>>/S0 RjcL^4i?zs~ % ibnirg of tbc gluscum COMPARATIVE ZOOLOGY, AT HARVARD COLLEGE, CAMBRIDGE, MASS. [oy The gift of /\ caJ-ém /-( (ffiy a^e No. /5~9 MÉMOIRES DE L'ACADÉMIE ROYALE SCIENCES. DES LETTRES ET DES BEAUX-ARTS DE BELGIQUE. MÉMOIRES l>K L'ACADÉMIE ROYALE SCIENCES. DES LETTRES ET DES BEAUX-ARTS DE BELGIQUE. TOME XXXVIII. BRUXELLES, M. HAYEZ, IMPRIMEUR DE L'ACADEMIE ItoYALK 1871 » Poelman, Charles: à Gand Elu le Dewalque, Gustave: à Liège — Spring, Antoine Fr.; à Liège — Candèze, E.;-à Liège — Chapcis, Félicien: à Verviers Dupont, Edouard: à Bruxelles CORRESPONDANTS (10 au plus). Mouken, Edouard : à Liège Élu le Henry, Louis: à Louvain — Malaise, Constant: à Gembloux — Mailly, Edouard: à Bruxelles Bri art, Albert; à Chapelle-lez-Herlaimont, — Valeurs, Henri: à Gand — Folie, François: à Liège — Van Beîveden. Edouard: à Liège — De Tilly. Joseph M.: à Bruxelles .... — 16 décemb. 1857. 16 décemb. 1859. 15 décemb. 1864. 15 décemb. 186i. 15 décemb. 1865. 15 décemb. 1869. 15 décemb. 1861. 15 décemb. 1865. 15 décemb. 1865 16 décemb. 1867. 16 décemb. 1867 15 décemb. 1869 15 décemb. 1869 15 décemb. 1870, 15 décemb. 1870 50 ASSOCIÉS. Section des sciences mathématiques el physiques (25 associés). M. Véne, A.: à Paris Élu le 2 lévrier 1824. » Babbage, Charles: à Londres — 7 octobre 1826. » Sir Herschel, John F. W.: à Londres ... — 7 octobre 1826. » Sabi\e, Edouard: à Londres 2 février 1828. » Chasles, Michel: à Paris 4 février 1829. » Van Rees. Richard: à Utrecht — 6 mars 1830. » de la Rive, Auguste; à Genève — 9 mai 1842. » Dumas, Jean-Baptiste: à Paris — 17 décemb. 18io. » La.marle. Ernest: à Gand — 17 décemb. 1847. » Wheatstone, Charles: à Londres — 15 décemb. 1849. » Le baron von Liebig, Juste: à Munich . . . — 15 décemb. 1851. » Airy, Georges Biddell: à Greenwich ... — 15 décemb. 1853. » Maury, Matthew F.:, aux États-Unis .... — 16 décemb. 1854. » H ANSTEEN, Christophe: à Christiana . ... — 14 décemb. 1855. » Argelander, F. G. A.: à Bonn — 15 décemb. 1856. » Lamont. Jean: à Munich — 16 décemb. 1859. M. Hansen,P. A. 5 à Gotha Elu le 13 décemb. 1864 » Kékulé, E.; ;i Bonn — 15 décemb. tNGi. » Bunsen , Robert G. ; à Heidelberg .... — lo décemb. 1865. » Catalan , Eueène ; à Liéee — 15 décemb. 1865". Gilbert, Philippe; à Louvain — 16 décemb. 1867. » de Jacobi, H.; à Saint-Pétersbourg — 16 décemb. 1867. » Regnault, Victor: à Paris — 15 décemb. 1868. » Baeyêr, Jean Jacques; à Berlin — lo décemb. 18G8. » Kirchhoff, Gustave Robert; à Heidelberg. . — lo décemb. 18G8. M. » )> » ■» ■>■> » » » » Section des .science-! naturelles (25 associés). Granville, Aueuste Bozzi; à Londres . . Elu le 6 octobre 1827. Barrât, John; à Grassinton-Moor .... — 1er mars 1828. de Macedo. J. J. da Costa: à Lisbonne ... — 15 décemb. 1836. Decais.\e. Joseph; à Paris — 15 décemb. 1850. Schwann , Théodore ; à Liège — li décemb. 1841. Owkn. Richard: à Londres — 17 décemb. 1 847. Élie de Beaumont, Jean-Baptiste: à Paris . . — 17 décemb. 184-7. Edwards. Henri Milne: à Paris — 15 décemb. 1850. Sir Murchison, Roderick Impey: à Londres — li décemb. IcN.'i.'i. Schlegel. Hermann : à Leide — 16" décemb. 1857. Agassiz, Louis; à Boston — 15 décemb. 1S58. Le chev. von Haidinger, Guill. C. : à Vienne . — 15 décemb. 1858. von Baer, Ch. E.; à Saint-Pétersbourg. . . — 16 décemb. 1859. Lyell , Charles ; à Londres — 16 décemb. 1859. Valentin , Gabriel G. : à Berne — 15 décemb. 1861. Gervais, Paul: à Paris — 15 décemb. 1862. Dana, James D.; à New-Haven — 15 décemb. 1 864. Brongniart, Adolphe T« ; à Paris — 15 décemb. 1864. Davidson, Thomas; à Brigh ton ..... — 15 décemb. 1865. Savi, Paul: à Pise — 15 décemb. 18G8. de Candolle, Alphonse; à Genève .... — 15 décemb. 18G9. Heer , Oswald ; à Zurich 15 décemb. 1869. Donders, F.-C; à Utrecht — 15 décemb. 18G9. Darwin, Charles: à Londres — 15 décemb. 1870. Bellynck , Auguste ; à Namur — 15 décemb. 1870. CLASSE ÏIES LETTRES. ftl. Haus, directeur pour LS7i. » Ad. Quetelet. secrétaire perpétuel. 50 MEMBRES. Section des lettres et Section des sciences morales et politique M. Steur, Charles: à Gand. Grandgagnage, F. C. J. : à Liège . De S.iiet. J. J.: à Gand .... Roulez. J. E. il. : à Gand . . . Le baron Nothomb, J. B.: à Berlin Van de Weyer. Sylvain: à Londres Gachard. Louis Prosper: ù Bruxelles Quetelet. Adolphe J. L..- à Bruxelles Van Praet. Jules: à Bruxelles . Borgnet, Adolphe C. J.: à Liège. Devaux, Paul L. L: à Bruxelles . De Decker. Pierre J. F.: à Bruxelles Snellaert, '/. A..- à Gand . Haus. J. J..- à Gand Bormans. J. IL: à Liège. Leclercq. M. N. J.; à Bruxelles . Polun. M. L. : à Liège .... Le baron de Witte, Jean J. A. M.: à Anvers Faider. Charles: à Bruxelles . Leb"" Kervyn de Lettemiove, J.M.B.C.: à Brux Chalon. Renier: à Bruxelles . Mathieu, Adolphe C. G.:, à Bruxelb Thonissen, J. J. : à Louvain Juste. Théodore: à Bruxelles. Defacqz. Eugène: à Bruxelles cl jxtli tiques réunies. Élu le 5 décemb. 1829 — 7 mars 1835 — 6 juin 1855 — 15 décemb. 1837 — 7 niai 1840 — 7 mai 1840 — 9 mai 1842 Nommé le lei déc. 1845 Élu le 10 janvier 1846 — 10 janvier 1846 — 10 janvier 1846 — 10 janvier 1846 — II janvier 1847 — 11 janvier 1847 — 11 janvier 1847 — 17 mai 1847 — 7 mai 1849 — 6 mai 1851 — 7 mai 1855. — i mai 1859 — i mai 1859 — 19 mai 1865 — !) mai 1864 — 5 mai 1866 5 mai 1866 AI. Guillaume. 11. L. G.: à Bruxelles Nève, Félix: à Louvain. Wauters, Alphonse: à Bruxelles >» Conscience, Henri: à Bruxelles El (I le / mai 1 1 mai Il mai 10 mai 1867. 1868. 1868. 1869. (ORRESPOiNDAiNTS (10 au plus). M. Serrure, C. P.; à Gand Elu Blommaert. Philippe ; à Gand » de Laveleye. Emile: à Liège » Laforet, N. J. ; à Louvain » Nypels, J. 8. G.; à Liège » Le Boy, Alphonse; à Liège » de Borchgraye. Emile: à Bruxelles .... Il janvier 1847. {) mai 1860. 6 mai 1867. 10 mai 1869 10 mai 186!) 9 mai 1870. 9 mai 1870 M. 50 ASSOCIES. Cooper, Charles Purton; à Londres. . . . Elu le 5 avril 1834. Groen van Prinsterer, G. : à La Haye ... — 15 décemb. 1840. Phillips, Georees; à Vienne — 15 décemb. 1812. Banke, Léopokl: à Berlin — 9 février 1846. Salva, Michel; à Madrid 9 lévrier 1846. de la Sacra. Bamon: à Madrid 9 février 1846. Mignet, F. A. A.; à Paris 9 février ISlii. Guizot, F. P. G.: à Paris 9 février 1846. Le baron Dupin, F. P. Charles; à Paris . . — 11 janvier 1817. Leemans. Conrad; à Leyde — H janvier 1817. Pertz, Georges Henri; à Berlin — 11 janvier 1817. Le comte Manzoni, Alexandre; à Milan. . . — 17 mai 18i7. Nolet de Brauwere van Steeland,J.; à Bruxelles. 7 mai 1819. de Bonnechose, F. P. Emile; à Paris. ... 7 mai 1849. Le chevalier de Bossi , J. B. : à Borne ... 7 mai 1855. Paris, A. Paulin: à Paris — 26 mai 1856. de Longpérier, Adrien: à Paris — 26 mai 1856. von Beumont, Alfred: à Borne — "2G mai 1856. Le baron von Czoernig , Charles : à Vienne . i mai 1859. Minervini, Jules; à Naples 4 mai 1859. LafUente, Modeste: à Madrid — 4 mai 1859. — 7 M. Groïe. Georges: à Londres Elu le !• mai 1860. Theiner. Augustin; à Rome — 9 mai 1860. Le 1)"" von Kôhne, Bernard; à Saint -Pétersb. 15 mai 1861. Cantù, César; à Milan — I." mai 1861. von Louer. François: à Munich 13 niai 1862. De Vries , Mathieu : à Leyde I!* mai 1865. Le chevalier von Arneth, Alfred; à Vienne — !) mai 1 864-. Disraeli, Benjamin : à Londres — !< mai 1864. Wolowski, Louis; à Paris — 10 mai 1865. Renier, Léon; à Paris — 10 mai 1865. Tiiiers, Adolphe: à Paris — 10 mai I S. Le comte Arrivarene, Jean; à Florence . . 5 mai 1866. Mommsen, Théodore; à Berlin — o mai 1866. vo\ Dôllinger, J. J. J. : à Munich .... 5 mai 1866. Farr. William: à Londres 7 mai 1867. Stephani. Ludolphe; à Saint-Pétersbourg . 7 mai 1867. TiiiERRv, Amcdée: à Paris — 7 mai 1867. Laroulaye. Edouard René Lefervre: à Paris. 7 mai 1X67. Sciieler, Auguste: à Bruxelles — Il mai 1868. Egger , Emile; à Paris — 10 mai 1869. Vreede , Guillaume G. ; à Utrecht .... —10 mai 1861). von Svrel, Henri Ch.L. ; à Ronn 10 mai 1869. Carrara, François; à Pise — 9 mai 1870. Mill, John Stuart; à Londres — 9 mai 1870. N. N N N IN — 8 CLASSE DES BEAUX-ARTS. M. Gallait, directeur pour 1871. \d. Oi etelet. secrétaire perpétuel 50 MEMBRES. feertlmi > Madou, Jean; à Bruxelles Ier décemb. 1845. » Verboeckhoven , Eugène: à Bruxelles . . 1er décemb. 1845. » Le baron Wappers, Gustave; à Anvers . Ier décemb. 1845. » De Braekeleer, Ferdinand; à Anvers . . Elu le 8 janvier 1847. » Portaels, Jean; à Bruxelles 4 janvier 1855. » Slinceneyer, Ernest: à Bruxelles ... 7 avril 1870. » Robert, Alexandre : à Bruxelles . ... 7 avril 1870. Section , Simonis, Eui-ène: à Bruxelles 1er décemb. 1845. » Geefs, Joseph; à Anvers Elu le !> janvier 1846. >. Fraikin, Charles Auguste: à Bruxelles . 8 janvier 1X17. Section de Gravure : M. Franck, Joseph; à Bruxelles Élu le 7 janvier IS6i. » Leclercq, Julien; à Lokeren 12 janvier IStiti. Mection d'Architecture : M. Partoes, H. L. F.; à Bruxelles . . . . Elu le !» janvier 1846. M. Balat, Alphonse: à Bruxelles » Payen, Aueuste: à Bruxelles . » De Man. Gustave: à Bruxelles Elu le 9 janvier 1862. !» janvier 1862. — 12 janvier 18( Section . Siket. Adolphe: à S'-Nicolas . . . Nommé le 1er décemb. 1845. — Ie1 décemb. 1845. — 1er décemb. 1845. Élu le 8 janvier 1847. — 5 janvier 1854. 12 janvier 1866. -CORRESPONDANTS (10 an plus) Pour Iti Peinture M. De Biefve, Edouard: à Bruxelles » Dyckmans, Joseph L.; à Anvers . Élu le !» janvier 1846. — 8 janvier 1847. l'our la Seulptui-e M. Jehotte. Louis; à Bruxelles Élu le 9 janvier 1846. Pour la Musique : M. Bosselet, Charles F.: à Bruxelles . . . Élu le 22 septemh. 1852. Pour les Sciences et les Lettres «Ions leurs rapports avec les lleaux-.lrts : M. Stappaerts, Félix: à Bruxelles . . . . Élu le 9 janvier 1868. — 10 50 ASSOCIES. Pour la Peint ure M. Landseer, Edwin: à Londres. . . » von Kaulbach, Guillaume: à Munich y, Becker, Jacques; à Francfort . » Haghe, Louis; à Londres . . . » Robert Fleury, Joseph N.: à Paris » Gérome, Jean Léon: à Paris . » Madrazo, Frédéric: à Madrid. » Cogmet. Léon: à Paris . . » Bendemann, Edouard: à Dusseldorf » Meissomer, Jean L. E. : à Paris . » Hébert. Ane. Ant. Ernesl : à Rome Pour la Meulplure M. Dumont. Alexandre Aueustin: à Paris ■» Le comte de Nieuwerkerke , AU.: à Par Fole\. Jean Henri: à Londres Cavelier, Pierre Jules; à Paris . Jouffroy, François; à Paris . . . Drake, Frédéric: à Berlin. Barye, Antoine Louis; à Paris . Benzoni : à Rome ls Poiii* la Gravure M. Forster, François : à Paris . » He.nriquel Dupont, Louis P.; à Paris » BovY. Antoine; à Paris. . . . » Mercuri, Paul; à Rome » Oudiné, Eugène Auguste: à Paris » Martinet, Louis Achille: à Paris » Mandée. Edouard; à Berlin >> Keller , Joseph ; à Dusseldorf Elu h 6 février 184(3. 6 février 1840. 8 janvier 1847. 8 janvier 1847. 7 janvier 1864. 12 janvier 1865. 12 janvier 1865. !» janvier 1868. î) janvier 1868. 7 janvier 1869. 12 janvier 1871 Elu le 22 seplemh. 1852. 22 septemb. 1852. — 8 janvier 186.1. 7 janvier 1864. — 12 janvier 1866. — 12 janvier 1866. 7 janvier 1869. — 12 janvier 1871. Elu le 6 février 1816. — 8 janvier 1817. — 8 janvier 1847. — 8 janvier 1857. — 8 janvier 1857. 7 janvier 1858. — 12 janvier 1865. 6 janvier 1870. Il Pour l'Architecture : M. Donaidson, Thomas L. ; à Londres . . . . Élu le 6 février 1846. Forster, Louis:, à Vienne — •) janvier 1854. Viollet-le-duc, E. E.; à Paris — 8 janvier 1863. Leins; à Stuttgart — 7 janvier 1861. Daly , César; à Paris — 12 janvier 1865'. Labrouste, Théodore F. M.; à Paris ... — 9 janvier 1868. » Le comte Vespignani, V.;à Rome .... 12 janvier 1871. I'our In Musique : M. Auber, Daniel F. E.; à Paris Élu le 6 lévrier 1846. Daussoigne-Méhul , Joseph ; à Liège. ... — (i février 1846. Laciiiner, François; à Munich — 8 janvier 1817. Thomas, CI». L. Anibroise; à Paris .... 8 janvier 1863. David, Félicien; à Paris — 8 janvier 1863. Verdi, Joseph; à Busetto, près de Naples. . 12 janvier 1865. Ricci, Frédéric; à Paris — 6 janvier 1870. » » .. N. Pour les .■«'cieiices et les Lettres tlims leurs rapports avec les Beaux-Arts: M. de Coussesiaker, Edmond; à Lille .... Élu le 8 janvier 1847. » Le comte de Cacmont, Arcisse; à Caen . . . — 22 septemb. 1848. » Ravaisson, Félix J. G.: à Paris — 10 janvier t Sr><>. » Schnaase, Charles; à Berlin — 12 janvier I86G. » Gailhabaud , Jules ; à Paris — 9 janvier 1868. » Van Westrheene , T. ; à La Haye — 6 janvier 1869. » Mariette, Auguste Edouard; au Caire. . . — 6 janvier 1870. » N '. — 12 NÉCROLOGIE. CLASSE DES SCIENCES. Nerenbcrger, G. A.; membre, décédé le 19 mars 1869. Van der Maelen, P. M. G.; membre, décédé le 29 juin 1869. Coemans, Eugène; membre, décédé le 8 janvier 1871. ïaylor, John; associé, décédé le 5 avril 1863. Bertolom, Ant.; associé, décédé le 17 avril 1869. MoREAU de Jonnès, Alex.; associé, décédé en avril 1870. Lacordaire, Th. .1.; associé, décédé le 18 juillet 1870. CLASSE DES LETTRES. Le baron de Gerlache, E. C; membre, décédé le 10 lévrier 1871. Lenormand, L. Séb.; associé, décédé en avril 1857. De Moléon, J. G. V.; associé, décédé le 15 décembre 1856. Ellis, Henry; associé, décédé le 15 janvier 1869. Le comte de Laborde, Léon; associé, décédé en mars 1869. Le comte de Montalejibert, Ch. ; associé, décédé le 13 mars 1870. Rau, C. IL; associé, décédé le 18 mars 1870. Bocaers, Alexis; associé, décédé le II août 1870. De la Fontaine, Gaspard F. J.; associé, décédé le 11 lévrier 1871. CLASSE DES BEAUX-ARTS: Le baron Leys, H.; membre, décédé le 26 août 1869. Navez, F. J.; membre, décédé le 1 1 octobre 1869. De Bériot, Ch.; membre, décédé le 8 avril 1870. Fétis, F.-J.; membre, décédé le 25 mars 1871. Calamatta, L. A. J.; associé, décédé en mars 1869. Tenerani, Pierre; associé, décédé le 14 décembre 1869. Scunetz, J. V.; associé, décédé en avril 1870. Bock, C. P.; associé, décédé le 18 octobre 1870. Mercadante, S.; associé, décédé le 17 décembre IS70. I* TABLE DES MÉMOIRES CONTENUS DANS LE TOME XXXVIII. CLASSE DES SCIENCES. I. Essai sur quelques questions élémentaires de mécanique physique; par M. Steichen. :>. Observations des phénomènes périodiques pendant les années 1867 et 18l>8. .". Considérations sur l'étude des petits mouvements des étoiles, I pi.; par M. J. C. Honzcau. v 4. Les poissons des côtes de Belgique, leurs parasites et leurs commensaux, G planches; par M. P. J. Van Bcneden. 5. Mémoire sur une Balénoptère capturée dans l'Escaut en 1869, 2 planches; par M. P. J. Van Beneden. G. Mémoire sur une transformation géométrique et sur la surface des ondes; par M. E. Catalan. 7. Sur une propriété des déterminants fonctionnels et son application au développement des fonctions implicites; par M. Ph. Gilbert. ESSAI suit QUELQUES QUESTIONS ÉLÉMENTAIRES MÉCANIQUE PHYSIQUE, M. STEICHEN, MEMBRE DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE. (Mémoire présenté à la classe des sciences, dans la séance du 0 février 186S». Tome XXXVIII. ^ AVERTISSEMENT. Je me propose de traiter de la question du roulement des solides pesants sur un plan d'appui fixe ou sur une surface courbe, et, par conséquent, d'examiner auparavant la nature de la résistance qui se produit au contact des corps dans ce genre de mouvement. Pour désigner l'ensemble de deux forces parallèles égales, contraires, mais non directement opposées, j'emploie le terme abréviatif de couple, mais je n'ai pas besoin de faire usage de la tbéorie même des couples, dont la propriété dynamique fondamentale n'est d'ailleurs qu'un cas particulier de la loi de mouvement du centre d'inertie des corps; et cette loi même est susceptible d'une singulière restriction dans la question que nous avons en vue; cette question est délicate et pleine de difficultés. Je rejette la dénomination de frottement de second genre ou de roulement, car elle est impropre, et peut induire en erreur, en nous portant à considérer ce genre de résistance comme force passive , analogue au frottement même, et agissant sur le corps, on ne sait trop de quelle façon : cette résistance n'est pas, en effet, une force unique, c'est un couple résistant. La question essentielle pour moi était d'abord de savoir si la force requise pour surmonter le moment résistant est en raison inverse de la racine carrée du rayon du rouleau, et je suis parvenu à vérifier par le calcul qu'il en est en effet ainsi, du moins pour un cas spécial assez étendu; mais pour montrer comment on procède à ce calcul, il faut résoudre toute une série de problèmes 4 AVERTISSEMENT. préliminaires, qui m'ont paru fort intéressants, et que je voudrais traiter d'abord; je dois donc ajourner ma vérification. Je crois même opportun de me borner, pour le moment, à ne donner ici qu'une partie de mon étude, qui ne me parait sujette à aucune contestation et renferme déjà la solution de diverses dilîicullés considérables. Je m'arrête d'autant plus volontiers à ce premier essai, qu'il suffit pour indiquer même tout le trajet à parcourir, et pour prouver que le sujet actuel touche à la limite extrême de l'applicabilité des principes de mécanique. Je pourrais ajouter quelques autres considé- rations propres à guider le lecteur, mais il est préférable de les rejeter à la fin de mon travail, parce qu'elles y naîtront d'elles-mêmes, et elles seront fondées ainsi sur des preuves solides. ESSAI QUELQUES QUESTIONS ÉLÉMENTAIRES MÉCANIQUE PHYSIQUE. DE LA RÉSISTANCE AU ROULEMENT DES CORPS. g 1. — Pour faire rouler un corps pesant homogène, placé au repos sur un plan d'appui horizontal, il faut y appliquer une force F plus ou moins sensible : le plan d'appui doit donc développer, au point de contact géomé- trique et dans son voisinage, des réactions élémentaires qui fassent équilibre à la force F que nous supposerons horizontale et appliquée au centre de figure du corps mobile, censé homogène, et à son poids P : donc les réactions hori- zontales qui agissent au point de contact et dans son voisinage doivent pro- duire une réaction résultante, égale et contraire à la force F; est-ce celte réaction — F qui constitue la résistance au roulement? Le contraire est évi- dent au premier abord , car - - F forme avec F le couple moteur, dont le moment est FR, par rapport au point d'appui, R étant le rayon du rouleau. Or, s'il y a un moment moteur FR, ou un couple moteur de force F, et doué d'un bras de levier R, il faut qu'il y ait, à cause de l'équilibre, un moment résistant équivalent à FR , en valeur absolue et dû à un couple négatif, équi- 6 QUESTIONS ÉLÉMENTAIRES valent en valeur absolue au couple moteur. Ainsi la résistance au roulement n'est réellement pas une simple force , analogue au frottement ordinaire, c'est un couple résistant équivalent au couple moteur. § 2. — Cette manière de concevoir et de définir la résistance dont il s'agit s'accorde exactement avec ce que M. Delaunay expose sur le même sujet dans son ouvrage de mécanique rationnelle, mais je crois utile d'y ajouter encore quelque chose. Soit 9 la somme des projections horizontales des réactions dans le voisinage du contact, et

, s'y faisant équilibre; donc il faut d'abord : F h- ? = o , P -+- o> = 0. en outre, il faut que la somme des moments à produire la rotation momen- tanée autour de l'arête ou du point de contact d'appui soit nulle; ce qui donne : FR -4- -J/A = 0 , on 4>\ = — FR ; car les forces œ.P ont des moments nuls autour du point d'appui. On désigne par A une constante linéaire qui dépend de la nature des substances en con- tact; cette quantité A est, en effet, constante pour de certains cas : c'est ce que démontrent les expériences de Coulomb. Pour d'autres cas on a trouvé que A est en raison de la racine carrée du rayon, mais encore indépendante du poids P de la charge : c'est ce que démontrent les expériences de M. Du- puis; mais, en général, on conçoit que A doit dépendre de la charge P et du rayon de la roue, selon l'espèce particulière de la surface d'appui *. Il s'ensuit que la loi de la force F en fonction du rayon de la roue et de la charge P est multiple, et qu'elle change avec la nature du sol sur lequel le corps roule : c'est ce qui se confirme par les recherches de M. de Saint-Venant. L'équation ou F=-P =p._ — R l/R l/R A', et A" étant deux constantes indépendantes de P , R : la première valeur de F convient à l'hypothèse de Coulomb, l'autre à celle de M. Dupuis. Il y a tel ou tel cas particulier où l'élévation h du point d'application de $ au-dessus du point de contact géométrique de la roue avec le sol est indépen- dante du poids P, ce qui donne : . 1/2M „ \Z¥i „ „ A' A = l/i>RA. et F = P — -— = P ■- ouF = P--— : R i/R Va or, celte circonstance doit se produire surtout quand le sol d'appui est in- compressible et couvert d'obstacles ou d'aspérités d'une très-petite élévation moyenne h. Nous disons que la résultante des réactions verticales doit passer en avant delà verticale du centre, parce qu'à l'état d'équilibre le plan d'appui y doit se comprimer plus fortement qu'en arrière. § 3. — La nature de la résistance au roulement étant définie pour l'équi- libre statique, on pourrait objecter que, quand un solide pesant roule sur un plan horizontal , par l'effet d'une impulsion initiale convenablement appli- quée, on ne conçoit plus l'action d'un couple résistant, lequel n'est provoqué que par un couple moteur équivalent ; donc celui-ci étant nul, l'autre parait devoir l'être également; mais dans le mouvement acquis, les forces d'inertie qui tendent à l'entretenir, font l'office de couple moteur en combinaison d'une force /P, il y aura glissement sous l'action de toute F' supérieure à /P : ce cas singulier se produit, en effet, pour les voilures, lorsque le plan d'appui ou le sol devient très-glissant et se trouve à peu près sans aspérités : un fait analogue a lieu pour la locomotive d'un train de voitures lancé sur un chemin de fer, quand, en hiver, les rails se recou- vrent d'une légère couche de glace; mais dès lors les roues de la machine ne grippant pas suffisamment sur les rails tourneront finalement sur place : on peut dire en thèse générale que, quand une machine est susceptible de prendre deux espèces de mouvements, elle s'anime toujours de celui qui exige la moindre quantité de force : c'est ce qu'on peut nommer réellement le prin- cipe de la plus grande épargne ou de la moindre quantité de/fort moteur. Mais presque toujours une machine n'est susceptible que d'une espèce de mouvement dans un sens ou dans le sens contraire; et c'est même en cela (pie consiste la définition des machines; la voilure, la machine locomolive et le rouleau échappent à celte définition, en ce qu'à partir du repos ou à l'étal dynamique, ils sont susceptibles de deux mouvements différents; mais je n'ai pas trouvé jusqu'ici d'autres exemples qui comportent celte singulière exception. Comme dans le cas qui nous occupe il y a toujours roulement pour F< /'.P ou pour : A ou < 15, on doit avoir A /iy, et dès lors le corps pesant glis- sera sur le plan d'appui; on peut donc à volonté, et moyennant une force motrice et un bras de levier convenable, provoquer la tendance au roulement ou bien celle au glissement. Il est bien clair que quand le frottement s'éva- nouit, la résistance au roulement doit aussi disparaître, car pour f=0, la moindre force appliquée au centre du mobile le fera glisser sur le plan d'appui, et ceci aura lieu sous l'action de toute force /P du centre, de/'=0 à/'= ~ '- or, dans aucun de ces cas il n'y a roulement du solide, et la résistance correspondante n'existe pas ; de même celle-ci étant en activité , le frottement ne l'est plus. 11 me semble donc clair (pie ces deux genres de résistances ne font que se substituer l'un à l'autre, et qu'ils ne sauraient coexister ni pour l'état dynamique ni dans l'instant du mouvement naissant. La très-grande diversité de nature de ces résistances me parait conforme à cette manière de concevoir la chose. g 4. — Un solide de révolution posé sur un plan d'appui horizontal est percuté par un choc appliqué au centre et en reçoit une vitesse de translation horizontale; quel est son mouvement après un temps quelconque? Pendant une certaine période le frottement diminue la vitesse variable v=vt-f.(j.t, (1) et imprime au solide une vitesse angulaire directe (pour le haut) sur l'axe central G, perpendiculaire à v, : ainsi « marquant cette vitesse et MK9 le moment d'inertie du solide relatif à G, on aura : da_f.g.K _/".g-R (0 dt Ks '" K2 On voit que la vitesse variable v diminue à partir de la valeur u„ tandis que celle-ci augmente à partir d'une valeur initiale nulle. Donc, après une durée d plus ou moins grande, la vitesse v et la vitesse de circulation oJl doivent être égales : ce qui donne pour d la condition *-*■-£•<• Tome XXXVIII. 10 QUESTIONS ELEMENTAIRES 61 d = /— x tA"^ = T- ■ Ti ' l'our h'~ = Ri + R2 ; ainsi M/r désigne alors le moment d'inertie du mobile par rapport à son arête de contact avec le plan fixe. Il est donc évident par là (pie la durée d est moindre (pie celle du temps l=v, : f.g, requis pour l'extinction de la vitesse v ; or, à l'expiration du temps d , les vitesses v et w étant en concordance se composeront en une rotation résultante autour de l'arête de contact, et il y aura désormais roulement du solide sur le plan : donc les formules (1), (2), ne subsistent (pie pendant la période d, de sorte (pie la vitesse v ne saurait jamais devenir négative. Il est clair, en effet, (pie, dans la seconde période, le frottement /'.P disparait, puisqu'il n'y a plus glissement, et se remplace par le couple résistant, équivalant en valeur absolue et en signe à — P'A, P' désignant le poids du corps diminué de la force centrifuge due à la rotation autour de l'arête de contact : c'est ce moment — P'A qui éteint en un temps plus ou moins long la force vive du solide; mais la question qui devient de plus en plus délicate consiste à reconnaître par quelles équations de condi- tion il faut exprimer les lois du mouvement. Je dirai de prime abord que la loi du centre d'inertie tombe en défaut : en effet, si elle se maintenait, il faudrait avoir pour un instant quelconque '77=0, puisque la somme des projections des deux forces du couple sur la direction de v est nulle ; on aurait donc ainsi r = constanle, et le mouvement ne s'éteindrait jamais; ce qui est évidemment inadmissible. Donc il n'y a plus d'équation de condition à poser à cet égard. Mais une seconde difficulté surgit, dès qu'on s'enquiert de la manière de poser l'équation des moments : faut-il prendre les moments par rapport à l'axe du centre, ou bien par rapport à l'arête de contact? Pour le couple résistant, cela serait indifférent, puisque son moment est le même dans les deux cas; mais le moment moteur des réactions d'inertie cbange de valeur d'un cas à l'autre. Par rapport à l'axe central, il a la valeur MK2'^, et, par rapport à l'arête de contact, il équivaut à Mks-£, ce qui est très- différent, quoique la vitesse angulaire résultante soit égale à la vitesse angulaire partielle. Je pense que la manière suivante de raisonner résoudra exactement la DE MECANIQUE PHYSIQUE. Il difficulté: à une époque quelconque de la période du roulement, la force vive du mobile esl incontestablement M/', d', on trouve : d' = r,R : A.J7 ce qui rend celte durée inversement proportionnelle à A, mais en raison de t',R. Voilà donc un premier exemple de discontinuité : la durée entière du mou- vement se compose de deux périodes d,d' ; dans la première, ce sont les formules (1), (2), qui sont valables; dans la seconde, il n'y a plus que la for- mule (B) nécessaire et suffisante pour représenter l'état dynamique du corps. Après le temps d+d', on a constamment » = 0, et pour tout temps t >d-\-d> on n'a plus besoin d'aucune équation autre que de celle w = 0. Il importe aussi de remarquer la façon de déterminer ou d'éliminer la constante C ; et pour y arriver, il faut, dans le second cas, prendre l'origine du temps / à la même époque que dans le cas des formules (1), (2). Voyons présentement de quelle façon on peut tenir compte de la force cen- trifuge dans l'équation (A). Il est clair que l'arête de contact constitue un axe principal pour son point de rencontre avec le vertical mené par le centre du solide suivant la ligne de vl : or, si la rotation se faisait pendant un temps fini autour de la ligne de contact actuelle censée fixe, les forces centrifuges auraient une résultante verticale ascendante, égale à MRua, et Ton aurait !>' =P — MlUr; mais Taxe de rotation se déplace d'instant en instant, et les éléments courbes décrits pendant un moment ne sont pas les éléments circulants mêmes qu'ils touchent ; ce sont des arcs cycloïdes rampants, dont les rayons de courbure P)P'}p"... varient en tendant vers l'infini pour les points, dm, dm'., situés très-près de l'axe central ou du centre : or, toutes les molécules de ce genre donnent lieu à une force centrifuge insensible, laquelle est nulle pour le centre même; au contraire, tous les points matériels censés concentrés à la circon- férence extérieure du rouleau donnent lieu à une force centrifuge totale, égale à iM.R.w%et dirigée suivant la verticale ascendante du point de contact*. ' Voir une note i'i la fin. DE MÉCANIQUE PHYSIQUE. 13 La quantité à retrancher de P, pour avoir P', est donc en moyenne, non pas M.R.u9, maisjMIW; ce qui donne pour P' la valeur approchée P' = P M.Rs>«. 4 L'équation (A) du § 4 devient : »!--(»-;»•' Si l'on prend pour abréger il en résulte : — R = oAjf et A . g : /i* = o, 4 do. dt = — a (1 — et l'on conclut de là, C étant la constante d'intégration, 1 -+- au 1 — oxù or, quand t=d} «=«', ce qui donne 2a(c — «0; I -1- «u' log ; = 2a (C — ad). 1 — au' Ensuite il faut avoir « = 0, t = d-\-d', d' indiquant la durée du roule- ment, ce qui produit la condition : 0 = 2a (C — a . (d -+- (/')) , et de là résulte l'équation : — log ( = ad', 2a ° VI — «0.7 ou, en mettant pour w' sa valeur los »,R" h r,R = at/', 14 QUESTIONS ELEMENTAIRES el comme on en conclni I •+- X ■>g-r~ 1 — J , sur le diamètre horizontal perpendiculaire à la translation; cela arrive du moins ainsi, toutes les fois que la force de percussion est appliquée à la bille dans le vertical d'un grand cercle. Je suppose désormais que cette condition initiale soit toujours remplie. Il est clair qu'il y a une équation de condition entre vi et &>, ; en effet, en mesurant la force de percussion par Mt', , on doit avoir, p désignant le liras de levier de la percussion horizontale ou de la composante horizontale, tant que l'on prend la bille en dessous de son centre, on doit nécessairement agir par un choc incliné, d'autant plus qu'on agit plus bas sur la bille : or, dans ce cas, la composante verticale du choc est négligeable , parce que sa DE MECANIQUE PHYSIQUE. 15 direction esl faiblement inclinée sur l'horizon, et que (railleurs cette compo- sante ne saurait se communiquer à la bille. Quand une fois on prend la bille en dessus du centre, on pourra rendre le choc horizontal tant que le rap- port p : Il est fort petit; mais à mesure qu'on appliquera le choc plus haut, on doit incliner Taxe de la queue davantage, afin qu'il n'y ail pas glissement ; mais dès lors la composante verticale se communique au mobile, et moyen- nant la réaction au point de contact, le corps subit l'action d'un couple de percussion, qui lui imprime une vitesse ws rétrograde, tandis que w, est directe. Quand une fois on a ]>:l\ très-près de l'unité, et que l'axe de la queue a une inclinaison très-forte, le &>, sera négligeable par rapport à «.,, et la bille prendra une vitesse de translation fort petite; elle s'animera d'une vitesse angulaire rétrograde wâ assez grande, dont la valeur esl indépendante de v, et qui dépend seulement du couple de percussion ; celui-ci a , il est vrai, un très- petit bras de levier, mais la force en esl d'autant plus énergique. La produc- tion de cet effet ne peut s'obtenir que par un long exercice et constitue ce que Ton nomme parmi les plus adroits joueurs : masser lu bille. L'expérience démontre que la bille peut, dans ce cas, revenir en arrière après avoir fait un petit trajet en avant ; que , le plus souvent , ce retour se fait par une courbe à droite ou à gauche de vt. Cela arrivera toutes les fois que le plan vertical du couple de percussion fait un angle plus ou moins sensible avec le ver- tical du grand cercle qui renferme la ligne de i\; de sorte que, quand cet angle est nul, le mobile doit revenir précisément par le chemin rectiligne qu'il a suivi d'abord. L'expérience démontre encore que, à moins de masser la bille, le centre de celle-ci ne saurait jamais revenir en arrière. 11 s'agit de voir maintenant si la théorie, convenablement appliquée, est d'accord avec les faits. § 6. — La bille étant percutée en dessous, elv, w, étant les valeurs des vitesses après un temps l , nous aurons dt IJ' dt K1 o v = vl — f.g.t, *> = «, j^-« V) 16 QUESTIONS ÉLÉMENTAIRES ,vl v..p 5 v,.p 5 v..p K* 2 \V '2 R La formule (2) montre que, pour le cas de p = f R, la vitesse de circulation Rw, est égale à i\, mais il n'y aura pas roulement, parce (pie w, est rétro- grade; du moins cela n'arrive pas pour l'arête du point de contact avec le tapis vert. Pour le cas de/;< f R, la vitesse Ru, est moindre (pie celle i\; et pour p >-| R, elle est, au contraire, plus grande. P<ÏÏR, H^.<», or, le temps d, requis pour r = 0 a la valeur : d=i\:fg et le temps d' requis pour w=0 a la valeur d' = (,>rk'2:f.(jl\ = -^ jj : ainsi d' est toujours moindre que d=vt:fg: donc la rotation rétrograde s'éteindra toujours avant la vitesse vt; mais la translation continuant, le frottement du contact produira une rotation directe, et ce mouvement finira par devenir un roulement, sans que la vitesse v, puisse devenir négative; car la seconde période d", qui commence après d', et à la fin de laquelle r = R, il y aura roulement à l'expiration de d" ou du temps total rf' + tf". Quant au cas de p supérieur au centre de la bille, on aura : f.g.R ... r=r, — f-g-t, « = <",. h -r— • / \o) fi>i=— ■ — r OU = — - or, après le temps t=vl:f.g, on a v = 0, tandis que la vitesse angulaire a persiste et a la valeur (*) ii f, p -v 1$ R R DE MÉCANIQUE PHYSIQUE. 17 mais qu'arrivera-t-il dans la seconde période /' du mouvement? Le corps tour- nera-1- il sur place? Ou bien son centre marchera-t-il en avant ou en arrière? Si Ton admet les formules (3) d'une manière absolue, il n'y a pas de doute que pendant la durée V prise même comme indéfinie, la vitesse v ne soit négative; mais la conséquence qui en résulte est inadmissible et conduit à l'absurde; car la valeur absolue de v= — f.g.t' ou de croîtrait sans limite, et il en serait de même de la vitesse angulaire, à partir de w0 donné par l'équation (4) ; car on aurait mais ainsi la vitesse de circulation Ru serait constamment supérieure à la valeur absolue de la vitesse de translation rétrograde, et la concordance serait impossible, d'autant plus que par rapport au v actuel la rotation serait à con- sidérer comme rétrograde, ce qui ne saurait jamais donner une rotation résul- tante autour de l'arête de contact même. Il n'y aurait donc jamais roulement sur le plan d'appui, et ce qui est plus fort encore, le mouvement du mobile, loin de se perdre et de s'anéantir, irait en croissant et la période /' serait indéfinie; cette étrange conséquence d'idées absolues est impossible et pro- vient de ce qu'on y attribue au frottement le double rôle de force active, celui d'accélérer la translation en arrière et la rotation directe. Il suit de là que les formules (3) ne sont valables que pour le temps t. Concevons que pendant le temps M très-petit qui succède au temps (, la sphère tourne sur place; il est clair (pie la rotation, étant directe pour le haut., est rétrograde pour le bas; donc le frottement au point de contact doit agir maintenant dans le sens direct, et son action se trouve renversée; donc celte force passive doit agir pour l'aire renaître v dans le sens direct et pour anéantir la rotation. 11 faut, par conséquent, avoir, pendant une certaine durée /', les formules nouvelles : /:0R étant supérieure d'abord à v, qui part de zéro, et v croissant, tandis que Ru décroit, ces deux variables finiront par concorder au bout d'un temps l', donné par la condition : d'où ir f.g.l' = Rao-f.g.t'.— (G) l' f.cj.R comme dans la troisième période l" il y a roulement, la détermination de l" se fera d'après le § 4. Évidemment, les formules (5) ne sont valables que pour le temps V ; pour la durée /", le mouvement ne comporte qu'une formule qui est exposée et démontrée au paragraphe cité; celte manière de concevoir le rôle du frottement explique donc toutes les anciennes difficultés de ce sujet, et me parait même ne pas laisser subsister l'ombre d'un doute; elle est aussi d'accord avec l'expérience, car les plus habiles joueurs s'accordent à dire qu'à moins de masser la bille, il est impossible de la frapper de manière qu'après un cer- tain trajet en avant, elle puisse ensuite revenir par ce trajet, avant d'avoir rencontré une bande ou une autre bille. § 7. — Cas où la bille est massée. — Ceci revient théoriquement à y appliquer une percussion centrale très-petite, et un couple de percussion très- énergique qui produise une vitesse angulaire v.2 rétrograde (pour le haut,). Ii y a d'abord la période de la translation directe y, en avant, pour laquelle on doit avoir : f.g.R ,_, après un temps t assez court, on a : »,.R 5 1 ,; = 0, t = v,:f.g, afl = ai — - = Uj — - ■ v, X — ; K" - i» or, i\ étant très-petit, et ua assez fort, la valeur dcw„ de la fin de / reste po- sitive, ou peut du moins l'être; donc la rotation <»0 , rétrograde pour le haut, est DE MÉCANIQUE PHYSIQUE. 19 directe pour le bas : donc pendant l'instant M, de v = o , le frottement dû à la rotation w0 au point de contact continue à agir de l'avant à l'arrière, et Ton a, par conséquent, pendant la seconde période V , v = — /.g.t, cj = «0 — .— •«; K. cela revient à dire que les formules (7) se maintiennent ici pendant la durée (/ + /') avec une vitesse v négative pendant le temps t'; mais la valeur absolue de v négative croissant à partir de v = o, et « diminuant à partir de sa valeur -■«», les formules (7) cessent d'avoir lieu, car dès lors le roulement commence et durera pendant une période l" dont la valeur peut se calculer d'après le § 4-, bien entendu avec les données indépendantes i>, et uâ. Voilà donc un cas spé- cial où la vitesse v devient négative, de positive qu'elle était d'abord; mais c'est le seul, et, en résumé, il s'explique aussi aisément et de la même façon que celui de la fin du § 0. Or, l'expérience des académiciens du billard confirme l'un et l'autre et offre une vérification de notre façon d'envisager le fait, et même toute la matière qui nous occupe. Ajoutons à ce qui précède une dernière considération , car il faut porter la conviction dans l'esprit du lecteur. 20 QUESTIONS ÉLÉMENTAIRES ^ 8.- — Reste à examiner si l'effet singulier qu'on vient d'expliquer peut être le résultat d'un choc unique. Soit 0 le centre de la sphère élastique choquée en B suivant BU oblique à 1 "ho- rizon : AOB=/., AO étant le rayon vertical; IIBV = «, BV étant verticale en B : En admettant que le choc ne glisse pas sur la bille, et que M.u, en soit la mesure, on peut le décomposer en deux percus- sions : l'une horizontale : y, sin a, pour M= 1, l'autre verticale : i\ cos a. De là naît d'abord à l'aide du point d'appui un couple direct de force t1, sin «, et d'un bras de levier OQ = R cos 1, parlant un moment moteur : vt . R . sin a cos 1. Mais la force y, cos a provoque en T une réaction — vt cos a et donne lieu à une couple inverse, de force v, cos« et d'un bras de levier OB = Bsin ).; ce qui produit un second moment — v,.R. cosasin?.. Ainsi l'on a une vitesse de translation vt sin a et une vitesse angulaire w, : K2 V :Sill /) (E). Laissons d'abord de côté le cas de « > ? . : a=}, donne w1=o, c'est évident. a = o, donne u, sin a = o et w, = '- sin X, de sorte qu'il y a simple- ment vitesse angulaire rétrograde, cas où le frottement éteint peu à peu une partie de w, en faisant naître une vitesse de translation négative; après un temps plus ou moins sensible, la concordance a lieu entre v et a, et le corps finit par rouler, ce qui entraîne l'extinction du mouvement, comme cela doit être. a = 90°, V, sin « = V, — ■COS A, DE MÉCANIQUE PHYSIQUE. 21 mais alors on doit prendre ). assez forl, afin que le choc ne glisse pas sur la bille. Le cas de « < /, et >o est le plus curieux. Il est clair, d'après la formule (E), (pie pour a très-petit on obtient alors une vitesse angulaire rétrograde fort grande relativement à t\ sin a, fort petit; donc le cas singulier dont il s'agit peut, en effet, se réaliser par un seul choc à l'aide du point d'appui avec le tapis vert. Dans le cas de «>/, A étant entre 0" et 90°, la valeur de W| formule (E) a toujours une valeur positive, et la rotation est directe; le cas de «>>., pour / > 90" et < 180", est irréalisable dans la pratique où « peut au plus atteindre 90". Le cas de a quelconque entre 0° et 90°, et de a compris entre 90° et 180° donne toujours une vitesse angulaire rétrograde; alors la sphère est prise en dessous; mais dans le fait a doit être peu différent de 90°. Pour apprécier l'influence du frottement au contact, pendant l'instant très-court du choc, il suffit de considérer que vt sin « devient par là : y.sina — f.vt. sin «. cos«. =u, sin «(1 — /"cosa), ce qui réduit la vitesse angulaire à w, (1— cos a); leur rapport est évidemment le même que celui des vitesses non réduites, et à ce point de vue le frottement pouvait être laissé de côté dans la discussion précédente. La valeur générale de w, , donnée par l'équation (E), résout aussi la ques- tion de savoir comment il faut percuter la sphère, pour que le roulement ail lieu dès l'instant même du choc; en effet, comme il en résulte R.a, R* = Tï(cos' — cotga.sin i) (F) e, sin 'j. et qu'il doit y avoir concordance entre v, . sin a et u, mêmes, la condition (F) devient : cos a — colga.Mn ;= K2:R2 (G) et les équations (E), (F), (G), sont valables aussi pour le cylindre, tant qu'on y laisse subsister K2 : 22 QUESTIONS ELEMENTAIRES a. étant d'abord pris comme inconnue, et >. connue donnée, on tire de (G) : colg a. = cotg / — K.2: Il2 sin i. ainsi a doit toujours être plus fort (pie /; en effet, la rotation doit être directe, pour rendre la question possible; mais on peut aussi prendre a comme donnée et l comme inconnue ; alors l'équation (G) doit se résoudre, par rapport à sin 1, en prenant : lv2:R2 = n2, on trouve : sin ; — — ir sin a cos a ± sin a \/\ — «' sin2 a. et À ne pouvant être négatif, on doit prendre uniquement sin ; == sin « v\ — «' sin2 a — n*. cos a sin a ; mais dans la réalité « ne peut varier que entre 0° et 90°; d'ailleurs, quelle que soit sa valeur, le radical est toujours réel ; ainsi pour a donné l'équation as- signe toujours le point de la sphère où il faut appliquer le choc, pour qu'il n'y ait que roulement. En fixant l'origine du temps / à l'époque même du choc, nous aurons, en vertu de ce qui est dit à la fin du § 4- : 1 -t- ow, ! — au log =2«rt.f. 1 MWj 1 -f- JC'O &,, est donné par l'équation (E) et la valeur Rode v devient une conséquence nécessaire de celle de &, donnée par la dernière équation : au contraire, il faudrait avoir v constante, dans l'hypothèse de la loi de mouvement du centre d'inertie; cette loi même tombe donc en défaut dans le cas actuel, et il n'est pas bien difficile d'en comprendre la raison. En nommant (/ la durée du roulement, on aura w = 0, t = d à la fois, partant : I I -+- s . a{ / = log 5>(ïa 1 — ■J .01. DE MÉCANIQUE PHYSIQUE. 23 Pour toute époque postérieure kd, aucune formule n'est plus nécessaire, le mouvement étant éteint par hypothèse; la formule qui nous donne wen l n'est donc applicable que pour tout t compris entre zéro etd, et pour/ > d, on n'a plus rien d'autre que w=0. §9. — Le frottement des corps mobiles, la résistance des fluides, etc., sont dites résistances passives; cette dénomination que l'on a, je crois, critiquée parfois, est convenable et logique, parce qu'elle met tacitement une restric- tion sulfisante à toute formule, compliquée d'une résistance de ce genre, et que l'on n'a aucun moyen d'exprimer analyliquement de telles restrictions. Certes la résistance passive est active dans tout mouvement .acquis; mais elle n'agit que pour détruire la vitesse acquise et ne saurait jamais faire renaître une vitesse en sens contraire, puisque son action cesse à l'instant même où la vitesse directe est nulle. Toute formule, compliquée du frottement, est donc susceptible de discontinuité. Prenons le cas le plus simple d'un corps pesant, lancé sur un plan horizontal, avec une vitesse y, , et glissant sur le plan, nous aurons : u = ,.<,— f.g.t; évidemment la formule n'est applicable que pour tout temps compris entre zéro et vt : f.g ; mais au delà de ce terme, elle ne l'est plus, à moins que d'ad- mettre que le frottement puisse faire renaître un mouvement rétrograde; mais cette supposition est inadmissible et contraire à l'expérience : après le temps t = vt : f.g, l'action du frottement cesse à l'instant même où v = 0, et ne pourra réagir dans le sens négatif que quand une nouvelle force de pression ou de percussion provoquera dans le corps une nouvelle tendance dynamique. Si au lieu du frottement censé nul, nous appliquons au corps une résis- tance active constante f.g , la formule sera applicable pour un temps quel- conque; elle sera absolue. L'énorme différence entre les deux cas est ma- nifeste et prouve la nécessité de faire une distinction entre les résistances actives et celles qui ne sauraient reproduire le mouvement contraire à celui qu'elles ont éteint d'abord. Nous avons, il est vrai, reconnu dans le mouve- ment des sphères des cas où le frottement produit un mouvement de rotation 24 QUESTIONS ÉLÉMENTAIRES en même lemps qu'il éteint une translation; mais ceci ne porte aucune at- teinte à ce qui vient d'être dit; pour que l'action du frottement soit suspendue, il faut que tout mouvement du corps cesse, ou que du moins, après un cer- tain temps, le roulement se substitue à des mouvements partiels; aussi cet exemple des sphères et cylindres, traité dans les §§ i, o, G, 7, 8, nous parait remarquable à plus d'un litre, et ne laisse pas que de jeter un nouveau jour sur les singuliers effets du frottement même. D'ailleurs, la discontinuité que j'ai signalée et (pie l'on ne saurait nier se présente déjà dans quelques cas rares de la mécanique rationnelle; je n'insiste donc pas davantage, parce (pie la discussion des faits, pris un à un et successivement, peut seule faire naître la lumière. J'appelle aussi l'attention du lecteur sur le commencement du g 4 et notamment sur le raisonnement qui m'a conduit à poser l'équation (A); il s'apercevra aisément quelles questions restent à traiter, et de quelle manière les conditions de chaque problème particulier doivent être envisagées. Le cas singulier du § 7 a élé déjà traité ailleurs; mais la solution qu'on en a donnée n'explique pas la difficulté du sujet, parce que l'on y fait résul- ter le v négatif de la formule v=vI — f-g-t, tandis qu'il faut prouver avant tout que celle formule se maintient au delà de /, et pendant le temps (t + t'); cela est d'autant plus nécessaire qu'elle cesse d'avoir lieu pour tout lemps plus grand (pie (t-\-l')'} notre solution qui comprend tous les cas (§§ 5, G, 7) est donc fort différente et nous parait reposer sur un fondement solide. Notre manière même de concevoir le mode d'action du frottement et la résistance au roulement suffit déjà pour prouver qu'il doit y avoir discon- tinuité dans les formules; conformément à ce qui est exposé aux §§ 1, 2, ô, ces deux genres de résistances ne font que se substituer l'un à l'autre, comme les mouvements mêmes qui y répondent. Donc les formules qui les représentent et qui ne sauraient être les mêmes dans les deux cas sont dis- continues; on contestera peut-être notre manière de voir et l'on cherchera à \ substituer une autre hypothèse; mais, dès lors, il faudra la soumettre à la dis- cussion des faits et examiner si elle peut fournir une explication aussi simple et aussi facile (pic celle que nous avons donnée plus haut pour chaque pro- blème particulier. DE MÉCANIQUE PHYSIQUE. 25 Finalement il convient de revenir sur un passage du § h : on ne peut pas dire à la rigueur que la loi du mouvement du centre d'inertie tombé eu défaut dans le cas particulier qui nous a occupé plus haut; car, outre l'équa- tion dynamique (A) du problème, il y a une autre condition, celle de l'équi- libre de translation, savoir : dv (!'■> f = — M . — = - MR — (Il ili Ces! pour avoir perdu momentanément de vue. la réaction langentielle ©, du plan d'appui sur le corps mobile, qu'on a été amené dans le passage cité à une contradiction qui n'existe pas. Je pense (pie la précédente considéra- lion est conforme à une remarque faite par iM. Gilbert; dans le § 3 on a, du reste, mentionné expressément le couple de force ©, puisqu'il y est dit (pie dans le mouvement acquis, les forces d'inertie en combinaison de © font l'office de couple moteur. Mais évidemment la condition de l'équilibre de translation ne doit plus exprimer la loi du centre d'inertie, puisque la vitesse de ce point, aussi bien que celle de tout autre point du mobile, est fournie par l'équation (A) ; quelle peut donc être la signification de celte condition? La réponse à celle question implique quelques nouvelles difficultés que nous entrevoyons du moins en partie : mais comme nous ne saurions peut-être pas les résoudre complètement, nous nous arrêterons pour le moment, avec l'espoir que le temps et la réflexion nous viendront en aide, pour achever l'esquisse théorique que nous avons en vue. Toutefois, il nous parait opportun d'indiquer à l'avance et dès à présent le cadre des questions principales dont on se propose de traiter dans un second essai, destiné à faire suite à cette première étude : I. Un corps pesant de forme sphérique ou cylindrique, posé sur un plan de niveau, est soumis en son centre à une force continue et horizontale, quelle est la représentation du mouvement produit, et quelle est l'explication des difficultés de la question? II. Le corps mobile est posé sur un plan incliné, quelle est la loi de son mouvement, et quel est le rôle que joue l'inclinaison du plan? Y a-l-il rou- lement du corps, ou mouvements discordants? Que se passc-l-il quand le Tome XXXV1I1. <> 26 QUESTIONS ELEMENTAIRES, etc. corps arrive au bas du plan incliné cl continue à se mouvoir sur un plan horizonlal? Quelles soni les formules propres au calcul numérique de la constante A ou A'? Ml. Comment se modifient les conditions du problème précédent, le mobile étant chargé en son centre d'un poids étranger? IV. Un corps cylindrique ou sphérique, placé dans la concavité d'une surface cylindrique et rigide, csl très-peu écarté de sa position d'équilibre; former l'équation différentielle exacte du mouvement de roulement qui en résulte, el en déduire une valeur Irés-approchée d'une durée d'oscillation. Celte espèce de pendule peut également servirai! calcul de A, A', les ampli- tudes successives étant mesurées par l'observation. Voilà le cadre assez étroit que nous nous efforcerons de remplir. 1 1\. NOTE SUR LE § 4. Fis b. Évaluer exactement la résultante des forces centrifuges d'un cylindre et d'une sphère qui roulent sur un plan d'appui horizontal. 1° Considérons d'abord le cas du cylindre, de longueur / et de densité a : Si l'on y prend un point matériel, placé en A (fig. b), à l'intérieur d'une section circulaire quelconque du solide, qui a son point de con- tact en T avec le plan, on pourra faire : AT = «. 1 normale à l'élément courbe décrit par dm arrivé en A : p = le rayon de courbure cor- respondant ; AO = i>, distance invariable de A au rentre 0 de la sec- et l'on déduit de là et partant. AOT=?, ATO=A, n . cos i = R — p cos ? , n1 = pî + Rî — 2/j . R . cos » . i = ±- /; (H eos p — p) ir p (R cos ? — p) ,. mais en nommant u' la vitesse angulaire de A autour du centre de courbure, on a pour force centrifuge de dm : dp = p . dm . w's , et comme &«'=««, on en conclut r/i dm . -J (2) 28 QUESTIONS ELEMENTAIRES «m voit donc que si la masse entière du mobile était condensée au centre, on aurait ^=0; <|iie si elle était à la distance H du centre, on aurait : p = 2«, d-^ = ± - ■ u'.u.dm. Il est évident ensuite qu'à dp on peut substituer les deux composantes dp . cos/,df sin/-, et <|tie l'on a : r.dli.s'm / = 0, partant, que la résultante est une force verticale : ! d\p .cos \ = — a*. / /( . cos J . Im. et comme n cos / exprime l'ordonnée verticale y du point A par rapport à l'horizantale en T, on doit avoir : / d-ii . eos x = - w'2. / w/m = - M . Il . u*. ainsi la force centrifuge d'une circonférence de cercle matérielle ou d'une surface cylin- drique qui roule sur un plan, n'est que la moitié de celle qui aurait lieu, si l'arête de con- tact était un axe fixe de rotation. Cela étant posé, reprenons la question générale. En substituant dans 1 équation (2) la valeur de n- : p, donnée par la formule (I), on en déduit : ddi. COS ) V (H COS a — p) ± = cos j. . dm. w II parlant , en vertu de la valeur de cos /. : Il — «cos s r/4/.cos> (Rcos: — ]>)(l\ — p cos J.p.dm cos X = — — ; ± — — = '- ; ■ ■ • • (•)) n u ir = p* -+- H" — *2]>l\ . cos ? Si l'on conçoit en A un élément de surface pdpdy, sur la section centrale du solide, on voit que l'élément solide, avant pdpdxp, pour base droite a un volume l.p.dp.dy; de sorte que sa masse (//// a la valeur : dm = y. .1 . j) . llp.d f. d'après ce système de division , la formule (5) devient : rf^.cosJ p.Z.(R cos ? — p) (B — pcos ?).p*.dp.d? u* ]>- -+- KJ — 'Jpli . cos ■,. Si l'on intègre d'abord celte expression par rapport à -R\ 1 = - COS o — -1- I I ■ ' «"—aBlt.eosi. 2 -iwR HpR '/" / -'yjH ' ' I — — — ■ eos f r doue l'intégrale par rapport à = — -2. m. -r. p. il)).' ■ V/R±—pt, '/' 2R expression qu'il faut encore intégrer par rapport à p de 0 à R. On obtient le second résultat défini : 7 1 7 7 IS 5 b 20 parlant, /"; p** 7 / / <&KcosA= — .M.R.w*. ainsi quand une sphère roule sur un plan fixe, de manière à développer constamment la même circonférence de grand cercle, sur la même droite du plan, la force centrifuge n'est que les ^ de celle qui aurait lieu, si l'arête de contact était un axe fixe de rotation pour le mobile. Nous avons finalement pour le cylindre : P'=P— -.M.R.a*, «s parlant, et pour le solide sphérique : ' , 7R P'=P MR.co', ** = — = 20 -20(j on pourrait se borner approximativement à une seule valeur de a*2 pour les deux solides , puisque l'excès du premier sur le second n'est que ~ M.R.w2, la masse et le rayon étant les mêmes de l'un à l'autre cas. Tableau des notations principales. P le poids i M la masse ; du mobile. R le rayon Mk'2 le moment d'inertie géométrique, relatif à l'axe du centre 52 QUESTIONS ELEMENTAIRES DE MECANIQUE, etc. M//- le moment d'inertie (\u corps par rapport à l'arête de contact avec le plan. Ir = ;;- +. r- les lignes k et h se nomment parfois les rayons de giralion pur rapport à l'axe central et à Yarête de contact respectivement : / la longueur du cylindre ou rouleau. I" le poids du corps, diminué d'une certaine force centrifuge. g le coefficient de la pesanteur. /'celui du frottement. A. une quantité linéaire qui dépend de la nature des corps en contact. \'= l' 2// une autre constante, encore indépendante de P et R. v la vitesse variable de translation. w la vitesse angulaire partielle contemporaine. (,,'.), les valeurs initiales de v, cù. K-'= : R-, pour la sphère; K2 = ^R- pour le cylindre. Terminologie et notions subsidiaires. La vitesse angulaire partielle du corps sur son axe central est réputée directe ou rétro- grade selon qu'elle a lieu pour le point le plus élevé du mobile dans le sens même de v ou vt, ou en sens contraire. Les quantités v, '■> sont dites en concordance quand la translation et la rotation se com- posent pour chaque point en une rotation résultante, autour de l'arête île contact même : ce qui suppose V=R.w. Il est clair, en effet, que la rotation, directe en haut, est rétrograde en bas, et assigne à celte arête du corps une vitesse nulle pour R.co = r. C'est, d'ailleurs , le seul cas où cette composition soit possible et donne lien au roulement du corps sur le plan d'appui; certes les deux mouvements peuvent toujours se composer en une rotation autour d'un axe fictif; mais cet axe est, en général, en dehors du plan, et le roulement sur le plan même n'a lieu quequand il y a concordance entre v et w. Il est aisé de voir aussi que dans ce dernier cas la vitesse angulaire résultante sur l'arête de contact est toujours égale à la vitesse angu- laire partielle, autour de l'axe central parallèle à celte arête. Le mobile est toujours censé projeté avec une vitesse de translation horizontale v, per- pendiculaire à l'arête. Pour une sphère, quelle que soit la direction horizontale donnée de v, on concevra par le centre un diamètre horizontal, perpendiculaire à v; et par le point de contact avec le plan d'appui, on mènera dans ce plan une parallèle à ce diamètre; cette parallèle esi donc ce qu'il faut nommer alors l'arête de contact. La force vive d'un solide en mouvement est toujours égale à la somme des forces \i\es, dues à la vitesse de translation du centre et à celle de rotation autour de ce point. .*» TABLE DES MATIERES. I. Avertissement. II. De la nature de la résistance au roulement, Jj§ 1, 2 et 3. III. Un solide pesant, homogène, de forme sphérique ou cylindrique, posé sur un plan d'appui horizontal, est choqué par une force de percussion, appliquée au centre, quelle est la représentation analytique de son mouvement? § 4. IV. Une sphère élastique, placée sur un tapis vert, est percutée par un choc, appliqué dans le vertical d'un grand cercle, comment représenter le mouvement".' §§ 5, C et 7. Par l'effet d'un seul choc on peut imprimer à la sphère une vitesse de translation fort petite et une vitesse angulaire fort grande par rapport à celle-là § 8. Comment faut-il percuter le solide, pour que le roulement ait lieu dès l'instant même du choc? et quelle en est l'expression analytique? § 8. VI. Réflexions générales sur l'ensemble de la discussion § 9. VII. Note sur le § 4. Évaluation de la force centrifuge d'un corps qui roule. VIII. Tableau des principales notations. — Terminologie et notions subsidiaires. FIN. Tome XXXVIII. OBSERVATIONS in- s PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES PENDANT LES ANNEES 1867 et 1868. Tome WWIII. OBSERVATIONS PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. Les premières observations sur les époques critiques des plantes, telles que la feuil- laison, la floraison, la production des fruits, la chute des feuilles, etc., furent faites parle célèbre Linné et par quelques-uns de ses amis qui voulaient bien le seconder dans ses recherches. Malheureusement l'inattention de quelques-uns d'entre eux fit négliger plu- sieurs conditions nécessaires dans ce genre d'observations, qui furent suspendues après quatre à cinq ans d'expérience. L'époque de la floraison, par exemple, était marquée, pour l'un, à l'instant de l'épanouissement de la première fleur: pour l'autre, au moment de l'épanouissement général ; et cette indécision produisait parfois des différences d'un mois entier. Depuis, on s'est attaché à signaler de pareilles causes d'erreurs, mais, malgré foules les précautions prises pour marquer l'époque de la feuillaison, de la floraison, de la maturité des fruits ou de la chute des feuilles, on a reconnu que les instructions n'étaient pas tou- jours suivies, soit par omission des recommandations faites, soit d'après un système établi d'avance par quelques observateurs de suivre des indications particulières. Malgré ces fâcheux exemples, l'espoir d'observer les phénomènes périodiques dans leur plus complet ensemble me fit recourir aux savants, et je leur demandai le concours qui m'était nécessaire, non-seulement pour l'étude des phénomènes périodiques des plantes, mais encore pour les animaux de diverses espèces et habitant les différents milieux, tels que l'air, la terre, les eaux et l'intérieur même du sol: j'exprimai mes désirs à l'Académie royale de Belgique, et je fus assez heureux pour voir mes collègues les naturalistes et les physiciens me prêter leur puissant appui. J'osai . avec leur collaboration, adresser mes de- i OBSERVATIONS mandes à un grand nombre de savants de l'Europe, et l'on peut voir, par les documents publiés annuellement depuis 1839 jusqu'à ce jour, que mes espérances n'ont pas été trompées. Les hommes les plus distingués des différents pays ont bien voulu me seconder également: je dois citer surtout avec reconnaissance les noms de Berzelius, de Ilumboldl. de John Hcrschel . de Léopold de Buch, de Robert Brown, de Martins, de W. Hai- dinger. de Kupffer, etc.. qui. dès le commencement, mont prêté le concours le plu- généreux. Grâce à leur aide, un programme général fut alors rédigé avec tout le soin possible: et par ces précautions je pus reconnaître comment l'illustre Linné, malgré sa science, et malgré tousses soins, avait, dans un premier essai et quand la météorologie était encore si peu avancée, trouvé des difficultés assez grandes pour lui faire ajourner ses premiers travaux. 11 s'était élevé, depuis le commencement, différentes difficultés, surtout par rapport à l'influence des températures sur la végétation : la loi était assez bien marquée dans nos climats tempérés, mais en était-il de même pour les climats extrêmes qui méritaient le plus de fixer l'attention? Les recherches faites, à ma prière, par JM. Cari Linsscr, l'un des aides de l'Observatoire impérial de Pulkovva, tendirent à montrer, dans deux mémoires, successivement imprimés dans les actes de l'Académie impériale de S'-Pétersbourg. que les plantes subissaient en quelque sorte une transformation nouvelle sous le ciel boréal de la Russie et que la loi de la floraison y recevait des changements sensibles. AI. Al- phonse De Candolle, dont les connaissances sont de la plus haute importance pour celle partie de la botanique, voulut bien m'exprimer ses doutes à cet égard. On voit combien celte importante question mérite encore l'attention des hommes de science. Malheureusement, pendant qu'on imprimait le second mémoire de M. Cari Linsser, l'honorable M. Struvc me donna connaissance de la mort de ce jeune savant dont les talents promettaient tant à la science et qui avait la constance de suivre avec un zèle infatigable les consé- quences d'une grande loi naturelle dans toutes les modifications qu'elle peut offrir parmi les différentes sciences. Jusqu'ici les plantes et les animaux avaient été moins étudiés dans les phénomènes physiologiques qu'ils présentent, en ayant égard à la période des saisons et à celle des instants du jour. On a cherché, dans ces derniers temps, à élargir cette étude qui déjà a pu donner quelques explications de différents phénomènes et rendre leur étude plus facile. Peut-être serait-il nécessaire, plus que pour toute autre science, de pouvoir se réunir de loin en loin, dans des congrès particuliers, où des délégués de chaque pays viendraient exposer les résultats de leurs observations, et discuter les moyens employés pour les obtenir afin d'en déduire des conclusions exactement comparables. MAL Kreil et Frilsch, pour l'Autriche, entrèrent les premiers avec Bruxelles dans une voie semblable: l'Angleterre, la France, l'Italie, l'Allemagne et plusieurs autres pays vou- DES PHENOMENES PERIODIQUES. § lurent bien adopter le même genre d'observations, mais ils n'attachèrent peut-être pas l'attention nécessaire à la comparabililé des résullats. L'incohérence dans les méthodes porte malheureusement obstacle à tous les travaux qui exigent une grande précision. Lors du congrès international de statistique à Vienne, une section spéciale pour l'étude des phénomènes périodiques avait discuté la question relative aux plantes et aux animaux: il avait été convenu d'arrêter un programme général pour ce genre d'observations dans le congrès suivant, qui devait avoir lieu à Londres. Malheureusement la discussion projetée ne put s'ouvrir dans celte session, et chaque sta- tion qui s'était formée, pour l'élude des phénomènes périodiques des plantes et des ani- maux, crut devoir suivre une marche spéciale. L'inconvénient des méthodes diverses d'observation n'en deviendra que plus en plus sensible; il ne fera que mieux apprécier, du "moins chez les vrais observateurs, le besoin de s'entendre et d'observer d'après les mêmes principes. Nous continuerons à donner ci-après les observations qui onl été faites simultanément en Belgique, pendant les années 1867 et 1868, pour la météorologie, pour la physique du globe, pour la végétation et pour le règne animal. Oh y trouvera aussi les observations de M. Charles Frilsch qui veut bien continuer à nous faire parvenir ses résultats; et l'on pourra voir, dans les publications de l'Académie impériale de Vienne, avec quelle ardeur il continue avec ses amis ce genre de recherches pour toute l'Autriche. Pour la météorologie et la physique du globe, les observations ont été faites dans les localités suivantes : 1° Résumé des observations sur la météorologie, l'électricité et lu magnétisme ter- restre, faites à l'Observatoire royal de Bruxelles, en 1867 et 1868. et communiquées par le directeur A. Quetelet, secrétaire perpétuel de l'Académie: 2° Résumé des observations météorologiques faites à Gand. en 1867 et 1868, par M. F. Duprez, membre de l'Académie; 5° Résumé des observations météorologiques faites à Liège, en 1867 et 1868. par M. D. Leelercq, agrégea l'Université; 4° Résumé des observations météorologiques faites à Ostende, en 1867 et 1868. par M. P. Michel, chef au nouveau phare: 5° Résumé des observations météorologiques faites à Oslende, en 1867 et 1868. par M. .1. Cavalier; 6° Observations faites à .hivers , sur la température de l'air et sur les orages, en 1867 et 1868, par M. Ad. De Boe. 6 OBSERVATIONS Les observations qui concernent les sciences naturelles ont été recueillies, pendant les années 1867 cl 1868, dans les localités suivantes : I" Botanique. Bruxelles, dans le jardin de l'Observatoire, par MM. Ad. et Ern. Quetelet: Anvers, par M. Acar: Gendbrugge-lez-Gand , par M. le professeur E. Rodigas; Oslende, par M. Ed. Lanszweert, pharmacien: Namur , par M. Bellynck, correspondant de l'Académie; Vienne, par M. Ch. Fritsch, de l'Académie impériale de Vienne: Salzbourg, par le même. 2° Zoologie. M elle, près de Gand, par M. le professeur Bernardin: Ostende, par M. Ed. Lanszweert, pharmacien; IVaremme, près de Liège, parM.de Selys Longchamps; Henné, par M. Ch. Fritsch. de l'Académie impériale de Vienne. 3° Botanique et Zoologie. [Observations faites à des époques déterminées.) Bruxelles, par M. Ad. Quetelel; par MAL J.-B. Vinceni cl (ils: // aremme, par MM. de Selys Longchamps cl Ghaye; Liège, par M. Dewalque; Gendbrugge-lez-Gand, par M. E. Rodigas: Mi-Ile, près de Gand, par M. Bernardin: Gembloux, par M. Malaise, correspondant de l'Académie; Namur, par M. Bellynck, correspondant de l'Académie; Oslende, par M. Ed. Lanszweert; Fienne, par M. Ch. Fritsch, de l'Académie impériale de Vienne. On trouvera, dans la carie ci-joinle, la disposition des principaux lieux, de la Belgique où des observations oui été faites sur les phénomènes périodiques de la météorologie, des piaules ou des animaux. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. Nous donnerons maintenant, comme nous l'avons fait précédemment, les époques de la floraison et de la feuillaison de quelques plantes principales : on jugera mieux des effets des températures, que nous donnons plus loin. NOMS DES PLANTES. i8'i !-;;<>. titiii-eu. Feuillaison. Acer caropeslre /Esculus liippncaslanum .... Cralïegus oxyacantha Philadelphus coronarius .... Ribes rulmini Svringa vulgaris Floraison. yEsculus liipporastantim Craliegus oxyacanlha Philadelphie coronarius .... Prunus domestica Rilies rubrum Svringa vulgaris 20 avril. IS n 16 avril. •2i avril. 1-2 « 51 mars. 0 mai. lu » •29 .. 18 avril <.) » .'i mai. 1 i avril. 15 mars. 12 >' 21 1 mai. I » 21 I I avril. 7 ■■ 22 avril. I.'. » 20 »• 21) fdvr. 20 ■ 21, avril. 4 mai. 20 » 15 avril. 50 mars. 25 avril. 20 avril. 18 >• H a\ ril. 8 OBSERVATIONS DES PHENOMENES PERIODIQUES. En comparant les données que résume le tableau précédent, on remarquera que. pour les années 1867 et 1808. les dates de la floraison et de la feuillaison oui subi de légères modifications. On pourra mieux en juger, en comparant les nombres quelles donnent dans les deux dernières colonnes aux nombres contenus dans les trois premières, formées poul- ies deux périodes décennales de 1841-50 et 1831-60, et les nombres pour les six années de 1861 à 1866. Les températures suivantes pour les deux mêmes années méritent également d'être prises en considération : MOIS TEMPÉRATURE MOYENNE DE 1867 ET DE 1868. Bruxelles. Ht.: .16» ,1". Liège \!< : iO- ii(i: Janvier Février Moi* Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre I. VNM-I . Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Li\m> H, 8-2 9,50 17,17 18, iG 20,7.1 18,8-2 16,36 9,83 I 1,42 il .s 3,4 7,1 9.1 I7.U 18,6 •21,3 19,8 10,7 10,1 5,6 o.r..-> 5,63 l> ",n I 1,0 111,01 20,82 19,85 I6,8i 111,20 3,18 7.00 1 1,79 <> - '• Ml. vu. lî",0 1 . 1 "7 t;o 0 00 1:70 1 ;o5 7,12 7,7 7,10 7,43 3,08 5,49 4,5 4,05 5,S8 5,1 1 10,12 1 1.2 I0,o5 0,1 0 8, «2 15,99 1 i,li 1 1,09 13,09 15,07 IO/18 17,5 10,9-2 15,37 16,80 16,98 17,7 17,18 10,41 17,89 18,56 18,8 I8,til 17,0-, 17,51 13,63 17,5 16,15 13 .',0 1 1, is 9,72 10,5 10.15 10,05 10,33 5,77 5,7 0.25 7,23 5,60 0,S7 M 0,00 •2.75 3,15 10, m 1 10. 0 10.-22 10 18 9,82 -2 00 5.80 0,81 8,91 15.11 to.77 19,20 18,33 16,80 I I ,05 0,00 8,01 Temporalure à Bruxelles , Je 1833 a 1862. 11,20 l"93 3,08 3,1 1 8,02 13,07 16,80 17, XO 17,51 1 1,18 10,55 5,00 5,15 9.82 Ai). QUETELET. RESUME OBSERVATIONS SUR LA MÉTÉOROLOGIE ET SUR LE MAGNÉTISME TERRESTRE, Faites i l'Observatoire royal île Bruxelles, en 1867, et communiquées par le Directeur, Ad. Ql'F.TELF.T. Pression atmosphérique. — Le baromètre n° 120 d'Ernst, qui a servi aux observations, est à niveau constant; il a été placé, en 1842, dans une salle spacieuse dont les fenêtres sont dirigées vers le nord et dont la température est fort égale. D'après la comparaison faite par MM. Delcros et Mauvais, de novembre 4841 à jan- vier 1842 : Barom. 120 Ernst = hauteur absolue — 0""",4(i. Différentes comparaisons faites depuis (voyez les résumés précédents) permettent de supposer qu'on peut s'en tenir à cette correction: elle comprend la dépression due à la ca- pillarité, l'erreur du thermomètre et celles qui pourraient provenir d'autres imperfections de l'instrument. Les hauteurs barométriques sont inscrites dans les tableaux, telles qu'elles ont été obte- nues par l'observation, mais après avoir élé réduites à la température de 0° centigrade. D'après un nivellement exécuté en 1855, on avait admis que la cuvette du baromètre se trouvait à 59 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer. Il a été reconnu depuis que cette altitude n'est que de S6ra,66 ('). Température de l'air. — La température a été déterminée par un thermomètre Fah- renheit (de Newman), dont les indications sont réduites à l'échelle centigrade. Des compa- raisons récentes ont montré que les nombres doivent subir une correction progressive qui peut être prise avec assez d'exactitude dans le tableau suivant : -+- 0,4 C. au-dessous île — fi» C. -+- 0,3 de — 6° à — 2 -+- 0,2 — 2 -+-2 -4- 0,1 -+-2 -+-5 0,0 +5 -4-8 (i) Voy. la note sur l'altitude de l'Observatoire royal de Bruxelles, dans l'Annuaire de 185C, pp. 246-250. Tome XXXVI1L 2 — o;i c. de -+- 8» à -+-11° - 0,2 -+-11 -+-14 - 0,5 -+- 14 ■+• 18 - 0,4 -+- Ut et au-dessus. 10 OBSERVATIONS Cet instrument indique, en même temps que les températures des différentes époques du jour, les deux températures extrêmes, au moyen d'index que Ton descend chaque jour à midi. Le thermomètre est suspendu librement au nord et à l'ombre, sans avoir de com- munication ni avec les murs, ni avec les fenêtres, à la hauteur de 3 mètres environ au- dessus du sol. Humidité de l'air. — L'état hygrométrique de l'air a été observé au moyen du psyclno- mètre d'August: l'on n'a pas fait entrer dans le calcul des moyennes les jours où une des quatre observations manquait, ni ceux où, par suite de la gelée, le linge qui recouvre la boule du thermomètre humide était sec. Les observations ont été calculées d'après les tables de Stieiïin: on en déduit la tension de la vapeur contenue dans l'air et Yhumidilé relative, ou le. rapport de la quantité de vapeur contenue dans l'air à la quantité maximum qu'il pourrait contenir à la même température. Pluie, neige, etc. — Deux udomèlres sont placés sur la terrasse, au sud des bâtiments de l'Observatoire. Les récipients présentent une surface rectangulaire de 1 décimètre sur 2 : le premier, destiné à recueillir la pluie, a la forme dune pyramide quadrangulaire ren- versée, ouverte par la base, mais dont les parois se prolongent ensuite verticalement pour former un rebord de 2 centimètres de hauteur; le second récipient, plus spécialement des- tiné à recueillir la neige, ne diffère du premier que par la partie supérieure : au lieu de descendre verticalement d'abord et de se resserrer ensuite pour former entonnoir, les parois vont en s'évasant et forment une pyramide tronquée, dont la grande base inférieure s'ap- puie sur un parallélépipède de 8 centimètres de hauteur, de manière à empêcher la neige d'être emportée par le vent immédiatement après sa chute. L'écoulement de l'eau dans les réservoirs inférieurs se fait par des tubes de 1 centimètre de diamètre. La quantité d'eau recueillie a été mesurée d'un midi à l'autre; on a distingué celle pro- venant de la fusion de la neige , et lorsqu'il était tombé à la fois de la pluie et de la neige, l'eau a été attribuée par moitié à l'une et à l'autre. On comprend parmi les jours de pluie ceux même où la quantité d'eau tombée a été trop faible pour pouvoir être mesurée; les jours où il est tombé de la pluie et de la neige ou de la pluie et de la grêle, sont comptés à la fois parmi les jours de pluie et de neige ou de pluie et de grêle; enfin, on n'admet commeyoMrs de ciel entièrement couvert que ceux où, pendant 24 heures, on n'a pas aperçu une seule éclaircie; et comme jours de ciel serein, ceux seulement où l'on n'a pas vu le plus petit nuage. Etat du ciel. — Outre la forme des nuages, d'après la nomenclature d'Howard, on a annoté encore, aux quatre heures d'observation, le degré moyen de sérénité du ciel, en représentant par 0 un ciel entièrement couvert, par 10 un ciel entièrement serein, et par DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. {{ les nombres compris entre 0 et 10 les états intermédiaires. Par ciel serein, on désigne un ciel pur et l'absence complète du plus léger nuage à l'instant de l'observation; ciel couvert indique que l'on n'aperçoit pas la plus petite portion du ciel, et par éclaircies, on entend les ouvertures qui se font dans un ciel généralement couvert et qui permettent de voir l'azur du ciel. Direction du vent. — Les courants supérieurs ont été observés quatre fois par jour (à 9 heures du malin, à midi, à 5 heures et à 9 heures du soir); toutefois, il arrive fré- quemment que l'absence de nuages, un ciel uniformément couvert, ou bien un brouillard épais, empêchent de déterminer leur direction. — Les courants inférieurs sont donnés d'après l'anémomètre d'Osier, qui enregistre lui-même mécaniquement leur direction d'une manière continue. Les indications ont été relevées de 2 en 2 heures. La direction marquée est celle qu'avait le vent à l'heure même de l'annotation. L'intensité est exprimée en kilo- grammes et représente l'action, sur une plaque carrée d'un pied anglais de côté, du plus fort coup de vent arrivé pendant l'heure qui précède et l'heure qui suit celle marquée dans le tableau en tête de chaque colonne. Magnétisme terrestre. — Les déclinaisons données dans le tableau ne représentent que les valeurs relatives obtenues au moyen du magnétomètre placé à l'intérieur du bâtiment, dans le but de constater les variations diurnes. Les valeurs absolues pour la déclinaison et l'inclinaison de l'aiguille magnétique ont été observées dans le jardin de l'Observatoire, à l'aide de deux instruments de Troughton. La déclinaison absolue, déterminée le 29 mars 1867, a été trouvée en moyenne de 18» 32' 30". L'inclinaison absolue, observée à deux reprises le 12 avril 1867, a été trouvée en moyenne de 67° 5,5. La moyenne des déterminations, obtenue depuis plusieurs années, a donné la valeur de 18" 27' 52"; à laquelle repond la division du barreau 80(,00. Cette relation a servi a convertir les valeurs de l'échelle arbitraire en valeurs angulaires pour l'année 1867. Electricité de l'air. — Ces observations ont été faites chaque jour, à midi, au moyen de l'électromètre de Pellier, placé toujours à la même hauteur, au sommet de la tourelle orientale de l'Observatoire. Les nombres négatifs n'ont pas été compris dans les moyennes de toute la période. En outre, depuis 1849, on n'a plus fait entrer dans le calcul des moyennes les observations faites pendant les temps d'anomalies, tels que les orages, les pluies, les grêles, les neiges et les brouillards. Dans tous les cas où l'électromètre dépas- sait 72 degrés, on n'a fait entrer dans le calcul des moyennes des nombres proporlionnels que le nombre 2000, correspondant à 72°,». 12 OBSERVATIONS =0 S» cq „ O _ X SI n - ri o X a ^. 1 *J 1 c 9 ■-> o » e OJ o V o V H a Cl 03 e _ .- * 91 s» SI SI a [ ■ - S 1 & s "• - o C: X Cl ci in w = to S* i~ -» «? ■* M !■« 3 o O -* >< *3 ». « r- ca C -j5 ri ri ri ce V ce co l- ri ri M r- _ — . — m t^ Kja ri st ri ><-: « e. « - => ri Cl Cl !*• ®î. X — „ ri ri IO - 2 * £ = 5 ■«* ri m ri ri ri O ri r- _ _ Cl « ri « Cl « p. _ X X « *. « - r- -*. r- — „ *-*■ m i^ i- — „ ■n^ IO os X X ri E 2 °* Ë a a ri a a o ri co ri ri — r» X o r* o sa t- o Cl X s *° § 1 ri « il l-O 1-5 m ri ri 10 r- .- i- JL - 'îi 9 71 — m a i- — j •* Cl » o ri O O "* i- o ri *■ „ SI .- 00 m r- — ri w •ri ri ri m ri JO ri ri e- •~" ^ ^j, _■* cj _ ~ CD 10 — »o -** Cl ri O o Cl «r ï> o ri *" — — _ V* Utl Cl ri w ri ri 1 C' i~ '■ an a a m ri ri ri ri ri «*• t- X . X Si -31 ■■o r- 1 s» X v-r 1» ri ri ! 50 ri sn m a ri ri r- 1 X ro — ri co ..-*. ri S / = - w Cl QD ■* 00 u X X ri ri 00 SI ri X 0 \ -^ a m ri m m ri ri ri s « r- c~ O » X X c. <îl X ri ri ri X X si s a = _r •* X o X ri m ■■^ as a ri ri Ci r- r- -51 o Cl — . o te ri — Sl X [S X ri ri i- t- » iâ a ri ri ri ri 1" « sn » «* X vz r- X o X ■ri to 53 S3 *r ■* ■** r- X ri Cl ri .0 .- ri — r- — .- _ SI X « r- ri 10 — sa o o ri a S 30 ;o i- ~r ri ri ri ri a ES ri m i.i a a in ri ri '"' ri ri r- H __ X o o '-D .1 ro ti r- X X ri it Z m m ri ri in ri ri r- i- Cl i^ — X <* o 10 X r- X io ri g a i- a a ri « « ri ri ri ■ri ri r~ rt co Cl X X Cl ri ri = ■* m « ifii irt m in ri ri ri ri — H r~ t" X X Cl o » ■* X I- X in G* es --* a 10 m m m ri ri ri ri es ■* ri ri Cl X X w et m ■* •* Cl — _ «.— _-* (~ X «• SI ri ri <*• - ■* i— a ri ri m sn ri ri ^ st X ri Cl ri si o 10 = » SI t~ Cl ri ri ri ri ri V g «4, i- X ci ** — — r- C. -* 3 Z fif X i^ —7 ri W ri ri ri « » ri ri ri ^ r- *"" — -S. 3 o V p E i^. C —s £ — ._: c - o. o V C 3 b s — * S "= < rn O Z a DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 13 « « =3 •e .S» s» w < a ( * S 3 "3 — x r- »« io © O îft r- — « ao OS 51 Gl — 51 — — 51 — — c z: Z. ■< "■J EU O M a ■w CS M Si c V V ^ 1 ®1 s" 10 to" / 3 i 3 S r- o — — 10 si -.1 "--*■ © co gi ^2 — si si to — — — — - - -. - - ^ _ _ _ "_ - « z o #(0t-00î0O<0-' ©" z o' E a 5» r- — x 15 o -5. -■* r- so m 51 ©1 O SI ■# ■* S* 10 83 iO X tO - a" o h" o" « n -i1 " t* n - i i r-" >< < o* ^ e o r- o 13 5i o io i"S m r- es r- Cl ©1 SI — IC » ■» - Cl r- © I- ïo" ©" r-" ■* oo" — " — " to" es" io x" io" — — — 51 Cl 51 — — r— X 15" O o i i- 5i r. 5i c-. x x c M 5i r- r- ^ n «■ - s * * ii © f ^ » — r-" 15." O 15 es '.r x io es io © © ©' ce O z O 1 5 ; r> a n r> t4 4 S) » ©i — r» ca x es oo^ s^ r-^ ©^ ■*_ •*_ 0 2^ ro^ cs^ ©" ©* ©f cT si jo «5* t» ■* es m 0 si es Ci CS — ■*• 51 '© 10 O O -- 51 X — Ci O -^ CD H9D0)*3O 0 r- 10" os 15" is* so" x" S es" m" 0" x es" m 0 r- •* jo ;-0 10 51 «* r- io 15 — 0 — i.5_ es C6r-»CS-*OI^« ~ t-" 10" cf 10" ce" ©" x" io" 0" io" — © ©" _c: ] s sa x — 15 ** ■# x ;o ci x r- — 10 w •* ©* r- es — 15 x -; îi — r-" -i-" — «T x" eT — " CO © co — " © 10 ' - so r- ;o 51 r- 5i K r- — > 51 si — 0 ■* r- 15 in — si 51 gi^ es es — Gl f» iO ©T r-* © C: 51 X — O — .., «. ©i 51 5t — — gT sa H a M E » O a e. a PS H o" 0. ■0 » >-> 0 en ■ e» a. « ■* r- ;o •î- ^ — ©" ©" ©" ■ | .s te * CD ? = S ils I ^ 1 I 1 s "S « (B •£ *s ^ * ^ S « *" .2 e 5 ? H H ï 2 S ^ E te 0 _S — — : a ï © ©" O) -a 0 0 T3 S E 3 *o c s V >-. 0 E 4> CS U ■tu CL S V = — es x 0 0 51 0 io ■» 15 es — 10 © _- r- es — © 10 r- ■* w © 51 os" © ©1 t? 0 c; ©i" se? 51 r^* — — — ©1 51 51 — — Gl" " 15 © 0 --* 00 15 © 15 © r- Cl i.5 a 81 - » r« rt w © es © te © ©r eT ©" ©r i-^" es © ©i x ©1 t~ si „ — _ Sl 51 — — !0 ©^ Gl™ •* © i5 © ci es © -- — •* © si 15 r- i© ©1 © © si 51 15 — gi r- Gl x"ift"©i r- eTci - »" s»" r- — — — — — SI — -H CO ©_ ©r 1 »! 8 = Cl 15 Gl SI Gl © ;5 1- iO -* ~ îO çisf-si-*-ioCiCî3>:r' ,. r- «-. — jo" ce » -Oi to" O ï0 O ©" Ci i,-, «• p. 0 X 51 x Cl i-5 r~ ifl M « te rt x x rf 0 0 » i*b Gl gi^ cT 0 n 0" ^ r- r-* oo" is o> w © :.5 ©" M 10 w 0 r- n r. •* - «• ■» ■* 00 ^■io«*r-cstDCscsï-CvO© CC51Oll3tDOI~"'00'*O X i 15 15 IO — Cft CS » 01 O S* iO^ © 0" ©" — " x" O*" IO" ■* IO 15 x" -* ©" r- © 30^ = © © © — 51 Gl X © © 1- 15 -* ©«* iffloxi— ©r- —rt^r"- — 0 es" -^ r-" es" sî w" ■* m ■» -- 0 X X iO © x r- © © Gl Gl X X Gl -!}■ iO © © i-5 Gl — -- iO L5 © 15 b 0 * ce 0" r ■» iî" 10 » « 0" *© - .» © — — X •*■ SI Cl © si — J- o>r-GiiOi5r-r-© — s rt » 0" 0" ef m" - 15 •**©*«- oo" S 0 X x" vj s M OBSERVATIONS Psychromêtre d'August à Bruxelles, en 18U1. MOIS. 9 H. DU JUT1X. Thermomètre Thermomètre humide. Thermomètre Thermomètre humide. 3 H. BL SOIR. Thermomètre Thermomètre humide. 9 H. DU SOIR. Thermomètre Thermomètre humide. Janvier . . . . Février . Mars Avril Mai Juin Juillet Août Seplembre . . . Octobre . . . . Novembre Décembre . . . Moyenne. 7,19 3,49 10,67 14,45 17,34 17,64 19,01 15,80 111,11 5,60 0,78 6,20 2,00 8,74 11,33 14,28 14,80 16,18 13,95 9,05 i,85 0,46 -j;.s4 8,85 5,33 12,51 16,44 19,20 19,13 21,27 18,46 12,52 7,61 2,11 2';ii 7,09 3,58 9,82 12,13 15,0x 15,35 16,86 14,96 10,48 6,25 1,51 9,60 2;92 9,30 6,10 12,88 17,07 20,22 20, 14 22,48 18,83 12,80 7,77 2,27 12,73 2'03 7,17 4,13 10,20 12,46 15,38 15,60 17,37 15,17 10,62 6,32 1,07 9,84 i:35 7,30 3,44 9,88 12,62 15,75 16,02 18,21 15,03 10,13 5,81 1,31 9,74 o;'8i 6,24 2,53 8,57 10,62 13, is 14,03 15,98 13,62 9,20 5,05 0,94 8,42 État hygrométrique de l'air à Bruxelles , en -1867 . MOIS. TENSION Dfc LA VAPEUR d'EAO contenue dans l'air. HDtlIDITÉ RELATIVE DE l'aIR. 9 heures du matin. 3 heures Mitli. du soir. 9 heures du soir. 9 heures du malin. Midi. 3 heures du soir. 9 heures du soir. Mai mm. 5,54 7,00 5,65 7,76 8,89 10,39 11,15 12,20 11,19 8,42 6,51 5,25 mm. 5,70 6,97 5,52 7,93 8,66 10,60 11,03 11,87 10,96 8,66 6,70 5,33 mm. 5,55 6,82 5,61 8,12 8,70 10,43 10,77 11,91 1 1 ,04 8,68 6,77 5,45 mm. 5,57 7,02 5,58 7,96 9,00 10.47 11,04 12,42 1 1,18 8,56 6,61 5,36 94,0 86,0 86,8 77,1 68,7 70,9 75,4 74,6 81,4 87,1 89,3 95,0 90,2 77,7 76,5 70, 4 60,2 65,7 66,5 65,6 68,1 77,7 82,0 90,6 87,4 75,« 74,9 71,6 58,9 59,8 61, S 59,6 67,0 76,3 81,2 90,6 92,0 85,7 86,8 84,0 78,5 77,6 80,3 79,1 85,4 88,5 89,2 9 4,1 Décembre • . 8,34 8,53 8,32 8,58 28,1 73,9 71,8 85,1 DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. État du ciel à Bruxelles , en 1867. 1« 0 SÉRÉN 1TÉ DU Sheures du soir. CIEL. S heures du soir. Moyenne d INDICATIONS DE L'ÉTAT DES NUAGES ET DU CIEL, après les observations faites à 9 h. du malin, midi, 3 h. et 9 h. du soi r. MOIS. 9 heures du malin. Midi. Ciel serein. Cirrlius. Cirrho- eumul. Cu- mulus. Cirrho- stratus. Cumulo- stratus. Stratus Nimbus Eclair- cies. Ciel couvert. Janvier 1,73 1,90 1,81 2,15 1,91 0 0 5 12 2 14 24 15 70 Février . . 2,50 2,62 2,21 2,92 2,56 9 ti 0 23 4 10 29 3 11 49 Mars. . 1,92 • 1,73 2,35 3,15 2,29 7 9 5 51 1 18 31 3 23 55 Avril. . 1,50 1,32 1,00 2,24 1,08 1 S 4 24 ■-' 25 40 7 20 52 Mai . . 3,81 3,05 5,50 4,31 3,82 10 17 6 41 1 1 21 25 1 1 51 27 Juin . . 2,60 2,72 3,08 3,72 5,05 3 14 4 27 4 33 40 6 22 52 Juillet . 1,HI 2,00 1 ,96 3,42 2,30 1 10 7 44 a 30 41 8 40 50 Août . . 4,51 4,42 3,88 0,15 4,75 20 9 7 39 5 14 25 4 35 14 Septembre 4,56 2,64 2,41 5,12 3,0i 10 11 13 39 4 24 23 5 55 22 Octobre. 3,30 3,74 3,07 3,74 3,01 1 1 9 18 40 0 15 27 7 21 50 Novembre 2,48 1,84 2,68 3,10 2 5 4 7 4 5 17 1 23 -44 4 20 46 Décembre 5,16 2,32 2,04 2,44 2,49 6 10 0 13 1 15 25 0 10 65 L'iN *BE 2,81 2,58 2,60 3,54 2,88 91 113 80 350 44 240 574 59 291 490 Quantilé de pluie et de neige; nombre de jours de pluie, de grêle, de neige, etc., à Bruxelles, en 1867. QUANTITÉ D'EAU RECUEILLIE Nombre de jours où l'on a recueilli de l'eau. NOMBRE DE JOURS DE MOIS. par mois Pluie. Grêle. Neige. Gelée. Tonnerre. Brouil- lard. Ciel entiérem' couvert. Ciel serein. Sun Pluie. LA TEBltA Neige. SE. TOTAL. sur la tourelle. Janvier . mm. 52,54 mm. 50,02 mm. 82,56 mm. 49,05 24 15 0 1 1 18 0 9 8 0 Février . 00,02 0,12 60,14 41,10 18 19 1 5 1 1 7 5 0 Mars . . 10,85 9,58 56,45 44,85 25 14 ç> 8 15 1 4 5 0 Avril . . 87,75 0,00 87,75 64,35 27 24 o 0 0 5 o 5 0 Mai . *. 78,27 1,12 79,59 72,10 14 10 0 1 0 ti ç> 2 0 Juin . . 45,07 0,00 45,67 35,50 14 10 1 0 0 3 5 0 0 1 Juillet. . 107,08 0,00 107,08 94,60 25 25 1 0 0 4 0 1 II Août . 24,50 0,00 24,50 20,60 8 II II 0 0 0 8 0 2 Septembre 55,22 0,00 55,22 46,55 15 19 1 0 0 5 6 0 0 Octobre . 94,55 0,00 94,55 77,30 25 25 4 0 0 0 7 4 0 Novembre 55,50 1,44 36,94 28,00 20 10 1 2 ç> 0 15 5 0 Décembre 05,97 24,71 88,08 51,55 20 15 1) 11 20 0 16 10 0 L'arréb. . 749,70 66,99 816,69 625,95 229 211 15 56 56 ! 23 79 45 o 10 OBSERVATIONS Nombre d'indications de chaque vent à Bruxelles, en 1867, (D'après la direction des nuages , observée 4 fois ] ar jour : à 9 heures du malin , midi , 3 heures et 9 heures du oîr. ) 1 NOMBRE MOIS. ti. KHE. NE. ENE. E. ESE. SE. SSE. s. sso. SO. oso. 0. 0X0. NO. NNO. de Jours. 2 0 0 2 3 1 0 1 0 5 14 18 7 2 8 4 31 0 0 1 1 0 2 0 2 5 S 16 9 10 9 13 2 28 o 5 6 15 7 1 0 1 2 2 11 11 13 2 3 7, 31 1 1 0 1 3 0 3 3 1 0 13 18 19 17 10 4 30 Mai 5 5 G 6 2 0 5 7 4 7 22 7 13 3 5 7 31 17 S 5 4 5 i 1 0 0 1 16 10 22 6 17 6 50 5 2 5 1 1 i 1 0 111 6 2!l 20 21 8 10 4 31 1 1 5 1 1 h 0 5 3 5 21 20 IS 4 8 1 31 5 2 2 1 4 2 0 0 8 9 18 24 II 5 5 1 30 4 3 0 1 II 0 1 5 6 29 11 G 9 13 7 51 10 11 5 1 1 3 0 0 3 1 5 6 4 14 17 17. 50 4 5 8 5 0 1 0 0 0 0 7 5 0 12 4 Il 7.1 Total. . . 01 37 4 4 30 28 1-2 8 20 « 51 199 159 147 91 113 66 565 Nombre d'indications de chaque vent à Bruxelles, en ISG1. ( )' après les résultats fournis, dt 2 en 2 heures, par l'app ireil d'Osier ) NOMBRE MOIS. S. NNE. NE. ENE. E. ESE. SE. SSE. S. SSO. so. OSO. 0. OSO. NO. NNO de jours. 16 3 3 5 16 13 3 8 15 81 100 42 31 17 4 3 30 7 3 4 8 19 7 6 4 18 55 73 92 40 12 i 2 28 14 8 10 46 55 15 20 24 11 27 47 28 25 12 12 0 5 1 5 0 5 5 2 to 9 18 2 20 10 39 28 7 17 28 18 94 41 88 24 59 23 20 9 14 13 10 58 30 7.1 43 71 0 9 4 12 0 0 1 1 3 22 52 29 27 27 116 30 27 1 0 0 18 10 7 3 10 20 64 56 45 21 20 40 30 50 19 4 5 0 17 N 17 3 2 50 56 51 54 24 48 31 24 5 7 0 13 56 1 1 B 8 22 58 80 38 20 tl 10 30 5 0 0 0 0 0 1 17 :,o 37 112 66 7.7 21 11 17 7.1 5 1 17, 22 7 8 11. 7 21 It 77 62 19 52 15 44 7,0 ToTiL. . . 17. 14 24 50 45 1 0 0 33 21 09 54 14 18 4 4 31 277 03 88 142 211 lil 117 117 191 511 795 680 441 2 47 165 364 563 DES PHENOMENES PÉRIODIQUES. 17 Intensité totale du vent à Bruxelles, en IS67. (D'après l'appareil d'Osier.) minuit. niTm. MIDI. SOIR. INTENSITÉ MOIS. S H. 4 H. 6 a. S u. 10 H. ï H. 'l H. G u. S H. 10 B. totale. Janvier . k. 26,4 k. 25,2 k. 23,7 k. 26,3 k. 31,7 k 30,5 k. 28,5 k. 29,3 k- 22,0 k. 17,5 k. 20,5 k. 26,8 k. 309,0 Février . 24,8 23,4 23,3 23,6 26,5 23,3 31,3 32,5 30,1 24, 4 20,7 26,7 320,0 Mars. . 9,3 9,7 10,5 11,0 12,2 16,5 10,8 19,9 18,5 13,2 16,9 11,5 105,6 Avril. . 25,9 23,7 - ,- 24,0 29,8 55,7 43,3 45,9 15 2 59,4 27,9 27 2 387,2 Mai . . T,l 0,7 1,9 5,4 7,4 0,8 8,5 11,0 7,5 7,5 4,6 0.3 83,3 Juin. 2, S 2,9 2,0 1,4 3,3 6,5 10,3 12,5 10,0 9,9 5,0 2,0 67,8 Juillet . 8,0 12,1 9,4 12,8 10,7 22,0 20,5 -'5 O 18,0 1 1,9 10,5 7,8 lsO.s Auùt. 0,5 1,8 1,0 1,3 2,8 5,9 8,4 9,9 8,5 5,5 2,0 1,0 40, K Septembre M 4,0 4,7 6,0 10,8 10,4 21,8 21 2 15,5 8,6 5 , 4 0,0 127,0 Octobre. 7,2 0,6 ",7 7,3 10,1 15,5 17,9 19,0 18,6 9,7 9,3 0,9 155,9 Novembre 7,5 6,'J 8,5 5,0 0,0 8,7 9,8 10,x 111,5 9,1 9,8 9,1 102,5 Décembre 10,0 17,1 13,2 12,7 1 1,0 12,1 15,9 1 4,0 13,7 11,4 14,0 19,7 173,8 L'année. 138,5 140,1 I5fi,l 137,2 I72,i 203,1 239,0 249,7 210,7 11,5,7 151,2 151,0 21110,7 Intensité moyenne du vent à Bruxelles, en 186 /. (D'après l'appare 1 d'Oslei •) MOIS. MINUIT. MATIN. MIDI. SOIR. INTI.NSITÛ 2 H. 1 u. G H. s u. 10 H. ■J H. 4 u. G u. S u. 10 H. moyenne. Janvier . k. 0,85 k. 0,81 k 0,70 k. 0,85 k. 1,02 k. 0,98 k. 0,92 k 0,95 k 0,75 k 0,36 k. 0,06 k. 0,80 k. 0,83 Février . 0,89 0,84 0,90 0,84 0,95 0,90 1,12 1,10 1 .07 0,X7 0,95 0,95 0,93 Mars. . 0,30 0,51 0,5 4 0,55 0,39 0,55 0,54 0,04 0,59 0,45 0,53 11,57 0,44 Avril. . 0,80 0,79 0,84 0,80 0,99 1,12 1,44 1,55 1,44 1,31 0,95 0,91 1 ,07 Mai . . 0,23 0,22 0,10 0,17 0,24 0,22 0,27 0,55 0,24 0,24 0,15 0,20 0,22 Juin . 0,09 0,10 0,07 0,05 0,12 0,22 0,54 0,41 0,55 0,55 0,12 0,07 0,19 Juillet . 0,28 0,39 0,50 0,41 0,54 0,73 0,85 0,77 0,58 0,58 0,54 0,2,', 0,48 Août. . 0,02 0,01, 0,03 0,05 0,09 0,19 0,27 0,32 0,27 ,0,11 0,06 0,03 0,12 Septembre 0,15 0,15 0,10 0,20 0,36 0,05 0,75 0,71 0,51 0,29 0,48 0,20 0,36 Octobre. 0,25 0,21 0,25 0,2 4 0,54 0,49 0,58 0,01 0,60 0,31 0,50 0,22 0,56 Novembre 0,25 0,25 0,28 0,17 0,22 0,29 0,55 0,56 0,35 0,31) 0,33 0,50 0,28 Décembre 0,52 0,55 0,43 0,41 0,45 0,39 0,51 0,45 0,44 0,57 0,'iS 0,04 0,47 Moyenne. . 0,58 0,59 0,58 0,38 0,4X 0,56 0,00 0,69 0,60 0,40 0,42 0,42 0,48 Tome XXXVIII. 1S OBSERVATIONS Quantité d'eau recueillie par les différents vents à Bruxelles, en 1867. MOIS. Oiiiiiiiiir d eau recueillie par mois. N. NO. 0. SO. S. SE- £. XE. Janvier ........ Mai mm. 4,87 0,14 0,93 10,66 15,4» 10,53 3,82 0,00 2,28 0,53 8,10 0,45 1,94 5,93 3,04 12,60 7,17 9,20 5,49 0,38 8,96 8,22 5,08 5,57 12,04 20,68 4,16 22,12 10,87 10,04 29,14 4,85 16,41 34,11 2,09 18,23 mm. 27,47 20,2 1 12,58 23,30 21,10 7,14 50,14 15,31 1 i,67 35,63 2,49 31,58 intii. 6,09 1,37 1,68 0,32 5,11 0,00 0,20 1,88 0,97 7,86 4,52 mm. 1,54 0,07 20,96 0,00 7,33 0,0(1 0,20 0,00 1,13 (1,02 0,26 0,04 mil). 1,31 0,02 4,72 1 ,55 2,95 0,00 (1,01 0,17 1,32 0,00 0,59 0,05 min. 0,00 0,00 0,92 1,86 1,13 0,00 0,00 0,16 0,00 0,07 9,70 0,55 51,59 73,58 184,74 261,62 35,51 51,55 12,99 14,59 Déclinaison magnétique ci Bruxelles, en 1867. ÉCHELLE ARBITRAIRE. VALEUR ANGULAIRE. MOIS. 9 heures 3 heures 9 heures MOYENNE 9 heures 3 heures 9 heures MOYENNE du Midi. du du du du Midi. du du du matin. soir. soir. mois. matin. soir. soir. mois. Janvier . 30,63 29,75 30,19 31,27 30,45 18» 28' 25" 18° 30' 28" 18»29'25" 18»26'S4" I8°28'47" Février . 30,95 29,50 29,83 51,44 50,45 27 40 51 0 50 14 26 29 28 51 Mars . . 31,48 29,80 29,84 52,01 30,78 26 2 4 30 17 30 12 25 11 28 1 Avril . . 52,59 30,47 50,66 52,56 31,57 23 49 28 45 28 18 23 54 26 11 Mai . . 53,03 31, tl 31,51 52,99 52,16 22 4x 27 15 26 20 22 55 24 49 Juin . . 33,96 31,96 52,02 33,62 32,89 20 59 25 18 25 9 21 28 23 8 Juillet . 54,51 52,41 52,55 54,00 55,27 19 52 24 15 24 23 20 34 22 15 Août . . 54,53 52,60 55,15 34,74 53,75 19 20 23 48 22 32 18 52 21 10 Septembre 34,91 53,08 33,65 35,66 54,52 18 28 22 42 21 25 16 45 19 50 Octobre . 35,26 33,82 34,47 56,14 34,92 17 59 20 59 19 29 15 37 18 26 Novembre 55,79 34,77 35,37 56,78 55,67 16 25 18 48 17 24 14 9 16 41 Décembre 36,54 35,59 55,97 56,97 36,22 15 1 1 16 55 16 0 15 41 15 26 MOYENNE. 33,65 32,07 32,42 54,01 35,04 18° 21' 23" 18°25' 2" IN" 2 4' 14" 18°20'32" 18» 22' 48" DES PHENOMENES PÉRIODIQUES. Électricité de l'air à Bruxelles, de 1858 à 4867. 19 MOYENNE MOYENNE MOIS. d es degrés observés a rélect 'omélre. des nombres proportionnels. - i- 1858. 1859. 1800. 1861. 1862. 1865. 18Ci. 1865. 1866. 1867. MOY. 1858. 1859. 1860. 1861. 1862. 1863. 1864. 1865. 1866. 1867. MOY. 1 Janv. . SU 50 49 63 58 49 56 44 4.'» 48 51 415 453 575 720 470 449 677 261 258 457 471 58 Fevr. . 44 41 46 39 48 52 49 42 36 38 44 512 275 559 160 250 410 412 265 157 195 278 50 Mars . 58 50 45 39 40 36 39 32 55 55 37 170 112 250 160 108 228 195 137 146 1 44 171 41 Avril . 25 50 30 27 52 29 30 20 22 26 28 74 117 105 76 107 100 115 74 55 78 90 29 Mai. . 22 22 21 29 28 19 20 20 17 26 22 65 67 162 88 82 70 49 51 59 75 71 26 Juin. . 19 26 16 27 22 22 18 18 14 25 20 47 81 37 76 50 55 58 40 .27 60 M 22 juin. . 21 26 22 50 27 16 16 19 26 28 25 55 82 57 94 76 34 50 48 77 70 62 24 Août . 22 27 22 27 24 28 21 24 27 22 24 01 149 62 76 00 92 122 75 86 54 83 28 Sept. . 25 30 27 28 29 29 24 25 29 26 27 70 179 82 82 88 112 66 75 97 80 95 50 Oct. . 54 59 49 42 37 38 28 27 34 36 56 154 218 305 185 144 170 93 89 151 154 162 39 Nov. . 47 40 43 56 44 52 45 59 39 46 45 596 341 552 408 204 582 226 272 184 284 325 52 Dec. . 47 52 47 54 53 49 44 44 40 54 48 329 623 467 555 555 466 254 242 257 719 402 56 Mot. 35 35 55 38 37 55 52 50 30 54 34 Degr. S. 177 41° 225 46" 251 47" 207 44» 169 40» 251 470 189 42° 135 36° 124 54» 196 43° 1X8 43° 38° 20 OBSERVATIONS RESUME Des observations météorologiques (ailes à Gand, en 1867 , Pau M. F. DUPREZ, Membre de l'Académie royale de Belgique. Les observations oui été faites dans l'endroit de la ville nommé la Cour du Prince. Pression atmosphérique. — Le baromètre employé pour déterminer la pression atmo- sphérique est le même que celui qui a servi pendant les années antérieures : c'est un baro- mètre de Lion, pourvu des moyens nécessaires pour assurer sa verticalité. Cet instrument a une monture de bois, et son échelle, de laiton, s'étend jusqu'à la cuvette; il est place dans une chambre dont la température varie très-peu en vingt-quatre heures, et sa cuvette est élevée de 8 mètres au-dessus du sol. Les nombres relatifs aux ohservations sont cor- rigés des effets de la capillarité:, ils ont été ramenés à zéro degré de température à l'aide des tables de réduction insérées dans Y Annuaire de l'Observatoire royal de Bruxelles. Une table calculée d'après le rapport connu entre le diamètre intérieur du tube et le dia- mètre intérieur de la cuvette, a donné la correction nécessité!! par le changement du niveau du mercure dans la cuvette: les nombres ont également subi cette correction. Température. — Les observations qui se rapportent à la température sont exprimées en degrés centigrades. Les températures maxima et minima sont comptées d'un midi a l'autre et ont été données par deux thermomètres, l'un à mercure et l'autre à esprit-de-yin. munis chacun d'un indicateur. Ces instruments sont placés au nord et à l'ombre, à 4m,80 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 21 au-dessus du sol; leur vérification a fait connaître que le zéro de l'échelle du premier était trop bas de sept dixièmes de degré, et celui du second trop haut de six dixièmes: les nom- bres ont été corrigés de ces erreurs. Humidité. — L'état hygrométrique de l'air a été observé au moyen du psychromètre d'August; la tension de la vapeur d'eau contenue dans l'air et l'humidité relative ont été calculées d'après les tables de Stierlin. Pluie, neige, grêle, etc. — La quantité d'eau recueillie a été mesurée d'un midi à l'autre, et comprend aussi celle qui est provenue de la fusion de la neige et de la grêle. Le nombre de jours où l'on a recueilli de l'eau a été distingué du nombre de jours de pluie ; parmi ces derniers sont compris tous les jours où il est tombé de la pluie, même quand celle-ci était trop faible pour pouvoir être mesurée; les jours où il est tombé de la pluie et de la neige, ou de la pluie et de la grêle, sont comptés à la fois parmi les jours de pluie et de neige, ou de pluie et de grêle. Sérénité. — Pour obtenir les nombres rapportés dans le tableau relatif à la sérénité du ciel, on a représenté par 0 un ciel entièrement couvert, par 10 un ciel entièrement serein, et par les nombres compris entre 0 et 10, les états intermédiaires. f^ents. — La direction des vents a été déterminée d'après la girouette fixée au sommet de la tour de l'église Saint-Jacques. 22 OBSERVATIONS Pression atmosphérique à Gand, en 1807. HAUTEURS JIOÏE.VNES DU BAIIOJIÈTRE Maximum minimum DIFFERENCE MOIS. absolu absolu ou Il VTE DATE 9 heures 3 heures 9 heures VARIATION du minimum. du Midi. du d,i par mois. par mois. du maximum. matin. soir. soir. mm. Illlll n,n,. Hun mm. min lu m. Jan\ier .... 751.90 732,01 752,57 755,10 766.85 751.0.', 32,20 le 51 le 10 Février. . 02,70 03,08 02,03 02,71, 75,40 5 2. .'.5 42,93 le 21 le 1, Mars . . 55,07 55,10 54,64 54,80 78,40 41,01 57,3!) le 2 le 10 Avril . . 55,81 55,70 54,96 53,05 72,40 40,77 31,69 le 1 le 8 Mai. . . 57,lill 57,85 57,28 58,07 05,2s 40,00 25,28 le 5 le 12 Juin 62,55 02.27 02,65 02.0 1 72,42 52.0K 10,44 le 27 le 5 Juillet . . 57,89 58,25 57,91 58, 10 67,74 40,83 17,91 le 9 le 19 Août 60,79 |,0,.',9 60,31 00.02 01, .71 55.3 4 15,40 le 29 le 10 Septembre 02,30 02, 40 02,23 02.1.1. 72.11 55,96 16,15 le 26 le 4 Octobre . 58,05 58,63 58,27 5S.72 70,23 45,84 24,59 le 1 le 18 Novembre. 00. 1 1 «0,30 65,00 65,85 70.20 49,40 20,89 le 24 le 16 Décembre . 59,64 5' 1,7 2 59,50 59,55 69,82 28,20 11,02 le 27 le 1 Moyenne . 759,2.'. 759.35 759,00 759,31 771,15 743,71 27,41 Hauteur movenne de l'anm e . . . mu], 759,22 de l'année Intervalh 1 Maximum, le 2 mars. mm. 778,40 Différence à 9 heures du m itin . . -4-0,03 -4-0, tl —0,22 Extrêmes ( Minimum, lelerdecembre de l'échelle parcouru. . . . 728,20 l . . . 50,20 — à 3 h eures du so r . . . — a 9 heures du so r . . . -t-0,09 Température eentitjrade de l'air à Gand, en 1867. TEMPÉRATURE 1IOÏENNE PAR BOIS. Uaxi num Minium m moyen ■OYIHXE par Minimum absolu Minimum absolu DATE du maximum DATE | du minimum MOIS. 9 heures 3 heures 9 heures moyen du Midi. du du |>:ll s. par mois. mois. par mois. par mois. absolu. absolu. matin. soir. soir. Janvier . . 1 o:s | KG 2.3 0.5 4:0 -l'jy I°0 li:2 -10.0 Ie8,47el30 le 5 Février 6,8 j 9,1 0,5 6,2 10, s 4,0 7,7 10,0 - 1,9 le 17 le 28 M:.r> . 3,8 ' 0,1 6,4 2,0 s.2 0,4 4,5 10,6 - 4,4 le 20 el le 27 le 2 Avril . 11,4 ; 12,9 13,9 9,0 15,8 6,7 11,2 21.0 - 1,2 le 21 le 1 Mai . 17,5 18,2 19,5 12,8 20,4 8,8 14,6 29,2 1,2 le 51 le 23 Juin . 18.0 20,0 20,0 12,0 23,3 11,7 (7,5 29,1 7,5 le 13 le 29 •lui Met lx, 9 20,0 20,5 15,4 25,0 12,4 17,7 26,6 6,5 le 2 le 10 Août . 19,7 ! 23,5 22, s 16,5 21, s 12,9 18,8 31,6 9,2 le 15 le 4 Septembre . 16,5 ! 10,0 18,9 1 4,2 20,6 14,4 17,5 26,2 4,9 le 3 le 27 Octobre . . 9,6 12,5 12,1 9,0 14,4 0,2 10,5 18,5 1,2 le 16 lell elle*'.* Novembre . 5.0 ' 7,4 V' 5,1 9,0 2,5 5,7 15,4 — 3,1 le 10 le 24 Décembre . MOYBNHE. 0,5 ' 2,2 0,8 4,2 -1,3 1,4 10,4 - 9,1 le 17 le .', ri le III 10,7 12,8 15,0 8,s 1 4,9 0,1 10,6 21,0 0,0 Il'apiès les rEMPÉ H4TLRE MOVENNE HE [.' ANNEE. Maximum , le 15 aoi le 5jan EXTRÊMES IE L'ANNÉE 3I',0 — — absolus mensuels. 10, ^ -10,0 — les observations de 9 heures du matin . . to, 7 - la t smpérature moyenne du mois d'octobre, lu, 3 Inten aile de lé ■lulle par* ouru. . DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. Psychromètre d'August à Gand, en 1861 . 25 9 H. DU MATIN. MIDI. ô H. DU SOIR. 9 H. UD SOIR. MOIS. Thermomètre Thermomètre Thermomètre Thermomètre Thermomètre Thermomètre Thermomètre 1 Thermomètre sec. humide. sec huoiide. sec. humide. sec. humide. 0.90 0.33 2,14 1 ','53 2;68 I"85 00 0,'9O 6,88 5,90 8,65 7,04 8,85 7.10 7,04 :,.'i ; 3,63 2,45 5,78 4,30 5,8 i 3,90 3,45 2,80 10,80 8,87 12,55 9,93 12,80 10,10 9,55 8,15 Mai 16,80 17.60 13,12 14,58 17,44 19,43 12,65 15,23 18,48 19,50 13,00 15,05 10,40 14,86 9,48 12,75 Juillet 17,93 14,73 19,73 15,62 19,54 15,60 15,56 15,40 19,74 16,48 22,30 17,24 22,00 17,01 16,58 14,50 16,54 U,I4 18,26 1 .',,00 18,20 14,80 14,45 12,97 9,50 8,54 12,30 10,57 12,20 10,05 9,50 8,70 .',.•20 5,88 7,30 5,98 7,10 5.94 5,40 4,59 0,50 0,05 2,24 1,48 2,38 1,70 1,60 1,10 10,50 8,58 12,34 9,71 12,49 9,08 9,17 . 7,9 i État hygrométrique de l'air à Gand, déduit de l'observation du psychromètre d'August, en 1867. MOIS. TENSION DF. LA VAPEUR D EAU contenue dans l'air. 9 heures du matin. Midi. 3 heures du soir. 9 heures du soir. HUJIIOITE RELATIVE DE L AIR. 9 heures du matin. Midi, 3 heures du soir. heures du soir. Janvier . Février . Mars Avril Mai Juin Juillet Août Seplembre . . . Octobre . Novembre . . . Décembre. . . . Moyenne. 6,70 5,20 7,69 9,27 11,71 10,73 12,08 10,74 8,09 5,60 4,81 8,04 6,88 5,77 7,88 8,29 10,51 10,87 11,60 10,87 8,80 6,59 5,11 mm. 5,21 6,86 5,32 7,93 8,13 10,18 10,98 11,54 1 0,6 4 8,52 6,49 5,23 8,08 mm. 4,89 6,72 3,66 7,60 8,64 9,93 10,39 11,22 10,17 8,27 6,29 3,13 89,1 86,5 s i ,:, 77 2 64,8 71,0 70, 1 70,9 76,3 88,0 80,7 92,0 7,93 79,0 90,1 79,0 79,1 71,2 35,8 02,9 65,8 59,0 69,7 80,6 82,2 87,5 86,7 77,7 72,7 70,5 51,5 60,6 65,5 59,4 68,5 78,6 80,4 88,0 71,6 86,6 85,1 89,9 82,5 89,0 78.2 78,2 79,5 8 4,5 90,0 88,2 91.5 24 OBSERVATIONS Quantité d'eau recueillie; nombre de jours île pluie, de grêle, de neige, etc., à Gand, en M'6'7. Quantité Nombre NOMBRE DE JOURS DE MOIS. d'eau recueillie par mois , .1.' jours ou l'un a recueilli Ciel Ciel en millimè- tres. de l'c.-MI. Pluie. 1, i. le. Neige. Gelée. Tonnerre. lirouillard. entièremenl couvert. fans nuages Janvier . mm. 112.09 21 13 1 12 18 „ 5 8 » Février • 61,21 13 1U 1 2 » 5 8 1 Mars . . S2,47 12 13 ., 10 u, 1 i 8 n Avril . . 95,40 25 25 1 u i -2 2 6 » Mai. . . 85,06 10 IT. g 1 •• 5 » •2 » Juin . . X-2.1S H> 14 » » » •2 3 -> » Juillet. . 143.SÎI 17 17 » .. » 7, » » ■• Août . 51.67 o 1 1 » « » 5 r, " » Septembre 92,75 12 II. ,, » .. .-. 5 3 » Octobre . 171,19 18 19 5 .. » i 5 4 » Novembre 53,53 12 1 1 1 » i, » 0 7 i Décembre 99,57 12 14 1 i> 22 " II 13 V Total. 1100.78 li.i, 181 14 28 05 21 17 00 4 État du ciel à Gand , en 1861 . SÉRÉNITÉ DC CltL. d'. INDICATIONS DE 1 près les observations faites "état des mages et du ciel, a 'J li. du malin, à midi, a î et a 9 h, «lu so ir. MOIS. 9 heures du m a 1 i n . Midi. Z heures du soir. il lieures du soir. Moyenne. Ciel serein. Cirrhus Cirrho. cumul. Cu- mulus. 1 1 !' 1 1 1 i i ■ stratus. Cumulu stratus. Stratus. Nimbus. tcljir- eies. Ciel couvert i Janvier . 1,7 2,7 ',+ 5,1 2,5 Il 0 1 9 2 y 20 » 20 57 Février . 2,8 2.IJ 1.1 2,6 2 2 9 (i o r. 3 3 55 » 19 51 Mars. . 1,8 1,8 1,3 3,2 2 1 7 1 2 24 't 8 37 >' 31 51 Avril. . 1)3 0,2 0,5 1,9 0,9 1 1 5 a-* V 20 29 2 30 58 Mai . . 5,5 5,5 3,8 4,5 5,7 10 15 2 2\ 8 15 IN i 27 27 Juin. 2 ."> 2,5 4,2 5,8 3,2 0 >2 » 54 1 1 1 22 0 51 27 Juilk-l . 1,1 1,7 1,1 5,1 1,8 5 9 1 "7 » 12 20 10 58 21 Août. '," 3,5 4,4 6.7 4,7 25 12 1 -Jii 7 5 52 (i 25 22 Septembre Octobre i,t 2.CI 2. Il 2,8 2,1 2 5 5 2 3,3 5,3 2,7 1 1 8 8 4 10 25 lu 4 1 4 0 27 N 34 55 25 37 ><>\ embi e 2 i 1,3 0,9 o -, 1,8 II 5 7 t. 3 2 41 2 32 47 ! Décembre 1,6 2,1 2 3 5,9 2,5 9 1 1 •2 \ s 5 57 " 15 562 64 Année 2,5 a 2 2,1 3,0 2,0 100 70 57 -2o* '.1 1 110 557 18 "l DES PHENOMENES PERIODIQUES. 25 Nombre d'indications de chaque vent à Gand, en 1867. (D'après les observation s faites trois fois par jour, à 9 h. à u mat n , à midi et à 3 h. du soir. MOIS. N. KKE. NE. ENE. E. ESE. SE. SSE. s. sso. SO. «Ml. 0. 0X0. NO. NNO. » V , o (1 1 6 1 8 2 19 G 16 7 7 1 5 2 u 1 1 4 2 9 4 14 3 18 10 U n 5 3 18 1 20 2 2 2 10 4 2 3 7 3 8 5 Avril 5 10 2 4 I 9 1 1 7 5 1 2 7 i 1 5 » 3 -2 1 1 2 4 1 t; 2 11 9 3 13 !) 9 3 1 3 3 9 8 8 13 14 17 9 2 2 3 6 7 30 10 8 15 20 II 12 2 13 11 II 4 6 20 18 8 23 1 1 2 2 3 Mai Septembre . 1 » 1 t) » » 5 4 12 8 21 g 7 11 10 7, Novembre . 3 .. 4 Ti •• » G 2 4 1 10 » 12 7 27 3 Décembre . 2 » 10 ! " " '2 1 13 2 9 2 18 4 18 4 14 32 ir, 43 7 34 27 111 34 111 si 172 94 153 20 Tome XXXVIII. 26 OBSERVATIONS RÉSUME Des observations météorologiques faites à Liège, en 1 867 '.. Par M. D. LECLERCO, Àgréçé à l'Université, directeur honoraire rie l'Ecole industrielle. Pression atmosphérique. — Le baromètre construit d'après le système Fortin, modifié par Delcros, porte le n° 243 d'Ernst. Le lieu de l'observation est situé dans l'intérieur de la ville. Des comparaisons, faites à l'Observatoire royal de Bruxelles, ont montré que les indica- tions barométriques exigent une correction additive de 0mm,4a, pour exprimer des hau- teurs absolues. Les nombres obtenus par l'observation ont été ramenés à zéro degré de température centigrade et ont subi ensuite la correction totale qui renferme la dépression due à la capillarité, ainsi que l'erreur du zéro du thermomètre et celles qui pourraient provenir d'autres imperfections de l'instrument. La cuvette du baromètre se trouve à six mètres au-dessus du zéro de l'échelle du pont des Arches. D'après les ingénieurs des ponts et chaussées, l'altitude de ce repère, par rapport au niveau moyen de la mer du Nord, est de S4m,7d ce qui élève à 00"'. 71 la hauteur de la cuvette. Température. — Le thermométrographe de Six, perfectionné par Bellani, a continué d'indiquer les différentes températures du jour et les extrêmes; sa marche a été constam- DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 27 ment comparée avec celle d'autres thermomètres dont les zéros sont déterminés au com- mencement de chaque année: les nombres inscrits dans les tableaux ont subi les correc- tions qui les concernent. Pluie cl vents. — L'udomèlre, pareil à celui de l'Observatoire royal de Bruxelles, est placé au milieu d'un vaste jardin; il se trouve éloigné des bâtiments et des arbres. La direction des vents supérieurs est prise d'après le mouvement des nuages: celle des vents inférieurs est donnée d'après une girouette parfaitement mobile et d'après la direction de la fumée des plus hautes cheminées de machines à vapeur. Tableaux. — Un changement a été apporté au tableau concernant la pression atmosphé- rique:, au lieu de présenter seulement les maxima et minima absolus de chaque mois, il en rapporte les principaux, trois pour les maxima, et autant pour les minima, avec leur date respective. Entre deux de ces maxima consécutifs et les minima qui les alternent, il y en a d'autres de chaque sorte qui sont inférieurs aux premiers et supérieurs aux seconds . en ne considérant toutefois qu'un maximum principal et un de ses minima principaux qui l'alternent; il semblerait donc, d'après ce qui est transcrit, que l'atmosphère éprouve chaque mois trois oscillations principales, dont les intermédiaires ne seraient que les on- dulations. Quoi qu'il en soit, la modification faite à ce tableau n'a eu pour objet que de mieux faire connaître le mouvement de l'atmosphère à la station de Liège. '. 28 OBSERVATIONS Cl ►3 ao - r- ,, t— ._ ,, ^ (- 1^ es Gl gi ■31 Gl Gl Gl Gl Gl s 1 o' o" O o" _" ■^ ^H.x CO^ o" to" V « 0) eu 09 CJ eu ] s ,J .a "•"■ _ m SI IO 00 Ol Cl «__ fa -' ■• fa" «î Gl Gl Gl Gl "" ï s "■* 1 ^ Gl Zv / * 1 1 < a. t S"" ^ r-' ©T otT - i'a - . -* è" â?» I- ÊÇ; r. - — io" et _~ Jp _" a—1 ^r "oo io' a 1 1 * u « *. lî £ sa r- 10 ao ta IO co 1- \o CO 3 r- r- o f cJ 1 3 fa ir. ■- Cfi t- r- t^ o IO o o r- 10 «ï s a . = Ci IO IO o ©1 o r- 2 -S ? s Z O co «r Gl Cl w « o o Gl a | -3 Cl S O I- to IO co ;o CO CO co " CO o = "3 Gl — o u 3 >< 1 Cl m r- to 10 CO o CO _ o CO X CO — s « \ ' ®î. *Îv co co^ IO o ao o o 1 io" kT r- Gl 1^ 00 1- o iO e Sfl t- o CO 10 co cO r- s ■S 1- 1® H '~ ~ o eS = « co 00 io SO 05 Gl Gl ,, o 10 1- 10 i0 •2 ^H -z c o °î. ©^ tO Ci Gl o to Cl ■^ ^ CSi o ^ « ^ il £ « so" os IO I- 1^ 10 CO -* SO co 2 1 = ^ ** IO Gl Gl Gl Gl 10 Gl > c " - Cl o 01 X ,, CO _ -1- ^ o Cl SO ,_ ■ ■* I0_ r- so °î. o <»■ SO 00 s« ^ c c" r- co r* o ç» o iO o o î£. % 10 10 10 10 -3" ** IO "* ** 10 r- V s = ~' c ■jj .^ X i- IO CO o 10 o ;o X Gl 3 - ci CO CO co^ ©^ o 10 Cl_ o 10 .=* a O w t~ 10*^ IO CO 1- "O X J3 '~ i^ '■° CO CO a co co I- 13 CD O 3 o ^ ■ | i^ .- — ._ _ X 1- . „ r- ,- c Cî f- G' 10 X E S = X co GC U3 = •* m SA 3» IO IO SO m I- o 5 s a a. J ta "3 U) -3 ù \ Z 'S e r co X- o Ci l~ I~ o Cl o 1- 1 E g -3 ë s f 3 3.H 1 » "O .t - o 91 Gl «1 C5 10 1- 1^ CO î-0 00 co 10 Gl co IO ;-o" iO io i.0 iO w •0 SO -« a, I "" ^ i~ r- "c = 1 ? fa o. a 2 « S t a •- a H E V5 1 * O g ~ ? "O E « E 0) CJ CJ o s u t ^ I '£ ., — 5 »J — •^ s V ^ c 'W '- n ■- ~ "= — £ o CJ u *» u. 8 < în ■" Ni "" c/3 o K p DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 29 w H «a a S 1 ( «-5 <3 t \ ï g 1 s — QO ■* io — o o O o o -. tO 51 oo s w 00 = SI 55 CI ; 1 o o O O O o rt T» SI ■* de ['eau tombée par chaque lourde pluie, de neige cl de grêle. NOMBRE DE JOURS DE MOIS. Ciel sons nuages. l'luie. Grêle. Neige. Drouillard. Gelée. Tonnerre. Ciel ciiliérem' rouvert. janvier . 20 G9,39 mut 3 47 1 14 g ,0 7 18 0 19 Féi rier . 20 61,62 5,08 5 20 4 -2 10 1 0 15 Mais . . ". 21 49,15 2.5 i 5 16 .s 11 10 17 1 20 Avril. . . 25 127,96 5,19 0 25 5 1 1 0 0 25 Mai . . . 14 7U,59 5,40 1, li o 1 0 0 6 II Juin . 15 85,68 5,7 1 1 15 1 ° 7 0 6 15 Juillet . . 23 151,26 0,57 1 23 1 0 4 0 6 is Août . . . 9 29,34 3.28 10 9 1 II 15 0 1 9 Septembre . 14 ■40.54 3,51 2 1 i II 0 li 0 s 1 1 Octobre . . 20 102,12 5.11 5 20 5 0 15 0 0 15 Novembre . 9 56,54 4,06 5 9 5 "2 17 -> 0 18 Décembre . 1 ! 101,52 9,23 U 5 0 , '' li 19 0 23 L'anmïb . 201 957,52 4,73 35 lUi 50 34 120 57 31 197 MOIS. Janvier . Février . Mars . . Avril . . Mai. . . juin . . Juillet . . Août . . Septembre Octobre . Novembre. Ih'ccmbre . État du ciel à Liège, en 1867. SEI1EMTE DE CIEL. !l lieures du malin. 2,00 2.21 2.10 0,07 5,55 2.43 1,58 l.oi 5,03 2,29 2.05 1 ,84 1.71 1.7 1 1.71 0,90 3,58 2,83 I.SI 3,95 2.87 2.18 2.07 1.42 1,85 1.90 1,92 0.78 5.40 2,63 1.09 1.27 2,93 2,38 2,50 1.1,5 INDICATIONS DE L ETAT DES NUAGES, d'après les observations laites chaque jour, a 9 heures du malin cl a midi. Cirrlio- eumulus. 10 S 20 19 15 8 11 Cirrho- stratus. Cutuulo- stratus. 19 12 sut: 25 25 28 50 20 256 20 23 12 12 12 12 23 52 12 1 1 7 0 21 18 50 13 31 21 238 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 31 Nombre d'indications de chaque vent supérieur à Liège, en 1867. (D'après les observations faites chaque jour, ;. 9 II. du matin et à midi ) MOIS. >'. JH. n b. ENE. E. ESE. SE. SSE. S. ssu. so. OSO. 0. OSO. MO. \\o Janvier 2 Il 0 0 4 0 0 Il 4 13 0 3 6 :i 0 0 0 ;» u 0 o .> 0 1 0 7 0 10 ï 7 1 1 0 o 0 II 0 1 0 0 u 0 0 1 0 0 0 U 1 ti 1 U 1 0 u 3 2 II 1 11 15 9 o 0 1 2 9 4 6 13 1 1 4 1 0 1 0 1 u (1 5 0 i 0 5 U 1 il o 1 0 t II 0 0 0 0 0 0 0 (i 3 4 5 2 0 0 1 (1 il 2 II 2 0 3 1 6 18 6 13 o 8 9 6 2 4 0 4 9 6 1 5 4 6 4 0 0 0 0 0 l» II 0 0 0 2 II 0 5 3 0 2 i 6 2 0 1 2 1 0 0 2 II U 0 2 1 0 2 4 5 L'innée. . . . 1 1 u 2 0 II 0 0 0 2 0 l a 10 1 12 9 IS 5 | 11 ■2 54 5 B 20 107 31 41 63 59 10 Nombre d'i idications de iliaque vent inférieur " à Liéqe , en 1867. (D'à irès les observatio is faites chaque joi ir, à 9 h. du matin et à midi, j 4 0 li 1 0 1 I 1 3 17 15 0 ', 3 4 0 i 1 2 0 0 2 u 2 3 16 t 1 0 0 10 5 o o tr. 15 o 0 1 0 1 4 II II 1 1 5 5 o 4 10 o t4 4 1 4 0 3 0 1 0 0 0 0 0 0 0 2 1 1 2 4 0 II 1 8 1 o 2 2 l. 16 11 6 16 II, 6 1 11 0 0 0 2 o 1 1 0 7 1 4 6 6 IS 1 0 3 5 Juillet g Août 2 11 4 <> 4 a o I 0 II 0 3 3 U U 4 5 10 22 11 11 II 1 0 2 6 1 s 2 0 1 2 0 0 2 II ! t 18 9 16 0 4 o .> 6 5 li 0 0 U 0 2 2 1 8 2 o 11 10 •> L'année. 6 4 Ti 0 0 u 1 6 2 8 5 0 9 o lu 3 42 07 86 7 2 8 IS 23 35 143 Ht li 27 60 79 27 1 Nombre d'indications de chaque veut par lequel il ij a eu éclairs ou tonnerre à Liège , en 1867. MOIS. s. NIÏE. NE. ENE. E. ESE. SE. SSE. s. sso. so. OSO. 0. OSO. MO. .>NO. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 II 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 II 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 [ 2 0 II 2 1 2 0 5 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 1 0 0 I 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 II L'année. . . . 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 5 0 1 5 12 0 4 2 1 0 02 OBSERVATIONS Nombre d'indications de chaque vent par lequel il tombai! de la pluie, de la neige ou de la grêle à Liéqe, en 1861 . ( D'après les observations relevées chaque jour à 9 1). du malin et à midi.) MOIS. s. NSE. SE. EXE. E. ESC. SE. SSE. s. SSO. SU. OSO. 0. OSO. NO. SSO. 6 0 0 0 0 0 0 0 2 5 X 0 5 9 4 0 u 0 0 0 0 0 3 0 1 G 3 1 X i; i 2 1 1) 7 0 u 0 6 0 -2 0 0 1 0 u 0 0 5 0 1 0 1 2 10 i 2 0 0 Mai . 2 0 0 2 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 2 0 0 0 0 0 0 3 0 2 i c tu 1 0 2 o 2 3 0 4 5 1 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 u 0 2 0 0 0 0 2 2 i 3 1 U 0 2 2 0 0 0 0 1 0 0 0 u 0 o 2 4 3 u 2 6 3 1 0 l 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 1 4 t 0 0 0 0 0 0 0 0 0 •" 1 U 2 2 3 0 L'année. . . . II 7 9 0 ! « 2 II 0 5 30 53 9 33 47 27 5 Nombre d'indications de très- forts vents ou tempêtes à Liège, en 1861 . MOIS. w. NSE. SE. ESE. E. ESE. SE. SSE. S. SSO. SO. OSO. 0. 0510. NO. SSO. 0 0 0 0 0 0 0 0 1 7 0 3 3 2 0 0 0 0 (1 0 0 0 0 1 'i 4 0 3 5 0 t 2 3 2 0 0 0 t» 0 1 2 II 0 0 0 t 0 0 0 0 0 0 0 0 t 0 ti 3 0 4 1 1 0 Mai 2 0 1 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 9 2 1 0 0 1 0 0 1 0 II 0 1 1 1 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 u 0 0 0 0 0 u 4 0 3 2 0 0 0 0 1 0 0 0 Octobre . . • 0 0 0 0 0 0 0 0 2 3 2 0 0 t 1 II 0 t 0 0 0 0 0 0 0 0 II 0 " 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 ' 2 0 6 7 3 0 0 0 0 1 t) j 38 23 5 13 ,4 tl 3 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. OÙ Orages à Liège en 4867. Le 30 mars. Éclairs avec pluie à 8 '/, h. du soir par SO. 5 avril. Éclairs avec pluie par NO.; les 8, 9 et 10, éclairs avec pluie, grêle ou neige, le soir ou la nuit par 0. et ONO. ; le 20 à 4 11. de l'après-midi, tonnerre avec éclairs et pluie par SO.; le 21 , tonnerre avec éclairs, grêle et pluie à 2'/j h. de l'après-midi par SO. 12 mai. Un fortorageparSE. de 5à0:/2 h. du malin, grêle, pluie abondante, éclairs rougeâtres, coups de tonnerre secs et très-rapprocbés de la terre; le même joui1 à 8 h. du soir, éclairs et tonnerre par SO.; le 20, pluie el tonnerre par SSO., à 5 h. du soir; le 20, orage de 9'/» à 2 11. du malin par SO. ; éclairs blanchâtres, coups de ton- nerre sourds ou redondants; le 30, au soir, éclairs par SE. 2 juin. Coups de tonnerre à 4 b. du soir, par SSO.; le 3 , tonnerre avec pluie le matin par SO.; le même jour, après midi, tonnerre avec tendance à la pluie, par SSO ; le ô, tonnerre avec un peu de pluie à 3 b. de l'après-midi , par O. ; le 24 , orage de midi à 1 h. avec beaucoup de pluie par SE.; le même jour, à 3 h. de l'après-midi, tonnerre aussi par SE ; le 24, par NNE. tonnerre à 4 h. de l'après- midi ; le même jour et toute la nuit , orage avec éclairs blanchâtres et coups de vent. 1 juillet. Éclairs sans tonnerre à 10 h. du soir, par SO.; le 4, orage à 0 h du soir, continua- tion de la pluie toute la nuit et le lende- main, par SO.; quatre orages différents, le 14, à 2'/2 h. de l'après-midi; le 15, à b'/j h- du s°i''i Ie 2->> à 2 h. après minuit jusqu'à 5 h. du matin ; cet orage s'éten- dait depuis Havelange, province de Namur, jusqu'au delà de Liège, el a été un des plus violents de l'année par les dégâts qu'il a occasionnés. Il a commencé par un coup de vent SE. des plus épouvantables; enfin le 24, à 1 h. de l'après-midi, il a duré une heure environ, le vent inférieur était NO. Le 25 août. Un coup de tonnerre avec pluie et grêle par NO. 1 septembre. Vers 2 h. de l'après-midi par SO. et un maxi- mum de 2G",90 de température, quelques coups de tonnerre avec éclairs rougeâlres; orage à Anvers à midi; à Spa à 2'/. b. de l'après-midi; le 4, un orage a éclaté par SSO, à 5 Va h. de l'après-midi, la tempéra- ture était de 28°,90 et la pression baromé- trique de 751mnl.09; il a duré une heure ; les éclairs étaient rougeâlres et le tonnerre continue sans être très fort; la pluie a été des plus abondantes à Chaudfontaine el ses environs; l'orage s'est divisé à la hauteur de la montagne de Chèvremont en deux par- ties, l'une s'est dirigée sur Bein et Fléron et a occasionné par des grêlons beaucoup de dégâts dans ces communes; l'autre partie qui s'est dirigée sur Cbênée, Liège et Herstal n'a donné que de la pluie; à Liège, pendant la durée de cet orage, la marche du baromètre a été la suivante : 751",n,.14 à 3 h., 731""".09 à 3'/2 h., 751""".ll à 33/4 h., 750'"'° 94 à 3 b. 50', 751,nm.04 à 4 b.,751""".19 à 4 h.5',751""».19 à 4'/, b., 751mm.41 à 4 */, h. ; Ie6,par SSO, éclairs le soir et toute la nuit; le 9, de grand ma- tin, éclairs sans tonnerre par SO.; le 10, de 1 à 2 b. du malin et par O., éclairs accompagnés de pluie et d'un seul coup de tonnerre; le 12, par SSO, une pression barométrique de 7o3™m 00 et une tempé- rature maximum de 25°,00, passage le soir et toute la nuit sur Liège et la province, de nuages électriques; des éclairs blan- châtres avec coups de tonnerre apparais- saient continuellement comme si les nuages s'entr'ouvraient; ces nuages ont donné lieu à un orage accompagné de forts grê- lons el d'une pluie torrentielle sur : Wa- remme, Chokier, Flemalle, Seraing, Tilf, Esneu.x , Verviers , Spa el Stavelol. Tome XXXVIII. M- l OBSERVATIONS RESUME Des observations météorologiques faites à Ostende. en 1867, Par M. P. MICHEL, chef au nouveau Phare. Pression atmosphérique. — Le baromètre de Sacré, employé pour déterminer la pres- sion de l'air, est placé dans une chambre dont la température varie très-peu en vingt- quatre heures: sa cuvette est élevée de om,61 au-dessus du sol, ou de I6n\19 au-dessus du niveau de la mer, à marée basse, en vive eau ordinaire. Les observations ont été réduites à zéro degré de température centigrade. Température de l'air. — Le thermomètre à minima de Laurent, ainsi que ceux à boule sèche et à boule humide du psychromètre, sont placés dans l'embrasure d une fenêtre exposée au NO., abrités de la pluie et du rayonnement solaire par un toit en verre, et élevés de 5m,30 au-dessus du sol, ou de 15m,88 au-dessus du niveau de la mer, à marée basse. La correction +0°,4 pour le thermomètre à minima de Laurent a été appliquée à chaque observation ; celle de — 0°,30 pour celui à boule sèche, ainsi (pie celle de — 0<*,10 pour celui à boule humide. Pluie, neige. — L'udomètrc est placé à environ 3m,40 au-dessus du sol; la quan- tité d'eau recueillie a été observée chaque jour à midi. L'indication de l'instrument qui donnait le chiffre le moins élevé a été écartée. L'eau de la neige a été distinguée, et lorsqu'il était tombé à la fois de la pluie et de la DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 55 neige, l'eau a été attribuée par moitié à Tune et à Pautre. Le nombre de jours où l'on a recueilli de l'eau a été distingué du nombre de jours de pluie ou de neige. Forme des nuages } état du ciel. — Outre la forme des nuages, pour obtenir les nom- bres rapportés dans le tableau relatif à la sérénité du ciel , j'ai représenté par 0 un ciel entièrement couvert, par 10 un ciel entièrement serein, et par les nombres compris entre 0 et 10 les étals intermédiaires. Vents. — La direction des vents* est donnée d'après une girouette parfaitement mobile, fixée au sommet de la tour du phare, et d'après une boussole indiquant le nord vrai. La force du vent est indiquée par les nombres allant de 0 à 10 : 0 signifie calme plat:, 1, sillage de un à deux nœuds: 2, sillage de trois à quatre nœuds; 5, sillage de cinq à six nœuds; 4, brise de perroquets; o, un ris aux huniers; 6, deux ris aux huniers; 7, trois ris aux huniers; 8, les huniers au bas-ris ; 9, au bas-ris des voiles basses; 10, ou- ragan. Pression atmosphérique à Ostende, en 1867. lAl'TEl'R MOYENNE DU BAROMETRE par mois. 9 heures du Midi malin. S heures du soir. Maximum ,-lllSlllll PLU MOIS. Minimum absolu PAO. MOIS. DIFFERENCE variation mensuelle. DATE du maximum. DATE du minimum. Janvier. Février . Mars. . . . Avril. . . . Mai .... Juin .... Juillet . . . Août. Seplembre . Octobre. Novembre . Décembre . . Moyenne. 755,18 63,82 50,41) 56,73 58,83 65,02 59, t5 01,78 65,34 57,69 60,01 59,57 700,02 755,08 04,08 56,5 " 50,80 58,80 05,00 59.25 61,83 03,41 57,58 05,78 59,49 700,03 Evtrénies de l'année 755,17 63,82 56,04 56,36 58,66 63,70 59,23 61,6i 03,58 57,57 65,41 59,37 765, S9 70,50 80,35 73,41 06,49 74,08 09,58 67,62 73,42 70,39 75, 15 69,25 771,8 4 mm 73i,7l 35,02 42,19 41,90 45,22 53,09 50,57 55,87 57,33 46,09 •9,12 39,79 745,62 mm. 31,18 43,48 38,16 31,51 21,27 20,39 19,01 13,75 16,09 24,30 20,03 29,46 26 22 le 51 le 21 le 2 le 1 le 3 le 27 le 9 le 29 le 26 le I le 24 le 27 le 2 mars. ( Maximum 780,35 ( Minimum 733,02 le 8 le 6 le 10 le 20 le 12 le 5 le 19 le 10 le 10 le 8 le 16 le 1 le 6 févr. Intervalle de l'échelle parcouru . 56 OBSERVATIONS. Température centigrade de l'air à Ostende, en 1867. MOIS. TEMPÉRÂT 9 heures du matin. JRE MOYENNE PAR MOIS. minimum absolu par mois. DATE du minimum. Minimum moyen par mois. Midi. 3 heures du soir. 1?09 6,99 3,64 10,05 13,61 15,41 16,73 18,71 16,01 11,37 6,95 2,72 3"01 8,35 5,02 10,95 15,66 16,86 18,-39 20,45 17,73 11,96 8,38 3,76 2;92 8,39 5,55 1 1 ,2 1 16,88 17,64 19,11 21,92 18,43 12,21 8,57 3,96 -7 "30 2,60 -2,60 6,00 7,30 11,20 14,00 14,30 11,60 7,30 1,00 '.,80 le 22 le 28 le 13 le 1 le 15 le 16 le 27 le 3 le 27 le 10 le 30 le 31 -9°70 -0,80 -4,00 3,80 3,40 9,00 9,40 11,00 6,70 5,30 -0,10 -6,80 MoYBnNE. . . . 10,32 11,70 12,23 5,85 le 22 janvier 2,27 Psychromètre à Ostende, en IS67. MOIS. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Moyenne. 9 HEURES DU MATIN. Thermomètre sec. 1"47 6,63 3,26 9,32 12,97 15,08 16,35 18,02 15,54 10,50 6,54 2,38 Thermomètre humide. Thermomètre sec. 0,91 5,79 2,32 7,81 10,33 12,66 13,07 15,52 13,69 8,69 5,39 1,79 8,21 Tbermomètre humide. ô HEURES DU SOIR. Thermomètre sec. 2:71 7,91 4,59 10,33 14,82 16,03 17,54 19,51 17,03 12,37 7,88 3, 18 11,18 2:26 6,45 3,15 8,67 11,11 13,21 14,10 16,12 14,21 10,22 6,32 2,46 9,05 8,03 5,15 10,62 15,81 16,41 17,85 18,56 17,65 12,17 8,11 3,51 Thermomètre humide. 2':02 6,60 5,24 8,70 11,90 13,30 14,35 16,69 I4,G9 10,05 11,33 2,84 9,23 DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 37 Quantité (Veau recueillie; nombre de jours de pluie, de (jrèle, de neige, de tonnerre, de brouillard, etc., à Os tende, en 1867. MOIS. Quantité d'eau recueillie par Quantité de neige re- cueillie Nombre de jours où l'on NOMBRE DE JOl'ltS DE mois en milli- mètres. par mois en millimè- tres. a recueilli de l'eau. Pluie. Grêle. Neige. Gelée. Tonnerre. Brouillard. Ciel couvert. Ciel sans nuages. Janvier 43,893 15,692 24 Il 3 6 16 » 7 Il 29,220 » 21 14 » 1 1 .. 8 3 » 32,499 5,984 24 14 2 10 15 i 4 8 » 42,362 » 27 18 1 » D i 1 5 1 Mai 59,405 » 17 12 2 » o 4 b 1 1 26,068 » 14 7 - l> » 1 o 1 » Juillet f 18,884 » 21 15 V » » 4 B 1 n 37,219 » 12 8 B a » 1 3 1 1 Septembre .... 63,055 » 22 15 » » » a 1 1 D 110,803 » 25 20 3 » t> 3 0 4 0 29,693 • 24 15 1 B 4 0 II 7 ■ 48,031 7,130 26 14 6 6 14 2 12 11 » TûTiL. . . 641,132 28,806 257 163 18 23 50 19 55 54 3 État du ciel à Ostende, en 1867. MOIS. SÉRÉNITÉ DU CIEL. INDICATIONS DE l'ÉTAT d'après les observations faites à 9 h DES NUAGES ET DU CIEL, du matin, a midi et à 3 h. du soir. 9 heures du matin. Midi. 3 heures du soir. Moyenne. Ciel serein. Cirrhus. Cirrho- cumul. Cumu- lus. Cirrho- stratus. Cumulo- stratus. Stratus. Nimbus. Éclair- cies. Ciel couvert. Septembre .... Novembre L'année. . . 1,9* 2,21 2,13 3,77 3,20 3,00 4,19 3,23 2,52 2,00 1,84 1,58 2,61 2,81 2,43 3,94 3,47 3,07 4,71 3,37 3,03 2,46 1,81 1,65 2,71 3,19 2,13 3,97 3,37 2,97 4,87 2,87 2,71 2,23 1,58 1,72 2,51 2,80 2,23 3,89 3,35 3,01 4,59 3,16 2,75 2,23 1,74 B 2 1 3 1 8 s B » 2 2 1 1 9 6 2 5 2 4 3 3 4 2 6 3 1 6 2 9 2 11 8 9 l(i 15 14 13 10 2 8 5 19 16 11 2 1 15 10 13 16 14 14 9 1 i 11 26 26 31 20 54 26 41 46 28 18 16 21 4 7 5 8 a 14 6 6 23 24 15 6 15 12 4 7 6 3 10 15 10 23 3 10 2 2 5 7 2 4 6 44 17 37 34 7 22 7 12 12 II, 28 38 2,70 2,94 2,85 2,83 15 40 27 117 1G9 341 134 126 4!) 274 58 OBSERVATIONS Nombre d'indications de chaque vent à Oslende, en M'6'7. [ D'après ies observations faites trois fuis par jour, a 9 heures du matin , à midi et à 5 heures du soir.) NOMBRE 1 MOIS. \ N3E. SE. ESE. E. ESE. SE SSE. s. sso. so. oso. 0. OSO. SO. SSO. de jours. » » 4 » 13 2 4 5 tu „ 13 8 10 4 14 4 31 4 2 7 >» 5 » » 1 13 .. 2 17 IG 9 7 » 28 1 8 i7 8 13 4 2 o H » 4 1 G 4 3 5 3t 5 2 1 » 1 a u 3 6 3 G 7 40 3 y 1 30 Mai 14 5 7 0 4 » 3 14 G 2 3 u 10 D y 4 3t 21 G 3 " u » 1 » 3 3 5 2 13 2 27 3 30 Juillet - 1 2 Q 5 (. 9 7 4 7 U 17 21 3 3 Août 4 3 S » 5 D 3 4 G u 17 4 3t !> 3 1 1 3 2 1 B IG 1 8 5 17 1 t i 1 30 y » » 2 1 » » 13 G 22 8 G » 21 4 31 15 2 5 7 5 2 3 11 3 1 3 5 G 8 12 » 30 5 t> 5 1 U 1 4 13 9 " 2 8 4 1 2 3 ■ 31 L'année . . . 9G 5i :,7 23 0'1 10 20 38 101 18 81 77 171 38 179 2G 363 (D'après les observations faites trois fois par jour, à 9 h. du matin, à midi et à 3 h. du soir. 0 1 ., 3 4 g G , S 0 10 sillage Sillage Sillage Brise Un ris Deux ris Trois ris Les huniers Au bas ris MOIS. Calme plal. de de de de aux aux aux au des voiles Ouragan. US nœuds ô ai nœuds. a a Gna'Uds. perroquets. huniers. huniers. liuniers. Las-ris. Lasses. Janvier . 2 2G 22 IG 7 6 4 3 2 t 4 Février . 1 22 19 15 II 3 1 7 4 3 „ Mars . . o 27 26 li y 7 5 » 2 1 .. Avril . t 23 12 15 IG 9 4 5 3 -2 2 Mai . . 2 31 30 15 9 G .. » ., s » Juin 1 211 18 17 17 8 V » » » .. Juillet. . 1 12 53 13 18 4 3 5 G » D Août . » 48 23 14 5 .. 2 t y, ., ■. Septembre 3 2s 19 G 10 III 5 „ V u 5 Octobre 1 23 54 7 IN G 4 .. „ „ u Novembre 4 2i 21 14 13 2 7 2 » » o Décembre 3 23 24 12 11 9 2 1 1 2 4 Total . . . 25 3IG 284 156 151) 70 35 20 18 y 15 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 39 RÉSUMÉ Des observations météorologiques fuites à Ostende, en 1 867 , Par M. .!. CAVALIER. Pression atmosphérique. — Le baromètre employé pour déterminer la pression atmosphérique est construit selon le système Fortin-Delcros; il est placé dans une chambre qui fait face au NNO. et dont la température varie peu; sa cuvette est élevée de 6m,65 au-dessus du sol, ou de 9m,33 au-dessus du niveau moyen de la mer. Des comparaisons faites en d86o ont constaté que ses indications exigent la correction de -f-0mm,0î) aux hauteurs données ('). Les corrections pour la réduction à zéro centigrade ont été faites aux observations à l'aide des tables de Delcros. Température de l'air. — Les températures extrêmes ont été déterminées par des thermomètres à maxima et minima, divisés sur lige. Celles des différentes époques du jour ont été relevées d'après le thermomètre à boule sèche du psyehromètre. Cet instru- ment, divisé sur tige en cinquièmes de degré, donne par estimation le vingtième de degré. État hygrométrique de l'air. — Les tables de Biot, suivant les expériences de Dalton, ont donné la tension de la vapeur d'eau; l'humidité relative de l'air en a été déduite d'après la formule employée à l'Observatoire royal de Bruxelles. (') Voir le résumé îles observations faites en 18Go. 40 OBSERVATIONS Radiation solaire. — Les observations de la radiation solaire ont été faites au moyen de riiéliotliermomètre. Cet instrument se compose d'un thermomètre à maxima à bulle d'air, gradué sur tige, introduit dans un tube de verre hermétiquement fermé et vide d'air, qui se termine en sphère creuse et mince, de 66 millimètres de diamètre, dont la boule noire du thermomètre occupe le centre. Les observations sont faites à midi, par un ciel clair. Température de l'eau de mer. — Les observations pour obtenir la température de l'eau de mer ont été faites tous les jours, à la tête de la jetée du port, à la sonde de deux mètres, et à l'heure aussi rapprochée que possible de celle de la pleine mer du jour. Tous les thermomètres employés aux observations sont construits à l'échelle centigrade parCasella: les zéros en ont été soigneusement vérifiés. Jours de pluie, de grêle, de neige, etc. — L'udomèlre se trouve à 10n>,42 au-dessus du sol. La quantité d'eau recueillie a été mesurée à midi ; lorsqu'il était tombé à la fois de la pluie et de la neige , l'eau a été attribuée par moitié à l'une et à l'autre. Le nombre de jours de pluie, de grêle et de neige est donné sans avoir égard à la quantité d'eau tombée; les jours où la pluie a été accompagnée de grêle ou de neige sont comptés parmi les jours de pluie, grêle et neige respectivement. Les brouillards de terre assez prononcés ont été les seuls annotés. fents. — La direction du vent a été déterminée d'après la girouette établie sur le sommet du clocher de l'église Saint-Pierre. Remarque. — Les observations barométriques, psychromèlriques, et celles de la tem- pérature de l'air aux différentes époques du jour, ont été interrompues pendant la der- nière quinzaine du mois de septembre. DES PHENOMENES PERIODIQUES. il Pression atmosphérique à Oslende, en 1861 ('). MOIS. HAl'TEl'K MOYENNE 01' PARCMETRE PAR MOIS. fJ licures du matin. heures du i; heures du matin. 9 lieures du absolu |iar mois, absolu par mois iltFr.KESC.IS variations men- suelles. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sepl.(du lerau ISj. Septembre '. . . . Octoltre Novembre Llecenibte ,90 ,94 ,40 02 90 Mo». DE L ANNEE 700,1.2 700, s r 755,04 04,01 50,97 57,24 59,51 04,05 50,57 02,01 01,10 65,1s* 59,54 08,17 01,05 700,00 700,85 ' mm. 755,05 64,24 50,45 50,02 59,10 63,08 59,51 01,74 00,92 63,31* 59,17 07,72 (11,11 753,1 04,i 50,; 754,05 (,'..55 50,75 50,55 59,5 1 05, OS 59,41 01,92 01,19 63,58" 59,70 08,08 01, 5i 700,51 700,55' 700,55 700,55' 755,95 54,20 50,71 50,52 59,19 03,55 59,25 01,82 .04 05,47 59,15 07,97 01,77 708,52 70,71 80,95 74,05 00,01 74,92 09,55 07,5'* 65,1 i 75,02' 09,22 78,10 71,41 700.50 700,10 760,76' I 760,06' 77 1,89 772,55" mm. 733,20 55,05 42,30 41,00 42,50 ,55,5s 49,93 33,76 50,85 50,85' 47,91 51,40 30,45 35,20 15,08 58,03 52,37 21,11 21,34 19,00 13,78 8,31 16,19' 21,51 26,64 40,90 741,89 741,89' 27,00 i 27,66*1 le 51 le 21 le 2 le I le 5 le 27 le 9 le 29 le 2 le 20' le 22 le 22 le 27 le 2 mars 6 le le le 10 le 20 le 12 le 3 le is le )5 le 9 le 9' le 27 le 10 le 1 le l'i-tléc Exl Hlaximum 780,95 têtues de I année .t/ii/i, Intervalle de r échelle parcouru. 750,45 50,48 (*) On voit qu'il y a deux nombres pour la pression atmosphérique du mois de septembre ainsi que pour la moyenne di d'un astérisque représentent la pression du mois de septembre, d'après mes observations laites pendant la première ({uni/aine i (ailes a l'Observatoire de Bruxelles, pendant la dei mère quinzaine du même muis ; celles-ci ont subi la correction de -f-4'""u.8!. 'année. Les nombres ce mois, combinées a Température centigrade de l'air à Ostende, en 1867. MOIS. TEMPÉRATURE MOYENNE PAR MOIS. )l„ .„„„,„ moyen 11 MOVEIOIE par Maximum des moyennes Minimum des moyennes Maximum absolu Minimum absolu DATE du maximum DATE du minimum. Il heures du Midi. 3 heures (i heures du du 9 heures .h. Minuit. moyen malin. soir. soir. soir. par mois. par mois. mois. diurnes. diurnes. par mois. par mois. absolu. absolu. 1 Janvier. . 17.90 2:77 5"96! 2.01 2". 12 1.85 4'.'05 -0.40 i:79 9.'05 -0°45 11" 40 -9?00 le 50 le 5 Février. . 7,11 8,37 8,52 7,77 7,11 7,15 9,57 5,29 7,15 12,15 2,60 15,20 0,00 le 10 le 28 Mars. . . 5,85 5,25 5,07 4,1.5, 5,71 5,04 0.12 1,51 5,88 1 1,55 -0,70 1 1,40 -3,90 le 20 le 15 j Avnl. . . 10,15 11,21 11,55, 10,18 9,51 8,77 1 2,52 7,110 9,09 14,40 7,15 19,80 4,21) le 20 le i Mai . . . 15,51 15,54 10,07! 15,11 12,53 11,45 17,12 8,70 15,119 20,00 5,75 27,40 4,40 le 29 le 25 Juin . . . 10,18 .'7,12, 17,25! 16,95 14,00 15,87 18,08 12,07 15,57 20,55 11,50 20, 10 9,30 le 12 le 5 Juillet . . 16,80 18,52 18,07 18,11 15,73 14,56 19,00 15,10 10,41 18,95 13,80 21,90 10,30 le 12 le 11 Août. . . 18,84 20,01 20,7 1 20,01 17,51 15,98 21.93 15,95 17,95 25,25 14,4(1 52,00 11,00 le 14 le 1 Sept. (1.15). 17,94 19,74 19,751 18,70 16,48 15,72 18,85 12.51 15,59 20,10 11,50 21,30 7,60 le 5 le 27 O.-iobre . t0,87 12,04] 15,12j 11,95 10,95 10,27 15.64 8,22 10,95 15,95 7,80 18,70 4,40 le 15 le 29 IN'ovenib. 7,00 8,20 j 8,58 7 72 7,52 7,00 9,40 5, 1 1 7,25 12,00 1,90 15,80 0,00 le 15 le 50 IVi euib. . Movbsnb. 2,72 5,55 5,01 3,29 2,78 2,32 4,83 0,00 2,75 10,18 9,00 15,83 -4,90 5,36 11,00 -7,10 le 1 IcKaoùi. le 9 et le 10 Icijanv. 10,58 1 1,9s 12,20 1 1,41 10,05 9,53 13,07 7,29 20,18 2,54 D'après le Tt s mtxxù lPÉRATt' k( el t(i KE MOYENNE DE l'année. . 1 0 : 1 8 Mnxi [XTKÉMKS DB I.ANN ÉE. iiiiim moyens. „ „ .. des moyennes diurnes . absolus mensuels . 10,60 . 11,35 SU ni -9,00 | » 1 s oliset valions de 9 h. du matin . . . . v .. el 9 b. du si . 10,58 il. 10,31 Inlerva le de l'e( belle pat couru - 4 1.00 . 1 lempé rature moyenne du mois d'octobre . . 10,95 Tome XXXVHI. 42 OBSERVATIONS Psychromêtre d'August à Ostende, en 1867. MOIS. 9 H. nu Ther- UATIN. Ther- HI Ther- DI. 3 H. D U SOIR. Ther- G H. DU SOIR. Ther- Ther- 9 II. DU SOIR. Ther- Tlier- MINUIT. Ther- Ther- Ther- Ther- momètre momètre momètre momètre momètre momètre momètre mometre momètre mometre momètre momètre sec. liumiile. sec. humide. sec. humide. sec. humide. sec. humide. see. humide. .Janvier. . . nui 1"16 2','77 1:79 3.91, 2,95 2°6I 1:72 2" 12 1 2i, i :*:, 0Ï9X Février. . . 7,14 6,06 8,37 6,84 K,52 6,92 7,77 6,55 7,44 0,31 7,15 6,15 Mars .... 3,83 2,53 5,23 3,29 5,67 3,59 4,63 5,18 3,74 2,41 5,04 1,98 Avril. . . . 10,15 s . 35 11,21 9,20 1 1 ,35 9,27 10,48 S,72 9,51 7,98 8,77 7,50 Mai 15,54 10,61 15,34 11,69 10.07 1 1 ,90 15,11 1 1,51 12,53 10,09 1 1,43 9,36 Juin .... 16,18 13,35 17,42 1 i,09 17,-23 13,83 16,95 13,57 14,66 12,48 13,87 12,18 Juillet . . . 16, SO 1 4,05 18,52 1 4,75 18,07 14,75 IK,I 1 14,77 15,73 13,55 14,86 12,79 Août .... 18,84 16,00 20,61 16,86 20,7 1 16,76 20,01 16,46 17,51 15,10 18,98 1 1,29 Sept. (1-15) 17,94 16,10 19,74 16,86 19,75 16,87 18,70 16,38 16,48 15,10 15,72 14,5-2 Octobre . . 10,87 9,06 12,04 10,84 13,12 11,05 1 1 ,93 10,41 10,95 9,71 10,27 9,27 Novembre . 7,00 5,60 8,20 6,55 8,38 0,74 7,72 6,29 7,32 5,82 7,00 5,55 Décembre . -2,7-2 1,98 3,55 2,54 5,61 2,7 4 3,29 2,45 2,78 1,97 2 52 1,42 Moyenne. . 10,38 8,80 11,98 9,61 12,26 9,78 11,44 9,53 10,05 8,48 9,55 x,00 État hygrométrique de l'air à Ostende, déduit de l'observation du psychromêtre, en 1867. MOIS. TENSION DE LA contenue VAPEOR dans l'air. d'ead humidité rel; TIVE DE 6 heures du soir. l'air. 9 heures du matin. Midi. 3 heures du soir. (i heures du soir. 9 heures du soir. Minuit. 9 heures du Midi. 3 heures du soir. 9 heures du soir. Hlinuit. Janvier . mm. 5,01 mm. 5,10 mm. 5,49 mm. 5,12 mm. 4,98 mm. 4,87 87,7 84,6 8 4,5 85,8 85,9 85,0 Février . . 0,78 6,88 6,88 6,91 6,80 6,86 85,5 80,4 79,5 83,8 84,8 86,5 Mars . . . 5,17 3,07 5,13 5,53 5,14 5,11 80,1 71,8 70,9 78,5 80,1 85,2 Avril . 7,48 7,85 7,83 7,71 7,57 7,57 78,2 76,8 76,1 79,0 85,5 84,2 Mai . . . 8,10 8,29 8,10 8,26 8,08 7,90 68,9 62,0 59,6 65,9 73,1 76,5 Juin . 9,94 10,18 9,98 9,77 9,74 9,83 72,2 68,6 68,0 67,8 77,4 82,0 Juillet . . 10,30 10,41 10,50 10,69 10,45 10,18 73,5 65,7 64,5 69,2 77,9 81,4 Août. 11,95 12,11 11,91 11,90 1 1,49 11,31 74,1 67,6 66,1 68,9 77,0 83, 1 Sept. (1-15) 12,1,2 12,65 12,61 12,57 12,10 11,77 82, 4 7 4,2 7 4,5 78,6 80,3 87,8 Octobre . . 8,50 8,90 8,xo 8,82 8,57 8,47 85,7 80,9 77,3 82,7 85,5 87,9 Novembre . 0,50 6,64 6,76 6,67 0,41 6,30 82,0 78,5 78,9 81,0 79,8 80,0 Décembre . 5,29 5,57 5,49 5,40 5,21. 5,01 88,0 84,8 XI',, Il 86,0 87,2 x.'i,4 Moyenne. . 8,16 8,28 8,29 8,26 8,05 7,91 79,9 74,6 73,8 77,1 81,5 83,0 DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. S, Co "S; £ •s- £ o w 1" 10 o ii Ci 10 o ©^ 10 10 X T CS «_ 10^ X i =. Cl' 01 Gl 10 10* Gl' "" 10 G) eT of of -* _ X o ift 10 _ _ t~ Gl 10 4i -» X co X 10 »» X o gi Ol 10 10 -«• 10 to ^ Gl 10 Gl" 10 ~ U) 10 10 c 10 Gl Gl X IO Gl Ci © 1^ X^ Ci v- Gl S J= ~ « Gl Ol 01 10 IO 10 Gl O DS Janvier . 2 2 5 5 5 •> 5 7 10 18 s 5 III 3 4 95 Février 5 1 4 3 0 o 3 2 ' 9 13 )9 0 2 0 8i JI;irs . . 3 2 t 1 9 •21 7 i 2 " 4 7 8 t> 1 5 2 95 Avril . . 4 0 5 0 o 2 l 1 4 6 l't 20 17 10 1 1 90 Mai . . S 4 11 4 5 3 9 10 7 r, 7 7 7 2 4 2 95 Juin . II) 15 19 0 0 U U 0 1 2 0 0 18 6 » 7 90 Juillet . 7 7 6 2 0 1 '2 o 2 ■ > 15 17 12 7 8 0 93 Août . . 6 4 7 1 0 1 5 5 1 1 15 20 12 7 5 4 93 Septembre 0 9 5 2 7 u U 0 .'» 7 10 13 12 0 2 2 90 Octobre . •■ 2 2 1 II 3 -i 1 9 il 24 S 0 0 9 4 93 Novembre 9 t 0 5 2 2 S 4 7 2 12 0 0 8 3 7 90 Décembre 2 - 5 1 1 9 4 a 3 1-2 4 5 9 7 10 10 0 95 9 heures du matin 20 ,4 12 14 il 12 ,7 13 1 23 ' 2fl 01 39 55 27 20 9 565 Midi ts 1S 34 1 1 lll 9 17 10 21 10 i'i 01 52 28 25 9 5ti5 3 heures du soir . 21 17 53 13 1» 7 ts 8 22 20 42 47 49 21 18 15 5<>;> L'animée. 59 49 69 il 49 28 49 31 08 02 152 1 17 110 79 6. 53 1095 Vents remarquables et le Mrs directions à Ostotde, en 1861 . « E MOIS. a c es o -H ES i N. N1SE. RE. ENE. e. so. OSO. 0. ONO. KO. NNO. . Q 4 n » 2 , 1 3 4 » O 2 1 4 Mars . . . o 1 r, ,. » .. -2 2 » >, » 2 „ Avril . . . 5 4 6 i s 2 t i » a 1 » » » i 5 5 2 2 1 1 4 » Mai Juillet. . . 4 o >• » i - » ■ i » » a » 2 fï ,. 1 i „ » i ~2 » » 1 3 » 5 4 5 » » 2 » » .y .. 2 .. 3 3 4 7 5 » » 4 „ | „ 1 o 4 » 3 » 35 3(1 O Ô 11 4 2 14 20 13 7 20 4 DES PHENOMENES PERIODIQUES. io Radiation .solaire à Ostende, en 1867. D'après les observation;, faites à midi, au moyen de l'héliotlicrmomèlre, à échelle centigrade.) DATE. RADIATION TEMPÉRATURE DE L'AIR. DATE. RADIATION TEMPÉRATURE DE L'AIR. à midi. Midi. Maximum. .. midi. Midi. Maximum. le 2 36"00 8.05 9.80 Juillet le 7 45.00 is:oo 18.40 s 4 28,55 1 1,05 1 1,80 » 9 14,00 17,10 17,90 » Iti 30.90 13,05 15,26 » 10 15,80 17,40 18,90 > 28 28,25 4,00 5,20 » 1 1 44,30 19,20 19,90 Mars " 5 24,00 4,85 5,20 » 28 40,90 17,10 18,00 „ 4 27,00 4,55 5,70 » 51 44,50 18,60 19,50 » -28 38,90 9,40 9,70 Août » 10 45,30 19,20 20,40 » 30 58,60 9,00 10,10 o 12 49,60 25,65 26,00 Avril » 1 30,50 9,20 10,10 ■• 13 47,40 27,40 29,10 » Kl 58,70 10,20 1 1,80 ,, 14 51,50 27,50 52,00 Mai d 2 33,00 11,10 12,40 o 21 47,00 20,60 21,10 4 39,50 18,00 t8,80 » 24 46,00 21,10 21,60 » tj 17,70 23,95 20,30 » 25 45,90 20,00 21, .Ml o 7 51,00 20,00 27,10 » 28 45,40 20,20 20,50 o 8 47, '.0 25,50 27,00 » 3! ni 24,20 25. 60 o 11) 47,30 22,05 21,lu Septembre u 2 47,00 20,15 2 4,00 Juin » 1 49,00 21,20 25,10 » 8 12,75 18,80 2 1 ,50 >» 4 42,50 17,40 17,80 o 9 12,50 21,00 21,00 0 II) 45,50 18,55 20,80 , 10 15,50 19,50 19,70 0 II 40,20 22,05 25,40 » 14 43,00 18,50 19,20 '■ 13 50,30 24,60 20,40 Octobre ., 23 35,60 14,75 15,80 » 20 44, 10 19,55 19,80 „ 24 55,10 14,60 16,80 » 2!) 14,7(1 10,1111 19,50 Novembre » 8 27,40 10,85 11,40 » 30 15,00 18,80 21,00 » 9 27,80 11,80 12,00 Juillet » 1 12,20 21,50 25,10 •• 15 25,80 6,85 8,20 Température centigrade de Veau de mer à Ostende, en 1867. D'après les observations faites à l;i lêle de la jetée du poil, à la sonde de 2 mètres, et à l'heure aussi rapprochée que possibl de celle de la pleine nier du jour. MOIS. MOYENNE moi*. EXTRÊMES MENSUELS. DATE ,lu maximum. DATE du minimum. Maximum i Minimum. DIFFÉRENCE. 5.05 0,66 4,49 8,94 12,70 16,09 17,50 18,42 10,73 1 1 ,79 8,77 4,62 o:o.'. 7,85 7,55 1 1,70 15,95 17,85 18,70 19,75 19,80 15,00 12,10 0,10 0.00 5,15 2,20 0,15 10,45 11, 15 10,30 10,50 13,30 10,70 0,25 2,50 0.03 2,70 5,35 5,55 5,50 5,40 2.111 3,25 6,50 2,50 5,83 3,90 le 1 le 23 le 28 le 28 le 1 I le It le 24 Ies22et 25 le 3 le 1 le 1 les 1 et 17 le 3 sept. le 22 le 1 le 18 le 1 le 1 le 17 le 19 le 5 le 50 le 9 le 50 le 51 le 22 janv. Septembre . Novembre Décembre . 10,87 15,11 8,71 4,10 46 OBSERVATIONS Orages observés a Ostende, en 4861 , par M. Cavalier. Le 30 mars. !t avril , 20 1 1 mai , 12 » 27 » Du 2 au 3 juin Le 19 juillet, 20 » à 5 h 50 m. du soir, vil éclair, suivi d'un for- midable coup de tonnent- accompagné d'un violent coup de vent; forte averse de grêle, de 4 h. à 7 h 45 m. du matin, forts et vifs éclairs et trois coups de tonnerre ; à 8 II. du soir, fort coup de vent, averse de pluie et de grêle, de 2 h. 45 m. à 3 h 15 m. du soir, éclairs et cinq coups de tonnerre; vers 4 II , fort coup de vent du SO. à 3 li. du matin, vifs éclairs, de 0 h. 45 m. à 8 h. du soir, vifs éclairs , trois coups de tonnerre; la pluie tombée a donné 25mn,,030 d'eau, de 3 h. à ô II. 45 m. du soir, fort orage, quinze coups de tonnerre; direction du vent inférieur ; ONO.; celle des nuages: SE. , de 1 1 11. du soir à 3 11 du malin, vifs éclairs, roulement continu de tonnerre lointain, vers 4 h. du matin, vifs éclairs, tonnerre et pluie, de 3 h. 30 ni. à 4 h. 30 m. du matin, vils éclairs, fort tonnerre; averse de pluie donnant 10""°,950 d'eau; vent inférieur : St. De 1 h. 30 m à 2 h. du soir, fort tonnerre lointain ; vent inférieur : SSO ; nuages allant à l'ouest. Le 26 août, de 0 h du soir à minuit, orageux, tonnerre lointain 27 .> de 1 h. à 3 11. du matin , assez fort orage. 3 septembre, de 7 b. à 9 II. du soir, forts éclairs au NE. Q „ de « h à 9 11 du soir, forte pluie, vifs éclairs et tonnerre 0 » à 0 11. du soir, sept coups de tonnerre. 13 ., de 7 11. 30 m. à 8 h. du matin , tonnerre. 7 octobre de 1 11 5(1 m. à i II 10 m. du soir, vent ONO., trois vifs éclairs et trois coups de tonnerre accompagnés d'une averse de grêle H » à 8 b. 20 m. du soir, vif éclair et coup de tonnerre; forte ai erse de grêle. ij « à 7 b. 45 m. du matin, forte averse de grêle, vif éclair et coup de tonnerre. 18 décembre, de 1 b à 1 b. 15 m. du soir, deux forts coups de tonnerre. Lors du premier coup, la foudre est tombée à l'entrée du port; averse de grêle, donnant 4 millimètres d'eau. Vent NO. 19 ,, à 11 11. 30 m. du soir, averse de grêle, pendant 4 minutes, donnant l""",72 d'eau; les grêlons étaient fort gros; il y en avait plusieurs de la dimension d'une balle de fusil ;on eu a ramassé quelques- uns parfaitement creux. Tempêtes observées ù Ostende, en 1801, pat' M. Cavalier. Du 8 janvier au 1 1. 15 au 1 7 « 27 " an 29. » 30 • au 31. « 5 février au 8. n 8 •• au 0. Le 20 • Bourrasque entre le SO. et le KO. Grande tempête et rafale de neige du NE.; la neige tombée a donné 23"""5Ô0 d'eau. Bourrasque de l'OSO. Forte bourrasque du NO Tempête de l'OSO. Tempête de l'ONO. Bourrasque de l'ONO. Le 12 mars. Bourrasque de l'ENE. Du 17 n au 18. Bourrasque de CE. „ 30 » au 31. Tempête du NO. Le 4 8 9 avril. Grains de l'OSO. Tempête de l'OSO. Tempête de l'ONO 10 n Forts grains de l'ONO n 11 n Tempête du NO. Du 14 i. au 15. Tempête de l'OSO. DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 47 Du 20 avril » 12 mai ■ 15 juin » 10 juillet ., 26 Le 10 septembre. » 18 » » 24 » .• 5 octobre. 4 au -2-2. Tempête de l'OSO. au 15. Violente tempête du NE. au 16. Grains du NNO. au 19. Grains entre le SO. et l'O. au 27. Forts grains du NO. Bourrasque du NO. Bourrasque de l'ONO. Tempête du NO. Bourrasque du NO. Bourrasque du N. Le 7 octobre Bourrasque de l'ONO. ,, 8 » Bourrasque du NO. „ 28 « Bourrasque du NO. „ 29 » Bourrasque du SO. Du I novembre au 2. Bourrasque du NO. Le 4 > Du 10 o 19 . Le 22 i Bourrasque du SO. an 17. Tempête du NE. au 21. Tempête du NNO. Bourrasque du NO. Du 1 décembre au 3. Grande tempête. Des le malin du 30 novembre, baisse assez sensible du baromètre; cette baisse continue jusqu'à 9 heures du soir, le 1" décembre, et atteint un minimum de 730""»,45 : elle est accompagnée d'une assez forte éléva- tion de température. La direction du vent pendant la journée du 1" décembre est SO. Le I", un peu après 10 heures du soir, le vent souffle avec grande violence du SO.; maiscomme le baromètre avait commencé à remonter et le thermomètre à baisser depuis lJ heures du soir, on prévoit un changement dans la direction du courant. Vers 1 heure du malin, le 2 , la tempête se dé- chaîne du NO , avec furie. A partir de 4 heures les coups de vent sont des plus formidables. Telle était la violence du courant, qu'une chaloupe de pêche, échouée pendant la tempête du 1 9 au 20 novembre, fut chassée par la houle à travers le Genever brug (pont en charpente) qui conduit de la digue à l'estacade. La houle, qui déferlait à grands tlols, enleva bientôt une contre-digue établie près de l'extrémité du débarcadère des malles-postes et, débordant les quais, remplit le nouveau bassin en construction, destiné aux chaloupes de pêche. Heureusement que la tempête s'est présentée à l'époque des faibles marées, car l'eau s'est élevée à lm40 au dessus du niveau de la marée haute des vives-eaux ordinaires, ce qui donne un surcroit d'eau de3"'57; par conséquent, abstraction faite de l'effet dû a l'abaissement de la pression atmosphérique, on peut estimer que la force du vent seule a produit une élévation de ô mètres. Parmi les averses de grêle, etc., qui accompagnaient et suivaient la tempête, la rafale de neige dans l'après-midi du 2, et l'averse de grêle dans la soirée du 3, ont donné respectivement 5 millimètres et 3 millimètres 3/10 d'eau. Voici la pression atmosphérique, la température de l'air, et la direction du vent pen- dant les quatre jours, le 50 novembre et les 1, 2 et 5 décembre : HEURES. 30 Pression atmosphé- rique. NOVEMBI Tempérai centigrade IE. Direction du vent. |er DÉCEMBRE. 2 Pression atmosphe- rique. ÛÈCEMBRE. 3 I Pression atmosphé- rique. ÊCEMBR Tempérât. centigrade. E. Direetion du vent. Pression almnsphé- ritjne. Tempérai, centigrade. Direction du vent. Tempérai, centigrade. Direclion du vent. 9 h. du malin . 700,74 0.90 SSE. mm. 747,38 8: 40 SO. mm. 740,4;; 2^20 NO. mm 760,05 3"33 NNE. Midi .... 64,98 2,50 S. 45,50 9,45 sso. 48,40 1,15 NO. 6 1 ,35 4,05 ENE. 5 h. du soïr. 61,30 2,-25 s. 41,10 10,80 s. 49,30 -0,60 0N0. 63,25 2,90 NE. 6 Ik du soir. 59,06 1,-20 » 37,04 11,20 SO. 49,18 2,40 NO. 65,01 -2,40 » S h. 30 m. du s. » » ., 30,97 11,40 SO. » » " '» " " !> h. du soir. . SU, 14 2,iO » 30,45 1 1 ,25 SO. 51, 02 2,60 NO. 67,04 1,73 " Minuit 30,04 5,75 » 50,32 8,20 SO. 53,16 2,60 NO. 68,64 2,00 ' Du 0 décembre au 7. Tempête du NE. » 12 ■> au 13. Bourrasque entre l'O. et le NO. Du 14 décembre au 15. Bourrasque île l'O. „ 10 » au 17. Bourrasque de l'OSO. 48 OBSERVATIONS Observations [ailes à Amers, en 1867, par M. Adolphe De Hoe. TEMPÉRATURE CENTIGRADE DE L'AIR. QUANTITÉ MOIS. TEflPtR*T Hlaxitnum Minimum Maximum Minimum DATE DATE d'eau ni >yenne par [unis. moyen par mois. moyen pai iiinis. absolu absolu du maximum absolu. du minimum absolu tumbee. Janvier . 1.57 3.34 - o;s9 1 II -9.0 les 10 et 27 le 21 m ni . 00,2 Février . 7,45 0,80 5,03 15,7 -1,6 le 17 le 28 52,0 Mars . . 4,-24 7,41 1,08 14,5 "2,2 le 27 le 13 51,8 Avril . » » ■• » » 72 2 Mai . . 14,04 19,83 9,45 20,5 5,0 les 7 et 8 les 16 et 23 «6,0 Juin . ll»,S7 21,45 12,30 29,8 8,8 le 13 le 16 66,7 Juillet 17,27 21,34 13,21 27,8 9,3 le 24 le lu 121,4 Août . 18,04 23,38 13,90 33,0 9,7 le 13 le 20 46,2 Septembre 10,22 20,31 12,14 27,0 5,0 le 1 le 27 03,2 Octobre . IU,57 13,49 7,26 19,0 2 5 le II, le H 107,0 Novembre 6,41 ;>,os 3,7 4 18.3 1,0 le 17 le 18 .'.3.2 Décembre 1,69 4,13 - (1,75 11,3 -9,0 le 2 le 9 85,0 Lassée. 85.'i,5 Orages observés à Amers, en / Stpho. L. . . . Berberis vulgaris. L. . . . Belula alita. L d Al nus. L Bignonia Catalpa. L ... » radicans. L. . . . Buxus seinpervirens L. Carpinus Belulus. L. Cercis Siliquastrum. L. Glemalis Vificella. Willd. . . Colutea arborescens. L. . . Corchorus japonicus. L. Curnus alba. L » Mas. L » sanguinea. L. Corj lus Avellana. L. . . . Cralsegus uxyacanlha. L. . Çylisus hobumum. L. . . . Daphne Mezereuni L. . . . Evonymus europœus. L. latifolius. Mill. Fagus Caslanea. L j. sylvatîca. L Fraxinus excelsior. L. . » Ornus. L. ... Galanlhus nivalis. L. Genîsta juncea. L Gîneko bïloba. L •20 avril. 15 avril. 4 avril. 1 avril. 15 » 1G avril. 4 avril. 14 fevr I 1 avril. 5 avril. 14 avril. 16 févr, 10 avril. 20 avril. 2 févr. 28 avril. avril. mai. avril. 20 avril. 1S » mai. avril. 10 10 avril. 10 avril 20 » 20 .. 25 mars. 18 avril. 22 » 9 mai. 12 » 20 avril. 20 ' .. 24 avril. 30 avril. 1 mai. 8 mai. 23 avril, 12 mai. 28 avril. 10 mai. 29 avril. 24 » 2 mai. S avril. 12 avril. 4 avril. 8 •• 10 avril. 10 avril. 4 avril. 4 » 20 avril. 10 » ix » 22 >■ 4 mai. 26 avril. 26 mars. 12 avril. 21 » 10 « l févr. 6 >■ 22 mars 4 avril. 13 Févr. 7 avril. 1 mai. 28 avril 2 mai. 24 avril. Tome XXXVIII. 30 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. [Feuillaison , 1867.) Gledîtschia fero\. L » Iriacanthos. L. ... Glycine sinensis. L Gyiunocladus canadensis. L. Hippophaës rhamnoïdes. L. Hyacînthus orienlalis. L » botryoïdes Hydrangea arborescens. L- Jllglans nigra. L , » regia. L Ligustrum vulgare. L Liriodendron tu H pi fera. L Lonicera Periclvmenum. L . . . . » symphorîcarpos. L. . r tatarica. L « Xylosteum. L Magnolia Iripetala. L » Yulan. Desf. Mespilus germanioa. L Morus alba. L » nigra. L Narcissus pseudo-narcissus. L. . . . Philadelphus coronarius. L i> latifolius. L Pinus Larix. L Platanus occidental! s, L PopuluS alba. L » balsamîfera. Willd. . . . . » fasligiata. Poir » tremula. L Prunus anueniaca. L. ( (3 abric. ). . . » Cerasus. L. {big. noir.) . . . » dumestica. L. [0 gr. dam. v.) . Padus. L d spinosa. Black Plelea trifoliata. L Pyrus communis. L.( 3 bergam,). . . i> Cydonia. L d japonïca, L » Malus. L. (3 calville d'été) . . . « spectabilis. Ait 20 mars. 23 » 27 avril. 10 févr. 17 » 12 » 7 mai. 7 » 25 févr. 20 » 20 avril. 20 ». 20 » 1G avril. 18 » 5 avril. 2 mars. 14 avril. 19 avril. 2 juin. 15 mai. 24 avril. 9 mai. 11 mai. 20 mars. 28 » 20 » 18 s 18 mars. 7 avril. 10 » 19 •» 2 mai. 25 avril. GESDBBLC- 27 avril. 2 mai. 20 avril. 30 » 30 » 19 mai S » 28 » 10 mai. 15 avril, 15 mai. 1 mai. 3 « 7 » 24 » 1 mai. 15 » (8 avril. 24 » 10 mai. IN avril. 2;> avril. 7 mai. 2,", avril. 15 p 2 mai. 27 avril. 30 avril. 20 avril. 3 avril. 2 mai. 4 » 12 avril. 12 avril 1 mai. 15 avril 10 » 16 févr. 16 1> 51 janv. 16 févr. 1 mat. 20 avril. 10 mai. 10 D 4 mars. 26 mars. 15 avril. 2i mars 13 avril 12 B 15 „ 10 avril. 1 févr. -20 avril. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 51 NOMS DES PLANTES. (Feuillaison , 1867.) Quercus pedunculata. Willd. . . » sessiliflora. Smith. Rharanus catharlicus. L. . . . d Frangula. L . . . . Rhus Cotinus. L » typhina. L Ribes alpinum. L u Grossularia. L ■ oigrum. L » rubrum. L Robinia Caragana. Hêrit. . . . » pseudo-Acacia. L. . . » viscosa. Vent Rosa cenlifolia. L i> gallica. L lïubus Idseus. L Salix alba. L » babylonica. L Sambucus Ebulus. L » nigra. L » racemosa. L. Secale céréale. L Sedum aère. L Sorbus aucuparia. L » domestica. L Spîrsea Bella. Sims « hypericifolia. L. ... Staphylea pinnata. L Syrînga persica. L » rothomagensis. Hort. » vulgaris. L Tilia anierîeana. L » europpea. L » parvifoiia. Hoiïoi. » plalyphytla. Vent. l'Imus canipesli is. L Vaccinîuin Mvrlillus. L. . . Viburnum Lanlana. L. . . » Opulus. L. (/?, simpl.) » L. (fl. plen.). Vinca minor. L Vitex incîsus. L Vitis vinifera. L bbuxeli.es, GE>DBBL'G- GE- lei Gantl. 28 avril. 50 avril. 25 févr. 20 » 20 » 5 avril. 2 mai. 5 » 6 » t avril. 14 févr. 14 » 10 avril. 10 avril. 2G mars. 25 févr. 15 avril. 22 avril. 15 avril. 12 avril. 25 mars. 14 » 10 » 4 avril. 17 avril. 2 avril. 24 » 18 avril. 1K avril. 11 avril. 18 » s avril 26 avril - 15 » — lj » 8 avril. — 23 févr. 26 avril. 17 avril. 2 mai. 25 » 18 avril, 28 avril. 17 avril. IS » -22 avril. 18 avril. 18 » 27 » 27 •■ 12 » 20 févr. 20 o 20 » 20 » 19 avril. 27 fevr. 00 avril. 5 avril. 28 avril. 20 févr 20 a 8 avril. 1 avril. 20 fevr. 20 » 16 » 1 avril. 19 » 15 » 28 mars. 8 mai. 1 » OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. [Floraison , 1867.) BRUXELLES. ANVERS. [M. W. Que- teltlj (M. AcLir ) OESDBHt'G- GB- lez-Gatitl. (M. Rodigas.) [M, Lans- zweerl ) (àLBellyach | SALZBÛCRG. (M. Fritsch.) Acer campesti e. L s pseudo-Platanus. L. . Acliillei mîllefoliurn. L. Aconitum Napellus. L. . . . ^Esculus Hippocastanum. L. » macroslachys. Mich, Pavia. L Ajuga reptans. L Alisma Plaatago. L Àlliutn ursinum. L Alyssum deitoïdeum, L. . . Aluns glulinosa, L Althœa officinales. L Ainygdalus cora munis. L. . . v persica. L. (3 mad.), Anchusa sempervirens. L. . . Anémone Hepatica. L. . . » nemorosa. L. . . . Antii i Iiiiiuiii m a jus. L. . . . u Lînaria. L. . Aqutlegîa vulgaris. L. . . . Arabis caucasica. Willd. . . Arislolocliia Clematïs. L. » Siplio. L. . . . Arum maculatum. L. ... Asarum europœum. L. . . . Asclepias Vincetoxïeum. L. . Asperula odorala. L. ... Astrantia major. L Alropa Belladona. L. ... Azalea poiflica. L Beilis perennis. L Berberis vulgaris. L. . . . Betula alba. L » Alnus. L. (fl- mâles) Bignonia Catalpa. L. . . . » radicans. L. . . . Brvonia alba. L » dioica. Jacq. . . . Buplilhulmum cordifolium. L. Buxus sempervirens. L. . . 3 juin. 2G avril- 13 avril. 25 mars. 22 avril. 23 févr. 4 juin. 12 mai. 21 févr. 6 mai. 15 févr. 3 mai. 15 avril. 12 juin. 10 juill. 4 mai. 17 juill. 15 mai. 17 avril. 50 juin. \ août. 5 avril. 6 mars. 2 avril. 1 5 j u i n . 15 mars. 20 mai. 10 avril. 15 » G mai. 10 » 10 » 1 5 j u i n . 2!) avril. 16 juill. > jllll I avril. 2 mai. 25 juin. 15 mai. 2 avril. S juin. 25 mai. 24 avril. 1 mai. 2i mars. 18 mai. S juill. 8 juin. 25 mai. 3 juill. G févr. 10 juin. G juin. 5 fév r. io mars. 2 juill. 19 avril. 2 mai. 1 » 27 avril. 12 juin. G mai. 28 avril. 6 mai. I n 18 mars. 25 juill. 8 mai. 1 » 16 févr. 24 mai. 2i avril. 10 mai. 2G » 10 févr. 1 mai. 25 juill. 12 avril. 26 ai iil. 50 avril. 18 » 30 niai. 22 juin. 18 juin. 51 juîll. 22 juin. (i j utn. 25 avril. DES PHEiNOJIEiNES PERIODIQUES. o3 NOMS DES PLANTES. {Floraison, 1807.) BRUXELLES. Caltha palustris. L Campanula Iïoccoim. L » glomerata. L. » persicifolia. L. » traclielïum. L. Cardamîne pratensis. L Cassia marylandica Cenlaurea Cyanus. L » jacea. L Gerastîum arvense. L Cercis Silujua^trum. L Clieiranthus Cheiri. L Cbetidonium m a jus. L Chrysantlieinum Leueanthemum. L. Chrysocoma Linosyris. L. . . . Clematis vïtîcella. Willd. . . . Colchicum autumnale, L. . . . Coïutea arborescens. L Convallaria majalis. L Convolvulus arvensis, L. ... » sepiura. L Corchorus japonîcus. L Cornus Mas. L 9 sanguinea. L Corydalis digitata, L Corylus Avellana. L Crata?gus coccinea.L » oxyacanlha. L. . . . Crocus mœsiacus. Siois » sativus. L « \ ernus. Sw Cynoglossum omphalodes. L. . . Cytisus Laburnuni. L Daphne Laureula. L p Mezereum. L Delphinium Ajacis. L Dîanthus barbatus. L v europaeus Diclylra for m osa Diclamnus albus. L • Fraxînella. L. . . . i i juin. 12 juin. avril. 23 juin. 30 a\nl 1G avril. 10 févr. 2 févr. 15 juin. 13 juin. 8 juin. 28 juin. 28 août. 20 sept. lo mai. 2'J niai. 3 » — 4 juin. 15 avril. 10 mars. 10 févr. 18 mai. 10 » 10 févr. 15 mars. - lo » G mai. 4 mai. — 16 mars 6 It'\ r. 1 i févr. 25 juin. !0 h 12 s 13 a\ ril. ï juin. 25' mai. 12 mai. 28 avril. 7 niai. 25 avril. 1 juin. 30 av ril. ijuin. 3 sept. 6 févr. 6 févr. 4 juin. 18 mars. 20 août. 12 avril. 20 » 20 mai. 15 août. 20 août. 10 mai. 7 D 9 juin. 13 » 18 avril. 15 févr. G juin. 13 mars. 1 févr. G mai. 15 fev r. 15 févr. 12 mai. I S fev r. I janv. 31 mais 16 mai. 10 févr. SALZBOLRG. 2 juin. ÎJUlll. 30 mai. 4 juin. 15 juin. M OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. (Floraison, 1867.) BUliXKLLES. SALZBOCHG. Dïgitalispurpurea. L Dodecatheon Meadia. L. . . . Echinops spbœrocephalus. L. . Epilobium spicatum. Lam. . » montanum. L. Erica vulgaris. L Euplirasia officinalis. L. . . . Evonymus europœus. L. . . . Fragaria vesca. L. (J3 Hortens.}. Fraxinus excelsior. L. . . . Fnlillaria îniperialis. L. . . . GaUnthus nivalis. L Genisla juncea. L Gentiana cruciata. L. . . . Géranium macrorhizum.W illd. » pratense. L. . . . » sanguïneum. L. . . Gilia Achillœa Gladtolus communis. L. . . . Gleclioma liederacea. L. . . . Glycine sinensis. L Hedera Hélix. L Hedvsarum Onobrychis. L. Helleborus fœtidus. L. . . . » hiemalis. L. . . . » niger. L. . . . » viridis. L. . . Bemerocallis cœrulea. Andr. flava. L. . . fulva. L. . . Hyacintfaus botryoïdes. L. Hibiscus ayrîacus L. . . Hierarium auranliacum. L. . Hyacinihus orienlalîs; L. . Hydrangea arborescens. L, . » hortensis. Sin. . Hypertciinj perforât um, L. . » quadrangulum. L. Iberîs sempervirens. L. . . llex Aquîfolîum. L. . . Iiis gennaniea. L i juin. 6 mai. 2 févr. I juin. 10 mai. ■>., mai. 15 juin. 1 i juin. 25 juill. 26 juin. 16 août. 12 juin. 9 " 17 avril. S févr. 1 juin. 20 mai. 15 juin. 15 févr. — 1 janv. 3 mars - 25 fevr. — — 12 juill. — 31 mai. ■2'j mai. 2S ni3i. - 20 juin. - 20 mars. — - - — 25 août. — 4 juin. — 26 mars. 2 avril. — _ 10 août. — 15 juin. 6 juin 13 avril. 20 avril. 3 mai. — 10 mai. 15 ■• 13 mai. 10 » 28 » 21 fevr. 20 janv. 4 juin. G juill. 20 juill. 10 avril. 1 févr. •2 juin. 6 mai. 16 avril. 10 mai. 20 sept. 1 1 mai. 50 janv. 50 » 1 » 30 h 6 juill. 10 juin. 26 » 18 mars. 2 i j u ï 1 1 . G juin. 5 avril. 22 juin. 20 juin. G avril. 4 mai. 20 » 4 juin. 9 juin. 29 juill. 13 juin. 9 mai. 21 avril. 4 juin. 15 juin. 23 juin. 28 » DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. m NOMS DES PLANTES. (Floraison, 1807.) BRUXELLES GtSNDBRUG- SAL2BOURG. Iris pumila. L Juglans regia. L Lamium album, L Lathyrus silveslris. L. . . Leuntodon Taraxacuni. L. . Liguslrum vulgare. L. . . Lilium candîdum. L. . . . " croceum i> flavum. L Lïriodendron lulipifera. L. . Lonicera Caprifolium. L, . . » pallida. L v Periclymenum. L. . j> symphoriiarpos. L. » tatarica. L. . , . » Xylosteum. L. . . Lychnis cbalcedonîca. L . . Lysimachîa nemorum. L. . . » nummularia. L. . » vulgaris. L. . . Lythruni Salicarïa. L. . . . Magnolia grandiflora. L. . . » tripetala. L. . . . » Yulan. Desf. . . . Malva sylvestris. L » Tourneforlii Melîssa officinalis. L. . . . Mentha piperita. L b sylvestris. L. . . . Mespilusgermaniea. L. . . . Mitella grandiflora. Pursch. . Morus nigra. L Narcissus Jonquilla. L. . . , » poelicus. L. . . . » pseudo narcissus. L. Nympha?a alba. L » lulea. L Ornilliogalum umbellalum. L. Orobus vernus. L Oxalis acetosella. L. . . . -21 avril. 12 avril. 14 juin. 50 mai 50 mai. 2i mars. 2-2 avril. *jinn. 16 avril. 25 » 18 avril. 16 avril. 22 mars. 11 juin. 16 • 17 juin. 6 juin. 2 D 2 avril. 4 mai. 14 juin. 14 juin. 9 avril. 20 juin. 5 aoi'il. lu » 10 mai. 2 mai. 20 avril. 20 » 28 avril. ■~~ 50 mars. Ix juin. 18 juin. 10 juin. 21 juin. 7 » 5 juill. i4 juin. 18 juill 10 mai. 20 juin. 10 avril. 20 mai. 7 juin. 4 Mai. 16 avril. 10 févr. 20 juin. 28 u 15 juin. 28 niai. 50 » 9 avril. 6 mai. 24 juin. 22 juin. 20 avril. 25 » 14 » 10 juill. 20 mai. 25 avril. 2 juill. 20 mai. 30 avril. 22 avril . 27 juin. 2 juin. 28 » 15 juin. 14 juill. 10 juin. 1 1 août. 15 juill. 15 juin. 56 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. ( Floraison , 1867.) Oxalis 5I1 u la. L. . Pacbysandra procumbens. Nich. . Papai er bracleatum. L » orientale. L Hliœas. L •■ somnïferum. L. ... Phiiadelphus curonarius, L. . . Pblox \ erna. L Physalis Alkekengi. L. Planlago major. L. ...... Poe 1 ofiicînalis. L Polemonium album. L. . • . " cceruleum. L. . . . Polygonum Bîslurla. L Populus alba. L » fastigïala. Puir Potenlîlla alba. L Primula Aurieula. L » elatîor. L » veris. L Prunus armeniaca. L. (;3 «bric.) . » Orasus. L. ( _: l>i> Malus. L. (3 calv. d'été ) spectabilis. Ail Ranunculus aconîlifolîus. . . . » acris. L. (/?. sîtnpl, ) . •> » {fl. plen.) aquatilîs, L. Ficarius. L Rbamnus Frangula. L Rheum undulalum. L Rhododendron ponticum. L. . . Rlius Culinus. L BRUXELLES. GENDBRKG- GE- 03TBHDE. M11LR. 5 fêvr. 3 juin. 1 juin. 1 JUIN. 18 mai. 7 juin. 10 mai. 12 uiars. 2 avril. 20 mai. 28 avril. 1 i uni. ô juin. I avril. 16 avril. 15 » 22 avril. 14 avril. 25 fevr. •2-2 avril. 10 mai. 10 i> 23 mars 2-2 mai. 2j mai. 1 i juin. 18 avril. 29 avril. i!7 avril 18 » 2S mars. 2S avril. 15 mai. 15 » 10 juin. IS avril. 27 » 25 avril. 5 » G juin. 29 avril. 27 .. 6 avril. 18 mai. 2 j u i n . s avril. 8 avril. 2 avril. G juin. 2 juin. 22 mai. 28 mai. 17 mai. 26 » 15 avril 10 mars. 1 janv. 28 mars. 8 avril. 12 .. 12 avril. 25 mars. 9 avril. 10 mars. 18 avril. 26 févr. 15 mai. 20 mai. VIENrSE. SÀLZBOt KG. i juin. 25 avril. 21 » 25 » 25 >• 26 avril. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. §7 NOMS DES PLANTES. [Floraison, 1867.) GENDBBUG- GB- OSTBNDB. lez-Gand. SÂLZBOt'RG Ribes atpinum. L » Grossularia. L. [Fr. vîr.) » nigruni. L » palmatum. Hort. . d rubrum. L Kobtnia Caragana. Hérit. . . » pseudo-Acacia. L. . . Rosa canina. L •> centîfolia. L » gallica. L Rubus Idaîtis. L Ruta graveolens. L Sali v capraea. L Satvia officinal îs. L Sambucus nigra. L » racemosa. L. . . . Sanguinaria canadensis. L. Saxifraga crassifolia. L. . . . » urabrosa. L. . . . Scabîosa arvensis. L » Succisa. L Scropbularïa nodosa. L. . . . Seduni acre. L » album. L » Tclephium. L Silène in fia ta Solarium duleaiuara. L. . . . » luberosum. L. . . . Sorbus auciiparia. L Spartîum scoparïum. L. . . . Spirasa Anineus. L » Relia >■ lilipendula. L. . . . » hypericifolia. L. . . . » leevigata. L » macrophy lia » salie if olia •> sorbifolia. L Staphylea pinnata. L. . . . Slacbys sylvatîca. L Statice Armeria. L Tome XXXVIII. 2 avril, lti » 30 mars 6 mai. 30 » 18 mai. 30 mai. 28 » 22 févr. 1 mai. 18 juin. 10 mai. 12 juin. 25 » 26 mars. 4 avril. 4 D 12 avril. 9 juin. 17 D 28 mai. 17 juin. 8 juin. 24 » 18 avril. 15 » 15 » 10 juin. 16 » 20 mai. 12 juin. 16 » 20 juill. 28 avril. 15 juin 18 juin. 22 avril. 26 avril. 18 avril. 29 mai. 6 mai 1 mai. 10 p 14 juin. 10 juin. 14 juin. 20 juin. 6 avril. 23 mai. 10 juin. 10 D 10 juin. 20 mars. 2 juin. 20 mai. 28 avril. 6 juin. 23 mai. 10 juin. t juin. 9 mai. 1 » 20 juin. 6 mai. 31 mai. 4 juin • 4 juin. 5 août. 4 juin. 12 » 4 juill. 2 juin. 1 » 26 » 4 juin. G juin. 58 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. ( Floraison, I8G7.) But X ELLES. SALZIÏOLRC. Symphytum asperrimum. . . y officinale. L. . . , Syringa pcrsica. L » vulgaris. L Taxus baccata. L , Thymus Serpillum. L. . . . , » vulgaris. L Tiarella cordifulia. L. . . . . Tilia amerioana. L » i m ..| .1 .1 L » microphylla. Vent. . . , Tradescanlia virginica. L. . Trifolium pralense. L. . . . Triticum sativum. L. [3 hyber.). Trollius européens. L Tulipa Gesneriana. L. . . . Tussilage- Farfara. L » fragans. Willd. . . Ulmus campeslris. L Vaccin ium Myrtillus. L Valeriana rubra. L Veralnim nigrun». L Verbascum nîgrum. L Verbena offieinalis. L. . . . Vcronica genlianoïdes. L. . . » spicala. L » Teucrium. Riv. . . ^burnum Lantana. L. . . . » Opulus. L. {fl. simpl.) » v {fl. plen.). Vinca minor. L Viola odorala. L Vitis vinifera. L Waldsleinia geoïdes. Kit. . . 2G avril. 8 juin, îi juin. o mai. 27 avril. 1 juin. 20 mai. 15 juin. 27 avril. 7 ■• 10 avril. — - 1 juin 1 mai. - — 21 juin 20 mai I » G mai. G ■< 28 fevr. 30 mars. 2ij mai. 10 juin. 13 mai. 17 juin. 7 mai. 15 .. 20 mars. •J » 14 avril. 27 niai. 6 avril. 50 ., 7 « 24 » 27 mars. 25 mars. 20 mai. 28 avril. 20 u 20 févr. 9 juill. ô juin. 1U mai. 1 mai. 16 fevr. 1!, fevr. l mai. 25 juill. 17 juin. 11 mai. 22 juin. 2» avril. 14 mai. 12 » 12 mars. 2:, janv. Ill avril. 27 avril. 12 mai. 2 i j u i n . :> juin. 2.> juin. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. m NOMS DES PLANTES. (Fructification, 1SC7.) BRUXELLES. (M. Ad. Que- iclct.) GENDBtlUG- GE- Icz-Gand. (M. Kodigas.) (M. Lans- zwecri.) (M. Fritsch. SÀLZBOlïlG, (SI. Frilscli.) Acer pseudo-PIatanus. L. . . . Achillea millefolium. L Acuniium Napellus. L ^sculus Hippocaslanum. L. Ajuga replans. L Alcea rosea. L Amygd;duspersica. L. . . . Antïrrhiuum majus, L. Aslrantia major. L Berberis vulgaris. L Belulu alba. L Campanuta persicifolia. L. . . . Clielidonîum majus. L. . . . , Convallaria maïalis. L. Cornus mas. L Corylus Avellana. I, Crata?gus oxyacantha. L. . . . Cylisus Laburnum. L. ... Dapline Mczereum. L. . . . Digilalis purpurea. L. . . . Fagus syivatica. L Fragaria vesca. L. {j3 hortens.). Gladîolus communis. L. . . . Hippophaës rhamnoïdes, L. Hyperieum perforatum. L. . Juglans regïa. L. Leonlodun Taraxacum. L. . . Lîgu^tium vulgare. L. . . . Lonicera Periclymenuni. L. Malva sylveslrîs. L Melissa ofiicinalis. L Mespilus gernianica L. . . . Morus nigra. L Orulius vernus. L Papaver bracteatum. L. . . . Physalis Alkekcngi. L. . . . Prunus Cerasus. L. (;3 biqarr. n.) Pvrus communis. L » Malus. L Quercus pedunculata. Willd. . Uiltes Grossularia. L. . . . 7 juin. 1 (J j u i n . ■1\) juin. 29 août. 7 sept. 20 août. 24 oct. 20 juin. 1S août. 15 août. 29 juill. 18 aoûl. 9 juill. 7 juin. 7 .. 12 a oui. 12 » 20 » 18 sept. 12 juill. 25 juin. 10 sept. 25 mai. 9 août. 50 août. 27 sept. S ocl. 26 juill. 20 août. l~> juin. 9 juill. 28 sept. 13juil 20 juin. 18 sept. 10 orl. 20 sept. 21 oct. 15 août. 10 sept. 5 juill 27 sept. I juill. 26 juin. 15 sept. 12 juill. 10 août. 15 juin. 15 juin. 17 juill. juin. 18 sept. 17 juill. i juin. 5 juill. 10 août. 51 » 24 juill. 60 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. {Fructification , 1807.) BRUXELLES. 1NVBHS, GENHHRUG- GE- Ii'z-Gand. \ tSKRE. S*LZBOlRC. Itibes nigrum, L. . . . « rubrum. L. . . . Robinia pseudo-Acacia. L. Rosa canina. L. ... Rubus Idseus. L. . . . Salvia officinal is. L. . . Saïubucus nigra. L. Secale céréale. L. . . . Sorbus aucuparia. L. . Syringa vulgaris. L. - . Ut m us canipestris. L. . Vaceinium Myrtillus. L. . Viburnura Lantana. L. » Opulus. L. . Viola odorala. L. . . . 21 juin. 14 juin. -2 juill. 10 juill 5U juin. li » — 10 » 18 août. _ 20 juill. 12 sept. 21 juill 26 ocl. 20 sept 15 sept. 18 août. 15 juin. 20 août. 8 juill. I aoùl 28 juin. 22 juill. 31 juill. 31 ■■ NOMS DES PLANTES. [Chute des feuilles , 1867.) BRUXELLES. (M. Ad Que- lelel.) (M. Acar.) GENDBRUG- GE- lez-Ganil. (M. Rodigas.) (M I..111.- Eweei i i (M. Bell} ne'.) Acer campestre. L. . . . >' pseudo-Platanus. L. /Esculus Hîppocaslamim. L. » lulea. Pers. » Pavia. L. . . . Amygdalus conimunis. L. » persica. L. [^ mad.\ Arîstolochia Sipho. L. Berberîs vulgaris. L. . Betula allia. L » Aluns. L Bignooia Catalpa. L. . » radicans. L. Garpinus Betulus L. . . Cercis Siliquastrum. L. . Golutea aiborescens. L. . Corcliorus japonicus. L. 22 oct. 13 v 26 oct. 12 nov. 20 oct. 4 nov. 30 oct. 20 » 30 oct. 8 nov. 5 » 1 oct. 15 nov. 20 » 25 oct. 18 10 nov. 6 » 22 oct. 10 .. 10 nov. 12 oct. Il) nov. 0 » 4 nov. 10 » 12 » DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 61 NOMS DES PLANTES. [Chute des feuilles , 1867.) Cornus mas. L » sanguinea L Corylus Avellana. L CraUegus oxyacantha. L. ... Cytisus Laburnum. L .... Daphne Mezcreum L Evonymus europaeus. L Fagus Çastanea L » s> Ivatica L Fraxinus excelsior L » nigra Gingko btloba. L Glycine sincnsis. L Gymnocladus canadcnsis Lam. Hippophaës rhamnoides. L. Hydrangea arborescens. L. . . Juglans nîgra. L » regia. L Ligustrum vulgare. L Liriodendron tulipifera. L. . . * Loniccra Perîclymenum. L. » sympboricarpos. L. . . y, tatarica. L » Xylosleum. L Magnolia Yulari. Desf Mespilus germanica, L Moins alba. L. » n'gra. L Philadelphie coronarîus. L. . . Pin us Larîx. L Platanus occîdenlalis. L. ... Populus alba. L » fasligiata. Poir. Prunus armeniaca. L. [S abric. ), » Cerasus. L. [big. noir.) . . » domeslica. L. [3 (jr. dam. v.) h Padus. L Ptelea trifoliala. L Pyrus communis. L. (/3 bergam.), . n Cydonia. L » japonica. L 3 nov. 24 oct. 28 oct. 28 oct. 30 » 28 OCl. 20 ». 22 oct I nov. 20 nov. -28 ■< 20 oct. 18 oct. 6 nov. 10 » 21 » 20 oct. 20 d i:> oct. 20 nov. 30 ocl. 10 nov. 7 nov. 20 » 12 nov. 5 duc. 20 nov. 2 déc. 5 nov. 1 dé 27 ocl. 15' nov. 3 ». 25 oct. 0 nov. 1 nov - 12 » - 14 ocl. — 15 nov — 15 nov - 12 » 0 oct. 12 .. _ li » 2;i oct. 4 nov. 10 nov. 10 .. 4 » 4 » 20 » 10 » 10 u (ï » 12 » G » 1 i oct. 15 nov. G » I » 5 déc. 3 nov. 62 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. [Chute des feuilles, 1S67.} riRLXELLES. Pyrus Malus. L. (J calville d'été) Quercus pedunculata. Willd. . « sessilillura. Soi. . . Rhamnus catbarlicus. L. . . . » Frangula. L. . . . Rhus Colinus. L d lyphinum. L Ribes alpinum. L o Grossularia. L .» nîgruni. L. . . - ■ . i> rubruni L Robinia pseudo-Acacia. L. . . Rosa centifolia. L i> galllcu. L. Rubus Idaîus. L Salix alba. L Sambucus nigra. L i- racemosa. L. . . . Sorbus aucupara. L Spirsea hypericifolia. L. . . . » Aruncus. L Staphylea pinnata. L. . . Syrînga persîca. L >j rolbomagensis. Hort. n vulgaris. L Tilia parvifolia. Hoffin. . . . .» ptatypbylla. Vent. . . Ulmus campestris. L Vaccinîum Myrlillus. L. . . . Viburnum Lan tan a. L. . Opulus. L. (fl.simpl.) . u » (fl. plen.) . Vilex incisus. L Viiis vinifera. L. ( >3 ckass. doré.) 26 oct. 5 nov. î oct. 26 oct. 25 oct. 27 oct. 25 oct. 15 oct. 22 oct. 20 ■• 1S nov. 29 nov. 29 oct. 8 nov. 13 » 12 nov. 15 oct. ls oct. 6 nov. 15 <- 50 oct. 25 oct. 12 nov. 18 ■> 15 » 15 nov. 15 » 1 » 10 sept. 7 nov. is nov. 7 v 10 nov. 25 nov. 19 » t nov. 20 » 20 >» 10 » 10 n 10 nov. 10 i> 10 » 10 » 10 » 20 » 20 b îS nov. 20 oct. 20 » 6 nov. 4 nov. 6 » 6 » 0" » 1 déc. 10 nov. 10 !> 20 oct. 4 nov. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 63 PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES NATURELS. REGNE ANIMAL. Observations faites à Melle , près de Garni, en iS61, par M. le professeur Bernardin. OISEAUX. PÉRIODE DE PRINTEMPS. Février 7. Corvus pica. S'apparie. 1-1. Frinyilla domestica. S'apparie. 14. Alauda arvensis. Chante. 15. Fringilla cœlebs. Chante. 15. Turdus merula. Chante "8 ) [Anser segetum. Passe, allant vers le N. 9 el 15. ranellus cristatus. Passe. 1 G. Corvus corone et C. cornix. Passent. 18. Larus ridibundus. Passe. 23 et 20. Ardea cinerea. Séjourne. Avril 1. Corvus corone. Vu une dernière fois. Mars Avril 1. Fringilla domestica. Nidifie. 2. Sturnus vulgaris. Nidifie. 9. Hirundo ruslica. Arrive. 9. Numenius phaopus. Passe. 15. Sylvia luscinia. Arrive. 16. Emberiza cttrinella. Chante. 10. Sylvia atricapilla. Chante. 17 Sylvia luscinia. Chante. 19. Cuculus cnnorus. Arrive. 28. Sylvia garrula. Chante. 28. Cypselus apus. Arrive. Mai 5. Sylvia hypolaïs. Arrive. (H OBSERVATIONS Mai 5- ffirundo rustica. Nidifie G. Sylvia hypolaïs Chante. 0. Oriolus galbula (.liante. 7. Sylvia luscinia. Un œuf. 1 U. Itallus crex. Arrive. 22. Fringilla domestica. Pelils. .Vh/ 24. Fringilla eœlebs. Petits volent. 30. JIJuscicapa griseola. Petits. Juin 1. Troglodytes europœus. Petits volent. 5. Sylvia luscinia. Petits volent. 29. s/slur palumbarius Passe. PÉRIODE D'AUTOMNE. Juillet 5. Turdus merula. Petits, 2e fois. 51. Cypselus apus. Parti, ^oîjj 1. Ciconia alba. Passe. 1. ffirundo urbica. S'assemble, 5. .4rdeu cinerea. Passe. 8. Cypselus apus. Vu encore deux indi- vidus, lô. ffirundo urbica. S'assemble. 22. Ciconia ulbu. Passe. 25. tournas vulyaris. Passe en troupes. Septembre 4 Sylvia luscinia. Vu une dernière fois. Septembre 20. ffirundo urbica Départ. 24. — rustien S'assemble. 24. Notucilla alba. Sur les toits. 2(1. G'oruus corone. Arrive. 20. — curnix. Arrive. Octobre 4. ffirundo rustica. S'assemble. du 7 au 15. — Départ. 1G et 17. Vu encore quelques unes. 7Voiiem6re24. Anser segetum. Passe. 24. Anus boschus. Passe. Mars Octobre MAMMIFÈRES. 14. Fespertilio pipislrellus. Réveil. Vole encore. REPTILES. Février 13. Triton cristatus. Réveil. POISSONS. Février lô. Cyprinus auratus Alasurface. ,-]rn7 13. — — Fraient. I \S ECTES. Février 15. Colins Rhamni. Vole. 10. Gyrinvsnatator. Parait. 24. Melolontha vulyaris. Sort de lern . PERIODE DE PRINTEMPS. Mors 24. Apis mellifica. Yole. 2G. Fanetsa nrticœ. Yole. 26. Polyot) matus argiolus. Vole- DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. m Avril 1 2. Fanessa urticœ. Vole. 17. Crioceris merdigera. Paraît. 18. Coceinella Bipunctata. Paraît. 18. Bombas lerreslris. Vole. 20. Colias Rhamni. Vole en quantité. 25. Pieris Brassicœ. Vole. 27. Staphylins. 30. Chute d'une multitude de petites mouches noires pendant une pluie d'orage. Mai 5- Salyrus Œgeria. Vole. Mai 4. Agrion minium. Vole. 4. Melolonlha vulgaris. Vole. 5. Pieris cardamines. Vole. 5. Elater murinus. Parait. 7. fanessa lo. Vole. /«/» 1. Agrion puella. Vole. .1 . — minium. Vole. 2. Chenilles de Fidonia sur les groseilliers. 29 et 50. Staphylins. PÉRIODE D'AUTOMNE. Juillet 1G. Mschna maculatissima. Vole. ioîîHl et 12. Staphylins. 14, Pieris Brassicœ. En abondance. 19. Staphylins. Septembre 19. Aphis. Passe. Octobre 15. Fanessa urticœ. Vole. 15. Coceinella bipunctata. Vole. 25. Colias Rhamni. Vole. 25. Fanessa alalanta. Vole. Observations faites à Ostende, en 1S67, par M. Edouard Lanszweert, pharmacien. MAMMIFÈRES. Janvier 2. ra/pa enropœa. Apparail. jtvril 16. Fesperlilio pipistrellus. Réveil. OISEAUX. PÉRIODE DE PRINTEMPS. Janvier 2. Embcriza nivalis. Arrive par bandes. 2,5, 6 et 7. Charadrius pluvialis. Passe pendant ces quatre nuits. 4 et 5. Anser segelum. Passe par bandes in- nombrables du SO. au NE. 5 et 0. Gallinago scolopacinus. Arrive en masse. 10. Alcedo ispidu. Vu quelques individus. Tome XXXVIII. Janvier 12. ffœmatopus ostralegus. A 2 h. après midi, passe par bandes du NE. au SO. 15. Anas bosehas et Anaspenelope. Pas- sage considérable. 15. Sula bàssana. Un individu arrivé à la plage ouest. 10. Scolopax rusticola. Vu quelques indi- vidus. 9 GG OBSERVATIONS Janvier 22. Cycnus musicus. Trois bandes al- lant vers le NO. 22 au 25. Anser segetum. Grand passage. Février 21. Fuligula nigra. Arrive par bandes. 21. Anser segelum. Quelques bandes vont de PO. à l'E. 22. Charadrius pluvialis. Passe, allant vers le SE. Mars 7. Anser segetum. Paisse en masse de l'O. à l'E. lô, 14 et 15. A user segetum. Des bandes innom- brables se dirigent de PO. à TE. 19 et 20. Anser segelum et Ardea cinerea. Passent. 10. Motacilla alba. Arrive. Avril I et 2. Corvus cornix. Départ. Avril lo. Hirundo urbica. Vu un individu. Ut. Ruticilla phœnicurus. Arrive. 10. Turdus torquatus. Arrive. ISet 16. Hirundo urbica. Arrive. 24. Cypselus apus. Arrive. 24. Corvus monedula. Construisent leui nid dans la tour de l'église. 29 et 30. Scolopax calidris. Lalh? (Chevalier à panes rouges). Passe le soir. "0. Cuculus canorus. Chante. Mai I. Scolopax calidris. Passe le soir. 10. Muscicapa griseolu. Vu un individu. 17, IN et 28. Scolopax calidris. Arrive en masse. 50. Anser segetum. Des bandes passent de PO. à l'E PERIODE D'AUTOMNE. Septembre 1. Cypselus apus. Départ. 19 et 20. Hirundo urbica. Rassemblement. 1\. Larus marinus. Arrive. 2\ et 22. Hirundo urbica. Départ général. 2.S. Scolopax calidris. Arrive. Octobre lô. Corvus cornix. Arrive. 14. Fringilla carduelis. Lath. Arrive. 16. Fringilla cœlebs. Des bandes considéra- bles vont de l'E. à PO. 0C(o6re24el 23, Crus cinerea Passage la nuit et le jour, versl'O. 50. Scolopax rusticola. Arrive. Novembre 2. Anas bosebas. Passe. 2. Parus citer. Arrive. 22 et 25. Numenius torquata et Anas Péné- lope. Passent. Mars 1. flâna temporaria. Réveil. 17. Lacerta vivipara. Réveil. REPT ILES. Mars Avril 20. lïana temporaria. Ponte. 2. — — Eclosion des œufs POISSONS. Juin 16. Scomber scombrus. Apparaît. Octobre 12. Ctupea harangus. Apparaît. Avril 6. Mcloë maialis. Apparaît. _'•". Bibio Iwrlulanus. Apparaît. INSECTES. Mai Juin 1. Melolontba vulgaris. Apparaît. 29. Melolontba fullo Vole. DES PHENOMENES PERIODIQUES. G7 Observations faites à Waremme, en 1867, par M. de Selys-Longchamps OISEAUX. PÉRIODE DE PRINTEMPS. Mars Avril 17. 2-4. 20. 20. 5.) 7-1 Motacilla allia. Arrivée. — (lava. Arrivée. Ruticilla lilhys. Arrivée (Liège). Sylvia rufa. Arrive. Hirundo rustica. Arrivée. Mai 7. Phyllopneusle rufa. Arrivée. 9. Sylvia atricapillu. Arrivée. 9. Ruticilla luscinia Arrivée. 3. Cypsehts apus. Arrivée (Liège). 1 1. Hypolais iclerina. Arrivée (Liège). Observations fuites à Vienne, en 1867 , par M. Charles Fritscii. OISEAUX ET INSECTES. PERIODE DE PRINTEMPS. Vars 27. Apis mellifica. Vole. 27. Eristalis œnea. Vole. Avril 11. Hirundo rustica. Arrive 13. Bombus terrestris. Vole. 22. Hirundo urbica. Arrive. 2ô. Rhizolrogus œquinoctialis. Vole 25. Gonopteryx Rhamni. Vole. 25. Ammophila sabulosa. Vole. 25. Triton cristatus. Apparaît. 25. Lissolriton punctatns. Apparaît 25. Lacerta agilis. Apparaît. 25. Dorcadion morio. Apparaît. 25 l'espa germanica. Vole. 27. Hélix hortensis. Apparaît. Avril Mai 27. Fanessa C. album. Vole. 27. Bombus lapidarius. Vole. 0. Syrphus Pyrastri. Vole. G. Crioceris Asparayi. Apparaît. 7. Pieris Brassica. Vole. 9. Fanessa Atalanta. Vole. 9. Cantliaris rustica. Apparaît. 9. Syromustes marr/inatus. Apparaît. 9. Bibio horluhtnus. Apparaît. 12. Libellula quadrimaculala. Vole. 13. Malachius œneus. Apparaît. 18. Syrilta pipicus. Vole. 18. illacroglossa Slellatarum. Vole. 68 OBSERVATIONS Observations faites à Salzbourg , en IS67, par M. Chaules Fritsch. OISEAl.V ET lAiSECTES. PÉRIODE DE PRINTEMPS. Mai 29. Phytlopertha horticola. Apparaît. Juin 5. Hoplia squamosa. Apparaît. 3. Colias ffyale. Vole. ô. Anabolia [urrata. Yole. 4. Trichodes apiarius. Apparaît. 6. Tipula giganlea. Vole. 7. Sargus cuprarius. Yole. 0. Lampyris splendidula. Vole. 10. fanessa Cardui. Vole. 1 1. Lygœus equeslris. Apparaît. 11. Mordella aculeata. Apparaît. 12. Agrion elegans. Vole. 12. Platycnemis pennipes. Vole, lô. Arge Galatea. Vole. Juin 18. Aclimonia Tanaceti. Apparaît. 19. Limenitis Populi. Vole. 20. Plusia Gamma. Vole. 22. Trichius fascialus. Apparaît. 22. Zygœna Filipendulœ. Vole. 23. fanessa C. album. Vole. 50. Ragonycha melanura. Apparaît. 30. Epincphele Janira. Vole. Juillet 1. Locusta cantons. Pépie. 2. Apatura Iris. Vole. 13. Tropicoris rufipes. Apparaît. y/otJt 2. Sphinx Convolvuli. Vole. 14. 77iecta fictulœ. Vole. PERIODE D'AUTOMNE. /utn 11. Cuntltaris rustica. Disparait. 16. Anabolia furcala. Disparaît. Juillet 1. An;ocharis cardamines. Disparaît. 4. Platycnemis pennipes. Disparaît. 12. Libellula quadrimaculata. Disparait 18. Hoplia squamosa. Disparaît. 11. Lacon murinus. Disparait. 23. Osmylus chrysops. Disparaît. 24. Mordella aculeata. Disparaît. 2"i. Aporia Cratœgi. Disparait. Août 5. Arge Galatea. Disparaît. 7. Clirijsomela fastuosa. Disparait. 12. Cryptocephalus sericeus. Disparaît. II'. Calopteryx virgo. Disparaît. 14. Ragonycha melanura. Disparait. 20. Lygœus saxetilis. Disparaît. Août 27. fanessa Antiopa. Disparait. 30. Argynnis Paphia. Disparaît. 31. Syrphus Pyrastri. Disparaît. 51. fanessa Cardui. Disparaît. Septembre 2. Trichodes apiarius. Disparait. 3. Panorpa commuais. Disparaît. 8. Tipula oleracea. Disparait. 8. fanessa ('.album. Disparaît. 10. Ccenonympha Pampkilus. Disparait 10. Lycmna Alexis. Disparaît. 12. Sphinx Convolvuli. Disparaît. 14. Colias Ihjale. Disparaît. 14. l'ieris Brassicœ. Disparaît. 14. Sargus cuprarius. Disparaît. 14. Tropicoris rufipes. Disparait. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 09 OBSERVATIONS FAITES A DES ÉPOQUES DÉTERMUËES. État de la végétation le 2! mars 1867* (Pour la Feuillaison, on représente par 1, feuillage complet ; 5/4, feuilles aux trois quarts de leur grandeur; Va, moitié grandeur; */4, quart de grandeur; Vs, bourgeons ouverts ou très-petites feuilles initiales; par bourgeons, on entend seulement ceux qui sont à moitié ouverts, et par 0, on entend absence de feuillaison.) BRUXELLES. GENBBRUGGE- BELLE. GEMBLOl'X. M1HH. WAREMME. LIEGE. NOMS DES PLANTES. — lez-GauJ. — — (M. Ad. Quete- let.) (SI. Rodigas.) (M. ISernardin.) {M. Malaise.) (M.Belljnck.) [MM- Ghaye et deSelys.) (M. Dewalque.) FcuillaÎMOu. jEsculus Hippocastanum — 0 0 0 0 0 0 w lutea . . . — - 0 » Pavia . - - 0 AInus glutinosa. — 0 — 0 0 Amygdalus persica — 0 0 1) 0 Arislolochia Sipbo — — 0 Arum maculatum — — — - Vî «/2 I/o Berberis vulgaris Commencée. 0 u 0 0 - ' 1 Belula alba . . — 0 0 — 0 Bignonia Catalpa — — 0 i> radicans — — 0 Carpinus Betulus — 0 0 0 0 Gercis Siliquaslrum — — 0 Colutea arborescens — — — 0 Gorchorus japonicus Commencée. — 3/S «/s '/2 0 1/4 Cornus mas. . . . - 0 0 0 Bourgeons. 0 's » sanguinea . — 0 0 u Corylus Avellana. . Commencée. 0 Bourgeons. 0 Bourgeons. 0 Bourgeons. Crata?gus oxyacanlha — 0 Id. Bourgeons. Id. — Id. Gyiisus Laburnum. — 0 u U 0 Daphne Mezereum. — — — "s l-2 » Synrphor ica '[" s . — Petits bourg. Bourgeons. Bourgeons. '.'.» Vs 70 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. IIRL'XELLES. GSNDBRUGGB- lez-G.Mii). i cuillalsoii [suite). Lonicera tatarica. . . . » Xylosteum. . . Magnolia Yulan .... Mespilus germanica . . . Philadelphus eoronarius . Populusulba » lyteamifera . . . fastigiata. . . . Prunus armenîaca . . . i> Cerasus .... " domestica. . . . » Padus Pyrus communis .... » Cydonia .... >■ japonica .... » malus Iîluis coriaiîa. » Cotinus Ribcs al pin uni d Grossularia. . . . i- nigrum » rubrum » sanguineum . . . » Uva-crispa .... Robinia pseudo-Acacia . Rosa centifolia >■ gallica Rubus [daeus Salix babj lonica .... Sambucus nigra .... Sorbus aucuparia. . . . Spirœa sorbifolia .... Stapbylea pînnata, . . . Syringa persica .... » vulgaris .... Tilia europœa Tussilago pelas i tes . . . I Imus campestris. . . . Vîburnum Lantana . . . » Opulus . . . Vïjtïs vîoifera Commencée. Petits bourg. Commencée. Commencée. 0 0 Petits bour Bourgeons. 0 0 Bourgeons, Petits bourg, Bourgeons, id. Bourgeons. Bourgeons. Bougeons. */4 Bourgeons. J/s 0 Bourgeons. ■/g Bourgeons. 0 Va Bourgeons. Va Bourgeons. '/S Bourgeons. '/s Bourgeons. Bourgeons Id. 1/8 Bourgeons. 0 1/4 1/4 I i '.'8 Bourgeons. Id. «/S Bourgeons. Id. 's Bourgeons. «/! 1/4 Bourgeons. i , Bourg s'ouv1 Vi 1/1 •/i Bourgeons. i/s Vi Bourgeons. Bourg.s'ouv* DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 71 BRUXELLES. GENDRRUGGE- MELLE. GEMDLOUX. NAMUli. WAREMME. lil<;i:. NOMS DES PLANTES. (M. Ad. Que U-lel.) tez-Gand. (H. Rodigas.) (M. Bernardin.} (M HalQise.) (M.Bcllynck.) (MM Ghaye et dcSelys.) (M. Dcwalque.) Floraison. — — — Terminée. Générale. Terminée, — Boulons. Nulle. Générale. U. Générale. * » » rubra [fl.pl.). — - — — — — Commença. - Petits bout. Boutons. — Générale. Générale. Amyg/8 1/2 » lulea .... - — i/a » Pavia . . - — 3/8 Alnus glulinosa . — -h — i/s - •/S 1/4 Amygdalus persica — 1/3 3/4 '/4 - i/s 1/3 Aristolochia Sipho. - — Bourgeons. Arum niaculatum . — 1 - — — 1 1 Berberis vulgaris . =/4 5/6 1 1/2 1 3/4 1/2 Betula alba . . . '/4 Bourgeons. •/s - 1/4 •/S 1/4 Bignonia Catalpa . - - » - — 0 » radicans. — — 0 Carpinus Belulus . >h '/a h */3 5/8 Bourgeons. - 1/4 1/4 » sanguines. — — 1/2 — 1/4 1/4 •/4 Goryhis Aveïlana . '/s % 3/4 i/s 1/2 1/4 1/3 Crataegus oxyacanlha 5/4 1 3/4 'Ai t 1/2 3/3 Cylisus Laburnum 1/4 3/4 1/2 1/2 - »/8 1/2 Daphne Mezereum 5/4 - - - 1 t 1 Evonvmus europreus - — 3/4 — — 1/2 Fagus sylvaliea . - - — — — Bourgeons. 0 Fraxinus exrclsior — — — — — 0 Gingko biloba . — - Petits bourg. Gleditschia horrida - - 0 Glycine sinensis . — - Bourgeons. Hydrangea hortensis - - 1/4 Juglans regia . . — - Bourgeons. — - 0 L:trix eûropsea . . . — 3/4 — - 3/4 1/4 1/2 Liguslrum vulgare - - 1/2 - 3/4 Liriodcndron tulipîfera — — 1/10 Lonicera Periclymenum - - 1 3/4 1 5'4 l/3 i> Syniphoricarpos . — - I .. latarica . . . — — 1 — 1 .i Xylosleum . . — — — 3/4 — 5/4 1 Magnolia Yulan . . . - - — - - Bourg, ouv. Mespilus germanica " 1/2 Tome XXXVIII. 10 7i OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. UHEAELLES. t .1.! 1. 1 ■ . MEI.I.E. CEMDLOUX. LIEGE. WA.REMME. [tAMun. Feuillaison (suite). Philadelphus roronarius . - — 7 S - 3/4 - 2 3 l'ialanus occidentalis . — — — — — 11 u orientalis . . — - — — — — '/4 Populus alba. . . . l/4 •'4 1 IG — — i/8 » balsamifera . — - 1/2 fastigiala . . . — 1 -. — 1/8 — 1 j l/j Prunus armeniaca. . . i/i 5/6 3/4 •/s — ' 't 1 ; » Cerasus <4 1/2 '/a '/s — lj 1 i » domeslica. >/4 3/4 — 1/2 - - '» 1 1 3/4 3 1 •-5 » Malus — 3/4 — 1/4 1/4 's ',4 Ribes Grossularia . . . — — 3/4 3/4 1 . » nigrum .... 1 1 3 4 — 3 : 2/3 » rubrum .... — 1 1/2 " i -In » sanguineum. . . 3/4 1 - 3/4 — ■•i 2/3 » Uva-crispa . . i — — — — 7"' Riais coriaria. . . . — - Rourgeons. ). Colinus . . . — - Id. Robinia pseudo-Acacia — 1/4 Rourgeons. - - 0 Rosa rubîginosa. . . — — — — — ' i Sali\ babylonica . . '/4 3/4 >/4 — — ' 1 Saaibucus nigra . 3/4 1 Va 3/4 1 ■' 1 1/2 Soi bus aucuparia . 3/4 — 7/s — - 1 4 Spira'a soi'bifolia. . . 1 - - — 1/2 3/1 1/2 Staplivta-a pinnala. . 3 '4 — ~'S — — 1 i S\ ringa persica. . . — — — — r' 4 1 -2 » vulgaris . . 3/4 1 1 •/2 5/4 ''i --■ Tilia europsea . . . — 5/6 3/8 - < Xylosteum — — — — - Boutons. Magnolia Yulan . — • Avancée. — — Générale. Générale. Générale. Mabonia fascicularis — - — - Id. Myosotis Alopeceus Commencée. 76 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. BBUXELLES. GBNDBRUGGE. MELLE. GEMBLOt'I. LIÈGE. WAKEMME. >AUCB. Floraison (suite) Narcissus pseudo-Narcissu Commencée. Avancée. Terminée. Terminée. — Presq. finie. Finie. Orobus vernus . . . - Terminée. Générale. Populus alba . . . — — — Avancée. u fasligi il.i — Passée. — Générale. »> vîrginiana . — - - — — CliulP des cha- LOUS. Primula Auricula . — Générale. — Boutons. — — Générale. » elatior. . . — ni. Générale. - — Générale. ld. » grandiflora . — — — — — — ld. » officïnalis. . — - - Générale. — Générale. 1.1. » veris . . . — Générale. - — Générale. Prunus arnientaca. . i — Finie. Terminée. Avancée. — - Terminée, " Cerasus, . . — ■ Générale. Générale. Commencée. — Générale. Générale. » domestica . . - Initiale. - — — Id. H. » Padus . . . — Boutons. — - - Boutons. ld. » spinosa. . . — - — - - Générale. ld. Pulmonaria officïnalis — Initiale. Générale. Pyrus communis . . - Générale. m. Commencée. Générale. Générale. Générale. » Cydonia , . . — Boutons. - Nulle. » domestica . — — — Commencée. » japoniea. . . Générale. Avancée. Générale. Générale. Avancée. Générale. Presq. finie. ». Malus. . . . - Boutons. - Nulle. Petits bout. Nulle. Comment ée » spinosa . . . - Avancée. - Générale. - Ranunculus acris . . - — - - Commencée. » Ficaria . — - Générale. Commencée. - Générale. Pre>q. finie. Rhododendron dahurici m — Terminée. Ribes Gios^ularia . - Générale. - Générale. Avancée. Générale. v malvaceum. — — — — Générale. » nigruni . . . — Initiale. Avancée. Boutons. Id. Boulons. Générale. >j rubrum . , , Commencée. Générale. Générale. Générale. Avancée. Générale. Id. » sanguineum. . Id. Id. " — Commencée. Id. Id. ld » Uva-crispa . . ld. — — Générale. — Id. Presq. finie. Sali\ caprsea. . . . - Terminée. — — - Terminée. Id. Sam bue us nîgra . . — — Nulle. Saxifrasa crassifolîa . Générale. - - - Générale. Scilla nutan--. . . . - - — - - — Nulle. Senerio vul^arîs . . — Générale. — Générale. — Générale. Générale. Sorlms aucuparia . — - Boulons. Staphylea pinnata — — Initiale. Syringa persica. . . - — — • - — Boutons. » vulgaris. . . Boutons. Boutons. Gros boutons. Boutons. — ld. Taxus baecata . . . — — Terminée. DES PHENOMENES PERIODIQUES. 77 NOMS DES PLANTES. BRUXELLES. GENDBRl'GGE. MELLB. GEMBLOUX. LIÈGE. WAUEMMB. NAHOB. Floraison (suite). — — — — Boulons. Tussilago Pelasites — - — - Fort avancée. Terminée. Générale. — Boulons. Nulle. Générale. Id. Générale. Terminée. Commencée. Avancée. Avancée. Terminée. Générale. Générale. Terminée. Générale. — — - — Générale. — — Nulle. Remarque. — La végétation était fort en retard au 21 mars 1807. Depuis ce moment il a continué u*e pleuvoir tous les jours. Le 21 avril il me paraît que l'état de la végétation se rapproche de celui d'une année ordinaire, avec un léger retard, surtout pour la feuillaison. (dk Selys Lohgchamps.) État de la végétation le 21 octobre IS67. (Les chiffres 0, lIi, l!î, s/4, 1, indiquent la quantité de feuilles restant sur les arbres.) NOMS DES PLANTES. BRCXELLES. [M. Ad. (.lue Ldet.j GENDBRCGGE. (Si. RoiiigasO (Mf-ernardin.) (MM. Glmye ci de Selys.] [M. liellynck. ; RfTeiiillAlfton. Acer campestre » Negundo s plulanoïdes » useudo-Platanus jEsculus Hippocastanum ■ lutea h Pavia Amygdalus persica Aristolochia Sipho Berberis vulgaris Betula alba » Alnus Bi^nonia Catalpa i' radieans Carpinus Betulus I beaucoup de feuilles jaunes. I/o *U ieuillcs jau- I 0 5/4 1 »/8 78 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. BRUXELLES. GENDBRIGGE. Efrealllalson (suite). i !ei cïs Sîliquastrum Corehorus japoDÎCUS Cornus nias » sanguinea Corj lus Avellana Cralsegus oxyacantha i',\ lisus Laburnum Evonymus europœus Fagus Castanea v sylvalica Ficus Garica ["m • \ thia viridîssima Fraxinus excelsior Gledil schîa horrîda » triacanthos Gingko biloba Glycine sinensîs Hydrangea horteosïs ImliL'ulcra tJusua Juglans regia Larîx europsea Ligustxum vu] gare Lirtodendron tulipîfera Lonïcera Perich mon uni » Symphoricarpos » tatarica » Xylosleum Maclura aurantiaca Magnolia Iripetala » Yulan Mespilus germanica Morus alba Paulownia imperialis Philadelpbus coronarius Plai mus occidentalis Populus alba « virginiana Prunus arnieniaca » Cerasus d dômes tîca 1/4 1 « 5 3/4 1 I feuilles jau- nies. *i$ beaucoup de feuilles jaunes. 3 «beaucoup de feuilles jauuies 3/* beaucoup de feuilles jauues. 1 beaucoup de feuilles jaunies I feuillet jau- ne-. " i 1 1/S 3/4 5/4 feuilles jau- nies. i ' i f 1 feuilles jaii nies. 1 feuilles jau- nes. i feuilles jau- nies. 1 5 4 34 DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 79 NOMS DES PLANTES. BRUXELLES. GENDDBUGGE, S LVuillaisim (suite) Prunus Padus Pyrus communis » japomca » Malus Quercus Robur Rlius coriaria s Colinus Ribes alpinum s Grossularia w nigrum » rubrum » sanguineum Robinia pseudo-Acacta Rosa gatlica Rubus Idaeus » frulîcosus Salix babyloniea ..." » capraia Sambucus nigra Sophora auslralïs Sorlms aucuparia Staphylea pinnata Syriuga vulgaris Tilia europïea Ulmus campestiis Viburnum Lanlana » Opulus {/7. sîmp.) » » [fl.plen.) Vitis vinifcra Weigelïa rosea I/4 1/4 ï/2 0 Va 1/3 1 ■/S I 1 V* 1 la plupart rcuilk's jaunes. 1 a 0 cg as < \ ~ S .- .3, ^, „ Cl 10 Ci 3 1 \ — Cl - Cl Cl ~ 5j î -s cy 0 a « 0 V il 0 4) CJ ~ = _ _ £• ^ ^ _ 10 CO 0 ,- ci Cl 00 "r- « = ~ iO r- ** Cl SO "* Cl £ solu ar lis. -> «- r- * - 03 ~ » c^ IO Ci "t. X "*, ■< !fl -0 1- r- •"- a "■ E r» l" - 0 CO CO '■"' ■0 t- -1 1^ s c 11 x --0 Cï 1- Cl CO 1- O 0 X to 1 °- a SO 10 Cl 10 - SO 10 .0 .0 SO SO SO 11O ^0 SO SO ■* !-■ „ _ -j l_ CO 0 ■Ci sO 0 Cl _ 03 s, « ■# Cl 10 ■* 10 w es 10 Cl 10 to O & S Ci X t^ « 00 Cî ©1 X - .- so 10 10 « •0 SO SO — r- y. Gi ■.o — •- *4i CO V* — 0 0 0 sO CO 0 X *-- -= tt - .0 -■ SO 13 SO ^ ,- -1 — — CI 1- a '-3 j- 0 SO = ;o eo SO 10 SO co SO 10 sO -* S-0 r- » Ci 0 — ■* 11 --T — Ci IO — _ — t- .0 •Cjl CO CO X CO 0 - ..-3 0 SO - w *0 m SO i.0 iO 0 = S SO SO CO SO SO 0 § r- ^ Cl r- t- faj 1 ^ J w 0 0 Ci CO SO sO 10 ®J, —„ 0 l~ fe M (2 10 10 îû 0 sO M SO iO z2 (■ / t- ^ ei CI 0 ■* 0 C3 10 0 Ci 0 ■* 10 <* c» m 0 t~ SO SO CO ■ c so co w 10 JS CO SO SO SO 10 SO -T r- 10 SO 0 r- 10 Cl CO |» 0 SO 0 10 10 -.* r- 10 a 10 SO CO sO SO SO r- — . 0 0 y. Ci 0 S.0 r- — a = „T 1- -.0 .*" ;-C CO X eo 1 - 1- 10 JO SA JO co ■■ JO « 10 1^ .- ,- _ _ 10 0 «• to X - Cl 10 1- 1- 10 -* '~ f 1 "V SO r- ~ = m to w 10 SO CO SO sO SO a sO r- « 0 0 gj *ri s — H S e > 1 "C ■5 e a. 0 0) 0 •eu "s t- S ■*• •— ^ ^ < ce 0 z; a DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. ;.^ -- r- Cl — ci ci °0 Tl A 1- -.< n ;.ra an x> ru ira gi Gl •9 Gl z i- - X W ■"■ ** z * 1— —> gi o 51 r. 1- o i- !-■> w X — c> «* r- C9 *5 — X -t -■ ira X — ira 1- -S- -.- tra c. o SO X M I- Cl I- ira Cl •» i- o si^ c-k ;- ce x" ira ci 10 a 1^ 1^ ES *.— ira ©1 ©I Gl -" — r- a ci ira — - O Gl Cl Gl ira G» Gl Gl Gl G) Gl Gl Gl G» O Cl I- Gl Gl 13 ira Gl 1^ C3 Ol — Gl Gl Gl Gl r;i Gl O « Gl X G» X CT Gl Gl Gl — Yi S. — -* i- r- i- — o' C t-" o*" c.' >** 'S cT Gl — — r~ ira -- O «? ira X e* *•- o so o" •*" ■*" 'S c- ^ w r-" irâ i-~ oi « — x i- to^ si ira^ eo" m ira" o" il ira r- ** o o ira ira" x ira" ira" S 1- Gl r- Gl 1- 00 ira Gl C. ^ Gl ira gi o o ira i— 3 «* ira P- ira x O ■* c r- ■- ~ '2 — ~ £ .V — . 4 -< « O Z Q - C o m US O = « ^3 S S „ f j s OBSERVATIONS Psychromètre d'August à Bruxelles, en 4868. MOIS. 9 H. DU MATIN. '1 luTimum I il- Thermomètre humide. Thermomètre Thermo mi' trc humide. Z H. DU SOIR. Thermomètre | Therniomètr humide. 9 II. DU SOIR. Thermomètre Thermomètre humide. Janvier Février Mars . Avril . Mai. • Juin . Juillet. Août . Septembre Octobre . Novembre Décembre Moyenne. J"70 5,5S 6,76 10,08 17,81 18,91 21,40 19,66 16,55 9,16 4,46 7,52 11,65 1.21 4,82 S, 38 8,21 14,00 14,88 17,48 10,63 14,27 8,17 3,02 6,40 9,62 3!21 7,73 8,97 12,50 20,72 21,03 23,78 22,09 20,03 11,91 6,27 8,97 13,92 2'J 37 6,33 6,71 9,55 13,43 15,83 18,29 17,50 15,51 10,01 5,16 7,60 10,82 3;30 8,39 9,43 13,14 21,98 22,36 24,46 22,61 21,20 12,16 6,27 9,06 14,53 a;'33 6,63 6,73 9,76 16,03 16,58 18,42 17,62 15,75 9,97 5,13 7,76 11,04 2.19 6,26 6,63 9,45 16,71 17,90 20,34 18,61 16,59 9,44 4,55 8,20 11,39 1.59 .',,11 5,26 7,86 13,91 1 4,7 4 17,16 13,82 14,03 8,51 4,00 7,24 9,60 Étal hygrométrique de l'air à Bruxelles , en 4868. MOIS. TENSION DE LA VAPEUR d'eaO contenue dans l'air. HUimuTÉ RELAT1VC DE L*AIR. 9 heures du malin. Midi. 3 heures du soir. 9 heures du soir. 9 heures du malin. Midi. 3 heures du soir. 9 heures du soir. Mars Avril Mai Juillet. . . mm. 5,40 6,49 6,36 7,40 10,10 10,47 •12,76 12,51 11,08 7,98 6,30 7,02 mm. 5,58 6,77 6,47 7,50 10,28 10,53 12,57 12,10 10,69 8,50 6,48 7,46 .... 5,49 6,68 6,21 7,46 10,35 10,55 12,33 12,26 10,35 8,20 6,44 7,58 mm 5,47 6,41 6,53 7,47 10,62 10,88 12,91 11,94 10,83 8,17 6,30 7,54 92,5 89,4 81,1 77,4 65,0 64,0 67,7 73,5 77,9 s 7,:, 92,5 85,4 87,5 82,0 72 2 67,6 55,5 57,1 58,1 61,3 61,5 77,1 85,0 82,8 85,8 78,0 67,4 64,8 52,5 32,6 55,1 60,8 56,5 75,8 84,2 85,7 91,0 84,7 81,5 80,4 72,6 70,6 72,7 74,6 76,8 88,4 92,1 87,7 8,66 8,72 8,66 8,74 79,:, 70,7 68,1 81,1 DES PHENOMENES PERIODIQUES. État du ciel à Bruxelles , en 1868. MOIS. 'Jheurcs du malin. SÉRÉNITÉ DU CIEL. jôhcures 9heures Midi. du du soir. soir. Moyenne d INDICATIONS DE l'ÉTAT DES NUAGES ET DU CIEL, 'après les observations faites à 9 h. du matin , midi, 3 h. et 9 h. du soi r. Ciel serein. Cirrhus. Cirrlio- euniul. Cu- mulus. Cirrho- stratus. Cumulo- slratus. Stratus. Nimbus. Eclair- cies. Ciel l'OOMTt 1,35 1,04 1,31 2,85 1,64 8 4 8 19 0 8 31 0 21 65 Février 2,08 2,16 2,32 5,9-2 2,77 13 12 1 1 18 2 9 28 3 16 52 Mais 1,6-2 1,92 1,73 3,38 2,16 4 9 5 51 6 32 38 9 36 45 1,64 2,04 2,76 2,10 12 9 10 21 -2 -2X 35 7 37 57 6,96 5,76 5,40 5,12 5,81 21 21 18 39 5 5 17 2 17 16 6,U0 4,54 3,92 6,81 5 32 13 19 4 54 6 18 15 0 20 18 6,15 4,50 4,11 6,11 5,23 17 21 1-2 56 4 15 19 8 26 15 4,20 4,16 3,20 6,20 4,44 7 22 9 53 0 14 24 7 22 20 5,96 6,21 6,46 6,50 6,28 52 11 9 53 2 9 14 0 11 16 3,92 2,58 2,77 4,04 5,53 10 6 6 55 1 20 21 5 18 58 Novembre .... 1,92 1.80 1,56 2,16 1,86 5 7 5 21 4 15 50 1 21 58 Décembre .... •2 ,0 7 1,S7 0,92 0,75 1 ,55 2 1 1 12 21 1 -20 42 0 28 5-2 L'année. 3,751 3,19 2,98 4,-2-2 3,5 i 146 152 109 401 53 193 514 40 -273 450 Quantité de pluie et de neige; nombre de jours de pluie, de grêle, de neige, etc., à Bruxelles, en 1S68. QUANTITÉ D'EAU RECUEILLIE Nombre de piurs uùl'on a recueilli de l'eau. NOMBRE DE JOURS DE MOIS. par mois Pluie. Grêle. Neige. Gelée. Tonnerre. Brouil- lard. Ciel enlicreni1 couvert- Ciel serein. SDH LA TERHA Pluie. Neige. SSE. TOTAL. sur la tourelle. Janvier . 37,06 mm. 12,66 mm. 49,7-2 n. ni. 30,85 22 14 0 Il 14 0 6 8 0 Février . 25,25 0,00 25,25 12,50 15 18 2 1 1 0 8 4 O Mars . . 56,05 7,60 65,65 59,20 25 20 4 5 1 0 1 5 0 Avril . . 70,88 2 52 75, 40 58,-2:. 20 18 3 3 0 0 4 2 1 Mai . . 61,20 0,00 61,20 56,60 II 1 1 1 0 0 5 1 0 2 Juin . 11,52 0,60 11,52 9,55 7 10 0 O 0 2 1 1 0 Juillet. . 104,15 0,00 104,15 95,60 12 12 0 0 0 9 2 0 0 Août . 57,50 0,00 57,50 55,05 1 1 14 2 0 0 6 2 0 0 Septembre 5 i ,55 0,00 54,55 50,00 II II 0 0 0 0 6 0 1 Oclobre . 90,90 0,00 90,90 68,90 20 18 I 0 0 0 8 1 0 Novembre 35,55 1,87 33,40 24,40 25 21 1 1 4 0 10 9 0 Décembre 105,36 0,00 105,36 77,20 25 20 1 0 1 0 o 1 0 L'annéb. . 687,73 24,65 712,40 535,90 198 195 15 21 21 22 52 20 * OBSERVATIONS Nombre d'indications de chaque vent à Bruxelles, en 4868. (D'après la direction des nuages , observée i fois par jour : à 9 heures du matin , midi , 5 heures el 9 heures du soir. MOIS. N. NNE. IS L. L\l:. E. ESE. St. SSK. s. sso. so. oso. 0. UNO. no. s\o. NOMBRE de Jours. Mars Mai Juillet Total. . . 1 1 9 1] o 8 0 5 S a 0 0 1 1 1 5 c 1 II 1 1 Il 0 G 7 0 4 7 3 li 1 1 0 1 5 2 4 8 1 2 1 1 0 II 1 II 4 1 II 1 4 1 1 0 1 1 0 1 2 0 2 1 0 I 0 0 0 1 1 2 2 2 1 U 2 0 0 1 1 5 0 1 2 1 0 0 0 1 0 5 4 G 15 4 1 i 5 4 1 G G 7 8 3 li 7 G 6 20 17 19 1G 7 7 17 19 11 G 38 10 13 7 12 li 7 4 18 8 7 1 1 18 3 19 22 8 17 13 11 21 9 17 !) 17 5 12 10 1 3 2 2 2 14 5 3 10 12 11 5 3 G G 5 2 14 G 1 4 8 8 G 1 13 12 2 1 4 2 5 51 29 31 30 51 50 31 31 30 31 50 31 85 53 58 28 29 14 13 IX il 75 203 129 IGG 64 M Ci 5GG Nombre d'indications de chaque vent à Bruxelles, en 4868. (D'après les résultais fournis, de 2 en 2 heures, par l'appareil d'Osier.) NOMBRE MOIS. S. i\ .\ L' . I«E. F.»E. E. ESE. SE. SSF.. s. SSO. SO. OSO. 0. OSO. MO. \>0 il» jours. Janvier . 2 9 23 52 51 12 2 G 20 23 9G 49 23 12 1G 14 31 Février . 2 i n G 0 0 0 0 3 32 100 127 27 35 19 2 29 Mars . . 16 8 21 10 0 0 0 0 7 55 94 G5 51 2 G 28 15 51 Avril . . 4G 8 li 33 21 5 G 8 19 14 40 50 26 20 25 59 30 Mai . . 17 8 20 51 Gl 1G 2 '( 1 1 G 10 41 2i 17 18 25 II 50 Juin . 8t 28 17 21 15 10 7 5 8 1 1 19 18 28 21 41 52 30 Juillet. . il 17 25 Si 52 22 8 G 10 10 2i 57 17 14 30 âo 51 Août . . II 5 5 15 22 17 30 22 17 21 92 G3 28 9 15 0 51 Septembre U 54 37 45 2G 20 10 1G 17 54 50 H 14 G 4 2 50 Octobre . 5 4 1G 22 18 15 5 1 1G 52 107 5i 39 20 14 G 51 Novembre 2 14 51 45 19 20 5 7 12 2i 51 47 30 15 7 15 50 Déceinbr» " " » " • 2 " » " " " » » » " " " Total. . . 23» 136 229 328 2 15 137 93 82 135 366 720 550 500 194 222 136 555 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. Intensité totale du vent à Bruxelles, en IS68. (D'après l'appareil d'Osier.] 3IITI.V. soin. i MOIS. MINUIT. MIDI. 2 H. 4 H. G n. S H. 10 h. 2 H. i a. 6 H. S H. 10 H. tolale. Janvier . . k. 25,9 k. 21,3 k. 22,2 k. 21,8 k. 22,1 k. 24,8 k. 30,0 k. 52, i k. 28,3 k. 27,1 k. 29,8 k 28,8 k. 314,7 Février . 15,2 10,2 18,4 22,0 20,2 22,3 27,1 27,2 23,7 18,4 20,1 17,5 218,3 Mars. . •2U,:. 17,0 1(3,1 17,0 19,1 28,5 32,9 31,0 24,7 10,5 14,4 13,7 252,0 Avril. . 1-2,1. 12,3 12,8 19,0 20,3 27,4 27,1 26,7 20,1 15,0 10,5 9,7 213,5 Mai . . 7,3 5,6 5,0 7,3 11,3 12,8 14,8 13,4 14,1 9,9 7, 4 7,0 1 10,5 Juin. 2,5 2,8 2,5 2,7 4,8 0,6 7,8 7,4 7,5 5,2 5,5 3,7 56,8 Juillet . *,' 4,4 5,6 4,6 6,4 7,0 11,1 16,4 13,4 7,2 0,0 3,0 98,4 Août. 7,3 7,0 6,6 7,5 12,4 10,8 21,3 21,2 18,4 10,0 7,0 8,9 145,5 Septembre 8,4 7,° 8,3 7, 1 11,2 14,7 10,3 16,1 15,9 12,7 10, '1 8,8 157,4 Octobre. 13,1 13,2 15,2 13,4 15,9 14,2 18,9 10,0 13,7 11,5 13,1 12,0 168,8 Novembre 14,3 14,8 14,9 13,2 14,0 18,3 20,3 20,3 19,8 19,2 17,7 17,1 204,7 \ Décembre V » " • " " " » » " ' » » 1 L'année. . 130,9 122,2 125,6 135,0 150,5 194,0 227,8 228, 1 199,8 153,3 141,0 132,0 1956,0 Intensité moyenne (ht vent à Bruxelles, en 1868. (D'après l'appareil d'Osier.) IIATIX. SOIR. MOIS. MINCIT. MIDI. INTENSITE 2 H. 4 B. 6 H. S H. 10 H. 2 H. 4 H. G a. S H. 10 H. moyenne. Janvier. k. 0,84 k. 0,69 k. 0,72 k. 0,70 k. 0,71 k. 0,80 k. 0,97 k. 1,05 k 0,92 k. 0,87 k. 0,96 k. 0,93 k. 0,85 Février . 0,S2 0,56 0,63 0,70 0,70 0,77 0,93 0,94 0,82 0,63 0,69 0,60 0,71 Mars. . 0,00 0,57 0,52 0,55 0,02 0,92 (1,00 1,00 0,80 0,55 0,10 0,4 4 0,68 Avril. . 0,43 0,42 0,44 0,06 0,70 0,94 0,93 0,92 0,09 0,52 0,36 0,33 0,61 Mai . . 0,20 0,20 0,18 0,20 0,40 0,46 0,55 0,48 0,50 0,50 0,20 0,27 0,30 Juin . 0,08 0,09 0,08 0,09 0,16 0,22 0,26 0,23 0,25 0,17 0,12 0,12 0,16 Juillet . 0,15 0,11 0,12 0,15 0,21 0,23 0,36 0,53 0,43 0,23 0,19 0,12 0,21 Août. . 0,25 0,23 0,21 0,24 0,40 0,54 0,69 0,68 0,59 0,34 0,25 0,29 0,39 Septembre 0,28 0,25 0,28 0,21 0,57 0,49 0,54 0,54 0,53 0,42 0,30 0,26 0,38 Octobre. 0,42 0,45 0,49 0,13 0,45 0,46 0,61 0,32 0,44 0,57 0,42 0,41 0,45 Novembre 0,18 0,49 0,30 0,44 0,49 0,61 0,68 0,68 0,66 0,64 0,39 0,57 0,57 Décembre n » " » " " » " c » * i> 8 Moyenne. . 0,39 0,57 0,38 0,41 0,47 0,59 0,09 0,69 0,60 0,48 0,42 0,39 0,19 OBSERVATIONS Quantité d'eau recueillie par les différents renia à Bruxelles, en 1868. MOIS. Ou. ini m. il euu recueillie par mois. N. N0. 0. SO. S. SE. E. NE. Janvier ........ Mai Juin Juillet 0,32 0,23 1,28 9,22 1,44 0,03 12,96 4,82 0,02 0,54 2,70 0,00 1,07 2,IS 12,43 15,44 3,03 5,75 27,50 2,17 1,45 8,81 4,28 00,3 jjnn. 4,93 4,51 12,26 4,35 15,52 3,97 5,84 7,24 2,71 15,38 5,58 6,89 mm. 211,62 10,92 15,27 17,45 1 i,55 1,09 1 1 ,95 14,03 8,00 22,1)9 10,41 16,76 5,80 0,80 6,02 5,40 8,75 0,2 1 9,67 :.,2'i 3,61 8,20 3,51 6,18 mm. 0,06 0,00 0,00 1,97 8,50 0,57 3,30 3,00 0,68 0,48 0,51 0,21 mm. 0,85 0.00 0,00 0,30 0,03 0,00 11,00 6,02 9,2 1 1,61 0,75 0,00 2.50 0,00 0,10 2,94 2,71 0,00 12,70 9,56 3,92 12,98 1,65 0,00 39,62 82, 1 1 86,68 163,12 65,47 19,28 29,77 49,12 Déclinaison magnétique à Bruxelles, en 1868. ÉCHELLE ARBITRAIRE. VALEUR ANGULAIRE. MOIS. 9 heures 3 beures 9 beures MOYENNE 9 beures 5 beures 9 heures MOYENNB du Midi. du du du du Midi. du du du matin. soir. soir. mois. matin. soir. soir. mois. Janvier . 56,91 56,01 36,16 57,21 56,57 18» 15' 19" 1 IX» 15'55" IS°t3'55" 18° 13' 7" 18° 14' 56" Février . 57, 1s 36,42 56,23 37,95 37,02 12 51 14 58 15 21 U 27 13 34 Mars . . 58,25 r,t., 25 56,28 38,57 37,55 10 45 15 20 15 17 9 58 12 50 Avril. . 38,90 36,35 36,25 38,85 57,58 9 15 15 8 15 21 9 19 12 15 Mai . . 38,77 36,64 56,88 38,32 37,70 9 52 14 27 15 54 10 5 Il 59 Juin . . 39,31 37,30 57,18 38,84 38,16 8 15 12 56 15 12 9 21 10 56 Juillet . 39,88 38,02 57,55 39,63 38,77 6 57 Il 16 18 21 7 31 9 51 Août . . . 4 0,22 38,16 38,25 40,08 59,17 6 10 10 56 lu 47 6 28 9 35 Septembre 40,1 1 58, ',3 59, 1 4 '.il. M, 59,65 t; 2 4 lu 18 8 39 4 40 7 51 Octobre . 30,48 38,98 59,55 41,46 lu. Il 5 55 9 5 7 it 3 17 6 26 Novembre 40,61 59,73 40,25 41,61 40,56 ;. 1 1 7 17 6 5 2 56 5 22 Décembre 41,08 40,39 40,42 il,89 40,94 1 10 5 40 5 42 2 17 4 29 Moyenne. 59,33 37,72 .".7. si 39,62 38,63 18" s' 12' I8°11'57" ix°H'4u" 18» 7 '32" 18» 9'50" DES PHENOMENES PÉRIODIQUES. Électricité de l'air à Bruxelles, de '1859 à 1868. MOYENNE MOYENNE MOIS. il es degrés observes à l'êlecl "omèlrc. des nombres proportionnels. a g 1889. 1800. 1861. 1862. 1865. 186t. 1868. 1800. 1867. 1868. MOV. 1819. 1800. 1861. 1802. 1863. 1861. 1865. 1866. 1867. 1S68. MOÏ. Janv. . 50 49 05 58 49 50 41 45 48 47 51 455 575 720 470 449 677 261 258 457 416 471 58 Févr. . 44 46 59 48 52 49 42 56 58 46 44 275 559 160 250 416 412 265 157 195 349 282 50 Mars . 50 45 59 40 56 59 52 55 55 56 57 112 250 160 108 228 195 137 146 144 155 169 40 Avril . 50 50 27 52 29 50 26 22 26 50 28 117 105 76 107 106 115 74 55 78 107 94 -.(l Mai. . 29 31 29 28 19 20 20 17 26 25 25 67 162 88 82 70 49 51 59 75 70 75 27 ! Juin. . 20 16 27 22 22 18 IX 14 25 18 20 81 57 76 50 55 58 40 27 60 41 50 ._>_> Juill. . 26 22 50 27 16 16 19 26 28 22 23 82 57 94 70 51 50 48 77 70 59 65 25 Août . 27 22 27 24 28 21 24 27 22 25 25 149 62 70 60 92 122 75 86 5i 75 85 29 Sept. . 50 27 28 29 29 24 25 29 26 29 28 179 82 82 88 112 66 75 97 80 100 96 50 Ocl. . 59 49 42 57 58 28 27 54 56 40 37 218 505 185 144 170 95 89 131 154 211 170 40 Nov. . 46 45 5G 44 52 45 59 59 46 42 45 541 552 408 204 582 226 272 ISi 284 250 506 :■! Dec. . 52 17 54 55 49 44 44 40 54 45 48 625 4G7 555 355 466 254 242 257 719 260 596 56 Moï. 55 55 58 57 55 52 50 50 34 54 54 225 251 207 169 251 189 155 124 196 172 188 cor- resp'. 40» 47" 44» 40» 47» 42° 56» 54" 45» 41» 42° 58» Tome XXXVIII. 2 10 OBSERVATIONS Pression atmosphérique à Gand, en 1868, par M. Dlprez. HAUTEURS MOYENNES DU BAROMETRE par ..ois Maximum Minimum UlFFfcHF.NCE .MOIS. Bbsolu absolu ou DATE dvtl 9 heures 3 heures o heures du maximum. il.. Midi. du du minimum. ' " par mots. par mois. malin. soir. soir. m ni m.i. mm. mu.. mm. nui. mm. Janvier 758,61 758, >8 738,18 758,01 769,42 754,32 55,10 le 10 le 22 h vrier. . 64,04 64,12 63,57 63,96 75, 1 2 44,72 30,40 le 9 le 1 Mars . . . 59,50 59,81 59,04 39,64 73,37 55.21 40,13 le 29 le S Avril . 58,73 58,77 58,40 59,00 70,5 i 38,7 1 51,83 le 2 le 20 Mai. . . . 60,85 00,70 30,85 OO.ii 00.14 52,60 16,54 le 14 le 25 Juin 6 5,95 65,78 63,23 65,84 69,38 54,42 14,00 le 26 le 22 Juillet . . . 61,05 60,80 60,51 60,91 OX.45 51,59 16,86 le 24 le 29 Août . . 58,80 58,66 58,49 58,78 08.18 44,8 1 25,57 le 1 le 22 Septembre 57,92 57, it. 56,05 57,43 08.8-2 40,19 22,63 le 9 le 30 Octobre . . 59,51 50,33 50.10 59,53 69,60 41,27 25,53 le 28 le 2i Novembre. 60,00 59,93 50,88 00.01 75.05 13,1 i 51,91 le 13 le 25 Décembre. . 51,70 51,30 50,59 50.01. 09,00 30,94 38,75 le 9 le 21 Moyenne. 739,55 759,43 730,04 759,43 min. 770,56 713,24 27,32 mm. Hauteur ni Différence ovenne de I anne a il heures du m: Extrêmes de l'année. i Maximum, le 9 février . ( Minimum, le 21 décembre . 775,12 . 730. 'il +0,19 i 3 heures du soi • . +0,07 —0,32 Intervalle de l'échelle parcouru. . . 44,18 — i 9 heures du soi r . -1-0,07 Température centigrade de l'air à Gand, en 1868. TEMPÉRATURE MOYENNE PAR MOIS. MOIS. ^ Haiimum moyen Minimum nui yen NOIEHSE pnr Maximum absolu Minimum absolu DATE du maximum DATE du minimum 9 heures 5 heures 9 heures du Midi. par mois. par mois. mois. par mois. par mois. absolu. absolu. malin. soir. soir. Janvier .... O'.'S 2.'0 2'.'3 0:9 5.2 -1.6 O'.'S 10.4 - 9.1 le 18 le 3 Février . 4,8 7,4 8,0 4,5 8,8 2,t 5,1 14,1 - 2,5 le 29 le 18 Mars . . 7,1 9,2 9,7 5, s 11,4 2,9 7,1 10.0 - 5,0 le 15 le 19 Avril . 10,5 13,2 12.7 7,0 14,8 4,1 0,1 211,0 - 1,2 le 25 le 11 Mai . . 19,1 21,0 22,0 15,8 25,' l 10,2 17,0 20,1 2,5 le 20 le 6 et le 7 Juin . 21,4 25,8 25,2 10,3 25,3 1 1,8 18,6 30,7 7,5 le 21 le i cl le 9 Juillet . 25.6 25,8 25,7 19,2 27,0 13,0 21,5 5 1.5 8,0 le 16 le 7 Août . . 20,9 24,7 25,3 18,1 25, 1 14,5 19,8 31,7 9,7 le 12 le 24 Septembre 17,2 20,2 20,4 15,3 21,6 11,8 II, ,7 27,9 6,2 le 9 le 14 Octobre . 9,0 12,1 12,0 8,5 11.5 0,0 10,1 IX, 2 - 0,2 le 1 le 20 Novembre 4,5 0,7 6,5 4,1 8,2 5,1 5,0 11,7 - 4,1 le 2 le 21 Décembre 0,5 8,0 8,6 0,9 10,0 5,1 7,5 14,1 - 0,2 le 0 le 21 Moyenne. . 12,1 14,0 14,0 10,3 16,2 7,1 11,6 21,8 0,9 TEMPE RATUBE MOYENNE »E 1 'année. i Maximum le 10 juil le 3jan\ :XTRÊMES r E L'ANNÉE D'après les maxi na et les minimti mo et . . . — absolus mensuels. Il,: -9,1 — les observations de 9 heures du matin . . 12, — la température moyenne du mois d'octobre. 10, Inler\ aile de l'é< belle parc MOIS. Janvier . Février . Mars . . A'vril . . Mai. . . Juin . Juillet. . Août . . Septembre Octobre . Novembre. Décembre. Moyenne, DES PHENOMENES PERIODIQUES. Psychromêtre d'August à Garni, en 1868. 11 9 H. DU MATIW. Thermomètre 0.80 4,87 7,00 9,83 19,10 21.00 23,04 21,02 17.20 9,24 5,00 0,80 12,12 Thermomètre humide. 0.-23 •l.i-ii 5,73 7,9 i 15,10 16,50 18,10 17,50 14,20 8,15 4.20 5,84 9,80 2 21 7,25 8,30 11,03 20,87 22,15 23,00 2i,G0 -20,13 1-2,20 6,44 8,27 lier être humilie. 3 h. ou soin. Thermomètre Thermomètre humilie 9 H. OU SOIR. Thermomètre 1J47 (,.00 0,90 9,21 15,93 16,80 18,43 18.23 15,27 10,00 5,10 7,16 III, S* 2,'G7 7,75 9,10 11,50 21,12 21,87 24,65 24 23 20,56 12,53 6,25 8,65 t:75 6,10 7,00 8,75 15,95 10,06 18,10 17.91 13.33 10,00 4.83 7.53 1.10 5,00 6,12 8,00 10,07 16,14 19,41, 19,10 15,78 8,87 4,50 7. 14 10,73 Thermomètre humide. o:oo 4,07 B,25 7,40 13,54 13,83 16,53 15,90 13,80 7,80 3;70 0.31 9,03 État hygrométrique de l'air à Garni, déduit de l'observation du psychromêtre d'A ugust, en '1868. TENSION DK L\ VAPEUll d'eao HUMIDITÉ RELATIVE DE l'aIR. MOIS. contenue Jans l'air. 0 heures 3 heures 9 heures 9 heures 3 heures 9 heures du matin. Midi. du soir. du soir. du matin. Midi. du soir. du soir. mm. 4,îSl 5,10 mm. 5,12 mm. 4,78 90. i 87,4 83,4 86,4 6,00 6,64 0.15 .',.'19 87.1 83.1 78,5 86,3 7, 2'2 6,87 7,59 6,62 7,14 0,5 i 7,52 85,0 77,0 79,3 72,5 73,8 68,7 87,7 85,9 10, VI 10,66 10,52 10,15 62,8 58,6 57,0 73,6 1 1,55 10,92 11,06 10,40 61,9 54,8 57, i 7 1.5 1 2,59 1 1,86 11,85 1 2,32 61,0 51.5 50,9 73,6 1-2,40 11,78 11.5,, 1 1.1,5 65,5 51,7 52,5 71,1 10,45 10,17 10,00 1 0,37 71,3 58,4 55,9 77,1 7,s0 8,17 7,90 7,64 80,3 75,5 71,9 80,4 6,15 6,19 6,03 5,92 88,2 81,5 80,2 87,9 0,78 7,30 7,48 6,88 80,9 85,7 85,7 85 0 8,54 8,60 8,48 8,33 76,8 70,0 68,1 81,3 12 OBSERVATIONS Quantité d'eau recueillie; nombre de jours de pluie, de ijrèle, de neige, etc., à Gand, en 1868. Quantité Nombre NOMBRE DE JOURS DE MOIS. d'eau recueillie par mois , .le jours où l'on a recueilli Ciel cd millimè- de Pluie. Grêle. Neige. Celée. Tonnerre. Brouillard. entièrement tres. l'eau. 1 couvert. sans nuages Janvier . . . 07. 8 4 1 1 1 1 i 7 17 „ 7 1 1 „ Février . 24,69 9 10 i " 8 » ~2 7 » Mars .... 78,17 17 18 5 5 0 1 5 10 .• Avril .... 94,34 10 17 5 o *> 2 4 4 3 Mai 80,56 8 9 1 .. ■■ 5 1 » o Juin .... 24,38 4 9 » » .. ' 2 1 1 .. Juillet . . 77,58 7 1 1 1 v » 8 ■» » „ Août .... 160.42 10 1 1 „ .. » 6 » » » Septembre . 59,75 8 1 ! » » .. i 1 1 ; Octobre . . . 1 5 1. 49 15 15 1 » 1 v 5 4 .. Novembre . 50,97 12 17 o .. 5 » 7 8 Décembre . . Total. 148,95 19 22 o » 1 » 5 4 » 1013,92 US 167 19 12 40 25 34 50 9 Etal du ciel à Gand, en 1868. SÉRÉMTÉ DU CIEL. d' INDICATIONS DE sprès les observations faites l'état des xuages et à 9 h. du matin, à midi, DU CIEL, a 3 el à 9 h. du soir. MOIS. 0 heures du Midi. 3 heures du 'J heures du Moyenne. Ciel Cirrhus Cirrbo- Cu- Cirrbo- Cumulo Stratus. Mmbus. Éclair- Ciel malin. soir. soir. serein. cumul. mulus. stratus. stratus. cles. couvert. Janv ier - 2,1 1,7 1,6 2,1 1,9 8 o 6 9 ^ o 28 2 16 69 Février . 2,4 1,5 2,0 4,5 2,0 15 6 7 8 7 0 53 5 22 55 Mars. . 1,'t 1,2 1,5 5,5 1,8 4 6 4 22 5 15 2 4 o 25 GJ Avril. . 1,9 1,9 1,9 4,1 2,4 19 8 4 21 6 U 22 3 20 49 Mai . . 5,5 5,0 4,8 5,0 5,0 20 13 4 17 6 £ 15 5 20 18 Juin . 5,5 3,7 3,7 0,3 4,8 13 11 5 30 5 12 21 3 22 21 Juillet . 5,7 4,0 4,2 4,9 4,8 12 11 8 33 0 9 21 1 50 9 Août. 4,2 5,3 2,9 5,6 i,0 10 l.s 6 35 5 5 21 o 20 20 Septembre 5,9 6,1 5.0 6,5 6,0 55 11 8 19 6 4 20 4 12 19 Octobre. 3,5 2,9 5,3 4,(1 3,4 10 8 9 2 1 3 3 52 '2 2 î 55 Novembre 1,5 1,6 1,3 2,4 •>7 7 4 9 9 u 3 ■4-2 » 25 lil Décembre 1,2 1,2 0,8 1,8 1,2 3 6 9 4 1 II 3G 5 57 60 L'aivnée. . 3,1 2,9 2,8 4,2 3,5 108 107 '79 228 48 79 3 1. S 30 289 474 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 13 Nombre d'indications de chaque vent à Gand, en 1868. (D'après les observations faites trois fois >ar jour, a 9 h. i u ma in , à midi et à 3 h. du soir. ) MOIS. ». NNE. NE. ENE. E. ESE. SE. SSE. s. sso. so. oso. 0. OSO. NO. NNO. Janvier. 3 , 9 o 9 „ 1 1 1* 8 Il 9 9 5 Il D Février. 2 1 » » » « » » 6 3 23 13 18 9 8 » Mars. . . 9 » 4 o » ■> 3 1 12 3 17 2 18 4 13 4 Avril. . . 13 » 1 » 3 2 4 1 12 1 9 4 tl 3 18 5 Mai . . . 3 2 9 5 8 » 4 0 13 1 fi 4 12 » 14 1 Juin. 6 » 9 1 2 » 1 1 3 1 3 4 9 3 30 li Juillet . . 7 .. 5 1 18 » » 1 1 1 1 3 13 3 2 ', 12 Août. . t » 3 » » 2 1-2 0 12 lu 7 14 8 2 5 Septembre . 2 » 9 » 13 2 5 3 8 1 12 2 3 4 22 » Octobre. . 4 » 3 » 5 » 3 2 11 ■ 17 7 22 9 5 1 Novembre . 7 » 17 » 7 » 3 1 . 11 4 lu 5 H 1 7 2 Décembre . 2 » » " 2 i 7 1 31 2 25 5 10 » 3 » L'année. . . . 61 3 09 9 07 7 43 2i 134 25 151 05 155 47 Iu7 42 u OBSERVATIONS a u es W J ce .. 3 JC _ l— 'îl c "V *ï. "1 "% - * ** ■^ G) o o 3C o ^ o u ci .* IO lO o O *z> 1 ■„ ;i « : io iS W t- — Il _ _ y . Ci .0 ;-5 io . -SI i— - ■ C3 Cl '> cT » l- ca a H5 « M r- X a 03 0) .2 £ £ ._• c 1 o V _4 t_ S •< : S A -^ :/: O X G DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. la "S S ; .. ... --= - -j _ 1 Pi Si Ig gi fl SI SI a tt Gl o s: 2 = =s — ~ SI o« Gl "" 1 „ = 00 si Cl w H a» T- ô ss s » { -. 6 eu eu — r- rai ira ira — 1 CJ , X -- ] — Ci «1 — 0 » . r_ a rt Gl a £ = SI «1 IJ Gl o" Gl "-= Gl i-= Gl SI — £ ~" ~" ~ = iz" ~" ~" ï-l - ~ 1 w 1 «- -.■5 m st * Gl S ^ " X - - ! - co H e o o O o o O o 0 ira s*; < CO — — 00 ira ira S- ira i^ K 1 " o * o ira « SI - ° ° Gl ■* o ira CL. m a 1 o 3 0 o o o o Gl o ira — - \ s ira - o Gl o ira SI -■-. - Gl '-• * £ 3 O CJ 1 1 1 ES H ~ F O o o O o o o o C O o ■4< S ■— "C. G! •* 1- ce SI — r* Ci M ** \ " o "** ira o ■* *■" - SI ™ '"- O "" ira H 1 . o o o o o o O O o ^ — S X a c ■ — X S) ira Si SI Gl Cl S V < SI ira SI SI ■y 1 •~Z Gl K .2 o o o o o o O £* co c> t- Gl ci ira ira CI I» 1- o O h- ^ = — ~ Gl SI ~" "■' " S g c i ~ 1 o o O o o o o i- g SI «1 Cl w 10 1^ — ira i- Cl O ira '-■ X ■* «3 X 00 co co co Gl Si SI 1 "~ - s S O o O o o o o o o O Ci . Gl Ci o Ci ira tu a "S S a si " ■^ o Gl SI Gl o - Gl o SI — ;.ra Ci - . _ O o o O c Ci o v^, es o 1- V CO 1 * l 1 I o o «* 1- - o ira " 1 ! - Ci X o ira Gl ■* 0ï — Cl cT © 3 o o o o CJ o o O ira o Gl ira Gl Cl O < C>" iO o 0Û Oi Gl" O X Gl Gl ■* _ G) Gl ira ira Gl SI ™ •o o "-r - 1 5 Gl CO rt X ;ra O _ X C x» o Gl SI CO O ira ira •* ÏQ Ci Ci Ci Cl s I- i- o S * ta K • c b 3 o CJ o A Gl O _ ra» ira ^* o X Ci Cl '3 C c o X Ci J S, S. | "3 X c. o to o rt i- c ce E" 5 ■"" "" ~" "* C . « r ^ s c . X «# o v- ^ _ _ o ira ^, „ H ;- o M s = 3 a. j * '1 1 Ci 09 sr ira^ ira on co" ira* = o" CO^ 00 ni X II C 3 3 "3 3 "3 C •s g g Ci o Gl cv "^ a | » rt r- ira~ o CD ■- Ci o^ 1- I-" O ira* H ■2 .£ 0) o 5 - p. "S % '£ .§ _o 3 — i _ _ t- Ci o _ si ira CO Gl o X M e e cv > ri ra; i- CI ira X a s - X 21 o G» Gl Gl Gl Sl SI = Gl CO X ira 3 S C •cy a. C 5 u ^ « 2 C aa •* Ci ■o Ci w — o — X ■* O Ci 00 » "■ 1 IX 6 0 0 0 0 1 0 1 1 0 2 0 2 5 20 13 9 4 0 0 5 0 5 6 5 1 8 0 L'iNNl 1 . . . 1 i 1 0 0 0 5 10 4 35 o 0 1 0 0 1 30 103 73 4 2 10 H 35 45 171 88 7 19 40 68 •J7 Nombre d'indications de chaque vent par lequel il y a eu éclairs ou tonnerre (l 'Liège, en 1868. MOIS. N. NNE. NE. EUE. E. ESE. SE. SSE. s. SSO. SO. OSO. 0. ONO. NO. «NO. 0 0 U 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 D 0 0 0 0 l 0 0 0 0 0 Il 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1) 0 II 0 0 1 0 0 0 0 D 0 0 5 2 2 1 II II 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 n 0 0 3 0 0 0 0 0 II II 1 2 1 0 1 3 0 0 II 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 11 0 1 0 II 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Uni Mai Juillet Novembre Décembre L'année. . 0 4 1 1 0 ' 10 0 0 3 10 1 0 3 1 0 Tome XXXVIII. 48 OBSERVATIONS Nombre d'indications de choque vent par lequel il tombait de la pluie, de la neige ou de la grêle à Liège, en 4868. ( D'après les observations relevées chaque jour à 9 h. du malin cl à midi.) MOIS. N. HNE. NE. ENE. E. ESE. SE. SSE. S. SSO. SU. usu. 0. ON'O. MO. MKO. Il 2 4 0 0 0 0 0 1 5 3 0 i 1 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 5 2 7, 2 1 0 0 0 î 0 2 0 0 0 0 u 0 0 0 0 0 0 0 u 0 u 0 0 0 u 0 0 0 3 1 5 0 u i u 0 0 0 0 II II 1 3 4 o 2 7 3 0 2 3 1 0 1 0 0 4 2 1 0 5 0 0 0 0 7 3 0 3 2 1 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 II 0 0 0 0 0 0 1 II o 1 0 1 II 0 7 3 II 1 0 0 1 0 2 0 0 0 (1 1 (1 0 0 0 II i 1) 3 4 0 3 5 5 I 0 5 1 0 II 0 i i II 5 1 0 1 2 5 o II 0 0 0 0 0 0 0 1 4 8 4 3 1 1 0 L'année. 3 13 3 0 0 1 11 4 5 32 43 1-2 18 17 27 G Nombre d'indications de très-forts vents ou tempêtes ù Liège, en 1868. MOIS. fi. NNE. NE. ENE. E. ESE. SE. SSE. 1 S. SSO. so. oso. o. ONO. NO. N>0. 0 0 0 u (1 0 (1 0 0 1 0 1 0 0 1 2 U 3 \ U 1 1 0 0 0 0 0 0 2 1 « 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 II (1 0 0 0 (1 0 0 0 0 0 0 0 0 o 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 II 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 2 1 1 1 0 II II 2 1 II 2 1 3 4 4 1 0 0 4 ■> 4 13 5 2 4 5 1 0 0 5 1 1 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 II 0 0 i 1 2 2 0 1 1 II 1 2 1 1 0 3 0 0 0 0 1 0 0 0 0 2 I S 1 0 4 2 0 0 -2 i 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 3 1 Avril Mai Septembre . i Octobre . Novembre . Décembre . L'année 2 12 8 0 0 0 1 3 II 47 27 1 12 5 10 6 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 19 MOIS. Pression atmosphérique à Ostende, en 4868, par M. Cavalier. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. (du terau loj. Septembre *. . . . Octobre Novembre Décembre HAl'TEl'R MOYENNE DU BAROMETRE PAR MOIS. *) heures du malin. 700,39 U5,7I 01 ,55 00,37 6-2,61 65,17 62,4 4 59,81 64,'J7 5.X, Xi' 60,85 61,84 5-2,6-2 Mov. DE L ANNEE i 761,58 1 761,04' 760,16 65.85 61,71 60,70 62,40 65,45 6-2,53 59,7-2 64,77 58,75' 60,68 6 1 ,50 S2,-28 761,49 760,99 ' 60,: 61,: 51,: 761,08 760,59' 750,56 65,50 61.75 55 61,88 65,05 6-2,05 50,25 64, IX 58, 42' 60,60 61,48 51,54 761,10 760,62' mm. 759,57 65,66 61,87 60,60 6-2,42 65,46 1.2. i 2 59,-25 64,51 58,59' 60,71 61,64 51 ,7-2 761.3-2 760,83 759 6i 61 60 62. 65 62 59 0 4 58 60 61 51 761,-28 760,79 Minimum absolu par mois. absolu par mois. tiltFEHESCF.S variations men- suelles. 770,68 76,98 75,97 7-2,90 70,97 70,99 71,18 69,71 70,-20 70,-20* 71,59 77,19 71,30 77-2,45 772,45' mm. 757,04 45,65 53,28 59,05 55,51 54,99 5-2,5-2 44,57 59,1-2 48,-2-2' 45,64 4*2,0 l 31,55 744,91 744.00* 55,04 51,55 42,69 55,85 17.66 16,00 18,66 ■25,54 11,08 •21,98' 25,75 54,58 59,93 DATE du maximum absolu. '27,5 4 j 28,45*1 le 16 le 9 le 29 le -2 le 14 le 26 le 24 le I le 9 le 9" le 28 le 15 le 9 le 15 mitttniun absolu. Extrêmes de l'année. mm. , Maximum 777,19 ( Minimum 751,55 Intervalle de L'échelle parcouru 45,84 le 8 le 20 le -25 le 22 le 29 le -2-2 le 14 le 50* le 24 le 2-2 le 24 . le 24 déc. (*) Les nombres marques d'un astérisque représentent la pression du mois de septembre, d'après mes observations faites pendant la première quinzaine de ce mois, combinées avec celles de l'ubservatoire de Bruxelles pendant la dernière quinzaine du même moi,; celles-ci ont subi la correction de -f-*mm,82. Température centigrade de l'air à Ostende, en IS6S. MlllS. TEMPÉRATURE MOYENNE PAR MOIS. 9 beores du G heure; du (heures du soir. Janvier. . i:to Février. . 5,89 Mars. . . 6,86 Avril. . . 9,65 Mai . . . 16,55 Juin . . . 18,20 Juillet . . 20,68 Août. . . 19,56 Sept. (1-15). 19,76 Octobre . 10,61 Novemb. 5,95 Dëcenib.. 7,57 MoYENNR. 1 1,91 2 85 7,29 8.55 10,85 17,86 19,19 -2 1,65 2 1 ,07 2 1 ,5 4 1 2,5-2 j 6,96 8,72) 15,22 15,4' ,14 2? 56 5,65 6,84 8,68 14,52 16,1 19,12 IX, XI IX, 05 10,84 5, XI 8,26 12,66 11,24 2.0: 5,2: 6,2! 7,9X 13,20 15,05 17,71. 16,00 16,51 10,09 5.6'. 7,97 Maximum Minimum moyeu moyen |iar mois. ■lar mois. 5.90 0.10 8,18 5.54 9.56 4,27 1 1 ,95 5,89 19,59 10,1.4 20.54 15,00 25,06 15,46 22,55 1 '.."(I 20,60 15,00 13,89 8,17 8,02 5,97 10,38 5,64 14,32 8,20 2;oo 5,86 li. M 8,91 15,11 16,77 19,20 IX, 55 16,80 I 1,05 6,00 8,01 Maximum des noyennes diurnes. moyenne diurnes 1,50 ,40 ,75 ,50 1,75 1,05 1,90 ,20 ,80 11,-26 I 16,58 6,77 Minimum absolu par mois. Minimum absolu par mois. -7Ï00 -0,60 0,50 2,50 4,20 8,70 11,50 11,40 9,10 5,30 -2,40 1,50 5,51 II UI'tluTt Ht MftYRNNE 1*E L INNEE. D'après les maxima et minima moyens .. u « des movennes diurne » n ii absolus mensuels . n les observations de 9 h. du malin . 11:20 11,57 1-2,14 11,91 » » 01. et 9 li. du soir. 11,57 b la ternperalurc moyenne du mois d'octobre . 11,05 EXTREMES DE l'aNNÉE. maximum absolu. DATE du mi'.ioiwH absolu. le 17 le 29 le 14 le 22 le 29 le 20 le 26 le 4 le 6 le 15 le 1 le 6 le G sept. 18 19 10 6 4 7 26 15 21 -21 : 20 c3 janv. Maximum Minimum , 29*80 -7,00 Intervalle de l'échelle parcouru . . . . 30'.'80 20 OBSERVATIONS Psychromètre d'August à Ostende, en 4868. MOIS. a il. nu MATIN. MIDI, Ther- Ther- 5 H. 1)1 Ther- I SOIR. Ther- r, H. DU SOIR. Ther- Ther- 9 II. DU SOIR. Ther- Ther- MINUIT. Ther- Ther- Ther- Ther- momètre momètre momètre momClrc momètre momètre momètre niomètre momètre niomètre momètre momèlrc sec. humide. sec. humide. sec. humide. sec. humide. sec. humide. sec. hum ,].■ Janvier. . . r;7o o:oo 2;85 1.77 5.06 1.05 2 :.'. r:oo 2°56 r;oo 2.113 1*22 Février. . . 5,89 4,79 7,29 5,80 7,05 0,06 0,77 5,29 5,05 4,41 5,22 4,15 Mars .... G,86 5,19 8,35 0,35 8,68 0,48 7,58 5,00 0,84 5,12 6,23 3,10 Avril .... 9,65 7,70 10,85 8,58 1 1 ,06 8,60 10,52 8,52 8,68 7,21 7,98 0,71 Mai 10,55 15,24 17,80 14,01 17,79 15,1S8 17,14 13,77 14,52 12,14 13,20 11,39 Juin .... 18,20 1 4,05 19,19 15,09 19,55 15,15 19,22 15,05 16,13 15,05 15,03 13,04 Juillet . . . 20,68 17,20 21,03 17,07 21,71 17,76 21,23 17,54 10,12 10,44 17,76 15,65 Août .... 19,56 10,23 21,07 17,05 21,39 17,20 20,70 16,91 18,81 15,93 10,99 14,9i Sept. (1-15) 19,76 15,711 21,54 16,53 21,45 10,77 19,88 16,41 18,05 15,18 16,51 13,93 Octobre . . 10,01 8,84 12,32 9,74 1 2,75 10,00 11,00 9,45 10,84 8,92 10,09 8,57 Novembre . 5,95 4,0i 0,90 H, 45 7,14 5,60 0,57 5,07 5,81 4,72 5,1)1 4,50 Décembre . 7,57 0,53 8,72 7,45 9,08 7,73 8,54 7,31 8,26 7,02 7,97 6,88 Moyenne. . 11, 9t 9,06 13,22 10, 10 15,45 10,60 12,06 1(1,22 11,24 9,38 10,57 S, Si Étal hygrométrique de l'air à Ostende, déduit de l'observation du psychromètre, en 1868. MOIS. TENSION DE LA contenue VAPEUR dans l'air. 6 heures du d'eao HUMIDITÉ RELATIVE DE l'air. 9 heures du Midi. 3 heures du 9 heures du Minuit. 9 heures du Midi. 3 heures du 6 heures du 9 heures du Minuit. ma lia. soir. soir. soir. matin. soir. soir. soir. Janvier . . mm 4,89 mm. 5,01 min 5,07 mil). 5,05 m m. 3,00 4,99 80,9 82,7 82,5 85,0 86,1 86,6 Février . . 6,20 0,41 6,47 6,20 5,95 5,94 84,9 79,9 79,0 80,0 82,3 81,4 Mars. . . 6,31 0,50 0,52 6,34 6,29 6,38 80,9 74,3 72,4 77,7 80,7 85,0 Avril. . . 7,07 7,34 7,511 7,18 7,11 6,98 76,2 75,0 72,2 71,3 81,4 85,5 Mai . . . 9,60 9,81 9,67 9.92 9,51 9,23 08,2 04,5 65,8 67,8 77,1 80,1 Juin . . 10,40 10, 10 10,43 I2.1U 10,30 1 0,22 07,4 05,5 62,9 63,0 75,5 : , Juillet . . 12,58 12,69 12,78 12,75 12,40 12,07 70,0 00,8 66,9 68,4 75,0 79,8 Août . 11,85 12,12 12,16 12.11 11,89 11,59 70,5 65,9 61,9 67,3 73,8 80,1 Sept. (1-15) 1 1,00 11,10 11,48 1 1 ,9 1 11,28 10,02 04,9 :.s.7 01,1 69,4 73,2 7I..5 Octobre . . 7,77 7,79 7,84 7,90 7,72 7,54 79,0 7t,5 09,9 75,6 77,4 79,2 Novembre . 6,04 0,21 6,30 6,21 0,19 0,00 82,2 79,5 79,3 82,1 84,8 85,8 Décembre . 7,03 7,30 7,47 7,51 7,10 7,18 N0, 4 84,1 85,3 84, 1 84,1 86,0 Moteurs. . 8,40 8,50 8,01 8,61 8,4. 8,25 70,4 72.1 71,5 74,6 79,3 K2,0 DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 21 i Gl" o 00 ira* CO^ 10" 30 r- J0 CO^ ira" O X 30 ira" X 10 00 X io" S j IO X o o ao 30 IO o IO o O îc r- 10 o o g G» ro io ■* » i-O es i.0 ao -* Gl * -* E « 30 «a- tt ^ C0 IO -.0 r- *■ - d » o o X GC ao •J, ''î, J 1- -3 a ao V». IO o 30 ao «* i.0 «y Gl m c3 3 ° . — S o 0 _, 10 10 .* O „ co O m 10 o o ►^ ( m- « co CO 10 10 10 01 Gl — " -o « CO Cl to IO 10 1- M* 1- o o 1= ■td i g « o CO S»" w io" ao ao" S i<Ç «* of O* - to" o Ci r- g> «*■ r^ CO O Ci -■* a Ci Ci t- o i.0 t- ira 1 î. "« ■" Gl s» s» 30 30 10 ro o IO « ** r- X 10 r» o o o o 3 3 '" « ef eT r- co so io" ao" w 10 -• ~Z "j; Q es o 10 10 CI Cl — CO — ~ - X 'J s Kl J " * il co o o 01 10 — — •* r- i.0 o u ° J -X ta co «* G» « o o Gl IO "* £ ce — o 1 "■ ' u o o o CI ■* — to 01 — 01 ^ — o u s H es 1 H 1 a » r- o Cl o o O ° o O o - -' Z, Z i to o ao o o o o O _ ■* Gl o o • r- ,o 51 01 Cl o - 51 X •51 CO X ;0 01 cS c 3 4 S "ï S 2 1 s X o O 31 X o s » » » » 1 53°00 33:00 33,00 o;oo le 28 le 28 4 34,19 57,70 30,50 7,40 le 14 le 1 «» 5 6 tu 19 37,29 45,42 48,67 50,08 39,50 53,50 54,00 54,00 s:; ,oo 37,70 4 4,50 47,65 4,30 15,80 9,50 6,35 les 4 et 5 le 29 le 20 le 21 le 27 le 6 le 24 le 20 Mai 9 11 49,01 48,73 52,05 55,00 44,73 43,00 7,30 10,00 le 2 le 7 le 26 le 5 - 38,86 41,11) 55, 15 7,95 le 9 le 28 I 28,00 28,00 28,00 0,00 le 20 le 20 s " ■ " * ■ " L'année. . . 79 41,3S 44,76 37,90 6,86 le 7 septembre le 20 nov. Température ccntirjrade de l'eau de mer à Ostende, du i" juin 1865 au 51 mai '1868. (D'après les observations faites à la tète de la jelée du porl, à la sonde de 2 mètres, et à l'heure aussi rapprochée que possible de celle de la pleine nier du jour, pendant trois années consécutives.) W01S. MOYENNE par moi*. MAXIMUM absolu par ii. ois MINIMUM absolu par mois. DIFFÉRENCE. TEMPÉRÂT. moyenne de 1 air. 4;n 6,06 5,05 9,13 12,110 16,59 18,24 17,73 17,11 13,06 9,07 6,04 7:50 7,85 8,50 12,50 17,05 19,20 20,90 19,75 20,50 17,70 12,10 8,80 -0:10 4,05 2,20 6,15 9,1.11 13,90 10,50 15,50 ' 13,5(1 10,10 6,40 2,50 7:60 5,80 6,50 6,35 7,45 5,30 4,60 4,25 7,00 7,60 5,70 6,50 5 5S 6,40 5,40 9,70 12,94 16,05 17,37 17,06 16,33 11,43 7,88 4,52 11,51 1 i,55 8,35 0,02 10,70 2i OBSERVATIONS Tempêtes observées à Ostende , en 1868, par M. Cavalier. Les 17 el 19 janvier. » 22 et 25 » Le 1er février. Les 15 et 10 » » 22 et 25 o Le 29 » 1" mars. Les 4 el S » o 8 et 9 » » 1G et 17 « •> 25 et 25 « » 27 et 28 » « 8 et 9 avril. » 19 et 21 » » 27 et 28 » Le 50 » 5 mai. Tempête du SSO. Bourrasque du NO. Violente tempête du SO. Tempête de l'OSO. Bourrasque de l'OSO. Bourrasques du N. Tempête du NNO. Violente bourrasque du SO. Violente bourrasque du SO. Très-forte bourrasque de l'OSO, Tempête entre l'OSO. et l'ONO. Bourrasque de l'ONO. Fortes bourrasques entre l'ONO. et le NNE., accompagnées de rafales de neige et de grêle. Violentes bourrasques entre le K. et le NNE. Tempête du NE. Fortes bourrasques du SO. Bourrasque de l'O. Violente bourrasque de l'OSO. Fortes bourrasques entre l'ESE. et le NE. Les 22 et 24 août. » 27, 28 et 29 » Le 50 septembre. Les 19 et 20 octobre. Le 25 » 24 » Les 24 et 25 » » 29 et 50 » » 5 el 4 novembre. Le 5 n » 6 Les 4 et 6 décembre. » G et 7 » » 15 el 1G Le 24 Les 26 et 28 Forte tempête de l'OSO. Bourrasques de l'ONO. Bourrasque du SO. Forts grains du NO. Grains du SSO., grêle et tonnerre. Forts grains du SO. Violente bourrasque de l'ONO. Bourrasques entre l'OSO. el l'ONO. Tempête de l'OSO. Forts grains de l'O., pluie et grêle. Très-forts grains du NO., grêle. Forts grains entre le N., et le NO ; grêle et pluie. Forts grains du NE., pluie et grêle. Fortes bourrasques du SO. Très-violente tempête de l'OSO. Celle tempête a commencé le G , vers 1 1 b. du soir, et a duré jusqu'à G b. du malin du 7; elle était à son comble vers A b. du matin. Forts grains de SO. Forte bourrasque de l'ONO. Tempête de l'OSO. DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 2S Pression atmosphérique à Ostende, en 4868, par M. Michel ('). 1 HAUTEUR MOYENNE BU BAROMETRE Maximum Minimum DIFFÉRENCE DATE DATE par mois. ou mois. absolu absolu 9 heures 3 heures variation maximum minimum du Midi. du DU MOIS. DU MOIS. mensuelle. absolu. malin. soir. ni m m m. mm. mm. mm. mm. 758,37 758,09 757,86 768,31 735,64 32,67 le 16 le 22 63,37 65,51 63,17 73,35 38,73 31,62 le 9 le 1 59,21 59,71 59,04 73,37 51,23 42,12 le 29 le 8 Avril 58,47 58,43 58, 18 70,74 37,55 33,19 le 2 le 20 Mai 60,03 60,36 60,00 08,62 51,41 17,21 le 14 le 23 05,59 63,57 63,51 68,23 54,15 14,08 le 26 le 22 Psychrométre à Ostende, en 1868. 9 H. nu MATIN. MIDI. 3 II. DU SOIR. MAXIMUM MINIMUM DATE DATE MOIS. Ther- momètre Ther- momètre Ther- momètre Ther- momètre Ther- momètre Ther- momètre Tlier- moniclro Ther- momètre absolu. Thermomètre absolu. Thermomètre sec. humide. sec. humide. sec. humide. sec. see. sec. sec. Janvier 1°35 0°6S 2';2i t;75 2J75 1"90 ir;oo - 7Ï50 le 17 le 11 Février 5,35 4,51 6,09 5,34 7,30 5,70 13,40 0,90 le 29 le 17 Mars • 6,19 5,10 7,52 5,78 7,80 5,92 13,40 1,60 le 14 le 26 Avril 8,82 7,36 9,85 7,99 10,27 8,63 15,90 3,20 le 24 le 12 Mai 15,42 12,81 16,42 13,26 16,97 13,59 29,10 7,90 le 19 le 0 Juin 17,37 14,64 18,05 14,66 20,00 15,85 24,70 12,10 le 27 le 8 Juillet 19,61 16,70 20,11 17,15 21,25 17,84 25,90 14,10 le 22 le 5 Août. ...... 18,89 16,06 20,22 10,37 21,15 16,81 29,70 14,00 le 4 le 29 Septembre 16,57 14,20 18,30 1 i,HI, 19,00 15,35 29,20 13,90 le 7 les 22 el 28 Oclobre 9,90 8,82 1 2,22 7,15 12,32 10,02 17,20 5,90 le 12 le 20 Novembre 5,60 4,43 0,78 5,41 6,68 5,79 12,70 - 2,10 le 1 le 21 Décembre 7,0* 6,12 8,'40 7,20 8,04 6,91 13,20 1,20 le 5 le 20 Moyenne, 11,01 9,29 12 24 9,70 12,80 10,36 19,62 5,48 le 4 août. le H janv. (I) Les observations de la pression atmosphérique n'ont pu élre faites que pendant les six premiers mois de l'année , par suile de la détérioration du baromètre; celles de la température de l'air n'ont pu élre données à cause de la rupture du thermomètre. Tome XXXVIII. i 26 OBSERVATIONS Quantité d'eau recueillie; nombre de jours de pluie, de grêle, de neige, de tonnerre, de brouillard, etc., à Ustende, en 1868. MOIS. Quantité d'eau recucilliepar mois en milli- mètres. Quantité de neige re- cueillie p.ir mois eu millimè- tres. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre . . . . Oflohre Novembre Décembre Total. . . 44, s 48 13,055 35,873 31,576 18,1)58 84,986 I4,G84 38,853 48,728 7 4,12!) 5G,03l 94,790 490,191 3,024 0,951 3,975 jours où l*(i a recueilli 201 NOMBRE DE JOt'HS DE Neige. Ciel couvert. Ciel son nuages. 25 13 II 1 1 26 16 19 15 9 8 8 « Kl 8 li 13 12 II 21 14 25 17 12 G 4 G 1 G 10 49 10 1 7 .. 7 » 4 1 » S » 1 1 2 1) » 1 o 4 D 13 » 5 V 52 8 Étal du ciel à Oslende, en 1868. SÉRÉNITÉ DU CIEL. d INDICATIONS DE l'ÉTAT DES NUAGES ET DU CIEL, après les observations faites à 9 h. du matin, à midi et à 3 h. du soir. MOIS. __ _ 9 heures du matin. Midi. 3 heures du Soir. Moyenne. Ciel serein. Cirrhus. Cirrho- eumul. Cumu- lus. Cirrho- stralus. Curaulo- stratus. Stratus. Nimbus. Eclair- cîes. Ciel couvert. Janvier 1,90 8,16 1,77 1,94 1 1 2 7 12 21 15 28 1 48 Février 2,4X 2,93 2,48 2,63 o 4 » 7 23 9 13 12 9 32 Mars . . 2,26 2,55 2,32 2,38 » 5 2 8 17 32 4 19 2 55 Avril . . 2,90 3,73 5,50 3,38 5 3 i 6 14 44 5 7 2 18 Mai. . . 4,81 5,29 S,16 5,08 13 7 2 11 39 29 3 2 o 6 Juin . . 4,77 5,83 6,46 5,69 13 5 1 2 15 28 20 o 1 4 7 Juillet. . 5,52 5,52 5,10 5,40 9 6 | » 22 26 11 S 3 1 10 Août . 3,32 5,60 3,80 3,57 5 » i 2 9 28 41 » 7 o 10 Septembre 5,56 5,73 5,26 5,51 10 5 | » 8 20 25 19 7 3 6 Octobre . 3,29 3,71 3,29 3,4» 5 2 | 1 8 12 47 9 15 » 16 Novembre. 1,60 1,43 1,50 t,5t » » » 5 4 28 26 6 1 52 Décembre. 1,74 2,23 1,90 1,97 " o 1 5 21 27 10 17 o 35 L'année. 3,35 3,73 3,55 3,54 57 38 13 1 II 24'* 334 114 122 29 271 DES PHENOMENES PERIODIQUES. 27 Nombre d'indications de chaque vent à Ostende, en 1868. ( D'après les observations faites trois fois par jour, à 9 heures du matin , à midi et à 5 heures du soir.) NOMBRB MOIS. H. RNE. RE. ERE. E. ESE. SE SSE. S. sso. so. oso. 0. ORO. RO. RXO. de jours. 5 „ 9 8 17 2 B „ 11 15 9 5 7 , 4 51 o V » » » » » » 19 8 15 9 15 4 15 4 29 10 D 4 1 o » 1 » 13 8 8 1 18 5 20 » 31 17 15 5 11 7 2 2 » 5 5 8 1 16 7 4 » 50 Mai 15 16 12 1 2 5 4 » 14 » 2 o 15 6 5 » 31 27 5 5 .. G » M 1 5 » 1 1 10 5 20 » 30 28 9 14 4 3 » 1 » 1 n » » 13 1 16 2 51 9 5 1 5 2 1 •> 27 » 12 1 12 s 14 1 51 9 1-2 9 5 12 10 8 0 8 2 1 » 2 5 5 » 50 8 1 5 2 2 I » 2 20 5 7 4 10 7 16 1 51 5 i 4 5 21 2 5 5 15 4 1 6 5 » 6 » 30 1 1 5 y 4 » 5 10 27 13 7 5 17 » » » 31 L'année 154 61 00 25 81 22 28- 24 161 58 69 51 144 59 125 8 506 Intensité du vent à Ostende, en 1868. (D'après les observations faites trois fois par jour, à 9 h. du matin, à midi cl à 5 h. du soir. 0 1 o - 4 , 6 7 S 9 10 Sillage Sillage Sillage Brise Un ris Deux ris Trois ris Les liunîers Au bas-ris MOIS. Calme plat. de de de de aux aux aux au des voiles Ouragan. la.3 nœuds 3à( nœuds. .'ià 6 nœuds. perroquets. huniers. huniers. huniers. bas-ris. basses. Janvier . G 19 52 11 12 3 2 2 4 1 , Février . » 17 20 22 19 2 2 » 1 » 4 Mars . . « 27 13 12 12 G 11 G 5 1> 1 Avril . h 14 28 18 6 a lf 2 5 » » Mai . . 2 27 41 11 9 2 I » » B » Juin . B 55 41 11 5 i 1 » » • » Juillet. . 1 28 40 12 10 » 2 » » » u Août . . 2 31 52 10 11 3 2 i 1 » 1 Septembre 2 19 46 7 15 2 2 » B » B Octobre . i) 28 27 15 11 a G i 2 1 1 Novembre 7 22 55 10 7 5 1 i n 2 1 Décembre » 8 36 14 15 G 6 5 1 B 5 Total . . . 20 273 393 153 128 40 47 18 15 4 14 28 OBSERVATIONS Pression atmosphérique (*) et quantité d'eau tombée à Anvers, en 1868 , par M. Ad. De Boe. ( D'après les observations faites à 9 heures du matin. ) MOIS. H AIT EU* moyenne DU BAROMETRE par mois. MAXIMUM absolu par mois. MINIMUM absolu par mois. iUFl'l.liKM l-.s variations mensuelles. HATE maximum nlisolu. minimum absolu. QUANTITE d'eau tombée. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre . . . Octobre. ... Novembre . Décembre . . . MoVENNE 769,75 68, 15 60,22 59,86 «0,28 04,30 61,60 6.-,, 48 59,99 61,18 62.94 76l,x8 Extrêmes de l'année . 7:0,68 75,1:1 75,09 7 1 ,52 69,72 69,15 70,08 66,50 70,(15 76,50 67,75 770,77 mm. 755,49 48,69 55,27 29,04 5i,22 56,56 52, t S 52,11 53,22 51,97 54,25 745,71 55,09 24,50 38,42 42, iS 15,50 12,77 17,90 I 1,19 10, S3 24,55 35,50 le 16 le 16 le 29 le 2 le 14 le 26 le 25 le 9 le 2s le 15 ie 10 le 15 nov le 20 le 1 le 8 le 20 le 25 le 23 le 28 le 13 le 19 le 22 le 24 le 20 avril. t Maximum f Minimum Intervalle de l'échelle parcouru. . mm. 776,50 729,04 -17,46 mm. 61,4 53,7 64,0 61,6 57,1 19,4 35,9 58,5 109,2 95,0 16,6 102,9 645,1 (*) Les observations ont été failes à 9 h. tlu matin, au moyen d'un baromètre Fortin , placé à 10 mètres au-dessus du sol. Une correction de -+-0m,08 a été appliquée aux nombres observés. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 29 PHÉNOMÈNES PERIODIQUES NATURELS. — Règne végétal. — 1868. NOMS DES PLANTES. (Feuillaison , 1868.) BnUXELLES. lM. Ad. Que lelet.) (M. Acar.) GENDBRUG- GB- lez Garni. [M, Rodigàs. (M. [.ans- zweert.) (M.Bellynck.J Acer campcstre. L » pseudo-Platanus. L. /Esculus Hippocaslanum. L. » lutca. Pers. . » Pavia. L Amygdalus persica. L. (j3 mad. ) . Aristolocliia Clematilis. L. . . i> Sipliu. L. . . . Berberis vulgaris. L. . . . Belula alba. L » Alnus. L Bignonia Catalpa. L. . . . i> radicans. L. . Buxus sempervirens. L. . . Garpinus Betulus. L. ... Cercis Sîliquaslrum. L. . . Glemalis Vilicella. Willd. . . Colutea arborescens. L. . . Corchorus japouicus. L. Cornus mas. L » sanguinea. L. Corylus Avellana. L. . . . Crataegus Oxyacanlha. L. . . Gylîsus Laburnum. L. . . . Daplme Mezereiim. L. . . . Evonymus europœus. L. . . ,, latifolius. Mill. Fagus Castanea. L h sylvatïca. L Fraxinus excelsior. L. . . . » Ornus. L Genista juncea. L Gingko biloba. L Gleditscbia triacanthos, Willd. Glycine sinensis. L. ... Gyninocladus canadensis. L. 25 avril. t avril. avril. S avril. i avril. ; mars, i avril. mars, avril. 29 avril. 23 avril. 15 avril. 20 avril. 26 » 25 » 23 » 20 » 15 » IS » 12 avril. 27 » 19 avril. 21 » 9 avril. 7 avril. 16 w 20 » 20 mars. 20 avril. 50 avril. 28 >» 27 avril. 5 mai. 12 mai. 21 avril. 15 mai. 10 » 15 >- I mai. 15 » 50 avril. 1 mai. 9 » 27 avril. 20 « G mai. 19 mai 20 « 10 » 20 y 26 mar 2 fevr. 5 avril. 1 avril. 6 » 15 avril. 8 D 15 » 15 » 15 » [S avril. 1 mai. 4 avril. 20 » 1 mai. 14 avril. 10 févr. 11 avril. Il » 10 D 2i mais. 10 avril. 22 fevr. I avril. 1 •> 4 mai. 20 avril. 30 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. {Feuillaison, 18G8.) DXELLBS.1 AKVERS. GENDBRUG- CB- lez-Gand. Hippophaës rhamnoïdes. L Hvdrangea arboreseens. L Juglans nîgra. W ï 1 1 cl » regîa. L Ligustrum vulgare. L Liriodendron tulipifera. L Lonicera pallida » Periclymenum. L » svmphoriearpos. L. d tatarica. L .. Xylosleum. L Magnolia Iripelala. L » Yulan. Desf. Mespilus germaniea. L Morus alba. L ., nîgra. L Philadelphie coronarius. L » latifolius. L Pinus Lari\. L Platanus occidentalîs. L Populus alba L. n balsa mi fera. Willd » fastigiata. Poir Prunus aruienîaca. L. ( /3 abric. ) » Cerasus. L. [big, noir.) » dumestica. L. (,3 gr. dam. v.) . . . » Padus. L Plelea trifoliata. L Pyrus Aria » communis. L. ( j3 bergam.) » C\ donia. L » japonica. L >. Malus. L. (3 calville d'été) » spectabilis. Ait Quercus pedunculala. Willd » sessiliflora. Smith. ...... Rhamnus catbartïcus. L » Frangula. L Hhu> Cotinus. L i' Lyphinum. L Hilios alpinum. L Grossularia. L -20 avril. 1 mars. I .. 2*2 " 20 * 2 mai. 23 avril. 3 avril. 10 » 2 avril. avril. 1 avril. 23 avril. 1 mai. t » 20 avril. 27 fevr. 10 mai. - 23 avril. — 15 mai. — 18 avril 9 mai. 14 mai. ô avril. 7 i> 10" avril. 25 » 25 avril. 9 avril. 29 » 20 avril. 4 mai. 22 avril. 27 mai. 24 avril. 20 mai. 20 avril. 28 avril. 23 » 30 » 28 <• 28 » 25 avril. 18 » 19 >' 30 i 28 « 10 mai. 19 avril. 7 avril. 16 avril. 50 janv. 30 avril. 27 avril. 17 fevr. 14 avril 15 » a mai. 20 avril. 14 B 20 févt 18 » G » 23 » 20 avril 20 ■• 26 • 2 ni ii. o » 16 mars o avril 20 s 2 avril. 14 >• 14 » 16 . 12 avril. 12 cvr. 23 IVlil 26 avril 26 » 29 » 29 1) 24 fe 27 fevr. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 51 NOMS DES PLANTES. ( Feuillaison, 1868.) BRUXELLES GENDBBUG- GE- lez Garni. Ribes nigrum. L ii palmatum. Hort » rubrum. L « Kobinia pseudo-Acacia. L d viscosa. Vent Rosa canina. L s centifolia. L i' gallica. L Rubus Idaius. L Salix alba. L ■■ babylonica. L Sanibucus Ebulus. L » nigra. L » racemosa. L Secale céréale. L Sorbus aucuparia. L Spiraea ltevigata. L » hypericifolia. L » sorbifotia. L Slaphylea pinnala. L Syringa persica, L » rolhomagensis. Hort « vulgaris. L Tilia europa;a. L » plalyphylla. Vent Ulmus campestrîs. L Vaccinium Myrtillus. L. ...... \ ibui nu m Lantana. L » Opulus. L. {(I. simpL). . . . » i> L. (fl. plen.) Vilex incisus. L Vilis vinifera. L 8 mars. G >» 20 avril. 10 avril. 28 mars. 12 avril. 6 mars. G » 10 avril. 27 le 12 mars. 4 mars. 5 avril. 18 avril. 10 avril. 15 avril. 27 avril. 21 avril. 20 avril. 21 avril. 8 mai. 23 avril. 27 mars. 18 » 15 avril. 20 avril. G avril. 24 » 20 avril. 18 » 27 avril. 15 avril. 1G avril. 21 avril. 22 avril. 5 mai. 1 » 20 avril. 26 avril. 25 » 27 avril. 20 avril. 30 avril. 24 févr. 24 févr. 1 mai. 1 » 22 mars. 15 févr. 20 » 12 avril. 20 mars. 1 » 3 avril 1G » 20 1) 24 mars 4 avril 4 » 10 mai. 3 » 52 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. {Floraison , 18US.) BRUXELLES. A TU ERS. GENDBRCG- CE- tez-Gand. OSTENDK. MMlli VIBNNB. SA.LZBOOBG. (M. A.l. Quc- lelet.) (M. Acar.) (M. Kodigas.) [M. Lam- zweerl.) (M.Bellynck.) (M. Frilsch.) (M Frilsch Acer campestre. L » pseudo-Platanus. L. . . Achille i millefolium. L. Aconitum décorum .... » Napellus. L. . . . /Esculus llippocastanum. L. u macroslachys, Mich. •> Pavia. L Ajuga replans. L Ali&ma Plantago. L Alliuin ursiuum. L Atnus glultnosa. L » sorbifolia Allki i olïicinalis. L Ainygdalus communis. L. . . » persica. L. (3 mad.). Anchusa sempervirens. L. . . Anémone Hepatîca. L. . . » nemorosa. L. . . . Aniii iliitiuni m a jus. L. . . . Aquilegia vulgaris. L. . . . Arabîs Caucasie a. Willd. . . Aristolochia Clematitis. L. . . « Siplio. L. . . . Arum inaculalum. L. ... Asaruiu europseum. L. . . . Asclepias Vincctoxicum. L. Asperula odorata. L. ... Aslranlia major. L. . . ; . Alropa Belladoua. L. ... Azalea ponlica, L Betlîs perennis. L Berberis vulgaris. L. . . . Bclula alba. L » Alnus. L. (fl. mâles) . Bignonia Catalpa. L. . . . » radicans. L. . . . Bora go officinalis. L. . . . Ht \ onïa dioïca. Jacq .... Buplitbulmum cordifolium, L Bumis sempervirens. L.. . . 23 mars. 23 avril. 29 mai. 10 » 4 mars. 29 avril. S mai. 20 juin. 17 juill. 25 mars. a juin. 30 juin. 4 mai. 10 juill. 10 mai. 20 avril, 23 juin. 50 juil 9 avril. 10 juin. 23 mars, 15 mai. 13 avi il. 20 » 10 mai. 10 » 30 mai. 9 avril. 5 mai. I juill. 5 mai. S v 18 juill. 15 juin. 19 févr. 1!) » 11. mai. 1 mai. 18 » 8 mai. 27 mars. 18 mai. 15 juin. 20 juill. 15 mai. inill. I juin. 1 mars. 21 mars. 4 févr. — 20 mars. 12 juin. 24 » S juin. 8 févr. 21 févr. 4 « 20 juin. 20 jauv. S juin. 5 mai. 2i mars. 25 juill. 13 mars, 27 mai. 20 avril 20 mai. 29 » 20 mars. 1 mai. 28 juill. 28 j 22 avril. 1 avril. 28 févr, 2 mat. 7 avril. !7 juin. 25 a\ ni. 25 avril DES PHENOMENES PERIODIQUES. 53 NOMS DES PLANTES. {Floraison, 18G8.) Campanula glomerata. L. . . . v persicifolia. L. » Tracbelïum, L. . Cardamine pratensis. L Gassia marjlandica. L . . . . Cenlaurea Cyaous. L Cercis Siliquastrnm. L Clieirantlius Cheirî. L Cheltdonium m a jus. L Cbrysanllieuuim Leucanlhemum. L. Chrysocoma Linosyris. L. . . . Clematis Viticella. Willd. . . . Culcliicum uulumnale. L. Colutea arboreseens. L Convallaria bifolia. L » majalis. L Gonvolvulus arvensîs. L. ... * sepium. L Curchorus japonicus. L Cornus mas. L » sanguines. L Corydalis digîtata. L Gorylus Avellana. L Crata?gus Oxyacanlha. L. . . . Crocus mœsiacus. Sims » cieruleus - » sativus. Wîlld. ... » %ernus. S\v Gynoglossum officinale. L. . . . » omplialodes. L. . Cylisus Laburnum. L Daphne Laureola. L » Mezereuni. L Delphinium Ajacis. L Dïanthus barbatus. L » caryopbyllus. L. . . . Dictamnus albus. L. [fl. purp .). . Digitalis purpurea. L Uodecalheon Meadia. L Dracocephalum altiense. Willd . . EpitobiuDj spicatum. Lani. . . . Ei|uisetum arvense. L BRUXELLES. 27 mai. G juin. 25 juin. 20 a oui. 29 avril. 16 juin. 18 avril. 28 févr. 27 févr. 3 mai. 27 févr. 8 juin. 28 mai. 22 juin. GENDBRUG- SÀLZBOUKG. 6 mai. 14 avril. 4 mai. 5 mai. 20 févr. 8 févr. 8 mai. 28 févr. 20 mars. G mai. 10 juin. 20 juin. 1 juin. 4 juin. 10 mai. 30 avril. 1 mai 14 » 5 sept. 25 mai. 6 mai 10 juin. 4 v 28 avril. IG mars. 19 mai. 17 févr. 12 mai. 15 avril. 7 juill. ! sept. (ôOdéc.1867. } )38janv.l8l3tf'| 4 juin. 19 janv. 21 févr. 21 févr. 26 mai. 10 juin. 4 mai. IG .. 24 mars. 22 août. 2 mai. 18 avril. 1 mai. 18 H 1S août. 24 août. 12 mai. 1 0 >■ 2 v 26 » 17 juin. 14 avril. 15 févr. 1 juin. 15 mars. 4 févr. 5 mai. 1 mars. l » 5 mai. 4 mars. 18 févr. 18 mai. 28 » 15 avril. 6 juill. 8 mars. 18 mai. 7 l'èvr. Tome XXXVIII. 34 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. [Floraison, istiS.) DIUJlELLES. SlLZBOlBG. Erica vulgaris L Erylhronium Dens c.tnis. L. . Evonymus europœus. L. . . . » latifolius. Uill. . . Fagus sylvatica. L Fragaria vesca. L. (j3 Hortens.). Fritillaria imperialis. L. . . . Galanlbus nîvalts. L Genïsta sibirica Genliana cruciata. L. . . . Georgina mutabilis Géranium m acrorhizu m. \\ illd, » pratense. L. , v sanguineum, L. . Gladïolus communis. L. . . . Gleclioma liederacea. L. . . . Glycine sinensis. L Hedysariim Onobrychis. L. Helleborus fœlidus. L. . . . » hiemalis. L. . . » niger. L » virîdis. L. . . . Hemerocallià cœrulea, Andr. » fia va. L. ... » fui va. L. Hibiscus syriacus. L. ... Hieraeium aurantiacum. L. . . Hippophac rbaninoïdes, L. . . Hyacinthus botryoïdes. L. . » orienlalis. L. . . Hydrangea arboïescens. L. . . Hypericum perfora tum. L. . lberissempervirens, L. . . . llex Aquifolium. L Iris flava » germanira L » pumila. L y Xipliium , Ehrli Juglans regia. L Kalmia latifolia. L Koelreulcria panîculata. Lam. Lamiuru album. L 13 mai. 29 avril. 25 févr. 28 juin. !S mai. 25 févr. y mars •2b >< 12 avril. 18 mai. 27 avril. — 20 avril 12 avril. 7 » 10 févr. 10 févr. — 4 mai. — 2 juin. 24 fevr. 2 fevr. 4 mars. Il avril. 10 juin. 20 avril. 10 mai. G mai. 14 avril. 20 avril. G juin. 21 avril. 10 mai. 15 févr. 18 » 10 » 22 mai. 6 j uin ■ 10 août. 20 avril. 0 juin. 3 mai. ti » 14 mai. 18 avril. 28 avril. 2 juin. lu juill. 28 avril. 29 janv. 12 avril. o juin. 26 juill. 10 févr. 24 mai. 3 » 26 mars 2 mai. C » c mars 15 févr. 24 janv. 12 févr. 10 juill. 12 juin. 29 » 27 juill. 18 mai. 20 mars 26 « 27 juin. 2 avril 2 mai. 1-2 avril. ■2'6 îè\ r. 7 fevr. (i juin. 'ijuin. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 53 NOMS DES PLANTES. {Floraison, 1868.) BBIXELLF-S. GfcNDBBUG- L< ontodon Taraxaeum. L. . Leuc-onium albu u. L. . . . Liatrïs spicata. L Liguslrum vulgare. L. . . . Liliura candidum. I •> croceum. L ». (la vu ni. L Lîriodendron tulipifera. L. . . Lonïcera Gaprïfolium. L, . . i- Perîclymenum, L. » sympboricarpos. L. . » latarica, L. ... i> Xvlosleum. L. . . . L\chnis clialcedonica. L. . . Lysimachia nemorum, L. . . » vulgaris. L. . . . L) llirum Salicaria. L. . . . Magnolia grandîllora. L. . . . » tripelala. L Yulan. Desf Mah a sylvestris. L » Tourneforlii Melissa ofticinalis. L Mespilus germanica. L, . . . Mîtella grandîflora. Putsch . EUorus nîgra. L Narcissus Junquilla. L. . . . « poelicus. L » pseudo-narcissus. L. . .N) mpbasa alba. L » lulea. L Ornithogalum umbellatumlL. . Orubus veraus, L Oxalîs acetosella. L » stricta. L Pachysandra procumbens, Nich. Papa ver brauleatuin. L. . . . <• orientale. L » Kliceas. L Paris iiuadrifolia. L Pliiladelphus eoronarius. L. Phlox verna, L 28 mai. 1 juin. mai. avril. mars. 6 avril. 18 mai. 13 avril. 10 juin. 14 juin. 14 juin. 3 mai. o mai. 25 avril. 16 avril 28 juin. 10 juin. 2 juin. 20 mai. li juin. 16 juin. - 5 avril 15 avril. y » 10 juin. 5 juin, 5 août. 28 août. — 10 mai. 6 mai. 15 « 15 avril. 22 mai. U mai. 21 avril. 20 mai. 15 mai. 13 juin. 20 » — 25 mars. — 16 mai. 20 mai. 2 juin. ik fevr. 6 juin. 10 mars. i JUIII. 18 j u i n . 12 avril 1 mai. 28 juin. 1U avril. 19 .» 18 juin. 19 juill. 19 mai. 28 avril. 10 a 1 juill. 0 mai. 23 mars. 28 mai. 2't mai. 2U » 1 • l. juill. 36 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. ( Floraison, 1868. ) Physalts Alkekengi. L Plantago major. L Pœonia decussala » ofiicinalis. L Polemoniuiu album. L » cœruleum. L Polygonum Bistorla. L Populus alba. L d fastîgiata. Poïr Primula Auricula. L » elalior. L » grandiflora. Des jard. . . » veris. L Prunus armeniaca. L. (fi abric.) . . » Cerasus. L. ( 3 bigarr. ».) . . d domestïca. L. (3 */. dam. i . » Padus. L » spinosa. L Ptelea trifoliata. L Pulmonaria officinalis. L d virginîca. Nich Pyrus coinmunis. L. (3 berg.) . . . » Cydonia. L » japonica. L » Malus. L. ((3 calv. d'ete ) . . . u spectabilis. Ait Ranunculus aconit ifolius. L. . . . » acris, L. (/?. simpf. ) . , » » (fl.plen.) . . » aqualilis. L « Ficaria. L Rhaninus Frangula. L Rheum undulatum. L Rhododendron dahuricum. L » ponticum. L. . . . Rlius Cotinus. L n Typhina. L Ribes alpinum. L » Grossularia. L. [Fr. vîr.) . . » nigrum.L » palmatum. Hort * 1 1 1 1 • i uni. L BRIXBLLES, mars. : avril. 2 avril. avril. 15 avril. 1 mars. > avril. mai. avril. 24 avril. 6 mai. 2 avril. t mars. ! avril. G8NDBRLG- 18 mai. 4 juin. 1 avril. 27 avril. 15 avril. 1 avril. 28 avril. 3 avril. 8 juill. I » 20 mai. 2 mai. 16 avril. 25 avril. 10 avril, It -• 21 D 4 mai. 2 avril. 4 juin. 17 avril. 12 • 12 8 15 mai. 17 avril. 27 8 21 févr. 20 mars. 4 mars. 28 avril. 6 avril, ni mai. 16 » 2!» févr. 4 juin. 20 n 25 mars. 26 avril. 30 mars. 20 avril. 20 mars 6 févr. 15 mars 20 avril. 10 i) 12 avril. 24 mai. 14 mars. 18 avril. 10 avril. 21 » - u /ii.ii m,. 20 mars. 14 mai. 18 mai. 24 s 1 avril. 1 » 15 o 10 avril. G avril. 4 avril. 23 avril. - avril. DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. 37 NOMS DES PLANTES. {Floraison, 1868.) Ribes sanguineurn Uobinia Carayana. Hérit. . . » pseudo-Acacia. L. . . . Rosa canina. L » centifolia. L » gallica. L » japonica Rubus Idasus. L Ruta graveolens. L Salix alba. L » babylonica. L » caprrca. L Salvia officinalis. L Sambucus Elmlus. L. . . . )> nigra. L » racemosa. L Sanguînaria canadensïs. L. . . Saxifraga crassifolia. L » unibrosa. L Scabîosa arvensis. L » succisa. L Scropbularia nodosa L Secale céréale. L Sednni acre. L » album. L » Telepliium. L Solarium dulcamara. L Solidago virgaurea. Ail Sorbus aucuparia. L Spartium scoparium. L Spîgelia marylandica. L. . . . Spirœa Aruncus. L ii filipendula. L >i hypericifolia. L » macrophylla Staphylea pinnata. L. . - . . . Statice Armeria. L » Limonium. L Sympbytum asperrimum. Marsch. » officinale. L. . . . Syringa persiea. L » vulgaris. L BRUIBLLB5. 25 mars. 28 avril. 22 mat. 26 mai. 50 » 34 » 18 » 20 mai. 29 avril. 51 mars. 5 mai. G mai. 29 avril. 25 p >jtllO. 12 juin. 18 juin. IG avril. 12 avril. 9 juin. 14 <> 17 juin. 27 avril. 10 mai. 28 avril. GE- U'e- Garni. IG mai. ; avril. 2 mai. 2G avril. 2 juin. 6 » 15 juin. 1 » 10 mai. 28 juin. 12 mai. 29 » 19 mai. 2 « 11 » i3 juin. 8 mai. 4 s 6 » 20 janv. 1 juin. 10 fevr. 20 mai. 28 mai. 28 » 15 juin. 25 mars 28 mai. 5 juin. 22 mai. 20 avril 28 mars 1 juin. 26 » G août 1 juin. G mai. 1 » ■27 juin. G mai. 28 avril. 25 ■> 18 mai 21) » 10 mai. 25 juil 19 aoùl. 10 juill. 30 avril. 38 OBSERVATES GEtSDBRDG- NOMS DES PLANTES. BRUXELLES. ANVERS. GE- OSTENDE. NAMln. V1EKKB. salzboubg. ( Floraison , 1868.] k'z G and. Taxus baccata. L (6 févr. S mars. Tlialiitiuiii aquilegifulimu . . . 12 mai. Thymua Serpillum. L - - — — ■2 juill. » vulgaris. L — — 14 mai. Tiarella cordifolia. L — 5 mai. - - t mai. Tiliu americana. L iy juin. o europœa. L l » — 28 juin. microphvlla. Vent. — — — — - * juin. Tradescantîa virginica. L. 10 mai. 15 mai. 27 mai. — 24 mai Tri fol îu m pratense L - — 3 " - 10 .. 7 mai. Triticuiu sativum. L. [p hyber.). . — — — — — 23 » Trollius europseus. L — 30 avril. — - G mai. Tulipa Gesneriana. L 24 avril. 28 » - — 1 H Tussilago Faifara. L - — — - 1 1 mars. l'ragans. Wiild. — 2U mars. UInius caïupestris. L - 30 » — - — IC mars. Vaccin ium Myrtillus. L — - 2 mai. - 1 mai. Valeriana rubra. L 1 juin. lo mai. — — 12 .. Veralrum nigrum. L - — 29 août. Verbena oliicinalis. L — - - - 18 juin. Veruniea genlianoides. L. . . . — 13 mai. 8 mai. — 10 mai. v BÎbirîca. Gmel •2 juill. j> spicata. L — 12 juin. — - 25 juin. » Teucrium. Riv. . . li avril. Viburnum Lantana. L - 0 mai 1 mai. — 2i avril. u Opulus. L. [(1. simpl.) . — 10 » — — 8 mai. 1-2 mai. >. v \(l.ylen.). . 12 mai. — 10 mai. — 6 > Vinca mînor. L 3 mars. 17 mars. 25 avril. - 12 avril. Viola odorala. L 4 » 12 .» - G mars. 2 fevr. 23 mars Vitis ^ in i fera, L 29 mai. — - — 9 juin. VValdsteinia geoïiles. Kit. . . 2 avril. 25 mars. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 39 NOMS DES PLANTES. (Fructification, 18U8.) BRUXELLES. (M. Ad Que tclet.) GBNDBRCG- GE- lez-Gand. (M. Rodigas.) (M Laos. Eweert-J SALZBOLRG. (M. Frlisch.j Acer pseudo -Plalanus. L. . . Acbîllea uiillefolïum. L. . . . >E$culus Hippocaslanum. L . Avena saliva. L Berberis vulgaris. L Belulu alba. L Corylus Avellana. L Cratsegus Owacantha. L. . Cylisus Laburoum. L Dapboe Mezereum. L Fragaria vesca. L. (|3 hortens.) . Hîppopliaë rliamnoïdes. L. Juglans regia. L Lvonioddii Caraxacum. L. . . Ligustruui vulgare. L Lonicera Periclymenum. L. . . Mç-pilus gerinanJea L. . . . Morus nigra, L. Physalis Alkekengï. L Prunus aiineniaca. L. (,3. abric). v Cerasus. L. (/3 bigarr. n.) v » acida .... » padus. L Pyrus communis. L « japonica. L » Malus. L Ribes Grussularia. L » nigrum. L » iiibrurn. L Hobinia pseudo-Acacia. L. . . Rubus lda?us. L Salvia officinalis. L Sauibucus nigra, L Sccale céréale. L Sorbus aucuparia. L Syringa vulgaris. L Vaccinium Mvrlillus. L. . . . Viburnum JLantana. L. . . . » Opulus. L. (fi. simpl.) Vilis vinifera. L. (p. chass. doré.) 2 juin 1 juin. 24 juin 12 juin. 15 juin. 18 sepl. 2■ 2 » — 6 nov. 15 » _ 14 nov. 10 » 2 nov. 15 ocl. js ... I 2,s » 0 nov. 30 nov. 30 i> 18 nov. 28 oct. 15 nov. 20 » 15 nov. 16 » 2 oct. 14 » 16 nov I B 8 » 10 nov. 5 nov. 28 ocl. 8 » 1 nov. 3 nov. 20 » 2 nov. 38 oct. 25 » 14 » 25 » 4 nov. 15 oct. 12 nov. 2 » U .. 1 » 1 » 20 » 13 >. 13 • U » I » 20 » 20 » " 13 » 4 » 20 » 15 oct. SU nov 4 i> DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. il NOMS DES PLAINTES. [Chute des feuilles , 1868.) BRUXELLES, GKKDBKUC- Morus nigra. L Philadelphus coron arî us. L. Pinus Larix. L Plat an us occidentalis. L Populus alba. L » fasligiata. Poïr Prunus armeniaca. L. (3 abric). . . v Cerasus. L. {big. notr.) . » donicslica. L. (,3 gr. dam. t.). » Padus. L Ptelea Irifolîata. L Pyrus communis. L. (j3 bergam.). » Cvdonia. L » japonica. L Pyrus Malus. L. (3 calville d'été) . Quercus pedunculata. "Willd . » sessiliflora. Sra. . . . . . Rfaamnus catbarlicus. L » Frangula. L RhusCotinus. L v tvpliinuni. Wild Ribes alpinum. L » Grossularia. L » nigrum. L. ...*.. . » ru bru ni I Robinia pseudo-Acacia. L Rosa centifolia L » gayica.l Rubus lda-us. I Salix alba. L Santbueus niera. L Sorbu upar.a. L. . . . Spirœa hypericifolia. L. . Slaphylea pinnata. L. . . Syringa persica. L. » rothoinagensis Hort. » vulgaris. L Tilia parvifulia. Holïm. » platyphylla. Venl. Ulraus campeslrîs. L. . 50 ocl. 5 nov. 5 nov. 2G oct. ^ nov. I » 30 ocl. 30 ocl. 25 .. 29 o 17 nov. ti » 25 ocl. G nov. 1G » 21 » 27 sept 27 oct. 20 •• 10 nov. 50 oct. 8 nov. 16 ■> 28 oct. 28 oct. G nov. 11 » G » 21 ocl. 6 nov. 15 s 20 oct. — 20 » 2 nov 20 » 4 » 15 ■> 1G » 18 » — 30 oct. 6 nov 50 » 2 » 4 nov. 18 » 30 nov. 50 oct. 20 oct. 20 nov. 27 « I K 7 » 20 nov. 2!l oct. 5 nov. 20 » 20 >. 12 ■• 12 ■■ 28 oct. 12 nov. 12 » 12 »> 12 » 20 » 20 » 20 l> 25 Oct. 28 ii 2 nov. Tome XXXVIII. i2 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. [Chute des feuilles, 1868.) Vaccinium ftfyrlillus. L Yiluiiinim I ..hiI.hj.i L » Opulus. li. (/?. simpl.) (/î. plen.) Vilex niL'isus. L Vilis vînîfera. L. ( j3 chass. doré.) URIXEU ES. GENDBnUG- CE- li.-/ - lian.J il nov. 1 DOV. 20 » 12 >• 12 » 22 ocl. (i nov. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 13 PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES NATURELS. REGNE ANIMAL. Observations faites dans les environs de Bruxelles, en 1867, par MM. J.-B. Vincent et fils. OISEAUX. PÉRIODE DE PRINTEMPS. Février Mars Avril 12. Molacilla alba. Arrivée. 12. Frinijilla cœlebs. Chante. 4. Regulus ignicapillus. Repasse. 15. Matacilla alba. Arrivée générale. 16. Molacilla /lava. Arrivée. 19. Hirundo rustica. Arrivée. 25. Buteu variegatus. Repasse. 24. Ciconia alba. Repasse. 24. Saxicola rubicola. Arrivée. 24. Trochilus ru fa. Arrivée. 24. Anthus arboreus. Arrivée. 24. Ruticilla tilliys. Arrivée. 24. Emberiza miliaria. Arrivée.- 28. Hirundo riparia. Arrivée. 4. Sylvia atricapilla. Arrivée. 7. Hirundo urbica. Arrivée. 10. Cypselus apus. Arrivée. Avril 12. Ruticilla luscinia. Arrivée. 19. Sylvia curruca. Arrivée. 21. Trochilus sibilalrix. Arrivée. 22. Cuculus canorus. Arrivée. 22. Emberiza hortulana. Arrivée. 22. Muscicapa ficedula. Arrivée. 24. Coturnix dactylisonans. Arrivée. 27. Sylvia liorlensis. Arrivée. 28. Saxicola rubecula. Arrivée. 28. Calamoherpe lurdoides. Arrivée. 50. Tolauus hypoleucos. Repasse. Mai 3. Oriolus galbula. Arrivée. 5. Muscicapa griseola. Arrivée. 5. Lanius rufus. Arrivée. 7. Calamoherpe arundinacea. Arrivée. 7. Hypolats icterina. Arrivée. 27. Calamoherpe palustris. Arrivée. u OBSERVATIONS PÉRIODE D'AUTOMNE. Août II. Saxicola œnanthe. Emigré. ]!•. Anthut arboreus. Départ. 23 au 24 (Nuit du). Numenius arquata. Passe. Octobre 14. Corvus cornix. Émigré. 15. Alauda arvensis. Emigré. 13. Fringilla cœlebs. Émigré. Octobre 15. Frinyilla montifringilla. Émigré. 15. Linota cannabina. Émigré. 15. Emberiza citrinella. Émigré. 19. Turdus mus i eus. Passe. 19. Frinyilla monlana. Émigré. 19. Corvus frugilegus. Emigré. 19. Corvus corone. Émigré. M WIMIFERES. Février 14. I espertilio pipistrellus. Vole. ÎXSECTES. Févrkr 12. Gcotrupes stercorarius. Vole. 1 4. Colias rhamni. Vole. li. I anessa urticœ. Vole. Observations faites dans les environs de Bruxelles, en iSVS , par MM. J.-13. Vincent et fils. 01 SEA VX. PÉRIODE DE PRINTEMPS. Février Mars Avril 28. Fringilla cœlebs. Chante. 11. Motacillaalba. Arrive. 21. Rulicitla titliys. Arrive. 25. Saxicola rubicola. Arrive. 4. Trochilus rufa. Arrive. 5. Hirundo ruslica. Arme. 5. Molacilla /lava. Arrive. 7. Sylvia atricapilla. Arrive. 9. Hirundo riparia. Arrive. 10. Buticilla luscinia- Arrive. 10. A nlhus arboreus. Arrive. Avril 18. Cuculus canorus. Arrive. 22. Sylvia curruca. Arrive. 22. Oriolus galbula. Arrive. 22. Coturnix dactylisonans. Arrive, 29. Muscicapa griseola. Arrive. 29. Cypselus apus. Arrive. Mai 4. Calamoherpe arundinacea. Arrive. 5. Hypolaïs icterina. Arrive. 7. Calamoherpe turdoïdes. Arrive. 12. Calamoherpe palus/ris. Arrive. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES 45 PÉRIODE D'AUTOMNE. Juillet 22. Cypselus apus. Départ général. Août 12, Totanus hypoleucos. Passe. I i au 15. (Nuitdu). Fiumenius arquata. Passe. 15. Saxicola cenanlhe. Émigré. Septembre 2. Anlhus arboreus. Émigré. 2. Mota villa (lava. Émigré. Septembre 18. Turdus musicus. Passe. 27. .-Hum/a amenais. Émigré. 28. Parus major. Émigré. 29. Regulus ignicapillus. Emigré. Octobre 8. Fringilla cannabina. Émigré. 20. Corvus monedula. Emigré MAMMIFÈRES. Février 25. J'espertilio pipistrellus. Vole. IIVSECTES. / évrier 20. Colias rhamni. Vole. ,-/un7 25. Melolontlta vulr/aris Vole. Observai ions fuites à Malle , pris de Garni , en 1868, par M. le professeur Bernardin. PÉRIODE DE PRINTEMPS. Janvier 2. Turdus piloris. Passe. 18. Anser segelum. Passe. Février 6, Alauda arvensis. Chante. 7 el 8. Corvus corone el C. cornix. Passent en troupes, lô. Fringilla cœlebs. Chante. 18. Fringilla domeslica. S'apparie. 25. Corvus pica. Nidifie. 29. Astur nisus. Passe. Mars 22. Accenlor rnodularis. Chante. 27. Larus ridibundus. Séjourne. Avril I. Ciconia alba. Passée. 7. Emberiza citrinella. Chante. Avril 8. 21. 21. 25. 25. 50. ■50. Mai 12. 21. 25. Ju in 1. 21. ffirundo rustica. Arrive. Sylvia luscinia. Chante. Cuculus canorus. Arrive. Cypselus apus. Arrive. Sylvia atricapilla. Chante. ffirundo rustica. Nidifie. Oriolus galbula. Chante. Sylvia luscinia. Quatre œufs. Oriolus galbula. Chante pour la 2e lois. Sylvia luscinia. Petits. — Petits volent. Hallus crex. Crie. PÉRIODE D'AUTOMNE. Août 12 et 25. liirnndo rustica. S'assemble. Septembre 20. — S'assemble. 2i. — — passe en masse. Octobre 5. Corvus corone. Arrive. Octobre 9. ffirundo rustica. Vu un individu une dernière fois. 27. Anser segelum. Passe. 28 et 50. Turdus viscivorus. Passe. Novembre 27. Anser segelum. Passe. i(i OBSERVATIONS MAMMIFÈRES. Février 29. f'espertilio pipistrellus. Vole. «EPTIl.DS. Février 25. Hana temporaria. Réveil. Avril 23. — — Crie. poissons. Février 28. Cyprinus auratus. A la surface ^vn7 24. — — Fraie. INSECTES. Février Mars Mai Juin Juillet 28. Apis mellifica. Vole. 19. f'anessa urlicœ. Vole. 21. Hydrometra stagnorum. Parait. 10. Agrion minium. Vole. 10. Melolonlha vulgaris. Vole. 15. Slaplivlins. 15. Cossus ligniperdu. 16. Staphylins. 15. — Quantité énorme. Août 28. f'anessa atalanta. Vole. Septembre 7. Papilio Machaon. Vole 27. Fanessa atalanta. Vole. 27. Fieris brassicœ. Vole. Octobre 2. Aphis. Passent. 1 1. f'anessa atalanta. Vole. 15. Jphis verdâtres. Passent. lô Aphis populi. Passent. Observations faites à Oslende, en IS6S, par M. Edouard Lanszweert, pharmacien. OISEAUX. PÉRIODE DE PRINTEMPS. Janvier A. Ruticilla ruhecula. Vu plusieurs indi- vidus. 0. Anser segelum. Grand passage. G. Anas boschas el A '. Pénélope. Passent. Janvier 9. Cygnus musicus. Passe, allant vers TE. 0 et 10. Turdus musicus. Arrive en masse dans les dunes. M. Milan brun. Un individu. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 47 Janvier Février Mars 17. Anser segetum. Passe en niasse vers le NO. 18. Anas boschas. Grand passage. 2. Petit Guillemot. Pris deux individus. 5. Anas boschas et A. Pénélope. Grand passage. !j. Alauda arvensis. Chante. 12. Fanellus cristatus. Arrive. Mars 12. Scolopax calidris. Lath. Passe. 12. Anser segetum. Passe, se dirigeant vers l'E. Avril 9. Hirundo urbicn. Arrive. 16 et 17. Scolopax calidris. Passe la nuit. 18. Calidris arenaria Passe par bandes. 25. Cypselus a/rus. Arrivée. Mai 1 . Cuculus canorus. Chante. PERIODE D'AUTOMNE. Septembre 4. Cypselus apus. Départ. 15 et 16. Hirundo urbica. Départ commence. 18. — — Départ général. Octobre 1. Corvus cornix. Arrive. Octobre i. Hirundo urbica. Départ des retarda taires. Décembre 12. Anser segetum. Au soir grand passage. BEPTII.ES. Mars 2. Triton punrtalus. Ponte. 2. Rana temporaria. Réveil. 10. — — Ponte. POISSONS. Avril 24. Scomber scombrus. Apparaît. Octobre") 9 29. 29. 1. 1. 6. 20. 20. l'anessa C. album. Vole. Platystoma seminationis. Vole. Gryllus campes tris. Chante. l'anessa Cardui. Vole. Ephemera vulgata. Vole. Pieris Brussico>. Vole. Lycœna Alexis. Vole. Syromasles marginatus. Apparaît. Crioceris merdigera. Apparaît Syritta pipiens. Vole. Aporia Cratœgi. Vole. Libellula depressa. Vole. Xylocopa viohicca. Vole. Clythra lœviuscula. Apparaît. D/acroglossa Stellatar. Vole. Scolia bifasciala. Vole. Epinephele Jouira. Vole. Liparis Salicis. Vole. Locusta viridissima. Citante. Observations faites à Salzbourg , en IS6S, par M. Charles Fhitsch. OISEAUX ET INSECTES. Juillet 5. Arginnis Paphiu. Vole. 0. Epinephele Junira. Vole. 12. porlhesia chrysorhoea. Vole. 15. Tropicoris rufipes. Apparaît. PÉRIODE DE PRINTEMPS. Juillet Août 20. Zygcena Lonicerœ. Vole. 21. Sphinx Convolvuli. Yole. 5. Thecla Beluiœ. Vole. PÉRIODE D'AUTOMNE. Juin 24 Juillet 13 1ô 14 17 22 25 27 Août 1 Cantharis ruslica. Disparaît. Melolontha vulgaris. Disparaît. Phylloperlha horlicola. Disparaît. Mordella aculeata. Disparaît. Hoplia squammosa. Disparaît. « Osmylus chrysops. Disparaît. Arge Galatea. Disparait. Aporia cratœgi. Disparait. Lygœus equestris. Disparait. Porlhesia Chrysorhoea- Disparait. Gryllus campeslris. Cesse de chanter. Aoiil 5. Lacon murinus. Disparaît. 7. Ragonycha melanura. Disparaît. 8. Leptura rubrotestacea. Disparait. 12. Calopteryx virgo. Disparaît. 14. Sargus cuprarius. Disparaît. 16. Trirhodes apiarius. Disparaît. 10. Thecla lietulœ. Disparaît. 24. Trichius fasciatus. Disparaît. 24. Zygœna Filipendulœ. Disparaît. 25. Chrysomela fastuosa. Disparaît. 27. Panorpa commuais. Disparaît. Tome XXXVIII. 50 OBSERVATIONS OBSERVATIONS FAITES A DES ÉPOQUES DÉTERMINÉES. État de la végétation h 21 mars 1868. (Pour l;i Fei illaison, on représente par L, feuillage comptel ; " t, feuilles aux Iroîs quarls de leur grandeur; ' i, moitié grandeur ; llét quarl de grandeur; !s, bourgeons ouverts ou très-petites feuilles initiales; par bourgeons, on entend seulement ceux qui sonl ;j moitié ouverts, et par 0, on entend absence de feuillaison.) NOMS DES PLANTES. Feuillaison. iEsculus Hippocastanum . . . w lutea n Pavia Alnus glutinosa Amygdalus péri tca Aristolochia Sipbo Àrum maculatum ■ i is vulgaris Belula alba Bignonia Catalpa » radicans Carpinus Betulus Cercis Siliquaslrum Colutea arborescens Corchorus japonîcus Cornus mascula » sanguine;! Corylus A* ellana Cratœgus Oxyacantha . . . Cytisus Laburnum Dapbne Rfezereum Evonj mus europaeus . . . . Gingkobiloba Gleditschia borrida Glycine stnensis H y il ran gea bortensis Juglans regîa Larix europœa Ligustrum \ ulgare Liriodendron lulipifera. . . . Lonicera alpigena Lonicera Gaprifolium . . . , » Periclymenum. . . . » Symphoricarpos . . . CENDBIUGGK- lez-tiand. Bourgeons, Bourgeons 0 Bourgeons o Petits bourg. Bourseons (M. lîernardin.j Bourgeons. 0 Bourgeons. 0 0 0 0 0 0 0 Bourgeons. Bourgeons Bourgeons. fi 0 0 GEMB1 oux. I m Malaise l Bourgeon- Bourgeons. [M. nellynck.] (MM. Ghaye i deSelys.) M. Dfwalquc ) Bourgeons. 0 Bourgeons Bourgeons ' i Bourgeons. ' i 1 s DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 51 NOMS DES PLANTES. GKISDBRDGGE- lez-Gand. r ■ -m il liiisi.n [suite). Lonicera lalarica » Xylosteum Magnolia Yulan Mespîlus germanica Philadelphus coronarius . . . . Populus alba » balsamifera » fasligiata Prunus armeniaca •> Cerasus » dumcstica » Padus Pvrus comniunis » Cydonîa » japonica » Malus Rhus coriaria u Colinus Ribes alpioum » Grossularia n nîgrum )> rubrum » sanguineum Uva-crispa Robinia pseudo-Acacia, . . . Rosa cenlifolia n gallica Rubus ldaeus Salïx babylonica Sambucus nigra Sorbus aiicuparia Spîrsea sorbilolia Stapbylea pinnata S\ ringa persica » vulgaris Tilia europsea Tusstlago Pttasites Ulmus raropestris Viburnum Lantana « Opulus Vitis \ inifera o Bourgeons. Petits bourg. O 0 Petits bourg. O 0 0 Petits bourg. Bourgeons. 0 0 Bourgeons. Id. Bourgeons. 0 Petits bourg. Vs lîourgeons. i s 0 0 Bourgeons. Id. Bourgeons. 3/8 De 0 à Va V4 Bourgeons. Bourgeons. 0 0 Bourgeons. Bourgeons. Id. Vs Bourgeons. Bourgeons. Id. Bourgeons. Va 1/4 Bourgeons. VS Bourgeons. Id. i/i V4 V4 1/8 Vt »/4 1/8 1/2 1/4 V- Bourgeons. Bourgeons. Bourgeons. 1 t 1/4 «/4 Bourgeons. S2 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. GF.NDBHL'GGE- lei-Gand. (M.r.uiligas.) (M. Bernardin.} [M. Ua I M. Belljiuk H iRIMMB. \1Y1 (.1, necl de Selys.) (M. Dewalqac.) Floraisou. Adonis vernalis Al nus glulînosa Anémone Hepatica » » rubra [/7. pi.) » nemorosa Àmygdalus com munis .... » persica Arabis alpina » caucasica Atibrielia delloidea Bellis perennis Berberis vulgaris Betula alba Bu xus sempervirens Corchorus japonicus Cornus m a seul a » sanguinea Corylus Avellana Crocus vernus Daphne Laureola » Mezereum Evonymus europseus ... Fritillaria împerialis Galanthus nivalîs Ilelleborus niger » virîdis Hyacinthus botryoides .... lberis sempervirens Lamium album » purptireum .... Leontodon Taraxacum .... Lonicera Pcriclymenum . . » Symphoricarpos . . . » tatarica Magnolia Yulan Narcîssus pseudo-Narcissus Urubus venins Populus alba Primula Auricula . « elatior i» olliriiKili- .... Générale. Générale. Petits bout. tienrr.de. Nulle. Boulons. Générale. Avancée. Id. Avancée. Générale. Générale, Boutons. Commencée. Avancée. Initiale. Générale. Nulle. Bouton>. Nulle. Avancée. Nulle. Terminée. Presq. terni. Générale. Boutons. Id. Nulle. Partielle. Nulle. Id. Boutons. Boutons. Id. Commencée. Avancée. Générale. Boutons. Initiale Nulle. Générale. Terminée. Générale. Avancée. Terminée. Id. Boutons. Boutons. ! Finie. Générale. Commencée. Générale. Générale. Commencée Id. Nulle. Id. Id. Générale. Finie. Id. Générale. Avancée. Finie. Id. Commencée Générale. Commencée Nulle. Commencée. Nulle, initiale. Nulle. Initiale. Finie. Commencée. Commencée, Générale. Terminée. Générale. Id. Finissant. Initiale. Générale. Initiale. Id. Générale. Terminée. Avancée. Initiale. Id. Nulle. Générale. Commencée. DES PHENOMENES PERIODIQUES. oo NOMS DES PLANTES. GENDBRLGGE- lez-Gand. ÏÏABEflME. t loraisou (suite). Primula veris Prunus armeniaca » Cerasus , Pyrus com munis japonîca Pulmonaria officînalis » japonica Ranuncultis Ficarîa Ribes Grossularia » nigrum . » rubrum . » -.m. uin.-nifi d Uva -crispa Salix capraea , Sambucus nigra Senecio vulgaris Sorbus aucuparia Staphvlea pinnata , Syringa vulgaris Taxus baccata , Tussilago Petasites Ulnius campestris Viburnum Opulus [fl. pi.). ■ ■ Vinca minor Viula odorala , « tricolor Vitis vinifera Boutons. [ Générale, Boulons. Nulle. Initiale. Partielle. Id. Avancée. Boutons. — Id. Boutons. I — Commencée. Boutons. Boulon--. Générale. Id. Nulle. Nulle. Boulons. Id. Avancée. Nulle. Commencée. Avancée. Nulle. Boutons. Id. Initiale Boutons Générale. Générale. Nulle. Initiale. Nulle. Générale. Initiale. Finie. Finie. Nulle. Générale. Initiale. Initiale. Commence. Générale. Générale. Boulons Générale. Quelques petits b ■ tlon ■ Initiale Générale. Initiale. Générale. OBSERVATIONS État de la végétation le 21 avril 1868. BRUXELLES. GENDB-RUGGE- MELLE. GEMBLOUX. LIEGE. VI LBEMMB. > 1 Ml II . NOMS DES PLANTES. — lez-Gand. — M Ld Que- telel ; M Rodieas.) H Bernardin-J m Malaise.) M Dewalque.) UU Ghaye el de Selyi M BellyocV.) l'eu. liaison. Acer pseudo-Plalanus — — — — — Bourg. OUY. 1 ^ ultis Hippocaslanum . l'o 3/4 1 .. 1 -i 1 2 i<). 1/4 > lutea .... - - 1 i u Pavia . . — - 3 i AllHI- gllll lli'i-.i . . — ^ - - i/s — Bourgeons. 's Amygdalus persica . !/2 1 j «" ' ■• — i j ' 1 Aristolochîa Sipbo. . — — Bourgeons. Arum maculatum . — 1 - 1 - 1 1 Bcrberis vulgaris . . . — 1 1 1 j 1 i j 1 - Bclula alba .... Ht U 's - 1 4 1 i 's Bignonia Catalpa . . — - 0 - — 0 » radîcans. — — U Carptnus Belulus . ' 1 1 r, '.s Bourgeons. - Bourgeons. '/s Cercîs Siliquaslrum . — — 0 Corcliorus japonicus . °i'i i , 3 '. 1 2 '- i 1/2 3 4 Cornus mascula . . 1/4 1 - I/o Bourgeons. — • i i/s » sanguinea. — — 1 J — ' 1 ' 1 's Coi\ lu-* Avcllana . . ' .2 -'. i 1 o 1 s 1/4 1 ; ' i Cratœgus Oxj acantha 1.2 3/4 1 -, •/s 1 ! -, 1 3 C\ tisus Laburoum - 1 o ' i ! o Bourgeons. - > i 1/S Danhne Mezereum 3 i - - 3/4 1 1/3 1 Ei ony nuis europscus. r' I — 3 S - - '.i Fagus sylvatica . . — — - - - Bourgeons. II Fraxinus excclsior . M — — — — 0 Gingko biloba . . . — 0 Gtedilscbia borrida . — - 0 n triacanthos — — — — — u Gh cîne sinensïs . . '/S - Bourgeons. Hydrangea bortensïs. — - '/o Juglans regia . . . 1/4 - Bourgeons. - - Bourgeons. Larix europsca . . - — 3 i — - 3 4 ' i ' 1 Lïgustrum vulgare . - - l/â — • 3/4 Liriudcmlron lulipifera — — ' 16 - — 1 i Lonii era Periclymenum ' ; 3 i 7 N 3 i 1 1 ; .. S\ mphoricarpos 1 — 1 .. lalarïca . . . "• 4 — 1 — 1 \\ 1 < 1 S t l'Util . . - — - 1 1 ' i •" 1 Magnolia ïulan . . — — — — ' i DES PHÉNOMÈNES PERIODIQUES. *• ** .».) NOMS DES PLANTES. BRUXELLES. GEKDBRIGGE. MELLE. GEMBLOUX. LIÈGE. WAREMME. N A >1 L H . l'riiill.ti-ooii [suite )■ Mespilus germanica . . Va — 1 Philadelphus coronarius 3/4 - ■' S - " . - : - Platanus orientalis . . — — — — — 0 0 Populu^ alba. . . . "/4 — Bourgeons. - — 1 : » balsamifera . 1/4 " fastigiala . < i Va — ' S 1,4 - 1 4 Prunus armeniaca. 1/4 1 • "•'i Va — 1 -. 1 1 « Cerasus . . 1 _. ' 2 ! j i/s — '.. < s b domeslica. 1 0 1 2 — Vs — 1/4 Vs Padus . . . - 1 2 — - — Va 's I'vrus commun) s . . 1 1 1 3 1 : Bourgeons. " 1 1 i '/4 » Cydonia . . — Va — • raceuiosus Iberis sempervîrens . Lamium album. . » purpureum . » rubrum . . Leontudon Taraxacum Lonicci a Periclymenum » S\ mpboricarpos i» l.ilariea . . . LULXELLES. (M \<1 Que- Iclei.j GEMIBBLGUE. i \i. Ro iigas U Bernardin.) ..I. Mhlnl \. (M. Malais. (M. DewaJquc J [MM. Choyé ci deSelys.) (M. Bellync*..) Générale. Trcs-avanc, Générale. Boulons. Avancée. Générale. Boutons. Boutons. Finie. Générale. Générale. Boulons. Avancée. Partielle Commence. Initiale. Finie. Finir. — Initiale Terminée. Finie. Finie. Finie. Finie. — — Avancée. Finie. Passée. — Générale — Id. Finie. Passée. Générale. Finie. Générale Générale. Terminée. Id. Presq. term. Générale. Boulons. Finie. Avancée. Finie. Nulle. I înie. Finie. Terminée. Id. Générale. Id. Nulle. Id. Boulons. Finie. Générale. Générale. Nulle. Générale. Boulons. Boulons. Initiale. Finie. Finie. Finie. Terminée. Générale. Gniei aie. Générale. Finie. Fort avancée Générale. Initiale. Terminée. Générale. Générale. Avancée Générale. Id. Id. Commencée. Générale. Id. Boutons. Finie. Générale. Finissant. Générale. Nulle. Générale. Générale. Presq. finie. Générale. Id. Commence. Commencée. Terminée. Boutons. Nulle Finie. Nulle. Avancée. Finie. Initiale. Générale. Boulons. Finie. Presq. Unie Générale. Générale. Id. Id. Id. Commence. Id. Finie. Finie. Finie. Finie. Id. Générale. Finie. Générale. Finissant, j Presq. finie. Initiale. Id. Nulle. Générale. Générale. Générale. DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 57 NOMS DES PLANTES. BRUXELLBS. GBNDBRUGGE. MELLE. CEMBLOUX. 1 I.IÉGB. WÀREMME. rUMCB. fr'loralxon (suite). Lonicera Xylosleum — — — — — Boutons. Magnolia Yulan — Avancée. - — Générale. Initiale. Générale. Malionia aquifolium — Générale. Narcissus pseudo-Narcissus . . Générale. Id Terminée. Finie. — Finissant. Presq. finie. — Id. Générale. Populus alba — Partielle. — — — Terminée. — Générale. — - ~ Chute des cha- tons. Primula Auricula Générale. — - Initiale. - Générale. Presq. finie. — Générale. Générale. Générale. - Id. Générale. » grandiflora . . — — — — — — Id. Générale. — - Générale. - Générale. Id. Finie. Générale. — — Générale. Générale. Avancée. Terminée. Terminée. - Générale. Terminée. o Cerasus Avancée. Id. Générale. Initiale. — Id. Générale. Commencée. Générale. — _ — Id. Id. » Padus Id. Avancée. - — — Boutons. Id. _ — — - — Générale. Id. Pulmonaria officinalis .... _ Générale. Générale. Pyrus coniraunis . . Avancée. Id. Id. Boutons. Générale. Commence. Commencée. _ Boutons. — Nulle. Commencée. _ Générale. Initiale. Avancée. Générale. Générale. » Malus Générale. Générale. — Nulle. Petits bourg. Commence. Commencée. Ranunculus ncris . — - — — Commencée. - — Générale. Générale. Générale. - Générale. Générale. Rhododendron dahuricum. — Finie. Ribes Grossularia. . ... Avancée. Id. - Initiale. Avancée. Générale. — — — — Générale. — Générale. Partielle. Initiale. Id. Routons. Générale. Avancée. Finie. Finie. Générale. Avancée. Générale. Id. Id. Id. — Id. Générale. Finissant. Id. Id. — — Initiale. — Générale. Id. Salix capraea. . . — Générale. — — — Finie. Presq. finie. Sambueus nigra . . — Id. Nulle. — — — — Générale. — — — — — — Nulle. Senecio vulgaris — — — Initiale. — Générale. Générale. - _ — _ — Boutons. — Roulons. Staphylea pînnala . . . - Initiale. Initiale. — — — — Boutons. Tome XXXVIII. 58 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. BHl'XELLBS. GKMDBBUGGE. «ELLE. GEMBLOUX. LIEGE. V 1IIEUUB. nmoR. FloralNou {suite). Viola odorata Boutons. Boutons. \\ ancée. Id. Gros bout. Gros bout. Générale. Id. Gros bout. Finie. Petits buut. Générale. Finie. Nulle. Finie. Boulons. Finie. Générale. Boulons. Finie. Générale. Finissant. Nulle, l'resq. finie. Etat de la végétation le 21 octobre IS68. (Les chiffres 0, * i, '■-', 3i, I, indiquent la quantité de feuilles restant sur les arbres. NOMS DES PLANTES. BRUXELLES. (M. Ad. Que- telet.j BCfleiifllaisoii. Acer campestie » Negundo s pseudo-Platanus .... i - m I us Hippocastanuni . . . » lulea » Pa\ia Amygdalus persica vulgaris Arisiolochia Sipho Berbei is i ulgaris Betula alba t> Aluus Bignonia Catalpa » radirans Carpinus Betulus Caslanea vesca Cercis Siliquastrum Corchorus japonicus V4 GESDBRLGGE. [M. Rodigas ) (M. Bernardin.) (MM. Ghaye et deSelys.) Commence. (M. Dellynck- ) (M.C. Malaise. • 4 \ 3/4 DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 59 NOMS DES PLANTES. BRUXELLES. GBNDBRLGGE. Ftlciiilluison (suite) Cornus mascula » sanguinea Corylus Avellana Gratsegus Oxyacantha Gytisus Laburnuni Evonymus europœus Fagus Castanea » sylvatica Ficus Carîca Fraxinus excelsior Gleditschia horrida i> trîacanthos Gingko biluba Glycine sinensîs Hydrangea hoiiensis Juglans regia Larix europœa Liguslrum vulgare Liriodendron tulipifera Lonicera Periclymenum . . . . » Sympboriearpos . . . . » latarica » Xylosleuni Magnolia Iripelala Mespilus germanica Morus alba Paulownia imperialis Philadelphus coronarius . . . . Platanus occîdenlalis Populus alba » virginiana Prunus arineniaca « Cerasus » domestiea » Padus Pyrus conmiunis » japonîca d Malus Quercus Robur Rhus coriaria I */4 "V4 1 >k > 1/4 3/4 ' -2 ô/4 11 1 1/3 I 3/1 I î/lleulllcs jau- ni - Commence. '/i i 3/4 1 I «0 OBSERVATIONS NOMS DES PLANTES. BRUXELLES. I.IINIJBRLGIIE. ! i u< oiiiiaiMiii (suite). Rhus Cotinus Ribes alpinum » Grossularïa « nigrum » rubrum d sanguineum Robinia pseudo-Acacia Rosa gallica Rubus Ida-us ». frulicosus . Sali v babylonica » caprsea Sambucus nîgra Sorbus aucuparia Stapliylea pinnata Syringa vulgaris Tilia europaea Ulnius canipestiîs Viburnum Lantana » Opulus (//. sîmp.) . . . » » {fl.plen.} . . Vitis vinifcra t 1/3 i/i 1/4 1/4 ) s/s s/5 5/8 1 de 0 à 5/4 l 1/4 1/4 1/2 3 i 3/4 ( 1 I jaunies. 3/4 II DES PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES. 61 NOMS DES PLANTES. BRUXELLES. CBNUBUL'GGE. Floraison. Aster Chrysanthemum indicum Dalilia communis Hedera Hélix Phlox decusata Tritoma Uvaria Générale. Três-avanc. Générale. Commencée. Id. Terminée Continue. Id. Presq. lerm. Générale. Avancée. Générale. Avancée. Oiseaux d'hiver observés à Waremme, en octobre 1868, par M. Edm. de Selys Loncchamp; C'orvus eornix. Arrive le 8 octobre. Fringilla montifringilla. Arrive le 12 octobre KEMARQUES. — A Gendbrugge-lez-Gand, à la date du 21 octobre j'ai constaté les faits suivants : Les bourgeons de Spirœa amu- rensis se sont ouverts à l'automne. Un assez grand nombre de bourgeons du £udleya curvifolia se sont également entre ouverts avant l'hiver II en a été de même du Liriodendron tulipifera. — Les plantes dont les noms suivent ont eu une nouvelle feuillaison à la lin de l'été : fibumum opulus, Syringa vulgaris, Caragana Chamlagu, Spirœa carpini- folia, Cytisus Laburnum. Même observation pour quelques tilleuls de la place d'armes, à Gand. (ËM. RODKiAS.) A Waremme, à la date du 1 " novembre, l'effeuillaison est, je crois, la plus tardive que nous avions observée. Les nom- bres, sous ce rapport, dépassent encore ceux de 18Gj. Il est vrai que la première gelée au-dessous de zéro n'est venue que le 21 octobre, qu'elle est restée isolée et s'est produite dans des conditions telles que les Balsamines seules ont été flétries. Même le 1" novembre, les Héliotropes, Capucines, Dahlias et Tomates n'avaient pas encore souffert. Le printemps et l'été , comme on sait , ont été excessivement secs , beaux el chauds , les fruits très-abondants , de même que la récolle du seigle, du froment, des pommes de terre et des betteraves (celles-ci de grosseur moyenne) L'avoine a bien donné, maigre sa paille restée courte. Le Botrytis n'a pas sévi, l'oïdium très-peu. Les champignons comestibles étaient encore très-com- muns le 1" novembre. A cette époque un Paulownia, les Daphnées et des Malionius, étaient prêts à fleurir. Je ne me souviens pas d'avoir vu en Hesbaye une année aussi favorable. (Edmond de Selys Lcisgciumps.) . CONSIDÉRATIONS M'H L'ÉTUDE DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES, J.-C. HOUZEAU, MEMBRE IlE L'ACADÉMIE ROYALE II E BELGIfiUE, (Mémoire présenté à la classe des sciences le 9 octobre 1869. Tome XXXVIII. CONSIDÉRATIONS M 11 L'ÉTUDE DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. SOMMAIRE. Chap. I. Remarques générales. — I. Objet de ce travail. 2. Iles sources d'erreurs dans les observations méridiennes. 3. Insuffisance des calculs de réduction, 1. Plan proposé. S. Division de ce mémoire. Chap. II. Étude du micromètre. - 6. Choix raisonné du micromètre. 7. Sûreté relative des ascensions droites ci des décli- naisons, s. Exécution mécanique du micromètre. 9. Conventions de langage. 10. Théorie générale du micromètre proposé. 11. Théorie du micromètre (suite). 12. Équation personnelle ou organique. 13. Dimensions du quadrilatère inierométrique. 14. Défauts décentrage. 13. Inégalité des modules. Ili. Projection de l'image focale. 17. Ajustement dans le tube de la lunette. IH. Résumé. Chap. III. Liaison d'étoiles voisines. — 19, Réduction au temps de léquateur. 20. Courbure des trajectoires. 21. Aberration diurne. 22. Réfraction. 23. Réfraction (suite). 2i Discussion des mouvements observés Cm vf. IV. Liaison d'étoiles éloignées. — 28. Outillage. 26. Coefficient principal de la réfraction, il. Collimateur polaire. 28. Coefficients de l'aberration et de la parallaxe. 29. Termes de nutation. Chap. V. Discussion des observations méridiennes. — MO. Considérations générales. 31. Corrections instrumentales. 32. Aberration. 33. Nutation. :ii. Précession, 33. Formation îles groupes CHAPITRE I. DEMARQUES GÉNÉRALES. I. Je nie propose de rechercher, dans ce mémoire, quels si.nl les meil- leurs moyens pratiques de mesurer les très-petits mouvements des étoiles. L'Académie a pu juger de l'intérêt qui s'attache, à cette brandie de l'astro- nomie stellaire, par les communications insérées à différentes reprises dans ses collections. On reconnaît de toutes parts que, dans l'étal actuel de la science, cette étude est l'i des plus désirables. Malgré des efforts répétés, qui datent, pour ainsi dire, de l'époque de Bradley, nous ne connaissons encore qu'un très-petit nombre de parallaxes, obtenues dans des conditions i CONSIDERATIONS SUR L'ETUDE loui à fait exceptionnelles; nous n'avons qu'une notion générale de l'exis- tence et de ht direction approchée de certains mouvements propres, sans pouvoir prononcer s'ils sont uniformes ou variés, s'ils se font en ligne droite ou dans des courbes. Le mouvement curviligne de Sirius n'est qu'un exemple isolé; et c'est à peine si ce mouvement est mis en évidence par Tune des plus belles séries d'observations méridiennes que les recueils astronomiques renferment. Il ne me parait pas impossible, cependant, d'étudier non point une paral- laxe ou un mouvement propre ça et là, par des moyens exceptionnels, qui sont inapplicables à la masse des étoiles, mais cent, deux cents, mille petits mouvements à la fois, d'une manière systématique, et avec un degré de précision qui permette de dégager ces petites quantités des erreurs des obser- vations. 2. Il est évident dès l'abord que les observations méridiennes, qui répon- dent parfaitement à un autre but, celui de cataloguer les étoiles, ne se prê- tent pas aussi bien à l'étude des petits déplacements des astres. Elles ne sont pas seulement affectées d'erreurs de lecture et de pointé, suffisantes pour voiler la plupart des mouvements propres durant une certaine suite d'années, mais les erreurs des instruments s'y ajoutent encore. Ainsi pour les déclinaisons méridiennes : Les défauts de la graduation du cercle vicient les mesures. L'erreur du point zénital se porte tout entière sur le résultat; et comme cette erreur est variable, elle, influe même sur les déclinaisons relatives, lorsque les deux étoiles sont observées à des époques un peu éloignées. L'erreur de la réfraction , dans les culminations successives d'un même astre, n'est pas non plus constante. Cette correction dépend en effet de la distribution et de la mesure, toujours un peu douteuses, des températures actuelles. Une erreur d'un demi-degré centigrade sur le thermomètre exté- rieur produit, par exemple, 0",12 sur la distance zénitale, à io° de hauteur. Si les parallèles des étoiles diffèrent, l'erreur du coefficient principal de la réfraction jette un nouveau doute sur les déclinaisons relatives. La petite inexactitude de la latitude adoptée pour la station se porte, de son côté, sur toutes les déclinaisons conclues. DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. :i Lorsqu'on observe clos hauteurs sur le bain de mercure, on suppose l'angle de réflexion parfaitement égal à l'angle d'incidence; et, bien que cette loi soil fort approchée, on n'est pas assuré cependant qu'elle s'étende jusqu'aux der- nières fractions de la seconde, jusqu'aux centièmes de seconde, par exemple. Comme la loi de Mariotte et plusieurs autres lois physiques, elle n'est peut- être qu'une approximation , considérable, sans doute, mais dont la limite n'a pas encore été assignée. De leur côté les ascensions droites absolues ne sont pas seulement affectées des erreurs inévitables qui subsistent dans Y inclinaison mesurée de l'axe de rotation, dans la collimation déterminée parles retournements, et dans la déviation évaluée à l'aide des collimateurs. Il reste d'autres sources d'inexacti- tude que je mentionnerai rapidement. Est-on bien certain, par exemple, du zéro des ascensions droites, et de ses petites variations tant séculaires que périodiques? Au commencement de ce siècle, Zach et Delambre trouvèrent qu'il fallait déplacer de 0S,27 le point de départ des ascensions droites. Plus tard les astronomes de Greenwich y firent une nouvelle correction, moins considérable. Toutefois, comme celte erreur porte simultanément sur toutes les étoiles, il n'y a pas lieu d'insister sur ce point. Mais Vavance admise de la pendule comporte une certaine erreur, dans laquelle interviennent les erreurs inégales des ascensions droites des fonda- mentales. Le méridien des collimateur. s a lui-même une déviation. Si cet écart dépen- dait seulement des erreurs des observations régulatrices, on pourrait aug- menter l'approximation d'une manière presque indéfinie. Tel serait le cas si l'on déterminait le méridien absolu, par des séries prolongées de doubles passages, au-dessus et au-dessous du pôle. Mais on se contente souvent d'un méridien relatif, fondé sur les différences d'ascension droite de quelques belles étoiles, telles qu'on les trouve dans les éphémérides. Les mêmes fondamen- tales, observées sous un même parallèle , servent alors à construire, dans les deux stations, deux plans d'égale déviation qui peuvent sulïire à certaines mesures relatives. Mais si les étoiles employées cessent d'être les mêmes, ou si les latitudes des stations diffèrent, les méridiens ne sont plus exactement s 6 CONSIDERATIONS SLR L'ETUDE comparables entre eux. En effet, dans ces hypothèses, les erreurs qui restent dans les ascensions droites des fondamentales ne conduisent plus des deux côtés à une même déviation; et le faux méridien de la seconde station n'est plus un simple transport du faux méridien de la première. L'erreur commise sur la variation horaire de la pendule, et Terreur ou déviation de la ligne que Ton prend pour la méridienne, étendent manifeste- ment leur influence aux ascensions droites relatives. 3. 11 est vrai que toutes ces erreurs sont fort petites. Elles sont générale- ment peu sensibles par rapport à l'erreur moyenne d'une observation1 méri- dienne. Aussi peut-on les négliger en cataloguant des étoiles. .Mais il faut reconnaître en même temps que les positions des catalogues ne jettent qu'une lumière douteuse sur les très-petits mouvements des astres. Il serait même à peu près illusoire de multiplier les déterminations méridiennes, dans l'espoir de former des moyennes très-précises, qui nous éclairent sur la loi des petits déplacements. Ceux-ci, en effet, sont sujets à des inégalités périodiques; ils sont produits par des causes complexes, et soumis à des changements doni quelques-uns sont à courte période. Les observations méridiennes que Ton combine entre elles, dans une longue série, sont donc hétérogènes. On peut tout au plus en dégager un terme principal, comme on l'a fait jusqu'ici, mais non pas les ternies secondaires. Rien ne prouve qu'il soit permis de regarder le mouvement propre d'une étoile comme uniforme pendant plusieurs années. Indépendamment de ce déplacement propre, les termes du second ordre de la précession et de la nulalion n'ont pas encore fait l'objet d'une recherche expérimentale : on se contente d'en emprunter les coefficients à la théorie, quand on ne les néglige pas tout à l'ail. La manière dont on applique la correction d'aberration est insuffisante, puisqu'on a l'habitude de négliger les variations de la vitesse de la terre, qui s'élèvent à ,.',, de la valeur moyenne, en plus ou en moins, et qui produisent, par conséquent, un tiers de seconde sur le coefficient. En pre- nant la moyenne pure et simple de toutes les mesures, on admet, en outre, que la parallaxe de l'étoile est insensible; et la moyenne est d'autant plus inexacte que les observations se rapportent plus complètement à la même saison. DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. 7 K. Il s'en faut de beaucoup cependanl que la mesure de très-petits dépla- cements sidéraux soit inabordable, avec les ressources instrumentales donl on dispose aujourd'hui. Mais il est évident que ce sont les mesures relatives et non les mesures absolues qui conduiront au but. L'étude des étoiles mul- tiples a commencé à l'aire des progrès lorsque Struve a abandonné les déter- minations méridiennes, pour les remplacer par des mesures micrométriques. C'est une étude au micromètre qui a donne à Bessel la première parallaxe. La sensibilité de nos instruments pour les petites différences s'étend beaucoup au delà de leurs pouvoirs absolus. Il ne faut donc pas désespérer de pénétrer plus avant dans l'étude des petits mouvements des étoiles, pourvu que le plan d'observation permette de multiplier rapidement les mesures différentielles. Les moyennes d'un même élément, dont les mesures sont prises vers la même époque, fourniront alors, sur la courbe apparente décrite par l'astre, des points déterminés avec précision. Il importe seulement d'employer les méthodes d'observation les plus déli- cates, et de pousser les réductions au delà des termes que l'on considère habi- tuellement dans le calcul des observations méridiennes. 11 faut corriger les mesures, pour tous les dérangements connus, jusqu'au dernier ordre des décimales conservées. On ne peut rejeter, dans cette élude, les corrections qui sont de l'ordre de l'erreur moyenne d'une observation ; car l'erreur d'un résultat se réduit considérablement lorsqu'on multiplie les mesures. Et les positions fondamentales, obtenues de mois en mois, par exemple, et dégagées de tous les autres dérangements, pourront fournir une suite de données pour l'étude de la parallaxe et du mouvement propre. L'avantage des observations différentielles est évident. Les points de repère que nous prenons sur la terre laissent toujours subsister des doutes, surtout quand les mesures exigent leur fixité parfaite durant plusieurs saisons et plu- sieurs années. Mais ces points fussent-ils invariables, nous n'y rapportons une lunette, dirigée vers le ciel, qu'au moyen de projections dont les élé- ments contiennent des erreurs. Les étoiles constituent, au contraire, les unes pour les autres, des repères célestes, qui sont indépendants de ces doutes. En choisissant des astres très-voisins, on élimine, avec les corrections instru- mentales, tous les déplacements généraux ou corrections célestes. Dans une 8 CONSIDÉRATIONS SUR L'ETUDE aire de peu (retendue, on n'a tout au plus à tenir compte que de la variation de ces corrections, c'est-à-dire des ternies du second ordre, qui seront tou- jours assez sûrs. Or voici comment il nous semble qu'on peut réaliser ces conditions. D'abord, pour multiplier les mesures dans une courte période, il est clair qu'il faut observer hors du méridien. Ensuite , au lieu de prendre les astres indi- viduellement, il serait facile de choisir de petites portions du ciel, dont on rattacherait les étoiles entre elles. Le champ d'une lunette conduite par une horloge parallactique n'est pas assez vaste. Le nombre des étoiles présentes à la lois, et, par conséquent, des termes de comparaison, serait trop restreint : il nous ramènerait à la considération isolée de quelques cas particuliers, sans nous conduire à une étude générale et systématique. Mais on peut prendre une zone, convenablement limitée en ascension droite, et qui n'a en décli- naison (pie la largeur du champ de la lunette tenue immobile. Dans cette lunette on emploiera un micromètre à la fois sur et sensible, dont la construction sera discutée ci-après. On laissera passer cent étoiles, par exemple, que l'on enregistrerait qui constitueront un groupe d'étude. Chaque groupe sera observé plusieurs fois dans une nuit, et plusieurs nuits dans le même mois. Il importe surtout d'y revenir dans des saisons opposées, afin de saisir dans leur plus grand développement les dérangements produits par l'aberration , la parallaxe, et les autres inégalités qui peuvent avoir une période annuelle. Les observations montreront bientôt que toutes les étoiles d'un groupe particulier sont en mouvement, chacune par rapport aux autres. Mais comme la région du ciel est la même, ces mouvements sont essentiellement indivi- duels. Si nous pouvions comparer entre eux, au contraire, avec la même précision, deux groupes distants sur le ciel, nous verrions se produire, soit en ascension droite, soit en déclinaison, des mouvements qui embrassent l'en- semble de chaque groupe. Or, pour relier i\cs étoiles ou des groupes d'étoiles, qui occupent des régions différentes de la sphère, il suffit de recourir à un procédé analogue à celui du sextant : renvoyer, au moyen d'un miroir, le second groupe d'étoiles, dans le même champ où le premier groupe se voit directement. Il DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. 9 faut avoir soin seulement de rendre constant l'angle d'ouverture, afin de faire usage du même angle aux différents jouis et dans les différentes années. Il faut donc fixer invariablement l'objectif et le miroir dans une seule et même pièce fondue. ;>. Ce mémoire est consacré à l'exposé des précautions et au calcul des réductions de toute espèce , qu'exigerait une application soigneuse de la mé- thode dont nous venons de donner une idée. Nous comparons, en premier lieu, les avantages de divers micromètres. Nous établissons la supériorité, pour notre objet, de la combinaison, dans le même champ, du micromètre rhomboïdal et du micromètre circulaire. Cette association des deux figures réunit les mérites des deux : elle s'oriente d'elle-même par le cercle, et elle fournit partout des déclinaisons d'égale valeur par le rhoinbe. Nous exami- nons jusqu'à quel degré de perfection mécanique la figure d'un pareil micro- mètre peut être portée , et quels sont, par conséquent, les résultats que l'on peut attendre de son emploi. Nous donnons les moyens de déterminer les constantes propres du micromètre. Parmi les procédés que nous proposons à cet effet figurent des passages d'étoiles artificielles. On pourrait ainsi étudier à loisir toutes les particularités d'un réticule quelconque. Il n'est pas difficile de produire une étoile artifi- cielle. Une piqûre dans un écran, observée à travers l'objectif d'un collima- teur, constitue une pareille étoile. On la rendra mobile, soit en déplaçant le collimateur, soit en déplaçant l'écran. Par des raisons qui seront indiquées , la première alternative parait préférable. H reste à obtenir un mouvement dont les lois soient parfaitement connues; et ce dernier point est satisfait, avec toute la précision désirable , en faisant de la lentille du collimateur la lentille même d'un pendule ou d'un métronome. Deux autres chapitres sont consacrés aux précautions de calcul. Nous y passons eu revue, séparément, la réduction des observations qui lient entre elles des étoiles voisines, et celle des observations qui lient des étoiles éloi- gnées sur la sphère. En terminant le mémoire, nous mettons en regard la méthode proposée et celle des observations méridiennes, au point de vue spécial de la mesure des petits mouvements des étoiles. On reconnaît alors plus complètement en quoi Tome XXXVIII. 2 10 CONSIDÉRATIONS SUR L'ETUDE les observations méridiennes sont insuffisantes, dans la recherche des petits déplacements. .Mais on voit en même temps ce qu'il est possible (Yen déduire, en les discutant dans un but donné, et pour autant qu'elles se rapprochent de certaines conditions énoncées. C'est en les traitant comme observations de zones, et, par conséquent, comme observations relatives, et non pas comme observations absolues, qu'on peut faire servir les mesures méridiennes à la recherche des petits déplacements. CHAPITRE II. ÉTUDE DU MICROMÈTRE. (i. Deux moyens principaux sont employés par les astronomes pour lier entre elles des étoiles voisines. L'un est basé sur la mesure de coordonnées polaires, et l'autre sur la mesure de coordonnées orthogonales. Dans le pre- mier cas, on fait usage d'un micromètre de position et de distance. Cette méthode semble, au premier coup d'œil, présenter de grands avantages. Les distances s'obtiennent, avec une bonne vis, à ' " environ, dans les obser- vations séparées. Les angles de position , contrairement à ceux de la géodésie, dont la précision est à peu prés indépendante de la distance des signaux , ont d'autant plus d'exactitude que les eûtes ihi triangle sont plus grands. Cet avantage toutefois n'est qu'apparent. L'incertitude dépend surtout de l'étendue des faux disques des étoiles, qui prête à des erreurs de plusieurs degrés, dans l'angle de position, quand ces étoiles sont fort rapprochées. Struve a fait voir que l'erreur, dans la situation du point déterminé, reste à peu près la même, en grandeur absolue, que le point susdit soit proche ou éloigné. On n'a guère relié jusqu'ici, par une véritable triangulation micromé- trique, que les ("toiles constituantes de quelques amas fort serrés, et les taches de la lune. Dans les circonstances communes, il serait difficile de faire des triangles bien conformés, ou même d'avoir constamment, dans rétendue du champ, les éléments d'un tour d'horizon, s'il est permis de s'exprimer ainsi. On peut objecter encore la lenteur des opérations : le réseau qui cou- vrirait cent étoiles serait difficilement achevé une fois en une nuit. DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. 1 1 Les moyens employés dans les zones, pour fournir des coordonnées rec- tangulaires, sont beaucoup plus expéditifs et plus généraux; et si Ton prend les précautions convenables, ils ne sont pas inférieurs en délicatesse. Il faut d'abord s'astreindre à limiter la zone aux étoiles qui se présentent d'elles-mêmes dans la lunette immobile. Quand la lunette se meut, il est trop difficile d'estimer avec précision les déplacements qu'elle a subis. Les étoiles observées à différents jours par Lefrançais-Lalande présentent, dans les réduc- tions de l'Association Britannique, des différences bien supérieures aux erreurs d'une comparaison immédiate. Même les corrections instrumentales offrent alors des variations sensibles, en passant d'une portion à l'autre de la zone. Il suffit, pour s'en convaincre, de jeter les yeux sur les éléments de réduc- tion présentés en tête des zones de Bessel , et dont les valeurs différentes sont données pour les diverses régions de chaque zone. Mais si la lunette reste immobile, et que l'observateur se borne à enre- gistrer les étoiles , à mesure qu'elles passent dans la largeur du champ, ces étoiles peuvent être rapportées entre elles avec une fort grande précision. D'ordinaire il ne faudra pas trente minutes pour en annoter une centaine. Cette courte durée réduit l'influence de l'erreur qui subsiste sur l'avance horaire de l'horloge; elle se prête aussi à éliminer les inégalités, très-petites d'ailleurs, du temps apparent, qui dépendent de la rotation de la terre. La subdivision la plus délicate à laquelle l'astronome parvienne aujour- d'hui est celle de la seconde de temps sur le registre de l'horloge électro- magnétique. Une observation isolée est notée à yj de seconde, ou même moins encore. En se bornant à l'enregistrement du temps, et en faisant reposer toutes les déterminations sur cet élément, non-seulement les me- sures sont plus homogènes, mais elles sont aussi plus sûres, toutes autres circonstances égales d'ailleurs. Dans ce cas, en effet, l'astronome n'a pas à porter les mains sur l'appareil : la condition de la liberté de l'instrument est réalisée. Dans ces idées, le premier micromètre qui lixe notre attention, le plus facile à installer et le plus simple dans sa construction, est le micromètre circulaire. Il est toujours orienté. II donne à la fois, et par les mêmes obser- vations, les différences de déclinaison comme celles d'ascension droite. Il 12 CONSIDERATIONS SUR L'ETUDE n'exige pas d'éclairage; et quand le champ reste obscur, la limette conserve toute sa force de pénétration. Il y a bien quelque objection à l'emploi de ce micromètre. L'une est (pie, pour l'entrée, l'œil n'est pas prévenu de l'arrivée de l'étoile. Mais on remédie assez bien à cet inconvénient, en pratiquant une fenêtre, dans la plaque, du côté d'où les étoiles s'avancent. Une objection beaucoup plus grave, c'est (pie les cordes voisines du diamètre diffèrent peu entre elles, et donnent, par con- séquent, de mauvaises déclinaisons. En général, les différences d'ascension droite sont également bonnes, dans quelque région du champ que traversent les étoiles. Mais les déclinaisons, comptées du parallèle qui passe par le centre de l'ouverture circulaire, ne sont pas toutes déterminées avec une égale précision. Un examen plus attentif de cette circonstance nous conduira aux moyens d'\ porter remède. 7. Je représente par ÀBCD (fis;. 1) l'ouverture circulaire du micromètre. AU est le cercle horaire, et BD le parallèle. Si nous appelons T la durée d'un passage suivant le diamètre, A, et ha les instants de l'entrée et de la sortie d'une étoile, A l'angle de position correspondant à ces instants, compté i\\\ cercle horaire, on sait que ■ / ** — *i m •■"»*■= T ; i>) • et la déclinaison x, mesurée à partir du centre du micromètre, a pour valeur x = -Tcos/c. (2) L'heure H du passage sous le cercle horaire qui coupe le micromètre par son centre est en même temps h., — h. ,_, H = ' • (*) Maintenant supposons que oh soit l'erreur moyenne d'une observation d'entrée ou de sortie. Il est clair que l'erreur <3H de l'ascension droite est m = =f — -- DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. 13 Cherchons dans quelle partie de l'appareil Terreur moyenne 3x d'une décli- naison ne surpasse pas oH , ou Terreur moyenne (Tune ascension droite. De (1) on tire T sin k = /(., — /<,, et comme Terreur de //., — //, est =f âh [2, il est clair que T,001 de temps de l'équateur, ou 0",015 d'arc. .Nous supposons, par conséquent, que l'on mette dans les calculs trois décimales aux secondes de temps. L'erreur accidentelle d'une comparaison porte, comme on sait, sur la deuxième ligure décimale des secondes; en sorte que, eu considérant les réitérations d'une même mesure, on aurait, à droite de la virgule, un chiffre constant, suivi de deux chiffres variables. C'est de ces deux derniers (pie se composera l'expression des er- reurs. L'erreur probable d'un résultat immédiat sera donc exprimée avec deux chiffres significatifs, ce qui parait ici suffisant. Afin de fixer les idées, et d'examiner l'influence des différentes corrections, nous avons pris un réticule d'exemple, de dimensions données. Nous y sup- posons R = 10'-=4-0\ Ce rayon est exagéré. Les corrections appréciables Tome XXXVIII. 3 18 CONSIDÉRATIONS SUR L'ÉTUDE dans un micromètre de celte étendue seraient en général moins sensibles (huis un appareil plus petit. Le quadrilatère inscrit dans le cercle micrométrique admet évidemment quatre positions, suivant celui de ses angles qu'on élève au point culminant du champ. Tout ce qui sera dit d'une position particulière s'applique sembla- blement aux trois autres. Je désignerai toujours sous le nom de triangle cette portion particulière du quadrilatère, sous laquelle le passage qu'on dis- cute ;i été observé. 10. Nous allons supposer un instant que la figure géométrique de noire micromètre compose soit parfaite : un carré inscrit dans un cercle. Nous admettons seulement que la diagonale AC (fig. .,, h-, h% les temps des quatre observations; ■n la durée du passage sous le triangle; 8 celle du passage par le cercle; Il l'instant du passage par le cercle horaire PQ; II' celui du passage par le point milieu de //., h3; \\ le rayon du cercle; k l'angle de position de //, ou h,,, compté de P; y l'inclinaison POA, positive quand A est situé du côté vers lequel porte le mouvement diurne; ./• la déclinaison relative OH. On a d'abord, par le cercle, sin k = — > et x = R cos k. (*>) 2R Maintenant, dans le carré, le triangle AI A* a l'angle A = 45°, celui /,,= 4bo_y. AI=R — IO = R— ^JL = R-- £-y. Appelons t> le côté lhiy on voit que sin 45° i' sin (45° -y) |{ _ _^_ COS '/ DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. 19 développai)! , sin 43° sin45°cos!/ — cos 45° sin»/ x cos ij et comme cos 45°=sin 4-5°, X R — = (cos y — sinw)f. 1') cos y Le réticule, attaché à une lunette libre, pourrait toujours être orienté en peu d'instants à 1° près : il suffirait, par exemple, de faire décrire un cer- tain fil ou une certaine rainure par une première étoile. Mais si la lunette esl montée parallactiquement, la précision sera aisément beaucoup plus grande. Supposons toutefois que y s'élève jusqu'à 1". Dans ce cas, on a, en parties du rayon pris pour unité, y =0,017 433; d'où if- = 0,000 "ï0.j , et ,f' = 0,000 00b Si 0S,0(M =/;. est la limite des grandeurs dont on lient compte, et 40' = H le rayon du réticule, - =0,000 025. R Par conséquent, toute quantité inférieure à oy3 peut être négligée. Développons dans' (7) sin y, cos y et ^7; il vient, en rejetanl les fermes insensibles, R-*(t +7,^)^''(|-.V7J/ ou K-a- = /'(i -y- -y*] + yr- De là on tire i , - xir R - .< ï i—y-^y i~ y— 2r et en effectuant les divisions et se bornant aux seuls termes influents, t = (R - x) 1 + y + \ ,'/4) - g -'-.'r- (8) 20 CONSIDÉR ETIONS SUR L'ETUDE En désignanl par t" le côté \h-, il sulîii de changer le signe de y dans l'expression précédente; donc r = (R -x) (i -// + ~!/': )- ' ■<j (R - x) -+- -Ixi;, d'où l'on lin1 enfin H'— H I *=— _ + _R. (Il) -2,j 2 Semblablement, si nous faisons la somme y de t'-\-l", nous obtenons v = (K - x) (2 -+- ôy*) - xtj\ d'où 2\\ -♦- ôlV— f el en effectuant la division el réduisant, x= H — - R//— -? -t- ?y*. (12) Si maintenanl l'on égale entre elles les valeurs (I I) el (12), il vient II— H I 1.1 -+-H = R— Ri/ »+ «t/*, :.' 22 CONSIDERATIONS SUR L'ETUDE et celle de A ou II' — M est q= àh. L'erreur moyenne d'une durée de passage r, ou o, (|iii résulte de la différence de deux observations, serait, de son côté, zf (Jà|/2. Substituant pour )\ sa valeur, dans l'expression (17), il vienl 1 H 7 li Par suite, les poids des différentes déterminations sont proportionnels à B". Dans ce <|iii précède, nous avons supposé le rayon i! parfaitement connu. Mais la plaque micrométrique est soumise, par les changements de tempéra- ture, à des dilatations qui ne sont pas insensibles. Il est impossible, d'ail- leurs, do répondre de l'ajustemenl du foyer, ainsi que de la longueur focale actuelle; cette dernière quantité varie même faiblement avec la température des lentilles. Supposons qu'il faille faire au rayon l{ adopté la correction actuelle )\i. On voit, en différentiant (13) par rapport à >j el à R, que ,\ oii =— oR. ■i |{; Donc la véritable valeur //„ de la constante y-{-ày sera ii i»- Or, comme le poids de chacune de ces équations de condition est propor- tionnel à IV, on posera définitivement l.2//„ ■+- .Wli - AB = 0. (1!!) Les inconnues sont y0 el }l\. En combinant toutes les étoiles entre elles, par la méthode des moindres carrés, les équations finales peuvenl être pré- sentées sous la forme sDS/0 ■+- sAll'o'R— ïAB3 = 0. , . (-(IJ sAIPi/o-t- ZAVH — zAaB = 0; v d'où Ton tirera rapidement y0 el ù\\. Il faut évidemment procédera la recherche de ces inconnues, pour chaque zone séparément. Mais si le groupe renferme cent étoiles, on peut espérer que les valeurs résultant de la combinaison dos cent équations de condition seront bien déterminées. Les calculs numériques s'exécuteront (railleurs rapi- DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. 23 dément. L'une des données, A, est une petite différence, qui montera tout au plus jusqu'aux dixièmes de secondes : elle s'écrira doue par trois chiffres significatifs au maximum ; y et <3R sont de l'ordre de A. Ou peut, par consé- quent, se contenter de quatre chiffres significatifs dans la préparation des équations (20) , et se borner à des logarithmes à quatre décimales. Les cal- culs, sous de pareilles conditions, n'offrenl ni difficultés ui longueurs. 1 1. Ayant obtenu v/0 et <îR, ou remplacera dans (12) R, ou la hauteur admise du triangle, par sa valeur corrigée R-f(îR=R', et y par.y(J. On aura ainsi pour la déclinaison r, déduite du passage sous le triangle, La même correction M devra être appliquée au rayon admis du cercle, qui devient R". Il s'ensuit «pie la déclinaison x3 dédufte du passage par le cercle a pour expression *1==Fy/R^ZI7, (22.) ou bien, en posant sin k — ^r,, Xj = R"cosA. (23) Il reste à combiner entre elles ces deux déterminations xt et x.2 d'un même élément. Il ne serait pas logique d'en prendre la moyenne, puisque leurs poids sont, en général, inégaux. Nous avons vu tout à l'heure que l'erreur moyenne de >j ou 0 a pour valeur =fJ//[/2. Ainsi Terreur moyenne de xi est, en négligeant le terme qui dépend de yl , i ùh tfjc, = — - o> = =f ry= ' Celle de ^ est en même temps 6 8 tih . / 1 2x I/o V i Si donc on attribue le poids 1 à a?,, celui p de ./•._, sera 24 CONSIDER VTIONS SI H L'ETl DE Il s'agit maintenant de combiner x, el ■<■,, proportionnellement à leurs poids respectifs. On trouve ; = V- Sub- stituant maintenant dans (25) les valeurs de/? el de I -{-/>, on trouve i - & Xi -+- J "X. ou enfin, en remarquant que r,R = sin k, et j*==cos/»:, formules (6), il vient . .<„ = ar, >\n' k ■+- j., voyl;. (26) Cette formule élégante permet de combiner rapidement les déclinaisons qui proviennent des deux sources, proportionnellement à leurs poids. Sous le diamètre, le second ternie est nul : la déclinaison par le cercle est indéter- minée et ne peut entrer en ligne de compte. Près de ce diamètre les xi sont peu sûrs; mais on voit (puis seront multipliés par des facteurs très-petits. On négligera, dans le calcul numérique de (26), les secondes entières , qui sont constantes. Il suffira d'opérer 'sur la fraction décimale, qui n'occupe que trois rangs. Appliquons la même marche aux ascensions droites. Nommons 11, celle qui résulte du passage sous le triangle, IL celle tirée des observations sous la circonférence du cercle. On voit parla formule (16) que la correction du passage sous le triangle est SU = (2x — R);y = (H — >,)y = I!//. Appliquons cette petite équation à l'heure observée 11', en changeant le signe, et en faisant usage de la valeur actuelle y0 de //. n, = ir- %„. (27) On a en même temps par le cercle, sans aucune correction, il. = II. (28) DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. 25 L'erreur moyenne de H est, comme on Ta vu, =f ^4; telle est aussi celle de H'; mais celle du deuxième terme de (27) dépend de l'exactitude avec laquelle ya a été obtenu. Or, il est clair que celle-ci est une fonction du nombre et de la situation des étoiles employées dans les équations (20). Supposons la distribution des étoiles uniforme en déclinaison, et soit n leur nombre. Le poids de chacune des équations de condition est proportionnel à B% et dans notre hypothèse B peut passer par toutes les valeurs absolues entre 0 et R. La valeur moyenne de B~, prise dans la loi de continuité, sera donc .} R". Le carré de Terreur moyenne de ya, cette inconnue étant déduite d'une seule étoile, serait par suite jn(c^)2. Et si Ton a employé u étoiles, on voit que Sh . / 5 f,. Appelons l' la durée de la visibilité entre h, et li.2, I" celle de l'occul- tation entre li- et //4, l'équation organique aura pour valeur e=^(i"— t'). (53) Nous prenons s positif lorsqu'il faut plus de temps à l'observateur pour recevoir l'impression de l'étoile , qu'il ne lui en faut pour la perdre. On a regardé les espaces h, ha.e\ h3 li„ comme rigoureusement égaux entre eux. Celte condition peut être satisfaite mécaniquement, avec la précision désirable. On s'assure d'abord qu'un défaut de parallélisme d'un degré, entre les axes des ligures MNPQ et M'N'P'Q' supposées égales, n'aurait pas 5 S . 28 CONSIDERATIONS SUR L'ETUDE d'influence sensible. Or on peul atteindre aisément cette limite. Mais l'égalité des rectangles doit être fort approchée. Il ne serait peut-être pas suffisant de découper dans l'écran AEB la fenêtre MNPQ, et d'appliquer la pièce sur une lame de verre en M'N'P'Q'. La contraction des bords produite par les ciseaux ou l'emporte-pièce pourrait causer une différence sensible. L'un des meilleurs moyens pratiques serait sans doute de découper, dans une plaque EFG (fig. 10), un certain nombre d'ouvertures rectangulaires MM', NN', etc., figurant un gril. On appliquerait cette plaque en ABC, sur Tune des moitiés de la lame de verre ARCI); puis passant, à l'aide d'un pin- ceau , une légère couche d'un vernis opaque ou de cire fondue sur EFG, les fenêtres MM' NN', .... limiteraient des dépôts nuit', nn',... Faisant tourner alors le modèle EFG autour du diamètre AC, on le rabattrait en ADC, et les dépôts mm,1 un1,... offriraient la contre-épreuve des moules ^ , m',... Soient // le nombre des fenêtres du modèle; />',, h'.2,... //'.,„ les instants des observations d'une étoile sous ce modèle, à commencer par une émersion; //",, h"s... //".,„ les instants des observations sous la contre-épreuve, à com- mencer par une immersion; on a par (33), (Àj + ll'i 1- /lj„) + (/(', -+- II- (- li,„_<) — (ll'i -h II-, ■■ • -t- ll'.>„_,) — {II'., -h II, !-/(.,„) in Ou bien, en représentant par le la somme des heures auxquelles des émer- sions ont été observées, et pari/ la somme des bernes des immersions, (V.) D'autres moyens se présentent encore à l'esprit pour réaliser la condition d'égalité des écrans et des fenêtres. Il sera intéressant d'étudier l'équation organique avec des étoiles de diffé- rentes déclinaisons (c'est-à-dire de différentes vitesses) , de grandeurs inégales, et sous des inclinaisons diverses des arêtes de contact. Pour varier cette der- nière condition , il suffirait de faire tourner dans son plan la plaque ARCD. .Nous supposerons, dans tout ce qui suit, que les observations ont été corrigées des effets de cette espèce d'erreurs. DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. 29 13. La seconde étude est celle de toutes les dimensions du micromètre. Il faut d'abord avoir une approximation de sa largeur générale R ou rayon du cercle, en mesure angulaire. On examinera ensuite les petites irrégularités partielles. On détermine habituellement le rayon R en mesurant le diamètre linéaire d de la fenêtre, et la longueur locale F de la lunette. Si Ton demande d'ex- primer R en secondes de temps (sous Péquateur), il suffit de faire s d R=_.F, (35) où S représente le nombre de secondes renfermées dans les vingt-quatre heures, et n le rapport de la circonférence au diamètre. Mais il est bon de faire remarquer immédiatement que les grandeurs d et F, et surtout cette dernière, ne sont pas susceptibles d'être mesurées avec l'exactitude que nous requérons dans la détermination de R. On n'obtiendrait pas un résultat plus sûr en visant sur des mires éloignées, de dimensions connues. Il suffit, pour s'en convaincre, de jeter les yeux sur les expériences de Struve, par lesquelles il a cherché la valeur d'un tour de vis, dans le micromètre de Dorpat. De plus, la distance F varie avec l'ajustement et l'état de l'instrument. Il faut donc regarder la valeur (35) de R comme une simple approximation, que l'on est forcé de corriger, dans chaque série, à l'aide des obsenalions elles-mêmes. C'est pourquoi nous axons introduit, parmi les inconnues à déterminer, dans les équations (20), n° 10, la correc- tion actuelle t5R. Le rayon R -j- — (/) -= b -+- (i . R(r — s ) = — f i -+- !i -4- r, ne — Il) = — b — p — a m -t- U = a , n -+- p = |5, '/ -+->• = y, ) (58) • (39) g -+- t = <•;. Les écarts « , ,3. y, d sont des quantités connues, que l'on suppose déter- minées avec un grand soin, à l'aide du goniomètre. DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. 51 De plus a. .-+- p -i- y -t- o = 0, (40) la somme des angles du quadrilatère étant constante. Prenant successivement les valeurs de u,t, *,... dans le premier groupe, et comparant aux valeurs déduites du second groupe, on arrive à une der- nière équation dans laquelle il ne reste plus que p et les connues R , «, j3, y, o; savoir : 2^ = («H-r) — (p + fl. (M) On parvient au même résultat en dégageant d'abord p dans le premier groupe, c'est-à-dire en l'exprimant en fonction de m, n, p, q, r, s, t, u; puis en remplaçant les sommes deux à deux de ces dernières quantités, par leurs valeurs respectives tirées du second groupe. La formule (41) présente, sous une forme très-simple, la petite diffé- rence qui existe entre les deux diagonales du quadrilatère. L'excès p d'une diagonale désignée est positif, quand la somme j3 -f- $ des excès des angles auxquels elle aboutit est inférieure à la somme a + y des excès des angles latéraux. Supposons que la détermination des petits excès », (3, y, S, s'effectue, à l'aide du goniomètre, à 15" près; ~ sera connu à arc 15" ou 0,000 073. Soit R=40s; l'erreur absolue montera au maximum à Os,002 9, qui est de l'ordre des défauts accidentels de ligure (n° 8). 11 n'est peut-être pas superflu de comparer l'exactitude du résultat fourni par le goniomètre avec celle que l'on peut attendre d'une comparaison des grandeurs absolues des deux diagonales. Les divisions les plus fines des échelles microscopiques de Froment sont de 0,000 001 de mètre; et les lignes parallèles tracées par Nobert (de Greifswald) donnent environ la moitié de cette grandeur, ou 0,000 000 5 de mètre. Telle serait aussi la limite d'opérations différentielles, dans le comparateur de Lenoir. La quantité citée représente, au foyer d'une lunette de 2 mètres, 0",052 ou 0S,003 5 de temps. Ainsi ces divers moyens ne sont pas plus exacts, et ils seraient cer- tainement plus longs et plus difficiles qu'une étude au goniomètre. De plus, les angles «, fi, y, à sont toujours nécessaires pour calculer les rapports ■ 52 CONSIDÉRATIONS SUR L'ETUDE (n° 8) qui servent aux réductions des passages, sous les quatre positions du quadrilatère. Pour déterminer le rapport £ ou v„v,. (fig. Il), considérons le demi-cercle AMR (fig. 12), dont le rayon est R. L'angle inscrit AMR est un angle droit. Mais si cet angle croit de la petite quantité a, et devient, par exemple, A'MR', bissecté par MO, Tare AA' =RR' mesurera la variation de l'angle M, et Ton aura, par conséquent, AA'=Ra. De plus, on pourra considérer A'B' comme égal à AR, et regarder le segment A'MR' comme le segment capable de-jjr + as, construit sur la diagonale 2R. Enfin comme PO diffère seulement de AA' par des quantités du second ordre, on se contentera d'écrire PO=JEU, ; el l'.M = R (I — a). ' De là résulte manifestement pour le rapport cherché l ou a;^ , î = i— '>) dette grandeur n'est autre que le double de la distance IK du milieu 1 de BD, à l'intersection K des diagonales. Or ™. mesure sensiblement l'inclinaison de AI sur AK, et % mesure celle de CI sur CK. Ces deux inclinaisons par- tielles sont d'ailleurs égales entre elles, aux quantités près du second ordre. Ainsi l'inclinaison totale de AI sur CI, que j'appellerai », ne diffère pas sen- siblement de V = S — S . 46) Cette détermination est importante, car elle nous montre que l'inclinaison y0 de la médiane du triangle micrométrique sur le cercle horaire n'est pas la même dans les deux portions du champ. Si l'on divise les équations (19) en deux groupes, l'un comprenant les étoiles qui passent au-dessus de la diagonale située dans le parallèle, et l'autre renfermant les étoiles qui passent au-dessous, les deux valeurs de y0 différeront entre elles de la quantité ». On déterminerait ainsi », qui doit demeurer constant pour toutes les zones, aussi longtemps qu'on laisse la plaque dans la même position. Cette marche peut conduire à une vérification. Mais si Ton obtient u à 1S" ou 20" par le goniomètre, il est préférable d'adopter cette détermination. Si Ton emploie y0 pour l'inclinaison de la médiane du triangle supérieur sur le cercle horaire, n° 10 (Jig. 8), y0+v sera l'inclinaison de la médiane du triangle inférieur. Dans la formule (46), on prendra pour ,5 l'excès sur un droit de l'angle du quadrilatère situé du côté d'où les étoiles viennent, et pour à l'excès de l'angle placé du côté où les étoiles s'en vont. Pour les étoiles de la région inférieure du champ, l'équation (19) devient alors Bs«/0 -+- \n\ — AB + B'u = (». <47) Tome XXXVIII. '> M CONSIDERATIONS SLR L'ETUDE Et comme u est une quantité fort petite, il en résulte une correction de deux chiffres au plus sur les derniers rangs conservés du terme connu. Une table de quelques lignes en fournira les valeurs à vue. 11. Après avoir corrigé les observations pour les défauts de figure du quadrilatère, il faut considérer les erreurs de centrage. Le milieu K de la diagonale l)li (fig. 13), qui sert de base commune aux triangles employés, ne coïncide pas nécessairement avec le centre 0 du cercle. Il faut connaître les coordonnées de E par rapport à 0. On pourrait procéder à cette étude, comme on le fait pour l'espacement des lils des réticules, au moyen des observations elles-mêmes. Mais ce serait introduire une nouvelle inconnue, et il est désirable de limiter, autant que faire se peut, le nombre des quantités à dégager des observations. Il est vrai qu'en choisissant les ('toiles qui passent fort près du point I (fig. 13), milieu de la hauteur AE du triangle DAB, l'influence de l'inclinaison y s'évanouit, comme on l'a vu par l'équation (16), n" 10. La différence des heures de passage, conclues du cercle et du triangle, donnerait alors immédiatement, et sans aucune réduction, la petite abscisse m de E par rapport à 0, mesurée sur la perpendiculaire au cercle horaire. Mais ce moyen serait lent; et si l'ap- pareil venait à subir un accident avant que les observations fussent accumu- lées en nombre suffisant, les éléments de réduction resteraient incertains, et les matériaux recueillis sans valeur. Il serait facile cependant d'étudier à loisir la construction d'un réticule quelconque, et de multiplier les observations pour ainsi dire indéfiniment, en employant des passages d'étoiles artificielles. Pour réaliser cette idée, il suffirait de faire osciller au foyer d'un collimateur un pendule qui porte un point brillant. Le mouvement d'un pendule est si régulier, qu'on peut en déduire les mesures les plus délicates. Mais le point brillant se déplacerait sur la surface du pendule pendant les progrès de l'oscillation, et il faudrait tenir compte de ce déplacement. Il est préférable, par conséquent, d'employer un point lumineux fixe, et de faire osciller la lentille du collimateur, en l'attachant à un pendule ou à un métronome. On formerait d'ailleurs l'étoile artificielle à la distance focale, en laissant passer la lumière d'une lampe par le trou d'un écran. DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. 5a Le centre de la lentille serait placé, par exemple, au point C(fig. 14) du pendule IC, qui oscille dans Parc CP de pari et d'autre de la verticale. La lampe (î fournirait le point de lumière, par une piqûre K dans l'écran AH. Si l'on appelle /'la distance (1K ou longueur locale de ce collimateur mobile, L le rayon IC du cercle décrit par le centre de la lentille autour du point de suspension, u l'écart angulaire actuel du pendule par rapport à la verticale, e le diamètre de la piqûre K , et F la longueur locale de la lunette dans laquelle le réticule est placé, on voit d'abord que le diamètre angulaire I) de l'étoile artificielle sera r. D = - ■ (48) Ensuite, si l'on a mis l'étoile artificielle au centre du champ de la lunette, lorsque le pendule était vertical et immobile, le déplacement angulaire i du point lumineux, pour un écart // du pendule, sera sensiblement i = uj, (49) et le déplacement linéaire z au lover de la lunette par laquelle on observe z = ,-f==„lI. (50) Les équations (48), (49) et (50) serviront à régler les dimensions géné- rales de l'appareil, y compris le demi-angle d'oscillation CIP, que nous nom- merons U. Si Ton demandait de mesurer les angles i dans un plan horizontal, on aurait /'. I.ing i = L sin u, d'où l'on tire si:i u = — lang i. _ (•*■) Quand la médiane sensiblement verticale AE du micromètre (fig. 13) est mise à très-peu près en coïncidence, dans la lunette, avec la verticale du pendule, la valeur de tang i relative à un point quelconque H, est la dis- tance III, exprimée en fonction de la longueur focale F. 56 CONSIDERATIONS SLR L'ETUDE Il sera toujours facile de faire passer l'étoile artificielle très-près du point I (fig. 13), situé à moitié de la demi-hauteur EA. L'observateur notera, sur le registre de l'horloge électro-magnétique, les instants où cotte étoile passe par les points G, 11, II', G'; el ceux où elle repasse, en sens inverse, par G', II', II el G. Il est clair (pic si le centre 0 du micromètre circulaire tombait exactement sur la verticale du pendule, les durées // el p" pendant lesquelles l'étoile artificielle est invisible , ;'i gauche en FG el à droite en F'G', seraient rigoureusement égales entre elles. Même l'équation organique (n° 12) est éliminée. Mais si ces durées ne sont pas précisément égales, leur diffé- rence rendra manifeste l'erreur du pointé. Soient u comme précédemment l'écart actuel du pendule sur la verticale, U la demi-amplitude de l'oscillation, - la durée d'une oscillation, - le rap- port connu de la circonférence au diamètre, on sait que du -2- I I I \ — = — COS — M — cos - l , dl r \ 2 2 / el si Ton emploie le symbole £ des différences finies, el que l'on transforme le facteur entre parenthèses, Su = — sin (U -i- i/) sin - (f — a). SI. (i<2) t 4 4 Mais en vertu de l'équation (49) L St = - Su : /' ainsi in L I 1 Si= — •— • sin - (U + u) sin- (U — u).Sl. (JoJ T /' Comme i est toujours fort petil , on peut d'ailleurs calculer u e etlanl l'expression (51) sous la forme ./■ sin a = arc * — » L el l'arc i n'est autre que la distance du point d'observation G à la verticale AE (fig. 13), rapportée ;'i la distance locale F prise pour unité. Or, dans le cas que nous considérons, cette distance esl K sin k0, où /„ DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. 37 est arc (cos = £); donc siu k0 = ^f. Et, par suite, en exprimant R ou le rayon du cercle micrométrique eu secondes de temps, et en appelant toujours S le nombre de ces secondes renfermées dans les 24 heures, on obtient à IViitrée ou à la sortie du cercle, si.iMI=— H --■■ f; o*) S 2 L et semblablement, à l'entrée et à la sortie du triangle dont la hauteur est sensiblemenl égale à R, sin il 2 = — -R.--/- (55) S v2 T. Telles sont les valeurs fixes de u, et u.2 qui se rapportenl aux points du champ dans lesquels les observations sont faites. La demi-amplitude U du pendule et la durée t d'une oscillation sont des valeurs connues. Enfin à est ; 0"-/>')- L'équation (53) pourra donc aisément être mise en nombres; et si Ton appelle c la petite collimation cherchée du centre du micromètre circulaire, il est visible que c exprimé en secondes de temps (sous l'équateur) a pour valeur. <• = (»" — p')- — sin -(U -+-«,) sin -(U — «,). (56) 'Jt/ 4 4 Si nous nommons de même q' et q" les durées durant lesquelles l'étoile artificielle est au delà de H, vers F (fig. 13), et au delà de II', vers F', nous avons manifestement pour la collimation a de la médiane AE, relativement à la verticale du pendule, SL I i a = (q" — q') — sin - (U -+- ut) sin - (U — !'.,). (57) Et l'écart m des points E et 0, dans le sens horizontal, ou défaut de cen- trale dans ce sens, est ('68) m = a — r. Tout ce qui vient d'être dit d'un pendule s'appliquerait mot pour mol à un métronome, instrument qui permet de diminuer les vitesses sans exagérer les 38 CONSIDERATIONS SUR L'ETUDE longueurs. Des observations semblables peuvent se faire en employant le triangle inférieur BCI) (fig. 13), et doivent eonduire aux mêmes valeurs. Maintenant que nous avons obtenu l'abscisse m, ou distance horizontale entre O et E, il suffira d'appliquer la correction m à toutes les ascensions droites fournies par les passages sous le triangle, pour les reporter aux ascensions droites obtenues par le cercle. Mais il reste à trouver l'ordonnée ii dans le sens vertical. A cet effet, nous ferons faire un quart de révolution au micromètre, éle- vant le sommet B à la place du sommet A; et nous procéderons à une autre série d'observations toute semblable. Mais il faut remarquer que la petite coordonnée PE' = m' (fig. 15) que nous obtiendrons de cette manière ne se rapporte pas à l'ancien point E ; elle est relative au point milieu E' de la diagonale AC. Or, comme on l'a vu (n° 13), la petite distance KE' est -j- u R, ou en nommant a et y les excès respectifs des angles DAB et BCD sur l'angle droit , luR=iR(*-r). ' (59) L'ordonnée cherchée 00 = PK , ou bien PE'--RE', est donc il = »('— : R(a — y). (60) En élevant à leur tour les deux autres angles C et I), on trouverait les coordonnées »/, et //, de E'. Si l'on eût observé une étoile naturelle, le milieu des temps d'entrée et de sortie étant H par le cercle, et H' par le triangle, il eut suffi d'écrire m — H'— H; ((il) et en appelant H" et H'" les mêmes milieux respectivement lorsqu'on a tourné le micromètre de R Les étoiles doubles dont les composantes diffèrenl de 15" ou 20" en déclinaison se prêteraient à ces observations. Mais il sérail facile d'employer à la même étude une étoile double artificielle, en pratiquant deux piqûres, à des niveaux un peu différents, dans l'écran AI5 (fig. 14). La valeur particu- lière //3 de », qu'il conviendrait d'introduire ici dans la formule (-v>2), dépend de la relation 2- /' MM II; = R — ■ S I. DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. il Si T est alors la durée observée du passage par le cercle, et V celle du passage sous le triangle, on a pour la grandeur angulaire de la petite quan- tité a, au foyer de la lunette, <7 = (T— \)—. si" -(l' -+- «:) sin - (L — <(-). (09) t/ 4 4 Il est aisé de voir que l'erreur du pointé sur la verticale du pendule s'éli- mine, aux ternies près du second ordre, lorsqu'on prend la différence T — Y. Les valeurs a et 7' obtenues toutes deux au-dessus de DB (fig. 16), com- binées avec celles s et s' obtenues de côtés alternatifs, donneront alors 2/- par la formule (68), comme dans le cas des étoiles naturelles. 1 6. Le micromètre est plan, et, par conséquent, un même élément linéaire ne représente pas, pour toutes les parties de l'image focale, une même gran- deur angulaire. Il convient d'examiner si l'erreur introduite par cette cause est insensible. Admettons que la plaque micrométrique soit à très-peu près perpendicu- laire à la normale élevée au sommet de l'objectif. Les points de la circonfé- rence du cercle ABCD (fig. 17) appartiendront à la base d'un cône droit, dont le sommet serait au centre de l'objectif. Les observations sont faites exclusivement entre ce cercle ABCD, circonscrit au carié, et le cercle inscrit MNPQ. Le rayon de celui-ci est 01 = — . Faisons / OA R = arc tang = — - el 01 où y est la longueur focale. On obtient, en développanl ces tangentes, el en vertu de 01 = — Tome XXXVTIL OA 1, io\y It = F gl cr) -' 01 1 io\y . ? = = ~f — 5 It)-' OA lj 1 OA y . FI 2 si ,11 ii 42 CONSIDERATIONS SUR L'ETUDE Donc ■ _ ' ^ F' Dans le dernier terme nous pourrons remplacer -y par H , cl nous verrons ainsi (pie l'erreur commise en se bornanl au premier terme, c'est-à-dire en adoptant le rapport ç= qui est celui des grandeurs linéaires, s'élève à ''-—-, ou avec R = 10', à 0,000 001 du rayon du cercle micrométrique. Si ce rayon est de 40-, ce petit terme ferait seulement 0 ,000 04. Celte correction sera donc toujours insensible, et l'on peut se contenter d'appliquer aux différentes parties de l'image les proportions des parties cor- respondantes de la plaque micrométrique. * I 7. Si le plan de cette plaque rencontre la normale élevée par le sommet de l'objectif, sous un angle qui diffère d'un droit d'une quantité a, il esi facile de voir que les dimensions de certaines parties de l'image pourront varier, au maximum, de o H = H (1 — ros a), ou sensiblement i En supposant «=i° et 11 = 40% il vient j qui se rapportent à ce dernier. Déclinaison (21) par un passage sous le triangle, dont la hauteur est li on h' quand le rayon du cercle est R : triangle supérieur. . . x, = h — -'i(+ -»a -t- c?R -f- n -+■ U — - H I ?/oi | ] I , \ \ triangle inférieur . .. xt = h'— —*'-»- — ,»V+ ''^ — n ■*■ [i — z^j W> "*" u' • 4 2(R + oR) .r, = (lï -4- /.. Combinaison (26) fites rfeifcï mesures de la déclinaison , pour former h- résultat définitif: .<'„= X, s in2 fc -+- a-» cos! /.'. Viennent enfin les ascensions droites. Je suppose toujours les observations sous le triangle corrigées du défaut m de centrage dans le sens du parallèle. Passage (27) dans le cercle horaire, par les observations sons le triangle : supérieur. ... Hj =H' — (Il — iI.'/.m inférieur Hf = H'" — (R — >>') {yu ■+■ ")■ Passage (28) f/aws le cercle horaire, par les observations dans le cercle : Combinaison (32) r/es deux déterminations du passage, pour former le résultat définitif : _ II, -H Ho " ~~ 1 Nous avons supposé, dans tout ce qui précède, que les durées son! réduites en parties de l'équateur, cl , par conséquent , comparables entre elles sous tous les parallèles. Dans cette hypothèse, on pourra préparer quatre petites tables, dans lesquelles on prendrait à vue les ternies de correction qui sont variables, savoir : B"y, -*«, U— - II]//; et (R- .;)//„. Ces quantités sont d'ailleurs d'une même forme p" V (>?). Les quatre tables peuvent donc se réduire à une seule, munie de quatre colonnes, dans laquelle le coefficient p et la variable r, sont les arguments. Nommons a. b. c. ?)', en faisant )> = j; l, = - i,a= ». - vj, en faisant « = a ; c-(¥-1b)ji \ ou h— -H H.'/n = „«'('» — ' R)- ''" faisant p = F" I \ ( ' \ -J / 'on i/„h- n / \»1 '1= -(R-»)y. I _ HR_„),en faisant p = P ou — (R - *) (//„ -+-»)) ' o" .'/n +■ "• La correction a portera sur le terme connu de l'équation de condition. Les corrections b, c, d, seront des millièmes de secondes de temps (de l'équateur), et s'appliqueront directement, les deux premières aux déclinaisons déduites des passages sous le triangle, la dernière aux ascensions droites tirées de la même source. CHAPITRE 111. LIAISON D'ÉTOILES VOISINES. 19. Nous avons considéré, dans ce qui précède, toutes les corrections instrumentales, tellement que les observations restent seulement affectées d'erreurs accidentelles. Nous avons ramené l'observation d'une étoile de l'équateur, au cas d'un micromètre d'une exécution géométrique rigoureuse, et d'une orientation exacte. Bien que les corrections envisagées soient très- petites, et souvent inférieures à l'erreur moyenne d'une différence d'ascen- sion droite, il est cependant nécessaire de les appliquer aux observations, afin d'arriver à des moyennes très-précises, reposant sur vingt, trente, ou cinquante mesures, prises dans un court intervalle de temps. Si l'erreur moyenne d'une différence d'ascension droite, dépouillée de toutes les erreurs instrumentales, s'élève à 0,030, celle d'une moyenne de 50 observations ne dépassera guère 0S,0(M. Après avoir envisagé une étoile isolément, nous avons à considérer com- ment cette étoile peut être liée, par les observations, aux autres astres de la zone ou groupe. Ici interviennent des corrections célestes, dont il faut tenir compte avant de conclure les coordonnées relatives des différents points. 48 CONSIDERATIONS SLR L'ETUDE D'abord les étoiles ne sont pas dans l'équateur. Toute durée observée / serait, sons ce grand cercle, f' = teosD, (70) en désignant par D la déclinaison actuelle de l'étoile. On en déduit dt — = — l.sinD. (71) Lt si nous demandons que l'erreur àl' commise dans la réduction ne sur- passe pas une valeur donnée, il faut poser »Y 1 Si' ?0 et 50 les durées observées dos passages, tellement que *j=jj0cos 1), DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. il» d q = qq cos D. Bornons a?.,, comme il est permis de le faire ici, à son ternie principal i r, = R % i os I) . et rappelons en outre les relations .i j = H cos /.• , . , K os u , x sm/.' = : cos A' = — : -2R R on trouve aisément i àxt = - ifo sinD oD, ,ooi ,__, Sï) = — cotD (//) VI) On voil par là que les déclinaisons rapportées au contre du micromètre seraient sûres à Os,001, dans les conditions citées, pourvu que l'on connaisse D à b" près jusqu'à 4b°52' de déclinaison; à 2" près jusqu'à 68°48'; à I" près jusqu'à 7(.)"2'. L'erreur dD == I" donnerait, sous le parallèle de |a polaire, te0 = O8,027 au maximum. Mais clans le voisinage du pôle il sérail préférable d'employer un micromètre d'un très-petit rayon, et l'erreur se réduirait dans la proportion de ce rayon. Il est manifeste que ce qu'on M'en l de dire de la variation de déclinaison te,, d'une étoile convient à la variation des déclinaisons relatives des diverses étoiles de la zone, te0 pouvant varier, dans l'étendue de celte zone, entre 0 et le maximum (76). Au lieu de réduire les observations de chaque étoile en employanl la décli- naison particulière de l'astre, il serait plus commode, du reste, d'employer une seule déclinaison 1), admise pour le centre du réticule, et que l'on con- naît, dans la plupart des cas, avec une exactitude suffisante. On corrigerait alors les x0 et les H0 pour la convergence des cercles horaires. Ainsi en rem- plaçant A) par x dans la formule (7,vi), il viendrait Sx0= — . tangD. "s> La quantité 0'2x atteint un maximum pour 0 = R|/| et x = y=> La cor- rection (78) s'élèverait donc, au plus, dans notre micromètre d'exemple, à to0 = Os,048 8 tang D. Le terme de correction du second ordre sérail, en différentianl (74) une seconde l'ois, et en faisant toujours cJD= x , ,.X_^._J_. (7!)) Il atteindrait un maximum pour 52=2R2 et x2 = J Iî'. Il se réduit alors DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. M i sM)' àj*a?0 = Y" j^f^; ou, avec la valeur de II adoptée, ^,, = 0^,000 012 - Ce terme s'élève à 0S,004 sous le parallèle de 78°8'. Quant au petit inten aile H' — II des passages déduits séparément du triangle et du cercle, on peut se contenter de le réduire, pour toutes les étoiles d'une même zone, à l'aide de la déclinaison D du centre du micromètre. Si les ordonnées, bornées à la largeur du champ, ne sont pas affectées sensiblement par la petite erreur des déclinaisons absolues, il n'en est pas de même des abscisses. Il suffit de jeter les yeux sur la formule (71), pour s'assurer que dans une durée / de 20 minutes, par exemple, )D peut produire une variation appréciable, sur la demi-longueur de la zone, exprimée en parties du grand cercle de la sphère. Toutefois cette erreur se portera simul- tanément, à peu près sans changer de valeur, sur les différents parallèles de la zone. La demi-largeur de celle-ci étant II, il est visible qu'on a au maximum «?V=(cosD.R.(ÎD. (80) Et si l'on suppose < = 20m = 5°, R = 40s, on s'assure en peu d'instants (pie cette correction demeure inférieure à 05,001 pour toute valeur de Si) plus petite que 59". Les abscisses conservent donc leurs rapports entre elles, dans la limite des quantités sensibles, pourvu que l'on connaisse les déclinaisons absolues à une minute près environ. Toutes ces abscisses se contractent ou se dilatent en même temps. Si l'on emploie constamment la même valeur de D dans les réductions, les différentes séries seront comparables entre elles; et les petits mouvements constatés , qui sont d'ailleurs des fractions de secondes, demeureront exacts jusqu'au dernier ordre conservé. 20. On ne peut pas regarder comme rectilignes toutes les trajectoires des étoiles. L'erreur commise, dans un arc j> du cercle diurne, est égale au sinus-verse du demi-arc, projeté sur un plan perpendiculaire au rayon visuel; la correction àx de la déclinaison a donc pour expression & = -(^;î-i/A-)c"s,)sin,X (8,) Avec nos données, le terme en // ne ferait encore que 0",001 dans le parallèle de la polaire; il sera donc permis de le négliger. 52 CONSIDERATIONS SUR L'ETUDE Substituons successivement pour /> les valeurs -^ et -^; nous obtenons I , Ci , = ï tang I) . -;..■., = — -es langl); o et, par suite, en mettant ces valeurs, ainsi que celles de siir/,: et eos2/.-, dans l,i formule ("3), et réduisant, 1 o2 /l , \ 8 ir U / ° On suppose ici que les petites quantités âjcu, R,9,yj et x soient exprimées en parties du rayon de l'équateur, pris pour unité. Si Ton demande de les convertir en secondes de temps, il faut écrire i '/ 1 1 \ 5x„ = — - arc |»_^_„» + ,'- tang I). (8'.) Cette petite équation s'élève au maximum à \ R"' arc ls tang D, ou dans notre micromètre d'exemple, à 0s,0o82 tang D. On trouverait aisément le second terme I - 6" /' , , \ Silll) V C.r„ = -+- — - arc' I » — - ,' -4- ï'0s - — , 80 384 R* U / eos I) qui peut s'élever au maximum, dans le micromètre dont le rayon est R = 40s, à 0S,000 000 04 1 -~, et qui commencerait seulement à influer d'une unité sur les millièmes de secondes pour D = 88" 1 '. 21. Les corrections que nous venons de considérer, et que l'on pourrait appeler corrections sphériques, seraient suffisantes, si les étoiles étaient inva- riablement fixées sur la sphère. Mais leurs trajectoires apparentes sont déran- gées par différentes causes, et s'écartent un peu du petit cercle vrai. Parmi les effets qui varient assez rapidement, pour qu'il soit nécessaire d'examiner leur influence durant la traversée du micromètre, figurent ceux de l'aberra- tion diurne et de la réfraction. Avant d'évaluer les corrections qui proviennent de ces chefs, nous traiterons le cas général d'un petit dérangement de la tra- jectoire. DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. 53 Soient //,, h,, h5, hi} les quatre instants des observations d'une étoile dans notre micromètre; a la correction à faire à la position apparente de l'astre en ascension droite; et b la correction à apporter en déclinaison. Mettons, en outre, aux lettres a et b les indices 1, 2, 3, 4, pour désigner les valeurs par- ticulières que prennent les corrections, aux instants hl} li.2, //3, />,. Représentons par PN (fig. 19) la trajectoire apparente de l'étoile, et par EP sa trajectoire corrigée ou vraie. Les observations h3, h3, ont été faites- en M et X, au lieu de I et P. PM et QN sont les corrections a., eta3; PE et QE' les corrections 6â et b3. L'étoile était en E quand on l'a observée en 31; et en E' quand on l'a observée en*N. Les angles D et B du triangle ABD étant de 4-5°, on voit immédiatement «pie EI = PM + PE, et E'P = QN — QE'. Soient donc h.J et. h3' les temps corrigés, on a *'■=**-«»-«-*•• ; (S(i) Ii'ô = /'ô -+- «s — h- ' De même, dans le cercle micrométrique (fig. 20), si l'étoile a été observée en M et N lorsqu'elle était en E et E', on a El = EC + CI = PM + CI. Pour calculer CI je remarque que, dans le triangle différentiel ICM, rectangle en C, l'angle CIM est égal à /,-, ou angle mesuré dans le cercle 0 par l'arc AI. Ainsi CI=CM cot /. =EP cot k. On a d'ailleurs, en vertu des formules (23), cot /.■ = — . Par conséquent, Il', = II, -+- (/, + II, ' ) ! (87) 2a; \ //, = iii -+- «j — f'i — ■ 1 Combinons maintenant les équations (86) et (87) par sommes et par diffé- rences, et employons le symbole ê pour marquer les petits accroissements des quantités. Il], -(- h'- = /,, -4- /.•- -H 2».. + (f«s — <î&» j d'où l I , oïl' = a., -+- — rki-i — — (JOj, ou enfin, en nous servant des lettres a et b sans indices pour les valeurs par- U CONSIDÉRATIONS SLR L'ETUDE ticulières des corrections à l'instant du passage par le cercle horaire central, et en appelant on et ob (sans indices) les accroissements respectifs de /> et h dans l'unité de temps : - y . Sb M' = a- — — ■ (88) cos I) Semblablement par //', + //',,,, (89) ! Sb i Jt -;((!' - H)= -• (±x - *)= -•- — ■ B; (90) 2 COS I) 2 cos I) cl MI' -+- U\ I Sb I tf6 - =a (2x -t- y) = o I!. 9!) 2 / i cos 1) 2 cos D oll = U - - o.Jb 2ac On tire de là COS f) e d La première expression, -7 (II' — II), esl la correction qui porte sur le coefficient A des équations (19). Elle est de la forme de la correction (27) d'inclinaison, ce qui montre que la trajectoire vraie a été remplacée par une autre trajectoire, inclinée sur la première de j— 5. Mais bien que le terme de correction soit de la forme (27), il ne serait pas légitime d'envelopper ib () dans l'inclinaison i/0 que Ton détermine expérimentalement. En effet, ce procédé, qui dispenserait, il esl vrai, de calculer séparémenl les petites équations (90), nous ferait rapporter toutes les étoiles de la zone, non plus au cercle horaire, mais à une normale à leurs trajectoires apparentes. Il est donc essentiel d'appliquer préalablement, à chaque valeur individuelle de A. la correction (90). Quant aux coefficients B des équations de condition (19), il suffit que leurs rangs décimaux les plus influents soient exacts, et Ton peut se dispenser d'j appliquer aucune équation. La formule (91) fournit la correction o\\n du passage. Elle renferme d'abord le déplacement a en ascension droite tout entier; puis un terme plus petit, qui est constant pour toutes les étoiles de la zone, puisqu'il ne renferme que R. Il sera donc permis de négliger entièrement cette correc- tion, dans les coordonnées relatives. La variation d'ascension droite, qui DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. .jo revienl à une variation de \ilesse, n'a pas d'influence sur les ascensions droites relatives, ainsi qu'on pouvait le prévoir, aussi longtemps que la vitesse de transit demeure uniforme. Reprenant maintenant les équations (8(>) et (87), nous trouvons encore /('-, — /;'.,= /(, — h., -+- 'jd,— 26, — x oSa = — p cos f sinp sin D, (100) en arc de grand cercle. On en déduit d'abord da — = S cos o sin ;;. — = — p cos y cos p sin I); et, par conséquent, pour les variations âa el d& qui correspondent à un accroissement de p de I s, (fa = p arc I ~ cos y sin 7), oVj = — p arc I s cos y cos ;> sin I). On tire ensuite des équations (99) et (100) da ÏÏ5 = °' <,G" db — — = — 6 cos » sin /) cos D. MO'*) (II) ri ki Appliquant maintenant les formules (93), (97), (96) et (98), et faisant la somme des valeurs partielles fournies respectivement par ces deux der- nières, on obtient 1 â.\ =■ \\p arc 1s cos y cos p tang I). (105) oK = 0. (104) rjx = — p aie I s cos y sin p .1 cos I) ■ (105) La dernière expression fournit un maximum pour cos !)= I et ./= — -■ II, d'où 52 = 3R3. On a alors, en faisant sin/» = l, 0.1 = S arc t' cos •- . - 11, f ■ 4 Tome XXXVIII. 8 m CONSIDÉRATIONS SI R L'ETUDE donl je "néglige le sijfiie. Or, sous la latitude géographique de .v>0" que je prendrai pour exemple, /3cos la lati- tude géographique du lieu, D la déclinaison de l'astre, p l'angle horaire, el - la distance zénitale. Ce triangle nous donne cos ; — sîti s sin I) (108) d'où (I- QÎ 11 11 PiK m PAC î> (109) 11(1) (lit) sin p COS y COS 1) dz sin j) eus f COS 1) dp sin : ) si a E - sin p cos f ; 5 sin z col E = tang f cos D - cos p sin D DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. 59 cl par suite, eu multipliant ces deux dernières valeurs entre elles, sin y cos I) — cos p cos -, sin [) ,. . , i-osE = - — — '— (Ul) Mil Z L'inspection de la figure nous apprend que les composantes a ei h de r, suivant les abscisses et les ordonnées respectivement, ont pour valeur sin p cos y a = — c mu K = — r : '- > fc = — /■ cos E = — » si II - sin s cos I) — cos p cos s sin 1) m encore, en mettant pour r sa valeur (406), et en supposant :■' = :■, sin p cos s « = — |>A ï -» (I eus r sin s cos D — cos p cos •. sin l> 6 = — n — — • — ~ (Ht) cos z Je prends ;> et E négatifs avant la culmination de l'étoile. Nous avons d'abord à préparer les coefficients différentiels '■£ et- , afin de les introduire dans les formules (96) et (95). En différentianl ('H 3), el en recourant au rapport (109), on trouve da , /cos « cos a sins» cos8 y cos I) cos r cos I) -+- sin y sin 1) . on voit, en multipliant les deux membres par cos/>. que cos p cos : = cos'2y) cos y cos I) -+- cos p sin s sin D ; et en introduisant celle valeur pour le premier terme entre parenthèses, cl réduisant, da cos = . — = — l'A" ' (cos y cos D ■+- cos p sin -, sni \)y dp cils' ; 60 CONSIDÉRATIONS SLK L'ETUDE Par suite, la variation Sa dans l'unité de temps, a pour expression Su = — Pfc arc t! (cos y co^ I) ■+- cos » sin » sin D). (Ha) cos z Semblablement, par (114), (//< /sin » sin y cos s cos4 I) — sin ;; cos» cos2 y sin I) cos I) sin ;* cos a sin l>\ _=_P* _Z 1 1 J. 1 1 + — '- , dp \ cos* z cos z I ou bien ilh , sin u cos s cos 1) . . — = — Pfc - — (sin 9 cos U — cos /; cos s sm U -+- cos ; lang D), llj) vos'z et comme cos c tang I) a pour valeur, d'après (108), sin2 D cos z tans I) = cos » cos a sin I) -+- sin s > ' ' cos D on voit que le terme entre parenthèses se réduit à sin'2 D \ sin s in » cos D cos I) / cos D Donc db I . sin w sin 2s — = Pk i— ; f//J 2 COS" z et enfin J6= Pitarcl5 — ; , • (II») 2 cos"; Nous préparons ensuite les coefficients différentiels ^ et ^. Commençant par la variation dans le sens du cercle horaire, la seconde composante b= — rcosE, nous donne, en remplaçant db par sa valeur égale Sx, Sx = — cos E Sr ■+- r sin K (?E. Occupons-nous d'abord du premier terme — cos E Sr. On tire de (106), en remplaçant toujours c' par z, Sr=Pk——Sz. (117) cos ; Il faut convenir les Sz en #D, ou différence en déclinaison des étoiles observées. DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. (il L'équation (408),. différentiée par rapport à z et à D, fournit il: cos » cos p sin I) — sin s cos D i/U sin c d'où, en comparant à l'équation (112), on voit que dz — = — cos F. (Il S) Ainsi l'on a pour premier terme PA^-jÀ). Maintenant, prenant la valeur (1 10) de sin E, on en conclu! successi- vement sin1» cos* s sin,E=- ' sin z et MIT» COS s 4 1- I ' cos*E = 1 Doue le premier terme cherché a définitivement pour valeur sur i) cos * Pk{- ' — i. JD. Calculons ensuite le second terme rsinE «JE. L'équation (110) nous montre que (/E sin )> cos s cos z dz cos E sin'' z d'où Ton conclut, en vertu de la relation (118), (/E mii p cos y cos ; (/D~ sin*z et, par conséquent, sin1» cos'2 ^ cos z sin E JE = !—— d D. sin r Mettant pour >• sa valeur, le terme cherché devient Pk smsfn,°s -> cos' s 1 ' <ÎI\=-I7.m arc ls (tang s cos I) — cos/) sin D) (121) Si l'on prend pour exemple la latitude géographique de 45°, cette correc- tion s'élève au maximum, dans un micromètre de 40s de rayon, à 0s,0o0 (pour 70° de distance zénitale). On a en même temps, en mettant la valeur ( 1 Ui) de 3b dans la for- mule (93), i cïn « cïn 9-. (122) I Mil II M' Il 2 • Ainsi, lorsqu'on réduit les observations avec la déclinaison constante i\u centre du champ, on trouve pour l'abscisse d'une étoile quelconque, on dis- tance au cercle horaire pris pour axe , K. = H„çosD— ll„ sin D.a — - H0 cos D.jt*.... : cl en secondes de temps, en composant âK des deux derniers termes de l'ex- pression précédente : Formule pour corriger l 'abscisse : . i?K = — [.5,861 7] a: sin I) — ['J/c^ôJ..-' eos I). En même temps on a Corrections (78) et (79) réunies, qui affectent l'ordonnée, du chef de la convergence des cercles horaires : r- ~\ fa I " " 1 b~x~ ' *- ' J R ° ' R cos-l) Viennent ensuite les corrections relatives à la courbure des trajectoires, (pii affectent seulement l'ordonnée. Corrections (84) et (8o) réunies, pour la courbure des trajectoires : Sx = —16,9586] -l-V-t-x' tangU-»- 1 5.001 — , 7 V -+- x-i- - — « 1 R* \l I \\- \l / COa i) DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. 6:>- Les corrections d'aberration diurne sont insensibles. Il ne reste que celles de la réfraction. Corrections (122), (421) et (123) /ww la variation de la réfraction. r— -i sin n sin 2i SX = - [3,800 0] PB ! -? , .... (en angle horaire) ; cos D cos z r— n sin n cos5? c?K = L4,Ui8l|Px- ', -(tang?cosD— cospsinD); COS" r- -i P [6 COS f ) <îx = [4,408 I — — J — — - — (cos y cos D -+- cos u sin ? sin D) -+- x ( I — sin'p cos5 -f) [ . cos z ( 4R r ' ' T \ Les nombres ainsi corrigés fournissent les coordonnées vraies, telles quelles existaient à l'instant des observations. Les abscisses K et les ordon- nées x peuvent être comptées d'ailleurs d'une étoile quelconque du groupe , par exemple, d'une étoile centrale. Comme il ne s'agit ici que de mouvements relatifs, l'origine des coordonnées est arbitraire.' Nous avons supposé seulement que l'avance horaire de la pendule fût par- faitement connue. Mais il faut remarquer que cette avance se porte sur la lon- gueur actuelle de la zone, en d'autres ternies, sur l'intervalle total entre la première et la dernière étoile; et elle influe proportionnellement sur les diffé- rences d'ascension droite de tous les astres intermédiaires. Or, pour obtenir à Os,001 une durée de 20 minutes seulement, il serait nécessaire que la varia- tion de l'horloge fût connue à ()s,003 par heure, ou 0,072 par jour; et ce degré de précision semble au delà des pouvoirs des méthodes actuelles. Car il faut non-seulement considérer la détermination du temps à la lunette méri- dienne, mais les irrégularités de la marche de la pendule. Si ces irrégularités n'existaient pas, et que l'on demandât de constater simplement la durée du jour sidéral, sur une horloge à mouvement uniforme, on pourrait, sans doute, substituer avec avantage une lunette fixe à la lunette méridienne. On observerait les retours des mêmes étoiles dans cette lunette, eu tenant compte des petits changements qui surviennent dans l'aberration, la natation et la précession. Peut-être réduirait-on par là, dans la limite voulue, l'incertitude qui reste sur l'avance diurne. Mais l'uniformité du mouvement de l'horloge n'est pas garantie. Il semble donc préférable de prendre la zone elle-même pour module. Tome XXXVIII. 9 66 CONSIDÉRATIONS SUR L'ETUDE A vit ut corrigé les positions relatives des étoiles pour toutes les inégalités connues, il ne reste que les parallaxes et les mouvements propres, qui n'al- lèrent pas sensiblement ces positions relatives, dans une durée de plusieurs jours. Le module, ou étendue totale de la zone en ascension droite, compté de sa première à sa dernière étoile, peut être regardé comme constant, dans un court intervalle. En prenant la moyenne, par exemple, de dix mesures de ce module, faites dans trois ou quatre nuits différentes, les irrégularités accidentelles de la pendule se compenseront en partie; l'influence de l'inexac- titude commise sur l'avance horaire sera réduite au tiers environ, et il suffira de connaître l'avance diurne à un quart de seconde. Il est vrai qu'en mesurant le module par les passages de la première et de la dernière étoile , les erreurs des observations de ces deux astres auraient une influence notable. Mais on peut aussi bien prendre pour termes, d'un côté, la moyenne des passages des dix premières étoiles, et, de l'autre, la moyenne des passages des dix dernières. On peut même prendre toutes les étoiles de la zone, et les partager en deux groupes par le cercle horaire médian. Toutes celles qui précèdent ce cercle horaire fourniraient, pour moyenne des abscisses, une certaine valeur P; toutes celles qui suivent le cercle horaire médian conduiraient à une autre valeur S. La moyenne de S — P, résultant de toutes les déterminations individuelles faites durant une certaine période, fournirait le module actuel M. Toutes les abscisses d'une série quelconque, dans laquelle on a obtenu les valeurs particulières P et S. devraient être réduites ensuite dans le rapport s_|- • Si l'on considère qu'on opère sur un ensemble d'étoiles, parmi lesquelles les grands mouvements propres et les grandes parallaxes sont nécessairement l'exception, il est permis de regarder les quantités P et S comme invariables, pendant une certaine durée. Dans les conditions moyennes, les effets de la parallaxe sont plus sensibles, dans un temps donné, que les effets du mouve- ment propre. Admettons, pour nos étoiles, une parallaxe moyenne de 0",07,v> = 0S,005; nous verrons aisément qu'elle ne varierait guère de 0,00 1 qu'en douze jours, dans les circonstances les plus défavorables. On est donc autorisé à regarder les moyennes P et S comme invariables , pendant une période de dix jours au moins. DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. 67 Supposons donc qu'on ait formé de cette manière des positions normales de toutes les étoiles du groupe, par rapport à l'une quelconque d'entre elles. En admettant que chaque lieu normal résulte seulement de dix mesures indi- viduelles, les moyennes auront quatre décimales aux secondes de temps (de l'équateur), et l'erreur ne portera plus que sur les deux dernières. Les étoiles ainsi déterminées sont en mouvement les unes par rapport aux autres; et il s'agit d'examiner de quelles causes proviennent les changements. L'aberration annuelle ne varie pas également pour tous les points de la zone. Il en est de même de la nutation et de la précession. Mais dans une zone qui n'a pour demi-longueur que 10 minutes (de temps, en grand cercle). et pour demi-largeur 10' (d'arc), ces corrections portent seulement sur les centièmes de secondes. Nous montrerons plus loin (chap. V) que les petites réductions ainsi calculées sont suffisamment indépendantes des erreurs qui subsistent sur les constantes numériques de ces dérangements célestes. Les observations peuvent, par conséquent, être dépouillées des effets nommés, jusqu'à la quatrième décimale des secondes inclusivement. Ceci posé, il ne reste que les parallaxes et les mouvements propres. Si nous considérons l'effet de la parallaxe, nous verrons les étoiles du groupe se mouvoir toutes ensemble, en même temps, dans une même direction, mais de quantités inégales. Dans la saison, par exemple, où la parallaxe les porte vers le nord, toutes s'élèveront dans ce sens, jusqu'à ce qu'elles attei- gnent un maximum; et après avoir comparé chacune d'elles à toutes les autres, en prenant les différences, nous trouverons aisément celle par rap- port à laquelle les déplacements sont les plus grands. Celle-ci est, entre toutes, l'étoile qui possède la moindre parallaxe. Si Bessel a eu quelque droit de supposer que les parallaxes des deux petites étoiles qu'il a comparées à la 61me du Cygne sont insensibles, à plus forte raison peut-on admettre cette insensibilité pour la plus éloignée des étoiles, dans un groupe de cin- quante ou de cent. Mais nous aurons même un moyen d'assigner la limite de cette hypothèse; car en liant entre eux des groupes éloignés , qui occupent des régions diffé- rentes sur la sphère (chap. IV), nous trouverons des déplacements parallac- tiques qui s'opèrent en sens opposé. L'écart de l'étoile qui possède la moindre 68 CONSIDÉRATIONS SUR L'ÉTUDE parallaxe, dans un groupe, par rapport à l'étoile qui possède la moindre parallaxe, dans l'autre groupe, nous fournira la somme de ces deux paral- laxes minima. En supposant que cette somme puisse être négligée, les corrections de parallaxe seront immédiatement applicables, et les mouvements propres com- poseront seuls les résidus. Comme ils s'opèrent dans des sens divers, on comparera chaque étoile en particulier à la position moyenne de toutes les autres. Si les étoiles étaient assez nombreuses, et que les mouvements fussent dirigés au hasard, cette moyenne serait manifestement un point fixe. Pour avoir une idée de l'importance de ces déplacements, j'ai pris la valeur moyenne d'un mouvement propre, en choisissant pour étoiles celles de l'an- cien catalogue de la Société astronomique. J'ai trouvé à peu près 0S,003 par an. Mais ces mouvements varient beaucoup en grandeur, dans les différentes étoiles. La courbe de possibilité qui les représente nous permet de calculer la valeur probable de la résultante, pour cent étoiles, en supposant les mou- vements dirigés au hasard; et cette résultante serait notablement au-dessous de ()s,001. Les mouvements, il est vrai, ne sont pas dirigés au hasard; l'effet optique du transport du système solaire introduit, dans chacun de nos groupes, une certaine direction régnante. Mais ici encore les observations dévoileront cet effet, par rapport à 1 étoile qui en est le moins affectée. Ici encore, en liant entre eux deux groupes éloignés, on fixera la limite dans laquelle est renfermée la somme des deux déplacements qui sont les moindres. Les mouvements propres physiques se présenteront alors, dans toute leur évidence, sans aucune hypothèse sur la loi ou les lois auxquelles ils sont soumis. CHAPITRE IV. LIAISON D'ÉTOILES ÉLOIGNÉES. 2o. En construisant l'héliomètre, Frauenhofer s'est servi des deux moitiés d'un même objectif, pour obtenir des images séparées d'une étoile ou d'un groupe d'étoiles. L'usage distinct de ces deux moitiés peut également nous donner, Tune près de l'autre, les images de deux astres différents, qui sont DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. 69 très-écartés sur la sphère. Il n'est pas même nécessaire, pour cet objet, de couper l'objectif en deux parties. Il suffit de recourir au procédé du sextant , c'est-à-dire de changer par une réflexion la direction de l'un des faisceaux de lumière. Si, dans un certain moment, les deux étoiles sont au contact dans la lunette, et que l'angle d'ouverture reste invariable, de très-petits changements dans la distance des deux astres sur la sphère seront aisément perceptibles : l'image, d'abord unique, se dédoublera. Un écart d'un tiers de seconde d'arc, ou 0*,020 environ, serait déjà largement appréciable, pourvu que les éclats des deux astres ne diffèrent pas trop. Il serait donc aussi facile de rapporter une étoile à une autre étoile fort éloignée sur la sphère, qu'il l'est de comparer entre elles, dans un même champ, deux étoiles voisines; et l'emploi d'un tel repère éloigné, sur lequel les corrections célestes agissent d'une manière différente, sera évidemment d'un secours important, dans l'étude des petits mouvements des étoiles. Seulement, pour rendre cette méthode efficace, il est nécessaire que l'angle d'ouverture soit constant, c'est-à-dire que la situation du miroir par rapport à l'objectif soit toujours la même. Il serait illusoire d'employer un miroir mobile , et de le ramener à la situation voulue par le moyen d'un cercle gradué : l'er- reur de la coïncidence des traits serait énorme , par rapport aux quantités cherchées. L'ouverture une fois donnée, il faut la rendre stéréotype, si j'ose m'exprimer ainsi. Pour satisfaire à cette condition, l'objectif et le miroir devront être fixés dans une monture commune, fondue d'une seule pièce. Un prisme triangu- laire, dont ÀBC (fig. 22) est la projection perpendiculaire à Taxe, offrirait à cet égard la meilleure garantie. Les inégalités de dilatation, et le jeu de l'objectif dans sa monture, ne peuvent produire que des changements extrê- mement petits. II n'est pas impossible d'ailleurs d'en fixer la limite. L'effet des variations de température se manifestera , si l'on élève artificiellement de 20° ou 30° la température de la salle d'observation, pendant qu'on tient dans le champ deux signaux donnés. Dans la face AC du prisme nous représentons une ouverture circulaire et taraudée mn, qui reçoit l'objectif. Sur la face AB est appliqué le miroir pq, 70 CONSIDERATIONS SUR L'ETUDE ;ni(|uel on pourrait substituer, si l'on préfère, tin prisme à réflexion totale. Enfin la face BU est percée d'une fenêtre rs, destinée à l'admission des fais- ceaux. Le châssis prismatique de la figure J2J2 présente un angle d'ouverture A de 45°. Les objets que l'observateur verrait paraître ensemble, dans le champ de la lunette, appartiendraient, d;ms cette circonstance, à deux régions du ciel distantes d'un quart de circonférence. Telle est l'ouverture que nous adopterons à l'avenir, afin de fixer les idées. L'observateur verra passer à la fois deux groupes d'étoiles. Il fixera les positions relatives au moyen du micromètre que nous avons décrit; et il lui sera toujours facile de distinguer une fois pour toutes, lesquelles de ces étoiles appartiennent au groupe vise directement, et lesquelles appartiennent au groupe réfléchi. Si l'inégalité dès vitesses de transit, résultant de la différence des déclinaisons, n'était pas suffisante pour lever tous les doutes, on observerait une série en couvrant le miroir, de manière ;'i conserver seulement des images directes. Lorsqu'une telle lunette est dirigée suivant l'axe du monde, l'image directe est le pôle, et l'image réfléchie celle d'une étoile dont la distance polaire dépend de l'angle d'ouverture A. Dans le cas particulier (pie nous avons posé, l'astre sera une étoile de l'équateur. On suivrait celte étoile dans toutes les paities de son cercle diurne, eu faisant tourner la lunette sur elle-même, autour de Taxe optique, sans cesser de pointer directement au pôle. Suppo- sons (pie celui-ci soit marqué par un repère, sur lequel on maintient une croisée de fils, durant l'intervalle qui s'écoule entre le lever d'un astre et son coucher. Les petits dérangements de la trajectoire diurne seront visibles, notamment : les effets de l'aberration diurne, de la parallaxe de hauteur et de la réfraction. Or, dans la courte durée d'une nuit, il n'est peut-être pas impossible d'assurer la fixité d'un collimateur polaire, dont l'axe optique donnerait Taxe du inonde. On peut d'ailleurs placer ce repère dans la direction du pôle abaissé aussi bien que dans celle du pôle élevé. Dans cette dernière disposi- li il serait à craindre que le support auquel il faudrait recourir n'éprouvât quelque dérangement par les températures variables de la nuit. Dans un collimateur d'un demi-mètre de longueur locale, il suffit (pie la croisée se DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. 71 déplace de -^ de millimètre, pour déranger la ligne de foi d'une seconde entière. Cette seule remarque nous paraît jeter au moins quelque doute sur la fidélité des collimateurs , surtout lorsqu'on prend en considération l'expo- sition inégale de leurs diverses parties aux agents météorologiques, les chan- gements diurnes et annuels de la température, et la plasticité probable du sol lui-même. Cependant si nous installons le collimateur dans la direction du pôle abaissé, en contre -bas de la salle d'observation, il se trouvera placé, comme la pendule de Pulkowa, près de la couche de température invariable. Les fils pourraient d'ailleurs être éclairés à distance, à l'aide d'un réflecteur. Mais quelles que soient les garanties que cette disposition semble pré- senter, il serait probablement plus sûr, et presque aussi simple, de recourir à une petite étoile, dans le voisinage du pôle élevé. L'aberration diurne est déterminée, par le calcul, avec toute l'exactitude voulue. Si A0 représente la distance polaire vraie de l'étoile, et A sa distance polaire apparente, on a, en secondes de temps, pour un astre très-voisin du pôle, 4 = i0 -h [2,520] cos ? sin p. (1 24) La parallaxe diurne des étoiles est insensible. En admettant même une parallaxe annuelle de 2", dont la probabilité est à peu près nulle, la pa- rallaxe horizontale ne serait que 0", 000 083 ou 0,000 006, qui tombe considérablement au-dessous des quantités que nous apprécions dans nos instruments. La réfraction varie très-peu pour une étoile qui change à peine de place dans le ciel. La distance zénitale d'une polaire est très-sensiblement, à tout instant donné, z=90° — ?— i„cosp, (125) en comptant toujours les angles horaires p du passage par le méridien supé- rieur. Or, nous pouvons considérer le petit terme — àô cos/J comme la varia- tion de c. Et puisqu'on a, par la formule (106), " — ))' ou différence des angles horaires. Recourant à cet effet à la for- mule (109), nous obtenons rk" — /)' 1 sin ii COS - COS I) *r=* langz — ; Pm{t"—f) + P/c — : —- (//'-//). L /,„ J sui ; cos1 z Il s'agit enfin de projeter cette correction selon le cercle horaire, pour l'appliquer aux déclinaisons. Il faut donc multiplier par eosE, formule (112), n" :22. Nous supposerons, en outre, pour plus de simplicité, que l'étoile soit fort voisine de Féquateur, et que l'on puisse poser sinD=0, cosD= 1. On aura donc rji" — A' 1 sin ? sin p sin 2s jD=fc — ; — Pm (<"—«') -+-2PÀ: — ' ' (]>"-!>')■ lot) L A,, J cos : sm-'2r Mettons pour les coefficients leurs valeurs numériques, en exprimant les hauteurs barométriques en millimètres de mercure (à 0°), les températures en degrés centigrades, la différence des angles horaires et o\) en secondes de temps; on écrira i , - r - i ) sin a i - i sin ?.» sin^ JD= [3/72b6](ft"— A') — L2,I7I I l'(/"-t') - --+-U,769 ljP(/j"-p') — f— — " ' lJ3S) / L -^ ) cos; sur -2: Par l'application de cette correction, les observations qui ont été faites des deux cotés du méridien, à des hauteurs à peu près égales, sont rendues exac- tement correspondantes. On voit que le coefficient numérique 2/- du dernier terme est 0,000 6 environ. Or, comme A est sûr à .,,!„ de sa valeur, ou peut répondre de ce coefficient à-'ïïdesa valeur ou 0,000 006; et cette incerti- tude, pour produire un doute de 0 ,00 1 sur la déclinaison , devra être mul- tipliée par un facteur égal à I =£; donc, dans celte hypothèse, sin2 2;: = 2 co^'p — cos*/) = 2 cos2/>(l vosr.p). En même temps sin 2 -y = 1 . Ainsi dans les latitudes géographiques moyennes, le facteur —^^, qui est nul au méridien , devient § [/2 pour /; = 45° et z = 60°. On conclut de là qu'à trois heures du méridien, les valeurs de p" — />' auxquelles il convient de se borner, ne doivent pas dépasser 3 minutes de temps. En d'autres ternies, la formule (432) servira à rendre correspondantes les décli- naisons prises des deux cotés du méridien, pourvu que les hauteurs absolues soient supérieures à 30°, et que les angles horaires ne diffèrent pas entre eux de plus de 3 minutes. 27. En rendant les observations exactement correspondantes, sous le rap- port de la réfraction, nous rendons les deux arcs semi-diurnes symétriques, des deux côtés du méridien. Pour des angles horaires égaux, mais de signes contraires, les déclinaisons conclues devront être égales. Et si elles ne parais- sent pas telles dans nos mesures, les différences ne peuvent provenir que de l'excentricité du collimateur. Soient P le pôle (fig. 23), PM le méridien, AB le cercle diurne d'une étoile. Supposons que Taxe du collimateur, qui nous sert à diriger la lunette, pointe en Q, à une petite distance v du pôle vrai P. Dans ce cas, le centre du micromètre décrira la ligue pointillée A'B'. Appelons C la différence des arcs PM et QS, et q l'angle horaire MPS. La distance — r/) dans la formule (133), J D = C — v cos p cos q — v sin /> sin q. 76 CONSIDERATIONS SIR L'ÉTUDE Dans celte équation, remplaçons d'abord /> par — p. puis par p-\-àp , il Aient respectivement, en négligeant les termes qui contiennent (opj et ses puissances supérieures JD, = C — v cos q cos |) + t sin q sin /), 'ÎD.2 = C — u cos r/ cos p — v sin tfp — v sin r/ cos /j op. Faisons maintenant la différence; et en appelant X l'excès de la décli- naison observée après le passage méridien sur celle observée à la hauteur correspondante (on à peu près correspondante) avant ce passage, on voit que X = 2c sin q sin p — V cos q sin /) op -+- r sin q cos p o]>. ( I ôi) On prend ici pour p l'angle horaire à l'orient du méridien, indépendam- ment de son signe, et pourfy l'excès de l'angle horaire occidental sur l'angle horaire oriental. L'équation qui précède peut être mise sous la forme X = v sin q (2 sin /) -+- cos p dp) — v cos q. sin p Sp. ( I '>'■>) Les deux inconnues v shu/ et vcosq se tireront aisément de deux couples distants d'observations à peu près correspondantes. On peut aussi y faire concourir tous les couples, en les combinant par la méthode des moindres carres. Si le collimateur polaire était une étoile, il est clair que v serait simple- ment la réfraction qui correspond à la hauteur du pôle; et cette réfraction s'exercant selon le méridien, on aurait q = o. Une fois v et ° de hauteur. Cette quantité représente U,5 environ en temps. Et si nos déterminations sont exactes à 0 ,01 pour un couple d'ob- servations correspondantes, qui comprend quatre déterminations de la décli- DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. 77 naison (deux par le cercle et deux par le triangle du micromètre), chacun de ces couples nous donnera le coefficient numérique de la réfraction à jj-0 de sa valeur. Une série de six heures d'observation fournirait donc cette constante avec une erreur probable moindre que celle qui affecte le résultat définitif de Del ambre, ou peut-être même celui de Bessel. A plus de 60° de distance zénitale, les effets de la réfraction deviennent considérables ; mais il est plus difficile d'en suivre les lois. Au lieu d'en tirer le pouvoir réfringent d'une atmosphère de constitution donnée, on en déduirait plus aisément la constitution actuelle de l'atmosphère qui manifeste le pouvoir réfringent observé. Cette étude rentre dans le domaine du météorologiste, plu- tôt que dans les attributions de l'astronome., et je me borne ici à l'indiquer. 28. Pour étudier les cercles diurnes, nous avons pris un repère voisin du pôle. Pour examiner des mouvements qui sont sans relation avec l'horizon, on choisira des groupes situés arbitrairement dans le ciel. Considérons d'abord des différences de déclinaison. Nous supposerons maintenant que les observations soient corrigées pour les réfractions absolues. Nous avons vu comment il est possible d'en obtenir la constante avec une très- haute pré- cision. On pourrait aussi choisir des astres qui présentent les mêmes dis- tances zénitales, ou à peu près, au nord et au sud du zénit. Mais, en général, si l'on observe les deux étoiles lorsqu'elles reviennent aux mêmes situations par rapport à l'horizon, la réfraction aura peu d'influence sur leurs distances. Dans les différences de déclinaison entre deux étoiles d'un même cercle horaire, la nutation et la précession s'éliminent, les formules qui donnent les composantes de ces corrections suivant le cercle horaire étant indépendantes de la déclinaison. Les seules corrections célestes dont l'effet demeure apparent sont donc l'aberration et la parallaxe annuelles. Nous allons considérer l'aberration avec quelque détail, et ce que nous dirons de cette correction s'applique semblablement à la parallaxe, dont les équations sont de même forme. Si l'on appelle a la constante de l'aberration, la correction de déclinaison d'une étoile quelconque a pour expression ,„ « a a ou = sin D cos a sin L sin w cos D cih L h — cr.s oj sm D sin y. ros L , (136) C 0 0 78 CONSIDERATIONS SLR L'ETUDE où p est le rayon vecteur de la terre, &> l'obliquité de l'écliptique, L la lon- gitude du soleil, a et D l'ascension droite et la déclinaison du point consi- déré. Pour une autre <;toile, on changera a. en a', et D en D'. Mais comme on suppose que a! diffère très-peu de «, on se contentera d'ajouter de petits tenues de correction pour l'effet produit par cette variation, et Ton écrira a . . a . a in . cos L ] P P P / ' r (457) a " -, ■+- — sin 1) sin a sin L ' — cos l>) P P " -i — cos a sm « cos L (sin D' — sin D) -+- .s -+- s', P qui est de la forme ) Tome XXXVIII. H 82 CONSIDERATIONS SUR L'ETUDE J'obtiens le facteur \ r^f — sin «j en remarquant que sin «' — sin « = sin («+ 420°) — sin a, développant sin («+ 120°), et mettant pour sin 1 20° et cos 1 20° leurs valeurs. J'obtiens par une marche analogue COS (oc -f- 1 20°) COS a = | (cOS a + pf ). La correction w de précession nous donne, de son côté, /£2îi_sina\ (1U) to = ;jf sin U - — — — sm La première quantité sera sûre à 0% 001 , dans le cas même où ses coef- ficients spbériques sont maxima, lorsque âL n'excède pas o°, c'est-à-dire pour une différence de date de cinq jours. Quanta la deuxième correction, w, on ne pourrait guère l'étendre avec certitude à une durée de plus d'un an et demi, si le facteur ~§ — sin a était maximum. Il importe donc d'at- tribuer à ce coefficient sa moindre valeur, qui est O,o77 3o, et qui répond à «== GO" =f n\. On pourrait appliquer alors le terme iv pendant trois ans environ. Au bout de neuf ans, c'est-à-dire après que le terme principal de la nutation a pris toute son amplitude, la limite de l'erreur à craindre sur w s'élèverait à 0S,003 , ce qui est trop grand. On arrive à ces chiffres en pre- nant les incertitudes qui subsistent dans les valeurs des constantes a et p, ainsi qu'elles sont données n° 30. Mais il existe un moyen d'éliminer cette erreur. Pour deux valeurs de « qui diffèrent de 180°, w est égal, mais de signe contraire. Au lieu de prendre les mesures dans un seul couple, il suffira donc de les prendre dans deux couples, diamétralement opposés dans le même petit cercle. La moyenne des deux valeurs obtenues sera indépen- dante de la précession, et la différence des valeurs particulières fournira la correction de p ou de cette précession même. Une étoile, dite précédente, sera donc choisie sous l'ascension droite de 4h, et une, dite suivante, sous l'ascension droite de 121'. On en prendra en même temps deux autres, la précédente par 16h et la suivante par 24", tous ces astres étant d'ailleurs très-près du parallèle céleste de 35° 16'. Mais il est toujours entendu qu'au lieu de deux couples d'étoiles individuelles, on emploiera de préférence deux couples de groupes , qui permettent de mul- tiplier les observations, à peu près comme si l'on renouvelait les mesures DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. 85 des étoiles-maîtresses, autant de fois qu'il y a d'éléments dans un groupe distinct. Les observations nous donneront des variations d'ascension droite, que l'on dépouille, par les petites corrections v et w, des effets de l'aberration et de la précession, et qui dépendent principalement de la nutation. En recourant à la formule de la nutation en ascension droite , nous voyons immédiatement que la variation de l'abscisse a pour grands termes (cos a \ 7i i sin v\ sin a -+- -h sin DcosN [cos a h ] . 1/5 1 * [ y~j qui est de la forme (COSa \ / sill^N sin a +11 cos a -\ • (145) 1/5 I \ Vil Mais la déclinaison D' n'est pas rigoureusement égale à D, et l'intervalle d'ascension droite n'est pas exactement de 120°, mais de 120°+ (5. Il vient, du premier chef, une petite correction b, savoir: /cos a \ / sin a G sin x -+- II cos a ■+- b= G[ — - — sina] ■+■ II [cos a H — ] cosDoD; (146) \l/3 I \ l/5/_ et du second chef un autre petit terme , c : t- = — — (sin av5+- cosa) (3 ■+■ — (cos a Va — sin a) (3. ('147) Désignons enfin par V la somme de tous les petits termes, tellement que \=v-{-w-{-b-\-c, nous obtenons pour la variation totale /cos a \ / sin a\ r;K'— %=J > A=l) ; cos D cos D cos D (.si] et en remplaçant z par sa valeur y — D, c = — —■> i = J (cos a -+- sin a tang D) , d = 1) (sin y — cos y tang D). ( 1 52) cos I) Ces équations donnent, par la différentiation , et en employant le symbole c? des différences finies, sin D 3c = C — — JD, cos2D sin a cos D COS a m=—d — ^-m. cos2 D (133) Si Ton exige (pie ces variations soient exactes à 0",1, lorsque C, J ou D comportent une erreur de 1", on a par ces différentes équations : cos2 D cos2 D cos2 D cm = 0,1 -. iD — 0,i > — D, c=C, i' = Jcos(?— D), d' = D sin (y — D) ; (135) d'où Ton tire, en employant les notations du numéro précédent, et pour cha- cune de ces corrections successivement, F (s) = consl., F (s) = cos (y— D), F (s) = sin (y — D) ; et par suite F'(s) = 0, F' (s) = sin (y — D), F' (s) = — cos (y — D). Faisant alors, dans la formule (ISO), &c = 0",l, âe= \" , il vient pour les différentes valeurs correspondantes de a, 0,1 0,1 sin (-r — D) COS (y — D) Les deux dernières valeurs de a ont pour minimum a=0,l, ou bien, en arc, <7=5°f. Telle est la demi-dimension de la zone, à laquelle il convient de se borner dans les comparaisons de passages méridiens, même quand les deux étoiles sont observées le même soir. Nos méthodes actuelles de déter- miner les corrections instrumentales ne justifient pas des zones d'une largeur supérieure à 1 2° en déclinaison, aussi longtemps qu'on demande les abscisses K à 0",1 près. L'incertitude qui reste sur l'avance horaire de la pendule limiterait les zones en ascension droite. Nous venons d'admettre que les corrections de l'instrument sont connues individuellement à 1". Supposons ici que l'on réponde de 2" sur la somme c -\-i-\- d relative à une fondamentale. Dc\\\ culminations successives de cette fondamentale fourniront le jour sidéral à 2"|/2 ouOs,189. C'est l'incertitude de l'avance diurne, provenant de l'im- 92 CONSIDÉRATIONS SUR L'ETUDE perfection de notre connaissance au sujet des corrections de l'instrument. Divisons jw' par cette quantité, nous trouvons pour quotient 0,035 on .,\ environ. Ainsi on pourra considérer des étoiles qui sont distantes en ascen- sion droite de .,'s de circonférence, ou une heure à peu près. En résumé, si l'on envisage les erreurs des corrections instrumentales, on live comme suit les demi-axes des zones dans lesquelles les comparaisons méridiennes paraissent sures à 0",1 : Une heure environ en ascension droite, et 6° à peu près en déclinaison. .Nous verrons plus bas que l'incertitude des Corrections célestes n'impose pas des limites plus étroites. 32. La première correction céleste que je vais considérer est l'aberration. En prenant la formule qui exprime la valeur de cette correction selon les abscisses K, on a F [s) = — sin a sin L — cos a cos « cos L , (1 56) d'où l'on déduit, en prenant « pour variable, F' (s) = — cos a sin L -+- cos a sin a cos L. ( 1 37) La fraction ^— est minimum pour F' (s) maximum. Afin de déterminer ce maximum, mettons F'(s) sous la forme F' (s) = sin [a — L) — sin .* cos L ( 1 — cos w). ( I ''0) Le facteur sin I) est commun. Après l'avoir dégagé, la quantité restante peut être mise sous la forme cos(L — «) — cosacosL(l — cos m), dont le maximum est encore 2 — cos w= 1,083. DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. 93 Donc, en employant p= 0S,001 , la moindre demi-dimension des zones, suivant la perpendiculaire au cercle horaire, a des deux paris la valeur 0,001 1 (r = — : = 0,106 5, 0,008 07 1,083 » qui est Parc de 6°6' on de vingt-quatre minutes et demie (de temps) environ, .rappellerai qui revient à [/ cos2a\~l COS 2a . „ cos (a — N) — sin * sin N I -t- sin D — sin N. \ cosco/ J sinu Le maximum de l'expression entre crochets, ou facteur de — cos D, a été établi plus haut \ ,255. Celui de - - sin N est en même temps - - = 1,7 1 G. i ' sin a ' sin « ' ,11 s'agit donc de trouver le maximum de F'(s) = — 1,253 cosD+ 1,710 sin D. qui répond à tang D = — j^gg, et qui s'élève à [F'(s)= =p l/(l,255)s h- (l,71ti)2 = =F 2,58b. Ceci posé, il vient 0,001 I a= — '■ . =0,202 0, 0,002 07 2,585 qui est l'arc de \ 2° environ. % CONSIDERATIONS SUR L'ETUDE Il nVsi pas nécessaire de considérer ici la nutation en déclinaison, puisque la correction est indépendante de cette coordonnée. Les limites que nous venons d'obtenir sont beaucoup pins larges que celles du numéro précédent; ainsi l'incertitude qui reste sur la constante de la nuta- tion a moins d'influence que celle qui subsiste sur la constante de l'aberration. Il en est de même, évidemment, des limites des zones qu'on formerait en discutant des observations méridiennes. 34-. Il faut enfin considérer la précession. On a, en prenant la compo- sante dirigée selon la perpendiculaire au cercle horaire, F (s) = cot « cos D -t- sin « sin D ; (I (î7) d'où, en prenant a pour variable, F' (.s) = cos v. sin I), et par suite 0,001 I <7 ; 0,000 755 cos a sin D Admettons que a et D s'étendent entre 0 et 2-, le minimum sera \isi- blemenl 0.001 = 1.564. 0,000 755 La formule de la précession en déclinaison donne, de son côte, F (s) = COS a, (lf)8) d'où F' (s) = — sin a, et par conséquent oooi \ ~ 0,000 753 ' sin « ' qui fournirait le même minimum, et conduirait par suite à la même conclusion. Si l'on prend, au contraire, D pour variable dans l'équation (!<>"), on a F' (s) = — ■ cot a sin D -t- sin a cos D , et comme sin a a pour limite l'unité, on trouve pour maximum F' (s) = =p \ col4*, -t- •] = qp 2,512, qui fournil 0,001 1 - =0,545. 0,000 735 2,512 DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. 97 Pour obtenir ces valeurs de a, nous avons employé l'incertitude de de la précession annuelle (n° 30). Les limites des zones sont alors celles dans les- quelles la correction qui provient du mouvement des équinoxes peut être appliquée avec sûreté pendant une année. La quantité a, exprimée ci-dessus en parties du rayon, est fort considérable, et dépasse les demi-dimensions adoptées précédemment pour les groupes d'étoiles. En réduisant ces demi- dimensions, on étend, dans la même proportion, la durée pendant laquelle la précession est applicable sans erreur sensible. De toutes les corrections envisagées, l'aberration est celle dont l'incerti- tude a le plus d'influence; c'est, par conséquent, celle sur laquelle il con- vient de se guider pour limiter les groupes. On a vu dans le n° 32 qu'elle nous oblige à réduire à 20'" ou 5° (environ) le demi-axe, selon la perpen- diculaire au cercle horaire, des zones que l'on étudie dans le micromètre. Divisant Divisant le ciel, par exemple, en zones de 10° de largeur, parallèles à l'équateur, on pourrait prendre, dans la 1™ zone, Je 0" à 10° de déclinaison, ... 12 déterminatrices, 1 2 H » 10 » i) » 7 » a » » 5 » 1 » Total. . . 70, ou soixante-dix étoiles pour l'hémisphère. Le ciel serait partagé en quadrilatères sphériques, selon le projet de John Herschel. Mais pour rendre les déterminatrices vraiment utiles, il faudrait choisir chacune d'elles vers le milieu du quadrilatère. Il faudrait, par exemple, parcourir, pour la première zone, le parallèle de 5° de décli- naison, et s'entendre sur le choix de douze ou quinze étoiles, très-voisines de ce parallèle, et régulièrement espacées en ascension droite. En descendant à des étoiles de la cinquième ou de la sixième grandeur, ces conditions seront toujours aisément satisfaites, sans qu'il y ait d'ailleurs de doute possible sur l'identité de ces astres quand ils entrent dans la lunette. Si ce plan était adopté, il est impossible de méconnaître que les obser- vations méridiennes, auxquelles on se livre avec tant de zèle dans de nombreux observatoires, en acquerraient une nouvelle valeur. Elles ne fourniraient plus seulement les éléments de catalogues d'étoiles, donnant des coordonnées absolues. Elles serviraient en même temps de mesures différentielles pour rapporter les unes aux autres, par le moyen d'une même étoile de comparaison, tous les astres d'une certaine région définie du ciel. Dans Pétendue de chaque petite aire quadrilatère, les étoiles seraient liées entre elles, avec une précision supérieure à celle qu'il est permis d'attendre d'observations indépendantes, dont les lieux et les époques sont distants. L'incertitude des corrections tant instrumentales (pie célestes disparait sen- 400 CONSIDÉRATIONS SUR L'ETUDE siblement dans ces petites étendues. Chaque groupe fournit alors des don- nées plus précieuses, pour l'étude des petits déplacements individuels des astres (n° 24). J'ai préparé ci-dessous une liste d'étoiles, où je n'ai compris toutefois (pie l'hémisphère boréal. Mon but est seulement de faire voir qu'on trouve avec facilité, parmi les astres des six premières grandeurs, le nombre requis de déterminatrices, convenablement placées. Je présente donc le tableau qui suit comme un simple exemple, auquel on substituerait aussi bien d'autres combinaisons. Je ne prétends pas proposer des étoiles au choix des astro- nomes. Une telle proposition, pour être écoutée, devrait émaner des maîtres de la science, ou se recommander par un système d'observations déjà mis en pratique, et par les résultats qu'on en pourrait montrer. Exemple d'une division de l'hémisphère boréal en quadrilatères sphériques, avec une déterminatrice au milieu de charpie quadrilatère. Llmifes D'ASCENSION DROITE. DÉTERMINATRICES. Grandeur. ASCENSION DROITE, 1860. DÉCLINAISON, 1860. 0''35m à 2h35"' 2 35 à 4.55 4.35 a 6.55 6.35 à 8.35 8 35 à 10.35 10.53 à 12.35 12 55 à 14.53 14.35 à 16.55 16 55 à 18 55 18.55 à 20.55 20.35 à 22.55 22.33 a 0.55 A. De O" * -t- 10° de b Sextamis t Serpentis déclinaison. 5 6 6 1.2 5.6 6 6 3 5 5 3 4.5 l''o4l'l 3.58,2 5.51,8 7.52,0 9.51,1 11.27,2 15.36,0 13.43,8 17.36,6 19.32,5 21.31,5 23.52,7 -+- 4° 47' 5.36 4. 2 5.35 5.17 3.50 4.15 4.54 4.37 5. 4 5. 9 4.52 DES PETITS MOUVEMENTS DES ÉTOILES. 101 I. tuiles D'ASCENSION W101TE. 25n30m 1.50 5.50 5.50 7.43 9.45 11.43 13.43 15.45 17.45 19.50 21.50 à l^SO" à 3.50 à 5 50 à 7.45 à 9.45 a 11.43' à 13 45 à 15.45 à 17.45 à 19.50 à 21.50 à 25.50 23h40m à 1 >'o0m 1.50 à 4. 0 4. 0 à 6.10 6.10 à 823 8.25 à 10.40 10.40 à 12.50 12.50 à 15. 5 15. 5 à 17.10 17.10 à 19.20 19.20 à 21.30 21.30 à 23.40 23h40m à 2h 5m 2.5 à 4 20 4.20 à 6 15 DÉTERM1NATRICES. Grandeur ASCENS10N DROITE, I8GO. /;. De I 10° à -+- 20J de déclinaison s Piscium 6 a Arielis 6 y, Orionis 5 41 Geniinoruni 6.7 o, Cancri 6 k Leonis 6 o Comae Berenicae .... 6 \ Bootis 3.4 49 Herculis 6 e Aquilae 3.4 y Delphini 4 a Pegasi 2 C. De -f- 20" * -+- 30» d k Piscium h Arielis Anonjma A Geminorum £ Leonis 1 Comae Berenicae . . . d Boolis T Herculis G Herculis p Vulpeculae /j- Pegasi 6 6 6 6 5 6 5.6 6 5 3.6 4 Il De » 30° .. I 40° de déclineli 3 Andiomedae. I'ia//i III, 104 f Aurigae . . . 0' 37n,w 2 43,7 4.56,6 6 51,8 8 40,4 10 39,0 12 41,9 14 31,4 16 15,7 18 55,3 20 40,2 22 57,8 0"48'"i 2.57,2 4 59,6 7.14,9 9.37,8 11.54,5 14. 4,5 16. 5,7 18.13,4 20.31,5 22.45,2 (h ,,;,,, 3.32.0 5.18,5 DECLINAISON, 1860 11-11' H. 30 15.11 16. 8 13.31 14,56 14.55 14.20 13.15 14.53 15.37 14.27 26 27' 24.42 24. 5 25.19 24.23 22 32 25.45 23.52 24 25 25 59 25.52 o4"oo 57. 5 54.21 102 CONSIDERATIONS SLR L'ÉTUDE I. imilei D'ASCENSION DROITE. DETERMINATRIŒS. Grandeur. ASCENSION DROITE, I8GO. DECLINAISON, I86U. CMS™ à 8'' 10" 8 10 à 10.10 10.10 à H. 10 12 10 à 14.20 11-20 à 16.45 16 45 à 19 0 19. 0 à 21 20 21.20 à 25.40 0''50m à 3>'40m 3 40 à 6 30 6 30 à 9. 0 9. 0 à 11.20 11.20 à 14. 0 14. 0 à 16.45 16 45 à 19.15 19.15 à 22. 0 22. 0 à 0 50 1*1 0" à 4M0ra 110 à 7.15 7.15 à 10.20 10.20 à 13.15 13.13 à 16. 5 16. 5 à 19.10 19 10 à 22.10 22 10 à 1 .10 63 Aurigae .... r Lyncis ■j Ursae Majoris . . f Canum Venaticorum » Coronae tiorealis . 0 Herculis .... m Cygni a Lacerlae .... 4.5 4 5 5 4 6 5 E. i>. i ." .. i ;o j, ,i.,i, „„,...,, c Andromedae . . . * Aurigae .... 25 Lyncis / Ursae Majoris . . il Canum Venaticorum Anonyma .... Anonynia .... * Cygni A Aiiilromedae . . . 6 1 6 3.4 4.3 5 6 I 4.5 F. De -+- i>0° a -t- 60° de décli y, Persei . . . ; Aurigae . . Anonyma . . y Urs3e Majoris Anonyma . . v Draconis . . X Cephei . . . p Cassiopeae . naisoD. 5 5 5 2 6 5 7h12,;'7 9.12,5 11.10,9 12.59,2 15.45,9 17.51,4 20.11,4 22. 9,8 2h10™3 5. 6,5 7.44,2 10. 8,6 12.27,1 15.53,8 17.55,8 20.36,6 23.30,7 2,'40'!>4 5.43,1 8.53,6 11.40.4 1 4 .53,7 1 7 . 29,5 20.41,8 23.47,2 ■+- 37° Y 34.59 35.51 36 . 33 56. 6 37.10 34 . 33 37. 3 46° 54' 43.51 47 . 15 43.37 42. 7 47.16 45.30 44.47 45.42 55 19 55 40 5t 50 54 28 54 47 55 17 57 5 56.50 DES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. 103 Limites D'ASCENSION DROITE. DETERMINATR1CES. Grandeur. ASCENSION DROITE, 1800. DECLINAISON, 1860. G. De -+- 60° à -4- 70» de déclinaison. 0h10"' à 4M0" 4.10 à 8.10 8.10 à 12.10 1-2.10 à 10.10 16.10 à 20.10 -20.10 à 0.10 0h 0"' à G1' 0'" 6. 0 a 12. 0 12. 0 à 18. 0 18. 0 à 0. 0 18boOm à 0"50M 6 50 à 18.5J 35 {Hev.) Cassiopeae 50 Camelopardalis . 52 Ursae Majoris . a Draconis . . . 50 Draconis : . . Ç Cephei 4.5 0 5 4 5 5 //. De -f- 70° à -f- 30» de déclinaison 48 (Hev.) Cephei Anoiiyina . . j3 Ursae Minoris Anonyma . . / De -|- 80» à -+- 90» de déclinaiso 5 45 (Hev.) Cephei . . . . 52 {Hev.) Camelopardalis. . 2''17';'G 5.58,8 10. 7,5 14. 0,6 18.15,0 21.59,7 5'1 0'V 7 9. 2,5 14.51,2. 20.55,4 12.48,0 66" 46' 65.44 05.50 63. 5 64.21 63.57 73.32 74.44 75.22 85° 50' 84.11 FIN. Mémoires, Tome XXXVIII E '/ -"■ t i f M k \ A EV; '"" ■'">" f ' ',"' SUR LES PETITS MOUVEMENTS DES ETOILES. LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, PARASITES ET LEURS COMMENSAUX ; P.-J. VAN BENEDEN, MEMBRE DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE. (Mémoire présenté à la classe îles sciences le .'> février 1870. Tome XXXVIII. *y INTRODUCTION. Geene vnortecling zondei- voo, trelttex LCEDWEMBOftt. Sous le titre de Faune belge, notre savant confrère, M. Edm. de Selys Longchamps, a publié en 1812 Pénumération des animaux vertébrés, avec des indications très-importantes sur les poissons d'eau douce et les poissons de mer '. Dans des mémoires que nous avons successivement communiqués à l'Aca- démie, nous avons fait connaître le résultat de nos recberebes sur les Cétacés, les Crustacés, les Bryozoaires, les Cestodes, les Turbellariés et les Polypes que l'on observe sur le littoral de la Belgique. Nous avons continué ces recherches sur les autres classes, et nous avons l'honneur de communiquer aujourd'hui à la classe le résultat de nos observations sur les poissons. Mais, au lieu de nous borner à faire une simple énumération des espèces connues, nous avons cru devoir y joindre le nom des divers animaux qui les hantent, les uns à titre de parasites, les autres à titre de commensaux; et afin de donner à ce travail tout l'intérêt que comporte ce sujet, nous n'avons pas' cru pouvoir négliger l'étude des espèces qui forment la nourriture habituelle 1 A diverses reprises, notre savant confrère a bien voulu nous communiquer des observations intéressantes sur divers poissons. n INTRODUCTION. de chacun d'eux. Pour chaque espèce de poisson, nous avons donc, autant que possible, visité les divers organes qui servent de retraite ordinaire aux parasites et nous avons fouillé l'estomac qui renferme la pâture. Mais quelle extension faut-il donner à ce travail? Doit-il se borner seu- lement aux poissons de notre littoral? Ils sont bien peu nombreux. Doit-il s'étendre aux poissons que nos pécheurs rapportent régulièrement des divers lieux où ils exercent leur industrie? Dans ce cas, nous embrassons un rayon qui ne circonscrit plus précisément les limites de notre littoral. Et si nous nous étendons jusque-là, pouvons-nous oublier les poissons qui visitent régu- lièrement ou accidentellement la mer du Nord et qui peuvent faire acte de présence dans nos parages? Toutes réflexions faites, nous avons jugé qu'il serait opportun de comprendre ceux-ci dans notre travail, sans avoir toutefois l'intention de donner la faune ichtyologique de la mer du Nord. Il y a des poissons que des circonstances favorables pourraient amener accidentellement sur nos côtes, mais dont il est inutile, pensons-nous, de faire mention; les Gymnetrus (Trachypterus) remipes ', si extraordinaires par leur taille et par leur forme rubanaire et qu'on voit apparaître quelquefois sur les côtes de Norwége ou sur les côtes d'Ecosse, ne sont pas cités ici, par la raison que l'on a trop peu de chance de les trouver dans nos parages; qu'il \ a tout lieu de croire, avec le professeur Nillson, que ces poissons extraordinaires sont amenés accidentellement sur les côtes d'Europe par le gulfstream. Nous en dirons autant du Trachypterus bogmarus , Cm., et de plusieurs autres, qui sont de véritables raretés dans les régions mêmes où on 1 On cite encore un G y muet rus Banksii de quatorze pieds sept pouces sur la côte d'Angle- terre. Un individu de cette taille a été pris à Whittey, le 23 avril 1866. ( Ann. nat. hisl., aug. 1SG(>, p. 136.) M. H.-B. Tristram, Notice ofthe capture of a Ribbon/ish (Gymnetrus Banksii) of the coust of Durham., Proceed. Zool. Soc. 1866 , p. 147. Voyez un autre individu de Berwick. {Ann. nat. hisl., may 1851, p. 78.) Le Gymnetrus Grillii de seize pieds, près des Bermudes (Illuslruted Times, 10 mars 1860), est probablement le Gymnetrus remipes. Willson l'a com- paré avec les genres d'Europe, Ofvers. Vetensk. Acad. forhandl., 1860, Acad. des sciences, Paris, 30 juillet 1860, Rente etmug.de zool., t. XII, p. 4 15.— Parmi les poissons qui viennent accidentellement sur les côtes d'Angleterre, on peut citer encore le Diodon pennatum, péché près de Charmouth [Ann. nat. hist., t.IX,p. 260), ainsi que l'Echinorhynus spinosus et Yllexanchus griseus; nous avons vu un exemplaire de chacune de ces espèces à Concarneau, sur la côte de Bretagne. Le premier avait sept pieds, le second, six. INTRODUCTION, v les a observés. Il en est tout autrement de certains poissons fort communs sur les rochers et dans les eaux profondes, et qui se montrent à la fois sur la côte de Norwége et sur celle de Bretague; ceux-là, on a plus de chance de les voir s'égarer dans nos parages. De ce nombre sont : le Sebastes Norvégiens, le Brosmius Brosme, les diverses espèces de Labres, le Pholis laevis, la Motella tricirrhata, et quelques autres. On cite, en effet, des poissons de cette catégorie qui paraissent avoir fait apparition sur les côtes des Pays- Bas, comme le Cottns bubalis, mais leur présence n'en est pas moins un cas exceptionnel '. Parmi les poissons Plagiostomes de cette catégorie, nous citerons le Car- charias palpes 2 qui se fait prendre quelquefois dans la Manche, sur les côtes d'Angleterre et de France; mais nous ne savons si jusqu'à présent on en a pris dans la mer du Nord. Le Scillium stellare est de même une grande rareté, si tant est que l'on en ait jamais vu dans la mer du Nord. Nous mentionnerons encore, comme pouvant se présenter accidentellement, le Spinax niger qui se couvre communément (YAlepas, c\ le Galeocerdo ((retiens. Le Spinax niger est si commun sur la côte de Norwége qu'on en voit régulièrement au marché de Bergen; quant au Galeocerdo arcticm, au contraire, nous ne l'avons observé que dans le beau musée de cette ville. Nous citons dans ce mémoire quatre-vingt-treize poissons : un certain nombre se trouvent régulièrement non loin de nos côtes; d'autres y paraissent de temps en temps; d'autres encore y arrivent quelquefois, mais toujours irrégulièrement. Aussi pouvons- nous les répartir en trois catégories : la première comprenant ceux que l'on pèche pendant toute l'année ou à des époques fixes et dont le nombre s'élève à soixante-sept; la seconde com- 1 A ces noms nous pouvons encore joindre peut-être le Phycis furcatus. Nous en avons reçu Irais de Norwége; ils renfermaient dans leur estomac des Otolithes d'un poisson encore indéter- miné et des débris de Galathea strigata. — M. Mal m fait mention du Phycis furcatus et du Molva abyssorum parmi les poissons qui visitent le Kaltegat. Malm (Ofccrsigt of kongl. Vetensk. Acad. forhandling., 1 80 1 , p. 39). 2 11 y a quelques années, un individu a été pris à Weymouth. (Ann. nat. hist., 1 851 , p. 78.) Les journaux ont annoncé qu'un autre individu de cette espèce a été également pris à Dieppe Je 5 novembre 1866. vi INTRODICTIOY prend ceux que Ton pèche eu petit nombre et à des époques irrégulières; le nombre s'en élève à dix-sept; la troisième comprend les poissons que l'on ne voit qu'accidentellement; le nombre s'en élève à neuf '. Tous les animaux hébergent un nombre plus ou moins considérable de parasites, même e<'iix de^ rangs inférieurs, mais il n'\ en ;i pas <]iii soient mieux partagés, sous ce rapport, que les poissons. Le poisson, en général, surtout le poisson osseux, est un véritable nid de vers, une vraie hôtellerie ou Pandocheion; il loge toute une population vivante qu'on ne voit pas ailleurs. Tous se distinguent par leur organisation comme par leurs allures, et Ton peut dire que la plupart (rentre eux sont condamnés à ne fréquenter que les organes intérieurs dans lesquels le jour ne pénètre jamais. Nous savons aujourd'hui que tous les parasites, qu'ils appartiennent aux Crustacés, aux Vers ou aux Infusoires, pénètrent dans l'organisme par l'extérieur; qu'ils s'introduisent par la boisson ou par les aliments, plus rare- ment par la peau; nous savons également que le plus grand nombre d'entre eux, peu importe la classe à laquelle ils appartiennent et les animaux qu'ils hantent, ne parcourent guère leur évolution sur un seul et même animal, dans un seul et même organe; qu'ils passent pour la plupart leur jeunesse dans une espèce, leur vieillesse dans une autre, et que ces transmigrations ne sont pas moins régulières (pie les émigrations des oiseaux. Heureusement pour la science, nous avons traversé cette époque de doute sur l'origine et la nature exceptionnelle des Helminthes; les mots de tem- péraments vermineux et bien d'autres semblables sont à tout jamais rayés du vocabulaire scientifique, même du vocabulaire médical, et l'histoire des papilles intestinales, qui se transforment en Ascarides ou en Ténias, est placée sur le même rang que l'histoire des anguilles qui naissent de la boue. On s'en souvient : les vers vésiculaires , pendant longtemps le refuge des partisans de la génération spontanée, étaient désignés sous les noms de Cys- ' Sclilcgel fait mention do cent et cinq espèces dans les Pays-Bas, en y comprenant les pois- sons d'eau douce. Peyer compte cinquante et une espèces en Islande. Sur les cotes ouest de la Scandinavie on a compté cent et quarante espèces, dont trente seu- lement pénètrent dans la Baltique, et sur ces trente il n'y en a réellement que vingt qui habitent cette mer. INTRODUCTION. „, ticerques, d'Acéphalocystes ou d'Hydatides, et comme ceux-ci ue possédaient pas d'organes sexuels, les sponteparistes en tiraient parti eu faveur de leur préjugé; aujourd'hui tous ces vers ont pris définitivement leur place comme formes agames dans le groupe des Cestoïdes. Chaque poisson héberge un monde à part, une faune qui lui est propre; c'est son mobilier, et ce mobilier est à peu près le même dans tous les indi- vidus du même âge. Le Mustelus vulgaris du fond de l'Adriatique nourrit les mêmes Cestoïdes (pie celui de la mer du Nord, et tel parasite se montre toujours isolé, pendant que tel autre existe toujours en abondance. Quand on s'est livré pendant quelque temps à ce genre de recherches, on peut savoir à peu près d'avance, non-seulement quels sont les parasites que l'on va trouver dans tel ou tel animal, mais même quel est l'organe qui les loge et dans quelle proportion on doit les rencontrer. 11 est bien entendu que l'animal doit sortir des mains de la nature, qu'il n'a pas été tenu en captivité ni élevé en domesticité. Il faut qu'il ait con- servé sa liberté de choix pour sa pâture comme pour son gîte, qu'il soit né à l'époque où sa première nourriture abonde, qu'il ail, pu suivre,, en un mot, sans contraindre ses goûts instinctifs, son développement naturel. Celui qui nourrit des parasites est, en général, plus près de son état physiologique que celui qui n'en a pas. Nous n'avons jamais ouvert un turbot, jeune ou vieux, maigre ou gras, dont l'intestin et les cœcums pyloriques ne fussent littéralement obstrués de Bothriocephalus punctatus. Chaque espèce a généralement ses parasites propres, et si l'on trouve parfois le même ver ou le même Crustacé sur des poissons différents, c'est qu'il existe entre eux des affinités de famille ou des analogies de régime. Dans bien des cas les parasites viennent en aide au zoologiste pour le mettre à même de juger du degré de parenté des hôtes qui les hébergent. Nous en voyons un exemple remarquable dans le renard qui parait si voisin du chien et du loup, et qui mange, comme eux, du lapin et du lièvre, sans jamais héberger le Tenta serra/a. C'est en vain que l'on introduit chez lui des Cysticerques pisiformes; ils y périssent et sont évacués sans subir de changement. Le Turbot a toujours son intestin et ses cœcums pyloriques vin INTRODUCTION. farcis de son Bothriocéphale; la Barbue, on apparence si voisine du Turbot, n'en a jamais. Il est inutile de citer d'autres exemples. Nous ne connaissons qu'un seul poisson de nos côtes sur lequel nous n'ayons pas trouvé de parasites, c'est l1 Atherina presbyter. En général, ranimai qui vit aux dépens d'un autre lui est inférieur sous le rapport de l'organisation et du rang qu'il occupe. Il y a cependant de nombreuses exceptions à cette règle. On voit, par exemple, des Crustacés sur des Crustacés ou sur des Acéphales et des Tuniciers; cl des Mollusques, même des poissons sur des Éehinodermes. Les Pinnothères vivent dans plu- sieurs Mollusques acéphales [Mytilus, Pinna, Meleagrina) ; un Isopode (Hanioiiisvus) vit sur des Balanes; PEntoconcha vit sur les Synaptes ; le Cepon distortus loge dans la cavité branchiale du Gelasimus pugilator, comme le Bopyre sur le Palemon; toute une catégorie de Crustacés habite exclusivement la cavité respiratoire des Tuniciers, l'antichambre de l'appa- reil digestif. MM. Hesse et Thorell se sont occupés, dans ces dernières années, de ces curieux parasites. VArtotrogus orbicularis vit sur certains Doris; la Doridicola «g M* sur la Doris lugubris; la Lœmippe sur la Pennatula rabra; la Laura girardia dans les tissus d'une Antipathe. Il y a un Crustacé, VAsterochœres Lilljeborgii , qui vit dans un Échinoderme, VEchinasler san- guinolentus. On trouve même chez les Crustacés un exemple fort remar- quable de parasites sur un animal de la même classe et d'un rang supérieur. Les Liriopes, Isopodes parasites des Peltogasters (Cirrhipèdes) , sont, à leur tour, parasites des Pagures; ces Pagures eux-mêmes habitent une coquille qui n'est pas leur propre demeure, et des Anémones ou des Hydractinies transforment parfois sa surface eu un véritable parterre de fleurs. On voit plus souvenl le parasite, comme le commensal, hanter des animaux plus élevés qu'eux dans la hiérarchie zoologique. C'est ainsi que les Isopodes, les Cyames ou les Caprella fréquentent, comme les Lernéens et les Cirripèdes, des mammifères aquatiques, des tortues ou des poissons. Chaque poisson qui en avale un autre s'introduit un certain nombre de para- sites et il \ a des vers qui s'accumulent en si grande abondance dans l'intestin INTRODUCTION. ix ou les cœcums pyloriques, que tout ce que le tube digestif renferme paraît vivant. On voit des milliers de petits Scolex dans chaque poisson osseux que Ton ouvre : un peu de mucosité, recueilli avec la pointe du scalpel et étendu sur le porte-objet du microscope, fait souvent l'effet d'un sac de sang- sues qui se contractent ou s'étendent dans toutes les directions. II est presque inutile de faire remarquer que si chaque parasite choisit son hôte, il choisit en même temps l'organe dans lequel il se loge. Tous les appareils sans distinction peuvent être infestés : ainsi nous en voyons qui n'habitent que les fosses nasales; d'autres, l'œil, la peau, les branchies ou la cavité de la bouche; d'autres encore, les muscles ou le péritoine; d'autres enfin, les voies digestives avec ses dépendances ou l'appareil urinaire. D'après l'organe que les vers habitent, on peut dire généralement d'avance s'ils sont agames ou sexués, s'ils sont de transit ou s'ils sont chez eux. Les vers de transit sont toujours agames et ne se logent que dans des cavités closes. Tout parasite vivant dans un poisson n'est pas nécessairement un para- site propre à lui, et il faudra une longue suite d'observations pour attribuer à chaque espèce les parasites qui lui appartiennent. Nous croyons que le moment est venu d'étudier la clientèle de chaque poisson et de rechercher les rapports qui existent entre les animaux qui pénètrent dans l'économie comme pâture et ceux que l'on trouve installés en parasites soit à titre provisoire, soit à titre définitif. Nous voyons, par plusieurs poissons, que les observations doivent être nombreuses et variées pour aboutir à un résultat; le hareng, par exemple, ne mange pas les mêmes Crustacés au sortir de l'œuf et à l'âge adulte, sur les côtes et dans les profondeurs de l'Océan; à quel moment est-il infesté? Pour le savoir, il faudra procéder à des visites domiciliaires avant qu'il quitte le littoral et immédiatement après son apparition à l'époque des amours. C'est le seul moyen de connaître sa clientèle. On verra plus loin , à l'article Hareng . que la fortune des pêcheurs peut dépendre de ces connaissances. Du reste, un naturaliste est tenu de connaître les rapports qui tiennent les animaux entre eux, ou les faunes aux flores, et il ne peut ignorer qu'il existe une solidarité entre les divers êtres d'une contrée aussi bien qu'entre les Tome XXXVIII. 2 x INTRODUCTION. divers organes ou appareils d'un individu; dans l'un comme dans l'autre cas, il faut que tout soit proportionné en nombre, en volume et en mesure pour développer et conserver la vie. Ce n'est qu'à cette condition que Tordre se maintient. Chaque poisson qui est avalé introduit dans l'estomac de celui qui l'avale tout son mobilier vivant et mort, et à mesure que la chair se digère, les parasites se dégagent de leurs entraves et deviennent libres dans l'estomac du nouvel hôte; ces parasites changent simplement de train et passent d'un waggon à l'autre jusqu'à ce qu'ils arrivent à leur destination. Ceux qui s'éga- rent en route sont condamnés au célibat; il n'y a que ceux qui arrivent au terme de leur voyage qui pourvoient à la reproduction sexuelle. Les vers et les crustacés que l'on trouve vivants sur la peau des pois- sons ne sont pas toujours des parasites; pour être parasite, il faut que l'on se nourrisse aux dépens d'un autre, et il y en a un certain nombre qui ne demandent à leur voisin qu'un gite pour s'abriter, une place pour se rendre au lieu de leur destination. Des animaux qui s'associent pour vivre en com- mun et de manière que chacun pourvoie à son entretien ne sont pas des parasites, mais des commensaux. On peut répartir ces commensaux en diverses catégories ; les uns sont amarrés dans le jeune âge à un bon voisin qui les lâche quand ils sont remorqués jusqu'au lieu de leur destination : tels sont les jeunes Anodoiites et les jeunes Caliges. D'autres sont amarrés à toutes les époques de la vie, mais peuvent se démarrer à volonté. Ils conservent leur liberté tout en choi- sissant le moment de prendre place sur le corps du voisin : tels sont les Echeneis Rémora. Enfin d'autres jouissent de toute leur liberté pendant le jeune âge et se colloquent pour toujours à une certaine époque de la vie; leur sort est attaché alors à celui de l'hôte qu'ils ont choisi : tels sont les Tubicinelles, les Coronules, etc., parmi les Cirripèdes, qui vivent sur les Cétacés et sur quelques poissons. Mais il y a aussi des commensaux qui ne se fixent jamais . qui pren- nent place chez un voisin et ne renoncent jamais à leur liberté; ils logent dans le tube digestif soit à l'entrée, soit à la sortie comme les Fieras fer, les INTRODUCTION. XI Stilifer, les Phronimes et bien d'autres encore; ou bien ils se mettent sous le manteau de leur acolyte et font des sorties quand le moment leur paraît favorable, comme les Pinnothères; ou bien enfin ils se casent sur le corps d'un voisin et semblent ne chercher en lui qu'un simple protecteur, comme les Myzostomes , les Cyames, les Picnogonon et probablement les Caprella, Ues commensaux de la première catégorie portent sur eux les insignes de la servitude; ceux de la seconde catégorie ne présentent aucune modification qui les fasse reconnaître. Nous résumons ces catégories de commensaux dans le tableau suivant : Kxes : Oikosiles . Commensaux libres : Coïnosides habitant Coronula, etc. Cochliolepis. à perpétuité . . ! Modiolaria. Mnestra. Loxosoma Rémora. temporairement . ^ Anilocra. Praniza. SCaliges. Anodontes. Fiera sfer. Stegophyle. le canal digestif . . { Stilifer. Phronime. Hyperie. ( Pinnothere. le manteau < ( Pagure. Myzostomes. , Cyames. I extérieur ( Picnogonon. Caprella. Ues Oikosiles ' s'installent chez un voisin, et, soit paresse, soit défaut de conformation , ils profitent de la souplesse de corps ou de la vigueur des nageoires de leur acolyte, pour voyager sans frais; ils ne demandent que le passage. Ils pourvoient par la pèche à leur propre entretien; ils ont une cabine à bord de leur hôte, mais pas la table; souvent ils se dépouillent 1 De cikcç, maison. mi INTRODUCTION complètement de (oui leur attirail de voyage, et leur physionomie change complètement après leur installation. Plusieurs perdent même les caractères de leur classe. Les Koinosites ' ne perdent pas leurs attributs d'animaux libres; ils font des visites intéressées chez le voisin et le quittent sans difficulté; souvent même ils forment avec eux une véritable association , dans laquelle chacun apporte, qui une bonne pince, qui une solide habitation, qui de bons yeux, et ils répartissent le butin d'après leur voracité. Les parasites véritables ne peuvent vivre sans secours et se répartissent aussi en plusieurs catégories : il y en a égalemenl parmi eux qui restent libres pendant toute la vie; quand ils ont sucé le sang de leur victime, ils l'abandonnent et vont faire leur digestion au grand air; les sangsues, les puces et plusieurs autres Diptères sont dans ce cas. D'autres sont libres seulement à l'époque de la maturité sexuelle; ils lias- sent leur jeune âge dans les entrailles d'une victime qu'ils exploitent parfois jusqu'à la dernière goutte de sang : tels sont les Ichneumons qui déposent leurs œufs dans le corps d'une chenille vivante. Le plus grand nombre sont libres au moment de l'éclosion; mais, à rap- proche de la maturité sexuelle, ils s'installent dans un animal de leur choix et ne vivent plus que pour leur progéniture. Les crustacés Bopyriens ainsi (pie les nombreux Lernéens appartiennent à cette catégorie. Enfin, il \ en a qui éclosent librement dans l'eau, s'installent chez un bote, non pour y passer le l'estant de leur vie, mais pour pénétrer avec lui dans un autre animal; ils transmigrent de l'un hôte à l'autre, comme nous passons d'un convoi à l'autre et sans mettre pied à terre; ils voyagent jusqu'au jour où ils arrivent à leur destination. Parvenus au terme de leur voyage, ils cessent d'être agames et se remplissent d'oeufs. Pendant cette période de vie. errante, il y en a plusieurs qui engendrent par voie agame et sèment sur leur passage de jeunes générations, dont le sort est attaché à celui qui les héberge. Les Distomiens et plusieurs Ces- toïdes appartiennent à celte dernière catégorie. 1 De xoivioi: , associé. INTRODUCTION. mi. Nous résumons ces divisions dans le tableau suivant : (Sangsues. . Puces ei Diptères. [ Caliges .... ( Ichneumons. i-akasites libres . Mans le jeune âge. . • | Memjs 1 i par un seul hôte . . . < f pendant une partie de \ \ à l'âge adulte . . î Bopyriens. la vie; ils passent . < ) Lernéens. ( ii-.,, . { Distomiens. \ par plusieurs notes dans le jenne âge \ \ Cestoïdes. Les parasites de cette première catégorie se contentent des vivres et ne se soucient pas du gîte; ils s'installent seulement pour un moment sur le corps du voisin, lui sucent le sang ou lui arrachent un lambeau de chair, cl l'abandonnent pour recommencer plus tard. Ils conservent tous leurs organes de locomotion et ont toutes les allures des animaux libres. Nous proposons pour eux le nom de Phagosites '. Les Huridinées offrent généralement ce genre de vie. Au lieu de tuer leur victime, les Phagdsiles l'exploitent lente- ment, et quelquefois même lui rendent de véritables services que la médecine a mis à profit. Sous ce rapport les Hirudinées ne diffèrent entre elles que par le temps plus ou moins long qu'elles mettent à sucer leur voisin. Les Phagosites sont, en réalité, les habitués de l'hôtel, qui profitent seulement de la table d'hôte, tandis que d'autres ont en même temps le repas et la chambre. Les autres parasites, qui ont en même temps la chambre et le logement, forment trois catégories essentielles : 1" Ceux qui voyagent pour arriver à leur destination, qui ont, comme des pèlerins, un objectif devant eux; ce sont les nombreux Scolex des Tréma- todes et des Cestodes, comprenant toute la série des vers vésiculaires ; nous proposons de les désigner sous le nom de Xénosites -. Ce sont des parasites en transit. Ils sont toujours agames, se logent dans des organes clos comme le cerveau, les muscles ou les membranes séreuses; ils ne croissent plus une fois qu'ils sont introduits, et ils affectent les formes d'un kyste ordi- 1 De fayoç, goulu, grand mangeur. 2 De fn-oç, étranger. xn INTRODUCTION. naire; ils attendent dans un état léthargique le jour de leur réveil dans l'es- tomac d'un nouvel hôte. Ces vers sont quelquefois singulièrement mêlés dans l'estomac des pois- sons voraces; on voit souvent des poissons encore Irais dans leur intérieur, et dans ces poissons frais, d'autres plus petits, qui venaient d'être avalés; de manière qu'après la digestion on se trouve en présence de Scolex de trois poissons différents, qui peinent se trouver un instant après dans l'es- tomac d'un nouveau poisson. Le canal digestif peut être comparé, sous ce rapport, à un filtre qui retient les vers vivants, et dans lequel les parasites s'entassent souvent par milliers. Il n'v a guère de poisson dans lequel on ne trouve des milliers de Scolex vivants, grouillant dans les mucosités qui rem- plissent l'intestin et les cœcums pyloriques. Chaque poisson est une crèche vivante logeant des nourrissons dans toutes les cavités du tube digestif, et s'ils encombrent quelquefois la voie, ils n'v produisent aucun désordre. Les poissons qui ont la plus nombreuse clientèle ne sont pas ceux qui se portent le moins bien et qui ont le moins de chair. Les vers agames, après avoir pénétré dans l'estomac d'un hôte qui n'est pas de leur choix, continuent généralement à vivre, mais sans se développer ultérieurement. Ils peuvent passer d'un estomac dans un autre, végéter ainsi pendant fort longtemps, mais sans évoluer complètement. Ils passent d'un hôtel à un autre, attendant patiemment que leur véhicule les conduise au port. Ces vers agames, fort différents entre eux quant à leur nature spéci- fique, sont fort semblables les uns aux autres par leurs caractères internes et externes, aussi longtemps qu'ils ne sont pas sexués et qu'ils n'habitent point les poissons auxquels ils sont destinés. Il n'est pas toujours possible de déterminer l'espèce à laquelle ces formes agames appartiennent, et, en attendant qu'on découvre leur filiation, nous proposons pour eux le nom de Cestoscolex ou de Tremascolex, selon qu'il s'agit de Cestoïdes ou de Tréma- todes. Nous adoptons de la même manière le nom tfAgamonema proposé par Diesing, pour désigner les formes nématoïdes agames et indétermina- bles, au moins pour le moment. Les Agamonema sont, comme les Cesto- scolex, excessivement répandus. INTRODUCTION. w 2° Ceux qui sont arrivés à leur destination et qui peuvent s'abandonner aux soins de la génération sont les Nostosites '. Arrivés au terme de leur voyage, ils prennent les attributs de leur sexe dans les organes les mieux appropriés. Les Xénosites n'habitent souvent que les organes éloignés semblables à des mansardes, tandis que les Nostosites s'installent dans les organes les mieux appropriés, j'allais dire les appar- tements les plus vastes et les plus commodes. 3° Ceux qui se sont égarés en chemin et qui errent sans espoir d'arriver au terme de leur voyage sont les Planosites -. Les Planosites ne quittent pas leur retraite. Les vers agames que l'on trouve dans des poissons voraces comme les Plagiostomes sont tous Plano- sites; ils n'ont guère de chance de passer avec leur hôte dans l'estomac de celui auquel ils sont destinés. En divisant les poissons, comme on le faisait autrefois, en osseux et en cartilagineux, on voit dans chacune de ces divisions dominer une catégorie particulière. Dans les cartilagineux (les Plagiostomes), qui sont les carnas- siers par excellence, il n'y a que des parasites Nostosites à l'intérieur; si l'on trouve des Xénosites, ce qui arrive quelquefois, ces vers sont égarés. On peut dire que le bateau sur lequel ils sont embarqués les conduit partout, mais sans faire escale nulle part. Ils voyagent sans sortir de leur cabine jusqu'à ce que le navire fasse naufrage. Les autres, les poissons osseux, au contraire, nourrissent toujours des Xénosites à côté des Nostosites : c'est qu'ils mangent tous des poissons plus petits qu'eux et servent en même temps de pâture à des poissons plus grands. Les poissons cartilagineux ne portent donc pas de Xénosites ou parasites de transit, tandis que les poissons osseux ont tous, dans le jeune âge surtout, les cœcuins pyloriques et l'intestin farcis de Scolex Xénosites. Que l'on prenne un peu de mucosité de l'intestin d'un poisson quelconque et l'on ne peut manquer de reconnaître, à la présence ou à l'absence de ses Scolex, s'il est osseux ou cartilagineux. Les poissons d'eau 1 De ycGTt>« , retour. "2 De TcXavau, égaré. xvi INTRODUCTION. douce ne renferment jamais ces Scolex auxquels Millier ;i\;iit donné le nom de Scolex polymorphus. En faisant le relevé des divers parasites de nos poissons Plagiostomes, nous ne trouvons chez eux que quatre Xénosites : ce sont des Tétrarhyn- ques enkystés sur le foie et qui appartiennent à trois espèces distinctes. Les parasites les plus abondants chez les Plagiostomes sont les Ces- toïdes? Les Crustacés viennent ensuite. Après ces deux groupes, ce sont les Trématodes, puis les Nématodes et, enfin, les Hirudinées. Ce sont les Cestoïdes complets qui, pour le nombre, sont le mieux repré- sentés chez les Plagiostomes. Dans les poissons osseux ce sont les Trématodes qui abondent et, à une exception près, ils logent tous des Xénosites. Les poissons que nous mentionnons sont au nombre de. quatre-vingt- treize, parmi lesquels il v en a six que nous n'avons pas étudiés sous le rapport de leurs parasites, soit (pie nous ayons eu les poissons avant l'époque où cette élude nous intéressât, soit que nous n'ayons pu nous procurer des individus frais et assez bien conservés. Ces poissons, dont nous ne connais- sons pas la clientèle, sont : Ctenolabrus rupestris, Torpédo marmorata, Selache maxima, Hippocampus brevirostris , Platessa microcephala, Eche- neis rémora. Il est inutile de le faire remarquer, le travail (pie nous avons entrepris est une œuvre de longue haleine, et nous ne nous flattons aucunement d'avoir fait autre chose que de préparer quelques matériaux. Pour conduire à bonne lin celle entreprise, il faudrait une réunion de spécialistes, étudiant, l'un les Crustacés, l'autre les Mollusques, un troisième les Echinodermes ou les Polv pes. Espérons qu'un jour une commission scientifique se chargera de l'exécution d'une semblable besogne. Du reste, ce travail est, de sa nature, susceptible d'être réparti entre plusieurs collaborateurs, puisque chaque ani- mal peut faire l'objet d'une monographie de ce genre. Il est même rationnel que la connaissance de la faune des espèces précède celle d'un pays. En communiquant ce mémoire, nous avons inoins pour but de faire con- naître des faits nouveaux, que de montrer une source presque inépuisable de recherches intéressantes, sans lesquelles la connaissance des faunes demeure INTRODUCTION. xvu nécessairement incomplète. Comme chaque pays, chaque animal a ses habi- tants, qui en commensaux ou en parasites, en chevaliers d'industrie ou en paisibles pêcheurs, s'installent chez lui sans façon et n'accomplissent pas toujours paisiblement le rôle qui leur est assigné par la Providence. Qu'il nous soit permis d'exposer la manière dont nous procédons dans ces recherches. Nous examinons d'abord le poisson sur toute la surlace du corps, et, la loupe à la main, nous portons surtout notre attention sur cer- taines régions : les poissons Plagiostomes logent souvent des Lernéens à la hase des nageoires, aux appendices sexuels, dans la cavité du cloaque ou des fosses nasales , tandis que les poissons osseux ont souvent des Caliges sur toute la surface du corps. Certains parasites, quoique de forte taille, comme PÉpidelle du Flétan qui a près d'un pouce de longueur, ne tombent guère sous les yeux, si on ne les cherche pas avec attention, à moins qu'on ne les ait déjà vus antérieurement. Pour faire la pêche aux Crustacés parasites qui vivent habituellement sur les branchies, on peut suivre différentes méthodes : les grandes espèces se voient fort bien à l'œil nu ou à la loupe; mais pour les petites espèces, il faut enlever avec des ciseaux les lames branchiales Tune après l'autre, les étaler sur une plaque de verre et les examiner d'abord au microscope simple. Nous raclons ensuite la surface des branchies avec le tranchant du scalpel, pour rechercher ensuite au microscope composé, les Gyrodactyles ou autres Tré- matodes microscopiques que les mucosités abritent. Nous ouvrons ensuite le tube digestif et les cœcums pyloriques qui ren- ferment généralement des Cestoïdes que l'on voit à l'œil nu, des Distomes ou autres Trématodes que l'on ne voit bien qu'à la loupe , et des Scolex que l'on ne découvre guère qu'en plaçant, avec la pointe du scalpel, une partie du contenu sur le porte-objet du microscope. Pour mener l'observation à bonne fin, il convient d'observer successivement le contenu de l'intestin à l'œil nu, à la loupe, au microscope simple et au microscope composé. On peut ensuite étudier les divers organes, surtout le péritoine autour des cœcums pyloriques et quelquefois même les muscles, pour découvrir les para- sites de transit qui se retirent ordinairement dans des cavités closes. Nous avons observé nous-mêmes tous les parasites que nous mentionnons; Tome XXXVIII. 5 xviii INTRODUCTION. nous les avons dessinés et conservés dans la liqueur; ceux que nous n'avons pas vus, el ils sont en petit nombre, sont indiqués d'après les sources où nous les avons trouvés signalés. Nous n'avons à citer, parmi les auteurs qui nous ont précédé dans cette voie, que le savant Leeuwenhoek ' à qui rien de ce qui a vie n'est resté étranger. Il s'est occupé un des premiers des poissons de mer et il n'a pas négligé de mentionner quelques vers qu'il a trouvés sur eux. Il a vu surtout les Cestodes du turbot, de la morue et de l'églefin; il les a comparés avec ceux de l'anguille et de l'homme, et il doit avoir connu les Ligules des Cyprins, puisque les poissons qui en hébergent sont connus sous le nom de Riem-Brasem. On désigne les Ligules sous le nom de Riem, courroie. Le savant observateur hollandais a vu également les œufs de ces Helminthes; mais il se borne, comme on le pense bien, à signaler les poissons sur les- quels ils se trouvent et à faire mention de leur semence. Nous ne citerons pas les auteurs qui, comme Audubon, mademoiselle Si- bylle de Merian et plusieurs autres encore, ont étudié les mammifères, les oiseaux ou les insectes au milieu des plantes et des animaux qui les entou- rent et avec lesquels ils conservent des rapports extérieurs; ce n'est pas tant l'ami et l'ennemi du dehors que nous avons pour but de faire colmaitre, que la population que chaque animal nourrit, qu'il aide ou qu'il soulage. Cuvier, dans son Histoire naturelle des poissons . es1 entré dans les plus grands détails au sujet de chaque espèce; mais s'il décrit, avec le plus grand soin, les caractères extérieurs et la disposition des principaux viscères, il n'a pas songé à l'intérêt que peut offrir l'étude des parasites et des commensaux ; il ne pouvait se douter du parti que l'on pourrait tirer un jour de cette étude au point de vue de la zoologie systématique. Du reste, à l'époque où il a écrit son Histoire naturelle des poissons, les \ers, comme les Crustacés qui hantent les poissons, n'étaient pas assez connus pour mériter une mention. Le livre qui renferme le plus de détails intéressants sur les poissons au point de vue qui nous occupe est celui de Fréd. Faber; il a pour titre : 1 Ant. Van Leeuwenhoek, Ontledingen en ontdekkingen , 78' lettre, vol. III, p. 008, IG'Ji. INTRODUCTION. xix Naturgeschichte der Fische Islands. L'auteur fait connaître la synonymie des poissons d'Islande, donne une courte description de chaque poisson, parle de son séjour, de sa nourriture, de sa reproduction, de sa pêche, de son utilité, des ennemis qui le recherchent spécialement, ainsi que des dom- mages qu'il peut causer. Dans ces derniers temps, un naturaliste anglais a mis à profit les circon- stances favorables dans lesquelles il s'est trouvé à l'entrée du canal de Saint- Georges, pour observer les diverses espèces de Crustacés qui forment la pâture du cabillaud et de quelques autres poissons. 11 a reconnu dans la pâture du Gadus morrhua vingt-neuf espèces de Crustacés décapodes '. Les principaux livres dans lesquels il est fait mention des poissons qui hantent nos parages sont : Guicciardin, Descrizione di tutti i Paesi Bassi.... in-fol. Anvers, 1 5G7. Plantino, 1588. Il donne la liste des poissons de mer et d'eau douce que Ton trouvait de son temps dans l'Escaut; il parle de la pèche et surtout de la pêche des harengs -. Montanus, Addit. ad histor. Guicciard., in-fol. 1G46. Mann A. -T., Mémoire sur l'histoire naturelle de la mer du Nord et sur la pèche qui s'y fait, Ane. Mém. de l'Acad. de Bruxelles, t. Il, p. 159. Gronovius, Pisces Belgii, seu piscium in Bclgio natantium et a se ohservatorum cata- logus. Acta Societatis Upsaliensis, 1741. — Une traduction a paru dans l'iUjezogle Ver- handelingen uit de nieuivsle werken van de Societeiten der wetenschappen. Amsterdam, 1757, 1*u' deel , p. 145, complète plus tard par Gronovius, ibid., p. ô24. 1 W. Langhrin, Observations un the choice of food in (lie Cod and Ling. Journ. of llie pro- ceed. ofthe Linnaean Society , 1802, Zool., vol. VI, n° 24, p. dGa. 2 Guicciardin, après avoir parlé des poissons de mer qui entrent dans l'Escaut, ajoute : » par ce fleuve encore viennent de la mer : chiens de mer en abondance et d'un goût bon et excel- lent, et aussi gros et savoureux que les Marsouins, appelés par les Latins Tusliones. Ces deux sortes de poissons, ajoutc-t-il, sont du genre de ceux qui ne font point d'œufs; aussi, engen- drent-ils et produisent-ils leurs petits tout formés; mais les chiens de mer (phoques) les font en terre, les allaitent de leurs propres mamelles; ils ont du poil et le sang chaud. (Guicciardin , Lu description des Pays-Bas, traduction, page 17.) » .... S'y trouvent encore des écrevisses (homards), cancres (crabes) , fort estimés et prisés, et quelques huîtres (mais elles y viennent de la mer) où l'on pourrait en pécher grande quantité; mais, depuis vingt-cinq à trente ans ença que pour les froidures excessives les glaces furent grandes et durèrent longtemps, il semble qu'elles se perdirent, ou bien qu'elles s'éloignèrent de terre et peut être reviendront en quelque autre saison. Cependant nous servirons de celles qu'en leur temps on nous porte ordinairement d'Angleterre tous les mois esquels il y a un R. » \\ LNTRODl CTIOIN. Gronovius, Pisces Belgii descriptio. Act. Soc. 1 psal., 1742. Gronovius, Muséum ichtyologium.... Lugduni-Batavorum , 1754-1756. Laur. Theod., Gronovii anim'alium in Belgio habitantium centuria prima. Acta Helve- jica phys. mathem., vol. IV. Basileae, 1700. Verhoeven, G.- F., Gecroonde verhandeling, etc., anlwoorde op de vraeg : « Aen te wyzen de soorten van visschen die het gemeyn voorwerp zyn van de vangst, zoo op de kusten als in de rivieren van Vlaenderen, de misbruyken tlic in die visschereyen in swang zyn, te kennen te geven, met de middelen om de zelve te verbeteren, » un vol. in-4°. Mechelen, 1780. A. Bennet en G. Van Olivier, Naamlijst van Nederlandsche visschen. Verhandel. van de Hollandsche Maatschappij der welenschappen , 1 8î2.*> , deel. XIII. Fr. Faber, Naturgeschichte der Pische Islands, in-4", Frankfurt A/M. 1829. Yarrell, History of British fishes. London, 1841. Edm. de Selys Longchamps , Faune belge. Liège, 1842. Kesteloot, Toxicographie de quelques poissons et Crustacés de la mer du Nord, Bull. de l'Acad. roy. de Bruxelles, t. VIII, 2' part., p. 502. 1825, Van Swinderen, Initia fauna1 Groninganae. Uitgegeven door het Genootschap ter bevoordering der Natuurlijke Historié te Groningen , met drie vervolgen. Natuurk. Verhand. Holl. Maatschappij der wetenschappen te Haarlem, deel XV, part. 2. H. Krôyer, Beidrag zur nordischen Ichtyologie. II. Krôyer, Danmarksfiske, Bd. I— I II. Copenhague, 1838-1853. Van der Hoeven, Handboek der dierkunde. Amsterdam, 1849-1853. A. Malm, Beskrifning ôver en l'or Skandinaviens fauna ny art of Slagtet Raia. Ofvers. of k. Vet.-Akad. forh. 13 mai 1857. Schlegel, De dieren van Nederland, gewervelde dieren; visschen. Haarlem, 1802 (Natuurlijke historié van Nederland). Couch, \ History of (lie fishes of tbc British Islands, in-8". London, 1802. Pioyer, Reise nach Island. Leipzig, 1862. /'. Harting, Leerboek van de grondbeginselen der Dierkunde. Tiel , 1803. William Andréas, On (lie occurrence of merlangus alhus, new to vrish Ichlyologus. Proceed. of the nat. hist. Soc. ofDublin, vol. IV, part. 1. Dublin, 1804, p. 9. A. -A. Van Bemmelen, Lijsi van visschen in Nederland waargenomen. Bouwstoffen Noor eene fauna van Nederland. Th. III. Malmgren, Kritische Uebersicht der Fisch-Fauna Finlands. Archiv. fr. Naturge- schichte 1804. P. Olsson, Eniozoen, Acta Universitatis Lundensis, 1807 et 1807-1808. t\0 " LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. Première classe : PLAGIOSTOMES. Les poissons Plagiostomes habitent dans toutes les mers, et le nombre s'en élève à peu près à deux cent cinquante. Ils sont évidemment, malgré l'infé- riorité de leur squelette, l'expression la plus élevée de cette classe. À ne consulter que leur organisation et leur genre de vie, ils peuvent disputer le pas même aux Batraciens. Nous ne serions pas éloigné de leur accorder le premier rang parmi les Anallantoïdiens. Par l'adhérence embryonnaire des placentas avec les parois de la matrice, ces poissons sont même plus voisins des mammifères qu'aucun autre groupe de vertébrés ovipares. Les poissons Plagiostomes occupent tous une aire géographique fort étendue; habitant souvent en même temps la mer du Nord, la Manche, l'Atlantique et la Méditerranée, la plupart des espèces européennes peuvent se faire prendre dans nos parages. Il n'y en a que quelques-uns que l'on peut considérer comme propres au littoral de Belgique , et nous les citerons dans l'ordre de leur abondance. C'est d'abord la Raia clavata, puis la Raia circularis, la Raia bâtis, la Raia nibus, la Squatina angélus, le Mustelus ± LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, mlgaris, le Sptnax acanthias, le Galeus canis, le SciUium canicula et le Trigon pastinaca. Nous n'avons que des espèces marines '. Tout le monde connaît la grande voracité de ees poissons; il n"\ a que les Orques qui leur soient comparables sous ce rapport. Aussi trouve-t-on chez eux une clientèle très-variée, consistant particulièrement en poissons osseux et en Crustacés. On trouve souvent dans leur estomac des étoiles ou des habillements même que les matelots ont jetés par-dessus le bord. Leur gloutonnerie leur fait avaler les corps les plus étranges -. Les parasites qui hantent les poissons Plagiostomes sont très-variés, et on est à peu près sûr de deviner d'avance les espèces qui les visitent à l'exté- rieur et à l'intérieur. A la surface du corps, aux plis des nageoires comme autour du cloaque et dans les fentes branchiales, on rencontre régulièrement des Lernéens femelles adultes avec leurs mâles microscopiques. Dans l'in- testin spiral se logent les plus beaux Cestodes, surtout des Tétrarhynques et des Phyllobothriens. Il est fort rare de trouver chez eux des vers Agames : Ces poissons n'hébergent généralement que des Nostosites, rarement des Planosites. Comme plusieurs Cétacés, certains Squales logent également à la surface de leur corps des Cirrhipèdes qui leur sont propres et que l'on n'observe pas ailleurs. Dans le voisinage de Bergen, le Spinax niger montre ordinaire- ment au milieu du dos un groupe dUAlepas. ' On sait que l'Afrique et l'Amérique ont des Plagiostomes fluviatiles à côté de Cétacés fluvia- (iles, qui remontent, les uns et les autres, assez loin les grands fleuves. 2 Aug. Duméril cite, sous ne rapport, plusieurs exemples remarquables : Un Squale, dont on ne dit pas le nom, fut ouvert sur la route de la Martinique, et le Dr Guyon trouva, dans son estomac, des débris de pantalon et une paire de souliers. Le capitaine Basil Stall fait mention d'un Squale qui avait avalé, quelques heures avant qu'il fut pris, une peau de buffle jetée à la mer et, avec cette peau, on trouva des poules et des canard- morts la nuit, que l'on avait jetés en même temps à la mer. Briinnicb fait mention d'un Squale de la Méditerranée de plus de cinq mètres de longueur, qui avait dans son estomac un homme recouvert de ses vêtements à côté de deux thons. Au port Jackson on tira d'un Prionodon leucas , long de quatre mètres, huit gigots de mou- ton, un demi-jambon, les quartiers postérieurs d'un porc, les membres antérieurs d'un chien, la tête et le cou entouré d'une corde, cent trente-cinq kilos de viande de cheval, une raelr de navire et un morceau de sac. (Aug. Duméril , Histoire mit, des poissons , vol. I , p. 143.) LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. SÉLACIENS. SCILLIUM CANICULA, L. En flamand : Zeehond ' ; en français : Roussette. Ce Squale est un des plus communs de nos côtes, mais on en voit rare- ment qui approchent de la taille adulte. Nous en avons vu quelquefois d'un mètre de longueur. Il est également commun sur la côte 'de Portugal, d'après M. Barbosa du Bocage, et, là aussi, les individus de grande taille sont rares. Nous avons péché un jeune animal de six à sept pouces, mais qui n'avait dans l'estomac, ni pâture, ni parasites. Paître : Pagurus bernhardus; Buccinum undatum, opercules et pieds souvent non di- géré-.; Carcinus mœnas. NOSTOSITES. Peau : Helerobdella Sci/llii, Van Ben. et Hcsse 2, Lerueopoda galei, Ki\, sur les appen- dices mules 3; Coronilla scillicola, Sp. nov. *, pi. III, fig. 2-7. Estomac et oesophage : Coronilla scillicola, en abondance quelquefois. Intestins : Anthobothrium musteli, Van Bon.; Calliobothrium leuckartii, Van Ben.; Acan- thobothrium coronalum, pi. VI, fig. 16; Distoma lulea, Sp. nov., pi. IV, fig. 9. XÉNOSITES. Nous n'avons trouve'' sur eux aucun ver destiné à une autre espèce ni aucun parasite ëga ré. Observations. — Dans quelques villes, comme à Bruges, on mange la chair de ce poisson; on le sale légèrement, puis on le fume. 1 Les pêcheurs hollandais disent aussi Hondshaai. , Asschelhaai, Aschhaai, Haschhaai, Houle Ihwi, d'après Van Bemmelen; les pécheurs de nos côtes donnent le nom de Zeedog au phoque. 2 Recherches sur les Bdellodes, Mém. de l'Acad. roy. de Belgique, t. XXXIV. p. 45, pi. 1, lig. 27-30. 3 Van Beneden, Ann. se. nat., 3e sér., t. XVI, pi. V, fig. 1-15. 4 Nous avons observé des individus des deux sexes encore attachés par la bouche à la peau du cloaque. M. le Dr Mac Intosh a trouvé dans le foie de Carcinus invitas des Nématodes agames qui nous paraissent être le jeune âge des Coronilla. (Journal of Microscop. science, vol. V, pi. VIII.) i LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, CAIICIIARIAS (PRIONODON) GLAUCUS, L. I J m flamand : Bylhaai ou Blaauwe haai ; en français : Squale bleu. Sur les cotes de Portugal, c'est une espèce commune et de forte taille, dil M. du Bocage; il cite un individu de 2m,38. Ce n'est que fort accidentelle- ment que Ton observe ce poisson sur nos côtes. On en voit des exemplaires montés dans les cabinets de zoologie de Gand, de Liège et de Louvain '. On a pris en Islande des Squales de cette espèce, ou d'une espèce voisine, portant sur le corps VEcheneis rémora -. Nous avons reçu une queue du même poisson péché [très de Drontheim. Steenstra Toussaint a donné une description détaillée de l'intestin de ce poisson. (Tydschrift voor natuurlyke geschiedenis en Physiologie. Leide, 1843, t. X, p. 103.) Ce poisson est vivipare et atteint une forte taille 3. Pâture. — Nous avons trouvé l'estomac des individus que nous avons eu en chair com- plètement vide. KOSTOSITES. Branchies : Pagodina robusla, Van Ben. 4; Kroeyeria lineata, Van Ben. :i. — Ce Kroeyeria lineata habite le mémo poisson sur les côtes de Bretagne, d'après les observations de mon fils. 1 11 y avait un grand exemplaire dans le cabinet de Paret, à Slykens. A Liège il y a un indi- vidu monté. >»ous en avons également un complet à Louvain. Il est probable que ces individus viennent de nos côtes. 2 Fred. Faber, loc. cit., p. 20. 3 Le 5 avril, dit le capitaine Cadou, du brick français Sirius (Journal du Havre), étant dans la baie de Cadix, un poisson monstre vint mordre à la ligne, mais sa grosseur énorme nous fit renoncer à tenter de l'embarquer à l'aide de notre seul hameçon. Il mesurait, en effet . plus de trois mètres de long et était gros comme une barrique. Enfin, un harpon bien lancé lui coupa les reins, et, à l'aide d'un nœud coulant et d'un caillorne, nous pûmes le mettre à bord. Lui ayant ouvert le ventre, à notre grande surprise, nous en vîmes sortir trente-deux petits eu pleine vigueur et longs environ de soixante centimètres. Ce monstre avait deux ou trois suçons (Echeneis rémora) dans les joues; il était suivi de six pilotes, dont un subit le sort du monstre, qui était un peau-bleu magnifique. 4 Van Beneden, Note sur un nouveau genre de Crustacé parasite, Bull, de l'Acad. roy. de Belgique, t. XX, n° i, et Van Beneden, Recherches sur les Crustacés...., pi. XXVII. 5 Van Beneden, Notice sur un nouveau genre de la tribu des Caligiens, Bull, de l'Acad. roy. deBelgiqhe, t. XX, n° I , et Mém. de l'Acad. royale de Belgique, t. XXIII, pi. XXII (tirage à part), p. 148. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 5 Estomac et intestins1 : Telrabothrium auriculatum ; Eothriocephalus squali glauci ; Asca- ris rotundata. XÉNOSITES. Nous n'avons trouvé aucun ver de cette catégorie. PLANOSITES. Foie : Tetrarchynchus megacephalus (agame), Rud. -, pi. VI, fig. 8, 9 et 15. Observations. — Nous n'avons eu qu'une seule fois l'occasion d'observer ce poisson frais à Ostende. Il n'est pas rare sur la côte de Bretagne. GALEUS CAJMIS. En flamand : Steenhaei, gewoone Roofhaai des Hollandais =; en français : Milandre. Cette espèce n'est pas rare à Ostende, et c'est elle qui acquiert sur nos côtes les plus grandes dimensions. On rencontre souvent ce poisson sur les marchés en Portugal, dit M. du Bocage. Pati're : Porlunus holsatus; Pagurus bernhardus. NOSTOSITES. Peau : Lerneopoda galei, Kr., sur les nageoires pectorales. Nous avons trouvé sur le même poisson un individu sur chaque nageoire et un troisième dans le cloaque 4; Anthosoma... Branchies : Pandarus bicolor, Lcach y, pi. I, fig. ô; Kroeyeria lineata, 6, Pagodina ru- busta, Van Den. 7; Onchocolyle appendiculala, Kuhn. 8. 1 D'après Dicsing, Syst. helm., vol. II, p. 584. 2 Ce même ver, ou une espèce voisine, a été trouvé sur les branchies et sur les parois d'un Sparoïde, dans la bouche du turbot et sur les parois de la cavité abdominale du Squalus stel- laris. Dans cette situation le ver est errant (Planosite). 3 D'après Van lîemmelen, on dit encore De Ruwehaai, Jonashaai. * Van Beneden, Ànn. des se. natur., 5°" sér., t. XVI, pi. V, fig. 1-13, et Recherches sur la faune littorale de. Belgique. — Crustacés, Mkh. de l'Acad. hoy. de Bei.g., t. XXXIII, p. li>3. 8 Van Beneden, Ann. des se. natur., 3U,C sér., 1. XVI, p. 94, et Recherches sur la faune lit- torale de Belgique. — Crustacés p. 148. 6 Van Beneden , Notice sur un nouveau genre de lu tribu des Caligiens , Bull, de l'àcad. r.ov. de Bei.g., t. XX, n" 1, et Recherches sur les Crustacés, Mém. de l'Acad. roy. de Belg., t. XXXIII, p. 148, pi. XXlf. 7 Van Beneden, Mémoire sur les vers intestinaux, p. 54, pi. VI. Paris, 18o8. 8 Van Beneden , Bull, de l'Acad., t. XX, n" 4. et Recherches sur les Crustacés, pi. XXVII. Tome XXXVIII. 4- 6 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, Ovidbcte : Proleplus gordioïdes, Van Ben. ', pi. III, fig. 10. Bouche et estomac : Tetrarchynchus lingualis, Cm., jeune et adulte, pi. VI, fig. 5. Intestins : Telrarhynchus tennis, Van Ben., pi. VI, fig. G, 20-22; Telrarhynchus mega- cephalus, Rud., sur le foie, pi. VI, fig. 8, 9 et 15; Onchobothrium uncinatum, Rud.; Anthobothrium cornucopia, Antkobothrium mùsteli, Anthobothrium giganteum, Van Ben.; Calliobolhrium verticillalum, Rud. IUUSTELUS VULGAIUS, Mull. et Ilenle. En flamand : Ilaai, Taonhaai des Hollandais -; en français : Emissole commune. C'est le poisson Plagiostome le pins commun de nos côtes, après les Raies toutefois. On le prend surtout dans l'arrière-saison. On le fume quelquefois comme le hareng et on le mange également frit dans la poêle. C'est à Bruges surtout qu'on en fait une grande consommation. Ce poisson habite aussi la .Méditerranée et l'Adriatique; à Venise, M. C. von Siehold a observé sur ce poisson les mêmes vers que nous avons trouvés à Ostende. Il est très-commun aussi sur les côtes de Portugal, dit M. du Bocage. Pâture : Portunus holsalicus, Pagurus bernhardus, Nereis rubra. N0ST0S1TES. Peau : Lerneopoda galet "'. Branchies : Lerneonema musteli, Van Ben. *; Onchocotylc appendiculata :i; OEsopiiage et estomac : Distoma megasloma , fort commun , pi. IV, fig. 7 ; Coronilla scil- licola. Intestin : Tetrarhynchus ruficollis, Eyscnh., = lonrjicollis, Van Ben., pi. VI, fig. 7; Te- trarhynchus telrabolhrium , pi. VI, fig. 4, Phyllobothriurn lactuca, Anthobothrium cor- 1 Van Beneden, Mémoire sur les vers intestinaux , p. 209. - Les pêcheurs hollandais disent encore Gludde Ifuaict Asschelhaai aux jeunes, d'après Van Bemmelen. 3 Van Beneden, Ann. des. se: nat., 5mc sér., t. XVI, pi. V, fig. 1-13, Bill, de l'Aca». roy. df. Belg., t. XXVIII et Recherches sur les Crustacés , pi. XXIX. 4 Bull, de l'Acad. roy. de Belej., t. XVIII, 1" part., p. 290; Ann. des se. nat., pi. VI, fig. 11-12. 3 Van Beneden, Mémoire sur les vers intestinaux, p. 54, pi. VI. Paris, 1858. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 7 nucopia, Anthobolhrium musteli, Calliobothrium Leuckarlii, Calliobothrium Eschrichtii, Van Ben.; Calliobothrium verticillatum, Rud.; Acanthobothrium uncinatum, Acantho- bothrium coronatum, pi. VI, fig. 16, Distoma megastoma, en niasse. XÉNOSITES. Nous n'en avons pas trouvé. SELACHE MAXIMA, Cuv. En flamand : lieuzenhaai ; en français : Squale pèlerin. Un jeune sujet de sept pieds de long a été pris, d'après Vrolik, sur la côte des Pays-Ras *, et trois individus, embarrassés dans des filets de harengs dans la Manche, ont été remorqués dans le port de Dieppe en novembre 1810. Ce sont ces derniers qui ont fait le sujet d'un mémoire de Rlainvillesur le Squale pèlerin, et la peau montée est conservée dans les galeries du Muséum de Paris -. Il y en a un fort bel exemplaire au Musée de Bergen. C'est le plus grand de tous les Plagiostomcs et l'on peut dire de tous les poissons puisqu'on en cite de quarante pieds anglais (12m,10) 5. Ce poisson habite régulièrement les côtes de l'Islande et le nord de la Norwége. Pâture. — Blainvillc n'a trouvé dans son estomac que des mucosités et des cailloux; Pennant n'y a trouvé, d'après Blainvillc, que des plantes marines; il rapporte en même temps que les pécheurs ont assuré à Gùnner n'avoir jamais trouvé dans son estomac que des Oniscus. Quoique plus grand, il n'est pas aussi vorace que le Scimnus borealis, dit Fr. Faber. C'est à tort, ajoute ce savant 4, que les naturalistes norwégiens n'accordent, comme pâture à ce poisson, que de petits animaux marins et des vers, il admet plutôt avec Fabricius, dit-il, qu'il poursuit de petites baleines et des dauphins; mais comme il ne vit pas dans la profondeur de la mer, F. Faber en conclut qu'il ne se nourrit pas exclusivement de poisson. On le voit communément à la surface et il trahit sa présence par sa grande nageoire dorsale. 1 Budragen loi de natuurk. wetenschappen , vol. I, p. 304. 2 Blainvillc, Mémoire sur le Squale pèlerin , Ann. du Muséum d'iiist. nat., t. XVIII, p. 1 12, pi. VI. 3 Praceed. Soc. nat. se., t. IV, p. 202. Boston, IS.jô. * Fréd. Faber, iVaturg. il. Fisclie Islands, in-4°, p. 22. Frankfurt A/M., 182'J. 8 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, Jusqu'à présont on n'a pas signalé de parasites de ce poisson; selon toute probabilité, on a négligé de les observer. LAMIXA COimUBICA, Cuv. En flamand : Latour, Keushaai des Hollandais; en français : le Squale-nez, Lamie ou Touelle. Ce poisson est également bien connu des pêcheurs. On sale et Ton fume la chair. Il atteint jusqu'à six mètres de longueur. Les pêcheurs qui vont à la pêche de la morue en prennent de temps en temps. On le trouve à la fois au milieu de la mer du Nord, sur la côte d'Angleterre, sur la côte de Nor- wége et de Belgique, dans la Méditerranée, dans l'océan Atlantique, et l'on prétend même qu'il s'étend jusqu'à la côte du Japon. C'est un poisson très-commun dans nos mers, dit M. du Bocage, et dont les individus de forte taille ne sont pas rares. Le Musée de Lisbonne pos- sède un individu de 2m,25 '. Nous avons vu un fœtus de ce poisson au Musée de Bergen. Paître : Poisson indéterminé -; Raia clavala; Halodactylus rubens. Dans l'estomac d'un individu de six pieds, M. Couch a trouvé les poissons suivants : Acanthias vulgaris. Conger vulgaris. Trigla gurnardus. Chacun d'eux était mordu au milieu du corps. Dans un autre, M. Couch a trouvé : Scomber scombrus. Gorfîsch, un demi. Clupea harengus, en quantité et complets. 1 Peixes plagioslomos , p. 12. Lisboa, 1800. 2 Nous avons trouvé des vertèbres d'un poisson osseux , très-remarquables par la division du corps en deux moitiés égales; nous n'avons pu le déterminer encore. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 9 Dans l'estomac d'un autre encore : Solea vulgaris. Gadus morrhua. Portunus holsatus. Trachinus viva. NOSTOSITES. Peau : Anlhosoma Smithii. Intestins: Tetrabothrium maculalum, Olsson *; Anlhobolhrium cornucopia 2 ; Phyllà- bothrium... Observations. — Un individu très-frais, long de six pieds , pris par les pêcheurs d'Ostende, au mois de septembre dernier, ne contenait d'autre para- site que trois PhyUobothrium dans l'intestin. L'estomac était vide. SPINAX ACANTMAS, L. En flamand : Spoorhaei, Speerhaei; en hollandais : Doornhaai ; en français : Aiguillai. Vers la fin de l'été on trouve régulièrement ce poisson sur nos côtes, et souvent en grand nombre. Il suit surtout les bancs de harengs. Une espèce placée dans le même genre, le Spinax niger, Bonap., est "assez commun sur la côte de Norwégc, et porte régulièrement sur le dos ou sur les flancs des Cirrhipèdes du genre Alepas. On le trouve sur la côte de Portugal où il atteint Om,70 et 0"\71. Nous ignorons s'il y porte également des Alepas. Pâture : Ce poisson est vorace et se nourrit surtout de poisson. Sur la côte de Norwége il poursuit le hareng et les jeunes gades. Nous avons trouvé dans son estomac les espèces suivantes : Platessa vulgaris; Clupea sprattus, jeune; Sepia officinalis; Octopus vulgaris; Pagurus bernhardus; Aphrodita acitleata; Arenicola piscatorius; Echiurus vulgaris; Ophiolepis ciliala, Mull. et Ilenlc. ; Tubularia calatnaris, Pallas. 1 Ollson, Entozoa, pi. I, fig. 5-13. Lund, 1867. 2 Idem. 10 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE. Branchies : Eudactylina acuta, Van Ben. ' ; Lemeopoda obesa, Kr. Estojuc et intestins : Tetrarh ynchus tetrabothrium, commun -, pi. VI, fîg. 4 et 18, Plujl- lobothrium brassica, Phyllobothrium lacluca, Van Ben. Observations. — Nous avons trouvé dos Tetrarhynchus tetrabothrium à l'état de Soolex dans l'estomac et dans l'intestin; ils provenaient probable- ment de la dernière pâture, et ils n'avaient pas eu le temps de se sexuer. M. P. Olsson a trouvé dans le Spinax niger un Tetrabothrium nouveau auquel il a donné le nom de T. norvegicum (fîg. 55-G1). SCI.HINUS BOKEALIS, Fleming. En flamand : Aepekalle; en hollandais : Haekalle; en français : Leklie. Ce poisson est parfaitement connu de tous les pêcheurs, qui aiment bien à en prendre pour la grande quantité d'huile que renferme le foie. Cette huile est fort estimée. On cloue habituellement la queue de ce poisson sur chaque baril qui en renferme un foie. Cette queue sert d'estampille; c'est du moins l'usage à Ostende. La colonne vertébrale de ce poisson reste à l'état cartilagineux pendant toute la vie, et on ne trouve aucune partie solide après qu'on a mis l'animal en macération. On ne peut rien conserver du squelette par la dessiccation. C'est le seul poisson Plagiostome de nos côtes qui soit dans ce cas. C'est le Squale des régions du Nord, et l'on peut dire (pie c'est le plus polaire. Il se tient autour de l'Islande et visite régulièrement le Finmark. Il aime, dit Fr. Faber, les grandes profondeurs de la mer. On le trouve toujours seul. Nous en avons vu au .Musée de Bergen. Le Musée de Louvain en possède ' Bull. i!c l'Acad. roi/, de Belg., t. XX, n° 2, et Recherches sur la faune littorale. . Crustacés, p. 150, pi. XXV. 2 M. P. Ollson a trouvé ce même ver dans le même poisson sur la côte de Norwége. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. Il trois exemplaires qui ont été pris par les pécheurs d'Ostende et d'Anvers. Toutes les ligures qui nous ont été données de ce poisson, même celle de Jon. Gouch (Hist. of fishes of the Brit. Islands, 1864), sont fort mau- vaises. Ainsi Jon. Couch représente la nageoire pectorale presque au milieu du ventre, au lieu de la placer immédiatement derrière les fentes bran- chiales. Sa figure ne porte pas de traces non plus des évents qui sont situés au-dessus et un peu en arrière des yeux. Pâture : C'est le plus vorace tics squales vivant autour de l'Islande. Il arrache au pas- sage des lambeaux de chair aux baleines; il happe les oiseaux plongeurs et il est le plus grand ennemi des phoques, dit Fréd. Faber qui a trouvé dans leur estomac VUria troile etYAlca tarda. Dans l'estomac d'un poisson de quatorze pieds, Fr. Faber a trouvé un phoque (Phoca variegata) entier, huit grands cabillauds, un Gadus moka de quatre pieds, une tète de flétan et plusieurs morceaux de lard de baleine '. Nous avons trouvé dans l'estomac d'un des trois poissons que nous avons eu l'occasion de disséquer, trois cabillauds entiers. Nous avons trouvé en outre trois Crustacés amphi- podes d'une taille gigantesque, appartenant au genre Lysianassa, et dont M. Lilljeborg a fait récemment le genre Eurylenes. Nous ne pouvons croire que ce Crustacé soit identique avec celui que d'Orbigny a recueilli dans l'estomac d'un poisson au cap Horn, et qui se trouve dans la collection qu'il a déposée au Muséum d'histoire naturelle de Paris. La description que M. Milne-Edwards donne de ce Crustacé, qu'il désigne sous le nom de Lysianassa magellanica, ne correspond pas exactement avec les caractères de notre Crus- tacé, tandis que nous ne voyons aucune différence avec l'Ampbipodc que M. Th. Fries a l'apporté du Finmark et qui a été également recueilli dans l'estomac d'un Scimnus borealis par un pécheur de Hamerfest, près de Beeren-Island-. Nous proposons pour cet Amphi- pode le nom de Eurytenes Friesii. Cet Amphipode a été avalé probablement avec l'un ou l'autre poisson sur lequel il vit. Sur le globe de l'oeil : Lerneopoda elongata, Grant 5. 1 Fr. Faber, loc. cit., p. 25. 2 M. Edwards, Ami. des se. nat., 5me sér., vol. IX, 1848, p. 598. — W. Lilljeborg, On the Lysianassa magellanica, Tiîans. of the scient. Soc. at Upsala, 3d scr. Upsal, 18(io. 3 Grant, On the structure and characters Lerneopoda elongata, Edinb. Jocrn. of Science, vol. VII, pi. II. — Sowerby, A n aceount of the artic régions, pi. XV, fig. o. — MM. Turner et VVil- son ont eu l'occasion d'examiner trois Lerneopoda elongata, pris sur l'œil du Scimmus borealis dans Ponds Bay, Davis'strait, en été, 186t. Des deux yeux rapportés, l'un en avait deux, l'autre un. Observations of the parasitie Crustucea, Chondracanthus lophii et Lerneopoda Dalmanni, 12 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, Peau : Alcpas (Anelasma, Darw.) squaliœla, Lovèn ». — Ce Cirrhipède s'enfonce dans les chairs, et on ne l'aperçoit que quand on a entamé la peau et les muscles. On en trouve toujours deux réunis. Branchies : Dinemoura elongala 2, Onchocotyle borealis, Van Ben. 3 ; Caprella obesa. Intestins : Anthobothrium perfection, Van Ben. 4; Ascaris... PLANOSITES. Tetrarhynchus megacephalus , Rud., pi. VI, 6g. 8, (J et 15 3. SQUATINA ANGELUS, Cuv. En flamand : Zeeduyvel, Bergelote, Speelman; en hollandais : Zee-engel, Schoorliaai ; en français : Auge de mer. C'est le seul poisson Plagioslome que l'on mange dans l'intérieur de pays. C'est à Louvain qu'il se vend le mieux. La chair est fade et sèche. On en prend de toutes les grandeurs et dans toutes les saisons, mais particulière- ment en été. Il s'étend jusqu'à la côte de Portugal où il est fort commun et pénètre dans la Méditerranée. Le plus grand, dit M. du Bocage, atteint l'",50. bv M. Turner and H. Wilsou, Trans. rov. Soc. Edinb., vol. XXIII. — Dans les instructions données par l'Académie de médecine à M. P. Guéraard , on trouve le passage suivant qui se rap- porte à cette espèce : « Le requin du Groenland a dans ses muscles une irritabilité qui n'est pas moins étonnante. » Trois jours après que l'animal a été dépecé par tronçons, les fibres charnues sont encore ». agitées. Cet animal, du reste , porte à ses yeux un appendice qu'on ne voit qu'à lui. C'c-l une » sorte de tige qui, unique d'abord, se divise en deux filets et pend sur les joues; cet appendice » semble émousscr le sens de la vue. A l'approche de l'homme, cet animal ne fait aucun raou- » veinent, et les matelots le croient avcugje : il n'en est nue plus aisé à surprendre. Serait-ce, » avec les dispositions de ses mâchoires, un frein mis à sa voracité par la nature? » Cet appen- dice n'est autre chose que le Lerneopoda elongata. i Lovèn, Vetensk. Acad. fôrh., vol. I, p. 192, pi. III; 1844. — Koren et Danielsen, Nyt magazin for naturvidenskaberne , vol. V, p. 262. Christiana, 1848. [sis, Ilcft III, 1848. - Recherches sur lu faune litlor Crustacés,?. 149, pi. XXIV, et Bull, de l'Acad. roij. de Belg., t. XXIV, n° 2. — Nous avons trouvé des Caprella obesa au milieu des Dinemoures. 5 Espèce nouvelle du genre Onchocotyle, Iîlll. de l'Acad. nov. de Belg., t. XX, n" 9, avec une planche. » * Bull. île l'Acad. roy. de Belg., t. XX, n°6, pi. I, el Vers intestin., p. 125. 3 Ibid., pi. II. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 13 Ce poisson a été l'objet d'une étude anatomique *. Pâture : Clupea spratlus; Merlangus vulgaris; Trigla hirundo; Sepia offkinalis ; Gobius minutus. Peau : Pseudocotyle sqmtinœ, Van Ben. et liesse2. Branchies : Eudactylina acuta, Van Ben. 3. Intestins: Phyllobothrium thridax, Acanthobolhrium caronatum, pi. VI, fig. 16, Callio- bothrium verticillalum , Tetrarhynchus minutus, Van Ben. *, pi. VI, fig. 1, 2 et 19; Ascaris... 5. — Nous pensons que le Scolex du Tetrarhynchus minutas vit sur la Sepia offlcinalis. Observations. — Nous avons eu souvent l'occasion d'étudier ce poisson encore vivant et immédiatement après sa prise. C'est ce qui nous a permis de voir non-seulement sa proie encore fraîche, mais la proie de la proie. Ainsi il nous est arrivé de voir dans l'estomac d'un merlan pris par le squa- tine-ange, des Gobius minutus, et, dans l'estomac des Gobius, des Crustacés, parmi lesquels nous avons reconnu YArpacticus chelifer. Cette observation doit mettre le naturaliste sur ses gardes de ne pas prendre pour proie dn poisson tout ce qui se trouve dans son estomac. Le Gobius minutus n'est pas la proie des squatines-anges, mais du Merlangus vulgaris, comme YArpac- ticus que l'on pouvait rencontrer libre dans l'estomac de l'ange et du merlan est seulement la proie du Gobius. Mais on comprend aussi par là avec quelle rapidité les Scolex peuvent s'accumuler dans l'intestin, puisque chaque indi- vidu avalé en renferme plusieurs qui deviennent libres immédiatement après leur entrée. Un jeune individu d'un pied de long, encore vivant, avait des restes de Crustacés indéterminables dans l'estomac, des Phyllobothrium, thridax 1 H. Boursse Wils, Dissert. mal. inaug. contin. Observationes quasdam anatomicas compa- ratas de Squatina lœvi, in-8°. Lugduni Batavorum, 1844. 2 Recherches sur les Bdellodes, quatrième appendice (1864), pi. XVII. 3 Bullet. de l'Acad. i\oy. de Bei.g., t. XX, n" 2, Recherches sur les Crustacés, pi. XXV. 4 Van Beneden, Mémoire sur les vers Cestoïdes, p. 157, pi. XX. 5 C'est un ver introduit avec la proie et qui n'est pas propre, pensons-nous, au Squatine; c'est un ver erratique. Tome XXXVIII. 5 14 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE. adultes dans l'intestin, à côté d'individus de tout âge, depuis l'état de Scolex, qui n'avaient pas la taille d'une Bothridie, jusqu'à la taille de Proglottis, qui dépassaient des Strobiles en longueur. On voit distinctement les Scolex croître tout en devenant Strobiles, et les Proglottis grandir après leur séparation. On voit des Scolex, à peine plus grands que les œufs d'où ils sortent, à côté de Strobiles de toutes les grandeurs et de Proglottis vingt fois plus grands que ceux-ci. On ne peut voir d'exemple plus frappant de l'individualité des segments de Cestoïdes. Celui qui veut se convaincre de l'individualité des Proglottis dans les vers Cestoïdes n'a qu'avoir ces parasites en place, se débattant dans les muco- sités intestinales comme des Planaires dans l'eau douce ou dans l'eau de mer. Il a sous les yeux des Proglottis libres, de toutes les grandeurs, et qui continuent à croître après leur séparation. Dans l'estomac d'un autre individu encore vivant, nous avons trouvé des merlans à peine avalés, et qui, à leur tour, venaient de prendre des Cran- tons qui n'avaient pas dépassé la cavité de la bouche. Dans l'estomac des mer- lans il y avait également des Gobius minutus encore assez bien conservés. Les merlans, comme les Gobius, avaient leurs intestins pleins de Scolex de Cestoïdes se débattant au milieu de Crustacés du genre Arcpdcticus. Dans un poisson de grande taille, nous trouvons, au mois de mai, des poissons entiers dans l'estomac à côté de becs et de cristallins de Scpiu oMcinatis. L'intestin est rempli de Phyllobothrhim Ihrkhix, de toutes les grandeurs, à côté desquels on voit un grand nombre de Tetrarhynchus minutas et un Ascaris mort. TRIGON TASTINACA, L. En flamand : Pylstoorlrogge ; en français : la Pastenayue commune. Ce poisson n'est pas rare, mais il est difficile de l'avoir complet. Les pècbeurs redoutent avec raison son piquant dangereux qu'il darde avec une agilité extraordinaire. Nous avons vu ce poisson vivant manœuvrer avec une adresse remarquable son effroyable dard. Les pècbeurs lui coupent ordinairement son piquant ou amputent même toute la queue. La ebair est moins estimée que celle des raies; elle est toujours plus rouge. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 15 Pâture : Crangon vulgaris; Nereis pelagica '; Halodactylus diaphanus. Narines : Lerncopoda galei, kr. 2; Brachiella pastinacœ, Van Bon. 3. Branchies : Ergasilina robusta i, Brachiella pastinacœ, Van Ben. Intestins : Echinobothrium typas; Echeneibothrium dubium, Echeneibolhrium minimum, Van Ben. s; Onchobotrium uncinatum, Rud.; Phyllobothrium auricula, Van Ben. Observations. — Doux individus de taille moyenne, visités le 1er juin, avaient l'estomac vide, sauf la queue d'un Crangon vulgaris, et, dans la cavité de la bouche, se trouvait une colonie d'Halodactyles. Dans les narines était logé un Brachiella pastinacœ avec des ovisacs complets; et sur les branchies vivaient trois Ergasilina robusta. Un autre parasite fort petit, peut-être le mâle des Ergasilines, était à côté sur les branchies. Dans l'estomac d'un individu ouvert au mois de septembre, il n'y avait que des Crangons vulgaris. T0KPEDO MARMOHA.TA. En français : Torpille. Un exemplaire, pris par les pêcheurs de Blankenberghe, est au cabinet de l'Université de Gand. Nous n'avons pas eu l'occasion de l'étudier pour connaître sa pâture et ses parasites. Nous devons donc nous en rapporter à ceux qui ont eu l'avan- tage d'en visiter. 1 Baster, Nat. Uits., t. II, p. 47, pi. VI, fig. VI, A-D. 2 Ann. des se. nat., 3° sér., t. XVI, pi. V, fig. 1-13, ci Recherches sur la faune littor. Crus- tacés , p. 155. 3 Ann. des se. nat., ôc sér., t. XVI, pi. IV, fig. 8-0, Recherches Crustacés, p. 153. 4 Ann. des se. nat., 3e sér., t. XVI, p. 'J7, pi. III, fig. 1-2, Recherches Crustacés, p. 149. B Par milliers de Strobila et de Proglollis depuis le premier jusqu'au dernier comparti- ment. 16 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, N0ST0S1TES. Branchies : Branchellion torpedinis '. Diesing donne la liste suivante 2 : Peau : Pontobdella spinulosa; Ponlobdella verrucata. Estomac et intestins : Distomum appendiculatuni ; Tetrabothrium auriculatum; Oncho- bothrium coronatum; Ascaris torpedinis; Scolex polymorphns 3. BAI A BATIS, L. En flamand : Ylool et Schaete; en hollandais : Yleel ; en français : Raie blanche. (Test l'espèce qui atteint la pins forte taille : on en a vu de deux mètres de long et du poids de cent livres. On en trouve sur la côte de Norwége, au nord dans l'océan Atlantique et jusque sur la côte de l'Amérique du Nord 4. On en voit souvent d'une très- grande taille sur la cote de Bretagne où on la désigne sous le nom de Travail : Pâture : Ce poisson dévore tout. — Callionymus lyra; Gadus morrhua, jeune; Gadus œglefinus; Merlangus vulgaris; Plalessa vulgaris; Portunus holsatus; Loligo vulgaris; Sole», ensis. N0STUS1TES. Peau : Caligus. — Rare. Fosses nasales : Lerneopoda Dalmanni 3. — Nous avons trouvé plusieurs fois deux indi- vidus dans une seule fosse nasale. Branchies : Onchocotyle appendiculata Kuhn, d'après M. F. Olsson sur la côte de Nor- wége. Cloaque : Callicotyle Kroeyerii, Diesing. 1 De Quatrefages , M émoire sur le Branchellion de d'Orbigny, Comptes rendus de l'Acad. des sciences, décembre 1852, p. 809. Ann. des Scienc. natur., t. XVIII, p. 271); 1852. 2 System, helminth., vol. II, p. 385. 5 C'est un Planosite très-rare dans ce groupe. 4 Jeff. Wyman, Observât, on the development of Raia bâtis, Mem. American Academy, vol. IV, p. 31. Ann. nat.hist., novembre 18(ii, p. 399. 3 Turner and Wilson, On the structure of Lerneopoda Dalmanni with obs. on ils larve-form, Transact. of the roy. Soc. of Eoindcrg , vol. XXIII, part. I , for tlie session 18G1-18G2. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 17 OEsopiiage : Disloma cestoïdes, Éd. Van Ben. ', pi. VI , lig. 9, Coronilla minuta, Sp. nov. Intestins : Tetrarhynchus erinaceus, Van Ben. 2, pi. VI , lig. 5 ; plusieurs Strobila complets et adultes; Tetrarhynchus lingualis, Cm. 3; Echeneibothrium variai i le , Van Ben.; Acanthobothrium coronatum, Rud. 4. PI. VI, fig. 16; Onchobolhrium uneinatum; Phyl- lobothrium thridax, Phyllobothrium laciuca, Van Ben. PLASOSITES. Tetrarhynchus. — Enkysté dans le péritoine. IVAIA RUIJUS, L. En flamand : Keilrogge, ou quelquefois par corruptiou Koey-rogge; en français : Raie ronce. C'est une grande raie qui n'est jamais aussi abondante que la raie bouclée ou là raie lisse. Les appendices des mâles sont énormes. J. Muller et Henle l'ont confondue avec la Rata clavata. Pâture : Clupea harengus; Ammodytes tobiamis; Crangon vulgaris. Peau : Pontobdella muricata. — Cette Hirudinée ne s'observe que fort rarement. Estomac : Coronilla minuta, Van Ben. — Ce ver se tient fortement attaché par la tète aux parois de l'œsophage; la tète est généralement mutilée quand on l'arrache de force. Intestins : Echeneibothrium variabile, Phyllobothrium fallax, Acanthobothrium Dujar- iliiiii, Tetrarhynchus erinaceus, Van Ben. s. 1 Ce ver a été trouvé par mon fils. Il est fort remarquable par sa taille. On dirait un frag- ment de Cestoïde. Il a plus d'un pouce de longueur. Crcplin (Ersch und Grule, Allg. Eucy- klopaedie, 1 Sekt, 29slcr Theil, 1857, et Wiegmann's archiv., pi. IX; 1842) a trouvé le Distomum veliporum sur le Squalus griseus, et ce Distome atteint trois pouces. Nous en avons signalé un plus grand encore, le géant de sa famille, habitant le foie d'une Balœnoptera rostrata. Bulletin de l'Académie royale de Belgique, L2C sér., t. V, n" 7. Dans le Scymnodon ringens, Bocage et Capello, des côtes de Portugal, mon fils a trouvé (''gaiement un grand Dis- tome qui habitait les fosses nasales ( Distoma ligula, Sp. n.). 2 M. P. Olsson l'a trouvé également dans cette Raie sur la côte de Norwége. 3 Nous en avons vu jusqu'à quarante à la fois, tous adultes, dans un seul poisson. 4 M. P. Olsson a trouvé ce même ver dans le même poisson sur les côtes de Norwége. s Nous avons vu ce ver agamc également dans la cavité de la bouche de la Baudroie (Lophius 18 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, RAI A CIIICI LAÏUS, Couch. '. En flamant) : Glaildertije , Zanilrogije , Gladderog; en français : Raie lisse. C'est la raie la plus estimée pour la chair. Pâture. — Dans le jeune âge : Gammarus pulex; Cetochilus septenlrionalis ; Leucon cei- caria -. — Chez les adultes : Pagurus bernhardus; Portunus holsatus; Aphrodites aculeala. N0ST0S1TES. Peau : Pontobdella muricata 3. Estomac : Coronilla robusta '', pi. III, fig. 2-7. Intestins ; Echeneibothrium minimum, Echeneibolhrium variabile, Van Ben. Il AI A CLAVATA, L. En flamand : Ilogge 5; en français : Haie bouclée. C'est la raie la plus commune. Elle se distingue par ses boucles et par sa peau marbrée. On en pèche pendant toute l'année. Pâture : Plalessa vulgaris; Portunus holsatus °; Pagurus bernhardus; Gammarus pulvx; Buccinum undatum (opercules); Solen ensis; Echinus miliaris. Dans de Irès-jeunes raies de la grandeur de la paume de la main, au mois d'avril, nous avons trouvé l'estomac plein de Leucon cercaria, Gammarus locusta, Cetochilus septen- trionalis, et des Echinobothrium lupus en niasse dans l'estomac et l'intestin. piscatorius) à diverses reprises. Nous en avons vu également sur la Sepiu ofjlcinalis. 11 faudra comparer cette espèce avec le Tetrarhynchus lingualis. 1 Malm, Besckrifning iifeer en fur Skandinaviens fauna Ofvers. «/'. A". Vet.-Akad. fbrh. 15 mai 1857. 2 Van Benedcn, Recherches sur les Crustacés, p. S'j, pi. XIV. 3 Recherches sur les Bdellodes, p. 23, pi. I, fig. 1-G. 4 On trouve souvent ce ver attaché aux parois de l'œsophage; on voit des mâles à côté des femelles chargées d'œufs, et qui sont encore amarrés après la mort de l'hôte. Ce ver agamc a été trouvé par M. Mac Intosh dans le Carcinus inœnas. 5 Stekelrog, Doorurog, en Rooile rog, d'après Van Bemmclen; Drieslaerl, les mâles à Ostende. 6 Nous avons trouvé jusqu'à six crabes femelles chargées d'œufs dans l'estomac d'un seul poisson au mois de mars. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 1!) NOSTOS1TES. Peau : Pondobdella muricata '. Estomac. — Parois : Coronilla robusta, Sp. nov. ; Coronîlla minuta, Van Ben.; Ascaris... 2. Intestins : Echinobolhrium typus, Van Ben., commun 3; Acanthobothrium Dujardinii, Van Ben. 4, pi. VI, fig. 13; Acanthobotrium coronalum, Rud., pi. VI, fig. 16; Discobo- thrium fullax, pi. V, fig. 15, Echeneibothrium minimum, Echeneibothrium variabile, Phyllobothrium lacluca, Van Ben.; Onchobothrium uneinatum, Rud.; Eustoma trun- cata, Sp. nov., pi. III , fig. 9. Observations. — Dans un jeune animal de six centimètres de longueur, nous avons trouvé des Scolex sans Bothridies avec de grandes taches de pigment rouge, à côté d'autres Scolex sans pigment et avec Bothridies. Le genre Echinobothrium commence à présenter un véritable intérêt, tant par sa singulière conformation que par le nombre et les conditions dans lesquelles on l'observe. M. Lespès en a découvert dans le foie des Nassa reticulata, qui n'ont pas de piquants au cou. MM. R. Leuckart et Pagenste- cher en ont trouvé qui étaient enkystés et sexués, dans l'estomac et l'intestin de Raies à Helgoland. Nous avons trouvé également dans les mêmes pois- sons des Echinobothrium sans piquants au cou, et d'autres avec des piquants. Recherchant avec un soin particulier les jeunes raies le plus près pos- sibles du moment de leur éclosion, nous avons vu, dans des individus qui n'avaient que quelques jours, des Echinobothrium libres déroulés, à côté $ Echinobothrium enkystés et encore enfermés dans le corps des Gammarus locusta qui venaient d'être avalés; ces Echinobothrium agames étaient logés 1 Recherches sur les Ddellodes , p. 23 , pi. I, fig. 1-6. - C'est probablement un ver d'un poisson qui a été avalé par la raie. 3 Bulletins de l'Acad. de Belgique, t. XVI, 1849, Vers Cestoïdes ou acolytes, 1850, et Mémoire sur les vers intestinaux, Paris, 1838. Comptes rendus , vol. II. Cl. Lespès, Sur mie nouvelle espèce du genre Echinobothrium, Ann. Se. nat., t. VII, p. 118,1837; Guido Wa- gener, Die Entwickelung der Cestoden, 4° Breslau, 1854, Leuckart et Pagensteeber, Muller's Archivai. COO, 1858. •» On voit quelques poissons nourrir par milliers de ces parasites. Ils sont remarquables par la variété de formes des Scolex et plus encore par leur croissance dans l'intestin après leur sépa- ration. On voit de jeunes Scolex à côté des strobilcs, dont les Bothridies et les crochets n'ont pas le quart de leur volume. Ils ont des taches de pigment d'un beau rouge au-dessous des Bothridies. 20 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, entre la carapace et l'intestin. Ce sont des individus enkystés encore en place ; de sorte que nous avions ici sous les yeux la manière dont les raies s'infestent de ce parasite remarquable. Les jeunes raies ne renferment en général aucun autre ver. Les Cestoïdes qu'elles nourrissent à l'âge adulte s'introduisent plus ta/ù% quand elles sont assez fortes pour manger de petits poissons. Nous avons là un exemple intéressant de la différence de clientèle (pie peut présenter Un même animal à diverses époques de la vie à la suite des changements de nourriture. Les jeunes raies mangent des Crustacés de petite taille avant de manger des poissons; aussi les trouve-t-on dans les premiers temps de leur éclosion, tout près des côtes au milieu des Crustacés dont l'eau de mer fourmille. Cette prodigieuse quantité d'animalicules microscopiques rappelle l'abondance, à la même époque de l'année, de certains insectes, qui servent de pâture aux oiseaux. Il faut de la pâture dans cette saison pour nourrir tout ce que les premières chaleurs font éclore. Nous avons trouvé également dans l'estomac de jeunes Trit/lu gurnardus, des Gammarus locusta, avec, des Echinobo- thrium enkystés et non libres sous la carapace. Ces Gammarus avaient pris un mauvais chemin pour aboutir à la raie. HOLOCÉPHALES. C II I M A E B A M O N S T R O S A , L. En français : Chimère ou Roi des harengs. Il a été cité par M. de Selys dans la faune beige. Ce poisson est propre à la .Méditerranée; mais on en prend jusque sur la côte de Norwége et en Islande. Il se tient habituellement à de grandes pro- fondeurs; c'est pourquoi on le voit si rarement dans nos parages. Le 2 février 1868, on en a vendu un au marché de Billingsgate à Londres '. Pâture. — Ce poisson se nourrit, dit Fr. Faber, de Crustacés et de Mollusques tes- tacés -, niais sans nommer les espèces. 1 Fr. Buckland, Laiid and ivaler, july 1808. - Luc. cit., p. 44. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 21 Nous n'avons rien trouvé dans l'estomac des deux individus que nous avons eu l'occa- sion de disséquer, l'un de la Méditerranée, l'autre de la mer du Nord. NOSTOSITES. BiîANCiiiES : Vanbencdcnia krocyeri, Malm. ', Oclobothrium leptoyaster 2. Intestins : Amphyplyches urna, Wagener5. Observations. — Dans un individu adulte de la côte de Norwége, observé après un certain séjour dans la liqueur, nous n'avons rien trouvé ni sur le corps, ni dans les viscères, à l'exception de deux magnifiques Amphyp- tyches urna. Deuxième classe : GAXOIDES. L'esturgeon est aujourd'hui le seul représentant qui nous reste de celle grande et antique famille qui a joué un rôle si important dans les temps primitifs. Aussi ce poisson diffère des autres, sous le rapport de ses para- sites comme sous le rapport de sa structure, de son genre de vie et de sa chair. Il n'y a qu'une seule division, celle des Sturioniens, qui est représentée, dans la mer du Nord, par une espèce unique, vivant également dans la Bal- tique, dans l'océan Atlantique et dans la Méditerranée. 1 Bulletin du congrès des naturalistes à Copenhague, p. G20. P. Olsson a trouvé ce même animal dans la Chimère de la côte de Suède et de Norwége. 2 Leuckart, Zool. Bruchst., 1. 111, p. -23, tab. I, fig. -j, et tab. il, (ig. 2. 3 Muller's Archiv., 18b*2, pi. XIV. Ce singulier ver a été trouvé d'abord par G. Wagener dans l'intestin de la Chimère de la Méditerranée; nous n'avons pu l'étudier que sur des indi- vidus conservés dans la liqueur, que G. Wagener nous a obligeamment communiqués; sont-ils de vrais parasites internes de ces poissons ? Nous en avons douté, et nous pensions que ces magnifiques Trématodes étaient des parasites de quelque mollusque bivalve que le poisson avait avalés, c'est- à-dire, un parasite erratique; nous nous étions trompé. Ayant pu nous procurer depuis une Chimère adulte dans la liqueur, provenant de la côte de Norwége, nous avons eu la bonne chance de trouver deux Amphyplyches urna, adultes, dans l'intestin. Nous pouvons en conclure que c'est un Nostosite. Tove XXXVIII. 6 22 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, Ces poissons n'hébergent qu'un petit nombre de parasites, et, comme les Plagiostomes , ils ne renferment guère de Xénosites. ACCIPENSCR STMUO. En flamand : Sieur; en fiançais : Esturgeon. Tout le monde sait combien ce poisson s'éloigne de tous les autres, aussi bien par les qualités de sa chair que par les particularités de son genre de vie et de son organisation. On le pêche habituellement dans les fleuves à l'époque où il quitte la mer, pour aller frayer sur les bas-fonds des fleuves qui sont plus ou moins chauffés par le soleil. Il est fort rare que l'on prenne ce poisson en mer; nos pêcheurs n'em- ploient guère que le chalut comme engin de pêche. Ce poisson atteint jusqu'à trois et même quatre mètres, et pèse jusqu'au delà de trois cents livres. Pâture : Mysis vulgaris; Aphrodita aculeata. — Cet Aphrodite a également été trouvé dans l'estomac d'un esturgeon pris sur la côte d'Ecosse •. On prétend en Norwége que l'esturgeon se nourrit de maquereaux et de harengs et que la qualité de la chair diffère selon le poisson dont il fait sa pâture. Leeuwenhoeck a trouvé des morceaux de Crustacés dans leur estomac; il a l'ait cette visite dans l'intention de s'assurer, dit-il, si, comme certains naturalistes le prétendaient, les esturgeons ne se nourrissent que d'air et d'eau. L'estomac était complètement vide dans la plupart des individus que nous avons visités. Branchies : Dicheleslion sturionis 2, très-commun; Nitsclria elegans, von Baër 3, pas rare. 1 Parnell, Trans. Werner.Soc.Edinburgh,i8Z9. - Ann. des se. nul., 5e série, 1. XVI, p. 95. — M. Edwards, Règne animal illustré, pi. LXXIX, fig. 2. 3 Act. Acad. nul. eitrius., vol. XIII, pi. XXXII, fig. 2-4. — Cuvicr, Règne animal illustré , pi. XXXVI'", fig. 4. Ce beau Trématode a été observé également sur la côte de Norwége par .M. P. OIsson. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 23 Intestins et estomac : Echinostoma hispida, Abilclg. ', pi. IV, fig. 12, 13; Dacnitis sphœro- cephala, llud. 2; Cucullanus accipemeris; Echinorhynchus proteus. Cobbold a trouvé, le 25 avril 1855, un Echinostoma hispida, Abilclg., dans l'intestin spiral, à côté de Dacnitis sphœrocephala. Troisième classe : TELEOSTEI. Ce groupe comprend la plupart de nos poissons, et, malgré leur diversité générique et spécifique, il y a une grande analogie entre eux, pour les para- sites qui les hantent comme pour leur structure et leur menu quotidien. Tous ces poissons nourrissent à la fois des Nostosiles et des Xénosites. Nous ne connaissons, pour ainsi dire, pas un seul poisson chez lequel on ne trouve, dès le plus bas âge, des Cestoscolex dans l'intestin et les cœcums pyloriques, des espèces propres sexuées dans l'intestin, et des kystes avec des vers agames dans le péritoine. C'est surtout par la présence des Nostosiles que ces poissons diffèrent des précédents. Ils sont tous mangés par des poissons plus grands qu'eux, soit dans le jeune âge, soit dans l'âge adulte, et servent de véhicule pour faire entrer leurs Xénosites. ACANTHOPTÉRYGIENS. LARRAX LUPUS, Cuv. En flamand : Zeebars; en français : Bars commun. On n'en prend que des individus isolés à l'entrée du port à Ostende, et toujours de petite taille. Les amateurs qui pèchent à l'entrée de l'estacade 1 Ce ver est irès-commun. Celui qui est figuré dans l'atlas du Dictionnaire des sciences natu- relles, sous le nom de Fasciole de Brogniart, n'est pas sans analogie avec cette espèce. Avec l'âge, ce ver change tout à fait d'aspect : la partie antérieure du corps s'étend en largeur comme le cou du serpent à lunettes. Nous avons trouvé une espèce si voisine, si pas identique, dans une anguille qui nous a été envoyée d'Ostendc. Nous en avons vu par milliers dans l'estomac et l'intestin d'un esturgeon qui n'avait pas plus d'un pied de long. 2 Mém. sur les vers intestinaux , p. 272. 24 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, pendant l'été on prennent ordinairement de la grandeur d'un merlan. Il ne donne pas lieu à une pèche régulière. Ce poisson est d'un excellent goût et acquiert communément jusqu'à soixante centimètres. Pâture : Portunus holsatus; Crangon vulgaris; Tubularia coronala; œufs de mollusques gastéropodes; débris d'insectes; pointes d'oursin. Peau : Ophibdella labracis, Van Ben. et liesse '; Caligus. Branchies : Lernanthropus kroyeri, Van Ben. 2; Microcotyle labracis, Von Ben. ci liesse 3; Clavella labracis, Sp. nov. ; Diplectanum œquans, Dies. 4. — Mon fils vient de trouver celte espèce à Ostende et en fera connaître la curieuse organisation: Intestins : Distoma (Echinostoma) labracis, Dujard.; Echinorynchus , fort jeune. — Le liais qui renferme ces Échinorhynques a vingt-trois centimètres de longueur. Tetrarliynchus, pi. V, lig. 9. — Entre les parois de l'estomac des milliers de Tétra- rhynques et de Nématodes enkystés. Le Tétrarhynque est remarquable par sa couleur brune et par sa petite taille. Agamonema, enroulé sur lui-même comme un Nummulite, pi. III, lig. 12; Cestoscolej: 5. Observations. — Chez un jeune individu, qui n'a pas plus de deux cen- timètres de longueur, je trouve des Scolex de Cestode dans toute la cavité digestive (estomac, cœcums pyloriques, intestins); un Agamonema enkysté dans le péritoine; des Urcéolaires en quantité sur les branchies, mais pas un dans la cavité de la houche. 1 Recherches sur les Bdellodes, pi. I, fig. 7-8. - Ann. des se. nat., 5e série, vol. XVI, pi. III, fig. 7-9, et Recherches sur les Crustacés, p. 151. s Luc. cit., pi. XII, fig. 12-18. * Idem , p. 122 , pi. XIII , fig. 9-22. '■' Ces Scolex, observés dans déjeunes bars, qui n'ont pas plus de deux centimètres de lon- gueur, ont la partie postérieure du corps disposée de manière à pouvoir s'envaginer comme certains Distomes. On voit l'on distinctement chez eux la poche pulsatile de l'appareil uri- niirc. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 25 TRACUIIXLS OUACO, Lin. En flamand : Arm (Ostende), Pieterman (Anvers et Blankenberghe); en Français: la grande Vive. Ce poisson a été désigné sons le nom.de Pieterman, par Gronovius, vers le milieu du siècle dernier. On en prend quelquefois par paniers dans le chalut; la chair est bonne, mais peu estimée. Ces poissons sont vendus à Ostende comme du rebut avec les Squales et d'autres poissons qui n'ont pas atteint leur croissance. Les pauvres seuls les mangent. On ne les envoie guère dans l'intérieur du pays. C'est un beau poisson sous le rapport de la forme et des couleurs. Il produit des blessures fort douloureuses, qui sont souvent suivies d'accidents. C'est à tort que l'on attribue les blessures aux rayons de la première dorsale ; l'arme qui blesse est une épine située sur l'opercule comme dans l'espèce suivante dont la blessure est plus douloureuse. Paître : Gobius minulus, débris dans l'estomac; Platyonychus lalipes, des carapaces entières; Ebalia brayeri, des carapaces entières; Bullœa aperta !. Branchies : Octobothrium... , observé par M. Ed. Van Beneden sur un poisson pris devant Douvres. Intestins : Cœcums pyloriques; Distoma varicum, Mull. -; Gasterostoma vtvœ, Sp. nov. ; Echinorhynchus gibbosus, Kud. Têtrarhynchus tenuis, Van Ben., enkystés en grand nombre, à tous les degrés de déve- loppement agame; Agomonema, enkystés dans le péritoine ou libres dans la cavité abdo- minale, en très-grande abondance; Cestoscolex , dans l'intestin. 1 Nous avons souvent trouvé des plaques de l'estomac (gastrolitbes) mêlées avec les crabes et quelquefois le mollusque lui-même non digéré. - Muller, Zool. Dan., tab. LXXII-8-11. P. Olsson prétend avoir trouvé ce même Distome dans le Sebastes norwegievs, le Collas scorpius, le Salmo salar, le Corerjonas oxyrhynchus, le Labrus maculatus, plusieurs espèces de Gadus, de Pleuronectes et enfin de Murœna anguilla. 26 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE,. THACUINUS (ECUIICHTYS ') VIPER A, Cm. En flamand : Puckel ; en français : Boiileroc de la Manche: en anglais : Ollerpike. Le rayon de l'opercule produit une blessure dangereuse et excessivement douloureuse. On peut comparer cette blessure à une piqûre de guêpe. Nous avons été blessé par le piquant de l'opercule longtemps après que nous avions enlevé, à l'aide de ciseaux, la première nageoire dorsale dans laquelle nous croyions que se trouvait le venin. On en voit régulièrement dans les fdets des pêcheurs de crevettes qui leur coupent la tête et les mangent. On ne les envoie pas au marché. M. Schlegel pense que ce poisson est souvent confondu avec la Vive, ce qui nous paraît difficile à admettre; et s'il est vrai que les pêcheurs hollan- dais n'ont pas un nom pour le désigner, il faut en conclure que ce poisson est rare sur les côtes des Pays-Bas. Il n'en est malheureusement pas ainsi sur nos côtes. Pâture : Clupea finta; Crangon vulgaris, crustacés microscopiques; Bullœa aperta, Linn. Intestins : Ascaris constricta, Rud.; Echinorhynchus gibbosus, Rud. ; Distoma, Gasteros- toma viperœ, Van Ben., pi. III, fig. 17. — La forme de ce Gastérostome est également très-variable. On en trouve de tout âge. Agamonema, enkysté en niasse dans toute l'étendue du péritoine; Telrarhynchus , en- kysté dans le péritoine; Cestoscolex. Observations. — J'en ai ouvert plusieurs pendant le mois d'août et presque tous avaient dans leur estomac des débris de Crustacés de couleur jaune, pelotonnés sur eux-mêmes. 1 Bleeker, Poissons du genre Trachine, A.n.n. des se. nat., 1801, p. 575. 2 La Font, qui s'est livré à des observations fort intéressantes sur les animaux marins du bassin d'Areacbon, a observé chez ce poisson, comme cbez le Bogue (Boops vulgaris), un Cymothœ sur la langue. Journal d'observations; bordeaux, 18(i(J. (Note ajoutée.) LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 27 Les replis du péritoine portent régulièrement une quantité considérable d'Agamonema enkystés. L'intestin de presque tous renferme des Gasterostoma , et, sur une ving- taine d'individus que nous avons ouverts, il n'y en avait que deux qui eus- sent des œufs. Nous avons compté, en outre, quatre ou cinq Cestoscolex dans la plupart d'entre eux. Nous n'avons rien trouvé sur les branchies. MUGIL CUELO, Cuv. et Val. '. En flamand : Herdertie (Ostende); Barder, Barbier, à Anvers; en français : Muge, Mulet. On trouve ce poisson surtout dans les eaux saumàtres des environs d'Os- tende. Il y atteint quelquefois une grande taille. La chair est blanche et fort estimée. Quand ce poisson est inquiété par ses ennemis, on le voit bondir et quel- quefois s'élever perpendiculairement hors de l'eau. A l'entrée du port, on en prend régulièrement de toute grandeur et pen- dant toute l'année. La taille la plus commune en été est de quinze à vingt centimètres. Les pécheurs aiment à lui donner le nom de Saumon blanc, parce que le mot saumon séduit les étrangers. Nous supposons que c'est le Muge que les pêcheurs de l'Escaut désignent sous le nom de Barbier. Pâture - : Conferves; Diatomés; Nonianina crassula. NOSTOSITES. Branchies : Psorospermies; Ergasilus minus, Ed. Van Ben. Cet Ergasile se trouve égale- ment sur le Muge à Oslende et sur la cote de Bretagne; Gyrodaetylus... 3, pi. III, fîg. 14-. 1 M. Gillou, qui dirige avec, beaucoup d'intelligence les Aquariums d'Arcachon, prétend qu'il y a trois espèces de Muges sur les côtes de Bretagne : l'ordinaire, un second à tache jaune der- rière les yeux, et un troisième qui préfère l'eau saumàtre. 2 On sait que ce poisson a un gésier nnisculeux comme les oiseaux, et que les intestins, fort longs, sont logés dans des couches de graisse formées par le péritoine. On ne trouve en général que des matières végétales dans leur tube digestif. 5 Observé par mon fds et dessiné par lui à Concarneau. 28 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, Intestins (ils sont souvent remplis tic sable) : Psorospermies , sur les parois; Disloma vivipara ', en abondance, pi. III, fig. 3, 4; Disloma lulea, Van Ben. 2; Echinorhynchus gracilis, pi. V, 6g. 7. XÉNOSITES. Ayaiiiouema, enkysté; Cestoscolex, dans l'intestin. Observations. — ■ In Muge de quinze centimètres avait tout le tube digestif de couleur verte par la présence de Conferves qui le remplissaient. Un autre de dix centimètres contenait des Nonionina au milieu de Conferves et deux Cestoscolex. Nous en avons nourri de cette taille avec des œufs de Disloma vivipara que nous avons introduits dans la cavité de la bouche, mais sans succès; ils sont morts au bout de quinze jours, et la cavité digestive ne renfermait que des Cestoscolex ; un Agamonema habitait le péritoine. ATHEMNA PttESBYTER, Cuv. Eu flamand : Koornaervisch ; à Ôstende : Schrappers, Noordsche spiering; en français : le Prêtre T>, Abusseau ou Boseré des côtes de l'Océan. Mon lils en a recueilli sur la plage d'Ostende à la fin de septembre. Dans le courant du mois d'août, il en a trouvé plusieurs fort grands à l'entrée du port, et d'autres mêlés avec les éperlans péchés dans l'arrière-port d'Ostende. On les confond souvent avec les éperlans. Schlegel dit qu'on le prend de temps en temps sur les côtes des Pays-Bas4. A Concarneau, 31. Guillou en conserve parfaitement bien dans ses aqua- riums, au milieu de diverses autres espèces. Diesing ne cite aucun ver trouvé sur ce poisson, mais dans VAtherina 1 C'est mon fils qui a découvert celle espèce et qui m'a lait connaître les embryons ciliés contenus dans les œufs avant la ponte. - Celte espèce est remarquable par son teint jaune, sa grande ventouse ventrale et sa petite taille. Elle se trouve à côté des Disloma vivipara. Elle ressemble beaucoup à un Distoma que nous avons vu dans le SciUium canii ula. 3 Ces noms viennent de la bande d'argent de ses lianes, que Ion a comparée à une étolc, dil Cuvier, Ilkjne animal , vol. II, p. 255; Histoire mil. des poissons, pi. CCCV. 4 Schlegel, De dieren van Nederland, p. 28, pi. II, fig. 5. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 29 hepsetus on a trouvé, d'après lui, le Distomum baccigerum, YEchynorhyn- chus acantkosoma et V Ascaris atherinœ '. Nous en avons examiné un grand nombre à Goncarneau et à Ostende et nous n'avons trouvé aucun parasite ni à l'intérieur ni à l'extérieur. C'est un des poissons les plus inhospitaliers que nous connaissions. MULLUS STRMULETIS, L. En flamand : Haringskoning ; en français : Rouget. Les pêcheurs en prennent de temps en temps dans le chalut, mais toujours en petit nombre. Il est très-estimé des gourmets. .NOSTOSITES. Branchies : Clavella mulli, Van Ben. 2; Lerneonema mulli. — Sur trois poissons que nous avons ouverts, nous avons trouvé quatre Lerneonema. Intestins : Ascaris (Filaria cxlenuata, Deslonge. 3). XÉNOSITES. Telrarhynchus mulli, Van Ben. '•. Observations. — Ce poisson est très-inhospitalier, dans ce sens qu'il ne loge que fort peu de parasites. TKIGLV HIUUIVDO, Linn. En flamand : Hoobaert , Zeehaen; en français : Perlon. La chair de ce poisson est fort consistante, et si on a soin de ne pas l'écorcher avant de le mettre au feu, il mérite une place à côté de nos bons poissons. On a eu longtemps la mauvaise habitude de lui enlever la peau avanl 1 System, helminth., vol. II, p. 415. 2 Ann. des se. nat., 5e scr., t. XVI , p. 99, pi. III, fig. 5 et 4, el Recherches sur tes Crustacés, p. 1 ;J0. r> Diesing, System, helminth., vol. II, p. 28o. 4 Van Beneden, Vers cestoïdes, p. 146, pi. XVI, fig. \-'t. Tome XXXVIII. 7 30 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, de le préparer. La chair devient alors sèche. Il était, il n'y a pas longtemps, fort peu estimé. On l'envoie aujourd'hui dans l'intérieur du pays. Paître : Callionymus drccunculus , de jeunes individus entiers; Crangon vulgaris; Pa- lemon tartans; Portunus holsatus; Slenorhynchus tenuirostris ; Fibularia pusillus '. NOSTOSITES. Corps : Caligus dîaphanus, Nordra. 2. Branchies : Chondracanthns triglœ, Blainv. 3; Caligus dîaphanus, Nordm. Estomac : Disloma appendipulata, Rud. Intestins : Disloma appendiculala, Rud.; Disloma...; Gaslerostcma triglœ, Van Ben., pi. III. lig. 15; Cestoscolex, par milliers, pi. V, fig. 15. Telrarhj/nchus triglœ, Van Ben. l; Agamonema. TRIGL.V GUUXMIDUS, L. En flamand : Knorhaen; en fiançais : Gronau ou Grondin. On en prend au chalut, mais on n'estime pas leur chair. Ces poissons sont vendus à Ostende à la minque, comme les Vives, avec le rebut. Ils valent mieux cependant que leur réputation ; mais il y a trop de déchet à cause de leur grande tète. Le goût de la chair est fort bon. Les pêcheurs au poisson frais en prennent régulièrement, et ceux qui reviennent du Nord en apportent souvent de vivants dans les viviers. Paître : Gobius minutus; Portunus holsatus, jeune, commun; Crangon vulgaris; Mysis ferruginea, Van Ben.; Mysis vulgaris, en masse; Gammarus locusta, Fabr. ; Ligula alba; Enoplus •>. ' Muller, Zool. dan., pi. XCI , fig. 5-C. - Rathke l'a observé aussi sur la côte deNorwége, Beyt., z. Fauna Xorwcgens, p. 102. 3 Van Bencden, Ann.des se. nul., 5mc ser., t. XVI, p. HO. 4 Van Bencden, Vers cestoïdes, p. 150, pi. XVI, fig. ii-10. 5 Nous avons trouvé dans l'intestin un Enoplus libre, entier; une femelle pleine avec deux taches oculaires , un mâle à coté d'elle : est-ce pâture ou parasite? LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 51 NOSTOSITES. Coups et cavité branchiale : Caiigus diaphanus, Nordm. Brainciiies : Phyllocolijle gurnardi ', Plalycotyle gurnardi, Van Ben. et Hesse 2; Ancho- rella ovalis, Kroyer, pi. Il, fig. 8; Lemeopoda bicaudala, Kroyer; Caiigus diaphanus, Nordm.; Chondracanthus gurnardi, Van Ben. 5, pi. Il, fig. "2. Intestins et coecums : Ascaris; Monosloma ; Gasterosma triglœ, Van Ben., pi. III, fig. 15; Distoma cryplobothrium, Van Ben., pi. V, fig. 16. Echinobothrium, sans crochets, enkysté dans le péritoine; Agamonema; Tetrarhyn- clnis triglœ, Van Ben. 4, pi. V, fig. H; Cesloscolex , par milliers, l'intestin en est plein. — Nous trouvons de ces Cesloscolex attachés comme des sangsues au corps des Distomes. Nous en avons vu dont la partie postérieure du corps est bifurquée et dont chaque bout renferme une vésicule pulsatile, pi. V, fig. 15. Mon fils m'a fait remarquer que ces vers se multiplient par scission dans l'intestin. Observations. — Chez un jeune Trigla gurnardus qui ne dépasse pas trois centimètres de longueur, nous avons trouvé dans l'estomac des Gam- marus locusta, Fabr., en abondance, dont un portait dans la cavité périgas- trique, du côté du dos, deux Échinobothriums enkystés, sans crochets, et un autre libre dans l'estomac , mais encore envaginé. SCI^NA UMBUA, Cuv. V.n flamand : Onze lieve Vrouw fisch ; en hollandais : Ombervisch en Zeebars; en français : Maigre d'Europe, Aigle. Poisson d'une grande taille, que l'on prend quelquefois sur nos côtes en été ou en automne. En regardant une écaille au jour, on aperçoit un 1 Van Ben. et Hesse, Recherches sur les Ddellodes , p. 103, pi. X, fig. 1-7. — Mon fils a trouvé ce Phyllocotyle sur le Grondin à Ostendc, cl il publiera bientôt le résultat de ses obser- vations sur la singulière structure analomique qu'il présente. 2 Ibid., p. 108, pi. XI, fig. 14-15. 5 Iconographie, règne animal, pi. IX, fig. 8. — Nordmann, Mikrogr. Beilr., pi. IX, fig. 1-5. 4 On voit souvent le long de ses intestins des kystes pédicules que l'on croirait contenir les mêmes parasites. Nous avons trouvé dans l'un d'eux un Tétrarhynque , dans un autre, un Néinatode à eolé d'une troisième forme encore indéterminée. .V2 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, dessin que les pêcheurs comparent à l'image de la sainte Vierge. C'est de là (|iie lui vient le nom flamand. SOSTOSITES. Corps : Epibdella sciœnœ, Van Ben. '; Livoneca sciœnœ, Van Ben., sur la nageoire dorsale. Branchies : Nemalobolhrium filarina, Van Ben. -, dans des kystes; Brachiella thynni, Cuv. 3; Lernanthropus Gisleri \ Scienophilus tenais s, Calccostoma elegans,Van Ben. " ; Caligus. XÉNOSITES. Echinorynchus sciœnœ ''■ Les Nematobothriums forment des engorgements qui donnent au poisson un nir scro- fuleux. C01TUS SCORPIIIS, L. En flamand : Botskop ; en hollandais : Donderpadde; en français : Chaboisseaux ou Scorpion de mer. Les pêcheurs de crevettes en prennent souvent; mais, quoiqu'on en pêche régulièrement à l'entrée du port, on n'en fait aucun cas et on ne se donne pas la peine de l'envoyer au marché. 1 Note sur un Trématode nouve.au du Maigre d'Europe, Bull, de l'Acad. hov. de Belg., I. XXIII, n" 10, avec une planche. - Mémoire sur les vers intestinaux, p. 108, pi. XIII; Ch. Robin , journal YInstitut , 5 fév. 1847, p. 41; Hist. nul tir. des végétaux parasites , p. 514. Paris, 1855. C'est le Nemalobolhrium filarina que M. Ch. Robin décrit ici. Mon (ils a fait connaître depuis la présentation de ce travail une notice sur l'embryon des Nematobothriums. Il a reconnu une curieuse couronne de stylets autour de la tête des embryons, couronne qui les rapproche des Distoma tereticolte. Éd. Van Beneden, On the embrionic form of JVematobothrium filarina, Quarterly journal of jiicroscop. Science, vol. X, new ser. 3 Recherches sur la faune du littoral de Belgique, Crustacés, p. 155. — Iconographie du règne animal, Zoophytes , pi. IX, fig. ti. — .Nous avons trouvé de bc;iux exemplaires de ce curieux Crustacé sur ce poisson. 4 Bull, de l'Acad. roy. de Belg., t. XIX, n° '.I, et Recherches.... Crustacés, p. 151, pi. XXVIII. :i Ibid., n° II , et Recherches.... Crustacés, p. 148, Mém. de l'Acad., t. XXXIII, pi. XXI. 6 Mém. sur les vers intestinaux, p. G0.pl. VU. 7 Ces! le seul parasite de ce poisson cité par Diesing. Nous ne l'avons pas observé. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 53 On trouve ce poisson jusqu'au cap Nord, et il y atteint jusqu'à seize pouces de longueur, d'après Malmgren '. Pâture : Carcinus marnas, jeune; Trigla gurnardus, jeune; Crangon vtilgaris; Portunus holsatus; M y sis vulgaris; Arpacticus clielifer; Cyclops. NOSTOSITES. Biu.NCiiiES : Distoma obesa, Sp. nov. Peau : Distoma obesa, Sp. nov. Estomac : Distoma, enkysté; Distoma, sexué; Gasteroslomum armatum, Molin, commun. Intestins : Bothriocephalus punctatus*; Distoma obvsa, Sp. nov.; Gasteroslomum arma- tum, Molin 3. XÉNOSITES. Agamonema, dans le péritoine; Cestoscolex, les mêmes clans l'intestin et dans les cœ- eunis pyloriques. Observations. — - Sur cinq poissons de diverses grandeurs, observés dans le courant du mois d'août , il n'y en avait pas un qui n'eût des Cestoscolex d'une assez forte taille , à côté d'autres Cestoscolex fort petits et dont quel- ques-uns n'avaient même pas encore de Bothridies. Il y a en abondance, dans les intestins , des Cestoscolex qui sont plus effilés que les autres et qui res- semblent, au premier abord, à des Cercaires. Sur ces cinq poissons, deux ont des Agamonema dans le péritoine. Nous n'avons jamais trouvé de Schistocépbales dans ces poissons de nos côtes. Nous nous expliquons plus haut, en parlant des Épinoches, sur la nature de ces parasites. ASF1DOPUQRUS EUROPiEUS. Cuv. et Val. En hollandais : Harnasman; Oude vent des Oslendais; en français : Aspidophore. Il est très-commun ; mais, comme il est couvert de fortes écailles et qu'il ne devient pas beaucoup plus grand qu'une forte Épinoche, on n'en fait aucun cas. 1 Archiv. fur naturgeschichte.... 1864, p. Il'ô. 2 M. Cobbold signale ce Bothriocephalus également dans le Coltus babulis. 8 Ce ver a été vu également sur la côte de Norwége par P. Olsson. 54 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, Pati'be : Crangon mlgaris; Idothea linearis; Tellina fabula, irès-petite. NOST0S1TES. - Peac : Ichtyobdella marina '. Intestins : Distoma aspidophori, Sp. nov., pi. IV, fig. 1G; Ascaris aspidophori, Van Ben.; Distoma, sortant d'un Cyclops avale-. X1ÏX0SITES. Cesloïde, clans une gaine, semblable à celui qui est enkysté clans l'Eperlan; Cestoscolex, de grande taille, avec des taches rouges; Cvstoscolex, très- nombreux, fort petits et sans taches rouges. Observations. — Dans l'estomac d'un très -jeune individu, qui n'a pas plus de deux centimètres, je trouve, au mois de juin, une petite Telline el dans son intestin, un Distome, qui n'a pas encore d'œufs. LAMPIUS GUTTA.TUS, Uelz En flamand : Koningsvisch; en fiançais : Poisson lune , par Duhamel 2, ou Poisson royal. Deux individus ont été pris sur la côte de Hollande; le premier a clé décrit par Bakker 5; le second est en squelette au Musée de Leide (Van Bemmelen). Ce poisson étant fort rare, nous serons peut-être encore longtemps sans en connaître complètement les parasites. Il s'étend au nord jusqu'en Islande. Pâture : Il parait qu'elle consiste en Céphalopodes et en Méduses. NOSTOSITES. Branchies : Hexacotyle, Sp. nov. Sars 4. Intestins : Dislomum dicorynum, Dies. Dans les chairs : Distomum affine ou Monostoma lenuicolle s. 1 Johnston, Ann. and mug. itat. hist., t. XVI, p. 441 , lab. XV, p. 't-ti. 2 On ne doit pas confondre ce poisson lune avec la mole (Orthagoriscus mola) qui porte ce même nom et qui en diffère complètement sous tous les rapports. 3 Bakker, Osteographia piscium , 18"Jl'. 4 Ann. des se. nat , t. VII, p. 247, 1837, et Milliers Areliiv., 1837. 5 Trouvé par Bakker dans les chairs. Ces! le même ver, ou du moins un ver très-voisin, LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 33 Observations. — Diesing ne signale qu'un seul parasite sur ce poisson, le Distomum dicorynum. Nous avons eu l'occasion d'en étudier un qui était conservé dans le sel, mais sur lequel nous n'avons pu découvrir de parasites. Le docteur Daniellsen nous Pavait envoyé de Bergen (Norwége). CARANX TRACIlUttlS, L. En flamand : Poor (Ostende), Marsbankers (Anvers '); en français : Maquereau bâtard. 11 se montre régulièrement vers la fin du mois d'avril, avant l'arrivée du maquereau. Ch. Bonaparte le cite avec doute dans l'Océan. Nous l'avons déjà vu à Ostende du 1er au 10 avril. Tous ceux qui fréquen- tent le marché à Ostende le connaissent parfaitement. Pâture : Clupea sprattus , jusqu'à treize dans un seul poisson. N0ST0S1TES. Branchies : Gastrocolyle trachuri, Van Ben. et Hesse 2. Intestins : Distomum laticolle 3. XÉNOSITES. Tetrarhynchus..., le péritoine en est infesté 4; Agamonema 3. qui vit dans des replis de la peau , dans la cavité branchiale des Brama raii et dont nous avons fait connaître l'organisation, Mémoire sur les vers intestinaux , p. 10-i , pi. IX. Paris, I8d8. 1 On lui donne à Anvers également le nom de Osmakrel , Horsmakreel. 2 Recherches sur les Bdel Iodes... p. 117, pi. XIII, fig. 1-8. 3 Trouvé par Rudolphi en avril et juillet à N'aplcs; Molin et P. Olsson signalent le Distoma Polonii d&as l'intestin de ce poisson, l'un en Italie, et l'autre en Norwége. 4 C'est le même ver que Rudolphi a trouvé à Naples et qu'il désigne sous le nom de Anlhoce- phalus granulum. s C'est probablement encore le même que Rudolphi a vu à iNaples. 5G LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, XIPIIIAS GLADIUS, L. En flamand : Zicaerdvisch ; en français : Espadon. Un individu échoue dans l'Escaut est au Musée de Bruxelles. Un autre, de onze pieds de long, pesant trois cents livres, a été pris en Hollande '. En septembre 1826 un mâle, de sept pieds, a été pris dans le Firth of Fôrth près d'Edimbourg. NOSTOSITES. Branchies : Philichlys Xiphiœ 2; Tristomumcoccineum*; Tristomum papillosum; Lernea elongata 4. Intestins : Distomum dendricum 3; Dibothrium plicattim 6; Tetrarhynchus atlenuatus; Ascaris incurva, Riul. D'après Flemming, il héberge : Ascaris incurva, Tetrarhynchus atlenuatus, Bothriocephalus plicatus, Hiul. SCOMBER SCOMItKUS, L. En flamand : Makrelle; en fiançais : Maquereau vulgaire. Arrive sur nos côtes vers la fin de juin. C'est un poisson de passage comme le hareng. Patlre : Celocliilus seplentrionalis. — Ce poisson est irès-vorace, mais son estomac est généralement vide. 1 Âlgemeenekonst en tetterb., 1815. 2 C'est le professeur Stcenstrup qui a lait connaître ce beau Lernéen cliondracanthe. Over- sigt over (tel kgl. Videnskabernes Selskabs forhandlinger, Kjobenhavn, IS62, et Nye Oplys- ninger idem, dccember 1802. Voyez encore Bcrgsoc, Philichlys Xîphiœ, monographisk fremstillet. Kjobenbavn, 1864. 3 Nous citons ces vers d'après Dicsiny , Syst. helrn., vol. Il, p. 415. 4 Observé par Grant. !; Également d'après Diesing. 6 C'est le Bothriocephalus pliait us de Rudolphi. M. P. Olsson l'a observé sur le même poisson sur la côte de Norwége. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. .17 Branchies : Oetocotyle scombri, Kuhn ou Octocoti/le truncata de Diesing. — Il n'est pas commun; nous en avons trouvé rarement plus d'un ou deux ensemble; Plearocotylc scombri, Van Ben. l; Caligus; Anchorella paradoxa, Van Ben. -, pi. II, fig. G. Estomac et intestins : Ascaris pedum, Dcslongchamps; Distoma excisum, Ilud. — Cinq ou six dans l'estomac d'un seul individu. M. P. Olsson l'a trouvé sur les maquereaux de la côte de IWwége. Distoma increscens, Olsson 3. XÈN0S1TES. Tetrarhynchus , enkyste dans les cœcums pyloriques; Agamonemu ; Cesloscolex. THYNNLIS VLLGA.IUS. En hollandais : Thonyn; en français : Thon. On en cite sur la côlc des Pays-Ras*. Il est fort rare sur les côtes d'Ecosse où il est connu sous le nom de Makrelsteur. On en voit quelquefois d'une très-grande taille sur la côte du Jutland. Nous en avons à Louvain un sque- lette qui provient de cette côte. On en a vu de quatre cent soixante livres. A Christiania il est si connu qu'il porte au marché un nom vulgaire. Pâture : Nous n'avons pas eu l'occasion de voir ce poisson frais. Cavité de la bouche et branchies : Elylrophora brachyptera, Gersl. !i, ou Arnœus lliynni, Koll; Bracliiella Ihynni, Cuv., pi. II , fig. 10. Estomac et intestins : Dislomum clavatum ; Cucullanus melanocephalus ; Onchophora neglecta 6. 1 Grube, Troschel' s Archiv, 1855, p. 157. — Zoologie médicale, vol. I, p. 194. Paris, 185!». 2 Ann. des se. nat., ùmc sér., t. XVI, pi. VI, fig. I. Nous en avons trouvé deux sur huit ma- quereaux. 3 Cette espèce se trouve parmi les Distomes armés, et Olsson dit l'avoir trouvé également dans le Flétan et dans le Merluccius vulgaris. 4 Van Bciumelcn, Lijst van visschen in Nederlanà l waargenomen. s Gerstœckcr, Troschel's Archiv, 1853, p. 62, et 1865, Jahres Bcricht, p. 671.— licised. Ost. Freg. Novara, p. 189, pi. XVII. Wien, 1865. 6 D'après Diesing, Sgst. helm., vol. Il, p. 414. Tome XXXVIII. 8 58 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, Observations. — Nous ne connaissons pas d'exemple d'un thon pris par nos pêcheurs. Genre : GASTEROSTEUS. C'est à cause de leur séjour habituel dans le port d'Ostende et dans les parcs aux huîtres, que nous faisons ici mention des deux espèces fluviatiles. Est-il vrai que les Epinoches qui habitent le voisinage des côtes maritimes ne se rencontrent pas dans l'intérieur des terres; que celles qui habitent les eaux saumâtres ou les rivages de la mer diffèrent de celles qui vivent dans l'eau douce? Nous pouvons assurer que les Epinoches prises dans les parcs aux huîtres et homards vivent aussi bien dans l'eau douce que dans l'eau de mer, et que l'on peut placer celles qui sortent des fossés, où il n'y a que de l'eau douce, dans un aquarium marin, sans que l'on aperçoive la moindre gène dans leur respiration ou dans leurs allures. Elles se tiennent dans l'eau de mer exactement comme dans l'eau douce. Une étude des parasites de ces poissons, d'après les diverses localités, serait d'un très-haut intérêt scientifique, et la connaissance des espèces pour- rait y gagner beaucoup. Ces poissons se reproduisent dans les parcs : le nombre en est quelquefois prodigieux; mais nous doutons qu'ils y construisent un nid. Il n'y a pas une plante ni un soutien quelconque pour le porter. Ils devraient le construire sur la vase, et nous n'avons jamais rien trouvé de semblable quand les parcs sont mis à sec. Les Ligules que l'on a trouvées dans les Epinoches, dans les Cyprins et dans d'autres poissons d'eau douce deviennent-elles réellement sexuées chez certains oiseaux? Nous ne le croyons pas. Nous n'avons jamais trouvé de Schislocéphales dans leur abdomen pour faire des expériences, mais, par analogie, nous ne croyons pas à la transmigration des Ligules aux oiseaux. Sans nul doute, certains oiseaux aquatiques renferment souvent des Ligules, et ces Ligules sont même vivantes; mais elles n'appartiennent pas aux oiseaux sur lesquels on les trouve. Ces oiseaux ne sont pas leur hôte. Elles ont été introduites par le poisson, leur chair a été digérée, et le ver, devenu libre, LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 59 ;i continué à vivre, mais sans continuer son évolution? Les Ligules des oiseaux sont des vers égarés, de vrais Planosites, et les sexes de ces Ces- toïdes sont déjà développés avant leur entrée dans les oiseaux. Diesing dit avec raison : Cum gaslerosteis in intestina translata. On a confondu sous ce nom de Schistocephalus dimorphus différents vers qui certes n'ont rien de commun entre eux; nous ne citerons pour preuve que les noms des oiseaux et des poissons sur lesquels ils ont été trouvés; Dicsini- l'ait mention de leur présence dans le Gasterosteus aculeatus et pungilius, Cottus scorpio , Salmo salar , Totanus calidrîs , Fulica atra, Phoca vitulina, puis dans des oiseaux des genres Corvus, Recurvirostra , Ardea, Ciconia . Stema, Colymbus, Podicejis, Larus, Mergus, Mergmiser, UriaetAlca. Les Gasterosteus aculeatus etpungitius se trouvent jusqu'en Finlande; il n'en est pas de même du Spinachia vulgaris '. GASTEROSTEUS ACULEATUS. lin flamand : Stekebal, Paddesleker ; Kraeyvisch des Ostendais; en français : Epinoche. Ce poisson, quoique d'eau douce, est commun dans les réservoirs aux huîtres à Oslende, ainsi que dans l'écluse de chasse. Pâture: Ce petit poisson est très-vorace. Les individus pris dans la nouvelle écluse de chasse à Ostende avaient tout le tube digestif, depuis la cavité de la bouche, de couleur verte par la présence des Diatomées. Ces poissons voraces mangent également les œufs de grenouille et leurs propres œufs -. NOSTOSITES. Branchies : Gyrodactylus elegans (nous on avons souvent trouvé en grande quantité sur tles individus péchés en mer); Lerneocera gasterostei 3 ; Thersiles gasterostei, Pagen- stecher '*. 1 Archiv fur Naturg., ISOi, p. iS't-. - Vandcn Eyndé, Mededeelingen , p. 59. 3 C.-B. Briihl, in-V'. VVien, 18(if). M'Mhe'd. aus dem zool. Inslitute der Universilât Pesl . 1800. — Ce Lerneocera serait, d'après Clans, le même que le Lerneocera gobina de Lcuck, tiouvé sur le Collas gobio. 4 Troschel's Archiv, 1801, pi. VI. — C'est le même Crustacé que Kroyer, MM. Steenstrup et Lulken uni décrit sous le nom de Ergasilus gasterostei. iO LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, Estomac : Distoma appendiculala, enkysté dans l'estomac à côté de Cyclopes. Intestins : Echinorhynchus anguslatus, Rud.; Ténia filicollis, Rud. '. XÉNOSITES. Cestoscolex '-. Voici la liste, donnée par Dicsing 3, des vers parasites* que nous n'avons pas observés : A scaris gasteroslei. Agamonema bicolor v. papilligerum. Cucidlanus elegans. Echynorhynchus angustalus. Echinorhynchus tuberosus. Monostom uni caryophillin a m . Schistocephalus dimorphus. Triœnophorus nodulosus. GVSTEROSTEUS PLISC.ITIUS. En flamand : de Tien-doornige Stekelbaers; en français : Épinochette. Cette seconde espèce vit également dans l'eau de mer, et nous l'avons observée, comme la première, dans les parcs aux huîtres à côté des homards. On la rencontre en mer le long des côtes provenant des rivières et des écluses, dit 31. Scblegel 5. M. Van Bemmelen en a trouvé aussi dans la mer du Nord près de la côte 6. Nous en avons placé dans l'eau de mer avec de jeunes Labrax lupus et des Muges, et ils ont vécu avec ces poissons marins pendant plus de six jours. Ils sont morts par accident. Voici la liste des parasites donnée par Diesing "• : Branchies : Gyrodyctalus elegans. Intestins: Ténia filicollis; Echinorhynchus tuberosus; Triœnophorus nodulosus; Schisto- cephalus dimorph us. 1 Zeder, Nachtrag, pi. III, (ig. 1-4. 2 C'est le seul poisson d'eau douce dans lequel nous ayons trouvé ces Scolex. Aussi peut-on dire, sans hésiter, que c'est dans l'eau de mer qu'il s'en infeste. r' Syst. helm., p. 420. ' Ces Agamonema sont des parasites Xénosites. N De dieren van Nederland , p. 34. u Lijst van visschen in Nederland waargenomen , p. 540. 7 Syst. helm.,p. 420. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. il M. von Baër a trouvé des Bothriocephalus solidus dans tous les Gasteros- teus pungitius, et des vers libres et vivants dans l'eau à coté d'eux. D'après Bloch, eette espèce vit seulement dans l'eau saumàtre '. Nous n'avons jamais trouvé ce Bothriocéphale sur ce poisson, pas plus (pie des Ligules. Nous en avons cependant ouvert un grand nombre. GASTEROSTEUS SPINOCHIA, L. Eu hollandais : Zeestekelbaars ; en français : Castré. Cette belle espèce est signalée par M. Scblegel sur les côtes des Pays-Bas, depuis la Zélande jusqu'à Groningue, et dans le Zuyderzée 2. Nous n'avons pas eu l'occasion de l'observer sur nos côtes. M. Van Beminelen la comprend également dans la liste des poissons qui ont été observés dans les Pays-Bas z. Il est commun sur la côte de Bretagne. On le prend aussi dans la Baltique. Nous en avons vu de beaux exem- plaires dans les aquariums de Hambourg et de Concarneau. Il paraît que ce poisson n'a pas été étudié encore sous le rapport de ses parasites. Il n'est même pas cité dans le catalogue des poissons dont Diesing l'ait le relevé. Paître 4 : Mysis vulgaris ; Idothea linearis. Nous n'avons trouvé ni vers ni Crustacés dans ce poisson. Nous en avons ouvert cepen- dant plusieurs. ZEUS FABEB, Linn. En flamand : Zonneviscli ; en fiançais : Dorée ou Poisson St-Pierre. La chair de ce poisson est fort estimée aujourd'hui. On l'a longtemps dédaigné sur nos côtes. II est assez commun. ' Verhandl. d. Gesells. Naturforsch. f'reunde, l" Band., p. 388. Berlin , 182!). 2 Schlegel , De dieren van Nederland. Visschen, p. 54. 3 Lijsl vun visschen in Nederland waargenomen, p. 540. 4 Nous avons ouvert seulement des poissons conservés dans la liqueur. 42 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, Ces poissons se prennent toujours isolément; il est rare d'en voir prendre plus de deux d'un coup de filet. Pâture : Je trouve toujours l'estomac vide. NOSTOSITES. Branchies : Ckondracanïhus zei, Guérin '. On trouve un ou deux de ces beaux Chondra- canlhes sur la plupart des poissons. Intestins : Ascaris [abri, Kud. -; Distomum caudiporum, Rud. Agamonema, en abondance sur le foie et sur les cœcums pyloriques; un Ceslo(>e indé- terminé, enkysté dans le péritoine; Cestoseolex, dans les cœcums pyloriques cl dans l'in- testin, pi. V, fig. 18. SPAROÏDES. Les poissons de la famille des Sparoïdes 5 sont peu répandus au Nord; la Méditerranée en nourrit plusieurs; on en voit différentes espèces dans le golfe de Gascogne et sur la côte de Bretagne; mais dans la Manche pro- prement dite, et surtout dans la mer du Nord, on n'en voit qu'à titre d'ex- ception. Nous ne connaissons que quelques exemplaires pris pendant une période de vingt-cinq ans par les pécheurs d'Ostende. PAGELLUS CENTHODOI\TUS, Cuv. et Val. En flamand : Zeebraesem ; en français: le Rousseau. Nous ne connaissons que fort peu d'exemplaires de ce beau poisson pris sur nos cotes. Nous n'en avons qu'un seul à Louvain. Nous l'avons observé à une époque où nous ne nous occupions pas spé- cialement des parasites de ces animaux. 1 Van Bcneden, Ann. îles se. nul., 5e sér., t. XVI , p. 1 10, pi. IV, fig. 5-7. - C'est, pensons-nous, le même que Rudolphi a observé à Naples. 3 Nous croyons que c'est par erreur que le Chrysophis aurata, Linn., esl signalé par quelques ailleurs dans la nier du Nord. C'est Gronovius qui le cite comme ayant été [iris à Schcveningue, et M. Van Beinmelen le maintient parmi les poissons des cotes des Pays-Bas. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 45 Sa pâture ainsi que son mobilier ne nous sont que fort incomplètement connus. Diesing ne cite parmi les parasites duPagellus erythrinus que leDistomum spart dans les intestins et un Againonema dans le Pagellus mormyrus '. Pâture : Picnogonon littorale. NOSTOSITES. Branchies : Ànchorella centrodonti, Van Ben., pi. II, fig. S. Estomac : Distoma pagelli, Van Ben., pi. IV, lig. 17. CANTHAUUS BRAMA. En flamand : Zeekarpel, Klipvisch; en français : Brime de mer. On en pèche quelquefois en été dans le port d'Ostende. Nous en possé- dons trois exemplaires qui proviennent de nos côtes. Nous en avons eu heureusement quelques exemplaires vivants dans des moments favorables. Patire : Ce poisson est fort curieux sous ce rapport. Dans deux individus rapportés par nos pécheurs au marché d'Ostende, au mois de septembre, nous avons reconnu : Hyas coarctatus, un petit crabe complet de la tribu des Mayens, deux Annélides à soies; Pycnogonon littorale, un individu complet; Tellina solidula, une valve complète; Echinas miliaris, Linn., un fragment; Tubularia coronata, divers fragments. NOSTOSITES. Branchies : Clavella bramœ, Sp. nov. ; Anchorella canlhari, Van Ben. -; Microcotyle erythrini 3. Coeci'ms pyloriques : Distoma pagelli, Van Ben. Intestins : Ascaris..., par milliers; Distoma pagelli , Van Ben. XÉNOSITES. Cesloscolex, en abondance dans les intestins. 1 Syst. helminth., vol. II, p. 417. 2 Nous n'en avons trouvé qu'un exemplaire sur deux poissons. 5 Van Beneden et liesse, Recherches sur les Ddelloles, p. 11 S. U LES POISSONS DES COTES DE BELGIQIE. SOI AMMIPENNES. A l'exception d'un seul, Ions les poissons de la famille des Squammi- pennes appartiennent aux régions tropicales. Le poisson qui fait exception est le Brama raii , qui habile la Méditerranée et la mer du Nord. Nous avons pu nous en procurer trois exemplaires. BHAMA RAII, Cuv. En flamand : Oudwijf; en hollandais : Braam, et Zeebraasem: en français : Caslagnole. On trouve quelquefois, mais accidentellement, ce poisson sur nos côtes. On en a trouvé également sur la côte de Suède. Dans l'hiver de 1824, on en a pris un auprès de la côte d'Elseneur (Danemark), où il est également très-rare '. Il est tourmenté par des vers intestinaux de beaucoup de sortes, dit Cuvier. Le professeur Esmark a fait connaître dernièrement une espèce nouvelle de ce genre, provenant de Hammerfest et à laquelle il a donné le nom de Brama raschîi -. Paître : Nous n'avons rien trouvé dans l'estomac. NOSTOSITES. Chez un individu nous n'avons trouvé aucun parasite dans les chairs ni sur les branchies. Appareil branchial : Distoma fillicolle, llud. 7\ Nous avons trouvé jusqu'à quatre couples sur un seul individu. Estomac : Ascaris bramœ, Van Ben., en quantité considérable. xénosites. Agamonema autour des cœcums pyloriques; Cestoscolex dans l'intestin. 1 Tidskrift for naturvidenk., cali. 10, p. 135. 2 Forhandl., Videnkabs-Selskabet à Christiania; novembre 18(11. 3 Ce ver habite une poche qui s'ouvre dans la cavité branchiale le long de la ceinture de l'épaule; chaque poche renferme un couple. Van Beneden, Mémoire sur les vers intestinaux , p. 104, pi. X. Paris, 1858. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 45 LABRUS MACULATUS1. En flamand : Lipvisch; en français : Vieille. Nous avons reçu ce poisson en vie, ainsi que le suivant, avec les homards de Norwége. Au mois de juillet 4 84.5, les pécheurs de Katwyk en ont pèche un qui est conservé à Leide (Van Bemmelen) -. Pâture : Poissons indéterminés. — Dans un individu pris par les pécheurs d'Ostende, l'intestin était rempli de sable et ne logeait aucun parasite. NOSTOS1TES. Branchies : Clavella labracis, Sp. nov., en abondance 3, pi. I, fig. 4. Peau : Anilocra mediterranea *. Intestins : Echinosloma labracis, Dujardin; Disloma labri, Sp. nov. 5; Distoma rubellam, Olsson ; Ascaris ungulalus , Sp. nov. Foie : Tetrarhynchus , enkysté; Cestoscolex dans l'intestin. 1 Nous trouvons dans les Labres trois espèces de Distomes parfaitement distinctes: une se l'ait remarquer par ses œufs, portant un iilament à un des pôles, une autre par ses œufs fort petits et nombreux, et une troisième par ses grands œufs et en petit nombre. Nous trouvons la même Ctavella sur le Labrus maculatus et Trimaculatus. C'est curieux de voir le grand nombre de Labres que l'on apporte au marché sur la côte de Bretagne et sur la côte de Norwége. A Christiania on se croirait, sous ce rapport, à Brest. Dicsing ne cite les parasites d'aucune des trois espèces que nous mentionnons. 2 Depuis la présentation de ce mémoire, nous en avons reçu un qui a été pris par nos pêcheurs. 5 Nous avons trouvé la même Clavella sur le Labrus maculatus et le Labrus trimaculatus. 4 Cet Isopodc acquiert une grande dimension, et sur le même poisson on rencontre souvent un mâle et une femelle. C'est sur le Labrus cornubiensis qu'on le trouve le plus souvent, et il n'est pas rare de voir le Lépospbile sur le même poisson qui héberge l'Anilocra. Sur six individus de cette dernière espèce, nous avons observé, outre les Crustacés, un Distomc sexué dans tous, un Distome agame dans deux, un autre Trémalodc et un Cestoscolex dans un seul. Les branchies ne portaient rien. 3 M. P. Olsson a trouvé dans l'intestin un Distome auquel il donne le nom de Commune et qui est probablement le même; à un autre Distome du sous-genre Brachycœlium il a donné le nom de D. rubellum. Nous avons trouvé régulièrement deux espèces de Distomes dans les Labres de la côte de Bretagne, et souvent même une troisième. Tome XXXVIII. 9 £6 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, LABItUS TRIMACULATUS, L. En français : la Vieille couleur de chair Commun sur la côte de Norwége et de Bretagne. Nous en avons reçu différentes fois en vie par le navire qui apporte les homards. Pâture : Poissons indéterminés. NOSTOSITES. Branchies : Clavella (abrutis, pi. I, fig. 4. Intestins : Echinorhynchus roseus, Sp. nov. XÉXOSITES. Cesloscolex, en abondance. CTENOLABRUS ULPESTIUS. Val , = Perça rupestra, Mull , Zool dan., pi. CVII . = Lctjamjs rupestris, Bloch , Tab. 250, fig. I. Je n'en ai vu qu'un seul exemplaire qui a été pris par les pécheurs de Blankenberghe. Je le dois à l'obligeance de M. le major Le Hon. Je n'ai pu l'examiner frais. Diesing cite dans cette espèce un seul parasite : le Distoma fasciatum. GOEIUS J>iIGEK. !.. En flamand : Goveken ; en fiançais : Boulereau noir ; Gronovius lui donne le nom de Meune. On le trouve parfois avec le Gobius minutas dans les eaux peu profondes. Il se distingue du Minutus par sa couleur noire et par sa tête plus grosse. Nous Pavons observé très-rarement sur nos côtes. Pâture : Crustacés microscopiques. NOSTOSITES. Coecums pvloriqies et intestins : Ascaris, m voie de développement. Agamonema.... — Lu individu, aussi long que l'abdomen, occupait la cavité abdomi- nale; Cesloscolex, de très-petite taille, el une espèce d'une taille plus forte. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 47 GOBI US MIKUTl S. En flamand : de kleiue Gui\e. Ce poisson vit fort bien dans les aquariums. II est trop petit pour avoir attiré l'attention des pêcheurs. On peut en prendre des milliers en un quart d'heure de temps, dans les fossés et les réservoirs des huîtrières. J'ai trouvé, au mois d'août, un jeune poisson, d'un centimètre de long, ayant un Crustacé microscopique dans l'estomac et cinq Scolex de Cestoïdes dans l'intestin. Pâture : Canthocamptus strômii; Arpaclicus chelifer. NOSTOSITES. Branchies : Gyrodactylus elegans '. Intestins : Distoma flavescens, S|>. nov., pi. V, fig. 4. Cestoscolex avec lâches de pigment rouge et d'autres sans tacites, avec ventouse buccale très-grande. AINAURICHAS LUPUS, L. En flamand : Zeewolf, en français : Lnu\> marin ou Chat manu. Il n'est pas très-rare. La chair est peu estimée à cause de son aspect; mais elle est fort bonne, et peut être comparée à celle des meilleurs poissons. Ce poisson est assez répandu sur la côte de Groenland et d'Islande, et les habitants de cette île le mangent séché, bouilli ou rôti. La vésicule du fiel est fort grande et la bile qu'elle contient est employée comme savon. Il parait qu'on utilise la peau pour faire des chaussures. 1 Quoique ce ver appartienne aux poissons d'eau douce, nous ne, voyons pas de différence entre lui et ceux qui vivent sur le Gobius. Du reste, M. Semper a déjà observé ce même parasite microscopique sur le Cyclopterus lumpus. 48 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, On le trouve également dans la mer Blanche et dans la mer Glaciale. Ce poisson atteint jusqu'à deux mètres de longueur. Pâture : Spatangus purpureus; Echinus miliaris dans la plupart des individus. — Nous en avons ouvert deux qui avaient l'estomac complètement vide. Coups : Anchorella ritgosa, Kr. \ Ichtyobdella anarrhicœ, Dies. -, pi. III, fig. I. Intestins : Distoma incision 3, pi. IV, fig. a. Vésicule du fiel : Distoma incisnm, Rud. 4. — Nous en avons trouvé plus de cent dans une seule vésicule. C'est sans doute le Distoma anarrhicœ de Uatlike; mais il est éton- nant que Rathke ne fasse pas mention de la couleur noire du tube digestif. Les deux ccecums forment deux (rainées qui tranchent à côté de la ventouse rougeàtre du ventre. Nous en avons trouvé dans tous les loups de mer que nous avons étudiés jusqu'à pré- sent. P. Olsson a donné à ce Distome le nom de Distoma Fellis. Nous n'avons trouvé aucun parasite de cette catégorie. Observations. — Nous avons reçu par l'obligeance du docteur Danielsen un Anarrichas panterina de la côte de Norwége. C'est un poisson excessive- ment rare, m'écrit le docteur Danielsen. Les exemplaires de Y Anarrichas lupus de Norwége ne diffèrent des nôtres sous aucun rapport. 1 An», des se. nal., 5e sér. t. XVI, pi. VI, fig. 7-10. 2 Sur la face interne des opercules, Van Beneden et liesse, Recherches sur les Bdcllodes..., p. 26, pi. I, fig. 9-15. Un mâle de taille moyenne, pris le 5 juin, avait dix-huit Ichtyobdella anarrhicae sur les branchies et sur la peau qui tapisse la cavité branchiale; la vésicule du fiel était pleine de Distoma d'un millimètre de longueur, dont les œufs commençaient à remplir l'oviducte. 3 En portant sur le porte-objet du microscope un peu de mucosité de l'intestin, pris au hasard, on est sur de trouver des Distoma microscopiques, les uns portant déjà une énorme ventouse ventrale, qui rappelle celle du Distoma de la vésicule du fiel, les autres, plus petits encore, une ventouse ventrale fort petite et deux taches de pigment en dessous de la ventouse buccale. Se rapportent-ils au même animal? 31. P. Olsson cite dans l'intestin de ce poisson le Distoma altemon, Rud., qu'il aurait trouvé également dans quelques Plcuronectcs, flesus et microcephalus. — Ce même Distome est signale dans l'intestin de ce poisson par le docteur Cobbold, Proc. Zool. Soc, 1805, p. 525. 4 Danske Selsk. Skrif't., t. V, p. 70, pi. II, fig. 5. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 49 PIIOLIS L.EVIS, Fleium. En hollandais : Sleenslijmmvisch ; en français : la Baveuse commune. M. Van Bemmelen fait mention de ce poisson dans son catalogue des poissons observés dans les Pays-Ras. Trouvé entre les pierres, dit-il, à Pile de Walcheren (Maitland), et observé par lui-même au Helder. Nous ne l'avons pas observé sur nos côtes. M. Éd. Van Beneden a étudié ce poisson sur la côte de Bretagne et il me communique les observations suivantes : Pâture : Baleines. — Dans l'estomac se trouvent régulièrement des débris de Balanes , des fragments de granit et des restes de Crustacés. NOSTOSITES. Peau : Anceus. — Sur la peau d'un individu se trouvait un Praniza, qui, le lendemain, s'était transformé en Ancéc. Intestins : Échinorhynchus terelkollis, d'après Cobbold; Disloma — Remarquable par une grande ventouse; on en voit un très-grand nombre et tous agames. ZOARCES VIVIPAUUS, INills. En flamand : Builaal, Lompje; en français : Biennie vivipare. On confond souvent ce poisson avec les Motelles, dont il a l'aspect et les babitudes. II est fort commun le long de la côte, mais on l'estime trop peu pour le porter au marché. Il s'étend jusqu'au cap Nord et peut-être jusqu'à la mer Blancbe, dit M. Malmgren '. Pâture : Crawjon vulgaris, NOSTOSITES. Vésicule biliaire : Disloma Cavité de la bouche : Disloma rufoviride. Intestins : Amphicephalus paradoxus, Éd. Van Ben.; Ascaris acuta, Rud. '. 1 Kritische Uebersicht , p. 290. 50 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE. Diesing cite les noms suivants : Distomum divergen.s. Echinorhynchus proteus. Ascaris acuta. Tous les (rois dans l'intestin. XÉNOSITES Tetrarynchus ; Echinorhynchus -; Cestoscolcx. CENTllOINOTUS GUNELLUS. L, = GUNEI.MIS VDLGAR1S, Flellllll. En hollandais : Botervisch; en flamand (à Ostende) : Wolflie;m français : Gonnelle. Les pêcheurs de crevettes en prennent de temps en temps à Ostende. Depuis deux ans, nous avons pu nous en procurer une dizaine d'individus de toute grandeur. On trouve ce poisson jusqu'au Finmark, où il est même extraordinaire- ment abondant 7\ Il est commun sur la côte de Norwége, d'Angleterre et de Groenland. Pâture : Portunus holsatus. — Nous eu avons vu régulièrement des débris dans l'estomac et l'intestin. XÉNOS1TES. Cestoscolex. CYCLOPTEUUS LUMPUS, Linii En flamand : Slronl fréter, Snotilolf; en français : Lump, Gras-Mollel. Il n'est pas très-rare, mais on ne l'ait aucun cas de sa chair. D'après le nom que les pêcheurs flamands lui donnent, ce poisson serait crotophage. Nous avons été longtemps sans découvrir aucun débris solide dans son estomac. 1 Schneider et Cobbold 2 Ce ver est enkysté dans le péritoine. Il a élé observé par mon lils. 3 Malmgren, loc. cit. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. Si Ce poisson se trouve répandu au Nord jusqu'à la mer Blanche , les côtes d'Islande, de Groenland et peut-être même de Spitzberg '. Pâture - : Crangon vulgaris; Mysis vulgaris. — Dans un jeune individu de trente -cinq millimètres de longueur, nous avons trouvé l'estomac rempli de débris de Crustacés. Nous avons reconnu des Idotèes ayant à peu près la moitié de la longueur du corps du poisson qui les avait avalés. Dans un autre, qui n'avait pas plus d'un centimètre, l'es- tomac contenait des Crangons et des Mysis jeunes. Branchies : Gyrodaclylus elegans 5; Caligina (Van Ben.) cyclopleri. Estomac : Distoma. Foie. — Le Dr Cobbold signale la Filafia capsularis sur le foie 4. Intestins : Distoma reflexum, Crepl., pi. V, fig. 3; Distoma batryophoron , Olsson ;i; Gas- terostoma, Sp. nov. 6; Agamonema7. Dans l'épaisseur du péritoine : Tetrarhynchus...; Agamonema 8...; Cesloscolex, en abon- dance 9. 1 Malmgren, (oc. cit., p. 280. - On trouve rarement des traces de pâture dans les poissons adultes. 3 M. Semper a vu des Gyrodactyles qui, s'ils ne sont pas identiques, sont au moins sem- blables au Gyrodactylus elegans, d'après G. Wagener; Ueber Gyrodactylus elegans, Aucun. f. Anat. und Physiol., 1860, p. 709. 4 Proc.Zool.Soc, 1805, p. 525. b Sur les côtes de Bergen. 6 Ce ver a été trouvé par M. Ed. Van Beneden. 7 Nous avons trouvé cet Agamonema dans f intestin ; il ressemble complètement à celui qui est enkysté dans le péritoine. Ces vers ne diffèrent que par la taille : celui de l'intérieur ne mesure guère plus de deux millimètres, tandis que celui qui est enkysté en mesure au moins dix. 8 .Nous en avons trouvé enkystés dans un poisson qui n'avait pas plus de 0m,0ô5. '•' Une femelle pleine d'œufs mûrs, prise le lô août, avait comme toujours les intestins, et surtout le gros intestin, pleins de Cesloscolex de toutes les grandeurs, dont le grand nombre était visible à l'œil nu. Dans un jeune individu d'un pouce et demi de longueur les Cestoseolcx remplissaient déjà les cœcums pyloriques. 52 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, LIPAIUS BAUIJ YTUS, Ekslr. Tu flamand : Zeeslak-visch ' ; en français : Liparis. Il \ a dos moments où les pêcheurs de crevettes à Ostende en prennent en grande abondance. Il nous est arrivé d'en trouver au printemps une ving- taine dans le canot d'un seul pécheur. M. de Selys Longchamps Ta observé à Heyst. On trouve ce poisson jusqu'au fond de la Baltique, et M. Malmgren nous apprenti que M. Lovèn n'a pas trouvé la moindre différence avec un Liparis de Kamschatka. Selon toute probabilité, cette espèce s'étend également jus- qu'à la mer Blanche et la côte de Spitzberg. Kroyer ne signale pas moins de quatre espèces de ce genre sur la côte de Groenland -. Pâture. — Nous n'avons pas trouvé tic débris dans leur eslomac. MiVI USITES. Intestins : Gaslerostoma. XÈNOSITES. Agamonema; Cestoscolea . CALLIONYMUS DRAHINCULI'S, L. Kn flamand : Abschauer, Geernaerts-Oomlje; en hollandais: Pitvisch 3; en fiançais : Sacary ou Doucet. Ce poisson n'est pas rare sur nos côtes. Les sexes diffèrent tellement entre eux que pendant longtemps on a dé- signé les mâles et les femelles sous des noms différents : Callionymus lyra et Callionymus dracunculus. ' Gronovius signale ce poisson sons le nom de Cyclogaster (Kringbuyk) , et en donne nue ligure très-reconnaissable. Animal, in Belgio habitant. Centuria prima , p. 2Go, n. IC5. 2 Loc. vit., p. 287. •' Les pêcheurs hollandais le désignent également sous le nom de Pilatus-Vischje , et de Schelvischdaivel. Nous en avons trouvé de fort petits, mais très-reconnaissables, de trois à quatre centimètres de long, dans l'estomac du Gaclus pollachîus. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX 53 Paître : Crangon vulgaris; Nerita litloralis; Ophiura lacertosa; Echinocyamus pusillus. NOSTOSITES. Branchies : Lernœa branchialis , L. '. Intestins : Distoma callionyrni, Sp. nov., pi. IV, fig. 8; (rois .Ascaris Cesloscolex dans l'intestin. Observations. — Ce poisson n'est pas cilé par Diesing pour ses parasites. Nous avons vu jusqu'à trois Néinatodes différents dans l'estomac et l'intestin. ECUEÏNEIS REllOUA. Signalé par M. de Selys d'après les journaux en 1842. Nous devons, en tout cas, le considérer comme étant amené accidentellement par l'un ou l'autre grand poisson. On l'a signalé sur des Squales bleus pris sur la côte d'Islande. Pâture. — Sa pâture est complètement inconnue. Nous n'avons rien trouvé dans l'estomac d'un individu conservé dans la liqueur. Il est à désirer que l'on trouve l'occasion de visiter quelques individus sous ce rapport. On ne lui connaît aucun ver parasite. On n'y trouve qu'un Lernéen. Branchies : Peneila remorœ , d'après M. Murray '-. LOPUIUS PISCATOR.IUS, L. Eu flamand : Iioggefreter, Zeeduivel; en fi aurais : la Baudroie ou Raie fécheresse. C'est un poisson d'un aspect repoussant. Il est presque tout tète. La chair n'est pas mangée, même par les pauvres. 1 Nous disons Lernœa branchialis ; mais un examen attentif ferait peut-être reconnaître une espèce voisine. 2 Murray, Description of a new species of Peneila (p. remtrœ). Eii.ne. n. piiil. journ. 18110. Tome XXXVIII. 10 M LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE. Pâture. — Le D' Mac-Intosh a trouvé dans l'estomac d'un Lophins piscalorius, à coté de Carrelets, un Cottits bubalis, d'environ un pied de longueur, dont l'abdomen était dis- tendu par deux Carcinus mœnas qui s'y trouvaient à coté de débris d'autres individus en partie digérés. Dans des crabes il a trouvé, en disséquant le système nerveux, un Distome agame enkysté et dans le foie un Nématode, également agame. Il pense (pie le Distome est destiné au Lophius; nous croyons que le Nématode est un Coronilla et que tous les deux sont, destinés au Scillium canicula ou à une Raia '. N0ST0S1TES. Il n'\ a pas de poisson plus infesté de parasites à l'intérieur et à l'extérieur. VOrtha- goriscus mola seulement l'emporte sur lui, dit, avec raison, M. Cobbald 2. Peau : Calliobdella lophii, Van lîen. et liesse 3. Branchies : Chondracanthiis gibbosus, kr. i, pi. II, 6g. ô. — On trouve toujours ce beau Lernéen en abondance sur les branchies et dans la cavité branchiale. Il faut le détacher avec soin si on veut l'avoir complet. Nous en avons trouvé en place avec le mâle. 11 y a des Baudroies sur lesquelles nous avons vu plus de cinquante individus. Sur une der- nière Baudroie, de grandeur moyenne, nous n'en avons observé que six. Une grande Baudroie femelle, reçue au mois de décembre, ne contenait aucun Cbondracanihe. C'est le second spécimen que nous observons sans parasites. Intestins : Ascaris rigida, Bud.; Ascaris lophii, Midi., Zool. dan. Disloma enkysté dans la cavité de la bouche à côté du Telrarhynchus erinaceus s, pi. V, lig. 12; Gasterostomum gracilescens. — Nous avons trouvé ce ver enkysté sur les branchies. Nous en avons observé cinq ou six, tous exactement de la même grandeur et dans le même état de développement, pi. III, fig. 16, a-d; intestins : Cesloscolex. Observations. — Ce poisson a été visité par un grand nombre (Thelmin- 1 The Trematode larva and Ascaris of llie Carcinus mœnas, Micros, journ., vol. V, pi. V11I. - Cobbald, Trans. Linn. Soc, vol. XXII, p. 161. 3 Recherches sur les Bdellodes...., p. 56, pi. II, fig. 1 1-16. 4 Ann. des se. nut., 5e série, t. XVI, p. 104, pi. III, fig. 10-15. — Rathke, Z. Faana Norwe- gens...., \>. 1 16. — W. Turner and Wilsou, On the structure of the Chondrac. lophii. Tbamsact. (ii the roy. Soc. of Edinbuhg, vol. XXIII, part. I, 1861-186-2. :' Nous avons trouvé ce Télrarhynque agame sur différentes Baudroies dans la cavité de la LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. m tologistes. Voici le relevé des vers qui ont élé observés sur lui, d'après Diesing : Dislomum (Gasterostomuni) gracilescens; Rhynchobolhrium crassiceps; Bothriocephalus lophii; Echinorhynchus pumilio; Echinorhynchus acus; Ascaris rigida; Ascaris angulata. Rhynchobolhrium tenuicolïe; Agamonema capsularia; Agamonema commune; Scolex polymorphus = Cesloscolex. MALACOPTERIG1ENS. MOUUUUA VULGAIUS, L. En flamand : Kabeljamc. — Muillje, dans le jeune âge ; on français : Morue C'est, d'après Rathke, le Caligus bicuspidatus mâle et le Caligus Mulleri femelle de Nord- iiianu, ainsi que le Calligus Mulleri de Leacli. Il a trouvé ce Crustacé en abondance sur la Lingue , près de File Gricpe. (Rathke, Beitr. -. Fauna Norwegens, p. 99.) LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 63 NOSTOS1TES. Nous n'avons pas eu l'occasion de les étudier; le seul exemplaire que nous en ayons obtenu était conservé dans la liqueur. On ne cite chez lui qu'un Nématode enkysté; il n'a pas été, du reste, l'objet de recherches suivies. MOTELL/V QL'INQUECIHUA.TA. En flamand : Lompje; en hollandais : Landvisch ; en français : Mustèle. Ce poisson est commun à Ostende. On le trouve à peu de profondeur sous les pierres. La Motella tricirrhata se trouve au nord sur la côte de Norwége, et au sud sur la côte de Bretagne. Nos eaux sont sans doute trop peu profondes pour lui, et surtout le fond trop sablonneux. Paître : Petits poissons; œufs de crabes; Crangon vulgaris; Gammarus locusla; Mysis vulgaris; Nereis. NOSTOS1TES. Branchies : Gyrodaclylus Cavité de la boiciie : Distoma Coecl'.ms pyloriqies : Ascaris , jeune. Estomac : Ascaris , six ou sept dans un seul poisson. Intestins : Echinostoma ', pi. V, fig. 1,2; Distoma, très- abondant; Distoma fuloum, d'après Cobbald; Distoma molellœ , Van Ben.; Ascaris; Dibothrium rugosum, Bud. Tetrarhynchns , enkysté; Agamonema , enkysté sur le foie avec organes sexuels, mais pas d'œufs. Des Cestoscolex, remarquables par leur longueur; un autre, par ses taches de pigment, et le troisième, par sa taille et ses bothridies fenestrées; Echinorhyncus en- kysté , pi. V, (ïg. 6. 1 Un jeune conservait encore les deux taches oculaires. 64 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, A.MMODYTES TOIJIAINUS '. En flamand : Smeelte, Zandael; en français : Lançon. Commun à Ostende, se retire dans le sable à basse marée. Nous en avons vu quelquefois de diverses grandeurs en grande quantité dans les filets des pêcheurs de crevettes. La chair de ce poisson est délicate. VAmmodytes lancea ne paraît en être qu'une variété. Il est mangé par le Congre. Paître : Crustacés microscopiques. NOSTOSl ll.v Branchies : Gyrodactylus -, pi. III, fig. 13. Estomac : Disloma ocreatum, Moliu 5; Ascaris Intestins : Ascaris XÉÎiOSITES. Agamonema, enkysté dans le péritoine; Cestoscolex. CLLPEA HAREIfGUS. En flamand : Eering, llaring; en français : le Hareng commun '. Tout le monde sait avec quelle régularité ce poisson apparaît périodique- ment dans les mêmes parages. 11 quitte les profondeurs à des époques fixes et se rapproche de la côte pour frayer. Il lui faut une température de 3° à 4° au-dessus de zéro. Pâture. — Cette question a beaucoup intéressé, à diverses époques, les 1 Si nous nous en rapportons à Diesing, ce poisson n'a pas encore été étudié sous le rapport des parasites qu'il nourrit. 2 Ce Gyrodactyle a été observé par mon fils, au mois d'août, à Ostende. 5 Deux individus sur les branchies et un dans lintestin; tous les trois chargés d'œul's, le 15 août. Chez un autre individu, je trouve cinq Disloma dans l'estomac (portion œsopha- gienne et pylorique), mais aucun autre ver dans l'intestin. Chez un autre, six ou sept Distomes dans la cavité de la bouche, autant dans la première portion de l'estomac; rien dans l'autre portion ni dans lintestin. Un Nématodc enkysté dans le péritoine. * Sous le nom de While béate, on désigne un petit poisson que l'on prend en abondance, dans la Tamise, à une époque déterminée de l'année, et qui est fort recherché par les amateurs LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 63 naturalistes comme les pécheurs; il y a de la pâture nuisible à la chair du poisson , pâture qui lui communique un mauvais goût et le fait repousser du commerce. Il y a des harengs que l'on ne parvient pas à saler convenable- ment, dont la chair devient rouge et se gâte à l'intérieur quand leur pâture est de couleur noire. M. Roeck, chargé par son gouvernement de l'étude du hareng, a soumis cette question de la pâture â un examen rigoureux, et il donne la solution des divers problèmes qu'il a cherché â résoudre l. On avait pensé d'abord que la pâture du hareng consistait uniquement en vermisseaux, mais depuis on a reconnu qu'ils mangent une innombrable quantité de Crustacés. Kroyer pense que ce sont des Mysis; Valenciennes, au contraire, suppose que ce sont des Copépodes, du moins sur les côtes d'Ecosse ( Tispe furcata et Canthocamptus stromii) , et M. Munter dit que c'est surtout le Cyclopsine castor, du moins sur la côte de Poméranie 2. Voici le résultat des observations de M. Roeck : Les pêcheurs admettent trois pâtures différentes : la rouge, la jaune et la noire, en partie d'après la couleur de la proie, en partie d'après la couleur des fèces. M. Roeck a trouvé dans cette pâture rouge, qui était recherchée aussi par les maquereaux et qui colore la mer en rouge par son abondance, des Copépodes microscopiques, dont les plus grands ne dépassaient pas une ligne. Ce sont des espèces des genres Cahums, Eikocalanus, Centropages et Anomalocera. -Ce sont ces animaux qui fournissent la graisse aux maquereaux et aux harengs. Au Spitzberg cette pâture rouge sert aux oiseaux et, dans les mers du Sud, aux baleines, dit M. Roeck. qui vont en manger à Gravesend. D'après les observations de M. Gunther, ces Whiie beale ne sont autre chose que déjeunes harengs, mêlés parfois de quelques autres jeunes poissons. 1 AxelBocck, Ueber Heringsasicng , Tidskrift for Fiskeri, I Jahrg. Kopenhagen, 1807, traduit par Troschel , dans Troschel's Archiv. S. II., I8G8, p. 72. 2 En automne et en hiver les harengs et les sprots ont le canal intestinal plein de Mijsls, de Gammarus et de Copépodes, dont la mer, dans la baie de Kiel , fourmille dans ce moment, dit le Dr Mobius. — C'est la proie qui les y attire, dit-il, et si ces Crustacés n'y existaient pas, les harengs ne sauraient se sustenter dans ces parages. Mobius, Ueber Austern itn. Estomac : Disloma reflexum, Crepl.; Disloma varica, Zeder t!; Disloma ocreatum, Molin ". Intestins : Bothriocephalus proboscidea, Rud. ; Ascaris Agamonema ; Çestoscolex, fort petits, ne dépassant pas en volume un œuf de Dis- tome ordinaire. Observations. — En ouvrant l'estomac, on trouve ordinairement des Distante varica isolés dans toute sa longueur; dans les cœcums pyloriques et dans les intestins on voit plusieurs Bothriocephalus proboscidea ; dans 1 Rech. sur les Bdellodes, pi. IX, fig. l«J-28. 2 Loc. cit., pi. IX, fig. 41-18. 3 II n'est pas rare de trouver jusqu'à six Anchorella sur un poisson. 4 Schneider, loc. cit. 3 Strôm, Selskabs. Skrifter., vol. X, p. 25, t. VII, f. 1-7; Afin, nat. hist., 1848, mai, n° S, p. 397. o Muller, Zool. dan., pi. LXXII, lig. 8-11. 7 Goeze, Versuch. ein nature/., tab. XXXIV, fig. 1-2. — D'après P. Ols^on, observé sur la côte de Norwége. Tome XXXVIII. 12 70 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, les mucosités on trouve des Scolex de Cestode; à la lin de l'intestin on voit des Bothriocéphales ratatinés avec œufs et Ton en distingue de diverses gran- deurs, dont quelques-uns montrent des embryons à six crochets. OSMEItUS EPERLANUS, L. Kn flamand : Spiering '; en français : Eperlan. Il paraît qu'il y a une différence assez grande quant à la pâture et aux parasites entre les éperlans pris à Ostende et ceux de l'Escaut. Ces derniers sont aussi plus riches en parasites. On trouve ce poisson au Nord, dans tous les grands lacs au sud de la Finlande et dans toute la Baltique. On le pêche en abondance sur nos côtes, sur les côtes de Hollande, de Danemark, de France et d'Angleterre. Pâture : Gobius minutas; Alosa finta, jeunes; Engraulis incrassicaulus ; Rhypophylus glaber; Palemon serratus; Crançjon vulgaris; Mysis vulgaris; Lysianassa atlantica; Corophium longicorne; Amphitœ de Jurine; Gammaras locusta; Cyclopsina cœrulea; Balanus, jeunes. NOSTOSITES. Branchies : Ergasilus osmeri, Van Ben., pi. I, fig. 7. — On vc.il souvent jusqu'à quinze et vingt de ces Crustacés sur un seul poisson, mais ils échappent parfois à l'attention par leur petitesse. II faut racler les branchies et examiner le produit au microscope simple pour les découvrir. En hiver on en trouve rarement avec des œufs. Peau : Caligina soleœ, Van Ben. -. Vessie natatoire : Ancyracanthus impar, Schneider. Intestins : Strongylus....; Cucullanus elegans; Echinorhynchus proteus , commun; Cryp- tobothrium longicolle,Van Ben., en abondance; Distoma microphylla, Sp. nov., pi IV, fig. 2; Distoma macrobothrium, Sp. nov. 7', pi. IV, tîg. 1 ; Distoma rufoviride; Ascaris hirsuta, Van Ben. 1 A Anvers on donne trois noms différents à ce poisson, selon sa grandeur. - Nous avons trouvé ce parasite sur des éperlans qui n'avaient pas plus d'un pouce de lon- gueur. " Nous avons vu déjeunes Distomes dans les éperlans qui n'avaient pas plus d'un pouce de longueur. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 71 Distotna; Pleudobothriitm mutabile, Van Ben.; Telrarhynchus ; Agamonema ; Agamonema ; Cestoscolex ; Scolex. — Un Scolex sans bothridies, pi. V, fig. 17, se trouve en abondance enkysté dans le péritoine autour de l'estomac. Il acquiert, comme Scolex, une longueur de deux et de dois centimètres. On voit une l'ente longitudinale sur le côté de l'extrémité céphalique. COIIEGONUS OXYRUYNCIIUS, L. En flamand : Houling , Pin; en français: Outil, à la Halle de Paris, d'après M. Blanchart. Pâture. — M. Van den Ende a trouvé dans l'estomac d'un Houting trente limaces (Limax rufus). Il pense que ce poisson se nourrit principalement de Mollusques '. Intestins : Cryptobothrium longicollis, Van Ben.; Bothriocephalus proboseideus , Ktid. -. XK.NOSITES. Cestoscolex. PLEURONECTES. Les poissons Pleuronectes, appelés Hétérosomes par Dumeril, sont presque les seuls des vertébrés dont le corps et le squelette sont sans symétrie. Los yeux sont placés du même côté, tantôt à gauche, comme dans le Turbot , tantôt à droite, comme dans la Platessa vulgaris et la Platessa flesus, ou quelquefois dans la même espèce, tantôt à droite, tantôt à gauche; certaines espèces sont plus sujettes à ces variations que d'autres. Voyez, au sujet du défaut de symétrie de ces poissons"1. 1 Mededeelingen , p. 54. 2 Olssoii, Entozoen , p. 53. 3 Van Bencden, Bull, de l'Acad. rog. de Bel g., t. XX, 5l part., p. 210; Ami. des ne. nalur. — Streenstrup, Observ. sur le développement des Pleuronectes, Ann. des se. natur., t. II, p. 253; I86i. — Ramsay, II. Traquair, m. il., Oh the asymetry of the Pleur onectidae..., Transact. i.i.w. Society, vol. XXV, p. 203; !805. 72 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, RHOMBUS MAXIMUS, L. En flamand : Terbol; en français : Turbot. Tout le monde connaît trop bien ce poisson pour (pie nous parlions de sa chair si justement estimée. Sur la côte de Norwége il perd de ses qua- lités, et la Plie, au contraire, y devient meilleure. A Bergen on fait peu de différence entre la Plie et le Turbot. Il s'étend an nord jusqu'en Fin- lande. Pâture : Clupea harengus '; Ammodytes tobianus -; Crangon vulgaris; Mysis chamœleo. — Ces derniers s'observent surtout dans les jeunes Turbots. NOSTOS1TES. Peau : Branchellio rhombi, Van Ben. el liesse5; Placunella rhombi, Van Ben. et liesse1; ■ l'.allicolijle kroyeri ■"'. Branchies : Caligus gracilis, Van Ben.,!, pi. I, fig. I ; Chondracanthus cornutus 7, pi. II, fig- I- Estomac et cavité de la bouche : Distoma rhombi s. — On le trouve déjà dans de très- jeunes poissons; Distoma œglefini, Mull. 1 Un Turbot d'une dimension ordinaire avait, le 20 novembre, quatre harengs dans son es- tomac, dont trois étaient encore entiers. Un de ces trois avait les ovaires pleins et les œufs étaient à maturité. Les deux autres avaient jeté leur frai. Ces harengs devaient donc se trouver au fond où se tient le Turbot. 2 J'en ai trouvé douze entiers dans l'estomac. 3 Recherches sur les Bihl Iodes , p. 53, pi. II, fig. 17-21. 1 Ibid., p. 73, pi. VI, fig. 1-7. ■' M. P. OIsson croit avoir observé ce parasite sur le Turbot. 6 Ami. des se. nat., 5"" sér., t. XVI, pi. II, fig. 1-7. 7 Van Beneden, Ami. des se. nul., 3mr sér., t. XVI, p. 108, pi. IV, fig. 1-4. — Nous avons trouvé un Chondracanthe femelle sexué avec mâle sur un Turbot de dix centimètres de long. 8 Ce Distonie a été confondu avec le Rufoviride à cause des canaux excréteurs qui forment en avant une bande opaque transverse sur le bulbe œsophagien. Il en diffère notablement par ses vitellogènes qui, au lieu d'être lobés, sont sphériques comme les testicules; les œufs sont plus grands et moins nombreux; la ventouse abdominale est plus forte. On voit très-bien dans celte espèce la vésicule spermatozoïdale un peu au-devant du vitclloducte. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 73 Intestins : Ascaris acuta '; Bolhrioceplialus punctatus -. Intestins : Cesloscolex. — Ces vers sont excessivement abondants dans toute la longueur de l'intestin, et ils sont généralement plus développés vers la fin qu'au commencemenl ; ils portent, pour la plupart, des taches de pigment rouge derrière les bolhridies, pi. VI, fig. 14. Péritoine et bouche : Tethrarhynchus lingualis ~>. Observations. — Chez un Turbot de grandeur moyenne, nous trouvons dans l'estomac, cinq Distoma tous également adultes et pleins d'œufs; les cœcums pyloriques et l'intestin grêle littéralement pleins de Dibothrium; des Scolex à belles taches de pigment à côté d'autres sans pigment dans tout l'intestin, et de plus grands dans le gros intestin à côté de milliers d'u'ufs de Dibothrium; un seul Ascaris dans le gros intestin. Dans un jeune Turbot de dix centimètres, nous voyons des Chondracanthus comutus mâles et femelles, déjà sur les branchies, et la femelle avec des embryons complets qui nagent en liberté. L'estomac ne contient que des Cranyons mlgaris et des Mysis chameleo; les cœcums et l'intestin, deux Bothriocephalus punctatus, dont les derniers proglottis sont pleins d'œufs; et à côté d'eux on voit de nom- breux Scolex qui se répandent dans tout l'intestin. RUONIIUS VULGARIS, Cuv. lui flamand : Grielje; en français -.Barbue. Comme le Turbot, la Barbue se prend toujours par un ou deux individus à la fois. La chair est moins ferme et moins estimée (pie celle du Turbot. 1 Mullcr, Zoo/, dan., pi. III, f. l-;j. 2 Van Bcneden, les vers Cestoïdes..., p. ICI, pi. XXI. 11 n'y a pas de ver qu'on trouve aussi abondamment et dans tous les individus, maigres ou gras, en été ou en hiver. On est toujours sûr d'en trouver l'intestin farci. On dirait un plat de macaroni ou de vermicelle animé par une haguette magique. Ce ver est tout aussi abondant dans le Turbot de la Méditerranée. 3 Nous avons trouvé ce même ver à l'état de Scolex (trois individus) dans une Sepiaoffici- nalis très-adulte et en voie de développement strobiloïde dans la Raia bâtis et dans le Galeus ninis. 74 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, Pâture : Gobius minutus; Ammodyles tobianus; Clupea harengus; Crangon vulgaris; Mysis chamœleo; Orchestia littorea. — Nous trouvons ces trois derniers dans l'estomac de deux jeunes poissons de huit centimètres de Ion?. NOSTOSITES. Corps : Caligns gracilis, Van Ben. ', pi. I, lig. 1. Estomac : Distoma rufoviride. [intestins : Distoma rufoviride; Disluma -. Ec/ujnorhynchus enkysté dans les parois de la cavité branchiale; Agamonema. enkysté dans le péritoine; Ceatoscoles Observations. — Le 22 août nous avons trouvé sur trois jeunes individus, dont le plus grand avait au plus cinq centimètres, et le plus petit trois, des Gobius minutus, des Mysis vulgaris et des Crangon vulgaris dans l'estomac, à côté de YOrchestia littorea. Dans chacun d'eux il y avait au moins une trentaine de Scolex de Cestode. Il n'y avait rien sur les branchies ni sur la peau. IUIOMBLS MEGASTOHUS, Jard. == l'I.Eir.OKECTES LAIlUIVl, CllV. Kn flamand : Dunne Scharetong on Tongscliar; eu français : ('anime un Calimanrle. Le poisson est peu connu des pécheurs quoiqu'il ne soit pas très-rare. On le trouve au Nord jusqu'au Cattegat et dans la Manche sur la côte de France. Les yeux sont toujours tournés à gauchi1. Nous avons obtenu ce poisson de nos côtes à l'état Irais; mais nous n'avons point étudié son mobilier. 1 Ami. liesse, nul., 3"'c sér., t. XVI, pi. II, lig. 1-7. - .Nous avons trouvé ce Uistoine, qui est fort petit, sur deux individus de huit centimètres de long à coté de Seolex, mais pas de Dibolkrium. Ce Distome axait des œufs complets. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 75 LIMANDA LIMANDA. En flamand : Schar, Schartjc; en français : Limitait:. Ce poisson est commun sur nos cotes; on en pèche en quantité. 11 est commun sur la côte de Norwége jusqu'en Finlande, d'après Malmgren. Pâture : Boclotria goodsirii, Van Ben.; Gammarus locusta. NOSTOSITES. Intestins : Distoma furcigerum, Olsson '. Visio ma hystrix, Dnj., observé aussi par M. P. Olsson; Cestoscolcx , avec des laclies rouges, en quantité parfois considérable, dans tout l'intestin ; Cestoscolex, sans tacbes. PLATESSA VULGARIS, Cuv. En flamand : Pladijs; Schol, quand il est séché; en français ■: Plie franche ou Carrelet. Ce poisson se prend en quantité prodigieuse au chalut. II est beaucoup plus estimé, comme nous l'avons dit plus haut, sur la côte de Norwége qu'en Belgique et en Hollande; il a dans le Nord la chair plus ferme et d'un meil- leur goût. Les plies arrivent à la fin de février et restent jusqu'au mois de mai. On sèche ce poisson , et pendant tout l'été on le vend en Belgique sous le nom de Scltol. Pati'ke : Cancer marnas, jeune; Mactra stultorum. — Lin grand individu, au mois de mars, avait non-seulement l'estomac, mais même l'intestin plein de fragments de celle coquille. Ces coquilles avaient élé évidemment broyées dans la cavité de la bouche. Dans l'intestin , les débris se pelotonnaient pour former des espèces de crottins. NOSTOSITES. Peau: Caligus Platessœ, Sp. nov., sur le corps et surtout à la base des nageoires pec- torales. 1 Observé par M. P. Olsson. 76 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, Branchies: Chondracant/ius cornutus, Mull. '. — On les trouve communément et ils se font remarquer par la couleur blanche du corps <|iii tranche sur le rouge des bran- chies. Bouche. — Déjà dans un très-jeune animal : Dacnitis platessœ, Sp. nov. Intestixs : Distoma areolatum -; Dacnitis platessœ, Ascaris platessœ, Van Ben.; Echi- norhynch us proleus. D'après Diesing on a trouvé : Distomum areolatum. — hystrix. Echynorhynchus proleus. platessœ. Heligmus longicirrus. Cucullanus foveolatas. heterochrous. Tethrarhynchus appendiculatus , Rud., dans les replis du péritoine, sur le foie; Ces- toscolex. — On les trouxe déjà dans de très-jeunes poissons, et on en découvre de deux espèces différentes. Observations. — Dans un individu du réservoir de l'huîtrière, très-bien nourri, les intestins étaient pleins de Scolex, et sur le corps il y avait une grande quantité de Caliges. Sur des jeunes de deux centimètres, au mois d'août, nous trouvons déjà des Cestoscolex dans l'intestin. PLATESSA FLESUS, Cuv. lin flamand : Ilot. Ilot je; en français : Fiel ou Picaud. Ce poisson ressemble au précédent, mais est très-reconnaissable par les aspérités cpte l'on sent sur tout le pourtour du corps. Pâture : Bodolria goodsirii, Van Ben.; Cranrjon vulgaris; Orchestia littorea; Ligula alba; Pectinaria belgica. — Ces poissons avalent ces Ligules et ces Pcclinaires toutes 1 Van Beneden , Ann. des se. nat., 3",e sér., t. XVI, p. 10S, pi. IV, lig. 1-4. '-' Une demi-douzaine d'individus dans la cavité buccale d'un seul poisson. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 77 entières, les unes dans leurs coquilles , les autres dans leurs tubes arénacés, et les cada- vres pourrissent souvent avant que le suc gastrique ait pu les pénétrer. C'est de là que proviennent la couleur noire et l'odeur désagréable de l'intestin de quelques individus. Les tubes des Pectinaria se trouvent parfois dans l'intestin avec une partie du ver dans leur intérieur. NOSTOSITES. Peau : Caïigiis. Branchies : Chondracanthus cornutus '. Intestins : Bothriocephalus punctatus , jeune , d'après M. Olsson , sur la côte de Norwége. Cestoscolex , dans les cœcums pyloriques et dans les intestins. PLATESSA MICROCEPIIALA, Flcm Ce poisson est fort rare. Je n'en ai vu que quelques exemplaires , et à une époque où je ne cherchais point leurs parasites. Nous ne connaissons donc ni leur pâture ni les vers qui les hantent. Nous avons eu, au mois de juin, l'occasion d'en étudier deux exemplaires provenant de la côte de Norwêge, tous les deux encore très-frais; ils ne contenaient rien dans leur estomac, ni aucun parasite sur les branchies et dans les intestins. Ce poisson est fort remarquable par sa petite bouche et par la grosseur de ses lèvres; la ligne latérale s'élève au-dessus de la nageoire pectorale presque en demi-cercle, et en arrière elle devient irrégulière. La couleur esl brune ; l'opercule et d'autres organes sont bordés de jaune. Estomac : Distowa viviparum, Olsson 2. 1 Anit. des se. nut., ôme sér.,t. XVI, pi. IV, fig. 1-4. 2 Observe par Olsson , ;'i liergen. Tome XXXVIII. 78 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, SOLCA VULGARIS, Cuv. [Cil flamand : T. 2 Baster, Opuscul. subs., t. II, tab. VIII , fig. 1 1 a A. Oll). — Fr. Millier, Zool. dan., lab. LIV, fig. 1-4, copié dans Enc. méth., pi. LU, fig. 1 1 - 14, et Dict. des se. nul. — Act. nul. curios., vol. XX, pi. XII, fig. 9-1 1. — Van Bencden, Mémoire sur les vers intestinaux , pi. II et III. — Ce Trématode couvre la peau comme une écaille; il est très -commun. — M. P. Olsson l'i également observé cbez le même poisson sur la côte cle Norwége. 3 Dans la cavité de la bouche également. Zool. médic, vol. II, p. 170. a 80 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, Branchies : Clavclla hippoglossi '. — Nous n'avons jamais examiné les branchies sans en rencontrer un l>on nombre; en moyenne on en trouve une quinzaine. Brachiella rostrata, Kroy. -. — Ce parasite est toujours rare. Nous en avons assez souvent observé un à droite et un autre à gauche sur les fausses branchies. Nous en avons trouvé sur le globe de l'œil une douzaine de jeunes attachés solidement par leur trompe. Intestins : Heterakis foveolata, R. 5. — Nous en avons vu souvent; Ascaris collaris, Ce ver n'est pas rare. Thétrarhynque enkysté sur le foie et sur les cœcums; Cestoscolex, en abondance dans tous les individus; Agamonema. RELONE VLLGARIS. En flamand : Geepe ; en français : Orphie. Ce poisson est commun; les pécheurs d'Anvers, qui vont à la pèche des anchois, en prennent souvent et de grande taille. La chair est excellente. On trouve des Belones dans la mer des Indes et sur la côte du Japon. Il existe une prévention contre la chair de ce poisson à cause de la cou- leur verte des arêtes. Pâture. — On ne voit dans l'estomac que des débris d'Algues dont la couleur contraste avec les mucosités qui les enveloppent. Branchies : Axine bellones, Abildgaard y. 1 Ann. des se. nat., 3me sér., vol. XVI, p. 100, pi. III, fig. 5-G. 2 Sur une vingtaine de Clavelles que l'on trouve chez un Flétan, on observe tout au plus un Brachiella. — Kroycr ne l'a observé que dans la liqueur; l'animal qu'il figure est tout con- tracté. Tidskrift, vol. I, p. 207, pi. II, fig. I. Nous avons trouvé jusqu'à cinq individus sur un Flétan, dont deux avaient leur sac plein d'œufs. 3 Schneider, loc. cit., p. 74. 4 Cobbold, Truns. Linn. Soc, vol. XXII, p. ICO. 5 Van Beneden, Note sur iOclobothrliun du Merlan et sur l' Axine de l'Orphie, Bullet. de l'Acad. iioy. de Beu;., t. XXIII, fig. 1 4-20. — Diesing, Nov. act. nat. rurios., vol. XVIII, pi. XVII, 1830. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 81 Peau : Cyclocolyle bellones '. — Ce ver, dont Nordmann a fait un Oclobothrium et (|iii n'a plus été vu depuis Otto par aucun naturaliste, n'est probablement, comme le suppose M. von Siebold, qu'un ver d'un autre poisson mutilé. La partie postérieure du corps, comprenant les ventouses, est seule conservée. Nous l'avons en vain cherché pendant plusieurs années. XÉNOSITES. Intestins : Cesloscolex de deux espèces différentes, dont une est de fort petite taille. SCOMBEHESOX SACRUS. Penn. En flamand : Makreal-geep , Makreel-snoek ; en français: Scombrésoce. C'est le Sauras de Rondelet; le Saury des Anglais. Rondelet en parle comme d'un poisson de la Méditerranée. C'est un pois- son de l'océan Atlantique, qui arrive quelquefois par bandes sur nos côtes et sur celles d'Angleterre. Nous en avons vu, il y a quelques années, une nombreuse bande qui est venue se jeter sur la côte près d'Ostende; Il y en avait plusieurs paniers au marché. On en prend de temps en temps sur les côtes de la province de Groningue -. En novembre 17 68, après un gros temps, un grand nombre lurent jetés sur le sable de la côte, près d'Edimbourg 3. Nous n'avons trouvé de parasites ni sur les branchies ni dans la cavité digestive de six individus que nous avons examinés. CONGER VULGARIS. En flamand : Zeepaling , Kongerael; en français : Congre. Ce poisson habite l'ouest de l'Europe et atteint une longueur ordinaire de trois à quatre mètres. La couleur en est beaucoup plus foncée chez les Con- 1 Otto, JVov. act. nat. curios., vol. XI, II, p. 500, tab. XLI, 2; Diesing, Sjjst. helm., vol. I, p. il!). 2 Lijsl van dieren in de provincie Groningen gevonden, Mëm. courons, le 20 mai 1826. 3 Brit. Zuol., vol. III, p. Ô25. 82 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, grès de Bretagne que chez ceux de la Manche et de la mer du Nord, et ses Crustacés parasites présentent les mêmes différences. Pâture : Porcellaiia longicornis '; Oclopus vulgaris -; Ammodytes tobianus — Nous avons vu, au mois de janvier, jusqu'à onze individus dans l'estomac d'un poisson qui n'avait que le tiers de sa croissance. NOSTOSITES. Branchies : Congericola pallida, Van Ben. 3; Caligus; Lernea branchialis, jeune. Cavité de la bouche : Distoma rufoviride i. Estomac : Distoma rufoviride. Intestins : Gasterostorum crucibulum, Itud., pi. III, fig. 18. — On trouve ce Gastérostome en abondance dans l'intestin; il se distingue à l'extérieur des Dislomes par ses change- ments de forme; Distoma rufoviride', Ascaris labiata, Ascaris clavata, Kud.; Dacnites conger, Spec. nov. XÉNOSITES. Telrarhynchus , enkysté dans le péritoine; Agamonema, en abondance; Cesloscolex , en masse. AIGUILLA VULGARIS s. En flamand : Paeling , Ael ; en français: Anguille. Nous citons ce poisson parce qu'il vit parfaitement dans Teau de mer; on en trouve toujours en quantité dans les fossés et les réservoirs des parcs aux huîtres et homards. C'est un ennemi dangereux des homards. Pâture. — On peut dire que tout ce qui a vie est dévoré par ce poisson. Il n'y en a pas de plus vorace. Les Crustacés mêmes, les Écrevisses et les Homards deviennent leur proie. ' Nous en avons trouvé des pinces; on voit très-souvent l'estomac du poisson complètement vide. 2 Nous avons trouvé , au mois de janvier, un Poulpe complet, remplissant toute la cavité de l'estomac. 3 Bullet. de l'Acad., t. XXI, n" 9, et Mèm. sur les Crustacés, t. XXXIII, p. 148. Il n'est pas abondant: on en trouve rarement une demi-douzaine dans le même poisson. 4 Nous avons toujours trouvé ce beau Dislome sur tous les Congres, soit dans la cavité de la bouche, soit dans l'œsophage, l'estomac ou l'intestin. Il y a peu de Distomes qui se prêtent aussi bien à l'étude que cette espèce. * Nous faisons figurer ici ce poisson au même titre que I Épinoche, parce qu'on le trouve régulièrement dans l'eau saumàtre et salée. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 85 NOSTOS1TES. Intestins : Distoma hispida '. — 11 faudra comparer soigneuserhenl ce Distonie à celui île l'Esturgeon; Distoma bergensis, Olsson 2. PLECTOGNATES. Autant l'Esturgeon est isolé parmi les poissons d'aujourd'hui, autant le Môle, seul représentant du groupe des Plectognathes dans nos contrées, s'éloigne de tous ceux qui habitent nos climats. Ici aussi, la chair, le genre de vie, les parasites comme la pâture en font un être exceptionnel. On peut dire que nul ne mérite mieux que lui le nom d'hôtellerie. Il n'y en a pas de plus fréquenté par des vers comme par des Crustacés, et qui loge un monde plus varié dans les divers organes. Cet ordre possède ses principaux représentants dans les mers des pays chauds. ORTHRAGORISCUS MOLA. En flamand : Maenvisch 5; en français : Môle, Poisson-lune. En 1855, à quelques jours d'intervalle, nous reçûmes deux poissons- lunes, l'un de la Méditerranée, par l'obligeance de M. Paul Gervais, l'autre de Rlankenberghe. Ces poissons étaient tellement semblables par leurs caractères et par les nombreux parasites qui les habitaient, que nous aurions pu les croire séparés d'une même bande et pris dans le même coup de filet. Nous avons communiqué dans une notice, adressée à l'Académie royale de Belgique, quelques observations sur les nombreux parasites qui les hantent. 1 Ce Dis tome nous parait semblable, s'il n'est pas identique, à l'espèce de l'Esturgeon. Mon iîls l'a observé à Ostende, au mois d'avril. II faudra voir si ce n'est pas le même que Molin a nommé D. inflatum et que P. Olsson a trouvé également à Bergen. 2 Signalé à Bergen, en Norwége. •' Les Hollandais et les Norwégiens disent également Klompvisch. 84 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE. Le nombre et la taille des animaux qui vivaient aux dépens de ce poisson sont considérables, disais-je; c'était toute une faune '. Nous avons reçu depuis cette époque quatre autres individus, pris par nos pêcheurs, tous différents de taille entre eux; le plus petit mesure à peu pi'ès quarante centimètres du bout du museau au milieu de la caudale; le plus grand mesure à peu près un mètre. Le 30 novembre 1864, un poisson-lune échoua sur la plage dans le voisinage du Helder. C'était un individu de très-grande taille. Le professeur Harting en a fait l'objet d'une étude suivie sous le rapport zoologique, anato- mique et bistiologique, et le rapporte à l'espèce que Ranzani a désignée sous le nom (.VOzoduni Orsini -. Le professeur Harting lui conserve le nom iVOr- lliragoriscus ozodura. Ce poisson était encore vivant quand on l'a pris. Il mesurait lm,84 depuis la pointe du museau jusqu'au bord libre de la nageoire caudale. II pesait 158 kil. En 1863, M. le professeur Steenstrup a décrit un autre poisson-lune qui s'était échoué à Sevedoe, dans le grand Bell , et qui avait près de deux mètres de longueur; il pesait sept cents livres. M. Steenstrup l'a décrit sous le nom de Mola nasus 3. Depuis lors, un individu de 180 livres, provenant de la côte de Suède, a été décrit par M. Wahlgren dans les mémoires de l'Université de Lund. II est désigné également dans ce travail intéressant sous le nom de Mola nasus i. Il en existe au Musée de Bruxelles trois exemplaires qui proviennent de la mer du Nord; le plus petit mesure 0,93, le second lm,20, le troisième, qui provient de la collection de Paret, à Slykens, lm,72. On trouve deux exemplaires de poisson-lune au Musée de Bergen, dix au Musée de Christiania, deux au Musée de Brest, trois au Musée de Bruxelles, quatre au Musée de Louvain. 1 Bullet. de l'Acad. roy.de Belgique, I. XXII, 1835. 2 \hu-t\ng, Notices zool., anatomiq. et histologiq. sur l'Orthragoriscus ozodura, Académie royale des sciences, à Amsterdam , 18(15. 3 Oversigt over det Kong!. Danske Vidensk. Selskabs Forhandliger Maris , 1863. 4 F. Wahlgren, Nâgra anteckningar om en Slor Klumpfisk, Mola nasus (Raf.) Act. imveusit. [xndensis. Lund, I8G7-1868. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 85 Le professeur Harting pense qu'il en existe trois espèces dans la mer du Nord et dans la Baltique, sous les noms de Orthagoriscus bloehii, 0. Retzii et 0. ozudura. Les deux dernières peuvent atteindre une grande dimension. Avons-nous parmi ces poissons-lunes des représentants des trois espèces, ou le Mola nasus de Steenstrup et V Orthagoriscus ozodura de Harting sont-ils synonymes? Nous en doutons, et peut-être les parasites contribue- ront-ils à élucider cette question. Les branchies de tous les individus sont envahis par des Cecrops des deux sexes qui vivent les uns h côté des autres, mais nous ne connaissons jusqu'à présent que deux individus qui logeaient des Lœmargus : celui dont pro- viennent les Lœmargus du Musée de Copenhague qui ont été pendant long- temps les seuls connus dans les musées, et un autre, pris à Concarneau, sur les côtes de Bretagne, et dont nous conservons également les deux sexes. Nous n'avons vu de Tristomum sur aucun de ceux que nous avons eu l'oc- casion d'étudier en chair. Patlre. — II parait que la pâture de ce poisson consiste en herbes marines. Schlegel lui accorde ce régime probablement d'après ce qu'il a trouvé dans son estomac. Le pro- fesseur Harting, qui a eu un animal presque vivant, dit que l'inspection microscopique ne lui a fait découvrir aucune trace de restes d'aliments dans le tube digestif. Il a vu seu- lement un assez grand nombre d'Entozoaires, Nématodes et Cestoïdes dispersés dans les intestins. Le renseignement le plus précieux que nous ayons sous ce rapport nous a été fourni par M. Wahlgren. Le Mola nasus, observé par M. Wahlgren, renfermait dans son esloniïfc des plantes (Zostera marina, Fucus serrai us , Furcellaria fastigiata, Ceramium rubrum, Delesseria sinuosa, Phytlophora membranifolid) et deux Aonyx nantis, Kroyer, deux autres crus- tacés qu'il n'a pas déterminés, deux petites Modiola et deux Lacuna. Il y a tout lieu de supposer que ces animaux ont été avalés avec les plantes sur lesquelles on les trouve communément, et que le régime du Mola nasus est purement végétal. Il y a peu de poissons aussi envahis par les parasites de tous genres que les Môles : on en trouve sur la peau, sur les branchies, dans le canal intestinal, et les muscles en sont lardés dans tous les sens. 1 M. Jon. Couch, dans son Histoire naturelle des poissons des iles Britanniques, cite quel- ques parasites qui hantent le poisson-lime, et il donne une figure du Cecrops latreillii, qui vit Tome XXXVIII. li 86 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, Peau : Tristoma molm, Blanchart ' ; Lœmargus muricatus -; Penella 3; Lepeoplheirus monacanthus , Heller *. Branchies : Lœmargus muricatus, Kr. ? s; Cecrops latreillii6; toujours on en trouve, et en abondance; Tristoma papillosum 7; nous n'en avons pas trouvé; Pandarus 8; Caligus Estomac et intestins : Distoma nigroflavum, Rud. ; nous en avons trouvé une dizaine sur les branchies et qui ne fait jamais défaut; les autres parasites qu'il a trouvés sur la peau sont : un Tristoma , probablement le Papillosa de Diesing, un Calige, un Pandare femelle et le Lœmargus muricatus. Ces parasites sont assez incomplètement représentés, et le Tristoma est figuré avec la grande ventouse postérieure en avant, comme autrefois Baster a figuré les Caliges. Ces ligures ne portent pas de nom. 1 Ann. des se. natur., 3me sér., vol. VIII, p. 326, Voyage sur les côtes de Sicile, p. 129, pi. II , 6g. 2, 2 a. 2 Nous avons rapporté de Concarneau (côtes de Bretagne) plusieurs individus des deux sexes qui avaient été pris sur la peau. J'en avais reçu antérieurement de Copenhague. Nous n'en avons trouvé sur aucun des poissons que nous avons eus. Vander Hoeven fait remar- quer que les Lœmargus muricatus connus dans les collections, viennent presque tous de Copenhague et que ces individus ont été recueillis sur un Ortliagoriscus mola péché dans l'Atlantique. 3 A. Agassiz, sur un Penella, parasite de YOrthagoriscus mola. Sur le Penella, Agassiz a trouvé une Campanularia (Eucope parasitica), Illuslruted catalogue of the Muséum of com- parât, zoology... Cambridge, 1805, p. 87. 4 Sur une Môle de la Méditerranée, Heller, Iteise der ôsterr. Fregatte Novara, Wicn, 1865, p. 1,883, pi. XVI, fig. 3. B Van Beneden, Mémoire de l'Académie royale de Belgique, t. XXXIII, p. 129, pi. XIX, lig. 1-4. — Vander Hoeven, Over Cecrops en Lœmargus , Mém. de la Soc. entom. des Pays-Bas, t. I, p. 07. 6 Bullet. de l'Acad. roy. de Belgique, t. XXII, n° 10, et Recherches sur les Crustacés, pi. XX. — Les Cecrops de nos bords llottent par milliers sur la surface de l'eau, loin des cotes, dit Bisso, et servent de nourriture à divers poissons voyageurs, principalement au Céphule-lune, dont l'estomac est toujours rempli d'une quantité étonnante de ces Bopyrides, Hist. nat.de l'Eur.mérid., vol. V, p. 141. 11 est inutile de faire remarquer que les Cecrops ne vivent pas libre- ment, et si l'on en voit en grand nombre dans la bouche des poissons-lunes, ce n'est pas qu'ils aient été avalés, mais bien qu'ils y vivent en commensaux. 7 Grube, Aclin. u. Wurm. d. Adriat. a. Mitlelmcers, Konigsberg, 1840, p. 49. — Crube ;i voulu donner le nom de T. aculeatum à ce ver qu'il a rapporté de Sicile; mais il reste à savoir s'il provient réellement de YOrthragoriscus mola. Il pourrait bien provenir de Xiphias gladius. « Meine Exemplare sollen angeblich von 0. mola abgelesen sein, » dit-il. — Yarrell a observé une vingtaine de Tristoma coccineum sur la tète d'un de ces poissons pris sur la côte d'Angleterre. 8 Jonathan Couch, A hist. of the fishes of the British Islands, 1865, vol. IV, p. 580. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 87 d'exemplaires; Distoma macrocotyle, Dics. '; Diboïhrium microcephalum ; nous avons vu une vingtaine d'individus dans un poisson. Wahlgren a trouvé le même ver; Ascaris Kudolphi a signalé un Ascaris dans ce poisson; mais, comme le fait re- marquer Dujardin, celte espèce est fort douteuse puisqu'elle repose sur deux petits individus trouvés dans l'eau où Rudolphi avait mis la veille les intestins d'un poisson- lune 2. XÉNOSITES. Muscles : Tetrarhynclcus gigas, Cuv. = elongatuSj Rud., abondant, pi. VI, fig. 10-12; Nematobothrium filarina, Van Ben. 3; Bothriocephalus microcephalus l. Foie : Telrarhynchus replans, d'après Cobbold 5. LOPHOBRANCHES. Par les parasites, comme par d'autres caractères , les Lophobranches s'éloi- gnent peu des Téleostei ordinaires. On sait tpte les mâles logent les œufs dans des poches particulières à côté de l'anus jusqu'à l'éclosion des embryons. Ce sont vraiment des poissons marsupiaux. Chez nos Syngnatus cette poche se forme par une simple exten- sion de la peau. On trouve des Lophobranches dans toutes les mers; quelques-uns, comme 1 M. P. Olsson a reconnu dans VOrthrag. nasus le Disloma macrocotyle (Diesing) et le Dis- toma nigroflavum. Ces deux Distomes ont été également reconnus par M. Wahlgren dans le Mola nasus. - Du Jardin , loc. cit., p. 1 92. 5 Mèm. sur les vers intestinaux, pi. XIII, p. 107. Paris, 1858. N'est-ce pas le même ver que Rudolphi a désigné sous le nom de Distoma nigroflavum dans la Môle? 11 faudra voir quels sont les rapports qui existent entre le Nematoboihrium filarina du Maigre d'Europe, le Distoma ftlicolle du Brama raii , le Monostoma tenuicollis du Lampris gutlata et le Distoma okenii ou Monostoma ftlicolle de ÏOrthagoriscus mola. Le Disloma contortum de Rudolphi, trouvé à Naplcs sur les branchies du même Orthagoriscus mola, devrait également être com- paré à ceux-ci. Nous en dirons encore autant du Distoma clavatum du Scomber pelamys. — Du- jardin non-seulement révoque en doute leur nature de Distome, mais il ne pense même pas qiie ce soient des Trématodes. Dujardin, Histoire naturelle des Helminthes, pp. 459 et 409. 4 Olsson, Entozoen... p. 55. 3 Un jeune poisson, pris en septembre 185(i, n'avait pas de vers dans l'intestin, mais des Gymnorhynchus reptans, Rud., sur le foie, dit Cobbold, Trans. Linn. Soc, vol. XX, p. 101. 88 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE. les Hippocampes , sont toutefois plus particulièrement propres aux mers des pays chauds. HIPPO-CAMUS BREV1KOSTRIS. En flamand : Zcepaerd ; en français : Hippocampe ou Cheval marin. Nous n'avons eu qu'une seule fois l'occasion de le voir sur nos côtes , et nous n'avons pas été à même de le visiter, pour en connaître la pâture et les parasites. Il n'est pas rare sur la côte de Bretagne. On n'en a jamais vu sur les côtes de Danemark. SYNGNATHUS «QUOREUS. En hollandais : de Adder-Zeenaald. Cette espèce n'est pas rare à Ostende; on en trouve souvent dans les filets des pécheurs de crevettes. Elle devient très-grande. Pâture : Crangon vulgaris. — De jeunes poissons, au nombre d'une douzaine, que nous n'avons pas déterminés. NOSTOSITES. Intestins : Distoma tumidulum, Rud. \i. moites. Ascaris; Cestoscolex, dans l'intestin et dans la vésicule du fiel. Observations. — M. Malm a vu un Syngnathus typhle avec deux queues ». SYINGNATUUS ACUS, Liun. En flamand : de groote Zeenaeld; en hollandais : Windsleur - ; en français : Aiguille de mer. Cette espèce est fort commune sur nos côtes. On la trouve régulièrement dans les filets des pécheurs de crevettes, ou quelquefois dans les herhes ma- rines flottantes. 1 Ann. nul. hist., t. VIII , p. 356. s Herklots, Bouwstoffen voor eene fauna van Nederland, th. III, p. 325. LEURS PARASITES ET LEURS COMMENSAUX. 89 Pâture : Crangon vulgaris. NOSTOS1TES. Intestins : Distoma tumidulum, Rud., pi. V, lig. S. XÉNOSITES. Ascaris; Filaria piscium , Cobbold ' ; Cestoscolex. SYI>G?«A.THUS ROSTELLATUS. En flamand : de kleine Zeenaetd ; en français : petite Aiguille Je mer. Cette espèce n'est pas rare sur nos côtes. Pâture. — Nous avons toujours trouvé l'estomac vide. N0ST0S1TES. Nous n'avons pas vu un vrai Noslosite. XÉNOSITES. Cestoscolex, petits, mais de forme ordinaire, avec des taches rouges derrièer ies Botliri- dies 2. Quatrième classe : CYCLOSTOMES. Si ces poissons diffèrent notablement par leur organisation comme par leur genre de vie, on ne peut pas dire qu'il en soit de même des parasites qui les hantent; au moins jusqu'à présent ils n'offrent rien de particulier sous ce rapport et personne n'a encore signalé de parasite dans la grande Lamproie marine. La Lamproie marine atteint la longueur d'un mètre et au delà. Elle remonte les fleuves tout en étant poisson de mer; on en a péché dans la Dyle et dans le Rhin à la hauteur de Strasbourg et même de Râle. On ne connaît pas son jeune âge. On sait, d'après les observations d'A. Muller, que les Lamproies meurent peu de temps après la ponte. 1 Traits. Linit. Soc, vol. XXII, p. ICI. 2 Nous en avons compté jusqu'à vingt-huit sur un seul poisson , tous de même taille. 90 LES POISSONS DES COTES DE BELGIQUE, etc. On a observé des Lamproies sur la côte du Chili, au sud de la Nouvelle- Hollande, et un genre désigné sous le nom de Mordacia sur la côte de Van Diemen. On est d'accord sur la place que ces poissons occupent dans l'embranche- ment des animaux vertébrés; les Amphyoxus seuls leur sont inférieurs. PETIIOMYZOÏ*' OMALII, Van Ben (. En flamand : Lamprei, Prikkel; en français : Lamproie. Ce poisson est commun entre Nieuport et la Panne. M. Eug. Coemans me dit l'avoir vu à Blankenberghe; Malin Ta trouvé en Norwége. Pâture. — Nous avons trouvé dans leur eslomac des débris de poissons Malacdptérygiens. Il est probable qu'il se nourrit, comme les Myxines, de cadavres en putréfaction, dont il suce la substance. NnsTOSITES. Intestins : Distoma rosea, Spec. nov. 2, pi. IV, fig. 10; Distoma appendiculata. Nous avons trouvé ce. ver dans un état de maturité sexuelle complète. XOilSITES. Tetrarlnjnclius; Cestoscolex, avec bulbe sans ventouses. PETROMYZON MAIUKiUS. En flamand : Zeelamprei ; en français : Lamproie de mer. Ce poisson n'est pas commun. — D'après Diesing, on n'en a signalé encore aucun parasite. Il mentionne seulement un Distoma dans les ventricules du cerveau du Petromyzon fluviatilis. Nous n'avons pas trouvé de parasites sur plusieurs individus que nous avons ouverts. 1 Bulletin de l'Acad. roy. des sciences de Belgique, 2"u sér., t. II, p. iiljl , 1837. — M. Malin a communiqué au congrès de Christiania, un travail sur les Petromyzodontidœ , et signale ce poisson sur la côte de Suède. 2 Ce Distome ressemble beaucoup à un Distome que nous avons trouvé dans le Callionyme. EXPLICATION DES PLANCHES. PLANCHE I. Fig. I . Caligus gracilis, Van Ben., de Turbot, chargée d'œufs. On voit à côté l'animal de gran- deur naturelle. — 2. Caligus elegans, Van Ben., mâle de Gudus morrhua; la ligne à côté indique la grandeur naturelle. — 5. Pandarus bicolor, femelle de Galeus canis. On voit à côté l'animal de grandeur natu- relle; on le trouve sur la peau. — 4. Clavella labracis, femelle de Labrus trimaculatus, vue du côté du dos. Les sacs ovifères ne sont dessinés qu'à la base. On voit que les œufs sont fort grands et que les sacs sont courts; dessiné par mon fils. — 5. Bomolochus soleœ, Van Ben., femelle chargée d'oeufs, des branchies de la sole. — fi. Ergasilus noms, Van Ben., femelle de Mùgil capito; dessiné par mon fils à Con- carneau. — 7. Ergasilus osmeri, Van Ben., de l'Éperlan , vu du côté du dos. PLANCHE II. Fig. 1. Chondracanthus cornutus, femelle, de Turbot, vue par sa face inférieure. — 2. Chondracanthus gurnardi, Van Ben., femelle, de Trigla gurnardi, vue également du côté du ventre. — 5. Chondracanthus gibbosus, Kr , femelle de Lophius pisculorius. — 4. Anchorella emargïnata, mâle et femelle, attachée encore à l'arc branchial de VAlosa jinla. — S. Anchorella centrodonti , femelle, de Pagellus ceittrodontus. — G. Anchorella paradoxa, Van Ben., femelle de la cavité branchiale du Maquereau. — 7. Anchorella uncinata , femelle de Gadus œgle/inus. — 8. Anchorella ovedis, Kr., femelle de Trigla gurnardus. — 9. lirachiella roslrata, Kr., femelle d'Hyppoglossus vulgaris. — 10. lirachyella thynni, Cuv., femelle. On voit à côté la grandeur naturelle. — 11. Lernwopoda dalmanni, Retz., femelle de Raia bâtis. 92 EXPLICATION DES PLANCHES. PLANCHE 111. Fig. 1. Ichtyobdella anarrhicœ , Dies., de la cavité branchiale é'Anarichas lupus. On voit l'animal de grandeur naturelle à côté. — 2. Coronilla robuslu, maie et femelle, de grandeur naturelle, en place sur les parois de l'œsophage de Itaia circularis. — 3. Tète d'une femelle isolée. — 4. Extrémité caudale de la même, indiquant la fin de l'appareil digestif et de l'appareil sexuel. — '6. Partie antérieure du corps d'un autre individu. — G. Extrémité céphalique d'un mâle avec son bourrelet rabattu. — 7. Extrémité caudale du mâle avec le pénis et les côtes de soutien. — 8. Agamonema attachés en masse aux eœcums pyloriques de Gadus morrhua. — 9. Eustoma truncata , Van Ben., de liuia clavata. — 10. Proleptus gordioïdes, de Galeus amis; a, l'animal entier, de grandeur naturelle, b, la tète isolée, grossie. — M. Ascarophis morr/swœ,Van Ben., femelle, des intestins de Gadus morrhua ; a, extrémité céphalique, b, — caudale, c , œufs. — 12. Agamonema enkysté dans le péritoine du Labrax lupus; a, de grandeur naturelle, b, extrémité céphalique, c, extrémité caudale. — 13. Gyrodactylus d'Ammodytes lobianus; a, appareil à crochets isolé. — 14. Gyrodactylus de Muge. Ces deux dessins sont de mon fils. — 15. Gasterostoma triglœ, Van Ben. — 10. Gasterostoma grucilesce)ts enkysté sur un arc branchial de Lophius piscatorius; a, arc branchial montrant le kyste en place, 6, le kyste isolé, c, le Gastérostome agame, d , un autre un peu plus avancé. — 17. Gasterostoma viperœ, Van Ben., des intestins de Trachinus vipera. C'est un individu sexué complet, montrant une bulbe isolée en avant, une ventouse au milieu du corps à laquelle correspond la cavité digestive unique, le pénis en arrière, le vitellogène , le vitelloducte, les œufs dans la matrice et le germigène. — 18. Gasterostomum crucibulum, Rud., des intestins du Congre. On voit les mêmes organes et, de plus, les deux testicules à la hauteur de la ventouse ventrale. PLANCHE IV. Fie. 1. Distoma macrobothrium , Van Ben., des intestins de l'Epcrlan. — ± Distoma microphylla, Van Ben., des intestins de l'Éperlan. On voit des individus à divers degrés de développement, les uns, agames encore , les autres, sexués et pleins d'œufs. — 3. Distoma vivipara, Van Ben., des intestins de Muge, chargé d'œufs et d'embryons ; a, ver adulte complet, b, embryon au sortir de l'œuf. — 4. Un embryon de Distoma vivipara au sortir de l'œuf. EXPLICATION DES PLANCHES. 93 Fie 5. Distoma incisum, sexué complet de la vésicule du fiel du loup de mer {Anarrhicas lupus). On voit la grandeur naturelle à côlé. — G. Le même, encore agame, recueilli dans l'intestin. — 7. Distoma megastoma, des intestins de Mustelus vulgaris; a, un individu de grandeur naturelle, b, un autre, grossi vu du côlé du dos et c du ventre. — 8. Distoma callionymi , Van Ben , de l'intestin de Callionyme lyre. On voit des indi- vidus sous divers aspects. — 9. Distoma cestoïdes, Éd. Van. Ben., de grandeur naturelle de Raia bâtis. — 9'. Distoma lulea, des intestins de Scillium canicula. — 10. Distoma rosea, Van Ben., des intestins du Petromyzon omalii. — 11. Distoma ventricosum de l'Alose. — 12. Echinostoma hispida, jeune âge, des intestins d'esturgeon et montrant les principaux appareils. — 13. Echinostoma hispida, sexué complet chargé d'œufs, des intestins de l'anguille prise dans le port d'Ostende. — 14. Distoma œglefini, Miïll., de Morrhua vulgaris et Morrhua œglefinus. — 15. Distoma appendiculata de l'Alose. Dn individu épanoui et un autre contracté. — 16. Distoma aspidophori, Van Ben., des intestins de YAspidophorus europœus. — 17. Distoma pagelli , Van Ben., des intestins du Pagel. PLANCHE V. Fie. 1. Echinostoma, des intestins de la Molella quinquecirrhata; a, jeune individu avant le développement des organes sexuels. Il porte encore deux taches oculaires, 6, une partie de la couronne de crochets. — 2. Le même, développé. Les taches oculaires ont disparu. — 5. Distoma reflexum, de Cyclopterus lumpus. — 4. Distoma favescens, Van Ben., de Gobius minulus. — 5. Distoma tumidulum, de Synquathus acus. — 6. Echinorhynque enkysté dans le péritoine de la Molella. On voit à l'extérieur du kyste une enveloppe membraneuse, en dessous une enveloppe chitincuse jaune, toutes les deux très-minces, puis l'Échinorhynque. C'est un dessin fait par mon fils. — 7. Echinorhynchus gracilis, jeune de Mugil chelo. — 8. Echinorhynchus acus de Gadus morrhua. On voit un individu de grandeur naturelle à côté. — 9. Télrarhynquc enkysté dans le péritoine de Lahrax lupus; a, kyste de grandeur naturelle, b, kyste isolé et légèrement grossi, c, bout de la trompe du Tétrarhynquc pour montrer la disposition des crochets. — 10. Tétrarhynque enkysté dans le péritoine de Gadus œglefinus. — 11. Tetrarhynchus triçjlœ, Van Ben., enkysté dans le péritoine du Trigla gurnardus. On voit en avant des kystes pédicules en place, puis l'animal enveloppé encore de sa gaine chitincuse, enfin l'animal quittant cette gaine. — 12. Tetrarhynchus erinaceus; Scolex logé dans la cavité de la bouche d'un Lopliius pis- calorius. Tome XXXVIII. Vô 94 EXPLICATION DES PLANCHES. Fig. 13. Discobothrium fallax, Van Ben., des intestins de Jiaia clavata. — 14. Abothrium gadi, en place dans le coecum pylorique ouvert du Gadus œglefinus. La tète du Ccstoïde passe et se trouve dans un étui chitineux qui fait saillie dans la cavité de l'abdomen. — 15. Ccstoscolex de Trigla gurnardvs, se multipliant dans l'intestin par scissiparité. On voit chez les uns la tète se séparer, chez les autres l'extrémité opposée. — lf>. Disloma cryptobolhrium de Trigla gurnardus avec trois Ccstoscolex attachés par leur ventouse buccale. — 17. — Ccstoscolex enkysté dans le péritoine de l'Eperlan. — 18. — Ccstoscolex enkysté dans le péritoine de Zens fuher. PLANCHE VI. Fie I. Trompe de Tetrarkynchus minulus, de Squatine ange. — 2. La même. — r>. Trompe de Tetrarkynchus erinaceus, de Raia bâtis. — 4, — de Tetrarhynchus tetrabothrium,deSpinaxacanthiasetde Mttstelusvulgaris. — g. — — lingualis, de Galeus canis et de Raia bâtis. — G. — — temiis, de Galeus canis. — 7. — — ruficollis, de Muslelus vnlgaris. — 8, — complète de Tetrarhynchus megacephalus , de Galeus canis ci Carcharias glaucus. — 9. Crochets du même, vus à un grossissement plus fort. — 10. Trompe de Tetrarhynchus cjicjas, de poisson-lune. — 1 1. Tetrarhynchus gigas enkysté, de grandeur naturelle, du même poisson. — -12. Le même TétrarhyiKjuc enkysté, ouvert. — 15. Strobila d'Acanthobothrium Dujardinii de Raia clavata. — 14. Ccstoscolex entier des intestins du Turbot montrant les canaux excréteurs; la vésicule pulsatile, les bothridées à cloison, et les taches oculaires. — lu. Tetrarhynchus megacephalus, de Squale bleu, de Galeus canis et de Scimnus borealis. — 10. Bothridée isolée d'Acanthobothrium coronatum, de Squatina angélus. — 17. OEuf d'Abotrium gadi , de Gadus œglefinus. — 18. Scolex de Tetrarhynchus tetr abothrium , de l'intestin de Spinax acanthias. — 19. Strobila de Tetrarhynchus minutus, de Squatina angélus. — 20. Proglottis de Tetrarhynchus tennis, de Galeus canis. — 21. Un œuf isolé du même. — 22. Les Spermatozoïdes du même. TABLE DES NOMS VULGAIRES, FLAMANDS ET FRANÇAIS, AVEC INDICATION DE LA PAGE. Aal,p. 82. Abschauer, p. 52. Abusseau, p. 28. Adderzecnaald, p. 88. Aepekallc, p. 10. Aigle, p. 51. Aiguillât, p. '.). Aiguille de nier, p. 88. Alose, p. 68. Ancbois, p. 07. Ancbovis, p. 67. Ange de mer, p. 12. Anguille, p. 82. Arin, p. 25. Ascbhaai, p. 5. Aspidophore , p. 53. Asscbelhaai, p. 5. B. Barbier, à Anvers, p. 27. Barbue, p. 75. Bars commun, p. 25. Baudroie, p. 55. Baveuse commune, p. 49. Bergelote, p. 12. Bijthaai, p. 4. Cabillaud, p. 55. Calimande, p. 74. Cardinc, p. 74. Carrelet, p. 75. Blennie vivipare, p. 49. Blik, p. 67. Blouwe haai, p. 4. Boideroc de la Manche, p. 26. Bontehaii, p. 5. Botervisch, p. 50. C. Castagnole, p. 44. Chaboisseau, p. 52. Charbonnier, p. 60. Chat marin, p. 47. Bot ou Botije, p. 70. Botskop, p. 52. Boulereau noir, p. 46. Braam , p. 44. Brème de mer, p. 42. Brosmius, p. 63. Cheval marin, p. 88. Chimère, p. 20. Congre, p. 81. D. Donderpadde, p. 52. Doornhaai, p. 9. Dorée, p. 45. Dorscb, p. 55. Doucet, p. 52. Driestaert, p. 18. Dunne scharretong, p. 74. % TABLE DES NOMS VULGAIRES. Eglefin, p. 57. Egrefin , p. 57. Elftc, p. 07. Émissole commune, p. 6 Éperlan, p. 70. Epinoche, p. 59. Epinoche tte, p. 40. Espadon , p. 30. Esprot, p. 67. Esturgeon, p. 22. Finie, p. 08. Flet, p. 75. Flétan, p. 7!l. Gastré, p. 41. Geepe , p. 80. Geernaarts oomtje, p. 52. Geultje, p. 61. Gewoone roofhaai, p. 5. Gladde haai, p. 0. G. Gladde rog, p. 18. Gladdertije, p. 18. Gonnelle, p. 50. Goveken, p. 40. Grande vive, p. 25. H.-J. Gras mollet, p. 50. Grietje, p. 75. Gronan, p. 50. Grondin, p. 50. Groote zeenaald, p. 88. Haai, p. 6. Haekalle, p. 10. Harder, p. 27. Hareng, p. 64. Haringskoning, p. 29. Harnasman, p. 55. Haschhaai, p. 3. Helbot, j). 7!). Herdertie, p. 27. Hering ou Ilaring, p. 04. Hippocampe, p. 88. Bondshaai , p. 5. Horsmakreel, p. 55. Ilouting, p. 71. Jonashaai, p. 5. K Kabeljauw, p. 55. Keilrogge, p. 17. Kleine govie, p. 47. Kleine zeenaald, p. 89. Klipvisch, p. 43. Knorhaan, p. 30. Koeyrogge, p. 17. Kongeraal, p. 81. Koningsvisch, p. 34. Koolvisch, p. 60. Koornaarvisch , p. 28. Kraeijvisch, p. 39. L. Lamie, p. 8. Lamprei, p. 90. Lamproie, p. 90. de mer, p. 90. Lançon, p. 0i. Landvisch, p. 63. Latour, p. 8. Leiche, p. 10. Lenge, p. 02. Lieu, p. (il. Limande, p. 75. Lingue, p. 02. Liparis, p. 52. Lipvisch, p. 45. Lompje, pp. 49 et 65. Loup marin, p. 47. Lump. p. 50. FLAMANDS ET FRANÇAIS. 97 Maanvisch, p. 83. Maigre d'Europe, p. 51. Makreel, p. 56. Makreelgcepe, p. 81. Makreelsnoek, p. 81. Maquereau, p. 36. Maquereau bâtard, p. 55. Marsbankers, p. 35. Meijviseh, p. 68. M. Melet, p. 67. Mculenaar, p. 59. Meune, p. 46. Merlan, p. 59. Merlan noir, 60. — jaune, 61. Milandre , p. 5. Mooi meisje, p. 60. nr. Môle, p. 83. Mollet, p. 38. Morue, p. 55. Morue longue, p. 62. Muge, p. 27. Muillje, p. 55. . Mulet, p. 27. Mustèle, p. 63. Neushaai, p. 8. Noordsehe spiering, p. 28. O. Ombervisch , p. 51. Onze lieve Vrouw viseh, p. 31. Orphie, p. 80. Osmakreel , p. 35. Olterpike, p. 26. Oude vent, p. 53. Oud wijfj p. 44. Outil, p. 71. Paddesteker, p. 59. Paling, p. 22. Pastenague, p. 14. Perlon , p. 29. Petite aiguille de mer, p. 89. Picaud, p. 76. Pieterman, p. 25. Pijlstaartrogge, p. 14. Pin, p. 71. Pit, p. 70. Pilviseh, p. 52. Pladijs, p. 75. Plie, p. 75. Poisson St-Pierre, p. 45. Pollak, p. (il. Poor, p. 55. Prêtre, p. 28. Prikkel , p. 90. Poisson-lune=Larapris,p. 54. Puekel, p. 26. = Môle, p. 83. Puitaal, p. 49. Poisson royal, p. 34. Raie blanche, p. 16. — bouclée, p. 18. — lisse, p. 18. — pécheresse, p. 55. — ronce, 17. Reuzenhaai, p. 7. R. Rogge. p. 18. Roggefreter, p. 53. Roi des harengs, p. 20. Roobaart, p. 29. Roofhaai, p. 5. S. Roseré des côtes, p. 2î Rouget, p. 29. Rousseau , p. 42. Roussette, p. 5. Ruwehaai, p. 5. Savary, p. 52. Saumon, p. 09. Schaete, p. 16. Sr.har ou Schartje, p. 75. Schelvisch , p. 57. Schol, p. 75. 98 TABLE DES NOMS VULGAIRES, Sehoorhaai, p. 12. Schot, p. 68. Schrappers, p. 28. Scorpion de mer, p. Smeelte, p. 64. Snotdolf, p. 30. Sole, p. 78. Speelman, p. 12. Terbot, p. 72. Thon, p. 37. Thonyn, p. 57. Tiendoornige stekelbars, p. 40. Speerhaai, p. (J. Spiering, p. 70. Spoorhaai, p. 9. Sprot, p. 07. Squale bleu, p. 4. — ■ pèlerin, p. — nez, p. 8. T. Tong, p. 78. Tongschaar, p. 74. Toonhaai, p. 6. V. Steenbolk, p. 58. Stcenliaai , p. 5. Steenslijmviseh, p. 411. Steenwiuing, p. 58. Stekclbak, p. 39. Steur, p. 22. Slronlfreter, p. 50. Touelle, p. 8. Torpille, p. 15. Turbot, p. 72. Vieille, p. 45. Vive, p. 25. Vieille couleur de chair, p. 40. Vlaswitting, p. 60. Vlool ou vleet, p. 16. White béate, p. 64. Windsteur, p. 88. Zalm, p. 69. Zandaal, p. 64. Zandrog, p. 18. Zeebars, p. 23. Zeebars = Sciajna, p. 51. Zeebraessem = Brama raii , p. 44. W. Witting, p. 59. Z. Zeebraessem = Pagellus, p. 42. Zeeduivel, p. 12 et 55. Zeeengel, p. 12. Zeehaan, p. 29. Zechond, p. 3. Zeekarpel, p. 45. Zeelamprei, p. 90. Woll'tje, p. 50. Zcepaard, p. 88. Zeepaling, p. 81. Zeeslakviseh, p. 52. Zeestekelbaars, p. 41. Zecwolf, p. 47. Zonnevisch , p. 41. Zwaardvisch, p. 56. TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES. Pages. Introduction m Seillium canicula 5 Carcharias glaucus 4 Galcus canis a Mustelus vulgaris G Selachc maxima 7 Lamna cornubica 8 Spinax acanthias '.) Scimnus borealis 10 Squatina angélus 12 Trigon pastinaca 14 Torpédo marmorata 13 Raia bâtis 16 — rubus 1" — circularis 18 — clavata Id. Chimœra monstrosa ... ... 20 Accipcnser sturio. . 22 Labrax lupus 25 Trachinus draco 25 — vipera 26 Mugil chelo 27 Atherina presbyter Mullus surmuletus Trigla hirundo — gurnardus. Sciaena umbra. . Cottus seorpius . Aspidophorus curopœus Lampris guttatus. . Caranx trachurus. . Xipbias gladius . ' . Scomber scombrus . Thynus vulgaris . . Gasterostcus aculeatus pungitius spinachia Pagellus ccntrodontus Cantbarus brama. . Zeus faber .... Brama raii .... Labrus maculatus — trimaculatus . Ctenolabrus rupcstris Gobius nigcr . . . Page». 28 29 Id. 30 31 32 35 34 55 56 Id. 57 59 40 41 42 Id. 41 44 45 46 Id. Id. 100 TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES. Pages. Gobius minutus 47 Anarrbicas lupus Id. Pholis Iaevis 49 Zoarces \ iviparus Id. Centronotus gunellus 50 Cyclopterus lmnpus Id. Liparis barbatus 52 Callionymus dracunculus Id. Echeneis rémora 55 Lophius piscatorius Id. Morrhua vulgaris 55 — seglefinus 57 — luscus 58 Merlaugus vulgaris 59 albus 00 carbouarius Id. pollachius Cl Lota ruolva 02 Brosmius brasme 63 Motella quinquecirrata Id. Ammodytes tobianus 04 Clupea harengus Id. — spraltus 07 Eugraulis eucrasicholus Id. Alosa finta 08 — communis Id. Salmo solar 0!) pajet. Osmcrus eperlanus 70 Caregonus oxyrbynehus 71 Hliumbus maximus > 72 vulgaris 7." megastomus 74 Limanda Iimaada 75 Platessa vulgaris Id. — flesus 70 — microcephala 77 Solea vulgaris 78 Hippoglossus vulgaris 79 Belone vulgaris 80 Scombresax saurus 81 Congcr vulgaris Id. Anguilla vulgaris 82 Orthagoriscus mola 85 Hippocampus brevirostris 88 Synquathus aquareus Id. — acus Id. — rostellatus 89 Petroinyzon omalii 90 marinus Id. Explication des planches 91 Table des noms vulgaires, flamands et français, avec indication de la page. 95 Table générale des matières .... 99 Mem.de l'A.wl.Tom.XXXVin. ri i v 1. ^ ' .< ■ ^ m ;'-" S. * • veiies-. Mem.dcl'Acad. Tom.XXXVÎII. PI. 11. O §§1? . W • j .9 ■'....■ ■''■ Mcm de l'Acaa.Tom.XXXVIII PI. III ^1) ■ ' . : 10 h' "; . . Bordigliera jLigurie oc- 19." 40 Turin. 1833 . . 1835? . Farines el Carcassonne, Blainville. Dans les madragues de Saint-Tropez Var) . 186-2 . . Hérault ? Paul Gervais ; cadavre remorqué à Lanza. 1866 . Civita-Vecchia . - . . ? •22 met. Rome . prof. Diario. Squelette . à Marseille. i 'ndividus échoués su ■ les ente s de France, côtes ouest. 7 février 1812 . . Saint-Quentin .... Bâillon. 1827 . . Soutj ? 36 16 août 1829 . . Emb. S ne .... 0* ir Ravin. Janvier 1842 . Blainville <-i Gervais. 1847 . . Havre, près Saint-Vigor. 11 met. Paris. 183 . . Saint-Brieuc .... o" 15' s. mu Brieuc, le prof. Nimier. Vélins, Mu '.uni. I.'i février 1831 Boulogne a" 60' Boulogne, divers ossements. CAPTURÉE DANS LESCAUT EN 1869. 13 On a compté jusque dans ces derniers temps, dans le nord Atlantique, plu- sieurs espèces de grandes Balénoptères, parmi lesquelles se trouvait une espèce qui ne repose que sur un seul squelette connu, momentanément perdu. A cause de sa grande taille, cette espèce a été désignée, de commun accord par Eschricht et moi, sous le nom de Balœnoptera gigas. Indépendamment de la taille, cette Balénoptère se distinguait par la bifur- cation à la première côte. M. J. Mullcr avait, le premier, attiré l'attention des naturalistes sur ce caractère, que montre également le squelette de Balœnop- tera borealis ou laticeps qui est à Berlin. En étudiant le squelette de Balœnoptera borealis ou laticeps au cap Nord, qui était entouré encore d'une partie des chairs desséchées et du périoste, et que j'avais obtenu d'Eschricht, je commençais i\ douter de l'importance de ce caractère, puisqu'on voyait à droite une côte cervicale distincte couchée sur la première côte, à gauche une apophyse régulière à la même place, qui n'aboutissait pas aux apophyses transverses des vertèbres. Ce doute fut augmenté par l'examen d'un squelette de Dauphin et un autre de Marsouin. Ces deux squelettes avaient, chacun, une côte supplé- mentaire, et si dans les Cétacés ce caractère avait de l'importance, il fallait faire de ces deux squelettes les types de deux espèces nouvelles. Nous finies connaître le résultat de ces observations dans une notice qui a été insérée dans les Bulletins de l'Académie. Nous avions admis trois espèces de Balénoptères au nord de l'Atlantique, et M. le Dr Gray fit de chaque espèce un genre sous les noms de Physalm . Sibbaldus et Balœnoptera. Peu de temps après, il créa le genre Benedenia d'après le. squelette incomplet d'un jeune animal. M. Lilljeborg créa ensuite pour le Gigas seul un genre nouveau qu'il dédia au savant directeur du musée royal du collège des chirurgiens, M. Flower. Le Dr Gray, s'apercevant que cette bifurcation de la côte se reproduit éga- lement parmi les vraies haleines, établit pour un squelette du cap de Bonne- Espérance présentant cette disposition, le genre Hunterius. L'animal qui est venu se faire capturer dans l'Escaut et que nous faisons connaître dans celte notice présente la première côte parfaitement biceps, et pour MM. Gray et Lilljeborg, ce serait donc une espèce du genre Floweria. #" 14 MEMOIRE SU! UNE BALENOPTERE Eh bien, en examinant cet animal dans ses plus minutieux détails, et quoique l'Atlas s'écarte assez notablement des Atlas ordinaires, nous ne pouvons voir en lui (pie la Balénoptère commune qui pénétre parfois dans la Méditerranée efcqui doit porter le nom de Balœnoptera musculus. On est sur le point de réunir un nombre suffisant de faits pour circonscrire les limites des variations de chaque espèce, et pour prévenir ainsi la fâcheuse tendance de quelques naturalistes à prendre, connue caractère distinctif d'une nom elle espèce, la moindre modification souvenl purement individuelle. Cette Balénoptère est venue à point pour démontrer que la Balœnoptera gigas n'est qu'une ^\m-v nominale, mais il reste à examiner si quelques os, que Ton a rapportés à des Gigas, ne proviennent pas plutôt de la grande Balœnoptera Sibbaldii ou Steypireydr. DESCRIPTION DU SQUELETTE. La tète présente la conformation ordinaire des baleines à aileron, c'est-à- dire que le rostre est presque droit, les os intermaxillaires déprimés et for- tement écartés autour des fosses nasales, le frontal très-large et court, à peine visible sur la ligne médiane et les maxillaires inférieurs courbés, mais non tordus au bout sur eux-mêmes. • La tète, vue par sa face supérieure, se distingue surtout par la grande largeur du frontal cl la ligne oblique que forme son bord antérieur. Le bout du rostre a la forme d'une carène. Les os propres du nez sont fortement échancrés en avant et affectent la forme d'un coin. L'occipital est fort rétréci en avant entre les os frontaux. Les caisses du tympan sont restées en place; elles c. Z. S., 1869, p. 607. - Idem , | . G08. CAPTUREE DANS LESCAUT EN 1869. 21 squelettes proviennent surtout du développement de l'apophyse transverse inférieure ', de la présence on de l'absence de la côte cervicale et du degré de développement de la 15e côte. Dans la B. museufus de Scheveningue qui est à Bruxelles, la 6e cervicale a une apophyse transverse inférieure qui n'a que la moitié de la longueur de la précédente, mais elle est notablement plus large. La 7e cervicale ressemble beaucoup à la précédente, avec cette différence seulement qu'elle est plus forte par toutes les parties qui la constituent et surtout par l'apophyse transverse supérieure; elle diffère fort peu, sous ce rapport, de la première dorsale. Comme dans tous les Cétacés, l'apophyse transverse inférieure manque, et l'on n'en découvre même pas de traces. Le canal neural a la forme d'un biscuit dans l'atlas; dans l'axis il a le même diamètre, à peu près, dans tous les sens; de la 3e à la 7e vertèbre, il perd en hauteur et gagne en largeur, comme l'indique la ligure ci-jointe. Quant à la direction des apophyses transver- ses, celles de la 2e cer- vicale se dirigent d'avant en arrière, les dernières cervicales un peu d'ar- rière en avant, et la Ie a ses apophyses à peu près dirigées dans le même plan que le corps, de manière qu'elles se réu- nissent toutes par leur extrémité libre en une seule masse couverte par des ligaments que l'on aurait de la peine à séparer. Il en résulte que la première côte, en s'arti- culant avec l'apophyse transverse de la première dorsale, s'articule, pour ainsi dire, en même temps avec les six dernières cervicales. Le contour intérieur de l'arc neural de lu T>c et de la 7e cervicale. A. Contour de la 3" cervicale ; B. Contour de la 7* cen icnle. 1 Floweb, Notes un four species oflhe common Fin-Whale, Pr.oc. Zool. Soc, décembre I8(i!>. ±2 MEMOIRE SI U UNE BALÉNOPTÈRE lis apophyses irun*ti ■* ses des six dernières cervicales unies à ta première côte, vues par leur face inférieure. Les apophyses transverses do* cervicales sonl entourées d'un même pé- rioste, et la côte supplémen- taire s'articule avec elles par la tubérosité seule. La première ente vérita- ble s'articule par sa tubéro- sité avec la première dorsale et présente en outre un pro- longement cervical, comme on en trouve ordinairement à la deuxième ou à la troi- sième côte. Les vertèbres, à leur ar- rivée à Louvain, étaient en- core réunies par tronçons, ei celles de la région dorsale étaient couvertes de leurs ligaments encore en place, du moins les princi- paux; ces ligaments montraient, à la face inférieure, une disposition que nous ne pouvons nous dispenser de signaler : de chaque corps de ver- tèbre, surtout de l'espace intervertébral, partait un faisceau très-puissant, principalement aux premières dorsales, lequel se dirigeait de dedans en dehors et allait s'unir à l'apophyse transverse de la vertèbre suivante en de- dans de l'insertion des côtes, connue si ces ligaments devaient remplacer la portion cervicale des côtes. Depuis la 3e vertèbre dorsale ce ligament perd de son importance d'avant en arrière, de sorte qu'à la 5e ou 6e dorsale, il n'est déjà plus très-distinct. Il est très-fort surtout de la 2e à la lre dorsale. Le corps des vertèbres dorsales augmente d'une manière fort régulière en épaisseur; la première vertèbre n'a que 7 '/2 centimètres d'épaisseur, la dernière dorsale a 21 '/-j centimètres. A compter de la I1' dorsale, l'épais- seur a augmenté du double. La première dorsale saurait à peine être distinguée de la 7'' cervicale, si ce n'est que le corps est un peu plus épais et que l'apophyse transverse, qui CAPTUREE DANS L'ESCAUT EN 1869. 23 part de la première cote, est plus forte et un peu plus longue. La surface articulaire, pour s'unir à la première côte, est à peu près aussi large que liante. Dans la 7e cervicale, cette surface articulaire est fort étroite. Les quatre premières vertèbres dorsales vues par leur face inférieure, La 2e dorsale a le corps pins épais et, par contre, l'apophyse transverse plus courte. Dans les vertèbres suivantes, cet accroissement continue, le corps devient de plus en plus épais, les apophyses transverses plus fortes et les surfaces articulaires, zygapophyses, changent d'aspect; à la 5e et surtout à la 6e dor- sale, ces apophyses ont cette forme particulière aux Cétacés et qu'elles ne quittent plus jusqu'à la région lombaire. Les apophyses transverses s'élargissent surtout à la 3e dorsale en même temps qu'elles s'allongent jusqu'à la région lombaire. A la 3e dorsale, cette apophyse se creuse au bout en dessous et en arrière pour donner attache à la cote. V, MEMOIRE SUR UNE BALENOPTERE Cette surface articulaire n'existe plus à la dernière dorsale. Du reste, dans les premières dorsales, ce n'est pas véritablement l'apo- physe transverse qui fournit la surface articulaire, mais la partie transverse de Tare neural. L'apophyse épineuse supérieure est peu développée dans les deux lrc> dor- sales; dans la 3R, elle s'étend d'avant en arrière en gagnant en hauteur, et dans la Ie, elle prend brusquement son développement et son aspect propre. Cette apophyse ne fait plus que s'étendre légèrement jusqu'à la région lombaire. Jusqu'à la 8e dorsale, les apophyses transverses se dirigent de dehors en dedans et d'arrière en avant; à la 8% cette direction change; elles se dirigenl directement en dehors et les apoplnses suivantes se dirigent ensuite légère- ment de dedans en dehors et d'arrière en avant. Les lombaires sont, comme toujours, avec les premières caudales, les plus fortes par les apophyses, surtout par les apophyses épineuses supérieures; les apophyses transverses des dernières lombaires n'ont plus que la moitié de la longueur des premières. Les vertèbres lombaires sont au nombre de quatorze. La région caudale, si l'on compte la première vertèbre, qui a un os en V en arrière, comme caudale, est formée de vingt-cinq vertèbres. Les quatre dernières sont les seules sans os en V. Nous comptons comme os de ce nom les rudiments osseux visihles dans les cartilages et que l'on conserve bien rarement. Les vertèbres logées dans la nageoire caudale sont au nombre de huit. Les os en V sont au nombre de vingt et un; les trois dernières vertèbres seules n'en ont pas. Il y en a treize qui sont soudées sur la ligne médiane; les autres sont formés de deux pièces jointes ensemble. Le premier est formé de deux lames aplaties comme une feuille et qui se joignent sur la ligne médiane. Sans une attention particulière, nous n'eussions trouvé en tout que quinze os de ce nom. Il n'y en a pas deux qui se ressemblent complètement; le plus grand me- sure 27 centimètres en longueur et 20 centimètres en largeur. CAPTUREE DANS LESCAUT EN 18G9. 25 Les os en V de la quinzième caudale ont la surface externe aplatie, la face interne creusée d'avant en arrière, le bord supérieur fort épais pour s'articuler avec les vertèbres, le bord inférieur mince et droit avec une sur- face articulaire en dedans. Chacun de ces os a une forme ovale. Les os suivants reproduisent exactement la même forme et ne diffèrent, sous tous les rapports, que par la taille. Dans le squelette de Falmouth , 1 863 , les os en V qui sont tous présents, dit M. Flower, sont au nombre de 18; les premiers et les trois derniers ne sont également pas unis sur la ligne médiane. Les premiers sont placés en arrière de la 37e vertèbre, comme clans le squelette que nous faisons connaître. Les sept dernières caudales mesurent, à l'état sec, 44 centimètres. Ce tronçon avait une longueur notablement plus grande à l'état frais. Ce qui rend cette région fort intéressante, c'est la diminution brusque des dernières vertèbres : la 57e a le même diamètre, à peu près, dans tous les sens, c'est-à-dire qu'elle a l'aspect d'un bloc carré à angles arrondis. La sui- vante, ou la 58e, est un tant soit peu plus longue que haute, et un peu dé- primée; la 60e ne présente plus supérieurement qu'une crête sur la ligne médiane, et les trous de passage des artères sont presque oblitérés; dans la vertèbre précédente, ces deux trous, en dessus comme en dessous, sont encore parfaitement développés; Pavant-dernière est plus déprimée encore, ne porte plus que de faibles indices de crête sur la ligne médiane et de trous poul- ies vaisseaux; son diamètre transverse est le double du diamètre antéro- postérieur. La dernière perd complètement ses caractères propres, et il faut la dégager complètement des ligaments pour la distinguer; on la dirait formée de deux masses arrondies soudées entre elles et montrant les traces de leur réunion par une échancrure qui l'entoure complètement. Les quatre dernières vertèbres mesurent ensemble 12 centimètres, tout juste le diamètre antéro-postérieur de la 54'' vertèbre. Jusqu'à la 7 e lombaire, l'artère passe au-devant de l'apophyse transverse; à commencer de la 8e, elle passe au travers à la base, et à la 14e, où ces Tome XXXVIII. 4 26 MEMOIRE SUR UNE BALENOPTERE apophyses ont disparu, ces artères traversent directement le corps des ver- tèbres de bas en haut et de dedans en dehors. La H1' caudale est la dernière qui possède un are neural. La 15e présente encore une gouttière à sa face supérieure, mais sans are au-dessus. (Test aussi à commencer de celle I >">L vertèbre que les dimensions changent brusquement. A la 12e caudale, les apophyses articulaires du corps des vertèbres qui s'articulent avec les os en V se rapprochent les unes des autres et les échan- crures qui les séparaient se changenl en trou. Jusqu'à la 1 4e caudale, l'artère passe au-devant des apophyses transverses, mais depuis la 1 5e, elle la traverse directement de bas en haut. C'est dans la 8e caudale que commence la perforation verticale à la base de l'apophyse transverse, dit M. Flower, en parlant du squelette de Falmouth, conservé à Alexandra-Park. Les dernières caudales ont leurs épiphyses complètement soudées au corps. Les sept ou huit dernières caudales n'ont plus d'apophyses ni de cercle neural, ni de surface articulaire pour les os en V, et elles ont à peu près le même diamètre dans tous les sens; on peut cependant toujours distinguer la face antérieure de la postérieure par une plus grande étendue, la face infé- rieure de la supérieure par le rapprochement des trous qui livrent passage aux altères. Les côtes sont au nombre de quatorze, et les dernières diffèrent fort peu entre elles. Ce nombre quatorze est-ce le nombre normal ? Nous avons pensé que le nombre normal était de quinze et que là où il n'y en a que quatorze, la dernière côte s'était égarée. Cela doit nécessairement arriver, quand on songe aux difficultés de ne pas perdre les os séparés. En faisant le relevé des squelettes connus, nous trouvons à peu près au- tant de squelettes à quatorze côtes qu'à quinze; ceux qui ont quatorze côtes sont : celui de l'ile de Wight, celui du Jardin Zoologique d'Anvers, ceux d'Oslende, 1827, de Sweeting (Charmouth), de Paris au Muséum (embou- chure de la Seine), et celui de Lyon (Méditerranée). Il existe quinze côtes dans les squelettes d'Edimbourg, de Stockholm CAPTURÉE DANS L'ESCAUT EN 1869. 27 (Finlande), décrits par Lilljeborg, de Greifswald, do Katwijk (Boers), de Rosherville-Garden à Londres, d'Alexandra-Park à Londres, de Margate, d<' Pevensey-Bay à Cambridge ', el de celui du British Muséum provenant du canal Saint-Georges et qui a été remorqué à Liverpool en 1846. Il faudra considérer le nombre normal de côtes variant de quatorze à quinze. Les squelettes que M. Flower a compares diffèrent principalement par le degré de développement de la 1 5e côte. La première côte est véritablement bifide à droite et à gauche, et dans toute la moitié supérieure, ce sont deux os juxtaposés. Vers le milieu de la longueur, la côte supplémentaire se fond dans l'autre, et à l'extrémité ster- nale, elle présente une largeur extraordinaire. Elle est parfaitement semblable à droite et à gauche, ce qui est rare dans les cas de bifurcation. On voit à l'évidence que c'est la côte de la 7e cervicale qui est venue se joindre à la première dorsale, et c'est la côte supplémentaire qui est la seule vraiment articulée avec la vertèbre dont elle dépend. La côte supplémentaire présente une surface rugueuse sur son bord anté- rieur. La côte supplémentaire s'articule directement par la tubérosité, comme nous l'avons dit plus haut, et n'a pas de col, tandis que l'autre moitié pré- sente un prolongement cervical qui va s'unir à la vertèbre précédente par un fort ligament. La côte s'articule en dessous avec toute la portion terminale du sternum et dépasse encore notablement celui-ci par une portion libre. Elle est fort large dans toute la longueur et l'on dirait qu'une côte supplé- mentaire cervicale s'est soudée avec elle. Cette première côte porte au-devant du tubercule qui s'articule avec l'apo- physe transverse de la première dorsale, une portion cervicale, comme la seconde de ce nom. Toutes les autres côtes en sont dépourvues. La bifurcation de la première côte n'a aucun rapport avec le sexe, puisque 1 Ce squelette de Cambridge a encore une côte supplémentaire dan> les chairs. 28 MÉMOIRE SUR UNE BALENOPTERE la femelle échouée à Charmouth, Dorsetshire, le o février 1 840, avait la pre- mière côte biceps comme le mâle dont nous faisons connaître le squelette. Dans ces dernières années, on a attaché une grande importance à la bifur- cation de cet os et l'on a même été jusqu'à établir des divisions génériques, dans les baleines comme dans les Balénoptères, d'après ce seul caractère ou plutôt d'après cette seule disposition. Cette bifurcation est, à notre avis, une disposition anormale, comme on en rencontre chez d'autres mammifères, et qui ne peut aucunement être prise en considération pour l'établissement des espèces et encore moins des genres. Peut-être cette anomalie se reproduit-elle plus souvent dans les Cétacés, surtout dans certaines espèces, que dans les autres ordres de mammifères, mais ce n'est en tout cas qu'une anomalie dont on ne doit pas plus tenir compte dans l'étahlissement des genres ou des espèces que des monstruosités. Nous avons signalé quelques-unes de ces anomalies dans divers Céto- dontes '. La deuxième côte se fait remarquer par sa largeur du côté des vertèbres, par son col et enfin par la saillie que forme l'angle de son bord antérieur. La troisième côte, en tout semblable à la première par sa largeur en haut et par son angle, en diffère par l'absence de col et par sa longueur. La deuxième et la troisième côte se ressemblent beaucoup par leur lar- geur, tandis que les suivantes sont toutes plus minces. Elles s'amincissent insensiblement d'avant en arrière. Les trois premières côtes ont assez de ressemblance entre elles par leur largeur en haut surtout; les six suivantes se ressemblent plus ou moins entre elles, et nous pouvons en dire autant des cinq dernières. De la deuxième à la neuvième côte, on voit distinctement l'angle non loin du tubercule, mais il disparait complètement aux cinq dernières. De la deuxième à la dixième côte, le bord présente, en outre, un angle externe. La dernière côte est singulièrement contournée vers le milieu surtout et 1 La première côte des cétacés, à propos de la notice du docteur Gruy ; Bull, de l'Acad. boy. de Belgique, 2e série, t. XXVI (1868) et 2" série, t. XXX, pp. 528 et 381 (1870). CAPTURÉE DANS LESCAUT EN 1869. 29 ne s'aligne aucunement avec les autres. Elle présente une double torsion sur elle-même. Elle est plus délicate et plus longue que celle qui la précède. Le sternum a la forme ordinaire d'une feuille de trèfle : au lieu d'être échancré en avant, il est pourvu d'un lobe qui fait saillie et qui est réguliè- rement arrondi. Les deux ailes sont grandes et larges et ont le double de l'appendice pos- térieur. L'appendice est proportionnellement étroit et pointu à son extrémité, et comme on le voit ordinairement, il n'est pas parfaitement symétrique. Le sternum mesure d'avant en arrière 36 centimètres et 46 d'un bord du lobe à l'autre. Le sternum ressemble complètement par la forme à celui d'Anvers et à celui d'Ostende. Arrondi en avant sans trou ni écbancrure, il est pointu en arriére et arrondi sur le côté. Les autres sternums dont celui-ci se rapproche le plus sont ceux du sque- lette de Pevensey-Bay, d'Alexandra-Park, à Londres, de Gravesend qui a 60 pieds et du gewoone vinnfisch de Schlegel. Les squelettes du Kattegat, 1841, des Pays-Bas, Scblegel, 1844, des côtes d'Ecosse, Knox, 1831, des îles Loffoden, Sars (40 pieds), de Bergen, de S'-Brieuc, du musée de Christiania, d'Edimbourg (7(.) pieds), de Katwyk, 1841 (40 pieds), de Finmark par Malm (61 pieds), du musée de Paris, du Texel, qui est au musée de Bruxelles, se distinguent tous par un sternum échancré en avant qui est un indice de jeune âge. Dans le squelette de la Méditerranée, Lacépède, 1 798, et Companyo, 1 828, comme dans celui de Margate, qui est au collège royal des chirurgiens à Londres, celui d'Abbeville, qui est à Paris, celui décrit par Heddle, sous le nom de Physalus Duguidii, il existe un orifice au milieu en avant; il y en a même deux dans celui de Bosenthal, 1825. La plus grande épaisseur du sternum ne dépasse pas 4 centimètres; il s'amincit beaucoup sur le côté, puis en avant et fort peu en arrière. Il n'est pas régulièrement courbé comme une cuirasse : les deux branches latérales s'élèvent légèrement de manière (pie la face inférieure médiane est un peu bombée sur la ligne médiane; le lobe antérieur, au contraire, fait un 30 MEMOIRE SUR l".\E BALENOPTERE pou saillie à sa face inférieure, tandis que la pointe postérieure reste à peu près droite. En plaçant le sternum dans sa position naturelle sur une table, l'extrémité antérieure et l'extrémité postérieure louchent la surface, tandis que les ailes s'élèvent à 9 ou à 1 0 centimètres. La véritable position du sternum et ses rapports avec la première côte sont parfaitement connus maintenant : immédiatement en dessous de la branche transverse du sternum vient s'insérer la première côte qui ne s'ar- ticule véritablement que par son angle antérieur; toute la partie postérieure de la côte reste libre. Le sternum porte faiblement les traces de cette articulation qui est une amphiarthrose. Le sternum de la Balœnoptera Sibbaldii n'est pas sans ressemblance avec celui-ci. Le professeur Turner vient de le faire connaître. Mais dans le jeune âge, le professeur d'ana- tomie d'Edimbourg signale la présence d'un cartilage amygdaloïde sur la ligne médiane derrière le sternum proprement dit et se demande si ce cartilage ne représente pas l'appendice xiphoïde. 11 faudra attendre de nouvelles observations pour s'assurer si ce cartilage médian n'est pas un simple accident individuel. D'après ce que les autres anato- mistes, et surtout Eschricht, ont fait con- naître, il n'existe qu'une plaque cartilagineuse dans le jeune âge, et dans cette plaque on dislingue déjà l'appendice postérieur de cet os. Eschricht a disséqué un grand nombre de fœtus et ne fait pas mention d'un carti- lage médian autre que celui du sternum proprement dit. La nageoire pectorale mesure en longueur 2m,lo, et dans sa plus grande largeur 37, à la hauteur de l'apophyse obcrànienne 59 centimètres. Le sternum et la J" cote dans leur situation véri- table; ces os sont vus par leur 'acepi slèrùure- CAPTURÉE DANS L'ESCAUT EN 1869. 31 Vers le milieu de la longueur, à la hauteur du carpe, elle mesure 44 Va centimètres. Le cadavre était couché légèrement sur le flanc droit, de manière que la nageoire pectorale était en partie couverte quand nous avons aperçu l'animal. Le bras droit était brisé. Nous croyions d'abord que les os avaient repose sur des pierres et que le poids du corps les avait fracturés. En enlevant les parties molles, une large cavité entourait les os, et des coquillages de la plage ainsi que du sable avaient pénétré dans l'intérieur. Cette plaie existait sans doute du vivant de l'animal. Voici dans quel état se trouvait le membre à son arrivée à Louvain : La tête du radius était séparée des autres os et de sa diaphyse; elle était fort reconnaissable par sa surface articulaire. A côté de la tête se trouvaient trois grandes esquilles du corps du radius primitif. Ou voyait que l'os avait été brisé complètement. L'extrémité supérieure de la diaphyse et l'extrémité inférieure de la tête étaient enveloppées d'une gaine osseuse à surface rabo- teuse qui forme un étui véritable autour de l'os fracturé. Il est encadré dans des Ostéophites. , Le cubitus est resté entier, grâce à l'étui osseux plus avancé qui entoure les esquilles. Celles-ci sont moins grandes et sont restées en place. A voir la manière dont ces os sont brisés et les crevasses que l'on aper- çoit encore dans les esquilles, il nous semble évident qu'une fracture pareille n'a pu se produire que par des projectiles explosifs. Nous n'avons trouvé cependant aucune trace de corps étrangers dans l'intérieur '. Nous avons fait reproduire les os de Pavant-bras d'après une photogra- phie. (Voir pi. IL) L'omoplate, comme on sait, est caractéristique dans les Mégaptères par l'absence d'apophyses, dans les Balénoptères par le grand développement du » Nous ferons remarquer que dans ces derniers temps il s'est formé une société anglo-amé- ricaine pour faire la pêche des Balénoptères à défaut des Baleines, à l'aide de steamers qui sont en station en Islande, et, au lieu d'attaquer ees animaux avee des harpons, les pécheurs tirent sur eux avec des balles explosives et en perdent un grand nombre; c'est ce qui explique peut- être pourquoi, dans ces dernières années surtout, on a vu venir à la côte, en Angleterre comme sur le continent, le cadavre de plusieurs Balénoptères de différentes dimensions. 52 MEMOIRE SUR UNE BALENOPTERE coracoïde et de l'acromion, dans les Baleines par le grand développement du diamètre vertical. D'un angle à l'autre, cet os mesure 1,10, et en hauteur, c'est-à-dire du bord de la cavité glénoïde au bord libre, la longueur est de 0,63. L'acromion a 0,25. Le coracoïde 0,13. La face externe est à peu près plane dans son ensemble; la face interne est légèrement concave vers le milieu. L'épaisseur de l'os au milieu n'atteint pas un centimètre; vers les deux angles cette épaisseur augmente notablement. La cavité glénoïde a en longueur 0,25, en diamètre transverse 0,16. Cet os n'est pas moins bien caractérisé dans chaque groupe de Mysticètes, par le cartilage suprascapulaire : dans les Baleines, ce cartilage est large dans tonte la longueur avec un peu plus d'étendue en arrière; dans les Mé- gaptères, il ne forme plus qu'une bande étroite en avant; dans les Balénop- tères, tout le cartilage est concentré au-dessus de l'angle postérieur et forme un lobe qui prolonge encore cet os en arrière. L'humérus ne présente rien de particulier : l'épiphyse de la tète n'est pas encore soudée; à l'autre extrémité, les epiphyses sont incomplètement réu- nies; on voit fort bien les jointures. Cet os est un peu plus long que large et régulièrement comprimé dans toute sa longueur comme s'il avait passé par un élan. La grosse tubérosité est peu développée. Il se termine, comme toujours, en formant une ligne brisée en angle obtus pour s'articuler par synchondrose avec le radius et le cubitus. Il est forte- ment comprimé dans cette partie. La longueur de l'humérus, sans l'épiphyse supérieure, est de 3,40; son plus grand diamètre transversal de 0,20. Son épaisseur à la tète est de 0,20, au côté opposé de 0,11. La surface articulaire du radius est longue de 0,35. La surface articulaire du cubitus présente une double surface formant un angle obtus. Les doux os de l'avant-bras présentent la conformation ordinaire des CAPTURÉE DANS L'ESCAUT EN 1869. 35 Cétacés; le radius, long de 0,76, est plus large que le cubitus dans toute sa longueur, et il est en même temps plus régulièrement comprimé que celui-ci. Une coupe faite vers le tiers antérieur donne au radius : diamètre antéro- postérieur 0,115, diamètre transverse 0,75. Le cubitus, à la même hauteur, donne pour le premier et le plus grand diamètre 0,9, pour l'autre 0,65. Par la coupe seule on pourrait fort bien distinguer un fragment de radius de celui du cubitus. Cet os présente en haut et en dedans une surface articulaire qui a une étendue de 7 centimètres et par laquelle il s'articule avec son acolyte. La tête du radius a une forme ovale comme tout l'os et ne présente ni excavation au centre, ni rétrécissement pour former un col. L'extrémité inférieure est plus comprimée que l'extrémité supérieure et le côté interne est aplati du côté du cubitus et régulièrement arrondi au côté opposé. Cette surface articulaire mesure en longueur 0,16, en épaisseur 0,9. L'épiphyse supérieure n'est pas complètement unie avec la diaphyse; on distingue encore fort bien le point de réunion, quoiqu'on ne puisse plus la séparer. L'apophyse obcrânieime est très-développée. Elle est située dans le même plan que le corps des autres os du bras. Comme nous l'avons fait remarquer déjà, le cubitus est moins large que le radius, mais il est en même temps plus épais, et partant il n'est pas plus délicat que lui. La surface articulaire inférieure mesure, dans sa plus grande longueur, 0,15, et en épaisseur 0,6. Cette épaisseur diminue de dedans en dehors. Cet os est long de 0,82, depuis le sommet de son apophyse obcrânieime jusqu'au bord de l'extrémité opposée; son épaisseur au milieu de sa lon- gueur n'a que 0,8. L'épiphyse supérieure, comme celle du radius, n'est pas complètement soudée. Du côté du carpe, la soudure des épiphyses est com- plète. Les deux os de Pavant-bras présentent des différences assez grandes, même au milieu de leur longueur : le radius est toujours plus fort et son diamètre, en largeur comme en épaisseur, est sensiblement plus grand. En mesurant ces deux os ou en en faisant la coupe, on les distingue facilement l'un de Tome XXXVIII. 5 M MÉMOIRE SUR UNE BALENOPTERE l'autre; le cubitus a 0,10 dans son plus grand diamètre, le radius 0,11; et dans son petit diamètre, le cubitus mesure 0,6o et le radius 0,75. De plus, le radius à sa coupe formant un ovale régulier, tandis que le cubitus a un bord conique. Les os du carpe présentent la disposition normale des Cétacés, du moins quant au nombre : le procarpe se compose du radial, du cubital et de Yin- termédial, le métacarpe de deux, le deuxième et le troisième carpale. Le cubital est le plus grand de tous, puis le radial et Pintermédial, qui dif- fèrent peu entre eux. Les deux car pal es n'ont que la moitié de Pintermédial. 11 y a quelques différences pour le volume relatif à droite et à gauche. Les quatre métacarpiens diffèrent peu entre eux; celui de l'index est le plus mince, celui du petit doigt est le plus court, et le plus large, celui du médian, est le plus long et, en somme, le plus volumineux. L'index a deux phalanges fort allongées : le bout de la seconde aboutit au milieu de la longueur de la deuxième phalange du médian. Cette seconde phalange est la plus mince de toutes celles qui atteignent une certaine lon- gueur. Il n'y a positivement pas de troisième phalange. Le doigt médian a cinq phalanges qui diminuent insensiblement en lon- gueur et en largeur. C'est la deuxième qui a les extrémités les plus larges comparativement à sa grosseur, c'est-à-dire que c'est elle qui ressemble le plus à une clepsydre. La dernière phalange est environ du double plus longue que large, et vers le milieu, elle est fort peu creusée. L'annulaire ressemble complètement au précédent par ses phalanges; la dernière phalange se trouve exactement au niveau de la dernière du doigt précédent, quoique le métacarpien soit plus court; c'est que la deuxième, la troisième et la quatrième phalange sont un peu plu? allongées que celles du médian qui lui correspondent. Le petit doigt est écarté des autres. 11 compte trois phalanges assez lon- gues et étroites correspondant aux deux premières phalanges de l'index pour la longueur comme pour leur grosseur. La troisième phalange est fort petite. Cette troisième phalange atteint la longueur de la seconde de l'index. 11 est inutile, pensons-nous, de faire remarquer que tous les Cétacés sans CAPTURÉE DANS L'ESCAUT EN 1869. oo distinction, Mysticètes comme Cétodontes, ont les os du bassin placés, paral- lèlement à Taxe du corps , distants l'un de l'autre et sans pièce osseuse on cartilagineuse entre eux. Le bassin , tel qu'il a été figuré dans des Baleines par un os en travers, comme Cuvier Ta représenté d'après les assurances positives de De Lalande, est de pure imagination. Il y a des naturalistes de grande autorité qui ont cru, jusque dans ces derniers temps, à l'exactitude des descriptions de Cuvier, mais il est évident aujourd'hui que le grand naturaliste du muséum a eu une trop grande confiance dans De Lalande. Le bassin n'est, à proprement parler, formé que de deux os ischiatiques, mais MM. Reinhardt et Flower l'ont constaté, il existe de chaque côté une seconde pièce qui représente le fémur. Ce fémur est encore à l'état de car- tilage dans le squelette que nous décrivons; nous le reproduisons dans la figure ci-jointe. M. Reinhardt a, en outre, reconnu depuis longtemps chez la Baleine du Groenland, un tibia rudimentaire. L'ischion est un os al- longé, terminé en avant et eu arriére par un prolongement cartilagi- neux; il est comprimé, légèrement courbé d'a- vant en arrière, présen- tant une surface bombée en dedans, une surface légèrement concave en dehors; il n'est pas sans ressemblance avec un chapeau-claque dont un des bouts serait un peu plus allongé que l'autre. C'est du sommet que descendent les ligaments qui unissent le fémur et non du bord en dessous de l'éminence, comme on l'a figuré. Le professeur Turner nous a fait connaître récemment que le bassin de la Balœnoptera Sibbaldii n'est formé que d'un seul os, aussi bien chez la fe- melle adulte que chez le jeune mâle. La dissection de la femelle adulte aurait pu laisser du doute, mais le soin avec lequel on a disséqué le jeune ne peut laisser aucune incertitude dans l'esprit. Le cartilage représentant le fémur Bassin .- A. Fémur cartilagineux. B. Ischion, terminé par un cartilage en avanl ci en arrière. 56 MÉMOIRE SUR UNE BALÉNOPTÈRE ETC. dans la Balœnoptera musculus ferait donc complètement défaut dans la Balénoptère qui est venue échouer dans le Firth of Forth. Nous ferons, au reste, remarquer que le bassin du squelette du Texel ne montrait pas non plus de cartilage pour représenter le fémur, et quoiqu'un peu plus jeune seulement que celui-ci, tout l'ischion était plus cartilagineux qu'osseux. Il est intéressant de voir qu'il n'existe que de très-faibles différences entre l'ischion de la femelle adulte et le même os du jeune mâle. Il existe plus de ressemblance entre l'ischion de la Balœnoptera Sibbaldii et celui de l'individu que nous décrivons, qu'entre lui et les Balénoptères du Texel. C'est à celui de Pevensey que notre ischion ressemble le plus. Cette pièce est plus courbée, plus courte et avec une éminence bien moins élevée. EXPLICATION DES PLANCHES. PLANCHE I. Les quatre premières côtes de droite et de gauche : A. Côtes de droite : \ , première; 2, seconde; 3, troisième; 4, quatrième côte B. Côtes de gauche : I, première; 2, seconde; 3, troisième; 4, quatrième côte. PLANCHE II. Les os de l'avant- bras, en voie de guérison, fracturés par une balle explosive : A. Fragment de l'ancien radius isolé au centre du nouveau radius, et en voie de résorption. B. Où la halle explosive a pénétré. La cavité contenait des esquilles également en voie de résorption. ■m de L'Acad. Tom. M.l Voit, Beneden- ■ v BncxelZes: IVrém.de l'.Wad.Tom. XXXVI IM.II. I \ "4 \ : iSr> '.-i\À .£>* ■ * é+r%Tn, ' "•fi ■ i S ; . ■ ■■' '. • '..'■ ' • Baleine échouée dans l'Escaui en 1869 MEMOIRE suit UNE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE SUR LA SURFACE DES OINDES; Eugène CATALAi\, ASSOCIÉ DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE. Présenté à la classe des sciences le 7 novembre 1868. Tome XWVIII. MÉMOIRE UNE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE SUR LA SURFACE DES ONDES. PREMIERE PARTIE. TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE. I. - - Surfaces conjuguées. 1. Problème. — Par un point fixe 0 (fig. 4), et dans le plan passant Fis- «■ par la normale mn en un point quelconque m d'une surface donnée s, on mène la (Irai le OM, égale et perpendiculaire à Om. Quel est le lien du point M? Soit /■(*,y,«) = 0 (I) l'équation de la surface s, rapportée à dois axes rectangulaires qui se croisent au pôle ou point fixe 0. Soient l, m, n les cosinus des angles i SUR UNE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE formés, avec les axes, par la normale mn : ces quantités, proportionnelles à 'IL dl *L vérifienl les relations il.r ' dy il: Idx + mdy + ndz=0, (2) p + m'2 -t- m2 = I . (ô) Si nous désignons par X, Y, Z les coordonnées du point M, nous aurons Xx -+- Yy -*- Zz = 0, (4) X- + Y* +ZS = »2; (S) en supposant x* + y2 -4- z- = M5. (6) Exprimant que le point M appartient au plan hOm, on trouve aisément («»/ - mz) X -+- (h — nx) Y -+- {mx — ly) Z = 0 (*). (7) Dans chaque cas particulier, l'élimination de x, y, z, u. entre les équa- tions (1), (4), (5), (6) et (7), donnera l'équation de la surface S. 2. Valeurs de x, y, z. — On tire, des relations (4) et (7), X Y Z y (mx — ly) — z (Iz — nx) ~ z(ny — mz) — x (mx — ly) x (Iz —nx) — y (ny — mz) Le premier dénominateur devient, étant développé, (my -+- nz) x—l (rf -+- :2), OU (Ix h- m y -+- nz) x — / (jc5 -+- y2 -4- c') . ou encore vx — lu' ; pourvu que Ton fasse v = Ix -+- »wt/ ■+■ nz ("). (8) (*) L'équation (7), si l'on y regarde X, Y, Z comme des coordonnées courantes, représente le jilan nOm. En effet, elle est vérifiée par ces trois systèmes de valeurs : X = 0, Y = 0, Z = 0; \ = x, Y = y, Z = ;; X = x -+- dl, \ — y + dm, Z = z-t-dn; la distance d étant quelconque. (*') Lu quantité v, que nous emploierons fréquemment, représente, abstraction faite du signe. lu distance du pôle nu plan tangent en m. ET SIR LA SURFACE DES ONDES. La double égalité ci-dessus devient donc X Y Z vx — lu* vy — mu* vz — nu* De plus, la valeur commune des trois rapports est h i \/ v'ir — *2cu*(lx -+- my -+- nz) -+- ic X/u*— v* ainsi X Y Z i vx — lu* vy — mir vz — nu* i/^i vi ' (9) A cause du radical, il y a deux systèmes de valeurs de X, Y, Z. Il esl clair, en effet, qu'à chaque point m correspondent deux points M, M,, symétriquement placés par rapport au pôle. Pour plus de simplicité, nous prendrons positivement le radical. Posant donc /.■ = -t- Vu* — v>, (10) en sorte que /.-, soit la distance de l'origine à la normale mn, nous avons vx — tu* vy — mu* vz — nu" x=^r-, y— L-. z-^— (..) 3. Axe des /joints correspondants. — Pour passer du point m au point correspondant M (fig. 1), il suffit de faire exécuter, au premier point, un quart de révolution autour d'une droite OA, perpendiculaire an plan normal nOm. Afin d'abréger, nous dirons (pie cette droite est Yaxe du plan normal. ou Yaxe des points correspondants. Soient a, /3, y les cosinus des angles formés par OA avec les axes de coordonnées. L'équation (7) donne, immédiatement, a (3 y I ny — mz k — nx mx — ly y^ny _ mzy + (/. _ nxy + (mx _ ;y)* La quantité placée sous le radical peut être mise sous la forme (l* -+- nr -h »*) (x* ■+- y'2 -t- z1) — (tx -+- my -*- nz)* = u* — v* = k* ; donc a [i y I il y — mz /; — nx mx — ly k 6 SUR UNE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE {. Perpendiculaire à la normale. — Lorsque lit normale mn a t'ait un quart de révolution autour de Taxe OA (fii?. 1), elle vient prendre la posi- tion MN. Soient L, M, N les cosinus qui déterminent cette nom elle droite. A cause des relations évidentes /L h- mM -+- «N =0, (13) ah -+- pM -+- ?X = 0, (14) nous avons Mais donc en eïï'et M N un, my — n(3 Ma — ly Ip — rn.ce. I x _ ,./ n(3 = - [m (mx — lij) — ii (I; — nx)~\ = ' — - — ; L M N 1 x — vl i) ■ — vin z — ■ vu k k" = (x — vif + (y — vmf -+- (: — vu)'-. (15) «j. Théorème. — Les normales aux .surfaces s, S, en deux points cor- respondants m, M, sont contenues dans le plan des rayons vecteurs Om, OM. De plus, chacune d'elles est perpendiculaire à l'autre. Enfin . ces deux droites sont également distantes du pôle (*). Pour établir cette proposition fondamentale, il suffit de vérifier que la droite MN, considérée tout à l'heure, est normale, en M, à la surface S, ou «pie Ton a, identiquement, LdX h- MdY -t- NdZ = 0. (IG) Or. k ^ LdX = ^ (x - vl) dX = d [2(x - vl) Xj -%Xd(x - vl) ("). De plus, à cause des relations (2), (3), (4), (6), (8) et (41) : J(x-vl)X = -v^lX = vk, ^Xd (x — ci) =- ^ («as — /«-) (r/.r — w« - W«) = -(va, on trouve (.i - + if -+- z*-) :"J = (F { j * -h z-). 1 1 9) Telle est V équation de la cyclotomique à direct rire rectiligne, conjuguée de la droite ab. 29. Remarque. — Cette surface est plus simplement représentée par l'équation (18). 30. Si, sur Qa comme diamètre, et dans le plan zx, on décrivail une circonférence, la conjuguée de cette ligne serait la cyclotomique à directrice circulaire, représentée par M4 = rfc0Sa. (20) Or, à cause de m, = d*, la circonférence Oa et la droite ab sont, comme Ton sait, deux figures réciproques: et il en est de même pour les deux cyclo- tomiques (*). Ainsi, dans ce cas particulier, les conjuguées de deux figures réciproques sont réciproques. On verra, plus loin, que celte propriété est générale. 31. Autre génération de la cyclotomique à directrice rectiligne. — On sait que cette surface est l'enveloppe d'un cylindre de révolution (23, 2"). Voici comment Ton peut vérifier cette propriété, et retrouver l'équation (19). Equation d'un plan p passant par ab : y = m (x — d). Distance du pôle au plan p : dm \\ = V\ -+■ in- (*) Mélanges mathématiques, p. 1 88. L'équation (20), qui équivaut à (x'-hi,' >-z:, (.«'-+- :', =f — 6S sin* A, ou (X- — Y2 + a2 — //-•) cos 2/ -t- 2XY sin 2) = X2 -+- Y2 -i- 2Z* — a2 — If. (26) Prenant la dérivée par rapport à /., Ton obtient (X2 _ Ys -f- a' — 6*) sin 2) — 2XY cos 2) = 0; (27) après quoi l'élimination de l conduit à (X2 — Y2 + a" — b-y + 4X*Y2= (X2 + Y2 + 2Z* - a*— bj, relation que l'on peut mettre sous la forme X2 Y2 W-^V^ n2 — Z2 (28) ET SLR LA SURFACE DES ONDES 21 37. Discussion. — La surface S, représentée par cette équation (28), est assez curieuse : elle est coupée, par les plans ZX, ZY, suivant des paral- lèles au plan des XY, et suivant des circonférences ayant le pôle pour centre commun, et dont les rayons sont, respectivement, b, a. Les lignes de niveau et les lignes de plus grande pente, relatives au plan des XY, se projettent, sur ce plan, suivant des coniques homofocales. De plus, les lignes de contact de la surface avec les cylindres de révolution dont elle est l'enveloppe sont, projetées, sur ce même plan, suivant des hyperboles équïlatères passant toutes aux foyers des coniques dont il vient d'être question : cette propriété résulte de l'équation (27). Enfin, si Ton écrit ainsi l'équation (28) : jxs Jfyt on voit que S peut être engendrée par une conique sphérique, variable «le forme et de grandeur : la projection horizontale de celte combe est la conique représentée par -£-,*-iV«tt ir — a u — b 38. Conjuguée d'un cylindre de révolution. - - Ce cylindre s peut être considéré, soit comme l'enveloppe d'un plan, soit comme l'enveloppe d'une sphère. Par conséquent, la surface conjuguée S, enveloppe d'un cylindre de révolution, est aussi l'enveloppe d'un tore (10, 22). Soit (.r-(/)'2 + ?/2=«2, (30) l'équation du cylindre, l'origine étant au pôle. Un plan tangent quelconque p peut être représenté par x cos 9 -+- ij sin 9 = d cos 8 ■+■ ci. Par suite, l'équation du cylindre conjugué à /> est (X cos 9 + Y sin 9)- = X2 -t- Y' -*- V — (d cos 9 + tif. (31) (') La surface S est un cas particulier de la surface îles ondes. ±2 SUR UNE TRANSFORMATION GEOMETRIQUE On tire de celle-ci, en prenant la dérivée, (X cos 6 -+- Y sin 6) (Y cos fi — X sin 0) = d {d cos 0 -f- «) sin 6. (•">*>) L'ensemble de ces deux équations représente l;i transformée d'une géné- ratrice quelconque «lu cylindre. Cette courbe, ligne de contact de deux cylindres consécutifs, se projette donc, sur le plan XY, suivant une hyper- bole équilatère. Pour a\ oir l'équation de la surlace conjuguée, il faudrait éliminer 0 entre (3 1 ) et (32). Ce calcul paraît laborieux. Au lieu de l'effectuer, nous allons chercher les équations des courbes qui, sur S, correspondent aux parallèles du cylindre. 39. La sphère enveloppée par le cylindre a pour équation m représentant l'angle variable cOx X / / X f y 61 x (fig. 15). Faisons tourner le grand cercle c au- tour de Taxe Oy. et amenons-le en <■'. Si le cercle c' tourne autour de Oc#',il en- \ — *• gendre le tore conjugué de la sphère c. A cause de Oc' = Oc = -"-, l'équation i\u tore est, comme Ton sait (*), X '■- -4- X2 -4- Z' B« =4 , ( = Om = (OS a am = « tg a , pp' = rq' = a Ig « tg 8; 24 SLR UNE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE puis X = — a tg j. tg 0 sin a, Y = On conclu! de ces équations , par l'élimination de a x- ■+ y* — V igs e = - 2. Transformée d'une ellipse de contact. — Soit une surface s, touchée par un cylindre de révolution, suivant une ellipse abcd {J\^. 21) dont le centre soit au pôle. Cherchons, sur la surface conjuguée S, la transformée de cette courbe. Soit OZ l'axe du cylindre; prenons OA = Oa' = Om' : la ligne cherchée est dans un plan perpendiculaire à OZ, pas- sant par le point A. D'un autre côté, la normale au cylindre, en m, serait paral- lèle au rayon m'O. Si donc Ton mène AM parallèle à Om', et égale à mm', le point M correspond à m. ET SUR LA SURFACE DES ONDES. 29 Faisons une projection horizontale du point M tel que OM il s'agit de trouver (fig. 22) le lieu pp' = Op' tg uOu (fig. 21). Abaissons a'f perpendiculaire à Om< (fig. 22). Si Ton avait OMï=0/?' = 0/; Fig. 22. le lieu cherché serait la circonférence décrite sur Qa' comme diamètre; donc, à cause du facteur constant tg aOa', ce lieu est la circonférence qui , passant en 0, a son centre sur Oa', et dont le dia- mètre égale aa' (fig. 21). Revenant de la projection à la figure dans l'espace, on conclut que : Si la surface s est touchée, suivant une ellipse ayant son centre au pôle, par un cylindre de révolution dont l'axe contienne le pôle , la surface conju- guée S est touchée , par les deux plans conjugués du cylindre (8), suivant deux circonférences symétriques relativement au pôle, rencontrant l'axe du cylindre, et dont les plans sont perpendiculaires à l'axe. De plus, si R est le rayon de la section droite, et que a soit l'inclinaison du plan de l'ellipse sur le plan de la section droite, les diamètres des deux circonférences sont égaux à R tg«. Enfin, la dislance du pôle aux plans des circonférences est R. IV. — Conjuguées de surfaces parallèles, de surfaces podaires, DE SURFACES RÉCIPROQUES, ETC. 53. Théorème. Les conjuguées de surfaces parallèles sont des surfaces parallèles. Soient m, m', m", ... (fig. 23) des points situés sur la normale commune à plusieurs surfaces parallèles s, s!, s'1, ... Soit M le point qui correspond à m sur la surface S conjuguée de s. Si Ton prend , sur la normale M.\ en M , MM' = mm', MM" = mm". .... il en résulte OM' = Om', OM" = Om",.... 30 SLR UNE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE De plus, les nouveaux rayons vecteurs sont perpendiculaires aux premiers. Donc MX, normale à la surface S, est normale à la surface S' conjuguée de s', à la surface S" conjuguée de s", etc. 54. Applications. — 1° Les conjuguées de cylindres de révolution autour d'une même droite sont parallèles à la surfine cyclotomique conjuguée de cette droite (28) (*). 2" Les conjuguées des sur faces parallèles à ^ellipsoïde sont parallèles à In surface des ondes. 3° La conjuguée d'une surface-canal . ayant pour axe (**) une ligne I , est parallèle à la cyclique 2 (12) conjuguée de 1 (***). '<" En particulier, la conjuguée T d'un tore elliptique t, enveloppe d'une sphère s dont le centre parcourt une ellipse e, est parallèle à la cyclotomique 2 conjuguée de e (1 1) (,T). .').'». Systèmes orthogonaux. — On sait que : I " Toute surface s fait partie d'un système triple orthogonal : 2" Des surfaces parallèles s, s', s",... , appartiennent toujours à un pareil système; M" 11 existe une infinité de systèmes orthogonaux, composés de surfaces parallèles s, s', s",.-- , de surfaces développables, a,, a\, g'\... et d'autres sur- faces développables a2, £j'2, a.2", .. (v). D'après le théorème précédent, les conjuguées S, S', S",... des surfaces parallèles s, s', s",... appartiennent à un système orthogonal; donc : .1 tout système orthogonal composé de surfaces parallèles s, s',.- de sur- (*) On a vu (38) d'autres définitions de ces surfaces. (**) J'appelle axe la ligne décrite par le centre de la sphère dont la surface-canal est l'enve- loppe (Académie de Belgique, savanlswtrangers , t. XXXII). ('") Cette conjuguée, tangente à une infinité de sphères égales, est aussi l'enveloppe d'une Miite de tores (23, 6°). (") On suppose, comme pour la surface des ondes, que le centre est pris pour pôle. L'équa- tion do la cyclotomique à directrice elliptique est (a-X-' -t- 6*Y4] (X- -+- Y- + Z«) = a-bù{\2 -+- Y'-). Dans une note insérée aux Bulletins de l'Académie (séance du 1" août 1868), j'ai indique une autre construction de la surface T. (") Voir la note et le mémoire cités. ET SUR LA SURFACE DES ONDES. 31 faces développables o„ »/, a,",.. e« d'autres surfaces développables av g',, ff"s... correspond un second système orthogonal composé de surfaces paral- lèles S, S', S",..., f/'J surfaces développabks 2„ 2',,... e« d'autres surfaces développables 1^2' %, 2"2... (*). 36. Exemples. — 1° Si fe« surfaces s, s', s",... son* rfes cylindres de révo- lution, les surfaces S, S', S",... sont parallèles (i une cyclotomique à, direc- trice rectiligne (54, 10); 2° Si les surfaces s, s', s',... so«/ rfes /ores elliptiques, les surfaces S, S', S",... sont parallèles à une cyclotomique à directrice elliptique (34-, 4°); 3" Au système orthogonal déterminé par le cylindre ayant pour équation correspond le système déterminé par la surface dont l'équation est x- 62 — 7} 7} i; (•28) etc. 57. Théorème. - - Les podaires s, , S, de deux surfaces conjuguées s, S, sont conjuguées (**). Fig. M. Soient w, M deux points correspon- dants; soient mn, MN les normales, en ces points, aux surfaces conjuguées*, S. Si, dans le plan mOM, on mène mp per- Jjt pendiculaire à mn, et Oy< parallèle à mn. le point y; est le point de la podaire s, de ..) deux nouvelles surfaces si} S.,, podaires respectives de s,. S,. Et ainsi de suite (*). 61. Sur/ares réciproques. — On dit que deux surfaces s, s' sont rêci- Fig. «s. inoques, quand Tune se déduit de l'autre au moyen de la transformation par rayons recteurs récipro- ques (**). Ainsi, m et w' (fig. 25) étant deux points correspondants, situés sur un même rayon vecteur Omm' , on a toujours Oui . 0//i (39) jo étant une constante. 62. Lemme. — />.* normales mn, m'n' (fig. 26) à deux surfaces réci- proques s, s', en deux points correspondants ni, m', sont symétriques par rapport au plan ^per- pendiculaire au milieu c de ta corde mm' (***). 63. Théorème. - - Les conjuguées S, S' de deux surfaces réciproques s, s', sont récipro- ques. En effet, si le triangle isoscèle mnm' (fig. 27) effectue un quart de révo- Fig 27 lulion autour du point 0, les nouveaux points M, M' satisfont à la relation OM. OM'=p2. 64. Théorème. - - Les figures s', S', récipro- ques de deux figures conjuguées, s, S, sont con- juguées. (') On peut consulter, sur la théorie des podaires succes- sives, un remarquable mémoire de M. llirst, intitulé : Sur lu courbure d'une série de surfaces et île liç/ncs (An.nau di mate- MATICA PURA ED APPLICATA, 1859). (**) Parmi les géomètres qui se sont occupés des figures réciproques, je citerai MM. Liouville (Journal de mathémati- ques, t. XII), Paul Serret (Des méthodes en géométrie), llirst (Sur lu courbure...). ('") llirst (méin. cité). Tome XXXVHI. d 34 SUR UNE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE Cette proposition étant une réciproque de la précédente, nous pouvons nous contenter de l'énoncer. (i.'i. Application. — Si ht surface s est le cylindre représenté par ay+ 6V = a!6s, la surface conjuguée, S, a pour équation A cause de la relation (39, ou a, connue l'on sait x y z X Y Z r/- ~x' ~ y' ~ z ~ X ~~ Y* ~~ Z _ V* ' 6V4— /Z" aV* — p*Z" p* (28) («») «loue les équations des surfaces .s', S', réciproques des premières, sont : («ys + fcV*) p* = a262 (x" + y'1 -+- c"Y , (41) X'8 Y'4 I (42) et, d'après le dernier théorème, les surfaces s', S' sont conjuguées. (>(). Discussion. - - Si, dans l'équation (41), on l'ait z' = 0, on a ("2//"" -t- &V4) <>4 = a!6s (x's +- y"-f. Soienl « = — i o = — : o' b' la dernière relation devient « *x * -f- /> -/y - = (.c ' -+- y -) , équation de la podaire d'une ellipse dont les demi-axes sont a', b'. Considérons les sections laites, dans le cylindre s et dans la surface s1, par un même plan contenant Taxe OZ : la première est une génératrice; consé- quemment la seconde, (pie l'on peut appeler sec/ion méridienne de la surface réciproque s', est une circonférence tangente, en O, à Taxe OZ. La surface s' est donc une sorte de tore dont la section équatoriale est une podaire d'ellipse, et dont les sections méridiennes, circulaires, sont tangentes KT SUR LA SURFACE DES ONDES. 35 à la surface, au contre de celle-ci. D'ailleurs, s' esl un cas particulier de la surface d'élasticité; car l'équation (41) équivaut à <("V'- -+- '»'*// "J = (x'! + i/'" h- 7 -y. L'introduction des paramètres a', />', dans l'équation (42), la transforme en a'2Y's (I /. équation que l'on peut écrire ainsi : x,a v- z- ,2 " I 2 »2 ■' « — M " 0 — » Il ' Sous cette forme, on reconnaît que la surface S' est conjuguée de s'; car la conjuguée de la surface d'élasticité est représentée pur x! y2 z; a" — v If — u c — u (')'. Lemme. - - Soient s, lu podaire d'une surface s, et s', la surface Flg m,. réciproque de s, : s', est lu polaire réciproque ,ri de s, , relativement à lu sphère qui u pour rayon p et pour centre le pôle. ni, ni,, ni', (fig. 28) étant trois points cor- m respondants, situés dans le plan Omn; décri- vons, du pôle comme centre, avec un rayon égal à .o, la circonférence acbj puis menons les droites ni\u , m' Jt, A cause de la relation Oltif . Oui', — '/ . ces droites sont tangentes à la circonférence; donc le plan abm, tangent en m à la surface s, a pour pôle le point m', de la surface s', (**). ("esl ce (pi il fallait démontrer. (*) Voir plus loin. ('*) M. Hirst (méni. cité). 06 SUR UNE TRANSFORMATION GEOMETRIQUE 68. Remarque. - - Le plan tangent en m'l} à la surface .s',, est le plan polaire du point m, lequel est perpendiculaire à Oui; donc la normale m' n' es/ parallèle an rayon vecteur Om (*). 11 est visible (pie cette normale est symétrique de la médiane />/,//, du triangle Om,»i, relativement au plan per- pendiculaire au milieu de ia,ni\ ; ce qui doit être (62). 69. Théorème. — Les conjuguées S, S',, de deux surfaces polaires ré- ciproques, sont polaires réciproques. 70. Théorème. - Les polaires réciproques, s',, S',, de deux surfaces conjuguées, s, S, sont conjuguées. Ces deux théorèmes résultent de la figure 28, à laquelle on ferait exécuter un quart de révolution. 71. Application. - - Si la surface s est le cylindre représenté par uy-»-6V = o*6ï, (45) la polaire réciproque s' se réduit, comme Ton sait, à l'ellipse dont les équa- tions sont z' = 0, «"-y-' + 6'V- = a'-l>'\ (44) pourvu que Ton suppose au' = hh' = p2. .Nous avons trouvé, pour équation de la conjuguée S du cylindre, x- Y* I. (28) 62_ZS «2 — Z D'un autre côté, la cyclotomique à directrice elliptique S', conjuguée de l'ellipse s', est représentée par (bVL* ■+- a'2Y") (X'2 + V2 + Z") = a'-b'1 (X" + Y'2) : (45) il reste à vérifier (pie S' est polaire réciproque de S. Cette polaire réciproque est l'enveloppe du plan représenté par les paramètres «, /3, y satisfaisant à la condition &s_r* «2_r- (*) De même, la normale mn est parallèle au rayon vecteur Om',. ET SUR LA SURFACE DES ONDES. .1/ On conclul de là, par la règle ordinaire, .»■ y vl \a W — :-, La valeur commune des trois rapports est ^1} donc Vx* -t- if \/( « y , [ P V v w 0? ' L2 _"2 (6s-rs)s { ;,» \ a3 (// _ (.») = _ \ &V (66 _ CC) = — ^ «S (''" - <''2) = P ^ ("' + ''"'"''• (U) l?u Remarque. — Si Ion représente par ll.2/, la fonction homogène entière, du degré 2/;; savoir ll^NJir'/r-V-r, (a + (3 + r=?>) les relations (52), (54), peuvent être renfermées dans la formule générale 2„v+«(62_(!'.'j==_pn._v (33) (*) Nous continuons l'ordre des chapitres, des articles et des équations. ("') M. Lamé en a donné quelques-unes ( Théorie de l'élasticité, p. ï2ô7). (*") On peut obtenir toutes ces formules au moyen de la théorie des déterminants; mais il esl encore plus simple de les former directement . par la division. ET SUR LA SURFACE DES ONDES. 59 Elle donne, par exemple, „<" (If- — c--) -h fe'« («.-' — us) + c" [a- — If) = _(6*_c')(c*_ «'((a»— 6') [a6 -+- 68 + c6 -* o*(6sh c*) -♦- 6* (c* -t- a!) -+- c* (a* -i- 6*) • aW] (*). VI. Équation de la surface. 7i. Fresnel, Ampère, Uauchv , Pliicker et d'autres géomètres ont trouvé, par diverses méthodes, l'équation de la surface des ondes. Nous allons repro- duire la plupart de ces méthodes, en essayant de les simplifier. 7,'i. Première méthode. — Soit ?+£+£=l (36) ,f I? c1 l'équation d'un ellipsoïde s, conjugué à la surface cherchée. En employant les notations et les formules du Chapitre I, on trouve, immédiatement, vx vy vz ,.._ ar 6 c I x5 if _ [a1 — «') vx _ (/>» — x8) t'y ('£ — '0 '■ ^ On conclut, des dernières valeurs, (58) (59) VM - " ' = 1W - » ' = y ~' ' = _ i (60) 0 " (!) " £) '" .Mais Xx -+- Yi/-i-Zz = 0; (4) donc al\- «A"s c*Zs , ; -f- + ~ ; = 0; (61) équation de la surface des ondes. (•) La relation (55) résulte, assez simplement, du Théorème sur une foin-lion homogène entière (Mélanges mathématiques, p. 168). 10 SLR I NE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE 7(>. Remarques. - - I" On tire, des proportions (60), eu égard à l'équa- tion (56), l;i formule 2 („i_aij« = X2 ' (62) 2° L'équation (61) peut être écrite ainsi : (ai-wi + tt')Xt on -^ -J«-— o4 mi enfin, après suppression du facteur wa : X- Y- Z- »- — a- ir — b II — c 3° Une transformation analogue, effectuée sur In formule (62), la réduit à 2(5^—^ (") 77. Deuxième méthode. - - Par un point quelconque wi (fig. 29) de l'ellipsoïde s, menons m/ perpendiculaire au plan Omn, puis coupons la surface par le plan diamétral Omt : la section est une ellipse dans laquelle le rayon Om c.s7 perpendiculaire à la tangente ml ; c'est-à-dire que Om est un demi-axe de cette courbe. De là résulte cette construction connue : Si, après avoir coupé l'ellipsoïde par un plan dia- métral quelconque, on porte à partir du centre, sur le diamètre perpendi- culaire à ce plan, des distances égales aux demi-axes de la section, le lieu des points ainsi déterminés est la surface des ondes. 78. Soient e, /'. g, les cosinus des angles formés, avec les axes coor- donnés, par la normale au plan Omt : l'équation de ce plan est ex -t- fy ■+- gz = 0. (63) (') Celle-ci est une conséquence immédiate des relations (58) et (39). ET SUR LA SURFACE DES ONDES. U On > doil joindre x- y- z2 a2 b2 c1 ■' Pour que Oui soit un demi-axe de la section, le rayon vecteur n doil être maximum ou minimum; ainsi xdx ■+- ydy ■+■ zdz = 0. De plus , Pl\ Y -4- /'il H -4- fit]- ==- 0 . a Il c La méthode des multiplicateurs donne ensuite X Ij z Ix ■+■ fdy ■+- gdz = 0, — dx ■+■ -r^dy -+- , dz = 0. a- y z te + (te = — , ty-t-P/ = -— , xz-t-[ig = -- a l>~ c On tire de ces relations, en ayant égard aux équations données, i M* — (t M — b2 u — Z -h py= _ . ' (' <>) ;r — .~ir = ft~ h — ; A = /> (il — p'I II — ]>■ it* — ir it2 — Ir ir — ca X=— iP*, V=- i-pp, Z = - ;py. (74) p1 — O j) — b p — c Les équations (73) donnent aussi, après multiplication par X, Y, L : >«■ -+- ^/> = > -, : ; — J p- — a d'où résulte „ aX I 2-ï — * = -• (7y) "^ /r — a p Enfin, la combinaison de cette formule avec les valeurs (74) conduit à x- y- z- 1 ; + - j:.+ ~ ,= "■ (65) 11- — « U — b 11 — C L'enveloppe du plan mobile est donc la surface des ondes. 82. Remarques. — l°Pour une même valeur attribuéeày;, l'équation (71) représente un cône du deuxième degré, et l'équation (72), un plan V, per- pendiculaire à la génératrice déterminée par les cosinus a, /3, y, et dont la distance au pôle est />. Ce plan étanl tangent à S, on voit que le paramètre p est la variable désignée jusqu'ici par v, et que les paramètres a, /3, y sont égaux, respectivement, à L, M, N. On a donc, au lieu des formules (74) et (75) : II'1— II'1 W! — 6! , M* — cs X = - -tL, Y=- -«M, Z = ^ -rN, (7G) 1:- — (/' 1- — />2 1'' — (- U SUR UNE TRANSF0RMAT101N GEOMETRIQUE I LX MV \Z (i v — u" »* — lr tr — c* (77) 2° Le lieu du poinl où le plan P coupe In génératrice correspondante esl la conique sphérique représentée par x; y; Z; -TJ— a + -1 V-, ■*■ -*-*—* = ° » (7S) i- — a o — lr i — c X* -»- Yf + Z* = »*. (79) 3° Puisque le plan P touche la surface des ondes, S, au point (X, Y, Z), et qu'il touche la sphère au point (X,, Y,, Z,), ce dernier point appartient à la podaire S, de S. En d'autres termes : Le lieu de la conique sphérique représentée par les équations (78), (79), esl la poil (urc de la surface des ondes (**); 4° On peut dire encore que : Si un plan P roule en touchant constamment la surface S et une sphère concentrique arec S, le lieu de ses points de contact arec lu sphère est une conique. 83. L'enveloppe de tous les plans P, relative à une même valeur de v, esl une surface développable 2 (***), qui touche S suivant une courbe C dont Tune des équations résulte des formules (76), combinées avec la relation L2 + M! -+- x2 = i . On trouve ainsi : v(1' — a v9 2 —, — = -v = v-, "* (a — m ) équation que Ton ramène aisément à la forme plus simple : x> T. z> , (m2— «V "*" (ir—l/'f + {ir — rf = n- — u* ' (') A cause des équations (03) et (70), la formule (77) se réduit à une identité. (*') On verra, en effet, que l'équation de cette podaire est = 0. (80) ^X; + Y', ■*- L\ - a* (*") Les génératrices rectilignes de S sont tangentes à la sphère et normales à l'ellipse splié- rique. L'arête de rebroussement est donc une développée de cette courbe (Leroy, Analyse appli- quée, p. 301). ET SUR LA SURFACE DES OM)ES. {3 La courbe C est donc l'intersection de S avec la'surface représentée par la dernière équation : cette surface est du dixième degré (*). 84. Remarque. — Les conjuguées respectives de la sphère (79), de S et du plan P, sont la même sphère, l'ellipsoïde s et un cylindre de révolu- tion, circonscrit à la sphère, et dont Taxe passe par le pôle. De plus, la conjuguée du cône (78) est le cône supplémentaire (23, 40), représenté par l'équation („» _ a*) xs + (u2 — //) y* -+- (v* - r) z> = 0. Conséquemment, si un cylindr.e de révolution, circonscrit à une sphère donnée, touche un ellipsoïde concentrique avec la sphère , l'enveloppe de la circonférence de contact entre les deux premières surfaces est une conique sphérique. VII. — Systèmes représentant la surface des ondes. 8o. Si, dans l'équation (01), on fait disparaître les dénominateurs, elle devient, après suppression du facteur m2 : (o2X2 -+- 6'2V -f- eu) te - [{b* + r2) a'X! -+- (r2 -4- a1) tfV + {a1 -+- 6*) rZ'2] -+- tfbV = 0, (81 ) ou AM'_ Bu*'-t-C = 0, (82) en supposant A = ^ «V, B = S (b% + r) oV , C = aW. (83) L'équation (81) est entre les coordonnées rectangulaires X, Y, Z; l'équa- tion (82), entre les quatre coordonnées polaires u,e, /'. y. 86. Dans chacune des équations (61) ou (63), ur est une abréviation; donc, en réalité, la surface S est représentée, soit par le système (*) Si l'on veut chercher l'équation de la développable 1, on est conduit à éliminer o' entre les relations ■r, («' — «») X2 _ ^ X» _ u- - ;■- ^ (5»+(,*_n«)i — ' -à 0* _h o» _ a2 ~~ 6* le calcul parait laborieux. 46 SUR UNE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE »2X- IrV rZ , = 0, (61) / rr — a' ir — Ir ir — <- > (,\) X"+ Y2-t-Z-'=«2; (5) 1 X- Y5 Z- \ ^T~; + tf _ fti + tf—f = ' • (ir,J / (B) soil par le système X2 -+- Y! ■+- Z2 = ic. Si Ton attribue au paramètre // une valeur particulière, l'équation (61) représente un cône, et l'équation (63), un ellipsoïde ou un hyperboloïde (*). Donc la surface des ondes est le lieu de la conique sphérique déterminée par l'un ou /'antre des deux systèmes (A), (B) (**). 87. De même, si après avoir remplacé l'équation (8d) par le système S(l/ -a- r — ic) «'-'X2 = aW, (84) ) xs + Y2-+-z! = «s, (:,) ) (C) (m regarde a comme un paramétre, l'équation (Si) représente une inli- nité d'ellipsoïdes et d'hyperboloïdes, différents des premiers; donc la surface des ondes est le lien de la conique sphérique représentée par le système (U). 88. Autre système. — Dans l'équation (81), posons «2X2 -+- b'!\"2 -+- r'Z2 = abciv; (8l>) elle devient ul.nrSx2 — ^(/r + r) ic\': -+- os6V = 0; ou, si Ton multiplie par w et que Ton ait égard à la relation (85) : ultar'Sx- — w'Sltr -+- c'ia'X2 -+- abcScfX? = 0. Le coefficient de X" est iilinr — )c(Ij- -+- r) tr -+ ir'br, OU « [bw — eu) (cw — db) ; donc No (bir — eu) (ne — ab) X2 = Il ; ou, plus simplement, «X2 &YS c7} aw — bc bir — en cw — (il> (86) (*) Comme, dans la surface îles ondes, u a pour valeur maximum a . l'équation (65) ne peui représenter un ellipsoïde: c'esl un hyperboloïde à une ou deux nappés. (Note du Rapporteur.) (") Ils sonl équivalents. ET SUR LA SURFACE DES ONDES. il eh sorte que la surlace est représentée par le système 0»X' + 62Y2 + csZs = abcw, (85) j a\> 6Y2 cZ» , ( (D) = 0. (80) ; uw — bc bw — eu cw — ah En d'autres termes : La surface des ondes est le lieu de la conique ellipsoïdique (*) déterminée par le système (D). N<>. Valeurs de X2, Y'2, Z2. — Reprenons les équations X- + Y2 -h Z2 = ir, (5) X2 V2 Z2 -1 ï+-é ji + - = 1, (63) m" — a ir — Ir u — c X2 Y2 Z2 donnent (Hc — te bw — eu cw — «6 j 6c (m2 — i?) (aw — 6c) (8<») (87) (u* — o*)' (h2 - Iry (wa — c2)' w2 — d' Du en conclut, par un calcul inutile à reproduire : _ [— ^V -+- (6* -+- c2) r2 - 6V] (»i2— ulf ~ (m2— r2)(c2— «2)(a2 — 6") ,., _ [— »V -+- (c2 h- a*)»'— c8o2] («2 - 62)! V = ~ (m2 — u2) (a2 - 62) (62 - cs) r ., _ [— «V -+- («2 -h 62) r'2 - a262] (u2 — c2)5 Z = (m2 — d2) (62 - r) (c2 - d2] De même, les équations a*X2 62YS c2Z2 -i i+- iï^-i ï = °> (Gl) U — iC U — 62 M2— c2 a2X2 + 6!Y2 -+- eV -+- abcw, (85) aX2 6Y2 t'Z2 = 0 (86; (c2— a2) (a2— 6!) ' ça(u*-b*)(bw-cu) •(«« _ t») (62 - r) ' r ' a6 (î(2 — t-s) (cw — ub) (6s-cs)(c2-as) (*) C'est-à-dire située sur un ellipsoïde. Ce théorème est dû, paraît-il, ;'i M. Lamé (Théorie île l'élasticité, ]>. 2(il ). 48 SUR UNE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE Ainsi, les coordonnées d'un point quelconque M s'expriment facilement, soit on fonction des paramètres u, t. soit en fonction des paramètres a , w. 1)0. Relation entre u, v, w. - - Un point quelconque de la surface des ondes étant déterminé par deux des paramètres w, r, ><\ il est évident qu'il existe, entre ces trois quantités, une équation de condition. Pour la décou- vrir, il suffit, par exemple, d'égaler les deux valeurs de X2 (87), (88). On trouve ainsi abc [u* — u2) w = — n1)- -+- irr S «2 — ?■■ ^> fcV -*- irlfr. (89) relation que Ton peut mettre sous la forme r- iibr'ubc — ific) ?r — ■ r'! (us — tri [ir — 6S) (h* • m (.) I . Remarque. - - Si Ton substituait, dans les formules (88), les valeurs de ir tirées de l'avant-dernière équation, on exprimerait X3, Y2, Z2 en fonc- tion de v et de a\ Ces nouvelles valeurs seraient beaucoup plus compliquées (pie les premières. VIII. — Surfaces auxiliaires, 9:2. Appliquant, à la surface des ondes et à l'ellipsoïde conjugué, les théorèmes et les calculs indiqués dans le Chapitre IV, nous allons former, successivement, les équations des podaires de ces surfaces, les équations de leurs réciproques, etc. 93. Podaire de l'ellipsoïde. — Si l'on élimine x, y, :■ entre les équations x2 ir s9 , , a2 }>■ c- .rx, yy^ zz, _ j(_ _y_ _^_ a b r «"x, by, cz, on trouve immédiatement, comme l'on sait, aix\ -+- Irij- -+- rzî = (x\ -+- y\ -+- z\)*. [s,) Cette équation représente la surface d'élasticité, podaire de l'ellipsoïde s. ET SUR LA SURFACE DES ONDES. 49 94. Podaîre de la surface des ondes. — Cette podaire est l;i conjuguée de la surface d'élasticité (58). Pour en trouver l'équation, posons :rr + .'/; ■+- :ï = »;• cl représentons par /, , mi,, m,, les cosinus qui déterminent la normale au point (./,, yi} 2,). Nous aurons d'abord, par l'équation (*,) : (iui — «Vi = (2«ï — 6s)y, = (2iiî— r*)s, ' Chacun de ces rapports égale lAf/îV»": — iin'Sa-x] -+- 5i (6S — ii';) y, (r — »';) :, On conclut de celles-ci, par l'équation (.s,) : ■<; !J\ "ï «] "' ou, plus simplement, X; Y? Z u\ — o uî — b1 »? — <•' (9) Us — ««/ w — «y \cs-m?/ *w—u\l -W— «v L'équation demandée est donc = 0. (S,)C) (*) Celle-ci ;i déjà été obtenue (82, 3°). La surface S, se rencontre dans la théorie de la double réfraction. M. Mac-Cutlagli lui h donne le nom tic Surface des indices (Journal m; Liouvn.u . t. VII, p. IXi). Tome XXXVIII. ~ 50 SIR UNE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE 95. Remarque. - Si Ton rapproche celte équation de celle qui repré- sente la surface des ondes, S : vi y2 7- ir — «' u — fr «" — c 1, (^ il semble, à cause de l'incompatibilité apparente, que S et S, n'ont aucun point commun. D'un autre côté, l'ellipsoïde s et sa podaire s, ont les mêmes sommets; donc il en doit être de même pour les surface S, S,, conjuguées des premières. On résout cette difficulté en observant que les équations (S), (S,) cessent d'être contradictoires si les termes correspondants des premiers membres prennent la forme £ , c'est-à-dire si l'on a, par exemple, • X = X, = 0, u = w, = a- En résumé, les surfaces S, S, se touchent en leurs douze sommets (*). 96. Surface réciproque de l'ellipsoïde s. — Les foi-mules (4-0), appli- quées à l'équation (.«), donnent immédiatement .i ■'■ y'* z"' «'' ô» "*" 71» "*" 7" = 7" ; ou, si l'on fait O2 A* p' «=-, 6=4,, c=p-: C-'l) « b c a'*x'* + \r-f- + c'v« = (.i-'2 -h y2 -+■ o1- («') Z« surface s', réciproque de l 'ellipsoïde s, es/ donc une surface d'élasticité, podaire de l'ellipsoïde ? dont les demi-axes sont a', b', c'. De plus, les deux ellipsoïdes sont polaires réciproques relativement à la sphère directrice (67). 97. Surface réciproque de la surface des ondes. — Les formules (4-0), appliquées à l'équation. a-X- b*Y* rZ- 1 1 = 0, (S) u'2 — u1 ir — l? ui — c2 la transforment en x2 Y'2 /: u'1 — b"2 u'- — c': 0. (S') Comparant celle-ci à l'équation (S,), on reconnaît que la surface S', réci- proque de S, est la podaire de la surface des ondes I, dont les demi-axes sont (*) Voir plus loin. ET SLR LA SURFACE DES ONDES. 51 a', h', c', ce qui devait être (94). De plus, les sur/ans S, i sont polaires réciproques relativement à la sphère P (67) (*). Enfin, les surfaces S', 3 sont conjuguées respectives des surfaces s', a (57). 98. Résumé. — ■ Je reproduis ici les équations des huit surfaces donl il \ient d'être question. Premier ellipsoïde : Second ellipsoïde (**) : Première surface d'élasticité : u-.n -+- tfyl + rrr = (s? +■ 3/i -*■ "if- (•"'.) Seconde surface d'élasticité : a'1*1 + b'hj'% + e'V2 = (x'2 + y'2 + z'3)'. (s') Première surface des ondes : a'Xs 6'Y' c!Z* -t- H -; =0. S) a a " a. f | ' ï 9 \ ' m2 — «- h. — 6" « — c Seconde surface des ondes : Première surface des indices (*) : = o. m; — u- t/2 — 62 h2 — c Seconde surface des indices (*) : vi V* 7* V'i V'î 7'* = 0. (S') m'2 — a'2 m'2 — 62 m'2 — c 99. Suite. — 1° Les quatre dernières surfaces son/, respectivement, con- juguées des quatre premières ; (') La st/r/ace t/es indices, tle Mac-Cullagh, est In polaire réciproque de la surface des ondes. S. relativement à la sphère p : c'est la surface S (note du Rapporteur). (**) C'est ainsi que les désigne Pliicker. m SUR UNE TRANSFORMATION CEOWETRIQUE il" Les surfaces il 'élasticité , s,, s', sont, respectivement, réciproques b>c: 1° la circonférence A'R' est intérieure à l'el- lipse AR; 2° la circonférence RC est extérieure à l'ellipse R'C; 3° la circon- férence AC et l'ellipse A'C se coupent en un point D (*). En A et en A', le rayon vecteur est normal à la surface; donc ces points sont des sommets. De même pour R, R', C, C et pour les six autres points symétri- ques de ceux-ci à l'égard du pôle. La surface des ondes a donc douze sommets. 101. Remarque. — Le rayon OM est normal en M; donc tous les points de ta circonférence RC pourraient être regardés comme des sommets. De même pour les deux autres sections circulaires AC, A'R'. Les circonférences RC, AC, A'R' sont, par rapporta S, ce qu'est Yéquateur relativement à une surface de révolution. 402. Nappes. — D'après le deuxième mode de génération de la surface (77), tout rayon vecteur la rencontre en quatre points, symétriques deux à deux à l'égard du pôle. Il n'y a d'exception que si ce rayon est perpendiculaire à une section circulaire de l'ellipsoïde s. La surface des ondes se compose donc de deux nappes, lesquelles se coupent en quatre points, situés dans te plan de la section circulaire moyenne : l'un de ces points est D (fig. 30). 103. Points coniques.-— Les points dont il vient d'être question sont bien remarquables : chacun est le sommet d'un cône tangent (46). En effet, le point D, par exemple, correspond à une section circulaire de l'ellipsoïde, dont le plan est perpendiculaire à OD. On sait que les sections circulaires de l'ellipsoïde sont représentées par c . / a1 — 62 x „ V 6*- c* J (') Il y a, évidemment, trois autres points d'intersection, non représentés sur la figure. SUR UNE TRANSFORMATION GEOMETRIQUE donc les équations des points coniques sont « /b% — c! Z « 6* — r nu encore X2 v- v = o, -- + - I . \- + Z- = 61 104. Cône normal, — Soit fbe mie section circulaire de l'ellipsoïde s (fig. 31), et soit Og le diamètre conjugue à cette section (*). Le cylindre circonscrit à s, suivant fbe, a ses génératrices parallèles à O.y ; donc les normales à s, en tous les points de fbe, sont parallèles à un plan p, perpendiculaire à Off. a, x D'ailleurs ces normales rencontrent Yaxe OD du cercle fbe. Conséquem- nient : 1° Le lieu des normales à un ellipsoïde, en lous les points d'une section circulaire, est un conoïde ; 2° Le lieu des normales en D, à la surface des ondes , est un cône du deuxième degré (47); 3° Les génératrices principales de ce cône sont le rayon 01) et la nor- male D« (**) à l'ellipse A'C; 4° Les plans perpendiculaires à l'une ou à l'autre de ces deux droites coupent le cône suivant des circonférences (il). 1 05. Cercles de contact (***). — Dans le plan de la section principale ac (fig. 32), décrivons, comme précé- (■) Le point g est un ombilic (") Il est visible que Du est parallèle à Og. ('") Dénomination proposée par M. Lamé (Théorie de l'élasticité, p. 258). Fig. 32. ET SLR LA SURFACE DES ONDES. .).» demment (100), la circonférence AU. Soit //' une tangente commuiie a ces deux lignes. Il est facile de voir que le cylindre de révolution ayant pour section droite la circonférence 60/, touche l'ellipsoïde suivant l'ellipse bOl'. Nous rentrons donc dans un cas examiné antérieurement (52); et, en consé- quence : Un plan parallèle au plan bOt, mené à la distance h de celai -ci. louche S suivant une circonférence qui rencontre la parallèle à tt', menée pur le pôle. De plus, le diamètre de cette circonférence égale tt'. 1 06. Remarque. — Si l'on fait effectuer un quart de révolution à la taneente tt' (fis- 33), cette ligne Fig. 35. v y devient TT', tangente commune à l'ellipse C'A'C\A\ et à la cir- conférence CAC,A, : le cercle décrit sur TT' comme diamètre, dans le plan perpendiculaire à celui de la figure, est l'un des cercles de contact. Les autres sont projetés en SS', R'R, QQ'. 107. Forme déjà surface.— Elle résulte clairement de la dis- cussion précédente. « Les deux » nappes n'ont d'autres points » communs (pie les quatre ombi- » lies (-*). Si on les détachait en » ces points, la nappe externe ou » enveloppante figurerait une sorte de coussin ayant pour section moyenne )> l'ellipse AOB (fig. 30), et quatre coins rentrants; tandis que la nappe » interne ou enveloppée présenterait la forme d'une outre ayant pour section » moyenne le cercle de rayon c, et quatre nœuds en saillie. Pour l'œil placé » au loin sur l'axe des y, le contour apparent externe est une sorte d'octo- »> gone ayant quatre côtés linéaires (**) et non adjacents, réunis ou séparés » par deux arcs de cercle et par deux arcs d'ellipse auxquels ils sont tan- ') Les ombilics sont les points coniques. ") C'est-à-dire rectilignes. m SUR UNE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE » gents (fig. 33); tandis que le contour apparent de la nappe interne esl un » quadrilatère convexe, à côtés courbes, deux circulaires et deux elliptiques, » formant angles aux quatre sommets. Les contours des mêmes nappes; pour » l'œil place au loin sur Taxe des s ou sur l'axe des x, ne présentent aucune » discontinuité du même genre; ils sont ou complètement circulaires, ou com- » plétement elliptiques (*). » 108. Points situés sur un même rayon. — D'après l'équation (82), si », h, sont les longueurs de deux rayons vecteurs axant même direction, oïl -> »V 2 2 îl 2 -' invl y a e = abc. Mais tifS 6 ,„ X-(a«_«V (6* -m')»8' (c«-«V8 ' Nous avons trouvé (89) x2 donc, en particulier, ri _ [— «V -h (b2 + c2) v8 - 6V] (?(2 — a')' . («« — «^) (c8 — a*) (a8 — 68) (a»-fV6V[(6'-p')(C'-t,') + tV] X ~~ *•»•(2) - AV] , puis a2X"2 «W(fc' - r') (o2 — »>*) (O'J) - «2 + ^ X'2 P puis enfin r;2X's V _ =0. * _ a* -h \ X'2 Ainsi , fe j»om( M' es* sur /« sitr/ace S. (Test ce qu'il fallait démontrer. 114. Relations entre les points conjugués. - - 1° Si Ton représente par m' la valeur de u relative au point M', on peut écrire ainsi l'équation (99) : fcV («8 - u") = (a8 - r2) (68 - r2) (c2 - r8) ; («00) d'où, en changeant M en M' et M' en M : fc'V8(u'8 - if) = (a2 - tf*) (b2 - O (r - u'8). ('O' ) 2° La même transformation, effectuée sur la première des formules (97), conduit à (0i _ «•) („« _ «>V8 = ^(a2 - »*) (o2 - »'8), ('O-2) ou «W — «2(«8 + «>V2 + wVW8 = «462c2 - aW(i;8 -+- u'2) + &8çWs. 60 SUR UNE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE Cette égalité donne, par une permutation tournante, //eV - &>' ■+- «") rr" + «"«W = aW - o*6V(«s + »") + c'aW. Retranchant membre à membre, et supprimant le facteur a4-^, on trous e (a» + &« -h c» — w' — h'5) rV2 = aW. ( 105) 3° L'élimination de a%*c2, entre cette nouvelle relation et Tune ou l'autre des deux précédentes, donne encore" (6V + c'a' ■+- a%* — wVVV = aW(u' + »")■ (104) 4° On tire, des deux dernières équations : MW = (6Y2 -+- cV + os6!) r h- («2 - a* - // - c») »' - aW, ( I OS) [ (ai + 6» + c' - m*) «V - (6V + cV + a262) v2 + aW] u'2 = aWF. ( 1 06) o° Pour simplifier ces égalités, employons la relation entre les para- mètres u, v, iv : abck'w = - «V + «V 2 «' - »■ 2 6V + oW- (89) Il en résulte : („•-• +_ t» + c2 _ (,s _ „"}„' = abcw, (107) tAe = a6c; («08) puis, par un changement de lettres : („2 + (,' + c* — «2 — m'2) »'» = abc w', (109) cW = o6c. (Il 01 0° On tire encore, des équations (1 04), (107), (108) et (109): o> + i,' + f'_ «' — «'2 = iow', (Ml) 6V -+- cV -i- «2fc2 — «V2 = o6c [w -*- «>'). ( 1 1 -) 7° Au moyen de la valeur de v2 (1 1 0), les relations (89) et (1 00) devien- nent : („- _ ,<-) (6» _ M») (c2 — if2) = (abc — vhc) (abc - m V) , ( M 3) („» _ „*) (1/ — v2) (c2 — v2) w" = — abc (abc — wV) (abc — u'hc'). ( 1 1 4) 415. Swfte. — 1° Si Ton fait, pour abréger, , (M») = («' _ H2) (62 — M2) (c1 - „2) , ( I I •') on a, au lieu des deux dernières équations : y (m2) = (abc — u'tc) (abc — w'w') , ( " '•) . (r 2) = - 11 (ak - « V) (afcc - m' V) ; ( ' ' ' ) ET SUR LA SURFACE DES ONDES. 61 et, par une permutation , ? („'») = [abc — k'V) {abc — w'He) , ( 1 1 «) 0 („'*) = — ^4 (06c — u'Hv) {abc — irn-). ( 1 1 '•») 2° Il résulte, de celles-ci »(«')?(«")_ «ftp" (120) f(«Ws) «w 3° On tire, des formules (97) et (87), y aXX' = - ~ 2 [(6' - tf j (c' - »') -i- *V] (as - ii!) («' - V) [V - o- ■^ Vv k La somme indiquée dans le second membre se décompose en ■t w 2(«' - «•) (64 - e2j + AV 2 (a* - «*) («' - ^ t6' - ',!)- Donc, en négligeant les sommes nulles, 2«XX'=«6cC). (121) 4° On trouve, avec la même facilité, 26cXX' = mVs (**)> (122) ^ a3XX' = a&cino' (")• (125) (*) Théorie de l'élasticité, p. 251. Le calcul ci-dessus n'est qu'une vérification : le point M', appartenant au plan polaire de M, on doit trouver (115) 4 bc OU \ aXX' = «6c. Ce n'est pas tout : la distance du pôle à ce plan est donnée par la formule abc Va^X* -+- i2YJ -t- c'Z' A cause de (85), le second membre égale [/*£■', donc v*w = abc. (»«*) On voit que cette relation très-simple pouvait être obtenue sans calcul. (") Théorie de l'élasticité, p. 251. <)■> SUR UNE TRANSFORMATION GÉOMÉTRIQUE 146. Coordonnées des points conjugués. — Les relations précédentes, qui nous serviront dans une suite à ce mémoire, peuvent être employées, dés à présent, à simplifier les formules (97), (98). Celle-ci peut d'abord être écrite sous cette forme : ' = AV(c* — a2)(«2 — 62) Mais, à cause de la relation (100) : ?(r2) -+- fcV(o' — v-) = AV(V(«'-w"). ' ~~ i>»(c'— a'JlM1 — />') ' ou, si Ion fait usage de la formule (108), x,a=6c^-^)(a^O, (r — «2) (a — h ) Une simple permutation d'indices donne ensuite „ bcjbc — atv)(iâ— »2)_ X = (c2-«2)(a2-fc2, ; valeur déjà trouvée (88). 1 17. Autres relations. — 1° Si Ton part des formules (1 1) et (13), et que Ton remplace /, m, n par leurs valeurs (57), elles deviennent L = — -, M = - ;-, N = - ■-■ 12a) 62 — u v c2 — ir v On a donc, pour le point M' conjugué de M a2 — v'2 X' /,2 — w's Y' M' = 7^ *-' Ir — u v N' = r2 — r' Z' a — u 2 u e2 — n'i r' L (a2 — ï)5)(o2— u")t) X (126) Par conséquent, L'— (a1— «')(<«* — «")« X' .Mais, d'après la première des relations (97), X (a2 — v'") bc X'~ (a2 — i('-)r "■' ET SUR LA SURFACE DES ONDES. 63 donc 1127] L («2_ v2) 6c M _ (/>' — «') ca N _ (c2 — v*) ub _ L7 = (a* — «")»»' ' M7 _ (6* — m>«' ' N' ~ (c- — «>»' ' ou , ce qui est équivalent , U _ (cr--f!) be £ _ (6' — i/8)ca iT = (c' - v") ab L" ~~ (o1 — «>"' ' M ~ (6* — "V ' N ~~~ (c* - Oot' 2° Soient M,, M., deux points situés sur un même rayon vecteur. Soient M', le point conjugué de M,, et M'., le point conjugué de Ma. On a simultanément (92) et (108) : "ï"'-2 = abc, u\Wi = abc , v'\Wi = abc , v'\wi = abc ; donc o't = ul, v\ = i(.l. (129) Par cohséquent : M,, Mâ étant deux points situes sur un même rayon vecteur, le plan polaire du premier est tangent à la sphère qui, passant par le second, a pour centre le pôle; et vice versa. 118. Lignes conjuguées des points coniques. — M. Lamé a démontré (*") (pie si M est un point conique (103), son conjugué M' est un point quelconque de la circonférence de contact correspondante (105). Nous ne reproduirons pas le calcul développé par notre illustre maître. (*) Lu comparaison de ces rapports inverses donne, par exemple, (o1 — i'J) (o' — i''-) U°c2 = [a! — tr) (a* — u") rV'-'; ce qui est exact (102). ('*) Théorie de l'élasticité, p. 258. Liège, 4 novembre 1868. ADDITION. 119. Aux relations démontrées ci-dessus (1 1 6, 117), on en peut joindre d'autres, excessivement simples, qui résultent de la définition des points conjugués (113). En conservant les notations précédentes, j'observe que le plan polaire de M', relativement à l'ellipsoïde directeur, est représenté par chacune des équations X' Y' z — ç+— * -»- — -ç=t, oc ca ah (ê — X)L -*- [y — Y) M -f- (Ç — Z)N = 0; ;, y, 'c, étant les coordonnées courantes. Identifiant, on a donc X Y Z OU bel caM a6N LX + MY -+- NZ v ' 6c en a6 X'=-L, Y'=— M, Z'=— N: (150) v v v puis, par une permutation d'indices : bc ca ub X= — L', Y = — M', Z=— N (loi) v « v 120. Remarque. — Il est aisé de voir que ces nouvelles relations s'ac- cordent avec les premières. Avril 1870. FIN. SUR UNE PROPRIÉTÉ DIS DETERMINANTS FONCTIONNELS KT SON APPLICATION AU DÉVELOPPEMENT DES FONCTIONS IMPLICITES; PU! PH. GILBERT, AS -.UCI l: llK. I. \i; A 11 K Ml !.. (Présenté à l'Académie royale de Belgique, le 9 octobre 1869.) Tome XXXVIU. SUR UNE PROPRIETE DES DÉTERMINANTS FONCTIONNELS ET SON APPLICATION AU DÉVELOPPEMENT DES FONCTIONS IMPLICITES. La formule de Lagrange, pour développer suivant les puissances de x une fonction F(V) d'une variable u , liée avec x par une équation do la forme (A) M = « -f Xf{u), repose, comme on sait, sur la propriété (pie possède la fonction F de satis- faire à l'équation aux dérivées partielles p étant un nombre entier quelconque. Laplace (*) et Jacobi (**) ont cherché à étendre le théorème de Lagrange au cas d'une fonction F(«,, wâ) de deux variables, fonctions implicites de quatre variables indépendantes, auxquelles elles sont liées par deux équations analogues à l'équation (A), et ainsi de suite. Mais, si ingénieuses que soient leurs recherches, il ne semble pas (•) Mémoires de l'Académie des sciences de Paris, Mil, p. 99. (*') De resolutione equationum per séries inftnitas; Journal de Crellc, t. VI, p. 21)7. Voy. ;mssi le Traité de calcul différentiel de M. Bertrand, pp. 599408. i SUR l NE l'KOPRIKTK que les formules auxquelles ils sont arrivés présentent l'extension naturelle de celle do Lagrange au cas de plusieurs variables. M. Darboux , dans un mémoire qui a pain par extrait aux Comptes rendus tic l'Académie des sciences (t. LXVIII, p. 134), a montré que cette exten- sion s'obtient d'une manière bien plus élégante en introduisant en facteur, dans la fonction à développer, un déterminant fonctionnel, dont la présence, permet aux dérivées partielles du produit de satisfaire à une équation ana- logue à (H), et tout aussi simple. Cette belle propriété des déterminants fonctionnels dépend elle-même d'autres propriétés plus générales, que 31. Darboux n'a point traitées, et qui eussent d'ailleurs été sans utilité pour l'objet spécial qu'il avait en vue. Cepen- dant ces propriétés, auxquelles j'étais arrivé de mon côté, sans connaître le travail de cet habile géomètre, méritent d'être étudiées pour elles-mêmes et indépendamment de leur application au développement des fonctions, d'au- tant plus qu'elles renferment comme cas particuliers, non-seulement la for- mule découverte par 31. Darboux , mais aussi la solution générale du problème tel que Laplace Pavait considéré. Nous aurons besoin, dans ce qui va suivre, d'une notation simple et expressive pour représenter les déterminants fonctionnels, et parmi celles qui ont été proposées par les géomètres, la suivante nous a paru mériter la préférence : nous désignons par D (— t-2'-"--'") le déterminant du système desn fonctions /',, /[,,.. /'„ par rapport aux n variables xt, x.2,... x„ dont elles dépendent; en sorte que Ton a i» dl\ rf/i . .'Hl dx, dx, ilx„ II, fi, ■ X,, x2 , . ..xj df, dx, ta, t/Xj df, " dx„ 'lu dx, 'ILl, llx, .'ILl dx„ 2. Abordant tout de suite la question générale, considérons 2» variables indépendantes, X„ X„ ... X„; et,, a,, DES DÉTERMINANTS FONCTIONNELS. 3 soient u,, u2)... un n fonctions implicites de ces 2/j variables; ?,, yâJ... y„ des fonctions explicites de u,, u,,... a„; et admettons que les variables n satis- fassent tontes aux relations comprises dans ce type général : di, '' il/, II résulte immédiatement de là (pie, si f(un il,,... h„) est une fonction quelconque des variables u , l'on aura r//' df du, df du„ idfdu, dj ' i \ ' d <*J ~~~ d*t dt \ '' d*J d /„ '>-,-/ J da, (h, V«,,a3 Si Ton opère de la même manière sur les deux autres membres du déter- minant proposé, et si l'on groupe ensuite ensemble les termes qui se corres- pondent; on trouvera sans difficulté dx, ',«,,«2,a3/ I ç.,1) (■/y, \a,,a3,a,/ d'/4 \a„a3, af das \a„a„a(/ Oa{ W|,«n«j/ DES DÉTERMINANTS FONCTIONNELS. et en observant que la somme des quatre derniers termes se réduit au déter- minant— D [i"'-'u''r,\ on obtiendra la formule (*) dx, \*|, as, aj/ da.i\_ \a,,a2,a3/J \^,atiaz,a,j La loi de formation des dérivées se montre déjà d'une manière évidente, et il n'y a aucune difficulté, en continuant la même démonstration, à la généra- liser et à établir l'équation suivante : (5). . . d Ifi, f*, ■ ■ ■ fr\ _d_ ^ //,,/:,, ■■■/tA~j d//m A, •■•/jt>-r. dXi \xl,at,...alt) (/'/, ' \-/,,a2, ... a,,/ J \xl,ai,...ap,at Cette formule peut elle-même être généralisée, car, si l'on multiplie le déterminant par une fonction U des variables ut) a,,... u„, les équations (4) et (5) donnent d.„(ê^=&)-]_j' \al,ai,...a/A/J [ dx. ?.D _Dy../-..-^f))u+^.D(/-'^-/î' \j:„ a,,... «H, ai/ ) (/zé \«, , a,, ...'/„ ou bien (6). .-iU.pp-MLJ ,.D.D(/w^n_D.D(/^.-^» C'est-à-dire que ïéquation (o) rae cesse pas d'être vraie, lorsque l'on rem- place chacun des déterminants fonctionnels qui y entrent, par son produit par un facteur U = /'(«,, ut,.., un); en d'autres termes, elle subsiste lorsque l'on remplace symboliquement I) par UD. Cette extension du théorème va nous être fort utile. Remarquons aussi que si l'indice i est compris dans la série 1 , 2,.. «, le dernier terme de l'équation (6) est un déterminant dans lequel deux colonnes sont identiques, et qui est conséquemment nul. L'équation se réduit à la forme simple j-fp.p (/•" «■ -• ft)1 * L.nVk&=&)1 ■ dx, |_ \a, , a2, .. « J | da, [_ \*i ' a<> " Kf' J SUR UNE PROPRIÉTÉ 4. A l'aide des équations (5) et (G), la transformation des dérivées suc- cessives du déterminant fonctionnel par rapport à xh en dérivées par rapport à «,-, n'offre plus aucune difficulté. On a d'abord Il i) (f"^~t'A = ± AL „ {f**r*,~U dx* \'/-i ,as , .. a.y.1 lia, dx,\J \'/|, «», .. «u .M) 2 — ~ d'y.. Différentiant de nouveau par rapport à a?,-, el appliquant toujours la I mule (()), on trouvera de même or dx] Ui, «j, ..iZu .:\) /•.,/;,»/> \'/-,. as,.. j.';-'•, d'abord en /. /. h. p, r, q; puis en k, I, i, q, r. p; la seconde, au changement de /', /.', /. j>, q, r, d'abord en /. /, /, q , p, r; puis en /, i, k, r, y>, 7. La loi de formation se montre d'une manière évidente, et il n'j aurait aucune difficulté à la formuler d'une manière générale. Remarques. — 1" II est clair que si l'un des indices i, /•, /, fait partie de la série \, 2,... p, tous les déterminants fonctionnels où cet indice figure s'évanouiront, comme avant deux lignes égales, et l'équation (1 0) se simpli- fiera. Si les trois indices i, k, / sont dans ce cas, tous les termes du second membre de l'équation (10) seront nuls, sauf le premier, et l'on aura sim- plement \«|, Oj, ..'J.y.l J dxptdxldx\ d^daîda.', cette circonstance se présente nécessairement lorsque «/=//. 2° On voit encore que, si l'on eût traité l'équation (8) au lieu de l'équa- tion (7), les calculs eussent été les mêmes, sauf que tous les déterminants Tome XXXVIII. 2 10 SLR UNE PROPRIETE se seraienl trouvés multipliés par E; c'est-à-dire que les équations (9) et (10) subsistent, comme l'équation (7), lorsqu'on multiplie tous les déter- minants fonctionnels qu'elles renferment par un facteur E, fonction de 0. Cette remarque conduit à une conséquence importante. Supposons qu'au lieu de différentiel- par rapport à xi} xk}... le déterminant D f\, on veuille faire la même opération sur le déterminant D — - . Cette re- cherche n'offrira aucune difficulté, car, en vertu de la relation (1), on a \X„ .1;, ...ly/ Va,, y,: ... '/.,/ Il suffira donc, conformément à la remarque précédente, de remplacer dans les formules (7), (9), (10) tous les déterminants, par leurs produits par le facteur pour obtenir les dérivées cherchées, exprimées en fonction d'autres dérivées par rapport aux variables «. Ainsi Ton trouvera n*Jfur«-u\* (12) (L',' W',, T2, .. Xi (/-/.''-' d% \'X,, '/-, ... 7-j. y, ... .. ruL> I , V«i, «jj-a^aj/J «^ D (/•..£.■•£ \J|. ■ ' -J - - ■ • ' L/ (15) il do tivr'ti'4- ' ''«.'^ • ?fD(^^)l \a,,aj, ..-/«/ J a,[_ U,,a2,..a^,a4/ J da*^ \'/, ,-/,,.. a«, .^viu. l'ij'î- /.,/■..-/}. (I !<+'! + (Ixldxîdxï \.r,,.r,. ..x^/ (h':-'da'r'd^r'l!ly,ily,ily _ . p. •;. • . . . n '' '- L: \xl,ai,..ali no • -2^^-v»(â^É^V27-U-.-%">(fe&:fc?3l ?i?î •• 'r,^ /n A- •• /y i -f- '-;'• pi Xi,*., ..a», a,, a4, a, et ainsi de suite. Il est clair d'ailleurs que si, dans toutes ces équations, on multiplie tous les déterminants fonctionnels par un même facteur E fonction de u1} a,,... it„, elles ne cesseront pas de subsister. DES DÉTERMINANTS FONCTIONNELS. Ces formules se simplifient lorsque l'une dvs variables #„ xk, x, esl com- prise dans la suite xi} x.2}... ,/\L; si elles j sont toutes comprises, comme cela ;, |ieu si p=n, les seconds membres se réduisent à leurs premiers termes. Par exemple, la troisième équation devient <'"+'+r „//".*/;■ (Is';ilx'j.dx\ u .l'i. Xi, ..x« Si l'on suppose ,u = >*=2, /= 1 , /=2, dans l'équation (13), et si l'on rétablit partout le l'acteur F, l'on a dxMxî VA) tlv'ld'A tf+l.*î4-'. U.D /;•/; ce qui re\ ient au théorème donné par M. Darboux dans la note des Comptes rendus que j'ai citée plus haut. 7. Il nous reste à l'aire voir que les formules précédentes renferment, d'une manière immédiate, la solution du problème de Laplace, problème qui consiste à exprimer les dérivées partielles successives d'une fonction F (ti„ h,,... u„) par rapport aux variables xit xk, x,,..., en fonction d'autres dérivées partielles qui se rapportent exclusivement aux variables «,-, ak, «„..., afin que l'on puisse, dans ces dérivées, faire x,, xk, x,,... nuls avant les dif- férentiations, ce qui constitue, comme on sait, le grand avantage du théo- rème de Lagrange. L'on admet d'ailleurs que les variables »,, h,, .. an satis- fassent aux n équations : et conséquemment, que l'équation (1) ait lieu. Cela posé, faisons d'abord, dans les formules (12), (13), (14), ? égal à l'unité, ce qui réduit le déterminant D f^V'?J ù D (è) = '£,' et le produ,t ;