FOR THE PEOPLE FOR EDVCATION FOR SCIENCE LIBRARY OF THE AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY BYGIFT OF OGDEN MILLS MÉMOIRES SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES DE LIÈGE. MEMOIRES 1. DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES DE LIÈGE. A'ec (emere, nec timide. DEUXIÈME SÉRIE. TOMK IX. rOWUK l'M 9 chez WiLLAMS et Norgatb, ll«nrictta Atr.» 14* DÉPÔTS : P/%iteia^ chez Roret, libraire, rue lluufcfeutlle* 10^**. BKRM^' ) chez Frikdlandbr et Sohn, C'ariMfraHRe • M. BRUXELLES, F. HAYEZ, IMPRlMEElt DE L’ACADÉMIE ROYALE, rue de Louvain, 108. FÉVRIER 1882. 1 « ? I 3o - // TABLE DES MÉMOIRES CONTENUS DANS LE TOME IX. 1. Élatérides nouveaux; par Ernest Candèze. 2. Tables des lignes trigonomélriques naturelles et des inverses des nombres; par F. Folie. 3. Notes d’analyse et de géométrie; par M. G. Le Paige. 4 Sur quelques points de la théorie des formes algébriques; par M. G. Le Paige. 5. Sur certaines formules du mouvement elliptique; par J.Graindorge. G. Sur la possibilité de déduire d’une seule des lois de Képler le principe de l’attraction (à propos d’un mémoire de M. V.-G. Jni- schenetsky); par J. Graindorge. 7. Note sur quelques propriétés des déterminants multiples; par J. üeriiyts. 8 Matériaux pour la faune entomologique de la province de Liège. — Goléoplères, première centurie; par Alfred Preudbomme de Gorre. 1). Matériaux pour la faune entomologique de la province de Liège. — Coléoptères, deuxième centurie; par Alfred Preudbomme de Borre. 10. Sur le multiplicateur des équations différentielles linéaires du 2' ordre (à propos d’une note de M. J. Graindorge) ; par V.-G. Im- sclienelsky. f Wi V, i. . •) V è i /.. J ti<( &■ I »i ■/■• V ' ,L /. k -h '■ V LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ AU ôî JANVIER I88'2. Bureau. Vrésidmt, M. Le Paige. V ice- Président , » Dewalqüe. Secrétaire général , » Candèze. Trésorier, » de KoiUNCK. Uibliülhécaire , » Le Paige. MemJDres effectifs. 1842 DE Koninck, L. G., professeur éniériie de ITiniversilé de Liège. Chandelon, J. T. P., professeur de cliimie à l’université de Liège. Selvs Longchamps (baron E. de), mend)re de l’Académie royale des sciences , des lettres et des beaux- arts de Belgique. Tuasenster , L., professeur d’exploitation des mines à runiversilé de Liège. a ( vm ) 1844 Kupfferschlaeger, Is., professeur émérite à l’université (le Liège. 1845 Delvaux de Fenffe, Ad., ingénieur honoraire des mines, à Liège. 1847 De Cuyper, A. C., professeur émérite à l’université de Liège. 1855 Bède, E., industriel, à Bruxelles. Candèze, E., membre de l’Académie des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, à Glain. PÂQUE, A., ancien professeur de mathématiques à l’athénée de Liège. 1855 Dewalque, G., professeur de minéralogie, de géologie et de paléontologie à l’université de Liège. Bourdon, J., docteur en sciences naturelles, à Liège. 1856 Catalan, C. E., professeur de calcul différentiel, de calcul intégral et d’analyse à l’université de Liège. 1860 Gillon, a., professeur de métallurgie à l’université de Liège. 1861 Perard, L., professeur de physique à l’nniversité de Liège. ÂIoRREN, Ed., professeur de botanique à runiversité de Liège. 1865 Folie, F., administrateur-inspecteur de l’université de Liège. Charlier, E., docteur en médecine, à Liège. 1868 Graindorge, L. A. J., professeur à l’université de Liège. 1869 Habets, a., chargé de cours à runiversité de Liège. 1870 Masius, V., professeur de pathologie et de clinique à l’uni- versité de Liège. Vanlair, c., professeur de pathologie et de thérapeutique à l’université de Liège. 1871 Van Beneden, Ed., professeur de zoologie, de physiologie et d’anatomie comparées à l’université de Liège. Le Boulengé, P., colonel d’artillerie, à Liège. 1874 Malherbe, B., ingénieur des mines, à Liège. Firket, Ad., chargé de cours à l’université de Liège. 1875 Spring, W. , professeur de chimie à l’université de Liège. ( 'X ) 187f) SwAEN, A., professeur d’analomie à l'iiniversilé de Liège. 1876 DE Komnck, Lucien, charge des cours de chimie analy- (if|uc et de docimasie à runiversilé de Uége. 1878 Le Paige, docteur en sciences, charge de cours à runi- versilé de Liège. 1879 JoRissEN, docteur en sciences, à Liège. 1880 Neuberg, F., professeur de mathématiques à l’athénèe de Liège et chargé de cours à l’université. 1881 Fraipont, J., docteur en sciences, à Liège. Gilkinet, id. professeur à runiversitè de Liège. Membres correspondants. 1842 Van Beneden, J. -P., professeur à l’université de Louvain. Laguesse , ingénieur en chef des mines, à Mons. Neuens, général d’artillerie, à Anvers. 1845 Decaisne, J., professeur au Muséum d’histoire naturelle, à Paris. Stas, J. -S., membre de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Bclgifjuc, à Bruxelles. Keyserling (comte A. de), membre de l’Académie des sciences de S‘-Pétershourg. Reichert, professeur à l’université de Berlin. Steichen, id. à l’Ecole militaire, à Bruxelles. Bréguet, a., mécanicien, à Paris. SiMONOFF, directeur de l’Observatoire de Kasan (Russie). Cheffkine, général, aide de camp de S. M. l’Empereur de Russie, à S'-Pétershourg. 1844 Lecointe, professeur de mathématiques supérieures, à Anvers. 1845 Maüs, inspecteur général des ponts etchaussées, à Bruxelles. ( X ) 1845 Navez, lieutenant-colonel d’artillerie en retraite, à Schaer- beek. CoQuiLHAT, général d’artillerie, à Anvers. IIagen, professeur à l’université de Cambridge (États-Unis). 1848 Klipstein (von), professeur à l’université de (iiessen. 1849 Michaelis, professeur à l’Atbénée de Luxembourg. 1850 ScHLEGEL, directeur du Muséum d’histoire naturelle, à Leyde (Néerlande). 1852 Le Conte, J. L., docteur en médecine, à Philadelphie (États-Unis). Davidson, ïb., membre de la Société royale de Londres. Ettingshausen (von), professeur de physique à l’université de Vienne. Dana, J. D., professeur de géologie et d’histoire naturelle, à New-Ilaren (États-Unis). Ettingshausen (chevalier Constantin von), membre de l’Académie des sciences, à Vienne. 1855 Westwood, professeur de zoologie à runiversité d’Oxford (Angleterre). Parry (major F. J. Sidney), à Londres. Waterhouse, conservateur au Musée Driîannique, à Londres. 1854 Petrina, professeur de [ihysique, à Prague (Bohème). Koelliker , professeur à l’université de Würzbourg (Bavière). Dutreux, receveur général, à Luxembourg. Drouet, H., naturaliste, à Cbarleville (France). Weber, professeur de physique à l’université de Cœltingen (Prusse). Stammer, docteur en médecine, à Dusseldorf (Prusse). Erlenmeyer, docteur en médecine, à Neuwied (Prusse). Lucas, H., aide-naturaliste au Muséum d’histoire naturelle, à Paris. Blanchard, E., membre de l’Institut, à Paris. 1855 Geinitz, h. B., professeur à l’Ecole polytcchniipie, à Dresde. Liais, directeur de l’Observatoire impérial de Rio de Janeiro. 1855 Dumonciîl, physicien, à Paris. Tciiébycheff, P., membre de l’Aeadémie des sciences, à S'-Pélersbourg. Michot (abbé), botanisle, à .Mous. 1857 Jamin, J. C., membre de rinslitut, à Paris. Ray, J., trésorier de la Société d’agriculture de Troyes (France). WiuGHT (!)'■ Tb.), membre de la Société royale d’Edim- bourg, à Cbeltenham (Angleterre). 1858 Caligny (marquis de), correspondant de l’Institut, à Ver- sailles (France). 1859 Marseul (abbé de), entomologiste, à Paris. Beyrich, professeur à l’université de Berlin. Marcou, J., géologue. 1860 Du Bois-Rey.«o.\d, professeur à l’université de Berlin. Brügke, professeur à l’université de Vienne. Favre, A., professeur émérite à l’Académie de Genève (Suisse). Studer, b., |)rofesscur émérite à l’université de Berne (Suisse). CuEVROLAT, membre de la Société enlomolog. de Fratice, à Paris. 1862 Caspary, professeur de bolani(|ue à l’université de Kœiiigs- berg (Prusse). W ARTMANN, É., profcsscur de physique, à Genève (Suisse). 1863 Gossage, membre de la Société cbimi(jue, à Londres. 1864 Thomson, J., membre de la Société cntoniologique de France, à Paris. Brüner de Watteville, directeur général des télégra- phes, à Vienne. 1865 Gherardi (commandeur), directeur de l’Institut tccbnicjue, à Florence. Dürieu de Maisonneuve, directeur du Jardin Botaniipie, à Bordeaux (France). Cialdi (commandeur), directeur des travaux maritimes, à Rome. ( xn ) 1865 IIl'Gueny, professeur, à Strasbourg. Teussen, colonel d’artillerie, à Anvers. De Colxet d'IIuart, conseiller d'État, à Luxembourg. Zeis, conservateur au Muséum royal d'iiistoire naturelle, à Dresde. Milne Edwards, membre de l’Institut, à Paris. Dausse, ingénieur en chef des ponts et chaussées, à Paris. Le Joly, .Archiviste perpétuel de la Société des sciences naturelles de Cherbourg (PA’ance). Varley Cro.mwell, ingénieur en chef de la Compagnie des télégraphes électriques, à Londres. Godwin .Auste.n, membre de la Société royale de Londres, Chilworth Manor, Guilford (Angleterre). Hamilton, membre de la Société géologique de Londres. De Borre , A., conservateur au Musée royal d'histoire naturelle, à Bruxelles. 1866 Rodriguez, directeur du Musée zoologiquc de Gnatémala. Lede.m, professeur au collège communal de \'ervicrs. Desai.xs, professeur de physiipie à la Sorbonne, à Paris. 1867 Gosselet, J., professeur à la faculté des sciences de Lille (France). Barnard, président de l’École des mines, à New-York (Etats-Unis). Radoszkoffski, président de la Société entomologique de S'-Pétershourg. Séguin, aîné, membre de l’Institut, à Paris. Boncompagni (prince Balthasar), à Rome. 1868 Renard (S. Ex. le chevalier), conseiller d’État, secrétaire de la Société impériale des naturalistes de Moscou. Clausius, R., professeur de physique à l’université de Bonn (Prusse). Helrholtz, professeur de physicjuc, à Berlin. Cailletet, pharmacien et chimiste, àCharleville (France). 1869 Marié Davy, directeur de l’Observatoire météorologique de Montsouris, à Paris. ( XIII ) 1869 ScHLOEMiLCH, professeur d’analyse à l’École polytechnique de Dresde. Simon, E., naturaliste, à Paris. Pisco , professeur à l’Ecole industrielle de Vienne. 1870 Daguin, professeur à la faculté des sciences de Toulouse (France). Trautschold, professeur à l’École d’agriculture à Pétrovs- koi, près IMoscou (Russie). Malaise, C., professeur à l’Institut agronomi(|ue de Gem- bloux. Liouville, J., membre de l’Institut, à Paris. Bertrand, J. L. F., id., id. Serret, J. A., id., id. 1871 Van Hooren, docteur en sciences, à Tongres. Hesse, professeur à runiversité de iMunicb. Imschenetski, professeur à l’université de Karkofl'(Russie). Mueller (baron von), botaniste du gouvernement à Mel- bourne (Australie). Henry, L., professeur à l’université de Louvain. Durége, professeur à l’École polytechnique de Prague (Bohème). Maxwell T. Masters, membre de la Société royale, à Londres. Thomson, James, vice-président de la Société géologique de Glasgow. Ribeiro, membre de l’Académie des scienees , à Lisbonne. Capellini (commandeur G.), professeur de géologie à l’université de Bologne. 1872 Vallès, inspecteur honoraire des ponts et chaussées, à Paris. Garibvldi, professeur à l’université de Gênes (Italie). Fradesso DA SiLVEiRA, directeur de l’Observatoire, à Lis- bonne. Kanitz, D'' Aug. , professeur à l’université de Klausen- bourg (Hongrie). 1875 Clos, directeur du Jardin des Plantes, à Toulouse. ( XIV ) 1873 Martins, directeur du Jardin Botanique de Montpellier. Bâtes, II., secrétaire adjoint de la Société géographique de Londres. Melsen’S, membre de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. IIermite, membre de l'Institut, à Paris. Darboux, professeur à la Sorbonne, à Paris. Fournier, Eug. , D% membre de la Société botanique de France , à Paris. Hall (James), paléontologiste de l’État, à Albany (Etats- Unis). Worthen, a. il, directeur du Geolofjical Survey de l’Illi- nois (Etats-Unis). WhitiS'EY, J. D., géologue de l’État, directeur du Geoloyi- cal Survey de Californie (Etats-Unis). Glazioîi, botaniste, directeur du Passeio publico,i\ Rio de Janeiro. Ladislaô Netto, botaniste, directeur du IMusée impéria de Rio de Janeiro. De Cauvalho (Pedro Alpbonso), docteur en médecine, directeur de l’Hôpital de la Miséricorde, à Rio de Janeiro. Bürmeister, il, directeur du Musée national de Buenos- Ayres. Moreno, F. P., paléontologiste, à Buenos-Ayres. Arescholg, professeur adjoint à l’université de Lund (Suède). 1874- WiNKLER, D. C. J., conservateur du Musée de Harlem (Néerlande). Hayden, géologue de l’Etat, à Wasbington. Van Rysselberghe, aide à l’Observatoire royal, à Bruxelles. Gegenbauer, professeur à l’université de Heidelberg. Haegkel, id., id., à léna. Waldeyer, id., id., à Strasbourg. Huxley, professeur à l’école des mines, à Londres. 187o Mansion, professeur à l’université de Garni. ( ) Michaelis, 0., captain , chief of Orcinancc, à S'-Paul , l>îinn., Dép‘ de Dakota (Ëlats-ünis). Devvalque, Fr., professeur à l’université de Louvain. M. Marie, répétiteur à l’école polytecliniquc , à Paris. Despeykous, professeur de inalliémaliqucs à la faculté de sciences de Toulouse. Hoüel, id., id., à Bordeaux. ÎMathieu, Em., id., id., à iNancy. Eymer, professeur à l’université de Tuhingue. De LA Valette S'-George , id., id., à Bonn. Ray-Lankester , id., id., à Oxford. P.A.CKARD, id., id., à Salem (Etats- Unis). Flemming, W., id., id., à Prague. Plateau, F., professeur à l’université de Gand. Roemer, F., id., id., à Brcslau. Saporta (Gaston marquis de), correspondant de l’Institut de France, à Aix (France). 1876 Balfour, J. IL, professeur de boiani(|ue à l’université d’Edimbourg. Balfour, Tb. G. IL, membre de la Société royale, a Londres. 1877 Mac Lachlan, Rob., membre de la Société entomologique, à Londres. Tiss.ANDiER, Gaston, rédacteur du journal la Nature, à Paris. 1878 Hertwig, b., professeur à l’université d’Iéna. Strasburger, professeur à l’université d’Iéna. BuTSCHLt, professeur à l’université de Carlsruhc. Brongniart, Cbarles, à Paris. 1879 Wetterby, professeur à l’université de Cincinati. Sylvester, professeur, à Baltimore. CzLBER, professeur, à Prague. 1880 Cremona, directeur de l’École d’application, à Rome. Weyr, Ém., professeur à runiversité de Vienne (Autriche). Hanez, général, directeur de l’Institut cartographique, à Madrid. ( XVI ) 1880 Bolivar, I., professeur, à Madriil. UiTSEMA, conservateur au Musée royal d'iiistoire naturelle, à Leyde. Renard, conservateur au Musée royal d’histoire naturelle, à Bruxelles. Studmck, F., professeur de mathématiques à l’université de Prague. Genocchi, membre de l’Académie de Turin. Van der Mensbrucge, professeur à l’université de Gand. Liagre, général, secrétaire perpétuel de l’Académie royale des sciences, etc. de Bruxelles. De Tilly, D., colonel, membre de l'Académie de Belgique. VhLLARCEAL'x. membre de l’Institut, à Paris. Plisel’x, id., id. Bonnet, id., id. 1881 Sérert, Colonel d’artillerie de la marine française à Paris. Angot, a. attaché au bureau central météorologique de France, à Paris. W'iedemann, g., professeur à l’université de Leipzig. Planté, G., à Paris. Kohlragsch, directeur de l'institut physique de bourg. Ql'incke, professeur de physique, à Heidelberg. Rey Axel, professeur à l’École de médecine de Slo -kholm. Retzil's, g., id., id. Giordano, inspecteur du corps des mines, à Rome. Meneghini, professeur à l’université de Pise. Gl’iscardi, id., id., de Naples. Taramelli, id., id., de Pavie. Faisant, député, à Paris. Beltrami, professeur à l’université de Pavie. Gestro, D'^ R., conservateur au Musée d’histoire naturelle de Gênes. Salvadori (comte Th.) professeur, à Turin. LISTE DES SOCIÉTÉS SAVANTIiS, REVUES, ETC., AVEC LESQUELLES LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES DE LII'GE écliniige ses |)ulilicaliüiis. BELGIQUE. Bruxelles. — Académie royale des sciences, des lettres et des beaiix-arts de Belcjique. Observatoire royal. Société entomoloyique. de lielyique. Société mcdacoloyique de Belgique. liiése. — Société géologique. Mous. — Société des sciences, des lettres et des beaux-arts du II ai liant. ALLEMAGNE. Berlin. — Koniglich preussisclie Akadeniie der Wissenschaften. Deutsche Geologische. Gesellschaft. Entomologischer Verein. Zeitschrift fur die gesammten xXaturwissenschuften. ( XVIII ) Bonn. — Naturhislorischer Verein der Preussischen Wieinlande nnd Westphalois. Brcslaii. — Sclitesisclie Gesellschaft fur vaterlandisclie Cullur. Colmar. — Société d’histoire naturelle. Erlaujsen. — Phijsikalisch-medicinische Societiit. Francfort. — Senckenhergische naturwissenschaftliche Gesell- schaft. Fribourg. — IVaturforschende Gesellschaft. Gîe»»»»eu. — Oberhessische Gesellschaft fur Natur- und Ileilhunde. CâocrlitK. — IVeues Lausilzischcs Maejazin. f-bttiiisiic. — Kbnigliche Gesellschaft der Wissenschaften und Georg-Amjust-Uaicersital. Halle. — Naturwissenschaftlicher Verein fur Sachsen und Thü- ringen. Xaturforschende Gesellschaft. Kaiserlichen Leopoldinisch-Curolinischen rjeutchen Aka- dcniie der Natur forscher. Kiel. — Naturunssenschaftlicher Verein. kocnis'Mberg;. — Konigliche phgsikalisch -okonomische Gesell- schaft. liaudsliiit. — Bolanischer Verein. lletx. — Académie des lettres, sciences, arts et agriculture. Hiinicli. — Koniglich liagerische Akademie der Wissenschaften. Konigliche Sternwarte. OlTenbaeli. — Offenbacher Verein für Naturkunde. Stettîn. — Entomologischer Verein. Stntt^ard. — Verein fur vaterlündische Naturkunde in Wür- temberg. ^Viesbadeu. — Nassauischer Verein für Naturkunde. Wiirzbour^. — Phgsikalisch-niedicinische Gesellschaft inWürz- burg. Naturivissenschaftliche Zeitschrift. Xfi'iekaii. — • Verein für Naturkunde. ( X'X ) AÜTRlCHE-HOrVGRIE. Hcrmannstaflt. — Siehenbürgischer Verein für Natiirivissen- schaften. Prague. — Konuflich bohmische Gesellschaft der Wissenschuf'leti. Kaiserlich-Konigliche Sternwarle. Vieillie. — Kaiserliche Akademie der Wissen$chaflen. Kaiserlich-Konigliche zoologisch-botanische Gesellschaft. Kaiserlich-Konigliche geologische lîeiclisunstalt. ESPAGNE. llailriil. — lical Acudemiu de Ciencias. FRANCE. Itiirileaux. — Académie des sciences, belles-lettres et arts. Société linnéenne. Société des sciences p'njsicjnes et naturelles. Vaeu. — Société linnéenne de Normandie. CBierlioins’g. — Société des sciences naturelles. Uijoii. — Académie des sciences. l.ille. — Société des scieitces, de ^agriculture et des arts. a.^oii. — Académie des sciences. Société d'agriculture. Société linnéenne. lloiifiiellier. — Académie des sciences et lettres. Vaiiey. — Société des sciences [ancienne Société des sciences natu- relles de Strasbourg). Paris. — Société géologique de France. Société Philomatique. Muséum d'histoire naturelle. ( XX ) Rouen. — Société des amis des sciences naturelles. Toulouse. — Académie des sciences. Société des sciences physiques et naturelles. Trojes. — Société académique de l’Aube. Agen. — Société d’agriculture, sciences et arts. GRANDE-BRETAGNE ET IRLANDE. Riililln. — Royal Irish .icademy. Ai'atural history Society. Ûfllniliourg. — Geological Society. ■jondres. — Geological Society. Linnean Society. Mac Millau Office. Royal Society. lilasgo«'. — Geological Society. Maturul history Society. Philo.sophicut Society. Uanclicster. — Litterary and philosophical Society. ITALIE. Uologne. — Academia delle Scienze. Catane. — Academia gioenia di scienze nuturuli. Florence. — R. Comitato geologico d’Italia. Gènes. — Observatorio délia R. Universita. Modèue. — Societa dei naturulisti. !%a|>les. — Societa Reale. Palernie. — Instituto tecnico. Pîse. — Societa di scienze naturali. Rome. — Dolletino di bibliografia delle scienze matematiche. Reule Academia dei Muovi Lincei. ( XXI ) LUXEMBOÜKG. DiUxcmlioiirj;. — Inslilul rojjul (jrund-ihicul, section des sciences naturelles et mulhémutiques. NÉERLANDE. Ainistcrilaïu. — Koninklijke Academie van wetenschuppcn. Harlem. — Société hollandaise des sciences. Iloltcrtlaui. — Société expérimentale. PORTUGAL. lilsboiine. — Académie des sciences. RUSSIE. IlelNiiisfoi'i^. — Société des sciences de Finlande. .tlo5ieoii. — Société impériale des naturalistes. SalMt-PéterslMmes;. — Académie impériale des sciences. Société d’archéologie et de ninnismatique. Société entomologiqae. Société impériale de minéralogie. SUÈDE ET NORVVÉGE. Berjseii. — Musnnn. Clirij^liaiiia. — Kongelige Frederiks Universilet. Stwcklialni. — Académie rogale des sciences. Nordist medicinskt Arkiv, dircclcur : I)'' Axel Kcy. ( xxti ) SUISSE. Bcruc. — IVulurforscliende Cesellschaft. Société helvétique des sciences naturelles. 1%'eucliàtcl. — Société des sciences naturelles. Scliafliousc. — .Valurforschende Cesellschaft. AMÉHIQUE. ÉTATS-UrSIS. American Association for advancement of sci-ences. Baltimore. — American Journal of mathematij. Boston. — American Academij of arts and sciences. Society ofnat lirai Ilislory. Cambridge. — Muséum of comparative zoology, Coliimbiis. — Ohio State ayricultural Society. Madisou. — Wisconsin Academy of sciences, letters and arts. IVexv-Ilaven. — Connecticut Academy o farts and sciences. l\'ewport. — Orléans County Society of natural sciences. I\ie«'-Yopli. — Lycœiim of natural Ilistory. Pbiladelpliie. — Academy of natural sciences. American philosophical Society. Wagner Free Insliliite of sciences. Portlaiid. — Xutiiral Uistory Society. Salem. — The American Xatiiralist. Essex Inslitute. Peabody Academy of sciences. San-Francisco. — Culifornian Academy of sciences. Washiiigtou. — Smilhsonian Institution. GUATEMALA. Gaatcmala. — Sociedud economica, ( XXIII ) RÉPUBLIQUE ARGENTINE. Buenos- Ayrcs. — Universitad. ASIE. f^alcutta. - INDES ANGLAISES. — Asiatic Society of Benyal. AUSTRALIE. Ilobart-Town. — Tasmanian Societj/ of nalural sciences. ilclbourne. — Observatoire. ir’ k . f K» V' f j'f R ^ T r'' ^ > *• r**" • “ VJ i‘ ïî •ifci r»*U y ' ^ / ; ■A»i ’ V *.r ÉLATÉRIDES NOUVEAUX Le D'- E. CANDÈZE. TROISIÈME FASCICULE. 1 AVANT-PROPOS. L’afiluence chaque jour croissante des espèces d’inscclcs qui viennent enrichir les collections, obligent ceux qui s’occupent spécialement d’une famille, à faire connaître et à classer autant que possible au fur et à mesure de leur arrivée, les nouvelles acquisitions, sous peine de voir retomber dans une sorte de chaos CCS mêmes groupes d’espèces dont l’arrangement systémaiitjue a demandé tant de peine. En présence d’une grande quantité d’Élatérides dont l'enré- gistrement est encore en souffrance, je me vois obligé de procé- der sans plus de retard à cette mesure indispensable. C’est à cette fin que je présente aujourd’bui au public entomo- logique les diagnoses suivantes, destinées à former un fascicule dont l’ordre d’inscription portera le n“ 5, le premier ayant paru en 1863, dans les Mémoires de l' Académie de Belgique et le second, en 1878, dans les Bulletins de la Société entomologique de Bruxelles. Afin d’éviter des erreurs de synonymie, je me suis abstenu, à de très-rares exceptions près, de donner les diagnoses d’espèces qui proviennent des Etats-Unis de l’Amérique du Nord et de la Nouvelle-Zélande, bien que je croie plusieurs d'entre elles iné- dites, parce que ces pays ont fait l’objet de travaux spéciaux sur la famille qui m’occupe, de la part de MM. Le Conte, Horn et Sliarp. J’en dirai autant à propos de certains genres, comme le Çj. A thons, par exemple, qui est représenté en Europe par des espèces extrêmement nombreuses, et dont plusieurs me sont restées inconnues. Octobre 1881. ÉLATÉRIDES NOUVEAUX. AG«TPI\ITES. Agrypnl'S soricinus. — Fiisco-bmnncvs, ehjtris pallidioribits, cleme et longe cervino-pilosns ; antennis ferrngincis, arlknlo tertio quarto breviore ; prothoraee latitnclinc lonqiore, lateribvs postue sîtbparallelis, apice angnstato, it trinque depresso, pimctato, angii- lis postïcis diraricatis, apice angusto resectis; elgtris œcjiiaiitcr pimctato-striatis, apice oblique et breviter trnncatis ; subtus pedi- buscpte concoloribus, cervino dense pilosus. Long. 26 mill., lat. 7 '/^ mill. Nouvelle-Guinée. Celte espèce, qui provient crun point de la côte septentrio- nale de l’üe rapprochée de la baie de Gehvink, doit être placée à la suite de VA. resectus, dont elle se distingue par sa pubes- cence plus dense et d’une teinte plus claire. Elle se trouve dans la collection de M. de Lansberge et dans la mienne. A. PAciFicus. — Piceus, sxdmitidm griseo-pubescens ; antennis? prothoraee latitndine longiore, apice arcuatiin angustato, parum dense pimctato, angulis posticis acuminatis, longe carinatis ; ehjlris late et parum profonde sulcatis, sulcis tateribus et apice tantum punctatis, apice emarginatis ; pedibus ru fis. Long. 32 mill., lat. 9 mill. ^^’oodlark. On sait que les deux grands Élatérides décrits par le P. Mont- rouzier sous les noms d’Agrypnus Montraveli et fat'inosns sont des Alaus d’origine néo-calédonienne. Quant à celui-ci, c’est bien un Agrijpnus vrai, peu éloigné, comme aspect, du resectus de la Nouvelle-Guinée, d’Aru, etc. Il a les angles postérieurs du prothorax plus aigus et les élytres plus sillonnées. Son habitat tout particulier le caractérise bien. Adelocera altaÏca. — Fusco-bnmea, ehjtris pallidioribiis, rufescentibus, srincwiulis auratis dense adspe7'sa ; prothorace laie canaliculato, utrinque profunde ùnpresso, apice bituberculalo ; elgtris deplanalis, punclatis. Long. 15 mill., lat. ô’/j mill. .Altaï. Ressemble beaucoup à VA. lepidoplera, mais il y a plus de dis- semblanee de couleurs entre le prothorax et les élytres, qui sont le premier noirâtre, ks secondes ferrugineuses ; le prothorax est plus étroit que les élytres et porte,en avant du disque, immé- diatement derrière le bord antérieur, deux tubercules bien pro- noncés. Dans son ensemble elle est plus étroite que l’espèce à laquelle je la compare. C'est peut-être VElater cltrysop)'as7is de H.rbst , mais je n’ai pas de certitude à cet égard. Elle était sous le nom de lepidoplera dans la collection Gebler. A. MASSLLA. — Brevis, compacta, brunnea, opaca, sparsûn pal- Ude pilositla ; fi'O^xte antice impressa, rugosa; antennis breiibiis, ct'assiuscidis: prothoi'ace qnadrato, crasso, dense et fortiter punc- tato ; ehjtris brevibus, crassis, seriatitn grosse pnnctatis , inlei'- stitiis punctulatis, tertio et quint o apice subelevatis. Long. 8 mill., lat. 2 mill. Mexique. Petite espèce à rapprocher de la xnixta. (3 ) DiLOBiTAnsus FiLiFOBMis. — Liiieaiis, cijlindrictts, aler, pilis albkantibus marmoratus; fronle bidentala, concolori; anlmnis brevibus,nigrîs; prothorace lonyo, antice ampUato, sulcato,crebre punctato; elylris parallelis, paritm distincte punctato-striatis. Long. 9 mill , lat 1 */s mill. Abyssinie. Un peu plus long que celui de Zanzibar et trouvé, comme lui, par M. Raffray. Les cornes de la tète sont bornées à deux dents et unicolores. Le corps est orné de poils blancs et jaunâtres rares, formant des dessins. Pour le surplus il ressemble beau- coup au Raffrayi. Une remarque à faire à propos de ce dernier, c’est qu'on le retrouve au Gabon. D. BACiLLUS. — Linearis, cylindricus, brunneus, fusco-macii- latus et cinereo-marmoratiis ; fronte hrtmnca, bidentata; protho- race lonyo, antice ampliato, punctato, medio siilcalo, dorso niyricante \ elytris parallelis , vix punctato-striatis. Long. 12 mill., lat. 2 mill. Abyssinie. Celui-ci se rapproche davanlage, pour les couleurs, du cor- mitiis, mais il est relativement encore plus grêle. Son proiborax surtout est sensiblement plus allongé, plus étroit que les élylres. Il a été trouvé par M. Raffray. Anacantha FAinMAiBEi. — Atra, pilosa, opaca; fronte convexa, inœquali, rugosa; antennis ferrngineis -, prothorace latitndine haud longiore, basi apiceepte angtistalo, tumido, punctato, versus basin biimpresso, sanguineo, nigro auguste marginato ; elytris parallelis, crassis, dorso depressis, crebre fortiterque punctatis; pedibus nigris tarsis ferrngineis. Long. 13 mill., lat. o'|^ mill. Chili. Plus courte que les espèces décrites jusqu’ici, et bien distincte par son prothorax d’un rouge vif, bordé de noir, surtout à la base et au sommet. a:^ ASPASIS (nov. gcn.). Frons convexa, apice siibilo acuminata et indexa; fossulœ antennales subrotunclatœ , profiindœ , subin fimdibiili formes; margo lubri triangiilaris. Antennœ forüter serratœ, prœsertim maris, articulis 2 et 5 mini mis. Prosternum lobatum et mucronatum, suturœ latérales fortiter, canaliculatœ, nitidœ. Laminœ coxales posticœ extus laliores. Tarsorwn articuU 5 et i laminati. Corpus opacum. Genus chilense. Cet ensemble de caractères constitue ungenredesplus extraor- dinaire. L’insecte sur lequel je l’établis m’est connu depuis fort long- temps et à l’époque, déjeà fort éloignée, où je m’occupais du classement des Elatérides en vue d’en écrire la monographie, je l’avais écarté, le considérant comme un Euenémide. Toutefois je dois dire que M. de Bonvouloir, qui, dans le même temps, recueillait les Euenémides pour en faire d’histoire» avait refusé de l’accueillir, comme étranger à cette famille et devant, suivant lui, entrer dans les Elatérides. Bref, en présence de ces tergiversations, l’insecte était resté inédit. Plus récemment M. Sharp, traçant les caractères d’un genre nouveau, le G. Protelater, qu’il fondait pour classer un groupe de Nco-Zélandais, s’exprimait ainsi qu’il suit : « These interesting insccis (G. Protelater) bave an undescri- bed ally iii Chili, wich, M. Janson informed me, was considered by Candèze not (o be a mcmber ol‘ lhe Elateridæ. But i ihink llicre is no doubt lhat lhese New-Zealand species may be placed in lhe Elateridæ, etc. (Sharp, Ann. and mag. may 1877.) » La parenté des deux formes est évidente. Quant au front et aux hanches postérieures, la conformation est identique. Le creusement des sutures prosternales et l’aspect opaque différent, toutefois, au point que si le genre est admis parmi les Elatérides, il peut prendre rang non loin des Anacantha du même pays. Je l’admets donc à titre d’exception et afin de ne pas l’aban- donner dans la situation fâcheuse de se voir repousser des deux familles, n’étant pas suffisamment constitué pour en former une intermédiaire, à lui seul. Quant aux Prolclater, ils me paraissent devoir être classés dans les Pomachiliites, loin d’ici par conséquent; mais la néces- sité de rompre des analogies pour obéir aux exigences d’un clas- sement linéaire n’est pas un fait surprenant dans l’arrangement des Elatérides. Voici la diagnose de l’espèce : A. FASCIOLATA. — Elongata, augnstn, nigra, opaca, pttbescens; antennis forlücr serratis , articulis 2 ef 5 parvis œqualibns; pro- t/iorace latitiidine longiore, creberrime punctato , longitrorsinn sulcalo, angulis posiieis dkaricalis, carinatis; tdijtris prothorace latioribus, parallelis, granuUitis, fortiter punctato-strialis, albo sparsim tactis el poslice iindulatim fasdatis. Long. dO mill., lat. 2 mill. Chili el Patagonie; cordillère de Cliillan. Le nom de fasdolalaa été appliqué à celle-ci par Germain, je [)cnse, et considéré avec doute comme un Hgpodesis; mais je ne crois pas qu’il ait été publié. En tout cas je le lui conserve, afin de ne pas donner lieu à confusion, pour le cas où il ne serait pas inédit. Lacon decoratus. — Fuscus, pilis fulvis albicantibiisque mar- moralim decoratus; prothorace longitîidine paulo latiore, laleri- bus bisinuato, disco lumido, versus basin bi-impresso,margmibus distincte serratis, angulis posticis divaricatis, haud carmatis ; ehjtris medio panlo dilatatis , convexis , versus scatelhim subtu- berculatis, punctato-striatis , striis extus grosse punctatis , basi haud profundiits sidcatis quant posteriùs; sulcis tarsoriim nullis. Long. 11 mill., lat. mill. Madagascar. Il ressemble beaueoup au pictus et pourrait être confondu avec lui, à la simple vue ; mais on l’en distinguera facilement, entre autres caractères, aux stries des élytres qui ne sont pas creusées en sillons à la base comme chez le premier. L. sriiocELLATi’s. — Fuscus, fusco-briinneo in ehjtris macu- latus, sparsim pilis fulvis flavisque marmoratini ornatus; pro- thorace longitudine latioi'e, basi apieeque angustato, convexo, grosse punctato, lateribus crenulato ; ehjtris striis fortiter punc- tatis, interstitio quinto subelevato; sidcis tarsorum anticorum bene definitis. Long. 9 mill., lat. mill. Nossi-Be. Voisin des L.albopictus et mysticus. C’est surtout le prothorax qui est d’aspect marbré ; sa partie antérieure présente, de chaque côté, une maculature simulant vaguement un ocelle brun cerclé de jaune. L. siGXATUs. — Convexus,niger, pilis subsquamiformibus nigris aliquibusque albidis dispersis vestitus; prothorace longitudine latiore, antrorsum rotundatim angustato, convexo, punctato, lateribus haud crenulato, angulis posticis fere rectis, apice acutis- simis; eli/tris strialo-punctalis, apice rotundatis ; sulcis quatuor bme defmitis. Long. 6 mill., lat. 2 mill. Zangiicbar. Conskléré, notamment par Gerstaeekor (Acad. Berlin Bull. I86G, 54), comme L. occidentalis de la côte ouest, auquel il res- semble en apparence. Il en diffère complètement par les côtés du prolborax nullement crénelés. Les poils blancs disséminés sur tout le corps forment une petite agglomération qui se traduit en un point de même couleur derrière l’écusson. L. AETinopicus. — Fusco-bruneus, nitidus, parce breviter pilo- sulus, pilis alkiuibus raris lonqioribus pallidis ; prothoi ace sub- quadrato , apice subilo ancjustxUo , convexo , œqualiter punctato, haud crenulato, angulis posticis redis, acutissiinis ; ehjlris subse- riatim punctatis ; sulcis quatuor tarsorum bene definitis. Long. 5 mill., lat. 1 mill. Abyssinie ; Bogos. Très voisin du précédent ainsi que de Voccidentalis, mais beaucoup plus étroit et plus luisant. Les trois espèces sont évi- demment des formes diverses d’un même type. L. CAFFEU. — Oblongo-ovalis , niger, sub-opacus , squamulis fuscis , mhiulis parum dense vestitus, aliquibus albidis sparsis; prothorace longitudine paulo latiore, tumido, punctato, margi- nibus haud crenulatis, angulis posticis rectis; elytris thoracis latitudine, non duplo tongioribus , convexis, punctato-striatis; corpore subhis subpiano, sulcis tarsorum anticoruin latis parum profundis. Long. 6 mill., lat. 2 mill. Cafrerie. Aspect des fœdus, muscerda, asper, et surtout du pœniilatus, à côté duquel il doit être placé. L. coLONicüs. — Fuscus, parallelus, minus nîtidus, fulto brunneoqtie marmoralus , squamulosus ; prothorace latitudine haud lonqiore, basi apiceque angiistalo, convexo, œquali, punc- talo, angiilis parum prominulis, posticis truncatis ; elytris ultra medium paulo amplialis, profunde striato-punctatis ; sulcis tarso- rum quatuor bene definitis. Long. 16 mill., lat. 4 '/a mill. ' Cochinchine. Scs caractères le conduisent auprès du L. falsarius de Ceylan, dans le tableau synoptique de la Révision des Êlatérides ; mais il a les angles du prothorax moins accusés, et sa couleur est le brun marbré de fauve; doré. Je l’ai trouvé sans nom dans la collection Mniszccb. Deux exemplaires de la collection Dolirn, un peu plus petits de taille, proviendraient de l’Inde boréale. L.seti’losl'S, — Fuscus, dense cinereo vestitiis, leviter marmo- ralus', prothorace longitudine vix latiore, medio dilatato, angulis anticis et posticis validis , his divaricatis , disco medio tumido , subcanuliculato ; elytris prothorace latioribus , medio ampliatis, convexis, setulis nigris adspersis; sulcis tarsorum quatuor bene definitis. Long. 12 mill., lat. 4 mill. Sumbawa ; Flores. Cette espèce insulaire partage avec les seuls iutosus, seliger et judex, qui sont du continent, le double caractère des quatre sillons tarsaux bien délimités et des crins noirs érigés, semés sur les élytres, en sorte qu’elle est facilement reconnaissable. J’en ai vu une demi-douzaine d’exemplaires dans la collection de M. de Lansberge, provenant des chasses de M. Colffs. Sa forme générale est celle de Vhispidulus. L. sPRETus. — Fuscus, squanmlis fulvis maculatim vestilus) prothorace latitudini longitudine aquali, basi apiceque angustato, haud crenulato, fovtiler punclato, dorso œqnali, anqulis postiris latis, divaricatis, tnincntis; ehjtris elonrjalis, ultra mcdiam paiilo latioribus, seriatim punctntis, puuctis congestis; sulcis tarsorum quatuor bene definilis. Long. 15 mill., laf. 5 '/a niill. Bornéo. Voisin du falsarius, mais plus petit et surtout plus étroit. Il provient des chasses de Schwancr. L. Delesserti. — Brevis, fusais, opnais, dense vestitus; pro- thorace transeerso , œqualiter convexo , punctulato , lateribus oraiato, haud crenulato, amjulis postieis brevibus, paulo divari- catis, non carinatis; ehjtris prothorace duplo lonrjioribus , basi thorads latitudine, medio dilatatioribus, punctato-striatis ; snbtus vestitus, sulds tarsorum quatuor bene definitis. Long. 10 mil!., lal. 3 ‘/j mill. Neelgherrhies. Voisin des ovalis, afflictus, etc. Provient des récoltes déjà très éloignées de Delessert. Sa vesiiture est homogène et d’un grisâtre brun terne, assez dense pour imprimer au corps sa teinte générale. L. PARD.VLiNüS. — Brunneo-ferrurjineus , flavo maailatim ves- titus; prothorace latitudini lomjitudine œquali, basi apieeque anqustato, haud crenulato, punctato, medio tuberculis duobns minimis, transversis, nitidis, anrjulis postieis opice obtusis; elip tris poslice attenuatis, dorso vix visibilité)' seriatim pioictatis; subtus sulcis destitutus. Long. 12 mill., lat. 5 ‘/j mill. Darjeeling. Voisin des birmanicus et ncpalaisis. Sa teinte générale rou- geâtre semée de petites taches jaunes, dues à la maculature, le caractérise sufTisamment. ( 10 ) L. LiMOSLS. — Latus, fuscus, opacus et confertissinie cervino obductus ; prothorace lato, parum convexo, dupliciter punclato, vix transversim elevato, anfitilis posticis apice truncatis, extus tenuiter carinalis ; ebjlris brevibus, puiictatis; subtus suld s destitutus. Long. i2 mill., lal. mill. Nouvelle-Guinée. Les earacléres les plus saillants de eette espèee sont sa forme large et la densité de la vestiture gris jaunâtre qui la recouvre. Celle-ci forme comme un enduit limoneux, qui ne laisse voir la couleur des téguments qu’aux endroits frottés et dénudés. Sa place est dans le groupe du murinus. L, ciBBüS. — Crassus, brunneo-castaneus, subnitidus, fere f/laber; antenjtis brevissimis ; prothorace lomjitudine latiore, basi apkeqne amjustalo, convexo, postice sulcato, versus augulos ante- riores impresso, grosse sat crebre punctalo, angulis posticis bre- vibus, haud carinatis ; ehjtris anlice parallelis, subcylindricis , versus suturam planatis, fortiter punctato-striatis ; subtus sulcis iarsorum nullis. Long. 20 mill., lat. 6 ’/< BiiH. Australie seplenti ionale; Clcveland-Bay. Cette es[)èce, qui provient des collections Monchicourt et Mniszecli, se fait i’emar(|uer ]>ar sa taille et son épaisseur. Elle se place parmi les premières de la région australienne. L. COMPACTUS. — Fuscus, brevis, crassus, haud nitidus, brun- neo-sepiamulosus; prothorace lalitudine breviore, crasso, fortiter punctalo, lateribus crenulato, angulis posticis redis, subtruncatis ; elijtris brevibus, basi parallelis, fortiter punctalo-slriatis, intersti- tiis iniparibus paulo elevatioribus ; sulcis Iarsorum anticorum male definitis. Long. 10 mill., lat. ferc 4 mill. Australie septentrionale; Clcveland-Bay. ( Il ) Fades de VUrsus. Scs caractères rcmpcclieront de le con- fondre avec aucune autre espèce. Il diffère du premier, à côté duquel il se place, par ses canaux prothoraciques mal définis, son proiliorax fortement crénelé, ses inicrvallos inégalement élevés. Je l’ai trouvé dans l’ancienne collection Moncliicourt. L. lUJBiGiNOSUS. — Fusco-fermgineus, parum nilidus, dnerco- veslitus ; prolhorace convexo, punctato, medio subcanal icxdalo, lateribus crenalo, ancjuUs poslids valdc divaricalis, acxitis; ehjlris prolhorace angiistioribns , brevibus, dorso dcplanalis , pimclalo- striatis ; sulds tarsorum nullis. Long. 13 mill., lat 4 mill. Australie septentrionale; baie de Darwin. Mêmes caractères généraux que le princeps, mais beaucoup plus pelit. On le reconnaîtra à sa forme régulièi’c, sa coloration rougeâtre, aux angles du protborax fortement divergents et aux élytres plus étroites que ce dernier. Je l’ai vu dans la collection de M. de Lansberge. L. Mac Leayi. — Laïus, fuscus, dense fulvo-pilosulus ; pro- lhorace longiludine laliore , anticc arcualim paulo anguslalo, parum convexo, crebre forliler punclalo, margine haud crcnulato, ang^ilis poslids aculis, inlegris , paulo divaricalis , haud cari- nalis; sculello Iransverso, lævi, nilido; ehjlris Ihorace non lalio- ribus, punclalo-subslrialis i sulds larsorum nullis. Long. 17 mill., lat. 5 '/s mill. Australie; Port-Denison. Bien caractérisé par le brillant de son écusson, tandis que le reste est couvert de squamulcs. 11 vient à côté du L. princeps. L. CastelnaUi. — üepressus, fuscus, brunneo breviler squamu- losus ; prolhorace laliludini longiludine subœquali, parum con- vexo, basi apieeque anguslalo, punclalo, medio sulcalo , haud ( 12 ) crenulato, ongiilis posticis breoibus, extrorsum paulo flexis, indis- tincte carinatis; ehjlris antice parallelis, depressis , punctatis, punctis scriatis paulo majoribus, inlerstitiis allernis apice subele- vatioribus ; sulcis tarsorum obsolelis. Long. 7 niill., lat. 2 '/^ mill. Australie; Swan-River. Plus petit que le variabilis à côté duquel il se place, bien qu’il en soit très distinct. L. couvLNUs. — Niger, subnitidus nigro-sciuamulosus ; prolho- race latiludine 7ninus longiore, apice arcuatim angustalo, postice recto, niedio snlcato, crebre piinctato, lateribus non crenulato , anguUs posticis fere redis; ehjtris brevibiis, punctato-substralis , intcrstitiis punctatis ; s^ilcis tarsorum nullis. Long, 7 mill., lat. 2 'j^ mill. Australie; Swan-River. Cette petite espèce ne présente aucun caractère saillant, si ce n’est sa couleur et celle des squamules qui le revêtent. Ses pro- portions le séparent nettement du Castelnaui à côté duquel on doit le jtlacer. L. MoxvcHis. — Minus depressus, fusais, opactis, pilis sqtia- miformibus concoloribus veslilus; fronte triangulariter impressa; prothorace longitudinc. paulo latiore, levitcr convexo, triimpresso, marginibus declivibus, angulis posticis redis, acuminatis ; ehjtris interstiliis alternis paulo eleiatioribus ; sulcis tarsorum antico- rum parum impressis. Long. 8 mill., lat. 2®/j mill. Victoria. Voisin du L. variabilis dont il se rapproche par sa taille, sa tournure et les intervalles des stries des élytres inégaux en hau- teur; mais plus court, plus bombé, plus opaque, avec les bords latéraux du protborax moins déprimés et moins tranchants. ( 13 ) L. PALPALis. — Fusco-brunneus,haud nitidus, br éviter pilosus; palpis maxillaribus validis; prothorace laliludine paulo lon- giore, basi ii trinque sinunto, angustato, dorso parum convexo, crebre fortiter punctato; ehjtris ultra medium parallelis , striis fortiter punctatis; siilcis tarsorum nullis , pedibus longiusculis. Long. 16 mill., lat. mili. Australie septentrionale; Cleveland-Bay. A rapprocher du L. maginatus dont il a la tournure et le fades, mais plus grand, unicolore et tous les intervalles égaux. Je l'ai trouvé dans l’ancienne collection Monchicourt. L. DEALBATL’S. — Fusco-brunneus,squanwUs dnereo-albicantibus dense vestilus; prothorace, lato, albo-bipunctato, transversim pli- cato, angulis posticis brevibus, rotundatis; elytris latis, convexis, punctalo-strialis , postice densius vestiiis; subtus pedibusque con- coloribus, suivis nullis. Long. 10-1 1 mill., lat. ferc 4 mill. Cap-York. Forme courle et ramassée des variolus et plagiatus, et bien reconnaissable à son aspect cendré. Il n’y a pas d’écailles brunes ; toutes sont blanchâtres, sans marbrures; toutefois les squa- mules sont plus denses et même contiguës au tiers postérieur et à la base des élytres, alors qu’elles sont plus espacées en avant. Ti roTAUscs sunocuLATUs. — Fusco-brunneus, haud nitidus, squamulis variegatus; prothorace wquali, latiludine longiore,basi apieeque angustato, disco maculis duabus brunneo-cinctis notato; elytris prothorace paido latioribus, ultra medium subdilatatis, punclato-striatis, apice fere integris. Long. 16 mill., lat. 6 mill. Antananarivo. 2 Les sqiiamulcs brunes et blanchâtres sont très petites et de deux sortes : les premières un peu plus grandes que les secondes. Les deux points blanchâtres du prothorax, formés par des squa- rnules serrées de celle couleur, sont bornés en avant et en arriére par un espace brun dénudé où les points plus serrés et plus grands donnent à l’ensemble un aspect ocellé. T. DEPRESSL'S. — Dilutiiis, brunneus, minuliüs fiilco-squamu- losus, œquaUs ; prothorace longitiidine latiludme cequali, basi apieeque angustato , laleribiis arcuato, parum convexo, siibsul- cato, dupUdler P anctato, angulis anticis paulo produclis,poslicis divaricalis, vix carinalis ; elytris brevibus, punctalo-slrialis, vix apice emarginatis. Long. i2 mill., lat, 3 '/a niill. Madagascar. La forme déprimée, régulière du protborax, les angles anté- rieurs avancés sans être aigus et la vestilure uniforme générale, caractérisent cette espèce. T. REDL'CTL’S. — Fit sco-brunneu S , opacus , squamulosus ; pro- Ihovace longitudinc latiore, lateribiis arcuato, crenulato, disco comexo; elytris apice ferrugineo-marmoratis, piinctato-striatis, punctis externis maximis. Long. 6 mill., lat. 2 mill. Gabon. Il est le plus petit du genre, brun obscur mat, avec des mar- brures ferrugineuses, revêtu d écailles de la couleur des tégu- ments avec quelques taches d’écaillcs dorées. Il a des rapports évidents avec le fulvisparsus du même pays, mais il s’en éloigne par l’absence de tubercules sur le protborax et sur- tout par les points des stries externes des élytres, qui sont fort gros. ( 15 ) ALAÏTES. Alaus DoiinNi. — Ferrugineus , nigromaculatm , sqxiamuUs concoloribus veslilus; fronte quadrata, angnlis anlicis oblique trimcata, impressa, nigro-maculala ; anlennis brevibus, nigris, arliculis tribus primis ferrugineis; prothorace laiiludine longiore, tuniido, medio sulcalo, supra siibtusque nigro-virgalo ; sculello pe7itagono, antice reflexo; ehjlris brevibus, punctato-striatis, basi elevalis, apice e^nargmatis, fascia media obliqua alleraque minore subapicali nigris; pedibus ferrugineis. Long. 18 mill., lat. 5 */, mill. Monrovia. De la taille de Veleganlidus dont il est voisin par les carac- tères, mais bien distinct et reconnaissable par la disposition de scs couleurs. (Coll. Dobrn.) Alaus Crokish. — Niger, cinereo-vcslitus ; prothorace latitu- dine longiore, basi apieeque Icviter angustato , inœqualiter punc- tato, anguiis posticis divaricatis, carinatis; elytris brevibus, apice-integris, punctato-striatis; subtus fulvo-vestitus. Long. 23 mill., lat. 7 m!ll. Grand-Bassam. Voisin du cerberus. Il y a çà et là des taches noires qui ne paraissent telles que parce que la vestiture y fait défaut; il y a en outre des poils jaunes vers la bouche ainsi qu’à la base du cor- selet et des élytres; dans ce dernier endroit, ils sont très a|)pa- renls et caractéristiques. Je le dédie à M. Crokisius, qui en a fait la découverte. (Coll. Dobrn.) A. IIacquardi. — Arigustus, niger, variegatini cervino dense vestitus ; prothorace elongato, parallelo, medio acute longitr'orsum carinato, utrinque nigro-signalo, angnlis poslicis divaricalis carinatis ; sculello oblongo-ovalo , antice Iriincalo ; elytris parai- lelis, punctalo-striatis, apice integris, inlerslitio tertio carinato, elevato ; subtus albicans. Long. 20-23 mill., lat. 3-6 mill. Zanguebar. Celle belle espèce a été decouverte par M. Ilacquard, à qui je la dédie. Elle est fort voisine de VA. macer, du Gabon, dont elle diffère toutefois par la vivacité de ses couleurs, indépendamment d'autres caractères. Je l’ai reçue de M. R. Obertbür. Observation. Je dois aussi au même entomologiste ])lusieurs spécimens d'Alaus trouvés dans ces contrées par M. Ilacquard, spécimens très marbrés, qui ressemblent à Velegantulus de Gui- née et qui me paraissent devoir Uii être rapportés. A. PANTHERiNL’s. — Niger, squamulis albidis, brunneis nigrisque marinoratim dense vestitus ; prothorace tumido, nmeulis quatuor nigris, anticis majoribus ; elytris brevibus, tumidis, apice emar- ginatis, dentibus quatuor terminatis. Long. 20 mill., lat. fere 7 mill. Mindanao. Je l’ai mentionné autrefois (Bull. Soc. ent. Belg. 187b,CXIX) comme variété du lacteus ; il mérite toutefois d’en être distrait spéciliquement, vu la constance de caractères qui ne se retrouvent dans aucun des nombreux lacteus des des malaises que j’ai vus. Il est plus noir de teinte, plus marbré, plus court, plus trapu; les quatre tai bes noires du proliiorax sont plus grandes, de même que celles des élyircs; enfin, l’écliancrure terminale de l’élytre est limitée de cbatpic côté par une dent aiguë, tandis que la dent externe est arrondie chez le lacteus. Par la forme eourte de son écusson, il se place’nalurellement à la suite de ce dernier. ( i7 ) A. Laportei. — Nifjcr, squamulis albidis dense obduclua ; pro- Ihorace quudralo, convexo, postke media carinata, anqnlis pos- ticis for lias carinalis ; elijlris panctalo-strialis, intcrslitiis alternis convexis, macula abbreviata, transversa, discoidali, niyra. Long. 50 mill., lat. 10 mill. iMalacca. Aussi grand que les plus grands exemplaires du lacteus, dont il a les caractères généraux. On le reconnaiira à la sculpture des élytres où les intervalles impairs sont élevés et convexes, et à la tache discoïdale noire des mêmes organes qui est tout à fait transversale, au lieu d’être arrondie ou ovale comme chez le lacteus. A, CoLFFSi. — Fascus, cervino et sepià marmoratus ; protlio- race latitudine longiore, disco convexo, cequali, angulis posticis brevibus, planis, subcarinatis ; sculello pcnlagono, declivi, fossnla nigra elgtrorum superante ; ehjtris basi nec labercidalis nec carinaiis, apice tnincatis, panctalo-strialis, panctis lalerum majoribus. Long. 18-50 mill., lat. 5-8 mill. Sumbawa ; Flores. Aspect général de l’^l. Boreli, variété jaunâtre, mais plusélroit et bien distinct, notamment par l’absence de tubercule à la base des élytres. Ses caractères le rapprochent beaucoup de Velaps, maig sa teinte est plus jaune avec des taches plus foncées, moins grise, plus noire en dessous, indépendamment d’autres difi’érences. Son habitat est plus oriental. (Coll. Lansberge et Candéze.) A. Hl’rria. — Fiiscas , eleganter marmoratus, macida laterali elgtrorum extensa, postice nigro-marginala ; fronle fortiter con- cava ; prothoracc medio longitrorsum elevato, obscure bimaculato et late biimpresso, latitudine longiore, angulis posticis divaricatis. ( 18 ) carhmlis; elytris punctato-strîalis, basi oblique brcviler carinatis, apice emargînatis. Long. 27 mill., lat. 7 mill. Sumatra. Cette espèce, dont le ton général est un beau brun riche, relevé par des teintes blanchâtres sur le dos et la partie posté- rieure des élytres, se distingue par les deux grandes taches brunes des côtés. J'en possédais depuis longtemps un mauvais spécimen, trop altéré pour être décrit. J’en ai revu deux depuis, très frais et venant, l’un de Palembang, dans les cartons de M. de Lansberge, l’autre du royaume de Déli, côte orientale de Suma- tra, qui m’a été donné par mon ami, M. W. Roelofs. A. Acoxti.vs. — Ferrugineus , squamiilis minutis feiTugineis obduclus, brunneo et flavo marmoralus; antennis ferrugineis ; prothorace latitudine panlo longiore, œqnali, postice ante scutel- lum aemninato, anguUs posticis subdivaricatis, carinatis ; elytris postice attenuatis, basi biturberculatis, apice emarginatis et mu- cronatis. Long. 23 mill., lat. 6‘/j mill. Nouvelle-Guinée ; Fly-River. Celui-ci, que j’avais d’abord considéré comme une variété de l’A. Boreli (*) avec lequel il a les plus grands rapports, se recon- naît cependant par son aspect plus rouge, ses marbrures autre- nu'nt disposées et surtout par ses antennes rougeâtres, tandis qu’elles sont toujours noires chez le Boreli. Ses points de ressemblance avec le velutinus sont non moins grands, et s’il est aisé de distinguer les deux espèces quand on les compare, il est moins facile de décrire les différences qu’elles présentent. Chez le velutinus le corselet est plus aplati vers les bords et son aspect est tout autre, les teintes rougeâtres, foncée et (') Voyez: j47in. Mus. Gcn. XII, 107, et XV, 109. { 19 ) clairp, du duvet i'i aspect de velours qui le recouvre, étant plus fondues, moins vives, moins tranchées, que chez YAconlias. Il a été découvert par M. d’Albertis. A. OaEAS. — Fusco-brimnens, squanmlis minutis pnlUde erne- reis dense obductus, punctis diiobns prothoracis minimis, lincmpic angustis prope marginem in medio elylrorum fuscis; prothorace lalitudme longiore, fere parallelo, subcglindrico, angulis postids brevibus, carinatis, paulo dicaricalis ; ehjlris subparallelis, œqua- libus, siibtiliter punctato-striatis, apice subtruncatis ; sublus pedi- busque concoloribus. Long. 25 mill., lat. 7 raill. Célèbes. De la forme du Rosenbergi, à côté duquel il se place, mais encore plus cylindrique. Il est en entier couvert de petits poils squamiformes d’un gris blanchâtre, très serrés, sans marbrures d’autre couleur et présentant seulement deux points sur le disque du protborax, une ligne courte près du bord extérieur vers le milieu des élytres, et une apparence de macule marginale prés de l’extrémité, formés de poils bruns. Il a également des rapports manifestes avec le nebulosus, mais il est proportionnellement plus étroit. Je n’en possède qu’un seul exemplaire. A. Laxsbergei. — Fuscus, squamuUs minutis cervinis palli- disque marmoratim dense obductus, punclis duobus prothoracis maculaque laterali ehjtrorum obsolela brunneis-, prothorace Ion- gilrorsum carinato, lateribiis depresso, angulis postids dicaricalis, acutis, breviter subcarinalis ; elytris punctato-striatis, inlersliliis planis, apice recte tnmcalis. Long. 53 mill., lat. 10 mill. Java oriental ; Ardjoeno. De la même section que le putridus quant à la forme carénée de ( 20 ) la surface du protliorax, mais moins allongé, moins parallèle, le corps plus grand dans toutes ses parties, de teinte plus jaune et plus claire, les taches plus dilTuses, etc. Je le dédie à M.deLans- berge, naguère Gouverneur général des Indes néerlandaises. A. CRiSEi'S. — Fitsco-fei rugineus, squnmulis griseis conferlis obdtictus ; auteiinis ferriigineis, in mari siinplicibus ; prothorace latüudine longiüi'e, apice parum angustato, tiimido , parce et grosse punctato, intei'stitiis punctoriim dense punctulatis, angulis posticis forliler carinalîs, divergentibus ; elgtris postice attenuatis, apice inlegris, striato-piinctatis, insterslilio tertio basi elevato ; sublus pedibusque concoloribus. Long. 2 1 mill., lat. d ' \ mill. Nouvelle-Grenade; Rio Magdalena. Je n’en possède qu'un individu assez défloré, mais tel quel et vu le petit nombre d’espèces américaines du genre, on peut le faire reconnaitre aisément. Outre la patrie dont on n'a encore aucune autre espèce, il dilTère assez bien du plebejus, le seul avec lequel on pourrait le confondre, par ses antennes ferrugi- neuses et surtout par la forte caréné des angles postérieurs du protliorax. Hemirhipl's elegaxtissimus. — Atirantiacus, pubescens ; fronte basi macula cordifonni nigra notata; antennis nigris, articulis duobus primis ru fis; prothorace latiludine longiore, laleribus perpendiculariter declici, medio obsolète carinalo, basi tuberculato, maculis sex nigris: duabus dorsalibus oblongis, duabus miuoribus rotundatis, basalibus, approximatis, alteris punctiforinibus angu- laribus ; scutello rotundo, nigro; elytris punctato-striatis, inter- sliliis imparibus paulo eleuüioribus, dimidia parte postica nigra. Long. 40 mill., lat. d 1 mill. La Plata. Cette superbe espèce a la taille et la forme générale du Unea- ( 21 ) tus. Elle se rapproche des apicalis et Bonvouloiri pour les couleurs, mais elle est beaucoup plus grande que la première et porte six taches au prolhorax. Je l’ai trouvée dans la collection Mniszech sans indication de j)atrie |)lus précise que celle que j’indique. Elle provient probablement de queb|ue point des Pro- vinces argentines ra|)procbé de la Bolivie ou du Paraguay. CniliCOLÛPIDIITES. C11A1.COLEPIDICS Mmszfxiu. — Niger, squomulis olivaceis sparsis, striis elgtrorum marginibusqxie albicanli veslitus; antennis nigris articulo tertio uiinuto; protliorace Intitucline longiore, parallelo, apice rotunclatim angnstato , (lorso œquali , angulis posticis vix (livaricatis; scutello medio tiimido ; ehjtris striis parum pimc- tatis, per paria approxiinatis ; subtiis abicans. Mexique. Cetteespèce, que j’ai trouvée sans nom dans la collection Mnis- zecb, appartient à la première section du genre, bien que son écusson n’ait que d’une façon adoucie le caractère qui la dis- tingue. Elle se rapproche du mexicanus par la disposition des teintes, mais elle est plus large. C. CYAXEi’s. — Niger, squamulis minutissimis , cyaneis, dense obdiictus ; antennis nigris, articula tertio sequenti baiid minore; protliorace latitudine longiore, lateribus arcuato, dorso œquali, longitrorsum leviter rngato, angulis posticis paulo divaricatis; elytris sulcatis, interstitiis fere similibus, albo-squamosis ; epi- pleuris cum corpore sublus cyaneis. Long. 40 mil!., lat. 13 niill. Brésil. Forme générale du porcatus ; les intervalles des stries des élytres garnis d’éeailles blanches comme chez le striatus, plus ( 22 ) densément vers les bords au point de former comme une bande latérale blanche, mais les épipleures entièrement bleues comme le dessous. L’absence complète de toute trace de bordure au prothorax le distingue, d’autre part, des Bomplandi et Mocqnerysi. Chez le Fabricii il existe une véritable bande ferrugineuse aux élytres, tandis qu’ici la fausse bande blanehe que l’on y voit résulte seu- lement du rapprochement des stries. C. Hl’mboldti. — Nitidîis, nîgcr , parce et viinutissime squa- mulis viridibus adspersus, lateribus ochraceo-vittalus ; prothorace laliludine longiore, æqualiler convexîusculo, ruguloso, angulis posticis apice subtruncalis ; elytris xiltra medium altenuatis, pro- funde sulcatis, sulcis fortiter punctalis, interstitiis convexis ; epi~ plenrîs obscuris. Long. 52 mill., lat. 15 mill. Bogota. Forme générale du Bomplandi, mais bien moins écailleux et distinct surtout par ses stries fortement ponctuées, comme chez le morio, dont il s’éloigne d’autre part. C’est l’un des plusglabres du genre. Observation. Entre les types extrêmes des C. porcatus et striatus de Linné, il existe une telle dissemblance qu’on serait tenté d’y voir deux espèces, si une suite ininterrompue de formes intermédiaires n’établissait entre eux un passage qui justifie la mesure admise par Erichson, à savoir, de les eonfondre en une seule. Cette opinion me parait toutefois pouvoir être réformée en ee qui concerne le C. virens, de Fabricius. Ce dernier présente plus de stabilité, en ce sens qu’on peut invoquer pour le caractériser, à l’exclusion du type porcatus, l’uniformité de sa couleur. Celle-ci varie du vert olive au bleu pur, en passant par les nuances du vert plus ou moins doré, mais sans adjonction de lignes ou de bandes de teinte plus ( 23 ) claire ; et s’il se présente quelque individu douteux, le fait est si rare, qu’on peut ne pas en tenir plus de eompte que des métis dans la distinction des espèces. Je crois donc devoir rendre au C. virons la qualité d’espèce, telle que l’avait entendue Fabricius. Semiotus SPiÆNDiDUS. — Nttidissîmus, aurantiacus; prothornee a bnsi sensini angustato, villa lala media rnfa, nigro-marginala ; ebjlris pimclalo-slrialis , inlersliliis convexis, apice qnadrispino- sis, fossula sculellari nigra; pedibus l'ufis. Long. 42 mill., lat. J 2 mill. Équateur. Cette superbe espèce ressemble au S.ciispidalus pour la tour- nure et la conformation du corselet et desélytres; toutefois ces dernières sont ici ponctuées-striées, avec les intervalles convexes; celle-ci est en outre plus orangée, la tache noire centrale du pro- I borax est divisée longitudinalement par une large bande rouge, l’écusson est rouge, avec la fossette scutellaire seule noire; enfin les pattes sont rouges. Campsosteunus Lansbergei. — Viridis, nilidissimus, glaber, piir- pureo-tinclus ; prolhorace laliludine breviore, œquaHler parum convexo, sublilissime gramdalo el sparsim pitnclalo, purptireo, marginibus el linea media viridibns, angiilis poslicis fere redis, aciilis, convexiusculis, haud carinalis ; elglris exlus sitbslrialis; subtus purpureo tinclus. Long. 25 mill., lat. 8 mill. Java oriental. Assez large pour le genre, très brillant et d’un vert foncé avec le prothorax et le dessous du corps d’un violet pourpre très beau, le premier manifestement opaque. La coloration du corselet peut lui faire prendre rang dans ceux de la première division où eelte pièce est d’un rouge non métallique. ( 24 ) C. TÆMATis. — Æneo-virkiis , nitidissimus , jmrpureo lincins et iu elytris tænîntus ; prot/iorace longitudine latiore , parum convexo, nitido, disco subinœquali, sparsim punctato, angulis pos- ticis retrorsum breviter prominentibm; elytris vix visibiliter punct(ito-subsl7'alis, extiis cum ore antennis pedibusque ciliatis ; subtus sparsim pubescens. Long. 20 mill., lat. 6’/j mill. Java, Les cils sont caducs et peuvent se perdre par un séjour prolongé dans l’alcool, ce qui est le cas ordinaire. Celte petite espèce, étant donné son habitat ou les Campsostermis sont rares, ne sera confondue avec aucune autre. Je la tiens de M. de Lans- berge,qui en possédait deuxspéoiiniens, l’un du volcan Ardjoeno, l’autre plus occidental des Préangers. C. CARiNATL’s. — Lœte viridis, subauratus, glaber, pai'um nili- dus; pt'othorace latitudine vix longiore, subœqualiter convexo, margine laterali paulo incrassato, medio punctulato , utrinque confertissime granulato, angidis posticis fortiter carinatis ; ely- tris sparsim punclalis, haud slriatis , sutin'a leviter violaceo- tincta; pedibus concoloribus. Long. 32 mill., lat. 10 mill. Bornéo. Il se rapproche du Plutus, mais ses élytres dépourvues de stries de points, et ses pattes tout à fait métalliques et de la cou- leur générale, l’en distinguent suffisamment. OXYi\OPTÉRITES. Pectocera malaïsiaxa. — Brunnea, marmo7'atim griseo-pilosa ; antennis maris pectinatis, gracilibus, concoloribus ; prothorace subquadralo, creberrime inæqualiter punctato, subcana lieu lato , apkc pnriim awjnslalo, angulis posticis ociitis, tenuîbus, divari- catis , obsolète carinatis ; ehjtris prothorace lalioribus , apice acHtis. Long. 25 niill., lat. 6 mill. Célèbes. On peut caracléiiser celle espèce en disant qu’elle a l’aspect du P. Fortunei, avec le |)rntliorax plus carré toutefois, et les antennes à peelinaiion grêle du P. Cantori. Elle est plus tachelée par la pubescence que tous les deux. TÉTRALOBITES. TETaAi.OBUS Livinc.stone?. — Picciis, subnitidus, pube fusco- (jrisea vestitus ; froiite apice medio acuta, basi carina brevi; pro- tliorace transrerso, bimpresso, riigose punctato , angulis posticis divaricatis, obtuse carinatis; ehjtris incequaliter et subtilitcr sulcatis, postice a medio fortiter attenuatis ; laminis coxalibus fortiter angulatis. Long. 62 mill., lat. 22 niilI. Zambèze. L’une des formes dérivées du type flabeUicornis. Moins grise de pubescence, avec les élylres très atiénuécs en arrière, la lame coxale fortement anguleuse. L'exemplaire (|ue je décris ici pro- vieiil de l’une des trop rares récoltes d’iusccics faites par Li\ing- stonc, à l’époque où le voyageur parcourait les régions arrosées par le haut Zambèze. T. RUBiGiNOSL’s. — Niger, pube rubra vestitus; fronte antice rotundata, profunde iinpressa ; prothorace disco inaupialiter punc- tato, angulis posticis tenuibus, pariim divaricatis ; ehjtris basi parallelis, vix subsulcatis, apice haud mneronatis. Long. 2S mill., lat. 11 mill. Monrovia. ( 20 ) Celle espèce, de peliie laille pour le genre, sc rcconnaîlra facilemenl à la couleur de la pubescence. Elle existe dans la col- lection de M. Dohrn. T. Raffrayi. — Nîf/er, opacus, pube grisea, subtilissima, siib- sericea obcluctiis; froide perpendiciilari, profunde impressa, apice rotundata; pi otliorace longiludine panlo laliore, laleribus antice arcuato, disco convexo , confertissime piinctato, rugoso; elytris subparalleUs, subtililer punctalis ; laim'nis coxalibus extiis forliter anguslalis. Long. 25-30 niill., lat. 8-9 mill. >} Abyssinie. Il a de grands rapports avec le T. aurkomus comme taille et siruciui e du front, mais sa pubescence, la ponetuation du pro- thorax et la conformation des hanches postérieures, à peine rétré- eies en dehors chez l' aurkomus, l’en distinguent complètement. T. Doiirni. — Ater,parallelus, nitidus, brevissime nigro-pubes- cens ; antennis ($) brevibus, arlkuUs 4-10 lads, denlalis, unde- cimo ovato, froide per pend kulari, crebre forliter punclato, antice iinpresso ; prothorace rectangulari, latiludine multo longiore, mé- dia sparsim, laleribus crebriàs et forliùs punclato, angulis postkis haud dicaricalis extus vix carinalis ; scidello fere cordiformi; elytris Ihorace diiplo longioribus, crebre punctulatis. Long. 27 mill., lat. 7 mill. Guinée; Akem. La longueur inusitée du prolhorax dans un genre où celte pièce est remarquablement courte, surtout chez les espèces afri- caines, fait de celle-ci l’une des plus extraordinaires que l’on puisse voir; sa couleur noire, sa forme parallèle, l’allongement filé ci-dessus, lui donnent un fades de Tetrigus ou d' Hemirhipus, aussitôt démenti par la structure des tarses conformes à ceux des Tetralobus. Un exemplaire Ç m’a été communiqué par M. Dohrn. ( 27 ) T. CAPUciNUS. — Parallelus, fusco-niger, opacus, griseo-pubes- ceiis ; f route vertical!, rugosa, apice profonde inipressa; antennis (o’) brevibus, brunneis, lamiiiatis; prothorace subqiiadrato, antice paulo ampliato, valde convexo, sulcato et biimpresso, con/îuenter cribrato, anguUs anticis oblique trimcatis , posticis rectis, apice exlHS mucronatis ; elgtris parallelis, subsulcatis. Long. 50 niill., lal. 7 mill. Australie septentrionale; Somerset. Nettement caractérisé par la forme insolite de son prothorax. DICRËPIDIITES. Pantolamprcs Dohrni. — Viridi-eganeus, nitidissimus, nigro- pilosus ; pi'othorace latitudine paulo longiore, convexo, parce et fortiter punctato, a basi sensim angustato ; elgtris ultra medium parallelis, subsulcato-punctalis, apice obtusis ; antennis pedibusque nigris, femoribus eganeis. I.ong. 20 mill., lat. G mill. Monrovia. Cette belle espèce fait partie de la collection de M. Dohrn. PsEPHUs GLiNEENSis. — Niger, subopacus, sparsim fusco-griseo- pilosulus; antennis serratis, articulo tertio triangulari, quarto œquali ; prothorace longitudine latiore, a basi angustato, convexo, crebre fortiter punctato, punctis laterumumbilicatis, anguUs pos- ticis carinatis, carina brevi, cum marginibus,acutis ; elgtris lalis, sulcatis, sulcis punctatis, interstitiis convexis, grosse et rugose punctatis ; prosterno brevi, haud lobato, mucrone incurvato ; pedibus validis. Long. 17-20 mill., lat. S-6’/jinill. Guinée septentrionale. ( 28 ) A placer près des grandes espèces (l)eniniensis, striato-piinc- talus) dont les antennes sont dentées, le troisième article compris. L’absence dementonnière et les pattes robustesmontrentune alté- ration du type générique dans le sens des Cébrionides, quoique nous ayons bien affaire ici à un Elatéride du genve Psep/ms, pour tout le reste. P. Oberthüiu. — Lulescens, subnilidus, pube concolore dense vestilus; anleimis arlicuUs secundo et tertio minoribiis; protho- race longitudine paulo latiore, a basi angustato, convexo, crebre fortiter punctalo, punctis lateralibiis umbilicatis, angulis posticis parum distincte carinatis , linea media marginibusque nigrican- tibns ; elgtris punctato-striatis, interstitiis punctatis,basi dilutius lutescentibus ; infrà pedibusque concoloribus , corporc nigro- marginato. Long. 14 mill., lat. 4 raill. Zanguebar. Ses hanches dentées devraient à la rigueur l’amener dans le G. Ischiodontus, mais je crois plus naturel de le faire rentrer dans le genre Psep/ws de même que tous les Ischiodontus afri- cains précédemment décrits, le caractère tiré de la distribution géographique ayant une importance incontestable. P. .MiLiT.iVRis. — Niger, opacus , parce et breviter pilosulus; antennis crassis concoloribus ; prothorace latitudine paulo lon- giore, a basi angustato, tumido, medio postice canaliculato, crebre fortiterque punctato, punctis umbilicatis, angulis posticis haud divaricatis, acute carinatis; scutello granulato; chjtris minus elongatis, profunde punctato-striatis, plaga basali ultra medium extùs extensa rufo-testacea ; infrà pedibuscpie nigris. Long. 11 mill., lat. 3 mill. Zanguebar; Mhonda Ouzigoua. (Coll. Obertbür.) Celte espèee est remarquable, entre toutes, par son système ( 2!) ) de coloration. La tache rouge des élytrcs s’étend plus loin, le long du bord externe, qu'à la suture, en sorte que la couleur noire y est réduite à une tache apicale en losange. P. NiCRiconNis. — Pallide brunnens, rufescens, pnbe oppressa fulva obiluclus ; antennis nûjris; pruUiorace latitmUne paiilo longiore, abasi sensiiit angustato, minus convexo, snt crebre punc- talo, ancjuUs poslicis validis, paiilo divaricatis, acute carinatis ; elijtris in dimidia parte antica parallelis, postice arciiatîm œqua- Hier altenuatis, parum profimde punctato-strialis, apice acumi- natis; sublus pedibiisque niyricantibus. Long. 11 mill., lat. 2 mill. Zanguebar, Mhonda üuzigoua. (Coll. Oberthür.) Il se rapproche du qranulalus, mais ce dernier a les points du prothorax ombiliqués, les antennes brunes, les intervalles des stries fortement granuleux. P. Meciiowi. — Atcr, parum nitidus, rude fulvo-pUosulus ; antennis acute serratis, articula tertio sequentibus simili; protho- race latitudine haud longiore, a basi sensim angustato, sat dense punclis umbilicalis adsperso, angulis poslicis obtuse carinatis ; elytris subslriatis, interslitiis planis, granulalissimis ; pedibus nigris. Long. 12 mill., lat. 5 '/j mill. Congo; rives du Cuango. Corps épais et d’un noir opaque. Les élytres sont si fortement granuleuses que les stries apparaissent à peine. C’est le carac- tère le plus saillant de cette espèce et qui la fera facilement reconnaître. J’en ai vu deux spécimens, capturés au bord du Cuango par le major Mechow à qui je le dédie, et obligeamment communiqués par M. Dobrn. P. MELANCHOLicLS. — Ferrugineo-brumieus , opacus , breviter ( 50 ) pilosulus; fronle lata, crebre punclata, antice perpendiculari ; antennis articiilo tertio triangulay'e, sequentibiis simili; protho- race qtiadralo, crebre punclis umbilicatis adsperso, parum con~ vexo, plus minusve quadriimpresso , angulis posticis lenuibus, valde divaricatis, obsolète carinatis; elytris striatis, interstitiis planis grosse granulatis ; pedibus artmilis tarsorum vix lami- natis, unguibus simplicibus. Long. 11 mill., lat. 5 mill. Cafrerie. Cette espèce est une de celles qui montrent le mieux les rap- ports qui existent entre le genre actuel et les Dicronychus, car elle établit un passage manifeste entre eux. Ses tarses sont à peine lamelliféres, sa tournure, les pièces du dessous du corps, sont comme chez les Dicronychus ; cependant les ongles sont simples. P. Raffrayi. — Castaneus, parum nitidus, fulvo-pilosulus ; fronle punclata, impressa ; antennis articula tertio quarto bre- viore; prothorace latitudine haud longiore, abasi sensim angus- tato, latins, minus confertim punctato, punclis lateribus umbili- catis, angulis posticis relrorsuni productis, carinatis ; elytris idtra medium parallelis, substriato-punctatis ; pedibus fere concolo- ribiis. Long. 20 mill., lat. 5 mill. Zanguebar. Très voisin du P. macrophlhalmus, dont il diffère par quel- ques caractères de détail, notamment par la ponctuation moins serrée au milieu du protborax, tandis qu’elle est plus uniformé- ment répartie chez la première espèce. P. MORio. — Ater, nigro-pilosus ; antennis articulis secundo et tertio minutis, subœqualibus ; prothorace latitudine haud lon- giore, antice rotundatim angustato, convexo, haud canaliculato, ( 31 ) basi lantum medio impresso, pimctis umbilicatis adsperso, angtdis posticis retrorsum productis, breviter acute carinalis ; elytris pos- lice attenuatis, brevibus, pimclato-striatis, in dimidia parte antica interstitiis granulalis. Long. 12 mill., lat. 3’/, mill. Monrovia. (Coll. Dohrn.) Espèce de passage entre les Ischiodontus et les Psephus. Les antennes sont conformes à celles des Psephus, ses hanches pos- térieures sont dentées commè chez les Ischiodontus. J’ai dit tout à l’heure et je crois bien faire de le répéter ici, que l’on devait introduire dans le genre actuel les Dicrépidiites d’Afrique classés autrefois parmi les Ischiodontus. La distinetion des deux genres comprendrait alors l’élément géographique, ce qui simplilierait le classement des espèces. P. ATHOÏDES. — Ferrugineo-testaceus , parum nitidus, flavo- pubescens; antennis longis, articido tertio sequenti æqtiali ; pro- thorace longitudine haud laliore, a basi sensini angustato, punc- tis umbilicatis crebre adsperso, angulis posticis validis, carinatis, haud dicaricalis ; elytris elongatis, ptinctato-striatis ; coxarum laminis posticarum intus düatatis, dentatis. Long. 12 mill., lat. fere 3 mill. Angola. Réduction du cavifrons du même pays, mais antennes à 3'"' article grand comme ehez les Ischiodontus, parmi lesquels il se rangerait s’il était américain ; il a le fades d’un Athous. Je l’ai trouvé dans la collection Mniszech. P. TABiDL'S. — Castaneus, opacus, dense griseo-pubescens ; antennis nigris, articido tertio quarto minore ; prothorace lati- tudine vix longiore, conico, punctis umbilicatis crebre adsperso, angulis posticis indistincte carinatis; elytris ultra medium parai- (32 ) lelis, punctato-striatis, iiiterstitiis planis; lantinis poslicis haiid dentatis. Long. 12 mill., lat. vix o mill. Cafrerie. Psep/nts vrai, à rapprocher du gmnulatus, remarquable par sa pubescence épaisse. P. CORRECTLS. — Fusiformis , ferruginevs, nitkUor, bretiler sparsim pubescens ; fronts œquali, punctis vmbilicatis densis notato, margine antico minus arcuato; antennis artkulis secundo et tertio minutis; conjunctim sequentibus œqualibus; prothorace latiludine paulo longiore,a basi senshnangustato, lateribusparum arcuato, punctis umbilicatis creberrimis adsperso, basi medio bretissime sulcato, angulis posticis acute carinatis; ehjtris punc- talo-striatis, interstitiis basi tantum paulo elevatis et granulalis ; laminis coxarum posticis medio dentatis. Long. 10 mill., lat. 2*/, mill. Gabon. Voisin du brevipennis. Hanebes postérieures eomme eliez les Ischiodotitus. Je l’ai trouvé sans nom, ainsi que les deux suivants, dans l’ancienne colleetion Mniszech. P. JuvE.MLis. — Testaceo-ferrugineus, paruni nitidus , pubes- cens; fronts basi obscura ; antennis articula tertio sequenti œquali; prothorace latitudine haud longiore, lateribus arcuato, ronvexo, crebre punctato, angulis posticis apice intus fere subincurvis, carinatis; ehjtris punctato-striatis; subtus laminis coxalibus posticis haud dentatis. Long. 5 mill., lat. 1 '/, mill. Gabon. Facilement reconnaissable à sa couleur, ainsi qu’à sa petite taille qui en fait jusqu’ici le plus exigu du genre. ( 53 ) P. MiNOR. — Ferrurjineo-b'uiuieus, pnnim nilidus, puhescens ; fronte apice arciiata, piinctis umbilicMis dense noUita; antennis arliculo tertio quarto fere æquali ; prothorace apice arcuatim angustato, latiludine non longiore creberrime punctato, piinctis wnbiticatis, angulis posticis retrorsum productis, carinatis ; elg- tris piinctato-striatis , interstitiis gratin lalis ; subtns nilidior, laminis coxalibus medio dentatis. Lon^. 8 mill., lat. 2 mill. Gabon. Un peu plus robuste que le juvenilis duquel il se rapproche; les hanches postérieures autrement faites. P. Mürrayi. — Latissimus , ovalis, convexus, brunneo-fuscus, pubescens; antennis crassis, articulo tertio quarto œqualiter trian- gulari; fronte dense punctis umbilicatis adspersa; prothorace longitudine latiore, apice fortiter angustato, convexo, creberrime pnnctalo, angulis posticis retrorsum productis, carinatis ; elytris punctato-substriatis, interstitiis planis, basi subgranulatis ; lami- nis posticis intus paulo dilatatis, medio angulatis, non dentatis. Long. dO mill., lat. 3 '/a mill. Calabar. Reçu autrefois de Murray sous le nom de conicollis, qui ne peut rcsler pour cause de double emploi et confusion possible avec un Dicrcpidius conicollis d’Eschscholtz, de Bahia. Il se place à côté de Vovalis et est encore plus large. P. NiTiDL'S. — Brunneus, nilidus, vix pubescens; fronte œqua- liter convexa , punctis umbilicatis adspersa; antennis arliculo tertio quarto breviori, minus triangulari ; prothorace transverso, apice angustato, laleribus arcuato, sparsim punctato, punctis ad angulos anticos umbilicatis, angulis posticis intus flexis, carinatis; elytris brevibus, ovalis, punctato-substriatis ; metathorace punctis ( 54 ) uynbilicatis crebre notato ; laminis coxariim posticis haud den- tatis. Long. 8 mill., lat. 2 ‘/j mill. Calabar. Voisin, comme forme, de Vovalis que j’avais primitivement placé dans les Ischiodontus. P. DENTATis. — Fusais, subnitidus, densius griseo-pubescens ; fronte œqualiter coiivexa; antennis linearibus, brunneis, arliculo tertio quarto minore; prothorace longitudine latiore , punctis uynbilicatis adsperso, ynedio sulcato, obscuriore, angulis posticis retrorsum productis, carinatis; ehjtris punctato-striatis, inter- stitiis basi rugosis; laminis posticis coxarum dentatis. Long. 10 mill., lat. 2", mill. Gabon. A rapprocher du castaneipennis. Celui-ci , toutefois, a les hanches dentées comme les Ischiodontus. Je le tiens de M. Des- brochers des Loges. P. SANGUINOLENTUS. — Latus, obscure sanguinolentus , nigro- pilosulus; antennis crassis, articula tertio quarto æquali ; fronte convexa, medio impressa; prothorace longitudine latiore, antice arcuatim angustato, parum convexo, punclato, angulis posticis retrorsum productis, carinatis ; elytris nigris, brevibus, punctato- striatis ; subtus sanguineus , lamina coxarum posticarum vix dentata. Long. 7‘/, mill., lat. 2 mill. Gabon. Jolie espèce fort reconnaissable à ses couleurs peu communes dans le genre. ( 35 ) P. NOBiLis. — Niger, nitidus, nigro-pUosus ; prothorace coral- lino, a basi attenuato, convexo, sparsim punctalo, punctis versus basin obsoletis, angulis posticis retrorsum productis , breviter punctatis; ehjtris vix striatis, striis fortiler punctatis. Long. 11 mill., lat. 3 mill, Ceylan. Le pays originaire suffirait pour le distinguer nettement des P. coUaris et sanguinolenlus, seules espèces avec lesquelles son système de coloration pourrait le faire confondre. P. RUFiNCS. — Oblongo-ovalis, rufescens, sparsim sat longe fulvo- pubescens; fronte leviter convexa, profonde punctata; atitennis brunneis, articulo tertio quarto breviore; prothorace longitudine latiore, sparsim, antice densiùs punctato, angulis posticis retror- sum productis, extus sat longe carinatis; elytris punctato-striatis; pedibus /lavis. Long. 6 mill., lat. 1 */; mill. Ceylan. L’une des plus petites espèces du genre et la plus petite pour les Indes. P. PAPUE^SIS. — Castaneus, subnitidus, dense pilosus, thorads basi pube brevissima ; prothorace utrinque cum antennis, fronte et elytrorum basi rufescentibus, punctato, angulis posticis validis, acute carinatis; elytris punctato-striatis ; pedibus rufescentibus. Long. 14 mill., lat. 3 ‘/s m'H- Nouvelle-Guinée; Amberbaki. Cette espèce, d’une teinte brune presque uniforme à l’œil nu, très poilue, mais que rien de saillant ne distingue si ce n’est sa pairie, se troine dans la colleclion de M. de Lansberge. ( â6 ) P. LATERALis. — lîufo-castmieus , subnitidiis, sat dense pilo- suhis, thoracis et chitrorum marginibus laleralibiis nigricantibus ; prothorace punctnfo, angiilis posticis acute carinatis ; elijtris punctato-striatis ; pedibus concoloribus. Long. 14 mill., lat. û^|^ mill. Sumbava. De struclure et de couleurs analogues à celles des précédentes, mais distinctes par la répartition égale de scs poils sur le corse- let et ses bords noirs. Elle existe également dans la collection de M. de Lansberge. P. suBFUSccs. — Castaneus, nitidus, sat dense pilosulus; pro- thorace latitudine paulo longiore, a basi angustato, punctato, angulis posticis aente carinatis; elij tris punctato-striatis, inter- stitiis fere planis; subtus nigricans, pedibus rufo-brunneis. Long. 12 mill., lat. 3 mill. Ternate. Sans caractère accusé. Je l’ai vu également dans les cartons de M. de Lansberge. Dicronychl’s Hacquardi. — Fusco-brunneus , parum nitidus, dense griseo-pilosus ; fronte valde convexa; antennis articulo ter- tio quarto minori ; prothorace a basi fortiter angustato, convexo, crebre punctato ; eUjtris profonde punctato-striatis, striis clegan- tibus, inter stitiîs convexis , rugose punctatis ; subtus pedibusque concoloribus. Long. 50 mill., lat. 8 mill. Zanatuebar. La plus grande espèce du genre. F.,e fades a de grands rapports avec celui du Psephus puncticollis, mais ses caractères le placent dans le genre actuel. Ses hanches postérieures sont étroites et ( 57 ) (Icntcos comme celles du Dicronijchns smerjalensis à côté duquel on doit le ranger. Trouvé par M. Ilacquard. D. PSEPiioiDES. — Fuscus, parum nilidua, hrmmeo-piloauhis ; nntennis fortiter serralis; prothornee a basi aiifjustato, creber- rime punctalo, anr/ulis poslicis divaricalis , carinntis; ehjlris prutliurace Intioribus, punctalo- sir ialis, inlerstiliis convexis, piinclalis. Long. 18 inill., lat. 3 mill. Delogoa-Bay. Il ressemble beaucoup au Psephus algoensis, avec des tarses et des ongles tout autrement conformés. D. cnANtJLATUS. — Niger, nilidus, fere glaber ; antennis brevi- bus; prothornee longitudine vix latiore, apice angusialo, lateribus arcualo , punclulato, angulis poslicis lennibus, divaricalis, haud carinalis ; elglris thoracc lalioribus, castaneis, punclnto-strialis, interslitiis granulalis. Long 8 niill., lat. 2 '/^ mill. Cafrerie. I.cs ongles ne sont fendus qu’à l’exlrémité, en sorte qu’il faut (pielque attention pour reconnaître cette conformation caracté- ristique du genre. 1). MANDiiiULAnis. — Brunneiis , elglris paulo pallidioribus , subnitidus,fulvo-pilosiis ; fronle punctata, perpendicnlariler fJexa, vix antrorsum marginala ; antennis articulis triangularibus, tertio sequenlibus simili; prothornee longitudine paulo latiore, conico, punctalo, angulis poslicis vix carinalis ; elglris prolhorace lalioribus, fortiter punclato-striatis, inlerstiliis com'exis, rugose pnnctalis; mandibulis prominentibus, falcntis, acutis; prosterno ( 38 ) brevîssimo ; laminis coxalibus mediis approximalü , posticis triangularibus. Long. 10 mill., lat. 3 mill. Cafrerie. Très voisin du granulatus mais plus grand, autrement coloré, le prothorax moins étroit à la base. Les ongles sont ici bien fen- dus. D. TRiTUS. — Testareus, pubescens; antennîs acute serratis, arliculo tertio triangiilari,seguenti minore; fronteconvexa, antice hawl marginatn ; prothorace angusto, trapezoïdeo, punctato, an- gulis posticis apice penicillatis ; ehjtris prothorace latioribus, punctato-striatis ; unguiciilis /issis. Long. 10 mill., lat. 2 mill. Transvaal. Tournure de Campglus. Les pattes sont normales dans leur forme, les hanches postérieures dilatées en dedans, le front sans rebord antérieur. Sans le caractère très tranché des ongles iso- lément fendus, il pourrait se classer dans le voisinage des Pleo- nomus, mais il présente des affinités plus étroites encore avec les Dicronychiis. — Colleciion Dohrn. Observation. La véritable place du G. Dicroyiychus est à côté des Psephus, dans la famille des Dicrépidiites. Bien que les tarses soient dépourvus de lamelles, tout l’ensemble de l’organi- sation des espèces qui le composent ne laisse aucun doute sur le rang qu’il importe de lui assigner dans la série naturelle des Elatérides. C’est donc un groupe générique à introduire à titre d’exception dans la tribu actuelle, mesure déterminée par le démembrement et la dispersion des genres réunis sous le nom de Campylides, genres qui n’ont pas de rapports assez intimes entre eux pour les tenir réunis en tribu, et qui me paraissent devoir être dispersés çà et là suivant leurs affinités. ( 39 ) TARSALGUS (nov. gen.). Frons valde convexa, perpendicularis, apîce acuminata; lamina nasalis cum labro fere confusa, rugata, tmlde prolongata; os infe- rum; labrum subbilobatuni ; mnndibnlœ longai, fakatœ, basi cri- nitæ; palpi validi. Prosternum lobo destitutum, brève, longe mucronatum, suturis lateralibus brevibus, arcuatis. Mesoslernum angustissimum . Laniinœ coxnles triangulares, exliis valde ampliatæ. Pedes longiusmli ; tibiœ incrassatæ, crinitœ; tarsi haud lami- nati, subtils dense pilosi, articulo primo posticormn fortiter incrassato, subtus confertim crinito; onguiculi ftssi. Cet ensemble de caractères étonnant fait de l’insecte sur lequel j’établis le genre, l’un des plus curieux parmi les Elatérides. Le fades et d’évidentes analogies le placent à la suite des Dicronij- chus. Je n’ai vu que l’espèce suivante : T. Mechowi. — Castaneus, fusiformis, subnitidiis, pubescens; fronte impressa ; antennis ab articulo tertio (o*) serratis; pro- thorace brevi, conico, crebre punctato, quadriimpresso, angulis posticis obtuse carinatis; eliitris amplis, crassis, apice longe acu- milatis, punctato- striatis, interstitiis subconvexis ; subtus pedi- busque concoloribus. Long. 30 mill., lat. 7 '/j mill. Congo; rives du Cuango. Le fades est celui d’un très grand Dicronychus senegalensis fort acuminé en arrière. Sa plaque nasale fort allongée et le renflement tout à fait insolite du premier article des tarses posté- rieurs ne permettent pas de le confondre avec un autre Élatéride. Un seul exemplaire mâle m’a été obligeamment communiqué ( 40 ) par M. Dohrn. L’espèce a été tout récemment découverte, aux bords du Cuaiigo, par le major Mechow, à qui je la dédie. Anoplischuis egaexsis — Elonrjatns, brnnneus, nitidus, Inteo- pilostis; fronte declivi, parum prominmtc ; antemiis brevibits, arficulo tertio quarto œquali, prothorace trapezoidali, convexo, basi sulcato, sparsim punctato, anrjuUs posticis unicarinatis ; sciitelto subrotundo ; eljitris n basi attenuatis, ad suturam depres- sis, basi tantum striatis , ultrà basin seriatim punctatis, apice acuminatis ; pedibns rufescentibus, tarsis tribus primis lamellatis. Long. 18 mill., lat. 4 mill. Amazones; Ega. Les bords de la fossette mésostcrnale sont presque horizon- taux chez cette espèce. C’est donc un trait d’union entre le genre actuel et les Atractodes. A. RL'STiCES. — Fuscus, paruni nitidus, lonrje et incondite cer~ vino-pilosus, fronte subquadrata, antice impressa, margine antico utrinque leriter elevato; antennis brevibus; prothorace conico, punctis grossis cribrato; elytris medium usqite parallelis, punc- tato-striatis ; pedibns flavo-ferrugineis. Long. 21 mill., lat. 5 '/s •^•11. Brésil. Grande espèce à rapprocher, ainsi que la précédente, de Vhæmalopus. A. scTCRALis. — Niger, parum nitidus, griseo-pubescens; fronte impressa, fortiter punctata ; antennis longissimis, nigris ; protho- race brevi , conico, sanguineo, anguiis posticis carinatis; elytris fortiter piinctato-striatis ; pedibus obscuris. Long. 8 mill., lat. 2 mill. Brésil. ( ) La pubescence est plus eonilensée sur le premier intervalle des stries et au bord externe; elle y est également un peu plus longue et plus jaune, caractère qui rend celte espèce facilement recon- naissable, indépendemment de sa coloration rouge et noire. A. ELEGANTULUS. — Nî(jet\ nilklus, pubescens; antennis nifjris, paruin elongalis,arliculo tertio (piarto breviore ; prothoruce conico, longiiis flavo, pubescente, late rufo, parce et subtilissiine punc tulato; elglris striis angustis punctatis, pubescentia fnsea; pedi- bus obscuris. Long. 7 mill., lat. 21 mill. Bogota. Il n’a pas été décrit par M. Steinheil, qui en a fait connaître un certain nombre de la Nouvelle-Grenade. Sa coloration carac- téristique le rend très reconnaissable. A. ÆOLOiDES. — Brunneus, pubescens, subnitidus; prothorace latitudine haud longiore, apice angustato, subconvexo, vix visi- bititer, apice tantum distinctius punctato, angulis posticis tenui- ter carinatis, utrinque flavo ; eUjtris punclato-striatis, vitta lata dorsali flava; subtus pedibusque concoloribus. Long. 5 mill., lat. i 'j^ mill. Colombie. Cette petite espèce, qui se place à côté du vitticollis, est très reconnaissable à son apparence d'Æoius. La couleur brune du prolhorax ne forme pas une bande médiane régulière, mais bien une tache étranglée au milieu, ligurant une sorte de 8. J’ignore de quelle partie de la Colombie elle provient; toutefois j’ai des raisons de présumer qu’elle est originaire de Cumana. A. MELAXOTOÏDES. — Elongatus, niger, nitidus griseo-pilosu- lus ; fronte impressa, punctata; antennis brunneis, apice tnedio linea elevota; prothorace transverso, parmn convexo, fortiter sat dense punctato, angulis posticis acutissime carinatis; elytris ( 42 ) prothorace angustioribus, a basi sensim altenmtis, punclalo- striatis; pedibiis nigris. Long. 18 mill., lat. 4 mill. Brésil. De la seciion de VA. laticolis, mais la pubescence plus dense, notamment sur les intervalles des stries des élytres où elle forme deux rangées de poils et parfois trois, tandis que, chez le type de cette même section, les poils sont longs et clair-semés. 11 rappelle un JUelanotus castanipes qui serait plus atténué du côté des élytres. IsciiioDONTis HAWAÏENSis. — Brumieo-fuscus , nitidiis, piibes- cens ; fronte coniexa, punctata; antennis rufo-brunneis; protho- race transverso, parum convexo, punclato, marginibus rnfescente, lateribiis arcitalo, angulis posticis retrorsum productis, carina- tis; elgtris punctato-substriatis, interstitiis planis disperse punc- tatis; sublus pedibiisque rufescenlibus. Long. 10 mill., lat. S’/, mill. Iles Sandwich. Il n’a pas de caractères bien tranchés, bien qu’il forme une espèce distincte de toutes les autres, mais son pays d’origine empêchera toute confusion. J’en ai reçu plusieurs exemplaires de M. Fry. Sa place est à côté du simplex. 1. DECORATL’s. — Niger, subnitidus, pube rufo-brunnea vestitus; fronte grosse punctata ; antennis nigro-brunneis, articiilo tertio quarto œquali ; prothorace transverso, rufo, fortiter punctato, angulis posticis valde cnrinatis; elgtris profunde punctato-stria- tis, interstitiis convexis, villa dorsali marginibusque rufis; pedi- bus brunneo-rufescentibus. Long. 11 mill., lat. 5 mill. Brésil. Il rappelle tout à fait le Crepidornenus decoratus d’Australie. ( 43 ) Spilus BREVis. — Badins, brevis, nitidus, fulvo sparsitn pilo- sus; antennis acule serratis; prothorace transverso, discrète punc- tato; elytris britnneis, striis dorsalibus obsoletis, lateribus striato- punctatis; subtus hitescens. Long. 10 mill., lat. 5 mill. Des régions de l’Amazone. Cette espèce se distingue des autres par des caractères bien tranchés. Dicrepidius cavifrons. — Niger, nitidus, dense griseo- pilosu- lus; antennis maris longe pectinatis; fronte porrecta, valde excavata ; prothorace latiore, fortiter punctato, punctis laterum unibilicatis, basi medio sulcato, angulis posiieis acutc carinatis ; elytris fortiter punctato-striatis, apice integris. Long. 12 mill., lat. 2*/3 mill. Guadeloupe. Semblable au corvinus, mais à prolhorax plus large que long. Son front très excavé ne peut le faire considérer comme une variété noire du ramicornis. J’en possède plusieurs exemplaires. EIJDACTIXITES. Eldactylcs bifoveatus. — Ftisco-niger, opacus, pubescens; fronte impressa, punctata, antice flava ; antennis brevibus nigris, basi ferrugineis ; prothorace subquadrato , crebre fortiterque punctato, bi vel qiiadri foveato, lateribus flavo ; elytris depressis, fortiter punctato-striatis, interstitiis subgranulatis , vitta laterali flava; pedibus flavis. Long. 8 mill., lat. fere 2 mill. Antilles. ( 44 ) 1 La bande jaune des élytrcs n'aiteint pasle sommet. Des impres- sions du thorax, les deux antérieures seules sont profondes et bien marquées. A placer à la suite de l’albipes, Glvphel'S LAXSBEncEi. — Nifjer, nilicUssimus , sparsini nigro- villomlus; prothorace subquadratu, rare punclalo, sanguineo; elglris prothorace latioribus, depressis, puncta to-slriatis, macula rotundata late rufa versus apicem notatis. Long. H niill., lat. fere ô mill. Victoria. Celle jolie espèce est très remarquable par sa coloration variée. Elle est moins atténuée en arrière que le villosulus et son protborax est notablement plus étroit que les élyires et carré de forme. Quant au villosulus, dont la patrie est moins méridionale, j’ajouterai à ce qui a été dit, qu’on en trouve avec les élytrcs ornées de quatre taches, d’une teinte rougeâtre sur un fond plus obscur, et depuis la coloration unicolore jusqu’à la quadrimacu- lature bien marquée, tous les passages existent. SiMODACTYLi’S TERTii’s. — Elongotus, flavo-brunueus, dense flavo- pubescens; prothorace latitudine longiore, crebre punctato, lineis dorsalibus tribus nigris, angulisposticis bicarinatis; ehjtris punc- tato-striatis, apice marginatis, sutura nigricante ; subtus nigro- variegatus. Long. 12 niill., lat. ô mill. Nouvelle-Guinée; Andaï. Voisin du Simodactglus guttatus, de Ternate, et du S. similis, de la Nouvelle-Guinée, qui ont été indûment décrits autrefois sous le nom généri(iue de Monocrepidius. 11 est de fait que les deux genres en question sont voisins et doivent être rangés à côté l'un de l’autre ; mais le premier se distingue par des hanches posté- rieures étroites et l’extrémité des tarses élargis, circonstance qui ( ) le range dans une tribu incoliérente et peu naturelle, eelle des Eudactylites. Melanthoïdes LL'TEii’ES. — Eloîigatiis, parallelus, fuscus, parum nitidus, breviler albo-pilosiilus ; anlennis palpisque testa- ceis; fronte crebre puiiclata; prothorace latiludine longiore, basi et apice angnslato, lateribus arcualo, convexo, crebre punctalo, medio laie parum profiinde sulcalo, angulis poslicis aculis, cari- natis; ehjtris ad suturam depressis , tenuiler punctato-slriatis, interstitüs planis, puncta latis; pedibus diiulc luteis. Long. lô mill., lat. 2*/3 mill. Zanguebar; Mhonda Ouzigoua; Hacquard. (Coll. Oberthür). Elle est moins déprimée que les espèces déjà connues et sa couleur est différente. Comme la précédente, elle demande à être placée tout près des Monocrépidiites. iIO.\OCRÉPIDIITES. Glyphochilus Championi. — Elongatus , parallelus, fuscus, densius griseo-pubescens ; fronte convexa, punctata ; antennis brevibus, prothorace latitudini longitudine subæquali, punctato, angulis poslicis acutius carinalis; ehjtris punctato-striatis, interstitiis ad basin granulatis ; pedibus testaceis. Long. 8 mill., lat. 2 mill. Australie ; Champion-Bay. Plus étroit et moins brillant que le type, ce qu’il doit à sa pubescence plus serrée. Le prothorax est un peu plus long, toute proportion gardée. G. occiDENTALis. — Minus elongatus, rufo-ferrugineus, nitidtis, pubescens ; fronte convexa, punctata; antennis brevibus; protho- 4 { 4G ) race transverso, fere rectangiilari, apice tantum angustato, sub- tiliter punctulato, angulis posticis apice tantum carinatis; ehjtris parallelis, punctato-striatis ; subtus rufescens, pedibus /lavis. Long. 8 mill.,lat. 2 mill. Australie; Swan-River. Celui-ci ressemble davantage au tasmanicus, qu’il représente dans l’ouest du continent australien. Il est constamment plus petit et d’une teinte rougeâtre claire. APOCBRESIN (nov. gen.). Frons convexa, angustissime marginata ; mandibulœ sulcatæ, apice simplices, acutissimœ, Antennœ filiformes, brèves. Prosternum lobatum et recte mucronatum, suturis lateralibus rectis angustis, apice haud canaliculatis. Mesosternum triangulariter declive. Lamince coxales posticæ intus paulo et sensim dilatatœ. Tarsi brèves, articulo quarto cordiformi. Genus africanum. L’avant-dernier caractère, combiné avec le front finement mais visiblement rebordé, place le genre dans les Monocrépidiites où ses hanches postérieures étroites le feraient se confondre avec les Dorygonus de Madagascar, si les sutures prosternales, au lieu d’étre fines et droites, étaient courbes et creusées en gout- tière au sommet. L’établissement d’un genre à part pour l’espèce ci-après me parait donc nécessaire. Il n’en représente pas moins les Dorygonus sur le continent africain, et doit être classé tout auprès. A. ASPER. — Ater, opacus, griseo-pubescens ; prothorace ( ) basi apiceque ledter angustato, couvexo, rugose punclato; eUjlris subcylindy'icis, punctato-striatis, interstitiis rtigosis. Long. 9 mill., lat. 2 mill. Benguela. Cette espèce présente assez bien l’apparence d’un Cardiopho- rus et notamment d’un C. equiseti. Ses caractères génériques sont tout autres, bien entendu. Monocrepidil’S alacer. — Elongatus, fuscm, pube densa, fulva, subsericea vestitus; prolhorace latiludine longiore, conico, medio late canaliculato ; eigtris longis, punctato-striatis, apice spino- sis, villa marginali poslice bidilatala, testacea. Long. 25 mill., lat. 5 mill. Brésil. Première section. Tournure du bigatus, mais plus grand encore. Unicolore, avec une large bande marginale testacée à bord libre ondulé en arrière, aux élytres; tout le corps revêtu d’une pubescence couchée, subsoycuse, fulvescenie. Espèce très reconnaissable et l’une des plus grandes de l’Amérique. M. Rodriguezi. — Elongatus, fusco-niger, griseo-pubescens ; antennis rufo-lestaceis; prolhorace elongato, creberrime inœqua- liler puncta to, angulis posticis acutis, bicarinatis, rufescentibus ; eigtris striis indistincte punctatis, apice emarginatis, brunnes- centibus ; pedibus flavis. Long. i2 mill., lat. 2 '/j mill. Guatemala. De la taille et de la forme du M. discolor, à côté duquel il se range, mais autrement ponctué et d’une autre couleur. Je l’ai reçu de mon ami iM. J. Rodriguez, à qui je le dédie. ( ^8 ) M. FOSSULATUS. — Rufo-briiiDiciis, parum nitidus, parce fidvo- pilosus; antennis arlicuUs 2 et 5 miniitis; fronte subqiiadrata, plana, crebre punctata; prothorace latitudine liaud longiore, antice leviter angustalo, immaculato, forliler et creberrime punc- tato, basi tnedio impresso, angulis poslicis acule carinatis ; elytris pallidioribus nigro-punclatis; apice singulatim oblique nigro et ovaliter annulatis, seriatim foveolatis. Long. 20 mill., lat. 6 mill. Brésil. Cette belle espèce, dont la place est à côté des apiatus, stignio- sus, pilosus, dans la 2® seciion du genre, se fait remarquer entre toutes par la sculpture des élytres où les points sériés habituels sont remplacés par de véritables fossettes. Je ne connais pas l’endroit précis du Brésil d’où provient le seul exemplaire que je possède. M. VLLNERATUS. — Niger, nitidus, breviter griseo-piibescens ; antennis rafis, articulis 2 et 3 minutis; prothorace latiludini longitudine œquali, apice anguslato, punctalo, subsulcato, angulis posticis validis, longe carinatis, ru fis; elytris fortiter punctato- striatis, postice rufo utrinque bimaculatis ; subtus pedibusque rtifescentibus. Long. 9 mill., lal. 2^/, mill. Mexique. Il se place dans la seconde section du genre, à côté du terna- rius. M. LENis. — Obscure testaceus, rufescens, opacus, fulvo-pilo- sulus; fronte obscure rufa; prothorace latitudine haud longiore, apice arcuatim angustato, grosse et fere confluenter punctato, vitta lata media lineaque laterali nigris; elytris ovaliter elongatis, punctato-striatis, interstitiis convexis, confertim punctatis, regione ( 49 ; saitellari viaculaque postice appcndiculata nigris; subtus niger, pedibus /lavis. Long. 12-lîi mill. Var. a. Viftis prothoracis parllm defidentibus. Var. b. Elglrorum macuiis plus minusve reductis. Des régions de l’Amazone. Celle espèce se place à côté des capislratus, tactus, melanurus, lacerlosus, etc. Elle varie beaucoup quant aux maculatures et il est impossible de la caractériser d’après les taches noires qui ornent ses téguments. Cependant toutes ces variétés ont un fades qui les rattache au type. Or celui-ci se distingue de toutes les espèces décrites jusqu’ici par les trois bandes du prothorax, une médiane large et deux linéaires latérales. Quand cclles-ci man- quent il y a plus de rapports avec le tactus, mais le prothorax est toujours moins allongé. M. CALCARATL’S. — Flavo-ferrugineus, fusco-maculatus, opacus, breviter flavo-puberuhis ; antennis dimidio corporis longitudine , arlkuUs 2 et 5 minulis, quarto conjunctim multo minoribus ; prothorace latitudine longiore , apice arcuatim attenuato , paruui convexo, creberriine fortiter punctato, medio sulcato, sulco postice latiore et profundiore, utrinque subtuberculato, margine postico medio calcarato, angulis postids validis, diva- ricatis, acutis, fortiter carinatis; ehjtris punctato-striatis, apice singulatim acuminatis ; subtiis pedibusque concoloribus. Long. 2S mill., lat. 7 mill. Brésil. La plus grande de la deuxième section. Bien caractérisée par la structure du prothorax. Les maculatures noirâtres consistent en (juaire raies longitudinales sur le prothorax et des nébulosités le long de la suture sur les élytres. A rapprocher du lenis. ( 50 ) M. CONCRETUS. — Riifescens, opacus, griseo-puhescens ; anlennis articuHs 2 et 3 minulis, œqualibiis; prothorace tongitudîne paulo latiore, parum coniexo, grosse confluenter punctato, medio obscu- riore, angulis posticis tmitis, valde carinatis; elytris brevibus, latitudine haud duplo longioribus, punctato-striatis, plaga com- mimi basali,^ fascia undulala ultra medium, angusta, nigris; sublus fusco-brunneus, pedibus flavis. Long, lû mill., lat. 4*/, mill. Cayenne. Très voisin, comme coloration, du lenis, mais remarquable par sa brièveté relativement à la largeur, au point que les élytres sont moins de deux fois plus longues que larges. M. FiGULARis. — Elongatus, brunneus, nitidus, cinereo-pilo- sulus ; fronte quadrata, leviter convexa, crebre punctata; anlen- nis articulo tertio quarto paulo breviore; prothorace latitudine paulo longiore, basi apiceque leviter angustato, subinæqualiter punctato, angulis posticis tenuibus, divaricatis ; elytris prothorace latioribus , punctato-substriatis , apice breviler truncatis ; meso- sterno antice prominulo. Long. 17 mill., lat. mill. S*-Domingue. Par ces élytres très brièvement tronquées et la forme du corps svelte, cette espèce établit un lien manifeste entre les premiers représentants du genre (Conoderus') et celles qui se rencontrent fréquemment aux Antilles, telles que les lividus, bifoveatus, etc. Son caractère distinctif essentiel réside dans la saillie du meso- sternum, qui rend la fossette mésosternale tout à fait perpendi- culaire et formant un angle droit avec lui. M. PROBüs. — Fusco-brunneus, parum nitidus, pilosulus ; antennis brunneis, articulo tertio quarto paulo minore ; protho- race longitudini latitudine fere œquali, antice parùni angustato. ( SI ) parum convexo, œqnaliter creberrime punctato, angulis posticis apice extrorsum flexis, acute et longe unicarinatis ; elylris depressis, ptmclato-striatis , slriis internis vix punclatis, inter- stitiis planis, crebre punctulatis, margine externo anguste ferru- gineo; pedibus flavis. Long. 14 mill., lat. 4 mill. Guatemala. La fossette mésosternale a les bords déprimés; la ponctuation du thorax est simple, égale ; les angles postérieurs sont unica- rénés. Sa place est à côté des M. castanipes, memorabîlîs, tar- salis, etc. M. MONACHUs. — Fîiscus, tenuitev sat dense fusco-pnbescens; prothorace rectangiilari, laliludine longiore, parallelo, apice tantum angustato, creberrime punctulato, angulis posticis retror- sum productis, valde carinatis ; ehjtris thoracis latitudine, bre- vibus, regulariter punctato-striatis ; abdoniine rufescente, pedibus testaceis. Long. 10 mill., lat. 2'/, mill. Bangkok. Fades d' Heteroderes, mais prolhorax densément, finement et régulièrement ponctué. Il se place à côté du prionurus. M. CAPUciMJS. — Fuscus, tenuiter griseo-pubescens ; protho- race latitudine longiore, apice paulo angustato, crebre punctato, angulis posticis retrorsum productis, acutis, acute tenuiter cari- natis \ ehjtris prothoracis latitudine, leviter punctato-substriatis, interstitiis subgranulatis ; pedibus obscure testaceis. Long. 8'/î niill., lat. 2 mill. Cochinchine. Espèce insignifiante comme couleur, qui se classe à côté du M. prionurus comme le précédent. 1 ( 32 ) M. ANTENXALis. — Fusco-rufescens, parce pubescens; aniennis validis, dimidio corporis longioribus; prothorace latiludine lon- giore, parum convexo, crebre punctato, postice sulcato, angulis posticis divaricatis, longe et acute carinatis; ehjtris striis fortiler punctaüs; pedibtis rufescentibus. Long. 18 mill., lat 5 mill. Australie occidentale; Champion-Bay. Son rang est à côté de VmistJ'alis et il a, comme lui, la base des élytres maculée de rouge. La longueur de ses antennes, combinée avec son habitat, le fera reconnaître. Je n’ai vu que des individus que je présume être des mâles. Il est possible que la femelle ressemble tout à fait à celle de Vaiistralis. M. AiRULENTUS. — Piceus, parum nitidus, pube fnsco-fulva, densa, sericea, mkante vestilus; antennis arliciilis 2 et 5 parvis œqualibns; prothorace latitudine paulo longiore, crasso, tumido, creberrinie punctato, angulis posticis haud divaricatis, bicarina- tis; ehjtris punctato- striatis, interstitiis planis ; pedibus rufes- centibus. Long. 18 mill., lat. 5 mill. Australie; Swan River. Celle-ci se distingue bien de toutes les formes de l’Australie occidentale par son aspect soyeux et la densité de la pubescence. Ses angles courts et nullement divergents empêcheront de la confondre avec les auslralasioe, Menevdlei, antennahs, de taille aussi grande et des mêmes régions. A. PLAGi.ATUS. — Brnnneus, subnitidus, leviter pubescens; prothorace latitudine paulo longiore, a basi sensiin angustato, tenuiter punctato, flavescente versus marginem, angulis posticis acute carinatis; clytris depressis, punctato-striatis, interstitiis ( S3 ) plants, granulatis ; plaga laterali testacea; subtus pedibusque lestaceis. Long. 7 mill., lat. 1 '/, mill. Australie; Rockliampton. La tache testacécdesélytres, qui couvre leurs trois cinquièmes anterieurs, à l’exception de la région scutellaire prolongée le long de la suture, rend cette espèce facile à reconnaître. Sa place est auprès du nebulosus .M. L. M. SPATLLATCS. — Castaiieus, nitidus, leviter pubescens; fronte imprcssa, crebre tenuiterque punctata ; prothorace lati- tudine haud lonqiore, hasi apiceque angustato, medio sulcato, creberrime subtiliter punctato, angulis posticis divarkatis, longe et acute cnrinatis, carina serunda mînuscula; elylris brevibus, apicem versus dilatatis et late rolundaüs, puticlato-striatis, inter- stiliis convexiusculis, punctatis; subtus rufescens, epipleuris pedi- busque (lavis. Long. 10 mill., lat. 3 mill. Australie ; Nouvelle-Galles du Sud. Sa forme élargie et sa couleur rappellent le Dima elateroïdes, et plus encore un D. Perezi de grande taille. Il se place à côté du rufifrons et autres analogues. M. AMAZOMCUS. — Rufescens, tenuiter fulvo-pubescens , pube sericea; prothorace longitudine paulo latiore, convexo, œquali, crebre subtiliter subiuœqualiter punctato, fusco-maculato ; elytris punctato-striatis, nigro vittatis et maculalis. Long. 8 mill., lat. 2 mill. Régions de l’Amazone A mettre dans le voisinage du vespertinus. Il est un peu plus épais. Son protliorax est maculé de la même façon. Les taches ( ) noires des élytres consistent en une ligne dorsale et une mar- ginale, partant de la base et s’arrêtant à la moitié de la longueur, et une fascie arquée postérieure formant, avec sa correspondante, une sorte de V. Abolis \’\"aggae. — Niger, opaciis, piibe obscura vestilus; fronte convexa, medio siilcata; prothorace subquadrato, apice tantum angustnto, œguoliter tuniido et crebre punctato, angulis posticis rufescentibus, unicarinatis ; ehjlris punctafo-striatis, interslitiis planis, granulatis, ultra medium macula marginali pallide cornea. Long. 5 */j mill., lat. 1 */, mill. Wagga-W’agga, IVouvelle-Galles du Sud. Plus petit que Yaustralis, auquel il ressemble, du reste, beau- coup. A. VERSICOLOR. — Fuscus vel brunneus, opacus, pube grisea, longiuscula, in prothorace holosericea vestitus; fronte convexa, impressa, punctata; prothorace latitudine longiore, punctato; elytris punclato-striatis, punclis externis majoribus; subtus obs- curior. Long. 6 mill., lat. 1 ’/s milL Swan Riv. Australie occidentale. Plus fort. Facilement reconnaissable à sa pubescence moirée sur le prothorax. 11 provient des récoltes du comte de Castelnau. A. Steinheili. — Flavo-rufus, parum nitidus, pubescens; fronte concolore; prothorace lato, haud longiore, antice angus- tato, creberrime punctulato, angulis posticis haud prominulis, acutis, extus carinatis ; scutello flavo; elytris brevibus, planius- ( 35 ) cuHsy pmictato-striatisytertiaparte basait fasciaque postica nigris ; subtns cum au tennis pedibusqne flavo-rufis. Long. 7 mill., lal. 2 mill. Bogota. La tache noire qui couvre la base des élytres est marquée, dans son centre, d’une taclie déchiquetée de la couleur jaunâtre générale; le prothorax, toutentier d’unjaune rougeâtre, présente, sur son disque, deux lignes formant comme un chevron d’une teinte un peu plus obscure. Cette espèce a de grands rapports avec le platgnotiis et les angles postérieurs du prothorax sont conformés de la même façon. A. LivENS. — Flaviis, parum nitidtis, flavo-pubescens ; fronte basi brxmnea; prothorace latitudine paulo longiore,antice arcua- tirn angustato, œqualiter convexo, crebre sxibtiliter punctato, medio infuscato, angulis posticis retrorsum proeluctis, validis, aciitis, bicarinatis, carina interna brevissima ; elytris brevibus ovalibus, punctato-striatis, briinneis; pedibus flavis. Long. 13 mill., lat. 3 mill. Amazones ; Ega. (Coll. Oberthür). Sa place est à la suite du platynotus, des mêmes régions, avec lequel il a des rapports de forme très évidents. A. PECTOUVLIS. — Flavus, sat dense flavo-pubescens ; fronte punctata ; prothorace latitxuline paulo longiore, crebre subtiliter punctato, linea media nigra, angulorum posticorum carina longa apicem noxi attingente ; elytris punctato-striatis, cum scutello linea abbreviata, communi basali, altéra in utroque media brevi, tertiaque postica transversa obscuris ; metathorace nigro. Long. 8 mill., lat. fere 2 mill. Venezuela. ( 36 ) Voisin du graphicus et par conséquent de la même section, mais notablement plus étroit, avec les taches noires des élytres moins accentuées. A. i.MCOLOR. — Latiusculiis , luteus, nitidus , flavo pilosu- lus; fronte plana, fortiter punctata ; prothorace latiladine paiilo longinre, anlice allenualo, fortiter pnnctato, angulis posticis retrorsum productis, bicarinatis, carina principali longa, ante apicem angnli evanescente ; elgtris brevibus, profunde striatis, st7'iis punctatis, interstitiis riigtdosis. Long. 12 mill., lat. 4 mill. Amazones; Ega. (Coll. Oberthür). Sa place est vers la fin du genre, à côté des A. brunneus, trachgpygus, etc. IIeteroderes æoloïdes. — Ferrngineo-testaceus, parum niti- dus, sat dense fusco-pubescens ; prothorace latitudini longitudine œquali, apice arcuatim angustato, tenuiter pnnctato, dorso infus- cato, lateribus auguste obscuro-niargi nato, angulis posticis cari- natis; elgtris punctato-striatis, interstitiis granulatis, fuscis, fascia media plagacpie apicali tcstaceo-ferruginea ; subtus pallide ferrugineus. Long. O mill., lat. 1 '/s mill. Gabon. Voisin de Vinscriptus , que j’ai compris autrefois dans les Æolus, mais qui me ['arait mieux placé, ainsi que toutes les espèces de la troisième section : brachniana , chrgsiles, sinen- sis, etc., dans les Ilelo'oderes, avec notre IL crucifer d’Europe. H. CRL’X. — Riifo-testaceus, subopacus , griseo-pubescens ; fronte conrexa, brunnea; prothorace latitudine paulo longiore, apice parum angustato, dupliciter pnnctato, plaga triangulari ( 57 ) media lateribusqae nigris, angulis posticis lux visibiliter cari- natis; elglris striis fortiter punctulis, nigris, villa lalerali anle apicem inlerrupta rufo-leslacca ; pedibiis cum corpore siiblus /lavis, larsorum arliculo quarlo laminalo. Long. 6 mill., lat. l ’/a niill. Abyssinie. Plus grand et plus plat que notre crucifer auquel il ressemble pour les dispositions des couleurs. Il provient des chasses de M. Ralîray. J’en possède un exemplaire du même pays, un peu plus petit et à élytrcs entièrement noires. II. JUVENCus. — Miniinus, teslacens , leviler piibescens; pro- ihorace laliludine longiore, basi npiceqne nnguslalo, parum convexo, creberrime punclalo, linea media nigra, angulis poslicis vix produclis; sculello subrolundalo, pallidiore; elglris brevibus, prothorace vix dimidio longioribns, depressis, for Hier punclalo- slrialis, sulura fasciaqtie undulala poslica nigris. Long. 2 '/, mill., lal. ’/, mill. Abyssinie. Très petite espèce provenant des récoltes de iM. RalTray, voi- sine des pnillilinealus, Beccarii, minusculus, etc. Elle se fait remarquer par la brièveté de ses éljtres à peine une demi-fois plus longues que le protliorax. H. CRYPTOHYPXOÏDES. — Mini'imis , niger, subnilidus , pube albida veslilus; onlennis 'nigris, cilialis, basi leslaceis; prolho- race loliludini longitudine œqnali, apice leviler anguslalo, con- vexo, dnpliciler punclalo, angulis poslicis brevibus, indislincle carinalis; elglris leviler sulcalis, suivis punclis deslilulis ; pedi- bus flavis. Long. 2 mill., lal. mill. Perse. Le plus petit du genre. Aspect d’un Crgptohgpnus. H. Arechavaletæ. — Crassiis, nicjer, parum nitidiis, griseo- pubescens ; antennis brunneis; prothorace latititdini longitudine œquali, apîce leviter anguslato, sat convcxo, dupliciter punctato, medio subcanaliculato, angiiUs posticis divaricatis, longe carina- tis; elglris basi ferrugineo-tinctis, coniexis, pimclato-slriatis, apice atteniiatis ; pedibus brunneis, articula (arsorum quarto fcre simplici. Long. 8-10 mill., lat. 2-2 ’/j niill. Montevideo. V^ar. a. Corpus omnino ferrugineum. Plus bombé que la majorité des Heteroderes et notamment que \' U. rufangulus du même pays. Il peut passer en totalité ou en partie au ferrugineux. J’en ai reçu plusieurs spécimens de M. Arechavaleta. PHl'SORUIUlTi;!^. PnvsoRHixus iNSL’LARis. — Elliptico-elougalus , brunneo-testa- ceus, pube /lava, sericea, tectus; prothorace sat fortiter punctato ; elytris flavo-quadrimaculatis, viaculis magnis, haud definitis. Long. 13 mlll., lat. 5 ‘/i mbl. Guadeloupe. L’habitat particulier de cette espèce m’engage à la séparer du P. erythroderus , à côté duquel on le placera. Elle a, comme lui, les élytres quadrimaculées, mais les taches sont grandes au point de couvrir presque toute la surface du dos, et se fondent avec la couleur foncière, plus rougeâtre, qui n’a[>parait que le long de la suture où elle s'élargit romboïdalement un peu au delà du milieu. Anchastls fasciatl'S. — Niger, fulvo-pubescens ; antennis rufes- cenlibus, crassiusciiiîs ; prothoruce longitudine kitiore, subtilis- sime vix visibiliter punctato, anguUs posticis breiibus, rufis, obsolète carinatis ; elytris punctato - substrialis , fascia media nigra. Long. 2 '|^ mill., lat. '/, mill. Amazones; Ega. (Coll. Obcrthür.) Il se plaee clans la première section du genre, à côté de Vhila- ris, avec lequel il a des rapports de forme et de coloration. A. BicoLOR. — Niger, subnilidus, tenuiter pubescens-, protho- race latitudini longitudine œquali , apice arcuatim attenuato , cegualiter convexo, punctato, angulis quatuor rufis, posticis acutis, carinatis, carina apicem attingente; elytris brevibus, punctato- striatis, rufis, antennis pedibusque rufis. Long. 6 mill,, lat 1 'j„ mill. Amazones; Ega. (Coll. Oberthür.) Il se place dans la première section du genre. A, MiLiTARis. — Ater, nigro-pîd>escens ; antennis nigris, crassis, serratis, articula secundo minutissimo ; prothorace latitudini longitudine œquali, œqualiter punctato, angulis posticis unicari- natis ; elytris subtiliter punctato-siriatis, basi late rufis. Long. 7 mill., lat. 2 mill. Californie; Sierra Nevada. Cette jolie espèce doit se placer non loin de TA. vulneratus. A. BREVis. — Rufus , nitidissimus , pube instabili concolore ; fronte angusta ; antennis validis, articulis 2 et 5 œqualibus ; pro- thorace brevi, purum convexo, lateribus arcuato, parce punctato, ( 60 ) angulis postkis carhiatis; elytris punctato-strialis, inlersliliis planis, punclulatis ; subtiis petlibusque nitidissimis. Long. 5'/j mill., lat. 1 mill. Bogota. Rappelle certains Estliesopus. A. Raffrayi. — Fusco-castaneus, subnilidus, griseo-piibescens ; anteanis articulis 2 et 5 quarto singulatim minoribus ; prothorace subquadrato, punctato, angulis posticis bredbus acutis, parum distincte carinatis ; elytris parallelis, parum convexis, punctato- striatis, apice flavo-quadrimaculatis ; pedibus fJavis. Long. 5 mill., lat. 1 ’/, mill. Abyssinie. Cette petite espece se fait remarquer par son prothorax de forme carrée et les taihes llavcs de l’extrémité des élytres. La disposition mentionnée en première ligne est exceptionnelle, dans le genre, où l’on observe généralement un prothorax très conique. Elle a été trouvée par IM. Raffray. A. Kll'gi. — Fusco-piceus, nitidus, dense pubescens; antennis castaneis, articulis 2 et 5 singulatim quarto brevioribus ; protho- race transverso, apice fortiter arcuatim attenuato, dorso, prœser- tim lateribus, punctis umbilicatis crebre notato; angulis posticis acutis, tenuiter bicarinatis ; elytris brecibus, punctato-substriatis, basi granulatis ; pedibus castaneis. Long. 6 mill., lat. fere 2 mill. Afrique équatoriale. Beaucoup plus petit que le granulipennis, à la suite duquel il se place. Trouvé d’abord par M. Raffray au Zanguebar; j’en ai vu en outre deux spécimens du Gabon, communiqués par M. Desbrochers des Loges. ( <51 ) A. LiüMEUS. — Fusco-nifjer, nilidus, pube fulcu, lomjiuscula , obductus ; fronle convexa, crebre punctata; antcnnis brunneis, artiailo tertio cpiarto œquali ; prolhorace lonç/it^tcline paulo latiore, a basi anrpistato, punctis umbilicatis parum profundis adsperso, nnrjuUs poslicis valde carinntis ; ehjtris brunneis, for- titer punctato-striatis, interslitiis granulatis; subtus cum pedibus brunneis. Long. 8 niill., lat. 2 mil). Gabon. A. PFXTORALis. — Fusco-niger, nitidus, parcius fulvo-pubescens ; antennis brunneis ; protliorace longitudine latiore, lateribus arcualo, sparsiin punclato, anguiis postids relrorsion produclis, fortiter carinalis; ehjtris brunneis, seriatim pum talis, vix stria- tis, lateribus leviter curvatis; subtus nitidus mm pedibus brun- neis. Long. 8 mill., lat. 2'/, mill. Gabon. Même couleur que le précédent, mais plus large en propor- tion et moins fortement ponctué. Je les ai reçus tous deux de M. Desbrocbers des Loges. A. L'NICOLOU. — Sordide testaceus, opams, pube subsericea con- colore vestitus ; fronle convexa, creberrime punctata ; antennis concoloribus, articulo tertio quarto paulo breviore ; prothorace longihidine latiore, apice fortiter angustato, punctis umbilicatis creberrimis obduclo, anguiis postids parum carinatis; ehjtris thoracis latitudine, parallelis, apice cou j mu tim rotundatis, punc- tato-striatis, interstitiis subconvexis, crebre punctatis. Long. 8 mill., lat. 2 mill. Mindanao. 5 ( 6-2 ) Presque itlentique avec noire Purtiiudiiis fiilviis, seulement un peu plus gris et les antennes autrement conformées, quant à la longueur relative des premiers articles. ÈLATKItlTEK. Drasterius ÆTHioPiCL'S. — Ci’assiusculus, nifjer, parum nitidus, (enuiter pubesceiis; antennis rufo-testaceis ; prothorace longitu- dine paulo latiore, apice parum anyustato, sut crebre punctalo, anrjuUs poslicis distincte carinatis; elylris punctato-siriatis, linea brevi basali punctisque quatuor ultra medium flavo-testaceis ; prosterna riifo, pedibus flavis. Long. 5 inill., lat. 1 ' j mill. Ab) ssinie. Taille du bimaculatus à la suite duquel il se place. 1). BREViPEN.MS. — Brunneus, paulo nitidior, leviter pubescens; prothorace latitudine longiore, mimts dense punctato, angulis posticis acute carinatis, scutello globoso; elytris ovulibus, pro- thorace haud diiplo longioribus, fortiter punctato-striatis, inter- stitiis granulatis, brunneo-fuscis ; subtus flaïus metathorace abdom i n eque bru n neis. Long. 5 mill., lat. 1 '|^ mill. Abyssinie. Cette espèce, caractérisée par la brièveté de ses élytres, pro- vient, de même que la précédente, des récoltes de M. Ralfray. Elater violaceipennis. — Ru fus, nitidus, rufo-pubescens ; antennis ru fis ; prothorace longitudine latiore, sat crebre punctato, a basi arcuatim angustato, œqualiter convexo , angulis posticis 7-etrorsum productis, indisthicte carinatis; elytris thoracis lati- ( 63 ) tiidine, piinctalo-slriatis, nûjris, brunnescentibiis, pubescenlia ru fa violaceo-linctis ; subtils pedibusqiie læte rit/is. Long. 8 inill., lat. 2‘/j niill. Californie; Mariposa. L’espèce est très reconnaissable et sa place est auprès de VE. collaris Say. J’en ai vu un spécimen, pris par Tlièvenet, dans la collection Oberthür. E. IIonNi. — Niger, parum nilidus, puberiitus ; antenuis crassis, foriiler serratis, arikuUs 2 et 3 minutis quarto conjtinc- tiin multo ndnoribus ; [route convexa, crebre punctata; prolhorace longiiisculo, apice arcualim nngiistato, punctulalo, augulis posti- cis carinatis , apice extrorsum /lexis ; eigtris forliter punctato~ striât is, dimidia parle antica rufis; pedibus nigris. Long. Ü niill., lat, 4 '/, inill. Californie ; Mariposa. Cette jolie espèce, très facilement reconnaissable à son sysième de coloration tout à fait unique dans le genre, a été trouvée par Tbévenci. Elle se place à la suite de VE. Phelpsi. IJorn. E. PARTiTCS. — Niger, nitidus, fere glaber ; antenuis articulis 2 et 3 conjunctiin quarto paulo longioribus ; fronte parum extenso, sparsim punctata; prolhorace longiludine paulo laliore, rufo, sparsim puuclulalo, margine poslico auguste nigro, augulis brevibus vix carinatis; eigtris longiusculis , purallelis, depressis, punctato-striatis , inlerstitiis subgrauulatis, basi ultra medium rufo-flavis ; pedibus brunneis. Long. 8 mill., lat. 2 inill. Californie; Sierra Nevada. Comme forme, il se rapproche du sinuatus et de Verythro- ( 6'* ) gonm. La coloration jaune des élytres ne se termine pas carré- ment en arrière, mais obliquement de la suture au bord externe. E. ASPERi Lis. — A ter, opacus, breviter et rude pilosulus; fronte convexa, rugosula-, antennis brevibus,Jtionilifunnibus; prothorace latitudine longiore, parallelo, convexo, creberriuie et rugosepunc- tato, angulis posticis te7iuiter cariiiatis; elytris punctato-striatis, ifiterstitiis rugosis; pedibus obscuris. Long. 7 mill., lat. 1 ’ ^ inill. Australie. Cette petite espèce se fait remarquer par son aspect opaque. Elastrls sexegalensis. — Paralleliis, fusco-testaceus, breviter fulvo-pubescens ; antennis serratis, articulis 2 et 3 parvis, œqun- libus; prothorace latitudine longiore, antice haud angustato, convexo, creberrime subtiliter punctato, angulis posticis bicari- Jiatis, carina interna brevissnna; elytris prothoracis latitudine, parallelis, punctato-striatis, interstitiis subgranulatis. Long. 12 mill., lat. 5 mill. Sénégal ; Cazamance. l n fades d' Uetei'oderes, avec les tarses simples et sans double ponctuation au protborax, tels sont les caractères qui classent cette espèce parmi les Elastrus; ceux-ci étant, comme on sait, confor- més comme les Monocrépidiites , au quatrième article des tarses près. Megapenthes Reedi. — Niger, pubescens, parum nitidus ; anteimis validis, ab articula tertio acute serratis; prothorace conico, sanguineo, basi nigro, crebre punctato, angulis posticis carinatis ; elytris latiiisculis, depressis, punctato-striatis, viter- stitiis granulatis, apice integris; pedibus niyris. Long. 12 mill., lat. 2 ^|^ mill. Chili. ( «s ) Cette jolie espèce, qui m’a été donnée par M. Reed, du Musée de Santiago, rappelle tout à fait notre M. sanguinicollis, mais elle est plus allongée. M. FiNEBius. — Opacus, niger, fidvo-pubescens ; fronle apice acuniinata ; nnlen^ns nigris, arliculis 2 et 5 parvis, œqualibus ; protliorace laütudine longiure, fere parallelo, punctis wubili- catis pariim profuncHs adsperso, interstitio punctorum subliliter graniilato, angitlis posticis acutis, valde carinalis ; elgtris ferru- gineis, profnnde punclato-strialis , interstitiis granulatis, apice fere integris. Long. 11 inill., lat. 2 mill. Chine centrale; Moupin. Forme très remarquable du genre; à rapprocher des M. Ivgens et rutilipennis. J’en possède deux exemplaires provenant des récoltes du P. David. M. LONGUS. — Linearis, brtinnens, nitidus, rafo-pubescens ; protliorace latitudine longiore, ultra medium parallelo, punctato, æquali, angulis posticis rctrorsum productis, valde carinatis ; ehjtris punctalo-striatis, interstitiis antice granulatis-. Long. 1 1 mill., lat. 2 ' \ mill. Siam. V^oisin du modestus. M.jocosus. — A ter, opacus, fere glaber ; protliorace latitudine longiore, a bnsi sensim vel vix angustato, lateribus recto, niedio sitbsulcalo, punctis creberrimis œqualibus et umbilicatis adsperso, angulis posticis acute unicarinatis ; elgtris brunnescentibus , basi sanguineo-notatis , punctato-striatis , interstitiis convexis, gra- nulatim puiictatis; abdomine rufescente, pedibus rufis. Long. 12-14 mill., lat. ô'/iinilL Malacca. ( 66 ) Celle belle espèce, qui se fail remarquer par son aspeci glabre et noir, bien qu’en réalilé il y ail quelques poils, se place à eôlé de Vépitrotus. M. SONDAJUCUS. — Brunneo-castanens, sat dense brunneo-puhes- cens, parum nilidus; fronte milice media carinata; prolhorace laiitudine pailla langiare, apice arcuatiin angustata, canvexa, punctato, punctis laleribus vmbilicatis, angulis posticis carina, curva, acuta, langa notatis; elgtris punctata-striatis, basi granu- latis ; subtus pedibusque concalaribus. Long. 7 raill., lat. 1 ° , mill. Java ; Ardjoeno. M. ocTOGUTTATi s. — Niger, subnitidus, fusca-grisea-pilasulus ; fraute canvexa, ratundata ; antennis articula terlia secunda paula langiare; pralharace longitudine haud latiare, apice arcuatim angustata, canvexa, crebre et subtiliter punctata, angulis pasticis retrarsum praduclis, sat tenuiter carinalis ; elgtris punctalo- slriatis, apice singulalim obtuse rotundatis , maculis acta flavîs natatis. Long. 10 mill., lat. 2 ' \ mill. Var. a. Pralharace rufa. Chine eenlrale; Moupin. L’une des plus jolies du genre. Rappelle ecrlaines espèces américaines, lelles que caprella et stigmosus, par son système de coloration, ou mieux encore une Anthaxia. Le prothorax varie du noir au rouge, et les taches jaunes des élytres peuvent dispa- raître en totalité ou en partie. Il provient des chasses du P. David. M. BRASiLiAXLS. — Flava-rufesceus , nitidus, flava-pubescens ; frante abscura, crebre punctata ; antennis articula tertia sequenti œquali; pralharace conica, crebre punctato, angulis posticis vali- ( 67 ) (lis, bicnrinatis; scntello nigricante; ehjtris a basi angustatis, pnnclato-sh'idtis ; subtus niger, pedibus flavis. Long. 11 niill., lat. 2^/- mill. Brésil. Je possède deux exemplaires de cette espèce : l’un de Bahia, l’aulre de Rio. C’est justpi’ici le seul Megapenf/ies connu du Brésil. Mf.lxnoxantiiüs duc.alis. — Longus, lignco-luteus , pubescens; fronte nigra; antennis brevibus, 7iigris; prot/iot'oce latitudine inullo longiore, a basi sensim atlcnuato, crebi'e puuclnto, villa dorsali nig> a poslice abbreviata, angnlis posticis relrorsum pro- duclis, bicatdiialis ; saitello nigro ; elglris pnrallelis, subajlindricis, puuclalo-slrialis, apice nigris el onargiualis ; sublus pedibusgue nigris. Long. 15 mill., lat. 2’,^ mill. Célèbes. Belle et grande espèce à placer à côté des promecus, biparlilus et rat'iolosus. AI. L ANSiîERGEi. — Ëlongalus, niger, parum nilidns, brunneo- pubescens; anleunis brevibus, nigris •, fronte convesa, creberriine pumtata; prolliorace laliludine longiore, loteribus arcunto, crebre puncluto, piniclis uinbilicalis, (vgunliter conveoro, nngulis posticis relrorsum productis, ocule cm inntis, dorso villa lata pava ; elglris jnmrtnlo-sli ialis, ad suluram depressis, basi granulalis el minus nitidis, apice emarginalis, villa abbreviala basali maculague rotundata ulh'a medium Paris ; subtus pavus, abdomine apice tiigro-niarginnlo. Long. 12 mill., lat. 2'/, mill. Sumatra, côte occidentale. ( 68 ) Celle jolie forme appartient au groupe dont le melanocephahis est le type. Je*ne l’ai vue que dans la collection de M. de Lans- berge. M. FLORENSis. — Aurantiactis , parum nitidiis, pubescens ; fronte nigra, convexa, linea media elevata; antennis nigris; pro- thorace latiludine longiore, parum punctuto, vitta dorsali angusta nigra, angulis posticis relrorsum productis, acute unicarinatis ; ehjtris subgranulatis, punctato-striatis, apice emarginatis, nigris ad humeras aurantiacis ; pedibus cum abdomine nigris. Long. 8 mill., lat. 2 mill. Flores. Même division'que le précédent. M. FiLiFORMis. — Angustus, pubescens, flavus, capite, antennis basi excepta, scutello apiceque ehjtroruni nigris; fronte œqualiter convexa, punctata ; prothorace latitudine paulo longiore, a basi sensim angusiato, crebre punctato, angulis posticis retrorsum productis, acute carinatis ; ehjtris punctato-striatis, apice vix emarginatis ; subtus rufescens, pedibus flavis. Long. 7 mill., lat. i'/jmill. Célèbes. A rapprocher du melanocephahis. Il se fait remarquer par son étroitesse. M. ARDJOEMCL's. — Fuscus , pubesceus ; antennis brunneis; fronte punctis umbilicalis creberrimis adspersa; prothorace lati- tudine paulo longiore, a basi leviter angustato, dense punctato, punctis laterum umbilicatis, angulis posticis testaceis, validis, aciitis, bicarinatis ; ehjtris fortiter punctato-striatis, interstitiis granulatis, maculis quatuor oblongis testaceis; pedibus flavis. Long. 6 mill., lat. i ’ , mill. Java; volcan Ardjoeno. ( 69 ) IM. NiGRiTiiLLs. — Niger, nitidus, nigro-pnbescem ; fronte æqnaHtcr convexa ; tmfenms orliculis triangnlaribus, secundo et tertio minutis, œqnalibus ; prothorace latitudine longiore, a bnsi sensim angustato, crebre subliiisswie punctato , anguUs posticis unicarinatis ; elgtris punctato-striatis, interstiliis planis, punc- tatis, (ipice oblusis; pedibus nigris. Long. B inill., lat. 1 '|^ mill. Java. L’un des rares unicolores et à rapprocher du morio, mais plus étroit que ce dernier. M. mAEQUALis. — Luteus, pubescens , antennis basi excepta , et elytrornm tertia parte postica nigris, fronte jn'othoraceque dense punctatis, hoc latitudine vix longiore, angulis posticis tenuiter carinatis ; elgtris ptinctato-striatis, punctis profundis, interstitio tertio paulo latiore, apice integris; abdomine obscuro. Long. 8 mill., lat. 1 mill. Gabon. Peu dilTércnt du senegalensis, à côté duquel il doit être placé. M. DiLATicoLLis. — Fusco-niger, opacus, brunneo-pubescens ; prothorace latitudini longitudine subæquali, apice fortiter angus- tato, lateribus curvato , disco punctis wnbilicatis creberriniis obducto, lateribus late testaceis, angulis posticis validis, carinatis, apice inlus curvis ; elgtris prothorace paulo angustioribus, brun- neis, fortiter punctato-striatis, interstiliis granulatis , versus suturam depressis, apice integris. Long. 12 mill., lat. 5 mill. Queensland. I M. r.uNEiFORMis. — Minutus, atro-subviolaceus, nigrogmbescens ; ( 70 ) a)}fe7uus craxsis, ah articula quarto serrafis ; fronte lata, œqun- Iiter convexa ; prothorace suhquadrato, convexo, punctato, punctis posfice lationbus et inubilicatis, a)ir/ulis posticis acutis, divai'i- catis; ehjtr/ce prothorace aurjustioribus, brevibus, cuneiformibus, punctato-stnatis, basi qranulatis, dorso testaceo-plaç/iatis. Long, ô mill., lal. i mill. Auslralie; iNoiivelle-Galles du Sud. Peiile espèce, facilemenl reconnaissable, du groupe du subcq- lindricus. Observatio7i. Lorsque les genres Megapei^thes e( Melanoxan- thus ont été établis, ils ne renfermaient chacun qu’un petit nombre d’espèces, dont les Meqapenthes tibialis et luç/ens d’une part, et le Melcnioxanthus uielanocephalus, de l’autre, consti- tuaient des tyj)cs suflisamment dissemblables. Aujourd’hui, qu’une quantité considérable d’espèces sont venues s’ajouter à ces premières, la distinction entre les deux genres est devenue abso- lument impossible et c’est d’une façon en quelque sorte arbitraire que j’attribue, aux formes nouvelles, tel ou tel de ces deux noms génériques. Les Meqapenthes ont en général les antennes plus filiformes (jne les Melanoxanthus. Ces derniers sont aussi généralement [)lus tachetés et de couleurs plus vives, mais il y a de nombreuses exceptions et je ne verrais nul inconvénient à ce que les deux genres fussent réunis en un seul, celui créé par Escbschoitz, aïKjuel l’antériorité attribue des droits incontestables. .le ferai observer, par contre, qu’il convient de distraire du G. L'Iater, deux es])éccs qui y ont été comprises, mais qui mé- ritent de former des genres ou, si l’on veut, des sous genres distincts, ce sont les E. insignitus Frm, du Chili, et coccineiis Cih, de rinde. J’ai placé, dans ma collection, ce dernier sous le nom de Parelater coccineus, l’autre sous celui d'Antitgpus insignitus. ( 71 ) HOMOTECHMES (nov. gen.). Frons plana, rxiqona, antice arcuatim niarqinata. Antemiœ articula tertio majore, simplices, siihscrratœ. Prosterni niucro rectus ; suturœ latérales reclœ, tenues, apicc haud apertæ. Mesosternum breviter horizontale. Coxarum laminœ intus dilatatœ. Tarsi lonr/iusculi, simpiiees. G en us sinense. Cet ensemble de caractères font de l’insecte sur lequel le genre est fondé, l’une des formes les plus ambiguës. Son front rebordé, bien que plat, l'éloigne des Corumhitites oi’i son fades semblerait l’appeler. Il a des hanches de Monoeré- pidiites, mais en même temps des tarses tout à fait simples et allongés. Outre ces particularités, son mésosternum, à bords horizontaux en arrière, l’éloigne des Drasterius , Elastrus, Grammophorus , pour le rapprocher toutefois d’un autre genre tï Èlatérite , celui iVYpsilostethus, à côté duquel je me décide à le placer. II. couYMBiTOÏDES. — Latiusculus, nirjer, nifiro-pubescens, sub- nitichis, depressus; fronte plana, rurjosa, marr/inata ; an tennis articula primo antice ru fo, secundo minore, tertio quarto aHpiali; prothorace sulcato, lateribus laie rufo, piano, anqulis posticis longe carinalis; elgtris punctato-striatis, interstitiis punctatis, convexis; snbtus lœte rufus, prosterna nigro, pedibus [lavis, geni- culis tarsisque obscuris. Long. 15 mill., lat. 5 ' ^ niill. Chine centrale; Moupin. Des récoltes du P. David, et l’une des plus remarquables parmi les Irouvaillcs eiuomologiques ilc ce zélé explorateur. L’espèce a le fades d’un Corymbiles, et tout spécialement, grâce à la coloration, du C. lateralis Lee. de l’Orégon. l>OMACniLlITK$^. Deromeci s CARiNATi s. — Brummis, parmn nitidas, piibescens ; antennis paulo palUdioribus, arlicuUs secundo et tertio œqtialibus ; prothorace latitndine paulo lonqiore, bas! aurjustato, creberrime punctato, medio longitrorsuni carinato, amjuUs posticis divari- catis, carinatis; ehjtris striis fortiter punctatis; pedibus rufo- brunneis. Long. 8 mill., lat. 2 mill. Chili. Appartient à la première section. 11 est bien reconnaissable à la carène du protliorax. 1). Ti MiDis. — Parallelus, brunneus , subnitidus , pubescens ; antennis nigris, breviusculis, articula secundo tertio longitudine œqnali; prothorace latitudine paulo longiore, parallelo, convexo, medio sulcato, crebre punctato, angulis posticis retrorsum pro- diiclis, carinatis; elytris thoracis latitudine, parallelis, subcy- lindricis, punctato-substriatis, interstitiis planis, basi tantum granulatis ; tarsis normalibus. Long. 12 mill., lat. 2® ^ mill. Chili. Fades d' Àgriotes. 11 prend rang à la suite du précédent, dans la première section. D. TExncoLi.is. — Angustus , brunneo-testaceus , tenuiter pu- bescens; antennis articula seamdo tertio longiore; prothorace Itttitndine longiore, subcylindrico , creborrime punctato, ongulis posticis amlis, carinalis; idytris prothorace tntioribus, tenuitcr punctato-slrialis ; intersiiüia cjranulutis; sublus pedibusque con- coloribus. Long. 7 mill., lat. 1 < mil). Cliili. Il doit se ranger dans la troisième section, ses tarses ayant leur quatrième article assez développé. D. AN'CHASTi.NUS. — Brunneo-tcstaceus , paruni nilidus, pubes- cens ; aiitennis articulo secundo tertio paulo longiore; prolhorace longitudine latiore, a basi leviter augustalo, creberrinie punctato, angulis posticis brevibus, carinatis; elgtris thoracis latitndine, punctato-striotis, interstiliis granulatis ; tarsis articulis i-4 sen- sim decrescentibus. Long. 7 mill., lat. i ^|^ mill. Chili. Tournure d’ilnc/iastns. Même section que le précédent. D. CERViMis. — Brunneo-testaceus , parum nilidus, dense cer- vino pubescens; anlennis arliciilo secundo vix lerlio longiore, conjunclim quarlo longioribus ; prolhorace quadralo, versus basin paulo coarclalo, conferlissime punclalo, niedio sulcalo, angulis poslicis divaricalis, carinalis; ehjlris p) Olhorace latioribus, ptinc- lulo-slrialis, interslitiis crebre punctatis; larsis arliculis norma- liter 1-4 decrescenlibus. Long. { b mill., lat. 3 ' 3 mill. Chili. Voisin du vulgaris. Tournure d’un très grand Sgnaptus fili- formis. Remarquable, entre tous, par la densité de sa pubescence qui lui communique sa couleur. ( 74 ) Betaumon anatolicus. — Aiger, suLopacus, fuko-pilosiilus; fronte raide convexa, riirjosa, antice angiistissime marginata ; anlcnnis longis, serraiis, brmmeis; prothorace latiludine longiore, parallclo, crebi'e punctato ; eigtris prothorace paxdo latioribus, depressis, punctalo-striatis , mlersütiis subgranulalis , maculis quatuor magnis fulvo-testaceis; tibiîs tarsisque rufo-testaceis. Long. 6 mill., lat. 1 'j\ mill. Smyrne. Tournure du bisbimaculatus, mais plus déprimé. Les taches des élylres en couvrent presque toute sa surface. B. SiiAiiPi. — Fïiscus, parutn )ntidus,leviter pubescens; antennis fuscis, basi pallidis, arliculis 2 et 5 parvis, angustioribus, fere æqualibiis; fronte margine antico porrecta, rufescente ; pi'othorace latiludine multo longiore, basi apkeque angustato, crebre punc- tato, angulis posticis dicaricatis, gracilibus, pallidis; eigtris prothorace latioribus, profunde punctato-strialis , vitta lalerali postice dilatata jlaca; pedibus paliide flavis. Long. 4 mill., lal. */< mill. \ouvelle-Zélande. Cette petite espèce, bien caractérisée, n’est pas mentionnée dans le travail de M. Sharp. Observation. Malgré une analogie de fades évidente, j’ai fait entrer dans ce genre VAgriotes scapidatus (|ue j’avais autrefois comparé et associé à VAgr. picipennis. Ce dernier a le front conformé comme chez tous les Agriotes, tandis que le scapulalus a cette pièce complètement, bien que linemeiit, rebordée en avant. Il me paraît, en conséquence, mieux placé parmi les lielarmon. S.MiLicEi\L'S zo.XATL's. — Elongatus , niger, dense pubescens; ( 75 ) anlcnnis niyris urticulü iiltitiio flavo; protliorace lalitucline lon- giore, laleribus riifescentibus, aureo-pubescentibus ; elijlris pro- thorace lutioribus, pimclato-striatis , rufo-luteis, fascia media apiceque nigris. Long. i2 mill., lat. 2 mill. Bogota. Jolie espèce, très distincte des deux autrefois décrites. C'RVPTOIB’ï CiîYPTOHYP.Mis DAViDiANL'S. — Niger, pariuH nilkhis, griseo- pubescens ; fronle lata, convexa, creberrime punctala; antennis brunneis ; protliorace latitudine haud longiore, basi apicec/iie angiistato , lateribus arcuato, rrigose punctulato, linea media elevata, angulis poslicis tenuibus, carinatis; ehjtris punctato- strialis, fuscis, macula humerali testacea ; pedibus [lavis, femo- ribus obscur ioribus. Long. 5 '/^ mill., lat. d mill. Chine centrale; Moupin. A rapprocher du C. quadrillum du Japon ou de notre C. qiia- drimaculalus. Il a été découvert par le P. Armand David. C. OcERTHÜRi. — Testaceus, nitidus, pubescens ; fronle œqua- liter convexa , paulo obscuriore ; antennis lestaceis ; protliorace longitudine latiore , basi apiceque angustato, subtiliter punclato, angulis poslicis carinatis ; elijlris punctululis non sirialis, sutura fasciaque media obscuris ; subtus pedibusque teslaceis. Long. 2 mill., lat. mill. iNouvelle-Grenade. L’exemplaire que je possède provient de Honda, sur la iMag- ( 76 ) dalena, non loin de Bogota. A rapprodier des œquatis , niva- lis, etc. C. ATOMARiLS. — AVÿer, 7}itidus, griseo-pubescens; fronte lala, convcxa, milice aciuiiinata ; antennis obscuris; prolhorace Irans- verso, convexo, parce punctato, angiilis poslicis longe carinatis, carina postice incurva marginem unticam attingente ; elytris vage subsulcatis ; pedibus flavis. Long. 2 mill., lat. ‘ , mill. Himalaya; Darjeeling. Très petite espèce, de la même section que le minutisshnus et très voisin de ce dernier, mais proportionnellement plus étroit. C. ÆQL'ALis. — Piceus, nitîdus, pubescens ; fronte leviter impressa ; prolhorace longitudine laliore, basi apicecpie angus- tato, angulis poslicis vix produclis, breve et fortiler carinatis ; sculello subtransverso ; elytris æqualibiis, nitidis, haud striatis, punctulatis, rage rufo-maculalis ; antennis pedibusque testaceis. Long. 2 ‘ 'j mill., lat. * , mill. Uruguay. Très voisin du nivalis, du Chili, et qui ne mériterait même pas d’en être distrait, n’étaient son pays d’origine et la forme constamment plus large de son protliorax. J’en possède plusieurs exemplaires. PSKl'DICO.'lïS (nov. gen.). Frons impressa , parum extensa , margine antico brevi, circii- lari, distincta. Antennœ filiformes, sparsùn ciliatæ. Prosternum latum, convexum , sutui’is laleralibus angustis, extus arcuatis. ( 77 ) Mesoslerniim Iriangulare, liaud prominulum. Loininœ coxales angtislissintœ, intus sensim dilatatæ. Tarsi shiiplici , articulis t-â gradalim brevioribus. Gmus chilensc. Genre dos plus insignifianls quant aux dcîails des pièces prin- cipales. Le front rebordé, réiroilessc des lianelies postérieures, les tarses simples, les ongles sans dents, l’écusson de foi ine ordi- naire, le classeraient dans les Athoïlvs, si son prosternum large, à sutures latérales manifestement courbes avec convexité en deliors, enfin un certain fades, ne l’appelaient de préférence dans les Crijpfohgpniles, où il constitue une forme intermédiaire entre cette dernière tribu et celle que je viens de citer. Je l’établis sur l’espèce suivante dont je possède plusieurs exemplaires, qui m’ont été donnés par M. Reed. P. MENDAX. — Tesfaceiis, panim nilidus, fiilro-pilosiihis, pilo- sitale irregulariler dispusita; anteimis brevibus, articulis 2 et 5 parvis œgaalibus, secpientis covjunctim lungitadine ; protliorace latitudine liaad lougiore, angnlis exceptis vage rotandato, convexo, subsnlcato, tcuuiter punctulato , aiigulis posticis fere indistincte carinatis ; eigtris pnnctato-slriatis, interstitiis punclulatis ; subtus nitidior. Long. 9-10 niill., lat. 2 mill. Santiago, du Cbili. Je l’ai pdacé, dans la tribu, comme forme aberrante et ambiguë. CARDIOPIIORlTE$$. CAnmoPHORis microcephalls. — Niger, parum nitidus, incon- dite fvsco-puberulus ; frontc angusta; anttnnis crassis, maris longioribus, snratis, nicji is; protliorace latitudine liaud lougiore. 6 1 ( 78 ) basi apiceque angustato, crebrc subinœqualiler punclato, sulcîs basatibus brevibiis ; elpiris fortiter punctato-strintis , inlerstiliis eoncexis, puaclulissunis ; pedibus nigris, unguiculis simplicibus. Long. ">ilL, lat. 1 '/j-l niill. Maroc. Cette petite espèce, toute noire, se distingue bien par l’étroitesse (lu front et la dimension relalivement forte des antennes, surtout chez le mâle, en outre par sa pubescence brunâlre-fauve et peu régulièrement disposée. La couleur des téguments est parfois teintée de bronzé. C. iNFLVTis. — Niger, nitidiis, griseo-pubesccns ; antennis nigris; prothorace longiludine laliore, basi apiccque angustato, lateribiis arcuato , convexo, basi sulcato, creberrinic (equaliter panctulato, sulcis basatibus dislinclis; eigtris lalis, punclalo- striatis, inlerstiliis cunvexiusculis ; pedibus nigris, genkulis tar- sisque brunneis; unguiculis simplicibus. Long. 12 mill., lat. 5 '/^ niill. Mandchourie. Fades d’un énorme asellus. Les ongles simples le placent près de ce dernier, dans la première section. C. EliY riiuL’Ris. — Niger, pai'um nilidus, inconditc pubescens ; antennis nigris ; prothorace latitudini longiludine œquati,basi apieeque æqualiter angustato, subinœqualiter punctulato, angulis posticis oblusis; elglris fortiter punctato-striatis, acuminatis, apice rubro- linctis , interstitiis postice subcarinalim elevalis ; pedibus ru/is, unguiculis tarsorum simplicibus. Long. 7 niill., lat. 2 niill. Chine centrale; Moupin. La tache rougeâtre et plus ou moins apparente de l’e.xtrémité { 7!) ) des élytres semble être une décoloration, et j’aurais craint de la mentionner au nombre des caractères, si elle ne se voyait chez une demi-douzaine d’exemplaires que je possède, éloignant ainsi l'idée qu’elle n’est qu’accidentelle. C. ANGULAnis. — Niger, parum nilidus, pilosuhis; antennis nigris ; prothorace laüludine paulo longiore, parallelo, (luiiido, crebre punclis tinibilicalis parum profundis adsperso, angulis pustkis relrorsinn prodiictis, obtusis, ru fis; elgtris protboracis latiludine, parallelis, breviius, fosciis duabus flavis notalis, antica abbrecinla; pvdibus ru fis, unguiculis simplicibus. Long. 5 '/j mill., lat. i ‘/a niill. Zanzibar. Ce Cardiophorus a la tonrnure de certains Mclanoianthus de la .Malaisie. Les l'ascies antérieures sont raccoureies en dedans et n’alteigiient pas la suture. 11 se place non loin des lœius et histrio. C. jocosus. — Niger, parum nilidus, pubescens ; antennis obseuris ; prol/iorace subquadrato, basi apieeque parum a)igusla(o, punclis umbiiicalis lalis et parum impressis notalo, sulcis basali- bus indislinctis ; elglris piuictalo-subslrialis , parum elougatis, depressis, macula humerali renifomni fasciaque ultra medium obliqua, pallide ru fis, albo-pubescentibus ; pedibus rufis, femoribus nigris, unguiculis simplicibus. Long, b niill., lat. 1 */t niill. Abyssinie. Jolie espèce facilement reconnaissable, qui provient, comme les suivantes, des récoltes de M. RalTray. C. roLLici LLS. — Bretis, fusco-Lrunneus, pubescens ; antinnis ireiibvs, faiis; prothorace Im.giludine latiore, basi apicee^ue anrjustalo, punctis umhilicalis, super ficialibus, panirn distincte notalo, sulcis basnlibus obliquis, longis, angulis posticis carincitis; ehjtris profunde punctato-striatis , inlerslitiis valde convexis ; pedibus /lavis, laujuiculis siniplicibus. Long. 5 inill., lat. 1 ‘/j niill. Zanziliar. Il rappelle le C. exaralus. C. CAGATiM's. — Nifjerrimus , nilidas, obscuro-pubescens ; untennis fuscis,basi nifescentibus ; jirotliorace longitudine laliore, basi apiceque anqustuto, convexo, œquali , inœqualiter punctato, sulcis bctsalibus b)-evissiniis ; ehjtris prothoracis latitudine, forti- ter punctato-striatis, interstitiis convexis; pedibus obscuris. Long. 7-8 niill., lat. 2 mill. Abyssinie. [1 a les ongles simples et son aspect est celui de notre atra- mentarius. C. RCDis. — Niger, opacus, sordide pilosulns; antennis brun- neis ; prothorace latitudini longitudine œciuali, basi apiceque angustato, convexo, inœqualiter punctato, sulcis basalibus lon- giusculis, obliciuis ; ehjtris fortiter punctato-striatis , interstitiis convexis, apice elevatis, rugosis; subtus nitidior, pedibus rufo- brunneis. Long. 8 mill., lat. 2 mill. Nubie. L’aspect opaque et comme terreux est ce qui caractérise prin- cipalement cette espèce, que ses ongles simples classent dans la première section. (i. DAViDiAM's. — Brunneo-fuscus , subnitidus , breviter pubes- ( 81 ) cens; profJiorarc latilurline lonr/iore, hast opiceque nncpistatn, œqualiter convexo, crchcrrhne, tenin'ssimc, subinœqualiter pvnc- tulato, snlcis hasnlibns brevibiis; elulris pnnclato-striatis, inler- stUiis haud eleratis, apice alleniialis; siibtiis rufvscens, tarsis unguiciiUs denlalis. Long. 10 mill., lat. 3 mill. Chine centrale; Moupin. Aspect du C. fastidiosns. Ses oncles manifestement dentés le placent dans la seconde section. A classer à côté du suivant. C. DF.vu's. — Elonqntus, bmnnens, cineren-pnbescens ; protho- racc latitudinc lonqiore, basi opiceque onepistolo, crebre siiblilis- sime punctato, sulcis basaUbus bene defmitis ; eh/tris protliornce pnulo latioribiis, fortiter punvlnto-slrioiis , interstiliis conrexis npice vah'dio7'ibns ; sublus pedibusque coiicoloribus ; t(n'soruni 7inqiiiculis dentalis. Long. 10 mill., lat. 2 ’/s niill. Chine centrale; Moupin. Il a tout à fait perdu le fades des Cnrdiophorus européens, pour prendre celui de certains llo7ustonotus d’Amérique, [>ar exemple, exoletus ou acutipeu7iis. Sa place est dans la seconde section, à côté des C. oxj/pte7'us, etc. Il a été rapporté, ainsi que le précédent, par le P. David. C AcrMiN\n;s. — ]i7ii7weus , prui7iose q7'iseo-pilns7iius ; f/'onte nnlice 7'7ifescc7ite, anqulnla ; ])7'olho7'ore lotitudine lonqio7’e, medio pnulo latiore, convexo, p7(7iclulalo , sidcis bnseos brevibiis sed distinclis; eh/tris p7'o!ho7'ace. latioribus, latC7'ibus oiruotis, pro- fimde punclato-strinlis, apice subneuminatis ; 07ilennis pedibusepie flnvis; abdominc apice 7 ufescente ; 7inr/uiculis de7ilatis. Long. 6 mill., lat. 1 '/^ mill. Cafrerie. Il a aussi les ongles dentés. Sa taille est moindre et il rappelle, par sa tournure, les Triplontjchus américains. C. Burdoi. — Niger, pnrimi nilidus, fulvo-piibescens ; prolho- race lalitudine paulo longiore , bad apiceqiie leviter angustato, œqvaliter convexo et pwictato, siiLis baseos nitUis, aiigulis posti- cis pariim promimilis, apice obtusis ; elytris prothoracis basi paulo lutioribvs, postice attennaiis, slriis sat forliter pimctatis, apice subacuniinalis ; subtus niger, nitidior, pedibus apice brunnescen- tibus, uiiguiculis dentatis. Long. 7 mill., lat. 1 '/, mill. Usa gara. Celte petite espèce, trouvée par M. Burdo, à qui je la dédie, se distingue par ses onglets dentés, caractère peu commun chez les Cardiophorus d’Afrique. C. UsAGAUÆ. — Niger, nitidior, pubescens ; prothorace latitu- dine longiore, bnsi apiceque vix angustato, sat fortiter et subinœ- qualiter punctato, sulcis baseos nuliis, angulis posticis longius- culis; elytris prothorace paulo longioribus, postice regulariter attenuatis, fortiter punctato - slriatis , brunneo-nigris ; subtus niger, pedibus fuscis, tarsis brunneis, unguiculis valde dentatis. Long. 8 mill., lat. 1 ’/, mill. Usagara. Reproduit la forme générale de la précédente et a, comme elle, les onglets fortement dentés; mais elles s'en distingue très bien par la ponctuation du prothorax, indépendamment de la couleur des élyires. J’en dois la connaissance à M. Anccy. C. Lie.NF.is. — Brunneo-castaneus , tinicolor, griseo-pubescens ; prothorace subqundrato, convexo, subtiliter et dupliciter punctato, sulcis basalibus fere indislinctis, angulis posticis breviter cari- ( 85 ) vatis ; clijtn's protliornce paulo lotioribiis, forlitcr pimclalo- slrialis, iiilersliliis convexis ; siibtus ohscxrior, pedibus caslaneis, tai'sis siiupUcibiis , subUis fortiler rillosis; vnrpiicuUs raide den- fasis. Long. 12 mill., laf. 5 mill. Madagascar. Celle espèce, qui est du pays des CardiaUirsiis, en a l’appa- rence, mais le quatrième article de scs tarses n'est [>as cordi- l’orme. Klle appartient à la seconde section. (’i. coMi'Acrus. — Niger, snbvitidiis, temiiler griseo-pabearens; axtennis obsniris, basi ru fis; protliornce Inlitudiue luiiid longiore, bnsi opiceqiie n^iguslalo, a’qnali, disco arjualiler saf crebre punc- Into; elj/lris prothorace paulo lalioribus, fortiler puncta to-slriatis, inlerstitiis convexis; pedibus ru fis, unguiculis basi crasshisculis, sed non dentatis. Long. 4^/', mill., lal. 1 '/* mill. Ausiralie ; Melbourne. Il a l’aspect d’une de nos espèces noires d’Curope, mais il est beaucoup plus petit. C. DESPECTLS. — Urunnco-niger, nilidus, tenuiler pubescens ; fronte anle)inisgiie rufescentibus ; protliornce longitudine paulo latiore, basi apieeque paruni angusialo, sublilissinie cix visibi- liter dupliciter puuctulalo; elglris siriis fortiler punctatis, inter- stitiis convexis, lateribus rufescentibus ; pedibus teslaceis, ungui- culis ? . Long. 5 '/^ mill., lat. 1 'Z, mill. Australie; Melbourne. Je n’ai pu voir si les ongles sont dentés ou non, le seul exemplaire (jue je possc.'dc en étant dépourvu. Je présume toute- fois, vu l’analogie qu’il prôsenle avec le consputux , qu’il a les crochets conformés de la même façon. Hoiustonotus nASiLARis. — nitidus, griseo-pubescens ; prothnrace latiindinc hngiore, piriim convexo, suhinœqnaliler punclulato, angulis quatuor rufvsccntilms ; elglris eUipticis, punc- talo-striatis, inter sütiis apice paulo elevnlis, basi macula oblonga, ru fa, arcuata; pedibus testaceis. Long. 6 mill., lat. i mill. Para. Dans les premières espèces du genre. Je l’ai vue dans la col- leclion de M. Desbrocliers des f.oges. H. RUFivENTRis. — Bruniieus, paruin nitidus, pubescens ; anten- nis rufescentibus ; prothorace Umgitudinevix latiore, basi apieeque augustato, lateribus œqualiter arcuato, creberrime subtilitcr et diipliciter punctato ; elgtris fortiter punclato-striatis, interstitiis conrexis, apice carinatis; subtus pedibusque rufescentibus. Long. 8 mill., lat. 2 mill. Gualemala. Voisin de l'exoletus, mais plus court. II. PEDESTRis. — Badins, subnitidus, iucondite pubescens; antennis lonqiusculis ; prothorace latitudini longitudine œquali, basi apieeque parum augustato, sparsiin iuœqnaliter et tenuiter punctato; elgtris prothorace latioribus, punclato-striatis, iuter- stitiis imparibus apice paulo elecalis ; subtus pedibusque concolo- ribus. Long. 8 mill., lat. fere 2 mill. Guatemala. Je le place également près de Yexolelus. ( 85 ) II. Ahechavaletæ. — Elonrjahis, fiisiformis, brunnem, pnhes- cins; ttnlennis fulvis; prothorace latitiidiiie hnurl lonrjiore, bnsi apicecjue pana» nngmlato, diipliviler pmiclalo, wai'f/ine antico rufo; elylris prothorace laliorilms, apice acuminalis , fortiler punclato-slriütis, intcrstitiis convexis , fulvescentibus ; pedibus /lavis, unyiiiculis lonrjis, dentatis. Long. 7 mill., lat. 1 ’/a niill. Uruguay. J’en dois la connaissance à M. Arccliavaleta, à qui je le dédie. H. MINIMES. — Prwmeo-nif/or, vifidas, incnndife sat lonrje qri- seo-pnbescens ; anicnuis crassiusnilis , obsctiris; prothoraco Inli- tadine breviorc, apice leviter angastato, sparsim piinctalo; eh/lris prothorace lalioribiis, punctalo-substriatis, interstiliis planis. Long. 2 mil!., lat. ’/j mill. Brésil; Bio. Très pelil de taille et comparable au seul exiguus, mais de patrie autre et différemment coloré. UsTiiESOPES APiCATUS. — Niger, subnilidiis , griseo-pubescens ; antnmis 7'iifo-teslaceis ; prothorace longitudine leviter latiore, basi cix apice viagis angastato, deplanato, subtilissinie dapliciter panctalato ; elytris slriatis, striis fortiler, extiis pripcipae, ])vnc- lalis, gaarta parle poslica 7'Xifo-testaceis; abdomine rafo, pedibus testaceis. Long. 8 mill., lat. 2 */, mill. Mexique. Forme de Vhepaticus, mais bien distinct et caractérisé par la coloration du bout des élytres. U. BELLiis. — Testacens, nitidas, flavo-pilosulus ; antennis longiusciiHs ; prot/iorace longilmUne pniito latiore, lalcrihns nraiato, disca (vqiinliter convc.ro, snbtilU.'isiine punctcdo , villa media niçp'a; ehilvis punclalo-.‘ttrialis, fascia media exlus dila- tata et verma scnlelhun fJexa, ni(jra, ornatis, apice nicjricanlibus. Long, i niill., lal. 1 '/j niill. Amazones; Ega. (Coll. Obcrtliür.) SlKL.%..\OTaTES. Diploco.ms mgripennis. — Sanrjilineu.s, nitidus,nigro-pHosvs ; fronle porrecta ; antennis niyris ; prolhorace latiludine paulo lowjiore, a basi amjmtalo , aparaim punclato, medio snicato, ancjulis poslicis bicarinatis; ehjlris nirjris, forliler pimctalo- strialis, iiilersiitiis convexis, punctalis , apice intecjvis; subtus pedibuscpie concoloribus. Long, lômill., lat. Sumatra; Kepahiank. Très jolie espèce qui se fait remarquer par ses èlytres plus fortement striées que chez les espèces analogues. Je l’ai vue dans la collection de M. de Lansberge. D. UMBiLicATi s. — Brunneo-niçjer, parum nilidus, pubcsce^is ; [route fortiler punctata; protliorace conico, punctis umbilicatis dense obducto, medio sulcalo, anyalis poslicis acute bicarinatis ; ehitris profonde punctato-slrialis, inlerslitiis convexis, punctalis, apice inteyris. Long. 12 mill., lat. ô niill. Java oriental; Ardjoeno. Bien caractérisé par la forte poneluation ombiliquée du pro- tborax. Je le dois à M. de Lansberge. Un exemplaire des lies Sangbir, plus grand, plus fort dans toutes ses |)arlies, ne diffère pas autrement de cette espèce. ( 87 ) D. BARBUS. — Fiisco l)rin}nevs, sidjiiitidus, pvljcscens; nntennia pnulo pallidioribus ; prothorace lafiliidinc panmt lonqiovc, a hasi anrjustaio, latcribus recto, parirm conrexo , crebre punctolo, angulls posficis bicoriiialis, carina cxtcriore loiir/iusailn ; eJptris subtiliter punctnto-striatis, inlentfttiis punctalis, apice inlecjris ; subtus nitidior, pedibus rufo-brunneis. Long. i2 mill., lat. 2 '/, mill. Célèbes; Menado. Très proche voisin du I). dprinus, commun aux Philippines, mais cependant il convient de l’cn distinguer, à cause de son cor- selet plus cour! et de la carène externe des angles postérieurs de ce dernier, notablement plus longue que rinterne, ce qui n’a pas lieu chez le ciprinns. Melanotus Dfscrociiersi. — Niger, uitidus, parum convexus, griseo-pubescens ; autennis rufescentibus, articulis2 et 5 7ninutis œqnntibus; prothorace latitudine haud longiore, dorso æquali, crebre puuctnto, lateribus crebriiis, augulis posticis brevibus, cari- nntis ; rigtris striis tetwibus punctatis, interstitiis punctatis ; subtils 7iitidus brumiesccns , pedibus brunueis. Long. t2-15 mill., lat. ô-ô'j^ mill. .Açores. Cette espèce, dont j’ai vu les deux sexes, ne présente pas de caractères saillants, à proprement parler, mais elle dilTère assez de toutes les espèces européennes pour (]u’on ne puisse la ra|)- porier à aucune d’elles. Son habitat spécial m’autorise à la décrire sous un nom spécifique pariiculier et je la dédie à M. Desbro- chers des Loges, dans la collection de qui je l’ai vue. La présence d'un Melonotus dans dos îles généralement peu- plées de formes du nouveau continent, brésiliennes même, alors que l’Amérique du Sud n’en présente [>as un seul, est un fait digne d’étre noté. ( 88 ) M. IN’CALLJDLS. — Parollehis, nir/er, parinn nilldiis, incondite fnsco-pilosnli(s ; anlennis hrunneis, arlicxdo tertio secundo paiilo longiore; fronte mçiose pimclata ; prothorace longiliidine Intiore, parum conveoco, fortiter punctato, medio late siilcato, angulis postkis fortiter nnicarinatis ; elytris lonymscnUs , parallelis, punctato-substriatis, interstitiis planis; pedibiis brimneis. Long. IS mill., lat. 3 *|^ mill. .Assam. Tournure du castanipes, d’Europe, et peu différent si ce n’est, entre autres, par les stries des clytres moins fortes. .M. BREvis. — Rufo-ferrnrjineus, nitidus, cfj-iseo-pilosus; fronte impressa, fortiter punctata ; antennis serratis, articnlis 2 et 5 minutis rpiarto conjimctim longioribus ; prothorace Umyitudine latiore, npice arcuatim angastato , sparsim punctato, lateribus punctis dexisioribus et nnibilicatis, angiilis posticis retrorsum prodiictis, eoctus fortiter carinatis; elytris brevibns, seriatim pimctatis, striis versus sutin’am evanescentibus ; subtus pedi- busqtie concoloribus. Long. 9 mil!., lal. 2^/, mill. Cocliinchine. II provient de l’ancienne colicclion iMoncIiicouri. Sa place est à côté de ïegens. M. CARBONARiis. — Niger, nitidus, pallide pilosus ; antennis breriuscniis , articnlis 5 secundo panio longiore, duabus quarto cequalibus ; prothorace latiindine haud longiore, apice angastato, fortiter punctato; elytris apice arcuatim angnstatis, fortiter pvnctato-striatis, interstitiis basi paulo eleratis; pedibus cas^ taneis. Long. 12 mill., lat. 5 mill. Chine ; Woo-Sang. ( 89 ) M. sciURUS. — Niger, parum nitidus, dense griseo-pilosnliis ; antennis castaneis, articulo tertio secundo pnulo longiore, quarto conjuncthn œqualihus; prothorace latitudiui longitudine œqunli, parum convexo, creberrime et forliter punctato, punctis versus latera confluentibus, angulis posticis fortiter et longe carinatis; elytris punctato-striatis, interstitiis planis punctalis ; pcdibus subtus castaîieis. Long. 15 mill., lat. 4 mill. Chine. Cette espèce a été rapportée par le P. A. David. Elle a l’ap- parence de nos espèces européennes et se j)lace, ainsi que la précédente, à leur suite. Sa rcssemblanee avec le ventralis est aussi très grande, mais elle n’a pas l’abdomen rouge. M. NL'CEiJS. — Elongatus,brunneus, sat confertim griseo-pilosu- lus ; fronte biimpressa, fortiter punctata ; antennis rufescentibus, articulis 2 et 5 parvis, quarto conjuncthn brevioribus ; prothorace latiludine longiore, parum convexo, œquali, fortiter et dense, lateribus confiuenter et rugose punctato, angulis posticis longe carinatis; elytris profunde punctato-striatis, basi anguste sulca- tis ; subtus pedibusque rufo-brunneis. Long. 18 mill., lat. 4'/j niill. Chine centrale; Moupin. Comparé au propcxus, auprès duquel il se place, sa couleur difîère; son prothorax est plus allongé et plus ponctué, ainsi que les élytres dont les siries, fortes dans toute leur longueur, se transforment, vers la hase, en sillons profonds. Elle fait partie des récoltes du P. David; j’en ai vu une demi- douzaine de spécimens. M. ARCTCS. — Fusiformis, anguslus, niger, griseo-pilosulus ; fronte antice arcuata, fortiter punctata, distincte biimpressa; ( 90 ) antennis rufescentibiis, arliculis2 et 5 ininutis, conjunclim quarto hrevioribus ; prollionice latitudini longitudine cequali, antice angustato, panim convexo, furliter, latitmliue crebriiis et venni- calutiin punctato, aiigulis posticis leviter carinalis ; elytris fortiter piinclatü-striatis, inlersliliis convexis, punclatis; pedibus ru fis. Long. 11 mill., lat. S'/j niill. Chine centrale; Moupin. Petite espèce de forme régulière, tioiivée par le même mis- sionnaire naturaliste. Elle se place à côté des précédentes. .«lTIIOÏTES. Athous jocoses. — Fusco-bnmneus , parum nitidus, fulco- pubescens ; antennis longis, ab articula tertio fortiter serratis, fusco-bruimeis ; frontc pimctata, antice triangulai iter excavata; protliorace latitudine longiore, a basi sensini attenuato, crebre punctato, punrtis lateralibus unibilicatis, anynlis posticis obtusis, extus carinatis, ru fis; scutello brevi ; elytris rufo-testaceis, pro~ funde punctato-striatis, interstitiis convexis, subgranulatis, subtus fuscus, pedibus brunneis. Long. 10 mill., lat. 2 mill. Amur. De la section des mutilutus, excavatus, lœtus, etc. Se rap- proche de ce dernier, notamment, du même jtays, mais en diffère par la coloration. PYROPIIORITES. Pyrophoris sciNTiLLiLA. — Miiiutus, brumieus, nitidus, brevi- ter pubescens ; antennis articula tertio quarto breviore ; oculis (o*) prominulis, intervallo valdc canaliculato ; protliorace longitudine paulo latiore, depresso, sparsim tenuiter punctato, niedio rufes- ( 91 ) cente, vtaailis vcsiculn7'i(jiis vwgn/s, posticalibus, atigiilis posticis aciilis cariuatis; chjtris brevibus, fortiter ptinctato-slriatis, intcr- stitüs convexis, margine prominiih. Long. 8 iiiill., lat. 2 inill. Para. Très pciite cs|)èce oiïrant des caractères qui la distinguent aisément des autres. Elle doit se placer dans la cinquième sec- tion, à coté des niclilans et fulgitrans. J’en dois la connaissance à M. Desbrochers des Loges. P. TuiNOTATL's. — Riifo-lestuccus, nilîdus, leviter pubescens; fronle riigosa, impressa, basi nigricanle; anlennis articulo tertio triangiilari , (piarto (Hjuali, nigris, basi ru/is; pvothoracc lati- tiuliiii longitudiiie œguuU, siibguadrato , vittis abbreviulis tribus parallelis, riigris, tcsiciilis liuninosis destitiito ; eigtris tenuiter puiictato-striatis, sutura margine laterali(pie j)oslice nigris. Long. !2S-55 niill., lat. 7-9 inill. Brésil. Cette, glande espèce, jaune-rougeâtre, ornée de noir, et qui rap|)clle tout à fait les Seniiotus ou V llcmirrhipus trilineatus, ne peut être distraite des Vgrophorus , malgré rabsencc des vési- cules lumineuses liabituelles clicz ces insectes. J’ai clierelié en vain, de même que pour l’espèce suivante, quelque caractère qui me permit d’en faire un genre à [lart ; mais, sauf la couleur, ce n’est autre qu’un P grophorus dont la place, déterminée par la conformation des antennes, est dans la qualriéme section, à côté du perspicillutus. L’iiisccte est connu depuis longtemps et le nom spéeilique est de Dejean, qui l’avait placé, ne sachant évidemment (pi’en faire, dans ses Oop/iorus, véritable magasin d'espèces. A leur propos il n’est pas supcriîu de rappeler ce que dit Lacordaii'e, dans le tome IV, page 191 («o/c), de son Généra : « ün peut se faire une idée de l’état dans lequel se trouve la ( 92 ) classification des Elatérides dans les collections, en voyant com- ment Di jean avait composé ce genre Oophorus dans la sienne, (îcnnar, cpii l’a eue enti’e les mains, nous ap[)rend (Zeilÿclir., V, p. 1 ÔO) (jue les O. elerjans et (uiiw)uis sont des Aeolas; les ùlanctus, dilectus, gentilis, des Monocrepidius ; le bislrigalus un Dolopius ; le delkalulus un Ampedus ; enfin que les trinotatiis (c’est celui dont il est ici question) et fiiiadrilinealiis appartiennent à un genre à faire. Il en est à peu près de même pour la plupart des espèces exotiques de la famille, dans toutes les collections qui me sont passées sous les yeux. »• J’ajouterai qu’à l’époque où je m’occupais de la Monographie des Êlalérides, j'ai hésité sur sa véritable place, et voilà comment il sc fait qu’il n’a pas été décrit alors. Il est bon de dire, à la vérité, qu’il est d’une excessive rareté, ne se voit que dans fort peu de collections et que je ne l’ai revu que dans ces derniers temps. P. NOTATissiMUS. — Ixuber, parce pilosus, panon nitidus ; antennis brevibiis, arliculo tertio quarto œquali ; prothorace sub- qiiadrato et latitudine paulo longiore, parum convexo, creberrime for ti ter et inæqualiter punctato, disco nigro, veskulis huninosis destituto; elytris punctato-striatis, apke oblique nigris, metatho- race abdomineque nigris. Long. 30 mill., lat 8 mill. Surinam. A côté du précédent et même observation que pour lui. PA II A PII ILEUS (nov. gcn.). Fr07is coticava, antice non inarginata; mandibulœ apke obtusæ, emarginatœ. Antennœ brèves, serratœ, articulis secundo et tertio minutis. Vrolhorax, veskulis huninosis destitutus, elythraque lata. V ( 93 ) Prosternum lobatum et mucronatvm, suturis lateraliüus rectis, simplidbus. Mesosternum declive. * Laminœ coxales posticœ intiis parum dilatatœ. Pedes médiocres, tarsis simplicibiis, crassiuscuHs , articulis 5 et 4 subtus breviter dense pilosis. Genus Americœ tropicalis. Cette formule peut s’appliquer à tout Pyrophorus non lumi- neux et, de fait, la création d’un genre spécial pour l’espèce qui suit, ne se justifie que par un fades absolument différent de celui des Pyrophores et que j’ai exprimé dans la diagnose ci-dessus par les mots : Prothorax elijtraque lata. Ajoutez à cela une colo- ration rouge, une grande taelie noire sur le protliorax, une forme déprimée, et l’on a un ensemble de caractères qui explique assez bien la séparation adoptée ici. Le genie, au reste, doit être placé tout à fait à côté des Pyro- phorus. L’insecte sur lequel il est établi a été décrit, depuis longtemps, par Germar dans le tome V de VEntom. Zeitschrift, p. ISS, sous le nom d' Aphanobius Thoreyi. Ne pouvant être compris dans le genre Aphanobius, et ne l’ayant pas été plus liant dans le genre Pyrophorus, il a été passé sous silence, dans la Monograpbic de la famille, de même que par le Catalogue de Munieb. Il est cependant de grande taille et remarquable à tous égards; je crois utile d’en donner une courte diagnose : P. Thokeyi. (Germ.) — Laïus, rufus, parum nitidus, fere glaber, fronle, macula ovata in medio prothoracis angulisque postids, antennis et corpore subtus nigris; elytris fortiter punc- tato-sulcatis. Long. oO mill., lat. 10 naill. Ce bel insecte est du Brésil, très prcbablement de la province de Minas. 7 ( 94 ) HIFO (nov. gen ). Frons leviter concava, antice immarginata ; palporum arti- culits tertius triangularis. Antennæ ut in Pijrophoris. Prosternum normale, suturæ simplices. Mesosterni margo fossulæ valde prominens. Coxarum laminæ angustæ. Pedes longiusculi, tarsorum articiilus quartus laminatus. Genus melanesicum. L’ensemble des caractères de ce genre nouveau l’éloigne de tous ceux qui sont connus. Son fades est celui des Ptjrophorus sans taches lumineuses et ses pattes, à quatrième article lamelle, l’amènent à côté des Photophorus, dont l’habitat n’est pas bien éloigné. En somme il a une analogie évidente avec les Pyro- phores, dans la tribu desquels il doit être placé. II. PACiFicus. — Fusco-hrunneus , dense pubescens ; antennis rufescentibus, articulis secundo et tertio minutis; prothorace a basi leviter angustato, latitudine paulo longiore, impresso, crebre punctato, lateribus rufescente , angulis posticis indistincte cari- natis ; ebjtris punctato-substriatis, apice integris. Long. 20-22 mill., lat. 5 '/a'® Tonga-Tabou. Cette espèce remarquable représente évidemment les Pyro- pborites d'Amérique dans l’ile en question. Elle a le fades et la taille du Pyrophorus cœcus. J’en dois la connaissance à M. Dohrn. rom HBITITES. CoRY.MBiTES Le Coxtei. — Rufus, opacus, bredssime pubescens; antennis concoloribus, articula tertio longiore; prothorace latitu- dine longiore, basi apieeque angustato, creberrime punctato, ( 95 ) medio sulcato, angiilîs posticis longis, divarkatis, carînatis ; scutello concolore ; elytris nigris, bi'evibus, profunde punctato- strialis, interstitiis convexis, punctatis; siibtus pedibusque conco- loribus. Long. 9 milL, lat 2*/, mill. Californie ; Mariposa. (Coll. Oberlhür.) Trouvé par Thévenet. Très remarquable petite espèce, fort reconnaissable à son système de coloration. A rapproeber du C. conjungens. Je la crois inédite. C. MOROSL'S. — Niger, subnitkhis, temiiler griseo-pvbescens ; antennis obsciiris; prothorace latilxidine longiore, basi apiceqiie angiislato, convexo, crebre pumlato , basi medio tuberciilato, angulis posticis divarkatis, carinatis , carina longissima, jnxta marginem in angulo anteriore prolongata ; elytris punctato- striatis, interstitiis planis, basi elevatis ; pedibus obsciiris. Long. 17 mill., lat. 4’/j mill. Cochinchine. De la taille et de l’aspect du luzonkus dont il diffère peu. La couleur est notablement plus noire, ses antennes surtout plus obscures, les intervalles des stries des élytres plus élevés à la base. Je n’en possède qu’un seul exemplaire provenant de l’an- cienne collection Moncbicourt. C. LiTL’RA. — Niger, plus minnsve subœneus, longe sparsim puberuliis ; antennis articula tertio quarto æc^uali; prothorace latitudine haud longiore, basi apieeque angustato, sparsim punc- tato, lœte miniato, vitta media angusta nigra, arcuata; elytris profunde punctato-striatis, interstitiis convexis, punctatis ; pedi- bus obscuris. Long. 7 mill., lat. 1 '/j mill. Australie; Victoria. Cette espèce m’a été donnée par M. de Lansberge. ( 90 ) C. ambiguus. — Rufus, subnitidiis , dense pubescens ; fronte impressa antennisque nhjris , his arliculo terlio quarto œquali ; prothorace angnsto, latitudine longiore, crebre punctato, vitta media œneo-nigra, angulis posticis tenuibus divaricalis, indis- tincte car inatis ; ehjlris prothorace latioribus, profunde punctato- striatis, interstitiis convexis; subtiis niger. Long. 8 mill.jlat. 2 mill. Australie; Victoria. Provient également de la collection de M. de Lansberge. Il se place, ainsi que le précédent, à la suite du C. xanthopterus. Observation. — M. Mac-Leay a décrit, dans le second volume des Entom. Trans. de Sydney, deux Corgmbites de Gayndah, qu’il croit être, du reste, les deux sexes d’un seul, et qui me paraissent encore plus voisin du xanthopterus que de celui-ci. C. CEXTUALis. — Subœneo-f usais, vix metallicus, griseo-piibes- cens ; prothorace longitudine paulo latiore , dense punctato, lateribus arcuato, basi apicecjue angustato, angulis posticis diva- ricatis, carinatis ; elytris latiusculis, ultra medium dilatatis, punctato-striatis. Long. 8-14 mill., lat. ô '/j-S mill. Chine centrale ; Moupin. C’est évidemment une forme locale du C. latus. Si je lui ai donné un nom spécifi(|ue, c’est que les caractères qui la distin- guent de ce dernier, et qui consistent dans un peu plus de lon- gueur du protliorax, une autre teinte, etc., sont constantes dans les nombreux exemplaires que je possède et qui ont été pris, par le P. David, dans une région riche en formes toutes particulières et dignes d’ètre mentionnées à part. C. SULCATUS. — Latus, fusco-subœneus , griseo-pubescens ; pro- thorace transverso, subcanaliculato , creberrime punctato, basi ( 97 ) haud angnstalo, anguUs postida divarkatis , carmntis; elytris vlira medium dilatatis , profiinde sulcatis, interstiliis acutis, altemalim paulo etevalioribus. Long, io mill., lat. 4 ‘/a niill. Silésie. Autre voisin du laïus et tellement étratige, grâce à la sculpture des élytres, qu’il semble une monstruosité auprès des autres Corymbites. J’en j)osscde un individu étiqueté eomnie prove- nant de la Silésie, et je le décris comme espèce partictdière non sans quelque appréhension qu’il ne s’agisse d’une l'orme individuelle et monstrueuse, jusqu’à ce que l’on en découvre d'autres exemplaires. Observation. J’ai sous les yeux des spécimens qui paraissent, de prime abord, fort distincts du lattis, mais qui, cependant, ne me semblent (|uc des formes exagérées de cette espèce éminem- ment variable. Je n’ai fait d’exception que pour les deux dernières et pour les raisons que je viens d'exposer. C. ELEGAxs. — Niger, fulvo-holoserkeus ; prothorace lalitudine liaiid longiore, basi apieeque angustato, crebre piinclafo, medio subsulcato; elytris prothorace latioribus, parnllelis, in tertio parle posiica subito rolundatini atteniialis, depressis, punctato- striatïs, testaccis apice nigris. Long. 8 mill., lat. 2 '/, mill. Californie; Sierra Nevada. Il SC place dans le groupe des sericeus, fallax, bombicinus, etc. La disposition de la pidtcscencc jaune d’or lui donne un aspect moiré très élégant. Je ne l’ai pas reconnu parmi les espèces décrites par MM. Le Conte et Ilorn. CiiRosis Lansreugei. — Ru fus, nilidus, ultra medium dense puberula appressa rufa vestitus ; fronte nigra, inœquaU ; antennis ( 98 ) nign's; prothorace latitudine longiore; medio vitta nigra ornato, trisukato, interstitiis latioribus panim punctafis; elytris protho- race latioribus, apice attenuatis, profiinde punctato-striatis ; subtils niger, antice rufus. Long. 25 mill., lat. 6*/, mill. Nouvelle-Galles du Sud. Cette belle espèce, que je n’ai vue que dans la collection de M. de Lansbcrge, se rapproche de la C. trisulcata, comme aspect, mais elle est plus large et plus brillante dans la portion anté- rieure qui est à peine ponctuée. Les sillons du prothorax sont plus étroits que dans le type. La diagnose concerne principale- ment la femelle, où les caractères distinctifs sont plus marqués. Le mâle auquel elle s’applique aussi, bien entendu, est plus grêle et un peu moins brillant. Hapatesus hirtellus. — Depressus, rufo-ferrugineus, nitidiis, sparsim fulvo-hirtelhis : prothorace transverso, deplanato,sparsiin incequaliter punctato, apice rotundatim angnstato, angulis posti- cis longissime carinatis; elytris pwictato-substriatis , interstitiis planis uniseriatim punctatis. Long. 7-8 mill., lat. 2'/, mill. Nouvelle-Guinée. C’est une forme équatoriale du hirtus auquel il ressemble extrêmement; mais les nombreux exemplaires que j'ai vus sont plus petits, plus brillants, moins fortement et moins densément ponctués. DIADYSIS (nov. gen.). Frons subquadrata, concava, antice haud marginata ; mandi- bulœ crassœ, falcatœ, ernarginatæ. Antennœ brèves, moniliformes, articula tertio sequenti vix breviore. { 99 ) Prosternum breve, subquadratum , suturis lateralibns simpli- etbus. Mcsostermmi declive. Coxarum laminœ poslicarum intus brevîter et forlüer qua- drato-dilatatæ. Tarsi erassi, sini])lices; unquiculi haud denlati. Genus Auslrcilasiœ tropkalis. Ce genre représenté jusqu’ici par l’unique espèce suivante du nord de l’Australie, possède un ensemble de caractères tout particulier et qui ne permettent pas de le confondre avec un autre. Le prothorax et les élytres, intimement appliqués l'un contre les autres, sans fossette scutcliaire, lui donne une apparence de Cébrionidc. Sa place, déterminée par la forme du front, me semble devoir être établie dans les Corymbitites, non loin des Cbrosis, Mela- nactes, etc. D. Morsi. — Brunoeo-nifjer, nitidns, parce et brevissime pilo- suliis, paraUelus, compactus; prothorace transverso, a pic e j) arum angustato, sparsim punctato, angulis posticis vix carinatis ; scAitello subrotundato ; ebjtris juxta prothoracem applicatis, parallelis, subsulcatis, dense punclatis. Long. 16 mill., lat. 4 mill. Cap York. Je le dédie à mon collègue et ami L. Mors. Observation. A côté de ce genre je plaee le Cardiophorus Mastersi M. L., qui ne peut rester dans les Cardiopborites, mais doit constituer un genre à part auquel je donne le nom de Microdesmes. OSORiVO (nov. gcn.). Frons convexa, anlice medio inmarginata; palpomm articulas tertius brevis, ovalis. Antennœ dimidii corporis longitudine , simplices, articulis 2 et 5 brevibus œquaUbus. Prosternuin latum, suturœ simplices, concavæ. Mesosterni mnrgines triangulares, déclives. Coxarum laminœ angustœ, intus paulo dilalatæ. Pedes longiiisculi, tarsi elongati, simplices. Genus patagonicum. Genre ambigu et d’un classement fort difficile. Si son front était véritablement rebordé, sa place serait dans le voisinage des Athous avec tendance vers les Cnjptohgpnus. Mais il a le front sans carène au milieu, et à ce titre il se trouve mieux dans le voisinage des Dima, des Hgpodesis , des Parallotrius au milieu desquels il ne choque nullement. A ne considérer que ses caractères il faudrait le porter dans les Ludiites, où sa forme générale paraîtrait néanmoins fort étran- gèie. Tout compte fait, je le place provisoirement à la suite des Corgmbitites, où il devra peut être constituer une tribu à part. O. AMBiGUUS. — Crassus , brunneus, pnbescens; prnthorace latitudine longiore, basi apicerpie angustato , lateribus leviter arcuato, medio sulcato, fortiter punctalo, angulis posticis retror- sum productis, obtuse carinntis; elgtris brevibus, ret'sus medium dilatatis, profunde punctalo-striatis , interstitiis convexis, tertio paulo elevatiore. Long. H mill., lat. â nùll. Patagonie. Un exemplaire indiqué comme provenant de Patagonie, sans indication plus précise, porte deux impressions ponctiformes sur ( 101 ) le disque du prothorax; il parait en outre un peu plus large et parait conséquemment plus court que d’autres spécimens que j’ai de l’Araucanie. Je ne crois pas toutefois devoir le considérer comme espèce distincte. ASAPniTES. — PARASAPHES (nov.gcn,). Frons plana, apice acuminata; mandibulœ acnte bidenlalœ. Fossulœ anfennaram appertœ, frianr/ularcs. Aniennœ filiformes, articulis secundo et tertio parvis, subœ- qualibus. Prosternum lobatum et mucronalum , suturis lateralibus latis, nitidis, haud canaliculatis. Laminœ coxales posticæ intus sensini dilatatæ. Tarsi articulo primo lonrjo, secundo dimidia lonrjitucline , tertio dilatato, quarto brevi. Genus Australasiœ tropicalis. Celle conformation des tarses, semhlable à celle des Asaphes, combitiée avec l’absence de carène véritable au front fait, du curieux insecte qui sert de type à ce genre, un Asapbite austra- lien, le premier, à ma connaissance, qui ait encore été capturé. Je crois nécessaire de le désigner par un nom générique spécial, car il diffère des Asaphes de l’Amérique par divers caractères, notamment par la forme du front et celle des sutures prosternales. P. ELEGXNS. — Rufus, opacus , tenuiter pubescens; antennis niqris; prothorace latitudine loncjiore, trisulcato, crebre punctato, angulis poslicis extus lonqissime et tenue carinatis, divaricatis ; ehjtris depressis. profunde striatis, striis grosse punctatisf brun- neis favo-vittatis. Long. 10 niill., lat. 2 mill. ( 102 ) Australie; Queenslaml. Cette jolie espèce rappelle, par sa forme, notre Admis longi- collis avec des couleurs variées. Les bords latéraux du prothorax sont doubles dans la plus grande partie de leur étendue, ce qui tient à l'allongement d’une fine carène partant des angles posté- rieurs et suivant ces bords de très près. CARDIORni:%ITKl^. Cardiorium s lætipex.nis. — A ter, opacus, breviter ptiheruhis ; prothoraee ladtudiiie lomjiore, hasi apieeque anquslato, tnmido creberrime pnnetato, medio temriter sulcato, anfjxiUs postkis divaricatis , siibsukatis, iiitus siilcis brevibus disthictis; clylris flnio-luteis, punctato-slriatis, punclis brunneo-areolatis. Long. 15 mill., lat. 5 ‘/^ niill. Brésil; S'^-Caiherine. Cette espèce fait partie de la première section du genre. Elle se fait remarquer par son prothorax noir, opaque, et par ses élytres jaunes. C. TACTL's. — Elonrjalvs, flavus, parum nitidus, breviter-ftavo- pilosulus ; ontennis arliciilo tertio quarto louqiore ; prothoraee latiludine lonqiore, convexo, crebre fortiterque punctato , niejro- trilineafo, sulcis fissurisque basi destituto; ehjtris punclato- striads, punclis maculaque punctifornn media fuscis ; subtus pedibusque brunneo-piceis. Long. 13 mill., lat. 3 mill. Amazones; Ega. Cette espèce se place auprès du trivittatus. Elle m'a été donnée tout récemment par M. Oberthür. ( 105 ) I.IJDIITKS. Ludius Sciiaumi. — Rufus, nitifhis, brevissime fulvo-pubescens ; fronte vaille convexa ; proihorace tumido, latitudini longitudme œrpiali, a basi angustalo, punctalo, medio postice siilcato, auçndis poslids relrorsum productis, ncute carinatis ; elylris punctnto- striatis; subtus pedibusque concoloribus. Long. 7 mill., lat. 2 mill. Grèce. Celte petite espèce a appartenu autrefois à Schaum, à rpii je la dédie. Elle ressemble beaucoup au Guillebeaui dont elle a la forme générale, mais elle est plus petite, plus rouge et plus glabre. L. siNENSis. — Fnscus, pubc sericea, obscure lutea, condnne vestüus; nniennis serralls; proihorace latitudine paulo longiore, crebre punctato, augulis posticis acule fortiter carinatis; ehjtris œejualibus, obsoletissiine vel indistincte strialis , dorso rnejose pnnetatis ; subtus pedibusque scriceis, concoloribus. Long. 2î) mill., lat. 7 mill. Chine; kouy-Tcbéou, Espèce de grande taille, analogue au Sieboldli du Japon, mais plus large; découverte par M. l’abbé Largeleau. Un exemplaire se trouve dans la collection Oberibür. L. siHi.ETicus. — A ter, subnitidus, pube nigra, brevi, apressa vix visibililer veslilus; antennis pannn elongatis, articulo tertio secundo paulo longiore, ultiino appendiculalo ; proihorace latilu- dine vix longiore, apice angustato, dense punctato, punctis late- ralibus umbilicalis et congestissiinis, nngulis posticis acute fortiter carinatis; elgtris punctatis, indistincte striatis; sublus pedibusque concoloribus. FjOng. 25 mill., lat. 7 mill. Siblet. ( 104 ) D'aussi grande (aille que la précédente et très voisine, mais entièrement noire, avec la pubescence noire. Les points des parties latérales du prolhorax sont ombiliqués et contigus au point de rendre ces parties opaques. L’exemplaire que je possède est probablement une femelle. L. ANCiixsTiNis. — Fusciis , subuitidus , brunneo-pilosulus ; fronle œqualiler convexa ; a}ilennis brevibus ; prothorace lalitu- dine haud lonqiore, convexo, punctato, opice (wgustato, nngxdis poslicis validis, forliler cnrinnlis; ehjlris punctato-slriatis, inler- slitiis rufjose punclalis. Long. 12 mill., lal. 2'/, mlll. Mou pin. As|)cct d’un grand Anchastus avec les tarses de LudUtes. Il ne présente pas de caractères bien saillants et il diffère peu des junior et plebejiis du Japon. Je n’en possède qu’un exemplaire provenant des chasses du P. A. David. L. FivDROPicrs. — Piceus, pube fuira sei'icea obductus; proflio- racc latitudine paitlo lonrjiore, lumido, æqvalitcr crebre punctato, medio breviter sulcato, margine basali tubcrculato, angulis pos- tiris retrorsum productis, acute carinatis; elgtrispunclato-striatis intcrslitiis rugulosis ; pedibus brunneis. Long, la mill., lat. 4 mill. Australie; Queensland. D’une teinte uniforme, ce qui le distingue des quelques espèces australiennes décrites jusqu’ici. Son caractère principal consiste dans l’aspect comme enflé du protborax. Agon'ischius militaris. — Corallinus , nitidus, pube nigra, hirsuta, sparsutus; antennis nigris latis ; prothorace brevi, hnnî- do , nitidulo, parce pnnctulato; ehjlris, vix punctato-slriatis, plaga basali (lava. Long. 7 mill., lat. 1 '/, mill. Andamans. ( 105 ) Très voisin du basalis. Je serais porté à le considérer comme une variété, plus généralement jaune, de ce type, n’était la patrie fort différente. A. LONGicoRMS. — Lulescem, fusiformis, parum nitidus, dense griseo-puüescens ; antennis longis, fortiter serratis (d')’, prolho- race latitudine longiore, a basi angustato, creberrime fortiter punctato , anguiis postids tongis, divaricatis , plicato-carinatis ; elytris apice inlegris, punctato-striatis, sutura striisque obsairis. Long. 13 mill., lat. 5 mill. Australie; Nouvelle-Galles du Sud. Plus grand que Vaustralis et le vittatus, à côté desquels il se place; on le reconnaîtra à l’aspect rayé que lui donnent la suture et les stries d’une teinte plus obscure que les intervalles. La femelle est plus cylindrique, plus épaisse, plus parallèle. OcHOSTERNUS ciGAS. — Piceus, nitidus, sat dense dnereo-pubes- cens ; [route convexa, apice impressa ; prothorace subquadrato, crebre inœqualiter punctato, dorso nlrinque spaiio lœvi notato, anguiis postids carinn valida inedio elevata ; elytris leviter sul- catis, sulcis externis serialim punetntis, interstitiis crebre punc- tatis ; subtus dense pubescens , abdonrine marginibus spatiis levibus decem. Long. 40 mill., lat. 11 mill. Nouvelle-Calédonie . Celte remarquable espèce rappelle tout à fait, par scs grandes dimensions, sa couleur, sa pubescence, les Tetralobus d’Afrique. C’est évidemment une forme tropicale des Ochosternus typiques de la Nouvelle-Zélande. Je n’en possède qu’un excmjtlaire. « Hemiops acutangulata. — Nigra, pube flava longiusctda tecta; prothorace subgloboso, punctato, anguiis postids divaricatis, ( lOC ) acutis ; scutello antke emarginato ; ebjtris flavo-castaneis , punc- tato-striatis, interstiliis riigosis. Long. 14 mill., lat. 4 mill. Poiilo-Pinang. Tout à fait semblable à VII, nigricoUis, mais s’en distinguant nettement par les angles du protborax qui sont iei prolonges en divergeant, aplatis, aigus au bout, tandis qu’ils sont courts, glo- buleux, étroits, chez l’autre espèce. L’écusson est coupé et écbancré en avant comme dans la majorité des espèces. H. siXENSis. — Rufo-ferruginea, dense et longe fiiho-pilosa ; prothorace latilmUne panlo longiore, subgloboso, crebre pnnclato, angulis posticis divaricatis, aculis; scutello integro ; ely tris pro- thorace latioribus, haud tel vix sulcatis, vet'sus latera seriatim punctatis ; antennis longis pedibusqtie nigris ; abdomine lœte rufo. Long. 14 mill., lat. 4 mill. Chine ; Schanghaï. Espèce bien distincte de la crassa, dont elle se rapproche, par l’absence de stries sur les élytres et son écusson entier. Elle est aussi plus luisante et son protborax est plus pubescent. H. LO.NGA. — Nigra, nitida, pubescens; prothorace albo-lanato, utrinc/ue cristato, cristis parallelis seu antice subconvergentibus ; scutello longo, parabolicOy antice integro et attenuato, obscuro ; ely tris elongatis, lœte luteis, sulcatis, interstitiis punctatis. Long. 17 mill., lat. S mill. Sumatra ; Benkoelen. Celte espèce se distingue facilement, entre toutes les autres, par son écusson allongé, entier au sommet. La base du prothorax n’offre guère de sillons longitudinaux, mais, en revanche, il pré- ( ^07 ) sente deux crêtes prolongées et parallèles ou convergeant même en avant. Ses élytres sont longues et d’un jaune clair. J’en ai vu plusieurs spécimens dans la colleciion de M. de Lansberge. Observation. Dans la même collection existent, en nombre, des spécimens de Sumbava, ou tout bruns, ou bruns avec le pro- tborax jaunâtre, ou tout entier de celle dernière couleur, qui présentent tous les caractères de l'J/. Seniperi des Philippines. Au reste, ce genre üemiops est des plus variable. ADOLESCHES (nov. gen.). Frons lata, valde convexa, antice non carinata; labriim trans- versum, antice anguste cleprcssiirn ; os inferum, mandibulis o'assis. Prosternum breve, subquadratum , suturis simplicibus, haud lobatum, mucronatum. Mesosternum parvum, declive, triangnlare. Coxarum laminœ angustœ, intus sensim dilatatæ. Pedes crassi, breviiisculi ; tarsi brèves, simplices. Genus Americœ austraiis. La forme épaisse du corps, l’absence de mentonnière, les hanches postérieures étroites et les tarses simples, placent cette forme d’Élatéride dans le voisinage des Hemiops. Elle rappelle manifestement la tribu voisine des Cébrionides. Comme je ne connais que l’un des sexes de l’espèce sur laquelle je fonde le genre, je ne l’indique que provisoirement, en attendant une connaissance plus exacte des caractères que fera connaître l’autre sexe. L’aspect général caractéristique des Elatérides s’affaiblit ici d’une manière remarquable et démontre, péremptoirement, qu’entre eux et les Eucnémides, les Cébrionides, les Troscides et même les Téléphorides et les Lycides, on trouve des passages qui rendent le classement de certains d'entre eux très dillicile. ( 108 ) A. CRiNiTUs. — Crassiis, cyUndrkus , nitidus, fusco-bnmneus, ehjtris parum nitidis, /lavis, nigvo-pilosis ; fronte convexa, den- siiis crinita; prothorace qundrato, tnmido, fortiter punctalo ; ehjtris striis profundis leviler punctatis, interstiliis convexis punctatis; subtus pedibusque brunneis. Long. 17 mill., lat. 4-'/, mill. Uruguay. Je ne connais que la femelle, qui a un air de Cébrionide. Le mâle est sans doute plus svelte. ABR.^STITES. Glyphonyx antiqul's. — Brunneus, nitidus, parum pubescens; fronte convexa, acuniinala; prothorace quadrato, convexo, spar- sim subtilissime punctulato, angulis posticis depressis, haud carinatis, sulcis basalibus longis ; elylris fortiter punctato- striatis. Long. 8 mill., lat. 1 ’/« mill. Nouvelle-Grenade. Le genre Glyphonyx, qui représente nos Adrastus européens dans les régions tropicales, surtout en Amérique et plus parti- culièrement encore à la Nouvelle-Grenade, tend à devenir extrê- mement nombreux en espèces à mesure qu’il arrive, dans nos collections, des spécimens minuscules de ces réglons, que nous ne connaissions guère autrefois que par leurs espèces les plus brillantes. RÉCAPITULATION DES ESPÈCES DÉCRITES DANS CET OPUSCULE. AGRYPINITES. À grypnus soricinus. — paci ficus, yédelocera allaïca. . — massula. Dilobilarsus fiUformis — bacillits Anacanlha Fairmairei Anaspasis fasciolata. Lacan dccorahis. — subocdlalus . — signatus . — œihiopicus. . — caffier . . — colonicus . — selulosus . — spreliis. . — Delesserli. . — pardalinus, . — limosiis. . — gibbus. — compactus. . — rubiginosus . — Mac Leayi. . — Caslelnaui. . Nouvelle-Guinée. Woodlark. Altaï. Mexique. Abyssinie. S Chili. » Madagascar. W Zanguebar. Abyssinie. Cafrerie. Cochinchine. Flores. Bornéo. Neelgherries. Darjeeling. Nouvelle-Guinée. Australie. » l> 8 ( 4J0 ) Lacan corvinus . . — monachm. — palpaUs. . . — deaJbahis. Tilotarsus suboculatus. — depressus. — reductus. ALAÏTES. Aluns Dohrni — Crokisii — Ilacquàrdi. . . — pantherinus . — Lcipovtei . . . . — Coiffsi — Hurria — Aconiias .... — Oreas — Lansbcrgei. . — griseus .... Ilcmirhipus élégant issimus CHALCOLÉPIDIITES. Chalcolcpidius Mniszechi — cyaneus . — Hnmboldti Scmiotus splendidus Campsoslernus Lansbergei — tœnialus — carinatus OXYIVOPTÉRITES. Australie. I) V> ï» Madagascar. IV Gabon. Monrovia. Grand-Bassam. Zanguebar. Mindanao. Malacca. Flores. Sumatra. Nouvelle-Guinée. Célèbes. Java. Nouvelle-Grenade. La Plata. Mexico. Brésil. Bogota. Equateur. Java. Y> Bornéo. Pectocera malaïsiana. Célèbes. TÉTRALOBITES. Telralohus Lioingstonci Zambèze. — rubiginosus Monrovia. — liaffrayi Abyssinie. — Dohrni Guinée. — capucinus Australie. DICRÉPIDIITES. Pantolarnprus Dohrni Monrovia. Psephus g^tinee7ls^s ......... Guinée. — Oberlhüri Zanguebar. — miUtaris » — nigricornis » — Mechowi Congo. — mvlancholicus Cafrer'e. — Baffragi Zanguebar. — morio Monrovia. — athoïdes Angola. — iabidus Cafrerie. — cor reclus Gabon. — ju'ocnilis » — miiior n — Muri’ayi Calabar. — nitidus » — dcnialus Gabon. — sanguinolentus » — nobilis Ceylan. — riifmus » — papuensis Nouvelle-G — lateralis Sunibava. — subfuscus Ternate. Dicronychus llacquardi Zanguebar. — psephoides Cafrerie. — granuhihis » — viandibularis » — Irilus Transvaal. ( ) Tarsalgus Mechowi. AnopUschius egaensis , — rusticus . — suturalis . — eleganiulus . — œoloîdes . — 7nelanotoîdrs lschiodo7itus hawaïensis — dccoratus. Spilus brevis Dicrcpidius cavifrons . EUDACTYLITES. Eudactylus bifovealus Ghjpheus Lansbergei Simodaclylus lertius M elanthoïdes luteipcs MOrV'OCRÉPIDIITES. Glyphochilus Chmi\pioni — oceidentalis Apochrcsis asper Monocrepidius alacer — Rodriguezi — fossulalus — vulneraius — lents — calcaratus — concrelus — figularis — probus — monachus — capucinus — aniennalis — auruicnius — plagiatus Congo. Para. Brésil. \ouvelle-Grenade. Venezuela. Brésil. Iles Sandwich. Brésil. Guadeloupe. Antilles. Victoria. Nouvelle-Guinée. Zanguebar. Australie. D Bcnguela. Brésil. Guatemala. Brésil. Me.xique. Brésil. » Gujane. S'-Domiiigue. Guatemala. Bangkok. Cochinchine. Australie. » ( H3 ) Monocrcpidius spalulalus , — amazoniens Aeolus Waggae .... — versicolor — Steinheili. — livens — pectoralis — unicolor .... Hetcrodcres œoloîdes . — crux . — juvenciis . — cryptohgpnoïdcs — Arechavalelœ. Australie. Brésil. Australie. » Nouvelle-Grenade. Brésil. Venezuela. Brésil. Gabon. Abyssinie. » Perse. Uruguay. rUYSORUINITES. Physorhinus insularis .... A nchaslus fasciatus .... — bicolor . , . . . .... — militaris — brevis — Raffrayi — Kiuqi — lignens — pectoralis .... — unicolor ÉLATÉRITES. Drasterms œlhiopicus . Abyssinie. — brevipennis . » Elaler violnceipennis . Californie. — Ilorni — partitus . • •••••> » — aspcrulns Australie. Elastrus seneyalcnsis . Sénégal. Mcgaperillies lieedi . Chili. — fanchris . Chine. ( 114 ) Megapcnthes longus. . . — jocosus . — sondanicus . — ocloguttatus. — brasitianiis . Mclanoxanihus ducalis. — Lansbcrgci — flormsis . — filiformis . — ardjocnicus — nigriluhis . — inœqualis . — dilalicollis. — cunciformis Homotechnen corgmbitoïdes POMACHILIITES. Deromecus carinafus . — lumidus — tcniiicollis . — anchaslinus — cervinus Detarmon anatolicus . — Sharpi . Smilicerus zonatus . . CRYPTOHYPISITES. Cryptohypnus davidianus — Oberlhüri — atomarîm — œqualis Pseudiconus niendax CARDIOPDORITES, Cardiophorus microcephalus — inflatiis Sium. Malacca. Java. Chine. Brésil. Célèbes. Sumatra. Flores. Célèbes. Java. A Gabon. Australie. Chine. Chili. » » Asie mineure. Nouvelle-Zélande. Nouvelle-Grenade. Chine. Nouvelle- Grenade. Himalaya. Uruguay. Chili. Maroc. Mandchourie. ( ii^ ) Cardiophorus crythrurus . Chine. — angularis . Zanguebar. — jocosus . >' — foUiculus . » — gagalinits . Abyssinie. — rudis . Nubie. — davidianus . Chine. — devins — acuminaius . Cafrerie. — Burdoi . Zanguebar. — Usagarœ . » — ligneus . Madagascar. — compadus . Australie. — despedus ï) Horistonotus basilaris . Para. — rufiventris . Guatemala. — pedeslris . W — A rechavaldæ . Uruguay. — minimus . Brésil. Eslhcsopus apicatus ■. . Mexique. — bellus Brésil. MÉLANOTITES. Diploconus nigripennis Sumatra. — umbilicatus Java. — barbus Célèbes. Melanotus Desbrochersi Açores. — incallidus Assam. — brevis Gochinchinc. — carbonarius Chine. — sciurus I) — nuccus » — ardus " ATHOITES. A thous jocosus Amur. ( 116 ) PYROPHORITES. Pyrophorus scintillula — irmotatux — notalissimiis Paraphileus Thorexji Hifo pacijicus Corynibites Le Conlei — morosus — lit lira — amhiguus — centralis — sulcalus — elegans Chrosis Lansbergei flapatesus hirtellus Diadysis Morsi . . • Osorno amhiguus ASAPHITES. Parasaphes elegans CARDIORHIIVITES. Cardiorhinus lætipennis — tact us LUDIITES. Ludius Schaumi . — sinexisis . — sihleticus , — ancliastinus. — hydropicus . Para. Brésil, Guyane. Brésil. Tonga-Tabou. Californie. Cochinchine. Australie. fi Chine. Silésie. Californie. Australie. Nouvelle-Guinée. Australie. Patagonie. Australie. Brésil. » Grèce. Chine. Sililet. Chine. Australie, ^Igoiiischius mililaris . — longicornis Ochoslcrnus gigas . Hcmiops acvtangulata . — sinensis — longa . Adoksches crinitus . Iles Andamans. Australie. Nouvelle-Calédonie. Poulo-Pinang. Chine. Sumatra. Uruguay. ADRASTITES. Glyphonyx anUquns Nouvelle-Grenade. TABLES DES LIGNES TRIGONOMÉTHIQUES NATURELLES ET DES INVERSES DES NOMBRES; FAH F. POLIES. TABLES DES LIGNES TKIGOINOMÉTRIQUES NATURELLES ET DES INVERSES DES NOMBRES. Dans le tome de ces Mémoires (2° série), nous avons publié, sous forme d’un tableau en une feuille, les logarithmes des sinus et tangentes, ainsi que la table inverse. Depuis lors, nous avons reconnu la grande utilité qu’il y aurait, pour le calcul de certaines réductions astronomiques, à posséder également une table des lignes trigonométriques natu- relles, et nous l’avons construite, pour notre usage, sous la même forme. Elle est disposée en deux tableaux, l’un ren- fermant les sinus cosinus et tangentes, l’autre les cotangentes sécantes et cosécantes. Inutile de revenir sur la disposition de ces tableaux, qui est identique à celle de notre table des logarithmes des sinus et tangentes, sauf une amélioration qui n’est pas dépourvue d’uti- lité : lorsque l’excès de la valeur exacte, sur celle qui est donnée par les 4 cbiiïres de la table, est compris entre un quart et trois quarts d’unité du dernier ordre, nous avons fait suivre ces 4 chiffres d’un point; en sorte que 2174., par exemple, signifie que la valeur exacle est comprise entre 2174 */4 2174 ®/4; l’erreur est donc au plus d’un quart d’unité du 4" ordre, ce qui est important, surtout, dans le calcul des tangentes et des sécantes, lorsque leurs valeurs sont un peu grandes. Dans la table des sinus, cosinus et tangentes, il va de soi que le premier des 4 chilTres de nos colonnes représente géné- ralement des dixièmes; il n’y a d’exception que pour les sinus et tangentes des arcs inférieurs à 0'’40', où ce premier chiffre représente des millièmes (indiqués par les deux astérisques qui le surmontent), et pour ceux des arcs compris entre la limite précédente et celle de o“40', où ce premier chiifre représente des centièmes (indiqués par un seiil astérisriue). Dans la table des cotangentes, sécantes et cosécantes, le premier chiffre représente généralement des unités simples; il n’y a d’exception, ici encore, que pour les cotangentes et les cosécantes des petits arcs que nous venons de mentionner : deux astérisques indiquent que ce premier chiffre représente des centaines; et tm seul astérisque, qu’il représente des dizaines. Il est à peine nécessaire d’ajouter que, dans la ligne horizon- tale affectée aux cotangentes des arcs de 45°, ce premier chiffre, qui est 9, ne représente que des dixiémes. Pour construire le dernier tableau sans trop de travail, nous avons commencé par en dresser un qui donne, avec 5 chiffres, les inverses des nombres, de 101 à 999. Comme celui-ci peut, dans bien des calculs, éviter des divi- sions, qui sont presque toujours des opérations laborieuses, nous l’avons joint aux deux précédents. 11 est tout à fait superflu d’indiquer l’ordre des unités de ce tableau ; le calculateur saura toujours le déterminer du premier coup d’œil. Dans la première partie du tableau, les différences, étant assez considérables, et, par suite, assez fastidieuses à prendre de léie, nous avons indiqué, en marge de chaque ligne horizontale, la différence moyenne; il sullira d’en remplacer le dernier, ou les deux derniers chiffres, par ceux de la différence véritable, pour obtenir celle-ci exactement. Afin de rendre la lecture de nos tables plus commode, nous avons omis les deux premiers des quatre ou des cinq chiffres d’un nombre, lorsqu’ils sont les mêmes que les deux premiers chiffres placés immédiatement au-dessus, dans la même colonne verticale. Nous répéterons, en terminant, que nous avons construit ces tables pour notre usage personnel. En les publiant, nous ren- drons peut-être service à quelques calculateurs. Ce sera là notre excuse, si nous avons été devancé, à notre insu, dans leur éla- boration, par un astronome qui aurait eu la même idée. TABLE DES .SIMES |(iE^ Sinus 0' 10 20' ! 50' 40' so 0' 10' 20 0» **2909 **3818 **8727 * 1 1 63 . *1434. 1 . 000 1.0000 1.000 1“ * 1743 *2056 *2327 *2617. *2908. *3199 9998. 8 ^0 *3490 *3780 . *4071. *4362 *4652 *4943 4 0 *3233 . *3524 *.3814. *6103 *6393 *6683. 86. 84. 8 il. 40 *6975. *7266 *7356 *7846 *8136 *8426 75. 73. 7 5» *8713. ‘9003. *9293 *9384. *9874 1016. 62 39. 5| 6» 1043. 1074 1103 1152 1161 1190 45 42 5 1 7» 1218. 1247. 1276. 1303. 1 334 1363 23. ^2 II 80 1391 . 1420. 1449. 1478 1507 1333. 02. 9898. 989 9“ 1364. 1393 1622 1630. 1679 1708 9877 72. 6’ 10“ 1 736 . 1763 1794 1822. 1831 1879. 48 43 oî 11» 1908 1956. 1963 1993. 2022 2030. 16. 10. 0!l 12» 2079 2107. 2136 2164. 2193 2221 9781. 9773. 976) 13» 2249. 2278. 2306 2334. 2362. 2-391 43. Ô7 31 1 14» 2419 2447. 2473. 2504 2332 2560 03 9696 9681 13» 2388 2616. 2644. 2672. 2700. 2728. 9639. 51. 4M 16» 2736. 2784. 2812. 2840 2868 2896 12. 04. 939C 17» 2923 . 2931 . 2979. 5007 3035 3062. 9565 9554. AV 18» 3090. 3118 3145. 5173 5200. 3228 10. 01 . 949; 19» 3253. 3283 3310. 3338 3363 . 3593 9435 9445. 3( 20» 3420 3447. 3473 3302 5329. 3356. 9397 9387 9371 21° 3383. 5611 3638 3665 3692 3719 ô6 23. li tl 22° 3746 5773 3800 3827 3833 . 3880. 9272 9261 923( 25° 3907. 3934 3961 5987. 4014 4041 05 9193. 918; 24° 4067. 4094 4120. 4147 4175. 4200 oa. 23. 11 25» 4226 4232. 4279 4303 4331 . 4337. 9063 9031 9031 26» 4385. 4410 4436 4462 4488 4514 8988 8973 8965 27» 4540 4366 4591. 4617. 4643. 4669 10 8897 888Î 28» 4694. 4720. 4746 4771 . 4797 4822. 8829. 8816 88O; 29» 4848 4873. 4899 4924 4949. 4973 8746 8732 8711 30» 5000 3023 3150. 5075. 3100. 3123. 8660 8643. 8031 51» 5150. 5175. 5200 3223 3230 5274. 8571. 8536. 8341 32° 3299 5324 5348. 5573 5397 . 3422 8480. 8463 844t ■4 33» 3446. 3471 5493 5519. 5345. 3368 8386. 8371 833Ï 34» 5392 3616 3640 3664 5688 5712 8290. 8274 8257 AM 35» 5736 5759. 5783. 5807 3830. 3834. 8191. 8175 8138 111 36» 5878 5901 . 5923 3948 3971. 5993 8090 8073 805C 37° 6018 6041. 6064. 6087. 6110. 6 133. 7986. 7969 7951 38» 6136. 6179. 6202 . 6223 6248 6270. 7880 7862 7844 39» 6293 6316 6538 . 6361 6383 6403. 7771 . 7733 7734 ■|6. 40» 6428 6450 6472. 6494. 6316. 6338. 7660. 7041 . 7625 ■« 41» 6560. 6382. 6604. 6626 6648 6669. 7347 7528 7509 42° 6691. 6715 6734. 6756 6777. 6798. 7431. 7412 7392 43» 6820 6841 6862. 6883. 6904. 6923. 7313. 7293. 7273 44» 6946. 6967. 6988. 7009 7050 7050. 7195. 7175 7.133 ■ *i 45» 7071 7091. 7112 7132. 7133 7173 7071 7030. 7030 li GO iîO 40' 50^ 20' 10' Ci © aO' 40' l Cosinus ( 7 ) > '■ ■ ■ ^ I Tangentes 30' 40' 30' 0' 10 20' ,30' 40' CO' ! 9999. 9999. 9999 **2909 **5818 **8727 *1163. *1454. 89» G. 6 5 *1745. *2036. *2327. *2618. *2909. *3201 88» 0. 89 88 *3492 *5783. *4074 . *4366 *4657. *4949 87» 81 . 79. 77. *524 1 *5532 . *5824. *61 16. *6408. *6700. 86» 69 67 64. *6992. *7285 *7577. *7870 *8 1 63 *8456 85» 54 51 48 *8749 *9042 *9335 . *9629 *9922. 1021 . 84» oo . 32. 29 1051 1080. 1110 1139. 1169 1198. 83» 14. 10. 07 1228 1257. 1287 1316. 1346 1376 9890 9886 9881. 1405. 1435 1465 1494. 1524. 1 554 81» C3 58 53 1584 1613. 1643. 1673. 1703. 17.33. 80» 52 . 27 22 1763. 1793. 1823. 1853. 1883. 1913. 79» 9799 9793. 9787. 1944 1974 2004 2034 . 2065 2095 78» 65 56. 50 2125. 2156 2186. 2217 2247 . 2278 77» 23, 17 10 2308 . 2.339. 2370 2401 2451 . 2462. 76» 9681. 9674 9667. 2493 . !2524 2555 2586 2617 2648. 75» 56. 28. 20. 2679. 2710. 2742 2773 2804. 2830 74» 9588 9580 9571. 2887. 2899 29.30. 2962 2994 5025. 70“^ 57 28. 19. 3057 . 3089 5121 3153 3185 3217 73» 9485 9474 9464. 3249 3281. 3.3 1 .3 . .3346 3378 . 3411 71» 26. 16. 07 3443. 3476 3508 . 3541 3574 36o7 70» 9566. 9356. 9546 3639 . 3672. 3705 . 3739 .3772 3805. 69» 04 9293. 9282. 5838. 3872 3905. 39.39 3972. 4006. 68» 9259 27. 16. 4040. 4074 4108 4142 4176. 4210. 67» 9170. 9159 9147 4244. 4279 4313. 4348 438.3 4417. 66» 9099. 9087. 9075. 4452. 4487 4522 4557 . 4592 . 4027. 05» 26 15. 00. 4663 4698. 4734 4770 4805. 4841 . 64» 8949. 8936. 8923 4877. 4913. 4949. 4986 5022 5058 . 63» 8870 8856. 8843 5095 5132 5169 5205. 5242. 5280 62» 8788 8774 8760. 5317 5355 . 5392- 5429. 5467. 5505 61» 8705. 8689 8675 5543 5581 5619. 5657. 5696 5735 60» 8616. 8601. 8586. 5773. 5812. 5851 . 5890. 5929. 5969 59» j 8526. 851 1 8496 6008. 6048. 6088 6128 6168 6208. 58» 8454 8418 8402. 6248. 6289 6330 637 1 6411. 6453 57» 8559 8323 8306. 6494 655.5 . 6577 6619 6661 Ü70Ô 56» 8241. 8224. 8208 6745 6787. 6830 6873 6915. 6959 55» 8141 8124 8107 7002 7045. 7089 7133 7177 7221 54“ 8058. 8021 8004 7265. 7310 7354. 7399. 7444. 7490 55** 7955. 7916 7898 7535. 7581 7627 7676. 7719. 7766 7826 7808 7789. 7813 7860 7907 7954. 8002 8041 51» 7716. 7697. 7679 8098 8146 8194. 8243 . 8292. 834 1 . 50» 7604 7585 7566 8391 8440. 8490. 8541 8591 8642 49» i 7489. 7470 7451 8693 8744 8795. 8847 8899 895 1 . 48» ! 7575 7355 7 5oo . 9004 9057 9110 9163. 9217 927 1 47» 1 7253. 7 233 . 7213. 9325 9379. 9434. 9489. 9545 9601 46» 1 7152. 7112 7091 . 9657 9713. 9770 9827 9884 9942 45» i 7009 6988. 6967 . 1 . OüO 1.006 1.011. 1.017. 1.023. 1.029. 44» 30' -20' 10' CO' oO' ÎO' .30' 20' 10 Colangenies tablk: des COTAMGEIVT Cotangentes 0’ 10' 20' .30' 40' GO' 0' 10' ! 1 20' 0» **3437. **1719 **1146 *8394 *6875 1000 1000 100( 1“ *3729 *4910. *4296 *5819 *.3437 *3124 1000 1000 10ô( 9o *2863. *2645 *2434 *2290. *2147 *2020. 1000. 1001 100 3” *1908 *1807. *1717 *16.33 *1560. *1492. 1001. 1001. 100 4» *1430 *1372. *1319. *1270. *1225 *1182. 1002. 1002. 100: 5» *1 145 *1106 *1071 *1038. *1008 9788 1004 4 6“ 9514. 9235. 9010 8777 8355. 8345 5. 6 7“ 8144. 7935 7770. 7596 7428. 7268. 7. 8 8» 7113. 6968 6827 6091 6560. 6435 10 10 1 9» 6314 6197 6084. 5976 5871 5769. 12. 13 1 10“ 3671 . 5376. 5484. 5395. 5509. 5223. 15. 16 1 11“ 3144. 3066 4989. 4915 . 4843 4773 18. 19 2 1^0 4704. 4638 4573. 4510. 4449. 4589. 22. 23 2 13“ 4331 . 4274. 4219. 4165. 4112. 4061 26. 27 2 14“ 4011 3961 . 3913. 3806 . 3821 3776 30. 31. 3 15“ 57.32 5689 3647 3606 3365. 5326 35. 36 3 16" 5487. 3449. 3412. 3576 3340 3305 40. 41 4 17“ 5271 3237 3204 3171. 3139. 3108. 45. 46. 4 18“ 3077. 3047. .3018 2988. 2900 2932 51. 32. 5 19" 2904 2877 2830 2824 2798 2772. 57 58. 5 20“ 2747. 2723 2098. 2674. 2651 2628 64 65. 6 21“ 2605 2382. 2360. 2538. 2517 2496 71 72. 7 250 2475 2454. 2454 2414 2394. 2375 78. 80 8 23" 2356 2337 2318. 2300 2281 . 2263. 86. 87. 8 24" 2246 2558 . 551 1 . 2194. 2177. 2161 94. 96 9 23" 2144. 2128. 2112. 2096. 2081 2005. 1105. 1105 110 26“ 2050. 2033 . 2020 . 2003. 1991 1977 12 14 1 27“ 1962. 1948. 1934. 1921 1907. 1894 22. 24 2 28" 1880. 1867. 1854. 1841. 1829 1816. 32. 34. 3 29" 1804 1791 . 1779. 1767. 1753 1743. 43. 45 4 30" 1732 1720. 1709 1697. 1686. 1673. 54. 56. 5 31" 1664. 1653. 1642. 1032 1621 1610. 66. 68. 7 32“ 1600. 1590 1380 1569. 1559. 1549. 79 81. 8 33“ 1540 1330 1520. 1511 1501. 1492 91. 94. 9 34“ 1482. 1475. 1464 1435 1446 1437 1206. 1208. 121 33" 28 19. 10. 02 1593. 1383 21 23. 2 36“ 1376 1368 1339 . 1351. 43 35 36 38. 4 37“ 27 19 11 03 1293. 1287. 52 55 0 38“ 1280 1272. 1264. 1257 49. 42. 69 72 7 59" 55 27. 20. 15 06 1199 87 90 9 40" 1 192 1184. 1178 1171 1164 57 1305. 1308. 131 41“ 50. 43. 37 30. 23. 17 23 28. Ô 42" 10. 04 1097. 1091 . 1083 1078. 43. 49 S 43" 1072. 1066 00 54 47. 41. 67. 71 7 44“ 35. 29. 25. 17. 11. 06 90 94 S 43" 00 9942 9884. 9827 9770 9715. 1414 1418. 142 GO' GO' 40' .30' 20' 10' 60' GO' 1 Tangentes iSÉCAMTES MATIJREIiLEi^. 5 Cosécantes 30' 40' 50' 0' 10' 20' ÔO' 40' 30' 000 1000 1000 **3437. **1719 **1146 *8394 . *6879 89» 000. 1000. 1000. *3730. *4911 *4297 *5820 *3438 *3126 88» 001 1001 1001 *2865. *2645 *2456. *2292. *2149. *2023 87» 002 1002 1002 *1911 *1810 *1720 *1638. *1363. *1493. 86» OOô 1003. 1003. *1433 *1376 *1325 *1274. *1229 *1 187 85» 4. 3 5 *1147. *1110. *1075. *1043. *1013 9839 84» 6. 7 7 9366. 9309 9064 8833 8612 8405 83» 8. 9 9. 8203. 8013. 7834. 7661. 7495. 7337 82» 11 11 . 12 7183. 7039. 6900 6763 . 6636. 6512 81» 14 14. 15 6392. 6277 6166 6039 3934. 5855. 80» 17 17. 18 5759 3663. 3575 5487. 3402. 5320. 79» 20. 21 22 5241 3163. 5088. 5016 4943 4876. 78» 24. 23 23. 4810 4745 4681. 4620 4560 4302 77» 28. 29 30 4443. 4390 4336 4283. 4232. 4182. 76» 33 33. 34 4153. 4086 4039. 3994 3949 . 3906 75» 37. 38. 59. 3865. 5822 3781 . 3742 3703 3663 74» 43 44 43 5628 3391. 3,555. 3521 3487 3433 73» 48. 49. 50. 3420. 3388. 3356 . 3325 . 3295. 3265. 72» 54. 53. 56. 3236 3207. 3 179 3151 . 3124. 5098 71» 61 62 05 5071. 3046 3021 2996 2971 2947 70» 67. 69 70 2924 2900. 2877. 2853 . 2833. 2812 69» 73 76 77 2790. 2769. 2749 2728 . 2708. 2689 68» 82. 83. 83 2669. 2650. 2651 . 2613 2393 2377 67» 90. 91 . 93 2359 2342 2523 2508 2491 . 2475 66» 99 1101 1102 2438. 2442 . 2427 2411. 2396 238 1 65» 1107 09. 11 2366 2351. 2537 2323 2309 2293 64» 17. 19 20. 2281. 2267. 2234. 2241 2228 2215. 63» 27. 29 51 2202. 2190 2178 2165. 2133. 2141. 62» 38 40 41. 2150 2118. 2107 2096 2084. 2073. 01» 49 31 . 55 2062. 2052 2041 2031 2020. 2010 00» 60. 62. 64. 2000 1990 1980 1970 1961 1951 39» 75 75 77 1941 1 932 . 1923 1914 1903 1896 58» 85. 88 90 1887 1878. 1870 1861 1832. 1844 57» 99 1201 . 1204 56 28 20 12. 04 1796 36» 1213. 16 18. 1788. 1780. 1773 1765. 1738 50. 53» 28. 51 55. 43. 56 29 22 15 08 34» 44 47 49. 01 1694. 1687. 1681 1674. 1668 53» 60. 65 66 1661 . 55 . 49 42. 56. 30. 52» 78 80. 84 24. 18 12 06. 00. 1393 51» 96 98. 1302 1589 1383. 1577 1572 1566. 1561 50» 1513 1318. 34. 50. 43 40 34. 29. 49» 35 38. 42 24. 19 14 09. 04. 1499 48» 56. 60 63. 1 494 . 1489. 1483 1480 1475. 70. 47» 78. 82. 86. 66. 62 57 55 49 44 40» 1402 1406 1410 39. 55 30 26. 22. 18. 43» 26. 30 33 14 10 06 02 1398 1394 44» 30' 20' 10' 60' SO' 40' 50' 20' 10' lies Sécantes TABLE DES IAVEB|>0 916 763 333 379 319 370 328 293 239 217 198 182 161 153 133 133 123 115 108 101 93 89 84 75 71 68 61 38 55 53 51 36 33 32 31 39 38 36 33 33 10 11 1^2 15 14 lo 16 17 18 19 20 21 22 25 24 23 26 27 28 29 50 51 52 55 54 55 56 57 58 59 40 41 42 45 44 45 46 47 48 49 50 51 52 55 54 10000 90909 85Ô3Ô 709 23 71429 66667 62300 58824 55356 52032 50000 47619 45433 43478 41607 40000 38402 37037 33714 34483 33333 32238 31230 30303 29412 28371 27778 27027 26316 23641 23000 24390 23810 236 22727 222 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18727 382 95238 86937 80000 74074 68966 64516 60600 57143 54054 31282 48780 40312 44444 42533 40816 39216 57736 36304 53088 33898 32787 31746 30769 29831 28986 28109 27397 26667 23974 23316 24091 090 23329 22989 472 21978 303 033 20619 202 19802 417 048 18692 349 94340 80207 79563 73329 08493 04103 60241 36818 53763 31020 48344 46296 44248 42375 40630 39005 57394 36232 34905 35784 32680 31646 50673 29762 28902 28090 27322 26396 25907 23235 24031 038 25474 22936 422 21930 439 008 20376 101 19765 580 01 1 18037 313 93458 83470 78740 72993 68027 63694 59880 36497 53470 30761 48309 46083 44053 42194 40486 58911 37433 36101 34843 33670 32573 31546 30381 29674 28818 28011 27248 26323 23840 23189 24570 23981 419 22885 571 21882 413 20903 354 121 19724 342 18973 622 282 38760 37315 35971 34722 33357 32468 31447 30488 29386 28736 27933 27174 26433 23775 23120 24310 23923 364 22831 321 21834 308 20921 492 080 19683 303 18939 587 248 47841 43 665, 43661 41841 40161 386 K 37171 35845 54005 33441 32365 31541 5039? 2949! 2863Î 27831 2710( 2638? 2370 2306? 2445( 23861 311 2277! 275 21786 322 20877 430 040 19646 268 18904 333 215 ( ) iqI ivombres. ) N 0 1 2 5 4 5 G 7 8 0 DifTé- reaces. 9li BS 18182 18149 18116 1 8083 18051 18018 17986 17953 17921 17889 51 Sll 5 G 17857 17825 17794 17762 17730 17699 17668 17637 1 7606 17575 51 t; s 7 17344 17313 17483 17432 17422 17391 17361 17551 17301 17271 50 ■Il S 8 241 182 133 123 094 063 036 007 16978 29 :i S9 16949 16920 16892 16863 16835 16807 16779 16750 16722 694 28 ÿ 60 667 639 611 584 556 529 302 474 447 420 27 61 393 366 340 315 287 260 234 207 181 153 62 129 103 077 031 026 000 15974 15949 13924 15898 26 G5 15873 13848 15823 15798 13773 13748 725 699 674 649 25 64 625 601 576 552 328 504 480 456 432 408 24 6S 383 361 337 314 291 267 244 221 198 173 23 66 152 129 106 083 060 038 015 14992 14970 14948 67 14923 1 4903 14881 14859 1 4837 14815 14703 771 749 728 22 68 706 684 663 641 620 399 377 556 333 314 60 493 472 451 430 409 388 368 347 327 306 21 70 286 263 243 223 205 184 164 144 124 104 20 71 085 063 043 023 006 13986 13966 13947 13928 13908 72 13889 13870 1 3830 13831 13812 795 774 735 736 717 19 75 699 680 661 643 624 603 387 569 330 332 74 314 495 477 459 441 423 403 387 369 351 18 7B 333 316 298 280 263 245 228 210 193 175 76 158 141 123 106 089 072 053 038 021 004 17 77 12987 12970 12953 12937 12920 12903 12887 12870 12853 12837 78 821 804 788 771 753 739 723 706 690 674 16 70 658 642 626 610 594 379 563 547 531 315 80 300 484 469 453 438 422 407 392 376 361 81 346 330 313 300 285 270 255 240 225 210 15 82 193 180 163 151 136 121 107 092 077 063 85 048 034 019 005 11990 11976 11962 11947 11933 11919 84 11903 11891 11876 11862 848 834 820 806 792 779 U 85 765 751 737 723 710 696 682 669 653 641 86 628 614 601 587 574 561 347 534 521 507 «7 494 481 468 455 442 429 416 403 390 377 15 88 364 351 338 325 312 299 287 274 261 249 80 236 223 211 198 186 173 161 148 136 123 00 111 099 086 074 062 050 038 i 025 013 001 12 01 10989 10977 10965 10933 10941 10929 10917 j 10905 10893 10881 02 870 858 ' 846 834 823 811 799 1 787 776 764 05 733 741 730 718 707 693 684 i 672 661 630 11 04 638 627 616 604 593 582 371 360 549 337 03 326 513 1 304 493 482 471 460 449 438 428 06 417 406 ' 395 384 373 363 352 I 341 331 320 07 309 299 288 277 267 236 246 ! 235 225 213 08 204 193 183 173 163 152 142 132 121 111 00 101 091 081 070 060 030 040 1 030 020 010 10 0 1 2 5 4 3 6 i 7 8 0 NOTES D’ANALYSE ET DE GÉOMÉTRIE PAU M. O. LE EAXOE, CHARGÉ UE CUEUS U ANA1.VSE A E’EMVF.KSITÉ UE I.IÉGE, MEMBRE UE LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES. NOTES D’ANALYSE ET DE GÉOMÉTRIE. I. SUR UN INVARIANT DU DIXIÈME ORDRE d’uNE FORME SEXTIQUE BINAIRE. 1. Dans un travail présenté à l’Académie royale de Belgique, dans sa séance du 2 février 1878, travail dont l’Académie a bien voulu ordonner l’impression dans le recueil de ses Mémoires (*), nous avons fait voir que la condition nécessaire pour que six points représentés par une sextique binaire <4 = (rt, , «2, ... a^lx, yf = O, soient conjugués harmoniques du troisième ordre, est la réduc- tion à zéro d’un certain invariant du dixiéme ordre de cette forme, invariant que nous avons représenté par la lettre D. Nous nous proposons de faire voir aujourd’hui comment il se rattache aux invariants fondamentaux de la sextique. Afin d’éviter l’équivoque à laquelle pourrait donner lieu l’emploi de la lettre D qui, dans les travaux des géomètres anglais, désigne un autre invariant du dixième ordre, nous représenterons la fonction dont il s’agit par le caractère 33. La méthode dont nous nous sommes servi pour déterminer (■) Bull, de l’Acad. roy. de Bclg., t, Xt.V, pp. 158 et siiiv. cet invariant pouvant, dans certains cas, faciliter le calcul, tou- jours si laborieux, des fonctions symétriques des racines d’une équation, nous exposerons d’une manière rapide les procédés que nous avons employés. Nous nous sommes, tout d’abord, appuyé sur cette proposition qui sert de base à la méthode de Cauchy. Soit V une fonction symétrique des racines a, b, ... 1, d’une équation f(x) = 0; si l’on élimine de V toutes les racines, à l’exception de a, par exemple, et que cette fonction prenne la forme V = F (a), la valeur de V est égale au reste de la division de F (a) par f (a) (*). De plus, dans le cours du calcul, nous avons introduit de notables simplifications, qu’il serait souvent possible d’obtenir, dans d’autres questions analogues, et qui réduisent considérable- ment la longueur des opérations à effectuer. Soit a* ■+■ o,x® -+- OjX* -4- fljX «4 = 0, une équation du quatrième degré, dont les racines sont æ,, æ.2, Xj, X4; représentons par P le produit des sommes des racines de cette équation, prises trois à trois. Nous aurons P = (X, -H X. -+- X3) (X, -+- X„ -4- Xi) (X, -t- X3 -4- X4) (Xj -4- X3 -4- X4). Comme X, -4- Xa -4- X3 -4- X4 = — «,, nous aurons aussi P = {— I)* («, X|) (a, -4- Xj) (rt, -4- X3) (o, -4- Xi). P = «î -4- aj2x, -4- «Î2x,x.2 -4- «12x1X2X3 -4- XiX^XjXi = u\ — n\ -4- aî«2 — «)«3 -4- «i = «^«2 — ai«5 -4- «4. (*) Cauchy, Ane. Exerc. de Math., 4' ann., p. 103. Celte méthode, exces- sivement élégante, est d’ailleurs rapportée dans la plupart des traités d’Algèbrc. V. p. ex. Serret, Cours d’ Algèbre supérieure, 4'éd., t. P’’, p. 595. 3. Soit encore f'(^x) == X* -t- 6,x* ■+■ 62X® H- 6jX^ ■+■ 64X -4- 65 = 0, une équation dont les racines sont Xj 5 X25 X3, X^j Xfi. Représentons de nouveau par P le produit (x,-4-X2+X3)(x,+X2-+-X4)(x,+X2-4-X5) (Xi-HXj-f-xd (x,-4-X3+X5)(x,+X4-t-Xs) X (X2 -4- X3 -4- xd (X2 -4- X3 -t- X5) (Xa -t- Xj -4- X5) (Xs -4- X4 -4- X3). Nous pouvons décomposer ce produit en deux facteurs P', P”, définis par les égalités P' = (x, -4- X2 -4- X3) (x, -4- X2 -4- X*) (x, -4- X4 -4- X5) P" = (Xj -4- X3 -4- Xj) (X2 -4- X3 -4- X3) (X2 -4- X« -4- X5) (X3 -4- X* -4- Xj). Or P" n’est autre chose que la fonction P de l’équation Soit A (a=) = X — Xj X* -4- fl)X’ -4- -4- O3X -4- «4 = 0, cette équation. On a , comme on sait, O) = 6| -4- Xj , Oj = 62-4- l>\Xt -4- «3 = 63 -4- 62^1 ■+- ^\X^I "4- X*, a* = 64 -4- 63X1 -4- biX\ -4- 6|X| -4- x\. Par suite, P" = {l>i -4- X,)’ (62 + biXi -4- xJ) — (6, + X,) (63 -4- 62X1 -4- 6,x? -4- x]) ”4- (64 "4" 63XJ “4" 62X4 -4“ 6jXj “4* X*]. 4. A. eause de l’égalité X, -4- X2 -4- X3 -4- X* -4- X3 = — 61 , on a P’ — ( — t)® [(6iM-X4+X3)(i>4+Xs+Xj)(t>4-4-X5-4-X4)(t'i+X2H-Xj)(64-4-X2+X4)(i'iH-Xj+Xj)]. Si nous représentons par X,, Xj, X5, X4, X5, Xg, les sommes des racines, prises deux à deux, de l’équation du quatrième degré fi (a:) = 0, nous trouvons P'=6Î+6Î^X,+6‘2X,X.+6î2X,X2X5+6?2X,X.X3X* 612X1X2X3X4X5-+- XjX^XjXjXjXj. Les coefTicients des différentes puissances de 6, qui figurent dans le second membre, sont des fonctions symétriques des racines de l’équation fi (x) = 0; par suite, nous pourrons les exprimer en fonction rationnelle de Xi et des coefficients de l’équation f{x) = 0. 11 nous faudrait, pour cela, calculer l’équation qui a pour racines les sommes, prises deux à deux, des racines d’une équation du quatrième degré. Nous pourrions employer la méthode générale, indiquée par Lagrange, pour la solution de cette question (*) : cependant elle conduit à des calculs fort longs. Le procédé suivant est beaucoup plus rapide. Supposons que l’équation du quatrième degré soit décomposée en deux facteurs du second, c’est-à-dire que l’on ait : — Ax“ -H — Cx +- D = (x^ — PiX -H f/l) (x^ — ]hx +- q^). En se servant des formtdcs que nous avons calculées autre- fois (**), on trouve que l’équation cherchée peut s’écrire x" — 5 Ax® +- (5 A'+- 2B) x* — A (4B +- A') x= +- (2 A^B +- B^ — 4D +- AC)x' — A (AC -+- B" — 4D) X +- (ABC — A'D — C') = 0. (*) Traité de la résolution des équations numériques, 3' éd., p. d05. (“) Remarques sur ta théorie des fractions continues périodiques (Bull, de l’Acad. rov. de Belg., t. XLIU, p. 538). Lorsque réquation donnée est écrite sous la forme x‘ -4- UiX^ «jX -i- a^ = 0, la transformée devient x®-4- 3«(X*-t-(3af -4- 2«2)x* -+-«,(402 -4- af)x*-t-(2«fa2 + «2-4-0,03 — 4«4)x‘^ -4- 0, (0,03-4- Ol 40,)X -4- (0,0203 — 0^0, — «3)= 0. Nous trouvons ainsi 2X, = — 3(6, -+-X,), 2X,X2 = 3 (6, -4- XiY -4- 2 (62 -4- 6,x, -4- xï), 2X,X2X3 = — (6, -4- X,) (462 -4- 46|X, -4- 4x^ -4- 6^ -4- 26, x, -4- x^), 2X,X2X3X, = 2 (6, -4- x,)^ (62 -4- 6,x, -1- xf) -4- (62 -4- 6,x, -4- xlf — 4 (6,-4-63X,-4-62X*-4-6,xJ-4-XÎ)-4-(6,-4-X,)(63-t-62X,-4-6,X*-+-X^), 2X,X2X3X4Xs = — (6, -4- X|) [^(6, -4- Xj) (63 -4- 62X, -4- 6,x5 -4- x,) -4- (62 -4- 6,x, -4- x?)^ — 4 (64 -4- 63X, -4- 62X? -4- 6,x® -4- xî)] , X,X2X3X4XsX6 = (6, -4- X,) (62 -4- 6,x, -4- X?) (63 -4- 62X, -4- 6,x? -4- xJ) — (6, -4- x,f (64-+- 63X1 -4- h^x] + b,x] -4- xf) — (63-4-62X1 -4- 6,xÎ-4-3' Le développement des calculs serait considérable si l’on ne profilait de la remarque suivante. Soit P' = r„ -4- r,x, -4- r2xf -+- — x®, P” = 3-+- 64) {bib.2lh^bl—bll)i)-\-bs{bl—b\l)2-hâblbi-hbJ)3—2b,hi) -h\. Il est facile de vérifier l’exactitude de ce résultat. Application. — Soit jr, = X2 = Xj = ••• = Xs = 1 ; alors b^ = — D, 62=10, 63 = — 10, 64 = 5, 65 = — 1. On trouve P = 59040 = o'®, ce qui est exact. 5. A l’aide des formules qui précédent, nous pourrons trouver l’expression du produit des sommes des racines, prises trois à trois, d’une équation du sixième degré sans second terme. Soit f{x) = X® «2X* -+- 03X® «4X^ «5X H- a® = 0, cette équation. On a X| -+- X2 -H X3 = — (X4 -H X3 -+- Xg). Le produit P est formé de vingt facteurs analogues à ceux que nous venons d’écrire, égaux entre eux, deux à deux, en valeur absolue. Dix de ces facteurs ne contiennent pas la racine Xi ; par suite le produit P est égal au carré du produit de même forme de l’équation X — Xi ( 9 ) Celte remarque nous permet de calculer immédiatement \/P. L’équation r,{x)=o, étant mise sous la forme x“ H- 6|X* -+- biX^ + ■+- 64X H- 65 = 0 , on a 6, = X, , 62 = «2 -r- x], = «2X, -t- xJ, 64 = «4 -+- fljX, -t- OjX^ -V- x} , 65 = «5 -4- 04X4 4- asX? 4- a2xj 4- xJ. Par suite, l./ P= [x|f «2 4- X) ) — OjX? — x} 4- tt4 4- OaX 1 4- xî] [x I («2 a? )((<5 -+- 1 4- xf ) — (054-02X1 4- xîf xf (04-t-03X,4-02Xf4-x})j [054- O4X 1 4- fljXj 4- OjXÏ’ -f- X'î] [xJ — OjXÎ XÎ 4- SOjXf -4- ÔU^X^ -1- Oxf 4- (O2-4-X*) (03-4-02X1 4- X,) !2Xi (044-03X1 -4- OjX^ -4- x{)] — (05-4-04X1 4- 03X^4- O2X’ -4- X?)l Le terme en xJ” disparait. Nous pouvons nous appuyer encore sur une remarque faite précédemment et nous borner à calculer le terme indépendant de Xj et le coefficient de — a^x, et rem- placer — aÿX{ par Og. Nous trouvons ainsi P = — 0I04 -4- 020305 — Os — o|o6 -4- 40405. Application. — Soit Xi = X2 == X3 = 1 ; X4 = Xs = Xe = — 1 . On trouve O, = 0, 02 = — 3, 03 = 0, 04 = 3, 05 = 0, 06 = — L l/P = — 3, P = 9, ( 10 ) Or il est facile de s’assurer que tous les facteurs de P sont égaux à ± 1, à l’exception de deux, égaux respectivement à -i- 3 cl à — 3. Il est de plus évident qu’il y a autant de valeurs positives que de valeurs négatives. 6. Nous arrivons maintenant à l’objet que nous avions en vue, le calcul de la fonction pour l’équation ü'-t- 2. 3 . S.\ . U‘ 2^5^ 5(ÔA^ — 25B) U* 6®l/Â. U 2’ . 3^ 5 (250C -t- 25AB — A’) = 0, donnée par le P. Jouberl dans son beau travail Sur l’équation du sixième degré (*). Dans le cas actuel , 02 = 5. 6. A, (73 = 0, (/4 = 5.6*(5A^ — 23B), «6 = S . 6' (250C H- 25 AB — A^) . Par suite, 1/ P = — — 5’ . 6“A* (250C -4- 25AB — A") -4- 4 . 5^ 6* (3 A* — 25B) (250C -4- 23AB — A'). Nous ferons voir tantôt que eette fonction ne diffère pas de l’in- variant 0. Dans cette égalité 6®A représente le discriminant de la forme 0® = («1, «2, «3, a*, «3, (7e, a^lx, tjf. Si l’on pose 0® = 6® = •••, et I = {abyulbl, on a A = {aby, B = {ny, c = {uy {U''y {i''if, c'est-à-dire que A est le quadrinvariant de la sextique, B et C les deux invariants de son covarianî biquadratique, obtenu par la quatrième transvection de a® sur elle-même (**). (*) Comptes rendus des séances de l’Acad. des Sciences, 1867, p. 5 du tirage à part. (‘*) Cleusch, Théorie der hinàren algebraischen Formen, p. 283. V. aussi son travail, publié antérieurement dans les C. R., 1867, p. 582, qui ne diffère de la théorie exposée dans l’ouvrage cité que par la notation. Si, au lieu de ces invariants, nous voulons employer les inva- riants A, II, C, D, usités dans les travaux des géomètres anglais, nous avons les relations A = A, B = A^ — 56B, C = A’ — 108AB — 54C, G*A = A“ — 37SA'B — G25A’C -h 51 25D (*). Nous aurons ainsi , ■B = 20483A® — 25. 1 fil 104A'B — 5’.5*.4.31 . A^C-4-5^3*.4^5^ . AB^ 5*.3*.4M5BC-t-5*B. 1. Il nous reste, pour compléter cette étude, à montrer l'iden- tité des fonctions l^P et II, et à faire voir que la condition B = 0, exprime bien que les six points représentés par l’équation du sixième degré («,, üi, 03, a*. Os, «6, a^\x, tjY = 0, sont conjugués harmoniques du troisième ordre. 11 nous suffira, pour cela, de rappeler quelques-uns des résul- tats obtenus par le P. Joubert dans le Mémoire que nous avons eu l’occasion de citer. En conservant ses notations, soient x„, Xq, x, , x.j, x^, X4, les racines de l’équation proposée. On peut les décomposer en trois couples de quinze manières distinctes. Formons la fonction d’involution pour l’un de ces groupes, par exemple, (^1 — {Xi — Xo) H- (Xo — X,) (X4 — X2) (X3 — X„). (*) Salmon, Lessons on higher Algehra, S"* ed., p. 236. On s’apercevra aisément que nous avons, pour simplifier les expressions, introduit quelques coefficients numériques dans les invariants A, u, c. ( 12 ) Le P. Joubert désigne celte fonciion, multipliée par a, et d’autres analogues par Uq, Mj, î/j, Vq, v^, ...t\ ; ivq, En posant üoo = - (Mo M, -t- tli -+- «3 -t- M*) , O on voit aisément que celte fonction est susceptible de prendre six valeurs Uq, Uj, Ug, U3, U4 et U„, racines de l’équation en U que nous avons écrite. Or il est visible que toute somme telle que U^-H Uo-+- Uj ne diffère que par un facteur constant de «1 [(x,, — Xo) (Xj — X5) (x< — X,) H- (x^ — Xj) (x« — X3) (xj — Xo) -r- (x* — X3) (x* — Xo) (xj — X,)], ou de a, j^x„XîXt — - Sx^XsIxo -t- - 2x^2xoX, — XoXjXjJ. IN’ous avons fait voir qu’il est possible de former dix fonctions analogues à cette dernière et que le produit de ces fonctions est l'invariant du dixième ordre D de la sextique (*). Si nous appelons Hj, H,, H3, ... H,o, ces fonctions, il est visible que D = «!%IL...H,o, expression assez élégante, nous semble-t-il, de l’invariant U et comparable à celle que le P. .Joubert donne de l’invariant E. On voit, par ce qui précède, que si les six points sont conju- gués harmoniques, un des facteurs H, et par suite D, s’annule et réciproquement : on voit de plus que D ne peut différer de l/P que par une constante. (*) Mémoire sur quelques applications de la théorie des formes algébriques à la Géométrie, p. 71 (Mém. cour, et iiém. des sav. étr., publiés par l’Acad. roy. de Belg., t. XLII). ( ) II. SUR l’évolution. 1. Dans ses recherches de Géométrie supérieure, M. Folie a rencontré une relation curieuse entre les points d’intersection d’une transversale avec les côtés de deux triangles dont l’un est inscrit et l’autre circonscrit à une conique (*). Il a donné à cette relation, analogue à l’une des formes qui expriment l’involution , le nom d’ÉvoLUTioN. Nous nous proposons de présenter, sur ce sujet, quelques remarques qui permettront peut-être de généraliser celte théorie et de la rattacher à l’étude des propriétés des formes algébriques. Rappelons tout d’abord que lorsque six points d’une ponctuelle droite, I, 1', 2, 2', 3, 3', sont en évolution, il existe entre ces six points la relation 12'.25'.31' = r2.2'ô.5'l. (!) Cette relation peut s’écrire de la manière suivante 2'l (O) ^■rô~ 25'' 15'’ On a donc ce théorème : I. Lorsque six points H ', 22', 33' sont en évolution, le rap- port anharmonique des points 2', 1', 1, 3, est égal, au signe près, au rapport anharmonique de leurs conjugués 2, 1, 1', 3'. On voit encore que 12'. 25'. 51' l'2.2'5.5'l 11 '.22'. 55'"^ ~ ri .2'2.5'5 ’ Donc II. Le rapport anharmonique du troisième ordre des points (') Bull, de VAcad. roi/, de Bely., l. XLMI, p. tiOO. ( 14 ) 11 22', 33', est égal, au signe près, au rapport anharmonique des points l'I, 2’2, 3'3 (*). L’égalité (2) nous permet de mettre la relation d’évolution sous différentes formes, en faisant usage des propriétés eonnues du rapport anharmonique. On sait, en effet, que si a et [3 désignent les rapports anhar- moniques des quatre points, on a a P = O , «1 Pi = 2a,p,, OCj ■+" p2 2. De ces équations, on déduit les suivantes : 1 5 . 3'2 . 2'1 ' — 1 '5'. 52'. 21 = 2 (11'. 22'. 33'), (4) 21 '. 5'1 (2'!'. 31 — 2'l . 3 1 ') + 2'1 . 31' (21 . 3'1 ' — 21'. 3'1) = 0. (S) On se rappellera peut-être (jue nous avons défini l’évolution de la manière suivante ; III. Lorsque six points a, a', b, b', c, c', sont en involution, le conjugué harmonique du point a, par rapport ci b', c', forme, avec les cinq autres points, une évolution (**). Cette définition, ou plutôt, cette propriété des points en évo- lution, permet d’écrire la condition d’évolution sous forme de déterminant. Soient ).q, ?| , g-o, u, , vo, vi, six points en involution. On a, comme l’on sait, î 1 ^ n ■t' ^'1 ^0^1 ' 1 f^o + I '-^0 ■+■ ^1 (fi) Soit Aq, le conjugué harmonique de /o, par rapport à p,, Vj, on a l’égalité 2/o‘'o — (^0 -+- -^o) (gi -t" i'd = 0 ; d’où , •l'o (gi '■'i) — 2u,y, 2Ao — (ftj l'I) (*) But/, de VAcad. roy. de Belg., l. XLIV\ p. 470. (”) Ibid., t. XLIV, p. 237. ( ) Si nous substituons dans (6), nous trouvons 2Aq — (Aq— — 2(piV,+Ao).)) >,Ao(pjH-V|)— 2/XjI/,Ao \ Po-+-f^l "J VoVi =0.(7) Cependant, cette équation donne la relation d’évolution sous une forme peu élégante. On peut rétablir la symétrie, au moyen du tbéorème suivant : IV. Lorsque six points il', 82', 3ô' sont en involution, les conjugués harmoniques 1, 2, 3, des points 1, 8, 3, par rapport à 2'3', 3'!', I'2', sont en évolution avec I', 2', 3'. Remarquons, en effet, que l’on a : 12'.83'.3r = — r8.2'3.3'l. Mais on a aussi «2'.15' = — 13'. 12', 85'. 21'=- — 81 '.25', 31'. 52' = — 32'. 51'. Multipliant ces trois égalités membre à membre, nous trouvons 12'. 85'. 31'. 1 5'. 52'. 21'= — 15'. 81'. 32'. 12'. 25'. 51' ; d’où 12'.23'.31'= l'2.2'3.5'l. En employant des notations analogues à celles dont nous venons de faire usage, nous avons les relations 1 ^1 ^0^1 1 Po + Pi Pof^i 1 ■■'o "+■ '-'l = 0. 2 Aq >0 (Ao -+- ^o) (f*'! >'l) = 0 , 2MoPo — (Mo -t- Po) (*'1 ^i) 2v, >, = 0, 2NflVo — (No l'o) (^1 pi) = 0. En éliminant Xq, yg, on obtient enfin : 2Ao — (pi-+- Vi) (Aq — i,)(fx,-+- ;/,) — 2(pi v,-t-Ao Ao ^1 (pi-H î'i) — 2Aoft(Vi 2Mo— (><) -+■ >i) (Mo“"pi)('''i — 2(v'i /i-+-Mo«i) Mo“i(‘'i — 2Müi'i >1 2i\'o — (xi-Hpi) (No — !i)(J.i-t-p-i)~2().ipi-+-NoyiJ No^i (/i-t-pi) — 2No>if^i =0. ( ^6 ) ». On pourrait se proposer de rechercher dans quel cas une sextique binaire représente six points en évolution. Nous nous bornerons à indiquer la marche que l’on aurait à suivre, sans entreprendre le calcul. En nous rappelant les notations de l’article précédent, nous verrons que si Uo 4- U, 4- 2U,=:0, les six points représentés par la sextique sont en évolution. Il faudrait donc former l’équation qui a pour racines ces fonc- tions des racines de l’équation en U. Le dernier terme de cette équation, égalé à zéro, donnerait la condition nécessaire pour que les six points soient en évolution. 3. L’évolution se rattaehe intimement à l’homologie, eomme on peut s’en convainere aisément. On a, par exemple, ee théorème qu’il suffit d’énoncer : V. Étant donnés un triangle et trois droites concourantes, issues des sommets, si d’un même point on mène des droites aux trois sommets, et aux trois points déterminés sur les côtés oppo- sés, ces droites forment deux ternes en évolution. Si, au lieu de nous borner aux deux triangles, l’un inscrit, l’autre circonscrit à une même conique 2, nous faisons intervenir l’axe d’homologie A, et que nous désignions par 0 le point d’in- tersection d’une transversale avec A, nous obtenons les relations d’évolution 21'.()2'.53'= Ô'O. l'5.2'2, i 1.V.0l'.22' = 2'Ü.5'2.1'I , ( (8) Ô2'.05'. I l'= rO.2'1 .5'5, I qui, multipliées entre elles, reproduisent la relation (I). Nous ne donnerons pas la démonstration de ces égalités. Il suffira de faire remarquer qu’elles se déduisent aisément de la propriété suivante : La conique 2 et la droite A, et les deux triangles peuvent être considérés comme trois courbes du troisième ordre en hivolution. ( 17 ) III. SUR UNE INTÉGRALE TRIPLE. Nous avons démontré autrefois la relation suivante 27.27—1 1.2 ^27-3^1-+- 27.27— 1 .27—2.27—5 1. 2.5.4 B2,- B^3- 27.27 1 Ï72 BiB27_5î (i; où Bj, Bj, ... Bj,_, représentent les nombres de Bernoulli (*). M. Catalan en a déduit, par des transformations élégantes, l’intégrale définie suivante (**) : ff ’(æ-r-7/)’’ * — (x — ■ 1)(e^^i'— 1) dxdxj = (—1 )' 27-1-1 i-t i 47.27 — 1 B27-,. (2) Nous nous proposons de faire, de la formule (1), une application différente, qui nous conduit à une intégrale triple. Supposons que le nombre 7 soit impair. Le nombre des termes du second membre de l’équation (1) est pair, et ces termes sont égaux deux à deux. On a donc — (27-4-1 )B2,^_,=2 27-27-1 „ „ _ 27.27-1.27-2.27-5,^ „ B27_3DiH „ — B2,_iiB3-t- ■ • • 1.2 " ' ■ 1.2. 5. 4 27.27 — 1...7 — 2 1.2. ..7 — 1 Or, on a, comme l’on sait B. Z’” x^'‘~'dx (*) Bull, de l’Acad. roy. de Belg., t. XLl, p. 1017. (“) Notes d’ Algèbre et d’ Analyse, p. 15. -) ( 18 ) Au moyen de cette relation , l’équation (5) peut s’écrire : r2f/,2« — 1 Z’” /’* x^''~^ydxdy 27.27 — 1 .27 — 2.27 — 5 “ x^~^]fdxdy 1.2. 5. 4 0 U 27.27 — 1...7+2 7+1 7 — 1 (e2,rr_l)(g2.Ty_l) xijf-hlxdy 7 — 1...7+2 ^ 7+1 ^ 7 — 1 f'’° xiy'>~^dxdy q — \ *'~2~’ 2 J J — l)(e*'^ — 1)J’ ou bien encore 0 O ] (27-2)(27-5)(27-4) H“ 1.2.5 Mais on a aussi : {x-i-yf'’~^ = x^'‘~^ + x^i-hfn ^ (27-2)(27-5)...(7+1) 27 — 2 1 x^~'^y-\- 1.2.5. ..7 — 2 27 — 2.27 — 5 X’î/' 1-2 ^2î-y_, {x—yp-^=^x^'^-^- 2(1 — 2 2f/ — 2.2o — 5 _L_ x^î-y+...-t-2/5î-2 La quantité, entre parenthèses, dans l’égalité (4), est la diffé- rence de ces deux développements, arrêtés à leurs 7 — 1 pre- miers termes. Mais la formule de Poisson (*) donne m m .m — 1 a - + — a^-'S H 1 ^ 1.2 = (p -h i) C,„_ p+ia” avec la condition a -t- P = 1 . Si nous développons *(5^ + ••• + C„^px”‘ '’p'' * z”‘~^~'dz (p + az]’'*+‘ ’ + P a + P (') Recherches sur la probabilité des Jugements. V. aussi Catalan, Mélanges mathématiques (Mém. de la Soc. rov. des Sciences, 2' série, t. Il, p. 346). ( 19 ) a et {3 étant quelconques , nous aurons donc a'" — a'—‘p H H C,„ \ = (p -h 1) (a -H (3)™ (a -t- 8)”‘+'z”‘-'’-*dc « + ^yy (f3 ou m a"‘ H a” i = (p -t- 1) C,„_p4.,0 ' (a -4- (3)’'‘+'z"‘-''-'dz (P -+- az)“+‘ Cette transformée de In formule de Poisson se prête mieux aux applications. En appliquant cette formule, nous trouvons que la quantité entre parenthèses de légalité (4) est égale à -(,-i)C„_,,_,xyy |(^) -(^) jz-w.-. On a, par conséquent, =2.(2r/-2)(2r/-l)27.C,,_,,_, -(2r/-4- I Xly'l-'z''-' U 0 0 x+y x-\-yz iq-i x — y X — y Z j J dxdydz. (6) Cette intégrale, ou plutôt la fonction comprise sous le signe d’intégration, n’est pas symétrique en x et en y. On pourrait arriver aisément à une fonction symétrique , en remarquant que le second membre ne change pas de valeur si l’on remplace x par y, puisque ce changement revient à un mode de représentation différent des nombres de Bernoulli. En faisant la somme des deux intégrales ainsi obtenues, on ( 20 ) trouverait une expression symétrique, mais beaucoup plus com- pliquée. I\I. Catalan a donné, de la relation (2), une interprétation géométrique élégante ; l’égalité (6) pourrait s’interpréter d’une façon analogue, en considérant l’intégrale triple du second membre comme représentant la fonction potentielle d’une cer- taine masse agissante. SUR QUELQUES POINTS DK I.A THÉORIE DES FORMES ALGÉBRIOUES PAU M. C. LE F»AIGE , OHAKGÉ DK COURS D ANAI.Y.SE A L’UNIVKRSITÉ DE LIÈGE , HEMBRE DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES. SUR QUELQUES POINTS HE I,A THEORIE DES FORMES ALCtÉDRIOUES. I. Lit pliipiU’t des propriélés des Cormes algc'bricpies se dé- montrent fort aisément, eomme l’on sait, an moyen du ealcid symboli(|ue, elCeetué sur les polynômes homogènes, à nn nombre quelconcpie de variables, et dont les coelïîcienls sont alTeetés des coefficients polynomiaux. Dans la plupart des cas, en effet, on peut considérer une forme quelconque comme un monôme et effectuer sur ce dernier les opérations auxquelles se réduisent toutes les transformations qui donnent naissance aux formes invariantives, c’est-à-dire les transvections (Uebersebiebungen). Cependant, l’illustre Géomètre auquel la théorie des formes est redevable de tant de |)rogrès, M. Sylvester, a récemment fait connaître une propriété importante qui se révèle seulement pour les formes algébriques dans lesquelles les coefficients poly- nomiaux sont remplacés par les racines carrées de ces coelïi- cients (*). On appelle formes préparées les formes ainsi écrites. Par exemple H = «oX” -t- 1/ rt,a,x’,‘“'x2 est une forme préparée. On pourrait employer, pour ces formes, la notation a^” qui jouit de quelques-unes des propriétés de l’expression sym- bolique Ainsi la polaire pourrait s’écrire 1 / du du \ 1 / du du\ — -[Vi-, «vî égalité qui servirait de définition à l’expression symbolique. Néanmoins, il serait nécessaire d’introduire d’autres conven- tions pour arriver au calcul des transvcctions. II. Tout d’abord, nous rappellerons, en peu de mots, la pro- priété découverte par M. Sylvester. Si l’on effectue, sur les variables d’une forme quelconque, une substitution de module K /T|J ^Im k,, . ■ k,,„ ^mi kmï les paramètres de la forme sont soumis à une certaine substitu- tion, dépendant de la première, et que l’on peut dire par (') Journal de Borchardt, t. LXXXV, p. 9i. celle-ci. Cela posé, si l’on désigne en général par k„(,, le mineur de dans le déterminant K, on dira que la substitution K|, Ki's IT k,22 Y K kl,„ K ’ k,),! k,„2 k„,, Y Y " ■ ~K est inverse de la première (*). Le tliéorème de M. Sylvester peut alors s’énoncer de la manière suivante : « Deux substitulions inverses, opérées sur les variables d’une forme préparée, induisent detix substitutions inverses sur les coefficients. » Ce beau théorème a été démontré par M. Lipschitz d’une façon tout à fait générale et fort élégante (**). III. Nous avons été amenéà reconnaitre une seconde propriété des formes préparées (***), intimement liée à la première et suscep- tible des mêmes applications que le théorème de M. Sylvester. Nous appellerons, avec G.uiss (****), substitutions transposées les deux substitutions A-n /m. . .. A-.„. //,, k.,, , . A-,,., A = A'ii Icn . L V = A' 12 A’-22 . •• A’„,2 ^1/1 1 ■ • A-„,„ i bim A;.,,, . i. et nous énoncerons le théorème suivant : « Deux substitutions transposées, opérées sur les variables (‘) Gauss emploie la dénomination à' adjointe : Disquisitioncs Arilhnieticœ. 208 (Wekke, l"'' Band, S. 504). (■*) American Journal of Mathematics, t. 1, p. 536. (■“) Mathcmalische Annalen, t. XV, p. 207. (‘"■) Gauss, ojj. cil. A" 208. Jacobi appelle ces substitutions conjuguées. ./. de Borchardl, t. LUI, p. 205. Cf. Kronecker, Uerl. Monalsh. Avril 1874. A'ii A’21 A'i2 A'22 ( « ) (l'ime forme préparée, induisent deux substitutions transposées sur les coefficients. » II est facile de faire usage des notations symboliques pour la démonstration de cette proposition. Afin de rendre i)lus claire la démonstration, nous nous borne- rons d'abord au cas des formes binaires , puis nous rétendrons aux formes à un nombre quelconque de variables. Soient Â’ii /i'(2 I /. i. ’ fijl j les deux substitutions transposées, opérées sur une forme non préparée a" = («iX, -4- «2X2)" = box’l 'xj -1- n J).iX" ‘^xl u- -4- b„xS. . Cette forme deviendra, successivement, («Ixi -4- aixi)” = bôx't" -4- «,6ix'i"~‘x2 -4 6’ xj", (,\;xi -4- .Vjxj)" = b^xj" -4- «,bjxi’‘'*X2 -I- ••• -4- B„xj”. Mais nous savons (|ue — h^^a^ -4— a^ -4“ /r.224^2, *Vj -4- /\2|(/2î -^2 AtjoCïi -4- et que Pai' suite b,, (A'||«| -4- kylü^)" ’’ (A'21«| -4- koXIiY, b,/ ^ (i'iiai -4- k.2\af)” * {^12^1 -4“ k-2ia-if . Formons les coeOicients de (t’l~'‘al ou b^ et de a” '‘a'I ou dans les deux développements. Appelons A^_, le premier cœiïicient, et second. iNous aurons 1/ P Il — P n — 4/ \ , , . I II — ci\ in ^ ' A'{.,A;'r'’^''A'2, -4- ' '''' l” V 'll'l '‘21"11 “12 P — 1 y I ku'k\r^-'‘+'i4r'kn -4- Les différents termes de ces deux développements ne diffèrent que par les coefficients numériques. Mais à cause de la relation on a n — p\ P (A) Cette égalité contient toute la démonstration. En effet, nous avons l>u-^ Aj, , è, è, + ••• + „ 6„; ff; — [Aj, o] ^0 [A,,, i] 6| -t- -f- -i- ••• + [A,, „] f)„. Si maintenant nous voulons éerire les fonctions a^”, A’", sous la forme préparée, et si nous désignons par •' + ••• -+- s'=7i) dans 6p, sera 2Q ... t(i) R [L, 1-0, ... w.,) ... S (f,„. //,„) A'ù .. Celui de 6,, dans B, sera 2Q (ti, vi, «i) ff (<2! fi; «i) S ri 4^.l) Aji A^ .. • ù X a;; Aiî .. '• ^m»2 X a;: *2m • Cl «i») a'* A^i . .. A"' ml X A'^ A'’^ . .. A“'^ 22 m2 X ‘i ■ .. A"’". mm ( 9 ) On a, évidcmmcnl, les coiulilions /| ** • •+- t,„ = 7 ’ 1 Vf -i- Vi -+- • -+- = r', f i^) / . . . . 1 Xl\ -H -4- •* ■ -1- M,„= s' I et t ( -H 1^2 ’ •• + Ui = q, \ /2 Vî -+- • • + = l'j \ ((') [lour le premier système. Pour le second , on a -4- ^2 ' •• +* tm 7> 1 v[ -1- ej • • -V- î'm = r, 1 f (IV) 1 ^ M, -+- «2 • ■ • -t- = s 1 cl f ) -4~ V ] "4” .. -+- =q\ l'i -t- Vi -t- ■ ■ ■ -h u'.i = r', 1 } (n t,„ -+- -H • .. -+- = .s'. Par suite, les parties littérales des deii\ sommes écrites plus haut sont égales, car toute solution de (B) est une solution de (C') et toute solution de (C), une solution de (B ). Les fonctions numéri(iucs, Q, B, ... S, etc., sont définies par les égalités Q (h, r,, ... M,) = 1.2. 5... r/ 1.2. 5 ... <1 . 1. 2 . 5 ... î<, . i. 2 . 3 etc. Or il est visible que le rapport des coefficients numériques de deux termes des deux sommes, ayant meme partie littérale, est 1 . 2 . 3 ... •'. 1 . 2 . 5 .../'. 1 . 2 . 3 ... U — q'— r’ /' On retrouve ainsi, clans le cas général, l’égalité (A). Il nous paraît inutile de pousser plus loin la démonstration, qui s’achève comme dans le cas des formes binaires. V. De ce théoième se déduit aisément la proposition de I\I. Sylvester. Soit (Ig ' CTqCÏoAo “4“ \'^ A| “4“ * • • ~4“ CTyfCyAy , une forme algébrique préparée, à ?» variables Xj, Xj, ... x„. Si nous appliquons aux variables successivement les deux substitutions transposées A, y, nous induisons sur les coelïi- cients les deux substitutions, également transposées h. . . /.V L. . . In A' = L, lîi . In c, Ivî • /vv / |y /jy • In La sul)Siilution y, appliquée à nous conduit à Q -4- ClftA I y j la substitution induite est y'. Il est évident que si nous remplaçons, dans la forme a'", les y, par les x, ce (|ui se fait par la substitution D inverse de A, nous sommes ramené à f/^". Mais on voit que les a' s’expriment au moyen des a, par la substitution D', inverse de A'. Or, comme il ne s’agit ici que de déterminer les substitutions, il est démontré qu’une substitution D, inverse de A, induit sur les paramètres une substitution D', inverse de A'. C’est précisément le théorème de M. Sylvester, dont on a ainsi une démonstration purement algébrique. ( 11 ) VI. On pourrait, d'ailleurs, employer la méthode de M. Lip- scHiTZ, méthode qui permet comme l’autre de faire ressortir la liaison intime existant entre les deux propriétés des formes pré- parées. Nous allons exposer ce point en nous servant des notations employées dans le Mémoire du savant Professeur de Bonn, et en reproduisant la démonstration de notre théorème (|u’il a bien voulu nous communi(|uer. Soit F (Æ, , .X2, ... qXq -t- -1- • • • -4- rSvf vXy , ( I ) une forme préparée, dans laquelle on opère, sur les variables, une substitution -4- lia.iJh -4- 4- . (a = 1 , 2, ... h). (2) La forme devient G (y,, ?/j, ... MoYo -4- 1/ nr,(/,Y, H 4-1/ CT./y.,Yv, (5) et la substitution opérée sur les coclllcients est Lf//o d/l d/vJ (4) Si l’on applique, au contraire, la substilulion K„,i K„, K„ + - (.5) on trouve II (z, , Zj, ... Z„) =1/ CTo/(oZo -4- 1/ Wi^iZi -4- -4- 1/ n„/ivZv. (fi) Or, dans son Mémoire, M. Lipsciiitz fait \oir (pie le théorème de M. SvLVESTEii se traduit, algébriquement, par l’égalité (ifx _ dff/3 (Ihp d/ (7) Ces indications suffisent pour comprendre la démonstration donnée par M. Lipsciiitz. « D'abord, je remarque que les dérivées partielles, désignées par sont composées exclusivement des coefficients de la substitution. Donc, si après avoir appliqué à la forme F (x, , Xj, ... x„), la substitution qui provient, par transposition, de la substitution (2), vous formez le résultat F (x,, Xs, ... x„) = L(ri,r2, ... ?•„), L = î7o/ofiü CTl/jRj *+" •" -4- , où Rq, Ri, Ry dénotent les mêmes fonctions de rj, r^, ... r„ que Xq, X|, ... Xy de x, , x^, ... x„, vous aurez les expressions des variables r„, ,x, -+- }Xj H -r- K„,„x„ En conséquence, les r„ dépendent des x tout à fait de la même manière que les x„ dépendent des r dans le système (b). C’est pourquoi la comparaison de l’équation C CTofoRo nTj/jRj -+-••• “H l^CTy/yRy = ^ ’^o/flXl + H- ••• +1/ Cy/.yXy , avec réqualion contenue dans mon Mémoire VugfoXo H- l/0,/,X, h l/Ü^/yXy uJtgZg -4- 1/ ST|/îlZ| -4- ••• -+- J , met en évidence que la dérivée partielle signifie la même chose (|ue la dérivée partielle Or la relation (7) étant prouvée, on a île même la relation dlg ^ dg^ dfp dfa qui exprime votre théorème pour une forme d’un nombre quel- eonque de variables. » YII. Nous ne démontrerons pas les propriétés qui résultent immédiatement de ees théorèmes, quant à l’action mutuelle des formes invariantives les unes sur les autres. Le théorème de IM. Sylvester a permis d’ajouter différentes formes d’opérations invariantes, à celles que l’on connaissait déjà, formes qui contiennent les symboles dilférenliels de., pris par rapport aux paramètres. On ne connaissait guère, dans ce genre, que le symbole Voici une démonstration fort simple de la propriété invarian- tive de ce symbole, difi’érente de celle qui se trouve, par exemple, dans les traités de M. Salmon et de Clebscii (*). Les variables «0» “n ••• 5 5 ... Ct^^ 9 étant eogrédientes, les deux séries “i, ••• a„, d d d d(ia dui du,, sont contragrédientes. Par suite, la somme que nous avons écrite est un divariant. (') V. aussi Clebscii, Ueher symholische ünrstellunij (dycbraischeii l'ormen (Journal de Borciiardt, t. LIX, p. 5). ( ) 1-.H même ilémonsiration s’appli(jue au symbole 2 {|ui permet d’introduire, dans un covariant, une nouvelle série de variables. VIII. 11 peut être intéressant de connaitre la valeur des déterminants que nous avons désignés, plus haut, par A' et Un moyen simple de déterminer celte valeur consiste à former un invariant particulier d’un système de formes algébriques. Soit, par exemple, /I — 5 , w = 2; A = (a(3' — (3a ). n} l^3a*a' \/ 3aa'^ a'^ A' l^5a'5 a"3'4-2aa'p a -H i>aa'5' V/Sa'^S' l/3af a'5- -a- :2a5S' aS'- a- 2a'S5' l/?a'S'- f b^53-p' l^3p5'- Or, si nous formons le combinant, «ü a, (li «3 K bt b. 63 p = Co Cl Cl Cô d„ (Il (lî dz des (jualre foimes ! Cl 5 d? on a ), P' = = J P, > = — (3 . I -a- 3 . 1 -a- 3 . I a- 3 . 1 ) = • 2 1.2 .Mais il est visible que P' = A'P. Donc En général ’i(«aa) A' = o' . l>o iliéorème est un cas particulier d’une propriété plus géné- rale, due, pensons-nous, à M. Baioscin. Aussi ne donnons-nous cette proposition que comme application d’une méthode qui permet de découvrir plusieurs propriétés des déterminants, comme nous allons le faire voir. D’ailleurs, c’est à propos de recherches sur la théorie des formes algébriques qu’ont été découverts, par Lagrange et par Gauss, les premiers cas particuliers connus d’un théorème impor- tant sur les déterminants, le théorème de la multiplication (*). On nous permettra peut-être d’introduire ici une démonstra- tion, nouvelle, pensons-nous, de eette propriété et qui se présente assez naturellement à l’esprit, si l’on se rappelle l’histoire de la découverte de cette règle, vérifiée d’ahord, dans deux cas parti- culiers, par les illustres Géomètres que nous venons de citer, et étendue ensuite au cas général par Cauchy et Binet. Théorème. — Si la règle de multiplication des déterminants est vraie pour deiu déterminants d’ordre n — I , elle est vraie pour deux déter minants d’ordre n. Soient et A, = ± [«h«2ï ••• [6u6,i ... 6„„] A = ± [c„C2î ... c„„], a Ai On a les identités sui\ antes : 1 A„ -f- ^15-4 11 1 e,„A,„ = = A|, ID) A,i «.jA,. -I- «„.A,„ = = 0, i = 1 A A,.= = A, 1± [r„ <‘ti ■■■ '’/i/il t De CiiAii r 1-2 A 12 • C|„A,| AA„ = c>*<» • Ci„ r,.i (‘ni (*) Lsürssge, Recherches d’ Arithmétique (Mém. de Berlin, 1773. OEiivres, t. lit, p. 723). — Gaiss, üisquisitiones Arilhmeticœ (Werke, 1'"' Band, S. 127, 504 U. tr.). ( ) on déduit, en ajoutant à la première rangée les (n — \) der- nières respectivement multipliées par Ajg, Aj;, ... A,„, et faisant usage des identités (D), AA„ 6ii 6)2 ... 6)„ Cil Cii ... Ci„ X. C»I C„i ... (■„„ p=ft (•« = 2 . p='2 Alais, en vertu de l’hypothèse que nous avons faite tout d’abord, le mineur de par exemple, est égal au produit do A,, |)ar B,, ; d’où AA]) = A) [6)).\))Bn -t- -+- ••• -4- 6)„.\))Bj„]; et enfin A = A,A2. Le théorème étant vrai pour n = 1, 2, ô, ... est général. Nous pouvons faire observer que cette démonstration s’ap- puie exelusivemeni sur des identités : par conséquent nous n’avons pas besoin de la diseussion d’un système d’équations du premier degré (*), et nous évitons eomplétement, du moins nous le pensons, l’obscurité et la longueur des démonstrations fondées sur la théorie des permutations (**). IX. Reprenons maintenant les applieations que nous voulions faire de la théorie des formes. Nous rencontrerons d’abord quel- (]ues cas assez curieux d’addition de déterminants. Soient n formes algébriques, du n’"' ordre ; «, = ((" , = 6; , ... u„ = 1“ ; (') Pour ce premier mode de démonstration, voir notre Note {N. Cuir. Math., t. V’, p. 7C), ainsi que le travail de M. Ja.met, ilnd., p. 79. (■*) V'oir les démonstrations, peu différentes entre elles, de Cauchv, Jacobi, IIesse. Cette méthode est parfaitement exposée, nous semhle-t-il, par M. Lipschitz, Gi'iindlagen des Analysis, pp. 541 et ss. ( ^7 ) formons le combinant (*) dx'l^' dxt' dx”~* d” *M, d” '«5 d^^'u,, dx” '^dx\ dx’!~'^dxi dx'l~Hxt d" 'Ui (/" dxl^'^ dxt~'^ dx'i~' Si, au lieu de celle nolation, nous employons la nolalioii s\m- bolique, ce covariant devient a'I hr% . . l’i '/x U';- 'üMj. b'I ’bj)^ . I.'! OU «r 'a. br\ . .. /? a” * b’i ' .. ir' «r*«j br% . . /;• % «r ‘ b”~' . .. /r* (o,X|-t-fl2.ri) {l>iX,-\-biX^) ... (/,x,-4-/j:rj), valeur qui doit cire identique à 0„X| ■+■ rtiXi baX, -4- biXi /flX, -4- /,Xj a,X| -4- «o.r» b,X| -4- b.0 -H -+- b, b, . • b„ bo b, . . b^_, : • • 1 l, l, . . L lo /. . ■ lo h • flo di ... Mn-Î d„ ... 2 lo li ... /„-* /„ et d’autres relations, tout à fait analogues, que l’on trouvera sans dilliculté. On a donc ce théorème : La so?nme des n déterminants que l’on obtient en prenant dans le tableau rectangulaire «il «lî «ln+1 A = «il (ifi «in+1 ««1 U„î ■ «un fl successivement n — 1 rangées formées des n premios éléments des rangées correspondantes de A et une rangée formée des n derniers éléments de la rangée restante de A est égale au déter- minant formé des n — I premières colonnes et de ta (n + l)""' colonne de A. Par exemple abc \ a b c b c 0 1 U b 0 a b' c' -4- 1 b' c' ü I -t- a’ b' c' = j a b' 0 b" c" 0 , a" b" c' a" b" c" 1 a" b" 0 1 X. -Nous signalerons encore une propriété, plus importante, à laquelle nous avons été conduit par la théorie des formes, pro- priété dont nous donnerons la démonstration dans un cas parti- culier. En appliquant le théorème précédent et les autres proposi- tions analogues, on voit cpie, si le combinant ( ab) [bc) [ca) aj)^c^ ( 19 ) des trois formes est identiquement nul, o„ a, «î «3 60 'h h. b. ^*0 ft Cj = 0, et réciproquement. Mais en combinant l’identité (ab) (bc) {ca) = 0 , avec l’identité connue {ab) -V- [bc) a J -t- (ca) b^ = 0 , on en déduit aisément [ubfcl H- [bcfal ■+- [cafbl = 0. Doue il existe une relation linéaire entre les éléments d’une même colonne de A, On peut démontrer cette proposition pour des formes de degré quelcomiue; seulement la méthode diffère complètement, sui- vant que ee degré est pair ou impair. Ce n’est pas le lieu de développer ici ee point que nous rencontrerons ailleurs. Ce théorème obtenu, il était facile d’en donner une démon- stration indépendante de la théorie des formes (*). XI. Cette proposition s’applique à la démonstration de quel- ques propriétés des déterminants nuis. Soient Al = [aiia-22 ... «„„] = 0, A2 = [«22a53 ... a„„] = 0 , A,i-t-i [®p+i, ... a„„] 0, (‘) Notre savant collègue et ami, M. P. Mansion, qui a retrouvé ce théo- rème, en a fait de belles applications à la théorie de l’élimination. V. Bull, de l’Acad. roy. de BeUj., t. XLVII, p. 5ô(>. Nous l’avions employé nous-méme dans la théorie de l'involulion. V. Anu. de la Soc. scient, de Bruxelles, t. II, p. 2b; BuU. de. l’Acad., I. XI, IV et t. XVLI; Mcm. de l’Acad., t. XLII, p. 40. ( 20 ) avec les conditions «n «13 «22 «23 . • «»2 • ««3 VA O «23 ■ • «b5 «1» «2ii «2» • «-B on a «21 «22 • «2,. «31 «32 • «3». «»l «»2 • • «..B ®'l ^*.Ï2 *'iil 0»2 <^5.1 = 0, etc, Soit , par exemple, «Il «12 «13 «14 «22 «23 «24 ' «21 «22 «23 «24 = 0, A2-= «31 «32 «33 «34 . «32 0.^2 «35 «51 «42 «45 «41 «44 j «43 «44 De on déduit ^3 = «33 «31 «43 «4* A, 0 «2-, a»j «32 «33 «3i «42 «43 «44 «32^32 4- (4j,2Aj2= 0. Mais on a aussi 0 «23 «24 «33 «33 «34 = «43 «43 «44 «33^^32 4- «43^42 = = ü. «32 «53 «54 I — «42 «43 «41 1 Donc VA ( 21 ) Cette égalité, combinée avec les précédentes, donne d’où Mais Il en résulte et enfin ü rt,2 O «22 «r.l «52 «41 «42 ku:,i H O II y, O «J, «52 «.-,2 ^■«32 I «51 «:,2 I «41 «42 «13 «14 «25 «24 «53 «34 «43 «14 = 0. «15 «H «25 «24 «55 «54 «45 «11 ^ «42 = «35 «34 I «43 «44 I = 0; = 0. = 0. Corollaire I. — Si le délerminanl A, esl sjiniètrique, les déterminants reclanqulaires , obtenus en prenant les colonnes ou les rangées correspondant aux éléments de , sont nuis. En effet, supposons que l’on ait, dans le cas actuel. «13 «23 «53 «13 1 «14 «24 «34 «41 1 et, par exemple. On en déduirait ou «13 «23 «14 «21 I «31 «32 i «41 «12 ’ii = 0, contrairement à l’Iiypothèse. Application. — 15 1 1 6 3 6 18 1 18 = 0, 18 54 3 18 54 On en déduit j 1 6 I 3 18 1 18 5 54 CoHOLLAiRE II. — Lovsque le délerndnant est doublement sijmé-, trique, tous les mineurs compris dans la bordure correspondant à sont nuis. Pour que le déterminant soit doublement symétrique, il faut et il suffit que n-i+1- Pour nous borner encore à un exemjile simple, soit «Il «12 «13 «14 «15 «21 O-.î «23 «24 «25 «31 «32 «33 «34 «35 «i. «12 «43 «44 «4.5 «M «S2 «33 «34 «55 De on déduit Puis = 0, Ao = 0, A,= 0, A4==0. «44 a «43 « «53 a «31 «32 0, n.i «4 = ü. «12 a« «13 = 0. Rem. Si A, = 0, A4 = (), tous les mineurs principaux sont nuis. On peut rapprocher cette propriété des déterminants double- ( 25 ) menl symélri(|nes d’une propriété du résidiaiit do deux l'ormes algébriques. Soient R = 0, R, = 0, les eondilions nécessaires et suffisantes pour que les deux forincs algébriques de degré n aient un facteur coniniun du second degré (*), R étant le déterminant de Bezoct. On sait aussi que tous les mineurs d’ordre (n — 1) de R sont nuis. Le nombre des éléments indépendants d’un déterminant dou- blement symétrique est poui- n impair, et — |iour n pair. Le nondire des éléments indépendants, pour R, est égal à 2» -1- 2. Donc, à partir de ii = 7, le déterminant doublement symé- triipie contient plus d’éléments indépendants que le résultant, (') à ce sujet les dilïérenles Notes publiées par M. Mansion, Sur la théorie de l’élimination (Bui.l. de l’Acad., t. XLVllI, pp. 165 et ss,). I SUR CERTAINES FORMULES DU MOUVEMENT ELLIPTIQUE PAR J. GRAIIVDOIVGE , CHARGÉ DE COURS A L’UNIVERSITÉ DE LIÈGE. SUR CERTAINES FORMULES DU MOUVEMENT ELLIPTIQUE. Désignons par r le rayon vecteur d’une planète, vs la longitude du périhélie comptée à partir d’un point fixe de l’orbite, u l’ano- malie excentrique de la planète, r sa longitude vraie, n le moyen mouvement, e la longitude moyenne de la planète à l’origine du temps. Il en résulte que v — rs est l’anomalie vraie de la planète, et ^ = nH-£ — CT l’anomalie moyenne, et nous aurons les for- mules connues (*) : U — Ç = 2 Aj sin iÇ, r = 2 B. cos iK , V — CT — Ç = 2 Cj sin fç . On sait que les coefficients A,-, B,-, C,- peuvent être exprimés par les intégrales définies suivantes : A,- Bi = C. = '"2 ^7t - f (u — O sin içdç, 2 ae dA, - / r cos i Çai; = T —r ’ TT *5 % de - r {v — CT — ç) sin içdç. TV'i (*) Le Verrier, Annales de l’Observatoire de Paris, t. I", p. ii)9. ( 4 ) On obtient facilement les valeurs de A^, B,- en séries ordonnées suivant les puissances de l’excentricité e. Quant aux C,-, on sait que l’on peut les trouver au moyen de l’équation des aires : r* 1 — du = (1 — c*)* dç, . a lorsque l’on connaîtra le développement de Or, pour trouver ce développement, on fait ordinairement usage de la formule de Lagrange; mais, on peut obtenir l’expression de ^ d’une manière directe, en observant qu’en vertu de la formule - = 1 — e cos U, a - est une fonction de e et de Ç. On a donc Or, d[- d - dK du de de. \a/ r\ \a dÇ \aj dç d(- De la formule (1) on tire : dl- \a ~di du = e sin M — ) dK et, à cause de la relation M = Ç -4- e sin U, du 4 on a : 0) (2) dç 4 — e cos U r Par conséquent ( 5 ) 9 2 e sin U . a . , , - = 2e sin M = 2 (m — ç). r D’autre part, on a aussi : de la formule (1) on tire : — ; — = — cos M -t- e sin M — > de de et de la formule (2) : d’où : du sin U de \ — e cos u ’ e sin* U cos U H 1 — c cos M e — cos U i — e cos M Par conséquent, 1 de r = 2-. e — cos U a i — e cos U 2(e On a donc cos u). 2 = 2 (m — K)dK -t- 2 (e — cos u) de. Il nous reste maintenant à remplacer u — et e — cos m par leurs développements en séries. Or, ( 6 ) U — Ç = 2 A, sin iÇ; quant à e — cos m, on le détermine de la manière suivante. De la formule (1) on tire : r 1 a — cos U = or, on a (*) ; Par suite. On a donc enfin e r e e „ dA. — = 1 -i > — — cos îÇ. a 2 i de 3 1 ,,, dA, — cos u = ~e > — — cos iÇ. 2 i ^ de 1 d\ i d (-] = 3ede 2 2| A( sin i^dç — cos iÇde En intégrant, il vient : 3e* 2 — = C -H — r 2 A, cos ïî;. ar 2 ^ On détermine la constante C en observant que pour e = 0, on a ^ = 1 ; par conséquent C = 1, et il vient alors ; 3e" 2 ^ ^ H 2 A; cos iÇ. 2 i Remarque. — Dans la démonstration précédente, nous avons fait usage du développement connu de^. On peut d’ailleurs l’ob- tenir facilement au moyen de la formule e sin U du = e—i \ — e cos U de (') Le Verrier, Annales de l’Observatoire de Paris, l. I"', pp. 201 et 202, de laquelle on tire : dA, dAj e sin î; -+- e -r- sin 2Ç h de de Par suite, en intégrant : , dA, e dAi — C — e — - cos ç cos 2Ç — de 2 de C' étant une constante par rapport à Ç, mais elle peut être une fonction de e. Pour déterminer C', prenons la dérivée des deux membres par rapport à e, nous aurons : d de dC d de de cos i; — etc. Mais, d’autre part, on a : e — cos U 1 , -H de i — e cos ti e 1 — e^ i — e cos ul e i du , - t — (t — e') — = - [l — (1 — e^) 1 1 -+- A, cos ç 2As cos 2i; + ••• | ] i — e^ e (A, cos i; -h 2A2 cos 2Ç d(^) En identifiant les deux expressions de— on trouve ; dC Te ^ d’où : dç C'=--+- C", 2 C" étant une constante par rapport à e et Ç. On a donc ( 8 ) dA, — - cos i; — de e dAj 2 de cos 2Ç Pour déterminer C", on fait e = 0, et par suite 1 ; on en déduit C"=i, et, par conséquent, on retrouve le développement dA, e dAj e — — cos Ç — cos 2Ç de 2 de connu : SUR LA POSSIBILITÉ DE DÉDUIRE D’UNE SEULE DES LOIS DE KÉPLER LE PRINCIPE DE L’ATTRACTION (A PROPOS D’UN MÉMOIRE DE M. V. G. IMSCHENETSKY); J. GHAIIVDOIIOE , CHARGÉ DE COURS A L’UNlVERSlTÉ DE LIÈGE. SUR LA POSSIBILITÉ DE DÉDUIRE D’UNE SEULE DES LOIS DE KÉPLER LE PRINCIPE DE L’ATTRACTION. Dans une Note lue à l’Académie des sciences le 9 avril 1877, M. J. Bertrand résout le problème suivant : n Si Képler n’avait déduit de l’observation qu’une seule de ses lois : Les planètes décrivent des ellipses dont le soleil occupe le foyer, on aurait pu, de ce seul résultat érigé en principe général, conclure que la force qui les gouverne est dirigée vers le soleil et inversement proportionnelle au carré de la distance. » M. Bertrand trouve que les composantes de la force sont {Comptes rendus, 1877, pp. 671 et suiv.) : et par suite la force est dirigée vers l’origine des coordonnées (le foyer) et inversement proportionnelle au carré de la distance. M. Bertrand ajoute {Comptes rendus, 1877, p. 673) : « Il serait intéressant de résoudre la question suivante : En sachant que les planètes décrivent des sections coniques, et sans ( 4 ) rim supposer de plus, trouver l’expression des composantes de la force qui les sollicite, exprimées en fonction des coordonnées de son point d’application. » Nous connaissons deux solutions : La force peut être dirigée vers un centre fixe et agir proportionnellement à la distance ou en raison inverse de son carré. En existe-t-il d’autres? » La méthode précédente pourrait conduire à la solution de ce problème, mais les calculs sont tellement compliqués qu’aucun géomètre, je crois, ne tentera de les exécuter avant d’avoir trouvé le moyen de les simplifier. » Dans la séance du 16 avril {Comptes rendus, p. 731), M. Ber- trand indique un moyen de simplifier les calculs, en reconnais- sant que la direction de la force doit passer par un point fixe. Avec cette restriction, M. Darboux résolut alors le problème suivant (Comptes rendus, p. 760) : « Sachant qu’un point matériel soumis à l’action d’une force CENTRALE décrit toujours une conique, trouver V expression de la force. » M. Imschenetsky, dans le travail imprimé qu’il m’a prié de présenter à la Société des sciences et qui est extrait des Mémoires de la Société mathématique de Kharkoff, a traité la question d’une manière générale, sans faire usage de la restriction que la force est dirigée vers un point fixe. Je crois utile de communiquer à la Société quelques détails sur ce remarquable travail de notre savant correspondant. Je saisirai celle occasion pour introduire quelques simplifications dans les calculs. En désignant par X, Y les composantes de la force qui sollicite la planète, les équations différentielles du mouvement sont : dx , du , dx' du' 0) Le problème consiste à déterminer X, Y en fonction de x, y, de manière que l’équation de la trajectoire soit de la forme Ax* ■+■ 2Bxî/ -h Cif ■+■ 2Dx -h 2Eî/ -+- F = 0. (2) ( 5 ) Pour résoudre la question, M. Imschenetsky met l’équation (2) sous la forme H- ^rxy = [ax by + cf, (3) en posant : y- E D c = l/F, b = — r ’ O = — = ’ \/F 1/F D* E' DE ' F ’ ^ F F Posant ensuite : = px^ -+■ qif ■+- ’irxy, l’équation (3) prend la forme u = ax by c\ (4) cette dernière équation, dans laquelle a,\b, c sont des constantes, doit être une intégrale des équations (1). En dilférentiant deux fois de suite par rapport à t, et en ayant égard aux équations (1), il vient : {px-^ ry) x' + {rx h- qy) y' ax by — 5 (o) U »’’/) 7.!/) Y aX + 6Y = U [(px'-»-rî/')x'-+-(rx'-t-7y')î/'] \{px-+-ry)x-i-{rx+qy) ?y] [ipx ry) x' + {rx -t- qy) y']^ Cette dernière équation peut facilement être mise sous la forme suivante ; oX -4- 6Y = {px ■+■ ry) X -4- (rx -4- qy) Y (pq — r") (x4/' — x'yf (6) Des équations (5) et (6) on tire : px H- ry {pq — r^) y' [xy' — x'yf Cl = J w yr{Xy' — Yx') Ij w _ ip(] — i^y' — ^'yf U [Xy' — Yx') (7) (8) En différentiant l’équation (7) par rapport à et ayant égard aux équations (1) et à l’équation tP — px^ + q%f -+- 2rxî/, on obtient : [px' -+- qy') [(px r y) X [rx -t- qy) y] 0 (px + qy) [{px -4- ry) x' + (rx + qy) y'] {pq-r%xxj'-x'yf „ , (px -h ry) x' -4- (rx -+- qxj)y' TFT'' — ^ U [\y — ^ X ) 3X 3X y Jx 3)y DY . 3Y 3x ^y Xy' — Yx' -I- 2 [pq — r") xj' [xxj' — x’y) (xY — xjX) tâ [Xy' — Yx') équation qui, en supprimant le facteur commun pq — r- ) xP se réduit à la suivante ; , , n {^y’-y^JL - , (p^ ry) x' -4- (rx -4- qxj) xj' -J > Xî/'-Yx' m' -y /DX , 3X \ — x'h y \Jx 3y 1 1 y'- 1 (3Y • DY ) — x'h y'\ Ux 5y 1 |x'| xy- Yx' 2xy' (xY — xjX) [xxj' — xjx^) Xy' — Yx' (9) ( 7 ) Cette équation ne contenant pas de constante, et étant la con- séquence des équations (1) doit être une identité. Or, cela est impossible, quelles que soient les fonctions X et Y indépendantes de æ' et de y’, à moins que le binôme \y' — Yæ' ne soit un diviseur de xy' — yx'. On le démontre en supprimant le facteur xy' — xjx' et en supposant ensuite x = x', y = y', ce qui rédui- rait l’équation à — 3?/ = 0, si cette hypothèse n’annulait pas le dénominateur \y' — Yac'. On peut donc poser : X = Vx; Y = V2/; 011 tire de là : Yx — Xî/ = 0, par conséquent, la force passe par l’origine des coordonnées. En remplaçant dans l’équation (9), X et Y par ces valeurs, on trouve que la fonction V doit satisfaire à l’équation aux déri- vées partielles suivante : 5V 5V 3V , a: y' y Pour obtenir la fonction V, M. Imschenetsky emploie un pro- cédé particulier. Mais on peut trouver cette fonction par la méthode ordinaire, en posant les équations différentielles ordi- naires suivantes : dx dy x' y' 3V On en tire : dS x' {px -4- ry) y' qy) I (px -t- l'y) dx -H (rx ■+- qy) dy x' (px H- ry) -H y' [rx -i- qy) d\ 3V — T\^'(p^-^^y)-^y'i^^-^qy)\ d’où : U‘ 2î<* 3V ou bien encore : du dV U 5V En iniégranl cette dernière , il vient : V = -ü = . Par conséquent, {px^ qy^ 2rxyY X (IX Y = {px^ -+- qy'^ ■+■ 2rxyY (px^ qy^ -t- 2rxyY Ce sont les composantes d’une force F = . l/x’ -t- P* px F.y U" pR (px* qy'^ +- 2rxyY R désignant la distance du point à l’origine. En particulier, si D = 0, E = 0, l’origine est au centre; on a alors a = 0, 6 = 0, et par suite : F = c* c’est l’une des deux solutions connues : la force dirigée vers un centre fixe, et proportionnelle à la distance. Sip=l, q = \, r — 0, on a : R = ax 6^ c, M = R. Par suite : P c’est la seconde solution connue : la force dirigée vers le foyer et en raison inverse du carré de la distance. Remarque. — J’ai fait voir dans la Note qui précède que la fonciion V peut être obtenue par la méthode ordinaire d’intégra- tion des équations aux dérivées partielles. La méthode employée par M. Bertrand (*) pour le cas considéré dans son Mémoire peut être appliquée à l’équation actuelle ,3V 5\\ , ^ ^ , -+-.V TP iV^-^ ry) -h y {rx qy) | . r)X U Ij V La fonction V ne devant renfermer ni x', ni y', l’équation précédente exige que et ~ soient respectivement proportion- nels à px-i-ry, et à rx-hqy. Nous aurons donc ; 3V OV OU bien : 3x iy px ry rx -t- qy ^ ^V , 3V (rx -I- qy) — — (px -4- ry) — = 0. ox oy De cette équation aux dérivées partielles on tire le système d’équations différentielles ordinaires dx dy dV rx -h qy — (px -t- ny) 0 Les deux premiers rapports nous donnent ; (px -4- ry) dx -4- (rx -4- qy) dy = 0, et en intégrant : px* -4- qy^ -4- 2rxp = const. Par suite, \ = f (px* -4- qy^ -4- 2rxp) = ^ (w). (') Comptes rendus, t) avril 1877, p. C73. ( 10 ) On en tire : DV DV Ml JV px H- ry ix in ix Ml U 5V DV Mi ?V qy rx Mj iu ^y 3m m et l’équation aux dérivées partielles devient alors d’où : 3V 5V 1 3m U comme ci-dessus. NOTE SUR QUELQUES PROPBIÉTÉS DES DÉTERimMS MULTIPLES -I. OEÏlUY^i^SS. CAMJIDAT EN SCIENCES PHYSIUCES Eï MATIIÉMATIUEES. V-tf/. AiAüù-iT^'^My ■ r< PCf» ' , '. »>»!« 4. ’fîSM ^’p^'^"'■il■^';fe■■0 '?■ 'i Vf :, ■ y%f' .îr*'.,,. ■■*% , ' I ^f!^'lvr ‘ W--," ■ ? ,. ■'' ■■■ . :M . r ‘ ■* ^' V,*#i f"' b W*W ' dk'Ji^S : ïr-''%'W . : '*? ■■ 3;riS^ .y ;:fi ^ ■ , ,;v ^|i ■ kfc. :■.■ •;' :;m V ."ÿ^’^^ ■"''* ' ■ >;t -‘K\L A- ’ . iV - I • ' ... . . f A-. kk.^ kÆA" v^ Ikjÿ 'i”.;.'îV ■• ï..-- •'■•5 «■ ■'.'.si- *»'••■ > "v ‘^•'■’ • t- ■*'■' fti' r*i ' k“l4'-y <ît/ “• 'Vî „'■■)'. .ï m-ri'-kyy , : ;■ vlie ,* F ./ - ^ ■ ■ ■ iMiSk ‘ t ’-^A y NOTE SUR QUELQUES PROPRIÉTÉS DES DÉTERMINANTS MULTIPLES. Dans un mémoire inséré parmi ceux de la Société royale des sciences de Liège, M. Le Paige a signalé une curieuse propriété des déterminants multiples à n rangées et n+ 1 colonnes (*). La démonstration qu’il en a donnée est fondée sur la théorie des formes algébriques. Il semblerait préférable d’y substituer une démonstration directe, s’appuyant exclusivement sur les propriétés des déterminants; c’est ce qui nous a engagé à repiendre cette question. Nous aurons l’occasion en même temps de signaler une généralisation intéressante du théorème de M. Le Paige. La propriété dont il s’agit peut s’énoncer comme il suit : La somme des n déterminants gtie l’on obtient en prenant, dans le tableau rectangulaire a,, «12 «In «I..+1 «21 «22 . «2„ «2n+l «ni «»2 • «n„ «niH-1 successivement n — I rangées formées des n premiers éléments {') Sur quelques points de la théorie des formes algébriques , p. 18 (Mém. DE LA Soc. ROV. DES SCIENCES, 2""' SCric, t. IX). ( 4 ) des rangées correspondantes de A et une rangée formée des n derniers éléments de la rangée restante de A, est égale au déter- minant formé des n — I premières colonnes et de la (n -i- l)>ènie colonne de A. Première démonstration. Remarquons d'abord que, dans le cas de n = 2, le théorème a lieu : il est exprimé par l’égalité 0)1 0)3 Oji Oj3 Pour en donner la démonstration générale, prouvons que, s’il est vrai pour un déterminant A' à n — 1 rangées et n colonnes, il l’est également pour un déterminant A, à n rangées et n -t- 1 colonnes. Afin de démontrer ce lemme, développons la somme Id des déterminants obtenus conformément à l’énoncé. Nous aurons Qn-I.n a„,i Les éléments n,,, 0,1 > <^31 » •••> sont multipliés, chacun par ia somme de » — 1 déterminants d’ordre n — 1 . Celle qui multiplie o,-) est • «in «îi •• «in -h •• • -H «îô • «in+l On— l,î • • «n-t.n «n-1,3 •• • «n^l. n+1 «n-),î • • «n-l.n a», 3 • ■ «n, n+l «ni • • «nn «ni . . * ^nn «Il «IJ • • «In tZj( «lî . • «In «il «JJ • «in -i- «il ■ • • «in «n- 1, 1 «n-l.i •• «n-l,n «n-l ,2 «n-1,3 • • «n-l,n+l «ni «nS «ni «ni • • «nn nn «li «13 •• • • • «ln+1 «il «iî -i- «11 «12 «12 «13 -+- = «22 «25 tt-jj Cf ( 3 ) somme obtenue en considérant le déterminant rectangulaire «22 «23 • .. «2n+l A' = «32 «33 • • «3,. «3»4-1 «n> ««3 • • «,», «lUH-l et en opérant d’après la loi établie dans l’énoncé. La démonstration du présent lemme suppose le tbéorème vrai pour un déterminant A' dont les rangées sont au nombre de n — 1 et les colonnes au nombre de n. La somme des déter- minants qui multiplient a^l^ est donc «22 a.,- • «2„_ 1 «2n+l «32 «53 • ■ «3„-l «n2 «„3 • • «„,, -1 1 De la même manière, la somme des déterminants qui multi- plient ( — Co]) est «12 «13 • «1« «13 «In «32 «33 • «3„ -4- «33 «3„ «n-i,2 «n 1,3 • • «» l,n «..^1,3 «n-1,4 ■ «ti-l,n+l «n3 «»4 • «nn + l «»2 «„3 «13 «U «ln+1 «32 «33 • «3b «»-l.‘ «»-l,3 «B-I,B «„2 «,.3 ■ «BB Considérant le déterminant rectangulaire «12 «13 • «IB «1,B4-I «32 «33 • «3„ «3,b+1 «B- ,2 «n-1,3 • • • «B-1, » «B-l.B + l «»3 «B„ «B,B+1 on voit que cette somme est égale à «)2 fl|3 • «1 n+1 Û32 «33 ■ ®3,n-I «3 ««2 0„3 • «n n+1 De même, le coefficient de aui, dans le développement de est a, 2 0,3 . • f*lB— 1 ®Ib+I «22 .... ■ «2n-l O2B+I W<-),2 ®<+l,2 (h+l,n-l «A-+-1, rt+1 «„2 ■ «B, B 1 «B, BH-f De sorte (jue l’ensemble des termes contenant , a,), 031, , aki, , «ni peut être mis sous la forme «Il «12 «l,B-l «1,B+1 «21 «22 • • «2,b-I «2,b+I «H «A2 • • • «t.B 1 «*.B+1 «Bl «b2 • ■ • «B, B-l «n, M+l 11 reste à considérer la somme des produits que l’on obtient en prenant, dans les premières colonnes de les termes nig, •••> f'n-2 et en les multipliant par les mineurs corres- pondants. Cette somme peut s’écrire sous la forme ^12 ^^13 • * * ^In «22 «22 «23 • • ■ «2« a„2 a„2 ... a„„ Ce déterminant étant nul, 29 se réduit à D. C’est le résultat auquel nous voulions parvenir. ( 7 ) Seconde démonstration. Développons chacun des n déterminants de respectivement suivant les éléments des rangées n, n — 1, « — 2, , 5, 2, 1. Si nous combinons convenablement les différents termes ainsi obtenus, la somme considérée devient celle de n déterminants du ordre : t(l2 «12 . . a 1 «13 «13 ... «21 «23 «23 • • • «2» «m-1,2 • • «»-l,n a n-i 1 «„-l ,3 «n-1,3 ••• «»-l.n «n2 0„2 • ««,, a n\ «»3 «»3 ••• «„n «M «12 . .. fr,„ «In «11 «12 ••• «l,n-l «1 n+1 «21 «22 • • • «2„ «2» «21 «22 «2,n-l «2,n+l -t- «n-1,1 I I «„ 1,1 «„ 1,2... ! I I i a«i 0..2 I ; 0,.i ■■■ «„,»-) «„,„+! Ces n déterminants étant nuis, à rexecplion du dernier. «Il «12 • «l,n— 1 «l,n+l «21 «22 «2,n 1 «2, n+1 «»1 «»2 • • 1 Cette seconde méthode a l’avantage, non-seulemcnl d’étre |)lus simple que la première, mais aussi de conduire à une pro- position générale, que l’on peut énoncer ainsi : Considérons les (p) déterminunts du ordre, ayant n — p rangées composées des n premiers éléments des rangées corres- pondantes du tableau rectangulaire «Il «12 «In «l,n+l «21 «22 • a,„ «2, n+1 «ni n„i ■ ■ a„„ «n,n+l et P rangées composées des n premiers éléments des rangées cor- respondantes de |i a,<. a !' «i* u-f-l M»4.I a„-u «U-l ^ik-l ®n*_ I eme o)’f/re obteiiu en colonne, affecté Leur somme est égale au déterminant du n supprimant dans A /n [n -i- 1 + p(l — k)] d’un signe déterminé par ( — 21p. Si [n +1-1- /j(l — A)] est nul ou négatif, il faut y ajouter un multiple eonvenalile de n + 1 , pour que le résultat soit eonipris entre 1 et + 1 inclusivement. La somme dont il s’asit est ■ «U-2 «2* “2,t+l • 0>„+l «21 ■■ «2t-2 Clpk • «p,n+l «pi • • «p,*-2 «p+1,2 • «P+l.n a„i ■ «,m «U «il ®ii ••• Ui„ I ^n-p+ï,k I 'n-p+3,i a p+-2,w+l ••• ^n— P+2.A-— 2 an-p+3,t-2 a n,*-2 «Il • «l„ «Il «12 «l„ a-2k «2,t-t-l • «2,* -2 • • • «2» «p+i,2 ^'p+CH-l • • «p+l.i-2 + • • -h «n- p+l,*-2 «P+2.1 «P+2.2 • «„1 «n2 «„„ «„* «n, *+l «n.*-2 Développons chaque terme de cette somme d’après le théo- rème de Laplace, au moyen des déterminants d’ordre p, obtenus en considérant les p rangées formées des 7i jtremiers éléments des rangées de A*. Si l’on eombine convenablement les divers produits ainsi formés, la somme considérée devient ecllc de (",) déterminants du ordre, qu’on obtiendrait au moyen de A, en supprimant les colonnes rj, j-2, . . . , Vp , n + \ et en y adjoignant celles dont les indices sont 4- A- — 1 , -i- A- — 1 , . , r-p -i- A- — 1 ou ees mêmes nombres diminués de n + I, s’ils sont supérieurs à n -+- 1. ( 9 ) «5 03 > vu C O P Vj a; + + O Vj cz c c/3 O O U c <ü ~a C MM Q _o c O c O c fl|,i+2+p(l-<) «!„+(,, -1)(1-*) «|„+l+(p_2)(l-*) «l„+2+(p- ( 10 ) Rapprochant celte expression de celle de D : ••• "iHi-p-kp «|„+2+p «U-M ®2n-M ^nn+l On voit facilement que D(— 1)'’“-^'. Cas PARTICULIEItS. I. La somme des (p) déterminants du ordre ayant n- — p rangées, composées des premiers éléments des rangées corres- pondantes de A, et P rangées, composées des premiers éléments des rangées correspondantes de A2, est égale au déterminant d’ordre n obtenu par la su|)pression, dans A, de la (n — colonne. Cette proposition donnerait le théorème de M. Le Paige, si l’on prenait l’unité pour valeur de p. Si l’on convient de prendre, pour valeur d’un déterminant multiple à n rangées et n -t- 1 colonnes, la somme des déter- minants d’ordre n ayant n colonnes, prises dans ce déterminant multiple de manière ipie les seconds indices aillent en crois- sant, on peut écrire la valeur d’un déterminant rectangulaire, à n rangées et n -1- 1 colonnes, sous la forme d’une somme de (” ) + (»-i) -i-(n-î) “1“ ••• + (”) + ^ déterminants du ordre différents, obtenus au moyen de A et de A2. IL La somme des n déterminants du n'®’"' ordre, dont n — 1 rangées sont formées des n premiers éléments des rangées cor- respondantes de A, et dont la rangée restante est composée des premiers éléments de la rangée correspondante de A^, est égale au déterminant obtenu par la suppression, dans A, de la colonne, affecté du signe de ( — III. Soient les n déterminants du n"’”® ordre, dont n — 1 rangées sont formées des n premiers éléments des rangées cor- respondantes de ei dont la rangée restante est composée des n premiers éléments de la rangée correspondante de A. Leur somme est égale au déterminant d’ordre n, obtenu par la suppres- sion, dans de la (n — 1 )«è»ne colonne, affecté du signe de ( — \ . En effet, dans le cas actuel, p — n — \ , k = n -h \ w 1 H- P { I — fc) = [n -t- 1 ] [1 — n -H 1] -i- « — i = n — I — (n '!)(« — 2). La colonne a supprimer est donc bien la (n — i Quant au signe, il est déterminé par ( — Or ici (k — 2)p = (n — 1)2. Le signe est donc celui de ( — 1)"—'. La méthode que nous avons employée sert aussi à démontrer la propriété suivante : Soit un déterminant A, à n rangées et n -+- k colonnes, k étant plus petit que n. On forme (p) déteiminants du ordre, en prenant successivement n — p rangées, composées des « pre- miers éléments des rangées correspondantes de A, etp rangées, composées des n derniers éléments des rangées correspondantes de A dont on ne s’est pas servi. Jm somme de ces (l) déterminants est égale à k déterminants d’ordre n, formés à l’aide de n colonnes de A, telles que la somme des seconds [indices soit pk. Développant ces (^) déterminants, de la niéme manière que précédemment, on les transforme en (") autres déterminants, qui sont nuis à l’exception de k d’entre eux, dont les seconds indices sont successivement 1, 2, 5, ... {n — pk), (n -h — pk), ... n, /i -t- I, 1 , 2, 3, ... [n + \ — pk), (w -t- 3 — pk), . . . n, n -h 2, 1, 2, 3, ... {n-\-k — 1 — pk), (« -+- fc -+- 1 — pk), ... n, n k. La somme de ces indices est -h pk. La proposition est donc démontrée. MATÉRIAUX POUR LA FAIM ENTOMOLOfilOUE DE lA PROVINCE DE LIEGE. COLÉOPTÈRES PREMIÈRE CENTURIE Alfred PREUDHOMME DE BORRE. 1 INTRODUCTION En commençant à publier séparément la buine des coléoptères de chacune de nos provinces plutôt que de présenter globalement celle de la Belgique, j’ai été surtout guidé par le désir d’éviter tout ce que ce dernier travail aurait eu d’artificiel, étant donnée l’hétérogénéité qui est un des caractères les plus saillants de la géographie physique de notre pays, au point de vue entomolo- gique autant qu’à bien d’autres. La province de Liège étant mon pays natal, celui où j’ai com- mencé et poursuivi mes chasses et mes études entomologiques pendant près de quinze ans, c’est dans la vallée de la Meuse, mon point de départ, que j’ai été immédiatement amené à con- stater de ces différences fauniques. M’intéressant aux insectes, moins à cause de leurs formes et de leurs eouleurs que plus plii- losophi(iuement au point de vue de leurs raisons d’ètre, de leurs relations extérieures, de leurs rapports avec les lieux qu’ils habitent, je dus reconnaître presque immédiatement les diffé- rences essentielles que présentaient les récoltes faites sur le pla- teau heshignon et eelles de la rive droite de la Meuse. Plusieurs voyages et séjours dans la partie de la province rhénane com- prise entre notre frontière et le Rhin me procurèrent des collec- tions comparatives me démontrant que notre région faunique de la rive droite de la Meuse n’était pas interrompue par les fron- tières que l’Iiisioire nous a faites à l’est, ehose bien facile du reste à prévoir, et qu’on pouvait l’étendre jusqu’au Rhin, au moins. Mes excursions en Campine me firent reconnaître que, là aussi, il y avait, avec une nature bien différente, une faune d’insectes autrement composée. Enfin, quand les fonctions que je remplis encore aujourd’hui, m'appelèrent à habiter Bruxelles et à faire de l’entomologie mon occupation constante et définitive, je me vis transporté au centre même de cette région dont j’avais com- mencé à connaître les caractères fauniques chaque fois quej’avais porté mes explorations à gauche de la vallée de la Meuse. C’est dans l’Introduction de la Première Centurie de Coléo- ptères du Brabant (Bulletin de la Société Royale Linnéenne de Bruxelles, IX) que l’on trouvera développé tout ce système, que mes études m’ont amené à formuler sur la géographie entomo- logique de la Belgique ('). Pour ne pas me répéter, il suffira que j’examine ici sommairement la province de Liège à ce point de vue. Disons cependant qu’il ne faut pas perdre de vue que ces dif- férences que nous constatons dans la faune entomologique de notre territoire, sont bien plus profondes, plus essentielles qu’on ne serait peut-être tenté de le croire. Quand on s’élève des études locales aux études générales sur la distribution des insectes en Europe ou même sur tout le globe, on constate aussi des diffé- rences fauniques donnant lieu à des régions entomologiques beaucoup plus vastes que celles dont nous parlons, lesquelles en sont comme des provinces. Or, nos provinces, que j’ai appelées belge, rhéno-mosane, batave, lorraine, ne sont pas quatre pro- (') Dès 1873, je l’avais exposé dans un chapitre servant d'introduction à l’ouvrage de M. L. Quaedvlieg : Les Papiltons diurnes de Belgique. Manuel du jeune Lépidoptérotogiste. ( ni ) vinces d’un même royaume, mais de quatre royaumes différents. Au point de vue entomologique, tout comme du reste à celui des races et des idiomes, la Belgique est un point de partage, et nos divisions fauniques, tout comme les langues de notre territoire, au lieu d'être sœurs, sont à peine cousines-germaines. Tel est donc le motif qui m’a fait exposer séparément les maté- riaux d’étude, au lieu de les concentrer dans un ensemble trop artificiel. La vallée de la Meuse est donc en entomologie une frontière réellement naturelle et d’où il résulte que la province de Liège est coupée en deux parties à peu près d’égale étendue, dont la faune entomologique mériterait aussi d’être étudiée séparément. C’est ce que j’avais d’abord songé à faire, mais je me suis décidé à me borner dans ce travail, ainsi que je l’ai fait pour la province de Namur, à énumérer les localités de captures de chaque rive séparément, précédées des lettres RD et RG. Il est presque superflu de dire qu’il n’y a pas, entre deux pro- vinces entomologiques, une ligne séparatrice mathématiquement tracée. Les insectes allant et venant et franchissant accidentelle- ment les limites de leurs aires, il en est de même pour celles-ci. Entre deux provinces entomologiques, quelques différences qu’il y ait entre leurs faunes, il y aura toujours une zone neutre ou de transition, dans laquelle les caractères de part et d’autre se fon- dront plus ou moins. Ici, la vallée de la Meuse répond assez bien à cette zone; cependant remarquons que, tandis que les caractères pbysionomiques de la faune rbéno-mosane restent en général bien apparents et presque purs jusqu’au fleuve même, et le dé- passent parfois, notamment aux points où le calcaire carbonifère ou dévonien existe sur la rive gauche, les traits pbysionomiques de la faune belge, au contraire, ne débordent guère le plateau hesbignon. Plutôt que la Meuse, c’est la limite géologique entre le grand bassin tertiaire de la Belgique et le massif primaire oriental sur lequel il vient reposer, qui formerait l’axe idéal de la zone neutre entre les deux provinces fauniques. Sur cet axe idéal, il existe encore des lambeaux de terrain cré- tacé, dont l’influence sur la faune entomologique, encore insuflî- samment étudiée, doit être des plus intéressantes. Un grand fleuve, tel que la Meuse, a aussi dans sa vallée une influence spéciale sur la géographie des insectes. Les crues et inondations charrient beaucoup d’insectes et des épaves vivantes arrivées d'amont s’établissent souvent sur les rives et dans les ilôts du fleuve et parfois s’y naturalisent complètement. Alors même que cette naturalisation n’aurait pas lieu, la persistance des causes qui ont amené cette immigration produit le même résultat, à savoir que la faune entomologique de la vallée d’un grand fleuve, et même, sur une moindre échelle, celle de tout cours d’eau, se panachent d’échantillons venus du cours supé- rieur; il en est de même de la flore des rives et l’étude minéra- logique des graviers et des sables conduit de son côté à la même conclusion ; c’est donc un phénomène général. Vers l’est de la partie rhéno-mosane de la province, le sol arrive à une altitude assez considérable; aux Hautes-Fanges et à la Baraque-Michel en particulier, on se trouve aux points les plus élevés de toute la Belgique, jusqu’eà G89 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ce haut plateau des Fanges, étudié dans ses insectes, mériterait d’être distingué du reste de la province. Sans avoir une faune alpine, c’est-tà-dire analogue à la faune spéciale des hautes montagnes du centre de l'Europe, il a le caractère subalpin assez prononcé, c’est-à-dire que, de même que dans une zone neutre entre deux provinces il y a mélange d’espèces caractéristiques de l’une et de l’autre, de même sur nos Hautes-Fanges, aux espèces propres de la région rhéno-mosane circumjacente s’ajoutent des espèces spéciales qui n’apparlieunent qu’à des sommets de même altitude dans l’Allemagne centrale, aux mi-liauteurs des grandes montagnes helvétiques ou enfin à l’Europe boréale, conséquence de l’analogie si souvent constatée entre les régions alpines et les régions les plus septentrionales de l’Europe. Par suite du fait que je mentionnais il y a un instant, les rivières qui reçoivent les eaux de ces sommités, la Vesdre et l’Ainblève, avec leurs affluents, emporteront souvent des insectes enlevés à cette région, et jusqu’au delta des bouches del’Ourthe, à Liège, mérite d’ètre exploré dans les graviers de son lit, à ce point de vue des apports d’alluvions. Plusieurs raretés, prises uniquement à Fétinpe par M. J. Miedel, ne paraissent pas avoir d’autre origine. Mais je ne saurais attacher ici la même importance à la dis- tinction qu’ont établie d’autres naturalistes (*) entre le Condroz et l’Ardcnne. Je me garderai cependant d’en contester les diffé- rences, me bornant à faire remarquer que, dans la province rhéno-mosane entière, l’inégalité d’un sol très-accidenté et appar- tenant à plusieurs époques géologiques établit des différences locales qui n’existeraient pas sur la même étendue en pays de plaine (^). La nature minéralogique du sol et la flore qui en (') M. de Selys Longehamps, pour la faune générale et spécialement pour les Vertébrés; M. Crépin, pour la flore. (^) En portant aussi loin l'analyse, il faudrait encore distinguer chez nous le pays de Herve, la Famenne, l’Entre-Sambre et Meuse, et, au delà de notre frontière, l’Eifel, le llundsriick, et même sans doute d’autres cantons au delà du Rhin; mais au-dessus des diiférenees de détail reste toujours l’ensemble de physionomie faunique qui en fait la région rhéno-mosane et les sépare d’autres régions, telles que celles de notre Belgique entre la Meuse et la mer. résulte, jouent ici un rôle considérable, et on ne retrouvera pas sur les régions quarlzo-schisleuses de l’Ardenne bien des espèces cantonnées obstinément sur les bandes calcareuses du Condroz et n'apparaissant qu’accidentellement sur les terrains de schistes et psammites dévoniens qui alternent avec elles. Mais pour moi, ces différences se rapportent à des questions de stations, ques- tion d’ordre secondaire et qui auront leur importance scientifique dans les études de détail; elles n’intéressent pas les questions d’aire géographique, ou de la distribution des insectes envisagée d’une manière plus générale, plus dégagée des éléments locaux qui lui ont fait éprouver des modifications ; car si grandes que puissent être ces modifications pour telle ou telle espèce, elles sont insignifiantes pour l’ensemble du phénomène géogra- phique. Ainsi une espèce sera, par exemple, en relation avec les forêts d’arbres résineux. S’ensuivra-t-il que, du tracé géographique de son aire, il faille exclure tous les espaces dépourvus de ces arbres et la réduire à un nombre plus ou moins considérable de petites taches? Oui, si l’on veut rigoureusement en constater la présence, les stations. Mais, au point de vue de la distribution géographique, l’important est d’avoir sa frontière, la ligne, ou plutôt la zone, qu’elle ne dépasse pas, alors même qu’il y a au delà d’autres Conifères dont elle pourrait se nourrir, mais auxquels elle a été empêchée d’arriver, soit par quehjues circonstances climatolo- giques, soit parfois par la concurrence d’autres espèces, arrêtées en sens inverse par les mêmes circonstances. Je pense que, dans la distribution géographique des insectes, il ne s’agit pas d’envisager les aires des espèces comme étant seulement le résultat d’un fait ancien, ce qui serait en zoologie l’équivalent de la théorie géogénique des grandes convulsions du sol, mais aussi comme un état d’équilibre actuel, résultant de ( ) l’antagonisme d’une force active, celle d’expansion qui existe chez toute espèce vivante et des forces opposées, appartenant les unes à des espèces concurrentes, les autres découlant des phénomènes extérieurs. C’esl un principe que je me suis liasardé à poser il y a dix ans (Analyse d’un mémoire de M.F.-Tli. Koeppen sur la distribution géographique du Pachytylus migratorius. — Compte- rendu de l’assemblée mensuelle de la Société Entomologique de Bel- gique, du 2 décembre 1871) et qui me parait devoir être des plus importants pour les questions de propagation extraordinaire et plus ou moins temporaire d’insectes nuisibles. J’ai pu voir récem- ment que les entomologisies américains m’ont fait l’bonneur d’y avoir recours pour leurs études sur des questions de cette nature. Pour clôturer cette digression, je dirai donc que, pour moi, une faune entomologique naturelle existe pour tout territoire sur lequel agit un ensemble de causes déterminantes de disj)ersion suHisant pour inqu’imer à sa population d’inscctes une physio- nomie assez uniforme, même dans les proportions numériques respectives des exemplaires des espèces. Or, pour la province de Liège, je ne trouve que trois régions bien caractérisées : la rive gauche ou la Hesbaye, la rive droite ou le Condroz et l’Ardenne, et la région subalpine des Hautes-Fanges. Pendant bien des années, j’ai habité presque continuellement la province de Liège et j’y ai réuni les matériaux de ma pre- mière collection de coléoptères indigènes, attachant dès le prin- cipe la plus grande importance à l’étiquetage immédiat de mes chasses, de telle sorte que chaque exemplaire fût toujours accom- pagné des indications de lieu et de date relatives à sa capture. Ces matériaux, qui aujourd’hui font partie des collections du Musée de l’Etat, ont été la base essentielle de mon travail. J’ai toutefois reçu des matériaux recueillis par divers chasseurs de mes amis(‘) et j’ai pu en faire usage chaque fois qu’ils m’ont offert des garanties d’exactitude en rapport avec celles que je me suis imposées, comme je viens de le dire. A celte loi impérieuse que je me suis faite pour les autres provinces, de ne rien mentionner que je n’eusse vu de mes propres yeux, j’ai cru devoir faire ici une exception en faveur de la liste des Carabiques de la région entre la Vesdre et l’Ourihe, due à notre savant spécialiste, M. Putzeys (^). Chaque fois que j’ai usé de cette source, je l’ai soigneusement indiqué, non-seu- lement par devoir d’équité, mais afin de ne pas absolument assumer la responsabilité de l’indication. Non certes que j’aie le moindre doute sur la valeur des déterminations d’un entomolo- giste aussi éminent et que j’honore comme un maître, mais tout n’a pas été recueilli par hii-mème, et a-t-il toujours su être assez inexorable quant à la justification des localités d’origine de ce qu’on lui remettait (^)? Tout en l’espérant, je crois meilleur comme plus juste, de laisser à chacun sa responsabilité. (') Je citerai plus particulièrement les abondantes récoltes faites aux environs de Visé par Jl. L. Quaedvlieg, membre de la Société Entomolo- gique de Belgique. (®) Annales de la Société Entomologique de Belgique, t. XI (1867), p. XXX. (') Cette méfiance pourrait sembler exagérée; mais, depuis que dans l’héritage entomologique d’un de mes anciens collègues, j’ai trouvé des insectes aussi évidemment méridionaux que VOmophron variegalum en mélange avec des espèces belges, ou pouvant l’étre, dans un flacon étiqueté : Hastière, prés Dinant, je ne puis plus guère me fier qu’à moi-même et à ceux qui ont bien voulu adopter à la rigueur ma méthode d’étiquetage. COLÉOPTÈRES DE LA PROVINCE DE LIEGE. CENTURIE I. FAMILLE DES CICIIXDÉLIDES. 1. Cicindela germanica, L. — Étroite, cylindrique, d’un vert un peu bleuâtre, avec trois points blancs au bord extérieur de chaque élytre. — Rare, RD : je l’ai une fois prise à Seraing, sur la lisière du bois du Val-S'-Lambert. Bords de l’Ourlbe, par M. iMiedel (Putzeys, Liste des Carabiqucs de la région entre VOurthe et la Vesdre.) 2. C. campestris, L. — Plus grande, plus large cl déprimée en dessus. Verte ; cbaque élytre marquée de six taches blan- ches, dont quelques-unes peuvent se rejoindre, d’autres dispa- raître, parfois même toutes (var. affinis). — RD : environs de Visé, kincamj)oix, Tilff, Esncux, Polleur, Goé, Ilestreux, Hockay, Baraque-Michel, S'-Roch. RG : Liège, Engis, Anlbeit. FAMILLE DES CARAHIQÜES. 5. Omop/iron limbatum, Fabr. — Petit, large et court, presque orbieulaire. Jaunâtre, avec une tache sur le prolborax et trois bandes transversales sur les élytres, d’un vert métallique. — Rare, RD ; bords de l’Ourthe, par M. Miedel (Putzeys, op. cit.). RG : lie Monsin, à Ilerstal (D'' Candéze). 4, Notiophilus aquatîcus, L. — Élytres sans tache testacée au sommet. Stries des élytres effacées en arrière. Pattes noi- râtres. Stries frontales parallèles. — RD: Méry, Ensival , Stoumont et La Gleize (iVI. Sauveur), Hockay, RG : Flémalle- Ilaute. 5. N. rufîpes, Curtis. — Elytres sans tache testacée au sommet. Leurs stries marquées jusqu’au bout. Pattes entièrement rou- geâtres. — Rare. RD : Baraque Michel (Putzeys, op. dt.). G. N. palvstris, Duftschm. — Élytres sans tache testacée au sommet. Leurs stries effacées en arrière. Stries frontales diver- gentes en avant. Pattes rougeâtres, à cuisses bronzées. — RD : Tilff, Martinrivc, Ensival, Stoumont et La Gleize, Baraque- Michel, RG : Hollogne-aux-Pierres, Flémalle-Haute, Glons. 7, iV. bifjuKatus, Fabr. — Élytres marquées au sommet d’une tache testacée. Leurs stries fortement ponctuées. — RD : Jupille, Angleur, Esneux, Ensival, Baraque-Michel. RG: Liège, .lemeppe, Ilollogne-aux-Picrres, Glons. 8. N. pwiclulalus, Wesmael. — Élytres marquées au sommet d’une tache testacée. Leurs stries à points très-fins. — RD : Angleur, Plainevaux. 9, Elaphrus cupreiis, Duft. — Bronzé, Élytres avec quatre séries de taches ocellées violettes. Pattes bleuâtres, avec les tibias et la hase des cuisses testacés, — RC : Vallée de la Vesdre (Putzeys, op. cit.). 10. E. riparius, L. — Plus petit; d’un bronzé verdâtre. Élytres avec quatre séries de taches ocellées violettes. Pattes vertes, marquées de jaune au milieu des tibias et à la base des cuisses. — RD: Angleur, Baraque-Michel (Putzeys, op. cit.). RG : Jemeppe. H. Leislus spinibarbis, Fabr. — D’un beau bleu brillant en dessus et noir en dessous. Corselet brièvement eordifortne. — RD ; Tilff, Baraque-Miehel. RG : Jemeppe, Flémalle-IIaute, Awirs, Engis, Glons. 12. L. rufescens, Fabr. — D’un ferrugineux rougeâtre; le bout des élytres noir. Angles postérieurs du corselet obtus. — RD: Baraque-Michel (Putzeys, op. cit.). 13. Nebria brevicolHs, Fabr. — Noir de poix. Corselet cordi- forme assez court. Elytres fortement striées - ponctuées , avec quatre points plus forts le long de la troisième strie. — Extrê- mement commune. RD : environs de Visé, Angleur, Ramei, Etigihoul, Tilff, Martinrive, Comblain-la-Tour, Porallée (M. Sauveur), Hockay, Baraque-Michel, bassin de la Gileppc. RG : Liège, Jemeppe, Hollogne-aux-Pieircs, Flémalle-Haute, Engis, Glons. 14. Calosoma inquisitor, L. — Large et déprimé, en forme d’écusson. D’un bronzé foncé, souvent verdâtre, noirâtre ou même bleuâtre. Le bord des élytres vert. Trois séries de points enfoncés sur les élytres. — Rare. RG : Rotbeux (M. Miedel). 15. C. sijcophanta, L. — Très-grand (la femelle surtout), de la même foime sculellaire, large et déprimée. D’un beau vert bleuâtre ou cuivreux, à reflets dorés sur les bords. Trois séries de points enfoncés sur les élytres. — Rare. RD : Tilff et Méry (M. J. Maréchal), vallée de la Vesdre (Putzeys, op. cit.) RG. Un exemplaire a été pris à Liège par M. J. Bourdon. On cite de même des captures de Calosomcs dans les rues de Bruxelles, ce genre de Carabique volant très-bien au loin. 16. Procrustes coriaceus, L. — Très-grand, allongé. Noir peu luisant. Élytres fortement rugueuses. — RD : Angleur, Baraque-Michel. 17. Carabus inlricalus, L. {cyaneus, Fabr., Dej.) — D’un bleu foncé, assez déprimé et allongé. Elytres avec des rugosités en séries longitudinales nombreuses et, sur chaque élytre, trois séries de tubercules allongés, peu élevés. — Très-rare. RD : Vallée de la Vesdre (Putzeys, op. cil.). 18. C. auralus, L. — D’un beau vert plus ou moins foncé, mais plutôt luisant que fort métallique, avec moins de reflets dorés que l’espèce suivante. Corselet presque carré. Elytres avec la suture et trois côtes noirâtres. Les quatre premiers articles des antennes rouges. — Très-commun. RD: Angleur, Tilff, Méry, Argenteau, environs de Visé, Engilioul, Sari, Ilockay, Baraque-Michel. RG: Lixhe, Jemeppe, Ilollogne- aux-Pierres, Cbokier, Glons. 19. C. auronitens, Fabr. — D’un vert doré resplendissant, beau- coup plus clair et plus vif, avec la suture et trois côtes longi- tudinales sur chaque élytre moins largement noirâtres. Corselet assez rétréci en arrière et un peu cordiforme. Le premier article des antennes seul rouge. — Très-rare. RD : Baraque- IMichel. 20. C. nitens, L. — Environ moitié plus petit. D’un vert métal- lique moins brillant, avec la tète, le corselet et le bord des élytres dorés. Corselet irés-arrondi sur les côtés. Suture des élytres et trois côtes élevées noirâtres, leurs intervalles fort rugueux. — Rare. RD : Hockay, Baraque-Michel (Putzeys, op. cit.). 21. C. clathratiis, L. — Grand, bronzé-foncé, presque noirâtre. Corselet à peu près quadrangulaire, mais un peu rétréci sur les côtés en arrière, les angles postérieurs non prolongés en arrière. Elytres ayant chacune trois côtes élevées entre les- quelles le fond est comme gaufré par des fossettes en série longitudinale, dont le centre est rouge ou doré. — Très-rare. RD : Mai igonbrmix (Putzeys, op. cit.). 22. C. granulaius, L. — Bronzé-foncé cl presque noirâtre. Cor- selet à peu près carré, avec des angles postérieurs à peine saillants. Elytres avec trois côtes un peu élevées, alternant avec trois séries de tubercules allongés. — IID : Ilockay, Baraque- Michel. RG ; Ampsin. 23. C. cancellatus, III. — Bronzé, généralement plus clair, tan- tôt verdâtre, tantôt cuivreux, rarement noirâtre. Corselet à côtés plus arrondis et à angles postérieurs saillants en arrière en lobes arrondis. Élytres avec trois côtes un peu élevées, alternant avec trois séries de tubercules oblongs. — RD ; Ramioul, Hockay, Baraque-Michel. RG : Antheit. Le type a les cuisses noires. La variété à cuisses rouges est moins commune. RD : Hockay, Baraque-Michel. 24. C. monilis, Fabr. — Très-variable pour la couleur, qui est généralement bronzée, mais avec des nuances allant du cui- vreux et du verdâtre au bleu et au violacé noirâtre. Corselet arrondi sur les côtés, avec des angles postérieurs saillants et arrondis. Élytres avec trois séries de tubercules élevés et allon- gés, séparées chacune des voisines par trois lignes élevées con- tiguës et d’égale hauteur. — RD : Tilff, Baraque-Michel. RG: Loën près Visé, Antheit. Chez la variété consitus, des trois lignes élevées parallèles, la médiane est plus élevée que les latérales. — RD : Jupille, TillT. RG : Hollogne-aux-Pierres, Voroux-Goreux, Glons. De petits exemplaires bleu-noirâtre, avec le bord pourpré et ayant les trois lignes parallèles d’égale hauteur, constituent la variété rerjularn Wissm.,qui, d’après M. Put/.eys (op. cit.), se rencontre à la Baraque-Michel; sa patrie ordinaire est la région montagneuse de la Thuringe. 2o. C. arvensis, Fabr. — Plus petit que le précédent et présen- tant les mêmes nombreuses variétés de coloration. Corselet moitis arrondi sur les côtés et à angles postérieurs moins pro- longés. Ely très striées, à intervalles formant des lignes un peu élevées ; trois d’entre eux sont un peu plus larges que les autres et marqués d’une série de points enfoncés. — RD : Angleur, Tillï, Iloekay, Baraque-Michel. La variété Seilet'i fleer est caractérisée par des pattes rouges. D’après M. Putzeys (op. dt.), on la trouve à la Baraque- Michel, dont elle est encore un des traits subalpins, 26. C. cate7iulati(s, Scopoli. — Assez grand ; d’un noir-hleuàtre, avec le bord des élyires bleu. Corselet cordiforme. Élytres à lignes longitudinales serrées et un peu crénelées, dont trois sont j)his fortement découpées plus ou moins régulièrement par une série de points enfoncés. — RD : Région entre rOurthe et la Vesdre (Putzeys, op. dl.). 27. C. purpurascens, Fabr. — Grand, fort long, un peu paral- lèle. Noir, avec le bord des élytres le plus souvent un peu pourpré. Corselet un peu carré et à côtés légèrement arrondis; angles postérieurs faiblement prolongés et arrondis. Élytres marquées d’un très-grand nombre de lignes longitudinales ser- rées et un peu crénelées; une triple série de points enfoncés sur chaque élytre. — Très-rare dans la province rhéno- mosane dans sa forme typique, plus commun dans la province belge. RD ; Villers-le-Templc, Tillf RG: Ilollogne-aux-Pierres, Aniheit, Landen. Chez la variété exasperatus, où les lignes longitudinales des élytres se réduisent à un maximum de six sur chaque élytre, souvent moins ('), les autres se sont en quelque sorte dis- (’) Le C. purpurascens et le C. exasperatus font partie d’un ensemble con- sidérable de formes, sur l’élucidation desquelles les spécialistes n’ont pas encore conclu à se mettre d’accord. Le C. purpurascens a été longtemps d’abord considéré comme une espèce. Il y a vingt ans, l’autorité de Schaum prévalant, on inclinait à le regarder comme une des nombreuses variétés d’une forme assez tranchée et propre au sud de l’Europe centrale, le C. vio- ( 1 ) soutes en granulations assez fortes, souvent très-confuses et où il devient en général dillicile de reconnaître un alignement. — Cette variéié et ses sous-variétés caractérisent la province rhéno-mosane. RD: Baraque-Michel, Stavelot (M. Weyers , d’après M. Putzeys (op. cit.). 28. C. convexus, Fabr. — Petit, court, d’un noir un peu bleuâtre, surtout sur les bords. Corselet peu rétréci en arrière, Élytres à lignes fixes fort peu élevées et avec trois séries de points très-peu distincts. — RD: Embourg, Rcmoucbamps,llockay. 29. C. nemoralis, Millier. — Noir, un peu bronzé sur le corselet et les élytres, dont le bord est teinté de cuivreux. Corselet à peu près carré. Li gnes longitudinales des élytres également très-peu saillantes; trois séries de points-fossettes assez mar- qués. — RD : Angleur, Sart, Hockay. laceus. Puis on en est revenu à les séparer, mais à faire dériver toutes les formes voisines de trois types spécifiques, le violaceus, le purpurascens et Vobliqttus Thomson. M. Kraatz y ajoute encore le Ncesi. Ensuite on a reconnu des variétés à établir aux dépens des variétés, ou comme sous-variétés; c’est ainsi que, d’après M. Géhin, nos exemplaires de la Baraque-Michel sont plus particulièrement à rapprocher de la variété nsperiilus Kraatz. Mais ce qui reste évident après avoir lu tout ce qui a été écrit à ce sujet, c’est qu’entre toutes ces formes, aussi bien celles qu’on a élevées à la dignité d’espèces que celles auxquelles on a réservé le nom plus modeste de variétés, sous-variétés ou races, il y a tous les passages, toutes les transitions les plus entre-croisées, et que, dans l’opinion transformiste, on ne saurait guère y méconnaître une souche unique, dont les rameaux sont encore bien mal détachés les uns des autres. Dans ce cas, s’il m’est permis d’émettre une opi- nion personnelle, le plus sage serait de ne pas devancer l’œuvre du temps, qui créera probablement là plusieurs espèces, et de s’en tenir à l’unité établie par Schaum. Si je n’ai pas nommé ici l’espèce violaceus au lieu de purpu- rascens, c’est que le violaceus typique ne paraissant pas exister en Belgique et Vexasperalus ou Vaspcmlus se reliant très-bien au purpurascens, quand on prend celui-ci comme une espèce, la chose ne me semblait pas présenter grand inconvénient. 2 50. C. irregularis, Fabr. — D’une forme très-déprimée, aplatie même sur les élytres et assez élargie. Bronzé brunâtre assez métallique, avec des teintes verdâtres au bord du corselet et des élytres. Pattes longues et noirâtres; un ou deux articles rouges à la base des antennes. Corselet transversal, un peu rétréci en arriére. Elytres linement granulées, ayant cbacunc trois séries de fossettes cuivreuses. — Très-rare et propre aux régions subalpines. BD : D’après M. Putzeys, il a été pris par M. Miedel à la Baraque-Michel. 51. Cijchnis roslratus, L. — Noir, nullement bronzé. Tête allon- gée ; corselet étroit et cordiforme. Élytres granuleuses, caré- nées latéralement. RD: La Rcid, Ilertogenwald et la vallée de la Vesdre (Putzeys, op. cil.). 52. Bracliinns crepitans, L. — Taille approchant de 10 mill. du reste assez variable. Tète et corselet étroits et rouges. Ely très complètement bleu-verdâtre, coupées carrément en arrière, présentant longitudinalement des côtes peu marquées. — Carrières de calcaire et localités situées sur un sol crayeux. — RD : Vallées de rOuribc et de la Vesdre (Putzeys, op. cil ), TillT, Comblain-au-Pont. — RG: Flémalle-Grandc, Flémalle- Ilaute, Engis, Grâce-Berlcur. 55. B. explodens, Duft. — Taille dépassant peu 5 mill. Tète et corselet étroits et rouges. Elytres entièrement bleu-verdâtre, coupées carrément en arrière et à côtes effacées ou peu s’en faut. — Moins commun. RD : Vallée de l’Ourthe (Putzeys, op. cil.). — RG : Flémallc-Uaute, Iluy. 54. B. sclopeta, Fabr. — Taille, forme et couleurs du précédent, sauf une tache rouge allongée couvrant la suture des élytres depuis la base jusqu’au milieu; côtes aussi obsolètes. — Très- rare. RD : Vallée de la Vesdre (Putzeys, op. cil.). 55. Demelrias atricapilius , L. — Étroit, allongé, jaune-pâle. avec le corselet rouge, la tête, la poitrine et la base de l’abdo- incn noires. Crochets des tarses dentelés. — RD : Angleur, Baraque-Miclicl. RG : Jcmeppe. 50. Dromius Hnearis, 01. — Assez petit, allongé, d’un jaune- grisâtre pâle, avec la tête brune et le corselet lougcàtre; des- sous du corps rougeâtre; pattes jaune-pâle. Élytres fortement striées-ponctuées. — RD : Vallée de l’Ourthe (Putzeys, op. cil.). 57. D. anrjnslus, Brullé (lestaceus Er.). — Plus grand, allongé, d’un tcstacé jaunâtre, un peu rembruni sur la tète et les élytres. Celles-ci très-bu'blement striées, avec une série de points contre la sixième strie. Pattes jaune-pâle. — RD : Vallée de l’Ourtlie (Putzeys, op. cit.), bois de Kinkampoix à Angleur. 58. D. cpiadrimaculatus, L. — Allongé et un pou parallèle. Taille d’au moins 5 millim. Brun assez foncé et même un peu noirâtre, avec deux taches jaunâtres sur chaque élyire. Cor- selet à angles postérieurs arrondis. — RD ; Tilff, Vallées de rOurtlie et de la Vesdre (Putzeys, op. cil.). 59. D. quadrimtalus, Panzer. — Moitié plus petit et de forme assez voisine. Même couleur et mêmes taches des élytres; la tète noire. Corselet à angles postérieurs droits. — RD ; Val- lées de rOurtlie et de la Vesdre (Putzeys, op. cil.), Liège (M. Duvivier). 40. Bleclmis maurus, Sturm. — Très-petit, noir luisant, mais à |)eiiic un peu bronzé. Corselet à angles postérieurs saillants. El\tres absolument dépourvues de stries et de fossettes, tron- quées au bout. — RD : Vallée de l’Ourtlie (Putzeys, oy). dl.). 41. Melablelus Inmcalellus, L. — Très-petit. D’un noir brillant. mais non métallique. Angles postérieurs du corselet obtusé- ment tronqués. Élytres plus arrondies sur les côtés que l’espèce suivante, très-faiblement striées et tronquées au sommet. Point de fossettes sur les élytres. — Rare. RG : Je l’ai pris à S‘-Nicolas, près Liège. 42. M. foveola, Gyll. — Aussi très-petit et noir, mais à la fois plus brunâtre et plus métallique. Angles postérieurs du cor- selet obtusément tronqués. Élytres à peine striées, tronquées carrément au sommet. Deux fossettes sur le troisième inter- stice. — RD : Vallée de l’Ourthe (Putzeys, op. cit.). RG : Engis, Awans. 45. Lionychus quadrillum, Dufl. — Egalement très-petit, noir et un peu métallique, avec deux taches blanchâtres sur chaque élytrc, l’une humérale, l’autre au milieu de la moitié pos- térieure, arrondie et sujette à disparaître. Corselet cordi- forme avec un petit denticule aux angles de la base. Élytres n’ayant de stries apparentes que sur leur moitié interne. — RD : Vallée de l’Ourthe (Putzeys, op. cîÏ.), environs de Liège (feu Wesmael). 44. Lamprias cyanocephaius ^ L. — Tète, poitrine, abdomen et élytres, d’un bleu plus ou moins verdâtre; corselet rouge, ainsi que les pattes, à l’exception des tarses, du bout des tibias et de celui des cuisses, qui sont noirâtres. — RD: Vallée de rOurihe (Putzeys, op. cit.). RG : Jemeppe, Flémalle-IIaute, Engis. 45. L. chlorocephnlus, Iloffm. — Tète noire, corselet, poitrine et pattes rouges; élytres vertes ou blcu-vcrdâtrc. — RD : Tilff, vallée de l’Ourthe (Putzeys, op. cit.). 46. Lcbia criix-minor, L. — Tète, écusson, poitrine et abdomen noirs, ainsi que les antennes, sauf les trois ou quatre premiers ( Il ) arlicles, qui sont rouges, de même que le corselet. Elytrcs rouges, mais avec la partie postérieure noire, enclosant sur chaque élytre une grande tache rouge arrondie : autour de l’écusson, une tache noire, généralement réunie à la grande tache postérieure par une ligne noire couvrant la suture. Pattes rouges, avec les genoux et les tarses noirs. — Très-rare. RD: Vallée de l’Ourthe (Pulzeys, op. cit.). RG : Awirs. 47. L. hœmorrhoidalis, Fahr. — Plus petite. Rouge ; les élylres noires à extrémité rouge. — Aussi très-rare. RG ; Floue (feu ^^"esmael). 48. Cumindù humeralis, Fahr. — Noire, brillante, sans pubes- cence, faiblement ponctuée sur le corselet et les élytres. Cor- selet cordiforme, à angles postérieurs formant dent, Elytres à stries fortement ponctuées. Bords du prolhorax, marge latérale des élytres avec une tache humérale, poitrine et centre de l’abdomen, antennes et pattes jaunes ou testacé-rougeàtre. — RD ; nertogenwald et vallée de l’Ourthe (Piitzeys, op. cit.). 49. C. axillaris, Fahr. (Jiomarjrica Duft.) — D’une taille un peu inférieure. Brun-clair, également glabre, avec les élytres noi- râtres et le corselet rougeâtre; celui-ci moins fortement cordi- forme, sans dent aux angles de la hase, finement ponctué sur le disque, rugueusement vers les bords. Elytres à stries profondes, mais finement ponctuées ; les interstries ponctués en séries, avec trois ou quatre gros points sur le troisième ; une tache humérale teslacée, se rattachant par la hase au bord latéral de l’élytre, qui est de la même nuance. — Rare. RG : Flémalle- llaule. 50. G. vaporariorum, L. (jnmetata Dej.) — Même taille, d’un brun assez foncé, virant au noirâtre sur la moitié postérieure des élytres; puhescente et entièrement ponctuée, plus fortement sur le corselet que sur les élytres. Le premier est cordiforme. ( 12 ) avec des angles postérieurs un peu aigus et saillants en pointes. Les élytres sont striées-poncluées. Antennes et pattes rouges. — RD : Aywaille et la vallée de la V esdre (Putzeys, op. c«7.), Baraque-Michel. 51 . Dtjschiriusgîobosus, Herbst. — Chaperon céphalique bidenté. Corselet fort globuleux. Strie marginale de l’élylre ne contour- nant pas l'épaule. Une fossette à la hase de l’élytre de chaque côté de la suture. Jambes antérieures portant extérieurement un ou deux faibles denticules. — RD : Baraque-Michel. RG : Jemeppe. 52. D. œneus, Dejean. — Plus grand. Chaperon céphalique bidenté. Strie marginale de l’élytre ne contournant pas l’épaule. Une fossette préscutellaire, d’où sortent la première et la deuxième strie. Stries s’effaçant vers l’extrémité. Jambes anté- rieures munies au bout de leur bord externe de deux denti- cules aigus. — RG : Jemeppe. 53. Clivina fossor, L. — Etroite et parallèle, noire. Corselet sub- quadrangulaire, pédonculé. — Commune. RD : Neuville-en- Condroz, Stoumont et La Gleize (M. Sauveur), Trois-Ponts (feu Van \'olxem), Sart, Hockay, Baraque-Michel. RG : Jemeppe. 54. CL coUaris, Herbst. — Même forme, plus petite. Elytres rougeâtres, parfois tachées de noirâtre. — .Aussi fort commune. RD: G rivegnée, Tihange, Esneux, Trois-Ponts, Coo (Putzeys, op. cit.), Baraque-Michel. RG : Jemeppe, Engis. 55. Loricera piliconiis, Fabr. — .Antennes portant de très- longs poils, leur premier article fort grand et gros. Trois fos- settes très-marquées sur le troisième interstrie des élytres. — Commune. RD : Ougrée, Angleur, Tilff, Ilermalle-sous-Huy, Hamoir, Sprimont, Baraque-.Michel. RG : Liège, Jemeppe, Engis. ( 15 ) 56. Panagœus crux-major, L. — Tête et corselet noirs. Élytres à l)ase et suture noires, ainsi qu’une bande transverse médiane, laissant quatre taches rouge-orangé, dont la couleur n’est séparée du bord par aucun liseré noir. — RD : Rarnioul, val- lée de rOurthe (Putzeys, op. cU.). RG : Loën près Visé. 57. Licinus silphokles, Fabr. — Assez large. D’un noir mat. Corselet orbiculaire. Stries des élytres bien marquées; les intervalles portant à la fois une ponctuation fine et des séries de points plus gros. — Rare, sous les pierres dans les car- rières de calcaire. RG ; Flémalle-IIaute. 58. Badisler unipustulatus , Bonelli. — Tète noire. Corselet jaune-rougeâtre. Élytres noires à reflet bleuâtre, avec la base, la suture et une tache ronde centrale au bout de l’élytre, jaune- rougeâtre. Mésoslernum noir avec une tache jaune-rougeâtre de chaque côté. — Rare. RG : Li.xbe. 59. B. bipiistulatiis, Fabr. — Un iicu plus petit. Mêmes dessins et couleurs, mais avec le mésosternum tout noir. — RD ; Mar- tinrive, vallées de l’Ourthe et de la Vesdre (Putzeys, o/j. cit.). RG: Jcmeppe, Milmort. 60. B. humeralis, Bonelli. — Encore plus petit. Brun de poix presque noir, avec le tour des élytres et une forte tache humé- rale rougeâtres. — RD : Vallées de l’Ourtbe et de la Vesdre (Putzeys, op. cit.). 61. Callistus hmatns, Fabr. — Tète et dessous du corps noir- bleuâtre. Corselet rouge. Élytres rouges, avec trois taches noires, une humérale, une médiane latérale et une terminale. Assez rare. RD : Colonster prés Angleur, Coniblaiu-au-Pont (M. Rolliaen), vallées de l’Ourthe et de la Vesdre (Putzeys, op. cil.). RG : Lixhe. 62. Chlœnius variegatus, Ÿomcvo'j (agrorum Dej.). — Vert assez ( 14 ) brillant, avec une bordure jaunâtre autour de l’élytre, non élargie en tache apicale. Abdomen noir, également bordé de jaune. — RD : Vallées de l’Ourthe et de la Vesdre (Putzeys, op. cit.), Esneux. RG : Jemeppe. 63. Chl. nigriconiis, Fabr. — Vert clair à corselet métallique. Premier article des antennes seul rougeâtre. Angles postérieurs du corselet obtus et arrondis. Pattes brun foncé; rouges chez la variété melanocornîs. — RD : Remouebamps (M. Sauveur), Sprimont (M. ^Maréchal), Daraque-.Vichel. 64. Chl. SchranJîi, Duft. — Vert clair, à corselet métallique. Les trois premiers articles des antennes rougeâtres. Angles posté- rieurs du corselet droits et pointus. Pattes rouges chez la forme typique. — - RD ; .Angleur, Tilff, Méry, Martinrive, Engihoul, Mllers-le-Temple, Baraque-Michel, vallées de l'Ourlhe et de la Vesdre (Putzeys, op.cit.). RG : Jemeppe, Chokier. Chez la variété übialis, les cuisses sont noires, les tibias les- tacé-pâle et les tarses bruns. — Je ne l’ai prise qu’une fois dans la province, sur l’ilot de Renori, dans la Meuse, près d’Ougrée. Elle est commune dans la province de Namur, sur les deux rives de la Meuse, près de Dinant. 6o. Chl. veslihis, Payk. — Vert clair. Élytres ayant une bordure jaunâtre qui s’élargit au bout en tache apicale. — RD : Embourg, Esneux, Remouebamps (M. Sauveur), Baraque-Michel, Hes- treux etles vallées de l’Ourlhe et de la Vesdre (Putzeys, op.cit.). 66. Oodes helopioides, Fabr. — Noir ; de forme très-ovale. Strie marginale et huitième strie des élytres à peu près confondues dans un même sillon. Les autres stries finement ponctuées. — RD ; Baraque-Michel et vallée de l'Ourlhe (Putzeys, op. cit.). 67. Broscus cephaloles, L. — Grand, noir, presque cylindrique, avec un corselet fortement rétréci en pédoncule. Elytres lisses. ( 15 ) — RD : Remouchamps (M. Sauveur), Stoumont et La Gleize (id.), Baraque-Michel, Quarreux (Putzeys, op. cit.). RG : IIol- logne-aux-Pierres. 68. Anchomenus ançjustkolUs, ¥^hv. — Plus grand que toutes les espèces suivantes du même genre. Assez svelte, noir et brillant. Corselet cordiforme et notablement plus étroit que les élytres, qui sont arquées latéralement et fortement striées. — RD : Rarnet. 69. A. prasimis, Tbunb. — Beaucoup plus petit. Tête et cor- selet vert brillant. Élytres testacées, avec leur moitié posté- rieure couverte presque complètement par une grande tache médiane arrondie, d’un violet foncé, souvent un peu verdâtre. — Extrêmement commun. RD; Environs de Visé, Ramioul, Engiboul, Tillf, Martinrive, Sprimont, vallées de l’Ourtlie et de la Vesdre (Putzejs, op. cit.), Baraque-Michel. RG: Lixbe, Glons, Jemcp|)e, Antbcit, Fallais. 70. A. (ilbipes, Fabr. — En peu plus grand, svelte, d’un noir de poix, s’éclaircissant souvent dans la bordure des élytres ; antennes et pattes jaune très-pâle. Corselet cordiforme. Elytres à stries lisses. — Également très-commun, particulièrement au bord des eaux. RD : Angleur, Tilff, Méry, Esneux, Remou- cbamj)s (M. Sauveur), Trois-Ponts (Van Volxem), barrage de la Gileppe, Hestreux, Tibange. RG : Sclessin, Jemeppe, Cbokier. 71. A. oblongus, Fabr. — Plus petit et plus rougeâtre que le précédent. Corselet plus long et plus étroit. Élytres à stries fortement ponctuées. — Rare. RG ; Liège (M. Duvivier). 72. A. marginatiis, L. — Vert luisant, parfois même un peu rembruni et cuivreux sur les élytres, qui ont une boidure jaune. — RD : Vallée de l’Ourthe (Putzeys, op. cit.), Remou- cbamps (M. Sauveur), Tilff, Esneux. RG : Liège, Jemeppe. ( 16 ) 75. A. sexpunctatHs, L. — Vert-métallique brillant, avec les élytres cuivreuses, encore ])lus brillantes. Six ou sept points enfoncés sur le troisième interstrie. — RD; Hockay, Baraque- Michel. 74. A. ericcti, Panzer (Agoniim bifoveoJatuni Sahlb., Dej.) — Plus petit. D’un bronzé brillant et même un peu doré ; mais aussi parfois noirâtre (tels sont nos exemplaires des Hautes- Fanges). Corselet assez étroit, laissant apercevoir sur son dis(|ue deux fossettes très-peu marquées. Six points enfoncés sur le troisième interstrie des élytres. — Espèce rare et sans doute caractéristique pour la région subalpine des Hautes- Fanges. Rencontrée à la Baraque-Michel, dans la forêt de Ilertogenwald (M. Weyers), aux Fonds de Quarreux (feu Cbapuis) (Puizeys, op. cil. et note à mon travail sur les Ancboméniens, dans les Annales de la Société Entomologique de Belgique, XXH, 44). 75. A. parumpunctatus, Fabr. — Vert métallique moins brillant, parfois un peu bronzé ou un peu noirâtre. Angles postérieurs du corselet arrondis. Trois points enfoneés sur le troisième inierslrie. — Espèce des plus communes et des plus abon- dantes. RD : Grivegnée, Retinne, environs de Visé, Angleur, Embourg, Tilff, Méry, Esneux, Strivay, Martinrive, Sprimont (M. Sauveur), Remouebamps (id.), Porallée {id.), Stoumont et La Gleize {id.'), Trois-Ponts (Van V'^olxem'), Baraque-Michel, Engihoul. RG : Loën près Visé, Jemeppe, Antheit. 7C. A graciiipes, Duftsclim. (Agonum elongatum Fischer de W., Dej.) — Ressemblant beaucoup au précédent, mais s’en distinguant par la forme des angles du corselet, qui sont obtus, par eellc des élytres, qui sont plus étroites, plus parallèles, et parles points du troisième interstrie au nombre de cinq en général, quelquefois qiiati'e ou six. — Extrêmement rare. RD ; Baraque-Michel (Putzeys, op. cil.). ( 17 ) 77. A. anstriacus, Fabr. — Tète cl corselet rouge cuivreux bril- lant. Filtres vert clair, avec la suture plus ou moins cuivreuse. Chez la variété modcstua, la seule qui représente flans notre pays cette espèce assez méridionale, la suture seule est cui- vreuse, mais, chez le type, cette nuance s’épanche des deux côtes sur le disque. — Rare. RD ; Vallée de rOuiilic (Put- zeys, op. cit.). 78. A. vidnus, Panzer. — Noir un peu verdâtre, ou simplement noir (var. moestus), rarement violacé ou bleuâtre (var. cya- nescens). Corselet court, à impressions postérieures rugueuses et là angles postérieurs arrondis. Élytres à interstrics un peu convexes. — RD : Angleur, environs de Visé, Trois-Ponts, Baraque-ÎMicbel. RG : Jemeppe, Cbokier, Lixhe. 79. A. versutus, Gyll. — Diffère peu du précédent et n’est pas aisé à en distinguer. Taille un peu inférieure. Couleur variant aussi du noir verdâtre au noir à peu près pur. Cor- selet plus court encore et à angles postérieurs plus complète- ment disparus dans rarrondissement général du côté vers la base; impressions postérieures lisses. Interstrics des élytres tout à fait plans. — Très-rare. RD : Je l’ai pris à Tbeux. RG : Liège (M. Duvivier). 80. A. atratvs, Duft. — A peu près de la même taille; sa cou- leur est noire, brillante, mais nullement verdâtre. Les pattes sont d’un brun noirâtre, ainsi que le rebord ou repli épiplcu- ral de l’élytre. Corselet moins raccourci et à côtés moins arrondis ; les angles |)ostérieurs arrondis; les impressions postérieures de la base nullement rugueuses. Interstrics des élytres plans. — RD : Vallée de la Vesdre (Putzeys, op. cit.). 81. A. micMis, Nicolaï (Agonnm pcUdnum, Dcjean). — Plus petit. Noir un peu bronzé et brillant en dessus, avec l’épi- plcurc des élytres teslacé-brunâtre, ainsi que les pattes. Cor- ( ^8 ) selet peu arrondi sur les côtés, à angles postérieurs obtus et faiblement arrondis. Elytres à stries fines et lisses. — Rare. RD : Comblain-au-Pont (M. Rofliaen), vallée de la Vcsdre (Putzeys, op. dt.) 82. A. piceus, L. (Agonum pidpes Dej.) — Brun-noir de poix, un peu plus clair sur les élytres ; lepipleure et les pattes d’un brun parfois presque lestacé. Corselet peu arrondi sur les côtés, pas plus rétréci en arrière qu’en avant, avec des angles postérieurs obtusément arrondis. Élytres à côtés presque paral- lèles et à stries très-fines. — Rare. RD ; Vallée de la Vesdre (Putzeys, op. dt.). 83. A. gradlis, Gyll. — Noir tant soit peu brunâtre et unifor- mément coloré sur tout son corps et ses membres. Corselet comme l’espèce précédente, mais un peu plus rétréci en arrière et avec des angles postérieurs plus arrondis. Élytres à côtés presque parallèles et très-finement striées. — Rare. RD ; Baraque-Michel. 84. A fulighiosus, Panzer. — Brun-noir de poix, avec les élytres et les pattes plus claires, ces dernières presque testacées. Cor- selet comme l’espèce précédente, avec les côtés un peu plus arrondis. Élytres ovales, à côtés un peu dilatés et arrondis, avec les stries fines et les interstries plans. — Rare. RD : Val- lée de la A'csdre (Putzeys op. dt.). 83. Olisthopus rotiinchtiis, Payk. — Brun-foncé brillant. Cor- selet orbiculaire. Pattes jaunâtres. — RD : Angleur, Seraing, Plainevaux, Remoucbamps (M. Sauveur), Porallée (id.), Stou- mont et La Gleize (id.), Hestreux, Baraque-Michel. RG : Flémalle-Hauie. 86. Taphria nivalis, Panzer. — Noir ou brunâtre, non métal- lique. Corselet arrondi. Crochets des tarses dentelés. — RD : Seraing, Angleur, Trois-Ponts, Baraque-Michel. 87. Sphodriis leiicophthalmus, L. — De la taille des Carabus, mais moins large et moins massif qu’ils ne le sont générale- ment. D’un noir assez mat. Corselet cordiforme, avee des angles postérieurs droits. Elytres finement striées-ponctuées. Crochets des tarses sans dentelures. Le mâle a les trochanters des pattes postérieures allongés et épineux. — Rare. RD et RG : Liège, où on le rencontre, par suite de son genre de vie souterrain ou lucifuge, dans les caves de certains grands édi- fices, parmi lesquels je puis citer l’Université, pour la rive gauche et l’Hôpital de Bavière, pour la rive droite. 88. Pristomjchus terricola, Ilerbst. — Moins grand. Noir, avec les élytres le plus souvent bleuâtres. Antennes et pattes bru- nâtres. Corselet cordiforme, à angles postérieurs presque droits. Elytres à stries finement ponctuées. Crochets des tarses den- telés. — RD : Environs de Visé, Baraque-Michel. RG: Liège. 89. Calathns cisleloides, 111. — Allongé et naviculaire. Doux séries de points enfoncés. Tune sur le troisième et l’autre sur le cimpiième intervalle des stries de chaque élytre. Pattes tan- tôt rougeâtres, tantôt brun foncé ou noires (var. frkjidus). — Commun. RD : Ilermalle-sous-Huy, Rcmouchamps (M. Sau- veur), Stoumont et La Gleize (ù/.), Ilockay, Baraque-Michel. RG : Jemeppc, Ilollogne-aux-Picrres, Gràce-Berleur, Flé- malle-Haute. 90. C. fidvipes, Gyll. — Fort semblable au précédent pour la forme, mais plus petit. Corselet faiblement bordé de rouge en arrière sur les côtés. Troisième interstrie des élytres portant seul deux ou trois points enfoncés. — Moins commun. RD: Baraque-Michel. RG : Flémalle-Haute. 91. C. fusais, Fabr. — Plus large. Bords latéraux et postérieur du corselet franchement rougeâtres; l’angle postérieur un peu aigu. Troisième interstrie des élytres avec deux ou trois points ( ^^0 ) enfoncés. — IID : Huy, Porallée (M. Sauveur), Baraque- Michel ; M. Piilzeys (op. cit.) l’indique d’Aywaille, de Remou- champs, du Hertogcmvald, des vallées de l’Ourlhe et de la Vesdre. PiG : Flémalle-Haule, Chokier, Ilollognc-aux-Picrrcs. 92. C. mclunocephalus, L. — Plus petit. Tète noirâtre, corselet hrun-ferrugineux clair, élylres brun-marron. — Commun. RD : Ramet, Porallée (M. Sauveur), Sioumont et La Gleize {i(L), Iloekay, Baraque Michel. RG: Jemeppe, Flémalle- Ilautc, Awans. 95. Pœcilus punclulatus, Fahr. — Noir, lrès-|)eu luisant. Les trois premiers articles des antennes portant en dessus une caréné. Elytres finement striées-ponctuées. — Rare. RD : Val- lée de rUurthe (Putzeys, op. cit.). 94. P. cupreus, L. — D’une couleur métallique, variant du vert au cuivreux, au bleu et même au noirâtre. Les trois premiers articles des antennes carénés en dessus et rougeâtres, surtout les deux premiers. Corselet déprimé en arrière sur les côtés et pourvu de deux impressions, l’exteine faible et l’interne plus marquée. Pattes noires, ou quelquefois rouges (var. affinis). — Extrêmement commun. RD : Visé, Seraing, Angleur, Bon- celles, Méry, Remouchamps (M. Sauveur), Porallée (id.), Stoumont et La Gleize (id.), Sj)a, Hestreux, Iloekay, Baraque- Michel, Trois-Ponts. RG: Jemeppe, Flémalle-Haute, Chokier, Loën près \'isé, G Ions. 9o. P. tepidiis, Fahr. — Même coloration, avec autant de variété dans les teintes. Plus allongé. Antennes entièrement noires, ayant leurs trois premiers articles carénés. Corselet a\ant deux fortes impressions postérieures, plus un petit pli externe contre l’angle. — Commun. RD : Ougrée, Ramet, Remou- champs (M. Sauveur), Porallée {id.), Sioumont et La Gleize (id.), Baraque-Michel. RG : Jemeppe, Ilollognc-aux-Pierres, Lixhe. 9G. P. dimidialus, 0\. — Plus grand et plus large; générale- ment le eorps noir, lesélytres vert clair et le corst let cuivreux, parfois tout le dessus vert clair ou bronze plus ou moins foncé. Les trois premiers articles des antennes carénés, les deux pre- miers rougeàires en dessous seulement. Corselet bien arrondi sur les côtés; impressions postérieures profondes. Elytres striées-ponctuées. — Peu commun. RD : Embourg, Baraque- Michel, vallée deTOurthe (Putzeys, op. cit.). 97. Lagarus vernalis, Panzer. — Petit; noir de poix brillant. Corselet presque carré, un peu arrondi sur les côtés; angles postérieurs droits. Stries des élytres à peine ponctuées; trois points sur le troisième interstrie. Un rebord à la pointe du proslernum, caractère générique des Lagarus, servant très- bien à le distinguer immédiatement des petites espèces d’^r- gutor el d'Omaseus. — RD; Trois-Ponts, Baraque-Michel. 98. Lgperus aterrimiis, Payk. — Assez grand. D’un noir bril- lant. Corselet presque en carré transversal, peu arrondi sur les côtés, qui sont notablement retroussés; les angles posté- rieurs obtusément arrondis. Elytres faiblement striées, avec trois fossettes profondes sur le troisième interstrie. — Rare. RD : Vallée de l’Ourtlic (Putzeys, op. cit.). 99. Omaseus niger, Scballcr. — Plus grand, noir. Corselet à côtés un peu arrondis avant le milieu et à angles postérieurs droits. Elytres fortement striées, à interstries fort saillants. Le mâle a une carène saillante au milieu du dernier segment abdominal. — RD ; Angleur, Sart, Baraque-.Michel. RG : Lixbe. 100. O. vulgaris, L. (jnelanarius Dcj.). — Un peu moins grand, noir. Corselet à côtés arrondis dans toute leur longueur, à un plus ou moins fort degré suivant les individus; angles posté- rieurs obtus, terminés par une petite dent saillante. Élytres ( 22 ) fortement striées, à intervalles moins eon vexes que ehez l’espèce précédente. Dernier segment abdominal du mâle ne présentant rien de particulier. — Extrêmement commun et abondant. RD : Angleur, Ramet, Tilff, Martinrive, Sprimont (iM. Sauveur), Remouchamps {ici.), Porallée {id.), Stoumont et La Gleize {ici), Ilockay, Baraque-Michel. RG ; Lixhe, Mil- mort, Gràce-Berleur, Hollogne-aux-Pierrcs, Mons, Flénialle- Grande, Antbeit. MATÉRIAUX POUR LA FAlJIiE EATOllOlOGlQUe DE LA PROVINCE DE IIÉRE. COLÉOPTÈRES DEUXIÈME CENTURIE PAR Alfred PREUDHOMME DE BORRE. 1 ■ à COLÉOPTÈRES DE LA PROVINCE DE LIÈGE. CENTURIE II. FAMILLE DES CARABIQUES {suite). Omasetis nigrita, Fabr. — Un peu allongé et parallèle; d’un noir brillant. Corselet à côtés bien arrondis. Elytres fortement striées ; leur suture ne formant pas une saillie pointue au sommet. Dernier segment abdominal du mâle pourvu, à son centre, d’un petit tubercule. — HD : Angleur, TillT, Remou- champs (M. Sauveur), Porallée (id.), Trois-Ponts, Ilockay, Baraque-Michel. 2. O. anthradnus, Illig. — Très-voisin du précédent, dont il se distingue par les cotés du corselet moins arrondis et surtout par la pointe commune que fait la suture des élytres à leur sommet. Le dernier segment abdominal du mâle sans tuber- cule, mais creusé d’une petite fossette. — RD : Pipinster, Baraque-Michel. RG : Jemeppe. 5. O. gracilis, Dejean. — Plus petit; noir brillant, avec les pattes brun-noirâtre. Corselet faiblement arrondi sur les côtés, nullement rétréci en arrière. Élytres à stries fortement ponc- tuées. Dernier segment abdominal du mâle lisse. — Très-rare. RD ; Baraque-Michel (Pulzcys, Liste des Carabiques de la région entre l’Ourthe et la Vesdre). 4. Argutor strenuus, Panzer. — Peiit; noir de poix, avec les antennes et les pattes rougeâtres. Corselet un peu eordiforme, ponctué en dessous sur les côtés; une seule strie près des angles de la base. Stries des élj très assez fortement ponctuées. Point de rebord à la pointe du prosternum. — RD : Hockay, Baraque-Miebel. 5. A. diligens, Sturm. — Très-voisin du précédent par la forme, la taille et la couleur. Corselet un peu moins rétréci à la base, avec une strie basilaire un peu plus forte; en dessous, ses côtés ne présentent aucune ponctuation. Stries des élytres moins fortement ponctuées. Point de rebord à la pointe du prosternum. — RD : Hestreux, Hockay, Baraque-Michel. 6. PlaUjsma ohlongopxmctatum , Fabr. — ÎVoir-bronzé, quelque peu brunâtre en dessus, simplement noir en dessous. Corselet eordiforme, aussi long que large; la base ayant de chaque côté une strie assez profonde, entourée de rides et de points. Ely très fortement striées, avec cinq (parfois quatre ou six) fos- settes assez grandes sur le troisième interstrie. — RD : Angleur, Seraing, Tbeux. RG : Amay. 7. P. angustatinn, Duft. — Un peu plus petit. Noir assez bril- lant, mais sans nuance bionzée, ni éclat métallique. Corselet eordiforme, plus large que long; la base assez ponctuée et portant de chaque côté une impression-strie assez profonde. Élytres fortement striées, n’ayant pas plus de trois fossettes sur le troisième interstrie. — Rare. RD : Baraque-Michel. 8. Stex'opus madidus, Fabr. {concinnus, Sturm, Dejean). — D’un noir brillant. Corselet fortement arrondi, à angles postérieurs aussi arrondis. Élytres en ovale allongé, assez convexes. Un seul point enfoncé en arrière sur le troisième interstrie. Cuisses noires. Dernier segment abdominal du mâle creusé d’une fos- sette bordée en avant par une saillie transversale. — Commun. RD : Angleur, Tillî, Esneux, Comblain-au-Pont, Martinrive, Remouchamps (M. Sauveur), Porallée [id.), Chaudfontaine, Pepinster, bassin de la Gileppe, Baraque-Michel, Ranict, Her- malle-sous-Huy, Huy. RG ; Liège, S‘-Nicolas, Lixhe, Glons, Flémalle-Grande, Antheit. La variéiè à cuisses rouges (madidus, Dej.), très-rare dans la province belge, l’est beaucoup moins dans la province rhéno- mosane. RD : Sprimont (M. Sauveur), Porallée {id.), Stoumont et La Glcize {id.), Baraque-Michel. 9. St. œthiops, Panzer. — Couleur et forme de l’espèce précé- dente, mais plus court et plus ramassé. Troisième interstrie des élytres offrant trois points enfoncés. Le mâle a une fossette sur le dernier segment abdominal et un assez fort tubercule sur l’avant-dernier segment. — Très-rare. RD : Baraque- Michel (Pulzeys, op. cil.). 10. Pterostichus parumpunclatus, Dej. — Noir brillant. Corselet cordiforme, à angles droits, assez profondément impressionné à la base de chaque côté et ayant le plus souvent, entre l’angle et cette dépression, une autre courte strie imprimée. Stries des élytres sans autre ponctuation que trois points sur la troi- sième. Le mâle a sur le dernier segment abdominal une petite carène longitudinale formant pointe à sa base. — Cette espèce, très-rare dans la province belge, est passablement commune dans la province rhéno-mosane. RD : Angleur, Ougrée, Scraing, Ramet, Tilff, Strivay, Porallée (M. Sauveur), Goé, Baraque-Michel. 1 1 . Abax striola, Fabr. — Grand et large, noir. Corselet presque carré. Elytres très-déprimées. Huitième strie marquée de gros points en série serrée. Elytres brillantes chez le mâle, mates chez la femelle. — RD : Angleur, Ougrée, Tilff, Engiboul, Martinrive, Trois-Ponts, Baraque-Michel. 12. A. ovalis, Duft. — Plus petit, court, large, ovale. Corselet rétréci en avant et faiblement arrondi sur les côtés. Élytres moins déprimées. — Moins commun. RD : Tilff, Porallée (M. Sauveur). 13. A. carinatus, Duft. — De même taille, mais plus oblong qu’ovale. Corselet carré. Élytres assez déprimées, avec des stries profondes et fortement ponemées, dont les intervalles sont assez élevés, surtout le septième qui, sur toute sa lon- gueur, forme une véritable carène. Points ocellés de la huitième strie rares et très-peu apparents. — Très-rare. RD ; Gomzé- Andoumont (M. Miedel), Theux et la vallée de la Vesdre (Putzeys, 0]). cil.). 14. A. parallelus , Duft. — D’une taille intermédiaire entre les deux espèces précédentes et l’A. slrioln, dont il a la couleur et la forme, tout en étant moins déprimé. Élytres à stries pro- fondes, mais fctiblement ponctuées; le septième intervalle n’est caréné qu’à la base. Points de la huitième strie bien apparents, mais plus espacés que chez l’A. stnola. — RD : Angleur, Ougrée, Seraing, Esneux, Mariinrive, Engihoul, Baraque- Michel. la. Molops terricola, Fahr. — Brun-noiràtre. Corselet cordi- forme, à angles postérieurs aigus; la hase ayant de chaque côté deux fortes impressions longitudinales, dont l’extérieure seule atteint le bord. Élytres très-courtes et ovales. — RD : Ougrée, Seraing, Engihoul, Baraque-Michel, bassin de la Gileppe, Ilestreux (Putzeys, op. cit.). 16. Amara patricia, Duft. — Ovale, allongée, d’un noir bru- nâtre, avec les pattes et les antennes entièrement rougeâtres. Base du corselet ponctuée, avec deux impressions de chaque côté. Élytres striées-ponctuées. Dernier segment abdominal marqué de chaque côté d’un point pilifère chez le mâle, de deux chez la femelle. — Rare. RD : Porallée (!M. Sauveur). 17. A. fuka, de Geer. — Large; d’un rouge ferrugineux géné- râlement assez clair et presque jaunâtre, avec un léger reflet métallescent. Corselet à base ponctuée et bi-impressionnée de chaque côté. Elytrcs forlement slriées-ponctuées. Un point de chaque côté du segment anal chez le mâle, deux chez la femelle. — RD ; Seraing, Baraque-Michel. 18. A. apricaria, Payk. — Plus petite, d’un noir de poix, avee un brillant tant soit peu métallique. Pattes et antennes rouges. Corselet ayant la hase fortement ponctuée, surtout sur les côtés et deux fortes impressions de chaque côté. Elytres forte- ment striées-ponctuées. Un point anal de chaque côté chez le mâle, deux chez la femelle. — Assez commune. RD : envi- rons de Visé, Seraing, Iluy, Porallée (M. Sauveur). RG ; Liège, Jemeppe, Flémalle-Grande, Flémalle-Haute, Velroux, Awans. 19. A. consularis, Duft. — Un peu plus grande, noir-brunâtre, plus clair en dessous, avec les pattes et les antennes rougeâtres. Corselet à peu près aussi large à la base qu’au milieu; angles postérieurs droits, mais à sommet formant denticule; base ponctuée, avec deux impressions courtes et profondes, dont l’externe est limitée extérieurement par une petite carène. Élytres fortement striées-ponctuées. Segment anal portant de chaque côté un point chez le mâle et deux chez la femelle. — Rare. RD : Baraque-iMichel (Putzeys, op. cit.). 20. A. atilica, Panzer. — Notablement plus grande et de forme plus allongée que les autres espèces du genre; d’un noir de poix peu brillant. Corselet bien arrondi sur les côtés et rétréci en arrière. Elytres ponctuées-striées. Pattes et antennes rou- geâtres.— RD : Porallée (M. Sauveur), Hockay, Baraque- Michel. RG ; Liège, Hollogne- aux -Pierres, Grâce-Berleur, Jemeppe, Flémalle-Haute. 21. A. tricuspidata, Dejean. — Noir-verdâtre, assez peu bronzé, avec les pattes rougeâtres, sauf les cuisses et le bout des tarses; les quatre premiers articles des antennes rougeâtres. Corselet court et large en arrière, à angles antérieurs et postérieurs aigus et saillants ; base faiblement impressionnée et peu ponctuée. Éperon terminal des jambes antérieures à trois pointes. — Rare. RG : Jemeppe, 22. A. plcbeja, Gyll. — Plus petite, d'un bronzé verdâtre bril- lant, avec les tibias et trois et demi articles (c’est-à-dire les trois premiers et la base du quatrième) des antennes rou- geâtres. Corselet à angles antérieurs aigus et saillants, et postérieurs à peu près droits; la base légèrement ponctuée, avec deux faibles stries de chaque côté. Éperon terminal des jambes antérieures à trois pointes. — RD ; Boncelles, Baraque- Michel, RG : Jemeppe, Antheit. 23. A. sirnilala, Gyll. — Ovale, un peu allongée; bronzé-ver- ^ dàtre, les trois et demi premiers articles des antennes et les tarses testacés, les tibias brun-rougeâtre. Corselet à angles antérieurs pointus et saillants, postérieurs droits; la base à ponctuation faible et dense et les deux impressions latérales petites et peu profondes. Stries des élytres se creusant en arrière. Deux points pilifères de chaque côté du segment anal chez les deux sexes. — RD : Liège, Ougrée, environs de Visé, Remouchamps (Putzeys, op. cit.), Baraque-Michel (id.). 24. A. ovala, Fabr. — Ovale, assez large. Bronzé-verdàtre, par- fois noir-bleuâtre, les trois et demi premiers articles des antennes rougeâtres, les pattes entièrement noires. Corselet à angles antérieurs saillants et aigus, les postérieurs formant une pointe dirigée en arrière, la base non ponctuée et avec une seule impression de chaque côté, assez peu marquée. Stries des élytres peu profondes au sommet. Deux points également au segment anal dans les deux sexes. — RD : Baraque-Michel, vallée de la Vesdre (Putzeys, op. cit.). RG : Montegnée, Lon- cin, Flémalle-Grande, Flémalle-Haute, Engis. 25. A. montivaga, Sturm. — Largo, ovale et un peu plus courte que l’espèce précédente. Bronzé-verdâlre très-brillam, les trois et demi premiers articles des antennes rouges et les pattes noires. Corselet comme chez l’espèce précédente, mais avec la base tout à fait dépourvue de points et d'impressions, ou n’en laissant voir que les plus insignifiants vestiges. Stries des élytres plus profondes au sommet. Segment anal portant un point chez le mâle et deux chez la femelle. — Rare. RD : Porallée (M. Sauveur), vallée de l’Ourthe (Pulzeys, op. cit.). 26. À. nilida, Sturm. — Forme de l’espèce précédente, plus petite. D’un bronzé moins verdâtre, les trois et demi premiers articles des antennes rougeâtres, ainsi que les tibias et les tarses, ces derniers plus foncés. Corselet coupé carrément en avant, avec les angles antérieurs arrondis, les postérieurs faisant ■ pointe en arrière; base lisse, mais avec deux très-faibles strioles de chaque côté. Stries des élytres plus creusées en arrière. Segment anal portant un point chez le mâle, deux chez la femelle. — Rare. RD : Grivegnée, Baraque-Michel (Putzeys, op. cil.) RG : Liège. 27. A. communis, Panzer. — Brièvement ovale, bronzée et de nuances variées, les trois ou trois et demi premiers articles des antennes rougeâtres, ainsi que les tibias. Corselet à angles anterieurs proéminents et aigus, les postérieurs également aigus, par suite d'une courbure ou sinuosité de la base; celle-ci ponctuée de chaque côté, avec deux impressions peu marquées. Stries des élytres plus creusées en arrière. Segment anal n’ayant qu’un point chez les deux sexes. — RD : Visé, Iloekay, Baraque-Michel. RG : Lixhe, Flémalle-Ilaute, Engis. 28. A. vulgaris, P auzer Çlunicollis, Schiôdte). — Un peu plus grande et assez large, bronzée, les pattes entièrement noires, et deux articles des antennes rougeâtres, en dessous seulement. Corselet à angles antérieurs proéminents et aigus, les posté- rieurs droits, la base n’étant pas arquée ; elle est marquée de ( iO) chaque côté de deux courtes strioles et à peu près lisse. Stries des élytres plus profondes en arrière. Un seul point au segment anal chez les deux sexes. — RD ; Ougrée, Huy, Chaudfonlaine, LouveignéjGoè, Hockay, Stoumontet La Gleize (M. Sauveur). RG : Liège. 29. A. spreta, Dejean. — Ovale ; d’un bronzé brillant, avee les tibias et seulement les deux premiers articles des antennes rougeâtres. Angles postérieurs du corselet aigus et un peu proéminents en arrière; base ayant de chaque côté deux impres- sions striales courtes et quelques points. Stries des élytres ne se creusant pas (davantage vers le sommet. Un seul point sur chaque côté du segment anal chez les deux sexes. — Rare. RG : Jemeppe. 50. A. famelica, Zimmermann. — Ressemblant beaucoup à l’espèce précédente, mais d’une taille un peu supérieure; d’un bronzé un peu plus foncé. Pattes entièrement noires. Aux antennes, le premier article et parfois le dessous du deuxième sont seuls rougeâtres. Base du corselet marquée de deux faibles stries et imponctuée. Segment anal présentant de chaque côté un point pilifère chez le mâle, deux chez la femelle. — Très-rare. RD : Baraque-Michel (Putzeys, op. cit.) 51. A. trivialis, Gyll.^ — Très-voisine aussi de l’A. spreta par la forme et la couleur, qui est sujette à varier. Taille plus petite. Les tibias et trois articles et demi aux antennes rougeâtres. Corselet à angles postérieurs droits; une seule impression distincte de chaque côté de la base, qui est à peu près absolu- ment exempte de ponctuation. Stries des élytres nullement approfondies vers le bout. Segment anal portant un point pili- fère chez le mâle, deux chez la femelle. — f)xirèmement commune et abondante. RD : Visé,Grivegnée, Angleur, Yvoz, Huy, bassin de la Gilleppe,Baraque-Michel, Porallée (M. Sau- veur). RG : Liège, S‘ Nicolas, Montegnée, Milmort, Lixhe, Awans, Hollogne-aux-Pierres, Jemeppe, Flémalle-Hauie, Engis. ( ) 32. A. acuminata, Payk. — Ovale, très-grande et très-large, d’un bronzé souvent très-clair, avec les pattes noires et trois articles et demi rouges aux antennes. Corselet très-large, à angles anterieurs peu pointus et postérieurs, au contraire, aigus et saillants en arrière ; base lisse, marquée d’une seule striole. Stries des élytres se creusant vers le sommet, qui est un peu acuminé. Un point pilifère de chaque côté du segment anal chez le mâle, deux chez la femelle. — RG : Hollogne-aux- Pierres. , 33. A. familtaris, Duft. — Ovale, assez petite, bronzée; les pattes entières sont rouges, ainsi que trois et demi articles aux antennes. Corselet à angles antérieurs très-saillants et posté- rieurs à peu prés droits; base avec deux impressions de chaque côté. Strie préscutellaire des élytres sans point enfoncé à sa base. Un seul point pilifère de chaque côté du segment anal chez le mâle, deux chez la femelle. — Très-commune. RD : Environs de Visé, Grivegnée, .Angleur, Emhourg, Ilockay, Baraque-Michel. RG : Avvans, Ilollognc-aux-Pierres, Jemeppe, Flémalle-IIaute, Engis. 34. A. hteida, Duft. — Plus petite ; très-voisine de la précédente dont elle sc distingue seulement par la forme des angles anté- rieurs du corselet, qui sont obtus et point saillants. Yeux rela- tivement gros. — RG : Liège, Ans, Jemeppe, Engis. 5o. A. ingenua, Duft. — Ovale assez large, d’un bronzé brunâtre, avec les antennes, les pattes et le bord extérieur des élytres rougeâtres. Corselet à angles antérieurs obtus, arrondis et peu saillants; angles postérieurs droits; la base a de chaque côté deux impressions profondes et ponctuées. Stries des élytres ponctuées. Deux points à chaque côté du segment anal chez les deux sexes. — Très-rare. RD : Ilockay. 36. A. cursitans, Zimmermann. — Un peu plus petite et moins élargie; d’un bronzé brunâtre assez clair et avec un éclat plus ( 12 ) métallescent. Antennes et pattes rougeâtres, ainsi que l’extré- mité du bord externe des élytres ; une transparenee rougeâtre se montre souvent aussi aux bords du corselet vers l'angle postérieur. Les angles antérieurs du corselet arrondis et point saillants ; les postérieurs droits, pointus et faisant un peu saillie extérieurement ; base fort déprimée sur les côtés, avec deux fortes impressions ponctuées. Stries des élytres ponctuées. Deux points au segment anal chez les deux sexes. — Très- rare et habitant seulement les carrières de calcaire. RD : Aywaille (Putzeys, op. cit.). RG : Flémalle-Haute. 57. A. mimîcipalis, Duft. (modesta, Dej.). — Notablement plus petite. Noir-brunâtre bronzé, avec les pattes rougeâtres, ainsi que le premier article des antennes, qui sont brunes pour le reste. Corselet assez court, avec les angles antérieurs arrondis et peu saillants, les postérieurs droits et formant aussi une petite saillie extérieure; base ayant de chaque côté deux fossettes ponctuées, dont l’externe dirigée obliquement vers l’angle postérieur. Élytres à stries fines et obsolètement ponctuées. Deux points au segment anal dans les deux sexes. — Extrême- ment rare. RD : Trouvée une seule fois par .M. Weyers, dans la vallée de l’Ourthe, probablement aux environs de Comblain- la-Tour. 58. A. bifrons, Gyll. — Petite et d’aspect délicat. D’un bronzé très-clairet brillant; antennes et pattes jaune-rougeâtre. Cor- selet large et peu rétréci en avant; angles antérieurs très-obtus et arrondis; angles postérieurs droits; base très-fortement ponctuée, ayant de chaque côté deux strioles profondes. Élytres profondément striées-ponctuées. Segment anal offrant un point de chaque côté chez le mâle, deux chez la femelle. — RD : Baraque -Michel, Remouchamps (M. Sauveur), vallées de rOurthe et de la Vesdre (Putzeys, op. cit.). 59. .4. rufocincta, Sahlb. — De même taille, mais plus large et plus robuste. D’un brun de poix généralement assez foncé, ( 13 ) avec quelque éclat métallique. Pattes et antennes rouges, ainsi qu’une vague bordure aux côtés du prothorax et l’épi- pleure des élytres. Corselet plus fortement rétréci en avant; les angles antérieurs proéminents et aigus, les postérieurs droits; base ayant des impressions moins profondes. Elytres profondément striées-poncluées. Strie sculellaire sortant d’un gros point enfoncé. Segment anal offrant de chaque côté un point chez le mâle, deux chez la femelle. — RD : Emhourg, Remouchamps (M. Sauveur), Porallée (Jd.). RG ; Flémalle- Haute. 40. Zabrus gibbus, Fahr. — Gros et presque cylindrique. Noir- brunâtre foncé, plus clair en dessous. Epaules des élytres for- mant une saillie denticulaire. Stries ponctuées. — Commun aux mois d’août et septembre. RD : Comblain-la-Tour, Remou- champs (M. Sauveur), Porallée (id), Baraque-Michel. RG : Montegnée, Gràce-Berlcur, Awans, Hollogne-aux-Pierres. 41. Patrobus excavatus, Payk. (riifipes, Dej.), — D’un brun de poix assez rougeâtre, surtout en dessous; pattes et antennes d’un rougeâtre clair. Corselet cordiforme, avec des angles pos- térieurs droits ou un peu aigus ; une impression transverse en avant, et, sur la base, une impression plus profonde de chaque côté, toutes trois ponctuées. Élytres striées-ponctuées ; trois points sur le troisième interstrie. Deux premiers articles des tarses antérieurs seuls dilatés chez le mâle. — Assez rare. RD : Baraque-Michel, Hertogenwald (Pulzeys, op. cil.). 42. Stomis pumicatus, Panzer. — Assez svelte et allongé, d’un noir de poix brillant, avec les pattes et les antennes rougeâtres. Celles-ci très-longues, atteignant ou même dépassant la moitié du corps ; le premier article est surtout fort grand. Élytres fortement striées-ponctuées. Le sternum est fortement ponc- tué. — RD : Tilff. 43. Diachromus germanus, L, — Testacé-jaunâtre, avec le ( ) corselet d’un bleu violacé, ainsi que la partie postérieure des élytres. Antennes rembrunies vers le bout. Pattes jaunes. Corselet et élytres entièrement ponctués. — Peu commun, RD : Neuville-en-Condroz, Tilff (M. Maréchal), vallée de rOurtbe (Putzeys, op. dt.). 44. Anisoclactyliis signatus, Panzer. — Grand et large ; noir, avec les antennes et l’épipleure des élytres brun-noiràtre ; deux petites taches rouges souvent effacées sur le front. Cor- selet subquadrangulaire, à angles postérieurs droits, mais émoussés, densément et assez rugueusement ponctué sur la base, moins sur ledisque et en avant; base faiblement impres- sionnée. Elytres à stries non ponctuées ; troisième interstrie sans point enfoncé. — Rare. RD : Vallée de l’Ourihe (Putzeys, op. cit.). 45. A. binotatus, Fabr. — Un peu moins grand et moins large; noir, avec le premier article des antennes rouge, ainsi que deux petites taches presque effacées sur le front. Corselet à côtés arrondis, à angles postérieurs obtus, mais formant un denticule saillant à leur sommet ; base rugueuse et faiblement impressionnée, Élytres assez fortement striées, avec un point sur la partie postérieure du troisième intersirie. Pattes noires; chez la variété spiaxati cornis, elles sont rouges. — RD : Hestreux, Baraque- Michel, RD : Liège. 46. A. nemorimgus, Duft. — Un peu plus petit; noir, avec les deux premiers articles des antennes et les pattes rouges; deux taches rouges également sur le front. Corselet de forme à peu près semblable, aussi rugueusement ponctué à la base et marqué d’une siriole de chaque côté. Une forte échancrure au bord postérieur de chaque élytre. — RD : Gomzé-.Andou- mont, Remouebamps (M. Sauveur), vallée de la Vesdre (Putzeys, op. cit.), Quarreux (id.), Baraque-Michel [id.). 47. Dradycellus cognatus, Gyll. — Assez petit. Brun-noiràtre, ( IS ) avec les premiers articles des antennes, les pattes et le pour- tour des élytres brun-testacé. — Très-rare ; espèce arctique ou subalpine. RD : Baraque-Michel. 48. B. harpalinus, Dej. — lin peu plus grand. Brun-rougeâtre, avec les antennes et les pattes ferrugineux plus clair. Corselet à angles postérieurs presque arrondis. Elytres striées-ponc- tuées. — RD : Angleur. 49. B. collaris, Payk. — Plus petit. Également brun-rougeâtre, avec la tête et le corselet un peu plus clairs que les élytres. Angles postérieurs du corselet obtus et moins arrondis ; les fossettes de la base moins marquées. Stries des élytres plus fortes et interstrics plus convexes. — RD . Baraque-.Michel. 50. B. similis, Dejean. — Encore plus petit. D'un brun plus ou moins foncé, avec la suture des élytres plus claire, ainsi que parfois le bord de l’élytre. Antennes et pattes tesiacées. Angles postérieurs du corselet encore plus faiblement arrondis. — RD ; Baraque-Michel. 51. Ophonus sabulicola, Panzer. — D'assez grande taille. Tête et corselet noir de poix; élytres bleu-verdâtre; dessous du corps brun-rougeâtre; antennes et pattes rouges. Corselet modérément arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs obtus. Corselet et élytres ponctués. Celles-ci très-faiblement sinuées près du sommet. — Rare. RD : Embourg. 52. O.azureus, Fabricius. — Beaucoup plus petit. D’un bleu- verdâtre ou d’un vert bleuâtre en dessus, brun de poix en des- sous ; antennes et pattes rouges. Corselet rétréci en arrière, avec les angles postérieurs obtus. Corselet et élytres couverts d’une ponctuation plus ou moins serrée. — Commun.' RD Tillf, Comblain-au-Pont, Remouchamps (M. Sauveur), Poral- lée (id.). RG ; Flémalle-Grande, Flémalle-Haute, Grâce-Ber- leur, Engis. ( Ifi ) 53. 0. cordalus, Duft. — Un peu plus grand. D’un brun de poix rougeâtre et plus clair en dessous ; très-souvent la tète, le corseletet les bords latéraux ctsuturaux des élytres s’éclair- cissant aussi au point d’étre franchement rougeâtres. Antennes aussi rougeâtres; pattes d’un testacé clair. Corselet cordiforme, très-brusquement rétréci vers la base, dont les angles sont droits. Ponctuation du dessus générale et les stries des élytres très-finement ponctuées. — Peu commun. RD : Esneux, Comblain-au-Pont, Baraque-Michel (Putzeys, op.cit.). 54. O. rupicola, Sturm (subcordalus, Dej.) — Taille assez iden- tique. Coloration d’un brun rougeâtre plus foncé, surtout en dessus et n’ayant pas la même disposition à s’éclaircir partiel- lement, sauf que la tète et le corselet sont un peu plus rou- geâtres que les élytres. Pattes et antennes rougeâtres. Corselet cordiforme à un moindre degré, sans brusque rétrécissement vers la base ; angles postérieurs un peu obtus. Ponctuation du dessus tout aussi générale, mais plus profonde sur les élytres. — RD : Baraque-Michel (Putzeys, op. dt.). RG : Flémalle- Haute. 00. 0. punctkollis, Payk. — Même couleur et même taille. La tète et le corselet généralement d’un brun rougeâtre plus clair que celui des élytres. Antennes et pattes rougeâtres, ces der- nières moins foncées. Corselet cordiforme à un moindre degré encore et sans brusque rétrécissement à la base, dont les angles sont absolument droits. Ponctuation du dessus générale; sur les élytres, les interstries sont plus densément, mais moins fortement ponctués que chez 0. rupicola. — RG ; Flémalle-Haute. 56. 0. rufibarbis, Fabr. (brevicollis, Dej.) — De la même taille et de la même couleur brun-noirâtre de poix, ici plus noirâtre que chez les espèces précédentes, surtout sur les élytres. Les pattes et les antennes sont au contraire d’un testacé plus clair. Corselet aussi subcordiforme, mais notablement plus large et ( 17 ) à côtés plus arrondis en avant; angles postérieurs droits. Ponc- tuation générale, mais plus fine et moins serrée que celle des espèces précédentes. — RD : Porallée (M. Sauveur), vallée de rOurthe (Putzeys, op. cit.). RG : Flémalle-IIaute. 57. O. parallelus, Dcjean. — Plus petit. Aussi brun-noirâtre, plus clair en dessous, sur la tête et sur le corselet. Pattes et antennes testacé-rougeâtre. Corselet presque quadrangulaire et seulement un peu sinué avant les angles postérieurs, qui sont droits. Ponctuation générale, un peu grossière sur le corselet, très-fine et très-dense sur les élytres, où les troisième, cinquième et septième interstries ont en outre une série de points plus forts. — Très-rare. RD : Vallée de l’Ourthe (M. Putzeys). 58. O. maculicornis, Duft. — De la même taille environ. Noir un peu brunâtre, avec les pattes testacées, ainsi que les premiers articles des antennes. Ponctuation du corselet un peu moins dense sur 1e disque. Bord externe de l’élytre profondé- ment échancré avant le sommet. — RG : Loën près Visé. 59. Harpahis ruficornis, Fabr. — Grand, noir de poix, avec les antennes et les pattes rouges. Corselet entièrement ponctué, mais plus fortement sur la base, dont les angles sont droits. Élytres densément ponctuées et couvertes d’une pubescence dorée, sinuées au bord un peu avant le sommet. — Extrême- ment commun et abondant. RD ; Neuville en Condroz, Mar- tinrive, Remouchamps (M. Sauveur), Porallée (id.), Stoumont et La Gleize (id.), Ilockay, Baraque-Michel. RG ; Liège, Lixbe, Glons, Jemeppe, Ilollogne-aux-Pierres, Chokier, Engis. 60. H. grisetis, Panzer. — Très-voisin du précédent, mais plus petit. Se distingue en ce que la base du corselet seulement est ponctuée; les angles postérieurs sont un peu obtus; les élytres n’ont près de leur sommet qu’un très-faible sinus. — Moins commun. RD : Remouchamps (M. Sauveur), vallée de rOurthe (Putzeys, op. cit.). RG : Flémalle-Haute, Glons. 2 61. H. calceatus, Duft. — Plus grand et de même couleur, sans aucune pubescence. Les tarses seuls et les antennes rouges. Base du corselet seule ponctuée; ses angles droits ou presque droits. Elylres à stries profondes n'ayant de ponctuation qu’au neuvième interstrie. — Peu commun. RD : Gomzé, vallée de la Vesdre(Putzeys, op. cit.). 62. II. hottentota, Sturm. — De taille inférieure au précédent ; plus noirâtre, avec les antennes, les tibias, les tarses et parfois les cuisses (var. sobrinus) rouges. Corselet ayant de chaque côté de la base une faible impression un peu ponctuée ; côtés se rétrécissant un peu en arriére pour former des angles tout à fait droits. Ely très fortement striées ; interstries sans ponc- tuation. — Rare. RD : Vallée de l’Ourtbe (M. Weyers). RG : Flémalle-Haute. 63. H. lœvicollis, Duft. (satyrus, Dej.) — Notablement plus petit. Noir de poix assez brillant, avec le premier article des antennes et les pattes testacés ; parfois les cuisses sont rembrunies (var. nitens). Le corselet est cordiforme, par suite de la forte rétrac- tion des côtés avant d’arriver à la base, dont les angles sont un peu aigus; impressions basilaires fortes, leur ponctuation s’étendant à presque toute la base. Elytres à stries fines et lisses. — RD : Ensival, Hockay, vallée de la Vesdre (Putzeys, op. cil.), Baraque-Michel (id.). RG : Jemeppe. 64. II. ignavus, Duft. (honestus, Dej.) — Un peu plus grand. Très-variable pour la couleur du dessus, qui est tantôt bleue ou verte, tantôt noire, très-brillante chez les mâles, mate chez les femelles. Le dessous est d’un brun noir foncé, avec les pattes plus claires et devenant même rougeâtres sur les tarses et en partie sur les tibias. Antennes rouges, avec les deuxième et troisième articles noirs à la base. Corselet faiblement rétréci en arrière ; angles postérieurs droits ; les impressions basi- laires profondes ; la base sans autre ponctuation que celle des impressions. Les derniers interstries des élytres sans autre ( >9 ) ponctuation qu’une série de gros points sur le septième. Un faible sinus marginal près du sommet. — RD : Environs de Visé, Embourg, Comblain-au-Pont, Remouchanips (M. Sau- veur), Baraque-Michel. RG : Liège, Flémalle-IIaute. 65. B. distmgiiendiis, Duft. — Même taille. Vert ou bronzé, mais avec de fréquentes variétés bleues, noires, cuivreuses, etc. L’éclat ne diffère pas dans les deux sexes. Le dessous est noir, ainsi que les cuisses et le bout des tibias, dont la base est brun de poix, de même que les tarses. Antennes brunâtres, avec le premier article et le sommet des deux suivants rou- geâtres. Corselet de même forme que l’espèce précédente; angles postérieurs droits; la ponctuation couvre toute la base, sauf le milieu; les fossettes latérales sont moins prononcées. Les interstries externes des élytres n’ont pas la ponctuation fine qui se remarque chez l’espèce suivante, et le bord de l’élytre n’est que faiblement sinué vers le bout. — Peu com- mun. RD : Baraque-Michel (Putzeys, op. cil.). RG : Liège, Flémalle-Grande, Flémalle-Haute, Engis, Hollogne-aux - Pierres. 66. H. œneus, Fabr. — Même taille, couleur semblable et pré- sentant aussi beaucoup de variétés ; plus rarement bleu, violet ou noir, il est plus souvent cuivreux et métallique que le B. distinguendiis. Pattes rouges, mais quelquefois noirâtres (var. confusus); antennes entièrement rouges. Corselet sub- quadrangulaire ; angles postérieurs un peu plus ouverts qu’un angle droit et ayant leur pointe émoussée ; impressions de la base faibles ; ponctuation couvrant toute la base, sauf le milieu. Les deux ou trois interstries externes des élytres couverts d’une ponctuation très-fine et dense; une profonde échancrure au bord de l’élytre près du sommet. — Extrêmement commun et abondant. RD : Environs de Visé, Seraing, Yvoz, Iluy, Tilff, Comblain-au-Pont, Martinrive, Remouebamps (M. Sauveur), Porallëe (fd.), Stoumont et La Gleize (/d.),Pepinster, Ilockay, Baraque-Michel. RG : Landen, Lixhe, Milmort, Liège, ( 20 ) Jemeppe, Flémalle-Grande, Flémalle-Haule, Hollogne-aux- Pierres, Engis, Antheit. 67. II. rubrîpes, Duft. — Même taille ; un peu plus robuste d’aspect. Le mâle est généralement d'un bleu assez foncé, mais brillant, parfois verdâtre, quelquefois vert, très-rarement noir (var. fidüpes) ; la femelle est d'un noir mat et satiné, avec des reflets très-faibles de la couleur du mâle. Dessous du corps noir. Pattes et antennes rouges. Angles postérieurs du corselet droits; base ponctuée, avec des impressions peu pro- fondes; bords latéraux souvent rougeâtres. Élytres fortement striées; pas de ponctuation sur les interstries externes, mais une série de six ou sept gros points au bout du septième. La variété sobrinus a des cuisses brun-noirâtre. — RD : Baraque- Michel. RG : Liège, Jemeppe, Flémalle-Haute, Engis. 68. II. latus, L. (limbatus, Dej.). — Plus petit; assez large. Noir; antennes, pattes et bord latéral étroit du corselet rouges. Corselet quadrangulaire, avec les angles postérieurs un peu obtus, à sommet légèrement tronqué; les impressions basi- laires peu profondes ; toute la base ponctuée. Élytres à stries fortes et lisses. Pas de série de gros points au septième inter- strie. — Commun. RD : Angleur, Esneux, Remoucliamps (M. Sauveur), Porallée (td.), Stoumont et La Gleize (id.), Hockay, Baraque-Michel. RG : Jemeppe, Flémalle-Haute, Engis. 69. //. luteicornis, Duft. — Plus petit et très-peu différent du précédent. Les antennes et les pattes sont d’un rouge plus clair et plus jaunâtre. Le bord externe du corselet rougeâtre. Les angles postérieurs droits et pointus ; la base ponctuée laté- ralement et presque lisse au milieu. — Rare. RD : Baraque- Michel (Putzeys, op. cit.). 70. H. fuliginostis, Duft. (solitaris, Dej.). — Un peu plus grand. Noir, avec les antennes, les tibias et les tarses rougeâtres, les ( 2i ) cuisses et le bout des tibias brun de poi\. Tête relativement grosse. Corselet fortement arrondi sur les côtés; angles posté- rieurs obtus ; base ponctuée. Stries des élytres profondes et lisses. — Rare. RD ; Baraque-Michel (Putzeys, op. cit.). 71. H. tenebrosiis,ï)e]. — Grand, un peu long et parallèle. D'un noir bleuâtre, avec les cuisses et les tibias bruns, les tarses et les antennes testacés, celles-ci avec la base des articles deux à quatre rembrunie. Tête moins grande. Corselet rétréci égale- ment en arrière et en avant; angles antérieurs arrondis et retombants, angles postérieurs obtus et un peu arrondis ; la base ponctuée, avec des impressions peu profondes. Élytres fortement sinuées avant le sommet, qui est un peu acuminé; stries lisses et approfondies en arrière. — Rare. RD : Com- blain-au-Pont (M. RolTiaen). 72. H. tardus, Panzer. — Un peu moins grand et relativement plus large. Noir (brillant chez le mâle, mat chez la femelle), avec les antennes, les tarses et une tache à la base des tibias d’un rouge ferrugineux jaunâtre assez clair. Corselet ne se rétrécissant pas sensiblement du milieu en arrière, avec des angles postérieurs droits et émoussés; la base lisse, sauf dans les impressions, qui sont assez marquées. Stries des élytres profondes et quelquefois très-faiblement ponctuées. — RD : Baraque-Michel, vallées de l’Ourthe et de la Vesdre (Pulzeys, op. cil.). 75. H. caspîus, Stéven (semivîolaceiis, Dcj.). — Grand, large et robuste. Noir, avec le corselet et les élytres d’une nuance bleu-foncé ou violet plus ou moins marquée. Premier article des antennes rouge. Corselet à angles postérieurs droits, ayant leur sommet fort arrondi ; la base densément ponctuée, avec une impression peu marquée de chaque côté. Elytres à stries assez profondes. Des séries de points enfoncés au bout des cinquième, septième et neuvième interstries. — Assez commun dans la province rhéno-mosane. RD : Anglcur, ( 22 ) Beyne, Engilioul, ïluy, vallée de l’Oiirthe (Pulzeys, op. cil.). IIG : Loën, Jemeppe, Hollogne-aux-Pierres, Mons, Flémalle- Grande, Flémalle-Haute, Engis. 74. n. aiixius, Duft. — Plus petit et ressemblant beaucoup à une Amara par son contour assez ovalaire. D’un noir profond, un peu plus brillant chez le mâle que chez la femelle. Antennes brunes, avec le premier article rougeâtre, parfois les deux suivants aussi, en tout ou en partie. Pattes noires, à peine un peu brunâtres aux tarses et à la naissance des tibias. Corselet faiblement arrondi sur les côtés, avec des angles antérieurs arrondis et fort peu saillants, les postérieurs aigus et un peu proéminents en arrière; base lisse, à impressions latérales très- faibles. Ely très très-finement striées. — RD: Vallée de l’Ourthe (Pulzeys, op. cil.). RG : Flémalle-Haute. 7o. II. picipennis, Duft. — Plus petit encore et ayant seulement un peu plus que la moitié de la taille du précédent ; court et trapu ; brun-noirâtre avec les antennes d’un jaune ferrugi- neux et les pattes brun-rougeâtre, mais ayant les cuisses plus foncées et presque noires. Corselet également peu arrondi sur les côtés, avec les quatre angles arrondis ; base lisse, avec les impressions latérales peu profondes. Élytres un peu élargies en arrière et finement striées. — Très-rare. RG : Lixhe, 7G. Stenolophus teiUonus, Sebrank (yaporariorum, Dej.). — INoir brillant, avec le corselet rouge, ainsi que la base des élytres sur une plus ou moins grande étendue; leur sommet noir, avec un reflet bleu d’acier. Les deux premiers articles des antennes testacés. Pattes jaunes. — Assez commun. RD : Tilff, vallée de la Vesdre et Baraque-Michel (Putzeys, op. cil.). RG : Liège, Jemeppe. 77. St. vesperlinus, Panzer. — Plus petit. Noir de poix, avec le premier article des aniennes rouge et les pattes jaune-pâle. Corselet étroitement bordé de jaune sur les côtés. La suture ( 23 ) et le bord externe des élylressont aussi jaunâtres; le disque montre un léger reflet bleu d’acier. — RD : Vallée de l’Ourthe (Putzeys, op. cit.). 78. Acupalpus flavicollis, Sturm {jnigriceps,T)Q].). — Noir, avec le dessus et les côtés inférieurs du corselet jaune-rougeâtre clair; élytres brun-foncé avec la suture et le bord plus clairs. Pattes et les deux premiers articles des antennes testacés. Angles postérieurs du corselet obtus. — RD : Vallée de rOurthe (Putzeys, op. cil.). 79. A. dorsalis, Fabr. — D’un noir un peu brunâtre, avec les pattes et les deux premiers articles des antennes testacés, ainsi que le pourtour du corselet et les élytres, qui sont mar- quées en arrière d’une large tache noire, pouvant les envahir presque entièrement, à l’exception de la suture et d’une bor- dure périphérique. Corselet à angles postérieurs arrondis. — RD : Vallée de l’Ourthe (Putzeys, op. cil.). 80. A . brunnipes , SUiTtn (airains, Dej.). — Entièrement d’un noir brun assez foncé et n’ayant de jaune-brunâtre que le repli épipleural des élytres ; le premier article des antennes et les pattes sont aussi d’un testacé foncé. Corselet à angles posté- rieurs arrondis. Stries des élytres très-fines. — RD : Vallée de la Vesdre (Putzeys, op. cil.). 81. A. meridianus, L. — Tète et corselet noirs (ce dernier par- fois rougeâtre); élytres d’un noir brunâtre assez brillant, avec une grande tache triangulaire testacée à la base de chacune; la suture est aussi testacée ; souvent aussi le bord externe. Corselet un peu rétréci en arrière; sesanglcs postérieurs obtus. — Extrêmement commun. RD : Seraing, Tilff, Engihoul, Ombret, Baraque-iMichel. RG ; Lixhe, Bierset, Ilollogne-aux- Pierres, Jemeppe. 82. A. conspulus, Duft. — Plus grand. Noir; le corselet rou- ( 24) geâtre, avec le disque plus ou moins amplement rembruni; les ély très testacées, ayant leur milieu occupé par une grande tache noii e ovale, que la suture jaunâtre coupe en deux. Les pattes, les deux premiers articles des antennes et le bout du segment anal sont également testacés. Corselet rétréci en arriére et presque cordiforme, avec des angles postérieurs droits et des bords latéraux légèrement retroussés. — RD : Vallée de l'Ourthe (Putzeys, op. cil.). 83. Trcchus disciis, Fabr. — De forme un peu allongée. D’un rouge testacé clair, avec une fine pubescence jaunâtre sur les clytres, qui sont marquées en arrière du milieu d’une tache ou bande transverse noirâtre vaguement limitée, dont les extrémités ne touchent pas le bord externe. Tête rem- brunie en avant ; antennes très-longues. Corselet cordiforme, avec des angles postérieurs faisant saillie et deux impressions basilaires profondes, réunies par une impression transversale. Élytres avec quehiues stries ponctuées, dont la première fait au bout un crochet très-marqué et rentrant un peu en dedans; deux points enfoncés sur la troisième strie. — RD : Vallée de rOurihe (Putzeys, op. cil.). 84. T. micros, Herbst. — De même forme, mais plus petit ; pubescent. D’un rouge testacé, plus foncé sur le vertex. An- tennes moins longues que chez l’espèce précédente et n’attei- gnant que la moitié de la longueur du corps. Corselet cordiforme à angles postérieurs simplement droits et à impressions basi- laires grandes, mais moins profondes. Stries des élytres faibles et à peine ponctuées; deux points enfoncés sur la quatrième ; première strie finissant en un crochet profond qui aboutit vers le bout de la troisième. — RD : Vallées de l’Ourthe et de la Vesdre (Putzeys, op. cil ). 85. T. longicornis, Stu’rm (lilloralis, Dej.). — Plus petit, mais reproduisant les formes allongées des espèces précédentes et en même temps déprimé. Sans pubescence sur les élytres. D’un testacé brunâtre moins clair. Tète grosse, avec de très- petiis yeux; antennes plus longues que la moitié du corps. Corselet court et large, un peu cordiforme, à angles posté- rieurs presque droits et impressions basilaires assez profondes. Élytres moins larges que le corselet ; leurs trois premières stries profondes, à peines ponctuées, une quatrième à peine marquée, les autres effacées ; la première et la troisième se réunissant par le crochet terminal. — RD ; Vallées de l’Ourthe et de la Vesdre (Putzeys, op. cit.). 86. T, rubens, Fabr. (pahidosus, Dej.). — Plus grand; d’un brun de poix assez brillant, avec les antennes et les pattes testacées. Corselet large, subcordiforme, avec les angles posté- rieurs un peu aigus; base ponctuée, avec deux vastes impres- sions latérales qu’un sillon transverse réunit. Élytres présen- tant sept stries ponctuées et une huitième profonde en arrière et indiquée en avant par une petite ligne de points. La pre- mière recourbée en crochetjusque vers le boutdela cinquième. — RD ; Baraque-Michel, Jalhay (M. Putzeys). 87. T.minutus, Fabr. (l'ubens, Dej.) — Petit; brun-marron plus ou moins clair, avec les antennes elles pattes testacé-brunàlre. Corselet peu rétréci en arrière, à angles postérieurs obtus. Élytres ne présentant que quatre stries non ponctuées, les autres plus ou moins complètement effacées ; crochet de la première remontant vers le bout de la cinquième. La variété obtusus se distingue par une couleur plus foncée, l’absence d’ailes inférieures, les angles postérieurs du corselet plus arrondis au sommet et la quatrième strie des élytres aussi effacée que les suivantes; elle semble propre aux montagnes, mais on trouve partout parmi les Tr. minutus des exemplaires qui passent à cette variété. — Très-commun. RD : Tilff, Strivay, Huy. RG : Liège, Jemeppe, Flémalle-Haule, Ilorion- Hozémont, Engis, Fallais. 88. T.secalis, Payk. — Petit; d’un rouge ferrugineux, avec les ( 26 ) antennes elles pattes plus elaires. Corselet court, large, bombé, rétréci en arrière, avec les angles postérieurs tout à fait arrondis. Elylres également assez convexes, avec cinq stries formées d’assez gros points, s'affaiblissant vers le sommet et en dehors ; la première strie formant à son sommet un crochet rebrous- sant vers la cinquième. — RD : Hockay, Baraque-Michel. 89. Perileptus areolatus, Creutzcr. — Extrêmement petit, allongé et très-déprimé, d’un brun de poix assez foncé, avec la base des antennes et les pattes brun-rougeâtre clair, ainsi qu’une grande tache centrale occupant le disque de chaque élytre. Corselet cordiforme, avec les angles de la base droits. Elylres à stries assez marquées au centre, effacées au sommet et vers les bords; la première ne fait pas crochet à son sommet. — RD : Vallées de l'Ourthe et de la Vesdre (Putzeys, op. cit.). 90. Tachypus pallipes, Duft. — Taille au moins de 5 milli- mètres. Bronzé un peu cuivreux, marbré de verdâtre. Dessous d’un vert bleuâtre; base des antennes et pattes testacées. Tète large, avec des yeux gros et saillants. Corselet cordiforme, aussi long que large. Elylres à ponctuation à peine visible et laissant voir des vestiges de stries en ^sillons vagues près de l’écusson. — RD : Vallée de l’Ourthe (Putzeys, op. cit.). 91. T, flavipes, L. — Taille inférieure à 5 millimètres. Couleurs du corps, des antennes et des pattes comme chez l’espèce pré- cédente. Tète large, avec des yeux encore plus saillants, et dépassant un peu les côtés du corselet. Celui-ci est un peu plus large que long. Aux élytres la ponctuation, quoique fine, est plus apparente, mais les vestiges de stries ont à peu près complètement disparu. — Commun. RD : Environs de Visé, Angleur, Embourg, Ramioul, Engihoul, Martinrive, Baraque- Michel. RG : Liège, Glons, Lixhe, Jemeppe, Chokier. 92. Tachys bislrialus, Duft. — Extrêmement petit. Brun de poix, avec les pattes et la base des antennes testacées. Corselet ( 27 ) un peu rétréci en arrière, à angles postérieurs droits. Aux élytres, les deux stries voisines de la suture sont seules dis- tinctes. — RD : Jupille. RG : Liège, Jemeppe. 93. T. quadrisignalus, Duft. — Un peu plus grand que le pré- cédent, mais toujours minuscule. Noir, avec la base des antennes et les pattes testacées ; cuisses rembrunies au milieu; deux taches rondes rougeâtres sur chaque élytre. Corselet subquadrangulaire, à base fortement impressionnée de chaque côté. Stries des élytres elîacées en avant, en arrière et latéra- lement; quatre sont bien visibles, profondes et ponctuées sur le centre des élytres; la huitième strie près du bord externe est aussi bien marquée. — RD: Vallées de l’Ourthe et de la Vesdre (Putzeys, op. cit.) 94. T. sexstriatus, Duft. — Même taille. Noir assez brillant ; antennes à la base, tibias et tarses testacés; cuisses brunâtres; élytres sans taches. Corselet comme chez le précédent. Les stries des ély tres de même, sauf qu’elles sont imponctuées et que trois seulement sont distinctes sur le centre. — RD : Vallée de l’Ourthe et de la Vesdre (Putzeys, op. cit.). 9o. T. Focki, Hummel. — Taille un peu supérieure. Rougeâtre; de forme plus bombée. Corselet subquadrangulaire, mais un peu sinué en arrière sur les côtés; angles postérieurs droits; impressions de la base profondes et réunies. Élytres courtes et un peu larges, ayant chacune quatre stries ponctuées, bien apparentes sur le disque, les externes obsolètes, la huitième profonde en arrière. — Très-rare. RD : Angleur (M. Miedel, d’après M. Putzeys). 96. Bembidium paladosum, Panzer. — Taille d’au moins 5 milli- mètres. Entièrement d’un bronzé verdâtre un peu cuivreux. Corselet subquadrangulaire; plus large que long, avec les angles postérieurs à peu près droits. Élytres ayant sur le disque deux petites taches carrées très-brillantes situées sur le troisième interstrie; la quatrième strie fortement sinueuse. — Peu commun, vivant au bord des eaux. RD : Baraque- Michel, vallée de l'Ourthe (Putzeys, op. cit.). 97. B. punctulatum , Drapiez {striatum, Dej.). — Un peu plus petit. V'^ert-métallique assez brillant. Premier article des an- tennes rougeâtre, ainsi que les pattes. Tète ponctuée. Corselet cordiforme, fort arrondi latéralement, fort rétréci en arrière, un peu convexe et aussi fortement et densément ponctué. Aux élytres, sept stries ponctuées, ne s’effaçant nullement au bout, ni latéralement ; une fossette ou impression vers leur tiers antérieur. — Assez commun dans la province rhéno-mosane. RD : Grivegnée, Ramet, Remouchamps (M. Sauveur), vallées de l’Ourthe et de la Vesdre (Putzeys, op. cit.) RG : Liège, Jemeppe. 98. B. prasinum, Duft. — Même taille. Vert-bronzé moins bril- lant, avec'les pattes'd’iin noir brunâtre, la base des cuisses seule rougeâtre, ainsi que le premier article des antennes en dessous. Corselet plus large que long, peu arrondi latérale- ment,peu rétréci en arrière, avec des angles postérieurs droits. Les stries des élytres sont également complètes, mais non ponctuées. — Rare. RD : Vallée de l’Ourthe (M. Weyers), vallée de la Vesdre (Putzeys, op. cit.). 99. B. flammnlatum, Clairv. {undulatum, Dej.). — Taille de 5 millimètres et plus. Tête et corselet d’un vert métallique assez terne; élytres d’un brun bistré assez clair, tant soit peu métallescent, avec des taches plus ou moins réunies à la base, vers les deux tiers de la longueur une bande transverse ondu- leuse se composant de taches sur chaque interstrie, et toute l’extrémité d’un testacé un peu rougeâtre; la même couleur se remarque sur l’épipleure et le bout du segment anal. Pattes de cette même couleur, avec les cuisses un peu rembrunies et lavées de vert métallique au bout. Antennes brunes, avec le premier article et la base des deux ou trois suivants testacés. Corselet large, arrondi latéralement, un peu rétréci en arrière; angles postérieurs droits et saillants; la base finement ridée, les fossettes latérales profondes et bistriées. Toutes les stries des élytres marquées jusqu’au sommet et ponctuées très-dis- tinctement dans leur moitié antérieure. — RD : Angleur, Tilff, Trois-Ponts, Baraque-Michel. RG : Lixhe, Liège. 100. B. varium, Oliv. {iistulatiim, Dej.). — Taille un peu infé- rieure. Ressemble assez au précédent par le système de colo- ration ; aux élytres, la teinte générale est plus noirâtre, il y a deux bandes transverses onduleuses de taches testacées vers le milieu, quelques taches à la base et quelques autres au sommet, mais toute celte maculature est un peu vague et occupe moins d’espace que le fond brun. Dessous bronzé-noi- râtre,sans tache tcslacée au segment anal, mais avec l’épipleure de l’élytre lestacée. Pattes et antennes comme chez l’espèce précédente. Corselet et élytres ayant assez bien les mêmes formes et sculpture que chez le flammulalum. — Peu commun. RD : Vallées de POurthe et de la Vesdre (Putzeys, op. cit.'). CORRECTIONS POUR LA PREMIÈRE CENTURIE. Page 2, n“ 9. Au lieu de : RC, lises: RD. — 10, n» 42. Au lieu de : interstice, lisez : interstrie. SUR lE MULTIPLICATEUR IlF.S ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES DU 2“ ORDRE (A PROPOS D’UNE NOTE DE .M. J. GRAINDORGE); V. G. IMSCHENETSKY, PROFESSEUR A L’UNIVKRSITÉ DE KHARKOFF. SUR LE MULTIPLICATEUR DES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES DU 2“ ORDRE. La solution complète ux -t- b y = — : ’ sin X de l’équation différentielle y” -I- 2cotgx.y — ï/ = 0, donnée par M. (iraindorge (*), m’a fait penser à d’autres cas qui s’intégrent de la même manière. Il est aisé de remarquer que tous ces cas sont renfermés dans la formule f/x’ 0, où y est une fonction cherchée et X une fonction donnée quel- conque de la variable æ. En effet, si l’on intègre deux fois cette ét|uation, en désignant par a et ft deux constantes arbitraires, on trouve : ax -+- 6 y = X (*) Comptes rendus de la Société mathématique de Kharkoff, avril 1880. ( 4 ) Pour obieiiir le cas considéré par M. Graindorge, il faut poser X = sin X. On trouve d’autres cas semblables en posant : X = cosa;, X = Shx, X = Chx, où Sh et Ch désignent les sinus et cosinus hyperboliques. Il m’a paru digne d'intérêt de considérer encore les cas par- ticuliers, où la fonction X est égale à l’amplitude des fonctions elliptiques, ou à l’une d’elles. Pour cela, en posant : df i sin^ F(v) = 3C, où 0 ^ /i " = — i -H — v\ Maintenant si l'on pose successivement : X = y, X = >, X = p, X = v, on trouvera à l’aide des formules qui précèdent les équations dilférentielles suivantes et leurs solutions complètes : d}y ^ Aamxf/^ sin ain x cos am x am X dx am X y = 0, «X (•) am X d^ii cos am x A am x du -H '■2 ^ ; (1 H- k^ COS' am x) M = 0, dx^ sm am x dx "'y . b ax sin am x ( 5 ) d u sin am X A am a: rfw , „ —4 — 2 ; {k!^ -4- cos 2 am x) »/ = 0, dx cos am x dx ' où k''^ =1 — k\ et y ax cos am X 1 d^u sin am X cos am X f/î/ — — —2 ^ cos2amx.ÿ = 0, k dx A amx dx ax (5) (4) y A am X En faisant k = 0 dans les équations (2), on retrouve les équations de M. Graindorge. On peut transformer les équations (1),... (4), en y introdui- sant am X comme variable indépendante au lieu de x. A cet effet, en posant : am X = ■y , on a ; dx d■= I, les équations (7) nous donnent : dhj /2 \ du tg ü a log tg d’où y==- (8) En écrivant (7) de la manière suivante æy 1-2 d:^u du dij cote 9 il est aisé de remarquer que la solution particulière y de cette équation annule aussi son premier membre; donc, cette solution doit aussi annuler son second membre, c’est-à-dire que l’équation - -t- COtg f dy df COtg f -y = ü, ? (9) a la solution particulière V t)n trouve sa seconde solution particulière par la formule connue, et de cette manière on obtien- dra la solution complète « % tg ^ f Des transformations analogues s’appliquent aussi aux équations (2), (3) et (4). En terminant on peut donc dire : 1" Que tous les exemples précédents s’intégrent à l’aide du multiplicateur qui les réduit à la forme (Xÿ) dx^ 0. 2" Que l’équation générale d^ij du s’intégre de cette manière, si la condition d’intégrabilité F(x) = /'(x) -t- [/■(x)]^ est remplie, et qu’alors le multiplicateur sera 3" L’équation X = £y dx^ -lf{x) dx -H F(x).î/ = 0, peut toujours s’intégrer complètement à l’aide du multiplicateur, si le rapport | de ses deux solutions particulières est eonnu. Car, sa solution complète est : a — I- 6 y = au -h bv ^ 1 V Donc, si l’on introduit ^ = z, comme variable indépendante, au lieu de x, la solution complète aura la forme az b Z ’ où Z = ^ sera le multiplicateur de l’équation dilférenlielle trans- formée ,-î». (•^rO .. : ■V-/ . î^^^tuj^'jjs') 80 iÿifi;oii :iîq ài;&iîijj'> j.mb s tp, I) ^ Jiüfj oJ'jhf'iHüJ «çjnilQ3 fcî ,nnr) « ï* ^ ^ K-i ■ » ^ >»■ ■»''• - -•■'iï s* '•-, i, ' 'r 7 «1 J •r-- X v;C. rr jOMr/ nsrâî:,.-! ' ?•' iio on'.froo ,::— liii- oi> i f:a'f h ,ânvCÎ ; V ' ■- - -* -■ ' - - - ‘-y. ,>■ ,' i- * 'juri 1 «î r.ivs ;iâl''ii;t» m i;nî< 3 Al .r.üU îjïîî?^ : \ J-. * - ^ - - «i. ^ * V . , ■% < V ^ ^ -i :: ^'■^'V''4« •'» ■’ ? > J- . ^ ' ' S. i- tf. r'- -x' ■ ü.^ )).'■ 'w' Ilil* n'*ij .iji//J ’jli 'î‘inJ..iiiI( ilîj'.rr il ü‘îm*-“*X ik»!" ' '- =- ■ * ’ •'■* ‘ • ’ •■ .y:‘ K> . v> >y\-,. -fe'ïrrjJUTM .*■./' • ■ 1% \> . V.** v«r-'' -.V. TU ^ 1 ' yv^lji .^:,y>:- 'dix y- ■'■y ■' .r 'j;i^^ >* v*'v:>^''t: j.- ■>/. -' :■ It: ^ ‘ -'-ifi ■• vr ^ V ,• V- ■■:.;^ -^ , “ " ■ r ■*.- .» ■?»4 v« i Ai f ■.. ?»* -- ^ ■'* . i'i‘ ■' : ""ff ' ■ •■ -ir, *^ •. . i?» ■' '-• - ■ 0 f'r - y h" ;.'V.vt'"i ■’7-;.'>-, ■- îi^.-'hV ‘ - •- • -<’îi ;.vy^ -, ' - - P ■ '■ ■• ' •• '^^' 'y , i-*-. 4Ïv''«v-' y, ■> t •-•■■is V V.' V ?■ '.5 ■ "' i ■ . _-i - ■ ■ . ■^.-^sù"'A* . - '-i?i.'*' «■»«' ' '-*-/'Wi ** . A '* '«?*■. ‘^* jfTMT' ♦..•^ «iîi*'V>R-_ ‘.ok'Vj 'y V ■ Jl : ■