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A , i 7 = ‘ i it . b . t ay 1 j f ‘on —- yore ay = ¢ . we 7 5 ~ | MD sh | { i a) | ' t ; athe ahs) [ i ' q _ ey re r i : | é j aL eT ae : - ; | shen y ny 7 i Wy to av Wy ae mi i mae | ann is : ; j Dey OF ‘ 7 i) j pi Tie j = . 7 \, 2 ‘ i ' a om : q vi, ( \ F <— ? i | = ' é ; a y ‘ ‘ id <7 F A pe . Pee F aye! 3 mals - = it ie ge ’ f a3 a hl any. “ie ae a“ i hi a id : 7 Be) r are j f, A i =f Ns pen ay Le yh a 7 es ne ie j M } - : i ving ; ' =5 ry eee 7 ’ . ' y ve re : ° 7 J aed ; 1) F ‘ be = } * ai » q ' ee i vi * re j uy “% rf 3 Done : ’ i f = a , = } ms f : se 7 re] oS T b ~~ ' = i : = ; u — f ; D J is , a al g : as 89, Rue de Namur, 89 3 a Roe 4904 x ie) (2) - SOIT ENTOMOLOGIOUE BELGIQUE VIE ESSAI MONOGRAPHIQUE RHYSSEMUS _ (Coléopteres. lamellicornes — Tribu des Aphodiides) L. Clouét des Pesruches eit S18 4 oe 70787 BRUXELLES AU SIEGE DE LA SOCIETSE wiwoines | ANNALES DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le prix des tomes I & VII des ANNALES a été fixé a cing francs, celui des tomes VIII A XIV a dix francs, celui des tomes XV 4 XX A quinze francs, celui des tomes XXI 4 XLIV a dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). Le prix de la TABLE GENERALE des tomes I a XXX des ANNALES est fixé a trois francs. Le prix de la CoLLEcTION des tomes I 8 XXX des ANNALES avec la Table générale est fixé & deux cent cinquante francs. = MEMOIRES DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Tome I. — Catalogue synonymique des Buprestides décrits de 1758 & 1890, par CH. KERREMANS. — Prix : 10 fr. Tome II. — Die Melolonthiden der palaearctischen und orientalischen Region im Kéniglichen Naturhistorischen Museum zu Brussel, von E. BRENSKE. — Prix: 3 fr. Tome lll. —A list of Tenebrionidae supplementary tothe « Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr, 7.50. Tome IV. — Revision des Dytiscidae et Gyrinidae @’ Afrique, Mada- ‘gascar et iles voisines, par le D' REGIMBART. — Prix: fr. 7.50. Tome V. — Ichneuwmonides d'Afrique, par le D' TosQuiNnET. — Prix : 15 fr. Tome VI. — Buprestides du Brésil, par Cu. KERREMANS. — A list of the A¢gialitidae and Cistelidae supplementary to the « Munich » Catalogue, by G.-C. GHAMPION. — Prix : fr. 7.50. Tome VII. — Buprestides de Sumatra, par CH. KERREMANS. — - Buprestides indo-malais (troisieme partie), par CH. KERREMANS. — Indian Phytophaga, by MARTIN JAcoBy. — Melolonthiden beschrie- ben von E. BRENSKE. — Prix: fr. 7.50. Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs a l'année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de la valeur. MEMOIRES DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE ~ DEPOSE AUX TERMES DE LA} [ a leurs auteurs. La Société wen assume aueunement la respons cae Ton F MEMOIRES SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGIQUE VILL ESSAI MONOGRAPHIQUE ; SUR LE GENRE ies CooL US (Coléopteres lamellicornes — Tribu des Aphodiides) L. Cloueét des Pesruches Si. BRUXELLES AU SIEGE DE LA SOCIETE 89, Rue de Namur, 89 170757 1901 Je dédie le présent opuscule a ceux qui nvont aidé a le rendre moins incomplet et moins défectueuxr, soit par leurs conseils, soit par les richesses de leurs collections : MM. Severin, Gestro et Bouvier, conservateurs des gale- ries entomologiques aux Musées de Bruxelles, de Génes et de Paris; M. L. Bedel; MM. Fairmaire, Reitter, Ritsema, de Vauloger, Fauvel... Je les remercie sincerement, et les prie de croire a ma vive gratitude. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE Pr Soo eh MUS AVANT-PROPOS Le nom de Rhyssemus fut créé par Mulsant en 1842. Les espéces qu’il réunit pour former ce nouveau genre, avaient jusqu’alors été placées un peu au hasard dans différents groupes de la tribu des Lamellicornes coprophages : Scarabeus Lin., Copris Oliv., Aphodius Illig., Psammobius Gyllh., Oxyomus Eschsch.; méme, en dehors des Lamellicornes, Linné classait dans les Ptinus le R. germanus. , Le genre n’a pas été monographié depuis sa création; il n’existe que des descriptions séparées et quelques rares revisions régio- nales. Parmi ces derniéres se place en premiére ligne, pour la ~ faune européenne, le tableau publié par M. Reitter en 1892 (Ver- handlungen des naturforschenden Vereines in Briinn, XXX). Aprés cet ouvrage parut, en 1896, le Synopsis de M. d’Orbigny (L’Abeille, XXVIII). Quant aux exotiques, ceux de Amérique du Nord seuls ont été réunis dans un travail d’ensemble, en 1887, par feu G.-H. Horn (Transactions of the American Entomological Society, XIV). Les entomologistes qui ont contribué a l’étude des Rhyssemus paraissent n’avoir accordé dimportance qu’a la sculpture des parties supérieures du corps et notamment du prothorax, en négligeant les caractéres présentés par les divers organes des parties inférieures; or, ces derniers caractéres sont constants, tandis que les accidents du prothorax sont trés variables, méme dans une seule espéce; de plus, toutes les espéces offrent une telle analogie dans la forme et le nombre de ces accidents, que des descriptions basées sur un tel principe exposent le lecteur 4 des erreurs certaines. Horn, dans la Monographie des Aphodiides de VPAmérique du Nord, s’est rendu compte de cet inconvénient, aussi > 8 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS détaille-t il avec soin les caractéres du dessous du corps. Ses descriptions sont claires et facilitent singuliérement l'étude. D’ailleurs, un examen un peu approfondi améne rapidement a constater l’efficacité de la méthode du savant américain, 4 l’exclu- sion de toute autre. Je l’ai suivie aprés avoir tenté sans résultat divers systemes. Le second groupe des Rhyssemus vrais (groupe du germanus) est de tous le plus ardu; je l’ai détaillé plus que tout autre. A ce propos, je pense que l’on me reprochera la longueur inusitée des descriptions; ce reproche sera justifié; néanmoins, que la critique veuille bien tenir compte : 1° de Vextréme analogie des espéces; 2° de la variabilité singuliére de chacune, au point qu’il est rare de pouvoir aligner un petit nombre d’individus parfaitement iden- tiques, souvent méme lorsqu’ils proviennent d’un « habitat » com- mun; 3° enfin, de la sculpture si compliquée des organes et p = ticuliérement du prothorax. Mon intention premiére fut d’écrire ce travail en langue iatine, ce qui lett abrégé de beaucoup ; un de nos collegues étrangers, mais des mieux placés cependant pour ce genre d’appréciation, m’en dissuada en m/’affirmant que le frangais était appelé a devenir la clef de nos travaux, autrement dit la langue universelle, au moins de l’Entomologie, qu’il fallait par conséquent en favoriser le développement... J’ai pensé devoir tenir compte d’un avis provenant d’une telle source. Néanmoins et pour l’uniformité de ce qui va suivre, il m’a semblé utile de donner, des diagnoses anglaises et allemandes, la traduction latine, qui permet de ne dire ni moins ni plus que la pensée de I’auteur. Je n’ai pu me procurer : R. madagassus Har., R. granosus Motsch. (granulosus Ball.), R. riparius Horn., R. scaber Hald., R. sonatus Lec. J'ai été contraint de Jes laisser dans l’ombre en donnant toutefois leur diagnose et leur rattachement probable aux tableaux. Cet ouvrage, en outre des nombreuses synonymies qui s’y trouvent établies, renferme les descriptions de 27 espéces nou- velles ou inédites. Je me suis abstenu de multiplier les « variétés »; elles visent la plupart du temps une catégorie d’individus dont les caractéres spéciaux sont toujours instables ou mal! tranchés, et compliquent inutilement la nomenclature. L’Entomologie doit étre une étude ESSAL MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS ~ 9 anatomique et biologique, et non la manie du collectionneur. Mal- heureusement il n’en est pas toujours ainsi; certains travaux de l’époque sont farcis de variétés nouvelles, décrites souvent d’apres un individu unique, et il semble que batir des noms malgré tout soit le souci capital de leurs auteurs. Ceci est pourtant contraire aux lois de la nature dont le principe parait étre un acheminement progressif vers la création de formes nouvelles, a Vaide de l’action des conditions physiques et climatériques, de la vie et du milieu ambiant sur des générations successives et suivant les régles de Vhérédité. Ces phénoménes ont été prouvés par la science, sur une petite échelle il est vrai, mais d’une fagon péremptoire. Récemment encore (1), des expériences de longue haleine n’ont-elles pas permis de constater l’identité primordiale d’insectes cavernicoles aveugles, avec d’autres voyant, dont l’existence se déroule au grand jour! Ce que nous sommes tentés d’appeler « variété » ne serait donc qu’un état transitoire, qu’un passage si l’on veut, entre une forme préexistante et une forme & venir; il s’agit d’une transformation qui n’a pas lieu subitement 4 Vorigine, mais qui, sous Vaction de divers agents, se développe avec une lenteur progressive et par conséquent n’est pas constituée par une série d’états stationnaires susceptibles d’étre dénommés « variétés » de la forme primitive. Il en résulte que théoriquement ce mot devrait étre supprimé de la nomenclature, puisqu’il caractérise des images passagéres; il a malheureusement parfois son utilité dans la pratique, mais c’est un tort de tourner cette utilité en abus. D’aucuns sont partisans des variétés de coloration; dans certaines tribus de Coléoptéres, les Longicornes, par exemple, l’on trouve dans les catalogues de longues séries de variétés nommeées d’une méme forme : ailleurs, dans les Cryptocephalus, on voit des espéces criblées de ces satellites 4 vocables romains, se disputant 4 tort et a travers des lambeaux de bandes ou de taches noires...! N’est-ce pas de Venfantillage? Est-ce bien la l’étude raisonnée et sage de la nature, ou simplement la manie de l’amateur de belles séries, mt par le désir d’afficher son nom au bout d’une latinité quelconque? Je disais que le mot « variété » a son utilité, mais alors dans le sens de modification anatomique. II est nécessaire évidemment dans ce cas. L’ceuvre des forces naturelles est si lente comparativement a la briéveté rapide de notre vie, une si minime partie du temps est réservée 4 nos observations, que nous sommes contraints pour (1) Faune souterraine de la France, par M. Viré (1900). 10 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS la régularité et l’ordre de nos travaux de noter certains de ces états passagers par lesquels gravitent les organismes étudiés. Mais de 1a a faire événement de la moindre particularité, de la moindre dissemblance, il existe un pas. Seules les modifications anato- miques, c’est-’-dire entamant d’une facon singuliére le squelette des organes, ou les organes mémes, pourraient permettre la création de variétés; encore, ainsi qu’il est dit au début de ce paragraphe, ces modifications ne sont-elles pas constantes et uni- versellement réguliéres chez tous les individus atteints, et l’on trouve toujours 4 la longue les passages entre les divers états observés. On devrait donc user du mot « variété » avec grande circonspection. L’étude attentive des Rhyssemus tend a prouver la vraisemblance de ces arguments; en dehors du facies commun, il existe une telle analogie entre les espéces, une telle ressemblance, qu’il est parfois malaisé de définir les caractéres spéciaux de chacune; plusieurs, et bien entendu les plus universellement répandues, sont sujettes a d’étonnants avatars, a tel point qu’en examinant le type parfait de quelques variations l’on croit avoir affaire, &.premiére vue, a des individus d’origine différente. Je citerai, par exemple, les RR. germanus, orientalis, algericus... Le développement des moyens de transport usités par homme a été, a n’en pas douter, une des causes les plus efficaces de ces phénoménes de déformation. On suit aisément la route franchie par les espéces sur les grandes voies qui sillonnent le monde; exemple: l’ancienne ligne des Indes passant au Cap de Bonne-Espérance, ot l’on voit s’échelonner par colonies certaines formes de 1’A frique occidentale, mais toujours & peu prés sous la méme latitude que celle des régions ou parait se trouver le lieu d’origine /RR. granosus, Ritsemce, Reitteri). L’influence des nouvelles conditions physiques et climatériques, adaptation aux nouveaux moyens d’existence et au milieu ambiant agissent alors tour 4 tour par un travail lent mais sar. Que Von me pardonne cette longue digression; je n’ai formulé que des opinions généralement admises dont le lecteur prendra ce qui lui plaira. "oo ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS 11 Distribution géographique. Il est difficile de limiter d’une facon précise l’habitat du genre. Il a été signalé dans toutes les parties du globe, sauf dans PAmé- rique du Sud, ow il doit pourtant exister puisqu’on le rencontre au Mexique. L’Australie parait tres pauvre; je n’ai vu qu'une espéce provenant de ce vaste continent. En résumé, la zone tempérée de Europe, VAfrique et les iles qui en dépendent, les Indes et Varchipel Malais, ’Amérique du Nord, sont les régions les plus fécondes. Métamorphoses et meurs. Aucune larve n’est connue et aucune notice biologique n’existe sur le genre. D’aprés M. Xambeu, les larves vivraient de déjections ou de « matiéres animalisées ». Mulsant dit que ladulte se nourrit_ principalement de végétaux en voie de décomposition. Ceci parait exact au moins pour certaines espéces habitant exclusivement les lieux humides et couverts. Pour ma part, j’ai observé que la grande majorité de celles de nos pays se complaisait dans les terrains secs et sablonneux, le bord de la mer, les rives des cours d’eau, sous les excréments desséchés d’animaux herbivores; je pense que l’adulte doit se nourrir de ces matiéres aprés élimination de certains sucs par évaporation. La larve a peut-étre le méme genre d’existence. Parenté du genre. La sculpture du prothorax place le genre sitét aprés les Psam- mobius (1); les Rhyssemodes forment le trait d’union par la confor- mation de leurs tarses postérieurs. Aprés ceux-ci viennent les Rhyssemus vrais et les Trichiorhyssemus ; ils précédent les Atcenius avec le profond sillon longitudinalement stridulé qui sépare les deux derniers arceaux de l’abdomen, et la longueur du premier article de leurs tarses postérieurs par rapport aux suivants. Reste le sous-genre Rhyssemorphus, caractérisé par l’absence de sillon entre les deux derniers arceaux de l’abdomen; logiquement, il devrait étre placé entre les Atcenius et les Saprosites, qui sont dans le méme cas ou chez lesquels les arceaux sont séparés les uns des autres par des sillons plus ou moins ponctués et de profondeur égale. Pourtant, la sculpture de la partie supérieure du corps (1) Je place avant les Psammobius : les Chiron, Eremazus et Aigialia ; apres les Ateenius : les Saprosites, Sybase, Rhyparus, Sybacoides, etc. 42 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS des Rhyssemorphus parait devoir rendre impossible cette sépa- ration. Caractéres généraux. Insectes de petite taille : 2,5 4 4,8 mill. Oblongs ou allongés, parfois subcylindriques, plus ou moins convexes, souvent un peu déprimés au-dessus. Entiérement glabres ou avec le dessus et le dessous du corps hérissés de soies, parfois le dessous seulement. Aptéres ou pourvus d’ailes propres au vol. Coloration passant du ferrugineux clair au noir de poix le plus foncé (1). Brillants ou plus ou moins opaques. TETE demi-hexagonale, rétrécie plus ou moins brusquement en arriére avant les yeux qui sont saillants mais ne dépassent pas les joues. Surface convexe chargée d’une granulation plus ou moins fine et serrée. Vertex ordinairement chargé, de part, et d’autre du milieu, de deux ou trois petites carénes ou renflements obliques; granulation beaucoup plus fine que celle du reste du chaperon. Celui-ci échancré en avant, arrondi ou en angle tantot émousseé tant6t denticulé de part et d’autre de cette échancrure. Labre, man- dibules, levre et menton transparents. Machoires puissantes, termi- nées 4 l’extrémité en lame amincie, chargées 4 leur face interne de cétes et de rides grossiéres, hérissces, ainsi que la lévre, de soies longues et enchevétrées. Labre sinué en avant et largement arrondi de part et d’autre. Palpes de 4 articles, le dernier oblong, allongé, pointu. Antennes de 9 articles, les trois derniers réunis en massue feuilletée. PROTHORAX généralement plus large que long, avec l’extréme marge antérieure transparente, testacée. Bord antérieur en arc obtus avec les angles plus ou moins saillants aux extrémités. Marges latérales droites ou arquées, paralléles ou convergentes en avant et en arriére, & partir de leur milieu ou de leur premier tiers postérieur; souvent sinuées en arriére, tantdt arrondies avec les extrémités de la hase, tantot formant avec ces derniéres un angle plus ou moins ouvert. Base généralement en arc obtus finement rebordé, parfois bisinué. Marges latérales lisses ou finement créne- lées vers les angles antérieurs du disque. Disque cilié ou non de soies courtes, paralléles ou en forme de massue. Surface chargée de cétes ou de bourrelets transverses plus ou moins saillants, au nom- (1) Sauf chez le R. bicolor, dont le prothorax et la téte sont noirs, les élytres jaune clair bordés de noir. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS 13 bre de 5,6 ou 7. Flancs élevés en saillie tuberculiforme, atteignant ou dépassant les marges, V’insecte vu de dessus. : STERNUM élevé en caréne en son milieu en deca et au dela des cavités coxales. Episternums lisses ou granuleux, limités ou non par une caréne. Angles postérieurs du disque tantot obtus, tantot largement arrondis. Ecusson petit, en triangle plus ou moins allongé, aigu ou arrondi au sommet, généralement a pointe translucide. ELYTRES au moins deux fois aussi longs que le prothorax; rayés de 10 stries en‘comptant la suturale et la marginale. Intervalles des stries carénés ou plus ou moins convexes, rarement plats; ornés de séries de tubercules, de crans, ou de papilles imbriqués; rarement lisses. MESOSTERNUM granuleux, toujours carénéentreles hanches inter- médiaires; caréne plus ou moins étroite et saillante, sillonnée généralement dans son milieu (1). METASTERNUM canaliculé dans sa longueur médiane et plus ou moins creusé suivant les sexes (2); rarement lisse, généralement ponctue ou méme tuberculeux. Flancs rapeux. ABDOMEN de 5 arceaux séparés les uns des autres par des sillons longitudinalement stridulés; le sillon séparant les deux derniers arceaux, profond, concave, rétréci a ses extrémités (3). Arceaux soit entiérement lisses, soit densément ponctués, soitavec, au milieu, un sillon en zigzag allant de bout en bout. Un sillon crénelé le long de leur bord postérieur. CUISSES antérieures larges et courtes; les intermédiaires et les postérieures plus longues et plus étroites, convexes, parfois raccour- cies et presque orbiculaires; les postérieures souvent plus larges que les intermédiaires. Cuisses antérieures densément ponctuées de points sétigéres. Les deux autres paires tantot entiérement ponctuées, tantot 4 points sétigéres épars ; sillonnées le long de leur bord postérieur. TIBIAS antérieurs tridentés, lisses sur leur face antérieure, armés a Vextrémité d’un éperon mobile. Tibias intermédiaires et posté- rieurs tantot droits, tant6t arqués; terminés par deux éperons mobiles de taille inégale. (1) La carene de mésosternum est plut6t formée par un _ prolongement étroitement triangulaire du métasternum entre les hanches intermédiaires . (2) Voir plus loin les caracteres sexuels du genre. (3) Ce sillon n’existe pas chez le sous-genre Rhyssemorphus. 14 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS TARSES de 5 articles (1); 1° article des intermédiaires etdes posté- rieurs avec extérieurement, au dela du milieu de leur longueur, une petite arréte munie d’une trés courte soie; cette aréte plus ou moins visible selon les especes. Caracteres sexuels. Eperon des tibias antérieurs : Q. — Cylindrique, tant6t droit, tantot arqué, plus ou moins allongé, mais toujours plus long et plus effilé que chez le ¢. os. — Epaissi ou élargi au milieu de la longueur; parfois avec un brusque crochet a Vextrémité (R. asperulus Waterh.) Losange métasternal. | Q.— Plan ou longitudinalement convexe de part et d’autre du sillon médian. c¥. — Avec une forte dépression de forme variée, parfois concave, parfois constituée par deux plans inclinés se coupant. Cette cavité est souvent plus profonde en avant; elle occupe toute la longueur ou seulement une partie du losange. En outre, la sculpture prothoracique du (¥ est souvent plus puis- sante que celle de la . Il est aussi généralement d’une taille plus restreinte; la massue de ses antennes est un peu plus forte. La 9 est parfois plus élargie en arriére, avec le disque des élytres plus convexe. Un autre caractére, frappant chez certaines especes, consiste dans la forme de lV’arceau apical de l’abdomen. Cet arceau est cintré comme les autres, mais chez le (J, il est aplati dans sa longueur et a bord vif ou anguleux le long du profond sillon qui le sépare du second arceau; chez la 9, il est légérement convexe et 4 bord antérieur arrondi ou émoussé. Souvent aussi les arceaux de l’abdomen sont a peu prés plats Q, tectiformes et comme écrasés sur eux-mémes (y. Divisions du genre. I. — Arceau apical de l’abdomen séparé de l’avant- dernier par un large sillon concave rétrécia (1) La longueur du premier article des tarses par rapport a celle du plus grand éperon apical des tibias, n’est pas un caractere sérieux, car cet éperon, souvent usé, peut donner lieu a des observations inexactes. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS 15 ses extrémités, 4 fond marqué par une rangée de petites stries paralléles et rapprochées. 4.—1* article des tarses postérieurs en trian- gle allongé, beaucoup plus court que les trois suivants réunis; plus court et plus épais que le 1° article des tarses intermédiaires . . . . . . Rhyssemodes Reitter. 1° article des tarses postérieurs allongé, paralléle, épaissi seulement 4 l’extré- mité, sensiblement aussi long oua peu pres que les trois suivants réunis; égal en longueur et en épaisseur au 1° article des tarses intermédiaires . a 2.— Dessus du corpsglabre. . . . Khyssemus Mulsant. Dessus du corps hérissé de soies courtes. Trichiorhyssemus m. Il. — Les deux derniers arceaux de l’abdomen simplement distincts V’un de lautre, non séparés par un sillon 4 fond stridulé . Rhyssemorphus m. Observation préliminaire. Afin de faciliter ’étude, je crois utile d’engager Vobservateur a placer l’insecte la téte dirigée vers la lumiére et 4 louper d’arriére en avant; en effet, les saillies du corps sont toutes plus ou moins inclinées vers l’arriére et, l’insecte placé comme il est dit, ces gaillies se détachent en ombres sur les téguments. En résumé, examen ne sera aisé qu’en maintenant le sujet entre la loupe et la lumiére; celle-ci venant d’en haut ne donne pas de résultats satis- faisants, sauf pour l’étude des soies dont le dessus du corps de cer- taines espéces est hérissé. Dans ce cas, il sera bon de renverser les roles et de placer la loupe entre la lumiére et Vinsecte, car I’ceil ne percoit bien cette pubescence qu’en temps qu'elle se trouve conve- nablement éclairée. 16 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS RHYSSEMODES Reitter. Tableau synoptique (I). 4. — Opaque. Intervalles des stries sur les élytres en majeure partie plats ou légérement con- vexes; convexes au sommet et nullement carénés. Prothorax cilié de soies trés courtes en forme de massue (2) . . . . 9; Brillant. Intervalles carénés ou tectiformes sur toute leur longueur, plus fortement au sommet. Prothorax cilié de soies allongées, étroites, paralléles, peu ou point étranglées 2), LASTACUING Wye corte eee arith. gee eis 4. 2. — Arceaux de l’abdomen lisses. Prothorax cilié de soies trés courtes, en forme de massue étroite progressivement rétrécie vers la racine et acuminée ou tronquée a Vapex. Champ d’action des cuisses intermédiaires sur le métasternum coupé par un sillon fin en prolongement des bords de la caréne intercoxale; ce sillon en demi-cercle par- fait transversalement placé sur le flanc du métasternum. Forme allongée, élargie d’avant en arriére, sensiblement déprimée en dessus. -—— Long. 3,5 mill. ..'.. . .-, opacus Reitt. Arceaux de l’abdomen avec au milieu un sillon en zigzag allant de bout en bout. Prothorax cilié de soies trés courtes en forme de massue épaisse, brusquement ré- trécie 4 la racine, arrondie ou taillée en biseawa Lextue nite: saa ee eee ee 3 3. — Prothorax, linsecte vu de dessus, non sinué entre les angles postérieurs et les extrémi- tés de la base. Champ d’action des cuisses intermédiaires sur le métasternum, coupé (1) La séparation des espéces de ce groupe est assez malaisée, car plusiew's d’entre elles sont extrémement voisines et présentent A premiére vue une grande analogie de sculpture. Il importe, pour les distinguer, de s’en rapporter trés exactement au tableau et aux descriptions. (2) Il n’est question dans ce tableau que des soies des marges latérales du disque.Les intervalles des élytres sont parfois dans cette section trés légerement tectiformes au sommet. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS 17 par un sillon fin en prolongement des bords de la caréne intercoxale; ce sillon formant une courbe trés allongée ou plutét une demi-ellipse obliquement placée sur le flanc. du métasternum. Forme allongée, paralléle, tres convexe.—Long. 3,8-4 mill. alutaceus, Reitt. Prothorax assez fortement sinué derriére les angles postérieurs. Sillon du métasternum, d’abord recourbé prés de larticulation de la cuisse, puis en ligne droite transversale, atteignant la marge latérale. Forme allon- gée, convexe. — Long. 3,2 mill.. . tenudseulptus Reitt. 4. — Prothorax avec antérieurement un large ren- flement granuleux aplati, puis une céte, ou un bourrelet convexe. Forme ramassée, trapue.- Long: 2.Smilly so: ~ Bouvieri n. sp. Prothorax avec antérieurement deux rere renflements granuleux, aplatis ; le 2° forte-- ment rétréci a ses extrémités. Forme allon- gée, convexe, plus ou moins sensiblement élargie d’avant en arriére. — Long. 3,4- 3,8 mill. Obsoletus Reitt., hybridus Reitt., transversus Reitt., Reitterd d’Orbigny (olim aspericeps Chevrol.), gemmifer Marseul. . orientalis Muls. ¢ RHYSSEMODES OPACUS Reitt. DESCRIPTION DE L’AUTEUR. — Elongatulus, postice leviter dilatatus, rubro-brunneus, opacus, capite et prothorace seepe paulo obscuriori- bus. Caput subtiliter granulatum. Clypeo marginato, plerwmque breviter utrinque denticulato. Prothorax transversus, costis dorsalibus compressis, paulo nitidioribus : sulcis transversis parum profundis ; costis tantum duabus posticis medio interruptis. Sulet omnes fundo tenuiter rugosi, secundo a margine antica recto, nonnthil pone tertiam partem anticam dorsi posito. Scutellum minimum, elongatu- lum, leve, opacum. Elytra obsolete punctato-striata, interstitiis parum convexis, biseratim subtillissime, plerumque parum perspicue granosis, Antenne flavee. Tibice anticee dentibus tribus acutis armate. — Long., 3,5 mill. Turkestan, Margelan. AJOUTEZ A LA DESCRIPTION : Allongé, opaque, ferrugineux avec le prothorax et la téte un peu plus obscurs. Forme un peu déprimée, sensiblement élargie d’avant en arricre. Téte échancrée en avant MEMOIRES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, VIII. 2 18 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS avec les angles antérieurs aigus, mais non denticulés; cotés tres briévement et obsolétement sinués avant les joues, qui sont en angle émoussé et obtus. Surface verruqueuse, les verrues un peu plus fortes et plus espacées vers le milieu de l’épistome; vertex avec deux petites carénes obliques, ces carénes aplaties et émoussées ; un petit renflement obsolete de part et d’autre au-dessus des yeux. Ces divers accidents assez peu saillants; granulation du vertex tres fine et réguliére. Prothorax finement rebordé a la base, qui est en arc régulier et non sinué; angles postérieurs arrondis, l’insecte vu de coté; angles antérieurs arrondis; marges latérales ornées de soies trés courtes, en forme de massue, tantdt acuminée, tantot tronquée a Vextrémité; surface formée de renflements et de cdtes disposes comme il suit : 4° le long du bord antérieur, un renflement obsoléte et rugueux égal en largeur au 1/7 de la longueur du disque, séparé par un sillon étroit de : 2° un renflement obsoléte et rugueux plus élevé & son bord postérieur et égal au 1/5 de la longueur du disque; 3° un sillon étroit; 4° un bourrelet régulier un peu tuber- culeux et caréné vers ses extrémités; 5° un sillon rugueux égal en largeur au 1/7 de la longueur du disque et plus profond que les précédents; 6° un bourrelet interrompu en son milieu, ou chaque troncon se recourbe vers la base; 7° dans chaque crochet ainsi formé, un autre bourrelet, puis une petite caréne étroile, rugueuse et obsoléte le long de la base. Les sillons sont a fond rugueux. Ecusson petit, alutacé. Elytres a stries fines, ponctuées, intervalles légérement convexes, plus fortement au sommet; chaque intervalle avec deux rangées de petits tubercules un peu espacés, surtout dans la rangée externe, dont les tubercules sont plus forts que ceux de Vinterne, chacune de ces rangées occupant a peu prés un tiers de la largeur de l’intervalle; le milieu de ce dernier lisse et alutacé. Epaule a angle vif, trés peu saillant. Elytres avec, au sommet, le long de leur bord externe, une série de soies extremement courtes et peu distinctes. Mésosternum caréné entre les hanches; caréne large et émoussée. Métasternum canaliculé dans sa longueur médiane, finement et éparsement ponctué. Champ d’action de chaque cuisse intermédiaire rugueux et traversé par un sillon en prolongement de la caréne intercoxale du mésosternum ; ce sillon, en forme de demi-cercle parfait, transversalement placé sur les flancs du métasternum. Abdomen entiérement lisse; chaque arceau avec, ason bord postérieur, un fin sillon peu distinctement crénelé. Cuisses postérieures plus larges que les intermédiaires, semeées, ainsi que ces derniéres, de soies éparses vers les bords et l’extré- mité. Premier article des tarses antérieurs plus court que les deux suivants réunis; le premier article des tarses postérieurs en triangle allongé beaucoup plus court que les trois suivants réunis et que le ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS 19 grand éperon apical des tibias; premier article des intermédiaires légérement plus court; premier article des deux paires de tarses postérieurs avec, 4 son bord externe, une aréte assez visible armée d’une soie courte et couchée. RHYSSEMODES ALUTACEUS Reitt. DESCRIPTION DE L’AUTEUR. — Nigro-brunneus, opacus, antenne et palpi flava, cruris ferrugineo-rubris. Corpus elongatum, postice vix dilatatum; caput granulatum; prothorax subtiliter rugoso-punc- tatum, costis transversis vie eminentibus, duabus posticis medio interruptis. Humeri acute et distincte dentati. — Long. 4 mill. Margelan. AJOUTEZ A LA DESCRIPTION : Allongé, convexe ou subcylindrique, noir, opaque, avec les bords dé l’épistome, les pattes et la région médiane du métasternum et de l’abdomen d’un rouge ferrugineux. Téte fortement échancrée en avant, 4 angles aigus, mais non den- ticulés; cétés bisinués trés obsoletement; joues en angles obtus et Iégérement émoussés. Surface verruqueuse, verrues plus espacées sur le milieu de |’épistome. Vertex avec un fort sillon formé de deux arcs de cercle partant chacun de part et d’autre de la téte au-dessus des yeux et réunis au milieu du front. Prothorax a base trés finement rebordée et obsolétement bisinuée; angles postérieurs émoussés; angles antérieurs arrondis; marges latérales du disque ornées de soies trés courtes, en forme de massue épaisse et arrondie au sommet, Surface composée de renflements ou de bour- relets obsolétes et nullement carénés : 1° le long du bord antérieur, un bourrelet rugueux égal en largeur au 1/9 de la longueur du disque et séparé par un sillon étroit, mais assez profond de: 2° un renflement rugueux égal au 1/5 de la longueur du disque; 3° un sillon aussi étroit, mais moins profond que le précédent; 4° un bourrelet trés éparsement ponctué, paraissant obsolétement impressionné dans son milieu, égal en largeur au 1/6 de la longueur du disque; 5° un sillon plus profond et plus large que les précédents; 6° un bourrelet de méme largeur que le précédent, trés obsoléte en son milieu, ot il est interrompu et ou chaque troncon se recourbe vers la base. Dans l’espace compris entre la base et chaque troncon de ce bourrelet, un autre bourrelet encore plus obsoléte et peu dis- tinct. Les sillons sont 4 fond trés rugueux. Ecusson lisse, alutacé, a bords transparents, Elytres & stries fines, ponctuces; intervalles plans ou, Vinsecte vu de cété, trés légérement -convexes, mais plus sensiblement au sommet; chaque intervalle 4 fond alutacé; le pre- 20 ESSAT MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS mier 1/4 externe lisse, le deuxiéme 1/4 avec une série réguliére de petits tubercules ; le troisiéme lisse, et le quatriéme, c’est-a-dire la région du bord interne, avec une série de tubercules plus petits que ceux dela premiére. Comme dans Vopacus on distingue une rangée de soies extrémement courtes le long du bord apical des élytres. Epine humérale peu saillante. Mésosternum caréné entre les hanches. Metasternum canaliculé dans sa longueur médiane, fine- ment et éparsement ponctué. Champ d’action de chaque cuisse intermédiaire rugueux, traversé par un sillon fin en prolongement de la caréne intercoxale du mésosternum; ce sillon en forme de courbe allongée ou de demi-ellipse placée obliqguement sur les flancs du métasternum. Cuisses postérieures légerement plus larges que les intermédiaires, garnies de soies ainsi que ces derniéres vers les bords et les extrémités. Abdomen lisse; chaque arceau avec, en son milieu, un sillon transversal en zigzag allant de bout en bout mais presque totalement effacé sur la ligne médiane de l’abdomen, et avec, le long du bord postérieur, un fin sillon crénelé. Premier article des tarses antérieurs plus court que les deux suivants réunis; premier article des tarses postérieurs en triangle allongé, plus court que les trois suivants réunis et que le plus grand éperon apical; premier article des intermédiaires aussi long que les trois suivants réunis, mais plus court que léperon apical. Aréte latérale du pre- mier article des tarses plus visible aux postérieurs qu’aux inter- médiaires. Cette espéce différe de l’opacus par sa forme subcylindrique, par les bourrelets du prothorax non carénés a leurs extrémités, par la sculpture des intervalles des élytres, par les arceaux de labdomen avec un sillon traversal en zigzag, par la forme et la disposition des sillons transversant le champ daction des cuisses intermeé- diaires, etc. RHYSSEMODES TENNISCULPTUS Reitt. DESCRIPTION DE L’AUTEUR : Rubro-brunneus, parum nitidus, ca- piteet prothorace paulo obscurius rubro brunnets; prothorax profunde transversim sulcatus, costis eminentibus, nitidis, tribus posticis medio interruptis. Humeri obsolete et vix perspicue dentatis. — Long. 3,5 mill. Margelan. AJOUTEZ A LA DESCRIPTION. — Allongé, convexe, subcylindrique, Opaque, rouge ferrugineux, avec le prothorax, la téte et le dessous du corps plus obscurs. Téte échancrée en avant, avec les angles vifs, mais non denliculés; cdtés tres obsolétement sinués avant les ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS 1 joues qui sont en angle obtus; surface verruqueuse 4 verrues un peu plus fortes et plus espacées vers le milieu de l’épistome; vertex avec deux petites carénes obliques, peu saillantes, et un petit ren- flement de part et d’autre au-dessus des yeux. Prothorax 4 base trés finement rebordée et trés obsolétement bisinuée; angles pos- térieurs nuls, c’est-a-dire que les bords latéraux sont largement arrondis avec ces angles; angles antérieurs arrondis; marges laté- rales ornées de soies trés courtes en forme de massue épaisse, arrondie a l’extrémité. Surface formée de renflements et de_ bour- relets disposés comme il suit: 1° En avant un renflement aplati, verruqueux, égal en largeur au 1/8 de la longueur du disque, separé par un sillon étroit de : 2° un renflement aplati, simplement rugueux, égal en largeur au 1/6 de la longueur du disque; 3° un sillon étroit, plus profond que le précédent; 4° un bourrelet con- vexe, & peu prés lisse, en caréne émoussée a ses extrémités, impres- sionné dans son milieu, égal en largeur au renflement précédent; 5° un sillon trés profond égal en largeur au 1/9 de la longueur du disque; 6° un bourrelet presque lisse, en caréne émoussée un peu plus étroit que le précédent et interrompu dans son milieu ou chaque troncon se recourbe vers la base; 7° dans l’espace compris de part et d’autre entre la base et chaque fraction de ce bourrelet, un autre bourrelet en caréne émoussée et une petite cdte étroite, obsoléte, rugueuse, le long de la base. Le fond des sillons est gros- siérement rugueux; le deuxiéme renflement 4 partir du bord antérieur est un peu plus élevé & son bord postérieur. Ecusson petit, alutacé. Elytres a stries fines, ponctuées; intervalles plans ou, linsecte vu de coté, tres légérement convexes; plus convexes au sommet. Chaque intervalle alutacé, avec deux rangées de petits tubercules; l’interne plus fine, l’externe plus forte. Epine humérale, trés obsoléte et peu saillante. Mésosternum caréné entre les hanches. Métasternum canaliculé dans sa longueur, trés finement et éparse- ment ponctué. Champ d’action de chaque cuisse intermédiaire tra- versé par un fin sillon en prolongement des bords de la caréne inter- coxale du mésosternum; ce sillon, d’abord recourbé prés de l’articu- lation de la cuisse, puis en ligne droite transversale, atteignant le bord latéral du métasternum. Cuisses postérieures un peu plus larges que les intermédiaires et ainsi que ces derniéres revétues de soies vers leurs bords et leurs extrémités. Chaque arceau de l’abdo- men rugueux a ses extrémités, avec un fin sillon en zigzag allant de bout en bout sur le premier tiers postérieur et un sillon peu distinc- tement crénelé le long du bord postérieur. Premier article des tarses antérieurs plus court que les deux suivants réunis; premier article des tarses postérieurs beaucoup plus court que les trois sui- vants réunis et que le plus grand éperon apical des tibias; ce 22 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GENRE RHYSSEMUS premier article triangulaire 4 aréte latérale 4 peine perceptible; premier article des tarses intermédiaires 4 peu prés aussi long que les trois suivants réunis, mais plus court que le plus grand éperon apical; épine latérale imperceptible. Parait trés voisin de l’alutaceus par sa forme et son aspect géné- ral; mais la sculpture du vertex, celle des accidents du prothorax, la disposition du sillon traversant le champ d’action des cuisses intermédiaires l’en distinguent suffisamment. RHYSSEMODES BOUVIERI nov. sp. Court, ramassé, trapu, élargi vers larriére, d’un noir de poix brillant avec les bords de l’épistome, les pattes et le dessous du pro- thorax d’un rouge ferrugineux. Téte profondément échancrée en avant avec les angles antérieurs vifs et aigus; cétés briévement et obsolétement sinués avant les joues 9, profondément et anguleuse- ment 7, ? 7 ee Tay ey eee ates MEMOIRES DE LA SOG. ENTOM. DE BELG. 47, Rhyssemus Gestroi n, sp. Muls. (eos 51. Rh. Fairmairei n. sp. dt. Rh. germanus L. 55. Rh. germanus L. (Burope). (Algérie). 43.-Rh. verrucosus 52, Rh. tarsalis Waterh. NO vu. — PL. VI, 1901. 50. Rh. Mayeti n. sp. 49. Rh. granuloso- eostatus n. p. ie) 53. Rh. germanus L. Afrique). 56. Rh. germanus L. 57. Rhyssemorphus (Turkestan, Caucase). Mocquerysin. sp. La SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances je 1° samedi de chaque mois, & 8 heures du soir, au siége social, rue de Namur, 89, 4 Bruxelles. Elle publie : 4° Les ANNALES (mensuellement) ; 2° Les Mimoines (irréguliérement). La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit ala réception [ranco des Annales et des Mémoires, est fixée a 16 fr. Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est nommé Membre a vie: il n’a plus de cotisation 4 solder et recoit franco toutes les publications de la Société. Les cotisations doivent étre adressées spontanément dés le commen- cement de V année, sous peine de voir interrompre Venvot des Annales, au Trésovier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, 4 Bruxelles. La BrBLIOTHEQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de Namur, 89), le samedi de 3 & 4 heures. Tous les ouvrages et revues destinés 4 la Société doivent étre envoyés au siege social, rue de Namur, 89, 4 Bruxelles. Tout ce qui concerne Vadministration de la Société et la rédaction des publications doit étre adressé au Docteur Ernest Rousseau, rue du Tréne, 159, a Brucelles. Bruxelles. — Imp. écon., N. Vandersypen, rue de Treéves, 38. Ar ni el | hit "7 bi { be Ai! i. Mie pe hy A bat ni Bue Hi mi al | ven Mitt i. Dy sian hae r nM A a a ’ Da ul RV Whi uh Pr | na Mel Hie ee i RUAN H ll i : i Ayn Wi A Bu aeuan Hl Ry it Fae Gy Oy 1m} Le nt nfs My ail ih i) ann aa Mesusial ae WN WP Hie Ate Wf) ie on wily ay a L "i Mi i el i! fis) " Hi Cau * (Ve Nhs Ue ; wi) iy ! Wa 1) i, i yy wan Vie nan a i) a t ; i ee y) ht i ‘ibe iyi) f Hi Hy: vy Moy! 1, th Wiis a ae ut ii) ft ole nah By bai i en ; iG } be ii auy ~ . 5 fay at f | : ; j mz RM Neo» \) AF we Yn } MA Alp j ai 4 : y , . pee Pe Pe ' e nv aA 5 Apna... h-Na aa AA, A EAR SSAA A RRAAR RE ms. aia Any Anat na saal AA Shin Ai nA ae 2 \ *t) A Bi t y 4 ay ! a [XA oe DAaLIA : RAN, RA sin Donn, F } , n, ; : ; a Pan AMAT AA nanan Wat > a Aen ee ‘ ‘i oA Aa’ q / mannarannrna aman A : Wane A | isc 28 seo valet Apia aeicle ARR AAA. ALA paananar Aa A ea As AA Baan NAVIN a ARN ata AAR A mRNA Palle Ge A ; E ‘ oat + { AGatar Ae sae Poh ae | Maar A A /f } a p Az Viale i Vo leas \ j Veal es rag | P| ea Stet ‘ p pa ots | Wen me eas fais lal PAP a NAF < < FS aA ae = a iW 1 \ ; / ; ra fr . oe er im i ‘ 3 mR é \ : AN SNS) : a ARES RAT ont oe We a van Yvy. Aw ray ee a ee } RY iy oN ie zy ay ; } eae : ; . Ar ’ re ¥ C3 hy WEY: Ee A Rs, igi! . IF | Wl A all Si Ba amen Gn | \ PA eS ¢ \ . ae A 4 al j \ fe, ee : > oP fe ah AY PS bs Sa S ad Ost aad ay : a TA ge a 7. t ma An! AN ew NAA ALAAIA c A eae oN ¥ 4 33 os Araneae: ee AL \AAAAR EM Wann \ Il 3 9088 01269 6712 | | ll ne De si am) w 2 o a c o = = fe} a i > — ce — a ——— 19 Ee ee a § iz ° on = E = on Nyy 7 wh Nuvveyvyy ehaiges WWW igh WV