'QÙTri^yiA f?3S' ITtbrarD aï tb Htuscum OF COMPARATIVE ZOOLOGY, AT HARVARD COLLEGE, CAMBRIDGE, MASS. The gift of /}c^d&K L'ACADÉMIE ROYALE SCIENCES, DES LETTRES ET DES BEAUX-ARTS DE BËLGIQ1 K TOME XXXVII. BRUXELLES, M. «AYEZ, IMPRIMEUR DE L'ACADEMIE ROYALE •Syy\ 1869 LISTE DES MEMBRES, ni> CORRESPONDANTS ET DES ASSOCIES DE L'ACADEMIE. (I" janvier 1809.) LE ROI, Protecteur. M. Adolphe Borgnet, président pour 1869. » Ad. Quetelet. secrétaire perpétuel. COMMISSION ADMINISTRATIVE. Le directeur de la classe des Sciences. M. H. Nyst. » » des Lettres, M. Ad. Borgket. » » des Beaux- A il s. M. Y De Kevser. Le Secrétaire perpétuel, M. Ad. Quetelet. Le délégué de la classe des Sciences. M. J. S. Stas. trésorier. » » (les Lettres. M. M. Y J. Leclercq. » >. des Beaux-Arts. M. L. \i.mv Tome. XXXVII. 9 CLASSE DES SCIENCES. M. II. Nyst, directeur pour 1869. » Ad. Quetelet, secrétaire perpétuel M. » » 30 MEMBRES. Section des sciences mathématiques et physiques (15 membres). Quetelet. A. J. L.; à Bruxelles Élu le 1er février 1820. Plateau, J. A. F.: à Gand — 15" décemb. 1836. Stas, J. S.; à Bruxelles — 14 décemb. 1811. De Koninck, L. G.; à Liège — 15 décemb. 1812. Nerenburger, G. A.; à Bruxelles — 15 décemb. 1S19. Melsens. H. L. F.; à Bruxelles — 15 décemb. 1850. Liagre, J. B. J.; à Bruxelles 15 décemb. 1853. Dùprez, F. J.; à Gand 16 décemb. 1851. Houzeau , J. C. ; à Bruxelles — 15 décemb. 1856. Quetelet, Ernest: à Bruxelles — 15 décemb. 1863. Mais, M. H. J.. à Bruxelles — 15 décemb. 1864. Gloesener, Michel: à Liège — 15 décemb. 1864. Donny, F. M. L. ; à Gand — 15 décemb. 1866. Montigny, Charles ; à Bruxelles — 16 décemb. 1867. Steichen, M: à Bruxelles — 15 décemb. 1868. Section des sciences nain relies (15 membres). M. D'Omalius d'Halloy, J. B. J. ; à Hallo) . . " . Nommé le 3 juillet 1816 » VanderMaelen, P. M. G.; à Bruxelles . . . Élu le 10 janvier 1829 » Di Mortier, B. C: à Tournai 2 mai 1829 » Wesmael, C. : à Bruxelles — 15 décemb. IS55 » Vais Be.nede.n, P. J.: à Louvain — 15 décemb. 1842 » Le baron de Selys-Longchamps, Edm..- à Liège. — 16 décemb. 1846 » Le vicomte Du Bus, B. A. L. : à Bruxelles. . — 16 décemb. 1846 » Nyst. Henri P.: à Bruxelles — 17 décemb. 1847 M. Gluge, Théophile; à Bruxelles Élu h » Poelman, Charles; à Gand . » Dkw m.ui e. G. .- ;i Liège .... » Candèze, E.: à Liège » Spring, Aiit. F.: à Liège Coemans, Eugène; à Gand . » Chapuis, F. ; à Verviers. . . CORRESPONDANTS (10 au plus). M. Morren. Edouard: à Lieue Elu » Henry, L..- à Louvain .... >• Brialmont, Alexis; à Bruxelles . » Malaise, Constant; à Gembloux . » Belunck. A.: à Namur. » Dupont, Edouard. • à Bruxelles » Majlly, Edouard: à Bruxelles. » Briart, AI..- à Chapelle-lez-Herlaimonf 15 décemb. 1849 16 décemb. IS.'i7 lu décemb. IS.'i!) 15 décemb. 1861 l.'i décemb. 1864 15' décemb. 1864 15 décemb. 1863 15 décemb. 1861. 15 décemb. 1 8Go . 15 décemb. 1865. Ri décemb. 1863. 15 décemb. 1863. l.'i décemb. 1866. 16 décemb. 1867. 16 décemb. 1867. 50 ASSOCIÉS. Section des sciences mathématiques et physiques M. Vène , A. ; à Paris Elu Baguage, Ch.; à Londres Herschel, John F. W.; à Londres .... — Sabine, Ed.: à Londres Ciiasles, M.: à Paris Van Kees, R. ; à Llreclil De la Rive, Aug. ; à Genève Dumas, .1. B.; à Paris Lamaule, Ern. ; à Gand Wheatstone, CIi.: à Londres Le baron Von Liebig. Juste: a Munich. Airy, G. B..- à Greenwich — Maury, M.; à Washington Hansteen , Ch. ; à Christiana Argelander, F. G. A.: à Bonn L amont, Jean; à Munich Hansen, P. A. : à G«tha (23 associes . 2 février 1824 7 octobre 1826 7 octobre 1826 2 février 1828 ï le\ lier 1829 6 mars 1830 !> mai 1842- 17 décemb. 1843 17 décemb. 1847 13 décemb. 1849 15 décemb. IS.'i 1 15 décemb. 1853 16 décemb. IS.'i I 14 décemb. 1855 15 décemb. 1856 16 décemb. 1859 15 décemb. 1861 M. » Kekulé, E.: a Bonn Elu le 15 décemb. 1864. Bunsen, li. G.: à Heidelberg — 15 décemb. 1865. Catalan , Eugène ; à Liège — 15 décemb. 1865. Gilbert, Philippe; à Louvain — 16 décemb. 1867. Jacobi, 11.: à Saint-Pétersbourg — 16 décemb. 1S67. Regnault, Y..- à Paris — 15 décemb. 1868. Baeyer, J. J.; à Berlin — 15 décemb. 1868. Kirchhoff. G.: à Heidelberg — 15 décemb. 1868. Section des sciences naturelles (25 associés). M, Moreau de Jonnès, Alex.: à Paris .... Elu le 21 mai 1825. » Bertoloni, Ant.; à Bologne 6 octobre 1827. » Granville, A. B.; à Londres 6 octobre 1S27. » Barrât, John: à Grassinton-Moor .... — 1er mars 1828. » Tatlor, John; à Londres - 1er mars 1828. » De Macedo; à Lisbonne 15 décemb. 1856. » Decaisne, Jos.: à Paris — 15 décemb. 1836. » Schwann, Th.; à Liège . — 14 décemb. 1841. » Lacordaire, Th. J.; à Liège — 15 décemb. 1812. » Owen, Richard; à Londres — 17 décemb. 1 847. » Elit. De Beaumont, J. B.; à Paris — 17 décemb. 1817. » Edwards, Henri Milne: ii Paris — 15 décemb. 1850. » Murchison, sir Roderick; à Londres ... —14 décemb. 1855. » Sciilegel, H.; à Leide — 16 décemb. 1857. » Agassiz, Louis; à Boston — 15 décemb. 1858. » Haidinger, Guillaume; à Vienne — 15 décemb. 1858. » Von Baer, Ch. E.; à Saint-Pétersbourg . . — 16 décemb. 1859. » Lyell, Charles; à Londres — 16 décemb. 1859. » Valentin; à Berne — 15 décemb. 1861. » Gervais, P.; à Paris — 15 décemb. 1862. » Dana, James D.; à New-Haven — 15 décemb. 1864. » Bkongmakt, Adolphe T. ; à Paris — 15 décemb. 1864. » Davidson, Thomas: à Brighton — 15 décemb. 1865. » Savi, Paul; à Pise — 15 décemb. 1868. » N CLASSE DES LETTRES. M. Vdolphe Borgnet, directeur pour 1869. » Ad. Qi itii.i i . secrétaire perpétuel. 50 MEMBRES. Section des lettres et Section des sciences morales et politiques réunies. M. Steur, Ch.; à Gand Élu le :i décemb. 1829. » Le baron de Gerlache, E. C; à Bruxelles. . (2 octobre. 1833. >> GrAndgagnage. F. G. J.;à Liège 7 mars 1835. » De Smet, J. J.: à Gand ...... ( . (i juin 1835. » Roulez, J. E. G.; à Gand — 15 décemb. 1837. » Le baron Nothomh, J. B.; à Berlin .... 7 niai 1840. Van de Weyer, Sylvain; à Londres . ... 7 mai 1840. » Gachard, L. P. ; à Bruxelles — i» mai 1842. » Quetelet, A. J. L.; à Bruxelles Nommé le 1er déc. ISi.j. Van Praet, Jules; à Bruxelles Elu le 10 janvier 1846. » Borgnet, A. C. J. ; à Liège — 10 janvier 1846. » Dev aux, P. L. I. ; à Bruxelles — 10 janvier ISiG. » De Decker, P. J. F.; à Bruxelles — 10 janvier 1846. » Snellaert, F. A.; à Gand — Il janvier 1817. » Hais. J. J.; à Gand Il janvier 1817. » Bormans, J. H.; à Liège Il janvier 1847. » Leclercq, M. N. J.; à Bruxelles — 17 mai I8i7. » Polain , M. L. ; à Liège — 7 mai 1849. » Le baron de Witte, J. J. A. M.; à Amers — (i mai 1851. » F aider, Ch.: à Bruxelles — 7 mai 1855. » Lcb°" Kek\a.\dk Liti 'enhove,J.M.B. C.: ;à Bruges — i mai 1859. » Chalon, R.; à Bruxelles — 4 mai I8.'i!>. » Mathieu. Adolphe C. G.; à Bruxelles ... — 1!> mai 1863. » Tiii>\issi:\. J. J. .- à Louvain !> mai 1864. M. Juste, Théodore: à Bruxelles Élu le 3 mai 1860. » Defacqz, E.; à Bruxelles 3 mai 1866. ,, Guillaume, H. L. G.; à Bruxelles .... 7 mai 1867. » Nève, Félix: à Louvain H mai 1868. » Wauters, Alphonse: à Bruxelles .... 11 mai 1868. ,, N . . CORRESPONDANTS (iO au plus). M. Serrure, C. P.; à Gand Élu le 11 janvier 1847. i> Blommaert. Philippe; a Gand 9 mai 1868. » Conscience, Henri; à Bruxelles ' 7 mai 1867. » De Lweleye. Emile: à Liège 7 mai 1867. 50 ASSOCIÉS. M. Un Moléon, J. G. Y.: à Paris Lenokyiand, L. Séh.: à Paris ...... De la Fontaine: à Luxembourg Coopeu, C. P.; à Londres Mone, F. J. ; à Garlsruhe Groen van Prinsterer; à La Haye Phillips. G..- à Vienne Elus. Henry: à Londres ........ Guizot, F. P. G.; à Paris Mig.net, F. A. A..- à Paris De la Sagra, Ramon: à Madrid Ranke. Léopold: à Berlin Sylva, Miguel: à Madrid Le baron Dupin, Charles: à Paris Leema.ns, C: à Leide Pektz, G. H.; à Berlin Le comle Manzoni, A.: à Milan Noletde Brauwere van STEEL\ND..l.:a Bruxelles. De Bonnechose, Em.: à Paris Le comte de Laborde, Léon: a Paris Elu h 14 octobre. 1820 II octobre. 1820 23 décemb. 1822 5 avril 1834 7 mai 1840 13 décemb. 1840 15 décemb. 1842 {) février 1846 9 février 1846 {> février 1816 {) février 1846 9 février 1846 9 février 1846 II janvier 1847 11 janvier 1847 11 janvier 1847 17 mai 1847 7 mai 1849 7 niai 1849 6 mai 1851 M. Le comte de Montalembert, C; à Paris. . Élu le 7 mai 1855. Le chevalier de Rossi , J. B. ; à Rome ... 7 mai 1855. Rau, C. H.; à Heidelberg 7 mai 1855. Paris, A. Paulin, à Paris — 26 mai 1856. De Longpérier, Adrien; à Paris 26 mai 1856. VonReumont, Alfred; à Rome 26 mai 1 (i. Bogaers, A..- à Rotterdam i mai 1859. Le baron de Czoernig, Ch. : à Vienne ... 1 mai 1859. Minermm: à Naples i mai 1859. Lafuente, Modeste, à Madrid i mai 1859. G rote, Geora;es: à Londres — 9 mai 1860. Theiner, Augustin: à Rome — !l mai 1860. De Kôhne, Bernard; à Saint-Pétersbourg . . — 13 mai 1861. Cantù. César; à Milan 13 mai 1861. Louer. François: à Munich — 13 mai 12. De Vries, Mathieu; à Leide ....... — i!) mai IS63. Le chevalier d'ARNETH, à Vienne — 9 mai 1861. Disraeli , Benjamin ; à Londres — !> mai 1864. Wolowski, Louis: à Paris — 10 mai 1865. Renier, Léon: à Paris — 10 mai 1865. Tiiiers, Adolphe: à Paris — 10 mai 1865 Le comte Arrivabene , Jean ; à Florence . •"> mai 1866. Momsisen , Théodore ; à Berlin — 5 mai 1866. Von Dôllinger , J. J. J. ; à Munich .... 5 mai 1866. Farr, William: à Londres — 7 mai 1867. Stephani, Ludolphe; à Saint-Pétersbourg . . — 7 mai 1867. Thierry, Amédée: à Paris — 7 mai 1867. Labollave, Edouard: à Paris — 7 mai 1867. Scheler. Au<". : à Bruxelles — il mai 1868. N CLASSE DES BEAUX-ARTS. M. IN. De Keyser, directeur puni- 1869. » Ad. Qietelet. secrétaire perpétuel. 30 MEMBRES. Section <îi- Peinture: M. De Keyser, N.; à Anvers Nommé ie 1CI décemb. 1845. » Gallait, Louis: à Bruxelles Ier décemb. 181.') » Le baron Levs, H.: à Anvers Ie' décemb. 1845. » Madou, Jean: à Bruxelles 1" décemb. 1845. » Navez, F. J.: à Bruxelles Ier décemb. 1845. » Verboeckhove.n, Eugène: à Bruxelles . . Ie' décemb. 1845. >. Le baron Wappers. G.: à Anvers . . . Ie1 décemb. 1845. » De Braekeleer, F. ; à Anvers. ..... Élu le 8 janvier 1847. » Portaels, Jean: à Bruxelles i janvier 1855. Section île Sculpture : M. Geefs, Guillaume: à Bruxelles .... Nommé le 1er décemb. lSi-'i. » Simonis. Euarène: à Bruxelles — Ie' décemb. 1845. » Geefs. Joseph: à Amers Elu le ° janvier 1840. » Fraikin, Charles- Auguste: à Bruxelles 8 janvier 1847. Section janvier 1854 12 .janvier 1866 M. Aiain. Louis J.: à Bruxelles. » Quetelet, A. J. L..; à Bruxelles . Van Hasselt, André: à Bruxelles Fétis, Ed.: à Bruxelles. . . . » De Busscher, Edm.: à Bruxelles. » Siret, Adolphe: à S'-Nicolas . . CORRESPONDANTS (10 au plus). ■ • la Peinture M. De Biefve, Edouard: à Bruxelles Dyckmans , J. L. ; à Anvers . Elu !) janvier 1846. 8 janvier ISI7. l'mii' la «•< -••■■•) ■■ i ■•■ : M. Jehotte, Louis: à Bruxelles Elu le 9 janvier 1846. Pour la Musique : VI. Bosselet,C. F.: à Bruxelles Élu le ±1 septemb. 1852. four les Sciences cl les Lettres dans leurs rapports avec les Ueaux-Arls. M. Stappaerts, Félix, it Bruxelles . Tome XXXVII. . Élu le !» janvier 1868. 2 — 10 — 50 ASSOCIES. Pour la l'riniiMT AI. Lamxseer, E. : ii Londres Élu le G février 1846. » Kaulbach, W. ; à Munich — 6 février 1846. » Becker, J.; à Francfort — 8 janvier I8i7. » Haghe, L. : à Londres — 8 janvier 1817. » Schnetz, J. V.; à Paris — 22 septemb. 1852. » Robert-Fleury ; à Paris — 7 janvier 1864. » Gérome. J..- à Paris — 12 janvier 1865. » Madrazo. Fréd.: à Madrid — 12 janvier 1865. » Cogmet. Léon: à Paris — 9 janvier 1868. » Bendemann, Edouard; à Dusseldorff ... — f> janvier 1868. » N Pour la Sculpture M. Teneram , Pierre: à Moine Elu le 8 janvier 1817. » Dumont, A. A. ; à Paris — 22 septemb. 1852. » Le comte de Nieuwerkerke, Alf. : à Paris. . 22 septemb. 1882. » Foley, T. H. R. A. ; à Londres — 8 janvier 1865. » Cavelier, P. J.: à Paris — 7 janvier 1864. » Jouffrov, François: à Paris — 12 janvier 1866. » Drake. Frédéric: à Berlin — 12 janvier 1866. » N ' ' Pour la Gravure : 31. Forster, François : à Paris Elu le 6 février 184-6. » Henriquel Dupont, L. P.: à Paris .... — 8 janvier 1817. » Cai.amatta, L. A. J.: à Milan — 8 janvier 1847. » Bovy, Ant. ; à Milan — 8 janvier 1847. » Mercuri. Paul:, à Morne — 8 janvier 18S7. » Oudiné, E. A.; à Paris — 8 janvier 1857. » Martinet. Achille: à Paris — 7 janvier 1858. » Mandel. Ed.: à Berlin — 12 janvier 1865. il l'uni I V i i hlli i i m . M. Donaldson, Thom. ; à Londres Elu le (> février 1846. Porster. Louis.- à \ ienne ....... — :» janvier 1854. Viollet-le-duc, E. E.; à Paris — S janvier 1863. » Leins: a Stuttgart 7 janvier 1864. Daly, César; à Paris — 12 janvier 1865. >- Labrouste, Théodore F. M.; à Paris ... — !) janvier 1868. .. \ . . . Pour la 1lii**if|iit* M. Auber,D. F. E.; à Paris Élu le 6 février 1846. h I)ai:ssok;.\e-Mi::hi i. . J. : à Liège — (i février 1846. » Laciim£k. Fr. : à Munich — S janvier 1847. Mercadante, S.; à Naples — 22 septemb. 1852. » Thomas, Ambroise; à Paris — 8 janvier 1863. » David, Félicien; à Paris — 8 janvier 1863. » Verdi, Giuseppe; à Busetto — 12 janvier 1X().V>. .. \ Pour 1rs Sciences ci les Lettres 7 Baguet, F. N. J. G.; membre, décédé le 1" décembre 1807. Ducpetiaux, Ed.; membre, décédé le 21 juillet 1808. Mjttermaier; associé, décédé le 50 août 1867. Le duc de Caraman . V. A. C. ; associé, décédé le 4 avril 1868. CLASSE DES BEAUX-ARTS! Jouvenel, Ad.; correspondant, décédé le 9 septembre 18U7. Verswyyel, Michel C. A.; correspondant, décédé le 29 mai 1868. Gerhard, Éd.; associé, décédé le 12 mars 1867. Quaranta, Bernard; associé, décédé le 21 septembre 18<>7. Picot, Fr. Ed.; associé, décédé le mars 1868. Royer, L.; associé, décédé le 5 juin 1868. Waagen, Gustave; associé, décédé le 15 juillet 1868. RossiNi, G.; associé, décédé le 15 novembre 1868. TABLE DES MÉMOIRES CONTENUS DANS LE TOME XWVII CLASSE DES SCIENCES. Recherches expérimentales et théoriques sur les Bgures d'équilibre d'une masse liquide sans pesanteur; par M. J. Plateau. — Huitième, neuvième, dixième et onzième séries et tables des onze séries. Mémoire sur la température de l'air à Bruxelles; par M. Ernest Quctelet. Observations des phénomènes périodiques de la météorologie et des sciences naturelles pen- dant les années 1865-18(16. Sur un nouveau genre de ziphioïde fossile (Placoziphius), trouvé à Edeghem, près d'Anvers; par M. P.-J. Van lîcncden. Recherches sur les squalodons, supplément ; par M. P.-J. Van Beneden. Sur les nombres de Bernoulli et dEuler, et sur quelques intégrales définies : par M. E. Catalan. Mémoire sur la théorie générale des lignes tracées sur une surface quelconque; par M, Gilbert. CLASSE DES LETTRES. Les seigneurs de Florennes, leurs sceaux et leurs monnaies; par M. Chah RECHERCHES EXPÉRIMENTALES ET THÉORIQUES SI li LES FIGURES D ÉQUILIBRE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUH J. PLATE AI . imiTiËMi: série > Recherche des causes d'où dépendent lk facile développemeni et i.a persistance des i imes uuwde! 1 1 nsii.n DES SURFACES LIQUIDES; PRINCIPE NOUVEAU CONCERNAI»! i ES SURPAI ES. {Présenté le I juillet 1868.) Voir, pour les sept séries précédentes, les II is XVI , XXIII, \\\. XXXI, XXXIII el XXXVI des Mémoires de VActtil. Tome XXXVII. 1 RECHERCHES EXPERIMENTALES ET THÉORIQUES SI li LES FIGURES D'ÉQUILIBRE MASSE MOI IDE SANS PESANTEUR. RECHERCHE DES CAUSES DOC DÉPENDENT LE FACILE DÉVELOPPEMENT ET L A PERSIS- TANCE DES LAMES LIQUIDES; TENSION MES SURFACES LIQUIDES; PRINCIPE NOI VEAU CONCERNANT CES SURFACES. § 1 . En discutant, dans la série précédente, les divers procédés de réali- sation des lames liquides, j'ai cherché à faire bien comprendre que toujours la cohésion et la viscosité président à celle réalisation, en ce que la première s'oppose au déchirement du liquide, tandis que la seconde rend difficiles les mouvements relatifs des molécules quand le liquide est amené à un certain degré d'atténuation, et ralentit ainsi l'atténuation ultérieure; j'ai conclu de là que la propriété de s'étendre en lames minces devait appartenir à tous les liquides, et j'ai tâché de montrer qu'il eu est réellement ainsi. Mai* si tous les liquides peuvent se développer en lames minces, ils pré- sentent néanmoins, quant à la facilité de ce développement et quant à la persistance des lames engendrées, des différences considérables : on gonfle aisément, par exemple, de grosses huiles à l'orifice d'une pipe avec de I eau 4. SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE de savon, el personne ne s'aviserait d'essayer avec de l'eau pure; les lames transversales dans un flacon persistent un temps énorme si le liquide em- ployé est du liquide glycérique, et elles éclatent presque immédiatement si (•>>t de l'eau (7"R' série, § 25). On attribue généralement à la viscosité l'extension aisée de Peau de savon el de quelques autres liquides en lames minces de grande étendue; je ferai voir que la viscosité, du moins telle qu'on l'entend, ne joue qu'un rôle minime dans cette facilité d'extension, et je tâcherai d'arriver à la véritable cause du phénomène; celle élude nous conduira d'ailleurs à des faits nou- veaux, qui me paraissent fort remarquables. § 2. — M. Gladstone est, je pense, le seul qui se soit occupé un peu sérieu- sement de la question; avant lui, on y avait simplement touché, comme nous le verrons. Ce savant a publié, en 1857, une noie sur la mousse qui se forme, par l'agitation ou autrement, à la surface de certains liquides1. J'ai déjà l'ait allusion à celle note dans le § il de la série précédente, et je vais en traduire ici les passages qui se rapportent à noire sujet : « Tous les liquides, »> dit M. Gladstone, « lorsqu'on les secoue avec de l'air, forment des bulles; mais, sur les uns, ces bulles éclatent et s'éva- nouissent dès que l'agitation cesse, tandis (pie, sur d'autres, se montre une mousse plus ou moins permanente. Cette différence entre les liquides paraît tenir à un caractère spécifique, et Ton ne peut, jusqu'ici, la faire dépendre d'aucune autre qualité. »> En règle générale, les solutions aqueuses de corps organiques sont les plus propres à donner de la mousse » Les solutions des acétates sont particulièrement disposées à la produc- tion d'une mousse persistante; elles possèdent celte propriété à un tel degré, que j'ai pu quelquefois, parmi différents mélanges de solutions salines, reconnaître par ce moyen ceux qui contenaient un acétate. L'acétate de fer est au premier rang; mais les acétates de cuivre, de plomb et d'autres métaux présentent la même propriété d'une manière très-prononcée. Cependant l'acide acétique lui-même ne montre aucune disposition à la formation de la 1 Note on frolh (Pmi.os. Magaz., V"e série, vol. XIV, |>. 51V). D'UNE MASSE LIQl IDE SWS PESAiNTEl R. .'i mousse. Les bulles développées par l'agitation île l'alcool ou de l'élher dis- paraissent instantanément Le citrate de fer est analogue à l'acétate. » Celle faculté de mousser est complètement indépendante de la densité : une solution dense d'acide sulfindigotique mousse par l'agitation, mais une solution de ehloride d'ammonium d'une grande densité ne produit aucune mousse durable, tandis que, d'un autre côté, une faible solution de savon, qui diffère peu de l'eau distillée, donne lieu, comme chacun le sait, à une mousse très-persistante. » Dans cette note, on le voit, il s'agit surtout de la mousse; mais, nous le savons, celle-ci n'est qu'un assemblage de lames, et il paraît naturel d'ad- mettre qu'un liquide qui se recouvre, par l'agitation, d'une mousse abon- dante et persistante, doit se laisser gonfler aisément en bulles à l'orifice d'une pipe ou d'un tube; c'est ce dont l'eau de savon nous offre un exemple familier. J'ai cependant rencontré, à cet égard, de curieuses exceptions; je les ferai connaître plus loin. M. Gladstone signalant l'acétate de fer comme remarquable au point de vue de la mousse, je me suis procuré une solution concentrée et aussi neutre que possible d'acétate de peroxyde de fer; elle moussait très-bien, et l'on a pu effectivement en gonfler sans peine, à l'orifice d'une pipe, des bulles de cinq et même quelquefois de six centimètres de diamètre. Je dirai ici, une fois pour toutes, que le diamètre de l'orifice des pipes qui servent à mes expériences est de deux centimètres environ. M. Gladstone attribue principalement aux solutions aqueuses de composés organiques la faculté de donner de la mousse; je ferai observer toutefois qu'avec le verre fondu on gonfle fort bien des bulles, et qu'ainsi, très-proba- blement, si l'on pouvait agiter du verre fondu avec de l'air , il produirait une mousse volumineuse. Ce qu'il nous importe surtout de remarquer, c'est que M. Gladstone déclare ne pouvoir faire dépendre la faculté de mousser d'aucune propriété connue des liquides, et qu'il regarde conséquemment les différences de viscosité, de cohésion, de volatilité et de densité comme insuffisantes pour rendre raison de la diversité que présentent les liquides à cet égard. § 3. Reprenons la question où il l'a laissée, et commençons par étudier 6 SLR LES FIGURES D'EQUILIBRE un élément dont l'influence sur le facile développement et sur la persistance des lames doit paraître évidente; je veux parler de la tension. Afin de mettre dans tout son jour celte curieuse propriété des surfaces liquides, je vais en tracer l'historique. L'idée d'une tension dans la couche superficielle des liquides a été émise pour la première fois, en 1751, par Segner, qui remploie surtout à la déter- mination delà figure des gouttes. Dans un mémoire 1 fort remarquable pour l'époque où il a été écrit, Segner considérant une goutte liquide posée sur une surface solide qu'elle ne mouille pas, discute les actions mutuelles des molécules qui la composent , et arrive à des résultats dont la vérité est aujour- d'hui démontrée! : il trouve que les actions d'où dépend la ligure de la goutte résident dans une couche superficielle dont l'épaisseur est égale au rayon de l'attraction moléculaire, et (pic ces mêmes actions produisent des pressions normales dont l'intensité est d'autant plus grande qu'elles émanent de por- tions plus courbes de la surface; enfin il conclut à l'existence, dans la couche dont il s'agit, d'une tension ayant partout la même intensité, tension qu'il fait dériver des attractions des molécules suivant le sens tangentiel, el de la courbure. Mais cette discussion, toute de raisonnement, est longue, embar- rassée, peu intelligible, selon moi, en plusieurs points, et je doute qu'elle ait pu convaincre personne de la réalité de la tension; elle renferme, en outre, des erreurs qui tiennent à l'insuffisance des notions qu'on possédait alors; aussi Young dit-il à ce sujet : « Segner a montré de quelle manière le principe peut être déduit de la doctrine de l'attraction; mais sa démon- stration est compliquée el n'est pas parfaitement satisfaisante. » Quoi qu'il en soit, Segner, appliquant ensuite à ses déductions une méthode ingénieuse de calcul cl d'expérience, parvient à cet autre résultat, (pie, dans des gouttes formées du même liquide, mais ayant des figures el des dimensions différentes, la tension a la même valeur, ce qui revient à dire qu'elle est indépendante des courbures; ce principe est également reconnu vrai aujourd'hui. Enfin, Segner va jusqu'à chercher le rapport entre la tension du mercure 1 De figufis superpeierum flvidarum (Commentai). Gôtting., vol. I. l/.'il). DUNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 7 el celle de l'eau, et il le Irouye égal à 3,5 environ; mais comme il manque tle la notion de la courbure moyenne, el ne lient compte, dans ses calculs, que de la courbure méridienne, ses résultats numériques sont nécessairement inexacts, et le rapport ci-dessus est notablement trop petit '. § 3'"'". — En 17oG. Leidenfrost s a signalé la force contractile des bulles de savon; il se fonde sur le fait qu'il a, je pense, décrit le premier, que si on laisse ouvert le tube d'insufflation, la bulle revient graduellement sur elle-même jusqu'à s'annuler, en expulsant par le tube l'air qu'elle con- tient. Mais Leidenfrost ne rapporte pas celle force contractile à une propriété générale des surfaces liquides; il l'attribue à la partie graisseuse du savon, laquelle, selon lui, se sépare des autres éléments de la solution, et constitue une pellicule mince sur la face extérieure de la bulle; d'ailleurs, selon lui encore, la partie aqueuse de la lame possède une force de nature opposée, savoir une force explosive; c'est celte dernière qui fait éclater la bulle. § K. - Young, dans un travail célèbre r', publié en 1805, pari du prin- cipe de la tension pour expliquer un grand nombre de phénomènes capil- laires. Il ne tombe pas dans la même erreur que Segner, c'est-à-dire qu'il considère à la fois les effets des deux courbures rectangulaires : la tension détermine, en chaque point de la surface liquide, une pression ou une trac- tion normale proportionnelle à la somme de ces deux courbures, el c'est de 1 En examinant ce mémoire, j'j ai trouvé, à ma grande surprise, un passage dont voici la traduction : « Si un liquide tombe librement dans un milieu non résistant, l'action due au poids des portions supérieures sur celles qui les précèdent est complètement nulle. Et si deux liquides sont donnés non susceptibles de se mêler el de densités parfaitement égales, et (pie l'on verse une petite quantité de l'un d'eux dans un vase contenant une quantité plus grande de l'autre, le poids du premier sera soutenu par la pression du second de telle manière qu'il ne pourra exercer aucune action pour conserver ou pour changer la ligure du liquide. La goutte qui tombe, ou la goutte immergée comme nous venons de le dire, prendra donc identiquement la même ligure qu'une goutte qui serait sans pesanteur. » Ainsi lidée première du procédé au moyen duquel on soustrait une niasse liquide pleine à l'action de la pesanteur, idée (pie je croyais mienne, avait été nettement avancée dès I7M: seulement Segner se borne à renoncer, il n'en essaie pas l'application, et n'en tire aucun parti. - De aquue communis nonnullis qualitatibus tructatus. Duisburg. r' An essai/ on the cokesion offluids (Philos. Thansact., 1805). 8 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE là que naissent les phénomènes : dans un tube capillaire, par exemple, lorsque le liquide es) soulevé et présente ainsi une surface concave, les trac- lions normales dues à la tension soutiennent le poids de la colonne, et lorsque le liquide est déprimé, sa surface étant alors convexe, les pressions nor- males produites par la tension font équilibre à la pression hydrostatique du liquide environnant, qui tend à faire monter la colonne. Quant à la légitimité du principe de la tension , Young s'appuie simple- ment sur ce (pie les phénomènes capillaires, pouvant être rapportés aux attractions mutuelles des seules particules superficielles, les surfaces liquides « doivent être composées de courbes de la nature de la chaînette, lesquelles sont supposées être le résultat d'une tension uniforme dans une surface qui résiste à la pression d'un fluide. » Enfin il essaie de faire voir qu'on peut trouver une cause de pressions et tractions normales dans le seul jeu des attractions et répulsions des molécules, et il laisse ainsi dans le doute si la tension existe en réalité, ou si, par l'effet de ces actions normales, les choses se passent comme sous l'influence d'une tension. § 5. — Le docteur Hough ', dont j'ai déjà mentionné (5me série, § 25) les recherches, publiées en 1830, paraît être arrivé, de son côté, sans con- naître les travaux de Segner et de Young. à l'idée d'une force contractile ou tension existant à la surface des liquides et faisant constamment effort pour amoindrir cette surface; il semble y avoir été conduit simplement par la con- sidération de la forme sphérique des gouttes liquides et des bulles de savon. H donne comme exemple des effets de cette tension l'élasticité des globules de mercure, lesquels, lorsqu'on augmente leur surface en les comprimant et qu'on les abandonne ensuite à eux-mêmes, reprennent la forme sphé- rique. Pour expliquer la tension, Hough fait remarquer que les molécules de la surface ne sont pas en présence de molécules extérieures de même espèce qui puissent contrebalancer leurs attractions mutuelles, tandis qu*à l'intérieur du liquide chaque molécule étant complètement entourée de molécules simi- • Inquiries into the principles ofliquid attraction (Journ. de Silliman, I" série, vol. XVII, p. 86). D'I NE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEl 15. 9 laires, les attractions sont neutralisées dans lous les sens. Il ajoute qu'on peut, jusqu'à un certain point , estimer les tensions relatives des différents liquides, en comparant les grandeurs des plus grosses gouttes de ces liquides qui conservent sensiblement la forme sphérique quand elles reposent sui- des substances qui ont pour elles la moindre attraction, ou quand elles sont suspendues à des corps qui ont pour elles la plus forte attraction. Il l'ail dépendre aussi de la force contractile l'élévation el la dépression des liquides dans les espaces capillaires, ainsi que les attractions et répulsions apparentes des corps légers flottants; mais, ignorant les recherches anté- rieures, il essaie d'établir une théorie de ces phénomènes, théorie erronée, dans laquelle intervient la pression atmosphérique. Enfin il admet, comme conséquence de la tension, une pression exercée soit sur Pair qui constitue une bulle dans l'intérieur d'un liquide, soit sur celui que renferme une sphère ou une calotte laminaire; mais, ainsi que je l'ai dit dans ma o"M série, il parvient, à l'égard de la relation entre cette pression el le diamètre, à une loi tout à fait inexacte. ^ 0, — M, Henry, dans sa communication verbale, faite en 184-4, à la Société américaine Sur la cohésion des liquides ', communication dont j'ai déjà parlé au § V2S de ma 5"'e série, part, au contraire, du principe de Voung, et, considérant une huile de savon, rappelle qu'en conséquence du principe dont il s'agit, la tension détermine une pression dirigée vers le centre, et dont l'intensité est en raison inverse du rayon. Il ajoute : « On manifeste aisément la force contractile de la surface de la bulle en souillant une grosse bulle à l'extrémité d'un large lube (soit d'un pouce de diamètre); dès qu'on éloigne la bouche, on voit la bulle diminuer rapidement, el en même temps un courant d'air intense est chassé par le tube contre le visage. Cet effel n'est pas dû à l'ascension de l'air chaud des poumons qui a servi à gonfler la bulle, car il se produit de même quand on emploie de Pair froid, cl aussi quand on lient la bulle verticalement au-dessus du visage, de sorte que le courant soit descendant. » ' Philos. Mugaz., IS'i.'i. vol. XXVI, p. bit. Tome XXXVII. 2 10 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE H est en effet, impossible de concevoir ce retrait de la lame et celle expulsion de l'air intérieur, sans admettre que la lame soit tendue;. le fait sur lequel s'appuie M. Henry peut donc être regardé comme une preuve expérimentale de la réalité de la tension, au moins dans les lames. Seulement, ainsi que je l'ai dit au paragraphe cité de la o"'" série, M. Henry commet une petite erreur en considérant simplement la bulle comme une sphère pleine dont on aurait remplacé le liquide intérieur par de l'air, et en ne tenant compte, de la sorte, que de la tension de la surface extérieure. Conduit par ses expériences à la conclusion que la cohésion est moindre dans l'eau de savon que dans l'eau pure, il s'exprime ainsi : « Le manque de persistance dans une bulle d'eau pure n'esl conséquemment pas dû à la faiblesse de l'attraction, mais à la mobilité parfaite des molécules, d'où il résulte, comme dans une voûte où le frottement n'existerait pas, que «l'équilibre est détruit par la plus petite forci' étrangère. » On verra, dans la suite de ce .Mémoire, que M. Henry se trompe ici complètement. g 7. Dans un mémoire qui a paru en 18io, et auquel j'ai déjà fait plusieurs fois allusion ', M. Hagen applique, comme Young, d'une manière rigoureuse, aux phénomènes capillaires le principe de la tension. H ne consi- dère également cette force que comme hypothétique, mais il la il faire à la question plusieurs pas importants : Prenant pour point de départ la seule condition qu'il doit y avoir équilibre entre les actions hydrostatiques et la tension, il démontre mathématiquement l'uniformité de celte dernière force dans deux cas simples, savoir celui d'un liquide soulevé ou abaissé entre deux plans solides, et celui d'un liquide sou- levé ou abaissé dans un tube cylindrique. Son analyse nous apprend, en outre, quelle esl la signification précise du coefficient constant qui, dans l'expression générale de la pression capillaire, multiplie la somme ,' + -,[,- des deux courbures principales; elle permet, en effet, de conclure que ce coefficient n'est autre chose que la tension par unité 1 Ueber die Oberfluche der Fliissigkeiten. (Mi:m de l'Acad. de Berlin, 1845, et Ans. de M. Por.- gendorff, 1846, vol. LXVI1, pp. I et 152). D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. Il de longueur. A la vérité, M. Hagen n'applique le calcul qu'aux deux cas ci- dessus, mais cela suffit pour l'aire admettre déjà que celte interprétation du coefficient constant s'étend à tous les autres cas. El de là résulte encore évidemment la conséquence que la tension est indé- pendante des courbures, comme tendaient à l'établir les recherches ingé- nieuses, mais incomplètes de Segner. M. Hagen va plus loin : il cherche, par trois procédés différents, la valeur de la tension à la surface de l'eau. En premier lieu, il effectue une série de mesures de l'élévation du liquide entre deux plans verticaux parallèles, dont il fait varier la dislance dans des limites étendues. Par des moyens <|n'il in- dique , il détermine chaque fois, dans une section verticale perpendulaire aux deux plans, l'écarlemenl de ceux-ci, la hauteur du point le plus has de la surface liquide comprise entre eux, ei celle des points où cette surface vient les loucher; puis, appliquant à ces trois éléments une méthode rigoureuse de calcul , il en tire une valeur de la tension. En second lieu, il mesure également l'élévation de l'eau dans des tubes cylindriques dont le diamètre intérieur varie de lmm,23 à 3""", 42, et, par un calcul également précis, il en déduit encore la tension. Ce second procédé lui fournit des résultais plus concordants que le premier, et il en lire, en moyenne, pour la température de 10", une valeur qui, traduite en milligrammes pour un millimètre de longueur, est égale à 7,53 ; c'est-à-dire que si, dans la couche superficielle de l'eau, on conçoit une section d'un millimètre de longueur, la couche exerce, de part et d'autre de celle section, une traction équivalente au poids de 7,oô milligrammes. Il constate, en même temps, qu'une variation de quelques degrés dans la température est sans influence sensible sur la tension. Le troisième procédé est fondé sur l'écoulement du liquide goutte à goutte : la tension est égale au poids d'une goutte divisé par le périmètre extérieur de l'orifice. Le poids d'une goutte s'obtient en recevant un nombre déterminé de ces gouttes dans un petit vase, et pesant le liquide recueilli. M. Hagen l'ail remarquer que ce procédé est moins exact que les précédents, parce que chaque goutte, en.se détachant, laisse à l'orifice une petite portion de sou volume. 12 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE Los mesures ci-dessus conduisent le physicien allemand à celle conclusion singulière, que la tension de l'eau va en décroissant jusqu'à une certaine limite, quand le liquide demeure exposé à l'air : la valeur 7,53 correspond à une surface fraîche. Enfin M. Hagen avance que la couche superficielle des liquides a moins de mobilité que l'intérieur; il s'appuie sur ce que, dans un cours d'eau, la vitesse est plus faible à la surface qu'un peu au-dessous, et sur la production des calottes laminaires par l'ascension de bulles gazeuses; selon lui, et con- trairement aux idées de Poisson, la couche superficielle est plus dense (pie le reste, et il attribue la tension à ce que les molécules étant ainsi plus rappro- chées, elles s'attirent avec plus d'énergie. Nous reviendrons sur ces idées. L'année d'après, le même savant a donné à ce mémoire une suite ' où il reprend la mesure des tensions. Il détermine d'abord , par le procédé de l'élé- vation entre deux plans parallèles, la tension de l'eau quia séjourné pendant plusieurs heures dans un vase ouvert, et la valeur qu'il trouve, rapportée au millimètre -, n'est plus que de 4,69, au lieu de 7,53 qui correspond à une surface fraîche; ainsi se confirme le fait de la diminution progressive de la tension de l'eau. M. Hagen soumet au même procédé l'alcool absolu et l'huile d'olive; les tensions obtenues ont été respectivement, par millimètre de longueur, 2,32 et 3,42. Il n'a pas remarqué, à l'égard de ces deux liquides, de décroisse- ment dans la tension. Il décrit ensuite un nouveau procédé : un anneau plat horizontal en bois est suspendu à une balance sensible, et équilibré; on établit le contact entre sa face inférieure et la surface du liquide, puis, au moyen de poids ajoutes très-graduellement de l'autre coté de la balance, on fait monter peu à peu l'anneau , qui soulève de la sorte une certaine quantité de liquide , et l'on s'ar- rête lorsque la surface de celle-ci aboutit verticalement aux bords extérieur et intérieur de l'anneau. La force avec laquelle le liquide lire alors l'anneau ' Mèm. de l'Acad. de Berlin, 184(5, et Ami. de M. Poggendorff, 1849, vol. LXXV1I, p. 4il>. - Dans ce second mémoire, M. Hagen exprime tes tensions en fractions île gramme; mais, je ne sais pourquoi, il prend pour unité de longueur la ligue de Paris; j'ai donc ramené toutes les valeurs au millimètre, en les divisant par 2.'25C>, valeur de la ligne de Paris en millimètres. DUNE MASSE LIQUIDE SV\S PESANTEUR. 15 de haut en bas, se compose de deux parties, savoir : 1° le poids de la por- tion du liquide soulevé située directement sous Panneau, c'est-à-dire celui d'un cylindre annulaire de ce liquide ayant pour hase la face inférieure de l'anneau et pour hauteur la distance de celle-ci au niveau- 2° la tension des surfaces courbes qui aboutissent aux deux bords de l'anneau. En soustrayant du poids ajouté de l'autre côté de la balance la première de ces deux quantités, le reste représente donc la tension totale, et, pour avoir la tension par unité de longueur, il suflit de diviser ce reste par la somme des longueurs des deux bords. Ce procédé, employé à l'égard de l'alcool absolu et de l'huile d'olive, a fourni les valeurs respectives 2,34 et 3,41, qui sont , on le voit, à fort peu près identiques aux précédentes. M. Ilageu ajoute alors : « La concordance de ces résultats avec ceux déduits de l'élévation entre des plans parallèles, ou du phénomène capillaire proprement dit, ne laisse rien à désirer, et ainsi se vérifie l'hypothèse que la tension superficielle, qu'on a mesurée directement dans le dernier cas, est la seule cause du phénomène capillaire. » Ici donc Al. Hagen cesse de considérer la tension comme une simple hypo- thèse, et croit voir dans les résultats ci-dessus une preuve de. sa réalité. Cette conclusion me semble un peu hasardée, car en introduisant la tension dans ces dernières expériences, on lui fait évidemment jouer le même rôle qu'entre des plans parallèles, el l'on doit , par conséquent , lui trouver la même valeur. M. Hagen essaie aussi la détermination de la tension du mercure; le pro- cède de la dépression dans les tubes cylindriques lui donne, par millimètre de longueur, 36, 26, et celui des gouttes 41, 14. Comme, dans ce dernier pro- cédé, la surface est nécessairement plus fraîche, M. Hagen infère de la diffé- rence des deux résultats (pie , sur le mercure de même (pie sur l'eau , la ten- sion décroit graduellement. Des solutions aqueuses d'empois el de gomme arabique à différents degrés de viscosité lui fournissent des tensions très- rapprochées de celle de l'eau. Présumant, en conséquence de ses idées sur l'origine de la tension, (pie l'eau de savon devait à une tension plus forte que celle de l'eau pure la propriété de donner une mousse persistante el de se laisser aisément gonfler en bulles, il mesure la tension d'une faible solution de savon, el ne la trouve \i SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE que de 3,72. 11 s'était donc déjà enquis, avant M. Gladstone, de la cause du facile développement en mousse el en bulles, et il avait cru la voir dans l'énergie de la tension; mais, comme il l'avoue lui-même, il s'était trompé. Disons ici que toutes les mesures rapportées dans ce second mémoire ont été prises à la température de ! 8" à 19°. .M. Hagen termine en déduisant de l'ensemble de son travail les deux conséquences suivantes, qu'il présente, du reste, avec réserve, vu le petit nombre des liquides soumis à l'observation : 1" Le degré de fluidité n'a pas d'influence sur la tension: ±' La tension est d'autant plus faible que le liquide mouille mieux les autres corps. En effet, l'alcool mouille mieux que l'huile, car de l'alcool déposé sur une plaque enduite d'huile déplace la coucbe de ce dernier liquide; l'huile mouille évidemment mieux que l'eau, et celle-ci mieux que le mercure; or la tension va en croissant du premier au dernier de ces liquides. Le § 30 de ma 7me série contient le résumé d'une portion d'un troi- sième mémoire 1 où le même savant encore cherche dans la tension la cause qui limite le diamètre des disques liquides de Savait. Ainsi qu'on l'a vu dans le paragrapbe que je viens de citer, cette conception traduite en formule reproduit les deux lois constatées par l'illustre physicien français, et, déplus, M. Hagen en tire une valeur de la tension de l'eau qui s'accorde assez bien avec celle obtenue dans le premier mémoire pour une surface fraîche; on remarquera d'ailleurs que, dans l'expérience des disques liquides, la surlace est nécessairement fraîche, puisqu'elle est toujours renouvelée. La valeur dont il s'agit, valeur qui, d'après la nature des données, ne pouvait être qu'approximative, est 7,74. Toutes ces concordances, on le comprend, con- stituent une preuve ultérieure de l'existence de la tension; ici, en effet, le rôle assigné à cette force est absolument autre (pie dans les expériences des deux mémoires précédents. § 8. — J'ai déjà appelé l'attention (6"" série, § 2) sur ce point, que si la eouebe superficielle d'une masse liquide pleine est dans un étal de 1 Ueber die Scheiben welche sich beim Zusammenslossen von ztvei Wasserstrahlen bilden, und iiber die Auflôsung einzelner Wasserstrahlen in Tropfen (Ann. de M. Poggendorff, 184!), vol. LXXVIII, p. 451). 1)1 NE MASSE LIQl IDE SANS PESANTE! R. l§ tension, les hunes liquides doivenl être assimilées à des membranes tendues , puisque la tension existe, à leurs deux laces. On voit, d'après cela, que la tension d'une lame esl double de celle de la couche superficielle d'une niasse pleine formée du même liquide : en adoptant, par exemple, pour la tension de l'eau la valeur 7,.j.'i milligrammes trouvée par M. Hagen, la tension d'une lame d'eau serait de 15,06 milligrammes. C'est, on se le rappelle, en parlant de l'idée de la tension que j'ai posé, à la lin de ma 6""' série, le principe général que, dans tous les assemblages de lames liquides, la somme des aires de ces lames doit être un mini- mum. § 9. - Aujourd'hui l'on possède des démonstrations théoriques de la réalité de la tension, et l'on a plusieurs moyens nouveaux de la constater par l'expérience. La première de ces démonstrations a été donnée, en 1864, par .M. Lamarle, dans la première partie de son beau mémoire Sur la stabilité des systèmes liquides en lames minces '; elle suppose une masse liquidé pleine, entière- ment libre, soumise à ses seules attractions moléculaires, et conséquemment de forme sphérique "; M. Lamarle montre non-seulement que la couche superficielle d'une semblable masse est dans un état de tension, mais, en outre, que celte tension est indépendante du rayon de la sphère; enfin il l'ait remarquer que les mêmes résultats s'étendent sans difficulté à toutes les surfaces liquides d'équilibre, c'est-à-dire que, dans ces surfaces et pour un même liquide, la tension est constante et indépendante des courbures, ainsi que cela avait été établi par M. Hagen dans deux cas particuliers. .le ne reproduirai pas la démonstration dont il s'agit telle qu'elle esl exposée dans le mémoire; je la modifierai un peu, d'après les indications de .M. Lamarle lui-même, pour l'appliquer directement aux lames; seulement, sous celte forme, elle n'est plus tout à l'ail théorique, et revient, au fond, à celle de M. Henry (§ 6), rendue pins précise et plus complète. Supposons une sphère laminaire, une bulle de savon, par exemple, el 1 Mém. de l'Acad., tomes XXXV et XXXVI. - L'exactitude tic celle démonstration ;i été contestée par M. Dupré, et maintenue pur M. La- marle (voiries Comptes rendus, l. LXIV, pp. '■'>'.)', 75!) et 902). 16 SLR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE coupons-là idéalement par un plan qui la partage en deux hémisphères; imaginons ce plan solidifié, ce qui n'altérera pas l'équilibre, et considérons en particulier l'un des hémisphères. La lame qui constitue celui-ci presse, nous le savons, sur l'air qu'elle emprisonne entre elle et le plan, et ce volume d'air réagit, par son élasticité, avec, une force égale; l'hémisphère laminaire et le plan sont donc poussés l'un dans nu sens, l'autre dans le sens opposé, d'où résulte une traction de la lame tout le long de la petite bande par laquelle elle adhère au plan; or une traction égale et contraire est évidemment exercée le long de la même bande par l'autre hémisphère: il y a donc, sur toute la longueur de la bande étroite dont il s'agit, traction en deux sens opposés et perpendiculaires à celle longueur; en d'autres ternies, il y a tension de la lame. Enfin, comme rien ne détermine la direction de notre plan coupant, il s'ensuit que la même tension existe dans toute l'étendue de la lame, et qu'elle a la même valeur dans toutes les directions tangenticlles autour de chaque point. La tension est considérée ici comme une traction; mais la lame résistant par une force égale et contraire, on peut aussi bien regarder celle dernière force comme constituant la tension. Sous ce point de vue, la tension est une force contractile, une tendance continuelle de la lame à revenir sur elle-même en diminuant d'étendue. Le mode de démonstration ci-dessus conduit à une expression de la tension en données mesurables. Désignons par p la pression rapportée à l'unité de surface qu'exerce la lame sur l'air emprisonné, et conséquemment aussi la pression de dedans en dehors due à la réaction de cet air. La force totale qui agit ainsi de dedans en dehors sur l'un des hémisphères laminaires et tend à le séparer du plan, esl nécessairement égale à celle qui pousse le plan lui-même; elle a donc pour mesure le produit de la surface de celui-ci par la quantité p, c'est-à-dire v.r^p, où r est le rayon de la sphère laminaire; je néglige ici la petite différence entre le rayon de la face extérieure de la lame et celui de la face intérieure, à cause de la minceur extrême des lames liquides. Cette expression représente en même temps, d'après ce que j'ai dit plus haut, la tension totale sur la longueur de la bande étroite suivant laquelle la lame esl coupée par le plan, cl, par conséquent, pour avoir la tension sur 1)1 M: MASSE L1QUDE SVNS PESANTEUR. 17 l'unité de longueur, tension que je nommerai/, il suffit de diviser celle même expression par la longueur '2-r de la bande en question , ce qui donne / = '-§. .Mais on a \u (y""' série, $ 24) que si d est le diamètre d'une sphère lami- naire, li la hauteur en millimètres à laquelle le liquide dont la lame est formée s'élèverait dans un- tube capillaire d'un millimètre de diamètre, et p la densité de ce liquide, la pression qu'exerce la lame équivaut, pour une surface d'une étendue quelconque, et, par suite, pour l'unité de surface, au poids d'une colonne d'eau ayant pour base celte surface et, pour hauteur, ~- = -f. En prenant pour unité de surface le millimètre carré, la quantité ' exprime donc en milligrammes la pression (pie nous avons désignée par/;,- faisant la sub- stitution dans l'expression de / trouvée plus haut, il vient : -2 ce qui donne, en milligrammes, la tension de la lame sur l'unité de longueur. Celle formule résulte d'ailleurs immédiatement du calcul de M. Hagen relatif aux liquides dans les tubes cylindriques (§ 7), quand on suppose le diamètre du tube égal à 1 millimètre, et quand on considère la surface supé- rieure de la colonne comme formant un hémisphère concave, ce qui est permis dans le cas d'un si petit diamètre. § 10. — Celte même formule ne contenant pas r, on voit que la tension dont il s'agit est indépendante du rayon et conséqueniment de la courbure de la lame. La constance de la valeur de la tension quelle que soit la courbure de la sphère laminaire, est pleinement confirmée par des expériences de ma <)"" série. En effet, après avoir essayé de démontrer (Gme série, § 8) sans faire intervenir la tension, que trois lames unies par une même arête liquide doivent aboutir à celle-ci sous des angles égaux, j'ai vérifié (ibid., %% H et 15) l'égalité de ces angles pour des combinaisons de lames de liquide glycérique appartenant à des sphères de rayons différents; or, ces trois lames tirant respectivement à elles, en vertu de leurs tensions, l'arête liquide commune, les trois angles en question ne peuvent évidemment être égaux que si les trois tensions sont égales. Tome XXXVII. IX SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE Maintenant si l'on imagine que le rayon de la sphère laminaire croisse jasqu-à l'infini, la lame deviendra plane, et il résulte de ce qui précède qu'elle aura encore la même tension. Cependant on n'arrive de celle manière à la tension d'une lame plane qu'en considérant celte lame comme indéfini- ment étendue, et en lui assignant ainsi des conditions irréalisables; on pour- rail dès lors se demander si une lame plane limitée, par exemple une lame de liquide glycérique formée dans un anneau en fil de fer, lame qui n'exerce aucune pression sur l'air, possède effectivement une tension; or, parmi les combinaisons de lames soumises aux expériences rappelées ci-dessus, il \ en avail où deux seulement des trois lames liaient de courbure sphérique, tandis (pie la troisième était plane, et les trois angles compris entre ces lames à l'arête commune étaient encore égaux; la lame plane limitée lirait donc à elle avec la même force que les deux lames sphériques, et avait conséquem- ment la même tension. D'un autre côté, la plupart des systèmes laminaires qu'on réalise à l'inté- rieur des charpentes polyédriques en fil de 1er en retirant celles-ci du. liquide glycérique, contiennent, nous le savons, des lames courbes à courbure moyenne nulle combinées avec des lames planes; or j'ai vérifié aussi, au moins approximativement (ibid., § 20), dans tous ces cas, l'égalité des trois angles, ce qui vérifie, par suite, l'égalité entre la tension des lames planes et celle des lames courbes à courbure moyenne nulle. Enfin , dans le mémoire dont j'ai parlé, M. Lamarle parvient à déduire rigoureusement démon pri cipe du minimum de la somme des aires , les lois que j'avais constatées l'égard des assemblages de lames , et confirme ainsi ce' principe d'une m. nière générale; or ce même principe ne serait évidemment pas vrai si I tensions respectives des lames qui composent un même système étaient diffé- rentes. L'expérience est donc d'accord avec la théorie., qui vent que, pour un même liquide, la tension soit constante et indépendante des courbures. Il est inutile de faire remarquer que la confirmation du principe dont il s'agit concourt encore à établir l'existence de la tension. § 11. — Je ne dois pas négliger de mentionner un second point de vue sous lequel M. Lamarle, toujours dans le même mémoire, envisage la tension; le voici : Suivant les idées admises en général aujourd'hui, la densité de la D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. I!» couche superficielle est moindre que celle de l'intérieur du liquide, el consé- quemment, (Unis celle couche, l'éeartement des molécules est plus grand; si donc, par un changement de forme sans changement de volume, l'étendue de la couche superficielle vient à décroître et qu'ainsi une partie des molécules de celte couché se rendent dans l'intérieur, ces molécules se rapprochent da- vantage; or l'attraction, par sa nature même, fait incessamment efforl pour rapprocher les molécules; elle doit doue réduire la couche superficielle au minimum d'étendue, puisque, parla, elle exerce sa tendance d'une manière active. Ainsi, d'après .M. Lamarle, la tension est due à ce que, par une diminu- tion de la couche superficielle, la tendance constante de l'attraction au rap- prochement des molécules trouve à se satisfaire autant que possible. § 1:2. — M. Du pré a publié par parties, de 186.*ià L868, un travail ex- trêmement remarquable ', où il traite par des méthodes nouvelle- une suite de questions concernant les actions moléculaires, et où il donne aussi une démonstration de l'existence réelle de la tension : Il établit d'abord (pie, pour séparer en deux une masse liquide soit par ar- rachement perpendiculaire, soit par glissement, il faut vaincre une résistance, el tpie, réciproquement, lorsque deux surfaces liquides peuvent se réunir, il •\ a une force résidant dans leurs couches superficielles qui provoque la réunion; il la nomme farce de réunion. Partant de ce principe, il démontre (prune masse liquide ne peut changer de forme avec diminution dans l'étendue de sa surface, sans qu'un travail moléculaire proportionnel à celle diminution soit produit par la force de réu- nion -. Or cette force toujours présente doit tendre sans cesse à opérer le tra- vail dout il s'agit, el , par suite, à rendre la surface minima; la couche super- ficielle des liquides possède donc une force contractile, ou une tension. :M. Dupré indique plusieurs expériences fort simples au moyen des- quelles on rend la tension manifeste soit dans la surface libre d'une niasse 1 Cinquième, sixième el septième mémoire Sur la théorie mécanique de t<< chaleur (Ans. de i MM. ET DE l'UVS. DE PARIS , 4e SITHÎ , loilli'S VI, VII. IX, XI et XIV). - Dans le septième mémoire, M. Dupré décrit un inslrumenl au moyen duquel il a vérifié expérimentalement cette proportionnalité entre le travail produit et la diminution de' surface. 20 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE liquide pleine, soit dans une lame liquide. Dans Tune de ces expériences, par exemple, un poids esl soulevé par la tension d'une lame plane : qu'on se figure une plaque métallique rectangulaire verticale, dont le bord horizontal inférieur présente, en son milieu, une échancrure également rectangulaire. Cette plaque étant préalablement mouillée d'eau de savon, si l'on applique contre elle devant l'échancrure, et à la hauteur du bord supérieur de celle-ci, une bande solide étroite et très-légère, un peu plus longue que la largeur de l'échancrure et mouillée aussi d'eau de savon, puis qu'on fasse glisser cette petite bande de haut en bas, une lame liquide se forme nécessairement dans la por- tion de l'échancrure ainsi balayée; or, dès qu'on abandonne la petite bande à elle-même, elle remonte brusquement malgré son poids. M. Dupré attribue la tension à ce que, dans l'épaisseur de la couche super- ficielle, les actions moléculaires seraient , en moyenne, plus intenses suivant le sens langentiel que suivant le sens normal; c'est, selon lui, l'excès des pre- mières sur les secondes qui constitue la tension. Désignant celle-ci par F, il trouve, d'une manière générale, pour la pres- sion capillaire normale provenant des courbures en un point quelconque d'une surface liquide, l'expresssion F(^ + ~^j; le coefficient constant de l'expression de Laplace est donc bien la tension dans tous les cas, et, pour un même liquide, celle-ci esl toujours uniforme, c'est-à-dire complètement indépendante- du point considéré de la surface, ainsi que des courbures. J'ai présenté, dans le § 9, l'expression t = -^ de la tension d'une ; liquide comme découlant de la démonstration qui la précède, et j'ai dit ( qu'elle résultait d'ailleurs immédiatement d'un calcul de M. Hagen; j'a maintenant (pie cette même expression se déduit aussi d'une formule à laq arrive M. Dupré en traitant par ses méthodes le phénomène de l'élévation et de la dépression dans les tubes capillaires. Ce dernier savant fait remarquer que la tension des lames liquides est in- dépendante de leur épaisseur, du moins tant que cette épaisseur n'est pas in- férieure à une certaine limite. En effet, la tension n'existant que dans les deux couches superficielles, couches excessivement minces, nous le savons, il est clair que le liquide compris entre elles est sans influence, et qu'ainsi lorsque, par une atténuation de la lame, il diminue en quantité, la tension doit de- meurer invariable. D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 21 Celte déduction se Douve vérifiée par les expériences de ma 5"1*" série relatives à la pression exercée par une huile creuse sur l'air qu'elle em- prisonne. On a vu, en effel (§ (.>) que, dans ce cas, la tension de la lame est liée à la pression sur l'air intérieur par la relation 1 = '-^, d'où il suit que, pour une huile d'un rayon /• donné, si, malgré l'amincissement de la lame, la pression p ne change pas, il en sera de même de la tension l ; or j'ai constaté, on se le rappelle (5me série, § 32 ) , celte constance de la pres- sion à l'égard d'une lame sphérique qui s'amincissait spontanément et n'a éclaté "2 de ma 7me série sur les lames d'huile formées au sein du liquide alcoolique ; or M. Dupré, rapportant ce phénomène à la tension, le traite par ses méthodes, et arrive, pour exprimer la vitesse v de ce reliait, à la formule : . A»i; v=\ / •> V es dans laquelle F esl la tension d'une seule couche superficielle, g la gravité, e l'épaisseur de la lame el A la densité du liquide ; d'où l'on voit (pie cette vitesse est uniforme, qu'elle est en raison directe de la racine cariée de la tension et en raison inverse des racines carrées de l'épaisseur et de la den- sité. M. Dupré trouve, de celte manière, (pie la \ilesse de retrait d'une lame de liquide glycérique de ^,'„1, de millimètre d'épaisseur sciait d'environ 32 mètres par seconde. On vérifierait sans doute, par des expériences convenablement instituées sur mes lames d'huile immergées, l'uniformité de la vitesse et la loi concer- nant l'épaisseur. Quant à la valeur absolue de la vitesse, celle que lui assigne la formule ci-dessus esl probablement assez exacte pour la plupart des liquides; mais, ainsi (pic nous le verrons plus loin , il y a des liquides;1! l'égard desquels il en esl autrement, parce (pie le phénomène esl influencé par un élément dont M. Dupré ne pouvait tenir compte. M. Dupré cherche aussi les lois d'un autre phénomène qu'on peut égale- ment rapporter à la tension, savoir la diminution progressive du diamètre 1)1 NE MASSE LIQI IDE SANS PESANTE! R. 23 d'une bulle quand on Inisse ouverl le lubc qui a sei*vi à la gonfler ; il parvient à ce résultat que, pour deux bulles formées du même liquide, lotîtes choses égales d'ailleurs, les carrés des lemps pendant lesquelles elles se vident sont entre eux comme les 7""s puissances de leurs diamètres. Il vérifie cette loi par une suite d'expériences sur des bulles «le liquide glycérfque. Les mémoires que nous résumons renferment encore, ;'i l'égard de la ten- sion , d'autres résultais généraux qui auraient un moindre intérêt ici , par exemple à certaines relations avec des faits du domaine de la chimie. Enfin M. Dupré décrit plusieurs procèdes au moyen desquels il a mesuré la tension d'un grand nombre de liquides. Le premier consiste dans l'emploi d'un aréomètre de Nicholson modifié de la manière suivante : le plateau supérieur est remplace par une cuvette cylin- drique dans laquelle on verse le liquide à essayer; deux fils de laiton parlant horizontalement des extrémités d'un diamètre de celle cuvette , se replient ensuite pour descendre à l'extérieur du vase contenant l'eau, et se réunir au- dessous du fond par l'intermédiaire d'un plateau destiné à recevoir le lest et les poids. Après avoir. établi l'affleurement, on descend verticalement dans la cuvette une lame solide mince , susceptible d'être mouillée par le liquide, et dont le bord inférieur est bien horizontal : dès que ce bord louche le liquide, celui-ci s'élève par l'action capillaire le long des deux faces de la lame, et sa tension soulève l'aréomètre d'une certaine quantité; on ajoute alors des poids oui* ramener l'affleurement, et de ces poids on déduit la tension en divisant sur valeur par le périmètre du bord de la lame. J'omets ici quelques détails e moindre importance qu'on trouvera dans le mémoire, ainsi qu'une pelite orrection à faire subir au résultat quand on veut une grande exactitude. Le second procédé est , à quelques différences près dans l'appareil, celui dont j'ai fait usage (5"" série, §£ 20 à 28) pour l'évaluation de la pres- sion exercée par une bulle creuse sur l'air emprisonné : il se réduit, on s'en souvient, à gonfler une huile à l'extrémité d'un petit ajutage qui com- munique avec un manomètre indiquant la pression, puis à mesurer le dia- mètre de la huile'. La tension est donnée alors par la relation, rappelée plus 1 Ainsi que je I iii dit dans mu '>"" série, l'idée première de ce procédé, en ce qui cou- cerne 1 ; • relation entre In pression '7-->. - Sur la tension des limiez liquides, 2rac noie (Iki.i.. oe l'Acad., IN(i7. 2 série, t. XXIII, p. 44N). DUNE MASSE LIQl IDE SANS PESANTEUR. -11 la conclusion de M. Lamarle sur la non-déformation de l'héliçoïde gauche, ci il a coostaté, par un procédé ingénieux, la déformai ion du caténoïde; il Irouve, du reste, que celle déformation n'est bien notable que dans le voi- sinage du (il. Ces faits remarquables montrent une fois de plus l'accord con- stant de l'expérience avec la théorie. Celle deuxième noie se termine par l;i description d'ui xpérience curieuse : une lame de liquide glycérique est réalisée dans un anneau ver- tical en (il de fer; on dépose à l'intérieur de cet anneau, sur son point le plus lias, une sphère creuse en verre très-légère, de deux centimètres envi- ron de diamètre, préalablement mouillée du même liquide; celle-ci se place aussitôt d'elle-même de manière à être coupée en deux parties égales par le plan de la lame; elle demeure ainsi dans un état d'équilibre stable, el si Ton l'ait tourner l'anneau sur lui-même, elle roule à l'intérieur sans le quitter. M. Van der Mensbrugghe explique le phénomène par l'effort que l'ait constam- ment la lame pour occuper une étendue minima; celle condition exige, en effet, kilogrammes. § 14. - Les recherches successives dont l'analyse est exposée dans ce qui précède, fournissent donc ces résultats généraux : 1° La tension existe bien réellement dans loule surface liquide, el , par suite, dans loule lame liquide; 2° Celle tension est indépendante des courbures de la surface ou de la lame, elle est la même dans loule l'étendue d'une même surface ou d'une même lame, et la même aussi, en chaque point, dans toutes les directions langenlielles autour de ce point ; 1 Ueber die Capillaritâls-Constanten fesler Kôrper (Comptes rendus de i.'Acad. de Berlin, 1868, |>. 15-2). 28 SUR LES F1GUKES D'EQUILIBRE 3° Elle esl indépendanle de l'épaisseur «les lames, du inoins tant que celle épaisseur n'est pas inférieure au double du rayon d'aclivité sensible de l'allraclion moléculaire '; V Elle varie avec la nalure des liquides; o" Pour un même liquide, elle varie en sens inverse de la température; mais, aux températures ordinaires, elle éprouve peu de changements; (>" On possède un grand nombre de procédés pour la mesure expérimen- tale de la tension, et chacun de ces procédés conduit à une expression de la tension en l'onction des données de l'expérience. Le plus commode, en même temps que le plus précis, est sans contredit le premier de M. Dupré, c'est-à- dire celui de l'aréomètre; 7" Quant à la cause de la tension, cinq hypothèses ont été proposées : en premier lieu, celle de Seguer, que je n'ai pas bien comprise, et suivant la- quelle la tension proviendrait de l'attraction mutuelle des molécules de la couche superficielle dans le sens tangenliel et de la courbure de cette couche; en second lieu, celle du l>' llougli, qui essaie d'expliquer la tension en remarquant (pie les molécules de la surface sont abandonnées à leurs attrac- tions mutuelles par l'absence de molécules de même espèce en dehors de celle surface; en troisième lieu, celle de M. Hagen, qui attribue la tension à une densité plus grande de la couche superficielle; en quatrième lieu, celle de M. Lamarle, qui fait dépendre la tension de ce que, par une contraction de la couche superficielle, une portion des molécules de cette couche passant dans l'intérieur et diminuant ainsi d'écartement , la tendance générale de l'attraction au rapprochement des molécules se satisfait en partie; enfin celle de M. Dupré, qui considère la tension comme due à un excès des actions langenlielles sur les actions normales dans la couche superficielle. S 15. -- Selon moi, la vraie cause de la tension, si elle n'est pas énoncée d'une manière tout à l'ail explicite, est du moins suffisamment indiquée par iMM. Ileiir\ et Lamarle dans leurs démonstrations de l'existence de la tension par les sphères laminaires (§§6 et 9). Il est incontestable, depuis le travail de Laplace, que, si l'on considère seulement l'effet des courbures, une couche 1 Je signalerai, à ee propos, une faute grave à la page 40, ligne 4, de la o",c série : au lieu di' inférieures ou dot/liles , il faut lire : inférieures au double. DUNE MASSE LIQUIDE SANS PESAïNTEl K. W superficielle convexe exerce sur le liquide une pression normale en chaque point, et une couche superficielle concave exerce, au contraire, une traction normale aussi en chaque point; niais, dans l'état d'équilibre, celle pression mi celle traction lutte contre une résistance provenanl en général d'actions hydrostatiques; or il esl visible qu'une couche superficielle courbe ainsi pressanl ou tirant el qui rencontre une résistance opposée, doit être tendue, comme l'est une vessie gonflée qui presse sur l'air intérieur, ou, en d'autres termes, nue les molécules de celle même couche doivenl être dans un état d'écarlemenl force suivant le sens langentieL Si l'on veut, c'est la réciproque de la théorie de Young : celui-ci suppose la tension, et fait voir que les trac- tions tangentielles qu'elle détermine autour d'un même point do ni pour résultante une pression normale si la surface est convexe, et uni' traction normale si la surface est concave; or, comme l'a montré Laplace, celle pression ou celte traction existe par le seul effet des attractions moléculaires; mi peut donc la décomposer, autour de chaque point, en tractions langen- lielles, lesquelles constituent une tension. La tension est donc un résultat nécessaire des courbures, el dès lors on doit se demander comment elle subsiste dans les surfaces liquides planes ou à courbure moyenne nulle; mais il faut remarquer que ces surfaces sont tou- jours raccordées à d'autres par des portions à fortes courbures transversales: c'est, par exemple, ce qui a lieu, nous le savons, aux arêtes de jonction des lames qui composent un système ; or la tension qui existe dans ces portions de raccordement doit, en vertu de la continuité, se propager à toute l'étendue des surfaces qu'elles bordent. Celle explication m'a été suggérée par M. Lamarle. § 10. J'ai dit (§ 12) que je décrirais des expériences curieuses rela- tives à l'action de la chaleur sur les lames liquides ; voici ces expériences, dont la première est due à mon lils : Une bulle de liquide glvcériquc d'un décimètre de diamètre étant déposée .sur un anneau, on attend qu'elle ail pris, au moins à son sommet (7 série, § il), une teinte autre (pie le rouge ou le vert des derniers ordres; alors il siillii d'approcher avec précaution le bout du doigt aussi près que possible de ce sommet, pourvoir la teinte de ce même sommet se modifier sur un espace de trois à quatre centimètres de diamètre, de manière à accuser 50 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE un amincissement : si, par exemple, le sommet est jaune, il passe au vert; quand le doigt est assez chaud, il y a quelquefois production de deux teintes successives; enfin dès qu'on enlève le doigt, la teinte originaire ré- parait. En second lieu, on développe, au moyen du liquide glycérique, le sys- tème laminaire de la charpente cubique eu lil de 1er, système qui se compose, nous le savons, de douze hunes partant respectivement des douze arêtes so- lides et aboutissant toutes à une lamelle centrale quadrangulaire; on introduit ensuite l'extrémité fortement chauffée d'une baguette de verre dans l'espèce de pyramide creuse formée par les lames qui parlent des quatre arêtes de l'une des faces du cube , et l'on choisit l'une des pyramides dont le fond est une arête de la lamelle; aussitôt on voit celle lamelle diminuer d'étendue. C'est (pie, par suite de la position de la baguette, la lamelle s'échauffe moins qu'une partie des lames environnantes, et conserve ainsi un excès relatif de tension. On ne peut attribuer l'effet à la dilatation des lames les plus chauf- fées, car, si toutes les tensions demeuraient égales, la forme du système ne pourrait évidemment se modifier; les lames qui tendraient à se dilater enver- raient seulement une portion de leur liquide dans la lamelle centrale. J'ajouterai ici une expérience étrangère à l'action delà chaleur. Je m'étais dit que si Ton pouvait réaliser un système dont une partie des lames fus- sent formées d'un liquide et l'autre d'un autre liquide à tension différente, le système ne pourrait plus satisfaire ;i mes lois quant à I égalité des angles entre les lames et entre les arêtes liquides. I ne telle réalisation est sans doute impossible dune manière complète, mais on peut en approcher parle moyen suivant : on produit encore le système de la charpente cubique, et on le pose de manière (pie la lamelle centrale soit horizontale. Cela fait, si l'on introduit au milieu de celte lamelle l'extrémité d'un pelil pinceau imbibe de liquide glycérique, la lamelle n'éprouve aucun changement; mais si le pin- ceau est imprégné d'un liquide à tension plus forte, ou voit la lamelle se contracter très-notablement. J'ai obtenu le meilleur résultat avec une solution d'albumine préparée simplement en ballant un blanc d'œuf, puis laissant la neige se convertir partiellement en liquide : la lamelle qui, dans ma char- pente, a environ 13'""' de hauteur et de lairgeur, se resserre alors jusqu'à 1)1 NE MASSE U! n'avoir plus que 8mm; quand on enlève le pinceau, elle reprend rapidement *)""", puis semble rester en eel état pendant quelques secondes, après quoi elle revient lentement à ses dimensions originaires. Dans ces expériences, le liquide du pinceau s'étend sur les deux faces de la lamelle, de sorte «pie celles-ci oui alors la tension «pu lui appartient, et qui ne peut plus être équilibrée sans modification du système par les tensions des autres lames. Un liquide de moindre tension que le liquide glycérique doit déterminer, au cou-* traire, un agrandissement de la lamelle, mais je n'ai pas l'ait cet essai. On verra, par la suite de ce mémoire, (pie la solution d'albumine a effectivement une tension de beaucoup supérieure à celle du liquide glycérique. S 17. - - Appliquons maintenant à l'objet principal de la série actuelle, c'est-à-dire au développement et à la persistance des lames, les connaissances ipie nous venons d'acquérir sur la tension. Ht d'abord, tandis que la cohésion s'oppose à la rupture des lames, la tension constitue, au contraire, une force qui agit sans cesse pour provoquer cette rupture. Mais la tension est nécessairement inférieure à la cohésion des couches superficielles, sans quoi il est évident que la réalisation des lames serait tout à fait impossible. En second lieu, puisque la tension est indépendante de l'épaisseur, il s'en suit (prune lame n'a, par elle-même, pas plus de tendance à se rompre lors- qu'elle est mince que lorsqu'elle est épaisse. Celle déduction semble, au premier aperçu, s'accorder mal avec l'observa- tion; en effet, on voit ordinairement les lames diminuer beaucoup d'épaisseur avant de crever: quand on gonfle une bulle de savon, elle atteint souvent de grandes dimensions, et n'éclate conséquemment que lorsque la lame est devenue très-mince; si l'on dépose sur la surface de l'eau de savon une bulle de ce liquide, bulle qui se transforme aussitôt en calotte spbérique, la teinte du sommet de celle-ci peut aller, on le sait, jusqu'au noir intense, ce qui correspond à une épaisseur d'environ 0, """00001, etc. Cependant examinons la cbose de plus près. Les bulles de savon et les calottes du même liquide éclatent fréquemment aussi avant que les lames qui les constituent se soient beaucoup atténuées; quand une grosse bulle formée d'un bon liquide glycérique est déposée sur un anneau, la lame va d'abord en .-,2 SI K LES FIGURES D'ÉQl ILIBRE s'amineissanl, puis reprend (7"" série, §11) une épaisseur croissante, cl c'est seulemenl lorsque celle-ci approche de nouveau île sa valeur originaire, (pie la bulle se brise; on peut réaliser des laines d'eau pure de différentes manières : par exemple en calottes sphériques à la surface du liquide par l'ascension de huiles d'air, sous la forme plane en travers d'un flacon, etc. ; or, sauf de rares exceptions, ces lames d'eau demeurent parfaitement incolores jusqu'à leur disparition, d'où il suit qu'elles se rompent lorsqu'elles oui encore, comme lames, une épaisseur considérable. Nous verrons d'ailleurs que beaucoup d'autres liquides sont dans le même cas. Si donc les lames paraissent plus disposées à éclater lorsqu'elles sont plus tenues, c'est qu'alors probablement elles résistent moins à des causes exté- rieures telles que de petits ébranlements, etc. § 18. — Comme j'aurai à comparer les lames d'un grand nombre de liquides, je vais décrire les procédés que j'ai employés pour leur production et leur observation. Les lames formées d'un même liquide et dans les mêmes circonstances persistent, en général, d'autant plus qu'elles ont moins d'étendue; or, pour la très-grande majorité des liquides, les lames de dimensions un peu consi- dérables éclatent presque à l'instant de leur développement; il fallait donc se borner à de petites lames. J'ai choisi les calottes produites à la surface des liquides par l'ascension de bulles d'air, et l'on n'a porté son attention que sur celles dont la base avait 10""" à 12""" de diamètre. Voici le procédé qui m'a le mieux réussi : On pose au fond d'un bocal en verre un petit vase en porcelaine ou en verre, dont le bord a environ quatre centimètres de diamètre, on le remplit, jusqu'uu peu au-dessus de ce bord, du liquidée essayer, puis on \ introduit l'extrémité inférieure d'un tube de verre façonne comme je vais le dire : celui qui a servi à mes expériences a o""" de diamètre intérieur: son extré- mité inférieure, repliée à angle droit sur une très-petite longueur, va en se rétrécissant, et sou orifice n'a (pie 2""",5 ; une portion courte en caoutchouc relie l'autre extrémité à un second tube de verre qui peut ainsi prendre toutes les directions et auquel on applique la bouche. Celle disposition permet à l'expérimentateur de se placer commodément : il lient la portion en caoul- D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 33 chouc appuyée sur le bord du goulot du bocal, el il donne au tube de verre extérieur une direction obliquement descendante; ce dernier tube esl d'ail- leurs replié, vers son extrémité libre, sous un angle obtus, afin d'aboutir hori- zontalement à la bouche; là il esl fermé par un tampon de papier à filtre <|ui série assez pour ne laisser entrer l'air qu'en petite quantité el rendre l'insuffla- tion aussi modérée qu'on le veut; ajoutons que la profondeur la plus conve- nable de l'orifice au-dessous de la surface du liquide, dépend de la nature de celui-ci; l'expérimentateur trouve aisément de lui-même ces petites modi- fications, el il acquiert bientôt l'habitude de produire à peu près à volonté des calottes du diamètre requis. Quand un liquide fournit des calottes d'une persistance suffisante, il faut, dé> que l'une d'elles est formée, soulever doucement le tube hors du liquide, afin qu'elle n'aille pas s'\ attacher; comme elle ne peut, d'ailleurs aller se heurter contre le bord (U\ petit vase à cause de la légère convexité qu'j présente le liquide, elle reste vers le milieu de la surface de celui-ci, et conséquemment dans les conditions les plus favorables; en effet elle est alors entièrement libre, et la paroi du bocal la protège contre les petites agitations de l'air ambiant, el contre l'haleine de l'expérimentateur quand celui-ci observe de près. Enfin la plupart des liquides exigenl d'autres précautions encore, si Ton veut soustraire leurs calottes à toute influence étrangère. L'une de ces influences est l'évaporalion, qui enlève de la matière aux lames des liquides plus on moins volatils. Pour l'écarter, on verse dans le bocal une petite couche du liquide à essayer, ou .simplement d'eau si le liquide à essayer ne fournil que de la vapeur d'eau; puis on applique contre la paroi intérieure, depuis le fond jusqu'au haut, à droite et à gauche de la direction par où doit (tasser la lumière, de larges bandes de papier à filtre imprégnées du même liquide, ou bien, si ce liquide est caustique, on le promène sur toute la paroi intérieure pour qu'elle en soit mouillée; on descend alors le petit vase vide au fond du bocal , et l'on ferme celui-ci avec une plaque de caoutchouc fortement serrée au goulot et percée de deux trous; par l'un de ces trous passe, à frottement, le tube servant à l'insufflation; par l'autre on introduit le col d'un petit entonnoir, col qui doit être assez long pour atteindre à peu Tome XXXVII. 5 U SUR LES FIGURES DÉQl ILIBRK près l'orifice du petit vase, el l'on ferme, par l'extérieur, cet entonnoir avec un petit bouchon de liège. Cela l'ail, on abandonne l'appareil pendant un lemps qu'on juge suffisant pour que l'atmosphère intérieure soit saturée de vapeur. Après ce temps, qui, dans mes expériences, élait au moins de deux heures, on débouche l'entonnoir, el, par son canal, on remplit le petit vase, puis on replace le bouchon, et Ton commence immédiatement les essais. Avec les liquides très-volatils, tels que l'alcool, l'élher sulfuricfue, etc., ces précautions mêmes sonl insuffisantes, à cause, sans douie, de la difficulté de saturer l'atmosphère du bocal. Dans ce cas, on produit les calolles en secouant simplement le liquide dans un flacon abandonné préalablement pendant plusieurs heures après avoir été fortement agile. Mais si ce dernier procédé permet d'opérer dans une atmosphère aussi saturée que possible, il présente des inconvénients qui doivent le faire rejeter toutes les fois qu'on le peut : le liquide esl en mouvement lors de l'apparition des calolles, ce qui rend l'observation difficile, el, si les calolles n'ont pas une très-courte persistance, elles vont souvent s'attacher à la paroi, où elles se déforment plus ou moins. Certains liquides non volatils, tels que la glycérine, l'acide sulfurique, etc., absorbent l'humidité de l'air, ce qui constitue une autre influence étrangère. Pour s'en garantir, on introduit au fond du bocal une subslance qui elle- même absorbe l'humidité, telle que du chlorure de calcium ou de l'acide sulfurique, toul le reste étant disposé comme précédemment. Après un temps regardé comme suffisant pour que l'atmosphère du bocal soit desséchée, on remplit le petit vase, et l'on opère aussitôt. ,^ 19. - - Mes expériences, effectuées avec toutes les précaulions (pie je viens de décrire, m'ont conduit à partager les liquides, au point de vue de leurs lames, en trois catégories principales. Les liquides qui composent la première, présentent les caractères suivants : fortement agiles dans un flacon, ils ne produisent jamais de mousse très- abondante, plusieurs même n'en donnent pas du toul; ils ne se laissent point gonfler en bulles à l'orifice d'une pipe, ou si l'on obtient quelquefois des bulles, elles dépassent à peine l'orifice en diamètre; leurs calolles n'ont qu'une durée assez courte, durée Irès-variable pour chaque liquide, et Irès- différente, quant à son maximum, d'un liquide à un autre, mais ne dépassant 1)1 NE MASSE L1QI IDE SANS PESANTEl R. ôd jamais un polit nombre de minutes; pour plusieurs de ces liquides, loules les calottes demeurent incolores jusqu'à leur rupture; pour d'autres, la plupart lestent également blanches, mais un nombre relativement petit montrent, après un intervalle plus ou moins long, un faillie commencement de coloration. Celui-ci consiste ordinairement dans I apparition, au somme) de la calotte, d'un système exigu d'anneaux rouges et verts, qui n'excède pas 1""",5 en diamètre; ce système se développe en un temps très-court, puis conserve la même dimension minime jusqu'à ce que la calotte éclate; quel- quefois, en outre, les calottes les plus durables finissent par se revêtir, sur tout le reste de leur surface, d'un moiré pâle rose et vert; pour certains liquides ce moiré se manifeste seul, c'est-à-dire sans qu'il y ait eu préala- blement formation des petits anneaux. Enfin, chose bien singulière, les liquides aqueux chez lesquels on observe, dans une atmosphère saturée de vapeur d'eau, ces phénomènes de couleurs naissantes, n'en laissent plus voir aucune trace lorsqu'ils sont placés dans une atmosphère desséchée, et qu'ainsi leur évaporalion, au lieu d'être supprimée, est au contraire activée. En résumé donc, les caractères généraux de cette première catégorie sont: peu ou point de mousse, impossibilité de gonfler des bulles, courte durée des lames, absence de couleurs sur les calottes ou coloration tardive, >eulement naissante et n'offrant que le rouge et le vert des derniers ordres. Parmi les nombreux liquides qui se rangent dans la catégorie dont il s'agit, je citerai l'eau, la glycérine, les acides sulfurique et azotique, l'ammoniaque, des solutions saturées d'acide tarlrique, d'azotate de potasse, de carbonate de soude et de chlorure de calcium. Les liquides de la deuxième catégorie, comme les précédents, développent peu de mousse ou n'en développent aucune, et ne se laissent pas gonfler en huiles à l'orifice d'une pipe; leurs calottes ont, en général, des durées beau- coup plus courtes encore; mais, pour un même liquide, toutes les calottes, ou au moins une partie d'entre elles, se revêtent, à l'instant de leur formation ou très-peu de temps après, de teintes prononcées des différents ordres sur toute leur surface; ces teintes peuvent se disposer en anneaux horizontaux, et alors, pour certains liquides, elles indiquent quelquefois «pie l'épaisseur de la lame va en croissant de la base au sommet de la calotte. Ajoutons 56 SI K LES FIGURES D'EQUILIBRE que, par suite du peu de persistance, il faut souvent l'habitude que donne la répétition multipliée de semblables expériences pour bien juger des teintes et de leur arrangement. Ainsi, (Tune manière générale, les liquides en question se distinguent de ceux de la catégorie précédente par une coloration des lames prompte, prononcée, et montrant les teintes de tous les ordres. Les liquides de celle deuxième catégorie sont : les huiles grasses, l'acide lactique, l'acide acétique crislallisable, l'essence de térébenthine, l'alcool, la benzine, la liqueur des Hollandais, le chloroforme, J'éther sulfurique, le sulfure de carbone, et sans doute un grand nombre d'autres. Les liquides qui appartiennent à la troisième catégorie se recouvrent, par l'agitation, d'une mousse volumineuse et très-persistante; on les gonfle aisé- meni en bulles à l'orifice d'une pipe; leurs calottes se maintiennent beaucoup plus longtemps que celles des deux catégories précédentes, ordinairement plusieurs heures, quelquefois même plusieurs jours; elles ont d'abord, en général, une phase incolore très-notable, dont la durée diffère beaucoup d'un liquide à un autre, puis se teintent graduellement, mais d'une manière qui varie un peu avec les liquides. Ces liquides sont peu nombreux; ils se réduisent, je pense, aux solutions des différents savons, à la solution de saponine et à celle d'albumine; ou peut y joindre la solution d'acétate de peroxyde de fer. Je ne parle pas de la solution d'oléale de soude, parce qu'elle doit se placer avec celles des savons, ni du liquide glycérique, dont la propriété de s'étendre aisément en grosses bulles résulte du savon qu'il renferme. Quelques substances solides à la température ordinaire, mais que la cha- leur rend liquides, possèdent aussi, sous ce dernier état, la propriété de donner sans peine des bulles de grand diamètre : telles sont le verre, la colo- phane, ou mieux un mélange de colophane avec de l'huile de lin, comme l'a indiqué M. Bôltger ', et un mélange de colophane et de gulta-percha. Enfin, on le comprend, les trois catégories ci-dessus ne sont pas telle- ment tranchées qu'il n'y ait certains liquides formant pour ainsi dire passage 1 Beitrdge zur l'hijsik und Chemie. Frankfurta. -M.. 1858. |>. 15. S 1)1 NE MASSE MOI IDE SANS PESANTE! R. 37 de Tune d'elles à une autre : je citerai comme exemples une solution d'une partie de gomme arabique dans dix parties d'eau, qui participe à la fois l blanche, pui> passe au gris légèrement bleuâtre en commençant par le sommet , etc.; Ie> teintes ont donc encore la disposition directe. Le même liquide essayé dans le bocal ouvert, n'a donné que des calottes de 0",6 au maximum, et loties ont montré les teintes dans la disposition inverse ', d'où il suit que, dans ces calottes, l'épaisseur allait en croissant de la base au sommet. Acide acétique cristallisable. 1" Dans une atmosphère saturée de sa vapeur, procède des secousses dans un flacon. Durée maxima 0",8; toutes les calottes, après une phase blanche très-courte, se montrent colorées, la plupart en anneaux horizontaux, et offrant les teintes directes. 2" Dans le bocal ouvert. Durée d'une fraction de seconde à 2'; phase incolore extrêmement courte, puis subitement teintes inverses nettement accusées, depuis le blanc du premier ordre à la base, jusqu'au rouge et au vert des derniers ordres au sommet; ces teintes persistent sans se modifier, et sans descendre ni monter; seulement les anneaux supérieurs éprouvent des trépidations. Essence de térébenthine. I" Procédé des secousses dans un flacon. Durée d'une fraction de seconde i\ 6"; toutes les calottes sont colorées dès leur formation, et, dans preque toutes celles où la disposition est régulière, les teintes sont directes et descendent très-vile; dans quelques-unes on a observé 1 Ce liquide, tel qu'il m'avait été ton mi. était peu visqueux, et devait conséquemment ren- fermer de l'eau : on l'a concentré eu le chauffant au bain-marie pendant plusieurs heures. j.0 SLK LES FIGURES D'EQUILIBRE le gris bleuâtre sur toute la surface, parfois seul, parfois succédant à la des- cente d'autres couleurs; sur un grand nombre, une seule a présenté la dis- position inverse. 1" Dans le bocal ouvert. Durée de 12" à 4'; dès l'instant «le la formation, teintes inverses, connue pour les acides lactique el acétique dans les mêmes circonstances; mais, après un temps qui varie de 4" à 30", on voit se pro- duire un phénomène singulier : tout le système d'anneaux se relève rapi- dement d'un côté en Rabaissant de l'autre, de façon à ne plus constituer que des demi-anneaux verticaux, ayant leur centre commun au niveau du liquide; en même temps les anneaux colorés les plus éloignés de ce centre se res- serrent de telle sorte que leur système occupe moins de la moitié de la calotte, dont tout le reste est alors blanc du premier ordre, el les choses demeurent en cet étal jusqu'à la rupture. Alcool. 1° Procédé des secousses dans un flacon. Durée maxima 1",3; toutes les calottes soûl colorées, après une pbase blanche très-courte; dans celles à anneaux horizontaux, les teintes sont directes. 2° Dans le bocal ouvert. Durée d'une fraction de seconde à 10"; après une pbase incolore extrêmement courte, teintes inverses subites, et ne chan- geant pas, comme pour les deux liquides précédents dans la même condi- tion. Benzine ' el liqueur des Hollandais. 1° Procédé des secousses dans un flacon. Pour chacun de ces deux liquides, durée maxima 1"; après une phase blanche plus longue, el quelquefois beaucoup, que la phase colorée, la plu- part des calottes offrent des anneaux, et, les teintes de ces derniers sont presque toujours directes. 2' Dans le bocal ouvert. Toutes les calottes sunl incolores; pour la ben- zine, elles éclatent à l'instant ou presque à l'instant de leur formation, et, pour la liqueur des Hollandais, elles ont une durée maxima de 0",6. Chloroforme el et fier sulfurique. I" Procédé des secousses dans un flacon. Durée maxima 1"; presque toutes incolores, les régulièrement colo- rées extrêmement rares, et offrant tantôt la disposition directe, tantôt la disposition inverse; pbase blancbe plus longue que la pbase colorée. 1 C'était de la benzine i'i fort peu près pure, préparée par M. Donny. D'UNE MASSE LIQUIDE S\\S PESANTEUR. U 2° l);ms le bocal ouvert. Toutes incolores; pour le chloroforme , éclatant à l'instant de leur formation ; pour l'éiher, persistant au maximum 0",4. Sulfure de carbone. On n'obtient jamais de couleurs, du inoins aux tem- pératures ordinaires. Dans le flacon, la durée maxima est de 0",8; dans le bocal ouvert, toutes les calottes éclatent à l'instant de leur formation. On comprendra nettement plus loin pourquoi, malgré l'absence de colo- ration, j'ai rangé ce liquide dans la deuxième catégorie. On voit, d'ailleurs, qu'il appartient à celle-ci par la courte persistance: dans le bocal ouvert, il se comporte comme le chloroforme, et Ton admettra sans peine que, dans le flacon, l'absence des couleurs tient au peu de durée des calottes, qui éclatent avant la fin de la petite phase blanche. $ 22. Passons à la troisième catégorie. Solution de savon de Marseille*, dans une atmosphère saturée de vapeur d'eau. Les calottes demeurent d'abord incolores pendant un intervalle de 6" à 20", puisse recouvrent d'un moiré extrêmement pale rouge et vert, qu'on voit quelquefois naître au sommet; ce moiré se fonce, et alors on reconnaît qu'il est formé de trois larges zones, dans chacune desquelles Tune des deux couleurs domine sous la forme de têtards; ceux-ci ont un mouvement ascen- sionnel, et changent de teinte en passant d'une zone à une autre; les couleurs dominantes des zones, toujours dues à des têtards qui montent, varient en- suite, et indiquent la disposition directe. Après un temps de 3' à 20' à partir de la formation de la calotte, on -voit apparaître, au sommet, une petite tache noire qui s'entoure de blanc, grandit liés-lenleincnl et finit, après un intervalle d'une demi-heure à i\v\\\ heures, par envahir toute la calotte; celle-ci per- siste alors en cet état-, et sa durée totale est de plusieurs heures; des calottes ont persisté au delà de vingt-quatre heures, avec une particularité dont nous parlerons plus loin. Dans le bocal toujours fermé, mais sans eau au fond ni sur les parois, les calottes ne durent que i' à .'»', et la tache noire n'atteint, au maximum, que .V"1" de diamètre. 1 Ce liquide a été préparé en dissolvant , ii une chaleur modérée, une partie de savon dans 40 parties d'eau distillée, filtrant la solution après refroidissement, el la reversant dans le filtre jusqu'à ce qu'on l'obtint limpide. Il faut l'employer le jour même de sa préparation; dès fi' len- demain, elle est déjà plus ou moins altérée. Tome WWII. (i 42 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE Solution de savon mou de ménage ', dans une atmosphère saturée île va- peur d'eau. Phase incolore de 5" à IV; les phénomènes ultérieurs n'ont été suivis que sur une seule calotte; elle s'est d'abord comportée sensiblement comme celles de savon de Marseille, jusqu'à ce qu'elle fût devenue entière- ment noire; mais, en l'observant une heure et demie plus lard, on a con- staté avec surprise qu'elle était de nouveau incolore, avec quelques points jaunes, et n'offrait plus qu'une tache noire très-petite. Elle a éclate peu de temps après, et avait persisté au delà de trois heures. Solution do savon do colophane à buse de polusso -, dans une atmos- phère saturée' de vapeur d'eau. Les calottes présentent une particularité ex- ceptionnelle dans cette catégorie : elles n'ont pas de phase incolore; dès leur apparition , elles sont couvertes d'anneaux rouges et verts qui , peu de temps après, se transforment en un moiré général des mêmes couleurs; un peu plus lard, ce moiré prend d'autres nuances, ou fait place à une teinte uniforme vert jaunâtre poinlillée de bleu. Sur plusieurs calottes, 10' à 30' après ' Elle a été préparée comme celle de savon liquide a donné, avec la pipe, des bulles dont le diamètre maximum était de 18 centimètres. Je dois ajouter qu'une nouvelle préparation, effectuée avec un autre échantillon de colophane. m'a donné des résultats différents : la solution . au lieu de laisser déposer, par le refroidissement, du savon non dissous, s'est prise en gelée, cl l'addition d'eau y a déterminé un abondant pré- cipité; on a fait disparaître complètement celui-ci en dissolvant dans le liquide quelques petits fragments de potasse: mais, avec la solution ainsi obtenue, le diamètre maximum des bulles n'était «pie de 1:2 centimètres. Je me suis donc contenté des essais de calottes faits en employant Ja première solution. 1)1 ne MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. i", leur formation, une lâche noire ;i|>|>;ir;iii au sommet, grandit assez rapide- ment, ei envahit la Lotalilé ou la presque totalité de la calotte. Durée maxima une heure. Solution de saponine ', idem, l'hase incolore de 2,v>' à 40', puis appari- tion d'un moiré général rouge et vert, «huis lequel on voit quelquefois, plus lard, un peu de pourpre et de bleu. Durée maxima douze heures. Solution d'albumine -, idem. Phase incolore de plusieurs heures, puis apparition d'un moiré général rouge el vert. La calotte persiste ensuite dans le même état, et sa durée totale peut comprendre plusieurs jours. Solution d'acétate de peroxyde de fer, idem. La plupart des calottes mani- festent un phénomène bizarre : après une phase incolore de 15" à 30", on voit naître, à la hase de la calotte, des anneaux rouges et verts qui bientôt se convertissent en un moiré des mêmes couleurs; ce moire s'étend graduelle- ment à plus ou moins de hauteur, pâlit . el disparait pour donner lieu à une seconde phase incolore; à celle-ci succède, une demi-heure environ après la formation de la calotte, un nouveau moiré rouge et vert qui se montre par- tout à la l'ois, et qui., lorsque la calotte persiste assez longtemps, prend ensuite d autres teintes. Ces calottes peuvent se maintenir au delà de \ingl- qualre heures. Pour quelques autres, il n'\ a qu'une seule phase incolore, mais qui peut atteindre une heure. S 23. - - Restent les deux liquides intermédiaires mentionnés à la lin du § 19. Solution d'une punie dégomme arabique dans 10 parties d'eau. - Celte solution ne donne pas de bulles avec la pipe. On a fait, dans une atmos- phère saturée de vapeur d'eau , onze calottes, parmi lesquelles sept, dont les 1 I ne partie environ de saponine dans Ion parties d'eau distillée. Je dis environ, parce qu'une circonstance m'a empêché de connaître I ; » proportion exacte. Cette solution donnait, avec la pipe, des bulles de 12 centimètres de diamètre maximum. Avec d mu 1res échantillons de su pou i ne , j'ai dû, pour obtenir n-s grosses bu 1 1rs. employer une proportion d'eau un peu moindre, il faut avoir soin d'amener le liquide, par des (îllratious, à l'étal de limpidité parfaite; un trouble léger amoindrit considérablement les bulles. - Pour préparer celle solution-, on a simplement battu des blancs d'oeufs frais en neige, puis un a attendu que cette neige eût reformé du liquide en quantité suffisante; enlin on u ajouté à relui-ci ,',, de son volume d'eau distillée. Ce mélange donne, avec la pipe, des bulles de 15 cen- timètres île diamètre maximum. U SUR LES FIGURES D'ÉQl ILIBRE durées oui été de 20" à 00", sont restées incolores jusqu'à leur rupture; sur deux autres, qui ont duré 1' environ, il y a eu, après une phase inco- lore de 20", apparition , au sommet, d'un peu de moiré rouge et vert demeu- rant dans le même état; mais deux ont persisté respectivement seize heures et vingt et une heures, et se sont couvertes en totalité, après de longues phases incolores, d'un moiré rouge et vert qui, plus tard, a passé au jaune, pourpre et bleu. Enfin ce liquide fournit une mousse assez abondante, et extrêmement durable. Parmi les calottes, on le voit, la plupart se comportent comme celles de la première catégorie, mais quelques-unes comme celles de la troisième; l'abon- dance et la persistance de la mousse appartiennent à la troisième catégorie, et la non-formation des bulles à la première. La solution dont il s'agit constitue l'un des liquides exceptionnels auxquels j'ai t'ait allusion dans le § 2, comme fournissant une mousse volumineuse et persistante, et ne se laissant cependant pas gonfler en bulles. Solution île colophane doux l'huile d'olive ', dans le bocal ouvert. Après une phase incolore très-courte, toutes les calottes manifestent des phéno- mènes de coloration pareils à ceux de l'huile d'olive pure (§ 21), seulement ils sont moins rapides; la durée des calottes est très-variable, et peut attein- dre 2', 5. Ces faits sont de la deuxième catégorie; mais, à l'orifice de la pipe, on obtient des bulles de 3,5 centimètres au maximum, ce qui est une ten- dance vers la troisième. Avec plusieurs autres liquides encore, tels que des solutions saturées ou convenablement concentrées de borates neutres de soude et de potasse, de perchlorure de 1er, de chlorure d'or, etc., on obtient de petites bulles de 5 à 4 centimètres, et, si l'on examinait ces liquides au point de vue de leurs calottes, on trouverait, sans doute, qu'ils appartiennent aussi à des caté- gories intermédiaires, ou, tout au moins, qu'ils sont à la limite de l'une des trois catégories principales. 1 On n'a pas mesuré la proportion de colophane; seulement on a constaté qu'elle ne devait pus dépasser une certaine limite, sans doute parce qu'alors le liquide esi trop visqueux. La solution a été préparée à chaud, puis, après refroidissement, filtrée à travers un papier suffi- samment perméable. 1)1 NE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEl 15 13 $ 24. — Bien (|uo. les expériences dont les résultais sont rapportés d;iii> les quatre paragraphes précédents aient été effectuées sur des laines de petites dimensions, elles nous oui révélé des faits très-remarquables, tels qu'une partie des caractères qui distinguent nos trois catégories , la grande influence des atmosphères dans lesquelles les laines sont produites, l'inversion des teintes sur les calottes de la plupart des liquides de la deuxième catégorie, etc., et plusieurs de ces faits jettent, on le verra, un grand jour sur la question que j'essaie de résoudre dans la série actuelle. Considérons une calotte au moment où elle vient d'être développée el cherchons ce qui doit s'y passer. Nous savons que le liquide, entraîné par la pesanteur, descend de tous les cotés autour du sommet , d'où résulte un amincissement progressif de la lame; mais nous allons examiner de plu^ prés comment s'opère cet amincissement. Pour simplifier, portons d'abord notre attention sur l'une des dviw faces de la lame, sur la face convexe, par exemple, et concevons-la partagée en anneaux moléculaires horizontaux, depuis le sommet jusqu'à la hase. Tous ces anneaux descendent, et conséquemment chacun d'eux va en augmentant toujours de diamètre, ce qui exige (pie ses molécules s'écartent davantage et (pie d'autres molécules, appartenant à la couche sous-jacenle, viennent se loger dans les interstices pour rétablir un arrangement uniforme, ha même chose doit s'entendre de la face concave, el il est clair, en outre, que des mouvements moléculaires analogues se produisent dans l'épaisseur même de la lame. C'est évidemment au sommet et dans son voisinage que les phénomènes dont il s'agit sont le plus prononces; c'est là «pie les écarts des molécules sont surtout considérables et que, par suite, l'appel du liquide intérieur est le plus abondant. Si donc la cause que je viens de signaler agissait seule, l'amincissement serait toujours le plus rapide au sommet el dans ses environs, et la lame présenterai! toujours une épaisseur décroissante à partir de la base. .Mais, ainsi que je l'ai déjà fait remarquer ("'" série, g 12), ces inégalités d'épais- seur donnent elles-mêmes naissance à une seconde cause, qui tend à les effacer, ou au moins à les diminuer; en effet, lés portions plus épaisses étant plus pesantes, surmontent plus aisément les résistances de frottement qui 16 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE s'opposent à leur descente, et celle-ci doit conséquemmenl cire accélérée du sommet à la base; or, par suite de cette accélération, les molécules vont en s'écàrtant de plus en plus dans le sens méridien, à partir du sommet, d'où resuite un appel de liquide intérieur de plus en plus abondant jusqu'à la base, cl l'accroissement de ce dernier appel doit compenser, en tout ou en partie, le décroissemenl de celui qui provient de la première cause. Enfin une dernière cause s'ajoute à la seconde : c'est que, plus on se rapproche de la base, plus est rapide la pente sur laquelle glisse le liquide. Si la première des trois causes prédomine, la lame présentera nécessaire- ment une épaisseur décroissante de la base au sommet; s'il arrive que cette première cause soil contre-balancée par l'ensemble des deux autres, l'épais- seur de la lame deviendra uniforme, et continuera ensuite à s'amoindrir éga- lement partout; enfin si l'ensemble des deux dernières causes l'emporte, l'épaisseur sera croissante de la hase au sommet; or nous avons vu ces trois cas se réaliser : Kn effet, le premier s'est montré, immédiatement ou peu de temps après le développement de la lame, dans les calottes de tous les liquides de la deuxième catégorie, sauf, bien entendu, celles de sulfure de carbone; il s'est montré sans doute aussi dans celles de savon de colophane, quoiqu'on n'ait pu le déduire nettement des teintes des anneaux ; enfin il s'est montré encore, après la longue phase blanche, dans les calottes de savon de .Marseille. Le phénomène se produit probablement, dans les autres calottes de la troisième catégorie, pendant la phase blanche, et dans toutes celles de la première; mais l'absence de couleurs ne permet pas d'en acquérir la certitude. Le second cas a suivi le premier dans les calottes d'huile d'olive, d'huile d'amande douce cl d'acide lactique, puisque, en approchant de la rupture, la totalité ou la presque totalité de leur surface présentait le blanc du pre- mier ordre ou le gris bleuâtre qui précède le noir. Quelques calottes d'essence de térébenthine ont offert un résultai analogue; dans celles de savon de colophane, le moiré tin rouge cl vert qui a succédé aux anneaux peut être regardé comme à peu prés équivalente une teinte uniforme, car la moyenne des épaisseurs des petites portions rouges et vertes juxtaposées est sans doute la même sur toute l'étendue de la calotte: et ceci doit s'entendre, à plus forte 1)1 m; masse liquide SANS PESANTEl R. il raison, «lu moiré semblable qui apparaît après la phase blanche dans d'autres calottes de la troisième catégorie et dans quelques-unes de celles de la pre- mière, moiré <|ui ordinairemenl naît partout à la fois. Enfin le troisième cas est celui des calottes de la deuxième catégorie sur lesquelles les teintes nul pris la disposition inverse. S 2.*>. — Insistons un moment sur ce troisième cas. Pour peu qu'on \ réfléchisse, on comprendra que l'accélération de vitesse due à l'excès d'épais- seur des portions inférieures de la lame peut tout au plus effacer celle inéga- lité, et qu'un décroissement d'épaisseur du sommet à la hase, décaissement qui donne l'inversion des teintes, doit nécessairement provenir des varia- lions de la pente; c'est ce que prouve, en effet, une expérience simple : Dans un tube de verre de 1,5 centimètre de diamètre et de I .'i de lon- gueur, fermé à une extrémité, on a introduit une petite quantité d'essence de térébenthine; puis, tenant ce tube incliné à environ 45°, on y a produit, par des secousses convenables, une lame transversale, lame conséquemmenl inclinée aussi, mais qui étant plane, présentait la même pente du haut jus- qu'au bas. La lame ainsi placée avant sa l'ace inférieure tournée vers le liquide ei sa face supérieure vers l'ouverture du tube, se trouvait, à l'égard de l'évaporalion, sensiblement dans les mêmes conditions que les calottes du même liquide formées dans le bocal ouvert; or, tandis que ces dernières s'étaient nettement revêtues de teintes inverses (§ 21). la lame plane du tube a, dans tous les essais successifs, montré des teintes directes : au premier moment, ces teintes étaient, eu parlant de la bande inférieure, le bleu, l'indigo, le violet, l'orangé et le jaune, et celui-ci occupait plus de la moitié de la hauteur de la lame, puis on voyait naître immédiatement, vers le haut, du blanc qui s'étendait rapidement en refoulant les autres teintes, et enva- hissait la presque totalité de la lame. § 2b. - - Les calottes de la deuxième catégorie se colorent, on l'a vu, immédiatement ou après fort peu de temps, sur toute leur surface, et leur» teintes atteignent en un instant , soit au sommet, soit à la hase, le jaune ou le blanc du premier ordre, et même quelquefois un gris voisin du noir; don il faut conclure que les lames de cette deuxième catégorie s'amincissent av et une extrême, vitesse. Pour plusieurs liquides, il est vrai, c'est seulement dans 48 SUR LES FIGURES D'ÉQl IUBRE une partie des calottes que ratténualion est poussée si loin; mais comme, à l'égard de ces liquides, la durée maxima n'excède guère 1", on peut admettre que les calottes qui restent blanches sont formées de laines accidentellement plus épaisses, et revêtiraient bientôt toutes les teintes, si elles persistaient un peu plus longtemps. C'est, en effet , ce que nous avons observé dans les calottes de benzine, de liqueur des Hollandais, de chloroforme et d'éther,où la phase inco- lore approchait quelquefois de I". Je reviendrai d'ailleurs sur ce point. Dans les calottes de la première catégorie, il n'y a jamais, on l'a vu aussi, coloration immédiate ou presque telle; la très-grande majorité restent blanches jusqu'à leur rupture, bien que, pour certains liquides, elles puis- sent durerau delà de 2'; sur les rares calottes où l'on observe des phéno- mènes de coloration , ces phénomènes se réduisent , en général , à un système minime d'anneaux occupant le sommet et conservant ses petites dimensions; enfin, dans le nombre de cas fort restreint où il \ a coloration totale, celle-ci ne se montre qu'après plusieurs secondes, quelquefois après deux minutes. Il résulte évidemment de tout cela que les lames de la première catégorie s'amincissent, au contraire, très-lentement. Dans les calottes de la troisième catégorie, il \ a également, nous le savons encore, une phase blanche généralement longue, et la coloration qui se manifeste ensuite ne varie jamais avec rapidité. Il suit de là que, dans la troisième catégorie, comme dans la première, l'amincissement des laines est fort lent. A la vérité, par exception, les calottes de la solution de savon de colophane n'ont pas de phase incolore, et sont d'abord couvertes d'anneaux rouges et verts; mais elles peuvent persister une heure, en changeant pro- gressivement d'aspect. Faut-il attribuer à la viscosité, telle qu'on l'entend, celte grande différence dans la vitesse d'amincissement des laines entre la deuxième catégorie et les deux autres? Nullement, car les huiles grasses et l'acide lactique, qui appar- tiennent à la deuxième catégorie, sont des liquides beaucoup plus visqueux que la plupart de ceux de la première et de la troisième; l'essence île téré- benthine, de la deuxième également, est plus visqueuse que l'eau, qui est de la première; enfin, si l'on en juge par certains faits, l'alcool, de la deuxième aussi, possède réellement, malgré l'apparence contraire, une viscosité un peu supérieure à celle de l'eau. D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 49 Or ce qui caractérise une hune, c'esl l'étendue considérable des .surfaces relativement au volume; force nous est donc de reconnaître ici une influence des faces do la lame, et , l. I.X1U, p. 2(iii. Tome XXXVII. 7 SO SUR LES FIGURES D ÉQUILIBRE des faces, un intervalle moléculaire agrandi peut n'avoir pas le temps d'être comblé avant que la tension, si elle est assez énergique, y détermine le déchi- rement ci-dessus. Telle est, selon moi, l'explication de la rupture de presque toutes les calottes de la première catégorie avant qu'on dislingue sur elles aucune coloration. .Mais, on le comprend aussi, ce déchirement peut ne pas être complet; il peut ne provoquer qu'une atténuation locale, autour de laquelle les molécules prendront un arrangement régulier; on aura alors le système de petits anneaux au sommet. Ce système doit donc apparaître brusquement, ce qui est conforme à l'expérience, et il doit conserver ensuite sensiblement ses dimen- sions, la cause qui Ta fait naître ayant produit tout son effet, ce qui est égale- ment conforme à l'expérience. Mais rien n'empêche évidemment le reste de la lame de continuer à s'amincir par degrés, et, en effet, deux de nos calottes d'eau distillée qui avaient le petit svslème en question, ont offert, peu avant leur rupture, le moiré général. Quant à la rupture définitive en présence de ce petit système, elle provient de ce que la portion exiguë de lame qui occupe le centre de celui-ci s'amincit ultérieurement et éprouve ainsi elle-même un déchirement qui, celte fois, est complet par suite de la minceur; ou bien de ce (pie la lamelle dont il s'agit s'atténue à tel point qu'elle ne peut plus résister aux trépidations venues de l'extérieur. Si ces idées sont exactes, toute cause qui tendra à imprimer desmou\e- ments irréguliers aux molécules des faces de la lame, devra favoriser le déchirement; or c'est ce que confirme une expérience curieuse : si l'on pro- duit les calottes d'eau distillée dans une atmosphère saturée de vapeur d'al- cool, vapeur dont l'absorption par la surface extérieure des lames doit nécessairement y occasionner des mouvements désordonnés, toutes éclatent à l'instant même de leur formation. Mais pourquoi les calolles d'eau ne présenlenl-elles jamais le petit système d'anneaux quand on les développe dans une atmosphère desséchée? C'est (pie, sans doute, lorsqu'un déchirement tend à se produire avec assez peu de force pour ne donner lieu qu'à ce petit système, les molécules extérieures dont l'écarlemenl aurait amené le déchirement partiel, sont enlevées par di ne masse liquide sws pesanteur, :>t I evaporaiion avant que le phénomène ail pu progresser; dans ce cas donc, les déchirements assez énergiques pour briser la lame sont les seuls qui s'accompliront» Enfin comment se fait-il que les calottes d'eau, qui ont persisté aussi longtemps dans une atmosphère desséchée que dans une atmosphère humide, n'aient jamais, dans la première, présente le moiré général, bien que l'évapo- raiion dût, semhle-l-il, activer l'amincissement? Essayons de rendre raison de celle singularité. Chacune des deux couches superficielles ayant l'une de ses faces libre dans l'air, les molécules qui occupent celle face éprouvent beaucoup moins de résistance .dans leurs mouvements que celles plus profon- dément situées dans la même couche; ces molécules doivent conséipieinmenl descendre avec moins de lenteur, et communiquer une partie de leur petit excès (le vitesse aux molécules sous-jacenles ; dès lors l'évapoialion , en enlevant incessamment les molécules de la face extérieure de la calotte, empêche celle communication de vitesse, ei retarde ainsi la descente, Si donc l'évaporation tend a accélérer l'amincissement en soustrayant de la matière à la lame, elle tend en même temps à le ralentir en ralentissant la descente, et l'on comprend que le second effet peut l'emporter sur le premier. Nous verrons bientôt celle conjecture appuyée. On voit maintenant pourquoi il est impossible de gonfler des bulles avec les liquides de la première catégorie : c'est que la lame ne peut s'étendre sous faction du souffle sans que les molécules de ses deux faces s'écartent conti- nuellement pour appeler dans leurs interstices des molécules plus intérieures, ce qui donne lieu à lies chances multipliées de déchirement. Souvent même la lame plane (pion puise avec l'orifice de la pipe, éclate avant qu'on ail eu le temps de commencer à souiller. (Test que celle lame est attachée au pourtour île l'orifice par l'intermédiaire d'une petite masse à cour- hures transversales concaves extrêmement fortes, et (pie celle-ci, en vertu de ces fortes courbures, attire puissamment à elle le liquide de la lame (fi série, S 41); or de là résultent, surtout dans le voisinage du pourtour, de grands mouvements moléculaires qui, à cause encore de la liberté relative des mo- lécules des deux faces extrêmes, déterminent, dans ces dernières, des écarts considérables avec appel du liquide intérieur. 52 SUR LES FIGURÉS D'EQUILIBRE Enfin c'est par la même raison que les liquides dont il s'agit ne donnent jamais de mousse abondante et persistante, chacune îles lamelles dont l'en- semble compose la mousse étant également attachée aux lamelles environ- nantes par l'intermédiaire de petites masses à très- fort es courbures concaves. Remarquons ici, en passant, que nos calottes sont garnies aussi, à leur base, d'une petite masse du même genre, dont la succion contribue à l'amin- cissement de la lame; mais je n'en ai pas tenu compte, parce que ses cour- bures concaves, bien qu'assez prononcées, le sont cependant beaucoup moins que dans les cas ci-dessus. § 28. — Dans les laines de la deuxième catégorie, les déchirements par les causes que j'ai signalées doivent être infiniment plus rares; ici, en effet, d'après mon principe, la mobilité moléculaire des couches superficielles est très-grande, et conséquemment il y a peu d'obstacle à l'arrivée des molécules intérieures dans les interstices agrandis des extérieures. Aussi avons-nous vu les lames de celte catégorie atteindre rapidement une extrême ténuité, soit dans toute retendue d'une même calotte, soit surtout au sommet ou à la base. Si les lames se brisent ensuite, c'est sans doute sous l'influence des petites vibrations propagées par le sol, et l'on comprend que les lames des différents liquides doivent résister inégalement à cette cause accidentelle de rupture; ainsi, tandis (pie les calottes d'huile d'amande douce ne persistent au maximum que0",2, celles d'acide lactique peuvent durer 18", et celles d'essence de térébenthine G" dans le flacon, et jusqu'à i' dans le bocal ouvert. Celle atténuation si rapide nous apprend pourquoi Ion ne parvient pas non plus à gonfler des bulles avec les liquides dont il s'agit : quand on a puisé une laine plane dans l'orifice de la pipe, la succion opérée par la petite masse qui règne le long du pourtour, et la descente du liquide due à ce qu'on ne tient pas l'orifice parfaitement horizontal, rendent presque instantanément celte lame si mince qu'elle éclate souvent par les petits mouvements inévi- tables de la main, avant qu'on ail pu porter le tube à la bouche; et lorsque cela n'arrive pas, l'extension naissante de la lame par l'insufflation, et la descente du liquide vers le point le plus bas, amènent bientôt le même effet. (les considérations s'appliquent également à la mousse. Di m; masse liqi idi; svns pesanteur. 53 Cependant mi conçoit qu'il peul j avoir des liquides à couches superfi- cielles très-mobiles, niais icls que leurs hunes, même forl atténuées, aieni encore assez de cohésion pour résister plus ou inoins aux causes de rupture ci-dessus; ces liquides se laisseront gonfler en bulles de quelques centimètres de diamètre, ci c'est ce dont la solution de colophane dans l'huile d'olive nous a offert un exemple (X 23 ). § 29. - - Le phénomène de l'inversion des teintes est également lié au peu de viscosité des couches superficielles, puisqu'il ne se manifeste qu'ave.c les liquides de la deuxième catégorie; et , eu effet . pour que l'amincissement puisse s'opérer plus vile dans le bas d'une calotte que dans le liant, il faut que la portion intérieur»! de l'une au moins des deux couches superficielles n'entraîne pas îa portion supérieure, il faut qu'il \ ait une sorte d'indépen- dance entre ces deux portions, indépendance qui exige évidemment une grande mobilité moléculaire dans les couches en question. On comprend, de plus, ipie les causes qui peuvent apporter du trouble dans les molécules superficielles, favoriseront celte indépendance en dérangeant la liaison des différents points d'une même couche; c'est ainsi «pie l'absorption de l'humi- dité dans les calottes d'acide lactique, et l'évaporalion dans celles d'acide acétique, d'essence de térébenthine et d'alcool, déterminent l'inversion des teintes. Je ferai remarquer ici (pie ces causes de trouble provoquent encore le phé- nomène de l'inversion lors même qu'elles sont extrêmement peu intenses : par exemple, on a produit des calottes d'acide acétique et d'essence de téré- benthine dans le bocal fermé, en employant toutes les précautions indiquées au ,§ 18; pour l'essence de térébenthine, on avait même introduit dans le lias du tube de la ouate imbibée du même liquide, afin de saturer l'air amené par le souille: dans ces circonstances, l'atmosphère intérieure devait être à forl peu près saturée, de sorte (pie l'évaporalion (Mail nécessairement bien faible, et cependant les teintes uni été nettement inverses. Dans ces mêmes conditions, les calottes d'acide acétique les moins durables n'avaient que du rouge et du vert à la base, ce qui montre bien que le développement des teintes inverses provient de ce (pie le bas de la lame commence par s'amincir plus vile que le haut. M SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE Mais Famincissemenl d'abord si rapide dans le bas, ne doil pas larder à se ralentir, par ia diminution même de l'épaisseur de celle portion de la lame, ei bientôt la perle qu'éprouve celle même portion par la descente de son liquide et par l'évaporation , doit se trouver exactement compensée par le liquide qui arrive des portions supérieures; à partir de ce moment, les anneaux inférieurs doivent donc paraître stalionnaires dans leurs teintes el dans leurs positions, ce que nous avons effectivement constaté, on l'a vu, dans les calottes qui persistent assez longtemps. J'ai essayé (§ 27) de faire comprendre que l'évaporation pouvait ralentir l'amincissement; or c'est ce que confirment nos expériences sur les calottes à teintes inverses : j'ai dit, plus haut, que l'acide acétique et l'essence de térébenthine donnaient encore de semblables calottes dans une atmosphère à très-peu près saturée el lorsque, par conséquent, l'évaporation élaii consi- dérablement réduite; or les durées maxima respectives ont été alors 0",4 et 2', tandis (pie, dans le bocal ouvert, c'est-à-dire avec une évaporalion libre, les durées maxima respectives se sont élevées à 2' et à 4'. Quant à la chute latérale du système des anneaux dans les calotles à teintes inverses d'essence de térébenthine-, on peut, je pense, l'expliquer en assimi- milanl ce qu'il y a d'excédant en épaisseur dans la portion supérieure de la calotte, à une seconde calotte de moindre base posée sur la première; celle seconde calotte se trouve, en effet, dans un état d'équilibre instable, el les petites causes étrangères doivent la faire glisser de côté. Seulement il esl singulier que les calottes d'alcool produites dans le bocal ouvert, calottes qui, nous le savons, ont aussi les teintes inverses et persistent assez long- temps, ne présentent pas le même phénomène. § 30. — Un fail plus obscur «pic l'inversion des teintes, c'esl la rupture spontanée, avant la lin de la phase blanche, de la grande majorité des calottes de chloroforme et d'éther, et de toutes celles de sulfure de carbone. Ce phénomène parai! dépendre non de l'évaporation elle-même, puisqu'il se produit dans l'atmosphère aussi saturée que possible du flacon, mais plutôt de la grande tendance (\^ liquides ci-dessus à s'évaporer. En effet, si l'on range tous nos liquides volatils de la deuxième catégorie d'après l'ordre crois- sant de leurs volatilités respectives, on a la série suivante : 1° l'acide acétique el D'UNE MASSE LIQUIDE SVNS PESANTEUR. 55 l'essence de térébenthine; 2° l'alcool ; 3" la benzine el la liqueur des Hollan- dais; 4° le chloroforme ; 5" l'éther; 6° le sulfure de carbone '; or nous avons vu que, dans le flacon : 1" imites les calolles d'acide acétique, d'essence de térébenlbine et d'alcool se sont colorées soil sans phase blanche, soit après une phase blanche Irès-courle; 2° toutes celles de benzine el de liqueur des Hollandais se sont de même colorées, mais après une phase blanche qui approchait quelquefois de I" et ne laissait alors à la phase colorée que la durée d'un ('clair: 3° presque toutes celles de chloroformée! d'élheroni éclaté sans couleurs; 4° toutes celles de sulfure de carbone oui éclaté de celle manière; d'où l'on peut inférer que la disposition à éclater pendant la phase blanche croit a\ec la disposition à s'évaporer. L'alcool employé dans ces expériences était l'alcool du commerce; j'ai voulu savoir ce que donnerai) l'alcool absolu, qui se place, quant à sa vola- tilité, entre le précédent et le couple benzine et liqueur des Hollandais; or, dans le flacon, beaucoup de ses calolles éclatent incolores; il se trouve donc, sous ce point de vue, entre le couple ci-dessus et le couple chloroforme et élher, et constitue ainsi une légère anomalie; mais je ne pense pas que celle-ci suffise pour empêcher d'admettre d'une manière générale l'influence de la vo- latilité. Maintenant comment la simple tendance à se volatiliser peut-elle occa- sionner la rupture? N'est-il pas permis de croire que si, dans une atmos- phère libre, les liquides en question perdent avec tant de facilité leurs mo- lécules superficielles par l'évaporation , c'est que ces molécules ont fort peu de cohérence entre elles!* Dans cette hypothèse, on comprend qu'il faut peu de chose pour amener un déchirement malgré la mobilité des couches super- ficielles; alors aussi une cause de trouble dans les molécules extérieures, l'éva- poration, par exemple, favorisera ce déchirement, et nous avons vu, en effet, que, dans le bocal ouvert, les calottes de benzine, de liqueur des Hollandais, de chloroforme, d'éther et de sulfure de carbone éclatehl à l'instant de leur formation, ou persistent à peine au delà d'une demi-seconde. 1 Pour comparer sous ee point de vue les liquides dont il s'agit, on en ;i rempli exactement une suite du verres de montre identiques places ;'i distance les uns des autres sur l'appui exte- rieur d'une fenêtre au nord, par une température de (8°, et "n les u observés de temps en temps afin de constater leurs diminutions respectives :,<; SLR LES FIGURES D'EQUILIBRE Enfin je nie suis dit que si la volatililé exerçait réellement une influence si prononcée sur les calottes de ces liquides, les phénomènes qu'elles pré- sentent devaient se modifier si l'on diminuait la volatilité par un grand abais- sement de la température. Or c'est ce que l'expérience a confirmé : des flacons renfermant respectivement du chloroforme, de l'élher et du sulfure de carbone ont été exposés pendant deux heures à l'extérieur, par une tem- pérature de 4°, puis on y a l'ail , toujours à l'extérieur, l'essai des calottes. Dans ces conditions, les durées n'ont augmenté qu'un peu, mais les calottes colorées de chloroforme et d'ether ont été bien plus fréquentes , et le sulfure de carbone a donné un assez grand nombre de calottes vivement teintées; enfin les phases blanches précédant les couleurs se sont de beaucoup raccourcies. Le dernier fait parait indiquer que, même dans le flacon où l'on a pris toutes les précautions pour saturer l'atmosphère intérieure, la saturation n'est pas absolument complète, île sorte que les calottes subissent toujours une minime évaporalion ; dès lors, en effet, on comprend qu'une température très-basse amoindrissant encore ce petit reste d'évaporation, accélère un peu l'amincis- sement (§ précédent), et, par suite, raccourcit la phase blanche. On voit actuellement que le sulfure de carbone, qui, aux températures ordinaires, ne manifeste jamais de coloration, devait cependant être placé, comme je l'ai l'ail, dans la deuxième catégorie. .^ 31. Arrivons enfin à la troisième catégorie, c'est-à-dire à la plus importante, à celle des liquides qui se laissent gonfler en bulles. Ici, comme dans la première catégorie, les couches superficielles ont peu de mobilité mo- léculaire, et l'amincissement s'effectue avec lenteur; mais les déchirements sont rares, puisque, malgré la descente du liquide cl l'action du souffle, les laines persistent et peuvent recevoir une grande extension. Si Ton admet les idées exposées au $ 27, on en conclura que, dans les liquides de la catégorie actuelle, la tension est insuffisante pour produire les déchirements, et c'est ce que vient appuyer la comparaison des tensions respectives de l'eau et de notre solution de savon de Marseille : la tension d'une lame d'eau à la tempé- rature ordinaire, est, d'après .M. Dupré, I i,() , et celle d'une lame de la solu- tion de savon n'est, d'après le même savant, qui a bien voulu la déterminer pour moi, (pie 5,64, c'est-à-dire entre la moitié et le tiers de la précédente. DUNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 57 Cependant, pour qu'un liquide puisse s'étendre en huiles, il n'est pas in- dispensable que sa tension soit faible d'une manière absolue; il suffit qu'elle le soit relativement à la viscosité des couches superficielles, ou, en d'autres termes, que le rapport entre la viscosité superficielle et la tension soit assez grand. Par exemple, les tensions respectives des lames de la solution saturée de chlorure de calcium et de la solution d'albumine, tensions mesurées, à ma prière, par M. Van der Mensbrugghe ', sont 1 1,00 et 1 1,42, c'est-à-dire à peu près égales et toutes deux assez fortes, et pourtant le premier de ces liquides ne donne pas de bulles, et , avec le second, on eu obtient qui attei- gnent 13 centimètres de diamètre; mais comme, dans les calottes de chlorure de calcium qui se sont moirées (§ 20), la phase incolore n'a été, au maximum, que de 4 50", et qui;, dans celles d'albumine (§ 22), elle a été de plusieurs heures, on voit (pie la viscosité superficielle de ce dernier liquide doit être regardée comme de beaucoup supérieure à celle du premier, et qu'ainsi le rapport entre cette viscosité et la tension est aussi beaucoup plus grand à l'égard du second liquide qu'à l'égard du premier. Si l'on compare de même, au point de vue de leurs tensions et des visco- 1 La plupart des tensions dont nous aurons à faire usage dans la suile de celle série, mil élé évaluées par M. Van der Mensbrugghe, an moyen de deux procédés différents : le premier re- vienlà celui de l'aréomètre de M. Dupré ($ 12); le second, qui est dû à M. Van der Mensbrugghe, présente cet avantage qu'il permet d'opérer sur une quantité extrêmement petite de liquide; voici en quoi il consiste essentiellement : Un (il lin de colon est tendu horizontalement enli'e deux points fixes distants d'environ 12 cen- timètres. D'autre part, un tube en verre d'un décimètre de longueur et de I""" à peu près de diamètre extérieur, est j;arni. près de chacune de ses extrémités, d'un petit anneau en îil de fer mince, cl soutient, par un fil de colon attaché en son milieu, un petit plateau en papier. Pour mesurer une tension, on mouille d'abord du liquide à essayer le Iil horizontal, puis on trans- porte le tube sous celui-ci, de manière à le toucher par les deux petits anneaux; entre ce tube cl le fil horizontal règne ainsi un espace étroit, qu'on remplit du même liquide avec un pinceau; après quoi on abandonne le tube, qui demeure suspendu par la tension des deux faces de la petite niasse liquide. On verse alors doucement du sable lin sur le petit plateau, jusqu'à ce que le tube se détache. Enfin on pèse l'ensemble i\n lube, du plateau et du sable, et l'on divise le poids, exprimé en milligrammes, par la longueur comprise entre les deux petits anneaux; le quoUenl est la valeur, en milligrammes, de la tension, par millimètre, d'une lame du liquide. M. Van der Mensbrugghe a mesuré plusieurs tensions par Us deux procédés successivement, et toujours les résultats se soni trouvés sensiblement d'accord. Tome XXX Vil S ;>8 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE sites propres de leurs couches superficielles , la sol u lion de savon el celle d'al- bumine , les valeurs ci-dessus montrent que la tension des lames de la seconde est double de celle des lames de la première; mais, dans les calottes de savon, la phase incolore n'est, au maximum, que de 20", tandis (pie, dans celles d'albumine, elle est, comme je viens de le rappeler, de plusieurs heures; ainsi, en passant du premier liquide au second , la tension el la viscosité des couches superficielles augmentent toutes deux considérablement, de sorte que leur rapport demeure suffisamment grand. C'est (pie les déchirements exigent des mouvements relatifs des molécules, et que la viscosité propre des couches superficielles, viscosité qui rend ces mouvements difficiles, gène aussi bien ceux qui mènent aux déchirements que ceux qui apportent des molécules intérieures dans les interstices agrandis des extérieures. Ainsi, en passant du savon à l'albumine, la tension, c'est- à-dire la force qui tend à déchirer les lames, devient double, niais la résis- tance à ce déchirement augmente en même temps par l'augmentation de la viscosité des couches superficielles , el les lames d'albumine s'élendepl en bulles comme celles de savon, seulement à un moindre degré. g 32. — Telle est donc la théorie que je propose comme solution de la question principale traitée dans la série actuelle : pour qu'un liquide puisse se développer en lames à la fois grandes et persistantes, et conséquemmepl se laisse gonfler eu bulles, il faut d'abord que la viscosité propre des couches superficielles de ses lames soit forte, afin que l'amincissement s'opère avec lenteur; mais il faut, en outre, que sa tension soit relativement faible, afin qu'elle ne puisse vaincre la résistance opposée au déchirement par la viscosité ci-dessus lorsque, dans les mouvements superficiels, des molécules s'écartent outre mesure. Les liquides qui ont en même temps une forte viscosité super- ficielle et une tension relativement forte, ne donnent pas de bulles, parce que, chez eux, la tension est toujours capable de surmonter la résistance en question. Enfin les liquides qui n'ont qu'une faible viscosité superficielle ne donnent pas non plus de bulles, parce que leurs lames atteignent en trop peu de temps une ténuité extrême, et qu'alors elles se brisent par les petits ébranlements venus de l'extérieur . ou par d'autres causes étrangères. Seulement, j'ai à présenter ici une remarque. Considérons deux liquides D'UNE \I\SSE LIQUIDE SANS PESANTE! H. M doiii l'un ait une viscosité superficielle moins énergique que l'autre. Si l'on son lenail simplement aux principes ci-dessus , on devra il admettre cjue la tension suffisante pour opérer un déchirement esl nécessairement plus faible suivant là même proportion dans le premier de ces liquides que daus le second, ou, en d'autres termes, qu'à chance égale de déchirement, le rap- port des deux éléments, viscosité superficielle et tension, est le même dans les deux liquides; mais il faut faire attention que, lorsqu'un intervalle super- ficiel est trop agrandi, les molécules sous-jacenles viennent le remplir avec inoins de difficulté dans le premier liquide que dans le second, de sorte que le déchirement exige plus de tension pour s'accomplir. .Nous arrivons donc à celle conséquence qu'à égalité de chances de déchirement, ou, ce qui re- \ iént au même, à égalité de diamètre maximum des bulles quand les liquides sont de la troisième catégorie , le rapport des deux éléments osi moins grand à l'égard du liquide dont là viscosité superficielle est moins forte. El de là découle é\idemmenl une deuxième conséquence, c'est que si le rapport des deux, éléments est le même pour les deux liquides, les chances de déchire- ment deviennent moindres pour celui qui a la moindre viscosité superficielle, dé sorte qu'il doit donner di's huiles plus grosses que l'autre', ou que, tandis qu'il en donne, l'autre n'en donne pas. Nous verrons plus loin (§ ('Il le> résultats des expériences s'accorder avec ces déductions: Enfin une dernière conséquence*, que nous connaissons déjà et que nous savons être vérifiée par les faits, c'est que, dans la deuxième catégorie, où la viscosité superficielle esl extrêmement faible, les chances de déchirement son), en général, pour ainsi dire nulles quelle que soil la tension, de sorte que les lames arrivent librement à une excessive ténuité'; aussi beaucoup de liquides de celle catégorie se laisseraienl-ils façonner en grosses huiles, si la rapidité de rainincissemenl n'\ mettait obstacle. Seulement, chez les plus volatils, intervient une propriété qui ramène les chances de déchirement , et qui paraît consister (§ 30) «mi un défaut de cohésion dans les couches su- perficielles. Notre théorie permet, on a pu s'en convaincre, d'expliquer d'une manière satisfaisante lo6s les phénomènes observes dans les expériences précédem- ment décrites: jusqu'ici cependant elle esl encore trop hypothétique, mais 60 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE nous allons voir de nouveaux l'a i I s se grouper autour d'elle, el lui donner, j'espère, un appui solide. g 33, — Avant d'exposer ces nouveaux laits, je dois, pour compléter ce qui concerne nos petites calottes, mentionner nu phénomène fort curieux tpie m'ont présenté celles de la solution de savon de Marseille. Ainsi que je l'ai dit (§ 22) , ces calottes deviennent entièrement noires après deux heures au maximum, et persistent ensuite, en cet état, quelquefois au delà de vingt- quatre heures; or, dans ces calottes si persistantes, j'ai constaté avec sur- prise une diminution progressive el continue du diamètre, de sorte qu'elles finissent par s'annuler complètement. Pendant celle diminution graduelle, la lame demeure toujours noire, d'où il faut conclure que la descente du liquide est sans cesse compensée par le resserrement de la calotte; c'est ce qui ex- plique la longue durée de celle-ci. J'ai déjà rappelé (5"R' série, §25) l'un des principaux arguments par les- quels on a cherché à prouver l'impossibilité de l'étal vésiculaire dans la vapeur d'eau visible. Cet argument consiste en ce que l'air emprisonné dans l'inté- rieur d'une vésicule si minime serait soumis, de la part de la lame, à une pression considérable, el, par suile, passerait graduellement à travers celte lame, de sorte que la vésicule se réduirait bientôt à une gouttelette pleine, or. on le voit, mes calottes noires de savon de Marseille réalisent ce passage graduel de l'air intérieur à travers l'enveloppe liquide. A la vérité, si la vapeur d'eau visible était à l'état vésiculaire , les enveloppes ne seraient évidemment pis noires, el auraient eonséquemmenl une épaisseur beaucoup plus grande que les lames qui constituent les calottes dont il s'agit; mais, d'autre part, la pression sur l'air intérieur des vésicules d'eau serait plus de mille fois aussi forte que dans nos calottes récemment formées. § 34. — .le passe maintenant aux nouveaux faits annoncés plus haut. J'ai cherché d'abord à établir, par des expériences directes, l'existence de la viscosité propre des couches superficielles, cl les différences qu'elle présente d'un liquide à un autre. Voici le mode d'expérimentation que j'ai adopté, et qui m'a parfaitement réussi. Au centre d'une capsule cylindrique en verre d'environ 1 1 centimètres de diamètre intérieur et 6 de profondeur est fixé un pivot de 2} centime- D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 61 1res de hauteur, portant une aiguille aimantée; celle-ci , eu tonne de losange très-allongé, connue à l'ordinaire, a 10 centimètres de longueur, 7",m de largeur en son milieu, et à peu près (),""n;î d'épaisseur; la durée de chacune de ses petites oscillations sous la seule influence du magnétisme de la terre, est approximativement de l",7. La capsule est munie de vis calantes afin qu'on puisse rendre le pivot vertical, et tout le système est placé sur une table devant une fenêtre exposée au nord. In petit chevalet en fil de laiton, servant de repère, pince le bord de la capsule au point situé dans le méri- dien magnétique, du côté du Sud; un autre chevalet semblable se trouve du côté Est à 90" du précédent , et il y en a un troisième entre eux à 5° du [«re- ntier, de sorte (pie de ce troisième chevalet au chevalet Est, la distance angulaire est de 85°. Enfin une bande de papier divisée en degrés est collée sur la paroi extérieure de la capsule, à partir du chevalet Sud et allant vers l'Ouest. Tout étant bien réglé, lorsqu'on veut procéder à une expérience, on verse dans la capsule du liquide à essayer, jusqu'à ce qu'il affleure simplement la face inférieure de l'aiguille; on s'assure d'ailleurs, en regardant à travers la paroi île la capsule, que la face dont il s'agit est, aussi exactement que pos- sible, dans le prolongement de la surface du liquide, et (pie de petites bulles d'air n'y sont point adhérentes. Cela fait , on amène, au moyen d'un barreau aimanté, la pointe de l'aiguille qui était dirigée vers le Sud, exactement en face du chevalet Est, et on l'y maintient en posant le barreau sur un support extérieur, à la hauteur de l'aiguille et près de la capsule; on attend quelques moments pour que la surface du liquide soil redevenue immobile, puis on enlève brusquement le barreau, en le retirant dans le sens de la longueur de l'aiguille, et l'on compte le temps qu'emploie celte dernière pour atteindre le chevalet suivant, c'est-à-dire pour parcourir un angle de 85°; enfin on note l'angle qu'elle décrit, en continuant sa course, au delà du méridien magnétique, angle qu'on mesure à l'aide des divisions de la bande de papier On ne compte le temps que jusqu'à 85° du point de dépari , el non jusqu'au méridien magnétique, parce qu'avec certains liquides visqueux, l'aiguille ralentit tellement sa marche en approchant de ce dernier point, que l'instant où elle l'atteint ne peu! être précisé. 6-2 SUR LES FIGURES D'ÉQU LIBRE On ajoulo alors du même liquide jusqu'à deux cenlimèlres environ au- dessus de l'aiguille, puis, saisissant celte dernière avee une pinee en lailon, on la retourne dans l'intérieur du liquide, on fait sortir de la chape la bulle d'air qui s'y trouve engagée , en l'absorbant avec une pipette, on replace l'aiguille sur le pivoi , el l'on effectue les déterminations de durée el d'angle comme ci-dessus. En général, lorsque l'aiguille, soit sur la surface, soit dans l'intérieur du liquide, dépasse le méridien magnétique, elle se borne à y revenir ensuite lentement pour s'y arrêter. Dans ces expériences, mon fils exécutait la manœuvre du barreau, el ob- servait l'aiguille; il prononçait un premier tope à l'instant où il enlevait le barreau, el un second (ope à l'instant où la pointe dëTaiguille passait devant le repère suivant. De mon coté, tenant près de l'oreille une montre qui bat- tait les 5n,es de seconde, je pouvais estimer le temps du parcours à moins d'un 10"" de seconde près. Chaque observation était répétée en général dix fois, et l'on prenait la moyenne des résultats, lesquels étaient toujours très-concor- danls. Ajoutons que lorsqu'il s'agissait de liquides volatils ou absorbants, on recouvrait la capsule dune cloche en verre, à travers laquelle on observait, el que, dans le cas des solutions aqueuses, on appliquait , à l'intérieur de celte cloche, des morceaux de papier à filtré imbibés d'eau et placés de manière à ne pas empêcher la vue du parcours de la pointe considérée de l'aiguille; dans ce cas aussi, la capsule était posée sur une assiette dans laquelle on versait un peu d'eau. £i 35. - Commençons par les résultats relatifs à l'eau distillée; ils ont été obtenus à la température de 1", et qu'à eeite température peu élevée, la glycérine est beau- coup plus visqueuse qu'en élé. On n'a l'ail que deux observations sur la sur- face, et deux à l'intérieur. Dans le premier cas '. les valeurs de la durée oui été 36' et 35' 30"; dans le second, elles oui élé l'une et l'autre de 19' 30". Ainsi, pour la glycérine, comme pour l'eau, la vitesse du parcours de l'angle de 85" est beaucoup plus grande à l'intérieur que sur la surface, d'où il faut conclure de même à l'existence, dans la couche superficielle, d'une viscosité propre énergique. Quanl à l'angle au delà du méridien magnétique, il est nul, lanl sur la surface qu'à l'intérieur, par suite des faibles vitesses de l'aiguille; celle-ci atteint simplement ce méridien, en approchant duquel sa marche devient d'une extrême lenteur. Pour s'assurer si la couche superficielle tournait avec l'aiguille, on n'a pas employé le lycopode, dont il eût élé difficile de débarrasser ensuite la glycérine; on a d'abord ramené l'aiguille à son point de départ, puis, pen- dant qu'elle y était maintenue, on a déposé sur la surface du liquide, dans le méridien magnétique et à M""" environ de la paroi de la capsule, un petit fragment de feuille d'or; ensuite, après avoir recouvert l'appareil de la cloche, on a rendu la liberté à l'aiguille, et Ton a observé la paillette. A peine l'aiguille avait-elle parcouru 1" ou 2", qu'on a vu la paillette se mettre en mouvement, comme si elle était repoussée; après le parcours des 85° de l'ai- guille, celle même paillette avait décrit, vers l'Ouest, un arc d'environ 'M)". La couche superficielle de la glycérine tourne donc, comme celle de l'eau, en même temps que l'aiguille, et aussi avec une vitesse moindre. § 37. — Avec la solution saturée de carbonate de soude, à la tempéra- ture de 17", les durées, obtenues chacune par la moyenne de huit observa- lions très-concordantes, ont été : sur la surface 8", 04, et à l'intérieur 4", 59. Sur la surface, l'aiguille a dépassé d'environ G' le méridien magnétique, et , 1 Pour éviter aulanl que possible l'absorption de I humidité de l'air, un ;i \ :»i t enduit de gly- cérine l'intérieur de la cloche, sauf la portion à travers laquelle on devait observer. Tome XXXVII. 9 G6 SIR LES FIGURES D'EQUILIBRE à l'intérieur, elle Ta simplement atteint. Pour l'essai de la rotation de la couche superficielle, on a eu recours, comme ci-dessus, à la paillette d'or; celle-ci a commencé à se mouvoir en même temps que l'aiguille, et a décrit un arc d'environ 30°. La conclusion est donc encore la même. Je ferai remarquer que la durée 4" 59 du parcours des 85" à l'intérieur de celle solution, est précisément égale à celle que nous avons trouvée plus haut pour le mémo parcours sur la surface de l'eau distillée; or, ainsi que je l'ai dit, à l'intérieur de noire solution l'aiguille s'arrête au méridien magné- tique; c'est donc une preuve nouvelle (pie, sur la surface de l'eau, l'aiguille ne va au delà de ce méridien que parce qu'elle est entraînée par le mouve- ment de la couche superficielle. £ 38. — Avec la solution saturée d'azotate de potasse, on a obtenu, par la moyenne de dix observations, à la température de 19" : sur la surface, durée 4", 41, angle au delà du méridien magnétique 5°|; à l'intérieur, durée 2", 38, angle 3"; donc toujours même conclusion; on a jugé inutile de faire l'essai de la paillette d'or. § 39. — En soumettant aux mêmes essais la solution saturée de chlorure de calcium, on a vu la durée, sur la surface, aller progressivement en augmentant : elle s'est élevée, en six observations, de 15" à 21". Soupçon- nant que ce résultat pouvait provenir d'une faible action chimique exercée sur l'aiguille, action donnant lieu à un composé de fer qui, balayé sur la surface par l'aiguille, accroîtrait la viscosité superficielle, on a enduit d'un vernis à la gomme laque l'aiguille, ainsi que le pivot jusque près de la pointe, puis on a recommencé. Alors, en effet, l'augmentation ne s'est plus montrée, et l'on a eu, en moyenne, à la température d'environ 19° : sur la surface, durée 14", 85, angle 2° }; à l'intérieur, durée 8", 52, angle 0"; ainsi, même conclusion également. J'ai cru pouvoir me borner, à l'égard de la première catégorie, aux cinq liquides précédents; d'ailleurs les acides sulfurique, azotique et tartrique, ainsi (pie l'ammoniaque, auraient fortement agi sur l'aiguille ou sur la couche de vernis dont on l'aurait recouverte. Je passe actuellement à la deuxième catégorie. g 40. — Voyons, en premier lieu, ce qui concerne l'alcool. Les expé- D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 67 rienoes ' ont donné, avec ce liquide, pour la durée moyenne du parcours des 85°, sur la surface, 1", 48, et, pour celle du même parcours à l'intérieur, :V, 30. Ici donc, à l'inverse des liquides précédents, c'est sur la surface que la durée est de beaucoup la plus petite. L'angle décrit au delà du méridien magnétique a été, en moyenne, sur la surface, de 21" \, el, à l'intérieur, de 3° .!. Les cloisons n'ont produit absolument aucun effet; enfin le petit corps flottant 2 est demeuré immobile jusqu'à ce que l'aiguille vint le heurter. Il suit évidemment de ces résultats (pie, dans l'alcool, la viscosité de la couche superficielle ne surpasse aucunement celle de l'intérieur du liquide, et nous aurons à décider si elle ne lui est pas inférieure. Il suit encore des mêmes résultais (pie si l'aiguille, sur la surface, se transporte au delà du méridien magnétique, c'est bien en vertu de sa vitesse acquise. Les expé- riences ci-dessus ont été effectuées à la température de 17 à 18°. Le jour où ont été faites sur Peau distillée les observations du § 38, on a effectué, immédiatement après, une nouvelle détermination de la durée el de l'angle à l'intérieur de l'alcool , afin de pouvoir comparer ces éléments à ceux de l'eau dans des circonstances identiques; on a trouvé ainsi la durée égale à 2", GO, et l'angle égal à ±'-,; la durée, on le voit, est un peu plus grande cl l'angle un peu plus petit qu'à l'égard de l'eau dans les mêmes conditions; la résistance intérieure de l'alcool au mouvement de l'aiguille parait donc être un peu supérieure à celle de l'eau; on sait d'ailleurs que l'alcool s'écoule moins vite (pic l'eau par un tube étroit. De là l'opinion émise dans le § 2(> , savoir (pie la viscosité intérieure de l'alcool est , malgré l'apparence contraire, un peu plus grande (pie celle de l'eau. Quant aux différences entre les va- leurs ci-dessus relatives au premier de ces liquides et celles précédemment obtenues, j'y reviendrai plus loin. 1 Si l'on se borne à placer la cloche mit la capsule, le niveau du liquide baisse sensiblement, malgré cette précaution, pendant les essais, à cause de la volatilité de l'alcool, el cela influe surtout sur les angles. Afin d'écarter cel inconvénient, on a couvert l'intérieur de la cloche de papier à filtre imbibé d alcool, en laissant à nu la portion nécessaire pour permettre l'obser- vation; le (oui ('Mail posé sur une assiette dans laquelle on a versé un peu d'alcool. - Ce n'était pas une paillette d'or : ces paillettes déposées sur l'alcool et sur quelques autres liquides tels que l'essence de térébenthine, lelhcr, de., descendent invariablement au fond; on \ a substitué un fragment d'aigrette de gi aine. 68 SIK LES FIGURES D'ÉQUILIBRE § /,. i . — Voici les résultats avec l'essence de térébenthine , obtenus le même jour qu'avec l'alcool : durée moyenne sur la surface, 1",40; à l'intérieur, ô",43; angle moyen au delà du méridien magnétique, sur la surface, 22° j; à l'intérieur, 1°. Comme avec l'alcool, l'aigrette attend, sans quitter sa place, que l'aiguille vienne la heurter; d'après ce dernier résultat, on a jugé inu- tile de faire usage des cloisons. La viscosité de la couche superficielle de l'essence de térébenthine ne remporte donc pas non plus sur celle de l'in- térieur. La comparaison des valeurs ci-dessus avec celles qui concernent l'alcool dans les mêmes conditions , nous conduit à une conséquence importante : la durée 3", 43 et l'angle 1" à l'intérieur de l'essence, sont l'une un peu plus grande et l'autre beaucoup plus petit que la durée 3", 30 et l'angle S"{ à l'intérieur de l'alcool; il parait donc que la viscosité intérieure est plus énergique dans l'essence. Maintenant, rappelons-nous (pie, sur la surface, l'aiguille doit vaincre, par sa face en contact avec le liquide, la viscosité intérieure de celui-ci; conséquemment si la viscosité de la couche superfi- cielle était, dans chacun des deux liquides, simplement égale à la viscosité intérieure, l'aiguille devrait éprouver aussi une résistance plus grande à la surface; de l'essence qu'à celle de l'alcool ; or, on l'a vu, il n'en est pas ainsi : sur la surface, la durée a été un peu moindre et l'angle un peu plus grand pour l'essence que pour l'alcool; il semble dès lors nécessaire d'admettre, dans la couche superficielle de l'essence, une mobilité particulière qui di- minue la résistance, et nous arrivons ainsi à celte déduction probable (pie, parmi les liquides de la deuxième catégorie, l'essence de térébenthine au moins a, dans sa couche superficielle , une viscosité plus faible que dans son intérieur. Pour abréger le langage, j'exprimerai le fait en disant que la couche superficielle de ce liquide possède un excès négatif de viscosité. C'est, du reste, un point sur lequel je reviendrai bientôt. $ 42. — Dans l'huile d'olive, on pourrait croire, au premier aperçu, qu'on retrouve un faible excès positif. En effet , les résultats avec ce liquide, à la température de lo° , ont été, en moyenne : durée sur la surface, 30", 30, et, à l'intérieur, 79", 54; dans les deux cas, l'aiguille atteint sim- plement le méridien magnétique; en présence des cloisons, la durée sur la D'UNE MASSE LIQl IDE SANS PESANTEUR. 69 surface a élé de 34",42, c'est-à-dire quelque peu supérieure à celle obtenue sans leur emploi; enfin la paillette d'or s'est mise en marche, mais seule- ment après un parcours de l'aiguille de plus de 30°, el elle ne s'était éloi- gnée que de 4° du méridien magnétique à la lin du parcours des 85°. Cependant le petit excès positif que semblent cévéler ces expériences n'est pas réel : on a ajouté un peu d'huile dans la capsule de manière que l'aiguille fût plongée dans le liquide, mais seulement ;'i I""" au-dessous de la surface, et l'on a refait , dans ces conditions, l'essai de la paillette. On a \u alors celle-ci se déplacer dès que l'aiguille a commencé à se mouvoir; seule- ment elle marchait avec beaucoup plus de lenteur; elle s'est arrêtée en même temps (pic l'aiguille lorsque celte dernière a atteint le méridien magnétique, et elle n'avait parcouru que 20°. La hauteur de l'huile au-dessus de l'ai- guille ayant été successivement augmentée, l'effet a diminue, mais, même pour une hauteur de deux centimètres, il était encore très-notahle : la pail- lette parlait lorsque l'aiguille avait décrit environ 30" , et elle se dépla- çait de 9°. Il résulte de ces faits (pie, dans le cas d'un liquide Irès-visqueux comme l'huile, l'aiguille entraine avec elle une masse considérable qui pousse le liquide devant elle, et (pie celle action se fait sentir immédiatement à une grande dislance en avant de l'aiguille. Si l'effet est moins prononcé quand l'aiguille est simplement sur la surface , c'est qu'alors une seule de ses faces agit pour entraîner et [tousser le liquide. On le voit donc, la viscosité propre de la couche superficielle de l'huile n'est pour rien dans le mouvement de la paillette et dans le petit retard apporté par les cloisons, el l'excès positif de ce liquide n'est qu'une apparence due aux effets de la viscosité intérieure '. Bien plus, la rapidité de l'amincissement des calottes (§ 21) doit faire pré- sumer que l'huile a, au contraire, un excès négatif. Dans les liquides peu visqueux, tels que l'eau, l'alcool, etc., l'aiguille doit communiquer aussi un certain mouvement aux portions voisines, el il 1 Le même entraînement cl mie semblable poussée doivent avoir eu lieu à l'égard de la glycérine (S 56) ; mais, avec ce dernier liquidé, l'excès positif était nettement accusé par la circonstance que la durée sur la surface (Mail beaucoup plus "grande que dans l'intérieur, ci pai- le mouvement considérable de la paillette. 70 SLR LES FIGURES D'EQUILIBRE était important de savoir ce que donneraient , avec ces liquides, les mêmes expériences. On a essayé d'abord Peau distillée; or, quand l'aiguille était plongée de 1""", elle n'a imprimé de mouvement à la paillette qu'au moment où elle passait dessous; mais pendant qu'elle revenait lentement au méridien magnétique après avoir décrit environ 2° au delà, la paillette a continué à marcher, et a parcouru 30". Tout effet cesse lorsqu'il y a au-dessus de l'ai- guille une hauteur d'eau de 7""1'. Dans l'alcool, les résultais ont été analogues; seulement, à lmm au-dessous de la surface, comme l'aiguille dépassait de beaucoup le méridien magnétique, le petit corps flottant l'accompagnait jus- qu'à l'extrémité de sa course, puis allait encore un peu plus loin; en outre, pour qu'il n'y eût plus d'action, il a fallu une hauteur d'alcool de 9mm, ce qui constitue un nouvel indice d'une viscosité intérieure un peu plus forte dans l'alcool que dans l'eau (§ 20). Ainsi, avec les liquidés peu visqueux, soit qu'ils aient, comme l'eau, un excès positif, soit que, comme l'alcool, ils n'en possèdent pas, la masse entraînée par l'aiguille n'exerce aucune impulsion sensible en avant, de sorte qu'elle n'influe nullement sur les dé- ductions tirées des essais de la paillette et des cloisons. Ces derniers faits m'ont suggéré l'idée d'une expérience propre à mettre complètement hors de doute l'absence d'excès positif dans la couche super- ficielle de l'huile : je me suis dit que si l'on recouvrait l'eau de la capsule d'une mince couche d'huile sur la surface supérieure de laquelle l'aiguille exécuterait son mouvement, les effets décrits plus haut de la viscosité inté- rieure de l'huile ne pourraient se produire, et que, par conséquent, si l'huile n'a pas d'excès positif, la paillette resterait immobile. Or l'expérience a pleinement confirmé cette prévision; seulement, à ma grande surprise , j'ai reconnu que si la couche d'huile est très-mince, l'excès positif de l'eau se fait sentir : la paillette alors part en même temps que l'aiguille, et décrit un grand angle. L'épaisseur d'huile pour laquelle la paillette ne bouge plus (\y\ tout, est d'environ lm,n. £ 43. - - Pour l'élher sulfurique 1, j'ai trouvé, à la température de 10" : 1 Ici, plus encore qu'avec l'alcool, la volatilité (lu liquide tend à produire un abaissement du niveau. Le moyen employé à l'égard de l'alcool (voir la première note du § 40) aurait exposé l'ob- servateur à respirer trop de vapeur d'élher; on a donc procédé de la manière suivante : on a Di m: m\ssi: liqlide sans pesanteih. 71 sur la surface, durée 1",12, angle au ilelà du méridien magnétique 4-7°; à l'intérieur, durée 1",49, angle 12". L'expérience de l'aigrette présente des difficultés, parce cpie ce pelil corps, avant qu'on ail rendu la liberté à l'ai- guille, se promène constamment à la surlace du liquide; cependant, en lâchant l'aiguille le plus lot possible après avoir placé l'aigrette, on a pu constater par plusieurs essais que celle-ci était simplement heurtée. La couche superficielle de Pélher ne possède donc non plus aucun excès positif. Quant aux mouvements en apparence spontanés de l'aigrette, ils pro- viennent, sans aucun doute, de l'évaporalion du liquide, bien qu'on place, à chaque essai, la cloche sur l'appareil. § 44. — Le sulfure de carbone ' a fourni, à la température de 16° : sur la surface, durée 1",20, angle au delà du méridien magnétique 36°; à l'intérieur, durée 2"0, angle 8U. Avec l'aigrette, mêmes difficultés el même résultat que pour l'élher; même conclusion par conséquent, savoir absence d'excès positif. § 45. — Avant de rapporter les résultats des mêmes épreuves sur les liquides de la troisième catégorie, revenons à la question de l'excès négatif. Les faits qui m'ont conduit à admettre celle propriété peuvent paraître in- suffisants ; mais l'idée m'est venue d'un moyen simple, propre à la mettre en évidence à l'égard de l'alcool, si elle existait dans ce liquide : l'alcool, en effet, se mêle en toutes proportions à l'eau, laquelle possède, on l'a vu (§35), un grand excès positif; si donc on mêle avec soin à de l'eau une quantité convenable d'alcool, et si ce dernier liquide présente effectivement un excès négatif, celui-ci devra détruire l'excès positif de l'eau. Or c'est ce que l'expérience vérifie pleinement : on prépare un mélange à volumes égaux d'eau et d'alcool, et l'on effectue, sur ce mélange, l'essai de la pail- lette ; on constate alors que celle-ci est simplement heurtée par l'aiguille. La proportion d'alcool qui suffit pour produire la simple neutralisation de versé un peu trop île liquide dans la capsule, et l'on a simplement recouvert celle-ci de la cloche, puis, durant la série des essais, on a enlevé de temps à autre la cloche pour observer l'affleurement de l'aiguille, cl. parmi les résultats partiels obtenus, on n'a conservé que ceux qui correspondaient à un affleurement régulier. 1 Même procédé que pour l'élher. r2 SIU LES FIGURES DÉQl ILIBKE l'excès positif de Peau, esl inférieure à celle que je viens d'indiquer; mais, avec celle dernière, l'expérience est des plus faciles, tandis qu'avec des pro- portions plus faibles, elle présente des difficultés résultant de la perte d'alcool par évaporalion à la surface du mélange. Pour effectuer l'expérience ci-dessus, on a laissé la capsule découverte; de celle manière, si le mélange contenait trop d'alcool, la couche supérieure perdant de celui-ci par évaporalion, devait arriver graduellement au point neutre; puis, Pévaporalion continuant, l'excès positif de l'eau devait com- mencer à reparaître. Or c'est ce qui est arrivé : on a mesuré d'abord l'angle décrit par l'aiguille au delà du méridien magnétique; il élait de 14°, et la paillette, essayée immédiatement après, a été simplement heurtée. Quelques minutes plus tard, l'angle n'était plus que de 12", plus lard encore de 10% et la paillette était toujours simplement heurtée. Pour l'angle de 9° \, la pail- lette a été poussée en avant quand l'aiguille en était à environ un degré; enfin lorsque l'angle s'est trouvé réduit à 5% la dislance de l'aiguille à la paillette au moment où celle-ci commençait a se déplacer, a été de quatre degrés. Pendant la durée de ces essais , Pévaporalion de l'alcool faisait baisser peu à peu le niveau du liquide; maison le rétablissait de temps à autre en introduisant, au moyen d'une pipette, à une certaine profondeur au-dessous de la surface, une quantité convenable du même mélange. La température était de 18". On ne doit pas conclure de cette expérience que l'angle qui correspond au point neutre esl de 10" environ : l'aiguille, en parcourant son trajet, mêle plus ou moins la couche supérieure avec les couches sous-jacentes , et il en résulte une cause perturbatrice dont on ne peut évaluer l'influence. 11 faut donc nécessairement reconnaître que l'alcool et, à plus forte raison, l'essence de térébenthine, ont un excès négatif, c'est-à-dire que, dans chacun de ces liquides, la viscosité de la couche superficielle esl moindre (pie la viscosité intérieure. On voit, de plus, que les excès négatifs dont il s'agit sont considérables. g ;(}. — Enfin un moyen tout différent m'a permis non-seulement de constater encore l'existence des excès négatifs, mais même de déterminer approximativement les valeurs relatives de ces excès pour plusieurs liquides. in m; masse liquide s\\s pesanteur. 75 On sait que les oscillations de l'aiguille aimantée sont régies par la même loi que celles du pendule; les formules concernant le mouvement de ce dernier dans un milieu résistant, s'appliquenl dune aussi au mouvement de notre aiguille sur ou dans un liquide. Si l'on admet «pie la résistance du milieu esl proportionnelle au carré de la vilesse du pendule, l'équalion différentielle du mouvement de celui-ci peut, on le sait encore, s'intégrer une première l'ois, cl celle intégrale esl : \dll o(t-+- 'urnrj I + i.a*m dans laquelle 5 esl l'angle variable (pie l'ail le pendule avec la verticale, a la longueur du pendule simple correspondant, m la résistance pour l'unité de vilesse, g la gravité, et C la constante arbitraire. Pour l'appliquer à noire aiguille, prenons pour origine des angles non la position de repos, c'est-à-dire le méridien magnétique, mais le point de dépari de l'aiguille, c'est-à-dire la position à 90° de ce méridien, et dési- gnons par « l'angle variable; ou a ainsi S = 90" — «; remplaçons de plus 2 de A. de*'. Valeurs de k - \ V. Essence de lérébeulbbie 2,54 17,28 — 26,5 i Alcool 2,48 16,34 3,09 Sulfure de carbone . . > 1,24 7,1 1 - -2,ôl 1,05 1,71 1 .0(1 Ainsi les résultais de la formule confirment pleinement nos déductions précédentes : ils signalent des excès négatifs dans l'essence de térébenthine et dans l'alcool, et montrent que celui de l'essence est plus grand que celui de l'alcool; mais ils nous apprennent, en outre, que le sulfure de carbone et l'éther possèdent également des excès négatifs. Si l'on rapproche de ces résultats le l'ail de l'amincissement rapide des calottes des huiles grasses, ainsi que l'analogie des phénomènes, d'une part entre les calottes des acides lactique et acétique et celles d'essence de térébenthine et d'alcool, et, d'autre part, entre les calottes de benzine, de liqueur des Hollandais et de chloro- forme, et celles d'éther et de sulfure de carbone (§ 21), on devra regarder comme bien probable que la propriété de présenter un excès négatif appar- tient à tous les liquides de la deuxième catégorie. Dans le tableau ci-dessus, j'ai rangé les liquides suivant l'ordre décroissant de leurs excès négatifs; or cet ordre est aussi Tordre décroissant de leurs viscosités intérieures, comme cela résulte des valeurs respectives des angles décrits par l'aiguille au delà du méridien magnétique à l'intérieur de chacun d'eux; si donc il esl permis de tirer quelque conclusion de résultats relatifs à un nombre de liquides aussi restreint, nous dirons que l'excès négatif paraît être d'autant plus grand qu'il appartient à un liquide plus visqueux. S'il en esl ainsi, les huiles grasses et l'acide lactique doivent avoir des excès négatifs plus considérables encore que celui de ressence de térébenthine. La petitesse des excès négatifs, ou, ce qui revient au même, la moins grande mobilité des couches superficielles dans le sulfure de carbone et dans l'éther, est, sans doute, la cause principale de la longueur relative des 76 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE phases blanches dans les calolles de ces deux liquides (§§ 21 el 30). Il est vrai que le froid, qui doit encore amoindrir celle mobilité, raccourcit cepen- dant, nous l'avons vu, les phases en question; mais, il ne faut pas l'oublier, deux causes opposées paraissent être alors en présence : d'une part la basse température des lames elles-mêmes, laquelle doit, en réalité, tendre à allon- ger les phases blanches, et, d'autre part, la diminution du polit resle d'éva- poration, qui tend, au contraire, à les raccourcir (§ 30), et il se peut que celle dernière influence l'emporte sur la première. Dans noire tableau, les valeurs des excès négatifs sont exprimées en fonc- tion d'une unité qui n'est pas bien déterminée; il ne faut donc y voir que des valeurs relatives; el encore ne doit-on les regarder que comme des approximations même grossières. En effet, la formule d'où elles sont déduites est fondée sur une loi des résistances qui, on le sait, n'est pas rigoureuse ' ; en second lieu, mon procédé de mesure des angles laisse à désirer, de sorte que je n'ai pas cru devoir pousser la précision, même dans les moyennes, au delà du demi-degré; d'ailleurs il y a une influence dont la formule ne pouvait tenir compte, et qui doit augmenter plus ou moins tous les angles : c'est qu'en vertu de sa vitesse acquise, la portion de liquide entraînée par l'aiguille (§ 42) emporte nécessairement cette dernière un peu au delà du point qui, sans cela, constituerait la limite de l'angle. £ 48. - - Nous pouvons maintenant exposer les résultats des essais avec l'aiguille sur les liquides de la troisième catégorie. Ici encore nous aurons à constater des faits bien remarquables. Voyons d'abord ce qui concerne la solution de savon de Marseille à 4'0. Avec une solution qu'on venait de préparer, on a trouvé, à la température de 1 Depuis la rédaction de la partie de celle série relative aux excès dont il s'agit, j'ai eu connaissance d'un travail de Coulomb {Mém. de l'Acad. des Se. de Paris, an IX de la Répu- blique), dans lequel le célèbre physicien montre, par une suite nombreuse d'expériences, que, lorsqu'un plan solide se meut tiès-lcnlemeni dans le sens de sa surface à l'intérieur d'un liquide, la résistance est proportionnelle à la simple vitesse. Mais les vitesses qu'il emploie sont environ cinq fois moindres que la plus lente de celles de mon aiguille dans les liquides qui oui fourni les résultats du tableau. Pour avoir des résultais exacts avec les vitesses de mes expé- riences, il faudrait probablement considérer la résistance comme composée de deux termes. l'un proportionnel à la simple vitesse, l'autre au carré de cette vitesse: mais alors la formule ne serait sans doute pas susceptible d'intégration. D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 77 18° : sur hi surface, durée 4",82, angle au delà du méridien magnétique H> ; à l'intérieur, durée 2", 88, angle 5". Ces résultais s'accordent, on le voit, avec ceux des calottes pour accuser nettement une forte viscosité superficielle. Il était nécessaire, pour une raison que Ton comprendra plus loin, de les comparer à ceux que fournil l'eau dis- tillée dans des conditions identiques; on a donc opère le même jour sur l'eau distillée, et Ton a obtenu : sur la surfaces, durée 4", 93, angle 10°; à l'inté- rieur, durée 2", 58, angle 5". Comme les observations de ce genre comportent inévitablement de petites erreurs dont il doit, en général, rester quelque chose dans les moyennes, on a recommencé, à une autre époque, en opérant aussi le même jour sur les deux liquides; la température était d'environ 21". Les résultats ont été : avec la solution de savon, sur la surface, durée 4", 14, angle 6°i; à l'intérieur, durée 2",32, angle 4° .,' ; avec l'eau distillée, sur la surface, durée 4", 07, angle 8°; à l'intérieur, durée 2", 08, angle 4". Dans le premier de ces deux couples de séries, les résultats relatifs aux deux liquides n'ont guère différé entre eux; dans le second, ils se sont un peu éloignés, ce qui lient sans doute aux erreurs inévitables des observations, surtout à l'égard de la durée à l'intérieur; pour celle-ci, en elïet, la vitesse de l'aiguille étant beaucoup plus grande, il était fort difficile de signaler avec précision l'instant du passage de la pointe en face du repère. Quoi qu'il en soit, on peut conclure de l'ensemble de ces mômes séries (pie la présence de jô de savon ne change que faiblement la viscosité superficielle du liquide; nous verrons plus loin qu'elle parait la diminuer un peu. L'alcool nous a déjà montré (§40) que, pour un même liquide, les valeurs des durées el des angles obtenues par des séries d'observations effectuées à des époques différentes peuvent s'éloigner très -notablement les unes des autres; l'eau distillée, ainsi que la solution de savon, en offrent de nouveaux exemples : pour l'eau , les séries du jsj 35 et celles que nous venons de rap- porter ont donné, sur la surface, les valeurs respectives 4", 59, 4", 93 el i"07, et, à l'intérieur, 2", 37, 2", 58 et 2",08; la solution de savon montre, on a pu le voir, des différences analogues. Disons ici, pour ne plus y revenir, que toutes ces différences tiennent aux variations du magnétisme de l'aiguille : 7,s SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE pendant le long temps qu'a exigé l'ensemble de mes espériences, ce magné- tisme a plus d'une fois diminué, et lorsque la diminution paraissait trop grande, on soumettait l'aiguille à une nouvelle aimantation. Aussi, quand il s'est agi de comparer un liquide à un autre, on a toujours eu soin d'opérer le même jour sur les deux. Quant aux angles, il semble qu'ils devraient être, pour un même liquide, d'autant plus grands que les durées sont plus petites, puisque alors l'aiguille atteint le méridien magnétique avec [dus de vitesse acquise soit en elle- même, soit dans les couches qu'elle a mises en mouvement ; or c'est précisé- ment le contraire qui a lieu en général, comme le montrent nos mesures. On peut, je crois, se rendre raison de celte singularité, en observant que lorsque l'aiguille est plus fortement aimantée, sa force directrice tend à annu- ler sa vitesse à une moindre distance au delà du méridien magnétique. Quel- ques exceptions me portent cependant à penser (pie parfois une autre influence, dont la nature m'échappe, agit plus ou moins sur les angles. Bien qu'on obtienne si aisément d'énormes bulles avec une solution aqueuse de savon de Marseille, on ne parvient pas à en former, même de petites, avec une solution alcoolique de la même substance. C'est ce qu'il était facile de prévoir d'après nos résultats, sachant que l'alcool possède (§§ 45 et 47) un excès négatif considérable. g 49, — La solution de savon mou de ménage à -.- (voir la deuxième note du § 22) a donné, à la température de 19° : sur la surface, durée 4", 40, angle 6° ' ; à l'intérieur, durée 2", 38, angle 5°: ainsi même conclusion quant à la viscosité superficielle. g 50. — Avec la solution de savon de colophane (voir la troisième note du § 22), on a trouvé, à la température de 18° : sur la surface, durée 7 ",30, angle au delà du méridien magnétique 5"; à l'intérieur, durée 4", 48, angle 0"; arc décrit parla paillette 26°. La solution de savon de colophane a donc ;iussi une viscosité superficielle à excès. positif. g 54. — Arrivons au liquide le plus extraordinaire de tous ceux que j'ai examinés; je veux parler de la solution de saponine. Celle (pie j'ai d'abord essayée contenait ^ de saponine , et ne paraissait pas plus visqueuse que l'eau pur.e: or, sur sa surface, l'aiguille, amenée, comme toujours, à 90° du méri- D'UNE MASSE LIQl IDE SANS PESANTE! R. 79 dioii magnétique, puis abandonnée à elle-même, n'a pas quitté sa position, malgré des coups frappés sur la table, absolument comme si le liquide s'était recouvert d'une pellicule de nature solide. Cependant la surface présentait le poli parlait d'un liquide, et, do plus, en l'agitant légèrement avec l'extré- mité d'une spatule ou d'un lil métallique, on n'a pu reconnaître la moindre trace de pellicule. Des solutions à -~, et môme à |('-, ont présenté les moines résultats. On a effectué l'essai do l'aiguille à l'intérieur du liquide avec la solution d'un second échantillon de saponine, le premier ayant été épuisé par d'autres expériences. Ce second échantillon n'était pas tout à l'ait aussi excellent : pour obtenir les meilleurs résultats, il a fallu le dissoudre dans une moindre quan- tité d'eau ; la solution que j'ai employée était à ( .',- : elle donnait i\c^ bulles de 12 à 13 centimètres, et, sur sa surface, l'aiguille placée à 90" du méridien magnétique, demeurait de même parfaitement immobile. A l'intérieur, la durée du parcours des 8o" a été 2", 72 , et l'angle au delà du méridien magnétique 2°; la température était de 16". On a répété aussi, le mémo jour, l'essai à l'intérieur de l'eau distillée, et l'on a obtenu : durée 2", 66, angle 2°. Ces résultats s'éloignent déjà bien peu les uns des autres, et Ton doit en conclure qu'avec la solution à M'ïï du premier échantillon, ils auraient été plus rapprochés encore; on peut donc admettre que la viscosité intérieure d'une bonne solution do saponine est sensiblement égale à celle de l'eau pure. Les observations rapportées plus haut no permettent guère de considérer la résistance au mouvement de l'aiguille sur la surface comme résultant de la formation d'une pellicule; on est donc conduit à admettre, dans la solution de saponine, une viscosité superficielle extrêmement forte, et c'est ce (pie confirment les expériences suivantes : Si la surface se recouvrait d'une pellicule, colle-ci devrait, provenir soit de l'évaporation de l'eau, soit d'une action do l'oxygène de l'air sur la saponine, action que, du reste, la chimie ne signale point ; or j'ai abandonné pondant trois jours une solution à -, —^ du premier échantillon dans une capsule sur laquelle un papier était simplement posé pour abriter le liquide de la pous- sière, et, après ce long temps, on n'a remarqué aucun changement dans la surface. 80 Slïî LES FIGURES D'EQl [LIBRE lui second lieu, lorsqu'une bulle que Ton gonfle avec la pipe vient à se briser, elle ne disparaît pas comme le ferait une huile de savon : on voit tom- ber de l'orifice de la pipe une niasse allongée dans le sens vertical , resserrée dans le sens horizontal, et constituée par une sorte de membrane chiffonnée d'un blanc niai. Si l'on reçoit celte niasse sur le liquide, elle y forme aussitôt nu ensemble de calottes irrégulières agglomérées, et, si l'on examine rapi- dement celles-ci, on reconnaît (pie leur aspect mal lient à une foule de petites masses d'air très-allongées qui semblent emprisonnées dans les lames; mais bientôt ces petites masses disparaissent, les calottes se régularisent plus ou moins et se montrent tout à fait transparentes; enfin si l'on crève ces mêmes calottes, aucune trace de pellicule ne reste à la surface du liquide. Dans cette expérience, on le comprendra huile se détache de l'orifice, et alors, en vertu de la pression qu'elle exerce, chasse, par l'ouverture ainsi formée, l'air qu'elle renfermait; mais, par suite de la rigidité de ses couches superficielles, elle ne peut revenir sur elle-même qu'en se plissant et emprisonnant ainsi de petites masses d'air dans une grande quantité de canaux cylindriques; seulement on ne voit pas bien pourquoi ce plissement s'opère de façon à ne resserrer la huile que dans le sens horizontal. Lorsque cette espèce de membrane plissée tombe sur le liquide, les petits canaux ci-dessus se brisent les uns après les autres, et enfin, quand on crève les petites calottes, tout reprend parfaite- ment son aspect liquide. On le voit donc, ces apparences de membranes sont simplement dues à une énorme viscosité des couches superficielles , et non à la génération d'une véritable pellicule solide. Voici encore quelques faits singuliers dépendant des mêmes causes : On gonfle, à l'orifice de la pipe, une bulle d'environ G centimètres de diamètre, puis on aspire par le tuyau; la bulle alors, au lieu de revenir sur elle-même dans tous les sens, ne diminue (pie dan- le sens latéral, et, si l'on arrête à temps l'aspiration, se transforme en un cône ayant l'orifice pour base. La surface de ce cône est d'abord ridée, puis devient parfaitement unie, et la lame persiste ensuite dans le même état avec sa forme conique. On dépose à la surface du liquide une bulle d'environ h centimètres de diamètre, et, maintenant l'orifice de la pipe en contact avec la calotte dans D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 81 laquelle celle bulle s'est transformée, on souille pour en augmenter les dimen- sions, jusqu'à ce qu'elle se brise. Aussitôt la laine s'affaisse sur le liquide en plusieurs grandes portions, dont chacune demeure séparée de la surface du liquide par une lame d'air, et se rapetisse peu à peu comme si elle rentrai! dans la masse par la portion de son bord restée adhérente, en employant plusieurs secondes à effectuer ce retrait. Quand tout a disparu, la surface se montre aussi parfaitement liquide qu'auparavant. La solution de saponine est certainement le liquide qui fournit la mousse la plus abondante, et peut-être la plus persistante : il suffit de dissoudre dans l'eau ,-ll\)ll de bonne saponine pour que le liquide, agité dans un flacon, donne encore une mousse de 35mm de hauteur, qui exige plusieurs jours pour son annulation complète. D'autre part, l'alcool n'exerce aucune action chimique sur la saponine; il ne la dissout même, à froid, en quantité notable qu'à la faveur de l'eau. Or, si l'on ajoute à une solution de saponine un volume égal d'alcool , l'agitation ne développe plus sur le mélange qu'une mousse à peine sensible, qui disparait presque instantanément. C'est (pie l'excès négatif de l'alcool neutralise complètement l'excès positif de la saponine. $ 52. — J'ai dit ci-dessus qu'une solution de bonne saponine à i~(77) déve- loppe encore, par l'agitation, une mousse abondante et persistante; mais ce liquide refuse de se gonfler en bulles à l'orifice d'une pipe; c'est donc un se- cond exemple à ajouter à celui (pie présente (§ 23) la solution de gomme arabique à ,'„, d'un liquide fournissant une mousse assez volumineuse et très- durable, et refusant de se façonner en bulles. En parlant (§ 12) de la formule à laquelle arrive M. Dupré pour exprimer la vitesse de reirait d'une lame liquide qui se brise, j'ai avancé que cette for- mule faisait abstraction d'un élément important auquel M. Dupré ne pouvait avoir égard, et qui devait, pour certains liquides, rendre les résultats très- inexacls; l'élément dont il s'agit est la viscosité superficielle; nous avons vu plus haut, en effet, (pie la viscosité superficielle d'une solution de saponine exerce une telle influence sur le phénomène, qu'une lame de cette solution peut exiger plusieurs secondes pour son retrait. § 53. - - La viscosité intérieure d'une solution de bonne saponine à j^ est, on l'a vu, à fort peu près égale à celle de l'eau pure, bien que cette so- Tome XXXVII. Il 82 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE lulion donne, à l'orifice d'une pipe, îles bulles de 12 centimètres de diamètre: on penl conclure aussi des valeurs de la durée à l'intérieur dans les séries com- paratives du § 48, malgré la petite divergence qui s'y rencontre, que la vis- cosité intérieure de la solution de savon de Marseille à ^ remporte fort peu sur celle de l'eau pure; et cependant, avec celte solution, on gonfle, à l'ori- fice d'une pipe, des bulles de plus de 25 centimètres de diamètre. Ajoutons qu'on forme encore des bulles de 10 centimètres avec une solution à J-- du même savon, liquide dont la viscosité intérieure ne peut évidemment différer d'une manière appréciable de celle de l'eau; si, en outre, nous nous rappe- lons que des liquides très-visqueux, tels que l'huile d'olive, la glycérine el une solution de gomme, sont complètement impropres à la génération des bulles, nous ne pourrons conserver aucun doute sur l'erreur de l'opinion ac- créditée qui attribue à la viscosité ordinaire la propriété des liquides qui se laissent aisément développer en bulles volumineuses. Cependant l'influence de la viscosité intérieure n'est pas tout à l'ail nulle, surtout à l'égard des lames de la première et de la troisième catégorie. Dans celles delà deuxième, les deux couches superficielles ayant plus de mobilité moléculaire que la couche interposée, la descente du liquide s'effectue prin- cipalement par les premières, el le plus ou moins de viscosité de la couche interposée doit avoir peu d'effet; c'est ainsi que les lames d'huile s'atténuent avec une extrême rapidité (§ 21), malgré la forte viscosité intérieure du liquide. Mais dans les lames de la première et de la troisième catégorie, où la mobilité moléculaire est moindre dans les couches superficielles que dans la couche interposée, celle-ci participe nécessairement davantage à la des- cente, el sa viscosité doit intervenir jusqu'à un certain point; nous en ver- rons plus loin (§§ 58 et G2) des exemples. § 54. — La solution d'albumine, préparée comme je l'ai indiqué (cinquième note du £ 22), présente, bien qu'à un degré moins prononcé, des propriétés analogues à celles de la solution de saponine : sur la surface, l'aiguille , laissée libre à 90° du méridien magnétique, a employé environ trois quarts d'heure à décrire un angle de 35", et n'a pas été plus loin ; à l'intérieur, la durée du parcours des 85° n'a été que de 9",77. La viscosité superficielle de ce liquide, quoique moins énorme que celle D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEI li. 85 de la solution de saponine, est donc encore extrêmement énergique; aussi quand les bulles atteignent 11 à 12 centimètres, elles donnent des mem- branes semblables à celles des bulles de saponine. Si Ton ajoute à notre solution d'albumine 10 fois son volume d'eau distillée, le mélange fournil encore une mousse abondante et très-persistante, mais on ne parvient plus à le façonner en bulles, ce qui constitue un troisième exemple analogue à ceux que j'ai déjà signalés; j'essaierai plus loin (§ 08) d'expliquer ce singulier phénomène. Je n'ai pas essayé avec l'aiguille la solution d'acétate de fer; je n'en avais à ma disposition qu'une trop petite quantité. § 5o. — Ainsi les résultats obtenus avec, l'aiguille aimantée à l'égard des quinze liquides que J'ai soumis à ce genre d'essai, confirment pleinement les déductions tirées (§ 26) des expériences sur les calottes laminaires; on peut (lune, je pense, regarder comme bien établi le principe suivant : La couche superficielle des liquides a une viscosité propre , indépendante delà viscosité de l'intérieur de la masse; dans certains liquides , cette visco- sité superficielle est plus forte que la viscosité intérieure, et souvent de beau- coup, comme dans l'eau et surtout dans une solution de saponine : dans d'autres liquides elle est, au contraire, plus faible que la viscosité inté- rieure , et souvent aussi de beaucoup , comme dans l'essence de térében- thine, l'alcool, etc. L'idée première d'une viscosité propre de la couche superficielle appar- tient, on l'a vu (§ 7), à M, llagen; mais ce savant considère la viscosité dont il s'agit comme l'emportant, dans tous les liquides, sur la viscosité intérieure. J'ai rappelé {ibid.) les deux faits qu'il cite; or le premier, savoir la moindre vitesse des couches supérieures dans un cours d'eau, ne se rapporte qu'à ce liquide, qui a effectivement, nous le savons, une forte viscosité superficielle; et le second, c'est-à-dire le développement des calottes laminaires, ne peut être invoqué, puisque ces calottes se forment parfaitement sur l'alcool, sur l'essence de térébenthine, etc., liquides dans lesquels la couche superficielle est, au contraire, nous le savons aussi maintenant, plus mobile que l'intérieur. Suivant M. Meunier comme suivant M. Magen, la couche superficielle est plus dense que l'intérieur. Je ne pense pas que M. Meunier ait publié son mé- 84 SUB LES FIGURES D'ÉQUILIBRE moire, et j'ignore sur quels faits il fonde sou opinion; mais, si Ton s'en rap- porte à l'article très-succinct des Comptes rendus ', il regarde aussi cet excès de densité comme une propriété commune à tous les liquides. On voit actuellement ce que le principe énoncé plus haut, principe déduit d'expériences directes, présente de particulier, et par quel point essentiel il diffère de ceux de M. Hagen et de M. Meunier. § 06. — Le principe en question étant, je crois, mis hors de doute, repre- nons l'étude des relations entre la viscosité superficielle et la tension. Pour pouvoir apprécier nettement ces relations dans différents liquides, il faudrait avoir un moyen précis de déterminer numériquement les valeurs de la viscosité superficielle, comme on détermine celles de la tension. Ce moyen, je l'ai cherché en vain; mais on peut, du moins, tirer un utile parti de la comparaison des durées respectives du parcours de l'aiguille sur la surface et à l'intérieur. En effet, dans les liquides qui possèdent une viscosité superficielle extrê- mement énergique, comme les solutions de saponine et d'albumine, la durée sur la surface est infinie, de sorte que le rapport à la durée intérieure est également infini; dans les liquides de la deuxième catégorie, où la viscosité superficielle est, au contraire, très-faible, le rapport de la durée extérieure à la durée intérieure n'est qu'une fraction; enfin dans les liquides tels que l'eau où la viscosité superficielle est modérée, le rapport est plus grand que l'unité, mais fini. Ainsi, bien que les rapports dont il s'agit ne puissent évi- demment servir de mesure exacte aux viscosités superficielles, on doit recon- nailre qu'ils en dépendent, et l'on peut admettre que lorsqu'ils présentent une différence notable d'un liquide à un autre, il y a aussi, en général, une différence de même sens entre les viscosités superficielles de ces liquides. Cela posé, cherchons les valeurs du rapport en question pour tous les liquides de la première et de la troisième catégorie à l'égard desquels nous en avons mesuré les éléments. Pour Peau distillée, les rapports déduits des expériences des §§ 35 et 48 sont 4,94, 1,94 et 4,96; de plus, lorsque j'ai comparé la solution de saponine 1 Voir la noie du § 26. D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 85 à l'eau distillée (§ 51), les durées moyennes sur la surface cl à l'intérieur de ce dernier liquide ont été respectivement 4",99 et 2",GG, d'où le rap- port 1,88; la moyenne des quatre rapports est donc 1,92. Dans le calcul du rapport relatif à la glycérine de Priée, on n'a employé, pour la surface, que la première des deux durées indiquées dans le § 36; des expériences antérieures m'avaient appris, en effet, qu'avec ce liquide, les durées sur la surface vont toujours quelque peu en décroissant, à cause sans doute d'une petite absorption de vapeur d'eau, à laquelle on n'obvie pas complètement par l'enduit de glycérine appliqué à l'intérieur de la cloche. On a ainsi, pour le rapport en question, la valeur 1,85. On a de même, par les éléments donnés dans les §§ 37, 38 et 39 : pour la solution de carbonate de soude 1 ,7o5 — celle d'azotate de potasse 1>8.j, — celle de chlorure d<' calcium 1,74. A legard des liquides de la troisième catégorie, on obtient : pour la solution de savon de Marseille, par les résultats des deux séries du §48, les rapports 1,87 et 1,78, moyenne . 1.82, pour la solution de savon de ménage (" sans qu'on y observât de trace de couleurs, et les calottes de chlorure de calcium ne se sont moirées qu'après 100" au moins {ibiït.); à l'égard des trois liquides ci-dessus, il semble donc y avoir contradiction entre les indica- tions des, rapports et celles des calottes; mais je vais montrer que cette con- tradiction n'est qu'apparente. J'ai appelé l'attention (§53) sur une petite influence de la viscosité inté- rieure dans les lames de la première et de la troisième catégorie; or il est rationnel d'attribuer à cette influence le désaccord ci-dessus; on comprend, en effet, que, dans les calottes de glycérine, la forte viscosité intérieure ralentit assez la descente du liquide, malgré le peu d'énergie de la viscosité superfi- cielle comparée à celle de l'eau, pour que la rupture ail lieu avant l'apparition d'aucun moiré. La durée du parcours de l'aiguille à l'intérieur de la solution de carbonate de soude a (S 37) pour partie entière 4", tandis qu'à l'intérieur 88 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE de l'eau (§§ 35 et 48), la partie entière n'a jamais été (|iic de 2" ; la viscosité intérieure de la solution dont il s'agit excède donc celle de Peau, ee qui explique pourquoi, après 26", les calottes n'avaient pas encore de moiré; enfin la viscosité intérieure de la solution de chlorure de calcium est plus grande encore, puisque la partie entière de la durée est (§ 39) de 8", ce qui rend raison des 100" de phase incolore. Prenons maintenant, parmi les liquides à l'égard desquels nous avons pu évaluer les rapports, ceux dont la viscosité intérieure est très-voisine de celle de l'eau. Il y en a trois, savoir les solutions d'azotate de potasse, de savon de Marseille et de savon mou de ménage; pour chacun d'eux, en effet, la partie entière de la durée à l'intérieur est, comme pour l'eau, de 2". Les rapports 1,85, 1,82 et 1,85 qui leur appartiennent respectivement, diffèrent assez peu de celui de l'eau, d'où nous inférerons que les viscosités superficielles de ces mêmes liquides approchent aussi de celle de l'eau; or, dans les calottes d'eau, la phase blanche qui a précédé le moiré a été de 10" à 13", dans celles de savon de Marseille elle a été de 6" à 20", dans celles de savon mou de ménage, de 5" à H" (§§20 et 22), et l'on peut évidemment,;') travers leurs irrégularités, reconnaître qu'elles sont de même ordre. Quant aux calottes d'azotate de potasse, eljes n'ont pas donné de moiré, mais leur persistance n'ayant pas dépassé G", nous ignorons si leur phase blanche n'aurait pas été analogue. L'accord entre les rapports et les calottes reparaît donc quand les viscosités intérieures sont sensiblement égales. Ainsi, comme ' je l'ai avancé, la contradiction que j'ai signalée à l'égard de trois liquides n'est pas réelle; elle provient simplement de l'influence de la viscosité intérieure. Comme exemple encore de cette influence, je rappellerai que, dans les calottes de la solution d'albumine, la phase incolore a été beaucoup plus longue que dans celles de la solution de saponine, bien que (§§ 51 et 54.) la viscosité superficielle du premier de ces liquides soit moins énergique que celle du second; c'est que le contraire a lieu à l'égard des viscosités intérieures, les durées du parcours de l'aiguille à l'intérieur de ces mêmes liquides ayant respectivement pour parties entières 9" el 2". J'ai rappelé aussi, dans le § 31, la grande longueur de la phase blanche dans les calottes de la solution d'albumine pour montrer, déjà alors, que la viscosité super- D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTE! R. 89 ficielle de celle solution l'emporte de beaucoup sur celle de la solution de chlo- rure de calcium; mais j'en avais le droit, car si, dans ces deux liquides, les phases blanches diffèrent considérablement, d'autre part les viscosités inté- rieures sont très-rapprochées, les parties entières de la durée à l'intérieur étant respectivement 8" et 9". ^ 59. — Avant de l'aire usage de nos rapports, présentons encore une remarque. Puisque ces rapports deviennent infinis pour des viscosités super- ficielles très-intenses mais finies, comme celles des solutions de saponine cl d'albumine, on doit en inférer qu'ils varient suivant une loi plus rapide (pie les viscosités superficielles; or, abstraction faite des rapports excessifs de la saponine et de l'albumine, tous sont moindres que celui de l'eau; si donc nous prenons toujours ce dernier liquide comme type, et si, adoptant le rapport 1,92 qui lui appartient pour représenter sa viscosité superficielle, nous voulons conclure des rapports des autres liquides aux viscosités superficielles de ceux-ci, il semble qu'il faut les considérer tous comme trop faibles et que, pour en déduire les viscosités en question, on devrait les augmenter un peu, et d'autant plus qu'ils sont plus petits. Mais, d'un autre côté, dans tous nos liquides, la viscosité intérieure l'emporte sur celle de l'eau; pour les uns l'excès est extrêmement faible, et pour d'autres il est notable (j'écarte ici la glycérine, sur laquelle je reviendrai); le raisonnement que nous avons fait (§ 57) à l'égard du rapport immédiat de la glycérine, est donc appli- cable à tous, c'est-à-dire que, pour qu'ils pussent représenter les viscosités superficielles, il faudrait, d'après ce même raisonnement, les diminuer un peu, et d'autant plus que la viscosité intérieure est plus forte. Pour adapter nos rapports aux viscosités superficielles, il faudrait conséquemment leur faire subir deux petites corrections en sens contraires, lesquelles se compense- raient ainsi partiellement. Afin de mieux apprécier les choses, plaçons en regard des rapports les parties entières de la durée à l'intérieur; nous aurons de cefle manière le tableau qui suit : Tome WWII. 12 W) SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE PARTIES ENTIÈRES LIQUIDES. de la durée. Rapports. -")'' 1,02 Solution de savon île Marseille .... -2 1,8-2 2 1,85 d'azotate de potasse .... 2 1,85 de carbonate de soude .... ■l 1 ,75 de savon de colophane .... i 1,63 — de chlorure de calcium. . . . 8 1,7 i ! H nous montre d'abord que les trois rapports les plus rapprochés de celui de l'eau appartiennent aux liquides dont la viscosité intérieure est aussi très- voisine de celle de l'eau; les deux corrections opposées que chacun (Feux devrait subir seraient donc l'une et l'autre fort petites, et, après leur com- pensation partielle, les rapports dont il s'agit seraient sans doute à peine modifiés. Pour les trois autres liquides, les rapports étant plus notablement inférieurs à celui de l'eau, et les viscosités intérieures étant un peu plus fortes, les corrections seraient toutes deux plus grandes, et conséquemment, après leur compensation, les rapports ne seraient pas beaucoup altérés. Quant à la glycérine, le rapport 1,54 que l'expérience nous a donné direc- tement (§57) pour un mélange à volumes égaux de glycérine et d'eau, est plus encore au-dessous de celui de ce dernier liquide; mais, d'autre part, comme la partie entière de la durée à l'intérieur est de 7", on peut aussi admettre une compensation plus ou moins approchée, et considérer le rapport dont il s'agit comme correspondant sans trop d'erreur à la viscosité superficielle du mélange; or cette viscosité doit être moyenne entre celle de la glycérine pure et celle de l'eau pure; pour avoir le rapport correspondant à la première, il faut donc refaire identiquement le calcul du § 57, et l'on retrouve ainsi le nombre 1,16, qui peut dès lors être adopté pour représenter approximative- ment la valeur relative de la viscosité superficielle de la glycérine de Price. § 60. — Après toute cette discussion, l'on m'accordera, j'espère, qu'à défaut de moyen de mesure plus précis, nous pouvons, sans trop de témé- rité, considérer nos rapports comme exprimant, d'une manière approchée, Di m: masse monde sws pesanteur. !»l les viscosités superficielles relatives des liquides, en écartant, bien entendu, les rapports infinis, et en prenant, pour la gTyeérine, le rapport corrigé 1,16. Il ne nous reste donc plus qu'à comparer aux tensions les viscosités super- ficielles ainsi évaluées. Seulement, pour «pie ces nouveaux rapports ne soient point de simples fractions, nous représenterons par 100 la viscosité superficielle de l'eau; une simple proportion nous donnera alors, pour chaque liquide, la viscosité superficielle dans le même système d'unités. Pour la glycérine, par exemple, nous poserons : 1,92 : 1,16 = 100 : y, -d'où y = 60,42. Avec les nom- bres ainsi obtenus, nous formerons les deux tableaux suivants : l'Ill iiikki: < AI ■<.■>■<■■ LIQIÏDES. superficielles. lames. H u i> ji© r ( s ,If . i i xa 1 ■■ u ,■■ i lîeielles ju\ tension S' I(IU,0() 60,42 91,14 96,53 90,62 I 1,60 8,00 8,56 I I 22 11,00 0,83 7,33 10,65 8,39 S, 19 1 Glycérine de Priée Solution saturée de carbonate de soude . . . — — d'azotate de potasse . . . - — de chlorure de calcium . . . IH'.IMI »! C % I • G O II I K . LIQUIDES. » IscoslléK superficielles. T«,n-it>iis îles lames. ■ i. ■ , .. ■.(■■■ super Bclclles nu\ tensions. Solution de savon de Marseille à ;', de >;in iou de ménage à desaven île eiilu|ili:tiie à hase dl notasse 94,79 96,3 i 84,89 Niin dvtei miiifi . mais cxlFémrnicnt forte Id. 5,6 i o.li 7,68 8,74 11,1-2 10, SI 1 1,96 1 1,03 \ l.'i.-.' .rouis le -Kraiiil. Id. 92 SUR LES FIGURES DÉQUILIRRE § 61. — On le voil donc à l'inspection de ces deux tableaux : en premier lieu, les rapports de la viscosité superficielle à la tension sont tous plus grands à l'égard de ceux de nos liquides qui apparliennent à la troisième catégorie, c'est-à-dire qui donnent des bulles et une mousse volumineuse, qu'à l'égard de ceux qui appartiennent à la première et ne donnent consé- quemment ni bulles ni beaucoup de mousse; de plus, sauf pour un seul, l'excès est considérable. En second lieu, parmi les liquides du premier tableau, celui pour lequel le rapport a la valeur la plus élevée est la solution de carbonate de soude; aussi, de ces cinq liquides, c'est celui qui fournit, par l'agitation dans un flacon , la mousse la plus apparente : elle atteint un centimètre de hauteur, et emploie plus d'une heure à disparaître totalement ; on peut donc conjec- turer que si la solution saturée de carbonate de soude est impropre à for- mer des bulles, elle est moins éloignée d'en donner que les quatre autres liquides. En troisième lieu , celui des liquides du second tableau qui présente le plus petit rapport, est la solution de savon de colophane, et c'est aussi celui qui m'a fourni les bulles les moins grosses : j'ai effectué plusieurs prépara- lions successives de ce liquide avec les mêmes substances, dans les mêmes proportions, et en employant le même procédé, mais, je ne sais pourquoi, ces préparations se sont montrées de moins en moins bonnes; la solution avec laquelle ont été faits les essais à l'aiguille (g 50), essais dont on a déduit le nombre qui, dans le tableau, représente la viscosité superficielle, ne m'a donné que des bulles de 9 centimètres au maximum, tandis qu'avec les solu- tions de savon de Marseille et de savon de ménage, on obtient 25 centi- mètres, et, avec celles d'albumine et de saponine, 13 centimètres. Les résul- tats de. nos deux tableaux sont donc bien d'accord avec la théorie exposée dans les §§31 et 32. Il y a, du reste, une petile incertitude à l'égard du savon de colophane : la tension 7,68 inscrite dans le tableau n'a pas été mesurée sur la même solution, mais sur une autre, qui résultait d'une pré- paration précédente, et qui donnait des bulles atteignant 12 centimètres, bien qu'à grand'peine, si mes souvenirs sont exacts. On remarquera sans doute le peu de différence entre les rapports 10,65 D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 93 el 11,0b appartenant respectivement à la solution de carbonate de soude. qui ne se laisse pas gonfler en bulles, el à celle de savon de colophane, qui en a donné d'un certain diamètre. Mais ceci encore est une conséquence de notre théorie; en effet, d'après nos tableaux, la viscosité superficielle est moindre dans le second de ces liquides que dans le premier; or il suit de la remarque énoncée à la fin du § 32, que si, avec cette viscosité superficielle assez peu énergique, le rapport 11,08 permet la formation de bulles de médiocre grosseur, ce même rapport, et, à plus forte raison, le rapport un peu moin- dre 10,65, peut ne plus la permettre avec une viscosité superficielle plus intense. On comprend aussi, en vertu de la même remarque, pourquoi les bulles des solutions d'albumine et de saponine n'ont pas dépassé 13 centimètres, bien qu'à l'égard de ces liquides les rapports de la viscosité superficielle à la tension soient considérables; c'est que, par suite de l'énergie des viscosités superficielles, les rapports doivent être très-grands pour amener la possibilité de bulles volumineuses, el qu'ils ne le sont sans doute pas assez. Enfin la remarque rappelée nous explique également pourquoi, tandis que les diamètres maxima sont sensiblement les mêmes pour ces deux liquides, le rapport est plus grand à l'égard du second; c'est que la viscosité superfi- cielle de celui-ci est plus intense encore que celle du premier. Je crois, du reste, qu'avec la solution de saponine, je n'ai pas atteint le vrai diamètre maximum : à l'époque où j'ai cherché ce diamètre, en employant la solution du meilleur échantillon de saponine (§51), solution qui a servi à la mesure de la tension, j'ignorais que, pour développer les plus grosses bulles, le liquide devait être parfaitement limpide; si on l'avait rendu tel, on aurait probablement porté le diamètre un peu plus loin. Quelques-uns des liquides de la première catégorie essayés au point de vue des calottes n'ont pu l'être, nous le savons, au moyen de l'aiguille; cependant, à l'égard du plus important d'entre eux, savoir de l'acide sulfu- rique, nous pouvons nous assurer, d'une autre manière, que la théorie est satisfaite. Pour qu'elle ne le fût pas, il faudrait que le rapport de la viscosité superficielle à la tension eût une valeur considérable; or la tension des lames d'acide sulfurique est très-forte : elle est égale à 12,88, et approche, on le M SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE voit, de celle de l'eau; un grand rapport exigerait dès lors une viscosité superficielle beaucoup plus énergique que dans l'eau; mais, comme je l'ai dit à la lin du § 20, celles des calottes de l'acide en question qui n'ont que quelques millimètres de diamètre, durent souvent bien plus longtemps, et manifestent dis couleurs : après une phase incolore d'une demi-minute à une minute envi- ron, elles se moirent de rose el de vert, et, dans les plus durables, apparais- sent ensuite d'autres teintes; maintenant si, à sa forte viscosité intérieure, l'acide sulfuriquc joignait une viscosité superficielle très-énergique, ces colo- rations ne pourraient évidemment se produire qu'après des pbases blanches bien plus longues; l'acide sulfurique a donc une viscosité superficielle assez faible, quoique à excès positif, et conséquemment le rapport est petit. Enfin, quoique la solution d'acétate de peroxyde de fer n'ait pu être sou- mise non plus à l'essai de l'aiguille, il est aisé de faire voir qu'elle satisfait également à la théorie. La tension de ses lames est 10,2, c'est-à-dire assez forte; or, si l'on ne tient pas compte du rouge et du vert qui apparaissent momentanément au bas de la plupart des calottes pour s'effacer ensuite (?i 22), et qui sont probablement dus à la petite quantité d'acide acétique libre que contient toujours ce composé, l'observation montre [ibid.) (pie la phase incolore est très-longue, el qu'ainsi la viscosité superficielle doit être très-intense; le rapport de celle-ci à la tension a donc lui-même une valeur élevée; seulement elle ne l'est vraisemblablement pas assez pour que les bulles puissent parvenir à un grand diamètre. § 62. — ■ .Maintenant que nous connaissons, pour presque tous nos liquides, la valeur approximative du rapport de la viscosité superficielle à la tension, nous pouvons signaler quelques nouveaux exemples de la petite influence de la viscosité intérieure; ils concernent, non plus la durée de la phase blanche, mais la durée totale des calottes. C'est, en effet , évidemment à cette influence qu'il faut attribuer les 80" de persistance maxima des calottes de glycérine, et les 229" des calottes de la solution saturée de chlorure de calcium, malgré la petitesse des rapports; c'est elle aussi, sans doute, qui a déterminé les 142" des calottes de la solution saturée d'acide tartrique, ce liquide étant fort visqueux; m\\\\ c'est par elle qu'on s'explique 1)1 NE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. !i., pourquoi la persistance des calottes île la solution de saponine est loin d'at- teindre celle des calottes de la solution d'albumine, bien que le rapport soit beaucoup plus grand à Pégard de la première. g 03. — Les résultats auxquels nous sommes arrivés vont nous permettre de rendre complètement raison des propriétés remarquables des bulles de liquide glycérique, et l'accord de l'explication avec les phénomènes appor- tera de nouveaux arguments à l'appui de notre théorie. En premier lieu, cherchons quelle doit être la valeur approchée de la viscosité superficielle i\i\ liquide glycérique. Quand on prépare ce liquide au savon, les meilleures proportions sont celles est la pression exercée par une bulle du même liquide sur l'air qu'elle emprisonne, et d le diamètre de celle bulle; or on a vu (5n,e série, g 28) qu'à l'égard du liquide glycérique, on a, aux tempéra- tures ordinaires, pd = 22,56; on en déduit *£- = o,64, valeur qui est aussi celle de la tension d'une lame de noire solution de savon '. Cette iden- 1 M. Van dor Mensbrugghe a trouvé, pour le liquide glycérique (voir la première note du §15), une valeur un peu plus forte, savoir (i; mais le liquide dont il s'est servi était ancien, ci avail conséquemmenl subi plus ou moins d'altération. 96 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE tilé ne doit pas surprendre : d'après les recherches de M. Dupré, la tension d'une solution de savon varie à peine par des changements même très-consi- dérables dans la proportion d'eau, cl sans doute la même chose a lieu quand on étend la solution avec de la glycérine; aussi, bien que la tension ci-dessus ail été mesurée à l'égard du liquide de ma 5me série, lequel contenait un peu moins de glycérine, elle convient également à celui de ma 7mc' série. Dans le liquide glycérique, le rapport de la viscosité superficielle à la tension est donc égal à -.^f = 14,22; or, avec une viscosité superficielle si peu intense et un rapport si élevé, le liquide dont il s'agit doit nécessaire- ment se laisser développer en très-grosses bulles, et c'est ce que confirme l'expérience. . §64. — En second lieu, rappelons-nous (7""' série, §41) que lors- qu'une bulle est réalisée avec un bon liquide glycérique, la lame, après s'être graduellement atténuée jusqu'à un certain point, reprend ensuite peu à peu une nouvelle épaisseur et revient en général , avant d'éclater, au rouge et au vert des derniers ordres. J'ai montré que cette marche rétrograde est due à ce que le liquide glycérique absorbe l'humidité de l'air, et j'ai annoncé {ibid., § 12) que j'étudierais de plus près la cause du phénomène; c'est ce (pie je vais faire actuellement. Dès le moment où la bulle est formée, la lame qui la constitue se trouve évidemment soumise à deux actions différentes, savoir celle de la pesanteur, qui tend à l'amincir en faisant incessamment glisser les molécules depuis le sommet jusqu'au bas, et celle de l'absorption, qui tend, au contraire, à l'épaissir. Cela posé, la marche des teintes montre que la cause d'amincisse- ment est d'abord prépondérante, mais que, plus tard , c'est la cause d'épais- sissement qui prédomine; il y a donc une époque de l'existence de la bulle où ces deux causes se contrebalancent , c'est-à-dire où la lame gagne autant qu'elle perd. Or on ne peut s'expliquer, à moins d'une cause particulière, pourquoi l'équilibre entre le gain et la perle ne continue pas à subsister; en effet, les épaisseurs par lesquelles la lame repasse ensuite sont égales à celles qu'elle avait antérieurement; mais, à ces époques antérieures, elle allait en s'amincissant ; comment donc concevra-l-on qu'avec les mêmes épaisseurs elle ne s'amincisse plus, surtout si l'on réfléchit qu'en devenant plus aqueux, DUNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. !>7 le liquide devient plus fluide? A la vérité, il devient aussi moins dense : mais comme la densité du liquide glycérique non altéré ne surpasse que d'un dixième environ celle de l'eau pure (o",L' série, £ 29 ), elle ne peut éprouver qu'une diminution très-faible, diminution compensée d'ailleurs par l'aug- mentation de fluidité. § 65. — Voici, du reste, une expérience qui prouve que le changement de densité n'est aucunement la cause du phénomène : un anneau horizontal en (il de 1er est attaché par sa fourche sous le bras d'un support muni de vis calantes; on soulève jusqu'à cet anneau une capsule contenant du liquide glycérique dans lequel on le fait plonger, puis on abaisse assez rapidement la capsule; l'anneau se trouve alors occupé par une lame à laquelle une goutte demeure suspendue; si celle lame est bien horizontale, il est clair «pic la goutte se tient exactement en son milieu; dans le cas contraire, on l'y amène au moyen des vis du support. Cela fait, on crève la lame, et l'on en réalise une autre par le même procédé; seulement on abaisse d'abord la cap- sule d'une quantité insuffisante pour que le caténoïde laminaire qui se déve- loppe entre l'anneau et la surface du liquide (7rae série, § 22) devienne instable, et on la maintient dans cette position pendant un temps qu'on a déterminé par un essai préalable; la lame caténoïde s'atténue alors graduel- menl, et, par l'abaissement ultérieur de la capsule, elle va remplir l'anneau sous une forme parfaitement plane, sans goutte suspendue, et bien hori- zontale. Cette lame est d'abord incolore, mais, après quelques minutes, on la voit se barioler de rouge et de vert, puis, plus tard, prendre une teinte jaune par- semée de petites taches d'une autre couleur; plus tard encore, le jaune est remplacé par le bleu, puis par l'indigo, puis parle pourpre, après quoi les teintes rétrogradent . de sorte qu'à la fin reparait le bariolage rouge et vert des derniers ordres. L'anneau qui m'a donné la meilleure réussite n'avait que 2 centimètres de diamètre; avec des anneaux plus grands, de 7 centimètres, par exemple, il y avait bien un commencement de rétrogradation des teintes, mais la lame éclatait toujours avant le retour au rouge et au vert; je dois dire, du Tome XXXVII. I". 98 SLR LES FIGURES DEQLILIBRE reste, que le liquide employé n'était pas excellent. Indiquons encore une précaution indispensable : les soudures des points où l'anneau s'attache aux deux branches de la fourche et celle du point où il se ferme, doivent ne présenter aucune saillie à l'intérieur de ce même anneau; quand il y a de lelles saillies, la lame perd de sa forme plane dans leur voisinage, elle montre, en ces endroits, des systèmes de bandes colorées qui occupent une assez grande étendue, et elle éclate beaucoup plus loi. Dans celle expérience, on le voit, la lame commence également par s'amincir jusqu'à un certain point, pour aller ensuite en s'épaississanl; or, comme elle esl plane et horizontale, les variations de densité ne jouent évi- demment aucun rôle, d'où ii faut nécessairement conclure qu'elles sont île même sans influence à l'égard de la bulle, ainsi que je l'ai avancé. Quant à l'amincissement de la laine plane horizontale, il résulle de l'appel incessant opéré par les surfaces fortement concaves de la pelile masse qui rattache celte lame à l'anneau (Gmu série, g 41), et noire expérience offre un exemple curieux de ce genre d'action. § 66. — Actuellement, dans le cas de la bulle, comme dans celui de la lame plane, puisqu'une résistance nouvelle se développe au fur et à mesure de l'absorption de l'humidité, on est contraint de reconnaître que celle résis- tance s'engendre dans les deux couches superficielles, ou, en d'autres termes, (pie tandis que le liquide interposé devient plus fluide, les couches superfi- cielles le deviennent moins. Alors, en effet, loul s'explique : le liquide descend avec une difficulté et une lenteur croissantes, et la lame s'épaissit librement par l'absorption. Or l'augmentation de viscosité superficielle par une addition progressive d'eau, suppose nécessairement que la viscosité superficielle du liquide origi- naire est très-inférieure à celle de l'eau, et c'esl ce que nous avons effective- ment trouvé (§ 63). Mais tandis que la viscosité superficielle de la lame qui constitue notre bulle devient de plus en plus forte, la tension change très-peu {ibid.), de sorte que le rapport va en croissant. Ainsi, d'une part, à cause de l'absorption continue de la vapeur d'eau, la lame ne peut, dans aucune phase de son existence, arriver à être 1res- D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 99 ténue, al, d'autre pari, le rapport entre la viscosité superficielle el la tension demeure assez grand pour rendre les déchirements difficiles jusqu'à ce que la lame se soit assimile nue très-grande proportion d'eau. Ces deux circon- stances, on le voit, rendent pleinement raison de la longue persistance de la bulle. Arrêtons-nous un moment sur la cause qui amène enfin la rupture. Le rapport de la viscosité superficielle à la tension va, il est vrai, en croissant; mais on peut admettre qu'il ne croit pas assez en comparaison de celte vis- cosité, de sorte qu'il finit par être insuffisant pour le maintien de la lame. Il y a, du reste, une autre cause à assigner à la rupture : on sait (pie les solu- tions de savon très-étendues se décomposent spontanément, ce qu'on recon- naît à ce qu'elles se troublent. Cette décomposition a lieu après un temps variable, mais j'ai cru remarquer qu'elle se produit beaucoup plus tôt et pour des proportions d'eau beaucoup moindres quand la solution a été faite à chaud : ainsi, par exemple, on avait préparé, le même jour et avec le même savon, deux solutions, Tune à chaud à ..'-, l'autre à froid à ,,'„; après refroi- dissement de la première, on les a étendues toutes deux jusqu'à j^; celle qui avait été faite à chaud s'est troublée immédiatement, et l'autre" est demeurée limpide; on a pu amener ensuite cette dernière, sans qu'elle s'altérât, jusqu'à ,,7,777, puisa 57,1777» et, le lendemain, elle était encore lim- pide. Ajoutons qu'une autre solution, faite ('gaiement à froid et amenée à tïtVo» sest troublée moins d'une heure après sa formation. Or, dans mes diverses préparations de liquide glycérique,, les solutions de savon avaient toujours été faites à chaud; on peut donc croire (pie lorsque la lame qui constitue la bulle s'est emparée d'une grande quantité d'eau, le savon qu'elle contient se décompose, et dès lors la bulle doit évidemment éclater. S 67. --J'ai dit (7n"' série, § 17), à propos des bulles de liquide glycé- rique réalisées en vase clos, que, pour obtenir le plus de durée, les dimen- sions du vase devaient être considérables relativement à celles de la bulle; et, en effet, j'avais inutilement essayé en employant un vase de petite capacité, .l'ai l'ait voir, en outre (ibid.), qu'on allait beaucoup plus loin encore si l'on plaçait préalablement des morceaux de chlorure de calcium au fond du vase: mais j'ai ajouté qu'il ne fallait pas trop dessécher Tatmos- 100 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE phère de celui-ci. L'explication de ces particularités m'avait échappé alors; aujourd'hui elle me paraît fort simple : une juste relation est nécessaire entre la cause d'amincissement et la cause d'épaississement ; quand la lame trouve beaucoup de vapeur d'eau à absorber, les teintes rétrogradent trop tôt, et le liquide devient en moins de temps assez aqueux pour que la bulle éclate; quand, au contraire, la quantité de vapeur est insuffisante, soit parce que le vase est petit, soit parce qu'on en a trop desséché l'atmosphère, la lame s'atténue davantage, et & brise ainsi plus tôt par les causes accidentelles. g 08. — 11 me reste à rendre raison du fait singulier des liquides qui fournissent une mousse épaisse et tenace, et refusent cependant de se déve- lopper en bulles à l'orifice delà pipe (§§ 23, 52 et 54). Supposons un liquide ayant une très-forte viscosité superficielle; pour qu'on puisse en former des bulles notables, il faudra, d'après la remarque du § 32, que le rapport de celte viscosité à la tension soil aussi très-grand; or imaginons qu'il ne le soit pas assez, mais qu'il se trouve à très-peu près à la limite au delà de laquelle il commencerait à permettre la réalisation des bulles. Un semblable liquide, bien que ne donnant pas de bulles ou en donnant dont le diamètre n'excède celui de l'orifice que de quelques millimètres, se recouvrira, par l'agitation, d'une mousse copieuse et durable. En effet, puisque, dans les conditions que nous lui assignons, notre liquide est peu éloigné de se laisser gonfler en bulles à un orifice de 2 centimètres environ, il doit se façonner aisément en lamelles très-petites comme celles dont se compose la mousse; de plus, par suite de l'énergie de la viscosité superficielle, ces lamelles ne peuvent s'amincir qu'avec une extrême lenteur; enfin, à cause de cette lenteur, et de la faiblesse relative de la tension, les déchirements doivent être fort rares dans les la- melles dont il s'agit, malgré l'appel opéré par les petites masses concaves dont elles sont bordées; la mousse se formera donc en abondance, et persis- tera longtemps. Or les solutions de saponine et d'albumine qui ont présenté la propriété dont nous nous occupons, étaient sensiblement à la limite de la génération des bulles, et leurs viscosités superficielles devaient être suffisamment fortes, puisque ces solutions résultaient du mélange de liquides à viscosités super- ficielles énormes avec de l'eau, qui en possède déjà une assez intense; ces D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 101 mêmes solutions se trouvaient conséquemmeot dans les conditions que nous venons de discuter, et Ton admettra sans peine qu'il en est de même de la solution de gomme arabique du § 23. ^ 09. — Ainsi que nous le savons, quand une huile d'air d'un centimètre environ de diamètre monte dans un liquide quelconque et atteint la surface, elle ne traverse pas celle-ci comme elle avait traversé les couches de l'inté- rieur, mais elle la soulève, comme si elle rencontrait là une pellicule résistante, el une calotte laminaire apparaît; c'est ce qui a fait penser à M. Ilagen que la couche superficielle de tous les liquides est plus dense et plus visqueuse que l'intérieur. Or, nous le savons aussi maintenant, dans les liquides de notre deuxième catégorie, cette couche a, au contraire, plus de fluidité que l'intérieur; ce n'est donc pas à la viscosité propre de la couche superficielle qu'il faut recourir pour expliquer la simple génération des lames : j'ai fait voir, dans ma 6me el dans ma 7""' série, que lorsqu'il s'agit seulement de cette génération en elle-même, sans avoir égard aux dimensions el à la persistance, on rend complètement raison du phénomène par la viscosité intérieure et la cohésion; mais j'ai montré, dans la série actuelle, que, pour le développement de lames grandes et assez durables, telles que celles d'eau de savon, la viscosité intérieure n'a qu'une influence très-secondaire. Quant à la cohésion, elle varie, on le sait, dans le même sens que le coefli- cientde la somme des courbures dans l'expression de la pression capillaire, coefficient qui, d'après les recherches de M. Ilagen et de M. Dupré, n'est autre chose que la tension ';. or cette dernière étant beaucoup plus faible dans l'eau de savon que dans l'eau pure, il en est nécessairement de même de la cohésion; conséquemmenl ce n'est pas non plus l'intensité de celle-ci qui rend possible la réalisation de grosses bulles, et, pour cette réalisation, des propriétés de nature toute différente doivent intervenir : j'espère avoir, sinon rigoureusement démontré, du moins rendu extrêmement probable, (pie 1 J'ai admis, dans le § 24 de nia 5°" el dans le § 27 de ma T"' série , que la cohésion esl proportionnelle an produit hp de la hauteur capillaire par la densité, et je ne suis pas le -cul de celte opinion; dans ce cas, comme la tension est elle-même proportionnelle à ce produit, la cohésion et la tension varieraient non-seulement dans le même sens, mais encore dans le même rapport. [02 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE. ces propriétés sont la viscosité superficielle et la tension; que, pour qu'un liquide se laisse facilement étendre en lames de grandes dimensions et d'une certaine persistance, il faut 1° une viscosité superficielle qui surpasse nota- blement la viscosité intérieure; 2" une tension relativement faible ; 3° un rap- port d'autant plus grand entre ces deux éléments que le premier est lui-même plus énergique. RFXHEKCHES EXPÉRIMENTALES ET THÉORIQUES M l; LES FIGURES D'ÉQUILIBRE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR: J. PLATKAI NEUVIEME SERIE ' CAUSES /ACCESSOIRES un INFLUENT SUR LA PERSISTANCE liKs LAMES LIQUIDES.— FIGURES LAMINAIRES DE TRÈS-GRANDE durée. — Historique concernant les lames liquides. — Ascension capillaire a ue ubimiks h\\ ni n- dans DES TUBES DE GRANDS DIAMÈTRES. — CONSTITUTION D'UN COURANT GAZEUX QUI TRAVERSE UN LIQUIDE. l'rësi nié le II 01 tobre 1868 i Voir, pour les huil seins précédentes, les lomes XVI, XXIII, \\\, \\\l. XXXIII, XXXVI el XXXVII des IBcro, de I Icarf. Tome XXXVII. I RECHERCHES EXPÉRIMENTALES ET THÉORIQUES si n LES LIGURES D'EQUILIBRE MASSE LIOIIUE SANS PESANTEl H. CAUSES VCCESSOIRES QUI INFLUENT SUR LA PERSISTANCE DES LAMES LIQUIDES. § 1. Dans la série précédente, j'ai tâché de montrer que si la cohésion et la viscosité intérieure président au développement de toute laine liquide, ces causes soûl insuffisantes lorsqu'il s'agit de lames à la fois étendues et durables, comme celles d'eau de savon, et qu'alors des éléments tout diffé- rents doivent concourir, savoir une viscosité superficielle énergique et une tension relativement faible '. Mais quand de semblables lames sont réalisées, leur persistance est influencée par un certain nombre de causes accessoires que je vais passer en revue. * A l'époque où j'ai publié ma 6m! série, je ne songeais pus encore à chercher la vraie cause pour laquelle certains liquides seulement se laissent gonfler en grosses bulles; aussi ai-je énoncé, dans le § (i de la série dont il s'agit, l'opinion Causse qu'il faut attribuer à la faiblesse de la viscosité de l'eau le défaut de persistance des lames de ce liquide. J'aurais dû signaler et recti- fier la chose à la fin du § (i de la S"" série, en parlant de la même erreur commise par M. Henry; mais je m'en suis malheureusement aperçu trop tard; je prie donc maintenant le lecteur de regarder comme supprimée cette partie du § G de la (i"11 série. 4 SUR LES FIGURES DÉQUIL1BRE La première consiste dans les petits ébranlements que communiquent aux lames les agitations de Pair ambiant et les vibrations propagées par le sol. Ces petits ébranlements agissent sans doute en surmontant l'inertie et la résis- tance de frottement des molécules; ils hâtent ainsi la descente de ces der- nières, et, par suite, accélèrent l'amincissement ; en outre, ils déterminent, comme je l'ai avancé plusieurs fois, la rupture des portions très-atténuées. L'est en partie pour cela que les lames dont il s'agit se maintiennent en général beaucoup plus longtemps en vase clos; alors, en effet , l'une des causes d'ébranlements, savoir les mouvements de l'air, se trouve supprimée. § 2. Une deuxième cause est l'évaporation, quand le liquide en est sus- ceptible. L'évaporation , comme je l'ai montré (8me série, §§27 et 29), pro- duit deux effets opposés, dont l'un tend à accélérer et l'autre à ralentir l'amincissement , parce que si elle soustrait incessamment de la matière aux lames, d'autre part les molécules qu'elle enlève sont celles qui, appartenant aux faces extrêmes, descendraient le plus vite et feraient partager plus ou moins leur excès de vitesse aux molécules sous-jacentes. Les faits sur lesquels je me suis appuyé sembleraient indiquer que le second effet, celui de ralen- tissement, prédomine en général, d'où résulterait la conséquence singulière que l'évaporation est plutôt favorable que nuisible à la persistance; cependant voyons : Les faits dont il s'agit se rapportent les uns à des lames d'eau, et les autres à des lames de la deuxième catégorie (8me série, § 19) présentant les teintes in- verses; or les premières éclatent toujours avant de s'être beaucoup atténuées, et, dans les secondes, l'atténuation des portions les plus minces, c'est-à-dire des inférieures, s'arrête bientôt, on l'a vu, par l'arrivée continuelle du liquide découlant des portions supérieures plus épaisses; mais considérons mainte- nant une lame de la troisième catégorie, lame où l'amincissement peut pro- gresser sans obstacle , par exemple une bulle de savon déposée sur un anneau. L'effet de la pesanteur est évidemment d'autant moindre sur une semblable lame que celle-ci est plus atténuée; conséquemment les quantités de liquide qui, dans des temps égaux successifs, abandonneraient, sous la seule action de la pesanteur, le haut de celte lame , iraient en diminuant au fur et à mesure de l'atténuation ; mais les quantités successivement enlevées, dans les mêmes DINE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 5 temps, par l'évaporation sont sensiblement égales; or il suit do là que si, au commencement de l'existence de la lame, les secondes de ces quantités de liquide peuvent n'être qu'une fraction des premières, elles leur deviennent plus tard supérieures, et alors nécessairement Pévaporation active l'amincis- sement. On comprend même que, lorsque l'épaisseur du haut de la lame est devenue extrêmement minime, l'évaporation peut, à elle seule, l'annuler en un point, et occasionner ainsi la rupture. On voit, d'après cette discussion, (pie, dans les lames de la troisième caté- gorie, l'instant de la rupture est hâté par Pévaporation; aussi nos calottes de solution de savon de Marseille ( 8me série , § 22 ) qui , dans une atmosphère saturée de vapeur d'eau , persistaient plusieurs heures, ne duraient que quatre à cinq minutes lorsqu'elles étaient produites dans le bocal toujours fermé mais sans saturation de son atmosphère ; si on les avait formées à Pair entiè- rement libre, nul doute qu'elles n'eussent éclaté plus tôt encore. En supprimant l'évaporation par un procédé un peu différent du mien, le I)1 Rcade ' a réalisé des lames planes (Peau de savon se conservant au delà de 24 heures. Voici comment il opérait : il introduisait une petite quantité d'eau de savon dans une (iole allongée qu'il faisait ensuite chauffer à 100° au bain-marie ; quand il présumait que la vapeur produite à l'intérieur avait expulsé tout Pair de la fiole, il bouchait hermétiquement celle-ci , puis, après Pavoir laissée refroidir, il y formait une lame plane transversale. Par ce moyen, on le voit, la lame se trouve, comme nos calottes, dans un espace saturé de vapeur d'eau; si donc la fiole est posée verticalement, de sorte que la lame soit horizontale et qu'ainsi l'action de la pesanteur soit éliminée en même temps (pie l'évaporation, cette lame est dans les conditions du g 25 de la 7mo série, c'est-à-dire qu'il ne reste plus, pour l'amincir et en amener la rupture, (pie l'action des surfaces concaves de la petite masse qui la borde, plus les petits ébranlements du sol; elle doit conséquemment, comme celles du paragraphe cité, persister fort longtemps. Le liquide glycérique, nous le savons, non-seulement n'émet pas de vapeurs, mais absorbe, au contraire, l'humidité de Pair ambiant, et c'est 1 On apevmanenl soap bubble , illuslrating the colours of thin pluies. (Philos. Magaz., 1857. nouvelle série, vol. XI, p. 375.) G SLR LES FIGURES ^ÉQUILIBRE (8""" série, § 66) en partie à cause de cela que les lames de ce liquide" ont une si grande persistance, même à l'air libre. § 3. En troisième lieu, dans le cas particulier du liquide glycérique, la température a, nous le savons aussi, une influence notable : comme on Ta vu par les tableaux des §§ 8 et 10 de la 7"" série, ces lames montrent des persislances beaucoup plus inégales en hiver qu'en élé. £ k. En quatrième lieu, puisque la pesanteur fait incessamment des- cendre le liquide vers le bas des lames, il est clair qu'en supprimant, d'une manière ou d'une autre, l'action de celte force, on doit augmenter la persis- tance. La condition dont il s'agit se trouve évidemment remplie, ainsi que je l'ai fait remarquer plusieurs fois, à l'égard d'une lame plane et horizontale; mais, pour juger de son efficacité, il faut comparer, au point de vue de la durée, une semblable lame avec une lame inclinée ou verticale, formée du même liquide et ayant les mêmes dimensions. J'ai effectué celle comparaison sur des lames réalisées à l'air libre, dans des anneaux en fil de fer de 7 cen- timètres de diamètre, avec la solution de savon de Marseille à -^. Pour la lame horizontale, j'ai employé le procédé du § 65 de la série précédente; quant à l'anneau vertical, il était porté par une simple tige fixée en un point de son contour dans le prolongement d'un diamètre, et on l'attachait sous la potence par l'autre extrémité de cette tige; pour former la lame, on amenait sous lui un vase plein du liquide, dans lequel on le faisait plonger entière- ment, et qu'on abaissait ensuite. Avec chaque anneau, l'expérience a été répétée vingt fois. Dans l'anneau horizontal, les lames ont persisté de 16" à 30", et la moyenne a élé de 25"; dans l'anneau vertical, les valeurs extrêmes ont été 9" et 18" et la moyenne 13". Ainsi , parmi les causes accessoires dont nous nous occupons, il faut ranger la position, ou mieux le plus ou moins d'incli- naison des lames. Avec certains liquides, on annule encore l'action de la pesanteur en déve- loppant les lames au sein d'un autre liquide de même densité, et alors l'incli- naison est indifférente: c'est ainsi que les lames d'huile, qui s'atténuent si rapidement et durent si peu dans l'air (8me série, § 24), acquièrent, au con- traire, une grande persistance quand elles sont engendrées dans le liquide alcoolique (2me série, §§ 31 à 35, et 5me série, §§ 3 à 7). D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 7 § .'». En cinquième lieu, j'ai déjà dil ((>""' série, § 41) <|iie les assem- blages de lames liquides se maintiennent toujours beaucoup moins longtemps que les ligures formées d'une seule lame, et j'en ai indiqué la raison : c'est que les surfaces fortement concaves des petites masses qui constituent les arêtes liquides, et surtout celles qui existent aux points de jonction de ces arêtes tant entre elles qu'avec les fils solides de la charpente, déterminent un appel incessant du liquide des lames, et contribuent de la sorte puissam- ment à l'atténuation de celles-ci. La combinaison des lames en systèmes est donc également au nombre des causes accessoires qui modifient la persistance. § 6. En sixième lieu , j'ai rappelé (8""' série, § 18) que les lames persis- tent en général d'autant plus qu'elles sont moins grandes. Bien que le fait soit plus ou moins connu, je ne crois pas inutile de rapporter quelques résultats obtenus par moi : 1° On a réalisé, avec le liquide glycérique, des systèmes laminaires dans deux charpentes prismatiques triangulaires semblables, mais dont l'une avait toutes ses arêtes longues de 7 centimètres, et l'autre des dimensions moitié moindres. Chacune de ces charpentes était i\\ée, par la queue de sa fourche, sous une potence, de manière que ses arêtes latérales fussent verticales, et, pour former le système, on se servait du même procédé qu'à l'égard de l'an- neau vertical dans les expériences du § 4. Avec l'une et avec l'autre char- pente, on a répété sept fois l'observation; les persistances se sont montrées très-variables; mais, avec la grande charpente, les plus longues ont été 32' et 37', et, avec la petite, GO' cl 75'. On a essayé aussi, de la même manière, les systèmes de deux charpentes lélraédriques, l'une de 8 centimètres d'arête, l'autre de 5; on a répété éga- lement les observations plusieurs fois; mais, pour la grande charpente, l'in- stant de la rupture a échappé à l'attention, sauf à l'égard de la plus longue persistance, qui a été de 2 heures; pour la petite, les plus longues persis- tances ont été 2 heures et 2 heures 36 minutes. 2° On a produit, avec le liquide glycérique encore, des lames planes ho- rizontales dans deux anneaux en fil de fer, l'un de 7, l'autre de 2 centimè- tres de diamètre; dans le premier, la durée maxima a été d'une heure environ . et, dans le second, elle a dépassé 12 heures. S SI K LES FIGURES D'ÉQUILIBRE 3° Une l)iille de 10 centimètres de diamètre, gonflée avec la solution de savon de Marseille, a été déposée sur un anneau dans l'intérieur d'un vase dont l'atmosphère était saturée tic vapeur d'eau; elle a persisté à peu près une heure. On y a substitué une bulle du même liquide, mais d'un diamètre moitié moindre, et celle-ci n'a disparu qu'après 2 heures. La durée plus grande des lames de moindres dimensions est , comme je l'ai dit, ce qui a lieu ordinairement; mais quelquefois celte influence de l'étendue ne se manifeste pas : j'ai fait, par exemple, plusieurs séries d'ob- servations sur des lames de solution de savon réalisées dans des anneaux de 10, 7, 2 et 1 centimètres de diamètre, et les durées moyennes n'ont pas pré- senté de différences notables. Si la persistance diminue en général quand les lames augmentent en dimen- sions, cela tient simplement, je pense, à ce que plus une lame est grande, plus il y a de chances pour que l'un ou l'autre de ses points cède à quelque cause de rupture; mais il faut tenir compte dune autre influence, qui agit en sens opposé : l'amincissement dû à l'appel des petites surfaces concaves qui régnent tout le long du contour d'une lame est nécessairement d'autant plus lent, à égalité de contour, que la lame a plus de surface, et, à égalité de sur- face , qu'elle a moins de contour; on déduit aisément de là que, dans un anneau circulaire, la lenteur de l'amincissement croit avec le diamètre. Si donc cette dernière influence agissait seule, la persistance irait en augmen- tant avec la grandeur; or, on le comprend, il peut se faire, dans certaines circonstances, (pie les deux influences contraires dont je viens do parler se compensent plus ou moins. § 7. En septième lieu enfin, il faut encore faire entrer en ligne de compte la nature du solide auquel adhère une lame , et l'état de la surface de ce solide : nous savons, par exemple , que si l'on n'a pas oxydé les anneaux ou les char- pentes en fil de fer, les lames de liquide glycérique qu'on y réalise se brisent immédiatement, ou n'ont qu'une très-courte durée. J'ai signalé, dans les §§ 31 et 32 de la 5me série, un autre fait de même nature : une bulle de liquide glycérique de 2 centimètres de diamètre, gonflée à l'orifice d'un tube de verre et enfermée dans un petit bocal, s'est maintenue pendant 24 heures, tandis que d'autres bulles du même diamètre, formées du même liquide et D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 9 enfermées dans le même bocal, mais gonflées à l'orifice d'un lube ou fer oxydé avant même diamètre extérieur que le lube de verre, n'ont persisté au maximum que 14 heures. M. l'abbé Florimond ' a annonce qu'on peut gonfler îles huiles de savon beaucoup plus grosses avec une pipe de verre qu'avec une pipe de terre; il attribue celte différence à ce que l'argile happe ou relient le liquide, de sorte que la laine sphérique naissante ne se développe qu'aux dépens de son épais- seur, tandis qu'avec la pipe en verre, le liquide glisse aisément jusqu'à l'ex- trême bord de l'orifice, el que la bulle acquiert ainsi un certain volume avant (pie la lame qui la constitue s'amincisse. § 8. Il suit de cet examen de toutes les influences accessoires qu'avec une lame de dimensions données, on obtiendra la plus grande persistance si cette lame est plane, horizontale, attachée par tout son contour à une paroi de verre, soustraite à toute évaporation, à l'abri des agitations de l'air am- biant et , autant que possible, des trépidations propagées par le sol. Or toutes ces conditions étaient satisfaites à l'égard de la lame de liquide glycérique de 7 centimètres de diamètre dont j'ai parlé dans le § 25 de ma 7mo série; aussi elle a persisté 18 jours, et n'a probablement éclaté que par suite d'un ébranlement assez violent imprimé au plancher. Les mêmes conditions étaient également satisfaites à l'égard des lames d'eau de savon dans l'expé- rience du I)' Reade (§ 2), et, nous l'avons vu, la persistance de ces der- nières était de plus de 24 heures. Figures laminaires de très-grande durée. % 9. La beauté des figures laminaires de liquide glycérique inspire natu- rellement le désir d'avoir les mêmes figures tout à fait permanentes. Pour l'une d'elles, la sphère, on atteint ce but avec du verre fondu; chacun sait, en effet, qu'on souffle des bulles sphériques en verre, bulles qui, une fois refroidies, se maintiennent indéfiniment; on peut même atténuer tellement la lame qui les constitue, qu'elle montre des couleurs; mais la réalisation, avec la même substance, des autres figures, surtout de celles qui consistent 1 Journal Le Cosmos , 1862, vol. XX, p. 72. Tome XXXVII. 2 10 SUR LES FIGl RES D'EQUILIBRE en un assemblage de lames, offrirait des difficultés, et, dans Ions les cas, serait peu commode. La première idée qui se présente, est d'employer un liquide dont les lames se solidifient par simple évaporalion à froid, tel que le collodion , une solu- tion d'albumine, etc.; mais, avec un semblable liquide, on ne parvient à quelques résultats qu'en se bornant à des figures de très-petites dimensions. Le liquide qui m'a donné la meilleure réussite est une solution de gulla-per- cha dans le sulfure de carbone : avec celte solution, j'ai obtenu un très- joli petit système dans une charpente cubique dont les arêtes avaient deux-cen- timètres de longueur; ce petit système s'est conservé plusieurs mois, après quoi il s'est réduit spontanément en poudre. J'ai essayé inutilement avec une charpente de trois centimètres de côté. Pour tâcher d'arriver à des figures plus grandes, il faut donc recourir à des substances qui, ainsi que le verre, ne sont liquides qu'à chaud, et en chercher une qui remplisse la double con- dition de ne pas exiger, pour se fondre, une très-haute température, et de se laisser développer, à l'état fondu , en lames d'une étendue suffisante. On verra, plus loin, que Morey a obtenu, avec de la résine, des bulles allongées atteignant la grosseur d'un œuf, formées d'une lame assez mince pour montrer des couleurs , et qui paraissaient devoir être indéfiniment per- manentes. M. IKillger ' a trouvé qu'avec un mélange de 8 parties de colopbane et d'une partie d'huile de lin purifiée, fondu au bain-marie et maintenu à la température d'environ 97°, on gonfle aisément de grosses bulles qui persis- tent longtemps; seulement il n'indique pas leur durée. Avec ce même mé- lange, M. Rotlier a essayé, à ma prière, la réalisation du système laminaire d'une charpente prismatique triangulaire dont les bases avaient i centimètres de côté, et dont la hauteur était de 7 centimètres; le système se formait toujours très-bien, et gardait certainement son intégrité un grand nombre d'heures; mais, toujours aussi, on trouvait, le lendemain, Tune des lames trouée. M. Mach 2 a obtenu, avec de la colopbane purifiée fondue, sans mélange 1 Beilrâge zur Physik und ('.hernie. Frankfurt a. M., 1838, p. lô. - Ueberdie Molecularwirkung der Flilssigkeiten. (Comptes rendus de l'Académie de Vienne, 18C>2, vol. XLVI, 2rae section, p. 125.) 1)1 NE MASSE L1Q1 [DE SANS PESANTEUR. M d'huile, le système laminaire du tétraèdre régulier dans une charpente de 5 centimètres de côté; nuiis il n'en a pas observé la durée, les expériences qu'il avait en vue exigeant qu'il détachât le système. Enfin j ai réussi d'une manière à peu près complète au moyen d'un mé- lange d'une paiiic de gulla-percha pure et de 5 parties de colophane, main- tenu à la température d'environ 150°. On avait purifié préalablement la colophane en la fondant à une température suffisante, et attendant que la faible quantité d'essence qu'elle contenait encore se fût dégagée sous forme de petites bulles, el que toutes les impuretés solides eussent gagné le fond. M. Donnj a bien voulu faire l'expérience à son laboratoire: la charpente était celle d'un cube de .*> centimètres de côté; le système laminaire ne s'est pas réalisé sans une certaine difficulté, et, lorsqu'on l'a obtenu complet, il était plus ou moins irrégulier; mais, en le maintenant ensuite pendant quelques instants dans une étuve chauffée à 70° environ , et l'y retournant en différents sens, on a vu les irrégularités s'effacer. Dans le système tel qu'il s'est montré après celle dernière opération, les lames étaient fort transparentes, mais les arêtes n'avaient pas une grande finesse, et différaient, sous ce rapport, les unes des autres. Ce même système élail très-solide, el s'est conservé pendant plus de deux ans, je pense; après ce temps, un choc léger l'a réduit en fragments, d'où il faut conclure que la constitution de ses laines s'était lentement altérée. .le crois qu'on réussirait mieux encore et que l'altération progressive serait moindre, si Ton employait une proportion un peu plus forte de colophane. Historique concernant les lames liquides. £ 10. Terminons la partie de notre travail spécialement consacrée aux lames liquides, par un expose succinct de tout ce qui, à notre connaissance, a été fait sur ces mêmes lames en dehors de nos propres recherches. On lit dans les Petites chroniques de la science de M. Henry Berlhoud ' : « Le musée du Louvre possède un vase étrusque de la plus haute anti- quité, provenant de la collection Gampana, el sur les flancs duquel se irou- ' Année 186G, [). 2Gb. 12 SLR LES FIGURES D'EQUILIBRE vent représentés des enfants qui souillent dans des chalumeaux et qui s'amu- sent à faire des bulles de savon. » Il parait donc que les anciens connaissaient les sphères laminaires com- plètes obtenues par insufflation à l'extrémité d'un tube; néanmoins leurs ouvrages ne contiennent , que je sache, rien ayant trait à ces bulles; ils par- lent seulement des calottes laminaires développées à la surface de l'eau : Inhumai sic, ni pluvio perlucida cœio Surgere huila solel Ovide, Métamorph . liv. N, v. "i~>?.> offensa' huila twnescit aquœ. (Martial, liv. Vill , épigr. 53, v. 18.) § 11. Suivant une hypothèse très-ancienne, mais dont, je pense, on ignore l'auteur, la vapeur d'eau visible, celle qui constitue les nuages et les brouil- lards, serait formée de très-petites bulles creuses, auxquelles on a donné le nom de vésicules. Celte hypothèse, fondée principalement sur la légèreté apparente des nuages et sur le fait qu'on n'observe jamais d'arc-en-ciel dans un nuage qui ne se résout pas en pluie, est bien connue des physiciens, et je me bornerai ici à la mentionner; mise en vogue par Saussure, elle a été for- tement combattue depuis, et aujourd'hui elle n'a plus guère de partisans. • Boyle parait être le premier qui ait dirigé l'attention des savants sur les couleurs des lames minces, et spécialement des lames liquides. Dans un écrit ' de l'année 1663, il s'exprime ainsi: « Pour montrer aux chimistes qu'on peut faire apparaître ou disparaître des couleurs là où il n'y a ni augmentation ni changement du principe sulfu- reux, salin ou mercuriel des corps, je ne recourrai pas à l'iris produit par le prisme de verre, ni aux couleurs qu'on voit, par une matinée sereine, dans celles des gouttes de rosée qui réfléchissent ou réfractent convenablement \er> l'œil les rayons de la lumière: mais je leur rappellerai ce qu'ils peuvent observer dans leurs laboratoires : car si l'on secoue une huile essentielle chi- mique ou de l'espril-de-vin concentré jusqu'à ce que des bulles se dévelop- pent à sa surface, celles-ci offrent des couleurs brillantes et variées qui 1 Expérimenté and observations upon eolours. D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 13 s'évanouissent loutes à l'inslanl où le liquide qui constitue les lames retombe dans le reste de l'huile ou de l'esprit-de-vin; on peut donc faire en sorte qu'un liquide incolore montre des couleurs diverses et les perde en un moment, sans augmentation ni diminution de l'un quelconque de ses principes hypos- ta tiques. Et, pour le dire en passant, il est digne de remarque que certains corps, soit incolores, soit colorés, étant amenés à une grande minceur, acquièrent des couleurs qu'ils n'avaient pas auparavant ; en effet , sans insister sur la variété de couleurs que l'eau rendue visqueuse par le savon acquiert lorsqu'elle est gonflée en huiles sphériques, la térébenthine, quand on y insuffle de l'air d'une certaine manière, fournil des bulles diversement colo- rées, et, bien que ces teintes s'évanouissent dès que les bulles éclatent, celles-ci continueraient probablement à manifester des nuances variées sur leur surface si leur texture était suffisamment durable. » Boyle cite comme exemple de ces couleurs permanentes, celles qu'il a vues sur des lames extrêmement minces de verre soufflé. En 4672,Hooke communiqua à la Société royale une curieuse note ', dont voici la traduction presque entière : « Plusieurs petites bulles furent gonflées, au moyen d'un petit tube de verre, avec une solution de savon. On observa aisément' qu'au commence- ment de l'insufflation de chacune d'elles, la lame liquide orbiculaire, qui em- prisonnait un globe d'air, se montrait blanche et limpide, sans aucune appa- rence de couleur; mais, après quelque temps, la lame s'amincissant par degrés (une partie de sa substance descendant vers le bas et une autre partie se dis- sipant dans l'air par Pévaporalion) , on vit naître sur sa surface toutes les variétés de couleurs qu'on peut observer dans l'arc-en-ciel... Après que ces couleurs eurent subi leurs derniers changements, la lame commença à se montrer de nouveau blanche, et alors, dans celle seconde lame blanche, apparurent, vers le haut et vers le bas, des trous, qui augmentèrent gra- duellement en diamètre, et plusieurs d'entre eux se confondirent, jusqu'à ce qu'à la fin ils devinssent très-grands. Il était singulier de voir comment ces trous étaient poussés ça et là, par les mouvements de l'air ambiant, sur le 1 Birch, History ofthe Royal Society, vol. III . p, 29. M SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE «lobe d'air emprisonné, sans que la bulle perdit sa forme orbiculaire ou lombâl. H «'si singulier aussi qu'après cela, quand la bulle éclate, sa rupture ;iit lieu avec une espèce d'explosion, en dispersant ses parties en une sorte de poussière ou de brouillard. H est plus singulier que ces portions de la bulle qui se montrent comme des trous, en se mouvant de côté et d'autre sur la surface du globe aérien, changent de forme, et de circulaires deviennent elliptiques ou affectent des figures ondulées Il est plus singulier encore ipie, quoiqu'il soit très-certain que l'air enveloppant et l'air enveloppé ont des surfaces, cependant, par aucun des moyens dont j'ai fait usage, elles ne m'ont présenté ni la réflexion ni la réfraction que manifestent les autres par- tics de l'air emprisonné. Il est assez difficile d'imaginer quel curieux réseau ou corps invisible pourrait ainsi maintenir la forme de la bulle, ou quelle espèce de magnétisme pourrait empêcher la lame liquide de tomber ou les parties de l'air enveloppant et de l'air enveloppé de s'unir » Tous les physiciens savent que Newton a fait servir les bulles de savon à ses admirables recberches sur les couleurs des lames minces. Lesexpériences qLl il effectua par ce moyen, et qui sont décrites dans son Optique i (année 1704), sont trop connues pour que je les rappelle ici; j'insisterai seulement sur les points suivants : Newton employait, non des bulles complètes, mais des calottes laminaires développées à la surface du liquide; il a observé la tache noire du sommet, les petites taches colorées qui montent et descendent sur la calotte , ainsi que les petites taches noires qui grimpent jusqu'à, celle du sommet, à laquelle elles s'unissent ; il n'a constaté l'apparition du bleu du 1er ordre qu'avec une. solution très-chargée de savon, et, dans ce cas, il a vu quelquefois le bleu dont il s'agit envahir toute la calotte; enfin on peut inférer de sa description que l'uniformité de teinte, et conséquemmenl l'uni- formité d'épaisseur de la lame, s'est montrée quelquefois aussi pour des cou- leurs autres que le bleu du 1er ordre. Leidenfrosl, qui, on le sait aussi, a découvert le phénomène de l'étal sphéroïdal des liquides, consacre une grande portion du mémoire2 où il i Livre 11. lr' partie, obs. 17 l\ -2't. ■- De aquœ commuais nonnullis qualilalibvs tractuitts. Duisburg. D'UNE M \SSK LIQUIDE S\\s PESANTEUR. IS expose ce sujet, à une ('haie détaillée des bulles de savon. Ce travail, publié en 1 ".'il), cl donl j'ai déjà dit quelques mois au S 36" de la série précédente, esi un singulier mélange d'ingénieuses expériences el de déductions judi- cieuses avec quelques observations qui doivent êlre inexactes, ci des opinions bizarres donl l'erreur est aujourd'hui évidente. Si Leidenfrost s'occupe des bulles de savon, c'est, on aurait peine à le croire, en partie pour fournir une preuve ultérieure en faveur de celle propo- sition qu'il a précédemment soutenue, que l'eau peut passer à l'état solide sans l'action du froid. Pour lui, en effet, une bulle de savon, lorsqu'on a enlevé avec le doigl la goutte qui y demeure quelquefois suspendue, c'est-à- dire le liquide excédant la quantité précise nécessaire à sa formation, possède les propriétés des solides : l" elle a par elle-même, connue eux, une figure déterminée; 2" de même qu'on renferme un liquide dans un flacon de verre, de même aussi on peut renfermer dans la bulle, non un liquide, à cause de la fragilité de la lame, mais de la fumée de tabac, par exemple, fumée qui \ demeure parfaitement emprisonnée comme dans une enveloppe de verre; 3" la bulle, débarrassée de tout liquide excédant, est sècbe, car elle ne mouille pas le doigt qui la touebe ; i" enfin si l'on dépose doucement sur une semblable bulle une petite goutte d'eau, celle-ci, loin de se mêler à ia substance delà lame, glisse jusqu'au bas, comme elle glisserait sur du verre, et tombe ensuite ou peut être enlevée avec le doigl. D'après cela, comme un solide ne saurait couler, Newton doit s'être trompé en attribuant les couleurs de la bulle à ce que la lame s'amincit par l'écoulement graduel du liquide qui la constitue. Celle nature solide de la lame s'explique de la manière suivante : dans les liquides, les molécules sont attirées également de tous les côtés, de sorte qu'elles sont également mobiles dans tous les sens, tandis que, dans les solides, il y a des centres particuliers d'attraction qui font que les molécules se grou- pent d'une manière déterminée, comme on le voit dans les cristaux; de là résulte qu'il suffit d'un certain mouvement, d'une certaine direction imprimée aux molécules d'un liquide pour déterminer chez elles l'arrangement qui fait passer le corps à l'état solide. C'est ainsi (pie l'araignée et les chenilles, en expulsant parleurs filières, dans une direction commune, les molécules dune Ki SIR LES FIGURES D'EQUILIBRE substance liquide, changent celle-ci en une matière solide, et c'est encore ce qui se produit quand on gonfle une bulle. A propos delà bulle pleine de fumée, Leidenfrosl dit : « sur une bulle ainsi rendue opaque au moyen d'une fumée intérieure, les couleurs décrites par Newton sont réfléchies avec beaucoup plus d'éclat, de sorte que la bulle ressemble à un astre brillant; mais toute celle gloire s'évanouit à l'instant de la rupture : la fumée félide qui s'échappe alors apprend de quelle ordure la bulle était remplie, et celle dernière nous offre ainsi un emblème happant des misères dorées de l'humanité. » Il signale ia grande élasticité des bulles, celles-ci reprenant toujours spon- tanément leur forme sphérique dès que la cause extérieure qui la leur avait fait perdre vient à cesser. On lui doit aussi l'observation du fait important que les bulles persistent bien plus longtemps en vase clos qu'à l'air libre : les siennes avaient environ 5 centimètres de diamètre, il les gonflait à l'intérieur d'un ballon de verre, et elles se maintenaient au delà d'une heure. Il attribue celle grande persis- tance à ce que les bulles sont alors soustraites aux agitations de l'air ambiant et à toutes les causes accidentelles de rupture. Il énonce, du reste, cet autre l'ail , que les bulles durent d'autant plus qu'elles sont plus petites : il en a réa- lisé qui n'avaient guère (pie \ de millimètre en diamètre, et elles se sont con- servées plus de deux jours à l'air libre et pendant l'été. Le premier encore il a remarqué que lorsque, après avoir gonflé une bulle à l'extrémité d'un tube, on laisse ouvert l'autre bout de celui-ci, la bulle diminue graduellement de grosseur, avec une vitesse accélérée, jusqu'à s'an- nuler, en chassant par le tube l'air qu'elle renfermait; il dit, en outre, que si l'on a rempli la bulle de fumée, on voit celle dernière sortir du tube comme d'une cheminée. Il conclut de là que la bulle l'ait constamment effort pour se contracter. Il ajoute les observations suivantes : La bulle, au commencement de sa formation, tant qu'elle ne montre pas de vives couleurs, est à la fois si molle et si tenace, qu'on peut y faire péné- trer et en retirer impunément une pointe solide, même obtuse; l'ouverture se referme toujours spontanément. Mais plus les couleurs prennent d'éclat, plus la lame devient rigide, de sorte que si on la perce, elle se brise. C'est sur- DUNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 17 «oui dans les taches noires que celte rigidité est extrême : là le moindre con- tact d'une pointe d'aiguille sulïit pour déterminer la rupture; alors la huile éclate avec un bruit perceptible, et se dissipe en une infinité de très-petites parties projetées de tous les côtés jusqu'à trois ou quatre pieds de distance. Ce phénomène se constate le mieux dans un rayon de soleil ; il est tout à fait analogue à celui que présentent les larmes hataviques. Ainsi la huile, outre sa force contractile, possède en même temps une force opposée, une force explosive. Celle dernière force agit toujours de dedans en dehors, car si à l'intérieur d'une huile on en gonfle une autre, la rupture de celle-ci fait éclater l'extérieure, tandis que si l'extérieure se brise la première, elle laisse l'autre parfaitement intacte. 11 y a donc, dans une huile, deux forces con- traires, l'une centripète, qui réside surtout dans les portions incolores, l'autre centrifuge, qui a son siège dans les portions colorées, et qui est à son maxi- mum dans les taches noires. La force explosive est d'autant plus intense que la solution contient une plus forte proportion d'eau, car la huile éclate d'autant plus tôt cl lance d'autant plus loin les [(articules dans lesquelles elle se résout; en môme temps la force contractile est d'autant plus faible. Au contraire, plus il y a de savon, moins la force explosive a d'intensité, et plus est énergique la force contrac- tile *. De là la conséquence que la force explosive provient de l'eau, et la force contractile du savon, ou plutôt de l'huile de ce dernier, les huiles variant en persistance suivant la nature de l'huile qui entre dans la composition du savon. Dès que la lame qui constitue une huile passe à l'état solide, il s'y produit une séparation de ses éléments, et alors elle se trouve formée de trois mem- branes superposées; l'extérieure consiste dans la partie huileuse du savon; c'esl elle qui possède la force contractile; elle protège les deux autres contre la rupture, car c'est pendant qu'elle s'étend encore sur la totalité de la huile, 1 Ces dernières observations sont évidemment en partie inexactes : In force contractile, c'est- à-dire la tension, ne peut augmenter, et doit plutôt diminuer quand on augmente la proportion de savon (8""' série, § 05); Leidenfrost , qui ne donneaucune mesure à cet égard Juge sans doute du plus ou moins d'intensité de la force dont il s'agit, uniquement par le plus ou moins de per- sistance de la huile. Tome XXXVII. 3 18 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE que celle-ci esl difficile à briser. Mais bientôt celte membrane extérieure perd son égalité, s'ouvre du haut, descend en devenant graduellement plus épaisse vers le bas, et laisse ainsi à découvert la partie supérieure de l'ensemble des deux autres; on doit conclure de cette descente progressive et de celte accu- mulation au bas, que la membrane en question n'est pas véritablement solide; enfin c'est à elle que sont dues les couleurs. La membrane intermé- diaire, qui est saline et en partie terreuse, se montre toujours blanche, mais sans beaucoup d'éclat; elle s'ouvre ensuite à son tour, et met à nu des por- tions de la plus intérieure. Celle-ci est d'une transparence extrême, ne réflé- cbit aucune couleur et, pour ainsi dire invisible, paraît, comme une tache noire; elle est tout entière aqueuse. Pour établir que la membrane extérieure est de nature huileuse, Leiden- frost se fonde surtout sur les apparences successives que présentent les por- tions colorées dans une bulle gonflée avec une solution contenant peu de savon; il affirme que, lorsque toute la substance de cette membrane s'est ras- semblée au bas de la bulle, son seul aspect montre qu'elle est formée d'une matière grasse. Il indique, en outre, l'expérience suivante : si l'on trempe dans la solution l'orifice d'un large tube, puis qu'on l'en retire, on le trouve occupé par une lame plane, et si l'on place cette lame verticalement, on ne tarde pas à y voir naître des couleurs qui manifestent d'une manière indubi- table la séparation des trois membranes. Leidenfrosl a donc réalisé aussi des lames planes, et en a observé les bandes colorées. C'est encore, dit-il, par la même raison que les couleurs apparaissent plus tôt et plus vivement aux tem- pératures basses de l'hiver, l'huile se séparant plus aisément par le froid. D'après lui, si l'on emploie un liquide dans lequel les parties huileuse, saline et aqueuse sont unies avec plus de force que dans l'eau de savon , de sorte que la séparation de l'élément graisseux ne puisse s'effectuer, on ne distingue plus de couleurs. Comme exemples de semblables liquides, il cite surtout la salive d'un homme jeune, sain et à jeun, et une solution de savon à laquelle on a ajouté un peu d'esprit-de-vin. H infère de tout cela que, très-probable- ment, l'eau parfaitement pure ne peut jamais donner de lames colorées. Il indique comme preuve ultérieure de l'erreur commise, selon lui, par Newton, en ce qui concerne la génération des couleurs, que les taches noires, 1)1 M: MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 1!) au lieu de se foudre insensiblement clans le blanc <|iii les entoure, so-nl nette- ment terminées à leurs bords, et qu'elles naissent non-seulement au liant de la bulle, mais aussi sur les côtés. Il mesure, par un moyen simple indépendant des couleurs, l'épaisseur de la lame au moment où la bulle vient d'être formée : il se sert, pour gonfler celle-ci, d'un tube de thermomètre , et trouve qu'en employant seulement la quantité de liquide qui s'élève dans ce tube par la capillarité, la bulle, dont le diamètre maximum est de deux pouces, ne porte aucune goutte suspendue; il considère l'épaisseur de la lame comme étant alors uniforme, et il l'évalue d'après le diamètre de la bulle et le poids du liquide que con- lenait le tube; il obtient de cette manière j^^ de pouce (environ ^~ fc millimètre). Parlant toujours de son principe des trois membranes et de l'idée que la plus intérieure n'est formée que d'eau pure, il calcule, par le même procédé, l'épaisseur de celte dernière connaissant la proportion d'eau de la solution, et trouve celle épaisseur égale à 77^77 de pouce (environ ~; de millimètre) ; or comme ses bulles ont leur diamètre maximum, de telle sorte qu'elles écla- tent et se réduisent en une espèce de poussière si l'on continue à souffler, il en conclut que, jusqu'à celte limite de minceur seulement, les molécules d'eau peuvent demeurer unies, et qu'ainsi le diamètre d'une de ces molécules n'excède pas la valeur ci-dessus. 11 déduit de la même méthode encore que le diamètre des molécules de l'huile n'est pas supérieur à 3 0 5*g 5 1 de pouce (en- viron -p?^7 de millimètre). Leidenfrost a donc eu la pensée de chercher des limites supérieures aux diamètres moléculaires. Il avance (pie la lame qui constitue une bulle a des pores d'une grandeur notable, et il essaie de le prouver par les deux observations suivantes, qui sont évidemment erronées : quand on commence à gonller une bulle, une grande partie de l'air qu'on y fait entrer s'échappe par ces pores, car, si Ton souffle avec force, un courant d'air perceptible se fait sentir à l'extérieur de la bulle; de la fumée introduite ne passe pas ainsi au dehors, mais si une bulle qui ne contient que de l'air est maintenue au-dessus de la flamme d'une lampe, la fumée noire de celle-ci pénètre à travers la lame et rend opaque l'air intérieur. 20 SUR LES FIGURES D ÉQUILIBRE Leidenfrost voit des lames et des bulles partout : pour lui , l'air atmosphé- rique est composé de petites bulles, ou plutôt de petites lamelles aqueuses; c'est une sorte de mousse qui s'est élevée de la surface des eaux ; enfin les animaux et les plantes sont formés de petites bulles de savon et de petits tubes de la même matière. On me permettra de passer sous silence les motifs sur lesquels il appuie de semblables opinions. J'ai lu quelque part qu'un physicien avait autrefois essayé, mais sans succès, de solidifier des bulles de savon en les congelant. J'ai fait d'inutiles recher- ches pour retrouver ce renseignement, de sorte que je ne puis indiquer ni le nom du physicien ni l'époque de son expérience. § 12. Passons au siècle actuel. En 1820, Morey annonça ' qu'on pcui gonfler, avec de la résine fondue, des bulles dont les dimensions atteignent celles d'un œuf, et qui présentent des couleurs. D'après lui , on obtient ainsi , en général, une file de bulles dont chacune est attachée à la suivante par un mince filet; il ajoute qu'il en conserve depuis huit mois sans qu'elles aient subi d'altération. Il raconte ensuite qu'une petite fille accourut un soir vers lui et lui montra une semblable file parfaitement régulière de 22 à 23 petites bulles, ayant chacune environ un tiers de pouce (8ram) de longueur et un quart de pouce (6mm) de largeur; les minces filets intermédiaires avaient, en lon- gueur, moins d'un huitième de pouce (3mm). Morey déclare qu'il n'a aucune idée de la cause qui produit celle succession alternative de bulles et de filels. J'ai dit, au § 5 de la série précédente, que, dans un mémoire - de 1830, le Dr Hough paraît être amené à l'idée de la tension des surfaces liquides, uniquement en partant de la forme sphérique des goultes liquides et des bulles de savon; que cette idée le conduit à celle d'une pression exercée sur l'air intérieur par la lame qui constitue une bulle ou une calotte, mais qu'en cherchant la loi qui lie cette pression au diamètre, il se trompe complè- tement. 1 Bubbles blown in inelttd rosin (Jour.n. de Silliman , IIC série, vol. II , p. 179). - Inquiries into theprinciples ofliquid attraction (Même journal, lr' série, vol. XVII. p. 80). ni m: m\sse liquide sans pesantei r. 21 J'ajoute ici qu'il a observé la petite niasse à courbures transversales con- caves qui garnit le bord des calottes laminaires; il a constaté, en outre, que ces calottes manifestent les attractions et répulsions apparentes des corps légers flottants. Les §§ 26 à 28 de ma 7me série contiennent le résumé des belles expé- riences de Savart ', publiées en 1833, sur le développement de grandes lames de différentes formes par le cboc de la partie continue d'une, veine liquide contre un petit disque solide, et par le choc mutuel des parties conti- nues de deux veines directement opposées. J'ai rappelé, dans le §3(.) de la même série, les résultats obtenus, en 1830, par Le François 2 à l'égard de la lame à bord rectiligne oblique que j'avais décrite, et qui se forme quand un liquide s'échappe d'une fente rectiligne étroite percée dans la paroi latérale du réservoir depuis le fond de celui-ci jusqu'au-dessus du niveau. J'ai rappelé aussi, dans le § 2 de la série actuelle, le procédé du D' Reade (année 1837) pour rendre très-durables les lames d'eau de savon, procédé se réduisant à développer ces lames dans une atmosphère uniquement formée de vapeur d'eau à saturation. En 1836 et 1837, M. Draper a fait connaître de curieuses expériences sur le passage des gaz à travers les lames liquides. Les premières, qui ont été exposées dans le journal américain des sciences médicales et dans le journal de l'Institut Franklin, consistent à gonfler, avec un certain gaz, une bulle de savon dans une atmosphère d'un autre certain gaz; la bulle alors augmente ou diminue graduellement en diamètre, et le phénomène s'arrête" lorsque la composition des gaz des deux côtés de la membrane liquide est devenue la même. Les gaz employés sont, par exemple, le proloxydc d'azote à l'intérieur 1 Mémoire sur le choc d'une reine liquide lancée contre un plan circulaire (Ann. de i mu. et de piivs. de Paris, t. L1V, p. li'ô), et Mémoire sur le choc de deux reines liquides animées de mouvements directement opposés (Ibid., t. LV, p. 2j7). 2 Bulletin de l'Académie, t. III, p. 222. 22 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE cl Pazole à rexlérieur; dans ce cas, la bulle va en diminuant. L'auteur varie l'expérience de la manière suivante ' : on fait en sorle qu'une lame plane d'eau de savon occupe l'orifice d'un petit bocal de la contenance d'environ 00 centimètres cubes, puis on place ce bocal dans une atmosphère de pro- toxyde d'azote; après quelques secondes, on voit la lame se bomber vers l'extérieur, et, en une ou deux minutes, constituer la plus grande partie dîme sphère de G centimètres de diamètre. J'ai mentionné, au§ 9 de la série actuelle, les bulles grosses et très-persis- tantes que M. Boltger a gonflées (année 1838) avec un mélange fondu de colophane et d'huile de lin. En 1843, M. Marianini a décrit2 une expérience analogue à celles de M. Draper : on laisse tomber une bulle de savon, gonflée avec la bouche, dans une large éprouvelte en verre remplie aux deux tiers environ de gaz acide carbonique; après quelques oscillations, celte bulle demeure suspendue; mais bientôt on la voit augmenter en diamètre, et descendre au fur et à me- sure, jusqu'à ce qu'elle éclate. En disparaissant, elle lance dans toutes les directions une quantité de petites gouttelettes qui vont arroser les parois du vase. M. Marianini lire de ce dernier fait la conséquence que le gaz contenu dans la bulle est dans un état de compression. Il s'exprime ainsi au commencement de l'article : « Pour rendre sensible la grande différence de densité qui existe entre l'air atmosphérique et le gaz carbonique, on fait depuis longtemps, dans les cours de physique, l'expé- rience suivante. »> L'idée ingénieuse de faire flotter une bulle de savon sur le gaz carbonique parait donc ne pas être due à M. Marianini; j'ignore quel en est l'auteur, et à quelle époque elle a été mise en avant. On a vu , au § 23 de ma 5n,c série, el au § 0 de la série précédente, que M. Henry, dans une communication verbale 5 de 1844, regarde la tension des 1 Gazeoits diffusion (Philos. Magaz., nouvelle série, vol. XI , p. 5')!)). - Sur un phénomène offert par les bulles de savon flottant sur le gaz carbonique (Ann. de chisi. et or. phys. de Paris, 5""' série, t. IX, p. 382). :' Cohésion ofliquids (Philos. Magaz., 1845 , vol. XXVI , p. 541). Dl NE MASSE LIQl IDE SANS PESANÏEI R. 23 surfaces liquides comme déterminant la forme spbérique dos huiles laminaires, par la condition du minimum de surface; qu'il fait dépendre de la même cause la pression exercée sur l'air intérieur, pression dont il énonce le rapport inverse au rayon de la bulle; qu'il indique comme ma ni lesta lion curieuse de la tension et de la pression qui en est la conséquence, le reliait rapide de la lame et le courant d'air intense qu'on reçoit au visage quand , après avoir gonflé une grosse bulle à l'extrémité d'un large tube, on oie celui-ci de la bouche; qu'il a mesuré celle même pression à l'aide d'un manomètre à eau; enfin qu'il s'est légèrement trompé en attribuant toute l'action à la surface extérieure de la bulle. M. Henry avait l'ait, peu de temps auparavant, une première communica- tion concernant des mesures approximatives de la cohésion des liquides : il a cherché à évaluer celle cohésion dans l'eau de savon « en pesant la quantité d'eau qui adhérait à une bulle de cette substance immédiatement avant la rup- ture, et en déterminant l'épaisseur de la lame par l'observation de la couleur qu'elle présentait, d'après l'échelle des lames minces de Newton. » Je traduis ici littéralement le passage du compte rendu, parce qu'il n'est pas clair. M. Henry conclut de ses expériences que la cohésion de l'eau, loin d'être aussi faible qu'on le croyait, s'élève à plusieurs centaines de livres par. pouce carré, et est probablement égale à celle de la glace. J'ajoute à ce que j'ai dit relativement à la seconde communication, que, dans ses mesures de la pression au moyen du manomètre à eau, M. Henry estime de la même manière l'épaisseur de la lame immédiatement avant la rupture, et arrive également, par ce mode d'expérimentation, à des valeurs approchées de la cohésion, valeurs qui sont de l'ordre de celles qu'il avait déduites des pesées. Il a employé, dit le compte rendu, pour mesurer la téna- cité de la lame, plusieurs autres méthodes dont les résultais généraux ont encore été les mêmes. Le § 20 de ma ~mo série donne succinctement la description des curieuses expériences par lesquelles M. Melsens a réalisé ', en 1845, des bulles creuses 1 Comptes rendus, t. XX, p. IGo8, etjoura. l'Institut, n" GOj. 24 SUR LES FIGURES D ÉQUILIBRE de mercure, huiles qui sont transparentes dans leur partie la plus mince el colorent en bleu ardoisé la lumière qui les traverse; M. Melsens les produi- sait, on Ta vu, en obligeant des bulles d'air à passer d'une couche de mer- cure dans une couche d'eau superposée, et elles atteignaient jusqu'à 45mm de diamètre. J'ai analysé, dans le § 30 de la même série, un travail de M. Hagen !, publié en 1849, où ce savant attribue la limitation des disques liquides de Savart à la tension des deux faces de la lame, cette tension donnant lieu à une force dirigée en sens contraire du mouvement du liquide. Dans les §§ 31 et 34 de la même série encore, j'ai parlé des recherches que M. Magnus a faites aussi"2 sur ces disques, et sur les phénomènes résul- tant du choc des parties continues de deux veines qui se rencontrent en formant un angle entre elles, phénomènes où se produisent également des lames (année 1855). Dans le § 25 de ma 5me série, j'ai reproduit la détermination donnée par M. De.Tessan 3 (année 1856) de la valeur de la pression qu'éprouverait l'air emprisonné dans une vésicule de vapeur d'eau, si ces vésicules existaient. C'est, je pense, la première évaluation théorique de la pression à l'intérieur d'une sphère laminaire d'un diamètre donné et formée d'un liquide donné, bien que celte évaluation soit de moitié trop faible, ainsi que je l'ai fait remarquer; on ne doit pas tenir compte de celles du D' Hough, qui sont absolument fausses. M. Eisenlohr 4 (même année) appelle l'attention sur le saut brusque qu'on observe, dans une lame d'eau de savon qui présente des bandes colorées, 1 Ueber die Scheiben wetche sich beim Zusammenstossen von zwei Wasserstrahlen bilden , tutti ilber dit; Auflôsung einzelner Wasserstrahlen in Trop/en ( Ax.v. de M. Poggendoriï, vol. LXXVIII, p. 4SI). - Hydraulische Untersuchungen (Ibid., vol. XCV, p. 1). r' Comptes rendus , t. XLVIII, p. 1045. 1 Beriehl ilber dit- .VA7A"'C Versammlvng deutscher Naturforscher tutti Aerzle, p. 8(i. DUNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 28 entre le noir et le blanc (|iii le suit, particularité déjà signalée par Leiden- frosl; il essaie de l'expliquer par la considération que la lame se résout en différentes couches de l'épaisseur dune molécule, et en cherchant à faire voir que, de la bande noire à la bande blanche conligue, la différence d'épaisseur est beaucoup plus considérable relativement à l'épaisseur de celte bande noire (pie dans les passages «Mitre les autres bandes. N'ayant pas eu à ma disposition l'ouvrage cité, je rends compte de l'expli- cation ci-dessus d'après M. Van der Willigen. M. Eisenlohr a développé de grands et beaux anneaux colorés, eu faisant tourner rapidement, dans leurs plans et autour de leurs centres, des lames circulaires d'eau de savon. Il engendre ces lames, par une agitation conve- nable, dans un ballon de verre qui peut avoir jusqu'à 12 centimètres de dia- mètre, après avoir, suivant le procède du I)' lieade, chasse par l'ébullilion la totalité ou la presque totalité de Pair intérieur, et avoir bouché hermétique- ment le ballon; il imprime ensuite à celui-ci un mouvement rapide île rotation autour d'un axe vertical passant par le centre. Je trouve celle expérience décrite dans l'édition de 1860 du Traite de physique de M. Eisenlohr; mais elle doit avoir été publiée dans une édition antérieure, entre 1814 et 1860. ■l'ai traduit, dans le §2 delà série précédente, une partie de la note de M. Gladstone surla mousse ' (année 1857), note où railleur avance que tous les liquides sont susceptibles de donner, par l'agitation, ih's calottes lami- naires à leur surface, mais que la faculté de mousser paraît être sui generis et ne dépendre d'aucune propriété connue. M. Gladstone l'ail remarquer, en outre, que la mousse produite sur un liquide coloré est toujours d'une teinte plus claire que le liquide lui-même, et il ajoute que, dans certains cas, cette teinte esl toute différente de celle du liquidé; par exemple, la mousse dune solution de rouge de cochenille est d'un pourpre bleuâtre pale; il explique ces effets par l'absorption inégale des différents rayons qui composent la lumière blanche, dans une lame mince et dans une couche épaisse du liquide. 1 Note on frotlf{PuiLos. .Mua/... 4"" série, vol. XIV. p. T>K). Tome XXXVII. i 26 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE M. Tyndall (même année 1857) ', en plongeant la main dans l'écume de la mer par un temps âpre el humide, a trouvé que celte écume avait la tem- pérature du sang, tandis que Peau de la mer d'où elle provenait était très- froide. Il attribue la chaleur dont il s'agit à ce que les masses d'air, avant de former l'écume, avaient été fortement comprimées entre des vagues tombant les unes sur les autres. En I80T aussi, M. Van der Willigen a a proposé, pour rendre raison du saut brusque entre le noir el le blanc conligu dans une laine d'eau de savon , une explication qui coïncide, à peu de chose près, avec une hypothèse de Leidenfrosl; il regarde comme probable que, dans la lame, s'opère une sépa- ration de la partie huileuse du savon ; que celle-ci glisse sur la couche de nature aqueuse et produit les bandes colorées, tandis que la portion mise à nu de celle couche aqueuse constitue le segment noir. En 1801, M. Paye, après m'avoir fait l'honneur de répéter, devant l'Aca- démie des sciences de Paris, mes expériences sur les systèmes laminaires des charpentes en fil de fer 3, a décrit une expérience consistant à agiter, à l'aide d'un anneau en fil de fer, de l'huile el de l'eau de savon dans un vase de verre; chaque fois que l'anneau passe de l'eau de savon dans l'huile, il emporte une lame du premier de ces liquides, laquelle, par les mouvements imprimés à l'anneau, donne lieu à une bulle laminaire complète pleine d'huile et nageant dans ce dernier liquide. En continuant à battre les liquides, ces sphères laminaires se multiplient et se subdivisent. en sphérules de même nature de plus en plus petites et de plus en plus nombreuses, jusqu'à ce que le mélange devienne une émulsion. M. Faye pense qu'on peut faire l'appli- cation de ce phénomène à certaines questions de physiologie. C'est en 1861 également «pie j'ai reçu la lettre où M. Van Rees a bien 1 Remarks on foam and hail (Philos. Magaz., 4"ie série, vol. XIII , p. 552). - Ueberdie Constitution der Seifenblasen (A\n. de M. Poggcndorff, vol. Cil, p. 629). 5 Comptes rendus, t. LUI, p. -4(»5. — Cet article est précédé d'une note rédigée par moi Mil- les systèmes laminaires, note au commencement de laquelle le nom de M. l'abbé Moigno se trouve, par erreur, substitué à celui de M. Faye. 1)1 NE MASSE LIQl IDE S\\S PESANTE! li. 27 voulu me communiquer les procèdes au moyen desquels il change à volonté la position de la lamelle centrale dans le système laminaire de la charpente cubique , et déterminé la formation des polyèdres laminaires intérieurs (li""' série, § 40). Dans une seconde lettre, écrite en 1862, le même savant m'a donné con- naissance d'un principe nouveau et fort remarquable concernant les systèmes laminaires des charpentes prismatiques; je vais l'exposer ici; seulement il ne sera compris sans difficulté que des personnes qui ont vu les systèmes dont il s'agit. J'ai montré, on se le rappelle, dans ma ('>""' série, «pie lorsque, dans une charpente prismatique , le rapport de la hauteur au diamètre du cercle qu'on inscrirait à la base n'est pas trop grand, le système laminaire se compose tou- jours d'une laine plane polygonale ayant le même nombre de côtés que les hases, parallèle à ces dernières, située à la moitié de la hauteur de la charpente, et reliée par d'autres lames à toutes les arêtes solides; mais que, pour des prismes dont le nombre des côtés n'excède pas sept, on peut, lorsque le rap- port ci-dessus demeure compris entre certaines limites, obtenir des systèmes tout différents. Dans ceux-ci, sur chacune des bases de la charpente s'appuie une sorte de pyramide rentrante, laquelle a pour sommet de petites arêtes liquides unies entre elles soit bout à bout en formant îles angles, soit de ma- nière qu'il j en ail trois aboutissant à un même point; de chacune de ces petites arêtes appartenant à l'une des deux pyramides part une lame parallèle à l'axe du prisme et allant s'attacher, par sou autre extrémité, à la petite arête homologue de l'autre pyramide; enfin ces lames longitudinales, ainsi (pie celles qui constituent les pyramides, sont rattachées par d'autres lames aux arêtes solides latérales. C'est aux systèmes de ce genre «pie s'applique le principe de M. Van liées , principe dont voici l'énoncé : Si n désigne le nombre des côtés des bases du prisme, 1° le nombre des petites arêtes formant le sommet de chacune des deux pyramides rentrantes, et conséquemment aussi le nombre des lames longitudinales allant des petites arêtes de l'une des pyramides à celles de l'autre, est n — )! ; 2° le nombre des systèmes de celle espèce réalisables dans une même charpente est égal à celui des figures ouvertes différentes qu'on peut former avec les n — 3 28 SIR LES FIGURES D'EQUILIBRE petites arêtes; sous la condition qu'il n'y en ait jamais plus de trois aboutis- sant à un même point. Ainsi, pour le prisme triangulaire, on a n — 3= 0, et nous savons, en effet , que, dans le système laminaire de celle charpente, le sommet de chacune des p\ ramides rentrantes est un simple point. Pour le prisme quadrangulaire , n — 3 ost égal à 1, il y a une seule petite arête au sommet de chaque pyra- mide, et conséquemment un seul système possible de l'espèce que nous con- sidérons. Pour le prisme pentagonal, n — 3 est égal à 2, il y a deux petites arêtes, et comme on ne peut former avec celles-ci qu'une seule ligure ouverte, savoir un angle, il n'y a également qu'un seul système possible de l'espèce en question. Pour le prisme hexagonal, le principe indique" trois petites arêtes, et, par suite, les ligures: il v a donc trois systèmes; j'en avais produit deux, et .M. Vair liées les a pro- duits tous les trois. Pour le prisme heptagonal, le principe conduit aux ligures d'où quatre systèmes; mes expériences ne m'en avaient fourni que deux, et tous les quatre ont été obtenus par M. Van Hees. Pour le prisme octogonal, il y a au moins treize ligures , et parlant treize systèmes; je n'avais réussi à en développer aucun: M. Van Rees en a fait naître plusieurs, el croit qu'on peut les réaliser tous, mais il pense que la plupart sont instables. Pour provoquer la génération des systèmes dont il s'agit ici, M. Van Rees amène d'abord le système de la première espèce, c'est-à-dire celui qui con- tient, au milieu de sa hauteur, une lame polygonale parallèle aux bases; puis, à l'aide du replongemenl de la base inférieure, il détermine la produc- tion du polyèdre laminaire intérieur, après quoi il crève une des faces laté- rales de celui-ci , et le système résultant est alors celui dans lequel les petites arêtes dont j'ai parlé constituent une ligne brisée dont tous les angles sont de même sens. Il passe ensuite de ce système à l'un quelconque des autres qui 1)1 NE MASSE LIQl IDE SANS PESANTEl lt. 29 conviennenl à la charpente, en souillant sur l'une ou l'autre des arêtes liquides parallèles à l'axe, suivant le plan de Tune des hunes longitudinales inté- rieures auxquelles celte arête appartient. Il ajoute qu'on parvient quelquefois plus facilement au premier système île ce genre sans réaliser d'abord le po- lyèdre laminaire intérieur, en soufflant simplement sur l'une des arêtes de la laine polygonale. Le principe de M. Van Rees s'applique sans .doute à toutes les charpentes prismatiques, quel que soit le nombre de leurs laces latérales; mais je ne pense pas qu'on puisse pousser la vérification expérimentale au delà du prisme octogonal, pour lequel elle est déjà difficile. J'ai rapporté, dans le § 7 de la série actuelle, la remarque de M. l'abbé Florimond (année 1862) sur le diamètre maximum plus grand que prennenl les bulles de savon quand on emploie , pour les gonfler, une pipe de verre au lieu d'une pipe de terre. M. Florimond l'ait observer, en outre, que plus est large l'orifice de l'éva- sement du tube, plus grand aussi est le diamètre des bulles, pourvu que le tube lui-même ne soit pas trop étroit. Je suis convaincu qu'en attachant un entonnoir en verre de 10 à 15 centimètres d'ouverture à un tube de 2 cen- timètres de diamètre intérieur communiquant avec une soufflerie, et s'en ser- vant pour gonfler des bulles avec un bon liquide glycérique, on donnerait à ces bulles des dimensions énormes. Je trouve, du reste, dans la suite du pas- sage des Petites chroniques de la science cité au § 10 de la série actuelle, (pie M. Vivier, le célèbre musicien, obtient des bulles de savon gigantesques en souillant dans un cornet en carton, cornet qui, sans doute, est fort évase. On verra plus loin (pie M. Boetlger a obtenu aussi de lrès-i> rosses bulles en employant un large orilice. MM. Minary et Sire ont décrit, en 1862 aussi , leur expérience de petites bulles laminaires complètes, engendrées par la vive agitation de l'acide sulfu- rique avec l'huile d'olive ', expérience que j'ai rappelée avec plus de détails dans le § 37 de ma 7me série. 1 Sur un mode particulier de formation de bulles liquides (Comptes rendus, (• LV, p. 513). 50 SI 11 LES FIGURES D'ÉQUILIBRE Dans la note à laquelle j'ai l'ail allusion au g 9 de la série actuelle, noie publiée en 1862 encore, M. Mach, parlant du fait que mes systèmes lami- naires ne satisfont pas à la condition générale de l'équilibre, puisqu'ils ont, sur les arêtes liquides, des surfaces à courbure transversale fortement con- cave, tandis que les surfaces des lames sont à courbure moyenne nulle, émet l'opinion que l'élude de ces systèmes pourrait conduire à des conséquences importantes sur les lois de l'attraction moléculaire dans les liquides. Selon lui, j'aurais cherché à expliquer le fait eu question en admettant que l'épaisseur des lames est inférieure au double du rayon de la sphère d'attraction, ce qui l'ail supposer que je regarde ces mêmes systèmes comme étant à l'état d'équilibre complet; or ce que j'ai dit (2me série, §g 23 à 26), c'est que, dans un système où des lames à courbure moyenne nulle sont ainsi ral- lachées à des masses à courbure concave, l'équilibre n'est qu'apparent, ou plutôt n'existe que dans la forme générale de l'ensemble; que, par suite des différences de pression capillaire, les lames envoient continuellement leur liquide à ces masses , et vont conséquemment en s'amincissant; enfin que le système tend vers un étal d'équilibre dans lequel les lames auraient une épaisseur moindre (pie le double du rayon de l'attraction moléculaire, mais que cet équilibre paraît ne pouvoir être atteint, les lames éclatant toujours auparavant. M. Mach croit qu'il pourra tirer un parti intéressant de la comparaison des épaisseurs des lames de différents liquides (probablement à l'instant de leur formation); c'est dans ce but qu'il a réalisé, ainsi (pie je l'ai dit au para- graphe cité plus haut , le système laminaire du tétraèdre régulier, en employant de la colophane fondue; il a formé aussi de petites lames avec une solution i\\u\ silicate alcalin, lames qui se sont solidifiées par l'évaporalion de l'eau. Ces différentes lames ayant été délachées des fils solides, M. Mach les a pesées, ela mesuré la surface de chacune d'elles, puis, connaissant en outre leurs densités, il a calculé leurs épaisseurs moyennes. Il a trouvé de celte manière que l'épaisseur moyenne des lames de la solution de silicate, à l'état liquide, élait de 0mm,142, et que celle des lames de colophane élait de (»""". 027. 1)1 m; masse liquide sans pesantei r. si En 1862 également, M. Kaul a fail paraître un article ' relatif aussi à mes systèmes laminaires. Il démontre, par une méthode qui revient à la mienne, la nécessité de l'égalité dos angles entre les lames qui aboutissent à une même arèle liquide et entre les arêtes liquides <|iii aboutissent à un même point liquide. Il l'ait remarquer ensuite que si la charpente qu'on relire du liquide consiste simplement en deux polygones plans ayant un côté com- mun, et si les plans de ces deux polygones forment entre eux un angle moindre (pie L 20°, le système obtenu se compose de deux lames courbes s'ap- puyant respectivement sur les contours libres des deux polygones, et d'une troisième lame, en forme de faucille, partant du coté commun [tour s'unir aux deux premières par une arèle liquide courbe; il en conclut que de sembla- bles lames en faucille tendent toujours à se produire dans les différentes charpentes, mais que leur forme est altérée par les autres lames du système, et il croil qu'en parlant de ce principe et des lois concernant les angles, on peut prévoir quel sera le système qui se montrera dans une charpente donnée. Mon iils (même année 1862) a déterminé la formation de grosses bulles laminaires en lançant obliquement en l'air de l'eau de savon -, expérience que j'ai citée plus au long dans le § 35 de ma 7me série. Dans un mémoire r' de l'année 1863, -M. Sire indique quelques expé- riences curieuses concernant la pression exercée par une bulle creuse sur l'air emprisonné : il fait en sorte que deux bulles de liquide glycérique soient res- pectivement gonflées aux deux extrémités d'un même tube convenablement disposé; l'appareil est construit, de façon qu'on puisse établir ou interrompre à volonté la communication entre les deux moitiés du tube. Quand celle com- munication est fermée ainsi que l'orifice d'insufflation, les bulles n'éprouvent aucun changement de dimensions; mais quand elle csl ou verte, l'orifice d'in- 1 Ueber die Plaleau'schen Fii/aren (Sitzcngsbericiite deh Koenigsderger Geseu.sciiaft, t. III, p. 7). - Sur ii ii mode pari initier de production dé bulles de -savon (Bulletin de l'Acad., 2""' série, i. XIII, p. 286). 3 Etude sur la [orme globulaire des liquides, thèse présentée i'i In Faculté des sciences de Besancon. 0 32 Slll LES FIGURES D'ÉQUILIBRE sufflalion demeurant bouché, les bulles ne persistent dans le même élat qu >i leurs diamètres sont égaux; dans le cas contraire, on voit la plus petite diminuer avec une vitesse accélérée, jusqu'à s'annuler, l'excès de sa pression chassant son contenu gazeux dans la plus grosse, qui augmente ainsi en volume. L'auteur varie l'expérience en modifiant l'appareil de manière à pou- voir gonfler l'une des bulles à l'intérieur de l'autre. Ainsi que je l'ai dit dans le § ;»5 de ma 7me série, M. Van der Mensbrug- ghe a étendu (année 1864) l'expérience de mon fils, en montrant que, par le même procédé convenablement employé, on peut forcer un grand nombre de liquides, peut-être tous, à s'arrondir en bulles creuses complètes 1. En 1864 encore, M. Laroque 2 s'est proposé d'étudier la constitution d'une veine d'eau lancée verticalement de haut en bas par un orifice circulaire, quand le liquide du vase est animé d'un mouvement gvratoire autour de l'axe de l'orifice. Le vase était cylindrique et de grande dimension; l'orifice, percé au centre du fond, avait un centimètre de diamètre; le mouvement de rotation était imprimé au liquide par un moyen que l'auteur indique. Parmi les observations de M. Laroque, je dois citer ici la suivante: Sous une charge suffisamment réduite, une excavation formée au milieu de la surface du liquide du vase, après avoir atteint l'orifice, pénétrait dans la veine, et celle-ci, jusqu'à une certaine distance, devenait laminaire; elle se composait alors de rendements et d'étranglements creux occupant des positions fixes. Avec une charge de 15 centimètres, il y avait trois de ces rendements, dont les deux supérieurs, de forme régulière, avaient chacun 8 centimètres de longueur et 10 millimètres de largeur; le troisième était un peu plus petit et moins régulier; au-dessous, la veine s'éparpillait en gouttes. Seulement, d'après les figures dont le mémoire est accompagné, la lame qui constituait toute cette portion delà veine était beaucoup moins mince aux étranglements qu'aux renflements. 1 Sur quelques effets curieux des forces moléculaires des liquides (Bulletin de l'Acad., 2»" série, I. XVIII, p. llil). - AiiN.de cliiui. cl de phys. do Paris, tmc série, l. I- p. 'i~(i. 1)1 NE MASSE LIQUIDE SANS PESANTE! li. 33 J'ai déjà parlé (§§ !> à 1 1 de la série précédente) do la première partie du mémoire de M. Lamarle ' sur mes systèmes laminaires, publié en 1864 el 1865. Le résumé détaillé de toute eetle partie, dans laquelle l'auteur dé- montre mathématiquement les lois que j'avais trouvées à l'égard des assem- blages de lames, aura sa plaee dans une série ultérieure, spécialement con- sacrée aux questions de stabilité; mais je vais rendre compte ici des principaux résultats contenus dans la deuxième partie. Ces résultats concernent surtout les polyèdres laminaires fermés à laces convexes, qu'on produit, par le procédé de M. Van Rees, au milieu des sys- tèmes laminaires des charpentes. 1° Un second procédé consiste à gonfler une bulle de grosseur conve- nable et à l'introduire dans le système; elle s'attache aux lames de celui-ci , et, quand on retire le tube qui a servi à la souffler, elle forme aussitôt le polyèdre laminaire intérieur. On peut augmenter ou diminuer à volonté les dimensions de ce polyèdre : pour cela, on y introduit l'extrémité etlilée d'un tube, après l'avoir mouillée de liquide glycérique, et on souffle ou on aspire par ce tube. "2° Dans la charpente télraédrique, les faces du tétraèdre laminaire réalisé à l'intérieur sont de courbure sphérique, et conséquemment les arêtes de ce même tétraèdre sont de courbure circulaire; le centre de la sphère à laquelle appartient l'une quelconque des faces est situé au sommet opposé; enfin le centre de la circonférence à laquelle appartient l'une quelconque des arêtes est situé au milieu de la corde de l'arête opposée. 3° Dans la charpente du prisme triangulaire, quand le rapport entre la hauteur du prisme et le côté de la base est compris entre certaines limites, on peut, à volonté, par des manœuvres convenables, obtenir, au milieu de la figure résultant d'une seule immersion, une lame triangulaire parallèle aux bases ou une arête liquide parallèle aux arêtes latérales. Entre certaines limites aussi, on peut développer un prisme triangulaire intérieur, mais les faces de celui-ci ne sont jamais de courbure sphérique. 1 Sur lu stabilité des systèmes liquides en laines minces (Mi:m. de l'Académie, (. XXXV et XXXVI). Tome XXXVII. S 34 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE 4° Dans la charpente cubique, les laces de l'hexaèdre laminaire intérieur sont de courbure sphérique, et le rayon des sphères auxquelles elles appar- tiennent est égal à une fois et demie la droite qui joint deux sommets opposés de rime d'elles. H0 Dans la charpente du prisme pentagonal, pour un rapport entre la hauteur et le côté de la hase compris entre certaines limites très-resserrées, on peut obtenir, ad libitum, dans le résultat d'une seule immersion , ou bien une lame pentagonale très-petite au milieu de la figure, ou bien l'autre sys- tème, c'est-à-dire celui qui présente des espèces de pyramides rentrantes s'appuyanl sur les bases. Quant au polyèdre laminaire intérieur, il ne prend des faces de courbure sphérique (pie dans certaines conditions de volume. 6° Dans la charpente du dodécaèdre régulier, le dodécaèdre laminaire inté- rieur a ses faces de courbure sphérique, mais d'un très-grand rayon. 7° Dans tous les systèmes ci-dessus avec polyèdre laminaire intérieur, quand les faces de celui-ci sont de courbure sphérique, toutes les lames qui s'étendent de ses arêtes à celles de la charpente, sont planes, et conséquem- ment toutes les arêtes liquides qui joignent ses sommets à ceux de la char- pente, sont droites. 8° A l'égard de la charpente octaédrique, un artifice de raisonnement conduit a priori à cinq systèmes différents, systèmes qui sont trè.s-probable- ment les seuls possibles , et dont je n'avais observé que deux; les trois nou- veaux, qui sont composés de lames courbes, contiennent, en leur milieu, l'un une lame pentagonale, un autre une lame quadrangulaire trapézoïdale, et le dernier une lame quadrangulaire équilatérale. Tous ces systèmes se réa- lisent à volonté, et on peut les faire passer, également à volonté, des uns aux autres. Dans le premier de ces cinq systèmes, qui n'a que des lames planes, les dimensions des différentes parties ont entre elles et avec les dimensions de la charpente, des rapports numériques fort simples. La théorie convenablement traitée indique, dans ce même système à lames planes, la possibilité de 15 polyèdres intérieurs différents; elle les fait dériver les uns des autres, et le tout se vérifie par l'expérience. 9° Quand on réalise l'un de ces polyèdres intérieurs, on voit se former six petites lames triangulaires qui y aboutissent; en crevant deux ou quatre de D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. •"",:; ces lamelles, on obtienl des systèmes d'un genre particulier, et qu'on peut nommer incomplets. Pour trois de ceux-ci , qui résultent de l;i disparition de deux lamelles opposées, les polyèdres intérieurs, primitivement octaédri- (pies, sont devenus des hexaèdres, et ont des formes très-élégantes; la dis- parition de deux autres lamelles opposées transforme l'un de ces hexaèdres en un tétraèdre d'un aspect curieux à raison du conlournemenl de ses faces. M. Broughton ' (année 1866) rappelle le l'ait, suivant lui bien connu, que, dans une huile de savon, les portions qur, vues d'une certaine distance, paraissenl d'une teinte uniforme, montrent, quand on les examine de plus près, une foule de petites handes de couleurs variées et brillantes ; il est rare qu'on y trouve un espace d'un millimètre carré qui ne contienne pas plusieurs de ces petites handes, et l'uniformité apparente est due simplement à la pré- dominance des petites handes dune teinte déterminée. M. Broughton dépose sur un anneau une petite huile de liquide glycérique à l'oléate de soude, et, lorsqu'une tache noire s'est formée au sommet -, il observe celle-ci et ses environs à l'aide d'un microscope composé, la huile étant éclairée par une lumière vive et convenablement dirigée; il constate alors la production d'un grand nombre de petites figures colorées, très-variées et très-mobiles, offrant, dit-il, un spectacle de la plus grande magnificence. M. Broughton essaie ensuite de déterminer, par une méthode particulière, l'épaisseur moyenne de la lame qui constitue une huile : il gonfle la huile avec un mélange d'hydrogène et d'air, en variant les proportions de ce mélange et le diamètre de la bulle jusqu'à ce que celle-ci, débarrassée de la goutte qui v adhère ordinairement, Hotte dans l'atmosphère sans grande tendance à monter ou à descendre; connaissant alors le diamètre de celte huile, la densité du liquide, et la proportion du mélange gazeux intérieur, il en déduit, au moyen d'une formule, le poids de la huile et l'épaisseur moyenne cherchée. 1 On some propcrlies of soap-bubhles (Philos. Magaz., I"" série, vol. XXXI, p. 228). - L'apparition de cette tache noire sur une bulle de liquide glycérique me paraît singulière : on a fait chez moi une quantité innombrable de bulles de ce liquide préparé soil au savon , soil à l'oléatede -onde, et jamais on ne m'a signale de semblables taches, quelque grande qu'ait été la persistance. Les bulles de M. Broughton devaient dire fort petites, et c'csl peut-être à cette circonstance qu'était due la production de la tache noire. 56 SI R LES FIGURES D'EQUILIBRE Par exemple, une bulle de 90""" de diamètre, gonflée avec un mélange de I vol. d'hydrogène et de 16 vol. d'air, s'est trouvée dans les conditions requises, et M. Broughlon est arrivé, pour l'épaisseur moyenne de la lame, à la valeur 0""",0009(>o. Dans le 5me, le 6me et le 7me de ses mémoires Sur là théorie mécanique de la chaleur (de 1865 à 1868) ', M. Dupré, nous le savons, a traité, par des méthodes nouvelles, certaines queslions relatives aux lames liquides. Ainsi qu'on l'a vu au § 12 de la série précédente, outre des expériences sim- ples au moyen desquelles il constate l'existence de la tension dans les lames, il arrive à plusieurs résultais généraux concernant cette force : il l'ait remar- quer (pie la tension est indépendante de l'épaisseur de la lame, du moins tant (pie celle épaisseur n'est pas au-dessous d'une certaine limite extrêmement petite; il établit (pie la tension diminue, mais assez faiblement, quand la tem- pérature augmente, et il signale un fait qui montre cette variation dans les lames; il cherche les lois que suit la vitesse de retrait d'une lame qui éclate, et celles qui régissent la diminution progressive du diamètre d'une bulle quand on laisse ouvert le tube d'insufflation; enfin l'un des nombreux pro- cédés qu'il décrit pour évaluer la lension des surfaces liquides en général, est fondé sur la mesure de la pression à laquelle est soumis l'air emprisonné dans une bulle. J'ajoute ici une expérience curieuse exposée dans le même travail : si on laisse tomber d'une hauteur modérée une petite boule de liège sur une lame plane horizontale de liquide glvcérique, la lame est traversée, mais n'éclate pas et conserve son intégrité. Pour savoir ce qui se passe dans cette circon- stance, M. Dupré fixe la boule de liège à l'extrémité d'une aiguille, et, tenant cette dernière en main, il fait passer la boule avec lenteur à travers la lame; il voit alors cette dernière s'enfoncer, former une poche de plus en plus profonde, puis celle poche s'étrangle au-dessus de la boule, l'étranglement se ferme, se sépare en deux, et la lame plane est restituée. Le phénomène est donc (ont à fait analogue à celui qui a lieu quand on sépare, par une secousse, une bulle du tube qui a servi à la gonfler (7me série, § 23). 1 Ami. de chim. el de phijs. de Paris, 4"" série, t. VI , VII, IX, XI et XIV. D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEl R. 37 M. Van dcr Mensbrugghe a fait ', en 18(30, l'application du principe général qui termine ma 7mR série à la réalisation, en lame, d'une surface à courbure moyenne nulle dont M. Scherk avait trouvé l'équation en coordon- nées finies. J'analyserai celle noie dans la série suivante. J'ai donné, dans le § 13 de la série précédente, la substance d'une autre note - de M. Van der Mensbrugghe (année 1806), concernant : 1° de nou- veaux procédés pour l'évaluation de la tension des lames; 2° les lois qui régissent la forme (pie prend un fil flexible inséré dans une lame liquide courbe, quand on a crevé la portion de lame qu'il intercepte. J'ai fait allu- sion , dans le même paragraphe, au rapport de M. Lamarlc s sur celle noie rapport où est signalée une loi qui avait échappé à M. Van der Mensbrugghe, ainsi que la nécessité d'une déformation , dans le plus grand nombre des cas , de la surface laminaire sous l'action du fil qui s'est tendu. Enfin, au même endroit encore, j'ai cité une dernière noie *, publiée en 18G7, dans laquelle M. Van der Mensbrugghe vérifie les conclusions du rapport ci-dessus, cl indique une expérience intéressante sur la tension d'une lame plane ver- ticale. En 1866 ou 4 867, M. Bôttger s a développé, avec une décoction concen- trée d'écorce de Quillaya (bois de Panama), des bulles extrêmement grosses, persistant longtemps et étalant de vives couleurs (il n'indique ni le diamètre ni la durée), en se servant d'un entonnoir de 7 à 8 centimètres d'ouverture. On sait que l'écorce de Quillaya contient de la saponine. Les lames liquides oui fait, en 1867, l'objet de trois mémoires de Brewsler. Le premier0 est consacré aux couleurs des lames : l'auteur étudie avec un soin minutieux toutes les dispositions, tous les changements des 1 Discussion et réalisation expérimentale d'une surface particulière à courbure moyenne nulle (Bullet. de l'Acad., 1m' série, t. XXI, p. 552). - Sur la tension des Inities liijiiiiles (Ibid., I XXII , p. "08). r> Ibid., p. -272. '' Sur In tension des lomcs liquides, %me note (Imn., I. XXIII, p. iiS). :; Jahres-Bericht îles physikalischen Vereins in Frankfurt nm Main, 1866-1867, p. 67. 6 On ihe colours ofthe soap-bubble (Transact. of tde royal Society of Edinri rgr , vol. X\l\ ). 58 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE couleurs dont il s'agit, et tous les phénomènes singuliers qu'elles présentent, tels que la production et les mouvements des petites taches en forme de têtards etc. A part ces détails, qui ne sauraient être résumés, voici les résultats les plus saillants : 1° On produit une lame plane dans l'orifice d'un verre à boire; on tient le verre de manière que cette lame soit verticale, puis, lorsque les bandes colorées s'y sont bien développées, on donne au verre un mouvement de rota- tion aussi rapide que possible autour de son axe; toutes les bandes demeurent horizontales. 2° La lame étant placée horizontalement et offrant différentes teintes, on souffle sur sa surface à travers un tube étroit, dans la direction d'un diamètre; on voit aussitôt se former, de chaque côté de ce diamètre, un système d'an- neaux colorés; ces deux systèmes tournent rapidement, et en sens contraires, autour de leurs centres respectifs. Si le souffle est dirigé non suivant un dia- mètre,, mais suivant une petite corde, il n'y a plus qu'un système d'an- neaux colorés tournant. Dans tous, les teintes des premiers ordres sont vers le centre. Enfin si l'on continue à souffler, les anneaux disparaissent graduel- lement. 3° Brewster énonce une idée analogue à celles de Leidenfrost et de M. Van der Willigen : selon lui, les couleurs d'une lame d'eau de savon ne résulte- raient pas des différentes épaisseurs de la lame elle-même, mais d'une matière particulière qui flotte sur cette lame. Ce qui lui paraît le plus vraisemblable, c'est que la matière qui produit ainsi les couleurs est formée de l'un des in- grédients de la solution, séparé de celle-ci par une sorte de sécrétion, laquelle n'a lieu que lorsque le liquide est à l'étal laminaire. 11 s'appuie principale- ment sur les faits suivants : Si l'on examine la surface d'une solution de savon ou celle du liquide glycérique, même quand le vase est peu profond, on n'y observe aucune coloration, et elle réfléchit les images des objets comme le ferait l'eau ou le verre; mais dès que le liquide est étendu en lame mince, sa surface devient momentanément inégale et ne réfléchit plus les images qu'imparfaitement; déplus, quand les couleurs se sont développées, toutes leurs variations et tous les mouvements qui s'y produisent s'accordent avec l'hypothèse en question; enfin, si l'on souffle sur la lame ou qu'on y s D'UNE MASSE LIQUIDE S\\S PESANTEUR. 39 passe une plume mouillée du même liquide, ou balaie la matière colorante, el l'on éparpille les couleurs. Les observations renfermées dans le second mémoire ', observations qui ont Irait surtout aux systèmes laminaires des charpentes, ont été entreprises par Brewster dans un but de simple amusement, et offrent assez peu de résul- tats nouveaux au point de vue scientifique; je citerai cependant les suivants, qui ne manquent pas d'intérêt : Dans le § 21 de ma (>"' série, pour montrer l'instabilité d'un système lami- naire d'équilibre dans lequel plus de trois lames aboutiraient à une même arête liquide, j'ai décrit une expérience consistant à retirer du liquide glycé- rique une charpente composée de deux rectangles égaux qui se coupent ;i angle droit parl.es milieux de deux côtés opposés; j'ai fait remarquer alors que si l'on concevait les deux rectangles occupés chacun par une lame plane, de sorte que ces lames se couperaient suivant une arête liquide unique joi- gnant les points d'intersection des deux contours rectangulaires, on aurait nécessairement, à cause de la symétrie, un système d'équilibre; mais j'ai ajouté que celui-ci devrait être instable, puisqu'il présenterait quatre lames partielles unies par une même arête liquide; aussi, on l'a vu, il ne se produit jamais : le système réalisé contient une cinquième lame plane, .de figure ovale, à laquelle viennent aboutir les autres, et dont le plan est bissecteur de deux des angles dièdres formés par les plans des rectangles. Or Brewster a eu l'idée de rendre les deux rectangles mobiles autour de leurs points d'intersection, de manière à faire varier les angles dièdres, el alors, en augmentant graduellement ceux de ces angles dont le plan de la lame ovale est bissecteur, il a vu cette lame se rétrécir au fur et à mesure, de telle façon que, lorsque les angles dont il s'agit sont devenus de 135°, la lame ovale s'est réduite à une simple arête liquide droite joignant les deux points d'intersection; mais, au moment même, le système s'est modifié, et une nouvelle lame ovale s'est produite, bissectrice des deux autres angles dièdres. Brewster a donc réussi à réaliser, mais seulement pour un instant inappré- 1 On Ihe figures of equilibrium in liquid films (Transact.of tbe royal Society of Edin- RURGH, Vol. XXIV). i0 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE outille un système dans lequel quatre lames sont unies par une même arête liquide, et celle jolie expérience complète la vérification de l'instabilité d'un semblable système. En second lieu, le même savant développe d'une manière curieuse les sys- tèmes laminaires de plusieurs charpentes : celle sur laquelle il veut opérer étant préalablement mouillée de liquide glycérique, mais ne contenant aucune lame, il gonfle, dans son intérieur, une grosse bulle, qui s'attache à l'en- semble des arêtes solides, de manière que chacune des faces se trouve occu- pée par une lame, puis il crève l'une de ces lames, et le système ordinaire apparaît aussitôt. Outre le spectacle singulier de cette transformation instan- tanée, le procédé de Brewster offre ainsi l'avantage de réaliser les systèmes laminaires en n'exigeant qu'une fort petite quantité de liquide. En troisième lieu, Brewster a imaginé de réaliser une lame à l'un des orifices d'un tube en forme de cône tronqué : quand, après avoir plongé l'orifice le plus large dans le liquide glycérique, on l'en relire, il se trouve nécessairement occupé par une lame; mais celle-ci se met aussitôt en mou- vement dans l'intérieur du tube vers le plus petit orifice, et ne s'arrête (pie lorsqu'elle a atteint celui-ci. Je ferai observer qu'on peut considérer ce phé- nomème comme un effet de la tension : la lame faisant constamment effort pour diminuer d'étendue, elle satisfait à cette tendance en marchant vers le petit orifice. Enfin le troisième mémoire ' concerne les apparences que manifestent de petites lames d'alcool, d'huiles volatiles ou fixes, etc. Brewster produit ces lames en déposant une goutte du liquide à observer soit sur une ouverture de T>'nm de diamètre au plus, pratiquée dans une plaque solide, soit sur un petit anneau; la goutte se façonne d'abord en lentille bi-concave, et, quand on place la plaque ou l'anneau verticalement, la majeure partie du liquide descend, et laisse une lame. Avec un liquide suffisamment volatil, comme l'alcool, on attend quelque temps avant de redresser la plaque ou l'anneau; l'évaporation seule transforme alors la lentille bi-concave en une lame plane ' On Ihe motion ami colours vpon films of alcohol, volatile oils, and other fluids (TRANSACT. OF THE ROYAL SOCIETY OF EdINISI RCU , Vol. XX1\ ). D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. il occupant presque loule l'ouverture. Brewster observe les lames dont il s'agit soil par transmission, soit par réflexion; dans le premier cas, il y voit peu de couleurs, mais il \ distingue des courants affectant des formes et des mouvements bizarres; dans le second, il y constate, outre les mêmes cou- rants, des systèmes variés et mobiles d'anneaux colorés. Nous trouvons encore, en 1867, une expérience remarquable au moyen de laquelle M. Cbautard ' parvient à rendre manifeste à tout un auditoire le magnétisme de l'oxygène : à l'orifice d'une pipe de terre maintenue im- mobile par un support, il gonfle, avec de l'oxygène, une bulle de liquide glycérique; cette bulle se trouve placée au-dessus et près des pôles d'un électro-aimant; par des aimantations et des désaimantations successives de ce dernier, elle prend un mouvement oscillatoire très-visible, surtout quand elle est fortement éclairée. En 1868, .M. Cauderay - a signalé les bulles de savon comme étant ex- trêmement sensibles aux attractions et répulsions électriques, et a indiqué une suite d'expériences curieuses très-propres à être effectuées dans les coui> publics. Par exemple : « si Ton charge la machine au moment où on souffle des bulles de savon dans le voisinage, elles seront attirées à une distance de 30, 40 ou 50 centimètres, et même bien au delà si la machine est assez puissante. On voit alors les bulles se précipiter vivement sur le conducteur électrique et s'y briser; quelquefois les huiles résistent au choc, elles s'atta- chent au conducteur, s'y chargent; elles sont alors aussitôt repoussées au loin et attirées soit par l'expérimentateur, soil par le sol, sur lequel elles ne tombent, le plus souvent, qu'après avoir fait une série de bonds, pendant lesquels l'électricité de la bulle se combine avec celle de la terre..... » Si l'on dépose sur le conducteur une série de bulles, « au moment où l'on 1 Expériences relatives au magnétisme et un iUi<:tis>nc îles gaz (Comptes rendi s, i. LXÏV, p. Ilil). - Effets de l'électricité statique sur les huiles de savon (Bullet. de i ^ Société Vai dxhsi ni s SC. NATURELLES, Vol. IX, |). 055). Tome XXXVII. 6 42 SI H LES FIGURES D'EQUILIBRE mettra en mouvement le plateau tle verre de la machine, elles s'allongeront d'abord en forme d'ellipse, puis se détacheront du conducteur pour voler clans toutes les directions, avec une lendance toutefois à se diriger sur les personnes placées autour de la machine. » Liions encore le passage suivant, où il s'agit de montrer que l'électricité statique ne se manifeste qu'à la surface extérieure des corps : « si, sur un disque isolé (en métal), on souffle des huiles concentriques, lorsqu'on charge la machine, la huile extérieure seule est influencée, elle se déforme plus ou moins suivant l'intensité de la charge, tandis que les huiles inté- rieures conservent toutes leur forme demi-sphérique. » M. Cauderay recommande d'armer la machine d'un conducteur supplé- mentaire, afin que les expériences puissent se faire à une assez grande dis- tance des supports isolants; sans cela, ces supports sont bientôt humectés par les gouttelettes (pie les bulles projettent en éclatant. § 13. Je n'ai pas cru devoir parler, dans ce résumé, des lames minces résultant de l'extension d'un liquide sur un autre, comme de l'huile sur l'eau, de l'alcool sur l'huile, etc. Une semblable lame, en effet, est d'un tout autre genre que celles dont je me suis occupé : elle est en contact par sa face supérieure avec l'air, et, par sa face inférieure, avec le second liquide: elle n'est pas libre de prendre différentes formes, et constitue simplement une couche ténue reposant sur la surface plane et horizontale du liquide sous- jacent. Du reste, on peut consulter, à l'égard de ces lames, 1° un travail fort in- téressant de M. Van Beek , intitulé : Mémoire concernant la propriété des huiles de calmer les flots et de rendre la sur/ace de l'eau parfaitement trans- parente (Ann. de ciiim. et de phvs. de Paris, 3e série, tome IV, 1842, page 257); 2° une note de M. Carrère sur Deux procédés au moyen des- quels on peut produire , avec une grande intensité, le phénomène des anneaux colorés (Lomptes rendus, 1855, tome XL!, page 104.6); 3° un mémoire de. M. Du Bois-Reymond, intitulé : Expérimental- Untersuchungen ilber die Erscheinungen welche die Ausbreilung von Flussigkeiten auf Flussigkeiten hervorruft (Ann. de M. Poggendorff, 1858 > tome CIV, page 193). D'UNE MASSE LIQUIDE SWS PESANTEUR. f3 Avant de reprendre les questions générales relatives aux ligures d'équi- libre, je vais traiter maintenant deux faits particuliers, dont l'étude trouve- rait difficilement place ailleurs. Ascension capillaire à de grandes hauteurs dans des tubes de grands diamètres. § I i. Ainsi qu'on le sait, l'ascension des liquides pesants dans les tubes dont ils peuvent mouiller les parois ne prend quelque développement que lorsque ces tubes ont de très-petits diamètres intérieurs, d'où est venue la dénomination de phénomènes capillaires, et la pesanteur établit toujours nue limite à la hauteur de la colonne soulevée. Mais si l'on neutralise l'action de la pesanteur, ces restrictions doivent disparaître, cl le liquide doit pouvoir monter indéfiniment dans un tube d'un diamètre quelconque. Il m'a paru curieux d'essayer cette application de mes procédés '. On con- çoit d'abord qu'il faut maintenir l'orifice supérieur du tube au-dessous de la surface du liquide alcoolique qui remplit le vase, afin que, tout se passant au sein de ce liquide, la pesanteur ne puisse exercer aucune influence sur le phénomène. Avec cette condition, l'expérience paraît très-simple; il semble qu'il suffit de procéder de la manière suivante : 1° former, dans le liquide alcoolique, une sphère d'huile d'un volume convenable, les deux liquides ayant la même densité; 2° amener celte sphère près du fond du vase; 3° prendre un tube de verre d'un diamètre quelconque, mais d'une longueur telle (m'en suppo- sant son extrémité inférieure en contact avec le haut de la masse d'huile, son extrémité supérieure n'atteigne pas la surface du liquide alcoolique; 4° mouil- ler parfaitement d'huile l'intérieur de ce tube; 5" enfin introduire ce même tube verticalement dans le vase, l'y enfoncer jusqu'à ce qu'il louche la masse d'huile, et le maintenir, par quelque moyen, immobile dans celte position. § 15. C'est bien à peu près ainsi, en effet, que l'expérience doit se faire; mais il est nécessaire d'employer certaines précautions accessoires qui faci- 1 Mes premières expériences sur ce sujet ont été faites en 1842; j'en ai rendu, à cette époque , mi compte sommaire dans les Bulletins rie l'Académie (t. IX. I" part., p. 298], M SLR LES FIGURES D'EQUILIBRE litent les opérations, el sans lesquelles on obtiendrai! raremenl un résultai complet. En premier lieu, vu la nature des phénomènes (pie Ton veut observer, on comprend qu'il est avantageux de remplacer le vase à parois planes qui m'a servi jusqu'ici, par un appareil ayant moins de largeur et plus de hau- teur; celui dont j'ai fait usage est une grande éprouvelte en verre, large de 10 centimètres et haute de 55. En second lieu, une égalité parfaite entre les densités de l'huile et du li- quide ambiant est assez longue à obtenir; il est plus commode de faire en sorte que l'huile ait un très-petit excès de densité par suite duquel elle des- cende d'elle-même très-lentement au fond du vase, où l'on aura placé préa- lablement un morceau d'étoffe de coton (2e série, § 9); si l'excès de densité est extrêmement faible, il aura peu d'influence en présence de l'action des forces moléculaires. En troisième lieu, pour que le tube une fois introduit dans l'appareil s'y soutînt dans la position convenable, j'ai employé le moyen simple que voici : près de l'extrémité supérieure du tube, on a enroulé un fil de cuivre, en le tordant ensuite avec une pince pour le serrer, mais de manière qu'il restât deux bouts libres d'une longueur suffisante; on a relevé obliquement ces deux bouts libres, et l'on en a replié les extrémités en forme de crochets; ceux-ci étant posés sur le bord supérieur du vase cylindrique, servent ainsi à suspendre le tube dans l'intérieur de ce vase. En outre, pour empêcher ipie le tube n'éprouvât des balancements incommodes, on a attaché, vers son milieu, el par le même moyen, un second fil de cuivre dont les bouts n'étaient point repliés en crochets et faisaient ressort contre la paroi inté- rieure du vase 4 ; de cette façon, le tube se maintient immobile dans l'axe du système. Ajoutons que la longueur des fils de cuivre à crochets doit être telle que lorsque le tube est placé, son orifice inférieur atteigne le haut de la sphère d'huile qui repose sur le fond du vase. En quatrième lieu, il faut faire garnir l'extrémité inférieure du tube d'un 1 II est nécessaire d'employer ici du iil de enivre, et non du fil de fer : car ce dernier pourrai! rayer le vase à l'intérieur, et Ton sait qu'il sullit souvent d'une raie imperceptible formée sur Ja paroi interne d'un vase de verre, pour occasionner la rupture de celui-ci. D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. IS collet «mi fer, muni lui-même, à son contour inférieur, d'un rebord mince d'environ 3 millimètres de largeur. Celle addition a pour objet de s'opposer à ce que la masse d'huile s'élève plus ou moins, et d'une manière irrégulière, sur la surface extérieure du tube; ici, comme dans l'expérience des §§ 5 à 7 de la omc série, le petit rebord arrête toute ascension extérieure de l'huile, et oblige la masse à prendre sous le tube une position parfaitement symétrique. En cinquième lieu, pour pouvoir apprécier la vitesse du mouvement de la colonne liquide ascendante et les variations de celte \ilesse, on marque, avec de l'encre, sur le tube, des traits perpendiculaires à sa longueur et également espacés, de décimètre en décimètre, par exemple, à partir de l'orifice intérieur; ces traits sont tracés tout autour du verre, afin de rendre l'observation plus facile. En sixième lieu, si, avant de plonger dans le vase le tube muni de tous les accessoires ci-dessus, on se borne à en mouiller d'huile la surface inté- rieure, on voit bientôt se manifester un phénomène qui m'a longtemps em- barrassé : la couche d'huile se relire irrégulièrement pour s'accumuler en certains endroits et faire place, en d'autres, au liquide alcoolique, de sorte que la continuité de la couche huileuse est détruite. C'est en vain que l'on prend tous les soins possibles pour huiler parfaitement le tube à l'intérieur; on peut même y faire préalablement bouillir de l'huile, l'effet ci-dessus ne s'en produit pas moins '. Après plusieurs essais infructueux pour parer à cet inconvénient, j'ai imaginé le procédé suivant, qui donne une réussite com- plète. On ferme avec un bouchon de liège une des extrémités du tube, et l'on remplit celui-ci de saindoux fondu et très-chaud, qu'on y laisse séjour- ner pendant quelques minutes; on vide ensuite le tube, on le débouche, et, le suspendant verticalement, on le laisse égoutter, jusqu'à ce que la couche légère de saindoux qui y demeure adhérente soit entièrement refroidie; on a soin de le retourner de temps à autre, afin de rendre plus uniforme l'épais- seur de la couche graisseuse. Le tube étant ainsi préparé, on le bouche de 1 Voir, pour l'explication théorique des phénomènes de ce genre, le § 2-J7 du .')"" mémoire de M. Dupré Sur la théorie mécanique de lu chaleur ( Ann. de Ciiim. et de Phvs. de Paris, 4"' série, t. IX, 1866). i(; SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE nouveau, on le remplit d'huile, on le vide immédiatement, on le débouche, et on le plonge aussitôt dans le vase; la couche d'huile retenue alors par son adhérence avec le saindoux ne se divise plus. § 16. Les choses étant ainsi organisées, l'expérience a un plein succès : dès que l'adhérence est établie entre la sphère d'huile et le rebord qui garnit l'orifice du tube, on voit l'huile s'élever graduellement dans l'intérieur de ce dernier jusqu'à en atteindre l'extrémité supérieure, bien que ce même tube ait un grand diamètre, et qu'on lui ait donné toute la longueur (pie permet la disposition de l'appareil. Pendant son ascension, la colonne d'huile se montre terminée par une surface hémi-sphérique concave. Son mouvement est un mouvement retardé; nous en connaîtrons bientôt la raison. Dans l'une de mes expériences, le tube avait H millimètres de diamètre intérieur, et 42 centimètres de longueur; le diamètre de la sphère d'huile était d'environ 7 centimètres, et cette masse possédait un si petit excès de densité, qu'elle avait employé plus d'un quart d'heure à descendre jusqu'au fond du vase. Il est inutile d'ajouter que l'huile et le liquide alcoolique avaient été, comme dans toutes mes expériences, rendus autant que possible chimi- quement inertes l'un à l'égard de l'autre, et qu'on opérait dans un lieu dont la température demeurait sensiblement constante. Voici, dans ces conditions, les temps employés par le sommet de la colonne liquide à parcourir les décimètres successifs de la longueur du tube : 1er décimètre I' 47" 2"" — 3' 37" 3"" 6' 37" V" il' 0" On voit que ces temps vont en croissant, et qu'ainsi, comme je l'ai dit plus haut, le mouvement est relardé. § 17. Cherchons à nous rendre raison de cette particularité, et, pour cela, examinons quelles sont les actions mises en jeu dans le mouvement ascensionnel du liquide. Pendant l'accomplissement du phénomène, le tube est occupé par l'en- semble de deux colonnes, l'une inférieure formée d'huile et qui va en aug- D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. il mentant de longueur, l'autre supérieure formée de liquide alcoolique el qui va, nu contraire, en diminuant; mais les densités des deux liquides étant à fort peu près ('gales, on peut regarder la somme tics masses de ees deux colonnes, ou la masse totale à mouvoir dans l'intérieur du tube, comme ne variant pas sensiblement. D'un autre coté, la force qui produit l'ascension de l'huile, est une force continue, et, de plus, croissante. En effet, elle résulte de la différence des pressions respectivement exercées par la surface convexe de la masse attachée à l'orifice inférieur du tube et par la surface concave qui constitue le sommet de la colonne; or celte dernière surface conserve la même courbure, et détermine, par conséquent, la même pression, pendant tonte la durée an phénomène, tandis que la première, par la diminution graduelle de la masse qu'elle enveloppe, prend une courbure de plus en plus forte, et détermine ainsi une pression de plus en plus intense. Maintenant la force dont il s'agit s'exerçant sur une masse invariable, tend nécessairement à produire un mouvement accélère; mais il y a dans le système une résistance qui croit avec la hauteur de la colonne d'huile, el qui, par suite, tend au contraire à rendre le mouvement relardé. Celle résis- lance naît du frottement de la double colonne qui occupe le tube contre la couche d'huile adhérente à la paroi intérieure de celui-ci ; le frottement de la partie huileuse de la colonne totale est évidemment beaucoup plus fort (pie celui de la partie alcoolique, el comme la résistance due au premier croît avec la longueur de la colonne d'huile, on comprend que la résistance totale qui provient des deux frollemenls va aussi en croissant. Le mouvement tend donc d'une part à être accéléré, et de l'autre à être relardé, el l'on admettra sans peine que la seconde influence peut l'emporter sur la première. A la rigueur, dans l'appréciation de la force qui produit le mouvemenl ascensionnel, il faudrait considérer, outre l'action moléculaire de l'huile sur elle-même, celle du liquide alcoolique sur lui-même, et enfin l'action mutuelle des deux liquides. Mais il ne s'agit ici que de l'effet des courbures; or, aux surfaces de séparation des deux liquides, les courbures ont des sens oppose-, suivant qu'on les regarde comme appartenant à l'un ou à l'autre de ces liquides, d'où il résulte que les actions qui en proviennent sonl de même sens : par exemple, à la masse adhérente sous le tube, la surface de l'huile 48 SLR LES FIGURES D'EQUILIBRE étant convexe, de sorte que son rayon de courbure est positif, Tac-lion due à celle courbure est dirigée à l'intérieur de l'huile, cl la surface du liquide alcoolique étant concave, ce qui rend son rayon de courbure négatif, l'action que détermine la courbure est dirigée à l'extérieur du liquide en question et, par suite, encore à l'intérieur de l'huile. De plus, à chacune des surfaces de séparation , les courbures des deux liquides étant les mêmes en valeur absolue, les actions qui en proviennent sont partout dans un même rapport. En effet, d'après la formule de la pression, formule si souvent employée dans les séries précédentes , si l'on désigne par r le rayon de la sphère à laquelle appartient lune de nos surfaces de séparation, l'action due à la courbure sera repré- sentée d'une manière générale par *; si donc A, et Aa sont les constantes capillaires respectives de l'huile et du liquide alcoolique, les actions prove- nant de la courbure de chacun de ces deux liquides seront respectivement , en valeurs absolues, — et - , et conséquemmenl ces actions seront entre elles dans le rapport constant j- Ainsi> dans la l»'0(Ulc,ion du phénomène qui nous occupe, ces mêmes actions s'ajoutent simplement, et Tune d'elles est proportionnelle à l'autre; il suffît donc, pour la simplicité des raisonne- menls, d'en considérer une seule, et l'on peut prendre à volonté celle de l'huile sur elle-même ou celle du liquide alcoolique sur lui-même. Quant à l'action mutuelle des deux liquides, action qui, du reste, est sans doute fort petite, elle ne fait que diminuer, dans un rapport évidemment constant aussi, la somme des deux précédentes, et par conséquent on peut la négliger. g 18. Comme on l'a vu plus haut, dans l'expérience telle que je l'ai dé- crite, il v a une cause qui empêche d'apercevoir l'effet simple des forces capil- laires, effet qui devrait donner lieu à un mouvement accéléré de la colonne. .Mais on peut atténuer l'influence de cette cause perturbatrice; il suffît pour cela d'exécuter l'expérience dans des conditions inverses des précédentes, c'est-à-dire en remplissant le vase d'huile et en substituant à la sphère d'huile une sphère de liquide alcoolique. En effet, il faudra alors que la paroi intérieure du tube soit mouillée d'une couche de ce dernier liquide, et les deux parties de la colonne ascendante frottant contre celte couche, on évitera ainsi le frottement si résistant de l'huile contre elle-même. Dans cette dispo- sition de l'expérience, les frottements exercés par les deux parties de la Dl NE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 19 colonne étant, pour la partie inférieure celui du liquide alcoolique contre lui- même, et, pour la partie supérieure, celui de l'huile contre ce même liquide, la différence entre ces deux frottements, quel qu'en soit le sens, sera néces- sairement beaucoup moindre que dans le cas précèdent; d'où il suit que la résistance totale approchera beaucoup plus d'être indépendante de la hauteur de la partie inférieure de la colonne; on peut donc s'attendre à obtenir, dans ce cas, un mouvement accéléré. § 19. Essayons de soumettre ces conclusions à l'épreuve de l'expérience. Mais remarquons auparavant que le changement dans les conditions du phé- nomène en nécessite aussi dans les opérations préalables. Et d'abord pour que la sphère alcoolique, après être lentement descendue dans l'huile ambiante, ne puisse contracter d'adhérence avec le fond du vase, on dépose d'avance sur ce fond un disque de fer que l'on a soigneusement frotté d'huile. En second lieu, la paroi intérieure iUi tube doit évidemment être mouillée d'une couche de liquide alcoolique; mais, si l'on n'emploie un moyen parti- culier, celte couche se divise, comme se divise la couche d'huile dans l'ex- périence précédente quand on n'a pas recours à l'enduit de saindoux. Le moyen que je vais indiquer a une efficacité complète : après avoir bouché le tube à l'une de ses extrémités, on le remplit d'une solution assez épaisse de gomme arabique, puis on le vide, on le débouche et on le laisse égoutler, en le retournant plusieurs l'ois pour (pie la couche gommeuse prenne une épais- seur égale partout, jusqu'à ce que cette couche soit parfaitement sèche ' ; alors, après l'avoir bouché de nouveau, on le remplit de liquide alcoolique (pie l'on en fait écouler immédiatement, on le débouche et on le plonge à l'instant dans l'huile du vase. Enfin il faut encore empêcher la masse alcoolique de s'élever en partie sur la surface extérieure du tube, et, pour cela, il sullit que l'extrémité infé- rieure de celui-ci soit garnie, comme dans l'expérience précédente, d'un collet en fer; seulement ce collet doit être sans rebord, et il faut éviter soigneuse- ment que de petites portions de la solution gommeuse ci-dessus ne s'attachent 1 J'ai rencontre certains tubes qui n'exigeaient pas cette préparation, et qu'il suffisait de mouiller directement à l'intérieur avec le liquide alcoolique, après les avoir parfaitement net- toyés. Il sera, du reste, toujours plus sûr de faire usage de l'enduil gommeux. Tome XXXVII. 7 50 SIR LES I ICI RES D'EQUILIBRE i'i sa surface; il csl bon, en ou Ire , de le frotter d'huile, ce que Ton fera quand on aura terminé l'opération de la couche gommeuse. Il est inutile d'ajouter que le tube doit èlre muni des fils de cuivre destinés à en assurer la position et des (rails à l'encre qui servent à observer la marche du sommet de la colonne. § 20. Lorsque toutes ces dispositions sont prises, (pie le tube est en place et atteint par son extrémité inférieure la sphère alcoolique, le liquide qui forme celle-ci commence aussitôt à s'élever dans le tube, et son mouvement est en effet accéléré. Voici les résultats obtenus avec un tube de 15 milli- mètres de diamètre intérieur et de 42 centimètres de longueur, la sphère al- coolique ayant à peu près le même diamètre que la sphère d'huile de l'expé- rience précédente et ne possédant également qu'un très-petit excès de densité; le tube était partagé en demi-décimètres. 1" demi-décimètre ">V" ;>""' — 48" 5rac W 4'" 45" o i2" G"" -il" 7m" 59" 8""' 57" Il y a un grand nombre d'années que j'ai effectué ces expériences d'ascen- sion capillaire; or j'ai gardé le vague souvenir d'un fait dont je n'ai point pris note alors : je crois avoir essayé aussi avec un tube de longueur analogue, mais dont le diamètre intérieur n'était que de 5mm environ, et avoir constaté (pie le liquide n'y montait pas, ou s'arrêtait bientôt; si donc ma mémoire ne me trompe pas, il faut, pour réussir, employer des tubes larges, comme ceux dont j'ai parlé. Constitution d'un courant gazeux qui traverse un liquide. § 21. La dernière partie de la 2"'e série contient, on l'a vu, la théorie complète de la constitution des veines liquides lancées par des orifices circu- laires; je me suis proposé, depuis, l'étude du problème inverse. Une veine D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. -il liquide <|iii s'écoule dans l'air esl un couranl liquide qui traverse un gaz; or on peut se demander quelle est la constitution d'un couranl gazeux .qui tra- verse un liquide, et chercher si la théorie peut la faire prévoir ou en rendre raison. C'est ce que je vais examiner. Concevons que d'un lube aboutissant verticalement de bas en haut au fond d'un liquide, se dégage abondamment un gaz qui ne se dissout point dans ce liquide, connue, par exemple, dans le procédé dont se servent les chimistes pour recueillir certains gaz sous une cloche primitivement pleine d'eau. Les molécules de ce gaz étant, à leur sortie du lube, animées d'un mouvement vertical de bas en haut, tendent à conserver ce même mouvement, eteonsé- quemment le courant gazeux tend à traverser le liquide sous la forme d'un cylindre vertical continu, s'élendant de l'orifice du lube à la surface supérieure de ce liquide. Mais deux causes distinctes s'opposent à ce (pie le couranl prenne cette forme: la première esl la pression hydrostatique latérale du liquide, pression qui va en augmentant à partir du niveau jusqu'à l'orifice du tube; la seconde consiste dans les actions figuratrices moléculaires s'exer- çant à la paroi liquide qui limite le couranl. Faisons d'abord abstraction de cette seconde cause, et cherchons quelle serait la l'orme du couranl sous la seule influence combinée de la force qui pousse le gaz de bas en haut et de la pression hydrostatique du liquide. Le gaz tend, comme nous l'avons vu, à se creuser dans le liquide un canal cy- lindrique vertical; mais le liquide, en vertu de sa pression hydrostatique, devrait resserrer ce canal, tout en lui laissant sa forme de révolution, en sorte que la paroi liquide qui limite le courant serait, à partir du contour de l'orifice du lube, inclinée de tous les côtés vers l'axe. D'après cela, dans l'hy- pothèse où nous nous sommes placés de l'absence des forces figuratrices moléculaires, si, en un point quelconque de la paroi liquide, on décompose, dans un plan méridien , la force verticale des molécules gazeuses en deux autres forces, l'une tangente et l'autre normale à la ligne méridienne, il suffira évidemment, pour l'équilibre de figure, que cette dernière composante soit égale à la pression hydrostatique du liquide au même point. Or cette pression va en diminuant de l'orifice au niveau supérieur, et eonséqueniment, pour que la composante normale de la force ascensionnelle diminuât comme la près- m SUR LES FIGURES D'ÉQl ILIBRE sion, il faudrait (|iie la paroi liquide se redressât graduellement à partir de l'orifice du tube, jusqu'à devenir tout à fait verticale au niveau supérieur, où la pression étant nulle, la composante normale devrait être également nulle. On le voit donc, si les forces figuralrices moléculaires n'existaient pas, le canal à paroi liquide présenterait en creux, et de bas en haut, une forme analogue à celle que présente en relief, et de haut en bas, la partie en ap- parence lisse d'une veine liquide s'écoulant par un orifice circulaire percé en mince paroi dans le fond horizontal d'un vase, et nous savons que, dans toute l'étendue de celte partie lisse, l'effet des forces figuralrices demeure très-peu prononcé (2me série, § 70); en outre, de même que la partie lisse d'une veine liquide approche d'autant plus d'être cylindrique que la vitesse d'écou- lement est plus grande, de même aussi notre canal approcherait d'autant plus de constituer un cylindre creux (pie la vitesse du gaz serait plus consi- dérable. § 22. Mais comme les forces figuralrices moléculaires exercent leur action, les choses ne peuvent se passer de cette manière. Ainsi que je l'ai déjà fait re- marquer plusieurs fois, la condition de l'équilibre, au point de vue des forces moléculaires, est la même pour une figure liquide en creux et pour une figure liquide en relief, d'où il suit que la condition de stabilité est également la même; or, nous le savons, dans une veine liquide, la seconde de ces condi- tions n'est pas satisfaite, et, sous l'empire des forces moléculaires, le liquide passe graduellement ( 2rae série, § 69 ) , pendant son mouvement de transla- tion , à l'état de masses séparées les unes des autres; donc, en vertu de l'ana- logie de forme (pie j'ai signalée , la figure liquide en creux qui servirait de canal au courant de gaz ne peut non plus satisfaire à la condition dont il s'agit, et doit passer à l'état d'espaces creux séparés par du liquide. En d'au- tres termes, notre courant gazeux doit, pendant son mouvement ascensionnel, se convertir en huiles isolées, et c'est en effet ce qui a lieu, comme chacun le sait. Cependant il y a une différence essentielle dans les circonstances des deux phénomènes et, par suite, dans ces phénomènes eux-mêmes. Pour la faire bien comprendre, rappelons d'abord, en peu de mots, comment s'opère, D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 53 dans une veine liquide, la transformation graduelle en niasses isolées; on pourra, pour les développements, recourir aux paragraphes de la 2me série cités plus haut. La veine, bien qu'à la simple vue elle paraisse lisse sur une assez grande étendue à partir de l'orifice d'écoulement , est en réalité com- posée, dans toule celte étendue et jusqu'à un certain point de la partie trouble, de portions alternativement renflées et étranglées, qui sont emportées dans le mouvement de translation du liquide et se renouvellent sans cesse à la sec- lion contractée. Chacun de ces renflements et de ces étranglements se pro- nonce de plus en plus pendant son trajet, les premiers s'épaississant et les seconds se creusant toujours davantage; chaque étranglement a son maximum de creusement lorsqu'il arrive au point ci-dessus de la partie trouble; là il se change en un filet, qui se brise aussitôt en plusieurs portions, et une grosse masse se trouve isolée, ainsi que plusieurs petites provenant des por- tions du filet. Cela posé, il est clair que, toujours dans une veine liquide, un étrangle- ment ne s'approfondit qu'en chassant dans les deux renflements adjacents le liquide qui le constitue; or ce transport dans les deux sens exige des déplacements relatifs considérables des molécules, et le liquide, en vertu de sa viscosité, résiste plus ou moins à ces déplacements relatifs; de là résulte qu'il s'écoule un temps notable entre la naissance de chaque étranglement à la section contractée et la rupture du filet dans lequel cet étranglement se convertit, et que, pendant ce temps, l'étranglement parcourt un assez grand espace, de sorte que la veine présente une partie continue assez longue. Maintenant, dans notre veine gazeuse, un étranglement s'approfondit en chassant dans les deux renflements adjacents non du liquide, mais du gaz, et celui-ci oppose aux déplacements relatifs de ses molécules une résistance incomparablement plus faible, d'où il suit que le temps qui s'écoule entre l'instant de la naissance de cet étranglement près de l'orifice cl celui de sa rupture, doit être aussi incomparablement plus court. A la vérité, les modifi- cations de l'étranglement ne s'effectuent que par un mouvement du liquide ambiant; mais il esl visible que ce mouvement s'accomplit avec des déplace- ments relatifs beaucoup moindres, et, par suite, avec beaucoup moins de résistance que celui qui a lieu à l'intérieur d'un- étranglement de la veine 34 SLR LES FIGURES D'EQUILIBRE liquide. Conséquemmenl l'espace parcouru dans le mouvement de translation, ' pendant ce même temps, sera bien plus petit, à égalité de diamètre d'orifice et de vitesse de sortie, pour le courant gazeux que pour la veine liquide, de sorte qu'à moins d'une vitesse énorme, le premier ne présentera pas notable- ment de partie continue. g 23. Pour soumettre ces déductions à l'épreuve de l'expérience, j'ai l'ait passer un courant d'air à travers de l'eau contenue dans le vase à parois planes en verre qui sert aux expériences avec l'huile et le liquide alcoolique. Le courant était amené par un tube en verre de 5mm environ de diamètre intérieur, parlant d'un gazomètre et recourbé de manière à descendre au fond du vase, puis à se relever verticalement jusqu'à quelques centimètres de ce fond; le niveau de l'eau dans le vase était à 15 centimètres au-dessus de l'orifice du tube; enfin l'air, dans le gazomètre, était soumis à une pres- sion de 130 centimètres d'eau. Dans ces conditions, qui devaient donner une vitesse considérable au courant gazeux, celui-ci, dans son passage à travers l'eau du vase, paraissait continu à l'œil; mais il était loin d'offrir la forme décrite dans le § 21 ; celle qu'il présentait était assez peu régulière; cependant on pouvait \ observer des espèces de ventres et de nœuds, à peu près comme dans la partie trouble dune veine liquide; enfin un bouillonnement continuel avait lieu à l'endroit où il perçait la surface de l'eau. Ce bouillonnement permet de conclure que le courant gazeux, malgré sa grande vitesse, n'atteignait la surface de l'eau qu'en bulles isolées; de plus, sa ligure apparente, si éloignée de celle qu'il aurait offerte s'il avait été réelle- ment continu sur une partie notable de sa longueur, devait porter à croire qu'on a pu le voir dans les §§ 17 el 18 de ma l,c série, celle condition se trouve sensiblement réalisée dans plusieurs expériences, et, quant à celles où elle ne l'est pas, on reconnaîtra, par l'accord des résultats de Béer avec les miens, qu'alors encore les figures sont peu altérées. ?; I!. Béer passe ensuite à la recherche de la ligne méridienne de la figure delà niasse. Il prend pour a\e des ordonnées l'axe de révolution, qui est en même temps, comme je l'ai dit, celui du mouvement de rotation, et arrive à une équation différentielle du premier ordre qui permet d'exprimer l'ordon- née y sous la forme d'une simple quadrature. Il n'essaie pas l'intégration de celte formule, qui contient, sous un radical, un polynôme en x du hui- tième degré; il se borne à chercher, par une suite d'ingénieux artifices de calcul, les formes générales par lesquelles passe la ligne en question quand la \iiesse est de plus en plus grande. § h. Béer suppose d'abord la masse non traversée par un axe solide, el conséquemment entièrement libre. Il examine spécialement le cas où la ligne méridienne coupe l'axe de révolution , c'est-à-dire où la figure n'est point annulaire. Par cette restriction , la formule se simplifie; mais, pour en faci- liter encore l'interprétation, Béer attribue une valeur conslante.au maximum d'abscisse, c'est-à-dire au rayon équatorial de la figure engendrée. Il par- vient à une expression finie et fort simple du volume de celte figure, el alors le calcul lui montre que, dans l'hypothèse où il s'est placé du rayon équatorial constant, si l'on suppose la vitesse de rotation de plus en plus grande, on doit en même temps supposer le volume de plus en plus petit; les résultats qu'il obtient montrent donc simplement les aspects généraux de la courbe dans l'hypothèse d'un rayon équatorial constant et, par suite, d'un volume variable; ils laissent ignorer quelle est la loi qui lie ces formes aux valeurs relatives de la vitesse angulaire dans le cas d'un volume déter- miné et invariable, et quelles dimensions prend alors la courbe sous chacune de ces mêmes formes. Voici les résultats dont il s'agit : Pour une vitesse nulle, l'équation, qui s'intègre alors immédiatement, donne une circonférence de cercle dont le centre est sur l'axe, de sorte que la figure de la masse est une sphère. Ce résultat constitue un premier accord avec mes expériences, puisque, dans mon appareil, la masse d'huile, lois- 6 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE qu'elle n'esl adhérente à aucun système solide et qu'elle est en repos, prend toujours la figure sphérique. Tant que. la vitesse angulaire est au-dessous d'une certaine limite, la ligne méridienne est un ovale, dont le petit axe coïncide avec l'axe de rotation, et cet ovale s'aplatit à mesure que la vitesse augmente. A la limite ci-dessus, la courbure devient nulle aux extrémités du petit axe, c'est-à-dire aux deux points où la courbe coupe Taxe de rotation. Si la vitesse augmente encore, la courbure en ces mêmes points cl jusqu'à une certaine distance, devient concave vers l'extérieur, de manière •pie la courbe présente alors, sur l'axe, deux sommets tournés l'un vers l'autre. Si la vitesse reçoit de nouveaux accroissements, la même modifica- tion se prononce davantage, jusqu'à ce que les deux sommets en regard viennent se loucher. Il ne faut pas oublier qu'en conséquence du principe énoncé (§2), ces résultais s'appliquent aussi bien au cas fictif d'une masse liquide sans pesan- teur tournant dans le vide, qu'à celui d'une masse liquide réelle tournant au sein d'un autre liquide de même densité avec lequel elle ne peut se mêler. Toutes les formes précédentes se sont effectivement montrées dans les expériences de ma lre série. A la vérité, la masse d'huile était traversée par un axe solide; mais cet axe, à cause de la petitesse de son diamètre, ne pouvait exercer d'influence notable sur les figures produites. Pour des vitesses supérieures à celle qui détermine le conlacl des deux sommets, ceux-ci, qui jusque-là oui été en se rapprochant, se dépassent, en sorte que la ligne méridienne se coupe elle-même; alors, par conséquent, les résultais du calcul ne peuvent plus correspondre à la réalisation expéri- mentale d'une figure complète '. Pour traiter également par l'analyse l'anneau qui se produit dans mes expériences, il faul rendre à la formule sa première généralité. Béer se borne à indiquer comment on devra diriger le calcul , en supposant l'anneau formé. § 5. Parmi les formes mentionnées dans le paragraphe précédent, il en 1 Béer indique, dans une noie, un moyen de réaliser partiellement ce genre de figures. 1)1 NE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 7 est doux, savoir celle où la courbure méridienne est nulle sur l'axe et celle où les deux sommets se touchent, pour lesquelles Béer parvient à introduire la condition d'un même volume, et il trouve qu'alors ces deux formes cor- respondent à une même vitesse angulaire. Ce résultat semble d'abord dillicile à admettre; cependant on en reconnaît la possibilité par les considérations suivantes : quand le volume est le même, la seconde des deux formes en question suppose nécessairement une action plus grande de la force centrifuge, et conséquemment une plus grande exten- sion équatoriale; mais, par suite de cet excès d'extension et du creusement autour de Taxe, la majeure partie de la matière se trouve éloignée de cet axe; si donc on imagine (pie, sans altérer ni le volume ni la vitesse angu- laire, on change la première figure en la seconde, ce seul changement suf- fira pour déterminer une grande augmentation de la force centrifuge; on comprend ainsi que les deux formes se concilient fort bien avec l'égalité des vitesses. Quant à la relation du résultat dont il s'agit avec mes expériences, il en sera parlé plus loin. § 6. L'équation différentielle de la ligne méridienne donne, comme nous l'avons vu (j k), un ovale, dans le cas des faibles vitesses angulaires ; mais elle montre (pie cet ovale n'est jamais une ellipse; ainsi la figure de la masse liquide ne constitue jamais un ellipsoïde de révolution, bien qu'elle puisse paraître telle à la simple vue (l,e série, § 18). Or il suit de là que les figures de révolution imprimées à nos masses tournantes par l'action simultanée de la force centrifuge et de l'attraction moléculaire, diffèrent de celles que l'action simultanée de la force centrifuge et de l'attraction universelle feraient prendre à une grosse masse planétaire supposée à l'état fluide et tournant aussi sur elle-même. Celle différence fournit la preuve mathématique de ce que j'ai dit, en m'appuyant sur d'autres raisons, dans la deuxième note du § 02 de la 2m(; série, et dans le § 8 de la 5n"', savoir qu'on ne peut rien déduire de mon expérience de l'anneau liquide, à l'appui d'une hypothèse cosmogonique. § 7. Béer tire encore de sa formule générale (§ 2) celte conséquence, évi- dente d'ailleurs a priori, (pie si les liquides tournent tous les deux, et si leurs vitesses angulaires, soit de même sens soit de sens opposés, sont égales S SLR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE entre elles, la ligure de la niasse immergée esl la même que lorsque les deux liquides sont en repos. § 8. Il examine ensuite le eas d'une figure en creux dans un liquide sans pesanteur animé d'un mouvement de rotation, celte figure étant encore de révolution autour de l'axe du mouvement. I! suppose toujours le rayon équatorial constant et conséquemment le volume variable, et il trouve que la figure sphérique, dans l'état de repos, s'allonge suivant l'axe à mesure que la vitesse augmente, et tend ainsi vers le cylindre, qui est la limite de ses variations. Il suit du principe du § 2 que noire masse d'huile devrait prendre ces figures allongées si, au lieu d'imprimer le mouvement de rotation à celle masse, on l'imprimait au liquide alcoolique ambiant. J'ai réalisé celte con- dition dans une expérience relative à une autre recherche (note du § 18 de la 1"' série), en faisant tourner sur son axe un vase cylindrique vertical qui renfermait le mélange alcoolique et la masse d'huile. Le mouvement de rota- tion se propageant de proche en proche, à partir de la paroi du vase, dans le liquide alcoolique avant de se communiquer notablement à la masse d'huile, on comprend que celle-ci se trouve, pendant quelque temps, plus ou moins dans les mémos circonstances que si le liquide ambiant tournait seul avec la même vitesse angulaire en tous ses points, et qu'elle-même fût en repos ou seulement tournât avec une moindre vitesse; or, ainsi que je l'ai dit dans la noie ci-dessus rappelée, peu après le commencement de la rotation du vase, la masse d'huile s'allongeait en effet dans le sens de l'axe. Comme je l'ai dit encore dans la même note , si le vase continuait à tourner avec la môme vitesse, la masse d'huile reprenait graduellement sa forme sphérique; c'est qu'alors celle masse participant peu à peu au mouvement général, finissait par tourner tout entière aussi vile que le liquide environ- nant, et par se trouver ainsi dans la condition du paragraphe précédent. § 9. Enfin, revenant aux figures en relief, Béer suppose la présence d'un axe solide cylindrique, ayant un diamètre quelconque , axe auquel adhère la masse liquide et qui tourne avec elle. Pour adapter l'équation générale (§3) à ce cas, il part du fait évident que la surface de la masse doit venir lécher celle de l'axe solide, du moins si celle dernière est enduite du même liquide, D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. !» et il introduit conséquemmenl la condition que l;i lijjne méridienne ' soit, en ses deux points extrêmes, tangente à la génératrice de cet axe; la courbe a alors nécessairement deux points d'inflexion. Béer emploie encore, dans le calcul, le même artifice que précédemment, c'est-à-dire qu'il maintient in- variable le rayon équalorial de la ligure. Je ferai remarquer, en passant, que, dans l'étal de repos, la figure appar- tient à celle que j'ai depuis nommée l'onduloïde (i"" série, §§ I à (J). Voici maintenant les résultats auxquels Béer parvient : 1" A mesure que la vitesse de rotation augmente, les points extrêmes de la courbe vont en se rapprochant l'un de l'autre; en même temps les tan- gentes aux deux points d'inflexion tendent de plus en plus à devenir perpen- diculaires à l'axe, et prennent celte position pour une valeur déterminée de la vitesse. 2° Au delà de celte valeur, les tangentes en question continuent à tourner dans le même sens, de manière qu'alors la courbe présente deux parties concaves dont les sommets se regardent. 3" Enfin , pour la plus grande valeur de la vitesse de rotation qui puisse correspondre à une figure continue et réalisée dans son élal complet, ces deux sommets viennent se toucher. C'est bien là aussi ce qui se montre dans mes expériences; seulement, comme l'axe solide employé dans celles-ci est d'un très-petit diamètre relati- vement aux dimensions de la masse liquide, la modification qu'il fait subir à la ligne méridienne, en l'obligeant à lui aboutir langentiellement , est très- légère, et, ainsi que je l'ai dit, les figures produites ne diffèrent pas sensi- blement de ce qu'elles seraient en l'absence de cet axe. § 10. Si l'on se place dans les conditions expérimentales, c'est-à-dire si l'on suppose la masse liquide avec l'axe solide immergée dans un autre liquide de même densité, et si l'on imagine (pie ce dernier tourne seul ou du moins tourne plus vite que l'autre, Béer trouve que , par l'augmentation successive de la vitesse angulaire du liquide ambiant ou de l'excès de celle vitesse sur celle de la masse, la ligure, toujours dans l'hypothèse du rayon équalorial constant, n'éprouve d'autre modification qu'un allongemenl de plus en plus 1 On ne considère évidemment ici qu'une moitié de la ligne méridienne totale, e'esl-à-dire l;i portion située d'un seul côté de l'axe solide. Tome XXXVII. "2 10 SLR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE grand dans le sons de l'axe , de manière qu'elle converge vers la forme cy- lindrique. § 11. La plupart dos questions traitées dans le mémoire que je viens d'ana- lyser ont été reprises par l>eer dans un second travail '. Ici il s'occupe uni- quement du cas où la ligne méridienne coupe l'axe, et il montre qu'alors l'équation (§ 3) peut être ramenée aux fonctions elliptiques. Il effectue le calcul, et arrive à l'expression de l'intégrale, ce qui le met à môme d'appli- quer l'analyse à une masse d'un volume constant. Il lire d'abord de ses formules cette conséquence, que, toutes choses égales d'ailleurs, les volumes de doux masses liquides tournantes qui présentent la mémo forme sont entre eux en raison inverso dos carrés dos vitesses angu- laires de ces masses. J'avais reconnu en effet, dans mes expériences, que, pour obtenir des résultats bien réguliers, il fallait faire tourner la masse d'autant moins vite qu'elle avait un plus grand volume. Pour former, par exemple, do beaux anneaux avec deux sphères d'huile ayant respectivement 6 centimètres et 10 centimètres de diamètre, j'ai dû mouvoir la manivelle avec des vitesses dans un l'apport un pou supérieur à celui de 3 à 1 (1" série, § 1 1 et deuxième note du § 14-). D'après la loi de Béer, les vitesses doivent être entre elles en raison inverse des puissances f des diamètres des sphères, ce qui donnerait, pour les sphères ci-dessus, un rapport dépassant seulement un peu celui de 2 à ! ; mais, pour que tout fût semblable dans les deux expériences, il aurait fallu que les diamètres des doux disques moteurs fussent entre eux comme ceux des sphères, c'est-à-dire comme 6 à 10, tandis qu'ils étaient comme. 6 à 12; le disque qui mettait en mouvement la plus grosse masse était donc trop grand, et, par suite, avait un excès d'action qui exigeait qu'on le fit tourner moins vite. Si son diamètre avait été à celui du premier dans le rapport indi- qué, le rapport des vitesses se serait certainement approché beaucoup du résultat théorique; ajoutons que l'estimation des diamètres et des vitesses n'était qu'approximative. Enfin, dans ces expériences, la vitesse angulaire est loin d'être la même 1 Traclalus de theorid malhematicâ phœnomenomm in liquidis actioni gravifatis detractis observatorum. Bonn, 1 sr>7. D'UNE MASSE LIQl IDE SANS PESANTE! H. H en lous les points delà masse (1" série, § 17; mais celle circonslance n'in- flue probablement pas d'une manière sensible sur la loi, car il est à croire que la vitesse angulaire moyenne est à peu près proportionnelle à celle du disque. § 12. Béer examine de nom eau les modifications que subit la ligne mé- ridienne par les changements de la vitesse angulaire, mais ici l'intégration qu'il a effectuée lui permet, comme je l'ai dil, d'introduire la condition d'un volume constant. Il retrouve ainsi les formes qu'il avait reconnues dans le mémoire précédent . et dont j'ai parlé plus haut (§ 4); mais il peu! construire les courbes avec exactitude et en leur donnant les dimensions relatives qui correspondent à un même volume. C'est ce qu'il l'ait à l'égard des principales, et je les reproduis ici en A, B, C, D (fig. 1), telles qu'il les représente : A est une circonférence de cercle, c'est le cas du repos; 15 est l'ovale dont la courbure est nulle sur l'axe de rotation; C est rime des courbes qui pré- sentent deux parties concaves dont les sommets se regardent; D est celle où ces deux sommets viennent se loucher; je dirai bientôt ce qui dislingue la courbe C des autres du même genre. Quant à la relation entre ces formes et la vitesse angulaire, Béer trouve les résultats suivants, dont les derniers sont une extension de celui que j'ai rapporté dans le § 5 : Lorsque la masse commence à tourner, la ligne méridienne devient un ovale qui, à mesure que la vitesse est plus grande, s'aplatit de plus en plus dans le sens de l'axe, en s'étendant dans le sens équalorial, jusqu'à celui qui est représenté en î>. En decii de celte limite, à chaque valeur de 'la vitesse angulaire répond une forme unique ; mais dès (pie la vitesse atteint la valeur qui donne la courbe H, une seconde l'orme devient également possible, savoir celle qui a pour ligne méridienne la courbe D. Si la vitesse augmente encore, à chacune de ses valeurs correspondent de même deux formes différentes, qui présentent des parties concaves autour de l'axe de rotation, (les i\cux formes convergent l'une vers l'autre à mesure des accroissements de la vitesse : la l'orme dont la ligne méridienne est plus voisine de la courbe I! va en se creusant dans le sens de l'axe de rotation et en se dilatant dans le sens équa- lorial, et la forme dont la ligne méridienne diffère moins de la courbe I) va 12 SLR LES FIGURES D'EQUILIBRE en se dilatant dans le sens de Taxe, tandis qu'elle se contracte dans le sens équatorial ; enfin , pour une certaine valeur de la vitesse, valeur dont le carré est au carré de celle à laquelle correspondent les courbes B et D comme 1,1369 est à 1, les deux formes se confondent en une seule, et Ton a alors pour ligne méridienne la courbe C. Quand la vitesse excède cette limite, l'équa- tion ne peut plus être traitée par les fondions elliptiques. En réalité, pour chaque valeur de la vitesse supérieure à celle qui donne les courbes B et D, il y a quatre formes; mais la troisième est Tune de celles dont la ligne méridienne se coupe elle-même (§ 4) et qu'il faut rejeter comme ne pouvant correspondre à la réalisation expérimentale d'une figure complète, enfin la quatrième est une forme annulaire. Rappelons ici, comme nous l'avons déjà fait dans le § 4-, qu'en vertu du principe du § 2, tous ces résultats se rapportent aussi bien à une masse li- quide supposée sans pesanteur et tournant dans le vide, qu'à une masse liquide réelle tournant au sein d'un autre liquide de même densité qu'elle. § 15. L'habile mathématicien va plus loin : il parvient à tirer de ses for- mules la valeur absolue de la vitesse angulaire qui produirait une forme déterminée avec un volume donné d'un liquide donné, pour le cas où ce- lui-ci est seul, c'est-à-dire est supposé dépourvu de pesanteur et tournant dans le vide ou dans l'air. Il choisit comme exemple la vitesse maxima, à laquelle correspond, comme on l'a vu, la courbe C, et il obtient, pour trois liquides différents, les valeurs suivantes, qui expriment le nombre de révo- lutions par seconde, V désignant le volume en centimètres cubes : 5,94 Eau ' l/v S.,16 huile ' l/v ~>,92 mercure — l V § 14. Dans le cas d'un espace creux au sein d'un liquide tournant (,§ 8), ou bien, s'il s'agit de deux liquides, dans le cas où le liquide extérieur tourne seul ou tourne plus vile que l'autre, Béer retrouve aussi les figures à section 1)1 NE MASSE LIQUIDE SWS PESANTE! R. 13 méridienne ovale allongées suivant l'axe de rotation, que lui avaient indi- quées les calculs de son premier mémoire; seulement ici, comme le volume est constant , ces figures vont en se rétrécissant à mesure qu'elles s'allongent; Béer donne, pour une suite d'ovales méridiens de plus en plus allongés, le rapport des deux axes de la courbe. § 15. A propos des résultats que j'ai rapportés plus haut (§ 12), Béer s'exprime ainsi : « Ces résultats exciteront peut-être quelque étonnement; car, d'après l'expérience, on doit être porté à croire qu'à une vitesse angu- laire donnée correspond toujours une ligure unique, et qu'en supposant la vitesse graduellement croissante, la succession des figures, à partir de la sphère, amène d'abord les formes ressemblant à des ellipsoïdes aplatis dont l'aplatissement va en augmentant, puis les formes creusées autour des pôles, lesquelles passent enfin à celle que nous avons appelée patelliforme '. .Mais nous ne regardons nullement comme certain que, dans l'expérience du li- quide tournant, une rotation de plus en plus rapide de l'axe auquel adhère la masse, rende aussi de plus en plus grande la vitesse angulaire moyenne des particules de cette masse, vitesse moyenne qu'il faudrait introduire dans le calcul; il nous parait plus probable qu'un mouvement de plus en plus rapide de l'axe solide a pour résultat de faire croître de plus en plus la quantité que, dans la mécanique analytique, on nomme le moment de rotation. S'il en est réellement ainsi, et si nous prenons pour argument non plus la vitesse an- gulaire, mais le moment de rotation, les formes correspondantes aux diffé- rents degrés de ce nouvel argument présenteront une succession tout autre que celle qui a été trouvée plus haut. » Après avoir apporte plusieurs raisons à l'appui de l'opinion ci-dessus, Béer cherche l'expression i\u moment de rotation de la masse tournante, et l'obtient au moyen d'une intégrale elliptique. Celte formule lui permet de calculer, pour un même volume, une suite de valeurs croissantes du moment dont il s'agit à partir de zéro, et de montrer (pie la ligure, toujours unique pour chacune de ces valeurs , passe alors de la sphère aux formes de plus en plus aplaties, puis aux formes de plus en plus creusées autour des pôles, 1 C'est celle qui ;i pour ligne méridienne la courbe I) (fig. I) donl les deux sommets se louchent. il SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE jusqu'à celle où les sommets des deux parties concaves viennent se lou- cher, et qu'il a nommée patelliforme. C'est lorsque le moment de rotation surpasse celui qui correspond à cette dernière forme que naissent les ligures annulaires. § 16. Enfin Béer calcule la valeur absolue de la vitesse angulaire (pie doit avoir, sous un volume donné, une masse de chacun des trois liquides mentionnés plus haut (§ 13), pour prendre la figure patelliforme, ces (rois liquides étant supposés sans pesanteur et tournant dans le vide ou dans l'air : il trouve que, dans ce cas fictif, une sphère d'huile de 3 centimètres de rayon doit, pour atteindre la forme en question, exécuter 0,37 de révolu- lion par seconde. Il trouve ensuite que, dans le cas réel d'une sphère d'huile du mémo rayon mise en rotation au sein du mélange alcoolique, la vitesse qui détermine la même forme est au plus de 0,50 de révolution; puis il ajoute : « M. Plateau a observé que, dans ces dernières conditions, une sphère d'huile de la dimension indiquée parvient à la limite où elle passe à la forme annulaire , quand l'axe solide auquel elle adhère fait deux ou trois tours par seconde. Ce nombre de tours est de quatre à six fois plus grand (pie celui que nous venons de déduire des valeurs des constantes capillaires comme étant le maximum dans les conditions normales. Ce résultat n'est pas étonnant, et ne paraît aucunement opposé ;'i notre théorie; en effet, eu faisant abstraction de toutes les autres causes perturbatrices qui introduisent des différences entre les conditions réelles de l'expérience et les conditions idéales de la théorie, on remarquera qu'il est impossible que la vitesse angulaire moyenne des molécules superficielles atteigne la vitesse de l'axe solide. » Béer a raison quant à l'inégalité de vitesse angulaire : j'ai indiqué moi- même, dans le § 17 de ma 1"' série, un moyen par lequel on constate (pie la vitesse angulaire des parties de la masse éloignées de l'axe solide est beau- coup moindre que celle des parties plus rapprochées; seulement il se trompe en prenant la vitesse de deux ou trois tours par seconde donnée à l'axe pour celle qui opérerait le passage de la figure patelliforme à la figure annulaire; celle vitesse produit le plus bel anneau; mais l'anneau ainsi obtenu n'esl pas celui qui succéderait immédiatement à la figure patelliforme si l'on pouvait Dï M: MASSE LIQl IDE S\\S PESANTEUR. 13 réaliser par l'expérience celle succession immédiate : les circonstances ait . pour représenter la normale, l'expression ' ' *"''" et pour le rayon ; en égalant à une conslanle la somme des inverses de ces deux quantités, on a conséquemment, pour l'équation des figures en question, (I -i- }f)! X V I I ji = c I Maintenant, si Ton multiplie les deux membres par xdx, et qu'on remplace '/d.r par son équivalent , il vient ,:„/,: (I H- p'y V\ -+-/>* or il esi facile de voir que le premier membre de l'équation ainsi transformée est la différentielle de — — - ; on aura donc, en intégrant, ri • px Ci- V\ <• * C étant la constante arbitraire. Telle est l'intégrale première cherchée. Représentant alors par a, et a., les abscisses respectives minima et maxima de la courbe, Béer transforme celte équation en la suivante : X* ± «,aa 'ly=—=zz —dx; i |/(«J _ x") (.r2 - r/1) puis il passe à l'intégration par les fondions elliptiques. Il pose i = '/\ sin2 y -+- aj coss . . et, plaçant l'origine des coordonnées au pied de l'abscisse minima «,, il obtient, en définitive, pour représenter la ligne méridienne, l'équation „jE^!)-E(f,?jJ±«,JF(c,!)-F(e, ij . .... [4 dans laquelle les lettres F et E désignent respectivement les rouet ions ellip- 22 SI li LES FIGURES D'EQUILIBRE tiques fie première el de seconde espèce. Le module c el l'amplitude a soni définis par les relations : — — . ? = apcsin\/- ;■ § 24. Béer déduit de ces formules les résultats suivants : L'équation [4] représente deux genres de courbes, selon qu'on prend le supérieur ou l'inférieur des deux signes qui affectent l'un des termes du second membre. Au signe supérieur correspond une ligne ondulée analogue à la sinusoïde, el formée de parties identiques qui se reproduisent indéfiniment le long de Taxe. L'abscisse des points d'inflexion est moyenne proportionnelle entre les abscisses minima et maxima. La tangente en ces mêmes points est égale à " --"-. La dislance entre les abscisses minima et maxima a pour valeur j' = «S PESANTEUR. 29 quemment pour récarlemenl de ces bords correspondant à la rupture de l'équilibre, " I """,02 x 0,6627 = 47mm,06. Or, sur sept fois qu'on a effectué l'expérience, la lecture au cathétomèlre a donné six fois identiquement la même valeur, savoir 46""",97, et une fois 46",m,92 qui s'écarte à peine de la précédente. On doit donc regarder la valeur 46mm,97 comme étant celle que donne l'expérience; elle ne diffère de la valeur théorique 47mm,06 que de 0ram,09, quantité qui n'atteint pas les deux millièmes de celte valeur théorique. .l'appellerai ici l'attention sur une autre vérification de la théorie. Nous avons vu (J précéd.) (pie, d'après les calculs de Goldschmidt, lorsque l'écar- temenl des hases excède la limite, il n'\ a plus, comme surface de révolu- lion à courbure moyenne nulle s'appuyant sur ces hases, que deux plans qui les occupent respectivement; or nous savons en effet, par l'expérience ci-dessus et par celles des §§5 et 15 de la 5me série, qu'au moment où, par récarlemenl graduel des anneaux, on atteint la limite théorique soit exacte- ment, soit à fort peu près, le caténoïde laminaire compris entre eux se trans- forme spontanément en deux lames planes. La discussion contenue dans le § 38 de ma 4me série et le théorème de M. Delaunav (§ 21) complété par M. Lamarle (§ 22) ont, Au reste, montré, depuis, (pic, parmi les surfaces de révolution, le caténoïde et le plan sont les seules à courbure moyenne nulle. § 30. MM. Lindelof et Moigno ont traité de nouveau, en 1861, le pro- blème du caténoïde '; ils retrouvent, par une méthode plus courte, plu- sieurs des résultats de Goldschmidt. § 31. En 1863, M. Lindelof a repris - toute la question des surfaces de révolution à courbure moyenne constante. Partant du théorème de M. De- launav (§ 21), il cherche spécialement les relations entre les propriétés des 1 Leçons de calcul des variations. Paris, I8G1, a' 102 à 105. - Théorie deS surfilées île révolution (t non luire uioijeiute roiisln nie iMi M. hi; I. A SûCl SCIENCES DE l'IM.AMtF.). Un résumé détaillé de ce mémoire esl inséré dans le journal Les Momies (i. III. pp. - » - ' ' - 414 et 431). 50 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE surfaces en question et les éléments île la conique roulante. Il déduit de ses calculs une suite de résultats presque tous nouveaux que je vais men- tionner. Disons d'abord que l'auteur nomme onduloïde complet et nodoïde complet les portions de l'onduloïde et du nodoïde indéfinis dont les lignes méri- diennes correspondent respectivement à une révolution entière de l'ellipse cl de l'hyperbole génératrices. Voici maintenant les résultats : 1" La somme des courbures principales en chaque point de la surface est, pour l'onduloïde, égale à la courbure du cercle circonscrit à l'ellipse génératrice, et, pour le nodoïde, égale à la courbure d'un cercle ayant pour diamètre l'axe transverse de l'hyperbole génératrice. 2° Rectification de la ligne méridienne de l'onduloïde complet, donnée antérieurement par M. Mannheim (§ 27), avec extension à la ligne méri- dienne du nodoïde complet (Ibid.). 3° Mesure de l'aire du calénoïde engendrée par une portion quelconque de la chaînette méridienne, trouvée déjà par Goldschmidt (§ 28). 4° Le' volume du caténoïde terminé par deux plans quelconques perpen- diculaires à Taxe égale la moitié de celui du cylindre ayant pour base le cercle de gorge, et pour hauteur la partie de l'axe comprise entre les nor- males extrêmes à une méridienne. :; ° Le volume du calénoïde s'obtient aussi en multipliant la surface de ce calénoïde par le demi-rayon du cercle de gorge. 6° Le volume du caténoïde limite est la moitié de celui du cylindre de même hase et de même hauteur '. 7° L'aire d'un onduloïde complet équivaut à celle d'un cylindre dont la Imse esl le cercle circonscrit à l'ellipse génératrice d'une méridienne, et donl la hauteur est la circonférence d'une ellipse ayant pour axes les diamètres du plus grand et du plus petit cercle parallèle. 8° L'aire d'un nodoïde complet équivaut à celle d'un cylindre dont le diamètre est l'axe Iransverse de l'hyperbole génératrice d'une méridienne, > J'avais trouvé ce résultat longtemps auparavant, et je l'avais communiqué à M. Lindelôf, ainsi qu'il le déclare dans son mémoire. Ce même résultai n'csl pas reproduit dans le résume du journal Les Mandes. D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 51 ci dont la hauteur esl la circonférence d'une ellipse ayanl pour axes les dia- mèlres du plus grand et du plus pelil cercle parallèle. 9° Le volume d'un onduloïde complet surpasse celui d'un cylindre cloui la base esl le cercle circonscrit à l'ellipse génératrice d'une méridienne, el dont la hauteur égale la circonférence de l'ellipse ayanl pour axes les dia- mètres du plus grand et du plus petit cercle parallèle, du tiers de l'excès de ce même cylindre sur un second cylindre de même hauteur que l'ondu- loïde, el dont la hase est le cercle inscrit à l'ellipse généralrice. 10° Le volume du nodoïde complet surpasse celui du cylindre donl le diamètre est égal à l'axe Iransverse de l'hyperbole généralrice d'une méri- dienne, et donl la hauteur égale la circonférence de l'ellipse ayanl pour axe- les diamètres du plus grand el du plus pelil cercle parallèle, du tiers de la -••in le ce même cylindre et d'un second cylindre de même hauteur que le nodoïde, et donl le diamètre est égal à l'axe conjugué de l'hyperbole généralrice. § 32. J'ai soumis à I expérience le résultai 6° du paragraphe précédent. Pour cela, il fallait réaliser, dans le liquide alcoolique, un caténoïde limite plein, puis le convertir en cylindre par le rapprochement des hases. Mais comme toute l'huile du caténoïde devait être contenue dans ce cylindre, il fallait éviter la formation des hases convexes de celui-ci, el conséquemmenl comprendre la masse liquide enlre des disques el non entre des anneaux. Dans ces conditions, le seul moyen à employer pour obtenir le caténoïde limite étail d'écarter les disques l'un de l'autre d'une quantité égale à la hauteur du caténoïde limite correspondant à leur diamètre, puis de faire adhérer à leurs laces en regard une masse d'huile en excès, et enfin d'absor- ber de ce liquide, au moyen de la petite seringue , jusqu'à ce que le cercle de gorge eût le diamètre appartenant ace même caténoïde limite. Le diamètre des disques dont j'ai fail usage étail de 71inm,49; la hauteur du caténoïde limite correspondant à ce diamètre devait donc (§ 21) être égale à 71mm,49 x 0,6627 = 47in'»,38. MM. Lindelof et Moigno ont trouvé ', pour le rapport du rayon des bases 1 Voir la note du S "0. 3-2 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE à celui du cercle de gorge, la valeur 1,81017, dont l'inverse est 0,5524; avec mes disques, le diamètre du cercle de gorge devait donc être égal à 71 ',49 X 0,5524 = 39""",49. Dans l'expérience, les disques étaient l'un au-dessus de l'autre; l'inférieur reposait sur le fond du vase par trois petits pieds, et le supérieur était porté par une tige verticale fixée à son centre et traversant à frottement doux le bouchon métallique du couvercle. On a réglé l'écartement de ces disques au moyen du calhélomètre, et, pour' régler de même le diamètre du cercle de gorge de la figure liquide, on a couché le calhélomètre horizontalement sur des supports convenables. Une difficulté accidentelle a empêché qu'on n'atteignit l'écarlement précis 47mm,38; celui auquel on s'est arrêté était, d'un côté, 46""",85, du côté opposé 47""", 05, et conséquemmenl, en movenne, 46""", 95, quantité infé- rieure à la valeur théorique d'un peu moins du centième de celle-ci. Eu ce qui concerne le cercle de gorge, on a conduit l'absorption de l'huile jusqu'à ce que le diamètre de ce cercle fût réduit à 39""", 60, quantité qui excède à peine la valeur théorique des trois millièmes de celle-ci. La figure ainsi obtenue approchait donc extrêmement du caténoïde limite, et conséquemmenl son volume devait être à fort peu près celui d'un cylindre de même base et d'une hauteur égale à la moitié de la distance des disques, c'est-à-dire égale à 23""", 47; or, après avoir abaissé le disque supérieur jusqu'à ce (pie la figure parût exactement cylindrique, la mesure de la hau- teur de ce cylindre a donné, d'un côté 23mm,00, et, du côté opposé, 23mm,07, moyenne 23mm,03. La différence entre ce résultat et la hauteur théo- rique 23m"',47 est de 0m'",44, qui n'est pas les deux centièmes de cette hauteur théorique; elle provient sans doute, en grande partie, de ce qu'il y a toujours une petite incertitude sur le point exact où la forme cylindrique est rigoureusement atteinte. Bien que cette expérience laisse quelque chose à désirer quant à la préci- sion, on peut cependant, je pense, la regarder comme fournissant une véri- fication suffisante du principe théorique. § 33. Pour terminer ce qui est relatif aux surfaces d'équilibre de révolu- tion , j'ajouterai ici que j'ai cherché les expressions des rayons de courbure D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. des lignes méridiennes respectives de l'onduloïde el du nodoïde au minimum et au maximum de dislance à l'axe, el que j'ai trouvé ces expressions fort simples. Voyons d'abord celles qui concernent l'onduloïde. Pour 3 arriver commo- dément, parlons de la formule générale de l'équilibre en fonction iln rayon de courbure et de la normale. Désignons par p, et/oa les rayons de courbure respectivement correspondants aux deux points dont il s'agit, points pour lesquels, en conservant les notations de Béer (§ 23), les normales soni », el ?.,; nous mirons ainsi les deux équations — •*- — = t, I p< <*« I.l.c. * D'autre part, si nous prenons, comme Béer, Taxe de résolution pour axe des y, el si nous remarquons qu'alors, aux deux points considérés, la tan- gente est infinie, l'équation [2] du § 23, en y remplaçant successivement x par se, el par «4, nous donnera les deux suivantes : *i = — - -+- C, 0!» = c = '/., -+- a, enfin, subslituanl cette valeur de (1 dans les deux équations [a], on trouve : P. = — «1 ' J Kj — «, f ,i " La valeur de p, est négative, parce que, au puinl minimum de la ligne mé- ridienne de l'onduloïde, la courbure de celle ligne est concave. T.ome XXXVII. > 34 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE De ces deux expressions on déduit la relation fort simple aussi 11- _ fi- Pi ''t ' ainsi les valeurs absolues des rayons de courbure respectivement correspon- dants aux distances maxima cl minima à l'axe sont entre elles comme ces mêmes dislances. Appliquons les mêmes considérations au nodoïde. Si l'on regarde la con- stante C comme positive, ce qui revient à supposer le liquide dans la conca- vité de la courbe, la normale au point minimum sera évidemment négative; pour celle figure, il faudra donc, dans la première des équations [a] , rem- placer a, par — a,. Quant à la substitution de a, à x dans l'équation [2] du § 2o, je dois présenter une remarque. D'après la forme et la position de la courbe, i'abscisse x est toujours positive dans l'équation dont il s'agit, et, par suite, il en sera de même de «,, qui joue ici simplement le rôle d'abscisse; mais, dans le premier membre de celte équation , x est multiplié par la quan- tité -=1= dont il faut déterminer le signe au point minimum où sa valeur absolue devient l'unité; or si nous nous reportons à l'expression générale ■rK ' "^-''-ou — - — de la normale, et si nous nous rappelons qu'au point minimum la normale est négative malgré le signe essentiellement positif de x, nous en conclurons qu'en ce même point la quantité p est égale v ' -+- v ■ ;i — I, et qu'ainsi, quand on remplacera x par «,, le premier membre de l'équation deviendra — «,. Il suffira donc , pour le nodoïde , de changer, dans les équations [a] et [b\, a, en — «,, et conséquemment, pour avoir les valeurs de p{ et de p.2 corres- pondantes à celte figure , on n'aura qu'à faire le même changement dans les expressions [c] , ce qui donnera p, = a, : **Hha' ). [d] «s — a, l pi = <*i > ] di m; masse LIQUIDE SANS PESANTEUR. 35 d'où l'on déduit aussi ,61 «1 de sorte qu'ici encore les deux rayons (\v courbure sonl entre eux comme les dislances à l'axe. Je n'ai point parlé, à propos de l'onduloïde, de la question ci-dessus rela- tive au signe, parce que dans celte figure la normale est partout positive. La deuxième des expressions [c] montre qu'à l'équateur de* renflements de l'onduloïde, la courbure méridienne est toujours moindre que celle d'une cir- conférence de cercle qui aurait son centre sur l'axe, et la deuxième des ex- pressions [d] montre que , dans le nodoïde , à l'équateur des portions convexes vers l'extérieur, la courbure méridienne est, au contraire, plus forte que celle d'une semblable circonférence. J'étais déjà arrivé à ces résultats dans la I"1" série, niais d'une manière moins précise. Si , au résumé théorique contenu dans les paragraphes qui précèdent à partir du § 2 1, on joint l'ensemble des expériences de mes 2me, 4me et o""' sé- ries, on reconnaîtra qu'à l'exception des questions de stabilité qui, ainsi que je l'ai annoncé, formeront la matière d'une série spéciale, il reste peu de chose à faire pour que l'étude générale des figures d'équilibre de révolution, tant au point de vue mathématique qu'au point de vue physique, soit abso- lument complète. §34. Passons aux figures d'équilibre qui ne sont pas de révolution, et résumons d'abord quelques travaux partiels. Meusnier avait signalé ' comme surface telle qu'en chaque point les deux rayons de courbure principaux soient égaux entre eux et de signes contraires, ou, ce qui revient au même, comme surface à courbure moyenne nulle, l'héliçoïde gauche à plan directeur, c'est-à-dire l'héliçoïde engendré'par une droite qui glisse d'un mouvement uniforme le long d'une autre droite à laquelle elle est perpendiculaire, tandis qu'elle tourne, d'un mouvement également uniforme, autour de celle même droite. 1 Mémoire sur In < ourbure des sur [a tes (M ï;m. m: 1,'Acad. des sciences de Paris, savants étran- gers, I78.'i, p. 477). 50 » SLR LES FIGURES DEQLILIBRE Eu 184:2, M. Catalan ' a démontré que, parmi les surfaces réglées, le plan et Phéliçoïde dont il s'agit sont les seules dont la courbure moyenne est nulle. § 35. En 1859, M. Lamarle a repris la question sous un point de vue plus étendu, au moyen de ses méthodes géométriques - : il a cherché d'une ma- nière générale quelles sont les surfaces réglées dont la courbure moyenne est constante; il retrouve ainsi, pour le cas de la courbure moyenne nulle, le résultat de M. Catalan, et il fait voir que, dans le cas d'une courbure moyenne finie et constante, il n'y a qu'une seule surface réglée, savoir le cylindre de révolution. § 36. J'ai réalisé, à l'état laminaire, l'héliçoïde gauche à plan directeur. La charpente solide employée dans celte expérience est représentée en pro- jection verticale par la fig. 3 : elle se compose d'un fil de fer droit servant d'a\e, autour duquel circule un autre fil de fer courbé en hélice régu- lière; ce dernier fil est replié à chacune de ses extrémités de manière à aboutir à l'axe par une portion rectiligneel perpendiculaire à ce même axe; ces prolongements rectilignes, qui représentent les deux positions extrêmes de la droite génératrice, sont soudés à l'axe, et maintiennent ainsi l'hélice. Les fils de fer ont environ un millimètre d'épaisseur, le diamètre de l'hélice est de 10 centimètres, et la dislance d'une spire à la suivante de 6 centi- mètres; enfin il y a deux spires complètes. Ajoutons que tout l'ensemble a été oxydé par l'acide nitrique affaibli (5me série, §§14 et 18). Quand, après avoir plongé cette charpente dans le liquide glycérique et l'y avoir laissée pendant quelques secondes, on l'en retire, on la trouve occupée par une belle lame s'étendant partout de l'axe aux spires, et con- stituant d'une manière parfaite l'héliçoïde gauche en question. En effet, l'ensemble formé par l'hélice en fil de fer, les deux parties qui la rattachent à l'axe, et la portion de celui-ci comprise entre ces deux droites, constitue un contour fermé qu'on peut évidemment concevoir tracé tout entier 1 Sur les surfaces réglées dont l'aire est un minimum (Journ. de M. Liouville. t. VII, p. 203). - Théorie géométrique des centres et axes instantanés de rotation (Bill, de i.'Acad., 2'"e série, t. VI, p. 412). IX NE MASSE LIQl IDE SWS PESANTE1 H. "i sur un héliçoïde gauche à plan directeur, et qui en comprendrait dans son intérieur une portion finie; or la lame forcée, d'une part, d'adhérer à tout ce contour, el, d'autre pari, de se façonner en surface à courbure moyenne nulle, doit nécessairement prendre la figure qui satisfait à ce- deux condi- tions, c'est-à-dire celle de rhéliçoïde dont il s'agit. Cette expérience est, on le voit, une nouvelle application du principe général du § ii de la 7"" série. Ici comme pour les systèmes laminaires qui se forment dans les char- pentes polyédriques, on peut, si' l'on se contente d'une ligure très-peu durable qu'on reproduira autant de fois qu'on voudra, substituer au liquide glycérique une simple solution de savon (5me série, § 19). § 37. M. Lamarle, considérant d'une manière générale les héliçoïdes engendrés par une courbe plane qui se meut uniformément le long d'une droite fixe située dans son plan, tandis qu'elle tourne, d'un mouvement uni- forme aussi, autour de cette même droite, a cherché ' quels étaient ceux qui pouvaient satisfaire à la condition d'une courbure moyenne constante, et il a trouvé ainsi, outre rhéliçoïde gauche à plan directeur, quatre autres surfaces. Ces cinq héliçoïdes correspondent respectivement à cinq des figures d'équilibre de révolution, savoir au plan, à la sphère, à l'onduloïde, au caténoïde et au nodoïde. Quant à celui qui correspond au cylindre, c'est le cylindre lui-même. L'équation différentielle des courbes génératrices de ces héliçoïdes s'in- tègre par les moyens ordinaires dans les cas correspondants au plan el au caténoïde; dans ce dernier, elle donne une surface déjà connue et dont nous reparlerons. Dans les autres cas, l'équation s'intègre par les fonctions ellip- tiques. Chacune des lignes méridiennes des figures d'équilibre de révolution, à l'exception de celles du plan el du cylindre, passe à la courbe génératrice de rhéliçoïde correspondant, en s'élendant simplement dans la direction de l'axe suivant une certaine loi , el en conservant les distances de ses différents points à cet axe. D'après ce résultat, la demi-circonférence qui constitue la 1 Sur une liasse particulière de surfaces ù aire minima (Bull, de l'Acad., 1859, 2""' série, i. VI, p. 329). 38 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE ligne méridienne de la sphère devient une courbe plus allongée dont le sommet est distant de l'axe d'une quantité égale au rayon de la demi-circon- férence en question ; la ligne méridienne de l'onduloïde se change en une autre courbe ondulée, qui s'approche et s'éloigne autant de Taxe, mais dont les ondulations sont plus longues; etc. La ligne méridienne du plan, étant une droite perpendiculaire à l'axe, ne peut subir de modifications dans le sens de celui-ci, elle reste telle qu'elle est, et engendre l'héliçoïde gauche à plan directeur; enfin la ligne méridienne du cylindre ne peut non plus se modifier, et elle engendre, comme béliçoïde, ce même cylindre. Ajoutons que la solution de M. Lamarle comprend nécessairement les figures de révolution, celles-ci étant ce que deviennent les héliçoïdes dont il s'agit quand la vitesse de translation de la courbe génératrice est nulle. § T>8. La courbe génératrice de l'héliçoïde dérivé de la sphère, courbe pour laquelle M. Lamarle a trouvé une construction assez simple, aboutit à l'axe sous des angles aigus; il faut donc, pour la continuité, la concevoir se prolongeant de l'autre côté de l'axe par des arcs symétriques au précé- dent, puis repassant du premier coté, et ainsi de suite, en formant une ligne ondulée indéfinie, symétriquement coupée par Taxe dans toute son étendue. Dans un cas particulier calculé par M. Lamarle, où chacun de ces arcs, pen- dant qu'il glisse d'une quantité égale à la longueur de sa corde, effectue à fort peu près | de révolution, la courbe est celle que représente la fig. 4. Si l'on coupe par un plan perpendiculaire à l'axe l'héliçoïde engendré, la section a la forme représentée fig. 5 ; a est le point par où passe l'axe. J'ai réalisé partiellement ce même béliçoïde, en ne prenant que la figure engendrée par un seul des arcs de la courbe de la fig. h. Alors la section transversale n'est que la moitié de la courbe de la fig. 5, savoir la courbe abcdfa. J'ai fait façonner, en fil de fer, trois courbes égales de cette dernière forme, plus deux plaques de fer ayant encore la même ligne pour contour et destinées à servir de bases à la figure liquide. Ces pièces avaient des dimensions environ doubles de celles de la fig. o ; elles ont été fixées trans- versalement, chacune par son pointa, et dans des azimuts différant succes- sivement l'un de l'autre de 90°, en cinq points équidislanls d'un fil de fer droit vertical; celui-ci était entouré de fil de coton, et porté sur un petit DINE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 39 pied. Chacun des intervalles enlre ces mêmes pièces était, en conséquence du calcul de M. Lamarle, les 0,324 de la corde de l'un des arcs de la courbe génératrice (fig. 4). Ce système ayant été placé dans le mélange alcoolique, on a l'ait adhérer à l'ensemble des cinq courbes, en employant des précautions convenables, une masse d'huile en excès; puis on a enlevé graduellement de ce. dernier liquide, jusqu'à ce que la surface de la ligure passai exactement et d'une manière continue par les contours des cinq courbes. Ce point atteint, la ligure liquide réalisait parfaitement une spire complète de l'héliçoïde qu'il s'agissait d'obtenir. Je n'ai point ligure le résultat dans la planche, à cause de la difficulté de le bien représenter par la gravure; mais on s'en fera aisément une idée. Les parties bu et fa (lig. 5) de la courbe forment, en a, un angle ren- trant, et, par une raison que Ion s'explique sans peine, il est impossible, avec un système solide composé de lils de 1er nus, de réaliser une figure d'huile présentant un angle de celte espèce : toujours l'huile passe au delà de l'arête, et vient remplir en plus ou moins grande quantité l'ouverture de l'angle; c'est pour écarter cet inconvénient que Ton entoure de fil de colon le lil de 1er droit qui sert d'axe à l'héliçoïde; l'huile ne peut franchir l'obstacle que lui oppose le colon imbibé de liquide alcoolique, et l'angle rentrant se maintient. §39. Dans un mémoire publié en 1853 ', M. Jellelt a démontré que, parmi toutes les surfaces fermées telles qu'une droite issue d'un point de l'espace qu'elles emprisonnent ne les perce qu'en un point unique, la sphère est la seule dont la courbure moyenne soil constante. Il suit d'ailleurs du principe de M. Delaunay complété par la démonstra- tion géométrique de M. Lamarle (§§ 21 et 22), ainsi (pie des résultais de Béer (§ 24), et du contenu des §§ 2 et 38 de ma 4me série, que si la sur- face fermée à courbure moyenne constante est de révolution, elle ne peut constituer qu'une sphère. Maintenant, une masse liquide finie, sans pesanteur, et entièrement libre, doit évidemment présenter une surface fermée; si donc une semblable masse 1 Sur lu surface dont lu courbure moyenne est constante (Joubn. de M. Liouville, t. XVIII, p. 10",). 40 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE peul affecter des ligures d'équilibre différentes de la sphère, ces ligures ne sont pas de révolution, -et sont telles qu'une droite issue de leur intérieur peut les percer en plus d'un point. L'existence de ces figures est rendue bien peu probable par le fait qu'une, niasse d'huile entièrement libre au sein du liquide alcoolique, et une bulle de savon isolée dans l'air* prennent invariablement la forme sphérique; cependant, que l'on y fasse attention , ce fait ne suffit pas pour établir d'une manière absolue l'impossibilité des ligures dont il s'agit : car il se pourrait qu'elles fussent instables dans leur état complet, ou bien que, satisfaisant aux conditions mathématiques de la stabilité, elles présentassent des portions de surface qui se coupent, comme cela a lieu, par exemple, à l'égard du nodoïde (4me série, § 29) ; dans ces cas évidemment elles échapperaient à la réalisation expérimentale avec une masse liquide libre de toute adhérence ou avec une lame liquide également libre. Ajoutons que ces mêmes figures ne doivent point être cherchées parmi les surfaces à courbure moyenne nulle. En effet, une ligure fermée est né- cessairement telle qu'on peut concevoir un plan qui lui soit entièrement extérieur et ne fasse (pie la toucher; or il est visible qu'au point de contact ou en tous les points de la ligne de contact, aucun des rayons de courbure de la surface ne peut être dirigé de l'autre coté du plan : car cela suppose- rait, au point auquel appartiendrait un semblable rayon, une courbure con- cave vers l'extérieur, et dès lors une portion de la figure serait aussi de l'autre côté du plan; la ligure supposée a donc nécessairement des points où tous les rayons de courbure sont dirigés vers son intérieur, et conséquem- ment ne peut satisfaire à la condition qu'en chacun de ses points les deux rayons de courbure principaux soient de signes contraires. § 40. Occupons-nous actuellement des recherches qui ont eu pour objet l'intégration générale de l'équation des surfaces à courbure moyenne nulle et les résultats qu'on pouvait en déduire. Monge a intégré le premier d'une manière générale ' l'équation dont il s'agit, c'est-à-dire l'équation \ -f jf — » mise sous la forme différentielle, i Sur le calcul intégral des équations aux différences partielles (Mem. de i.'Acad. des sciences de Paris, 178V, p. 118). Dl NE MASSE LIQ1 IDE SANS PESANTEl H. il ci Legendre a obtenu ensuite ' la même intégrale; m;iis celte intégrale est d'une forme compliquée, qui en rend l'usage très-difficile. Cependant M. Scherk, <|iii s'était déjà occupe de la question dans un premier mémoire 3 publié vers 183 1 , l'a reprise en \S'.]o dans un second travail r', et, partie au moyen d'une méthode spéciale, partie en traitant l'intégrale de Monge,il parvient à trouver, en coordonnées finies, outre les équations de l'héliçoïde gauche à plan directeur et du caténoïde, déjà connus par les recherches de Meusnier 4, celles de cinq autres surfaces; voici ces équations : r" = J- : cos Dj- l/y _,_„* + i/p2 — b* \ b . A* -f- o4~| z = M a arc tg = - \/ -*- „i -t- c, a h » p" — lr | ou x = p cos il . cl »/ = p sin 5 ; I îz — - flf-t-xH-t t'tf-il I - ;. -f- i ;,,a-> >■.•,,_:< //"' ./ "' — e1 h — e * = p -»- — -4- — , '2 2 ' r' 4 OÙ . . .'/"' ** I = 1 h — = p cos 8 , el iy = p sin S; . , I i /; r~ i • /; r— 4 sur — .1 1 -, - e ' ! 2 -' -j — c ' - 2 •' = 1 2 e> 011 • > ' f = 4sirr— x +- y4cosx = pcos 6, et y*sin.r = psin 0; sin I): = zb Ajoutons que l'auteur parvient à déduire de la première de ces équations, cette autre plus générale : B. llo c -*■ y sin |3 -t- i] 1 Sur l'intégration de quelques équations aux différences partielles (Ibid., I7S7. |i. 509). - De proprietalibus superficiel quœ hac conlinetur œquatione (I h q^r—Spqs ■+- (I i/r)f = o disquisitiones analyticœ (Acta Societ. Jarlonoviam, vol. IV, p. 204, Leipzig). r' Bemerkungen tieber die kleinste Floche innerhalb gegebener Grensen (Journal de CfiEf.i.E,- r. XIII, p. 185). '• Voir lii première note du §34. Tome XXXVII. 6 i-2 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE Il annonce que, dans un mémoire ultérieur, il soumettra à une recherche particulière la première des équations ci-dessus, dans ses rapports avec la dernière; j'ignore si ce mémoire a été publié; je n'ai pu le trouver. Les surfaces représentées par les équations de M. Scherk étant à courbure moyenne nulle, elles pourront toutes être réalisées à l'état laminaire au moyen de mes procédés, en appliquant le principe général du § 44 de la 7me série; nous en verrons plus loin des exemples remarquables. §41. M. Ossian Bonnet, en employant un système de coordonnées auxi- liaires, est parvenu en 1 853 à une autre intégrale générale l, qui ne présente pas l'inconvénient de celle de Monge. Les formules de M. Ossian Bonnet ren- ferment deux fondions arbitraires, et Ton pourra , sans doute, déduire de ces formules, en coordonnées ordinaires et sous forme finie, les équations d'un grand nombre de nouvelles surfaces. M. Bonnet signale , comme exemple des résultats qu'on tire de son inté- grale, une surface qui, pour certaines valeurs des constantes , se réduit, d'une pari , à l'héliçoïde gauche, et, d'autre part, au calénoïde; celte surface était déjà connue; c'est celle qui est représentée par la seconde des équations de 31. Scherk; c'est aussi celui dc*s hélieoïdes de M. Lamarle (§ 37) qui corres- pond au calénoïde; nous retrouverons de nouveau celte même surface plus loin. En 1855, M. Bonnet a, en outre, appliqué sa méthode à la recherche des surfaces à courbure moyenne nulle astreintes à passer par une courbe continue donnée 9. A la fin de l'article, il annonce (pie, dans une publica- tion ultérieure, il résoudra la question dans le cas d'un contour discontinu. § 41Wi. La même année, M. Serrcl a indiqué 3 une transformation de rintégrale de Monge, qui permet de représenter toutes les surfaces à cour- bure moyenne nulle passant par des droites données non situées dans le même plan. 1 Nolesur la théorie générale des surfaces (Comptes rendi- . t. XXXVII, p. b29). - Sur la détermination dis [onctions arbitraires fini entrent dans l'équation intégrale des surfaces à aire minima (Ibid., l. XL. p. 1 107). 3 Sur la moindre surface comprise entre des lignes droites données , non situées dans le même plan (Ibid.. p. 1078). DUNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. i~> § 42. M. Catalan a publié, en lSo-J encore ', deux noies dans lesquelles 1 1 il arrivée des surfaces particulières salisfaisanl aussi à l'équation g + ^7 = 0- La première de ces surfaces coïncide avec la première de celles de M. Scherk; mais M. Catalan en détermine la forme, qu'il décrit de la manière suivante : La surface dont il s'agit coupe le plan des xy suivant des droites qui font des angles de 45° avec les axesdes x et des y, et qui partagent tout le plan en carrés égaux; deux de ces droites se coupent à l'origine des coordonnées. La surface admet, en outre, un système de droites perpendiculaires à ce même plan, et qui divisent en deux parties égales les côtés des carrés ci-dessus. Elle est composée d'une infinité de nappes identiques dont cha- cune est comprise tout entière entre quatre plans asymptotiques formant un canal à section carrée de longueur indéfinie ; les arêtes de tous ces canaux sont les droites du dernier système. On peut se représenter la section de l'ensemble de-Ces mêmes canaux par le plan des xy comme un échiquier in- défini, dans lequel les cases noires répondraient aux canaux renfermant les nappes de la surface, et les cases blanches à des espaces vides; les cases noires contiendraient à leurs centres les sommets des premiers carrés dont il a été question plus haut. Toutes les nappes étant identiques, il suffit d'en con- sidérer une, el nous prendrons celle qui entoure l'axe des z. Elle est coupée par le plan des xz suivant une courbe située tout entière au-dessus de l'axe des x, qui louche cet axe à l'origine , qui a pour axe de symétrie l'axe des z, et qui présente deux branches infinies ayant pour asymptotes les sections du canal rectangulaire par le plan desa?3. La même nappe est coupée par le plan des//; suivant une courbe identique à la précédente, mais renversée, et si- tuée tout entière au-dessous de l'axe des y, qu'elle louche aussi à l'origine. Si l'on imagine que la première de ces courbes glisse sur la seconde eu de- meurant parallèle à elle-même, elle engendrera la nappe dont il s'agit. On se fera donc aisément une idée de celle-ci, el comme il est clair que toutes les nappes se relient entre elles par les droites du dernier système ci-dessus, 1 Sur une surface dont les rayons de courbure , en chaque point , sont égaux el de signes con- traires (Comptes rendus, t. XLI, p. 55), el Sur deux surfaces qui mit , en chaque point , leurs rayons de courbure égaux el île signes contraires (Ibid., p. 274). H SLR LES FIGl RES D'EQUILIBRE on pourra se figurer l'ensemble de la surface. On voit que chacune des nappes prise isolément a une grande analogie avec le paraboloïde hyper- bolique. La seconde des surfaces de M. Catalan est donnée par un système de quatre équations, entre lesquelles il faudrait éliminer trois quantités; mais celle éli- mination, si tant est qu'elle soit possible, serait certainement fort dillicile. L'équation de la troisième surface coïncide encore avec la deuxième de celles de M. Scherk. Enfin M. Catalan a présenté, dans la même année, à l'Académie des sciences, un mémoire ' dans lequel il parvient, d'une autre manière que M. Ossian Bonnet, à l'intégrale générale sous forme réelle de l'équation L _j_ J- = o. Des solutions qu'il lire de ses calculs, l'une se réduit, par une transformation convenable, à la dernière des équations de M. Scherk; trois autres sont données par des systèmes d'équations entre lesquelles il fau- drait effectuer des éliminations difficiles, mais, pour l'une de ces dernières, Al. Catalan parvient, sans faire l'élimination, à la génération de la surface, génération que voici : Concevez une circonférence de cercle roulant sur une ligne droite et dont nu poinlS décrit ainsi imecvcloïde; concevez, en outre, la cycloïde enve- loppe du rayon mobile passant par le point S , et soit P le point de con- tact; imaginez enfin, dans un plan perpendiculaire à celui de ces cycloïdes, une parabole dont la directrice soit projetée en P, et qui ait S pour sommet; celle dernière courbe, variable de grandeur, engendrera la surface. §43. J'ai réalisé, par le procédé des lames, une portion de l'une des nappes de la première de ces surfaces, savoir de celle qui coïncide avec- la première de M. Scherk. J'ai choisi une portion terminée à égale dislance au-dessus et au-dessous du plan des xy. On comprend, par la description de la surface, qu'il suffira de former la charpente solide de quatre fils de fer droits égaux en longueur, disposés comme les quatre arêtes latérales d'un prisme droit à base carrée, et dont les extrémités soient réunies d'une ma- nière convenable par des fils de fer transversaux arqués suivant des courbes 1 Sur les surfaces dont les rayons de courbure , en chaque point , sont égaux et de signes con- traires (Comptes rendus, t. XLI, p. 1019). DINE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 13 déduites de l'équation de la surface. Pour nous exprimer plus nettement, supposons la charpente placée de façon que les quatre lils de fer droits soient verticaux, et que, par rapport à l'observateur, deux de ces fils soient en avant des ûcux autres; il faudra qu'à la partie inférieure du système, un fil transversal réunisse les extrémités des deux lils verticaux antérieurs et un autre les extrémités des deux fils verticaux postérieurs, et qu'à la partie supérieure, un fil transversal réunisse l'extrémité du fil vertical antérieur de droite à celle du lil vertical postérieur de droite, tandis qu'un autre réunit de même l'extrémité du lil vertical antérieur de gauche à celle du fil vertical postérieur de gauche. Les milieux des lils transversaux supérieurs seront d'ailleurs réunis par une fourche, afin qu'on puisse tenir la charpente pour la plonger dans le liquide. La courbure (\<^ fils transversaux varie nécessairement avec le rapport entre la hauteur et la largeur de la charpente. J'ai pris d'abord la hauteur égale à la largeur; en d'autres termes, j'ai considéré la portion de la nappe qui s'étend au-dessus et au-dessous du plan des xy d'une quantité égale à la demi-largeur de celte nappe. M. Catalan met l'équation de la surface sous la forme : ^l--" [I COS X Si, pour plus de simplicité, on considère eu particulier la nappe qui entoure l'axe des z, on verra sans peine que, dans l'équation ci-dessus, la demi- largeur de cette nappe est représentée par |; il faudra donc, pour avoir l'équation des courhes qui doivent terminer supérieurement et intérieure- ment la charpente solide, faire z= ±|, d'où l'on déduira eus ij = e~ •' . fus i J'ai supposé à la charpente solide une largeur et une hauteur de 9 centi- mètres; les courbes ont été dessinées en conséquence d'après l'équation [2], et j'ai fait construire la charpente ; elle est représentée en perspective par la fig. 6. Quand on la relire du liquide glycérique, la lame qu'elle contient offre aux yeux la réalisation parfaite de la portion cherchée de la surface. 46 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE La fig. 7 montre, en projection verticale suivant deux directions rectangu- laires, le résultat ainsi obtenu. Ici, comme dans le cas de l'héliçoïde gauche à plan directeur (§ 36), la charpente en fil de fer constitue un contour fermé qu'on peut se figurer en- tièrement tracé sur la surface dont nous nous occupons, et la lame, qui doit passer par tout ce contour et avoir une courbure moyenne nulle, est obligée de se façonner suivant la surface qui remplit cette double condition; c'est donc là encore une application de mon principe général (7me série, § 44). On peut se demander si la surface se réaliserait de même pour un rapport beaucoup plus grand entre la hauteur et la largeur de la charpente solide ; celte réalisation suppose,' en effet, (pie la nappe, prise ainsi sur une partie plus considérable de son étendue, ne devient point instable. Afin d'essayer la chose, j'ai fait construire une seconde charpente ayant 10 centimètres de hauteur et 2,5 de largeur, c'est-à-dire une hauteur quadruple de la largeur. En cherchant l'équation des portions courbes qui conviennent à ce rapport, ce qui s'obtient en faisant, dans l'équation [1], * = 2-, j'avais trouvé que ces courbes se réduisaient sensiblement à des lignes droites, de sorte que la nouvelle charpente ne se compose que de parties reclilignes. Or la lame qui s'y est formée n'a point réalisé la surface décrite par M. Catalan : elle a pris une figure consistant encore en deux parties creuses disposées à angle droit Tune par rapport à l'autre; mais leur sommet commun, au lieu d'être au milieu du système, se trouvait environ quatre fois plus éloigné de l'une des extrémités que de l'autre; en outre, en répétant l'expérience plusieurs fois, on a vu ce sommet commun se placer tantôt vers l'extrémité supérieure, tantôt vers l'extrémité inférieure. J'ai dû conclure nécessairement de là que la nappe de la surface décrite par M. Catalan a une limite de stabilité , et que j'avais dépassé celte limite. L'expérience que je viens de décrire nous offre donc un exemple du cas où la seconde condition énoncée dans le principe général du t^ 44 de la 7me série n'est pas satisfaite. Je me suis dit alors qu'on donnerait probablement de la stabilité à la figure cherchée en profitant de la propriété consistant en ce que la nappe contient, comme on l'a vu, deux droites dirigées suivant les diagonales de D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. Il la section du canal rectangulaire par le plan des xy : j'ai pensé qu'on ren- dant solide l'une de ces diagonales, on obligerai! le sommet commun des deux parlies creuses à demeurer au centre d'une lame liquide. Je rappellerai aussi les remarques de M. Lamarle ' mu- la première de ces deux notes. Je rappellerai enfin «pic, dans le 5""1, le ('»"" et le 7me de ses mémoires Sur la théorie mécanique de l« chaleur 2, publiés de 1 8G5 à 1 868, M. Dupré a l'ail usage de méthodes qui lui sont propres, et qui reposent sur la considération du travail moléculaire , pour résoudre une suite de questions en rapport avec mon sujet ; j'ai donné un aperçu des résultats dans le § 12 de ma 8"" série. § 46. M. Mathel a fail connaître5, en 1863, une méthode au moyen de laquelle on peut former l'équation différentielle de toutes les surfaces a courbure moyenne nulle qui passent par une courbe plane donnée. § 47. C'est ici le lieu de décrire deux vérifications expérimentales qui me .paraissent dignes d'intérêt. On doit conclure des recherches de M. Bonnet (g 41) que, par un con- tour quelconque, peuvent passer une infinité de surfaces à courbure moyenne nulle. D'après cela, si l'on construit en lil de fer légèrement oxydé un con- tour fermé non plan et de telle forme qu'on voudra, qu'on le plonge dans le liquide glycérique et qu'on l'en relire, l'une de ces surfaces pourra toujours s'y réaliser à l'état laminaire, et conséquemment on devra le trouver occupé par une lame unique qui le remplit entièrement. Or c'est ce (pie l'expérience confirme : j'ai fait façonner en lil de fer les contours fermés les plus divers et les plus bizarres, et , à leur émersion du liquide glycérique, chacun d'eux s'est toujours montré, soit immédiatement, soit après une petite manœuvre dont je vais parler, rempli en totalité par une seule lame. Quand le contour fermé a une certaine complication, la lame qui s'\ développe est souvent accompagnée de lamelles additionnelles; mais il suffi! alors de crever celles-ci , ce qui se fait aisément avec une pointe de papier à filtre, pour ne plus avoir qu'une lame unique. Quelquefois aussi une portion de la lame prend, pendant (pie le système 1 Bull, de l'Acad., t. XXII , p. 272. - Ami. tle chim. et de pays, de Paris, '<■""' série, i. VI, VII . IX, XI ci XIV. 5 Etv.de sur un certain mode de génération des surfaces d'étendue minimum (Journal de M. Liouville, 2°" série, t. VIII, |>. 525). Tome XXXVII. 7 50 SUR LES FIGURES DÉQUIL1BRE sorl du liquide, une mauvaise direction, el va s'attacher, au moyen d'une arête liquide, à une autre portion de cette même lame; dans ce cas, on ne peut crever, mais, en variant la position du contour solide pendant qu'on le relire, on finit par éviter l'inconvénient dont il s'agit. Cependant il n'est pas impossible qu'avec certains contours la lame unique doive, dans ses circonvolutions, se couper elle-même; dans ce cas, l'expé- rience ne peut la réaliser, car à l'arête d'intersection devraient aboutir quatre portions de cette lame, ce qui est contraire à l'une des lois que j'ai trouvées (5",e série, § 1!)); les choses se disposeront donc alors de manière à satisfaire à cette loi, et la l'orme de l'ensemble laminaire ne sera plus la forme théo- rique. A part cette circonstance tout exceptionnelle, on réussit constamment à réaliser une lame unique attachée à la totalité du contour solide, el l'on pro- duit ainsi, par un moyen fort simple, des surfaces très-belles el très- variées. Pour donner une idée de la singularité el de la complication des contours fermés que j'ai soumis à l'expérience, j'en décrirai ici deux en peu de mois : le premier consisle en un nreud semblable à celui qu'on ferait au milieu d'un cordon sans le serrer, de manière que ses différentes parties soient notable- ment distantes les unes des autres, el en rejoignant les deux extrémités libres. Quant au second, le fil de fer, d'abord droit et vertical, se recourbe ensuite en formant un peu plus de deux spires d'une hélice dont l'axe est parallèle à la portion droite, puis se contourne en une autre hélice également de deux spires, dont l'axe est horizontal , et qui enveloppe la première à une dislance suffisante; il s'arrondit alors en une troisième hélice de deux spires aussi , à axe vertical entourant le système des deux autres avec un intervalle conve- nable; enfin il va s'allacher en un point du fil droit, et ferme ainsi le con- tour. C'est avec ce dernier conlour que la réussite a élé le plus difficile : il se formait des lamelles dont la disposition étail telle qu'on ne pouvait les crever sans faire éclater le tout, el ce n'est qu'en variant la manière dont on relirait le contour du liquide, qu'on est arrivé au résultat cherché. § 4.8. En second lieu, bien que, avec un conlour donné, la surface lami- naire qu'on réalise ainsi se montre toujours la même dans les essais successifs convenablement effectués , l'expérience permet encore de constater qu'il y a D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. ."il une infinité d'autres surfaces à courbure moyenne nulle qui peuvent s'appuyer sur le même contour. Si, après avoir réalisé une lame dans un contour fermé non plan el choisi arbitrairement, on fait adhérer à celle laine un anneau en til de 1er muni d'une fourche par laquelle on le lient, el préalablement mouillé de liquide glycérique, puis qu'on lire cet anneau dans une direction perpendiculaire à son plan, comme si on voulait l'écarter de la lame, celle-ci ne s'en détache pas, de sorte qu'elle s'étend alors entre le contour primitif el ce même anneau ; seulement, si l'on éloigne trop ce dernier, l'équilibre se détruit, la portion de la lame qui aboutit à l'anneau s'étrangle rapidement, il y a séparation , et la lame se rétablit dans son étal antérieur, tandis qu'une lame plane va occuper l'anneau; mais, en-deçà de celle limite d'écarlement, la figure est parfaitement stable. Or, dans celle dernière condition, comme la lame continue à s'appuyer sur le contour primitif et que sa forme est modifiée, elle représente une nouvelle surface à courbure moyenne nulle passant par ce même contour. On peut employer simultanément deux anneaux qu'on l'ail adhérer à deux portions différentes de la lame et qu'on écarte en même temps, la lame s'étend vers l'un et vers l'autre à la fois; on peut, en outre, substituer aux anneaux cir- culaires des anneaux de tout autres formes, el toujours l'expérience réussit. On produit de celle manière autant de surfaces différentes qu'on le veut, et qui toutes passent par le premier contour. Si l'on conçoit, par la pensée, l'une de ces nouvelles surfaces prolongée au delà de l'un des anneaux, on se convaincra, avec un peu de réflexion, que puisque ses deux rayons de courbure principaux doivent être partout égaux et de signes contraires, le prolongement dont il s'agit ne peut se fer- mer, et doit conséquemment s'étendre à l'infini. Il jésuite de là qu'aucune de ces surfaces ne saurait remplir le contour primitif par une portion finie. Mais les résultats du paragraphe précédent permettent d'énoncer ce nou- veau principe : Un contour fermé absolument quelconque, plan ou non plan, étant donné, parmi toutes les surfaces à courbure moyenne nulle qui peuvent s'appuyer sur sa totalité, il y en a toujours au moins une dont une portion finie peut le remplir entièrement. § 49. Tel est, à ma connaissance, l'ensemble des résultats malhémali- 52 SUR LES FIGURES DÉQUILIRRE. ETC. unes appliqués ou applicables au sujet tic mes recherches; toutes mes expé- riences sont , on Ta vu , en accord complet avec ces résultats , et mes procédés permettent d'effectuer autant de nouvelles vérifications qu'on le voudra. J'aurais encore à parler de la première partie du mémoire de M. Lamarle Sur la stabilité des systèmes liquides en lames minces, mémoire dont j'ai analysé la deuxième partie dans mon historique des lames liquides (9me série); mais je réserve ce sujet pour la série suivante, qui traitera spécialement des questions de stabilité. J'ai passé sous silence plusieurs noies ou mémoires remarquables de MM. Bonnet, Roherls, etc., concernant les surfaces à courbure moyenne nulle, parce qu'ils n'ont qu'un intérêt purement mathématique et ne peuvent se rattacher à mon travail. RECHERCHES EXPÉRIMENTALES ET THÉORIQUES • SI II LES FIGURES D'ÉQUILIBRE MASSE LKHIDE SANS PESANTEUR; J. PL \ TE M ONZIÈME ET DERNIERE SERIE1. ] [MITES DE STABILITÉ DES FIGURES D'ÉQUILIBRE. — THÉORIE GÉNÉRALE DE LA STABILITÉ DE CES I IGI RES. SI IBII ITI DES SYSTÈMES LAMINAIRES. — STABILITÉ DANS DES CAS oî LA PESANTEUR INTERVIENT. -TABLE ANALYTIQUE DES HA ES DES ONZE SÉRIES. | Présenté le II octobre I86S | Voir, pour les dix séries |.rêcédenles, les lomes *1 I, Wlll, XXX, XXXI, XXXUI, XWVI ,i WWII îles Mim.dél Imd. Tome XXXVII. j RECHERCHES EXPÉRIMENTALES ET THÉORIQUES si 11 LES FIGURES D'ÉQUILIBRE MASSE MOI IDK SV\S PESANTEl lî. LIMITES DE STABILITE DES FIGURES D ÉQUILIBRE. § I. Lorsqu'une sphère d'huile est librement suspendue dans le mélange alcoolique, elle manifeste toujours une parfaite stabilité de forme: si, par des mouvements imprimés au liquide ambiant, on altère celle l'orme, la masse la reprend toujours exactement. Une bulle de savon isolée dans l'air montre également une forme permanente et stable : si on la heurte de bas en haut avec une étoffe de laine tendue, el que le choc soit assez léger pour ne pas la Caire crever, on la voil s'aplatir plus ou moins contre l'étoffe, puis rebondir à la manière d'une balle élastique, en reprenant sa sphéricité. Ainsi la sphère est une figure d'équilibre stable dans son état complet, et consé- qucminent, à plus forte raison, toute portion de sphère est stable. La sphère n'a donc pas de limite de stabilité, dans le sens que j'ai donné à celle expression dans les séries précédentes : c'est-à-dire que, quelle que soit retendue d'une portion réalisée de sphère relativement à la sphère en- tière, celte portion est toujours à l'état d'équilibre stable; c'est ce qu'on voil 4 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE se vérifier fréquemment dans mes expériences, par exemple à l'égard d'une masse adhérente à un disque solide, à l'égard des hases d'un cylindre réalisé entre deux anneaux, etc. Je citerai encore les petites surfaces qui terminent respectivement la co- lonne de mercure et la colonne d'alcool dans le thermomètre à maximum et à minimum de Rutherford. Ces surfaces étant très-petites, l'action de la pesanteur sur leur forme peut être regardée comme négligeable; aussi celle du mercure conslitue-t-clle sensiblement une calotte sphérique convexe, et celle de l'alcool une demi-sphère concave. Or, ainsi que l'a fait remarquer M. Duprez i, c'est la stabilité de cette dernière qui est la véritable cause du recul de l'index d'émail quand la température s'abaisse, et j'ajouterai (pie c'est également à la stabilité de la surface terminale du mercure qu'il faut attribuer l'action de celle-ci pour faire avancer l'index d'acier quand la tem- pérature s'élève. $ 2. Ce résultat étant indépendant du rayon et, par suite, de la courbure de la sphère, il est également vrai quand le rayon devient infini, ou, en d'autres termes, quand la surface de la sphère devient un plan. Le plan n'a donc pas non plus de limite de stabilité, ce qui signifie qu'il peut être réalisé dans un contour solide d'une étendue quelconque, sans cesser d'être stable. § 3. Mes premières expériences sur les cylindres liquides ont établi ce principe (2me série, §§ 44 à 46), qu'un semblable cylindre est instable lorsque le rapport de sa longueur à son diamètre excède une certaine valeur, et j'ai trouvé alors (pie celte valeur est comprise entre les nombres 3 et 3,6 ; je l'ai nommée la limite de la stabilité du cylindre. Je suis arrivé à ce ré- sultat, on se le rappelle, au moyen de cylindres d'huile formés, au sein du mélange alcoolique, entre deux anneaux ou deux disques solides. J'ai fait, depuis, servir aussi les cylindres de mercure formés dans l'air par le procédé du § 50 de la 2"'e série, à une approximation grossière de la limite dont il s'agit. Pour cela, on a placé, sur une plaque de verre horizon- tale, deux fils de cuivre d'environ un millimètre d'épaisseur et de quelques centimètres de longueur, dirigés dans le prolongement l'un de l'autre, mais 1 Note sur la attise qui s'oppose à l'introduction d'un liquide dans un vase à orifice étroit (Bullet. de i/Acad., 2mc série, t. XV, p. Il, 1863). D'UNE MASSE LIQUIDE S\\S PESANTE! R. 3 laissant entre leurs extrémités en regard, extrémités qui étaient amalgamées, un intervalle de 7 à 8 millimètres; puis on a déposé dans cet intervalle un globule de mercure dont le diamètre n'excédait pas 2 millimètres; on a rap- proché ensuite les deux petites faces amalgamées jusqu'à ce qu'elles vinssent toucher le globule et (pie l'adhérence s'établit. Alors on a t'ait glisser l'un des fils dans le sens de sa longueur, afin d'étirer le globule liquide et d'essayer de le convertir en un cylindre. Quand le volume du globule était suflisam- ment petit, on obtenait ainsi, en effet, un cylindre qui conservait sa forme d'une manière permanente. Si, au contraire, le volume du mercure surpas- sait une certaine grandeur, la petite masse se séparait toujours en deux par- lies avant «pic la forme cylindrique fût atteinte. En modifiant le volume du globule, on a tâché d'arriver au plus grand écartement des faces amalgamées pour lequel la formation du cylindre était possible, et l'on a pu reconnaître qu'il était supérieur au triple, mais inférieur au quadruple du diamètre de ce cylindre. Celle expérience présente quelque difficulté, parce que, pendant les tâton- nements qu'elle exige, le mercure dissout du cuivre et perd de sa fluidité ': cependant, avec un peu d'habitude, on parvient à opérer assez vile pour éviter cet inconvénient. Je rapporterai bientôt de nouvelles expériences qui m'ont permis d'appro- cher bien davantage du résultai exact; mais auparavant je vais exposer ce que Ton obtient à l'égard de celui-ci en s'aidanl de la théorie. § 4. Quelques mois après la publication de ma Zme série, M. Hagen a essayé2 d'appliquer le calcul à cette question. Pour cela, supposant un cy- lindre liquide dont la forme est très-légèrement altérée de manière qu'il pré- i Je pense que, dans ce cas ot dans celui dont j'ai parléà la lin du .' il delà 2mc série, celle diminution de Qnidité n'a lieu d'une manière sensible qu'à la surface de la petite masse : le enivre qui s'allie an mercure, se trouvant dans un état d'extrême division, se 'combine avec l'oxygène de l'air environnant, d'où résulte, à la surface du liquide, la formation graduelle d'une mince pellicule d'oxyde. Dès lors, la petite masse de mercure, comme les masse- d'huile quand elles se recouvrent de la pellicule dont il a été question dans la troisième noie du g il de la 2mc série, doit perdre peu à peu de sa tendance à prendre une ligure d'équilibre déter- minée, cl conséquemmenl paraître moins fluide. 2 Ueber die Av/losung flùssigerCy limier in Tropfen i.\n\. de M. Pocgendobff, année I8SO, vol. LXXX, p. 559). 6 SUll LES FIGURES D'EQUILIBRE sente une suile de renflements et d'étranglements égaux cl extrêmement peu prononcés, M. Hagen admet que les arcs méridiens de ces renflements et de ces étranglements peuvent, sans erreur sensible, être assimilés à des arcs de cercle. Il calcule , dans cette hypothèse, les pressions capillaires exercées aux sommets respectifs d'un arc convexe et d'un arc concave, el enfin il cherche la limite de la stabilité en parlant de la considération (pie la différence des deux pressions ci-dessus doit être positive d'un côté de cette limite et néga- tive de l'autre côté; il arrive ainsi à la valeur 2', c'est-à-dire au nombre 2,8284. § 5. Dans un article ' en réponse à celle note, j'ai fait voir (pie la mé- thode employée par M. Hagen, bien qu'ingénieuse, ne pouvait donner qu'une valeur plus ou moins éloignée de la véritable, parce que les arcs méridiens des renflements et des étranglements ne sont pas des arcs de cercle, et qu'en substituant à ces derniers des arcs de sinusoïde, évidem- ment plus rapprochés de ceux de la courbe réelle, on obtient un résultat notablement différent. J'ai annoncé alors que j'étais parvenu, à l'aide d'une méthode rigoureuse, à la valeur exacte de la limite dont il s'agit, et que celte valeur exacte est la quantité t., c'est-à-dire le rapport de la circonférence au diamètre, ou 3,1416. Je vais maintenant faire connaître cette méthode; le principe sur lequel elle repose m'a été fourni par M. Lamarle. g 6. Supposons un cylindre d'huile horizontal réalisé entre deux disques au sein du mélange alcoolique, el assez court pour être stable. Si, en pous- sant légèrement le liquide en plus grande quantité vers l'un des disques au moyen du bec de la petite seringue, on détermine la formation artificielle d'un renflement et d'un étranglement, el si celle modification de la figure ne dépasse pas un certain degré, la masse abandonnée ensuite à elle-même reprend spontanément la figure cylindrique initiale. Mais nous savons (3mc série, §§ 22 el 25) que si l'altération excède le degré dont il s'agit, et si d'ailleurs le cylindre n'était pas trop en deçà de sa limite, celle altération progresse ensuite spontanément , et que la transformation s'achève. 1 Ueber die Griïnze der Stabililiil'eines fîiissigen Cylinders [As*, de M. Poggendorff, année I8"j0, vol. LXXX, p. S6G). D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 7 Or, au degré précis d'alléralion qui sépare les tendances à ces deux effets opposés, la masse doit évidemment êlré indifférente à l'une et à l'autre; il doit donc v avoir là un étal d'équilibre, bien que cet équilibre soit instable; et comme la ligure est alors encore de révolution et qu'elle se compose d'un renflement et d'un étranglement, elle forme nécessairement une portion d'onduloïde. En second lieu, puisque cet onduloïde partiel constitue le degré d'altération où va commencer la tendance spontanée à une altération plus profonde, il doit s'écarter d'autant moins de la ligure initiale, c'est-à-dire du cylindre, que celui-ci est plus près de sa limite de stabilité. Enfin, lors- que le cylindre est à celle limite même, Ponduloïde partiel doit coïncider exactement avec lui, puisque alors la plus faible Irace d'un renflement el d'un étranglement doit suffire pour amener la transformation spontanée. On a vu, par exemple, dans- le second des paragraphes que je viens de citer, qu'avec un cylindre de 31mm de diamètre et de 87""" de longueur, cylindre pour lequel le rapport de la longueur au diamètre est 2,8, la dé- formation ne commence à progresser spontanément que lorsque la flèche du renflement formé à l'aide de la manœuvre indiquée atteint 5mm environ; or j'ai réalisé depuis, entre les mêmes disques, un cylindre de 93""" de longueur, c'est-à-dire ayant une longueur triple du diamètre, et consé- quemment plus rapproché de la limite de la stabilité (pie le précédent, et la déformation a commencé à progresser spontanément pour une valeur de la flèche du renflement comprise entre 3""" et 4mm. J'étendrai bientôt celte véri- fication plus loin. § 7. Le principe ci-dessus étant admis, appliquons-y le calcul. Reprenons 1,'expression de la condition générale à laquelle doivent satisfaire les \ig\u>- méridiennes des ligures d'équilibre de révolution, savoir (4me série, § 4) î i - -+- - =c, M N i expression où M est le rayon de courbure et N la normale. Dans le cas du cylindre, la ligne méridienne étant une droite, M est partout infini, ce qui réduit la formule à ^ = C, d'où N = x-\ or comme la droite en question est parallèle à Taxe, la normale N est le rayon du cylindre engendré, d'où il suit que ce rayon est égal à ^. 8 SLR LES FIGURES D'EQUILIRRE Rappelons-nous, en outre, que l'expression générale ci-dessus, mise sous la forme différentielle, peut s'intégrer une première fois ( 1 0me série, § 23). Si l'on prend l'axe de révolution comme axe des x, celte intégrale, qui repré- sente nos lignes méridiennes, devient : ■ C, Il] 1/1 + f - p désignant le coefficient différentiel J. , et C étant la constante arbitraire introduite par l'intégration. S'il s'agit du cylindre, la tangente est nulle partout; faisant donc n = o et résolvant par rapport à y, on a : J C C 11 est clair qu'ici y est le rayon du cylindre, et puisque ce rayon est simple- ment égal à 4, la constante arbitraire C doit être déterminée de manière à annuler le radical [ 1 — 2CC, c'est-à-dire qu'il faut faire C' = ^j. Cela posé, concevons un cylindre réalisé entre deux disques de rayon 4, et supposons la distance de ces disques telle que le cylindre soit en deçà de sa limite de stabilité, mais extrêmement près de celle-ci. Alors l'onduloïde partiel qui lui correspond s'en écartera à peine; en d'autres termes, les arcs méridiens du renflement et de l'étranglement seront presque confondus avec la droite y =^, el il en sera de même des arcs méridiens de tous les autres renflements et étranglements de la figure complète, c'est- à-dire infiniment prolongée au delà des disques. Dans celle circonstance, par conséquent, l'ordonnée y variera très-peu sur toute l'étendue de la ligne méridienne, et la tangente;; demeurera toujours fort petite. Introduisons ces conditions dans l'équation [1], et, pour cela, transpor- tons l'axe des x parallèlement à lui-même, au-dessus de sa position pre- mière, d'une quantité égale à ^ , de manière à le faire coïncider avec la génératrice du cylindre. Remplaçons donc y par y + ^, et n'oublions pas que, dans l'équation transformée, y représentera l'ordonnée comptée à partir du nouvel axe des abscisses, de sorte que, dans toute la courbe, y demeu- rera, comme /;, fort minime. Développons, en outre, le radical |/l -f-/>2; 1)1 NE MASSE LIQUIDE SANS PESANTE! I{ 9 nous pourrons négliger loules les puissances de/) supérieures à la deuxième, et nous aurons ainsi, au lieu du radical en question, la quantité 1 -j- \jr. Faisant donc ces substitutions, l'équation [1] deviendra, les réductions étant effectuées, !2Cy ( <;->y . 2Cp*y-4-(t -+- 2CC')p* = 2(t — 2CC) [-2] Enfin, à cause de la petitesse de y et tle p, négligeons les termes du I"" et du ;)"" degré Câj»9ya et 2C/>*y, et l'équation se réduira ainsi à 2Cy-j-(l -*-2CC')p'=2(l— 2CC) [r>] L'erreur (pie nous commettrons sera d'autant [dus minime que l'onduloïde se rapprochera davantage du cylindre, et le résultat (pie nous tirerons de celle équation, pour le cas où l'onduloïde se confond avec le cylindre, sera rigoureusement exact. Écrivant, dans celte même équation, -£ au lieu dep, et résolvant par rap- port à dx, il vient : dy . Telle est donc l'équation approchée de la ligne méridienne de l'onduloïde en question , équation d'autan! plus exacte que cet onduloïde esl plus prés de coïncider avec le cylindre '. Celle même équation résolue par rapport à y devient : l/i — 2CC . , - —III (. :\/ — - .x [5]. 1 On pourrai! élever ici une objection cl demander si l'on est en droil de négliger, dans l'équation [2], le tenue 2Cp2# devanl le tenue 2Cay9. E» effel> le rapport g j de ces deux termes devient infini aux points où la courbe coupe l'axe. des abscisses, puisque, en ions ces Tome XXXVII. 2 10 SLR LES FIGLRES D'ÉQUILIBRE C'est l'équation d'une sinusoïde, el l'on voit que les points où, après avoir quitté l'origine, la courbe va de nouveau couper l'axe des abscisses, sont à des distances de l'origine successivement égales à C V 2 " ' C V 2 Or la seconde est évidemment la longueur d'une portion de l'onduloïde com- posée d'un renflement et d'un étranglement; en la désignant par L, nous aurons donc C V 2 point. » et nul et p ne lest pas*; aux environs de ces mêmes points donc, le terme 2Cpty, quoique très-petit en lui-même, es. très-grand par rapport au terme 2Cy, et conséquemment ne peut être supprimé à côté de celui-ci; cette suppression n'est légitime qu'a 1 égard des par- ties de la courbe assez distantes des points en question pour que p soit au moins du même ordre de petitesse que y; ainsi l'équation [4] ne représente la ligne méridienne de l'onduloïde peu éloigné du cylindre que dans les parties dont il s'agit. Cela est vrai; mais il est aisé de montrer que l'étendue des port.ons dans lesquelles la courbe n'est pas suffisamment représentée par l'équation [4-] se resserre de plus en plus et converge vers zéro, à mesure que l'onduloïde se rapproche du cylindre, de sorte que tout résultat tire de cette équation, pour le cas où les deux figures coïncident, pourra être regarde comme rigoureusement exact Pour cela, élevons une ordonnée par un point de l'axe des abscisses pris a une distance très- petite « de l'un de ceux où cet axe est coupé par la courbe; nous formerons ainsi un petit triangle dont les cotés seront l'ordonnée en question , la longueur , et un arc de la courbe arc qui, à cause de sa petitesse et, si l'on veut encore, à cause de son voisinage d'un point d in- flexion, pourra être considéré comme rectiligne et dirigé suivant la tangente au pomt situe a l'extrémité de notre ordonnée; on aura donc, pour ce point, sans erreur sensible, p = - y; d ou, en divisant de part-et d'autre par >j et multipliant par p, on déduit Z-=- P- Supposons main- tenant que, « demeurant constant , l'onduloïde se rapproche de plus é*n plus du cylindre, ou , ce qui revient au même, que notre courbe tende de plus en plus a se confondre avec l'axe des x : alors dans la formule ci-dessus, p diminuera en même temps que y, et deviendra aussi minime qu'on le voudra; conséquemment, quelque petit que soit «, c'est-à-dire quelque près que Ion se place de l'un des points d'intersection de la courbe avec l'axe des abscisses, pourvu que on en demeure à une distance Unie, on pourra , en faisant converger l'onduloïde vers le cylindre, rendre aussi petite qu'on le voudra la quantité ± p , et, par suite , son égale j, de manière que, dans l'équation [2] , le terme Kjfly puisse être négligé h coté du terme 2Cy ; on arrivera donc toujours, comme je l'ai dit, à faire descendre au-dessous de toute valeur fin.e donnée quelque petite qu'elle soit, la longueur des arcs pour lesquels les courbes des équations [2] et [4] diffe- rent notablement. in m; masse LIQUIDE SANS PESANTEUR. il Lorsque l'onduloïde se confondra avec le cylindre, celle longueur sera . en vertu du principe du paragraphe précédent, celle qui correspond à la limite de la stabilité de ce cylindre, et elle sera alors rigoureusement exacte; or, quand la ligure est devenue un cylindre, le rayon de celui-ci esl, comme (m Ta vu , représenté par (' , el Ion a en même lemps, comme on l'a vu aussi, C = .,'-; si donc on désigne le rayon par r, on aura C=- et C' = ';. Substi- tuant ces valeurs dans l'expression de L, on obtient enfin, pour la longueur précise qui correspond à la limite de la stabilité du dylindre, d'où l'on déduit L -ï~r Ainsi un cylindre liquide compris entre deux bases solides est exactement à sa limite de stabilité, quand sa longueur, ou l'intervalle de ses hases, esl égale à sa circonférence, ou, ce qui revient au même, quand le rapport de sa longueur à son diamètre est égal à 7t. Je ferai connaître plus loin une autre méthode au moyen de laquelle j'arrive, sans aucun calcul, au même résultai, en partant du principe de M. Delaunay (40me série, § 21); mais je ne puis l'exposer qu'après ce qui concerne la limite de stabilité de l'onduloïde. § 8. Béer, dans le premier des deux mémoires où il soumet au calcul une partie des résultats de mes expériences *, parvient également à la quantité -; voici de quelle manière. En traitant, ainsi (pie je l'ai dit dans le $ 9 de la série précédente, le cas où une masse liquide en rotation esl adhérente à un axe solide cylindrique, il suppose d'abord la vitesse angulaire nulle, el obtient alors pour ligue méridienne celle d'une portion d'onduloïde, comme je l'ai fait remarquer dans le paragraphe cité, portion qui se compose d'un. renflement el de deux demi-étranglements. Il montre ensuite, à l'aide d'un artifice de calcul, que si l'on diminue progressivement le rayon équatorial de la ligure, la dislance des deux points extrêmes de la ligne méridienne con- 1 Ueber die Oberflachen rolirender Fliissigkeiten im algemeinen, inshesondere iiber deit Plateau 'schen Rotationsversuch (Ann, de M. Poggendorff, 1855, t. XCVI, p. I et 210). 12 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE verge vers une valeur égale à la circonférence du cylindre solide, valeur qu'elle atteint lorsque le rayon équatorial est égal à celui de ce cylindre, ou, en d'autres termes, lorsque la masse liquide est réduite à une couche infiniment mince sur la surface de ce même cylindre. Puis, après l'exposé d'un résultat qui ne se rapporte point au sujet actuel, vient un passage que je traduis ici, en avertissant le lecteur que Béer représente par 2//. la dis- tance ci-dessus. « Concevons un cylindre d'huile infiniment long placé dans l'alcool dilué, et faisons-lui subir uniformément, dans toute sa longueur, une petite allé- ration telle que la surface demeure minimœ areœ '. Cette surface sera évi- demment une surface de révolution dont la ligne méridienne ne se compo- sera que de courbes égales de l'espèce considérée plus haut, se raccordant entre elles. Le cylindre acquiert ainsi une suite régulière d'étranglements alternant avec des renflements. Pour une déformation très-petite, renfonce- ment et la saillie de ces étranglements et renflements sont également très- petits, et le cylindre auquel les courbes en question sont tangentes s'écarte aussi fort peu de la surface primitive de l'huile. De là résulte donc que la distance de deux étranglements avance d'autant plus vers la limite de 2//., trouvée plus haut pour la surface originairement cylindrique, et conséquem- ment vers la valeur de la circonférence de cette dernière, que la déformation supposée est plus faible. La limite de 2y., indépendante de la nature du liquide, n'est évidemment autre chose que la limite de la stabilité d'un cylindre liquide soustrait à la pesanteur, limite observée et mesurée par M. Plateau. Ce physicien a trouvé qu'en prenant pour unité le diamètre du cylindre, la limite dont il s'agit est comprise entre 3 et 3,6. 31. Hagen est arrivé, par une voie théorique, à la valeur 2,828, à quoi M. Plateau oppose la remarque suivante : Si l'on remplace le rayon de- courbure qu'emploie M. Hagen par celui du sommet des arcs d'une sinusoïde, on obtient alors, pour valeur de la limite de la stabilité , la quantité r.. Et en effet, d'après ce qui précède, cette dernière quantité est la valeur exacte. » Par l'expression : la dislance de deux étranglements [zweier Einschnii- 1 On verra plus loin (§§ 51 et 53) que Béer n'emploierait plus aujourd'hui cette expression clans le cas dont il s'agit. D'I NE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 13 rungen),.\\ faut entendre la dislance des milieux de ceux-ci; et comme cet intervalle comprend un rendement et deux demi-étranglements, il équivaut en longueur à l'ensemble d'un renflement et d'un étranglement; Béera donc cherché de son coté, bien que par une méthode essentiellement différente de la mienne, ce que devient la longueur d'une portion d'onduloïde composée d'un renflement et d'un étranglement, lorsque cet, onduloïde passe au cylindre; mais il regarde comme évident que celte même longueur est celle qui cor- respond à la limite de la stabilité du cylindre, cl cependant on ne voila priori aucune relation nécessaire entre la longueur dune portion d'onduloïde, au moment où elle se confond avec le cylindre, et la stabilité ou l'instabilité de celui-ci. H est bien vrai qu'un cylindre, à sa limite de stabilité, se modifie de manière à présenter une portion renflée et une portion étranglée; mais rien ne dit immédiatement qu'à l'origine de celle déformation la figure ap- partienne à l'onduloïde; c'esl un point qu'il fallait établir, ainsi que je l'ai l'ail dans le § 6; celte recherche de Béer est donc incomplète, elle demande une démonstration qu'il ne donne pas. Dans son second travail ', il effectue la même détermination au moyen de son intégrale elliptique (10me série, §g 23 et 24), mais il n'établit pas davantage la relation entre le résultat et la stabilité du cylindre. § !). A la fin du $ 46 de la 2""' série, j'ai annoncé (pie j'essaierais, à l'aide des cylindres d'huile formés entre deux disques solides au sein du mélange alcoolique, d'obtenir une détermination expérimentale suffisamment précise de la limite de la stabilité du cylindre. C'est ce que j'ai effectué, el je vais rendre compte des résultais; mais auparavant je dois présenter ici quelques remarques sur la marche à suivre dans ce genre de recherche. La limite de stabilité d'une ligure d'équilibre constitue un passage graduel entre deux étals différents de celle figure, el conséquemment l'expérience seule ne peut la déterminer d'une manière rigoureuse; mais elle peut con- duire à deux valeurs assez rapprochées l'une de l'autre el telles que, pour la première, il y ail encore stabilité certaine, tandis que, pour la seconde, il y a déjà instabilité certaine. Si ces deux valeurs sont peu différentes, comme je 1 Tractatus de Theorïa malhemalica phœnomenorum in liquidis actioni gravilatis detractù observatorum. Bonn, I8)i7. H. SLR LES FIGURES D'EQUILIBRE l'ai supposé, leur moyenne donnera avec une grande approximation la vraie valeur de la limite. J'ai employé celle méthode à l'égard du cylindre. Quand on n'est pas trop près de la limite, il va deux caractères qui accusent nettement la stabilité ou l'instabilité de celle figure : si, le cylindre élant réalisé dans le voisinage de sa limite et conservant sa forme, on y produit artificiellement, en pous- sant l'huile à l'aide du bec de la seringue, un renflement et un étranglement peu prononcés, et que la figure reprenne ensuite d'elle-même sa forme pre- mière, il est évident qu'elle possède encore une stabilité réelle; d'autre part si, pendant qu'on essaie d'obtenir le cylindre, c'est-à-dire pendant que la masse d'huile est en excès et qu'on la diminue pour arriver à la forme cylin- drique, la figure commence déjà à s'altérer spontanément avant que cette forme soit atteinte, on doit en conclure que le cylindre qu'on veut réaliser serait instable. La limite exacte se trouve donc entre les longueurs où l'on cesse de pouvoir observer chacun de ces deux effets. § 10. L'appareil dont j'ai fait usage consiste en deux disques verticaux en fer minces, de même diamètre, placés en regard, et dont l'un peut être graduellement rapproché ou éloigné de l'autre. Chacun d'eux est porté par un gros fil de fer implanté normalement au centre de sa face postérieure, el replié verticalement de haut en bas; l'extrémité inférieure de celui qui sou- tient le disque immobile est fixée à l'un des bouts d'une barre horizontale en fer à section carrée, et l'extrémité inférieure de celui qui soutient le disque mobile est fixée à un curseur qui glisse sans ballottement le long de cette barre. Une vis maintenue parallèlement à celle-ci, et qu'on peut faire tourner sur elle-même au moyen d'une manivelle, s'engage dans un écrou tenant au curseur; en faisant agir la manivelle dans un sens ou dans l'autre, on oblige ainsi le curseur avec son disque à marcher en avant ou en arrière. La barre horizontale est munie de quatre petits pieds, qui sont attachés eux-mêmes sur une plaque rectangulaire en plomb servant de base à tout le système; cette plaque était destinée à empêcher, par sa masse, (pie l'appareil placé au fond du vase à parois planes, dans le liquide alcoolique, n'oscillât pendant les opérations. Enfin on imprimait le mouvement à la manivelle à l'aide d'une bielle suffisamment longue dont on tenait à la main l'autre, extrémité. D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 15 Le diamètre de chacun des disques a été mesuré à l'aide du cathélomélre, et Ton a trouvé pour l'un 30mm,05, et pour l'autre 30""", 18; la moyenne 30""", I I a été prise pour le diamètre du cylindre; la différence 0""",13 entre ces deux diamètres était évidemment trop petite pour exercer une influence appréciable sur les résultats. Dans chaque expérience, la distance des disques était mesurée au moyen du cathélomélre disposé horizontalement, en visant à la partie supérieure de ces disques; on s'était assuré d'ailleurs du parallé- lisme de leurs plans. lre expérience. — On a placé d'abord le disque mobile à 108n,in,40 de l'autre, ce qui donnait à fort peu près 3,(i pour le rapport de la longueur du cylindre à son diamètre, puis on a fait adhérer à l'ensemble des deux disques une masse d'huile en excès, de sorte que la figure constituait un on- duloïde assez fortement renflé au milieu. Alors on a absorbé graduellement du liquide, en observant de temps à autre la figure, et celle-ci a commence à se déformer spontanément lorsque la flèche du renflement ci-dessus était encore d'environ o""". 2me expérience. — On a rapproché ensuite les disques, de manière à amener leur dislance à 99",m,36, ce qui correspondait au rapport 3,3. La figure étant ainsi redevenue stable, on a continué à enlever du liquide, et la tendance à la déformation spontanée ne s'est manifestée que lorsque la flèche du renflement n'était plus que de 2mm,5 à peu près. 3""' expérience. — Distance des disques 93mm,73, rapport 3,18. La ligure était de nouveau stable, et l'épuisement ultérieur à dû réduire la flèche à moins d'un millimètre pour qu'on vit la figure se déformer d'elle- même '. 4me expérience. — Dislance des disques 94mm,53, rapport 3,14. H ne s'esl plus montré de tendance à la déformation spontanée tant que la flèche avait une valeur sensible, de sorte qu'on est arrivé sans difficulté à la forme cylindrique; mais ce cylindre, abandonné à lui-même, après avoir paru per- 1 Le rapport de la longueur au diamètre est donne" ici avec deux décimales, parce qu'on re connaît que l'on approche déjà de la limite. 11 en est de même à l'égard des expériences sui- vantes; dm a, bien entendu, renforcé la seconde décimale quand la troisième eût été assez grande; dans des expériences de cette nature, il serait, je pense, illusoire île vouloir pousser la précision plus loin. Ki SLR LES FIGURES D'EQUILIBRE sisler pendant quelques secondes, a commencé à s'altérer, avec une extrême lenteur d'abord, puis graduellement plus vite : la figure s'est partagée, comme à l'ordinaire, en une portion renflée et une portion étranglée, et la déformation a continué à marcher jusqu'à la désunion complète. On a refait plusieurs fois l'expérience, et toujours avec les mêmes résultats. 5me expérience. — Dislance des disques 93mm,03, rapport 3,09. On a atteint sans peine la forme cylindrique, puis on a produit artificiellement un étranglement et un renflement, la flèche de ce dernier étant à peu près de l""n. La figure abandonnée à elle-même a repris la forme cylindrique, et il a fallu , pour amener le progrès spontané de la déformation , porter la flèche du renflement artificiel à 3ram environ. 6™e expérience. — Dislance des disques 93mm,65, rapport 3,11. On est parvenu de même au cylindre; pour qu'il y eût progrès spontané de la défor- mation, la flèche du renflement artificiel a dû être comprise entre 2mm et 3""". Dans celte expérience, avant de former le cylindre, on avait, bien entendu , ajouté un peu d'huile à la masse. 7"" expérience. — Distance des disques 94""", 18, rapport 3,13. Après une nouvelle addition préalable de liquide, on est parvenu encore au cylindre; le progrès spontané a commencé quand la flèche du renflement artificiel n'était que de lmm et une fraction. § 11. On le voit, dans les trois premières expériences, la figure a mani- festé le caractère indiquant qu'un cylindre formé entre les disques serait instable , et, de la première à la troisième, ce caractère a été de moins en moins prononcé; enfin, dans cette troisième expérience, pour laquelle le rapport était 3,18, on se trouvait déjà fort près de la limite cherchée. Les trois dernières expériences ont manifesté, au contraire, le caractère de la sta- bilité du cylindre,' et celle stabilité a été en décroissant de la cinquième expérience à la septième, pour laquelle le rapport était 3,13 et la stabilité très-faible. On peut donc affirmer, abstraction faite de tout résultat théorique, que la limite de la stabilité du cylindre est comprise entre les valeurs 3,13 et 3,18, qui ne diffèrent entre elles (pie de 0,05 ; et comme les cylindres correspon- dants à ces deux valeurs ont encore respectivement , d'une manière nette, les 1)1 NE MASSE LIQl IDE SANS PESANÏEl R. 17 caractères de la stabilité et de l'instabilité, la limite cherchée est notable- ment supérieure à la première et inférieure à la seconde. Gonséquemment si l'on prend la moyenne de ces mêmes valeurs, savoir 3,15, on peut être cer- tain que la limite véritable n'en est pas éloignée de 0,02, quantité qui n'est (pie les 0,006 de celte même moyenne. Ainsi, en partant des seuls résultats de l'expérience, un doit regarder le nombre 3,15 comme étant la valeur très-approchée de la limite de la stabi- lité du cylindre; or ce nombre diffère à peine de la valeur théorique -, ou 5,14; enfin la 4me expérience montre qu'en plaçant les disques à la distance qui donne ce rapport théorique 3,14, la figure ne présente plus ni l'un ni l'autre des caractères de l'instabilité ou de la stabilité du cylindre, c'est-à-dire (pic, d'une part, elle ne manifeste aucune tendance à la trans- formation tant (pie la l'orme cylindrique n'est pas atteinte, et (pie, d'autre part, quand le cylindre est formé, il n'exige, pour commencer et accomplir sa transformation, aucune altération artificielle. L'ensemble des expériences ci-dessus peut donc être considéré comme vérifiant pleinement la théorie. § 12. La Sme, la G""' et la 7"" expérience, c'est-à-dire celles qui ont été laites eu deçà de la limite, ont offert une particularité en apparence fort singulière. Chacune d'elles a été répétée plusieurs fois; or, dans certains cas, le cylindre, qui semblait bien régulier, s'altérait de lui-même après quel- ques instants : on voyait s'y dessiner un rcuflemenl el un étranglement; niais ceux-ci, après avoir atteint un degré plus ou moins marqué, quoique toujours assez petit, demeuraient stationnaires, sans progresser ni s'effacer. Le phénomène, qui paraissait inexplicable, m'a beaucoup embarrassé , jus- qu'à ce que je m'en fusse rendu raison de la manière suivante : Quand les densités des deux liquides sont bien égales, un cylindre réalise en deçà de sa limite doit persister indéfiniment sans aucune altération , quelle que soit sa position dans le liquide alcoolique, qu'il soit horizontal, vertical ou incliné; mais s'il y a entre les densités une différence, même trop faible pour déterminer dans l'huile une tendance visible à mouler ou. à descendre, si, en outre, l'axe de la figure est légèrement incliné, de sorte que l'un des disques est un peu plus ('-levé (pie l'autre, si enfin le cylindre est très-rap- Tome XXXV11. •"> IN SI K LES FIGURES D'EQl [LIBRE proche de sa limite et qu'ainsi les forées qui tendent à maintenir sa forme n'aient qu'une intensité extrêmement petite, on comprend (pie l'infériorité ou l'excès de densité de l'huile portera celle-ci en pins grande quantité du côté du disque le plus haut ou le plus bas , et (pie dès lors la figure présentera un renflement et un étranglement. Toutefois, comme il ne s'agit ici que de différences très-minimes entre les densités des liquides et entre les hauteurs des disques, ce transport de l'huile ne sera pas assez abondant pour que la figure atteigne l'ondulbïde instable (§ 6) correspondant à sa longueur; la transformation ne pourra donc s'effectuer, et la petite altération du cylindre demeurera stationnaire. J'ai confirmé cette explication par l'expérience suivante : les disques étant placés à la distance qui dorme le rapport 3,14, et un cylindre étant réalisé entre eux, on a incliné quelque peu l'appareil de manière que l'un des disques fût d'environ un millimètre plus bas que l'autre, et en même temps on a donné au mélange alcoolique un excès de densité suffisant pour obliger le cylindre à s'infléchir en formant un arc d'une courbure sensible, quoique petite, dont la convexité regardait le haut; on a vu bientôt se produire un étranglement et un renflement, celui-ci s'appuyant sur le disque le plus élevé. On a établi ensuite une même inclinaison du système en sens inverse, on a effacé l'étranglement et le renflement, et on les a vus se développer de nou- veau, le renflement s'appuyant sur l'autre disque. Enfin on a rendu, au con- traire, la densité du mélange alcoolique un peu trop faible, ce qui arquait légèrement la figure dans le sens opposé au précédent, et le renflement s'est montré alors vers le disque le plus bas. J'ajouterai que , dans les trois expériences rappelées au commencement de ce paragraphe, c'est-à-dire dans les trois dernières du § 10, quand la figure présentait l'altération stationnaire dont j'ai parlé, et qu'on l'avait abandonnée à elle-même pendant plusieurs minutes, on reconnaissait en général , par une légère flexion de l'ensemble, une différence entre les densités; cette diffé- rence, d'abord trop minime pour déterminer un effet sensible à l'œil, s'était peu à peu accrue, soit par une variation de la température, soit par l'action chimique mutuelle des deux liquides, action qu'il est impossible d'annuler complètement. ni ne masse liqi mi: sans pesantei r. 19 Enfin je rappellerai que, dans la formation des cylindres laminaires ver- ticaux, on voit (5""' série, g 18) l'influence »lu poids delà laine renfler la figure dans sa moitié inférieure et l'étrangler dans sa moitié supérieure, quand le rapport entre l'écarlement ei le diamètre des anneaux commence à approcher de celui qui correspond à la limite de stabilité du cj lindre. Il résulte* de tout cela que, si l'on répète mes expériences sur la limite de la stabilité du cylindre, il faudra donner le plus grand soin à la parfaite ho- rizontalilé de Taxe de la ligure. § 13. Ou peut joindre les résultats des Sme, (>"" et 7 me expériences (§ 10), effectuées en deçà de la limite, et celui de la 4me, effectuée à la limite même, à ceux dont j'ai parlé dans le § 6, pour achever d'établir le fait sur lequel j'ai basé la recherche de la valeur théorique de celle limite, l'ail consistant (§ 7) en ce que l'onduloïde instable correspondant à un cylindre stable s'approche d'autant plus de ce cylindre que celui-ci est plus voisin de la limite. En effet, l'ensemble de ces résultais donne, entre la longueur el le diamètre, la suite de rapports 2,8, 3,0, 3,09, 3,11, 3,13, 3,14, qui se termine au rapport limile, el donne en même temps, pour les lléches respectives du renflement de l'onduloïde instable, :»""", 3""" et une fraction, 3""", 2""" el une fraction, 1mm el une fraction, 0. A la vérité, dans les expériences du § 6, les disques avaient un diamètre plus grand d'un millimètre que dans celles du £ 10; niais cette différence est trop petite pour influer d'une manière sensible sur les valeurs observées des flèches, valeurs qui n'étaient estimées qu'approximali- vement, à la simple vue. § 14. Supposons un cylindre réalisé ainsi un peu en deçà de sa limile de stabilité, el dans lequel on produit, par la manœuvre indiquée, un renfle- ment el un étranglement. Puisque c'est nécessairement d'un onduloïde que part le progrès spontané de la déformation , on comprend que si , au moment où ce progrès spontané va commencer, le renflement et l'étranglement avaient, par suite de l'opération artificielle qui les a constitués, une forme el un rap- port de longueurs autres que ceux qui conviennent à l'onduloïde, ils pren- draient immédiatement d'eux-mêmes celle dernière forme et ce dernier rapport. Maintenant rappelons de nouveau que cel onduloïde s'écarte d'autant moins du cylindre originaire que celui-ci est plus près de sa limite, et coïncide 20 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE avec lui à la limite même; rappelons, en outre (4me expérience du § 10), qu'à celle limite le cylindre, qui se déforme spontanément, se partage lou- jours en une seule portion renflée et une seule portion étranglée, et nous conclurons de toul cela que, dans un cylindre à sa limite de stabilité, la trans- formation s'effectue invariablement comme si elle avait pour origine un ondu- loïdc infiniment peu différent de ce c\ lindre et composé d'un seul renflement et d'un seul étranglement. L'équation [5] du g 7 montre que la ligne méridienne de la figure est alors une sinusoïde, d'où résulte celle seconde conclusion qu'à la naissance de la transformation du cylindre dont il s'agit, le renflement et l'étranglement sont rigoureusement égaux en longueur. § 1«S. J'ai étudié, dans ma "2ma série, la transformation des cylindres dont la longueur est indéfinie ou seulement considérable relativement au diamètre. On a vu alors que ces cylindres se partagent spontanément en portions ren- flées alternant avec des portions étranglées, les unes et les autres se pronon- çant de plus en plus, jusqu'à ce que toute la figure se convertisse en une suite de sphères isolées. Rien que mes expériences sur ce snjel n'aient donné qu'un petit nombre de résultats très-réguliers, elles ont toujours manifesté C2me sé- rie, ^54- et oo)une tendance bien décidée à la régularité, et ne permettent pas de douter que les écarts ne soient dus à des causes étrangères, causes dont il est d'ailleurs facile de reconnaître la présence dans les procédés em- ployés. J'indiquerai, à la fin de la série actuelle, d'où me paraît dépendre cette tendance. Mes expériences ont établi également (2,m série , g 60) que, dans la trans- formation régulière d'un semblable cylindre, la longueur occupée par l'en- semble d'un renflement et d'un étranglement, ensemble que je nommerai un couple ', surpasse toujours celle qui correspond à la limite de stabilité de ce cylindre; mais elles nous ont appris, en même temps, que l'excès diminue avec les résistances qui gênent la transformation , et , le raisonnement aidant, je suis arrivé à celle conclusion qu'un cylindre indéfini entièrement libre sur 1 Dans le paragraphe cilé, il s'agit de ce que j'ai appelé les divisions, et non des couples; niais, comme une division se compose don rendement et de deux demi-étranglements, sa lon- gueur est égale ;'i celle d'un couple. ni m: masse liquide sans pesantei r. 21 loule >a surface el formé d'un liquide absolument exempt ' — y) \ î + P', où p est, comme toujours, le coefficient différentiel^; il faut remarquer (pie, par la nature de la figure liquide, ces normales sont l'une et l'autre positives; on devra se souvenir en outre, pour l'intelligence des formules qui suivent, que la quantité y, ou /3 sin -j x, est prise en elle-même, et par conséquent est essentiellement positive. Quant au rayon de courbure, il est clair que sa valeur est, au signe près, la même pour les deux points; si donc q désigne le coefficient différentiel du second ordre —-, on aura, aussi d'après l'expression connue, pour le rayon de cour- bure au premier point, -f- p)a , et au second point ^p~" La pression capillaire correspondante au premier point et rapportée à D'UNE MASSE LIQUIDE SWS PESANTE! H 23 l'unilé de surface sera conséquemment, en vertu de la formule que j'ai si souvent rappelée, A , I q '( (r + y)l/| + i? (I -4yr I la pression correspondante au second point sera i 7— .1 - * [r— v)V\ Ttf (I +-tff\ I' étant toujours la pression d'une surface plane, et A une constante positive dont la valeur dépend de la nature du liquide. Retranchons la première de ces expressions de la seconde; nous aurons ainsi, pour l'excès de la pression du point de Tare concave sur celle du point de Tare convexe , _a i y g | Vi -./< r—r* ' -W'M' Puisque nous avons supposé la déformation infiniment peu prononcée, la tangente p est partout infiniment petite, ce qui permet de remplacer | I -j- jf par 1 + | p\ Taisant cette substitution et effectuant les calculs, il vient : y-+- ypi — r/r* -+- qy- »•' - rl + 7* rY - ~ rY + 5 vy - i ,<>' Négligeant les termes en p-,/-,p\ qui sont des infiniment petits d'ordres supérieurs, l'expression se réduit à a/-^ m. Resle à substituer dans celte expression les valeurs de / et de q. Les deux dilïérentiations successives de l'équation [1] donnent q= — ^ -siny#;mais comme nous avons affecté les quantités des signes propres qui dépendent des parties de la courbe auxquelles ces quantités appartiennent, il faut ici faire abs- traction du signe négatif; et, en effet, si nous voulions remplacer , dans les ex- pressions des deux pressions, la valeur générale — — -5 de l'inverse du rayon 1 -»-ps | > 24 SLR LES FIGURES D'EQUILIBRE de courbure par sa valeur relative à noire sinusoïde, nous ne pourrions laisser à celle de q le signe — amené par la différentialion , qu'en choisissant ce même signe entre les deux dont le dénominateur peut être affecté à cause de l'exposant \ , sans quoi les termes qui représentent les inverses des rayons de courbure n'auraient plus, dans les expressions dont il s'agit, les signes qui conviennent à la question; or cela revient à faire abstraction de ces signes et à prendre q et le dénominateur d'une manière absolue. Substi- tuant donc, dans l'expression [2], à y et à q leurs valeurs absolues respec- tives j3 siiiy.f et— sin ' x, on obtient enfin, pour la mesure de la différence des pressions correspondantes à deux points semblablemenl situés l'un sur un arc convexe et l'autre sur un arc concave, A|^/M'si"/r [5]- Dans celte expression, les facteurs A cl ,3 sin ^ ^ sont, nous le savons, essentiellement positifs, de sorte que le signe de la quantité totale dépendra de celui du l'acteur-, — 77; la différence des pressions sera donc positive si l'on a 1 ou, ce qui revient au même, F>°- 2/> *■>*>■, c'est-à-dire si la somme des longueurs d'un renflement et d'un étranglement excède la circonférence du cylindre originaire, et cela dans toute l'étendue des arcs, sauf à leurs extrémités mêmes, où le facteur fi sin y x s'évanouit. On voit, de plus, que la différence dont il s'agit augmente à partir de ces ex- trémités jusqu'aux milieux des arcs. Ainsi, en premier lieu, quanti un cylindre réalisé entre deux bases solides dépassera la limite de la stabilité, mais aura assez peu de longueur pour ne donner qu'un seul renflement et un seul étran- glement, la pression correspondante à un point quelconque de l'arc méridien de l'étranglement l'emportera sur celle qui appartient au point semblablemenl placé de l'arc méridien du renflement. Considérons maintenant un second cylindre de même diamètre et forme DUNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEl R. T.i du même liquide, mois plus long, toujours avec la condition qu'il ne s'y pro- duise qu'un seul couple, et supposons une déformation de même degré, e'esl-à- dire dont le renflement et l'étranglement aient la même (lèche (pie dans la pre- mière ligure; nous passerons ainsi d'une sinusoïde à une autre plus allongée, mais de même flèche, ce qui revient à augmenter / sans changer ,3 non plus que r et A. Si nous prenons respectivement sur ces deux sinusoïdes deux points homologues, ou tels 2 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE d'onduloïdes stables et une autre suite continue d'onduloïdes également stables. Cette explication, quoique vraie, laisse cependant encore quelque obscurité sur Tiilée d'une figure à la fois très-stable et à sa limite de stabilité; je vais donc la rendre plus complète. Ainsi que je l'ai fait remarquer dans le § 21 de la. série citée, il peut arriver, dans certains cas, que la figure stable vers laquelle marche une ligure instable qui se déforme spontanément, soit de plus en plus rapprochée de celle-ci à mesure qu'on diminue la distance des bases, el se confonde enfin avec cette figure instable pour une valeur déterminée de la distance en question, de manière qu'alors la figure est nécessairement stable; mais elle est réellement à sa limite de stabilité, en ce sens que si l'on essaie de la réaliser sur une portion plus étendue de sa ligne méridienne, elle ne se maintiendra pas. Seulement la nouvelle forme qu'elle prendra différera d'au- tant moins de la première que celle-ci dépassera moins la limite, en sorte tpie si l'on a été à peine au delà de cette limite, le changement de forme sera très-minime. Tel est sans doute le cas du caténoïde; si , avec une masse pleine, on par- venait à en réaliser un dont la chaînette méridienne s'étendit au delà des points que j'ai définis plus haut, il constituerait le plus rentré des deux calé- noïdes possibles entre les mêmes bases, et conséquemment il serait instable (4me série, §§ 10 et 18); el l'on peut conclure de la 4nK' el de la 5n,e expérience du § 20 de la 4mL' série encore, que sa déformation spontanée le convertirait en un nodoïde ou en un onduloïde, mais ce changement de forme serait d'au- tant plus petit que le caténoïde excéderait moins la limite en question ; enfin , s'il est à cette limite même, il n'y aura pas de changement du tout, et la liijure sera stable. Nous verrons ci-après un second exemple du même genre. ,§ 23. Reste enfin, quant aux figures de révolution, la limite de stabilité du nodoïde. On se rappelle que mes procédés réalisent soit la portion engen- drée par une partie ou par la totalité d'un nœud de la ligne méridienne (4'"" série, §§ 22 à 28), soit la portion engendrée par un arc de celte ligne tour- nant sa convexité vers l'extérieur (ibid. , §31). Nous aurions donc à chercher la limite de la stabilité dans ces deux cas de la figure; mais ici, comme à D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 5.") Tégard de l'onduloïde étranglé, on ne peut faire usage des principes théoriques que j'ai employés pour le cylindre el pour l'onduloïde renflé, et nous serons réduits à consulter l'expérience. Dans le premier cas, c'est-à-dire dans celui de la figure engendrée par une portion du nœud, l'expérience nous a montré (4me série, S 2oj la stabilité s'étendant au moins depuis la circonférence engendrée par le sommet du nœud jusqu'aux deux circonférences où les éléments sont perpendiculaires à l'axe de révolution ; cependant il y a nécessairement une catégorie de nœuds pour lesquels la stabilité s'arrête en deçà des dernières circonférences ainsi caractérisées. En effet, concevons un nodoïde très-voisin du calénoïde [ibicl., ,s37), el considérons en particulier l'un des nœuds de sa ligne méridienne; ce nœud sera, nous le savons, très-allongé, de sorte que les points où les tangentes sont perpendiculaires à Taxe de révolution se trouveront à une dis- lance de celui-ci très-grande par rapport à celle du sommet du nœud et par rapport à l'intervalle compris entre eux. Si donc on pouvait réaliser entre deux disques la portion de figure engendrée par la partie d'un semblable nœud allant du sommet jusqu'aux points en question, ces disques seraient Irès-rapprocliés relativement à leur rayon, et la figure étranglée pénétrerait fort avant dans leur intervalle. Mais, entre deux disques ainsi placés, mes procédés ne donnent jamais qu'un étranglement dont la ligne méridienne diffère peu d'une demi-circonférence, comme le montre la fig. 25 de la 4me série. Entre deux disques suffisamment rapprochés, il y a conséquem- ment deux figures étranglées théoriquement possibles, partant l'une el l'autre des bords des disques où leurs lignes méridiennes respectives oui leurs éléments couchés sur les rayons de ces disques, et pénétrant inégale- ment entre ces mêmes disques; or, comme la moins rentrée esl toujours la seule qui se réalise, j'en conclus que la plus rentrée serait instable, c'est-à- dire que, pour celle-ci, la stabilité cesse en deçà des circonférences où les éléments sont perpendiculaires à l'axe. D'après cela, ou doit, me semble-l-il, admettre comme très-probable ce (pli suit : 1° Dans la figure la moins rentrée, la limite de la stabilité esl au delà des circonférences situées aux bords des disques, de sorte que, pour réaliser Tome XXXVII. :i 54 SIR LES FIGURES DÉQU1LIRRE celle figure jusque près de sa limite , il faudrait un procédé différent *. Dans la figure la plus rentrée, au contraire, la limite de la stabilité est en deçà des circonférences dont il s'agit. 2J A mesure (pie l'écartement des disques est plus grand , les deux figures se rapprochent Tune de l'autre, et il en est de même de leurs limites respec- tives de stabilité; enfin , pour une certaine valeur maxima de l'écartement, ces deux figures coïncident, ainsi (pie leurs limites de stabilité, qui se trouvent alors aux bords mêmes des disques. Je suis porté à croire que ce dernier cas est celui du nodoïde dont la ligne méridienne est engendrée par le roulement d'une hyperbole équilatère, et je pense, en outre, qu'au delà de l'écartement en question, il n'y a plus de nodoïde étranglé possible entre les mêmes disques. Si ces conjectures, que je n'ai, du reste, soumises ni à l'expérience ni au calcul, sont vraies, le nodoïde étranglé aurait, dans un cas particulier simple, une limite de stabilité nettement définie. § 24. Dans le second cas de réalisation du nodoïde, c'est-à-dire dans celui où la figure est engendrée par un arc convexe vers l'extérieur, on a vu (4me série, § 31 et 5n,e série, § 15) qu'en rapprochant graduellement les deux disques, on atteint un point au delà duquel la figure, soit pleine soit lami- naire, perd sa forme de révolution, la masse d'huile ou la lame se portant davantage d'un côté de Taxe du système; on a vu aussi qu'à la plus petite dis- lance des disques où la figure conserve sa régularité, les éléments de l'arc méridien aux points où il aboutit aux deux disques, semblent être, ou à fort peu près, perpendiculaires à l'axe. On pourrait présumer d'après cela que la limite de stabilité du nodoïde renflé correspond au cas où les éléments extrêmes de l'arc méridien sont perpendiculaires à l'axe; mais j'ai cherché à décider la question par de nouvelles expériences. On a d'abord mesuré exactement le diamètre des disques; il était, pour l'un, de 71m"',38, et, pour l'autre, de 71mm,82, moyenne 71"'m,60. On a en- 1 En résumantla 4me série dans les An.n. de Chih. et de Phys. de Paris (5°" série, t. LUI), j'ai dit. page 57, que la figure obtenue en formant d'abord, dans un anneau en fil de fer, une lentille liquide bi-convexe , puis perçant celle-ci en son milieu , est à sa limite de stabilité. Celle asser- tion est trop positive; du reste, la figure dont il s'agit persiste assez longtemps avant que l'alté- ration spontanée se manifeste, pour qu'on puisse en conclure que m elle n'est pas a sa limite de stabilité, elle en est du moins voisine. 1)1 m: \i\ssk liquide sans pesanteur. .).} suite fait adhérer à l'ensemble de ces deux disques, au sein du liquide alcoo- lique, une masse d'huile suffisante, puis on a abaissé graduellement le disque supérieur, et ou l'a arrêté au point au delà duquel la ligure renflée com- mençait à perdre sa forme de révolution. Cela fait, on a mesuré au cathéto- mèlre l'intervalle des deux disques, ou plutôt la dislance comprise entre la face supérieure du disque supérieur et la face inférieure du disque inférieur, puisque c'était des bords de ces deux faces que parlait la surface libre de la figure liquide; on a effectué celte opération de deux côtés opposés de l'axe, ei Ton a trouvé les deux valeurs 63mm,9S et <>i""",08, moyenne 64mm 04 • enfin, en disposant le calbétomèlre horizontalement , on a mesuré le diamètre équatorial de la ligure, et l'on a obtenu 118mm,67. Or, en prenant comme données le diamètre des disques et le diamètre équatorial de la masse, M. Lamarle a bien voulu calculer pour moi, au moyen des fonctions elliptiques (40me série, § 23), la dislance qui aurait dû exister entre les bords solides d'où parlait la figure liquide pour qu'à ces bords les éléments fussent perpendiculaires à l'axe, et il a trouvé ainsi 54mra,9, valeur qui n'est que les 0,8 environ de la distance mesurée 64mm,04. On a répété ensuite l'expérience avec une masse d'huile moindre. Ici la dis- lancedes disques était, en moyenne, 39mm,G3, et le diamètre équatorial de la figure 101""",17; la valeur de la distance des disques déduite du calcul, pour le cas de l'horizontalité réelle des éléments extrêmes, était 32""", 10, qui constitue aussi les 0,8 de la valeur mesurée. Il suit évidemment de ce constant désaccord entre l'expérience cl le calcul, que, dans les ligures ci-dessus, les éléments extrêmes de l'arc méridien fai- saient encore, en réalité, un angle notable avec les prolongements des rayons des disques, et que si, au simple aspect de la figure, on pouvait croire cel angle nul, cela tenait à la grande difficulté d'une semblable appréciation. On doit, je pense, conclure de là que, dans le nodoïde renflé, la limite de la stabilité est en deçà des circonférences où les éléments sont perpendiculaires à l'axe. ,^25. Dans les expériences que je viens de décrire, quand, après avoir abaissé le disque supérieur jusqu'à la dernière limite où la figure liquide se maintient régulière, on abaisse encore ce même disque d'une quantité 1res- 56 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE petite, le transport latéral de la masse est aussi très-petit, et reste tel tant que le disque demeure dans la même position; il augmente par un abaissement ulté- rieur, et se montre d'autant plus prononcé que rabaissement est plus grand. Le nodoïde renflé nous olïre donc un nouvel exemple d'une figure liquide permanente bien qu'étant à sa limite de stabilité, et le phénomène s'explique comme à l'égard du caténoïde plein (§ 22) ; c'est que la figure stable dans la- quelle ce nodoïde se convertirait spontanément s'il était au delà de sa limite est d'autant plus rapprochée que le nodoïde est supposé plus près de cette limite, et coïncide enfin avec lui à la limite même. Ajoutons une dernière remarque : lorsque le cylindre, l'onduloïde étranglé, l'onduloïde renflé, le caténoïde et le nodoïde étranglé atteignent ou dépassent leur limite de stabilité, et, par suite, s'allèrent spontanément, le phénomène s'accomplit sans que la figure liquide perde sa forme de révolution, et la figure stable résultante est encore de révolution autour du même axe ; mais, ainsi qu'on vient de le voir, le nodoïde renflé fait exception : pendant sa déformation spontanée, la figure se montre dissymétrique, et elle demeure telle après l'achèvement du phénomène. Un autre exemple de dissymétrie s'était déjà présenté à nous dans la déformation spontanée d'un nœud de nodoïde réalisé en relief dans un anneau en fil de fer (l'"e série, § 27 ). § 20. Dans cette recherche des limites de stabilité des figures d'équilibre de révolution, nous avons toujours supposé la ligure terminée à deux sec- tions perpendiculaires à l'axe et égales en diamètre. Mais il est clair qu'on pourrait adopter d'autres terminaisons, et, qu'alors les limites de stabilité seraient différentes : on pourrait, par exemple, prendre encore pour bases de la figure deux sections perpendiculaires à l'axe, mais leur donner, sauf dans le cas du cylindre, des diamètres inégaux. Dans ces conditions, on arrive, à l'égard du caténoïde, à un résultat remarquable : si l'on prend le cercle de gorge pour l'une des terminaisons, la figure n'a plus de limite de stabilité, c'est-à-dire que la seconde base peut être aussi loin de la première qu'on le veut, sans que la figure tende à s'altérer spontanément. Pour le démontrer, concevons un onduloïde terminé d'un côté au cercle de gorge d'un étranglement, et, de l'autre côté, à Féqualeur du renflement voisin; cet onduloïde sera très-stable, puisque, en conservant la première D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 37 base, il faudrait, pour atteindre la limite de stabilité, reculer la seconde jusqu'au cercle de gorge suivant (§ 20). Imaginons maintenant que la pre- mière base, savoir le cercle de gorge, demeurant constante, on fasse varier l'onduloïde en question de manière qu'il converge graduellement vers le caténoïde (4",e série, § 19); notre seconde base, c'est-à-dire la section équatoriale du renflement, ira en croissant et en s'éloignanl de la première, et la figure conservera évidemment sa stabilité; enfin, à la limite de ces varia- tions, ou, en d'autres termes, quand la section dont il s'agit sera infiniment grande et infiniment éloignée, l'onduloïde, qui n'aura pu perdre sa stabilité, sera un demi-caténoïde s'étendant à l'infini à partir du cercle de gorge; si donc on prend où l'on veut, sur ce demi-caténoïde, une section perpendi- culaire à l'axe, et qu'on en fasse la seconde base de la figure, celte figure sera toujours nécessairement stable. Afin de vérifier celle déduction par l'expérience, j'ai pris, pour la se- conde base, un anneau en fil de fer de 20 centimètres de diamètre, muni de trois pieds, et, pour le cercle de gorge, un autre anneau, dont le dia- mètre n'était que de 3,5 centimètres; celui-ci était porté par une fourche dont la queue était fixée sous un bras horizontal mobile le long d'une tige verticale. On a mouillé de liquide glycérique ce petit anneau, puis on a pro- duit une lame du même liquide dans le grand, et l'on a posé ce dernier sur ses pieds, de façon que la lame fût horizontale; le support qui soutenait le petit anneau a été ensuite placé de manière que ce petit anneau fût au- dessus du grand et (pie les centres de tous deux fussent sur une même ver- ticale; on a abaissé alors le petit anneau jusqu'à ce qu'il vint se mettre en contact avec la lame, puis on l'a soulevé graduellement. La lame, adhérant à la fois aux deux anneaux, a pris nécessairement la forme d'une portion de caténoïde, et l'on a pu ainsi arriver à rendre d'abord vertical l'élément de la chaînette méridienne qui aboutissait au petit anneau, puis à le faire rentrer vers l'axe d'une. manière visible, de sorte que la figure présentât un commencement d'étranglement; en d'autres termes, on a pu non-seulement atteindre le demi-caténoïde, mais môme le dépasser un peu. Ici, on le voit, le diamètre de la base égale à peu près G fois celui du cercle de gorge; or quand on réalise un caténoïde laminaire entre deux an- 58 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE neaux égaux dont on augmente l'écarlement jusque Irès-près du point où la stabilité serait détruite, on reconnaît, à l'aspect de la figure, que le diamètre des bases n'est pas le double de celui du cercle de gorge. C'est aussi à quoi Ton arrive par le calcul (10,m' série, § 32). § 27. Les figures d'équilibre qui ne sont pas de révolution ont aussi, et pour la plupart sans nul doute, leurs limites respectives de stabilité. Seule- ment il faut, pour chacune d'elles, faire également une convention à l'égard du système solide dans lequel on la comprend. Je citerai d'abord, comme exemple, celle des surfaces mentionnées dans le § 42 de la 10""* série que j'ai réalisée à l'état laminaire, ainsi qu'on l'a vu {ibid., % 43); on obtient une portion stable de cette surface dans le sys- tème solide que j'ai choisi, quand la hauteur de celui-ci est égale à sa lar- geur; mais il n'en est plus de même quand la hauteur est quadruple de la largeur. Je citerai encore l'hélicoïde de M. Lamarle que j'ai réalisé avec de l'huile dans le liquide alcoolique {ibid., § 38). Il était compris, on se le rappelle, entre des sections perpendiculaires à l'axe de la figure; or il montrait une stabilité bien décidée quand les sections solides étaient distantes d'un quart de spire; mais on ne parvenait plus à le former entre deux sections éloignées d'une demi-spire, ce qui indique qu'avec cette longueur il est instable. Je suis porté à croire que l'hélicoïde gauche à plan directeur n'a pas de limite de stabilité, du moins lorsqu'il est compris, à l'état laminaire, dans un système solide composé d'une portion de l'axe et d'une hélice rattachée à celui-ci [tardes portions droites {ibid., % 36); en elïet, celui que j'ai réalisé avait deux spires complètes, et il était parfaitement stable. Théorie générale de la stabilité des figures d'équilibre. — Stabilité des systèmes laminaires. — Stabilité dans des cas où la pesanteur intervient. § 28. Jusqu'ici je n'ai guère considéré la stabilité et l'instabilité des figures liquides que comme des faits révélés par l'expérience; si j'ai em- ployé le calcul ou le raisonnement , c'est encore en partant des faits «pic D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 59 j'avais observés. Essayons maintenant de pénétrer plus avant dans l'essence même des phénomènes. Concevons une figure d'équilibre liquide réalisée dans un système solide, cl mathématiquement parfajtê; alors la pression capillaire sera rigoureuse- ment la même en tous les points de la couche superficielle, et la ligure, (|uclle que soit son étendue, se maintiendra tant qu'une cause extérieure ne viendra point la troubler. Supposons qu'on lui imprime artificiellement une déformation très-petite; ainsi altérée, elle cessera en général d'être une figure d'équilibre, et dès lors les pressions respectivement correspondantes aux dif- férents points de sa couche superficielle ne seront plus exactement égales* si doue on l'abandonne à elle-même, elle tendra à quitter ce nouvel étal. Cela posé , deux cas sont également possibles : savoir (pie la figure tende à revenir à sa première forme, ou bien qu'elle tende à s"en éloigner davantage. Si le premier cas a lieu quelle que soit la nature de la petite déformation, la figure est stable; si, au contraire, le second cas se présente soit pour une petite déformation quelconque, soit pour une petite déformation d'une nature dé- terminée, la figure est instable. Mais on peut envisager la stabilité et l'instabilité des figures liquides sous un autre point de vue, dont l'idée m'a été suggérée par un passage de l'un des mémoires de Béer, passage que je reproduis plus bas. Ainsi que je l'ai déjà rappelé dans la série précédente, les géomètres ont admis, comme résultat de l'analyse, que les surfaces représentées par l'équa- tion g -f- ^ = C, c'est-à-dire les surfaces dont la courbure moyenne est constante, sont aussi celles qui, renfermant un volume donné, ont une étendue minima. Mais s'il fallait accepter ce principe sans restriction, il s'en- suivrait que toute figure d'équilibre liquide partielle terminée à un système solide serait nécessairement stable, quelque portion qu'elle représentât de la figure complète à laquelle elle appartient : l'onduloïde, par exemple, conser- verait toute sa stabilité avec un nombre quelconque de renflements et d'étran- glements entre ses deux bases solides. En effet, la couche superficielle de la masse étant réellement, on le sait aujourd'hui (8n,e série, §§ G à 15), dans un étal de tension, elle fait constam- ment effort pour se resserrer; si donc, dans l'état d'équilibre, son étendue 40 SLR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE était toujours un minimum, une déformation très-petite quelconque augmen- terait celte étendue, et conséquemment la couche superficielle ferait effort pour reprendre ses dimensions premières et rétablir la forme d'équilibre. Aussi Béer cherche à modifier le principe énoncé par les géomètres : dans le second des deux mémoires qu'il a publiés sur mes expériences1, il s'exprime de la manière suivante : « l'n liquide à l'état d'équilibre et soustrait à toute influence étrangère jouit de cette propriété que la variation de sa surface est toujours nulle celle surface est donc de la nature de celles qu'on nomme minimse ou maxima? area?; or à une surface maxima? area? correspondra évidemment un équilibre instable, tandis qu'à une surface minima? areae correspondra un équilibre stable. » Cependant, si Ton réfléchit, on se convaincra sans peine qu'une surface renfermant un volume donné ne saurait constituer un maximum d'une ma- nière absolue, car on pourrait toujours trouver des modes de petite défor- mation qui l'augmenteraient : si l'on imagine, par exemple, que la figuré se sillonne de cannelures telles que la somme de celles qui sont en creux par rapport à la surface primitive soit égale en volume à la somme de celles qui sont en relief, de façon que le volume total n'ait pas changé, il est clair que la surface aura reçu par là un accroissement notable, quelque ténues qu'on suppose les cannelures en question. C'est, sans doute, pour ce motif que les géomètres ont considéré les surfaces à courbure moyenne constante comme ayant toujours chacune un minimum d'étendue. L'expérience vient d'ailleurs confirmer celte impossibilité d'un maximum absolu, et c'est elle, en outre, qui nous donnera la solution des difficultés ci-dessus : Quand on a réalisé entre deux disques, dans le liquide alcoolique, un cylindre d'huile dépassant très-peu sa limite de stabilité, si, avant que la déformation spontanée ait commencé à se montrer, on pousse légèrement le cylindre en son milieu à l'aide d'une spatule recouverte d'étoffe, de manière à fléchir la figure d'une certaine quantité, puis qu'on enlève la spatule, on 1 Voir la troisième note du :j s. ni m: masse liquide s\\s pesantei k. ii voit la figure revenir d'elle-même à la forme cylindrique, plus ou moins altérée par la naissance du renflemenl el de l'étranglement; d'où il faut conclure qu'un cylindre dépassant si limite de stabilité est néanmoins stable encore par rapport aux déformations qui le fléchiraient, il résulte de là que la sur- face d'une (igure d'équilibre liquide qui dépasse *a limite de stabilité, est encore minimse areae par rapport à certaines déformations, tandis qu'elle est maximae areae par rapport à d'autres. L'expérience montre, de plus, qu'une ligure d'équilibre liquide donnée comprise dans un système solide donné, et dépassant sa limite de stabilité, s'altère toujours identiquement de la même manière : le cylindre, par exemple, terminé à deux disques solides, se fractionne toujours en portions renflées alternant avec des portions étranglées, et, quand aucune cause per- turbatrice n'intervient , les longueurs respectives des renflements et des étran- glements, à une époque quelconque du phénomène, sont toujours les mêmes dans les mêmes conditions de l'expérience; dans l'onduloïde renflé et com- pris entre deux disques égaux , le renflemenl marche toujours vers l'une des hases, de façon que l'un des deux étranglements s'efface par degrés, tandis que l'autre s'approfondit jusqu'à sa désunion; etc. Or ces faits paraissent conduire à une seconde conséquence, savoir qu'au delà de la limite de stabilité, ou bien la surface n'est maximse areae que par rapport à un seul mode de déformation, ou bien, si elle est maximae areae par rapport à plusieurs, il existe certaines conditions qui déterminent le choix de la masse parmi ceux-ci, de façon qu'une seule déformation est susceptible de progresser. § 29. Pour rendre plus évidentes encore les déductions qui précèdent, je vais étudier le cylindre au point de vue des variations que subit l'étendue de sa surface quand on altère un peu la forme de celle-ci, sans changer le volume qu'elle renferme; celle figure, en effet, se prêle sans trop de peine à un semblable examen. Concevons un cylindre liquide d'une longueur quelconque par rapport à son diamètre et terminé à deux bases solides, et imaginons qu'on lui imprime une déformation finie, mais très-petite, astreinte à la seule condition que les aires de toutes les sections planes parallèles aux bases solides soient de- Tome XXXVII. 6 42 SLR LES FIGURES D'ÉQl JLIBKE meurées les mêmes que dans le cylindre. Une telle déformation esl admissible, car elle n'altère pas ie volume delà masse; figurons-nous, en effet, deux de ces sections infiniment rapprochées; le volume de la tranche liquide qu'elles comprennent sera égal au produit de Taire de Time d'elles par la dislance qui les sépare, el puisque cette aire est égale à celle d'une section circulaire du cylindre, le volume en question sera égal à celui d'une tranche de même épaisseur appartenant au cylindre; enfin le volume total de la figure étant la somme des volumes de toutes les tranches obtenues en coupant celle figure par un nombre infini de plans infiniment rapprochés el parallèles aux hases, et le nombre de ces tranches étant le même avant et après la défor- mation, celle-ci, comme je l'ai avancé, n'apporte aucune modification au vo- lume total dont il s'agit. Considérons actuellement, dans la figure déformée, l'une des tranches ci- dessus. Si les sections qui la comprennent ne sont pas circulaires, leurs pé- rimètres seront plus grands que celui des sections du cylindre, puisque de toutes les courbes planes qui renferment la même aire, la circonférence de cercle est la plus courte; la petite zone superficielle qui unit ces périmètres el qui fait partie de la surface libre de la figure, sera donc, pour cette raison el, en outre, parce qu'elle se compose en général d'éléments obliques aux plans des deux sections, plus grande que la petite zone appartenant à une tranche du cylindre. Si les deux sections sont circulaires, elles seront, par la condi- tion assignée aux aires, identiques à celles du cylindre, mais leurs centres ne seront pas en général exactement en regard l'un de l'autre, de sorte que la peiile zone qui unit les deux périmètres se composera aussi d'éléments obli- ques, et sera encore conséquemmen! plus grande que celle d'une tranche du cylindre. D'après cela, comme le nombre des tranches est le même dans la ligure déformée el dans le cylindre, la somme des surfaces des petites zones de la première l'emportera sur la somme de celles des petites zones du second ; donc enfin, ce qui est la même chose, la surface libre de la figure déformée sera plus étendue que celle du cylindre. Ainsi, de quelque nature que soit la petite déformation, si elle est telle (pie les aires des sections parallèles aux bases n'aient pas changé, elle augmente rétendue de la surface libre de la masse; en d'autres termes, la surface du 1)1 \K MASSE L1QJ IDE S\\S PESANTE! I!. i5 cylindre est un minimum par rapport à loules les petites déformations de celle espèce. Parmi ces mêmes déformations se trouve évidemment celle qui consiste en une simple flexion, e( nous axons vu , en effet , qu'un cylindre liquide légère- ment fléchi revient spontanément à la tonne de révolution. § 30. Supposons maintenant une petite déformation qui change les aires des sections parallèles aux bases. Alors, puisque le volume total, ou la somme des volumes de loules les tranches, est invariable, il faut nécessairement que, parmi les sections , les unes aient des aires plus grandes et les autres des aires plus petites que l'aire d'une section du cylindre; il faut conséquemmenl que la figure ail des portions renflées et des portions amincies. Voyons donc si, dans cet étal , la surface de la ligure doit encore excéder celle ih\ cylindre, ou si elle peut être moindre. Afin de rendre la question accessible au calcul, imaginons que la figure déformée soit elle-même de révolution, et qu'elle ail pour ligne méridienne une sinusoïde, domine la déformation doit être supposée finie, bien que très-petite, on comprend que Taxe de celte sinusoïde ne pourra coïncider avec la génératrice du cylindre : pour que le volume soit demeuré le même, les renflements devront saillir moins en dehors de la surface cylindrique primitive que les étranglements ne s'enfoncent au-dessous d'elle; l'axe île la courbe sera donc un peu plus rapproché de Taxe de révolution que la géné- ratrice du cylindre; nous désignerons par y. la petite différence de ces deux distances. Alors, en prenant pour axe des abscisses Taxe de révolution, et en plaçant l'origineau pied de l'ordonnée de l'un des points où la sinusoïde coupe son axe el où commence un arc convexe, si / est la longueur des cordes des arcs, ,5 la flèche de ces mêmes arcs, el r le rayon du cylindre originaire, on trouvera aisément (pie l'équation de notre sinusoïde est : y = r — ft. -+■ 3 sin - x I Cherchons d'abord la relation entre u. ci /; nécessaire pour que le volume n'ait pas changé. Notre ligure liquidé étant terminée à dou\ disques solides, supposons (pie du premier de ces disques parle un renflement, et (pie sur 44 SUR LES FIGURES D'ÉQUILIBRE le second s'appuie un étranglement; nous pourrons alors parlager, par des sections de même diamètre que les disques, la figure en un nombre entier de parties égales contenant chacune une portion renflée et une por- tion étranglée; seulement, par suite delà non coïncidence entre Taxe de la sinusoïde et la génératrice du cylindre, on comprend (pie, dans chacun des couples ainsi formés, la portion renflée ne constitue pas un renflement com- plet, et qu'à l'extrémité de la portion étranglée s'ajoute le commencement du renflement qui la suit. Or tous ces couples étant égaux, et ia somme de leurs volumes représentant le volume total de la masse, il s'ensuit que le volume de chacun d'eux est égal à celui de la portion du cylindre primitivement comprise entre les mêmes sections; il suffira donc, pour établir que le vo- lume loto! n'a pas changé, de chercher l'expression du volume d'un couple, et de l'égaler à celle du volume de la portion correspondante du cylindre. Mais on peut substituer au couple en question un autre couple terminé par deux sections ayant pour rayon la dislance r— y. de l'axe de la sinusokle à l'axe de révolution, sections dont la première passe par le point où naît un arc. convexe, et dont la seconde passe par celui où finit l'arc concave suivant; on voit, en effet, qu'en agissant ainsi, on ajoute une petite portion à la pre- mière extrémité du couple considéré d'abord , mais qu'on retranche à l'autre extrémité une portion identique. Ce nouveau couple se composera ainsi exactement d'un renflement complet et d'un étranglement complet, et se prêtera sans difficulté au calcul. L'expression générale du volume d'un corps de révolution terminé à deux sections perpendiculaires à l'axe, est, comme on sait, njifdx. Pour l'ap- pliquer à notre couple, il suffira d'y remplacer y par la valeur que donne l'équation [1]; on a de cette manière : r ffd, = , r(r-,-./3sin^x)^ = ,j[()--.)^f]--Ç('--P)»sr- an -in ) — si n — x > 4t / S Prenons maintenant cette intégrale entre les limites du couple en question, c'est-à-dire de x=o à x=%; nous obtiendrons -ItÀ \ (r - y-f h- '- = IWI -+- -/ ( V - 4»-," + P D'UNE MASSE LIQl IDE SWS PESANTE! R. *3 Toile esl donc l'expression du volume du couple; or celui de la portion de même longueur 2/ prise dans le cylindre est "ir.r^l; pour que ces deux volumes soient égaux, il faut conséquemmenl que l'on ail •2 ;/-- — irjx -4- f = 0. Résolvant par rapport à ( I + ,|/, j •>' — - COSy X -1- '— ()■ — fi) sin ~f X -(- C Prenant aussi celle intégrale entre les limites x=o et .r--=~J2l. on obtient : '*1F expression dans laquelle il faut introduire la condition [2] relative au vo- lume; faisant donc n=^, t>l négligeant le ternie en ,54, il vient enfin, pour la valeur de la surface de notre couple, ',-rl + -V 77 ~7 Or la surlace de la portion de même longueur prise dans le cylindre est iril; la surface de noire couple sera donc plus grande ou plus petite que celle delà portion de cylindre, suivant qu'on aura ;T' inégalités d'où l'on lire les suivantes : -Il < ï-r ou 2/ > -2-r. .Mais 2/ est la longueur du couple, et ±-r la circonférence du cylindre; si donc la longueur du couple excède la circonférence du cylindre, la surface de ce couple sera moindre que la portion de cylindre ayant même longueur; or la surface de notre couple étant égale à celle du couple primitivement con- sidéré, et la figure déformée entière se composant de couples identiques à ce dernier, il s'ensuit que, dans la condition ci-dessus, la surface libre totale de la figure déformée sera moindre que la surface libre totale du cylindre, § 31. Ainsi, quand le cylindre est suffisamment long par rapport à son diamètre, sa surface est un maximum à l'égard de la petite altération qui partagerait la figure en portions alternativement renflées et étranglées, de 1)1 NE MASSE LIQl IDE SANS PESANTEl li. il forme el de longueur convenables; or nous savons que lel esl, en effel, le mode de transformation sponlanée d'un cylindre liquide instable; la théorie el l'expérience se vérifient donc encore mutuellement. A la vérité, nous ne sommes pas certains qu'au commencement de la transformation d'un cylindre liquide dépassant sa limite de stabilité, la ligne méridienne de la figure soil rigoureusement mie sinusoïde; mais celle con- dition n'esl pas indispensable : quand la dernière inégalité du paragraphe précédenl existe, la surface totale de la ligure a diminué d'une quantité finie, bien que très-petile, el des lors on peut évidemment, sans annuler tout à l'ait la différence ou la faire passer en sens contraire, modifier jusqu'à un certain point la ligne méridienne de façon qu'elle ne constitue plus une sinusoïde exacte. En outre , on peut , sans que l'inégalité en question cesse d'avoir lieu , attri- buer au couple toutes les longueurs supérieures à la circonférence du cy- lindre, pourvu qu'elles soient en même temps des parties aliquoles de la dislance des deux bases; par conséquent, lorsque le cylindre dépasse sulïi- sammenl sa limite de stabilité, si, d'une pari, il \ a (§ 29) une infinité de petites déformations à l'égard desquelles sa surface est encore un minimum, il \ à, d'autre part, plusieurs petites déformations à l'égard desquelles cette surface esl un maximum. § 32. Supposons actuellement la longueur du cylindre assez peu consi- dérable pour que la transformation spontanée ne donne lieu qu'à un seul couple, c'est-à-dire ne partage la ligure entière qu'en une seule portion ren- flée et une seule portion étranglée. Dans ce cas. 2/ représentera la long ir totale du cylindre; si donc celle longueur l'emporte sur la circonférence, la surface du cylindre sera un maximum à l'égard de la petite déformation, el cette déformation progressera. Si, au contraire, la longueur du- cylindre esl moindre que sa circonférence, la surface de ce cylindre sera un minimum à l'égard de la petite déformation , et celle-ci devra .-'effacer d'elle-même. Enfin si le cylindre a une longueur égale à sa circonférence, la déformation, pourvu qu'on la suppose extrêmement peu prononcée, n'altérera pas l'étendue de la surface, et conséquemmenl n'aura aucune tendance à progresser ou à s'ef- facer; or nous savons, en effel (§§ 7 el 21), qu'un cylindre liquide dont la 48 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE longueur est égale à la circonférence est précisément à sa limite de stabilité, et dfi ce qu'en deçà de celte longueur il est stable , nous devons conclure qu'alors sa surface est un minimum à l'égard de toute espèce de déformation très-petite. § 33. La discussion contenue dans les paragraphes précédents établit donc, relativement au cylindre liquide, les principes suivants : 1° Quelque grand (pie soit l'intervalle des bases solides par rapport à leur diamètre, la surface du cylindre compris entre elles est toujours minimse area> à l'égard de certaines petites déformations. 2° Pour tout intervalle des bases excédant leur circonférence, la surface du cylindre, quoique minimse arête à l'égard des petites déformations ci-des- sus, est, au contraire, maximse arese à l'égard de certaines autres petites déformations, parmi lesquelles est celle qui progresse d'après l'expérience. 3" Pour tout intervalle des bases moindre que leur circonférence, la sur- lace du cylindre est minimse arête d'une manière complète, c'est-à-dire à l'égard de toute espèce de petite déformation. L'analogie des phénomènes observés permet. évidemment d'étendre ces principes aux autres figures d'équilibre, et nous eu déduirons celte con- clusion générale : Lorsqu'une ligure d'équilibre a une limite de stabilité, c'est seulement en deçà de celte limite que sa surface est minimse arese d'une manière complète, c'est-à-dire qu'elle est moindre (pie toutes les surfaces voisines comprenant le même volume et terminées au même système solide; au delà de la limite dont il s'agit, la surface de la ligure est encore minimse arese à l'égard de certaines déformations, mais elle est maximse arese par rapport à une autre au moins, que les forces moléculaires font progresser. C'est donc dans ce sens qu'il faut restreindre, comme je l'ai annoncé dans le § 20 de la 10me série, le principe admis par la généralité des géomètres relativement aux surfaces dont la courbure moyenne est constante : la plu- part de ces surfaces ne sont complètement minimse arese qu'entre certaines limites, au delà desquelles elles sonl minimse arese à l'égard de certaines variations, et maximse arese à l'égard d'autres variations. Il est à peine nécessaire de faire remarquer (pie si, dans le calcul du £ 30 D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. *9 et dans ce (|iii suit, j'ai supposé la déformation finie quoique extrémemenl peu prononcée, c'est que je raisonnais au point de vue physique, c'est-à-dire à celui des ligures liquides réalisées; niais il es! clair qu'au point de vue purement mathématique, rien n'empêche de supposer la déformation infini- ment petite, et qu'on arriverait encore aux mêmes conclusions; seulement, dans le cas du cylindre, la ligne méridienne de la ligure altérée déviait alors être une sinusoïde exacte, ce qui est-indifférent pour la théorie, et le ternie n/S2j — — -.1 de l'expression [3] du paragraphe cité représenterait la varia- lion seconde de la surface. g 34. Si donc on voulait traitera priori, cl uniquement par le calcul , la question des limites de stabilité des ligures d'équilibre liquides, le problème consisterait à chercher, [tour chacune des surfaces représentées par l'équa- ljoni_[_± = C, les limites entre lesquelles elle est miniime arese d'une manière complète, c'est-à-dire moindre que toute autre surface voisine com- prenant le même volume el ayant les mêmes terminaisons; ces terminaisons devraient d'ailleurs être caractérisées d'avance d'une manière suffisante. Si le calcul est praticable, on aura ainsi une méthode générale pour la détermi- nation des limites de stabilité dont il s'agit. Cette recherche ne me parait pas dénuée d'intérêt, même au point de vue purement mathématique; elle présenterait probablement des difficultés très-grandes, et je laisse aux géomètres le soin de l'essayer. On a vu, dans celte série, qu'en s'aidant à la fois de l'expérience et de la théorie, la ques- tion se résout nettement et d'une manière simple dans plusieurs cas, au moyen de méthodes particulières. Ajoutons qu'il est facile de se rendre raison maintenant de la stabilité de la sphère (§ 1); on sait, en effet, que la surface de ce corps est, d'une manière absolue, la plus petite surlace possible qui puisse envelopper un volume donné. Quant au plan, sa stabilité est, ainsi que je l'ai montré (S 2), une conséquence nécessaire de celle de la sphère. § 35. Un point reste à examiner. On a vu (§ 31) que la surface d'un cylindre liquide suffisamment long par rapport à son diamètre, est maximee areaeà l'égard de plusieurs petites déformations , et l'analogie permet de penser que la même chose a lieu pour d'autres figures d'équilibre; en outre, nous Tome XXXVII. 7 50 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE savons qu'une ligure d'équilibre quelconque excédant sa limite de stabilité éprouve toujours la même déformation spontanée dans les mêmes circon- stances expérimentales; il faut donc reconnaître, tout au moins dans le cylindre, l'existence d'une condition théorique qui détermine le choix de la masse parmi toutes les déformations qui diminueraient sa surface. On serait lente de croire, au premier abord, que puisque la surface tend incessamment à décroître, les forces moléculaires choisissent la déformation qui rend ce décroissemcnt le plus grand possible. Mais il n'en est pas ainsi; en effet, la déformation qui produirait le plus grand décroissement delà sur- face doit être unique pour une ligure donnée; or, dans la transformation spontanée du cylindre, la longueur des couples varie (§ 15), pour un même diamètre et une même distance des bases, avec le plus ou moins de viscosité du liquide et les autres résistances. D'ailleurs l'expression [3] du g 30 mon- tre qu'au commencement de la transformation, la plus grande diminution de la surface correspondrait au cas où la valeur de / serait la plus grande pos- sible, et conséquemment à celui où, quel (pie fût l'écarlemenl des bases rela- tivement à leur diamètre, il ne se formerait entre elles qu'un seul renflement et un seul étranglement; et Ton ne peut objecter que cela lient à la nature delà courbe que j'ai prise pour ligne méridienne, cl qui n'est peut-être pas la véritable; j'ai effectué un calcul analogue à celui du § 30 sur deux autres lignes, savoir, en premier lieu, sur une ligne brisée qui engendrerait une suite de cônes tronqués égaux réunis alternativement par leurs grandes el par leurs petites bases, el, en second lieu, sur une ligne composée d'arcs de cercle égaux alternativement convexes el concaves vers l'extérieur, c'est-à- dire sur la ligne méridienne supposée par M. Hagen (§ 4); or, dans les deux cas, j'ai trouvé encore que la plus grande diminution correspondait à la plus grande longueur de chaque portion renflée ou étranglée; il est donc bien probable que ce résultat est général , et qu'ainsi il a lieu pour la véritable ligne méridienne. § 36. La condition qui fixe le choix entre toutes les petites déformations d'où résulterait une diminution de la surface, doit, par conséquent, être cher- chée ailleurs, et l'on y arrive, je pense, par les considérations suivantes : Lorsque, par une cause quelconque , une masse liquide soumise aux seules [)! NE MASSE LIQUIDE S\\S PESANTEl 15 'il aciions moléculaires ne constitue pas une figure d'équilibre, el qu'ainsi le> pressions correspondantes aux différents points de sa surface sont inégales, elle tond nécessairement à égaliser ces pressions , et alors le liquide est chassé incessamment des points de plus forte pression vers ceux de moindre pres- sion, jusqu'à ce que les inégalités aient complètement disparu. La figure se modifie donc de telle manière qu'à chaque instant les pressions soient aussi peu différentes que le permettent les conditions du phénomène; en d'autres termes, à chaque instant de celui-ci , la forme de la niasse a toujours le plus d'analogie possible avec une forme d'équilibre. Maintenant supposons une figure liquide dépassant sa limite de stabilité et réalisée entre des terminaisons solides. Elle aura nécessairement une foule de petites irrégularités imperceptibles à l'œil, et provenant à la fois du procède même de sa formation, quel qu'il soit, des petits mouvements inséparables de ce procédé, etc., de sorte qu'elle ne constituera une figure d'équilibre qu'en apparence, et se trouvera, en réalité, dans le cas ci-dessus. Or, parmi ces irrégularités, les unes seront telles que, si elles existaient seules, elles aug- menteraient la surface, et d'autres seront telles qu'elles la diminueraient; conséquemment les premières tendront à s'effacer, et les secondes, au con- traire, tendront à progresser; mais, en vertu de ce qui précède, les forces moléculaires choisiront parmi ces dernières celles qui permettront à la masse modifiée de s'écarter le moins possible d'une autre figure d'équilibre, et les feront progresser en les régularisant. On peut encore exprimer ce principe autrement : puisque les forces qui produisent la transformation sont les différences de pression, on peut dire «pie le phénomène se dispose de manière à s'accomplir avec la moindre dépense possible de force. § 57. Appliquons ces considérations au cylindre. Supposons un cylindre liquide d'une longueur considérable relativement au diamètre, réalisé par un moyen quelconque entre deux bases solides. Nous avons vu (§§ 30 et 31) qu'une irrégularité consistant dans le partage de la figure en portions alter- nativement plus épaisses et plus minces, pouvait diminuer la surlace; d'un autre côté , la figure d'équilibre la plus voisine du cylindre est l'onduloïde, qui se compose de portions alternativement renflées et étranglées; si donc 52 SI R LES FIGURES D'EQUILIBRE noire principe est vrai , les forces moléculaires choisiront , parmi toutes les petites irrégularités du cylindre, les amincissements suffisamment espacés, elles les régulariseront, en les prononçant de plus en plus, et elles dispose- ront la ligure de manière à l'approcher le plus possible d'un onduloïde. D'après cela, si le liquide était complètement exempt de viscosité, et qu'il y eût en même temps absence de résistances extérieures, de manière (pie la transformation put s'effectuer avec une entière liberté, enfin si la distance des bases était un multiple exact de leur circonférence, le phénomène mar- cherait comme s'il avait pour origine un onduloïde infiniment peu différent du cylindre. Or j'étais déjà arrivé (§ 1o) à ce dernier résultat, en m'appuyant sur l'expé- rience et sur des raisonnements d'une autre nature; deux métbodes essentiel- lement différentes concourent donc à l'établir, et dès lors le principe exposé dans le paragraphe précédent, principe à peu près évident en lui-même et dont le résultat en question découle immédiatement, peut, je pense, être regardé comme suffisamment démontré. § 38. Si l'intervalle des bases solides n'est pas un multiple exact de leur circonférence, de sorte que les couples ne puissent prendre la longueur qui convient à l'onduloïde, c'est-à-dire leur longueur minima, ou bien s'il s'agit d'un liquide réel, auquel cas il y a des résistances, les couples seront plus allonges, nous le savons; mais, toujours en vertu de notre principe, la figure, à l'origine de la transformation, approchera autant (pie possible d'un ondu- loïde, et l'on peut admettre qu'elle sera ce que deviendrait un onduloïde si celui-ci était simplement étiré dans le sens de sa longueur. S'il en est effecti- vement ainsi, la ligne méridienne originaire sera encore une sinusoïde, comme nous l'avons supposé. Disons ici (pie, dans son second mémoire', Béer essaie d'établir une théorie de la transformation des cylindres; mais il se base sur un raisonnement inexact, et arrive, par suite, à des résultats qui ne sont pas d'accord avec ceux de l'expérience ; aussi a-t-il reconnu lui-même son erreur 2. 1 Voir la troisième note du § 8. 3 l'eber die Transformation des fliissigen Cytinders (A.nn. de M. Poggendorff, vol. CM, j>. 520). D'UNE MASSE LIQUIDE SANS PESANTEUR. 53 § ;5<). Si j'ai étudié, dans celle série, avec lanl de délai! les principes relatifs à la stabilité du cylindre, c'est à cause de leur importance pour la théorie de la veine liquide. En exposant celle théorie dans la 2me série, je suis parti simplement des fails (pie m'avait révélés l'expérience; nous savons maintenant que ces faits sonl nécessaires, et nous en connaissons les causes : nous savons qu'au delà d'un certain rapport entre la longueur et le diamètre, un cylindre liquide ne peut plus être stable, parce (pie le mode de défor- mation 7, -2'"' série, t. XXIV, p.2t). U SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE peu près régulière, en un grand nombre de petites masses séparées les unes des autres el traversées par le fil comme des perles ; si le fil a 2o centimètres de longueur, on y compte près de cent de ces perles. Je n'ai pas besoin de faire remarquer que les perles liquides dont il s'agit ne sont pas sphériques : faction du fil les allonge un peu, et en fait de petits onduloïdes renflés. Je ne puis résisterai! désir d'exposer ici un procédé ingénieux qui m'a été suggéré par M. Donny, pour réaliser avec une grande régularité, dans le liquide alcoolique, un cylindre d'huile très-long par rapport à son diamètre, et en observer la transformation. Au centre du fond d'un vase cylindrique en verre de 7 à 8 centimètres de diamètre el de 60 de hauteur, est mastiqué un petit disque en fer d'un centi- mètre de diamètre et de quelques millimètres d'épaisseur; un tube en verre ou en fer d'un centimètre de diamètre intérieur occupe l'axe de ce vase, et embrasse à frottement doux, par son extrémité inférieure, le petit disque ci-dessus; ce tube dépasse le haut du vase, et contient un piston dont la tige, d'une longueur suffisante, est attachée par son extrémité supérieure à un sup- port fixe; le piston ainsi maintenu est à un centimètre ou deux plus basque l'orifice du vase; il ne peut ni monter ni descendre, mais pour lui faire par- courir la longueur du tube, il suffit, on le voit, de donner à celui-ci un mouvement ascensionnel; ce mouvement est guidé par des pièces conve- nables, de façon à s'effectuer sans oscillations; enfin, le tube étant descendu, concevons qu'il soit rempli d'huile jusqu'au piston, et que le vase soit plein de liquide alcoolique. Les choses étant ainsi disposées, faisons monter le tube avec une rapidité que des essais préalables auront déterminée; l'huile que le piston empêche complètement de s'élever, demeurera tout entière dans le liquide ambiant, où elle devra constituer un cylindre régulier s'étendanl du petit disque de 1er à l'extrémité inférieure du tube, et ayant en longueur au moins cinquante fois son diamètre. Ce cylindre commencera aussitôt à se transformer, el le phénomène devra s'accomplir avec une grande régularité. Je n'ai pas essayé ce procédé, mais la réussite m'en parait très-probable; la seule difficulté réelle consisterait, je pense, dans l'égalisation des deux den- sités, car, avec une hauteur aussi grande, une différence extrêmement faible Di m: masse liqi idi: s\\s pesantei r. entre ces densités pourrait altérer la régularité de la figure d'huile dès l'ori- gine même de la transformation. Comme je l'ai fait remarquer au ,^ (>*> do la "1 série, si l'on peut étirer le verre en fils déliés sans qu'ils se convertissent en petites niasses isolées, c'est qu'on n'élève pas assez la température de la substance pour amener celle-ci à l'état liquide : elle est simplement rendue sirupeuse, ce qui intro- duit déjà une grande résistance à la transformation, et, en outre, à mesure (pie le (il se forme, il est solidifié par le froid de l'air ambiant. De même si l'araignée et le ver à soie produisent leurs (ils, c'est que, sans doute, la matière ('mise par leurs filières possède originairement une assez forte vis- cosité, cl (pie, par suite de l'extrême ténuité de ces (ils, la matière dont il s'agit est coagulée au moment de sa sortie. § 40. Passons à d'autres points qui ont un rapport direct avec notre sujet. Les assemblages de lames liquides, assemblages que j'ai étudiés surtout dans ma ()"" série, présentent aussi, au point de vue de la stabilité, des phéno- mènes remarquables. J'ai énoncé, dans le § 1(J de ma 5me série, les lois qui régissent ces assemblages, et dont les deux principales sont : 1° A une même arête liquide n'aboutissent jamais (pie trois lames, et celles-ci font entre elles, à celle arête, des angles égaux; 2" Les arêtes liquides concourant en un même point liquide sont toujours au nombre de quatre, et font entre elles, à ce point, des angles égaux. J'ai démontré (6me série, t^§ 8 et 47), en partant de la théorie des pressions capillaires, la nécessité de cette égalité entre les angles soit des laines, soit des arêtes, et j'ai fait observer qu'on y arriverait également en considérant les lames liquides comme des membranes tendues. Quant aux nombres respectifs des lames unies par une même arête liquide et des arêtes liquides concourant en un même point liquide, j'ai taché {ibùL, %% 16 et 21) d'établir par l'expérience (pie tout système laminaire d'équilibre dans lequel ces nombres surpassent le premier trois et le second quatre, est un système instable, et j'ai ajouté simplement : « On entrevoit (pie la stabi- lité doit exister dans le cas de trois lames à une même arête liquide et de quatre arêtes à un même point liquide, car trois est évidemment le plus petit nombre possible de lames aboutissant à une même arête liquide, et 56 SUR LES FIGURES D'EQUILIBRE Ton se convaincra sans peine que quatre est le plus petit nombre possible d'arêtes aboutissant à un même point liquide. » Enfin, dans le dernier paragraphe de la 6me série, j'ai dit : « Je reviendrai de nouveau sur les systèmes laminaires, pour en envisa- ger la théorie sous un point de vue plus général. En elTcl, ainsi que je l'ai déjà l'ait remarquer , les lames liquides qui les composent peuvent être assi- milées à des membranes tendues, et dès lors, on le conçoit, chaque système se disposera de manière que la somme des surfaces de toutes ses lames soit un minimum. Mais je réserve ce sujet pour une autre série. » En m'exprimant ainsi, je me proposais simplement de prendre comme exemples quelques systèmes laminaires particuliers, directement accessible.- au calcul à raison de leur simplicité, et de faire voir que , dans chacun d'eux, la somme des surfaces des lames est un minimum par rapport à certain mode de déformation ; mais je n'avais nulle intention de traiter le problème d'une manière générale, car je croyais la chose inabordable. Je comprenais qu'il existe une dépendance nécessaire entre le principe du minimum de la somme des aires et les lois ci-dessus, mais je ne pouvais saisir celle dépen- dance, et il me paraissait à peu près impossible de la découvrir. Or, dans la première partie du mémoire ' dont j'ai déjà parlé aux §§ \) à 11 de la 8me série et dans mon historique des lames liquides (9me série), .M. Lamarle a repris la question, et en a résolu toutes les difficultés avec nne sagacité merveilleuse et un rare bonheur. Il commence par établir plus nettement (pie je ne l'avais fait le principe du minimum de la somme des aires; puis, partant de là, il s'occupe des lames aboutissant à une même arèle liquide. Il imagine un nombre quel- conque de lames planes partant d'arêtes solides et se joignant toutes suivant une arête liquide commune, et il coupe l'ensemble par un plan perpendicu- laire à celle-ci. La section se composant de droites partant respectivement de points fixes et aboutissant toutes à un même point, il démontre d'abord, par des considérations de géométrie élémentaire, que si les droites sont au nombre de trois, leur somme sera un minimum quand elles feront entre elles des 1 Sur la stabilité des systèmes liquides en lames minces ( Mém. de i.'Ac.vd., I. XXXV ri I. XXXVI). 1)1 NE MASSE LIQUIDE S\\S PESANTE! It. ;i7 angles égaux. Si les droites sont plus nombreuses, il démontre, toujours par des considérations aussi simples, que, pour avoir une somme minima d'une manière absolue, il faut substituer au point de concours unique plusieurs points de concours reliés entre eux par des droites additionnelles, de telle façon qu'à chacun de ces points il n'y ail (pie trois droites faisant entre elles des angles égaux. Enfin, la diminution de la somme des droites commençant dès l'origine de ces modifications , c'est-à-dire , dans le cas de plus de trois droites , par exemple , dès que le point de concours se dédouble pour donner naissance aux droites et aux points additionnels, il s'ensuit que la démonstra- tion s'applique également à des lignes courbes , car on peut toujours remplacer celles-ci par leurs tangentes dans le voisinage immédiat du point de concours. M. Lamarle l'ail voir alors que tous ces résultats s'étendent aux lames elles- mêmes, planes ou courbes, dont l'ensemble est coupé par le plan dont il s'agit; c'est-à-dire que le minimum de la somme des aires exige que ces lames se joignent trois à trois, sous des angles égaux, à chaque arête liquide. Ainsi se trouve complètement démontrée el déduite du principe du mini- mum la première des lois rappelées plus haut. M. Lamarle passe ensuite à la question des arêtes liquides concourant en nu même point liquide. Pour la traiter, il imagine (pie des lames liquides planes aboutissent toutes à un même point de l'intérieur du système, et il cherche les conditions (pie devront remplir ces lames pour qu'elles puissent se joindre trois à trois sous des angles égaux, conformément à la loi précédente. Il considère le point qui leur est commun comme le centre d'une sphère, qu'elles viennent ainsi couper suivant des arcs de grands cercles; on a de cette manière un certain nombre de pyramides creuses ayant pour sommets un même point, et, pour bases, des polygones sphériques dont tous les angles sont de 120". M. Lamarle fait d'abord remarquer que ces polygones ne peuvent être que des triangles, des quadrilatères el des pentagones, ce qui lui fournil une relation analytique entre les nombres respectifs de ces différents polygones et le nombre total des lames; ri en trouve une autre par la condition (pie la somme des surfaces de ces mêmes polygones doit repré- senter la surface totale de la sphère; enfin tous les polygones dont il s'agit Tome XXXVII. 8 58 SIR LLS FIGURES D'EQUILIBRE doivent êlre simplement juxtaposés, sans empiétements dos uns sur les autres en certains endroits et vides entre eux en d'autres endroits. Au moyen de ces trois conditions, M. Lamarle trouve qu'il n'y a que sept assemblages possibles de lames partant d'un même point et se joignant trois à trois sous des angles égaux. Si, dans chacun de ces assemblages, on remplace les cotés des polygones sphériques par leurs cordes, on a l'ensemble des arêtes d'un polyèdre, et les sept polyèdres ainsi formés sont : le tétraèdre régulier; le prisme triangulaire à base équilalérale, avec un rapport déterminé entre la hauteur et le côté de la base; le cube; le prisme pentagonal droit à base régulière, avec un rapport déterminé entre la hauteur et le côté de la base; deux polyèdres particuliers composés de quadrilatères et de pentagones; enfin le dodécaèdre régulier. Dans l'intérieur de ces polyèdres, les nombres des arêtes liquides sont respectivement 4,6, 8, 10, 12, 16 et 20. Or M. Lamarle démontre que, pour chacun de ces systèmes, à l'excep- tion de celui du tétraèdre régulier, on peut toujours concevoir un mode de déformation d'où résulte, à partir de son origine jusqu'à une certaine limite, une diminution de la somme des aires des lames; le système du tétraèdre régulier, dans lequel il n'y a que quatre arêtes liquides, qui aboutissent à un même point liquide sous des angles égaux , est donc le seul qui puisse jouir de la stabilité. Ainsi, quand les lames sont planes, les arêtes liquides qui se joignent en un même point liquide sont nécessairement au nombre de quatre, et font entre elles des angles égaux. Enfin M. Lamarle fait voir que la même conclusion s'applique aux lames courbes, et, par suite , aux arêtes courbes; en effet, rien ne limite la petitesse de la sphère mentionnée plus haut, et conséquemmenl on est maître de supposer cette sphère assez minime pour que les portions de lames comprises dans son intérieur puissent être considérées comme planes. La deuxième loi est donc démontrée par M. Lamarle aussi complètement que la première, et également déduite du principe du minimum. Ajoutons que les modes de déformation supposés par M. Lamarle, et qu'il parvient, au moyen d'une conception ingénieuse, à faire rentrer tous dans un même principe, sont précisément ceux qui conduisent aux résul- DUNE >I\SSK LIQ1 IDE S\\s PESANTEl K. :,!> lais réels, c'est-à-dire aux systèmes permanents que donnent les charpentes en lil de fer. § il. EnGn je rappellerai une circonstance dans laquelle les pressions capillaires, combinées avec l'action de la pesanteur, produisent des effets curieux de stabilité el d'instabilité : je veux parler du phénomène étudié par par M. Dupiez, dans son travail Sur un cas particulier de l'équilibre des liquides '. On savait qu'un vase plein de liquide el dont le goulot est suffisamment étroit, peut être renversé, l'orifice ouvert, sans que le liquide s'en échappe, et Ton attribuait simplement ce l'ail à la pression atmosphérique exercée de lias en haul à l'orifice; or M. Dupre/ a reconnu (pi "avec des précautions convenables, on peut maintenir le liquide.ainsi suspendu dans un vase dont l'orifice n'est nullement étroit : il est parvenu à soutenir Peau à un orifice de 19mm,8S de diamètre. Pour obtenir ce résultat, il faut que la surface du liquidée l'orifice soit plane el bien horizontale, condition (pie .M. Duprez réalise au moyen (1111) appareil ingénieux. II était dillicile de comprendre comment les physiciens s'étaient arrêlés à I idée de la pression atmosphérique comme cause unique des phénomènes de ce genre; en effet, si celle pression seule soutenait le liquide à un orifice étroit, elle devrait évidemment le soutenir à un orifice d'un diamètre quel- conque; pourquoi donc y a-l-il une limite que l'on ne peut dépasser!' A l'époque où M. Duprez faisait ses observations, je m'occupais déjà • les questions relatives à la stabilité des surfaces liquides; je ne lardai pas a trouver les principes qui servent de hase à l'explication complète du phé- nomène dont il s'agit ici et à la détermination théorique du diamètre limite, el je suggérai ces principes à M. Duprez, comme il se plaît à le reconnaître dans son mémoire. Supposons la surface du liquide à l'orifice mathématiquement plane et horizontale, et écartons toute cause accidentelle de trouble; il est clair que le liquide demeurera soutenu par la pression atmosphérique, quelque grand que soit le diamètre de l'orifice. Imaginons maintenant que la surface liquide 1 Méiu. de l'Acad., i. XXVI, 1851, el i. XXV11I, 1854. """. l 'i ■ Alcool ,, . ._ ,,, | par la lorinule, 1 3mra,4o. I par les flèches, lb°"°,00, Ihnlc il amande .... .„„„. ( par la lormulc, I j""".O.i. .... \ par les flèches , 1-2 ,02, ht lier ' ( par la lorinule, l!i ,48. L'accord est moins satisfaisant pour l'élher, mais, à l'égard de ce liquide, M. Dupiez n'a mesuré les flèches de rupture que dans un seul tube. Enfin M. Dupiez étend les mêmes principes à l'explication du fait bien connu, qu'il est impossible de verser un liquide dans un vase à goulot étroit; le liquide prend, dans l'orifice, une surface assez stable pour que l'échange avec l'air intérieur au vase ne puisse s'opérer. g 42. Je termine ici mon travail. L'ensemble de mes séries, à partir de la 2",p inclusivement, constitue la Statique expérimentale et théorique des liquides soumis aux seules forces moléculaires. L'est là le titre que devraient porter ces séries, et je le leur aurais donné si, en commençant, j'avais pu me rendre bien compte de la portée générale du sujet. 1)1 NE M \SSK LIQl IDE SWS PESANTEUR. tir» Il me reste maintcnanl à payer un juste tribut de reconnaissance aux per- sonnes qui, diins celle longue suite de recherches, ont bien voulu m'aider en effectuant, sons ma direction, les expériences ou les calculs; qu'il me soit permis de nommer ici MM. Lamarle, Donny et Kekule, professeurs à l'Université de Gand, M. Duprez, professeur à l'Athénée et à l'École indus- trielle de la môme ville, et MM. Van der Mensbruggl i Rottier, répéti- teurs à l'Université; enfin, je veux qu'on le sache aussi, j'ai été activement tsecondé par mou fils Félix. Grâces soient donc rendues à tous ceux dont le bienveillant concours a permis au physicien frappé de cécité, de pour- suivre sa route d'un pas ferme, et d'apporter son contingent de matériaux à l'édifice de la science. FIN. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LES ONZE SÉRIES. PREMIERE SERIE '. ippareits et prorè à 8. Causes perturbatrices et moyens de les écarter ( voir aussi à la table de la •!"" sé- rie) §§ 6, 7, et 24 h 26. Comment on imprime à la sphère d'huile un mouvement de rotation sur elle-même. Quand ce mouvement est lent, on voit simplement la niasse s'aplatir à ses pôle- et se rentier à son équalcur. Analogie avec l'aplatissement des planètes, bien que les forces attractives enjeu dans les deux cas suivent des lois très-différentes §§9, 10 et 18. Pour une \ itesse plus grande et convenable, la masse , après s'être fortement aplatie, se creuse i'i ses pôles, puis se transforme en un anneau parfaitement régulier. Comparaison avec l'anneau de Saturne §§H à14. Considérations sur la génération de la forme annulaire tant dans les masses célestes que dans notre masse d'huile §§ IL» ;i 17. Lorsque, par certaine manœuvre, on empêche l'anneau d'huile de revenir sur lui-même, il se désunit, et se- résout en plusieurs sphères isolées; celles-ci continuent, pendant quelque temps, à tourner autour du centre de l'anneau originaire, et, presque toujours, quelques-unes d'entre elles prennent.au moment de leur formation, un mouvement de rotation sur elles- mêmes, dans le même sens que celuj de l'anneau S ''•'• Conversion d'une veine d'huile en sphères isolées § 20. Par une modification de l'expéYience de l'anneau, on réalise mu- imitation du système de Saturne, savoir une sphère d'huile isolée au milieu d'un anneau de même substance . §21. Quand on continue à faire tourner la masse d huile en employant des vitesses insuffisantes pour la transformer en anneau, elle ('mit par prendre des formes qui semblent être <\<^ ellip- ' Je rappellerai ici que le Uire de celle I" série, titre un peu différent 'le celui des séries suivantes, est : Mémoire sur les phénomènes que présente ««" masse liquide libre et soustraite << i'ai lion <>• la pesanteur. Tome XXXVII. 9 2 TABLE ANALYTIQUE soïdes ;'i trois axes. Rapprochement avec les ellipsoïdes trouvés par MM. Jacobi et Liouville poul- ie ras de l'attraction universelle . §§10, 22 et 25. DEUXIÈME SÉRIE. Phénomènes statiques — Principes théoriques. — Sphère liquide et figures composées de portions de sphère. — Figures terminées par des surfaces planes. — Cylindre liquide. — Théorie de la constitution des reines liquides lancées par des orifices circulaires. Considérations préliminaires sur les figures d'équilibre d'une masse liquide supposée sans pesanteur, à l'état de repos, et adhérente à un système solide. — Récapitulation des principes de la théorie des pressions capillaires §§ I à 4, et G''". R et R' étant les rayons de courbure principaux en un point quelconque de la surface libre de la masse, la condition générale à laquelle doit satisfaire cette surface es1 g -+- ^,, = C. — Les surfaces satisfaisant à celte condition sont aussi celles dont la courbure moyenne est constante §§ 5 et 6. La figure d'équilibre que prend, à l'état de repos, la masse d'huile immergée dans le liquide alcoolique et adhérente à un système solide, est identiquement la même que si la masse adhé- rente au système solide était réellement dépourvue de pesanteur et se trouvait placée dans le vide. Quand une surface satisfait à la condition de l'équilibre, on peut indifféremment supposer le liquide d'un côté ou de l'autre de celle surface (voir aussi la table de la '■> série). . . S s. Appareils et manipulations; modifications au vase de la série précédente, ainsi qu'aux pré- cautions §§ 9 et 41. Confirmations expérimentales du principe consistant en ce que les foires d'où dépend la ligure de la surface libre de la niasse émanent toutes d'une couche superficielle excessivement mince §§ 10 à l(i, et troisième note du § 41. Expériences à l'appui de la théorie des pressions capillaires §§17, 21 et 22. Formation d'une lentille liquide bi-convexe dans un anneau en fil de fer. Phénomène curieux qui se produit quand on amincit cette lentille jusqu'à ce qu'elle se perce ....§§ 18 et 19. Pour donner à la masse ses diverses ligures d'équilibre, on peut, en général, employer des systèmes solides en simples fils de fer § 20. Formation d'une lentille bi-concave dans un anneau cylindrique §§21 et 22. Par l'exhaustion graduelle du liquide qui la constitue, cette lentille ne se perce pas, mais se convertit en une lame mince de forme plane §25. Principe nouveau concernant les hunes liquides : Pour toute lame litjuiilc dont l'êpaisseui sa ail moindre que le double du rayon de l'attraction moléculaire , la pression ne dépendrait pus seulement des courbures des surfaces ; elle carierait encore arec l'épaisseur de la lame. § 24. Dans toute figure composée, soit en totalité, soit en partie, de lames liquides, l'équilibre n'existe que relativement à la forme générale : les laines vont en s'amincissant, et la figure tend vers un état d'équilibre complet , dans lequel l'épaisseur des lames serait moindre que le double du rayon de l'attraction moléculaire §§ 23 à 26 , 52 et 53. Possibilité d'arriver ainsi à une limite très-petite supérieure à ce rayon § 27. Principe général de la formation des lames par l'exhaustion du liquide qui constitue une figure pleine §§28ct51. DES M VTIEHES DKS ONZE SÉRIES. 7> Lunette à lentilles liquides §29. Polyèdres entièrement liquides à l'exception de leurs arêtes §30. Conversion de ces polyèdres ensyslèmes laminaires par I'exhaustion de leur liquide. §§31 à 35. Phénomènes curieux que présente celte conversion dans le ca* du cube el de l'octaèdre régu- lier §§35 el 3:,. Dispersion de la lumière par un prisme triangulaire liquide S ~r>. Motifs pour essayer de réaliser îles figures d'équilibre de révolution autres que la sphère § 37. Réalisation du cylindre liquide entre deux anneaux-, les bases sont alors des portions con- vexes de sphère § 58. Détermination théorique de la courbure de ces bases, el \ érifieation expérimentale §§ 59 à 'ri. L'emploi d'un système solide auquel on l'ait adhérer la masse liquide, permet d'obtenir des portions isolées de figures d'équilibre qui, dans leur état complet , s'étendent à l'infini dans certains sens § V". Le cylindre liquide ne constitue une figure d'équilibre stable que lorsque le rapport entre sa longueur et son diamètre est inférieur à une certaine limite, dont la valeur est comprise entre 7, et 3,(i (voir, pour la recherche de la valeur exacte, la table de la I I"" série) . . §§ 14 à ',(]. Quand le cylindre ne dépasse pas trop la limite de stabilité, son altération spontanée con- siste dans le partage de la figure ei e portion étranglée et une portion renflée, lesquelles se prononcent de plus en plus, jusqu'à ce que la figure se sépare en deux masses inégales. ILitl. In cylindre liquide dont la longueur est considérable par rapport au diamètre, se convertit spontanément, par la formation d'étranglements et de renflements équidistants qui se prononcent . En conséquence encore de la même théorie, ces lois doivent être d'autant moins bien satis- faites que les charges sont plus faibles; examen de toutes les influences qui résultent, à cet égard, de la diminution des charges. (Voir, pour une petite rectification, la table de la 5n,e série) §§ 76 à 79. Les résultats des observations de Savart sont d'accord avec les conclusions de cet exa- men §§80 et 81. Notre théorie conduit également aux deux lois trouvées par Savart relativement aux son- produits par le choc de la partie discontinue de la veine contre une membrane tendue. (Voir aussi la table de la ô"" série) § olides égaux, en regard et convenablement écartés, doit pouvoir constituer une figure d'équi- libre identique à la précédente S •-•• Cette même figure n'est qu'une portion de la figure d'équilibre complète; la ligne méridienne de celle-ci est une courbe ondulée s'étendant indéfiniment le long de l'axe, dont elle se rap- proche et s'éloigne périodiquement de quantités .'-aies, de sorte que la figure d'équilibre com- plète se compose d'une suite indéfinie de renflements et d'étranglements égaux; nous la nommons Yonduloïde § c- L'onduloïde est une figure d'équilibre à courbure moyenne positive S 7. L'onduloïde complet varie de forme entre trois limites : la première est le cylindre; la seconde est une suite de sphères égales qui se touchent sur l'axe; la troisième consiste en un étrangle- ment unique s'étendant à l'infini autour de son cercle de gorge; nous précisons cette dernière plus loin «8 et 9. Quand on essaie de réaliser, entre deux disques solides, la portion d'onduloïde terminée par les cercles de gorge de deux étranglements consécutifs, l'expérience conduit à la conclusion très- probable que la figure est alors à sa limite de stabilité ; il suit de là que l'onduloïde indéfini est une figure d'équilibre instable S$10etll. Portions d'onduloïdes les unes renflées, les autres étranglées, obtenues entre deux anneaux éeaux et en reeard §§42 et 15. Quand le rapport de l'écartcment des anneaux à leur diamètre n excède pas f a peu près, mi arrive, en diminuant progressivement la masse, à deux figures différant de l'onduloïde. L'une d'elles est à courbure moyenne nulle: sa ligne méridienne est une chaînette , dont l'axe de symétrie est perpendiculaire à l'axe de révolution , et dont le sommet, tourné vers celui-ci, en est distant d'une quantité égale au rayon de courbure de ce sommet. Nous donnons à la figure engendrée le nom de caténoïde § "*■ En vertu d'un principe posé dans la i"" série, on a deux figures d'aspects différents, suivant qu'on suppose le liquide d'un côté ou de l'autre de la surface caténoïde § la. Quand l'écartcment des anneaux surpasse les : environ de leur diamètre, il n'y a plus de DES MATIERES DES ONZE SERIES. 7 calénoïdc possible cn^rc eux. Pour tout écartemenl moindre, il \ a toujours deux caténoïdes dis- tincts, qui s'éloignent d'autant moins l'un de l'autre que l'écartement est j>] tis voisin de la limite ci-dessus, et qui se confondeol à cette limite même ■ • § 1 0. Tous les caténoïdes sont des. figures semblables jjjj. Des deux caténoïdes possibles entre des anneaux dont l'écartement rsi inférieur à la limite . le plus rentré est instable ^ IS. C'est le calénoïdc qui constitue la troisième limite des variations de l'onduloïde . . 5 lu. Particularités curieuses qu'a présentées la recberebe expérimentale de la hauteur limite du caténoïde partiel ^ -jo. Pourquoi le caténoïde partiel de plus grande hauteur, bien qu'étant tbéoriquemenl à sa limite de stabilité, est cependant parfaitement stable quand il est réalisé dans ce mode d exp< rience. (Voir aussi les tables de la 3me, delà 10"" et delà M mc série.) S -21 Quand l'écartement des anneaux est inférieur aux : de leur diamètre, la poursuite de l'cxhaus- lion de l'huile conduit à une nouvelle ligure. Pour étudier celle-ci convenablement, il faut sub- stituer des disques aux anneaux Si".'. La ligne méridienne complète de cette nouvelle figure se compose d'une suite indéfinie de nœuds égaux, tournant leurs sommets vers l'axe, et reliés par des arcs intermédiaires. Nous appelons nodoïde la ligure engendrée §§ 25 à ">. Réalisation de la portion du nodoïde engendrée par un nœud entier de la ligne méridienne. (Voir aussi la table de la '_>"" série.) j; 27. Réalisation de la portion engendrée par un arc de la même ligne coin exe vers l'exté rieur s 51 . On ne peut se représenter le nodoïde indéfini qu'à l'état de simple surface; pour- quoi §§29 et ~>-2. Le nodoïde est. comme l'onduloïde, susceptible de variations; celles-ci ont également trois limites, qui sont : la suite de sphères égales tangentes sur l'axe, le caténoïde, et un cylindre placé transversalement par rapport à l'axe de révolution . qui en est à une distance infinie §§ 28 et 54 à 57. Les seules figures d'équilibre de révolution sont : la sphère, le plan , le cylindre, l'onduloïde, le caténoïde et le nodoïde s 58 CINQUIÈME SÉftIE. Lames liquides Leurs figures d'équilibre. Liquide glycérique — Systèmes laminaires des charpentes polyédriques et leurs lois — Pression d'une bulle creuse sur l'air intérieur. — Recherche d'une limite supt - rieure très-petite au rayon de l'attraction moléculaire. Lames liquides soustraites à l'action de la pesanteur : lames d'huile dan- le liquide alcoolique 5$ 2 à ,N. Caténoïde laminaire d'huile entre deux anneaux §§2,5cl II. Quand on dépasse l'écartement limite, ce caténoïde se désunit ; le phénomène est accompagne de la formation d'un filet laminaire, qui se transforme en sphérules. Réalisation delà portion du nodoïde engendrée par un nœud de la ligne méridienne, dans le cas où ce nœud approche d'une circonférence de cercle §4, Réalisation de grosses bulles laminaires d'huile gonflées avec du liquide alcoolique au sein du 8 TABLE ANALYTIQUE même liquide §§ •' ;l "• Les figures d'équilibre d'une lame liquide soustraite à l'action de la pesanteur sont identi- quement les mêmes que celles d'une masse pleine dans la même condition . . . . tj§ 9 à 1 I . Les ligures que prennent les lames liquides réalisées dans l'air, ne peuvent différer d'une manière appréciable de celles que prendraient des lames liquides sans pesanteur • • • §12. Liquide donnant, dans l'air, des lames de très-grande persistance; nous le nommons, à cause de sa composition, liquide glycérique. Sa préparation. (Voir, pour de meilleurs procédés, la laide de la 7'™ série.) §15. Appareils et procédés pour la réalisation, à l'état laminaire, avec le liquide glycérique , des figures d'équilibre de révolution §14. Réalisation de toutes ces figures §§ 15 à 17. Pourquoi le caténoïde laminaire perd sa stabilité en atteignant la hauteur limite . . § 15. Réalisation, avec le même liquide, des systèmes laminaires à l'intérieur des charpentes polyé- driques en fil de fer § 'Im- perfection et beauté de ces systèmes. Lois auxquelles ils sont soumis §19. La considération des deux faces de la lame qui constitue une figure d'équilibre, vérilie un principe de la 2me série § 20. La pression exercée par une sphère laminaire sur l'air emprisonné est en raison inverse cl 1 1 diamètre de celte sphère §§ 21 et 22. Celte pression est la somme des pressions égales exercées individuellement par chacune des deux laces de la lame. Son expression en fonction du diamètre de la bulle, de la densité et de la hauteur capillaire du liquide . . . • §S 23 et 24. Recherches antérieures relatives à cette même pression S 25. Appareil et procédés pour la vérification expérimentale de la formule représentant la pres- sion dont il s'agit §§26 et 27. Résultats des expériences §§ 28 et 29. Pour que la pression satisfasse à la formule, il faut que l'épaisseur de la lame ne soit pas inférieure au double du rayon de l'attraction moléculaire; au-dessous de cette limite la pres- sion sciait plus faible S 50. Expériences déduites de là, et conduisant à la conclusion probable que le rayon de l'attrac- tion moléculaire, dans le liquide glycérique. est moindre que t.~, de millimètre. §§ ôl à 55. Influences exercées sur les bulles de liquide glycérique par la nature des solides auxquels elles adhèrent et par l'humidité ambiante S 52. Note sur la préparation du liquide glycérique avec les glycérines impures du com- merce P!,ge '''■'■ sixième: SÉIIIE. Théorie de la génération des lames liquides. — Lois qui régissent les systèmes laminaires, théorie et expé- riences, constitution de la masse qui se forme sur certains liquides. — Mode de génération des systèmes laminaires. - Conditions pour qu'une charpente polyédrique dm/ne un système laminaire parfait, un ■système laminaire imparfait, ou un système laminaire nul. La formation des lames liquides peut s'expliquer par la cohésion et la viscosité : comme exemple la calotte laminaire développée à la surface d'un liquide par l'ascension d'une bulle DES MATIERES DES ONZE SERIES. 9 d'air § \. Cette calotte doit constituer nue portion de sphère; mais elle ne peut jamais atteindre l'hémisphère complet. Elle approche d'autant plus de ce dernier qu'elle est plus grande. §8 2 à 'j. La calotte est reliée au liquide sur lequel elle repose par une petite masse à courbures méri- diennes concaves. Particularités que présente la portion de la surface du liquide circonscrite par cette petite masse; expérience qui les constate s 3. Pour des calottes dont la hase a moins de trois centimètres de diamètre, la différence d'avec un hémisphère devient sensible à l'œil, et la calotte se montre d'autant plus affaissée qu'elle est plus petite . . . • §§ 4 et 5. Causes de l'amincissement graduel de la lame qui constitue une calotte (voir, pour une rec- ti G cation, la table de la 9"K série) « C. Quand deux calottes laminaires sont accolées et qu'ainsi les masses d'air qu'elles emprison- nent sont séparées par une cloison laminaire, celle-ci n'est plane que dans le cas où les rayons des deux calottes sont égaux; dans le cas contraire, elle est de courbure sphérique; formule qui donne la valeur de son rayon s7 Les deux calottes et la cloison aboutissent à leur arête de jonction sous des angles égaux ou sensiblement tels s 8. Cause de la génération de la cloison dans le cas où deux calottes primitivement séparées viennent à s'unir s (> et 27. Ons d'une charpente symétrique autour d'un axe passant par un sommet, et retirée du liquide par ce sommet S 28. Pourquoi les systèmes ne contiennent aucun espace fermé de tous les côtés par des lames. Pourquoi le système de l'octaèdre régulier est formé de lames courbes quand on le réalise avec de l'huile dans le liquide alcoolique ij 2i). Dans le* charpentes des prismes triangulaire et pentagonal, on obtient deux systèmes très- différents, l'un avec, l'autre sans lame polygonale centrale, suivant la hauteur du prisme par rapport aux dimensions de la base §§20 et 50. Dans les charpentes prismatiques d'un plus grand nombre de côtés, les arêtes liquides qui parlent des sommets de la lame centrale ne vont point s'attacher aux sommets de la charpente, mais en des points des arêtes latérales de celle-ci. Les systèmes de ce genre, je les nomme imparfaits §§ 26 et 51 à 35. Explication théorique de ce l'ait jj 34. Les cillés de la lame polygonale centrale sont d'autant plus courbes que le nombre des. côtés du prisme est plus grand ; pourquoi. § 5.'>. Avec des charpentes prismatiques hexagonale et heptagonale dont la hauteur est environ 2 ', fois le diamètre du cercle qu'on inscrirait à la hase, on obtient, quand on les retire du liquide leur axe étant horizontal, trois systèmes différents sans lame centrale; l'un de ceux de la char- pente heptagonale est instable. Ce qui a lieu pour des hauteurs plus grandes. Cas du prisme octogonal § 56. Cause d'une petite irrégularité dans le système de la pyramide quadrangulaire , quand la hauteur n'est pas assez grande par rapport au côte de la base §57. Suivant les valeurs des angles dièdres du polyèdre représenté par une charpente, celle-ci donne un système parfait, un système imparfait, ou un système nul. Ce que j'entends par un système nul §§ 58et5i). .Modifications curieuses des systèmes; expériences de M. Van Recs § 40. Les systèmes laminaires persistent moins longtemps que les ligures formées d'une seule lame; pourquoi. Tout système laminaire se dispose de manière que la somme des aires de ses lames soit un minimum §41. SEPTIÈME SÉIUE. Nouvelle étude du liquide glycérique ; procédés de préparation beaucoup plu* certains et plus efficaces que tes premiers. — Théorie de la génération des lames liquides (suite); applications. — Différentes espèces de lames liquides. — Théorie de la génération des filets liquides. — Principe général concernant la réalisation . à l'état laminaire . des surfaces à courbure moyenne nulle. La complète efficacité des procédés de la o""" série, pour la préparation du liquide glycérique . dépend de la qualité du savon de Marseille s !• Les faits paraissent indiquer qu'il se forme, dans le liquide glycérique, une combinaison définie, que celle-ci constitue la partie active, et que les substances inertes nu nuisibles s'isolent à l'étal de précipité, surtout par une température basse. De là les nouveaux procédés . §§2 ii i .). Procédé d'été S •>• DES MATIERES DES ONZE SERIES. Il Dans les meilleures conditions, avec un liquide ainsi préparé, une bulle d'un décimètre de diamètre peut persister, à l'air libre de l'appartement, pendant 18 heures. Précautions . S 7- Résultats des essais: tableau g «. Procédé d'hiver. . . . s 0. Résultats des essais; tableau. Les persistances sont beaucoup plu-, inégales qu'en été: cause probable de ectie inégalité % 10. Quand une bulle dure longtemps, l'épaisseur de la lame devient sensiblement uniforme eh outre, les teintes montent d'abord vers les premiers ordres, puis redescendent jusqu'aux der- niers. Explication (voir aussi la table delà 8me série) 88 11 et 12. Altération lente du liquide^lycériquc; un liquide bien préparé peut ne devenir impropre uux expériences qu'après plus de deux ans SI". On obtient, par un procédé bien plus simple, un liquide meilleur encore, en substituant de I nléate de soude pur au savon de Marseille; la persistance maxima peut alors dépasser 24 heures. Essais avec des liquides de celte espèce; tableau des résultats ss 14 et 15. Importance des proportions dans la préparation des liquides s If, Bulles d'un décimètre formées en vase clos; conditions de la meilleure réussite; la persis- tance peut alors dépasser 54 heures (voir aussi la table de la 8°" série) .... . S 17. I>sais avec une glycérine autre que celle de Priée, et avec un savon autre que le savon de Marseille g^ 1 8 ci I i>. Différentes espèces de lames liquides , outre les calottes elles lames engendrées dans les charpentes qu'on relire du liquide glycérique. Huiles laminaires de mercure obtenues par M. Melscns. Théorie de leur génération « cjfl. La lame qui se développe pendant qu'on soulève hors du liquide un anneau horizontal o-i une portion de caténoïde. Sa limite de stabilité. Expérience de vérification 5;$ 21 cl 22. Application.: théorie de la formation des bulles laminaires complètes par insufflation S 2T>. Théorie de la conversion des polyèdres d'huile pleins en systèmes laminaires. 8 24. Lames planes en travers d'un flacon; théorie de leur génération. Propriétés remarquables qu'elles présentent quand elles sont formées de liquide glycérique tj 25. Lames qui résultent de l'étalement d'un liquide en mouvement : laines de Savart développées par le choc d'une veine liquide contre un petit disque solide . 8 26 Théorie de leur génération et de l'influence qu'exercent sur leur forme la charge le diamètre de l'orifice, la température cl la nature du liquide s 27. Lames de Savart résultant du choc mutuel de <;. Observation, par MM. Minary et Sire, de petites bulles laminaires s échappant d'un mélange fortement agité d'huile d'olive et d'acide sulfurique S 57. Veine laminaire lancée verticalement de haut en bas par un orifice en forme de fente ree- tiligne; cause de l'aspect qu'elle présente jj 58. Lame lancée par une longue lente verticale s'étendant jusqu'au-dessus du niveau du liquide; son bord supérieur est recliligne et incliné à l'horizon. Théorie. Résultais de Le Fran- çois Si 5!). Récapitulation des lames liquides au point de vue des différents procédés par lesquels on les réalise § 40. Tous les liquides sont susceptibles de se convertir en lames minces § <4 1 . Théorie de la génération des filets qui se produisent dans la séparation d'une figure instable en portions isolées §§ 42 et 45. Principe général qui permet de réaliser, à l'état laminaire, toute surface à courbure moyenne nulle dont on a l'équation en coordonnées finies ou la génération géométrique. . . . § 'i-'i. HUITIEME SERIE. Recherches des causes don dépendent le facile développement et la persistance des lames liquides, tension des surfaces liquides ; principe nouveau concernant ces surfaces. Considérations préliminaires ; objet de cette série Jj I . D'après M. Gladstone, tous les liquides donnent des calottes à leur surface, niais la faculté de mousser abondamment dépend d'une propriété sui generis de certains liquides ... § 2. Historique de la tension des couches superficielles. Segner : premier énoncé, mais incomplet, du principe de la tension . Jj 5. Leidenfrost : première constatation de la force contractile , et conséquemment delà tension, des bulles de savon; idées singulières §5'"'. Young : le principe de la tension traité d'une manière exacte ; son application aux phéno- mènes capillaires § i. Dr Hough : erreur dans la même application. Hypothèse sur la cause de la tension. De cette force naît une pression sur l'air intérieur aux bulles ; loi erronée §5. M. Henry : énoncé net de la dépendance entre la pression d'une bulle et la tension de la lame; vraie loi de cette pression; expériences. O/i peut regarder M. Henry comme ayant prouvé le premier la réalité de la tension s' 0- M. Hagen : nouvelle application de la tension aux phénomènes capillaires. La tension est indépendante des courbures. Plusieurs procédés pour la mesurer. Valeur de la tension de l'eau; elle décroit par l'exposition de ce liquide à l'air. La couche superficielle des liquides a moins de mobilité que l'intérieur. Hypothèse sur la cause de la tension. Valeurs des tensions de plusieurs liquides. La tension paraît être d'autant plus faible que le liquide mouille mieux les antres corps. C'est la tension qui limite le diamètre des disques liquides de Savart ij 7. La tension d'une laine est double de celle de la couche superficielle d'une masse pleine formée du même liquide. C'est sur la tension que repose le principe qui termine ma t."" série S 8. DES MATIERES DES ONZE SERIES. [3 M. Lamarle : première démonstration théorique de l'existence de la tension. Démonstration par les sphères laminaires. Un peut indifféremment considérer la tension comme une traction ou comme une force contractile. Expression de la tension en données mesurables. . . S '■'■ Les expériences de ma (>"" série et les résultats du travail île .M. Lamarle confirment l'indé- pendance entre la tension et les courbures ■ § |(i. Point de vue particulier sous lequel M. Lamarle envisage la tension S II- .M. Dupré : nouvelle démonstration de l'existence de la tension. Expériences simples consta- tant cette existence. Hypothèse sur la cause de la tension. Démonstration complète de l'indé- pendance entre la tension et les courbures. La tension des lames esl indépendante de leur épaisseur tant que celle-ci n'est pas inférieure à une certaine limite extrêmement petite; accord avec les expériences de ma ."i"" série. Influence de la température sur la tension; application aux lames. Loi du retrait d'une lame qui éclate. Loi de la diminution progressive d'une bulle qui se vide par le tube d'insufflation. Procédés nouveaux pour la mesure de la tension . tj 11». M. Van der Mensbrugglie : nouveaux procédés pour la constatation et la mesure de la ten- sion des lames. Lois de la forme que prend un lil flexible qui intercepte une portion d'uwr lame courbe, quand on crève celle portion. Remarques de M. Lamarle: vérifications expéri- mentales. Expérience curieuse § 13. M. Quincke : tension des surfaces solides; leurs valeurs sont énormes ^ 15'". Récapitulation des résultats relatifs à la tension !j I ', Cause probablement vraie de la tension §l-i. Expériences curieuses concernant l'effet de la chaleur sur la tension des lames. Modification, produite d'une autre manière, de la tension de l'une des lames d'un système . . . . §16. Une lame n'a, par elle-même, pas plus de tendance à se rompre lorsqu'elle esl mince que lorsqu'elle est épaisse; pourquoi les lames très-minces éclatent, en réalité, plus aisé- ment SI" Les laines employées dans celle série sont des calottes dont la base n'a que 10""" à 12°"" de diamètre; pourquoi. Procédé cl précautions sj |,s. L'observation de ces calottes conduit à partager les liquides, au point de vue de leurs lames, en trois catégories principales, dont les caractères généraux sont : Première : peu ou point de mousse, impossibilité du gonflement en bulles, courte durée des lames, absence de couleurs sur les calottes ou coloration tardive et seulement naissante. Deuxième : se distingue de la précédente par une coloration prompte, prononcée et mon- trant les teintes de tous les ordres. Troisième : mousse abondante et très-durable, facilité du gonflement en bulles, grande durée des calottes, phase incolore en général très-notable et quelquefois fort longue. Liquides intermédiaires S 19. Faits particuliers relatifs à chacun des liquides de la première catégorie soumis à l'expé- rience. Système minime de petits anneaux; influence singulière de l'évaporation . . . tj 20. Idem à l'égard de la deuxième catégorie. Disposition inverse des teintes, accusant une épais- seur croissante de la base au sommet; ces teintes ne descendent pas. .Phénomène singulier offerl par l'essence de térébenthine §21. Idem à l'égard de la troisième catégorie. Calottes devenant entièrement noires; calottes qui retournent ensuite à l'étal incolore; calottes sans phase blanche: calottes présentant successi- vement deux phases blanches avant leur coloration définitive §22. I i TABLE ANALYTIQl K idem à l'égard des liquides intermédiaires. L'un deux, bien que fournissant une mousse abondante et durable , ne se laisse pas gonfler en bulles §25. Causes qui doivent influer sur l'amincissement de la lame < j 1 1 i constitue une calotte, et pro- duire soit nu décaissement, soit un accroissement, soit une uniformité d'épaisseur de la base au sommet ; accord avec les faits §24. Expérience relative à l'une de ces causes S 25. Les lames de la première et de la troisième catégorie s'amincissent très-lentement, tandis que celles de la deuxième s'amincissent très-vile. La viscosité telle qu'on l'entend n'est pas la cause de celle différence; on est conduit à attribuer celle-ci à une viscosité propre des couches superficielles, très-forte dans la première et dans la troisième catégorie, et très-faible dans la deuxième §26. Application de ce principe aux laines de la première catégorie; explication tfiéorique des ca- ractères généraux et des faits particuliers; rôle delà tension §27. Idem aux lames de la deuxième catégorie; caractères généraux et faits particuliers également expliqués §§ 28 à 50. Idem aux lames de la troisième catégorie; solution probable de la question traitée dans cette série : pour qu'un liquide puisse se développer en lames à la fois grandes et persistantes, il faut qu'il ait une viscosité superficielle énergique et une tension relativement faible. Remarque importante §§ 51 et 52. Phénomène curieux offert par les calottes de savon de Marseille devenues noires. . . § 55. Expériences directes prouvant que, dans les liquides de la première catégorie, la viscosité superficielle est beaucoup plus forte que la viscosité intérieure §$ ôi à 5!>. Expériencesdu même genre montrant que, dans les liquides de la deuxième catégorie, la visco- sité superficielle n'est pas plus forte et est peut-être moindre que la viscosité intérieure. §§ 40 à 44. Probabilité que le second cas a lieu dans l'essence de térébenthine au moins . . . . S 41. Cause d'illusion dans les liquides très -visqueux S 42. Expérience qui prouve que, dans l'alcool , la viscosité superficielle est beaucoup moindre que la viscosité intérieure S '*•'• Application de l'analyse aux expérience- précédentes sur les liquides de la deuxième caté- gorie: dans ceux que j'ai essayés, la viscosité superficielle est moindre que la viscosité intérieure, la même chose a probablement lieu à l'égard de tous §§ 46 et 47. La différence parait être d'autant plus grande que la viscosité intérieure est plus forte. S 47. Expériences directes, du même genre que les précédentes, montrant que dans les liquides de la troisième catégorie, comme dans ceux de la première, la viscosité superficielle l'emporte de beaucoup sur la viscosité intérieure - §§ 48 a 54. Pourquoi on ne peut gonfler des bulle- avec une solution alcoolique de saxon ... S 48. La solution de saponine a une viscosité superficielle énorme. Expériences curieuses . S 51. Lue solution très-étendue de saponine offre un second exemple de mousse volumineuse et durable, sans possibilité de gonfler des bulles. La solution qui convient pour donner de bonnes lames est l'un des liquides qui échappent à la loi de M. Dupré sur le retrait S 52. Preuves que ce n'est point à la viscosité intérieure qu'il faut attribuer le développement en bulles. L'influence de cette viscosité n'est pas tout à fait nulle S 55. La solution d'albumine a aussi une énorme viscosité superficielle. Une solution suffisamment étendue offre un troisième exemple de mousse épaisse et tenace sans qu'on puisse obtenir de DES MATIERES DES ONZE SERIES. la bulles §51 Énoncé du principe général relatif à la viscosité superficielle; en quoi il diffère de ceux de SI. Hagcn el de M. .Meunier S 55. Les expériences des §§ 54 à ">'•• et is à 54 fournissent une évaluation approchée des viscosi lés superficielles relatives dans les liquides de la première et de la troisième catégorie §§ 86 à do. Causes d'erreur à l'égard des liquides très-visqueux § >7. Preuves de la légère influence de la viscosité intérieure fj§ :>,s et 62. Rapports approximatifs entre; les viscosités superficielles et les tensions des lames dans les liquides essayés de la première et de la troisième catégorie; accord avec ma théorie §§ 60 et (il . Explication complète de la grande persistance des bulles de liquide glycérique, et de la rétro- gradation île leurs teintes §§ 65 à (i(j. Rétrogradation dans une lame plane horizontale s, 65. Valeur approchée du rapport entre la viscosité superficielle et la tension dans le liquide gly- cérique s 65. Explication des précautions nécessaires pour obtenir la plus grande persistance en vase clos S 67. Explication du l'ait des liquides qui moussent abondamment sans donner de bulles. . S 68. Résumé de ma théorie. La cohésion, comme la viscosité intérieure . ne joue, dans le dévelop- pement des lames grandes et durables, qu'un rôle très-secondaire ;• 6!) ."NEUVIÈME SÉRIE. Causes accessoires qui influent sur lu persistance îles lûmes liquides — Figures laminaires de très-gra durée. Historique concernant les lûmes liquides. — Ascension capillaire » de grandes hauteurs dans des tubes île grands diamètres. — Constitution d'un courant gazeux '/<"' traverse mi liquide. Rectification au § 6 de la 6 série Note du §1. Les causes accessoires qui modifient la persistance des lames de la troisième catégorie, sont : 1° Les petits ébranlements; on s'en garantit partiellement en opérant en vase clos . . § 1. 2° L evaporation; elle diminue la persistance; laines du Dr Rcade §2. 3° La température, dans le cas particulier <\u liquide glycérique : quand elle est basse, les persistances sont plus inégales S ">■ 4" Le plus ou moins d'inclinaison des lames; expérience. Pourquoi les Lunes d'huile déve loppées dans le liquide alcoolique persistent longtemps §4. 5° La combinaison des lames en systèmes, ceux-ci durant moins que les figures d'une seule lame S '■>■ 6° Les dimensions des lames; la persistance est, en général, d'autant plus grande que les lames sont plus petites; expériences. Dans certains cas l'influence des dimensions ne se lait | is sentir ; cause probable §6. 7" La nature du solide auquel adhère une lame et l'étal de la surface de ce solide: faits à l'appui ■ §7. Ensemble des conditions de plus grande persistance ' •" § 8. lisais lentes pour obtenir des ligures laminaires Indéfiniment persistantes ou d'une 1res grande durée; réussite approchée avec un mélange fondu de colophane et de gulta-percha. ■$ IL 16 TABLE ANALYTIQUE Historique des recherches faites, en dehors des miennes, sur les lames liquides. Les anciens connaissaient les bulles laminaires complètes obtenues par insufflation § 10. Vapeur vésiculaire §11, page 12. Bovle : il parait avoir appelé le premier l'attention sur les couleurs des lames liquides. Ibid. Hooke ; idées singulières sur les taches noires des bulles Page lô. Newton : emploi des calottes laminaires dans ses recherches sur les couleurs des lames minces '. Page 14. Leidenfrost : étude détaillée et curieuse des bulles de savon. Ces bulles sont solides et non liquides; leur élasticité; leur grande persistance en vase clos; influence de leur grosseur sur leur durée; force contractile, son siège; force explosive, son siège; constitution de la lame; siège des couleurs; lames planes; les taches noires des bulles sont nettement terminées à leurs bords; conséquence ; mesure de l'épaisseur de la lame; limite supérieure des diamètres d'une molécule d'eau et d'une molécule d'huile ; pores de grandeur notable dans les bulles ; l'air atmos- phérique est un assemblage de petites lamelles aqueuses; les animaux et les végétaux sont formés de petites bulles de savon et de petits tubes de la même matière Ibid. Essais infructueux de congélation des bulles de savon Page 2(1. Morey : bulles de résine solidifiées; on en obtient en général un plus ou moins grand nombre à la suite les unes des autres, unies entre elles par des cfhlements . . . . §12, page 20. I)r Ilough (voir à la table de la 8"" série) : petite masse au bord des calottes; attractions et répulsions apparentes de celles-ci Ibid. Savait, Le François (voir à la table de la 7"" série). D' Rcade (voir plus haut) . . Page 21. Draper : endosmose de certains gaz à travers les lames d'eau de savon .... Ibid. M. Bottger : grosses bulles durables gonflées avec un mélange de colophane et d'huile de lin Page 22. Warianini : bulle flottant sur de l'acide carbonique; phénomène d endosmose . . Ihid. M. Henry (voir à la table de la 8",c série) : mesure expérimentale de la pression d'une bulle; me- sure de la cohésion de l'eau de savon par les bulles; valeur élevée de cette cohésion. . Ibid. M. Melsens, M. Hagen, M. Magnus (voir à la table de la 7°" série) .... Pages 25 et 24. M. De Tessan : probablement première évaluation théorique de la pression à l'intérieur d'une bulle d'un diamètre donné et formée d'un liquide donné Page 24. M. Eiscnlohr : essai d'explication du saut brusque entre le noir et le blanc dans une lame d'eau de savon. Grands anneaux colorés obtenus par la rotation rapide d'une lame horizon- tale Ibid. M. Gladstone (voir à la table de la 8"'r série) Page 25. M. Tvndall : sentiment de chaleur sur la main plongée dans l'écume de la mer . Page 20. M. Van der Willigen : hypothèse sur la constitution des lames d'eau de savon . . Ibid. M. Fave: production de petites sphères laminaires d'eau de savon pleines d'huile et nageant dans ce dernier liquide Ibid. M. Van Rees : action du souffle sur certains systèmes laminaires; polyèdres laminaires intérieurs; principe nouveau concernant les systèmes laminaires des charpentes prismati- ques Ibid. M. l'abbé Florimond : on gonfle des bulles de savon plus grosses avec une pipe de verre qu'avec une pipe de terre; influence du diamètre de l'orifice Page 29. MM. Minarv et Sire (voir à la table de la 7mc série) Ibid. I)KS MATIERES DES ONZE SERIES. 17 \l. Mach : interprétation erronée; système laminaire en colophane; petites lames obtenues avec une solution d'un silicate alcalin; mesure . Explication du glouglou §24 DIXIÈME SERIE. Hésultats obtenus par les géomètres, et vérifications expérimentales. Les géomètres sont arrivés à un grand nombre de résultats en relation avec le sujet de mes recherches; cette série en contient le résumé $ I . Premier mémoire de Béer, où l'auteur traite par l'analyse les laits de ma 1™ série. Cas géné- ral où la masse immergée et le liquide ambiant tourneraient tous les deux soit dans le même sens, soit en sens contraires, et où la ligure de la masse est de révolution. Quand cette niasse tourne seule, elle prend identiquement la même ligure que si, dépourvue de pesanteur, elle tournait dans le vide avec une vitesse convenable S '2. Cas où la masse n'est point traversée par un axe solide. Aspects généraux de la ligne méri- dienne pour des vitesses de rotation croissantes; accord avec les résultats de mes expériences, dans celles-ci l'axe étant trop mince pour exercer une influence notable . . . . §§ 5 cl 4. Résultat singulier; explication probable S ■->■ Différence entre les figures de la masse d'huile tournante et celles que peut prendre une masse planétaire en rotation *§ G. Ce qui a lieu quand les liquides tournent tous les deux avec des vitesses égales . . . S 7. Cas d'une ligure en creux dans un liquide sans pesanteur tournant; relation avec l'une de mes expériences • § 8. Cas où la masse tournante est traversée par un axe solide d'un diamètre quelconque, auquel elle adhère jj 9. Cas, toujours avec un axe solide, où le liquide ambiant tourne seul §10. Second mémoire de Béer, où il traite le même sujet. 11 parvient, au moyen des fonctions elliptiques, à la détermination précise de la ligne méridienne pour des vitesses de rotation croissantes. Relation entre les volumes et les vitesses angulaires de deux masses qui présentent la même forme; accord suffisant avec mes expériences §§11 et 12. Valeurs absolues de la vitesse angulaire qui produirait une forme déterminée avec un volume donné d'eau, d'huile ou de mercure, le liquide étant supposé sans pesanteur et dans le vide § 13. Cas d'une figure en creux au sein d'un liquide tournant. Autre cas analogue . . . . §14'. Solution d'une difficulté apparente §15. Autre détermination relative aux trois liquides mentionnés plus haut. Vitesse angulaire que doit avoir une masse donnée d'huile au sein du liquide alcoolique pour être près de se transfor- mer en anneau. Causes de la différence avec l'un de mes résultats §16. Dans 1 état de repos, la figure de la masse immergée est identiquement la même que si celle ma asse était dépourvue de pesanteur et se trouvait dans le vide. Figure en creux dans un liqu HlC sans pesanteur § 17. DES MATIERES DES ONZE SERIES. lit Poisson ;i donne le premier I équation différentielle des ligures d'équilibre d'une masse liquide sans pesanteur et à l'état de repos. Résultat appliealile aux figures d'équilibre de révo- lution §§18eU«J. Un principe admis par les géomètres à l'égard des surfaces à courbure moyenne constante mi nulle, doit être modifié $ 20. Génération simple et élégante des lignes méridiennes des surfaces de révolution à courbure moyenne constante ou nulle, trouvée par M. Delaunay. Accord de tous les résultats de ma i"" série avec ce principe S -I. Résultat de M. Lamarlc suc les surfaces engendrées par ces lignes. Accord avec ma !■"" série §22. Dans sou second mémoire . Béer s'occupe aussi de l'état de repos de la masse, pour le cas où la ligure est de révolution. Intégrale, parles fonctions elliptiques, de l'équation des lignes méridiennes S 2". Discussion de cette intégrale $ 24. Remarques à ce sujet S 2'f. Evaluation du volume et de la surface d'une portion d'une ligure d'équilibre de révolution limitée par deux sections quelconques perpendiculaires à l'axe S 2ii. Théorème de M. Mannheim. Rectification des lignes méridiennes S 27. Étude analytique du caténoïde, par Goldschmidt. De l'un des résultats, on déduit la valeur exacte du rapport limite entre l'écartement des bases et leur diamètre §28. Vérification expérimentale précise de la limite de stabilité du caténoïde S 2'.l. MM. Lindelôf et Moigno ont étudié aussi analytiquement le caténoïde §50 Travail de M. Lindelôf sur les surfaces de révolution à courbure moyenne constante ou nulle. Résultats S 51. Vérification expérimentale de l'un d'eux §52. Rayons de courbure des lignes méridiennes de l'onduloïde et du nodoïde au minimum cl au maximum de dislance à l'axe. Propriétés §55. Meusnier avait signalé, comme surface à courbure moyenne nulle, l'héliçoïde gauche à plan directeur; M. Catalan a démontré que cette surface et le plan sont, parmi les surfaces réglées, les seules à courbure moyenne nulle S ^H. D'après une recherche de M. Lamarlc, le cylindre de révolution est la seule surface réglée a courbure moyenne finie et constante §55. Réalisation, à l'état laminaire , de l'héliçoïde gauche à plan directeur S 56. Travail de M. Lamarle sur les bcliçoïdes à courbure moyenne constante ou nulle,- outre l'hé- liçoïde gauche à plan directeur, il s en a quatre autres. Leur relation avec les surfaces d'équili br'es de révolution S ~>7- Réalisation, avec de l'huile dans le liquide alcoolique, de celui qui correspond à la sphère §58. Théorème de .Al. Jcllett. La sphère parait être la seule surface fermée à courbure moyenne constante S "•'•,- Monge et Legcndre ont intégré l'équation générale des surfaces à courbure moyenne nulle ; M. Scherk a déduit de cette intégrale les équations, en coordonnées finies, de cinq nouvelles surfaces §40. -M. Ossian Bonnet a donné une autre intégrale générale. Il a appliqué sa méthode à la re- 20 TABLE ANALYTIQUE cherche des surfaces à courbure moyenne nulle passant par un contour continu donné . §41. M. Serret a fait connaître le moyen de représenter analytiquement les surfaces de cette espèce uni passent par une série de droites non situées dans le même plan §41'". Surfaces particulières à courbure moyenne nulle indiquées par M. Catalan ; discussion de l'une d'elles. Le même savant a donné également une nouvelle intégrale de l'équation générale; il en a déduit plusieurs surfaces , pour l'une desquelles il décrit une génération géométrique . S 42. Réalisation, à l'état laminaire, de l'une des surfaces ci-dessus. Cette surface a des limites de stabilité § 43- Réalisation, à l'état laminaire, par M. Van der Mensbrugglie , de l'une des surfaces de M. Scherk . . § 44. Recherches de M. Van der Mensbrugglie cl de M. Dupré déjà résumées dans ma S"" série S '*:>- M. Mathet a exposé une méthode conduisant à l'équation différentielle des surfaces à cour- bure moyenne nulle qui passent par une courbe plane donnée §4(1. Vérifications expérimentales du principe que, par un contour quelconque , peuvent passer une infinité de surfaces à courbure moyenne nulle. Preuve que, si le contour est fermé, il va toujours au moins une de ces surfaces dont une portion finie peut le remplir . . §§ 47 et 48. Conclusion S 4!)- ONZIÈME SEME. Limites 'de stabilité des figures d'équilibre. — Théorie générale de la stabilité de ces figures. - Stabilité des systèmes laminaires. — Stabilité dans des cas on la pesanteur intervient. La sphère n'a pas de limites de stabilité = • • • S '■ Il en est de même du plan %"• Détermination approximative de la limite de stabilité du cylindre au moyen de cylindres de mercure de petits diamètres ^ d- lissai théorique de M. Hagen ; il ne peut donner qu'une approximation .... §§ 4 et 5. Première méthode rigoureuse. Principe en partie expérimental sur lequel elle repose . § <>• Application du calcul à ce principe; on en déduit, pour la valeur exacte de la limite de stabi- lité «lu cylindre, la quantité a-, c'est-à-dire le rapport de la circonférence au diamètre. . S 7. lîeer est arrive à la même valeur, mais sa démonstration est incomplète §8. Vérifications expérimentales très-approchées, au moyen de cylindres d'huile dans le liquide alcoolique §§9 à 12. Faits ultérieurs à l'appui du principe du § 0 S '<>• Dans un cylindre à s» limite de stabilité , la transformation s'effectue comme si elle avait pour origine un onduloïde infiniment peu différent de ce cylindre et composé d'un seul rendement - Pourquoi, dans la transformation du cylindre, les résistances allongent les renflements et les étranglements §§16 et 17. DES MATIERES DES ONZE SERIES. -21 Méthode de M. Hagen corrigée s' 18. Dans l'onduloïde partiel dont le milieu est occupe par un étranglement, la limite de In stiîbi- lité ne peut- être énoncée d'une manière absolue § 19 I n onduloïde partiel dont le milieu est occupé par un renflement . est exactement à sa limite ilt- stabilité quand il est terminé aux cercles de gorge des deux étranglements adjacents à ce ren dément; démonstration S -"■ Seconde méthode rigoureuse d'arriver à la valeur précise de la limite de stabilité du cylindre • §21. La limite précise de la stabilité du caténoïde a déjà été indiquée dans la 10"'-' série, cl véri fiée par mes expériences. Récapitulation des propriétés du caténoïde limite. Nouvelles explica lions relatives au caténoïde limite plein S --• ( tu ne peut rien préciser sur la limite de stabilité du nodoïde, sauf peut-être dans un cas par- ticulier delà figure engendrée par 'un nœud de la ligne méridienne §25. Cas de la figure engendrée par un arc de cette ligne convexe vers l'extérieur. . §24. Analogie de propriétés entre cette dernière figure à sa limite de stabilité et le caténoïde limite plein. Particularité de la déformation spontanée de celle même figure cl de celle qui est engen- drée par un nœud S 2a. Le caténoïde partiel dont l'une des hases est le cercle de gorge, n'a pas de limite de stabilité. Vérification expérimentale § 26. Cas des figures d'équilibre qui ne sont pas de révolution. Exemples de figures de ce genre avant des limites de stabilité. L'héliçoïde gauche à plan directeur n'en a probablement pas. S -11. Stabilité' des figures d'équilibre envisagée sous un point de vue général , en parlant du l'ait de la tension. Pans une figure instable, la surface n'est minima que par rapport à certains modes de petite déformation, tandis qu'elle est maxima par rapport à d'autres S 28. Confirmation de ce principe par l'étude du cylindre. Ce n'est qu'en deçà de la limite de stabi lité que la surface d'une figure d'équilibre est minima d'une manière complète. Restriction du principe admis par les géomètres à l'égard des surfaces à courbure moyenne constante ou nulle §§2ftà55. Point de départ de l'application du calcul au problème général. Pourquoi la sphère et le plan sont stables S «>*.• Recherche de la condition qui, dans une figure d'équilibre instable, détermine le choix de celle-ci parmi toutes les petites déformations qui diminueraient la surface. Application au cylindre §§ 35 à 58. Rapprochement entre les résultats de cette série relatifs au cylindre et les faits signalés dans la 2me série; expérience de mon fils; projet d'un nouveau moyen d'observer la transformation d'un cylindre très-long par rapport à son diamètre S •>•'■ Stabilité des systèmes laminaires. Résumé de la première partie du travail de M. Lamarle sur ce sujet ^ 10. Limites de stabilité dans des cas où la pesanteur joue un rôle : résumé d'un travail de M. Dnprcz S*'*- Véritable objet de l'ensemble de mes séries à partir de la 2m*. Remerciments aux personnes qui m'ont prêté leur concours * FIN DE LA TABLE ANALYTIQUE. MÉMOIRE LA TEMPÉRATURE DE L'AIR V BRUXELLES, Ern. QUETELET: MEMBRE DE (.ACADEMIE ROYALE DE BELGIQUE. (Présenté à la classe des sciences . le 30 juin ISUli. Tome XXXVI. MÉMOIRE LA TEMPÉRATURE DE L'AIR A BRUXELLES. Je me propose de déterminer, d'après les observations de trente années, les constantes de la température de Pair à Bruxelles, ainsi que les principales variations que subit cet important élément météorologique. Ce mémoire est divisé en trois sections, qui traitent : 1 " De la variation diurne ; 2° Des valeurs moyennes cl extrêmes de la température ; de la variation annuelle ; 5° Des variations secondaires, périodiques ou anomales. Un appendice renferme les tableaux numériques et des notes. I MEMOIRE g I, — l)e [a variation diurne de la température. Le mouvement de rotation de la terre autour de la ligne des pôles donne naissance à la première variation de la température, connue sous le nom de variation diurne. C'est une oscillation de la température qui n'a qu'un maxi- mum et un minimum; mais par suite de l'inclinaison de l'écliptique et de la hauteur variable du soleil, celte oscillation varie aux différentes époques de Tannée et se trouve modifiée non-seulement dans son amplitude, mais aussi dans les instants de ses plus grandes excursions. Si les conditions astronomiques réglaient seules le phénomène de la varia- tion diurne, les valeurs extrêmes devraient se présenter aux époques des solstices; mais c'est ce qui n'a pas lieu. D'après le tableau n° 9, l'amplitude diurne la plus grande arrive dans la première décade de juin. Si l'on con- sulte le tableau n° 14, qui repose sur trente années d'observations, on trou- vera que l'amplitude moyenne la plus faible et la plus forte se présentent respectivement dans les périodes du 27 au 31 décembre, et du 31 mai au 4 juin. Des anomalies semblables se font remarquer, quand il s'agit des instants des plus grandes excursions, et l'on doit en conclure que le phéno- mène est compliqué par des causes physiques, qui demandent un examen attentif. De l'amplitude diurne. — L'amplitude diurne de la température d'un jour est la différence entre le maximum et le minimum de ce jour. Cette différence va toujours croissant de l'hiver à l'été. Je donne ici sa valeur moyenne pour les différents mois d'après les observations de trente années : |a„, ré.r. Mars. »»ril. Mai. Juin. Juillet. Haut. Sepl. Oct. »">. •>«■ 4",6G 5°,42 0",77 8°,o9 9°,8ô 10°,09 9°,7I 9°,14 8",1G <>°,5d 5", 10 4°,4t Ces nombres peuvent se calculer par la formule : A = 7°,57 — 2°,88 sin (n -4- 94°,34') — 0»520 sin (2ra -*- (i3u) -+- 0",1 8 sin (on -+- 41°), où le Ie' janvier est pris pour l'origine des angles. SUR LA TEMPERATURE DE L'AIR. "i Le premier lerme représente l'amplitude moyenne de Tannée à Bruxelles. Les coefficients des deux derniers sont faibles, et, dans une première approxi- mation, ils pourraient être négligés; la courbe serait alors une simple sinu- soïde ordinaire, et elle donnerait comme jours des amplitudes extrêmes le 25 juin et le 26 décembre , c'est-à-dire des époques arrivant environ quatre jours après les solstices; mais si Ton calcule ces époques par la formule plus approchée donnée plus haut, on trouve les dates du 7 juin et du 21 dé- cembre. Plusieurs causes modifient la grandeur de l'oscillation diurne. Je citerai en première ligne la sérénité du ciel. Les nuages ont pour effet de diminuer le froid de la nuit ainsi que la chaleur du jour et, par conséquent, de resserrer l'amplitude de l'oscillation. Pour chercher la grandeur de cette influence, j'ai calculé les résultats obtenus pendant 1400 jours, qui, en trente années, ont offert peu de nuages, particulièrement aux époques des températures extrêmes diurnes. Les varia- tions, classées par périodes de 10 jours, sont inscrites dans le tableau sui- vant; je les ai mises en regard des variations diurnes générales : AMPLITUDE A Ml'l. TUDE AMPLITUDE AMPLITUDE MOIS. diurne , . des jours ■rendrait sereins MOIS. diu géuéralc, me des jours sereins. MOIS. diurne MOIS. diurne fénerale. des jours sereins, j générale. des jouis serelni. Janv. I. 4;G3 o:3i Avril .. s un 1 0;59 juin. i. 9:91 I2?55 Ocl. I. 7^03 9; 15 II. 4,06 5,48 II. ,s,:;d 12.01 u. 10,10 11,71 ' H. 0,41 8,5:; 111. 4,08 0,09 III. 9,27 12,19 m. 9,10 11,58 III 0,23 7,40 Fév. 1. 4,97 0,98 Mai I. 9,82 12,43 Août I. 9,49 11,10 Nov. 1. 5,45 7,75 11. 5,41 0,46 II. 9,72 11,80 11. 9,29 1 1 ,02 II. 5,14 0,71 III 5,97 7,40 111 9,9-5 12,35 111. 8,68 10,27 III. 4,70 5,90 Mais 1 8,14 7,89 Juin 1. 10,35 12,70 Sept. 1. 8,57 10,80 Dec. I. 4,15 5,63 II 0,78 8,90 11. 10,23 12,19 Il 8,22 10,47 H. 4,48 5,83 III. 7,ôl 9,52 III. 9,09 12,28 111. 7,05 9,87 m. 4,30 5,57 La différence qui existe entre l'amplitude générale et celle des jours sereins est plus grande en été qu'en hiver, comme on pouvait s'y attendre ; mais quand 6 MEMOIRE on prend le quotient, l'inverse a lien. Voici, par saison, le rapport de l'ampli- tude des jours sereins à l'amplitude générale : 1 ,50 1.50 1,-21 ,\ Il (oui m- 1,29 1,28. Celte différence doit tenir surtout à ce que le ciel est moins nuageux en été qu'en hiver. Plusieurs météorologistes ont cherché à expliquer les changements de l'amplitude diurne. M. Lamont, directeur de l'Observatoire royal de .Munich et mon père ont comparé l'amplitude au temps que le soleil demeure au-dessus de l'horizon. Je donne ci-dessous le résultat d'une comparaison semblable, faite d'après les résultats de trente années, pour tous les jours indistinctement, et ensuite en distinguant les jours sereins. L'unité du temps est l'heure. RAPPORT DE LAMl'LITl HE DIURNE A LA LONGUEUR DU JOUR. général. JOURS sereins. Janv. 1. 0,57 II. 0,50 III 0,55 Fév. 1. 0,55 11. 0,34 III. 0,50 Mars 1. 0,35 II. 0,57 111. 0,39 0,79 0,GS 0,75 0,74 0,04 0,70 0,71 0,70 0,70 Avril I. II. 111. I. H. III. I. II. III Mai Juin général. 0,01 0,0-2 0,0 i 0,00 Q,Gô 0,02 0,04 0,02 0,59 JOURS seieins. 0,81 0,87 0,83 0,83 0,77 0,78 0,78 0,74 0,75 En JOINS général. sereins. Juill. 1. II. III. Août. I. 11. III. Sept. I. II. 111. 0,01 0,03 0,59 0,03 0,04 0,05 0,03 0,05 0,G4 tn | jo i n s général. ! sereins. 0,77 Oct. I. 0,73 11. 0,74 111. 0,74 Kov 1 0,70 11 0,74 III. 0,82 Dec. 1 0,85 II. 0,82 .,.. 0,02 0,00 0,02 0,58 0,58 0,50 0,53 0,57 0,54 0,81 0,80 0,74 0,82 0,75 0,70 0,09 0,74 0,71 Les deux séries s'accordent à montrer l'existence de deux maxima et de deux minima : les premiers en avril et en septembre, les derniers vers jan- vier et juillet. Le minimum de l'été est trop peu prononcé; car en prenant le rapport de l'amplitude à la longueur du jour, on ne tient pas compte de la hauteur du soleil, qui doit avoir de rinfluenee; par la. même raison le minimum de SIR LA TEMPERATURE DE L'AIR. 7 l'hiver doit être trop prononcé. Cependant celte influence négligée ne pourrait pas rendre compte de la double inflexion qui .se remarque clans la suite des rapports. M. Ivan Srairnoff de Kazan, qui a observé dans un pays où les varia- tions de l'humidité sont extrêmes, a conclu de ses observations qu'il faut multiplier le rapport par un coeflicient dépendant de Tétai d'humidité de l'air, et provisoirement il s'est arrêté à l'expression - = - où A est l'ampli- L II ■ lude diurne, L la longueur du jour en heures, C une constante et II l'humi- dité de l'air. Pour pouvoir juger si cette hypothèse satisfait aux résultats obtenus à Bruxelles, j'ai emprunté au travail Sur le climat de la Belgique l'humidité de l'air de chaque mois, et j'ai multiplié les rapports moyens mensuels par l'humidité correspondante. Les résultats sont consignés dans le tableau suivant : Jan». Fév. Mars. Avril. Mal. Juin. Juill. Août. Sept. Oct. IVov. Dec. II 91,3 89,8 81,3 77,4 70,4 75,1 78,1 78,4 82,9 88,0 89,8 92,4 A 0,yy 0,34 0,57 0,62 0.04 0,02 0,01 0,03 0,05 0,01 0,57 0,55 Là -XH 0,50 0,48 0,46 0,48 0,49 0,47 0,48 0,49 0,54 0,54 0,51 0,51 Les rapports multipliés par l'humidité approchent assez d'une valeur con- stante dans les différentes saisons, à l'exception pourtant de l'automne. M. Màdler a fait la remarque que l'amplitude de la variation diurne est une fonction de la durée du jour et aussi de la hauteur du soleil, mais que la première relation présente une solution de continuité dans les régions polaires, où le soleil, pendant les jours les plus longs, reste peu de temps sous l'horizon ou même ne se couche pas du tout, tandis que la seconde est d'application générale, partout où il n'existe pas de différences constantes dans la sérénité du ciel, et Ton peut ajouter aussi, dans le degré d'humidité de l'air. Si l'on cherche pour les différents mois, quelle est la fonction de la hau- teur qui est proportionnelle à l'amplitude de la variation, on trouve que 8 MEMOIRE l'amplitude divisée par la hauteur donne des valeurs trop petites en été; l'amplitude divisée par le sinus de la hauteur donne des résultats meilleurs, mais encore trop faibles en été; mais si, au sinus, on substitue sa racine carrée, les rapports deviennent un peu trop loris en été et comparables aux rapports de l'amplitude à la longueur des jours, de façon que la fonction xH approche encore assez d'une valeur constante; II est ici l'humi- dite de Pair et h la hauteur du soleil à midi. Seulement, dans ce cas encore la valeur du rapport devient trop forte en automne. Je reviendrai sur celte question à propos de la variation annuelle. Je comparerai encore l'amplitude de la variation diurne avec les décli- naisons du soleil avant et après le solstice d'élé. La troisième décade de mars a sensiblement la même déclinaison moyenne que la deuxième de septembre et la première d'avril que la première de sep- tembre. Or, les deux premières donnent l'amplitude 7°50, 8°28, soit un avantage de 0°78 en faveur de l'arrière-saison. Les deux dernières donnent 8°34, 8°61; ici l'avantage est encore à l'arrière-saison, mais il est moindre; si l'on compare la deuxième décade d'avril à la troisième d'août , on a les nombres 8°îjG, 8°19, et l'avantage passe au commencement de l'année. Voici le tableau de ces différences. Le signe + indique que l'amplitude des jours , qui suivent le solstice d'été, est plus grande que celle des jours qui le précèdent. Différences des amplitudes ava.nl et après le solstice d'été pour des déclinaisons égales du soleil. Dec. III déc. II -+-0?5<> Fév. III oct. II -+-0;30 Avril III août II — 0^38 Janv. I » I —0,0!) Macs I » I -t-0,78 Mai I . I —0,07 » II nov. III -0,07 » H sept. III 4-0,69 » II juill. III — 0.1 j » III » II +0,45 • III » II -+-0,78 » III • II —0,08 Fév. I » I -+-0,6:i Avril 1 » I -+-0,27 Juin I » I — 0,5G » II oct. III -+-1,02 » II août III -0,"7 » II juin III —0,55 Il résulte de ce tableau que, pour les basses déclinaisons solaires, l'ampli- SLR LA TEMPERATl RE DE L'AIR. !> Unie est généralement plus forte à l'arrière-saison qu'au commencement de l'année, et que le contraire a lieu pour les hautes déclinaisons. Le résultat est encore plus prononcé si l'on opère sur les jours sereins. Seulement, comme on doit s'y attendre, à cause du nombre de jours moins considérable, les résultats présentent plus d'irrégularité. Voici les différences trouvées : -4-0;2G + r;io — U17 - 0,71 -4-1,20 1,27 -4-0,48 -t-0,91 -0,28 -4-0,02 -4-0,93 —0,64 -+-0,77 + 0,27 -0,20 -4-1,00 -1,74 -4-0,0!) Des variations horaires de la température. — Après avoir étudié l'am- plitude totale de la variation diurne, il faut examiner comment cette oscilla- tion s'opère dans l'espace de 24 heures, et à quels instants elle atteint ses écarts extrêmes et sa valeur moyenne. Mon intention n'est point d'entrer ici dans la question théorique du mouvement de la chaleur pendant l'espace d'un jour; je me hornerai à lier entre eux les nomhres fournis par les obser- vations au moyen des fonctions périodiques irigonométriques. Les éléments de ces recherches sont donnés dans le tableau n" 9, à la (in de ce mémoire. J'en ai extrait les données suivantes, relatives à l'hiver (dé- cembre, janvier, février), au printemps (mars, avril, mai), à l'été (juin, juillet, août), et à l'automne (septembre, octobre, novembre), ainsi qu'aux périodes où les jours sont le plus longs et le plus courts, soit d'une part les deux dernières décades de juin et la première de juillet, et de l'autre les deux dernières de décembre et la première de janvier; enfin j'y ai joint les mêmes résultats pour 402 jours à peu près sereins, qui se sont présentés pendant vingt années. Tome XXXVI. -> 10 MEMOIRE Tableau de la variation diurne. t Somhrc SAISONS. MINUIT 2 H. ; h. 6 H. 8 H. 9 H. 10 H. MIDI. 1 M. 2 II. 3 11. 4 11. I 6 H. S H. 9 11. 10 11. JOURS. Hiver -0,00 -0?78 -o;96 -\"M -0^94 -o;5i o;i 1 i;28 i;56 1°69 1 ';5ù i;ie 0','41 0;03 -0°20 -0:35 00 mois. Printemps -2,08 -2,04 -3,09 -2,75 -0,98 0,25 1,20 2,75 3,18 5,48 5,52 5,24 1 ,99 0,00 -0,07 -1,18 » Été -2,fîô -5,33 -3,84 -2,94 -0,51 0,09 1,05 5,03 3,48 5,78 3,86 3,67 2,59 0,11 -0,92 -1,61 •> Automne -1,18 -1,56 -1,91 -2,06 -1,14 -0,13 0,87 2,29 2,68 2,77 2,65 2,16 0,78 -9,17 -0,52 -0,82 •> L'année -1,62 -2,08 -2,45 -2,20 -0,89 0,07 0,97 2,54 2,72 2,95 2,89 2,56 1,44 -0,01 -0,58 -0,99 20 .'in-. Jours les plus courts. -0,44 -0,58 -9,71 -8,76 -0,71 -9,45 0,0!) 1,05 1,22 1,55 1,18 0,76 0,20 (1,110 -0,18 -0,25 20 mois. Jours les plus longs. -2,70 —5,55 -4,05 -2,80 -0,24 0,87 1,75 3,04 3,44 0,10 3,79 3,03 2,71 0,24 -0,90 -1,71 » JOURS SEREIYS. -0,85 -2,80 -1,31 -4,00 -1,66 -4,97 -1,95 -4,87 -2,07j-I,35 -2,18-0,00 -0,17 1,48 1,91 3,75 " 2,89 5,15 2,96 5,48 2,38 5,41 1,01 5,70 0,24 0,72 -0,11 -0,54 -0,47 -1,46 90 jours. 104 » Été -3,52 -4,79 -5,72 -4,49 -0,97, 0,59 1,94 5,09 » 5,00 5,40 5,46 4,02 1,18 -0,61 -1,79 78 » -1,78 -2,52 -5.22 -3,73 -2,57-0,67 1,00 5,53 » 4,47 4,67 5,97 1,92 0,02 -0,63 -1,05 124 .. -)- * -5,15 -3,89 -5,76 -1,90-0,57 1,00 3,17 » 4,57 4,65 4,50 2,68 0,54 -0,47 -1,19 402 » D'après ces nombres ont été calculées les formules à trois termes qui suivent : Hiver . . . . N = ■ Printemps. . N = - Été N = Automne . . N = - l.l!Kin(« -4- 44° 13') 3,29 sin [n -»- 49 8 ) ■ 3,8G sin (h h- 51 17 ) • 2,22 sin (n -4- 50 44) 2,64 sin (n ■+- 49 36 ) 0,89 sin (n -4-45 58 ) 5,94 sin (n-t- 52 18) L'année . . . N = ■ Jours courts. N = Jours longs . N =• Jours sereins. Hiver . . . . N = Printemps. . N = Été N = Automne. . . N = — 3,75 sin (n -4- 43 4 ) -+- L'année . . . N = — 4 2,14 sin (n ■+- 55 51 ) 5, 19 sin (h -4- 41 46) 5,48 sin (n -4- 45 20 ) 0°47 sin (2b -4- 46") — 0;15 sin (5m ■+- 53») 0,47 sin (2n -+- 55) -4- 0,20 sin (5m -4- 26 ) 0,23 sin (2« -4- G7) -+- 0,35 sin (3m -4- 50 ) 0,71 sin(2« -+- 56) — 0,07 sin {on -+- 118) 0,47 sin (2» -+- 55) •+- 0, 10 sin (on -+- 10) 0,58 sin (2n + 50 ) — 0,15 sin (3m -+- 55 ) 0,11 sin (2n -4- 109 ) -4- 0,30 sin {on ■+- 59 ) '*, 1 5 sin (m -t- 42 50 0,85 sin (2» -4- 50 ) 0,08 sin (2m -»- 50 ) 0,15 sin (2n -+- 1 15 ) 1,15 sin (In -t- 49) 0,68 sin (2» -f- 48) 0,21 sin (3m -4- 48) 0,44 sin (3m -t- 21 ) 0,51 sin (3m -t- 37 ) 0,13 sin (on -t- 150 ) 0,20 sin (3m h- 10) Les trois termes de ces formules représentent trois ondes calorifiques qui SUR L\ TEMPERATURE DE L AIR. il se combinent et produisent par leur ensemble le mouvement de la tempé- rature pendant la durée d'un jour. La première onde est de beaucoup la plus considérable, et va en croissant depuis les jours les plus courts jusqu'aux jours les plus longs, où elle est quatre à cinq fois plus puissante; au prin- temps, elle est beaucoup plus étendue qu'en automne et elle se rapproche par son importance de Tonde estivale. La seconde vague de chaleur est très- faible pendant l'été et atteint un maximum en automne; la troisième, au contraire, très-forte en été, devient faible en automne. Les constantes de la formule relative à l'année en général diffèrent peu de celles que mon père a déduites de trois aimées d'observations. On voit donc «pie la variation diurne moyenne est un élément qui se détermine sans grandes difficultés et qui varie peu. Je donne ci-dessous, d'après ces formules, les époques des températures maxima et minima, ainsi que celles où Ton observe la moyenne du jour. 1. HEURE II. HEURE III. HEURE l\. HEI ICI. SAISONS. •lu maximum. «le la moyenne. du minimum. de la moyenne. -Il I. II IV. |b 42» 2 35 7h 57"' 8 7 18'' 25"' 10 22 g] h ;-,2'" 20 52 7'' 10 17'" II 10'' II 5'" 15 Été 3 11 1 39 8 10 7 34 13 50 17 15 20 26 21 14 11 8 15 24 11 10 44 20 1, 'année. ... . . 2 11 I 52 8 3 7 45 10 27 1 S 30 20 58 21 50 9 0 44 50 II 9 5 55 Jours courts 3 22 8 14 15 5'J 20 15 11 43 11 59 JOI'RS SEREINS. 2 8 S 1!) 8 33 8 55 18 42 10 40 22 15 21 12 7 10 20 35 10 11 18 23 Été 3 47 2 7 8 40 8 C 10 I 1 7 29 20 3 S 21 32 11 S 4G 38 12 10 2 34 Automne 2 40 8 32 10 47 21 1.9 !) 59 11 13 Entre l'heure de la température moyenne du matin et celle de la moyenne du soir, il y a en général pour l'année un intervalle de llh5m; par la for- 12 MEMOIRE mule relative aux jours sereins on trouve ll''13'n. Ces nombres se rappro- chent beaucoup de ceux qui ont été donnés par Alexandre de Humboldt et par M. Forbes, pour plusieurs points de l'Europe. L'intervalle est plus court en hiver, plus long en été; la différence est de deux heures environ. Le temps qui s'écoule entre le minimum et le maximum varie beaucoup plus. Pendant les jours les plus courts, il est un peu moindre que 71', et en été il est de llh4-5m. Sa valeur moyenne est en général $hb9m et 101' environ pour les jours sereins. Un point sur lequel les météorologistes les plus distingués ont été longtemps en désaccord, est de savoir quelle relation existe entre les époques remar- quables de la variation diurne et les instants du lever, de la culminalion et du coucher du soleil. D'après le tableau ci-dessous, on reconnaît que le temps compris entre le passage du soleil au méridien et l'instant où l'on observe le soir la tempéra- ture moyenne, est un élément qui varie peu. L'écart un peu considérable, qui s'était manifesté dans l'heure de celte moyenne, en automne, se trouve beau- coup diminué, par suite de la forte équation du temps qui a lieu dans celle saison. Cependant, quand on compare les jours les plus longs avec les jouis les plus courts, on trouve que, pendant les premiers, la moyenne se présente encore une demi-heure plus tût que pendant les seconds. L'intervalle de temps, qui sépare le moment de la moyenne du matin de celui du passage du soleil n'a pas la constance qui caractérise la moyenne du soir ; cet élément varie de plus d'une heure et demie entre les jours les plus courts et les jours les plus longs. JOURS JOURS Hiver. Printemps. Été, Automne. courts. longs. Temps compris enli'e le passage du soleil et le maximum. . . 1'' 36m gb 31™ 3" 8™ ]li 50m 1" 31 ln 3h 22'" Temps compris enlre le minimum et le lever du soleil 1 17 0 50 0 1!) 1 11 1 20 0 11 Temps compris entre le passage du soleil et la moyenne du soir. . 7 51 8 5 8 7 7 45 7 44 8 14 Temps compris entre la moyenne du matin et le passage du soleil. 2 14 3 10 3 37 2 35 2 11 3 45 SI R LA TEMPÉRÂT! RE DE L'AIR. 13 Les instanls des températures extrêmes sont beaucoup plus difficiles à déterminer que ceux des températures moyennes. Cela est facile ;i conce- voir, puisque, pcndanl une demi-heure quelquefois, la chaleur varie de quelques centièmes tic degrés seulement. Si donc on fait attention que lit formule périodique employée n'est pas la vraie formule théorique qui exprime la marche de la température, que les observations ne sont p;is complètement correctes et qu'enfin la formule elle-même n'a été calculée qu'avec trois termes, on concevra qu'une erreur de plusieurs minutes penl se rencontrer dans la détermination des instants des maxima et des minium. Ces réserves posées, si l'on compare l'instant du minimum de la tempéra- ture à celui du lever du soleil, on verra que le premier précède toujours le second; pendant les jours les pins longs, le minimum précède le lever du soleil de dix minutes seulement, en élé de vingt minutes, au printemps cl en automne d'une heure en moyenne, et pendant les jours les plus courts d'une heure et 2o minutes. On peut donc dire que la variation de l'instant du minimum est moins prononcée que celle de l'instant du lever du soleil ; la première n'est pendant l'année que de trois heures, la seconde est de 4h20m environ. Quand on compare l'été à l'hiver, on trouve que l'instant du mini- mum varie de %h30m, et l'instant du lever du soleil de près de 3h30m. Si, ;iu lieu des jours en général, on n'examine que les jours à peu près sereins, au lieu de 2b30mon trouve 2H0m; l'état nuageux est donc régularisaient- pour l'instant du minimum comme pour sa grandeur, et un ciel pur rapproche un peu l'instant du minimum de celui du lever du soleil. Le maximum qui arrive lh30m après le passage du soleil au méridien pcndanl les jours les plus courts ne se présente que 31' 22'" après ce pas- sage pendant les jours les plus longs; cela l'ait une différence de près de deux heures. Pendant le printemps il s'écoule 2,,30'" entre l'instant du passage cl celui du maximum, tandis qu'en automne on ne trouve que lh50m. L'effet d'un ciel serein est de reculer l'instant du maximum, d'au moins une demi-heure et même au printemps de trois quarts d'heure; on trouve, en effet, dans ce cas les différences : 2''2'" en hiver, 3h17m au printemps, 3h44.m en été et 2h18m en automne. 14, MEMOIRE Avant d'abandonner la question dos variations diurnes, il est une re- marque qu'on peut faire en examinant le tableau n" 9. A minuit la température est plus liasse que la moyenne du jour à toutes les époques de l'année, et le minimum se présente au commencement de juin; il en est de même pour 2 heures et pour 4 heures du matin. A G heures la température est également toujours plus basse que la moyenne du jour, mais au lieu d'un minimum , il y en a deux : l'un à la fin d'avril et l'autre vers le mois d'août; entre ces deux époques l'écart diminue sensiblement, surtout à la (in de juin, et il se produit un maximum secondaire. A 8 heures les deux minima existent encore, mais ils se sont'écartés et se présentent l'un au com- mencement de mars et l'autre en septembre ou octobre; le maximum principal, au lieu d'arriver en hiver, se présente déjà en été. A 9 heures les deux 'minima arrivent en février et novembre ou décembre, elle maximum de janvier est très-faible ; même remarque pour 10 heures. A midi il n'existeplus qu'un maxi- mum et un minimum : le premier en été, le second en hiver. Jusqu'à 8 heures du soir le maximum de l'été continue à subsister, mais à celle heure il est devenu faible , et le minimum de l'hiver se déplace et paraît en automne. A 9 heures et 10 heures du soir, le minimum arrive en été comme à minuit. Ainsi, en général, depuis midi jusqu'à h heures du matin, la suite des dif- férences des températures de chaque heure avec la moyenne du jour ne pré- sente qu'un maximum et un minimum; mais ensuite, il y a deux minima qui prennent leur origine en, été entre 4 et 6 heures du matin, puis s'écartent progressivement, en laissant grandir entre eux un nouveau maximum, et qui vont enlin,vers midi, se confondre en hiver. De la température moyenne du jour. — La température moyenne d'un jour, considérée mathématiquement, est l'intégrale des températures de chaque instant, multipliées chacune par l'élément du temps pendant lequel cette tem- pérature a agi, divisée ensuite par le temps total. Mais comme dans la pratique de l'observation, il est impossible d'opérer de celte manière, les météorologistes sont convenus de diviser le jour en un certain nombre de parties égales, et de considérer comme température moyenne la moyenne des températures observées à des époques équidislantcs. SIK LA TEMPERATURE DE L'AIR. 13 Souvent aussi on se borne à prendre pour moyenne la demi-somme du maximum et du minimum; mais dans les recherches sur la variation diurne, celle approximation ne suffit pas; aussi la température moyenne du jour a-t-elle élé déterminée par la moyenne des températures des douze heures paires, et c'est de celle manière qu'ont élé formés les nombres qui ont servi de hase aux recherches qui précèdent sur la variation diurne. A l'exception de quelques Observatoires bien fournis de ions les instruments qu'exige une élude approfondie de notre sol el de noire atmosphère, les autres ne peuvent en général réunir chaque jour qu'un nombre limité d'observations. Il a donc fallu lâcher de déterminer la température moyenne d'un jour aussi exactement que possible, par une observation ou par deux, etc., et non-seule- ment pour l'année en général, mais pour chaque saison prise séparément. On pourrait assez facilement former, d'après le tableau n° 9, des groupes donnant avec exactitude la température moyenne des différentes saisons; mais, lorsqu'il s'agit d'observations régulières et suivies, il est admis qu'on ne doit pas changer ainsi les heures où l'on observe. Il faut donc chercher û^ groupes qui donnent de bons résultats moyens et qui, aux différentes époques de l'année, l'ont connaître les moyennes relatives à ces époques. On peut trouver la moyenne du jour par une observation faite le malin ou par une autre faite le soir. La formule relative à Tannée indique les instants S'^S"' du matin et 8h3m du soir, ou sensiblement 9 heures du malin cl S heures du soir. Mais, on été, 9 heures du malin donne des températures trop élevées de près d'un degré quelquefois, tandis qu'en automne et en hiver on a des températures trop basses. Le soir, les écarts sont beaucoup plus petits; cependant en juin et en juillet la moyenne du jour se présente après 8 heures, et à la fin de Tannée, mais surtout depuis août jusqu'à octo- bre, elle arrive quelque temps avant. Ce moment ne parait donc dépendre ni de la longueur du jour ni de la température des différentes époques de Tanné*'. Cependant, malgré ces défauts, 8 heures du soir est l'heure la plus conve- nable pour déterminer la température moyenne du jour par une seule obser- vation. M. Kaemlza l'ail remarquer qu'en observant à l'heure où se présente ordi- nairement la température moyenne, on s'expose à commettre des erreurs assez Il, MEMOIRE graves. C'esl, en effet, l'instant du jour où la température varie le plus rapide- ment.Sous ce rapport, l'observation des deux extrêmes vaudrait mieux, puisque vers les instants du maximum ou du minimum la température est presque sta- tionnaire; mais malheureusement, comme on Ta vu, les heures de ces extrêmes varient beaucoup selon les saisons. On a cependant remédié à cet inconvé- nient en munissant les thermomètres d'index qui, toutes les 24 heures, font connaître les deux limites de la température pendant le jour écoulé. D'après les résultats consignés dans les dernières colonnes du tableau n" 9, la demi-somme des deux températures extrêmes relevées chaque jour à midi donne une moyenne diurne trop élevée. Il serait préférable de déterminer le maximum le soir, et le minimum de chaque nuit le lendemain à midi, ou même de relever les extrêmes à des intervalles moins longs. C'est ce qui se fait maintenant à Bruxelles, où, à chaque observation faite directement, on note la position des index qui donnent les limites atteintes depuis l'ins- tant de l'observation précédente. Si de la température moyenne déduite des deux extrêmes relevés chaque jour à midi on retranche la valeur constante Q°hd, qui est l'excès moyen relatif à Tannée entière, on a exactement la température moyenne normale de l'année et l'on ne s'expose, dans les différentes saisons, qu'à une erreur de deux dixièmes de degré. Les météorologistes ont encore proposé un certain nombre de groupes binaires ou ternaires ou même des systèmes plus composés. Alexandre de Humboldl a remarqué que les moyennes des heures homonymes représen- taient assez bien la moyenne diurne. Sir David Brewster a particulièrement recommandé, pour l'Ecosse, le groupe de 10 heures du malin et 10 heures du soir, qui donne effectivement de très-bons résultats. Mon père a montré que, dans la formule périodique procédant par sinus d'ares multiples, si l'on ajoute les valeurs relatives à deux heures homo- nymes, tous les sinus dont l'arc variable a un coefficient impair dispa- raissent. Il ne reste donc que le terme constant qui représente la moyenne diurne et les sinus pour lesquels le coefficient de l'arc variable est pair; mais dans le cas de la variation diurne, les arcs quadruples et supérieurs peuvent être négligés à cause de la petitesse des coefficients. Pour avoir par SI lî L\ TEMPERATURE DE L'AIR. 17 conséquent, à Ircs-pou près, la vraie température moyenne, il suffit d'an- nuler le tenue relatif aux arcs douilles. On obtient ainsi des instants qui varient un peu avec les époques de Tannée, mais qui se rapprochent beau- coup des heures homonymes 10 et 4-. On obtient encore des résultats satisfaisants si l'on partage le jour en trois parties égales, en quatre ou en six. J'ai donné, dans le tableau suivant, les écarts de la moyenne en plus ou en moins que présentent par mois les principales combinaisons qui paraissent ressortir avantageusement des nombres relatifs à Bruxelles. Les heures sont comptées à partir de midi. HEURES. h S 1 fa 0 Z ¥ •a * * fi ' a .1 s 9. i a s t .Mi «S 2 < i | i h i a ; ' t 9 -41 r. a • 5 1 s . -1 8 o;o4 0.05 1 0,05 1 -0,00 0:03 0,'20 0:28 -0.15 -0°21 -0,1 -0.08 -o;oi -0 (Il 21 -0,49 0,24 -0 5!) -0-31 0,35 0,53 0,0!) 0,42 0,85 0,48 0,72 0,39 0,48 0,51 0,11 0,50 -0,17 0,57 -0,34 0,42 -0,45 0,27 0,07 0,45 7,(M-+-ro). . . r 0,57 0,41 '/,( O-j-12). . . 0,29 0,39 0, i I 0,38 0,21 0, 1 3 0,12 0,35 0,59 0,01 11,40 0,54 0,50 Vit 2-1-14). . . 0,4-2 0,54 0,55 0,45 0,25 0,12 0,10 0,38 0,64 0,04 0,51 0,59 0,42 '/,( 4-+- 16). . . 0,07 0,20 0,24 0,07 -0,09 -0,22 -0,10 0,07 0,10 0,11 0,05 0,02 0,n.'. '/,( 6-+-18). . . -0,20 -0,39 -0,52 -0,45 -0,10 -0,04 -0,08 -0,40 -0,75 -0,75 -0,43 -0,29 -0,58 •/, ( 8 -+-20) . . . -0,09 -0,00 -0,00 -0,54 -0,20 -0,02 -0,10 -0,49 -0,73 -0,09 -0,55 -0,57 -0,45 «/,( 9 + 21). . . -0,32 -0,42 -0,33 -0,20 -0,09 -0,00 -0,10 -0,20 -0,32 -0,34 -0,51 -0,32 -0,25 7, (10 -+-22). . . -0,14 -0,14 -0,03 0,00 0,09 0,02 0,00 0,03 0,00 0,05 -0,04 -0,07 -0,01 7,(18+ 0). . . 0,13 0,07 -0,05 -0,05 0,10 0,15 0,00 -0,0- 0,00 0,17 0,16 0,10 0,07 '/,( 6-4-12). . . -0,11 -0,07 -0,00 0,01 -0,08 -0,0G 0,03 -0,05 -0,10 -0,30 -0,14 -0,11 -0,0!» »,- (18 -+- 2 -+- 10). . . 0,11 0,08 -0,05 -0,23 -0,18 -0,21 -0,30 -0,27 -0,18 0,01 0,05 0,11 -0,00 ..(I8-+-0+ 8). . . 9,10 0,06 -0,02 -0,00 0,08 0,17 0,10 -0,07 -0,07 0,05 0,08 0,10 0,04 7s(20-+-4-+-12). . . -0,14 -0,10 -0,04 0,00 0,10 0,2.» 0,18 0,14 0,05 -0,08 -0,11 -0,14 0,02 7,(19-+-0-+-10). . . 0,00 -0,08 -0,12 -0,15 -0,05 -0,04 -0,14 -0,15 -0,11 0,00 -0,01 0,03 -0,00 '..(l'J-t-0-t- 0). . . 0,0.". 0,00 0,00 0,05 0,17 0,21 0,11 0,0G 0,0 4 0,09 -0,01 0,05 0,07 7,(19-+- 1 -+-10). . . 0,08 0,03 0,01 0,02 0,11 0,10 -0,02 0,04 0,08 0,12 0,06 0,11 0,06 Oh- 1 7,(19-+-— -i-IO). 0,04 -0,03 -0,00 -0,00 0,03 0,03 -0,07 0,12 -0,02 0,06 0,05 0,07 0,00 ! Parmi les groupes binaires, le plus avantageux, à Bruxelles, est celui de 10 heures du malin et 10 heures du soir; les heures homonymes 4 heures Tome XXXVI. 5 48 MEMOIRE du matin et 4 heures du soir, fournissent également de bons résultats, mais dans la pratique ce groupe est incommode. Six heures du matin et midi, ou bien 6 heures du soir et minuit sont encore des combinaisons favorables; seulement elles laissent un intervalle de 18 heures sans observation, ce qui donne trop de jeu aux circonstances accidentelles. Parmi les groupes ternaires, je citerai celui de six heures du matin, deux heures et dix heures qu'a adopté M. Dove. Le groupe 6 heures du matin, midi et 8 heures du soir paraît un peu plus favorable pour le climat de Bruxelles ; mais le précédent a l'avantage de donner la température maxi- mum du jour. M. Schouw a recommandé le groupe de 7 heures du matin, midi et 10 heures du soir. Dans quelques stations on a mis en usage 7 heures du matin, midi et 9 heures du soir. Les deux groupes suivants semblent un peu plus satisfaisants : 7 heures du matin, 1 heure et 10 heures du soir, ou 7 heures du matin, la moyenne entre midi et 1 heure ou midi et demi et 10 heures du soir. Ils présentent des écarts plus faibles que les autres, et le dernier donne la moyenne exacte de Tannée. § II. — Des valeurs moyennes el extrêmes de la température et de la variation annuelle. La seconde variation de la température est la variation annuelle. En une année ou un peu plus de 365 jours, la terre fait une révolution autour du soleil. Dans ce mouvement, Taxe des pôles reste sensiblement parallèle à lui-même; il éprouve un très-léger déplacement annuel, qui ne devient sensible qu'au bout de fort longtemps et qui est tout à fait négligeable, lorsqu'il s'agit d'observations météorologiques n'embrassant pas plus d'un demi -siècle. Il en résulte que, la ligne des pôles faisant avec l'axe de l'écliptique un angle de 23° '/, environ , la terre présente alternativement au soleil son pôle boréal et son pôle austral. De là proviennent la diversité des saisons et en général tous les phénomènes de la variation annuelle de la température. SLR LA TEMPÉRATURE DE L'AIR. 19 |. — Températures moyennes et extrêmes. Dans toute recherche sur les températures, on prend pour base la moyenne diurne; c'est donc à déterminer celle-ci qu'il faut apporter les premiers soins. Depuis l'année 1841, les valeurs de la température ont été relevées à Bruxelles de deux en deux heures; la moyenne des douze nombres qui eorrespondent chaque jour avec les heures paires, depuis minuit jusqu'à 10 heures du soir, est considérée comme la vraie moyenne du jour. Une seconde méthode assez généralement employée consiste à prendre la movenne entre le maximum et le minimum; ainsi les températures moyennes discutées dans ce mémoire sont généralement (à moins (pie le contraire ne soit spécifié) les moyennes des maximu et des minima relevés chaque jour à midi. Mais j'ai déjà fait voir dans la section qui précède que cette moyenne est généralement trop élevée et qu'elle nécessite une correc- tion qui est donnée dans le tableau n° 9. Cette correction n'est pas très- forte et n'influence pas sensiblement les calculs relatifs aux variations et aux anomalies, mais il est nécessaire d'y avoir égard, quand on veut établir les moyennes générales qui fixent le rang de Bruxelles à la surface de notre globe. Je m'occuperai d'abord des températures moyennes et extrêmes relatives à Tannée entière, je traiterai ensuite des saisons , puis des mois séparément. De l'iuuin-. — Quand on connaît la température moyenne de chaque jour de Tannée, on peut en déduire la température de chacun des douze mois ; la moyenne de ces derniers nombres est alors généralement regardée comme représentant la moyenne de Tannée. Le calcul exécuté de cette manière donne pour Bruxelles la valeur IG'24. Mais les mois ne renfermant pas tous le même nombre de jours, j'ai cherché directement la moyenne des 365 jours qui composent Tannée ordinaire, et j'ai trouvé 10°28. Il n'est pas nécessaire de tenir compte des années bissextiles, qui n'altéreraient pas ce résultat d'un centième de degré. 20 MÉMOIRE Les nombres qui précèdent sont calculés par les maxima et les minima de chaque jour. Pour en déduire la moyenne exacte, il faut en retrancher 0°43; ainsi, suivant qu'on détermine la température moyenne par les douze mois ou par les 365 jours de Tannée, on trouve la valeur 9°81 ou 9°8o. C'est ce dernier nombre que je considère comme la vraie température moyenne de Bruxelles, pour la période 1833-1862, telle qu'on l'aurai! obtenue, si Ton avait, observé à tous les instants de la période. L'écart pro- bable dune année est de 0°53, c'est-à-dire qu'on peut parier à chances égales que l'écart de la température d'une année sera plus ou moins grand que 0°55; l'erreur probable du résultat est de 0°10; ceci dans l'hypothèse, bien entendu, qu'il n'existe pas de cause perturbatrice et que les écarts annuels de la température puissent être assimilés à des écarts accidentels. Quand on partage les trente années en trois périodes de dix , on obtient les valeurs moyennes 9"96, 9"70, 9"88, qui n'ont pas de caractère bien déterminé. L'année la plus chaude a été 1834- dont la moyenne a atteint 11°73, surpassant de 1°88 une année ordinaire; la plus froide a été 184-5 dont la température est descendue à 8°44- ou 1°41 au-dessous de la moyenne. Ainsi les moyennes annuelles ont varié de 3°29 en trente ans. Je donne ici la liste des années les plus chaudes et les plus froides : Années chaudes 1834 1857 185:2 1859 18G-2 Années froides 1845 1855 1844 1838 1800 Elles s'écartent de la moyenne de 0°94- au moins; les autres années ne s'en écartent que de 0°76 au maximum. Voici enfin la répartition des années d'après la grandeur de leurs écarts au- dessus et au-dessous de la moyenne : 0"0à0"2 0°2à0°4 0»4 à 0°6 0°6 à 0»8 0°8àl°0 l°0ài°2 au-dessus de 1-2. Au-dessus. . . 5 5 0 1 1 3 1 Au-dessous . . 4 0 5 2 1 0 •_> Le nombre des années chaudes est presque le même que celui des années froides. Les grands écarts sont à peu près en même nombre des deux parts , SUR LA TEMPÉRATURE DE L'AIR. 21 mais les petits écarts semblent prévaloir un pou dans les années chaudes, et les écarts moyens dans les années froides. Quant à la périodicité du retour des années chaudes ou froides, il ne se dégage pas encore de loi des nombres observés. Le maximum moyen d'une année est 13°93 et le minimum moyen 6°55. On trouve dans le tableau n" 8 toutes les données nécessaires à l'étude des extrêmes de la température. L'année dont le maximum moyen a été le plus considérable est celle même année 1834, qui a eu la plus haute température moyenne; son maximum est égal à 16*0. Les deux années du maximum le plus faible sont 1845 et 1855, qui n'ont atteint que 12u4. En ce qui concerne les minima moyens, 1834 a encore offert la valeur la plus éle- vée 8% et 1845 et 1855 la plus basse 5°3. Voici la liste des années les plus chaudes au point de vue des maxima et des minima moyens. Maxima moyens les plus élevés .... 1834 1857 1852 1846 1859 les plus bas 1843 1855 1860 1844 1838 Minima moyens les plus élevés ... . 1854 1850 1802 185-2 1857 les plus bas 1845 1855 1858 1844 D'après le tableau nn 8, la plus grande chaleur observée à Bruxelles de 1833 à 1862 a été de 34°7 le 13 juin 1858, et le plus grand froid de — 18°8 le 16 janvier 1838; la variation de température la plus consi- dérable a donc été de 53°5 , mais il a fallu pour cela le concours de trente années. La plus grande variation que l'on ait éprouvée entre un hiver et un été voisin a eu lieu pendant l'été de 1838 et l'hiver qui a précédé : la différence s'est élevée à 40°6 tandis que la variation annuelle la plus faible a été de 32-7, en 1833 et en 1851. La moyenne des maxima des étés est en général de 31°0 et la moyenne des minima des hivers de — 1()°7; on a donc une amplitude moyenne annuelle de 41°7. Je donne dans le tableau suivant le nombre des maxima absolus et celui des minima absolus par degré; ces nombres ne se rapportent pas à une année ordinaire comptée de janvier à décembre, mais aux périodes annuelles de chaleur et de froid. 22 MEMOIRE Nombre d'années où le maximum a été compris entre les degrés : 27,28 28,29 29,30 30,31 31,32 32,33 33,34 34,35 2 4 5 7 17 4 5 Nombre d'années où le minimum a été compris entre les degrés : 3,-4 -1,-5 -S,-6 -6,-7 -7,-8 -8,-9 -9,-10 -10,-11 -11,-13 -12,-13 -13,-1-4 -11,-13 -13,-16 -10,-17 -17,-18 -18,-19 12 5 0 0 16 5 1 5 5 0 2 -2 0 I Il paraîtrait que les grands froids et les grandes chaleurs ne suivent pas une marche régulière, ou du moins qu'il faut de longues périodes d'obser- vations pour arriver à cette régularité. Ce qui frappe particulièrement, c'est qu'il n'y a presque pas d'hiver où le minimum ait été compris entre — G" et — 9°, quoique cette dernière température approche heaucoup de la moyenne des minima. Les maxima annuels absolus pendant trente années ne sont pas sortis des limites 27°2 et 34"7 , offrant ainsi une variation de 7°5 seulement, tandis (pie les minima ahsolus des hivers ont oscillé entre les limites — 3°3 et — 48°8, dont la différence, 15°5, est plus que double de la précédente. Les années chaudes et froides se succèdent-elles sans aucun ordre déter- miné, ou bien y a-t-il quelque chance pour qu'une année chaude ou froide amène à sa suite une autre année de la même espèce ou d'espèce contraire? Telle est la question à laquelle il n'est pas possible encore de répondre d'une manière satisfaisante au bout de trente années d'observations, mais qu'il est permis au moins d'aborder. Voici dans quel ordre de succession se sont présentées les années chaudes et froides : 1° Dix années froides suivies d'une année chaude; 2° Huit années chaudes suivies d'une année froide; 5" Six années chaudes suivies d'une année chaude; i" Quatre années froides suivies d'une année froide. D'après ces résultais, le nombre des variations du froid au chaud ou du chaud au froid l'emporte sur celui des permanences. L'événement qui s'est SLR LA TEMPÉHATI RE DE L'AIR. 23 présenté le plus fréquemment est la succession d'une année chaude à une année froide; le plus rare a élé l'arrivée d'une année froide après une autre année froide. Je ferai remarquer que les quatre années où le maximum absolu a dépassé 33° sont 1834, 1846, 1857 et 1858, c'est-à-dire des époques distantes de onze à douze ans, et qui, coïncidence assez singulière, suivenl d'assez près celles des minima des lâches solaires. D'après les moyennes des maxima mensuels par année , on trouve que les années les plus chaudes sont : |«54 1841 I84G 1837 1859. Les grands maxima de chaleur de l'été ne sont donc pas des effets isolés; les années 1834., 1846 et 1857 sont remarquables pour leur chaleur, tant dans la série des maxima moyens diurnes que dans celle des maxima moyens mensuels ou dans celle des maxima absolus. L'année d 84 1 au contraire , qui présente une forte moyenne des maxima mensuels , est ordinaire, si l'on considère la moyenne de tous les maxima diurnes, el décidément froide, si Ton établit le classement d'après les maxima absolus. L'année 1852 , qui est remarquable pour les maxima diurnes et le maximum absolu, est ordinaire sous le rapport des maxima mensuels. Je cite simplement ces faits; car les observations régulières de Bruxelles ne sont pas encore assez étendues pour pouvoir établir des rapprochements doués de probabilité suffisante, et d'autres séries d'observations plus anciennes ne paraissent pas confirmer ces rapports entre les chaleurs annuelles et la période des taches solaires. Il faudra attendre les années 1868 à 1870, afin de voir si des chaleurs exceptionnelles confirmeront ou non, pour Bruxelles, ces premiers aperçus. Des saisons. — Les températures moyennes des saisons corrigées d'après les éléments donnés au tableau n° 9 sont les suivantes : »iil»rniir -l°li 8"'.)y 17°40 H»°25. 24 MEMOIRE Voici les valeurs extrêmes de chacune d'elles , résultant des observations de trente années • ■ ■■ver. Printemps. Eté. Automne Saison la plus chaude. . 6°2 Il "il liM 11 "8 Année du maximum . . 18ÔV 180:2 18o!l 1857 Saison la plus froide . . — 1°1 G'I 1j°3 8"9 Année du minimum. . ■ 1845 ISÔ7 1841 1842 DlFFLRK.NCE. . . . 7»ô 5°8 4°1 2-9 La température moyenne de l'automne est très-constante, celle de l'été Test moins, celle du printemps encore moins, enfin celle de l'hiver est la plus variable. De l'hiver à l'automne , il y a donc marche progressive et resserrement des limites, mais de l'automne à l'hiver il y a un saut brusque. Les températures des saisons se répartissent régulièrement des deux côtés de la moyenne; ainsi le nombre des hivers dont la température a été au- dessus de la moyenne déterminée par trente années est sensiblement le même que celui'des hivers dont la température est restée plus bas. On peut donc présumer (pie les moyennes déduites des observations de trente ans sont déjà assez correctes, et qu'il n'existe pas de perturbations de la tempé- rature s'étendant sur une saison entière, et assez énergiques pour altérer beaucoup cette moyenne. Il se présente ici une question assez intéressante, dont la solution peut déjà être tentée au moyen de trente années d'observations. Y a-t-il indépen- dance entre les températures des différentes saisons, ou bien celles-ci sont- elles liées entre elles par quelque relation? L'illustre de Humboldt a dit à ce sujet dans le Cosmos : C'est une supposition tout à fait gratuite que d'es- pérer un été doux à la suite d'un hiver rigoureux , ou un hiver doux après un été froid. J'ai examiné avec soin la marche des nombres , et je n'ai trouvé qu'une seule influence qui réunisse assez de probabilité en sa faveur : c'est celle des hivers sur les étés qui suivent. 11 paraîtrait, contrairement à l'opinion popu- laire, à laquelle faisait allusion de Humboldt, (pie l'effet général d'un hiver froid serait de refroidir l'été qui suit, et que celui d'un hiver chaud serait au contraire d'échauffer l'été suivant. SUl l.\ TEMPERATURE DE L'AIR. 25 Si Ton distingue les dix hivers les plus chauds des Ireute années, les dix moyens et les dix plus froids , et (pion détermine la température moyenne des trois groupes et celle des des qui suivent , on trouve : HlTrr. fc.é. i.st; i «;5-2 r;. 1 1 1 7,82 0,77 17,19 Si Ton dispose les nombres autrement, en formant les hivers en quatre groupes, ceux qui dépassent la moyenne de deux degrés, ceux qui la dépassent de moins de deux degrés, et symétriquement ceux qui sont situés au-dessous de la moyenne, on a : Trois hivers très-chauds .V'77 lîl°27 étés suivants. Treize hivers chauds .">,!t8 18,01) .Neuf hivers froids 2,29 1 7,48 Cinq hivers très-froids — 0,0(1 17,10 En outre, les étés qui ont suivi les hivers très-chauds ont toujours été plus chauds qu'un été moyen, et ceux qui ont suivi les hivers très-froids n'ont jamais été supérieurs à celte moyenne. Il paraîtrait donc qu'il y a là quel- que chose de plus qu'un simple rapport accidentel. Des mois. — .le commencerai par présenter, pour chaque mois, les maxima et les minima moyens, ainsi (pie la température moyenne corrigée d'après les données du tableau n" (.) : Maxima moyens. . . Minima moyens . . . Tempérât, moyenne. Erreur probable. . . . 1 i > s s "1 i t » m h c S b s S i 3 3 0 b A a C fi. b X b b l i b C A 3 » ï s s ■*. b b 1 a b S ï * \ - 1 -1 4;50 -0,16 1 ,93 0,ÔG Cl.'. 0,7.-, 3,08 8°93 2,16 8,11 0,28 iô;4S 1,86 8,02 0,18 8,58 13,07 0,20 22*53 12,23 10,80 0,16 •J3.I1 13,13 17,80 0,18 22*50 15,45 17,31 0,20 ni.iu; 1 1.-,, 10,90 7,82 14.48 10,53 0,15 0.14 I 8°57 3,47 5,60 0,21 5;03 1,22 5,15 0.33 13,113 6,56 9,82 0.1(1 Le mois de janvier est le plus froid dans les trois séries ; juillet ( mois le plus chaud pour les moyennes et pour les maxima : mais poi minima, août remporte un peu sur juillet. Le mois qui représente le mieux la moyenne annuelle est octobre, Tome XXXVII. i ■si le ir les niais 26 MEMOIRE il est un peu Irop chaud , particulièrement on ce <|iii concerne les minima. Avril, qui représente exactement l'année pour les maxima, est Irop froid poul- ies minima et par conséquent aussi pour les moyennes. Si Ton prend la moyenne des températures obtenues pour les mois d'avril et d'octobre, on obtient des résultats qui s'écartent peu de la valeur annuelle. La formule suivante représente assez bien les températures moyennes men- suelles : N = ,Jo82 _ 8„25 gin (n + g3„j + 0„3- sJn p„ + go,»). Selon que n = 0°, 30" etc., N donne les températures de janvier, fé- vrier, etc. Je me suis borné à deux termes; un seul aurait déjà suili dans le cas actuel. On trouve que février, juin et octobre sont plus chauds, et au contraire qu'avril , juillet et novembre sont plus froids que la formule ne l'indique. Voici les écarts les plus grands qu'ont présentés en trente années les tem- pératures moyennes , les maxima et les minima. Limites îles températures N "* C t h* C i. ■m S S > 1 S z s - S C fa a S V 3. G X c h A 3 (1 e i. A S s f. e e « fa 9 V fa •A> a ''■' 6,1 8.H 1 1.1 io;o 20.'5 21:4 2o;e 10"8 i2;o 10:0 7:7 moyennes - 5,4 - 3,9 - IJ 3,4 10,4 14,3 13,0 14,5 12 5 7,8 l," -2,4 Variations. . . ■ [3,1 10,0 9,9 5,7 0,2 0,0 0,4 6,1 4,0 4,2 8,4 10,1 Limites îles maxima moyens. 10,2 - 1,8 9>2 - 0,4 15,2 2,4 10,'.l 9,4 22,7 14,8 20,7 19,2 27,8 19,4 27,5 19,1 22,5 16,4 10, 1 11,3 12,8 4,9 10,0 0,0 VARIATIONS. . . . 1 2,0 9,6 |0,8 7,5 7,9 7,5 8,4 8,2 5,9 4,6 7,9 10,0 Limites il<'^ minima mo\ens. 3,5 - 8,0 5,8 - 0,0 0,0 - 3,9 7,2 2,4 11,8 6,5 13,5 1 0,4 10,7 1 1 ,5 15,8 10,2 15,2 8,8 9,8 3,5 8,0 -0,7 6,0 - 4,8 Variations . . . 14,1 10,4 9,9 4,8 5.5 4,9 5,2 3,6 4,4 4,5 8,7 10,8 Maximum iliurne le plus élevé 1-5,5 18,2 20,9 25,7 28,8 54,7 35,9 54,0 28,7 25,6 19,1 13,2 Maximum diurne le moins -13,1 20,6 - 8,5 26,5 - 5,9 26,8 0,8 24,9 11,4 -5,5 14.2 19,7 15,8 20,8 11,4 17,5 5,8 19,8 - 2,9 22,0 -8,5 25,5 Variations. . . . Minimum iliurne le moins 10,8 - 1 8,8 9,7 -10,0 11,4 -15,0 15,7 -4,1 19,2 0,8 21,0 4,0 22 -2 7,3 20,2 5,9 18,0 2,8 1 0,0 - 1,4 14,5 -10,4 1 1 ,0 -15,8 Minimum iliurne le plus Variations. . . . 29,0 26,5 24,4 17,8 18,4 17,0 14,7 14,5 15,8 17,4 24,9 27,4 SLK \A TEMPERATURE DE L'AIR. il La valeur la plus petite des limites supérieures se présente en lévrier; pour les maxima absolus seulement, elle se produit dès le mois de janvier. Comme époque de la valeur la plus grande des limites supérieures on trouve juillet, excepté pour les maxima absolus, qui avancent également d'un mois. Les valeurs les plus grandes et les plus petites des limites inférieures se pré- sentent toutes en janvier et en juillet. Ce retard des limites supérieures sur les limites inférieures, en hiver, mé- rite d'être soigneusement noté. Il sert à caractériser l'influence exercée pâl- ies grands coups de froid de l'hiver, et montre que ceux-ci jouent le rôle de cause active en abaissant d'abord les limites inférieures de la température. L'examen des variations extrêmes aux différentes époques de l'année con- duit aussi à quelques conclusions intéressantes. Les variations les plus grandes ont lieu en janvier; pour les maxima absolus seuls l'écart maximum a lieu un peu plus lard. Les variations les plus petites se présentent en septembre et en octobre; mais dans ce cas, il \ a avance d'un grand mois pour les mi ni mu absolus. La variation de la température moyenne d'octobre n'est que de I"Î2, tandis que celle de janvier atteint 13°1; il y a donc une différence de 8"9 , quand on compare les mois extrêmes. Si l'on établit des rapprochements analogues pour les différentes séries, on trouvera les différences annuelles qui suivent : VARIATIONS des (tnipi'i'vliirrM mensuelles pend.ini l'annéi DlFFÉREKCE. POI l les '"" i "lui nbsolus. POOB 1rs mu i ima yens POUR POUR les Lempératur* les minima moyenne! yens. POUR les minima :il.s»lu>. 20 8 17," U'.d 5,6 I-VI 4,-' 14.1 29;G 1 4,ô !),5 7,4 8,0 9,7 15,5 Ce sont les maxima moyens mensuels qui ont les différences les moins considérables dans leurs variations, aux différentes époques de l'année, et les minima absolus qui offrent les plus fortes. 2S MEMOIRE Oulre le maximum de variation de janvier, on reconnaît pendant les chaleurs, depuis le mois de mai jusqu'au mois de juillet, les traces d'un second maximum moins prononcé, séparé du précédent par un faible minimum en avril ou en mai. En consultant les erreurs probables des températures moyennes men- suelles, on trouve que la plus grande fixité de la température a lieu en septembre et en octobre, et ensuite en juin; la plus grande variabilité se présente pendant l'hiver, puis au mois d'août. M. Màdler, dans son intéressant travail sur la température de Berlin : Ueber den Gang der Temperatur im Laufe des Jahres , a trouvé les mêmes époques. Leur existence n'est donc pas accidentelle ou locale. De novembre à février, les variations mensuelles des minima sont plus fortes que celles des maxima; le contraire a lieu de mars à octobre. Si Ton compare mois par mois les variations correspondantes des différentes séries, on verra que, pour les maxima et les minima moyens, la plus grande différence a lieu en juillet, tandis que pour les maxima et les minima absolus, elle se présente dès le mois d'avril. Ici encore le fait n'est pas local, et M. Màdler a trouvé exactement les mêmes époques pour Berlin. Quand on a déterminé la température moyenne d'un mois, il peut être intéressant de rechercher comment les valeurs particulières se groupent autour de la moyenne, et notamment s'il s'en trouve autant au-dessus qu'au- dessous de cette moyenne. Voici ce relevé : NOMBRE 1>F Mitls B fa i B fa do ut Ih Ifmprraliire a éir t > D 8 Et. m h 6 s î' * e fi 5 4 e < S s s V: b a ! 0 ■ ! e a G Supérieure 5 ■> 0 Février-mars 10 x .> 7 Mars-avril tO '■> 7 S Avril-mai 7 10 7 (i Mai-juin •'■ " S ,v* Juin-Juillet 7 7 S '•> Juillet-août 7 S 7 10 Août-septembre !' ■> 7 s Septembre-octobre ....!• <> <> 7 Octobre-novembre .... o 10 7 7 Novembre-décembre ... !) 4 10 7 Décembre-janvier .... 12 '■> Sommes. . . 104 7ii 77 88 Le nombre de permanences pendant l'année remporte un peu sur le nombre de variations des signes; la différence est surtout marquée pour les permanences chaudes. Si Ton dislingue les saisons, on trouve que de no- vembre à avril, les permanences de chaleur sont au nombre de cinquante- quatre, tandis qu'il n'y a que vingt-six mois chauds suivis de mois froids. 7,0 MEMOIRE c'est-à-dire seulement la moitié. Cet effet est surtout prononcé de novembre à lévrier, et il est tout à fait remarquable de janvier à février. Pendant la saison chaude, les combinaisons -) — \- et -\ sont à peu près en même nombre; octobre chaud, seul, parai! donner lieu à une va- riation pour novembre. Les mois d'une température inférieure à la moyenne amènent aussi à leur suite presque autant de variations que de permanences dans la température; il n'y a que deux exceptions : février et juin froids ont amené , deux fois sur trois, mars et juillet froids. On peut faire d'autres rapprochements entre les valeurs moyennes de la température. En voici quelques-uns qui sont fort inégalement probables, niais que je présente toujours, laissant aux années à venir à les confirmer ou à les rejeter. Janvier a offert cinq fois une température moyenne supérieure à 5°; la température du mois de décembre précédent avait été de plus de 3U '/.,. Les quatre étés qui ont eu la température moyenne la plus élevée ont amené des automnes plus chauds que la moyenne. Quand la température de juillet a surpassé de 1° la moyenne, celle d'août a été aussi supérieure à la moyenne, et quand juillet a été plus froid que la moyenne de lu3, août a été au-dessous de la moyenne. Les fortes chaleurs de l'été ne paraissent pas complètement indépen- dantes entre elles. Juillet a présenté deux fois une température supé- rieure à 33°; le mois de juin précédent avait offert un maximum supé- rieur à 30°. Quand le mois d'août a donné des chaleurs de 30", 32°, 34-°, le mois de juillet précédent avait atteint 29°, 30° et 32". On pourrait faire des rapprochements analogues en comparant des mois situés à quelque intervalle; plusieurs de ces rapports sont même populaires, mais dans l'étal actuel de la météorologie, on ne pourrait obtenir que des résultats très-problématiques. Le tableau n° 7 offre, du reste, le moyen de faire sans peine toute espèce de calcul de ce genre. Mon père a déjà fait observer, en 1845, que la limite inférieure des tem- pératures diurnes se rapproche et s'éloigne alternativement de la moyenne Sll{ L\ TEMPERATURE DE L'AIR. .11 pendanl le cours do l'année, landis que la limite supérieure reste presque invariablement à même distance de cette moyenne. Je donne ici par mois les écarts du jour le plus chaud et le plus froid, ainsi (pie ceux des deux températures extrêmes absolues, comparés avec la moyenne mensuelle. I ÎCART DO jih Fi : Le plus chaud . . Le plus froid . . . Ecart de la température: La plus chaude La plus froide 0;o Kl'.i 10,3 10. \ 18,1 14,9 14,1 9,3 11,6 15,1 15,8 17,1 -»u,7 19,7 18,1 12,7 8,7 15,7 12," m - 'i -, 7,8 6,6 17,9 10,11 12,8 10,4 8:8 0,2 17.1 11,0 7;9 0,7 14,2 11,7 9,3 13,1 11,9 10.7 12 2 1 3,5 16,0 0 5 15,5 12,0 19,0 La constance que présentent les différences entre la température du jour le plus chaud de chaque mois et la moyenne du mois est très-remarquable. Les vingt années qui se sont écoulées depuis que mon père en a fait la première remarque, d'après dix ans d'observations, n'ont eu d'autre influence que de régulariser encore plus les nombres. Une circonstance assez singu- lière, c'est qu'à llruxelles cette différence représente presque exactement la température moyenne de l'année. On pourrait conclure de tout ce qui précède, qu'une moyenne arithmétique ne représente pas toujours exactement la température normale, et que par exemple janvier 1858, février 1845 et 1855, et mars 1845 ont offert des températures en étal de perturbation qui complètent, à la vérité, la moyenne de ces trois mois, mais qui tendent à altérer leur température normale. Et, en effet, on doit attribuer à cette influence qu'en hiver le nombre des mois plus chauds (pie la moyenne l'emporte sur le nombre des mois plus froids. 11 est possible qu'une longue suite d'années neutralise ces influences, mais il pourrait arriver également qu'une grande perturbation périodique altérai les températures normales d'une manière permanente. Au reste, ce n'est 52 MEMOIRE point ici le lieu d'insister sur ces considérations , il suffit de remarquer que plusieurs des rapports statistiques établis précédemment peuvent dé- pendre simplement de l'existence d'une perturbation périodique de la tem- pérature. On a vu que janvier est le mois dont la température est descendue le plus bas, on trouve ensuite février, décembre, mars et novembre; mais cet ordre ne se maintient pas, quand il s'agit des basses tempéra- tures que l'on est certain d'atteindre cbaque année. Un seul mois a tou- jours amené des gelées, c'est décembre; février et mars ont toujours amené des températures inférieures à 1°C, et janvier des températures inférieures à 2°C. Ainsi, relativement aux froids que l'on est certain d'atteindre, janvier n'occupe que le quatrième rang. C'est, sous une autre forme, la même conclusion à laquelle conduit l'extrême variabilité des températures de ce mois. Les mois, classés d'après les chaleurs extrêmes, sont : juin, août, juillet , mai, septembre; mais si on les range d'après les hautes températures que l'on observe cbaque année, on obtient le nouvel ordre : juillet, juin, août, mai, septembre, qui ne diffère du précédent qu'en ce (pie juillet est passé de la troisième à la première place. La dépression de juillet, comparée aux températures extrêmes des deu mois voisins, est une anomalie remarquable, sur laquelle je reviendrai dans la troisième section. Dans les deux seuls mois de juin et de juillet , la température dépasse chaque année 24°C; en août elle dépasse toujours 23°C, en mai 20°C. et en septembre 1 9"C. Des gelées. — Parmi les phénomènes que produisent les variations de la température, un des plus remarquables est celui des gelées; il est parti- culièrement intéressant à cause de son influence sur la végétation et sur la navigation. Il mérite donc ici une mention spéciale. On trouve d'abord au tableau n" 8 que l'hiver amène à Bruxelles US jours de geiée, qu'il peut en présenter 91, mais jamais moins de 18, et que le nombre de jours où le froid atteint —10° est en moyenne de 3 seulement, \ SIR LA TEMPERATURE DE L'AIR. 35 et s'est élevé une l'ois à 24. Voici, par mois, le nombre moyen de jours de gelée, le nombre le plus grand et le plus petit : Oc lob. Ko vêtu b. Drctmb. Janvier, i . i ■ i. > 0 a 11 14 II !l 2 3 22 28 28 27 22 9 0 0 1 0 0 0 0 Nombre moyen Nombre le plus l'oit Nombre le plus Faible .... Le seul mois de décembre a donc toujours amené des gelées, et aucun n'en a présenté plus de 28. dépendant le nombre de jours consécutifs où la température est descendue à zéro est bien supérieur à 28 ; il s'est élevé une fois à 45, mais ceux-ci étaient répartis entre les mois de février et de mars. Il est avantageux dans certains cas de savoir, au moment où une période de gelée commence, combien de temps elle pourra se prolonger. Voici ce qu'indique à cet égard l'expérience de trente années : Une gelée qui commence avant le 2(i octobre ne dure que 1 jour; Une gelée qui commence le 2(i » peut durer 3 jours. 2 novembre » .') 7 » » 7 9 j> 8 •1 '.') » » II 50 » 20 9 décembre i) 2.S (i janvier n 33 G février » ',;. 17 » 25 18 » 21 17 mars p 14 20 » T> 9 (i avril » 8 1!) » » 5 20 » i» 1 On a vu (|ue, pendant le cours de trente années, la première gelée s'est présentée le 19 octobre, mais que 4864 a avancé celte date au 5 du même mois, et que la dernière gelée n'a pas dépassé le 25 avril. On se demandera si, entre ces deux limites, il y a des jours où il n'a jamais gelé ou bien Tome XXXVII. 5 51 MEMOIRE O'i d'autres où il a toujours gelé. Le tableau n° o répond à la première question; il montre que du 26 octobre au 2 I avril , il n'existe qu'un seul jour où le thermomètre ne soit pas descendu à zéro, c'est le 2 avril. Il est pro- bable que, par la suite, cette anomalie disparaîtra et qu'en outre les quatre ou cinq gelées qui sortent des limites ci-dessus seront reliées à la grande période par des gelées nouvelles, mais il faudra sans doute longtemps pour atteindre ce dernier résultat. En ce qui concerne la deuxième question , si l'on parcourt les tableaux des minimu diurnes pendant trente ans, on s'assurera bientôt qu'il n'existe pas un seul jour où il ait gelé chaque année, que même on ne peut pas assigner un seul groupe de deux, de trois, etc. , jouis consécutifs où l'on soit certain d'atteindre le zéro. La période la moins étendue pendant laquelle on a toujours observé de la gelée ne comprend pas moins de dix-neuf jours, et s'étend du 13 novembre au 1er décembre. Ainsi, à Bruxelles, il n'existe pas de période de dix-huit jours consécutifs pendant laquelle on peut affirmer qu'il gèlera. J'ai recherché s'il y avait quelque relation entre les gelées précoces de l'automne et les gelées tardives du printemps, mais il ne paraît pas qu'il en existe; je citerai seulement ce fait, qui peut fort bien n'être qu'accidentel, c'est (pie l'hiver où les gelées ont fini le plus tôt ( 24 février ) est celui de 1 835- 1836; or, il se trouve que précisément pendant les trente années, c'est aussi l'hiver où elles ont commencé le plus tôt (le 19 octobre). En 1864 il a gelé dès le 5 octobre, c'est-à-dire quinze jours plus tôt qu'en aucune autre année; cependant, en 1865, il y a encore eu une petite gelée le 4 avril; il est vrai qu'ensuite est survenu un mois d'avril excessivement chaud , le plus remar- quable qui se soit présenté jusqu'ici à Bruxelles. On verra encore avec intérêt qu'un froid de H)" a toujours fait partie d'une période de quatre jours de gelée au moins; un froid de 12° d'une période de sept jours; un froid de 14" d'une période de dix-huit jours; enfin, un froid de 18", d'une période de trente-trois jours de gelée. Par un ciel serein, la température des végétaux peut descendre quel- quefois de plusieurs degrés au-dessous de la température de l'air accusée par SI li LA TEMPERATURE DE L'AIR. 58 les thermomètres ordinaires. Cette découverte , due au physicien Wells, a servi à expliquer les effets désastreux produits au printemps par les nuits sereines, tandis que les thermomètres restaient plus haut que le point zéro. Quelquefois il peut y avoir une différence de plus de 6° entre ces deux espèces d'indications, niais généralement on admet que les plantes qui craignent la gelée ne sont pas menacées, lorsque le minimum thermométrique ne descend pas au-dessous de -{-4°: d'après le tableau n" S, les deux jours qui servent de limite à ce degré de froid sont le 14 septembre et le 21 mai. C'est ce que connaissent fort bien les horticulteurs qui ont un intérêt spécial à déter- miner ces limites, particulièrement au printemps. Les 11, 12 et 13 mai sont les derniers jouis qui ont présenté des minima inférieurs à 2", tandis (pie le 9 et le 10 le minimum s'était déjà relevé. On a vu précédemment que le froid des hivers dépassait chaque année — 3°, mais sans atteindre — i", el que dans certaines aimées il était descendu plus bas que — 18°, tandis que la température -19° est une limite qui n'a pas été atteinte eu trente ans. Quand on consulte les tableaux n" 10, on trouve qu'une tempéra- ture de — 4° peut s'observer jusqu'au 9 avril, mais que si on ne l'a pas notée avant le 15 février, on ne l'aura plus. De même quand on n'a pas observé — 10" en janvier, on ne l'observe plus ensuite; cependant celte tem- pérature s'est présentée cinq fois en février ou en mars, mais dans ce cas on l'avait observée antérieurement en janvier. On peut faire des remarques analogues relativement aux fortes chaleurs. Ainsi, quoiqu'on ait observé la température de 30° le 2(> août, elle ne parait plus devoir se présenter quand elle n'a pas été enregistrée avant le 25 juillet. Des jours froids ci chauds. — Le nombre de jours dont la température moyenne n'a jamais atteint la moyenne annuelle en trente ans, est de 42, savoir : un en novembre, le 23, sept en décembre, seize en janvier, seize en février et deux en mars, le 3 et le G. Le nombre de jours dont la tem- pérature, au contraire, n'est jamais descendue au-dessous de la moyenne annuelle est de 101 , qui se distribuent de la manière suivante : un en mai, 56 MÉMOIRE le 31 , vingt-quatre en juin, trente et un en juillet, trente et un en août, ei quatorze en septembre , le dernier se présentant le 20. Quand les observations auront été prolongées plus longtemps, ces nom- bres diminueront certainement, mais il est remarquable, dès à présent, que leur rapport soit supérieur à celui de deux à un. J'ai donné, dans les tableaux n° 18, un relevé des jours très-chauds et très-froids' de la période 1833-1862. On trouve que, en moyenne, une année présente dix-huit jours chauds; que 1841 en a eu trente-quatre et 1860 trois seulement. En ce qui concerne les jours froids, le nombre moyen annuel est douze, le nombre le plus grand est trente-huit, en 1855, et le plus petit un, en 1854. Si l'on distingue les mois , on reconnaît qu'aucun d'eux n'a présenté chaque année des jours chauds ou froids. J'ai réuni dans le tableau sui- vant le nombre moyen des jours de chaque espèce, ainsi (pic le nombre maximum : Nombre de jours chauds el, froids pur mois. fa fa i a G fa i i a Nombre moyen des jours chauds s • "i fa m fa S a fa s S i 3 a î a. e ô e » 9 r. V U : a 1 1 '2 Ô 5 3 ô 2 1 0 1 1 ô A 11 9 15 14 14 14 7 2 ô G Nombre d'années où l'on a eu des jours 7 5 15 1K 20 21 20 14 15 G 5 G Nombre moyen des jours froids 5 2 1 1 1 1 0 0 1 0 1 2 Nombre maximum .... 18 16 15 A 7 A 1 fi 2 2 G 11 Nombre d'années où l'on a eu des jours 1G 12 10 11 15 ,s G a ; 8 8 9 1 On retrouve donc sous une nouvelle forme la variabilité plus grande des froids comparés aux chaleurs. Octobre est le seul mois qui , en moyenne , 1 Voir à la note 1 la définition des jours chauds cl froids. SIR LA TEMPERATURE DE L'AIR. 37 n'offre aucun jour ni froid ni chaud; juin offre le plus grand nombre de jours chauds, et janvier le plus grand nombre de jours froids. Mais ce qui est très-remarquable, c'est que les années qui ont donné des jours froids en mai sont presque aussi nombreuses que celles qui ont donné des jours froids en janvier. Toute la différence dépend de la durée plus grande des périodes froides en hiver. Avant de terminer ee qui a rapport aux moyennes, je dirai quelques mots des tableaux n"s 13, 16 et 17. Dans le premier se trouve un relevé des températures moyennes diurnes de chaque degré pour les trente années 1833-1862. Le seul point sur lequel j'attirerai ici l'attention est que, dans le résumé général relatif à l'année, le nombre des températures observées croit assez régulièrement, quand on s'écarte des valeurs extrêmes pour se rapprocher de la moyenne; seulement, au lieu de trouver un maximum vers la température de 10", on en trouve deux vers les températures de 6 à 7° et de 15 à 16°, tandis qu'il existe vers 1 1" une dépression très-con- sidérable. Ainsi les chaleurs de l'été et les froids de l'hiver entraînent alternative- ment la masse des températures moyennes au-dessus et au-dessous de la moyenne générale, et cette action est assez énergique pour ne pas pouvoir être compensée par les températures intermédiaires des saisons équinoxiales. La moyenne annuelle ne représente donc pas la température diurne qui se reproduit le plus fréquemment; elle n'est que le résultat d'une compensa- lion entre les températures froides et chaudes. Les tableaux n"s 15 et 10 doivent être regardés comme le complément du n° 13. Celui-ci donne la répartition des températures diurnes de chaque degré; les deux autres font connaître suivant quel ordre ces températures se succèdent. Le premier se rapporte aux périodes qui se sont maintenues sans interruption au-dessus ou au-dessous de la moyenne, le second a par- ticulièrement rapport à celles pendant lesquelles la température diurne a constamment monté ou descendu. Le nombre de périodes des températures diurnes chaudes ne diffère (pie peu de celui des périodes froides. La longueur moyenne est d'un peu plus 38 MÉMOIRE de cinq jours, tandis que la limite est de soixante. En hiver, et surtout en décembre , la permanence des jours chauds ou froids est plus grande qu'en été; les périodes de chaleur pendant le mois de décembre atteignent moyennement jusqu'à huit jours. En été les périodes chaudes sont un peu plus courtes que les périodes froides et ont une durée de quatre jours environ. Quand on cherche théoriquement quel devrait être le nombre des pé- riodes chaudes ou froides d'un jour, de deux jours, etc., en supposant que les jours chauds ou froids se groupent d'après la simple loi des causes accidentelles, on trouve des résultats très-différents de ceux que fournil l'observation. En nommant N le nombre total de jours, les périodes de 1, de 2, etc. jours, sont représentées par les termes de la série p + ^ + t; dont la somme vaut ~; il en résulte que le nombre des périodes devrait être la moitié du nombre des jours. D'ailleurs, il est bien clair qu'en multipliant le nombre de fois que chaque période se présente par le nombre de places qu'elle comprend, on doit trouver la totalité des jours, ce qui se montre par l'égalité N 2N 5N - H H 7 = «• v)2 <-).' ^)» En appliquant ceci aux 10957 jours compris dans les trente années 4833-1862, on trouve que le nombre de jours isolés froids ou chauds de- vrait être 2739, celui des périodes de deux jours froids ou chauds suc- cessifs 1370, et ainsi de suite. Pour les périodes de cinq à six jours, l'observation est d'accord avec la théorie; mais pour les périodes plus courtes, les nombres observés sont beaucoup plus faibles (pie les nombres théoriques; ils sont au contraire beaucoup plus forts pour les périodes de plus de six jours. Voici les coefficients donnés par l'expérience. Relativement aux jours isolés plus chauds et plus froids que la moyenne, au lieu de NxO,50 on trouve NxO.,22.' Le nombre de périodes de deux, trois, quatre, cinq et SI |{ LV TEMPERAT! uE DE L'AIR. 39 dix jours ne s'obtient i>;is en multiplia ni le nombre «le périodes plus courtes d'un jour par 0,50, mais par 0,72; de six à onze jours ce coefficient s'élève à 0,80, el au delà il est environ de 0,90. Ainsi les périodes d'un jour sont en nombre extrêmement petit rela- tivement à ce (pie le calcul indique, el plus les périodes sont longues, plus leur nombre devient considérable. On peul attribuer ce fait à deux causes différentes, en supposant que les chaleurs el les froids aient un caractère de permanence qui tend à prolonger la durée des périodes au delà des limites théoriques calculées dans l'hypothèse de la simple loi des causes acciden- telles, ou bien que les longues périodes soient trop prépondérantes par suite de la méthode de calcul qui a été employée. Mon père a signalé depuis longtemps l'existence de celle dernière cause; la conception de la moyenne diurne est très-ulile en effet dans les calculs relatifs à la température, mais elle n'est'pas fournie par la nature elle-même. Pour suivre les lois natu- relles, il faudrait calculer la température normale pour tous les instants de Tannée, et alors comparer les suites annuelles avec celle suite normale. Il est certain (pie le nombre des intersections des deux courbes serait, beau- coup, plus considérable que lorsqu'on se borne à comparer les moyennes diurnes. C'est probablement de là que provient en partie le nombre très- petit des périodes courtes el le nombre trop grand de celles qui ont plus d'étendue. Les périodes ascendantes el descendantes de la température présentent une marche plus régulière. Si l'on réunit les deux espèces de périodes dont le nombre est peu différent, et que l'on attribue aux périodes d'un seul jour les températures slalionnaires, on trouve la suite 'Jili-2 'Mis 807 ">:>■'> 186 74 -27 7 2 dont les coefficients, au lieu de 0,50, sont : pour la période d'un jour 0,47; jusqu'à cinq jours en moyenne 0,52, et pour les périodes plus longues 0,32. Dans cet exemple, le nombre de périodes d'un jour est un peu faible; de deux à cinq jours, ce nombre est trop grand et ensuite il décroît plus rapidement que ne l'indique le calcul; car celui-ci donne 40 MEMOIRE encore onze périodes de neuf jours, tandis que l'observation n'en présente que deux. Ainsi, tandis que, dans l'exemple précédent, il paraissait y avoir une ten- dance à ce que les périodes froides eussent une durée supérieure à celle qu'indiquait le calcul , même en tenant compte de la source d'erreurs dont il a été parlé ci-dessus, dans le cas actuel , au contraire, il parait y avoir une cause qui ne permet pas à la température de prendre tout son développement, et qui arrête les périodes d'ascension et de descente avant que le maximum ou le minimum ait été atteint: On remarquera (pie le nombre de périodes est plus considérable pendant la saison chaude que pendant les froids, et que par suite leur durée est plus grande en hiver; ce qui s'accorde avec les résultats conclus des nombres du tableau n" 16. Durée des gelées et des chaleurs. — Le tableau n" 8 présente, par année, le nombre de jours où la température a atteint 20", 2o°, 30", et le nombre de ceux où elle est descendue à 0", à —5° et à — 10". On trouve que dix- sept hivers sur trente ont amené cette dernière température et (pie dix-neuf années sur trente ont offert une chaleur de 30°. Je donne ci-dessous, par période annuelle, le nombre de jours qui ont été compris entre la première et la dernière gelée, et celui des jours qui ont embrassé les températures de 25°. J'y ai joint une autre donnée sur laquelle l'attention a été spécialement appelée par Àrago. La continuité du froid, sans aucune interruption, dit cet illustre physicien, est un fait qui mérite aussi de fixer l'attention. Il ne faut pas considérer seulement le nombre total de jours de gelée d'une année; on doit encore supputer le nombre de jours pendant lesquels il a gelé sans aucune interruption. Les deux colonnes du tableau, relatives à la continuité du froid et de la chaleur présentent, par hiver et par été, le nombre de jours pendant lesquels il' a constamment gelé, ou dont la température a atteint sans inter- ruption le 2o'm' degré. SUR LA TEMPERATURE DE L'AIR. il Tableau de la continuité du froid et de lu chaleur. ANNÉES. PÉRIODE de gelée. NOMBRE QC JOUn IIIC . . Ifil de ■-' i'-' PÉRIODE ompi onanl 1rs Irinpr m de 15'. NOMBRE de jutlrs lue- erssif. ou !■ truiu. BllelOI 2'r ANNÉES. PÉRIODE de ._, lée. NOMBRE de jours suc- cessifs de gelée. PÉRIODE i «mpmiBnl les température' i, . NOMBRE de jours suc- cessifs • m la trim>. a ntlcinl 23'. • Jours. Jours. Jours. Jours. Jours. Jours. Jours. Jours. 1833 .... ? 13 77 4 1818 .... m 23 197 5 1854 ... . 157 4 136 10 1849 .... 164 9 104 (1 1855 .... 157 5 8! 12 1830 .... 129 20 112 II 183(1 .... 1 29 8 05 7 18,1 .... 139 4 73 8 1X37 .... 169 10 S7 X 1852 .... 109 7 100 19 ' 1838 .... 134 33 117 0 120 14 s, s i 1839 .... 142 II 127 7 1854 .... 158 28 68 » 1840 .... 160 21 129 4 101 19 90 4 1841 .... 97 21 141 5 1X30 .... 133 8 (18 M 1842 .... 153 10 82 10 1857 .... 130 1» 103 7 160 !l 91 7 18.38 .... 131 25 MO 10 1844 ... . 133 '.i 92 4 1859 .... 133 II 92 il 184.3 .... 113 45 42 8 1SG0 .... 124 15 (10 2 1840 .... 131 4 102 11 1861 .... 170 19 80 (1 1847 .... 100 20 91 8 1802 .... 105 15 102 4 1833-17 . . 144 15 118 8 1848-02 . . 148 13 88 7 II. De la variation annuelle. On nomme généralement variation annuelle l'ensemble des modifica- tions que subit la température pendant le cours d'une année. Cependant la troisième section de ce mémoire étant spécialement consacrée aux anoma- lies , il ne sera traité ici que de la marche moyenne annuelle de la tempéra- ture } supposée soumise à la loi de continuité. On reconnaît d'abord, par les tableaux nM 1 , 2,3 et 5 de l'appendice , que les séries relatives aux températures moyennes, aux maxima ou aux mini ma, offrent ce caractère commun qu'elles ont un maximum principal après le solstice d'été, et un minimum principal après le solstice d'hiver, .le m'occuperai d'abord de la détermination de ces deux époques impor- tantes. Tome WXYII. <> 42 MEMOIRE De l'époque des températures extrêmes de l'année. — Le jour qui a la température moyenne la plus élevée, d'après les observations de trente années, est le 13 juillet; celui qui a la température la plus basse est le 10 janvier; mais ces dates ne peuvent pas encore être regardées comme très-bien déter- minées. Je donne ici , séparément pour les trois périodes de dix années, les époques des températures diurnes extrêmes : 1853-1842 1840-1832. 18S3-18G2. 10 janvier. 3 janvier. 20 décembre. 20 uoût. 7 juillet. 16 juillet. On voit qu'en déterminant ces époques par les observations de dix années seulement, on peut commettre des erreurs considérables, et qu'il est pru- dent de n'accepter qu'avec circonspection les dates du 10 janvier et du 15 juillet. Il n'y a cependant pas lieu de croire qu'elles varient beaucoup à la suite de nouvelles observations. Voici quelques déterminations prises dans les villes qui ne sont pas trop distantes de Bruxelles. Alexis Bou- vard, par vingt et une années, a fixé le minimum de Paris au H jan- vier, et le maximum au H juillet. M. Glaisher, par cinquante années, a trouvé, pour Londres, le 8 janvier et le 15 juillet. M. Mâdler, par cent dix ans, porte le minimum de Berlin au 9 janvier el le maximum au 30 juillet. Outre le maximum et le minimum des moyennes diurnes de chaque jour, il existe, dans les déterminations relatives aux températures, quelques autres maxima et minima qui sont présentés ci-dessous: Époques dks extrêmes (tes températures moyennes diurnes 10 janvier 15 juillet. des maxima moyens diurnes 10 » 17 » des minima moyens diurnes 10 » 20 août. Époques moyennes des trente températures moyennes diurnes les plus hantes et les plus basses 14 janvier 15 juillet. maxima » » » 14 » '.' » minima « » » 12 » 18 » Époques de la température moyenne diurne la plus haute et la plus basse en trente ans. I ï) janvier 1 (1 juin et 1 7 juillet. maximum » » » 19 » I G juin. minimum » » » 16 » I i et 1 7 juillet. Moyenne 14 janvier 14 juillet. SUR LA TEMPERATURE DE L'AIR. 45 Los époques moyennes du froid et de la chaleur à Bruxelles se présentent dont- le 14 janvier et le 14 juillet, et l'on a moins à craindre de les voir se déplacer beaucoup, que si on les avait déterminées par les températures moyennes seules, ou surtout par les maxima et les minima absolus. Il existe encore deux autres époques remarquables relativement au froid et à la chaleur : celles-ci, que je nommerai centre de froid et centre de chaleur, se déterminent de la manière suivante : en trente années le degré O du thermomètre n'a été atteint que du 19 octobre au 25 avril; l'instant moyen est donc le 21 janvier. En opérant d'une manière analogue sur les vingt-sept températures froides depuis -j-8u jusqu'à — 18°, on trouve en moyenne, pour centre de froid, l'époque du 22 janvier. En faisant le même calcul pour les températures les plus élevées, depuis -f 14° jusqu'à +34", on trouve le 15 juillet. Il est assez remarquable que le centre de chaleur de l'année coïncide presque exactement avec l'époque moyenne des grandes chaleurs qui a été déterminée par un procédé différent; au contraire le centre de froid arrive huit jours après l'époque moyenne des grands froids. Ainsi les basses températures s'écartent davantage de l'instant du grand froid après le minimum qu'avant; on doit en conclure que la chute de la température est plus rapide et plus brusque que son élévation. La température moyenne de chaque jour de l'année, déduite de trente ans d'observations, offre encore un assez grand nombre d'irrégularités. On le reconnaît facilement à l'inspection du tableau suivant, qui présente, à la date du premier jour de chaque décade, le changement de température survenu pendant la décade qui a précédé : Jan\ icr Fé\ Mars 1 +O','0O Avril 1 +2','G2 Juillet 1 — i;ir, Octobre 1 — o;84 II — 1,7!) II —0,34 II + 1,07 1 1 — 1,44 '21 ■4-0,66 21 + 1,88 21 + 0,22 21 —2,07 1 + 1.1 .') Mai 1 + 1,03 Aoûl 1 + 0,13 Novembre 1 — 1,70 II —0,1 y 1 1 + 1,87 II -+ 0,29 II —2,03 21 -. 1,08 •21 + 1.20 21 —0,27 21 - 1,50 1 ■4-0,14 Juin 1 + 1,88 Scpteml >. 1 -1,95 Décembre 1 +0,75 II + 0,59 11 + 1,24 11 —0,74 11 —2,28 -21 -t-i.42 21 + 0,82 21 — 1,52 21 —0,85 44 MEMOIRE Au lieu de deux variations de signes, que Ton devrait avoir dans une série régulière, on en trouve douze. On reconnaît donc l'existence de causes per- turbatrices énergiques et agissant généralement dans le même sens, puisque même après trente années elles sont encore si caractérisées. Régularisation des températures diurnes. — Quand on veut saisir la loi de développement d'une série de nombres, on doit commencer par régu- lariser ceux-ci. Plusieurs méthodes ont été proposées dans ce but. On a employé les procédés graphiques; après avoir représenté les séries par des courbes, on construit une ligne moyenne dont on mesure ensuite les ordon- nées. Ce procédé, mis en usage par un observateur habile, ne peut pas conduire à de grandes erreurs, mais il n'offre peut-être pas la rigueur désirable. On a aussi représenté les nombres par des formules mathéma- tiques, et l'on a appliqué aux séries les résultats obtenus en opérant sur les formules. J'ai essayé de régulariser les séries par un procédé différent , qui ne suppose que la loi de continuité des nombres. Voici en quoi il consiste : d'après le tableau n° 3, les températures moyennes des trois premiers jours de janvier sont 2°87, i°93 et 1°71; les températures des dates intermé- diaires 1,5 et 2,5 seront, en interpolant par la simple loi de continuité 2°4.0, et 1°82; ensuite, en prenant la moyenne de ces deux dernières valeurs, la température moyenne du 2 janvier régularisée sera 2°11. Si, à la série primitive, on substitue une série régularisée par celle métbode, on trouvera généralement que celle-ci est encore trop accidentée, pour qu'on puisse en tirer des conclusions avec facilité. On régularisera de nouveau cette seconde et Ton continuera ainsi, jusqu'à ce qu'on trouve un résultat satisfaisant; celui-ci aura d'ailleurs été obtenu en dehors de toute idée théorique. Par celte manière d'opérer , les époques des maxima et des minima ne varient pas sensiblement, et, suivant le degré de régularisa- tion auquel on s'arrête, on conserve un nombre plus ou moins grand des principales inflexions. Le seul inconvénient qui pourrait se présenter, si l'on poussait l'opération trop loin, serait de diminuer sensiblement l'écart qui existe entre les maxima et les minima. SLR LA TEMPÉRAI! RE DE L'AIR. 45 TEMPÉRATURE MOYENNE RÉGUT.AIUSÉE RE CHAQUE JOUR DE L'ANNÉE. BATE JANVIER. FÉVRIER. M UIS. IVRII . MM. Il IV JUILLET. \nî 1. SEPTEMB. OCTOBRE. NOVEMB. 1 • 1 ■ ENB. du mois. 1 2;37 2. 05 4.25 8;25 11.12 15:82 I7:2I IV 57 16; .1 1 5.55 8.23 5 27 -y 2,29 2,81 î,33 8,53 11,44 10,11 17,38 18,43 10,55 15,40 8,07 5,10 -» 2,18 2,80 4,42 8,72 11,70 io,5:; I7,dx 1 s,:;.-, 16,21 13,11 7,90 5,06 4 2,07 2,92 4,49 8,82 11,87 16,52 18,02 1 8,57 10, m 1 3,57 7,75 5,00 5 1,91 5, 1 5 4,53 X,X5 12,00 16,60 18,50 1 8,53 10,00 13,31 7,05 4,96 l) 1,(17 3,54 4,50 8,83 12,15 10,79 18,44 18,41 15,94 13,20 7,57 4,91 7 1 ,36 3,47 4,57 8,75 1 2 -'9 I6,8S 18,42 18,26 15,91 15,04 7,47 4,77 8 1,06 ô,48 4,55 8,61 1 2,49 10,98 18,29 18,14 15,88 12,81 7,29 4,51 9 0,87 3,57 4,32 8,41 1 2,09 17,08 18,15 1 8,09 1 i,81 12,52 7,0 1 4,18 10 0,8(1 3,21 4,51 8,20 1 2,87 17,21 IS, 10 18,13 15,66 12.21 6,68 3,82 1 1 1,03 3,08 4,58 8,05 13,01 1 7,57 18,18 18,22 15.44 11,90 6,3 1 3,53 12 1,28 3,04 4,70 8,00 15,10 17,55 18,57 18,32 15,21 11,02 0,04 5,55 13 1,50 3,08 5,05 8,05 13,16 17,64 18,59 18,41 1 5.04 1 1 ,39 5,81 3,30 14 1,02 3,20 5,40 8,19 13,20 17,60 18,77 18,47 14,90 11,22 5,05 3,52 i r. 1 ,00 3,54 5,72 8,38 13,2G 17,64 18,87 18,52 14,97 11,10 5,54 3,35 IG 1,08 3,45 5,96 8,59 1 3,30 17,62 18,89 18,54 13,00 10,99 5,44 3,52 17 1,73 5,51 0,07 8,79 13,47 17,00 l*,*4 18,54 14,97 1 0,85 5,51 3,19 18 1,82 3,51 6,08 9,ol 13,57 17,01 18,74 18,51 14,80 10,09 5,15 2,99 19 1,94 5,51 (1,05 9,i'5 13,67 17,05 18,61 18,44 14,07 10,51 4,99 2,70 20 2,08 3,56 5,98 9,19 13,83 17,07 18,48 18,31 14,47 10,52 4,89 2,55 21 2,27 3,65 5,97 9,69 14,07 17,69 18,38 l 8, 1 2 14,51 10,15 4,S7 2,45 22 2,54 3,70 5,99 9,86 14,34 17,07 18,32 17,88 14,21 10,02 4,89 2,40 25 2,84 3,89 6,05 10,01 14,01 17,01 18,27 17,04 14,10 9,92 4,89 2,43 24 3,12 4,00 0,07 10,16 1 4,82 17, .i.l IS,-'-' 17,43 14,11 9,79 4,85 2,52 25 5,5 1 4,1(1 0,14 10,27 1 1,96 17,32 18,16 17,28 14,05 9,60 4,82 2,55 20 5,41 4,16 6,28 10,34 15,03 1 7,52 18,12 17,1!) 15,97 9,35 4,86 2,52 27 5,42 4,1!» (1,51 10,38 15,11 17,51 18,13 17,15 13,88 9,08 1,98 2,45 28 5,5!' 1,21 6,81 10,44 15,15 17,45 18,17 17,11 15,79 8,85 5,14 2,58 2a 5,54 7,10 10,58 15,21 17,31 18,23 17,02 1 5,70 8,07 5,27 2,56 50 3,2 1 7,33 10,S2 15,33 17,20 In, -.'7 16,88 15,01 8,32 5,32 2,38 51 3,09 7,90 15,54 18,31 16,69 8,58 2,40 Moyenne. . 1 2,10 3,45 5,57 9, 1 4 13,50 17,25 18,29 18,00 14,99 11,09 0,02 3,42 46 MEMOIRE MAXIM A ET 1MIM.MA MOYENS 11ÉGULAIUSÉS. DATE du mois. vr. es ce ~ ce < g 3 H 5 es £ H eu y. 0 es w Z [4 ce > % < - Ed < m es é- z. Ed y. 'À 3 1 O un 0 1 A"fi 5;ô 7"5 12:2 15:9 21:1 21.0 25:0 21.0 17:2 11,2 7,0 0:5 0;5 1:2 4.3 0:5 lo.r, 1 2,3 15.7 1 2: 1 9;9 5';5 0:0' 1 2 4,5 5,2 7,4 12,5 10,3 21,5 22 2 25,2 20,7 17,1 11,0 7,5 0,1 0,3 1,3 4,6 0,0 10,8 12,5 13,7 12,0 9,8 5,1 2,8 ô 4,4 5 ""> 7,5 12,7 10,7 21,7 22,0 25,4 20,5 17,0 10,8 7,5 -0,1 0,5 1,4 4,8 0,8 11,1 12,7 13,7 11,0 9,8 5,0 v 4 4,3 5,3 7,5 12,8 10,0 21,8 25,2 25,5 20,4 10,9 10,0 7,2 -0,2 0,4 1,5 4,0 7,0 11,3 12,9 15,7 11,8 9,8 4,0 2,7! 5 4,5 5,5 7,0 12,9 17,0 2 1 ,0 23,0 25,5 20,5 16,8 10,4 7,-' -0,5 0,7 1,5 4,8 7,0 11,4 13,2 15,7 11,7 0,8 4,9 2,8 6 4,' 5,8 7,0 12,9 17,1 21,9 25,7 25,3 20,3 10,7 10,2 7,1 -0,0 1,0 1,5 4,8 7,1 11,7 15,5 13,0 11,0 9,8 4,9 2,8 7 5,8 fi,0 7," 12,9 17,2 21,0 23,0 25,0 20,2 10,5 1 0, 1 7,0 -1,0 1,1 1,5 4,7 7,5 1 1 ,0 13,4 15,5 11,5 0,0 4,9 2,7 8 3,4 0,0 7,7 12,7 17,4 22,0 23,2 22,7 20,2 10,5 9,9 6,7 -1,4 1," 1,5 4,0 7,3 12,0 15,4 13,4 11,0 9,4 4,8 2,4 ;i 3,1 0,0 7,0 12,4 17,7 22,0 22,9 22,0 20,1 15,9 0,0 0,4 -1,0 0,8 1,4 4,4 7,8 12,1 15,5 13,4 11,0 9,1 4,5 2,0 10 5,1 5,8 7,0 12,1 17,8 22 2 22,8 22,7 20,0 15,0 9,5 0,0 -1,0 0,5 1,3 4,2 8,0 12,2 15,2 15,5 11,4 8,4 4,0 1,0 11 3,3 5,7 7,7 11,9 18,0 22,5 23,0 22,9 19,7 15,5 9,0 5,0 -1,4 0,4 1,3 4,1 8,1 12,5 13,5 15,5 11,2 8,5 5,0 1,5 12 3,7 5,7 7,9 11,9 18,1 22,8 25.5 25,0 19,4 14,9 8,7 5,5 -1,1 0,5 1,5 4," S, 2 12,4 13,4 15,0 10,9 8,2 5,5 1,1 13 4,0 5,7 8,5 12,0 18,1 22,9 25,0 23,2 1 0,2 14,7 8,5 5,5 -0,9 0,4 1,7 4,0 8,3 12,5 13,0 13,7 10,7 8,0 5,1 1,0 14 «,1 5,8 8,7 1-,- 18,0 22,8 25,9 23,2 10,1 14,5 8,2 5,0 -0,7 0,5 2,1 4,1 8,5 12,5 13,7 13,7 10,7 7,9 5,0 1,1 15 4,0 0,0 9,1 12,0 18,0 22,8 24,1 25,2 10,1 14,4 8,1 5,0 -0,7 0,7 2,4 4,2 8,4 12,5 15,7 15,8 10,8 7,8 5,0 1,1 16 4,0 0,2 9,4 12,0 18,1 22,7 24,2 25,2 19,1 14,5 7,9 5,0 -0,7 0,8 2,0 4,3 8,5 12,5 15,7 13,0 11,0 7,7 5,0 1,1 17 4,0 0,5 9,0 15,2 18,3 9-7 7 24,1 23,1 19,0 14,1 7,8 5,5 -0,0 0,8 2,7 4,4 8,7 12,5 15,7 14,0 1 1 ,0 7,7 2,9 1,0 18 4,1 0,3 9,0 15,5 18,4 22,7 23,9 23,1 18,9 15,0 7,0 5,2 -0,5 0,7 2,6 4,5 8,8 12,5 15,7 14,0 1 0,0 7,5 2,7 0,8 10 4,2 6,3 9,5 15,8 18,5 22,0 25,0 22 q 18,7 15,6 7,4 5,0 -9,5 0,7 2,5 4,7 8,8 12,0 13,7 14,0 10,7 7,4 2,5 0,3 20 4,3 0,3 9.5 14,1 18,7 22,1, 23,2 22,7 18,4 15,4 7,5 4,7 -0,2 0,7 2,4 4,9 8,9 12,8 15,7 14,0 10,4 7,2 2,4 0,5 21 4,5 0,5 9,5 14,3 19,0 22,0 23,0 22,5 18,5 15,5 7,2 4,5 0,0 0,7 2,4 5,1 9,1 12,0 15,7 15,8 10,5 0,0 2,5 °,2 22 4,8 6,7 9,5 14,5 19,5 22,5 22.0 22,2 18,2 15,2 7,5 4,5 0,5 0,8 2,4 5,2 9,4 12,0 15,7 15,0 10,2 0,8 2,0 0,2 25 5,1 0,9 9,5 14,0 19,0 22,4 22,0 21,9 18,1 15,1 7,5 4,0 0,0 0,0 2,5 3,4 0,7 12,8 15,7 15,5 10,2 0,8 2,0 0,5 24 5,4 7,0 9,5 14,8 19,9 22,3 22,8 21,7 18,0 1 2,9 7,2 4,8 0,9 1,0 2,0 5,0 0,9 12,7 15,0 15,1 10,2 0,7 2,3 0,5 25 5,7 7,1 9,0 14,9 20,0 22,5 22,7 21,5 17,9 12,7 7,2 4,8 1," 1,1 2,0 5,7 10,0 12,0 13,0 15,11 10,2 0,5 2,4 0,4 2G 5,8 7,2 9,8 15,0 20,0 22 4 22,0 21,4 17,8 12,4 7,* 4,8 1,1 1,2 2,7 5,8 10,1 12,7 13,5 12,0 10,2 0,5 2,4 0,5 27 5,9 7,2 10,1 15,0 20,1 22,4 22,7 21,4 17,0 12,1 7,3 4,0 1,0 1,2 2,8 5,8 10,2 12,7 13,5 12,8 10,1 0,0 2,0 0,5 28 5,8 7,2 10,0 15,0 20,1 22,5 22,7 21,5 17,5 11,0 7,5 4,5 1,0 1,2 3,0 5,7 10,2 12,6 15,0 12,8 10,1 5,8 2,8 0,2 29 5,8 11,0 15,2 20,1 22,1 22,8 21,5 17,4 11,7 7,0 4,5 0,9 5,3 5,8 10,2 12,5 13,7 12,7 10,0 5,0 5,0 ",--' ÔO 5,7 11,4 ,3,5 20,5 21,9 22,0 21,4 17,5 11,6 7/ 4,5 0,9 5,0 6,0 10,5 12,3 13,7 12,5 9,9 5,5 •",1 0,2 31 5,^> 11,8 20,6 22,9 21, a 11,4 4,6 0,7 4,0 10,3 15,7 12,5 5,4 0,5 Mot. 4,5 0,1 8,9 15,4 18,4 22,3 25,1 23,6 19,1 14,4 8,0 5,0 -0,2 0,7 0 -» 4,9 8,0 1 -> 0 X -,- 15,4 15,4 10,9 7,8 5,5 1,2 S( R LV TEMPERATl RE DE L AIR. 47 ÏUAXIBfA ET BIBNIMA ABSOLUS RÉGULARISÉS. H k T E .lu nitiis. BS Id i'. -S BS < < • 1 £ ; = Ëfe - E- -— = < H s: — 1 - 7 sa Z -j: _ •H JANVIER. FÉVRIER. s. as < < < 2 - u p H -- eu H ta PS — o î- --; o i i - - 1 i2.5 il:-.' ir.:2 20;2 24 6 27 5 29.7 51 r, -JUS 22.9 ,7.7 15.1 -9,9 -11.2 -7:5 -l!7 1.2 .V.'ii "': 4 '.' r, 7.7 5,9 -i;ô -4:1 -» 12,4 10,9 14,8 2 1 ,0 24,6 28,5 50,0 51,6 26,9 22,5 17,7 14,3 -9,5-11,6 -'•'' -1,0 1,3 5,8 7,7 9.5 7,4 3,9 -1,6 -4,5 '» 12,0 10,8 14,6 21,6 24,8 29,2 30,7 51,8 26,9 22,2 17,7 15,8 -!>.J -11,6 -7,7 -0,6 1.5 3.9 8,0 9,4 7,1 5,8 -1,9 -5,2 4 11,4 0,7 14,5 21,9 25.2 30,0 51,5 52.2 26,7 17,7 13,4 -9,2 -11,2 -s.i -0,6 1.1 5.9 8,5 9,2 6,8 5,9 -2,3 -6,1 5 10,9 10,8 14,3 21,8 25,7 30,5 32,1 52,5 26,6 22,4 17,8 15,2 -9,0 -10,6 -9,0 -0,8 1,5 6,0 9,0 9,0 6,4 4,1 -•.X -7,1 6 10,3 11,1 14,7 21,6 20,1 30,7 32,2 31,7 26,5 2 -',7 17,8 15,4 -10,0 -10,1 -9,1 -1,2 1,6 6,0 V' 8,8 6,0 4,2 -3,1 -8,0 7 10,2 11,4 14,9 21,4 20,3 30,7 32,1 '"■' 26,5 17,8 15,8 -12,1 -9,7 -8,8 -1,6 1,7 6,0 9,4 8,7 5,7 4,2 -3,2 -8,8 8 10,0 11,8 15,2 21.1 20,5 30,0 51,9 -.'9.8 2(1,1 22,8 17,5 14,0 -13,5 -9,8 - 8,5 -2 1 1,8 6,1 9,2 8,6 5,6 5,9 -3,2 -9,5 9 0,9 12,1 15,2 20,;; 20,1 30,7 51,8 29,6 26,(1 22,0 10,9 15,9 -14,3 -10,1 -8,1 -o A 1,8 0,5 9,0 8.6 5,7 3,5 -5,2 -10,0 10 10,1 12 4 15,2 19,8 25,8 30,7 31,8 29,7 26,2 22 2 10,1 15,5 -14,2 -11,1 -8,4 -2,4 1,9 «,7 8,7 8,7 5,7 2,8 -3,4 -1(1,5 11 10,7 12,3 15,2 1 9,2 25,3 o0,, ■A, o0,0 26, i 21,7 15,4 15,0 -15,7 -11,5 -9,0 -2,0 1,9 7,0 8,0 8,5 5,6 2,5 -5,5 -10,4 12 11,4 12,6 15,4 18,9 25,0 30,6 31,6 50,0 26,6 2l,n 14,8 1 2,6 -15,6 -11,3 -9,7 -1,6 2,0 6,9 8,6 8,5 5,5 2,2 —3,5 -10,5 15 12,0 12,5 15,8 1 9,2 25,0 30,0 5 1 ,5 29,8 26,4 20,5 14,0 12,4 -14,1 -10,8 -10,2 -",2 9 (■) 6,6 8,6 8,2 "',1 1,9 -3,5 -10,2 14 12,3 12,2 16,1 19,8 25,4 30,9 31,5 29,(1 26,0 20, i 14,5 12,4 -14,9 -10,5 -10,0 -1,0 2,5 6,3 8,7 K 2 i~ 5,1 1,5 -3,4 -10,4 15 12,0 12,0 16,4 20,5 20,0 31,5 51,6 29,8 25,8 20,4 14,7 12,0 -15,8 -10,9 -9,0 -1,0 2,4 0,3 8,8 8,4 3,2 1,1 -3,2 -11,0 h; 12,0 11,9 16,7 21,2 20,7 32,1 51,8 50,1 25,9 20,5 14,9 12,8 -16,4 -12,1 -7,7 -1,1 2,6 6,6 8,8 8,6 5,5 0,9 -3,0 -11,6 17 12,4 12,0 17,0 21,0 27,3 32,2 32,1 3(M 26,5 19,7 15,0 12,8 -16,8 -13,5 -6,6 -1,1 2,8 7,1 8,9 8,7 3,6 0,7 -2,8 -12,0 18 12,1 12,4 17,5 21,9 27,6 31,9 32,0 5H,6 27,1 19,0 14,9 12,9 -17,0 -14,1 -6,2 -0,9 5,' 7,7 9,0 8,8 5,6 0,6 -5,0 -12,2 1!) 12,0 12,9 18,2 'M =) 27,6 31,3 31,3 59,6 27,4 18,4 14,6 15,1 -16,7 -14,1 -0,1 -0,7 3,5 8,5 9,1 8,7 5,6 0,7 -5,4 -12,2 20 12,0 13,3 18,9 22,3 27,3 30,8 30,7 -ni =>7 g - i- 18,0 14,2 13,2 -15,6 -13,1 -6,1 -0,5 3,9 8,7 9,1 8,6 5,7 0,7 -4,0 -12,0 21 12,3 13,7 19,3 22,4 27,5 30,4 30,0 3(1,(1 26, \ 17,8 14,0 15,2 -14,1 -11,7 -6,0 -0,2 4,2 9,9 9,1 8,5 5,7 0,G -4,9 -11,7 <■)■} 1 2,6 13,9 19,2 22,5 27,6 30,1 29,7 29,8 23,1 17,6 14,0 15,3 -12,7 -10,2 -5,9 0,1 4,5 9,0 0,2 8,5 5,6 0,5 -5,9 -11,1 *_>.- 12,0 14,2 18,8 22,7 27,8 29,8 29,9 29,9 24,5 17.li 1 i.n 13,5 -12,1 -9,1 -5,0 0,3 4,8 8,8 9,3 8,5 5,5 0,5 -6,7 -in.:, 24 12,9 14,6 18,5 23,1 27,8 29,6 50,1 30,1 23,9 17,6 1 3,9 15,7 -12,4 -8,4 -3,1 0,5 4,9 8,0 9,4 8,5 4,9 0,4 -0,7 -10,4 25 12,9 13,0 18,6 23,7 -_'7,h 29,4 39,0 29,8 23,7 17,7 13,8 15,8 -12,8 -8,0 -4,6 0,5 5,0 8,5 9,3 8,0 4,4 n.J -6,2 -ln.9 20 12,8 15,4 19,1 24,3 27,9 29,5 29,6 29,0 25,6 18,0 13,9 15,9 -12,8 -7,8 -v 0,3 4,9 8,3 0,5 7,8 4,0 -0,2 -3,4 -11,5 27 12,7 13,7 19,5 24,8 28,0 29,7 29,1 27,9 18,1 1 1,3 13,7 -12,2 -7,6 -3,8 0,5 5,0 8,0 9,2 7.7 4,0 -0,5 -4,8 -11,7 28 12,4 15,0 19,4 25,0 27,8 29,9 28,9 2G,9 25,5 18,2 1 1,9 15,5 -11,4 -7,4 -5,7 0,0 5,1 7,0 9,4 7,8 4,0 -0,7 -4,3 -11,5 29 12,1 19,1 -j:;. ii 27,1 29,9 29,2 26,4 25, '( 18,1 15 i|l2,8 -1H,7 - 3,3 0,8 5,2 7,3 9,5 8,0 M -0,7 -4,1 -11,0 30 11,7 19,0 24,0 27,0 29,7 30,0 26,3 25,2 17,9 1....; 12,4 -10,5 -3,1 1,0 5,3 7,2 'J,7 s,o li. -0,8 -1,0 -10,5 31 11,4 19,3 27,0 30,7 2G,r> 17,8 12,4 -10,7 - 2,5 5,4 !>,7 7,9 -1,0 -10,2 Mot. 11,8 12,7 17,0 2 1,9 20,5 30,3 50,9 29,8 25,7 211,0 1.5,5 1 5 5 -12,9 10,7 -0,8 -0,7 ■-,1 7,1 9,0 8,5 5,5 1,0 -5,7 - 9,9 48 MEMOIRE Je présente, dans les pages qui précèdent, les valeurs de la température obtenues par cette méthode : les températures moyennes ont été régularisées sept fois, et les nombres ne diffèrent de ceux de la sixième série (pie d'un demi-dixième de degré au plus; les inaxima et les minima ont été régula- risés cinq fois. Dans ces limites, les propriétés des séries ne sont pas sensi- blement altérées, et la marche des nombres se dessine avec assez de netteté. Voici, dans chaque série régularisée, les époques où Ton observe les extrêmes des valeurs annuelles, et celles où Ton obtient les températures intermédiaires qui représentent la moyenne annuelle de la série. Maxima moyens Températures moyennes. . Minima moyens MINIMUM. Moyenne. Maximum. Moyenne. 10 janyier. 20 avril. Il) juillet. 17 octobre. 10 » •i.j » 1 11 » 20 10 » ^ mai. 18 août. 21 Ainsi les époques des températures extrêmes n'ont presque pas varié par suite de la régularisation. Dans les trois séries le jour le plus froid est 1>? 10 janvier; les trois autres époques remarquables se présentent plus tôt dans la série des maxima que dans celle des minima; le retard est surtout prononcé pendant les chaleurs, où il atteint presque un mois. On conçoit en effet que le soleil, à mesure que sa déclinaison augmente et qu'il reste plus longtemps sur l'horizon, nous envoie des quantités de chaleur de plus en plus considérahles; le maximum qui est une fonction presque immédiate de la puissance rayonnante augmente ainsi rapidement, tandis qu'au contraire, en ce qui concerne les minima, c'est la chaleur acquise qui joue le principal rôle. Le minimum se présente dix-neuf jouis après le solstice d'hiver dans la série des hautes températures comme dans celle des basses tempéra- tures diurnes, la moyenne d'automne vingt-quatre et trente et un jours après Téquinoxe, la moyenne de printemps trente et quarante-deux jours après l'équinoxe et le maximum vingt-cinq et cinquante-huit jours après le solstice d'été. Le premier nombre se rapporte à la série des maxima diurnes et le second à la série des minima. Ces retards servent à expliquer en partie quelques faits qui ont été uien- SUR LA TEMPERATl RE DE LAI H. 49 rionnés dans la première section. Au printemps le retard diminue l'ampli- tude de la variation diurne, tandis qu'il l'augmente à l'arrière -saison; cette action est cependant affaiblie, parce que le retard est plus grand poul- ies minima diurnes (pie pour les maxima. En consultant les valeurs du rap- port- xH, données pour chaque mois à la page 7, on trouve que les va- leurs les plus petites et les plus grandes se présentent en mars et à la fin de septembre; la diminution dans le premier cas et l'augmentation dans le second sont représentées par le nombre 0,04. La hauteur du soleil varie de l'été à l'hiver de près de 47". 11 en résulte au !' juillet; Cin7 s;ai 578 7525 Hfaximum moyen. . . . -9,5 -10,1 -8,7 -8,0 -6,0 -4,5 -1,5 -0,8 2,5 4,5 7,4 8,6 I Minimum moyen. . . -6,4 -7,4 -6,1 -5,9 -5,5 "4,1 -2,0 -2,3 0,1 2,0 4,1 5,8 j Maximum absolu. . . . -9,0 -8,9 -10,2 -9,6 -6,9 -4,0 -0,5 0,2 5,2 6,1 6,9 10,6 Minimum absolu .... -9,3 -13,9 -10,5 -11,1 -7,0 -5,5 -0,5 -0,4 1,9 5,7 6,4 7,9 ! :r. r-; cc_ GÔ 1— ~ ®i CD eo oô co 1- -S « O j=i X3 -C O © Z z a a 7"18 8?42 8J09 8;i9 0:11 4°65 5; 15 o;5i -2;i5 -4?96 -5°15 -7;i5 Maximum moyen. . . . 8,5 9,9 9,1 9,0 6,8 4,9 5,0 0,0 -2,9 -6,2 -6,6 -8,6 Minimum moyen .... 5,9 7,0 7,0 7,3 5,4 4,5 5,1 1,0 -1,4 -5,7 -3,8 -5,7 Maximum absolu. . . . 8,8 10,0 10,1 9,0 5,5 4,7 1,1 -1,8 -3,8 -6,6 -6,8 -8,7 Minimum absolu .... 8,4 9,6 10,1 9,4 8,2 6,2 4,5 1,3 -0,8 -2,5 -3,7 -11,5 Les formules calculées d'après ces nombres sont Tempér. moy. iN=10;28— 8:3lsin( /<-+- 72° 0') — 0,19sin(4«-i- G) Maxim, moy. N=I4,0 — 9,70 sin( n- — 0,18sin(4w- Minlin. moy. N= 6,6 — 6,97 sin( n- -- 0,20sin(4«- Mnxiin. absolu. N=2 1,5 — I0,08sin( n- -t- 0,43sin(4«- Minini. absolu. N= — 0,6 — 10,63sin ( n - — 0,70sin(iH-+- 34) 75' 52 ) S) 06 54 ) 9) 79 43 ) 07) 69 5) -0?39sin(2;i-t-l70°) — 0°13 sin(ÔH-+- 151 ") -v-0,18sin(oH-+- 92) — 0,40sin (6w-t- 64) — 0,36sin(2«+lo2 ) —0,11 sin(3«-t-17G ) -+-0,I7sin(5>n- 92) — 0,38sin(6«j- 65) -4-0,46sin(2«-t- 3) — 0,16 sin (on h- 12 1 ) -+-0,21 sin(5/(-t- 94) — 0,58sin(6» + 62) -+-0,31 sin(2« -+- 89) -+- 0,45 sin(3«-+- 135 ) -t-0,ô6sin(5H-+- 92) — 0,52 sin(6»+- 124 ) — J,54sin(2«-t- 64) — l,03sin(3/< -+- 32) -t-0,35sin(5«n-160 ) - 0,44 sin (E. . - 7,02 -0,77 -4,71 -1,23 3,22 0,95 8,05 7,06 4,05 0,67 -4,25 -0,70 51 MEMOIRE Le tableau n° 9 donné dans l'appendice, page 52, résout la question suivante : « Étant connue, à une certaine époque de l'année, la tempéra- ture moyenne d'un jour déduite des douze heures paires, trouver quelle est la température d'une heure désignée de ce jour. » Le tableau que je joins ici résout cette seconde question : « Liant connue la température moyenne 9°85 de Bruxelles, déduite des douze heures paires, trouver la température moyenne d'un jour désigné de l'année. » Au moyen de ces deux tableaux on peut donc trouver la température moyenne pour un instant quelconque et calculer les écarts observés chaque année. Si l'on demande par exemple la température ordinaire du 1er janvier à minuit , on trouvera 9°85 —7 "27 — 0°49 = 2°1. De même, le 10 janvier à six heures du matin, on aura 9°85 — 10°13 — 0°8l = — 1°1, et le 15 juillet, à quatre heures après midi, 9"85 + 8»83 + 4°00 = 18°7. Quand on consulte les Annales météorologiques de l'Observatoire de Bruxelles, on trouve que la température, le 1" janvier 1867, à minuit, était 1°3; elle se trouvait par conséquent 0"8 plus bas que la moyenne. Le 10, à six heures du malin, elle s'élevait à 7°0; elle était donc, à celle heure, plus de huit degrés au-dessus de la moyenne. Le calcul est très-simple; on peut même déjà tenir compte delà sérénité du ciel, en employant les données de la page 10. Ainsi le 12 janvier 1867, à midi, le ciel était serein, la température observée était — 0'9. La tempé- rature calculée aurait dû être 9°85 — 8°60 -f 1°18 = 2°4; l'écart était ,]0 303 En tenant compte de la sérénité, on aurait obtenu 9"85 — 8°60 _j_4oi8 + 0°63 =3°1 et, d'après ces nouvelles données, la grandeur de la perturbation était de — 4". s III. Des variations secondaires , périodiques ou anomales. Les variations diurne et annuelle qui font l'objet des deux premières sec- tions de ce travail ont, de tout temps, attiré l'attention des hommes, et leur dépendance de la position du soleil est si marquée qu'elle ne pouvait être SUR LA TEMPERATURE DE L'AIR. 53 l'objet d'aucun doute. Les progrès qui restent à réaliser sous ce rapport ne consistent (pie dans des mesures plus exactes et plus nombreuses. 11 n'en est pas de même des variations qui font l'objet de cette troisième section. L'irrégularité apparente de leurs retours a toujours été un sujet d'étonnement, et l'on n'est pas encore parvenu à découvrir les causes de ces anomalies. Cependant, dans ces derniers temps, quelques pas en avant ont été faits, et il est à espérer (pie le voile qui dérobe ces lois à nos yeux ne tardera pas à èlre écarté , du moins en partie. Les variations secondaires peuvent se partager en deux classes : 1" Celles qui se reproduisent périodiquement aux mêmes époques de l'année; 2° Celles dont les retours suivent des lois plus compliquées. Je consacrerai les deux articles qui terminent ce .Mémoire à l'examen de ces deux espèces d'anomalies. I. — Des variations secondaires à (laie fixe. L'existence de variations périodiques annuelles n'est pas encore bien éta- blie. Une longue suite d'observations est indispensable pour mettre en évidence des faits de ce genre. Dix années ne permettent de tirer aucune conclusion, cl après trente années même, on trouve qu'il existe peu de pé- riodes chaudes ou froides assez caractérisées pour qu'on puisse assurer qu'une nouvelle série d'années n'infirmera pas les résultats obtenus. Afin de reconnaître quelles sont les époques qui présentent des anomalies, j'ai comparé, dans le tableau qui suit, les températures moyennes observées, aux résultats calculés par la formule de la page 50. Les différences sont données pour des intervalles de 5° de longitude du soleil. Une interpolation très-simple permet de trouver ensuite les écarts pour chaque jour. 56 MEMOIRE MOIS. es 03 W ta < z MOIS. H — fcj tn ca U < Z ta X t. S MOIS. si w sa o < s: Ed Ml US. z o < &a ça _; ir. Janv. 1,0 2; h 7 2',' 1 1 +0','76 Avril 2,3 8,78 8:07 +0.71 Juill. 2,5 17,20 17;09 -0;43 Ocl. 1,8 13,02 15M5 +r/;17 6,1 1,82 1,89 -0,07 7,3 8,97 8,59 +0,58 7,0 18,05 17,85 +0,80 0,8 13,28 12,75 t0,55 11,1 1,12 1,82 -0,70 12,4 7,85 9,04 -1,19 1 2,0 18,51 18,08 +0,43 11,9 11,81 11,90 -9,09 16,2 1,98 1,(11 -0,65 17,5 8,71 9,48 -0,77 17,7 18,80 18,55 +0,45 17,0 I0,«G 10,98 -0,12 21,5 2,01 2,10 -0,09 22,5 9,87 9,94 -0,07 22,8 18,50 18,66 -0,30 22,0 9,54 9,94 -0,40 20,4 3,32 2,36 ♦1,16 27,0 10,0=) 10,48 -0,59 27,8 18,45 18,92 -0,49 27,1 8,79 8,92 -0,15 31,5 2,99 2,GS +0,31 Mai 2,7 1 2,05 11,13 +9,90 Août 1,9 18,30 19,04 -9,68 Nov 1,2 8,21 7,95 +0,20 Fév. 5,5 3,55 2,97 ♦0,50 7,7 12,41 11,89 +0,52 7,0 17,95 18,99 -1,04 0,2 7,09 7,11 +0,58 1 n,fl 2,78 3,25 -9,47 ■ 12,8 15,47 12,79 +0,08 12,1 .18,41 18,75 -0,34 11,3 0,12 0,41 -0,29 13,0 •5,ii4 3,55 +0,11 17,9 15,78 13,70 +0,02 17,1 18,72 1 8,55 +0,39 10,4 5,55 5,80 -0,31 20,7 3,64 3,79 -0,15 23,0 14,02 14,72 -0,10 22 2 17,78 17,79 -0,01 21,5 4,90 5,42 -0,52 25,8 4,39 4,12 +0,27 28,0 15,55 15,00 -0,25 27,5 17,13 17,18 -0,05 20,5 4,71 5,00 -0,55 iMars 2,8 4,58 4,51 +0,07 Juin 2,1 16,50 10,54 +0,10 Sept. 1,5 16,29 10,55 -0,26 Dec. 1,0 5,50 4,08 +0,02 7,9 4,78 4,98 -0,20 7,2 17,09 16,91 +0,18 0,4 15,75 15,98 -0,23 0,7 5,15 4,29 +0,84 lô,0 5,11 5,5G -0,45 12,2 17,80 17,28 +0,52 11,5 15,25 15,44 -0,21 11,7 2,82 5,84 -1,02 18,0 0,21 0,17 +0,01 17,3 17,82 17,49 +0,55 10,5 13,31 14,97 +0,34 10,8 5,54 5,57 +0,17 25,1 (jfiô 6,85 -0,50 22,4 17,89 17,58 +0,51 2 1 ,0 14, li 14,53 -9,42 21,9 1,82 2,90 -1,08 28,2 7,05 7,45 -0,40 27,4 17,70 17,05 +0,15 20,7 13,70 14,02 -11,52 26,9 2,60 2,47 +0,15 J'ai déterminé ensuite, d'après la définition donnée dans la noie n° 1, les périodes thermiques de 1° de la série des températures moyennes : 10 janvier 0 01 50 » . 5,74 2 février 2,42 7 » 5,84 11 » 2,70 8 avril 9.17 10 » 7.00 15 juin 18,41 15 » ' 17,15 22 » 18,15 50 » 10,04 7 juillet 18,80 10 » 17,47 1 5 » 19,05 20 juillet 17,01 5 août 18,94 10 » 4 7,70 17 » 18,74 15 septembre 14,75 17 » 15,71 25 novembre 4,41 50 5,07 12 décembre 2,09 10 5,85 22 » 1,77 24 2,90 29 » 1,59 51 » 2,99 SUK LA TEMPÉRATURE DE L'AIR. 57 D'après les données qui précèdent, le principal minimum se présente le 10 janvier; ensuite la température augmente et dépasse vers le 22 la tem- pérature normale; la lin du mois est trop chaude. Pendant le mois de février, il y a un très-léger accroissement de la température, qui est à peine appréciable depuis le 30 janvier, jour chaud, jusqu'au 1er mars qui est trop froid. Ce mois est marqué par deux minium, le 2 et le 1 1 lévrier, suivis de deux maxima , le 7 et le 20. Greenwich et Paris offrent des résul- tats assez concordants; cependant le minimum se produit à la station anglaise le 1er février, à Bruxelles le 2 et à Paris le 5 seulement. Il faut remarquer ici que, dans ces trois stations, les moyennes n'ont pas été déduites des obser- vations d'une même série d'années. Il n'est donc pas certain qu'en compa- rant des groupes d'années correspondantes, on trouve (pic les stations au nord de Bruxelles éprouvent réellement ce minimum plus tôt, et les stations au sud plus lard. Un fait analogue se produit pour le minimum de janvier. M. Glaisher à Greenwich fixe l'instant du minimum à la date du 8; à Bruxelles on trouve le 10, et à Paris le 14. Berlin est intermédiaire entre les deux premières stations. M. Dove a déjà énoncé la proposition que le froid prenant sa source dans le nord atteint plus lard les régions méridionales. Quoique mon inten- tion ne soit pas de comparer ici les observations étrangères avec celles de Bruxelles, il est nécessaire de mettre en regard quelques résultats, afin de s'as- surer si les perturbations ne sont pas simplement accidentelles, et de nature à disparaître quand les observations comprendront un plus grand nombre d'années. En mars, la température commence à prendre un mouvement ascendant plus prononcé, qui est cependant contrarié par deux retours du froid, l'un vers le 12 du mois, l'autre du 19 au 20. Kn moyenne, mars est plus froid que ne l'indique le calcul. Les deux minima signalés ci-dessus sont moins caractérisés que les précédents, et sont peut-être destinés à disparaître. Le commencement d'avril est trop chaud, mais du S au 2i la tempéra- ture s'abaisse beaucoup, elle se relève après celle époque. Le refroidissement remarquable du milieu du mois atteint son minimum entre le 10 et le 14; il Tome XXXVII. 8 58 MEMOIRE est si prononcé que la température du 8 ne se reproduit plus avant le 1 9, bien qu'à cette époque de Tannée la déclinaison du soleil augmente rapidement. La température descend à près de 1°3 en dessous des résultats fournis par le calcul. Dans la série de Berlin, on ne remarque aucune perturbation, mais celle-ci existe à Paris et à Londres. D'après les résultats de Greenwich, la température cesse de monter le 7 avril, et tombe de 1°1 jusqu'au 11; à Bruxelles, le point d'arrêt a lieu le 8, et la chute jusqu'au 10 est de 1°57. A Paris l'arrêt se montre le 10, et le point le plus bas le 19; la chute est de M 9. Tout le commencement de mai est trop chaud et la fin du mois est un peu froide; du reste, il ne se présente aucune inflexion bien caractérisée. Il n'en est pas de même à Berlin où, du 11 au 13 , se produit une dépression remarquable. M. Mâdler, qui a étudié avec soin celte anomalie, rejette l'opi- nion d'après laquelle ce refroidissement serait dû à l'interposition entre le soleil et la terre, d'un anneau d'astéroïdes; ce savant astronome fait remar- quer que, si cela était, l'effet devrait se produire sur toute la terre ou dû moins sur une étendue considérable de celle-ci, et que l'action devrait être plus énergique le jour que la nuit. Or, il a trouvé que l'action est plus grande pendant la nuit, et qu'elle paraît être insensible sur les montagnes et le long des côtes. La discussion des observations russes et allemandes l'amène à conclure que le calorique absorbé par la fusion du vaste bassin glacé de la Dwina produit un abaissement de la température qui se transmet en Alle- magne par les vents de NE., et qui se fait sentir jusque sur les bords du Rhin. Il est permis d'attribuer à cette influence que le minimum de Bruxelles peut descendre au-dessous de 2" du 11 au 13, et approche encore quelque- fois de ce degré de froid jusqu'au 16; mais dans les moyennes générales celte action n'est guère appréciable; cependant la légère dépression du 15 peut dépendre de cette cause. Le mois de juin est généralement un peu trop chaud ; le 13 est particu- lièrement remarquable sous ce rapport. Du 30 juin au 2 juillet, se présente un refroidissement très-marqué suivi d'un maximum le 7, puis d'un nou- veau froid le 10 et enfin, le 15, du grand maximum de l'année. Ces dates sonl à Greenwich le 1er, le 5, le 8 et le 15 juillet. A Paris et à Berlin, il SUR LA TEMPER \ïl RE DE L'AIR. 59 n'y a pas de correspondance bien indiquée; dans la première de ces villes, le maximum absolu se présente le 14 juillet. Au mois d'août, on a de nouvelles chaleurs le 5 et le 17, précédées des minium du 2G juillet cl du 10 août. A Greenwich, on a reconnu un maximum le h août, mais celui du 17 ne parai! pas se dessiner. A Paris également le maximum du S est bien marqué. Après le maximum du 17 août, la température décroît d'une manière assez régulière jusqu'au mois de novembre : elle est trop élevée au commen- cement de ce mois, mais le 8, elle descend brusquement et jusqu'au 13 elle diminue de près d'un demi-degré par jour. La température continue à des- cendre en demeurant froide pour la saison jusqu'au 25 , où un accroissement rapide de chaleur se manifeste jusqu'à la lin du mois. A Londres, le réchauf- fement de la lin de novembre est presque aussi marqué qu'à Bruxelles. A Paris et à Berlin , il existe également, mais il est moins sensible. Pendant le mois de décembre, on remarque un nouveau maximum du (J au 7, et des mini ma le 12, le 22 et le 29. Greenwich indique deux minima le 1 1 et le 2G-28. A Berlin on a des minima le 11, le 19 et le 25. A Paris le minimum du 15 seul parait assez caractérisé. D'après ce qui précède, on voit (pie les conclusions tirées des résultats de trente années diffèrent déjà en quelques points de celles que mon père a déduites d'une période de vingt ans. Ainsi, le jour le plus chaud de l'année, qui était le 7 juillet, a reculé jusqu'au 15 du même mois ; et la période tem- pérée, qui s'étendait du H janvier au commencement de mars, a perdu de son importance. Le mois de février, en effet, a été se refroidissant, tandis (pie janvier est devenu plus chaud. Voici les températures moyennes de ces deux mois pendant les trois décades : I"- DÉCADE. 'J"'r DÉCADE. 3"" M." \M Janvier I°81 2°t3 2»58 Février 4,00 5,44 2,82 Différence. . 2,23 1,31 0,24 60 MÉMOIRE Les anomalies probables à date fixe se présentent donc aux époques sui- vantes : Va maximum du 31 décembre au 1" janvier; Minimum principal du 'J au 10 janvier; Période de chaleur à la fin de janvier; Retour du froid les 2 et 5 février, réchauffement du 7 au 8 , et nouveau minimum vers le 1 1 . Après avoir été contrariée par plusieurs retours du froid, la marche ascendante de la tempe- rature devient plus prononcée vers le 28 mars. Maximum du 4 au 8 avril, puis fort minimum du 10 au 13. Légère dépression le 15 mai. Refroidissement dans les derniers jours de mai. Maximum du 12 au 13 juin. Refroidissement prononcé à la fin de juin et au commencement de juillet. Maximum du 4 au 7 juillet; minimum le 10; grand maximum du 14 au 15. Refroidissement le 2 décembre, ensuite froids le 12, le 22 et le 29. Il n'entre pas dans le plan de ce mémoire de rechereber les causes de ces variations. Une telle recherebe doit être précédée de nouvelles éludes sur la marche des courants atmosphériques, sur l'état d'humidité de Pair, etc. Je ferai seulement observer qu'on n'a peut-être pas jusqu'ici tenu assez compte des actions calorifiques considérables qu'exerce l'eau en passant successi- vement par les différents états de vapeur, de liquide, de neige ou de glace. M. Mâdler a fait un pas important dans cette voie en. allant chercher dans le nord de la Russie la cause du refroidissement du mois de mai à Rerlin. Nous devons donc avoir les yeux tournés vers le nord, depuis le Groenland jus- qu'en Laponie, et tâcher de compléter un réseau météorologique dans cette direction, en nous appuyant sur les systèmes écossais, Scandinave et russe. Il: — Des anomalies. Celle dernière section traite des variations qui ne se présentent pas à date lixe; elle n'offre, dans l'état actuel de la météorologie, qu'un très-petit SI H LA TEMPÉRATURE DÉ L'AIR. 61 nombre de résultais. C'est cependant la partie qui, dans la suite, est appelée à prendre les plus grands développements. Deux méthodes peuvent être suivies dans l'étude de ce genre de variations. Dans la première, on cherche les rapports cpii existent entre la température et diverses périodes dénature déterminée, telles, par exemple, (pie la révo- lution synodique de la lune, etc. La seconde méthode étudie la marche des variations à la surface du glohe. Après qu'Alexandre de Humboldl eut représenté par des courbes la loi de ('('partition de la chaleur sur la terre dans les différentes saisons, et (pie M. Dove eut étendu ce mode de représentation aux mois, on fut naturelle- ment conduità employer le même procédé pour étudier les perturbations. Il parait (pie c'est aux pressions exercées par l'atmosphère qu'on en a fait les premières applications. Sir John Ilerschel , M. James Espy,M. Kaemtz. le général Sabine, mon père, M. Lamonl, M. Leverrier, .M. Marié-Davy en ont déduit des conséquences très-importantes sur la marche des centres d'anoma- lies, (l'est à M. Dove (pie Ton doit ensuite des travaux considérables sur le développement des anomalies de la température à la surface de la terre. Mais, dans un travail de celle nature, il faut nécessairement réunir un nombre im- mense de documents, afin d'établir les comparaisons et de déduire ensuite les lois. Dans le mémoire actuel, où j'ai eu plus particulièrement en vue d'établir la marche de la température à Bruxelles, considérée comme station isolée, il n'est pas possihle de suivre celle dernière méthode; j'espère pouvoir repren- dre plus tard cette question dans un autre travail. Je me bornerai ici ;'i établir quelques relations déduites des nombres observés ;'i Bruxelles. De l'influence de la Inné sur la température de l'air. . — L'homme est naturellement porté à chercher une cause à tous les phénomènes qui le frappent. Aussi, dans l'ignorance où il était des véritables lois physiques qui régissent les variations de la température et le retour des grandes pluies, des ouragans, etc., il a eu longtemps recours à la lune, pour expliquer loin ce qui ne lui paraissait pas susceptible d'explication par l'action solaire. Quel- ques-uns ont même poussé cet abus si loin que, par une réaction naturelle, G2 MÉMOIRE on en était venu ensuite jusqu'à nier complètement l'action de la lune sur notre atmosphère. Mais depuis , on est revenu à des idées plus saines , et si des esprits exaltés continuent à regarder la lune comme Tunique agent des perturbations atmosphériques, si d'autres persistent à refuser à cet astre toute espèce d'action, la grande majorité reconnaît que c'est l'expérience seule qui doit décider cette question, et que les idées préconçues doivent être absolument écartées. J'ai recherché quelle relation pouvait exister entre la température et les phases lunaires, puis entre la température elles déclinaisons lunaires. Pour ce travail, j'ai employé les données du second des tableaux n° 18. La question était posée en ces termes : Quels ont été l'âge et la déclinaison de la lune pendant les jours très- froids qui se sont présentés de 1855 à 18629 L'âge de la lune a été compté depuis la nouvelle lune jusqu'à la nouvelle lune suivante, de 1 à 30 jours. La déclinaison de la lune a été comptée depuis le moment où elle monte au nord de Féquateur terrestre jusqu'au jour où, après après avoir repassé au sud, elle se représente de nouveau à l'équateur. La période comprend 27 à 28 jours. Voici d'abord le nombre de jours froids classés d'après l'âge de la lune : AGE de la lune. de NOMBRE jours froids. AGE de la lune. NOMBRE de jours froids. AGE de la lune. NOMBRE de jours froids. 1 14 16 Il 12 10 8 21 22 f Il 12 3 19 13 15 23 15 -\ 15 * 14 13 24 15 '■> 11 ISO 10 25 14 G 12 10 11 20 13 73 8 16 6 17 18 11 9 27 28 15 15 9 10 19 10 29 13 10 4 20 II 50 (6) Dans le tableau suivant, les jours froids sont classés d'après la période des déclinaisons lunaires, depuis le jour du nœud ascendant sur l'équateur ter- restre : SUR LA TEMPERATURE DE LAIH 65 NOMBRE NOMBRE SOMBRE JOUR. de jours froids. jour. de jours froids. J..I i;. de jours froids. 1 11 n 15 21 m Il 2 12 12 13 22 12 3 12 ir, 12 23 17 ■i II 14 13 24 17 5 !) 15 12 23 16 6 10 1G 14 2C 15 7 M 17 17 14 27 12 a 14 18 13 28 (*) tt 19 1!) 12 10 14 20 II Le premier lableau montre que le plus grand nombre de jours froids se sont présentés après la nouvelle lune et que, au contraire, on en a eu un nombre un peu moins grand après le premier quartier. Vers le dernier quartier, le nombre de jours froids a été un peu au-dessous de la moyenne. Si Ton consulte le second tableau, on trouvera que le nombre de jours froids a atteint un maximum du 7me au 10me, et du 23me au 25mu jour, c'est-à-dire à l'époque de la plus grande bailleur de la lune et un peu après l'époque de la plus petite bailleur. Ces résultats ont d'ailleurs besoin d'être contrôlés au moyen de séries d'observations plus étendues. Une autre période, d'un peu plus de 27 jours, a été introduite par M. Ner- vander. M. Uuys-Ballol , d'après les observations de Harlem, a fixé la lon- gueur de celle-ci à 27j68. Ce savant a trouvé que, pendant cette période, la température éprouvait moyennement une oscillation d'environ un degré de l'écbelic Fahrenheit. M. Ch. Sainle-Claire-Deville a trouvé une certaine solidarité entre les tem- pératures qui se rapportent aux positions de la terre situées sur l'écliptique, à des intervalles de 90 degrés de longitude moyenne. Celle solidarité existerait même, à un certain point, pour des différences de longitude écliptique de 30 degrés. Ainsi, de 4832 à 1852, on aurait moyennement observé le maximum mensuel du 3 au G, et le minimum du 9 au 13 de ebaque mois. 64 MÉMOIRE SUR LA TEMPÉRATURE DE LAIR. Quelques autres périodes oui encore élé présentées, mais je limiterai ici ce travail , d'autant plus que trente années d'une station isolée ne suffisent pas pour traiter des questions aussi délicates. Je terminerai par quelques mots relativement aux variations à longue période. On sait qu'Arago, dans un travail remarquable, est arrivé à cette conclusion, que depuis deux mille années la température de l'air et celle du sol ne peuvent pas avoir subi de grandes modifications, et que, par consé- quent, il n'est pas à présumer qu'il subsiste encore des variations séculaires de quelque importance. Il est cependant possible qu'il existe des anomalies à longue période, et déjà les recherches de M. Glaisher tendent à faire prévoir ce résultat. Ce savant météorologiste a trouvé qu'à Greenwich la température a augmenté depuis un siècle, particulièrement pendant les mois d'hiver. M. Alexandre Herschel, en examinant la période de 18(10 à 1850, a remar- qué qu'à Greenwich la lin de l'été et celle de l'hiver ne se sont pas sensiblement déplacées , tandis que le commencement de l'hiver s'est présenté de plus en plus tard, et, au contraire, le commencement de l'été toujours plus lot. La période chaude se serait par conséquent allongée et la période froide rac- courcie. Bruxelles ne présente pas de résultais aussi caractéristiques; il est vrai que cette station ne dispose que de trente années d'observations. Cependant on a vu, en fractionnant la série en trois périodes de dix années, que , de 1833 à 180-2, janvier s'est un peu échauffé, tandis que février s'est refroidi. Quant aux moyennes annuelles , il n'y a pas eu de changement appréciable. Une seule modification parait présenter quelque probabilité en sa faveur : la variation diurne moyenne semble s'être un peu resserrée; de 7° GO qu'elle a atteint pen- dant la première décade, elle est tombée à 7° 39 pendant la seconde, et à 7» 07 pendant la troisième. Cependant ici encore il serait imprudent de tirer trop promptemenl des conclusions; car ce changement peut fort bien avoir été occasionné par quelques modifications qui ont eu lieu dans les alentours de l'Observatoire , où l'on a élevé des constructions nouvelles. TABLEAUX GÉNÉRAUX LA TEMPÉRATURE DE L'AIR. 1833 - 1862. Tome XXXVI. MEMOIRE Tableau n° 1. TEMPERATURES MAXIM A PAit JOUU. — JANVIER. • JOltt du mais. 1833. :'.""• PÉRIODE DÉCENNALE. MAXIMUM DIURNE le plus élevé MAXIMUM DIURNE le moins élevé. i 1833 1812. AXIHUU MOYEN 18b 't. îx;;;;. 1836. 1857. 1838. 1859. 1800. 1861. 1862. 1833 | 1842. 1843 1832. 1833 1802. 1833 1 1853 1842, 1832. 1853 1802. 1843 1832. 1853 1802. 1833 1802. 1 " ,o -i;9 8;o 57 7'.;4 4.0 r,;o 15:2 :', o -o;i 12.7 11:5 15:2 - 1.7 -5:2 -1.0 5,55 4,07 5;02 5.(18 0 "," -0,2 8.7 4,0 87 1,7 2,9 15,2 0,1 2,5 11,5 11,3 15,2 - 0,-' -5,1 -0,2 4,41 2,29 5,00 4,10 5 9,5 -0,8 7,0 9,2 8,9 0,2 3,4 11,1 -3,2 2,5 11,5 10,(1 11,1 -2,1 -5,4 -5,2 4,40 2,04 4,78 5,94 ■\ 10,0 -0,0 7,0 10,4 8,0 -0,0 53 12,1 1,8 4,2 9,9 9,5 12,1 — 9 "î "1 -1,0 -0,0 4,85 5,20 5,82 4,02 5 9,9 2,6 8,0 8,1 0,4 -4,0 0,7 7,8 1,8 4,8 9,2 111,0 9,9 - 5,9 1,1 -4,0 5,72 5,00 5 21 4,04 6 9,7 5,0 8,1 9,9 0,4 -3,2 5,9 7,4 -4,0 3,9 8,0 lo.l 9,9 - 5,8 1,4 "4,0 5,44 4,08 5,91 4,01 7 0,4 4,1 8,0 10,7 -1,1 -3,2 2,8 0,1 -1,8 5,0 10,;-, 7,1 10,7 - 2,4 -1,9 -5,2 1,06 4,04 5,80 5,99 8 9,5 7,1 8,8 10,5 -3,1 1,6 3,2 4,5 -4,7 4.5 9,4 8,1 10,5 - 4,5 -1,1 -4,7 2,04 5,G8 4,15 5,48 il 8,7 7,4 M 6,5 -5,8 5,4 1,0 5,2 -8,7 5,0 8,8 8,0 8,7 - 4,5 -1,0 -8,7 1,08 2,83 5,54 2,08 10 8,4 4,3 0,0 7,9 0,7 5,6 0,8 54 -0,5 0,1 0,5 7,1 0,1 - 7,5 -0,0 -9,5 0,75 2,00 5,00 2,54 11 1 0,6 4,4 3,0 5,0 4,3 4,8 5,2 5,0 -4,8 10,9 10,0 8,7 10,9 - 7,0 -4,1 -4,8 2,51 5,05 4 52 5,29 12 10,4 3,0 0,9 1,9 4,0 3,9 5,9 4,9 -4,3 10,7 10,4 10,', 10,7 - 4,5 -4,2 -4,5 5,00 5,24 4,25 5,70 15 10,-5 2,0 4,5 0,4 4,2 3.7 0,7 5,2 -5,0 6,7 11,3 15,2 10,4 - 4,1 -2,7 -5,0 4,74 4,02 4,00 4,47 14 9,2 5,2 5,1 -1,8 4,0 2,9 5,0 5,7 -5,0 7,5 io,o 13,5 9,2 - 8,0 -0,0 -5,0 5,57 1,40 5,70 4,58 15 8.4 3,4 4,5 o,o 4,6 5,5 2,5 5,0 -5,5 7,8 11,9 1 1 ,5 8,4 - 7,0 -5,8 -3,5 5,28 3,00 5,00 5,98 IG 8,3 85 4,3 2,8 49 6,0 2 2 7,0 -5,7 1,1 10,5 15,1 8,5 - 7,0 "4,3 -3,7 5,50 5,00 5,98 5,49 17 7,7 8,1 -0,0 4,8 5,0 6,5 2,5 0,8 -1,0 -2,5 12,1 11,0 8,1 -11,1 -7,0 -2,5 4,55 5,04 5,04 5,94 18 7,5 7,7 -5,7 8,0 5,9 5,0 7,5 4,5 0,7 -5,5 12,7 10,2 8,0 - 8,8 -3,7 -5,7 4,23 4,47 5,78 4,17 19 ",3 6,2 -5,7 9,5 7,5 0,1 8.0 0,5 0,9 -4,8 11,4 10,4 0,5 -15,1 --',7 "3,7 4,27 5,58 4,19 4 (il 20 0,1 0,5 -0,4 9,7 7,5 8,2 8,0 8,0 0,0 -3,4 10,2 11,0 9,7 -10,1 -0,5 -0,4 5,22 4,42 4,40 4,01 21 6,9 7,8 -0,5 10,0 5,8 8,0 7,5 7,5 1,5 -0,4 1 2,5 11,2 10,0 - 7,1 -5,8 -0,5 5,58 3,71 4,79 4,05 22 7,3 0,0 -2,0 10,2 4,2 5,0 7,7 5,9 3,0 4,7 12,5 15,5 10,2 - 1,0 -•'',3 -2,0 4,95 4,21 5,15 4,77 25 3,0 0,7 0,0 10,5 5,8 4/2 8,8 0,1 3.8 4,7 12,4 12,0 10,5 1,0 -4,0 0,9 0,50 3,94 5,55 5,20 24 ï,1 5,2 1,2 5,5 6,1 5,9 7,5 3,5 8.8 15,0 10,4 12,2 0,5 -1,0 1,2 6,49 4,44 5,9G 5,05 25 •5,3 0,0 0,1 12,2 5,0 6,8 8,7 7,2 7,4 0,1 1 5,5 12,5 12,2 - ,.7 -1,0 0,1 5,15 5, 'i-i 6,68 5,75 20 3," 7,7 0,1 9,2 4,5 5,8 9,7 5,4 8,0 0,6 12,1 12,1 0,7 - 8,5 -2,5 0,1 5,43 0,51 0,40 0,15 27 5,1 8,1 1,0 7,7 2,9 5,5 8,5 8,8 0,1 5,0 15,1 11,3 9,1 -2,9 1,0 5.91 e;2o 5,88 0,00 28 5,5 7,0 1,0 5,9 0,9 4,5 8.J 8,8 8,0 4,8 12,5 11,2 8,9 - 2,1 -5,6 0,9 5,55 5,49 5,41 5,42 29 6,! 7, y -2,8 0,0 0,0 5,2 8,0 7,2 8,4 0,0 12,8 10,9 8,0 1,1 2,5 -2,8 5,84 G,83 5,55 0,00 50 7,2 10,9 -2,5 3,4 0,2 5,2 0,8 7,0 7,8 10,0 7 2 10,5 10,9 5,0 2,4 -2,4 5,50 0,91 0,05 0,15 ôl r>,o 11,4 -2,6 2,8 0,5 5,8 9,4 0,0 6,4 11,2 7,8 11,4 11,4 - i,o 1,2 -2,0 4,48 5,70 5,05 5,29 Mot. . 7,-' 5,5 2,4 0,8 5,8 3,7 5,9 7,1 0,9 4,7 11,0 10,7 10,2 - 4,9 -2,7 -5,0 1,58 4,51 4,81 4,50 Max. . !0,6 11,4 8,8 12,2 8,9 8,2 9,8 15,2 9,1 11,2 13,3 15,5 15,2 5,0 2,5 1,0 0, Î9 0,0 1 0,08 G,I5 Min. . ~i~. -1,8 -6,5 -1,8 -5,8 -4,0 0,8 3,4 -9,5 -4,8 7,2 7,1 8,0 -15,1 -7,0 -9,5 0,75 2,29 5,54 2,54 SUR LA TEMPERATURE DE L'AIR. TEMPÉBATUIIES MAXIMA PAU JOI.'K. — FÉVRIER. 3«i' PÉRIODE DÉCENNALE. 1833. 1854. 1 835. C>°7 6,5 3,7 5,5 1,9 5,5 3,4 3,7 4,3 3,4 2,8 2,8 2,9 -0,8 0,2 1,5 1,4 0,1 0,1 0,5 3,4 4,4 2,7 5,2 '",5 5,9 -,- 2,7 10. 'I 8,2 7,2| 4,7 0,1 10,2 10,(i 10,' I 6,1 3,9 1,1 5,1 4,0 -1,1 3,3 3,8 3,4 5,2 5,0 4,7 1,4 2,9 5,4 6,7 8,2 8,7 6,3 0,8 is;;i;. -i;o -6,4 5,2 6,2 5,7 4,4 4,5 2,5 2,4 -4,2 -5,3 -3,0 -5,8 -5,5 -2,0 -1,8 -5,7 -H, 5 -4,4 -5,0 -2,0 -0,0 1,8 4,4 0,0 6,1 5,4 1837. 2,8 0,7 -0,8 5,9 10,9 -1,1 -0,4 0,2 -8,3 5; 4 2,8 4,0 3,2 5,4 7,2 10,3 11,'. 1 2,5 13,2 11,7 12,0 14,0 12,5 10,0 9,9 9,9 4,0 5,4 5,5 2,4 1,2 5,9 G,5 7,7 8,3 8,1 8,9 9,4 i;s;;s. 7,9 14,0 1,2 o;s 0,5 -1,0 --',1 -1,1 0,4 4,7 4,8 5,0 8,9 9,3 7,8 ",3 4,8 5,0 8,3 9,8 11,0 9,7 9,8 10,9 10,5 10,9 9,4 8,7 9,4 9,4 9,7 1839. 1860. 0,5 11,0 -2,1 0,0 1,9 5,4 9,4 10,0 6,8 7,8 5,0 1,3 1,1 1,3 7,7 8,1 8,2 0,0 5,6 5,2 0,5 0,6 2,9 ■■> 4,5 6,0 0,9 4,5 0,9 5,0 4,2 4,7 10,0 (I 7.2 6,8 7,2 5,0 5,1 5,6 7,0 7,7 8,2 7,5 9,0 10,7 10,5 10,5 10,2 [0,2 11,5 12,0 7,3 7,1 8,0 10,1 8,5 8,3 9,0 8,5 11,4 8,2 8,5 12,0 5,0 4:4 3,2 2,8 -',1 6,5 7,2 4,4 7,2 7,5 4,0 2,0 -',« 1,5 -5,1 «,7 2,7 3,2 2,8 5,0 4,9 5,0 4,8 -1,2 0,6 2,0 5,0 7,6 5,5 9,2 1861. 1862 3,8 9,2 ■>,' 6,2 6,8 5,2 <, 1 ->' 9,5 10,1 8,7 10,9 12,0 4,7 2,0 3,9 0,1 0,7 8,5 10,5 10, 1 1 ,2 10,0 1 0,9 11,8 15,9 14,9 10,5 11, G 8,3 8,1 11.5 10,3 9,4 9,1 10.7 11,2 9,1 -0,5 -1,2 -0,i 4,5 4,6 2 _> 3,5 4," 8,3 10,6 12,1 15,5 15,9 12,6 15,2 12,1 6,4 0,1 5,5 a n MAXIMUM 011 RNE 1- plus cle.c. 1833 ; 1853 1852. 8,6 1 4,9 -5,4 2,0 7,4 15,9 -1,2 8;i 9,0 9,1 10,0 10,9 11,5 11,1 10,7 12,7 12,7 11,7 12,1 19 -) 12,1 11,0 10,1 11,0 11,9 12,7 14,1 I i 5 10,0 11,4 12,5 1 2,2 12,9 13,8 15,5 11,0 1 1,5 8,4 10:5 10,8 10,5 9,7 10,2 10,1 9,4 9,5 9,8 10,5 8,8 8,4 8,3 9,5 11,0 1 1 ,9 10,2 10,8 9,3 11,1 11,1 12,0 12,8 15,8 15,0 15,7 17,1 18.2 18.>i a 1862. 11,5 18,2 ll;S [0,5 9,4 9,4 10,7 11,2 10,0 11,5 12,5 15,2 11,7 12,0 14,0 12,5 10,6 10,2 11,5 12,0 12,4 15,5 15,9 12,0 15,9 14,9 10,5 11,6 11,4 9,7 MAXIMUM DU RIIE lr munis dlf-Vé. 1833 1843 I 185;; 18*42. [832. 18*62. MAMMI M MOYEN. 1833 18*42. 11,7 14,9 8,4 9,4 -0.-2 -2,U -5,9 -5,0 -5,0 -5,1 -1,5 0,1 -5,7 -_< 2 1,9 0,:; -2,7 -2,0 -2,7 0,7 2,6 0,9 -0,1 -0,4 -0,9 -0,5 0,5 1,0 5,8 2,8 2,0 1-8 »,l 1,0 1,7 1,9 1,9 2,0 -2 2 -5,0 -5,2 -0,5 -2,5 -5,4 0,8 2,5 0,0 1,1 0,5 0,3 -7,2 -2,0 -0,2 1,5 1,6 0,2 0,2 0,0 0,2 -0,7 5,8 -5,1 -0,4 2,5 -i;9 -6,4 -1,0 -2,1 -1,1 0,4 5,1 -0,5 -1,2 -4,2 -5,5 -5,1, -5,8 -5,5 -2,0 -1,8 -5,7 -8,5 -4,4 -5,0 -4,2 -2,0 -1,-' 0,0 2,0 0,9 90 -,- 2,7 -2,0 5,4 -8,5 4.07 ■1,18 4 80 5,16 4,51 4,80 0,27 7,47 8,07 7,29 7,75 s 62 8,59 8,06 8,08 7,20 7,48 7,01 0,98 6,70 7,55 0,71 0,55 7,52 7,04 7,57 7,75 7,80 1843 a 1832. 1 80O | 1-1 18*32. 1862. 0,-2 ! 5,78 6,09 5,65 6,28 0,51 6,02 1,91 1,08 1,54 1,10 5,87 5,01 1,11 0,10 0,50 0,15 0,55 5,90 5,62 '",01 7,011 7,21 7,52 7,0i- 7,81 7,11 7, II' 0,90 8,02 5,31 5,99 7,81 3,61 5'27 4,00 1,07 1,01 5,22 0,58 7,19 0,15 5,70 .'.,2:i 4,18 5,09 5,30 3,35 4,10 .1,5 1 5,71 .4,92 5.. '5 5,65 5,76 0,111 0,55 7,04 0, 15 0,88 6,57 o,1o .i.,, 7,19 3,55 5.58 4,75 5 21 5,11 5,27 5,91 0,1!) 0,18 6,15 5,68 5,54, 5,80 5,77 5,28 0,21 0,55 0,51 0 29 6,04 5,99 0,71 0,78 0,71 7,29 7,04 7,42 7,14 7,1" 0,1.', 7.42 4,75 4 MEMOIRE TEMPÉRATURES MAXI MA PAU JOl n - MARS. JOUR du mois. S""' PÉRIODE DÉCENNALE. MAXIMUM DIURNE le [jlus «levé. MAXIMUM DIURNE le moins èk've. 1833 1843 1853 1842. 1832. 1862. MAXIMUM MOÏE> 1853. 183 i. 1833. 1856. 1857. 1858. 1859. 1860. 1801. 1802. 1833 a 1842. 1843 I8S2. ls:,;; a 1862. ls:;:; 1842. 1843 1852. 1853 1862. 1833 a 1862. I 2;ô 8.1 8;s 9;5 10,(1 2^7 7;9 6;9 9;2 5, '5 11.7 15;9 lo.o i;9 -o:i 2.3 7^72 6^89 7;04 7°22 9 2,4 7,9 8,0 8,5 10,5 2 2 10,5 7,1 9,6 2,7 15,0 1 !,2 10,5 2,5 0,9 2 2 8,29 6,95 0,90 7,58 •3 2,1 9,1 10,5 6,4 9,2 2,9 9,0 7,9 11,2 5,8 12,5 12,9 11,2 5,1 1,1 2,1 9,27 6,14 7,27 7,56 4 2,9 10,2 9,2 5,6 9,8 2,8 11,5 8,1 11,2 5,8 12,4 17,5 11,5 4,0 -4,7 ?,8 9,52 6,80 7,49 7,94 5 3,5 9,9 7,1 5,0 0,9 5,5 11,4 7,8 6,4 4,5 12,8 12,2 11,4 5,0 -4,5 3,5 8,90 6,08 6,60 7,19 6 5,6 0,0 7,8 3,4 9,8 U 10,8 5,4 8,6 9,1 15,9 12,1 10,8 2,0 -4,8 1,1 9,16 5,87 6,96 7,55 7 7,3 9,3 7,5 5,7 10,1 2,5 12,9 5,9 10,2 14,3 15,0 11,4 14,5 0,2 0,0 2,5 8,88 0,79 8,55 8,07 8 7,7 11,4 7,0 4,6 10,5 5,4 10,1 4,5 8,1 15,1 14,3 10,8 10,1 1,8 0,5 5,4 9,20 5,96 8,88 8,01 9 9,2 10,8 2,4 7,7 8,5 5,5 8.6 2,7 9,8 15,6 13,8 9,9 15,0 -0,5 5,0 2,4 8,36 6,18 7,88 7,47 *10 9,9 12,9 1,9 8,4 4,3 4,2 5,7 1,4 10,9 15,7 15,1 1 0,0 15,7 -0,4 1,6 1,4 8,02 6,55 7,53 7,25 II 9,3 14,2 1,7 9,4 2,6 4,5 11,0 2,1 12,5 12,9 13,9 11,7 14,2 0,9 -2,9 1,7 0,12 6,48 8,00 7,87 12 10,0 15,1 2,5 5,8 2,7 3,4 14,1 2,9 7,5 14,1 14,8 9,9 M 4,1 V -1,1 2,5 8,08 5,55 7,59 7,27 13 12,7 14,9 4,2 5,2 5,2 4,5 12,5 4,4 6,8 14,6 10,8 12,0 14,9 2,1 -5j9 4,2 10,23 6,42 8,48 8,38 14 13,8 16,0 3,5 4,4 6,1 6,7 12,8 5,7 6,6 15,5 12,9 12,2 10,0 3,6 -2,4 5,3 9,54 7,91 9,07 8,77 15 10,0 17,4 5,8 5,4 12,4 7,7 15,1 6,1 7,6 14,6 15,1 15,2 17,4 5,1 -2,0 3,8 9,57 8,25 9,81 9,20 10 11,0 14,6 9,1 8,2 9,6 10,7 11,2 5,6 8,2 15,2 15,1 15,8 14,0 5,5 0,4 5,6 10,17 8,92 10,14 9,74 17 3,9 14,9 12.1 11,0 11,3 11,5 11,7 7,2 9,5 16,1 17,0 13,5 10,1 5,5 0,4 5,9 10,15 • 8,84 10,90 9,96 ls -1,8 10,0 12,6 12,1 15,1 11,4 15,5 9,0 8,7 15,8 18,1 10,4 15,1 5,6 -0,2 -1,8 9,90 8,18 10,50 9,53 10 -1,3 8,5 9,8 15,5 17,2 13,4 9,9 9,2 7,6 13,4 17,4 1 6,5 17,2 3,9 1,0 -1,5 9,12 8,54 10,12 9,26 20 0,8 9,1 12,0 12,1 16,7 12,6 10,1 10,4 8,0 12,0 19,0 16,8 10,7 4,4 5,0 0,8 9,49 9,14 10,58 9,67 21 5,4 6,4 12,1 9,0 10,8 11,7 10,9 10,1 9,1 10,6 20,4 17,4 12,1 2,0 2,7 5,4 9,25 9,62 9,01 9,49 22 3,5 8,0 15,0 9,1 4,5 11,7 9,5 9,7 7,8 10,7 20,7 18,8 15,0 -0,0 5,5 4,5 9,46 10,19 8,98 9,54 25 3,9 7,9 14,2 8,5 6,3 13,0 9,0 8,2 9,6 0,7 17,5 18,5 14,2 1,4 5,0 5,9 9,00 11,50 8,71 9,69 24 0,0 8,0 5,6 8,6 6,5 14,5 10,4 9,2 15,9 13,8 15,0 16,5 15,8 0,8 3,5 0,0 8,11 10,77 9,31 9,40 25 1,0 8,7 5,2 9,4 10,7 16,8 10,3 0,6 15,4 17,7 15,9 1 4,5 17,7 2,9 2,7 1,0 8,15 10,11 10,18 9,48 26 2,3 9,8 ç> Ç) 11,2 11,6 8,1 10,2 7,6 15,8 18,7 19,8 14,4 18,7 2,5 2,5 2 2 9,20 8,89 9,55 9,25 27 •5,2 9,4 3,8 10,3 11,1 9,2 15,1 7,7 15,5 19,4 20,9 15,1 19,4 2,9 4,0 5,2 9,50 10,07 10,27 10,15 28 4,5 9,7 6,7 9,9 9,3 10,5 140 10,4 17,0 20,2 13,4 10,5 20,2 2,9 5,7 4,3 9,09 11,07 11,20 10,65 29 4,9 13,6 7,0 0,8 11,5 11,2 16,5 11,5 18,5 18,2 14,8 16,2 18,5 0,9 6,6 4,9 10,81 10,70 12,04 11,18 50 7,2 15,8 5,5 5,5 12,0 10,1 14,5 '•',7 11,5 13,0 14,7 17,0 10,1 8,6 6,8 5,5 10,76 11,72 11,10 11,19 51 12,5 13,1 6,2 8,6 11,9 17,0 7,5 10,2 15,9 14,4 15,5 19,8 17,0 5,3 8,0 0,2 10,41 15,49 11,51 11,80 Moy. . 3,5 10,9 7,2 8,1 9,5 8,2 11,5 7,1 10,4 12,8 15,5 14,4 15,0 5,0 1,2 2,8 9,28 8,41 9,11 8,95 Max. . 13,8 17,4 14,2 1 3,5 17,2 17,0 10,5 11,3 18,5 20,2 20,9 19,8 20,2 8,6 8,0 6,2 10,81 15,49 12,04 11,80 Mu. . -1,8 6,0 1,7 4,4 2,6 1,1 5,7 ',4 0,4 -',7 11,7 9,9 10,0 -0,0 -5,9 -1,8 7,72 5,55 6,60 7,19 SUR LA TEMPÉRATURE DE L'AIR. TEMPÉRATURES MAX1MA PAU JOUR. — AVRIL. JOIR 3mc PÊH1UDE DÉCENNALE. MAXIMUM DIUBNE le piu> élevi MAXIMUM HO RNE I. iuoiii MAXIMUM MOYEN. du mois. i.s:',:: 1843 18.',;; i-..;.; 18',:; In:,;: 18:',;; 1843 1853 ls:;:; 1833. 1851. 1855. 1850. 1857. 1858. 1859. 1860. 1861. 1861 1842. 1832. 1802. 1842 1852. 1862, 1842. a 1852. 181,2. 1862. 1 14.5 12;4 7,0 12:9 1 2.8 17:4 7:2 ir:5 15,0 15.8 17.7 20,0 17.1 0 1 o.l 7,ii 10. 01 14:10 12 .'," 12,51 ^ 11,6 15,4 8,3 1G,1 15,5 9,5 7,7 12,2 14,5 10,0 20,7 21,5 10,1 •V 9,0 7,7 ll,ll 1 1,58 12,46 12,65 •t 12,4 15,0 10,4 17,0 14,8 12,4 12,6 10,7 15,4 17,3 22,0 21,9 17,0 5,5 6,9 10,4 10,71 M, 10 15,72 12,87 4 13,8 13,3 11,1 10,8 14,6 15,7 15,5 12,5 11,8 17,7 11,9 -!■> -) 17,7 2,6 7,9 11,1 10,16 14,47 l i,no 1 2,00 5 15,9 14,0 10,4 15,0 17,5 10,1 17.5 15,5 11,9 10,7 10,5 25,0 17,5 6,6 9,2 10,1 111 88 I4,u9 15,89 12,95 6 15,8 15,7 8,1 14,9 18,9 10,5 18,9 14,5 11,9 15,3 14,5 19,8 18,0 0,8 8,0 8,1 1 0,58 14,09 11,25 12,00 7 15,1 17,1 11,0 12,1 17,8 11,8 21, 1 10,0 11,4 1 8,5 15,2 17,4 21,1 1,0 8,1 11,4 1 0,75 12,65 1.1. 20 12,80 8 11,5 10,9 11,8 12,0 16,4 13,1 22.8 16,0 12,7 1 8,;; 15,9 19,7 22,8 5,4 8,9 11,5 11,00 15,51 15,20 15,47 0 11,1 10,0 9,9 1 i.o 17,1 10,8 10,8 14,5 9,8 io,o 10,8 21,0 17,1 5,8 9,2 9,8 10,40 12,80 13,75 1 2,55 10 7,7 17,8 10,6 15,0 17,2 9,3 15,7 10,2 8,2 14,8 1G,6 17,2 17,8 5,0 7,6 7,7 0,54 12,111 12.25 11,40 II 11,1 10,0 0,7 15,8 17,2 11,2 15,0 8,1 11,9 14,5 15,5 19,1 17,2 4,9 5,9 8,1 1 0,25 1 2,70 12,01 11,05 13 12,1 18,7 11,0 15,0 lil 9,7 15,7 7,8 14,0 11,8 10,9 18,1 18,7 5,0 5,9 7,8 10,52 12,41 15,00 11,02 13 9,9 17,1 15,1 17,5 9,5 7,5 10,8 9,4 10,8 7,'. 16,2 18,0 17,5 5,5 7,7 7,4 10,31 12,78 1 1 ,50 1 1 ,55 H 7,2 17,1 15,3 17,9 7,5 9,3 10,3 9,0 15,5 0,2 10,8 19,9 17,9 0,4 8.1 6,2 11,40 15,05 11,51 11,91 15 8,4 20,0 15,8 12,1 9,2 17,4 11,4 11,0 9,5 8,0 18,8 17,9 20,0 8,5 7,1 8,0 12,13 15,72 1 2, 10 12.,., le. 10,0 22,0 10,0 12,9 10,1 21,7 7,9 15,5 15,5 9,6 19,8 18,0 22,0 10,7 0,2 7,9 15,10 15,11 15,72 1 •;,•<•' 17 12,2 14,8 17,7 9,8 12,3 22,0 7,'. 14,9 10,4 11,1 19,0 19,7 22,0 0,1 0,7 7,4 1 1 .58 15,91 15,80 15,12 18 14,5 17,0 18,5 12,0 15,3 15,9 8,5 9,5 14,0 12,1 10.0 21,5 18,5 6,2 5,5 8,5 11,01 15,00 15,72 15,10 1!) 15,2 19,8 14,0 12,7 19,0 15,5 9,4 8,3 11,7 10,0 17,8 21,8 19,8 8,0 6,7 8,5 12,51 15,97 14,28 13,52 30 16,7 21,2 17,4 11,2 20,1 18,8 10,5 7,8 12,0 17,'J 18,8 33,4 21,2 7,7 7,2 7,8 15,55 15,51 15,50 1-1,75 21 10,7 23,2 15,5 11,7 19,5 20,0 12,4 8,1 10,9 17,0 17,0 19,9 25,2 6,9 7,2 8,1 15,07 14,80 1 1,78 1 1,54 ^>-> 1 2,2 19,0 9,1 12,9 14,2 19,4 10,8 8,0 15,0 19,4 18,0 20,8 19,4 10,2 9,0 8,0 15,50 15,46 15,80 1 1,27 33 13,9 21,0 9,2 15,0 11,1 19,5 11,4 8,6 11,5 22,0 22 2 20,1 22,0 10,0 9,4 8,6 15,11 1 1,8 1 1 1,25 14,7 5 '24 10,5 10,1 lô,8 10,2 8,3 20,9 13,6 10,4 11,8 15,5 25,8 20,1 211,9 11,9 lo,5 8,5 15,95 14,79 15,01 14,58 25 11,8 8,7 14,1 19,0 8,8 21,8 15,5 13,5 14,0 22,1 25,2 17,0 22,1 7,8 11,5 8,7 15,03 1 1,05 1 i,97 14,88 L»(i 9,3 11,2 12,0 21,1 9,2 17,(1 10,8 14,8 15,2 24,8 25,4 25,4 24,0 0,0 9,8 0.2 10,18 15,14 15,18 1 5,50 27 10,0 15,0 lô,0 18,0 5,5 18,5 17,5 11,5 12,7 25,0 24,5 10,9 25,0 10,2 8,5 5,5 15,75 14,50 14,57 14,90 28 11,7 9,9 13,0 17,7 8,5 11,0 17,5 11,2 10,9 17,5 25,7 20,2 17,7 7,5 10,5 8,3 16,30 11,10 12/15 14,46 2!) 15,9 10,5 13,8 12,0 9,4 17,7 20,5 14,0 10,0 17,7 25,5 18,9 20,5 8,0 10,7 9,4 10,74 1 1,20 11,21 15,08 30 17,0 8,3 15,5 15,5 10,5 18,5 17,4 10,! 1 10,9 19,4 25,5 211,8 19,4 7,0 11,0 8,5 17,12 1 1,85 1 1,50 15,01 Mov. . 1 ^> » 15,8 12,0 14,5 1 5,3 15,1 15,7 11,0 13,3 10,0 19,2 20,0 19,8 0,7 8,3 8,5 12,04 15,08 15,75 15,15 Max. . 17,0 33,2 18,5 21,1 20,1 22,0 22,8 10,9 10,4 25,0 25,7 23,0 25,0 11,8 11,6 11,5 17,12 15,40 15,50 15,01 Mm. . 7,2 8,5 7,0 9,8 5,3 7,5 7,2 7,8 8,2 0,2 14,3 10,9 10,1 0,8 5,5 •Y' 9,54 12,40 11,51 11,40 MEMOIRE TEMPÉUATURES MAXIM V PAU JOLR. — MAI. 3me PÉRIODE DÉCENNALE. MAXIMUM DIl'RNi: le plus élevé. MAXIMUM DIUIiNi: le moins élevé. MAXIMUM MOYEN. JOUR du mois. m , ^ _^^___ 1833. 834. 1853. 1856. 1857. 1838. 1889. 1860. 1861. 1862. 1855 1842. 1845 a 1832. 1833 1862. 1833 1842. 1843 1833 1832. 1862. 1833 a 1842. 1843 a 1852. 1833 1802. 1833 1802. 1 r>,7 I0;5 J 5:1 i2;o 11:3 n;7 15;5 17'.'8 15M J3 M 22;5 21.4 25;0 7;7 10;9 10:5 17:57 15;23 14;ô2 15^64 v) 17,1 14,8 15,7 10,1 11,5 12,3 12,1 18,5 15,5 _>;-, -j 25,8 20,1 25,2 8,5 10,5 10,1 18,58 15,77 15,08 10,48 3 18,9 19,0 10,4 9,5 15,8 11,2 15,5 19,9 12,2 19,3 23,8 —, i 19,9 12,7 9,1 9,3 19,80 15,05 15,01 17,01 4 19,5 19,-5 17,9 9,0 15,4 12,7 18,1 18,1 12,5 24,3 24,6 22,9 24,5 11,0 10,2 9,0 18,52 16,05 16,74 17,10 5 18,7 14,5 9,1 10,5 12 2 13,1 18,5 17,5 9,5 20,5 20,5 2ô,0 20 5 12,2 9,5 9,1 19,15 1 6,68 14,95 10,92 6 10,5 10,1 12,1 10,0 11,8 14,5 10,3 15,8 9,1 25,5 20,8 25,9 25,5 11,8 7,0 9,1 19,51 16,51 14,55 16,79 7 14,9 14,0 15,1 12,6 12,7 13,9 18,2 14,2 10,9 26,8 25 4 21,1 26,8 10.5 12,7 10,9 18,17 17,88 15,59 17,15 8 12,2 15,7 14,7 15,4 15,5 21,7 17,3 11,1 25,2 25,5 20,9 25 2 15,4 11,2 11,1 19,51 16,91 16,08 17,50 9 123 14,1 11,2 15,7 17,2 13,8 20,5 18,1 13,0 21,1 20,7 •)-) 1 __, i 21,1 1 5,8 11,2 11,2 20,28 17,23 15,74 17,75 10 12,8 10,0 12,7 16,8 19,5 14,7 15,5 16,9 14,8 17,2 27,5 23,8 19,5 10,4 11,4 12,7 19,77 18,20 15,09 17,89 11 11,1 15,4 14,3 19,0 21,0 10,9 17,0 22,5 18,9 17,0 23,0 25,9 11,0 11,1 11,1 17,05 18,64 17,37 17,88 12 13,5 17,0 12,1 21,2 20,8 18,8 20,8 21,9 20,9 15,0 24,1 22 2 2 1 ,9 12,8 13,5 12,1 17,99 18,83 18,52 18,58 15 16,7 18,8 12,7 20,4 21,1 11,0 18,5 23,2 21,2 17,3 25, 1 25,7 25,2 12,8 9,8 11,0 19,17 1 7,54 18,15 18,21 14 18,3 19,4 14,2 16,4 20,9 15,9 17,0 19,5 12,3 19,0 94,9 24,0 20,9 14,2 13,6 12,5 18,01 18,01 1 7,55 1 7,99 15 17,3 17,8 15,5 16,2 20,4 18,8 17,5 20,7 14,1 17,0 25,8 26,0 20,7 12,8 12,9 14,1 18,14 17,18 17,59 17,64 16 19;8 10,4 13,0 17,0 22 1 19,2 17,4 21,7 18,4 19,0 20,4 25,2 22,1 12,5 11,5 13,0 18,07 17,58 18,46 17,97 17 21,9 17,5 13,6 16,6 22,0 17,8 19,8 19,5 18,i 18,4 28,1 25,6 22,0 15,0 12,6 13,0 19,36 18,08 18,55 18,66 18 19,4 19,3 14,0 17,5 22,6 20,4 17,1 23,4 ■2,5 19,5 28,7 26,9 25,1 1 2,5 9,9 12,5 19,35 17,68 18,55 1 8,55 19 19,9 19,9 10,5 17,5 22,7 21,0 17,3 20,5 12,9 18,4 25,5 27,5 20,3 12,2 10,2 12,9 18,17 17,66 19,24 18,56 20 19,', 15,9 17,8 16,7 21,0 17,0 19,0 18,4 14,9 22 2 24,1 27,4 22 2 15,0 10,2 14,9 l»i"08 1 7,56 18,29 18,51 21 17,8 17,9 18,5 18,1 25,9 19,9 21,6 20,5 17,9 23,8 21,9 22,9 25,9 11,5 12,9 17,8 18,96 17,60 20,19 18,92 22 18,9 20,0 17,5 21,1 28,2 22.7 21,7 20,7 20,5 18,8 85,2 25.9 28,2 10,0 12,2 17,5 18,41 19,50 21,01 19,66 23 20,3 19,9 10,4 20,3 25,0 20,9 19,0 22,4 18,8 17,9 22,9 28,5 25,0 11,8 13,0 10,4 17,71 20,88 20,15 19,58 24 25,2 20,4 19,4 19,5 26,3 18,7 192 23,7 21,4 21,5 24,0 28,0 20,3 11,5 10,2 18,7 18,99 20,79 21 ,35 20,37 25 22,7 19,8 24,8 18,5 20,0 16,3 22,1 19,9 17,5 21,7 20,5 21,3 24,8 11,4 10,5 10,5 19,47 19,45 20,35 19,74 20 25.3 17,4 20,5 18,5 22 2 15,0 21,7 20,2 20,5 19,0 88,2 24,1 26,5 15,8 1 4,0 15,0 18,71 20,75 20,69 20,05 27 20,5 10,5 26,3 18,8 20,0 16,6 23,1 18,9 20,7 21,0 88,8 27,1 26,5 14,4 15,2 10,5 1 8,7C 21,09 20,82 20,22 28 25,' 17,5 24,7 20,9 20,4 19,0 25,0 14,0 21,4 10,9 28,3 28,4 25,0 15,6 11,0 14,0 19,91 19,0', 20,37 19,99 29 19,7 18,7 16,8 20,7 22.1 10,8 23,3 13,2 21,5 21,9 27,8 27,9 25,3 10,3 13,1 13,2 20,58 19,97 19,48 20,01 30 16,8 18,3 14,8 19,0 22,8 20,3 25,2 14,8 23,3 24,1 25,1 22,4 25,2 15,7 15,4 14,8 20,53 1 9,02 19,94 20,05 31 Mot. . 18,4 18,7 15,4 15,8 17,2 2ô,f 24,5 17,f 19,9 23,8 25,8 24,5 24,2 15,0 15,0 15,4 20,3( 20,48 19,46 20,08 18,4 17," 10,3 16,5 19,6 10,7 19," 19,2 16.4 21,0 25, 5 24,3 24,0 12,3 12,1 13,1 1 8,9! 18,2C 18,00 18,41 Max. . 20," 20,4 20,5 21,1 28,ï 23,C 25,ï 20,5 25," 20,» 28,8 28,5 28,2 1 0.5 16,3 18,7 20,58 21,09 21,55 20,37 Mo. . 11,1 10,.: 9,1 9,3 11,3 11,S 12,1 13,2 9,1 15,0 21,9 20,1 19,5 ',' 7,6 I 9,1 17,57 15,23 1 4,32 15,64 SIR LA TEMPÉRATURE DE L'AIR. TEMl'ÉR A II IlES MAXIM V I 'AI! JO( K — JUIN. JOl'R du mois. 3mc PEKIODE DÉCENNALE. le In:;:: 1842. Il M DIURNE plui élevé. haxihi y du i;m, le moins élevé 1833 1813 1853 18*12. 1852. 1862. MAXIMUM MOYEN. 1833. 1854. i l.v',:, 1856. 1857. 1838. 1859. 1861 > S 1843 1852. 1853 1862. 1833 . 1843 1853 1862. 1833 1862. I 19°5 20;e lo;2 io:7 1 7;9 26;8 25.2 I8;4 2» :5 lo.i 26;7 28 5 20.8 ,.',,-; 15 'i io:7 21.15 21 50 ,1 55 2 20,8 19,2 19,4 22,8 18,7 27, 1 25,5 19,4 20,5 2(1,0 27,0 27,4 27,4 1 1.6 17,2 18,7 J ;'■_,_■ 22,50 21,53 21,05 <"> 20,1 17,4 22,1 23,1 21,1 28,0 27,1 10,5 16,6 21,0 27,6 29,0 28,0 15,8 13,6 1 0,0 22,51 21,88 21,07 21.05 4 18,3 16,0 18,9 24,4 22,5 31, s 25,(1 19,0 18,1 25,0 27,5 20,5 5 1 ,8 14,1 15,7 16,0 20,90 22;60 21,75 ,1.77 18,5 10,4 22,0 24,9 24,8 28,2 24,6 17,5 19,8 25,1 25,0 20,5 28,2 16,5 17,7 16,4 20,61 22,11 21,00 21.50 11 I '•/' 10,9 20,1 17,1 27,0 55,(1 25,4 18,0 , 8 .s 25,9 32,3 55,0 18,5 10,1 10,9 21,26 25,51 66 22.11 7 20,6 10,0 28,9 10,1 20,2 20. i 24,6 10,6 17,6 21,2 27,0 20,5 29,2 13,8 17,1 11, ,(i 21,51 21,86 21,87 8 10,7 15,8 25,7 20,2 30,2 27,7 26,2 18,6 15,8 25,8 27,5 26,4 5ii,2 15,6 13,8 15,8 20,70 2.', 10 22,57 21,82 !) 22,6 15,9 22,0 2U,5 21,0 50,5 25,7 21,1 18,7 25,2 28,1 25,4 50,5 11,4 1 i.G 15,0 22,20 21,02 22,44 21,0, 10 25,4 17,7 22, i 22,0 20,0 52,2 27,5 21,1 22,2 17,7 28,6 21,2 32,2 1 1,5 13,2 17,7 25,52 20,18 .2.1,8 22,00 11 24,7 18,5 22 2 22,4 10,0 24,2 24,5 18,2 19,2 21,7 20,8 27,1 £4,7 1 5,5 15,2 18,2 ,5.7 5 20,65 ,1,52 21,07 12 ,5. 0 21,3 22 3 25,0 17,4 24,0 25,1 23,2 22,0 22 2 31,0 30,7 25,0 17.2 17,7 17,4 25,00 25, 1 7 2 >,t 1 23,22 1". 24,0 22,1 27,5 27,2 17,0 26,1 22.5 24,5 24,3 21,7 5,1,5 50,1 27,5 19,0 10,9 17,9 25.05 25,80 25,86 35,7! 14 20,1 19,0 28,0 25,3 17/, 20,0 22,0 21,0 25,2 17,7 28,8 27,7 29,0 10,(1 H, ,5 17,5 25,45 21,70 •-'5,05 ,,.75 15 21,5 19,8 17,1 10,1 18,5 51,5 18,0 19,4 27,4 18,8 20,9 26,5 51,5 1 5,8 17,5 17,4 25,21 21,,:, 21,1, 21,06 16 23,0 21,0 17,3 20,2 20,0 5 ',,7 10,9 20,0 27,9 10,8 27,9 27,0 34,7 15,0 18,1 1 7,5 25,65 22,45 ,2.55 22,88 17 25,1 22,3 17,4 21,0 22,5 52,4 19,0 20,4 20,5 20,5 28,2 28,5 32,4 18,9 17.0 17.5 -5 0 1 23,12 22.7.N 25,28 IX 25,2 221, 10,2 20,7 2 5,0 28,5 10,5 18,5 24, G 10,4 51,2 29,0 28,5 19,7 18,2 16,* ,5, 1 5 22,62 21,58 22,51 1!) 26,2 ' — i 10,3 21,8 25,2 22,4 21,1 20,4 25,5 10,8 52,9 20,7 26,2 19,! I7,« 10,5 25,55 22,29 21 82 22,55 20 26,7 22,5 1 1,5 [8,8 27,1 21,2 21,5 20,0 28,5 17,4 20,5 20,0 28,5 10,5 18,4 1-1,5 22,57 22,51 22,15 2,.,,-: 21 18,7 18,9 1 1,3 10,11 50,1 25,8 23,4 20,5 28,3 10,5 50,1 28,6 50,1 18,1 18,2 14,5 -.'5, or, 22,' 15 ,1.5, 2, ,70 ->-> 20,4 21,0 17,0 18,4 24,4 25,4 17,9 20,2 28, | 16,9 50,3 51,6 28,1 18,0 10,0 10,'' 23,25 il, 10 20,80 22,85 25,4 21,:-, 18,4 18,7 24,4 -•■;" 21,1 21,2 20,8 10,5 25,8 28,4 26,8 20,8 18,1 10,5 25,55 21 10 22,55 24 23,4 21,2 10,0 19,4 25,2 21,0 21,1 25,2 25,5 18,0 20,8 50,6 25,5 18,1 1 0,3 16,6 21,07 22,58 22 12 22 22 25 25,8 23.5 10,:; 25,0 25,9 20,8 27,0 25,5 19,5 27,0 28,8 27,0 15,5 17,5 10,5 -'.M'., 21,50 22,78 22,0 1 26 17,2 10,8 22 8 ,-0,0 22,(1 27,2 1 24,6 20,1 20,0 28,0 27 •> 15,0 17,0 17,2 22 2 1 21,75 22,86 22,28 27 20,0 25,5 22,5 2'/ 28,3 25,7 28,5 20,1 23,0 21,5 20,5 50,9 28,5 1 ,' 10,2 20,0 22,10 25,26 23,08 25,15 28 25,5 21,1 25,9 27,4 20,0 2,1,(1 27,7 21,8 22,0 1 7,0 21,8 27,0 29,9 12,7 15,8 17,0 20,62 21,77 25,58 21,99 29 28,2 22,1 23,1 27,0 50,0 22,5 31,5 20,2 19,2 17,8 28,1 28,1 51,5 1 5,8 1 '.,-' 17,, s 22,32 22,11 2 5,20 22,88 30 21,1 10,0 26,2 22 2 22-,7 20,4 10,1 10,0 20,2 18,0 28,2 28,1 20,2 14,2 17.5 18.0 21,92 21,51 20,07 ,1,51 Mot. . 22,4 20,1 21,0 21,0 25,7 20,7 25,5 20,0 22,7 20,0 28,1 28,:; 28,0 16,2 16,6 17,1 22,40 22,23 — ,— ' 22,52 Mai. . 28,2 26,2 28,9 27,4 30,0 .11,7 3 1 ,5 27,0 28,5 25,8 32,9 52,5 51,7 20 8 10,0 20,0 25,94 1 i( !4,20 23,79 Mis. . - 17,2 15,8 14,3 10,1 17,1 20,0 17,9 i ?,;ï 15,8 10,4 24,8 24,2 24,7 11,1 13,2 14,3 20,01 2,1,1 S 20,56 21,35 8 MEMOIRE TEMPÉRATURES IHAXIMA PAU JOIR. — JUILLET JOUR du mois. 3mc PÉRIODE DÉCENNALE. MAXIMUM DI le plus «Me URNE ■é. 1853 1862. MAXIMUM DIURNE le moins élevé. 1833 1843 1853 1842. 1832. 1802. MAXIMUM MOYEN. 1883. 1854. is.v;. 1856. 1857. 1838. 48o9.|1860.jl861. 1862. ■1833 3 1842. 1843 1852. 1833 1842. 1843 1832. 1833 1802. 1833 1862. 1 23:3 19','5 20:2 22;0 25:5 22" 1 22:2 io;4 19;5 1 7,0 29:4 28;'7 26;2 14;2 17.0 16:4 22>59 20;57 21,17 2l;-38 2 21,1 17,5 24,1 18,(1 25,0 18,5 25,1 20,1 23 2 17,6 28,0 29,4 25,1 15,6 18,9 17,5 21,74 22,19 20,72 21,55 5 19,5 21,3 25,3 17,8 22,4 17,5 28,5 21,7 18,5 17,8 28,9 30,4 28,5 16,6 18,8 17,5 22,88 25,74 20,99 22,54 4 21,1 23,3 22,5 17,8 25,7 17,7 50,5 21,4 20,7 20,0 28,4 51,1 30,5 17,2 20,0 17,7 24,12 24,93 21,87 25,65 5 23,8 21,4 20,7 18,9 24,3 18,9 25,1 20,5 25,5 22,0 30,3 53,9 25,1 16,0 20,2 18,9 24,58 25,86 21,89 24,04 6 23,9 19,2 18,1 22,0 28,1 19,2 20,7 18,2 21,9 25,5 29,0 52,7 28,1 19,5 18,4 18,1 24,54 25,00 22,28 25,87 7 25,7 20,6 19,9 25,0 22,0 21,3 26,9 17,7 22,5 25,:; 50,1 52,5 26,9 18,5 20,5 17,7 24,50 25,53 22,29 24,15 8 30,0 20,2 21,9 20, 8 18,1 20,9 29,1 19,2 20,3 19,7 28,0 50,5 50,0 17,8 21,1 18,1 25,19 24,98 22,02 25,40 ',) 30,7 20,9 24,5 10,1 18,5 20,2 20,5 17,7 19,8 21,5 27,2 33,8 50,7 18,0 17,0 10,1 21,91 25,55 21,00 25,29 10 29,5 20,8 25,9 17,7 21,1 21,7 25,9 20,0 19,0 23,1 24,1 51,9 29,5 10,5 16,0 17,7 21,64 22,70 22,55 22,51 11 22,3 21,0 25,7 19,0 22,4 20,1 24,3 22,9 21,4 19,5 26,9 31,2 25,7 17,8 17,4 1 9,0 25,20 25,31 21,80 22,79 12 24,3 20,0 22,5 20,1 23,5 20,1 27,9 25,8 25,0 17,0 30,5 31,9 27,9 10,8 17,4 17,0 24,85 22,91 22,54 25,56 13 24,4 19,8 22,0 20,1 25,5 20,9 50,7 25,5 25,9 19,5 51,8 31,9 5o,7 10,8 16,8 19,5 25,76 25,97 25,27 25,07 14 25,6 19,1 20,5 20,7 27,!) 25,9 31,4 24,0 25,0 25,0 50,8 51,4 51,4 17,7 18,8 19,1 22,94 21,87 24,51 24,11 15 22,5 21,2 27,5 25,8 29,8 27,7 25,5 25,8 25,1 25,0 28,7 50,0 29,8 19,4 16,2 21,2 25,51 24,45 24,79 24,18 10 21,5 22,4 25,9 25,9 52,5 52,1 25,2 25,9 22,9 22,1 26,2 52,1 52,5 18,8 16,0 21,5 25,50 24,27 25,42 24,35 17 21,8 22,0 24,0 21,5 26,3 51,4 20,1 28,1 19,1 27,6 52,9 51,4 20,2 19,7 19,1 25,98 25,29 24,23 24,50 18 22 2 22,7 19,0 20,0 23,1 26,1 29,4 20,6 25,5 21,1 32,2 52,5 29,4 20,5 19,0 19,0 24,42 24,14 22,83 25,80 19 21,5 99 4 22,5 21,4 21. S 29,4 51,5 21,7 22,8 22,9 55,1 20,2 51,5 19,4 18,5 21,4 24,67 22,67 24,05 25,80 20 21,2 25,3 22,9 21,8 26,7 21,9 29,5 19,2 22,8 24,3 28,4 27,7 29,5 18,0 18,5 19,2 23,10 22,16 25,50 22,94 21 23,5 28,2 19,5 18,4 27,2 24,6 29,1 21,1 24,0 21,5 20.5 28,5 29,1 17,0 18,5 18,4 21,98 22,57 25,09 22,08 22 23,2 28,7 20,0 92 7 — jj 24,4 20,2 29,7 22,6 26,5 19,5 28,7 20,9 29,7 10,0 19,0 19,4 21,58 25,55 25,72 22,88 23 23,9 28,5 21,9 25,8 22,0 21,5 27,8 19,0 24,1 20,5 28 2 20,8 28,5 15,2 17,0 19,0 21,57 24,15 23,28 22,95 24 23,9 29,5 22,0 26,3 24,9 22,3 19,5 20,5 21,4 21,1 27,7 51,5 29,5 15,7 16,6 19,5 21,85 25,18 25,16 23,40 25 25,2 30,7 24,0 26,3 27,3 21,4 19,5 19,1 23,7 32,5 27,2 97 9 50,7 15,8 1 7,9 19,1 20,85 22,57 25,97 22,40 26 21,7 30,5 22,0 21,7 27,7 20,0 21,1 16,2 25,0 22,8 20,7 26,8 50,5 10,5 1 8,9 10,2 2 1 ,5 1 22,18 22,91 22,20 27 23,8 26,7 21,9 22,5 27,4 22,1 25,2 16,5 21,5 25,9 20,0 24,6 27,4 19,1 18,7 10,5 22,76 21,66 25,15 22 32 28 26,1 20,2 21,9 23,8 27,3 25,0 25,0 18,5 20,9 25,9 29,3 24,9 27,3 19,0 1 9,0 1 8,5 25,70 22,56 23,24 23,17 29 25,6 21,0 20,9 23,5 26,0 18,8 24,0 18,9 19,5 24,2 20,5 27,8 26,0 18,1 17,7 18,8 25,50 22,24 22,36 22,03 30 22,7 22,7 22,5 24,5 25,5 18,9 24,4 18,9 22,4 24,1 27,4 29,4 25,5 18,0 19,2 18,9 22,75 24,12 22,66 25,17 31 20,1 20,4 25,9 27,0 26,7 18,8 25,9 18,0 22,8 19,0 29,5 51,1 27,0 17,2 18,5 18,0 21,55 23,44 22,92 22,57 Moy. . 23,7 23,1 22,8 21,0 24,9 22,0 20,5 20,5 23,5 21,0 28,5 29,9 28,7 1 7,6 18,5 18,5 22,96 23,57 22,88 25,14 Max. . 30,7 30,7 27,5 27,0 32,5 52,1 31,4 28,1 20,5 25,9 53,1 55,9 32,5 20,3 21,1 21,5 24,85 25,86 25,42 24,50 Min. . 19,5 17,5 18,1 10,1 18,1 17,3 19,3 16,2 18,5 >7,0 j 24,1 24,6 25,1 14,2 16,0 10,1 20,85 20,57 20,72 21,58 SLR LA TEMPERATLHK DE L'AIR. TEMPÉRATURES MAXIM A 1 'AU JOUR . — AOÛT. JOl'R du mois. 3 PERIODE DÉCENNALE. MAX le 1833 1842. Ml M DIURNE plm . levé1 M\\ le 1833 1842. MUM DIDRNE nioîus éleTé. MAXIMUM MOYEN. 1883. 1854. 1838. 1886. 1857. 1858. 1889. 1860. 1861. 1862. 1843 1882. 1853 1862. 1843 1882. 1883 1862. 1833 1843 1833 1842. ls:,J. , 1862. 1833 1862. 1 25;8 22;4 25;ô 27, M 24°5 I9°S 20.5 19;l 22^8 22;3 26;o 51.2 27;8 18-;0 19;4 19:1 2 1.511 25?80 25.1 11 22,90 2 25,4 22,0 25,1 29,8 2G,4 19,9 22,7 20,7 25,4 24,0 28,1 50,3 29,8 1 0,5 19,1 19,9 21,94 23,18 24,20 25,15 3 22,1 22,3 20,7 29,7 20,9 21, S 24,5 18,9 28,3 27,2 25,8 28,4 29,7 19,1 20,2 18,9 23,33 22,35 24,84 25,57 4 23,5 20,1 25,7 29,2 32,9 24,8 -Mi," 19,0 20,5 22 2 27,5 50,0 52,9 19,2 17,5 1 0,0 22,96 22,75 24,15 23,38 a 25,7 19,1 20,8 27,2 34,6 24,5 26,8 19,4 24,7 23,0 50,0 55,1 54,6 18,9 19,5 19,1 24,41 25,51 24,04 24,19 6 21,5 21,3 21,0 22,9 20,0 23,5 22,7 20,8 27,0 23,9 27,5 55,0 27,0 18,5 18,5 20,8 25,57 23,5 1 25,20 25,40 7 21,1 20,8 22,7 24,9 27,0 21,1 24,5 21,3 22,7 21,» 20,8 30,0 27,0 18,1 19,1 20,8 22 95 22,51 22,79 22,75 8 22,'J 20,0 22,3 27,2 22,8 — ,J 27,4 18,2 -1,- 18,7 23,2 27,0 27,4 19,4 18,4 18,2 22,47 22,42 22,08 22,52 9 21,2 21,8 20,7 20,!» 20,7 23,3 28,9 18,2 20,7 19,0 25,7 26,8 28,9 19,0 18,0 18,2 22,55 22,61 22,14 22,36 10 22,4 24,8 20,5 26,6 21,6 25,3 20,7 18,0 22 2 17,4 29,9 28,2 26,6 19,5 15,9 17,4 25,12 21,85 21,95 22,51 tl 25,5 25,3 21,7 28,5 24, H 28,0 20,2 19,2 22,9 1 9,5 31,0 24,7 28,6 21,1 18,5 19,2 24,90 21,5S 25,42 23,25 12 99 4 21,0 22,7 29,4 24,8 27,4 22,9 19,0 27,2 19,5 29,8 28,0 29,4 19,3 19,5 19,0 24,00 22,18 25,61 25,20 13 22,8 23,5 22 2 25,4 25,1 30,2 23,8 18,0 29,8 20,9 27,5 27,0 50,2 18.4 11,8 18,0 25,20 21,81 24,17 25,00 14 24,4 20,2 20,5 27,7 27,0 27,7 20,0 19,0 24,0 22,8 27,6 27,2 27,7 19,8 10,0 19,0 22,78 22,02 24,59 25,15 15 24,1 20,0 20,0 20,2 =>7 =j 27,8 23,7 20,9 25,0 24,3 29,3 29,9 27,8 19,2 14,0 2H,II 25,34 22,47 24,72 25,58 1(i 21,5 20,4 21,1 24,0 25,9 22 2 20,8 23,7 27,0 23,4 50,2 30,4 27,0 18,2 15,0 20,4 25,54 22,56 23,00 25,05 17 22,0 18,9 22,5 25,7 27,2 25,7 20,8 24,3 27,2 22,7 51,2 27,2 27,2 18,8 15,2 18,9 25,59 22,64 25,72 23,32 IX 20,9 18,3 22,9 20,7 23,8 28,8 21,0 18,8 22,4 23,2 29,5 29,2 28,8 18,0 10,7 18,5 25,19 25,09 22,08 22,9!) 10 22,2 19,4 23,0 20,4 21,8 30,7 23,3 18,2 25,0 20,7 52,0 28,5 30,7 17,9 17,2 18,2 25,57 22,59 22,47 22,88 20 25,2 21,3 25,8 22,1 22,9 23,9 23,7 20,2 23,1 21,5 50,8 28,0 25,8 19,2 17,2 20,2 24,10 21,95 22,93 23,12 21 20,0 25,5 22,8 22,4 23,7 18,9 25,5 20,2 19,8 21, H 28,9 25,9 26,6 15,9 17,2 18,9 25,00 20,71 22,72 22,36 22 24,4 23,7 22,5 22,0 25,7 19,1 22,0 17,7 20,0 24,0 28,8 24,5 25,7 10,3 10,0 17,7 25,52 21,09 22,57 22,20 25 22,8 22,1 22,5 20,2 28,4 20,1 22,7 10,9 21,5 21,0 50,5 25,3 28,4 18,7 10,0 10,9 25,21 21,04 21,82 22,02 24 2ô,5 20,7 25,4 18,3 30,2 22 2 2i,;; 17,8 19,2 19,9 29,1 27,5 30,2 18,1 15,8 17,8 21,88 20,25 22,17 21,43 2S 19,8 20,0 25,0 19,9 28,4 24,3 27,0 18,7 18,4 21,3 51,0 23,1 28,4 16,3 14,4 18,4 21,14 20,20 22,57 21,24 2fi 21,5 19,1 23,5 21,1 28,0 16,4 30,0 19,1 18,2 20,7 29,2 24,2 30,0 17,5 17,3 10,4 21,78 20,88 21,76 21,47 27 21,9 19,8 21,8 17,8 20,9 10,7 25,8 18,7 21,0 23,0 25,0 25,0 20,9 10,2 16,5 10,7 21,44 21,10 21,54 21,29 28 18,0 21,8 24,0 18,9 25,5 17,5 22,8 18,6 22,4 21,5 23,0 25,2 25,5 10,2 18,2 17,5 21,56 21,81 21,14 21,50 29 18,5 — )-* 20,(1 19,9 22,5 17,3 23,3 19,3 25,9 19,0 25,3 26,6 20,0 19,3 10,5 17,5 22,59 21,07 21,20 21,75 30 17,9 23,0 22,0 20,0 23,5 18,4 23,9 20,8 25,2 19,2 24,7 23, 1 23,9 10,2 10,0 17,!» 21,95 21,54 21,19 21,49 51 19,5 23,0 22,9 21,7 25,4 19,3 17,0 21,7 20,7 20,2 24,5 25,4 18,5 10,1 17,0 21,87 20,75 21,50 21,31 Mot. . 22,3 21,9 23,1 24,2 25,9 22,9 24,0 19,5 25,2 21,8 28,5 27,7 28,1 18,2 17,1 18,6 22,89 22,01 22,87 22,59 Max. . 2G,(i 20,2 20,7 29,8 34,6 30,7 30,0 24,5 29,8 27,2 52,0 54,2 54,6 21,1 20,2 20,8 24,90 25,80 24,84 24,19 Mi». . 17,9 18,3 20,0 17,8 20,7 10,4 17,0 16,9 18,2 17,4 24,7 25,1 23,9 15,9 15,8 16,4 21,14 20,20 21,14 21,24 Tome XXXVI. 10 MEMOIRE TEMPÉRATURES MAXIMA PAiï JOUU. - - SEPTEMBRE. JOUI du mois. :!""' PÉRIODE DÉCENNAL?:. MAXIMUM DIURNE le plus élevé MAXIMUM DIURNE le moins élevé. MAXIMUM MOYEN. 1853. 1834. 1853. 1830. 1837. 1838. 1839. 1860. 1801. 1802: -1833 1842. 1843 1832. 1833 1862. 1833 1812. 1843 1832. 1853 1802. 183:! 1842. 1843 3 1852. 1833 1SG2. 1833 1802. I 10-1 25;o 22;9 21';9 27*; l 17:4 ie;4 1 7:o io:o 21;o 27:o 24:7 27:1 1 1.4 10.8 io:4 20?82 20; 20 20;86 20;03 o 2;> 2 19,9 19,9 17,2 25,7 18,7 18,5 18,8 25,7 il, G 20,5 20,7 25,7 12,4 15,2 1 7,2 20,55 20,47 20,40 20,47 5 19,0 20,7 19,9 10,4 20,5 20,3 19,8 1 7,9 25,3 21,4 27,5 25,2 25,5 13,0 15,5 10,4 20,75 20,47 20,18 20,46 4 18,2 22,4 20,5 10,7 21,0 21,4 19,8 18,2 22,9 19,3 20,3 20,6 90 O 14,7 1 5,0 10,7 21,01 20,40 20,02 20,51 5 18,7 25,0 21,1 1 7,.", 21,4 22,4 19,9 17,0 20,2 19.0. 25,7 25,5 25,0 12,4 14,8 17,5 19,87 20,24 20,08 20,00 6 18,7 21,2 17,0 17,0 21,7 20,0 18,7 18,0 23,5 17,4 20,9 27,2 23,5 1 5,0 1 5,0 17,4 19,85 21,45 19,59 20,29 7 18,0 20,5 16,9 20,1 21,9 18,4 20,0 19,3 25,0 17,5 25,2 20 5 23,0 10,2 15,1 10,9 19,74 21 22 19,76 20,24 8 17,7 20,7 17,4 19,8 25,8 10,3 19,4 1 8,8 18,7 18,8 24,1 26,0 25,8 17,8 15,2 17,4 20.45 20,80 19,44 20,24 9 18,7 17,4 18,0 10,7 24,4 19,5 20,5 17,1 10,0 20,8 24,5 25,0 24,4 18,1 15,0 17,1 20,90 20,54 19,01 20,37 10 20,0 17,2 19,1 20,8 22,6 20,0 22 2 158 20,0 20,9 24,5 25,1 22,0 15,3 15,9 15,8 20,01 20,54 20,01 20,12 11 21,5 18,0 17,0 21,3 21,7 20,9 10,9 14,0 18,3 21,3 27,0 25,3 21,7 15,0 16,6 14,0 20,00 20,15 19,09 19,78 12 20,0 20,1 18,1 19,5 20,1 23,3 16,9 14,9 1 s,:', 17,0 28,4 23,0 25,5 15,3 15,4 14,9 1 9,72 19,20 18,94 19,51 15 22,0 22,9 18,2 19,4 2(1,0 22,0 19,5 15,0 19,4 17,9 26,5 24,0 22,9 12,7 14,0 15,0 18,46 18,71 19,70 18,99 14 22,8 22,9 19,4 19,5 20,8 24,0 20,0 18,4 20,8 18,2 25,2 24,2 24,0 15,5 14,9 18,2 IS,40 17,99 20,08 10,02 15 19,4 21,8 17,3 19,4 21 j0 25,1 14,1 18,4 10,0 21,1 20,0 25,5 25,1 15,0 14,7 14,1 19,21 18,40 19,45 1 9,02 10 1 9,5 -' 1 ,8 17;, in,:', __,u 21,2 16,7 17.4 15,0 22,1 24,0 24,3 22.8 14,1 10,5 15,!) 18,75 18,97 19,57 19,05 17 19,5 22,8 18,4 17,2 22,9 24,0 17,1 18,1 15,1 21,9 26,8 25,0 24,6 15,5 15,2 15,1 19,44 19,27 19,70 19,49 18 20,4 22,7 19,1 17,2 23,1 25,3 15,8 19,5 15,8 20,8 28,7 25,5 25,5 14,2 15.9 15,8 10,25 17.70 19,97 18,99 1!) 20,1 19,8 19,8 1 3,8 23,0 21,0 10,8 15,0 10,4 20,2 27,8 25,3 25,0 14,9 14,2 13,8 19,54 17,24 18,05 18,41 20 18,8 20,7 20,5 13,5 19,5 20,2 16,8 16,1 17,5 19,5 28,5 21,9 20,7 15,1 15,0 15,5 1 9,22 17,01 18,31 18,58 21 1*8,3 21,8 21,0 15,7" 17,8 20,0 17,7 10,9 18,4 19,6 27.0 2,',:-, 21,8 15,5 14,1 15,7 18,02 1 7,09 18,01 18,51 22 19,5 17,1 20,8 1 4,2 18,5 22,4 17,9 17,0 17,0 17,9 23,7 21,7 ->■> î — ,H 15,4 13,1 14,2 18,13 1 7,70 18,56 18,00 23 18,8 .14,9 21,7 15,0 18,3 24,0 16,5 18,2 15,6 1 0,3 23,5 21,8 24,6 15.8 11,7 14,9 18,23 17,45 18,05 17,91 24 18,4 16,5 22,5 10,1 10,4 22,1 22,5 10,0 15,5 19,5 22,1 23,0 22,5 16,1 11,4 15,5 18,39 1 7,98 1 8,87 18,41 25 15,6 17,0 17,7 15,9 20,5 17,7 25,5 18,1 10,9 21,5 22,7 20,3 25,5 15,7 14,0 15,0 1 8,54 17,48 18,51 18,18 20 15,3 15,2 15,0 14,4 21,1 18,0 24,3 14,3 17,1 1 9,5 22,3 19,1 24,5 14,5 14,1 15,5 18,62 16,91 17,22 17,58 27 13,0 16,5 17,7 14,9 19,6 18,2 21,5 l.-|,0 14,0 20,8 --J 18,9 21,5 15,8 12,2 1 5,0 18,90 15,89 17,10 17,52 28 15,7 17,7 20,8 15,8 20,9 17,9 21,8 10,7 15,8 21,8 24,5 20,2 21,8 12,4 1 2,3 15,7 18,22 16,56 18,49 17,76 20 10,1 17,9 21.7 15,9 18,5 19,2 21,4 16,4 18,4 22,7 20,5 18,7 22,7 12,1 12,2 15,9 17,04 15,56 18,82 17,27 50 10,0 19,0 22,0 15,8 17,6 21,8 17,0 15,7 19,6 25,5 20,8 20,1 25,5 1 2,0 12,8 15,7 17,15 15,59 18,80 17,18 Moy. . 18,0 19,9 19,0 17,3 21,2 21,0 19,0 17,1 18,8 20,0 25,2 23,0 25,5 14,5 14,5 15,0 1 9,28 18,68 19,25 19,06 Maï. . 22,8 25,0 22,9 21,0 27,1 25,3 24,5 i o,;-, 25,5 25,5 28,7 27,2 27,1 18,1 10,8 18,2 21,01 21,45 20,86 20,05 Mi». . 15,0 14,9 15,0 15,5 17,6 17,4 14,1 14,0 14,0 10,5 20,5 18,7 20,7 12,0 11,4 15,0 17,15 1 5,50 17,10 17,18 SUR LA TEMI'ÉIUTI RE DE L\ll{. H TEMPÉRATURES MAXIM A PAU JOUR. - - OCTOBRE. JOUR 3nw VEItloni: DÉCENNALE. MAXIMUM DIUBNE le plu, i !■ '■■ MAXIMUM DIURNE !.. moin MAXIMUM MOYEN. In:;;; 1843 i ,...: ls:;:i 1843 1833 1843 1833 1833 du mois. 1883. 1854. is.",:,. 1850. 1857. 1858. 1850. 1800. IS.il. 1802. 1842. 1852. 1862. 1842. 1852. 1862. 1842 1832. 1862. 181 i. 1 17'4 17!;5 23;o 15:3 19;1 19','4 1 .s 0 11.5 21 ;3 20,5 22 °2 18;5 23,0 10.5 15.5 11.5 10. 94 15.78 18 75 17.15 2 17,1 17,7 18,2 17,1 20,0 1 6,3 20,0 15,3 22,5 10,1 22 2 18,5 22,5 13,1 1 5,8 15,3 16,90 10,57 18,09 17,21 r, 12,2 19,9 1 6,9 17,0 17,8 10,0 10,0 15,0 2o,:', 17,0 20,7 21,2 20,5 13,4 1 5. 1 12,2 10,01 10,. '5 17,22 1 0,79 4 11,8 19.(1 1 8,8 19,3 18,8 17,5 21,5 15,0 17,1 17,7 21,3 21,1 21,5 12,4 11.0 11,8 16,32 10,75 17,63 10,89 5 11,8 17,5 1 8,0 20,3 19,9 17,8 22,8 13,2 17,5 1 7,5 ■ >-> 1 19,9 22,8 12.8 15,1 11,8 16,12 10,! M 17,07 16,90 0 14,4 18,8 18,0 21,1 14,5 14,0 25,0 15,6 19,0 17,0 22,8 20,4 25,0 1 5,2 13,2 11,0 10,81 10,55 17,69 10,94 7 15,7 17,8 18,1 18,8 15,1 14,1 21,6 17,1 20,1 18,8 25,4 10,8 21,6 11,2 12,5 14,1 10,10 15,71 17,72 16,03 « 10,7 11,9 19,3 19,8 15,1 15,0 22 2 15,1 15,4 17,1 14,5 18,4 16,3 14,8 10,8 1 0,0 21,0 16,4 22,0 18,2 21. G 11, (i 7,5 10,9 15,21 14.5.' 1 0,22 15,25 15 15,6 13,8 14,7 10,8 10,2 12,6 1 0,0 7,4 1 0,0 1 7,0 18,0 18,5 17,0 9,8 5,8 7-i 14,70 15,20 1 i.70 1 1,28 H 16,1 12,8 14,7 10,' 1 15,7 14,7 10,4 11,9 18,5 18,2 1 8,3 10,1 i s,;-, •V 6,5 11,0 l i,35 12,17 1 5,50 1 1,04 15 10,8 13,5 14,0 10,0 15,5 10,4 17,7 12,0 1 7,0 21,4 20,4 1 5,5 21,4 12,5 7," 12,0 15.11 12.57 10,10 1 1,71 10 14,8 12,5 1 2,8 15,8 14.9 17,5 18,0 14,1 1 0,0 20,!» 18,1 1 f 12,4 8,5 12,5 15,1 i 12,51 10,1,1 1 1,50 17 14,1 13,1 13,8 10,0 15.5 17,5 18,2 14,5 15,2 15,4 10,9 20,1 18.2 11,5 0,5 15,1 1 3,8 1 12,18 i., 12 15,00 18 13,1 12,1 14,3 16,6 15,9 1 7,:'. 17,1 12,1 14,4 15,4 17,2 17,4 1 7,5 10,0 11,0 12,1 13,67 15 55 14,65 15,96 19 15,2 10.0 15,3 14,5 18,1 18,0 t5,8 13,4 12,4 15,1 17,0 10,1 18,1 8,5 7,0 10,0 12,05, 15,17 1 1,11 13,52 20 1ô,ô 10,9 14,1 15,0 18,1 15,1 14,1 14,8 15,9 12,4 15,5 17,4 18,1 8,4 9,4 10,0 12,85 13,00 15,07 15,47 ai 14,2 11,3 14,7 13,9 io,; 13,5 11,0 13,4 15,1 11,5 15,4 18,2 10,4 8,5 8,2 11,5 1 2,08 12,82 15,00 15,15 99 14,8 11,9 14,7 14,0 14,9 15,1 9,9 12,1 1 0,0 11, 2 10,5 10,7 10,0 8,8 9,3 0,0 13,09 12,49 13,32 1 2,07 23 16,3 12,0 15,0 13,1 13,8 11,8 7,5 1 5,0 17,2 12,7 10,2 17,5 17,2 9,7 o,o 7,.', 13,10 13,24 15,30 13,23 24 10,7 11,8 15,3 13,2 13,1 14,4 7,8 H,l 15,8 11,7 10,1 18,2 10,7 1 0,5 0,0 7,8 1 5,8 1 12,78 15,19 13,26 2;; 17,1 13,0 13,1 12,0 1 5,0 12,8 8,2 15,0 15,8 1 1 ,2 10,9 16,3 17,1 8,4 5,9 8,2 12,00 12,50 15,55 1 2,87 26 17,8 13,7 12,7 9,9 15,8 10,7 11,4 15,4 14,1 11,2 17,1 10,2 17,8 0,0 0,0 0,0 1 1 ,99 11,85 15,27 1 2.50 27 18,4 9,7 13,1 0,1 11,0 11,7 11,5 10,4 8,5 1 1,0 17,5 10,5 18,5 8,5 8,0 8,5 11,08 1 1 ,75 12,10 11,76 28 18,7 10,5 12,0 7,8 14,0 10,5 10,0 17,0 7,0 12,5 17,5 17,7 18,7 0,0 •0,1 7,0 1 1,98 12,15 II,! 18 12,05 29 18,5 12,1 10,6 8,4 1 4,5 10,7 10,0 1 7,5 8,5 12,0 10,0 10,0 1 8,5 4,0 7,0 8,4 10,70 11,46 12.57 11,51 ÔO 14,5 14,9 11,4 0,8 15,5 8,7 8,8 10,7 0,0 1 2,5 10,9 17,3 10,7 5,8 7,4 ■V 10,81 11,70 11,90 11,49 ôl Woy. . 13,1 10,0 11,5 11,0 15,9 7,9 9,7 12,1 7,4 14,2 15,8 18,8 10,0 5,1 0,7 7,4 1 0,85, 12,41 11,71 11,60 15,5 14,5 15,0 15,1 15,0 U,ç2 15,7 13,9 10,1 15,4 1 0, 1 18,2 10,5 10,0 9,5 10,8 14,25 1 5,75 15,11 1 i " Max. . 18.7 19,9 25,6 21,1 20,0 19,4 25,0 17,3 22,5 22,4 25,4 91 9 23,6 13,4 15,1 15,3 16,96 16,91 18,75 17, "il Mis. . 11,8 9,7 10,0 7,8 15,1 7,9 7,5 7,4 7,0 11,2 13,8 15,5 10,0 5,8 5,8 7,0 10,70 ll,1ii 11,71 11,10 12 MEMOIRE TEMPÉRATURES MAXIMA PAR JOUR. - - NOVEMBRE JOUR 3™ PÉRIODE DÉCENNALE. MAXIMUM DIURNE le jilus élevé. MAXIMUM DIDHNE le moins élève. MAXIMUM MOYEN. tlu mois. 1 1883.1834. IN.'i.V 1830. IX.ÏÎ. 1858. 1859. 1860. 1801. 1862. 1853 1842. 1843 18S2. 1853 1862. 1833 1 1843 1842. 18*52. 1853 1862. 1833 1842. 1843 1852. 1853 1862. 1833 1862. i iô;ô 14';8 1 2;6 I2;i ll,r, 5; 2 n;o 9;2 7"4 14:5 14';8 15'; 2 1 4'.'8 4;5 8;7 5:2 10','44 11:81 il;ie n;i4 2 13,4 12,2 6,5 9,9 12,4 6,8 ,2,7 9,1 0,9 12,0 15,8 19,0 15,4 7,5 5,1 0,5 11,00 12,14 1 0,39 11,18 5 10,0 11,0 6,7 2,0 15,1 6,8 10,9 6,8 7,5 11,0 13,2 19,1 10,0 9,0 4,1 2,6 11,51 11,52 9,42 10,75 4 15,8 11,0 7,5 S,' 10,1 5,6 11,5 6,1 7,8 10,9 15,0 10,0 10,1 0,5 0,5 3,1 10,84 11,58 9,14 10,45 S 7,5 12,1 8,1 3,2 10,7 5,5 15,2 4,8 9,4 11,0 17,1 17,0 10,7 4,4 5,2 3,2 10,17 1 1 ,55 8,93 10,15 6 10,0 12,1 4,9 5,8 15,9 6,1 15,8 5,7 10,5 11,0 18,X 1 7,9 15,9 2,9 5,8 5,8 10,12 1 1 ,55 9,55 10,40 7 1 5,0 11,4 5,0 4,9 16,9 0,2 15,8 5,6 10,4 11,5 17,9 15,2 10,9 1,2 2 4 4,9 . 9,79 10,68 10,07 10,1* 8 12,5 11,1 7,4 8,1 14,0 3,7 14,0 5,5 10,2 10,1 18,5 15,7 14,0 1,7 2,0 3,7 9,04 11,05 9,71 10,15 9 11,2 8,2 1 0,5 8,' 15,0 5,5 11,1 5,0 0,5 10,2 1 0,9 15,8 13,0 2,0 4,9 5,0 9,09 10,44 9,27 9,00 10 10,1 7,0 11,3 9,ii 9,2 8,4 4,5 8,5 10,8 17,0 13,7 11,5 2,7 5,1 2 2 9,80 10,05 8,12 9;52 11 9,0 8,1 11,4 7,8 9,3 5,7 8,7 4,4 8,7 11,2 14,0 15,0 11,4 1,6 5,0 4,4 9,45 9,19 8,49 9,04 12 7,3 8,4 11,4 0,0 7,1 6,6 0,1 4,0 10,8 8,4 1 3,7 15,2 11,4 2,9 0,0 4,0 9,81 8,55 7,01 8,65 15 7,0 7,7 0,9 0,5 9,8 5,0 4,5 5,5 10,8 9,0 15,0 13,2 10,8 3,5 2,1 4,5 9,54 8,49 7,45 8,42 14 5,5 4,7 6,7 5,4 10,4 5,9 4,5 11,7 14,5 10,2 14,0 1 3,0 14,5 3,2 1,0 5,5 «,40 8,05 7,71 8,05 13 5,6 8,0. 5,0 3,5 10,,. 5,1 5,4 11,9 x,l 9,5 11,2 13,5 1 1 ,9 3,2 2,5 5,5 7,81 8,99 7,20 8,02 16 6,7 10,5 5,0 3,0 7,4 2,7 7.X 11,0 «,4 9,8 15,5 1 1,4 11,0 2,9 2,7 2,7 8,25 8,90 7,27 8,11 17 8,9 10,1 0,0 5,1 8,1 2,5 2,5 9,2 5,0 0,3 10,1 14,9 10,1 2,5 1,0 2,5 8,55 8,15 0,57 7,08 18 9,1 0,5 0,4 4,6 8,0 0,2 2,7 7,6 2,8 0,8 15,7 15,8 9,1 0,0 5,6 0,2 9,01 9,10 5,45 7,85 10 6,5 2,6 6,8 •'v 4,8 0,0 3,5 6,7 1,5 5,4 14,4 13,7 0,8 2,7 2,8 0,0 8,79 8,92 4,19 7,50 20 5,8 2,8 5,4 0,5 5,0 1,8 2 2 5,0 1,9 2,8 12,5 13,4 0,5 2,0 2,7 1,8 7,74 9,09 5,92 0,92 21 4,5 2,4 4 <=> 8,0 ",-' 2,8 2,0 5,1 5,2 1,0 1 0,9 15,0 8,0 3,7 2 2 1,6 8,12 8,08 4,5G 7,05 22 5,0 C> a ~1- 6,9 4,4 7,8 "J- 5,7 5,9 8,5 1,6 14,2 15,2 8,5 5,9 5,0 1,6 8,91 8,12 5,00 7,54 23 5,8 2,3 7,1 10,1 7,8 -1,9 8,1 0,8 10,2 2,5 14,7 15,2 10,4 4,4 2 2 -1,9 8,91 8,35 5,71 7,00 24 5,5 2,4 0,9 11,0 9,9 -2,9 9,3 0,2 7,1 2,0 10 C) 15,5 11,0 2 2 5,2 -2,9 7,50 8,16 5,80 7,17 25 5,5 2,5 4,0 11,0 10,9 4,3 0,1 4,8 2,9 -1,9 13,1 15,0 11,0 1,3 3,5 -1,9 7,93 7,95 5,15 7,00 20 3,2 5,9 2,3 4,0 7,8 10,2 3,1 0,8 9,6 0,1 15,2 1 3,0 10,2 0,7 4,1 0,1 7,12 9,13 5,10 7,12 27 2,8 2,0 2,5 1,5 7,3 11,9 7,1 8,1 12,2 4,8 13,7 12,0 12,2 -0,5 -1,4 1,5 0,95 8,57 0,02 7,11 28 1,8 1,0 6,4 4,0 4,7 19 t> 8,5 2,1 9,2 5,2 13,8 1 1 ,5 12,2 4,5 -0,N 1,0 9,05 7,92 5,57 7,51 29 1,8 9,1 6,2 4,2 3,0 10,4 6,2 5,8 9,0 5,5 17,0 11,0 10,1 5,4 - 0,0 1,8 10,49 0,90 5,90 7,70 30 2,3 9,1 0,2 3,2 4,0 10,0 5,9 11,9 12,8 0,2 17,4 10,8 12,8 5,5 0,5 2,5 10,05 0,15 7,22 7,99 Mot. . 7,0 7,5 0,8 0,1 9,7 4,9 7,8 0,7 8,1 7,4 14,9 14,2 12,1 3,3 2,9 2,4 9,17 9,50 7,24 8,57 Max. . 10,0 14,8 12,0 12,1 16,9 12.2 15,8 11,9 14,5 14,5 18,8 19,1 10,9 9,0 8,7 0,5 11,31 12,14 11,10 11,18 Mw. . 1,8 1,0 2,5 1,5 3,0 -2,9 2,0 2,1 1,5 -1,9 10,9 1 0,8 0,5 -0,5 -1,4 -2,9 0,95 0,13 5,92 0,92 SLR LA TEMPERATURE DE L'AIR. 13 rEMPlïHATUHEJS 1HAXIMA PAU JOUR. - - DÉCEMItRE. JOUR du mois. >"■ PÉRIODE DÉCENNALE. MAX] U 1833 1842. Ml M Iill UNE plu, élevé. IIAXl lé ls::.; 1842. Ml M DIURNE nciris de vi'. 1 ls:::: 1842, [AXMU1 1843 1852. MOYEN. 1853. 1834. 1853. 1856. 1857. 1858. 1839. 1860. 1861. 1862. ls;:; 1832. 1853 1862. 1843 1852. in:,:; 1862. 1853 1862. 1833 1862. J 3.'2 9;o o;5 1 ;s 5^2 lo;o 5;2 I2','6 i ô; 1 6;7 14;9 10;8 15,1 6;3 o;o 1;5 10:75 5,44 7;08 7;75 2 4,2 7,9 6 3 1,7 10,8 7,6 2,9 7,9 9,9 7," 13,7 9,2 10,8 7,6 -1,8 1,7 1 0,65 5,28 6,05 7,55 5 3,9 8,0 3,8 -0,2 11,0 8,1 0,5 6,9 0,2 7,4 14,0 9,2 11,0 4,7 -1,0 -0,2 10,11 5,05 5,50 7,10 4 5,2 8,8 -0,7 0.2 11,3 7,2 -0,8 8,6 3,1 7,8 13,0 9,2 11,5 4,9 -0,8 9,87 5,86 5,07 6,95 s 5,6 8,2 5,0 2,9 11,3 7,-' 4,2 9,0 2,8 9,2 12,5 10,5 11,5 2,8 -2,7 2,8 8,69 6,04 6,51 7,29 G 4,5 0,4 4,8 10,9 8,6 6,5 5,7 10,4 5,0 10,6 1 2,4 11,0 10,9 5,2 -2,9 5,C 7,58 7,50 7,20 7,56 7 4,1 7,1 14,5 8,0 6,5 7,2 10,3 9,2 1 2,2 12,4 10,6 14,5 -0,5 -3,3 2 2 0,42 6,92 8,15 7,16 8 3,9 7,4 2,1 15,2 7,5 4,7 7,5 10,8 11,7 1-M 10,8 15,1 15,2 0,5 -5,9 2,1 5,98 6,1 S 8,29 0,82 9 3,1 7,3 -0,9 13,9 7,0 5,2 0,2 9,9 12,3 8,2 11,6 13,4 15,9 -0,3 "3,2 -0,9 0,12 5,99 7,28 0,40 10 1,1 '? -1,8 13,5 5,4 5,3 2,9 9,9 11,8 7,9 12,4 12,5 15,5 0,8 -5,7 -1,8 5,99 6,51 6,13 6,14 11 -1,0 5,7 -1,6 13,7 5,3 1,8 0,3 7,4 10,8 10,7 1 1 ,2 13,1 15,7 -2,3 -5,1 -1,0 5,19 5,45 5,25 5,50 12 1,5 4,1 -1,8 10,3 0,1 2,9 -0,5 0,7 9,8 6,9 11,2 11,4 10,5 -1,5 -6,9 -1,8 5,44 4,51 4,60 4,78 13 0,5 5,0 -1,1 10,5 0,7 3,0 2,4 4,5 9,9 6,6 10,8 ",7 10,5 0,8 -4,0 -1,1 0,83 4,49 5,40 5,37 14 7,4 9,6 0,0 9,5 5,0 2,3 2,0 5,4 10,7 5,2 10,9 12,8 10,7 -2,4 -2,7 0,0 0,25 5,59 5,51 5,78 15 0,9 10,8 4,5 8,6 0,8 2,7 0,5 3,3 9,7 5,0 8,9 12,3 10,8 -6,2 -1,4 0,5 4,75 7,30 4,68 5,58 10 -0,2 10,9 4,7 6,7 5,6 2,5 -1,6 5,0 8,9 4,0 10,7 13,0 1 0,9 -5,7 1,1 -1,0 5,24 8,52 4,45 0,00 17 -0,2 9,2 5,0 1,6 8,5 2,7 -5,5 3,3 8,7 5,8 10,0 12,9 9,2 -4,7 0,6 -3,5 5,55 7,69 3,95 5,72 18 -4,6 4,2 4,0 3,4 8,6 4,9 -6,8 2,8 8,8 3,1 12,6 10,6 8,8 -1,0 -4,9 -6,8 5,60 6,25 3,04 4,98 19 -5,7 2,7 0,2 6,1 8,2 8,6 -7,7 1,2 7,8 9,8 13,0 11,3 9,8 -1,2 1,7 -7,7 5,50 6,56 3,12 4,99 20 0,2 3,4 -ï,4 6,3 6,0 8,8 -6,2 -0,3 3,9 8,5 15,5 11,4 8,8 -1,1 0,5 -6,2 0,07 6,00 2,62 4,90 21 0,0 4,4 -5,9 Gj5 7,0 6,6 -0,5 -0,3 1,8 5,5 1 -J,9 10,5 7,6 -3,4 -1,1 -5,9 0,12 4,24 2,57 4,51 22 -1,0 9,6 -6,9 6,7 9,3 10,0 3,8 -1,4 -0,2 5,6 12,5 9,2 10,0 -4,8 -1,9 -6,9 4,87 2,84 5,55 5,75 25 -1,8 10,9 1,6 6,1 9,2 9,7 4,9 -0,2 3,9 4,5 12,9 7,0 10,9 -0,4 -1,5 -1,8 6,93 2,55 4,86 4,77 24 0,5 8,2 6,4 5,0 9,7 10,6 6,6 0,5 4,8 5,1 14,3 8,2 10,6 0,3 "1,2 0,3 7,18 2,04 5,72 5,18 25 -1,1 10,1 6,8 4,3 9,8 8,4 7,1 -1,9 0,9 7,0 14,7 12,5 10,1 -1,7 -1,1 -1,9 0,40 5,25 5,20 4,94 2G -8,3 10,5 7,9 5,5 8,1 7,6 8,7 -3,1 1,4 8,8 12,0 12,4 10,5 -5,1 "1,7 -8,5 5,10 4,55 4,51 4,72 27 -2,5 7,7 8,3 2,7 6,1 7,9 8,6 -2,1 1,3 8,6 14,7 11,8 8,6 -5,1 -2,5 4,92 4,07 4,66 4,75 28 -2,1 5,0 8,8 2,4 6,8 7,0 7,1 -2,6 1,5 8,2 15,0 11,9 8,8 -1,5 -1,4 -2,6 4,54 5,18 4,19 4,04 29 -4,9 3,0 10,1 0,8 5,7 5,1 ",7 -3,0 1,1 8,1 11,1 10,5 10,1 -4,1 -4,0 -4,9 4,88 3,20 5,45 5,80 •"0 -4,0 6,4 8,9 4,2 4,8 4,8 10,7 -0,0 -1,0 7,9 1 1 ,2 1 0,9 10,7 -5,1 -4,5 -4,0 5,48 5,49 4,21 4,59 .31 -0,5 6,8 8,0 I 6,9 4,0 4,6 10,9 4,8 0,0 7,9 12,6 9,4 10,9 -2,5 -6,5 -0,5 0,28 5,22 5,54 4,95 Mot. . 0,6 7,3 2,9 6,4 7,4 6,1 3,0 5,9 6,1 7,5 12,4 11,1 10,9 -1,1 -2,0 -1,9 6,49 5,20 5,12 5,63 Max. . 7,4 10,9 10,1 15,2 11,3 10,6 10,9 1 2,0 13,1 1 2 2 15,0 15,4 15,2 7,0 1,7 3,0 10,75 8,52 8,29 7,75 Min. . -8,5 2,7 -6,9 -0,2 0,8 1,8 -7," -3,1 -1,0 5,8 8,9 7,0 7,0 -6,2 -6,9 -8,3 4,54 2,55 I 2,37 5,75 14 MEMOIRE Ta VBLKAi: S" i. TEMPERATURES MINIMA PAR JOUR. • - JANVIER. JOUR du mois. ?,"" PÉRIODE DÉCENNALE MINI le 1833 1842. II' M DIURNE moins bas. MINI 1 1833 1842. UUM DIURHE e plus lias. MINIMUM MOYEN. 1853. 1834. 1835. 1 8,'iG. 1837. 1858. 1839. 1860. | 1861. 18G2. 1 1843 1852. 1853 1862. 1843 1852. 1853 1862. 1833 1842. is;:i 1852. 1833 1802. 1833 1802. 1 4:5 -4;2 5;i -0°3 g;i -1.7 -i:o 9^8 o;8 -a;8 9:7 8:7 9;8 - 7:o - 8;i - 4;2 i:25 -0','89 1;05 0:66 2 5,3 -4,7 4,0 -0,3 0,8 -3,7 -0,2 8,0 -7,7 -0,1 7,0 7,2 8,6 "H,7 -9,7 "7,7 0,01 -1,54 0,80 -0,24 5 5,3 -6,2 V '',' 5,1 -2,7 2,1 7,7 -8,2 -3,6 5,7 4,5 ",7 - 6,6 -8,7 -8,2 0,46 -2,72 0,59 -0,50 4 4,2 -3,0 6,1 4,7 4,5 - 5,0 2,7 0,9 -5,2 0,0 4,3 5,4 6,9 - 0,7 - 4.7 - 5,6 -0,20 -0,77 1 ,07 0,23 5 0,2 -0,9 5,5 4,4 0,2 -10,5 5,2 4,7 -6,6 1,5 3,0 5,4 6,2 -8,0 - 2,7 -10,5 -1,03 0,53 0,77 -0,11 G 5,2 1,2 0,5 6,2 "2,7 -9,3 -i,f 4,0 -7,5 0,5 4,5 5,5 6,5 -7,5 - 5,8 -9,5 -1,71 0,05 0,50 -0,20 7 0,9 1,5 0,2 5,7 -0,G -9,9 -1,7 2,1 -9,8 1,0 4,5 5,1 6,9 -10,0 - 5,6 " 9,9 -2,09 -0,23 -0,G0 -1,19 8 5,0 3,8 6,7 5,6 -9,1 - -,2 -0,9 1,0 -IG,8 0,0 3,8 5,7 0,7 -11,8 -4,8 -16,8 -3,90 -0,08 -1,15 -1,70 9 4,2 2,1 V 2,0 "3,7 1,4 -5,1 0,0 -15,9 1,7 5,7 5,4 4,2 -13,9 - 7,9 -15,9 -4,07 -0,00 -1,00 -1,93 10 5,4 2,8 0,G 2,7 -5,1 1,2 -4,1 0,2 -13,5 5,0 1,5 5,4 -12,8 - 7,5 -15,3 -4,81 -1,49 -0,60 -2,32 11 7,0 1,8 _ <3 C) -^ r» 0,5 1,2 0,8 0,1 -9,5 7,1 4,5 5,9 7,0 -12,9 - 7,0 - 9,5 -5,19 -0,74 0,55 -1,13 12 7,5 -1,9 "2,5 -4,0 1,2 -1,0 4,2 0,2 -8,0 5,5 7,5 7,0 7,5 -10,5 -7,0 -8,0 -0,99 -1,39 -0,08 -0,82 15 7,9 -0,9 0,7 -4,1 -0,3 -0,5 5,5 1,5 -8,8 3,5 0,9 9,1 7,9 -14,2 - 8,8 - 8,8 -1,45 -0,84 0,25 -0,69 14 5,0 -0,2 1,5 -0,0 -0,4 0,7 -1,4 1,4 - 9,5 5,0 8,1 9,4 5,0 -17,5 -11,9 "9,5 -0,50 -1,04 -0,49 -0,70 15 4,2 0,-4 0,2 -î»,5 2,1 1,4 0,9 1,3 -12,0 0,8 8,5 8,2 4,2 - 1 3,5 -8,7 -12,0 0,85 -1,44 -0,03 -0,41 l(i 4,9 2,8 -1,0 -0,2 0,8 3,1 "2,0 5,4 -10,8 -5,5 0,0 1 0,8 5,4 -18,8 - 9,2 -10,8 -1,23 -0,97 -0,89 -1,03 17 5,7 4,3 -10,7 1/' 0,9 0,5 -1 <* 1 !" 0,8 -12,0 -6,8 8,2 0,4 5,7 -15,9 - 9,0 -12,0 -0,51 -0,47 -1,71 -0,90 18 5,0 3,4 - 8,9 4,1 2,1 0,5 2,5 -1,5 -1," -V 8,4 0,5 5,0 -10,9 - 8,9 - 9,8 -0,29 0,56 -0,47 -0,07 19 3,9 -1,2 -11,2 4,6 5,7 2,7 7,° 1,0 - 3,5 -10,2 7,5 5,9 7,0 -18,7 "7,5 -11,2 -1,13 0,58 -0,04 -0,20 20 4,0 1,0 -10,5 6,4 2,1 4,4 5,2 2,0 - 2 9 "7,1 5,5 7,0 0,4 -17,4 - 7,0 -10,5 -1,52 -0,45 0,52 -0,4 1 21 5,1 2,0 -12,1 7,6 2,1 1,5 4,0 4,4 0,0 -6,5 0,2 3,7 7,0 -13,2 -13,0 -12,1 -1,40 -1,05 0,89 -0,54 22 3,3 -0,0 -7,8 8,4 0,5 -0,2 2,7 2,8 1,5 - 0,4 7,1 9,0 8,4 -8,1 -11,4 - 7,8 0,27 0,27 1,00 0,51 23 0,8 1,5 -5,3 5,5 0,8 0,2 2 2 1,0 0,7 2,9 7,7 8,7 5,5 - 7,5 - 8,8 - 5,5 0,87 -0,05 0,87 0,36 n 5,1 1,!» -6,0 7,1 0,8 3,0 1,5 5,7 -0,5 5,7 10,2 8,8 7,4 -12,4 -3,7 - 0,0 1,25 0,77 1,88 1,30 25 1,2 2,0 -5,3 6,6 1,5 •5,1 4,7 5,5 2,5 3,7 9,0 8,0 0,0 -15,2 -4,0 - 5,3 -0,05 2,11 2,53 1,53 20 0,3 •V -5,9 2,8 -0,5 -4,1 6,9 0,9 7,5 ',7 6,6 8,0 7,5 -13,9 - 9,5 - 5,9 -1,00 2,10 1,51 0,82 27 -0,5 1,1 -2,0 4,8 0,3 -3,0 4,2 2,7 5,0 -0,8 9,9 7,8 5,0 -9,1 -10,9 -5,0 1,22 1,05 1,12 1,15 28 -0,9 2,4 -9,9 1,5 -3,0 -5,9 0,7 1,1 5,8 -0,3 8,8 8,8 6,7 -5,7 -15,7 " 9,9 1,58 1,34 -0,51 0,87 29 1,8 2,7 -6,4 0,7 -3,li -1,8 5,0 0,4 0,5 2,8 4,0 6,5 5,0 -0,0 " 7,0 - 0,4 0,69 1 ,39 0,21 0,76 50 ô,r, 5,2 -10,9 -1,5 -4,5 2,5 8,2 2,4 0,7 0,4 5,1 7,7 8,2 -2,4 -0,7 -10,9 0,40 2,43 1,18 1,54 51 2,-" 7,5 -9,9 0,0 -1..-, 2,9 2,5 O C) 1,0 7,0 5,0 8,8 7,5 -4,3 - M -9,9 -0,41 1,01 1,22 0,81 Moy. . 12 ',0 -2,5 9 9 ~3~ -o,i -1,1 2,0 2,7 -4,9 0,2 0,5 0,9 6,0 -11,3 - 7,8 -9,5 -0,77 -0,00 0,30 -0,16 Mai. . 7,9 7,5 6,7 8,4 6,8 4,4 8,2 9,8 7,5 7,1 10,2 10,8 9,8 -2,4 -0,7 -5,0 1,58 2,43 2,53 1,53 Mis. . -0,9 -0,3 -12,1 -0,0 -9,1 -10,5 -3,1 -1,5 -10,8 -10,2 3,0 1,5 5,5 -18,8 -15,7 -16,8 -4,81 -2,72 -1,71 - l SUR LA TEMPER VTURE DE L AIK. lo TEMPÉRATURES MUYIMA P VU JOUR. — FÉVRIER. .ml R :!'"•' PÉRIODE DÉCENNALE. MINIMUM DIURNE l< ni .ni, lus. MIMMI M DIURNE If plus bas. MINIMUM MlJÏKN. 1833 1843 1833 1833 in;:; in.,:; 1833 1843 1883 1833 ilu mois. 1833. 5;g 1851. 1833. 1830. 837. 1858. 1859. 1860. 1801. 1802. .'1 1842. .i 18S2. 1862. 1842. 1832. 1862. 1842 1832. 1862. 1862 1 6,7 - 8;2 0,0 -4;9 V,A r,i -o;i -0 7 9;5 -1.3 7,5 0.5 - 9;ô -1, - 8^2 -U 80 1;21 o;oo o;4i 2 C) g 3,7 -10,0 0,5 -5,9 -3,2 2,0 -0,1 5,5 8,3 5,8 7,5 8,3 - 8,0 - 5,0 -10,0 -0,50 1,12 -0,49 0,09 it 1,5 -0,1 -10,1 -1,0 -7,8 -0,8 5,2 -3,5 0,5 7,9 4,7 8,2 7,0 - '-',7 - 3,2 -10,1 -0,07 1,74 -1,15 -0,02 4 1,5 -1,1 2,0 -3,5 -8,1 1,9 1,7 -1,0 -1.0 8,1 7,2 4,2 8,1 -10,9 - 1,9 - 8,1 -1,00 1,24 -0,04 0,07 g -o,o 2,1 2,0 -0,1 -0,8 4,3 1,5 ',« 0,2 8,1 5,8 6,4 8,1 -11,0 - 1,9 - G,8 -1,06 2,12 1,28 0,78 6 -0,5 (1,(1 1,7 3,2 -4,9 1,8 0,0 0,9 1,8 8,0 7,1 9,3 8,0 -10,0 -2,0 -0,85 3,08 1,89 1,38 7 0,3 8,7 - 0,2 7,1 0,1 -0,5 4,0 0,8 6,2 -3,8 5,5 'i,1 8,7 -10,0 - 3,0 -5,8 0,18 lus -'" 1,20 H 0,5 3,4 -1,7 9,7 -1,9 -4,1 2,1 1,7 4,0 -5,8 7,4 0,2 0,7 -5,7 - 7,0 - ■>,* 2,75 0,02 0,77 1,47 0 0,1 1,5 -7,7 0,7 0,3 -4,4 1,0 0,8 4,0 -7,1 8,0 0,2 0,7 - 4,4 -10,5 - 7,7 2,84 0,50 -11,50 1,00 10 -0,1 0,5 -12,1 7,0 3,0 -5,1 5,1 -1,8 3,1 -0,9 7,0 5,5 7,9 -11,3 -11,1 -12,1 1,05 -0,65 -0,G0 0,11 11 0,0 -2,5 -10,15 8,5 4,0 -4,2 5,1 -1,0 -2,0 7,3 4,5 8,3 - 5,7 -12,4 -10,5 1,00 "1,21 -0,51 0,00 12 -0,3 -1,0 -0,8 7,8 2,1 0,5 5,0 -4,4 -1,8 1,4 5,5 5,4 7,8 - 3,5 -12,4 - 0,8 2,00 -1,58 0,14 (1,50 13 -1,7 -4,7 -8,8 8,8 0,0 3,3 3,0 -7,1 -2,4 0,5 0,0 5,4 8,8 -10,4 -11,0 -8,8 2,50 -1,38 -ii.s.; 0,(10 14 -4,3 -0,4 -8,0 7,5 3,1 -, a 3,4 -6,7 1,4 -0,7 7,0 4,7 7,5 - 7,5 " 4,0 -8,0 2,70 -0,G0 -o,oi 0,41 15 -3,5 -2,7 -8,5 0,1 -1,7 0,2 2,9 -5,9 5,3 0,0 5,4 7,7 0,1 -0,4 -3,7 -8,5 2,50 1,00 -0,02 0,81 10 -2,7 -1,1 -10,9 2,2 1,2 0,7 7,1 0,7 4,7 -1,2 5,0 8,5 7,1 -11,0 - 5,5 -10,9 0,85 2,35 0,07 1,09 17 -3,7 -1,0 -15,0 1,2 2,3 -1,8 0,0 -1,1 0,0 0,0 7,5 5,0 0,0 - 0,0 -4,0 -15,0 2,09 1,72 -0,58 1,14 18 -2,9 -0,9 -11,7 -1,!) 5,2 -5,7 5,0 -2,0 4,0 4,5 5,1 8,6 5,0 -3,0 - 1,9 -14,7 0,57 2,14 -1,08 0,54 lit -8,0 0,1 -15,1 1,8 1,0 -0,7 °> 1 1,7 5,0 5,4 0,0 4,1 5,4 -1,2 -13,2 -15,1 2,03 0,17 -0,91 0,15 20 -0,4 0,0 -12,1 -0,1 4,3 -6,0 9 1 -2,9 7,1 9,7 0,3 5,4 9,7 -3,4 -15,0 -12,1 1,81 0,50 -0,45 0,05 21 -1,6 0,7 -11,7 -0,7 4,2 -6,0 5,1 -1,1 6,9 5,1 0,4 4,4 0,9 -5,3 - 9,8 -11,7 1,53 0,07 0,05 0,84 c)3 -1,1 -0,3 -5,0 -3,7 4,8 -4,3 C) C) -3,1 7,7 5,1 4,2 7,3 7,7 -8,5 -5,0 0,75 1,41 0,23 0,70 23 0,3 0,0 -8,9 0,4 2,0 -2,3 2,5 -5,6 8,0 5,4 5,0 8,6 8,0 -7,9 - 5,3 - 8,9 0,0.1 1,42 0,53 0,90 24 -1,9 0,0 -3,2 2,5 0,2 -5,1 1,3 -7,1 7,5 3,2 0,1 8,7 7,3 - 0.5 -5,1 -7,1 1,15 1,51 -0,20 0,82 25 -0,1 5,2 1,2 3,5 -0,0 -9,2 ô,ô -5,5 5,0 1,4 5,0 7,0 5,2 - 5,8 1,08 0,02 0,42 1,01 26 -2,0 2,9 4,2 3,0 4,3 -0,0 -> 2 0,0 4,4 -1,0 7,0 7,2 4,4 - 4,5 -4,2 - 6,9 1,58 1,88 1,17 1,54 27 -0,1 0,7 -0,1 0,0 3,4 -7,5 5,5 5,9 5,9 -0,9 0,8 8,4 6,6 - 5,7 -7,5 1,74 0,75 1,50 1,55 28 -4,< 2,1 0,7 5,7 1,0 -8,0 4,2 1,3 5,7 -2,7 0,0 9,5 5,7 - 3,5 - 8,0 2,00 0,57 0,34 1,20 29 4,1 r> 1,3 » Moï. . -1,3 0,ï -0,0 3,2 0,3 -2,7 3,4 -1,0 5,4 2,1 0,3 0,0 7,5 - 0,0 -0,5 - 0,5 1,22 0,89 0,09 0,73 Mai. . 3,( 8,5 4,2 9,7 4,8 ^ 9,0 3,0 8,9 9,7 9,6 9,5 9,7 - 1,2 - 1,8 - 5,8 2,84 3,08 2,55 1,54 Mut. . -8,( -38 -0,2 4,7 5,0 3,3 4,9 o,i 8,5 8,5 6,1 -6,0 -2,0 -5,8 1,78 5,64 2,66 2,09 23 -5,8 2,5 -1,6 u,o 2,1 4,3 7,8 2,9 7,0 10,2 0,7 6,9 10,2 - 2,3 -2,4 -5,8 l/'l 2,59 5,14 2,41 26 -5,5 4,0 -1,0 -0,1 1,7 -0,9 7,4 5,2 7,3 9,8 9,3 8,1 9,8 -1,5 - i,o -5,3 2,58 2,67 2,81 2,69 27 -4,3 3,1 0,5 -1,8 2,5 1,1 7,2 1,8 8,8 11,0 8,0 7,2 n,o -2,0 - 5,5 -4,5 1,68 2,51 2,95 2,58 28 -3,2 2 2 -2 2 4,7 3,8 5,7 3,9 8,3 11,4 7,2 9,1 11,4 -1,9 " 1,5 -5,2 5,00 5,55 3,24 3,28 29 -5,1 5,6 -1,9 2,1 0,9 9,5 7,4 8,6 11,0 8,7 V 11,0 -0,3 - 2,0 - 5,6 3,48 2,95 5,74 5,59 50 -5,1 4,1 -1,5 -4,2 6,1 5,5 5,5 4,6 4,0 6,9 8,8 9,7 6,9 - 2,3 - 0,5 -4,2 5,00 5,07 2,79 5,17 ôl 5,2 4,9 -0,0 -2,8 5,4 8,7 2,6 7,1 6,4 6,3 8,1 9,5 8,7 -0,8 -0,4 -2,8 5,67 4,21 4,12 4,00 Mot. . -1,3 5,1 0,8 1,1 2,3 1,0 5,6 1,7 5,9 7,8 7,1 8,0 "5,2 I - 5,6 -5,7 2,56 1,00 2,34 2,17 Max. . 7,« 10,0 5,7 8,2 8,7 8,7 10,5 7,4 8,8 11,4 1 0,9 11,5 11,4 -0,3 1,7 0,2 5,67 4,56 4,12 4,00 Min. . -6,4 -V -2 2 -4,2 -5,5 -5,1 -0,4 -3,9 0,5 -4,0 5,5 5,0 4,4 -0,4 -13,0 -0,4 1,00 -0,55 0,44 0,62 SUR LA TEMPÉRATURE DE L AIR. 17 TEMPÉRATURES MEMMA PAR JOUR. — AVRIL. JOUR du mois. 3me fi RI0DE DÉCE 1838. iNALE MIMMI M 1H1 le ujuiiii b RNE 15. 1853 1862. ■UNI 1 I8IH 18*42. II'» un plus lia 1843 1852. RNE .MINIMl 11 MOYEN. 1833. 1854. 1855. 1830. 1837. 1839. IxGo 1801. 18H2. 1833 1842. 1843 1852. 1853 1862. 1833 1842. 1843 1 52 [853 1862. 1833 1802. 1 7;0 3*3 -1,0 2;0 5°2 9','4 -o;7 7,8 6^1 0,0 n;3 9','8 9°4 o;o 1,7 -r;o 4^05 5°13 4 i 1 4°56 Q 5,4 5,2 2,0 5,5 7,3 0,3 2,0 6,0 5,8 7,3 10,5 9,4 7,5 0,8 0,1 0,5 4,18 5,35 4,74 4,75 5 5,2 7,2 1,1 9,0 0,0 4,8 4,1 4,2 5,8 9,3 13,5 15,5 9,3 0,0 -0,3 1,1 5,80 5,76 5,07 5,08 4 7,5 2,9 2,0 9,7 8,1 8,0 7,4 2,8 7,0 7,8 9,1 11,9 9,7 -0,4 0,9 2,0 2,96 6,15 0,42 5,18 5 8,3 3,4 1,1 4,0 8,6 o,o o,o 5,7 4,8 7,4 8,5 11,5 8,0 "0,2 1,8 0,0 5,57 5,57 4,99 4,04 6 8,9 3,9 -',1 li,s H,l 2,5 8,1 6,0 5,4 10,2 0,0 8",4 11,1 -1,5 0,2 "1,1 2,40 4,94 6,22 4,54 7 9,3 y 0,9 3,8 8,1 -',! 9,7 7,4 2 2 9,0 8,5 11,1 9,7 "2,1 1,5 "1,1 3,02 5,02 6,00 4,88 8 5,2 5,1 5,3 4,4 7,0 4,8 11,0 6,1 1,9 10,3 7,3 9,7 11,0 -0,9 1,9 1,9 3,55 5,15 o,H 4,87 9 5,3 5,8 4,1 5,5 8,1 2,9 7,2 2,9 9,2 7,1 10,0 "4,1 1,7 2,0 2,72 4,90 6,15 4,61 10 1,3 2,8 0,3 6,5 8,4 3,2 9,6 1,0 -1,1 9,8 9,4 6,8 9,8 -2,9 0,4 -1,1 2,50 4,05 4,82 3,81 11 5,3 4,5 4,1 V 7,8 0,4 o,o 2,8 1,0 7,2 7,4 8,5 8,7 -2,5 0,3 0,4 2,86 4,57 4,70 4,06 12 7,5 4,3 4,5 10,7 4,5 o,i 0,9 3,3 3,0 7,4 10,5 10,7 -1,0 o,o 0,9 2,88 4,57 4,64 4,05 13 2,7 3,5 0,7 9,6 3,9 0,0 4,2 1,7 5,0 -0,5 7,5 9,0 9,6 -0,9 -0,3 -0,5 5,03 4,59 3,80 5,81 14 0,3 2,9 10,C 9,3 0,9 -0,8 1,9 5,0 0,G 1,5 7,5 7,9 10,6 o,o -0,8 -0,8 3,39 4,48 3,82 5,90 13 1,2 11,4 5,9 8,3 1,4 4,5 0,0 2,5 6,2 0,8 7,4 9,0 11,4 -0,8 0,0 0,8 3,49 5,51 4,82 4,61 16 4,0 8,0 7,0 0,8 2,7 10,9 1,1 5,5 2,8 1,1 7,3 8,2 10,9 0,7 -0,9 0,8 3,01 4,97 4,45 4,14 17 G,0 6,7 9,4 0,4 4,8 13,7 0,3 1,5 2,7 5,0 7,5 9,2 15,7 "2,5 "2,1 0,3 2,18 3,51 5,09 4,26 18 7,» 5,0 2,7 5,0 5,5 0,7 0,9 4,7 3,0 5,l 6,7 9,3 7,8 0,1 -0,7 0,9 5,07 5,44 4,04 4,38 19 4,3 6,1 2,4 3,8 8,0 3,9 2,5 0,8 2,1 7,0 8,9 10,3 8,0 0,5 0,0 0,8 5,14 5,26 4,19 4,SG 20 8,3 10,9 4,4 -0,3 8,9 8,7 3,8 0,4 -0,9 9,5 7,7 10,0 10,9 0,7 -1,1 -0,9 5,88 5,10 .. ', i 4,88 91 3,6 13,1 2,8 3,1 8,7 ",3 6,1 1,1 1,1 8,3 9,2 9,8 15,1 1,0 -0,5 1,' 4,81 5,58 5,52 5,24 22 7,2 10,8 0,5 4,2 0,2 7,0 1,9 1,1 3,7 8,1 8,5 12,3 10,8 2,1 0,0 0,5 5,15 5,58 5,07 5,20 25 5,3 5,3 "0,2 4,8 3,5 5,8 1,9 1,9 2 2 9,8 «,7 10,1 9,8 3,0 3,7 "0,2 5,57 0,24 4,03 5,28 24 3,5 2,9 4,0 5,5 2,9 8,1 2,7 5,2 2,9 6,9 11,7 9,1 8,1 4,1 2,1 2,7 6,51 6,02 4,01 5,52 2o 5,3 -0,5 4,7 8,1 1,8 7,2 8,9 5,0 4,8 [2,4 10,1 '0,1 12,4 3,6 0,1 -0,5 6,69 4,79 5,77 5,75 20 3,0 5,7 4,4 11,0 0,1 7,5 7,9 4,7 7,5 13,0 12,7 9,0 15,0 5,9 1,9 o,' 6,98 5,87 6,46 6,44 27 2,4 2,7 5,5 10,8 1,5 5,7 o,o 4,8 4,0 10,9 S 12,5 7,8 10,9 2,5 2,0 1,3 6,08 5,02 5,41 5,50 28 V 4,0 5,8 8,0 2,3 5,8 0,7 5,7 0,7 6,7 15,5 9,9 8,0 0,5 1,7 0,7 7,26 4,82 4,44 5,51 29 3,0 4,1 3,8 0,1 3,0 3,9 H,1 3,3 3,8 6,7 15,6 10,2 11,1 0,5 1,4 3,0 7,29 4,45 4,94 5,55 ÔO 9,8 1,3 "7 4,5 3,8 7,4 7,5 5,0 2,7 0,7 12,5 10,5 9,8 1,0 2,4 1,5 7,55 5,52 5,07 5,91 Mot. . 5,2 5,2 3,9 5,8 5,3 5,0 5,4 3,8 5,6 7,2 9,5 9,8 10,5 0,2 o,o o,o 4,32 5,19 5,00 4,86 Max. . 9,8 13,1 10,6 11,0 11,1 13,7 1C) C) 7,8 7,0 15,0 13,0 1 3,5 13,7 4,1 3,7 5,0 7,35 6,24 6,46 6,44 Mis. . 0,3 -0,5 -1,0 -0,3 o,i -1,' -0,7 0,4 -1.1 -0,5 o,o 6,8 7,5 -4,1 -2,1 -1,6 2,18 4,05 5,80 3,81 Tome XXXVI. 18 MEMOIRE TEMI'ÉItATLllES aiIINIM V PAR JOUR. — «AI. JOUR du mois. 3mo PERIODE DÉCENNALE. MINIMUM DIURNE le moins bas. MINIMUM DIURNE le plus bas. 1833 1843 1853 1842. 1852. , 1862. 1833 1842. MINIMUM MOYEN. 1853. 1854. 1855. 1850. 1837. 1858. 1859. 1860. 1861. 1862. 1833 ls"l2. 1843 k 1852. 1853 1862. 1843 1852. 1833 1862. 1833 1862. 1 7°G 7?5 5.5 4;5 4"9 4;o 5^8 7:4 o:i 9^8 io;8 107 9^8 1J9 i;8 4^5 6^7 5^59 6;37 6?21 Ç> 0,4 9,6 4,5 3,3 5,8 4,3 6,6 8,1 6,1 15,0 14,4 9,7 15,0 4,8 1,8 5,3 8,88 5,09 6,77 6,91 5 10,1 10,5 3,8 2,3 4,9 6,0 6,9 6,6 4,0 8,5 12,8 9,7 10,5 7,1 0,8 2,5 9,53 6,07 6,56 7,32 4 10,0 9,8 5,3 2,8 2,7 4,9 7," 5,4 2,8 10,7 12,4 10,5 10,7 4,0 1,1 2,7 7,52 6,26 6,27 0,68 5 6,8 8,1 3,6 1,9 "1" 4,0 6,2 6,4 2,7 13,7 13,7 10,6 13,7 4,6 2,5 1,9 9,08 G,65 5,56 7,09 6 0,9 5,5 1,7 2,4 2,1 7,3 5,8 5,5 5,2 13,6 15,7 11,9 13,0 5,2 2,5 1,7 9,43 0,44 5,18 7,02 7 5,2 8,8 7,8 4,4 1,6 1,8 5,4 2,8 4,9 14,4 15,1 10,5 14,4 4,1 5,6 1,0 8,49 6,04 5,71 6,95 8 1,0 9,9 6,5 7,4 2 2 g 9 y- 10,9 1 0,9 2,5 10,5 15,1 11,(1 10,9 3,7 3,7 1,0 9,34 7,20 6,58 7,64 9 3,2 7,5 3,2 7-l 4,7 2,7 9,1 11,2 4,7 12,4 15,1 11,0 12,4 5,8 5,5 2,7 10,36 7,47 6,56 8,15 10 3,7 8,0 0,2 9,9 10,1 7,5 8,1 8,9 6,5 9,8 13,9 11,4 10,1 22 4,6 3,7 8,88 7,50 7,85 8,08 11 1,9 6,5 7,6 11,0 11,3 6,1 8,3 14,4 9,2 8,0 12,0 12,5 14,4 1,5 5,8 1,9 6,91 7,77 8,43 7,70 12 7,2 8,3 5,9 11,2 11,4 6,0 5,8 12,3 11,7 9,2 15,2 10,4 12,3 1,9 4,8 5,8 8,21 7,62 8,96 8,20 15 9,1 8,5 1,8 10,9 12,0 4,0 5,0 11,9 11,7 7,7 16,2 10,5 12,0 5,4 5,5 1,8 9,39 8,76 8,26 8,80 14 6,9 8,8 7,4 7,9 7,0 0,2 5,6 8,9 7,' 8,2 15,1 11,5 8,9 4,9 5,5 5,6 8,59 8,60 7,40 8,15 15 8,3 7,0 7,1 8,5 8,1 9,4 8,6 11,4 5,7 11,5 13,7 11,2 11,5 2,1 5,7 5,7 7,87 7,52 8,54 7,98 1G 11,3 8,8 7,1 7,7 10,4 10,5 8,2 10,6 6,7 10,8 15,8 13,5 11,3 2,1 4,1 6,7 8,55 7,71 9,21 8,48 17 9,0 6,0 5,6 7,7 11,1 9,2 10,9 15,2 9,1 11,2 15,2 17,3 13,2 2,5 5,2 5,6 8,55 9,52 9,30 9,06 18 9,5 7,5 4,9 7,8 11,1 12,3 11,4 14,5 7,2 11,4 14,7 15,4 14,5 3,7 3,5 4,9 8,91 8,40 9,74 9,02 19 9,5 7,7 5,0 8,3 12,2 8,3 10,1 15,4 4,9 10,8 15,0 15,4 1 3,4 3,7 5,0 4,9 7,80 8,51 9,06 8,48 20 7,9 4,5 7,6 7,8 11,5 7,7 10,9 12,0 4,4 15,5 13,5 11,2 13,5 5,2 5,2 4,4 9,04 8,02 8,78 8,61 21 7,1 6,0 6,3 7,9 16,0 8,4 9,9 10,0 11,2 13,0 11,7 H,7 16,0 5,9 5,5 6,0 8,79 8,80 9,58 9,06 22 8,0 11,4 8,6 12,0 15,7 14,8 9,6 8,5 12,0 6,9 14,3 12,4 15,7 4,2 5,5 6,9 8,85 8,50 10,81 9,39 25 8,0 15,0 8,5 9,1 14,9 11,6 8,9 11,0 11,0 9,2 15,8 12,9 14,9 5,5 7,3 8,0 8,55 9,91 10,52 9,66 24 10,1 9,1 10,5 9,8 14,2 10,4 7,5 12,2 12,8 14,4 14,2 15,8 14,4 5,2 7,4 7,5 9,87 10,10 11,10 10,36 25 9,6 9,1 15,2 9,9 10,8 9,2 11,8 10,5 7,1 13,5 17,2 11,4 15,5 4,6 6,9 7,1 9,74 9,49 10,47 9,90 26 14,7 9,2 16,6 10,0 13,3 8,4 10,2 12,0 9,6 9,2 10,8 15,9 10,6 5,9 5,5 8,4 9,52 9,56 11,32 10,15 27 15,4 7,5 12,3 12,0 12,8 7,2 10,9 8,9 10,7 9,3 16,8 14,4 15,4 4,1 6,3 7,2 8,59 10,02 10,76 9,79 28 14,2 8,7 15,8 15,4 10,5 11,1 14,9 8,5 11,8 12,9 19,2 14,1 14,9 5,1 5,2 8,3 10,07 10,11 11,96 10,71 29 10,3 9,8 7,6 13,5 11,2 8,4 14,8 6,9 14,0 13,8 15,8 16,9 14,8 7,3 5,9 6,9 10,65 10,06 11,05 10,58 30 8,1 9,1 4,8 10,6 12,8 11,5 13,5 8,3 13,2 15,0 15,4 11,0 15,0 4,9 5,9 4,8 9,77 8,90 10,55 9,75 51 Moy. . 11,6 8,8 9,6 7,7 10,G 15,7 12,9 7,3 10,9 14,9 13,7 11,1 15,7 5,5 6,5 7,3 9,03 9,57 11,00 10,07 8,4 8,4 7,1 8,1 9,5 7,8 9,0 9,6 8,0 11,5 14,3 12,2 13,3 4,5 4,5 4,9 8,90 8,15 8,70 8,58 Max. . 15,4 13,0 16,6 15,5 16,0 15,7 14,9 14,4 14,0 15,0 19,2 17,3 10,6 7,3 7,4 8,4 10,65 10,11 11,96 10,71 Mis. 1,0 4,5 1,7 1,9 1,0 1,8 3,8 2,8 2,3 6,9 10,8 9,7 8,9 ',3 0,8 1,0 6,87 5,09 5,18 6,21 si ii l\ i'i:\ii'i;i!\n iii; de L \iii I!) TEMPÉRATURES MTIINIIHA PAU JOUR. - JUIN. .nui; du mois. 3"'c PÉRIODE DÉCENNALE. MINIMUM DIURNE le ru 'M UNIMl M M le l'iu, h In:;:; ' in;:; 1842. 1832. *RNE s. 1853 1862. «SIMUI MOYEN. 1853. in;,;. i.s:,;, 1856. 1857. 1858. 1839. 1860. 1861. 1862, I833 I842. I ;.; a 1852. in:,:; 1862. 1833 1842. 1843 1 852. in:,:; 1862. 1833 1862. 1 14,'r, 9°0 io;o 8',7 7^8 14°5 I.T.'II 11,5 io;o 1 4.2 i s;ô 16J2 i4;5 5^8 :v;:i 7°8 9?94 rji) ii,i:i 1O.40 o 11,7 1 2,6 8,8 11,9 8,7 15,7 10,0 10.1 10,7 12,7 10,5 14,9 10,0 7,-' 5,9 8,7 11,15 9,95 11,69 11,02 5 12,1 10,1 11,0 13,3 10,3 18,9 15,5 11,3 10,5 15,5 14,9 14,9 18,9 6,2 8,1 10,1 10,67 10,84 12,41 11,51 4 7,5 9,3 11,5 15,4 12,7 20,1 15,7 10,8 10,1 12,8 IG,3 1 5,0 20,1 0,1 7,3 7,5 11,01 10,66 12,5'., 11,55 5 10,2 7,1 12,1 14,1 15,7 14,5 15,5 9,5 11,0 15,5 10,5 15,5 4,6 0,2 7,1 10,19 10,53 11,99 io;io 0 8,9 9,4 14,3 9,5 15,7 15,1 16,6 8,1 11,8 15,9 14,7 16,5 16,6 8,7 7,2 8,1 10,74 1 2,05 12,33 11,70 7 11,3 9,4 17,2 9,5 18,1 H," 15,4 10,0 12,0 18,5 16,5 15,0 18,5 7,2 6,9 9,4 11,07 1 _', 17 15,02 12,59 8 i-i -, 8,9 13,9 11,3 14,5 13,7 13,8 9,0 11,1 15,0 16,5 10,9 15,0 4,0 6,8 8,9 10,90 12,71 12,40 12,00 9 11,3 9,0 12,1 12,1 10,9 17,7 15,7 9,2 11,1 11,4 15,5 14,1 17,7 8,5 6,5 9,0 1 2,3.' 11,15 12,01 11,85 10 13,3 10,3 13,0 15,4 12,1) 16,4 15,7 11,0 12,4 ','.0 10,7 15,5 16,4 9,0 7,1 9,0 13,56 10,60 12,G5 12,29 11 14,3 9,2 13,0 11,1 10,1) 17,0 15,2 8,7 10,7 12,8 16,4 15,0 17,0 10,0 7,6 8,7 15,55 11,04 12,10 12,24 12 12,7 11,9 13,0 12,4 8,5 15,7 15,7 11,0 12,0 11,4 15,5 15,5 15,7 9,2 7,0 8,5 12,21 11,57 12,55 12,04 13 12,4 10,5 15,7 15,7 6,0 17,4 14,1 12,:-, 13,1 12,0 15,9 17,1 17,4 9,5 8,9 0,0 15,04 12,95 13,00 13,02 M 11,4 12,4 13,2 16,6 0,6 18,4 15,4 1?,2 15,0 10,0 17,4 17,2 18,1 5,6 0,1 0,0 15,05 11,90 12,98 12,00 15 19 <=> 12,1 11,3 10,7 5,7 21,0 8,4 9,6 15,9 9,5 17,5 15,2 21,0 9,8 8,0 5,7 15,72 11,50 11,04 12,31 16 13,2 14,6 10,4 10,1 9,9 20,5 11,5 10,4 15,3 10,4 10,0 15,5 20,5 0,1 6,8 9,9 12,78 11,00 12,03 12,56 17 13,7 14,2 9,7 12,0 10,9 20,5 8,5 11,8 17,0 11,2 15,9 17,4 20,5 8,2 7,7 8,5 13,29 11,91 1 2,95 12,71 18 14,4 13,3 0,0 12,1 11,4 17,0 10,0 10,7 12,7 1 0,5 19,9 15,0 17,0 9,1 7,-" 0,6 13,86 1 1 ,59 11,87 12,57 10 14,3 9,8 9,7 10,4 13,0 12,6 13,0 9,4 15,5 11,0 17,2 15,5 14,5 11,4 '•',7 9,4 13,48 11,74 11,77 1 2,33 20 10,9 13,8 8,8 12,8 16,5 16,5 12,1 13,2 16,0 11,2 14,0 10,4 10,6 10,0 10,2 8,8 12,74 12,45 15,24 12,80 21 10,3 9,3 8,9 11,1 16,6 14,4 1 1 ,9 13,8 18,7 10,9 18,0 15,0 18,7 11,7 9,9 8,9 14,54 12,36 12,59 13,10 22 10,3 12,g 11,7 11,2 16,0 12,6 10,4 11,2 18,8 11,4 20,1 17,9 18,8 11,2 9,7 10,5 14,12 15,57 12,62 15,44 25 13,3 12,4 10.5 15,1 14,5 12,5 15,5 11,2 17,5 10,9 10,1 10,0 17,5 10,7 9,5 10,5 12,81 1 2,00 13,14 12,65 24 13,5 12,1 8,7 10,0 13,7 16,1 11,9 15,9 15,0 7,1 15,0 17,1 16,1 8,7 10,3 7,1 12,48 1 2,50 1 2,45 12,40 25 14,4 14,7 11,0 14,0 13,6 10,4 9,9 16,4 14,5 12,0 15,2 15,0 16,4 8,5 9,7 9,9 11,76 11,59 13,15 12,17 20 12,5 17,5 11 0 1 -,- 10,5 15,2 10,8 14,4 13,5 15,2 9,2 17,8 14,5 17,5 9,3 9,1 9,2 13,36 12,21 15,70 15,09 . 27 13,1 11,1 14,5 15,0 15,9 14,5 18,9 10,4 14,1 11,2 14,4 10,2 18,9 8,7 9,0 10,4 11,94 12,75 13,87 12,85 28 17,2 13,2 13,2 18,5 17,9 10,5 19,0 13,9 12,6 8,5 15,0 14,4 1 9,0 7,5 8,5 8,5 11,98 12,10 14,45 12,84 99 17,1 10,9 12,5 13,2 19,4 12,1 15,2 11,5 14,1 10,7 10,0 15,1 19,4 0,7 6,6 10,7 12,19 11,57 15,07 12,48 50 14,7 11,5 15,8 10,5 14,7 10,5 12,7 10,9 12,9 12,5 15,5 14,0 15,8 0,4 8,7 10,3 11,20 11,79 12,05 11,87 Mot, . I2,r, 11,4 11,8 12,5 12,7 15,5 13,7 11,3 13,6 11,0 16,2 15,5 17,5 8,2 8,0 8,7 12,33 11,70 12,67 12,25 Max. . 17,2 17,5 17,2 18,5 19,4 21,0 19,0 16,4 18,8 18,5 20,1 17,9 21,0 11,7 10,3 10,7 14,54 15,57 14,45 13,44 Min. . 7,5 7,1 0,0 8,7 5,7 10,4 8,3 8,1 10,0 7,1 15,5 13,0 14,5 4,0 5,9 5,7 9,94 9,7G 11,49 10,40 20 MEMOIRE TEMPERATURES 1IIM11A l'Ail JOUR. — JUILLET. JOUR du mois. C 7 8 y 10 n II' 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 2ô 24 25 20 27 28 29 50 ôl Moi. Max. Min. 3111c PÉRIODE DÉCENNALE. îx;;:!. 13: 1 10,5 11,3 11,8 14,7 14,7 14,7 19,7 21,1 18,2 15,1 16,6 15,4 15,5 14,4 12,4 12,4 12,4 lô,4 15,8 12,7 14,2 17,2 15,2 15,9 15,4 16,0 17,7 14,4 15,9 11,7 1854. 1SS5. 11.:; 12,0 10,8 15,8 11,9 9,7 13,4 10,7 10,7 12,1 11,6 11,4 12,8 11,1 12,8 14,4 15,7 15,9 12,6 14,7 18,1 16,1 17,9 18,0 20,5 18,6 14,4 15,4 10,1 12,0 15,9 14,5 21,1 10,5 15,6 20,5 9.7 14:5 16,5 16,4 15,2 10,8 12,1 12,1 15,2 15,1 17,5 15,2 14,5 14,1 15,2 16,0 16,8 12,0 15,2 15,4 12,5 13,0 11,1 12,8 14,6 15 11 15,6 15,5 15,6 13,2 15,7 1836. 10;2 8,1 7,8 8,0 11,8 13,0 12,9 12,9 8,5 9,8 10,8 14," 14,2 12,5 15,9 15,5 11,0 11,5 15,8 14,5 10,9 14,9 15,5 19,2 16,9 11,8 12,6 14,6 13,9 14,6 10,6 1837. 14.1 14,9 15,7 15,5 17,5 10,5 11,1 11,0 12,6 12,5 12,1 14,1 14,0 17,0 18,8 17,9 14. 14,0 15,8 18,2 16,0 16,6 15,1 15,0 18,6 18,1 14,1 16,7 15,4 16,1 15,7 15,8 17,5 10,8 12,9 19,2 . 7,8 15,2 18,8 11,0 1838. 1859. 13;9 15;5 11,1 14,4 11,1 18,0 11,5 21,6 11,4 15,5 11,1 17,0 10,8 16,4 11,0 17,5 11,0 15,9 11,7 14,9 11,5 14,1 15,2 10,5 15,4 19,1 13,9 18,0 17,9 15,0 19,4 10,5 18,2 15,2 15,9 18,5 16,5 -'H.4 13,6 19,5 15,6 19,7 12,2 19,4 16,6 10,9 15,5 15,3 15,8 12.8 15,1 11,5 11,8 15,1 14,9 17,8 11,0 18,5 12,6 17,2 10,5 17,4 1860. 10:2 12,7 12,9 13,8 11,5 12,0 11,4 11,0 10,7 9,5 11,4 15,5 12,9 12,4 10,7 15,9 15,1 14,7 14,0 12,1 "1,0 12,2 12,2 15,1 12,4 9,7 9,8 11,8 12,0 12,2 11,0 15,5 10,7 19,4 21,6 10,5 11,5 12,4 16,7 9,5 1801. ll;s 12,4 H,4 10,7 14,9 12,0 14,1 14,1 13,8 12,1 12,7 15,6 16,8 15,6 14,5 14,6 14,5 14,5 14,7 15,8 10,9 15,5 16,8 12,7 17,5 15,7 14,7 15,2 11,5 14,1 14,8 1862 MINIMUM DIURNE le moins bus. 1833 im. 15,5 11,6 11,7 12,9 14,6 15,2 15,4 13,1 15,1 11,0 10,9 13,1 15,5 10,1 12,9 10,7 15,1 14,2 14,8 15,4 11,5 15,1 12,7 15,0 15,7 10,0 15,5 14,4 12,0 11,1 14,0 17,5 10,7 15,2 10,0 10,7 10.4 17,7 10,7 15,7 16,4 16,2 17,0 18,7 17,0 14,7 17,8 19,8 18,5 22 2 17,8 15,0 10,7 18,0 18,1 15,3 15,6 17,2 17,5 16,9 16,9 15,0 17,2 18,2 20,0 18,9 18,5 1843 1852. 14;8 16,5 16,6 15,2 16,8 17,6 19,3 16,8 18,6 18,2 17,6 18,6 17,7 17,5 18,1 18,5 22 2 17,5 15,1 17,4 17,4 16,0 15,9 16,5 15,2 17,2 15,7 15,7 16,5 16,0 17,4 1853 1862. 14,5 16,5 18,0 21,0 17,5 17,0 10,4 19,7 21,1 18,2 15,2 10,6 19,1 18,0 18,8 19,1 18,2 18,5 20,4 19,5 19,7 19,4 17,9 19,2 20,5 18,6 16,6 17,8 18,5 17,2 17,4 17,5 17,1 22 2 22 2 14,7 14,8 18,3 21,6 14,5 MINIMUM DIURNE le plus bas. 1833 1842. 1843 à 1852. 1853 1802. 7';9 lo;4 7,5 9,5 9,4 9,9 9,4 9,9 9,7 10,8 9,2 10,5 10,2 11,0 10,2 9,7 8,5 8,5 8,2 9,2 10,5 9,0 9,9 8,5 9,7 8,9 8,5 11,7 9,2 9,8 8,8 10,0 9,2 8,5 9,1 9,1 10,8 9,7 11,8 9,2 8,4 9,5 9,5 11,7 9,2 10,2 10,2 11,0 9,1 10,2 9,8 9,2 8,7 11,6 9,2 11,5 11,8 11,0 9,5 9,8 10,4 11,0 9,5 10,0 11,8 11,7 7,5 8,5 10,2 8,1 7,8 8,0 10,8 9,7 10,8 10,7 8,5 9,5 10,8 10,9 12,8 11,1 12,8 12,4 10,7 11,3 12,0 12,1 10,9 11,1 12,2 12,7 12,4 9,7 9,8 11,8 10,1 12,0 10,3 10,8 12,8 7,8 MINIMUM MOYEN. 18:;:; 1842. 'I 1843 1852. 1853 1833 1862. 1802. 12;09 11,82 13,08 12,21 13,44 13,14 15,02 13,98 15,08 11,86 13,16 14,09 13,57 15,57 12,56 12,15 12,75 15,53 15,88 13,74 15,04 15,09 12,74 12,76 12,50 11,80 12,71 15,76 14,75 15,13 13,26 15,05 14,73 11,80 12';27 12;55 12,05 12,61 12,91 12,50 15,06 15,54 15,58 15,27 15,44 15,45 14,17 15,01 15,57 15,45 15,67 15,11 12,67 15,54 13,07 12,01 13,14 14,04 12,97 14,58 13,95 14,25 14,02 15,59 1 3,55 1 5,05 15,40 15,70 15,45 14,11 12,49 15,08 15,07 14,75 12,74 14,75 15,12 14,55 13,48 15,41 13,71 14,99 12,48 10,12 13,55 15,70 15,70 15,87 15,10 14,87 15,54 15,54 13,05 15,79 14,64 15,88 15,27 15,98 14,64 16,12 12,05 12,55 12520 12,16 12,83 12,87 13,43 15,54 13,60 15,00 15,29 12,02 12,95 15,70 15,04 15,92 15,92 15,70 15,28 15,09 15,82 15,85 15,50 15,52 1 5,88 13,82 15,03 15,01 15,43 13,91 13,87 13,32 13,93 15,45 13,93 12,10 SLR LA TEMPERATURE DE L'AIR. 21 TEMPÉRATl JBES MIWIMA PAB JOUR. - AOÛT. JOUR du mois. 3mc PÉRIODE DÉCENNALE. MINIMI M IU le moins b UNE as. 1853 18*62. MINIMUM DIURNE le plus bas. MINIMUM MOYEN. 1833. in;,;. 18S3. 1856. 1857. 1858. 1859. -1860. 1861. 1862. | KM à 1812. 1843 1882. ls:::i 1812. 1 s ; : : 1 1853 18S2. 1862. 1833 1812 1843 1852. 1853 1862. 1833 1862. 1 14:4 17"7 10;2 17,'0 lo"9 in. 7 14:5 Il " is;2 15:7 I9;i 18J6 17:7 9 0 10.3 10.7 II'. '.U 15.21 14°49 1 5:55 2 15,4 15,2 16,3 17,0 15,7 9,0 15,0 13,1 14,8 15,5 19,4 19,3 17,0 10,3 10,8 9,0 12,74 13,79 14,40 1 5.1)1 5 12,8 15,3 17,5 10,5 17,0 11,4 15,0 15,0 14,5 1 5,3 18,0 10,4 17,5 9,8 10,1 11,4 13,63 12,92 14,79 15,78 4 13,3 11,9 13,7 10,5 20,0 15,5 1G,4 14,5 I '. 15,5 10,4 17,7 20,0 10,5 9,3 11,9 1 1,14 12,79 14,94 15,90 5 11,7 12,5 13,0 14,7 19,0 14,5 14,5 15,1 ! X 15,8 16,8 19,7 19,0 12,2 7,8 11,7 15,90 12,06 14,20 15,09 6 11,4 12,1 13,0 14,2 15,5 12,0 12,7 15,0 14,0 14,1 17,0 20,1 15,5 10,1 10,1 11,4 1 5,85 14,05 I 5,5,8 13,75 7 11,4 15,7 14,7 11,5 13,4 12,0 15,8 11,4 15,0 14,0 10,9 20,2 15,4 7,8 10,5 11,4 [2,98 1 3,57 13,09 13,15 8 12,7 13,3 14,0 15,2 15,0 9,8 17,7 10,1 17,8 15,0 17,2 18,2 17,8 8,0 11,0 9.8 12,87 15,78 15,72 I5.li; 9 12,7 11,9 14,7 17,0 12,4 11,1 18,5 15,0 10,9 11,0 17,2 10,0 18,5 8,7 10,2 11,1 12,36 14,07 13,98 15,47 10 1^> ^> 1 _,_ 15,7 12,1 18,(1 11,7 17,7 15,5 10,3 17,7 1 2,8 18,0 10,0 18,0 8,5 10,5 10,3 12,42 15.04 14,17 13,21 1! 12,1 14,2 12,5 20,0 15,0 10,8 15,0 10,5 14,8 15,4 17,8 15,4 20,0 11,2 10,1 10,5 14,04 12,95 14,38 15,78 12 11,5 11,4 12,1 16,5 15,5 17,2 15,9 17,7 15,4 18,9 10,7 17,7 7,5 10,2 11,4 15,10 13,26 14,54 15,57 15 12,0 15,2 14,8 17,7 14,9 18,0 17,5 12,7 19,4 15,7 15,9 17,5 19,4 7,5 10,0 12.0 12,04 13,26 15,51 1 5,00 u 12,7 14,8 10,0 19,1 18,5 17,0 10,1 12,8 14,5 14,0 17,0 10,2 19,1 7,5 10,0 10,0 1 2,87 13,47 15,07 15,80 ir> 13,4 15,7 15,3 14,0 15,9 16,8 13,7 13,9 17,8 14,0 10,7 17,2 17,8 10,3 9,0 13,5 15,25 15,18 14,97 15,89 i« 14,1 12,4 14,7 13,7 15,8 12,9 12,7 14,9 18,0 15,8 17,0 17,7 18,0 7,5 9,6 12,4 12,84 15,80 14,50 1 5,75 17 13,8 10,8 13,5 10,9 10,2 15,0 15,9 15,2 15,9 14,1 18,2 19.2 10,9 9,2 9,5 10,8 15,80 14,55 14,53 11,15 18 13,1 10,2 11,7 10,0 14,4 18,2 14,5 11,0 12,0 15,8 18,2 18,0 18,2 9,9 8,8 10,2 [3,98 14,50 15,81 14,05 19 14,4 10,5 14,5 10,5 15,0 10,2 14,0 12,4 15,7 14,4 18,8 10,1 19,2 11,4 9,0 10,5 14,25 15,21 14,55 15,99 20 17,7 15,5 14,8 14,4 17,5 15,0 15,8 15,8 12,0 15,0 19,2 17,2 17,7 10,8 7,4 12,0 14,55 13,19 14,77 14,17 21 15,3 15,2 17,4 15,0 10,0 12,9 16,1 11,4 11,7 15,8 1 7,0 17,8 17,4 8,7 10,0 11,4 14,77 15,09 14,40 14,09 22 10,7 10,5 15,5 15,4 15,0 11,7 14,8 12,2 11,4 15,0 18,2 16,9 16,7 8,7 9,0 11,4 15,52 12,07 14,11 1 5,57 23 10,7 11,5 12,5 12,8 17,5 12,9 1 2,0 11,9 14,8 12,7 17,9 17,1 17,5 8,4 8,7 11,5 15,27 15,11 13,59 13,32 24 15,3 14,1 17,0 10,1 17,0 15,4 15,0 11,5 14,1 12,4 14,7 1 5,0 17,6 10,5 9,2 10,1 12,90 12,70 14,11 13,26 25 15,0 15,5 17,2 11,8 19,2 14,5 10,5 14,1 12,0 9,6 17,6 10,4 19,2 7,5 8,7 9,0 11.41 11,57 14,34 12,44 20 14,5 10,1 1 5,5 15,8 17,3 10,7 19,5 14,1 13,2 10,2 10,4 10,5 19,3 M 10,1 10,1 12,56 12,44 14,07 15,02 27 13,7 10,0 9,9 15,8 17,1 10,4 18,7 15,4 14,5 13,2 16,3 14,5 18,7 5,9 9,2 9,9 1 2,85 1 2,5,8 1 5,55 12,91 28 11,4 15,!) 15,8 15,8 15,8 10,5 17,1 10,9 15,4 15,5 16,3 10,7 17,1 9,7 8,5 10,5 12,75 12,46 15,59 1 2,87 39 10,4 14,1 17,1 10,0 14,0 9,6 15,1 13,7 15,9 1 2,0 16,2 1 0,0 17,1 8,2 8,0 9,6 12,5] 12,25 15,08 12,81 30 10,7 12,7 15,1 12,2 12,2 13,0 15,0 15,1 14,5 11,2 16,9 10,8 1 4,5 9,1 8,8 10,7 12,02 15,03 12,57 12,54 31 Mot. . 11,0 15,0 13,0 12,0 15,1 9,6 9,8 15,0 13,0 1 2,0 15,6 10,4 15,1 9,0 7,3 9,0 11,66 11,90 12,59 12,05 13,4 15,2 14,2 15,5 15,7 15,0 15,0 12,0 14,8 15,4 17,4 17,2 17,8 9,1 9,5 10,9 13,11 15,15 14,12 15,45 M*x. . 17,7 17,7 17,5 20,0 20,0 19,2 10,5 14,9 19,4 15,9 19,4 20,2 20,0 12,2 11,0 15,5 14,77 14,55 15,51 14,17 Mil». . 10,4 10,1 9,9 10,1 11,7 9,0 9,8 10,1 11,4 0,0 14,7 14,5 14,5 5,9 7,3 9,0 11,41 11,57 12,57 12,05 22 MEMOIRE TEMPÉRATURES MIMMA PAR JOUR — SEPTEMBRE. JOUR 3mc PÉRIODE DÉCENNALE. MINIMUM DIURNE le moins tins. Jll.MJIL'M DIURNE le plus bas. MINIMUM MOYEN. du mois. 8S3. 854. 855. 850. 837. i 858.1 18S9. 1 860. 801. SI 12. 1833 1842. 1843 1832. 1833 1862. 1833 a 1842. 1843 a 1852. 1833 1802. 1833 1842. 1813 1832. •1853 1802. I 1833 1802. 1 12.' 8 lo;4 14;9 15'; 1 17"2 10:5 10,4 is;i io;9 0.9 15:2 15°7 17;2 8;7 9','4 io:4 u;6i 11:05 12;62 ll;95 2 15,7 7,5 12,9 11,0 10,3 14,5 11,0 10,5 12,9 15,3 17,2 17,4 10,5 0,0 9,1 7,5 11,24 12,09 12,50 12,10 5 11,4 8,6 10,8 9,0 10,4 15,1 15,5 11,0 13,9 15,1 17,9 10,4 15,5 7,3 7,5 8,0 11,49 12,14 11,92 11,85 4 15,2 9,4 12,7 7,1 13,5 17,0 11,2 8,5 14,3 11,1 10,1 15,0 1 7,0 7,0 9,1 7,1 12,18 1 1 ,77 11,89 11,95 5 12,4 9,9 13,2 7,0 15,4 10,2 10,0 7,0 15,5 11,1 18,0 15,2 10,2 0,5 6,1 7,0 12,34 11,29 11,86 11,85 6 9,6 8,8 10,5 8,1 14,2 11,1 9,6 13,0 15,0 11,0 10,7 14,5 15,0 8,0 6,2 8,1 11,45 11,59 11,15 11,52 7 12,4 8,8 7,2 11,9 13,5 11,7 12,1 10,8 12,5 15,2 1 5,8 14,5 15,5 7,6 5,2 7,2 10,81 11,00 11,57 11,08 8 11,4 10,0 0,0 14,0 10,5 15,2 15,0 13,4 10,0 14,1 18,1 10,9 10,5 8,0 5,5 6,0 1 2,08 10,84 12,20 11,95 9 15,1 7,5 0,8 14,8 14,9 11,4 1 4,0 11,3 12,1 15,1 10,5 14,9 14,9 7,7 5,5 6,8 12,09 10,90 11,90 11,05 10 11,3 10,2 8,2 12,2 14,4 12,2 11,7 7,9 13,7 13,7 10,1 15,1 14,4 7,2 5,6 7,9 12,70 11,55 11,57 11,87 11 14,1 7,1 0,0 12.7 14,7 12,9 10,1 7,0 '•',1 10,9 10,4 10,2 14,7 7,3 7,2 6,6 11,85 11,58 10,58 11,55 12 11,9 8,5 7,8 15,2 15,0 13,7 10,0 5,7 •M 8,6 17,4 14,2 15,7 0,7 7,1 5,7 11,54 9,88 10,09 10,50 15 12,9 15,4 9,9 11,1 14,5 14,5 10,1 0,7 10,5 9,5 15,5 15,6 15,4 0,5 4,0 6,7 10,55 9,58 11,47 10,47 14 15,5 16,4 13,2 10,5 14,5 14,9 9,0 11,0 12,2 9,8 15,5 12,4 10,4 0,9 3,9 9,0 9,75 9,18 12,48 10,50 15 12,7 14,2 9,5 10,2 15,7 13,7 8,5 11,8 10,5 11,8 10,8 11,9 15,7 6,4 0,4 8,5 10,99 9,26 11,86 10,70 10 15,2 10,9 10,0 12,8 14,2 11,9 9,8 11,7 10,9 12,3 10,3 15,8 10,9 7,5 5,5 9,8 9,78 10,06 12,57 10,80 17 12,5 17,0 15,2 10,5 15,1 15,4 10,1 13,1 10,9 1 1 ,9 10,1 10,1 1 7,0 9,2 5,0 10,1 11,47 11,52 12,83 11,94 18 9,4 13,5 14,7 12,4 14,5 17,0 9,2 14,0 9,5 9,5 17,2 15,7 17,0 5,5 6,5 9 2 11,52 9,71 12,55 11,19 19 11,0 15,7 11,0 9,1 12,2 15,2 9,4 8,5 9,0 8,3 15,5 14,3 15,7 8,5 5,6 8,5 1 1 ,50 8,94 10,58 10,54 20 10,0 15,7 10,7 7,7 8,0 12,9 10,0 11,8 9,7 8,0 1 0,7 12,0 15,7 V 5,5 7," 11,80 8,65 10,57 10,55 21 10,4 11,5 11,1 8,6 7,0 10,1 9,8 10,5 11,0 10,5 15,8 14,5 11,0 0,9 0,5 7,0 10,55 10,00 10,15 10,16 22 11,5 9,4 V '>U 12,7 10,5 9,1 11,7 11,7 10,!) 15,7 15,4 12,7 0,7 5,2 9,1 9,70 9,94 10,63 10,09 25 12,2 7,2 11,4 10,2 7,2 17,4 10,9 15,7 12,2 4,4 15,0 12,0 17,4 0,7 0,9 7,2 9,54 9,85 10,68 10,02 24 11,4 11,9 14,8 9,7 9,2 10,1 15,4 12,7 12,7 8,1 15,1 15,5 16,1 4,4 0,5 8,1 9,40 10,55 12,20 10,04 25 7,2 9,2 0,7 11,0 12,9 10,5 17,0 10,5 10,9 15,5 11,1 11,2 17,0 4,0 4,5 6,7 1 0,55 8,52 10,92 9,99 20 8,4 7,3 3,1 9,5 15,9 11,1 16,6 9,8 10,5 11,4 14,7 11,2 10,0 5,9 5,5 -5,1 11,10 9,20 10,52 10,25 27 6,5 7,3 5,5 9,0 15,4 12,4 16,9 8,2 7,9 14,5 15,5 12,9 16,9 2,8 5,7 5,5 10,85 8,09 10,18 9,90 28 n,r 6,8 12,1 10,7 14,0 10,( 10,1 11,4 8,1 15,5 15,5 11,5 16,1 0,5 5,7 0,8 11,15 8,70 11,08 10,52 29 13,2 8,0 14,2 11,0 12,7 «,< 15,3 10,9 11,2 16,8 15,8 12,7 10,8 3,0 4,7 8,6 9,G1 8,00 12,25 10,15 50 10,! 8,9 15,0 11,0 8,S 15,0 11,0 10,2 11,0 14,0 14,0 11,8 15,0 4,2 5,1 8,9 8,45 8,89 11,03 9,66 Moï. . 11,f 10,( 10,4 10,7 15,2 15,2 11,8 10,0 11,5 11,0 15,8 14,0 13,7 6,0 0,1 7,7 10,99 10,22 11,50 10,90 Max. . 15,£ 17,6 14,9 15,1 17,2 17,G 17,0 14,0 15,5 10,8 18,0 17,4 17,0 9,2 9,4 10,4 12,70 12,09 12,83 12,10 Mm. . ,, 6,8 5,1 7,0 7,2 8,0 8,5 5,7 7,9 4,4 15,5 11,2 1 1 ,0 2,8 5,9 3,1 8,45 8,52 10,09 9,66 SUR LA TEMPERATURE DE L'AIR. 23 TEMPÉRATURES MINIIMA PAU JOUR. - - OCTOBRE. JOUR » PÉRIODE DÉCENNALE. MINIMUM DIURNE ii- moini bas. 1833 l«:: 1853 1842. ls:,J. 1862. MINI le 1833 a 1812. Il M DIURNE plu* liai. 1843 I8S3 I8S2. 1862. MINIMl M 1833 ' 1843 ls',2. ' ls:,2. MOYEN 1883 [862. 18X5 1862. 1833. 183't. in:;:;. 1856. 1837. 1838. 1859. 1860. 1861. 1862 1 o;o 7°5 12;4 8','7 io;5 1 0: 1 15;l io;o 15,1 1 1:7 14:0 12:0 1 5: 1 3,0 4:2 7:5 8 ou 0.27 10,71 9:05 2 0,5 6,6 10,0 8,1 15,5 10,1 15,2 0,4 14,9 0,2 15,8 12,7 15,2 3,4 7,2 0,5 10,01 10,12 10,35 10,15 5 4,4 12,2 11,6 9,1 12,2 10.7 12,0 10,4 14,4 12,0 12,4 14,0 14,4 5,1 0,1 4,4 9,00 0,30 [0,96 0,75 4 3,6 7,2 14,2 12,7 13,5 8,5 15,7 7,8 10,8 1 1,0 15,5 15,6 1 1,0 5,6 0,1 5,0 8,36 9,82 10,00 0.02 5 7,5 13,0 15,0 15,0 14,5 10,7 15,1 0,9 9,6 14,2 l 1,0 14,1 15,1 3,2 7,1 0,0 8,94 0,75 11,77 10,15 6 8,8 14,4 12,7 14,4 8,6 7,1 14,0 11,0 12,0 8,5 13,0 12,4 14,6 5,4 5,0 7,1 0,28 8,39 H ,27 0,05 7 0,2 9,6 12,6 13,1 8,9 8,7 14,8 9,2 13,2 13,7 15,2 15,8 14,8 5,5 0,1 8,7 0,20 0,21 11,50 0,01 8 10,8 5,6 10,4 14,4 10,9 10,5 12,9 11,4 14,0 11,0 15,0 11,5 14,0 4,9 5,9 5,6 9,06 8,79 l 1,25 0,70 !» 9,9 8,2 10,8 12,7 11,0 5,7 9,2 6,7 1G,0 7,0 14,7 12,4 10,0 4,0 5,2 *Jl" 0,55 7,78 9,72 8,04 10 5,7 13,0 9,3 11,0 10,5 4,1 9,1 5,5 15,2 6,8 14,4 12,1 15,2 -',5 5,5 4,1 8,83 7,00 0,02 8,01 11 9,7 12,1 G,6 12,5 0,7 8,1 11,4 0,2 15,0 11,4 15,9 15,0 15,0 1,9 5,2 0,2 7,85 8,27 10,51 8,81 12 9,5 8,5 10,9 10,0 10,0 5,6 12,1 5,5 10,9 12,0 12,0 11,5 12,1 M 4,1 5,5 7.77 7,81 0,44 8,54 1", 7,5 4,8 10,0 15,0 6,8 0,5 11,0 5,1 9,7 12,9 11,5 10,7 13,0 1,7 5,0 5,1 7,04 0,58 8,66 7,43 14 8,4 5,5 10,2 11,7 5,5 10,4 8,7 5,5 10,9 1 2,4 12,9 12,7 12,4 1,0 4,1 5,5 7,59 0,07 8,02 7,70 18 10,0 2,8 10,0 11,8 0,5 11,0 9,6 5,0 8,1 15,0 15,4 11,2 15,0 0,1 1,0 2,8 0,00 0,17 9,40 8,41 16 8,5 7,2 8,2 11,0 7," 8,0 14,0 10,0 7,9 12,2 10,2 11,2 14,0 5 2 0,2 7,2 7,70 4,83 9,45 7,55 17 6,2 8,0 7,8 10,0 8,5 11,5 11,1 7," 10,9 7,6 1 2,0 11,5 11,5 4,7 1,0 6,2 8,41 0,0G 0,00 7,82 18 7,8 7,5 7,6 0,0 9,8 11,0 11,1 7,1 5,5 8.5 11,4 12,0 11,1 0,7 2,5 5,5 6,80 7,15 8,05 7,33 lil 4,7 7,8 7,8 7,1 11,5 1 1 ,0 11,0 10,5 5,4 6,3 11,2 10,8 11,0 -0,2 4,0 4,7 7,51 7,74 8,46 7,00 20 9,7 0,7 8,2 4,9 8,8 10,1 11,4 9,8 4,8 0,5 8,0 10,0 11,4 1,0 5,2 4,8 0,31 7,27 8,57 7,52 31 7,5 0,7 8,7 6,9 8,0 8,7 0,5 5,8 5,4 •5.0 12,2 12,1 8,7 0,5 5,2 5,4 6,92 0,12 6,80 0,01 22 10,5 0,7 12,1 5,8 9,9 0,1 1,3 5,1 11,4 7,1 9,7 10,0 12,1 0,8 0,4 1,5 5,04 5,08 7,58 0,10 33 9,8 6,6 11,0 4,8 0,0 6,9 1,0 0,0 8,7 9,0 11,0 1 2,0 11,0 1,5 -0,1 1," 7,28 7,11 7,15 7,17 2-5 7,9 V 10,0 9,7 4,8 9,0 2,7 10,2 0,0 7,5 10,5 10,5 10,2 2,5 1,5 2,7 7,06 6,85 7,51 7,07 25 10,4 7,2 5,5 2,0 7,7 9,0 5,4 10,4 0,0 5,5 11,0 11,7 10,4 1/» 0,0 2,9 0,69 6,87 6,66 0,74 2(1 11,8 5,5 9,1 0,0 9,9 5,1 7,3 10,7 2,7 5,0 11,1 12,1 11,3 2,4 0,1 0,0 5,82 0,07 o,::; 6,21 27 12,2 5,1 8,G -1,4 10,5 5,5 5,0 9,1 1,5 5,0 10,7 8,0 12,2 a a , -,- 0,0 -1,4 6,20 5,18 5,98 5,79 2S 12,7 2,8 8,0 -1,4 8,2 7,0 5,0 10,2 0,1 8,5 10,8 0,5 12,7 1,4 1,0 -1,4 5,59 r,,i;/, 5,91 5,72 20 10,7 3,0 8,5 0,5 9,0 5,5 0,5 0,1 4,0 8,5 10,1 0,5 10,7 -0,2 1,0 0,5 5,27 5,20 0,40 5,07 30 9,4 7,1 8,0 1,1 8,7 2,1 4,7 0,0 1,1 8,1 8,4 0,4 0,4 -0,1 1,5 1,1 4,87 5,20 5,00 5,27 ."1 Mov. . 5,4 7,0 7,3 5,5 5,7 -0,9 5,0 4,2 0,0 8,1 7,9 14,0 «,1 0,5 1,8 -0,0 4,52 7,11 4,0S 5,45 8,5 7,4 0,8 8,1 0,4 7,0 0,5 7,!' 8,6 0,5 12,1 11,8 12,7 2,0 5,0 3,8 7,50 7,51 8,65 7,82 Max. . 12,7 14,4 14,2 14,4 14,5 11,0 15,2 11,0 16,0 15,0 15,0 1 1,0 1 0,0 0,1 7,2 8,7 10,01 10,12 11,77 10,15 MlN. . 5,6 2,8 5,5 -1,4 4,8 -0,0 1,3 •-,1 0,0 5,5 7,0 8,0 8,1 -0,2 -0,1 -1,4 4,52 4,85 4,08 5,27 24 MEMOIRE TEMPÉRATURES MINIMA PAU JOUR. - - NOVEMBRE. JOUR du mois. o'»<- PÉRIODE DÉCENNALE. MINIMUM DIU le moins lia s. 1853 1862. MINIMUM DIURNE le plus bas. MINIMUM MOYEN. 1833 18112. 1833. 18S4. 1835. 1856. 1837. 1888. 1859. 1860. 1861. 1862. -1833 1842. 1843 i 1852. 1833 1842. •1843 1 1852. 1853 1862. 1833 1842. 1843 a 1852. 1853 1862. 1 5;2 9«3 6;i i;7 4Î. -1:9 o;i 5;o 4;5 5;5 10;6 1 0,0 0;5 0;2 go g - i;o 5;50 6;02 4^54 5;22 o 8,4 8,7 -, --> -0,6 5,3 1,8 7,9 -1,0 2,7 8,5 10,3 13,4 8,7 1,5 2,3 - i,o 5,57 6,38 4,59 5,45 5 8,3 8,8 2,8 0,8 8,6 -22 6,6 -2,5 1,6 9,5 8,2 12,2 0,5 0,5 0,0 -2,5 4,78 5,58 4,21 4,86 4 3,8 3,3 3,4 -0,2 H,2 0,0 5,9 -1,7 2,1 9,0 10,9 10,1 11,2 -1,5 -0,0 - 1,7 4,95 5,27 5,68 4,63 5 3,2 6,5 0,3 1,5 0,0 -0,8 9,6 -2,4 5,2 8,9 12,8 9,9 0,0 -0,7 -1,2 -04 5,27 4,28 4,19 4,58 6 4,7 7,1 0,9 -4,3 10,0 2,5 10,3 -0,7 6,3 9,0 14,5 10,5 10,5 -5,1 0,5 -4,5 4,51 5,68 4,60 4,93 7 4,5 7,' 1,3 0,1 12,4 -0,5 12,0 1,7 5,7 7,1 13,3 10,5 12,4 -5,1 0,5 -0,5 4,59 6,54 5,16 5,36 8 8,2 5,6 0,7 4,7 12,6 -1,7 9,1 a 9 6,0 6,0 11,7 12,6 12,6 -1,5 -0,0 " 1,7 4,58 0,05 5,34 5,26 0 3,2 5,1 5,1 3,8 8,2 "1,2 4,0 0,8 5,2 4,0 11,5 12,9 8,2 -5,0 -0,5 - 1,2 3,46 6,21 4,02 4,56 10 3,8 1,1 7,1 5,4 7,8 -5,6 3,5 0,4 3,2 7,5 7,8 10,1 7,8 -2,9 "1,4 - 5,6 3,51 4,70 5,60 5,94 II 1,2 4,3 3,5 1,1 0,1 - 1,4 -0,5 -2,5 5,7 5,4 10,1 8,4 5,7 -4,4 -1,5 - 2,5 4,42 3,49 1,89 3,27 12 5,1 3,9 0,5 1,0 0,6 -1,3 -2,8 -1,8 !,5 4,9 7,2 10,0 6,5 -0,2 -2,5 - 2,8 4,51 5,79 2,15 5,48 15 0,2 1,2 4,1 0,3 4,6 -2,5 -2,5 "1,3 7,3 7,0 6,5 8,3 7,3 -5,2 -1,9 -2,5 2,05 3,57 1,84 9 4-5 14 0,5 0,0 2,7 7,9 0,5 -1,7 5,3 6,6 7,0 8,4 8,5 7,9 -4,0 -1,8 - 1,7 3,23 5,69 3,14 5,55 13 0,2 0,1 2,8 0,6 -0,4 -0,2 0,5 8,6 4,9 8,0 7,2 9,2 8,6 -4,0 -1,4 - 0,4 1,06 3,85 2,51 2,67 16 5,2 7,1 2,6 1,7 0,2 -2,6 1,6 4,7 2,7 4,7 7,3 10,0 7,1 -2,5 0,6 " 2,6 2,73 4,01 2,79 3,18 17 5,4 3,8 3,4 0,2 1,7 -1,2 0,6 4,7 -0,8 4,8 9,2 10,1 5,4 -1,5 -1,4 - 1,2 3,56 5,50 2,20 3,11 18 2,3 1,7 5,0 2,0 0,0 -2,6 -0,8 3,7 -0,6 2,5 9,5 9,6 5,0 -2,0 -0,7 -2,6 4,25 4,01 1,52 3,19 19 -0,3 -0,1 5,4 1,8 -0,6 -4,1 -2,1 1,1 -4,0 0,9 8,6 7,9 5,4 -2,7 -3, "4,1 2,41 5,8 1 -0,40 1,94 20 -0,3 -0,7 -0,2 5,3 -1,7 "2,3 -3,5 0,0 -1,8 -3,0 8,5 9,5 5,3 -2,9 -0,8 -3,6 2,86 4,55 -1,06 2,05 21 -0,7 "1,7 -1,6 2,5 3,6 -1,4 -3,3 -0,6 -1,5 -2,3 6,5 8,4 5,0 -2,5 -2,5 - 3,3 3,13 4,36 -0,72 2,26 22 0,0 -1,6 3,0 1,8 2,7 -5,1 0,6 2,7 3,2 -5,5 8,9 9,9 5,2 0,1 -1,5 "5,1 4,12 5,05 0,78 2,05 25 -2,4 0,3 5,1 .4,2 1,2 -10,4 3,0 5,0 4,2 0,4 8,5 7,8 5,0 -0,5 -0,5 -10,4 5,64 4,28 0,86 2,05 24 1,5 -0,7 3,2 9,0 6,8 "7,7 -0,4 4,0 1,4 -5,4 8,2 8,9 9,9 -0,4 -1,5 -7,7 5,00 3,51 1,26 2,59 25 -1,6 -0,1 0,2 1,4 3,8 -4,7 -1,5 1,0 -0,7 -5,8 7,8 11,0 3,8 -5,4 -0,1 - 5,8 2,72 5,54 -0,80 1,82 26 -1,3 0,7 -3,7 0,8 2,7 3,7 -1,5 -0,5 0,8 -2,0 8,8 7,0 3,7 -4,1 -2,0 -3,7 1,87 4,02 -0,01 1,00 27 -0,5 0,4 -2,6 -1,2 3,1 6,3 5,0 0,9 8,0 0,1 9,9 9,2 8,0 -6,1 -0,0 - 2,6 1,49 4,74 1,75 2,66 28 -0,4 "1,9 2,3 0,9 -0,6 8,6 3,4 -0,3 4,0 5,5 10,5 7,5 8,6 -2,9 -2,0 " 1,9 5,28 4,11 1,95 5,11 20 -1,0 1,4 0,8 0,1 1,2 7,8 1,4 0,9 3,5 0,0 11,7 7,6 7,8 -3,4 -3,0 - 1,0 4,64 5,15 1,01 5,15 30 -1,3 2,7 3,7 -1,7 0,2 5,8 0,8 3,8 8,5 5,2 10,8 7,5 8,5 0,8 -5,0 - 1,7 6,03 1,45 2,57 5,54 Mot. . 2,5 2,8 2,5 1,6 4,2 -0,7 2,3 1,3 5,5 3,5 9,5 9,6 7,5 -2,5 -1,3 -2,9 5,72 4,59 2,31 5,47 Max. . 8,4 9,3 7,1 0,0 12,6 8,6 12,0 8,6 8,5 9,3 14,5 15,4 12,6 1,5 2,3 -0,5 6,03 6,54 5,34 5,45 Mm. . -v -1,9 -3,7 -4,3 "1,7 -10,4 -5,3 -2,5 -4,0 -5,8 0,3 7,0 3,3 -6,1 -6,0 -10,4 1,49 1,45 -1,06 1,82 SLR LA TKMPKKVIÏRK DE L'AIR. âs TEMPliKATUBES MI INI .11 A PAU JOUH. - DÉCEMBRE. JOUR du mois. 1833. 3mc PÉRIODE DÉCERNAI I. MINIMUM DIURNE le moiiu bu MINIMUM nu km: le plus bat. MINIMUM MOYEN. 1854. 1833. 1830. 1857. 1858. 1859. 1860. 1861. 1862. 1833 1842 in;:; 1832. 1833 1862. 1833 1842. 1843 1832. 1853 1 562. 1833 1842. |s;:; 1832. ix;,:: 1862. 1833 I -2;5 5:7 S;4 -1;9 -i;2 4;5 1,1 4.5 7*3 5; 8 V s 5°7 2 s - 2°9 - 2.5 5.01 i;sa 2" 2 4 3°06 2 -2,0 1,6 2,7 -3,5 5,1 4,0 -0,6 1,5 2,7 1,7 9,0 5,8 5,1 1,1 - 5,8 -5,5 0,09 1,53 1,20 2,90 -, -1,4 1,8 - 5,8 -5,1 0,0 3,2 -5,0 1,0 -1,0 2,0 10,1 7,0 0,0 - 0,1 -4,2 - 3,8 5,04 1,59 0,23 -'..".i 4 -0,1 7,0 - 5,G -3,2 8,9 2,5 -7,1 5,0 -1,5 1,0 10,5 0,7 8,9 - 0,0 -5,9 "7,1 5,70 1,75 0,75 2,73 S -0,1 3,8 -1,2 -5,2 0,3 2,7 -5,4 3,8 -1,6 6,1 9,3 8,8 6,5 - 1,0 -0,7 " 3,4 5.77 2,50 1,32 2,55 6 2,9 4,2 -0,5 2,7 4,9 4,4 5,9 5,5 -0,4 7,2 9,5 8,7 7,2 - 2,8 - 8,2 - 0,4 2,95 3,40 3,50 3,50 7 1,6 5,8 0,0 10,0 4,9 -0,0 3,7 8,5 2,0 9,0 7,3 9,0 10,0 -5,4 - 8,0 - 0,0 1,82 2,48 5,57 2,92 « 1,2 0,8 -2,0 10,2 5,8 0,9 1,4 7,5 6,0 8,0 6,7 9,4 10,2 - 5,1 -9,8 -2,0 1,04 1 ,79 5,92 2,45 '.) -0,0 2,8 -5,3 10,8 2,8 1,7 0,0 0,0 7,3 5,3 0,0 7,4 10,8 -2,8 -10,4 -5,3 1,56 1,82 5,08 2,15 10 -3,7 1,7 -5,1 11,5 2,1 -0,4 -5,0 4,9 7,4 5,4 6,7 8,2 11,5 - 1,9 -10,4 - 5,1 0,38 2.20 2.08 1 ,55 II -5,4 0,5 -4,2 7,7 1,1» 0,2 -4,8 4,5 7,1 2,9 4,0 7,7 7,7 -8,1 -10,i -5,4 1.01 0,85 1,00 0,95 1-' -2,5 -1,5 -4,8 7," 3,5 1,3 -5,5 2,8 7,3 4,8 5,8 8,7 ",5 - 7,5 -12,6 - 5,5 1,04 -0,56 1,31 0,00 13 -2 2 0,8 -4,8 7,3 2,7 0,2 -0,7 2,5 7,8 1,0 6,1 9,2 7,8 -2,9 - 6,9 -4,8 1,82 0,61 1,52 1,32 14 -1,7 5,5 -2,9 6,0 -3,2 0,0 -0,9 0,7 7,2 2,8 6,1 9,2 7,2 -10,5 - 8,8 " 'Y2 0,18 0,61 1,29 0,69 15 -5,1 9,2 -0,2 3,9 -1,9 1,7 -4,5 0,0 5,9 0,4 4,2 8,9 9,2 -11,8 - 3,9 -5,1 -0.15 2,08 0,90 1,17 16 -0,1 8,5 5,5 -1,2 -0,2 -0,9 -4,5 0,2 5,6 -1,7 7,0 9,6 8,5 -11,2 - 5,5 - 6,1 0,71 3,94 0,30 1,65 17 -7,ô 1,2 0,0 -5,7 4,5 "2,4 -9,9 2,1 4,7 0,8 5,5 8,2 4,7 -12,9 - 4.7 - 9,9 1,17 3,47 -1,00 1,21 18 -11,0 1,3 -0,1 -1,0 4,1 0,8 -11,7 -1,4 5,6 2,9 4,8 6,3 5,6 -9,7 -19",6 -11,7 0,39 2,59 -1,05 0,58 19 -11,5 1,0 -8,5 -M 3,0 V -12,4 -2,3 2,9 5,0 7,5 0,7 5,0 -0,8 - 0,0 -12,5 1,26 1,90 -1,50 0,53 20 -5,0 -0,6 -9,4 2,3 2,1 4,0 -11,5 -3,1 -0,0 1,1 8,2 5,4 4,0 -7,8 " 3,5 -11,3 1,19 1,30 -2,1 i 0,15 21 -4,9 1,7 -12,6 4,0 5,8 3,0 -7,5 - 2,0 -3,4 3,3 10,1 5,9 4,0 - 8,8 - 0,5 -12,0 2,10 0,03 -1,52 0,22 22 -1,7 5,5 -15,2 5,4 7,5 5,1 -0,5 -4,9 -5,0 0,9 8,6 5,0 7,5 -10,2 - 7,1 -13,2 0,64 -1,17 -0,11 -0,21 33 -0,8 5,8 -8,5 4,4 8,7 V 1,7 - 5,7 -0,5 0,0 10,2 3,1 8,7 -8,0 - 0,9 - 8,5 1,55 -1,40 0,5 1 0,19 24 -2,0 5," M 1,2 8,4 6,6 1,3 -3,1 -2,9 3,5 11,6 4,1 8,4 -8,1 -0,5 - 5,1 2,05 -1,00 1,79 0,75 25 -9,5 4,4 3,8 1,7 3,8 4,7 5,7 -7,5 -5,7 5,1 9,5 7,2 5,7 -!',1 -4,1 - 9,5 1,53 -0,78 0,85 0,55 20 -15,8 4,3 4,2 0,7 5,8 5,5 5,1 - 0,0 -5,9 5,' 8,1 8.5 5,:-, - S,9 - 4,4 -15,8 -0,50 0,02 0,50 -0,00 27 -11,7 5,1 0,1 0,6 2,7 4,7 2,9 -0,0 -4,0 5,9 5,5 7,5 6,1 - 0,9 - 4,4 -11,7 0,02 1,07 0,45 0,51 28 - 7,7 0,0 0,9 -2,7 4,0 5,5 4,9 -5,0 -1,5 0,8 0,2 9,1 6,9 -10,7 - 5,9 — 7,7 -0,38 1,09 0,92 0,54 2'J -10,1 1,8 6,7 -4,3 0,1 2,8 4,9 -10,9 -5,0 6,0 5,4 4,5 0,7 - »,0 -7,8 -10,9 -1,01 -0,40 -0,00 -0,07 30 -10,5 1,9 7,1 -0,3 -1,8 2,3 7,3 -5,9 -5,0 0,5 7,5 5,5 7,3 -8,0 - 9,4 -10,5 0,75 -0,G0 0,14 0,10 31 Mot. . -3,9 5,8 1,0 3,9 -1,0 2,0 7,3 -1,1 -1,8 5,0 9,1 7,9 7,3 -0,8 -10,8 - 3,9 1,49 0,00 1,64 1,04 -4,8 2,9 -1,5 2,5 3,3 2,5 -1,5 -0,1 1,0 5,8 7,5 7,2 7,3 - 0,5 -7,0 -7,0 1,66 1,09 0,90 1,22 Ma*. . 2,9 9,2 7,1 11,5 8,9 0,0 7,5 8,5 7,8 9,0 11,6 9,6 11,5 2,8 - 2,9 - °,4 0,09 3,94 4,47 3,30 MlR. . -15,8 -1,3 -15,2 -4,5 -3,2 -2,4 -12,4 -10,9 -5,0 -1," 5,4 3,1 5,0 -12,9 -12,6 -15,8 -1,01 -1,00 -2,11 -0,07 Tome XXXVI. (I 26 MEMOIRE TABLEAU N° 5. TEMPÉRATURES MOYENNES PAR JOUR. — JANVIER JOtR du mois. {""■ PÉRIODE 1850. 1857. DÉCE 1SS8. «NALE 1839. 1802. MOYENNE DU la [ilus élev JRNE 1833 •1862. MOYENNE DIURNE la plus bosse. MOYENNE ( ÉNÉRAI 1853 1802. E. 1833 1802. 1853. 18S4. 1855. 1SG0. 1861. 1833 a ,842. 1843 1852. 1833 1842. 1843 18*52. 1853 1802. 1833 a 18*2. 1843 1852. 1 g;o -5;o 0;r> 2;7 6;7 r;o 2;ô n;s 5;4 -1,4 11:2 10^0 11 ','5 - 2;G - 5';G - 5;o 3^40 i;59 5;65 2^87 2 6,5 -2,5 0,4 2,3 7,8 -1,0 1,5 10,9 -0,8 1,1 9,5 9,5 10,9 - 8,5 - 0,4 - 2,3 2.21 0,57 5,20 1,95 5 7,4 -5,5 5,3 7,0 6,0 -1,2 2,7 9,4 -5,7 -0,5 8,3 7,5 9,4 -4,1 - 0,0 -5,7 2,48 -0,04 2,69 1,71 4 7,1 -2,1 0,8 7,0 0,2 -5,1 4,0 9,5 -0,7 2,1 0,9 7,4 9,5 - 4,2 - 5,1 - 5,1 2.55 1,20 5,74 2,44 5 8,0 0,9 0,7 6,5 3,3 -7,5 5,0 6,2 -2,4 5,2 0,5 6,5 8,0 -5,0 -0,2 - 7,5 1,04 2,77 2,99 2,27 C 7,5 2,1 7,3 8,1 -1,2 -0,2 1,0 6,0 -5,6 0,5 7,8 8,1 - 5,6 - 1,7 - 0,2 0,86 2,00 2,10 1,87 7 8,2 2,8 7,4 7,2 -5,8 -6,6 0,5 4,1 -5,8 2,0 0,0 6,1 8,2 -5,8 - 5,5 - G,G 0,68 1,91 1,60 1,40 8 7,2 5.4 7,7 7,0 -6,1 -1,8 1,1 2,8 -10,8 2,5 0,5 5,9 7,7 - 7,5 - 2,9 -10,8 -0,65 1,80 1,50 0,89 9 6,5 -5,7 0,1 4,5 -4,7 5,4 -1,7 2,0 -12,5 3,5 7,2 6,7 6,5 -9,1 - 5,4 -12,5 -1,20 1,08 1,24 0,57 10 C,!) o,t> o,o b,o -2 2 5,4 -1,0 1,8 -12,5 7,0 7,5 4,0 7,0 - 9,8 - G,8 -12,5 -2,04 0,55 1,51 0,01 11 9,1 3,1 0,4 0,3 2,5 5,0 3,0 1,9 -7,0 9,0 7,4 5,5 9,1 - 9,9 - 5,9 - 7,0 -0,44 1,15 2,55 1,08 12 9,0 0,9 -0,8 -1,1 2,9 1,4 5,0 2,0 -6,1 7,1 8,2 9,0 9,0 -7,5 - 5,9 -0,1 1,30 0,92 2,09 1,44 15 9,1 0,5 2,5 -1,8 1,9 1,7 5,0 5,4 -5,9 5,0 9,1 11,2 9,1 -9,1 -5,7 - 5,9 1,04 1,89 2,14 1,89 14 7,4 1,5 5,2 -5,9 1,8 1,8 1,8 3,0 -6,5 5.5 9,0 11,4 7,4 -12,9 - 8,9 - 0,5 2,51 1,08 1,64 1,94 13 0,3 1,9 2,5 -2,7 5,5 2,5 1,6 5,5 -8,0 4,5 10,2 9,9 0,5 -10,4 -7,2 -8,0 3,06 0,78 1,52 1,79 1G 0,0 5,5 1.4 1,5 2,8 4,0 0,1 6,5 -11,5 -2,1 8,0 12,1 G,0 -12,9 - 0,8 -11,5 1,13 1,01 1,54 1,25 17 0,7 6,2 -5,G 5,1 2,9 5,5 0,7 5,8 -0,9 -4,7 10,1 8,7 0,7 -15,5 - 8,0 - 0,9 2,01 1,58 0,97 1,52 18 0,2 3,5 -0,3 6,0 4,0 2,1 4,8 1,5 -0,0 -0,0 10,1 8,5 0,2 -12,8 -7,3 - 0,6 1,98 2,52 1,66 2,05 10 5,0 2,5 -8,5 7,1 0,0 4,4 7,8 4,0 -1,2 -7,3 9,5 7,5 7,8 -15,9 -5,1 - 8,5 1,57 2,98 2,08 2,21 20 5,4 3,0 -8,5 8,0 4,8 6,5 0,6 5,0 -1,4 -5,2 7,7 8,5 8,0 -15,9 -3,7 - 8,5 0,95 2,00 2,46 1,80 21 6,0 5,2 -9,3 8,8 4,0 4,7 5,7 6,0 0,0 -5,3 9,5 8,1 8,8 -10,1 -9,7 -9,5 1,06 1,55 2,84 1,74 22 5,5 3,1 -4.9 9,5 2,5 1,7 5,2 4,4 2,1 2 2 9,8 11,5 9,5 - 6,5 -8,5 -4,9 2,61 2,24 5,07 2,64 25 2,4 4,1 -2 2 6,8 2,5 2 2 5,5 4,0 2 2 3,8 10,0 10,0 0,8 -5,1 -6,4 -99 "1- 5,59 1,04 5,11 2,78 24 ' 3,6 5,5 -2,4 9,8 5,1 4,5 5,7 5,5 1,0 0,3 11,0 9,6 9,8 - 5,9 -2,4 -2,4 5,87 2,01 5,92 5,47 25 2,7 4,0 -2,0 9,4 5,5 5,0 6,7 5,3 4,8 7,4 11,5 10,1 9,4 -12,4 - 2,8 -2,6 2.55 5,77 4,60 5,64 20 1,8 5,7 -2,9 0,0 1,9 0,8 8,5 5,2 8,1 5,7 9,4 10,0 8,5 -11,1 - 5,9 - 2,9 2,23 4,55 5,86 5,48 27 1,5 4,0 -0,5 6,2 1,0 0,2 0,2 5,7 7,1 2,4 11,4 9,5 7,1 -0,7 - 6,9 -0,5 5,57 5,05 5,50 5,57 28 1,3 4,7 -4,2 5,7 -1,5 0,5 7,5 4,9 6,5 2,5 10,7 10,0 7,5 - 5,9 -9,7 _ 4 9 5,47 5,42 2,55 5,15 29 4,0 5,0 -4,0 5,4 -1.8 1,7 6,8 3,8 4,4 4,7 7,9 8,5 0,8 -0,4 -2,5 -4,6 5,27 4,11 2,77 5,58 50 5,5 8,0 -0,7 1,0 -2,1 5,7 9,0 5,0 4,5 8,5 5,1 8,8 9,0 0,3 0,8 - 0,7 2,95 4,07 5,60 5,74 31 Moy. . 4,0 9,5 -0,5 1,7 -2,1 4,5 6,0 4,1 4,0 9,1 5,5 10,1 9,5 -2,6 -2,6 - 6,5 2,05 5,69 5,45 5,05 5,8 3,1 -0,1 4,5 1,8 1,5 3,9 4,9 -2,0 2,4 8,0 8,7 8,2 -7,9 - 5,2 - 6,2 1,81 2,15 2,58 2,17 Max. . 9,1 9,5 7,7 9,8 7,8 0,3 9,0 11,5 8,1 9,1 11,0 12,1 11,5 0,5 0,8 - 0,5 5,87 4,67 4,60 5,74 Mis. . 1,3 -5,5 -9,5 -5,9 -0,1 -7,3 -1/ 1.5 -12,5 -7,5 5,1 5,5 0,2 -15,9 -9,7 -12,5 -2,04 -0,04 0,97 0,01 SUR LA TEMPERAIT RE DE L AIR. Tt TEMPÉRATURES MOYENNES PAU JOUU. - FÉVRIER. 3iuc PÉRIODE DÉCENNALE. MOYENNE DIURNE 1j |ilu> 'i< ri ' MOYENNE DIURNE la plus basse. MOYENNE GÉNÉRALE. JOUR du mois. 1853 1833 "~" 1*:;:; 1813 1 1833 is;:; 1853 is;:: is;,:; 1833 1853. (854. 1855. 1830. l.S.'n. 1858. 1839. 1800. 1801. 1862. 1842. 1852. 1862. 1842. 1852. 1868. 1842, » [852. 1802. 1802. 1 5;i 8';s -5;o 2?0 -a;o 5"7 4"1 2;i 1J5 10^5 r;,'.- 8"8 10^5 -4/3 o;o - s;o l','89 571 5^08 2°89 2 4,5 6,0 -11,5 1,7 -2,7 -0,7 4,9 1,5 4,7 9,3 7,0 9,2 9,3 -5,5 - 2,^1 -11,5 2,00 5,15 1,75 2,42 •i 2,0 3,5 -3,4 1,0 -4,4 1,5 5,2 -0,3 3,5 8,7 0,8 9,2 8,7 -0,9 - 1,0 -4,4 2,09 5,92 1,77 2,5! 1 A 2,5 1,8 4,1 0,0 -5,1 5,7 3,3 0,1 2,1 8,0 8,0 6,0 8,0 -7,3 -0,1 -5,1 2,08 5,44 2,29 2.011 5 0,5 4,1 4,2 2,7 -4,0 7,2 5,5 4,0 1,1 9,4 8,3 8,4 9,4 -7,9 0,5 -4,0 1,02 4,20 3,25 5,02 (i 1,4 8,1 3,0 5,2 -2,3 4,3 3,3 4,0 5,7 9,0 9,2 9,7 9,0 -7,5 0,0 "2,3 1,08 4,71 4,25 3,04 7 1,9 V 2,1 8,7 2,4 5,6 5,8 2,6 8,1 2,7 8,5 7,0 9,7 -7,5 - 0,5 1,9 5,22 3,55 4,70 3,84 8 2,0 7,1 0,4 10,0 1,5 0,4 4,9 4,5 0,3 "5,1 8,7 0,9 10,0 -5,5 -4,0 - 5,1 5,10 2,91 5,40 5,82 9 O Q 3,8 -2,7 9,0 2,7 -1,5 5,0 4,1 7,5 -1,1 10,3 7,0 9,0 -2,0 - 7,0 -4,1 5,40 2,02 2,00 3,58 10 2," 2,1 -8,2 10,5 0,0 -2,0 0,2 1,1 7,9 -3,6 9,0 7,2 10,5 -7,5 -7,1 "8,2 4,47 1,94 9 97 2,89 11 1,4 0,8 -7,9 10,0 7,0 -1,5 7,0 -0,5 1,9 0,1 9,5 0,4 10,0 -1,1 - 9,5 - 7,9 4,82 1,44 1 ,83 2,70 12 1,3 1,5 -4,9 9,9 5,0 4,1 7,5 -i,o 0,1 2,9 8,7 5,7 9,9 -0,8 -7,4 - 4,9 5,01 1,14 2,02 5,12 15 0,0 -0,3 -0,3 11,4 4,0 5,7 0,7 -2,8 0,7 2,5 9,4 0,0 11,4 -4,9 -7,2 -0,3 5,45 1,11 2,22 2,95 14 -2,5 -3,7 -7,1 10,0 4,0 5,2 7,0 -5,1 3,7 0,7 9,5 7,2 10,0 -5,1 -2,0 - 7,1 5,45 1,89 1,22 2,85 1S -1,7 0,3 -5,5 8,3 2,0 5,4 6,5 -2,6 5,0 2,0 7,9 9,4 8,3 -4 c> -0,0 -5,5 5,19 5,58 1,77 3,51 16 -0,0 1,5 -6,3 0,0 4,7 5,1 8,7 1,7 0,6 1,8 7,8 9,2 8,7 -0,8 - 1,4 -0,3 4,07 4,45 2,70 -,'■• 17 -1,1 1,2 -10,G 5,5 0,0 1,7 10,2 1,0 8,0 4,1 9,3 7,5 10,2 -2,0 " 1,7 -10,0 4,79 4,08 2,00 3,84 18 -1,4 2,1 -11,5 1,3 7,1 -2,0 8,8 0,4 7,4 7,6 8,1 9,7 8,8 1,5 - 0,0 -11,5 4,09 4,25 1,92 3,12 lit -4,0 2,5 -9,7 3,0 7,1 -3,0 4,7 3,4 8,1 8,9 9,0 0,5 8,9 -o,i -0,4 - 9,7 4,50 5,03 2,16 5,23 20 -3,0 2,7 -7,5 2,7 7,0 -1,9 4,0 1,0 8,9 11,0 10,1 7,7 11,0 -1,5 -11,1 - 7,5 4,25 5,(10 2,01 5,31 21 0,9 2,5 -8,0 0,9 7,5 -O 1 0,!) 2,0 8,9 9,5 9,0 7,3 9,5 -2,8 -6,2 -8,0 4,14 5,99 2,90 5,78 22 1,7 1,5 -5,5 -1,3 7,0 0,0 6,1 0,9 9,7 8,9 7,1 8,8 9,7 -2,9 - 4,5 -3,5 3,72 4,51 5,14 3,79 25 1,5 2,7 -4,7 5,1 6,7 1,9 5,4 -3,4 11,4 9,3 8,1 9,9 11, i _4 9 - 1,8 -4,7 3,75 4,32 5,59 5,82 94 0,0 3,7 -0,7 4,5 4,8 0,9 4,8 -3,5 11,2 ",7 8,9 12,2 11,2 -5,1 -0,5 - 3,5 4,55 4,42 3,42 4,06 95 1,0 0,7 2,8 5,0 4,0 -2,3 0.1 -1,7 7,7 3,9 8,7 11,4 7,7 -0,9 -2,5 4,06 3,97 3,44 4,02 20 0,9 5,8 5,1 5,7 0,9 -3,0 5,2 5,1 8,0 2,5 8,0 10,4 8,0 -o,l - 2,0 -5,0 4,58 4,85 4,02 4,48 27 1,0 5,5 3,0 7,3 0,4 -2,1 8,5 5,7 0,1 1,2 9,5 12,7 8,3 -1,'< - 1,5 -2,1 4,75 5,95 4,00 4,25 28 -0,9 4,5 3,0 7,3 5,3 -1,9 0,2 3,4 5,9 0,9 11,5 13,8 7,3 -0,0 - 2,0 - 1,9 5,28 3,84 3,37 4,10 2'J m » 6,7 1) 1) 5,3 D O f> Moy. . 0,8 3,4 -5,5 5,5 5,4 1,0 6,0 1,1 6,0 4,8 8,7 8,7 9,6 -3,0 -3,3 -5,4 4,06 3,44 2,82 5,44 Max. . 5,1 V 5,1 11,4 7,6 7,2 10,2 5,7 11,4 11,6 11,5 13,8 11,0 1,5 0,3 1,9 5,61 4,85 4,76 4,48 Mm. . -4,0 -5,7 -11,5 -1,5 -5,1 -3,0 5,3 -5,1 0,1 -4,1 0,3 5,7 7,3 -7,9 -11,1 -11,5 1,02 I," 1 99 1, — 9 4«) 28 MEMOIRE TEMriiHATUUES MOYENNES PAU JOLP . — MARS. JOUR .'i 27 7°49 9°06 8,51 8^55 o 8,5 10,5 5,3 10,8 10,1 4,9 4,8 9,1 10,0 11.7 15,5 14,9 11,7 3,8 5,8 1,8 7,65 9,85 8,60 s 711 5 8,8 11,4 5,7 15,3 10,4 8,6 8,5 7,5 9,6 15 5 17,7 17,6 15,5 1.7 5.5 5,7 7,27 '.191; 9,69 8,97 4 10,3 8,1 6,9 13,5 11,5 10,9 11,5 7,5 9,7 '2,7 12,0 17,0 15,5 1,' 3,7 6.9 6.56 10,51 10,24 9.04 5 11,1 8,7 5,7 8,8 V3,l 5,0 12,0 9,6 8,4 12,0 12,3 17,5 13,1 3,4 5,8 5,0 7,13 9.83 9.44 S. Ml C 11,3 9,8 3.5 10,9 15,0 6,3 13,5 10,5 8,7 12,7 10,4 14,1 15,0 -0,1 4,1 3,5 0,42 9./,.' 10,22 8,72 7 12,2 10.9 9,5 7,9 13,0 5,3 15,4 12,0 6,8 15,7 10,2 12,5 15,4 1,0 4,7 5,3 7,18 8,83 10,05 8,89 8 8,0 11,0 8,6 8,5 11,7 9,0 16,9 11,5 7,3 14,4 10,3 14,7 10,9 1,4 3,9 7,3 7,48 9,35 10,70 9,17 g 7,2 11,4 7,1 10,0 12,0 6,9 14,5 10,9 6,5 12,0 11,9 10,0 14,5 1,1 5,4 6,3 6,56 8,92 9,95 s is 10 4,5 10.3 8,5 9,6 12,8 6,3 11,7 3,9 5.5 12,5 15,0 11,4 12,8 0,0 4,0 3,5 6,05 8,22 8,54 7,00 il 8,2 10,1 6,9 11,5 12,3 5,8 10,8 5,« 6,4 10,9 11,1 15,7 12,5 1,5 3,1 5,5 6,55 8,64 8,84 8,01 12 9,7 11,5 8,1 13,1 9,2 0,0 9,9 4,3 9,0 7.1 12,1 14,2 15,1 2,3 2,9 4,3 6,60 8,50 8,82 7.97 13 6,5 10,3 10,9 13,5 6,7 4,0 7,5 5,6 8,2 3,5 10,6 13,5 15,5 2,5 3,7 3,5 6,67 8,08 7,65 7.07 14 3,7 10,0 13,0 13,0 4,2 4,5 6,1 7,0 10,0 3,8 10,4 15,6 13,0 3,0 3,0 5,7 7,59 8,70 7,57 7,91 IS 4,8 16,0 10,8 [0,2 5,3 11,0 8,7 7,0 7,9 M 11,4 15,0 10,0 3,7 3,8 4,4 7,81 9,62 8,01 8,68 16 7,3 15,0 11,5 6,9 6,4 10,5 4,5 9,4 8,1 5,3 13,5 13,1 16,5 6,3 2,6 4,5 8,09 9,04 9,07 8,75 17 9,4 10,7 13,5 3,1 8,5 17,9 5,9 8,1 9,6 8,0 11,8 15,6 17,9 2,5 3,4 3,9 6,88 9,71 9,47 8,69 18 11,2 11,0 10,5 7,5 10,4 11,5 4,7 7,0 9,5 8,7 10,5 14,8 11,5 3,7 2,3 4,7 7,54 9,70 9.1s 8,74 19 9,7 13,0 8,5 8,5 15,8 9,7 5,9 4,5 6,9 12,1 10 9 10,1 15,8 5,0 3,4 4,5 8,72 9,61 9,24 9,19, 20 12,5 16,1 10,9 5,5 14,5 15,7 7,1 4,1 5,5 15,6 10 o 17,0 10,1 4,2 3,0 4,1 8,70 10,56 10,35 9.80 21 7,1 18,1 8,0 7,4 14,0 14,0 9,5 4,6 6,0 15,0 12,7 14,1 18,1 3,9 4,1 4,0 9,59 10,12 10,15 9,89 09 9," 14,9 4,8 8,6 10,2 13,2 6,5 4,5 8,5 13,8 12,0 15,0 14,9 0,1 4,5 4,5 9,55 10,42 9,45 9,75 25 9,0 13,5 4,5 9,3 7,3 12,0 6,7 5,5 6,7 1 5,9 14,7 14,7 15,9 6,9 6,5 4,5 10,34 10,54 9,14 10,01 24 7,0 6,5 8,9 9,7 5,0 14,5 7,7 6,8 7,5 11,2 17,7 14,4 14,5 8,7 0,8 5,0 11,25 10,40 8,52 10,05 25 8,5 4,1 9,4 15,9 5,3 14,5 12,1 9,2 9,4 17,5 16,4 13,8 17,5 5,8 5,8 4,1 10,80 9,71 10.57 lo,3I 2G 6,1 8,5 8,5 16,0 4,7 12,5 12,3 9,7 11,5 18,8 17,0 15,2 18,8 7,1 7,7 4,7 11,58 10,51 10,82 10,97 27 6,5 7,9 9,5 14,4 3,5 12,1 11,8 8,1 8,5 18,0 18,2 12,3 18,0 6,5 5,7 3,3 10,91 9,79 9,99 10,23 28 7,2 7,0 8,7 12,9 5,5 8,4 12,1 7,4 5,8 12,1 19,5 15,0 12,9 5,5 0,5 5,3 11,78 9,49 8,09 9,99 29 9,7 7,3 8,8 9,0 6,2 10,8 15,8 8,7 7,2 12,2 19,4 15,0 15,8 4,1 6,5 6,2 12,02 9,56 9,57 10,32 50 13,4 4,8 7,9 9,0 7,1 15,0 12,5 11,0 6,8 13,0 17,8 13,2 15,4 4,1 7,1 4,8 1 2,58 10,08 9,85 1 0,70 Moy. . 8,7 10,3 «,- 10,2 9,3 10,1 9,0 7,7 8,0 11,6 15,7 14,4 14,8 5,7 4,7 4,7 8,48 9,58 9,40 9,15 Max. . 13,4 18,1 13,5 16,0 15,0 17,9 10,9 12,0 11,3 18,8 19,5 17,6 18,8 8,7 7,7 7,3 12,59 10,54 J0,82 10,97 Mis. . •V 4,1 2,7 5,1 5,5 4,C 3,2 4,1 3,2 3,5 1 10,2 11,4 11,5 -0,1 2,5 2,7 6,03 S 0=) 7,57 7,00 30 MEMOIRE TEMPERATURES MOYENNES PAR JOLR. — MAI. JOUR 3mc période DÉCENNAlSE. MOYENNE DIURNE la plus élevée. MOYENNE DIURNE la plus basse. MOYENNE GÉNÉRALE. i 1 1S33 •1843 1853 1833 1843 | 1S33 1833 1843 1853 1833 du mois. 1SS3. 851. 855. 850. 857. 858. SS9. 860. 1801. 1862, 1842. 1852. 1802. 18*42. 1852. ;, 1 a 1802.1 1812. -1852. 1802. 1802. 1 U°7 8:9 9^8 8:6 8;i 8^1 9?5 12"0 97 10°4 15°4 14?5 io;4 4:8 7^2 8?1 12:i2 10:31 10:34 10:92 2 11,7 12,2 10,1 6,7 7,7 8,3 9,3 13,3 9,8 20,1 19,1 14,2 20,1 0,6 0,4 6,7 15,75 10,45 10,92 11,09 3 14,5 15,0 10,1 5,8 9,5 8,6 11,2 15,5 8,1 15,9 18,1 15,7 15,0 10,1 5,8 5,8 14,07 10,85 10,98 12,17 I '' 15,1 14,5 11,0 6,2 9,0 8,8 12,9 11,7 7,7 17,5 18,5 10,7 17,5 7,5 3,7 0,2 15,02 11,15 11,50 11,89 \ 5 12,8 11,2 0,3 6,1 7,2 8,5 12,5 12,0 6,1 20,1 19,9 16,8 20,1 8,9 7,2 0,1 14,10 11,00 10,20 12,01 6 11,7 10,8 6,9 6,2 7,0 10,8 10,0 8,6 7,1 19,5 18,8 17,9 19,5 8,5 5,1 0,2 14,47 11,57 9,86 11,90 7 10,0 11,7 11,5 8,5 7,1 7,9 11,8 8,5 7,9 20,0 8 16,4 15,6 20,0 7,2 9,0 7,1 15,55 12,26 10,55 12,05 8 6,0 12,8 10,0 11,4 8,7 7,2 10,5 14,1 6,7 17,9 I 18,8 15,8 17,9 8,5 7,4 6,6 14,45 12,05 11,23 12,57 9 7,7 10,7 7,2 11,4 11,0 8,3 14,7 14,7 9,1 10,7 S 20,9 15,7 10,7 10,1 8,5 7,2 15,52 12,35 11,15 12,94 10 8,3 12,0 9,5 13,3 14,8 11,1 11,8 12,9 10,5 13,5 | 20,7 16,2 14,8 0,5 8,0 8,3 14,53 12,85 11,77 12,98 11 Cj5 10,9 11,0 15,0 1G,1 11,5 15,0 18,5 14,0 12,5 16,0 10,8 18,5 0,4 9,2 6,5 12,27 13,20 12,90 12,79 12 10,3 13,0 9,0 16,2 16,1 12,7 15,5 17,1 16,5 12,4 19,4 15,7 17,1 8,1 9,3 9,0 15,10 15,22 15,64 15,52 15 12,9 13,7 7,2 15,7 16,5 7,8 11,7 17,5 16,5 12,5 20,0 17,0 17,5 9,1 7,0 7,2 14,28 15,05 15,20 15,51 14 12,7 14,1 10,8 12,1 14,0 11,0 11,3 14,1 9,7 15,9 18,0 17,9 14,1 10,2 10,0 9,7 15,50 15,51 12,37 15,06 15 12,8 12,4 11,5 12,3 14,5 14,1 15,1 16,0 9,9 14,5 19,1 18,5 10,0 7,4 9,0 9,9 15,00 12,40 13,07 12,82 10 15,6 12,6 10,0 12,5 16,3 14,9 12,8 16,2 12,5 15,2 21,1 19,2 16,5 7,2 7,7 10,0 15,50 12,55 15,84 15,23 17 15,5 11,7 9,0 12,1 16,5 13,5 15,4 16,5 15,8 14,8 21,0 21,3 10,5 7,7 9,5 9,0 15,80 13,80 13,92 15,86 18 14,5 13,4 9,4 12,6 10,9 16,3 14,5 18,9 9,7 15,5 21,7 20,2 18,9 9,2 7,2 9,4 14,15 13,04 14,15 15,77 19 14,0 13,8 11,0 12,9 17,5 14,0 15,7 19,9 8,9 14,0 18,2 20,5 19,9 »,1 0,0 8,9 13,01 13,09 14,15 15,42 20 13,7 10,2 12,7 12,2 16,5 12,3 15,0 15,2 V 17,9 17,5 19,3 17,9 9,0 8,4 9,7 14,00 12,79 13,54 15,46 21 12,5 12,0 12,4 13,0 21,0 14,1 15,7 15,5 14,5 18,4 16,8 10,2 21,0 7,7 9,2 12,0 15,87 15,20 14,89 13,99 22 13,4 15,7 13,0 10,9 22,0 18,7 15,6 14,6 10,3 12,9 18,3 17,7 22,0 7,1 8,8 12,9 j 13,03 14,03 15,91 14,52 23 14,1 10,5 12,4 14,7 20,3 10,3 14,0 16,7 14,9 13,5 18,3 20,7 20,3 8,0 10,4 12,4 j 13,15 15,40 15,54 14,62 24 10,7 14,7 15,0 14,G 20,5 14,5 13,3 18,0 17,1 18,0 18,5 21,9 20,5 9,5 11,8 15,5 14,43 15,45 16,22 15,37 25 10,1 14,5 19,0 14,2 15,4 12,7 17,0 15,2 12,5 17,6 21,8 15,8 19,0 8,0 12,4 12,5 14,01 14,40 15,40 14,82 26 20,0 13,3 21,5 14,3 17,7 11,7 10,0 16,1 15,0 14,4 22,5 18,8 21,5 10,2 9,7 11,7 14,11 15,15 16,00 15,09 27 21,0 11,9 19,3 15,7 16,4 11,9 17,0 15,9 15,7 15,1 22,8 18,8 21,0 9,2 10,8 11,9 13,07 15,56 15,79 15,01 28 19,0 13,1 19,3 17,1 15,4 15,0 20,0 11,2 16,0 14,9 25,7 21,2 20,0 10,5 10,0 11,2 15,02 14,87 16,16 1 5,55 29 15,0 14,3 12,2 17,1 16,7 12,0 19,0 10,0 17,7 17,9 21,8 22,0 19,0 11,8 11,1 10,0 15,02 15,02 15,25 15,50 30 12,4 13,7 9,ï 14,8 17,8 15,9 19,3 11,5 18,3 18,9 18,9 16,0 19,3 9,3 11,0 9,8 15,15 14,20 15,24 14,88 31 Mov. . 15,C 13,7 12,5 11,7 13,8 19,7 18,5 12,5 15,4 19,4 19,7 17,5 19,7 10,5 10,8 11,7 14,96 15,05 15,23 15,07 13,- 12,'. 11,5 12,3 14,4 12,: 14,: 14,4 12,2 10,2 19,4 17,8 18,5 8,5 8,7 9,3 13,94 13,15 13,58 15,50 Mtx. . 21,( ie,ï 21 r 17,1 22 C 19,7 20,C 19,9 18,: 20,0 25,7 22,0 22,0 11,8 12,4 13,5 15,0: 15,5f 16,22 15,37 Dira. . 6,ï 8,ï llj . éli 1 UNE ■c. in:,:; 1862. HOYI la in:;:; É 1842. NNE lill UNE plus basse. MOYENNE GÉNÉRALE. 1883. 1854. in:,;,. 1856. in:, :. 1838. 1839. 1860. 1801. 1802. in:::; |n',:i 1842. 1852 in',:; 1852. 1833 1862. 1833 1842. in;:; 1852. 1833 1862. in;;:; 1862. 1 i7;o 14;5 i5;o 1 2',7 12°9 207 19J5 14;9 I5J5 1G°8 20','0 227 20,7 II. 4 1 0°9 l-\7 I5"08 IGV/OO 15593 15:87 2 10,3 15,9 14,1 17,4 13,7 20,5 20,7 14,7 15,5 10,3 2 1 ,0 21,1 20,7 10.9 12,9 13,7 10,85 10,15 10,51 10,49 3 1G,1 13,7 16,6 18,2 15,7 23,9 20,5 15,5 15,5 17,1 19,1 21,9 23,9 10,0 10,8 15,5 10,49 10.50 17,04 1G,G3 4 12,9 13.1 15,2 19,9 17,5 20,0 18,5 15,3 14,1 18,4 21,9 .19,7 20,0 10,1 15,4 12,9 1 i,98 16,63 17,07 10,56 5 1 i 3 11,7 17,0 19,5 19,5 21,5 20,1 15,5 16,0 17,0 19,7 22,9 21,3 11,0 12,0 11,7 15,10 16,52 10.97 16,28 6 14,2 13,1 20,-J 15,3 21,3 24,1 21,0 13,5 15,3 18,9 20,7 24,4 24,1 14,5 11,6 13,1 10,00 17,67 17,49 17,05 7 15,9 12,7 25,0 12,8 23,7 20,4 20,0 15,1 14,8 21,3 22 2 11 i 23,7 10,5 12,0 12,7 10,23 17,17 17,97 17,15 8 10,0 12,5 19,8 15,7 22,5 20,7 20,0 14,1 13,5 20,4 21,5 21,0 m; — , * 9,5 10,5 12,5 15,84 17,41 17,48 1G,91 9 17,0 12,5 17,3 10,5 10,5 24,1 20,7 13,1 14,9 18,3 21,5 19,2 24,1 9,9 10,5 12,5 17,51 10,07 17,25 10,88 10 18,3 14,0 17,7 18,0 10,0 24,5 21,0 10.1 17,5 13,5 OO A __, 1 18,2 24,5 11,8 10,2 13,5 18.14 15,42 17,66 17.17 II 19,5 15,8 17,1 10,7 15,1 20,6 19,9 13,4 15,0 17,3 25,1 19,4 20,6 12,0 11,8 15,4 18,64 15,84 10,84 17,11 12 19,3 16,6 18,0 18,7 13,0 19,8 20,4 17,4 17,0 10,8 22,3 25,1 20,4 1 3,2 12,6 15,0 17,95 17.27 17,70 17,63 13 18,0 16,5 21,6 21,5 12,5 21,7 18,2 18,4 18,7 17,1 — i-* 25,G 21,7 14,1 15,2 12,3 18,34 18,42 18,40 18,41 14 18,9 15,7 20,9 20,0 12,0 25,7 18,0 16,6 20,1 14,1 23,0 21,6 23,7 12,3 11,2 12,0 18,25 16,86 18,00 17,70 15 10,8 16,0 14,3 14,9 12,0 2G,3 15,2 14,5 21,7 14,1 21,4 20,7 20,5 13,0 15,9 12,0 18,17 10,55 10,58 17,13 1G 18,5 17,8 13,9 15,1 15,0 27,G 13,7 15,5 21,6 15,1 22 2 21,2 27,0 10,5 12,3 15,9 18,21 17,00 17,58 17,02 17 19,4 18,5 13,5 17,0 16,7 20,4 13,6 10,1 21,7 15,9 21.7 22,9 26,4 15,5 13.i; 13,5 18,62 17,52 17,80 18,00 18 19,8 18,0 11,4 10,4 17,7 22,7 14,7 14,5 18,0 13,5 25,5 21,5 22,7 14,4 13,0 11,4 18,49 17,00 10,75 17,41 19 20,3 16,1 15,0 16,1 19,1 17,5 17,5 14,9 19,4 14,2 23,0 22,5 20,5 15,8 13,8 13,0 18,52 17,01 16,79 17,44 20 18,8 18,0 11,5 15,8 22,0 20,4 10,7 10,9 22 5 14,3 20,5 22,7 22,5 14,8 14,0 11,5 17,55 17,57 17,09 17,54 21 14,5 14,1 11,6 15,0 23,4 20,1 17,7 17,0 25,5 13,6 24,0 21,8 25,5 15,1 15,3 11,0 19,10 17,05 17,05 17,93 22 15,5 16,8 14,8 14,8 20,2 18,0 14,1 15,7 23,5 14,2 25,2 25,5 23,5 15,5 14,0 14,1 18,08 19,02 16,74 18,15 23 18,5 17,0 14,5 15,9 19,5 18,0 18,5 10,2 — 1* 13,7 20,8 OO K 22,1 15,7 15,8 13,7 18,07 17,00 17,57 17,50 24 18,5 16,7 12,7 14,7 19,5 20,5 16,5 20,5 20,1 13,1 21,2 25,8 20,5 13,4 13,5 12,7 17,22 17,44 17,28 17,51 23 19,1 19,0 15,5 17,5 19,6 17,1 13,5 21,7 19,0 10,0 21,1 20,9 21,7 11,8 14,1 15,3 10,90 16,44 17,90 17,10 20 14,8 21,9 16,0 19,7 21,0 1G,4 20,8 17,7 19,9 14,0 21,8 20,7 21,9 12,7 14,5 14,0 17,80 10,97 18,28 17,08 27 10,5 18,2 18,5 19,9 22,1 20,1 23,0 15,2 18,8 16,5 20,4 25,5 23,6 10 0 14,G 15,2 17,05 18,01 18,92 17,99 28 20,3 17,1 18,0 25,0 23,9 15,5 23,3 17,9 17,7 15,0 18,3 20,5 23,9 10,0 11,1 13,0 10,30 16,93 19.(11 17,41 29 09 7 10,5 17,8 20,1 25,0 17,2 23,3 15,8 10,7 14,3 <->9 A 20,3 25,0 11,2 11,2 14,3 17,2G 16,84 18,94 17,08 30 18,1 15,5 21,0 10,5 18,7 15,5 15,9 14,9 10,5 15,0 21,4 JIM 21,0 15,1 14,9 16,56 16,56 10,80 10,64 Moï. . J 17.. lo,c 10,4 17,1 18,2 21,0 18,0 15,9 18,1 15,8 21,8 21,7 23,0 12,4 12,7 13,1 17,41 16,97 17,40 17,28 M*x. . 22,7 21,9 23,0 23,0 25,0 27,G 23,G 21,7 23,5 21,5 25,5 24,4 27,G 13,8 1 3,5 15,5 19,10 19,02 19,01 18,41 Mis. . 12,9 11,7 11,4 12,7 12,0 15,3 15,2 13,4 15,5 15,0 18,3 18,2 20,3 9,5 10,2 11,4 15,40 15,42 15,95 15,87 32 MEMOIRE TEMPÉRATURES MOYENNES PAR JOUR. — JUILLET. JOUR du mois. 3™° PÉRIODE DÉCENNALE. MOYENNE DIHINE la plus élevée. MOYENNE DR'RNE la plus basse. MOYENNE GÉNÉRALE. 1833. 1854. 1855. 1856. 1857. 1858. 1839. 1860. 1861. 1862. 1833 1842. 1843 à 1832. 1833 1862. 1833 à 1842. 18 13 1832. 1833 a 1802. 1833 1842. 1843 à 1832, 1853 1802. 1833 1802. 1 is;2 i5;s 20°3 Ï6°l is;s 18^0 17"7 13.3 15°5 14:1 22;9 2i;8 20;-3 11','7 13.9 13,5 17,24 16^42 1G;75 16;80 2 15,8 14,7 20,5 13,0 19,0 14,8 19,7 16,4 17,5 15,6 25,1 23,0 20,5 12,5 14,2 15,0 16,78 17,12 16,66 16,85 5 15,4 16,0 20,9 12,8 18,0 14,2 23,5 17,3 14,9 14,7 22,8 25,5 23,5 13,8 14,5 12,8 17,98 18,52 16,75 17,68 4 16,5 19,5 17,9 12,9 19,5 14,6 26,0 17,6 15,7 15,9 21,3 25,1 26,0 14,1 15,8 12,9 18,17 19,01 17,61 18,26 5 19,3 16,7 15,7 15,3 21,0 15,1 20,2 15,9 19,1 17,5 25,5 25,3 21,0 15,9 15,8 15,1 18,91 19,72 17,58 18,74 6 19,0 14,5 15,1 17,8 22,3 15,1 21,9 15,4 17,5 20,0 22,6 24,5 22 5 15,4 15,5 14,5 18,74 19,22 17,87 18,61 7 20,2 17,0 16,0 18,0 16,5 16,0 21,7 14,5 18,2 18,4 23,1 25,8 21,7 15,1 15,6 14,5 19,09 19,85 17,65 18,86 8 24,8 15,5 17,5 16,9 14,5 16,0 25,2 15,1 17,2 16,5 25,2 22,8 24,9 14,5 13,4 14,5 18,59 19,25 17,72 18,51 9 25,9 15,8 18,8 12,3 15,5 15,9 21,1 14,2 16,8 17,3 22,1 25,7 25,9 14,7 12,6 12,3 17,49 18,51 17,56 17,79 10 23,9 16,5 21,7 13,7 16,8 16,7 20,4 14,7 15,9 19,1 19,0 25,1 23,9 14,2 12,6 13,7 16,75 17,71 17,94 17,47 11 18,7 16,3 20,5 14,9 17,3 15,8 19,2 17,1 17,0 15,5 21,7 24,4 20,5 14,1 13,6 14,9 18,18 18,19 17,23 17,87 12 20,5 16,0 18,5 17,2 18,8 16,7 22 2 18,5 1 9,6 13,9 24,0 25,0 13,8 13,4 13,9 1 9,40 18,02 18,19 18,56 13 18,9 10,3 18,3 17,1 19,8 17,1 24,9 18,1 21,4 16,3 25,0 24,8 24,9 13,5 13,4 16,5 18,07 1S,47 18,82 18,65 U 20,5 15,1 20,9 16,5 22,5 18,9 24,7 18,2 18,5 18,1 26,5 24,0 24,7 13,1 15,5 15,1 18,25 19,41 19,37 19,01 13 18,5 17,0 21,7 18,9 24,5 22,8 18,2 20,3 18,7 20,5 25,2 24,1 24,3 14,3 15,0 17,0 17,83 19,23 20,09 19,05 10 17,0 18,4 20,3 20,7 25,1 25,7 20,9 20,9 18,7 17,5 19,8 25,3 25,7 13,9 13,0 17,0 17,71 18,81 20,52 19,01 17 17,1 17,9 18,0 10,1 20,3 24,8 20,7 21,6 18,5 14,9 22,1 27,0 24,8 15,9 14,0 14,9 18,30 19,55 18,97 18,89 18 17,3 18,3 10,1 15,9 18,5 21,0 23,9 17,7 18,9 17,1 25,1 25,0 25,9 15,7 14,6 15,9 18,98 18,79 18,47 18,75 19 17,4 17,5 17,9 18,6 20,5 23,0 25,9 17,9 18,7 18,5 25,6 19,9 25,9 15,4 14,1 17,4 19,28 17,58 19,57 18,81 20 17,5 20,0 17,7 18,1 22 5 17,7 24,5 15,7 18,5 1 9,5 21,8 21,6 24,5 15,2 14,1 15,7 18,42 17,61 19,15 18,59 21 18,0 23,1 10,2 14,7 21,6 20,1 24,4 16,0 20,5 17,5 20,2 25,0 24,4 13,0 14,0 14,7 17,51 17,55 19,21 18,09 22 18,7 22,4 15,5 18,8 20,5 16,2 24,6 17,4 20,8 13,5 21,5 20,0 24,5 12,6 16,1 15,5 17,33 18,22 19,04 18,20 25 20,5 23 2 17,3 19,7 18,5 19,0 22,3 15,6 20,5 16,8 21,4 20,6 23 c> 12,7 15,0 13,0 17,05 18,82 19,54 18,40 24 18,0 24,0 18,6 22,7 20,0 18,9 17,3 16,7 17,0 10,9 21,5 25,9 24,0 12,9 15,8 16,7 17,51 19,45 19,07 18,01 25 20,0 25,5 19,7 21,6 23,0 18,6 16,1 15,7 20,6 19,0 21,0 20,5 25,5 12,4 14,0 15,7 10,56 17,52 20,04 18,04 26 17,5 24,5 16,7 16,7 22,9 16,5 16,3 15,0 20,7 18,3 19,8 22,0 24,5 15,2 15,5 15,0 16,65 17,86 18,51 17,61 27 19,9 20,5 17,8 17,5 20,7 17,0 19,1 15,2 18,1 21,5 21,2 20,2 21,3 14,7 10,2 13,2 17,74 17,68 18,51 17,98 28 21,9 16,8 17,6 19,2 22,0 19,0 21,4 15,0 17,0 20,0 25,5 20,2 22,0 15,3 15,8 15,0 18,73 17,85 19,05 18,54 29 20,0 15,9 17,3 18,7 19,7 14,9 21,5 15,7 15,5 19,5 23,1 21,6 21,5 15,2 14,3 14,9 19,02 17,89 17,85 18,25 30 18,3 17,3 17,9 19,5 20,8 15,8 20,8 15,5 18,5 18,1 25,1 22,1 20,8 15,6 14,5 15,5 17,93 18,57 18,23 18,24 31 Moy. . 15,9 21,2 18,8 21,8 21,2 14,5 21,7 14,8 18,8 15,5 24,0 04 t> 21,8 13,8 15,4 14,5 17,50 19,04 18,40 18,25 19,1 18,4 18,5 17,2 20,1 17,8 21,5 16,4 18,2 17,4 22,5 23,4 14,0 14,5 14,8 18,00 18,42 18,43 18,28 Max. . 25,9 25,5 21,7 22,7 23,1 25,7 26,0 21,6 21,4 21,3 20,5 27,6 26,0 15,9 10,2 17,4 19,40 19,85 20,52 19,05 Ml». . 15,4 14,5 15,1 12,3 14,5 14,2 10,1 13,0 14,9 13,9 19,0 19,9 20,3 12,4 12,0 12,3 16,56 16,42 16,06 16,80 SUR LA TEMPÉRATIRE DE L'AIR. .).» TEMPÉRATURES MOYENNES PAR JOl I . — AOÛT Jlll 11 "■ PÉHIUHF. DÉCENNALE. 51UU In ls:;:; ikVj. NNK DIURNE plus élertfe MOYENNE 1.11 BSI ls:;:; |s;:: 18*42. 1832. 1802. UOÏENNEI iÉNERA ls.',:! 1862. JE. 183.'! 1862. 1853. 1854. 1 1855. 1856. 1837. 1858. 1859. |s. ,n 1861. 1862. 1843 1852. ls:,:; 1862. 1833 1843 18*42 1852 1 19:1 20;i -211.7 22,7 211.2 15.1 20;5 15.0 18;o I8;0 22 5 26 1 22,7 11;! 15:2 15*0 17.21 I8J52 18.94 18,22 -> 20,4 17,9 20,7 25,7 21,0 1 4,5 18,1 10,9 20,1 20,0 25,,'. 23.7 13,5 14,9 1 1 5 17,51 18,48 19,53 18,38 ô 17,5 18,8 22,1 23,0 22,0 16,6 19,7 .. 9 21,5 21,3 21,3 22,4 25,0 1 .'. 5 15,1 15,9 18,48 17,72 19,82 18,67 \ 18,4 16,0 19,7 22,9 26,5 20,1 21,2 17,0 1 7.5 17,7 21,5 25,8 20,5 1 1,8 15,7 16,0 18.55 17,76 19.7(1 18.(17 n 17,7 15,8 17,2 21,0 26,8 19,5 20,6 I 6,2 19,7 19 7 22,5 26, 1 26 8 15,7 15,6 15,8 19,16 18,23 19.12 18,94 h 10,5 10,7 17,0 18,5 20,8 18,(1 17,7 17,2 20,8 2il,li 22,2 26,5 2(1,8 1 1.5 15,.; 16,.. 18,7d 18,79 18,52 18,6.1 _ 16,3 17,3 18,7 18,2 21,2 16,5 19,1 16,5 17,9 17,9 21,0 25,1 21,2 12,9 15,7 16,5 17,96 I7.'(i 17,91 17,95 ,s 17,8 17,0 18,5 21,2 17,9 16,1 22,5 14,1 21,0 15,!. 21.0 22,6 22,5 1 i,(i 15,3 11.1 17,67 18,1(1 IS J(l 17,99 !l 17,0 1 0,8 17,7 22,0 16,5 17,2 25,7 15,6 18,8 15,5 21,1 21,2 23,7 1 1,5 1 1,1 15,5 17.54 18,34 18,06 17,91 10 17,5 20,3 16,3 22,5 16,6 '21,5 17,1 14,1 20,0 15,1 24,2 22,1 22,3 11.7 15,6 11.1 17,77 17,41 18,06 17,70 II 17,8 19,7 17,1 24,3 19,5 22,7 17,9 1 1,9 18,8 16,5 21,1 2ii.il 24,5 16,5 119 1 1,9 19,17 17,15 18,90 18,51 12 17,0 16,2 17,4 23,0 20,1 22,5 19,1 1 5,6 22,5 l(i,3 24,3 21,2 25,0 15,9 15,0 15,6 18,55 17,72 18,98 18,42 13 17,7 18,1 18,5 21,5 20,0 24,4 20,7 15,5 24,6 17,3 21,2 22,4 24,6 13,8 12,7 15,5 17,02 17,55 19,84 18,33 H 18,5 20,5 15,5 23,4 22,8 22,7 21,1 15,9 19,5 18.1 22,3 21,7 23,4 1 i,2 15,6 15,5 17,82 1 7,7 1 19,83 1 8, 16 15 18,7 20,9 16,7 20,4 21,5 22,3 19,7 17,4 21,4 19,5 22,5 22,0 22,5 15,1 12,1 16,7 18,58 17,97 19,85 18,75 16 17,8 16,4 17,9 18,9 20,9 17,5 16,7 19,3 19,6 22,7 21,(1 22,5 15,1 12,3 16,4 18,19 18,21 18.75 18,38 17 17,9 14,9 18,0 21,5 21,7 20,5 17,3 18,9 21,5 18,1 24,4 23,2 21,7 15,1 12,3 14,9 1 8,70 18,49 19,02 18,71 1S 17,0 14,3 17,3 21,7 19,1 25,5 17,7 14,9 17,5 19,5 23,5 25,0 25,5 13,9 15,1 1 1.5 18,58 18,69 18,25 1 8,5 1 19 18,3 15,0 19,7 18,5 17,9 25,0 18,7 1 5,3 19,3 17,5 25,7 22,1 25,0 15,7 13,1 15,0 18,90 17,90 18,50 18,13 20 21,5 17,3 20,3 18,2 20,1 19,5 19,7 17,0 1 7,5 17,5 21.2 22,6 21,5 15,0 12,5 17,0 19,50 17,57 1 8,80 18,64 21 21,0 19,5 20,1 19,0 20,2 15,9 20,8 15,8 15,7 17,8 25,2 21,5 21,0 12,5 15,7 15,7 19,22 16,95 18,56 18,24 ->2 20,5 21,1 18,0 17,7 20,5 1 5,4 18,4 15,(1 16,0 2(1,0 22,5 2(1,1 21,1 12,5 15,7 15,0 1 8,32 1 6,88 18,24 17,81 "'5 19,7 16,8 17,5 16,5 23,0 16,5 1 7,6 14,4 18,1 16,9 22,7 21,2 25,11 15.5 14,2 11,1 18,21 17,07 1 7,70 17,67 il l'J,4 17,1 21,2 14,2 25,9 18,8 19,0 14,7 10,7 16,1 2 1 ,9 21,(1 25,9 11,9 12,6 14,2 17,59 16,50 18,11 17,34 35 17,4 16,9 21,4 15,8 25,8 19,4 21,7 16,4 15,2 15.5 21,6 19,8 25,8 12,5 1 2.0 15,2 16,27 15,89 18,".') 16,84 •_»ti 18,0 14,6 19,5 18,4 22,7 13,5 24,7 10,0 15,7 15,5 22,8 20,1 21,7 12,8 15,9 1 5,5 17,17 16,66 17,92 17,25 '7 17,8 15,2 15,9 15,8 22,0 15,5 22,5 16,0 iv 18,1 2(1.9 18,9 22,5 12,1 1 2,8 15,5 17,15 16,74 17,15 17.10 28 14,7 17,9 19,2 17,3 19,7 1 3,9 20,0 14,7 17,9 17,4 2(1,9 2",5 20,0 15,6 1 5,5 15.9 17.16 17,15 17,27 17,19 29 14,5 18,-.- 21,5 18,0 18,7 15,1 18,2 10,5 19,9 1 5,5 20,;; 21,5 21,5 13,7 13,1 13.1 17,45 16,96 17,14 1 7,28 Ô0 14,3 17,8 17,5 16,1 17,8 15,7 18,5 17,0 18,9 15,2 19,9 21,0 1 8,9 15,(1 1 2. 1 11,5 16,98 17,18 16,88 17,01 51 Mot. . 15,-» 19,3 18,3 17,1 20,5 14,4 13,4 17,4 17,5 16,7 20.8 19,8 20,5 15,7 11,8 15,1 16,77 16,52 16,94 16,68 17,8 17,6 18,0 19,8 20,8 18,2 19,5 16,0 19,0 1 7,6 22,5 22 2 22,8 11." 15,6 15,0 18,00 17,57 1 8,5.0 18.02 Mav. . 21,5 21,1 22,1 24,3 26,8 25,0 24,7 19,5 24,6 21,5 25,7 2c.,:-. 26,8 16,5 15,7 17,0 19,50 18.79 19,85 18,91 Mil». . 14,3 14,3 15,5 1 4,2 1 6,5 15,4 13,4 14,1 15,2 15,1 19,' 1 18,9 18,9 12,1 II ,8 15,1 16,27 13,89 16,88 10,08 Tome XXXVI. MEMOIRE TEMPÉRATURES MOYENNES PAR JOUR. - - SEPTEMBRE. .KILT. i!u mois> '■'•""' PÉRIODE DÉCENNALE. 3 MOYENNE DU RUE S H la plu? élevée MOYENNE Ml'Ii.NE la plus b;i.*se. MOYENNE GÉNÉRALE. 1833. 1854. ISSo. 1856. 1S37. 1838. 1X3! 1. 1 18011. 1801. 1802. 1833 1842. 1843 1852. 1833 1862. 1833 18°42. 1843 a 1832. 1 1853 1862. 1833 18*42. 1843 1 1853 1833 1832. 1802. 1802. 1 10.0 17;7 is:!i IK.'i 22°1 13!) 15M 15:5 15 ï 10:o 21.5 l9;o 22, 1 il;o i3,i 13:4 1(1.21 13.01 16^74 10.2!) 2 17,0 15,7 10,4 14,1 21,0 16,0 14,0 14,0 18,5 1 8,5 20,0 22,0 21,0 9,5 1 2,0 15,7 15,88 10,55 10,48 1 0,50 5 15,5 14,7 15,4 12,7 15,5 17,7 17,5 14,7 19,0 17,2 22.0 20,8 1 9,0 10,3 1 1 ,5 12,7 16,11 16,51 10,05 16,10 4 13,7 15,9 16,5 11,9 17,3 1 9,5 15,3 13,5 18,6 [5,5 21,0 21,1 19,5 12,0 12,0 11,9 16,00 1 6, 1 5 15,05 10,23 S 13,5 10,5 17,1 12,5 18,4 19,3 15,0 12,0 17,8 15.2 22 1 18,9 19,5 9,5 11,0 12,5 1(1,10 15,77 15,97 15,95 fi 14,1 13,0 14,1 13,0 18,0 16,0 14,1 1 5,5 10,3 14,5 21,8 20,3 19,3 11,8 11,0 15,0 15,05 10,41 1 5,50 15,81 7 15,2 14,7 12,0 10,0 17,6 15,0 10,1 15,0 18,7 15,5 18,5 20,2 18,7 11,0 10,8 1 2,0 15,28 10,14 15,56 15,00 s 14,3 15,5 12,0 1(1,!) 20,0 10,5 16,2 1(1,1 14,7 10,5 21,1- 21,5 20,0 12,9 ll,(i 1 2,0 16,55 15,85 1 5,85 1 6,08 il ' ',9 1 2,4 1 2,5 17,3 19,7 15,5 17,5 14,2 10,0 17,0 20,2 1 9,9 10.7 12,!) 11,3 12,4 10,55 15,72 1 5,70 1(1,00 H) 10,0 13,7 15,7 10,5 18,5 10,1 17,» 11.8 1 7,5 17,5 19,8 20,1 1 8,5 11,2 10,8 11,8 1 6,50 15,84 15,79 16,00 11 17,8 12,5 11, s 17,11 18,2 16,9 1 3,5 1 0,8 15,7 16,1 21,7 20,7 18,2 11,0 11,0 10,8 1 5,90 1 5,86 1 4,85 1 5, . i 12 16,-2 14,2 15,0 10,3 10,8 18,5 13,5 10,5 15,0 13,1 21, s 18,6 18,5 10,7 11,11 10,3 1 5,03 14,57 14,52 14,91 15 17,5 19,1 14,11 15,5 17,3 18,0 14,7 11,1 15,0 15,0 19,8 17,7 19,1 10,9 10,4 11,1 14,40 14,10 15,02 15,73 14 18,1 19,7 10,5 15,0 17,5 19,5 14,3 14,7 10,3 14,0 18,7 17,1 19,7 10,5 10,0 14,0 14,07 1 5,73 10,58 14,79 15 10,0 18,0 15,4 14,8 18,5 19,4 11,5 15,1 15,7 16,5 21,4 17,5 19,4 1 1 ,2 11,0 11,5 15,10 15,85 15,05 14,86 10 17,4 19,3 15 7 15,7 18,5 16,5 13,3 14 5 13,4 17,4 1!I,0 JX,5 19,5 11,1 10,9 13,3 14,2(1 14,51 15,97 14,01 17 16,0 20,2 15,8 13,9 18,0 20,0 15,0 15,0 13,0 10,9 21,4 19,0 20,2 12,2 10,4 15,0 15,45 15,59 16,50 15,71 18 14,1) .18,1 16,9 14,8 18,8 21,2 12,5 10,8 12,5 15,1 22,9 18,9 21,2 9,8 11,3 12,5 15,58 1 3,75 16,16 15,09 10 15,9 10,7 15,4 11,5 17,0 17,1 13,1 11,!) 12,7 14,5 21,5 10,9 17,0 11,9 10,5 11,5 15,42 13,09 14,62 1 4,38 20 11,7 18,2 13,6 10,6 14,1 1 0,5 15,4 14,0 13,0 15,7 22,5 1 0,0 18,2 10,7 10,0 10,0 15,54 13,12 14,44 1 4,57 21 "4,5 10,7 10,1 11,1 12,7 15,5 15,8 13,0 15,0 15,0 21.7 17,3 16,7 10,2 10,(1 11,1 14,48 15,84 14,58 14,25 2 ■> 1 5,5 13,2 15,2 11,7 15,5 16,5 15,5 lis 14,7 14,4 l'»,7 10,5 10,5 10,0 9,1 11,7 13,91 15,67 15,50 14,05 ^5 ir.,5 11,0 16,6 12,0 12,7 21,0 15,7 10,1) 13,0 10,5 10,1 15,9 21,0 11,0 9.3 10,5 15,88 1 5,05 15.5(1 1 5,90 2 5 14,9 14,2 18,7 12,0 14,5 19,1 18,9 14,0 14,1 15,7 18,0 10,5 10,1 10,9 9,4 12,0 15,89 14,15 15,54 14,55 25 11,4 15,3 12,2 15,5 10,7 14,0 20,3 14,5 15,!) 17,4 18,1 15,4 20,3 9,1 9,0 11,5 14,54 15,00 14,72 14,09 2G 10,9 11,2 9,0 11, 9 18,5 14,5 20,5 12,0 15,7 13,5 18,4 14,7 20,5 10,2 10,2 9,0 14,89 13,05 15,77 1 5,90 27 9,0 11,9 1 1 0 12,5 10,5 15,5 19,1 11,0 11,5 1 7,5 17,!) 15,6 10,1 8,5 9,5 9,6 14,87 12,29 15,07 15,61 2S 15,6 12,2 10,4 13,2 17,5 14,2 19,0 H,0 12,0 18,7 19,5 14,7 19,0 10,4 9,0 12,0 14,(17 12,GG 15,08 14,14 29 14,7 15,2 180 13,4 15,0 15,0 18,5 13,7 14,8 19,7 17,9 14,7 19,7 9,4 9,5 15,2 1 5,62 11,08 15,55 13,71 50 15,4 14,0 17,8 15,7 15,2 18,7 14,0 13,0 15,(1 18,7 1(1,0 15,9 18,7 0,0 9,5 13,0 12,80 12 24 15,21 15,42 Moy. . 15,1 15,2 1 4,9 14,0 17,2 17,1 15,4| 15,9 15,1 15,8 20,2 18,1 19,5 10,8 10,7 11,9 13,15 14,44 15,57 14,98 Ma\. . 18,1 20,2 18,9 18,5 22,1 21,2 20,5 16,8 19,0 19,7 22,9 22,0 22,1 12,9 13,1 14,0 16,60 1 6,55 16,74 10,50 Mis. . 9,6 11,0 9,0 10,0 12,7 13,!! 11,3 10,3 11,5 10,3 1 0,0 14,7 10,5 8,5 0,0 9,0 12,80 11,98 15,07 15,42 SI H L\ TEMPERAT* RE DE i:\lli. .>.) TE9IPÉRAT1 uns movj:>m:s I>.YK JOUR. - OCTOBRE. JOLli du mois. 3™ PI MODE DÉCENNALE. MOYENNE DIURNE la plui életee, 1833 ! 1843 1833 1842. 1832. 1802. SIOÏE la 1833 1842. NNE DU 1 plus basM. MOYENNE GÉNÉRALE. 1 1833. 1854 ix:„7 itttj. 1857. 1858. 1839. 1869. lstil.' 1802. 1883 1852. 1862. 1833. » 1812. 1843 1832. 1853 1802. 1833 1 1 5.:; 12,1 18.0 12;C 14,8 14;7 ie;o 1 2:3 i7;2 I0.1 18.5 13;o 18.0 7*5 8.7 12°0 12;92 12 53 1 1.72 13.30 3 11,8 12,1 14,1 12,0 10,7 1 3,2 17,!) 12,3 18,7 12,7 17.7 13,1 18,7 9,9 1 1 ,0 11,8 15,49 13,33 14,21 15,68 5 8,3 |i, il 14,3 15,0 13,0 13,8 15,5 12,7 17,5 14,8 16,5 17,0 17,3 1 0,5 0.7 8,5 12,96 12,77 1 1,00 15,27 4 7,7 13,1 1 6,5 1C>,0 16.1 12,9 17,0 11,4 14,0 1 0,5 17,1 17,2 17,0 9,8 11,1 7,7 1 2.5 1 15,27 1 1.10 15,26 5 9,3 15,1 15,8 17.0 17,l 1 1,5 19,0 10,0 13,3 13,0 16,0 17,1 10,0 8,0 11,1 9,5 1 2,55 13,52 1 1,72 15,52 0 11,6 16,0 15,8 17,8 11,6 10,5 18,8 15,6 13,5 1 5,0 17,0 13,3 18,8 9,8 9,8 10,5 13,05 l_'.5H 1 1,48 15,50 7 12,:-» 15,7 15,5 10,0 12,0 11,4 18,2 15,1 10,0 1 0,3 18,1 1 0,0 18,2 8,4 9,5 11,4 12,85 12,47 11,51 15,27 8 15,7 8,7 14,9 17,1 15,0 15,2 17,5 15,3 17,0 14,3 19,2 14,2 17,0 8,4 7,7 8,7 12,44 I2.0i' 14,50 12,04 !l 15,3 13,1 15,0 10,1 15,5 0,0 15,7 10,0 19,0 12,5 18,1 1 0,3 19,0 8,9 0,5 9,0 1 2,99 11,55 15,28 12,55 1(1 9,8 15,8 11,2 1 5,5 15,0 8,5 14,1 7,9 18,0 1 2,(1 18,1 15,5 18,0 7,4 7,1 7,9 12, il 11,45 1 2,58 12,09 11 12,3 14,7 9,0 14,9 12,0 10,0 13,9 8,6 18,0 13,0 17.0 15,7 18,6 7,5 7.0 8,0 1 1 ,37 11.20 12,99 11,03 12 12,3 12,7 12,7 14, G 15,0 10,2 14,5 7,1 16,2 14,2 17.3 14,8 10,2 8,2 6,5 7,1 11,10 11.00 1 2,85 11,79 15 11,5 9,3 12,8 15,2 11,5 0,5 14,0 5,2 15,5 15,0 11.7 1 1,5 15,2 5,8 5,2 5 °> 10,90 '.1,01 1 1 ,75 10,86 14 12,5 9,1 1 2,5 14,5 10,0 12,5 12,5 8.7 14,7 15,3 15,5 15,0 15,5 4,0 5,5 8.7 1 0,87 9,37 12,25 1 0,00 13 15,4 8,1 12,5 15,9 12,4 15,7 13,7 8,8 15,0 18,5 16,9 15,5 18,5 0,5 5,8 8,1 12,54 0,37 1 2,78 11,30 1(i 1 1 ,5 9,9 10,5 15,4 11,3 12,7 10,5 12,0 12,4 17,5 15,1 15,7 17,5 8,8 4,4 0,9 11,42 8,07 12,75 10,03 17 10,5 10,3 10,8 15,7 11,9 14,5 14,7 11,1 13,1 11,5 14,0 15,0 14,7 8,8 5,7 10,5 11,11 0.27 12,21 10,80 18 10.3 9,8 11,0 11,6 12,8 14,2 14,1 9,0 8,8 11,0 13,2 1 5,0 14,2 <>,' 0,7 8,8 10,24 10,55 11,54 10,64 1!) 8,9 9 0 11,5 10,8 14,8 15,0 15,7 12,0 8,9 9,7 15,3 1 5,0 13,0 4,0 5,9 8,9 10,25 10,40 11.13 10,71 20 1 1 ,5 8,8 11,1 9,0 15,5 12,6 12,7 12,5 9,3 10,0 12,1 14,0 13,5 5,0 6,3 8,8 9,58 10,11 11,17 10,40 21 10,8 9,0 11,7 10,4 12,5 11,1 10,5 0,0 8,2 8,5 15,8 15,2 12,3 4,5 5,7 8,2 9,05 9,47 1 0,23 0,88 C)i) 12,6 9,3 15,4 9,0 12,4 9,6 5,0 8,0 14,0 9.1 12,5 12,7 1 1,0 4,8 4,0 5,0 9,07 0,00 10,13 0,54 25 lô.ii 9,6 15,0 8,9 9,9 0,5 4,7 0,8 15,0 10,0 14,0 15,2 13,0 0,7 5,4 4,7 10,22 10,18 10,21 10,20 24 12,5 8,2 12,7 1 1 ,5 9,0 11,7 ;') 9 12,1 10,2 0,0 15,1 14,2 12,7 7,9 4,0 5,2 10,44 9,82 10,25 10,17 25 15,8 10,4 9,5 7,7 11,4 10,9 5,8 13,1 10,2 7,5 15,7 1 1,0 13,8 5,1 5,5 5,8 9,80 9,65 9,99 0,81 20 1 i,fl 9,6 10,9 4,9 12,9 7,0 9,3 15,0 8,4 8,0 15.5 1 1.2 14.6 5,0 3,1 4,9 8,01 8,95 10,01 0,20 27 15,3 7,4 10,0 5,8 12,5 8,3 7,5 12,7 5,0 8,8 14,0 12,5 13,5 5,6 4,5 5,8 8.0 i 8,47 0,22 8,78 2,S 13,7 0,0 10,0 5,2 11,1 8,7 0,5 15,6 5,5 10,5 14,1 15,5 15,7 6,0 5,7 3,2 8,70 8,89 8,04 8,87 29 1 4,6 7,5 9,5 4,5 11,7 8,1 8,5 15,2 6,5 10,0 12,7 12,0 14,6 2,0 5,0 4,5 7,00 8 50 0,43 8,30 00 12,0 1 1 ,li 10,0 5,5 11,1 5,4 6,7 11,4 5.0 10,2 10,7 12,1 12,0 1,8 1,5 5,0 7,85 8,18 8,83 8,38 51 Kot. . 9.3 11,8 9,4 7,5 9,8 5,5 7,8 8,3 3,7 11,1 10,0 10,7 11,8 1 2,7 5,5 -..., 7,08 '.',77 8, '0 8 55 11,9 10,9 12,4 11,0 12,0 11,0 12,3 10,9 12,5 12,5 15,2 14,7 1 3,8 0,7 0,4 7,6 10,88 10,53 1 1 ,88 11,10 Max. . 15,7 16,6 18,0 17,8 17,1 15,0 19,0 13,0 10,0 18,5 19,2 17,0 19,0 10,5 11,1 12,0 13,40 1 5,55 1 1,72 13,08 .... 7,7 6,6 9,0 5,2 9,0 5,5 4,7 5,2 3.5 7,3 1 0,0 12,0 1 1,8 .,8 3,1 5,2 7,08 8,50 8,20 8,58 56 MEMOIRE TEMPERATURES MOYENNES PAR JOUR. — NOVEMBRE. JOUR du mois. 3mc PERIODE DÉCENNALE. MOYENNE DIURNE la plus élevée. 1833 1843M853 1842. 1852. 1802. MOYENNE DIURNE la plus liasse. 1833 1843 1 1853 1842. 1832.1 1802. MO 1833 1 1842. fENNE- GÉNÉRALE. 18S3. 1834. 1853. 1850. 1837. 1858. 1859. 1 1860. 1801. 1862. 1843 à 1832. 1833 1862. 4833 1862. ï 9;5 12^0 9;5 6;9 7;8 i;e 8','0 0:1 6^0 9.9 1 1 ;9 12:0 12.0 2;o 5^4 1.0 7','87 8?92 7;75 8:18 2 11,9 10,5 4,3 4,0 8,9 4,3 10,5 4,0 4,8 10.3 11,8 10,2 1 ! ,'•» 5,2 3,7 4,0 8,28 9,26 7,59 8,51 5 12 2 9,9 V 1,7 11,8 2,3 8,7 2,1 4,5 10,1 1 0,0 15,7 12 2 5,1 2,5 1,7 8,04 8,55 0,81 7,80 4 8,8 7,1 5,4 M 13,7 1,8 8,7 2.2 5,0 10,0 12,8 12,7 13,7 3,4 5,5 1,4 7,88 8,55 0,41 7,54 5 5,3 9,3 4,2 2,3 13,3 1,3 11,4 1,2 7,3 10,0 15,0 1 5,5 15,5 1,8 1,2 7,72 7,82 0,56 7,37 6 7,7 0,0 2,5 -0,3 13,0 4,5 15,2 2,5 8,3 10,0 10,7 14,2 15,2 -1J 2,1 -0,3 ',52 8,00 7,08 7,07 7 8,7 8,3 3,1 2,5 14,7 3,0 15,9 5,7 8,0 9,3 15,0 12,4 14,7 0,7 1,5 2,5 7,09 8,01 7,62 7,77 8 10,5 8,5 1,1 6,4 13,6 1,0 11,5 5,7 8,1 8,0 15,1 14,0 15,6 0,1 0,7 1,0 7,01 8,54 7,52 7,09 9 8,2 6,7 7,8 0,0 10,9 2,1 7,5 2,9 7,3 7,1 14,2 14,4 10,9 -0,8 2,3 2,1 6,27 8,52 6,65 7,08 lu 7,0 4,3 0,2 7,2 8,8 -0,7 6,0 2,3 5,8 9,0 11,7 1 1 ,9 9,2 -0,1 2 2 -0,7 6,05 7,57 5,86 6,65 H 5,4 0,2 8,5 4,5 4,7 2,1 4,1 0,9 7,2 8,5 12,1 9,9 8,5 -l/i 1,4 0,9 0,93 6,54 5,19 0,15 12 6,2 6,1 8,9 4,0 3,8 2,0 1,0 M 7,7 0,7 10,1 11,1 8,9 1,5 -1,3 1,1 7,10 6,16 4,87 6,06 13 3,9 4,5 5,5 3,4 7,2 1,5 1,0 2,0 9,0 8,3 1 0,0 10,3 9,0 0,0 0,4 1,0 5,69 5,93 4,05 5,42 14 1,8 2,3 4,5 4,0 8,1 3,2 1,4 8,5 10,5 8,9 11,2 10,0 10,5 -0,4 -0,4 1,4 5,81 5,87 5,42 5,70 13 2,9 4,0 3,0 2,0 4,9 2,0 3,0 10,3 6.5 8,7 8,8 11,2 10,3 -0,4 0,5 2,0 4,75 6,42 4,88 5,54 16 6,0 8,7 4,1 3,0 5,8 0,0 1,7 7,9 4,5 7,5 10,7 12 2 s,7 0,2 1,7 0,0 5,49 0,40 5,05 5,66 17 7,' 7,0 'V 2,7 4,0 0,7 1,5 7,0 2,1 5,5 1 1 ,4 12,2 7,1 0,8 0,1 0,7 0,04 5,82 4,52 5,59 18 5,7 4,0 5,7 3,3 4,0 -1,2 0,9 5,7 1,1 4,7 12,5 11,4 5,7 -0,2 1,4 -1,2 0,05 6,55 3,59 5,52 19 3,0 1,3 5,1 3,3 2,1 -2,1 0,0 5,9 -1,3 3,1 11,5 10,8 5,1 0,1 -0,1 -2,1 5,60 0,57 1,90 4,62 20 2 8 1,0 2,6 1,0 1,7 -0,3 -0,5 2,5 0,0 -0,4 9,5 11,4 4,8 -0,2 0,9 -0,5 5,30 6,72 1,45 4,48 21 1,8 0,3 1,3 5,5 5,4 0,7 -0,7 2,3 1,9 -0,4 8,6 11,0 5,5 1,5 -0,1 -0,7 5,62 6,52 1,82 4,05 22 3,0 0,3 5,4 3,1 5,5 -1,5 3,2 4,3 6,7 -0,9 11,6 11,4 0,7 5,0 1,0 -1,5 0,51 0,04 2,89 5,15 25 0,7 1,3 5,1 7,-" 4,5 -6,2 5,5 5,9 7,2 1,5 9,5 9,9 7,3 2,0 0,8 -0,2 0,27 0,51 5,28 5,29 24 3,5 0,0 5,0 10,5 8,3 -5,5 4,5 5,1 4,2 -1,4 0,1 10,1 10,5 1,2 0,9 -5,5 5,28 5,84 5,55 4,88 25 2,0 1,2 2,4 0,5 7,3 -0,2 2,3 2 9 1,1 -5,9 10,4 12,5 7,3 -2,0 1,9 -5,9 5,32 5,75 2,10 4,41 26 0,9 2(3 -0,7 2,4 5,3 7,0 0,8 5,5 5,2 -1,0 11,0 10,5 7,0 "1,7 1,5 -1,0 4,49 6,58 2,55 4,54 27 1,1 1,3 0,0 0,1 5,2 9,1 5,0 4,5 10,1 2,5 11,8 10,0 10,1 -5,5 -5,7 0,0 4 22 6,56 5,88 4,89 28 0,7 -0,2 4,3 2,5 2,0 10,4 0,0 0,9 0,0 4,3 12,1 9,2 10,4 0,7 -1,7 -0,2 0,15 0,02 3,75 5,51 29 0,4 5,3 3,5 2,1 2,1 9,1 5,8 2,3 0,5 2,7 14,5 9,0 9.1 0,0 -1,8 0,4 7,56 5,02 3,70 5,45 30 0,5 5,9 5,0 0,7 2,1 8,2 3,5 7,9 10,7 4,7 13,7 ",' 10,7 5,0 -2,0 0,5 8,55 5,78 4,90 5,67 Muï. . 5,0 5,0 4,6 3,8 ! 7,0 2,0 5,1 4,0 5,7 5,4 11,9 11,7 9,6 0,7 0,0 0,0 6,44 6,85 4,77 6,02 Max. . 12,2 12,0 9,0 10,5 14,7 10,4 13,9 10,5 10,7 10,3 10,7 10,2 14,7 5,2 5,4 4,0 8,55 9,26 7,75 8,51 Mis. . 0,4 -0,2 -0,7 -0,3 1,7 -6,2 -0,7 0,9 -1,5 -3,9 8,6 «■M 4,9 -3,5 -5,7 -0,2 4,22 3,78 1,45 4,41 SUR LA TEMPERATURE DE L'AIR. 37 TEMPKR.VTURKS MOYENNES PAU JOl II - DÉCEMBRE. JOUR du mois. .'!""' PÉRIODE DECENNALE. M0YE 1., 1 1833 isVj. «NE DIURNE lui élevée. MOYENNE IiU'HNE la plu. bas, F. MOYENNE GÉNÉRAI E. 1833 1862. 1853.1 18oi. s;;;;. 850. 857. 858. 1859. SOU. 1 801. X'd. 1843 1852. 1853 1862. ls:;:; ■ 1843 l«"l2. ! I8JS2, 1833 1862. 1833 a is;-j. 1813 1882. 1853 1862. ! o;ô 0,4 5';o-o;s 2;o 7;i 2;i 8;5 10^2 ■'<:' 12;2 7;4 10:2 5;l -l;5 - 0:5 8; 17 5.38 1 66 5;40 y 0,8 4,7 4,5-0,9 8,0 5,8 1,1 4,7 6,5 1,:-- 11,7 7,5 8,0 4,8 -2,8 - 0,9 8,37 5,40 5,95 5,24 -) 1,3 4,9 0,0-1,7 8,5 5,7 -1,3 4,3 2,0 1,7 12,1 x,l 8,5 2,3 -2,0 - 1.7 7,57 5,G1 2,90 1,69 1 2,0 8,2 -3,2-1,5 10,1 4,9 -4,0 0,8 0,8 4.1 11,3 7,:> KM 2,1 -4,0 - 4,0 7,79 5,80 2,91 4,83 ., V 0,0 i;o-o,2 8,8 5,0 0,4 0,4 0,0 7.7 Ki.x 9.7 8,8 1,1 -4,2 -0,2 0,25 4.60 5,! 15 1,92 i; 3,7 5,3 2,3 fi,* 0,7 5,4 4,8 8,0 1,0 8,!l 11,0 0,7 8,9 -0,1 -5,5 1,0 5,20 5,58 5,35 5,33 7 2,8 5,5 1,4 12,5 6,4 3,0 5,5 9,4 5,9 10,6 9,9 9,8 12,5 -1,9 -5,9 1.1 4,12 4,70 6,30 5,04 8 2,5 5,1 -0,5 12,7 0,7 2,8 4,5 9,1 8,9 1 0,0 8,5 11,2 12,7 -1,0 -7,8 - 0,3 5,81 5,98 0,11) 4,63 :» 1,5 5,0 -3,1 12,3 5,2 5,5 3,1 8,0 9,8 0,7 7,8 10.1 12,5 -M -7,8 - 3,1 5,84 5,90 5,18 i,31 10 -1,3 4,5 - 3,5 12,5 3,7 1,5 0,0 7,4 9,0 6,7 9,5 10,1 12,5 -0,9 -8,0 - 3,5 5.18 4.25 4,11 -,^ 11 -5,5 3,0 -2,9 10,7 3,0 1,0 -2,5 5,9 9,o 0,8 7,9 9,8 10,7 -5,2 -7,7 - 3,5 5,10 5,14 5,15 3,12 12 -0,4 M -5,3 8,8 4,8 2,1 -5,0 4,7 8j5 5,9 7,5 9,1 s. s -4,4 -9.7 - 3,5 5,21 1,88 2,95 2,69 13 2,1 2,9 -3,0 8,9 '<,7 1,6 0,9 5,5 8,9 1,1 8,2 10,4 8,'. -1,0 -5,7 - 5,0 4,55 2,55 5,40 5,45 14 2,0 7,0 - 1,5 7,7 0,9 1,5 0,5 2,0 9,0 1,0 8,2 10,0 9,0 -0,3 -4,6 - 1,5 5,21 5,10 5,40 5,24 1S -2,1 10,0 2,1 0,3 -0,0 2 2 -1,9 1,7 7,8 2,7 6,5 10.0 10,0 -9,0 "2,7 "2,1 2,50 4,99 2,82 5,57 16 -5,2 V i,0 2,7 2,7 0,8 -5,0 1,6 7,5 M 8,9 11,5 9,7 -8,4 -1,1 - 3,2 2,98 0,15 2,57 5,85 17 -5,7 5,9 2,5 -1,1 0,5 0,2 -0,0 2,7 6,7 2,5 7,7 10,0 0,7 -8,8 "2,1 - 0,0 5,50 5,58 1,47 5,47 18 -7,8 2,7 2,0 1,2 6,3 C) 0 -9,5 «,7 7,2 4,0 8,5 8,1 7,2 -0,8 -8,8 - 0,3 5,05 4,51 0,99 '-',78 m -8,5 1,9 -4,1 4,1 5,0 6,7 -10,1 -0,5 5,3 7,4 9,7 9,1 7,4 -4,0 -2,5 -10,1 3,58 1,13 0,78 2,70 28 --',7 1,4 - 0,9 4,3 4,0 0,4 -8,8 -1,7 1,7 4,» 10,7 0,9 6,4 -4,4 -1,5 - 8,8 5,05 5,50 0,25 2,48 21 -2,3 •V -9,5 5,3 V 4,8 - 4,0 -1,4 -0,8 i,i 1 1 ,0 8,2 •5,7 -0,1 -3,1 - 9,3 4,14 2,14 0,53 2,27 22 -'/' 0,5 -10,1 6,0 8,4 7,5 1,7 -5,1 -1,0 3,3 10,4 7,4 8,4 -7,5 -4,5 -10,1 2,75 0,85 1,72 1,77 25 -4,5 8,5 - 3,5 5,5 9,0 7,2 3,5 -3,0 1,7 2,5 11,5 5,0 9,0 -1,2 -4,0 - 4,5 4,23 0,50 2,05 2,48 24 -0,7 0,0 5,9 5.1 9,0 8,0 4,0 -1,4 0,!l 4,2 12,9 5,5 9,1) -5,9 -5,8 - 1,4 4,01 0,52 5,70 2,96 05 - 5,3 7,3 5,3 5,0 0,8 0,5 0,4 -'M -1,4 0,5 1 1 ,5 9,8 7.3 -5,4 -2,0 - 5,3 3,96 1 22 5,02 2,75 26 -12,1 7,4 6,0 2,1 0,0 0,0 6,9 -4,5 -1,5 7,0 10,5 10,4 7,4 -5,7 -2,5 -12,1 2,30 2,28 2,41 '-',35 27 -7.1 5,4 7,2 1,7 4,4 0,3 5,7 -4,1 -1,5 7,5 10,1 9,7 7,5 -0,(1 -5,5 - 7,1 2,47 2,87 2,55 2,63 i'8 -K 2,5 7,9 -0,1 5,4 5,1 6,0 -5,8 0,0 7,5 10,1) 10,5 7,9 -7,2 -5,5 -4,9 2,08 3,15 2,56 --',59 2!» - ' ,:i 2,7 8,4 "1,7 2,9 4,0 6,5 -7,0 -1,0 7,0 7,2 0,9 8,4 -0,0 -5,9 - 7,5 1,93 1,45 1,41 1,59 50 -7,5 4,a 8,0 2,0 1,5 3,5 9,0 -5,5 -5,0 7,1 9,4 7,5 9,0 -0.5 -0,9 - 7,5 3,11 1,44 2,17 2,24 -.1 Moï. . _ 9 - 5,3 4,8 5,4 1,5 5,(i 9,1 1,8 -0,9 6,5 10,3 8,0 °>1 -0,1 -8,7 - il 2 5,88 1,01 5,49 2,99 ---M 5,1 0,7 4,4 5,5 4,5 0,9 l,< 3,8 5,7 9,8 8,9 9,0 -5,0 -4,7 - 4,5 4,08 5,17 5,01 3,12 Max. . 3,5 10,0 8,4 12,7 10,1 8,6 9,1 9,4 10,2 10,0 12,9 11,5 12,7 5,1 -M 1,6 8,57 0,13 6,50 5,40 Min -12, 1/ -10,1 -1,7 -0,0 0,2 -10,1 "7,0 -5,0 1,1 0,5 5,0 5,7 -9,0 -9,7 -12,1 1,95 0,52 0,25 '" 38 MEMOIRE Tableau i> o i ÉCARTS DE LA TEMPERATURE MOYENNE DE CHAQUE JOUR. ', mc PÉRIODE DÉCENNALE. du mois. JANVIER. FÉVRIER. is.>!. in;/.. 1 1855. 1850. 1837. 1838. 1839. 1800. 1861. 1802. 1833. 1834. 18S5. 1850. 1857. 1858. 1850. 1800. 1801. 1802. 1 5,1 -5;9 3','G -o;2 5° 8 -i;s -o;o 8^0 o;5 -4,3 ->■•-> — ,— 5;g - 7;9 -o;9 -4,'9 0^8 1;2 -0;8 -1,4 7,0 o 4,0 -4,4 4,5 0,4 5,9 -2,9 -0,0 0,0 - 2,7 -0,8 1,9 3,0 -13,9 -0,7 -5,1 -5,1 2,5 -0,9 2,3 0,9 5 5,7 -5,2, 5,6 5,3 4,3 -2,9 1,0 7,7 -7,4 -2 2 0,0 0,0 - 0,0 -1,0 -7,0 -1,3 2,0 -2,9 0,9 0,1 4 4,7 -4,5 4,4 5,2 3,8 -5,5 1,6 7,1 -3,1 -0,5 -0,3 -0,8 'l,5 -2,0 -7,7 3,1 0,7 -2,o "0,5 0,0 o 5,7 -1,4 4,4 4,0 1,0 -9,0 2,7 3,9 " 4,7 0,9 -2,5 1,1 1,2 -0,3 -7,0 4,2 0,3 1,0 -1,9 0,4 6 5,4 0,2 5,4 6,2 -3,1 -8,1 -0,9 4,1 " 7,5 0,5 -2 2 4,5 -0,0 1,6 -5,9 0,7 -0 5 0,4 2,1 0,0 7 6,8 1,4 6,0 5,8 -5,2 -8,0 -0,9 2/ "7,2 0,6 -1,9 5,9 "1,7 4,9 -1,4 -0,2 2,0 -1,2 4,5 -1,1 8 6,3 4,5 0,8 0,1 -7,0 "2,7 0,2 1,9 -11,7 1,6 -1,8 3,5 -3,4 6,8 "2,3 -3,4 1,1 0,7 2,5 -0,9 !) 0,1 4,3 5,7 4,1 -5,1 5,0 -2,1 -12,7 2,9 -1,4 0,2 -0,3 6,0 -0,9 -5,1 1,4 0,5 3,9 -7,7 10 0,9 3,5 3,3 5,5 -2 "-' 3,4 -1,0 1,8 -12,3 7,0 -o,2 -0,8 -11,1 7,0 3,1 -4,9 5,5 -1,8 5,0 -0,3 11 8,0 2,0 -0,7 -0,8 1,4 1,9 1,9 0,8 -8,1 7,9 -1,3 -1,9 -10,0 7,3 4,3 -4,2 4,3 -3,2 -0,8 -2,0 12 7,0 -0,5 - 2 2 -2,5 1,5 0,0 3,0 1,2 -7,3 3,7 -1,8 -1,0 -8,0 6,8 1,0 1,0 4,2 -4,1 -3,0 -0,2 13 7,2 -1,4 0,6 -3,7 0,0 -0,2 3,1 1,5 -7,8 3,1 "2,5 -3,2 -9,2 8,:, 1,1 2,8 5,8 -5,7 "2,2 -0,4 14 5,5 -0,4 1,3 -5,8 -0,1 -0,1 -o,i 1,7 -8,2 5j6 -5,4 -0,0 - 9,9 7,1 1,1 2,3 4,1 -7,9 0,8 -1~ 15 4,5 o,l 0,5 -4,5 1,7 0,7 -0,2 1,7 - 9,8 2,5 -V-' -3,2 -9,0 4,8 -1,3 -0,1 5,0 -0,1 1,5 -1,5 16 5,4 4,3 0,2 0,1 1,0 3,4 "1,1 5,3 -12,5 "3,3 -4,3 -2,4 -10,0 2,3 l,o -0,0 3,0 -2,0 2,9 -1,0 17 5,2 4,7 -7,1 1,6 1,4 2,0 -0,8 2,3 -8,4 -0,2 -',9 -2,0 -14,4 1,7 g 4 "2,1 0,4 -2,8 4,8 0,3 18 4,1 3,4 -8,4 3,9 1,9 0,0 2,7 -0,0 -2,7 -8,7 -1,8 "1,3 -14,0 -2,1 3,7 -0,0 5,4 -3,0 4,0 4,2 19 3,4 0,3 -10,7 4,9 4,4 2,2 5,0 1,8 -5,4 -'»,7 -7,2 -0,7 -12,9 0,4 3,9 -0,2 1,5 0,2 4,9 5,7 20 5,6 1,« -10,3 6,2 3,0 4,5 4,8 3,2 -5,2 "7,0 -0,3 -0,0 -10,8 -0,0 3/ -3,2 1,3 -2,3 5,0 8,5 21 4,3 3,5 -11,0 7,1 2,5 5,0 4,0 4,3 - 1,1 -5,0 -2,0 "1,3 -11,8 -2,9 3,7 -5,'J 3,1 -1,8 5,1 5,7 22 2,7 0,5 " 7,5 0,7 -0,3 -0,9 2,0 1,8 - 0,5 -0,4 -2,1 -2,5 -7,3 -5,1 3,8 -5,8 2,3 -2,9 5,9 5,1 2o -0,4 1,5 -5,0 4,0 -o,5 -0,0 2,7 1,2 -0,0 1,0 -2,3 "1,1 -8,5 -0,7 2,9 -1,9 1,6 -7,2 7,0 3,3 24 0,1 ' 0,0 -5,9 0,3 -0,4 l,o 0,2 2,0 -1,9 2,8 -3,5 -0,4 "4,8 0,4 0,7 -3,2 0,7 -7,4 7,1 5,0 25 -0,9 0,4 -0,2 5,8 -0,3 1,4 3,1 1,7 1,2 3,8 -2,4 2,7 "1,2 1,6 0,0 -0,5 2,1 ' -5,7 3,7 -0,1 26 -1,7 2 2 -0,4 2,5 -1,0 "2,7 4,8 -0,3 4,6 -5,0 1,3 0,0 1,2 2,4 -7,5 0,7 -1,4 5,5 -2,0 27 -2,1 1,0 -4,1 2,0 -2,0 -5,4 2,0 2,1 ô,5 "1,2 -3,2 -0,7 -1,2 5,1 -1- -0,3 4,3 1,5 1,9 -3,0 28 -1,9 1 1,5 -7,4 0,5 -4,5 -2,9 4,3 1,7 5,1 -0,9 -5,1 0,5 "1,2 3,1 1,1 -0,1 2,0 -0,8 1,7 -3,3 29 0,9 1,6 -8,0 0,0 -5,2 -1,7 3,4 0,4 1,0 1,3 - ■ ■ 2,7 ., « » 1,3 ■> » 30 1,6 4,3 -10,4 -2,7 -5,8 0,0 5,3 1,3 0,6 4,8 ■31 1,0 0,5 - 9,5 "1,3 -5,1 1,3 3,0 1,1 1,0 0,1 Woy. . . 3,7 1,0 - 2,3 2,4 -0,3 -0,8 1,8 2,7 -4,2 0,3 -2,7 -0,1 - 0,9 et i 0,0 -2,4 2,5 -2,4 2,0 1,4 Max. . . 8,0 0,5 0,8 7,1 5,9 4,5 5,0 9,0 4,0 7,9 ■>,i 5,9 1,5 8,5 4,5 4,2 0,4 1,5 7,6 8,3 H». . . -2,1 -5,9 -11,0 -5,8 -7,0 -9,0 -2,1 -8,0 -12,7 -0,7 -7 2 -0,0 -14,9 -5,1 -7,7 -7,5 -0,3 -7,0 -3,0 -7,7 SI R LA TEMPERAT! RE DE L'AIR. 59 ÉCAIITS DE LA TEMPÉRATURE MOYENNE DE CHAQUE JOIR. 3m' PÉRIODE 1,1 CENNALl JOI R du mois. MARS. AVRIL. If ; i ... îs.j.-;. 1836. 1837. 1888. 1830. 1800. 1861. 1802. 1851!. in:,;. is:,:,. 1836. 1857. 1858. i -...7 ».i 2.T, 2.(1 2;5 -1:1 1.1 -0.8 2;g -l:o 2. 1 -o;7 -:v:o -1.1 0,4 î:s - 5 . 5 II 2:3 1 0 2 -5,8 -0,3 l," 2,2 4,1 -4,9 1,8 -0,0 5,1 -1,3 -0,2 1,0 -3,2 2,1 1,7 -3,8 -3,0 0,4 1,5 5,0 5 -5,0 0,4 2,8 0,2 0,0 -1,4 2,1 -0,1 5,8 -3,4 -0,2 2,4 -3,5 4,3 ',4 -0,4 -0,7 -1,5 0,G •1.5 4 -5,1 0,0 0,3 -0,9 1,1 -0,(1 1,0 1,0 1,6 -5.4 1.5 -0,0 --M 4,3 2,3 1,0 2,5 -1,5 0,7 5.7 5 -2,7 o,:ï -0,5 -",« (1,0 -4,3 6,4 1,1 -0,3 -5,0 2,3 -0,1 -3,1 0,0 4,3 -5,8 3,2 0,8 -0,4 3,2 G -0,5 -2,3 0,4 -0,2 2,1 -5,0 4,6 -0,7 1,0 0,5 2,6 1,1 -5,2 2,2 0,3 -2,4 4,8 1/ 0,0 S,0 7 0,6 -0,,S -0,5 -2,9 2,0 -5,7 5,4 -1,8 3,1 6,6 5,5 2,0 0,4 -1,0 4,1 -3,0 0,5 5,1 -2,1 i,' 8 [,5 2,1 -2,1 -3,7 2,5 -5,6 0,4 -3,5 0,9 6,2 -0,0 1,8 -0,0 -11,7 2,5 -0,2 7,7 2,1 -1,0 0 1,9 1,0 -3,8 ',' -0,1 -5,7 0,0 -1,0 5,0 8,0 -1,5 2,7 -1,4 1,5 4,1 -1,0 0,0 2,4 -2 2 1,1 10 1," 7,2 -4,4 2,3 -3,0 -2,4 -1,6 -5,6 (1,4 -3,1 2,7 (1,0 2,0 5,2 -1,3 •4,1 -1,7 -1,1 4,7 II 0,5 5,8 -4,7 -0,2 -4,8 -2,0 1,8 -4,8 4,2 5,0 0,2 2,1 -1,1 5,5 4,5 -2 2 2,8 -2,5 -1.0 2,9 12 1,3 4,5 --,,:-, -2,0 -3, G -3,4 7,5 -4,1 0,3 0,0 1,7 5,5 0,1 5,1 1,2 "2,0 1,0 -3,7 i,o -0,0 15 2,9 5,5 -3,0 -4,0 -2,5 -.-,,r, 6,3 -3,0 -0,0 6,3 -1,4 2,0 3,2 5,8 -1,0 -3,7 -0,2 -2,1 0,5 -4,2 14 5,0 5,0 -4,3 -3,8 -1,7 -1,5 6,1 -2,5 -1,0 5 2 -1,2 2,1 5,1 5,7 -3,7 -5,6 -1,8 -0,9 2,1 -4,1 15 0,5 0,1 -4,5 -3,4 3,2 -0,0 5,2 -2,5 -1,1 4,1 -5,0 7,3 2,1 1,5 -3,4 2,3 0,0 -1,7 -0,8 -4,5 1(1 0,2 3,7 -1,6 -2,1 -0,3 1,3 1,0 -3,3 -1,4 9 5 -1,4 6,5 2,8 -1,8 -2,3 7,0 -4,2 0,7 -0,0 -3,1 17 - 6,6 5,9 0,5 0,1 -0,1 2,0 3,1 -2,1 -0,9 4,5 0,7 2,0 4,8 -3,0 -0,2 0,2 -4,8 -0,0 0,0 -0,7 18 -1(1,(1 0,0 1,5 1,7 5,1 1,8 M 1,2 -0,0 3,2 2,5 2,3 1,8 -1,2 1,7 -',0 -4,0 -1,7 0,8 0,0 1!) - V -0,0 0,0 5,1 7,2 3,1 0,9 0,0 -1,0 4,0 0,5 5,8 -0,7 -0,9 4,0 0,5 -3,3 -4,7 -2,3 2,9 20 -8,0 -2,5 2,0 3,6 4,7 5,5 0,0 1,7 -0,1 2,0 2,7 0,3 1,1 -4,3 1,7 .3,9 -2,7 -5,7 -4,3 5,8 21 -4,1 -3,1 1,4 0,5 -1,4 0,8 2,1 1,7 0,1 2,8 -2,8 8,2 -1,0 -5,5 4,1 4,1 -0,G -5,5 -5,0 3,1 22 -5,0 -2.0 3,6 1,3 -4,0 1,-' 0,0 0,2 -1,2 0,5 0,(1 5,2 -4,9 -1,1 0,5 3,5 -5,4 -5,2 -1,4 4,1 23 -5,9 -0,4 2,9 -0,5 -2,0 1,0 -1,0 -1,1 -0,4 -3,1 -0,1 3,5 -5,5 -0,7 -2,7 2.0 -5,3 -4,7 -5,3 5,9 24 -7,0 -0,3 -2,5 -0,8 -2,0 5,6 2,0 0,3 3,4 5,0 -3,0 -5,5 -1,1 -0,5 -4,4 4,5 -2,5 -3,2 "2,7 1,2 25 -7,4 -0,5 -4,2 -1,5 0,4 4,7 3,0 -1,3 5,2 8,0 -1,8 -0,2 -0,9 3,0 -5,0 4,2 1,8 -1,1 -0,9 7,0 20 -6,5 0,!) -5,4 -0,5 «,7 -2,1 2,8 -0,0 4,5 8,3 -4,0 -2,5 -2,5 5,0 -0,5 1,5 1,3 -1,3 0,3 7,8 27 -7,0 0,0 -4,2 -2,0 0,4 -1,1 3,0 -1,0 5,8 8,0 "3,7 -2,3 -0,7 4,2 -0,0 1,9 1,0 -2,1 -1,9 7,8 28 -6,5 -1,0 -4,8 -5,1 0,0 0,1 2,0 0,1 5,7 8,8 --',8 -3,0 -1,3 2,0 "4,7 -1,0 2,1 -2,0 -4,2 2,1 20 -0,0 2,3 -4,3 -5,0 -0,5 -1,3 5,0 2 2 6,2 7,3 -0,0 -3,0 -1,5 -1,3 -4,1 0,5 5,5 -1,0 -3,1 ','» ."0 -5,2 1,8 -5,1 -6,7 1,'' 3,6 2,6 -0,1 0,5 4,1 2,0 -0,0 -2,9 -1,8 -3,7 2 2 1,5 0,2 -4,0 g 0 31 0,0 1,1 -5,1 -5,0 0,8 5,0 -3,0 0,8 2 2 2,4 Mot. . . -3,4 1,4 -1,0 -1,0 0,4 -0,0 2,9 -1,1 1,6 5,5 -0,5 1,4 -0,9 1,0 0,2 0,9 0,4 -1,4 -1,2 2,5 Max. . . 5,3 7,2 3,6 5,1 7,2 5,0 7,5 4) C) 6,2 8,0 3,3 8,2 5,1 5,8 0 5 9,2 7,7 3,1 2,5 7,8 Mis. . . -l(i,(i -3,1 -5,4 -6,7 -4,8 -0,0 -3,0 -5,G -1,0 -1,5 -1,0 -0,2 -5,9 -4,5 -0,0 -3,8 -5,5 -5,7 -1,5 -4,3 io MEMOIRE ÉCARTS DE LA TEMPÉRATURE MOYENNE DE CUAQUE JOUR. 3">r PÉRIODE DÉCENNALE. JOL'M du mois. MAI. 1853. 1854. 1833. 1856. 1857, 1858. 1859. 1860. 1861. 1862 JUIN. 1853. 1854. 1855. 1856. 1857. 1858. 1859. ISlill. 1861. 1862. 8 9 10 11 12 15 14 15 16 17 18 19 20 21 99 28 2!» •50 51 Mot. Max. Mm. 0;8 0,0 2,3 5,2 0,8 -0,2 -2,0 -6,0 -5,2 -4,7 -6,5 -5,0 -0,6 -0,4 0,0 2,4 1,6 0,7 1,2 0,3 -1,5 -0,5 1,3 1,3 4,9 0,0 5,7 .0,3 ■2,5 ■0,1 -2;o 0,5 2,8 2,6 -0,8 -1,1 -0,3 0,2 -2 2 -1,0 -1,0 -0,5 0,2 l,° -0,4 -0,6 _9 9 -,- -0,4 0,4 -5,2 -2,0 1,2 1,9 -0,7 -0,5 -1,8 -3,1 -2,2 -1,0 -1,2 -1,4 ■0,1 6,0 -6.5 -i;i -1,6 "2,1 -0,3 -5,7 -3,0 -0,5 -2,0 -3,7 -5,5 -1,8 -4,5 -0,5 -2,3 -1,5 -5,2 -1,5 -M -2,4 -0,7 -1,6 -1,5 -2^3 5,0 6,4 -3,7 3,9 -3,7 -5,5 1,2 1,3 0,3 2,2 2,2 ■1,0 -0,3 -0,9 -1,8 -1,2 -0,5 -1,2 -1,0 2,4 0,1 -0,4 -0,8 4,2 -0,6 -0,6 2,8 6,4 4,5 4,0 "5,1 -'-,1 -2,6 -0,8 0,7 1,8 1,8 -0,1 -5,4 ■1,8 6,4 -6,5 -1,2 2,9 -6,4 ■2;8 ■4,0 ■2,!' ■2,0 ■1,8 4,9 ■4,9 ■3,9 ■1,9 1,8 5,5 2,8 5,0 0,9 1,5 3,1 2,0 3,1 4,1 3,1 7,0 7/' 3,7 4,9 0,6 2,6 1,4 0,1 1,4 2,9 -1,2 -2;8 -3,4 -5,6 -5,1 -5,3 -M -4,1 -3,4 -4,6 -1,9 -1,5 -0,6 -5,7 -2,1 1,3 1,7 -0,4 2,5 1,2 -',1 0,1 4,2 1,7 -0,9 -2,1 -5,4 -5,1 -0,5 -2,7 1,0 4,6 -i;4 -2,4 ■1," 1,0 0,5 •i,o •0,2 3,7 1,8 -1,2 0,2 0,0 •1,8 -1,8 0,5 -0,4 1,3 0,5 0,5 1,6 1,7 1,1 -0,6 -2,1 9 9 -,- 0,9 2,0 4,7 5,7 4,4 3,4 i;7 1,6 1,1 -0,2 0,0 -3,5 5,5 1,3 1,8 -o,i 5,7 5,8 4,0 1," 3,2 3,0 2,4 3,1 6,5 1,8 1,3 0,1 2,1 2,6 0,4 1,0 -M -4,1 -3,5 -5,4 -2,6 •1î2 1,0 •4,1 ■4,2 ■5,9 -4,8 -4,1 -3,9 5,8 2,5 1,2 3,0 5,0 -3,4 -2,9 -0,7 -0,1 -4,1 -4,5 -5,7 0,5 1,8 0,5 1,7 -2,5 -o,i 0,7 1,5 2,4 5,4 0,3 0,9 -1,5 4,6 4,9 [-5,7 °,7 0,9 4,7 6,5 -2,4 1-5,5 5;3 V' 1,7 5,6 8,1 ",6 8,6 3,5 •5,8 o,: -0,5 -0,9 -1,0 0,8 ', 2,0 0,9 1,7 1,2 4,3 4,5 -1,6 -',1 2,6 2,8 -0,7 0,1 -0,4 2,6 4,0 4,5 i;i -0,2 -0,3 -3,7 -1,9 -2,8 "1,2 -0,9 0,1 1,1 2,4 1,7 0,2 1,2 -VA -0,6 -2,9 -3,5 -4,5 -1,0 -4,4 -4,6 -4,4 -3,2 -5,5 -1,0 -1,0 -2,0 0,3-1,1 -1,3 2,7 5,1 8,6 -3,9 -1 0,9 1,4 2,4 2,9 1,5 -3,4 -2,8 0,8 1,2 2,0 -2,9 -1,3 2,9 5,0 1,5 0,2 0,5 0,6 -1,5 0,5 -3,8 -1,5 -0,5 -0,6 1,9 4,2 °,2 -0,5 -1,2 -1,1 -o;9 2,1 0,0 1,4 0,8 3,2 3,9 2,9 0,1 0,5 0.0 0,4 5,2 3,2 -2,8 -5,7 4,5 -6.0 -4,4 -6,0 -6,3 -3,5 -3,0 -1,6 -1,8 -1,7 0,5 1,2 0,1 4,4 -5:2 0,9 1,6 5,5 5,5 -5,7 -4,5 -1,2 -0,6 0,8 -0,4 1,1 5,1 2,3 -2 2 -2,5 -1,0 -1,0 -1,5 -1,7 -2,9 -3,5 -1,6 -2,6 0,4 2,0 1,0 5,6 2,4 -0,3 ■ô;o ■2,8 ■0,9 0,9 3,1 4,5 6,6 5,4 -0,6 -1,2 •2,0 -4,6 -6,1 -5,7 -5,1 -2,6 -1,5 0,3 1,7 4,5 3,5 2,1 2,0 -> -, -,- 2,3 5,5 4,1 6,5 7,5 2,1 4,0 7,3 0,4 5,1 7,0 3,5 5,8 7,2 7,1 3,5 2 2 3,3 0,0 0,2 10,0 8,4 5,5 0,1 2,9 9 2 -, 0,1 0,5 5,2 0,0 -1,3 2,1 2,1 0,3 1,1 s;6 4,2 3," 1,7 3,9 4,0 2,9 5,1 5,8 4,4 2,8 2,8 ■0,2 0,5 ■3,9 ■1,0 ■4,4 ■2,7 "0,1 -0,8 -0,2 -4,0 1,0 -0,8 -1,8 5,1 5,6 5,9 5,6 -0,7 l;o ■1,8 1,5 ■1,3 •2,7 ■3,5 ■2,0 ■2,8 ■1,8 ■',1 ■3,7 ■0,2 o,o ■1,1 -2,6 ■2,1 ■1,9 "2,9 -2,5 -0,6 -0,9 -2,4 -1,3 3,2 4,0 0,0 -2,8 0,5 -1,9 -1,7 0;6 ■1,0 -",1 2,-' ■0,2 1,7 ■2,3 -5,4 -2,0 0,1 -2,1 -0,0 0,5 2,4 4,6 4,0 5,7 1,2 2,0 5,0 5,6 3,4 4,6 2,8 1,9 w) £> -1- 0,8 0,5 -1,0 -0,1 o;9 -0,2 0,5 1,8 0,8 1,0 4,2 5j5 1,4 -3,9 0,2 -0,8 "1,5 -3,6 -5,0 -2,3 2,1 3,9 -3,2 -3,2 -1,3 ■4,0 -5,8 4,2 •1,1 5,1 1,7 •4,4 -3,4 -1,0 0,5-1,5 5,0 \ 1,2 ■3,7 -4,6 -0,9 5,9 -0,-5 -0,2 5,6 -4,3 0 '! 5,8 7,5 1 0,0 -6,1 1-2,1 1,4 5,9 ■4,4 -1,5 4,6 0,9 5,6 -3,4 -1,3 4 2 SUR LA TEMPÉRATURE DE L'AIR Ai ÉCARTS DE LA TEMPÉRATURE MOYENNE DE CHAQUE JOUR. 3'" PÉRIODE DÉCENNALE. JOUR du moi*. JUILLET. AOLT. 1853. 1834. 1833. 18S6. 1837. 1838. 1839. 1860. 1861. 1862. 1853. 1854. 1853. 1856. 1857. 1858.' 1859. 1860. 1861. 1802. 1 i;4 -i;3 3;s -o;7 2;o 1?2 o;9 -3^5 -l;3 -2;7 o;9 l;9 2,5 4;5 2;o -3;i 2^5 -3;2 -o;2 -o;2 2 -1,0 -2,1 3,5 -5,8 2,2 -2,0 2,9 -0,4 0,5' -1,5 2,0 -0,5 2,3 5,3 2,6 -3,9 -0,5 -1,5 1,7 1,6 3 -2,3 "V 3,2 -4,9 0,5 -3,5 5,0 -0,4 -2,8 -5,0 -1,2 0,1 5,4 4,3 5,5 -2,1 1,0 -2,8 2,6 2,0 4 -1,8 1,2 -0,4 -5,4 1,2 -5,7 7,7 -0,7 -2,6 -2,4 -0,5 -2,7 1,0 4,2 7,8 1,4 2,5 -1,7 -1,2 -1.0 5 0,6 -2,0 -5,0 -5,4 2,3 -5,0 1,5 -2,8 0,1 -1,2 -1,2 -3,1 -1,7 2,1 7,9 °,6 1,7 -2,7 0,8 0,8 G 0,7 -4,1 -3,5 -0,8 5," -5,5 5,3 -5,2 -1,5 1,4 -2,1 -1,9 -1,0 -0,1 -0,6 -0,9 -1,4 1,4 7 1,3 -1,9 -2,9 -0,9 -2,4 -2,9 2,8 -4,4 -0,7 -0,5 -1,7 -0,7 0,7 0,2 3,2 -1,5 1,1 -1,7 -0,1 -0,1 8 0,3 -3,0 -1,0 -1,6 -4,0 -2,5 4,7 -3,4 -1,5 -2,0 -0,2 -1,0 0,5 5,2 -0,1 -1,9 4,5 -3,9 3,0 -2,1 il 8,1 -2,0 1,0 -3,5 -2,5 -1,9 5,5 -3,0 -1,0 -0,5 -0,9 -1,1 -0,2 4,1 -1,4 -0,7 5,8 -2,5 0,9 -2,0 10 0,4 -1,0 4,2 -3,8 -0,7 -0,8 2,9 -2,8 -1,0 1,0 -0,5 2,5 -1,5 4,5 -1,2 5,7 -0,7 -5,7 2,2 -2,7 11 0,8 -1,0 2,6 -5,0 -0,0 "2,1 1,3 -0,8 -0,9 -2,4 -0,7 1,2 -1,4 5,8 0,8 4,2 -0,6 -3,6 0,3 -2,0 12 1,9 -2,6 -0,1 -1,4 0,2 -1,9 5,0 -0,1 1,0 -4,7 -1,4 -1,0 4,6 1,7 3,9 1,0 -2,8 4,1 -2,1 15 0,3 -2,3 -0,5 -1,5 1,1 -1,5 0,5 -0,3 2,7 -2,3 -0,0 0,1 0,2 3,2 1,7 0,1 2,4 -3,0 6,5 -1,0 14 1,5 "3,9 1,9 -2,5 3,5 -0,1 5,7 -0,8 -0,7 -0,9 0,0 2,0 -3,0 4,9 4,5 4,2 2,0 -2,6 1,0 -0,1 15 -0,5 -2,0 2,7 -0,1 5,5 5,8 -0,8 1,5 -0,5 1,5 0,0 2 2 -2,0 1,7 2,8 5j6 1,0 -1,5 2,7 0,8 10 -2,0 -0,6 1,3 1,7 6,1 «,7 1,9 1,9 -0,5 -1,5 -0,0 -2,0 -0,5 0,5 2,5 -0,9 -1,7 0,9 4,1 1,2 17 -1,8 -1,0 -0,9 -2,8 1,4 5,9 1,8 2,7 -0,0 -4,0 -0,8 -3,8 -0,7 2,6 5,0 1,6 -1,' 0,2 2,8 -0,5 18 -1,5 -0,5 -2,7 -2,8 -0,5 2,2 5,1 -1,1 0,1 -1,7 -1,5 -4,2 -1,2 3,2 0,0 5,0 -0,8 -5,0 -1,0 1,0 19 -1,4 -1,3 -0,9 -0,2 1,5 4,2 7,1 -0,9 -0,1 -0,5 -0,1 -5,4 1,5 -0,1 -0,5 0,6 0,5 "5,1 0,9 -0,9 20 -0,9 1,6 -0,7 -0,5 4,1 -0,7 0,1 -2,7 -0,1 1,1 2,9 -1,5 1,7 -0,4 I,3 0,9 1,1 -1,6 -1,1 -1,1 21 -0,1 5,0 -1,9 -3,4 5,5 2,0 0,5 -M 2,4 -0,0 2,8 1,1 1,9 0,8 2,0 -2,3 2,0 -2,4 -2,5 -0,4 22 0,5 4,2 -2,7 0,6 2,5 -2,0 6,4 -0,8 2,0 -2,7 2," 5,5 0,2 -0,1 2,5 -2,4 0,0 -2,8 -1,8 2,2 23 2,1 4,8 -1,1 1,5 0,1 0,0 5,9 -2,8 2,1 -1,0 2,0 -0,9 -0,2 -1,2 5,5 -1,2 -0,1 -3,5 0,4 -0,8 24 0,0 5,4 0,0 4,1 1,4 0,3 -1,5 -1,9 -1,0 -1,7 2,1 0,1 3,9 -3,1 0,0 1,5 1,7 -2,6 -0,6 -1,2 25 2,6 7,5 1,7 5,0 5,0 0,0 -1,9 -2,3 2,0 1,0 0,0 0,1 4,6 -1,0 7,0 2,0 4,9 -0,4 -1,6 -1,3 20 -0,1 6,9 -0,9 -0,9 5,5 -1,1 -1,5 -4,6 3,1 0,7 0,7 -2,7 2 2 1,2 5,4 -3,8 7,4 -0,7 -1,0 -1,8 27 1,9 2,5 -0,2 -0,5 2,7 -1,0 1,1 -4,8 0,1 5,3 0,7 -1,9 -1,2 -1,3 4,9 -3,0 5,2 -1,1 0,6 1,0 28 3,4 -1,7 -0,9 ",7 5,5 0,5 2,9 -5,5 -1,5 2,1 -2,5 0,7 2,0 0,1 2,5 -3,3 2,8 -2,5 0,7 0,2 29 1,8 -2,3 -0,9 0,5 1,5 -5,3 3,5 -2,5 -2,7 1,1 -2,8 0,9 4,2 0,7 1,4 -3,9 0,9 -0,8 2,6 -1,8 00 0,1 -0,9 -0,5 1,5 2,6 -2,4 2,0 -2,7 0,1 -0,1 -2,7 0,8 0,5 -0,9 0,8 -1,5 1,5 0,0 1,9 -1,8 31 Mot. . . -2,3 2,9 0,6 5,6 5,0 -3,7 5,5 -5,4 0,0 -2,9 -1,5 2,0 1,6 0,4 5,6 -2,3 -5,5 0,7 0,6 0,0 0,8 o,' 0,0 -1,1 1,8 -0,5 5,2 -1,9 -0,1 -0,9 -0,2 -0,4 0,G 1,7 2,8 0,2 1,r» -2,0 1,0 -0,4 Max. . . 8,1 7,5 4,2 5,1 0,1 0,7 7,7 2,7 5,1 3,5 2,9 5,3 4,6 5,8 7,9 0,0 7,4 0,9 6,3 2,0 Min. . . -5,3 -4,1 -3,5 -5,5 -4,0 -5,7 -1,9 -4,8 -2,8 -4,7 -2,8 -4,2 -3,0 -5,1 -1,4 -5,9 -3,3 -3,9 -2,5 -2,7 Tome XXXVI. 42 MEMOIRE ÉCARTS DE LA TEMPÉRATURE MOYENNE DE CHAQUE JOUR. 3n" PÉRIODE DÉCENNALE. JOOR du mots. 4 5 6 7 8 9 10 II 12 lô 14 13 1G 17 18 19 20 21 22 2ô 24 25 26 27 28 29 30 51 Moï. Max. Mis. 1853. 1854. 1835. 1856. 18: SEPTEMBRE. 1858. 1839. 1860. o;5 0,7 0,7 0,5 0,5 ■',' -0,5 1,6 -0.1 0,0 2,3 1,3 2,8 5,3 2,5 0,5 -0,2 1,3 0,5 0,1 1,5 1,5 0,4 -2,7 3,0 -4,0 0,5 1,0 0,0 i;4 2,6 1,5 0,3 0,5 0,8 1,0 ■0,8 ■3,6 •2,3 ■5,0 ■0,7 4,4 4,9 3,1 4,4 4,5 3,0 2,3 5,8 2,5 0,8 5,0 0,5 -0,6 2,7 1,7 -1,9 -0,5 n.- 1,9 5,9 3," 2,5 2,7 1,9 2,6 2,7 5,4 5, G 2,3 3,7 5,2 -0,5 -1,5 1,5 -1,3 -0,2 2,0 4,6 2,9 5,4 1,9 •0,2 -2;4 0,5 1,5 5,5 3,3 0,2 ■0,7 0,2 "0,7 0,1 1,4 3,0 5,9 4,7 4,5 1,6 4,5 6,1 2,7 2,1 1,3 2,5 7,0 4,6 ■0,1 0,6 1,7 0,1 0,2 5,5 2;9 1,7 1,5 ■0,7 -1,0 -1,7 0,4 0,1 1,3 1,0 -2,0 -1,4 o,o -0,5 -5,6 1,6 2,1 -2,6 -1,3 -1,0 -0,4 0,5 0,5 4,4 6,2 6,6 5,5 4,9 4,6 0,6 o;8 ■1,7 • 1,5 2,9 ■5,4 ■0,5 ■0,7 0,0 -1,8 -4,2 1861. 1862 OCTOBRE. is.-;:;. -V -4,6 -5,6 -0,1 0,2 0,4 0,1 1,7 -2,5 -0,4 -0,6 0,8 2,0 0,1 0,2 -1,9 -2,0 -0,1 0,0 0,4 -o:o 2,0 3,1 2,4 1,9 5,5 5,0 -1,4 0,0 1,3 -1,8 -1,6 0,5 1,7 -1,2 -1,5 -2,7 -2,6 -1,7 0,8 0,8 0,7 0,1 ■0,4 ■0,2 -0,2 -2,5 2,1 1,1 -o;3 2 2 1,0 -0,9 -0,8 -1,3 -0,4 0,4 1,0 1,5 0,6 -1,8 -1,1 -0,8 1,6 2,5 1,2 0,0 ■0,1 -0,7 0,8 0,4 3,7 ■0,8 5,3 1,6 3,9 4,6 6,0 5,5 1N.M in;,;;. 18S6. 0;l -1»0 -1,9 -5,0 -5,6 -4,0 "1,7 -0,8 0,8 0,8 -2 ■: 0,5 0,7 0,6 1,4 1,8 0,5 -0,6 -0,1 -1,8 1,1 0,9 5,1 2,8 2,1 4,0 5,5 6,5 6,8 6,0 5,0 0,7 -1,6 0,1 5,5 -4,0 0,2 -0,1 4,9 4,4 -3,6 -4,9 ■1,0 2 Q -4,5 C) 9 -," 5,8 -1,5 2,1 J 7,0 -2,4 0,4 6,6 -3,6 -1,1 2,0 4,7 0,1 5,5 0,8 6,0 V -0,2 1,6 3,3 0,4 -4,2 0,6 3,7 2,7 0,9 -1,6 1,8 3,5 1,1 -0,4 -0,8 -1,5 -1,6 -0,9 -0,2 -0,6 2,0 0,6 0,5 -1,4 -2,5 1,1 2,6 1.6 0,4 1,0 3,2 2,3 2,5 2,0 2,0 0,5 -0,9 -5,0 0,9 1,9 1,6 0,7 -0,5 -0,1 0,4 0,8 0,7 1,8 5,9 2,8 2,5 -0,5 1,6 2,1 1,1 0,9 1,6 0,8 -1,1 0,5 5,5 4,5 2,7 1837. 1858. 18S9. 1860. 1861. 1862, 5,6 1,4 2,9 2,8 4,3 3,4 2,5 2,4 2,8 1,0 0,1 -1,4 0,5 0,4 -1,5 1,5 -2,1 "4,4 -5,0 -5,7 -4,5 -2,9 -1,5 i;4 5,0 1,7 2,8 5,6 ■1,7 ■1,5 0,1 0,8 0,9 0,0 1,8 0,6 -0,5 0,8 0,3 1,0 2,2 4,1 3,1 2,6 2 0 -0,5 -1,2 1,6 5,6 3,7 2 2 3,1 2,7 1,2 1/3 0,5 0,5 0,4 0,8 ■2,8 •1,9 0,5 -5,5 -5,6 -',1 1,0 1,4 1,6 2,1 1,7 5, G 5,6 4,3 «) g jA 0,1 -0,9 1,5 1,1 -1,4 0,5 -0,2 -0,5 -5,0 -5,1 2:6 4,2 9 g 4,3 5,5 5,5 4,9 4,6 1,2 2,0 1,9 2,7 3,1 1,6 5,5 3,8 5,5 5,0 2,5 0,6 ■5,9 -5,5 -5,0 -4,0 0,0 "1,3 -2,4 -o,i -1,7 -0,8 -0^9 -1,4 -0,6 -1,9 -5,5 0,5 -0,2 0,4 -2,5 -4,2 -3,5 -4,7 -5,7 -2,2 -2,8 1,0 0,2 -1,0 1,3 1,9 -0,3 -0,9 -0,4 1,9 5,5 3,7 5,9 4,7 4,6 3,0 ■0,3 5;8 5,0 4,2 0,7 0,0 g c) -,- 5,5 5,0 6,5 5,9 6,6 4,4 5,8 1,4 1,4 2 2 -1,8 -1,8 -1,1 -1,7 4,5 2,8 0,0 0,4 -0,9 -5,8 -5,4 -2,3 -5,4 -4,9 2:7 ■1,0 1,5 3,0 2,4 ■0,3 5,0 1,4 -0,2 -0,1 5,0 2,4 4,1 4,4 6,9 6,5 0,0 0,4 1,0 0,5 -1,4 -0,4 0,7 -0,6 -2,5 -0,7 0,0 1,6 2,0 1,8 2,5 0,8 6,8 -5,6 -0,2 5,7 -4,2 1,3 4,0 -5,0 0,5 4,3 -5,7 1,5 4,1 -1,7 -0,1 4,3 -5,1 1,4 5,5 -5,5 -0,2 4,7 -5,7 1,3 6,6 -5,4 1,4 6,9 -2,5 SUR LA TEMPERATURE DE L'AIR. 43 ÉCARTS DE LA TEMPÉRATURE MOYENNE DE CHAQUE JOL'R. >"-• PÉRIODE DÉCENNALE. JOUR du mois. novembre! •ÉCEMBRE. 1833. 4834. 1855. 1856. 1857. 1858. 1859. 1860. 1864. 1862. 1833. 1854. 1855. 1830. 1857. 1858. 1859. 1860. 1861. 1 1802. 1 U 3;8 1,1 -i;a -o;4 -6;6 o;4 -2;l -2;2 i;7 -5;i i;o -0^4 -5°7 -3?4 1°7 - ô','3 Z°\ 4Î8 -o;i 2 5,6 -4,0 -3,7 0,6 -4,0 2,0 -4,3 -3,5 2,0 -4,4 -0,5 -0,7 -6,1 2,8 0,6 -4,1 -0,5 1,1 -0,7 3 4,4 2,1 -3,1 -6,1 ",1 - ■'>,■'> 0,9 -5,7 -5,5 2,5 - 3,4 0,2 -4,7 -6,4 3,8 1,0 -0,0 -0,4 -2,1 o,o 4 1,3 -0,4 -2,1 -6,1 6,2 -5,7 1,2 -5,5 -2,5 2,5 _ -, -> -, - 5,4 -8,0 -0,5 5,3 0,1 - ,s,.s 2,0 -4,0 -0,4 5 -2.1 1," -5,2 -5,1 5,9 -6,1 4,0 -6,2 -0,1 2,6 _ =, ^ 1,1 -3,0 -5,1 5,9 0,1 -4,5 1,5 -4,3 2,8 6 0,0 1,9 -5,2 -8,0 5,3 -5,4 3,3 -5,2 0,6 2,5 -1,6 0,0 -3,0 1,5 1,4 0,1 -0,5 2,7 -3,7 5,6 7 0,9 1,5 -4,7 -5,3 6,9 -4,8 6,1 -4,1 0,2 1,5 _ -» -) ~1~ 0,5 - 3,6 7,5 1,4 -2,0 0,5 4,4 0,9 5,0 8 2,6 0,8 -3,6 -1,5 5,9 -6,7 3,8 -4,0 0,4 0,3 "2,1 -0,5 -4,9 8,1 2,1 -1,8 -o,i 4,5 4,3 5,4 9 1,1 -0,4 0,7 -1,1 3,8 -3,0 0,1 -4,2 0,2 0,0 -3,0 0,7 -7,4 8,0 0,9 -0,8 -1,-' 3,7 5,5 2,4 10 0,4 -2,3 2,6 0,0 1,9 -7,3 -0,6 -4,3 -0,8 2,4 -5,1 0,7 -7,5 8,7 -0,1 -2,3 -5,8 3,6 5,8 j.'.i 11 -0,8 0,0 2,3 -1,7 -1,5 -4,1 -2,1 -5,2 1,0 2,1 -0,0 -0,1 -6,0 7,6 0,5 "2,1 -5,4 2,8 5,9 3,7 12 0,1 0,0 2,8 -2,1 -2,3 -3,5 -4,5 -5,0 1,0 0,6 -3,1 -1,5 -6,0 6,1 2,1 -0,0 -5,7 2,0 5,8 5,2 1ô -1,5 -0,9 0,1 -2,0 1,8 -3,9 -4,4 -5,4 5,6 2,9 -1,4 -0,6 -6,5 5,4 1 => -1,9 -2,6 0,0 5,4 0,6 14 -3,9 -3,4 -1,2 "1,7 3,4 -2,5 -4,3 2,8 4,8 3,2 - 0,3 5,8 -4,7 4,5 "2,5 -1,7 "2,7 "1,2 5,8 0,8 15 -2,4 -1,5 -1,4 -3,5 -0,4 "2,7 -2,3 5,0 1,2 5,4 -5,5 6,0 -1,5 2,9 -1,0 -1,2 -5,5 -1,7 4,4 -0,7 1G 0,3 3,0 -1,6 -2,4 -1,9 -5,7 -1,0 9 «> "1,2 1,0 -7,0 5,0 0,2 -1,1 -1,1 -3,0 -6,8 _9 => "I" 5,5 -2,7 17 1,7 1,0 -0,7 -2,7 -0,5 -4,7 -3,9 1,6 -3,3 0,1 - 7,2 1,7 -1,0 -4,6 5,0 -3,3 -10,1 -0,8 5,2 "1,2 18 0,2 -1,5 0,2 _9 O -1,5 -6,7 -4,6 0,2 -4,4 -0,8 -10,6 -0,1 -0,8 -1,6 3,5 0,1 -12,1 -2,1 4,4 ',2 19 -1,0 -3,3 0,5 -1,3 -2,5 -6,7 -4,0 -0,7 -5,9 -1,5 -11,3 -0,9 -6,9 1,3 2,8 5,9 -12,9 -5,3 2,5 4,0 20 -1,7 -3,5 -1,9 0,4 -2,8 -4,8 -5,0 "2,0 -4,5 -4,9 -5,2 -1,1 -9,4 1,8 1,5 5,9 -11,3 -4,2 -0,8 2,5 21 -2,8 -4,4 -5,4 0,8 0,7 -4,0 -5,4 -2,4 -2,8 -5,0 -4,8 0,8 -11,6 3,0 5,1 2,5 -6,3 -3,7 -3,1 2,1 22 -9 <=> -4,9 0,2 "2,1 0,1 -6,7 -2,0 -0,9 1,5 -6,1 -3,2 4,7 -11,9 4,2 0,6 5,7 -0,1 -4,9 -5,4 1,5 25 -4,0 -4,0 -0,2 2,0 -0,8 -11,5 0,2 0,0 1,9 -5,8 -6,8 5,8 -6,0 2,8 6,5 4,7 0,8 -5,5 -0,8 0,0 24 -1,4 -4,0 0,1 5,G 3,4 -10,2 -0,4 0,2 -0,7 -6,5 - V 3,0 0,9 0,1 6,0 5,6 1,0 -4,4 "2,1 1,2 25 -2,4 -3,2 -2,0 2,1 2,9 -4,6 "2,1 -1,5 -3,5 -8,5 -8,0 4,0 2,6 0,3 4,1 3,8 5,7 -7,4 -4,1 5,6 20 -3,0 -2 2 -5,2 -2,1 0,8 2,5 -3,7 -1,2 0,7 -5,5 -14,4 5,1 5/ -0,2 3,7 4,5 4,6 -6,8 -5,0 4,7 27 -3,8 -3,7 -4,9 -4,8 0,5 4,2 0,1 -0,4 5,2 -2,4 -v 2,8 4,6 -0,9 1,8 3,7 5,1 -6,7 -5,9 4,7 28 -4,6 -5,5 -1,0 -2,8 -3,5 5,1 0,7 -4,4 1,5 "1,0 -7,5 -0,1 5,5 -2,7 2,8 2,5 5,4 -6,4 -2,6 4,9 29 -5,0 -0,1 -1,9 -3,0 -3,3 5,7 -1,6 -3,1 0,9 -2,7 -9,1 1,1 6,8 "5,5 1,3 2,4 4,7 -8,6 -2,6 5,4 00 -5,2 0,2 -0,7 -5,0 -3,6 2,5 -2,4 2 2 5,0 -1,0 -9,5 2,0 5,8 -0,2 -0,7 1,3 6,8 -5,5 -5,2 4,9 ôl -5,2 2,5 1,8 2,4 -1,5 0,6 6,1 -1,2 -5,9 5,5 Mot. . . -1,1 -1,0 -1,4 _0 9 1,0 -4,0 -1,0 -2,0 -0,3 -0,6 -5,5 1,7 -2,7 1,0 1,9 0,9 -2,5 -1,5 0,4 2,5 Max. . . 4,4 3,8 2,8 5,6 6,9 5,1 6,1 5,0 5,2 5,4 -0,3 6,6 6,8 8,7 6,6 5,7 6,8 4,5 5,9 5,6 Mis. . . -5,2 -5,5 -5,2 -8,0 -3,6 -11,5 -5,4 -6,2 -5,9 -8,3 -11,1 -1,5 -11,9 -6,4 -4,0 -5,5 -12,9 -8,6 -5,2 -2,7 44 .MEMOIRE Tableau n° 5. MAXIMA ET MIINIMA MOYENS PAR JOUR. — 1835-1862. Janvier. Février. Mars. Avril. Mai. Juin. Juillet. I Août. Septembre. Octobre. Novembre. Décembre. 4 5 G 7 8 9 10 11 12 13 Î4 13 16 17 18 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 Moi. 5;l 4,1 4,0 4,7 4,6 4,0 4,0 5,5 2,7 2,3 5,3 •V 4,5 4,6 4,0 5,5 5,9 4,2 4,0 4,0 4,0 4,8 5,2 5,6 5,7 6,1 0,0 5,4 0,0 0,1 5.3 o;7 -0,2 -0,0 0,2 -0,1 -0,5 -1,2 -',7 -1,9 -2,5 -1,1 -0,8 -0,7 -0,7 -0,4 -1,0 -1,0 -0,1 -0,2 -0,4 -0,5 0,5 0,4 1,3 1,5 0,8 1,1 0,9 0,8 1,3 0,8 5;4 4,7 5,2 5,1 5,5 5,9 6,5 0,2 0,1 5,7 5,5 5,9 5,8 5,3 0,2 6,5 0,5 6,3 6,0 0,0 0,7 6,8 6,7 7,5 7,0 7,4 7,1 7,1 4,5 -0,2 o;4 °,' 0,0 0,1 0,8 1,4 1,2 1,5 1,0 0,1 o,l 0,4 0,1 0,4 0,8 1,1 1,1 0,5 0,4 0,6 0,8 0,8 0,9 0,8 1,0 1,5 1,5 1,2 G,1 /,2 7,5 7,0 7,9 7,2 7,3 8,1 8,0 7,5 7,2 7,0 7," 8,4 8,8 0,2 9,7 10,0 9,5 9,5 9,7 9,5 0,5 0,7 9,4 0,5 0,2 10,1 10,0 11,2 11,2 U,8 o:o 1,1 1,8 1,8 1.3 1,5 1,0 1,5 1,5 1,5 ',' 0,9 1,8 2,0 2,8 2,8 2,9 2,9 2,5 *")** 2,4 2,0 5,0 2,7 9,4 2,7 2,4 3,3 3,4 3,2 4,0 12;5 12,0 12,9 12,9 12,0 12,9 12,9 15,5 12,5 11,4 12,0 11,0 11,5 11,9 12,7 15.5 15,1 15,1 15,5 14,7 14,5 14,3 14,7 14,6 14,9 15,5 15,0 14,5 15,1 15,0 4;6 4,8 5,1 5,2 4,0 4,5 4,9 4,0 4,0 5,8 4,0 5,8 5,0 4,0 4,1 4,3 4,4 4,0 4,9 5,2 5.2 5,3 5,5 5,7 6,4 5,5 5,5 5,5 5,9 l5;o 16,5 17,0 17,1 16,0 16,8 17,1 17,5 17,7 17,9 17,9 18,4 18,2 18,0 1 7,0 18,0 18,7 18,5 18,4 18,1 18,9 10,7 19,6 20,4 19,7 20,1 20,2 20,0 20,0 20,0 20,1 8,9 2,2 13,4 4,9 18,4 6;2 6,9 7,5 0,7 7,1 7,0 6,9 7,6 8,1 8,1 7,7 8,5 8,8 8,1 8,0 8,5 9,1 9,0 8,5 8,6 9,1 9.4 9,7 10,4 9,9 10,1 0,8 10,7 10,6 0,7 10,1 8,0 2l;3 22,0 22,0 21,8 21,6 22,4 21,0 21,8 21,0 22,1 22,0 23,2 25,8 22,7 22,0 22,0 23,5 22,4 22,5 22,5 22,7 22,8 22,5 — ,_ 22,0 22,5 23,1 22,0 22,9 21,4 10°4 1 1 ,0 11,3 11,3 10,9 11,7 12,4 12,0 11,8 12,3 12,2 12,0 15,0 12,7 12,3 12,4 12,7 12,4 12,5 12,8 13,2 15,4 12,6 12,4 I -,_ 15,1 12,8 12,8 12,5 11,9 21. \ 21,5 22,5 23,6 24,0 23,9 24,1 25,4 22,5 22,5 22,8 25,4 25,7 24,1 24,2 24,5 24,5 25,8 25,8 22,9 22,0 25,4 22,5 22 2 22,5 25,2 22,6 25,2 22,6 12°2 12,2 12,8 12,9 15,4 15,5 15,6 15,7 15,5 12,6 15,0 15,8 15,6. 15,9 15,9 15,7 15,3 13,7 15,8 15,8 15,5 15,5 13,9 15,8 13,0 15,0 13,4 13,9 15,9 15,3 13,9 22;9 23,1 25,6 25,4 94 9 25,5 22,7 22,5 22 4 '»' 5 23 2 ,- 25 5 25,1 25,1 25,0 25,0 25,5 25,0 22,9 -3,1 22,4 22,5 22,0 21,4 21,2 21,5 21,3 21,5 21,7 21,5 21,5 15;5 15,6 15,8 14,0 13,7 15,7 15,1 15,5 15,5 15,2 15,8 15,6 15,0 15,8 '13,9 15,7 14,1 14,0 14,0 14,2 14,1 15,4 15,5 13,5 12,4 15,0 12,9 12,9 12,8 12,5 12,0 20.0 20,4 20,5 20,5 20,1 20,5 20,2 20,2 20,4 20,1 19,8 19,5 10,0 19,0 10,0 10,0 10,5 19,0 18,4 18,4 18,5 18,0 17,9 18,4 18,2 17,0 17,5 17,8 17,5 17,2 12:0 12,2 11,0 12,0 11,8 11,5 11,1 11,0 11,6 11,9 11,5 10,5 10,5 10,6 10,7 10,8 11,9 11,2 10,5 10,3 10,2 10,1 10,0 10,6 10,0 10,2 0,0 10,5 10,1 9,7 17;] 17,2 16,8 16,9 16,9 16,9 10,6 10,2 16,1 15,6 15,1 15,2 14,5 14,0 14,7 14,6 15,0 14,0 13,5 13,5 13,1 13,0 15,2 13,3 12,9 12,4 11,8 12,0 11,5 11,5 11,7 o;o 10,1 9,7 9,0 10,1 9,0 9,9 9,7 8,0 8,0 8,8 8,5 7,4 7,8 8,4 7,3 7,8 7,3 7,9 7,5 6,6 6,1 7,2 7,1 6,7 6,2 5,8 5,7 5,7 5,3 5,4 n;i 11,2 10,7 10,4 10,1 10,4 10,2 10,1 0,0 9,5 0,0 8,6 8,4 8,0 8,0 8,1 7,7 7,8 7,3 0,0 7,0 7,3 7,7 7,2 7,0 7,1 7,1 7,5 7,8 8,0 12,2 25,1 13,4 22,6 15,4 10,1 10,9 14, 7,8 8,1 5;a 7;7 5,4 7,5 4,9 7,1 4,0 0,9 4,0 7,5 4,9 7,4 5,4 7,2 5,5 0,8 4,6 0,5 5,9 6,1 3,5 5,5 5,5 4,8 2,4 5,6 5,5 2,7 5,2 3,1 3,2 1,9 2,1 2,3 3,0 2,9 2,0 1,8 2,0 2,7 5,1 3,1 3,3 5,8 5,6 0,0 5,7 5,0 5,0 4,9 4,3 3,7 4,8 5,2 4,9 4,7 4,7 4,6 3,9 4,4 4,9 3;l 5,0 2,5 2,7 2,5 5,5 2,9 2,4 2,1 1,5 0,9 0,6 1,3 0,7 1,2 1,7 1,2 0,6 0,5 0,1 0,2 0,2 0,2 0; 0,5 -0,1 0,5 0,5 -0,7 0,1 1,0 3,5 5,0 1,2 SLR LA TEMPERATURE DE L'AIR. 45 MAXIMA ET MirVIMA ABSOLUS PAR JOUIt. - 1833-1862. © E Janiier. Février. Mars. Avril. Mai. Jnin. Juillet. Août. Septembre. Octobre. Novembre. Décembre. « ce o MAX. M!N. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. 1 13;2 -8;i n;s -9;ô 15;9 -7;7 20;o -i;6 23;o i;8 28; 4 5;8 29;4 7;9 34:2 9;g 27;9 8?7 23;g 3;9 15;2 -i;9 14;9 -2;9 2 13,2-11,7 10,8 -10,0 14,2 -5,0 21,5 0,1 25,2 1,8 27,4 5,9 29,4 7,5 30,5 9,0 26,7 6,6 22,5 3,4 19,0 -1,0 13,7 -3,8 5 11,5-8,7 10,5 -10,1 12,9 -6,7 22,0 -0,3 23,8 0,8 29,0 .6,2 30,4 7,8 29,7 9,8 27,3 7,3 21,2 4,4 19,1 -2,5 14,0 -4,2 4 12,1 -6,7 10,0 -10,9 17,5 -9,6 22,2 -0,4 24,0 1,1 51,8 6,1 31,1 8,0 32,9 9,3 20,6 7,1 21,5 5,6 10,1 -1,7 13,0 -7,1 5 10,0 -10,5 10,9 -11,0 12,8 -8,9 25,6 -0,2 26,5 1,1 29,5 4,0 35,9 9,7 34,6 7,8 25,7 6,1 22,8 5,2 17,1 -2,4 12,5 -6,7 C 10,1 - 9,3 11,3 -10,0 13,9 -10,7 19,8 "1,5 26,8 1,7 33,0 7,2 32,7 9,2 35,0 10,1 97 9 6,2 23,0 5,0 18,8 -5,1 12,4 -8,2 7 10,7 -10,0 11,1 -10,0 15,0 -9,5 21,1 -2,1 26,8 1,0 29,3 6,9 52,3 10,2 30,0 7,8 26,5 5,2 23,4 5,5 17,9 -3,1 14,5 -8,6 8 10,3 -10,8 11,5 -7,0 10,1 "7,7 22,8 -0,9 25,5 1,0 50,2 4,0 30,5 9,7 27,4 8,6 26,0 5,5 22,5 3,9 18,5 "1,7 15,2 - !',8 9 8,8 -15,9 12,7 -10,3 15,0 -6,0 21,9 -4,1 26,7 2,7 50,5 6,5 52,8 8,5 28,9 8,7 25,0 5,5 22,2 5,2 10,9 - 3,0 1 3,9 -10,4 10 9,3 -15,3 13,2 -12,1 15,1 -8,3 17,8 -2,9 27,5 9 9 32,2 7,1 51,9 8,2 29,9 8,3 25,1 5,6 23,0 2,5 17,0 -3,6 13,5 -10,4 11 10,9 -12,9 11,7 -12,4 14,2 -10,3 19,1 -2,3 23,9 «,3 29,8 7,6 51,2 9,0 31,6 10,1 27,0 6,6 22,0 1,9 14,0 -4,4 15,7 -10,4 12 10,7 -10,5 12,1 -12,4 14,8 -8,0 18,7 -1,0 24,1 1,9 31,0 7,6 51,9 8,3 29,8 V 28,4 5,7 22,0 3,2 13,7 "2,8 H,4 -12,0 13 13,2 -14,2 14,0 -11,0 16,8 -11,3 18,0 -0,9 25,1 1,8 50,5 0,6 51,9 8,9 30,2 7,5 20,3 4,0 18,5 1,7 15,0 -3,2 11,7 -0,9 14 13,3 -17,3 12,5 -8,6 16,0 -13,0 19,9 -0,8 24,9 3,5 29,0 5,6 51,4 8,5 27,7 7,5 25,2 3,9 19,1 1,0 14,3 -4,0 12,8 -10,3 15 11,9 -15,3 11,0 -8,5 17,4 -10,5 20,0 -0,8 26,0 2,1 31,5 5,7 30,0 9,2 29,9 9,6 20,0 0,4 21,4 1,9 13,5 -4,0 12,5 -11,8 16 13,4 -18,8 11,9 -11,9 15,1 -5,2 2i,0 -0,9 26,4 2,1 54,7 6,1 52,5 8,8 30,4 7,5 24,3 5,5 22,4 0,2 15,5 -2,0 13,0 -11,2 17 12,1 -15,9 11,6 -15,6 17,0 -5,4 22,0 -2,5 28,1 2,5 52,4 7,7 52,9 8,3 31,2 9,2 20,8 5,0 20,1 1,0 16,1 -1,5 12,9 -12,9 18 12,7 -10,9 12,0 -14,7 18,1 -5,8 21,5 -0,7 28,7 3,5 31,2 0,6 52,5 9,1 29,5 8,8 28,7 5,5 17,5 0,7 15,7 -2,0 12,0 -12,6 19 11,4 -18,7 12,7 -15,1 17,4 -6,6 21,8 • 0,0 27,5 5,0 52,9 9,4 53,1 9,7 52,6 9,6 27,8 5,6 18,1 -0,2 14,4 -4,1 15,0 -12,4 20 11,0 -17,4 14,1 -15,0 19,0 -6,0 25,4 "1,1 27,4 4,4 29,0 8,8 29,5 9,2 30,8 7,4 28,3 5,5 18,1 1,6 13,4 -3,0 13,3 -11,5 21 12,5 -13,0 14,3 -11,7 20,4 -5,0 23,2 -0,5 25,9 3,9 30,1 8,9 29,1 8,4 28,9 8,7 27,0 0,3 18,2 0,5 13,0 -3,3 15,9 -12,6 22 13,5 -11,4 12,0 -8,5 20,7 -6,3 20,8 0,5 28,2 4,2 51,0 9,7 29,7 9,5 28,8 8,7 23,7 5,2 16,7 0,4 14,2 -5,1 12,5 -13,2 23 12,0 -8,8 13,9 -8,9 18,5 -6,1 99 g — ,- -0,2 28,5 5,5 28,4 9,5 28,5 9,2 50,5 8,4 24,6 6,7 17,5 -0,1 14,7 -10,4 12,9 -8,5 24 13,0 -12,4 15,8 -7,1 16,5 -0,0 23,8 V 28,0 5,2 50,0 7,4 51,5 10,2 30,2 9,2 23,0 4,4 18,2 1,3 15,5 -7,7 14,5 -8,1 25 13,5 -15,2 15,0 -9,2 17,7 -3,8 25,2 -0,5 26,5 4,6 28,8 8,5 50,7 '-',1 31,0 7,5 25,5 4,5 17,1 0,6 15,0 -5,8 14,7 -9,5 2G 12,1 -13,9 13,7 -6,9 19,8 -3,5 24,0 o,i 28,2 5,5 28,0 9,1 50,5 9,2 30,0 8,1 24,5 3,1 17,8 0,0 15,6 -4,1 12,6 -15,8 27 13,1 -10,9 17,1 -7,3 20,9 -4,5 25,0 1,5 28,8 4,1 30,9 8,7 27,4 8,7 26,9 5,9 22,5 2,8 18,4 -1,4 15,7 -0,1 14,7 -11,7 28 12,5 -15,7 18,2 -8,0 20,2 -5,2 25,7 0,5 28,4 5,1 29,9 7,3 29,5 9,2 25,6 8,5 24,3 5,7 18,7 -1,4 15,8 - 2,9 15,0 -10,7 29 12,8 -7,0 18,5 -3,0 25,3 0,3 27,9 5,9 51,5 6,0 27,8 10,1 26,6 8,2 22,7 3,0 18,5 -0,2 17,0 -3,4 11,1 -10,9 30 10,9 -10,9 17,0 -4,2 25,5 1,0 25,2 4,8 28,2 0,4 29,4 9,3 25,1 8,8 25,5 4,2 17,5 -0,1 17,4 -5,0 11,2 -10,5 31 11,4 - 9,9 19,8 -2,8 25,8 5,3 31,1 10,3 20,2 7,3 18,8 -0,9 12,6 -10,8 Mot. 11,9 -12,8 12,8 -10,7 16,9 -6,8 22,0 -0,7 26,4 5,1 50,4 7,1 50,8 9,0 29,8 8,5 25,8 5,5 20,1 1,0 15,G -5,x 13,2 - 9,9 , 46 MÉMOIRE TEMPÉRATURE MOYENNE DE CHAQUE JOUR DE L'ANNEE, d'après les observations le 1833 à 1862. JOUR du mois FEVRIER. !» 10 11 12 15 14 15 10 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 51 Moyens e. 2;»/ 1,93 1,71 2,44 2,27 1,87 1,40 0,89 0,37 0,01 1,08 1,44 1,89 1,94 1,79 1,25 1,49 2,05 2,21 1,80 1,74 2,64 2,78 5,47 5,64 5,48 5,57 5,15 5,38 5,74 5,05 2^89 2,42 2,59 2,60 5,02 5,04 5,84 5,82 3,58 2,89 2,70 5,12 2,95 2,85 5,51 3,73 3,84 5,42 5,25 5,51 5,78 3,79 3,82 4,00 4,02 4,48 4,25 4,10 3;92 4,21 4,67 4,87 A y>4 ~i~ 2,99 11,10 0,02 SUR LA TEMPÉRATURE DE L'AIR. 47 Tableau r° 6. TEMPÉKATEItE MOYENNE PAU MOIS ET PAU AN>ÉE. ANNÉE. ce' H s. u jg •H es S < ■/. O < H te PB S u f- c~ u ta H ce C3 © H U CS a ui 1 es ce u u - ; — u H S EU $3 H -a o 1853. . . -1,3 G;5 5°5 9','3 107 1871 i7;o is;ô i3;r. 107 s;o 7.0 •27 9?8 i7;o io;o 10,23 1834. . . 7,9 4,0 7,4 M 15,9 18,2 21,1 20,1 17,3 12,1 7,0 5,4 0,5 10,0 19,8 12,1 12,12 18Ô5. . . 4,4 0,3 5,0 9,3 12,8 17,2 19,1 18,5 15,5 10,4 5,5 2,3 5,4 9,2 18,5 10,5 10,58 1836. . . 5,5 3,9 9,2 8,6 11,2 17,8 18,4 '7,1 14,0 12,1 7,2 4,3 3,2 9,7 17,8 11,1 10,59 1837. . . 2,0 4,9 2,7 5,9 11,0 17,2 17,0 19,3 13,7 11,9 5,9 4,9 5,9 6,5 18,0 10,5 9,H0 1838. . . -5,2 0,4 0,4 7,3 15,G 16,6 18,4 10,9 15,1 11,1 0,2 5,0 o,o 9,1 17,3 10,8 9,15 1839. . . 3,0 4,4 5,2 6,0 12,8 18,8 18,4 10,7 15,8 11,0 8,5 5,8 3,5 8,2 18,0 H,9 10,62 1840. . . 3,8 3," 2,7 10,9 13,9 17,1 10,6 17,9 14,4 9,2 8,1 -1,9 4,4 9,2 17,2 10,0 9,70 1841 . . . 1,0 1,1 9,1 10,1 17,0 15,0 15,4 17,0 17,1 11,2 3,7 5,1 0,3 12,1 15,8 11,5 10,45 1842. . . -1,3 4,0 7,2 8,3 14,4 17,9 17,4 21,1 15,0 8,0 4,7 4,7 2,8 10,0 18,8 9,4 10,22 1843. . . 3,2 2,2 6,2 9,0 13,0 15,1 17,1 18,5 15,8 10,1 0,7 4,7 3,4 9,0 10,9 10,9 10,18 1844. . . M 1,5 5,0 11,4 12,5 16,0 16,0 15,0 14,0 10,0 0,8 -1,8 2,5 9,0 10,1 10,5 9,12 1845. . . 2,2 -2,7 -0,7 9,9 10,8 17,4 17,5 15,4 13,0 10,7 7,6 4,9 -0,8 0,7 16,8 10,4 8,83 1840. . . 5,6 5,9 7,2 9,8 12,9 19,5 19,6 20,2 10,5 11,3 5,5 -2,0 5,5 10,0 19,8 11,1 11,00 1847. . . -0,1 1,0 4,9 0,0 15,2 15,5 19,8 18,6 12,7 10,7 7,6 2,3 -0,2 8,9 17,9 10,3 9,60 1848. . . -2,4 0,0 7,1 11,2 14,7 17,0 18,1 10,7 14,2 11,9 6,3 5,2 2,0 11,0 17,5 10,8 1 o,v, 1849. . . ô,0 0,0 5,1 8,9 14,6 17,3 17,7 16,9 15,3 10,8 5,6 2,8 47 9,5 17,5 10,6 1 0,33 1850 . . . -2,1 0,1 4,1 11,0 12,4 17,4 17,9 16,8 13,4 8,4 8,1 5,9 2,3 9,2 17,4 10,0 9,78 1851 . . . 5,1 3,9 6,4 9,7 11,0 17,2 18,0 18,3 15,6 11,8 3,7 3,7 4,5 9,2 17,8 9,7 10,25 1852. . . 5,2 4,3 4,5 7,0 15,7 16,2 21,8 19,1 15,3 9,5 10,4 8,0 4,4 8,0 19,0 H,7 11,30 1853. . . 5,8 0,8 2,1 8,7 13,4 17,5 19,1 17,8 15,1 11,9 5,0 "2,1 4,9 8,1 18,1 10,7 9,59 1854. . . 3,1 3,4 7,0 10,5 12,9 15,8 18,4 17,0 15,2 10,9 5,0 5,1 1,5 10,1 17,5 10,4 10,41 1855 . . . -0,1 -3,5 4,0 8,2 11,7 10,4 18,3 18,0 14,9 12,4 4,0 0,7 0,5 8,0 17,8 10,0 8,85 1856. . . 4,5 5,5 4,0 10,2 12,3 17,1 17,2 19,8 14,0 11,0 3,8 4,4 5,6 9,0 18,0 9,8 10,42 1857. . . >,8 3,4 5,9 9,3 14,4 18,2 20,1 20,8 17,2 12,0 7,0 5,3 3,2 9,9 19,7 12,3 11,35 1858. . . 1,3 1,0 4,0 10,1 1") 9 i-,- 21,0 17,8 18,2 17,1 11,0 2,0 4,3 2,5 9,0 19,0 1 0,0 10,05 1859. . 3,9 6,0 8,4 9,0 14,2 18,6 21,5 19,5 15,4 12,5 5,1 0,9 4,7 10,7 19,9 11,0 11,50 1800. . 4,9 1,1 4,4 7,7 14,4 15,9 16,4 10,0 15,9 10,9 4,0 1,9 2,3 8,8 10,1 9,0 9,29 1801. . -2,0 0,0 7,2 8,0 12,2 18,1 18,2 19,0 15,1 12,4 5,7 5j8 2,0 9,1 18,4 11,1 10,31 1862. . Moyenne de la l'« décade 9 A ~1 * 4,8 9,0 11,0 16,2 15,8 17,4 17,0 15,8 12,5 5,4 5,7 3,7 12,3 10,9 11,2 11,18 ■ 1,'J 4,0 5,9 8,5 13,9 17,4 18,0 18,0 15,1 10,9 0,4 4,1 3,3 9,4 17,8 10,8 10,55 2»- — 2,1 3,5 5,0 9,0 13,1 17,0 18,4 17,5 14,4 10,5 6,8 3,2 2,8 9,2 17,6 10,0 10,09 3"" — Moy. r.ËN 2,0 2,8 5,7 9,4 13,4 17,4 18,4 18,5 15,4 11,9 4,8 3,0 2,9 9,5 18,1 10,7 10,27 2,2 3,4 5,5 9,1 13,5 17,3 18,3 18,0 15,0 11,1 6,0 5,4 3,0 9,4 17,9 10,7 10,24 Maximum 7,9 0,5 9,2 11,0 17,0 21,0 21,8 21,1 17,3 12,0 10,4 8,0 0,5 12,5 19,9 12,3 12,12 Minimum . -5,3 -3,5 -0,7 5,9 10,8 15,0 15,4 15,0 12,7 8,4 2,0 -2,1 -0,8 0,5 15,8 9,4 8,83 48 MEMOIRE MAXIMA ET MINIMA MOYENS PAR MOIS ET PAR ANNÉE. ANNÉE. Janvier. Février. Ma MAX. rs. MIN. Avril. Mai. Juin. Juillet. Août. MAX. 1 MIN. Septembre. Octobre. Novembre. Décembre. MAX. ] MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. MIN. 1835. . i;ô -4;o 9;2 s;7 0,7 0°5 13^8 4^8 22°7 107 25?9 i2;s 22^8 12t5 20°5 1012 17°3 9?4 K8 6;6 9;o 2;s 9;6 4J4 1834. . 10,2 5,5 7,0 1,0 10,9 3,8 12,7 4,1 21,1 10,8 25,5 13,1 26,1 16,1 24,3 15,8 22,5 12,5 15,9 8,2 9,9 4,1 7,8 3,0 1835. . 6,9 1,9 8,7 3,8 9,5 2,0 15,4 5,5 17,2 v< 22,4 12,0 25,5 12,8 25,7 15,5 19,5 11,6 15,6 7,1 8,2 2,8 5,0 -0,4 1836. . 0,1 0,5 6,7 1,1 12,5 6,0 12,2 4,9 16,0 0,5 22,5 15,1 25,5 13,2 21,9 12,5 17,0 10,4 15,5 8,8 9,9 4,5 6,4 2 2 1837. . 4,7 0,G 8,0 2,0 5,5 0,0 9,4 2,4 15,6 0,5 <-» 4 12,0 22,6 12,7 24,1 14,5 18,2 9,5 15,4 8,4 8,2 3,6 7,3 2,4 1838. . -1,8 -8,6 3,6 -2,8 9,9 2,8 11,0 5,6 18,9 8,3 21,4 11,9 25,5 13,6 21,0 12,7 19,2 11,0 14,2 8,0 8,7 5,6 5,1 0,8 1859. . 5,3 0,0 7,2 1,0 8,4 2,1 10,2 2,9 18,0 7,5 25,8 15,8 25,1 15,7 21,4 11,9 19,8 11,7 14,9 8,3 11,0 5,5 8,2 3,4 1840. . 6,8 0,6 0,5 1,0 0,0 -0,6 10,3 5,5 18,4 9,5 22,0 12,2 20,8 12,5 25,0 12,9 18,2 10,6 12,5 0,0 11,1 5,1 0,8 -4,6 1841. . 3,8 -0,6 5,9 -1,8 13,2 5,1 14,2 0,1 11,8 19,2 10,9 19,4 1 1 ,5 21,7 12,4 21,6 12,6 14,1 8,4 8,4 5,0 7,4 2,8 1842. . 0,9 -3,6 7,5 1,7 10,2 4,1 13,1 3,6 19,9 8,9 25,8 12,0 22,8 12,0 27,3 15,0 18,9 11,0 11,9 5,3 7,5 2,1 7,1 2,3 1843. . 3,3 1,1 4,4 0,1 10,2 2,1 14,2 5,1 17,9 8,1 19,7 10,5 2Ij8 12,4 25,5 15,5 20,7 11,0 15,5 6,9 9,5 4,2 6,4 5,0 1844. . 3,0 -0,7 4,0 -1,3 8,5 1,0 16,9 5,9 17,2 7,8 11,1 21,5 11,8 19,1 11,0 18,8 10,4 15,5 6,7 8,7 4,9 0,3 -4,0 1843. . .3,9 0,0 0,4 -5,8 2,4 -5,9 14,6 5,2 14,8 0,9 22,6 12,1 21,9 15,0 19,4 11,4 17,1 8,8 14,0 7,3 10,5 4,9 7,0 2,7 184G. . 7,0 3,7 8,5 5,3 10,8 5,7 15,8 5,9 18,0 7,9 25,7 15,2 24,9 14,5 25,2 15,2 21,1 11,9 14,2 8,4 8,1 5,0 0,0 -4,0 1847. . 2,1 -2,3 3,9 -0,8 8,8 1,1 10,5 2,7 20,7 9,7 20,2 10,4 25,5 14,3 25,2 14,0 16,4 8,9 14,4 7,1 10,2 5,1 4,4 0,1 1848. . 0,0 -4,9 8,0 5,8 10,1 4,1 15,4 7,0 20,9 8,5 C) 7,9 3,2 8,1 ',1 14,5 5,8 16,5 8,1 21,6 12,5 21,6 12,9 24,2 15,5 17,5 10,7 15,1 8,1 6,1 1,6 0,4 2,5 1837. . 3,8 -0,1 6,5 0,3 9,5 2,3 13,5 5,5 19,0 9,3 23,7 12,7 24,9 15,2 25,9 15,7 21,2 15,2 15,9 9,4 9,7 4,2 7,4 5,3 1858. . V -1,1 4,7 -2,7 8,2 1,0 15,1 5,0 10,7 7,8 26,7 15,5 22.0 15,5 22,9 15,6 21,0 15,2 14,2 7,9 4,9 -0,7 6,1 *> 5 1859. . 5,9 2,0 8,5 5,4 11,5 5,0 15,7 5,4 19,3 9,0 25,5 15,7 26,5 16,7 24,0 15,0 19,0 11,8 15,7 9,5 7,8 2,5 5,0 -1,3 1800. . 7,1 V 3,8 -1,6 7,1 1,7 11,0 5,8 19,2 9,6 20,0 11,5 20,5 12,4 19,5 12,6 17,1 10,6 15,9 7,9 6,7 1,3 3,9 -0,1 1861. . 0,9 -4,9 8,6 5,4 10,4 3,9 12,3 5,6 16,4 8,0 22,7 15,0 22,5 14,0 23,2 14,8 18,8 11,5 16,1 8,6 8,1 5,5 6,1 1,6 1862. . Moyenne V 0,2 7,4 2,1 12,8 5,2 10,0 7,2 21,0 11,3 20,0 11,0 21,0 1 15,2 21,8 15,4 20,0 11,6 15,4 9,5 7,4 3,5 7,5 5,8 1" «léc. 4,4 -0,7 6,9 1,2 9,5 2,6 12,6 4,3 19,0 8,9 22,5 12,5 23,0 13,1 22,9 13,1 19,3 11,0 14,2 7,5 9,2 3,7 6,5 1,6 gme 4,3 -0,1 0,0 0,9 8,4 1,6 14,0 5,2 18,2 8,1 * 1 11,7 25,6 15,5 22,0 13,1 18,7 10,2 15,7 7,5 9,5 4,4 5,2 1,1 5me — MûY. GÉN. 4,8 0,4 5,0 0,1 9,1 2,3 13,7 5,0 18,1 8,7 22,2 12,6 22,9 14,0 22,9 14,1 19,2 11,5 15,1 8,6 7,2 2,5 5,1 0,9 4,5 -0,1 0,2 0,7 8,9 2,2 13,4 4,9 18,4 8,6 29 3 -, 1C, q 25,1 13,4 22,6 15,4 19,1 10,9 14,4 7,8 8,6 5,5 5,6 1,2 Maximum. 10,2 5,5 9,2 5,8 15,2 6,0 16,9 7,2 22,7 11,8 26,7 13,5 27,8 16,7 27,5 15,8 99 3 15,2 10,1 9,8 12,8 8,0 10,0 6,0 Minimum . r -8,6 -0,4 -0,G 2,4 -5,9 9,4 2,4 14,8 6,5 19,2 10,4 19,4 11,5 19,1 10,2 16,4 8,8 11,5 5,5 4,9 -0,7 0,0 -4,8 SUR LA TEMPÉRÂT! RE DE [/ \u\ 49 MAXIMA ET MINIMA ABSOLUS PAR MOIS ET PAR AN!>ÉE. ANNÉE. Janvier. Février. \U\. MIN. Mars. Avril. MAX. MIN. Mai. Jnin. Juillet. Août. Septembre. MAX. min. Octobre. Novembre. Décembre. MAX. MIN. MAX. MIN. MAX. ' Ml.N. MAX. MIN. M SX. MIN. MAX. 1 MIN. ! MAX. Ml.N. MAX. MIN. MAX. MIN. 1 1*55. . 6;4 -9;5 iô:8 -2;9 12;9 -5^1 17^8 0?5 28^7 s;8 28 I 8.7 28^0 9^4 237 5°9 21'8 6;3 17,5 i:o 13,0 -4;o 15.0 -0:5 1854. . 13,5 1,3 13,3 -3,3 15,1 -3,0 21,5 0,0 27,5 6,4 30,3 5,8 55,1 0,4 28,5 11,1 28,7 4,2 25,4 2,2 18,8 -5,8 12,0 -2,7 1X55. . 1 2,7 - 5,0 12,5 -0,4 14,2 -2,5 22,0 -0,7 21,0 4,5 29,8 6,4 28,9 7,0 29,8 0,0 25,7 7,3 20,1 -0,2 15,7 -4,4 14,2 -10,2 1850. . 19,5-11,7 10,0 -4,2 20,7 0,7 16,3 1,0 21,8 1,0 28,2 10,1 50,1 8,4 20,2 7,6 25,9 0,7 22,5 -0,2 17.1 «'••' 15,8 -9,8 1857. . 19,0-6,1 12,4 -4,5 11,9 -0,5 16,1 -4,1 25,1 1,9 27,4 4,0 j 29,5 7,5 29,7 7,5 25,5 2,8 21,3 2,4 15. s -0,5 15,0 -2,9 1838. . 0,2 -18,8 11,0 -11,0 13,9 -1,4 19,5 -0,5 26,8 1,3 25,8 KK 30,8 9,1 25,4 8,1 24,5 0,7 18,2 1,0 17,0 -0,1 14,0 -4,9 1859. . 1 0,5 -4,3 10,8 -9,3 12,3 -2,9 16,2 _0 1 25,8 2,1 32,9 8,2 27,7 9,2 27,5 8,2 20,5 7,7 22,0 -0,1 14,7 -0,5 15,0 -2,8 1840. . 13,1 -12,8 11,9 -7,9 9,9 -0,4 25,5 -0,2 — ,' 4,1 27,6 7,2 24,7 8,5 27,1 0,6 27,5 5,5 14,5 2 c2 16,1 -5,4 7,7 -12,9 1841. . 11,8 -10,0 14,3 -11,3 20,9 -2,8 25,7 2,7 28,8 5,7 24,4 5,6 25,9 8,7 20,5 8,2 28,4 7,6 22 2 1,5 15,4 -2,6 14,9 -4,4 1842. . 4,8 -12,0 19 9 -4,9 13,7 -2,4 23,8 -2,3 24,5 4,8 31,0 6,9 50,3 8,8 ■32,0 10,5 24 =) 6,0 15.5 0,5 14,2 -5,1 11,9 -2,0 1845. . 11,2 -2,0 11,1 -2,6 19,8 -5,7 25,4 -0,8 22,1 3,7 97 2 ,- 8,5 32,8 9,2 29,2 10,2 25,5 5,0 20,4 0,2 17,2 -1,8 11,2 _ C) 9 1844. . 10,1 -9,1 0,1 -5,3 14,8 -1,8 25,4 M 22,5 4 2 50,6 0,6 27 2 0,2 25,0 8,2 20,2 4,5 17,6 2,0 13,6 -0,2 7,7 -12,0 1845. . 7,0 -2,1 0,0 -15,0 10,6 -15,0 20,8 0,1 22,5 5,0 50,7 0,9 52,7 0,8 24,0 8,7 22,0 5,2 91 -) - ' ,- 5,5 15 i -1,2 10,0 -1,6 1840. . 13,5 -2,1 18,2 -5,2 17,5 -0,7 1 9,9 3,0 25,5 3,7 51,0 8,5 33,9 11,8 54,2 11,0 97 9 - ,* 6,0 1 8,5 5,0 13,6 -2,5 6,6 -12,0 1847. . 9,6 -10,7 10,9 -8,2 10,4 -10,3 15,1 -0,9 28,5 2,0 20,4 0,5 52,1 10,6 30,5 0,5 24,0 4,7 20,1 1," 15,7 -0,0 11,0 -0,0 : 1848. . 5,8 -13,7 15,0 -1,5 19,5 -2,0 25,6 2,0 20,0 1,8 28,5 9,0 30,5 0,5 20,0 8,7 25,9 5,5 20,1 3,8 11,9 "1,7 13,4 -7,1 1849. . 10,5 -9,7 12,8 - 0,8 15,2 -2,4 17,0 -0,7 27,9 4,0 52,5 6,1 52,8 10,2 25,0 7,4 26,7 6,5 18,2 0,5 10,0 -6,0 1 3,0 -5,6 îsno. . 8,1 -13,0 11,1 -1,0 15,5 -5,4 21,9 1,5 24,5 0,8 50,9 6,8 29,9 8,5 50,1 7,3 20,7 5,9 15,4 -0,1 14,1 -3,2 13,0 -3,1 1851. . 11,3 -1,5 10,8 -5,5 14,8 -2,8 21,8 0,2 21,4 2,5 28,6 5,9 29,4 8,3 27,5 8,8 10,9 5,5 10,1 3,4 9,4 -3,1 12,0 -4,9 1852. . 13,4 -3,4 10,8 -3,1 10,1 -5,5 17,9 -2,1 27,5 1,1 25,7 5,9 32,9 10,7 20,0 12,5 25,9 7,8 18,2 1,3 19,1 3,1 12,4 - 0,0 1855. . 10,0 -0,9 0,7 -8,0 13,8 -6,4 17,0 0,3 20,5 1,0 28,2 7,5 30,7 10,5 20,6 10,1 22,8 0,5 18,7 5,6 16,0 - 2,4 7,4 -15,8 1854. . 11,4 -6,2 10,9 -6,4 17,4 -2,1 23 a -0,5 20,4 4,5 26,2 7,1 30,7 0,7 26,2 10,1 25,0 6,8 19,9 2,8 14,8 -1,9 10,0 - 1,5 1855. . 8,8 -12,1 0,2 -10,0 14,2 .90 18,5 -1,0 26,5 1,7 28,9 0,0 27,5 10,8 26,7 0,0 22,9 3,1 23,6 5,5 12,0 -5,7 10,1 -13,2 1850. . 19 s> 1 _,- -6,0 14,0 -3,7 13,5 -4,2 21,1 -0,5 1,9 27,4 8,7 27,0 7,8 29,8 10,1 21,9 7,0 21,1 -1,4 12,1 -4,3 15,2 -4,5 1857. . 8,9 "9,1 11,0 -8,1 17,2 -3,3 20,1 0,1 28,2 1,6 30,0 5,7 32,5 11,0 34,0 11,7 27,1 7,2 20,0 4,8 1G,9 -1,7 11,5 -3,2 1858. . 8,2 -10,5 10,0 -9,2 17,0 -5,1 22,0 -1,1 25,0 1,8 54,7 10,4 52,1 10,5 50,7 9,0 25,5 8,6 19,4 -0,0 12 2 -10,1 t0,6 -2,1 1.859. . 0,8 -5,1 12,0 0,9 10,3 -0,4 22,8 -0,7 25,2 3,8 31,5 8,5 51,4 11,5 30,0 9,8 24,5 8,5 23,0 1,5 15,8 - 5,3 10,0 -12,1 1800. . 13,2 -1,5 0,2 -7,1 11,5 -3,0 10,9 0,4 20,5 2,8 27,0 8,1 28,1 9,5 24,5 10,1 10,5 5,7 17,5 -',1 11,9 -2,5 12,0 -10,9 1801. . 9,1 -10,8 14,'J -2,4 18,5 0,5 10,4 -1,1 25,5 2,5 28,5 10-,0 20,3 10,7 29,8 11,4 25,5 7,0 0,0 14,5 -4,0 15,1 -5,0 1802. . 11,2 -10,2 13,0 -7,1 20,2 -4,0 25,0 -0,5 26,8 0,9 25,8 7,4 25,0 10,7 27,2 9,0 23,5 4,4 5,5 14,5 -5,8 19 9 1-,- -1,7 Moyenne de la lrc' drc. I 10,7 -8,9 12,2 -0,0 14,5 -3,2 20,4 -0,6 25,5 5,6 28,0 0,8 28,0 8,7 27,7 8,0 25,2 6,1 19,7 1,1 15,4 -5,0 15,1 -5,4 2im 10,1 -0,0 11,5 -4,6 15,8 -4,8 20,5 0,4 24,0 2,8 29,3 7,0 51,4 9,8 27,9 9,5 24,0 5,5 18,9 1,8 14,0 -1,7 11,1 -5,6 3"" — MOY. GÉ.N . 10,3 -7,8 10,0 -G,8 10,0 -3,1 20,5 -0,5 24,8 2,8 28,9 8,0 2U,2 10,2 28,0 10,5 23,8 0,5 20,8 14,1 -4,0 11,4 -7,0 10,4 -7,0 11,5 -5,8 15,4 -5,7 20,4 -0,2 24,9 3,1 28,0 7,3 29,8 9,6 28,1 0,1 24,3 0,0 19,8 1,7 14,7 -2,0 11,9 -6,0 Maximum. 13,5 1,3 18,2 0,0 20,9 0,7 25,7 3,0 28,8 6,9 54,7 10,4 55,9 11,8 34,6 12,5 28,7 8,6 25,0 5,5 10,1 3,! 15,2 -0,5 Minimum . 4,8 -18,8 6,0 -10,0 0,0 -13,0 15,1 -4,1 20,4 0,8 24,4 4,0 24,7 7,5 25,7 5,9 19,5 2,8 14,5(-1,4 9,4 -10,4 0,0 -15,8 Tome XXXVI. 50 MEMOIRE Tableau v ' 1. ÉCAKTS DE LA TEMPÉRATURE MOYENNE DE CUA^UE MOIS. ANNÉE. ce > y. S. < ^ £ ^ Jr- W C o H ■_; O « 3 o ES u u ce y" t-1 i Oi o < *"' 1 853 . . -5 ','5 5"I -2:0 0:2 5:2 0:8 -0.7 -rj -i;g -0;4 -o;i 3:6 -0;5 0:4 -o;o -0:7 -0,01 1 854 . . 5,7 1,2 1,9 -0,7 2,4 0,9 2,8 2,1 2,5 1,0 1,0 2,0 5,5 1,2 1,9 1,4 1,88 1835. . 22 2,9 0,1 0,2 -0,7 -0 1 0,8' 0,5 0,5 -0,7 -0,5 -1.1 2,4 -0,2 0,4 -0,2 0,34 1836. . 1,1 0,5 5,7 -0,5 -2,5 0,5 0,1 -0,9 -1,0 1,0 1,2 0,9 0,2 0,5 -0,1 0,4 0,55 1 837 . . 0,4 1,5 -2,8 -3,2 -2,5 -0,1 -0,7 1,5 -1,3 0,8 -°,i 1,5 0,9 -2,9 0,1 -0,2 -0,44 1838. . -7,4 -5,0 0,9 -1,8 o,l -0,7 0,1 -1,1 0,1 0,0 0,2 -0,4 -5,0 -0,5 -0,6 0,1 -1,09 1839. . 0,8 1,0 -0,5 -2,5 -0,7 1,5 0,1 -1,3 0,8 0,5 2,5 2,4 0,5 -1,2 0,1 1,2 0,58 1840. . 1,0 0,5 -2,8 1,8 0,4 -0,2 -1,7 -",1 -0,0 -1,9 2,1 -5,3 1,4 -0,2 -0,7 -o,i -0,54 1841 . . -0,6 "2,3 3,6 1," 5,5 --',5 -2,9 -1,0 2,1 o,' -0,5 1,7 -2,7 2,7 -2,1 0,6 0,21 1842. . -5,5 1,2 1,7 -0,8 0,9 0,0 -0,9 5,1 0,0 -2,5 -1,5 1,5 -0,2 0,6 0,9 -1,5 -0,02 1845. . 1,0 -1,2 0,7 0,5 -0,5 -2 2 -1,2 0,5 0,8 -i,o 0,7 1,5 0,1 0,2 -1,0 0,2 -0,06 1844. . -0,8 "2,1 -0,5 2,5 -1,0 -0,7 -1,7 -5,0 -0,4 -1,1 0,8 -5,2 -0,5 0,2 -1,8 -0,2 -1,12 1845. . 0,0 "6,1 "6,2 0,8 -2,7 0,1 -0,8 -2,0 -2,0 -0,4 1,6 1,5 -5,8 -2,7 -1,1 -0,5 -1,41 1840. . 3,4 2,5 1,7 0,7 -0,0 2 2 ',5 9 9 1,5 0,2 -0,5 -5,4 2,5 0,0 1 ,9 0,4 0,70 1847. . -2,5 -t,8 -0,0 1,7 -2,0 1,5 0,0 -2,5 -0,4 1,6 -1,1 "5,2 -0,5 0,0 -0,4 -0,04 1848. . -4j6 2,6 1,6 O 1 -, i 1,2 0,5 -0,2 -1,5 -0,8 0,8 0,5 1,8 -1,0 1,6 -0,4 0,1 0,51 1840. . 0,8 2,0 -0,4 -0,2 1,1 0,0 -0,6 -1,1 0,5 -0,3 -0,4 -0,0 1,7 o," -0,0 -0,1 0,09 1850. . -4,5 -',7 -1,4 1,9 -M 0,1 -0,4 -1,2 -1,0 -2,7 2,1 0,5 -0,7 -0,2 -0,5 -0,7 -0,40 1851 . . 2,9 0,3 0,9 0,0 -1,9 -0,1 -0,5 0,5 -1,4 0,7 -2,5 0,5 1,5 -0,2 -0,1 -1,0 0,01 1852. . 5,0 0,9 -1,0 -1,5 0,2 -1,1 5,5 1,1 0,3 -1,6 4,4 4,6 1,4 -0,8 1,1 1,0 1 ,00 1853. . 5,0 -2,6 -5,4 -0,4 -o,i 0,2 0,8 -0,2 0,1 0,8 -i,o -5,5 1,9 -1,5 .0,2 0,0 -0,05 1854. . 0,9 0,0 1,5 1,4 -0,0 -1,"' o,i -0,4 0,2 -0,2 -1,0 1,7 -1,5 0,7 -0,0 -0,5 0,17 1855. . -2,3 -0,9 -1,5 -0,0 -1,8 -0,9 o,o 0,0 -0,1 1,5 -1,4 -2,7 -2,5 -1,4 -0,1 -0,1 -1 ,39 1850. . 2,3 2,1 -0,9 1,1 -1,2 -0,2 v-1,1 1,8 -1,0 0,5 _9 9 1,° 0,6 -0,4 0,1 -0,9 0,18 1 857 . . -0,4 0,0 0,4 0,2 0,9 0,9 1,8 2,8 2 2 1,5 1,0 1,9 0,2 0,5 1,8 1,6 1,09 1858. . -0,9 -2,4 -0,0 1,° -1,5 5,7 -0,5 0,2 2,1 -o,i -4,0 0,9 -0,5 -0,4 1,1 -0,7 -0,19 1859. . 1,7 2,(1 2,0 0,5 0,7 1,5 5,2 1,5 0,4 1,4 -0,9 -2,5 1,7 1,5 2,0 0,5 1,06 1860. . 9 7 -2,5 -1,1 -1,4 0,9 -1,1 -1,9 -2,0 -1,1 -0,2 -2,0 -1,5 -0,7 -0,0 -1,8 -1,1 -0,95 1861 . . -s y 2,6 1,7 -1,1 -1,5 0,8 -0,1 1,0 0,1 1,5 -0,5 0,4 -l,o -0,5 0,5 0,4 0,07 180-2. . 0,2 M 5,5 2,5 2,7 -1/' -0,9 -0,4 0,8 1,4 -0,0 2,5 0,7 2,9 -1,0 0,5 0,94 MOYENKE de lo 1" ilécaJe. -0,3 0,0 O.i -0,0 0,4 0.1 -0,3 0,0 0,1 -0,2 0,4 0,7 0,5 0,0 -0,1 o,' 0,11 Orne -0,1 °,1 -0,5 0,5 -0,4 -0,5 0,1 -0,5 -0,0 -0,6 0,8 -0,2 -0,2 -0,2 -0,5 -o,i -0,15 gme — 0,5 -0,0 0,2 0,5 -0,1 0,1 0,1 0,5 0,4 0,8 "1,2 -0,4 -0,1 0,1 0,2 0,0 0,03 Maximum. 5,7 5,1 3,7 2,5 5,5 5,7 5,5 3,1 2,3 1,5 4,4 4,6 3,5 2,9 2,0 1,6 1,88 MlMJIUM . -7,4 -6,0 -6,2 -5,2 -2,7 -2,5 -2,9 -3,0 -2,3 -2,7 -4,0 -5,5 -5,8 -2,9 -2,1 -1,5 -1,41 SI |{ LA TEMPERATURE DE 1. 'AIR. .'il Tableau n° 8. RÉSUMÉ GÉNÉRAL PAU ANNÉE „' _ NOMBRE NOMBRI ~ ^ S ^ ^ s u a t i: z z UATI de jours de 1 !.. Jl" jl ut . iii l'iiiter U u s. a X 3 x 2 ~. r - _ :. — ~i lu U-nijn j iliji < | OU .i t.'inii rature INMÉE. ; : - - ~- % S s 3 = m « G c - a s = s. „ ï Z 3~~ du — — H. d.i Atteint ~— . • 1 1 telnl — lE-5 S « i 1 C "3 maximum. W i minimum. 20» 25" 30° u" -3» -10» [833. . L0;23 1 1,5 0.1 18.7 1.2 28 7 17 nui. - 0.5 24 janv. loi 22 j ■> n 1854. . 12,12 10,0 8,2 •-'2 2 2,3 55.1 18 juillet. - ifi 15 nov 1835 15: 56 0 25 " 1835. . 10,58 14,5 <-V 20„2 1,0 20,8 1 10 juin. 1 II août. | - 5,0 8 janv. 91 58 » 50 ! • 1836. . 10,59 14,2 6,9 20,5 0,9 5(1,1 0 juillet. -11,7 2 _ 90 22 1 ■ i i 10 2 | 1837. . 9,80 13,4 6,2 19,7 o,i 20,7 10 août. - ¥ 51 ,léc. 183G. 07 30 » 55 12 " 1838. . 9,15 12,9 5, i 19,6 -l),!l 50,8 15 juillet. -18,8 1G janv. 0:< 21 2 02 32 21 1830. 10,62 14,3 6,9 20,1 1,1 52,0 18 juin. - 0,5 1 In !():• 31 2 58 4 " 1840. . 9,70 15,5 5,9 19,0 -0,5 27,6 2 _ -12,8 10 jan\. 96 15 „ 54 10 <■> 1841. . 10,45 11,1 6,9 21,0 0,7 28,8 2G mai. -12,9 17 déc 1840. 98 22 „ 61 29 ]() 1842. . 10,22 14,2 0,2 [9,9 0,0 32,0 18 août. -12,6 0 janv. 115 40 12 5 1 11 •" 1845. . 10,18 13,9 0,5 20,9 1,8 32,8 5 juillet. - 5,7 4 mars. on 22 i 38 5 S 1844. . 9,12 12,8 5,4 19,0 0,0 50,0 24 juin. - 0,1 10 janv. 7(i 14 1 57 5 » 1845. . 8,83 12,4 5,3 18,7 0,3 32,7 0 juillet. -15,0 20 fév. 72 12 5 01 41 15 1840. . 11,00 14,8 ",2 21,5 2,1 54,2 1 août. " ">?- Il - 111 51 10 18 2 » 1847. . 9,00 15,3 5,9 20,0 -0,1 32,1 17 juillet. -12,6 18 déc. 1810. 02 33 4 82 29 4 1848. . 10,55 14,3 6,8 20,3 ',' 30,5 7 -13,7 28 janv. 108 19 1 46 17 2 [849. . 10,53 14,1 0,5 20,7 0,8 32,8 8 - -9,7 2 - 102 20 5 52 0 » 185(1. . 9,78 15,5 ",1 10,1 0,2 30,9 20 juin. -15,0 21 - 83 10 2 65 17 5 1851. . 10,25 13,8 0,7 18,8 1,0 29,4 1 juillet - 5,3 28 fév. 84 21 „ 51 " » 1852. . 11,30 15,0 7,0 20,5 2,5 32,9 17 - - I," 20 déc. 1851. 102 37 12 55 » » 1853. . 9,59 [5,1 0,1 18,7 0,5 30,7 « - - 8,0 10 fév. 04 20 2 42 7 U 1854. . 10,41 14,0 0,7 19,7 1,9 30,7 24 - -15,8 20 déc. 1853. 90 17 c2 (18 10 G 1855. . 8,85 12,4 5,5 18,9 -1,0 28,0 0 juin. -10,0 2 fév. 80 23 „ 08 52 15 185(1. . 10,42 15,8 7,0 19,7 0,9 20,8 1 août. -15,2 22 déc. 1855. 83 23 54 10 2 1857. . 11,35 15,1 7,(i 21,5 1,4 34,0 4 - 9,1 8 janv. 127 52 7 47 8 ■ 1858. . 10,05 13,8 0,5 20,5 0,0 34,7 15 juin. -10,5 5 - 105 34 Jl 02 10 1 1859. . 11,50 14,8 ~,~ 21,1 1,8 51,5 28 - -10,4 23 nov. 1858. lli 47 G 50 4 1 1860. . 9,29 12,0 0,1 18,2 ',2 :<8,l 10 juillet. -12,', 19 déc. 1859. 57 5 n 57 13 3 1861. . 10,51 15,8 6,8 20,2 ',' 29,8 12 août. -10,8 8 et 10 janv. 100 23 B 55 22 7 - 1 0,2 110 - 55 10 1 1802. . Moyenne de la lr' déc. 11,18 1 1,6 7,7 20,7 1,1 27,2 j _ 08 15 a 10,35 14,1 0,5 20,1 0,0 50, i i juillet. -10,0 4 janv. 105 30 2 50 15 4 4mr 10,09 15,8 0,4 20,0 1,1 31,0 8 - - 0,5 27 - 92 25 ï 53 12 2 ."t 10,27 13,8 6,7 19,9 0,9 50,0 15 - -12,5 7 - 90 26 ô 54 11 4 Moy. «.Es. 10,24 15,9 0,0 20,(1 0,9 51,0 0 juillet. -10,7 12. janv 07 27 Ô 55 13 3 Maximum. 12,12 10,0 8,2 22 2 2,5 54,7 17 mai. - 5,3 15 nov. 130 50 12 91 11 21 Minimum . 8,83 12,4 5,5 18,2 -1,0 27,2 10 août. -18,8 4 mais. 57 5 0 18 0 0 52 MEMOIRE T Mil .1. W v 9. VARIATION DIURNE AUX DIFFÉRENTES ÉPOQUES DE L ANNÉE. — 1845-1802. MOIS. 2 H. 4 H. b H. 8 II. y h. III II 1 II. 2 II. 3 II. 6 H. 9 H. Kl H. MAX. MIN. Janv. l"déc. -0^49 -0:66 -o;77 -o;8i Onie -0,54 -0,69 -0,86 -0,94 3mc — -0,69 -0,72 -0,85 -0,91 Fév. 1 re déc. -0,49 -0,71 -0,92 -1,10 9me -0,90 -1,15 -1,32 -1,46 5mc _ -1,03 -1,42 -1,80 -1,80 Mars trcdéc. -1,09 -1,45 -1,76 -1,94 9iue -1,43 -1,78 -2,10 -2,51 5""e — -1,65 -2,10 -2,57 -2,72 Avril. lr'déc. -1,84 -2,42 -2,84 -2,94 9mc -2,16 -2,68 -3,15 -3,00 Ôme -2,44 -5,07 -3,59 -3, 1 3 Mai 1 IE iléc. -2,68 -5,33 -5,79 -3,06 9m« -2,51 -3,30 -3,88 -2,79 3>QC -2,91 -3,55 -4,11 -2,88 Juin lr,'déc. -3,00 -3,75 -4,32 -2,88 9uie -2,89 -3,81 -4,51 -2,95 3" — -2,66 -3,35 -3,81 -2,59 Juill. I™déc. -2,83 -5,48 -3,97 -2,86 gme -2,83 -3,01 -4,15 -3,11 ômc — -2,57 -3,21 -5,75 -2,93 Août 1 " déc. -2,58 -5,24 -5,82 -3,24 9iiu- . -2,34 -2,94 -5,40 -2,98 ^rac -1,99 -2,60 -3,04 -2,93 Sept. lrodéc. -2,01 -2,61 -3,13 -3,21 Omr -1,89 -2,44 -2,94 -3,08 |jmp -1,50 -2,03 -2,59 -2,64 Ocl. 1"déc. -1,29 -1,06 -2,01 -2,14 9me -1,04 -1,48 -1,80 -1,90 5.nc _ -1,10 -1,48 -1,75 -1,93 Nov. I"déc. -0,71 -0,95 -1,25 -1,43 9mo -0,55 -0,78 -1,07 -1,25 5">c — -0,54 -0,65 -0,88 -0,93 Déc. 1 « déc. -0,48 -0,65 -0,75 -0,88 2"in- -0,37 -0,55 -0,68 -0,72 5mc — -0,45 -0,52 -0,68 -0,76 Moyenne. -1,62 -2,08 -2,45 -2,20 -o:7o -0,99 -0,80 -1,02 -1,29 -1,46 -1,50 -1,47 -1,27 -1,51 1-1,03 -0,75 -0,72 -0,51 -0,42 -0,27 -0,28 -0,21 -0,22 -0,02 -0,51 -0,71 -0,77 -1,02 -1,2 -1,25 -1,24 -1,11 -1,06 -1,54 -1,12 -1,05 -0,85 -0,75 -0,72 -0,71 ■0;59 •0,59 ■0,50 ■0,50 ■0,60 -0,60 ■0,45 ■0,40 ■0,08 0,08 0,28 0,70 0,56 0,71 0,S1 0,88 0,85 0,85 0,92 0,61 0,64 0,59 0,55 0,55 0,21 0,11 0,02 -0,02 -0,07 -0.52 -0,42 ■0,22 -0,59 -0,59 ■0,44 ■0,52 o;i5 i;o8 i;ai i:37 1:27 0,04 1,18 1,48 1,60 1,47 -0,11 1 99 I, — 1,55 1,05 1,47 0,08 1,20 1,53 1,71 1,59 0,22 1,60 1 ,99 2,18 2,15 0,55 1,90 2,28 2,61 2,6-> 0,41 1,85 2,31 2,56 2,60 0,60 2,19 2,45 2,87 2,92 1,00 2,62 5,02 3,50 5,25 1,17 2,79 3,24 5,58 5,56 1,25 2,76 5,18 5,56 3,61 1,81 3,19 5,67 5,75 3,78 1,75 3,19 5,68 5,96 3,90 1,66 2,96 5,55 5,72 5,98 1,73 3,20 3,74 5,99 4,05 1,80 5,20 5,66 4,04 4,17 1 ,80 3,29 5,69 5,92 5,88 1,05 2,88 5,25 5,67 5,79 1,81 2,95 5,58 5,61 5,70 1,64 5,10 5,47 5,96 4,00 1,57 2,88 5,28 5,72 5,75 1,68 5,11 3,58 5,86 4,02 1,64 5,09 3,70 5,72 5,81 1,25 2,80 5,28 5,52 5,62 1,39 5,12 3,70 5,90 5,89 1,44 o,73 o,/o o,/4 1,19 2,70 5,24 5,52 5,26 1,11 2,49 2,85 2,97 2,07 0,94 2,32 2,77 2,68 2,36 0,65 2,26 2,58 2,85 2,55 0,51 1,84 2,19 2,17 1,95 0,42 1,52 IJi 1,87 1,66 0,22 1,25 1,52 1 ,42 1,55 0,22 1,24 1,54 1,46 1.20 0,17 1,15 1,23 1,39 1,15 -0,05 0,95 1,23 1,25 1,12 o:8i 1,02 1,09 1,25 1,80 9 9' î 2,50 2,68 2,91 5,19 5,38 5,46 5,71 5,65 5,86 5,88 5,82 5,42 5,66 4,00 5,58 5,82 3,54 5,55 5,46 5,34 2,81 2,19 2,00 2,06 1,38 1,14 1,02 0,79 0,09 0,77 o:30 0,40 0,57 0,59 0,72 0,90 1,05 1,25 1,51 1,88 2,50 2,50 2,41 2,42 2,76 2,84 2,82 2,50 2,82 2,94 2,64 9 59 2,16 2,05 1,89 1,51 1,02 0, 0,50 0,57 0,55 0,51 0,29 0,17 0,15 0,52 -0,89 0,07 0,97 2,54 2,72 2,95 2,89 2,50 1,44 -0,01 0,06 0,06 -0,02 0,00 0,12 0,00 0,12 -0,0 5 -0,07 0,01 -0,13 0,01 0,09 -0,01 0,15 0,28 0,16 0,27 0,41 0,17 -0,02 -0,21 -0,21 -0,14 -0,25 -0,26 -0,54 -0,25 -0,04 -0,15 -0,08 -0,01 -0,05 -0,10 0,11 -o:i8 -0,11 -0,19 -0,22 -0,24 -0,29 -0,55 -0,27 -0,49 -0,09 -0,70 -0,80 -0,8 -0,79 -0,99 -0,99 -0,95 -0,98 -0,96 -0,89 -0,88 -0,96 -0,95 -0,75 -0,85 -0,79 -0,64 -0,61 -0,57 -0,35 -0,57 -0,52 -0,17 -0,20 -0,26 -0,10 -0,01 -0,58 -o:5o •0,50 ■0,29 -0,57 -0,47 -0,05 -0,02 -0,66 -0,90 -1,15 -1,25 -1,48 -1,45 -1,45 -1,70 -1,69 -1,71 -1,09 -1,72 -1,75 -1,59 -1,62 -1,48 -1,28 - 1 ,55 -1,29 -1,02 -0,86 -0,82 -0,03 -0,56 ■0,55 -0,28 ■0,50 ■0,55 ■0,10 2,45 2,49 2,05 5,00 5,45 3,52 5,77 4,08 5,70 4,78 5,20 5,18 5,17 5,38 5,64 5,51 5,58 5,51 3,32 5,05 5,11 5,01 4,02 4,85 4,60 'V-'5 4,01 5,75 5,07 5,24 2,97 2,44 2,34 2,62 2,18 -i;89 o;29 -2,07 0,19 -2,05 0,25 -2,07 0,29 -2,25 0,39 -2,59 0,42 -2,55 0,50 -2,95 0,51 -5,42 0,55 -3,58 0,59 -5,78 0,50 -4,20 0,50 -4,29 0,45 -4,55 0,42 -4,00 0,59 -4,64 0,50 -4,71 0,40 -4,51 0,53 -4,41 0,45 -4,58 0,57 -4,54 0,54 -4,29 0,41 -5,81 0,00 -3,57 0,52 -5,78 0,52 -5,68 0,46 -3,18 0,52 -2,82 0,60 -2,59 0,57 -2,58 0,55 -2,15 0,55 -2,011 0,4S -2,01 0,22 -1,95 0,20 -1,75 0,45 -1,80 0,19 -0,99 4,06 -5,21 0,45 7,27 SIR L\ TEMPERATURE DE L AIR. 53 Tableai n° 10. ÉPOQUES LIMITES DES HAUTES TEMPÉRATURES MOYENNES DIURNES, PAU ANIMEE. 12» il» 16" 18» 20° 22° 24o 26» ANNÉE. i . mien n cernent. Fin. Coaiincii- camenb Fin. i ommen ""■■ Cunimcn- Fin. ccnienl. luinmen- i-.nic.il Fin. mu Fin. '.■un m « ■ ji'.'n- ccincnt- Fin. i ..lumen- cernent. Fin. 1833 . . :; avril. 29 oct. 5 niai. 28 oct. 5 mai. 25 sept. 4 mai. 25 sept. 16 mai. 20juill. 29 juin. 29juin. „ „ ■ p 1834 19 - 8 nov. 28 avril. 8 nov. 50 avril. 6 nov. 6 - 10 oct. 9 - 21 sept. 21 20 sept. 21 juin. 51 juill. » » 1835 1 i (Jéc. 1 1 oct. 3 - 1 oct. ojuin. 26 sept. 4 juin. 25 août. 7 22 août. i _■ août. 12 août. - » i sr.i; 19 mars. 30 llov. 20 mars. 29 nov. 1 juin. 15 10 - 8 oct. 1 1 15 - 16 - 29 juill. 12 juill. 12 juill. » » 1S37 30 avril. 19 oct. 26 mai. 7 OCt. 28 mai. 5 29 mai. 18 sept. 10 23 - 14 21 août. » o - 1X38 12 3 déc. 26 avril. o nov. o 50 sept. 5 - 28 - IN 29 - 6 juill. IBjuill. 13 juill. li juill. 11 juin. 14 juill. ixr.'i 30 - 21 "2 niai. 16 oct. 8 12ocl. 9 12 1 12 sept. 13 juin. 18 - INJuill. 19 juin. » " 1X40 10 IX I1..V . 23 avril. 29 sept. 36 avril. Il sept. 1 juin. 3 - 2 - 5 — 3 sept. 5sepl. » » » » 1811 17 mars. i déc. 26mars. 4 OCt. 20 2. .ri. 27 avril. 1 ocl. 25 mai. 15 - 26 mai. 28 mai. » » ■ » 1X42 23 avril. 12 OCt. 23 avril. 20 sept. 24 19 sept. 27 mai. 19 sept. 9 juin. X - 1 1 juin. 26 août. lOaoût. 26 août. B » 1843 21 mars. 0 nov. 23 mars. 51 oct. 20 - 51 0Cl. 1 juin. 18 - IX 30 août. 5 juill. 19 - 5jo.ll. 5 juill. » - 1844 3 avril. 15 oct. i avril. 18 sept. Ojuin. 17 sept. 8 - 17 22 - 8 sept 22 juin. 24 juin. ■> » S 1846 20 - 9 nov. *2~2 i oct. 27 niai. 4 ocl. 3 - 17 12 - 23 juill. 12 -r juill. 7 juill. 7juill. » » 1846 24 fcv. 25 - 12 10 - 24 17 sept. 5 — 17 6 1 1 sept. 7 - S août. 5 - 7 août. 1 août. G août. 1817 7 mai. 8 - H mai. 18 - 11 13 - 23 mai. 22 août. 25 mai. 21 août. 29 mai. 20 - 17 16 » h ixix 2Kmars. 30 ocl. m mars. 25 - 3 avril. 9 oct. 15 7 sept. 15 juin. 29 - 15 juin. 8 juill. » » B •• 1848 7 avril. 4 nov. âinai. 26 - 4 mai. 24 sept. 27 - 7 28 mai. 4 sept. 1 2 sept. 6 juin. 9 juill. » • 1X50 i 3 M avril. 27 sept. !i avril. 21 - Ojuin. 19 août. 25 juin. 15 août. 27 0 août. » - » 18SI 17 - 24 OCt. 18 14 ocl. 19 - 6 - 4 - 2 i - 15 24 22 2 juill. » » • » ix:,2 3ll mars. 17 nov. 9 mai. 9 nov. 11 mai. 2 nov. 17 mai. 8 sept. 17 mai. 30 - 5 juill 26 - U juill. IBjuill. 17 juill. 17 juill. l x:,5 7 avril. 3 3 29 oct. 2» 17 sept. 26 - 14 26 - 22 - 29 juin. 10 - S - 9 " ' 1X54 I.'. mai s. 1 I.', avril. Il 15 avril. 6 oct. 21 avril. 20 - 20 juin. 17 sept. 21 juill. 20 - 24 - 26 V " 1X55 1 1 avril. 24 ocl. •24 mai. 8 25 mai. 4 - 25 mai. 1 ocl. 20 niai. 29 août. 7juin. 5 août. » » " » 1866 3 10 déc. b2(i avril. 14 - 26 avril. y - 3juin. i sept. I5juin. 18 - 28 - 14 - 1 1 août. 1 i août. » » 1857 19mars. 8 nov. 6 7 nov. Il mai. 5 21 mai. 26 - 21 mai. 8 sept. 22 mai. i sept. 29 j u i n . 5 — 4 août. 5 auùt. 185S 31 - 20 oct. K. 19 ocl. 16 avril. 3n sept. 22 - 30 - 1 juin. 23 - 3 juin. 19 août 4 - 19 4jlliD. 17join. ISîi'i 29 7 nov. 7 18 8 - 16 oct. 28 - 7 oit. 2X mai. 26 - 27 - 27 - ijuill. 26 - 4 juill. 4 juill. 1860 7 avril. 29 oct. S mai. 28 sept. 1 1 mai. 23 sept. II 17 août. 24 juin. 17 juill. •> » • » B B 1861 27 mars. 23 Il 22 oct. 12 - lïocl. 30 - Il oct. 14 - 17 août. iojuin. 16 août. lôaoûl. 15 août. » » 1861 9 16 25 mars. 10 - 25 avril. 16 - 20 avril. 15 - 2 mai. 22 - w " a » MoYSHSl 1 1?" décade. 11 avril. 17 nov. 21 avril. 18 oct. 5 mai. 4 oct. IX mai. 24 sept. 1 juin. 29 août. 2ijuin. 3août. IS juill. 24 juill. lljuill. 1 i juill. gme 4 - ;, 10 - 15 - 4 - 30 sept. 29 - 6 - 8 - 26 - 17 - as juill. 3 — 21 24 27 3uie __ 28 mars. o 23 - 17 - 1 2 - 5 oct. 18 - 23 - 3 - 29 - ju 11 août. 14 - 7 août. 4 - 9 - Mov. GbN. 4 avril. 8 nov. 20 avril. 17 OCt. 3 mai. 3 oct. 22 mai. 18 sept. 4juin. 28 août. 20juin. 5 août. 10 juill. 28 juill. r.juili. 10 juill. PlIBM. tP. 24 fév. 12 ocl. 20 mars 18 sept. 5avril. 6 sept. 21 avril. t7août. 2 mai. 17 juill. 22 mai. 28 mai. 4juin. I9juin. •ijuin. 17juin. Debn. ép. 7 mai. 24 déc. 20 mai. 29 nov. Ojuin. 6 nov. lOjuin. 15 OCt. |-2(i juin. ' 2(i sept. 5 sept. 20 sept. |l3août. 26 août. 4 août. 6 août. M MEMOIRE ÉPOQUES LIMITES DES BASSES TEMPÉRA Il » H » 6" 4 ■ 2 0 » ANNÉE. — ». ■ ■ - 7 -^ -- < u'e- nient Pin. Commence- | Fin. Conimenre- nient. Fin tommcncc- meot. Fin. • uni même - ment. Fin. Ommencc- mcnl. Fin. i s -,2-53. . ; 1 niai. ? 22 avril. 1 18 avril. i 26 mars. 25 mars. 9 13 mars. 1833-34. . 2 sept. 27 a\ril. Il ocl. 25 5 nov. 15 9 nov. 13 avril. 1 \ nov. ia 15 nov. 10 fév. I834-3S. . 2 oct. 2s juin. 24 - 28 - 27 oct. 28 13 - 18 - 13 - 22 janv. 20 8 janv. 1835-36. . 11 - 27 mai. 11 4 mai. 111 1 mai. 19 oct. 25 fév. 5 - 25 fév. 10 21 fév. 1836-37. . 22 sepl. 3 juin. 22 - 22 29 - 18 avril. 29 - 15 avril. 24 dec. Il avril. 25 déc. 10 avril. 1857-58. . 25 - 9 - 26 - 17 4 nov. 30 8 no\. 21 16 nov. 23 fév. 7 - 20 fév. 1838-39. . 4 ocl. 25 mai. 13 - 15 15 oct. 23 15 - !) - 20 7 avril. 25 nov. 7 mars. 1839-40. . 20 - 23 - 25 - 21 26 10 29 ocl. 29 mars. 29 oct. 28 mars. S déc. 2 _ 1840-41. . 18 sepl. 22 avril. 10 - 17 avril. 20 nov. 12 20 nov. 5 — 28 nov. a 29 nov. 1 1841-42. . 49 oct. 10 mai. 20 - 20 22 ocl. 18 8 - 17 avril. 16 - 10 avril. 18 « fév. 1842-43. . 29 sepl. 9 - 1 - 8 mai. 20 14 4 - 14 6 9 mars. 6 - 4 mars. 1843-44. . 27 28 - 13 - 18 - 15 - 22 mars. 17 ocl. 21 mars. 12 - 20 - 14 - 25 fév. 18 44-43. . 22 22 8 - 19 29 - 12 avril. 2 nov. 22 30 22 1 déc. 21 mars. 1843-46. . 25 - 15 - 15 - 30 avril. 3 nov. 27 5 21 15 déc. 11 fev. 4 janv. Il fév. 1846-47. . 21 ocl. 6 - 21 - 25 - 5 - l!l 6 - 18 avril. 7 nov. 12 mars 12 nov. 12 mars. IS47-48. . 28 sept. 2 — 14 1 mai. 27 ocl. II 18 - 9 mars. 20 déc. 8 - 20 dec. 29 janv. 1848-49. . H ocl. il 19 - 10 - 19 - 22 9 - 18 avril. 1 1 nov. 26 - 2 1 13 - 1849-30. . 9 - 18 - 10 16 - 13 - 5 mai. 21 50 mars. 22 - 27 27 nov. 18 mars. 1850-51. . 14 sepl. 16 - 12 6 22 - « - 23 oct. 1 1 29 3 — 30 5 - 18:: 1-52. . 27 - 7 - 30 S - 31 4 - 5 nov. 20 avril. 18 15 - 19 - 26 fév. I832-S3. . 7 ocl. 1 1 8 1 1 17 15 avril. 1 déc. li 26 janv. 30 1 4 fév. 27 mars. 1853-54. . 2" sepl. 1 - 4 50 avril. 5 nov. 30 15 nov. 22 mars. 1 4 nov . 22 fev. 10 dec. 1 4 fév. 1854-55. . 8 ocl. 30 - 27 15 mai. 10 25 14 - 6 avril. 19 26 mars. 28 nov. 1 1 mars. 1855-56. . 26 sepl. 7 _ 2 nov. 6 o _ 5 mai. 6 - 31 mars 21 30 26 - 22 fév. 1836-57. . 20 ocl. 8 - 25 oct. 7 - 26 oct. 28 avril. 27 oct. 27 avril. 5 22 - 6 - 1 1 mars. 1857-58. . 25 - 13 1 nov. 13 1 1 nov . 14 1 2 nov. 15 - 2(1 13 15 déc. 7 - 1858-59. . 9 - 6 - 26 oct. 24 avril. 50 oct. 19 51 oct. 17 - 1 17 janv. 10 nov. 10 janv. 1839-60. . 22 - 29 - 22 38 22 - 23 12 nov. 16 mars. 12 12 mars. 20 - 12 mars. 1860-61. . 5 - 20 - m 8 mai. 15 - 28 o _ 10 avril. 5 13 fév. 19 déc. 20 janv. 1*01-62. . 18 - IS avril. 27 16 avril. 27 10 28 oct. 14 18 5 mars. 19 nov. 2 mars. 1862-63. . 19 - " 25 " 17 nov. 19 nov. " 20 » 20 " MoVENNB de la llc décade. 30 Sepl. 21 mai. 16 ocl. 4 mai. 28 ocl. 21 avril. (i nov. 2 avril. 17 nov. 15 mars. 25 nov. 24 fév. .jn.e 1 ocl. 13 - 13 8 - 24 - 20 ■ 7 - 31 mars. 51 13 11 déc. 24 - 12 - Il - 25 4 - 1 nov. 23 7 - 8 avril. 13 8 26 nov. 24 - MoY. GBK. 4 oct. 15 mai. 18 oct 5 mai. 28 ocl. 21 avril. 7 nov. 3 avril. 20 nov. 12 mars. 1 déc. 24 fév. PRIM. ÉP. 2 sepl. 18 avril. 1 - 16 avril. 13 - 22 mars. 17 oct. 25 fév. 29 oct. 17 janv. 6 nov. 8 janv. Dern. ép. 23 oct. 28 juin. 2 nov. 22 mai. 20 nov. 6 mai. 1 déc. 27 avril. 26 janv. 1 1 avril. 14 fev. 10 avril. SI R LV TEMPERATURE DE LAIR. .).» TUIIES MOYENNES DIUHNES, l'Ail AININEE. _*> -J° -6- < oiiillR-UCC- Fin. aient. Cumuiciu'c- intnl. S" Fin -10" i. iii'uce- t .n tncDi - ' oiiimemc nient. ■2° i m -1 ; nce- 1 ,'■ ment. 1 h 11. r meut. Fin. i om me n cé- ment. Fin. V •i mars. V *J5 janv. Y 10 janv. „ » u V i> » n p » ■ 1 ■ - « u » ■ ■■ ■ ■> ■■ ■ » ■ » » » » » « » .. ■■ ■• Il di'C. m janv. 11 déc. 3 janv. 21 dec. 2 janv. 3 jam 2 jan\ . « n D .i ■ p 2:; 2'» mars. 2U dcc ■.i déc. 27 31 déc. » » ■> » » ■• » 8 janv. 17 fév. 8 janv. il fév. !> j;inv tu fcv. o janv. 2ii |iiii 1 i jan\ . 56 janv. li janv. 2:>jan\. 19janv, 19j.nn . 23 nov. 3 i fév. i fév. » » » •> » » » » » » 7 janv. 1 mars. H janv. 23 1 1 janv. 1 1 janv. •• » '• .. » P » 14 déc. 10 fcv. il déc. 10 i i déc. 10 fév. i:, déc. 17 déc. » » tf ■' .. i janv. G '* janv. 12 janv. s janv. .» janv. 9 janv. 9 janv. » U •• ' ■• » 3 mars. S III. Ils. ■ » p » » » » V » » ■ V [5 janv. 14 fcv. i i janv. 16 janv, 13 j;in\ . !.. janv. » » » » » >■ » » 3 déc. 1!» mars. i dec. 15 mars s » » •■ » » » » V 29 déc. •2 janv. » » » » .. » » • » '• . ■■ 1 1 fév. 20 mars. 19 fév. 19 fin. » n - » S » > >■ n 11 déc. 14 fcv 18 déc. 30 déc. i> déc. 30 déc. ri déc. 26 déc. 20 dcc SGdec. 96 déc. 26 déc. - » 17 janv. 23 17 janv. 23 fév. 1S janv. 21 fév. 19 jani . 2 1 fév, 2 fév. 18 fév. » » » i • •> •• 7 janv. 6 fev. S janv. .". fcv . S janv . x janv. - » » » » » » » 4 - 27 - :. janv. 7 janv. .'» 7 • » l) " » » » - 19 DOV. 2i nov. -j.™ nov. -2 i nu\ . 23 "m\ . 23 nov. - D >• ' » » » » '» ll'-l 24 fév. 4 déc. 1 i fcv. 17 dcc. 20 dcc. 18 déc. 20 dcc. 19 dcc. 19 déc. ■• » ■• V 22 - 17 janv. 25 17 janv. 2'.) 17 janv x janv. [8 janv 8 janv. h. janv. 9 janv. llijauv. • » 30 10 fév. i" janv. 9 fév. lu 19 - » » » » » y » » 23 nov. " " » " M " 0 0 " 31 dcc. i 17 fév. 1 janv. 27 janv. 31 dcc. 17 janv. 1 janv. G janv. 1 1 j.im . 2(i janv. 14 janv. 33 janv. 19 jani . I9jan\ . 31 10 janv. 29 déc. 9 j a n v , 3 janv. 8 jam . 2janv. 3 janv. " » 20 déc. 10 fev. 31 dcc. 20 jam . 2s déc. 17 janv. r,i déc. m, janv. Il janv. 17 janv, 6 janv. 10 jam . 19 jani I9ja ■ 19 nov. 24 nov. -2~, nov. | 24 nov. -jr» nov. 23 nov. in 17 dcc. 19 déc. 19 dé. 2C, lier. 36 déc. 19 19 3 mars. 24 mars. 19 fev. 13 mars. lx jam . 13 mars. 28 janv. 13 mars. 2H fév. 20 fév, i i janv. 2,'ijan*. 19 19 lit MEMOIRK ÉPOQUES LIMITES DES TEMPÉltATURES ANNÉE. 14" 16" i unimencc- 18" oinmence- mcnt. 20" Coiiinii'iic ment. Cùminrncc menl- 1X33 1831 1835 1836 183" 1X38 1839 1S40 1841 1842 1x13 1844 1845 1846 1847 1848 184!) 1850 1851 185-2 1853 1854 1855 1856 18S7 1858 1859 1860 Ixdl 1802 Movbhhe île la lre décade. orne MOYBHKB GÊNÉRàLE. Première ÉPOQUE. Dhrmere époque . S avril. 8 mars. 7 - 25 avril. 6 16 12 20 fev. 21 avril. 17 mars. 28 2 avril. 24 fev. 17 mars. 24 31 1 avril. 20 mars. 24 1 avril. 1 1 mars. 23 13 fev. 18 mars. 24 8 mars. 0 avril. 2 4 fév. 7 mars. 30 uct. 10 nov. 1 déc. 30 nov. 24 orl. 5 déc. 28 déc. 18 nov. I déc. 29 nov. 6 la oct. 9 nov. 19 oct. 8 nov. 51 oct. 4 nov. 5 24 oct. 17 nov. 3 nov. 1 24 oct. x déc. 8 nov. 24 oct. 8 nov. 30 ocl. I 4 nuv. I 2o uov. 1 - 6 - 5 avril. 19 1 19 mars. 30 avril. 12 17 15 15 mais. 22 avril. 19 mars. 2 avril. 5 27 fev. 18 mars. 29 I avril. 17 51 mais. 20 avril. 14 mars. 16 avril. 25 8 7 avril. 38 niais. 17 9 avril. 28 mars. 28 30 oct. 8 nov. 8 ocl. 50 nov. 13 oct. 10 nov. 22 ocl. 17 nov. 4 ocl. 27 sept. 6 nov. 13 oct. 4 19 19 28 4 nov. 28 sept. 21 ocl. 6 nov. 3 51 oct. 8 ocl. 18 7 nov. I!l OCt. 18 50 26 oct. 21 22 mars. 13 fév. 25 a\ril. 10 nov. 15 oct. 28 dec. I avril. 27 fev. 30 avril. 24 oct. 27 sept. 2 mai. 20 avril. -2 — 20 mars. 18 mai. 26 avril. 1 mai. 15 avril. 18 mars. 22 avril. 22 mars. 5 avril. 20 28 fév. 2 mai. 51 mars. 2 mai. 8 avril. 12 avril. IX 16 6 2 mai. 2!) mars. 26 17 avril. Il I 1 29 sept. s nuv. 1 ocl. 16 7 - 16 29 sepl. 2 oct. 20 sept. 51 ocl. 28 sept. 4 oct. 10 17 9 21 27 sept. 14 oct. 3 nov. 29 oct. 10 X 12 20 19 17 25 sept. 14 ocl. 16 I i avril. 28 fev. 18 mai. 12 cit. 20 sept. 8 nov. 3 mai. 28 avril. 21 mars. 27 mai. o 6 25 avril. 27 mars. 23 avril. 19 20 22 mai. 9 1 avril. 5 mai. 9 avril. 19 Mi mai 17 15 avril. 25 mai. 26 avril. 211 16 7 11 mai. 12 28 mars. 22 avril. 25 sept. 15 oct. I 10 4 28 sept. 12 oct. 11 sept. 2 oct. 20 sept. 6 oct. 17 sept. 4 oct. 20 sept. 17 oct. 9 50 sepl. 25 sept. 28 août. 12 sept. III 21 1 ocl. li 2 50 sept. 8 oct. 51 août. 12 oct. 16 oct. 1 oct. 36 sept. 30 21 avril. 21 mars. 27 mai. 29 sept. 28 août. 17 oct. 3 avril. 10 juin. 29 mai. ç> _ 8 26 avril. 27 — 23 30 26 27 niai. 24 16 4 avril. 4 mai. 21 3 juin. 10 mai. 24 mai. 16 avril. 25 mai. 2 juin. 16 mai. 17 avril. 8 11 mai. 50 23 avril 3 mai. 10 8 H mai. 3 avril. 10 juin. 30 août. 10 oct. 23 sept. 8 oct. 10 sept. 28 - 12 OCt. 3 sept. 2 ocl. 19 sept. 21 8 9 17 7 19 août. 28 8 sept. 1'. 18 1 oct. 22 août. 19 sept. 24 8 oct. 17 août. 2 oct. 16 24 sepl. 9 20 - IX sepl. 17 août. 16 oct. SLR LA TEMPERATURE DE L'AIR. 57 LES PLUS ÉLEVÉES, PAU ANNÉE. 21» 26° 28» 3 0» ô 2» 5 t° Commenc.- Vient. Fin. Commence- ment. Fin. Commence- ment. Fin. Commence, ment. Fin. Commence- ment. Fin. Commence- ment. Fin. 4 mai. 30 juill. 3 mai. 19 juill. 17 mai. 8 juill. y . „ » » > 6 - 21 sept. 9 - 21 sept. 21 juin. 20 sept. 21 juin. 19 juill. 18 juill. 19 juill. ■ V 5 juin- 23 août. 0 juin. 22 août. !» - 12 août. ■ » a 1 - b 11 - 16 - 19 15 17 - 12 juill. 7 juill. 7 juill. » i » 29 mai. 27 - 13 - 21 38 juîll. 21 août. •• » ■ » ■ k 5 - 28 sept. 0 mai. 15 juill. G 15 juill. 15 juill. 1 i juill. » " " - 9 - 12 - 1 juin. 12 sept. 1.~ juin. 19 juin. 1s juin. 19 juin. 19 juin. 19 juin. » B 27 avril. 3 - 2 3 - ■ » » » '• » ■ 27 13 - 23 niai. 15 - ■2ti mai. 12 sept. » - » " » » 20 mai. 8 9 juin. 20 août. 9 juin. 26 août. 12 juin. 25 août. 19 août. 19 août. » - 17 juin. 18 - 18 19 i juill. 19 5 juill. :. juill. 5 juill. 5 juill. » » 9 - 8 - 15 8 sept. 22 juin. 24 juin. 24 juin. 24 juin. D » ■ » r, - lu août. 1 1 7 juill. 12 - 7 juill. 12 - 7 juill. 6 juill. 7 juill. ■ » 2 Il sept. 2 _ 8 sept. G 7 août. 22 7 août. 5 6 août. 1 août. 1 août. 23 mai. 13 - 25 mai. 20 août. 2r> mai. 20 16 juill. 16 17 17 juill. » » li - 30 août. 15 29 - 17 juin. 8 juill. S s juill. » » » ■ 27 - 7 sept. 28 - 4 sept. 1 - 9 0 juin. 9 - 6 juin. 9 juill. » » r,t 13 août. 12 juin. 6 août. 24 - 0 août. 27 - 6 août. " >' " 1 4 juin. 24 - 15 24 22 2 juill. ■■ » » » » ■ 17 mai. 30 - 18 mai. 5 — ;, juill. 21 5 juill. 18 juill. 6 juill. 18 juill. • » 26 - 22 - 27 - 21 - 29 juin. 10 - 8 - 9 - ■ " » • 21» juin. 1 sept. 36 juin. 15 - 21 juill. 20 25 26 - » » * V 2.'» mai. 29 août. 26 niai. 29 7 juin. 1 1 juin. •• » » » • ■ i juin. 18 - 15 juin. 18 2 août. 12 août. u D » » " • 21 mai. !) sept. 22 mai. 1 sept. 22 mai. 26 - S juin. 2 4 août. 10 juill. 3 août. 'i août. S août. 1 juin. 23 — I juin. 19 août. 3 juin. 19 i - 19 6 juin. 16 juill. lu' juin. lij juin. 2s mai. 20 - 5 26 - 27 - 20 - 29 - 26 •• » 0 » 1!) - 17 août. 19 mai. 17 juill. 17 juill. 17 juill. ■ >• » » * B l" juin. 7 sept. 15 juin. 17 août. 20 juin. 15 août. » » r » t » 36 avril. 22 août. S mai. 3 -. B ■ * * " li niai. 3 sept. 27 niai. 23 août. 16 juin. 5 août. 26 juin. 17 juill. 19 juill. 19 juill. » 1 30 - 2 - 5 juin. 19 - 10 - 22 juill. 27 18 - 2 - 15 f août. 1 août. 28 - 2 _ 51 niai. 17 - 2G 1 août. 27 8 août. 26 juin. 26 11 juill. tl juill. 24 mai. 2 sept. 51 mai. 20 août. 20 juin. 511 juill. 27 juin. 23 juill. 6 juill. is juin 18 juill. 18 juill. 20 avril. 30 juill. 3 — 7 juill. 17 mai. 1 4 juin. 4 19 juin. 6 juin. 19 juin. lu" juin. tu* juin. 20 juin. 28 sept. 20 juin. 21 sept. 2 août. 20 sept. 25 juill. 26 août. 19 août. 19 août. ."i août. 5 août. Tome XXXVI. h 58 MEMOIRE ÉPOQUES LIMITES DES TEMPÉRATURES ANNÉE. 1832-35. . 1833-34. . 1834-35. . 1 835-36 . . 1836-37. . 1837-38. . 1838-39. . 1839-40. . 1840-41. . 1841-4». . 1842-43. . 1843-44. . 1844-45. . 1845-46. . 1846-47. . 1847-48. . 1848-49. . 1849-50. . 1850-51 . . 1831-52. . 1852-53. . 1853-54. . 1854-55. . 1855-50. . 1850-57. . 1857-58 . .. 1858-59. . 1859-60. . 1860-61. . 1861-62. . 1862-63. . MoTENHB «le la lre décade. Mot. glu. Prbm. >'p. l)Enn. tp. 6° commence- ment. ommencc- ment. Commence- ment. 27 août. 24 sept. 1 1 ocl. 22 - 2t sept. 3oet. 20 - 18 sept. 20oct. 30 sept. 28 - 22 - 7 - 20 - 28 - 16 - 9 oct. 13 sept. 9 - 2 oct. 22 sept. 6 ocl. 31 mai. I juin. 30 mai. 28 - 8juin. 8 - 27 mai. 21 - 11 juin. 10 mai. 20 - 26 - 22 - 30 - 7 - 6 - 12 - 18 - 1 juin. 8 oct. 1 1 mai. 5 — 2t - 8 - 30 - 26 sept. 7 - 20 oct. 15 juin. 14 - 15 mai. 9 - 14 - 22 - 1 - 12 sept. 20 - 18 oct. 18 avril 23 sept. B 50 mai. 21 - 16 - 10 oct. I - 18 - 22 - 27 sept. 4 oct. 24 - 10 - 20 - 5 - 15 - 8 - 15 - 24 - 15 - 21 - 10 - 15 sept. 30 oct. 9 - 4 - 15 - 20 sept. 23 oct. I I nov. 30 oct. 22 — 12 - 18 - Il oct. 13 - 19 - 1 mai. 27 avril. 28 - 11 mai. 8juin. 19 mai. 19 - 18 avril. 17 - 20 - 1 1 mai. 50 avril. 19 mai. 15 - 22 avril. 18 mai. 13 - 7 - 11 30 avril. 15 mai. 6 - 8 - 13 6 - 7 - 8 - 16 avril. 1 1 oct. 12 nov. 18 oct. 28 - 8 nov. 13 oct. 29 - 26 nov. 22 oct. 20 - 13 - 27 oct. 5 nov. 16 oct. 22 - 4 nov. 16 oct. 1 1 nov. 10 - 5 - 26 oct. 1 1 nov. 31 oct. 22 - 2 nov. 27 oct. 19 nov. 50se|il. 27 août. 22 oct. 22 mai. 18 avril. 15juin. 14 oct. 13sepl. 1 1 nov. 6 mai. 16 avril. JSjuin. 28 oct. 27 - 4 nov. 50 oct. 11 - 26 nov. 19 avril. 17 - 28 - 1 mai. 12 - H - 12 avril. Il - 5 mars. 20 avril. 14 29 - 8 - 31 mars. 23 avril. 1 mai. 22 avril. 5 mai. 7 avril, i mai. M - 30 avril. 15 mai. 5 - 7 - 7 - 23 a\ ril. 28 - 16 - 20 avril. 20 - 3 mai. I onimeD.ee- rnvlil 2i avril. 5 mars. 15 mai. 9 nov. 12 - 19 oct. 29 - 15 nov. 21 - 29 oct. 26 nov. 16 - 6 - 10 - 30 - 19 - 10 - 22 - 23 oct. 5 nov. 1 déc. 19 nov. 14 - 20 - 26 oct. 15 nov. 51 oct. 1 1 nov. o _ 31 oct. 20 nov. 9 nov. 15 - 10 - 1 1 nov. 19 oct. 1 déc. 26 mars. 14 avril. 17 - 24 fév. 15 avril. 17 - Il - 5 - 2 mars. 17 avril. 14 - 21 mars. 22 - 13 - 16 avril. 8 mars. 22 avril. 30 mars. 10 - 21 avril. 30 mars. 25 avril. 23 - 20 - 24 mars. 14 avril. 1 - 13 mars. 20 avril. 13 - _flo Commence- ment. 3 avril. 50 mars. 9 avril. 14 nov. 15 - 7 - 24 déc. 13 - 25 nov. 9 déc. 28 nov. 19 - 6 - 13 déc. 2 _ 4janv. 12 nov. 20 déc. 21 - 26 nov. 30 - 19 - 1 4 fév. 25 nov. 1 1 janv. 26 nov. 6 - 14 déc. 3 nov. 12 - 3 — 19 - 20 - 4 avril. 24 fév. 25 avril. 2o nov. 13 déc. 24 mars. 19 - 30 - 22 fév. 1 1 avril. 20 fév. 7 avril. 27 mars. I - 17 avril. 9 mars. 23 fév. 22 mars. 1 1 fév. 12 mars. 8 - 25 - 29 - 17 avril. 50 mars. 20 - 28 - 51 - 22 — 12 - 10 janv. 12 mars. 13 fév. 5 mars. -4» Commence- ment. 15 nov. (i janv. 11 nov. 25 déc. 8 janv. ■■25 nov. 7 janv. 8 déc. 20 - G nov. 10 janv. 5 déc. 10 fév. 5 déc. 21 - 29 déc. 1 4 fév. 1 1 déc. 17 janv. 4 déc. G nov. 4 janv. 19 nov. 4 déc. 22 déc. 1 0 nov. 21 mars. 13 ~ 10 - 14 fév. 15 mars. 1G janv. 17 avril. 10 déc. 29 - 7 - 13 mars. 15 nov. 8 janv. 21 fév. 9 avril. 17 fév. 3 - 5 mars. 1 1 fév. G - 4 mars. 23 fév. 21 mars. 1 1 fév. 12 mars. 29 janv. 13 - 17 mars. » 29 déc. 27 mars. 14 fév. 23 - 30 mars. 6 fév. 7 mars. 10 janv. 25 fév. 17 janv. 5 mars. 10 fév. 15 déc. G nov. 14 fév. lGfév. 15 nov. 9 avril. SI II LA TEMPERATURE DE L'AIR. 59 LES PLUS BASSES, PAU ANNÉE. -6» -8» -10° -1 ->o -14» -16° -18' Commence- ment. vin. i.'ii -n' r UJCIH. lia. ConirncDcr- iiitnl. Fia. t iHuiiii-ue»*- tneot. Fia. i 1 1 r 1 1 1 1 1 ■ ' i ■ ' ment. Fin. i:ommence- menl. Pin. ■ omatcacr- uient. Fia. '{ 2ti janv. t 25 janv. » „ „ ' ,, „ „ „ „ , • « B B ■• » » » » » ■ « ■ M B ■ » » > » .. » ■• » » B - M déc. 10 janv. Il déc. 2 janv. 22 déc. 2 janv. •■ « n ■ » V * " 2ii - 2i mar-. 29 31 déc. » » •• » ■ » ■> ■ ■ 8 janv. 17 fev. 8 janv. 10 fcv. 9 janv. 16 fév. 9 ,i ani . 2li janv. 15 janv. 25 janv. 14 janv. 20 janv. 16 janv. I9janv, '-'7 no v. 1 - 1 fév. I - » » » » • » ■ » ■ B 7 janv. 1 mars 7 janv. 13 janv. 10 janv. 1 1 janv. 10 janv. lOjanv. » » » '■ » u I 4 déc. 10 fév. 14 dcc. 10 fév. n déc 10 fév. 17 déc. 17. lie. » » •• " » • 4 janv. 2ii janv. 7 janv. 9 janv. 7 janv. 9 janv. 9 janv. 9 j,iii\ . » ■• • ■ h » » » » D » » » » >• •• » • V ! '* janv. ÎO janv. 15 janv. 10 janv. h » » » » » •• » - 5 déc. 19 mars. 6 déc. 15 mars. V déc. 15 mars. 12 déc. 1 i niais. 20 fév. 20 fév. » •' B » « » B » .. » » » » 1) H » - ■ 1 8 déc. 12 mars. 18 déc. 12 mars. 18 déc. 1 1 mars. 18 dcc. ISil.r. » B •■ » » B r>o - 29 janv. 21 janv. 28 janv. 27 janv. 28 janv. 28 janv. 28 janv. '■ » » B " •21 1-2 - 2 - 5 - B • » » » » • " » 27 nov. 31 - 13 23 - 14 janv. 22 janv. 21 janv. 21 janv. » » ■ » B » B D » b » B » '• » " » ■ " » » » .. 0 » ■ » » » » » B » » in fév. 20 mars. 19 fév. 19 fev. .. » ■i » •• v '• B B » ii, doc. 14 fcv. 18 déc. 30 dcc. in dcc. 30 déc. 26 déc. 26 déc. 26 déc. 26 dcc. - » •• B 17 janv. 23 - 17 janv. 23 fév. 17 janv. 21 fcv. 21 janv. 20 fév. 2 fév. 19 fév. 2 léi . 2 fcv. » B 19 déc. 14 janv. 19 déc. 23 dcc. 21 déc. 22 déc. 21 déc. 22 dcc. •• B » > » » 7 janv. 5 fev. 8 janv. 4 fév. t> » ■ ■ > » > " » B 5 28 5 — 28 5 janv. 5 janv. ■ ■ •■ B » 1» 23 nov. 24 nov. 23 nov. 23 nov. 23 nov. 23 nov. » » » » » » B » 4 déc. 24 fcv. 17 dcc. 20 déc. 18 déc. 20 déc. 19 déc. 19 déc. » " » i> » u 25 - 17 janv. 29 - 17 janv. 29 17 janv. 8 janv. 17 janv. 8 janv. 10 janv. 8 janv. 16 janv. " ■ 17 janv. 1U fév. 18 janv. 19 - 19 janv. 19 - » v B » ■ » " o n p " 9 » " B ■ " 11 ■ " " u 23 déc. 10 fév. 2 janv. 21 janv. 31 déc. 22 janv. 3 janv. 8 janv. 15janv. 25 janv. 14 janv. 20jaov. 16 janv. lu janv. 28 - 8 - 9 - 5 fév. 1 janv. 17 fév. 4 - 27 - 20 fév. 20 fév. B • » » 23 - 5 — 28 déc. 18 janv. 27 déc. 4 janv. 31 déc. 8 - 12janv. ïOjanv. SOjanv. 24 janv. » " 45 déc. 8 fév. 2 janv. 23 janv. 29 déc. 20 janv. 5 janv. 14 janv. 20janv. 27 janv. 1 s janv. 23 janv. ÏOjanv. i 9 janv. 23 nov. 24 nov. 23 nov. 23 nov. 23 nov. 25 nov. 12 déc. 17 déc. 26 déc. 26 déc. 8 - 10 16 - 19 - 19 fév. 24 mars. 19 fév. 15 mars. 27 janv. 15 mars. 28 janv. 14 mars. 20 fév. 20 fév. a fév. 2 fév. 16 - 19 - GO MEMOIRE Tableau n° 11. TEMPÉRATURES MOYENNES PAP CINQ JOLKS. JANVIER. FÉVRIER. MARS. ANKÉE. 1-5 0-19 11-15 10-20 21-25 20-30 31-i 5-9 io-i ; 15-19 20-24 — 23-1 2-0 7-11 12-16 17-21 22-26 27-31 1833. . . ,:, -2"9 0,2 - 1,'0 - s;9 I?8 3°1 8','8 8';8 4:o 4;s 7^8 77 o;o o;o 27 2"1 6°6 1834. . . 5,7 0,0 8,1 9,0 10,1 8,0 2,5 5,0 2,7 2," 0,7 8,5 9,9 10,5 5,0 4,4 6,9 7,5 1835. . . 5,1 0,0 7,9 4,8 5,4 5,6 0,1 5,9 6,8 7,5 6,9 5,1 5,0 8,1 5,5 4,3 5,4 1830. . . -1,4 2 2 4,4 2,8 7,0 4,7 4,9 4,4 5,5 5,0 0,4 4,3 9,0 9,0 8,7 11,7 10,8 7,5 1837. . . 0,1 5,2 2,0 -0,5 0,2 4,0 4,2 0,9 7,4 7,3 6,5 O 9 2,0 5,5 4,6 2,4 - i,o 5,4 1838. . . 0,3 -4,0 -10,0 -15,8 -7,0 -5,0 -2,7 0,5 - ',2 -1,9 5,2 6,5 8,5 5,0 6,1 0,0 5,5 6,8 1830. . . 4,3 5,5 5,1 1,9 5,7 0,4 -2,0 0,4 7,0 4,9 4,5 4,9 4,0 0,8 5,3 5,8 8,6 6,5 1840. . . 0,8 -2,0 " 2,0 4,7 8,7 0,5 0,4 0,7 8,2 5,2 - 2,9 - 1,1 1,2 5,1 4,8 2,0 1,9 5,5 1841 . . . 2,0 -5,5 5,1 5,7 1,0 2,9 -4,4 -5,0 1,0 8,1 5,2 0,8 4,1 7,7 9,0 12,1 12,0 10,8 1842. . . "2,5 -V - 1,8 1,8 - 1,0 0,0 2,7 1,6 7,0 5,0 5,4 6,5 7,6 0,8 8,0 8,5 5,7 8,8 1843. . . 1,4 3,7 2,0 1,1 1,5 8,4 5,5 0,7 0,0 0,2 4,7 1,9 0,1 g a 7,0 10,4 11,0 7,0 1844. . . 2 2 2,7 - 5,3 0,9 l,o 5,0 0,0 1,5 -0,1 9 <■) 0,5 4,2 4,0 5,4 4 3 2,8 6,4 8,2 1845. . . 1,2 0,8 5,2 2,7 1,7 2,0 0,1 -1,0 - 0,5 -1,7 -4,0 - 1,4 -5,1 - 1,9 -5,9 " 1,2 4,5 6,2 1840. . . 2,3 2,5 2,8 0,5 10,0 8,9 0,9 4,6 1,4 4,5 8,1 12,0 9,9 0,4 7,9 4,4 7,2 6,6 1847. . . -0,4 1,5 - 2,8 - 0,0 1,5 5,1 0,7 0,7 - 1,9 0,9 4,4 - 1,7 1,9 - 0,5 5,1 10,4 9,0 7,0 1848. . . 0,0 -1,8 -2,8 - 2,1 -4,8 -4,4 5,2 6,2 6,4 5,2 5,2 9,0 4,7 4,0 5,7 7,0 8,7 12,6 1849. . . -3,7 -0,5 2,7 6,9 7,5 4,0 5,9 0,5 5,1 0,2 7,5 6,5 7,1 4,8 5,0 5,5 1,0 0,1 1830. . -0,2 -2,0 -5,5 - 2,0 -3,1 1,8 4,5 5,0 4,7 7,0 8,0 5,8 0,1 6,4 5,4 1,4 2,1 2,7 1851 . . 8,0 5,1 4,4 5,5 4,5 5,7 4,5 5,1 5,0 2,5 5,2 5,0 2,8 5,2 5,8 8,7 9,9 9,0 1852. . 1,0 5,7 9,2 0,7 3,8 5,2 0,7 7,6 2,4 5,5 1,9 1,5 1,8 5,5 3,0 4,4 0,8 7,7 1853. . . 7,0 7,2 8,2 0,1 4,0 2,8 5,7 1,6 0,7 -1,8 0,5 0,2 0,5 5,7 7,4 - 1,7 -0,5 2,1 1854. . -2,0 5,7 1,6 4,7 4,0 5,0 5,9 0,0 0,1 1,5 2,0 5,0 4,5 8,4 10,0 5,8 5,4 8,0 1853. . 0,3 0,4 1,5 - 5,5 -4,5 -5,8 -4,4 1,4 -6,9 -8,7 - 4,9 4,1 5,5 1,5 2,0 7,5 4,9 2,4 1850. . . 5,2 0,4 - 1,8 5,1 8,8 4,1 1,5 7,4 10,4 4,0 2,0 6,4 4,0 5,9 2 2 8,2 5,7 2,8 1857. . . 0,0 -3,0 2,5 4,2 3,0 -0,3 -5," 0,1 5,2 5,4 0,7 5,8 0,0 4,1 4,4 9,2 4,2 7,7 1858. . -2 2 -1,0 2,1 4,2 5,0 1,3 2,9 2,8 2,5 0,5 - 0,2 -2,0 -0,0 0,9 5,8 8,4 7,8 8,4 1850. . 5,1 -0,1 5,5 4,0 5,4 7,0 4,7 4,5 0,8 7,8 5,6 6,2 8,4 7,2 10,0 8,1 7,4 9,5 1800. . 0,5 5,5 5,0 4,2 5,0 4,5 1,5 5,8. - 1/ 0,8 -0,0 5,2 4,7 0,5 g 9 6,6 5,5 7,4 1801. . "1,2 -0,4 - 0,7 -4,5 2,5 0,0 5,2 5,7 2,9 7,1 10,0 6,8 0,4 7,5 4,4 5,5 8,3 11,2 1802. . . 0,0 5,4 0,2 -5,2 5,5 4,7 9,2 2,9 0,5 4,9 9,4 2,1 1,0 11,0 10,4 9,4 9,7 15,4 Moyenne de la lrc dùcaiie • 2,5 -0,4 1,0 1,6 2,8 5,1 2,0 3,5 5,1 4,5 4,1 4,7 5,9 5,5 0,1 6,1 5,5 0,7 2œe 1,2 1,0 1,5 2,0 2,5 4,0 5,G 5,0 1,5 5,8 4,0 4,1 5,4 5,1 4,2 5,4 6,7 7,4 5Q,e — 5,3 1,0 2,0 1,8 5,5 5,5 2,5 5,7 2,0 2,2 5,1 5,8 4,1 5,1 5,8 6,7 5,8 7,5 MOV. GCN 9 9 0,0 1,0 1,8 2,9 5,5 2,7 5,0 2,9 5,5 5,8 4,2 4,5 4,0 5,4 6,1 0,0 7,1 Maximum 9,5 7,2 9,2 9,0 10,1 8,9 9,2 8,8 10,4 8,1 10,0 12,0 9,9 11,0 10,0 12,1 12,0 13,4 | Minimum -3,7 -0,4 -10,0 -15,8 -7,0 -4,4 -4,4 -5,0 -0,9 -8,7 - 4,9 -2,0 -5,1 - 1,9 - 5,9 - 1,7 - i,o 2,1 SUR LA TEMPÉRATURE DE L'AIR. • il TEMPÉRATURES MOYENNES PAU CINQ JOURS. AN.NÉE. AVI! IL. MAI. JL1N. 1-3 0-10 11-15 10-2U 21-23 20-ao 1-5 6-10 11-15 16-20 21-23 26 :i(i 131-4 5-9 10-14 15-19 20-84 25-29 ?,0-i 1853. . . 10"9 9;3 8;l c;8 9,7 lo;s 15;8 16';5 17;9 20,0 i7;o 157 10,0 17,-4 18','8 17"7 17,9 l'.i ii 17.7 1834. . . 0,7 7,4 4,4 9,7 8,8 13,4 10,2 18,5 17,2 16,0 10,1 12,4 15,8 10,8 17,9 18,4 21,6 17,8 17,2 1835 . . . 13,9 9,6 8,7 5,5 10,2 8,1 11,1 12,9 12,8 14,6 13,0 12,2 15,3 21,1 21,0 17,2 15,8 1 ' •> 10,6 183G. . . 0,0 7fi 9,1 9,4 11,5 7,7 7,0 10,5 1 2,4 15,5 12,0 10,9 10,5 16,0 18,0 20,5 17,8 17,7 20,3 1837. . . 5,1 0,9 2,6 7,1 8,4 11,5 11,8 8,2 9,3 10,5 9,4 16,7 11,5 15,4 19,9 18,8 19,8 18,7 16,5 1838. . . 5,4 9,0 8,9 1,7 8,0 7,6 [6,3 17,5 9,5 s,7 13,8 15,0 10,4 12,9 13,3 19,4 16 1 19,0 19,4 1839. . . 3,0 2,9 0,3 9,8 8,0 8,0 13,1 16,5 10,5 11,1 ll,5 12,9 17,9 17,4 19,5 22,6 1 9,4 17,2 15,1 1840. . . 0,7 7,8 9,5 11,5 1 2,8 17,2 13,8 16,3 15,1 12,4 10,9 14,7 17,5 16,1 18,0 18,4 17,5 14,7 18,0 1841 . . . 7,7 7,7 7,5 9,(1 10,6 18,2 16,9 15,4 14,0 15,1 18,5 21,9 18,1 12,3 12,7 14,6 16,5 17,3 15,7 1842. . . 5,9 5,0 V 0,0 14,0 14,2 12,3 11,8 13,8 14,9 10,3 16,0 15,5 18,1 21,4 16,8 18,2 10,9 18,7 1843. . . 11,7 8,3 4,7 13,0 9,6 10,3 15,9 10,5 12,6 11,7 14,7 15,9 10,5 14,0 14,5 18,1 14,5 15,0 17,0 1844. . . 12,0 9,7 11,5 12,1 12,0 10,5 12,8 14,7 14,0 9 2 13,5 10,7 15,1 17,8 18,0 14,5 20,8 14,8 15,8 1845 . . . 8,4 7,3 0,5 10,2 15,6 15,5 10,9 9,4 9,8 8,5 10,5 15,4 15,2 10,4 20,7 19,9 16,2 15,4 18,6 1840. . . 10,2 8,2 12,7 10,0 9,6 7,6 12,8 13,5 11,0 12,5 14,5 12,8 17,6 20,5 20,1 21,0 20,1 16,8 19,3 1847. . . 4,8 7,2 0,5 4,2 7,0 9,5 9,9 15,2 15,8 10,1 17,6 18,8 10,7 11,8 14,2 15,1 16,5 17,5 16,2 1848. . . 10,2 10,9 8,3 11,4 11,1 '•»,! 10,1 14,5 16,9 10,9 14,3 15,1 14,7 1 6,9 18,6 20,3 18,4 16,8 15,3 1840. . . 10,0 11,2 8,1 4,9 7,3 11,0 14,9 12,0 12,9 14,0 14,9 18,1 20,5 20,4 12,5 10,0 17,5 17,4 16,2 18S0. . . 11,5 12,7 11,8 12,1 9,2 8,5 7,8 12,5 11,0 10,4 16,1 16,0 17,1 ■7,2 17,9 14,1 18,1 20,4 17,0 1851 . . . 7,1 0,2 9,7 15,2 14,1 8,1 7,9 9,9 12,1 12,0 14,2 15,1 15,3 10,0 16,9 15,4 18,0 19,8 21,3 1852. . . 7,0 7,7 8,5 4,8 8,1 9,6 7,5 12,0 14,0 19,2 14,6 15,0 13,5 18,0 14,5 15,6 10,7 17,8 18,0 1853. . . 9,9 8,7 G,5 10,0 8,4 8,6 13,2 8,9 11,0 14,8 14,6 17,5 15,5 15,5 18,9 19,0 17,1 18,7 1 6,8 1854 . . . 9,3 10,7 11,0 13,2 11,4 7,1 12,4 11,6 12,8 12,5 14,7 15,5 14,2 12,5 15,5 17,2 16,5 18,5 16,2 1855 . . . 5,3 7,4 9,9 11,0 7,1 8,7 9,0 9,1 9,9 10,5 14,4 10,4 14,7 19,5 19,1 15,2 13,0 17,2 20,1 185G. . . 10,7 9,4 12,5 0,7 9,8 12,5 0,7 10,2 14,3 12,4 14,7 15,8 10,0 15,5 19.0 15,9 15,2 20,0 14,2 1857. . . 10,8 13,0 7,0 10,7 8,5 5,3 8,5 9,7 15,4 16,7 19,8 10,8 14,7 20,0 15,7 1G,1 20,9 22,5 18,8 1858. . . 8,6 0,8 0,2 15,8 15,8 11,5 8,5 9,1 11,4 14,5 15,5 15,4 22 2 22,1 22,0 24,1 19,4 17,2 15,4 1859. . . 8,0 14,4 8,6 5,2 8,4 12,9 11,0 12,9 12,5 14,2 15,1 18,5 19,5 20,4 19,6 14,9 10,7 21,5 20,5 1800. . . 8,7 10,1 5,9 6,0 6,1 9,0 12,0 11,8 16,6 17,5 16,0 12,5 14,5 11,3 10,4 15,1 17,3 1/,/ 1801 . . . 9,7 0,5 8,3 7,9 7,5 7,9 8,5 8,5 13,5 10,9 15,0 16,7 14,8 14,9 17,0 20,6 22,3 18,4 16,0 1802. . . Moyenne 12,0 13,1 0,0 9,5 14,2 14,8 17,0 17,6 13,2 15,6 10,1 10,2 17,6 19,2 15,7 14,6 13,8 14,8 15,2 lrc décade. 7,2 0,7 7,0 7,9 10,2 11,7 13,5 14,5 15,2 15,7 15,9 14,7 16,0 10,1 18,5 18,4 18,1 17,0 17,3 ^mc . 9,9 8,9 8,8 9,6 10,2 9,8 10,8 12,2 15,0 15,0 14,5 1 14,9 10,0 10,9 1G,7 17,0 17,7 17,0 17,3 MOY. GÉN. 9,3 10,0 8,3 9,5 9,5 9,8 10,8 1 0,9 15,0 15,9 15,6 ! i,T 10,4 17,4 17,7 17,1 17,2 18,0 10,9 8,8 8,0 8,0 9,0 10,0 10,5 11,7 12,5 15,1 13,5 14,7 15,1 10,1 16,8 17,6 17,5 17,7 17,0 17,2 Maximum. 10,2 14,4 12,7 15,8 14,2 18,2 17,6 18,5 17,9 20,0 19,8 21,9 22 2 22,1 22,0 24,1 22,3 22,3 21,3 Minimum. 3,0 0,9 2,6 4,2 I 0,1 5,3 6,7 8,2 j 9,5 8,3 9,4 10,7 11,3 11,8| 12,3 13,2 13,(1 12,2 13,1 62 MEMOIRE TEMPÉRATURES MOYENNES PAU CINQ JOLUS. ANNÉE. JUILLET. AOUT. SEPTEMliHE. 5-9 îo-n 15-19 20-24 23-29 30-3 4-8 9-13 11-18 19-23 24-28 29-2 3-7 8-12 13-17 18-22 23-27 28-2 1833 . . i8:a 10; 4 i8;o 18':3 17^5 17:7 14:3 14;8 14;9 io; 7 14; 1 14,2 li;7 15;5 I3;i 12,8 15;G 15,1 1834. . 21,8 22,0 — ,-■ 19,9 20,8 22,9 20,7 19,9 22,3 20,8 15,7 18,5 19,2 18,0 15,8 21,0 15,5 12,8 18Ô5 . . 19,2 17,0 19,9 20,3 20,0 18,0 18,0 19,4 18,0 20,0 18,1 14,4 10,8 14,1 15,5 10,4 17,5 15,4 1830. . 20,5 19,7 10,8 14,7 18,5 10,0 18,7 1 5,9 19,5 10,2 10,8 17,2 16,0 12,8 11,2 11,1 15,0 14,2 1837. . 10,7 17,4 17,0 17,8 19,5 18,0 17,G 20,7 21,2 22,G 10,0 15,4 12,9 17,5 14,4 15,G 10,5 12,5 1838. . 19,9 22,8 19,5 14,3 14,4 17,5 17,9 18,1 14,7 17,4 10,0 15,4 17,1 15,0 15,7 14,8 15,9 16,2 1839. . 1 8,0 20,3 19,9 19,3 18,3 18,4 18,3 10,1 17,4 14,2 17,1 10,0 15,5 19,4 15,1 14,5 15,1 15,0 1840. . 15,3 14,1 17,0 17,3 17,1 17,0 18,9 18,9 15,8 18,0 18,4 18,5 17,2 16,0 12 2 11,5 13,1 15,2 1841 . . 17,1 14,1 14,8 15,4 15,4 14,1 17,5 10,0 10,9 18,5 15,7 19,3 15,5 18,8 19,4 10,3 15,0 17,0 1842. . 18,1 18,0 17,0 17,4 15,8 15,8 21,4 20,9 22,0 22,0 22 2 17,7 17,5 16,7 10,0 15,2 12,5 9,5 1843. . 19,1 17,5 18,3 14,0 15,7 10,0 10,5 18,1 21,1 19,0 17,0 19,5 10,7 18,1 17,0 10,8 12,8 11,9 1844. . 15,8 10,8 15,2 17,7 18,2 15,7 10,5 15,5 14,9 15,2 13,8 14,4 18,3 17,2 17,0 12,5 9,9 10,6 1845. . - ' i- 15,7 14,8 17,8 10,9 15,8 10,7 14,0 12,9 15,0 15,7 10,6 12,4 14,0 15,5 15,9 10,8 12,6 1840 . . 19,7 20,1 18,0 19,4 18,8 23,7 24,9 18,8 19,5 17,9 18,7 18,5 18.5 20,0 16,2 13,5 15,2 12,9 1847. . 21,4 22 2 21,0 18,9 17,1 20,5 17,0 19,0 22 3 20,1 14,4 15,5 11,4 14,2 14,0 11,6 15,0 10,7 1848. . 19,3 10,9 18,5 19,8 17,7 •18,0 10,7 10,3 17,1 10,3 15,8 16,9 10,9 15,7 11,3 12,1 14,9 14,2 1849. . 19,7 18,2 18,9 10,0 1 0,7 10,9 15,7 19,0 10,8 15,4 17,0 18,9 19,5 14,7 13,9 12,0 15,8 15,0 1830. . 10,7 14,2 21,7 19,2 17,9 18,2 19,4 17,0 18,7 15,2 14,8 13,3 13,8 12,1 11,5 15,9 15,5 12,1 1851 . . 17,0 10,7 15,3 19,0 17,9 19,1 18,7 19,5 20,5 18,2 18,1 15,5 15,7 12,2 14,5 15,8 15,2 12 2 1852. . 22,9 24,7 24,4 20,0 20,4 19,9 18,6 17,4 18,5 20,2 19,5 18,7 18,2 17,0 14,2 14,1 15,2 15,1 1833. . 21,9 20,5 17,5 18,7 20,0 18,2 17,5 17,4 18,0 20,2 17,5 14,4 15,2 16,1 17,0 15,1 12,5 15,4 1854. . 15,9 10,0 17,8 22,5 20,0 19,1 10,0 18,3 17,4 17,9 16,4 17,4 15,4 15,6 19,5 16,0 12,4 12,8 1855. . 10,0 20,0 18,8 17,1 17,8 20,0 18,2 17,4 17,1 19,1 19,4 18,7 15,0 12,6 14,0 15,8 15,6 16,9 1850. . 10,1 15,9 18,0 18,8 18,7 22,1 20,4 22,0 21,1 17.9 10,3 10,8 15,2 16,8 14,9 11,9 12,7 15,0 1857. . 18,0 19,0 21,7 20,0 21,7 21,0 22,6 18,5 21,2 20,5 22,4 20,0 17,4 18,0 17,9 15,7 15,7 15,0 1858. . 15,0 17,0 23,5 18,4 17,2 15,3 18,0 21,0 21,3 18,5 15,8 14,9 17,5 10,0 18,8 17,4 16,8 14,9 1859. . 21,0 22,5 21,9 22,G 18,9 20,2 20,2 1 9,8 18,5 19,0 21,5 15,0 15,0 15,5 15,5 15,3 18,5 17,0 1800. . 15,0 17,3 19,7 10,3 14,5 15,0 16,2 15,1 17,3 15,5 15,7 10,2 14,2 12,0 14,2 14,2 15,7 15,1 1801 . . 17,7 18,4 18,7 19,4 18,4 19,3 19,4 20,9 20,5 17,3 16,6 17,9 18,8 15,0 14,5 15,7 15,4 15,7 1802. . 17,9 10,0 17,7 17 2 19,7 18,5 18,2 10,1 19,1 17,9 10,5 10,4 15,5 1G,0 15,7 14,5 14,9 17,2 MllVFW muifinnQ de la 1re décade. 18,5 18,2 18,3 17,5 17,7 17,0 18,4 18,1 18,3 18,8 17,0 10,0 15,9 1<\2 14,0 14,9 14,4 15,5 Qme 19,3 18,3 18,7 18,3 17,7 18,4 18,1 17,0 18,2 17,5 10,5 10,6 10,1 15,5 14,5 15,5 15,2 12,5 3»" — MOY. GÉ.N. 17,0 18,3 19,5 19,2 18,8 18,9 18,7 18,8 19,2 18,4 17,8 16,8 15,8 15,3 10,0 14,8 14,4 15,0 18,5 18,3 18,9 18,3 18,1 18,4 18,4 18,2 18,6 18,2 17,1 10,7 10,0 15,7 15,0 14,4 14,0 15,7 Maximum. 22,9 24,7 24,4 22,0 21,7 23,7 24,9 22,6 22,3 22,0 22,4 20,0 19,5 20,0 19,4 21,0 18,5 17,2 Minimum. 15,0 14,1 14,8 14,3 14,4 14,1 14,3 14,0 12,9 14,2 13,8 15,3 11,4 12,1 11,2 11,1 9,9 9,5 SUR LA TEMPÉRATURE DE L'AIR. 63 TEMPÉRATURES MOYENNES PAR CINQ JOURS. OCTOBRE. NOVEMBRE. DÉCEMBRE. ANNÉE. 3-7 8-12 13-17 18-22 23-27 28-1 2-6 7-11 12-16 17-21 22-26 27-1 2-6 7-11 12-16 17-21 22-26 27-31 1853. . . 10;5 10;0 -)- -4,1 0,8 -1,5 1,5 -0,2 "1,4 1,4 2,1 -1,0 -1,9 -1,0 -0,2 4,1 0,8 -0,4 -1,0 2,9 -5,0 1,6 -1,8 3,3 -1,3 ■1,2 -2,0 0,1 0,3 -0,3 4,1 -4,1 Tome XXXVI. 66 MEMOIRE ÉCARTS Dt LA TEMPÉUATUllE MOYENNE PAU CINQ JOURS. I »_ ANNÉE. JUILLET. AOÛT. SEPTEMMÏE. 5-9 | 10-14 15-19 20-2't 23-29 30-3 4-8 9-43 14-18 19-23 2i-28 29-2 3-7 8-12 13-17 18-22 23-27 28-2 1833. . . -o;3 -i;9 -0'.'9 o:o -o;r, -o;7 -4;i -ô;4 -5;7 -i;s -5;o -2','5 -4:3 -o;2 ' -i;9 -l;6 l;6 -o;6 1 854 . . . 3,3 3,7 5,5 1,6 2,7 4,5 2,5 1,7 3,7 2,6 -1,4 1,8 3,2 2,5 0,8 6,6 -0,7 -0,9 1835. . . 0,7 -1,5 1,0 2,0 1,9 0,2 0,2 1,2 0,0 2,4 1,0 -2,3 0,8 -1,6 0,3 2,0 3,5 -0,3 1836. . . 2,0 1,4 -2,1 -5,6 0,5 -2,4 0,5 -2,3 0,7 -2,0 -0,5 °,5 0,0 -2,9 -5,8 -5,3 1,6 0,5 1837. . . -1,8 -0,9 -1,5 -0,5 1,4 0,2 -0,8 2,5 2,6 4,4 -1,1 -1,3 -3,1 1,8 -0,6 1,2 -5,7 -1,2 1838. . . 1,4 4,5 0,4 -4,0 -5,7 "1,1 -0,5 -0,1 -5,9 -0,8 -1,1 -1,5 1,1 -2,7 -1,5 0,4 1,9 2,5 1859. . . 0,1 2,0 1,0 1,0 0,2 0,0 -0,1 "2,1 -1,2 -4,0 0,0 -0,7 -0,7 3,7 0,1 0,1 1,1 -0,7 1840. . . -5,2 -4,2 -1,0 -0,8 -1,0 -1,4 0,5 0,7 -2,8 0,4 1,5 1,0 1,2 0,5 -2,8 -2,9 -0,9 -0,5 1841 . . . -1,4 -1,2 -',' -2,9 -2,7 -4,5 -0,9 -i,o -1,7 0,5 -1,4 2,6 -0,5 3,1 4,4 1,9 1,0 5,5 1842. . . -0,4 0,3 -1,5 -0,9 "2,3 -2,6 3,0 2,7 3,4 4,4 5,1 1,0 1,5 1,0 1,0 0,8 -1,5 -4,4 1843. . . 0,6 -0,8 -0,6 -5,7 -2,4 -1,8 -1,9 -o,i 2,5 0,8 0,5 2,8 0,7 2,4 2,0 2,4 -1,2 -1,8 1844. . . -2,7 -1,5 -5,7 -0,6 0,1 -2,7 -1,9 -2,7 -V -5,0 -5,5 -2,3 2,5 1,5 2,0 -2,1 -4,1 -3,1" 1845. . . 2,7 -2,6 -4,1 -0,5 -1,2 -2,6 -1,7 -5,6 -5,7 -3,2 -1,4 -0,1 -5,6 -1,7 -1,5 -0,5 -5,2 -1,1 1846. . . 1,2 1,8 -0,5 1,1 0,7 5,5 6,3 0.6 0,7 -0,5 1,6 1,8 2,5 4,5 1,2 -0,9 1,2 -0,8 1847. . . ?,9 3.9 2,7 0,6 -1,0 2,1 -0,8 0,8 3,7 1,9 -2,7 -1,4 -4,6 -1,5 -1,0 -2,8 -1,0 -3,0 1848. . . 0,8 "M -0,6 1,5 -0,4 -0,4 -1,7 -1,9 -1,3 -1,9 -1,5 0,2 0,9 0,0 -3,7 -2,5 0.9 0,5 1840. . . 1,2 -0,1 o,o -2,5 -1,4 -1,5 -2,7 !,'< -1,8 -2,8 -0,1 e> et 3,5 -1,0 "1,1 -1,8 -0,2 1,5 1850. . . -1,8 -4,1 2,8 0,9 -0,2 -0,2 1,0 -0,6 0,1 -5,0 -2,5 -5,4 _<9 9 -5,6 -5,5 -0,5 1,5 -1,0 1851 . . . -1,3 -1,6 -5,6 0,7 -0,2 0,7 0,5 1,1 U o,o 1,0 -3,2 -0,5 -5,5 -0,7 -0,0 -0,8 -1,5 1852. . . 4.4 6,4 5,5 2,3 2,5 1,5 0,2 -0,8 -o,i 2,0 2,4 2,0 9 i, -, 1,5 -0,8 -0,5 -0,8 -0,6 1853. . . 3,4 Ç) =, -1,4 0,4 1,9 -0,2 -1,1 -0,8 -0,6 2,0 0,4 -2,5 -0,8 0,4 2,0 0,7 -1,5 -0,5 1854 . . . -2,6 -2,5 -1,1 4,2 2,5 0,7 -1,8 o,i -1,2 -0,5 -0,7 0,7 -0,0 -2,1 4,5 -1,6 -0,9 1855. . . -1,9 1,7 -0,1 -1,2 -0,5 1,6 -0,2 -0,8 -1,5 0,9 2,5 2,0 -1,0 -5,1 -0,4 1,4 -0,4 5,2 1856. . . -2,4 -2,4 -0,9 0,5 0,0 3,7 2,0 4,4 2,5 -0,5 -0,8 0,1 -2,8 1,1 -o,i -2,5 -1,5 -0,7 1857. . . -0,5 0,7 2,8 2,5 5,6 2,6 4,2 0,5 2,0 2,1 5,5 5,5 1,4 2.9 2,9 1,3 1,7 1,9 1858. . . 1 -2 9 -1,3 4,6 0,1 -0,9 -5,1 -0,4 3,4 2,7 0,5 -1,3 -1,8 1,5 0,9 5,8 3,0 2,8 1,2 1859. . . 3,1 4,0 3,0 4,5 0,8 1,8 1,8 1,0 -o,i 0,M 4,4 -1,1 -0,4 -0,2 -1,5 -1,1 4,5 5,5 1860. . . -3,5 -i,o 0,8 -2,0 -5,6 -2,8 -3,1 -1.3 -2,7 -1,4 -0,5 -1,8 -5,1 -0,8 -0,2 -0,3 -0,6 1861 . . . -0,8 0,1 -0,2 1,1 0,5 0,9 1,0 2,7 1,9 -0,9 -0,5 1,2 2,8 -0,7 -0,7 -0,7 -0,6 2,0 1862. . . Moyenne -0,6 1-1,7 "1,2 -1,1 1,6 o,i -0,2 _t) 1 "J1 0,5 -0,3 -0,6 -0,5 -0,5 0,5 0,7 0,1 0,9 5,5 1" décade. 0,0 -0,1 -0,6 -0,8 -0,4 -0,8 0,0 -0,1 -0,5 0,6 -o,i -0,1 -0,1 0,5 -0,4 0,5 0,4 -0,2 .)me 0,8 0,0 -0,2 o,o -0,4 0,0 -0,5 -0,6 -0,4 -0,9 -0,6 -0,1 0,1 -0,2 -0,7 -0,9 -0,8 -1,2 5"e _ Maximum. -0,9 0,0 0,6 0,9 0,7 0,5 0,3 0,6 0,6 0,2 0,7 0,1 -0,2 -0,4 1,0 0,4 0,4 1,3 4,4 6,4 5,5 4,5 5,6 5,5 6,5 4,4 3,7 4,4 5,5 5,3 5,5 4,3 4,4 6,6 4,5 5}5 Minimum. -3,3 -4,2 -4,1 -4,0 -5,7 -4,5 -4,1 -5,6 -5,7 -4,0 -5,3 -3,4 -4,6 -3,6 -5,8 -5,5 -4,1 -4,4 SUR LA TEMPERATl RE DE L'AIR. 67 ECVRTS DE LA TEMPÉRATURE MOYENNE PAR CINQ JOURS. ANNÉE. OCTOUi'.l. NOVEMBRE. DÉCEMBRE. 3-7 8 12 13-17 18-22 23-27 28-1 1 2-6 7-11 12 10 17-21 22-20 27 1 2-0 7-11 12 10 17 21 :: x 27-31 1833. . -a;8 -2;3 -i;3 -o;o 3,3 2;3 0;G -22 -3;2 2;3 2,0 -o;2 5,3 3:i i;i 5;8 4:0 4;5 1834. . 2,2 2,9 2,0 1,0 -1,9 2,0 5,3 5,2 -3,1 -1,1 -2,0 1,1 3,2 2,7 -0,0 0,9 2,5 3,2 1835 . . -1,0 -1,7 -0,3 -3,2 ',2 -0,1 -5,5 -3,8 -5,0 2,0 1,5 5,9 4,5 - 3,3 -2,0 -2,8 -3,2 -1,0 1836. . 0,0 2,8 3,9 1,5 2,7 -4,9 -o,i -1,2 2,5 0,2 M 0,6 5,1 2,3 2,6 1,1 -1,2 -8,5 1837. . 2,8 0,0 -0,5 1,2 0,1 o,i -0,5 -1,9 -9,3 0,5 2,7 -0,8 "2,0 - 2,8 -1,7 5,7 5,8 4,1 1838. . -u -0,7 -1,8 1,4 1,1 0,9 -0,3 4,2 0,5 0,1 -3,0 0,5 4,5 0,4 -0,5 -3,4 -3,1 -1,6 1839. . 0,9 4,0 2,9 1,2 -1,7 -5,0 2,0 3,5 3,7 5,1 0,1 <>,1 "1,1 "2,7 5,2 2,9 8,2 4,0 1840. . -3,4 -4,5 -1,9 -0,9 -1,0 1,0 3,1 2.7 4,2 3,9 0,8 -2,8 -1,5 -3,0 -8,2 "7,9 -0,9 -4,9 1841. . -0,1 -0,3 0,7 -1,0 -0,3 0,4 -1,2 -',7 -0,0 -1,8 1,2 3,0 3,7 2,9 3,4 - 1,7 1,1 -0^5 1842. . -3,0 -1,2 -0,9 -3,7 -5,1 -1,0 -3,9 -0,1 3,0 -2,1 -0,8 1,8 0,9 " 4,9 2,0 3,4 3,2 5,3 1843 . . 1,8 0,0 -5,4 -5,4 -1,2 2,4 4,0 -2,0 -4,8 o,o 2,9 3,1 1,7 1,5 -0,2 2,7 1,4 0,2 1844. . -1,1 -1,4 1,0 -1,4 -0,0 -2,4 "3,2 M 4,9 4,6 -0,0 -2,6 -8,3 -11,6 -6,9 -0,9 -1,5 0,7 1845. . 0,4 -1,4 -2,4 0,5 -0,9 1,2 -2,4 5,9 1,6 i,1 -0,5 2,7 1,1 0,7 1,1 2,3 o,o 3,6 1840. . 0,6 ',2 ' 1,5 0,4 -1,4 0,0 -1,' -5,3 -3,0 2,0 4,3 -2,1 -7,5 - 5,0 -6,5 - 3,9 -2,2 -7,4 1847. . -1,7 0,2 -0,1 ",« -1,3 0,3 0,7 4,3 2,0 -1,9 1,0 2,5 1,7 0,6 1,1 " 1,2 -4,1 -5,4 1848. . 1,0 1,2 -1,3 -2,5 2,0 3,1 -0,3 -3,2 -1,8 1,4 2,0 3,2 1,7 5,0 5,4 2,2 -4,4 0,2 1819 . -1,0 -5,7 -5,1 2,9 3,5 0,4 2,5 2,3 2,0 -0,5 -2,4 -0,0 -1 9 1 ,- -0,1 0,1 4,3 -4,0 -2,3 1850. . -2,3 -1,8 -2,7 -0,7 -5,9 -2,1 3,2 2,3 1,4 2,8 4,1 -2,5 -0,1 " 2,4 3,1 1,0 -1,0 3,4 1851 . . -0,8 1,1 1,6 ',4 1,2 -0,8 -2,7 -1,4 -1,1 -3,9 -3,1 -2,4 0,2 3,8 0,1 -0,3 0,7 -2,1 1 852 . . -2,3 -4,4 -3,7 -1,4 2,0 1,6 6,7 5,2 3,0 5,0 3,4 1,0 2,0 4,9 6,6 4,0 4,7 5,9 1853. . -3,4 0,0 0,8 0,7 4,2 3,7 1,5 0,8 -1,4 -0,8 -2,9 -4,7 -2,8 - 5,8 -3,4 -7,8 -7,3 -8,2 1854. . 1,6 0,7 -1,6 -1," -0,0 1,3 1,0 -0,1 "0,5 _0 g "3,7 -1,0 0,8 0,2 2,9 0,1 4,0 1,0 1855. . C) C) -0,1 0,8 1,5 1,8 1,1 -5,5 -0,0 -0,2 -1," -1,3 -1,7 -3,9 " 5,9 -3,6 -0,0 -J- 4,9 1850. . 2,7 2,9 3,1 0,1 "1" -3,1 -5,8 -1,8 -2,3 -1,0 1,1 -1,3 -4,5 7,9 3,6 0,0 1,4 -0,9 1857. . 1,1 0,7 0,5 5,0 1,5 1,8 4,5 3,4 0,2 -1,5 1,2 -2,0 3,1 0,9 _i|,8 2,8 5,3 0,7 1858 . . -0,7 -1,9 1,6 2,3 0,1 -3,0 -4,9 -5,0 -5,0 -5,5 -0,1 3,5 0,4 - 1,» -1,7 1,4 4,8 2,1 1859. . 4,5 2,4 3,5 1,1 -3,1 -0,9 2,8 1,5 —3,5 -4,5 -1,0 -1,3 -4,8 - 2,0 -4,0 -10,G 2,0 4,8 1800. . -1,1 -2,9 -1,8 0,2 2.5 2,0 -5,3 -4,4 0,4 -0,0 -0,0 -0,5 1,0 5,8 -0,0 -2,8 -5,8 -5,7 1801 . . 2,1 5,0 2,3 -0,4 -0,2 -5,0 -1,7 0,2 2,0 -4,1 o,o 3,5 -2 0 4,4 5,0 ',2 -2,8 -3,6 186-2 . . 2,0 1,3 4,5 -0,4 -0,0 2,0 2,4 1,2 2,4 -2,4 -0,0 -1,1 1,0 4,0 °,3 1,8 q 9 -)- 4,7 Moyenne ilt la 1" décade -0,0 -0,1 0,5 -0,4 0,0 -0,5 0,1 -0,5 0,1 0,9 0,7 1,0 2,0 -0,0 -0,1 0,7 1,0 0,3 Jmc -0,5 -0,9 -1,7 -0,2 -0,2 0,4 0,8 0,7 0,5 1,5 1,2 -0,4 -0,9 -0,2 0,4 1,1 -1,4 -0,3 3™c — Haximim. 1,1 0,U 1,5 0,7 0,3 0,1 -0,8 -0,5 -0,0 -2,5 -2,0 -1,1 -1,2 0,8 -0,5 A. 0,2 0,0 4,5 5,6 4,5 3,0 4,2 3,7 0,7 5,2 4,9 5,0 4,5 0,0 5,1 7,9 6,G 5,8 8,2 5,9 MlMHlM. -3,4 -4,1 -5,4 '-3,7 -5,9 -5,0 -5,8 -0,1 -5,0 -5,5 -C -6,0 -8,5 - 1 l ,0 -8,2 -10,0 -7,5 -8,5 68 MEMOIRE Tableau N° { 5. NOMBRE DES TEMPÉRATURES MOYENNES DIURNES DE CHAQUE DATE -15° - H» - 13" - 12° -M» -10" -9° -8" -7° -6» - 5° „ 4" -3» - 2° - 1" -0» + 0» + 1° + 2" 4 3» + 4» + ÎJ» du mois. Janv. I- 5 n 1 1 2 4 3 7 8 9 14 11 12 1S 11 6 8 C-10 „ „ n 2 » 1 2 1 2 5 9 3 5 8 14 5 9 12 14 14 10 11 11-15 „ n ,i 1 » 1 2 2 4 5 fi 4 4 7 G 2 15 12 14 16 11 i:> 16-20 1 n 2 2 1 .1 » 3 2 4 4 2 4 3 8 5 8 16 15 13 11 13 21-25 „ „ ,, 1 „ 1 2 1 1 3 2 4 3 7 5 5 13 9 14 15 13 13 26-30 », ,, 1 ,i 1 » 0 3 1 2 5 3 4 3 10 16 12 17 21 13 ôl- 4 n „ o ,» 1 n ., » 1 2 4 2 2 10 2 G 12 13 17 15 20 15 Fév. 5- 9 „ ,i „ „ i, « 5 .. .4 2 G 2 A 10 10 12 15 18 15 10-14 „ „ „ „ n n 1 1 G 1 2 3 4 4 8 7 12 9 11 8 17 11 15-19 „ „ „ 1 1 1 » n Ô 1 2 1 3 5 4 11 14 11 15 14 13 20-24 „ n 1, 1 ,. .. I 1 1 n 5 5 5 8 5 14 9 12 10 11 12 25- 1 „ „ „ „ n „ „ 0 .i .. » 0 2 7 8 9 8 8 11 15 17 18 Mars 2- 6 „ „ „ ,i „ » » 2 1 » « » 2 6 6 9 13 8 14 il 11 7-11 ,, „ „ n i, « » .. 1 » 1 2 1 5 7 5 !C 15 11 13 16 12-1 G „ „ „ „ n ,, 1 1 1 .. 2 1 2 1 5 9 10 12 20 20 17-21 „ „ „ •, » .. » » n » » 2 2 4 2 3 5 12 15 13 12 22-26 „ „ „ » „ n » .. .. » 1 2 2 1 11 7 10 13 9 17 27-51 „ n » n „ » » .. .. n » » » 1 6 12 11 10 17 Avril 1- 5 „ » n „ n >, .. » n ■• n » » » 2 1 G 13 15 (i-10 ,, n „ „ ,, ,, ., .. « » .1 » 1 1 4 3 5 6 8 11-15 » „ » .. » .. » » » » >• 1 5 12 13 9 16-20 .. n „ „ .i .1 » ., .. » ■> » .. » 4 9 8 9 21-25 „ » „ „ ., » " « » » n » >. •• » » " 1 7 6 26-30 .. .. .. .1 n » » » « " « » » » » » » 1 4 G Mai 1- 5 » » « » » " » » » » » •> » •> » » » » 5 C-10 >• » » » » " •■ » » » " 1 11-15 n » » » » » » « » » » » » " » » " n 16-20 n « n « " " •< » » » » » « » " » » " » 21-25 - « » » » » » " » » » » " » " » » » " 26-50 » •> » » « » » » « » " » » » » " » » " 31- 4 » » » « » » » " » » « » » » » » i " Juin 5- 9 » » » * » » » •' » " » » » » » » " " 10-14 » .. » » » » » » » " » » » » ii 15-19 » » " » » •• » « » » - « » » " » » " 20-24 >i « » » • 1 » » » » » ■• >• » » » » 25-29 .. » n ■< n .1 » « » « •■ « » » » " 00- 4 » •• •• » » » » » « » » » » » » » " SUR LA TEMPÉRATURE DE L'AIR. e DEGRE PAR l'ÉKIODE DE CIINy JOUR8. — 1833- 18G2. DATE + 6° + 7° + 8° + 9» + 10" + 11" 1 12' + 13» + 11» + 15» + 16» + n° + 18» + 19° + 20» + 21» + 22» + 23° ♦ 24» + 25° + 20° + 27° du mois. 19 9 4 4 2 2 Janv. 1- 5 10 11 2 « » « » n » .. » ., ■> » » B n .. i> .. » 6-10 7 3 3 9 1 2 .> .. » .i » B » » » » * •■ « » 11-15 14 7 7 2 2 » 1 « » .. .. » ■■ .< » « o « » ■• » B 10-20 11 G 5 11 4 3 n n n .. ,. » .. .. » B .. .- >• .. » 21-25 13 7 13 3 S 1 n ,. a 0 » » .. » « » » » » .. - 20-30 12 5 S G 2 » » ,, n i « .. .. » n » » » » .. a « 31- 4 15 15 8 7 2 » » i. .. » n » ,. .. n » « » B » » » Fév. 5- 9 10 10 g 6 5 1 n n .. <■ n » .. ■ » B » •' B >• » 10-14 18 14 12 5 1 » » ., n .i ■ ■ .> n « .. 0 « » ■• B " 15-19 15 18 13 5 1 3 1 » .. .. B B •• « » ■> •1 • 20-24 24 7 11 H 2 3 1 1 B B » » .. " - B » » b 25- 1 20 g g 12 0 » 1 ,, B ,. .. » » n » B » » " o Mars 2- 6 1!) n g S 0 0 1 B » » .» B ,. « » .. » n » » 7-11 15 12 13 7 g 8 1 „ .. » ,. B B 0 » » » « » 1-2-16 22 13 12 11 n 5 5 1 2 ,. .. - ■■ i. ■ ■ » » » » « » » 17-21 17 12 13 13 g 5 4 1 5 .. .. " ., n - » » » 22-2G 16 24 7 10 ii 3 8 2 4 2 " B » » B » •> » » 27-31 10 15 17 13 [8 14 9 8 4 1 » 4 >• « n B B B ■> » " » Avril 1- 5 18 15 1» 17 17 14 10 4 4 2 2 n .. « » « B » » " » • 0-10 18 17 19 10 22 11 5 8 1 „ 1 » a « » » .» » •> » » 11-15 15 17 15 20 11 15 7 14 4 I '"> 2 >• B B » » » » » 1G-20 11 13 21 '23 13 17 8 12 11 5 1 2 1 S » » » » » » n 21-25 11 19 17 18 16 11 14 9 2 8 3 G 5 2 » » » " '• 20-50 !t 10 10 11 11 20 10 15 15 0 4 8 2 3 2 » » » » » » Mai 1- 5 5 11 11 13 10 10 10 11 17 12 12 5 6 5 5 » B » " » » » 0-10 5 4 4 10 16 14 22 I* 17 12 17 6 5 3 1 " » " 11-15 1 5 S 15 g 10 19 19 19 17 10 8 2 5 2 4 » » » 16-20 . 2 4 4 5 5 18 13 31 ~~±\ 17 10 '.) 1 3 5 1 " B » 21-25 B » » 4 g 13 21 12 15 14 22 11 12 5 4 4 5 1 .'('.-30 n b » b 7 5 11 17 11 21 23 21 14 9 6 4 i 1 " 1 51- 4 » b » 2 5 3 7 11 10 18 15 20 8 15 14 7 4 2 3 " » Juin 5- 9 » n » ,i 1 4 0 14 8 !l 19 16 20 18 10 12 7 5 1 « 10-14 n n o n 1 1 2 14 17 17 17 21 15 11 19 8 4 » - 2 2 i 15-19 » o ,» b 2 1 6 15 19 23 23 14 15 15 5 0 0 1 1 " 20-24 » » o n 1 4 3 2 15 15 22 24 24 11 11 8 3 0 " ] » 25-29 1 G 7 10 27 2 S 14 15 10 14 8 2 5 1 30- 4 70 MEMOIRE NOMBRE DES TEMPÉRATURES MOYENNES DIURNES DE CHAQUE DATE - lo» - 14° 13" - 12" 11» - 10" -9" -S» - 7" -6° - o" - 4° -3» - 2» - 1» -0» + 0" + 1» + 2° + 3» + 4» + 5» du mois. Juill. 3- 9 „ „ ,, » ,. ,» .. « • » 0 » » • 0 • » » r> » » • 10-14 « » » » » » - » » » e » n » » » » ■■ n • O 1 S- 1 'J » ■■ •• » » » » •• ■ » » » » » » » » » » » » 20-24 » « » » » » » » » 0 • » n » » » » » l> » 23-29 « » » » •> - » » n •' » » » >, » » » « B 50- 5 » » » « » » » " » » » » ■ • » » » » » » » » Août 4- 8 » » » " » » » » » » - n » ■ » 0 « » » 9-15 » .. » » » » » » » » » » " n » ■ » » » - » 14-18 » » » » » » » » • » » » » » • » 1) i> - • 19-25 » .» » » « » •'• » » » » « » » » » » » » n » 24-28 » » » » ■> » » » » » 0 » » " » » » ■• » a » 29- 2 » » » » » « » » - » » » » » » • » » » » » » Sepl. 3- 7 » » » » » » »' » ■ » ■ » » » » » » » » 8-12 » » » » » » » » '• « » » » » » '■ • » ■• » » 15-17 » .. » » « » • » » » » » » » » » » » » » 18-22 » « » » » » », « » » " • » ». » » O n » » » 25-27 » .. » » » « » » » » • » » » » .. » » » - M » 28- 2 » « » » » » » » » » » » » » » » • » s • » Oct. 5- 7 8-12 13-17 18-22 23-27 28- 1 Nov. 2- G 7-11 12-16 17-21 22-26 27- 1 » » » » •> " » » » i 1 » n i 2 0 1 1 1 1 1 1 4 5 1 5 5 9 5 4 5 8 12 8 12 2 6 4 10 13 11 8 » 5 11 15 8 u IS 10 n i n , 4 6 5 11 12 11 12 8 n 5 4 4 5 12 12 19 13 15 11 0 5 8 9 14 6 10 17 24 20 Dec. 2- 6 » » ■i » » » » » » .. 1 5 2 5 5 5 6 6 12 9 20 11 7-11 » » » » » » 1 ô n 2 » 5 4 4 12 4 12 8 14 12 14 12-lfi » » .. » » 2 1 .. 1 1 2 8 g - 6 5 15 17 16 S 16 9 17-21 » » » 1 2 \ 1 4 ,. 4 | 3 4 10 6 4 10 16 7 18 16 22-26 » » 1 » 1 » 1 e 5 7 10 7 9 8 11 10 8 12 12 8 27-51 L'ANNÉE. " " » i " » 1 •'' ■> 1 -' 5 7 5 5 5 11 13 11 14 10 14 1 0 2 7 5 6 15 1 18 56 41 43 54 83 105 147 146 207 327 389 406 491 198 SUR LA TEMPERATI RE DE L AIR. 71 DEGUÉ, l'Ail l'ÉKIODE DE CINQ JOURS. — I85ô-I8<»2 . + 6° » 7« I S' + 9" + l(l> + 11° + 12" t 1> + l'f + 15" t- 16" + 17" + 18' + 19" + 20" 1 21° + 42 + 23< + 2S« + 26° + '27' DATE du mois. 10 8 10 20 20 11 15 14 11 9 24 10 15 10 9 14 1 1 3 11 17 25 19 19 15 15 20 14 11 g 12 9 11 G 8 4 5C5 546 2 9 8 7 9 17 24 24 22 11 17 14 6 11 12 8 1". 5 6 8 9 14 18 14 18 15 17 17 21 11 8 531 525 2 10 9 12 12 16 12 18 14 15 21 9 14 7 9 4 8 û 8 4 12 17 18 29 17 26 25 «9 19 25 19 9 9 6 1 2 1 5 1 4 478 427 1 10 3 5 3 4 9 9 18 7 14 21 22 24 24 20 25 20 11 12 516 6 9 9 11 7 9 4 11 8 11 17 14 20 II 26 21 «4 26 15 15 11 502 29 12 8 9 17 23 16 17 13 16 21 25 25 20 15 20 19 11 1i 6 18 21 15 17 28 15 20 22 14 14 17 11 22 28 12 15 12 8 14 21 23 31 24 25 22 30 25 20 21 25 17 11 18 16 9 6 7 11 6 1 15 23 25 2 S 16 18 24 18 21 21 20 27 17 13 12 6 55 1 581 57(1 .HI.S 126 267 187 1 121 6'.l Juill. S- 9 10-14 15-19 20-24 25-29 50- 5 Août 4- 8 9-13 14-18 19-23 24-28 29- 2 Sept. 5- 7 8-12 13-17 18-22 23-27 28- 2 Ocl. No» 10 ô- I 8-12 13-17 18-22 25-27 28- 1 2- 6 7-11 12-16 17-21 22-26 27- 1 2- 6 7-11 12-10 17-21 22-26 27-51 L'ANNEE. Il.v 11 MEMOIRE Tableau in0 14. RÉSUMÉ PAR PÉRIODE DE CIINO. JOURS. — I833-1UC -2, DATE du mois. < c = i H MOYENNE DIURNE MAXIM, moyen MINIM. moyen. AMPLITUDE DI Moyenne. Manm. JRNE Miniin. MAXIMUM le plus témoins «levé, élevé. MINIMUM e moins le plu. bas. bas. u a ej eu - < PLUS GRAND écart la plus élevée. la plus basse. au dessus en dessous de la moyenne du jour. .lanv. 1- 5 2,24 1 1 ;5 - 8';5 4;5 o;o 4','5 13;8 i;3 13; 2 - 6',' 2 9;8 -ll;7 2i;'.( n;3 i5;o (i-l(l 0,01 8,2 -12,5 5,5 -1,5 4,8 13,8 1,2 10,7 - 9,5 6,9 -10,8 27,5 9,4 17,7 11-15 1 ,05 11,4 -12,0 4,0 -0,7 4,7 10,1 V' 15,5 - 8,0 9,4 -17,5 30,0 11,4 19,2 16-20 1,70 12,1 -13,9 4,0 -0,5 4,3 11,8 1,5 15,4 -13,1 10,8 -18,8 32,2 12,2 20,9 21-25 2,85 11,0 -12,4 5,1 0,6 4,5 1 2,9 1,0 15,5 - 9,7 10,2 -15,2 28,7 10,0 18,8 26-50 5,10 11,4 -11,1 5,9 1,0 4,9 13,4 1,5 13,1 - 8,5 9,9 -15,9 27,0 9,5 17,4 51- 4 2,71 10,5 -11,5 5,2 0,3 4,9 15,5 1,0 11,5 -0,4 9,5 -10,0 28,1 8,6 19,0 Fév. o- 'J 5,58 10,0 - 7,9 0,0 1,2 4,8 12,0 0,8 12,7 - 5,1 9,7 -11,0 25,7 9,1 14,0 10-1-5 2,00 11,4 - 9,5 5,0 0,2 5,4 10,0 2,7 14,0 - 0,5 8,8 -12,4 20,4 11,1 15,5 15-19 5,55 10,2 -11,5 0,3 0,8 5,5 15,5 1,5 12,7 - 8,5 9,0 -15,0 28,3 9,5 19,4 20-24 3,75 12,2 -11.1 0,7 0,8 5,9 12,0 1,4 15,8 -7,2 9,7 -15,0 50,8 H,7 18,5 i-:'.- i 4,17 15,8 - 3,9 7,2 1,1 0,1 15,7 1,5 18,2 - 0.1 9,6 - 9,2 27,4 14,0 15,2 Mars 2- 6 4,48 1 2.0 - 7,7 7,5 1,5 0,0 11,7 1,6 17,5 - S,8 9,8 -10,7 28,2 12,0 15,1 7-11 4,37 12,4 - 0,0 7,7 1,5 0,3 H,' 2,4 10,1 - 2,9 10,0 -10,5 20,4 11,3 14,8 12-16 5,57 12,4 - 8,0 *,7 2,1 0,0 12,7 1,8 17,4 -5,9 10,5 -15,0 30,4 11,7 18,4 17-21 0,00 14,0 -5,9 9,0 2,5 7,1 12,9 9 9 20,4 - 1,8 10,9 - 0,0 27,0 14,5 12,4 22-20 0,01 14,0 - 3,'. 9,5 2,0 0,9 10,1 1,9 20,7 -0,0 11,3 - 0,5 27,0 15,0 12,5 27-51 7,12 15,8 - 0,7 11,0 5,2 7,8 15,1 -",1 20,9 2,9 11,4 - 4,5 23 4 14,0 11,4 A>ril 1- 5 8,81 17,7 1,1 12,8 4,8 8,0 14,4 5,0 23,6 2,6 13,5 - i,o 25,2 14,8 10,2 0-10 8,57 10,0 -0,1 12,0 4,5 8,1 15,0 1,3 22,8 0,8 12,2 -4,1 26,9 15,0 12,0 11-15 .s, (15 10,0 1,3 12,0 V 7,9 14,8 3,3 20,0 4,9 11,4 " 2,3 04 0 12,0 10,5 10-20 0,03 17,0 2,3 13,0 4,5 9,1 15,5 2,5 25,4 5,5 13,7 " 2,3 25,7 15,0 11,0 21-25 10,00 18,1 5,9 14,0 5,4 9,2 15,5 2,8 23,8 0,9 13,1 - 0,3 24,3 13,8 10,8 2(5-50 10,45 19,5 5,5 15,1 3,8 9,3 10,4 2,0 25,7 5,3 13,0 0,1 23,0 15,7 10,9 Mai 1- 5 11,74 20,1 4,8 10,0 0,8 9,8 17,5 2,8 26,5 7/ 15,0 0,8 25,7 14,5 11,4 0-10 12,40 20,9 3,1 17,4 7,0 9,8 17,4 3,9 27,5 "fi 15,1 1,0 20,5 14,9 11,0 11-15 15,10 20,6 0,4 18,0 8,2 9,8 17,0 3,7 20,0 9,8 10,2 1,3 21,7 13,2 I',7 10-20 15,35 21,7 0,0 18,5 8,7 9,6 1 0,5 2,3 28,7 9,9 17,3 2,1 20,0 14,9 11,4 21-25 14,00 22,0 7,1 19,7 9,7 10,0 15,0 3,1 28,5 10,0 17,2 5,9 24,0 15,9 10,5 20-30 15,15 25,7 9,2 20,1 10,2 9,9 17,8 2,0 28,8 11,0 10,2 4,1 21,7 13,8 10,9 51-4 10,12 26,0 10,0 21,4 10,8 10,0 18,2 4,5 51,8 13,0 20,1 5,5 20,5 15,2 10,5 Juin 3- 0 10,84 24,4 9,5 21,9 11,8 10,1 17,9 2,9 33,0 11,4 18,3 4,0 20,0 10,0 12,9 10-14 17,00 24,5 10,2 22,8 12,4 10,4 17,4 2,9 32,2 13,2 18,4 5,0 20,0 15,0 12,1 15-10 17,52 27,0 10,5 22,0 12,4 10,2 15,7 1,0 54,7 15,8 21,0 5,7 29,0 17,1 11,5 20-24 1 7,00 25,2 11,5 22,5 12,9 9,0 10,5 5,0 51,0 14,3 20,1 7,4 24,2 13,5 9,9 25-20 17,57 25,0 10,0 22,5 12,7 9,8 10,5 4,7 51,5 12,7 19,4 6,6 24,9 13,8 11,1 50- 4 17,25 20,0 11,7 c>9 1 12,4 9,7 10,5 4,1 51,1 14,2 21,0 0,4 24,7 12,8 10,3 SUR LA TEMPERATURE DE L'AIR. 75 RESUME PAR PERIODE DE CINQ JOURS. - 1855 -1«(,2 (suite). liATE (lu mois. H S ■£ s u MOYENNE DIURNE «Mil. [II. .Mil MIMM. moyen. AMIM.IK DE ni IRNE Minim. MAXIMUM If. plus le moins élevé. élève. MIMM! M lemoins le plus bas. bas. - i PLIS éc .KAMI ri la plus élevée. la plus basse. Moyenne. M .i lira. au dissu, en dessous Je la moj i du Jour. .iniii. 5- i» i8;so _'.'.. :i 1 2,5 25'.5 15,5 1 0.0 18,0 4;o 55:9 10.1 21.1 8:3 j.'i.o n:2 9;5 10-14 18,51 26,5 12,0 25,2 13,4 9,8 15,5 4,1 51,0 10,0 22 2 8,2 23,7 14,1 10,5 13-18 18,90 27,6 13,0 24,1 13,7 10,1 10,1 4,0 55,1 10,(1 22 2 SS3 24,8 14,5 10,6 20-24 18,34 24,5 1 2,6 23,0 15,7 9,5 15,3 4,0 31,5 15,2 19,7 M 23,1 12,9 9,7 2S-29 18,08 25,5 12,4 22,0 15,0 9,0 10,0 4,1 30,7 15,8 20,3 8,7 22,0 12,7 9,5 50- 3 18,35 26,4 15,3 25,1 15,0 9,5 10,0 4,0 54,2 10,5 19,1 9,0 2^1 2 16,0 9,4 Août 4- H 1 8, 13 26,8 1 2,9 25,5 15,0 9,7 15,0 5,8 34,0 17,5 20,2 7,8 20,8 15,7 11,1 9-13 1 8, 1 9 24,6 12,7 22 8 15,5 9,5 15,0 4,2 31,0 14,8 20,0 7,5 24,1 13,1 1 0,9 14-18 18,56 24,4 12,1 25,2 15,0 9,5 10,5 4,2 51,2 14,0 19,2 7,5 25,7 12,5 11,0 19-25 18,10 25,7 12,3 22,5 15,8 8,7 15,0 5,3 32,0 15,9 1 9,2 7,4 23,2 14,2 11,2 24-28 17,14 24,7 12,1 21,4 12,9 8,5 11,4 2,3 31,6 13,8 19,3 5,9 2.1,7 14,8 11,2 29- 2 10,71 22,1 9,5 21,1 12,3 8,8 14,0 3,2 27,9 12,4 17,4 0,0 21,5 11,0 9,7 Sept, 5- 7 15,90 22,0 9,5 20,5 11,0 8,7 14,1 3,8 27,5 12,4 18,0 5,2 22,1 11,1 10,5 8-12 15,71 21,8 10,3 20,0 11,5 8,5 15,4 1,0 28,4 15,5 18,1 5,3 22,9 15,5 1 0,0 15-17 15,00 21,4 10,0 19,1 10,!» 8,2 10,5 Ô,J 20,8 12,7 17,0 3,9 22 9 11,0 1 11,9 18-22 14,42 22 9 9,1 18,4 10,4 8,0 14,8 •V 28,7 15,1 17,2 5,2 25,5 15,9 9,0 23-27 14,02 2 1 ,0 8,3 17,9 10,2 7,7 15,0 2,8 24,6 11,4 17,1 2,8 21,8 io,o 10,8 28- 2 15,07 19,7 7,3 17,5 10,0 7,3 15,5 2,9 24,5 10,5 16,8 3,4 20,9 10,2 10,5 Oct. ô- 7 13,32 19,0 7,7 10,8 9,8 7,0 12,8 2,8 25,4 11,2 15,2 5,2 20,2 10,1 10,5 8-12 1 2,20 19,2 6,5 15,0 8,9 0,7 11,7 1,2 25,0 7,5 10,0 1,9 21,1 10,9 10,1 13-17 11,03 18,5 5,7 14,5 'fi 0,5 12,1 1,3 22,1 5,8 15,0 0,2 22 2 11,5 10,8 18-22 10,23 15,2 4,0 13,4 7,1 0,5 11,1 2,0 18,2 7,0 1 2,0 - 0,2 18,4 8,5 10,9 23-27 9,05 1 5,3 •V 12,7 6,6 0,1 12,3 1,9 18,4 5,9 12,9 - 1,4 1 9,8 9,0 10,5 28- 1 8,51 10,7 1,0 11 0 5,5 0,1 1 2,0 1,1 18,8 3,8 14,0 - 1,9 20,7 10,5 10,5 Nov. 2- 0 7,74 10,7 - 1,1 10,0 4,9 5,7 12,1 1,7 19,1 2,0 1 4,5 -5,1 11,5 12,8 7-11 7,0G 15,0 - 1,4 9,7 4,5 5,2 11,2 1,1 18,5 1,2 13,3 - 4,4 22,9 10,8 1,1,0 12-16 5,04 12,2 - l',s 8,3 5,0 5,5 10,0 1,5 15,G 0,0 10,0 - 4,0 19,0 10,2 9,7 17-21 4,93 12,5 -2,1 7,4 2,5 4,9 10,1 1,1 10,1 0,0 10,1 -4,1 20,2 10,7 8,7 22-26 4,85 12,5 - 6,2 7,3 2,4 4,9 10,9 1,1 14,7 - 2,9 11,0 -10,4 25,1 9,4 15,7 27- 1 5,34 14,5 - -v 7,0 •V 4,5 8,9 1,0 17,1 - 1,1 11,7 -0,1 23,5 11,7 11,5 Dec. 2- 6 5,00 12,1 - 5,5 7,2 2,8 4,4 '•',7 1,2 14,0 - 2," i o,:; - 8,2 22 2 9,5 15,5 7-11 4,19 12,7 -8,0 0,4 2,0 4,4 9,3 1,0 15,2 - 5,9 1 1 ,5 -10,1 25,0 10,6 14,7 12-10 5,32 11,5 - 9,7 :-,,:-, 1,1 4,4 9,4 1,° 15,0 - 6,9 9,0 -12,0 25,0 9,0 15,5 1 7-21 2,75 11,0 -10,1 5,0 0,5 4,5 8,9 1,1 15,9 - 7,7 ni,i -12,9 20,8 1 1 ,0 10,4 22-26 2,43 12,9 -12,1 4,7 0,2 4,5 10,1 0,5 11,7 - 8,5 11,0 -15,8 5o,:i 12,0 18,1 27-31 L'année. 2,41 io,o -8,7 4,5 0,5 4,2 9,2 1.1 15,0 -6,5 f,,l -11,7 2(1,7 12,4 14,5 10,28 27,6 -15,9 14,0 0,0 7,4 18,0 0,5 34,7 -13,1 22,2 -18,8 55,5 17,1 20,9 Tome XXXVI. 71 MEMOIRE Tableau in0 15 . NOMBRE DE PÉRIODES PENDANT LESQUELLES LA TEMPÉRATURE cfi a S -UJ S'EST MAINTEN'L'E s ? 2 E ■H i = eu 5~ w' S J S O i AL-DESSCS DE LA MOYENNE. AU-DESSOl'S DE LA MOYENNE. es se -a! es S u, ) 03 < < 3 3 Eâ H o < s 2 H eu (A w 0= es o H U O S3 US g CS 3 w < ci < CS W 3 -M tu «5 es u5 -< < i3 -»3 O < sa* Id H & W Cfi o o S o Ç3 Q 1 11 10 12 18 14 33 37 25 20 23 13 9 234 20 21 24 18 23 37 27 36 28 34 15 16 299 533 2 12 8 19 21 23 U 20 32 22 46 21 8 216 12 8 8 1S 19 15 19 15 21 14 15 7 108 384 3 9 6 8 7 12 21 17 46 li 11 6 7 134 10 G 8 0 12 12 13 14 14 9 10 9 126 260 4 !l 6 8 0 13 0 7 0 6 10 G G 94 8 G 8 9 5 9 12 12 8 9 10 5 101 195 ,'i 5 6 4 5 6 9 7 7 S 0 8 2 69 4 4 5 o G 4 7 6 4 7 2 4 55 124 6 s 2 3 3 4 7 3 4 5 10 2 2 50 1 1 5 9 1 3 6 9 5 6 5 5 56 106 - 6 1 i 6 4 û !> 3 5 6 1 4 43 4 2 1 4 6 3 4 1 4 1 2 2 34 77 S 1 2 .. 1 3 1 * •:i li 4 o 5 33 », 0 2 2 5 2 1 7 4 2 2 1 30 63 9 6 3 2 ; ., 3 1 2 :; 3 5 1 36 1 2 1 3 2 5 3 1 2 1 4 1 26 62 11) » 1 2 2 3 4 ' 2 2 ». s 2 3 21 :: 2 3 2 2 3 1 3 3 4 3 3 32 53 II 1 4 2 2 .» 2 -2 »» 2 >» 1 1 17 ,, »> 3 4 2 1 I 1 1 3 1 1 18 35 12 » 2 3 ». » t » 2 » 3 0 ,, 12 1 », 0 ,» 2 1 1 1 4 2 1 2 14 26 13 1 2 4 1 » >» .. »» », 2 1 3 14 i 1 » 2 1 4 2 9 1 0 1 » 15 29 14 15 1 2 1 1 1 1 B 1 1 2 2 »> 2 » 1 ;"! 0 111 3 1 2 2 3 1 1 1 1 »» » 1 1 1 2 15 8 24 18 16 1 1 » » 1 1 » u 1 3 1 1 10 1 1 1 >. »» 1 2 » 2 1 2 1 12 22 17 » » 1 1 V « 1 » » » 1 2 6 » » » 1 1 1 » » 1 B » >» i 10 18 >» » •■ 1 » » » » » » 1 2 1 >» », » 1 » », » 1 1 » 1 5 7 lit 1 2 1 1 » o 1 1 1 2 » 12 1 2 » 1 » » » » » 1 » Q 7 19 20 1 >. » » 1 » I » .» B » 1 4 » 1 » » » 1 ». 1 1 ■» " 4 8 21 1 » » 3 ». ». » » »» » o G », »» 2 », »» »> „ » 1 » 2 5 11 22 » » 1 » » » » » D 1 » 2 „ ». 1 1 » » », 1 »> » » o 5 23 1 •1 1 » 1 »» » 1 » » » G 1 .» 1 », 1 » „ » 1 » » 4 10 24 » » » » 4 » » >» ». ,, » 1 », », » 1 1 » >, 1) >» »» >' 2 3 25 » >» » 1 » » .» » » 1 »» 2 „ » „ B »» »» » »» B » 0 ç> 26 1 2 » » » » „ „ » „ „ 5 „ » ,, >. » » »» » >» »» U 3 27 .. 1 » 1 » ., ,. » » » » 2 1 ,, » » » » »» »» » »» 2 4 28 » » » » .. » „ ». 1 » „ 1 >, »> » » •» 1 » » » •• 1 2 29 B » » » » » » » ,, „ „ 0 1 „ 1 „ » 1 », t 0 1 4 4 30 ». » 1 » » » H ,, „ „ 1 3 „ » „ „ », 1 » »» D ». 2 5 31 1 » » » » » ,, », „ 1 » 0 » 1 „ , » „ » » 1 »> 2 4 32 » » » » » 1 - », „ », »» 1 1 » » » »» B » »» B » 1 2 Oit » » ■ » » ». »» ., », ,, 0 » » „ „ » 1 » » ,» » 1 1 34 43 1 » » » » » >■ 1 ■ ; ; : u 2 0 " ; » 1 » » » B 1 B » 2 0 1 2 2 1 46 48 31 i » » » » V * » », " » •i 1 0 1 B » B » » •» » B » B B 1 0 1 0 1 1 1 GO " »' " i D " • " » » 0 >' i » » " * 8 " " 0 " 1 1 Long' d'Hué période nioy. j 6,7 i 7,7 j 6,1 j o,2 j S,l 4^2 j 3,7 i 4,1 j 4,1 à j 5,8 8j;0 é .i 5,7 5,9 5^5 à è ■à j 4,8 j 4,5 à j 4,7 A 6^8 i h SI R LA TEMPERATURE DE L'AIR. 7S Tableau n° 16. NOMBRE DE PERIODES D'ASCENSION DE LA TEMPERATURE. DURÉE PÉRIODES. FÉVRIER DÉCEKB. L'ANNÉE 1 jour 2 jours . ô — 4 — 5 — G — 7 — 8 — Total. . GO 29 25 8 2 0 I 108 78 49 55 14 7 5 I (l 187 97 G2 51 10 12 4 5 1 79 81 94 55 74 04 27 57 40 22 II) 15 12 10 7 10 5 5 2 2 1 (1 1 1 103 07 45 15 4 5 2 1 220 207 250 240 95 08 55 19 7 1 1 0 118 57 58 14 5 1 0 0 121 60 52 12 4 II 0 0 80 87 62 57 55 54 12 9 5 10 2 2 0 5 0 0 220 255 194 202 1100 741 410 189 95 50 15 2603 NOMBRE DE PÉIUODES OU LA TEMPÉRATURE A ÉTÉ STATIONNAIRE. 1 jour . 2 jouis . 13 0 17 0 15 I 18 0 22 0 20 0 28 0 19 1 14 0 19 1 14 o 214 NOMBRE DE PÉRIODES DE DESCENTE DE LA TEMPERATURE. 1 jour 2 jours . Total. Total gé.\. GG 74 08 52 51 34 25 15 9 111 0 5 0 (1 2 0 0 1) 205 188 410 591 III 56 50 9 8 5 0 o o 400 10H 00 50 M 207 1511 115 06 25 10 6 0 0 0 o 220 408 128 07 29 0 5 o I 0 0 250 483 108 80 50 9 4 1 0 0 0 252 492 108 75 51 10 9 1 0 0 0 103 99 08 07 54 40 21 19 5 7 1 5 1 2 0 0 0 0 486 251 484 257 480 54 55 41 18 15 9 2 0 I 193 407 70 57 50 18 11 8 4 0 I 199 415 1151 707 591 1 06 91 58 12 2803 5421 76 MEMOIRE Tableau n° 17. TEMPÉRATURES MOYENNES. - PERIODES riIERMIQUES DE 5 1 1833. 1834. 1834. 1835. 1836. 1837. 1838. 1839. Janv. 5 -S;6 Janv. 5 4.1 Dec. 15 -0,1 Oct. 14 15,4 Août 25 1 2:9 Juin 21 2i;4 Avril 29 4,1 Janv. 14 9.0 8 0,6 24 11,0 17 3,7 1!) 4,0 Sept. 5 19,1 Juill. 2 12,5 Mai 3 19,4 18 1,1 10 -6,4 Fév. 2 1,0 19 0,0 20 15,0 22 10,0 28 22,0 11 0,4 21 0,1 13 5,1 6 0,3 Nov. 1 1 -1,4 28 17,8 Août 8 10,0 29 17,2 Fév. 1 -4,5 25 -4,9 10 -0,0 1835. Dec. 1 12,0 Oct. 4 10,2 20 25,7 Juin 8 9,5 9 9,0 Fév. 9 10,3 28 11,5 — 11 -5,2 8 19,2 25 15,2 18 21,3 22 0,4 10 3,4 Mars 19 1,0 Janv. 1 11,2 19 2,9 22 8,0 50 18,9 25 15,7 Mars 2 0,9 27 9,5 22 9,0 7 -1,2 22 -7,5 25 13,7 Sept. 4 12,0 20 21,8 7 -1,5 Mars 9 -2,1 20 4,0 15 10,2 24 3,7 ÏNov. 1 2,0 9 19,8 Juill. 1 16.7 10 8,0 Avril 5 12,3 Avril O 9,4 22 0,7 28 -1,4 5 9,8 15 11,8 0 22,0 19 5,3 18 0,0 15 3,4 27 8,2 50 4,0 8 4,0 18 18,5 8 17,5 24 10,2 Mai 5 19,9 Mai 9 20,9 29 2,4 12 9,9 27 8,5 14 20,5 Avril 4 1,1 7 12,7 11 13,8 Fév. 4 8,0 1836. 20 3,4 Oct. 4 17,4 23 12,4 17 11,8 18 21,7 13 20,6 10 2,3 29 14,5 Nov. 8 V Août 5 20,1 25 5,8 27 10,5 31 11,2 27 8,5 Janv. 2 -8,5 Dec. 10 3,7 11 9,5 10 13,1 Mai 9 19,5 Juin 11 21,0 Juin 4 21,9 Mars 2 5,3 5 0,5 20 8,8 17 0,9 20 19,0 15 7,4 15 13,5 7 14,5 15 10,1 10 -2,4 30 -6,5 20 9,2 25 15,7 20 16,0 29 22, i 22 25,2 25 2,3 24 10,5 Dec. 7 -0,1 29 20,1 25 8,6 Juill. 3 14,9 Juill. 1 14,4 Avril 5 17,7 51 2,8 1837. 20 10,7 30 13,0 Juin 1 20,0 7 20,0 15 25,0 0 0,0 Fév. 10 8,5 22 5,6 Sept. 5 19,3 5 14,0 10 14,5 15 19,5 10 13,0 21 -1,2 Janv. 7 5,4 25 11,2 10 11,2 18 25,5 20 20,3 19 25,0 17 2,7 Mars 20 15,9 16 -3,5 20 17,5 Juill. 1 11,7 Aoùl 7 1-'.'! 20 1 8,3 22 11,0 Avril 3 4,7 25 9,8 1838. 22 12,5 8 23,2 20 17,9 31 24,0 28 5,0 21 12,7 29 0,5 — 28 19,5 Août 21 12,5 27 12,1 Août 28 1 5,0 Mai 10 10,2 30 4,4 Fév. 2 0,5 Janv. 19 -15,9 Oct. 14 4,0 26 19,0 50 18,1 Sept. 5 22,1 50 9,3 Mai 18 15,4 0 -1,2 25 -0,1 17 14,0 29 15,7 Sept. 5 9,3 15 12,1 Juin 11 25,1 27 9,2 14 9,5 25 -12,4 Nov. 5 0,4 Sept. 12 21,8 11 1 0,0 18 22,9 28 10,0 Juin 10 22 2 Mars 1 0,1 50 2,7 9 14,2 Oct. 1 11,2 13 11,2 25 10,4 Juill. 28 23,3 21 15,1 II 8,5 Fév. 5 - 7,5 15 ■",1 11 17,9 25 18,0 28 19,5 Août 9 14,8 24 21,2 22 -3,4 8 0,8 17 '•',1 30 1,8 Oct. 11 7,7 Oct. 2 10,0 12 24,5 2G 15,7 Avril 4 0,0 10 - 0,8 20 1,2 Nov. 4 12,8 28 14,1 9 18,4 15 17,1 Juill. 2 23,1 0 -0,1 21 0,0 22 0,5 24 1,7 Nov. 15 -0,4 12 10,4 21 22,0 II 17,7 30 15,1 25 1,0 27 -5,5 20 9,0 23 9,0 15 1 0,9 Sept. 2 15,5 12 24,0 Mai 10 0,5 Mars 5 10,5 Dec 3 12,1 Dec. 9 -0,8 27 1,0 27 5,8 5 19,0 21 13,0 18 12,4 10 •",' 22 -2,4 12 7,0 Dec. 5 9,9 Nov. 0 10,7 12 12,5 29 22,5 22 7,1 15 9,7 18 1,9 13 1,9 15 0,5 22 19,7 51 15,9 50 18,7 24 2,4 1839. 24 12,9 19 9,7 17 8,2 29 11,2 Août 5 19,8 Juin 5 10,0 Avril 12 12,1 31 3,2 27 3,8 20 -0,2 Oct. 1 10,4 10 14,7 14 22,4 18 5,7 Janv. 7 6,4 30 9,4 Dec. 4 9,5 11 8,0 15 21,5 19 10,1 20 14,0 10 -0,3 SI |{ LA TEMPERATURE DE L'AIR. 77 TEMPERATURES MOYENNES. — PÉRIODES iuerihiques de 5 1840. 1841. 1842. 1843. 1844. 184 3. 1846. 1847. Janv. 2 9;s Fév. 9 -2,0 Mars i o;8 Janv. 4 -o;2 Janv. 3 -o;7 Janv. 12 5;9 Janv. 4 -0.7 Avril 3 3:5 II -7,6 10 -7,5 II 4,5 8 5,9 G 7,8 Fév. 2 - 2,9 22 11,5 12 10,2 22 9,8 20 10,1 18 10,3 20 -0,2 15 -6,5 5 5,0 Fév. 10 -5,2 10 ' 2,0 Kév. 25 -4,2 25 -0,7 24 0,8 28 10,0 19 4,2 M - »,3 28 1 5,8 Mai 24 21,9 Mars 1 4 (1,0 Mars 27 14,7 30 10,9 Fév. 18 -0,0 24 -1,0 15 0,8 Mais 21 •",1 25 15,1 25 0,3 Avril 12 5,5 Avril 10 1,5 22 0,9 30 5,9 20 -11,1 Avril 2 12,5 29 22,0 Avril 27 17,7 28 19,5 24 17,7 Mars 3 -2,0 Fév. 14 -2,0 20 2,0 7 7,-" Juin 10 10,2 Mai 12 11,8 Mai 14 10,7 Mai 10 9,3 23 14,9 19 5,8 Mars 0 - ",7 12 14 2 14 19,5 14 17,1 28 25,7 27 18,3 28 4,0 23 -1,7 M 1,' 27 5,7 19 14,1 21 V Juin 16 10,5 Juin ô 15,0 31 14,5 Mars 1 7,0 13 - 8,0 Mai 1 0 1 V1 .luill. 17 21,8 Juin 2 21,0 29 18,7 12 22,3 Avril 12 2,9 8 1,5 Avril 5 11,0 15 9,1 20 10,1 4 12,2 30 12,2 18 i M 20 17,0 Avril 4 14,4 12 4,7 Juin 22 25,3 Août 2 25,5 17 20,9 Juill. 5 20,2 Juill. 1 22,9 24 8,1 7 6,6 28 15,0 25 14,1 9 15,7 25 11,8 Août 2 13,5 2 15,2 Mai 1 14,5 18 14,8 Mai 19 0,0 Juill. 5 25,5 10 24,0 Juill. 3 19,0 9 20,1 5 23,3 8 7,4 20 9,0 Juin 13 23,0 7 16,8 Sept. ■'< 11,0 14 13,1 lô 13,8 7 15,2 Juin 1 18,0 20 15,2 23 14,3 14 22,4 13 17,7 Août 12 20,7 21 20,8 12 23,3 0 13,0 29 7,5 Juill. 5 25,5 18 16,3 Oct. 14 7,9 18 14,5 25 12,5 10 15,8 18 20,2 Mai 5 15,7 4 18,5 24 25,9 18 15,0 Sept, 3 22,0 Sept. 1 21,5 20 21,8 28 11,1 18 7,0 7 25,8 2G 17,5 27 5,5 18 9,8 7 11,9 31 14,1 Juill. 5 24,3 23 15,5 15 1 5,0 Août 0 20,5 Nov. 8 12,4 29 15,6 11 21,7 Août 10 10 14,1 20 9,7 25 20,5 Nov. 12 -1,5 19 Ocl. 18 7,2 Oct. 22 5,5 12 17,7 18 20,0 Juin 8 19,5 Août 15 12,1 25 12,5 27 10,0 Nov. 18 12,5 24 19 g 19 25,7 23 13,0 19 15,8 19 18,4 Dec. 5 -5,9 Dec. 30 -3,7 29 0,0 Nov. 18 -0,2 21 19,1 Août 10 22, 1 24 25,8 Sept. 5 11,2 10 1,1 Dec. 2 6,9 22 11,6 25 24,0 12 15,0 28 15,9 17 18,1 18 -8,8 184». 7 -1,9 27 1,0 Sept. 1 11,0 18 22,0 Juill. 25 20,5 25 9,9 21 4,9 g 3,1 30 15,1 4 20,1 Sept. 13 15,9 Août 27 12,8 Oct. 5 17,6 51 -8,7 Janv. 5 2,1 15 21 -9,0 -1,3 Dec. 20 25 -1,1 0,5 5 8 14,9 21,1 17 28 19,0 9,0 Sept. 8 Oct. 8 21,5 8,0 10 19 7,9 15,0 1847. 10 14 -0,8 0,0 28 -7,2 Oct. 1 7,5 Oit. 7 16,0 13 15,7 Nov. 3 2,5 28 -9,7 1842. 5 12,0 17 5,7 Nov. 3 2,0 9 15,1 Janv. 5 5,5 Fév. 15 9,4 SSII — Nov. (i -1,1 51 10,7 10 11,8 15 5,0 17 -8,8 19 0,4 ~~ Janv. 9 -8,1 12 9,7 Nov. 1 4 -0,4 Dec. 12 -9,7 19 10,8 27 7,5 28 10,0 Janv. 2 4,0 18 2,8 1» 0,4 22 10,7 18 4,0 24 2,4 Fév. 10 -4,1 Mars 8 0,5 8 -7,1 20 -3,5 29 10,0 25 4,0 25 -4,0 27 10,0 18 9,7 Avril 5 17,0 18 HV Fév. 3 4,5 Dec. 9 -1,1 2G 9,8 29 5,2 Dec 13 2,0 28 -2,1 11 0,0 21 -0,4 0 -2,1 22 8,7 Dec. 15 0,5 I S 1 "> 10 7,2 Mars 8 •V 21 14,0 28 4,8 15 9,4 25 2,8 10 8,2 25 0,0 11 -6,6 27 6,8 Fév. 5 -7,9 20 0,8 51 9,8 Janv. 8 -1,2 30 7,5 28 H,l Mai 17 19,4 78 MEMOIRE TEMPÉRATURES MOYENNES - PERIODES THERMIQUES DE 5". ISIS Mai 28 12;5 juin 15 22,0 14 14,8 17 22,9 il 15,3 24 21,0 Juill 2 14,2 8 22,8 12 15,0 20 21,6 Août 25 12,6 29 21,3 Sept 2 15,7 0 19,1 17 10,4 Oct. 5 17,1 19 5,9 25 14,0 Nov 12 0,8 Dec. 8 11,2 22 -4,5 28 4,6 1849. 1849. Janv. 2 -6 Il 4 12 20 Fév. 2 Mars 0 10 17 1,8 8,5 2,8 8,9 M 7,0 23 0,2 Avril 8 12.6 18 2,3 Mai 6 10 17,9 8,0 Mai 24 29 00 Juin 6 14 24 Juill. 1 9 Août 5 9 20 Sept. 2 Oct. 16 21 Nov. 1 7 9 27 6 12 16 24 Dec 12; 7 20,8 14,0 24,4 11,2 19,8 10,9 25,7 15,0 21,1 12,3 22,0 4,4 15,2 5,8 12,6 6,1 11,9 -3,7 7,0 -1,6 11,3 -5,4 2,9 1850. Janv. 5 14 19 21 26 51 Fév. 22 17,7 -0,0 1,5 -8,9 >,4 -9,7 4,1 -2,6 9,2 1,4 9,9 14 Mars 4 18 -1,7 Avril 9 16,0 1850. Mai 5 8 16 Juin 6 10 27 Juill. 9 16 28 Août 6 8 13 51 Sept. 3 14 21 Oct. 16 19 Nov. Dec 26 3 16 25 30 6 9 16 25 5^8 15,8 7,7 19,7 12,5 23,3 12,0 22,9 16,4 25,8 15,5 20,0 11,8 16,8 10,0 17,0 7,2 12,5 3,1 12,0 4,1 10,6 -0,7 7,7 0,2 9,2 -0,6 1851. Janv. 1 30 Fév. 10 20 Mars 5 20 1 1 ,6 Avril 6 4,1 19 16,1 10,0 0,6 7,9 0,8 7,0 -0,7 1851. Mai 6 12 15 25 28 Juin 4 5 8 11 15 18 22 24 Juill. 2 17 24 Août 6 14 Sept. 27 Oct. 14 18 20 Nov. 21 Dec. 10 29 5,'l 14,4 9,1 16,2 10,2 18,1 12,0 18,0 12,9 21,0 15,5 23,3 15,0 23,0 14,0 21,5 10 2 21,7 9,6 15,9 8,2 1 3,5 -0,1 10,1 -2.7 1852. Avril 10 15 I85'>. Janv. 10 12,1 30 Fév. 6 15 18 26 Mars 24 27 31 12,7 Avril 5 4,5 7 1 1,3 25 30 Mai A 17 21 27 51 Juin 8 11 Juill. 17 Août 14 18 Oct. 17 23 28 Nov. Dec, 15 10 1 14 24 28 5,3 11,5 3,0 11,1 5,8 11,8 5,7 21,5 13,2 18,8 10,8 20,8 15,5 27,0 16,2 21,5 0,0 15,2 7,7 10,2 5,6 12,2 2,7 10,6 4,1 10,5 1853. 1853. Fév. 19 -4,0 Mars 14 10,7 19 -5,9 Avril 7 12,2 10 4,5 1 2 -9,7 14 5,7 20 12,5 26 6,1 Mai 4 13,1 Mai 11 27 50 Juin 19 21 29 Juill. 5 9 51 Août 20 Sept. 27 29 Oct. 4 28 Nov. 5 8 14 17 Dec. 11 14 19 24 26 •0:5 21,0 12,4 20,3 14,5 22,7 15,4 25,9 15,9 21,5 9,0 14,7 7,7 15,7 5,5 10,5 1,8 7,1 - 5,5 2,9 - 8,5 - 0,7 -12,1 1854. 1854. Janv. 51 9,5 Fév. 4 1,8 7 9,7 14 - 3,7 Mars 15 12,4 21 2,8 Avril 15 10,0 17 10,7 21 18,1 25 4,1 Juin 26 21,9 Juill. 6 14,5 23 25,5 Juill. 29 31 Août 5 15 18 22 Sept. 9 17 23 6 8 10 28 1 14 16 28 Oct. Nov Dec. 12 13 20 1 5,9 21,2 15,8 20,9 14,5 21,1 12,4 20,2 11,0 16,6 8,7 15,8 6,0 12,0 2,5 8,7 -0,2 8,2 ',4 10,0 1,4 28 2,5 1855. Janv. 8 7,7 21 - 9,5 27 - 0,5 Fév. 2 -11,5 5 4,2 18 -11,5 Mars 5 7,5 I I - 0,2 22 9,4 20 0,6 Avril 17 15,5 25 4,5 Mai 4 11, 6 1855. Mai 5 6','3 26 21,5 30 9,8 Juin 7 25,0 18 11,4 50 21,0 Juill. 6 15,1 10 21,7 22 15,5 Août 3 22,1 14 15,5 25 21,4 27 15,9 29 21,5 Sept. 11 11,8 24 18,7 20 9,0 Oct. 1 18,0 Nov. 0 2,5 10 9,2 20 - 0,7 Dec. 1 5,0 4 - 5,-i 6 2,5 10 - 5,5 16 4,0 22 -10,1 29* 8,4 1856. Janv. 2 2,5 6 8,1 1 4 -3,9 24 9,8 Fév. 4 0,0 13 II, 4 22 -1,3 28 7,5 SLR LA TEMPERAT! RE DE L'AIR. 79 TEMPÉRATURES MOYENNES. - PERIODES TUERAI IQLES DE 5 1856. 1856. 1857. 1858. 1859. 1860. 1861. 1862. Mars 8 1:1 Nov 24 10,o Sept. 26 18,5 Juill. 5 14,2 Mai 8 10.3 Mars 10 -r.3 Fév. 25 11,1 Janv. 28 2,5 10 0,0 Duc. 5 -1,7 Nov. 1 7,8 16 25,7 14 11,3 Avril 7 12,0 Mars 14 5,5 Fév. ] 10,5 13 1,1 8 12,7 7 14,7 Août 2 14,5 Juin 10 21,0 12 4,5 29 13,5 9 -4,1 19 10,9 17 -1,1 12 3,8 13 24,4 15 13,2 10 9,4 Avril 10 5,5 20 11,6 50 0,5 22 6,0 14 9,1 10 1 7,:; 27 23,0 20 4,1 20 11,5 Mars 2 -0,1 'Avril 3 13,3 29 -I,7 20 1,7 19 25,0 50 15,9 Mai 19 19,9 28 5,8 9 12,4 7 7,9 24 8,3 29 13,4 Juill. 4 20,0 29 10,0 Mai 15 16,5 25 5,0 14 13,6 1857. Dec. 1 2,0 Sept. 18 21,2 II 19,2 Juin -'5 21,7 19 8,9 28 15,8 17 5,1 4 10,1 21 15,5 13 24,9 Juill. 1 15,5 Juin 21 25,5 A\ i il 13 5,5 20 10,0 Janv. 2 7,8 15 -0,0 25 21,0 15 18,2 17 21,0 Juill. 5 14,9 20 18,8 Mai 3 5,8 8 -0,1 23 9,0 Oct. 10 8,5 19 25,9 20 15,0 13 21.4 28 12,1 28 17,1 19 0,0 19 15,0 < 25 16,1 Août 10 19,3 29 15,5 Mai 2 .MM 51 11,7 Fév. 4 -5,1 1858. Nov. 23 -6,2 Août 9 23,7 Sept. 12 10,5 Août 13 24,0 3 15,9 Juin 4 19,9 M 7,0 28 10,4 10 16,7 , 18 10,8 Sept. 27 11,5 7 20,6 7 12,8 15 2,0 Janv. 5 -7,3 Dec. 17 0,2 20 24,7 Oct. 13 5,2 Oct. 2 18,7 12 12,1 13 21,5 Mars 2 8,3 20 6,3 24 8,0 Sept. 15 11,5 28 15,0 5 15,5 21 18,', 24 14,7 11 -0,3 Fév. 2 -0,7 20 20,5 Nov. 11 0,9 9 19,0 22 1 2,9 28 23,0 19 13,0 5 7,2 1859. 50 14,0 15 10,5 21 8,2 Juin 7 21,3 Juill. 5 12,8 22 1,1 10 -2,0 — Oct. 5 19,0 2. S 0,9 22 14,0 28 13,0 7 18,0 Avril 6 15,0 13 5,7 Janv. 9 -1,7 23 K< Dec. 7 9,4 28 3,5 Juill. 0 20,0 0 12,3 14 4,2 20 -5,0 30 9,0 Nov. 7 15,9 29 -7,0 Nov. Il 10,5 12 13,9 10 20,7 20 14,5 Mars 25 10,7 Fév. 5 5,5 21 -0,7 1!» -1,5 15 20,5 21 14,7 27 3,3 20 5,6 17 10,2 28 6,0 1861. 25 7,2 17 14,9 24 22,7 Mai 22 22,0 Avril 1 13,4 20 4,0 Dec. 4 -4,0 25 1,1 27 21,5 20 10,7 Juin I 12,9 -, 4,9 Mars S 11,2 7 5,5 Janv. 1 5,4 50 10,7 51 15,3 Août 2 23,7 7 23,7 4 10,9 10 2,7 19 -10,1 5 - 5,7 Dec. 5 0,0 Août 5 21,5 7 18,2 14 12,0 13 4,0 12 11,6 4 -0,7 9 9,8 Sept. 23 10,3 11 24,3 29 25,0 17 17,9 23 5,4 1860. 9 -12,5 50 -5,0 29 19,7 Sept. A 11,9 Juin, .s 14,5 Mai 8 7,2 29 12,9 15 -5,9 Oct. 10 12,0 9 17,3 16 25,1 22 [8,7 Avril 1 5,2 Janv. 1 11,5 II) -11,5 1862. 15 18,5 20 10,0 18 18,5 20 11,7 8 10,9 Fév. 14 -5,1 20 M — Nov. 25 -5,9 Oct. 0 17,8 Août 5 26,8 Juin i 20,0 17 3,9 19 3,4 Fév. 5 1,1 Janv.11 9,0 Dec. 7 10,0 Nov. 0 -0,5 9 10,5 12 19,8 29 15,8 23 -3,4 7 8,1 19 -7,5 16 1,1 10 7,2 24 25,9 10 27,0 Mai 2 9,5 Mars 4 0,5 12 o,' 25 7.1 28 ",■'' 15 2,0 Sept. 21 12,7 m MEMOIRE Tableau n° 18. LISTE DES JOEUS TBÈS-CHAUDS DE LA PÉRIODE 1855-1802, AVEC LES MAXIMA. 1833. Mai 24;6 5 20,3 0 22,9 9 25,5 1 0 20,9 12 24,1 13 24,8 14 24,9 15 25,8 16 26,4 17 28,1 18 28,7 19 20,5 Juin 1 1 27,7 29 28,1 50 27,0 Dec. 19 13,0 1834. .Ianv.17 12,1 1 8 1 2,7 Mars 10 15,1 Avril 28 20,0 29 20,6 30 21,5 Mai 5 22,7 6 24,0 9 26,7 10 27,5 12 23,6 13 25,1 .luin 4 27,5 21 30,1 22 30,3 Juill. 12 50,5 13 51,8 1 8 32,2 19 33,1 1834. Juill. 31 29.5 Août 10 28,5 Sept. 6 26,9 1 7 26,8 18 28,7 19 27,8 20 28,3 21 27,0 Ocl. 7 23,4 10 25,0 Nov. 0 18,8 7 17,9 8 1 8,5 1835. Janv. i.'p 11, 0 Avril 2 20,7 5 22,0 Juin 7 27,9 8 27,5 9 28,0 1 0 28,5 1 1 29,8 12 27,9 Juill. 4 28,4 1 9 28,9 22 28,7 28 28,5 Août 1 1 28,5 12 29,8 1836. Mars 7 15,0 19 17,4 20 19,0 21 20,4 22 20,7 1836. Juin 10 27:9 17 28,2 Juill. 1 27,8 2 28,0 3 28,9 0 28,8 7 30,1 Oct. 16 20,9 Nov. 29 17,0 30 17,4 1837. Mai 30 25,1 Juill. 28 29,3 Août 1 1 29,2 20 29,7 21 28,9 Dec. 20 15,3 21 13,9 25 13,0 26 12,6 1838. Mai 22 2 22,8 23,1 25,4 26,8 23,4 25,5 25,7 10 23,5 Juill. 0 29,0 7 29,3 1 3 30,7 1 4 30,8 Sept. 28 24,3 Nov. 10 17,0 1839. Mai 8 25;7 9 25,0 1 0 23,6 1 1 23,0 51 25,8 Juin 1 26,7 14 28,8 18 31,2 1 9 32,9 Sept. 1 2 20,3 Oct. Il 22,0 1 2 22,0 Dec. 22 12,3 23 12,9 24 1 4,5 25 14,7 27 14,7 28 15,0 1840. Janv. 21 12,5 Avril 15 18,8 16 19,8 17 19,0 25 21,2 20 23,4 27 24,3 28 25,3 29 25,5 50 24,3 Mai 0 22,1 Juin 2 27,0 3 27,0 Sept. 2 26,5 5 27,5 Nov. 13 15,6 17 10,1 18 15,7 1841. Janv. 17 Fév. 20 21 Mars 12 13 17 18 19 20 25 20 27 Avril 27 28 29 30 1 Mai 20 27 28 29 Sept 1 4 11 12 13 14 1 1 .7 14,1 14,3 14,8 16,8 17,0 18,1 16,8 16,8 15,9 17,5 15,9 19,8 20,9 Art,- 25,7 25,5 25,5 22,3 25,8 23,8 25,1 26,5 28,2 28,8 28,3 27,8 27,9 26,3 27,0 28,4 26,5 25 2 1842. 15 26,0 1842. Avril 25 22,2 24 23,8 Avril 25 26 28 29 30 Mai 1 20 Juin 9 10 11 12 13 30 Juill. 1 5 12 20 Août 5 10 11 15 10 17 18 19 20 22 23 24 25 20 25';2 21,4 20,4 22,8 22 2 gg 1 --,1 24,1 28,1 27,6 29,5 31,0 30,5 28,2 29,4 30,3 30,2 28,4 30,0 29,9 51,6 29,5 50,2 31,2 29,3 32,0 30,8 28,8 30,5 29,1 51,0 29,2 1843. Mars 19 10,5 20 16,8 21 17,4 22 18,8 25 18,5 1843. Mars 24 10:5 51 19,8 Avril 17 18,7 19 20,9 20 23,4 50 20,8 Mai 1 21,4 Juill. 4 29,1 5 52,8 Août 10 28,2 18 29,2 19 28,5 Sept. 15 25,3 1 8 25,5 Oct. 51 18,8 1844. Avril 5 19,0 4 21,1 5 1 9,0 11 19,1 17 19,7 18 21,5 22 20,1 20 25,4 Mai 6 22,5 Juin 22 28,5 25 28,4 24 50,6 Sept. 7 26,2 8 26,2 1845. Avril 20 20,2 22 20,8 25 20,1 24 20,1 28 20,2 1845. Juin 11 27;l 12 50,7 15 50,1 Juill. 5 50,4 0 52,7 7 52,5 1846. Janv. 22 Fév. 24 25 27 28 Mars 1 2 4 Avril 12 13 14 Juin 2 0 7 14 10 17 18 19 20 21 22 Juill. 4 5 14 24 50 51 15,5 15,8 15,0 17,1 18,2 15,9 14,2 17,5 18,1 18,0 19,9 26,7 27,5 27,2 28,5 29,3 27,7 27,6 28,2 29,0 29,7 29,0 28,6 51,6 51,1 35,9 29,1 51,5 29,4 51,1 SUR LA TEMPEItMTKE DE L/VHt. SI LISTE DES JOURS TRÈS-CHAUDS DE LA PÉRIODE 1855-1802, AVEC LES MAXIMA. 1846. 1848. 1850. 1852. 1855. 1857. 1858. 1861. Août 1 ~ï:-2 Mai 10 23;8 Juin 27 3H.9 Juill.. M 28;5 Mai 27 26?3 Juill. 10 5 2 , 3 Août 19 30:7 Fév. 25 13,9 4 30,0 1 1 25,9 Juill. 24 29,9 Nov. 2 19,0 Juin 7 28,9 20 27,7 Sept. 13 25,1 24 14,9 5 53,] 1 5 25,7 Août C 50,1 5 19,1 14 28,6 Août 4 32,9 18 25,3 M. n. 28 17,0 G 35,0 14 24,6 0 17,9 Oct 1 25,0 5 34,0 25 24,6 29 18,5 7 50,0 Sept, 6 27,2 13 20,0 16 25,2 1851. Dec. 20 12,4 1856. 23 24 28,4 50,2 1859. Juin 15 1G 27,4 27,9 7 26,3 17 25,0 Avril 18 19,5 1853. — 25 28,4 _ 20 28,3 8 20,0 Juin 17 28,5 1!» 21,8 — Fé>. 10 15,2 20 28,0 Mars 8 10,1 21 28,3 Juill. 7 29,5 21 19,9 Mai 20 25,5 15 14,0 Sept. 1 27,1 12 14,1 22 28,1 1847. 8 50,3 Dec. 11 13,1 Juin 22 28,G 28 27,9 27 20,5 Juin 29 28,2 Avril 14 26 17,9 21,1 1858. Avril 0 18,9 7 21,1 Août 15 29,8 Mars 18 10,4 29 28,1 Juill. 8 50,0 Juin 28 27,4 8 22,8 1862. Mai 2ô 28,5 1849. 30 28,1 9 50,7 Août 2 29,8 Mars 25 10,8 29 20,3 24 28,0 — Juill. 1 28,7 10 29,5 5 29,7 Avril 10 21,7 Mai 30 25,2 Fév. 20 13,5 27 27,1 Mai 4 22,9 2 29,4 4 29,2 17 22,0 Juin 3 27,1 21 1 3,9 28 28,4 5 23,0 Août 24 27,5 1854. 11 28,5 21 20,0 10 27,5 Mars 8 15,1 29 27,2 Juill. 5 28,7 6 25,9 Mai 27 25,1 1852. Mars 14 10,0 12 Dec. 8 29,4 15,2 24 25 20,9 21,8 27 28,3 28 27,7 9 12 15,6 14,1 0 29,2 28 27,5 Janv.lô 13,2 15 17,4 11 15,7 Juin 1 20,8 29 51,5 25 17,7 7 29,3 29 27,9 14 15,3 Avril 10 17,8 -2 27,4 Juill. 5 28,3 20 18,7 15 29,7 Juin 1 28,4 16 13,4 12 18,7 1857. 3 28,9 4 50,5 27 19,4 14 29,2 2 27,4 Mai 11 25,7 15 20,6 — 4 31,8 8 29,1 28 20,2 10 50,2 3 29,0 1 7 25,5 16 22,0 Mars 19 17,2 5 28,2 15 50,7 29 18,2 17 52,1 5 29,3 18 26,9 19 19,8 20 10,7 0 33,0 14 51,4 Avril 25 22,0 Août 1 28,5 6 52,5 19 27,5 20 21,2 Avril 0 18,9 8 27,7 18 29,4 25 22,1 2 30,5 Juill. 8 50,0 Juill. 5 51,0 21 25,2 20 20,1 9 30,5 19 31,5 20 24,6 15 29,9 9 32,8 0 52,1 25 21,0 Mai 21 25,9 10 32,2 20 29,5 27 25,0 10 30,4 Sept. 2 20,7 7 50,5 Juill. 21 28,2 22 28,2 14 29,0 21 29,1 Mai 1 23,0 4 26,0 9 29,0 22 28,7 25 25,0 15 31,5 22 29,7 2 25,2 1848. 7 25,8 10 31,9 25 28,5 24 20,5 10 34,7 Août 9 28,9 4 24,3 11 51,2 24 29,5 Juin 6 27,0 17 32,4 25 27,0 5 2G,5 Mars 31 19,5 1850. 12 51,9 25 50,7 7 29,2 18 28,5 2G 30,0 G 25,5 avril 1 20,0 15 31,9 20 50,5 8 50,2 Juill. 10 32,1 Sept. 20 24,3 7 26,8 2 21,5 Avril 8 19,7 14 51,4 21 50,1 17 51,4 1860. 8 25,2 5 21,9 9 21,9 15 30,0 1855. 27 28,5 19 29,4 — Sept. 30 25,5 4 22 2 Juin 24 28,3 10 52,1 28 29,9 Août 1 1 28,0 Jauv. 1 13,2 Oct. 10 oi 4 — ,^ 5 23,0 25 28,8 17 32,9 Mai 25 24,8 29 50,0 13 50,2 2 15,2 0 19,8 — 20 28,0 18 32,3 20 26,5 Juill. 15 29,8 18 28,8 Mai 19 20,5 Tome XXXVI. 82 MEMOIRE LISTE DES JOURS TRÈS-FROIDS DE LA PÉRIODE 1855-1862, AVEC LES MINIMA. 1833. Janv. 5 -8?0 25 -7,3 24 -0,5 25 -8,8 20 -6,8 Mars 15 -5,1 Août 7 7,8 12 15 14 10 27 Oct. 11 5,8 4,4 1834. Juin 1 Sepl. 24 Oct. 2 1835 Mai 50 4,9 Juin 28 7,5 20 6,7 30 6,4 Oct. 19 - 0,2 Nov. 7-5,1 11 - 4,4 Dec. 11 - 8,1 12 - 7,5 21 - 8,8 22 -10,2 1836. Janv. 1 - 7,0 2 -11,7 Mai 22 4,3 27 4,1 1836. Mai 28 5;l Dec. 28 -7,4 50 -8,0 51 -9,8 1837. Mars 21 -5,6 22 -6,5 25 -6,1 24 -6,0 Avril 9 -4,1 10 -2,9 1 1 -2,5 Mai 10 2,2 11 2,0 12 1,9 21 5,9 22 4,2 24 5,2 25 4,6 Juin 3 6,2 4 6,1 5 4,0 8 4,0 Sept. 27 2,8 29 3,6 1838. Janv. 9 -15,9 10 -12,1 !1 -12,9 12 -10,5 13 -14,2 14 -17,3 15 -15,5 16 -18,8 17 -15,9 1838. Janv. 18 19 20 21 22 24 25 26 27 Fév. 4 5 6 15 14 16 Avril 29 Mai 11 16 17 Juin 8 Août 16 Nov. 27 -10;'9 -18,7 -17,4 -15,2 - 8,1 -12,4 -15,2 -15,9 - 9,1 -10,9 -11,0 -10.0 10,4 -7,5 -10,9 0,5 1,3 2,1 2,5 5,5 8,1 - 6,1 1839. Fév. 1 - 9,5 Avril 6 - 1,5 7-2,1 8 - 0,9 Mai 15 2,1 18 5,7 1810. Janv. 10 -12,8 11 -10,9 15 - 8,8 Fév. 25 - 7,9 24 - 6,5 27 - 5,7 1840. Mars 1 - 6:4 Juill. 14 8,5 Dec. 14 -10,3 15 -11,8 16 -11,2 17 -12,9 18 - 9,7 20 - 7,8 25 - 8,0 24 - 8,1 25 - 9,1 20 - 8,9 28 -10,7 1841 Janv. 7 - 9,2 8 -10,0 Fév. 2 - 8,0 3 - 9,7 4 -10,8 5 -10,8 6 - 9,7 7 -10,0 10 -11,5 Juin 8 6,7 14 5,6 16 0,1 Juill. 10 9,0 1842. Janv. 7 -10,0 8 -11,8 9 -12,0 20 - 7,0 Avril 17-2,5 Juill. 16 8,8 Oct. 5 i 1842. Kov.' 6 - 5;1 9 - 5,6 11843. Mars 4 Oct. 16 1844. 5,7 0,2 Janv. 15 - 8,7 16 - 9,1 Juin 17 7,7 29 6,6 Dec. 4 - 5,9 5 - 0,7 6 - 8,2 7 - 8,6 8 - 9,8 9 -10,4 10 -10,4 11 -10,4 12 -12,6 13 - 6,9 14 - 8,8 1845. Fév. 8 - 7,0 9 -10,3 10 -11,1 11 -12,4 12 -12,4 13 -11,0 19 -13,2 20 -15,0 21 - 9,8 22 - 8,5 Mars 1 - 7,7 1845. Mars 5 - 6^7 4 - 9,6 5 - 8,9 0 -10,7 7 - 9,5 8 - 7,7 9 - 6,0 12 - 7,9 15 -11,5 14 -15,0 15 -10,5 10 - 5,2 18 - 4,1 19 - 6,0 Mai 19 5,0 Sept. 7 5,2 8 5,5 1846. Dec. 18 -12,6 50 - 9,4 51 -10,8 1847. Janv. 1 - 8,1 10 - 9,2 17 -10,7 18 - 8,9 Fév. 10-8,2 Mars 10 - 8,5 11 -10,5 12-8,0 Juin 7 0,9 8 6,8 9 6,5 1848. Janv. 21 - 9,5 1848. Janv. 25 - 7,8 26 - 9,5 27 -10,9 28 -13,7 29 - 7,0 Sept. 17 5,6 1849. Janv. 2 - 9,7 Juin 10 12 14 Août 5 20 Oct. 16 Nov. 27 7,1 7,6 6,1 7,8 7,4 0,5 6,0 30 - 5,6 1850. Janv. 15 - 8,8 14 -11,9 15 - 8,7 21 -15,6 22 -11,4 25 - 8,8 Mars 17-5,4 Mai 5 0,8 18 5,5 Juin 16 6,8 18 7,5 Juill. 12 8,5 Sept. 15 4,0 14 3,9 Oct. 25 - 0,1 1852. Mai 28 5,2 1851. Juin 1 5;9 5 6,2 Juill. 17 8,3 Sept. 9 5,o 10 5,6 1852. Avril 17 - 2,1 20 - 1,1 21 - 0,5 25 0,1 Mai 4 1,1 Juin 2 5,9 1853. Fév. 19 Mars 17 18 19 20 27 28 29 50 Mai 8 II Dec. 17 18 19 25 26 27 28 29 50 - 8,0 -4,5 - 5,8 -0,4 - 0,0 -4,5 - 5,2 -3,0 - 3,1 1,0 1,9 - 7,3 -11,0 -11,5 - 9,5 -15,8 -11,7 -7,7 -10,1 -10,5 1854. Avril 25 - 0,5 SUR LA TEMPÉRATURE DE L'AIR. 85 LISTE DES JOURS TUÉS-FROIDS Dfc LA PÉRIODE 18 ■ 55-18G2, AVEC LES MINIMA. 1855. 1855. 1855. 1857. 1858. 1858. 3860. 1861. Janv. 17 -10;7 Fév. 14 - 8;6 Dec. 4 - 5;0 Janv. 8 - 9:1 Fév. 21 - Ou Nov. 24 - 7.7 Dec. 25 - 7.5 Avril 211 - 0:9 18 - 8,9 15 - 8,5 19 - 8,3 Fév. 5 - 7,8 25 - 9,2 29 -10,9 Mai 8 2,5 19 -11,2 20 -10,5 10 —10,'.» 17 -15,0 20 - 9,4 21 -12,0 4-8,1 Avril 20 0,1 20 - 0,9 27 - 7,3 1859. 1861. 1862. 21 -12,1 18 -14,7 22 -15,2 Mai 7 1,0 28 - 8,0 Dec. 4-7,1 ~ 22 - 7,8 19 -15,1 23 - 8,5 ■^ -' Mars 4 - 5,1 17 - 9,9 Janv. 7 - 9,8 Janv. 18 - 9,s 28 - 9,9 50 -10,9 20 -12,1 21 -11,7 1856. .luin 13 6,6 1 4 0,0 Avril 7 - 1,1 Mai 7 1,8 1S -11,7 19 -12,4 8 -10,8 9 -15,9 19 -10,2 Fév, 9 - 7,1 31 - 9,9 25 - 8,9 Mars 50 - 4,2 15 5,7 8 2,2 20 -11,3 10 -15,5 Nov. 24 - 5,4 Fév. 1 - 8,2 2 -16,0 Avril 1 - 1,0 25 - 0,2 31 - 2,8 Avril 20 - 0,3 1858. 9 2,7 Nov. 1-1,9 1860. 11 - 9,5 13 - 8,8 25 - 5,8 ô -10,1 Mai 0 1,7 Mai 5 1,9 — — 14 - 9,5 9 - 7,7 13 1,8 Juill. 4 8,0 Janv. 5 -10,5 10 - 5,0 Fév. 13 - 7,1 15 -12,6 10 -12,1 50 4,8 Oct. 27 - 1,4 0 - 9,3 22 - 5,1 24 - 7,1 10 -10,8 Il -10,5 .luin 18 0,6 28 - 1,4 7 - 9,9 25 -10,4 Nov. 3 - 2,5 17 -12,0 13 - 8,8 Sept. 20 5,1 Nov. G - 4,3 Tableau n° 19. TEMPÉRATURES EXTRÊMES. - AMPLITUDES DE 15'. 1833. 1833. 1833. 1833. 1834. 1834 183 ». 1835. Janv. 24 -9;5 Juin 2 26;5 Juin. 8 io;2 Nov. 15 -4,0 Mai 12 25: 1 Août 25 ) 11,1 28) Janv. 8 -5,0 Juill. 18 28';9 Fév. 20 15,8 3 8,9 1 8 20,9 19 8,6 Mars 12 14,2 20 12,4 Mars 1 5 -5,1 10 27,7 19 10,8 1834 25 24,0 Sept, 5 26,9 50 -2,5 21 28,7 Avril 4 16,5 15 9,8 1 9 25,8 Juin 1 5,8 15 6,4 Avril 2 22,0 27 10,3 19 0,5 10 26,2 Août 7 7,8 5 27,5 17 28,7 7 0,8 27 28,5 Mai 4 26,3 18 11,0 1 0 22,8 Janv. 24 15,5 7 9,5 24 4,4 8 16,8 Août 9 9,9 7 0,9 20 26,1 27 5,9 Fév. 10 -3,3 21 50,5 27 25,8 17 -0,7 11 29,8 9 26,9 25 9,6 29 23,7 Mars 9 15,1 29 ■ 8,0 Oct. 2 5,4 Mai 20 21,0 19 11,4 11 V 20 2G,5 Sept. 5 ) 13 j 6>3 19 -3,0 Juill. 12 51,8 G 25,4 30 4,9 20 27,9 17 28,7 28 10,0 Avril 19 18,8 15 14,5 27 2,2 Juin 10 29,8 Sept. 2 -- 25 8,5 28 28,1 24 21,8 27 5,0 18 53,1 Nov. 5 18,8 50 0,4 3 ''■' 24 24,7 Juill. 5 9,4 Oct. 11 1,9 Mai 9 27,5 25 14,4 15 -5,8 Juill 5 28,4 21 23,7 51 5,3 7 28,0 28 17,5 11 7,2 50 29,5 Dec. 51 12,7 10 8,2 Oct. 19 -0,2 84 MEMOIRE TEMPÉRATURES EXTRÊMES. - AMPLITUDES DE 15°. S «33. Ocl. 15,7 Nov. 11 -4,4 30 14,-2 Dec. 22 -10,2 29 5,7 1836. Janv. 2 -11,7 25 12,5 Fév. 21 - 4,2 Mars 21 20,7 Avril 30 1,0 Mai 17 21,8 27 4,1 Juin 11 26,0 12) 16 28,2 30 10,1 Juill. 2 28,9 4 12,3 6 50,1 9 12,5 1 1 28,2 21 8,4 29 26,9 Août 12 15 14 26,2 23 7,6 Sept. 1 23,9 Oct. 1 6,4 7 22,5 29 -0,2 Nov. 29 17,4 Dec. 31 -9,8 •S §37. Janv. 25 12,0 9,4 1837. Fév. 6 -4;5 18 12,4 Mars 22 -6,3 Avril ô 11,0 9 -4,1 Mai 2 17,0 12 1,9 29 25,1 Juin 8 4,0 13 27,4 19 11,6 24 27,0 27 9,1 29 25,3 Juill. 2 7,5 27 29,5 Août 8 10,5 1 9 29,7 25 7,5 26 24,4 Sept. 4 9 27 Oct. 5 Dec. 16 7,6 23,5 2,8 21,5 -2,9 20 13,9 1S3S. Janv. 16 -18,8 22 5,6 25 -15,2 29 6,7 Fév. 5 -11,0 8 9,7 16 -10,9 Mars 5 13,9 24 - 1,4 Avril 11 16,9 1838. Avril 17 - 0;5 25 19,3 29 0,5 5 Mai 7 8 11 15 16 31 Juin 8 26,8 9,3 25,7 19,2 2,1 22 2 5,5 1 8 25,8 23 10,7 25 25,8 Juill. I 10,4 G 29,5 7 13,5 13 30,8 25 9,1 Août 12 25,4 16 8,1 28 25,3 Sept. 12 6,7 27 24,5 Oct. 14 1,0 Nov. 9 ï7,0 27 -0,1 Dec. 2 14,0 22 - 4,9 1839. Janv. 7 10,5 Fév. 1 -9,5 Mai 8 25,0 "15 2,1 20 21,7 25 5,5 51 26,7 1839. Juin 2 8','2 18 32,9 30 ) 9,2 Juill. 6) 7 I -7 7 12) ' 17 11,3 18 27,4 Août 2 10,6 5 27,5 14 8,8 15 25,2 25 8,4 25 25,6 29 8,2 Sept. 1 1 26,5 Oct. 1 6,1 1 1 22,0 Dec. 9 - 2,8 27 15,0 1840. Janv. 10 -12,8 26 15,1 Fév. 25 - 7,9 Avril 15 19,8 1 8 2,8 27 25,3 28 9,2 29 24,5 Mai 5 5,5 5 22,1 21 4,1 Juin" 2 27,6 4 7,2 1 6 26,0 25 8,5 Juill. 1 25,8 1SJO. Juill. 14 16 Août 1 11 18 22 31 Sept. 2 Dec. 17 8^5 24,7 9,6 27,1 10,7 26,5 10,5 27,5 -12,9 1841. Janv. 2 8 17 Fév. 10 20 Mars 1 26 Avril 13 27 Mai 7 12 15 26 Juin 14 Juill. 4 27 Août 8 13 21 25 51 Sept. 2 5,8 -10,0 14,8 -11,5 14,5 -2,8 20,9 2,7 25,7 8,5 25,8 ",' 25,1 5,7 28,8 5,6 25,9 V 25,6 9,3 26,5 8,2 27,9 10,8 26,5 7,6 1841. Sept. 1 1 28?4 Nov. 19 - 2,6 22 14,7 27 - 1,1 50 1 4,9 1842. Janv. 9 -12,6 Mars 16 13,7 24 - 2,4 Avril 7 13,7 17 - 2,5 22 22 2 25 7,2 23 23,8 27 4,6 28 22,8 Mai 1 4,S 1 22,1 10 4,9 19 24,1 21 8,8 26 24,5 Juin 1 8,3 1 25,9 5 6,9 10 29,5 11 14,5 11 31,0 12 13,0 12 30,3 18 9,1 30 29,4 Juill. 2 10,8 4 50,3 7 10,2 1 1 30,2 10 8,8 19 28,4 1842. Juill. 28 9;2 Août 4 50,0 9 14,2 10 51,6 12 11,2 14 29,3 15 15,6 15 30,2 16 13,9 16 31,2 18 15,1 1 8 32,6 21 15,5 22 50,3 24 14,7 24 31,6 Sept. 1 9,2 3 24,2 Nov. 0 -5,1 18 14,2 1843. Mars 4 22 29 31 Avril 14 20 ' 25 Mai 1 2 3 8 Juin 18 29 26 Août 10 12 -V 18,8 -1,1 19,8 -0,8 25,4 2 2 21,4 5,4 22,1 5,7 27,2 8,5 52,8 9,2 28,2 10,2 13,2 1843. Août 18 29';2 Sept. 15 7,4 15) î 25,3 181 ' Oct. 16 0,2 31 18,8 Nov. 15 -1,8 22 -. 26 1844. Janv. 16 -9,1 Avril 4 21,1 7 1,6 18 21,3 20 4,1 22 20,1 25 4,7 26 23,4 29 1,4 Mai C 22,3 16 Juin 1 22,3 4 7,3 9 25,4 11 10,5 15 26,2 17 7,7 24 30,6 29 6,6 Juill. 25 27,2 Août 51 8,2 SepL 7)26,2 8) Dec. 12-12,6 1845. Janv. 12 26) 7,9 SI II LA TEMPÉRATURE DE L'AIR. 85 TEMPÉRATURES EXTRÊMES — AMPLITUDES DE 15°. 1845. ism; 1847. 1848. 1849. 1850. 185 1. 1853. Fév. 1 1 \ Avril lï 5;o Janv. 27 9,6 Mai 10 25,9 Juin 25 9;7 Juill. 10 28?5 Sept il 21.7 Fév. 19 - 8,0 12: -12:1 Mai 10 19,9 Fév. 10 -8,2 11 6,9 Juill. 8 52,8 21 11,8 Nov. 19 -5,1 Mars 1 3 1 3,8 15 2,8 15 3,7 21 10,9 14 20,0 11 10,3 23 29,9 Dec. 10 12,0 19 -0,4 20 -15,0 24 2.' 2 Mais 1 1 -10,5 19 7,0 17 20,5 Août 5 11,8 29 4,9 Mai 5 19,5 2G 6,0 29 5,9 18 16,4 25 22 2 Août 5 7,8 5 50,1 1852. 8 1,0 Mais 14 -15,0 50 Avril 1G -0,9 28 6.2 8 25,6 Sept. 1 4 3,9 — 20 2G,5 Avril 3 16,9 Juin 1 25,8 Mai 2 18,1 12 27,4 20 7,4 24 20,5 Janv. 16 13,4 Juin 4 7,5 G 1,5 2 8,5 4 2,9 14 9,7 Sept. 1 20,7 Nov. 50 -5,2 Mars 6 -5,5 15 2G,4 22 20,8 2 2G,7 23 28,5 16 28,5 Oct. 10 0,5 Dec. 16 13,0 25 14,9 14 11,4 Mai 19 5,0 3 10,4 2o 7,9 .luil!. 2 9,5 20 18,2 25 -1,0 19 2G,7 27 22,5 3 27,5 28 28,4 7 50,3 Nov. 27 -0,0 185i. 30 10,1 21 10.3 Juin 1 0,9 4 11,1 Juin 4 9,2 12 10,5 Dec. 15 1 5,0 Avril 5 -0,5 22 ' 3 *4 3 7 29,3 4 26,0 14 26,5 1850. Fév. 28 -3,3 6 17,4 28 28,2 G 10 12,3 9 6,5 10 10,2 Avril 1» 21,8 10 0,4 Juill. 2 10,5 10 8,5 22 51,0 14 2G,4 19 27,7 Janv. 14 -11,9 29 2,5 14 17,9 8 30,7 12 30,7 2G 9,5 10 9,2 Août 25 8,7 19 5,3 Mai 11 19,6 17 "2,1 Août G 11,4 00 9,1 29 27,0 17 52,1 28 26,6 21 -13,6 15 3,9 22 17,9 7 Juill. 5 30,4 Juill. 1 11,8 25 11,0 Sept. 16 5,5 Mars 5 15,5 25 21,4 25 0,1 20 26,6 5 15,9 5 33,9 Août 2 30,5 20 17 -5,4 28 5,2 26 10,9 Oct. 4 3,6 6 32,7 8 12,0 4 9,3 23 25,0 Avril 8 21,9 29 21,2 Mai 4 1,1 27 18,7 13 9,8 14 29,1 10 30,4 Nov. 12 -1,7 Mai 3 0,8 Juin 1 5,9 10 23,7 Dec. 26 -13,8 22 Août 18 25,1 8,8 25 24 12,5 51,5 Sept. G 15 7,1 24,0 Dec. 8 13,4 7 14 20,7 3 5 24,0 0,2 15 10 7 2 1854. 19 24,0 2G 12,3 Oct. 15 2,9 1849. 18 o,5 12 2G,0 18 27,5 Sept. 7 5,2 Août 1 34,2 17 20,1 — 20 22,9 18 8,4 22 8 4 Janv. 30 11,4 9 22,0 3 10,4 Janv. 2 -9,7 22 7,8 21 28,6 25 °,-i Fév. 14 -6,4 25 5,5 5 33,1 1848. Fév. 22 12,8 Juin 5 25,1 25 11,1 25 25,7 Mars 14 17,4. Oct. 5 Sept. 5 10,9 — Mars 25 -2,4 9 10,0 29 28,1 Juin 2 5,9 20 " 2,1 Nov. 5 - 1,2 G 27,2 Janv. 28 -15,7 Avril 7 17,0 11 26,6 50 12,1 7 25,7 Au il 9 17,8 8 15,4 Nov. 13 Fév. 27 13,9 18 -0,7 1G 0,8 Juill. 1 29,4 11 9,3 10 2,8 25 15,6 Mars 8 -2,6 Mai 5 23,9 23 28,5 .17 8,5 Juill. 5 32,1 11 18,7 1846. Dec. 18 -12,0 Avril 4 23,6 10 4,0 24 10,7 25 27,5 8 14,3 14 2,9 — 21 6,6 15 2,0 28 27,9 24 28,8 Août 6 10,1 9 51,9 15 22,0 Janv. 4 -2,1 31 -10,8 20 19,1 50 9,7 25 15,0 9 26,9 9 16,6 18 5,0 22 13,5 27 2,0 Juin 2 29,0 2G 50,9 12 10,9 11 51,9 20 23,2 Fév. 11 -5,2 1847. 28 17,5 4 13,0 Juill. 4 9,9 15 CJT -> 14 16,5 25 - 0,5 28 18,2 — Mai 1 1,8 5 32,5 4 25,1 19 11,2 17 32,9 Mai 18 19,9 Mars 15 -0,7 Janv. 5 7,8 9 25,8 14 0,1 9 8,-j 23 27,:; Oct. 10 1,3 20 4,5 Avril 14 19,9 17 -10,7 10 8,G 25 26,1 12 Sept. 9 5,5 Nov. 2 19,1 Juin 2G 20,2 86 MEMOIRE TEMPÉIIATUUES EXTttÊMES. — AMPLITUDES DE 15" 1854. Juill. 0 9;7 24 30,7 29 10,1 50 20,4 Aoiïl 1S 10,2 21 23,7 Sept. 2 7,3 4 25,0 11 7,1 15 22,9 1855. Fév. 2 -16,6 5 0,2 17 -15,6 Mars 22 14,2 28 - 2,2 Avril 17 18,3 19 2,4 19 17,4 25 - 0,2 Mai 5 17,9 G 1,7 23 26,5 30 4,8 Juin 6 28,9 11 12,0 15 28,6 18 0,6 50 26,2 1855. Juill. 3 10;8 14 27,5 22 11,1 Août 2 20,7 14 10,0 19 25,8 27 9,9 28 20,0 Sei>t- 8 \ 0,0 11 ) 25 22,5 26 5,1 50 23,6 Dec. 22 -15,2 1856. Janv. 6. 14 24 Fév. 4 12 22 Mars 18 50 Avril 15 20 25 Mai 5 Juin 4 6 7 10,7 -6,0 10 9 -5,3 14,0 - 3,7 13,5 - 4,2 17,9 -0,3 21,1 1,9 24,9 \ 9,5 1856. Juin 12 27; 2 24 1 0,0 27 27,4 Juill. 5 7,8 15 25,9 21 10,9 Août 1 29,8 7 11,3 1 1 29,4 Nov. 0 -4,5 24 11,6 Dec. 2 5,5 7 15,2 1857. Janv. 8 -9,1 19 7,5 Fév. 4 -8,1 Mars 18 17,2 22 -2 2 Avril 5 18,9 14 0,9 19 20,1 20 0,1 Mai 21 28,2 Juin 1 7,8 7 50,2 15 5,7 20 50,1 25 -13,6 1857. Juin 28 50';6 Juill. 8 11,0 15 32,5 29 13,4 Août 4 54,0 10 11,7 25 30,2 1858. 10,5 Janv. 5 ■ Fév. 4 25 • Mars 24 20 ■ 51 Avril 7 16 19 24 Mai 7 21 27 Juin 3 5 5 8 9 12 13 25 10,5 10,0 ■ 9,2 16,8 ■ 0,9 17,4 • 1,1 22.0 5,9 21,8 1,8 22,7 7,2 51,8 14,5 55,0 13,7 32,2 15,7 34,7 10,4 9,6 1858. Juin 20 25;7 28 50 Juill. 13 52,1 Août 2 9,0 5 24,8 S 9,8 12 50,2 10 12,9 18 30,7 29, 31 j Sept. 17 25,5 Nov. 25 -10,4 27 12.2 1859. Janv. 9 - 5,1 Mars 7 16,1 10-0,4 28 16,5 Avril 1 - 0,7 7 22,8 17 0,5 28 20,5 Mai 6 5,8 7 21,7 13 5,0 Juin 9 27,5 17 8,5 1859. Juin 28 51^5 30 12,7 Juill. 5 30,5 11 14,1 13 31,4 15 15,0 18 31,5 26 11,5 Août 8 28,9 25 1 2,0 25 50,0 Sept. 15 8,3 25 24,5 Dec. 19 -12,4 1860. Janv. 1 15,2 Fév. 15 > 24 j"7'' Avril 7 10,0 20 0,4 2 19,9 7 2,8 18 26,3 22 8,5 23 25,7 29 6,9 Juin 24 27,0 Juill. 10 9,5 16 28,1 2.5 Mai -10,8 1860. Nov. 5 j 11» 50 12,0 Dec. 29 -10,9 1861. Janv. 1 0,1 8 16 Fév. 9 12,0 15 - 2,4 Mars 28 1 8,3 Avril 10 - 1,1 10 10,4 20 - 0,9 Mai 12 21,2 20 4,4 Juin 15 27,9 18 12,7 20 28,5 Juill. 4 10,7 Août 2 28,5 7 13,0 12 29,8 Nov. 19 - 4,0 50 13,1 Dec. 50 - 5,0 1862. Janv. 11 10,9 1862. Janv. 19 51 Fév. 9 20 Mars 5 10 25 27 Avril 13 22 24 20 28 30 1 Mai 6 13 20 22 Juin 7 24 Août 2 Sept. 23 29 Oct 10 15 Nov. 25 Dec. 7 -10:2 11,5 - 7,1 13,9 - 4,0 10,1 -0,0 20,2 -0,5 22,0 0,9 25,0 |0,7 25.2 8,5 26,8 7,7 25,8 6,9 25,8 7,4 07 O 4,4 23,5 6,8 -5,i 12,2 SI It L\ TEMPERATl RE DE L'AIR. 87 NOTE I. SUR LES OBSERVATIONS OE LA TEMPERATURE ET SUR LA CONSTRUCTION ET L'EMPLOI DES TABLEAUX GÉNÉRAUX. La météorologie se divise en plusieurs parties , qui sont lices si intime- ment entre elles, qu'il est forl difficile <1 en traiter une sans aborder les autres. Les températures présentent cependant un avantage sous ce rapport, el quoique cet élément météorologique soit fortement influencé par les vents régnants, c'est pourtant celui qu'il est le plus facile d'isoler. Cela tient proba- blement à ce qu'il offre à un plus haut degré le caractère de causalité. La question des températures terrestres, comme l'a dit l'illustre Fourier, est lune des plus importantes et des plus difficiles de toute la philosophie na- turelle. Quand on laisse de côté les questions théoriques et qu'on se borne à discuter les résultats fournis par les observations , on se trouve encore en pré- sence d'un grand nombre de problèmes. Les températures peinent être obser- vées à l'ombre ou au soleil, à l'abri de la pluie et soustraites à la radiation nocturne ou absolument à l'air libre; on peut chercher l'intensité du rayonne- ment solaire, l'influence des nuages sur la température, celle de la pluie: «lu \ «Mil et des autres agents atmosphériques ; on peut désirer connaître comment la température décroît, quand on s'élève dans l'atmosphère, dans quelle pro- portion elle croit, au contraire, quand on s'enfonce dans l'intérieur de la terre. Ce Mémoire ayant pour but d'étudier les variations de la chaleur de conlacl de l'air, l'instrument qui devait être employé, était le thermomètre centigrade ou de Celsius, exposé librement à l'air, mais soigneusement soustrait à la radiation solaire et à la radiation nocturne, et aidant que possible à toute espèce de réverbération; il devait être de plus mis à l'abri de la pluie el de la neige. Pour obtenir ce résultat, l'instrument a été placé à l'extérieur d'une fenêtre au nord d'une chambre, où l'on ne fait jamais de feu. II est à une 88 MÉMOIRE hauteur tic 3m.5 au-dessus du sol et fixé à 15 centimètres de la fenêtre. Un petit toit en verre le protège contre les pluies et les radiations, tout en per- mettant le libre accès de l'air et son renouvellement rapide. Les observations régulières de la température, commencées en 1855, ont d'abord été faites quatre fois par jour : à 9 heures du malin, midi, i heures et 9 heures du soir: en 1841, on y a joint 2 heures de l'après-midi . qui est à peu prés l'époque du maximum diurne. Le 1er juin 1841, ont commencé les obser- \, liions faites aux heures paires, ainsi qu'à 9 heures du matin, et à 9 heures du soir: elles ont été continuées jusqu'en 1847 : seulement à partir de janvier 1815, on a aussi observé à 1 heure de l'après-midi , cl depuis juin 1844, on a supprimé l'observation de 2 heures du matin. Enfin , de 1848 jusqu'à l'époque actuelle, les températures ont été obtenues par un instrument enregistreur, dont les indications sont contrôlées au moyen d observations directes laites à 9 heures du matin, midi. 5 heures cl 9 heures du soir. Dans les Annales, on trouve donc à partir de 1848, les températures de toutes les heures paires, et de plus celles de 9 heures du matin, de 5 heures et de 9 heures du soir. En outre, depuis 1855, les extrêmes diurnes ont toujours été observés avec soin. Les températures ont été déterminées, depuis le commencement de l'an- née 1854, au moyen d'un thermomètre de Newman, construit d'après le système de Six, perfectionné par Bellani. Cet instrument a l'avantage de donner à la fois les deux extrêmes de la température . mais il a besoin d'être soigneusement corrigé. Les nombres imprimés dans les lunules de l'Observatoire royal de Bruxelles sont les lectures faites à la branche droite ou du maximum; elles exigent, ainsi que les maxima, la correction progressive suivante : Au-dessous de — 6° C -4- 0^4 C. de — Ci0 à — 2" -i-0,5 — 2 -+-2 -+-0,2 -t- 2 -t- o -t-0,1 -4-5 -4-8 0,0 -4-8 -4-11 — 0,1 -4-11 -4-14 — 0,2 -4-14 -4-18 — 0,5 Au-dessus de -4-18 — 0,4 A partir de 1857, les minium ont été imprimés, comme si la lecture en avait été faite à la branche droite, de façon que tous les nombres indistinctement SI R LA TEMPÉRATURE DE L'AIR. 89 doivent drc corrigés par les tables précédentes: mais de 1854 à 1856. la cor- rection des minima doit drc tirée de celle nuire table: Au-dessous de — i" C •+- 0.1 C. de - 2" h -+- 2° 0.0 -+- 2 -4-8 -0,1 Au-dessus de -+- 8 ' . — 0,2 Tous les nombres contenus dans le Mémoire, depuis 1854. oui été corrigés d'après ces éléments. Le thermomètre employé avant celte année était celui de Bunten, qui a été mis en usagé en !S.").'J. Il a reçu, en 1853, la collec- tion -+- 0°,2 qui avail été employée précédemment. Mon père a déjà l'ail, des variations de la température. l'objet de trois Mé- moires. Le premier, qui forme la première partie du traité : Sur le chuta! de la Belgique, a paru, en 1845 . dans le tome IV des Annales de I Observatoire royal de Bruxelles. Ce travail est très-complet . il traite du rayonnement solaire, des températures de l'air et des températures de la terre: il s'appuie sur dix années d'observations. Le deuxième a paru, en 1853, dans le tome \\\ lil des Mè- moires de l'Académie royale de Belgique; il repose sur vingt années d obser- vations. La période annuelle de la température et les variations 'périodiques et non périodiques y sont traitées avec étendue. Enfin le troisième mémoire se trouve dans l'introduction du Traité de la physique du globe, qui a été publié en 1861. tome XIII des Annales de l'Observatoire. C'est un résume assez concis, basé sur vingt-cinq années d'observations. Dans la construction des tableaux généraux qui sont réunis dans les pages précédentes , je n'.ai pas cru devoir me borner aux tableaux qui étaient rigou- reusement nécessaires à la lecture de ce Mémoire. J'ai tâché, non-seulement de réunir, sous une forme assez condensée, les principaux documents né- cessaires à l'étude de la température de l'air à Bruxelles considérée en elle-même ou dans ses rapports avec les périodes astronomiques, mais encore de faciliter les comparaisons avec les autres données météorolo- giques recueillies à Bruxelles et avec les résultats obtenus sur d'autres points du globe. On comprendra qu'il était impossible de reproduire tous les nombres recueillis pendant trente années d'heure en heure. J'ai dû me borner à ceux qui présentaient un intérêt particulier. Pour les autres renseignements, il faut recourir aux Annales de l 'Observatoire royal de Bruxelles ou aux feuilles des appareils enregistreurs, qui fournissent la température de cinq en cinq mi- nutes. Tome XXXVI. I 90 MEMOIRE Les tableaux sont de trois espèces différentes. Les uns donnent les résultats directement obtenus pour chaque jour avec les écarts de ces valeurs d'un état moyen. Les autres présentent quelques résultats statistiques déduits îles nom- bres observés, en les groupant par périodes déterminées. Les derniers, enfin, se rapportent plus particulièrement à lélude des anomalies. Je vais donner quelques détails sur leur construction. Les tableaux nos 1,2 et 5 sont construits sur le même plan ; ils se rapportent respectivement aux températures maxima. minima et moyennes (ces dernières déduites de la demi-somme du maximum et du minimum). Voici la com- position d'un de ces tableaux : le premier, celui des températures maxima du mois de janvier étant pris pour exemple. Les dix premières colonnes donnent, pour la troisième période décennale, le maximum relevé chaque jour à midi: pour les deux premières périodes décennales, il faut recourir au Mémoire qui se trouve inséré dans le tome XXVIII des Mémoires de l'Académie royale de Belgique, en ayant soin d'y appliquer quelques corrections données à la tin du travail actuel. Les six colonnes suivantes donnent séparément, pour chacune des trois périodes de dix années, les trois maxima les plus élevés observés chaque jour du mois et les trois maxima les moins élevés. Enfin, les quatre der- nières colonnes présentent le maximum moyen de chaque jour, d'abord pour les trois périodes de dix ans séparément, et enfin, pour la période totale de trente années. Au bas du tableau se trouvent les moyennes des nombres des diverses colonnes, ainsi que le maximum et le minimum de chacune délies. Quand on connaît la température moyenne d'un jour déduite du maximum et du minimum , une simple différence donne l'écart de cette température de la normale du jour. Le tableau n° i présente ces écarts. Ils n'ont pas de signe, quand la température est supérieure à la normale et sont affectés du signe — , quand la température est plus basse. Pour les vingt premières années, on trouve ces différences dans le Mémoire qui a été cité en der- nier lieu. Dans les tableaux n" S, j'ai donné, pour chaque jour de l'année, la moyenne des maxima observés pendant trente ans et la moyenne des trente minima; puis le maximum le plus élevé et le minimum le plus bas, observés chaque jour de l'année pendant la période trentenaire: enfin la température moyenne de chaque jour déduite du maximum et du minimum. Ayant ainsi traité ce qui se rapporte aux jours pris séparément .j'ai réuni dans les tableaux n° fi. la température moyenne par mois et par année, puis les maxima et les minima moyens, et enfin les maxima et les minima absolus également par mois et par année. SI |{ LA TEMPERATURE DE L'AIR. 91 Le tableau n° 7 donne, pour chaque année, la différence entre la tempéra- ture moyenne de chaque mois et la température normale de ce mois, ensuite ces mêmes différences pour les saisons, et enfin pour l'année entière comparée à la température moyenne de Bruxelles. Dans le tableau n" S. se trouve un résumé par année donnant la tempéra- ture moyenne de chacune d'elles déduite des maxima el des minima, puis par année également la moyenne des maxima et des minium diurnes, celle des maxima et des minima mensuels: enfin, le maximum el le minimum absolu avec la dale où ils se sont présentés. On y a joint six colonnes présentant chaque année le nombre de jours où la chaleur a atteint 20". 2.*>" el 30° et le nombre de ceux où le froid a atteint 0°, — ")". • — 10°. Ces nombres permettent d'apprécier avec assez d'exactitude le rang thermique de l'année. Le tableau n° 9 présente la marche des variations diurnes séparément pour les trente-six décades dont se compose l'année. Ce tableau est déduit des vingt ans d'observations 18i3-IN62. Dans chaque décade on a pris, d'après les vingt années, la température moyenne à chacune des heures de la journée, puis la moyenne des maxima et celle des minima; on a ensuite calculé la moyenne vraie de la décade d'après les résultats obtenus pour les douze heures paires. Dans le tableau, on a inscrit lexcès de tous les nombres pré- cédents sur la moyenne vraie de la décade, en n'affectant d'aucun signe les températures supérieures à la moyenne vraie et en mettant le signe — devant les températures inférieures. Quand on connait bien les températures moyennes, les écarts moyens et extrêmes par joui-, par mois, par saison et par année, on connait à peu près ce qui est nécessaire pour se former une idée exacte du rang thermique qu'occupe la station à la surface du globe. 11 est cependant un élément im- portant qu'il faut v joindre pour avoir la physionomie spéciale de chaque année et pour pomoir établir des comparaisons avec d'autres éléments, par exemple avec les phénomènes de la végétation : c'est l'époque exacte où com- mencent et finissent, chaque année, les divers degrés de chaleur et de froid tant pour les moyennes diurnes que pour les températures extrêmes. J en ai fait l'objet des tableaux n" 10. au sujet desquels je crois inutile d'entrer dans d'autres développements. Le tableau n° 11 comprend les températures moyennes par cinq jours. Chaque année ordinaire fournit 75 périodes de cinq jours, et pour les bissex- tiles, la période de la fin de février embrasse six jours. Cette série, sans être aussi développée que celle des températures diurnes, représente cependant bien mieux les anomalies que les périodes décadaires ou mensuelles. Préco- 92 MÉMOIRE nisée par Dovo. le célèbre directeur de la météorologie en Prusse, elle est devenue d'un usage à peu près général en Allemagne, et c'est ce qui m'a porté à la donner ici pour Bruxelles, afin d'avoir d'utiles comparaisons. Dans le tableau n" 12, se trouvent donnés les écarts par période de cinq jours, calculés également d'après le système allemand. Le tableau n° 13 offre une statistique par cinq jours de la distribution des températures moyennes diurnes pour chaque degré. Le nombre marque- en chiffres plus apparents répond au degré qui comprend la température moyenne de la période. Enfin un résumé, contenu dans le tableau n" li, complète les périodes de cinq jours, en donnant la température moyenne de chaque période avec ses deux valeurs extrêmes pour les ISO jours qui la composent, le maximum moyen et le Minimum moyen avec leurs valeurs extrêmes également, puis l'amplitude diurne moyenne et ses deux valeurs limites: enfin, l'amplitude totale, qui esi la différence entre la plus haute température absolue observée pendant la période et la plus basse température absolue. Les deux der- nières colonnes présentent le plus grand écart observé au-dessus et au-des- sous de la moyenne du jour. Le tableau n° 15 donne par mois le nombre de périodes où la température s'est maintenue seulement un jour au-dessus ou au-dessous de la température moyenne diurne, puis deux jours etc., jusqu'à la période exceptionnelle, ou la température est restée soixante jours consécutifs au-dessous de la valeur normale. Dans le tableau n" 16, une statistique analogue donne le nombre de pé- riodes où la marche de la température a été ascensionnelle, stalionnaire on descendante pendant un seul, dcu\ ou trois, etc.. jours consécutifs. Enfin, les trois derniers tableaux ont plus particulièrement en vue les varia- tions anomales. Comme je crois leur forme nouvelle, j'exposerai en quelques mots leur mode de formation. Lorsqu'on examine la suite des températures moyennes diurnes d'une année, on s'aperçoit aussitôt que les nombres ne procèdent pas régulièrement , mais qu'entre le maximum principal de l'année et le minimum principal, il y a un grand nombre de maxima et de minima secondaires: quelques-uns de ceux-ci sont peu sensibles, ne s élevant qu'à quelques dixièmes de degré, mais d'autres sont très-considérables. Si Ion inscrit successivement par ordre tous ces maxima et ces minima, en mettant la date à coté et négligeant toutes les autres températures, on a ce qu'on peut nommer les périodes thermiques de l'année. Mais si l'on se pose une nouvelle condition, par exemple qu'un maximum et un minimum consécutifs doivent SI H L\ TEMPERAT! RE DE L'AIR. 93 différer au moins de cinq degrés cl qu'on supprime de la série des nombres tous les maxima el les minima qui ne satisfont pas à cette condition, on aura les périodes thermiques de cinq degrés. Dans le tableau n° 17, j'ai inscrit (es périodes thermiques de cinq degrés pour la série des températures moyennes. Le tableau n° 1!). basé sur le même principe, se rapporte aux températures extrêmes. Il présente les écarts successifs de quinze degrés. J'ai eu soin, dans ce tableau, de mettre les maxima cl les minima à leur date exacte. Le wit- ninvum, se présentant généralement la nui! . a été inscrit à la date du jour sui- vant. Quant au maximum, comme il est relevé à midi, il se rapporte fré- quemment au jour qui précède. De là vient que soin eut. dans ce tableau n" 19, on trouvera que les maxima anticipent d'un jour suc la date donnée dans d'autres tableaux. Les avantages que l'on retire de ces périodes sont de deux espèces : sou- vent une température, basse pour la saison, peut être un véritable maxi- mum relativement aux températures qui précèdent et à celles qui suivent: ce maximum est ainsi mis en relief. Ensuite, un maximum important de la tem- pérature peut se présenter périodiquement vers une certaine époque de l'année, sans avoir cependant de date fixe : une année il est remarquable, une autre il est faible: en se combinant avec les minima voisins, il peut complè- tement disparaître dans les moyennes; par ce procédé-ci, il reste visible. Ces nombres se prêtent, d'ailleurs, avec facilité aux différentes méthodes de calcul. Le tableau n" 18 donne une liste des jours chauds et froids. Un jour ebaud est celui dont le maximum a dépassé la moyenne normale du jour de 10° au moins: un jour froid, est celui dont le minimum est descendu au moins 10° plus bas que cette valeur normale. 94 MÉMOIRE NOTE II. SUR LES FORMULES TRIGONOMETRIQUES D'INTERPOLATION. On emploie avec avantage les formules trigonométriques pour calculer les nombres relatifs aux phénomènes qui se reproduisent périodiquement, tels que les variations diurnes ou annuelles des différents éléments météorolo- giques. Quelques formules de ce genre se trouvant contenues dans ce Mé- moire, j'ai cru utile de présenter ici la méthode de calcul qui a été employée. La formule trigonométrique. ordonnée par rapport aux arcs multiples, s'écrit miu*. cette forme : N = i\, -i- A sin (n -4- a) + li sin (in -W)) h- C sin (on -+- c) -+- D sin (in -t- d) : on ne va généralement pas au delà de l'arc quadruple. Quand on traite des variations diurnes ou annuelles, on a généralement 12 nombres qui correspondent aux heures paires ou aux mois de 1 année. En nommant (0) (1)... (11) les valeurs numériques qui correspondent à n = 0 re=30°... n = 330° et supposant N, = o (ce qui revient à diminuer chacun des nombres (0) (1)... (1 1) d'une constante . de manière à rendre leur somme nulle), on a les douze équations : (0) = A sin a -+- B sin b -4- C sin c -t- D sin d (1) = A sin (a -f- 50) -+- B sin (b -4- 60) -+- C cos c -+- D cos ((/ -+- 30) (i) = A sin (a -t- 60) h- B cos (6 -4- 30) — C sin c — D sin (d -+- (10) (3) = A cos a — B sin b — C cos c -h D sin A sin a = 2 (0) — 2 (G) + (2) — (4) — (8) -t- (10) 2l/3Acos« = (2) + (4) — (8) — (10) G A cosa= 2(3) — 2(9) +■ (I) -t- (o) — (7) — (11) G C sin e = (0; — (2) -t- (4) — (G) ■+■ (8) — (10) GC cosc= (4)— (3) -4- (S) — (7) -4- (9) — (11) & fi sin b = (0) — (3) -4- (G) — (9) 4 B sin b = (1) — (2) — (4) -4- (5) -4- (7) — (8) — (10) -4- (I I) 4l/JfBcos6= {{) h- (2) — (4) — (S) + (7) + («) — 00) — (11) 4Dsind = (0) -t- (3) -4- (6) -t- (9) 4 1) sin d = - (I) - (2) — (4) - (5) - (7) - (8) - (10) - (1 1) 4l/3Dcosd = (■!)— (2) + (4)"— (5) + (7) — (8) -t- (10) — (1 1) On a obtenu deux valeurs numériques pour chacune des expressions A sin « , A cos a, B sin b et 1) sin d. II en résulte quatre équations de condi- tion entre les quantités numériques: o=(0)+ (1) -4- (2) -4- {3) -t- (4) -J- (5) -4- (G) + (7) + (8) + (!() + (10) + (II) 0 — (0)- (l) + (2)-(3) + (4)- (5) + (6)- (7) -H8)- (9) h- (10) -(H) 2 (0) - 2 (fi) + (2) - (4) - (8) -t- (10) =1/3 [(1) - (5) - (7) -4- (11)] 2 (3) - 2 (9) -4- (I) + (S) - (7) - (1 1) = V~o [(2) -4- (4) - (8) - (10)] La première condition par hypothèse est satisfaite. Quand les trois autres le sont, les douze nombres peuvent être exactement représentés par la for- mule. On remarquera que les deux premières relations, successivement ajoutées et retranchées, marquent que la somme des nombres d'ordre impair et celle des nombres d'ordre pair sont séparément égales à zéro. Quelquefois on désire avoir une formule plus simple composée d'un ou de deux termes: on doit généralement conserver, dans ce cas. les termes dont les coefficients sont les plus considérables. 96 MÉMOIRE SUR LA TEMPERATURE DE L'AIR. Quelquefois, mais rarement, on cherchera une approximation plus grande; cela arrivera quand les nombres ne satisferont pas aux équations de condi- tion. Je donne ci-dessous le calcul de la formule étendue jusqu'aux ares sextuples, qui peut toujours représenter exactement les douze expressions numériques. La formule est dans ce cas : X = A m» {n + ci)+ B sin (~2n + h) + C sin (3« + c) + IJ sin (4n +d)+ E sin (5« + e) -»- F sin (6n + /'), et les constantes indéterminées se trouvent par les équations suivantes : Asina= — [2(0) -2 (6) + (2) -(4) — (8) -i- (10)] -i = [(1 ) — (5)- (7) h- (H)] 12 'pi ô E sin e = — [2(0)-2(6)+(2) — (4) — (8)+(10)]- — [(I) — (5) — (7) + (11)] 1 2 413 Acosa= -j- [2(ô)-2(9) + (l) + (3)-(7)-(U)] + - —[(2) + (4) — (8) — (10)] >- 4 V 3 . Ecose= -'- [2(3)-2(9) + (l) + (5)-(7)-(U)]- -[(2) + (4) -(8) -(10)] • 2 4 \ 5 Csinc= i [(0)-(2)+('.)-(6)+(8)-(10)] Ceosc= - [(1)- (3) + (S) -(7) +('.)) -(H)] b Bsinrf= - [(0) + (5) + (6) + (9)] l)t,,st/=__L_ f(|) _ (2) + (4) - (o) + (7) - (8) + (10) -(!!)] 41/3 F sin /= ~ [(0)-(l) + (2) -(3) + (4) -(S) +(6) — (7) + (8)- (9) + (10) -(11)] Bsin6= ~ [(0)-(3) + (6)-(9)]+^[(l)-(2)-(4) + (b) + (7)-(8)-(10) + (tl)] Beosft = — ^[(l) + (2)-(4)-(5)+(7)+(8)-(10)-(ll)] 4»/3 TABLE DES MATIÈRES. MÉMOIRE SUR LA TEMPERATURE DE L'AIR A BRUXELLES a ',' I,r. --- De la variation didrne de la température ... V De l'amplitude diurne. — Amplitude par périodes de dix jours. — Amplitude des jours sereins. — Rapport de l'amplitude à la longueur du jour, à la déclinaison du soleil. - Amplitudes pour des déclinaisons égales du soleil avant et après la solstice d'été . . . ib. Des variations horaires de la température •' i Tableau îles variations horaires. - Tableau des variations pour les jours sereins. — Formules 10 Époques du maximum , du minimum et de la moyenne de chaque jour Il Relations qui existent entre ces époques et celles du lever, du coucher et du passage au soleil au méridien '* Remarque sur l'écart qui existe entre la température d'une heure déterminée et la moyenne du jour, aux différentes époques de l'année «* Dr la température moyenne du jour. — Comparaison de celte moyenne avec les tempé- ratures de 9 heures du matin et de 8 heures du soir '"• Comparaison avec la moyenne des deux températures extrêmes de chaque jour . . . . Ib Température moyenne déduite de diverses combinaisons des nombres horaires ....!<> Tome XXXVII. '" 98 TABLE DES MATIERES. Pagei ^ II — Des valeurs moyennes et extrême-; de la température; de la variation annuelle . IX I. — Températures moyennes el extrêmes 19 De l'année. — Température moyenne de Bruxelles. — Limites entre lesquelles oscille la température moyenne de l'année. — Années chaudes et froides. -- Grandeur des écarts il). Maxima et minima des différentes années. — Leurs valeurs moyennes et extrêmes . . 21 Années où se sont présentés les plus grandes chaleurs et les plus grands froids .... ib. Les années chaudes et froides ne paraissent pas se succéder dans un ordre purement acci- dentel 22 Les trois principaux maxima se sont présentés à des intervalles de 11 à 12 ans. ... 2^1 Des saisons. — Températures moyennes et extrêmes des différentes saisons ib. Y a-t-il probabilité qu'une saison chaude ou froide amène à sa suite une saison de même espèce ou d'espèce contraire? 2'c Des mois. — Températures moyennes de chaque mois 2o Comparaison de la température moyenne de l'année avec celles des mois d'avril et d'octobre, ib. Limites des températures des différents mois pendant trente années 2(i he la variabilité des températures clans les différents mois 27 De l'ordre de succession des mois chauds el froids 2!) La différence entre la moyenne générale d'un mois et le maximum absolu de ce mois est une grandeur qui varie peu d'un mois à l'autre *,l Remarque sur les moyennes arithmétiques et sur l'influence exercée par les perturbations, ib. Mois classés suivant leurs températures extrêmes et suivant les températures qu'ils amè- nent chaque année 32 Des gelées. — Nombre de jours de gelée par hiver //,. Durée des gelées aux différentes époques de l'année 53 11 n'existe pas à Bruxelles de période de dix-huit jours consécutifs pendant laquelle on peut affirmer qu'il gèlera 54 Époques ou la gelée menace les végétaux ,y, Froids et chaleurs extrêmes à Bruxelles; froids et chaleurs qui se reproduisent chaque année -.•> j ,j ,j Des jours froids et chauds. — Le nombre de jours dont, la température n'est jamais des- cendue plus bas que la moyenne de Bruxelles est plus que double de celui des jours dont la température n'a jamais dépassé celte limite ib. .Nombre de jours chauds et froids par mois 3ii Températures moyennes réparties par ordre de grandeur, par périodes de cinq jours . . 37 Examen des périodes pendant lesquelles la température moyenne s'est maintenue sans interruption au-dessus ou au-dessous de la moyenne. — Périodes pendant lesquelles la température moyenne a élé continuellement ascendante ou descendante 3X Durée des gelées et des chaleurs 40 Nombre de jours qui comprennent chaque année les gelées et les températures de 25 degrés. - Nombre de jours successifs par année où ces températures ont été atteintes sans inter- ruption /, I TABLE DES MATIERES 99 I' ■.S'- il. — De la variation annuelle jj De l'époque des températures extrêmes de l'année 4-j Outre de froid et centre de chaleur . . i~ Régularisation des températures diurnes H Température moyenne régularisée de chaque jour de l'année : ... 45 Maxima et minima régularisés Ki-'f7 Époques des températures moyennes et extrêmes d'après ces séries régularisées. . . . 48 Formules déduites de ces séries 50 Résumé ; résultats moyens relatifs à Bruxelles .'il Trouver la .température normale pour un instant quelconque de l'année '.ri Variation annuelle de la température moyenne 83 § III. — Des vaiiiatio>s secondaires périodiques ou anomales 54 I. — Des variations secondaires à date fixe 55 Comparaison des températures observées avec les valeurs calculées 56 Périodes thermiques de A ° de la série des températures moyennes il>. Anomalies probables à date fixe (10 Extension du réseau météorologique i'6. II. — Des anomalies ib. Deux méthodes de recherches (il De l'influence de la lune sai la température. — Age de la lune. — Déclinaison de la lune, il). Autres périodes (iô Variations séculaires (>i Tableaux généraux de la température de l'air, [833-1862 I Tableau n" I. — Températures maxima par jour 2 — n" 2. — Températures minima par jour . 14 n" 3. — Températures moyennes par joui' ^ti — n° 4. — ■ Écarts de la. température moyenne de chaque jour, 1855-1862 . . . 58 — n" 'i. — Maxima et minima moyens, maxima cl minima absolus, tempéra- ture moyenne par jour 44 ii 11. — Maxima et minima moyens, maxima et minima absolus et tempéra- ture moyenne par mois et par année. — Température moyenne par saison 47 n" 7. - Écarts de la température moyenne des mois, des saisons et des années. 50 — n" S. — Résumé général par année 'il — n" !i. — Variation diurne aux différentes époques de l'année 52 n" 10. -- Époques limites des lia u tes cl des basses températures diurnes, par année '■>') khi TABLE DES MATIERES. l'âge: Tableau n° II. -- Températures moyennes par cinq jours 60 — n" 12. — Écarts de la température moyenne par cinq jours 64 — n" 15. -- Nombre des températures moyennes diurnes de chaque degré, par période de cinq jours .68 — n° 14. — Résumé par période de cinq jours 72 u" 15. — Nombre des périodes-pendant lesquelles la température s'est mainte- nue au-dessus et au-dessous de la moyenne 74 n° 16. — Nombre des périodes d'ascension et de descente de la température. . 7ii n" 17.-- Températures moyennes. — Périodes thermiques de 5° 76 — n° 18. — Liste des jours très-chauds de la période 1835-1862, avec les maxima. 80 Liste des jours très-froids delà période 1855-1862, avee les minima ■ 82 — n" If). — Températures extrêmes. — Amplitudes de 1 5° 85 Note I. — Sur les observations de la température et sur la construction et l'emploi des tableaux généraux 87 Note II. — Sur les formules trigonométriques d'interpolation . 94 EH K ATA. Page 54, ligne 1". "" lieu de : 18*7 lises TABLEAUX. •'■'fi*' ■_>, le 5, au '" « <'r 5 10 el 5.0 1 lisez : i.in .'i 5*97 le 4, 5,20 i,62 5,50 1,00 moyenne, !,51 S, 52 1, 1" 2, 6,95 7,58 6,75 7,31 moyenne, 8,41 8,40 G, le 20, 17,30 18,51 1 6,9 1 18,09 moyenne, IS,20 18,18 7, le 10, 25,42 22,49 22,09 25,52 22,48 22,00 moyenne, 8, le 8, 24,98 25,40 24,88 25,50 10, le 2, 20,47 20,47 20,57 20,45 le 22, 21,7 17,70 18,06 20,5 17,50 17,00 moyenne, 18,68 1 8,07 12. le 30, 10,63 7/10 10,75 8,03 14, le 17, - 0,0 - 0,47 -0,00 -10,7 - 0,65 -0,00 moyenne, - 0,00 - 0,07 15, le 10, 0,85 1 ,00 0,03 1,12 16, le 5, 0,70 1,53 0,10 1,25 moyenne. 1 ,60 2,17 1,59 2,10 IX, le 15, 7,52 7,98 7,02 8,01 moyenne, 8,15 8,14 21, le 21, 10,00 1 4,09 15,19 - 5,1 14,12 24, le 11), - 3, ) 25, le 20, 1,50 0,15 1,12 0,07 26, le 17, - 8,0 1,58 1 ,52 - \>s 1,48 1,41 50, le 20, 12,70 15,50 1 2,43 15,55 moyenne, 15,17 15,30 15,10 1 5,40 52, minimum . 12,4 i 11,7 78, le 12 avril 1835, - '•»;" 0,7 82, le lôfév. 1858, 10,4 -10,4 ERRATA Dl MÉMOIRE SIR LES VARIATIONS PÉRIODIQUES ET NON PÉRIODIQUES DE LA TEMPERATURE, INSÉRÉ DANS LE TOME XXVIII DES MÉMOIRES DE L ACADÉMIE. 1838 1848 1837 1843 1852 184-2 1851 1844 1851 1 835 1841 1847 1838 1846 1852 1848 1840 1835 1851 1851 1851 1850 TABLEAU DES TEMPERATURES MAXIMA par jour. 3 jam. au lieu de . 17 ■ 2 mars 20 mai 10 juin 8 juillet 2 sept. 50 nov. TABLEAU DES TEMPÉRATURES M1NIMA par jour. 17 janv. au lieu de : - 9,0 lisez . S"l lisez : 0',1 5,1 4,1 0,0 1,5 5,2 3,2 27,4 21,0 28,6 27,0 23,3 22,5 21,0 20,0 21,7 18,7 20,8 21,8 14,4 15,4 lli février 5 mars y •• ' 15 mai 21 août 15 sept. 20 déc. -11,9 8,7 o,c 10,1 11,1 15,0 0,8 -10;7 -10,0 5,7 - 0,G 11,1 12,1 15,0 - 0,8 TABLEAU HF.s TEMPERATURES MOYENNES par jour. janv. au lieu de 8.0 lisez , 5,3 0.0 1,8 TABLEAU tiB.S TEMPÉRATURES MOYENNES par jour. 184G 8 janv. au lieu de : 2?9 lisez : 4;l 1840 9 n V 4,0 1840 10 0,5 1,7 1848 10 » - 0,5 - 6,8 1835 14 n 1,-3 3,0 1847 17 » - 8,0 - 8,8 1851 23 . 5,7 4,7 1835 27 » 1,8 1,1 1850 31 » - 2,1 -2,0 1851 51 » 10,4 5,4 1845 1 fév 0,5 0,0 1852 12 » 6,7 0,0 1848 13 ■■ 7,0 0,0 1845 18 . -0,5 0,5 1848 18 » 3,5 5,0 1848 9 mars 2,4 2,9 1855 10 . - 0,0 - 1,6 1840 17 » -1,1 2,4 1851 25 ■ 11,7 10,7 1851 25 » 10,7 9,7 1850 3 avril 11,9 11,0 1848 10 ■ 14,8 0,8 1852 18 » 8," 7,0 1840 10 » 5,0 4,1 1845 21 « 7,1 12,1 1849 21 » 7,0 4,1 ERRATA TABLEAU DK.S TEMPÉRATURES MOYENNES par joui'. 1849 23 avril au 1 eu de : 9:6 lise: : 8:6 1851 27 » 9,5 10,0 1845 G mai 8,5 7,5 1847 13 ■■ 15,8 14,8 1852 17 » 16,3 21,5 1849 19 . 13,2 13,7 1849 20 » 11,4 13,4 1852 20 » 19,1 19,5 1849 22 » 18,7 17,7 1845 26 » 15,2 • 10,2 1851 2G » 15,C 15,8 1848 ôl » 17,1 16,6 1857 10 juin 20,7 21,2 1847 21 » 17,9 16,9 1850 1 juillet 17,7 17,2 1 847 8 » 20,5 20,5 1852 10 » 20,3 25,3 1852 22 . 24,8 19,8 1857 26 » 18,4 17,4 1851 2 août 20,6 19,6 1 849 6 » 15,5 15,8 1845 17 » 12,8 12,3 1849 7 sept. 17,5 19,0 1849 10 » 15,7 15,2 103 TÀBLEAI DES TEMPERATURES MOYENNES par jour. 1851 15 sepl. m tien de : I3;3 Usez : I3°8 1851 22 » 17,2 15,7 1833 25 » 20,4 18,0 1848 4 olH. 13,2 15,7 1852 6 » 12,4 11,4 1849 7 » 11,5 11,2 1846 12 12,(1 15 il 1843 1 no\. 11,1 12.1 11,'! 1 849 3 » 10,5 1848 9 - 4,8 5,8 1838 10 » 12,7 11,7 1833 13 » 2,1 2,9 1838 22 » 7,5 6,5 1855 12 déc - 3,4 - 4,4 1849 12 » - °,2 - 1.6 1840 21 » - 3,3 - 1,5 1835 24 » 3,2 3,7 1851 24 » 4,6 5,6 1835 25 » 1,3 '-,» 1849 29 » 2,8 - 2,2 1851 29 « -2,9 - 2,7 1849 30 » 1,2 - 0,0 1849 31 0,6 0,0 OBSEKVATIONS DKS PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES PENDANT LES VNNÉES 186S ET 1866. Tome XXXV 11. OBSERVATIONS PHÉN< AMÈNES PÉRIODIQUES. il esl un genre de recherches (|tii mérite au plus haut point de fixer l'attention de la philosophie naturelle- c'est celui qui concerne les phénomènes périodiques et l'influence qu'ils exercent sur l'atmosphère et sur tous les êtres animés qui s'y trouvent renfermés, lels que les piaules, les animaux el l'homme même, qui devrait avoir l'orgueil d'en faire son étude spéciale. Nous ne saurions assez insister sur la grandeur et la beauté de celle élude, qui révèle en quelque sotie l'intelligence véritablement divine par laquelle toul se trouve rangé et s'accomplit avec une régularité el une magnificence qui ne peut assez mériter noire attention. Celle noble organisation ne concerne pas seulement les qualités physiques de l'homme, elle présente encore le spectacle le plus admirable, quand l'attention se porte sur les phénomènes qui concernent son moral et son intelligence. Celle partie, étudiée avec soin. a permis de jeler un coup d'œil sur l'espace immense qui reste à parcourir el qui permettra de retirer de son élude les fruits les plus importants. Nous avons élé heureux de voir la météorologie se répandre de plus en plus : vers le commencement de ce siècle elle n'existait que dans ses premiers éléments: on ne compre- nait pas encore les liens intimes qui la rattachent aux principaux phénomènes de la nature. L'étude de cette science se portail plutôt sur sa manière d'être en elle-même, que sur ses liaisons étroites avec lous les corps animes et sur sa manière d'agir dans les phénomènes périodiques qu'ils présentent. Lorsqu'en 1839, à la demande de sir John Hcrschel . encore retenu par ses grands ira- i OBSERVATIONS \aux astronomiques ;hi cap rie Bonne-Espérance, j'entrepris d'observer les phénomènes périodiques de l'atmosphère et des plantes, j'élais loin de prévoir l'accueil qui serait l'ail à ees recherches par les savants les plus distingués. J'ai déjà eu l'occasion de rappeler que Berzélius, de Humboldt, Léopold De Buch, Robert Brown, de Alarlius, W. Haidin- ger, etc.. voulurent bien l'appuyer de toute leur influence. M. Kupffer, avec l'obligeance la plus grande, porta celle élude jusqu'au fond de l'Asie; MAI. Kreil et Frilseh retendi- rent ensuite dans toute l'Autriche: et enfin Al. Cari Linsser dans une partie de la Russie. dont il a publié, depuis, les résultais '. Le travail de ce dernier savant, pour la diversité des climats, signale différentes influences très-prononcées qu'on était loin de supposer pré- cédemment. Celle élude n'est pas remarquable seulemenl sous le rapport de la science, elle donnera à la pratique les enseignements les plus utiles. En 1846, dans le tome \ des Annales de l'Observatoire royal de Bruxelles, je fis connaître les premiers résultats de ees recherches, et je présentai en même temps, pour répandre de nouvelles lumières sur ce genre d'observations, un ensemble de caries qui cxposcnl la marche et la vitesse des ondes atmosphériques à la surface du globe. Cette élude si intéressante a élé reprise, depuis, par différents ailleurs, et spécialement par Al. Le Verrier dans son Bulletin international . les progrès des sciences, et particulière- ment la télégraphie électrique, permettent aujourd'hui de Iransmettre avec une vitesse véritablement merveilleuse la connaissance de l'état de l'atmosphère dans tous les pays où ses lignes oui accès. Les courbes des variations atmosphériques tendent à confirmer. de plus en plus, l'indication des lignes que je traçais alors pour les ondes atmosphériques aux quatre grandes époques de l'année, les deux solstices et les deux équinoxes. Lorsque j'entrepris les observations simultanées de l cl 1866, dans les localités suivantes : 1° Botanique. Bruxelles, dans le jardin de l'Observatoire, par MM. Ad. cl Ern. Quelelel : Anvers, par M. Rigouts-Verbert, directeur du Jardin d'horticulture: Gendbrugge-lez-Gand, par M. le professeur E. Rodigas: Oslende, par M. Ed. Lanszweert, pharmacien: Namur, par M. Bellynck, correspondant de l'Académie: Gembloux, par M. Malaise, correspondant de l'Académie: Dolhain. par M. Ilusson, directeur de l'École moyenne de l'Etat, à Limbourg: / ienne, par M. Fritsch, de l'Académie impériale des sciences: Salzbourg , par le même. 2" Zoologie. Bruxelles, par MM. J.-B. Vincent ci Mis. Liège, par M. de Selys-Longchamps, membre de l'Académie: Melle, près de Gand. par M. le professeur Bernardin: Oslende, par M. Ed. Lanszweert: Waremme, par MM. de Selys-Longchamps cl Michel Ghaye: Dolhain, par M. Ilusson: Gembloux, par M. Malaise: / ienne. par M. Ch. Fritsch. de l'Académie impériale des sciences; Salzbourg, par le même. Ô" Botanique. {Observai ions faites ;>* ^^\ , Fumet \ï,Kti\c ;, BoisItliAC BYugt ■''■ ( . .. ■ O - «-»_, Jtmkfiy UJ/tun-, lïl I . >Tous donnerons maintenant, connue nous l'avons l'ail précédemment, les époques de la feuillaison et de la floraison de quelques, plantes principales. Mi.MS DES PLANTES 1841 -KO. 18WI-GO. 1861. 1882. I8G3. 1864. 1868. 1886. Feuillaison. ' Acercampestre ■ 30 avril. 31 avril. 15 avril. r.u mars. 19 avril. Ix avril. 19 avril. 1 i avril. .-Ksrultis hippocaslanuDi il 12 ■• 2 » 2s .. 2 18 » 1 1 1 1 Cralsegus oxyacanlua 23 mars. 51 mars. 22 mars. 21 ".') mars. l.'i 13 1 » 1 Philadelphus coronarius IS » 22 » ;i » ir, » 7 m 12 mars. IS 2! » 2.» 22 fév, ,'. mars. 12 » m 1 i 8 20 mars. 1 i avril i; avril. 28 fév. 2,"> mars. Floraison. 5 mai. 8 mai. lu m '1 21 avril, 2'J avril. - i mai. 27 avril. 28 avril. - 10 » 2!) » 7 » H juin. 21 10 mai. 2i; 2.; i 1 i 28 » 1 mai. 9 » 3 niai. 25 ■• Philadelphus coronarius 23 i, Prunus domeslîca IG avril. IX avril. 1 '» avril. 2x mars. li avril. 1 1 avril. 2n avril. 8 avril. , Rihes ruhrum 2 <■ !l » 2ii niais. 28 » 1 H, li. 10 » Syringa vulgaris ■2» . :. mai. 2* avril. In avril. 19 t mai. 28 » 22 » Les années 1865 et 1866 n'ont rien présenté de remarquable sous le rapport des époques de la feuillaison el de la floraison, quand on les compare aux deux périodes dé- s OBSERVATIONS DES PHENOMENES PÉRIODIQUES. cennales de 1841-50 el 1851-60. Les dates inscrites dans le tableau précédenl oscillent à peu près autour de celles déduites de ces deux périodes. On pourra d'ailleurs, au moyen des tableaux suivants, s'expliquer plus facilement les avances et les retards observés dans la végétation pendant les années 1865 el 1866. IlOIS TEMPÉRATURE MOYENNE DE 1863 ET DE 1866. » - ii>|" ■ 11» in . moyen ne [2) ;■ Bruxelles , de 1835 il \Xi>-2. Juin ier l'V\ i ier Mars Avril Mai Juin .luillel Aoiil Septembre Octobre ><>\ embre Décembre L ANNril-' Janvier Février Mars Avril Mai .1 m i il Juillet Août Septembre Orlobre Nuvembre Décembre I.'»nm-'k. t '} Uliscrvatiuiis rait«s par M Caval .1 (-) ri'mpcralurc moycnneile ^11 .unie. (1833 a I8fi2 , paj . Différentes comparaisons faites depuis (voyez les résumés précédents) permettent de supposer qu'on peut s'en tenir à cette correction; elle comprend la dépression due à la ca- pillarité, Terreur du tbermomètre et celles qui pourraient provenir d'autres imperfections de l'instrument. Les hauteurs barométriques sont inscrites dans les tableaux, telles qu'elles ont été obte- nues par l'observation, mais après avoir été réduites à la température de 0" centigrade. D'après un nivellement exécuté en 1833, on avait admis que la cuvette du baromètre se trouvait à 59 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer. Il a été reconnu depuis que cette altitude n'est que de 5om,66 ('). Température de l'air. — La température a été déterminée par un tbermomètre Fah- renheit (de Newman), dont les indications sont réduites à l'échelle centigrade. Des compa- raisons récentes ont montré que les nombres doivent subir une correction progressive qui peut être prise avec assez d'exactitude dans le tableau suivant : -f- 0"4 C. au-dessous du — 0° C. -I- 0,0 de — 0" à — i -+- 0,2 — -J -+- 2 -+- 0,1 -+- 2 -+- 5 0,0 -t- 5 -+-8 (') Voy. la note sur l'altitude de l'Observatoire royal de Bruxelles, dans Y Annuaire de I8;i(î, pp. 24G-2-J0. Tome XXXVII. 2 - 0:1 C. de -+- 8» à + 11° C - 0,2 -+- 1! -t- 14 - 0,5 -h 11 -+- 18 - 0,4 -t- 18 el au -dessus. . 10 OBSERVATIONS Cet instrument indique, en même temps que les températures des différentes époques du jour, les deux températures extrêmes, au moyen d'index que l'on descend chaque jour à midi. Le thermomètre est suspendu librement au nord et à l'ombre, sans avoir de com- munication ni avec les murs, ni avec les fenêtres, à la hauteur de 5 mètres environ au- dessus du sol. Humidité de l'air. — Létal hygrométrique de l'air a été observé au moyen du psychro- mèlrc d'August: l'on n'a pas fait entrer dans le calcul des moyennes les jours où une des quatre observations manquait, ni ceux où. par suite de la gelée, le linge qui recouvre la boule du thermomètre humide était sec. Les observations ont été calculées d'après les tables deSlierlin; on en déduit la tension de lu vapeur contenue dans l'air et Yhumidilé relative, ou le rapport de la quantité de vapeur contenue dans l'air à la quantité maximum qu'il pourrait contenir h la même température. Pluie, neiqe, etc. — Deux udomèlres sont placés sur la terrasse, au sud des bâtiments de l'Observatoire. Les récipients présentent une surface rectangulaire de 1 décimètre sur 2 : le premier, destiné à recueillir la pluie, a la forme d'une pyramide quadrangulaire ren- versée, ouverte par la base, mais dont les parois se prolongent ensuite verticalement pour former un rebord de 2 centimètres de hauteur: le second récipient, plus spécialement des- tiné à recueillir la neige, ne diffère du premier que par la partie supérieure : au lieu de descendre verticalement d'abord et de se resserrer ensuite pour former entonnoir, les parois vont en s'évasant et forment une pyramide tronquée, dont la grande base inférieure s'ap- puie sur un parallélipipède de 8 centimètres de hauteur, de manière à empêcher la neige d'être emportée par le vent immédiatement après sa chute. L'écoulement de l'eau dans les réservoirs inférieurs se fait par des tubes de 1 centimètre de diamètre. La quantité d'eau recueillie a été mesurée d'un midi à l'autre: on a distingué celle pro- venant de la fusion de la neige, et lorsqu'il était tombé à la fois de la pluie et de la neige, l'eau a été attribuée par moitié à l'une et à l'autre. On comprend parmi les jours de pluie ceux même où la quantité d'eau tombée a été trop faible pour pouvoir être mesurée; les jours où il est tombé de la pluie cl de la neige ou de la pluie et de la grêle, sont comptés à la fois parmi les jours de pluie et de neige ou de pluie et de grêle; enfin, on n'admet comme jours de ciel entièrement couvert que ceux où, pendant 24 heures, on n'a pas aperçu une seule éclaircie; et comme jours de ciel serein, ceux seulement où l'on n'a pas vu le plus petit nuage. Étal du ciel. — Outre la forme des nuages, d'après la nomenclature d'Howard, on a annoté encore, aux quatre heures d'observation, le degré moyen de sérénité du ciel, en représentant par 0 un ciel entièrement couvert, par 10 un ciel entièrement serein, et par DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. Il les nombres compris entre 0 et 10 les états intermédiaires. Par ciel serein, on désigne un ciel pur et l'absence complète du plus léger nuage à lïnslanl de l'observation; ciel couvert indique que Ton n'aperçoit pas la plus petite portion du ciel, et par éclaircies, on entend les ouvertures qui se l'ont dans un ciel généralement couvert et qui permettent de voir l'azur du ciel. Direction du vent. — Les courants supérieurs ont été observés quatre fois par jour (à 9 heures du matin, à midi, à 5 heures et à 9 heures du soir); toutefois, il arrive fré- quemment que l'absence de nuages, un ciel uniformément couvert, ou bien un brouillard épais, empêchent de déterminer leur direction. — Les courants inférieurs sont donnés d'après l'anémomètre d'Osier, qui enregistre lui-même mécaniquement leur direction d'une manière continue. Les indications ont été relevées de 2 en 2 heures. La direction marquée est celle qu'avait le vent à l'heure même de l'annotation. L'intensité est exprimée en kilo- grammes et représente l'action, sur une plaque carrée d'un pied anglais de côté, du plu* fort coup de vent arrivé pendant l'heure qui précède et l'heure qui suit celle marquée dans le tableau en tète de chaque colonne. Magnétisme terrestre. — Les déclinaisons données dans le tableau ne représentent que les valeurs relatives obtenues au moyen du magnétomètre placé à l'intérieur du bâtiment, dans le but de constater les variations diurnes. Les valeurs absolues pour la déclinaison et l'inclinaison de l'aiguille magnétique ont été observées dans le jardin de l'Observatoire, à l'aide de deux instruments de Troughlon. La déclinaison absolue, déterminée deux fois le 7 avril 1865, a été trouvée en moyenne de 18° 47' 50', répondant à 72<1,10: le 19 avril 18(56, elle a été trouvée en moyenne de 18° 41' 16", répondant à 74^,19. L'inclinaison absolue, observée à deux reprises le 4 avril 1865, a été trouvée en moyenne de 67° 19,9; observée deux fois le i I avril 1866, elle a été trouvée en moyenne de 67° 16,9. Electricité de l'air. -- Ces observations ont été faites chaque jour, à midi, au moyen de l'électromètre de Pellier, placé toujours à la même hauteur, au sommet de la tourelle orientale de l'Observatoire. Les nombres négatifs n'ont pas été compris dans les moyennes de toute la période. En outre, depuis 1849, on n'a plus fait entrer dans le calcul des moyennes les observations faites pendant les temps d'anomalies, tels que les orages, les pluies, les grêles, les neiges et les brouillards. Dans tous les cas où l'électromètre dépas- sait 72 degrés, on n'a fait entrer dans le calcul des moyennes des nombres proportionnels que le nombre 2000, correspondant à 72°,î). 12 OBSERVATIONS Pression atmosphérique à Bruxelles, en 1865. HAUTEUR MOÏESH par r E DU EARO-ltETRi: lois. 3 heures 9 heures du du Bat imum moyen par mois. Mormon' moyen par mois. J/ili ) M XIII absolu par mois. Minimum ahsolu par mois. D1F- EBRENCE, DATE du Maximum ahsolu DATE du Minimum absolu MOIS. 0 heures du Midi. malin. soir. soir. Janvier . . . mm, 740.N0 „„„ 740,78 mm. 7 10.711 mm. 740.117 750. 55 7 45,12 mm. 765,7 mm. 721.5 nmi 41,2 le 7 le 14 Février . M, 10 54,52 M 12 54,25 57.5S 511,25 70,0 31,0 59,0 le 11 le 1 Mars . . S-2.8S 52,94 52.55 55,04 55,52 49,85 65,2 38,0 27,2 le 4 le 26 Avril . . 60,21 59,8 1 5! 1,08 50,09 01,21 58,47 66,12 54,6 11,52 le « le 28 Mai . . 50.59 56,18 55,73 50,03 57,91 54,52 06,47 4 4,0 22,47 le 19 le M Juin . . 01,65 61,42 00.88 01,05 65,18 59,76 09.2 50,8 29,4 II- X le 50 Juillet M',. 16 50, "7 50,0!) 36, 45 57.x 4 54,09 04.2 10,3 23,9 le 25 le 1 Aoùl . . 51.00 54,48 54,27 54,68 Sfï.lS 52,20 65,1 45,0 22,1 le 50 le 23 Septembre 05.55 «3,02 02,50 62,80 64,34 61,65 08,0 50.8 11,8 lelïelleSS le 8 Octobre . 48,84 48,57 17. 82 48,40 51.55 15,86 65,4 1 50,9 32,51 le 4 le 19 Novembre :,;..:, 1 55,32 55.00 55,55 37,60 52,47 70,2 58,5 51,9 le 15 le 22 Décembre 64,40 64,06 05.X4 04,14 06,00 02,18 7 4,3 44,3 30,0 le 10 le 50 Moyenne. 736,27 756,09 755.72 756,0!) 75X.27 7.',5. US 707.12 740,46 26,97 le 10 dér. le 1 1 j;inv. Température centigrade île l'air à Bruxelles, eu IS'tJ-: MOIS. TEMPERATURE MOYENNE PAR unis. 9 heures du matin. Midi. 5 heures 9 heure- du soir. IlloU'l par oio Saximmi ahsolu J par mois. I par mois DATE du uio.ri'oiiiii ahsolu. DATE du minimm absolu. Janvier . Février . Mars . . Avril . . Mai . . Juin . Juillet . Aoùl . Septembre Octobre . Novembre Décembre Moyesni 15'i 0,24 1,41 1 2,97 IX. 55 I 7,29 20,04 IX, 28 17, M I 1 ,2 1 7,15 2,60 •J.l 10 5.14 16,94 20,50 10.51 22,40 20,10 20,82 I 1,22 9,66 4,49 3M 1 2,55 1,10 IX, 71 2 1 ,79 20. X7 25,51 20,7 1 22,28 I 4,39 9,71 1,02 0,57 I ,52 12,70 12,20 15,95 19,00 10,15 17,33 11,41 7,57 5,09 1 I 1 3,02 4,99 19,10 22,0.x 22,42 2 4,74 22,00 22.X2 III 00 10.87 5,84 9,96 1100 -1,50 -0,42 7,70 12,10 12,05 15,70 13,05 15,28 8,06 5,12 1 ,60 SJO 1,00 2,28 15,40 17,42 17,25 211,22 17,82 18,05 12,06 7,0!) 5,72 9:5 8,5 8,6 25,7 27,9 27,6 32,6 ■-'),.:, 27,2 20,9 14,4 11,4 - 8:8 -13,0 - 8,1 - 0,3 1,1 ?,* 11,1 10,3 ',* 1,!) - 2,0 - 4,7 le 14 1 et le le 1 |p IX le 21 h- 21 le 16 le 11 le 9 le I le 26 le 5 20,05 0,17 Ile 10 juill le 2 le 15 le 21 le 4 le I le 15 12 le le 30 le 2') le 14 le 1 4 le 15fév TEMPI RAll IIP. MOYENNE DE 1. ANNEE. D'après les maxima et les minima moyens . « n » absolus mensuels n les observations de 9 h. du malin. o la tempér. moyenne du mois d'octobre 11,1 1 10.1 1 10,77 12,00 EXTREMES DE I. ANP.EE. Maximum 52^6 Minimum -15,0 Intervalle de l'échelle parcouru 45"6 DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. Psychromètre d'Augusl « Bruxelles, en I860. 15 9 II. DU MATIN. >ll Ul. .-, U. OU SOIR. 9 H. DU SOIR. MOIS. Thermomètre Thermomètre Thermomètre 1 II': clic Theriiiomêtre : Thermomètre Thcrmoitiétre Tlierinuuiclic sec. humide. SCC. humide. sec. humide sec. humide. Janvier 2.01 i;70 5°44 2 05 5^85 2:91 2.'70 2:01 0,80 0,12 2,53 1,22 2,90 1,07 1,02 0,16 1 ,88 15,15 0,55 10,05 5,50 17,24 1,86 1 2, i 1 4,21 2,29 1,72 ,2,72 0,8S 10,22 18,92 12,99 18,17 17,20 13,80 13,32 20,43 19,55 14,17 14,66 21,73 2 1 ,3 i 15,51 13,49 10,17 16,50 15,18 13,33 20,88 17,34 22,99 18,05 2 4,58 18,41 19,36 10,50 15,37 20,17 13,9 4 21,17 10,12 16,32 14,49 18,04 15,3 1 21,22 16,67 22,00 16,95 17,4(1 15,31 1 1,73 0,07 1 4,60 1 1,51 15,00 ri, 02 11,57 9,38 7,1S 6,22 9,4 i 7,09 0,50 7,S7 8,12 0,20 5,85 3,14 5,55 i ,22 5, n 4,11 5,05 5,10 1 1,11 8,98 15,57 10,09 11,20 10,48 10,00 s, 78 Élai hygrométrique de l'air à Bruxelles, en 4865. MOIS. TEHSION DE LA VAPEUR D EAO contenue dans l'air. 9 heures du malin. Midi. heure 0 heures HUtliniTE RELATIVE DE L AIR. 9 heures du Midi. 3 heures du soir. 0 heures Janvier . Février Mars . . Avril . . Mai. . . Juin . Juillet. . Août . Septembre Octobre . Novembre. Décembre. 5,11 4,70 4,61 s, 36 9, '.3 9,54 12,67 11,15 11,45 8,4 1 6,85 5,77 Moyenne. nun. 5,51 .,82 1,73 x,ll 8,49 9,67 12,48 11,09 1 1,17 X,5x 7,19 5,82 8,10 i.KX 4,83 s. Il 0,73 0,S6 12,35 11,37 11,79 8,10 6,15 5,75 8,22 83,6 88,2 82,5 72,0 60,8 65,2 60,7 73,5 7i,'i 79,8 87,5 89,5 77,1 82,1 74,9 55,2 47,0 57,5 00,7 65,5 61, S 68,5 78,6 8 1 ,5 6S,5 86,2 80,8 71,1 48, 1 48,8 52,1 55,6 58,1 54,4 65,6 78T,9 70,7 64,1 89,0 0 1,1 85,6 72,5 70,7 71,0 74,2 81,9 70,5 79,5 70,1 88,3 80,0 a OBSERVATIONS État du ciel à Bruxelles, en 1865. SÉRÉN TÉ DU jheures loir. CIEL. Oheures du soir. Moyenne d INDICATIONS DE LÉTAT DES NUAGES ET DU CIEL , a ores les observa lions faites à 9 h. du inaiin , midi, ô h. et 9 b. du soir. MOIS. • 9heurcs du malin. Midi. Ciel serein. lin lm; Cirrho- euniul. Cu- ! Cirrho- roulus. stratus. Cumulo- Stratus. Nimbus, stratus. Eelair- cics. Ciel couvert. Jall\ 1er l.G-2 1,31 1,65 11,38 1,24 o 5 5 12 5 12 41 , 17 65 Février .... 2,-21 •2.08 2,04 1 ,96 -2,07 4 1 -2 17 ' (i 11 41 0 20 54 Mar.. . 2,38 -2,50 2,23 2,73 •2, 16 11 5 1 2-2 5 30 38 8 24 56 Avril. . 6,87 «,87 (1,00 7,4-2 (1,79 4X 12 S 16 6 13 1 1 0 7 11 Mai . . 5,31 4,50 3,69 3,77 4,5-2 « -21 16 47 111 28 9 4 27 10 Juin . 4,42 4,87 3,83 5,71 i,7l 12 15 8 31 o 20 25 ._> -25 21 .lu Met . 3,80 1,08 3,7*1 l.l.', 4.07 8 16 14 45 1 22 33 I. 23 27 Août . . 3,12 2,46 3,69 k,62 3,31) 5 10 11 57 4 31 27 5 -29 18 Septembre 6,38 7,-25 7,6-2 8,-21 7,41 54 1 1 4 16 3 7 13 0 1 1 15 Octobre 3,77 3,77 3,27 4,88 3,92 36 1 1 5 -2 4 •2 18 34 5 -2-2 34 Novembre 2, Hl 2,li0 2,96 3,52 3,87 8 8 13 -2!) 5 14 34 2 19 42 Décembre 2,20 1,88 2,48 2,08 2,16 6 15 6 15 .s 1 1 26 0 -21 55 L'iNKÉE. 3,75 5,08 3,53 1,16 3,78 190 151 '13 331 57 1 1 2-20 55-2 53 215 406 Quantité de pluie et de neiije; nombre de jours de pluie, de grêle, de neiije , etc., à Bruxelles, en 1865. MOIS. Quantité de pluie. Quantité d'eau recueillie par mois, en mïllimé- Nouibre de |injrs où l'on 3 recueilli de Janvier Février . Mars . . Avril . . Mai. . . Juin Juillet. Août . Septembre Octobre . Novembre. Décembre. L-'anm 50,47 60,22 23,27 6,40 61,78 18,52 1 4 1 ,30 78,89 8,63 107,55 24,78 8,77 590,58 mm. •21),0-2 18,66 23,05 n.m. 7,0,49 78,88 16,92 6,40 1,1,78 18,52 141,50 78,89 8,63 107,55 24,78 17,71 71,27 661,85 19 II •21 21 23 10 NOMBRE DE JOURS DE Neige. 16 0 15 0 12 II 4 0 15 3 II 0 19 1 •21 2 3 0 •22 1 1-2 0 15 0 13 15 I 0 II 0 II II 0 0 10 II 10 8 I 14 20 DES PHENOMENES PERIODIQUES. IS Nombre d'indications de chaque vent à Bruxelles, en IS65. (D'après la direction des nuages, observée 4 fois par jour, a 9 heures du matin , midi , 3 heures el 9 heures du soir. J SOMBRE MOIS. !.. \m:. M.. ERE. E. ESE. SE. SSK. s. SSO. su. oso. O. O.NO. 110. t l\\u. de jours. j 0 0 1 1 0 0 0 0 1 7 23 13 . 5 6 1 51 G 0 5 3 0 1 0 0 5 5 II 5 9 6 S 1 2S 20 2 o . 4 9 8 1 13 2 Avril 5 o 2 0 0 2 2 2 7 1 1 2 30 ■ Mai 4 2 1 0 4 2 6 G 9 6 30 21 13 2 1 (1 51 14 IS à 2 1 0 0 il i 2 6 7 10 3 7 15 30 2 4 0 5 2 1 1 G 10 26 21 13 3 8 1 31 j C 0 o 1 5 0 1 . (J 2 II 17 29 2U 1 1 13 5 51 5 S S 2 0 0 0 1 1 II 2 5 10 » 2 2 50 S 2 0 0 2 0 1 0 4 5 28 19 4 3 2 3 51 10 2 ■i r, 2 2 1 0 1 16 21 11 9 3 2 2 51 Décembre Total, . . 9 5 7 1 4 1 o 5 3 5 8 3 3 2 3 4 51 89 44 4:; 13 21 10 14 H 42 67 177 150 119 Gl G8 49 363 ( D'après les résulta s four lis, de 2 en 2 heures, par l'app areil d'Osier ) NOMBRE MOIS. rv KHE. N E . I.NF. E. ESE. SE ssi;. S. SSO. so. OSO. u. II» NO. \NO. .lt jours. Jarnier ...... 1 1 5 56 18 1 14 7 40 71 89 51 15 17 9 0 r. i 10 12 14 25 40 12 O 4 55 59 57 21 li 19 20 li 27 Mars 54 28 11 12 29 5 5 5 X 16 22 56 55 51 G7 56 31 Avril II 2i 21 28 63 54 1 li 7 9 50 li 22 10 16 36 50 Mai il 5 1 18 12 22 5 4 21 39 62 (.8 43 t 11 29 3, 98 23 58 12 24 7 1 2 5 5 16 26 5 17 55 58 29 Juillet 45 7 2 2 5 7 14 12 28 22 45 42 43 28 29 9 28 | Août 9 0 4 37 0 0 0 4 20 52 88 56 35 29 46 11 51 Septembre ..... 52 1 1 sa 33 22 Gl 8 5 18 18 27 17 55 2 28 50 1 0 0 0 35 27 15 25 27 85 81 10 12 2 i 7 51 Novembre 7 17 0 4 19 16 5 11 28 Gl 111 59 20 6 12 5 50 Toi a,. 14 3 1 6 13 22 18 15 40 60 109 32 22 0 10 7 31 273 121 98 212 551 173 151 107 262 478 7(0 452 282 193 256 218 560 IG OBSERVATIONS Intensité totale du vent à Bruxelles, en 1865. (D'après l'appareil d'Osier.) mm. soin. "~ 1 MOIS. MINUIT. ~ MIDI\ INTBNSITK •l a. 4 H. 6 U. s a. lu a. ■2 a. 4». li a. 8 a. m u. totale. ) Janvier . k. 16,7 k. 18,1 k. 20,8 k. 20,1 21,4 k. 22,0 19,4 k. 23,2 25,11 k. 21,7 k. 20,0 k. IX, 1 248, 1 Février . 14,8 13,9 1 -.,:, 12,0 13,8 18,5 17,7 18,4 13,8 15,2 10,7 17,4 183,5 Mars. . 13,8 12,5 10,7 10,4 11,8 12,6 13,4 14,2 15,0 10,8 11,5 1 1, 4 149,1 Avril. . 1,3 1,4 1,1 !,'> 2,2 3,5 5,8 5,9 ',' 2,8 1,4 1,5 31,9 Mai . . 2,8 1,7 0,0 2,'' 6,1 10,9 15,4 15,7 10,1 4,0 5,1 3,0 70,1 Juin. 4,4 3,7 3,8 5," 6,9 8,0 9,6 10,5 0,1 7,9 5,8 4,5 79,6 Juillet . 6,1 •'.,4 7,8 V* 10,1 .7,2 19,6 18,3 15,4 15,5 7,7 7,4 137,9 Août. . 7,3 7,0 5,3 7,1 12,3 16,1 17,8 15,0 14,8 9,5 8,5 8,3 128,9 Septembre 1,2 1,3 1,2 1,3 2,:. 5,2 .',,9 5,1 5,1 1,9 1.1 29,9 Octobre. 15,5 10,0 11,2 0,3 12,0 2 1 , 4 24,8 28,5 27,4 24,2 21,5 10,0 220,7 Novembre -20,2 18,8 10,2 13,0 15,5 10,1 26,4 24,9 19,0 19,1 17,1 18,1 227,4 Décembre 1 1,5 12,7 11,1 11,0 12,2 14,0 10,0 15,9 15,5 14,2 10,2 14,7 104,3 L' ANNÉE. 113,5 lllli, S 103,3 101,0 129,S h, 7,1, 101, N 191,6 168,1 146,6 132,6 1 26, 1 1679,4 Intensité moyenne du vent à Bruxelles, en IS65. ( D'après l'appareil d'Osier.) MITU. soin. MOIS. MINUIT. MIDI. INTENSITÉ •2 a. '- 6 a. s a. 111 H. •2 a. 4 U. 6 a. s a. m a. moyenne. Janvier. k. 0,54 k. 0,59 k. 0,67 0.1,0 k 0,79 k 0,71 k- 0,63 0,75 k 0,74 k 0,70 0,65 k. 0,58 k. 0,67 Février . 0,55 0,51 0,50 0,44 0,51 0,08 0,60 0,68 0,51 0,56 0,02 0,64 0,55 Mars. . 0,45 0,40 0,55 0,34 0,38 0,41 0,43 0,46 0,42 0,55 0,37 0,46 0,40 Avril. . 0,0 4 0,05 0.0 4 0,05 0,07 0.11 0,19 0,20 0, 1 4 0,00 0,05 0,04 0,09 Mai . . 11.09 0,06 0,02 0,09 0,20 0,50 0,31 0,46 0,34 0,13 0,17 0,10 0.21 Juin . . 0,25 0,t9 0,20 (1.20 0,56 0,45 0.51 0,5 4 0,48 0,42 0,31 0,2 4 0,35 Juillet . 0,20 0,17 0,25 0,21 0,33 u.:,.', 0.63 0,60 0,50 0,49 0,25 0,24 0,37 Août. . 0,24 0,23 ".17 0,25 0,40 0,52 0,57 0,48 0,48 0,31 0,27 . 0,26 0,35 Septembre 0,04 0,04 0,04 0,04 0,08 0,1 1 0,20 0,17 0,10 0,06 0,04 0,07 0,08 Octobre. 0,44 0,32 0,36 0,30 0,39 0,69 0,80 0,92 0,88 0,78 0,69 0,55 0,59 Novembre 0,67 0,05 0,54 0,45 0,52 0,61 0,88 0,85 0,63 0,0 4 0,57 0,60 0,63 Décembre 0,37 0,11 0,30 0,37 0,39 0,48 0.52 0,45 0,49 0,46 0,52 0,17 0,44 MoYBinfi 0,32 0,30 0,29 0,20 0,37 0,48 0,54 0,51 0,48 0,42 0,38 0,35 0,39 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. Déclinaison magnétique à Bruxelles , en 1865. 17 : ÉCHELLE ARBITRAIRE. VALEUR ANGULAIRE. MOIS. 9 heures 3 heures 9 heures MOYENNE 9 heures 3 heures 9 heures M0YENNB du Midi. du du du du Midi. du du du matin. 1 soir. soir. mois. matin. soir. soir. mois. Janvier .... 71,78 7t,t6 71,57 75,45 71,99 18» 48' 55" 18" 50' 1" 18» 49' 4" I8»44'42" 18» 48' 5" Février . 72,59 7I,2G 71,61 73,61 72,27 46 42 49 47 48 58 44 20 47 28 Mars . . 73,60 71,59 71,39 73,67 72,51 44 22 49 29 49 29 44 12 46 53 k\ ril . . 74,05 72,72 71,92 73,75 73,10 43 22 46 24 4s 15 44 S 45 51 Mai . . 74,04 72,05 72,30 73,86 73,08 45 20 47 57 47 22 43 45 45 36 Juin . . 74,22 72,35 72,27 73,98 75,20 42 45 47 15 47 26 43 29 45 14 Juillet . 74,11 72,68 72,72 7 4,18 73,42 45 11 46 29 46 24 15 1 44 46 Août . . 74,08 72,15 72,35 74,28 73,21 43 15 47 46 47 15 42 47 45 16 Septembre 74,71 73,07 75,56 75,58 74,23 41 47 45 55 44 27 59 46 42 55 Oclubre . 75,14 73,60 74,16 76,06 ' 7 4,74 40 47 44 22 43 4 58 40 41 45 Novembre 73,07 74,30 74,98 76,12 75,12 40 57 42 54 41 10 58 31 40 53 Décembre 75,36 74,92 75,18 76,25 75,48 r,s s 39 54 58 38 36 29 38 16 MoiENNK. 74,08 72,64 72,83 74,50 75,55 18° 43' 6" 18» 40' 28" 18°45'59" 1S»41'59" 18»44'23"| Électricité de l'air à Bruxelles, de 1856 à 1865. MOYENNE MOYENNE MOIS. d es degrés olîst ives a lVleclromélrt des nombres propurlionrtels. u a s. a. 1856. 1857. I8J8. 1859. 1860. 1861. 186.'. 1865. 1861. 1SC5. MOY. 1856 1857. 1858. 1850. 1860. 1861. 1862. 1S63. 1861. 1865. MOY. | Janv. . 47 51 50 50 49 63 58 49 56 4 4 52 286 465 415 453 575 720 470 449 677 261 477 l 1 58» Févr. . 39 52 44 44 46 59 48 52 49 42 W 190 565 312 273 339 160 250 416 412 263 318 52 Mars . 52 36 58 30 43 39 40 56 39 52 36 129 159 170 112 250 160 168 228 195 157 171 40 Avril . 25 29 25 50 30 27 52 29 30 26 28 67 110 74 117 105 70 107 106 115 7 4 95 30 Mai. . 20 16 22 22 21 29 28 19 20 20 22 50 55 65 67 102 88 82 70 49 51 72 26 Juin. . 29 17 19 26 16 27 s>2 22 18 18 21 93 59 47 81 57 70 50 53 58 40 56 23 Juill. . 25 20 21 26 22 30 27 16 10 19 22 67 50 53 82 37 94 76 54 30 48 39 24 Août . 25 18 22 27 22 27 24 28 2! 21 24 70 43 61 149 62 76 60 92 122 75 81 28 Seul. . 29 27 25 30 27 28 29 29 24 23 27 96 88 70 179 82 82 88 112 6fi 75 94 30 Ocl. . 42 39 54 39 49 43 37 58 28 27 37 225 178 154 218 305 185 144 170 93 89 174 41 Nov. . 46 43 47 46 43 56 44 52 43 39 46 272 260 396 541 532 .', 118 204 582 220 272 529 53 Dec. . 54 46 47 32 47 54 53 49 44 4 4 49 652 307 329 625 407 555 335 466 254 242 403 -a 36 | Moi. 54 55 53 35 35 38 57 55 52 50 34 185 192 177 225 231 207 109 251 189 135 194 | Dcfir. cor- 1 42» 43» 41» 46» 47» 44° 40» 47» 42» 56" 43» OS0, l. M.- Tome XXXVII. 18 OBSERVATIONS RESUME Des observations météorologiques faites à Gand, en /86o; Pab M. F. DIPREZ, Membre île l'Académie rnple de Belgique. Les observations ont été faites dans l'endroit de la ville nommé la Cour du Prince. Pression atmosphérique. — Le baromètre employé pour déterminer la pression atmo- sphérique est le même que eelui qui a servi pendant les années antérieures : c'est un baro- mètre de Lion, pourvu des moyens nécessaires pour assurer sa verticalité. Cet instrument a une monture de bois, et son échelle, de laiton, s'étend jusqu'à la cuvette; il est placé dans une chambre dont la température varie très-peu en vingt-quatre heures, et sa cuvette est élevée de 8 mètres au-dessus du sol. Les nombres relatifs aux observations sont cor- rigés des effets de la capillarité; ils ont été ramenés à zéro degré de température à l'aide des tables de réduction insérées dans l'Annuaire de l'Observatoire royal de Bruxelles. Une table calculée d'après le rapport connu entre le diamètre intérieur du tube et le dia- mètre intérieur de la cuvette, a donné la correction nécessitée par le changement du niveau du mercure dans la cuvette; les nombres ont également subi cette correction. Température. — Les observations qui se rapportent à la température sont exprimées en degrés centigrades. Les températures maxima et minima sont comptées d'un midi à l'autre et ont été données par deux thermomètres, l'un à mercure et l'autre à esprit-de-vin, munis chacun d'un indicateur. Ces instruments sont placés au nord et à l'ombre, à 4m,80 DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 19 au-dessus du soi; leur vérificalion a fait connaître que le zéro de l'échelle du premier était trop bas de sept dixièmes de degré, et celui du second trop haut de six dixièmes; les nom- bres ont été corrigés de ces erreurs. Humidité. — L'état hygrométrique de l'air a été observé au moyen du psychromètre d'August; la tension de la vapeur d'eau continue dans l'air et l'humidité relative ont été calculées d'après les tables de Stierlin. Pluie, neige, grêle, elc. — La quantité d'eau recueillie a été mesurée d'un midi à l'autre, et comprend aussi celle qui est provenue de la fusion de la neige et de la grêle. Le nombre de jours où l'on a recueilli de l'eau a été distingué du nombre de jours de pluie; parmi ces derniers sont compris tous les jours où il est tombé de la pluie, même quand celle-ci était trop faible pour pouvoir être mesurée; les jours où il est tombé de la pluie et de la neige, ou de la pluie et de la grêle, sont comptés à la fois parmi les jours de pluie et de neige, ou de pluie et de grêle. Sérénité. — Pour obtenir les nombres rapportés dans le tableau relatif à la sérénité du ciel, on a représenté par 0 un ciel entièrement couvert, par 10 un ciel entièrement serein, et par les nombres compris entre 0 et 10, les élats intermédiaires. j/ents. — La direction des vents a été déterminée d'après la girouette fixée au sommet de la tour de l'église de Saint-Jacques. Electricité atmosphérique. — L'électricité atmosphérique a été observée au moyen de l'électromètre de Peltier. Lors des observations, cet instrument est placé sur une tablette qui est fixée à lm,3 au-dessus de la base d'une ouverture rectangulaire, pratiquée dans un toit dont la pente est telle, que la hauteur du sommet au-dessus de la ligne horizontale menée par la base de l'ouverture est, à 6 mètres de distance de cette base, égale à 5 mètres; ce même toit est surmonté d'une cheminée d'environ I mètre de hauteur. Aucun autre objet environnant ne domine la tablette, et celle-ci est élevée de I0m,8 au-dessus du niveau du sol. Il résulte de celte disposition que l'électricité atmosphérique n'agit point librement sur l'éleclromètre et que, par conséquent, les nombres obtenus sont trop petits; aussi ne faut-il considérer que les valeurs relatives de ces derniers. Les nombres qui se rapportent aux observations d'électricité atmosphérique négative n'ont point été comptés dans le calcul des moyennes du tableau, et lorsque les indications de l'éleclromètre dépassaient 72 degrés d'électricité positive, on n'a fait entrer dans le calcul des moyennes des nombres proportionnels que le nombre 2000, qui correspond à environ 72 degrés de l'instrument 20 OBSERVATIONS Pression atmosphérique à Gand, en 1865. HAUTEURS MOYENNES DU BAROMETRE par mois. MOIS. 9 heures du malin. Midi. 5 heures 9 heures do soir. Maximum | Minimum absolu par mois. Janvier Février. Mars . Avril . Mai. . Juin Juillet . Août . Septembre Octobre Novembre Décembre Moyenne . 7 49,7! 87,47 50,53 05,16 39,32 64,98 59,65 57,08 66,30 .'.l.ll.'i 58,26 07.07 59.-20 mm. 719.25 57.14 50.01 ta, 47 58,88 0 1.57 59,14 56,95 00,01 50,12 57,50 06,66 75S.7I 759.25 768,91 74,32 0*1,37 09.16 70,27 72,76 67,75 68.36 71.95 66,55 75,4s 77,79 770.80 absolu par mois. DIFFERENCE VARIATION mensuelle du maximum. du minimum. 727,01 33,55 11.10 58,10 47.28 13,08 42,98 46,66 60,54 35,89 39,85 47,27 7 13,43 unn. 11.90 40,97 27,21 11,06 22.99 29,68 21.75 21,70 11,41 32.66 55,63 50,52 27.57 le 7 le 11 le 5 le 6 le 19 le 8 le 26 le 50 le 19 le 4 le 13 le 15 le 14 le 1 le 26 le 14 le 10 le 30 le 1 le 25 le 8 le 19 le 2-2 le 4 Hauteur moyenne de l'année 759,1.» Différence à 9 heures du matin 4-0,2,'» — à midi -1-0,07 — à 3 heures du soir —0,42 — ù 9 heures du soir -1-0,11) Maximuin, le 15 décembre. 777,79 Minimum, le H janvier. Extrêmes de l'année Intervalle de l'échelle parcouru 727,01 50,78 Température centigrade de l'air à Gand, en 1865. TEMPÉRATURE MOYENNE PAR BOIS. .W.-j , ,,.,„ Minimum moyen MOYENNE par absolu Minimum absolu DATE du maximum DATE du minimum MOIS. 9 heures l 3 heures 9 heures moyen du Midi. du du par mois. par mois. mois. par mois. par mois. absolu. absolu. matin. ] soir. soir. Janvier . r:4 i -:o 5 '2 1:4 4"3 -0:3 2.0 9:i le 27 le 2 Février 0,6 2,7 2,9 1,0 '*,■' 2,2 l.l 10,0 -12,5 le 1er elle27 le 15 Mars . 2,4 4,7 4,7 1,4 6,2 -0,7 2 7 9,1 - 8,1 le 1" et le? le 21 Avril . 14,8 , 17,4 18,2 1 1.7 19.3 C,6 12,9 26,0 - 0,6 le 18 le 1" el le * Mai . 20,4 22,2 22,4 14,8 24,4 10,6 17,5 28,7 0,6 le 21 le 1 Juin . 18.8 ; 20,6 21,5 14,3 23,7 11,1 17.1 29,1 5,6 le 24 le 15 Juillet 22,2 ! 23,7 24,0 17,6 20.2 1 4.5 20,3 33,2 9,4 le 7 le 12 Août . 20,0 1 21,6 21.2 15,5 23,7 12,6 IX, 1 30,4 8,2 le 28 le 6 Seplemb e . 18,9 | 21,2 22,7 16,7 25,0 12,8 17,9 28,5 8,0 le 8 le 5o Oclohre . . 11,0 1 14,5 15,4 10,5 16,2 6,8 1 1 ,5 20,4 - 0,5 le I le 29 Novembre . 6.6 9,3 9,0 6,6 10,9 4,0 7,4 13,7 - 3,1 le 23 le 14 Décembre 2,5 4,6 1 4,9 3,1 5,9 0,8 .j,o 10,4 - 0, t le 4 le 25 MoYBKlNE. 11,6 13,8 1 14,0 9,5 15.7 6,4 11,0 20,7 -0,4 D'après les TEMPE maxi RATURE MOYENNE DE l'année. yens. . . . 1 1? 0 Maximun , le 7 jui EXTREMES )B L'ANNÉE 35,2 na et les minima mo let . . - — — absolus mensuels. 10, observations de 9 heures du matin . . tt, I Minimum le 15 lev -12,5 — les > - lai empérature moyenne du mois d'octobre . 11, 5 Inter aile de 1 é chelle pan ouru. . 45,7 DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. Psychromètre d August à Gand, en 1865. 21 9 U. DU MATIN. )1 1 UI. 3 U. DU SOIR. 9 II. DU SOIR. MOIS. Thermomètre Thermomètre Thermomètre 1 lier ni ' u- Thermomètre Thermomètre Thermomètre Thermomètre ser. liii'.ni'l sec. humide. sec. humide. sec. humide. i;*i 0"92 2,'64 2;oo 3.00 2:25 1.'71 1.07 0,86 0,30 2,20 1,31 2,54 1,40 1,60 0,90 2,27 1,40 5,77 2,38 4,05 2,57 2,32 1,19 1ô,94 10,96 I7,;,7 12,42 18,04 12,50 12,34 9,96 Mai 19,50 15,00 21,00 15,12 21,47 13,30 15,15 12,50 18.01 14,27 20,22 IS,06 20,36 15,00 15,10 12,52 Juillet 20,15 17,65 22,57 17,85 23,10 17,70 18,00 15,67 19,15 15,90 20,59 10,47 20,12 16,12 15,94 14,21 18,25 15,59 21,50 10,80 a 1,99 17,00 16,95 15,02 14,09 9,57 14,10 1 1,42 13,87 11,21 10,70 9,59 6,85 5,94 9,20 7,71 9,14 7,57 7,10 0,17 2,00 2,00 i.50 3,41 4,95 3,84 3,56 2,71 11,17 9,12 15,51 10,17 13,53 10,19 10,05 8,47 Étal hygrométrique de l'air à Gand, déduit de l'observation du psychromètre d'A ugust, en 1865. MOIS. TENSION DE II VAPEUR D EAU contenue dans l'air. HUMIDITÉ RELATIVE DE l'aIR. 9 heures du matin. Midi. 3 heures du soir. 9 heures du soir. 9 heures du malin. Midi. 5 heures du soir. 9 heures du soir. mm. 5,08 mm. 5,38 min mm. 5, 40 5,0 4 91,8 89,8 88,2 89,4 4,82 5,00 1,86 4,95 90,5 85,9 81,0 Ms.r, 5,03 5,06 4,89 4,89 86,0 78,8 74,7 83,3 8,27 7,91 7,75 7,99 68,6 52,8 50,2 73,1 10,10 9,43 9,40 9,54 60,6 5I,5 49,7 73,0 10,04 9,79 9,71 9,50 65,4 55,9 55,0 73,5 13,55 12,41 11,87 11,98 77,7 01,3 57,4 78,0 11,62 11,58 1 1 ,38 1 1 ,2 1 70,9 04,7 05,2 82,6 11,70 11,64 11,47 11.69 75,1 02,2 59,1 81,0 8,34 8,7C 8,64 8,53 82,3 72,1 72,1 86,2 6,85 7,34 7,22 6,89 87,5 81,4 80,4 86,6 5,38 5,59 5,79 5,50 9,02 82,7 85,6 86,7 8,40 8,32 8,19 8,14 78,8 09,9 08,1 81,8 Janvier . .. Février . Mars Avril Mai Juin Juillet. . . . , Août Septembre . . . Octobre . . . , Novembre . . . Décembre. . . . Moyen ne, 22 OBSERVATIONS Quantité d'eau recueillie; nombre de jours de pluie, de grêle, de neige, etc., à Gand, en 1805. Quantité Nombre NOMBRE DE JOURS DE MOIS. d'eau recueillie par mois , de jours où l'on a recueilli Ciel Ciel en millimè- tres. de l'eau. Pluie. Crélc. Neige. Gelée. Tonnerre. Brouillard. entièrement couvert. sans nuagei. Janvier . . mm. 1-21,-26 16 17 5 G 16 1 7 8 0 Février ■ 92,75 18 15 1 II 17 0 0 7 0 Mars . . 70,-22 19 13 10 14 19 0 0 3 1 Avril . . H,57 4 4 0 0 2 1 5 1 4 Mai. . . 41,07 10 15 0 0 0 8 0 1 0 Juin . . -20, 1 i 5 1-2 0 0 0 1 0 o 1 Juillet '213,06 16 19 1 0 0 9 0 1 0 Août . 101. -25 14 17 1 0 0 5 3 1 0 Septembre 0,26 I 3 0 0 0 1 3 1 8 Octobre . 149,19 15 21 Qj 0 1 2 i> 0 6 Novembre 54,00 14 14 0 0 1 0 8 1 1 Décembre 8.-21 4 13 0 0 10 0 14 8 0 Total. 886,00 loi 101 IX 51 66 28 49 34 21 Etat du ciel à Gand, en 1865. SÉRÉMTÉ DU CIEL. d' ISDICATIONS DE près les observations faite! l'état a 9 b. d DES MUGES ET DU CIEL, u matin, à midi, à 3 et à 9 h. du si ir. , MOIS. 9 heures du matin. Midi. 3 heures du soir. 9 heures du soir. Moyenne. Ciel serein. t irrltus Cirrho- cumul. Cu- mulus. Cirrho- stralus. Cumula stratus. Mratus. Nimbus. Éclair- cies. Ciel 1 couvert. Janvier. . . 0,9 1,8 1,6 1,3 1,4 2 » 4 3 8 8 47 0 30 70 Février . 1,3 1,3 M 1,4 1,3 5 5 5 12 4 15 33 0 29 61 Mars. . 2,3 2,2 1,8 5,5 2,4 14 1 4 1 35 a 25 15 5 57 44 Avril. . 6,6 6,8 6,0 7,1 6,7 47 15 7 15 11 1 7 0 20 9 Mai . . 0,2 4,4 3,0 5,2 4,2 6 23 14 32 6 5 17 5 57 10 Juin . 3,6 4,0 4,2 5,8 4,4 16 17 10 24 7 22 1 1 o 21 23 Juillet . 5,0 5,5 3,8 *,' 5,5 6 12 10 33 0 17 26 5 41 18 Août. . 2, S 1,9 2,6 4.9 3,0 5 9 2 39 2 11 22 11 44 15 Septembre 6,7 7 -2 7,5 8,3 ">* 01 12 2 II 5 9 6 0 14 11 Octobre. 5,1 3,0 3,7 4,9 3,0 31 6 2 9 5 7 50 2 28 39 Novembre 1,9 1,7 '," 5,9 2,3 10 5 14 1 H 2 4 38 5 28 43 Décembre M 2,5 1,2 1,5 1,6 5 11 .| . 8 1 39 0 33 39 Année . . 3,3 5,3 3,3 4,2 5,5 208 122 76 2-26 60 125 291 55 362 404 DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 23 Nombre d'indications de chaque vent à Gand, en 1865. (D'après les observations faites trois fois par jour, à 9 h. du matin, midi et 5 h. du soir.) MOIS. N. NYE. \E. EUE. E. ESt. SE. SSE. S. SSO. so. oso. 0. 0X0. . J. !»]\n. Janvier. . . 0 0 4 1 5 0 5 4 7 4 23 8 19 4 1 1 Février. ' 7 5 13 2 0 0 1 3 17 5 8 2 5 4 18 •2 Mars. . 1,'i 5 9 2 7 0 0 1 2 0 6 2 8 9 13 10 Avril. . 10 2 6 1) 31 0 2 1 6 0 5 5 9 2 10 o Mai . . a 0 5 1 6 0 1 2 19 2 21 4 12 2 6 2 Juin . . 9 -2 8 0 2 1 0 0 t I 3 3 2 10 24 !!) Juillet . i 0 4 0 1 0 3 2 13 1 20 7 9 10 11 5 . Août. . 0 0 4 1 1 0 2 5 3 8 15 5 18 15 9 0 Septembre 0 0 1 1 0 15 3 15 4 1 0 4 5 13 7 3 •2 Octobre. 2 0 5 5 22 0 3 5 22 3 15 1 8 0 2 0 Novembre 4 5 3 0 8 0 1 1 17 4 17 5 14 0 7 5 Décembre 6 ' 1 1 g 1 li s 17 7 20 1 4 5 11 1 Année. 36 18 70 17 90 5 39 33 125 '35 li,l 48 121 Ci 107 45 Électricité de l'air à Gand. Moyenne \1 ... -ti in- MOIS. des DEGnÉS OBSEBVÉS n l'ÉLECTROMETRE. MOYENNE. 1855 à 1865. des NOMBRES PROPORTIONNELS — MOYENNE. 1855 a 18611 1850. 1857. 1858. 1859. 1860. 1861. 1862. 1863. 1864. 1865. 1856. 1857. 1858. 1859. 1860. 1801. 1862. 1863. I8G4. 1865. Janv. . 20 19 22 12 19 18 13 9 11 Il 17 55 55 68 58 51 49 26 15 50 18 52 Fév. . 14 18 17 12 17 4 9 8 11 9 li 32 41 40 21 45 5 12 11 17 11 33 Mars. . 7 10 10 7 10 4 i 5 8 G 8 11 20 17 9 21 5 6 G H 7 19 Avril . 7 5 6 7 î» 2 3 4 5 5 5 8 7 10 12 7 3 5 5 5 5 8 Mai. . 6 2 4 2 3 3 2 3 5 4 3 7 2 5 3 3 3 3 3 5 5 5 Juin. . 6 6 4 4 3 4 1 2 1 4 4 7 13 7 5 5 13 2 2 2 4 6 Juin. . 8 0 5 2 i 4 2 i 1 2 i 12 42 6 3 5 7 5 1 1 o 1» Août . 7 4 8 4 4 5 1 3 2 4 4 9 5 32 4 4 51 1 4 2 5 9 Sept. . 8 10 10 7 4 4 _ 6 5 6 6 11 ts 15 9 5 4 3 10 5 7 8 Oelob. 17 19 12 15 11 7 5 8 6 7 10 40 45 to 22 35 10 5 15 8 8 20 Nov. . 23 22 28 20 II 13 G 13 10 9 1G 138 66 63 57 10 29 8 25 14 12 47 Mov. . OLl 22 1S » 9 13 10 12 10 13 li 84 65 40 » 17 25 18 22 10 25 36 18 12 12 8 X 7 5 | 6 « 7 9 36 31 27 17 17 15 7 9 9 9 21 1 Degrés équivalents 18° 17° 16° 12» 12° 11» G» 8» 8° 8» 14° M OBSERVATIONS RÉSUME Des observations météorologiques fuites à Liège, en 186 S, Pau M. D. LECLERCQ, Agrégé ù l'Université, directeur de l'École industrielle. Pression atmosphérique. — Le baromètre construit d'après le système Fortin, modifié par Delcros, porte le n° 243 d'Ernst. Le lieu de l'observation est situé dans l'intérieur de la ville. Des comparaisons, faites à l'Observatoire royal de Bruxelles, ont montré que ses indica- tions exigent une correction additive de 0mm,4S, pour exprimer des hauteurs absolues. Les nombres obtenus par l'observation ont été ramenés à zéro degré de température centi- grade et ont subi ensuite la correction totale qui renferme la dépression due à la capillarité, l'erreur du zéro du thermomètre et celles qui pourraient provenir d'autres imperfections de l'instrument. La cuvette du baromètre se trouve à six mètres au-dessus du zéro de l'échelle du pont des Arches. D'après les ingénieurs des ponts et chaussées, l'altitude de ce repère, par rapport au niveau moyen de la mer du Nord, est de 54m,71. Température. — Le thermomélrographe de Six, perfectionné par Bellani, a continué d'indiquer les différentes températures du jour et les extrêmes; sa marche a été constam- DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 25 ment comparée avec celle d'autres thermomètres, dont les zéros sont déterminés au com- mencement de chaque année; les nombres inscrits dans les tableaux ont subi les correc- tions qui les concernent. Pluie el vents. - L'udomètre, pareil à celui de l'Observatoire royal de Bruxelles, est placé au milieu d'un vaste jardin.- il se trouve éloigné des bâtiments et des arbres. La direction des vents supérieurs est prise d'après le mouvement des nuages; celle des vents intérieurs est donnée d'après une girouette parfaitement mobile el d'après la direction de la fumée des plus hautes cheminées de machines à vapeur. Tableaux. — Un changement a été apporté au tableau concernant la pression atmosphé- rique:au lieu de présenter seulement les maxima et minima absolus de chaque mois, il en rapporte les principaux, trois pour les maxima, et autant pour les minima, avec leur date respective. Entre deux de ces maxima consécutifs et les minima qui les alternent, il y en a d'autres de chaque sorte qui sont inférieurs aux premiers et supérieurs aux seconds, en ne considérant toutefois qu'un maximum principal et un de ses minima principaux qui l'alternent; il semblerait donc d'après ce qui est transcrit, que l'atmosphère éprouve chaque mois trois oscillations principales, dont les intermédiaires ne seraient que les on- dulations. Quoi qu'il en soit, la modification faite à ce tableau n'a eu pour objet que de mieux faire connaître le mouvement de l'atmosphère à la station de Liège. Tome XXXVll. 20 OBSERVATIONS Pression, atmosphérique à Liège, en 1865. HAUTEERS MOYENNES MWIMA PRINCIPAUX ■ MIMA PB1NCII AUX D1FFER. des „,«ii„ii, D.IT DATES MOIS. el minium ab- des des 9 heures oli varia- du Midi |ers gnies^ 31ms. |ers. 2mes_ 5m". tions maxima. irtimma. matin. mensuelles. ru ui- mm. m m. mm. mm. mm. mm. min mm. Janvier .... 746,85 74ti,33 701,53 753,54 755,37 711,17 725. '12 750 9 4 58,41 les 7-23-29 les 3-14-27 Février 53,20 53,44 58,20 1,9,33 1, 1,50 51,11 48,35 34,50 38,22 les 7-1 1-25 les 1- 8-17 Mars. . 51,23 51,65 64,46 Mi.r 60,58 44,82 41,11 37,75 20,7 1 le> 4-18 31 les 1- 6-26 Avril . .VI, II, 58,59 65,09 t.0,77 60,22 54,17 54,94 54,37 10,92 les 0-10-24 les 3-14-18 Mai . . 55,89 55,50 57.52 1,5,04 55, 75 52.5» 11.52 52.28 19,12 les 7-19-51 a-tomai^juio Juin . 00,38 60,12 67. «5 67,10 60,84 56,93 56,89 39,43 27,07 les 8-15-24 les 1 1-24-30 Juillet. 55,70 55,58 59,82 59,56 62,36 51,85 49,13 » 13.05 les 4-13-20 les 11-22 Août. . 53,97 as.tix 58,91 54,99 65,43 46,62 48,15 45,(12 18,41 les 0-13-51 les 1-11-23 Septembre 62,52 lit, 97 67,52 07,50 1)7.25 57,(12 61,03 37,76 10,50 les 12-19-25 les 8-17-21 Octobre. . 4x,93 48,12 (i3,I5 57,34 54,58 54,53 42,35 33,05 50,14 les 4-10-20 les 1-10-19 Novembre. 55,48 55,23 60,29 70,03 53, 1 1 35,69 52,27 59,17 30,86 les 5-13-27 27oct.,9-S3 nov. Décembre . 64,27 65,79 57,42 73,07 55,85 12,1,5 45,86 18,31 27,21 les 1-10-31 29nov.,A-30dêc. Moyenne. . 75"i, M 755,31 762,03 71. -2. 7 i 759,37 747,09 717,55 742,96 21,27 1 Maxim mm. . 773,0' r Inter ' M un un valle île 1' 725,9- Température centigrade de l'air à Liège, en 1865. mois. MOYENNE PAU MOIS. 0 heures du malin. MOYENNE PAR MOIS des maxima diurnes des mînima diurnes. tehperatere moyen oe p.»r mois. variation diurne. Maxim. absolu par mois. ,1/. h i m . ab.su lu par mois. variation mensuel)**. DATE du maximu absolu. DATE du minimum absolu. Janvier Février Mars . Avril . Mai. . Juin Juillpt . Août . Septembre Octobre Novembre, Décembre MoYEHNS 2.09 5.31 0,20 2,21 1,70 3.80 12,55 ! 10,89 17,08 20,51 10,1,1 19.20 20,17 25.10 17,57 20,78 10.60 21.21, 1 1,49 1 4,85 7,05 9.92 2,64 4,43 10,67 15,36 il ,55 .,(12 i,96 6,77 ,05 05 22 ,17 ,44 ,76 10,92 6,06 6,17 11,05 10,90 10,02 9,81 8,60 10,23 8,9 4 7,23 5,31 9.'80 8,80 9,40 2 4,90 27,70 26,50 51.90 28,70 28,50 21,10 15. XII 11,60 -14.: io -14,50 -10,50 - 0,311 2,80 7,90 10,30 9,60 s, su 2,20 - 0,70 - 6,50 8,31 0,42 23';90 25,30 19,70 25,40 24,90 18,60 21,00 19,19 19,70 18,90 10,30 18,10 20,81 le 27 le 2 le 2 le 21 le 23 le 25 le II, le 28 le 9 le 9 le 24 le 4 le 2 le 13 le 21 le 5 le I le 20 le 2 le 4 le 50 le 30 le 13 le !3 TEMPERATL'RE MOYENNE DE L ANNÉE. D'après les maxima et minium moyens ]0°92 u les maxima et minttna absolus pOT mois 9,98 » les deux extrêmes de l'année entière 8,711 n les oliserv. de 9 h. du matin pendant l'année entière . 10,67 i, ta température moyenne du mois d'octobre 12,67 ,, les observations de 9 11. du m. pendant le mois d'octobre. 11,49 TEMPÉRATl'RBS EXTREMES DB L ANNEE, .Viu'iuiui», lé 16 juillet .+ol"J0 Minimum, le 15 renier — U,S0 Inlervalle de l'échelle parcouru. <6,40 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 27 Quantité d'eau recueillie ; nombre de jours de pluie, de grêle, etc., à Liège , en 1865. MOIS. de joursdepluie, île neige ou de grêle. Janvier .... Février .... Mars Avril Mai Juin Juillet Aoûl Septembre . . . Octobre .... Novembre. . . . Décembre .... I * . • M 24 21 •2i ; s 15 12 21 211 4 21 16 8 Quantité d'eau •ecueilliepar mois , en millimè- tres. inni. 87,73 64,55 77,55 0,78 52,71 35,81 134,86 87,22 5,18 102,12 35,90 9,80 llauleur moy de l'eau touillée pareliaque juurde pluie. de neige ou de grêle. mm. 3,49 3,22 3,09 0,16 4,05 1,98 0,42 4,30 0,79 4,86 2,24 1.22 080,21 3,50 Ciel sans nuages. Pluie. | 1 Grêle. 1 NOMBRE DE JOURS DE Neige. 1 19 8 21 18 23 5 13 12 21 20 4 21 16 8 9 11 17 0 0 0 0 0 0 0 0 0 8 I 1 14 1 5 0 9 18 11 15 20 Ciel entière ni1 20 25 4 7 13 13 15 8 13 22 17 180 État du eiel ù Liège, en 1865. MOIS. SÉRÉNITÉ DU CIEL. d'après INDICATIONS DE i/ÉTAT DES NOAGES, les observations faites eliuque jour, a 9 heures du malin et à midi. 9 lieurcs du mal ii). Midi. HOVC Cirrhus. Cirrho- cumulus. Cirrho- Cunuiliis. stratus. ! Cutnulo- slratus. Stratus. Nimbus. Mai 1.48 2,25 1,26 0.75 1,48 1.90 1,55 6,53 3,29 3,77 5,10 2,55 6,83 5,51 1,45 2,81 1,48 2,07 1.10 6,63 3,55 3.77 2,50 6,70 5,54 1,63 2,92 t; 8 14 2 4 10 8 12 8 s 9 7 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 17 15 27 IS 3S 27 55 15 24 24 21 0 0 0 1 1 0 .2 4 I 2 10 4 15 9 19 18 22 25 5 9 to 57 52 55 0 9 14 10 15 9 18 29 50 1.'. 19 22 0 10 II 12 Ii 8 12 12 7 3,77 5,64 2,45 6,57 5,58 1,83 5,03 l L'aihnée. . . 5,55 5,25 3,28 117 2 292 14 151 250 142 28 OBSERVATIONS Nombre d'indications de chaque vent supérieur à Liège, en 1866. (D'après les observations faites chaque jour, a 9 h. du matin el à midi.) MOIS. N. «NE. NE. ENE. E. ESE. SE. SSE. S. sso. so. oso. 0. u»o. NO. MIO. 0 0 0 0 Il 0 0 0 0 0 Il 3 0 1 3 0 0 1 0 0 II 1 0 U 0 u u 0 1 j 3 0 2 7 (1 0 1) 0 u 0 u 1 0 0 u 0 2 2 0 2 2 U 0 u u 0 0 0 II II 0 0 0 0 0 II u 11 0 0 0 2 3 II 2 1 1 1 0 0 1 5 0 0 0 3 0 0 U II II 0 o i 2 0 2 6 13 4 8 !) 0 5 4 4 o 0 1 0 0 u 0 3 0 1 2 2 (i 4 U 2 5 10 1 1 0 1 0 0 2 1) 1 0 Septembre 0 1 0 0 u u 0 o 1 ii 7 7 0 2 4 0 Novembre 0 0 2 2 0 0 7, 1 0 0 14 1 1 1 4 l j Décembre 1 2 U 0 0 1 5 i 0 3 7 i 0 0 0 2 '- Année. . . . 15 5 10 2 1 2 22 15 4 IS 83 28 2 23 39 8 Nonilt •e d'indications (h > chaque i wnt j Kir lequel U II a eu éclairs ou tonnerre à Liège , en 1865 , 0 0 u 0 1) 1) 0 0 0 1 0 0 0 i o 0 0 0 0 ii 0 0 0 u 0 0 II II 0 0 0 0 II II 0 (1 0 2 I) 0 0 U 0 i 0 1 2 I 0 1 II 0 0 u 0 0 II 3 l) 0 2 1 II 2 1 0 0 0 1 2 0 0 u o 0 0 0 n 0 0 1 1 1 0 0 0 1 1 II 0 0 0 0 1 0 Mai Annéb. 0 1 1 0 0 0 2 5 t 5 8 5 0 5 2 1 Nombre d'indications de chaque vent inférieur à Liège, en 1865. ( D'après les observai. ods faites ebaque jour, a 9 li. du malin et à midi. . MOIS. I». M NE. ME. EiSE. E. ESE. SE. SSE. S. SSO. SO. OSO. o. UNO. NO. NNO 0 t> 6 0 0 0 0 3 4 20 13 o 1 6 5 0 0 2 12 0 0 2 1 2 4 17 0 4 1 4 2 o Mars . . . 6 1 2 4 0 12 7 1 15 7 (i 17 5 12 2 4 4 0 0 0 il 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 3 2 0 2 0 0 2 0 0 i 2 2 0 2 7 5 25 3 tll 3 2 6 4 12 1 4 6 2 6 1 0 0 0 0 9 4 6 6 5 6 6 4 5 7 4 1 8 1 Avril . . Mai 2 5 1 10 3 17 0 5 0 0 0 0 2 2 2 1 2 4 II 4 12 4 8 4 1 0 5 11 1 0 1 2 1 I II 0 0 1 2 9 19 !l 2 0 1 2 3 3 7 ^ 1 0 1 1 2 7 18 8 0 5 4 2 1 5 1 5 4 i s t 7 8 14 3 ■i 0 4 2 0 Année. 29 07 98 16 1 1 1 15 21 46 162 76 41 7 57 53 30 DES PHENOMENES PERIODIQUES. 29 Nombre d'indications de chaque vent par lequel il tombait de la pluie, de la neige ou de la grêle à Liège, en 1865. (D'après des observations relevées chaque jour à 9 II. du matin et à midi.) MOIS. N. NNE. NE. ENE. T.. ESE. SE. SSE. S. sso. SU. OSO. 0. ONO. HO. NNO. 0 0 2 0 0 0 0 2 I 3 Il 3 0 1 3 0 0 2 5 0 0 0 0 0 1 8 1 0 0 4 3 4 2 0 0 0 0 5 1 3 3 0 1 1 1 0 : 0 0 0 0 o 0 0 2 (1 0 0 t) 1 0 3 0 0 0 0 2 0 0 0 0 1 0 0 4 1 3 1 X 2 2 5 5 li 0 2 0 1 5 II u 0 II 0 G 0 2 2 2 5 2 3 2 2 t 0 0 3 0 Vont 0 2 0 il 0 0 0 (1 0 II 2 0 5 0 0 0 3 0 6 0 5 2 0 0 G 1 3 0 2 0 1 0 0 0 (1 0 4 0 7 9 5 II 3 4 0 1 1 0 0 0 0 0 1 4 9 0 2 2 3 1 Année. 1 0 0 0 Cl 0 0 0 5 0 0 0 1 1 1 7 19 13 0 0 2 6 13 4 45 54 23 2 30 51 12 Nombre d'indications de très-forts vents et de tempêtes à Liège, en 1865. (D'après des observations relevées chaque jour à 9 h. du matin et a midi.) MOIS. 1 ». «SE. NE. ENE. E. ESE. SE. SSE. s. sso. SU. OSO. o. ONO. NO. NNO. Janvier 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 4 5 1 ' 1 0 Février 0 0 0 0 0 0 0 II 0 5 0 0 0 2 1 1 Mars. 2 o û 1 0 1 0 0 0 1 1 0 0 2 1 0 Avril. U II (1 0 0 0 0 0 o II U 0 0 0 u 0 Mai . 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 1 1 0 0 0 0 Juin . 0 u i 0 0 u 0 0 0 0 0 0 0 0 1 juillet 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 1 0 0 0 0 0 Août . 0 0 0 0 0 0 0 0 0 tl 1 2 0 0 0 o Septembre u 0 IJ 0 0 0 0 0 u II 0 0 0 1 0 0 Octobre . 1 0 0 0 0 0 0 1 1 3 4 0 0 0 0 0 Novembre 0 0 u 1 0 0 0 (1 0 3 t 0 II 1 0 0 Décembre u 0 0 0 0 u 0 0 0 4 5 0 0 0 0 0 1 An NÉE 3 0 1 2 0 1 0 1 1 24 ir, U 1 8 3 2 30 OBSERVATIONS RÉSUMÉ Des observations météorologiques faites à Ostende, en /86o, Par M. J. CAVALIER. Pression atmosphérique. — Le baromètre employé pour déterminer la pression atmosphérique est construit selon le système Fortin-Delcros; il est placé dans une chambre qui fait face au NNO. et dont la température varie peu; sa cuvette est élevée de 6m,65 au-dessus du sol, ou de 9m,35 au-dessus du niveau moyen de la mer. Les corrections pour la réduction à la température de zéro degré centigrade ont été faites aux observations à laide des tables de Deleros. Température de l'air. — Les températures extrêmes ont été déterminées par des thermomètres à maxima et minima, divisés sur lige. Celles des différentes époques du jour ont été données par le thermomètre à boule sèche du psychromèlre, lequel donne par estimation le vingtième de degré. Ces instruments sont librement suspendus dans l'embrasure d'une fenêtre à 6™,6o au- dessus du sol et exposés au NNO.; ils sont parfaitement préservés de la pluie et du rayon- nement solaire ('). (') Ces thermomètres, ainsi que ceux employés pour obtenir la température de l'eau de mer et la radiation solaire, ont tous été construits par Cassella,à l'échelle centigrade; les zéros en ont été soi- gneusement vérifiés au commencement de l'année, et contrôlés dès lors par le thermomètre étalon n°4719, muni du certificat de l'observatoire de Kew. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 51 État hygrométrique de l'air. — Les tables de Biot, calculées d'après les expériences de Dalton, mont donné la tension de la vapeur d'eau, et j'en ai déduit l'humidité relative de l'air d'après la formule employée à l'Observatoire royal de Bruxelles. Température de l'eau de mer. — La température de l'eau de mer a été obtenue au moyen d'un thermomètre à maxima, à bulle d'air, divisé sur tige. La boule de cet instru- ment est entourée d'une mince couche de ouate soutenue par une enveloppe de tulle: quelques gouttes d'éther y sont versées, avant chaque observation, pour réduire la colonne de mercure à une indication plus basse que celle que donnera l'eau de mer; alors on fait descendre l'appareil à la sonde de deux mètres où on le laisse pendant dix minutes : lors- qu'on le retire de l'eau, I'évaporation qui a lieu, à son contact avec l'air, empêche le dé- placement de l'index, de sorte que la vraie température de l'eau s'y trouve indiquée. Les observations ont été faites tous les jours, à la tète de la jetée du port, et à l'heure aussi rapprochée que possible de celle de la pleine mer du jour. Radiation solaire. — Les observations de la radiation solaire ont été faites au moyen de rhéliothermomètre. Cet instrument se compose d'un thermomètre à maxima à bulle d'air, gradué sur tige, introduit dans un tube de verre hermétiquement fermé et vide d'air, qui se termine en sphère creuse et mince de 66 millimètres de diamètre, dont la boule noire du thermomètre occupe le centre. Jours de pluie, (frêle, neige, etc. — L'udomèlre se trouve actuellement à 10'", 42 au- dessus du sol. La quantité d'eau recueillie a été mesurée à midi; lorsqu'il était tombé à la fois de la pluie et de la neige , l'eau a été attribuée par moitié à l'une et à l'autre. Le nombre de jours de pluie, de grêle et de neige est donné sans avoir égard à la quantité d'eau tombée: les jours où la pluie a été accompagnée de grêle ou de neige sont comptés parmi les jours de pluie, grêle et neige respectivement. Les brouillards de terre assez prononcés ont été les seuls annotés. Vents. — La direction du vent a été déterminée d'après la girouette établie sur le sommet du clocher de l'église Saint-Pierre. Remarque. — Le mois de septembre ne comprend que vingt jours d'observations (du iei au 20) de la pression atmosphérique et de la température de l'air; celles de la tem- pérature de l'eau de mer comptent un jour de plus (le 30); les autres observations ont été faites pendant le mois entier. 52 OBSERVATIONS Pression atmosphérique à Ostende, en IStio. MOIS. HAUTEUR MOYENNE DU BAROMETR 6 heures E PAR MOIS Maximum absolu Minimum absolu DIFFERENCE ou variation DATE du DATE du 9 heures 5 heures 9 heures du Midi. du du du Minuit pur mois. par mois. maximum, minimum. matin. soir soir. soir. mm. mm • .mu mm. ■n m. mm mm. mm. Janvier . 751,10 751,10 751,09 751.27 751,14 750,71 770,57 726, 1 1 > 4 4,41 le 7 le 14 Février . 58,86 59,06 58,79 58,76 58,98 59,16 76,21 34,65 41,58 le il le 1 j Mars. . . 88,09 58,26 57,91 58,01 58,21 58,16 70,23 42,20 28,03 le 3 le ti Avril. . . tii,X8 64,74 64,25 64,22 64,62 04,79 70,66 59,47 11,19 le 6 le 5 Mai . . . 60,58 60,60 60,3'. 00,15 50,40 60,40 71,84 48,80 23,04 le 19 le 10 Juin. . . 00,48 t,i,,5r, 66,2 1 65,81 65,97 05,75 7.4,22 43,99 30,23 le 8 le 30 Juillet. . 00,05 6U,86 60,76 60, 01 60,66 60,62 69,70 45,35 23,35 le 26 le 1 Août. . . fis, 72 58,83 58,64 58,54 58,79 58,77 69,89 47,89 22,00 le 30 le 25 Sep.(20j.) 07,48 67,30 60.92 66,71 67,10 67,02 75,05 00,49 12,56 le 19 le 8 Octobre . 62,87 52,35 51,66 51,75 52,17 52,31 67,79 35,06 32,73 le 4 le 19 Novemb. 59,69 59,47 59,19 59,47 69,67 59,68 75,08 40,30 34,78 le 13 le 22 Dëcemb. 68,79 68,54 68,26 68,40 68,50 68,25 79,66 40,35 33,53 le 15 le 29 Moyenne. 760,69 760,64 760,33 760,31 760,52 760,47 772, il 714,31 28,10 le 15 déc. le 14 janv. Extr ênies de l'a 1 Max uium , le 15 muni, le 14 lnlerv décembre mm. 779,66 726,16 53,50 ille de l'ecl elle parcou Température centigrade de l'air à Ostende, en 1865. MOIS. TEMPÉRATURE MOYENNK l'Ait MO IS. Maximum moyen Minimum MOYENNE par Maximum des minimum des Maximum absolu Minimum absolu DATE du DATE du moyen du du du matin. soir. soir. soir. par mois. par mots. mois. diurnes. diurnes. par mois. par mois. absolu. absolu Janvier. . 2'.'27 5.'22 I 3.52 2.71 2:46 2"46 4'.'56 o;7i 2';es o:8o -5,35 8"90 -5.60 le 14 le 2 Février. . 1,51 2,62 2,92 2,41 1 1,84 1,60 3,90 -0,50 1,70 7,70 -7,00 9,10 -9,80 le 2 le 15 Mars. . . 2,70 4,29 4,34 3,52 2,57 2,01 4,98 0,58 2,78 6,00 -2,70 8,30 -6,90 le 4 le 21 Avril. . . 11,84 13,17 12,70 11,21 9,45 8,65 14,86 6,67 10,70 18,00 5,05 24,00 0,70 le 17 le 4 Mai . . . 15,95 17,22 16,81 16,40 14,14 13,03 19,06 10,00 I 4,83 20, 1 0 9,30 25,90 2,00 les ïï et 27 le 1 Juin . . . 16,21 17,64 17,58, 17,09 15,16 14,01 19,10 12,07 15,58 19,23 12,00 25,70 9,0Q le 29 le 12 Juillet . . 19,25 20,02 21,08 20,03 17,73 16,41 22,60 14,66 18,65 22,70 14,40 32,50 10,90 le 15 les 3 et 13 Août . . . 17,95 19,47 19,70, 18,62 16,44 15,47 20.89 13,65 17,27 22,25 13,35 20,80 9,40 le 28 le 2 Sept. (20 j.) 19,00 22,96 22,99' 21,28 18,32 17,43 21,00 15.24 19,02 24,05 17,05 29,70 10,50 le 8 le 20 Octobre . 1 1 ,92 14,23 14,61 ' 12,96 11,54 10,57 15.85 8,15 12,00 16,05 7,50 22,90 2,00 le 2 le 29 iNovemb. 8,12 9,61 9,85 ! 8,84 8,10 7,57 10,56 5,50 8,03 11,25 4,20 14,50 -0,50 le 25 le 14 Deccmb. . 3,85 5,35 5,41 4,60 4,57 4,01 6,13 2,24 4,18 7,75 -1,50 10,10 -3,10 le 4 le 24 Moyenne. 10,92 12,53 12,65; 11,02 10,18 9,45 15,87 7,46 10,67 15,21 5,73 19,85 1,62 lelb'juill. le 15 fcv. D'après le TE s maxii HPÉBATU ia el m IE MOYENNE DE l'année Maxi mum, le 15 juillc EÏTHÊMES DE l'aNN £e. 52;30 aima moyens. " » » des moyennes di » absolus mensuel urnes . . 10,47 . 10,75 Mini num , le 15 iëvrie -9,80 D II s obser valions de 9 heures du matin . 10,92 Interva le de l'êc belle par couru . 42" 10 . 1, lenipt rature moyenne du mois d'or obre . . 12,00 DES PHENOMENES PÉRIODIQUES. OD Psychromètre d'August à Ostende, en 1865. MOIS. 9 11. DU Ther- .MATIN. .11101. 3 II. Ul sont. 6 II. Ut j soin. Ther- S II. DO SOIR. Ther- Ther- UIMllT. Ther- Ther- 1 Ikt- Ther- Ther- Ther- Ther- Ther- momètre niomélre momètre momètre momètre momètre momètre momètre momètre momètre momètre momètre sec. humide. sec. humide. sec. humide. sec. humide. sec. hoiiiidc. sec. humide. Janvier. 2?27 1°50 3" 22 2:50 3 '.'.2 2:55 2:71 1"80 2.46 1:65 2:40 1,70 Février . . 1,31 0,45 2,62 1,48 2 92 1,68 2,41 1,45 1,84 0,99 1,60 0,81 Mars . . 2,70 1,45 4,29 2,54 4,54 2,52 5,52 1,85 2,57 1,311 2,01 0,84 i Avril .... 11,84 9,55 13,17 10,05 12,70 II, OS 11,21 M,SO 9,45 7,73 8,65 7,27 Mai. . . . 15,93 12,73 17,22 13,54 II. .xl ir-,,11 10,40 12,88 14,14 11,75 13,03 11,22 Juin .... 16,21 13,20 17,64 14,00 17,58 15,94 17,09 13,70 15,10 12,71 14,01 12,07 Juillet . . . 19,25 10,i4 20,62 16,75 21,1)8 16,90 20,05 10,54 17,75 15,32 16,41 14,60 Août .... 17,95 15,24 19,47 10,24 19.70 16,27 18,62 15,X5 10,44 14,00 15,47 14,00 Sept. (20 j.) 19,60 16,75 22,90 18,40 22,99 18,25 21,28 17. s:, 18,52 10,27 17,43 15,46 Octobre . . i 1 Q2 10,01, ! 4 ,23 11,21 14,61 11,46 12,90 10,70 11,54 9,85 10,57 9,15 Novembre . 8,12 0,88 9,01 8,05 9,85 8,09 8,84 7,47 8,10 6,92 7,57 6,55 Décembre . 3,85 2,99 5,35 4,15 3,41 4,30 4,60 5,70 4,57 5,56 4,01 3,28 Moyenne. . 10,92 8,92 12,55 9,88 12,05 9,90 11,62 9,40 10,17 8,55 9,44 S, 08 État hygrométrique de l'air à Ostende, déduit de l'observation du psychromètre, en 1865. MOIS. TENSION DE LA VAPEUR D^AU contenue dans l'air. HUMIDITÉ RELATIVE DE l'AIR. 9 heures du | Midi, matin. 3 heures G heures du du soir. soir. 9 heures du soir. Uinuil • 9 heures du matin. 3 heures Midi. | du soir. G heures du soir. 9 heures du soir. Minuit. Janvier . Février . . Mars. . . Avril . . Mai . . . Juin . Juillet . . Août. . . Sept. (20j.) Octobre . Novembre . Décembre . Moyenne . mm. 5,12 4,09 4,81 7,8 i 9,30 9,80 12,05 11,42 12,47 K,42 7,09 5,60 mm. 5,35 4,90 4,91 7,04 9,51 9,92 11,97 11,90 12,97 8.13 7,47 5,87 min 5,59 4,90 4,86 7,ill !i,2,; 9,87 1 1 ,98 11,81 12,73 S. M 7,57 5,98 mm. .',,15 3,00 4,82 7,44 9,21 9,85 12,0 1 11,87 13,15 8,64 7,50 5,92 mm. 5,15 4,90 4,75 7,22 9,14 9,74 11,07 11,45 12,02 8,39 7,14 5,85 mu). 5,18 4,86 4,65 7,IK 9,12 9,01 1 1,40 11,22 12,02 8,10 7,00 5,77 87,4 85,3 80,2 74,0 08,5 71,0 72,8 74,6 73,7 78,8 84,1 86,7 85,8 81,9 7-..X 1.0. i 63,5 66,0 66,8 71,1 63,1 08,8 80,8 82,8 8S,1 80,5 72,9 07,0 64,8 65,9 65,1 69,6 01,9 07,S 78,6 84,0 85,8 84,7 77,1 72,8 66,0 67,7 69,4 7 4,5 70,6 70,1 82,8 87,3 86,7 80,1 79,7 78,8 74,9 75,1 77,2 81,8 80,6 80,6 84,8 87,0 87,5 86,8 80,9 82,4 80,0 79,4 82,0 84,9 80,9 83,2 86,6 88,5 8,22 8,58 8,.7Ï> 8,36 8,17 8,02 78,1 72,0 71,9 76,2 M, 2 83,6 Tome XXXVII. o* OBSERVATIONS 5- Si, ço -s s -S 5 -s Si, a» "55 s 55 B _^ o O o lO r K X o » w ci — — 5> Ci r- X .i ;~ i I — — 51 a to -t 10 to es 10 SI — PS 1 s J ' ta r- 00 o to _ o S o o X ia O îO o 51 r- IO o X r- 1- SI «5 iO ■* -* »" s I => ± t- ca y. O 51 r- X r- . 03 Si EO X ■* o^ 10 Ci Ôi J H "3 ° — sf ef CD *# v» to" io" r- ,T' 10*^ <3 3 1 s 10 Cî sa t- to r- IO te o 30 ^ o o a IM w" X to^ ef n •# •* to" 1— io' 10 o H « «*: •a es « m CS CO o 51 O Ci X IO Cl CO 10 ^ 3 S .i tO to SI 10 51 <5» >* x> 51 i*: o s» V, 5 si o 10 ■* IO SI w lO oT si" " » _ o o M C3 a l— O o o SI i-O 1- o 51 10 51 o en Cl ? 10 O 10 to SI 3 Si 51 " 10 2 ^ 00 _ _ ro t~ a W _ ^ 10 O 1- 1— » OS r- ■* X X r- , - '" § 51 w to to IO SI es w *"• 3 g o - 51 - - « o o 10 -- - o « "" S o io X 5> 10 51 51 o 30 o o s - ' ■"■ — u u J a O SI a 10 X o vi m o =3 , j- SI s O O o i— 5' ■* o H B 51 a u E"1 2 s 1 I 30 o ■ o o — ' = o = o s» 10 10 w O a O o 10 o es CI y Ci 10 r- -c to X SI 0 o 5» SI SI X Oi a "5 ■2 « | 1 ! I en l~ 51 U5 ■# 30 an » 51 Ci X CO X B "O 51 30 2 o « ■o -.0 o O O 3.0 J.O 20 î.O :0 30 w o o ~Z ~ r- X to 3.0 10 o a t- «* S « IO o x^ r- Ci t~ ■* 10 » = T3 r- îft" or Ci 51 3-0 o X o IO 03 c U S. g X ;o iO ■** 51 I- i— 3 -* " --S es 2 » ;.o o o ■ to u; S o x^ 'X B s = 10 30 c "" ' "** SI ■a o a o o « iO iO W o j_ 3.0 © o J °o SI Gt CO 3.0 to o iO 3.0 O 1— ■S 5 3 r- ■* «1 X r- r- -* 0i IO Ci = sî w «* 51 33 51 ira o X CO to 10 5 00 La "* ■=*■ ■p» 51 v~ *"" o ■* «^1 es tfi ■M % ■Q £ O c £ h "S .- pG •3 ■g o > V £ •4) O o -03 ^ b ~ < S —5 ■> < n O z a kJ DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 55 Nombre d'indications de chaque vent à Ostendc, en 4865. (D'après la girouette , observée chaque jour à 9 h. du matin, à midi et à 3 h. du soir.) NOMBRU MOIS. N. NNE. NE. ENE. E. ESE. SB. SSE. s. sso. so. oso. 0. ONO. NO. NNO. d'ob- si-rvalions Janvier 2 1 2 3 7 0 5 0 Il 11 25 10 7 2 3 0 93 Février . 2 O 3 s 10 3 1 3 13 9 8 6 2 2 10 3 84 Mars . . is 6 1 1 5 7 3 1 0 2 0 4 « 5 4 15 4 93 Avril. . . y 13 20 G 2 2 7 5 1 2 4 7 9 2 1 0 90 Mai . . . 12 6 6 4 0 2 1 0 9 6 11 8 13 8 3 4 93 Juin . 23 16 14 0 3 0 0 2 0 5 4 9 2 0 5 90 Juillet . . 12 2 0 0 1 0 2 1 10 3 S 17 14 0 9 2 93 Août . . . 4 4 5 1 2 1 4 0 12 7 8 13 18 5 10 1 95 Septembre . 5 S 9 4 7 1 7 10 9 4 3 9 II 3 2 0 90 Octobre . 5 (1 3 5 8 5 11 fi 23 9 13 2 4 1 0 0 95 Novembre . 7 2 2 9 2 4 1 5 25 5 10 2 9 4 3 0 90 Décembre 3 2 3 2 4 1 7 11 28 ,7 4 1 0 3 4 3 95 9 heures .lu matin 29 15 13 10 -24 12 20 17 5t 2 s 40 30 22 15 17 5 365 Mi. Il . . . 32 20 24 17 16 - 21 45 27 37 20 37 14 21 10 5 heures du soir . 57 23 45 9 ,5 7 10 9 47 18 20 31 42 13 2g 7 565 L ANNÉE. 98 ai 84 42 53 22 45 47 140 73 103 87 101 42 66 22 1093 Vents remai *qua blés et leurs directions à Ostende,en 1865. MOIS. < o z. a. t- K 3 ES O a N. NNE. HE. BHB. B. SB. s. so. oso. o. ONO NO. 2 5 G 2 „ „ „ „ 6 1 4 „ ), \ , 1 „ „ „ „ « 1 1 „ O I 6 1 1 1 v 1 1 » 1 . » » 3 Avril . . Mai. . . 1 ■• . » » " >• » 1 » » » Juin 2 I » 5 » » « .. » » » » » » Juillet. 2 1 1 » » » » 1 » » 1 3 3 1 » 2 " „ H ' » „ 4 1 2 1 n 1 5 I 5 2 5 1 3 1 1 , D 1 V „ » 1 1 5 2 5 » o 1 1 1 Année. 20 25 19 8 1 j 2 I 1 1 2 24 4 8 1 9 56 OBSERVATIONS Radiation solaire à Os tende, en 1865. D'après les observations faites à midi, au moyen del'héïiothcrmomètre, à l'échelle centigrade.] NOMBRE DATE IIATt MOIS. d'ob- servations. MOYENNE. MAXIMUM. MINIMUM. DIFFÉRENCE. du maximum. du minimum. » » » " .. •> » » " " 7 55"59 40°70 30°40 io;3o le 28 le 21 18 7,8,34 43, 10 32,50 10,60 le 9 le 13 Mai 11 45,53 49,80 41,90 7,90 le 21 le 19 15 44,56 49,00 41,10 7,90 le 29 le 28 8 48,50 50,10 44,10 6.110 le 15 et le 16 le 29 6 46,67 50,80 42,50 8,30 le 27 le 5 16 4x,7fi 53,50 45,20 8,30 le 16 le 12 Octobre 7 41,76 46,80 34,10 12,70 le 4 le 3 » » » » » " " » " " * " » Moyenne. 86 40,63 44,65 36,26 8,37 le 10 septemb. le 21 mars. Orages à Ostende, en 1865. (Les astérisques indiquent que la foudre est tombée.) Le 6 janvier, à 6 h. du matin, fort orage; averse de grêle de 5""Vu0. à 7 h. du matin, fort orage, ainsi qu'à 2 II du soir, de 3 à 4 h. du soir, fort orage. de 5 à 6 b. du soir, léger orage, de ô à 6 h. du soir, léger orage; à 7 h. 20 m. du soir, un tourbillon de l'est à l'ouest et à mouvement direct, dure pendant 10 m. à 0 h. du soir, léger orage 7 juillet, à 4 h. du malin, fort orage. Ii de 10 à 11 li. du soir, violent orage.* 16 de y h. du soir à 5 h. du matin, orage des plus forts**; 32""",ô00 d'eau. 14 » 9 mai, 21 23 2 y 21 31 Le 17 juillet, à ô b. du soir, fort orage; dans l'espace de 10 m., 12m,l,,225 d'eau sont tombes de 8 '/s à 11 '/2 h. du soir, fort orage. de 5 '/, h. du soir à minuit, fort orage; 57!nm,5o5 d'eau. de 3 à 4 h du soir, léger orage et de 8 à 10 h. du soir, fort orage. de 9 à 10 '/» h. du soir, léger orage. 3 août , 12 Il octobre, de 3 à 3 '/s h. du soir, temps orageux. 17 » de 5 3/4 à 6 '/« h. du soir, grand orage. 22 » de 8 à y h. du soir, temps orageux; forts éclairs dans l'est. 25 « de 3 à 5 11. du soir, très-fort orage.* 28 » de 2 à 4 h. du malin, fort orage 30 » de 5 à 6 h. du soir, temps orageux. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES 57 Tempêtes. — Il y a eu des tempêtes le 6, le 1 4 et le 1 5 janvier; le Ier juillet ; le 25 août .- le 24 , le 25 et le 50 octobre; et le 31 décembre. Grande tempête de janvier. — Dans la nuit du 12 au 15. une tempête a éclaté et a régné jusqu'au 15 à midi. Dès le soir du 13, elle s'est déchaînée dans toute sa fureur et n'a présenté qu'une série de bourrasques des plus violentes. Le 12 et le 15, la marche du baromètre était irrégulière et présentait quelques ano- malies; celle du thermomètre, cependant, n'avait rien d'extraordinaire. Le 14, au matin, il y avait de l'orage accompagné de grêle; le baromètre marquait à 9 h. 750mm,50; à midi 728mm,12; et à 2 h. du soir, il descendait jusqu'à 726mn',16; cette baisse, la plus grande, dit-on, depuis dix-sept ans, fut suivie d'un second orage accompagné d'une forte averse de grêle et de quelque pluie. Voici les indications du baromètre réduites, celles du thermomètre exposé à l'air et la direction du vent, avant et pendant la tempête. JOUR jour JOUR B4ROM THBRM. VENT. B4ROM. TUERM. VENT. B\ROM TUKRM. VENT. et heure. et heure. et heure. mm. 11)1)1. ni m . le 11 à minuit. 755,20 4° 30 » le 13 à 9 h. m. 730,79 5"85 ONO. le 14 à midi. 728,12 5>r, so. le 1-2 à 9 h. ni. 48,27 5,80 S. » à midi. 40,39 4,95 0. » ;i 2 h. s 26,16 •• » à midi. 45,95 7,40 s. j à 5 h. s. 42,80 5,30 oso. à 3 h. s. 27,60 0,55 oso. '■ à 3 h. s. 42,85 8,15 s. » à 6 h. s. 40,68 4,00 >• * à G 11. s. 31,10 0,05 » ■> à G h. s. 43,10 5,65 » " à 9 h. s. 35,13 4,50 » » à 9 h s 35,10 t.. 10 » ■■ à 9 h. s 43,00 5,30 » » à minuit. 31,60 7,10 ■' ;i minuit. 35,94 5,95 » a minuit. 41,00 5,50 " le 14 à 9 h. ni. 30,30 5,35 so. le 15 à 9 h. m. 38,89 3,9(1 0. Pendant la nuit du 15 au 14, le thermomètre à maxima a marqué 8°,90. 38 OBSERVATIONS RESUME Des observations météorologiques faites à Ostende, en 1865. Par M. 1*. SI I Cil EL. chef au nouveau Phare. Pression atmosphérique. — Le baromètre de Sacré, employé pour déterminer la pres- sion de l'air, est placé dans une chambre dont la température varie très-peu en vingt- quatre heures; sa cuvette est élevée de 5ra,6i au-dessus du sol, ou de 16m,19 au-dessus du niveau de la mer, à marée basse, en vive eau ordinaire. Les observations ont été réduites à zéro degré de température centigrade. Température de l'air. — Le thermomètre à minima de Laurent, ainsi que ceux à boule sèche et à boule humide du psychromèlre, sont placés dans l'embrasure d'une fenêtre exposée au NO., abrités de la pluie et du rayonnement solaire par un toit en verre, et élevés de Sm,50 au-dessus du sol, ou de lan,,88 au-dessus du niveau delà mer, à marée basse. La correction -i-0°,4 pour le thermomètre à minima de Laurent a été appliquée à chaque observation ; celle de — 0,50 pour celui à boule sèche, ainsi que celle de — 0°,10 pour celui à boule humide. Pluie, neifje. — L'udomètre est placé à environ 5m./IO au-dessus du sol:, la quan- tité d'eau recueillie a été observée chaque jour à midi. L'indication de l'instrument qui donnait le chiffre le moins élevé a été écartée. L'eau de la neige a été distinguée, et lorsqu'il était tombé à la fois de la pluie et de la DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 39 neige, l'eau a été attribuée par moitié à l'une et à l'autre. Le nombre de jours où l'on a recueilli de l'eau a été distingué du nombre de jours de pluie ou de neige. Forme des nuages, étal du ciel. — Outre la forme des nuages, pour obtenir les nom- bres rapportés dans le tableau relatif à la sérénité du ciel , j'ai représenté par 0 un ciel entièrement couvert, par 10 un ciel entièrement serein, et par les nombres compris entre 0 et 10 les états intermédiaires. feuls. — La direction des vents est donnée d'après une girouette parfaitement mobile, fixée au sommet de la tour du phare, et d'après une boussole indiquant le nord vrai. La force du vent est indiquée par les nombres allant de 0 à 10 : 0 signifie calme plat; 1, sillage de un à deux nœuds; 2, sillage de trois à quatre nœuds; 3, sillage de cinq à six nœuds; 4, brise de perroquets; 5, un ris aux huniers; 6, deux ris aux huniers: 7, trois ris aux huniers; 8, les huniers au bas-ris ; 9, au bas-ris des voiles basses: 10, ou- Pression atmosphérique à Ostende, en 1865. HAUTEUR 1 9 heures IOYENNE DL' BAROMETRE nar mais. Maximum Minimum par DIFFERENCE variation DATE .lu [) A T E du MOIS. 5 heures du Midi. du si o l s. MOIS. mensuelle maximum. minimum. matin. soir. mm. Janvier . j 750,50 mm. 750,84 ■nui 750,55 mm. 770,07 mm. 726,50 45,77 le 7 le 14 38,27 S8,B0 58.22 75,75 34,12 41, 63 le 1 1 le 1 Murs. . 57,67 57,80 57,65 68,97 42,69 26,28 le i le 26 64,65 64,46 65,96 70,26 59,21 11,05 le 6 le 5 Mai . . 60,70 60,56 60,51 7(1,77 49,00 21,71 le 19 le 11 66,50 66,48 66,02 73,95 43,89 30,04 le 8 • le 50 Juillet . 60,76 60,91 60,89 69,71 45,49 2 4,25 le 26 le 1 58,66 5s, 79 58,64 68,92 47,88 21,04 le 51 le 25 Septembre 67,80 67,68 67,30 75,24 60,45 12,79 le 24 le 8 Octobre. 52,71 52,29 51,63 67,21 55,13 52, 1 1 le 4 le 19 Novembre 59,45 59,50 58,96 74,56 39,76 54,80 le 15 le 22 Décembre 68,50 68,58 68,06 77,92 47,73 50.19 le II le 11 déc. le 4 le 14 janv. MofENDB. 760,51 760,45 760,16 771,7s 744,31 27,47 mm. / Maximum, 1 . 777,92 Extrêmes de l'anr / Minimum. 1 Intervalle e 14 janvier . de l'échelle pt 726,50 rcouru . . 51,62 40 OBSERVATIONS Température centigrade de l'air à Ostende, en 1865. Janvier Février Mars . . Avril . . Mai. . . .luin Juillet . . Août . . Septembre Octobre . Novembre Décembre. MOIS. Moyenne. TEjtfPËRAtVRE MOYENNE PvR MOIS. 9 heures Ou matin. 2,13 1,21 3,00 1-2,54 15,77 15,69 18,75 17,79 18,15 1 1,59 8,05 5.95 10,71 Midi. 2,53 4,23 12,42 11, ,71, 16,63 20,70 19,08 21,12 14,47 9,07 5,20 5 heures Ju soir. ., ., , 2,51 't.';~ 15,05 18,11 18,18 22.81 20. 85 22,60 15,00 9,89 i5,o:. minimum date absolu par mois. i.7'1 -9,20 -3,70 7,30 9,40 12,50 14,10 15,40 15.7" 4,50 2,30 -2,80 minimum le 2 le 15 le 21 le 25 le 11 le 12 le 1 le I le 29 le 29 le 14 le 24 Minimum des moyenne! diurnes. e 15 février 0,50 ■0,44 1,07 7,83 10,58 12,25 14,78 15,69 13,88 8,07 6,15 Psycltromètre à Ostende, en 1865. MOIS 9 HEURIS DE MATIN. Thermomètre Thermumèlre humide. Thermomètre sec. Thermomètre humide. , HEU11ES DE SOIR. Thermomètre Thermomètre sec. humide. I Janvier. . . . Février .... Mars Avril .... Mai Juin. ... Juillet .... Août .... Septembre . Octobre. . . . Novembre . . . Décembre . . . Mot rso 0,87 1,89 10,39 15,08 15,09 18,31 17.21 17,60 11,25 7,66 3,77 IO,0S 1.21 0.22 0,94 8,48 12.08 12,72 15.55 14,84 15,52 9,82 0,43 s. 57 2:88 2,05 5,10 10.72 15,87 15,73 19,63 18,23 20,22 13,95 9,24 4,87 11,37 2:09 1.56 1,71 8.1,1 12,44 15,42 15,96 15,43 16,46 11,25 7,59 5,86 9,18 5,05 2.29 3,31 11,32 15,96 16,56 20,60 19,58 21,35 14,49 9,50 5,01 11,90 2: 17 1,37 2,02 8,86 12,57 13,45 16,35 15,78 17,13 11,57 7,64 3,98 9,41 DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 41 Quantité d'eau recueillie; nombre de jours de pluie, de grêle, de neige, de tonnerre, de brouillard, etc, à Ostende, en 186o. MOIS. recueillie par mois '■ii milli- mè ires. Quantité de neige re cueillie p.. s en milliim- très. jours ou l'on a recueilli Janvier . . Février . . Mars. . . . Avril. . . Mai . . . . Juin . . . . Juillet. . . Août. . . ■ Septembre Octobre . . Novembre . Deoptnbre . 65,47 1 45,456 26,928 15,401 27,530 6,684 127,41.*; 9ti,5o0 5,247 108,548 57,350 11,426 6,687 2,990 ToTiL. . . 575,276 I 1,319 12 19 » 1-2 S 1 1 18 5 n .NOMBltE DE JOL'ltS DE Neige. tonnerre. Brouillard. Ciel couvert. 19 14 15 4 16 1-2 16 14 to o i 0 0 0 0 4 0 0 24 14 23 II t. 0 II (I U 0 0 19 13 Ciel sans nuages. 11 11 108 Le «janvier IS65, à 6 h. du matiu, le venl soufflait de l'ouest avec forte brise; loul a coup il sauta au NO. avec fort otage, pluie, "iréle et éclairs. Au plus fort de ce grain, je vis tomber une boule de feu se dirigeant du NO. au SE. Étal du ciel à (Jstende , en 1865. MOIS. SÉRÉNITÉ DU CIEL. du matin. INDICATIONS DE L ÉTAT DES NUAGES ET DU CIEL, d'après les observations faites à 9 11. du matin, a midi et a 3 li. du soir. Ciel serein. Cirrlio- stratus. Janvier . . Février . . . Mars . . . . Avril . . . . Mai Juin . . . Juillet. . . . Août .... Seplembre . Octobre . . . Novembre. . . Décembre. . . AnniiH. 1,81 1,74 1,8-2 1,86 3.5-2 3,42 ti,03 ti,00 4,58 4,58 3,80 4,-27 3,77 .-...'.-2 3,03 5,43 fi, 10 7,07 2,87 5,15 -2,70 2,95 2,29 •2 -2!) 5,53 3,69 1,90 1,00 2,8 1 li,l(i 4,05 4,77 3,90 5,51» 7,07 3,52 2,95 2,13 1,82 I ,S6 5,20 6,06 4,40 .,28 5,27 0,75 3,11 2,85 -2,2 t 8 20 0 I -j 10 0 1 12 6 I 0 3 1 5,62 5,01 12 11 10 15 7 12 10 0 l!l 7 ■.) 25 22 21 26 10 14 18 19 17 23 90 213 16 -20 58 5 55 •2 4 58 34 11 29 30 S 6 III 8 16 1-2 16 45 25 18 4 8 7 13 10 I 27 9 0 12 40 0 Tome XXXV 11. OBSERVATIONS Nombre d'indications de chaque vent à Ostende, en 1865. ( D'après les observations faites trois fois par jour, à 9 heures du matin , à midi et à 5 heures du soir.) KOBBRB MOIS. s. UNE, KE. t»E. fc. ESE. S F. SSE. S. sso. sa. osa. 0. o\o. no. N>0. de jours. i ,-. 2 II 5 8 2 0 7 3 12 13 14 10 3 7 I 31 1 3 2 3 1S 1 1 0 16 10 G 4 3 0 14 2 28 1 't 1 1 9 6 6 0 1 0 2 0 ». 7 3 4 19 6 31 21 « 1 1 S 7 1 3 0 1 1 4 1 13 5 2 G 30 Mai 13 6 o 1 u 1 2 9 3 G G 17 8 li * 51 28 16 6 1 5 0 1 0 0 o 3 4 9 t 10 G 30 Juillet 6 a 3 0 1 1 3 4 S 4 8 10 18 7 15 3 51 0 G 8 0 Û 2 3 3 II 2 7 7 18 8 li o 31 7 1.1 3 18 C a !l II 2 G S 1 11 1 s 0 30 Octobre 3 5 7 12 tl 2 II 4 28 2 8 3 2 3 4 0 51 t 5 S 7 3 i 2 3 S 19 6 10 4 8 4 G 0 30 Ankés . 5 2 5 2 5 Go 3 G 4 24 13 7 2 4 0 5 4 51 99 71 73 G.'. ! 14 1 38 23 j 132 36 S3 S8 111 48 Il 1 34 363 Intensité du vent à Ostende, en lUtlo. (D'après les observations faites trois lois par jour, à 9 h. du matin, à midi et ù 5 h. du soir.) MOIS. Calme plal sillage de Janvier . . Février . Mars . . . Avril . . . Mai . . . Juin Juillet. . . Août . . . Septembre . Octobre Novembre Décembre Totil 20 l!> 21 50 29 I» 21 21 20 19 278 32 31 31 il 41 30 51 il 27 53 57 42 Brise l l'n ris de (in roquets. aui huniers. 6 Deux ris 14 20 I» 15 36 21 12 15 II 20 8 li 12 4 5 15 8 10 4 84 26 II G I 0 0 0 1 5 5 4 4 0 24 aux hnniers. s huniers' Au baî-ri< des voiles basses. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 43 PHÉNOMÈNES PERIODIQUES NATMELS. — Règne végétal. — 1865. NOMS DES PLANTES. {Feuillaison, 1865.) BRU1ILLBS. (M. Ad. Que. ici» ) (M.Rigouts Verbert.) GEnDBRUG- G«- k* Garni. (M. Ilodigas. (M. Lani iweerl) (M.BYIIyack.) Acer campestre. L. . . . » Pseudo-Plalanus. L. . » sacobarinum. L. . . &sculus Hippocastanum. L. . lulca. Pers. . . . w Pavia. L. ... Amygdalus Persica. L. tfi »mh/.' Aristolorbia Sipho. L. . . . Berberis vulgaris. L. . . . Belula alha. L o Alnus. L Bignonia Catalpa. L . . . i> radicans. L. . Buxus sempervirens. L- . Carpinus Betulus. L. . . . Cercis Siliquastrum. L. . . Clematis Viticella. L. . Cotutea arboresceus. L. . Corohorus japooicus. L. . . Cornus Masrula. L. ... » sanguinea. L. . . . Corylus Avellana. L. . . . Crata?gus coccinea. L. . . . » Oxyacantha L. Cylisus Laburnum. L. . . Daphne MezeiTum L. Evonymus euro-pams. L. . • latifolius Mil!. . ■I verrueosus. L. Fagus Caslanea. L. b sylvatica. L. ... Fraxinus excelsior. L. . . I i avrils 25 avril. avril avril. avril. <> avril. 18 avril. 27 >. 18 » 28 |. ■28 . 5 mai. la avril. 18 » 19 avril 1S mai. 28 niais. 17 mai. 10 avril. 10 » 12 .. 12 avril. 19 >• 22 avril. 2 mai. 22 avril. 20 . 20 avril. 25 avril. 2K » S mai. 25 avril. 2G avril. 18 avril. 28 avril. 20 'i 18 avril. 18 ■ 1 avril. S avril. 3 avril. 29 mars. 28 . 20 avril. 26 avril. 17 » 16 avril. 16 . 14 » 12 » 17 . 17 » 28 u 26 . i mai. 15 avril 17 » 26 . 17 avril. 26 mars. 26 avril. 15 avril. 17 • I > 20 » 20 ■ 6 mai. 6 • 6 • 18 avril. 16 avril. 19 avril. 19 » 20 » 27 avril. 20 » 17 avril. 10 » 21 » 18 > 14 . 15 avril. 15 avril. 26 avril M OBSERVATIONS .NOMS DES PLANTES. {Feuillaison , IS05.) BRUXELLES.' A M'EUS. GEMtBHLG- GEMBIULX. Genisla juncea. L. . Gingko biloba. L. . . . Gleditscbia Triacanthos L. Glycine siuensis, L. G\ mnocladus canadensis. L Hippophâe rhamnoides. L. Hvdrangen arborescens. L Juglans nigra. L. . . a regia. L. . % , Lîgustrum vulgare. L. Lii iudendi'on tuliuîfera. L. Lonîcera Periclyinenum. L. » Sympliuricarpos. L x. tatarica. L. . . - Xylosleuni. L. . Mespilus germanica. L. Morus nigra. L Philadelphus coronartus. L. <• latifolius. Selir Pinu> Lai i\. L. . Platanus occtdentalis. L. Populus alba L. . . fasligiala. L. . » Tremula. L. . Prunus armeniaca. L. [~ abric. u Cera-iiis. L. [big. noir. . » dotnealica. L- .3 y- dan o l'ailus. L. . . Ptelea trifoliata. L. . . Pyru-i commun is. ( 3 bergmii » Cydonia. L. . . . >- japonîca. L. . . . Malus. L. .-3 calcille d été speclabilis. Ail. Querous pedunculala. Wild i> sessilîflora. Smith Rhamnus calliarlicus. L. . » Frangula. L. Rheum undulatum. L. RtlUS Cotimis. L. ... » lyphîna. L. RiLics alpinum. L. . !'■> ;i\ 1 il. 20 avril. 25 avril •27 .. 10 avril. 7 » 5 » 23 avril. 11 » 17 avril. 17 ■• 1J mai. 20 avril. ai. 12 m H D G ■■ 20 avril. s mai- 14 avril. 1U avril 13 » — 15 » ir. avril — 1» - •• 16 avril. 2 niai. 1 i avril. 19 avril 25 a\ 1 il 10 avril. 13 » lli » 11) niai. < Itj mai 50 avril 5 mai. IS avril. 28 avril. 21 » 17 avril. 22 avril. 17 •■ 5 avril. I SI ■■ 10 avril s avril. 20 avril. 39 avril. 23 1 7 niais. Il » 10 mai. 3 » m avril. 13 » :. mai 13 a\ ril. 27 mars. i a\ ril. 18 mars. 4 av ril. au » 3 mai. 5 avril. li avril. 13 avril. 20 >. 12 » 12 » 10 » 1 mai. li avril. III mai s 20 avril. I mai. 1 » 20 avril. IS » 1 avril. ■1', aviil. 22 avril 20 » III avril. 12 » li avril, is .. 2i; av ni. 20 avril. IS avril. 20 •• 10 - IX avril. 17 ai ril. 28 . O avril. DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 45 NOMS DES PLANTES. (Feuillaison, 18C5.) 1 IU 1 I i I ! V OSTENDB. ; NAMCK. GEMBLOUX Ribes Grossularia. L •> nigrum. L u ruhrnru. L Robinia Pseu do- Acacia. L. . . Rosa cenlifolia. L u gallica, L fttibu» Ideeus. L Salix allia. L a babyloiiica. L Sambucus nîgra. L. .... Secale céréale, L. (Épis). . . . Sorbua Àucuparia, L, Spirsea bella. Sims « li\ pericifolia. L. . - » uBvîgala. L Supin k-a pinnala. L S\ i iiiya persica. L w rolhoiuagensis. Hort. o \ ulgaris. L Tilia aniericana. L . . .. europsea. L » parvîfolïa. Ho fini. " plalypbylla. Vent. . . . Ulmus canipestrU. L Vaccînium Myrtilius. L. . Vi bu m uni Lantana. L. » Opulus. L. [fl. simpt.). » >• L. (fl. plen.). Vilex incîsus. L Vïtïs ^ in i fera. L 20 .. 1 4 » 11 avril. 14 » 12 avril S avril 13 a \ i i I . 1 >• 10 avril. 13 a\ ril. 15 avril. 15 •• 15 avril. 19 avril. 0 avril. 9 avril. 20 ■■ 8 « 2i> avril. IX » 18 avril. 28 avril. 17 avril. 20 » 1 1 avril. 13 » 11 >• 20 a •25 avril. 17 n "2 niai. 18 avril. 15 avril. 15 avril. 18 •■ -2-2 avril. •27 avril. -20 avril. 25 avril. •2 mars •20 avril. 15 avril. 10 avril. 19 avril 9 avi il. -2 ai ril. 10 avril. 4 mai. 10 avril. 10 •> 15 u 14 avril. Dolhjun. — Époque de la feuillaison de Acer Pseudo- Platunus . -28 avr ld de .Esculus hippocastanum : 21 id 5 avril. 29 s 10 » 2 i> 10 o 10 » 1 i mai. (Hlsson.) •s avril, 12 > 13 - 18 avril. 10 avril. 17 avril. S0 » 17 avril, lu' » 15 » 18 avril. 2ï avril. 25 avril. 46 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. [Floraison, 1863.) ' BIIULLKS. Acer eauipeslre. L ■ Pseudoplalanus. L. . Achille» millefoliuiD, L. . . . Aconitum napellus.L. . . . jEsculus Hyppocaslanum. L. . » macrostachys. Midi. . » Parla, L Ajuga reptans. L Alcea rosea. L Alisma Planlago. L. . . . . Alliuin ursinum. L. ... Alnus glutinosa. L Althaea officinalis, L. . . Amygdalus communis. L. d Persica.L. (Q> maii.) Anchusa sempervirens. L. . Anémone Hepatica, L. . . .. nemorosa. L. . . Antirrliinuin m a jus L. . , Arabis oaucasica. Willd. . . Ari*»tolocliia Clématites. L. . » Siplio. Heril. . Arum macula lu m, L. . . . Asarum europœum. L. . . Asclepias Vincetoxicum. L. . Aspemla odorata. L. . . . Astrantia major. L. ... Atropa Bellailona. L. . . . Azalea pontïca. L Bellis perennis. L. Berberis vulgaris. L. . . . Betula alla. L Bignonîa Catalpa. L. . . . » radicans. L. . . . Br\onia dioica. Jacq. . . . Buphtaliiium cordifotium. L. Bu\us sempervirens. L. . . Campanula persîcifolia. L. . Cardamine pratensis, L. . Canluus marianus. L. . . . Centaurea Cyanus. L. . . . - r.o juin. -26 mal. 8 juill. 27 avril. 27 avril — 20 juill. — 7 mai. — 20 avril — 2 juill. 5 » 11 avril. 10 avril. 30 mai. 3 avril. 33 juill. 8 avril. 18 mars. 18 mai. — 18 avril. — I.i » — 8 mai. — 2i a\ril. — 27 mai. - 15 juin. - 1 mai. :; avril, 10 avril 1 mai. 7) mai. — S avril. is juin. 2 juin. 1 juill. — 21 juin. 10 juill. 18 avril. G ai i il 27 mai. 27 juin. — 13 juill. — 28 mai. 20 juin. 17 avril. 14 mars. 15 avril. 8 juin. 17 mai. 8 mai. > juin 26 mai. 39 juin. 1 juill. (5 mai. 27 juin. 2 fê\ 10 juin. 20 mars. 14 avril. 23 juin. 10 mai. 10 » 2 juin. 16 mai. 'J •> 12 mai. 7 » 23 juin. 8 mai. 0 avril. 1 juill. 0 avril. 20 mai. 0 avril. 4 mai. 13 avril. 8 mai. 5 » 15 » 20 -. I avril, lu mai. I juill. 20 mai. 12 avril. 12 avril. 4 juill. 10 juin. 14 mai. 27 avril. I mai. 4 juill. 8 avril. 9 mars. 2 mai. 25 mars. 26 mai. 4 mai. 26 • 12 avril. 16 avril. 1 juin. ! juin. 23 mai. 28 avril. 1 mai. 10 « 18 mai. 2 avril. 8 » 30 mai. 4 avril. 10 mai. 1 juin. DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. M NOMS DES PLANTES. {Floraison, 1805.) BRUXELLES. GENDBRl'G- CE- lez-Gand. CEMBLOLI. i a i v Cercis Siliquastrum. L. . . . Clieiranlhus Cheirî, L. . . . Chelidonium uiajus, L. . . . Chrysanthemum Leucanlh. L. . Chrysocoma Linosyris. L. . . Colchicum allium. L ■ auiumnale. L. Colutea arborescens. L. . . . Cunvallaria majalis. L. . . . Convolvulus arvensîs. L. . . . » sepium. L. . . . Corchorus japonicus. L. . . . Cornus Mascuta. L » sanguinea. L Corydalïs digital a. L. . . . Corylus Avellana. L Crataegus cocoinea. L lu Oxyacantlia. L. . . Crocus mœsiacus. Sims. . . . d vernus. Sw Cynoglossum Orophalodes. L. . Cylisus I . ii'ui iiiiin L. . . . Dapline Laureola. L » Mezereum. L Delphinî m> Ajacis. L. . . Diaolhus caryophyllus. L. . . Dictamnus albus. L Digîtalis purpurca. L Dodecalheon Meadia. L. . . . Echinops sphserocephalus. L. . Epilobium spicatum. La m. . . Equisetum arvense L. . . . Erica vulgaris L Erylhronium dens-canis. L. Eacholl/.ia californica. L. . . Evonymus europseus. L. . . . Fragaria Potenlilla. L. . . . .. vesca.L. [fiHorlens.}. Fraxinus excelsior. L. . . . Fritillarïa impérial is. L. . . . Galanthus nivalis. L 18 avril 21 avril. 1 » \ mai. I » 28 mars. 5 avril. 2 juin. 12 » 25 mai 25 » 11 mai 19 avril. 27 fév. 2 mai. 20 avril. 2 mai. 1 juill. 31 » 1 sept. 27 août. 2k mai. 2 » 20 avril. 10 mars. 12 mai. 1 mars 4 mai. 28 mars. 1 mai. 4 avril. 20 mars 2 juin. 2 juin. 4 juill io août. 8 avril. 5 avril. G avril. 2 mai. 5 mai. 2 juin. 18 mars. 25 mai. 26 » 28 avril. 2G mai. 19 avril. 12 mai. 8 sept. 20 mai. 19 avril. 4 avril. 9 fev. 4 mai. 1 avril. 10 » 15 mai. 12 août. 23 août. 10 mai. 10 » 2i » 4 juin. 4 avril. 5 » 15 mai. G avril. 27 fév. G mai. 18 mars. 28 » 4 mai. 18 mars 5 fév. s mai. 2 j u i n . 2 juill. 24 juin. 10 avril. 18 juill. 1 mai. 12 avril. 20 fév. 18 avril. 20 mai. 10 mai. 0 » G juin. 25 mai. 22 avril. 10 o 17 mai. 7 avril. 50 avril. 2 avril. 8 ■» 8 mai. 20 avril. 4 juill. 20 avril. 18 » 18 d 5 mars. IN avril. 1 mai. 10 B 2 mai. 15 » 25 avril. 10 V 25 mai. 5 avril. 2 juin. 1 juin. 20 mai. 2 avril. 1 mai. IG avril. 48 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. (Floraison, 1865.) BRUXELLES. lif.MUilU i.- OSTENOE. Genliana crucîata. L. Géranium pratense L. »> sanguineum. L. . Gladïolus communis. L. . Gleclioma hederacea. L. Glycine sinensis. L. . . . Hedysarum Onobrychis. L. Helleborus fœtidus. L. . . >• hieiualîs. L. . . » niger. L. ■ . . . vi'rîdis. L. . . Hemerocallis rœrulea. Andr. >■ flava. L. . . lulva. L. . . Hibiscus syriacus. L. . . Hieraciuni aurantiacum L. . Hordeuiii bexasticbum. L. . Hyacinlhus orient alis. L. Hydrangea arborescens. L. . >• hortensïs. Sm. . Hypericum perfora tu m, L. . lberis sempervirens L. Ilex Aquifolium. I,, ... Iris germanîca. L » pumila. L ; Juglans regia. L Kalmia latîfolia. L. . . . Laniium album. L. . Lcontodon Taraxacum. L. . Ligustrum vulgare. L. . . Liliimi candidum. L. . . . h flavum. JL Linum perenne. L Lonieera Periclymenum. L. « Symphoricarpos. L, » talarica, L. . . . » Xylosleum. L. Lychnis chatcedonica. L. Lysimachia nemorum. L. Lytlirum Salicaria. L. . . Magnolia Irîpetala. L. . , Yûlan.L. . . . 7 mai IS v i » juin. 10 juin. 29 janv. 9 juin. 26 mai. 12 juin. G avril. 3 avril. a mai. 2* avril ly avril. x mai. 16 » 10 » 15 juin. Sjuill. 6 juin. G " 6 juill. 10 » 16 avril. 15 août. 6 juin. 20 avril. 28 » 4 mai. 20 avril. 25 ■• 20 avril. IS » 5 juill. 20 •■ 6 juill. 12 juin. 4 mai. 1 '* avril. 10 juin. 26 mai. 16 avril 10 mai. 2S fev. 2 mars 15 fév. 5 juin . 25 :ioùt. 15 avril. 10 mai. 4 juin. 22 mai. 2i avril. 12 » 2 juin. G » 5 juin. 18 avril. 2s avril. 24 avril. 5 avril. 50 avril. 1*> mai. S » l.S mars. 5 fev. 25 janv. 18 mars. :, juill. 1 juin. 13 juin. 6 juin. G avril. 12 mai. 4 » 25 avril. 4 » t juin. 8 » 10 » 20 mai. (0 avril 4 mai. 5 juin. 17 avril. 24 fév. 2!» janv. m mai. 10 juin. 12 juin .s avril 25 avril. 23 avril. 24 avril. 21 » 5 juin. 18 » 12 juin. 23 » 15 mai. 1 juill — j 18 mai. 2 juin. 19 20 avril. 25 mai. 4 juin. 'ijuin. 5 mai. 25 avril. 1 mai. 20 avril. ijuill. i juin. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 49 NOMS DES PLANTES. (Floraison, 18l»:> ) Mati ;i sylvcstris. L Métissa officioalis. L Menlha piperita. L Mespïlus germanica. L Mitella grandiflora. Pursh Morus nigra. L Uuscari botryoides. L Narcissus Jonquilla. L » poeticus. L » Pseudo-Narcissus. L. . . Ornithogalum umbellatum. L. . . . Orobus venms. L Oxalis Acetosella. L stricta. L Papaver braclealum. L •• orientale. L Kbœas. L Paris quadrifolia. I Phîladelphus coronarius, L. ... Phlox verna. I Pbysalis Alkekengi. L Planlago major. 1. Pœonia officioalis. L Poleoioniuni cœruleum. L Polygonuiu Bisturla, L Populus allia, L faslîgiata. Poir Priiimla elatïor. L >■ \ erîs. L Prunus armeniaca, (j3 abric). . <■ Orasus. ( 3 vîijnrr. n. . » doinestica. ( J ij. dam, i. . . » Padus, L )' >pinosa. ï Ptelea trifolîata. I Pulmonarïa officioalis. L >• vîrgînica. L Pyrus i-oinmunis. [(3 ftwj • «ï Cydonia. L >• japonica, L ♦ •■ Malus. L. (,3 calr. d'été) . . " spectabilîs. Ait Tome XXXVII. BRUXELLES. GENDBRUC- CE- lez-Cûnd. 7 avril. 4 mai. 25 avril. 10 juin. 20 avril. 2i avril . lu » lu avril. lu i lu » 19 avril. 20 avril. 21 avril. is avril. l.'i avril. 20 » 25 ». Ijuill. 2 mai. 10 „ 7 avril. 15 mai. IX avril. 30 juin 111 mai. 21 avril. 211 niai. ■2* i 10 mai. 10 » 21 avril. 11 » 12 avril. 2i » 10 » 17 » 18 •■ 25 mai. 27 avril. 25 » 12 niai. Il) avril. 25 » 27 avril. 20 mai. 2 juill. 2 » 10 mai 20 mai. 10 avril. 0 avril. 1 juin. 2.'. mai. 22 >' 20 fév. 10 avril. 20 mai. 0 juill. 2:, avril. 10 .» 5 mai. 20 avril. 17 » 1 juin. 0 avril. 30 mars. O avril. 9 » 6 avril. I avril. 24 avril. 15 avril. I juin. 1M niai. 30 avril 12 » 15 mai. 12 avril. Il a\ ni. 20 mai. 50 avril. 2i mai. 20 » 15 m. n 28 mars. 3 avril. 10 • 25 avril 18 » - 25 àvi il IX avril. 20 » 10 avril. 20 « 7>0 avril. 24 avril. 30 avril. oO OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. {Floraison, 1865.) Ranunculus acris. L. (//■ simple) n » nigra. L. n racemosa. L. Sanguinaria canadensis. I Satureia montana. L. . Saxifraga crassifolia. L. Scabiosa arvensis. L. . Scrophularia nodosa L. Secale cerealo. L. {$ kyb Sedum acre. L. . . . o album. L. . . Solanum Dulcamara. L. Sorbus Aucuparia. L. . Spartium scoparinm. L. Spirsea FHipenditla. L. " hypericifolin. L » lœvigala. L. . Staphylea pinnala. L. Slatice Armer ia. L. « Lininninni. L. Sympbytnm officinale. L. Syringa persica, L. vulffaris. L. BRlUBi-LKS. 15 avril. 15 avril I '* mai. 18 niai. 15 » -21 avril. 28 mai 21 » S avril. 4 mai. 10 » I juin. 6 juin. 10 juin. 0 juill. 18 mai. 16 avril. t mai. 28 avril. 7 juin. I mai. 28 avril. GBNDBRIX- I 2!) avril. 10 mai. I 18 mars. ■27 avril. 4 mai. H » 20 » 22 avril, i 15 avril. 22 » 18 » 25 mai. -25 avril 11 avril 10 mai. 2 juin. 15 avril. 23 avril. 20 mai. 8 juin. Il H 10 mai. 2 juin. 20 avril. ( 8 j u i u . 10 mai. 20 avril 7 avril. l i mai. 12 avril. 12 » 12 avril. 12 mai. 26 >» 20 d 5 juin. 8 avril. 4 juin. 22 mai. I » I juill. i avril. 1 V mai. 26 mai. I lj i j u i n . 24 mai. 10 p 2 » I juin. 2 mai. •2i avril. GEMBLOl \. DULH11N. 28 avril. 20 avril. 2!) mai. 15 avril. 2;; .. Ifi » 20 mai 26 • 12 mai. 29 n 21 mai. 25 mai. 20 » 18 o 29 » 9 juin 8 mai. 2G avril. 2 mai. 50 avril. 28 mai. 10 » ls mat. 28 o 26 » -22 « 26 mai. 26 •. 25 mai. 2i ; » 15 mai. 29 ■. mai. 50 avril. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. M NOMS DES PLANTES. [Floraison , 18G5.) '■«i • i i i i ■■ GEMtlI.Ot X, Taxus baccata. L Thymus SerptUum. L. . . . Tiarella cordifolia L. . . . Tilia ptatyphylla.Vent. . . . Tradescantïa virginica. L. . . Trifolium pratense L. ... Trilk'uiii sativum. L. [3 hyber,). Tulipa i <■■ ■■ ri . L. ... Tussilago fragrans. L. . . . Llhims campestris. L Vaccin ium Myrtiltus, L. . . . Valeriana rubra. L Veratrum nigrum. I Verbena officinalis. L. ... Veronica genlianoides. L. . . > spicata. L » Teucrium Viburnum Lanlana. L. . . . » Opulus, L. (//. simple) " » [fl. plein.). Yinca minor. L Viola odorala. L. . ■ . . . Vitia v inifera. L Waldsleinia geoides. Kit. . . 18 avril mai. juin, mai. 12 avril. mai. ; avril. 28 avril. > juin. 17 avril. 10 avril. 12 juin. 25 mars. 2 avril. 1 juin. 10 avril. 2 juin. 10 mai. 10 » 20 avril. 12 avril. 20 » 14 mai 1 juin. 4 mai. 1 juin. 25 avril. 4 mai. I avril. (î avril. 10 avril. 23 mai. 30 av ril. 10 juin. 28 avril. 10 avril 2 mai. 28 juin lj avril. I juin. 10 mai. 2 juin. 2i avril. 25 mai. 12 avril. 10 juin. NOMS DES PLANTES. [Fructification, I8G5. BRI VELLfcS. Acer Pseudo-Plalanus, L. . Achillea Millefolium. L. . , Aconilum Napellus. L. . iEsculus Hîppocastanum, L. Ajuga replans, L Alcoa rosea. L Amygdahis Persica. L. . Antin hinuni majus. L. Astranlia major. L. . . . Avetia saliva. L. . . . Berberis vulgaris. L. . . Betula alba. L juin. » août. tjuin. i août. ! sept. > juin. 12 jtiill. 24 sept. 20 sept. IS juill. 2 se pi. 20 sepl. OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. (Fructification, 18G;».) BRUXELLES. Campanula persicifolia. L. . . Cbelidonium majus. L. . . . Colutca arborescens. L. Cornus Mascula, L Corvlus Avellana. L Cratœgus Oxyacanlba. L. . . Cylisus Lahurnum. L. ... Daphne Mczereum. L. ... Fagus sylvatica. L Fragaria vesca. L. [j3 Hortens.). Gladiolus cominunis. L. . . . Hordeum hexaslichum. L. . . Hypericuoi perfuralum. L. . . Juglans regia. L Ligustruiu vu 1 gare. L. ... Lin uni pe renne. L Mai va sylveslris. L Mespîlus germanîca L. . . . Munis uigra. L Orobus \ ernus. L Pa paver orientale, L Philadelphus coronarius. L. Pli v su lis Alkekengi. L. . . . Planlago major. L Prunus armenîaca, L. . . . n Cerasus. L. [j3 bigarr. n Ribes Grossularia. Willd. . . » nigruin. L » rubfuin. L Robin îa Pseudo-Acacia. L. . . Rubus Idaeus. I, Sal\ ia officinulis. 1 Sawbuctis nîgra. I Secale céréale. I Sorbus Aucuparia. I Syrînga vulgaris. L Trilii.uni s-ili\ uni. I, tjlmus campestris. 1, Vaccînium Myrtillus, L. . . . Viola odorata. i Vilïs v in i fera. L 12 juin. a joui. itinutniK. — tn assez grand nombre d'espèces onl montr ce i^ui est plus rare, une seconde fructification. Nous avons const; décembre, pour le Pyrus malus [S court-pendu), sur plus de vint 3 août. 4 juin. — 20 aoùl. Ili » 12 sept 22 sept. 1 - 10 » 25 août. 2fi >. 2U sept. 23 juill. 2.'> août. 17 juill. 10 » 4 sept. 50 anùl. 18 août, fi » 1 sept. 15 sept. 12 » ,s juin. GKNDBRUG- GB- Irs-Gand. 20 juill. SO sept. ÎSocl. 1 août. 25 sept. 50 août. 5 » 28 juin. 5 juill. IS juin. 13 >. 18 juill. 18 juin. fi juin. 29 » 30 juin. 6 juill. 13 » i:. juill 28 juill -,l juill Ifi juin. . jui 20 jinll. fi niai. 8 juin. ! juin. 14 juin. . sept. cette année une seconde floraison à Gendbrugge-lez-Gand, ei même, lié ce dernier phénomène à la lin de novembre et vers le milieu de ;t arbres, pour l'Amygdalus persica et le Prunus cerasus. (E. Rodigas.) DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. oo NOMS DES PLANTES. {Chute des feuilles , 1805.} Acer campes tre, L n Pseudo-Platanus. L. . . .4i!sciiliis Hîppocastanum. L. » lutea. Pers. » Pavia. L Àmygdalus communîs. L. >i Persîca- L. (3 mad.). Àristolochia Sipho. L. ... Berberis vulgaris. L Betula » Alnus. L, ... Bignonïa Catalpa* L. . . u radîcans. L. Carpiuus Betulus L. . Cercis Siliquastrum. L. . Colulea arboresccns- L. . Gorchorus japonicus. L. . Cornus Mascula. L . . » sanguînea. L. . Corylus Avellana. L. . . Cratsegus Ox\ acantha. L Gylisus Laliurnum. L Daphne Mezereum. L. Evonymus europseus. L. . latifoliuà. MiïL Fagus Caslanea L. . . „ sylvalica L. . . Fraxinus excelsior. L. . . Gingko liiloha. L Gleditscliia Triacantlios. L. . Glycine sincnsis. L. Gvmnocladus canadensis Lani. Hippopliiie rhamnoides. L. . Hydrangea arborescens. L. . Jugla jugian> rexia. \-> Ligustiiim vulgare. L. Liriodendron liilipilera. L. . Loniccra Periclynienum. L. » Symphorîcarpos. L. » lalarica. L. . . . a Xylosteum. L. . . Mespilus gernianica. L. . Morus nigra. L BRUXELLES. GENDBBLG- CE- lei-Gand. OSTBNDE. I i nov. 23 ocl. 25 oct. 2 nov. 1-2 » 25 ocl. 1 nov. 1« » 20 nov . 20 .. 2,> nov. 14 » 20 nov. 10 nov. r*o nu\ . 28 ■> 6 dé 9 nov. 7 .. .-|0 ocl. 21 nov . 18 ocl. 20 nov. î> nov. 10 » 18 » 25 ocl. 18 ocl 28 ocl. 2 déc. 15 oct. 20 sept. ô nov. 20 sept. 10 nov. III .. 10 r 20 ocl. 10 nov. 10 » 8 » 12 ■> 12 » 15 » 8 » 14 » 10 » 25 oct. 10 nov. 10 » 10 » 12 » 12 » 1 » ls nov. 10 ocl. 20 n 10 nov. t nov. 12 » 10 ocl. 18 nov. 10 » 12 nov. 54 OBSERVATIONS NOMS DES PLAINTES. {Chute des feuilles , I86j.) BKltKl.LKS GESDBRUC- Piiiladelphus coronarîus. L. Pin us Larix. L Platanus occidentale. L. ... Punulus alba. L >■ fastîgiala. Poir Prunus arnieniaca L { J abric ). » Cerasus L. {big noir.' . > dumeslïca L. (3 gr. dam. v. » Padus. L P\ i us commuais. L. (p bayant.]. » japonica. L ii Malus L. {,3 calville d'été, Quercus peduneubla. Wil.l t> sessiliflora Su» Rhamnus calliarlicus. L ... Frangula L i ; li u - lyphina. L Ribes alpinum. L » Grossularia. J » nigrum. L » rubrum. L Robinia Pseudo Acacia L. . . - Ru>a cenlîfolîa L ' Sallica. L Rubus Ida?us. I Salix alba. L » babylonica. L Sambucus nigra. L Sorbus Aucuparia. L Spicea hypericîfolia. 1 Staphylea pinnata. h Syringa persica 1, » rolhomagensis L. . . . » vulgaris. L. Tilia parvifolia. Hoflin " plalyphylla. Yen! Ulinus campestris. 1 Vaccîniuin Myrtillus. I- Viburmiin Lanlana. L Opulus. L.{fl. simple.) » (/!. plein ) Vilex iocisus. L Vilis vinifera L. {3 ehuss. iloré.) . 25 ocl. 4 nov. 10 nov. S » 27 ocl. 20 >• 5 nov. 2 1. 20 .. 28 ocl. 28 » 25 •• lu nov. 50 oct. 6 nov. 20 » 28 ocl. 7 nov. 12 .. 7 .. 24 oct. 12 dec. 2S nov. 20 » 20 ■■ 20 14 20 nov. 10 » il . 27 » 12 » 20 oct. 20 u 10 nov. 28 sept. 14 nov. 29 no\. 12 » 27 nov. 22 oct. 29 ocl. 20 nov. 20 » 0 nov. 20 oct. 8 nov. 12 nov. 12 s 10 .i 22 oct. 10 nov. 15 ocl. 10 nov. 18 » 18 » 8 » 8 >• 12 nov. 10 •■ 10 nuv. 12 » 20 » 20 ' 25 OCl. 4 nov. 20 ocl. 12 nov. 12 o 12 » 15 ocl. ti nov. 0 » 20 .■ 5 >■ 8 >• 1 oct. 1 nov. DES PHENOMENES PERIODIQUES. 5%s PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES NATURELS. REGNE ANIMAL. Observations faites ilans les environs de Bruxelles, pendant l'année /k Selys-Longchamps çl Michel Ghaye. niSEAtil. Avril i. Hirundo rustica. Arrivée. 1 1 Upupa epops. Passe. 12. Turdus torquatus. Passe. 12. Tordus musicus. Passe. 12. Ruticilla luscinia. Arrive PÉRIODE DE PRINTEMPS Avril Mai 12 Sylvia alricupilla. Arrive. 14. Cuculus ranorus. Chanle. 18. Sylvia curruva. Arrive. ■">. Ci/pselus apus. PERIODE D'AUTOMNE. Octobre •". C'orvus eornix. Arrive. ■lu I au lu Scalopax ruslicola. Grand passage. 1 1. l'unis nier. Arrive. Octobre 15. Grus cinerea. Passe. 26. Ruticilla lithys. Émigré. Novembre 8. Anser set/etum Passe. NOTA. — Dans plusieurs localités on a rencontré des hannetons a la fin de septembre. Observations fuites à Dolhain , en IS6S, par M. Husson. directeur de l'École moyenne de Limbourg. Mars 25. Molacilla alba. Arrive. Avril 0. jVuscicapa Arrive. 7. Vu beaucoup de petits insectes. Avril 10. Hirundo rusliva. Arrive. 15. Ruticilla luscinia. Arrive. 10. Cuculus canorus Arrive. DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. (il Observations [ailes à Gemblovx , en IS6-Ï, par M. Malaise, professeur à Flnstitul agricole de l'Etat. Février 19. Fringilla domestica. Se recherchent. 19. Troglodytes Europwus. Chanle Mars A. Alouettes. Chantent. Avril 1- Vespertilio. Paraît. 1. Apparition des premiers Papillons. Avril ô. Hirundo Arrive. 0. Melolontha vulgaris. Parait. Octobre A. Deuxième apparition de quelques raies Hannetons. 62 OBSERVATIONS OBSEKVATIONS FAITES A «ES Él»OQUES DÉTERMINÉES. État de la végétation le 2! mars 1868- (Pour la FsuiLLiisoN,on représente par l. feuillage complet; 5/*, feuilles aux trois quarts de leur grandeur; "/*, moitié grandeur; */4, quart de grandeur; Va, bourgeons ouvert-» ou très-petites feuilles initiales par bourgeons, on entend seulement ceux qui sont à moitié ouverts , et par 0, on entend absence de feuillaison.) NOMS DES PLANTES. CETSDBRtG- GE- lei Gand. (M. Rodigas. M Rigouts Verbert.) Feuillaisou. /Eseulus Hippocaslanum » lulea Pavia. ........ Alnus glulino^a Amvgdalus Per>i«\t Aristulucliia Siphù Arum ilahcum i> maculatum Beiberis vulgaris Betula alba , Bignonia Catalpa » radicans Carpinus Betulus Colchieum autumnale - » {var.) . . . Colutea arborescens Corchorus japonkus Cornue Mascula » sanguinea torylus Avellana Oatsegus Oxyacantha Cydonia japonica Cylisus Laburnum Daphne Mezereum Evonymus europîeuN Ginkgo Luloba ........ Gleditschia horrida Glycine sinensis Hydrangea hortensis Juglans regia Lark europa?a Ligustrum vulgare llourgciiiis. 0 u 0 Lourgeons |d. 0 i/4 */S liKMHLOlX. (M. Malabo.) (M. <;h;.ve oi M.deSelys.) (M. lïemar. din ) II It.jurg.oi.s. 0 o u 0 bourgeons. 0 II »IS Petits bourg II Peli s bourg l'eti s bourg l'eli s bourg 0 0 0 II 0 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 63 NOMS DES PLANTES. Feuillaison i suite). Liriodendron tulipifera Lonicera Periclymenum » Syntphoricarpos » tatarica » Xylosteum Magnolia Yulan Mespilus germanica Pbiladelplius eoronarius Populus alba d fastigiala Prunus armeniaca w Cerasus o dômes tien » Padus Pyrus comniunis » japonica Rhus coriaria » Cotinus Ribes alpinum d GrossuUiria nigrum . rubrum » sanguineuni » Uva-crispa . Rosa cenlifolia . . Salix babylonica . Sambucus nigra . Sorbus aucuparia . Spîrœa sorbifolia . Staphylea pinnata. Syrînga persica » vulgaris . Tilia europœa . Ulmus canipestris . Viburnuni Lantana " Opulus. Vîtis vinifera. . . Bourgeons. 1/8 Bourgeons. 0 Bourgeons. 0 0 1/8 0 II Bourgeons. Bourgeons. 0 Bourgeons. "8 0 '.'s •/8 Bourgeons, '/s 0 Bourgeons. Va Bourgeons. 0 ■ 1/8 '/S II '/S Bourgeons. Bourgeons. 0 0 Bourgeon Bourgeons 0 0 Bourgeons 1.1. Pftiis bourg Bourgeons. l'elils bourg. M. Petit* bourg l'etîts bourg. Remarque. — En comptant pour bourgeons V,6 el petits bourgeons V32, et comparant les plantes observées à Melle, le 21 mars 1805, avec les mêmes, obsenées le 21 mars 1805, au même lieu, je trouve: 21 mars 1X64, total de la feuillaison !40 plantes). . . . 7fl/it; '21 id. 1805, id. id. ( id ). . . . o/m Rapport 70/o (Berhardin.) 64 OBSERVATIONS NOMS DES PLAINTES Floraison. Alnus glulinosa Anémone Hepatïca >■ nemorosa Amygdalus commuais » Persica Ara bis caueasica a deltoidea Atropa Mandragora Bellis perennîs Berberis * ulgaris Belula alba Buxus sempervirens Corchorus japonîeus Cornus M a seul a >■ sanguînea Corylus Avellana Crocus vernus Daphne Laureola » Mezereuin Eranthîs hyemalis Er\ thronium Dens-ranis Forsythia viridissima Fritillaria imperialis Galantlius nivalis Helleborus niger » olvnipiuin » purpureum » viridis J asm i nu m nudicaule Lamium purpureum Leonlodon Taraxacum Lonîcera Periclj menum » Symphorîcarpos . . . » latarica Magnolia Yulan Rfuscarï botryoides N'arei>sus Pseudo-Narctssus. . . . Orobus vernus Populus alba « fasligiala Prîmula Auricula Générale, Boutons. Id. Boutons. 0 Générale. Centrale. Id. Boutons Générale. Bouton^. 0 Boulons. Boutons Id. Fleurs gerces Chatons. Générale. Générale. Id. l'eu de bout Bouton-;. Générale. Id. Id. Boulons. Fleurs gelées Id. 1.1. 1.1. Générale. Boulons. 0 Boutons. Partielle. l> Parlielle. Avancée. Générale. Boutons Boulons n 0 0 0 Générale. 0 Commence. Générale. Générale. Id. ■ "i cm e Commencée. Boulons. Presq. unie. Générale. Générale. 0 0 1 i en ce 0 Petits buut. Id. Comme note. 0 Générale. DES PHENOMENES PERIODIQUES. 05 NOMS DES PLANTES. C.KMMUUl, ÀNVBI1S. C.KIUBLOUX. NiMIH. j «iRtiniK. Floraison [suite). Primula elatîor *> officin»lis » veris Prunus armeniaca . Cerasus P\ rus coinmunis h japonîca Ranunculus Picaria Rhododendron dahuricum Ribes nigrum » rubiuiii >■ sanguineum » Uva-crispa Snlix caurasa Senecio vulgaris Sorbus aucuparia S\ ringa vulgaris Taxus baccata Tussîlago alba Ulmus campestris Viburnuni Opulus. L. [fï. pleine. . . , Vinca minor Viola odorata tricotor Vîlis \ in i fera Boutons Boutons Générale Id. Boulon-. Boutons. Boulons. Générale. Id. Boutons. Initiale 0 Boulon Boulon-. Chatons Boutons. 0 0 GullllULMlCf • Petits bout. I r. pet. boul. 0 Grands bout. 0 Remarque. — A Waremme les jours de grand froid ont eu lieu au commencement de Phi ver; mais, depuis celle époque, la température, sans être liès-basse, est toutefois restée au-dessous de la moyenne et presque sans intermittences de jours tempérés, avec nciçe el giboulées très-fréquemment. Aussi la végétation est fort en relard sur toutes les années anté- rieures. Parmi les plantes qui, chaque année, donnaient des signes de végétation qui font défaut en 1805, je citerai pour la feuillaison : Jrum maculatum, Daphne Mezereum, Ribes Uva-crispa , Sambucus nigra , Stdix babylonica ; et , pour la floraison : Anemoat Hcpaiica , dmygdalus Persica, Primula grandiflora, Ranunculus Ficaria, Popuius alla et Sah i caprœa. Ces espèces se trouvaient en végétation même en 1864, que je considérais comme une année iresen retard. (Edm. de Selys-Longchaui's.) Tome XXXVII. 60 OBSERVATIONS État 'le la végétation le 21 avril 1865» [Pour la Feuillaison voyez la note en tête du premier tableau.) NOMS DES PLANTES. I uni -xeli.es. aïivkbs. Feuillaison Acer platammles -Esculus Hippocaslanum . . » lutea » Pav ia Alnus glutinosa Amygdalus Persica. . . . Àrislolochia Sipho . . . . Arum italicum d maculai uni .... Berberis vulgaris . Bctula alba Bignonîa Catalpa » radicans . . . . Carpinus Belulus . . . . Cercis Siliqua>trum. . . . Colchicum auturanale . . . Corchorus japonicus . . . Cornus niFivula » sauguînea . . . . ( j»r\ tu-. Avellana . . . . Cratsegus Oxyaeantha . Cydonia japonica Cytisus Laburnum . . . . Dapbne Laureola . . . i> Mezereuiu . . . . Evonymus europœus . . . Fagus sylvatiea Fraxinus excelsior . . . . » rubra Gingko biloba Gledilschia horrida. . . . Glycine sinensis Hydrangea hortensis . . . Juglans regîa Larix europa?a Lîgustrum vulgare . . . . Liriudendron lulipifera Lonirera alpigena . . . . » Periclymenum . « racemosa . . . . » Symphoricarpos. . S/4 gfndbrim;- 1/3 DOLHUN. , S*MIR. i/s S/4 1/4 «7i 5/4 5/4 3/4 i/3 1/3 1/4 U Vs î -/s 1/3 1/4 I 1/4 Vl 1 . 5/4 5 » i/3 1/3 1/8 MELLB. GEMOLOQX. l/i J, 4 Vs 3/4 - 'te -, ■i 1 lit Bourgeons. I 'M 1/2 Gr. bourg. Bourg. Id. '/3 '/S 3/3 '/s 5/8 «/4 1 '9 '/4 3/4 DES PHENOMENES PERIODIQUES. 67 GBNDCBLG- NOMS DES PLANTES. BRUXELLES. ANVERS. CE. LIÈGE. DOLHAIN. namlp.. fl AREMMK. MELLE. GBMBLOUE. I euillalNou [suite). Lonicera tatarica — 1 — 1 — — — 1 ■» Xylosteum i 3/4 — — — 1 5/4 — 1 Mespîlus germanica. — - - — - - 3/8 Philadelphie coronarii s . — 3/4 — — 1 — ".8 Populus alha .... — - Gros bourg. — «/8 '/s h balsamlfera — — — — — — — i j •i fastîgiata . " i - 1 I/o 1/1 "/4 — — 11 » ttalica . . . — I o Prunus armenîaca . i i — 1 — - l/l 1/i 3/4 3/1 u Gerasus . . i j I/o 1 1/4 •/i Vl Vi 1 i 1/8 d dômes tica . — - 1 - 1/i 1/4 — — 1/4 Padus . . 1/4 3/1 1 3/4 — — ' /4 Bourg, s'ouv. 1/4 ■/4 1/i 3/4 b Cvdonia . . 1 — 1 3/1 i/o — 1/4 — 3/4 •> japon ira . — — — - — 1 — 1 3/1 » Malus . . . — — 1 Ui — 1 4 — — Bourgeons. Ribes Grossularia . — — — 1 - - 3/4 3/1 1 » nîgrum. . . — 3/4 1 1 l'i ■ — 3 4 3/4 » rubrum. . . 1 r'l 1 1 3/4 2/3 3/4 3/1 1 » sanguineuiu . 3 4 — 1 3/4 -' -, 3/4 u Uva-crispa. . Rhus coriaria. . . 1 :' i 1 _ — •/S x Colinus . . . — — — — — - — 1/16 Robiaia Pseudo-Acaci i U — 1 . Bourgeons. •/s — Gros Bourg. Rosa canina . . . — - - — 1/4 » mbîgînosa. 5/4 — — — — I/o Salix babylonica. . Sambucus nigra . . s/4 1/i S/4 1 1 1/i i/o 3 1 S/3 1/i I/o I/o 5/4 » racemosa, — 1/i — 1 Sorbus aucuparia . — — — - — — — - S|»iiîra sorbifulia. . _ Vi 3 ; — — -•-. 3/4 ~~ I Staphyhea pînnala . :< . •i - , les boulons des feui les du liët re et du frt ne eommencenl seulement à se développe! (Rir.otirs-, 'ebbeht.) 68 Cerasus . . a do mes tira . . . Padus . . . » Pseudo-Cerasus » sptnosa . Pulmonaria oCficinalû P\ rus communis. d Cydonia, . . n domestica. japonica Malus . » spinosa. . Ranunrulus Fiearia Rhododendron canadeum r dahuricum Ribes Grossularîa u nigruni. rubrum. . v sanguîneuin " U va-cri spa Salîx caprsea . . •> rubra. . . Sambucus nigra . » racemosa Srilla nutans . . Senecîu vulgaris. Sorbus aucuparia Staphylea pinnata Syringa vulgaris. Ta\us baceata Tussilago alba Générale. Générale Générale. Générale. Générale. Générale. Id Id. Passée. Boulons Id. Générale. Continue. Générale. Passée. Générale, Boutons. Générale. Avancée. Générale Id. Terminée. Générale. Avancée. Générale. Id Id. Commencée. Générale. Bouton-. Boulons. Générale. Générale. Boutons. Terminée, Continue. Générale. Id. Id. Id. Id. Passée. Générale. Boutons Avancée. Boutons. Terminée Générale. Id. Id Générale. Générale, Générale. Boulon*.. Terminée Terminée, Générale. Commencée. Générale. Commencée Al ainee. Terminée Boutons. Générale, i ommencée Générale. Générale. Générale. Générale. Générale , Presq. terin. Terminée. tienrc.de. Id. Terminée, Générale. Id. Générale. Générale. I Ollltlll III > i Générale. Id. Boutons Générale. Id. Presq ••■un l.l. Commencée Générale, Générale. Terminée. Générale. i lommencëc, Générale. Id. Id. Id. Boulons. Généi aie, Générale Boutons. Boutons. Terminée Terminée. Présq ttn.i Terminée Générale. Générale. Générale. Générale. Générale Id. Boulon* Boulons. Commencée. (ii «s bout. Générale. Terminée. Avancée. Id. Commencée. Générale, 1.1. Id. Terminée, Générale. Générale. Boutons. Générale. oiiiiuenie<*. Nulle. Générale. Id. Générale. Boutons Générale, Avancée. Générale. Terminée Générale. ltoiltoll- 70 OBSERVATIONS GENDBB. LO- NOMS DES PLANTES. BRIXELLBS. AHVBBS. GE. LIEGE. tiOLHAlN >AMIR. WillïHSIB. MELLK. GEMBLULX. Floraison {suite). - - - Générale. Générale. Générale. — Générale. ~ - Boutons. - - - Buuluns. - - Avancée. Générale. — Générale. Générale. Générale Générale. — — ld Avancée. - l res<| lerni - t'i esq. 1- 1 m Terminée.' Nulle. oiseaux d'été arrivés a wakemme. Le -1 avril. Hirundo rustica. Le \2 avril HuticUla luscinia •• 12 " Sylvia airicapilla. "14 >. Cuculus canorus. Ilemari|ues. — Sous l'influence de la chaleur et de la sécheresse qui ont régné à Waremme pendant la quinzaine qui a précédé le 21 avril, la végétation s'est développée avec une rapidité telle, qu'elle a regagné tout le retard qui existait le 21 mars; de sorte que, pour la floraison, l'état est le même que le 21 avril 1804 ; et , quant à la feuillaison, il y a même une avance évidente sur cette même année 1804. Du 21 avril au 5 mai, nous avons continué à avoir la sécheresse avec des chaleurs continuelles, s'élevant fréquemment à +25° cent ; de sorte que, pendant les premiers jours de mai, la végétation s'est trouvée l'une des plus avancées qu'on ait encore observées en Belgique. Je crois que jamais elle n'a marché avec autant de rapidité que pendant ce dernier mois, du 5 avril au 3 mai ('). — La pluie est revenue pour la première fois le 0 mai. — (Eom. de Selxs-Loxgchamps.) La végétation, qui était en retard à Genibloux, en mais, s'est fort avancée dans le courant d'avril. Les chaleurs surve- nues alors l'ont fait marcher très rapidement. — (C. Munst.) A Melle, le lilas a donné ses premières fleurs le 24 avril. — (Beu.ïarmm.) ('] Le o niai 1864, le peuplier du Canada [Populus virginiana ne portait aucun feuillage. Celte année, à la même époque, sa | feuillaison est presque complète. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 71 Etat de la végétation le 21 octobre 1863. (Les chiffres o, 's, t/a, 3* , I , indiquent la quantité de feuilles restant sur les arbres.) CESDBRUC- NOMS DES PLANTES. Dul-HAl* CBMBLOl'X. ANVERS. MELI.E. GE WiRBMME. N1MIR- ■ If.'iiïllnl-ou. 1 5/4 — — V-i l/2 3/4 1 1 1 » Pseudo-Plat anus 1 ■> 1 5/4 'k 5/4 5/i II v> - V-> 0 '/s 1 3, 1 1 _ l/i 1 3 '4 1 — 1 i - I/o 1 >li II 0 i) Berberts vulgaris " i 1 "/s 1 1 Vi — — ■"' 1 0 ">/4 1 — — — - ii "s - ■"•1 — — 1 i -> 3 4 i '/s 1 I/o _ 3 '4 Cereis Siliquaslruni — - i ' s - 1 1 J'i Cornus mascuU 3/4 i i "s i 1 i — • i "4 1 Cor\lus Avellana 1 . "'» '/s r' .'» '/» 1 »/2 i 1 2 1 1 1 _ i 0 1/j 3/4 S/4 '/i 1 _ '/■» 3/4 ! "■ 4 1 _ ■\'i i/j 1/2 — 1 1 — — — I/J — ■ ' 1 — 1 i i/s 1 1 'l 1 1 I/o • S/4 ri/s 3/4 1/i — — 1 1 72 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. DOLHAIN. 1 GBMRLOUX. ANVERS. HKLLS. GBSD8RCG- GE. WAREMMB. N AH I H . i iffeulllni son (suite) Liriodendron lui i pi fera 1 .. 1/4 Ife 1 1 1 . I j 1/4 1 -. =<4 1 ' S l> - ; 1 ., i;. • 4 _ i « i ; 1 4 1 1 . Il 1 j 1 1 1 1 1 1 l 1 ' : 1 1 1 j '/i ô i 1 1 1 1 i (1 7 S 1 1 'te i ' -j I/o 1 -J - i 1 -J 3 ; 7 S 7 S 1 •'s 1 1 1 1 1 1 II II 0 1 _ 1 1 .•_• " ; 1 1 1 1 i II 1 "'4 i ; 1 " ; '/• 1 1; II 1 ., 1 1 1 II 1 1 1 i 1 1 , II 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 II Mespilus germai) ica. Philadelphus coronarius . Plaianus occîdcntalis . i- Padus japonica . » Malus . i [uercus Robin- ..... ■ Grossularîa .... Robînia Pseudo-Acacia Rosa centifolia . Rubus Edseus .... Salix alba babylonica, . • t caprsea .... Sorbus aucuparîa . . . Spîrsea sorbifotia. ... ■ DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 73 NOMS DES PLANTES. CEMBI.OUX. GBNwnRUC i iiriiiiiiii-mi [suite). Syringa persica >■ vulgaris Tilia europa?a " niicrophvlla Tulipîfera Liriodendron Ulmus eampestris Vaccinium Oxvcoecos Viburnum Lanlana. . * c Opulus L. (/7. rimp.) . , » » L. [fi. plein. . . Vîtis vînifora Floraison. Aster Dahlia Hedera Hélix Helîanthus lubeiosu> B l -urtilicalion Castanea vesra Vïtis vinifera 3/4 »/2 Finie. Générale Générale Ici. Finie. Générale. (') Presq. lerai [d. Générale. OISEAUX D HIVER 4BRIVKS A HTAREHME. Le ô octobre. Corvus cornue. » 12 •> Parus. » \T> « Grus cinerin. Passage. Passée. Id. Avancée. Générale. Générale. N'a pasfleuri 1 Mùisrirn..! lés depuis longtemps. Remarques. Au 15 août, à Anvers, Vlftnnainelis virginica était en pleine et abondante floraison, et portait son entier feuillage. (Rigouts-Verbeuti Celle année qui , depuis le mois d'avril , a élé si chaude et si sèche, nous offre une des effeuillaisons les plus tardives cjuc nous avons encore observées. Il n'\ a eu que deux petites gelées blanches à i i ou 3" cenl au commencement d'octobre qui ont flétri les Balsamines et les Héliotropes, et n'ont pas empêché de secondes floraisons anormales et isolées de se produire chez les Magnolia, les Rhododendron, les ^Escnlus et quelques arbres fruitiers A la fin de septembre on a revu des hannetons, et la maturité du raisin a eu lieu plus lot qu'en aucune autre année. Au al octobre, sur une soixan- taine de végétaux observés, il y en a prés de 50 qui ont encore toutes leurs feuilles, \'i qui en ont conservé les - ,, et 0 seulement qui les ont perdues complètement on presque complètement. Waremme, novembre 1863. (En*- de Selys-Lokgchmips.) Les plantes suivantes étaient encore en fleurs le 21 octobre, à Dolhain : f'iola tricolor, Calendula , Cheiranthus , Jster, f~erbascurn,Fragaria vesca (2"'< flor.), Thymus, Géranium, Delphinium. ./nlhirrhinum, Escholzia, lieseda, Hanunculus , etc. Les gelées blanches des 3, 4 , :> et 6 octobre ont fait périr un certain nombre de piaules, telles que Dahlia , Tropeoluit el/mpalicus (Husson). (*) La tige a 4m,80c de liauleur. Tome XXXVll. 10 74 OBSERVATIONS DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. NOTES. HÈGNE VEGETAL. Melle. — Un commencement de seconde iloraison a été observe sur les plantes suivantes Mahonia illicifolia. Clematis asurea. Et le.> pommiers. (liEHNAHDIN.) envers. — I ne seconde floraison a été observée le I" octobre sur les plantes suivantes : Rhododendron purpureum , duplex. album , elegans. » pnnticum. t'orchorus japonicus (11. sini|il.). Polentilla fraga rioides. Hypericum calycinum. Clematis cœrulea. \u l'i avril, la plus grande partie des plantes vivaces herbacées n'avaient pas encore poussé de liges. Au 1" mai, la plupart de ces plantes étaient en (leurs et dans quelques-unes même la floraison était déjà passée. Toutes ces plantes, au lieu d'une végétation ordinaire, n'avaient acquis qu'un développement du tiers de leur grandeur naturelle. (Rigouts-Verbert.) RÉGNE ANIMAL. Gehbloux. — Les Hannetons ont été rares dans le canton de Gembloux, comparativement aux an- nées précédentes. Les Chenilles, fort abondantes, ont causé de grands dégâts. Elles ont attaqué plusieurs espèces d'arbres qu'elles ont littéralement dépouillés de leurs feuilles : peupliers, cerisiers, pruniers, pommiers, poi- riers, etc. Des chenilles appartenant à des papillons du genre Noctua ont fait de grands dégâts aux plantes-racines : betteraves, carottes, ainsi qu'à beaucoup d'autres végétaux. Ces insectes attaquaient pendant le jour les racines, et la nuit elles dévoraient les feuilles et les liges. J'en ai compté jusqu'à cinquante sur une betterave. (Malaise.) OUSEKVATIONS DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES PEND A M1 L'ANNÉE 1866. Tome XXXVII OBSERVATIONS Pression atmosphérique à l'Observatoire royal de Bruxelles, en 1866. lltUTKUR MOYENNE DU BAHOJlETnK par mois. «mil» um moyen pur mois. Minimum moyen par mois. Maximum absolu par mois. Minimum absolu par mois. DIF- FÉRENCE. DATE du minimum absolu DATE du minimum absolu. MOIS. 9 heures du Midi. ô beures du soir. 0 heures du soir. Janvier . . . 755.8 1 mm. 755,09 755.28 mm. 755,8 8 mm 739,16 mm. 751,76 m ni. 774,1 mm. 728,8 mm. 43,3 le 25 le 1 1 Février . 50,95 50,59 10.02 50,68 53,97 17,59 61,1 30,3 35,9 le 22 le 28 Mais . . 49,55 19.53 49,16 49,47 52, 1 5 45,95 65,0 51,6 50,4 le II le 19 Avril . . 33 r.7 55,1-2 34,69 55,05 57,19 52,98 67,6 43,0 24,6 le 23 le 28 Mai . . 36,37 56,lli 55,79 56,24 .'.X.-2II 53,92 66,91 59,9 27,04 le 16 le 1 Juin ■ 36,11 55.05 53,73 55,88 57,59 55.83 64,0 40,2 23,8 le 8 le 17 Juillet . 55,26 55,20 54,95 53,20 56,79 53,5K 63,1 39,8 25,3 le 11 le 1 Août . 52,05 52,55 52, il 52,79 31,70 50,08 60,4 41,97 18,13 le II le 29 Septenilire 52,57 52,21 .-.2.10 .'.2,76 54,72 49,43 61.1 38,4 23,0 le 18 le 22 Octobre . 59,8S 59,5 i 59,07 59,57 61,25 37,39 68,8 48,5 20,3 le 7 le 25 NovenJoe îi.'i.liO 55,30 54,92 53,46 58,79 51,42 64.8 55,7 29,1 le 17 le 16 Décembre 57,37 56,98 36,60 56,54 60,21 sr.99 71 2 37,8 33,1 le 20 le 25janv. le 31 le 1 1 janv. Moyenne 734,77 754,57 75 4,22 751. fi 5 757,00 75I.X5 7li(i.l i 738.20 27,88 Température centigrade de l'air à Bruxelles, en 1866. TEirlPF.IUTURE MOYENNE PAR MOIS. MOIS. ffuxtmum moyen Minimum moyen MOYEltllS pur Maximum absolu Mini m mit absolu du maximum du minimum ■J beures 5 heures 9 heures ■'■■ Midi. .lu du par iiiiiis par mois. mois. par mois. par mois. absolu. absolu. matin. soir. soir. Janvier .... 1 5-20 , 7,21 7Î2S 5° 81 8.59 5.'82 6.20 1 1.0 0','0 le 22 le 15 Février 4,96 t 7,16 7,50 .'.,51 9,07 3,40 6,25 14,1 - 5,4 le 2 le 22 Mars , 1,80 | 7,58 7,98 4,82 s. 70 2,16 5,62 13,7 - 2,7 le 29 le 1 Avril . 11,25 14,09 1 1,80 10,14 10,28 0,59 11,43 24,5 0,8 le 29 le 21 Mai . 11,91 14,21 1 1..VI 10,19 13,63 5,95 10,70 21,1 2,1 le 29 le 5 et le 25 Juin . 19,42 2 1 ,8 1 22,77 18,110 21,28 13,70 18,09 28,8 7,5 le 10 le 17 Juillet 18,26 19,85 -20,80 16,61 22,52 1 1,15 IN. -27, 29 2 10,1 le 14 le 8 Août . 17,08 18,73 19,15 15,53 20.27 13,07 10,07 25,7 0,8 le 27 le 1 letlelM Septembre 15,64 17,59 18,07 11,31 19,55 12,73 16,05 25,7 8,2 le I le 18 Octobre . 9,16 12,10 15,50 0.00 1 4,23 7,11 10,69 21,9 - 1,2 le 1 le 27 Novembre 0,66 8,54 8,52 0,87 10,16 5,38 7,77 1 1,8 - 2,1 le 6 le 50 Décembre 4,68 5,75 5,01 4,89 7,25 2,95 5,69 11,9 - 5,5 le 6 le 11 juill. le 21 le 22 fév. Mo\e\ne. 10,70 12,80 15,50 10,21 1 i,68 7,61 11,14 20,25 0,20 TEMPlîn\Tl'HB MOYENNE I»E [.ANNÉE. BJ THEMES Dt l'annkb. D'après les maximn et les minium moyens . » v » absolus mensuels. » les observations de 9 b. du matin. . . . 10,2 . 10,76 Maximum Minimum 29.2 - S,4 . 10,6! olervalle le l'échell i parcouri MOIS. DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. l'sychrometre d'Augusl à Bruxelles, en 186U. 9 II. DU »ATI.\. Thermomètre ' Thermomètre Thermomèlre I Thermomètre Janvier . . . ■ Février . . Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre . Octobre . . . . Novembre . . • Décembre . . MOÏBHNE 5"54 5,41 4,»9 11,94 12,05 19,40 IX, 13 17,2-2 18,84 9,63 7,08 ri, 81 3 II. DU SOIR. Thermomètre | 1 hermomètr sec. humide. 9 ii. un soin. Thermomètre 4;66 4,51 3,91 9,08 8,98 10,05 15,22 14,94 11,05 8,0-2 5,99 5,03 7M!I 7,47 7,02 14,90 13,7-2 2-2 27 19,97 18,94 17,79 12,70 8,75 0,74 15,-20 5;92 5,88 5,50 1 0,53 9,64 10,90 15,86 t5,05 14,95 10,77 7,04 5,68 t;4* 7,72 8,00 15,07 14,43 23,10 21,00 19,19 18,10 13,86 8,59 0,05 5J9 1 3,90 3,61 10,84 10,17 17,62 16,25 15,78 15,21 11,11 0,91 3,50 5,t0 11,08 10,40 IK.I I 10,88 13,04 14,01 111,1-2 6,95 5,9S Thermomètre humilie. 10,52 ,v;n 4,48 3,70 8,74 s, Il 15,39 14,70 14,19 15,35 9,27 5,84 5,15 9,02 Étal hygrométrique de l'air à Bruxelles , en IH6G. Tt^SION Dt LA VAPEUR U'EAU HUMIDITÉ RELATIVE Hf. l'aIR. MOIS. contenue dans l'air. 9 beures 3 heures i 9 heures 9 heures 3 heures 9 heures du Midi. du du du Midi. du du matin. soir. soir. malin. soir. soir. Janvier mm. mm. 0.-2X 6,43 mm. 6,19 mra. 6,32 87,5 79,3 80,2 XX, 1 Février 6,24 6,41 0,53 0,15 87,6 79,1 77,1 86,1 Mars . . 5,80 5,99 5,79 5,65 S4,4 73,2 08,N 80,8 Avril . . 7,20 7,-20 7,12 7,38 08,2 56,2 35,5 72,9 Mai. . . 7,10 0,S7 7,40 7,11 06,2 37,8 59,6 75,2 Juin . . 1 1 ,66 1 1,20 11,77 11,53 69,9 56,8 56,9 7 4,0 Juillet. . 11,28 1 1 ,09 1 0,99 11,51 72,8 04,5 59,8 79,0 Août . . 11.15 11,42 11,47 11,38 78,1 70,4 69,0 X5,l Septembre 11,117 11,1(1 11.-27 10, X8 82,0 73,2 7-2,7 86,8 Octobre . 8,lll X,75 X,X7 8,50 87,5 78.1 74,0 89,7 Novembre. 6,70 0,K9 6,84 0,07 81,7 78,0 78,7 88,4 Décembre. 6,48 6,62 1 6,56 0,52 88,5 85,5 85,3 88,4 Mo.BNNB 8,29 8,53 s, 41 8,31 79,8 71,0 09,7 82,5 OBSERVATIONS Etat du ciel à Bruxelles, en 1866 SÉRÉNITÉ 1)1 J CIEL. y lieures i du soir. Moyenne INDICATIONS DE LÉTAT DES NUAGES ET DU CIEL , d'après les observations faites as b. du matin , midi, 3 h. et 9 h. du so r. VOIS. 9 lie mes il il matin. Midi. ôheuro du soir. Ciel serein. Cirrhus. Cirrho- cumul. Cu- mulus. Cirrho- stratus. Cumulu- slratus. Stratus. Nimbus. Eclair- cies. Ciel couvert. Janvier . 2,08 2 25 2,02 j 1,75 2,10 0 9 9 17 1 17 49 0 24 57 Février . 2,87 2,12 1,42 | 5,'JO 2,59 4 12 1 1 18 4 17 45 0 25 37 Mars. . 2,63 2,70 2,48 2, 14 2,50 ti 7 9 29 li 8 40 5 17 58 Avril. . 5,ô5 5,50 5, s 5 .".,12 5,01 12 15 10 53 0 20 50 4 21 27 Mai . . 5,11 i 4,0 1 5.72 5,4S 4,57 17 5 *' 39 i 17 35 5 15 53 Juin . 5,00 3,iG 3,69 1,27 i.tO 5 15 IS 58 0 20 •>7 5 25 20 Juillet . 5,10 3,4(1 4,50 4,12 5,70 J 15 ,5 55 0 j 29 59 15 20 52 Août . . 1,48 1,50 1,74 3,78 2,14 5 10 13 29 l 1 28 48 9 35 40 Septembre 2,50 2,50 2,50 3,48 2,74 0 .5 ! 10 55 2 ! 18 41 0 20 37 Octobre. 3,4 1 3,59 4,04 4,50 3,90 18 13 j .1 19 8 0 29 1 20 30 Nn\ embre 1,88 2,04 2, II. 2,08 2,19 5 18 1 27 39 0 52 44 Décembre 1,92 1,014 1 . 1 '» t. 88 1,58 4 5 7 10 o 15 29 5 15 72 L'aNMÎE. 2,9S 2,07 2,81 5,02 3,02 89 120 j 120 540 44 220 455 55 277 495 Quantité de pluie et île neige; nombre de jours de pluie, de grêle, de neige, etc., a Bruxelles, en 1866. Quantité de plu ie. Quantité de neige. Quantité d'eau recueillie pur mois, en millimé- trés. Nombre de jours où l'on a recueilli de l'eau. NOMBRE DE JOURS DE MOIS. Pluie. Grêle. Neige. Gelée. Tonnerre. Brouil- lard. Ciel couvert. Ciel sans nuages. mm. mm. mm. Janvier 59,90 9,91 09,84 18 19 0 5 Il 1 8 2 0 Février 71,04 22,88 95,92 22 20 1 3 4 1 5 1 0 Mats 52,22 9,19 01, il 19 14 4 0 10 5 9 5 0 Avril . . 31,40 - 51, in 12 14 o 0 0 "2 5 0 0 Mai. . . 61,54 ■■ 01,51 14 15 o 0 0 4 9 1 0 Juin 47,17 » 47,17 14 14 1 1 0 5 1 0 0 Juillet. . 70,90 » 70,90 1 i 15 1 0 0 4 1 0 0 Août . . Ill5,ii » 105,44 25 22 O 0 0 1 0 2 0 Septembre 911,91 « 90,91 19 25 O II 0 O 8 0 0 Octobre . 7,20 » 7,20 10 5 0 0 1 II 17 5 0 Novembre. 70,72 14,0G 90,78 22 19 1 5 1 II 8 1 0 Décembre. 58,91 1,94 00,85 19 25 1 1 8 II 10 15 0 L/lNNÉtt. 759,47 38,01 7U7.1S 212 203 15 19 24 l'I 83 26 0 DES PHENOMENES PERIODIQUES. Nombre d'indications de chaque vent à Bruxelles, en /éVo'6'. (D'à près la di rection des nuage s , observée 4 lois ]ar jour, à 9 heures du malin , midi , 5 heures el 9 heures du soir.) NOMBRE MOIS. N. NHE. ÏIE. ESE. E. ESE. si:. SSK. s. sso. so. oso. u. 0>0. HO. S M). de Jours. Janvier 0 (1 1 1 0 0 0 0 1 7 25 15 12 3 0 i 51 Février . t> (i 5 n u 1 0 0 5 3 U 5 U 0 S i 28 Mais . . 4 6 6 S 2 1 i 5 5 4 IX 8 13 li 0 0 51 Avril . . u 0 o - ■2 2 -> 7 12 4 11 15 24 8 ;> 0 50 Mai . . r> 5 7 4 H 2 2 2 o 2 12 15 15 2 0 2 51 Juin . 5 0 0 5 7 5 5 T. 9 IX 22 20 5 5 1 50 Juillet. . 5 S 2 5 3 1 » Il 5 13 21 16 14 10 8 31 Août . . 0 2 2 2 0 1 1) 3 12 5 21 20 23 7 U 0 31 Septembre 0 II 2 1 0 0 1 r> 19 57 22 16 3 3 0 30 Octobre . -2 1 0 4 i 5 S G 4 4 5 6 I 0 9 31 Novembre 2 v> 2 0 0 0 0 1 1 IX 15 15 15 17 10 30 Décembre 1 0 II 0 1 0 u u 4 22 2 13 10 1'. 2 31 To r*L 28 25 .".'» 35 24 lb 10 30 5» 63 208 165 192 70 90 40 565 Nombre d'indications de chaque vent à Bruxelles, en IS66. (D'après les résultais fournis, de 2 en 2 heures, par l'appareil d'Osier.) en Osle SOMBRE MOIS. S. UNE. NE. km:. E. ESE. SE. SSE. -S. sso. so. OSO. o. 0>0. m. \iVO. de jours. 0 Il 0 il 0 0 Il 1 21 50 187 09 23 3 8 2 5, 1 1 18 8 1 5 0 1 11 40 157 62 19 9 1 4 27 Mars 22 11 II 22 16 5 II 15 25 05» 08 39 II 10 24 13 51 6 3 6 29 49 19 17 12 24 31 57 71 23 1 4 17 50 Mai 51 4 5 12 54 17 15 19 5 8 68 45 22 12 25 54 51 6 10 8 22 22 15 14 7 29 12 48 57 48 18 20 14 30 Juillet 27 n 7 15 13 0 1 II 9 7 67 65 48 24 30 34 31 17 i 0 0 II 1 3 17 15 55 67 95 44 25 10 9 31 5 0 0 0 2 11 15 16 49 75 101 47 30 4 0 2 30 15 9 10 41 20 10 3i 35 17 II 58 41 28 12 20 !8 31 Novembre 7 1 3 4 U 5 1 0 6 15 152 72 45 25 9 li 50 Total. 1 0 ' 0 3 9 5 5 9 55 151 93 53 20 4 1 51 136 57 73 147 182 97 110 159 248 386 1124 756 394 169 156 171 564 OBSERVATIONS Intensité fatale dn rvut à Bruxelles, en 1866. (D'après L'appareil d'Osier. ) SATIN. MOIIt. i INTENSITÉ MOIS. MINUIT. MIDI. •1 H. i H. G a. S H. 10 H. e H. t H. G H. S H lo a. totale. Janvier . . . k. -27,1 k. 22,8 k. 25,9 k 27,5 k 31,6 k. 29,5 k. 38,0 k 37,9 k 52,3 k. 30,8 k. 27,9 k. 28,4 k. 359,5 Février . 31,8 55,0 27,0 25,-2 21,1 29,7 40,7 11,2 37,5 31,1 50,2 29,8 381,4 Mars. . 12,5 12,1 .0,5 11,4 9,8 11,9 12,7 17,1 15 -2 10,5 11,1 11,7 146,3 Avril. . 6,1 ifi 5,2 8,0 10,3 17,1 21,6 24,4 20,1 17,5 10,0 (.,6 154,2 Mai . '. 6,0 1,8 5,8 5,x 9,3 15,2 20,5 20,2 20,5 11,0 9,0 5,9 131,8 Juin. 6,0 7,1 7,4 6,7 9,8 13,3 IX, 2 20,2 15,0 11,0 10,2 8,3 156,2 Juillet . 6,8 6,0 7,8 7,6 10,1 12,7 15,3 17,2 16,5 10,8 5,5 5,2 121.5 Aoùl. i 7,6 7,6 7,5 6,3 12,8 11,9 19,8 18,5 16,3 9,8 8,1 7.1 136,3 Septembre 12,4 13,5 15,4 15,8 21,4 31,6 32,6 26,5 22,7 12,8 12,3 10,9 227,5 Octobre. 2,8 3,4 5,6 4,1 4,4 6,4 9,4 X,3 X,-2 5,2 5,2 3,1 64,4 Novembre 23,0 91,1 21,5 82,5 27,2 35,0 40,9 35,8 30,6 25,0 21,9 23,8 329,5 Décembre 35,0 54,1 33, i 29,1 26,4 25,5 53,2 28,7 24,9 30,3 32,9 51,9 365,4 L'année. 177,1 174,5 170,8 168,0 191,-2 258,6 303,1 298,8 -259,5 209,1 187,1 1 73,0 2553,6 Intensité moyenne du vent à Bruxelles, en 1866. (D'après l'appareil d'Osier.) H.4TIX. -OUI. INTENSITÉ MOIS. minuit. MIDI. ï B. 4 a. G H. S H. 10 H. S B. 4 a. G a. S H lo a. moyenne. Janvier. k. 0,X7 0,74 k 0,84 k. 0,x9 k. 1,02 k 0,95 k- 1,23 k. 1 ,22 k 1,04 k 0,99 k. 0,90 k. 0,92 k. 0,97 Février . 1,14 1,25 0,96 0,83 0,75 1,01. 1,45 1,58 1,35 1,12 1,08 1,06 1,15 Mars. . 0,40 0,39 0,55 -»0,37 0,5-2 0,38 0,41 0,55 0,49 0,54 0,56 0,58 0,39 Avril. . 0,20 0,23 0,17 0,27 0,54 0,57 0,72 0,81 0,68 0,58 0,55 0,22 0,43 Mai . . 0,19 0,15 0,19 0,19 0,50 0,43 0,66 0,65 (1.65 0,55 0,29 0,19 0,35 Juin . 0,20 0,24 0,25 0,22 0,55 0,44 0,61 0,67 0,50 0,47 0,51 0,28 0,38 Juillet . 0,22 0,19 0,25 0,25 0,55 0.11 0,50 0,55 0,55 0,55 0,17 0,17 0,33 Août. 0,25 0,25 0,24 0,20 0,41 0,48 0,64 0,60 0,55 0,32 0,26 0,25 0,37 Septembre 0,43 0,46 0,53 0,54 0,74 1,09 1,12 0,91 0,7X 0,44 0,4-2 0,58 0,65 Octobre. 0,09 0,1 1 0,12 0,14 0,15 0,21 0,51 0,28 11.27 0,17 0.17 0,11 0,18 Noi enibre 0,77 0,70 0,72 0,75 0,91 1,10 1,56 1,19 1 .02 0,85 0,83 0,79 0,91 Décembre 1,15 1,10 1,08 0,94 0,85 0,82 1,07 0,95 0,80 0.98 1,06 1,03 0,98 Moyenne. 0,49 0,48 0,47 0,47 0,54 0,66 0,84 0,83 0,72 0,58 0,52 0, 18 0,59 DES PHENOMENES PÉRIODIQUES. Déclinaison magnétique à Bruxelles , en I86(j. ECHELLE ARBITR AllU:. VALEUR ANGULAIRE. MOIS. 9 heures ■ 3 heures 9 heures ■01 BJIHE 9 heures 5 heures 9 heures MOYENNE du Midi. du du du du Midi. du du du matin. soir. soir. mois. matin. soir. soir. mois. Janvier .... 76,07 75,08 75,41 76,S4 75,77 18" 51/ 5 4" IN" 59' 13" 18" 58' 26" 18» 35' 49" 1 18» 57' 55" Février . 76,11 75,08 74,75 76,99 75,75 36 49 39 12 59 38 51 46 57 41 Mars- . . 76,53 74,66 75,15 77,111, 75,80 36 18 iO 10 39 2 54 57 57 52 Avril . . 76,(13 7*,69 74,90 76,6'l 75,80 54 55 40 6 39 37 35 28 37 51 Mai . . 77, 12 75,iki 74,99 76,86 75,99 54 28 59 23 39 24 55 4 57 :, Juin . 78,67 76,66 76,56 78,18 77,53 50 53 55 52 55 46 52 1 55 53 Juillet . 79,31 77, 15 77,49 79,09 78,51 39 20 53 42 53 57 29 54 51 38 Août . . 78,58 76,89 77,13 78,94 77,88 3 1 5 35 0 5 4 28 511 15 52 42 Septembre 78,11 76,60 77,55 79,07 77,83 33 II 55 il 53 29 29 57 52 49 Octobre . 79,02 77,50 78, 31 79,89 78,65 50 4 53 55 31 57 28 5 30 55 Novembre 79,09 78, (IX 78,60 80,0 4 78,95 39 51 52 15 51 5 27 42 50 15 Décembre 79,18 78,55 78,78 79,89 79,09 29 46 51 II) 30 38 28 3 29 :,i Moyenne. 77,88 76,55 76,65 78,37 77,3S 18» 53' 45" 18° 50' 15" 18»35'37" 1S°5I'4X ' 1S»51' 6" Electricité de l'air à Bruxelles, de 1857 à i866. .MOYE.Y.YE SOYEUSE MOIS. d i-9 deg us oliscrvi-s a l'cleit romttrc. des nombres proportion Kls. 1857. 1858. 1859. 1660. 1861. 1862. 1863. 186t. IM" isisii. MOY. 1857. IS5S. 1859. 1860. 1S0I 1862. 1863. 1861. 1865. 1866. MOY. S J.1I1V. . 51 :,n 50 49 63 :,s 49 36 4 1 45 52 463 115 455 573 720 470 419 677 261 258 171 58 I'\'\ 1 . . 52 44 44 46 39 48 52 49 42 56 45 565 312 275 339 160 250 416 112 263 157 5 15 52 Mars . 56 58 30 45 39 40 36 39 32 55 37 159 170 112 250 160 168 228 195 137 146 172 41 Avril . 29 25 30 50 27 32 29 30 26 22 28 110 74 117 105 76 107 106 115 74 55 91 50 Mai. . 16 22 22 21 29 28 19 20 20 20 22 55 65 67 162 88 82 70 19 51 510 98 51 Juin. . 17 19 26 16 27 22 22 18 18 11 20 59 47 81 37 76 50 55 5s 40 27 19 22 Juill. . 20 21 26 22 30 27 16 16 19 26 22 50 55 82 57 94 76 51 30 48 77 1,11 2 4 Août . 18 22 27 23 27 21 28 21 2i 27 24 15 61 149 62 76 60 92 122 73 86 82 28 Sept. . 27 23 30 27 28 29 29 24 28 29 27 s s 70 179 82 82 88 112 66 75 97 94 50 Oct. . 39 54 59 49 12 37 38 38 27 34 37 178 154 218 505 185 144 170 93 89 151 165 40 Nov. . 43 47 46 43 56 44 52 43 59 59 43 260 596 311 552 108 204 582 226 273 184 520 52 Dec. . 46 47 52 47 54 53 49 4 4 il 40 48 507 329 025 467 5.'.'. 555 466 234 343 257 561 54 Moy. 33 33 35 35 38 | 37 35 32 50 31 5 4 192 1 177, 225 251 207 169 251 189 135 147 190 Dcer. cor- 45» 41» 46° 47» 44» 40» 47» 42» 36» 57» 45» 58» OBSERVATIONS Pression atmosphérique à Gand, en 1866, par M. Duprez. mois. HAUTEURS MOYENNES Ul liAKOUhl Ht. l>ur mois. 9 heures Midi heures 9 heures du du soir. soir. Maximum I Minimum absolu absolu par mois, i par mots. iuheresce \ ÏRIATIO* mensuelle du maximum. du minimum. Janvier Février Mars Avril Mai . . Juin Juillet Août Septembre i kctobre Novembre Décembre Moi 758,44 55,511 52.21. :.S.i7 69,90 59,20 58,52 55,62 55,08 05,00 58,03 60,48 757.1,1 758. 53, 51, 57. 59 59. 58 55 757.5' Hauteur moyenne de l'année 7.57,52 Différence à 11 heures du matin -t-0,25 — à midi -t-0,09 — à 3 heures du soir — 0,37 — a 9 heures du soir . . ... -1-0,05 770, 07. 08. 71. 70. 07, (18. 05 64 72 07 74 51.17 38,25 40,01 45,63 13,81 44,75 44.20 40,74 51.00 r.'l.5i 1 1 .50 le 25 le 21 le II le 25 le 21 le 8 le II le 11 le IX le 7 le 17 h' 2il le l'Air de I I Maximum, le 25 janvier. t Minimum, le 1 1 janvi Intervalle île l'échelle parcouru. le 11 le H et le 28 le 19 2 el le 28 le I le 17 le 2 le 29 le 22 le 25 le 10 le 50 Température centigrade de l'air à ('.ami , en 1866. TEMPÉRATURE MOYENNE PAR MOIS. MOIS. ^ M ,,., 11,1 II lu yen Minimum moyen MOV EN "t par absolu minimum absolu DATE du „,iirii„u„, UATE .h. 1,1111, „,,iia 9 heures 3 heures 9 heures du : Midi. du • 1 '- nae mois. 1. |,r* 11,5 25,4 0,0 le 29 le 4 Mai . . . 14,2 14,9 15,1 9,8 17,0 5,0 1 1,0 25,0 0,0 le 29 le 3 Juin . . . 2 1 .5 23,5 23. 1 17,1 25 5 15,2 19,5 511,1 7,5 le lu le 18 Juillet . . 20,5 22,x 21,9 10.2 24,2 15,0 18,0 5(1,4 8,7 le 14 le 8 Août . . . 18,3 19,3 20,4 15,0 31,8 1 1,8 16,8 27,9 x,l le 25 le 6 il le II Septembre 15,5 17,5 17,x 13.1. 19,5 10,4 14,9 25,0 5,6 le 29 le 18 Octobre . . 10,2 15.2 13.5 9,7 15,1 5,0 10,5 .>-> 0 -1.9 le 1 le 27 Novembre . 0 2 X.l, 7.9 0.1 10,5 5," 0,9 10,0 -2,7 le 1 le 5(1 Décembre MOÏEHNI 4,0 7,4 2,1 1,7 11,0 -3,1 le 0 le 1 1 11,4 13,5 , 15.7 9,7 15,5 0,1 10,9 21,0 " rEMFSRATURB MOYENNE DE l'année. EXTRÊMES UE L'ANNÉE D'après le* maxima el les itmninu moyens, . . . lo? — — absolus mensuels. II. 1 0 Maxim, 111 Minimum , le 14 jui le 22 févi lel . . 50V4 5,7 - les observations de 9 heures du malin . Il, 4 IL l;" empêrature moyenne du mois d'octobre. 19. 3 Inlerv aile île 1 échelle pan ouru. . 30,1 ! DES PHENOMENES PERIODIQ[ ES. Psychrométre d'Augusî à Gond; en 1866* MOiS. 9 II. DU u v 1 1 > . e ire Thei mèln sec. humitli . Thermomètre | Thcr f 1 1 ■ 5 H. nu soin. I ln'i momêl i c I lui inunièli vu- humide. 9 II. DU SOIR. I lierai cl PC 1 lier tre humide. JiinMcr . Février . Mars . Avril . . Mai. . Juin Juillet. . Août . Septembre Octobre Novembre. Décembre. Moi :.: i 5 1,62 4. 'Kl I 1,56 15.57 •2I.IHI •21 1 -, i 17,50 18,51 9,90 6,4 i 4.41 l'Ai 3,88 5,80 9.116 10,04 10,62 15,95 1 1.73 13,60 8.70 6,00 I. 'III 6,88 11.20 20,82 18,24 17.011 12.77 8, s:. 5.20 :..50 10.21 10.00 10,87 10,12 i :., 42 I 4,66 10,54 7,0.') 4,56 7';oi 7,40 8,3 1 I i.Oi. I 1.0-2 2 1 ,60 21,00 19.25 17,27 13,00 7,110 5,82 15,10 S"80 5.SO 5,80 9 82 10. -20 I 7.-21 16,26 15,64 I 1,45 10,40 0.50 4,92 10.24 S 8 I 5,0-2 5,50 I 0 55 10.07 17,56 10,52 15,23 15.80 10,10 6,60 5,10 1:94 5,00 5,'H, 8.02 7,82 I 4,1.5 13,98 13,00 1-2.08 11.00 5,61 4,45 10,17 8,64 État hygrométrique de l'air à Garni, déduit de l'observation du psychrométre d'A ugust, en '1866. 1 TENSION DE LA VAPEUR D'EAU HUMIDITE RELATIVE DE I. AIR. MOIS. contenue lans l'air. 0 heures 5 heures 9 heures 9 heures 5 heures 9 heures .lu malin. Midi. ,0. soir. du soir. -1» Midi. matin. du soir. du soir. Janvier 0,55 mm. 0,79 0.58 6,39 90,2 89, i 83,6 87.2 Février .6,04 6,41 0.15 0,11 89.0 82,0 79,0 87,1 5.70 0.01 d,8.1 5,74 85,9 7 4,4 68,2 81,2 7,58 7,55 6,86 7.00 73,5 . 00,6 ■ 55.2 72,3 Mai 7,5-2 7,10 7,32 0.9 4 64,6 58,7 60.5 72,9 1 1,5* 1 1,00 10,36 10,96 62,9 55,6 53,0 7 4,1 Juillet 10,08 10.95 11,05 10.08 1,2.3 60.5 60.-2 76.8 11,02 1 1,50 11,21 10,82 73.0 73,1 07,s S5.0 10,75 1 1.19 10,75 111. 46 81,2 77,5 75,1 x7,-2 8.05 8.47 S.82 5.2 4 85.5 75. 1 77.0 86,4 6,83 0,80 0,65 95,8 77,2 82.9 86,5 5.93 0.27 0.3k 0.5-2 88.8 87,8 87.2 90,4 Moyenne 8,23 8,32 8.19 8,03 79,1 72,6 70,6 82,1 Tome XXXVII. 10 OBSERVATIONS Quantité d'eau recueillie; nombre de jours de pluie, de grêle, de neige, etc., à Gand, en 1866. Quantité Nombre NOMBRE DE JOURS DE MOIS. d'eau recueillie par mois , de jours ou l'on a recueilli . Ciel Ciel en millimè- de Pluie. Grêle. Neige. Gelée Tonnerre. Brouillard. entièrement tres. l'eau. couvert. sans nuages. mm. Janvier . 111.50 15 22 » o 3 » 3 4 » Février . 1 17,92 20 20 2 o 9 o 2 1 » Mars . 87, lx 16 17 i S 13 » 7 5 ,. Avril . . 43,99 9 12 » B » 1 1 1 2 Mai. . : S0,6 1 11 13 i » » j> 1 1 1 Juin 69,90 1 1 12 » » >. 5 1 » .> Juillet. 86,3 1 1 1 17 .. .. » 2 » 5 » Août . 83,06 18 21 „ » » 5 o 1 ., Septembre 153,17 17 20 » » .. 2 G » Octobre . 1 1,66 3 s „ .. o » 12 » Novembre 1 .'.7, 1 1 20 21 2 ', i » 5 1 Décembre 117,92 17 21 1 1 9 " 9 1 1 » Total. 1092,78 108 20 i 10 II 40 19 49 42 4 Etat du ciel à Gand, en 1866. SÉRÉMTÉ DU CIEL. INDICATIONS DE d'après les observations faites l'état a 9 h. d DES «VA u matin, " ' Cumulo GES ET à midi. DO CIEL, i 3 el a 9 h. du soir. MOIS. 9 heures du Midi. 3 heures .lu 9 heures du Moyenne. Ciel Lirrhus Cirrho- Cu- Cirrho- Stratus. Nimbus. Eelair- Ciel matin. soir. soir. serein. cumul. mulus. stralus. slralus. cies. couvert. Janvier . 1,3 2 2 1,8 2,6 2,0 7 5 4 7 •; 16 37 1 50 55 Février . 2,3 1,4 2,0 3,3 2,5 i 0 5 17 6 13 28 u 29 42 Mars. . 2,1 2,0 1,7 2,4 2,0 7 9 4 17 5 14 25 5 50 52 Avril. . 2,0 2,0 5,5 i ,5 5,2 15 12 9 28 5 15 10 » 55 27 Mai . . 'i , i 3,6 2,5 4,9 5,8 18 2 i 24 2 12 22 i 27 29 Juin . 3,0 3,1 3,2 5,5 5,5 4 10 5 58 1 10 15 7 59 15 Juillet . 2 3 2,4 -,7 5,1 2,0 5 15 i- 53 2 22 9 0 42 52 Août. 0,9 1,7 2,0 i,t 2 2 ~2 10 -2 25 5 20 55 M 57 39 Septembre 1,0 2 2 2,5 5,9 2,5 0 16 a 21 7 10 55 2 22 55 Octobre 3,5 3,1 '>,"' 5,7 5,0 20 10 5 i 3 5 18 t 25 58 Novembre 1,5 1,7 1,5 5,6 2,1 s 2 o 10 2 10 50 6 55 47 Décembre 0,9 1,0 0,6 1,6 1,0 0 i 5 1 3 4 40 » 25 76 AtsTSÉE . . 2 2 2.3 o ^ 2,3 98 100 47 228 i 1 151 506 15 570 505 i DES PHENOMENES PERIODIQUES. Il Nombre d'indications de chaque vent à Gand, en 1866. (D'après les ob servy t ons fi iles trois fuis par jour, à 9 h du matin , midi et 3 h . du soir.) MOIS. I*. N.\E. NE. E\E. E. ESE. SE. SSE. S. SSO. so. oso. u. OHO. so. HKO. Janvier . » » „ » „ „ ., 1 22 ;, 21 15 14 1 5 » 3 1 1 „ „ „ 1 1 .s 9 21 1. 14 5 10 » r> G S 1 4 1 ;, 3 12 i 9 7 7 5 9 4 o 2 » s 5 5 2 0 2 » Kl 15 3 1 3 1 4 g 1 » 4 1 4 2 3 G 3 ii 2 i 7 C 7 13 li II 21 II 1 2 1 1 12 12 lu 13 14 13 2 4 8 5 18 II 14 14 211 15 4 0 15 II 3 8 li 17 3 'i !> 1) 1 6 Juillet Septembre . 3 2 1 1 4 2 2 II) 2 21 » 4 il 5 2 7 20 1 8 18 9 5 8 10 M ■2 Novembre - Décembre . » t 1 " 1 » 4 !< !S 6 35 i 11 8 9 " Ahnbe. . . . 23 II 38 II, IX 10 49 25 1S8 ■;4 1115 fi8 108 68 92 21 12 OBSERVATIONS Pression atmosphérique à Liège , en 1866, par M. Leclercq. UAUTEURS MOYENNES par mois. MAXIMA rRINCIPAUX ilu mois. MINIIUA PRINCIPAUX du moi!. DIFFÉR. ues rnoxima DATES DATES ; mois. !» Il, lires du matin. Midi |cr» o s ~iiii.- |ers. Omis 5""-. „,,,„»,„ ab- solus ou varia- tions mensuelles. des nui lima. des nuiimiu. .Ian\ ier .... février .... 756,49 30,90 751. ,22 51,.. ',5 ii.in. 702, si 1,11,57 Hun 775,52 1.5,01 iiiin. 700,02 iniii. 748,83 45,20 mm. 751,40 50,97 mm. 750.7 1 20, XO m m. 42 ,06 53,21 les 2-25-50 les 4-22 lés 1-11-29 les 2-11-28 Mars 4s,s5 4X,X8 65,38 58,1" 1,1. XI 55,28 3S,24 13,75 5) ,55 lac i i o- aoi'es 19-24 mars, les I l-23-26|lc ... avril Avril M. 70 54,30 5X,I7 04,56 05,05 i'i ni, 52.110 42,74 22,89 les x-t5-2S|les 11-19-28 Mai 55,55 55. IX '.', il 02,75 65,7 i 38,41 17,7! 44,70 27,55 '■■ » avril | , , ., _„ Ies7-2lmai. j les 1-12-26 Juin Juillel Août. ..... Septembre . . Octobre. ... Novembre. . . 55,54 54,56 .'.2,20 :.2,23 39,16 54,90 55,09 51,52 52,15 52,0 1 5S,70 5 4,07 i ■ ,2 64,95 54,10 56,59 (')07,N0 02,31 02 98 39,23 5X,51 1,0,01 05,95 '60,59 00,18 i,n,l,2 50,50 57.7 7 00,10 00,02 18,52 50,00 10,20 44,80 55,20 45,12 40,07 54,06 48,22 40,40 47,85 37,14 11,00 il 71 43,15 52,11 55,7 1 41,48 22,91 20,21 16,21 20,24 20,01 25,95 le 30 m. iiel les île 3! mai, le 17 8-21 juin. juinelleljuill. les 11-21-26 les 19-25-29 les 1-11-26 les 9-17-29 les 1-10-20 les 2-22-28 les 7-20-29 les 14-25-50 les 10 15 -25, les 15 10-25 Décembre. Moyenne. . 57,00 50,55 05,00 70,94 70,50 13,09 39',29 (--)47,25 51,99 ii 29 novembre,* les 9 el 20 de-Iles 7-1 1-27 ill.ll.lC j "51,35 751,07 750,117 703,25 705,11 745,30 742,79 711,77 26,21 1 Extrêmes de l'année 1 ùlaximi ( Mi m m h m , le 25 , il , le 28 i anvier évrier. m ni . 775,52 . 729,80 Intervalle de l'échelle r 1 1 Le niojimunj -■ Le Minimum a bsolud ' bsolu vl i ■ m. is de novembre esl de 76; iï Je décembre , 738 33 ■ »D9 a eu lieu le "1 Température centigrade de l'air à Liège, en 1866. MOYENNE PAR MOIS. MOYENNE PAR MOIS TLMPÉr.ATUBE DlEPÉnEHCE Maxim. Mi ni m. niFrénsNCE DATE DATE MOIS. 9 heures des des moyenne ou i ,ii ial ion al, s, du - absolu ou variation du uiuriiiium du minimum matin. Midi. maxitna diurnes. minium diurnes. par mois. diurne. par s. p3r mois. mensuelle absolu. absolu. Janvier 5 12 O'.'OX 7';99 2:85 5 12 s: 14 11.50 -1.30 12 XO le 22 le 12 Février . 5,12 7,05 X.01 5,21 3,01 5,40 15,10 -3,50 20,90 le 2 le 22 Mars . . . 1,87 7,57 x.ol 2,45 5,75 6,26 16,20 -1,40 17,60 le 29 le 15 Avril . . . 1 1 .25 1 1,22 15,05 0,90 11,41 9,05 21,70 1,10 25,60 le 28 le 21 Mai. . . . 11,59 14,50 10.20 6,05 11,14 10.25 21,60 3,00 18,00 le 27 le 17 .loin 10,27 22,05 21,50 13,98 10,11 10,32 20.10 6,X0 22,50 le 27 le lx Juillet . . . IX, 45 20.5 1 22,1,0 15. XII 18,24 8,89 29,20 111,10 18,80 le 14 le 8 Août . . . 17,20 19,41 20,00 12,01 16,93 x,0S 20,90 9,50 17,10 le 27 le 19 Septembre 10,25 IX,07 10,91 1 1 .75 18,85 8,21 21,50 8,10 10,40 le 5 le 18 Octobre . 9,26 12,87 14,28 5,70 9,00 8,58 21,00 -0,40 22,30 le 2 le 27 Novembre. 7,00 X,55 0,30 4, 19 6,71 3,11 15,00 -2,20 18,10 le 15 le 51 Décembre. 4,87 0,12 6,87 2,66 4,71 4,21 12,20 5,90 16,10 le 7 le 21 Moyenne. 10,88 i 13,06 11,67 7,20 10,05 7,17 20,70 2,02 IX, 7 4 D'après les ., les ,, les „ les les TEMPÉRATURE noxima ei muiitiu m M cimes des tlin.i MOYENNE )£ L'ANNÉE Maximum, U Minimum, le TEMPÉRATU RKS EXTBÉS ES DE L'AI NEE. 9"20 3,50 4,70 . ... 10 "93 ,85 ,20 ma et minima absolus p ir mois . 1 îeiiv extrêmes de l'année eut ibscrval s de 9 11. du malin bsi i in mus de '.1 h. du m. pen. Intervall e de l'échelle parcouru. m i le 'octobre, s ,. la l empi'i uturc moyenne du mois d'octobre. . . . 10,53 DES PHENOMENES PERIODIQUES. 13 Quantité d'eau recueillie; nombre de jours de pluie, de grêle, etc., à Liège, en i&titi. Nombre Je jours de pluie, Je neige ou Je grêle. Quantité d'eau i iepai mois , en JllillillK- [res. Ilaulcur moy de l'eau tombée par chaque jour île pluie, Je uejge ou degréle. NOIIBRE lit JOURS DE MOIS. i i. l sans nu Ige5 [■lui. ' Neige. Brouillard. Gelée, Tonuerre. Cie.1 entière m! mm. Janvier .... '21 9i, ta 1 r, 1 S 21 2 2 2 5 1 20 Février . 21 94,09 4,48 5 •21) 7 7, 1 4 5 18 Mars . . 21 65,1 S 5.01 5 2(1 i 4 8 5 0 19 Avril. . 1 , 42,1 S 5,0 1 5 I-. -> 1 5 0 4 10 Mai . . 17 00,84 5,95 12 17 2 II 12 II 5 12 Juin . !l «.".55 7. III, S 0 2 II 5 U 5 10 Juillet 17 70,34 4,15 5 17 0 II 2 0 5 18 Août . . 21 98 95 i 71 2 21 , II 4 0 << 16 Septembre 18 90,14 5,01 3 IS 1 II 7 0 » IS Octobre . 5 15.02 2 72 1 1 ;. II 0 21 i 1 O 9 Novembre 25 117,00 4,08 1 25 S 4 10 2 7t 19 Décembre . 19 7 1. S.', 5,78 i 19 5 1 8 III 1 22 L' ANNCE. 208 883,00 ■ 2 i ■18 200 51 15 M 25 34 197 État du ciel à Liège, eu 1860. MOIS. SÉRÉNITÉ DU CIEL. d'aprèl Cir iluis. indications nt l'état les observations faites chaque jour, DES NUAGES, j 9 heures du malin et a midi. 9 heures du mat iu. Midi. Uoycnne. Cirrho- cumulus. Cumulus. i irrho- stratus. i umulo- stralus. Stratus. Nimbus. 2,59 2,00 2.22 9 0 21 , 4 55 24 2.52 1.50 1 M 15 0 22 i 1 1 25 12 1,97 2,20 2,11 8 0 25 0 19 27 15 5,00 2,15 5,22 2,50 4,1 1 20 1 1 0 29 21 2 0 15 12 15 17 9 17 Mai 5.00 4,50 5,50 5.00 II 1 58 0 22 1 1 9 2.01 2.01 2,01 10 o 50 0 25 2 4 25 1,93 1,01 1.77 15 1 20 1 27 28 20 2,15 1,97 2,05 1 1 0 20 4 18 25 21 i S 1 5.20 S,0S 20 i 18 2 7 12 1 2,40 2,25 2,51 10 2 20 0 ,0 20 22 1.08 2,05 8 2 20 1 15 51 17 L'année. 2. 'II. 2,47 2,7 1 150 1 1 500 1 2 187 270 192 OBSERVATIONS Nombre d'indications de chaque vent supérieur a Liège, en 1866. (D'après les observations faites chaque jour, à 9 h. du mutin et à raidi.} MOIS. .>'. SSE. HE. ESE. E. I.SE. SE. SSE. s. sso. so. oso. 0. oso. su. .\NO. .I;iii\iit 0 {) 0 0 Il Il 1 0 Il 0 13 '; 4 8 0 Février 0 0 0 0 ! o 2 t 1 0 2 tri o 1 8 4 1 Mars . II o 4 0 1 t) 0 7 « 1 0 II 0 0 6 0 o Avril . 1 1 t 2 1 5 0 3 2 2 2 7 2 I) Mai . 0 0 1 0 0 1 1 0 u 4 5 • • 3 2 4 0 Juin 0 1 1 0 t 9 3 0 o G 3 5 0 S 0 Juillet 1 1) 1 0 tl (1 II 0 0 0 III 9 4 9 S U Août . o 0 0 u 0 0 o 1 0 7 4 11 4 5 4 I Septembre 0 0 2 0 II 0 6 0 0 4 26 0 2 2 2 0 Octobre . 0 0 -2 0 0 0 7 u 0 0 3 1 II U 2 0 Novembre 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1-2 1 7 S 19 t Décembre 0 IJ 0 13 0 0 0 - u 0 0 19 0 37 7 39 4 8 63 2 ANHEE. . . . s 5 S 2 ■'. 12 N 1 •20 I2G 50 15 Sombre d'indications < le c/i ique vent par lequel il q a eu des écla rs ou du tonnerre c i Liège, en 1866 (1 II 0 0 II 0 0 0 0 0 u 1 u II II 0 0 0 0 u u 0 0 0 (1 0 t II 0 2 U 0 0 0 0 0 II 0 0 II 0 n 0 0 0 II 0 0 Avril II (1 0 II 0 0 0 0 0 u 0 2 0 0 t 0 0 0 II 0 0 0 0 0 t 1 0 0 (t 0 0 0 0 0 II 0 o I 0 0 0 1 0 0 0 0 Juillet. . '0 0 0 0 (1 11 0 1 t) 0 2 0 0 1 0 0 n II 0 0 0 0 1 0 n 2 0 u 0 t u 0 0 0 0 II 0 II 0 i 2 1 0 1 0 0 0 0 II 0 0 0 0 0 0 0 II II u 0 1) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 » 0 0 t 2 0 0 (1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 Année. 0 0 0 0 0 0 5 3 0 2 9 5 0 ••> 4 II Nombre d'indications de chaque vent inférieur n Lie'tje , en (D'après les observations failes chaque jour, a '.) h. du malin et à raidi. ) 1866. mois V. SSE. SE. ESE. E. ESE. SE. SSE. s. SSO. so. OSO. 0. OSO. SO. sso. 0 0 Il 0 Il Il 0 Il 3 28 19 7 0 2 1 0 1 et a u II II 0 1 9 13 13 4 0 7 't II 3 6 2 II 0 4 3 0 13 7 3 1 2 3 .1 Avril . . ... ^> a tu 10 14 2 U U 1 1 0 2 0 3 1 2 1 15 8 S 8 o 0 0 5 7 2 7 0 1 Mai 4 4 7 2 S 19 6 0 0 0 0 1 t U 0 2 4 II 10 7 8 8 G 3 3 o 3 8 8 3 Juillet 1 U 3 5 6 3 0 u 0 0 1 »1 o : 7 4 9 33 16 5 3 3 't 1 5 3 0 0 5 12 13 1 0 3 3 2 1 G 2 0 0 0 14 0 t 5 2 0 II (I 0 0 II •20 la 5 0 9 o 0 AsstE. 0 0 0 1 0 0 1 0 r' 31 15 0 0 4 7 0 28 63 72 6 ' 9 13 17 36 193 159 37 17 i9 62 9 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. i:> Sombre d'indications de iliaque vent par lequel il tombait de la plaie, de la neige ou de la grêle à Liège, en 1866. D'après de» observations relevées chaque jour à 9 h. du matin el à midi.) MOIS. ». NNE. NE. EUE. E. ESK. SE. SSE. s. sso. SO. oso. 0. UNO. NO. N50. 0 II 1 1 0 0 u 0 II 0 0 0 0 (1 5 2 0 0 0 0 0 u 1 0 0 0 0 1 II 0 II 0 0 0 ■2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 II 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 II 0 0 0 0 0 0 0 0 0 II 0 u 0 1 2 2 1 2 II I 0 0 0 0 0 I 0 0 0 2 1 1 0 0 0 0 0 2 u u (I u 2 0 II u 1 3 3 5 4 li 2 0 S 2 2 2 12 8 i 1 4 1 u II 10 1 4 8 4 0 1 2 1 1 3 II li 0 (1 3 1 II 1 2 5 1 2 0 3 3 0 G 4 li 2 0 3 3 1 II II S 1 3 1 3 II 1 (1 H 0 >.) 2 0 0 0 0 0 0 u II 0 0 1 u Avril Mai Ànnés. . . . 2 6 5 0 | 0 1 1 !) 5 6 30 67 16 22 36 -25 1 Nombre d'indications de très- forts vents et de tempêtes à Liège, en IS6U. (D'après des observations relevées chaque jour à 9 h. du matin et à midi.) MOIS. s. 1NME. NE. ENE. l. ESE. SE. SSE. S. SSO. SO. OSO. 0. IIMI. NO. ï\\0. Janvier 0 0 0 0 0 0 0 0 g 6 7 4 0 0 2 0 Février 0 0 0 0 0 u 0 1 S! 3 5 2 II 4 0 u Mars. II 2 3 0 0 0 2 2 0 ■4 2 0 (1 II 1 n Avril. 0 1 4 0 0 0 1 \ 1 5 2 0 0 1 II 0 Mai . II 0 1 0 0 0 0 0 0 o 1 II II » II « Juin . 0 0 0 0 0 0 0 0 u i 2 2 1 II 0 II Juillet 0 t 0 0 0 0 0 0 0 0 4 3 1 II II 0 Août . 0 0 0 0 0 (1 II 1 Q ) 1 1 1 1 II 0 Septembre 0 0 0 0 0 0 0 II 0 13 1 2 0 il 0 0 Octobre . 0 1 0 II 0 1 0 l 0 1 0 il 0 0 0 II Novembre 0 0 '1 0 0 0 0 0 u 2 6 0 1 4 2 0 Décembre 0 0 0 u 0 0 0 0 0 S 7 0 2 2 0 0 Ahhéb 0 . 8 0 .1 . 5 3 8 38 li 6 1-2 5 0 Il) OBSERN VTIONS Pression atmosphérique a Oslende, eu 1866, par M. Cavalier (') La correction -+- omm05 a été appliquée aux hauteurs barométriques observées en ! 866. MOIS. Il II I EL i; Ï1I1YEN.NE DU BAROMÉTR 6 heures E PAO MOIS ">/,f.i iniiiui absolu Minimum i bsolu DIFFÉRENCE variation DATE .lu H t t E lu 9 heures 3 heures 9 heures du Midi. .l.i .lu .lu Minuit par mois. par niuis mensuelle. maximum. minimum . malin. soir soir. soir. mm. mm mm. mm. min ..un .mi. un,,. Janvier . 759,54 750, '.8 7 19 IIS 759,55 759,97 760,20 778,24 732,53 15,7 l le -2:, le II Février . 55,05 54,78 54,119 5 1,50 54,80 54,93 711.11. 33,00 37,16 le -21 le II Mars. . . 51,5-2 .'.4,ill 51, 07 54,00 54,22 33,98 70,19 40,59 2 le lu le 19 Avril. . . ;9,89 .M, Ml 59,59 59,52 59,71 59.57 73,0 i 47,45 -2.',, 59 le 22 le 2 Mai . . . 61,12 01,06 00,X6 60,87 51,20 01,17 7-2.15 45,00 •27.15 le 16 lu 1 Juin. . . 00,56 00,01 00,50 00,08 60,37 60,51 68,73 40,60 -2-2.15 le 9 le 17 Juillet . . 59,8U 59,00 -.9.7-2 59.00 59,98 59,84 69,83 Si. ,-25 23,58 le 11 le -2 Août. . . 56,84 56,97 56,8 1 56,72 57,12 56,97 64,69 4 4.55 20,36 le 1 1 le 29 Sep.(23j.) 54,x2 54,88 84,87 54,94 55,26 55,12 i 5,18 in 7., 24,43 le 18 le -22 0ct.(-26j.j 04,63 64,26 65, X0 64,00 64,33 64,23 7". 85 53,10 -211.7:'. le 7 le -25 Nia emb. 60,20 59,98 59,7 1 60,02 60,13 1 0,1 1 69,48 ■ . , j 29,06 le 17 le 10 Décemb. Moyenne. 61,02 oi.-.i 60,87 60,70 60,85 60,71 73,68 12. 17 35,-21 te -2ii le 25 janv. le 30 le 1 1 janv. 759,04 758,90 758,04 758,71 758,99 738,93 770.91 71-2,71 -2K.25 i Max inum , le 2.' mm. K\lr l'ines de l a inee. . ■ i Mini muni , le I 1 lnlerv 732,55 45,7 1 .Ile de IV, 1 elle paicnii Température centigrade de l'air à Ostende, en 1866 ('). MOIS. 1 EIHFÉBATURS UOYESNK PAR MO IS. Minuit Shui 0111111 moyen 1/, m,,,,, ,,i moyen ,u,i LSNE par Maximum des y.'iin.'s .«■ni'mni» .1rs m,,, iiiiii. Maximum absolu Bimmum absolu DATE .lu ... in m il m DATE du minimum 9 heures du ' Midi. 3 lie - du 6 heures du ylieurcs du matin, j soir soir. soir. [Kir mois. par mois. u,,,,.. diurnes. diurnes. por mois. par mois. absolu. absolu. Janvier. . G .'2 4 77,6 7 69 6:98 6?5i 5.99 8 ;.i 1.00 1. ".Il '1 Ml 2't.O 1 I.XO Il 10 Iesïlel2î le 1-2 Février. . r.,70 7,14 7,42 6,94 6,43 5,83 x, 10 5. s.'. 6,16 10,23 2.1)'. 1-2. so -2.-20 le 2 le 22 Mars. . . :..',', 7,54 7,60: 0,27 :,.-.7 4,72 8,15 2, XI 5.17 lu. lu 2,00 15,30 -1,00 le 16 le 0 Avril. . . 11,13 13,14 13,42 11,98 9,68 x,5i. 14,71 0,50 10.1,5 17,13 0,10 23,30 5,411 le 26 le 24 Mai . . . 1 1,87 15.25 15,44 13,15 10,43 8,87 1 '..1.5 6,31 III.. '.S 1 3,55 .'...'.Il -20.00 2,70 le 19 le 5 Juin . . . 18,19 19.00 19,33 19,40 10,45 13,43 •21.1 i 15,10 17.15 -20.75 11,70 28,00 S. III le 5 le 17 Juillet . . 17.41 18.73 1X,66 18,41 16,10 I5,2S -21I.H5 ll.lll 17,05 25, Ml 1 1,10 30,50 10,00 le 15 le 7 Août. . . 10.01 17,61 17,90 17,55 15,66 1 1,69 18.82 15,0.'. 15, 95 20,25 13,13 26,50 10,70 le 20 le 19 Sept.i-25j.) 14,49 16,13 10,12 13,26 15,91 5,1(1 17,80 1 1.66 1 1,75 19,1,0 1 1,90 25.7U s.l 1 lu -J'i le IX Oct. (26 j.) 10,42 12,50 12,99 11,5* 10,17 9,19 1 1.50 X.55 1 1.51 17,511 0.55 10. III 5.1111 le S le 27 Novemb. s. 21 9.43 9.. S7 S,80 X,S7 7,x7 1 0,5 1 0.10 8,30 12.x:, 1,00 18,40 -0,60 le 5 le 30 Detemb. . ftfOTBKNR. .'.,06 - 10,91 6,43 0,00 6,34 6,22 5,91 7,99 5,95 5,97 10.80 1 1 ,55 0,25 12,50 -1,00 le i lelôjuill. le 1 le 1! le. 1-2.10 1-2 ,'i 1 1,88 10,45 9,01 13,70 7.x i 13,51 6,47 19,75 5,5-2 D'après 1*. » U TBMPÉBATO s maxi ma et m IE MOYEMr»E DE l'année . . . . 10.8 urnes . . 10,9 s . . . 11,0 . . . . 10.! i. du soir. 10,1 1! . ' || Maxi ï iiitm, le num , le 15 juille ii févrie SXTRÊMES DE l'aMS Et. nintu moyens. » » des moyennes d »• » absolus mensuel s obs< H rations de 0 h. du matin . » » et 9 r. . helle pat eouru . -2,20 Intel valle .1.- l'é 32:50 1 1. température moyenne du mois d'oc ol.re . . 1 1 ,3 i II ('] D'apr ts de rt'centfs comparaisons, il a eie confiai»? ne le- indu niions d 1 1 1,, i mi.., lli- i ,;,,,, nui (\icenl la correct! .u -u"! . ce le correeti «1 et«ap iliquêe aux nombr ps lionnes f.dr l'obsen al Ion [*■) Les observations barométriques el psvrhromelriques. ainsi que relies de la température de I air et de l'eau de mer, uni ' rompues pendant 1*2 jours, du 24 septembre ;iu -*i octobre. DKS PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 17 Psychromètre d'August à Osteude, en i866. I 9 H. DU MATIN. mi m. 3 il. DU soin. 6 II. Dl SOIR. 1 9 II. DU SOIK. MINUIT. MOIS. Ther- Ther- Ther- Tlicr- Ther- Ther- | Thrr- Ther- Ther- Ther- ! Ther- Ther- momètre momètre momètre i.i iii.u. momètre moiuèlre uu.ou'tre momètre momètre momètre momètre momètre 1 sec. humilie. „c humide. sec. humide. sec. humide. ,e=. humide. sec. humide. Janvier. . . 6.21 5"28 7.'5li 5:97 7J 69 6>25 6^98 5:72 6.51 5': 45 5';99 i'.93 Février. . . ;;,7o '.,67 7,14 5,6 1 7,42 5,87 6,94 5,59 6,45 5,09 5,85 4,54 Mars .... 5,(1 i 4,50 7,54 5,30 7,60 5,41 6,27 1,61 5,57 5,99 4,72 3,64 Avril. . . . 11,15 8,61 |-,,[i 9,77 15,42 9,92 11,98 9,23 9,68 7,88 8,55 7,05 Mai 11,87 8,65 15.25 9,68 I3,4i 9,82 15,15 9,72 10,45 8,15 8.87 7,07 Juin .... 18,1!) 14,99 19,1.6 15,82 19,35 15,66 19,40 13,64 16,45 11,11 15,43 13,82 Juillet . . . 17, il 14,48 18,75 15,04 18,66 15,06 18,41 14,92 16,10 13,92 15,28 13,47 16,01 13,76 17,61 14,57 17,90 14,82 17,55 14,71 15,66 13,86 14,69 13,23 Sept. (S3j.) 1 4,49 13,01 16,15 13,74 16,42 } 15,87 15,26 15,23 15,91 12,48 15,40 12,18 Oct (26 j.). 10,42 8,95 12,56 10,52 12,99 10,68 11,54 10,00 10,17 8,84 9,19 8,05 Novembre . 8,21 i;,yo 9,45 7,75 9,57 7,86 8,80 7,24 8,57 6,81 7,87 6,45 Décembre . 5,66 4,67 t.. 15 .'.,29 6,66 5,46 i 6,34 5,18 6,22 5,12 5,91 4,94 , MoYBftMt. . 10,91 9,02 12,40 9,91 12,60 10,06 11,88 9,65 1 10,45 8,83 9,64 8,28 Etat hygrométrique de l'air à Oslende, déduit de l'observation du psychromètre, en M'6ï>. — TENSION DE LA VAPEUR D'EAU HUMIDITÉ RELATIVE DE L'AIR. MOIS. ronlenuc Ions l'air. ■ ■ heures du soir. 9 heures du ma,,,,. Midi. 3 heures du soir 9 heures du soir. Minuit. 9 heures du matin. Midi. 3 heures du soir. fi heures soi;. 9 heures du soir. Minuit. Janvier . mm. 6,50 mm. 6,55 mm. 6,63 mm 6,51 mm. 6,50 mm. 6,28 86,7 81,1 80,8 82,8 85,0 85,1 Février . 6,21 6,31 6,12 6,42 6,19 6,00 85,7 79,5 79,5 81.9 80,1 82,1 Mars . 5,87 5,89 5,81 5,80 3,71 5.75 81,2 73,3 7 1 ,5 77,1 80,3 84,2 Avril . . . 7.20 7,33 7,31 7,41 7,21 7,00 70,9 65,9 62,9 69,3 77,9 80,8 Mai . . . 0,78 7,18 7 22 7,2x 7,08 6,83 63,8 62,2 61,8 63,5 72,8 77,5 Juin . . . 10,95 1 1 ,2 1 11,18 11,10 11,19 10,99 70,4 66,2 67,3 66,6 79,9 83,4 Juillet . . 10,71 10,68 10,75 10,71 10,74 10,65 72 2 66,6 67,4 68,1 7X,5 81,1 Août . . . 10,58 10,72 10, S8 10,98 10.91 10,67 77,6 7 1 ,5 71,3 73,4 81,7 84,6 Sept. (25 j.) 10,52 10,48 10,19 10,35 10,19 10,12 *5, l 76,2 75,0 79,3 81,8 86,8 Oct. (26 j.)- 8,01 S, 51 8,51 8,56 8,03 7,72 82,4 75,3 71.8 82,2 83,9 Novembre . 7.04 7,24 7,2èt 7,06 6,84 6,7 4 82,9 79,0 78,9 80,0 79,9 81,2 Décembre . 6,25 6,39 6,14 6,54 6,35 6,55 86,2 84,1 83,6 85,8 81,7 86,5 Moyenne. . 8,05 8,19 8,25 8,21 8,08 7,92 78,6 73,3 72,9 75,7 80,8 85,5 ÏOMK XXXVII. 18 OBSERVATIONS "a «; S -B S- te ■S =_ __ io O =■ Cl w ^ to to QO _^ iO c; X s» Cl Cl 2 - ii ef SI *o ■* io" 10 SI IC 10 0* — n i s ; ^ si ^ ■X o _ c - 0 10 s» o X _ iO IO îo o .ft o ao oc 10 - n ■* IO ** s.o ■*? 10 -* •* SI ef to' ~ 1 S ^ X ^. © w v„ x j. 10 o ^. IO r- =j - L- °î. OS Cl Cl t- 30 iO u J5 2 et ro -51 i.O JO SI rt It 10 s-0 Si — 10 o « ;j o Ci KD t- r» Cl X- 1- Cl 10 x> iO ~ >' È = - ©^ « O oc IO i*5 X SI Cl Cl ■a * — " * *o" — — Kl -"* -■- rt SI SI IO* oî" OI si y. 1 « 00 io -..■î w o to 10 10 o 10 ..0 o -* C- ■ o^ ~ l 7, 2 ei si " IO ■J? * is IS 10 *~ ~ sT ^, » s* r~ ta io IS o o :-0 o ■* o oô o m si st r- iO XI 1- 1^ S ■* io 10 Si' st IO " " " P - Kl si r- o to IO X. X 10 IO o X « w (O 10 SI '^! X c» 10 - 1 — s» — 10 •** "^ s» ~ 01 »o SI — °r ■ — c - t o C = o IC "3 t :0 1* SI Si f. 10 01 1 o *C 3 u ° _; 1 2 o c» 10 to o r- 'X CG a ^ _. Ë o c »o o « U ( 3 a 1 u H es a o 'S* « c* s* o o o o o o o o o r- IC 1 25 1 si » to SI o I~ o K u 1 M i © si oc x X co « 0* o « si s» Ôl SI SI - s u n ^ Sumbr de jours ■i l'on cueilli l'eau. i- _ io X Ol St 10 ^ Si _ c. X C- ~ — — "■* — s» SI ■" — X 5 a = 2 s o o o o ao JO — c — o 30 ■=> 10 - Cl s» w r- ■* a Cl « ;o 3fl S w «_ I— SI EO o SI CD r- ©^ M CI 'X> o «1 S «^ io~ s» r- ci ■<*" SI .0 o" r- <5< r- r- -"* •* Sl u E -o* 3 C o -V **; U E «4 E -^ < «ï o z Q J DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. Nombre d'indications de chaque cent inférieur à Ostende, en ISo'G. (D'up •es la gir ouclle , observée t haque jour a 9 h du malin, a mu i et a 3 11. lu so r.J NOMBRE ' 1 MOIS. ! d-ob- , K. «NE. NE. ENE. 8. BSE. SB. SSb. s. sso. su. oso. 0. ONO. NO. HNO. lier valions Janvier . 1 95 1 0 0 0 0 0 0 t 18 15 25 8 15 6 4 2 Février 84 2 0 7 1 1 1 1 0 12 8 25 7 12 5 4 0 Mars . . 95 6 0 10 9 3 0 4 3 15 6 7 8 10 4 6 2 Avril . . 90 1 4 13 1 1 2 4 0 4 9 2 7 .s 11 5 1 0 Mai . . 95 11 1 13 4 15 g 4 0 2 5 6 10 12 1 7 2 Juin . 99 2 7 11 1 1 1 2 5 7 5 9 5 II II 12 2 Juillet . 95 là 6 1S 2 1 0 1 0 1 1 11 20 7 7 6 6 Août . . 95 3 2 4 1 1 5 1 4 '■> 16 17 H 4 9 2 Septembre 90 o 1 1 1 5 5 1 3 10 211 II S 15 ■• 2 0 Octobre - 93 4 « 5 li 12 (i 9 7 10 0 8 3 4 2 9 2 Novembre 90 2 1 4 0 2 2 2 0 1 7 29 5 8 11 15 3 Décembre 95 0 t II 0 0 0 2 1 10 26 21 7 1» 7 5 2 to 1 6 19 14 1 13 15 12 39 44 58 28 40 IS 23 8 15 11 36 1 i 14 ■■■ 10 8 28 30 66 39 47 16 29 7 19 12 54 » 15 4 1 8 0 55 50 52 39 43 32 24 X L'annbk. . 1095 44 29 79 56 45 22 35 26 I 100 104 176 106 130 66 76 l 1 23 1 Vents remai •qua bles et leurs directions à Oslende, en 1860. si tn 1 5 a i z MOIS. S S N. NNE. ENK. H. 9. SSO. so. oso. 0. UNO NO. »m>. i a u -M CE o X H H i 6 5 » 3 lÉ .„! , 1 5 „ 5 .. l) » 2 t 2 4 2 I *> 2 1) . i » „ 4 2 5 1 i t> " . Mars . . . 2 4 1 )> „ 2 2 V 1 u 1) 0 1 2 2 2 » t ■ 2 2 •• » » " - " 1 2 1 " I " Juillet. . . i 5 i- » » » » » 1 5 " i " 1 8 2 ,, ., w ■ » 5 2 •• 5 2 1 1 9 3 ,. » » » 1 9 1 2 » " " .) ii .. 1 1 » » P .. •' 1 » » n » b 5 5 12 8 S [ \ " " » 7 3 1 I 4 -t 4 12 1 1 Année. . . . 24 65 35 4 4 4 1 '■ 3 3V 22 17 11 ,8 2 20 OBSERVATIONS Tempév attire centigrade de l'eau d 0 mer, a Osten de, en 1860 et en 4 866. MOIS. 19SS. 1868. MOTEnm Maximum .1/hiIiihiiii Dali' Date HOYERHE Maximum Minimum Date Date par absolu absolu llll riRIME di jii/mii , lu DiïnrnsHin par absolu absolu DIFFÉRENCE llll lllill IIIIUIII du Hiiuiii'um mois par mois. pai mois absolu absolu. mois. pu 111, 'i. par mois. absolu. absolu. Janvier . „ „ „ .. „ 6.26 7 .KO i:9o 2.00 le 25 le 13 Ft\ ner » » » » •• 6,53 X,00 5,00 5,00 le 2 les 21 et 22 Mars . . » » '• '■ » » 5,50 7,90 4,60 5,50 le 51 le 16 Avril . . » » » - ' » 9..S6 I2,.'.0 7,911 4,60 le 27 les 2 cl 5 Mai . . » >■ » » " - H,89 13,9.1 9,60 4,50 le 30 le 1 Juin . . 10 :.a 11s: 10 i:. S» 2.70 le 11 le 19 16,74 19,20 15,90 5,5(1 le 30 le 1 Juillet. 19,13 20,90 n;,:.o t,40 le 20 le 4 18,09 20,03 16,20 5,85 le 16 le 9 Août . . IK, 17 19,40 17,00 2,40 le 24 le 19 10,60 17,80 13,50 2,30 les t,26el27 le 8 Septembre * 19,19 40,30 17,20 5,10 le 10 le 50 18,54 17, 15 14,40 2,75 le 1 le 23 Octobre ** 13,79 16,60 10. Il) 6,50 les 1, 2 el 5. le r.i 12,93 15,80 10,95 l,s.. le 7 le 31 Novembre 9,11 10,60 7,90 2,-0 le 1 le li elle 16 9.31 1 1 ,50 .6,40 5,10 le 6 le 30 Décembre B,41 8,80 4,40 4,40 le 1 le 26 7,69 .s, 7 5 5,65 3,10 les fi el 15 les 25 el 26 L'année. n,68 16,59 12,04 3,7S le 26 juill. le 2G lier 11,56 13,54 9,5s 5,76 le 16 juill. le lOmars.' " L<; mois de septembre ne compte que 21 " Le mois d'octobre ne compte 411e 20 jours ours d'observation en d'observation eu IS6i 1865 el 23 eu 800 Radiation solaire il Ostende, en 1866. (D'après les observations faites à midi, au moyen de l'hëliotliermomètre , à échelle centigrade.) MOIS SOJIBRF. d'ob- servations. MOYENNE. m a x imuh. niNimiM. DIFFÉRENCE. DATE du maximum. BATE du minimum. A\ril Mai Juillel MOïENNK. 8 II 6 0 4 1 » 41.10 41,76 46,98 4X,90 46,50 41,30 32,48 34,10 i7:su 44,50 51,00 55,10 49,50 41,80 40,10 54,10 » 37:40 40,10 42,70 45,10 41,30 40,80 27,70 54,10 v D » io:iu 4,40 8,50 10,00 5,20 1 ,00 12,40 U,00 le 27 le 19 le 21 le 15 le 26 le 18 le 8 le 3 le 15 juillel. le 25 le 17 et le 22 le 15 le 17 le 18 le 1 le 27 le 3 le 27 octobre. 42 41,62 45, 19 59,05 6,16 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 21 Orages observés à Qstende, en 1866, par M. Cavalier. Le 1 1 février, 13 avril . "il mai , 2 juin . 3 » de 0 11. a 11 h. ilu soir, très-fort orage avec tempête de l'ONO. ; vifs éclairs et averses de grêle. de'J'/jh. à 10 '/a u. du soir, violent orage, 22 coups de tonnerre, forte grêle el pluie, donnant 19mm,225 d'eau, de 4 h. à 5 h. du soir, orage. de 4 h. à 4 '/s "• ('u i0,'i orage, de 9 h. à 10 h. du soir, orage, de 2 h. à 4 h. du matin, assez fort orage; vers 5 h. il y eut un fort coup de vent d'O. de 1 h. à 4 h. du soir, violent orage; tonnerre sans interruption pendant deux heures; on >'l juillet, 1' 9 août, 17 » 27 » 28 » 28 ,, rapporte que la foudre est tombée en plu- sieurs endroits, aux environs de la ville; eau tombée pendant l'orage : 57m"',645, dont 35""",210 dans l'espace deôO minutes; le vent a soufflé constamment entre le NO. et le S. de ô l/2 h. à 4 % 11. du matin , fort orage. de S II. à •'.' , h. du soir, fort orage. à 1 1 '/, II. du soir, orage. à 7 h. du soir, orage. de 9 b à 1 1 '/s h. du matin , fort orage. de 6 à 7 h. du matin , fort orage. de 5'/, h. à 7 '/, 'I» soir, fort orage. Tempéles observées n Ostende, en 1866, par M. Cavalier. Les 8,9el 10 janvier. Tempête de PO. 1 1 et 12 » Tempête du NNO. Du 1"aii 8 février Tempête du SO. à l'ONO. Elle attei- gnit son maximum de force dans la nuit du 4 au 5 . vers minuit 50 mi- nutes, il y eut un fort coup de vent ('), accompagné de grêle el d'un vif éclair. Le 1 1 février, à 6 b. du s. Une nouvelle tempête du SO. a éclaté el régné avec la plus grande violence jusqu'au malin du lendemain Pen- dant toute la soirée du 1 1 , il y eut des averses de grêle, de vifs éclairs et du tonnerre; bien que celui-ci suivît presque immédiatement les éclairs, c'est à peine si on pouvait le distinguer du bruit dominant du vent. l)u 23 au 24 mars Pendant la nuit,violente tempête du SO. Du 12 au 13 mai Tempête du NO. Le 17 juin. ■ du NO. Les 18 et 19 juin. » du SO Les 3, 4 et 5 juillet I 29 el 30 » Le 7 août. Le 17 » Du 2 au 5 septembre Du 4 au 7 » Du 11 au 12 Le 14 septembre. Un 16 au 17 septembre Du-21 au 22 Le 28 octobre. Le 30 Le 12 novembre. Du 16 au 17 novembre Le 18 novembre. empéle du SO. » de l'ONO. ,. du SO. t de PONO. ., de POSO. » du SO. » du SO. » du SO. .le l'ONO. du SO. » duN. ,, du SO. Grande tempête du SO., depuis minuit jusqu'au mHi du lendemain ; un peu après midi, le 13, le vent qui était au SO. a saule à l'ONO., et vers 7 h. du soir la tempête s'est déchaînée de nouveau avec fureur, dans la direc- tion du NO.; elle a duré jusqu'au 14 à minuit. Grande tempête du NO. Tempête de POSO. au ISO. (') Un moulin, situé à col de la gare du chemin de fer, lui renverse par sa \iolence. 22 OBSERVATIONS Le l'J novembre Le 20 Du ■>"> au 24 novembre. Le 25 novembre. Le 26 Le 27 Grande tempête du MO. Tempête du NO. Grande tempête du NO Tempête de l'O. au NO. du NO. du NNO. Du •"> au fi décembre. Tempête du SO. Le 7 et le 8 « l'orte tempête de l'ONO Du 9 au 10 « Bourrasques par des vents entre le NO. et le SO. Du 27 au 29 ■ Bourrasques par des vents entre l'ONO.et l'OSO Phénomènes divers observés à Ostende, en 1866, par M. Cavalier. Météore. -- Le 20 juin, à 1 1 h. du matin , passage au côté SSE. de la ville, d'un mé- téore à lueur blanchâtre, ayant la forme conique allongée d'une poire et la grosseur apparente d'une bouée. La direction de sa course était de l'ENE. à l'OSO. Il a fait explo- sion à quelques lieues d'ici. Le bruit de sa détonation fut entendu en ville et ressemblait à un coup de foudre sec: une personne qui se trouvait à bord d'un yacht, à la hauteur de Stroms Banck, comparait ce bruit à celui produit par la déebarge d'un canon du plus fort calibre. Nuées de mouches. — Dans l'après-midi du 19 août, l'air était chargé de nuées de mouches, et vers le soir le sol. en plusieurs entlroils.cn était complètement couvert. Etoiles filantes. — Le 14 novembre, à 1 h. du matin, et pendant la tempèle du NO., le ciel avait un aspect des plus remarquables. Des nuages détachés, chassés et dissipes par le vent, laissaient des éclaircies très-considérables, mais légèrement voilées. On y voyait partout de nombreuses étoiles filantes . de nuances et de longueurs différentes. Dans la partie du ciel qu'occupe le Cancer, et presque au milieu de cette constellation, j'en ai compté 47 qui , divergeant du même point, prenaient diverses directions et présen- taient l'aspect d'une décharge de fusées volantes. DES PHENOMENES PERIODIQUES. 25 Pression atmosphérique à Ostende, en 1866, par M. Mlchel. HAUTEUR MOYENNE UL! BAROMÈTRE |iar mois. Maximum Minimum DIFFÉRENCE Il A I E ! Il A T E MOIS. 9 heures 5 heures absolu .ilisolu variation du du du matin. Midi. du soir. PAR MOIS. PAR MOIS. i... ...... ■ i . maximum. minimum. mm. , IIMU. mm Htm . Janvier 758, 72 738,70 758,51 778,05 732,15 45,92 le 23 le il Février . 54,62 54,30 53,85 67,96 56,86 31,10 le 22 le 28 Mars. 53,!):! 33,98 33,76 69,93 40,74 29,19 le 11 le 21 Avril. 59,67 59,55 59,15 71,7-1 17,18 •>i,<;t le 23 le 2 Mai . . «0,77 60,8:! 60,43 72,24 45,36 26,88 le 16 le 1 Juin . . 60,48 60,55 60,53 68,28 46,15 22,13 les 8 et 9 le 17 Juillet . 59,47 .VI, 50 59,54 68,33 46,57 21,96 le 12 le 3 Aoùl. 56,64 56,73 56,59 6i,5i 43,98 20,56 le 26 le 2!) Septembre 55,91 55,85 55,8* 65,78 40,53 23,S5 le 18 le 22 Octobre. 65,64 63,41 62,99 73,74 50,01 25,75 le 7 le 25 Novembre 59,58 59,31 59,17 6x,88 42,46 26,42 le 29 le 16 Décembre 61, 19 60,80 60,35 75,56 43,89 31,67 le 20 le 51 .MoVKNNE. 758,71 758.65 758,37 7711,20 7 42,97 27.28 le 25 janv. le 1 1 janv. Maximum, 1 ! 25 janvier . . 778,05 Extrêmes de 1 ann Intervalle de L'échelle parcouru . . 752,15 45,92 Température centigrade de l'air à Ostende, en 1866. mois. TEMPERATURE XOYEUNE PAU MOIS. heures i) heures .lu mutin. Midi. du Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aoùl Septembre Octobre Novembre • Décembre. ....... Moi 10,95 6^18 7','lt 5,70 7,36 5,38 6,94 10,91 13,54 11,49 12,77 17,96 18,43 17,58 18,78 16,27 17,70 15,06 16,76 10,96 13,25 8,21 9,54 5,66 6,63 12,34 T.'CO 7,40 7,47 14,04 14,83 19,32 20,14 19,17 17,50 13,67 9,67 6,74 Mi ni mu m absolu nar mois. minimum. I;S0 1,10 1,30 6,80 4,50 8,50 12,00 12,90 12,00 6,1)0 0,20 -0,60 5,28 le 12 le 22 le 6 le I le l le 17 le 3 le 12 le 23 le 28 le 30 le t le 22 février Minimum (1rs moyennes diurnes. 0'40 -2,80 1,90 2,90 2,50 7,00 9,90 9,40 8,40 1,60 -0,90 1,60 2,89 24 OBSERVATIONS Psychromètre à Ostende, en 1866. MOIS 9 HEDRtS DO ÏJATIV Thermomètre ! Thermomètre see humilie. 3 HEURES DO SOIR. Thermomètre '■ Thermomètre sec. Inimitié. Thermomètre sec. Thermomètre humide Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre s 80 • t r.o •4,97 10 i-2 10 98 17 Î9 16 49 15 54 14 55 III 57 7,8.>. V.95 1,37 3,88 8,(4 8,1 i 14,50 15.75 13,88 I S,9î 9,45 6,60 4,38 s. 74 6.98 6,110 6, Sa 1 1 ,56 11,89 17,95 1 7,65 lli.si Ifi.l 1 1-2.71 9.1-2 6,sa 5.71 3,54 1,71 8,98 11.011 15,02 I '...'.9 I I.:.*. 13.7.-, 10,88 7, 53 :., I 4 9,62 7" 19 11,91 6,95 15,08 13,01 18,85 18,05 17,69 17.11.-, 13,16 9,51 0,57 5>2 5,6-2 4,90 9,66 9,65 15,39 14,99 15,05 14,19 I 1,11 7,-21 5,23 '1,9m Quantité d'eau recueillie; nombre de jours de pluie, de ijrèle, de neige, de tonneri de brouillant, etc., à Oslende, en 1866. e. MOIS. Quantité d'eau recueillie par mois ■-il milli- mètres. Quantité de neige re- cueillie par mois en millimè- tres. Noinln . de jours où l'on a recueilli de l'eau. .NOMBRE Dl joins DE l'luie. Grêle. Neige. Gelée - Tonnerre. Brouillard. t. ici couvert. Ciel sans nuages. 82,4 40 6,748 -20 13 5 1 2 0 9 5 0 85,809 0.032 24 13 4 1 4 0 g 4 II 37,499 2,716 18 9 8 ■■• 0 9 5 0 Avril 50,860 » II 5 5 II Il ;> 5 il 1 19,098 - 12 1 1 II II 1 1 5 II 2 60,8-27 1 i 8 1 0 II III 4 n 11 Juillet 76,074 ■' 10 13 1 II H 4 1 il II 97,887 » 26 15 II " II 5 1 0 II Seplemlire .... 101,781 " 25 16 0 o 0 II 5 0 0 12,891 „ II, 0 0 II II » 15 4 0 91,702 . 21 lit 3 II 1 0 1 5 II Toul. . . 50,158 16 1 4 0 0 5 ft 12 1 1 0 773,0211 9,496 217 151 25 5 18 20 69 32 3 DES PHENOMEiNES PÉRIODIQUES. État du ciel à Oslende, en 4866, par M. Michel. 1 SÉRÉNITÉ DU CIE L. d INDICATIONS DE L après les observations fait ÉTAT 1 s à 9 h. Cirrho- stratus. >ES NUAGES ET DU CIEL, du matin, a midi et à 3 h. du 30 r. MOIS. 9 heures du matin Midi. 5 heures du soir. Moyenne. Ciel serein. cirrhus. Cirrho- cumul. Cumu- lus. Curoulo stratus. stratus. Nimbus. Éclair- Ciel couvert. Janvier . 2,06 2,2» 2 52 2,29 1 1 6 7 11 1 7 | 11 22 3 33 Février 2,68 2,14 2,29 2,34 0 ~t ' 11 30 Il 22 0 29 Mars . . 2,23 2,29 2,39 2,30 0 T* 4 5 1 1 30 1» 1 1 2 31 Avril . . 4,37 4,47 4,43 4,42 6 5 0 Il 17 38 12 4 2 13 Mai. . . 4,84 4,97. 5,59 5,07 9 â 5 II II 39 8 10 1 20 Juin 4,43 4,73 5,07 1,74 2 3 5 24 15 45 5 7 0 1 S Juillet . . 2,94 3,81 3,74 3,49 0 1 II 15 44 5 \ 7 10 10 Août . . 2,45 2,77 3,45 2,96 0 4 1 7 12 44 12 12 7 11 Septembre 2,17 2,43 3,07 2,56 O t 2 12 Ib 57 9 14 5 10 Octobre . 2,42 2,87 2,94 2,76 0 t 1 10 27 7 55 7 12 27 Novembre! 2,67 2,40 1,87 2.31 2 1 2 7 7 37 6 .2 11 21 Décembre. t,tJ0 3,26 1 ,90 J,70 1,85 0 2 1 10 11 1 4 25 19 5 2» Xvt ÊE 3,09 3,24 3,09 20 27 23 119 164 382 ICI 147 56 259 Nombre d'indications de chaque vent à Ostende, en 1866. ( D'après les observatiuns faites trois fois par jour, à 9 heures du matin , à midi cl à 3 heures du soir MOIS. SSK. S. | SSO. SO. jours. Janvier Févriei M tirs .... Avril .... Mai . . . Juin Juillet. . . . A.OÛ1 . . . S< pu-uihre . (Mubre . . . !Sii\fiiibre Décembre Ahmke 68 0 0 2 5 '» ili 9 10 10 5 4 0 6 i 1 2 0 0 4 9 5 1 0 "I 43 44 I t!! 5 2 39 19 6 9 5 13 42 9 14 39 179 5 2 6 /t 6 5 11 5 8 1 5 0 10 3 11 0 106 32 150 20 31 50 31 50 51 31 50 31 30 31 ÏOMK XXXVII. 26 OBSERVATIONS Intensité du vent à Os tende, en 1866, par M. Michel. (D'après les observations faites trois fois par jour, à 9 h. du malin, à midi et à 5 h. du soir.) 0 t „ i 6 - 8 f) 10 Sillage sillage Sillage Brise l'n ris Deux ris Trois ris Les huniers Au has-ris MOIS. Calme plai. de Je do de aux aux aux au des voiles Ouragan. 1 à -2 nu'tuls jài nœuds. Sa 6 nœuds. perroquets. huniers. huniers. huniers. hos-ris. basses. Janvier 3 12 2i 18 16 7 5 6 3 1 0 Février . 1 17 1G 9 15 9 '• 6 6 0 1 Mars . . 5 25 30 19 9 6 2 1 0 0 0 Avril . . 3 ." -25 9 10 5 5 II 0 II 0 Mai . . t 26 26 20 9 7 ~2 1 1 0 0 Juin . . 4 58 26 14 3 2 " 0 1 0 2 Juillet. . 1 ■21 36 IX 5 1 7 0 0 1 II Août . 1 U 17 14 5 5 4 o 1 0 0 Septembre 1 40 14 10 13 5 '. 2 2 1 0 Octobre 7 49 29 3 o 3 1 II 0 0 0 Novembre 2 IX 15 19 7 7 ,S 4 5 4 r» Décembre o 52 l!l 10 7 o 8 5 4 1 i Tôt * L, 27 356 277 165 101 60 48 27 21 8 7 Observation de fa quantité d'eau tombée à Anvers, eu 1866, par M. De Boe. mois. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre L'iNNhr. Quantité d'eau recueillie par mois en millimètres. 70,4 86,5 70,2 30,6 55,4 36,4 95,0 75,2 95,4 8,6 153,4 75,8 848,9 Observations. L'udomètre dont on a fail usage a été placé sur une plate- forme, à 15 mètres environ au-dessus du sol, pendant une partie de l'année, et dans un jardin, au niveau du sol, depui- la mimai jusqu'à la En d'octobre. DES PHENOMENES PERIODIQUES. 27 PHENOMENES PÉRIODIQUES NATURELS. — Règise végétal. IS66. NOMS DES PLANTES. {Feuillaison, 1866.} Acer campcstre. L d Pseudo-IMatanus. L. . . .Esculus Hippocastanum. L. . ». lulca. Pers » Pavia. L Alnus glulïnosa L Amygdalus Persica. L. (/3 mad.). Aristolochia Sipho. L Berberis vulgaris. L Betula alba. L » Alnus. L Bignonia Catalpa. L » radicans. L Buxus sempervirens. L. . Carpinus Betulus. L Cercîs Siliquaslrum- L. . . . Colutea arborescens. L. Coicborus juponicus. L. . . . Cornus mascula. L. . . » sanguinea. L. . - Corylus Avellana. L. Cratïegus Oxyacantha. L. Gytîsus Laburnum. L. Daphne Mezereuni. L. Evouymus europseus. L. . Pagus Castanea. L. ... i> sylvatica. L. Fraxinua excelsior. L. » Ornus. L. . . . I Genisla juncea. L Ginkgo biloba. L Gledilschia fero\ .... BRUXELLES. (M. Ad. Que- Iclel ) ■ M. Rigouts Vcrbert.) GENDRRUG- GK- \vz Gand. (U- RodiRas.) (M. Lan: zweerl.) I 1 avril. 16 avril. ',) avril. 2!) avril. NiHUE. mu in i s . (M.BellynrL.)uM. liusïon ) 1 avril. 20 avril. 25 avril. 20 avril. 20 avril. 27 » 13 avril. 20 mai. 19 mars. i avril 12 avril. 15 » 26 avril. IS avril. 19 a 21 » 28 avril. 21 ■ 20 u 21 avril. 21 u 21 avril. 4 mai. il) avril. 16 » 15 h 5 mai. 10 •■ 10 18 mai. 13 avril. 50 mars. 3 avril. 10 avril. 12 »■ 15 mars. IN avril. 12 t'* » 14 ■> 20 avril. I mars. s avril. 8 D l . 1 d 1 mars, s avril 1 mai. 25 avril. 22 avril. 26 avril. 25 avril. 25 « 18 avril. 18 avril. 2K >• Il » 20 » 25 avril. 21 mars. 27 avril. 27 » 15 » 12 » 26 avril. 50 » 28 OBSERVATIONS GBKOBRUG- NOMS DES PLANTES. BU (IX ELLES. ANVERS. .- OSTFNDE. KAHCR. DOLBàlN. [Feuillaison t 1866.) Icz-Gand. — _ 1."» niai. 27 avril. 1(1 » 28 avril. 28 avril. — - _ 25 » — — 10 mai. - — — i avril. 1 a\ril — 16 avril. — — 6 » 30 avril. -23 » 16 mai. Si » — 27 » 12 avril. - 3 mai. — 15 avril. \ avril. 13 avril. " 7 mai. 5 mai. — — 26 » — 19 janv. 15 janv. 1 avril. 10 févr. » Symphoricarpos. L — _ - * tatarica. L 23 févr. - — 15 janv. )6 févr. — — — — 10 mars. 9 avril. — 1 mai. - — r» h 10 mai. — 15 avril. 20 avril — 15 avril. 24 avril. a mai. - 15 mai. — 13 avril. 15 >• 10 mai. 12 mars. 18 févr. — — 25 mai. 15 •■ — 22 » 9 avril. 1 mai. - — 18 avril. 29 avril. — 5 » 28 .. 25 avril. — — 19 .. 15 » 5 mai. 17 ■ /» „ 18 avril » Cerasus. L. (fct'g. notr.) i avril. 20 ,. 1 » 19 » » domestica. L. (3 gr. dam. r.) — — 25 » — 1 » 10 » 7 avril. - 18 » 17 mai. 28 avril. 27 avril. 2 » 10 » 12 avril. 7 » 15 févr. - 10 » 10 févr. 1 mars. 15 » 18 t - — 20 .. — 10 avril. 25 •> » spectabilis. Ait — 17 avril. 25 » — — 25 r> 26 avril. — — — 16 avril. 5 mai. — — , — — 16 » 5 » - — - — 15 .. — — — — 15 » — — 10 mai. 29 avril. DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 29 NOMS DES PLANTES. (Feuillaison, 1866.) Ribes alpïoum. L Grossularia. L » nïgrum. L s rubrum. L Robinîa Pseudo-Acacia. L. . . d viscosa. Vent Rosa cenlifolia. L n gallica. L Rubus Idaeus. L Salix alba. L « babylonica. L » capraea. L Sambucus nigra. L Sorbus Aucuparia. L domestica. L $pira?a bypericifolia. L. . - . Staphylea pinnata. L Syringa persiea. L » rothomagensis. Hort. » vulgaris. L Tilïa anicricana. L . . . » europœa. L » parvifnlia. Hoflm. » platyphylla. Vent. . . . Ulmus campestris, L Vaccinium Myrlillus. L- • . . Veronica genlianoîdes. L. Viburnum Lantana. L. . . . » Oputus. L. {fl. simpl.). » ■ L. {fl. plen.). Vitex incisus. L Vilis vînifera. L. brukeli.es, ! CENDBBlCi- àNVERS. GE- )ci Gand. 18 fevr. 28 févr. 26 avril. 28 mars. 25 » 28 avril. Il » 28 ■ tl » . ■ mai. 8 avril. 21 G 24 i> i mai. 20 avril. 25 avril. 10 avril. 23 avril. 15 avril. 27 févr. 1K avril. 26 avril. 1 mai. 20 avril. 15 avril. 25 -> 12 mai. 7 » 3 avril. 10 mars. 14 D 20 mars. 25 avril. 20 mars. 20 » 2 mais. 2 avril. 22 m 22 » l avril. 8 mars. I avril. I » 1 mai. 16 avril. 17 fevr. 15 ■> 12 avril. 12 » 27 u 12 avril. 10 D 15 avril, 22 o 2 avril. 12 » s avril. 25 avril. 26 avril. 8 » I i avril. 14 » 26 avril. go OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. {Floraison, 18GU-) Acer rampestre. L . Pseudo-Platanus. L. . . Acliillea Millefolium. L. . Aconitum Napellus. L. . . . ADsculus Hyppocastanum. L. . •• niacroslachys. Midi. . Paria. L Ajuga replans. L Alcea rosea. L Alisma Plantagu. L Alliuni ursinuni. L Alnus glulinosa. L Althaea officinalis. L. . . . . Anisonia latîfolia. Mîch. . . . Amygdalus eonimunis. L. . . » Persica.L. (Qmud.). Aueliusa scnipervirensL. . . . Anémone Hepatica. L. . . . p> nemorosa. I*. . . . AntirrbiDuni niajus. L. . . Aquilcgia vuigaris. L. . . . Aiabis caucasica. Willd. . . . Arislolochia Clématites. L. . . >■ Siplio. Herit. Arum maeulatum. L. . . . . Asaruru europa?um. L. . . . Asclepias Vincctuxieuni. L. . Asperula odorala. L Astranlia major. L Atropa Belladona. L Azalea pontiea. L Bcilis perennis. I Berberis vuigaris. L. . . . . Belula alba. L » Alnus. L. (11. mâles) . Bignonia Catalpa. L. . . . » radicans. L Boiago ufGcinalis. L. . . . Bryonia dioica. Jaeq. . . . Buplilalmum cordifolium. L. Buxus sempervirens. L. . . (M. Ail. Que- lelel.) (». liig.iuts Verltcrl j UENDBBUG GB- leï-Gand. {M. Rodigas.) (M. Lans- zwccrl.) M I.. I.MV M UUSïOI (M. Frilsch.) SiLZBOURG. (M. t'ritsch.) ..juin. 28 avril. 10 mai. 6 juin. > juin. 1 mai. \b févr. 15 mai. : ô mai. 1 juill. I juin. 12 mai. 20 juill. 25 niai 20 D 10 juill. i ;. - 10 juill. 10 avril. r, >■ 1 juill. 20 juill. ■>') mars. 1-2 avril. 2 juin. !0 févr. 28 avril, o - 20 mai. 15 juill. t juin. 28 avril. 17 B 30 < 10 juill. la avril. 15 mars. 1 1 avril. I juin. 24 mai. 2i mars. 12 mai. 27 juin. 28 juill. 12 mai. .ju.ll 20 janv. (0 juin. 2 yda\. 1 mai. 2 fév. ô juin. 29 janv. 12 mai. 2 » 22 juin. 18 mai. 8 mai. 22 avril. 1 juill. 25 avril. 1 mars. 20 juill. 5 mai. 2 juill. 12 juin 1 mai. 1 mai. 21 avril. 1s févr. 15 mai. 24 avril. 1 mars. 12 mai. \ >• 4 juin. 22 mai. I mars. 1 1 mai. I » 27 juill. 1 mars. | is mars 10 mai. 22 févr. 24 janv. 4 mars. 25 mars 22 mai. 7 juin. — | 29 mai. 24 avril. I 28 avril. 10 mai Toulcl'ann. 8 mai. 25 avril 12 juin. | G juin. IN avril. G avril. 26 avril. 20 juill. 5 juin. 7 juin. 1 mai. 28 avril. 7 juin. DES PHÉNOMÈNES PÉR10D1QLES. 51 NOMS DES PLANTES. (Floraison, 1806) BRUXELLES. ANVERS. GKNDBRL'C- j NAMUB. | DOLBilN. SALZBOURG.! Callha palu^lris. L. . . i. .mi], mu; i persîctfolia. L. . Cardamine pratensis. L. . Garduus mariaous. L. . . . Carpinus Belulus. L. . . . Centaurea Cyanus. L. . . . Cercis Siliquastrum, L. . . Cbeîranllius Cbeiiï. L. . . Chelidonîum niajus. L. . Clirysanlliemuin LctR'antb. L. Ghrysocuma Linosyris. L. . Clematis vilicella. Willd. Clellira alnifulia. Ait. . . . Colchicum aulumnale. L. . Colulea arborescens. L. . . Convallaria majalis. L. . Convolvulus arvensis. L. » sepium. L. . Corcborus japonicus. L. . Cornus mascula. L. . . . » sanguinea. L. . . . Corydalis digitala. L. . . Corylus Avellana. L. . . . Cralsegus coccinea. L. . . » Oxyacanlha. L. Crocus mœsiaeus. Sims. . . » sativus. L » vernus. Sw. . . . Cynoglossuin Omphalodes. L. Cylisu Laburnum. L. Oapbne Laureola. L. . . . » Uezereum. L. . . . Delpliinium Ajacis. L. . . Dianttius barbatus. L. . . » caryophyllus. L. . Diclamnus albus. L. . . . Digilalis purpurea. L. . . . Dodecalheon Meadia. L. . Echinops sphserocephalus. I Epilobium spicatum, Lam. . EquiseUiQi arvense L. 18 juin. Is juin. 2* avril. 1 î juin. ■24 i> 16 avril. 10 fév. 10 juin. 10 juin 10 juin. 10 mai. 6 juin. 15 juill. ! sept. 6 .- 1 Icv. 21 mars. 15 janv. — 7 mai. 2 juin. 5 » 12 mai. 10 fév. — 31 janv. 4 fév. — 10 avril n mai. "20 mal. — 10 fév. 8 fév. 1 » 8 juin. 2u juin. 26 mai. I juin. 20 juill. 30 » I juin. 10 mai. 9 juin. 14 avril. 20 mai. 25 fev. 5 juin. 1 » 28 avril. 1 1 avril. 2juil I sept. 22 janv. I juin. 33 janv. fi fév. i sept. 1 1 mai. G » 12 juin. 20 » 2.» mais 6 )• 1 juin. 10 mars, 20 janv. .'j mai. 15 fév. 15 fév. 5 mai. 2 fév. 10 janv. 2G juin. 18 mai. G juill. 1 avril. 15 juin. — I avril. 21 mars 2 juin. - 25 avril - 7 mai. 3 mai. 1 avril. 4 avril 6 » 27 » 16 mai. 2 4 mai. 1 V a oii t. IS llllll. 15 avril. 16 fév. I I juin. 16 mars. 18 janv. 18 mai. 5 avril. 12 juin. 7 v 26 - 3 j uin . 17 juin. 8 mars. 8 mars 7 juin. 26 avril. lo août. 5 mai. 8 juin. 30 mai, . juin. 32 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. (Floraison, 1866.) BUL1BLLKS- Sil.ZBfH'Bli, 16 juin. 28 avril. 31 janv. 4 juin. 21 mat. li juin. •27 avril. Erîca v ulgai is L Erv thronium Dens-canis. L. . Eîchollzia califormca, L. . . . Evonymus europseus. L Fragaria vesca. L. (/3 Hortens.). . Fraxinus excelsior. L Fritillaria imperïalis. L Galanlhus nivalis. L. . . ~ . . . Genista juncea. L » scoparia. L Gentiana cruciata, L Géranium pratense* L i> sanguineum. L. . Gladîolus communis. L s* :ii i> Glechoma hederacoa. L j Glycine sinensis. L Hedvsaruiu Onobrycbis. L. Helleborus fœtiiJus. L » biemalis. L » niger. L » vïridis. L Hemerocallià cœrulea. Andr. . . » flava. L » fui va. L I 15 Hibiscus s\ riacus L Hieracîum auranlïacunv L. . . Hippohaë rb a m no ides. L. . . . HyacinLlius orienlalis, L. . . . Hydraugea arborescens. L. . . . » horleosis. Sm. . . . Hypericuni perfora tum. L. . . . lberis sempervirens L llex Aquifolium. L Iris germanica. L. . ... . . . puni ila. L Jasmin uni officinale. L Juglans regia. L Kaluiia lalifolia. L Lamîum album, L L-. ontodon Taraxacum. L. . . Ligustrum vulgare. L 21 niais. G juin. 1 avril. 15 janv. i juin. 7 juin. 15 juin. l'i fev. 35 juin. 1 mai. I 7 -. 1 12 avril. ; 15 niai. 25 août. 21 mars. 1 fev. 10 fev. 20 juill. 10 juin. 10 M H juin. 18 mars. 15 juill. 15 » 1 mai. 2 juin. 12 avril. - ! 2 juin. 15 avril. 15 juill. • juin. i juiu. 5 juin. 13 avril. 20 niai. 17 fev. 10 fev. G juin. 0 » 10 juiu. 10 mai. 2 juin. 10 avril. 24 mai. 19 >. I » Is juin. 20 juill 23 janv. 20 janv 2 avril. juin. -.'0 avril. 14 juin. 4 ■■ 26 avril. 28 avril. 22 avril. 15 juin. 22 avril. | 24 juill. 0 mai. 20 avril. 9 auil 22 mai. ".juin 10 fev. 2 » 1 janv. 22 i 4 juill. I juin. . juin 20 » _' 1 1 " 20 juill. 10 juin. 20 mars. 2 avri 20 juin. 18 juin. 20juin 2 avril. 6 mai. lo mai 20 i. 2 , 10 avril. 10 juin. 20 avril. 13 avril 1 mars. 2 • IS juin. 18 juin. 8jU.ll. 2 juin. •jl juin. 30 niai. 12 juin. )0 mai. 6 avril . DES PHENOMENES PERIODIQUES. 35 1 GBHDBRUG- 1 NOMS DES PLANTES. «rvxbllbs. *w mis. CE- 09TKMIK. \4V1I H DULHAIN, V1BKNE. SiLZBOURG. {Floraison, 1866.) lei Gand. i juin. 12 juill. 9 juin. 28 juin. 3 juin croceum 13 juin. - 12 juin. •■ fia vu m. L 16 •• 18 juill U juin. — 19 > 3 niai. 17 niai. 2.5 niai. 19 juin. Lonicera Periclymenum. L. - i juin. 18 juin. S\ mphoricarpos. !.. . 1 juin. 2G mai. latarica. I 31 mai. • a\ i il X\ losleum. L. . 2G • lii avril. r* mai. Lyciinis clialcedonica. L . . 20 juin. Itt juin 23 juin. . - — 18 mai. 7 juin. | 8 juin. Lylhrum Salicaria. I 20 juill, 13 juill. 'l\\ juin. ! •_>!) ■ 20 mars. 12 avril. •* 18 avril. < Iripelala. L. . . ■2 avril. 12 • j M a (va sylvestris. L. ... 13 juin 2 juin. 15 juin. 20 juill. — y juin. Meltssa officinalis. L, . . . - 12 juill. fx juill. 17 . 25 août. 19 • 2 mai. 23 mai. s mors. 20 avril. •2 mai. 10 sept. 1 juin. i avril. IN |pv 2i avril. K mai. Mvosolis paltislris. 1 28 avril. 21 mais. la niai. 10 avril. - 20 avril. 2i . ï niai. 1 avril. Narcissus poeticus, L. >■ Pseudo Niircîssus. 1,. Nymplia-a alba, L. ... 25 mai. Orcliis macula ta. 1, . , 27 av i il. Ornithogalum umbellalum. !.. X mai ■J mai. ix mai. 23 mai. Otulius veriuis. L 21 mars. M avril 20 avril. Oxalîs Acelosella. i \o avril. stricta. 1- - 1 -1 j u i n .. juin 25 juin. Papaver bracleatuin, L. . 23 mai. 1 Ml mai. - orientait*. L. . . . 10 juin. 13 » (i juin, 33 juill. I 17 » _ 20 mai. K juin. 1 juin. ■ Paris quadrifolia. 1 X .. 20 avril. I Pliiladclplius coronarius, L. 23 mai, 3 juin. 1 juin 3 juin . 27 mai. Phlomis alpina. Willd. . . 9 juin. Phl<>\ verna. L s mai 10 juill. 1 29 sept. 1 ; | «juin. Tome \XWII 54 OBSERVATIONS NOMS DES PL4KTKS. Floraison , I8GU ) Pœonia ofiicinalis. I> Pulemomum cœrtileum. L I'..U gontini Itisturia. L» Pupulusalbn, L fastigiala. Poir polenlilla alrupurpurea. Hort.. . Priniiila clatior. L \ cris. L Prunus armeniaca, I>. (0 ntriV.) . . Cerasus. L. [J bignrr. ». . . domeslira. L. [3• nigriint. L n i iiln uni. L sanguineum. L Robinîa Pseudo-Acacia. I Rosa canina. L cenlifblia. L » gallir-a.L Ituhus Idseus. I Rula graveolens. I Salix alba. I GKNDBRI'G- BHlHELLtS. 4KVBB.S. , GB- Irz-Sand. I 1IOM;. SAL7.D0VBG. S niai. h juin. I juin. .-, avril. \ juin. 13 mais :i avril. 1-2 i. S M -20 fpv. 20 avril. 2x avril. -2.'» mai. 15 avril. I mal. ■i , té\ . 25 avril 26 '• -22 avril. 2 niai s. Ml nul l.*i avril. I '7 " 1-21 .. I I i -21 mars ! -27 mai. I -21 avril. •21 - i;, . I 2 mai. s ,iu il. 15 » 19 - 2S mai. •2 juin. 10 avril. - 20 mars 2X mai. G juin il mai. •2 juin In mars. 10 avril. S » 2-2 avril. I mai. 1-2 j'iin. 9 mars. •20 avril. 23 fév. 27 avril. 17 mai. 13 mai s. I juin. Ï3 m 1rs. I .. 20 avril. H » aa -2i) avril. s mai. 2 mars. 23 avril. 29 » Inlll IC M1L.ÎS1 ar i nivïer •I avril l juill. 12 avril. 17 avril. 20 avril -2,. :iv ril 17 jan 2i mai. is mai. 13 avril. 15 » i avril. : ai ,, 13 avril. ! 1S » — 1 » 1 juin. lu juin. I 10 . i juin. | 1-2 • 6 juin. -20 avril. -20 » 3 juin. 2 juin. DES PHÉNOMÈNES PEKIODIQUES. .).» NOMS DES PLANTES. {Floraison, 18GC. Saliv babylonica. L. . caprsea, L. ... Sahta ufflcinalis. L, . . Sa m bue us nigra, L. . . r lacernos» L Sanguinaria ranadensîs. L. Saxifraga crassifulia. L. . Scabiosa arven»ïs. L. . . Scoraunera hispanica. L. Scrophularia nodosa L. . Secale cerealc. L. (3 hyb.). v *> {épis) . Seduni acre. L » album. L. . . . Solarium Dulcamara. L. . Sorbus Aucuparia. L. . . Suai Lium sçopariuin, L. . Suinea FiUpendula. L. . . hypericifulia. L. . . lœvigata L. . , . Staphyteu pîi'.nata. L. . . Slatice Armei ia. L. . . . ■ Limoniuni . L. . Stellaria Huloslea. L. . . . S\mpli\lnm officinale. L. Syringa persica. L. . . . >■ vulvaris. L. . . . Taxtis baccata. L Th\ mus Sri pillum. L. Tiarelia cordifolia L. . . Tiilia euro| bb». L. ... d niicroph) Ma. Vent. .. |pli.tvpli\ lia. Vent. Tradescantia virginica L. Trifolium prnlense L. Trilîcum sativum, L. [jBhyber » [épi* . Trclliu> euroj sens. L. . . Tulipa Gesneriana. L. . . Tus^ilago farfara L. . . . ÏVlasites. L. . ■ BRIXELLBS. 24 mai. 14 avril. 20 mars. 10 uin. IS juin. l juill. -i'> avril. i juill. I moi. 12 juin. I .. 18 avril. 20 mai. 10 avril. •_'7 avril. 22 avril. is juin. 20 i. OSTSM'K. MMLH. t mai. 15 avnl 12 juin. 15 » 1 1 avril. lojuill. 10 juill. 15 avril 90 juin. 18 mai. is, .. 15 avril. 2 mai. * mars 3 juin. 5 juin 3 ' 12 i 25 mai. 7 » 25 mai. 28 avril. 29 avril. 27 . 28 juin. 2u mai. 1 4 juin. G .. IN avril. 17 mars. 2fi » 18 avril 8 mars. 15 juin. s juill. 7 juin. i mai. 7 juin. 28 avril. 21 juin. 27 juin. 50 avril. 36 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES, Floraison , 1866 Ut m us campeslris. L. . Vaccînium Myrlillus. L, Valeriana rubra. L. Venitrum nigruni L. . Verbena officinalis. !.. Veronica gentianoidcs. I. .. spîcata. L. . a Teucrium. Rî% Viburnum Lanlana. L. Opului. L. [fl. siitipl.) fl.plen.). \ inca m in or, L Viola odorala L Viti* ^ inîfera, I Waldsleinia geoïdes. Kii. . . BRl'*BLt.ES 3 mai. r> o 15 fév. binais. 21 juin. h» avril. GEHDBRQG- 10 avril. 15 << 11 » SU mars. 7 sept. OSTFNDK. ' N*SI». 25 fév VIENS* S4I.ZROIHG -2» fév. I mai. 2 '* ■■ 8 mai. IS i 22 avril. 26 ma!. 2* » 2 avril. 1 fév. 3 avril. -2s fév. 20 avril. 29 avril. M mai Il » 26 mars. 15 » 26 juin. s juin. 16 juin. -27 avril. 9 mai. NOMS DES PLANTES. Fructification . 1866. .£ seul us Hippqcaslanum. L, Amygda'us Persîca.L. . Anlin liitmm majus. L. . . Aslranti» major. L . . . . Avena saliva. L Betula alba. L Cenlaurea Cyanus. L. . . Chelidonium majus, L. Corylus Avellana. L, , . Cral.T»u> Owiii anllia. 1.. . Dnphne Mozereum. L. . . Fragaria vesca. L. (/3 Hortens ■HippopHaë rhamnoides. L. . Leotondon Taraxacum. L. . Liguslrum vulgare. L. . . Lonicera Prrirlvmpnum. !.. M \.l Que- lelel) (M. Rodigas.] (M. Laos- IMILHALN. SiLZBOtRG. (M Hussein.' '(M. FriKch.) 1s juin. 15 sept. 28 juin. t:. ".'i. 26 jiiill. 2(1 juin. 1 -2 août. Ht or t. -, juin. - 7 juin. 1 août. i'.t a Mil t juin. is août. 7 juin. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 57 NOMS DES PLANTES. Fructification. 1866.) BROXBLLBS. GKNURRtG- Hespilus germanica. L. . . . Morus nigra. L Prunus Cerasus. L. [fibigarr. " PjLiis communia, h » japon ica, L Ranunculus aquatilis. L. . . Ribcs Grossularia. Willd. . . » nigrum. I » rubrum. 1. Robinia Pseudo-Acacia. L. . . Rubtis Idœus. L Salvia oflicinalis. L Sanibucus nigra. 1 Seeale céréale. L Sorbus Aucuparîa. I Syringa vulgaris. L Trîtîcum satîvum. L Vaccinium Myrlillus. L. . . . 16 juin i juin 20 juin Sit/H'H- RO. i juin. 90 . 18 n -2.'> juin. -2:> août. 19 juill. % sept. 16 « 13 a\ril 5 juill. -29 juin. in avril. 20 juin. 8 juill. 29 juin. -27 p ■2 juill. I5JUI1I. -20 août. io août. -2 juill. 14 juill. 26 juin. 16 juin. 23 juill. 17 août. 10 juill. NOMS DES PLANTES. [Chute des feuilles , 1866. Acer campestre. L » Pseudo Platanus. L. . . /Eseulus Hippoeaslanum. L. » lulea. Pcr*. . . Pavia. I Alnus glutinosa. L Amygdalus Pcrsiea. L. [ :■ mad .. Arîslolochia Siplio. L. ... Berberis vulgaris. L . Belula alba. L. .... t> Alnus. L Bignonia Catalpa. L ■ ■ (M. Rigoul*- Verherl ) GENDBRLX- GB- (M. Rodlgaa.] (M. Lans- iwcei ' | (M.Bellyna D0L8AM ') -2 no\ . ». i i I, II. A . 21 nov. i déc 9 nov. •28 or t. 15 22 sept. lOoct. 20 nov. 2 oct. S nov. •28 oct. -2s ii 1/8 (!) Pout plusieurs plantes obseï fées la date di* l'elffuillaison. » Dolhain. om .1 marqué la quantité Je feuilles qui restaient encore le 10 novembre, «u lieu de 38 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. Chute des feuilles , I8CG. Bignonia radicans. L. Garpinus Betulus L. . Cereis Siliquasti uni. L Colutca arborescens I. Corclioi us japonicus- L. . Cornus Mascula. L . sanguinea L. . Coi •• lus \\ ellana. L. . Ci atsegus ()\\ açanlha. L Cylisus L ilniriHim. L Dapbne Mezcreum L Evonymus europseus. L. . Fagus Caslanea L. ... s\ [vatica L. Fraxinus excelsior. L. > Oruus. L. Ginkgo biloba. L Gleditschia ferox .... Triacanthos. L Glycine sîncnsis, L. . . Gymnochidus canadcnsîs La Hippophaë rbamnoides- L. Hydrangea arborescens. L. Juglans nigra. L . regia. I Ligustrurn lulgare. L. Liriodendron tuliuifera. L Loniccra Periclymenum. L. i Syrnpboricarpos. L. latarica. L. . Xvloïleum. L. . Mespilus germanica. L. Morus alba. I nigra. I. Pbiladelpbus coronarius, I... Pin us Larix. I Ptalanus occidentales. L. Populus alba. L. fastigîata. Poîr. » (rem nia. L. Prunus armeniaca L [3 abric ) • Cerasus. L. [big. noir.) » domcslîca L. {3 gr. dam v. GKKbfiRl'^- l'MtNL't. MWIR. 12 n<<\. ' 5 déc '■ S dée. I h nov. 't i lu ■ 20 nov. 24 no\ 20 » 21 > 21 » 10 « — 30 oct 2.'. iin\ IS nov. 13 10 nov. 2 .- 10 . 2 nov. 20 . 21 i îl nov. 2U ■ IX • 8 ocl. S i. 22 oct. 7 nu\. 23 ocl. Il *. 12 15 O i 10 29 "il. 12 nov. 1 1 12 nov. 111 oct. i déc. 20 oct. 1 clcr. 1 ■ I ll.l. 1 nov . 20 • s ocl. I liii-. I" nov. 13 nov. 8 .. S nov. 10 ' 1 . I I • i/- DES PHENOMENES PERIODIQUES. 39 NOMS DES PLANTES. [Chide des feuilles, I86C) Prunus Pat! us, L >' spinosa L Ptelca Irifulîata I Pyrus communis. I.. [$ bergam. . •■ Cydonïa. L " japonica. L Malus I,. ( ' calville d'été) Quercus peduneulata. Wild. n srssiliflora Sm. . - Rhamaus calliarlîcus. I. » Frangula I. ... Ulius Colin us. L. . ... » lyphinum. I.. .... Ribes alpinum L n Grossularia. I b nigrum. L » riibrum. L Robïnia Pseudo-Acacia. L . Rosa centifulia. I p gallica. I fïubus hla?us. L Salix allia. L. ...... » babylonica. I -i rapra?r>. L Sambucus nigra. L Snrhus Auctiparia. L. ... Slaphylea pinnata. I Syringa persira I,. .... n rolltoinagcnsis !.. . » vulgaris. I ■ . Tilia americana. L. .... » europsa. L d parvifulia. Hollin. ■i platyphylla Venl L'Imus t-ampestris. L. - Viliurnum Lan tan a. L. » Opulus. L. ' fl. tîmpl.) . ,,/7. pfen.) Vitfx incisus. I- Vit is vint fera I,. [Q ckaas i/orè.) CK- •z-Gand, [0 orl IX .. 7 nov 5 >' S ■■ 5 .. •20 » 10 nov, 1-2 « 22 nov. 2 no\ . - 28 OCl. 24 nov. 20 nov. 20 » 5 >• 25 nov . 8 doc. 15 nov. 1-2 » •2s ocl. -25 doc •2X ocl. 28 ocl. II) nov 1 dec. 10 nn\ 10 ,. I d,v *» nov, 1-2 » i déc. i » 1 doc. "1 10 nov. 15 oct 10 •■ x » 8 •■ 8 ■ 50 oct. I dce. li •■ 10 nov. 10 » 15 oct. -2 nov. DOI H AIN. '/8 RKHiK«t'»:. — Par soito des gelées du 26 et du 27 octobre (-3;5C , à Dolhain .. presque toutes les plantes ligneuses leurs feuilles, du 27 au 30 du même mois. (HusSON.) ont perdu M OHSKKVAT10INS PHKiNOMÈNKS PRIUOMQUKS NATURELS. REGNE ANIMAL. Observations faites lions les environs de Bruxelles, pendant l'année 1866, par MM. J.-B. Vincent cl (ils. Il I U 1 I V l'Kiuom: in: pkiyikmp.v I ' rn ter Mars 10. I rtntjitlii iixlrbs. (.haute. -29. Corvus comix. Repasse 1 \. Motacilla atba. Revient. 17. Jnthus pratensis. Revieoi 18. Regulus ignicapillus. Repasse 18. Saxicola rubicola. Arrive 18. sllautia arborai. Repasse "28. Rulicilln lilhyn Arrive. i. Ciconia alba. Repasse \. Hiruniio rustica. Arrive. 5. Totanus vchropus. Repas». ■ Ifi'tncilla flava. Arrive, Inii .> uuC(nuitdu). Numenius arquata. Passe. 8. C'urulus caitorus. Arrive. '.i Trochilus ru fa. Arrive. II. Hirundo riparia. Arrive 15. Hiruniio urbica. Arrive i">. Cypselus apus. Arrive. 15. Sylvia atricapilla. Arrive 22. Embtriia cirhis. Arrive 28. Perdix colurnix Arrive 1 . Totanus hypalrucos. Passe <> f/i/priais t'cteritw. Arrive MI . Sylvin utricopilU. Chante. hi il 22 Oriolus galbula. Chante 35. Hirundo rustica. Nidifie. 3 i. Fringilla cœlebs. Petits i/o, 1. Turdus merula. Les petits volent ti. Corvus pica. Les petits volent Mi. Oriolus galbula. 2e chant. 28. Raltus crex. Crie. Juin 11 Hirundo rustica (voir 25 avril, u i) ufs 20. Sylvia atrkapilla Les petits volent. 28. Hirundo rustica (voir M juin ) Petits. PI-IÎIODK D'AUTOMiNh. Juillet foilt lia I 3 el Sep nnbre Mai 19. Hirundo rustica (voir 28 juin) Les pe- tits volent. Mi Départ accidentel des hirondelles, marti- nets, cte. ('). 3 JHuscicapa griseola. Petits volent 7. Hirundo rustica. Revient Cypselus apus, Revient Hirundo rustica. Retour en masse Cypselus . puclln. \ oie. .'/«< 0. — minium. Grand nombre 29. Meloluuthn vulyaris. Vole ./«//( t>. Smerinlhus lilitB. Vole Il Aphii lunigern. Voir. 2(t Agrion pueila. Voit-. 21» Chenilles (d Pidonia n'avaria?). Aboi) dent sur les groseillers 25 a 30 Staphylins. 50. Cctonta niirntti N'oie l>i:itl()l)i; D'AUïOW N E. Juillet 28 Stupliylins. Août 12 a Kl. Verpa oulgaris. \olr 18 à 15. Sutyius œgeria. Y°|e. 18 à 15. Pieris brassicœ. Vole Septembre 0. /plus populi. Passe. I -' ei 17. Sphinx atropos. Sort de chrysalide. l'j Coccinella bipunclata Vole. 35. dispar. Vole. Septembre 2ii. Cuhas rhamni. Vole. 20. l'iinisaii atalaifta Noie. 26. — nriiiw Vide. Octobre I et 2. .Iphis pupuli. Vole. 4. Smerinlhus tiliat. A oie 11, 15, 19,21. Jphis populti. P.asse en niasse 21. Pieris brassicŒ. Vole. \nii„ilin l /p/its divers Passent Observations faites ù Ostende, ru IStm, pai1 M. Êdouakd Lanszweeiit, pharmacien. M «IIUIIIII- fanvier 3. Talpa Murapaa. Apparaît. Vnii i Vesperlilio pipistrttlus. Réveil. u OBSERVATIONS n 1 S E A li X . PERIODE DE PRINTEMPS. faiwiei 10 a Il I. iirus marinus. Arrive. 30. Anser segelum. passe au-dessus 'le la mer, 'lu NE. au NO. If,,,ii i. Frattrcula arclica. Passe 11. Alauda aroensis. Chante. 20. Anas c'y peata. Un inflividu s'est abattu contre le phare pendant la nuit. i>-_'et 28. A user segelum Passe par bandes, de l'O. à l'E. >/„,.., |, Platalœa leucorhodia Une bande île 15 individus va du SE. au N. 7 13 Met l.'i Vanellus crislatus. Grand passage /I/ars li Emberiza nivalis. Vu quelques bandes. 50 Recurviroslra avocetta. Vu une bande de 20 individus dans le bassin de re- tenue de P Ecluse Léopold. Avril ii. Anser segetam et Cygnus musicus. Vont par bandes au NE. s. Vu un Hirundo urbica il. liuticilla phœnicurus. Arrive 10. ffirundo urbica. Arrive en masse. 19. Cuculus canoru». Chante. ,/h/ii 25. Iliriindo urbica. Quittent la ville (lecbo- léra règne)? Les Cypselus apus res- tenl PÉRIODE D'AUTOMNE. Juillet -"■' ffirundo urbica. Reriennenlen ville par troupes nombreuses, pour ne plus la (|uilter (nonobstant la recrudescence de l'épidémie) qu'au moment de leur départ définitif. ./„,)/ 12. Numenius arquata. Passe. 15. Vanellus cristalus. Passe pai' bandes énormes. 10. Trinya helvetica. Vu plusieurs bandes. 15. Met 15 Charadrius morinellus. Grand pas- sage le soir. Septembres au I. A nser segelum. Grand passage i. Vanellus cristalus. Passe. Septembre i Parus ater. Arrive 13. Cypselus apus. Départ. 18. Larus ridibundus. Arrive en masse 25 il 2IÎ. ffirundo urbica. Départ. 27. Platalœa leucorhodia. Une énorme bande se dirige vers l'O. Octobre 2. Scolopax rusticola. Arrive en nombre et s'arrête dans les dunes de l'O ■1 Puligula nigra. Paraissent en masse devant le poil. 1 1. Cornus cornix. Arrive. Décembre S. Emberiza nivalis. Vu plusieurs bandes i; i i i i i i - Mars 10. ftaua temporaria. Apparaît. 20. — Œufs. Avril 2. Buffo calamita. Réveil. 2. Lacerta vivipara. Réveil. POISSONS. Mars 15. Scomber scombrus. Apparaît. Septembre 50. C/iipea harangus. Apparaît DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. i.fi I USE «.TES. Février 6. Les Gyrins nagent. Murs -ïi. Les Gyrins s'accouplent. Avril 10. Meloë majalis Apparait. 1S. funessa urtica. Vole. is. Melolonlha vulgaris. Apparaît Août 19. Vers ô heures dé l'après-midi , une véri- table pluie de fourmis ailées tombe et couvre toutes les rues de la ville; ces insectes m'ont paru venir de l'ONO. Juillet 8 itfelolontha fullo App.ir.iii Observations faites à Waremme, en 1866, par MM, m SEbvs-LoNGCHAMPsel Michki Ghayk. III SE Al ! X. PERIODE DE PRINTEMPS. Avril Avril i. ttuticilla tilhys. Arrivée (Liège). i. Hirundo ruslica. Arrivée. 5. .4losa commuais. Itemonte la Meuse (Liège). 10. Phyllopneuste rufa. Arrivée Moi 11. Ruticitla luscinia, irrivée 12. Sylvta cuiTUCa. Arrivée. 12. atricapilla. Arrivée 17. Cuculus in noms. Chante. ■2ô. Oriolus galbula. Arrivée. 15. Calamoherpe palustrit. arrivée >OT \ Selon plusieurs personnes, lurail >u le Cypselw dés le 21 avril. PÉRIODE D'AUTOMNE ('). Août -"J- Vpupa epops. Passe Septembre 25. Tardas musicus. Commence à passer. Octobre 2. Cuprimulyus europœus. Passe. 7. Scolopax ruslkola. Commence i passer. 14. Tardas iliacus. Passe Octobre 17,-Jii, -'I el -2.i. Crus cineria Passage, 18. Columba œiias. Passe. 22. ftuticilla lillujs. Passe. Novembre 28. Bomby cilla garrula. Passage accidentel (Liège). „,,!„, _ La première gelée à — u-centig. a eu lieu le 17 octobre. Le, Jaseurs(8om6. garrula L.) uni été très- en Belgique pendant le mois de décembre, ainsi que la race seplenlrionale du Sizerin [Fringilla linaria). On a (Ed'ji m Smys-Longchamps.) j ') IM — nombreux en Belgique pendant le mois de décembre, ainsi q également observe V Alaude alpestris el \'Eml>eriza nivalii u> OBSKKVVnONS Observations faites » Dothain, en ISliti, par M. Husson, directeur de l'Ecole moyenne de Limbourc. /■Ci I II i Mars I. Le pinson chaule. ô. Motacitla alba. Arrivée. 7. Le merle chante. 8 Le roti(;e-gnrge chante II. Une troupe île canards sauvages passi _M Les perdrix s'apparient. Avril Mai 10. Chauve-souris. Vole. 19. Hirundo riparia. Arrivée •>(i. Oriolus galbula Chante. ■25. Hirundo rustica. Arrivée. •27. Ruticilia luscinia. Chante 6, Cueulus amonts Chante. Observations faites à Vienae,en ISHO. par M. Charlks Fritscii. PÉRIODE DE PRINTEMPS. ilars 8 /pis mellifica. Vole. X Sialis lutnria. Vole. ,h. Vanessa pnlydoros. \i>le. .s. urticœ. Vole. S. Gyrinus mer (jus. Apparition /,r/7 6. Hirumlo rustica. Arrive 7. Hydromelra lacusiris. Apparition 7 frristnlis Ipiiai Vole. Avril 7. Dorcadion rufipes- Apparition I I. Erislalis œneus. Vole. I 1. / "anessa C. album. Vole I I. Pompilus vialicus. Vole 12. Bombus terrestris. Vole. 17. Dorcadion morio. Apparition 17 Rhizotroyus œquinocliolis. Vole Observations faites ù Salzbourg, en 1866, par M. Chari.ks Fritsch. PÉRIODE DE PRINTEMPS. Im'l Vf<- l'S. Cypsetus upus. Arrive. 50. Gryllvs campestris. Pépie 50. Ephemera vulgata. Vole. 5. Cercopis sanguinolenta . Apparition, ô. Libellula depressa. Vole. " Panorpa commuais. Vole. l/,i, .". ./ruymtis lutoiiiu. Vole. i. Libellula uuiidiinmi ulaln. \ oli- :>. Lygaeus equpslris. Apparition 6. Hetophitus ftoreus. Vole. (i Sarcophaga cainaria Vole. 7 Pjt'/n fimetaria Vole. I>KS PHENOMENES l'KKIODIOl lES. 17 Mai . 8. Colias ffyale. Vole. !». Cryp ocepltalus sericeus. Apparition 13. Paclnjta colluris. Apparition. 15. Praphosoma lineatum. Apparition. 13. Syrphus bulteatus Vole. 15. Haematopola pluviatis. Vole. •2-2. f'olucella bombylans. Vole 25. Phylloperthn horlicola. Apparition 25. Centrolus cornutus. Apparition. 23. Saryus cuprnrius. Vole. 24. Calopteryx virgo. Vole. '24. Purarga snaerii. Vole. 25. Tubanus bromins Vole 27. Cassida equestn's. Apparition. 27. Chrysops cœcutiens. Vole. 27. Stratiomys chamaeleon. Vole 29. Syrotnnsles murginatus. Apparition 29. Hesperia Commet. Vole. /«in 2. Gnorimus nobilis. Apparition. 2. Tnchodes apinriits. Apparition. ■". Hnplin squamosa. Apparition. Juin 1. Hammalicheros ardu. Apparition PaChyta vira nira. Apparition Âporia Cralatgi. \ oie. Polyommatus Chryseis. Vole Gymnosoma rotundata. Vole Pachyrrina croeala. Vole Tabanus bovinus. Vole. Aelimonia tnnaceti. Apparition Lampyris splendidula. Vole. Chrysomia formosa. Vole. itelimonia tanaceti Apparition. r Epinepltele Janira. Vole. 8. Ctmex prosinus. Apparition. 11. Locusla viridissima (Jhante 14. Tropiioris ru/ipes. Apparition 14 irgynnis Paphin Volt Juillet Imil 17- Vernissa Prorsa. Vole 22. Craphomijia maculata Vole. 24. lycaena Corydnn. Vole 2. .Jsomiet moschata. Apparition. 7. Calimorpha lleru. Vole. 7. 77ifWn Retulae. Voir tx OBSKKVATIONS OBSEItVATKMS FAITES A DES EI'OUIES DETEBNI iVEES. État de lu végétation le '21 murs 1866. Pour li FKuiLLiuoH , on représente par I, fe ui II a ge complet ; 3/4, feuilles aux trois quarts de leur grandeur; 'te, moitié grandeui ; ' i , quarl de grandeur; Vs, bourgeons ouvert-, ou Irés-pelites feuilles initiales; pur bougeons, un enleuii seulement ceux qui <! ilellyock | (M. Malaise.) {MM. Ghsiye ei de Srlys.) (M. llusson) 1 «'il illil ÎMOtl . j^sculus Hippocastanum II Il IVl H * 1 i . » . Il Bourgeons. >■ tulea 1,1 Pavia .... 1(1. Alnus glutinosa .... 0 II H II Bourgeons. Amygdalus Persica . . . II 0 n n Aristolochia Sipbo . . 11 Arum italicum 1 maculalum .... 1 II ii Berberis vulgarîs. . . . - II II II il <> Belula alba II II II n Bignouia Catalpa .... II > radicans . . . — II Carpinus Belulus .... II II II n II Gercis Silïquaslrum . . . — 0 Colchicum autumnale '/a* MF,.. 1 i t .olutea arborescens . . . II II Gorcliorus japonicus il.. i/i II l/S ' s 1/8 »/8 Cornus mascula. . II II Uourgeoiis. II i s .. sanguine». - II II - 0 ' s Corj lus Avcllana . _ - II Bourgeons. Bourgeons. Bourgeons- Rourgeons. P.ourgcons. Gratœgus Oxyacanlh El . — 0 II Iil M 1,1 Gytisus Laburnum 0 II II 0 II Dapline Mezereum 1 1/4 II 1/8 1 a 's E\ im\ mus europeeus — 0 Ginkgo biloba . . Petits bourg. Gleditscbîa horrida — Il Glycine sinensis — II j Hydrangea borlensis 's — 5/8 II luglans regia . . — — — II I.;n i\ eui opaca. — 1 1 1/8 II Ligustrum \ u Icare Itourecotis. DES PHENOMENES PERIODIQUES. i9 GENDBRUG- NOMS DES PLANTES. BRUXELLES. ArsVERS. GE- tcz-Gand. MELLB. NAMLR. GHMBLOUX. WARRMMB, DOLHAIN. Feutllalsou [suite). — — - 1) 1 1 i - >h '/s 1 . 1 o 1 i — 1 1 0 0 i; : -. B geons — 1 ; — 1 3 — I '. « X y lot eu m — II - - Iloui - s i j Magnolia Vtilan — - (1 - — — Bourgeons. Mes pî lus germanîca — — 0 Bourgeons. — i» — 's L'uni: S, '/s i/s Bourg* s 's : 0 0 1) » faslîgiata - - h — — 0 0 II 0 « Gerasus — 's II Pplils bourg. II C geons. — - 0 — - 0 Padus . : 1 s 0 ■/s feiîti bourg. Il 0 i) Pyrus co m m unis Bourgeons. 1 ., '/s "/s - 0 - 1 2 Dou i jcons • 0 1 ; 1 i ■ l 's i j 1/4 1 , GrosMilaria ~- 1 1 ; 1 s II I -, r.ourgcons. 0 l/S l ; Boui - 0 1/8 Bourgeons. 1 t '/s — 1 ., 0 — 1 % 1 s 1 i Robinia Pseudo-Acacia — — — 0 - ~ 1) — - Bourgeons. ' s 's l/S gallica - 0 ' i 1 1 's 's '.s >s — — 0 0 — ' i 1 s — •/s I 1 Va 's — •/s I s Bourgeons. Svrînga persica' — "/S - — U). Bourg, ons. 's 's r.ourgcons. 1/8 l's 0 '.s 0 II »/s l,l. n "/S '5 rlmus rampe>tris Viburoum Lantana ....... — l) II — nourgeohs. — — ' 1 II l'elils bouig. 1,1 — Bourgeons — — 0 Tome XXXVII. 30 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. Floraison* Àlnus glulinosa. . Anémone Hepatica ji nemorosa, . A m \ gdalus coinmunis. Persica. . Andromeda calyculala Ara bis caucasica . Atr»pa M.itnli agora Aubrietîa delloidea . Beltis perennis . Berberis s ulgnris . Belula albn .... Borago oricnlaiîs . Buxus sempen irons . Corchorusjaponicus {{l. simp ' p. pleno] Cornus Masculu sanguincn . Coi \ lus A\ ellana . Crocus viTiius . Daphne Liiureoia . » Mezereum. . Eranthis hyemalis . Er\ tltronîum Dens can Forsyi liia * il idissima. Galanlhus ni\ alîs . Hauianie is \ irginica. Hclleborus lœtidus » niger . . > [rifolîus . Hyacintlius orientalïs Lamîuni album d purpureum . Leonlodon Taraxacum LoniceiM Pci ielj nienun » Sytiiplnu icar| » talai ica . . Magnolia Yulan Muscari botryotdes . Narcîssus Pseudo-Narcissus BRl'XBLLES M \,i Que ATSVERS. (M. Rigouis- VeruerL ) CENOBHl G- GB- lez-Gaad. [M. Rodtg; 5.1 MELLE. (M. Bernar- din.) JSAML'R. GEUBLOCX. WAREMMB. j „0Laill Avancée. Générale, Générale. Avancée. Id. Générale Avancée. Générale, Commencée Générale Générale. Id. Id. Générale. Générale, Générale, Id. Passée. Générale, Id. Générale, [d. Passée. Générale Id. Nulle. Générale. Boulons. Id Id Générale, Généi aie, Terminée, Générale Générale, Terminée, Contons. Nulle. Boutons. C mcnccC Commencée A\ .m* ée Partiel! Générale Nulle. Boutons Avancée. Commencée. Partielle. Nulle. Tt-rniim e Id. Générale. Nulle. Comme ocre. Nulle. Id. Boulon--. Terminée, Avancée. Gënéi aie. A\ ancée. Générale. Générale. Id. Nulle. Nulle. Commencée Terminée. Terminée Id. A\ ancéc. Id. Terminée Générale. Id. Boutons. Boutons. Générale. Terminée Générale. Terminer Terminée. Terminée Commencée, Nulle. Commencée. Boulons. Générale. Terminée, Généi aie. Générale. Terminée, i "nui -c , n, nencéi . i. .m geon ■ Prcsq. G nîc. Terminée. Id. Générale Terminée Id. Générale. i r. -,| t Générale, Terminée. Générale Boutons Générale. Générale Commencée Générale, DES PHENOMENES PERIODIQUES. m - GENDURUG 1 NOMS DES PLANTES. BRUXELLES ANVERS. CE- lei Cand. «ELLE. NAMUn. GBMBLOl).\, WABïM.Ht. DOLllAIN. 1 1 1 Floraison (suite). - lieuerale. Commencée, commencée. Nulle. Cliâtons. Commencée - Boulon-. — — — — — - Cliulc deschàlona. — — — — Nulle. x - — Commencée. Générale. — Commence. Génér île. — Générale. Boulons. Générale, Générale. Avancée. Col 'h c Générale. Commencée. Prunus arnieniaca Nulle. Bourg. Pulmonaria officinalis - — CoiiniK ucée — - — Nulle. japonica Générale. i lénérale. Boulons. Avancée. Avancée. Générale. — Générale. Ranunculus Ficarîa - Id. — Id. i ommencëe Commence. Commence. - - Boulons. - — Boutons liuirl •'!. - — — - Nulle S;ili\ caprœa - - Boutons. - 1.1. - fres c Comment ce. Générale. Senecio vulgaris — — - Générale. - «- Générale. — , — — Boulons. — — — Nulle. Taxus barcata — IImiim.éIi-. Générale. — Id. 1,1. — - — Tei minée. — - Générale. — — Nulle. Générale. Id. Nulle. Boulons. < c acnci't Commence. Commencée. Générale. < met Générale. i mnmence Commence ( omiticucéo. Générale. (ienérole. émeut n.\iso> fimk. — dlnns glutinosa , Corylus Aveltana. Floraison. — Cornus Rfascuta, Daphne Mezereum, GalanChus nivalis , Primula granâiflora, Hkodot ettdron dahurtcunij Taxus baccata, Finca major. lîouitr.Ko\s AViMEs. — Syrinya vulgaris. Iîouhgkos ouverts. — Daphne 'fflezereum , Ribes rubrum , Rosa yallica, Salix babylonnn An 2t mars, l'avance s'est soutenue; mais on verra que le 21 avril n'a pas conservé l'avance observée en le\ri< V et en mars. (Edm. de Sblïs-Longchabps.) ! 52 OBSERVATIONS État de la végétation le 21 avril 1866. (Pour la Feuillaison voyez la note en tête du premier tableau.) NOMS DES PLANTES. DBUXELLES. (M. Ad Qae- tclct.) ANVERS. (M Rîgouts- \ ii lu 1 1 ) GENDBKUG- CE. a/s 1/2 Bctiila alba 5/4 i 1 ' S 1/2 •'s 1 -. Bignonia Catalpa. . — It » radïcans . . — — — 0 Garpinus Betulus . . ] j î ', l/j 1/4 1, ; - — 1 -, 1/8 Cercis Siliquastrum. . — - — '/S Colchicum autumnalc — i vai — l Gorcliorus japonicus ■>/.i i — 1 1 1 ._. 5 4 1 1 Cornus Mascula , . ■•/-i — 1 1/2 Bourg i- 1 -> 1 i 1 - » sanguînea — — — ' ■ — — — 1 -, Gorylus Avellana 5/4 1 J • l 1 , 1/4 '/i Crafœgus Oxyaranlha . 1 -, I/o 1 1/2 l j 1/4 1 1/2 Cytisus Labumum . Il t 1 j 1 1/2 - — 1/4 iU Daphne Mezereum . . 1 1 - — 1 1 3/4 1 "• i Evonymus curopœus . " — 1 Fagus sylvatioa . . . — - - - — — 0 Fraxinus Ornus . . — - - 's Ginkgo biloba. . . . — — — »/8 Gleditschia horrida. . - - Petits bourg. Glvcine *inensis . . . — ■ — — Bourgeons. Hydrangea hortensis . - '.'. — 'fa Juglans regia .... — — — '/s . Larix europœa . . . — — 1 — — ■>/4 >h il-2 1 !■! Ligustrum vulgare . . - - — 1 ., — — — — Liriodendron lulipifera — 's Lonicera alpigena . . ! - — — — S/4 bïflora . . . — — — — 1 » Periclymcnuin t 1 — 1 1 — S/4 1 1 >> Symphoricarpos 1 1 1 1 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. ■)Ù GBNDBRUG- NOMS DES PLANTES. BRUXELLES ANVERS. GE. MELLE. CEMBLOIV. LIEGE. WABEMME. NAMIK. DOI.UAIN. Feuillaison (suite) — 1 — I — — — - l/j Xylosteura . . . . 1 1 - - 1 — 1 — - - 1/j — 1 _> Philadelphus coronarius . . . — 1 — 7 S — — 1 1 — — i -, 1 i 1/S - » bal sa mi fera .... — — — Petits bourg ! _, — — P.ourgeons ' i — 2 - Prunus armeniaca 1 o — i 3/4 1; — V» 1/i v Cerasus 3 1 1 i 1 i - 1 1 1 . :' i » d ornes tica — - i < - 1/8 - - 1 "• 3 i » P;idus ...... 1 1 3 i 3 .i - — — Il 1 -, 1 s/ô - 1 "• S r_. l/j lîourgeons. 1 1 '/s — - Bourgeons. — >h 1 ; — - 1 1 3 ■ 1 — 1 1 - 1 — '/s V* - 1/4 — T. | : s i — t j — 1 1 "■ i 1 3 S - "■ : "•4 — 1 1 1 — 1 ■ 1/i 3/4 1 1 -j 1 '"• 1 — !/j - 1 1 1 « U va -crispa - 3 1 - — — 1 — — — 1 . — — — 3 16 Robtnia Pseudo-Acacia . . . ' 1 — >/4 Bourgeons. S/4 - — — — - — — 1/4 « : — — — — — • 1 — — "M r. - — 1 1 — 1/i 1 - ■ 1 7 s % 3/4 ' 1 1 '/4 — — — 'fe "• i • i 5 i — — :' i ' ; ''-■ StaphyUea pinnala r,/4 — — I .> - 1 1 i — ' 1 — 1 l - — — Ife — — 1 j » vulgaris 1 1 j r.ourgeons. I I/o 1 -J 1/3 1 '/•_■ Tilia europœn "• : — 3'i 3 s - Vs 1/4 % : -2 - - 1 i ' i Bourgeom. — 1/3 — — — — — 3/4 — - 1/4 I _. — \ EBS. M. Rigouls- Verlii ri GSKDBftCG- . GE. — ir.Koiisss.) «ELLE. M D i ■ dÎD ) CEMBLOl'X. M. Malaise] LIEGE. >\\ Devrai nue j tt AREMME. SIM. Chaye eldeSelys.J Ninon . Mllellynik , 1 1 ■'■> H .1(1. M. HUSIOD.j Floraison. Ami\ gdalus communia .... - - — - - Terminée. o Pcrsica — - Générale. Terminée. Avancée. — Pri sq. unie — 1.1. Andromeda cal) dilata . . . - Continue. Anémone Hepatica Avancée. — Terminée. Terminée. Terminée Terminée. Générale. Terminée Picsq. G nie. o nemorosa Id. Générale. Générale. Id. Avancée. Générale. Id. i resq mm Continue. Ara bis caûVasica — Continue. Azarum europxuni - Générale. - Terminée, Betlis pcrennis i . in >rale. Générale. Géni raie. Générale. Générale. V\ ancée Générale. Générale. Générale. Berberîs vulgaris — — Boutons. Nulle. Petits bout. i oramenece. - - - - Fori avanci e Bcrago orïenlalïs — Continue. Buxus sempei \ irens .... Avancée. - Générale. Presq linic. — Terminée. Générale. Câlina palustris - - IJ. — Générale. - Gt nerale. I.I Générale. - — Id - Id. - Id. Id. Id. — - - Id. — — M Id. - Continue. Corchorus japonicus . . . . Commencée. — Tel minée. Pi esq. Soie. Générale. Prc5i(. Bote. Générale. Générale. Cornus Mascula Id. Terminée. Id. Terminée. Terminée Terminée Terminée Terminée Terminée. - Bu nions. Corylus Avellann Terminée. — Terminée. Ter lée. Terminée Terminée. — Terminée. Terminée. Croi us vernus Id. - Id Id. Id. — Terminée. — Id. Daphne Laureola — Terminée. — - - — Pi i q >. lui Terminée. Générale. EMezcreum Terminée. Id. - ÏYrn.inee. — Terminée Terminée. I officinalis w veris. Prunus armenïaca •i Cerasus . » domestica * l\.dus . u spinosa . Pu!mo»aria officinalis Pyrus communis. » Cydonia. . . . a domestica. japonica . Malus . . » Spinosa. . Ranunculus Ficaria Rhododendron daliuricum Ribes Grossularia . d nigrum. . . i> rubruin. . . * sanguineum . • » U va- crispa Salîx eapra?a . . . Sambucus nigra . . Saxïfraga crassifolîa Seilla milans . . . Générale. Générale. Avancée. Générale. Avancée. Avancée. Générale, Générale. U. Avancée. Générale. Générale. Générale. Continue. Continue. Continue, Continue. Générale. Générale. M. Id. A\ ancée. Avancée. Terminée. Terminée. Générale. in minée, Générale. Id. Boulons. Générale. Id. Boulons. A\ ancéc Boutons. Terminée. Terminée. Générale. Boutons. Genei aie. Terminée. Générale. M. Générale, Id. Nulle. Id. Parlitdle Terminée, l'rcsq teri» Prcsq fi ii Terminée. Générale. Générale. Id. Générale. Générale. Partielle. Générale. Nulle Roulons Commence Générale Genn aie, Id. Avancée Terminée Avancée Générale. Id. Id. (.' Ii.'l air. Id. Terminer. Avancée. Terminée, Générale. Boulons. Générale. A\ ancée Boulons. Avancée. Générale. Avancée. Boulons. Générale. Id. Id. Avaneéc. Avancée. Roulons. Terminée. Commence. Générale. Générale. Id. Générale. Terminée, Générale. Id. Générale. Id. Prcsq. lerm, Générale. Id, Id. Générale. Générale. Générale. Id. Id Id. I l'res.| lerni Avancée. Générale. Terminée, Générale Id. Id. Générale. Tri minée Id. Générale. Id. !'l ■ ->| I. III Générale. Terminée. Générale. Id. Généi air Générale. Id, Id. Presq icrm, Comment i ■ Tel mil Générale. Id. Id. Id. [■u sq i, .m ( rénéi i le, Terminée. Générale. M. Générale. Id Presq. lerm. Lonintcnctîc. Générale. Presq. lerm Générale. i.. ncée, Prcsq. I.nu Générale. Terminer, Généi air. 56 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. Floraison (f lifte Senecio vulgarïs. . Sorbus aucuparia Staphylea pinnata . Svringa vulgaris. . Ta\us baccata . . Tulipa Gesneriana . Tussilago alba . . » Petasites. U!ex europœus 1 L'Inius campestris Viburnum Opulus . Vinea herbacea m minov . . . Yîola odorata. . Vilis ^ inifera . . . Waldsteinîa geoides Dltl.VLLLES. GBHDBBCG ■ Générale. Terminée Terminée. Continue. Pleine llor- Passée. Continue, Générale. UELLI. GEMBLOtX. Boutons. Boutons Boulons. Wancee. M. Nulle. Boulons. Commence. I rcs<| tenu. Boutons Générale. Presq. terni Nulle. Générale. Boutons. Générale. Terminée \\ ÂUEiJME. Boulons. Terminée Générale. Id. Générale. Générale. Générale Prcsq lern OISEUX I) ETE ARRIVES A WABEMME. Le 1 avril fiuticilla lithijs. « 1 » Hirundo rustica. » 10 Phyllopneuste rufa. « 1 1 o Ruticilla luscinia Le 12 avril . 12 „ 17 • Sylvia atricapilla. ■■ curucca. Cticulus eanorus Générale. Générale. Ii i ->| Kl ni. Remarquas. — L'avance constatée à Waremme en février et en mars ne s'est point soutenue. Il \ a un retard notable pour la feuillaison rie celte année observée le 21 avril, comparée à celle observée le 21 avril ISCÎ. Ainsi, l'année dernière, six plantes étaient notées pour ' , de feuillaison et dix pour ' _,. En 1860, la proportion est renversée il y en a ilix marquées '\ et sept indiquées ' ' ,. Les oiseaux delà fin île mars sont également en reiaul : témoins le Ruticilla tilhyset le Phyllopneuste rufa, (Kdii. nr. Sf.hs-Longciiuips.) A Dolfaain, la végétation qui était d'abord fort avancée, en février, a été plus tardive err mais, avril et mai que dans une année ordinaire, à cause des gelées. (Hcssu.x.l DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. ;>7 Etat de. la végétation le 21 octobre 1866. (Les chiffres 0, !/4, Va, s/+, 1, indiquent la quantité de feuilles restant sur les arbres.) NOMS DES PLANTES. (M. Itodigas.) (M lîeriMr- din.) (M Mal..».)! tlleSclyS| Effeiiillnison. Acer eampestre » Negundo » Pseudo-Platanus .Ksculus Hiji|iocaslanuiii » lutca u Pa\ ïa Amygd-dus communis » pL'isiea Arislolocliia SîpllO Berberis vulgarïs Betula alba » Alnus Bignonia Catalpa radirans .(îarpinus Betulus Castanea vesca Cercis Siliquastrum Gorchorûs japonicus Cornus ftlascula » sanguines Corylus Avellana Cralœgus Oxyacantha Cytisus Laburnum Evonynuts ëuropseus Fagus sylvatîca Fïchs Carica Fraxinus exrelsior GlediUchia horrida » Iriacantlios Ginkgi» bîloba Glycine sinensis H yd rangea boriensis Juglans nigra >' regia Larix euro]);ea Ligustrum vtilgare Liriodendiun lulipifera Lonicera Periclynienum » Symphoricarpos Tome XXXVII. 1 I "s 1 ! — 1/â - 3/4 1 _. - '/)6 I 1 1 1 I/o 5/4 II '/S 1 — VS I I 7 s "•/S Vie M AltEMME. (M.DtrlIynck.) 1/S "/S 1 ".'4 :;s OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. Klleiiillai «•«>■■ {suite). Lonicera lalarica » Xylosteum » Iripetala Magnolia Yulan Mespilus germanica ■ . Morusalba Paulownia imperialis Philadelplius coronarius Platanus occidenlalis Populus alba » virginiana Prunus aruieniaca » Cerasus » domeslica l';.Jus Pyrus conimunis japonica » Malus Quercus Robur Rhus coriaria » Cotinus Ribes alpinum » Grossularia • » nigrum » rubrum » sanguioeum Robinia Pseudo-Acacia Rosa gallica Rubus Idii'us Salix babylonica ..." a capraïa Sambucus nigra Sorbus a'ucuparia .SI:i|i!i\ lea pinnata Syringa vulgaris Tilia europœa Llinus canipesli'is Viburnum Lantana e Opulus [fl. simp.) » » [fl.pleno] » Oxicoccos Vilis vinifcra 5/4 S/S Vi 1,2 1 3/8 >/4 o i i i i Va 3/4 1 I/-2 3/4 1/2 3/4 O I I I 3/4 '/S I I 3/4 1 1 3/4 1 I I 3/4 1 DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. m NOMS DES PLANTES. CEMBLOUX. WAREMUE Floraison. Aster Dahlia Hcdera Hélix Helianllius tuberosus Fructification. Castanea vesca Pyrus malus Vïlis \ in î fera ■ Terminée Générale. Terminée. Nulle. Terminée. Générale Générale. Générale. Id. Avancée. Id. Générale. Presq. terni Coninicnee. Non mûr. Mûr. Prcsi[. mûr. Remarque.- A Waremme, l'effeuillaison , celle année, est très-tardive. Sur 66 piailles, 57 conservent tout leur feuillage ou les trois quarts; S en ont la moitié et A seulement l'ont perdu en totalité on en grande partie. — La première petite gelée à zéro degré centigrade a eu lieu le 17 octobre. — La maturation îles fruits est très-incomplète; la maladie des pommes de terre a sévi et a été cause de la mauvaise récolte de ce tubercule. (Eumo>d de Selys-Longciiamps.) (il) OBSERVATIONS DES PHENOMENES PERIODIQUES. NOTES. Quelques observations météorologiques et botaniques^, faites a Dolhain, en 1866, par M. Husson, directeur de l'Ecole moyenne de Limbourg. (Altitude de Dolhain : 200 mètres. I Première gelée de l'année (- ô ) ('), à 8 h. du matin. — Neige. A 8 h. du matin, - KKI. M. - 2°0. A 4 '/s '•• uu s0'r! baromètre : 7 1 2""". Dn |>eu de neige : therm. 0°, barom. 721""", 4. A 2 II. du matin, orage, deux violents coups de tonnerre; grêle et ploie abondantes. A (> 11. du malin. - 1"; glace de deux millimètres d'épaisseur Gelée blanche. Gelées assez fortes, surtout le 25; toutes les pommes de terre qui étaient sorties du sol sont gelées. A I h. après midi, I9°5 à l'ombre. i à l'ombre 52"o. A I ' ., Ii. après midi, température maximum de I année , ., - I au soleil : |8"8. Gelée blanche f- 1"). — Les Capucines, Balsamines , Dahlias et autres plantes délicates sont atteintes. A 5 '/., h. du matin , - ô"5. — Par suite de cette gelée , les arbres qui , pour la plupart , avaient encore leurs feuilles, les ont perdues en deux ou trois jours. A 7 '/j b. du matin, orage; deux violents coups de tonnerre, suivant immédiatement l'éclair. — Le même jour, à 5 h. 50 m. du soir, encore deux coups de tonnerre, mais peu violents. Le 14 novembre, le souri , la giroflée, le lin vicace, le Phox . la mauve, la pensée , la julienne, le pied d'alouette, le I.ychnis et quelques autres plantes étaient encore en fleurs. Neige continue. A 7 h. du matin, - -""5. Février 20. ., 31. » 22. » 28. Mars 13 et 14. Avril 9 Mai ô. v. 0. « 21 et 25. ' 28 Juin ô. Octobre 10 et 17 » 27 Novembre M i .s , I II et 20. 50. Anvers. — Une seconde floraison a élé observée le 21 octobn .Jnrhusa italien. Ca mpa n u la bo n o n iens is (il ho riu m anthyb t'as Clematis cœrutea. ffierarum aurantiacum. Hieracium valerianum. Jasminum nudiflora Penstomon Diyitalis. Polentilla fragarioides. Ilnta graveolens. les plan les suivantes : Sylphium connut uni f'erbuscuin Boerhanri. fi ma major. Zepttianthis candida. II! (S-Vl!RBKRT ) (' Le thermomètre duul on ;i fait us:, u'e e*1 ;i échelle centigrade; le zéro en a été vérifié K 1UI ATA Phénomènes périodiques de 1861 Page -i~ ■ Ier tableau. — Quantité d'eau recueillit* , etc.. en avril , au lieu de . 0,78, lisez 7,77. — l'année , GS0,21 - 697,20. 1er tableau. — Hauteur inovenne de l'eau, etc., en avril, 0,16 . 1,33. — l'année , 3,*>G — 5,1 '*. Page 52. Entête de la 0Q1C eolonne. un lieu de : Dolhain , lisez : Gbhbloii. — tle la 7™* colonne, — Gembloix. Dolhain. SUR UN NOUVEAU GENRE DE ZIPHIOIDE FOSSILE {PLACOZIPH1US), TROUVÉ A EDEGHEM, PRÈS D'ANVERS, PAR l'.-J. VAX BENEDEX, MEMBRE DE I- M MlEMIE ROYALE DE BELGIQUE. Mémoire présenté à la classe des scieni es, le i aoùl 1866. Tome XXXVH. SUR UN NOUVEAU GENRE ZIPHIOIDE FOSSILE {PLACOZIPHWS) , TROUVÉ A EDEGHEM, PRÈS D'ANVERS. § I. — INTRODUCTION. Dans le tome XII de la 2e série des Bulletins de V Académie royale de Bel- gique ', après avoir parlé du squalodon qu'on venait de découvrir à Anvers, je fis mention d'une tête de cétacé ziphioïde, trouvée à la briqueterie de la société Pauwels, à Edeghcm, et qui avait été obligeamment mise à notre dis- position par M. le capitaine Le Hon. Ce cétacé nous paraissait, dès le premier examen, nouveau pour la science, et les investigations auxquelles nous nous sommes livré depuis, n'ont fait que confirmer cette première opinion. Le travail que nous avons l'honneur de communiquer à la classe, comprend le. résumé de nos recherches sur ce nouveau ziphioïde. M. Emile De Wael est le premier, je crois, qui a fait mention du nou- veau gîte de fossiles découvert à Edeghem, et, depuis lors, nos savants con- frères MM. Dewalque et Nyst ont exploré, de leur côté, cette intéressante localité au point de vue géologique et paléontologique. L'Académie connaît déjà , par les importantes communications de notre savant confrère M. Nyst, la richesse des sables d'Edeghem en coquilles fos- siles; mais on ne pouvait se douter que ce même sable nous révélerait, à côté de superbes nautiles, un cétacé d'une conformation aussi curieuse et i Année 1861, ii" 7, p. 453. 4 SUR UN NOUVEAU GENRE aussi intéressante que celui que nous allons faire connaître. — C'est grâce à l'intervention empressée de M. le comte Du Bois d'Ayssche et à son goût éclairé pour les sciences, (pie les débris de ce curieux célacé fossile n'ont pas été perdus pour la paléontologie. On a trouvé avec la tête, qui était malheureusement brisée quand on Ta retirée de l'argile, un certain nombre de vertèbres et un radius de Plesiocetus mêlés avec d'autres ossements qui n'appartiennent évidemment pas au même animal. La pièce principale est le rostre, qui est encore assez bien conservé. Le bout en a été perdu, mais à la base il est conservé jusqu'à l'origine des évents. Un grand nombre de fragments ont pu être rapportés, les uns aux parties latérales du maxillaire et de l'intermaxillaire, les autres à la base et à la partie postérieure de la boite crânienne. Parmi ces derniers se trouvent les deux os temporaux avec une partie de l'occipital, qui permettent de se faire une idée exacte de la forme de la boîte crânienne. Tous les os sont fortement imprégnés de pyrite, et leur surface se couvre constamment d'une efflorescence assez commune aux fossiles de l'argile rupe- Iienne. Ces ossements sont, par là, comme on le pense bien, moins bien con- servés que ceux du crag d'Anvers; ils n'ont pas été roulés. § IL — DESCRIPTION. En regardant ce rostre de face, on est frappé surtout de sa largeur extraor- dinaire, en arrière des os maxillaires, ainsi que de l'aplatissement notable de toute la face supérieure. Il présente un aspect tout différent de celui des autres ziphioïdes. Les inlermaxillaires sont fortement écartés et laissent le canal vomérien à nu, ce qui fait que le rostre est parcouru dans toute sa longueur par une large et profonde gouttière. On voit toute cette partie du vomer au fond de cette gouttière comme dans la plupart des cétacés vivants. On ne peut mieux com- parer celte excavation vomérienne qu'à une pirogue indienne, dont les deux extrémités seraient enlevées. Vu par sa face inférieure, le rostre est plus remarquable encore; il est DE ZIPHI01DE FOSSILE. légèrement creusé sur sa ligne médiane en avant, où l'on voit les maxillaires écartés par les intermaxillaires; vers la moitié de la longueur du rostre, ce sillon se remplit, et le vomer perce au milieu sur une assez grande étendue. En arrière, les os palatins ont disparu et la base de l'os vomérien forme une carène très-saillante, qui constitue toute la partie postérieure du rostre. Il est inutile de faire remarquer le haut intérêt qui s'attache aux carac- tères fournis par les os du palais. Le sillon médian nous montre en arrière les deux maxillaires qui se tou- chent sur une longueur de quatre à cinq pouces; puis ces os s'écartent pour mettre à nu le vomer, qui disparaît à son tour derrière les intermaxillaires. Ce ne sont donc pas les maxillaires qui se réunissent en avant sur la ligne médiane, comme on le voit dans la plupart des animaux de cet ordre, mais bien les intermaxillaires, et ce sont aussi ces os qui contribuent le plus à donner de la solidité au rostre. Sur les flancs de ce même rostre, on voit très-distinctement un sillon longi- tudinal, formé dans les maxillaires, et qui semble correspondre au bord alvéo- laire. Ce sillon est extraordinairemenl large et profond dans le cétacé que nous décrivons; dans les autres genres il est. au contraire, faiblement indiqué. Le palais ne montre aucune appa- .... ..... rence d'alvéoles, cl, à moins qu'il n'y ail eu des dents cachées dans l'épais- seur des gencives, ce cétacé, comme les ziphioïdes en général, n'a pas de dents supérieurement. Nous donnons ici la coupe du ros- tre, à l'endroit où il est brisé, c'est- à-dire vers le tiers antérieur de sa longueur. On voit en haut, au milieu, le large canal vomérien a, recouvert par la voûte des deux inlermaxil- laires b, en dessous, le vomer c, au milieu, les deux intermaxillaires dd, et enfin les maxillaires ee. Coupe du rostre vers le tiers antérieur de sa longueur : (i. Canal vomérien. 0. Voûte formée p;ir les inlermaxillaires, quand ils se développent complètement. c. Vomer. '(. Inlermaxillaires e. Maxillaires. 6 SUR UN NOUVEAU GENRE Nous n'avons malheureusement pas un débris de maxillaire inférieur. La longueur du rostre conserve esl à peu près de 38 centimètres sur 25 centimètres de large. Le bout du rostre perdu devait avoir à peu près Il centimètres. A en juger par l'os occipital et les temporaux, la longueur totale du crâne est à peu près de 08 centimètres. La tète formant, en général, dans les cétodontes, le cinquième de la lon- gueur totale , nous estimons (pie la longueur de ranimai nouveau d'Edeghem devait être à peu près de trois mètres et demi à quatre mètres. D'après les os occipitaux, cet animal devait être fort large de tête et de corps, et beaucoup moins effilé (pie les cétacés actuels. Il est probable aussi, d'après cela, qu'il était moins bon nageur. DESCRIPTION DES OS. Os inler maxillaire. — De tous les os de la tête du cétacé, c'est l'intermaxil- laire qui a le plus d'importance pour le naturaliste. On peut, en général, dis- tinguer un cétacé quelconque par cet os seul. On voit distinctement l'inlermaxillaire dans toute la longueur du rostre. La voûte qu'il forme au-dessus du canal vomérien est brisée, de manière que ce canal est complètement ouvert comme nous l'avons dit plus haut. En avant, près de la pointe, cet os a une largeur à peu près égale à celle du maxillaire, puis il s'élargit lentement à mesure qu'on le suit en arrière, et forme une dépression assez notable à droite et à gauche, à la hauteur du point de réunion avec celui du côté opposé. Jusqu'ici ces deux intermaxillaires sont assez semblables et le rostre esl parfaitement symétrique. Mais dès que les os se rapprochent des narines, une véritable déviation a lieu à gauche; l'in- lermaxillaire droit s'élargit considérablement, prend la forme d'une spatule et dépasse notablement la ligne médiane. L'inlermaxillaire gauche se rétrécit, au contraire, d'une manière sensible, el le défaut de symétrie devient plus appa- rent, à mesure qu'on approche des évents. Celle déviation est telle dans cel endroit, que celui qui n'aurait pas étudié les cétacés vivants, surtout les ziphioïdes et leurs profondes irrégularités dans la région des narines, ne croi- DE ZIPHIOIDE FOSSILE. 7 rail pas, en regardant celte région, avoir une disposition normale sous les yeux. Ici l'intermaxillaire de droite s'élève en arrière comme un pan de mur. s'élargit considérablement et l'ail dévier de plus en plus à gauche l'orifice des narines. Cette région postérieure de la face s'élève assez brusquement pour donner à la partie antérieure du crâne une apparence de chaloupe, et le rapprocher du crâne des cachalots. L'intermaxillaire gauche est brisé dans cet endroit et le fragment en est perdu, mais il est facile de voir, par la direction de ses contours, que cet os, dans cette région, doit être considéra- blement réduit. On a dû remarquer depuis longtemps que celte déviation est générale dans les cétacés ziphioïdes et qu'elle a toujours lieu du même côté gauche. Celte observation a été faite surtout pour les cachalots. Il paraît même que les pêcheurs avaient déjà observé, que les prétendus jets d'eau qui sortent des narines des cachalots, au lieu de mouler perpendiculairement, s'élèvent obliquement à gauche. Ce qui rend cet intermaxillaire plus intéressant encore, c'est qu'il prend en avant une plus large parla la formation du rostre que le maxillaire lui-même. En général, c'est le bout du museau seulement qui est constitué par les inter- maxillaires, tandis qu'ici ils prennent une grande part dans sa formation vers le milieu même de sa longueur. En ell'ei, les deux intermaxillaires se rap- prochent en avant sous le vomer et écartent ensuite le long du palais les deux maxillaires. Ce sont eux qui donnent, en effet, toule la solidité au bout du rostre, comme on le voit par la coupe que nous avons donnée plus haut. On reconnaît, en effet, par celle coupe que la cavité vomérienne est fort vaste et que les os inlermaxillaires protègent de tous côtés le vomer. On voit aussi dans toute la longueur de l'os intermaxillaire un canal qui loge probablement un des principaux nerfs du museau. Ces os montrent, en outre, un trou, non loin des fosses nasales, qui est comparativement fort grand, surtout celui de droite. Celui de gauche est placé un peu plus bas que l'autre. Nous ne voyons pas de trou sous-orbilaire dans les portions de maxillaire qui sont conservées. L'os maxillaire occupe, comme toujours, une très-vaste étendue. Quoiqu'il soit mutilé dans divers endroits, à droite et à gauche, nous pouvons cepen- 8 SUR UN NOUVEAU GENRE dant en apprécier les caraclères principaux. Il est évident que ce cétacé ne porte aucune sorte de dents alvéolées à la mâchoire supérieure, ce qui nous semble résulter clairement, non-seulement de l'absence complète de toute trace de cavités, mais également de l'amincissement successif du bord qui devrait former la rangée d'alvéoles. Ce maxillaire, en arrière, quitte la ligne médiane, laissant à nu toute la face inférieure du vomer, qui doit avoir été couverte par les os palatins. A la partie postérieure du palais, ces mêmes maxillaires montrent un sillon droit, qui se dirige obliquement de dedans en dehors et d'avant en arrière, suivant exactement le bord libre postérieur du maxillaire. Nous ignorons ce que ce sillon loge à l'état frais. Nous ferons seulement remarquer qu'aucun cétacé vivant ne nous montre des sillons semblables. Comme nous Pavons dit plus haut, nous ne voyons pas le trou sous-orbi- laire qui s'observe cependant dans tous les cétacés. Peut-être se trouvait-il dans la portion de l'os qui manque. Le corps du vomer est extrêmement fort. Il se trouve à nu vers le milieu de la longueur du rostre, à la base du palais, où il forme une véritable carène. Comme nous venons de le dire, le vomer se prolonge en avant, formant un véritable étui autour du ligament cartilagineux qui ne se solidifie généra- lement pas, et qui ne se conserve que dans fort peu de cétacés. Celte portion du vomer isolée peut fort bien être comparée, ainsi que nous l'avons déjà dit, à une pirogue indienne. De la légion crânienne nous possédons les deux pièces les plus impor- tantes, l'occipital, en partie au moins, et le temporal. Os occipital. — On peut dire que l'occipital est pour le crâne ce que l'inter- maxillaire est pour la face. Ce sont les deux os qui font le mieux connaître les dispositions générales. Cet os présente d'abord celte particularité, qu'il est plat dans toute sa lar- geur, exlraordinairement large en dessous, s'élevanl verticalement jusqu'au sommet du crâne comme un contre-fort. La boîte crânienne est resserrée d'avant en arrière comme dans les cacbalols et la face postérieure du crâne s'élève comme un pan de mur. Cel os ne se courbe pas même sur le coté où il s'unit au temporal. Le temporal forme une véritable doublure à celte partie latérale de l'occipital. DE ZIPHIOIDE FOSSILE. 1» Cet os est mince comme une feuille de carton en haut, et s'unit avec le pariétal sur le côté, où il recouvre une partie du temporal. La partie la plus solide, les condvles avec le trou occipital, a disparu. Toutefois l'atlas ayant été conservé en partie, nous avons pu reconstituer la surface des condvles et le trou occipital. La surface articulaire des condvles est fort grande, étroite en dessous et s'élargissant jusqu'en haut. Il existe un espace étroit entre eux en dessous. Le trou occipital est proportionnellement fort grand. Ce qui nous paraît digne de remarque c'est que les condvles s'écartent plus l'un de l'autre en haut que dans la généralité des cétacés. Les deux condvles forment, par conséquent, un angle plus ouvert, et cette disposition doit pro- duire son elïet dans les mouvements du cétac'é. Si nous jugeons de la longeur de l'animal par le volume de l'atlas, nous arrivons au -même résultat qu'en jugeant de la longueur totale par la tète, c'est-à-dire que l'animal devait avoir une longueur de trois mètres et demi à quatre mètres. Os temporal. — L'os temporal suit exactement la singulière conformation de l'occipital. Il est mince et aplati d'avant en arrière. La portion qui constitue l'arcade zygomatique forme à peine une saillie en avant. La surface glénoïde est verticale et offre fort peu de résistance au condyle du maxillaire inférieur. La portion mastoïdienne manque, mais on voit, par l'os occipital, qu'elle est fort peu développée et ne s'étend pas aussi loin en arrière et en dessous que dans plusieurs ziphioïdes, le microplère par exemple. D'après la disposition de l'arcade zygomatique, la fosse temporale doit avoir été fort étroite et étendue obliquement d'avant en arrière. La caisse du tympan ainsi que le rocher manquent complètement. On voit cependant que la boite crânienne était fermée de ce côté, comme dans les ziphioïdes en général. La surface glénoïde n'a pas plus que les autres cétacés en général ses limites nettement tranchées. Cette partie du temporal est régulièrement étendue comme la surface d'une feuille, sans excavation comme sans saillie. La portion basilaire de" l'occipital est conservée. Elle montre, avant tout, le peu de développement qu'avait le cerveau et le cervelet d'avant en arrière, et, partant, son grand développement en largeur. Tome XXXVII. 2 10 SUR UN NOUVEAU GENRE En résumé, ce qui distingue surtout ce genre c'est le grand développement en largeur des intermaxillaires en arrière, surtout de celui de droite, ainsi (pie du maxillaire à la base du rostre, la dépression du rostre au milieu de sa longueur, la disposition verticale de l'occipital et du temporal et la grande déviation, à gauche, des fosses nasales. Le Placoziphius est aussi remar- quable par la largeur du rostre que par la forme de la boîte crânienne. Allas. — Nous sommes en possession d'un allas presque complet, et ce qui manque peut être facilement reproduit par ce qui existe. D'abord cet os est complètement isolé, ce que nous ne supposions pas, à en juger par la région cervicale des microplères et des hypéroodons. L'on sait que les vertèbres de celte région cervicale sont toutes soudées dans l'hy- péroodon, les deux premières dans le microptère, les six dernières dans le cachalol. C'est donc du cachalot que ce célacé se rapprocherait le plus, du moins par les vertèbres. La forme, toutefois, des apophyses Iransverses, et surtout leur dévelop- pement, met une grande distance entre ces deux cétacés. Celle vertèbre a une forme annulaire, mais avec des masses latérales d'un fort grand développement. Le trou rachidien est fort large au-dessus, très-étroit en dessous, et ne laisse que l'espace nécessaire à l'apophyse odontoïde de l'axis., Ce trou est pyriforme; il occupe, en haut, en largeur, un diamètre de soixante à soixante- cinq millimètres, en bas, au contraire, un diamètre seulement de trente mil- limètres. Le corps de la vertèbre n'est point indiqué. Les deux surfaces articulaires postérieures sont confondues l'une dans l'autre, tandis qu'en avant il ne reste qu'une séparation de deux millimètres de largeur. Il existe, à la face infé- rieure et postérieure, un tubercule qui fait saillie obliquement en arrière. La vertèbre a un diamètre antéro-postérieur de près de trente millimètres. L'arc supérieur est étroit et, à en juger par analogie, l'apophyse épineuse manque. A la base, en avant, on voit l'échancrure qui loge l'artère vertébrale. Cette échaucrure ne mérite pas le nom de gouttière. La surface articulaire antérieure qui correspond aux condyles occipitaux, DE ZIPHIOIDE FOSSILE. Il est assez large au milieu, passablement creusée avec un bord assez proé- minent en dessus et se louchant presque en dessous sur la ligne médiane. Les deux surfaces articulaires postérieures occupent une petite étendue et ne sont que faiblement indiquées. Elles laissent entre elles un espace de quatre centimètres; elles ont une forme ovale et c'est à peine si elles for- ment une saillie. Les apophyses transverses sont fort larges à la base, et très-peu proé- minentes. Elles ne sont pas creusées pour loger l'artère vertébrale. Colle-ci n'occupe qu'une faible échancrure en avant et en liant. § III. — DÉTERMINATION. 9 Quelle place ce cétacé doit-il occuper dans le grand groupe des Cétodontes? Comme il n'y a point de dents supérieurement, tout en ne connaissant rien du maxillaire inférieur, ce cétacé prend, nous semble-t-il, naturellement rang dans la famille des zipbioïdes. Mais comme le rostre de tous les ziphioïdes est fort allongé et étroit, tandis que celui-ci est large et que l'atlas est soudé à Taxis dans tous les genres, sauf dans les cachalots, nous ne pouvons hésiter à ériger ce cétacé en genre nouveau et nous proposons pour lui le nom de Placoziphius l de Dubois, Placoziphius Duboisii. Nous dédions l'espèce à celui qui a sauvé cette pièce remarquable de la destruction; c'est le moins que nous puissions faire pour celui qui a rendu cet animal à la science. Ces ossements ont été trouvés au-dessus ou dans l'argile que Dumonl désigne sous le nom de Système rupélien. Ils viennent, en tout cas, de la couche la plus superficielle de celte terre glaise, et il n'est guère douteux que, tout en ayant été trouvés dans l'argile, ce cétacé n'appartienne, en réa- lité, à l'époque du crag. Ces débris ont été enfouis, il est vrai, dans les couches les plus récentes de l'argile, mais tout fait supposer qu'ils y ont pénétré pat- leur propre poids, ou par l'action des vagues, qui ont lavé, au début de cette période, la surface de ce dépôt. Les quadrupèdes n'appartiennent pas lou- 1 De -/'/£ tabula. 12 SLR UN NOUVEAU GENRE, etc. juins au même âge géologique que le terrain où ils ont élé enfouis, disait naguère avec raison M. Gaudry. La tète de ce cétacé était accompagnée de divers autres ossements, mais dont l'aspect et la dimension indiquent qu'ils ne proviennent ni de la même couche, ni du même animal. En effet, les vertèbres, au nombre de plu- sieurs, semblent se rapporter à des plésioeètes de petite taille, tandis qu'un fragment de radius, qui faisait partie du même envoi, provient d'un plésio- cèle de grande dimension. C'est le premier cétacé que l'on découvre dans les briqueteries de l'Escaut. Il y a une trentaine d'années nous avions trouvé, à Niel, des os tympaniques de plésioeètes, que nous pensions appartenir également à l'argile; mais nous avons reconnu depuis longtemps qu'ils proviennent comme celui-ci d'ani- maux d'une époque plus récente. § IV. — ÂGE M. Nysl, résumant ses observations sur les fossiles recueillis à Edeghem, fait observer que les espèces de celle localité ont plus d'analogie avec celles de l'étage falunien B, des environs de Bordeaux, du Piémont, de la Sicile cl de l'Au- triche, qu'avec celles du crag rouge qui couvre la partie est et nord d'Anvers '. C'est avec le crag noir du fort d'Herenlhals et du système boldérien qu'elles ont le plus de rapport, et il en conclut que le boldérien n'est que la base du système dieslien de Dumont. Le cétacé que nous décrivons ici appartient à ce même crag noir el fait partie, comme presque tous les ziphioïdes trouvés à Anvers, de celte faune de l'époque pliocène. Et, au sujet des nautiles trouvées en abondance dans cette même argile, M. Nysl commence à douter si ces mollusques ne sont pas dans le même cas que le placocète, c'est-à-dire que, tout en sortant de l'argile, ces céphalo- podes appartiendraient à une époque post-rupélienne et ne seraient pas plus âgés que les animaux du crag noir. 1 Bulletin de l'Académie royale de Belgique, 2' sér., i. XII. \>. 29: 1861. I* EXPLICATION DES FLANCHES. PLANCHE I. (Ces /((jures sont toutes réduites.) Fig. I. — Rostre vu en dessous : le vomer, en arrière, est à nu par la disparition des os pala- tins; vers le milieu, les deux maxillaires s'écartent et le vomer devient naturelle- ment visible; les maxillaires montrent en arrière un sillon très-marqué qui marche parallèlement à leur bord libre. » 2. — Rostre vu par le haut, montrant au milieu les intermaxillaires et le profond canal vomérien. L'inlermaxillaire de droite s'élargit considérablement en arrière en s'clc- vant à côté des narines. » 3. — Le rostre vu de profil avec l'os occipital et le temporal en place. On voit la surface glénoïde dans une position verticale. PLANCHE FI. Fig. 1. — L'atlas réduit de moitié. » 2. — Le crâne, vu par sa face postérieure, réduit également de moilic FIN. RJ Van Beneden Genre nouv.de ZipKi W de I'Acad., Tom XXXVII PLI. IP J Vati Beneden. G-enre nouv. de Ziptioide Mem del'Acad Tom XXXVII PLU. Van. Bened&i,. ad nat bvbhr G-- Severeyn RECHERCHES SI l; LES SQUALODONS, SUPPLÉMENT, P.-J. VAN BENEDEN. mi \i:.i!K i>r. i. \c\i>i:jiii: uoyai.e de BELGIQUE. Mémoire présenté à la classe des sciences, le i mars 1867 Tom XXXVII. A RECHERCHES d'un fragment isolé remarquable, par ses alvéoles; celle pièce nouvelle nous permet de compléter toute la partie intéressante qui nous manquait. Nous nous empressons de donner dans ce supplément, qui fait suite à notre Mémoire sur le squalodon, la description, accompagnée d'une figure de grandeur naturelle, de cette pièce importante. C'est grâce à la bienveillance de notre savant confrère M. le vicomte Bernard Du Bus, que nous sommes à même de publier ce supplément; nous lui en témoignons ici toute notre reconnaissance, d'autant plus qu'il avait eu soin, avant de nous le communiquer, d'ajuster lui-même avec beaucoup de sagacité divers fragments qui s'étaient délacbés. La seule publication faite sur ces animaux, depuis la communication de notre mémoire, est une notice que mon ami Paul Gervais a lue à l'Académie des sciences de Montpellier, à la séance du 3 février 4863. Elle a pour objet les affinités du genre Squalodon. M. Paul Gervais y exprime la pensée que ce mammifère est particulièrement voisin, par plusieurs de ses caractères prin- cipaux, des Inias, dauphins à rostre allongé, qui vivent dans la rivière des Amazones ainsi que dans plusieurs de ses affluents, et qui diffèrent, sous plusieurs rapports, de tous les cétacés vivants et fossiles 1. M. Paul Gervais donne la liste suivante des animaux vertébrés donton trouve les débris mêlés avec ceux du squalodon dans le calcaire miocène de Castries : Phoca ? Halitherium. Delphinus (Glyphidelphis sulcattis). Crocodilus. Chrysophrys. Sargus incisivus. Myliobates micropleurus. — arcuatus. Pristis. Squatina. Carcharodon mégalo/Ion. Hemispristis paucidens. — serra. Galeocerdo aduncus. Oxyrhina hastalis. — xyphodon. — desorci. La m ita elegans. — dubia. Il n'est pas sans intérêt de mettre en regard des animaux qui vivaient dans le midi de la France au milieu des squalodons, la liste de ceux qui 1 Académie tics sciences et lettres de Montpellier. Extrait des Procès-verbaux... Montpellier, 4864, p 7. SUR LES SQUALODONS. 5 vivaient avec ces mêmes carnassiers dans une partie de la mer du Nord. Nous reproduisons ici les noms des principales espèces de mammifères que le crag d'Anvers nous a révélés jusqu'à présent, croyant inutile d'y joindre le nom des poissons plagïoslomes que cette mer nourrissait en si grande abondance; nous ne faisons exception que pour une tortue marine, dont un humérus bien conservé rappelle la taille gigantesque : Palaeophoca Nystii. Trichecodon h'mi inckii. Delphinus Dujardinii. — Dewaelii. waesensis. salcatus? Ziphius planirostris. Ziphius eaviroslris. Dioplodon becanii. Hyperoodon primitivium. Plesiocetus garopii. Burtinii. hupschii. Chelonia allas. DESCRIPTION. Nous avons parlé dans 'notre mémoire d'un fragment de maxillaire infé- rieur, que nous avons fait iîgurer en place, vu du côté droit, et dans lequel se montrent quatre alvéoles doubles pour les racines des dents. La pièce que nous décrivons ici correspond à la partie antérieure de ce fragment, de manière qu'elle complète précisément la région qui manque; elle ne montre cependant pas la fin de la longue symphyse, et la dernière dent qui laisse des traces par son alvéole est une dent dont la racine est encore simple. Dans la pièce que nous avons décrite dans notre mémoire et qui appar- tient au musée royal, comme celle que nous faisons connaître ici, la partie postérieure de la symphyse était seule conservée, tandis que celle-ci montre toute la partie symphysaire avec l'indication de toutes les dents antérieures au grand complet. Ce fragment mesure trente-cinq centimètres de long sur sept centimètres de haut en arrière et quatre à cinq centimètres en avant. Les dents sont toutes régulièrement espacées, de manière qu'il y a en avant un espace d'un centimètre à peu près entre chacune d'elles; cet espace augmente insensiblement en arrière et atteint jusqu'à deux cenli- li RECHERCHES mètres, au sortir des alvéoles. Les dents incisives sont plus rapprochées les unes des autres que les canines et les molaires, et leurs racines sont juxta- posées de manière, que tout le bout de l'os est chevillé par elles. Ce sont des coins recourbés implantés de haut en bas, d'avant en arrière, et qui suivent tous la même direction. Il y a huit dents encore en place du côté droit, et les cinq dernières sont parfaitement entières; leurs couronnes sont aussi bien conservées que leurs racines. Dans les trois antérieures les couronnes manquent. A gauche, il n'y a que sept dénis de conservées dont une seule, la der- nière, est intacte. La canine a la moitié de sa couronne. Les deux premières molaires sont cassées près du collet, mais leurs racines sont restées en place. A la surface externe de l'os on voit divers orifices espacés comme dans le maxillaire des baleines, et qui correspondent au trou mentonnier; toutefois, dans les cétacés à fanons, ces trous sont situés sur le bord supérieur du maxil- laire, tandis qu'ils s'ouvrent beaucoup plus bas dans le squalodon; ces trous mentonnière montrent une disposition assez constante et assez régulière pour mériter une attention particulière dans une description zoologique. L'on com- prend , du reste, (pie les nerfs mehton- niers se distribuent diversement au mu- seau selon le régime et le genre de vie. H n'\ a généralement chez les cétodonles qu'un seul grand trou mentonnier. Le canal dentaire est fort large comme dans tous ces mammifères, et de distance en distance on voit des canaux étroits qui se détachent, se dirigent en dessous et en dehors pour aboutir aux trous menlonniers. Nous représentons ici la coupe de cet os, réduit de moitié avec la troisième dent molaire el leurs rapports avec ces canaux. Quelle est la disposition du maxillaire inférieur des squalodons? tient-il des phoques ou des cétacés? Nous pouvons répondre sans hésiter que le maxil- laire est en tout conforme à celui des cétacés , surtout des cétacés à longue Cuit]»' du maxillaire inférieur a la hauteur de la troi- sième dent prémolaire; /es deuh sont vues d'arrière e>i tuant au lli : ,i Canal dentaire. b. — mentonnier antérieur- r . — — postérieur il Troisième dent molaire en pla SLR LES SQUALODONS. symphyse comme le plataniste et d'autres genres. Les deux, brandies ne se soudent jamais, mais s'unissent par suture harmonique; ces deux branches, le long de leur réunion, sont presque aussi larges que hautes, ce qui donne une grande solidité au rostre. Derrière la symphyse, chaque branche s'étend en hauteur, s'amincit considérablement, prend assez rapidement de l'élévation, comme dans les delphinides, sans qu'il y ait cependant une véritable apo- physe coronoïde, et se termine brusquement par une troncature, comme dans tous les vrais cétacés. C'est aussi vers le milieu de la hauteur (pie s'élève le condyle articulaire. La coupedu maxillaire inférieur est extrêmement remarquable; la symphyse s'étend sur toute la longueur du morceau que nous possédons. Les deux bran- ches sont soudées entre elles sur toute leur hauteur. C'est une disposition pa- reille à celle que nous voyons dans le maxillaire supérieur. Nous avons repré- senté la coupe du roslre derrière les dents canines dans notre [Mémoire sur les squalodons '. Là aussi nous voyons les deux intermaxillaires unis par suture har- monique sur toute leur hauteur, et celte hauteur est plus grande que la largeur. En avant, dans la cavité de la bouche, le plancher formé par les maxil- laires est plan, mais, un peu en arrière, les deux bords s'élèvent insensible- ment et la ligne médiane se creuse comme la voûte du palais du côté opposé. Nous avons reproduit également la coupe du maxillaire inférieur en avant, pour montrer la différence de forme que présente cette région de l'os. Ici chaque os est presque de forme triangulaire, tout en montrant une suture harmonique dans toute la hauteur; la surface exté- rieure est légèrement bombée et le plancher de la bouche est aplati. On est tout d'abord frappé du peu de tissu véritablement osseux qui entre dans la composition du rostre; on dirait que ce sont les coupedu maxaiaireinferieurenamnt.ua racines des dents qui donnent toute la solidité à la nauteurdela,econdedenHncishe,auil*: ,nam|j|n,|e# Nous représentons ICI Celte COUpC ré- o, i anal dentaire. ' vi i« dent incisive duitede moitié. , < oupe bouche. Les dents suivent une double courbure, la couronne fléchit vers la ligne médiane du corps, la racine, au contraire, se courbe d'avant en arrière. Toutes les dents ont exactement la couronne tronquée au même point et de la même manière, aussi bien les incisives que les canines et les molaires. On les dirait usées avec soin pour les faire ressembler entre elles. Mais dans ces modifications il n'y a non plus rien de brusque, et chaque dent prépare la disposition qui est plus accentuée dans celle qui suit. Les couronnes de toutes ces dents sont également chagrinées à leur sur- face comme une peau de squale, et si on peut à peine soupçonner des stries longitudinales à la surface des dents de devant, ces stries se dessinent de plus en plus et contribuent également à leur donner un aspect à part. Quant au collet, il n'est pas moins intéressant, puisque le contour varie également d'une dent à l'autre, du maxillaire supérieur au maxillaire infé- rieur, puis du côté gauche au côté droit. On peut ainsi aisément, par la forme et la longueur de la couronne, par les stries et le bourrelet de la sur- face ainsi que par le collet, sans parler des racines, déterminer la place de chaque dent. La première incisive, du moins celle que nous prenons pour telle, a la couronne cylindrique, comme nous l'avons dit plus haut, avec les deux bour- relets caractéristiques, la surface chagrinée avec des stries longitudinales à peine visibles, et le collier descendant d'un côté beaucoup plus bas que de l'autre. La couronne mesure d'un côté six centimètres de longueur et quatre et demi seulement du côté opposé. Quant à la racine, nous comptons qu'elle a de dix à douze centimètres. Cette racine est extraordinairement effilée en arrière, comme on le voit par un bout qui est resté en place dans l'os maxillaire. Dans le squalodon que nous avons figuré, la dent incisive antérieure est un peu plus forte que celle-ci, mais les racines de toutes les trois sont abso- lument disposées de la même manière. Cette dent offre une ressemblance complète avec celle du squalodon de Grateloup, trouvée en place dans la molasse de Barie. Tome XXXVII. - 10 RECHERCHES La seconde incisive a la couronne un peu moins longue; elle ne mesure que quatre centimètres et demi d'étendue; cette couronne, au lieu d'être droite, se courbe régulièrement et devient convexe au dehors. La racine est un peu plus forte près du collet (pic dans la première incisive, mais toute la dent est massive comme la précédente. La troisième incisive, du moins celle que nous prenons pour telle, car nous n'avons pas de couronne en place, n'a plus que trois et demi à quatre centimètres depuis le bord du collet jusqu'à la pointe; les stries longitudinales deviennent un peu plus marquées; la courbure augmente en même temps que la couronne s'aplatit un peu à la base et s'étend d'avant en arrière. La couronne commence à prendre la forme caractéristique des prémolaires. Nous avons une dent canine en place, complète par la couronne et la racine. La couronne mesure en avant à peu près trois centimètres, et en arrière, c'est-à-dire sur le bord postérieur, trois centimètres et demi. Sa courbure est plus prononcée que dans la précédente. Cette dent n'a rien de caractéristique; c'est la canine parce qu'elle suit la dernière incisive. Les stries se dessinent assez bien , surtout à la face externe. La racine a huit centimètres de long. Elle est légèrement comprimée de dedans en dehors, et, dans son ensemble, celle dent prend la forme d'un croissant. La première molaire a une longueur totale de dix à dix centimètres et demi; elle est un peu plus courbée et aussi un peu plus comprimée vers la pointe de la racine. La couronne esl un tant soit peu plus courle que dans la précédente, s'élargit davantage d'avant en arrière et le bourrelet, surtout le bourrelet postérieur, commence à s'onduler légèrement. Dans la molaire suivante, le bourrelet montre en avant et en arrière des ondulations plus prononcées, qui commencent à laisser deviner les crénelures. La racine est encore parfaitement simple. La troisième molaire a une couronne à peu près semblable et ne diffère que par les crénelures du bourrelet, qui, en avant comme en arrière, deviennent plus évidentes et plus régulières. On voit un commencement de dentelures. La racine est surtout remarquable parce qu'elle se bifurque vers la pointe. C'est la première dent didyme. SUR LES SQUALODONS. 1 1 La quatrième molaire esl véritablement didyme par la racine qui com- mence à se courber davantage, surtout vers son extrémité. Le bourrelet, en avant et en arrière, est plus nettement crénelé, et le sillon qui sépare les deux racines de la dent se remarque jusqu'au collet. Tableau des mesures prises sur les huit premières dents : Première incisive, couronne, longueur 60 millimètres. — — — la plus grande largeur. .18 — Deuxième — — longueur 45 — — — largeur 20 Troisième — longueur 55 — ■ — largeur 23 — — racine, longueur 90 Canine, couronne, — 30 — — largeur 20 — racine, longueur i'0 Première prémolaire, couronne, — 28 — — — — largeur 22 — — racine, longueur 8(1 Seconde couronne, — 25 largeur 24 Troisième — longueur 25 — — largeur 25 Quatrième — — longueur 24 — — — largeur ..... 2(i racine, longueur 05 Nous avons parlé, dans notre mémoire, de débris de squalodous se rap- portant à trois dimensions différentes; le fragment que nous décrivons ici appartient au squalodon de la plus forte taille; il y a aussi quelques parti- cularités qui font songer à des caractères peut-être spécifiques, mais nous croyons plus prudent de réunir toutes ces formes sous une dénomination commune. Il suffit d'avoir signalé les particularités que présentent quelques fragments. Nous ferons même remarquer, à ce sujet, que les nombreux ossements de cétacés de tout genre provenant du crag, nous ont depuis longtemps sug- géré l'idée que la diversité de taille était plus grande à cette époque géolo- gique qu'aujourd'hui; on aurait de la peine à réunir les débris de quelques 12 RECHERCHES animaux se rapportant à une même taille. Ne Irouve-t-on pas quelque chose de semblable dans les Palaeotheriums des couches tertiaires inférieures? Chaque type, à son début, n'est-il pas plus variable que plus tard et la forme ne devient-elle pas plus fixe par la reproduction? Ce bout de maxillaire a été trouvé isolé dans le fossé d'enceinte que l'on creuse autour d'Anvers; on ne voyait aucun autre débris dans le voisinage. Nous avons déjà fait remarquer que le bout du rostre, et probablement tout le crâne, s'est trouvé là en place, puisque les dents sont complètes au fragment de maxillaire inférieur, et que plusieurs dents de l'os incisif et du maxil- laire supérieur se trouvaient là isolées. Peut-être toutes les dents étaient-elles encore en place quand cet os a été mis au jour. Nous avons pu nous assurer par cette pièce , que nous avions assez bien jugé de la disposition des dents de ces singuliers carnassiers aquatiques. La plupart des ossements mis au jour dans le crag d'Anvers, étaient entassés et mêlés entre eux de la manière la plus confuse. On a trouvé bien rarement les os d'un individu réunis, ou des os d'une espèce ensemble. Ce sont généralement des os séparés qui, sans être roulés, ont été pendant un temps plus ou moins long le jouet des vagues. Il n'en est pas ainsi du squalodon que nous faisons connaître, et surtout du fragment que nous décrivons. Les os de cet animal étaient complètement isolés, et avec ce bout de maxillaire inférieur, portant presque toutes ses dents, se trouvaient, comme nous avons déjà dit, quelques dents isolées de maxillaire supérieur, mais aucune autre pièce osseuse. Le paléontologiste qui aurait trouvé, il y a quelques années le bout de maxillaire que nous venons de décrire, aurait eu bien de la peine à recon- naître les affinités de l'animal dont ce fragment provient. Ce morceau fossile rappelle, en effet, au premier abord, moins par la forme et par le mode d'im- plantation (pie par la disposition des dents, les cachalots qui vivent encore actuellement; c'est la même longueur de symphyse, c'est la même forme effilée du bout, c'est la même répartition espacée et la même grosseur rela- tive de dents. Heureusement que l'on a trouvé, en premier lieu, les molaires, si caractéristiques, qui ont permis de rapprocher sans hésitation le nouvel animal d*Anvers du curieux squalodon découvert par le docteur Graleloup dans la molasse des environs de Bordeaux. SLR LES SQUALODOINS. 13 Comme nous l'avons dit dans notre mémoire, en Europe comme en Amé- rique ces mammifères ont été pris d'abord pour des poissons ou des reptiles, et ce n'est qu'après une étude prolongée des dents, dans les diverses classes de vertébrés, que l'illustre directeur du British Muséum, M. R. Owen, a reconnu la véritable nature du zeuglodon. On comprend, du reste, que les naturalistes ont pu hésiter: où trouver ailleurs, à côté d'une dentition si riche et si puissante, une longueur de maxillaires aussi grande, un rostre aussi effilé? Comment concilier ensemble la force des muscles qui doivent mouvoir ces mâchoires et la faiblesse des os qui leur fournissent des attaches? Et non-seulement dans tous les cétacés ces os sont minces et délicats, mais il n'y a presque pas d'apophyse pour amarrer les fibres musculaires. Le squalodon de Graleloup est une de ces formes bizarres qui rappellent les plus terribles carnassiers perdus de la classe des vertébrés, même parmi les reptiles et les poissons. Les orques, qui sont véritablement les tigres de la mer et qui, malgré leur exiguité, attaquent les plus fortes baleines, ont comparativement un râtelier plus faible et des dents moins propres à ce régime. Aussi y a-t-il des naturalistes qui ne croient guère à l'existence d'un mam- mifère si peu en harmonie avec les principes de subordination qui règlent les conditions d'existence de ces animaux. Quant aux affinités que l'on a cru remarquer entre les Inia et lessqualo- dons, nous ne voyons pas qu'il y ait autre chose que la longueur de la sym- physe pour justifier ce rapprochement. Les squalodons forment, jusqu'à présent, avec les zeuglodons un groupe isolé parallèle à celui des cétacés. Quant à l'espèce, il y a peut-être des matériaux pour l'établissement de plus d'une espèce dans le crag d'Anvers; mais comme les différences por- tent en grande partie sur la (aille, nous ne voyons, jusqu'à présent, aucun motif vraiment scientifique pour ne pas les réunir sous une seule dénomi- nation. V-, EXPLICATION DE LÀ PLANCHE. Fia. I. — Le maxillaire inférieur, de grandeur naturelle, montrant les deux rangées de dénis en place, ainsi que les deux trous mentonniers. — 2. — La branche droite du maxillaire inférieur réduite de moitié, vue en dedans du côté de la symphyse, montrant toutes les dents antérieures en place. Les trois pre- mières sont reproduites d'après des fragments. un. ~ -.' ■ ■ SUR LES NOMBRES DE BERISOULLI ET D'EULER ET SUR QUELQUES INTÉGRALES DÉFINIES, E. CATALAN. (Mémoire présenté à la classe des sciences, le t> avril 18tn.) Tome XXXVII. SUR LES NOMBRES DE BERNOULLI ET D'EULER i:t SUR QUELQUES INTÉGRALES DÉFINIES. I. Dans une Note sur le calcul des Nombres de Bemoulli (*),.j'ai démontré : I" Que si Ton suppose "-•= *w=n ,h' on a v,_àfi=aw •iataai=|a=fiN.1_..±ap1_±i wn. 2° Que fcs nombres P., P3, P3, ••• , don* dépendent les Nombres de Bemoulli, B,, R3, ..., sont entiers impairs (***). D'ailleurs (****), (') Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences de Paris, t. LVIII, p. HOC. ("*) On doit prendre les signes supérieurs lorsque r/ est impair. (***) Postérieurement à la publication de cette Note, j'ai appris qu'Euler s'est occupé des nombres P. (*•") Comptes rendus, t. LIV, p. 1031. SUR LES NOMBRES doin ou i P, Pô la —x=— - i- -+- - — — - J -2 1.2 I . 2 . 5 . 4 — x° -+- . . ^i— x*-' 1.2.D...2ç *sxs2,7â p JJ=!_ x*,- . W ' [2r, -h 1 II. A cause de P, = 1 , on trouve, en prenant les dérivées des deux membres : ' 2 A r(2? + i) Par conséquent, ou " -'.. rC'r/ + I) I ^, r('2r/-+- 1) \ "A r(29 + 5) (^, r(27 + i) J (6). Dans le second membre, le coefficient de x*9 - est p, i%-, p5 P.?- P2,_. p, r(5)r(2?-t- I) r(:j)r(27— l) r(2r7 + l)r(ô) donc p = I r H27+ 5)_ p p rQfy + ô) 2(2?H-i)Lr(5)r(2?+i) ' '' ' r(5)r(2ç— D' P3PS,-:,+ - + r(2g-t-5) r(29+i)r(5) 5)P-'P«]; ou, plus simplement, p. , 29(2g-lM2?-2)(2,-5)p5 p 5.4, "' D.4.5.6 29(27 - 1 5.4 -'P„-3P«+P.,. ■] \ (7). 111. Le nombre des termes contenus dans la parenthèse est égal à q. Si q est pair, on peut écrire, au lieu de la formule (7) : ps,+1=(9+ 1; 2^7^) ... ^-I)...^) 1 s''-' 3.4 ' ' 5.4 7 -I DE BERNOULLI ET D EULER. 5 Si q est impair, il y a un terme du milieu, ayant pour expression 2q (2r/ — 4 ) . . . (7 -t- 2) 3.4 ...(7 + 4) donc, dans ce cas, p p • r 2a(2flr— 1) 2ff(2o— 4)... (flf-4-4) ^ „ \ 1 27(2r/- 1) ...(q ■*■ 2) -i 2 3.4 ...(q-t-iy ''' \ (»)• Le calcul des nombres P, par les formules (7), (8), (9), est plus simple ipie par la relation (2) (*). IV. D'après la définition (1), jointe à une formule de Plana, Au moyen de celle valeur, l'équation (5) devient , , i . , /*" * v* 7 (2? - i) (4' - i) i*"1 x2'- (10). r(2r/-t- i) ou iti+i n f2'+1 a-2' tas-a; = 8 / - \" - — — (14). ' i A r(2? -h i) l ; On a, identiquement, »(4'+' — 4)t^'ji'_/ y (2tx)v ^,» (to)" *, ~~ r(24v (13). DE BERN0ULL1 ET DEULER. La fraction -i(l _z)(4+ lz -4-4;') est déoomposable en I 7; 1 — r> 5r' 1—4; 2(1 -+-z) 2(1 -i- z*) 2(1 -+-z4) I -*- z' Par conséquent, J --«/ '""-v "v ÎT?_v ~^' ou, à cause des valeurs connues : /' (1 - z2) /zrfz _^V2 p zHzdz_ = ^ 1 -t-z4 10 ',/ 1 -*-z4 192 " . ' 24 96 32 64 64 v ce qui est identique. On a ainsi une vérification de (A). VI. En passant, nous signalerons une sommation de série, probablement connue. Il est visible que /" lzdz_ y. (-1)" /" z^z= ^ (-<)n 7 1 + z4 "~ A (4M H- 1)* ' ,/ l + z4 A (4M + 3)2 D'ailleurs, r\\--j)izdz ^r>; (*) Cette intégrale remarquable a été déterminée par Euler (Bierens de Haan , t. 152). On voit qu'elle résulte de la formule (A). A (_ |"(4h ■+- I) (4» -+- 5)? ~ 128 ( '' 8 SUR LES NOMBRES donc [(in -*- I ) (4w -4- 3)]2 128 VII. Dans la relation (A), supposons _r IL 1_ elle devient f 1 -«- r La fraction (l -*)(*-»- 7* - fa») «* /r 1 -+- r -+- z- -+- . . ■+- ; •"i=o conduit à un développement de (~ Uj l)\ assez remarquable. Je laisse de côté ces détails, afin de passer à un autre sujet. IX. Si l'on suppose =y — ■ x'-n (m). on trouve E„= 1, E,= 1, E4 = 5, E6 = 61, Ef= 1585, ... puis (*) 2m (2n — i) 2m (2m— \ ) (2m — 2) (2w — 3) 2/i (2m — t Les nombres entiers E sont appelés, par M. Sylvester, Nombres d' Exi- ler (**). De la relation (17), on conclut qu'il sont impairs (***). On peut représenter E2„ par une intégrale définie. (') Comptes rendus, t. LIV, p. tOââ. (**) Comptes rendus, t. LU, p. 161. (***) La démonstration est plus simple que pour les nombres P (Comptes rendus, t. LVI1I. p. H08). On vérifie aisément que les Nombres d'EuIer ont la forme ik -+- t. Cette propriété a été signalée par M. Sylvester. Tome XXXVII. 2 10 SUR LES NOMBRES A ccl effet, j'observe que la formule connue SI 11 X X s I | / (e« _ e-«) (e« + e-« — 1) = 1- 2 / — (la #** _ 1 devient , par le changement de x en \ — x : 1 = !_" 9 C -*_Ur-«_r..-N_6«(î-)+,-«^'](« 9 /" dg r, <- Si Ton suppose le second membre ordonné suivant les puissances crois- santes de x, le coefficient de x"1" est /2\s"+l 2 {' ainda [, _ ( «f -«f ;" w r(2« + i)ty «*-•*— i L L'intégrale se décompose en )]• 9*« / e-xxJ*da— I — r(2« -+- 1 — ., , / ,, , donc l-2\l"+i 2 ('2\-" + 1 f e~"n*"du "• = " W/ ~ 7(2^:1 ) W J ~7' + 1 Et comme ^""r^n-l)' on a e,=2(J) p^+o-.y y ^^r do), e /»oo j'obtiens =2-1 / — "20 ; Tu~ r(2») r (2w) DE BERNOULLI ET D'EULER. H ou , en posant u = nt : E,= 4- r^^; (E), formule analogue à celle de Plana : 0 X. Dans le second membre de l'équation (18), le coefficient de ar"_l est il doit être nul, car^ est une fonction paire; donc On reconnaît facilement que cette relation est une identité. XI. On peut déterminer les Nombres de Bernoulli au moyen des Nom- bres d'EuIer; et réciproquement. 1" Écrivons ainsi la formule (4) : ,I]X=Y "L_ (Sx)8-1-' (21), J A r(2n-+-3)v ; v ; puis prenons les dérivées des deux membres ; nous aurons 1 ... y»^)V.^ cos2x ^o r(2n h- 5) Ainsi, le coefficient de ar", dans le développement de ,^, est (2»+ l)P2_, r (2m -t- 5) 02» + 1 12 SUR LES NOMBRES D'après l'équation (16), ce coefficient a pour valeur Eu Eo„ E* E2t. _» Eon E0 r{\)r(-2n+\) r(3)r(2w — i) r(2»n-l)r(i)' donc P _ ""*" * r(2» i 11 f E° E"' Ei En.-» E2„E„ "j 4» (w + Lr(i)r(2«-t-i) + r(â)r(2« — i) "* h r(8« + ])r(i)J; ou, avec la notation des combinaisons : P2„ + , = ^- [E. E2„ -+- Cs„,s E4 E2„„, + C,„. , E4 EÎB_, + ... - Es. E„] (*) (F). 2° On tire de réquation (16), en prenant les dérivées des deux membres : sin x _,* E,,. = > — - — x2" ~ ' • eos"2x -^i T (2m) Le premier membre égale (l-\-tg*x)sinx. Par conséquent, si Ton mul- tiplie les deux séries *!-9 + EL 2V + ^- 2V + . .. + (2W~i)Pi°-' 22"~' x5"-5 + . .. = 1 + /. - ■ = y x2"-': r(2n-+-l) -^, r (2n -4- I ) v ^, r(2») donc P*.-«E„ „„._, PS„_.,E, _ . P,E2„_2 . C)2» - I . "*-■' * Ç)în - r(2») r(2n -4- 1) r(i) r(2n— i)r(3) r(3)r(2n — i) ' ou !■.,„ = - [4'-' P2„_, E„ + 4""! C, 2 P2„_r, E2 -t- 4'-3 CSl>i, P2„_5 E4 + .. + C2„, ., P, E2„_s] (H). 2° L'équation (22) donne aussi y • Pfa- (2*?-'= r — r— x y (~af" - *, r (2« -+- i) v" ; * r(2») ■ Ar (2« -t- 1) ' et, par conséquent p^-<=^rzilE-2« — C.2„-1,2E2„_.2+C2„_,,4E2„_4 — ..iC,,.,.,^] . . (K). XIII. Dans les relations (G), (K), qui sont, pour ainsi dire, conjuguées l'une de l'autre, substituons, aux nombres P, E, les intégrales dont ils représentent les valeurs. En commençant par l'équation (K), nous trouvons 1T!P « 2M-I II -J e-'Te^' [(20,"-,-Cfa-1.,(20s"-î-- .••±C2„_1,12«]. 14 SI H LES NOMBRES La quantité entre parenthèses égale _[(2t + l/_l) + (2t-^-l) J. Conséquemment, 4"-2 / <(/< ["/ . , s5«-l , . , .2/1-1") —Vu-i=J jï^r,[(*t + ^-*) +(itTV-0 J . (25) Soit 2/= cotw; d'où 1 eoseo , .— vîn-i , , . >5/i-i cos (2m — 1 ) w Uh==---—-da,{-ll + V-\) +(2f-l -l) =2 ! , ' : 4 sur» sur"-1 a l'équation (23) devient '"2" COS a cos (2n — l)a f/w 2""" / 5 cot a -4- cota SUT" """'a II Pta-i -.. - (L) XIV. La formule (G), traitée de la même manière, devient d'abord /tdt T représentant le polynôme 2ra (2« — I ) 4" (4" — 1) C..„ + l, , t-"-2 — (2« — 2) (2n — 3) 4" -'(4" "' — *) C?„+1, 5 f2"" * + (2k — 4) (2n — 5) 4"-*(4"-s — 1) Cîn+1, „ f2""6— .. . ±2.1. 4(4 — 1) CSn+1,,„_,. Pour simplifier cette quantité, je suppose ? (') = Cs„+1, , (4«)2" - C2n+Ii3 (4?f-2 + Cfa+ll , (402"-4 - .. ± Cîn+1, ,„_, (4f)', + 0 = C2n+), , (205" - Cfa-Ki. , (2«)Sn-! + C!n+I, , (2<)2" - - .. ± CSn+1, ,„_, (2<)s : il est visible (pie (*) D'après la note de la page 12. celte intégrale définie est égale à nn nombre entier pair, excepté quand n = 1. DE BERNOULLI ET D'EULER. 15 Mais ?(t)=— — , ■jj(i)= - ~^=^~ iV—\ IV— i donc (4( + v/_ir-'_(4,_i/— ,f-' f" (i) = in (•_)« + i ■ - 3« W- - ± **f^ M t <] = o. ^y e^'+e-T'|v" 1.2 t. puis, parla transformation employée plusieurs fois, cos 2narf(u / ' col A — -s- coi ÛC = 0 (P). siir"+2&) XVI. Celle intégrale étant nulle (excepté lorsque n = 0), il s'ensuit que la formule (L) peut être remplacée par celle-ci : J »* sin a sin (2« — i)a da 28"-3 ■i-mi x - v'»1 u su)" r a e -+- e d'où Pou conclut aisément — Pi„_l = Cîn_1,iEs„_!-Cî„_1,sEIn_t-t-..±E0 (R). » Cette relation, différente de (K), peut être déduite de celle-ci jointe à l'équation (17). (Liège , mars 18(i7.) (*) Celle formule est en défaut dans le cas de w=o. Cela devait nécessairement arriver, attendu qu'elle n'est qu'une transformation de (G). (**) On doit prendre le signe -+- si n est impair. ADDITION. XVII. On peu! substituer, aux équations (2) et (17), une relation unique, donnant à la fois les Nombres de Bernoulli et les Nombres d'Euler. Pour la découvrir, reprenons les égalités lqLr==X'-b «-.' - r*.-'(4). — =T — x'" . . . (10); *S -", r (î>7 -+-!)' cosx nr(2« + t) et posons : 1- tgx, P,„_, = 7— GSn_,, EJn = G5„; cos-. nous aurons Xf (23, Mais r(i) rf?/ sin x ■+■ 4 1 f/x cos2x 1 — sinx donc / x x'- r \ x x5 ar» \ G, -t- G4- -+- G3 -+- G, 1- ... 1 — --t- , Q , — r a - / * ..1=1. \ 1 1.2 1.2.3 / \ I 1.2.0 1.2.0.4.5 / De là résulte G, = 1, G2-G, = 0, G3 — 2GÎ = 0, ...; et, en général, G( — Ci_1,1.G,_l-HC._,,5.G(_3-Ç._,.!G,_Si+... — 0 (S). Tome XXXVII. 3 18 SUR LES INOMBRES Les valeurs des nombres G sonl , d'après cette équation aux différences : (;|=HsG1=l,G3=2,G4=5, G, = 16,G6=6I, G7 = 272, G, = l Ô85,G,=7936,G10=50 52I,... Par conséquent, E,= l, E, = S, E6=6J, E,= l58o, E10 = 50 ;J2I, .. et P, = G, = I, P5=^Gr,= i, P5=J-G5 = Ô, P,= -G7=17, P9=-G9=15o,....; comme précédemment. XVIII. Dans le dix-huitième Cahier du Journal de l'École Polytechnique, Poisson a démontré les formules ~ d*. Iqx = 2 / — — -— da , = 2 / — 11 en résulte immédiatement, à cause des égalités (4) et (16) : ssn^sm ^=^;/ ^^7^(u)- De ces deux relations, la seconde a été trouvée ci-dessus; et la première, comme on le vérifie aisément, ne diffère pas, au fond, de la formule : /"«"-'«fc .... ^^— ï (10>- Du reste, en parlant de l'équation (25), et en y remplaçant y par on trouve o et, suivant que i est impair ou /;«/>•, cette formule reproduit (T) ou (U). DE BERNOULLI ET D'EULER. «9 10) \1X. La formule P*- , = 8q (4' - us ;i donné / '" tdl u" -e-"T(V'H- 7-t- 4e-3")= la* a: .... (A). En adoptant la nouvelle valeur de P.27_,, on trouve, absolument de la même manière que ci-dessus, f e • ' — e ■ ' 4 (Mai I8G7. FIN. MEMOIRE s un LA THÉORIE GÉNÉRALE DES LIGNES TRACEES SLR UNE SUKLACE QUELCONQUE; Pu. GILBERT, PROFESSEUR A l'université dk louvam, associé DE L'AI U>h-lll . (Présenté à la classe des sciences de l'Académie, le l janvier I8(38.| Tome XXXVII. INTRODUCTION. Je me suis propose1 , clans le Mémoire (pie j'ai l'honneur de présenter à l'Académie, d'étudier les propriétés générales des systèmes de courbes tra- cées sur une surface quelconque, en faisant usage d'une méthode nouvelle, entièrement géométrique, qui me paraît offrir ce double avantage : de conduire par la voie la plus simple aux beaux théorèmes généraux dont Gauss, et les géomètres qui l'ont suivi, ont enrichi la théorie de la courbure des surfaces; et de mettre en évidence des relations nouvelles, d'une géné- ralité remarquable, qui se rapportent à la géométrie des lignes décrites sur une surface donnée. Les notions dont j'ai surtout fait usage sont : celle de la courbure géodé- sique, si heureusement introduite dans la science par M. Liouville; celle des tangentes conjuguées , (pie l'on doit à M. Dupin; et celle de la déviation, que M. l'abbé Aousl, à mon insu, avait proposée déjà sous le nom de courbure inclinée, et qui me parait appelée à rendre de vrais services dans ce genre de questions (*). C) C'est après avoir presque entièrement rédigé ce travail que j'ai eu connaissance des recher- ches de M. Aoust sur la courbure inclinée, appliquée à la théorie des surfaces (voir sa Théorie, des coordonnées curvilignes quelconques , et les Comptes rendus de l'Académie des sciences , f. LVII, p. 217). Quelques-uns des résultats que j'ai trouvés, et notamment mes formules (7) et (14), avaient été obtenus par lui sous une autre forme, et par une voie différente. „ [INTRODUCTION. Parlanl de ces notions, et de certaines propriétés concernant h flexion des surfaces, j'obtiens directement, au moyen de considérations géométriques fort simples, une expression de la mesure de courbure en un point d'une surface, qui se rapporte, comme celle de Gauss, à deux systèmes quel- conques de lignes coordonnées, mais qui s'en distingue par la simplicité el par sa forme géométrique. Celte expression offre cela de remarquable, qu'elle fournit une démonstration immédiate du fameux théorème de Gauss sur le triangle géodésique, et môme d'un théorème plus général dû à M. Bonnet. Dans les paragraphes suivants, j'étudie les propriétés du rayon de dévia- lion d'un système de courbes , et en particulier les relations qui existent entre cet élément nouveau et ceux que l'on considère habituellement dans la théo- rie de la courbure des lignes décrites sur une surface. Puis, après avoir géné- ralisé l'expression de la courbure géodésique, en fonction des variations des arcs infiniment petits des lignes conjuguées, j'en fais différentes applications. Parmi ces applications, je signalerai une forme de l'expression de la mesure de courbure, de laquelle se déduisent des résultats intéressants; puis, la solu- tion générale pour deux systèmes de courbes quelconques , d'un problème que M. 0. Bonnet a traité pour deux systèmes de courbes qui se coupent orthogonalement. Ce problème consiste à assigner une condition analytique, à laquelle doivent satisfaire les deux systèmes donnés, pour que la surface soit décomposée en losanges infiniment petits. Les §§ VI et VII sont consacrés à la recherche de nouvelles propriétés générales des lignes tracées sur une surface. Celles qui font l'objet du $ VI nous ramènent encore, par une voie indépendante et très-simple, aux théo- rèmes de Gauss et de M. Bonnet. Les suivantes, auxquelles je suis parvenu par une méthode analogue à celle qui m'avait conduit précédemment à la valeur de la mesure de courbure, manifestent de nouveau l'utilité des for- mules relatives à la déviation. On y trouvera des relations fort générales, INTRODUCTION. m soit entre les variations de la flexion suivant les lignes coordonnées, soit entre les variations de la courbure normale et de la torsion géodésique de ces lignes mêmes. Appliquées à un système de trajectoires orthogonales, nos équations prennent une forme assez élégante : alors encore, elles renferment comme cas particuliers diverses formules remarquables , dues à MM. Lamé et Picart. Au § VIII, suivant l'exemple de M. Bertrand, je reprends dans un ordre inverse la théorie fondée par l'illustre Gauss, en donnant d'abord une démon- stration géométrique, à peu près intuitive, du théorème de M. Bonnet relatif ;'i la courbure totale du polygone formé, sur une surface, par des arcs de courbes quelconques. On sait en effet, comme plusieurs géomètres Pont fait voir, déduire de ce théorème l'expression de la mesure de courbure, et celle de la variation de l'angle, sous lequel une courbe quelconque coupe l'un des systèmes de lignes coordonnées. Enfin, je termine ce Mémoire par quelques théorèmes sur la construction du rayon de courbure de l'intersection de deux surfaces, théorèmes dont ceux de Hachette et de Meusnier sont des cas particuliers ; et par diverses propriétés assez curieuses des sections coniques, que l'on déduit immédia- tement des théorèmes sur la flexion, établis dans le cours de ce travail. MEMOIRE LA THÉORIE GÉNÉRALE DES LIGNES SUR UNE SURFACE QUELCONQl E SI. Soit M un point pris sur une surface [fi y. 1); si l'on mène les plans tan- Fig. i. it' gents en ce point, et en un point infiniment voisin M,, l'angle infiniment petit de ces deux plans, divisé par la distance MM, de leurs points de contact, mesure ce (pie j'appellerai la flexion de la surface suivait/ (a direction MM,. L'utilité d'une dénomination particulière ressort de l'usage fréquent que l'on fait, dans la théorie des surfaces, de l'angle de deux nor- males infiniment voisines. Soient, au point M, MN la normale exté- rieure (*); MM', MM", les lignes de courbure de la surface; R', R" les rayons de courbure principaux correspondants; y la flexion de la surface suivant la direction MM,. (') C"cst la normale menée dans un sens tel que, pour l'observateur placé en .X. de MM' vers MM" ait lieu dans le sens direct, ou de gauche à droite. I.i i"i iiion 2 SUR LA THEORIE GÉNÉRALE DES LIGNES Menons par le poinl M, la ligne de courbure M,M', et lirons les droites MX,, MN', respectivement parallèles aux normales à la surface en M, et en M' : celles-ci pouvant être considérées comme situées dans un même plan, nor- mal au plan NMM', le triangle N,Nl\' est rectangle en N' (*), et donne NN' = NN, cos N,NN'. Or, NN, égale ^, el NN' égale ™ ; l'angle en N vaut celui tpie l'ait la normale au plan NMN,, ou la tangente conjuguée de MM, (**), avec la tan- gente à MM", laquelle est normale au plan NMN'. Si donc nous désignons par «, a' les angles que forment respectivement la direction MM, el sa conju- guée, avec la ligne de courbure MM', nous aurons cos N,NN" = sina', MM' = MM, cosa, el l'équation précédente deviendra sina' cosa Un raisonnement semblable, par rapport à l'autre ligne de courbure MM", donnerait cosa' sina (--'' — — «■- De ces deux équations se déduisent immédiatement la relation connue I COS'a siir'a que l'on doit à M. Bertrand, et celle-ci : R" tan^a (ans; a' = ; (*) Pour plus de facilite, nous désignerons ordinairement les directions émanant du point M, par leurs points de rencontre avec une surface sphérique de rayon I , décrite de M comme centre. (") On supposera toujours, pour la généralité des formules, que cette tangente conjuguée soit menée vers la région de l'espace, d'où la rotation de J1N vers M N j parait se faire de gauche à droite. TRACEES SLR UNE SURFACE QUELCONQUE. 5 qui exprime la propriété des tangentes conjuguées, de former un système de diamètres conjugués de l'indicatrice. On peut aussi remarquer l'égalité sui- vante : r,' = R'2 sinV ■+■ R"s eosV. Soient maintenant la flexion de la surface suivant une seconde direc- lion quelconque MM2; /3 et ,5' les angles que font celte direction et sa conju- guée avec la ligne de courbure MM'. Nous aurons, par les formules (1) et (2), sinfi' cosS cosp' sin|3 el une combinaison très-simple de ces équations avec (1) et (2) nous don- nera la relation sin(S' — '/') sin(p — a) ^\r7 W R" (pie Ton peut écrire ainsi , shi'i sinfl (5) ^ = R^'' en désignant par 5 l'angle compris entre les directions MM, , MM2, par ? l'angle compris entre leurs conjuguées respectives (*). De cette égalité remarquable, susceptible d'une démonstration analytique très-élégante, nous déduirons plus loin d'importantes conséquences. Bornons- nous ici à remarquer que : 1" Si les directions MM,, MM2 sont elles-mêmes conjuguées sur la surface, l'angle S est égal an — g, ou à — 0, suivant que R', R" sont de même signe ou de signes contraires. On a donc alors 1 1 = ± >■, r, R' R" (*) Ces angles sont comptés, positivement dans le sens direct par rapport à la normale exté- rieure, négativement dans le sens rétrograde. Tome XXXVII. 2 i SUR LA THÉORIE GÉNÉRALE DES LIGNES c'est-à-dire que, en un point donne, le produit des flexions de la surface, suivant deux directions conjuguées, est constant, et égal au produit des courbures principales , ou, suivant l'expression de Gauss, à la mesure de courbure de la surface en ce point; ce qui renferme une proposition due à M. 0. Bonnet (*). On en conclut sans peine que, dans une surface gauche, la mesure de courbure en un point est égale au carré de la flexion, suivant la direction de la génératrice correspondante, propriété connue. 2° Si l'angle 0 devient infiniment petit, il en est de même de S; on peut remplacer les sinus par les angles dans la formule (3), et l'on a I i o ou bien i i ih. V? = IV H" '/-/ Donc : Le carré de la flexion en un point de la surface, suivant une direc- tion arbitraire, est égal à la mesure de courbure de la surface en ce point, multipliée par le rapport des déplacements angulaires infiniment petits de eette direction et de sa conjuguée. Le carré de la flexion varie donc comme le rapport ^,. § 11. Concevons maintenant, sur la surface, deux systèmes de lignes c, et c2, qui, se coupant sous un angle variable quelconque 9, partagent la surface en éléments infiniment petits. Si à partir d'un point quelconque M (fig. 2) on prend, sur la courbe c, qui passe en ce point, un arc infiniment petit MM2=dsa; que l'on mène, aux points M et M,, des tangentes aux courbes du système c, qui correspondent à ces deux points, l'angle infinitésimal T4MT' de ces tangentes, divisé par la dislance dsa_ des points de contact, mesure la déviation de la ligne c, au point M , suivant MMa. En la représentant (') Journal de l'École polytechnique, XXXIIe cahier, \>. IN. TRACÉES SUR UNE SURFACE QUELCONQUE. S /=■/'= ('.s-..,, M rfj[!-^(,(l] = rfips-^ ds]- Choisissons pour cette direction fixe la droite MP, considérée au point M ; et introduisons, au lieu des angles [pl} X) et ($,, X), que forment les rayons de courbure et de déviation relatifs à un point quelconque; avec cette direc- tion invariable , les angles (pl} P) et (dl} P) qu'ils forment avec une direction variable MP, perpendiculaire à la normale à la surface, et à la courbe c, ait point que l'on considère. (*) Nous indiquons parrf,, il.,, les différentiations effectuées suivant les lignes <:,, <■,, respecti- vement. SUR LA THÉORIE GENERALE DES LIGNES Pour cola, soient {fig. 4) MR le rayon de courbure pt; MP',MR' dos parallèles à ce que deviennent MP et MR au point Ma; p/, ds{' ce que deviennent p, et dst au même point. Nous aurons évidemment R'X = R'P = HP' + PP' cos P'PR'; d'où, négligeant les infiniment petits du second ordre , cos R'X = cos R'P — sin R'P' X PP' cos P'PR'. Nous tirons de là [cos(*'X)rfs<] rfs, = cos R'X ds/ cos RX dst- cos Il'I — dsi F\ h Pi cos RP sin R'P' (/.s, — - f/s, X PP' cos P'PR'. Pi Pi ou bien, en négligeant les termes du troisième ordre, sin(Pl,P) .Mais les équations (5) et (6) nous donnent sin (pi, P) sin -rl rfs,.PP' cos P'PR. donc PP' cos P'PR = - COS(pi, P) ' ï* ds», L p, J L ?i J r,r, il.s.ils.,. On peut raisonner de même sur l'angle (c?,,X) : il suffit de considérer, dans la ligure, MR comme représentant le rayon de déviation de la courbe r,, et MP', Mil', comme se rapportant à un déplacement infiniment petit sur MM,. Les formules (4) et (G) nous donnent , dans ce cas-ci , sin(i,J>) = sin1?5 pFcosPTR=_^(/si et nous avons, mutatis mutandis , "cos(o,, X) "1 Tcos (c/',, P) *p^*.]-4- 1 sin ?s cos s, TRACÉES SUR llNE SURFACE QUELCONQUE. 9 Substituons maintenant ces résultats dans l'équation («), et observons que l'angle ^ — y, n'est autre que l'angle Ç des tangentes respectivement conju- guées à MT, et à MTa : celte équation deviendra sin'Çi/.sy/.S: /■,;■., = (/2p^(/.,]-(/,p^J,)^]. On peut transformer cette égalité remarquable en observant que - représente la courbure géodésique ■ de la courbe c, , et en ayant égard aux formules (3) et (7). Elle prend alors la forme suivante : qui traduit, d'une manière simple et expressive, la formule compliquée donnée par Gauss pour la mesure de courbure en un point d'une surface (*). Le fameux théorème sur l'invariabilité du produit des rayons de courbure principaux , lorsque Ton déforme la surface, en est une conséquence immé- diate; en effet, l'équation (8) donne l'expression de ce produit, en fonction de quantités qui ne dépendent que des longueurs et des angles de lignes tracées sur la surface. Nous ajouterons qu'en vertu des relations établies au § 1er, les expressions sio? I d«' jouissent de la même propriété. Dans le cas où les lignes coordonnées c, et c2 se coupent sous un angle constant û, l'équation (8) se réduit à celle-ci : s\nB ils,, Fia. d'où résulte ce théorème : Lorsqu'une surface esl partagée en éléments infi- niment petits par un réseau de lignes géodésiques, la courbure totale du quadrilatère élémentaire (suivant l'expression adoptée par Gauss) est mesurée par la différence seconde de l'angle sous lequel se coupent les lignes coor- données , prise suivant les deux lignes successive- ment (**). Le beau théorème de Gauss sur la courbure totale d'un triangle géodésique découle immédiatement de là, car si un système de lignes géodésiques issues d'un point A est coupé par un autre système de lignes géo- désiques, et que Ton applique l'équation précédente à tous les éléments d'un quadrilatère DBCE (//>/. S), com- pris entre deux lignes de chaque système, il viendra JJ R'R" =yjM^ = *c-eB-eE. Or, ûc et 0B sont égaux, respectivement , aux angles C, n — B; d'autre part, si Ton conçoit que les points D et E viennent se confondre eu A, on a donc SI *n — 'h, = A ; "sin odstds R'R " = A + 13 + C — k. ce qui est le théorème de Gauss. (*) Mèm. cité, p. 55. (") D'où il suit, pour le dire en passant, que deux séries de lignes géodésiques ne peinent se couper à angle constant sur une surface, à moins que — ne soit nul, auquel cas cette surface csi dcveloppable. TRACÉES SUR UNE SURFACE QUELCONQUE. 1 1 L'équation (8) conduit de même, et sans l'emploi d'aucune formule auxi- liaire, au théorème plus général de M. 0. Bonnet (*). En effet, supposons les deux systèmes c, et ca formés de courbes quelconques : la courbure totale du quadrilatère DBCE aura pour expression /■' ds, /'ds, r{(ls, /'"ils, J Oi J 9< -{ — , les torsions géodésiques respectives des lignes c, et c2, au même point (***A). L'équalion (5) revient à sin ?, I ?i _ >T "B, D'autre part, le triangle N'NN'" (fig. 2) montre immédiatement que (') Journal île mathématiques pures et appliquées , i. IX, p. 137. (**) Les formules (1 1), (13), et les conséquences qui en découlent, n'ont été présentées à 1 Aca- démie que dans sa séance du 1er février. (***) Ils sont comptés négativement dans le sens MX, positivement dans le sens opposé. (****) A l'exemple de M. Picart (Thèse sur la théorie géométrique îles surfaces, p. 9), nous appelons torsion géodésique d'une ligne MM, [fig. 2), la limite du rapport de l'inclinaison de la normale en M, sur le plan NMT,, à l'arc MM, ; ce rapport étant positif ou négatif, suivant que la normale en M, tombe, par rapport au plan NMT,, du même côté que MP, ou du côté opposé. U SLR LA THÉORIE GÉNÉRALE DES LIGNES l'inclinaison de la normale à la surface en M15 sur le plan NMT,, a pour expression ds, . I t. sin U - - r d'où résulte la relation connue COSt, I rt Un aura de même, en se rappelant (pie ^ est l'angle compris entre la tan- gente MT, et la tangente conjuguée de MT2, sin (y.— 6) 1 cos(fj — B)_ I Tirant de là les valeurs de -"?'-, --% on obtient les formules suivantes, qui r, r2 nous seront utiles : (sin y, 1 cos:1 1 '•, Ri' »"l Ti (11) < ) siny2 cosô sine cos -r2 /cos 0 sin fl\ \ r* ' R2 n >'i r* Rî / Voici quelques conséquences qui en découlent : 1° Si l'on substitue dans l'équation (10) les valeurs de ^r% -^ — , déduites des relations (11), cette équation prend la forme / 1 M M ' ^ • ( I -)) cos ô -+- - -+- — sin ô = o, ou bien celle-ci : 1 i_ r^~ "Ri 1 T — -+- — ri r* — tans 9. En y supposant G constant, on en tire cette propriété curieuse : Si l'on trace sur une surface deux séries de courbes, se coupant sous un TRACÉES SUR UNE SURFACE QUELCONQUE. 15 angle constant, 6, la différence de leurs courbures normales en un même point, divisée par la somme de leurs torsions géodésiques , donne un rapport con- stant, égal à la tangente de l'angle 6. Lorsque l'angle e est droit, l'équation (12) se réduit à l'égalité connue i i_ 2° Reprenons les formules (4) et (7) du § II : sin(i?„ P) sin y, cos( ' 'V S cos o sin o tang«4,P) = — L- 1 d* S'a rfs» I Ces formules déterminent le rayon de déviation de la courbe c,, et soi inclinaison sur le plan tangent, dans le cas général où les courbes c, et cs sont quelconques, en fonction des quantités R2, y,, g, et 5. Lorsque les lignes coordonnées sont ortbogonales, il vient, plus simplement , 1 - = --*--, tans(,„P] = -T(). Mais, évidemment, e0S(L>L} ieurs valeurs respectives i de i ds fjî ik-i et^^. II viendra * rcos(plsPi) cos( *W,- rrcost' *> «m*. 1/1/ p,p4 JJ VJ. (cosA -1- <•!>>!! + cos C -1- cosD), A, B, C, D, représentant les angles du quadrilatère. Cette relation nous offre un nouvel exemple d'une intégrale double, étendue à tous les éléments super- ficiels compris dans l'intérieur d'un contour fermé, et dont la valeur s'obtient sous une forme très-simple. Si nous supposons qu'il s'agisse d'une surface réglée, et (pie l'on prenne pour lignes géodésiques c, les génératrices rectilignes, - sera nul; donc /"/* cos (,) = cosÇ, cos(<*i',X) = o, cos(rJî'jX) = cos(t?2'. C2) . cos I — i- et en remplaçant t'"sL-ii^ par sa valeur (20), on trouvera , [ils,\ , IdsA sinKdsidSi I\ d-.. (/s _ —cosçrf! — 1 = - "^T- \ r, I \ V.J r, \ij, ds De même dsA fdsA sin l dx^h, r I d(?, — e) -\rj \r,l i\ \_(j2 dsi J celte seconde équation s'obtenant de la même manière, en prenant pour direction OX celle de la tangente ML2. Si Ton résout ces équations, on obtient les expressions suivantes, pour les variations, suivant les lignes c2 et c, , des angles de flexion qui correspondent aux directions MT,, MT., : fdsA dsldsi (~ cos ç l\ d fi + ^A TRACÉES SUR UNE SURFACE QUELCONQUE. 31 Si l'on avait fait coïncider la direction OX avec ia tangente MT2, on aurait trouvé, semblablement, , lds{\ . v , (dst\ , , fcos(f! — e)/l dfi „dl(-l)_«n(ri-,)rfiy-*A[-^-(s--H5; pos(?1 — 8)/] d (?! — ») i (h ils. .Mais on voit sans peine que ces relations peuvent prendre la forme sui- vante : 1 f, ) \ r, I ' [_ (/,'••> r, \(j, ds.,1 J rsin (?1 — 6) t/.sq rsinÇy;— 9jds»~l rcos(fi— 9)/^ ^ de\ cos(?1— eh 2L r, J 'L r2 J ' 'L »\. W. rfsi/ * (*- 4) — i 9* (^ '), ds, rfs2 J formules remarquables, qui s'appliquent d rfewa; systèmes quelconques de courbes orthogonales. Elles constituent une généralisation de celles qu'a données M. Picart (*), pour le cas où les lignes orthogonales coïncident avec les lignes de courbure de la surface, et qui renferment elles-mêmes les for- mules de M. Lamé, relatives aux intersections des surfaces orthogonales (**). (') Théorie géométrique des surfaces , p. 27. (") Leçons sur les coordonnées curvilignes , p. 80. TRACÉES SUR UNE SURFACE QUELCONQUE. 53 Nous pouvons encore donner une autre forme, assez curieuse, aux équa- tions (23), en appelant a. l'angle compris entre la tangente MT, et la seclion principale de rayon R', et écrivant les relations bien connues I COS2 a sin'a I sWa COSsa "r, = II' + lr~ ' r7 ~ R' "" ~R" •I 1/1 I \ . — = = sin a cos et. , y, ya \R' R'7 Nous tirons de là i i / 1 1 \ îi/i l\ = cos 2y, — = — - sinSa, 11, Hs \R' R'7 -y, ys \K' R'7 et, par suite, en substituant dans les équations (23), VyJ ' d[±| d R,/ W,/ / 1 I \ /cos 2a sin 2c VU,/ \yl / I I \ /cos 2a sin 2. ds, d.s\, \li' II"/ \ r/., 9i .'/> Considérons maintenant quelques cas particuliers remarquables. 1° On peut prendre pour lignes orthogonales les deux systèmes de lignes de courbure delà surface. Cela revient à faire, dans les équations (21), - , ,.-, = o, y, = o, R, = R', R, = R". Vit'/ , MSM' = tfÇ, TNT'=cfr, et la seule inspection de la figure suffit pour vérifier l'équation (*)• Si la courbe proposée est fermée , l'an- gle y reprenant la même valeur lorsque l'on revient au point d'où l'on est parti, Jd

est nul, parce que deux tansenles conjuguées se coupent toujours à angle droit , on ob- liendra fdK'—fde' = 0; et, à cause de la relation d'ç = d'(,' , ?"->'=fds'-fd, On a donc ce théorème : Une courbe quelconque étant tracée sur une surface;, l'angle compris entre la tangente à cette courbe et sa conjuguée varie, quand on passe d'un, point A à un autre point quelconque B sur la courbe, d'une quantité égale à la différence entre ta courbure géodésique totale île l'arc AB, et celle de sou correspondant sur la spliére. Si la courbe proposée était une ligne de courbure , l'angle y serait constant, et y" — y' serait nul; donc, dans une telle ligue, un arc de longueur quel- conque a toujours même courbure géodésique totale , que son correspondant sur la sphère. On verrait facilement, par des considérations analogues, que quand une surface développable est circonscrite à deux surfaces données, suivant deux courbes fermées, les courbures géodésiques totales des courbes de contact, sur leurs surfaces respectives, sont égales entre elles. 2" Reprenons l'expression de la courbure totale d'une portion de sur- face terminée par un contour fermé, telle qu'on l'obtient immédiatement, savoir : Appliquons-la à un triangle ABC formé d'arcs de courbes quelconques. Soient A'B'C son correspondant sur la sphère, j ~ la somme des courbures géodésiques totales des côtés du triangle A'B'C; nous aurons, en raisonnant comme ci-dessus, r.ds' : = A' + B' + C'-î-/ J ii' iO SUR LA THÉORIE GÉNÉRALE DES LIGNES Remarquons maintenant qu'il résulte, du mode de construction même du triangle A'B'C, que l'angle A' est égal à l'angle compris entre les deux plans menés, par la normale en A à la surface proposée, parallèlement aux nor- males en deux points infiniment voisins de A, pris respectivement sur les cotés AB, AC. L'angle A' est donc égala l'angle A,, compris entre les con- juguées respectives des tangentes aux deux côtés de l'angle A, menées du point A, dans le même sens à partir de ces tangentes (*). Pour abréger, nous dirons que A, est le conjugué de l'angle A. Désignons aussi par B,, C, , les conjugués respectifs des angles B et C, déterminés de la même manière, et nous aurons A' = A,, B' = Bn C' = C„ fils' ï = A, -4- B, -t- C, — r. — / — - ■ «/ 9 On peut donc, dans l'expression de la courbure totale d'un triangle ABC, donnée par M. Bonnet , remplacer les courbures gèodésiques totales des cotes du triangle par celles de leurs correspondants sur la sphère, pourvu que l'on remplace en même temps les angles du triangle ABC par leurs con- jugués. Dans certains cas, où \ %■ s'exprime assez simplement, on tire de là des théorèmes analogues à celui de Causs. En premier lieu, supposons que les côtés du triangle ABC appartiennent aux courbes de contact de trois cylindres, circonscrits à la surface que l'on considère. Les normales à la surface, menées par les différents points d'un même côté du triangle, sont parallèles à un même plan, donc les rayons de la sphère qui leur sont parallèles tombent dans u\\ même plan; le triangle transformé A'B'C est composé d'arcs de grands cercles, et l'on a ./' fis' - = o , 2 = A, -+- B, -i- Q, — -. 9' i'j De cette remarque, combinée avec notre équation (3), on déduit sans peine que le rap- port de la courbure totale d'un élément de surface, à l'aire de cet élément, est égal à — . Réci- proquement, ce dernier théorème fournit une démonstration géométrique très-simple de la formule (ô). TRACÉES SUR UNE SURFACE QUELCONQUE. il Ainsi, lorsque les courbes de contact de trois cylindres circonscrits à une même surface se coupent, de manière à former un triangle , l'intégrale f/^r (où da désigne l'élément de surface) , étendue à tous les éléments de la surface du triangle ABC, est égale à l'excès de la somme des conjugués des angles du triangle, sur deux angles droits. Cela s'applique, par exemple, aux triangles formés sur la surface d'un ellipsoïde par des sections diamétrales. Si Ton admet en outre que ces sec- lions diamétrales soient conjuguées, on trouvera sans peine A. — w — A, B4 = 7r — B, C,-=ir— C, d'où z = 2t — (A •+- B + C). Ainsi Vinlégrale I j ~l} étendue à tous les éléments de la surface du triangle formé , sur un ellipsoïde, par trois sections diamétrales conjuguées quel- conques , a pour valeur ta demi-surface sphérique, moins la somme des angles du triangle. Considérons encore le cas où les normales à la surface, menées aux diffé- rents points d'un même côté du triangle ABC, feraient un angle constant avec une direction donnée. Le côté AH aurait pour transformé, sur la sphère, un arc de petit cercle A'B', dont la courbure géodésique totale sérail égale à l'angle des génératrices extrêmes du cône circonscrit à la sphère suivant A'B', après le développement du cône. Soient donc '/, l'inclinaison de la normale en un point de AB sur la direction fixe, 0 l'angle au centre qui répond , dans le petit cercle, à l'arc A'B'; S cos 1 sera la courbure géodésique totale de l'arc A'B'. D'un autre côté, A' étant l'angle compris entre les normales à la surface, menées par les points A et B, nous avons d'où ou bien Donc entin cos N = cos2l -+- siir 1 cosfl , I — cos N = (-1 — cos 0) siir / , - = sur — >■> 9 H SI II LA THEORIE GKNEIULK DES LIGNES Si Ton désigne de même par V, )." les angles constants que fait la normale à la surface, en un point de BC et de CA respectivement, avec deux directions fixes données; par N', N" les angles compris entre les normales aux points P> et C d'une part, aux points C et A de l'autre, on a / i 'sin-JN i = A, -+- R, + C, 2cos >." . sire sin sin?N 9, eus ; . ûrc -in \ — : — / — il eus ) . arc sin ' - sinJ y sin).' sin — S" 2 , sin / La courbure totale du triangle ABC se trouve ainsi exprimée en fonction de divers angles, (pie l'on peut évaluer au moyen d'opérations effectuées aux sommets mêmes du triangle. Si les côtés du triangle sont assez petits pour (pie l'on puisse regarder N, N', N" comme des quantités du premier ordre, et remplacer ces angles par leurs sinus, la formule précédente se réduit à celle-ci : 1 = A, + R, + C, (Ncot i -+- N' cot ;.' -+- N"cotl") § VIII. SI li UNE GENERALISATION DU THÉORÈME DE HACHETTE. Fig. 9 Lemme. Lorsque plusieurs tourbes louchent en M (fig. 9) une même droite MP, leurs rayons inverses de cour- bure, au point M, sont respectivement paral- lèles et proportionnels aux perpendiculaires Pi\ , PN',... élevées sur la tangente MP, a une distance infiniment petite du point M, et terminées ù ces courbes. On appelle rayon et centre inverse de cour- bure d'une ligne en un point, ce que devien- TRACÉES SLR UNE SURFACE QUELCONQUE. iô lient le rayon et le centre de courbure qui correspondent à ce. point, lorsque l'on remplace la longueur p du premier, par - . Or, on sait que le rayon de courbure d'une courbe MN est égal, en négligeant une quantité infiniment petite, à ~, et qu'il est parallèle à PN. La même construction s'appliquanl aux courbes MN',..., il est visible que les courbures sont proportionnelles à PN, PN',..., et le lemme est démontré. Cela posé, soient S et S' deux surfaces qui se coupent suivant une ligne MM' [fig. 9); MP la tangente en un point M de cette ligne; MN, MN' les intersections respectives des surfaces S et S' par deux plans quelconques, passant par la tangente MP. Menons par le point P un plan normal à MP, et coupant en M', N et N' les trois courbes dont il s'agit. PM', PN, PN' sont respectivement parallèles et proportionnels aux rayons inverses de courbure des lignes MM', MN, MN' ; et les droites NM', N'M', situées dans un plan normal à MP, sont en outre, à la limite, respectivement parallèles aux plans tangents, en M , aux surfaces S et S'. De là résulte immédiatement ce théorème : Si par la tangente à l'inter- section de deux surfaces, en un point M, ou mène deux plans arbitraires, et que par les centres inverses de courbure des sections qu'ils font respecti- vement, dans ces deux surfaces, on tire, dans le plan normal en M, deux droites parallèles aux plans tangents respectifs de ces surfaces, ces deux droites vont se couper au centre inverse de courbure de l'intersection. Il suffira donc de joindre ce point d'intersection au point M, pour obtenir le rayon inverse de courbure de MM'. Quand les deux plans menés par la tangente MP coïncident avec les plans tangents aux surfaces S et S', on retombe sur le théorème de Hachette. Il est bon de remarquer que le lenune ci-dessus fournit aussi une démonstration très-simple du théorème de Meusnier. On peut encore concevoir que les deux plans, menés par la tangente iMP, se confondent en un seul : MN, MN' sont alors les sections des surfaces S et S' par un plan, mené arbitrairement par la tangente MP, et la con- struction précédente ne cesse pas d'être exacte. Donc si l'on mène, par la tangente en un point M de l'intersection de deux surfaces S et S', mm plan quel- conque, et par les centres inverses de courbure des sections qu'il détermine Tome XXXVII. ' 7 U SUR LA THEORIE GENERALE DES LIGNES, etc. dans les deux surfaces, des droites respectivement parallèles aux plans tan- gents en M à ces surfaces , dans le plan normal à l'intersection, ces droites von! se couper au centre inverse de courbure de celte intersection. Il est facile de déduire de là la relation suivante, entre les rayons de cour- bure p, et p., des sections faites par le plan dans les surfaces S et S', le rayon de courbure p de l'intersection, les angles a, et a, du plan sécant avec les plans tangents à S et S' (ceux-ci étant prolongés dans le sens où ils font des angles aigus avec les rayons pt et p^), et l'angle 0 compris entre ces derniers plans : sin20 sin2a, sin'-V, 2sina, sinaj — — = — h — r — • cos 6. p Pi Ps Pi Pï Le théorème de Meusnier correspond au cas particulier où la surface S' est un plan oblique, passant par une tangente à la surface S, et où le plan arbitraire est mené normalement à la surface, par la même tangente. Observons que 5 et p sont indépendants de la direction du plan sécant. Donc, la quantité sin2«j sin'aj 2$in*, sinstjCosâ Pl'2 ?/ Pl P'2 reste constante, pour toutes les directions du plan sécant. Lorsque les deux surfaces proposées S et S' se coupent à angle droit, 0 est égal à -, et l'équation ci-dessus se réduit à P Pl Pî formule curieuse par sa ressemblance avec l'expression du carré de la flexion d'une surface (§ I). Il est à peine nécessaire de faire remarquer que le second théorème énoncé plus haut peut être généralisé comme il suit: si, au lieu de couper les sur- faces S et S' par un plan , passant par la tangente MP, on les coupe par une surface S", tangente en M à cette droite, le rayon inverse de courbure de l'intersection des surfaces S et S' se construira, au moyen de ceux des sec- tions faites par S" dans ces surfaces, par la construction indiquée. La dé- monstration se ferait de la même manière. NOTES. NOTE I (page 251 La formuh d8- ds ds, dSj F(V/. 10. <|iii csi duc à M. Bonnet, se déduit facilement de l'équation (7) du § 11. Considérons les lignes c, et c.2 comme formant un système orthogonal, et soit MM'=ds (/if/. 10) l'élément d'une courbe qui coupe sous l'angle variable 0 les lignes c,. Menons les lignes coordonnées M'M( et M'AI., qui passent par le point M'; et soient MT', MS des parallèles aux tan- gentes, eu AI, et M', aux lignes cf correspondantes, projetées sur le plan langent en M. Nous aurons, en conservant nos conventions sur les signes îles angles T,T'-4-T'S — ST, = o. Or, T,T' est égal à ^; T'S peut être regardé comme égal à l'angle de contingence de l'arc M,M' pro- jeté sur le plan tangent en M, et ne diffère consé- [uemment de — que par un infiniment petit du second ordre. Enfin, si o, est le rayon ( de déviation de la courbe Cj suivant la direction MM', ST, a pour expression ds donc ds, ds, cos ('î, , T2) ds — il. Mais, soit courbure géodésique de la courbe MM' : la formule (7) nous donne cos (i, , T.,) I de S, g ds et en substituant cette valeur dans l'équation précédente, on a la relation cherchée. 46 NOIES. NOTE II. L'équation 1 cos2iz siu2J ÏÏ==~W* + R"r' du § I l'ail voir que si, à partir d'un point d'une surface, on porte sur les tangentes aux sections principales, des longueurs égales aux rayons de courbure correspondants IV et R", et si l'on construit sur eus longueurs connue demi-axes une ellipse, le rayon vecteur de cette ellipse suivant une direction quelconque est égal à r, , et mesure la flexion de la surface sui- vant celte direction. M. Lamarle, qui avait déjà rencontré celte ellipse, sous un autre point de vue, dans ces études sur les surfaces {Expose géométrique (la calcul différentiel), a proposé de l'appeler seconde indicatrice: elle dérive en effet de l'indicatrice, en remplaçant les axes de celle-ci par leurs carrés. La propriété dont elle jouit, relativement à la flexion, montre de nouveau son utilité dans la théorie des surfaces. Mais mon but, ici, est simplement de déduire des relations qui existent entre les deux indicatrices et des théorèmes sur la flexion établis dans le Mémoire qui précède, quelques propriétés curieuses des sections coniques. Remarquons, d'abord, que les rayons R' et R" peuvent avoir des grandeurs quelconques, et supposons qu'ils soient positifs. Étant donnée une ellipse E, construisons une seconde ellipse E' dont les axes aient les mêmes directions que ceux de l'ellipse E. et soient respectivement moyens proportionnels entre ceux-ci et une longueur donnée : I. Le parallélogramme construit sur deux diamètres quelconques de l'ellipse E est équivalent au parallélogramme construit sur les axes de cette ellipse, assemblés sous au angle égal à celui (pie forment , dans l'ellipse E', les conjugués respectifs de ces deux dia- mètres. Ce théorème résulte de l'équation r,i-2 sinO = K'R" sin i, (§ I), en remarquant que si 0 est l'angle des demi-diamètres r, ci r., dans la seconde indicatrice, l est celui de leurs conjugues dans la première indicatrice. C'est une généralisation d'une propriété connue de l'ellipse, car II. Lorsque deux diamètres sont conjugues dans l'ellipse E, leurs conjugues respectifs dans l'ellipse E' se coupent èi angle droit. En effet, a, a', etc., étant les angles définis au g 1 , l'équation R"- langa. lang =-— . .NOTES. 47 jointe à celles qui ont lieu entre les angles a et a', fi et (3', entraine comme conséquence celle-ci tango' . tang/3' = — 1. III. Le rectangle construit sur deux diamètres de l'ellipse E, r/o/if tes directions sont conjuguées dans l'ellipse E', es* équivalent au rectangle construit sur les axes de l'el- lipse E. Conséquence de l'équation r,r, = irit" IV. L'aire du secteur elliptique compris entre deux rayons vecteurs de l'ellipse E est proportionnelle à lu conrhure de l'art qu'Us interceptent sur l'ellipse E'. Car, soit t l'angle compris entre, les conjugués respectifs de ces deux rayons, dans l'el- lipse E'; on déduit, de l'égalité 1 1 d* 7^ ~~ ïvïr7 da! ' celle-ci : y"i !-!«*= jr*".?. Rapprochant le théorème IV du principe des aires , on obtient la propriété suivante : V. Si un point matériel décrit l'ellipse E, par l'action d'une foire dirigée vers son centre, le conjugué, dans l'ellipse E'. du diamètre qui pusse par le point mobile, u une vitesse an- gulaire constante. VI. Les perpendiculaires abaissées des extrémités de deux rations quelconques de l'el- lipse E, sur les directions réciproquement conjuguées à ces rayons dans l'ellipse E', sont égales entre c//e*. Cela suit évidemment de 1 équation (10). Tout cela serait sans doute bien facile à établir directement, niais il m'a paru curieux de faire servir les propriétés générales îles surfaces à la démonstration de celles des sections coniques. Observons qu'il est permis de prendre le petit axe de l'ellipse E' égal à celui de l'ellipse E; son grand axe sera alors moyen proportionnel entre les axes de l'ellipse E. Enfin, comme l'indicatrice peut être une hyperbole, rien ne s'oppose à ce que l'on sub- stitue à l'ellipse E', dans ce que nous venons de dire, une hyperbole construite avec les mêmes données. FIN. Tome XXXVII. LES SEIGNEURS DE FLORENNES, LELliS SCEAUX ET LEURS MONNAIES, POUR FAIRE SUITE AUX RECHERCHES SUR LES MONNAIES DES COMTES DE NAMUR; R. CHALON, « I . Vigie éployée dans un cartouche, composé de quatre arcs de cercle el dequatreangles saillants : * TI:3or,7Vl) * DS * LOTfyORIGITT. (Sic.) Croix panée au centre, dans un cercle en grènetis. Légende intérieure : Hh STÎO- ÏIG.TK FL0R1R : Légende extérieure : * ROffloR DOJRINI SIT BSDIC- TVSR [sic) (PI. I, h" 3.) (Collection de M. le comte de Robiano.) \. Gr. : 1.82. Celte pièce est imilée des doubles-tiers de gros d'Alost, de la comtesse Marguerite, el plus servilement encore d'une pièce semblable frappée à Statle (lluv), par le comte Gui de Namur, comme mambour de Liège, pour son fils, Pévêque Jean IV (1282-1292). Outre la différence des légendes, l'aigle de la pièce de Slalte est à deux lètes, comme à celles d'Alost. C'est également l'aigle à deux têtes qui ligure sur une pièce, aux mêmes types, frappée à Poilvacbe (Ksméraude), par le comte Henri IV de Luxembourg, marquis d'Arlon (1275-1288). La Société archéologique de Namur possède un second exemplaire , mal- heureusement ébréebé, de l'aigle de Florennes. La légende offre pour diffé- rence... SIT BERGDIŒVM. N" 4. Tète de lace, couronnée de trois roses. Entre un double grènetis : + TE0B2ÏLD+ DE + LOT^ER. -Croix ordinaire des esterlins, coupant la légende et anglée de douze besants, disposés par groupes de trois. Dans un double grènetis : MON | ET7T | ELO R1N. (PI. I, n" 4.) (Collection de M. le comte de Robiano.) A. Gr. : 0.85. 14 LES SEIGNEURS DE FLORENNES, Imitation des eslerlins anglais; type adopté à celte époque par tous les sei- gneurs de notre pays et des contrées voisines. On remarquera combien le poids de celte monnaie est plus faible que celui des bons eslerlins. ISABELLE ET GAUCHER DE CHAT1LLON. 1512-1522. Dans l'année même de la mort du duc Thibaut, au mois de mars loi 2 (1313, n. st.), Isabelle de Rumigny se remaria avec un des plus illustres, des plus puissants seigneurs de l'époque, le vieux Gaucher de Chàlillon, comte de Porcien, connétable de France, etc., etc., déjà deux l'ois veuf et père de nombreux enfants. Les fils de Thibaut héritèrent des Etats de leur père, mais Isabelle conserva ses biens propres, Florcnnes, Yves, Rumigny; et, de plus, la jouissance du douaire qui lui avait été assigné et dans lequel était comprise la seigneurie de Neufchâteau, à laquelle était attaché le droit de frapper monnaie. Il serait inutile de refaire ici l'histoire du célèbre guerrier, histoire qui se lie si intimement à celle des règnes de Louis le Hulin, de Philippe le Long et de Charles le Bel. Nous ne parlons de Gaucher qu'à l'occasion de la seigneurie de Florennes et du droit qu'il y exerça de battre monnaie. On voit dans les reliefs de Liège que Gaucher lit hommage pour Florennes « le lundi devant la Purification Notre-Dame, 1317. » « Le mercredi après l'Exaltation de la S" -Croix, 1319, dame Isabiau, » duchesse de Loherainc, femme du coneslable de Franche, fait relief, » avec le consentement de son mari, du castiau el de toute la terre de » Florines avec ses appartenantes. » Nous ignorons la cause de ce double relief, fait à des dates différentes, el comment Isabelle de Rumigny, qui était dame de Florennes depuis près d'un demi-siècle, dul, en 1319, faire de nouveau hommage à l'évéque de Liège. Isabelle mourut en 132:2. Gaucher lui survécut jusqu'en 1329 ; il avait alors quatre-vingts ans. LEURS SCEAUX ET LEURS MONNAIES. V.i Gaucher a frappé monnaie ilans son comté de Porcien. H a également monnayé à Neufchaleau, terre engagée, comme douaire, à sa femme, par les ducs de Lorraine. Ce dernier monnayage fui, à deux reprises, contesté par le duc Ferry IV, et il intervint, en 1318 et en 1321, deux transactions qui imposaient à Gaucher l'obligation de fahriquer ses monnaies de Neuf- château de mêmes poids et aloi cpie celles du duc et aux mêmes types que celles de Nancy. L'autorisation de monnayer devait cesser avec rengagement delà seigneurie, c'est-à-dire à la mort d'Isabelle. Les monnaies de Neufchâ- teau, aux types helges du cavalier et aux types anglais des esterlins , ont donc été frappées avant l'accord de 1318, pendant les cinq premières années du mariage de Gaucher avec Isabelle de Rumigny. Les pièces les moins rares de Gaucher sont ses esterlins avec moneta yve. Quelques numismates français avaient voulu, d'autorité plutôt que par le raisonnement, contester l'attribution, que nous avions, le premier, proposée, de ces monnaies à Yves, près de Florennes. 31. de Longpérier les donnait à Ivoy, aujourd'hui Carignan , localité qui appartenait alors aux comtes de Chini, et sur laquelle le comte de Porcien n'eut jamais ni droits, ni préten- tions. Nous croyons qu'il serait parfaitement inutile de renouveler cette dis- cussion. Elle peut se résumer en quelques mots : Gaucher possédait Yves et avait le droit d'y frapper monnaie; pourquoi chercher ailleurs? Au surplus, on a, depuis lors, retrouvé l'esterlin du même Gaucher pour Florennes , pièce dont nous avions pressenti l'existence ; cette découverte est une preuve de plus et tout à fait surabondante que Gaucher a usé du droit de monnayage dans les localités de la seigneurie de sa femme auxquelles ce droit avait été concédé. Gaucher de Chàtillon est celui des seigneurs de Florennes dont on a retrouvé le plus grand nombre de monnaies. En voici la nomenclature et la description : IV 1. Tète de face, couronnée; type anglais des esterlins. Entre un double grènetis : * G^L-CChSCOMESPOR. — Grande croix coupant la légende et anglée de douze besants groupés par (rois. Entre un double grènetis : MON | ST! F | LOR 1 1RS. (PI. I, n" S.) (Chez un amateur, à Rcvel, d'après la Revue française, 1802, pi. XII, n» II. Un second excmpl. au musée d'Epinal.) A. Gr. : 1.50. 16 u:S SEIGNEURS DE FLORENNES, Celle pièce est irès-rare. Un esterlio de Gaucher, d'une conservation mau- vaise, se trouvait chez M. Jeuffrain , à Tours. M. Lelewel le donna, dans sa Numismatique du moyen âge, pi. IX, n° 1. en lisant la légende MORST2Î MHiSGI^. M. Poej d'Avant le reproduisit sous le n" 6106, et lisait : MO- RST2Î \ORSTE, ce qui n'éclaircissait guère la chose. En rendant compte de l'ouvrage de ce dernier auteur, dans la Revue de l/i numismatique belge, tome VI, 3me série, nous faisions remarquer que le mol JSorete ou Noirci n'avait aucune signification ; que, vu le mauvais état de la pièce, on pouvait raisonnablement supposer qu'elle avait été mal lue ; qu'il suffisait d'une légère rectification pour faire de N0R6CTE FLORSRG ou FLORSRI$,e1 que ce sérail alors l'esterlin de Florennes dont nous avions déjà signalé la découverte comme une chose qui devait probablement arriver. La chose est arrivée, en effet; mais l'exemplaire de Revel, que notre honorable ami , M. le baron de Koehne, a publie dans la Revue française, diffère ou semble différer de celui de M. Jeuffrain par l'arrangement des lettres de la légende (\\ï revers. Au reste, il sérail inutile de s'arrêter davantage à une pièce fruste, et que Lelewel lui-même n'avait pu lire '. (PI. I, n" 6.) N° 2. Tète tic face, couronnée. Type anglais des eslerlins. Enlre un double grènetis : * G7ÎL ŒbS CTOMSS PORGC. - Grande croix coupant la légende el anglée de douze besants, groupés par trois. Entre un double grènetis : MOH | «T\ <)\'7T | VVS. (PI. I . n" 7 et T" .) (Ma collection.) A. Gr. : 1.20. Cette pièce, qui n'est pas rare, présente de nombreuses variétés de coin, du reste peu importantes. Nous devons à l'obligeance de M. Laurent, conser- vateur du musée d'Épinal, la communication du n" 7'"\ On y remarque la singularité de la chevelure, dont les mèches se terminent en globules. N" ô. Tète de face, couronnée. Type anglais des esterlins. Entre un double grènetis : * GKCC^S GCOMSS PORGC. {Sic.) < L'esterlin de Gaucher, donné par Duby, pi. GUI, n" 3, pourrait bien aussi appartenir à Flo- rennes. C'était une pièce fruste, lue en partie MON | STN | OV2Î | L . . |. Ce L n'cst-il pas un F et les deux lettres manquantes LO? LEURS SCEAUX ET LEURS MONNAIES. 17 — Grande croix coupant la légende et anglée de douze besants, groupés par trois. Entre un double grènetis : MON | G!ïH j OV2Ï | WQ. (PI. I, n° 8.) (Société archéol. de Namur.) A. Gr. : 1.20 N" i. Tète de face couronnée. Type anglais des esterlins. Entre un double grènetis : * oTtxechs ecoMas porg. — Grande croix coupant la légende et anglée de douze besants, groupés par trois. Entre un double grènetis : MOR \ STH | OV2S ! Y. VS. (PI. I , n° 9.) (Même collection.) A. Gr. : 1.18. Le Musée d'Épinal possède une variété de eelle pièce avec le R de ROV2Ï, de forme arrondie. !\T° o. Tète de face couronnée. Type anglais des esterlins. Entre un double grènetis : * GKiaiyS GOMSS PORG. — Grande croix coupant la légende et anglée de douze besants groupés par trois. Entre un double grènetis : MOH I STH | OV2Ï \ *VS. (PI. I, n° 10.) (Même collection.) A. Gr. : 1.50. .\To G. Tète défigurée du type ebartraiu : YVE 1\ TÏS. — Croix paitéc, cantonnée d'un besant au deuxième canton. Entre un double grè- netis : + G2ÎCOMES PORC. (PI. I, n° 11.) (Bibliothèque impériale, d'après la Hernie française, 1889, pi. XXI, nn 5.) B. Gr N° 7. Tète défigurée du type charlrain, ou chinonais simple; une seule couronne à gauche avec créneaux; au centre un objet indistinct que M. Poey d'Avant croit être une gerbe : YVE VIO. — Croix pattée, cantonnée d'un besant au deuxième canton. Entre un double grènetis : * C7T COMES PORC (PL I, n° 12.) (Collection Jarry, à Orléans, d'après M. Poey d'Avant, pi. CXLI, n» 20.) B. Gr Cetle pièce esl probablement la même que la précédente, dont la conserva- lion assez mauvaise laissait la lecture douteuse. Les lettres parasites, surabon- Tome XXXVII. 5 18 LES SEIGNEURS DE FLORENNES, dantes, ou dont la signification n'a pas été devinée, qui, sur les deux pièces, viennent après le mot YVE , ne nous empêchent pas d'y reconnaître le nom du principal atelier de Gaucher de Châtillon. M. Poey d'Avant, qui tient à son impossible Ivoy (Carignan), trouve que le mol Yvevio ressemble au nom latin d'Ivoy ïvodium. Nous avouons ne pas être convaincu de cette ressem- blance qui, existât-elle, ne ferait pas que Gaucher ait pu fabriquer ses mon- naies dans une ville qui lui était étrangère, et dans laquelle le comte de Chini fabriquait lui-même '. La Revue numismatique française de 1867, pi. V, n" 1, donne une autre variété de celle monnaie. Le côté du type charlrain ne porte aucune légende ou du moins n'en laisse plus voir. II est donc impossible de l'attribuer plutôi à Yves qu'à un autre atelier de Gaucher de Châtillon. MATTHIEU DE LORRAINE. I ôi-2- 1 :> . . RAOUL. f 1316. A la mort d'Isabelle, son fils aine, Ferry IV, duc de Lorraine, abandonna à ses frères les terres de Florennes et de Rumigny. Matthieu, le puîné, eut Florennes et Yves, et Hugues, le plus jeune, Rumigny. Tous les deux mou- rurent sans postérité. La généalogie de M. de Reiffenberg, et celle que M. Goelhals a publiée, n'indiquent pas la date de la mort de .Matthieu, et lui donnent pour succes- seur immédiat à Florennes, son petit-neveu, Jean, duc de Lorraine, fils de Raoul et petit-fils de Ferry IV. Cependant il existe aux archives de Liège une charte, du 2 septembre 4343, par laquelle Raoul engage au chapitre de Liège, pour la somme de o,300 royaux d'or, sa lerre de Florennes. Raoul doit donc être ajouté à la liste des seigneurs de cette terre. On n'a pas encore retrouvé de monnaies de Matthieu ni de Raoul, pour Florennes ou Yves. 1 Voir Revue de lu numismatique belge, t. VI, 3l série, p. 151. LEURS SCEAUX ET LEURS MONNAIES. 19 JEAN Ier. 1346-1390 (ou 1591.) Pendant le règne si long et si agile de ce duc de Lorraine, qui était monté sur le trône encore enfant et sous la tutelle de sa mère, la seigneurie de Flo- rennes resta unie au duché, par sa dynastie. Une seule monnaie de ce duc, frappée pour Florennes, a été retrouvée; mais elle suflit pour prouver que l'exercice du droit monétaire n'avait pas cessé, et fait présumer la découverte d'autres pièces antérieures ou contem- poraines. Le type employé par Jean Ier, à Florennes, est purement flamand ou belge et n'a rien de commun avec ses monnaies ducales. Lion assis, la tète couverte d'un heaume couronné, dans un entourage formé d arcs de cercle. Entre un double grènelis : LVTI^ORIRGIE DVX : ] i m2SRC. i DHSiFLO... — Grande croix paltée coupant les deux légendes. Légende intérieure, entre un double grènelis : SIÎOR | ST7T | FL'Ô | RIRS. Légende extérieure également entre deux grènelis : * BSNSD | ICTV Q' VG MT : I : NOimiNS . D'I. (PI. I,n° 13.) (Collection Je M. le comte de Robiano.) A. Gr. : 2.1K. Celte pièce est une imitation du demi-Botclrager ou lion d'argent de Flandre, frappé d'abord sous Louis de Maele (1346-1384) et continué pen- dant les premiers temps de son successeur, Philippe le Hardi. Ce type du Boldrager fut, comme tous les autres, successivement adopté par plusieurs seigneurs des Pays-Bas : les comtes de Hollande, les évêques d'Utrechl, les ducs de Gueldre, etc., etc., el spécialement par le comte Jean Ier de Namur, le plus proche voisin du seigneur de Florennes. H est à présumer qu'on a frappé, en même temps, le Boldrager àe Flo- rennes et tpie cette pièce se retrouvera quelque jour. Bien que le demi-Boldrager de M. le comte de Robiano ne porte pas le nom du seigneur, on ne peut l'attribuer qu'au long règne de Jean Ie1 et probable- ment aux dernières années de ce règne. Le titre de l'argent parait être beau- coup plus bas que celui des monnaies flamandes; el c'est en cela que consistait la spéculation. 20 LES SEIGNEURS DE FLORENNES, CHARLES 11. 1501-1451. Charles, que l'on appelle à tort le deuxième du nom, mais qui devrait réellement porter le litre de Charles 1er, lit hommage, le 3 octobre 1391, en l'abbaye de Saint-Hubert , à Jean de Bavière, évéque de Liège, et releva de lui « la fortereiche, haulteur, justiche, seigneuries, cens, rentes, revenus, » émoluments et profitz quelconques de la terre de Florines, la fortereiche » de Peys ' et d'Àblain -, par décès de monseigneur Johan, duc de Lohe- » reine et marquis, son père 5. » Lacté ajoute que le duc Charles en fit immédiatement transport à Enguerran de Couci, comte de Soissons, qui avait épousé Isabelle, sœur du duc. Ce transport ne fut, sans doute, qu'un engagement momentané , car on voit , après cela , Florennes rester dans la famille de Lorraine, et Charles, lui-même, figurer comme étant en posses- sion de cette localité. On ne connaît aucune monnaie du duc Charles, frappée pour Florennes ou pour Yves. RENÉ D'ANJOU. u-)i-ii:>r,. ANTOINE DE VAUDEMONT. 1451-1447. Le duc Charles mourut, le 25 janvier 1431, ne laissant que deux filles de son mariage avec Marguerite de Bavière. La plus jeune, Catherine, épousa Jacques, margrave de Bade; l'aînée, Isabelle, était mariée à René d'Anjou, duc de Bar, puis roi deNaples, qui fut reconnu duc de Lorraine. Antoine de Vaudemont, neveu du dernier duc et fils de son frère Ferry, 1 Pesche, province de Namur, canton de Couvin. - Aublain, province de Namur, canton de Couvin. •" Archives de Liège. Reliefs de la cour féodale. LEURS SCEAUX ET LEURS MONNAIES. 21 se hâta de réclamer, les armes à la main, une succession qui, selon les lois féodales, ne se transmettait pas par les femmes. Celle même année 1431, Antoine releva la terre de Florennes de l'évèque de Liège. Cependant la Uor- raine et très-probablement la seigneurie de Florennes, longtemps disputées entre les comtes de Vaudemonl et le duc René d'Anjou, finirent par rester à ce dernier. Un accord intervint par lequel Antoine renonçait, d'un côté, à ses prétentions el le duc accordait la main de sa fille, Yolande, au fils de son compétiteur Antoine. Ce mariage fit rentrer, plus tard, la famille de Lorraine dans la possession du duché. JEAN ANTOINE. US5-U64. FERRY II DE VAUDEMONT. 1 464-1470. René d'Anjou était mort en 14.53, et Antoine de Vaudemonl en 1447. MM. Yernaux et de Reiffenberg leur donnent, pour successeur immédiat, Ferry II de Vaudemonl, fils d'Antoine et de Marie d'Harcourt-d'Aumale, qui avait épousé la fille ainée du compétiteur de son père, René d'Anjou. Ferry ne prêta foi et hommage à Liège que le 10 juillet 1464; il parait donc n'être pas entré immédiatement en possession de Florennes. Dans la généalogie faite par M. Goelhals, figure un frère d'Antoine de Vaudemonl, nommé Jean-Antoine, qualifié de seigneur de Florennes. Il est probable que ce Jean-Antoine a occupé Florennes, parsuile d'un transport ou d'un arran- gement quelconque, et que c'est seulement après sa mort que la seigneurie retourna à son neveu Ferry. Ce serait donc un seigneur de plus à ajouter à la liste de M. de Reiffenberg. 22 LES SEIGNEURS DE FLORENNES. RENE II DE LORRAINE. 4470-1481. JEAN DE VAUDEMONT. — LA MAISON DE GLYMES. — LA MAISON DE BEAUFORT. A Ferry succéda son fils René, qui, en 1473, à la mort de son cousin, le duc Nicolas d'Anjou , monta sur le trône ducal et continua la postérité de la maison de Lorraine. René fit le relief de Elorennes, le 9 mai 1481 ; mais bientôt après il céda celte seigneurie à son oncle naturel, Jean, fils du comte Antoine de Vaudemont et de Marguerite Geneliet , qui avait été légitimé, le 20 mai 3 488 , par Charles VIII , roi de France, et précédemment par le duc René, lui-même, en 1485. A partir de celte cession, Florennes ne fil plus retour à la Lorraine, et, bientôt même, passa dans une autre famille. Jean de Vaudemont avait épousé Marie de Lamarck, fille du Sanglier des Ardennes, et en eut deux fils, qui possédèrent successivement la seigneurie de Florennes. L'aîné, Antoine, qui avait épousé Sibylle de Trazegnies, mou- rut sans enfants, en 1536. Son frère, Claude, lui succéda et fit relief à la cour féodale de Liège, le 8 novembre de la même année. Il mourut en 1556, ne laissant de sa femme, Anne de Lenoncourt, que deux filles. L'ainée, Renée de Lorraine-Vaudemont , épousa Jean, comte de Glymes, de Jodoigne, seigneur de Slave; ce qui fit passer la terre de Florennes dans la maison de Glymes. Elle y resta jusqu'en 1771. Après le décès du dernier comte de Glymes, marquis de Florennes, elle échut à son petit -fils, au fils de sa fille, Frédéric -Auguste -Alexandre, comte de Beaufort et du Saint-Empire, marquis de Spontin, etc., etc., élevé par l'empereur Joseph II à la dignité ducale, et grand-père du duc de Beau- forl actuellement vivant. Reste une dernière question. Jusqu'à quelle époque a pu durer l'exercice du droit de frapper monnaie à Florennes et à Yves? Ce droit a-t-il jamais été formellement révoqué par les empereurs? N'a-t-il pas été considéré comme concédé à la famille de Lorraine et devant cesser avec elle? Cette dernière LEURS SCEAUX ET LEURS MONNAIES. 23 supposition parait la plus probable; mais la numismatique nous réserve, par- Ibis, de singulières surprises. N'oublions pas qu'au siècle dernier, dans le voi- sinage de Florennes, le prince de Ligne, seigneur de Fagnolles, a frappé des ducats, plutôt comme affirmation d'un droit que comme mesure financière. Il est vrai que le village de Fagnolles avait été, malgré les États du Hainaut, reconnu comme fief immédiat de l'Empire, tandis que Florennes relevait de l'église de Liège. A la suite des monnaies malheureusement peu nombreuses de Florennes et d'Yves, nous croyons utile de donner les empreintes de quelques sceaux, les plus anciens que nous ayons rencontrés, des seigneurs de celte terre. N" I. Nicolas, seigneur de Rumigny, père de Nicolas III, seigneur de Rumigny et de Florennes. Sceau équestre, rond , de 7o millimètres de diamètre, appendu à une caution de Nicolas de Rumigny pour Rasson de Gavre. Sans date, mais sous Philippe Auguste; donc antérieure à 1223. (Archives de l'Empire, J. 552, n" 11'°.) .Nicolas est représenté à cheval, galopant à droite, l'épée haute, la tète couverte d'un casque cylindrique et grillé, le bouclier aux armes, à un double trescheur fleuronné et une bande sur le tout. Une cotte d'armes flotte sur l'armure. Légende . * SIGILLVM ■ MCCb0OLÏÏI : DQ ■ RVMIGNIHŒO. (Pi. II, n" 1.) N" 2. Contre-sceau du même seigneur. Écu aux armes, comme ci-dessus, légende : •Z' SIGILLVM- MGbOLÏÏ I. (PI. II, n° 2.) N° 3. Nicolas 111, seigneur de Rumigny et de Florennes, mort en 12.vif>. Sceau rond, de 48 millimètres, appendu à une obligation de maintenir l'accord entre les enfants de Bouchard d'Avesnes et ceux de Guillaume de Dampierre, au sujet de la succession île leur mère, la comtesse Marguerite, datée de 1234. {Chambre des comptes à Lille, n° 99 14-.) Feu triangulaire à un double trescheur fleuronné et un sautoir sur le tout. Légende : S NICrjOLAI De RYMIGNIHCCO. (PI. II, n» 3.) N° 4. Hugues III de Rumigny, seigneur de Florennes, mort en 1270. Fragment d'un sceau équestre, rond, de 65 millimètres, appendu à un acte sur parchemin, daté de 1244, par lequel Nicolas de Rumigny et son fils Hugues font une rente de cent livres parisis à l'église du Jardinet (à Walcourt), pour 24 LES SEIGNEURS DE FLORENNES, l'entretien d'un chapelain. Le sceau de Nicolas est presque entièrement détruit. [Archives du château de Florennes.) Il imucs est représenté à cheval, galopant à gauche, l'épée haute dans la main gauche; le bouclier tenu de la main droite couvre le corps. Ou y distingue encore le treseheur, mais on n'aperçoit plus ni bande ni sautoir. Il reste de la légende : •fr S'I^VGON. (PI. II, n° 4.) N" 'i. Le contre-sceau, mieux conservé, porte unécu triangulaire au treseheur fleuronné à une bande échiquetée. Légende : * .sadKSTV.M :^VGONIS.(Pl. II, n° o.) Nous devons le dessin de ces deux derniers sceaux à l'obligeance de M. Paridant, à Florennes. N" (i. Le même seigneur. Sceau équestre, rond, de 6b millimètres, appendu à un acte où plusieurs cheva- liers promettent de reconnaître pour seigneur celui des fils de la comtesse de Flandre que le roi de France aura désigné. Février 124S (vieux style.) (Archives de l'Empire, J. 6*39, n° 143S.) Chevalier galopant à droite , la tète couverte d'un casque cylindrique; l'épée liante dans la main droite; cotte d'armes flottante sur l'armure; bouclier aux armes, à un double treseheur fleuronné cl un sautoir sur le tout. Légende : SIGILL\ .... OMS. DS. HVMIGM. (PI. III , n° 6.) N° 7. Contre-sceau. Écu triangulaire aux mêmes armes. Légende : Hh CLAVIS SEGCRETL Ce sceau, ainsi que le précédent, a été employé par Hugues III, du vivant de son père. Nous n'en avons pas trouvé d'une date plus récente et alors qu'il possédait seul les seigneuries de Florennes et de Rumigny. Les armoiries de Florennes sont, d'après Ions les héraldisles, d'or an double treseheur flore de sinople à un sautoir de gueules sur le tout ' ; cimier : une gerbe de blé entre deux serpes à couper *2. Ces armes sont les anciennes armes des Rumigny. Un membre de cette famille, Mars, seigneur de Pesches (Peis ou Pexhe) les portait en 1342. Ce sont également les armoiries de Fagnolle, terre qui a appartenu à une branche de la famille de Rumigny. Il paraît évident que le double treseheur formait seul la partie principale et immuable du blazon. La bande unie ou échiquetée, le sautoir, etc., n'étaient ( C'est le sautoir qui est pose sur le tout, et non pas le treseheur, comme on l'a indiqué par erreur dans la Revue tic lu numismatique belge , t. IV, p. 84. Le treseheur est de sinople et non pas d'argent. 3 Archives de Liège. Manuscrits de Le Fort. LEURS SCEAUX ET LEURS MONNAIES. 23 que des brisures destinées ;'i distinguer les divers membres de la famille et qui, par l'ois, onl varié pour le même personnage, ainsi qu'on peut le voir aux sceaux 4-5, 6-7, que Hugues III employait, à moins de deux ans de dis- lance, et sans avoir changé de position. Au reste, les Rumigny furent particulièrement inconstants dans le choix de leurs armoiries. André Duchesnes 1 leur donne, pour écusson, de gueules au lion d'or, armé, lampassé et couronné d'argent ; selon d'autres, ce serait de gueules au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or. X" 8. Gaucher de Chàtillon , comte de Porcien , second mari d'Isabelle de Rumigny, dame de Florennes. Mon en 1329. Sceau équeslre, rond, de 80 millimètres, appendu à un acte de vente de la terre de Champrond au Perche, faite par Gaucher de Chàtillon, comte de Porcien, à Enguerrand de Marigny. Fontainebleau, S décembre 1 508. (Archives de l'Em- pire, J. 225, n° t.) Le comte à cheval, galopant à droite, l'épée liante dans la main droite, la tète casquée; un dragon pour cimier, sur le heaume et sur le chanfrein du cheval; bouclier aux armes de Chàtillon : de gueules, à trois pals de vair, au chef d'or chargea dextre d'un oiseau. Dans le champ du sceau, quatre fleurs de lis. Légende : * S' GnLGb ŒïïSTSLLIOn RG ŒOSTÏÏBLÏÏRH FRHNecie:. V '.). Contre-sceau du même seigneur. Ecu aux armes comme ci-dessus, accosté de deux fleurs de lis. Légende: * SeCRST : GALdbl : COITIS : PORGJSiN : X" 10. Même contre-sceau, mais sans l'oiseau en chef. X" 11. Les mayeurs et échevinsde Florennes (quatorzième siècle.; I H château à trois tours carrées dans une enceinte crénelée, et accosté de deux éeussons aux armes de Lorraine : d'or à la bande de gueules chargée de trois alertons d'argent. Le champ du sceau diapré. Légende : . . A ILLIŒI : Sî5 SCC7TBIXOR INSS. . . qu'on peut compléter de cette manière : Sigil- lum villiciet scabinorum florinensium. Reproduit d'après une empreinte qui se trouve dans la collection sigillo- graphique du Musée royal d'armures et d'antiquités. 1 Histoire généalogique de la maison de. Chuslillon- sur- Marne. Tome XXXVII. i 26 LES SEIGNEURS DE FLORENNES, etc. V 12. La haute cour de justice de Florennes, 1 ;>/•.>. Le même château que ei-dessus; niais les deux écussons sont aux armes de la famille de Glymes : d'azur, semé de billettesd'or, à la bande d'argent brochant sur le tout. La légende est : * SEEL . DE . LA . HAVLT . COVRT . DE . FLORINES. IS79. La matrice en cuivre île ce dernier sceau est conservée au Musée de la sociélé archéologique de Namur. Il y avait, dit-on, jadis, à Florennes, deux autres matrices de sceau, l'une en cristal et l'autre en cuivre; celte dernière portant l'inscription : S. villici el scabinomm, etc., etc. On ignore ce <|tie sont devenus ces deux petits monuments. PIÈCES JUSTIFICATIVES. ï. 123o. — b MAI. Vendaige de la haulleur d'Ive. Nous Nicolle, sire de Ruminy et de Florennes, sçavoir faisons à touschacuns qui ces pré- sentes lettres verront et oront , que Henry d'Ive, escuyer, nous at vendu la haulteur d'Ive . sang et burinne et toutes chose qu'à haulteur apartient, réserve'1 audit Henry che que chi desoub est escript, à sçavoir est : le moulin desquelles on ne peut nul faire sur les rivières devant le treffond d'Ive aultre que le sien et ses parsonniers, et s'y doibt mouldre les ma- zuirs d'Ive sur un ban de dix solz de Louviny, et rendre les moulures s'ils en estoient raporteis parle sergeantdudit Henry ou par ses mayeurs; eteest li four banal délie ville d'Ive sien et poietz , car nul n'y peut avoir peseaux ne balances aultres que les siens où on puisse pezer plus hault que quatorze livres; et s'y sont les forages devin sien et de tout beuvrage; et s'at ses maires et ses eschevins et ses cens, ses rentes et ses bois et ses amendes telles que les eschevins luy wardent, et ses plaix générais; et doibt sa justice planter bonne entre ses mazuirs dedans le treffonds d'Ive, force que à chemins ou à warisseaux; et la doibt y estre nostre dit mayeur avec les justices dudit Henry ; et y doibt nostre maire mettre ban de par nous; et se nul fourfaisoit le ban des bonnes ou de serquemennage , ledit Henry auroit la moictyéde l'amende encontre nous ou ses successeurs; et sy n'avons ryen aux amendes entre ses mazuirs, de bonnes, ne de cens, ne de rente, ne de comand fourewue (?), ains seul ledit Henry ainsy que desheure est dict. Item, at ledit Henry tout le treffond d'Ive relevé de nous en fief; et l'en avons baizé en foy et en hommage, et il en at fait féauté à nous et en est devenu nostre homme. Item , recognoissons audit Henry qu'il ne nous doibt, ny ses mazuirs, ny surséans del ville d'Ive, ne chevauchée, taille necrenée, nycorwée nul, ne cens ne rente, force qu'estant ledit Henry doibt servir à nous ou à noz successeurs d'une armure de fer touttes les fois que nous en arions mestier pour nostre dilte terre de Florennes à deffendre, et ailleurs nyent s'il ne luy plaist; et debvons defraier ensy que à luy allier. 28 PIÈCES JUSTIFICATIVES. Item, avons trois charles (s/c) d'avesnes sur chacun feu d'Ive chacun an à tousiours à payer le jour de l'an ; el parmy ledit avoisnes qu'il doibvent anchiennement à noz devantrin, re- cognoissons, pour nous et pour noz successeurs, (pie nous avons ledit Henry el louis ses mazuirs et surcéans del ville d'Ive à sauver et à warder, eulx el les leurs, et à amenner aile loy. Item, pour lant que ledil Henry lenoit le ville d'Ive en francq allô), avait il et ses ma- zuirs acquis un sauvement à comte de Hailnaut, de quoi le \ ille d'Ive doibt chacun an audit comte ou à ses successeurs quinze solz de blan à jour sainct Àndrieu ; et là parmy, doibt ledil comte warder et sauver ledit Henry et ses successeurs et ses mazuirs et surséans délie ditlc ville d'Ive de loutles forces et amenner à droict el à loi encontre tous hommes. Item, pour aucunes parchons que ly comte de Namur avoil en la loy d'Ive, de quoy ly devantrin ledit Henry avoit fait parchons audit conte, et avoil pour ledit parchon le many de Laisse-fontaine et s'avoit sur chacun inasuirs qui tenoienl terre en Ireffond d'Ive seplz blan et nyent aultre chose à payer le jour sainct Jean d'an en an à tousiours; et parmy cela doibt ly deseur dit comte de .Namur et successeurs warder et sauver ledit Henrj et ses mazuirs et surcéanls délie ville d'I\e el leurs successeurs et amenner à droict et à loy encontre tous hommes et à fraix le comte. Item, recongnoissons audit Henry que nous luy debvons faire aveoir ses amendes s\ avant que ses eschevins luj adjugeront s'il ne le peu avoir par sa justice; et peut scdil maire et eschevins ouvrer de toutz les cas desheur nosmés pour warger ledit Henrj el ses ma- zuirs. Et sy nous estions requis, nous ou noz lieutenant le inayeur d'Ive, d'aucuns cas qui atouchasse à haulteur el nous en fuissiens défaillant où noz dicts maire faire le pouldroy ledit Henry par se maire et ses justices sans ryen mesfaire envier nous. Et avons conjuré et promettons , pour nous et noz successeurs , audit Henrj et a ses suc- cesseurs, de bien et loyallement tenir ferme et stable tout tes les convenances dessein- escriples; et ce nous en deffaillent en toutz ou en par tye, nous, suffisamment requis pardevant deux hommes de liefs, nous gréons et octroyons, pour nous et nos successeurs, audit Henrj et à ses successeurs qu'il puisse traire et saisyr toute ladilte haulteur que vendue nous at. Et en peut resiger les deux comtes desheure noineis sans ryen fourfaire envers nous. Et pour che que ce soil chose ferme et estable , nous avons à ces lettres ouvertes penduz noslre propres sealz, laides et donneiz l'an de grâce mille deux cents et trente cinqs , einqs jours au mois de maye à l'entrée. El plus bas estoit signés de Toussainct, notair apostolicque. lia est (signe) Gille Joseph Deliialle, notair admis, anno '1682. Archives île l'Eiat, à Liège. Assez mauvaise copie i\u\ se trouve dans les carions du héraut d'armes , Le loi l , au dossier Yves. PIECES JUSTIFICATIVES. 29 II. 1298. — -20 OCTOBRE. Ferry III, dur de Lorraine, inféode la ville d'Yves, et en fait les reprises d'Albert , roi des Romains, (jai lui permet d'y battre monnaie, en 1298. Albertus, Dei gratia Romanorum rexsemper augustus, universis sacri Romani imperii (îdelibus. Romani imperii zelator honoris magnifieras, illustris Fridericus dux Lotharingie, princeps noster dilectus, non dubilans sibi cedere ad gloriatn et lionorem , si nos et impe- rium congrua colens reverentia, imperiali se applicet et arctius ditioni, villam de Yve, sibi jure proprietario pertinentem , in manibus nostris sponte cessione libéra assignait, à nobis et imperio infeodari cupiens de eadem. Nos, itaque, votis suis benignius annuentes, dictam villam ipsi duci, baeredibus suis, cum banno cl appenditiis suis liberaliter duximus conferendam , a nobis et imperio tenendam titulo feodali, sicut alia feoda imperialia di- gnoscitur obtinere; et ut placida benevolentie favor excipiat, memorato duci ethaeredibus suis regia benignitate concedimus, et liberaliter indulgemus, ut in praedicta villa cuderc sibi eteisdem baeredibus suis monetam liceat, et opusmonetariumexercere, quemadmo- dum alii principes, baroncs et nobiles illius palriae seu provinciae, babentes monetas, faciunt, et facere consueverunt. Regali sancientes ediclo, ut nullus eundem ducem in moneta hujusmodi et gratiis sibi l'actis per nos, gravare praesumat, vel audeat impedire. Quod si seciis attentare praesumpserit, gravem nostrae majestatis offensam se noverit in- cursurum. In cujus rei testimonium liane exinde conscribi paginam , et sigillo nostro regio iussimus muniri. Datura mi kal. novembris, anno Domini MCCXCVIII, indictione xn, regni vero noslri anno primo. Traité historique et critique sur l'origine et la génea- logiede la maison de Lorraine, olcparliAi.EicouitT. Berlin, 1711, in-8° (p. lxxxxviij) '. — Kousset, supp. 1", 176. 1 On Iïoiivl' , clans le même ouvrage de Baleieourt , page 113, la note suivante : « Villam Ive. On ne sait où est situé ce lieu à'Ive. Les Lorrains eux-mêmes en sont en peine dans leur Chrono- « graphie. Il y eu a qui le placent prés de Nancy et veulent que ce soit Lay, à cause que le château appartenait a » la comtesse Eve, qui aura donné à ce lieu le nom d'Ère, altéré, dans la suite, et converti en celui d'Ive. D'au- » 1res croient que c'est Avoisl en Vosges; il y eu a qui le mettent dans le val de Sainl-Amarin, assez près de la » source delà Moselle, ouest un village appelé Eve. Pour moy , je ne me rends pas à ces conjectures; il est pour- » tant vray que encore aujourd'hui les ducs de Lorraine reprennent des empereurs villam Ive citm jure fabn- » candi monetam. La géographie nous rendra un jour plus sçavanls. » 50 PIÈCES JUSTIFICATIVES. III. 1300. — 28 MAI. Le seigneur et la communauté d'Yves reconnaissent devoir, pour sauvemenl, à Jehan rie Haitiaut, seigneur de Beaumont, une renie annuelle de /ï livres. Sachent tout chil qui sontetqui à venir sont, qui eestescript veront ou oront, que li ville d'Yve cl toute li communités doient et ont enconventà rendre à Jehan de Hainau, seigneur de Beaumont, ainsnet iil à noble homme et poissant monsigneur le coule de Hainau et de Hollande, de Zelande et seigneur de Frize, quinze livres de blans cescun an à tousjours hiretaulement, à lui et à son hoir et à sen remanant, à payer et rendre ces quinze livres de- vant dittes au premier diocs après le saint Andriu le premier que nous aicndons, et ensi payer d'an en an au dioes après le saint Andrieu. Et doient tel argent aporter et payer à Beaumont cescun an au signeur de Beaumont ou à celui qui serait en sen lieu, au jour devant dit à tousjours hiretaulement. Et doient ces quinze livres devant dittes pour le raison dou sauvement. Et s'il avenoit qu'il dciïallissent de leur paiement à ce dioes desseur nommet, il sont à telle amende que les autres villes qui doient le sainement seraient, s'eles defaloient de paiement. Et à ces convens tenir et aemplir, a oblegiet et oblege Bauduins d'Yve, lieux monsigneur Simon, le communitet de le ville d'Yve toute et lui et le sien, Colars li lieux Colart Rigory, Colars li lieux Thumas Rigory, Pierars Poisse, Henris de le Kienéc, Jakemes Wasit, Jehans escuiers, Alars lieux le Boin-Vallet, Jehans li lieux Alart Clabot, Jehans lieux Pierre Rosat, Colars de Formelles, Andriuli lieux Jehan Andrieu. Toutchi cy deseure nommet sont obligiet et oblcgent en otel point com Bauduins devans dis. Et ces convens chi deseure dis oui chil d'Yve chi deseure nommet recongneut par devant Gobert d'Elh, prouvost de Biaumont, qui ert ou lieu dou signeur. Et si fuient comme homme de licl' Jehan de Haynau, seigneur de Beaumont devant dit, Ansiauxde saint Remy, Hues de le Glisuclle, Gossuins d'Aihes, Jehennars d'Aibes. Et si fti comme maires de Beaumonl Adans Atifols, et comme jurés Wery d'Aihes, Jehans de saint Orner, Gérais li Carliers, Mahicus Fronissars, Jakemes de Bray, Gerars li Robinete, Jehans Euriaux. Ce lu fait à Beaumont, l'an del incarnation nostre Signeur mil et trois cens, le lundi procain après l'Ascencion. Chartes de saint Lambert , aux archives de l'Etat, à Liège. Copie île l'époque, ii" 4b2 de l'inventaire de M. Schoonbroodt. PIECES JUSTIFICATIVES. 31 IV. 1300. — 28 AOUT. Lettres de l'évèque de Liéije, donnant privilège poxir forger monnaie à Yves et dans la seigneurie de Florennes. Nous Hujïuos, par la grâce de Dieu évesque de Liège, sçavoir faisons a tous que, comme très iinuli excellent prince noslre chier sires, messire Albert , par la grâce de Dieu roy des Romains, a toujiours accroissants donné privilège à notre aymé cousin Monsieur Thibault de Lorrainne, seygneur de Rumigny et deFlorinnes, de battre monnoye à Yve, dedans les terres de nostrcesveehict, nous, en wardans les prolïîts de nostre Esglise, nous consentons lesdits privilèges et volons et octroions que ledit nostre cousin aussi en puissent battre à Florinncs telle monnoye comme les porroient battre à Yve, ou en autre lieu en sa terre dedans les terres de noslre esvccbiel, telle comme il la peut faire battre à Yve, par le vertu de ses privilèges; en telle manière que laditte monnoye que si batteroit à Yve, il doit tenir de nous et de nostre Eglise en accroissement du fief qu'il tient de nous. Et encor doit donner à nous et à noz successeurs, chacun an à toujiours, sur laditte monnoye, vingte cinques marcs en fin argent ou la valeur. Et ainsi étoit que laditte monnoye ouvrât, ou si laditte monnoye n'ouvrait continuellement, selon le lems que on ouvrera on doit payer les vingte cinques marcs, c'est à dire que ouvrera trois mois, on payerat la quart partie. Et ainsy de plus plus, du moins le moins. Lesquelles vingte cinques marcs doivent être payés à nous ou à noz successeurs ou à nostre épiscopal commandement, tous les ans à la Nativité de Nostre-Seigneur, en la forme et en la manière dessusdit. A ces choses dessusdites , pour nous et noz successeurs, promettons nous tennir et le war- der loiallement et en bonne foy, et à ce obligeons nous tous nos biens et tous ceulx de notre Eglise, en quelque lieu quils soyent. Tesmoing, nostre seelmis à ces présentes. Donné en nostre chastel de Huy, le lundi après la feste sainct Bettremien \ lan de grâce courant par mil et trois cent. Archives du château de Florennes. Copie d'une écriture du XVII""* siècle, et d'une orthographe évidemment rajeunie. ' Bar Ihe mens , Berthiemien , Bertremcus, Burthcmeu , Bertremieu, Bertermit, etc., elc. Barthélemi. La fête saint Barthélemi se célèbre le 21 août. En l'an 1500, le lundi après le 21 août était le 28 de ce mois. 7,9 PIECES JUSTIFICATIVES. .rj. 1507. — 6 JUIN. Accord intervenu entre l'évèque de Liège, Thibaut de Bar et le duc de Lorraine, par la médiation de Renaud de Bar, évèque de Metz. .\os Régnais de Bair, par la graicede Don evesquesde Mes, taisons savoir à iou> que, com reverans peires en Deu, Thiebaul de Bair, par la graice de Den evesques de Lièges, nostre freires, et nobles princes nostre aimeis et fiaubles Thiebaus, dux etmerchis de Lo- rainne, eussent descort ensamble entre ans si com de Florines et de la terre que nostre freires dessus dis tenoilen sa main et de son eliasteil de Montviruel ' qu'il li avoit abaitut, et tle plusours damaiges que li dis dux disoit que nostre freires li evesques dessus dis li avoit l'ait en la terre de Florines et de Montviruel et des cliastcleries appendans; et ausis que li dis evesques demandoit à dit due plusours deniers et encoisons por monneie (/ne li dis dux aroit fuit faire à Florines ou en la chaslelerie , et ausis de tous chaisteis et muebles et eni oisons (pie li uns poioit demander à l'autre don temps trespessei jusques à jour-dui, et les dites parties s'en soient cstées mises sor nos, étaient aut à couvent qu'il en tanroient ceu que nos en dirions , ordeneriens et rapporteriens par droit ou pour amour ou par leur grei ou parleur assentement; et nos, par le conseil de boues gens et par le grei des dites parties, en ordenons et rapportons en la forme et en la manière que ei après sensieut : ('est assavoir que li dis dux rait Florines et toute la terre maintenant quileinant, sauf ee que li dis dux la tengne don dit evesque en fie, ansi comme on Ta tenu ansiennement. Eneoir disons-nos que li dis evesque nostre freires ne soit mies nuisans, ansois il soit aidans en s;i boue foi et en sa boue loiaulteit au refaire le chaste! de Montviruel s'aulres il n'iestoit debait ee qu'il pouroit par raison sanz tort faire, par quoi nos, evesques de Mes dessus dis, le pcussiens refermer pour le dit duc ansis com nos l'avons couvent au dit due par nos lettres pendans quedece sont faites, lesquelles li dis dux ait. F( disons, ordenons ci rapportons que li dis dux soit quites et délivrés envers le dit evesque de Lièges de toutes les demandes qu'il li poioit demander, si com de chaleiz et d'encoisons soit pour monnoies faites, soit pour autres quereles don temps trespessei jusques à jour-dui. Ft disons, ordenons et rapportons ipie luit li prisons que nostre freires evesques dessus dis tient, qui ont estei prins ou temps pessei jusques à jour-dui, pour le dit due, soient quite et délivré, par ensi que li dis eves- ques nostre freires ait et prangue sauvetei soffizant des prisons qu'il tient, que de leur prinse, mais, ne damaiges ne vangneà lui ne à sa dite eveschie, ne à ceaus qui furent à ans panre 1 Vireux-sur-Meuse. PIECES JUSTIFICATIVES. 33 ne auz lours. Et disons, ordenons et rapportons que de tous les damaigesque li dis evesques nostrefreiresafait au dit duc, on temps qu'il ont aut battens ensamble jusques à jour-dui, soit à Florines et en la (erre, à Montviruel et en la terre, ou autre part où que ce soit, que li dis evesques en soit quites et délivrés envers le dit due et luit cil qui en ont aidiet le dit evesque encontre le dit duc. Et n'en puel ne ne doit li dis du\ ne sui enfant , ne autres pour aus, jamaix riens demander au dit evesque ne à son eveschie ne à ceaus qui avec lui lurent à damaige faire ; et noméement li dis dux , sui enfant , ne autres pour aus , ne puent jamaix riens demander ne encoisener le signour île IJalpes ne le signour de Peis ne lor aidans. Et disons, ordenons et rapportons que mil li prison que li dis dux ou sui enfant lenoient en lor prison ou par ostaigos , qui aient esteit prins ou temps de cest descort qu'il et li eves- ques noslre freires ont aut ensemble, soient quite et délivré, sauf ce que li dis dux et sui enfant aient sauvetei sofiizant d'ans, que de lor prinse malz ne damaiges ne vangne à dit duc à sa duchié ne à ses enfans, ne à ceaus qui furent à ans panre ne à lours. Et toutes ces ordenacions et rappors dessuz dis avons-nos fait par les greis et les assentemans de l'evesque de Lièges et dou due dessus dis, sauf les hérilaiges et les lies de l'eveschie de Lièges,, li quclz ont promis à tenir et à warder li uns envers l'autre, les convenances des- sus dites par lor foys douées eorporelmenl. En tesmoignaige de ce nos avons saellei ces présentes lettres de noslre saeil avec les saeilz le dit evesque de Lièges et ledit duc. Et nos , evesques de Lièges et li dux dessus dit, recognoisons que li dis evesques de Mes ail fait par nos et par noslre consentement le rapport et l'ordinacion des cliozes ensi comme eHes sont dessein- diles et devisées ; et les prometons à tenir nos, evesques de'Liégcs, au dit duc, et nos, dux, audit evesque de Lièges, par nos fois donées corporelment et suz l'obligation de tous nos biens. En tesmoignaige de vériteit, pour ce que ces ebozes soient fermes et estau- bles, nos avons mis nos saeils en ces présentes lettres avec le saeil l'evesque de Mes dessus dit, que furent faites le mardi devant la feste saint Barnabe l'apostre, quant li miliaires nostre signour corroit par mil trois cens et sept ans, ou moys de junet. Charles de saint Lambert, aux archives de l'État à Liège. Original muni des sceaux des évêques de Melz el de Liège; celui du duc étant enlevé N° 181 de l'Inventaire de M. Schoonhrnodt. l'.S. — lis chartes rcposanl aux archives de Liège onl été collationuées par M. Stanislas Bormans, archiviste-adjoint. FIN. Tome XXXVII. ". iOIRES DE l.'AC.'AD ROYALE TOME XXXVII. PLI. - § i , 'YA> V'-\ " =î|-J'/ ■ s - > ,V^vHw> i : -1312 Jm ■ :HEP, TE CHÂT1LL0N 12 13 JEAN 1ÎR DE LORRAINE 1346 -13 90 MONNAIES DES SEIG[NEUBS DE ' FLORENNEÊ MEMOIRES DE LACAD. ROYALE . TOME XXXVII. PL. IL ■ .xuck^r MEMOIRES DE L'ACAD ROYALE . TOME XXXVII PL. III. MEMOIRES DE L'ACAD . ROYALE . TOME XXXVII PL. IV "ch&f. f ïù mwmm, 3 2044 093 293 2Ji ir I III, 'Il