZeYD souUEUR sap UONIISUL,| e10dUe JURSseIquie xneAd ‘seajAje sep ajneda.| ans sanbaew ueiq ayeanadide ouatle) “4 ‘sgynueis juewouy snjd ‘sympea xnoA faTjeuley Bl zeyo s9j00 sey ams salSavja soajydta Senbyyeyeur no oayeatou UOleIO[ON) “vv ies he ae oe ti [SUD PII@UL, [Isodg> = SO[NUtda-yUsure}101 snyjd.sso1s snjd xnoA fol[ewey Be] ZoYo s9}00 se] ans Solsuefg uOU soajAl9 { xNoUTSNAIe] UNAG UN,p uolyelojoy °” ‘susyoIsodayyy sep etbotesueh e], 1UueUINSed nevaTqey, a4 Genre PRIONAPTERUS Cerville. Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 200. Hatycripocrius Berg, Stett. Ent. Zeit., XLII, 1881, p. 62. M. Gounelle, dans une note fort complete, publiée dans le Bulletin de la Société entomologique de France, 1911, p. 319, et accompa- gnée d’une planche trés suggestive, a émis l’hypothése que |’ Haly- cidocrius Philippi Berg est le male du Prionapterus staphylinus Serv. Aprés la lumineuse démonstration faite par cé savant ento- mologiste, je crois quil n’y a plus lieu de douter de lVidentité des deux formes. M. Gounelle a cependant fait eee qu il y avait entre les deux genres deux différences assez importantes. Le scape est plus court et plus renflé chez Halycidocrius que chez Prionapterus; cette difference peut étre parfaitement sexuelle, comme en témoigne, ainsi que le fait trés bien remarquer M Gounelle, le genre Sarifer; elle s’explique d’ailleurs par le fait que quand l’antenne devient flabellée chez le male, elle se raccour- cit, et rien n’empéche que ce raccourcissement ne porte aussi sur le scape. Polyoza et Meroscelisus ne montrent, il est vrai, rien de semblable, mais le genre Tereticus et méme, jusqu’a un certain point, le genre Sarmydus, appartenant tous deux au groupe des Anacolines, comme Sarifer et Prionapterus, offrent une difference sexuelle de méme nature. Prionapterus a les palpes maxillaires trés allongés, alors que ces organes sont bien moins développés chez Halycidocrius ; ils sont cependant proportionnellement plus longs chez Halycidocrius que chez les males des Meroscelisus, le seul genre avec lequel les Insectes qui nous occupent doivent étre comparés. Je ne connais pas d’autre exemple d’une pareille différence sexuelle chez les _Prionides, mais j’estime que cette objection ne doit pas nous ‘ -arréter, d’autant plus, comme le rappelle M. Gounelle, que les palpes maxillaires des Meroscelisus sont un peu plus gros chez la femelle que chez les males; d’autre part les femelles des Cantha- rocnemis ont le dernier article des palpes élargi. Prionapterus se présente comme une espéce supérieure de _Meroscelisus, caractérisée essentiellement par lallongement des palpes maxillaires auquel je viens de faire allusion et par certaines particularités du male. Le male a, en effet, les articles des antennes, a ro du 3°, prolongés au sommet interne en longs rameaux gréles qui, comme dans le genre Microplophorus, sont densément ciliés en dessus et en dessous, sauf celui du 3° article qui n’est cilié qu’en dessus, les cils couvrant aussi la face inférieure des 4° article et suivants. 52 Chez la femelle, les articles sont simplement dentés en scie A partir du 5°, avec une fossette porifere terminale de chaque coté de la caréne interne, les deux derniers articles seuls ayant des fossettes s’étendant jusqu’a leur base et étant carénés sur toute leur lon- gueur en dessus et en dessous. Les antennes de la femelle ont la longueur de celles des Meroscelisus du méme sexe, tandis que celles du male sont un peu plus courtes que le corps. Les élytres du male sont fortement déhiscentes 4 la suture a partir du milieu, échancrées a la marge et rétrécies en arriére, de maniére 4 se terminer en pointe obtuse. Chez la femelle, les élytres sont raccourcies, non déhiscentes, élargies et courbées en dehors & la marge, avec les extrémités isolement arrondies. . D’apres M. Gounelle, l’abdomen du male présente une disposition fort singuliére; il compte six segments visibles, les deux premiers, tres courts, semblant étre formés par un dédoublement du premier. La saillie mésosternale est plus étroite et plus enfouie chez de male que chez la femelle. L’écusson est plus grand que chez Meroscelisus. Les tarses postérieurs sont gréles, étant aussi longs que leurs tibias, avec le premier article pas plus long que les deux suivants réunis, ceux-ci étant allongés,-le dernier étant resté normal, les brosses feutrées inférieures étant remplacées par des poils rudes, et les angles des trois premiers articles étant épineux, cela dans les deux sexes. Les tarses antérieurs et intermédiaires sont a peu prés comme chez Meroscelisus, mais ils sont longs et non renflés chez le mile; leurs brosses sont imparfaites, surtout chez la femelle, et les angles des trois premiers articles sont épineux. Le prothorax est trés large, surtout chez la femelle, avec les trois dents latérales peu accusées. Les yeux sont assez finement granulés, trés largement séparés en dessus et en dessous, surtout chez la femelle; leur lobe inférieur est long et étroit, n’embrassant pas l’antenne en dessous. Pour plus de détails, je renvoie a la note tres compléte de M. Gounelle. En somme, l’unique espéce du genre est une espéce de Merosce- lisus qui est allée trés loin dans l’évolution, par adaptation plus parfaite a la vie souterraine et dont les palpes maxillaires chez la femelle, les antennes chez le male, se sont perfectionnes, en méme temps que les yeux arrivaient au maximum de réduction. Enfin, les processus jugulaires sont tres aigus alors qu’ils sont arrondis renee les Meroscelisus. 3 53 1. Prionapterus staphylinus Serville. Prionapterus staphylinus Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 200. — Guér., Mag. Zool., 1832, Cl. IX, t. 63, fig. 2; Icon. Regn. anim., 1844, t. 42, fig. 10 a-b. — Gounelle, Bull. Soc. Ent. Fr., 1911, p. 319, t. IL. Prionapterus flavipennis Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p.201.— Guér., Mag. Zooly, 1832 Cl. 1X, t:- 63) figs I. Halycidocrius Philippii Berg, Stett. Ent. Zeit., XLII, 1881, p. 64; Inf. Esped. Rio Negro, Ins., 1881, p. 107, t. Il, fig. 17. Paraguay (Deutsches entom. National Museum de Berlin et British Museum); Argentine (Cordoba, Santa Fé, Salinas Chicas, Bahia- Blanca, Rio Negro, Pampa Central, Icdino Mistol Paso). Le male est long de 18 4 27 millimétres, la femelle de 22 4 25 millimétres; la coloration est d’un noir mat ou d’un ferrugineux sombre avec les antennes d’un brun foncé chez le male et les élytres veloutées, noires ou plus ou moins envahies par une teinte d’un roux fauve plus ou moins clair. Des noms ont été donnés a diverses fluctuations de couleurs. Prionapterus staphylinus Serv. est une femelle noire avec les élytres d’un brun un peu rougeatre; Prionapterus flavipennis Sery. est une femelle noire avec les élytres d’un jaune fauve; j’ai vu au British Museum une femelle du Cordoba d’un noir de poix avec les élytres un peu rufescentes; les quatre femelles que j’ai vues du Paraguay sont noires avec les élytres d’un roux fauve un peu orangé, la marge étant noire. Le type d’Halyctdocrius Philippii Berg, de Salinas Chicas, est un male noir avec les élytres d’un jaune fauve devenant plus pale vers le sommet; la var. Schulzi Bruch (Revista Mus. La Plata, 1908, p. 202, fig.) est fondée sur trois males de Cordoba d’un ferrugineux sombre avec la moitié postérieure des élytres noire; la var. Wagneri Gounelle (Bull. Soc. Ent. Fr., 1911, p. 320) est fondée sur un male d’Icano Mistol Paso, prov. de Santiago del Estero, entiérement noir, saufles antennes d’un brun foncé, et le centre des élytres appa- raissant légerement rougeatre quand il est fortement éclairé. Le corps ne montre pas de ponctuation perceptible; le pro- sternum est un peu granuleux, les antennes offrent de gros points en dessus, trois faibles cétes se détachent sur le fond velouté des élytres; les pattes sont un peu rugueuses. 54 ‘pz0hjoq “dafwng “warrawane) “snjpopy das ‘snphuwsg "$4807 ‘snjdyiy " + + + + sgjotjde sep snssep Us sueIeO GUN jUBIO ‘seoT]Io UOU ‘seeT[equijiun seul up SouUEJU {aI5uv[9 JUBUB[qIe] Seay Sae]Te ySe Inb ‘o][euleJ BV] ap UBULOPe,| VP V[VXOIIOJUL aI[[IeS “p . “SagI[I0 NO SUSsep UI SedUIIvO hee Hp SseuuajUe OUIIJUT 9499 Ne slo9A}9U UOT Jo Sasi] snd sonbroewzoyyejoul suMuUeysIdy “Gq : Peet enol Mees Soe OURIIG Oo] GUL Dp SouUDIUY OeIpell Up PI ep sayooidde ya oseq vf ep V9USIO[a JUSp 9UN yURNIYSUOD xe10Y}OId Np sunoiseysod sajsuy “99 Pies Ooi Sepa can ee Meg aie) oie) Me el aes oS ee ae. MueNeR ot ke BY ke ego eScre LITT a]eUl Np souusjUR faseq B] Vp SeUSIO]9 UOU yo sajuep UOU xeIOYJoud Np sanetaeysod sejsuy “9 : “s9aT[10 IU SHSsep Us SegUg1eO UOU 9[LUI Np sauuEUR {aU1JUT 9199 NV std9a}9A Jo S}IOIjo SNjd sonbroevsoyyeygWU sunuseystdy “q ‘aaj A]9,] op ajneda,| ans JUIUIE10] juejuoulea peanojdidg idea ‘yney oe] SdeA sogSturp sjuep e ‘aAaToa xetoyjoId Np [etaye] paoqey “TT "oF ts + + + Que] Ue a9]R[Ip oe} x9 YOUR] B SANnatIa}sod seIqy ‘seToIMODIeI SOIJA|T “99 ys tts se ts ss + ss9qRlIp UoU sanotieysod seiqiy Sayeul40U IneNnsuUO] op satjATT “4 "SNSSEP UP JUDUIO[VUIPNJISUO] SeQUUO][IS SOUUZJUY “VV . . . . . . . . . . . . ° ° . . ° . . ° ° ° ° . . syeu 49 se[]yutrod jueulauT] yUOS IND sajoTjae Sap 9Jo1TJUI,| INS JULTR}O,S dtaJIIOd sulgysAs e ‘saIqe[s SsUUeJUW “vv ct tts ee ee ss * GpUAATUT 9199 Ne 9yTUIT] s1ejII0d euigysAs e ‘sontiod souuajUy “v9 ‘snssop Ud JUPWIO|BUIPNISUO] SeBUUO][IS UOU SBUUBJUY “VW ‘aajAl9,[ op opneda.| ans yUaWIe}I0J sed yuR}UOMAL au jeaneldide dou ‘yney 9] SdeA SogSIdIp UOU sjuEp ¥B ‘gAejaa UOU xeAOYJoId Np [e1aye] pAOqey “T ‘suaisajsoj,) sep etbo,teeush eB, yUBUINSed NBeEel[Qey], Bs Pa ‘ " nt d y fie L, Benth -crlognipuogig «tues sine cet eesti Wet nik PE tare ea Siae lee Ge TAUB eZee : ’ ee sesuolye sea} soarerjrxeut sedyed ‘gro eagyluod owaysis v ‘sagijeqeylun e[yu np souue}TYy 09 De CLS tay ‘9|[eUlay By ZoyO respucte uou soae] [XU eediee ‘sagugzvony nw ‘sojduis e[vur np souueyuy 3 "Se9tT9. no eee *SNS1]9ISOSA [I 56 Généalogie et répartition géographique des Clostériens. Ces Insectes forment quatre groupes : un groupe australien, représenté par le genre Elaptus, ancétre des autres; un groupe mal- -gache, formé du genre Closterus; un groupe de |’Ancien Continent, avec Sarmydus et Psephactus, et un groupe néotropical, compre- nant les autres genres. Les Clostériens semblent done avoir eu leur point de départ en Australie et avoir évolué de 1a dans trois directions différentes. Bien que Psephactus du Japon ne puisse pas descendre des Sarmydus de VInde et de la Malaisie (qui semblent aussi avoir envoyé un rameau dans |’Afrique australe), les deux genres doivent avoir un ancétre commun que |’on découvrira peut-étre dans la Nouvelle-Guinée. Le groupe néotropical est certainement naturel, mais il est actuel- lement incomplet. Nous pouvons, en effet, nous attendre 4 décou- vrir un Quercivir qui aurait les antennes simples chez le male et dont nous pourrions faire dériver les autres genres. Etant donnés les rapports étroits qui existent entre Sarifer, Polyoza et Meroscelisus, étant donné qu’aucun de ces genres n’a pu donner naissance, a cause de la structure des antennes, a l’un de ses voisins, nous ne pouvons les rattacher qu’é un ancétre commun qui nous manque, et qui serait un Quercivir & antennes simples dont angle postérieur du prothorax serait transformé en une dent rapprochée de la dent médiane. Quant 4 Prionapterus, il peut étre considéré comme dérivant d’un Meroscelisus. ; La répartition géographique des Clostériens témoigne, une fois de plus, de l’existence d’un continent ancien reliant l’Australie a Madagascar, a l’Inde et 4 |’ Amérique du Sud; elle montre aussi que c’est au centre de ce continent que le groupe a commencé son évolution. lll. Déloehiliens. Lacordaire a placé le genre Delochilus dans son groupe des Mono- desmides, tout en faisant remarquer qu’il fait exception dans ce groupe, par la forme de ses épisternums métathoraciques. Je ne vois, en effet, aucune affinité directe entre ce genre et le genre Monodesmus ; Delochilus est un type isolé, qui pourrait rentrer dans le groupe des Clostériens, n’était la disposition particuliére du rebord latéral du prothorax, qui est visible sur toute son étendue, mais descendu en avant jusqu’’ se confondre presque avec la limite de l’épisternum prothoracique, qui est presque nul. A cause de cette particularité, j’en constituerai un groupe a part qui ne peut se rattacher qu’a Elaptus. Genre DELOCHILUS J. Thomson. Essai Classif. Céramb , 1860, p. 309. Les épisternums métathoraciques sont trés larges, tres largement tronqués au bout, non rétrécis au cdté interne, mais rétrécis obli- quement au coté externe a partir du tiers postérieur. Le rebord latéral du prothorax est complet; il descend vers Vangle de la cavité cotyloide, qu’il n’atteint pas, rétrécissant completement les épisternums prothoraciques en ayant; l’angle antérieur est arrondi, l’angle médian est indiqué par une trés faible saillie et Vangle postérieur est prolongé en une épine assez forte dirigee transversalement. Un fort sillon transversal se voit au bord postérieur du pronotum ; les cotés du prothorax, qui est plus large que long, sont rétrécis obliquement d’arriére en avant, avec une conyexité médiane plus accentuée chez la femelle. Les antennes sont éloignées de la base des mandibules et une caréne s’étend de leur insertion jusqu’a celle-ci; les tubercules antenniféres sont saillants; l’épistome et le front forment une forte concavité qui se continue entre les yeux ; ceux-ci sont tres gros, sur- tout chez le male; ils sont rapprochés en dessus et séparés en des- sous par un espace plus étroit que la largeur du menton; les pro- cessus jugulaires sont aigus, les palpes courts, les mandibules verticales et trés courtes. Les antennes dépassent un peu le milieu des élytres chez la femelle, et elles dépassent l’extrémité du corps chez le male. Elles sont de 12 articles chez le male, le 11° étant appendiculé chez la femelle; le 3° article est aussi long que les deux suivants réunis chez la femelle, un peu plus long que le 4° seuleinent chez le male. Les articles, 4 partir du 3°, sont cylindriques et carénes au cote interne. Les derniers sont avancés au sommet interne chez la 58 femelle; chez le male, ils sont dilatés au sommet en un plateau avancé au coté interne en une trés courte oreillette. Le systeme porifére, qui couvre entiérement les quatre derniers articles chez la femelle, et déja presque tout le 3° ainsi que les suivants chez le male, est formé de grosses alvéoles séparées par un réseau irregulier. Les élytres, trés allongées et anguleuses a l’angle sutural, mon- trent quatre cotes tres saillantes. Le dessous du corps, et surtout la poitrine, ainsi que le pronotum, sont poilus, davantage chez le male que chez la femelle. Les pattes ont les femurs comprimeés et ovalaires, les tarses larges, & premier article plus court que les deux suivants réunis, les lobes du 3° étant assez larges; le dernier article est & peu pres de la lon- gueur des deux derniers. La saillie prosternale est canaliculée et assez large, arrondie en arriére; la saillie mésosternale est large et concave. 1. Delochilus prionoides J. Thomson. Delocheilus prionoides Thoms., Essai Classif. Céramb., 1860, p. 309. Du Natal et de la Colonie du Cap. Long de 25 a 32 millimétres, d’un jaune testacé clair, rougeatre sur la téte, le pronotum et les antennes, avec les élytres pales. Téte et pronotum offrant une ponctuation assez forte, serrée, réticulée; élytres granuleuses ala base, couvertes d’une ponctuation assez fine, un peu rugueuse, les cétes s’anastomosant en un réseau en arriére; antennes trés rugueuses chez le male, densément ponc- tuées chez la femelle; une tache brune allongée et oblique occupant une dépression de chaque coté des arceaux ventraux de l’abdomen chez le male. lV. Sobariens. Le singulier genre Sobarus Harold, rapproché par son auteur des Aegosomides, et placé antérieurement par moi dans les Dérancis- trines (Treiziéme mémoire, Mém. Soc. Ent. Belg., XVII, 1909, p. 66), 4 cause de ses yeux finement granulés et de son rebord late- ral du prothorax crénelé, est en réalité un Clostérien spécialisé. Sa forte coenogénése m’engage, comme pour le genre Delochilus, a en constituer un groupe spécial. Les yeux embrassent insertion des antennes en dessous, et toute la structure est celle d’un Clostérien. La crénelure du rebord latéral du prothorax ne doit pas nous embarrasser outre mesure : ce caractére existe chez Elaptus brevi- on bel aoe “yl ge 2 nelle a Sart 2k ae Se A dts Nl ne eas Noa ci tod a ay * 59 cornis; elle tamoigne une fois de plus du polyphylétisme extraordi- naire des caractéres chez les Longicornes, polyphylétisme déses- pérant pour leur classification. Malgré ses yeux finement granulés, le genre ne peut pas rentrer dans le groupe des Anacoliens proprement dits; il n’offre aucune affinité directe avec aucun d’entre eux, le rebord latéral du protho- rax n’étant nullement abaissé; de plus les épisternums métathora- ciques sont restés trés primitifs, tres largement tronqués au bout et tres peu échancrés au cété externe. Toutes ces particularites dénotent que Sobarus ne descend que dun Clostérien trés primitif et je ne vois que le genre Elaptus auquel il pourrait étre rattaché; remarquons cependant que le rebord latéral du prothorax rappelle tout a fait le genre Sarmydus, offrant méme les différences sexuelles caractéristiques de ce der- nier genre, auquel cependant il ne peut étre nullement associé. Sobarus a les antennes notablement écartées de la base des man- dibules, caractére qui s’observe dans certains genres d’Anacolines, mais il n’y a pas de caréne limitant l’épistome sur les cotés. Nous n’en connaissons qu’une seule espéce, Sobarus Poggei Harold, qui a une répartition géographique trés particuliére; il n’a été rencontré que sur les rives du bas Congo et de ses affluents, au Sud de l’Equateur. D’ou vient-il? De l’Afrique australe? V. ‘Dragosomiens. Dans ce groupe, les épisternums métathoraciques sont devenus triangulaires, larges en avant, presque aigus en arriére; ils sont rétrécis aussi bien au cété externe, l’épimére métathoracique étant devenue tres grande, qu’au coté interne. Le rebord latéral du prothorax est plus ou moins abaissé et il tend ane plus étre représenté que par des épines gréles. Le genre le plus primitif, 7ragosoma, peut étre rattaché directe- ment & Elaptus; les Tragosomiens sont done une’ branche des Clostériens. Les yeux restent fortement granulés, méme lorsqu’il y a une légére teinte métallique. Genre TRAGOSOMA Serville. Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 159. Je ne puis rattacher ce genre qu’a Elaptus. La différence essen- tielle réside dans la forme des épisternums métathoraciques qui sont triangulaires, presque aigus en arriére, rétrécis en ligne droite au coté externe, par suite de l’agrandissement de l’épimeére, et 60 rétrécis également fortement au cdté interne. C’est une exagération de ce que montrent les Closterus et les Quercivir. Le rebord latéral du prothorax est resté normal, les épiméres prothoraciques n’étant pas rétrécies, mais comme le pronotum est déclive sur les cétés, le rebord a lair d’étre quelque peu descendu. Il montre au milieu un angle qui peut étre transformé en épine. Les antennes, restées courtes, sont carénées au cote interne et non au coté externe, au moins sur les derniers articles; elles n’offrent pas d’autres carénes et leur systeme porifere, grossier, s’étend sur toute la surface des derniers articles au moins. Le 3° article est toujours notablement plus long que le 4°; le sommet interne des 3° 4 10° articles est un peu anguleux, mais le sommet externe est arrondi. L’épistome n’est pas séparé des joues par une carene; les pro- cessus jugulaires sont aigus; les yeux sont gros, mais ils restent largement séparés. La téte, le prothorax et la poitrine surtout sont plus ou moins villeux ; abdomen offre des poils clairsemés; l’écusson n/offre que des poils épars. Les élytres sont épineuses a langle sutural; elles offrent des cotes faibles avec des traces de cétes intermédiaires comme chez les Closterus; leur surface est ponctueée. Les fémurs sont élargis dans leur premiére moitié, et tres rétrécis dans la seconde, ayant l’aspect d’une massue comprimeée. Les tarses sont semblables 4 toutes les pattes, avec le 1° article court, les antérieurs étant cependant un peu dilatés avec le 1 article bilobé. 1. Tragosoma nigripenne H. W. Bates. Tragosoma nigripenne Bates, Trans. Ent. Soc., 1892, p. 146. Du Mexique (Ciudad in Durango). Long de 23 a 80 millimétres, d’un brun ou noir de poix avec les appendices rougeatres. Primitif par rapport au 7. depsariwm par le rebord latéral du prothorax ayant la dent médiane simplement anguleuse et non transformée en épine, et par les antennes, dont le systeme porifere est moins développé, les 3° 4 6° articles, méme chez le male, étant encore en grande partie luisants; le 11° article n’est pas appen- diculé. Téte et pronotum plus ou moins densément ponctués et villeux ; élytres & ponctuation forte et plus ou moins serrée, 4 cOtes bien distinctes. D’ailleurs tout a fait semblable a l’espéce suivante. te 2. Tragosoma depsarium Linneé. Cerambyx depsarius Linn., Syst. Nat., ed. XII, 1767, p. 624. Prionus depsavius Fab., Mant. Ins., I, 1787, p. 128. — Oliv., Entom., IV, 1795, 66, p. 37, t. XL, fig. 41. Tragosoma depsarium Serv., Aun. Soc. ape Fr., 1832, p. 160. — Muls., Col. Fr., éd. 1, 1839, p. 23, t. I, fig. B; ed. 2, 1863, p. 43. — Fairm., Gen. Col., IV, 1864, t. 36, fig. 166 (9). Tragosoma Harrisii Lec., Journ. Acad. Phil., ser. 2, Il, 1852, p. 107, — Leng, Bull. Brookl. Ent. Soc., VII, 1884, p. 60. Tragosoma spiculum Casey, Ann. New-York Acad., V, 1890, p. 492. Tragosoma pilosicornis Casey, Ann. New-York Acad., V, 1890, p. 492. Je ne trouve pas de différences entre 7. depsariwin et Harrisi, de sorte que j’admets avec Hamilton d’ailleurs (Canad. Entom., XXIV, p. 296) que les deux espéces n’en font qu’une; les exemplaires ameéricains (Harrisi) me paraissent cependant plus clairs que les exemplaires d’Europe (depsarium/). . T. depsarium se trouve en Kurope dans les montagnes (Alpes et Pyrénées) et en Scandinavie; sa larve (decrite par Kawall, Stett. Zeit., 1867, p.124 et par Perris, Ann. Soc. Linn. Lyon, XXIII, p. 260, t. XI, fig. 411 4 416) vit dans les Sapins. En Amérique l’espéce est répandue de Vancouver 4 Terre-Neuve au Nord des Etats-Unis, mais elle est. aussi plus méridionale, si comme il me semble peu douteux, les deux espéces de Casey doivent tomber en synonymie. Le T. spiculum est décrit par Casey sur un male unique du Nou- - veau-Mexique (Las Vegas) et le 7. pilosicormis sur une femelle unique de Californie (Mont Diablo). Casey fonde ces espéces sur des particularités infinitésimales qui n’ont aucune valeur dans le groupe des Prionides, telle que la forme de l’épine suturale des élytres. Dans les deux espéces le pro- notum serait plus fortement et plus éparsément ponctué que chez T. Harrisi et il serait tres peu pubescent. 7. Harrisi varie trop a cet égard pour que nous puissions nous arréter a de telles différences. En outre 7. spiculum aurait les antennes glabres, mais le male de 7. Harrisi a les antennes moins pubescentes que la femelle, et pour peu que l’on ait a faire & un exemplaire use, les poils ne se voient plus; 7. pilosicornis a au contraire les antennes poilues, comme toutes les femelles du 7. Harrisi. Casey accorde aussi une grande importance 4 la sculpture des épisternums pro- thoraciques; celle-ci varie beaucoup chez 7. Harvisi : il y a souvent de gros points serrés, mais cette ponctuation peut devenir fine (caractéres du T. pilosicornis), et chez le male elle peut se réduire a quelques trés gros points antérieurs (caracteres du T. spiculum). T. depsarium diftére de T. nagripene par la dent latérale du pro- thorax transformée en épine plus ou moins saillante (il y a des 62 variations & cet égard!) et surtout par le systeme porifére des antennes bien plus développé : chez la femelle, il forme 4l’extré- mité du 3° article un espace terminal allongé de chaque coté de la caréne interne, les espaces devenant de plus en plus grands sur les articles suivants, envahissant peu a peu toute la longueur de Particle et méme son entiéereté, les quatre derniers articles et la presque totalité du 7° étant complétement poreux; chez le male, le 4° article et toute l’extrémité du 3° sont déja complétement pori- feres. Le 11° article des antennes est appendiculé dans les deux sexes. Généalogie et répartition géographique des Tragosoma. Ces Insectes nous offrent un nouvel exemple d’un apport euro- péen d’un type dont la forme la plus primitive est mexicaine; leur larve vit dans les Coniféres sur les montagnes et dans les régions froides. L’espece nigripenne de la Sierra de Durango du Mexique est pri- mitive par rapport a la forme depsariwn que nous suivons du Nouveau-Mexique en Californie, dans le Nord des Etats-Unis, puis en Europe, en Scandinavie, dans les Alpes et les Pyrénées. Le genre n’a été rencontré ni au Japon, ni en Asie, ni en Sibérie ; il est probable que son passage en Europe s’est fait par la commu- nication qui existait, au tertiaire, entre les deux continents au Nord de Atlantique. ‘CST ne ep eth ake ol eo ge aS Chen a a aD a SoG estate Ne nO Mer oh * soguaidg ‘sedjy Salavutp -UBIG ‘STUL]-s}e}q SOP PAON ‘orusojT[ey “onbrxo{-nveaNON — “se]dTjAv 9 & oG SO] OUIPIU JUSTIOIgIVUe enbsoid yuRrAnod souueajue sop osajlaod otwayshs Snettm ne xnoulde xeroyjoad np yeagye] paoqoy ‘quuadwibu fo ° 7 7 * 7 * 7 tt +s enbrxeyy — ‘sjyuestmy oyaed opueis ue soporte og & .¢ Se] ‘oddojaaop . SUIOUI SAUTJUR Sep a1ajl4od owWaSAS SnoT]IW Ne xneynsue juewWedus xB10YyjOUd Np yer9yey paoqay ‘yuososviy Sep ethoyesueb ef 1UBUINSeA NBETQCeL . Fi ° . a fod é \ a F > ee rer any, MOTE A * ie \ ns : “ a eri . te % {Or a ees eT PTT ee Soe AACA, DET Tiree mn em oe a Wm ORR), See he v2 thes A 64 Genre TRICHODERES Chevrolat. Guérin, Mag. Zool., 1843, p. 35. Genre trés voisin de Tragosoma dont il semble dériver directe- ment et dont il différe par : 1° les palpes trés allongés, 4 dernier article sécuriforme; 2° le rebord latéral du prothorax plus abaissé, tendant a s’effacer, la dent médiane étant atrophiée, les angles antérieurs et posté- rieurs €tant au contraire développés en fortes épines situées & une certaine distance des bords antérieur et postérieur ; : 3° les fémurs plus allongés et encore plus atténués dans leur seconde moitié, de maniére a étre fortement claviformes ; 4° le 1™ article des tarses postérieurs plus allongé, aussi long que les deux suivants réunis, les lobes du 3° étant parliculicrement larges et arrondis; 5° les antennes 4 systeme porifére ne commencant que sur le 5° article sous forme d’une fossette terminale, cette fossette s’al- longeant et finissant par occuper toute la longueur du cété interne des articles suivants; une caréne limite les aires poriferes et les derniers articles offrent quelques faibles carénes supplémentaires ; 6° le corps plus allongé et plus étroit. La téte est conformée comme chez Tragosoma, de méme que les épisternums métathoraciques ; les épisternums prothoraciques sont couverts de gros points plus ou moins serrés; les yeux sont trés gros et rapprochés en dessus; les articles antennaires sont carénés au coté interne, mais seulement a partir du 6°; les antennes sont courtes, dépassant 4 peine le milieu des élytres, méme chez le male, et elles sont gréles; les élytres sont épineuses a l’angle sutural ; tout le corps, sauf les élytres, est couvert de longs poils que l’on retrouve aussi sur les antennes. Ces Insectes sont propres au Mexique et au Guatémala. 1. Trichoderes pini Chevrolat. Trichoderes pini Chevrol., Guér., Mag. Zool., 1843,-p. 36, t. 113. Des régions tres froides et élevées du Mexique, la larve, décrite par Candéze (Mém. Liége, 1861, p. 378, t. V, fig. 4 a-d), vivant sous les écorces des Pins (Volcan d’Orizaba, Las Vegas, Jalapa, San Andres de Arriba, Ciudad in Durango). Long de 25 4 30 millimétres, luisant, variant du brun marron au jaune testace; téte et pronotum 4 ponctuation assez grosse et un peu rugueuse; élytres 4 cdétes faiblement indiquées, couvertes de gros points plus ou moins serrés avec les intervalles plus ou moins rugueux. ee Se 65 Je crois qu’il n’y a lieu de considérer que comme une yariété le Trichoderes rugosus H.-W. Bates (Biol. Centr.-Amer., Col., V, 1884, p. 236) fondé sur un exemplaire mutilé du Guatémala (Totomica- pam) que j’ai vu au British Museum, et qui a les élytres plus forte- ment ponctuées et rugueuses. Genre PRIONOPLUS White. Dieffenbach’s New Zealand, II, 1852, p. 276. Ce genre offre une grande analogie avec Tragosoma et Tricho- deres, et il est possible qu’il descende du méme ancétre. Les épisternums meétathoraciques sont cependant plus larges, moins aigus au bout, rétrécis en ligne courbée vers la ligne médiane au cote interne. Les fémurs sont moins claviformes que chez Tragosoma, et ils sont terminés, au coté interne, par deux dents prononcées; l’angle terminal externe des tibias offre une longue dent. Le rebord latéral du prothorax est plus abaissé dans sa partie antérieure, l’épimere prothoracique étant rétrécie en avant; l’angle antérieur est effacé, angle médian est transformé en une longue épine gréle et il en est de méme de l’angle postérieur, dont l’épine, bien plus courte, est située a distance du bord postérieur; entre les deux épines, le rebord latéral est plus ou moins effacé. ‘Les processus jugulaires sont a.peine anguleux. Les antennes sont plus longues, dépassant l’extrémité du corps chez le male, le miJieu des élytres chez la femelle; les articles sont, 4 partir du 3°, fortement dentés au sommet interne, surtout chez le male, et dentés aussi, mais bien moins fortement, au sommet externe, également dans les deux sexes. Ils sont carénés au coté interne et au coté externe; leur systeme porifére est moins grossier que chez Tragosoma,; il est couvert de strioles irréguliéres sur un fond mat assez finement ponctue, et chez le male il est hérissé de poils serrés assez longs. Il couvre entiérement les articles a partir du 3° chez le male, mais chez la femelle, il n’occupe sur les articles basilaires que le coté interne. : _ Chez la femelle, les articles des antennes ont la méme proportion que chez Tragosoma, mais chez le male, le 4° article n’est pas beau- coup plus long que le 3°. Les yeux sont gros, mais ils restent bien séparés. ‘La téte, le prothorax et la poitrine sont villeux et l’abdomen est cou- vert de poils clairsemés; ledessousdes fémurs est longuement poilu. Les tarses sont conformés comme chez Tragosoma, les antérieurs étant plus courts que les autres, mais non élargis. Les élytres sont épineuses a l’angle sutural; elles offrent quatre -cotes avec des anastomoses transversales. MEMOIRES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXI, 10-v111-1912. 5 66 1. Prionoplus reticularis White. Prionoplus reticularis White, Dieffenbach’s N. Zeal , I], 1852, p. 276; Voy. Ereb. Terr., 1845, p. 19, t. IV, fig. 7 (oc). — Westw., Arcan. Ent., II, 1845, p. 25, t. 56, fig. 1. — Lacord., Gen. Col., Ail., t. 83, fig. 1. — Broun, Man. N. Zeal. Col., 1880, p. 566. De la Nouvelle-Zélande. Long de 35 4 40 millimétres, d’un noir de poix avec les élytres d’un brun testacé, avec un réseau clair 4 grandes mailles. Téte et pronotum trés rugueux, ce dernier avec des intu- mescences disposées transversalement en avant d’une dépression postérieure. Elytres ponctuées et un peu rugueuses entre les intervalles du réticulum formé par les cétes et leurs anastomoses. Genre MICROPLOPHORWUS Blanchard. Gay, Hist. Chil., V, 1851, p. 454. Ce genre offre beaucoup d’affinités avec Tragosoma et également avec Prionoplus sans qu’on puisse le considérer comme plus prés de l’un que de l’autre. Les épisternums métathoraciques sont comme chez Tragosoma, mais les femurs ne sont que trés peu claviformes. Le rebord latéral du prothorax offre une longue dent gréle située au bord antérieur et dirigée vers l’avant; il est ensuite effacé jusqu’a une épine médiane aussi développée que la dent antérieure, puis il est encore effacé jusqu’a langle postérieur qui est bien marqué mais arrondi. La position des dents latérales montre que l’épimére prothoracique est rétrécie, le rebord étant abaissé, ce qui rend le prothorax étroit. Les antennes sont longues, dépassant l’extrémité du corps chez le male, notablement le milieu des élytres chez la femelle; les 3° a 10° articles sont, chez le male, prolongés au sommet interne en un long processus gréle dont l’origine s’étend en dessous de article, ce processus étant réduit 4 une forte dent chez la femelle; ces articles sont carénés au coté interne, la caréne se continuant sur les processus qui sont plus larges au coté externe qu’au coété interne de celle-ci; le systeme porifére, couvert de cils serrés et assez longs chez le male, est limité aux processus et 4 un sillon plus ou moins bien limité qui s’étend 4 droite et 4 gauche de la carene sur les articles. La partie non porifére des antennes est grossiérement ponctuée et hérissée de longs poils épars. Le 3° article des antennes est 1 1/2 fois aussi long que le 4° chez la femelle, et il est resté notablement plus long que le 4° chez le — male. 67 Les processus jugulaires sont mousses; l’épistome n’est pas séparé des joues par une caréne; les yeux sont trés gros, plus rap- prochés en dessus que dans les genres précédents. Les élytres sont fortement épineuses a l’angle sutural. La pilosité est comme chez Tragosoma, Trichoderes et Prio- noplus. Les tarses sont comme chez Tragosoma. 1. Microplophorus magellanicus Blanchard. Microplophorus magellanicus Blanch., in Gay, Hist. Chil., V, 1851, p. 456; Voy. Pole Sud, J853, p. 260, t. 16. Microplophorus castaneus Blanch., in Gay, Hist. Chil., V, 1851, p. 457, t. 27, fig. 6. Microplophorus Calverti Germain, Ann. Univ. Chile, 1897, p. 451. Du Chili, del’Est et du Sud de la République Argentine (Neu- quen, Chubut, Santa Cruz) et de la Terre de Feu. Long de 20 4 35 millimétres, d’un chatain plus ou moins clair ou plus ou moins foncé, parfois noiratre. Téte et pronotum trés rugueusement ponctués ; pronotum offrant en avant une dépression transversale et cing intumescences dont deux en ayant et trois en arriére du milieu; élytres avec quatre -cdtes et couvertes d’une ponctuation trés serrée, plus grosse en avant, qui leur donne un aspect un peu réticulé. Genre HOWE sesuole sedy sodyed ‘xnourda anatieysod e[Sue] 4a anotaojue 9[suey, juede xe1oyjoid up [elaye, paoqoy “vv * puosobpuw I, "+ + + -s_imoo sedjed {euerpeut eurde eun no 9[Sue un yuesyjo xesoyjoad np [e1gze] paoqey *v “a[eUI a] zayo sduoo 9] anb seyanoo snjd uosrq ‘sejduis seuuejUy “V ‘suanuososniy sep etHoyeeueh eB] jUBUINSEd NBETQeL 72 VI. Vereétieciens. Je forme ce groupe avec deux genres inconnus de Lacordaire et dont le moins évolué est trés voisin d’Elaptus. Les épisternums métathoraciques ne sont pas rétrécis au cété interne, mais ils le sont beaucoup au coté externe, de sorte qu’ils sont plus ou moins triangulaires, leur troncature postérieure étant peu étendue, les épiméres métathoraciques étant tres développées. Le rebord latéral du prothorax est en avant trés abaissé et ordi- nairement indistinct; en arriére, il s’étend de langle postérieur, qui est saillant, jusqu'au niveau de Pangle de la cavité colyloide ou il peut offrir une légére saillie. Le corps est entierement pubescent, de forme plutdt large et courte; la taille reste toujours médiocre. Genre AESA novum genus. Genre de la Nouvelle-Guinée et de l’Australie, différant d’Elap- tus par les caractéres qui en font un Téréticien, et offrant toutes les particularités des Tereticus de Madagascar, sauf en ce qui concerne les antennes qui sont restées simples, ni flabellées ni carénées en dessus. L’allure générale est aussi bien celle d’un Elaptus que d’un Tereticus. Les épisternums métathoraciques sont tres rétrécis au cole externe, mais encore assez largement tronqués au bout. Le rebord latéral du prothorax est descendu en avant jusqu’a étre trés proche de la limite du prosternum ; il est encore distinct dans cette région chez le male, mais effacé chez la femelle; au niveau de la cavité cotyloide, il offre une légére saillie dentiforme, plus manifeste chez le male; en arriére il est trés distinct et aboutit a langle postérieur qui est saillant chez le male, effacé chez la femelle. L’épistome, concave, est séparé des joues par une caréne. Les yeux sont séparés en dessus chez le male par un espace égal a la largeur de l’écusson et davyantage chez la femelle; ils sont trés gros chez le male, mais tres distants en dessous dans les deux sexes. Les antennes du male dépassent légerement le milieu des ély- tres; elles sont déprimées, un peu élargies, entierement pubes- centes a partir du 3° article; le 4° article est court, conique, fai- blement caréné au coté interne; les 3° et suivants sont carénés au coté interne, mais pas autrement, et leur sormmet interne est faiblement anguleux ; le 3° article est un peu plus long que le 4°, les autres étant presque égaux. 73 Chez la femelle, les antennes sont aussi longues que celles du male, mais elles sont gréles, non aplaties, poilues, avec les articles basilaires ponctués et Juisants, les derniers étant mats; le 3° article est proportionnellement plus long que chez le male. Dans les deux sexes, il y a des cils aux sommelts interne et externe des 3° 4 10° articles. Les pattes sont médiocres avec les fémurs ovalaires et les tarses courts et étroits, le dernicr article étant plus court que les autres réunis. Le corps est entiérement pubescent, villeux sur la téte, le pro- notum et la poitrine. Le male est plus large que la femelle. 4. Aesa media nova species. Nouvelle-Guinée (Milne Berg) : un male du Musée de Bruxelles et un male du Musée de Stockholm; Nord de l’Australie (Cooktown) : une femelle de la collection Candéze au Musée de Bruxelles. Long de 20 4 22 millimétres, d’un brun marron assez clair en dessous, plus foncé en dessus. La ponctuation du male est partout plus fine et plus serrée que chez la femelle, comme chez les Tereticus. La téte est ruagueusement ponctuée; le pronotum est inégal et sillonné le long du bord postérieur chez le male; dans ce dernier sexe il est fortement ponctué sur un espace antérieur médian, fine- ment et un peu rugueusement ponctué sur le reste de son étendue; ~ chez la femelle, la ponctuation est uniformément forte et serrée; les élytres, inermes a l’angle sutural, montrent quatre cotes faibles avec la trace de cotes intermédiaires; elles offrent une ponctuation serrée et assez fine chez le male, plus forte et moins dense chez la femelle; leur pubescence est plus serrée et plus courte chez le male que chez la femelle. Le dessous est densément ponctué et poilu; les tibias sont un peu rugueux. La pilosité de la téte et du pronotum est plus serrée et plus courte chez le male que chez la femelle. Genre TERETICUS C. 0. Waterhouse. Cistula Entomologica, II, 1879, p. 534. Sorocerus Fairmaire, Ann. Soc. Ent Belg., 1899, p. 047. Ce genre se rattache directement 4 Aesa et en differe surtout par la structure des antennes. Chez la femelle, les antennes dépassent peu la base des élytres ; elles sont dentées en scie au colé interne et le 3° article est au moins Th ROS presque double du 4° et plus long que le scape; le systeme porifeére occupe, 4 partir du 3°, une dépression interne limitée de part et d’autre par une carene. Chez le male, les antennes ne sont pas plus longues que chez la femelle, mais elles sont tres robustes ; le 3° article n’est pas plus long que le 4°, et il est plus court que le scape, lequel est gros, conique et caréné au coté interne; les articles, 4 partir du 3°, sont prolongés en dessous en une lamelle plus ou moins longue, et le systeme porifere occupe une dépression interne profonde limitée de part et d’autre par une caréne prononcée ; les derniers articles augmentent un peu de longueur. La téte est conformée exactement comme chez Aesa, l’épistome, convexe, étant séparé des joues par une caréne; les yeux sont plus ou moins renflés, mais ils ne sont pas tres rapprochés en dessus. Le prothorax est plus étroit que les élytres 4 sa base, rétréci en avant, avec les cétés déclives; le rebord latéral est marqué seule- ment en arriére, de l’angle postérieur qui est saillant, jusqu’a angle de la cavité cotyloide, et chez le male seulement. Les élylres sont un peu déhiscentes en arriére a la suture, surtout chez la femelle oti elles sont dépassées fortement par l’abdomen ; elles montrent quatre cétes faibles dont la médiane interne est abrégée. Les pattes sont courtes avec les tibias apres ; les tarses ont le 1* article un peu plus long que les deux suivants réunis; ceux-Ccl sont trés courts; les lobes du 3* sont étroits, et le dernier est un peu plus long que les autres réunis. Les épiméres métathoraciques sont trés grandes, de sorte que les épisternums sont fort rétrécis au cote externe. Tout l’Insecte est pubescent, surtout sur la poitrine, la téte et le pronotum ; les élytres sont couvertes d’une courte pubescence serreée. Le genre Sorocerus Fairm. me parait ne pas avoir de raison d’étre. Les Tereticus sont tous de Madagascar. 1. Tereticus pubicollis Fairmaire. Sorocerus pubicollis Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., 1899, p.547 (Ss) Macrotoma semirugosa Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., 1905, p. 133 (Q). J'ai vu la femelle type de Fairmaire au Museum de Paris ; elle provient de Diego-Suarez. J’ai pu étudier aussi deux males types de Fairmaire, l'un que m’a communiqué le Museum de Paris, l’autre M. Argod-Vallon, tous deux de Ja baie d’Antongil, comme aussi un couple du Musée de Tring ; j’en ai encore trouvé un male dans la collection Dohrn. Fairmaire avait rapproché son genre Sorocerus du genre Sypilus, 75 La longueur du male est de 18 4 20 millimétres, celle de la femelle de 28 millimetres; la coloration est ferrugineuse en dessous, noi- ratre sur la téte et le prothorax, parfois enticrement noire chez la femelle ; les élytres sont brunes, roussatres a la base, ou entiére- ment noires chez la femelle qui a les pattes et les antennes en grande partie noires; les antennes et les pattes du male sont roussatres. Tout le dessous du corps est couvert de poils d’un jaune doré chez le male ; cette pilosité est moins abondante chez la femelle, notam- ment sur Vabdomen; la téte et le pronotum sont ornés de longs poils jaunes chez le male, noirdtres chez la femelle; les élytres offrent une courte pubescence dressée jaune chez le male, noiratre chez la femelle. La téte, le pronotum et l’écusson sont uniformément couverts de points serrés assez gros donnant a l’ensemble de ces organes un aspect réticulé ; les élytres offrent une ponctuation semblable, mais elle est grosse seulement 4 la base, devenant au quart antérieur beaucoup plus fine; ces organes montrent quatre cétes dont les deux internes sont assez bien marquées. Les pattes sont fortement ponctuées et pubescentes, les tibias ayant la ponctuation soulevée. Les antennes du male ont le 3° article et les suivants égaux, bien plus longs chacun que le 2° et pas beaucoup plus courts que le 1 qui offre une grande fossette en dessus ; leur sommet porte un appendice lamelleux a peu prés deux fois aussi long que l’article lui-méme ; le dernier article est un peu plus de deux‘ fois aussi long que le pénultiéme. Chez la femelle, les antennes sont relativement gréles; elles sont poilues et couvertes de gros points serrés, comme chez le male ; le 3° article est deux fois aussi long que le 1° et 4 peu pres aussi long que les 4° et 5° réunis; son sommet interne est faiblement avancé, le sommet du 4° l’est davantage, et ainsi de suite, les autres articles offrant au sommet un processus assez prononcé. 2. Tereticus pectinicornis C. O. Waterhouse. Tereticus pectinicornis C. O. Waterh., Cistul. Entom., II, 1879, p. 535. Je n’en connais que le male type qui est au British Museum et qui provient d’Antananarivo. Long de 18 millimétres, d’un brun de poix, avec les élytres testa- cées et les appendices noiratres. {I ne differe du précédent que par : 1° les antennes plus courtes, 4 3° article plus long que chacun des suivants, qui sont done raccourcis, le processus des 3° a 76 10° articles étant prés de trois fois aussi long que l’article lui-méme, le dernier étant beaucoup plus long que le pénultiéme; ° 2° par la ponctuation des élytres moins serrée, surtout a la base, et non réticulée, celle du pronotum étant grosse et serrée. ? 'Tereticus rufalipennis Fairmaire. Tereticus rufulipennis Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., XXXIII, 1889, Bull, p. XCIL. De Madagascar. Je ne connais pas cette espece, dont Fairmaire a donné la courte diagnose suivante : Long de 28 millimétres. — 7. pectinicorni Waterh. affinis, sed major, elytris rufis, subopacis, antennis pallidius rufulis, prothorax - Jateribus postice haud marginato, tibiis tarsisque rufis sat distinctus. C’est peut-étre un grand individu du 7. pectinicornis, la coloration nayant pas d’importance spécifique dans ce genre. 3. Tereticus Alluaudi nova species. Un male de Tamatave au Musée de Bruxelles. Long de 14 millimetres seulement, allongé et étroit; roux, avec les genoux, les tibias, les tarses, le sommet du scape et le reste de Vantenne noirs; les élytres sont luisantes, d’un noir bleuatre, avec le tiers antérieur roux. Il differe du 7. pectinicornis par le peu de largeur du corps et particulierement du prothorax, dont les cotés sont presque droits ; la ponctuation est plus fine, notamment sur la téte et le pronotum ; les antennes sont trés différentes : le 3° article est plus long que le 2°, mais il est bien plus court que le 1° et guére plus long que le 4°, les suivants croissant peu 4 peu de longueur; le dernier est plus de trois fois aussi long que le pénultiéme; l’appendice des 3° a -10° articles est plus de quatre fois aussi long que les articles eux- mémes. Je rapporte, avec doute, a cette espece une femelle du Musée de Tring provenant de la baie d’Antongil : longue de 16 millimétres, d’un noir un peu bleuatre, avec la ponctuation assez espacée a la base des élytres qui est luisante; la ponctuation de la tete et du pro- notum est assez fine et assez espacée; les antennes ont le 3° article plus long que le 1°, mais un peu plus court que les 4° et 5° réunis, et son sommet interne est pourvu d’un denticule presque aussi déve- loppé que celui que porte le sommet des articles suivants. 77 , 4, Tereticus antennalis Gahan. Tereticus antennalis Gahan, Ann. Nat. Hist., ser. 6, VI, 1690, p. 459. Le type, male, de M. Gahan, que j’ai vu & Londres est des Monts de l’Imerina; j’en ai trouvé un male dans la collection Dohrn, un male de Diego-Suarez et un autre du Cap d’Ambre au Musée de Bruxelles; M. Alluaud m’en a communiqué un male et une femelle quwil a pris accouplés dans la forét Tanala; la collection du Musée de Tring en renferme une femelle qui provient également de la forét Tanala. La longueur du male est de 154 20 millimétres, celle de la femelle est de 28 4 50 millimétres; le male est noir ou roux, avec les élytres plus ou moins brunes, la femelle est noire. Cette espéce a le facies des 7. pubicollis et pectinicornis, la ponc- tuation du dessus du corps et des élytres n’étant pas réticulée chez le male; chez la femelle, la ponctuation de la téte et du pronotum est plus grosse et moins serrée que chez le male et les élytres sont luisantes, 4 peine ponctuées a la base, chagrinées vers l’extrémileé. Les antennes du male ont le 3° article et les suivants exlrémement courts, le 3° article n’étant pas plus long que le 2°, les autres s’allon- geant peu_a peu, de sorte que le 10° est égal au 1°; le sommet des 3° & 10° porte un appendice énorme qui s’étend presque jusqu’a Vextrémité de l’antenne, et le-dernier article est presque aussi long que les précédents réunis. Chez la femelle, les articles sont relativement robustes; le 3° est & peu pres aussi long que le 1* et un peu plus court que les 4° et 5° réunis; le sommet du 3° article n’est pas denté en scie, tandis qu’il Pest pour les suivants. : 4 Généalogie et répartition géographiquo des Tereticus. Les quatre espéces de Tereticus s’échelonnent graduellement et montrent un perfectionnement progressif des antennes dont les appendices deviennent de plus en plus longs, en méme temps que les articles se raccourcissent, le 3° article étant en retard sur les autres dans ce phénoméne, puisque chez 7. pectinicornis il est encore allongé alors que les suivants sont déja raccourcis. Toutes les especes sont de Madagascar, mais les renseignements que nous possédons sont encore trop incomplets pour que nous puissions insister sur leur répartition géographique. 78 "sypUUazUD * QRONTNY “L *stusoouyoad * 7 ‘syjoorqnd * J, ILISESEPRY OP PION — “JOUIUIOS Ne OUTIEU! 49 ,,f af ond suo] snjd erens | SOUNIJUB SOP 9[OAB .¢ 9] JUBAB a[[OUOJ ‘oUUJUe,| 91N0} oNb sSuo] issne enbsead seo “He OF 8 6 Sep seoipuedde soy *.g a] enb Suoj snjd sed aponae .¢ e ajeu np souusJUW ‘90 Re ge Hit ar ad ratte ae ihrer Wedel ka ceil tone Phat Marta 7 une > (S) [[Su0juy,p ereg ‘() oavjeuey — “jeulUIOs ne ajuep jo wp 9] aonb suoy snjd seuusyue sep aporar .¢ 9] juBde (4) O[Jeuley {souUTgUI-xne se[oae sey anb ssuo, Issnv stioj burs snd ne SopOIe OF 8 «€ Sep sedipuedde soy ‘.g a] enb Suo] snjid ajoyae .¢ e ayeul np seuuajuy 9 “SOWQUI-XN9 SooTjae se, enb ssuo] issne stoy buro surtout nv seo “1118 OP 8 o& Sep seotpuedde sa] ‘s}ueAins sey enb yan09 snjd ajonae oc & e[eul Np seuuajuy “qq © OALvURTRIUY — “ONUUOOUT o][eUlay ! SaeuIgUW-XNd sefor}1e Sa] aNb sSuo] Issne sIoj sto SOPONAV OP} BG Sep seoipuedde so] ‘syuvAtns sey onb Suoy snid ojonaze ee ayeut tip souusgjuy “q “SOUIQUI-XNO SoTOAIe Soy enb sSuo] Issne S{OJ S101] SUIOW Ne SEITE OT B & SAP seoipuedde so] yuvde o]euI np sauuajUy ‘vp pos age ee a a [isuojuy.p oreg — “jouos ne gouRAe ned je ff at aonb Suoy snyjd 9][EWey VT op SoUUB]UY Sap 9pOI}Ie .g ‘SJUBAIMS xne [eSe yURII sJONUe .c a] ‘seuTeUI-xne seo 2G “zB Sa] enb ssuoy Issne sto} xnep sejoyae Of & Sep seorpuedde say yuede ayeul np seuuajuy ‘v ‘suIua4da | Sep ethboreeueb eB, yueUINsea neRslqey . ‘ Pee tthe Wiese Spee a ates rita es 19 TOMO Me] Ae s9}4100 Sea] ‘orpul at zayo Baoiecair souue}uy Ne Ur ENRON es i Sh oo ay eee cae Ol eNOS Blin "snayauay, “OSAGe Ie : Zeya SogPHOUIE oe 2] sore alos ue seaquep 2 soguilid9p ‘saxes amy 83] suep sejduis souneiay On . Cy Re ead t . . . ¥ Naa) y mj ; ‘SuaIDip4o L sep erboyeeusb Ele yueurnsed nesTaBL, tt 80 Généalogie et répartition géographique des Téréticiens — Le genre le plus archaique, Aesa, est de la Nouvelle-Guinée et du Nord de Australie; Tereticus est de Madagascar. Le groupe a done eu pour point de départ, comme les autres, le centre de l’ancien continent rattachant Madagascar a l’Amérique par l’Océanie, VIl. Monodesmiens. Ce groupe, comprenant les genres Monodesmus, Anoeme, Nanno- prionus et Lastojaster, est caractérisé par la forme des épisternums métathoraciques qui-est en quelque sorte Vinverse de ce qu'elle est chez les Téréticiens : leur rétrécissement porte sur leur coté interne et tres peu sur leur coté externe; ils restent assez largement tron- qués au bout. 3 Le corps est plus étroit et plus allongé que dans les autres groupes, et le prothorax, rétréci au sommet et en arriére, est bien plus étroit que les élytres. Le rebord latéral du prothorax est, comme chez les Téréticiens, abaissé fortement en avant oti il peut devenir indistinct. J’exclus de ce groupe, 4 l’exemple de M. Gahan, les Philides qui, tout en offrant les caractéres essentiels des Monodesmides, doivent, comme anceétres des Lepturides, étre incorpores 4 ces derniers. Les Monodesmides se rattachent directement & Hlaplus et consti- tuent par consequent, comme les autres groupes d’Anacolines, des Clostériens supérieurs. [ls doivent étre considérés comme ayant donné naissance, mais indépendamment, 4 divers groupes de Cerambycinae. Genre MONODESMUS 6€erville Ann. Soc. Ent. Fr., 1832; p. 160. Le rebord latéral du prothorax est distinct sur toute son étendue; en avant, il est abaissé, descend vers l’angle de la cavilé cotyloide, puis ilse reléve en une épine gréle médiane; ensuite, de la base de celle-ci, il sétend en formant une courbe jusqu’a langle postérieur qui peut étre marqué de méme que l’angle antérieur. Le prothorax est réetréci en avant et en arriére, les élytres étant bien plus larges que sa base. La téte est rétrécie en col derriére les yeux qui sont trés gros, rapprochés en dessus et peu distants en dessous. Les antennes sont un peu. éloignées de la base des mandibules, leur insertion n’étant pas séparée de celle-ci par une caréne; chez 81 le male, elles sont au moins aussi longues que le corps et parfois aussi chez la femelle; filiformes dans ce dernier.sexe et ponctuées, elles sont chez le male élargies et déprimées 4 partir du 3° article qui est plus long que les suivants, les 3° a 10° étant carénés au cote interne et au coté externe; une caréne supérieure limite l’aire porifére qui est plus ou moins dilatée; les 3° 4 10° articles sont anguleux au sommet interne, les derniers étant aussi un peu avancés au sommet externe. Les élytres ont toujours l’angle sutural plus ou moins épineux et elles montrent trois cdtes dont les deux internes sont plus distinctes. Les saillies sternales sont relativement larges. Les pattes ‘sont allongées, avec les fémurs linéaires; les tarses sont longs, 44° article au moins presque aussi long que les deux suivants réunis; les lobes du 3° article sont allongés, mais assez étroits; le dernier article est court. Le corps est poilu en dessus et en dessous, les élytres étant ornées de soies serrées. 1. Monodesmus callidioides Serville. Moxodesmus callidioides Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 161. — Casteln., Hist. Nat. Col., II, 1840, p. 398. — Chevrol., Ann. Soc. Ent. Fr., 1862, p. 268. De Cuba. Long de 14 4 23 millimétres, d’un brun rougeatre mat, enticre- ment couvert d’une courte pubescence cendrée ou jaundtre; an- tennes aussi longues que le corps et filiformes chez la femelle, tan- dis que chez le male elles sont plus longues que le corps, déprimées et dentées en scie; le prothorax a les angles antérieurs et posté- rieurs plus ou moins effacés, et il est armé de chaque cété d’une épine aigué recourbée; le pronotum est légérement inégal, couvert de points plus ou moins serrés, chargé d’une coéte longitudinale chez la femelle; les élytres sont couvertes de points plus ou moins serrés pupillés de clair et elles montrent trois cotes, dont les deux internes sont plus saillantes chez la femelle ou elles se réunissent en arriére; la suture est armée d’une épine aigué, plus courte chez la femelle. 2. Monodesmus nothus Chevrolat. ‘Monodesmus nothus Chevrol., Ann. Soc. Ent. Fr., 1862, p. 269, not. Chevrolat ignorait la provenance de son espéce qu’il supposait étre de la Jamaique; outre la femelle type de Chevrolat, conservée au British Museum, j’en ai vu un male sans indication de localité au Musée d’Oxford. 3 MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXI, 10-VIII-1912. 6 Cette espéce differe de la précédente par sa coloration obscure, dun brun ou noir de poix et surtout par la ponctuation des élytres qui sont criblées comme un dé a coudre d’énormes points plus ou moins confluents et largement pupillés de clair. Les antennes n’at- teignent que les 2/3 des élytres chez la femelle. Les angles antérieurs du prothorax sont tres marqués. Le pronotum du male offre une fine caréne, comme chez la femelle. Généalogie et répartition géographique des Monodesmus. Des deux espéces connues l’une est de Cuba, l’autre probablement de la Jamaique. Peut-étre trouvera-t-on des formes 4 antennes fla- bellées chez le male. NE MS eR Oe ep me ha re a es AS ly i Vn * $ . hd y r i Fan i” Me ‘A a Soe ee “I < - ate, He he 7 . y 3 ry WF oy a P- ag eat f re ‘ “snyjoU “A SOS a 7 og onbreurey—»-e[[euley ey Zoo sdaiod up e/g sep Inonsuo] Bf ; ep souusjue fsjuenyuos seqidnd syutod seutsoug,p sagiqio seayAja {gou0J UNAq uN,pP UOTyeI0;0+9 z “sopr0rpyyypo ‘W . . . CHieree) ouEe 10 . . . . . . . ° . . ° . . ° eqn’) po “O[[OULIJ el zoyo sduioo np 4 ts IMeNsuo] e[ op seuuojUB SojuUeNYUoD uoU “ofqrey snjd UOTeNyoUOd ¥ soazAO {oaTe[O snyd UOyRA0;Oy ‘snusopouoyy sep etbojteaueb et 1UBeUINseA nes[qeL ’ ' Sen Rane an ee es es ae ae iad Genre ANOEME Gahan. Trans. Ent. Soc. London, 1890, p. 299. Le rebord latéral du prothorax est effacé en avant; en arriére il s’étend de l’angle postérieur qui n’est pas saillant jusqu’a ’angle de la cavité cotyloide; le prothorax est rétréci en avant et en arriére avec les cotés arrondis et il y a un fort sillon transversal le long du bord antérieur. Les antennes sont exactement conformées comme chez les Mono- desmus et ciliées; elles sont insérées a une certaine distance de la base des mandibules, et plus longues que le corps chez le male. Les élytres, bien plus larges que la base du prothorax, offrent chacune une forte caréne longitudinale submédiane et elles sont inermes & l’angle sutural. Les fémurs sontcourts et ovalaires, les tibias plus ou moins renflés; les tarses sont courts avec le 4° article plus ou moins allongé. Les hanches antérieures et intermédiaires sont presque con- ligués, les saillies pro- et mésosternales étant trés étroites. Le corps est long et étroit. 1. Anoeme Andrewesi Gahan. Anoem2 Andrewesi Gahan, Fauna Brit. India, Col., I, 1906, p. 54, fig. 20 (J). Des Monts Nilgheries au Sud de l’Hindoustan (British Museum). Long de 14 millimétres, entierement d’un fauve-rougeatre avec le dessous et les pattes plus pales. Les antennes du male (seul sexe connu) sont gréles et elles dépas- sent l’extrémité du corps de leurs quatre derniers articles. . Les yeux sont trés gros, non divisés en deux; les antennes sont peu éloignées de la base des mandibules. _ Le prothorax est plus court et plus étroit que la tate qui est rétrécie en arriere. La ponctuation de la téte est dense et un peu rugueuse en arriére; le pronotum est densément et assez finement ponctué; les élytres le sont fortement et assez densément. Les tibiassontcomprimés avec l’aréte externe tranchante; le 1° ar- ticle des tarses postérieurs est plus court que les deux suivants réunis. La pubescence des élytres est éparse, mais plus dense a lVex- trémité. 2. Anoeme nigrita Chevrolat. Oeme nigrita Chevrol., Rev. Zool., 1855, p. 183. — Murray, Ann. Nat. Hist., sers'4, Vi, 1870) p..166, 1. Il, tie: 1. Anoeme nigrita ee Trans. Ent. Soc., 1890, p. 209. — Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., ser. 3, II, 1903, p. 48. Afrique orientale allemande (Tanga); Guinée, Angola. Pee eee es es ao. 85 ‘Long de 18 4 22 millimétres, d’un brun ou noir de poix, avec les antennes un peu roussatres. Les antennes atteignent le tiers postérieur des élytres chez la femelle, et elles les dépassent de leurs deux derniers articles chez le male. Les yeux sont tres gros, non divisés en deux, rapprochés en des- sous; les antennes sont peu éloignées de la base des mandibules. Le prothorax est aussi long et plus large que la téte, celle-ci n’étant pas rétrécie en arriére. La ponctuation de la téte est forte, serrée et un peu rugueuse en arriere; le pronotum est grossiérement ponctué, avec le sillon médian lisse; les élytres le sont fortement et densément. Les tibias antérieurs sont peu comprimés, avec l’aréte externe peu tranchante; les tibias postérieurs du male sont renflés, flexueux et trés pubescents au coté interne; le 1% article des tarses posleé- rieurs est un peu plus long que les deux suivants réunis. La pubescence des élytres est assez clairsemée et assez longue. 3. Anoeme Gahani Jordan. Anoeme Guhani Jordan, Novit. Zool., I, 1894, p. 144. — Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., ser. 3, II, 1903, p. 48, t. Ill, fig. 4 (cj). Du Camerun et du Congo franeais. Long de 12 & 14 millimétres, d’un fauve orangé, avec les antennes noires. ; Le prothorax est, comme chez le précédent, plus large que la téte, mais il est un peu plus court; les antennes atteignent l’extré- mité du corps chez la femelle, et elles le dépassent de leurs trois derniers articles chez le male. Cette espéce differe beaucoup des deux autres par les yeux, 4 lobes supérieur et inférieur trés éloignés lun de l’autre et réunis seule- ment par un mince filet sans facettes; les lobes supérieurs sont assez largement séparés et les inférieurs, réduits, le sont considérable- ment; les antennes sont en méme temps plus éloignées de la base des mandibules que dans les deux autres espéces. Les carénes antennaires sont plus prononcées, la caréne externe des tibias plus saillante, et elle existe aux tibias postérieurs, qui sont peu renflés et non flexueux chez le male; le 4° article des tarses postérieurs est bien plus court que les deux suivants réunis. La ponctuation de la téte et du pronotum est plus fine, celle des élytres plus serrée; la pubescence des élytres est serrée et assez courte. 86 . . . . . . . ° . . . . . . . . ° . . . . . . . / *9[8] UIpl900 “WUDYDH) *V ; enbiiyy — “SedloU SOUUEJUS Sel DOAV BANK] UOTPVAO[OO - “xnep Ue SPSTATP sHeUUE ICUS xno “vv “ppb “WV 75-9 +) > -oreordoay onbiyy — -x1od op iou no UNAg UN,p UOV10[09 {SSTAIp WOU XNA “DY “xno sop a1aldde Ud 91091] 90 sed 4so,u mnb 939} ve] enb ase] snd xeroyjoig “VV Senses ee iS NA, yee ep ee eee ee eC SNODULEN “usaMadpuYy *V SEE Tay ey ap pug — ‘aaney uoneaojoo {xneX sop efatsie Ua atogaj9a so mb 949} vB] enh yro.139 snjd xeioyjolg *“V “JULIOU Ff sep o1foleeueh ey] yUBeUINSEAd nee{qel ™ . 87 Généalogie et répartition géographique des Anoeme. Nous nous trouvons en présence de trois especes d’Anoeme Pune du Sud de l’Hindoustan, deux autres de l’Afrique tropicale. A. Gahani, propre a |’Afrique occidentale, est évidemment, - comme en témoignent ses yeux compléetement divisés, l’espéce qui est allée le plus loin dans l’évolution. A. nigrita, autre espéce africaine, se rapproche de A. Gahani par le prothorax plus large que la téte, A. Andrewesi, de l’Inde, étant l’espéce la plus primitive par la téte encore rétrécie en arriére, comme chez les Monodesmus. Genre NANNOPRIONUS Aurivillius. Arkiv for Zoologi, III, 1907, p. 93. Ce.genre que je ne connais pas, mais dont M. Aurivillius a donné une figure, a été rangé parmi les Monodesmides par son auteur et considéré par lui comme voisin de Crinosoma Thoms. Mais Cri- nosoma est un Hespérophanide, comme l'a reconnu M. Gahan, et Nannoprionus est certainement un Prionide : il me parait voisin du genre Anoeme dunt il a l’organisation générale avec cependant plusieurs différences importantes. Le front est trés rétréci en avant et les tempes sont trés courtes; la téte est grosse, les yeux ayant pris un trés grand développement vers Varriére: le lobe supérieur est, en effet,aussi gros que le lobe inférieur, le rapprochement étant égal en dessus et en dessous et médiocre. Le prothorax, de la largeur de la téte, et un peu moins long que large, est droit aux bords antérieur et postérieur, convexe sur les cotés en avant, échancré prés de la base, avec le rebord latéral marqué en arriére mais trés faible, et les angles basilaires aigus. Les tarses n’ont pas le premier article allongé, et le dernier article est un peu plus court que les autres pris ensemble; les tibias sont droits et presque cylindriques. Les antennes du male (seul sexe connu) atteignent a peine le milieu des élytres; les 3° 4 10° articles sont égaux, a peine plus longs que le scape qui est court, et ils offrent chacun, au sommet interne, un long processus anguleux a peu prés de la longueur de l’article méme. Les autres particularités énumérées par M. Aurivillius sont celles du genre Anoeme. 1. Nannoprionus insignis Aurivillius. Nannoprionus insignis Auriv., Arkiv for Zoologi, Il, 1907, p. 94, t. 1, fig. 1. Yola, dans la Nigérie du Nord, prés du Camerun. Long de 9 millimétres, d’un chatain luisant, avec les antennes 88 mates et brunes; entiérement ponctué et couvert d’une courte pubescence couchée jaune. C’est l'un des plus petits de tous les Prionides. Genre LASIOGASTER Gahan. Trans. Ent. Soc. London, 1592, p. 255. L’Insecte du Honduras britannique qui a donné lieu a la consti- tution de ce genre est tres remarquable par un caractére, probable- ment propre au male (la femelle est inconnue), qui rappelle ce que présentent les Cnemoplites et certains Macrotoma : les trois premiers arceaux ventraux de Vabdomen offrent une grande dépression transversale ovalaire tomenteuse bien délimitée par une carene. Le genre me parait devoir prendre place parmi les Monodesmiens parla forme des épisternums métathoraciques; le rebord latéral du prothorax est effacé en avant et n’est marqué qu’en arriére, ou il descend jusqu’a la cavité cotyloide, aprés avoir constitué une saillie a angle postérieur; le corps est assez large et assez court avec le prothorax étroit. Les antennes du male dépassent un peu le milieu des élytres; le 1* article est court et robuste, les 3° 4 5° presque égaux et bien plus courts chacun que le 1°, les suivants étant graduellement plus allongés; le 11° est aussi long que les quatre précédents réunis; les 3° 4 10° articles offrent, au sommet externe, un long processus gréle, légerement aplati et dilaté pres de son extrémité. Les yeux sont gros, réduisant considérablement les joues qui ne sont pas séparées de l’épistome par une caréne. _ Les élytres, brievement épineuses 4 langle sutural, offrent trois cotes trés saillantes, dont interne est beaucoup plus courte que les autres; celles-ci sont flexueuses et se réunissent avant lVextrémité ; la marge et la suture sont également élevées en fortes cotes. Les pattes sont peu allongées, comprimées avec les fémurs legérement dilatés au bord externe, les tibias élargis et les tarses courts. 1. Lasiogaster costipennis Gahan. Lasiogaster costipennis Gahan, Trans. Ent. Soc., 1892, p. 256. -Du-Honduras britannique (type au British Museum). : Long de 23 millimetres, faiblement pubescent, d’un noir de poix avec la marge, la suture et les cotes élytrales noires, les élytres étant d’un testacé blanchatre; téte, antennes et pronotum a ponc- tuation serrée et rugueuse; élytres luisantes, criblées de gros points assez peu serrés; dessous des fémurs et tibias assez rugueux. — jor) oO ‘1ajSDbO0ISDT “snwo1sdowuUwry “IULaoUy “STU SA POO AT J) Ge See eT ‘(QNUUOIUL V[jaUIaJ) B]VUI a] ZOYO SesnezUaUI0} Polen Sue H suoIsseldap sep juRIo uawmopqy ° Be ese eae a] our Sold Issne xneA sap anetiedns oqo] eu a ZIYD SeaTjaqeyj souuszuy *99 ‘yyod xneA sep anetszedns oqo] fayeut ay zeyo sejduts souuezuy *o ‘aurdg sues Jo JUBA Ud QoRYe xBioYjoad up [eleye] paloqeay °qq ‘ ouBIPeUT oud? oUN,p PUI Ja-aNpU}]9 UOS 94NO} ANS yOUNSIP UaIq xeAOYJoad np yeaaye] paoqey °q "SOSNOJUSUIO} SO[VSIVASUBA} SUOISSeIdap sUBS UAMIOpqY * ‘SUdUUSIPOU[Y SEP at Ho, esueh BI 1UBUUINSSdI Nes{QqeL 90 Généalogie et répartition géographique des Monodesmiens. Le genre Monodesmus est de Cuba, le genre Anoeme de l’Inde et de l'Afrique tropicale, le genre Nannoprionus, de l'Afrique occiden- tale, comme d’ailleurs l’espéce la plus spécialisée du genre Anoeme ; enfin le genre Lasiogaster est du Honduras. ILest bien probable que c’est encore au Nord de l’Australie ou en Nouvelle-Guinée qu’a vécu l’ancétre commun de Monodesmus, dV’Anoeme et de Lasiogaster, et on découvrira probablement en Nouvelle-Guinée un genre rattachant le groupe a Elaptus. Il est aussi vraisemblable qu’il y a des Anoeme dans le Nord de l’Inde et que ces Insectes ont passé de l’Asie en Afrique ot ils ont constitué le genre supérieur Nannoprionus. VIL. Anaeoliens. Dans ce groupe, qui me parait encore se rattacher 4 Elaptus, et dont le genre le plus primitif est australien, j’associe aux Anacolides de Lacordaire un certain nombre de ses Poecilosomides et le genre Rhodocharis que Vauteur du Genera des Coléopteres a placé dans ses Méroscélisides. Cet ensemble est caractérisé par les yeux fine- ment granulés. Les épisternums métathoraciques rétrécis au cote externe et le fait que les yeux embrassent l’insertion des antennes en dessous ne permettent pas de confondre ces Insectes avec les Dérancistrines; l’abaissement du rebord latéral prothoracique et Vabsence de crénelure montrent que les Sobariens, comme on l|’a vu plus haut, leur sont étrangers, malgré leurs yeux également finement granulés. Ces Prionides sont probablement les ancétres de certains Cerambycinae & yeux finement granulés, par exemple des Oxypel- tides. La séparation des Prioninae d’avec les Cerambycinae, d’apres la présence ou l’absence du rebord latéral du prothorax, est pure- ment conventionnelle, et la future classification des Longicornes cassera ces deux groupes pour en constituer de nouveaux renfer- mant & la fois des Prioninae et des Cerambycinae. Genre PHAOLUS Pascoe. Trans. Ent. Soc., ser. 3, I, 1863, p. 569. foruErtum Pascoe, Trans. Ent. Soc., ser. 3, I, 1863, p. 569. Les deux genres Phaolus et Jotheriwm n’en font qu’un, Phaolus ayant été fondé sur le sexe male, Jotheriwm sur le sexe femelle ; Verreur de Pascoe provient de ce que le male a 12 articles aux antennes tandis que la femelle n’en a que 114. Ce type rappelle beaucoup les Elaptus dont il différe surtout par des caractéres qui sont ceux des Anacolus : yeux finement granulés, saillie intercoxale de abdomen de la femelle élargie et arrondie, tarses antérieurs et intermédiaires du male ayant les deux premiers articles élargis et bilobés. Les yeux ne sont pas trés gros et ils sont largement séparés en dessus et en dessous, mais leur lobe inférieur embrasse l’insertion des antennes; le front est concave, trés court; le rebord latéral du prothorax est complet, abaissé en avant, offrant une dent triangu- laire et tres saillante située un peu en arriére du milieu; l’écusson est assez grand; les élytres ont des cétes assez peu distinctes; la saiJlie prosternale est relativement large, tronquée au bout; la saillie mésosternale ést également large, inclinée en arricre; les épisternums métathoraciques sont rétrécis au coté interne et au coté externe, mais ils sont encore tronqués au bout; les pattes sont courtes, avec les tarses larges, 4 1° article un peu allongé, le der- nier étant court, les lobes du 3° bien développés. Les antennes atleignent le milieu des élytres chez la femelle, tandis qu’elles dépassent notablement l’extrémité du corps chez le ‘male; le 12° article du male est égal & la moitié du 11°; le 3° article est 1 1/2 fois aussi long que les suivants chez la femelle, 4 peine plus long seulement chez le male; les articles sont simples et glabres chez la femelle, presque coniques, les trois derniers étant plus courts et renflés; le systeme porifére occupe une fossette sillonnée et un peu réticulée qui s’étend au cété interne des 3° arti- cle et suivants sur toute leur longueur, les deux derniers articles étant completement envahis par la réticulation; chez le male, les antennes sont entierement ciliées; le 3° article est gros et courbé, noueux au sommet de méme que les suivants, le sommet interne des derniers étant faiblement avancé en un petit lobe; le systeme- porifére est semblable a celui de la femelle, mais les fossettes sont mieux limitées, les articles étant surtout carénés au coté interne et en dessus; les trois derniers articles sont entiérement poriferes. La livrée est métallique; tout l’Insecte est pubescent, mais les élytres sont glabres, la pubescence étant d’ailleurs assez clairsemée et médiocrement apparente. . Le male est plus petit, plus étroit et plus déprimé que la femelle; il a les cOtés du prothorax presque droits en avant de la dent laté- rale, tandis qu’ils sont trés obliques dans |’autre sexe. 92 1. Phaolus metallicus Newman. Poecilosoma metallicum Newm., Ent. Mag., V, 1883, p. 493. _Phaolus Macleayi Pascoe, Trans. Ent. Soc:, ser. 3, I, 1863, p. 569, t. XIII, fig. 3 es aoe metallicum Pascoe, Trans. Ent. Soc., ser. 3, I, 1863, p. 569 (Q). Nouvelles-Galles du Sud, Victoria, Tasmanie. La femelle est longue de 17 4 20 miilimétres, le male de 11 a 13 millimétres; la teinte est d’un bleu métallique en dessous chez la femelle, avec le dessus d’un vert bleudtre ou bronzé; chez le male, le dessous est d’un bleu violet et le dessus d’un bleu ou vert a reflet violet, les élytres étant d’un violet ou d’un cuivreux éclatant; les antennes, bleues chez la femelle, sont obscures chez le male. Téte et pronotum & ponctuation éparse assez forte; élytres cha- grinées, & ponctuation fine, plus éparse chez le male que chez la femelle. Genre CHARIEA Serville. Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 197. | Ce genre, placé par Lacordaire parmi ses Poecilosomides 4 cété de Phaolus, est en effet voisin de ce dernier; il a la méme confor- mation générale, notamment le méme prothorax avec les angles cependant un peu plus marqués, mais il en différe par les épister- nums métathoraciques non rétrécis au coté interne, et par la saillie prosternale s’avancant en palette sur le mésosternum, sans recou- vrir cependant celui-ci; ce dernier caractére annonce les Anacolus dont le genre Chariea a, comme Phaolus, la saillie intercoxale de abdomen élargie chez la femelle. Les antennes sont courtes, n’atteignant pas la base des élytres chez la femelle, ot elles sont un peu renflées en massue, les 3° a 10° articles étant dentés en scie au sommet interne, le systeme porifere étant grossiérement ponctué. . D’aprés M. Gahan (Proceed. Ent. Soc., 1895, p. XVI), le male aurait les antennes relativement bien plus courtes que chez la femelle, avec les 5° a 10° articles biflabellés. L’écusson est assez grand, plus ou moins triangulaire. Les élytres sont courtes, convexes, inermes 4 l’angle sutural. 1. Chariea cyanea Serville. Chariea cyanea Serv., Aun. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 198 (2). — Gahan, Proceed. Ent. Soc., 1895, p. XVI (Cc). De Cayenne (British Museum). Long de 14 millimétres, d’un bleu d’acier; téte et pronotum a fine ~ ponctuation éparse; élytres ponctuées de la méme maniére, mais devenant un peu rugueuses en arriére, montrant trois faibles cétes pres de la base; dessous et pattes glabres. | ae. eee air ee ee eo FO Re 5 in» - . : 4 93 Genre ANACOLUS Latreille. ". Fam. Nat., 1825, p. 399. Gizoprionus Lameere, Ann. Soc. Ent. Belg., 1890, Bull., p. 121. Je n’avais pas 4 ma disposition d’exemplaire de l’Anacolus lugubris lorsque j’ai décrit Geoprionus syntheticus qui est le meme Insecte; j'ai été trompé par le fait qu’aucun auteur, pas meme Lacordaire, ne signale que la saillie intercoxale de l’abdomen est, chez la femelle du genre Anacolus, large et arrondie en avant, comme dans les Prionides souterrains. Avec Anacolus commence une. série de genres dont Lacordaire a constitué son groupe des Anacolides et auxquels il faut ajouter Rhodocharis, égaré par Vauteur du Genera parmi les Méroscélisides, a cause-de Vélargissement de la saillie intercoxale de l’abdomen. Ce groupe se ratlache intimement au genre precedent et surtoul a Phaolus, que Lacordaire avait associé 4 P oecilosoma dans son eroupe disparate des Poecilosomides. La saillie prosternale est élargie en une plaque subtriangulaire courte; la saillie mésosternale est convexe, échancrée en arriere un peu surplombée par la saillie prosternale en avant. Les élytres sont trés raccourcies, fortement déhiscentes 4 la suture et rétrécies en courbe au coté externe chez le mile ot elles se terminent en pointe obtuse; chez la femelle, elles sont plus lon- gues, mais néanmoins dépassées aussi par les ailes inferieures; elles sont un peu déhiscentes, légerement rétrécies et arrondies isolément en arriére. L’écusson est grand, trapeziforme. Le prothorax, bien plus étroit que les élytres 4 sa base, offre une dent de chaque cote, en avant de laquelle le rebord fatorel est arrondi. Les épisternums métathoraciques sont notablement rétrécis au coté externe. Les antennes sont de la longueur du corps chez le mile, plus — courtes. chez la femelle; le 3° article est de 1/3 plus long que le 4°, les autres allant en décroissant; elles sont briévement flabellées chez le male 4 partir du 4° article et dentées en scie a partir ~ du 5° chez la femelle; les articles, 4 partir du 3°, sont fortement striés. Les tarses antérieurs et intermédiaires ont les deux premiers articles trés dilatés et bilobés chez le male. 94 1. Anacolus lugubris Serville. ei Anacolus lugubris Serv., Encyel. méth., X, 1825, p. 200. — Gray, Griff. Anim. Kingd., II, 1832, t. 65, fig. 4, t. 73, fig. 3. — Ménétr., Bull. Acad. Petr., IV, 1838, p. 130; Mem. Acad. Petr., ser. 6, Se. natur., III, 1840, p. 284, fig. 2. — Thoms., Archiv. ent., I, 1857, p. 17, t. Ill, fig. 3-8. Anacolus bimaculatus Ménétr., Bull. Acad. Petr., IV, 1838, p. 180; Mem. Acad. Petr., ser. 6, Sc. natur., III, 1840, p. 286, fig. 1. Anacolus Menetriesi Buquet, Rev. Zool., 1840, p. 204; Ann. Soc. Ent. Fr., 1840, p. 281. Anacolus scapularis Buquet, Rev. Zool., 1840, p. 254; Ann. Soc. Ent. Fr., 1840, p. 282. Anacolus variabilis White, Cat. Longic. Brit. Mus., I, 1853, p. 23. Anacolus nigrinus White, Cat. Long. Brit. Mus., I, 1853, p. 24. Anacolus melanocerus White, Cat. Long. Brit. Mus., I, 1803, p. 24. Anacolus xanthocerus White, Cat. Long. Brit. Mus., I, 1853, p. 24. & Anacolus sanguineus Serv., Encycl. méth., X, 1825, p. 200. — Gray, Griff. Anim. Kingd., II, 1832, t. 85, fig. 9. — Ménétr., Bull. Acad. Petr., 1V, 1838, p. 130; Mew. Acad. Petr., ser. 6, Sc. natur., III, 1840, p. 287. — Guér., Icon. Regn. Anim., 1814, t. 42, fig. 9 a-c. Anacolus praeustus Perty, Del. Anim., 1830, p. 87, t. 17, fig. 8. — Ménétr., Bull. Acad. Petr., IV, 1838, p. 181; Mem. Acad. Petr., ser. 6, Se. natur., III, 1840, p. 290. i Anacolus lividus Menétr., Bull. Acad. Petr., 1V, 1838, p- 130; Mem. Acad. Petr., ser. 6, Sc. natur., III, 1840, p. 289, fig. 3. Anacolus nigricollis Ménétr., Bull. Acad. Petr., IV, 1838, p. 181; Mem. Acad. Petr., ser. 6, Sc. natur., III, 1840, p. 291, fig. 4. Geoprionus syntheticus Lameere, Ann. Soc. Ent. Belg., 1890, Bull. p. 122. Cette espéce habite le Venezuela et le Brésil jusqu’&é Rio de Janeiro. Le male est long de 12 a 15 millimétres, la femelle de 154 21 millimétres. La coloration varie beaucoup, et les diverses variétés de teinte ont donné lieu pour les deux sexes a la création d’espéces distinctes. Le male est noir, mais il peut passer sur la téte, sur le prono- tum, a la base des élytres, en dessous du corps et sur les pattes, rarement sur les antennes, au jaune orange, et parfois au rouge feu; la femelle est ordinairement d’un jaune orange avec les antennes et une tache a ’extrémité de chaque élytre noires; la téte et les pattes peuvent étre noires, la coloration fonciére peut devenir aussi rouge. L’extrémité des ailes inférieures est noire. La téte, le pronotum et l’écusson sont luisants; le dessous, sauf V’abdomen chez la femelle, les pattes, la téte et le pronotum offrent des poils dressés épars. Pre a a 95 La téte est fortement mais pas trés densément ponctuée; le pronotum est éparsément ponctucé; les élytres le sont davantage chez le male que chez la femelle, et elles montrent quatre cdtes anastomosées en réseau en arriére. Genre RHODOCHARIS Lacordaire. Gen. Col., VIL, 1869, p. 49. Ce genre n’est pas voisin de Meroscelisus, comme le croyait Lacor- daire, mais il se rattache, au contraire, intimement au genre Ana- colus, dont il différe surtout par la briéveté de la saillie prosternale et par ’élévation de la saillie mésosternale en un tubercule vertical en forme de boule, dont la face postérieure est constituée par le métasternum. Les élytres couvrent tout ’abdomen, mais elles sont rétrécies en arriere et déhiscentes & la suture, surtout chez le male, ou la déhiscence et le rétrécissement sont trés prononceés. Les antennes sont semblables a celles du genre Anacolus : elles sont plus longues que le corps chez le male et dépassent le milieu des élytres chez la femelle; le 3° article est plus long que le 4° chez la femelle, plus court chez le male; les 4° article et suivants sont dentés en scie au sommet interne chez la femelle, flabellés chez le male, dont le 3° article est denté en scie; le systeme porifere est -mat et couvert de stries longitudinales serrées; il commence au 5° article chez la femelle, au 3° chez le male. Tout le reste de l’organisation est semblable 4 ce que montre Anacolus : la saillie intercoxale de abdomen est large et arrondie chez la femelle ; les tarses antérieurs et intermédiaires ont les deux premiers articles largement dilatés chez le male; l’écusson est grand et triangulaire; les épisternums métathoraciques sont rétrécis extérieurement par les épimeres qui sont élargies. 1. Rhodocharis anacoloides Lacordaire. Rhodocharis anacoloides Lacord., Gen. Col., VIII, 1869, p. 50, not. 2, Atl., t. 82, fig. 4. Brésil méridional : Nouyelle-Fribourg (Lacordaire); Rio de Janeiro (Musée de Halle). Long de 18 millimétres ; femelle entiérement d’un rouge clair, ou rouge avec les genoux, les tibias, les tarses et un point sur chaque élytre en arriére du milieu noirs; male entiérement noir ou avec la premiére moitié des élytres rouge. Téte éparsément ponctuée; pronotum presque lisse, luisant au milieu, rugueux sur les cdtés; écusson éparsément ponctue, 96 luisant; élytres avec quatre cdtes chez la femelle et six chez le male, ces cdtes lisses et assez distinctes; elles sont luisantes et ornées de gros points épars 4 la base, devenant en arriére mates, a ponctuation forte et réticulée ; la suture est dentée. Genre MYZOMORPHUS J. Thomson. Archiv. Entom., I,-1857, p. 11. Genre voisin d’Anacolus, mais n’ayant pas les tarses dilatés chez le male. Les élytres sont également raccourcies et déhiscentes a4 la suture, laissant découverte l’extrémité des ailes inférieures, et ce caractére est aussi bien plus prononcé chez le. male que chez la femelle; la saillie intercoxale de la femelle est large et arrondie. Le 2° article des antennes est tres réduit, comme caché a linté- rieur du 4", qui est avancé au sommet interne; le 3° article est allongé dans les deux sexes; chez le male, le sommet interne des 3° article et suivants est étiré en lamelle arrondie, carénée en des- sous et ciliée, de méme que le sillon porifére; chez la femelle, les antennes sont semblables & celles des femelles d’Anacolus, étant a peine ciliées, et offrant des processus plus courts et plus étroits a partir du 4° article; les antennes du male ne sont qu’un peu plus longues que celles de la femelle. _ Le pronotum offre une dépression médiane; le rebord latéral est comme chez Anacolus, mais moins marqué en avant. La saillie prosternale forme une large plaque spatulée recouvrant en partie le mésosternum; chez le mile, celte plaque forme un disque nettement limité en avant. Les épisternums métathoraciques sont notablement rétrécis au coté externe, mais ils sont tronqués au bout. Les pattes sont comprimées, les postérieures étant bien plus longues que les autres, avec. les fémurs dépassant l’abdomen chez le male, les tibias élargis de la base a Vextrémité, les tarses a 1°" article peu allongé, le dernier court;-le 3° & lobes trés _déve- loppés; les tibias antérieurs sont courbés en dedans. Tout le corps est faiblement villeux et mat, mais les élytres sont glabres; le male est notablement plus petit que la femelle. . 1. Myzomorphus scutellatus Sallé. Anacolus scutellatus Sallé, Ann. Soc. Ent. Fr., 1849, p. 429, t. 13, fig. 1. Myzomorphus scutellatus J. Thoms., Archiv. ent., I, 1857, p. 12, t. Il, fig. 1 (3), 2 (9). Du Venezuela. Le male est long de 9 412 millimétres, la femelle de 18 4 20 milli- metres; la coloration est trés variable, variant du noir un peu 97 ‘bleuatre au jaune fauve, les cotés du métasternum étant ordinaire- ment d’un noir bleuatre, le pronotum fauye, et les élytres noires ou fauves avec ou sans bande longitudinale noire. White a donné des noms a diverses fluctuations de couleur (Cat. Long. Brit. Mus., I, 1853) : var. wnicolor, apicalis, scapularis, plagiatus (p. 25), thora- cicus, bicolor (p. 26). La ponctuation est forte et serrée sur la téte et le pronotum; elle est grosse et réticulée sur les élytres; une trés grosse ponctuation se voit sur le disque que forme la saillie prosternale. Les processus antennaires sont larges et arrondis; le pronotum offre une dépression médiane transversale limitée par des élévations qui sont ponctuées comme le reste de la surface; la dilatation des tibias postérieurs est médiocre. 2. Myzomorphus quadrimaculatus Gory Anacolus quadrimaculatus Gory, Mag. Zool., 1832, Cl. IX, t. 31. — Ménétr., Bull. Acad, Petr., IV, 1838, p. 131; Mem. Acad. Petr., 1840, ser. 6, III, Sc. nat., p. 292, fig. 5 (Q). Anacolus quadripunctatus Gray, Griff. Anim. Kingd., II, 1832, p. 116, t. 70, fig. 1(Q). Anacolus quadrinotatus Ménétr., Bull. Acad. Petr., IV, 1838, p. 131; Mem. Acad. Petr., 1840, p. 6, IIE, Se. nat , p. 294, fig. 6 (Q). _ Anacolus pygmaeus Buquet, Rev. Zool., 1840, p. 254; Ann. Soc. Ent. Fr., 1840, p. 283 (c’). Myzomorphus quadrinotatus Thoms., Archiv. ent., 1, 1857, p. 14, t. IL, fig. 3-8, t. II, fig-1. Myzomorphus necydaloides Thoms., Syst. Ceramb.,. 1864, p. 279. De Cayenne et du Brésil. Le male est long de 10 & 12 millimétres, la femelle de 15 a 18 millimétres. Cette espéce est trés semblable a la précédente; elle ne s’en dis- tingue guére que par la forme des élytres, lesquelles sont a peine échancrées au cote interne. Chez la femelle, les élytres sont peu déhiscentes, leur suture est presque droite et presque paralléle a la marge, car elles sont bien moins rétrécies que chez M. scutellatus ; ce caractére permet facilement de distinguer les femelleS des deux especes:: Les males sont plus difficiles 4 séparer; les élytres du M. quadri- maculatus male sont, comme celles de la femelle, plus courtes et _ plus amples comparées aux élytres du M. scutellatus, mais elles sont également triangulaires : leur longueur est 4 peu prés égale a leur largeur prise aux épaules, alors qu’elle est notablement supérieure chez le male du M. scutellatus. La ponctuation générale est un peu moins serrée chez M. quadri- maculatus que chez M. scutellatus; les antennes sont un peu plus ‘gréles et les tibias antérieurs sont notablement plus courbés. MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXI, 10-v11I-1912. Be) , ee, Mey a“ aq 98 La coloration est moins variable que chez le précédent; la femelle est d’un jaune fauve avec les antennes, les genoux, les tibias et les tarses noirs, et elle montre deux taches noires sur chaque élytre, une a la base, l'autre a V’extrémité, ces taches variant de grandeur. Le male est noir avec les pattes antérieures et intermédiaires jaunes, mais il peut avoir le prothorax jaune en tout ou en partie, l’écusson jaune et les élytres bordées de jaune. L’espéce necydaloides Thoms. ne me parait pas valable; elle ne différerait du quadrimaculatus que par les angles postérieurs du prothorax prolongés en dent saillante : c’est 1a un caractére trés variable chez quadrimaculatus, cette dent pouvant étre présente ou manquer. 3. Myzomorphus Poultoni nova species. Un male du Brésil au Musée d’Oxford. Long de 10 millimétres, d’un jaune roussitre, avec la téte, les cotés de la poitrine, la moitié terminale des fémurs postérieurs et les tibias postérieurs noirs; les antennes sont noires avec les. lamelles blanchatres; les élytres sont noires avec une bordure et ’épaule jaunatres. Les tibias postérieurs sont trés dilatés, foliacés, comme dans Vespeéce suivante. La saillie prosternale est restée large ; le prothorax est sans dent latérale ; le pronotum montre une dépression médiane limitée de part et @autre par une careéne saillante, lisse et luisante. Les élytres sont courtes, réguli¢rement courbées au coté interne. Les antennes, de la longueur du corps, ont les lamelles larges et arrondies comme dans les espéces précédentes. La ponctuation est réticulée sur le pronotum et sur les élytres. 4. Myzomorphus Gounellei nova species. Un couple capturé par M. Gounelle, le male 4 Caraca (Minas Geraes), la femelle 4 Therezopolis. Le male a 9 millimétres, la femelle 17 1/2 millimétres. La saillie prosternale est plus étroite que dans les autres espéces ; le prothorax n’offre que la dent médiane qui est peu prononcée; le pronotum montre une forte dépression médiane limitée de part et d’autre par une caréne saillante, lisse et luisante, et une petite gibbosité lisse postérieure. Les élytres du male ont la longueur de la moitié de l’abdomen ; elles sont fort déhiscentes et rétrécies en pointe en arriére. Les élytres de la femelle couvrent tout l’abdomen; elles sont dilatées en dehors, arrondies au bout et non déhiscentes; la femelle _ ressemble de ce fait beaucoup a‘un Lycide. vc. se A 99 Les tibias postérieurs sont trés élargis chez le male, moins chez la femelle. Les antennes atteignent les 3/4 des élytres chez la femelle, l’extré- mité du corps chez le male; le 3° article est double du 4°; les lamelles dusommet des articles sont longues et étroites. La ponctuation est celle des autres espéces du genre, les élytres étant réticulées. La coloration est noirdtre avec les pattes jaunes, les postérieures en partie noires; les élytres sont noires avec une bordure jaune. Généalogie et répartition géographique des Myzomorphus. L’espéce la plus primitive semble étre M. scutellatus du Vene- zuela, ’espéce la plus évoluée M. Gounellez, du Brésil méridional. D’autres formes sont vraisemblablement & découvrir, mais d’une maniere générale il semble que le genre a passé du Nord-Ouest de PAmérique du Sud vers le Sud-Est du Brésil. 100 “vajjaunoxy “J ‘JRUOIPLIOUL [ISPIG — ‘O][9ULaJ VB] ZEYO OSIVU VI B SegyelIp Jo a1QldAe US SeTd9Ij94 UOU ‘oyu a[ Zayo seeSuojye soajAje {o}oajo o[eusajsoid el[[les ‘se[gdo Jo SSUO] Se1TVUUJUB SNSS8d01q *99 “1U0z]NOg W . . . . . . . . . - . . . . . e . . . . . - |Iselq — ‘9euUl 9] zoyo g[Suviay yanoo ua soajAjo Sosa, eyeustajsoid al[res ‘s]qnod Jo sesue] SotTVUUE}JUB SNSSEDOA{ “9 “sessi] sUOTJeAgTa Sep avd sey] ‘e}40J wWinjouo’d np uoTsseadgp ‘sgovT[OJ sunelsoisod sviql, “op “snyoynovulapnnh * [A ster e, Sa clone heya aetal ahisa ive) aaa sic AR AACE WA MME yee he seein a2 i eho tnaghe ud rem cee a eMuetae He ne el MTR SEG ‘guuakey) — ‘sojaa8 snjd seuuajue fajqjosqo snd uonenjouod ‘seqanod snjd: suneli9jue SvIql] {a[RUl a] ZeyO e[sueTay JaNOD Ue ‘sesue] suyd ‘oanyns ev] B SepLOUBYIg euled e saajATq “99 "§NJD7]]0INIS * - + -pranzeua, — ‘sojodS sulowl souuejue fayeu snjd uorenjouod ‘seqanoo ned samotsiayue SBIqI} {a]RUl 9] ZayO 9[Suelay Suo] ue ‘soytomyg suid ‘ainyns vB] B Seg1oUBIO9 JUSUT9[qe}OU SotjATH °q ‘soanjouod suoeadgya sap aed seytunty ‘eyqrey wnjouoid np uotsserdop ‘soye]Ip JUeMe|q Tey Sdnetieysod SvIqiy, °” ‘snydaomozi py sep etHoyreueb ry] yueuINsed Nee[qeL 101 Genre UDETERUS J. Thomson. Archiv. Entom., I, 1857, p. 15. TemngstHES H. W. Bates, Ent. Month. Mag., XII, 1875, p. 51, Je suis persuadé que le Temnesthes lobicollis Bates est le méme Insecte que |Udeterus Buqueti Thoms.; H. W. Bates aura été trompé par lerreur de Lacordaire qui dit que le 2° article des antennes est chez Udeterus réduit comme chez Myzomorphus, alors que Thomson déclare expressément le contraire. Ce genre est voisin de Myzomorphus dont il différe par la forme du corps bien plus étroite et plus allongée proportionnellement, ce qui allonge les épisternums métathoraciques, lesquels de ce fait sem- blent moins rétrécis au cote externe, bien quils le soient en réalité, a des degrés divers, suivant que l’on considére les deux espéces de genre. La large saillie prosternale est plus longue que chez Myzomorphus ; elle s’étend jusqu’a l’extrémité du mésosternum qui est profondé- ment creusé en dessous. Le mentou porte une petite dent médiane. Le prothorax offre de chaque coté une dent médiane trés forte, le rebord lateral étant presque effacé en avant et en arriére; le bord postérieur du pronotum offre un large lobe tronqué en avant de ’’écusson et déterminé par une échancrure située prés des angles postérieurs. Les élytres sont presque aussi longues que |l’abdomen chez la femelle, bien plus courtes chez le male; dans les deux sexes elles sont fortement retrécies et triangulaires, le rétrécissement étant aussi bien externe qu’interne. Les antennes ont le sommet interne des articles, a partir du 4°, prolongé en un rameau gréle sur lequel se continue le sillon pori- fere, limité par trois carénes, au coté interne, en dessus et en dessous; les aires poriferes ne sont pas striées, mais finement ciliées; sous ce rapport les antennes ressemblent a celles des Myzomorphus, mais avec les processus antennaires bien plus gréles et plus longs; elles sont longues, au moins aussi longues que le corps chez le male, avec le 3° article pas beaucoup plus long que le 4°. Les pattes sont comprimées, les postérieures étant notablement plus longues que les autres, avec les tibias dilatés; les tarses anté- rieurs et intermédiaires sont trés peu plus larges que les posteé- rieurs, le 1° article étant un peu allongé et le dernier assez long. L'Insecte est faiblement villeux partout, sauf sur les élytres. 102 1. Udeterus Buqueti J. Thomson. Oideterus Buqueti Thoms., Archiv. Entom., I, 18507, p 16, t. Il, fig. 2. Temnesthes lobicollis H. W. Bates, Ent. Month. Mag., XII, 1875, p. 52. De Bogota (Colombie). J’en ai vu un male dans la collection du Musée de Dresde, un autre au Musée de Bruxelles, et une femelle au British Museum. Le male a 14 millimetres, la femelle 20 millimétres. La coloration est variable; le male est d’un noir bleuatre, souvent avec les pattes, une partie de la poitrine, de la téte, du prothorax et la base des élytres d’un jaune fauve; Ja femelle est d’un noir bleuatre, avec l’'abdomen jaune ainsi que les fémurs. La téte, le pronotum et les élytres sont fortement et densément ponctués, les élytres offrant une grosse ponctuation réticulée. Le lobe postérieur du prothorax est faible, un peu échancré au milieu. Le pronotum offre deux saillies placées transversalement au milieu et tres marquées. Les épisternums métathoraciques ne sont que faiblement rétrecis au cote externe. Les élytres du male sont fortement échancrées en arc de cercle au coté interne, un peu aprés l’écusson; elles sont terminées en pointe trés obtuse et ne dépassent pas le premier segment abdominal. Les élytres de la femelle sont bien moins déhiscentes que chez le male et moins que dans l’espéce suivante. Les antennes de la femelle sont plus courtes que le corps, dentées en scie 4 partir du 6° article. Les antennes du male sont aussi longues que le corps, avec de longs processus a partir du 4° article. 2. Udeterus elegans C. O. Waterhouse. Udeterus elegans C. O. Waterh., Ann. Nat. Hist., ser. 5, V, 1880, p. 290. De Chiguinda (Equateur). Je n’en connais que la femelle type conservee au British Museum. La longueur est de 18 millimétres; la coloration est jaune, avec la téte, le thorax, l’écusson, les épipleures et te sommet des elytres noiratres. Cetle femelle différe de celle de ’espéce précédente par le lobe basilaire du pronotum plus saillant et non échancré au milieu, par les éminences pronotales moins prononcées, par les élytres plus déhiscentes, par les antennes plus longues, aussi longues que le corps, & processus du 6° article et suivants plus longs, par les épi- sternums métathoraciques plus rétrécis au cote externe. 103 *supbaja */) ‘yanbng we Cm SD eee iia! ‘ wij ee ? ; su ee — -s8uo] Snjd sepomae sep snsseooid e ‘a[jetiey B[ Zeyo sdioo oy enb sansuoy] issne souueyue {salqrey pug ey mp sooueulle ‘gououoad snjd wnyouoid np anatigjsod. aqo'y aiquojoy — ‘sSUo] SUIOU SafoIjAe sap sussed01d ® ‘sgjunoo snjd seuueyue {sej10j snjd unyouoid np sedueurWe ‘aiqey uInjouord np anetieysod eqo'] ‘SUANIP/) Sep eIHboyteeugh eB] 1UBUINSEI NeE{Tqe I, ee) ane 104 Généalogie et répartition géographique des Udeterus. Des deux especes d’Udeterus connues, U. Buqueti, de Colombie, est plus primitif que ?U. elegans, de ’ a ueteulr. Genre OTHEOSTETHUS HU. W. Bates. Trans.’ Ent. Soc., 1872, p. 169. Le métasternum est élevé en pointe conique entre les hanches intermédiaires et contre le mésosternum. La saillie prosternale est obtuse et non prolongée en arricre. Les épisternums métathoraciques ne sont pas rétrécis au cote interne, mais ils le sont un peu au cote externe. Le prothorax a, de chaque coté, trois angles tres marqués. Les antennes, de la longueur du corps chez Je male, et robustes, ont les 3° a 10° articles dentés en scie au sommet interne; le systeme porifere couvre l’enticreté des articles qui sont mats et couverts de fines carénes longitudinales. L’écusson est court, triangulaire. Les élytres s’avancent dans une échancrure du bord postérieur du prothorax; elles sont tronquées au bout avec langle sutural et angle marginal dentés; elles montrent quatre cotes saillantes. Les pattes et les tarses sont trés courts. Le corps est glabre. La conformation générale rappelle Phaolus, et le genre est voisin de Nictas. 1. Otheostethus melanurus H. W. Bates. Otheostethus melanurus Bates, Trans. Ent. Soc., 1872, p. 170; Biol. Centr.-Amer., Col.; V, 1879, p. 12, t.I, fig. 12. Du Nicaragua (Chontales); je n’en connais que le male type con- servé au British Museum. Long de 15 millimetres, d’un jaune rougeatre luisant, avec les antennes, le tiers postérieur des élytres, les tibias et les tarses noirs ; téte et pronotum ponctués fortement et rugueusement sur les cotés, éparsément au milieu; élytres a grosse ponctuation con- fluente. Genre NICIAS J. Thomson. Archiv. Entom., I, 1857, p. 136. HamapryaApes Thoms., Archiv. Entom., I, 1857, p. 23. Genre trés voisin d’Otheostethus qwil continue dans l’évolution ; le métasternum s’avance également en une forte saillie sur le mésosternum, mais les antennes sont flabellées chez le male. 105 L’angle latéral médian du prothorax est effacé, le rebord latéral élant descendu & ce niveau; les angles antérieurs sont peu mar- qués,'les postérieurs sont bien indiqués, obtus et relevés. Les élytres sont trouquées a l’extrémité, avec les angles de la troncature dentés chez le male, comme chez Otheostethus. Les antennes du male atteignent le milieu des élytres; les 3° a 10° articles sont prolongés au sommet interne'en un rameau qui est au moins deux fois aussi long que l’article méme; le 5° article n’est pas plus long que les suivants. Le systeme porifere occupe au coté interne des articles un sillon de chaque coté de la caréne’ Chez la femelle, les anlennes n’atteignent que le tiers antérieur des élytres et les 3° 410° articles sont dentés en scie au sommet interne; le 5° article est presque double du 4°, Le corps est glabre et luisant. 1. Nicias alurnoides J. Thomson. Humadryades alurnoides Thoms., Arch. Ent , I, 1857, p. 23. Nicias alurnoides Thoms., Arch. Ent., I, 1857, p. 136, t. IX, fig. 3 Amazonie (Ega); Guyane anglaise (Bartica); Cayenne. J’en ai vu trois femelles et un male au British Museum, et M. Gounelle m’en a communiqué un male. Le male a 9 millimétres, la femelle de 12 & 14 millimétres; le male est jaune avec les tarses et les antennes, a partir du 3° article, noirs; le milieu du pronotum, une grande tache allongée a la base des élytres et ’extrémité de celles-ci sont d’un noir violaceé brillant ; la femelle est d’un noir violacé avec ’abdomen jaune, et les élytres d’un blane d’ivoire avec une tache avant le milieu et l’extrémité dun bleu violet. La téte et les élytres sont densément et peu profondément ponc- tuées, le pronotum est presque lisse. Genre EPISACUS C. O. Waterhouse. Ann. Nat. Hist., ser. 5. V, 1880, p. 291. Ce genre offre de lVanalogie avec Otheostethus et il annonce en quelque sorte le genre Calloctenus. Le métasternum est élevé en avant et il offre une profonde impression longitudinale; la saillie prosternale est conique, mais a peine prolongée au dela des hanches antérieures. La téte, le thorax et le dessous du corps sont hérissés de longs poils. Les élytres sont obtuses 4 lV’extrémité, avec l’angle sutural denté et angle marginal arrondi; elles montrent des cotes peu _ pro- nonceées. 106 L’écusson est transversal et arrondi en arriére. Le rebord latéral du prothorax est abaissé et les angles posté- rieurs seuls sont marqués; le pronotum offre en arricre un faible lobe médian. Les épisternums métathoraciques sont rétrécis au cote interne. Les antennes du male, seul sexe connu, sont un peu plus longues que le corps; les 3° a 40° articles ont le sommet interne prolongé en un processus médiocre; le systeme porifere s‘étend de chaque coté de la caréne interne des articles, mais il est mal limité; le 3° article est égal au 4° et le 11° est appendiculé. 1. Episacus pilosicollis C. 0. Waterhouse. Episacus pilosicollis Waterh., Ann. Nat. Hist., ser. 5, V, 1880, p. 291. De ’Equateur (Chiguinda); type male au British Museum. Long de 18 millimetres, d’un bronzé olivatre, les élytres noires a reflels pourprés et veloutées en arriére; pilosité fauve. La ltéte et le pronotum sont densément et assez finement ponc- tués; les élytres le sont densément et fortement et leurs cotes sont luisantes. Genre GALLOCTENUS White. Proc. Zool. Soc., 1850, p. .12. La structure générale est celle d’Epzsacus ; la téte, le thorax et le dessous du corps sont hérissés de longs poils; le métasternum est élevé également en avant et il offre un profond sillon dans lequel vient se loger la saillie prosternale qui se prolonge au-dela des hanches intermédiaires; les élytres sont arrondies au bout avec angle sutural et ’angle marginal dentés; elles montrent trois cotes principales et trois cdtes intermédiaires lisses et tres proéminentes. L’écusson est fort différent de celui d Episacus, il est trés grand et largement triangulaire. Le rebord latéral du prothorax, trés abaissé, offre Vindication dune saillie médiane; les angles antérieurs sont peu marques, les postérieurs davantage; le pronotum offre un large lobe médian en arriere. : Les épisternums meétathoraciques sont rélrécis au cote externe. Les antennes du male sont de la longueur du corps; le 38° article est trés allongé, noueux et denté au bout; les 4° 10° sont courts, prolongés au sommet interne en un-rameau de longueur triple au moins de l’article méme, ce rameau étroit asa base, puis dilaté et arrondi au bout; le 11° article est simple, trés allongé. Chez la femelle, les antennes atteignent le premier quart des 107 élytres; le 3° article est notablement plus long que le 4’, les der- niers étant raccourcis et renflés; le sommet interne des 5° 4 10° articles est denté progressivement en scie. Dans les deux sexes, !e systeme porifére occupe un sillon bien limité de chaque coté de la caréne interne des articles a partir de Vextrémité du 3°. Il n’y a pas d’élargissement de la saillie intercoxale de abdomen chez la femelle. 1. Galloctenus pulcher White. Culloctenus pulchery White, Proc. Zool. Soc., (850, p. 12, t. 15, fig. 6. Calloctenus pulcher var. nigripennis White, Cat. Long. Brit. Mus., I, 1853, p. 58. Du Venezuela. Long de10a17 millimétres ; d’un vert cuivreux obscur avec les élytres fauves ou brunes chez le male, d’un.jaune d’ocre clair ou d’un brun vert, et parfois noires (var. nzgripennis), chez la femelle. La téte est assez finement ponctuée, le pronotum est presque lisse; les élytres offrent entre leurs cOles une tres grosse ponctua- tion réticulée qui devient plus fine en arriére. Genre ERYTHRAENUS UH. W. Bates. Ent. Month. Mag., XII, 1875, p. 52. L’Insecte de Bornéo sur lequel H. W. Bates a fondé ce genre m’est inconnu. H. W. Bates n’a eu qu’une femelle 4 sa disposition, et il Va considérée comme formant un groupe voisin des Anacolides de Lacordaire. La difference principale indiquée par H. W. Bates, d’avec les ‘Anacolides, résiderait dans la forme parallélogrammique des épi- sternums métathoraciques, qui sont cependant un peu rétrécis a Vextrémité. Je note en outre que la saillie prosternale est avancée et conique. La téte, l’épistome, les yeux, le labre et les mandibules sont comme chez Myzomorphus scutellatus 29, mais les palpes sont plus courts, avec le dernier article conique, les processus jugulaires sont terminés par une longue épine et les yeux sont bien plus finement granulés. Le prothorax est presque carré, avec de chaque coté une forte dent médiane, seul reste du rebord latéral effacé. Les élytres sont trés courtes, recouvrant a peine la moitié du premier arceau dorsal de l’abdomen; elles sont déhiscentes a la suture, largement et obtusément tronquées a l’extrémité, avec une longue dent aigué au milieu du bord apical et une autre dent prés de l’angle marginal ; abdomen est trés renflé et mou. . 108 Les pattes sont tres comprimées et apres, avec les tarses trés courts. Les antennes sont robustes, un peu dentées en scie, dépassant a peine le milieu du corps, avec le 1” article tres court, tres légére- ment renflé de la base a l’extrémité, le 3° beaucoup plus long que les autres, tres comprimé, de méme que les 4° et 5°, le 11° court, presque arrondi, les 3° a4 7° densément poriferes au coté interne, les 8° a 11° entiérement. Le dessus du corps est glabre, le dessous et les pattes couverts dune fine pubescence dressée. Ce genre est probablement tout 4 fait étranger au groupe des Anacolides de Lacordaire, mais il me parait devoir rentrer dans mes Anacoliens, sans qu’il me soit possible de le rapprocher actuelle- ment d’aucun des genres de cette catégorie. 1. Erythraenus borneensis H. W. Bates. Erythraenus borneensis H. W. Bates, Ent. M Mag., XI, 1875, p. 53. De Sarawak. Long de 10 lignes, oblong, étroit, d’un rouge rosé avec les antennes d’un noir métallique; les élytres offrent 4 ’extrémité une grande tache noire bordée en avant de jaune; les ailes sont noires a Vextrémité; la téte, le prothorax et les élytres offrent une ponctua- tion réticulée. Genre CASIPHIA [Fairmaire. Ann. Soc. Ent. Belg., XXXVIII, 1894, p. 223. Ce genre, fondé sur une espece du Thibet, dont la femelle seule a été décrite, m’est inconnu, et il semble assez singulier. Fairmaire l’a comparé au genre Poesilosoma, auquel il est proba- blement tout a fait étranger, mais il est possible qu’il soit voisin du genre Phaolus. Les yeux sont finement granulés; les mandibules sont courtes, verticales; la saillie intercoxale de ’abdomen est large et obtuse; le prothorax est tres court, plus étroit que les élytres, rétréci de la base en avant en ligne droite, sans angulation ; ’écusson est tres large, les élytres, oblongues, sont arrondies ensemble a |l’extrémité; la saillie prosternale est large, presque tronquée a Vextrémité, qui s’appuie simplement sur le mésosternum, et dépassant un peu les hanches antérieures ; les pattes sont fortes, avec les fémurs posté- rieurs n’atteignant pas l’extrémité des élytres, et les tibias tres com- primés. e Les antennes n’atteignent pas tout a fait le milieu du corps; elles ne sont composées que de huit articles; le 3° est trés long, aussi long 109 que les trois suivants réunis, les 4° 4 7° sont angulés, le 8° est bien plus épais, presque aussi long que les trois précédents réunis (il est vraisemblablement formé de la coalescence des quatre derniers articles). 1. Gasiphia thibeticola Fairmaire. Casiphia thibeticola Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., XXXVIII, 1894, p 225. Du Thibet (Se-Pin-Lou-Chan, Ya Tchéou) : collection Oberthir, « Long de 24 millimétres. — Oblonga, modice convexa, fusca, parum nitida, elytris fusco-aeneis, magis nitidis; capite sat dense grosse punctato, inter oculos late impresso et longitudinaliter sulcato; prothorace fere trapezoidali, margine antico recto, ante angulos leviter obliquato, his productis sed apice obtusis, dorso subtiliter sat dense punctato, basi subtiliter marginato, ad latera sat late breviter impresso; scutello grosse punctato; elytris oblongis, postice vix sensim attenuatis, dorso dense ac grosse carioso punc- tatis, humeris intus Jobato-productis ; pectore parum tortiter punc- tato; abdomine laxe punctato, lateribus oblique impresso. » snuajyap ile Sse RE SO g5uo|[e sd1oo ‘sSuo] sea snsseoou1d ve eyeut np seuusjuy “pp “snyduowmozhipy as ee ee MOS IBT SAI00.osanoo: Sissao0md: a a/v Np sesuueyuy “p ‘yeu sduoo ‘goeye surtout no snjd xeaoyyoud np [e1gye] paoqey “qq “stupYyIopoyYy Bie etaide SMR, eras CP hy aces. We Veni ica mate ‘onbtayds aires ue 9Aaya UNUJa]SOSey *99 ‘snjoonuy fe sh CRM CoN ton etn PRE de Sn SB ait Os sade gees Rg ora 8 : [BUILOU UNUAI}SOsepy *9 Ay > ‘yuesint sdioo ‘yajdu00 xeaoyjoad np yes9ye] paoqay “¢ ; O[LUL 8] ZOYO Sag|[eqeylun souuajue fa1glJae Ua sajUsdSTYap ja soloaNoDovA SoajA|y “yw “paLwyyry “O[PUL 8] ZOYO SeaT[oqvifiq SoUUD}UB 5 d1QIIde Ua'sajUadsIap UOU Jo SatoaNoD0RA LOU SoajAl yp “WINUI9}SOSOU 9] ANS BIATIIe ua jurjeloid os jo aSue] yUaWeITeUIpIO aTeUIaysoad aI[[leS ! oUdaJUL 9109 Ne sioaajeu | “ou sanbrovszoyyejyout suinuseysida ‘oyeu eat zayo saponae LT} 9p je segijeqey seuuajuy ‘qq | “snjooy ‘algilze ua sed yuvjjefoad as au yo alSavja uo 9/euta}sord at[[ies f aula} UI 9300 ne sIoaIad Sanbioeroyjejgut suunudeysida {ayeul a| zayo sajna GI 9p slew ‘segijeqey wou sauuajuy “q ‘olorel9 SUIOWW NO sny{d s[jourey eT ep USMOpPe] ep a[exooJa}Ur atT]Tes ‘ WNUIe}sosaut e[ sed yuequiojdans ou WNUAISeIN “7D ‘S91DIN OIE JUOS Sala NDs10] 9}W914xX9,| B SegjUep UOU sadly “g ‘a[JOUL9J Vl ZOYO se]oNAe [] ap souuejuy “Vy ‘suayoWwupy sep elHolesueh el jueUINSed nRel[qQeBy, 11 I —_— = “pry disn7y Spee ial Se eaek yet RANE. Mra akan bed e ape danurg: spe tes Sekt Rela YAion aso aca aes haleime dy Aa! 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Le genre le plus primitif, Phaolus, est de Australie; tous les autres genres sont de ’Amérique méridionale et centrale, sauf Erythraenus, de Bornéo, et Castphia, du Thibet, mais la position systématique de ces deux derniers genres est encore douteuse. Le groupe, originaire de l’Australie, aurait donc émigré vers ’Amérique du Sud, et il aurait peut-étre envoyé également des ramifications vers la Malaisie et vers |’Inde. Généalogie et répartition géographique des Anacolines. Les Anacolines sont essentiellement des Prionides de l’Hémi- sphere austral; ils sont nombreux en Australie, & Madagascar et dans PAmérique du Sud; il y en a aussi dans l’Afrique australe, mais ce n’est qu’exceptionnellement que nous en rencontrons dans PHémisphére boréal, dans |’Inde, d’ot certaines formes semblent avoir émigré dans l’Afrique tropicale, au Japon, dont l’espéce a de Vaffinité pour un genre de |’Inde, au Mexique, d’ot le type a passé aux Etats-Unis et dans Europe boréale et alpine; enfin 4 Cuba. Les formes de Madagascar ne constituent pas une unité, pas plus que celles de l’Afrique australe ou de |l’Amérique du Sud; elles appartiennent a des catégories différentes qui ne peuvent se ratta- cher qu’a des genres australiens et c’est de ces derniers que l’on doit rapprocher également les formes de l’Inde, du Japon, du Mexique et de Cuba. L’Australie, avec la Nouvelle-Guinée, semble donc avoir été le berceau des Anacolines qui se seraient d’abord épanouis dans celte région avant d’envoyer des émissaires dans un ancien conti- nent-disparu qui devait réunir a ?Australie Madagascar, |’Afrique australe, l’Inde, Cuba et PAmérique du Sud. REVISION DES PRIONIDES par Aug. Lameere, professeur 4 l'Université de Bruxelles. VINGT-DEUXIEME MEMOIRE. — ADDENDA rer CORRIGENDA. Dans les vingt-et-un mémoires précédents, je me suis principale- ment attaché a débrouiller les espéces des Prionides sans trop approfondir les caractéres des genres. Je reviendrai plus tard sur la classification générale du groupe, et, dans ces addenda et corri- genda, je me borne principalement a décrire les espéces nouvelles quil m’a été donné d’étudier et 4 signaler les corrections que la vue de nouveaux matériaux m’a suggérées. PREMIER MEMOIRE. Ann. Soc. ent. Belg., XLVI, 1902, p. 59. PARANDRINES. M. Gahan (Fauna of British India, Col., I, 1906, p. 2) a exclu le genre Parandra des Prionides parce que chez les Parandra le menton, trés large, couvre la base des machoires; je pense qu’il ne faut pas exagérer ce caractére qui est simplement archaique. et qui n’est pas d’ailleurs absolu, les Parandra supérieures offrant déja une tendance au rétrécissement du menton; d’ailleurs, M. Heller a démontré (Stett. Ent. Zeit., 1904, p. 385) que la larve des Parandra offre incontestablement les caractéres originaux des larves de Prionides. M. Gahan cite encore parmi les caractéres des Prionides, la gorge sans processus mentigére distinct, et de ce fait il a cru devoir exclure des Prionides les Anoplodermines. Or, il y a des Prionides & processus mentigére bien développé, entre autres Ctenoscelis acanthopus; d’autre part, s'il est des Anoplodermines a processus mentigére, comme Mysteria cylindripennis, il y en a qui n’en ont pas du tout, Migdolus fryanus par exemple. Dans mon mémoire sur les Parandrines, j’ai compris dans ce groupe les genres Parandra, Erichsonia et Hystatus : ce dernier doit en étre séparé pour figurer comme type primitif dans le groupe des Callipogonines ainsi que je l’ai fait dans mon mémoire relatif a ceux-ci; les Parandrini comprendront donc le genre Parandra et le genre Hrichsonia; Parandra Kolbe: Lmr., décrite ci-apres, montre en effet une transition vers le genre Erichsonia, notamment par MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXI, 15-xI 1912. 8 114 Vabsence de paronychium tarsal; l’on pourra cependant répartir le groupe Parandrint en les sous-groupes Parandre et Erichsonie. Thaumasus me semble se rattacher aux Parandrini, mais Vab- sence du rebord latéral au prothorax doit nous le faire reléguer avec les Torneutint et les Cerambycini qui constituent probablement un groupe naturel. Des Parandrint me paraissent descendre également Erlandia et les Smodicint. Genre Parandra Latr. — Je crois devoir partager ce genre nombreux en espéces en les quatre sous-genres suivants : 1° Archandra, comprenant toutes les espéces a cavités coty- loides antérieures fermées en arriére et & paronychium tarsal offrant deux soies. Ce sous-genre correspond au premier rameau de ma premiere branche; type : P. caspia. 2° Neandra, a cavités cotyloides antérieures fermées en arriere et & paronychium tarsal presque invisible et dépourvu de soies. Ce sous-genre correspond au second rameau de ma premiére branche et ne renferme que P. brunnea. 3° Parandra s. str., a cavités cotyloides antérieures ouvertes en arriére et a paronychium tarsal n’offrant qu’une soie. Ce sous- genre correspond a ma seconde branche; type : P. laevis. 4° Stenandra, 4 cavités cotyloides antérieures fermées en arriére et a paronychium tarsal absent; les mandibules sont lon- gues, triangulaires, arrondies en dehors, pluridentées en dedans, concaves en dessus et en dessous, ressemblant a cellesdes Torneutes ; le prothorax est allongé, les épisternums prothoraciques sont rétrécis et le corps est étroit. Ce sous- genre est fondé pour P. Kolbez Lameere, décrite ci-aprés, qui offre une certaine analogie avec le genre Erichsonia. Parandra caspia Ménétriés. — La coloration de cette espéce peut-étre franchement d’un brun de poix. M. A. Semenow, dans la Revue russe d’Entomologie, 1902, p. 298, en rendant compte de mon travail, fait remarquer que je me suis trompé en assignant a cette espece la Turcomanie comme patrie. Elle ne semble pas dépasser en effet Astrabad vers l'Est, et elle s’étend a l'Ouest jusqu’a Lenkoran. Parandra brunnea Fab. — Snyder a donné des détails sur la biologie de cette espéce dans U.S. Dept. Agric., Ent. Bull., 94, I, 1910, p. 1-12, t. I-II. . ie cally ate sp ah) ee ae | a 115 Parandra glabra Degeer. — M. Heller en a décrit la larve qui montre que Parandra est bien un genre de Prionides (Stett. Ent. Zeit., 1904, p. 382, t. V, fig. 2-4). Parandra cubaecola Chevrolat. Parandra cubaecola Chevrol., Ann. Soc. ent. Fr., 1862, p. 275. J'ai eu tort de supposer que cette espéce était synonyme de Parandra cribrata Thoms., laquelle est de Porto-Rico, d’Haiti et également de Cuba. Le type de P. cubaecola Chevrol. que j’ai vu au British Museum et qui provient de Cuba, montre que cette espéce appartient a la premiére catégorie du premier sous-groupe de mon groupe caraibe : les 3° a 11° articles des antennes offrent, en effet, deux fossettes poriféres; les antennes et les tarses sont semblables aux mémes organes de P. laevis Latr.; c’est donc de cette derniére que P. cu- baecola doit étre rapprochée. La ponctuation du corps est plus forte, surtout sur les élytres ; celle du pronotum est plus forte et plus serrée sur les cétés qu’au milieu; le corps est aussi étroit, avec les cotés du prothorax plus droits, moins rétrécis aprés Pangle latéral; Ja saillie du labre est large, peu échancrée ; les mandibules offrent deux dents internes, une tres peu avant le milieu, une autre entre cette derniére et la bifurcation terminale ; leur concavité va jusqu’a cette derniére dent et leur caréne n’est pas trés tranchante. Le type est un male de 12 1/2 millimétres. Parandra Murrayi nova species. Du Brésil méridional : un male de Sao-Paulo et une femelle d’Espirito-Santo au British Museum; une femelle de Sao-Paulo au Musée de Berlin et un male capturé & Caraca (Minas Geraes) par M. Gounelle. Cette espéce trés remarquable a lescaractéres généraux de P. Janus de la Malaisie et P. gabonica de VAfrique tropicaie, mais elle offre deux fossettes poriféres sur les 5° 4 11° articles des antennes. La longueur est de 15417 millimétres; la teinte est d’un brun chatain obscur et méme noire, comme dans les espéces congénéres. Le coté externe des tibias est légerement sillonné. Les bords de la saillie.prosternale convergent en arriére. L’ceil est peu allongé, peu échancré, le cadre oculaire assez dilaté, la saillie du labre peu prononcée, large et arrondie. Le sillon frontal est plutot large, triangulaire, pas profond. Les mandibules ressemblent a celles de P. gabonica, mais leur carene est plus sinueuse; il n’y a pas de sillon externe. NS a a apne Fit Po mn 116 Les angles du prothorax sont bien indiqués; la ponctuation du pronotum est grosse et serrée chez la femelle, confluente, mais un peu obsolete en avant et un peu rapeuse chez.le male. La ponctuation de la téte est particulicrement forte et serrée; le pronotum, le métasternum, les épisternums métathoraciques et les élytres offrent une ponctuation trés grosse. Cette espéce précéde dans l’évolution les P. Janus et P. gabonica. Parandra Janus Bates. —(|M. Boppe m’en a communiqué un exemplaire de Formose; la Parandra que M. Oberthir m’a signalée comme habitant les Philippines et que je n’ai pas vue est done probablement la méme. Parandra gabonica Thoms. — Dans ma Faune des Prionides de |’Afrique tropicale (Ann. Mus. Congo, Zool. ser. III, II, 1903, p. 7), j'ai dit que cette espéce habite toute l’Afrique tropicale, a exception du bassin du Congo et de ses affluents. C’est une erreur ; je la connais maintenant de Kondué (E. Luja) et de Lingunda (L. Mairesse). Parandra Thunbergi Thoms. — La femelle m’a été envoyée du Cap par M. Péringuey; ses mandibules sont courtes, épaisses, a dépression interne faible, avec l’extrémité bifide et une dent interne médiane. Parandra heterostyla Lameere. — M. Heller m’a fait obser- ver que l’unique exemplaire connu de cette espéce n’a pas été trouvé a Célébes, mais qu’il a été extrait d’un morceau de gomme copal expédié de cette ile, et que par conséquent son habitat véri- table est encore douteux. Parandra Kolbei Lameere. Parandra Kolbe: Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., ser. Ill, I, 1903, p. 6. Semio (pays des Niam-Niam), un male du Musée de Berlin; Camerun (Jardin botanique de Victoria), une femelle du Musée de Hambourg. Cette espéce est trés intéressante et elle forme un groupe a part (sous-genre Stenandra); ses cavités cotyloides antérieures sont fermées en arriere, les 3° 4 11° articles de ses antennes offrent deux fossettes poriféres et le paronychium tarsal est invisible ; ces carac- téres la classeraient dans la catégorie formée par P. brunnea de Amérique du Nord, mais elle est trés.différente de cette derniére par des particularités qui la rapprochent du genre Erichsonia (la forme étroite du corps, |’étroitesse des épisternums prothoraciques 117 et métathoraciques, l’absence de paronychium tarsal), du genre Torneutes (la forme des mandibules, nullement falciformes, trian- eulaires, allongées, aigués au bout, sinueuses et arrondies exté- rieurement, concaves en dessus et en dessous, pluridentées au cété interne, non contigués a leur base) et du genre Thaumasus (les tarses 4 1° article court, le 3° nullement élargi ni bilobé, peu échancré en dessous et assez bien en dessus, les brosses des trois premiers petites, largement séparées sur la ligne médiane et a poils courts, ne dépassant pas les articles, le dernier épaissi, robuste et bien courbeé). Long de 17 millimétres, d’un brun marron, fortement et assez densément ponctué, les points, principalement en dessous et sur les pattes, donnant chacun naissance a un poil tres court; bord externe des tibias légerement sillonné; menton et languette nus; gorge dépourvue de sillon transversal au bord antérieur; processus jugulaires non carénés; antennes assez longues, a peu pres glabres, & caréne interne des 3° 4 11° articles trés peu saillante, le dernier article offrant au bord externe, prés de l’extrémité, une fossette porifere arrondie non divisée par une caréne; labre large et court, formant une faible saillie triangulaire; yeux faiblement échancrés et assez saillants, petits, étroits, presque linéaires; front dépourvu de sillon longitudinal; prothorax plus long que large, trés faible- ment rétréci en arriére, avec les angles postérieurs marqués et les angles antérieurs abaissés et plus ou moins invisibles d’en haut; saillie prosternale sans convexité en arriere et ne dépassant que trés peu le niveau du bord postérieur des épimeéres. DEUXIEME MEMOIRE. Ann. Soc. ent. Belg., XLVI, 1902, p. 191. ANOPLODERMINES. Je considére ces Insectes, contrairement a ce que pense M. Gahan, comme étant des Prionides, pour le motif que j’ai indiqué plus haut. Je les crois trés voisins des genres Sceleocantha et Cantharocnemis, constituant avec ces derniers une adaptation des Parandra a un régime fouisseur décelé par les fortes dents de la tranche externe des tibias. Les Anoplodermines ont les cavités cotyloides antérieures fer- mées en arriére, et ce caractére pourrait étre considéré comme archaique, mais il est en réalité coenogénétique, car ces cavités ne sont pas fermées de la méme maniére que chez les Parandra les plus primitives. Chez les Parandra de la premiére branche, la 118 saillie prosternale va en effet & la rencontre des épimeéres protho- raciques, tandis que chez les Anoplodermines la saillie prosternale n’émet aucun prolongement vers les épimeres, celles-ci s’étendant au contraire en arriére de la hanche jusqu’au prosternum. II s’agit évidemment d’une fermeture secondaire des cavités cotyloides, produite par l’allongement et le retrécissement postérieur du pro- thorax, pédiculisation qu’on observe chez des Coléoptéres & moeurs fouisseuses (Scariles, Broscus, Bledius, etc.). Les Anoplodermines ont deux lobes aux machoires, tandis que les Parandra et les Prionides en général n’en ont qu’un; je dis en général, car ce caractére n’est nullement absolu chez les Prionides : Callipogon barbatus et Pyrodes nitidus en ont deux, comme les Cerambycine, ainsi que l’a fait observer Lacordaire. Que le lobe interne des machoires soit nul (la plupart des Prionine), petit (Spondylis) ou bien développé, cela n’a qu’une importance secon- daire, et j’'admets parfaitement quun Longicorne n’ayant qu’un lobe aux machoires ait pu donner naissance a un Longicorne a machoires pourvues de deux lobes, par conséquent qu’un Ceramby- cine puisse dériver dun Prioninw, le lobe interne des machoires n’ayant pas de valeur au point de vue morphologique. Le plus primitif des Anoplodermines, Migdolus fryanus, a un menton sans processus mentigére, aussi large que la gorge et cou- ° vrant presque la base des machoires, absolument comme chez les Parandra. Genre Anoploderma. — M. Bruch, Chef de la section de Zoologie du Musée de La Plata, a énuméré les especes de ce genre qui habitent la République Argentine; il cite dans son Catalogo sistematico de los Coleopteros de la Republica Argentina (Revista del Museo de La Plata, XVIII, 1912, p. 180), les Anoploderma qua- dricolle (Mendoza), tetropioide (Santiago del Estero), thulanwm (Andes argentines), bicolor (Misiones, Santiago del Estero), D’Orbi- ‘gnyi (Mendoza, Rioja, Patagonie, Rio-Negro), Bruchi (Rio-Negro, Neuquen), cylindripenne (Buenos-Aires, Santa-Fe, Charo, Jujuy), Lacordaireit (Chaco santaferino), Wagner? (Santa-Fe, Santiago del Estero, Catamarca). Anoploderma Breueri nova species. \épublique Argentine, Rio Cuarto, par Breuer (un male du Musée de Berlin). Cette espéce constitue la transition que j’avais prédite devoir exister entre lA. (Sypilus) D’Orbignyz et les Migdolus de la premiere catégorie. J’en ferai un Sypilus & cause de la briéveté du 3° article 119 des antennes qui n’est cependant qu’un peu plus court que le 4° et qui est encore porifére 4 son extrémité et denté en scie; a cause aussi de la forme triangulaire des épisternums métathoraciques et de ’ampleur du meétasternum. Mais le paronychium tarsal est visible et porte méme deux soies; le labre, dont la limite avec |’épistome est peu distincte, est large et tronqué en avant; l’arriére-corps a conservé une forme normale, les élytres n’étant pas rétrécies de la base au sommet. Long de 18 millimétres, d’un brun ferrugineux, glabre en dessus; téte un peu rugueuse ; pronotum a ponctuation assez fine et un peu éparse; élytres a grosse ponctuation confluente et rugueuse. Téte petite, peu inclinée, 4 caréne peu marquée entre les yeux; processus jugulaires assez avancés, Mais mousses ; mandibules plus courtes que la téte, falciformes, armées d’une forte dent basilaire, convexes extérieurement jusqu’au milieu; palpes longs, 41° article allongé, le dernier allongé et fusiforme; yeux assez fortement granulés, ovalaires, 4 lobe inférieur non renfle. Antennes ne dépassant pas le milieu des élytres; 3° article un peu plus court que le 4° et un peu plus long que le 1", porifere au sommet et denté en scie comme les suivants qui le sont médiocre- ment, les articles basilaires l’étant davantage que les articles termi- naux; le 5° article plus robuste que les autres; le dernier 1 1/2 fois aussi long que le pénultiéme. Pronotum assez étroit, aussi large que long, fortement avancée sur la téte, ses cotés obliques jusqu’au milieu, puis rétrécis jusqu’a la base qui est a peine étrangleée. Ecusson assez court, en triangle largement arrondi en arriere. Pattes peu robustes, 4 trochanters postérieurs triangulaires et aigus mais non détachés en épine; tarses gréles, les trois premiers articles glabres sur la ligne médiane en dessous et les angles postérieurs avancés mais peu aigus; le 4° article est relativement grand et le 5° plus long que le 1°. A. (Mysteria) cylindripenne Thoms. — N’ayant, lors de la publication de ma Révision, qu’un exemplaire défectueux de cette espéce, c’est a tort que j’en ai séparé A. Schroderv. A. (Mysteria) Lacordairei Lameere. — Un male complet a permis & M. Bruch (Rey. Mus. La Plata, XV, 1908, p. 201) de pre- ciser les caractéres de cette espéce, que j’ai décrite d’aprés un spécimen mutilé de la collection Lacordaire, et de representer par des figures les différences qu’elle offre avec A. (Mysteria) cylindri- penne Thoms. 120 5 Les palpes sont notablement plus courts avec le dernier article renflé en fuseau; les antennes ne sont pas du tout comme |’a dit Lacordaire, mais bien plus courtes, moins gréles et pas moins for- tement dentées en scie; le premier article est moins court, gros, subovalaire et non arque; la téte est grossicrement ponctuée, un peu elobuleuse, les yeux étant largement distants en dessous ; les con- tours du prothorax sont comme chez A. cylindripenne, mais la ponctuation est un peu plus grosse, et l’on voit deux lignes longi- tudinales irréguliéres de cicatrices pres des cétés; les élytres sont proportionnellement plus courtes et les pattes moins gréles; les tarses ont des brosses comme chez A. cylindripenne. Sous-genre Pathocerus C. 0. Waterhouse. Anni Nat ists, 19015 pn. S212 Eumyster1a Bruch, Rev. Mus. La Plata, XV, 1908, p. 199. Ce sous-genre, décrit peu de temps avant la publication de ma Révision, n’y figure pas; il rappelle Cherrocrius par ses antennes flabellées, par ses mandibules non falciformes et plus courtes que la téte, qui est horizontale; mais, par ses yeux trés renflés, contigus en dessous et tres rapprochés en dessus, par le labre avancé - en pointe aigue sur les mandibules, qui sont courbées au bout, il se rapproche davantage de Mysteria; il ne dérive pas, cepen- dant, de ce dernier sous-genre, car une espéce nouvelle, décrite ci-aprés, a la stature large et robuste de Sypzlus et de Cherrocrius ; cette coupe se rattache donc, vraisemblablement, directement a Anoploderma. Les antennes sont mates et pubescentes a partir du 3° article, qui est au moins aussi long que le 4°. Les mandibules sont grandes, courbées presque a angle droit et tres aigués. Anoploderma Humboldti nova species. Deux males de Matto-Grosso et un male du Paraguay au Musée de Berlin ; un male du Paraguay au British Museum. Long de 22 a 24 millimétres, d’un testacé rougeatre. Facies du Sypilus D’Orbignyi, le corps étant plus large et les pattes moins gréles que dans l’espéce suivante et que chez les Mysteria. Le prothorax a son maximum de largeur tres peu avant le milieu, et il est un peu crénelé sur la moitié postérieure du rebord latéral. Les yeux sont aussi rapprochés en dessus que dans l’espece suivante, c’est-a-dire plus que chez Mysteria,cylindripennis. 124 Les mandibules ne sont pas dentées extérieurement, et elles n’offrent pas de dents au coté interne. Les palpes maxillaires ne sont pas exceptionnellement allongés, et leur dernier article est triangulaire. Les antennes dépassent trés peu le milieu des élytres ; le 3° article est égal au 4° ; le sommet interne des 3° 4 10° articles est prolongé en un rameau qui augmente graduellement de longueur de la base a Pextrémité de V’antenne ; le processus du 3¢ article est plus court que l’article méme et celui du 10° est presque double de l’article. Les tarses antérieurs sont complétement spongieux en dessous, les autres pourvus d’un sillon médian lisse ; les lobes du 3° article, étroits et anguleux, atteignent le sommet du 4° article des tarses antérieurs, mais ils sont dépassés par celui-ci aux tarses pos- térieurs. La téte est un peu rugueuse ; le pronotum offre une fine ponc- tuation éparse; les élytres sont mates, sans cétes, finement et éparsément ponctuées ; le dessous du corps est pubescent, surtout sur la poitrine; les femurs sont éparsément ponctués et pubescents au cote interne, les tibias et les tarses sont pubescents et offrent une ponctuation serrée. Anoploderma Wagneri C. 0. Waterhouse. Pathocerus Wagneri C. O. Waterh., Ann. Nat. Hist., ser. 7, VII, 1901, p. 523. — Gounelle, Bull. Soc. Ent. Fr., 1908, p. 288. Eumysteria flabellifera Bruch, Rev. Mus. La Plata, XV, 1908, p. 199, fig. République Argentine (Santa-Fe, Santiago del Estero, Catamarca). La localité indiquée par M. C. O. Waterhouse (Rio Janeiro, Cerra dos Organos) est selon toute probabilité erronée, M. Wagner, qui a découvert cette espece, ayant mélangé au début le produit de ses chasses au Brésil et dans la République Argentine. Long de 30 4 33 millimétres, d’un brun marron clair. Facies des Mysteria, le corps étant allongé et les pattes gréles. Le prothorax a son maximum de largeur en avant du milieu, comme dans les Mysteria, mais il s’avance davantage, sous forme d’un lobe tres marqué sur larriére de la téte; le rebord latéral n’est pas crénele. Les yeux sont trés rapprochés en dessus. Les mandibules offrent une forte dent externe au niveau de leur coude et deux dents internes. Les palpes maxillaires sont exceptionnellement allongés, l’allon- gement portant surtout sur Vantépénultiéme, article qui est égal aux deux suivants réunis ; ceux-ci sont égaux ; le dernier est trian- gulaire. 122 _Les palpes labiaux sont aussi allongés, mais ils sont a peu pres de moitié moins longs que les maxillaires; l’allongement porte sur le pénultieme article, qui est prés de deux fois aussi long que le dernier, celui-ci étant triangulaire. Les antennes atteignent presque le tiers postérieur des élytres ; le 5° article est notablement plus long que le 4°; le processus des 3° a 10° articles est bien plus long que dans Pespece précédente, celui du 5° élant 1 1/2 fois aussi long que l’article méme, et celui du 10° plus de quatre fois. Les tarses sont les mémes que dans l’espéce précédente, mais ils sont plus allongés. La ponctuation et la pilosité générales sont les mémes, mais les élytres, assez luisantes, offrent une ponctuation rugueuse, et elles montrent chacune quatre cotes tres apparentes. Hypocephalus armatus Desm. — M. Gounelle a publié une notice d’un haut intérét scientifique, sur cet extraordinaire Longi- corne. Elle est intitulée : « Contribution 4 létude des moeurs VHypocephalus armatus », et elle a paru dans les Annales de la Société entomologique de France 1905, p. 105; la planche VI qui V’accompagne représente une photographie de I’Insecte fouissant le sol. Les moeurs souterraines de ce Prionide sont définitivement établies. Dans une figure tres suggestive (p. 108), M. Gounelle a montré, en outre, comment le male peut se défendre contre un ennemi ou attaquer un rival: il ’enveloppe, en recourbant son corps en demi-cercle autour de lui, et y enfonce les huit pointes opposées quatre par quatre dont il est armé, deux situées a l’extré- mité des tibias postérieurs, deux 4 la base des femurs postérieurs, d’une part, deux formées par le prolongement des processus jugu- laires, et deux par Pextrémité des mandibules, d’autre part. TROISIEME MEMOIRE. Ann. Soc. ent. Belg., XLVI, 1902, p. 303. SPONDYLINES. Je persiste 4 considérer le genre Spondylis comme étant intime- ment apparenté a Cantharocnemis et a Sceleocantha, mais comme il est le coryphée de tout un groupe 4 prothorax sans rebord lateral, les Callidiines, il y a lieu de l’associer a ces derniers et de le distraire des Prionides, les précurseurs devant aller dans la classification avec les descendants. Ainsi que je Vai déja dit dans mon vingt-et-unieéme mémoire, les genres Cantharocnemis et Sceleocantha me semblent avoir une trés 123 grande affinité avec le genre Klaptus et devoir rentrer dans le grand groupe des Anacolines, caractérisé par la simplicité du rebord latéral du prothorax, en méme temps que par un envelop- pement phylogénétiquement précoce de la base des antennes par les yeux. Mais ils doivent, du fait que les tibias sont fortement dentés en dehors, constituer une catégorie & part, celle des Cantharocne- miens, parmi les Anacolines. Ce sont d’ailleurs les plus primitifs de ces derniers; ils se rattachent probablement directement & Paran- dra, et il nest pas impossible, comme je l’ai dit plus haut, qwils ne soient de la méme lignée que les Anoplodermines. Genre Gantharocnemis. — Dans ma Faune des Prionides de VAfrique tropicale j’ai modifié la conception que nous devons nous faire des rapports phylogénétiques des sous-genres de ce type : le sous-genre Cantharocnemis, par ses yeux moins développés, par ses mandibules encore falciformes chez le male et par le 1° article des tarses completement bilobé est primitif par rapport aux Cantharoplatys chez lesquels la petitesse des lobes du 3° article des tarses est due 4 une réduction amenée par des moeurs tres proba- blement fouisseuses; Cantharoprion et Cantharoctenus se rattachent indépendamment a Cantharocnemis. Sous-genre Cantharocnemis.:— Comme conséquence de ce qui précéde, lordre des especes doit étre le suivant : Downesi, spondyloides, Grandidieri nov. spec., modestus, Gahani, lattbula. Cantharocnemis Downesi Pascoe. — J’ai pu étudier, depuis la publication de mon troisiéme mémoire, cette espece au British Museum. Elle a été découverte non seulement a Bombay, mais encore a Ceylan, et M. Gahan l’a complétement décrite et figurée dans la Fauna of British India (Col., I, 1906, pp. 26, 27). Les antennes sont plus fortement dentées en scie et plus allongées que chez tous les Cantharocnemis vrais de VAfrique, mais c’est du C, spoidyloides qu'il se rapproche le plus. Les cotes des élytres sont assez bien marquées, surtout chez la femelle dont la ponctuation élytrale est plus forte que dans l’autre sexe. Comme chez les Cantharocnemis Vévolution s’est accompagnée d’un raccourcissement des antennes, il est vraisemblable que c’est C. Downest qui se rapproche le plus de la souche du genre, lequel aurait eu par consequent son berceau dans |’Inde. Cantharocnemis spondyloides Serv. — II faut ajouter a la synonymie de cette espece Hoploscelis lucanoides Serv. (Ann. Soc. ent. Fr., 1832, pp. 169, 170) qui est la femelle. Le Musée de Bruxelles posséde une femelle de cette forme qui provient de Afrique allemande du Sud-Ouest (Karibib). oe ves ee A Sw BN eee BHC ° , ny oe Cantharocnemis Grandidieri nova species. Madagascar (Grandidier, 1875) : un male du Museum de Paris. Long de 22 millimetres; tres voisin du C. spondyloides, mais en différant par les mandibules assez courtes et tres densément ponc- tuées, la téte, y compris |’épistome, trés densément ponctuée, a ponctuation plus Ou moins confluente et rugueuse. Pronotum den- sément ponctué sur le disque. Flytres & ponctuation confluente, un peu rugueuse. Pattes postérieures plus robustes, les fémurs plus ren- flés, largement ovalaires, les tibias tres robustes, trés élargis, extré- mement larges a lextrémité, trés épineux et tres scabres sur toute leur étendue. | Cantharocnemis Livingstonei \Vestwood. — Le type de cette espéce, que j’ai vu au Musée d’Oxford, est un male major a grandes mandibules falciformes dentées prés de la base. Sous-genre Cantharoplatys. — L’ordre des especes doit étre le suivant : Kraatz, Feldert — Fatrmairec, Stanleyi nov. spec., plictpennis. z Cantharocnemis Stanleyi nova species. Katanga (vallée de la Lulumbashi) : un male major du Musée du Congo hbelge. Long de 42 millimétres, d’un brun de poix. Voisin du C. plicipennis, mais avec les antennes plus courtes et bien moins fortement dentées en scie; ’épistome forme un large bourrelet convexe au lieu d’étre convexe en avant et concave en arriére; le front est moins concave et la caréne médiane est moins accusée; les tubercules antenniféres sont tres saillants et trés convexes; les yeux sont plus largement et moins profondément échancrés; le scape n’est pas aplati et il est & peine caréné au cote interne; les processus jugulaires sont moins saillants;-les tarses sont tout autres : le 3° article est bilobé, avec les lobes bien moins courts; le 1* article est allongé et le dernier, aux tarses postérieurs, est a peine plus long que les trois premiers réunis. Differe du Farrmairet par le bourrelet de l’épistome, la concavité du front, les articles des antennes plus nettement dentés en scie, les yeux plus échancrés, les tarses plus allongés, 21° article plus long. Cantharocnemis plicipennis Fairm. — Le Musée du Congo belge en possede une femelle prise au camp de Lukula (Bas-Congo), et le R. P. Kohl l’a trouvé aux Stanleyfalls. EN Pa oan term, a ‘ 125 Cantharocnemis Fairmairei Lameere. — Cette espéce connue de l|’Afrique orientale allemande (Morogoro), se trouve aussi dans l'Afrique méridionale occidentale (un male de Windhoek au Musée de Bruxelles). Sous-genre Gantharoctenus. — Comme je |’avais pensé, des males minor, & mandibules semblables a celles de la femelle, existent dans ce sous-genre, comme en témoigne, notamment, un exemplaire du C. Burchelli du British Museum. Cantharocnemis Fischeri Kolbe. — Cette espéce n’est pas synonyme du C. somalius Gahan, comme je l’avais supposé dans ma Révision, mais, ainsi que je l’ai dit dans ma Faune des Prionides de l'Afrique tropicale, elle constitue une espéce distincte qui est la méme que le C. gravidus Kolbe. C. minor Kolbe est un male minor de la méme espece. Le nombre des articles des antennes est de quatorze a seize ; chez le male, les prolongements basilaires des articles antennaires sont, au plus, un peu plus longs que la moitié du prolongement terminal, lequel est entier, caractére qui, avec la coloration d’un brun foncé du corps, différencie cette espéce des autres Cantha- roctenus. Cantharocnemis Floweri nova species. Un male du Nil Bleu (Khartoum, S. S. Flower) au British Museum. Long de 30 millimétres, d’un brun marron foncé, luisant en dessus, ce Cantharocnemis est un Cantharoctenus & antennes de 18 articles, différant du C. somalius en ce que les processus basi- laires des 4° article et suivants sont presque de moitié plus courts que la lamelle terminale, alors que chez C. somalius ils en égalent au moins les deux tiers; les élytres sont éparsément ponctuées et sans traces de rugosités. QUATRIEME MEMOIRE. Mém. Soc. ent. Belg., IX, 1902, p. 63. STENODONTINES. De ce groupe ne doit pas faire partie le genre Dendroblaptus Chevrol. qui appartient aux Callipogonines, et dont je parlerai plus loin, & propos de ces derniers. 126 Sous-genre Physopleurus. — Je n’ai pas encore vu d’exem- plaire du Mallodonoplus crassidens Bates, mais je pense, d’apres la description ce cet Insecte, principalement 4 cause de la forme des mandibules, qu’il doit faire partie du sous-genre Physopleurus. L’ordre des espéces me parait étre le suivant : Villardi, crassidens, Dohrni, tritomicros noy. sp., rugosus, longiscapus nov. sp. Ces Insectes ont le bord antérieur de la languette prolongé de chaque coté en un lobe triangulaire, de sorte quwil y a lieu d’en faire un genre distinct des Stenodontes. Physopleurus tritomicros nova species. Cayenne et Maroni (un male et deux femelles de la collection de M. Gounelle). Long de 21 445 millimétres, d’un noir de poix. Tres différent des autres Physopleurus par le 3° article des antennes presque de moitié plus court que le 4° et arrondi au cote interne, les antennes n’atteignant que le tiers antérieur des élytres chez le male, & peine le quart antérieur chez la femelle; le scape dépasse le bord postérieur de lceil. Les mandibules sont gréles et allongées dans les deux sexes, droites, grossiérement ponctuées et peu poilues; les processus jugulaires sont trés aigus; les tubercules antenniféres sont couchés et non saillants. L’épistome est trés enfoncé, la téte extreémement rugueuse. Le prothorax est presque aussi long que large chez le male, moins allongé chez la femelle; les oreillettes antérieures sont faibles, les cotés droits et crénelés jusqu’a une dent posterieure a partir de laquelle ils sont brusquement rétrécis jusqu’a la base dont Vangle est denté. Le pronotum est inégal, luisant et couvert de trés gros points épars au milieu, extrémement rugueux sur les cotes. Le prosternum est couvert de points trés gros et ses flancs sont invisibles par dessus. Les élytres montrent des sillons assez distincts; elles sont lui- santes et couvertes de gros points; leur angle sutural est trés épi- neux. Les tibias antérieurs sont denticulés en dehors; les tibias inter- médiaires le sont aussi trés faiblement chez le male. Physopleurus rugosus Gahan. — Brésil (Rio Purus), Mu- seum de Paris. oe Physopleurus longiscapus nova species. Du Pérou (Iquitos) : un couple du Musée de Bruxelles. Ce Physopleurus ressemble beaucoup au P. rugosus Gahan, de Cayenne, mais il est allé plus loin dans l’évolution : le 4° article des antennes est trés allongé, il dépasse fortement le bord postérieur de l’ceil chez le male et légérement chez la femelle; de plus les tibias sont épineux extérieurement a toutes les pattes, sauf aux pattes postérieures chez la femelle, et ils sont fortement épineux en dedans dans les deux sexes. Long de 50 4 55 millimetres, noir, déprimé; téte 4 ponctuation tres grosse et trés rugueuse; épistome a ponctuation obsoléte, peu poilu; mandibules grossierement ponctuées, peu poilues au coté interne; tubercules antenniferes assez saillants, presque couchés ; processus jugulaires aigus ; antennes atteignant le milieu des élytres chez le male, leur tiers antérieur chez la femelle, avec le 3° article un peu plus robuste et tres peu plus long que le suivant; prothorax transversal a cotés paralléles, |’angle postérieur effacé, les flancs du prosternum invisibles par-dessus, les épimeéres prothoraciques tres distinctes dans les deux sexes, mais plus étroites chez le male, le prosternum a peine gontlé chez le male, couvert dans ce sexe d’une assez grosse ponctuation éparse, avec une caréne lisse sur la saillie, la ponctuation assez obsoléte chez la femelle; métathorax peu pubescent; élytres trés rugueuses, trés épineuses 4 l’angle sutural; tarses allongés; tibias pubescents seulement a l’extrémité interne. 128 ‘sndvosibue) S °° *. NOlBq — “SOYap Ue saytap seIqT) Say sno} {]1<,] ap anetaa}sod ve a] juessedap odeog ‘aa *snsobnu *S aaa a . . . . . . . . . . ° . . . . . . . . . . . . * aguuadey — ‘[f,[ ep anetiajsod prog a] sed yuessedep ou adeog 173 une femelle trouvés par M. E. Luja, 4 Kondué, sur le Kassai et deux males de Lusambo; ces Insectes font partie de la collection du Musée de Tervueren. Cette forme est voisine de N. Stuhlmanni et plus primitive que celle-ci; l’un des caractéres que j’ai indiqués comme différentiels, a savoir que N. Cloetensi aurait les @éperons des tibias courts, élargis et mousses, s’est montré inexact et purement individuel. La forme du prothorax semblable 4 celle de N. caffra, la briéveté des tibias, Vabsence ou la grande faiblesse des denticules de leurs carénes externes, la sculpture des élytres 4 ponctuation plus vi- sible, moins chagrinée, permettent facilement de séparer N. Cloe- tensi de N. Stuhlmann. Les mandibules du male sont un peu plus courbées que chez N. Stuhlmanni. mais d’ailleurs complétement semblables. Cacosceles latus C. 0. Waterhouse. Cacosceles latus Waterh., Trans. Ent. Soc., 1881, p. 427. Ayant réexaminé au British Museum la femelle type de cette espéce, provenant du Transvaal, j’ai constaté qu’elle était différente du C. Newmanni, non seulement par sa taille, 50 millimétres, mais par des caractéres importants. Les tarses sont élargis et plus courts; les antennes sont plus épaisses avec le scape court et renflé (non gréle et longuement conique); les yeux sont trés étroits, presque linéaires; les rugosités du pronotum sont plus larges; les élytres sont finement rugueuses sur toute leur étendue. Il existe au Museum de Paris, dans la collection Fairmaire, un trés grand male de Cacosceles qui appartient peut-étre 4 cette espéce : il a les mandibules sans dent interne au bout et plus len- gues que la téte qui est énorme, et le bord antérieur du prothorax fort incurvé en arriére. QUINZIEME MEMOIRE. Ann. Soc. Ent. Belg., LIV, 1910, p. 240. PRIONINES (Il). Acanthophorus vicarius nova species. De l’Egypte. J’en ai vu trois males et une femelle au Musée de Berlin portant le nom inédit d’A. vicarius Kolbe que je lui conserve. 174 Trés semblable a |’A. arabicus Thoms., mais en différant par la saillie prosternale triangulaire, par le front entiérement rugueux, par le lobe médian de |’épistome plus large et plus avancé, par la caréne mandibulaire plus prononcée et moins réguliére, par le sous-menton plus concave, surtout en avant, el mieux limité. Acanthophorus castaneus nova species. Un male minor en mauvais état de Windhoek (Afrique allemande du Sud-Ouest) au Musée de Bruxelles. La longueur n’est que de 27 millimétres; la teinte est d’un brun marron luisant. Il se rapproche de IA. capensis, mais le scape est moins arrondi au bout, l’épine latérale médiane du prothorax est courbée en cro- chet et trés rapprochée de l’angle antérieur qui forme simplement une dent aigué; l’angle postérieur, éloigné de la base, est armé dune forte épine; la téte est couverte de gros points peu serrés et n’est granuleuse que derriére les yeux; le sous-menton est trés rugueux, glabre et non limité en arriére par une carene; le prono- tum est couvert de points trés épars; les élytres offrent une assez forte ponctuation peu serrée; la saillie prosternale est peu rétrécie en arriére et son extrémité est obtuse. SEIZIEME MEMOIRE. Ann. Soc. ent. Belg., LIV, 1910, p. 272. PRIONINES (IID). Priotyrannus Rabieri nova species. Un couple du Tonkin (Montagnes du Haut-Song-Chai, Rabier, Museum de Paris). Long de 52 millimétres, d’un brun de poix, rougeatre chez la femelle, a pubescence dorée. Trés voisin du P. /Chollides) closteroides Thoms., mais plus con- vexe et plus trapu, plus pubescent; la téte et le prothorax sont plus larges, ce caractére étant surtout trés apparent chez le male; les angles antérieurs du prothorax sont bien plus saillants; les élytres du male offrent une pubescence serrée; celles de la femelle sont. également pubescentes, alors qu’elles sont glabres chez la femelle du P. closteroides. Le pronotum de la femelle est rugueux seulement sur les cotés, le disque étant couvert de gros points espacés, et il est presque lisse en avant; en arriére, il offre une forte intumescence transversale précédée de deux dépressions. L’abdomen de la femelle est glabre, tandis qu’il est trés poilu chez le male. 175 Priotyrannus megalops Bates. — M. Boppe a fait connaitre la femelle de cette espéce (Bull. Soc. Ent. Fr., 1911, p. 250) : ses caractéres confirment la position systématique que j’ai donnée a ce type. La femelle a la poitrine recouverte d'une fourrure comme le male, mais le pronotum et les élytres sont glabres; les antennes alteignent le milieu des élytres; elles sont élargies et dentées en scie, comme chez le male, mais moins fortement; le coté interne des articles et le dessous sont poriféres, et les cing derniers articles seulement sont longitudinalement striés; le pronotum est couvert de gros points épars, serrés seulement sur les colés; il woffre que deux nodosités trausversales médianes peu marquées; les élytres sont finement striolées; les tarses sont trés allongés, surtout les postérieurs, le dernier article étant aussi long que les autres réunis, et les lobes du 3° sont courts et étroits, mais arrondis; les tarses tendent ainsi & ressembler a ceux de la femelle d’Emphiesmenus Schagent. DIX-SEPTIEME MEMOIRE. Ann. Soe. ent. Belg., LIV, 1910, p. 368. PRIONINES (LV). Psalidognathus Germaini Fairm. — Cest le nom que doit porter le P. heterogama, et le sous-genre Micropsalis doit prendre la dénomination d’Apterocaulus Fairm. La description de VA ptero- caulus Germaini Fairm. a, en effet, paru avant celle du Micropsalis heterogama Burm., l’ouvrage de Burmeister, Reise la Plata, étant antidaté. DIX-HUITIEME MEMOIRE. Ann. Soc. ent. Belg., LV, 1911, p. 260. PRIONINES (VY). Derobrachus (Orthosoma) brunneus Forst. — Guadeloupe (Museum de Paris). -Derobrachus Dohrni Lameere. — J’en ai trouvé au Museum de Paris une femelle qui me permet de completer la description de ce sexe faite sur un individu mutilé. Les articles des antennes sont simplement anguleux au sommet interne et non épineux au som- met externe; la striation se voit a partir du 6°; les pattes sont -conformées comme chez le male. 176 DIX-NEUVIEME MEMOIRE. Ann. Soc. ent. Belg., LV, 1911, p. 325. PRIONINES (VI). Dorysthenes socius Gahan. Lophosternus socius Gahan, Fauna Brit. India, Col., I, 1906, p. 11. Ayant réexaminé au British Museum le male type de cette espece, provenant de Manipour, j’ai constaté qu’il ne pouvait pas étre considéré comme une variété du PD. wdicus a poitrine poilue, mais qu’il constitue une espéce parfaitement distincte. La teinte est plus claire; le dernier article des palpes n’est pas triangulaire, mais fusiforme, ayant sa plus grande largeur aux deux tiers de sa longueur; les antennes sont plus allongées, attei- gnant le tiers postérieur des élytres, avec les 3° et 4° articles moins avancés au sommet; les yeux sont plus renflés, le lobe inférieur étant moins triangulaire, le lobe supérieur un peu plus rapproche du tubercule antennifére; l’arriére de la téte n’est pas trés densé- ment ponctué; le prothorax est plus long, plus étroit, avec le rebord latéral pas convexe entre le bord antérieur et le sommet de la 1" dent; les élytres offrent une grosse ponctuation plus éparse, mélée de ponctuation sexuelle. Dorysthenes planicollis Bates. — La var. <§ Weyerst La- meere existe’ & Singapore (Museum de Paris) et dans Vile de Penang. Sous-genre Prionomimus novum subgenus. Je propose ce sous genre de Dorysthenes pour lespece fossatus Pascoe que j’ai placée dans le sous-genre Cyrtognathus et pour une espece nouvelle décrite ci-aprés. La forme particuliére des mandi- bules qui sont robustes, excavées extérieurement a la base, la brie- veté du prothorax, l’acuité des processus jugulaires, la forme arrondie des lobes du 35° article des tarses, l’éloignent de Cyr- thognathus et semblent indiquer que ce type se rattache indépen- damment a Lophosternus. Ce sous-genre offre une grande analogie avec le genre Prionus dont il ne differe guére que par la longueur des mandibules et leur courbure vers le bas. Dorysthenes Pici nova species. De Formose : un male de la collection de M. Pic. Long de 23 millimétres, d’un brun de poix obscur. Differe de D. /Prionomimus) fossatus Pascoe par ses antennes de 12 articles bien distincts, 4 cornets plus développés, les articles 177 étant plus épaissis et plus courts, le 5° étant moins long et plus robuste, le systeme porifére couvrant largement toute son extré- mité, tandis que chez D. fossatus il est limité au sommet interne ; les yeux sont plus étroits et plus transversaux, avec le lobe infé- rieur moins renflé, les joues étant plus longues; la ponctuation de la téte et du pronotum est plus forte; les élytres sont faiblement rugueuses et pas ponctuées, Cet Insecte ressemble extraordinairement a un Prionus, mais ses mandibules sont celles d’un Dorysthenes, les processus jugulaires sont aigus et le dernier article des palpes élargi comme chez D. fossatus. VINGTIEME MEMOIRRE. Ann. Soc. ent. Belg., LVI, 1912, p. 185. PRIONINES (VID). Prionus Poultoni nova species. Un male du Musée d’Oxford capturé le 9 mai 1898 pendant la saison seche, & 6100 pieds d’altitude sur le versant du Pacifique, dans le Zavaleta Canon, & 12 milles auS. W. d’Oaxaca (Mexique). Long de 50 millimétres, d’un brun de poix avec l’abdomen d’un brun rouge et les élytres rougeatres. Cette espéce, trés robuste, vient se ranger entre les P. laticollis et pocularis; les lobes du 3° article des tarses sont arrondis au bout; les antennes sont de 12 articles, conformées a peu prés comme chez P. pocularis, le 12° article, guére plus long que le 11°, étant un peu appendiculé. Les yeux, trés écartés en dessus et en dessous, sont bien moins renflés que chez P. pocularis, mais plus gros que chez P. laticollis. La téte est un peu plus rugueuse que chez P. pocularis. Le prothorax, moins large que chez P. pocularis, a les dents latérales conformées comme chez ce dernier, la médiane etant courbée en arriére, mais la postérieure est plus saillante ; le prono- tum offre des points épars assez fins avec une trés fine ponctuation intermédiaire. Les élytres montrent une ponctuation assez fine et elles sont en méme temps faiblement rugueuses. La poitrine est tres pubescente. Les tarses postérieurs seuls offrent un sillon glabre. MEMOIRES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXI, 15-xI 1912. 42 VINGT-ET-UNIEME MEMOIRE. Mém. Soc. ent, Belg., XXI, 1912. p. 1. ANACOLINES. Closterus Rothschildi Boppe. — La description de cette espece, non encore parue lors de la correction des épreuves de mon vingt-et-uniéme mémoire,.a été publiée a la page 261 du Bulletin de la Société entomologique de France, 1912. Myzomorphus Gounellei Lmr. — Un lapsus calami m’a fait dire que la femelle de cette espéce ressemble 4 un Lycide : c’est @Vun Lampyride qu’elle a la physionomie. VINGT-DEUXIEME MEMOIRE. Mém. Soc. ent. Belg:, XXI, 1912, p. 113. ADDENDA Er CORRIGENDA. Basitoxus Maillei Serv. — Les feuilies précédentes étaient déja imprimées lorsque j’ai eu communication d’un Prionide male du Brésil qui ressemble au Physopleurus Dohrni Lacord., mais qui ales pattes inermes; je pense que c’est le male de l’espéce que j’ai décrite ci-dessus comme étant le Basttoxus Maillei Sery. Les flanes du prothorax sont trés visibles par-dessus, mais, con- trairement ace que l’on voit chez Basitoxus armatus of Q et chez Basitoxus Maillet 9, la suture séparant le prosternum de l’épister- num prothoracique est tout a fait effacée, le dessous du prothorax étant réguligrement bombé et uniformément couvert d’une forte rugosite. Comparé au male du B. megacephalus, le male du B. Maillei a la téte moins forte, les mandibules moins robustes, moins convexes a la base; les antennes sont plus gréles, le scape dépassant moins le bord postérieur de l’ceil ; le 3° article est plus court que le 4° et un peu renflé; les processus jugulaires sont trés aigus; les tubercules antenniferes sont anguleux; le prothorax est court, transversal; le pronotum a le méme dessin presque lisse; les pattes sont complé- tement inermes. Les mandibules non carénées en dessus distinguent cette espéce de toutes celles du genre Physopleurus. RTO ae AAAS YS et oe aie Seay te ie $ a > : 179 Cerambyx crenulatus Drury, Ill. If, 1775, Ind., t. 38, f.2, est la femelle du Stenodontes damicornis L., et non pas |’Archodontes melanopus L., comme l’a cru Westwood in: Drury, Ill., new edit., 1837, Il ps 82; t. 38,-f: 2: Armiger ferox Voet, Cat. Col. 1778, p. 3, t. Il, f. 6, indiqué d’Amérique, est la femelle de l’Hrgates faber L. Armiger grassator Voet, Cat. Col. 1778, p. 3, t. III, f. 4, indiqué des Indes orientales, me semble étre le Macrotoma castanea Oliy. Cerambyx cinctus Voet, Cat. Col. 1778, p. 16, t. XV, f. 60, placé dans le genre Prionus par Schénherr, me parait étre l’Orthomegas cinnamomeus L. Cerambyx eques. Voet, Cat. Col. 1778, p. 25, t. XXIII, f. 149, indiqué d’Amérique, est la femelle de l Aegosoma scabricorne Scop. Prionus octodentatus Schénh., Syn. Insect., I, 3, 1817, p. 342, est la femelle de ’Enoplocerus armillatus L. Prionus similis Schonh., Syn. Insect., I, 3, 1817, p. 345, est le male du Stenodontes spinibarbis L. Prionus reticulatus Dalm. in Schonh., Syn. Insect., App., 1817, p. 147, est la femelle de l’Anacanthus costatus Sery., lequel, en vertu de la loi de priorité, devra s’appeler Anacanthus reticulatus Dalm. Prionus spadiceus Dalm. in Schonh., Syn. Insect., App., 1817, p. 148, est la femelle de ’Orthomegas cinnamomeus L. Essai de classification générale des Prionides. PRIONINAE. Groupe conventionnel comprenant tous les Cerambycidae archai- ques offrant un rebord latéral au prothorax, les hanches antérieures fortement transversales, la languette cornée, les cavités cotyloides intermédiaires ouvertes, et dépourvus de sillon oblique en dessous des tibias antérieurs, d’appareil de stridulation mésonotal, de bifurcation du premier rameau de la nervure cubitale, la premiére anale offrant une cellule sur son trajet. Cette définition exclut des Prioninae le genre Spondylis et les Philinae. Le groupe est conventionnel, en ce sens que les Coléop- teres rangés parmi les Cerambycinae constituent plusieurs catégo- ries se rattachant a des Prioninae différents, et il y aura lieu dans la classification générale des Cerambycidae de rattacher chacune de ces catégories 4 la division des Prioninae dont elle dérive; les Prioninae devront donc étre fragmentés, leurs subdivisions deve- nant celles d’une tribu Cerambycinae & opposer 4 une tribu des Lamiinae. 180 La plupart des Cerambycinae actuels semblent se rattacher a divers types du groupe de Prionides auquel j’ai donné le nom d’Anacolines; il y a exception pour les Cerambycini, pour Thau- masus, pour Erlandia et probablement pour quelques autres types qui se rattachent aux Parandrines. I. PARANDRINI. Antennes semblables dans les deux sexes, 4 3° article non diffé- rencie; rebord lateral du prothorax entier; tibias prismatiques a deux €perons; tarses 4 3° article non ou a peine bilobé; yeux a peine sinués, fortement granules. Ce sont les Longicornes les plus primitifs auxquels peuvent se rattacher tous les autres; le groupe peut étré divisé en : 1. Paran- drae, avec le genre Parandra, 4 téte et pronotum normaux, et 2. Erichsoniae, avec le genre Erichsonia, a téte et pronotum carénés. Il. MACROTOMINI. Je propose de réunir sous cette appellation tous Jes Prionides a antennes plus longues chez le male que chez la femelle, 4 rebord latéral du prothorax entier, crénelé ou épineux, & yeux non ou faiblement échancrés et fortement granulés. Le groupe comprend mes Macrotomines, Sténodontines, Tila- nines, Mecosarthrines (Xixuthrines) et les Basttoxus. Je les répartirai de la maniére suivante : 1. Archetypi. — WRebord latéral du prothorax étalé; corps déprimé ; 1° et 3° articles des antennes non allongés en principe ; tubercules antenniferes non saillants; languette petite et enticre ; polygones discoidaux du pronotum du male se touchant par leur sommet sur la ligne médiane quand la ponctuation sexuelle est compléte. Genres : Utra, Archetypus, Teispes, Eurynassa, Strongy- laspis, Aplagiognathus. 2. Basitori?. — Groupe américain différant du précédent par la languette grande et bilobée, la ponctuation sexuelle n’étant jamais compléte. Genres : Archodontes, Mallodonopsis, Basitoxus, Meco- sarthron. 3. Stenodontes. — Different des Archetypi par les tubercules antenniféres offrant une saillie dressée ou couchée ; les polygones discoidaux du pronotum du male ne se touchent pas par leur sommet sur la ligne médiane quand la ponctuation sexuelle est complete; les mandibules sont toujours carénées. Genres : Steno- dontes, Mallodonoplus, Physopleurus, Protorma, Olethrius. 4. Titant. — Groupe américain voisin des Stenodontes, a lan- ae Le mfr 2a ee 181 guette grande et fortement bilobée, a pattes toujours épineuses et a corps trés déprimé, le rebord épipleural des élytres étant dilaté ; les yeux ont une tendance a se renfler en boule. Cette catégorie correspond a mes Tilanines. 5. Gnemoplites. — Rebord latéral du prothorax non étalé, en partie effacé au milieu; languette petite et entiére ; corps plus convexe ; 1° article des antennes allongé quand le 3° Vest. Genres : Analophus, Gnathonyxr, Cryptobelus, Brephylidia, Cnemoplites. 6. Macrotomae. — Rebord latéral du prothorax non étalé; lan- guette petite et entiére ; corps assez convexe; 3° article des antennes allongé, le 14° restant court. Genres : Eudianodes, Aulacopus, Hova- toma, Erioderus, Macrotoma. 7. Rhaphipodi. — Rebord latéral du prothorax non étalé ; lan- guette petite et entiére ; corps convexe; 1° article des antennes allongé ; dimorphisme sexuel de ponctuation trés étendu. Genres Rhaphipodus, Rhesus, Paroplites, Agrianome, Jalyssus. 8. Nivuthri. — Different des Rhaphipodi par la languette grande et bilobée, par ia présence de trois éminences de chaque coté du pronotum et par les cotes des élytres en général saillantes. Genres : Omotagus, Dysiatus, Xixuthrus, Clinopleurus, Xaurus, Hastertia. Ill. CALLIPOGONINI. Different des Macrotomin par le 3° article des antennes allongé -et par l’ceil fortement échancré des le principe; ils se rattachent aux Archetypt. 1. Eurypodae. — Episternums métathoraciques non rétrécis en arriére ; disque du pronotum lisse. Genres : Hystatus, Eurypoda. 2. Megopides. — Episternums métathoraciques rétrécis en arriere ; disque du pronotum ponctué. Genres : Platygnathus, Cacodacnus, Toxeutes, Stictosomus, Megopis. 3. Jamwont. — Episternums mélathoraciques non rétrécis en arriére ; pronotum lisse. Genre : Jamwonus. 4, Callipogones. — Episternums métathoraciques un peu rétrécis en arriére; disque du pronotum ponctué ; 6° arceau ventral de Vabdomen plus oa moins visible chez le male. Genres : Callipogon, Evrgates. 5. Hopluderes. — Episternums métathoraciques non rétrécis en arriére ; disque du pronotum ponctué ; 5 épines de chaque cote du prothorax. Genres : Cubaecola, Hoploderes. IV. DERANCISTRINI. Different des Callipogonini par les yeux finement granulés. Genres : Derancistrus, Poecilosoma, Calocomus, Pyrodes. V. PRIONINI.. Prothorax 4 rebord latéral tridenté en principe de chaque coté ; yeux échancrés ; 3° article des antennes allonge. 1. Nothophysies.— Rebord latéral du prothorax simplement angu- Jeux ; antennes non striolées. Genres : Nothophysis, Cacosceles. 2. Acanthophort. — Rebord latéral du prothorax fortement tridenté ; antennes non striolées; labre triangulaire. Genre : Acan- thophorus. 3. Derobrachi. — Different des Acanthophori par les antennes striolées ou sillonnées. Genres : Priotyrannus, Emphiesmenus. Prionomma, Logaeus, Osphryon, Psalidocoptus, Psalidognathus, De- robrachus. 4. Prion. — Different des Acanthophori par le labre arrondi. Genres : Dorysthenes, Prionus. VI. ANACOLINI. Yeux embrassant les antennes en dessous. J’ai donné dans mon vingt-et-uniéme mémoire les divisions de cette catégorie qui se rattache probablement aux Parandrini, et qui est Porigine de la plupart des groupes de Cerambycinae. VII: ANOPLODERMINI. Tibias postérieurs offrant au plus un éperon; cavités cotyloides antérieures secondairement fermées. Cette catégorie se rattache peut-étre a la souche de Anacolini. 1. Anoplodermae. — Antennes trés dissemblables dans les deux sexes ; un éperon aux tibias postérieurs. 2. Hypocephali. — Antennes aussi courtes chez le male que chez la femelle ; plus d’éperons aux tibias postérieurs. 183 Table alphabétique. Les Annales de la Société entomologique de Belgique sont indiquées par leur millésime [02, pp. 59-111, 191-225, 303-334: 03, pp. 129-140, 213-224, 307-320 5 04, pp. 7-78, 309-352; 06, pp. 361-367 ; 09, pp. 135-170, 451-465; 10, pp. 240-269, 272-292, 358-383; 11, pp. 260-277, 325-356 ; 12, pp. 185-260]. Les Mémoires de la Société entomologique de Belgique sont indiqués par leur tomaison [IX, pp. 63-110; XI, pp. 1-216; XVUL, pp. 1-70; XXI, pp. 1-112, 113-188]. Le tiré 4 part est indiqué par la lettre R. [pp. 1-1052}. Acalodegma 04, 344; R. 532. Acanthinodera 04, 344; R. 582. Acanthophorus IDSA. O4l= MNT 187eR. Gril, 6/2. 10a7. Aegosoma 09; 137 ; Re o5l. - Aerogrammus 09, 169 ; R. 583. Aesa KXT, 725K. 936. Agrianome Amallopudes XI, 60, 62; XXI, 186; R. 254, 256, 1000. 04, 344; R. 532. Anacanthus 04, 28; R: 446. ANACOLIENS Rex GO= R954 ANACOLINES XXI, 1, 178; R. 865, 1042. Anacolus XXI, 98; R. 957. Analophus ole OS: 130s. 195,994: ANCISTROTIENS 04, 322; R. 510. Ancistrotus 04, 340, 342; R. 528, 530. Ancyloprotus 10, 277; R..706. Anoeme XXII, 84; R. 948. Anoploderma 02, 199-905: SX. 118. Ro 56; 69, 982: ANOPLODERMINES 02-191 XOX 17 Re 65,981. Aplagiognathus Di tGs Re2l0.- Apotrophus 04, 310; R. 498. Apsectrogaster Xd; 47; R. 241. Apterocaulus 10, 378; X XI, 175; R. 7338, 1039. Archaetypus Xe o; ht, 199: Archandra XXI, 114; R. 978. Archodontes 03, 216; R. 186. Arimasp es XI, 45; R. 239. Aulacocerus 04, 318; R. 506. Aulacopus XI, 92; XXI, 138; R. 286, 1002. Baladeva SAS Re ie 3 Bandar XI, 144; R. 1008. Baralipton 09, 151; R. 565. Basitoxus 03, 213;.215; 220; X XI, 129, 178; R. 183, 185, 190, 993, 1042. Blephylidia XI, 20; R. 214. Brachyprionus 12, 209; R. 813. Braderochus 04, 318; R. 506. Brephylidia XI, 20; R. 214. Cacodacnus 04, 18; R. 4386. Cacosceles 09, 461, 463; XXI, 173; R. 665, 667, 1037. Callergates 04, 47; R. 465. 184 Callipogon CALLIPOGONINES Calloctenus Callomegas Calocomus CANTHAROCNEMIENS Cantharocnemis Cantharoctenus Cantharoplatys Cantharoprion Casiphia Caty pnes Ceratocentrus Ceroctesus Chalcoprionus Chariea Cherrocrius Chiasmetes Chiasnus Chollides Clinopleurus CLOSTERIENS Closterus Cuemoplites CNEMOPLITIENS Cnethocerus Colpoderus Cronodagus Cryptobelus Ctenoscelis Cubeecola Curitiba Cyrtognathus Cyrtosternus Deemonarthra Dandamis DELOCHILIENS Delochilus Dendroblaptus DERANCISTRINES Derancistrus Derobrachus Dinoprionus Dioclides Dissosternus Dorx Dorycera Dorysthenes Dysiatus Elaptus Elateropsis 04, 50, 53; R. 468, 471. 04, 7; XXI, 164; R. 425, 1028. XXI, 106; R. 970. . 04, 64; R. 482. XVII, 32; R. 616. © XXI, 4; R. 268. 02, 305, 310; XXI, 4, 123; R. 93, 98, 868, 987. 02, 316; XXT, 125; R. 104, 989. 02, 306; XXI, 124; R. 94, 988. 02, 314; R. 102. XXI, 108; R. 972. 04, 21; R. 439. 10, 261; R. 692. XVII, 28; R. 612. 04, 339; XXI, 167; R. 527, 1031. XXI, 92; R. 956. 02, 207; R. 71. XI, 25;-R. 219. XI, 25; R. 219. 10, 274; XXI, 174; R.. 703, 1038. 03, 316; XXI, 158; R. 240, 1022. XXIA5 AR. 869. XXI, 10; R. 874. XI, 38, 39; XXI, 133; R. 232, 233, 997. XI, 1; R. 195. 10, 274; R. 703. 09, 451; R. 655. 04, 18; R. 436. XI, 22: R. 216. 04, 310, 311; XXI, 166; R. 498, 499, 1030. XXI, 164; R. 1028. XI, 26; R. 220. 11, 338: R. 770. 11.897. Re. 75 Nowan} 03; 316) XX1,, Lof;- Re 420> 1021. 09, 150; R. 564. ©. 4 aay ime (tea) Ie KX, 57; RK. 921; TX, 102; X XI, 165; RK. 162,-1029; XVII, 1: XXI, 170; R. 585, 1034. XVII, 1, 5; XXI, 170; R. 585, 589, 10384. 11,260; 263> XT 75: Rios (42, 1039: 09, 136; R. 550. Nels 48-0 24D. 11348" Re 780: 09, 451;.R. 655. 10, 261; R. 692. 11,326, 346; X XI, 176; R...758, 778, 1040. 03; 309; XX, 155 R. 24137-1019. XXI, 5, 7; B. 869, 871. XVII, 14; R. 598. Vr ere one Hoe pre ee = Ne y nha ee a Ami vi ‘ ) z i is) | Emphiesmenus Enneaphyllus Enoplocerus Eoxenus Episacus Ergates Erichsonia Erioderus Erythrznus Esmeralda Eudianodes Eumysteria Eurynassa Eurypoda Geoprionus Gnathonyx Halycidocrius Humadryades Harmosternus Hastertia Hephialtes Hermerius Holonotus Home.thests Hoploderes Hovatoma Howea Hypocephalus Hystatus lotherium Jalyssus Jamwonus Kinibalua Lasiogaster Lobarthron Logaeus | Lophosternus Macrodontia Macroprionus Macrotoma MAcROTOMIENS MACROTOMINES.- Mallaspis Malloderes Mallodon Mallodonoplus 10, 283; R. 712. XXI, 68; R. 932. 04, 63; XXI, 165; 481, 1029. 04, 57; R.- 475. X XI, 105; R. 969. 04, 43, 44; R. 461, 462. 02, 108; R. 50. XI, 99; XXI, 142; R. 293, 1006. Noel LOsehe Oe XVII, 37; XXI, 171; R« 621, 1035. ME 89; KR. 283: XXI, 120; R. 984. XI, 10; R. 204. O04, 8, 12; R. 426, 430. XXI, 93; R. 957. XI, 18; XXI, 182; R. 212, 996. XXI, 51; R. 915. XXI, 104; R. 968. XVII, 5; R. 589. XXI, 162; R. 1026. 04, 28; R. 446. XI, 45; R. 239. XVII, 12; R. 596. 12, 246; R. 850. 04, 38, 36; 06, 361; XXI, 167; R. 451, 454, 541, 1081. XXI, 142, 145; R. 1006, 1009. XXI, 67; R. 931. 02, 217; XXI, 122; R. 81, 986. 02, 109; 04, 7; R. 51, 425. XXI, 954; R. 90. XI, 67; R. 261. O04, 41; R. 459. 10, 275: XXI, 175; R. 704, 1039. XXI, 88; R. 952: 12, 214; R. 818. 10, 282; R. 711. 11, 327; XXI, 175; R. 759, 1040. 04, 322; XXI, 166; R. 510, 1030. 12, 204; R. 808. XT, 99; XXI, 142, 143, 144, 146; R. 293, 1006, 1007, 1008, 1010. XI, 89; R. 283. XI, 1; XXT, 130; R. 195, 994. XVIL,"37; XXI, 171; R. 621) 1038. O4, 344; R. 532. e-eeyala ae eile IX, 84; R. 144. 186 Mallodonopsis M&COSARTHRINES Mecosarthron Megopis Meroscelisus Mesoprionus Metriotoma Microarthron Microplophorus Micropsalis Migdolus Miocydus Monocladum MOoNODESMIENS Monodesmus Mysteria Myzomorphus Nannoprionus Navosoma Navosomopsis Neandra Neopolyurthron Neoprion Nepiodes Nicias Nothophysis Nothopleurus Oideterus Olethrius Ommatonu nus Omotagus Oncinolus Opi: elles Opisognathus Orthomegas Orthosoma Osphryon Otheostethus Oliartes Paleeomegopis Par inecus Parandra PARANDRINES Paraphrus Paroplites Pathocerus Paulistanus Phaolus 03, 218; R. 188. 03, 307; XXI, 154; R. 411, 1018. 03, 135, 318; R. 177, 422. 09, 135, 145; XXI, 167, 169; R. 549, 1031, 1033. XXI, 45: R. 909. 12, 202; R. 806. XI, 99, 182; R. 293, 376. 12, 234; R. 838. XXI, 66; R. 930. 10,-378- XX 175: Re 733; 1089 02, 196; R. 60. XXL, 6; BR. 870. 12, 226; R. 830. X XT, 80; R. 944. XXI, 80; R. 944. 02, 209; XXI, 119; BR. 73, 983. XXI, 96, 178; R. 960, 1042. XXI, 87; R. 951. O04, 67; R. 485. XI, 97:.XXI, 143; RB. 291, 1007. XXI, 114: R. 978. 12, 239; R. 843. 04,9: R. 497. 09, 143; R. 557. XXI, 104; R: 968. 09, 451; XXI, 172; R. 655, 1036. 559, ° IX, 94; 08, 135; XXI, 129; R_ 154, 181, 993. XXI, 101; R. 965. 03, 129, 1380; XXI, 129; R. 171, 172, 993. 10, 259; R. 690. 03, 308; XXI, 155; R. 412, 1019. O04, 24: R. 442. 03, 189; NXI, 129; R. 181, 993. 11, 337; R. 769. 04, 58: R: 476. : 11, 261; R. 740. 10, 285; R. 714. XXI, 104; R. 968. 12, 209; R. 813. Xk hg. Rit0325 04, 310; R. 498. 02, 60; XXI, 114; R. 2, 978. 02,09; XX, 1138; Ral, 977: 1 dsoeakts A6i XT, 54; XXI, 134; R. 248, 998. XXII, 120; R: 984) 02, 196; R. 60. XXII, 90; R.7954. eS rey 187 Physopleurus IX, 86; 03, 214; XXI, 126, 178; R. 146, 181, 990, 1042. Pithanotes O09, 461; R. 665. Pithocles 11, 269; R. 748. Pixodarus 04, 34; 06, 361; R. 452, 498. Platygnathus 04, 15; R. 483. Peecilosoma XVII, 28; BR. 612. Pogonarthron 12, 219; R. 828. Polyarthron 12, 227; R.-831. Polylobarthron 12, 216; &. 820. Polyoza X&I, 41; R. 905. Prinobius XI, 99, 158; X XI, 144; R. 293, 352, 1008. Prionacus 10; 274;-R:-703. Prionallus 10, 283; R. 712. Prionapterus XXI, 51; R. 918. Prionidiune 02, 209; R. 73. PRIONINES 09, 451; XXI, 172; R. 655,. 10386. Prionoblenma 12, 206; R. 810. Prionocalus 10, B74: R295 Prionomimus XXI, 176; R. 1040. Prionomma LOS2Qi, 219s 7064 708: Prionoplus XXI, 65; R. 929. Prionotoma XI, 100; R. 294. Prionoxys 12, 214: BR. 818. Prionus Oa Shs oNcNe ancl feplxeniog.. LOAIE Priotyrannus 10; -272,-2738; XX 174s KR. 701,502, 1038. Prosternodes MOV R586. Protorma 035 BIS; Re 185. Psalidocoptus 10, 368; R. 723. Psalidognathus Oe TOe Oils Wwe ol (osha sf2o.0 20. 10ao. Psephactus XXI, 36; R. 900. Pseudoprionus 12,221; R. 820. Psilopus 12, 219; R. 813. Psilotarsus 12, 219; R. 813. Pyrodes KVik 37. XX 171; Re 621, 1035: Quercivir DON SOL: Remphan XE, 79; BR. 2738. Rhaphipodus Mh ie Sree 265, 1001: Rhesus XI, 69; R. 263. Rhipidocerus XXI, 69; R933. Rhodocharis XXI, 95; R. 959. Sarifer 10, 290; XXII, 40; R. 719, 904. Sarmydus XXI; 31; RK. 895. Sarothrogastra Dol lds NE, 144,°153; R. 339, 1008, 1017. Scaphinus 02, 330; R. 118. Sceleocantha 02, 324; R. 112: SOBARIENS XXI, 58; R. 922. Sobarus XVII, 66; XXI, 58; R. 650; -922. Solenoptera XVII, 7; R. 591. Sorocerus XX 73; Re987 >. Sphenostethus Spiloprionus SPONDYLINES Spondylis Stenandra Stenodontes STENODONTINES Stictosomus Strongylaspis Syenmesis Sypilus Teispes Temnesthes TERETICIENS Tereticus Tersec TITANIENS TITANINES Titanus ~Tithoes Toxeutes Tragosoma TRAGOSOMIENS Trichocnemis Trichoderes Udeterus Ulogastra Utra Xaurus XIXUTHRINES Xixuthrus Zarax Zelogenes Zooblax -XXI, 114; R. 978. ‘ _ X XE 59; R. 923: XVII, 20; R. 604. 04, 50; XXI, 165; R. 468, 1029. 02, 303; XXT, 122; R. 91, 986. 02, 327, 328; R. 115, 116. IX, 67, 91; 03, 180, 214; R. 127, 151, 172, 184. IX, 63; XXI, 125; R. 123, 989. i Sie 04, 27; XXI, 164; R. 445, 1028. ee XE, 94, 227; XRT 133; R518 291; 097: = XXI, 45; R. 909. 02, 206; XXI, 118; R. 70, 982. XI, 8; R. 202. XXI, 101; R. 965. XXI, 72; R. 936. XOXE, 72: Ri: 987. XXI, 143; RB. 1007. 04, 309; R. 497. 04, 309; XXI, 166; R. 497, 1030. 04, 317; R. 505. 10, 247: R. 678. 04, 21, 24; R. 439, 442. XXI, 59; R. 923. 04, 46; R. 464. XXI, 64; R. 928. XXI, 101; R. 965. XI, 61; R. 255. XXI, 130; R. 994. XI, 14; XXI, 132, 160; R. 208, 996, 1024 XXI, 154; R. 1018. 03, 310; XXT, 155; R. 414, 1019. 04, 12; R. 430. 09, 462; R. 666. XT, 99, 170; XXT, 144; R. 293, 364, 1008. _ Tome XIV. -—— Catalogue raisonné des Microlépidoptéres de Bel- gique, par le baron DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (2° partie). — Prix : fr. 7.50. Tome XV. -- Notice sur le D’ Jean-Charles Jacobs, par EK. FOLOGNE. — Psélaphides nouveaux. du Congo des collections du Musée Royal d Histoire naturelle de Bruxelles, par A. RAFFRAY. — Phasgonou- ride africane del R. Museo di Storia Naturale di Bruxelles (I-V), par ACHILLE GRIFFINI. — Bemerkungen itber Nabiden nebst Beschreibung neuer Arten, par O.-M. ReuTer. — Enumeratoo Pentatomidarum post Catalegum bruxellensenr descriplarum, par E. Bercrora. — Phasgonouride africane del R. Museo di Storia Naturale in Brucelles (V1), par ACHILLE GRIFFINI. — Some new Species of Blattide in the Brussels Museum, par R. SHELFORD. — Prix: fr.; 7.50. Tome XVI. — Die siidafrikanischen A pioniden des British Museum, vorzugsweise von Herrn G. A. K. Marshall in Mashonalande und im Natal gesammelt, par HANS WAGNER. — Coprides d’ Afrique (descrip- tions d’espéces nouvelles et remarques sur quelques espéces comnues), par JosepH J.-E. GILLeET. — Acridiens @ Afrique du Musée royal d’Histoire naturelle de Belgique, par IGN. BoLtvAR, — Notes on Australian Curculionidee in the Belgian Museum with descriptions of new species, par ARTHUR M. Lea. — Prix : fr. 7.50. Tome X VIL.— Revision des Prionides, 13° mémoire: Dérancistrines, par Auc. LaMEERE. — Katalog der Staphyliniden-Gattungen nebst Angabe ihrer Literatur, Synonyme, Artenzahl, geographischen Ver- breitung und ihrer bekannten Larvenzustdnde von D' med. F. EICHEL- BAuM in Hamburg. — Prix : 10 francs. Tome XVIII. — Buprestides nowveaux (Deuxieme partie), par A. Takry.— Notes on Australian Curculionide in the Belgian Museum with descriptions of new species (Part II), par Arraur LEA. — Be- schreibungen von am Zuckerrohr Formosas schddlichen oder nittz- lichen Insecten, par S. MaTsumURA. — Hétérocéres nouveaux de VAmérique du Sud, par PaAuL DOGNIN. — Prix: {0 franes. Tome XIX. — Beitrag zur Kenntnis der Apion-Fauna Central- und Siid- Amerikas (1. Teil), par Hans WAGNER. — Neue A pioniden aus dem Aethiopischen Faunengebiete, par HANS WAGNER. — Contribu- tion a Vétude des genres Sternolophus SOLER, Hydrophilus LEACH, Hydrous Leacu. (Fam. Hydrophilide), par A. D'ORCHYMONT. — Orthoptéres nouveauc recuellis parle D’ SHEFFIELD NEAVE dans te Katanga, par Ian. BoLtvarn. — Ueber einige Gomphinen von Sudbra- silien und Argentina, par le D’ F. Ris. — Hétérocéres nouveaux de VAmérique du Sud, par PAut DoGnin. — Formicides néotropiques, 3™° sous-famille : Myrmicine Lep. (If), par A. ForEL. — Forini- cides néotropiques, 3°° sous-famille : Myrmicine /suéte/ (1\}), par A. ForeL. — Prix : 10 francs. Tome XX. — Formicides néotropiques, 3° sous-famille : Myrmi- cine Lep (suite) (Part IV) par A. ForEeL. — Formicides ieotro- piques, ¥°° sous-famille : Dolichoderine Foret (Part V) par A. Fore. — Formicides néotropiques, 5" sous-farnitle : Cam ponotine Fore. (Part VI) par A. Foret. — Revision des Dynastinen-Genus Heterogomphus Burm. (Col } par Hemricu Prett — Prix : fr. 12.50. Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs & Vannée de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de ja valeur. ; Se La SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1° samedi de chaque mois, 2 8 heures du soir, au siege social, | i rue de Namur, 89, a Braxelles. ne Klle publie [ 1° Les ANNALES (mensuellement) ; 9° Les MiMorrEs (irréguliérement). La colisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit ala réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée a 16 fr. Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est nommé Membre a vie : il n’a plus de cotisation a solder et recoit ‘ franco toutes les publications de la Société. : Les cotisations doivent étre adressées spontanément dés le commen- ’ cement de Vannée, sous peine de voir nterrompre Venvoi des Annales, . au Trésorier, M. Ki. Fologne, rue de Hongrie, 66, 4 Bruxelles. * DS La BIBLIOTHEQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de Namur, 89) le samedi de 4 a4 5 heures. Tous les ouvrages et revues destinés 4 la Société doivent étre. envoyés au siege social, rue de Namur, 89, Bruxelles. | lout ce qui concerne Vadministration de la Société et la rédaction des publications doit étre adressé au Secrétaire : M. H. Schouteden, 11, rue des Francs, a Bruxelles Les auteurs de travaux insérés dans les Annales qui, dans les quinze jours suivant la publication du fascicule dans Jequel a paru leur mémoire, n’auraient pas regu les 60 tirés A part auxquels ils ont droit, sont priés de prévenir le Secrétaire. Bruxelles. — Imprimerie économique A. BREUER, chaussée d'Ixelles 313 now i af AR mi hy i" Lay Dy ih ‘hie, ARO y a j ri) 1 RE ey =~ = i ee 7 a ee ee eS ite —— | Wet KAN ie i a rf Wh i 0 ny Ma : ae i a | Svat Wh Aa ee a pao rt . 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