FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, + 5 \ 1 4 pr C> 4 | D "DES V SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, OU DESCRIPTIONS ET FIGURES DES PLANTES LES PLUS RARES ET LES PLUS MÉRITANTES, NOUVELLEMENT INTRODUITES SUR LE CONTINENT OU EN ANGLETERRE, ET EXTRAITES NOTAMMENT DES BOTANICAL MAGAZINE, ا‎ REGISTER, PAXTON’S MAGAZINE OF BOTANY, ETC., ETC., ETC OUVRAGE PUBLIÉ EN ALLEMAND, EN FRANÇAIS ET EN ANGLAIS, ENRICHI DE NOTICES HISTORIQUES, SCIENTIFIQUES, ÉTYMOLOGIQUES. SYNO- MIQUES. HORTICULTURALES, ETC., ET RÉDIGÉE PAR W., CR. Lies 9 Rédacteur en chef de l’Horticulteur universel, de P Herbier ger de l'umateur (2me série), , etc. ; ancien professeur d'humanités de l'Université de Franee, membre honoraire de diverses sociétés des, W., QOONSOUD P3333, Président de la Société royale d’Agriculture et d’Hortieulture de Bruxelles, professeur d'Agriculture et de Botanique à l’école vétérinaire du Gouvernement, membre de plusieurs sociétés savantes; 6 ; 33. B VAS SEO 9 Hortieulteur, ancien botaniste-v 2: fete ancien rédacteur principal 486 Horticulteur rat collaborateur de I’ Horticulteur ersel, ex-directeur du Jardin botanique de Bruxelles Hic ver æternum! MISSOURI Een fe Arboribus sua forma redit, - nes campis BOTANIC? ornatuque solum versieolore CLARA Zë TOME PREMIER. © Pa — A GAND, caez LOUIS VAN HOUTTE, ÉprTEUR. 1845. NAPOLEONE IMPERIALE. NAPOLEONA IMPERIALIS. ETYM. Genre dédié par Palissot de Beauvois à Napoléon, Empereur des Francais. Napoléónacées? ( Ébénacées >) Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. . Napoleona A.Jus. Ann, Se, nat., 3* serie, oct. 4844. Non Paus, — Calyx adherens persistens 5-fidus , laciniis apice biglandulosis. Corolla triplex : exterior (genuina) 5-loba, lobis cum calyce alternantibus ; interiores (stamina sterilia) media e laciniis ciliiformibus , distinctis, intima crateriformis ambitu tantum lacera, Fila- ta lata in tubum coalita perigynum, apice 5-lobum, lobis biantheriferis , antheris 4-locularibus, Stylus brevis 5-angulatus, Stigma latum péltatum 5-gonum. Ovarium inferum disco coronatum 10-lobo, 5-loculare, loculis 4 ovulatis, ovuli$ ex interno angulo pendulis. Fructus carnosus polyspermus, dissepitnentis in pulpa vix . manifestis. Semina angulata perispermo destituta , integumento membranaceo, Radicula brevi inter cotyledo- nes crassas carnosas retracta hilum spectante. — Arbores foliis distichis; floribus axillaribus solitariis ; bracteis sq formibus biglandulosis in pedunculo brevissimo bifariam imbricatis. A. J. l. c. Napoleona ۳۸۵60 , Flor. Oibar. 11. 29, t. 78. Belvisia DEsvaux, Journ. Bot., IV, 130, R. BROWN in Linn. Transact., XIII, 222, CARACTERES SPÉCIFIQUES. Napoleona imperialis PAL. BEauy. — Frutex, folia alterna ovato-oblonga longe mucronata integra interdum versus apicem irregulariter bi seu tridentata petiolata; Petiolus brevis crassus, Flores conferti, Ramuli axilla- res ceruleo-purpurei, Ip, L €, SYNONYMIE. Belvisia cerulea, Desvaux, l. C» Long-temps l'envie et la mauvaise foi ont accusé Palissot de Beauvois d'avoir inventé une plante pour en faire un hommage intéressé au grand homme qui, pendant quinze années , tint dans ses puissantes mains le gouvernement de l'Europe. L'auteur détruisit vietorieusement et radicalement la calomnie en montrant à plusieurs botanistes éminents de l'époque, entre autres à Villustre Laurent de Jussieu, l'échantillon naturel qu'il avait lui-même recueilli aux environs de la ville d'Oware, à 2165 mètres d'élévation au dessus de la mer. Selon l'auteur, c'est un arbrisseau d'une grande élégance , s'élevantà 2 ou 3 metres de hauteur. Ses rameaux sont glabres , alternes; ses feuilles, brievement pétiolées , sont alternes , ovales- oblongues , entières, ou quelquefois bi-tridentées vers le sommet. Ses fleurs, grandes, sessiles و‎ latérales ou axillaires , d'un beau bleu à reflet violet, sont rapprochées pár bouquets (la figure donnée par Palissot n'est pas entierement d'accord avec cette description). Son fruit est une baie molle , sphérique , couronnée par le calice persistant. Nous ne disons rien de la fleur, ni de ses organes ; sous ce rapport, les taractéres génériques cités plus haut suppléent amplemení à notre silence. Toutefois , à l'oceasion du retentissement dans le monde horticole dont est cause l'importation toute récente d'une nouvelle Napoleona en Europe, aprés bien des dangers personnels, par M. Whitfield , collecteur du duc de Derby , nous sommes heureux de mentionner les faits authen- tiques suivants : i M. Ad. de Jussieu , professeur de botanique an Muséum d'histoire naturelle de Paris, botaniste qui soutient si dignement le nom qu'il tient de ses illustres pères , ayant eu dernièrement l'occa- sion d'examiner une plante rapportée des mémes lieux (Oware) par le brave et malheureux Heu- : # ْ ! 一 2 一 . delot (1), s'assura par une analyse consciencieuse qu'elle appartenait bien au genre N apoleona. En méme temps les différences que lui présentait sa plante avec celle de Beauvois le portèrent à examiner de nouveau cette dérnièré avec soin. Il eut le bonheur d'en trouver encore une fleur dans le riche herbier de M. Delessert; et son analyse , en méme temps qu'elle confirmait ses pré- visions , lui fit aisément découvrir quelques erreurs ou omissions assez graves échappées à son prédécesseur ; omissions qui l'obli gèrent à refaire la caractéristique du genre telle que nous la don- nons ci-dessus, et Ini démontrèrent que la plante d’Heudelot constituait une seconde et fort inté- ressante espèce de ce eurieux genre. Ainsi Palissot, selon ce savant botaniste à passé sous silence le rang de lanières qui se trouvent entre les deux enveloppes corollaires , égalant presque celles du rang intérieur et leur ressemblant beaucoup. Les anthéres, au nombre de dix, seraient nettement uniloculaires ; et, à ce sujet, l'erreur de l'auteur provient de ee qu'il a pris pour ligne de d&mareation de ses deux loges anthé- rales celle qui indique la déhiscence d'une loge unique. Il est singulier que, avec cette idée, il n'ait admis que cing étamines , composées chacune de deux anthères biloeulaires. L'ovaire enfin a cinq loges distinctes quadrivalves. La pulpe du fruit est bonne à manger. La seconde espèce , découverte par Hendelot ر‎ atteint 8 à 10 mètres de hauteur ; c'est un arbre croissant sur des roches ferrugineuses ‚aux bords des eaux vives (ainsi que l'autre). Le tronc en est droit, les rameaux verticillés et horizontaux. Les fleurs sont pourpres. Le fruit qui leur suc- cède est gros comme une Pomme d’Api, à péricarpe de 3 ou 4 millimètres d'épaisseur, parsemé à la surface de petites taches blanches. Nos lecteurs peuvent en consulter ci-contre la figure et l'analyse (2). Malheureusement les individus de cette plante envoyés au Muséum de Paris sont arrivés morts, atteints par la gelée, Leur introduction est bien désirable pour nos cultures. Une autre Napoleona , introduite vivante en Angleterre , a des fleurs, dit M. Lindley, à la fois - de couleur d'abricot et eramoisies. La description et l'analyse qu'il en donne se rapportent beau- coup , à l'exception du nombre d'étamines et de loges anthérales, à celles que vient de publier M. de Jussieu au sujet de la plante d'Heudelot (3). Il semble done résulter du rapprochement et de l'examen des travaux de Palissot de Beauvois 5 de MM. de Jussieu et de Lindley, qu'on connaît aujourd'hui trois especes bien distinetes de Napoleona. : Napoleona imperialis P. B. flore cæruleo, eudelotii A. Juss. flore purpureo, — Wilfieldii Non. (N. imperialis Lispt.) flore aurantiaco. En effet, la diagnostique différentielle de ch une de ces plantes, telle que la donnent les auteurs au sujet des tiges, des feuilles » de la disposition des fleurs » etc., autorise suffisamment cette sé- paration. Ainsi, à la description des feuilles des deux premières espèces , description que nous avons citée , nous joindrons celle de la dernière. Selon M. Lindley, ces feuilles sont alternes, coriaces, obovées-lancéolées, atténuées-obtuses au sommet » rétrécies à la base en un pétiole court, épais, canaliculé , dépourvu de stipules. Le bois (l'écorce) de l'arbre est blanchatre , lisse. d (1) On sait qu Heudelot , aprés plusieurs années de voyages dans l'intérieur de l'Afrique , pour servir la cause de l'histoire naturelle, suecomba enfin sous les influences fatales d'un climat si funeste aux Européens, (2) Planche noire Ne 1. (3) m joignons pour l'intelligence du texte les analyses publiées par M. de Jussieu (f. c.) et M, Lindl (Mise. Bot. Reg., dee, 1844). Dans celle de ee dernier on remarquera dans l'une des figures (fig. 3) 20 étami- sis 2 : laires (fig. 8) ; d'où l'on doit conclure que, s'il n'y a pas erreur dans l’une ou dans l'autre , de ces deux analyses , tion seulement les trois plantes dont il est question seraient distinctes, mais encore qu'elle : “eralent les types de sous-genres sinon de genres séparés, A NAPOLEONE. nous avons citee, nous joindrons celle de la dernière. Selon M. Lindley, ces feuilles sont alternes, coriaces, obovées-lancéolées, atténuées-obtuses au sommet, rétrécies à la base en un pétiole court, épais, canaliculé, dépourvu de stipules. Le bois (écorce) de l'arbre est blanchâtre, lisse. Les fleurs naissent par trois, et sont ses- siles dans as des feuilles. Leur base oct on vironné comme Ob ۹:۸۸ YILU 0 cela a lieu dans les Camellias. Dans ces fleurs, le premier rang de ligules, selon le voyageur, est de couleur abricot (1) ; le troisième, cramoisi; et toute la fleur prend en vieillissant une teinte bleuätre; ce qui, it M. Lindley, aurait fait penser à Palissot e la fleur était bleue; mais à cet égard, l'auteur semble oublier que Palissot avait vu et recueilli lui-même sa plante: que de sa part une erreur semblable n'était pas possible ; et puis lui, qui n'attribuait que cinq éta- mines à sa plante, n'aurait-il done pas vu les 20 que donne M. Lindley à la sienne? cela n'est pas présumable. . Quoi qu'il en soit, comme nous exposons, (1) Le second est trés-petit, mince et réduit à l'état de membrane. dans la dissertation de M. Lindley qui suit, la diagnose générique de la Vapoleona, telle qu'il l'a refaite, nos lecteurs pourront la mettre en opposition avec celle de M. A. de Jussieu, et pourront se faire ainsi une saine opinion de ce petit conflit scientifique. S'il pouvait encore subsister quelques doutes au sujet de la distinction des trois espèces, telle que nous cherchons à l'établir de la comparaison de ces divers travaux, la diagnose de M. Lindley les léverait in- failliblement. Ainsi encore, selon M. Whit- field, le fruit de sa plante est gros comme une grenade et n'est point comestible ; dans celle d'Heudelot le fruit est mangeable et de la grosseur d'une pomme d’Api, etc. Au reste, le temps en procurant à ce sujet des documents plus certains, tran- chera nécessairement la difficulté ; en at- tendant nous dirons avec le poéte : Adhuc sub judice lis est! Ajoutons qu'on doit attendre beaucoup des voyageurs qui explorent, en ce moment, la patrie de ces plantes, au sujet desquelles on est loin encore, selon toutes les apparences d'avoir le dernier mot! Cn. L. Explication des Figures. Napoleona imperialis ۰ Fig. 1. Calyce et pistil. » 2. Le pistil vu en dessus » m: faire voir la forme » stigmate, Napoleona Heudelotii A. Juss. Fig. 1. Port de la plante. 2. Anagramme de la fleur. 2. 3. Section verticale d’i- celle Napoleona Whitficldii Nos. Gg |. Un bouton s'entr'ouvrant. Le disque en coupe et le stigmate. » 3 Une fleur ouverte, de » 3. Lë, 1 » 4, Sect. vert. de l'ovaire grandeur naturelle. » 4, Étamin et du disque. » 4. Section verticale d’icel- » 5. Une Sege détachée. » 5, Sect. verticale du fruit. le (1), » 6. Ovaire coupé transver- » D Une graine entière. » . Sect. vert. de l'ovaire. » 7. Section d’icelle, * e ovule salement. Une graine mutilde et rongée par les insectes, Une étamine. Section ER de l'ovaire. = 5 6 7. Une on müre. 8. 9. (1) L'artiste a par erreur ajouté à la base des étamines un rang de ligules qui n’existent pas. d P) , 0 ۰ 0 /} 3 Pr [Ah olives a Crpereate et Det Ae An KAISERLICHE NAPOLEONE. 5 KAISERLICHE NAPOLEONE. NAPOLEONA IMPERIALIS. Errworocm. Durch Palissot de Beauvois dem Kaiser Napoleon gewidmet. Natürliche Ordnung der Napoleonaceen? (Ebenaceen?) — Classe V. Ord. I, Lin. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER Lange hatten Neid und Uebelwollen Pa- lissot de Beauvois beschuldigt eine Pflanze in der selbstsüchtigen Absicht erfunden zu haben, sie dem grossen Manne, der während fünfzehn Jahren das Schicksal Europa’s in seiner Hand gehalten, als eine Huldigung darzubringen. Palissot machte aber diese Verläumdung siegreich und vollständig dadurch zunichte, indem er nicht allein mehreren andern ausgezeich- neten Männern seiner Zeit, sondern auch dem berühmten Laurent von Jussieu das Exemplar vorzeigte, welches er selbst in der Umgegend Oware’s, 2165 Meter über dem Meeresspiegel, gesammelt hatte. Dem Autor zufolge ist es ein sehr zier- licher Strauch von zwei bis drei Meter Höhe mit abwechselnden glatten Aesten ; seine Blätter kurz gestielt, abwechselnd , elliptisch , ganzrandig oder je zuweilen an der Spitze zwei oder dreizühnig. Blü- then gross, einzeln und stiellos an den Sei- ten der Zweige oder in den Blattachseln , (die Beschreibung sagt büschelartig, womit aber die Abbildung nicht. übereinstimmt), schön himmelblau mit violettem Scheine. Die Frucht ist eine runde, saftige, vom bleibenden Kelche gekrönte Beere. Die Blume übergehen wir hier mit Still- schweigen, weil deren Charactere oben schon hinlänglich angeführt sind. Kürz- lich hat Whitfield, botanischer Reisende des Herzogs von Derby, nach vielen über- standenen persönlichen Gefahren eine neue Napoleone nach Europa gebracht. Wir er- greifen diese Gelegenheit, besonders des d siehe oben. Aufsehens wegen, welches die Einführung dieser Pflanzen gemacht hat, unsern Lesern die darauf bezüglichen Thatsachen mitzu- theilen. Ad. Jussieu, Professor der Botanik am Pariser natur-historischen Museum, wel- cher den grossen von seinen Vätern er- erbten Ruf so glänzend zu behaupten weiss, hatte kürzlich Gelegenheit eine von dem thätigen und unglücklichen Heudelot (1) zurückgebrachte Pflanze zu untersuchen, wobei er nach einer gewissenhaften Unter- suchung Gelegenheit hatte sich zu über- zeugen, dass die in Rede stehende Pflanze zur Gattung Napoleona gehöre. Einige Ver- schiedenheiten indessen, welche er zwi- schen dieser und der Beauvois’schen Pflanze wahrnahm , veranlassten ihn, mit letzterer eine neue sorgfältigere Untersuchung vor- zunehmen. Er war so glücklich noch eine Blume davon in dem reichen Delessert'schen Herbarium aufzufinden. Aus dieser Un- tersuchung , welche gleichzeitig seine frü- here Vermuthung bestätigte, ging nun hervor, dass sein Vorgänger sich in Bezug auf einige wichtige Punkte geirrt hatte, welches eine neue Diagnose (wir haben sie oben mitgetheilt) crie n machte, zu- gleich aber auch darthat ie Heu- delot'sehe Pflanze eine neue, aer inte- ressante Art dieser Gattung sei. So hat — Es ar nt _ omg, — — im Inn سكم ينوي‎ Jahren, endlich den, den Europäern so schädlichen Einflüssen dieses Climas erlegen ist. 6 KAISERLICHE Z. B. Palissot die zwischen der Doppel- corolle befindliche Reihe bandartiger Or- gane, welche denen der innern fast glei- chen, gänzlich übersehen. Die Staubbeutel, zehn an der Zahl, sind bestimmt einfä- cherig, und in dieser Beziehung ist der Irrthum des Autors wahrscheinlich daher entstanden, dass er die, die Oeffnungsspalte der einzelnen Staubbeutel bezeichnende Linie, für die wirkliche Scheidungslinie zweier Staubbeutel angesehen hat. Es ist auffallend dass nach dieser Ansicht Palis- sot nur fünf Staubfäden,, jeden zu zwei zweifächerigen Staubbeuteln. angenommen hat. Der Fruchtknoten endlich hat fünf gesonderte, vierklappige Fächer. Die Frucht is essbar Die Suche Art, von Heudelot entdeckt , erreicht eine Hóhe von acht bis zehn Me- ter; es ist ein Baum welcher auf eisenhal- tigen Felsen nahe bei fliessenden Wassern wächst (welches Palissot de Beauvois von seiner Art ebenfalls bemerkt). Der Stamm ist gerade; die Aeste quirlfórmig wagerecht ausgebreitet. Die Blüthen purpurroth. Die welehe darauf folgt ist von der Grösse eines Apiapfels und von einer 5 bis 4 Millimeter dicken , mit kleinen weissen Flecken übersüeten Haut umgeben. Hinsichtlich der Gestalt und Analyse die- ser Pflanze, verweisen wir unsere Leser auf die beigefügte schwarze Tafel (4). Un- glüeklieher Weise sind die an das Museum geschiekten Exemplare dureh den Frost getödtet angekommen. Jhre Einführung in unsere Gärten wäre jedoch sehr zu wünschen! Die lebend in England eingeführte Art (1) Zur Verständniss des Textes fügen wir die Ana- lysen Jussieu’s und Lindley’s (Misc. Bot. Reg. dec. 1844) hinzu. In einer der Figuren Lindley's eg 4) bemerkt man 20 Staubfäden , bestimmt zweifacherig (fig. 8). woraus man — kann, wenn nicht Irrthum in beiden Analysen obwaltet, dass nicht stain, die m in fragestehonden Pflanzen — Gier? ee reem seyn dürften. NAPOLEONE. ‚trägt Blumen, welche nach Lindley apri- kosengelb und karmosinroth gefärbt sind. Seine Beschreibung und Analyse sind, bis auf die Zahl der Staubfäden und der An- therenfächer, jenen der von Jussieu mit- getheilten Heudelot'schen Pflanze, beinahe gleich (1). Vergleichen wir nun die Arbeiten Palis- sots, Jussieu's und Lindley's, so scheint man berechtigt drei verschiedene Arten Napoleona annehmen zu dürfen, nämlich : Napoleona imperialis P. B. mit blauer Blithe ; — A. Juss. mit EE Nos. (N. imperialis Lexoi.)‏ اللو mit orangefarbener Blüthe.‏ Nimmt man dazu die diagnostischen Un- terschiede , wie sie die besagten Autoren in Bezug auf Stengel, Blätter, Blumen- stand , ete. , festgestellt haben, so glauben wir die vorgeschlagene Trennung hinläng- lich gerechtfertigt. Der Vollständigkeit halber fügen wir zu der Beschreibung der Blätter der beiden ersten Arten noch jene der letztern hinzu. Dieselben sind, nach Lindley, wechsel- ständig, lederartig, verkehrt eirund-lan- zettförmig , verschmälert stumpf an der Spitze, an der Basis in einen kurzen, dik- ken, rinnenfórmigen , afterblattlosen Blatt- stiel zusammengezogen. Das Holz (die Rinde) des Baumes ist weisslich , glatt. Die Blumen entwiekeln sich zu drei, stiellos in den Achseln der Blätter; am Grunde sind die- selben von Schuppen ziegeldachförmig um- geben , gleich wie jene der Camellien. Inwendig ist, dem Reisenden zufolge, der erste Kreis dog zungentórmigen Blüinéti organe aprikosenfarbig (2), der. dritte kar- mosinroth, und die ganze Blume nimmt während des Verblühens einen bläulichen Sehein an, weleher Umstand , wie Lind- ley bemerkt, Palissot vielleicht verführt (1) Schwarze Tafel n (2) Der zweite ist es ku dünn uud fast zu einer Membrane شت مويه لقا فيه‎ u êê ۱ NAPOLEONA ۱, NAPOLEONE IMPÉRIALE. ErmatoroeIg。 Genre dédié par Palissot de Beauvois à à Narozéon, Empereur des Français. Napoleonaceæ (1) (Ebenacee?) — Pentandria-Monogynia. CHARACTERES GENERIS. و‎ adhærens ger 5-fidus, laciniis apice biglandulosis. Co- olla ks exterior (genuina) 5-loba, lobis cum une alternantibus; interior. (stamina sein media e Taciniis ciliiformibus distinctis, intim — latum pe tatum E m disco 10-lobo coronatum, Blo. E esch 4- ین‎ im ovulis ex interno angulo pen dulis. Fructus carnosus ër Steeg مس ویو‎ mentis in pulpa vix manifestis. Semina ۵ perispermo destituta , e e ons ranaceo. Radicula brevi inter c ai, dones crassas car“ nosas retracta hilum specta Arbores foliis distichis; foribus azillaribus soli- tariis; bracteis squamiformibus biglandulosis in pedunculo Brentano bifariam imbricatis. A. J. l. c Napoleona Paussor. Flor. Owar. II, 29. t. 78. Belvisia Dzsvavx, Journ. Bot. IV. 130. R. Brows. in Linn. Transact XII. 222, Linot. Bot. Reg. mise. Deven = no 310. nn in Br. Cyclop n. PI. . Meısx. Gen. PL. Ge (90). Na paleni A. Jus Aa Sc. nat. sz série, oct. 1844 CHARACTERES SPECIEI : Frutex, folia alterna AA ی‎ mucronata integr a interdum us apicem sh gat vi zen tridentata a petio- petiolus brevis € egen ramuli‏ ; ام axillares pochi utr "T‏ Napoleona imperialis Par. Bzavv. l. ۰ Belvisia cerulea Desvaux, l. c. Longtemps l'envie et la mauvaise foi ont accusé Palissot de Beauvois d'avoir inventé une plante pour en faire un hommage in- téressé au grand, homme qui, pendant quinze années, tint dans ses puissantes mains le gouvernement de l'Europe. L'au- teur detruisit vietorieusement et radicale- ment la calomnie, en montrant à plusieurs botanistes éminents de l'époque, entre au- tres à l'illustre Laurent de Jussieu, l'échan- tillon naturel qu'il avait lui-méme recueilli aux environs de la ville d'Oware, à 2165 métres d'élévation au-dessus de la mer. Selon l'auteur, c'est un arbrisseau d'une grande élégance, s'élevant à deux ou trois métres de hauteur. Les rameaux en sont glabres, alternes; les feuilles, brievement pétiolées, alternes, ovales-oblongues , en- tieres ou quelquefois bi-tridentées vers le sommet. Les fleurs, grandes, sessiles, laté- rales ou axillaires, d'un beau bleu à reflet violet, sont rapprochées par bouquets (la figure donnée par Palissot n'est pas entiè- rement d'accord avee cette description). Le fruit est une baie molle, sphérique, cou- ronnée par le calyce persistant. Nous ne disons rien de la fleur, ni des organes qui la composent : d'abord , parce que nous n'avons point eu occasion de l'exa- miner; ensuite, parce que les caractères génériques cités plus haut suppléent am- plement à notre silence. Toutefois à l’occasion du retentissement dans le monde scientifique et horticole , dont est cause l'importation. toute récente d'une nouvelle espèce de Napoleona en Europe, recueillie, aprés bien des dangers personnels, par M. Whitfield , collecteur du due de Derby, nous sommes heureux de mentionner iei les faits authentiques suivants : M. Ad. de Jussieu, professeur de bota- > au Muséum d'histoire. naturelle de Paris, botaniste qui soutient si dignement le nom qu'il tient de ses illustres peres, ayant eu dernièrement occasion d'examiner اف فة اد ااا ۰ ana. EE‏ | (1) Nomen familie e genere precipuo suscipiendum ! Belvisia synonymon est. Exclamat ri Jure pro antiquiore usurpatum ite cl. Meisn. (l. e.) nomen absque 1 2 NAPOLEONE. une plante rapportée des mêmes lieux. (Oware) par le brave et malheureux Heu- delot (1), s’assura par une analyse conscien- cieuse qu’elle appartenait bien au genre Napoleona. En même temps les différences que lui présentait sa plante avec celle de Beauvois le portèrent à examiner de nou- veau cette dernière avec soin. Il eut le bon- heur d’en trouver encore une fleur dans le riche herbier de M. Delessert(1); et son ana- yse, en même temps qu’elle confirmait ses prévisions, lui fit aisément découvrir quel- ques erreurs ou omissions assez graves échappées à son prédécesseur : omissions qui l'obligérent à refaire la caractéristique du genre telle que nous la donnons ci-des- sus, et lui démontrérent que la plante d'Heu- delot constituait une seconde et fort inté- ressante espéce de ce curieux genre. Ainsi, Palissot, selon ce savant botaniste, a passé sous silence le rang de laniéres qui se trouvent entre les deux enveloppes co- rolléennes, égalent presque celles du rang nettement uniloculaires; et à ce sujet l'er- reur provient de ce que le premier de ces auteurs a pris pour ligne de démarcation de deux loges anthérales, celle qui indique | la déhiscence d'une loge unique. Il est sin- € qu'avec cette idee, il n'ait admis que étamines, composées chaeune de deux Rer Zeg ۳ L’ovaire enfin a cinq loges distinctes, quadrivalves. La pulpe du fruit est bonne à manger La seconde espèce, débouverte par Heu- delot, atteint huit ou dix mètres de hauteur; c'est un arbre croissant sur des roches ferrugineuses, aux bords des eaux vives (ainsi que l'autre). Le trone en est droit ; es rameaux vertieillés et horizontaux, Les Ge uum funde am (1) On sait qu'Heudelot , aprés plusieurs: années les influences fatales d'un climat si funeste aux Européens. fleurs sont pourpres. Le fruit, qui leur suc- céde, est gros comme une pomme d'Api , à péricarpe de 5 ou 4 millimètres d'épais- seur, parsemé à la surface de petites taches blanches. Nos lecteurs peuvent en consulter ci-contre la figure et l'analyse (1). Malheureusement les individus de cette plante, envoyés au Muséum de Paris , sont arrivés morts, atteints par la gelée. La réin- troduction de cette plante à l'état vivant est bien désirable pour nos cultures. Une autre Napoleona, introduite vivante en Angleterre, a, dit M. Lindley, des fleurs à la fois de couleur abricotée et cramoisie. La description et l'analyse, qu'il en donne, se rapportent beaucoup, à l'exception du nombre d'étamines et de loges anthérales, à celles que vient de publier M. De Jussieu, au sujet de Ia plante d'Heudelot (2). Il semble donc résulter du rapproche- ment et de l'examen des travaux de Palissot de Beauvois, de MM. De Jussieu et Lindley qu'on connaît aujourd'hui trois espèces bien distinctes de ۰ Napoleona arts P. B. (non Linot.) flore — الست‎ A. Juss, flore purpur 一 Whitfieldii Nos. ۹ imperialis Kee ) fı flore aurantia En effet, la diagnose différentielle de cha- cune de ces plantes, telle que la donnent ces auteurs, au sujet des tiges, des feuilles, de la disposition des fleurs, ete., autorise suffisamment cette séparation. Ainsi, à la description des feuilles des deux premiéres espéces, description que (1) Planche noire No 1. (2) Nous joignons ici , pour l'int ntelligence du ges les analyses publiées par M. De Jussieu (l. c.) et M. Lindley (Misc. Bot. Reg., dec. 1844). Dans celles e ce dernier on remarquera dans l'une des figures (fig. 4) 20 étamines , nettement biloculaires (fig. 8); d'ou l'on doit Ge Se que, s'il n'y a pas erreur dans l'une on dans l'autre de ces deux ana lyses, non seulement les trois plantes dont il est question seraient distinctes, mais encore, qu’elles seraient les types de sons-genres, sinon de genres séparés. KAISERLICHE haben könnte, die Blume als blau anzu- sehen ; aber der Autor bedenkt nicht dass Palissot seine Pflanze selbst gesehen: und gesammelt hat, dass folglich ein solcher Irrthum von seiner Seite nicht denkbar ist, ausserdem spricht er bestimmt von fünf Staubfäden, während Lindley seiner Pflanze deren 20 zugesteht; es ist nicht denkbar dass sich Palissot so sehr im Zählen geirrt haben sollte. Wie dem auch sei, da wir mit der Ab- handlung Lindley’s dessen verbesserte Dia- gnose der Gattung Napoleona angeführt haben, wird es dem Leser ein Leichtes seyn, durch Vergleichung mit der Jussieu’schen die richtige Ansicht herauszufinden. Sollten noch einige Zweifel über die Verschiedenheit der drei Arten, wie wir dieselben durch Vergleichung der ver- NAPOLEONE. 7 schiedenen Arbeiten festzustellen versucht haben obwalten, Lindley's Diagnose würde hinreichen sie zu beseitigen. Zudem ist nach Whitfield die Frucht seiner Pflanze so gross wie ein Granatapfel und nicht essbar; jene der Heudelotschen Pflanze hingegen wird gegessen und ist so dick wie ein Apiapfel, Die Zeit übrigens, welche so vieles auf- klärt, wird uns hoffentlich die benöthigten Mittel der Sache auf den Grund zu kom- men, herbeiführen, wozu jetzt um so mehr Hoffnung vorhanden ist, da kürzlich wie- der neue Reisende sich nach dem Vater- lande dieser, in allen Beziehungen noch so wenig bekannten Pflanzen begeben haben, Cm. E Erklärung der Figuren. Kaiserliche Napoleone, Paliss. Heudelot's Napoleone, A. Juss. Whitfield's Napoleone, Nob. Fig. 1. Eine sich óffnende Blu- Fig. 1. Kelch und Stempel. Fig. 1. Blühender Zweig. » 2. Stempel von oben ge- » 2. Queerdurchschnitt. sehen um die Form der » 3. Senkrechter Durchschnitt Narbe zu zeigen. » 4. SenkrechterDurchschnitt » 3. Aeussere Blumenkrone. des Fruchtknotens. » 4. Staubfäden. » 9. Idem der Frucht » 5. EineinzelnerStaubfaden. » 6. Ein ganzer Samen. » 6. » e, Queerdurchschnitt des Fruchtknotens in durch die Insecten zerfressener Samen. 7. SenkrechterDurchschnitt | desselben menknospe. » 2.Die Scheibe sammt. der Narbe. 3: ee Mos in na- ürlicher Gros 4. ts RHA Pad BE » 5, Idem des Fruchtknotens. » 6. Ein Eiche » 7, Ein reifer Samen. » 8. Ein Staubfaden nebst An- ther » 9, direct des Fruchtknot (1) Der Lithograph hat aus Irrthum am Grunde der Staubfäden eine Reihe zungenförmiger Fasern angebracht , welche sich in der Wirklichkeit nicht vorfinden 8 NAPOLEONA. NAPOLEONA IMPERIALIS? . Dissertation du Dr Lindley sur Dissertation by Dr Lindley on Dissertation des Dr Lindley la — introduite d'Afrique the و موجه‎ htfrom Africa | über die von Whitfield aus Africa Whitfield, et qu'il croit by Mr Whitfield, and which the | eingeführte Narorzona welche er nia avec la N. menus de Dr gf? to be identical with | identisch mit der N. IPERIALIS Palissot de Beayoots, | . the Narorzoxa mperiatis of Palis- |. von Palissot de Beauvois glaubt. sot de Beauvois. « Among the most remarkable plants that have hitherto been discovered, ranks this rare Gaa S “+ species, e Wed living plants have been la- EE P SP Ei Tim dim from Sierra Leone by Mr. Whit- EN 8. eld. eg ee collector نو‎ given tee me a dried specimen with a he 4 " - Earl of Derby having most kindly نوی‎ in mg ج‎ hands a bottle containing the flowers in dif- Ba ced ferent states, an opportu Pr has arisen for pé a clearing up the history of one of the most 232 obscure genera in the records of Systematical 3 Botan a Es. T « Napoleona wasso named by the late Mr. Pa- ^lissot de Beauvois, who first found it in the kingdom of Oware, in Western Africa, where "it was ‘common, especially in the woods be- os hind. the King of Oware’s residence. From —' yg m that naturalist a good gur ppearance goes, was vine: vit de ی یام‎ à inaccurate he artist has Siet An ovule. 7. A ripe see 1 flower-bud just expanding. 2. The 9 25 FD and incomplete details. The flowers were re- ; iris esented as being sky blue, with a sort of - i- 5-rayed star of a Pink colour in the middle, Es : and upon the whole the account which he 333 gave of it was so unsatisfactory, that the very sg, ' existence of the plant has ag doubted by eii “some people. In what De Beauvois was right i: ` and in what wrong, the following description ER 3 will shew. » 3 S- « It forms a bush about as large as a Camel- EH S lia, according to Mr. Whitfield. The wood is i* A soft, whitish, =. medullary rays, an 228 تست نوی تن‎ f dot vessels, intermingled EEE with brittle یر‎ ie of we tissue, 383 at is found in the germinating FEE radicle of a leu No hairs are to be found E E 3 TA SC on any part of the plant, » SE | ۱ ae Wrap: « The leaves are alternate, leathery, be- S E W gs wa tween three and six inches long, obovate- =. a, IE : lanceolate, tapering to an obtuse point, and 3- IE at the base into a thick channelled petiole about Æ of an inch long; there is no trace of stipules. » « The flowers grow in threes, sessile in the axil of tlie leaves , and are surrounded at their base by several round imbricated scales, as in 3. An ex of the ovary. The following are the parts vp the outside NAPOLEONA. 9 Camellias; when expanded eng measure two inches in diameter; Mr. Whitfield states that when — g they assume a bluish tint, which og SEN led to De Beauvois’ error in representing as almost wholly blue in their perfect s ya e calyx is a thick leathery cup, divided ah e ovate segments, having a perfectly valvate æstivation. » « Withia this is placed the corolla, which consists of three distinct rings, each of which is monopetalous. The first ring is apricot colour, divided into five lobes, of which has seven stiff ribs, between which the texture is membraneous; the lobes bave seven ess: teeth, corresponding with the points of the ribs, and much curled ege mpled; by means of the ribs ve intervening membrane, this part of the corolla is strongly site: both befo ore em after expansion; when fu blown it ees quite back over the calyx, so has to hide it completely. The second ring is very small and thin; it is in fact a narrow membrane, stationed at the Pe of the first ring, and = into an indefinite number of fine narrow ER dd this ring was overlooked. b Beauvois. The third ring is rich crimson, according to Whitfield, membraneous, but erect, = assuming the form of a cup, whose edge is cut into ime Ke segments , (ees d downwa udi; so asnot to be at all conspicuous. De Beauvois makes this a flat star of many points, which is altogether an error. » « The sfamens are in number 20, standing erect in the form of another cup, of a colour, and unequally united at their base; they have linear-lanceolate filaments, which are much thinner next the anthers, and are there ات‎ inwards; the anther itself is oblong, 2-celled, and erect ; 3 is difficult to conceive how- De Beauvois could haye made out of this five petal-like fila- ments, each of which bears two anthers «Next the stamens comes a deep aS or disk, standing as high as the stigma, and having ten sides, of which the narrowest are alternate ak the lobes of the stigma , and two-ribbeb in the inside. » The ovary is buried beneath the mass formed by the base of the corolla, — and disk 80 Sei unless you cut into the very base of the ovary the cells may be overlooked; it has five cells, in each of which two ovules hang from the top of an axile placenta, which is so attached to the — that there is a clear opening from the hollow centre of the style, over the ovules, into the cells of the ovary; the ovules are oblong, with a depresrion in the middle on each side, and a ence next the base, ge nucleus being curved like a horse-shoe, so that its base and apex are both nearly in contact; the style is 5-angled, or rather 5-winged, and terminated by a table-shaped stigma, with five sides, five rays, and a small elevation at each angle, which elevations are mr the true stigmatic he > ruit, according to De ee is a soft spherical berry, surmounted by the calyx, one- Deeg E " seeds lying in a fleshy matter; this is evidently incorrect. Mr. Whitfield found it to as large as a Pomegranate, and very like one, et a — pulp which is eatable , an a rind so » fol of tannin, that the natives make ink from it. « The seeds (of which I have seen one, dead and without its Fee Te lero وج سود‎ er kidney-shaped, SC as much as 1 1 inch Jes ng, with the taste (in that state) of a Span t with a bitter aftertaste; at their contraction the plano-convex cotyl pm hold together ben an axis whose radicle and pb are both immersed in the substance of the cotyledon «, Such being the true structure of this plant, its generic character may = ER gen , NAPOLEONA. (Palissot de Beauvois, Fl. d'Oware et de Benin, vol. 2. p. 29. t. 78.) Calyx adhærens, coriaceus, 5-fidus, — valvatus. Corolla e ben apt tribus plicatis — talis constans, quorum ezferior m us, 5-lobus reflexus, laciniis 7-costatis de ee totidem cris pis mercies secu es annuliform rmis, alte tue: laciniis linearib us, acu- minatis Crispis ; erectus با‎ plicatus, margine multifido inflexo. Stamina 20, corolle interioris Wie? inser ta, s simplici, basi irregulariter monadelpha; filamentis lineari- lanceolatis, membranaceis, apice re ore incurvis; is deflexis, oblongis, ug bs pisa Discus er altus, کرد‎ a pie ames pre = loculis 5, a basi pedunculo proxima sepultus; ovulis 20, - وص‎ zën ositis, eg paria apici fefe axilis ginem affixis. Stylus ran mi anguli suba latis; stigma ciforme, pentagonum, 5-radiatum, intra angulos à ciformem (an verum stigm SCH gerens. Fructus (Mali punici وسوس‎ pulpa mu sa farct tus, © ortice وزاب‎ Dom mr. 10 NAPOLEONA. In the total absence of all correet information as to the real structure of this curious genus, Botanists have been unable to arrive at any satisfactory conclusion as to its affinities. All that they have been able to settle is its not belonging to any known natural order. alissot de Beauvois stated (1807) that in the opinion of Jussieu, it constituted a new order be- tween Cucurbitaceæ and Passifloraceæ; a view that was probably ta in consequence of the'dou- ble-ringed corolla, which is analogous to the coronet of the beten ers, and the plaited corolla with an inferior o which brings to mind the flowers of the Gourd ribe. esfontaines, on the contrary (1820), refers it, and another genus which he calls Asferanthus, without sy doubt, to "pes ceæ, because of it monopetalous perigyno a, its stamens inserted in the base of thé corolla, hong | two-celled anthers, single style, bu Fowey axillary eni innen, shrub ; وان نید‎ ek a ke Brown (1822), mm puts it and Asteranthus into an order called Belvi- sieæ , yp however, attempting to settle its position in the natural system. He objected to ap- proximating it ta — doubted its affinity to Passifforacece , and compared its structure with that e Ra erly no one seems to have attempted to suggest anything new as to its relationship. Endlicher puts x next Symplocaceæ. Meisner next Passifloraceæ, adding es what had been previously known of it, that its seeds are arillate, a mistake (?) that UA originated in De Beauvois description of them « Semina > nosa nidulantia. » Finally, I myself, feeling that these could: not be its true adie "he gene anal alliance, with marks of great doubt. It is obvious, from s iniquas en that Napoleona has nothing to do with za of the orders to which it has been referred. m Cucurbitacea its differs utterly in its hermaphrodite flo- wers, axile placentation, highly d ak. corolla, and whole habit; it has in fact no resemblance to that order. Passifloracee seem at first sight to claim a دج‎ nearer relationship ; because of the triple-rowed — of Napoleona , which much سر‎ e coronet of a Passion-flower; but there tendrils, parietal placenta, G ovary, distinct S gc co- rolla, imbricated calyx of e are all most essentially at variance with genus. Symplo- cacee were a far better guess, for the monopetalous corolla, indefinite epi ipetalous stamens, axile placentæ , adherent calyx, and definite seeds of Napoleona find there a parallel; but the ovary of that genus is wholly adherent, with a great epigynous disk, th e calyx is valvate, and the seeds have no albu to say nothing of the lacerated condition of the corolla, which is not to be wholly en in a consideration of this kind. it appears that the true affinity is in the neighbourhood of the Mangroves (Rhizophoracee); for KR اد‎ ds reasons. The ovary is in both inferior, few-seeded, with aile placentæ; both have à coriaceous valvate calyx; both have large amygdaloid se the gr e that exists between the wood of Napoleona and of young Rhisophora, in con- sequence of both Ads in part of slender acicular tubes, which give the wood ; when broken across, the appearance of containing slender bristles. Finally, the ribbing, which is so conspicuous in = outer corolla of Napoleona, is repeated in the she of "e o gymnorhisa ii s-trub that à HEUS du e "affinity of the genus to some Myrtaceæ, is not to be overlooked; as, for example to Perticordia, in which there is the same tendency to a multiplication of the series of the corolla, to Careu, whose fruit has a very similar structure, and to Barringtonia to which very similar in foliage; but these affinities are less “ins : than that shew, however, pretty clearly that Belvisiacee, for which Napoleona is $ apoleona is of the Mangrove tribe. They 0 it is most convenient to call to order of the most conspicuous member, beloogs to the great Myrtal alliance, (Mssc. Bot. Reg. No 81, dec. 1844.) 二 AAA 7 ni. . رم‎ vlengle Da 2 E t E a BURLINGTONIA RIGIDA. Orchidacee $ Vandeæ. — Gynandria-Monandria. CHARACT. GENER. — Perigonii membranacei Burlingtonial convoluti öbliqui foliola qu up exteriora | Bot. Reg. sub t. 1927. dri guez zia Batema e.) Sert. ti KA تست سم‎ t. er En eeng? poposit , inter e connata, basi | Por». et Expr. Nor. Gen. subsa ده‎ anTA æquilonga, sed pauls veda E etia ain des ipee red foliolis CHARACT. SPECI Dr Foliis 2-3 aggregatis, basi di jus, Ke dion bilobum < basi brevissime ود و‎ A VE o-lanceolatis; caule ex foliis ungue WS D. nostemate pa- 0 HE pseudo- -bulbiformi nto e, 1 ۰ Br ne KZ to. Gynostema teres spice biloliato; ex eis foliis secundi ur aliu cundis ori longe clavatum, apice interdum appendicibus duabus وی‎ prio en. hifolins ot sio continuus usque Fe sd enc ad meni floribus amplis albo-roseis ; petalis des stigm ate utrinque cornuto. P م‎ tubulose connexis, ans maximo bilobato bes i pe- er ce Dan Pollinia A caud eps refracta, dito quite n. L, apice ay رم‎ a Sich naviculari affixa. Burlintonia rigida e, Sert. Or ^um „t. 2. Pax- Herbæ a ha epiphyte agna? 13 TON S Mag of Bot. 1841. p, 193. c bose ; منز جیگ‎ basi sn ug mono-diphy lis ; floribus racemosis speciost Espuicn. Gen. PI. 1456. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. RIGID STEMMED BURLINGTONIA. BURLINGTONIA RIGIDA, GENERIC CHARACTER | DO E SPECIFIC CHARACTER The extraordinary gracefulness of the habit of this plant, and its peculiarly lovely flowers, are almost unrivalled even in the tribe to which it belongs, and which is so singularly prolific of elegant objects. Most Orchidaceæ that are remarkable for their strictly epiphytal character, and for sustaining them- selves solely on atmospheric ود‎ receive the popular name of air-plants; b ann is usually a and succulence in their stems, leaves, and roots, which foster Ze idea tha bat are یه سه‎ EE seeming singularity of the manner in whic they are sustained. To no plant does such a notion appear mors inapplicable than to op present subject of remark. The smallness of all its parts, and the comparatively gossamer na < most efficiently "am the opinion that it is constantly dependent on the air for its existence, and render it more like a thing of romance, than an actual member of the vegetable kingdom In Messrs. Loddiges’ mole ent gett. where our drawing was prepared last spring, there is a specimen of this beautiful plant which has attained a considerable size and perfection; and its mode of E which is partly exhibited in our figure, may me deemed worthy of a brief description. he plant, consisting of several pseudobulbs, is growing in a pot filled with heath-soil and pots- herds, and from ied of the pseudobulbs a long, rigid, wire-like stem ascends, developing a new ` butb at it sum d from around the base of this bulb a quantity of roots depend, which are very We be eg geit a strong thread , of great ege most pleasing diversity of form and direc- tion, and a snowy whiteness. Each year another stem a above the last-formed pseudobulb, again Fa! a new bulb and its attendant roots at its apex; is and as these dems ei "i io a ۳ u When the speeimen acquires an age and condition suitable for flowering, the scape is protruded from the sheath which envelops the base of the youngest pseudobulbs, and rises pet for four or 12 five inches, bein BURLINGTONIE A TIGES RIGIDES. more gracile than the stems; and bearing near its summit three, four, or more large vede blossoms. These are expanded about the month of April, and continue open many weeks. No particular treatment is demanded. The best way of managing it, howewer, is to place it in a wire basket containing sphagnnm moss and potsher erds,.and suspend it in the lower part of the house; if hung too high, it will lose much of its interest. It must while growing, and im a more moderate temperature and drier atmosphere be kept in a moist, warm, shaded fie e during winter. It can be propagated ei the stem just below the uppermost .pseudobulb, and treating the later as an independen The genus was rn a? Dr. Lindley to the late Countess of e Seagal a lady of whom it i bear her needless to say more, than t t the admirable species which e furnish a We signifiant memorial of a + ۲ ند‎ and that both will be RL و‎ Fe present generation has passed away. BURLINGTONIE A TIGES RIGIDES. BURLINGTONIA RIGIDA, Erm. Genre dédié par l'auteur à la Comtesse de Burlington. Famille des Orchidacées § des Vandées-Ionopsidées. 一 Gynandrie-Monandrie. CHARACTERES GÉNÉRIQUES CHARACTERS SPÉCIFIQUES Le mode de végétation de cette belle e s'éloigne assez de celui de ses cón- généres, et nous allons le décrire d'aprés l'auteur lui-même : ` « Elle forme une touffe de deux ou trois ` feuilles ovées-lancéolées, rigides, dont le pétiole est mince (thin), plissé-équitant et articulé avec la lame. Plus tard, du milieu de ces feuilles, sort une courte branclie en forme de pseudobulbe ovale, mince , sil- lonnée, au sommet de laquelle naissent une ou quelquefois deux feuilles sembla- bles aux premiéres, mais dépourvues de pétiole équitant. En cet état, la plante s'attache d'elle-même au tronc d'un arbre par de nombreuses racines assez raides ; de l'aisselle d'une des feuilles inférieures s'élève une tige rigide, grêle, de là gros- seur d'une plume de corbeau, revétue de deux ou trois squames E Eer et cessant de croître des quelle à atteint une longueur de 13 à 20 centimètres. A son ex- trémité! elle prodüit une touffe de feuilles semblables à celle dont elle est issue; et | voyez ci-dessus. la plante continue de végéter ainsi jusqu'à ce qu'arrive sa période de floraison. «A cette époque, elle émet de l'une de ses feuilles inférieures, un seape de douze à quinze centimétres de hauteur, vétu de quelques squames engainantes, membra- nacées, distantes, portant à son sommet un très court racéme ombellé, formé de plu- sieurs grandes fleurs penchées, blanches, délicatement nuancées de rose. En dépouil- lant le gynostéme de toutes les parties qui ` l'enveloppent, et en le regardant de face, il ressemble beaucoup plus à la téte d'une chauve-souris (bats head and neck) qu'à une partie quelconque d'une fleur. « Les voyageurs rapportent que ces fleurs exhalent une délicieuse odeur de violette : odeur que n'ont point offerte jusqu'ici les individus cultivés. » La B. rigida est originaire du Brésil ou l'a découverte d'abord, prés de Villa nova d’Almeida, le prince Maximilien de Neu- wied, Elle a été depuis trouvée, dans les environs de Rio de Janeiro, par Gardner. BURLINGTONIE A Dzscn. Bractées ovées-aeuminées, mem- branacées, un peu plus longues que les pé- dicelles. Sépales plus courts que les pétales; ceux-ci oblongs, onduleux, parallèles au gynostème. Labelle arrondi, étalé, beau- coup plus long que les autres pétales, et amplement ové, bilobé, ondulé, rétréci à la base en un court pédieule qui s'insére dans une sorte d'éperon formé par les deux sépales inférieurs. Prés de sa partie infé- rieure sont quatre élévations ondulées و‎ plaeées, par paires inégales, de chaque côté de deux lignes légèrement élevées. Gynostéme parallele avec la base du la- 2 15 belle, se terminant en une sorte de capu- chon velu, beaucoup plus court que les pé- tales; à son extrémité supérieure, et de chaque côté, se montre une longue et étroite oreille membranacée, défendue (guarded) en ayant par une grande dent courbe. A l'in- térieur de cette dent est une excavation cir- eulaire, glutineuse qui constitue le stig- mate. Anthère arrondie, non crétée; pol- linies 2, excavées en arriére et portées sur une longue caudicule obovée, attachée à une petite glande ovale. TIGES RIGIDES. Cu. L. €" CULTURE. La eulture de la Burlingtonia rigida est des plus faeiles. On place la plante dans un melange de sphagnum (espece de mousse aquatique), de bois de saule vermoulu et de débris de pots : matières qu'on tient réu- nies dans une petite corbeille en fil de fer; ou bien on attache tout simplement. la plante à l'aide d'un fil de plomb à un mor- ceau de bois, en l’entourant à la base d'un peu de mousse fraiche. C'est ainsi traitée que nous la représentons dans la vignette ci-contre. On ne la suspend pas trop haut, afin de mieux jouir de son gracieux port. Placée dans l'atmosphére d'une serre chaude et abondamment saturée d'humidité, elle y donne bientôt de nouvelles pousses, et à chaque printemps elle émet de nombreuses tiges à fleurs. Ces fleurs étant passées et la saison du repos de la plante venue, la Bur- lingtonia, comme. toutes. les autres Orchi- dées , requiert alors une température moins élevée et un air moins chargé d'humidité, surtout pendant l'hiver. Sa multiplication ‚se fait en coupant la tige immédiatement au-dessous de chaque touffe. de racines. Chacune de ces fractions forme aussitôt une plante complète, réclamant le traitement indiqué au commencement de cet ‚article. L. VH. STARRE RURLINGTONIE. STARRE BURBLINGTONIE. BURLINGTONIA RIGIDA. ErvwoLocm. Diese Gattung ist vom Autor der Gräfin von Burlington gewidmet. Natürliche Ordnung der Orchideen, Abth. der Vandeen, Class, XX. — Ord. I. Lin. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . Die Entwicklung dieser schónen Species ist von jenen ihrer Geschlechtsverwandten verschieden, weshalb wir sie hier vollstän- dig naeh den Angaben des Autors mit- theilen : « Die Pflanze bildet einen Büschel von zwei oder drei eirund-lanzettförmigen star- ren Blättern , Blattstiel dünn , gefaltet, rei- tend, mit der Platte durch Gliederung, ver- bunden. Spüter kommt aus der Mitte der Blätter ein eifórmiger, dünner, kurzer, ge- rippter, scheinzwiebelühnlicher Zweig her- vor, auf dessen Spitze sich ein zuweilen zwei, den vorigen ühnliche, aber stiellose Blätter befinden. In diesem Zustande heftet sich die Pflanze mit ihren zahlreichen stei- fen Wurzeln an Baumstämme an. Aus der Achsel eines der untern Blätter erhebt sich ein starrer, dünner, rabenfederdicker, mit zwei bis drei Schuppen bekleideter, 45 bis 20 Centimeter hoher Schaft, welcher auf seiner Spitze ein Büschel Blätter ähnlich den vorigen trägt. In diesem Zustande fährt die Pflanze nun fort zu wachsen bis zur Blüthezeit, « Zu dieser Zeit sieht man aus der Achsel eines der untern Blätter, einen neuen Schaft von 12-15 Centimeter Hühe hervortreiben ; diesen umgeben scheidenförmig einige häu- tige Blatt-Schuppen; die Blumen bilden eine aus mehreren grossen, hängenden , weissen, rosenfarben nüaneirten Blumen bestehende doldenartige Traube. Wenn man die Befruchtungssäule von den sie um- gebenden Blumentheilen befreit, so gleicht dessen Vordertheil aufs täuschendste dem Kopfe einer Fledermaus. «Die Reisenden berichten dass die Blu- bol siehe oben. men einen überaus angenehmen Veilchen- geruch verbreiten, welchen Umstand man jedoch. bei unsern cultivirten Individuen noch nicht bemerkt hat. » Die starre Burlingtonie ist in Brasilien einheimisch, wo sie der Prinz Max. von Neuwied zuerst in der Umgegend der Villa nova d'Almeida entdeckt hat. Seitdem bat Gardner sie auch bei Rio-de-Janeiro gefun- den. Bracteen eiförmig zugespitzt, häutig , etwas länger als die Blumenstiele. Aeussere Blumentheile kürzer als die innern, letztere länglich ,wellenformig, mit der Säule gleich- laufend. Die Blumenlippe zugerundet و‎ aus- gebreitet, eifórmig, zweilappig, wellen- förmig, länger als die übrigen Blumen- theile, und verlängert sich an der Basis in einen schmalen Stiel, welcher sich in den stumpfen, von den zwei untern Blu- menblättern gebildeten Sporn herabzieht. Nahe bei der Basis befinden sich paarweise zusammengestellt, vier wellenfórmige Er- habenheiten und daneben beiderseits zwei, ein wenig erhabene Linien. Die Säule mit der Basis der Blumenlippe gleichlaufend, behaart, viel kürzer als die Blumentheile, oben mit einer Art von Kappe versehen; an jeder Seite befindet sich eine schmale häutige Verlängerung, vor welcher sich ein grosser, gebogener Zahn befindet. Im Innern dieses Zahnes bemerkt man eine kreisrunde Vertiefung, welches: die Narbe ist. Antheren rund, ohne Kamm; Pollenmassen zwei, nach hinten ausgehöhlt, Stielchen sehr verlängert eiförmig; Drüse klein, Cu. L. STARRE BURLINGTONIE. 15 CULTUR. Die Cultur dieser Burlingtonie ist eine der leichtesten. Man pflanzt sie in einen Topf mit einer Mischung von Moos, am besten Sumpfmoos (eine Art Sphagnum), wurmstichigem Holze und Topfscherben. eliebig kann man statt des Topfes einen kleinen Korb von Eisendraht wählen , und denselben frei im Gewächshause hängen. Noch einfacher ist es, wenn man die Pflanze mit Bleidraht an ein Stück Holz heftet, mit etwas Moos und wurmstichigem Wei- denholze umgibt , und dasselbe dann ebenfalls frei hängend befestigt; wie man dies auch auf beigefügter Abbildung darge- stellt sieht. Um sich jedoch des Anblickes ihres wahrhaft zierlichen Aussehens in vollem Maasse erfreuen zu können, wird es vortheilhaft seyn, sie nicht allzuer! "hoht für das Àuge anzubringen. Auf diese Weise in einem Warmhause eultivirt, dessen ‘Atmosphäre reichlich mit Feuch- tigkeit gesättigt ist, bildet sie bald eine Menge neuer Zweige, die jedes Frühjahr durch eine grosse Anzahl Blüthen die dar- auf gewandte Pflege hinlänglich belohnen werden. Sobald die Blüthezeit vorüber, und der Ruhestand der Pflanze einge- treten ist, verlangt die Burlingtonie, wie in dieser EE alle Orchideen, eine we- niger warme und feuchte Atmosphäre. Die Vermehrung geschieht, durch Abschnei- den der Scheinzwiebeln, welche nach oben beschriebener Methode behandelt sich sehr bald żu ‚schönen. ‚Exemplaren ausbilden werden. sum sb aut u vu. we. TI oy a, Fi ۰ Hoo S79 CA | 2) l > > : K E Aë EU A RIBES ۰ Ribesiaceæ. 一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Calycis tubo cumo connato, limbo supero colorato geg ato nquefi ul . tubuloso quinque v. rarissime quadri- fido quali. Corolle petala 5 v. 4, calycis fauci inserta, parva squamiformi mina cum petalis inserta, iisdem numero æqualia et alterna inclusa varium inferum, uniloculare B ntis duabus — nerviformibus oppositis; ovula plu- ma pluriseriata, in funiculis iid adnato-recli- = styli 2, distincti v. plus mi connati; stigmata simplicia. Bacc یط‎ En e 0 co- aere unilocularis polysperma v. abortu oligos- BR a. Se emi na angulata, testa gelatinosa ; dn rha- re crustaceo albumini adnato ; embryo i Sot al- buminis subcornei orthotropus minimus, radicula centrifu = Fructices inermes v. spinosi; foliis sparsis, di- REELS incisis , petiolo ی‎ bag ی‎ semi- amplexicauli ; pedunculis axillaribus v. erumpentibus 1-3-floris v. racem وه‎ 2 ge dicellis bass unibraeteatis, inedio + apice bibrac- teolatis ; rarissime abortu dioicis. 199168, Gen. Pl. 4682, pies $ed ie. bien 5). Hist. er g^ nl et SH bot. ete.| L 1. Berzann. Mem Geke I. 43. DC. e p et T doen: ria Tou. A 409. Ger F peie a (1829). t. 24. Meisn. Gen. Pl. 128 (93). ete. ete. (vide de citat. NS IH v. Le a. GROSSULARIA. Calyx plus minus eampanulatus. — Caules ut plurimum aculeati ; pedunculi 1-3-flori. Folia vernatione plicata. Fa? E DC. |. . Rica. Bot. med. I. 487, Spacu. Suites VI. 172. Baum. t.1f. 2-4. Fl. Se t, 546. Enel. GEN t. 1292, 2057. Lenes, ic, t, 230. Bot, Reg.t. 1859. Bot. Mag. t. 3530. RIBESIA. Calyx campanulatus v. cylindricus. — Caules inermes; ی‎ ya li ut plurimum multiflori. Folia ernatione plica Ri ibesia mg 1 c. Ribes on روز‎ À Rıca Le Calobotria x Ae ah aw Sen, Sui- VI, 151-172, e ` Brum ote Luénir. De t.2. 4. End. n Brit. P. FI. per. t. . B. R. ve. ees p 1658. Bot. Peng & pow e. SIPHOCALYX. Calyx longe سید‎ citrinus.— Flores 19. 23. 24. 3 18. CL ps CHARACT. SPECIEI: Au mera varietas aut hy- Wei ? » A xn propria? e grano in horto adonistæ * * "e albidum Paxrox's Mag. of Bot. t. 55 (1843). SYNONYMIA. Ribes Paztonis? Ca, L. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton, WHITISH-FLOWERED CURRANT. RIBES ALBIDUM. GENERIC CHARACTER ACTER SPECIFIC CHAR YNONYMIA see above. Ribes sanguineum, or the Red-flowering Currant, is now so thoroughly known to those who either possess gardens, or are in the remark: habit of visiting others in spring, th s on its merits. As an early blooming shrub, indeed, it is truly invaluable, being laden with at it were needless to offer any its splendid drooping racemes of sanguine blossoms from the present time till the end of May Two or three fine varieties of that noble species have been originated within the last few years and have become almost as common as the older kind. That best recognised has much deeper-co- loured flowers than the first wes and makes a very delightful variation when planted within sight of the ne species. Last y ain, as we noticed in our Magazine at the time, a hybrid, generated . Beaton, now of iaa; po? blossomed at Mr. Low’s, Clapton, and presented ch 1, 8 18 GROSEILLIER DE PAXTON. flowers of a pale greenish-white hue, slightly tinged with red. The plant has other distinctive featu- , at Inveresk, near Mus- selburgh. Whether it was an accidental seedling or a hybrid, we are not aware. «The flowers are of a very delicate French white, with a pink eye; while the plant has larger racemes of flowers than R. sanguineum, and is a more profuse bloomer. It forms a very pleasing bery and flower-garden. It is propagated in the same way R. sanguineum (by cuttings or slips), is of the same robust habit of growth, and, like that species, thrives well in almost any sort of soil or situation. » t is only natural to suppose, that a shrub of such a character will speedily be procured and planted wherever R. sanquineum exists; and that it will always be placed sufficiently near that spe- cies to exhibit the fine contrast in the colour of their blossoms. Messrs. Handasyde possessed the original stock of this charming plant; and we understand they have been sending it out last autumn, and that it can now be had from most of the leading Nur- serymen throughout the country. Së The generic name Ribes was that of an acid plant, mentioned by the Arabian physicians, and which is now known to be Rheum Ribes. GROSEILLIER DE PAXTON. "ares Amen (Groseillier à fleurs blanches!) Érm. Le mot Ribes avait été appliqué par les anciens médecins arabes à une plante acide (Rheum Ribes?) que l'on a crue à tort être notre Groseillier, à qui toutefois ce nom est resté. Type de la famille des Ribésiacées. — Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES voyez ci-dessus. SYNONYMIE La splendide plante, dont nous emprun- tons ci-contre une belle figure à M. Paxton, est née en Écosse, chez un amateur, l'ami- ral Sir David Milne, à Inveresk, prés de Musselburgh, de graines dont on ignore malheureusement l'origine. Elle est trés voisine du Ribes sanguineum, dont elle provient peut-étre, par la disposition ra- cémeuse et la forme de ses fleurs, et parait eneore devoir étre plus florifére que cette espéce. Entre autres differences qui peu- vent les faire distinguer l'une de l'autre, . nous citerons, outre la couleur nettement tranchée des fleurs, d'un blane pur chez celle dont il est ici quetion, d'un rouge vif chez l'autre, la forme du tube et des lobes limbaires. Dans le Ribes sanguineum le tube calycinal est infundibuliforme et distinct; les lobes en sont oblongs, allongés; les squames corolléennes saillantes, dres- sées; dans la nouvelle plante, le tube ca- lycinal est très court et subeampanule; ses lobes sont courts, ovés-obtus, étalés en étoile; les squames de la corolle trés courtes et d'un beau rose vif; les organes génitaux inclus (exserts chez l’autre). Le feuillage parait également différer chez les deux plantes comparées; et, certes, ces dissem- TERES WEISSBLUEHENDE blances, si elles existent réellement و‎ sufli- raient, selon nous, pour élever celle dont il s’agit au rang d’espèce. Quoi qu'il en soit, c'est une magnifique aequisition pour l'ornement de nos par- terres, dés les premiers jours du printemps; groupée en touffes avec le Ribes sangut- neum, elle luttera d'éclat par ses fleurs d'un blanc de neige et à cil rose avec les JOHANNISBEERE. 19 fleurs d'un rouge vif de celui-ci, et ce con- traste fera le plus charmant effet. On eultive en Europe, tant dans les jar- dins botaniques que dans ceux des ama- teurs plus de 50 espèces de Ribes, sans en compter les nombreuses variétés. Cn. L. MEL CULTURE. A l'exception du Ribes speciosum, qui est sensible aux grands froids, toutes les espé- ces connues de ce genre forment des arbris- seaux rustiques, bravant nos hivers les plus rudes. Ils s’accommodent de tout sol et de toute exposition, se multiplient d'éclats ou de boutures faites en février. Mais en se contentant de toute espéce de terrain, les Ribes, comme les plantes qui croissent vi- goureusement , usent assez promptement la terre et par cette raison s'arrangent par- faitement d'un peu d'engrais. ous les trois ans, on enléve la majeure partie du vieux bois pour rendre à ces plan- tes leur vigueur premiére. L. VH. WEISSBLUEHENDE JOHANNISBEERE. RIBES ALBIDUM. ErxmoLocis. geg dag hatten den Namen es?) die man mit Unrecht Ribes einer säuerlichen Pflanze beigelegt (Rheum für unsere Johannisbeere hält Natürliche Ordnung der Ribesiaceen. Cl. V. — Ord. 5, Lin. GATTUNGS CHARACTER 5 HARACTER PEC. C SYNONYMIE Die ausgezeichnete Pflanze deren beige- gefügte Abbildung wir aus Paxton’s ange- führtem Werke entnehmen, stammt aus Schottland, wo sie bei einem Gartenlieb- haber, dem, Admiral David Milne, zu In- veresk, bei Musselburgh, aus Samen ge- wonnen wurde, dessen Ursprung leider unbekannt ist. Sie hat grosse Aehnlichkeit mit Ribes sanguineum, wovon sie viel- leicht eine weissblühende Abart ist; dem Anschein nach dürfte sie noch reichlicher blühen wie jene. Indessen bemerkt man ۱ siehe oben. $ doch einige Unterschiede; zum Beispiel n der Farbe, der Kelchröhre und deren Einschnitte. Bei R. sanguineum. ist die Kelchröhre trichterförmig ; die Kelchab- schnitte länglich , die Blumenblätter her- vorstehend aufrecht. Bei unserer Pflanze hingegen (soviel man nach der Abbildung urtheilen kann, denn wir kennen die Blume selbst nicht), ist die Kelehróhre kurz, fast glockenförmig; die Kelchlappen kun, eifórmig, stumpf, sternfórmig aus- gebreitet; die Blumenblätter sehr kurz und 20 rosenroth; die Staubfäden eingeschlossen , während sie bei R. albidum gar nicht her- vorstehen. Auch die Blätter scheinen bei beiden Pflanzen verschieden zu seyn. Sollte dieses alles sich in der Wirklichkeit so ver- halten, so verdiente unsere Pflanze wohl zu dem Range einer eigenen Species er- hoben zu werden WEISSBLUEHENDE Wie dem RE sei, diese Pflanze ist ein JOHANNISBEERE. herrlicher Gewinnst für unsere Gärten, wo sie im Verein mit R. sanguineum, einen ausgezeichneten Effekt hervorzubringen nicht verfehlen wird. Man cultivirt gegenwärtig in Europa, in öffentlichen sowohl als in Privat-Gärten, ohne die zahlreichen Abänderungen, an 50 Arten Johannisbeeren. Ca. L. CULTUR. Mit Ausnahme von Ribes speciosum , der empfindlich gegen grosse Kiilte ist, sind alle andern bekannten Arten dieser Gattung harte Strüucher, welche unsere strengsten Winter, ohne Schaden zu leiden, aushal- ten. Sie nehmen mit jeder Lage und jedem Boden vorlieb, vermehren sich durch Steck- linge, welche im zeitigsten Frühjahr ge- macht werden müssen, oder durch Zer- theilen der Mutterpflanze in derselben Zeit. Obgleich die Johannisbeersträucher in je- dem Boden fortkommen, so findet doch in Bezug auf ihr üppiges Aussehen und reichliches Blühen ein bedeutender Unter- schied statt, je nachdem sie in fettem oder magerm Boden cultivirt werden, und ist daher ersterer immer vorzuziehen. Da sie aber, wie alle dergleiehen schnell wach- sende und stark wurzelnde Strüucher, die Erde sehr bald aussaugen, ist es von grosser Wichtigkeit, ihr die entzogene Nahrung von Zeit zu Zeit wieder zu ergünzen. Dies geschieht am zweckmässigsten dadurch , dass man im Februar die Erde rings um den Strauch bis an die obern Wurzeln ent- fernt, und diese durch halb oder ganz verrotteten animalischen Dünger ersetzt. Um den Sträuchern ein kräftiges und schö- nes Aussehen zu geben, muss man bedacht seyn ohngefähr alle 2-5 Jahre das alte, sparrig gewordene Holz an der Erde weg- zuschneiden, um destomehr kräftige Triebe von unten aus zu erhalten. L. VE. Fer PERE O هک ایتک‎ UN | rc s Á 2 7 D H Ca te ج02‎ A, Hotul. ee ee‏ رو سس EPACRIS ۸, Epacridaceæ ٩ Epacrideæ. — Pentandria-Monogynia. CHARACT, GENERIS. — Calyx ums coloratus multibracteolatus, bracteolis text lycis. Corolla hyp sa v. rarius exserta; filamenta supra medium peltatae. Ovarium quinque- is. Stylus simplex ; stigma o a Len جوز‎ RS pla- centis columnae Geet adnatis. Semina plu- rima. li in Nova Hollandia obvii, in Nova Ze- landia rari , saepius glabri ; foliis sparsis petiolatis v. basi si implici sessilibus ; floribus axillaribus و‎ saepius spicam foliatam formantibus , albis v. pur- purascentibus. 1۱۵۲۱۵۲۲۰ Gen. pl, 4281. den (Fonsr. Char. 10. L. f. Se? Juss. Gen. a 161. G. Don, ipe TE RE 1834. 152. Marr. Consp. 26. Switu., Exot, 114 39-40. CA 347. LABILLARD, | Ho gl 5 55; Bot. Mag. t. 844 m 3658. — op Reg., t. 1531 (1839). Sweer Flor. Austr., 4. A eeng و‎ Fl. Nov. Zeland.; t. 29. Bestu. App. Hugel, Enum. Pl. Nov. Holl. 76, CT. SPECIEI : LM hybrida ex im- pregnatione او‎ KE autumnale ! jim Mag. of Bot., 1844, Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. AUTUMNAL EPACRIS. EPACRIS AUTUMNALES. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER | see above. All the Epacris family are more or less useful and ornamental EE plants. Their compact habit, elegance of growth, the gaiety produced b branches, and the characters which the cultivator must هنن‎ esteem. To ) i ir beauty in the gloomy Pirae of February and Ma long in from the under-sides of the their numero sois er depending in exte cde duration of the flowers, are all we may add that for the most rch. The plant here depicted is inferior in interest to few of the charming species and varieties with which we are acquainted. Its habit i t of a vigorous-growing shrub, strength of combining with stem all the elegance peculiar to the tribe, and producing richly-coloured flowers about an inch long. Unlike most of its kindred ; it commences blooming to owards the end of October or beginning of ovember, and continues to flower through the winter till April. This feature, which is not the least interesting or useful, has suggested the specific nam We are indebted for the opportunity of procuring our drawing to the kindness of Mr. Low of Clapton, in whose Nursery M. Cunningham of Edin’ our Artist prepared it in November last. Mr. Low obtained it from It is evidently of hybrid gg Although we are unable to state tbe. sat. source e the plant from which our delineation was a yet w e have seen others so er at the origin. e menagement of this and all the stronger and more rapid-growing Epacrises there is one point to which we desire to direct attention. ı and and sand, much more luxuriant shoots will s formed, mon practice to e mposed leaves be incor- and the quan- tity of flowers increased; for the soil being of a more open and borous nature will prevent the 22 ÉPACRIDE D'AUTOMNE. lodgment of stagnant water around the delicate roots, which so often, by destroying these organs, perils the very existence of the plant. Flowering in the winter season at a time when solar light is at .its minimum, it becomes more especially requisite to place them in an open part, where other shrubs may not shade them; if this be neglected, the flowers will be inferior in richness and intensity of colour. A liberal supply of water and a slight degree of shade will be needed whilst they are making their growth; and a per- fect circulation of air must be maintained at all times. ÉPACRIDE D'AUTOMNE EPACRIS AUTUMNALIS (var.). Erma. Altération d'tzréxptos و‎ qui habite le sommet des montagnes : allusion à l'habitat des plantes de ce genre. Type de la famille des Épacridacées et de la tribu des Épacridées. — Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES Les Épacrides rivalisent avec les Bruyè- res (Erica) pour orner à l'envi nos serres froides de leurs nombreuses et gracieuses fleurs, quand toute la nature est encore autour de nous couverte de frimas. Cha- cun sait, en effet, que c’est pendant notre sombre et long hiver que ces plantes revé- tent pour la plupart leur splendide parure florale, sous le poids de laquelle s'inclinent leurs sveltes et élégants rameaux. On ne posséde guére en Europe qu'une vingtaine d’Epacrides distinetes, et à peu prés autant de variétés ou d'hybrides. Il en existe sans doute un plus grand nombre dans leur pays natal; don il est bien à désirer que les voyageurs nous appor- tent quelques nouvelles et belles espéces. Toutefois, elles sont bien loin, à ce qu'il d splendidement les collines du Cap-de- Bonne-Espérance. M. Paxton (l. c.), à qui nous emprun- tons la belle figure ci-contre , ne connait pas l'origine exacte de la plante dont il est question. Il soupconne cependant, et dest | voyez ci-dessus. aussi notre sentiment, qu’elle provient d'un mariage adultérin entre les Epacris grandiflora et impressa. On pourrait en- core, et avec quelque apparence de rai- son, supposer que notre plante n’est qu'une variété issue des graines de l'une de ces deux espèces, ou de quelque autre voisine; on sait combien ces plantes sont sujettes à varier sous ce rapport. Quoiqu'il en soit, elle participe en effet à la fois du facies des deux belles espéces que nous avons citées , en ce qui regarde le feuillage de l'une et les fleurs de l'autre. Leur progéniture pa- rait s'élever un peu plus haut qu'elles et se charger de plus de fleurs. Les rameaux en sont allongés, fermes, bien feuillés; les fleurs grandes , presque horizontales , d'un beau rouge cocciné, à limbe blanc, étalé en r toile. Feuilles sessiles, ovées-lancéolées, at- ténuées-acuminées , très-serrées , d'un beau vert; tube floral à peine élargi supérieure- ment ; limbe quinquélobé, court ; lobes ovés- aigus, étalés. Étamines incluses. Style attei- gnant à peine l'entrée de la gorge. Cu. L. ÉPACRIDE D'AUTOMNE. 25 CULTURE. Comme toutes ses congénères, 5 autumnalis demande la terre de bruyère non tamisée et mélangée de sable de ri- vière. Le fond des pots doit être parfaite- ment drainé, c'est-à dire, muni de tessons de poterie. En Angleterre, on donne en général aux Epacris un mélange de terreau de feuilles consommées et d'une sorte de terre jaune, compacte quoique légére; les plantes y végétent admirablement. Mais il faut se garder sur le continent de laisser ce compost aux plantes qu'on recoit d'outre- Manche. Aussitót leur arrivée soit en Flan- dre, soit en France, soit en Allemagne, on doit soigneusement le leur enlever pour le remplacer par le mélange ci-dessus indi- qué. Le rempotage annuel se fait en aoüt. Une orangerie trés aérée et cependant plus humide que séche, une exposition aussi prés des jours que possible, sont ce que demandent ces plantes en hiver : saison pendant laquelle on modére les arrose- ments , dont on ne doit toutefois jamais les priver trop longtemps, si l'on tient à les conserver dans un bel état de santé. Pendant l'été on les place tout-à-fait à l'ombre, si l'on préfère avoir moins de bou- tons et conserver aux Epacris la belle cou- leur vert foncé qu'elles gardent dans cette situation. Pour obtenir, au contraire, beau- coup de boutons, on les tient au soleil, en les abritant seulement contre l'ardeur de ses rayons pendant le milieu du jour (de 10 heures à 2 heures, par exemple). Là, on empéche leur terre de se dessécher trop promptement en enterrant jusqu'au bord leurs pots dans le sol. Ainsi traitées, elles restent trapues ; elles s’élancent, au contraire, un peu, si on les cultive à l'om- bre. Sous les pots, ainsi enterrés dans le sol, on jette une poignée de grosses cendres de charbon de terre (du petit coak), matiére armée de mille aspérités que fuient soi- gneusement les lombries (vers-de-terre) et autres insectes, qu'on a intérét à éloigner de l'ouverture inférieure de ces En bassinant, pendant les chaleurs de l'été, la terre tassée des sentiers que bor- dent les plantes de la Nouvelle-Hollande , on augmente encore le bien-étre de ces plantes. Les Epacris se multiplient de graines et de boutures. De graines : Au premier printemps, on séme en terrines pleines de terre de bruyére, sans recouvrir ces graines qu'on tasse seu- lement un peu; et l'on tient prés des jours dans l'orangerie. De boutures : En janvier, faites sous clo- ches dans une serre tempérée; ou en juillet- aoüt, sous chássis et sous cloches, au nord, en terrines pleines de terre de bruyére legerement recouverte de sable de riviere. be: VR. Espéces distinctes d'Epacris eultivées en Europe. 1° FEUILLES CORDÉES. mis purpurascens R. Br. Nouv. Holl. fleurs roses ou em lla d Nouv. ps Holl, fleurs blanches. — microphylla Br. Nou v. Holl. fleur es. 1803. Bot. Mag., t. 844. rpr 1804. Bot. Cap., t. 170. s blanches. 1817. Bot. Mag., t. 3658. — apiculata sas Cuns. hans, Cambridge, fleurs blanches. 1823. > m Lon. V . Nouv. Holl. er andiflora ۰ e Holl. Aeurs cramoisies. 1803. Bot. eurs rouges ou blanches. 1823. Bot. Cab. t. 1923. Mag., t. 982. 2° FEUILLES NON CORDÉES. — ruscifolia B. Br. 一 . impressa Las Diem, VAN fleurs blanches. 1824. sur. Nouv. Holl. fleurs roses. 1824. Sweet Fl. Austr., t. 4. — cereflora Gran. Vax Dim. fleurs blanches. 1831. Bot. Mag., t. 3243. HERBSTLICHER FELSBUSCH. 24 Epacris nivea DC ,VAN Diem. et Nouv. Holl. ei blanches. 1829. Bot. Mag., t. 3253. E. nivalis, Gran. Bot. — variabilis Lovo. Van Drew e Gene 1829. Bot. Cab , t. 1818 一 arsa R. Ba. Nouv e. fleurs blanches. 1825 — obtusifolia Sur, Nouv. e et Van ۰ pa urs ue 1804. Bot. Cab., t. 293. — heteronema Lazu. . fleurs blanches. 1824. Bot. Mag., t. 3257. Arr. Conn. ve Seng 18 Br. Vax ۰ 2. fleurs blanc Ca b. 1226. 823. nn blanches ou rouges. Bot. Mag., t. 3168. mucronulata R. Br. Van = 1824. fleurs ee Ca. L. HERBSTLICHER FELSBUSCH. EPACRIS AUTUMNALIS, (VAR.) ErvwoLoem. Gebildet aus &z4xpiós , etwas was den Gipfel der Berge bewohnt : Hindeutung uf das Wachsen der Pflanzen dieser Gattung. Natürliche Ordnung der Epacridaceen, Abth. der Epacrideen, Cl. V. — Ord. 4, Lin TTUNGS ee be CHARACTE | siehe oben. Bastard-Varietàt aus künstlicher Befruchtung entstanden? Die Felsbuscharten mit ihren zahlreichen und zierlichen Blumen wetteifern mit den Heiden, wenn die Natur um uns her noch mit Schnee und Eis bedeckt ist, unsere kalten Gewächshäuser zu zieren. Ein Jeder weiss, dass während unseres trüben und langen Winters diese Pflanzen sich mit ihrem glänzenden Schmucke bekleiden , unter dessen Last ihre dünnen und zier- lichen Zweige sich zur Erde neigen. Wir besitzen in Europa ungefähr zwanzig verschiedene Arten dieses Zierstrauches und fast eben so viel Abarten oder Hybri- den. Wahrscheinlich gibt es deren noch eine grössere Anzahl in ihrem Vaterlande; woher es zu wünschen steht dass uns die Reisenden noch mehrere neue und schöne Arten zuschicken mögen. Auf jeden Fall aber, scheint es, sind die Arten nicht so zahlreich wie die Heiden (Erica) welche die Anhöhen des Vorgebirgs der guten Hoffnung schmücken. Paxton, aus dessen Werk wir die hier beigefügte Figur ent- lehnen, ist ungewiss über den Ursprung unserer Pflanze. Er vermuthet indess, und dieses ist auch unsere Meinung , dass sie aus der wechselseitigen Befruchtung des grossblumigen und des eingedrückten Fels- busches enstanden sei. Vielleicht kónnte man auch mit einiger Wahrscheinlichkeit annehmen, dass diese Pflanze nur eine Abart einer dieser beiden Arten oder von irgend. einer andern Varietüt sei, denn es ist ja bekannt wie sehr diese Pflanzen zur Abünderung geneigt sind. Dem sei nun wie ihm wolle, so viel ist gewiss dass sie in Bezug auf die Blüthen der einen und hin- sichtlich der Blütter der andern der beiden angeführten Arten gleicht. Die Pflanze scheint auch stärker zu'seyn und reichli- cher zu blühen. Die Aeste sind verlüngert, stark und ganz HERBSTLICHER FELSBUSCH. mit Blättern bedeckt; die Blumen fast wa- gerecht, schön hochroth mit weissem stern- förmigem Saum Blätter stiellos, eilanzettförmig, abwärts- gebogen, langgespitzt, lebhaftgrün; Kronen- röhre fast eylindrisch; Saum fünftheilig, 25 kurz; Kelchlappen eirundförmig spitzig, ausgebreitet; Staubfäden eingeschlossen ; riffel bis zur Mündung der Röhre ver- längert. Ck L. CULTUR. Der Epacris autumnalis verlangt wie alle zu dieser Gattung gehörenden Arten , eine mit Flusssand vermischte, unasihi, nur mit den Händen zerriebene Heideerde, und möglichst gleichmässiges Feuchthalten der Erde in Töpfe, welches im Sommer in stärkerem, im Winter in geringerem Grade anzuwenden ist. Der Boden des Top- fes muss mit einer Lage Scherbenstücke versehen seyn, um allem überflüssigen Wasser freien Abzug zu verschaffen. In England pflanzt man die Epacris in eine Mischung von verrotteter Lauberde und Lehm, worin sie auch kräftig vegetiren. Vielfache Erfahrungen haben bewiesen , dass diese Mischung nur für genanntes Land, und nicht für den Continent sich eignet. Man muss daher, bei ihrer An- kunft, sei es in Flandern, Frankreich oder Deutschland, baldigst bemüht seyn, be- hutsam einen Theil der Erde vom Wurzel- ballen zu entfernen, und sie durch die obengenannte Mischung ergänzen. Ein luf- tiges, mehr feuchtes als trockenes Caphaus, in welchem sie so nahe als möglich dem Lichte ausgesetzt sind, eignet sich am bes- ten zu ihrer Cultur im Winter. Im Sommer lieben sie einen schattigen Standort, wo sie sehr wenig Sonne bekommen; sie er- halten dabei ein schönes dunkelgrünes Aus- sehen. Sieht man indess auf grössere Blü- thenfülle, bei weniger frischem Grün, so ۷ A; beschatte man sie nur während den heissen Mittagsstunden (von 10 bis 2 Uhr) und lasse sie in der übrigen Zeit ganz der Sonne ausgesetzt. Um das zu starke Austrocknen des Wurzelballens zu verhüten, ist es von grossem Nutzen die Töpfe bis an den Rand in Sand einzugraben و‎ und diesen sowohl wie die nächste Umgebung, als Wege, etc. durch Ueberspritzen in beständiger Feuch- tigkeit zu erhalten ; welches Verfahren überhaupt bei allen Neuholländer-Pflanzen als äusserst zweckmässig anzuwenden ist. Man verpflanzt sie im August, nach wel- cher Operation man nicht unterlasse, sie einige Tage durch Beschattung vor aller Sonne zu schützen. Die Vermehrung der Epacris geschieht durch Samen und Stecklinge. Esteren säet man im zeitigen Frühjahr in einen flachen Napf mit Heideerde, ohne ihn weiter zu bedecken , und setzt denselben im Caphause sehr nahe ans Glas. Die Stecklinge macht man im Januar im temperirten Gewächs- hause, oder besser im Juli und August in einem gegen Norden liegenden, nicht künst- lich erwärmten Mistbeet, in Töpfen und einer stark mit Flusssand vermischten Hei- deerde, welche in beiden Fällen noch mit einer Glocke zu überdecken sind. L. VH. Moch.. r uf DL JE: SAE ged / f FOR ET D d yra ch THUNBERGIA CHRYSOPS. Acanthaceæ $ Thunbergiee. 一 Didynamia-Gymnospermia. 5 D CHARACT. GENER. — Calyx basi re solitariis v. racemosis; corollis speciosis luteis v. SE égen truncatus v. pluridentatus. Co- | ceruleis, fauce plerumque saturatioribus olla hypogyna campanulato - EN ptica, Gen 1. 4027. Ge inflata, سب‎ ape Wa in Base gn te garg ali. ergia Linn. f. Supp. 46 et à 2S Illustr. . 183. Ness ‚4, corolle tubo a didyna an- < 1549. ar Gen. Pl. 103, Gears. f. III. here tte? loculis Wer Co Ste bar- Waıtic Plant. As. rar. HI. 77. et in Lm. Nat. Syst. batis , altero breviore aristato. Ovarium biloculare, | ed. 2. 444. Linnea VI. 748. Reco. Fl. exot. t 169. ۰ is, Stylus si i loculis biovulat lus simplex; stigma infu Gen. Pl, 293 (202). Roxsuncn E orom. t vm Penn dibuliforme transversim cu tum. Capsula basi | Exot. Flor. t. 166. 177. Bot. Reg. t. 495. Bot. Mag. globosa bilocularis, in rostrum conicum angustata | 3508. 3515). vac den Sinê. Ce 1. 622. eg on loculicide bili m. medio sep- | sp. Hamırr. mse tiferis. Sem globos m rato annulo CHARACT. SPECIEI : T. Foliis cordatis irae rd late calloso cincta. Embryonis Ce minosi co- feo: e: pedunculis regen eg tyledones ECH ا‎ radicula bre- 1 for calyce re infera , bracteis theris d Go زج‎ ato an? psec A es indici et capenses; foliis oppositis cor- | stigmate foliaceo bilobo, stylo apice barbato. ditio: ee; floribus azillaribus pedunculatis Thunbergia chr rysops Hook. Bot. Mag. t. 4119. Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. THUNBERGIA CHRYSOP S. GOLDEN EYED PURPLE THUNBERGIA. CLASS AND ORDER . NATURAL ORDER. see above. GENERIC CHARACTER . . . . SPECIFIC NAME AND CHARACTER This most lovely new species of Thunbergia is one of the many rarities which Mr. Whitfield has, not without great danger and risk, رب‎ from the interior of Sierra Leone, to the Right Hono- rable the Earl of Derby; and our stove in the Royal Botanic Gardens ot Kew, wé many other stoves we believe in this country, are pore) to his Lordship for the possession of it. The same gentle- man, Mr. Whitfield, has likewise introduced to Knowsley, and through the same distinguished no- SN to Kew, the curious Napoleona imperialis and the African Teak, or African Oak, as it is frequently called. Our new Thunbergia has the merit of not only being very beautiful, but easily eultivated in a stove, eg increased by cuttings, soon — and bearing a succession of blos- soms to compensate for the short duration of each individua Descr. Stems climbing, slender, herbaceous, slightly hairy. Sech opposite, petiolate, cordate, or sometimes ovato-cordate, acute, or slightly — angulato-dentate at the margin, five or seven-nerved with transverse veins; petiole tereti-compre , not at all winged. Peduncles axillary, solitary, single-flowered, shorter than the petiole. ege two, large, ovate, appressed to the base of the flower. Calyz truncated, forming, as it were, a large, fleshy disk, within the slightly lobed or raised edge of which, the base of the corolla is inserted. Corolla |, dibuliform ; the tube yellow, much contracted at the base, widening upwards, and becoming of à rich purple on the مس‎ five-lobed limb, of a blue cast near the mouth, which ن‎ the full yellow throat (or eye) of the giän whence the specific . Stamens four, didynamous, included; Anthers sagittate, the base e lobes with وم‎ ge sen ermen green, ovate, on a ben. fleshy disk, besides the p^ which fills the short calyx. Style filiform, as long nearly so, as the tube of the corolla, bearded above. Stigma of two large, leafy, yellow, plaited es. 28 GOLDEN EYED THUNBERGIA. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. GOLDEN EYED THUNBERGIA. THUNBERGIA CHRYSOPS. Cuanminc as most of the Thunbergias are, the superiority of the species now represented must at once be admitted by every beholder; for piis beautiful variety of tint exhibited in its large blossoms, fully entitles it to the first rank in is gen It was discovered by Mr Whitfield in iig iieri: of Sierra Leone, who, as we learn from the Botanical Magazine, at considerable danger and risk, succeeded in securing specimens, which he brought safely to England, to the gardens of the Earl of Derby, at Knowsley Hall, near Prescot, Lancashire, from whence it has already been dispersed zeen many parts of the country, and now exists in most extensive — establishments in the kingdom When s — with a very warm and humid atmosphere and ink ted in a large pot, it grows rantly, and will soon gue its shoots to many feet in length. But if kept in an eiry, pd Vii it loses its rambling climbing habit, and assumes more of the character of an ordinary erect growing shrub, and is less profuse of its flowers. In the Nursery of Mr Knight, King's Road, elsea, the specimen from which our drawing was taken was placed over a tank, in a propagating house, and was, doubtless, greatly assisted by the degree of bottom heat with which it was favou- red, in forming iis à merous flowers which appeared all along the shoots. No doubt a close pit or frame in which a liil heat can be id up, in conjunction with a uniformly moist air, will be the very best place for exciting it to the desired freedom of growt ich soil, a well drained and roomy pot, iid with bns waterings during active growth, are also conditions by which success is greatly influenced. And to ward off the pestiferous attacks of the red spider, which determinedly infest all So tribe of plants whenever attention loiters, the syringe should be frequently brought into — applying the water well to the under surface of = eaves Cuttings take root with the most perfect readiness; and by their removal confer an immense advan- tage on young plants, a ۳ eeng specimens are wanted; for an increased number of shoots will be produced, and what is lost in time by retarding the blooming of the plant, will be gained in ultimate effect. A یت‎ to e various articles which have appeared in this Magazine from time to time, will afford a diversity of modes of training, which will enable the culturist to evede the miserable monotony of vemm ag to an unvarying standard, and create additional The bright golden eye in the centre of e flower, surrounded by a field of blue and violet, being the most striking feature of the species, has been very aptly chosen as the foundation of the distin- guishing specific term. This plant being one of the most showy of modern introductions, we may mention that it now exists in most of the great nurseries of London, and some of the provinces. Mr. Skirving, of Liver- pool, having had it presented to him by the Sa of Derby, has a large stock of it. THUNGERGIE ŒIL D'OR. 29 THUNBERGIE ŒIL D'OR. THUNBERGIA CHRYSOPS. Eryn. Genre dédié par Linné fils, à Karel Peter Tuussers, célèbre botaniste et voyageur 2 ۸ 1 qui publia plusieurs bons ouvrages, de ۱ Famille des Acanthacées $ Thunbergiées. 一 Didynamie- Angiospermie. CARACTERES GENERIQUES CARACTERES SPECIFIQUES « Cette charmante et nouvelle espece de Thunbergia est une des nombreuses raretés que M. Whitfield, non sans beaucoup de risques et de dangers, a apportées au comte de Derby, de l'intérieur de Sierra Leone, » On la distingue tout d'abord de ses con- généres par son feuillage différent et sur- tout par ses amples et nombreuses fleurs bicolores ; l'effet de la belle macule d'or, qui entoure la gorge de la corolle et tran- che si vivement sur le bleu foncé du limbe, est véritablement ornemental. « Descr. Tiges grimpantes, gréles, herba- cées, légèrement poilues. Feuilles opposées, pétiolées, cordées ou quelquefois ovées- cordées, aiguës ou légèrement acuminées, anguleuses-dentées au bord, 5-7 nervées, transversalement veindes; petioles cylin- driques-comprimés, mais nullement ailés. Pédoncules axillaires, solitaires, uniflores و‎ plus courts que les petioles. Bractees 2, amples , ovées, appliquées à la base de la voyez ci-dessus. fleur. Calyce tronqué, court, formant une sorte de large et épais disque, dont le bord, légèrement lobé ou élevé, porte la base de la corolle. Corolle subcampanulée, infundi- buliforme, à tube jaune, très-contracté à la base, s'élargissant supérieurement en un limbe quinquelobe, étalé, d'un riche pourpre, passant au bleu pur autour de la gorge, qui est d'un jaune vif : circon- stance qui a fait imaginer le nom spécifique (œil d'or). Étamines 4, didynames , inclu- ses ; anthéres sagittées , dont les lobes sont munis à la base de glandules pédicellées. Ovaire verdátre, ovoide, surmontant un large et épais disque, outre celui qui rem- plit le calyce. Style filiforme, égalant ou dépassant en longueur le tube de la corolle, et barbu à l'extrémité; stigmate formé de deux lobes amples, foliacés, plisses et jaunes. » Ex Hook, l. c. (Cn. L.) Explication des Figures. Fig. 1. Tube corolléen ouvert. Fig. 2. Une Etamine, Fig. 3. Calyce et pistil. Fig. 4. L'Ovaire coupé transversalement. (Figures grossies.) CULTURE. Cultivée en un large pot et dans une | au loin. Traitée au contraire dans une oran- serre trés humide, la Thunbergia chrysops | gerie trés aérée, elle perd son caractére de pousse vigoureusement et s'étend bientót | plante grimpante et acquiert alors la forme 50 d'un arbuste; mais de cette manière elle produit moins de fleurs. omme presque toutes ses congénères, elle développe bien toutes les ressources de sa végétation, quand on la cultive sous un chassis vitré, chauffé par le bas au moyen de fumier ou de conduits chauds. Les Thunbergiæ se cultivent aussi pour la graine. Dans ce cas, en mai-juin , on les livre à la pleine terre sous un chassis vi- tré , chauffé par le bas; et on ombre peu. Les Thunbergiæ étant fréquemment at- taquées par les araignées rouges (Acarus te- larius L. — Gamascus telarius Lu ), GOLDAUGIGE il est indispensable de seringuer surtout THUNBERGIE. le revers de leurs feuilles. On remarquera qu'en tenant la serre chaude complétement privée d'air, depuis 10 heures du matin jus- qu'à 4 heures du soir, en ne l'aérant lar- gement que depuis cette heure jusqu'au lendemain matin 10 heures, on remar- - uera, dis-je, que ces plantes jouiront d'une brillante santé, et que cet Acarus ne les tourmentera pas, surtout si l'on a soin de les seringuer copieusement tous les soirs. — J'ai à peine besoin d'indiquer qu'on doit bien ombrer le cóté du soleil, et humecter les sentiers de la serre pendant les grandes chaleurs. L. VH. On connaît vingt-deux espèces environ de Thunbergiæ ر‎ dont les suivantes ont été introduites dans di les jardins. Thunbergia 一 fragrans Roxs. Ind. orient variétés. aurantiaca ....... chrysops Hoox. 1. c. 1 en existe encore dans les jardins deux ou trois espèces indéterminées. grandiflora Roxs. Indes orient. 1822. Bot. Reg. t. 495. ie 881. angulata Hook. Madagasc. 1825. Exot. f. t. 166. 1840. Paxrows Mog. of Bot. GOLDAUGIGE THUNBERGIE. THUNBERGIA CHRYSOPS. Ersmorocıe. Gewidmet von Linnés Sohn dem Karl Peter Thunberg, berühmten Botaniker und Rei- senden, welcher von 1772 bis 1800 mehrere gute Werke herausgegeben hat, Natürliche Ordnung der Acanthaceen ; Abth. der Thunbergien. Cl. XIV. — Ord. 2. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER Diese neue reizende Thunbergie ist eine der zahlreichen Seltenheiten, welche Whit- field nach grossen überstandenen Gefahren und Mühseligkeiten aus Sierra Leone nach Derby gebracht hat. } siehe oben. Stengel kletternd, dünn, krautartig و‎ schwach behaart; Blätter gegenüberste- hend, gestielt, herzförmig, zuweilen ei- herzförmig, spitz oder leicht zugespitzt, am Rande eckig-gezähnt, 5-7 nervig, queer = GOLDAUGIGE geadert; Blattstiel eylinderförmig zusam- mengedrückt, nicht geflügelt. Blumenstiele achselständig-einzeln , einblumig و‎ kürzer als die Blattstiele. Deckblätter zwei, weit , eiförmig, am Grunde der Blume dicht an- liegend. Kelch abgestutzt, kurz , gleichsam eine breite und dicke Scheibe bildend , deren schwach gelappter oder erhabener Rand der Krone als Unterlage dient. Blumenkrone fast glocken-trichterförmig mit gelber, am Grunde sehr zusammenge- zogener Röhre; Kronensaum fünflappig , ausgebreitet, satt purpurfarbig, am Schlun- de rein himmelblau, letzterer ist lebhaft gelb, welcher Umstand den specifischen THUNBERGIE. 51 Namen « Goldauge » veranlasst hat; vier didynamische eingeschlossene Staubfäden ; Staubbeutel pfeilformig, am Grunde mit gestielten Drüsen versehenen Lappen. Fruchtknoten grünlich, eiförmig auf einer breiten und dicken. Scheibe sitzend, welche von je de des Kelchs version ist. Stempel fadénibemig nach obenzu bart- haarig, so lang wie die Róhre oder dieselbe zuweilen überragend. Narbe zweilappig, Lappen weit, blattartig, gefaltet, gelb. Ex Hook, Le Cn. L. Erklürumng der Figuren. Fig. |. Kronenröhre geöffnet. Fig. 2. Ein Staubfaden. Fig. 3. Kelch, Fruchtknoten und Pistil. 0 Fig. 4. Fruchtknoten queerdurchschnitten. (Figuren vergrössert CULTUR. Die Cultur dieser Pflanze ist nicht bedeu- tend von der der andern eingeführten Arten dieser Gattung verschieden. In einen Topf gepflanzt, welcher mehr breit als tief ist, und worin man ihr es nicht an Nah- rung fehlen lässt, dabei in einem sehr warmen und feuchten Gewächshause auf- gestellt, wächst diese Pflanze ausnehmend stark und üppig, treibt Zweige welche sich mit Schnelligkeit zu ansehnlicher Höhe an Gegenständen hinauf winden. In einem kalten Gewächshause aber — worin sie übrigens ebenfalls gut gedeiht — verliert die Pflanze beinahe gänzlich ihren ran- kenden Charakter, und nimmt die Form eines niedlichen Strauches an; liefert aber auf diese Weise behandelt, wenig Blüthen, hingegen sie im erstern Falle dieselben in Menge hervorbringt. Will man diese Pflanze zur höchsten Stufe ihrer Schönheit brin- gen , so pflanze man sie unter Fenster ins freie Mistbeet, dessen Erde durch Dünger von unten erwärmt ist. Wie die meisten Arten ihrer Gattung, wächst sie darin sehr stark, und gewährt durch ihre zahl- reichen Blu einen unvergleichlich prachtvollen Anblick. Die Thunbergien sind sämmtlich sehr der Gefahr ausgesetzt, von der Rothen Spinne (Pflanzenmilbe), (Acarus telarius L., Gamascus telarius Lat.) befallen zu werden, welches zu ver- hüten man durchaus nicht unterlassen muss die ganze Pflanze und namentlich die Un- terseite der Blätter häufig zu ۰ Um aber im allgemeinen seine Warmhaus- pflanzen von diesem und anderm Unge- ziefer am Meisten rein zu halten, hat die Erfahrung ein sehr einfaches Mittel ge- lehrt. Wenn man nämlich im Sommer von Vormittags 10 Uhr bis Nachmittags 4 Uhr das Haus beinahe gänzlich verschlossen hält, in der übrigen Zeit aber und beson- ders die ganze Nacht hindurch der freien Luft ungehindert Zutritt verstattet. Man GOLDAUGIGE 52 wird dadurch nicht allein von allem Unge- ziefer beinahe gänzlich befreit, sondern man hat sich auch noch des gesundesten Aussehens seiner Pflanzen zu erfreuen. Na- türlich darf man dabei nicht unterlassen, im Tage die Sonnenseite des Hauses zu beschatten, und die Wege in demselben be- ständig stark feucht zu halten , des Abends aber die Pflanzen über und über zu be- spritzen. THUNBERGIE. Wie alle Thunbergien vermehrt sich auch diese sehr leicht und einfach , sowohl durch Stecklinge, als auch durch Samen. Letzteren zu gewinnen, setzt man die Pflanzen im Mai oder Juni in ein Mistbeet ins Freie, und behandelt sie nach oben erwähnter Art, beschattet sie "aber nur wenig. L. VH. 一 ety ve EE با‎ AQUILEGIA SKINNERI, Ka += Ranunculacee Helleboreæ. CHARACT, GENERIS. — Calyx coloratus Peg phyllus emend og? »stivatione imbricatis de- eiduis. Co gi dme gyna bi labiata | ra bio iim. inci o, interiore minimo, deorsum in calcar OR ani callosum, inter ca- lycis er. korpar, producta. Stamin: a ypogyna, in phalanges 5-10 Dé intima abor- tiva me Dex + عاك‎ Gerbe tech rmia. ia و‎ T uniloeularia; ovulis ad suturam ویر‎ Ai plu rimis biseriatis. Caps sulæ ph rt o conniventes, stylis rostratæ, ing Er ger dehiscentes polyspermæ. Sem oblique ovata Herbæ in montibus Europe et Asù 3 vie America tore ey e : Doug plurimum. ra- nose , foliis adie radica ca infe- rioribus Sege per پوس بای رد‎ soli- — Polyandria-Pentagynia. ein cœæruleis roseis purpureis albis v. interdum ordide flavis Exouicu. Gen. pl. 4795. aditu eg ia Tounxeronr inst, 428. Linn. Gen. n. 684. Jussieu . 234. Ng oe 11. 175. t. 118. Fred Ic. rar. t. 102. E. B. 3 “297. Bot. TE S وس‎ 1221. Bot. Reg. t. 922. Swzzr. Fl ard. II. t. 55. C. Fl d IV. 912, Syst. I. 333. Prod te, | cde p sl, 48. — Fl. er . 47. 294. Koch. Fl. Germ, ed. 2.p 33. iV. 88. Meisner, Gen. I. (4). ete. CHARACT. mee A. glabra, calcaribus paten- tirectis longissimis limbo quint mag une eg: lanrolai "petalo rum limbo d ongiori- bus; staminibus longissime exsertis ee 3-5 exce- dentibus. Aquilegia Skinneri Hoox. Bot. Mag. t. 3919. (Sub A. mexicana!). Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. AQUILEGIA SKINNERI. MT SKINNER'S GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER COLUMBINE. | see above. This fine species was sent to Woburn Abbey by 6. U. Skinner, Esq., from Guatemala; and it flowered in the gardens great lenght of the spurs in the flowers, the protrusion of the stamens, and t at Woburn for the first time. Its most prominent characteristic cs are the the brilliant red colour of the lower part of the flower-spurs. It ranks with the admirable A. glandulosa among the best members of the ae Haying, in some pla house, and forced too Mid into has been far and altogether deprived of t , been very improperly treated by being placed in a stove flower, its appearance from favourable or natural. The flowers have been m t splendid colour which constitutes their leading E Hence it or warm green- in a few of the London cllections this year uch impoverished in regard to size, has been qe inferior even to A. canadensis. It should be remembered , however, that a Won specimen rdy this et Cen blossom in the months of August and September, while its proper p open grou Our david portrays a specimen which flowered vigorously with the end of last July. Being very correctly coloured, a good notio Turnham Green, towards gained from it of the plant's beau ty. Although the species seems to be purely hardy, osed o sunny border, thoroughly drained, and com unworthy to be grown place, it will bloom too soon generate into something very little tite than a dingy comp: TOM. 1, in pots for the greenhouse or conservatory. manner, it should be kept in ten light and airy situation; for, u m finely, and without plenty of sun, plant affords no criterion of its merit; and that the proper season at wi osition is the Mr Glendinning, provi mtd of n may be and will therefore attain its best character in a free loamy soil, it may not be considered Where managed in the last-named unless it be grown in a cool its glowing hues will de- ound of red, green, and yellow 5 54 ANCOLIE DE SKINNER. It can be ne ees by division, in the same way as the other Colombines. Possibly, also, it will ripen seeds for a very abunda d increase will be e recommend all er, open to the south; and, should such be the case, the means furnished. those who cultivate the plant (and it is highly deserving of general favour), to guard against the error of forcing it in any way, or they will inevitably be disappointed in it ANCOLIE DE SKINNER. AQUILEGIA SKINNERI, Ern. Aquilegia est une corruption d’Aquila, aigle. Les anciens botanistes ont voulu voir une ressem- blance entre les éperons des pétales de l'ancolie et le bec et les serres de cet oiseau. Famille des Renonculacées $ des Helléborées. — Polyandrie- entagynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES « Cette plante , la plus élégante que nous connaissions dans le genre Aquilegia, a l'exception peut-être des A. cerulea de Torrey, et macrantha Hook. et Arn. (Bot. of Beech. Voy. t. 82) a été envoyéeà Woburn- Abbey, par G.U. Skinner, Esq., du Guati- mala, contrée beaucoup plus méridionale, qu'aucune de celles que l'on supposait auparavant produire des especes de ce genre. L'Amérique du Nord en compte quatre : les A. canadensis L., formosa Fiscu., cerulea Torr, et brevistyla Hoor. Toutes ces plantes BS nt au Nord, ou du moins sont inconnues dans la partie la plus: méridionale des Etats-Unis, et ne dépassent pas le Sud, du côté de l'Océan pacifique, plus loin que Monterey, en Californie. .» L'expérience a prouvé que PA. Skinneri est tout-à-fait rustique. Elle a en effet sur- vécu, à l'air libre, dans les jardins de Wo- bur; au grand hire de 1840-1844, et a ensuite fleuri d'une maniére splendide pen- dant l'été et l'automne de cette dernière année. L'espèce dont elle est la plus voisine est I4. canadensis (Bot. Mag. t. 246). » Desc. Rhizome vivace. Feuilles ordinai- rement radicales , glauques , longuement pé- | voyez ci-dessus. tiolées , biternées ; folioles pétiolulées و‎ cor- dées , profondement trilobées, dont leslobes diversement incisés, à dents ou segments ob- tus, arrondis. Tige de 60 à 80 centimétres et plus de hauteur, se terminant en une pani- cule braetéées ; bractées foliiformes , linéai- res-subulées; pédicelles tellement courbés, que les fleurs sont pendantes. Sépales ovés- lancéolés, acuminés, carènés, verts, dressés, par rapport à leur axe, et deux fois plus longs que le limbe des pétales. Pétales à limbe arrondi, d’un jaune verdätre, se pro- longeant chacun à la base en un 《peron trés-long, presque droit, creux, tubulé, d'un rouge vif et se terminant graduelle- ment en une pointe d'abord comprimée, gréle , puis renflée en massue à l'extrémité. Les grandes dimensions de cet éperon, d'une longueur d'environ quatre centimé- tres, caractérisent essentiellement cette es- e. Etamines nombreuses, tellement exsertes, que la base du calyce est prés du centre de la fleur. Ovaire bordé d'ailes larges, membraneuses et erispées. Styles 5 Aprés l'anthése, les pédicelles fructiféres se redressent, » (Traduit du Bot. Mag., l c.) Cm L; A ANCOLIE DE SKINNER. 35 Espèces cultivées dans les Jardins en Europe: Sie ee L Europe. Eng. bot. 一 pares Lam érie. aget es, Der. — glandulosa Sen Altay 一 alpina L. Alpes. fours e 1731. énée es ent 一 eg تب‎ et و‎ Sibérie. 一 fragrans B 一 pubiflora abs put n leu. 818. fleurs zeg Brit. 5 head Hi, t. m 1821. 0. fleurs rouges. Bot. mag. t. e? Wi. Sibér EDEB. Sibérie. 1819. 2 bleues. Gurr. Sib. 4. 1838. . 207; a pr GEI beaucoup. de variétés. cosa L. er merid. Za? as dic: ouan, III, t. 19 P ]. t. 47 Trev. Delp. 23. es, 1824. urs vertes. Jacq. ic. t. 102: C. Daourie. 1821. fleurs pourpres. Der. 1c. sel. |. t. 49. ie. ds — Bot. rd t.. 922. 47. Een? msc. 140. 1840. Inde sept. fleurs jaunes páles. imalaya. 一 glauca .مامتلا‎ Bot. Reg. tale t. 46. Himalagds fleurs jaunes pales. (LA. anemonoides Wun. est l’Zsopyrum grandiflorum Fisen ) 1 CULTURE. L’Aquilegia Skinneri est aussi rustique que ses congénères. Mais comme elle appar- tient à l'Amérique centrale, on avait eu des doutes à cet égard et on l'avait d'abord cul- tivée en pot et forcée. Traitée ainsi, elle n'a pu montrer ni les dimensions naturelles de ses fleurs ni la richesse de leurs cou- leurs. Cependant, c'est dans cet état, aprés une croissance étiolée, qu'elle a été jugée! L'exactitude de notre planche sera par conséquent contestée par les mémes juges. Le temps prouvera néanmoins que notre dessin et nos couleurs sont la reproduction fidéle de la plante. Elle aime la terre de bruyère mêlée avec de bonne terre de jardin, une exposition bien aérée, mais ombragée; et craint les terrains trop humides, Pour la multiplier, on peut diviser ses touffes vers la fin de l'été, pendant. son repos, ou au premier printemps. La pre- miére de ces saisons est toutefois la plus avantageuse; les parties séparées ont alors encore le temps de produire de nouvelles racines avant l'arrivée de l'hiver, et au prin- temps elles forment des plantes faites. 一 Mais la voie du semis en terrine, au prin- temps, est encore la plus süre: la division des touffes amenant souvent des risques; car, si une main inhabile l'opére, on court la ehanee de tout perdre; surtout si, sans se contenter des parties qui se détachent naturellement, on entame le centre de la plante. L. VH. SKINNERS ACKELEI. SKINNER’S ACKELEI. AQUILEGIA SKINNERI. From. Aquilegia ist durch Veränderung aus Aquila (Adler) entstanden. Frühere Botaniker haben eine Aehnlickeit zwischen dem Sporn der Blumenblätter der Ackelei und dem Schnabel und den Klauen des Adlers finden wollen. Natürliche Ordnung der Ranunculaceen, Abth. der Helleboren. e XII, Ord. 5, ۰ GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . Diese Pflanze, die schönste unter den Ackeleien welche wir kennen, mit Aus- nahme vielleicht der blauen von Torrey und der grosblumigen von Hooker und Arn., ist von Skinner aus Guatimala nach Woburn-Abbey geschickt worden, und zwar aus einer viel südlichern Gegend als die Ackeleien gewöhnlich vorzukom- men pflegen. Nordamerika besitzt vier Arten dieser Gattung : A. canadensis L., formosa Fisch. cerulea Torr. , und ge tyla Hook. Alle diese Arten gehören nur dem nördlichen Theile der vereinigten Staaten an, oder finden sich, so viel man weiss, nicht in dem südlichen Theile dieser Länder und gehen an der südlichen Küste des stillen Oceans nicht über Monterey in Californien hinaus. Die Erfahrung hat be- reits bewiesen dass die A. Skinneri voll- kommen hart ist. Sie hat in der That den harten Winter von 4840-1844 im Garten von Woburn im Freien ausgehalten und während dem darauf folgenden Sommer und Herbst in voller Pracht geblüht. Sie hat die meiste Verwandtschaft mit A. ca- nadensis (Bot. Mag. t. 246) Wurzelstock ausdauernd; Blätter meis- tens wurzelständig , blaugrün , langgestielt | | | >, siehe oben. doppelt-dreizählig; Blüttehen gestielt, herz- förmig, tief dreilappig; Lappen. verschie- denartig eingeschnitten ; Abschnitte stumpf zugerundet. Stengel 60-80 Centimeter hoch, endigen sich in eine deckblüttrige Rispe. Deckblätter blattartig linien-pfriemenför- mig. Blüthenstiele so niederwärts ge- krümmt dass die Blumen hüngend er- scheinen; Kelchblätter eilanzettförmig, zu- gespitzt, ‘gekielt: grün, aufrecht in Bezug auf ihre Achse, und zweimal so lang als der Saum der Kronenblätter; diese habei einen zugerundeten grünlichgelben Saum, und verlängern sich an der Basis in einen sehr langen, fast geraden und hohlen, mn lebhaft rothen Sporn, moe sich in ein dann keulenlörmig verdickte Spitze bar? Die un Cer timeter) ist es hauptsächlich was diese Spe- cies charakterisirt. — Staubfäden zahlreich und so sehr hervorragend dass die Basis des Kelchs in den Mittelpunkt der Blume fällt. Fruchtknoten geflügelt; Flügel breit , häutig und gekrüuselt. Stempel drei. Die feuchttragenden Blüthenstiele sich nach dem Verblühen aufrichtend. Ci. L, SKINNERS ACKELEI. 37 CULTUR. Die Aquilegia Skinneri ist also ebenfalls, wie alle andern bekannten Arten ihrer Gattung, eine perennirende Staude für das freie Land. Dieses wurde anfangs nicht nur stark bezweifelt, sondern da man an- nahm dass die Pflanze aus Central-Amerika stamme, cultivirte man sie in Töpfen und glaubte dieselbe nur durch Treiben in Warmhäusern zur Blüthe bringen zu können. Es ist erklärlich و‎ dass die, auf so gewaltsame Weise erzeugten Blumen, keineswegs ihre natürliche Grösse, Aus- bildung und Farbenreichthum besitzen konnten; daher auch die früheren Beur- theilungen nicht der vollkommenen, son- dern nur einer, durch widernatürliche Umstände verkümmerten Pflanze gelten können. Die Genauigkeit unserer Abbil- dung wird demnach wohl durch die Unter- sucher jener Pflanzen bestritten werden ; jedoch die Zeit wird lehren, dass unsere Zeichnung und Farben, eine getreue Wie- dergabe der vollständig entwickelten Pflanze sind. Die Pflanze liebt einen nahrhaften , stark mit Haideerde gemischten Boden, und einen recht luftigen , Gegen allzu feuchten , aber schattigen Stan Ihre Vermehrung sad man auf zweier- lei Wege bewerkstelligen , nämlich durch Zertheilung des Wurzelstockes, und durch Aussäen des Samens. Ersteres Verfahren , was man indess auch nur an etwas starken Exemplaren mit Sicherheit vornehmen kann, führt man am besten gegen Ende des Sommers aus, wenn die Pflanze Sten- gel und Blätter einzuziehen begonnen hat, oder auch im Beginn des Frühlings. Doch ist die erstere Zeit immer vorzuziehen, weil alsdann die einzelnen Theile noch vor dem Winter sich neu bewurzeln و‎ und im künftigen Frühjahr ungestórt austreiben kónnen. Mit Vorsicht ist indess diese Ver- richtung immer auszuüben, wenn man nicht Gefahr laufen will alles zu verlieren. Was besonders dann der Fall ist, wenn eine ungeschickte Hand, nicht zufrieden mit dem von der Natur zum Ablösen geeig- neten, gewaltsam den Haupt-Wurzelhals durchschneidet. L. VH. Sommet bee ge iis aeri — fie Do le bi 3. 2 ei ۲ e des نت‎ een Oe. HINDSIA VIOLACEA, Cinchonaceæ $ Cinchoneæ-Hedyotidæ. 一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS. — Calycis tubus turbi- | lata ovata ۰ RIAM: Stipule utrinque soli- natus, limbo 4-5 partito, laciniis inæqualibus li- | fariæ ovate integre v. en in- nearibus v. apice foliaceo-dilatatis. Corolla in- | Zus ron glandulose. Flores ad 6 moru 00 nen tubo elongat perne paullo in- | in subfoliatas ee sail pression nter pipe intus barbato, fauce nuda, | corollis من دیوگ‎ me lacin niis 5 ovatis æstivatione "valvatis. An- ndsia Gë Msc, et Bot. 5 sub t. 40 (1844). et Bot. æ lineares w apice tubi subsessiles. Ova- Ze sib. rium deeg ulare; placentæ medio disse imento af- fixae و‎ multiovulatæ ` hee ram men a com- ER mom. H. — ous ee sti- pressiusculi Pus lloso-hirti. Ca apsula calyce cor- | Pus ecd ی‎ Hes بسچ‎ T quali $i rotundatis se o bivalvis, — aa demum lo- nii ie ve = rn ualibus, majoribus supra culicide men s. Se numerosa, non alata (1). | TTT 10113660 ilatatis Fructices re Mc. Folia opposita petio- A. violacea Bexta, l. ۰ Texte du Botanical Register de M. Lindley. HINDSIA VIOLACEA. PORCELAIN-BLUE ۰ GENERIC CHARACTER } dec hots. SPECIFIC CHARACTER above generic character is taken from this species and bro the closely allied Rondeletia "egen of Chamisso and Schlechtendahl, which may be thus characterised as a second species of Hindsia. H. porti glabra v. tenuissime pubescens, stipulis eg foliis anguste ovatis bast longe cutatis, laciniis calycinis parum inæqualibus non dilat It is much to be regretted that these plants should have been referred to Rondeleti which they differ so much in appearance, and from which they may be essentially distinguished by the form d pe corolla, rather funnel-shaped than salver-shap ed, without any callous contrac- tion or bear mo LR of the tube, by the capsule which (according to Chamisso and Schlech- tendahl) sante Me the splitting of the dissepiment into two cocci, which are loculicidally split, and by some other minor points. Nearly the same characters distinguish them also from Sipanea which is idi as nearly related as — though very different in habit. They have also eid compared with Bouvardia, and in some respects resemble the large white-flowered species of that genus, but ae of all minor distinctions the Hindsias have the ovules, and probably the zit, of the t of Rondeletie , not of that of the Cinchonee he Hindsia ee differs from the better known H. agilos; chiefly by having much lar- the flowers much larger and more hairy; and by the calys, d more or less dilated and from ger, Nee and more downy leaves, of which one, mb t or مو‎ divisions are much larger than the rest, an — above the m Both species vary in er size of th e flowers, and in the shade of their colour. In the H. lon- also, and perhaps in H. violacea, the stamens are entirely included in the tube of the < in some specimens,and in others the tips of the anthers protrude. In the latter case mg style appears to be less prominent than in the former,so that these differences may arise probably from a certain degree of sexuality. » — (1) Matura ignota, Auct./ A0 PORCELAIN-BLUE HINDSIA. For the foregoing matter we are indebted to the kindness of Mr Bentham, who agrees with us in regarding the Rondeletia longiflora wrongly referred to the genus in which it has been placed. This Hindsia violacea is one of the finest things, obtained from South Brazil. It has been imported by Messrs. Veitch and Son, of Exeter, who received for it the large silver medal at the Horticultural Society’s Garden Exhibition in May last. It will doubtless prove a very easily cultivated greenhouse plant; and is certainly unsurpassed in beauty by blue flowering shrubs. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. PORCELAIN-BLUE HINDSIA. HINDSIA VIOLACEA. e furrowed and hairy, and the flowers have greater substance, the petals being of a thick fleshy con- sistency and having a rich velvety-looking surface. t is a native of South Brazil, and was first discovered by the collector sent out to explore that country by Messrs. Veitch and Son, of Exeter, and by him transmitted to their nursery about three or four years since, and having been extensively propagated by cuttings, which strike root readily in sand under a glass with a gentle bottom- eat, now exists here in considerable quanti branches gives it a very compact character, and as they are also more disposed to spread and form a bush, than to grow erect and long, like those of H longiflora , it may be more easily managed. By a trifling attention to stopping the growing shoots, it may be made dwarf to any desirable extent. As a flowering shrub for exhibition, or the more legitimate purpose of adorning the stove or oung plants in a very dwarf state are easily flowered by keeping them in small pots. But, where large specimens are desired, they should be allowed ample room for the extension of the roots, using a peaty soil enriched with a little loam and leaf-mould. inds, Esq., a zealous naturalist, whose plants, collected for his own private use, are now in course of publication at the expense of the public, is commemorated in the present genus. HINDSIE A FLEURS VIOLETTES. 4 HINDSIE A FLEURS VIOLETTES. HINDSIA ۰ Erem. Genre dédié par Bentham à R. B. Hinds, Esq., amateur naturaliste et zélé promoteur de la Botanique. Famille des Cinchonacées $ des Rondélétiées. — Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GENERL RIQUES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES M. Lindley avait fait observer, il y a longtemps déjà, que la Rondeletia longiflora CHAM. ET SCHLECHT, différait essentiellement de ses congénères et devait peut-être for- mer le type d’un nouveau genre. Une autre plante, celle dont il s’agit, vint confirmer ces soupçons و‎ et le savant Bentham, qui s'occupe de réviser la famille des Rubia- cées, fit de la première un nouveau genre qui se trouve ainsi aujourd'hui composé de deux espèces. Le genre Hindsia diffère principalement du Rondeletia par une corolle plutót infun- dibuliforme qu'hypocratérimorphe, et dé- pourvue de toute contraction calleuse ou de barbe à l'entrée de la gorge; par une cap- sule qui, en raison de la déchirure de la cloison, se partage en deux coques loculi- cides-parties , et par d'autres points moins essentiels ; ces caractéres le distinguent aussi du Sipanea. L'espéce nouvelle diffère surtout de l'an- cienne (H. longiflora) par des feuilles beau- coup plus amples et plus tomenteuses, des fleurs également beaucoup plus grandes et plus velues, par la forme du calyce, dont un, deux , ou trois segments sont bien plus grands que les autres, et plus ou moins dilatés-foliacés au-dessus de la partie mé- diane. Les deux plantes varient encore sous le rapport de la grandeur et de la nuance des fleurs. V Hindsia violacea est une des plus belles Tow. 1. | voyez ci-dessus. plantes qu'on ait jusqu'ici importées du Brésil méridional ; on la doit à MM. Veitch et fils, horticulteurs à Exeter, qui, l'ayant présentée à l'exposition de la société d’Hor- ticulture, en mai dernier, ont reçu à son sujet la grande médaille d'argent. Descr. C'est une plante frutiqueuse à la base et entiérement couverte d'une pubes- cence molle, blanchátre. Les feuilles sont amples, ovales-aigués, un peu rugueuses en dessous, subarrondies à la base; à pé- tioles assez longs, subcanaliculés en dessus, souvent rougeátres : teinte qui se prolonge sur la nervure médiane; nervures subparal- léles, courbes, immergées saillantes en dessous; veines réticulées. Les stipules sont solitaires , ovées-acuminées. Les fleurs sont trés nombreuses, trés grandes, trés longuement tubulées et forment des cymes terminales. Pédoncules courts و‎ bi-triflores. Tube calycinal trés court, à segments fort inégaux, les plus grands foliacés-dilatés au- dessus de la partie médiane, velus, spathu- lés, aigus. Tube corolléen trés allongé, gréle, dilaté, turbiné au sommet, poilu, d'un violet päle; limbe trés ample, étalé, quadri ou quinquélobé; lobes ovés-aigus و‎ épais, ordinairement d'un beau bleu vio- Jacé; gorge nue, très-évasée; stigmates allongés , linéaires, exserts. Cn. L. (Partim ex Lnr., Bot. Reg. t. 40, 1844.) 6 42 VEILCHENBLAUE HINDSIE. CULTURE. Les soins que réclame I’ Hindsia violacea se bornent aux suivants : on la tient en serre chaude, où elle fleurit au printemps. On la rempote en janvier ou février: épo- ques propres au rempotage de presque toutes les plantes de serre chaude, sauf celles qui seraient en fleurs et dont on voudrait prolonger la floraison. L’Hindsia violacea demande une terre riche en humus et beaucoup d'eau pen- dant la plus longue période de sa crois- sance, On ne doit jamais oublier de munir le fond des pots de pierrailles, afin de faciliter un large écoulement à l'eau des arrosements, Cette précaution est comme chacun le sait, applicable à toutes les plan- tes qu'on eultive en pots; mais elle est bien plus indispensable encore, quand il s'agit de plantes qui réclament de l'eau en abon- dance. Les plantes de serre qui croissent avec ra- pidité et qui tendent un peu à filer deman- dent un pincement périodique. On en fait de cette maniere de jolies touffes trapues, agréables à l'œil. L’Hindsia violacea est une des plantes qui veulent ce traitement. Sa multiplication par boutures, faites sur eouche chaude et sous cloche, n'offre pas de difficulté et peut se faire en tout temps. L. VH. VEILCHENBLAUE HINDSIE. HINDSIA VIOLACEA. Erm. Durch Bentham dem R. B. Hinds, Freund der Natur- und besonders eifriger Beforderer der botanischen Wissenschaften. Natürliche Ordnung der Rubiaceen, Abth. der Rondeletien , cl. V, 0 rd. GATTUNGS CHARACTER CTER . SPEC, CHARA Lindley hatte schon vor langer Zeit darauf aufmerksam gemacht dass die lang- blüthige Rondeletie, Cham. et Schlech, we- sentlich von ihren Gattungsverwandien verschieden sey und vielleicht den Typus einer neuen Gattung bilden dürfte. Eine andere Pflanze, dieselbe wovon hier die Rede ist, bestätigt diese Vermuthung und der gelehrte Bentham , welcher sich eifrig mit dem Studium der Familie der Rubia- ceen beschäftigt, bildete aus ersterer eine neue Gattung welche bis jetzt nur aus zwei Arten besteht Die Gattung Hindsia unterscheidet sich von Rondeletia vorzüglich durch eine mehr trichter- als tellerfórmige Corolle, durch > Lin. ia siehe oben. die Abwesenheit der sehwieligen oder bartartigen Anhängsel an der Mündung des Schlundes, durch die, durch das Zer- reissen der Scheidewand, sich in zwei Fruchtknöpfe trennende Kapsel und durch mehrere andere weniger wesentliche Punk- te; Charactere welche dieselbe auch von Sipanea unterscheiden. Die neue Species unterscheidet sich insbesondere von der schon bekannten Hindsia longiflora, durch mehr ausge- dehnte und filzigere Blätter, durch gleich- falls grössere und zottigere Blumen, durch die Form des Kelches, wovon ein, zwei bis drei Absehnitte grösser als die übrigen und zugleich ausgebreiteter und blattar- VEILCHENBLAUE HINDSIE. tiger an der obern Hälfte sind; ausserdem sind sie auch noch verschieden in der Grösse und Farbe der Blumen. Die veilchenblaue Hindsie ist eine der schönsten von denen, welche bis jetzt aus dem südlichen Brasilien eingeführt worden sind, Wir verdanken sie den Bemühungen von Veitch und Sohn, Gärtner in Exeter, welche bei Gelegenheit der im letztvergan- genen Mai stattgefundenen Blumenausstel- lung der Gartenbaugesellschaft dafür die grosse silberne Medaille erhielten. Die Pflanze ist an der Wurzel strauchar- tig und gänzlich mit weichem Flaum be- deckt : Blätter ausgebreitet, eifórmig, spitz, unterhalb etwas runzlich, an der Basis fast zugerundet; Blattstiel ziemlich lang, oben fast rinnenfórmig , zuweilen röthlich و‎ wel- che Farbe sich bis zum Mittelnerven hin- 45 aufzieht ; Blattnerven fast gleichlaufend , gebogen, eingesenkt, auf der untern Fläche mehr hervorspringend; Adern netzartig ; Afterblatter einzeln , behaart, eiformig-zu- gespitzt. Blumen zahlreich, gross, zu einer endständigen Trugdolde vereinigt. Blumenstiele kurz , zwei bis dreiblüthig ; Kelchröhre sehr kurz; Abschnitte sehr ungleich, die grössern über der Mitte blattartig ausgebreitet, weichhaarig , spa- telförmig, spitz. Kronenröhre sehr ver- längert dünn, nach oben zu kreiselfórmig erweitert, hellviolett; Saum sehr erweitert, vier — fünflappig; Lappen eifórmig, spitz , dick , gewóhnlieh schón blau mit violettem Schein ; Schlund ohne Anhängsel sehr weit; Narben verlängert, linienförmig , hervor- stehend. Cu. L. CULTUR. Die Cultur der ZZindsia violacea ist keines- wegs schwierig zu nennen. Man hilt sie in einem gewöhnlichen Warmhause, wo sie bei einigermassen sorgfältiger Behandlung im Frühjahre ihre herrlichen Blüthen in Menge entwickelt. Die beste Verpflanzzeit derselben ist im Januar, wie überhaupt dieses Verfahren in genanntem Monate, als am geeignetsten für alle Warmhauspflanzen zu empfehlen ist. Mit Ausschluss der in Blüthe befindlichen, wo man der Verlän- gerung der Blüthezeit halber das Verpflan- zen bis nach derselben hinausschiebt. Die Hindsia violacea verlangt. zu ihrem kräf- tigen Gedeihen eine humusreiche Erde, und viel Wasser in der Periode ihres stärk- sten Wachsthums. Man darf jedoch nicht unterlassen, eine Anzahl Steine oder klei- ner Scherbenstücke unten in den Topf zu legen, um das Abziehen des Wassers zu erleichtern; welche Vorsicht man bei allen in Töpfen eultivirten Pflanzen als wesent- lich nöthig in Anwendung bringen muss. Die Schönheit dieser Pflanze ausseror- dentlich zu befördern ist es von grossem Erfolge den Zweigen während ihres star- ken Treibens die äussersten Spitzen abzu- kneifen, um dadurch schöne, buschige, dem Auge gefällige Exemplare zu erhalten. Dieses Verfahren ist nicht genug anzura- then bei allen Hauspflanzen, welche von Natur geneigt sind, schnell in die Höhe zu wachsen und unten kahle Zweige zu bilden. Die Vermehrung durch Stecklinge, auf einem |warmen Beete ist schnell, und der Gefahr des Misslingens wenig ausgesetzt. L. VH. p 7 i PA / y ۳ 1 e Mh oa Pt rr 222-. کر ود‎ c Rd ( 4) 1 ووم وم مس‎ IPL, Por t RHODODENDRUN SMITHIT AUREUM, oo Ericaceæ $ Rhododendreæ, 一 i Pen. CHARACT. GENERIS. — Cal yx quinquepartitus. wo FI. D 15. t. 15 (nov. spee. xg 10-locul.) Ann. Se. Corolla hypogyna M ge inm v. subcampa- ,1836. 6. 81. Ge hododendros. Tovaw. ete, et poem Tene limbo quinque v. rarius septemfido ; tw "Pr: Se (154. 364.) ete. «quali v. subbilabiato. Suën a hypogyna v. ime | a. ANTHODE —L Corolla 5 aen li mbo — corolla inserta, Ser laciniis دید میم‎ æqualia (5), Stamina 5. Ovarium pent — Flores —— ga ۲۰ sæpius dupla A v. 14); filamenta filiformia una ود ره‎ ide “oh Ki, -amerie enden æ muticæ, Tol T poro Anthodendron Reıcnen». -Flors germ. 416. Rh SE بمب سب‎ shes um qui e-decem-lo- sect. oce er Syst. III. 846. Azaleae P: Lins. culare; loculis multiovulatis. Stylus filiformis ; Aucr. ANDREWS Bot. Reposit. t. 16. Bot. Mag. t. 172. 433 stigma capitatum. Ca psula globosa v. oblonga, Bot. Reg. t. Le icd septicide Lem ge b. RHODORA. ndis EE haere d end Le vis, columna centra ali placentifera libera. Se- superiore eme inferiore bipart o. Stamina 1 min na Dee esta gak rt, E pentamerum.— Flores 0 me t. ma 2 urop Hiram medie — Rhodora Lixy. gen. "su. L'Hénirien Sürp. Lg 68. alpibus, in Am DER in India terra con- (Bot. Mag. t. 474. eg E insu Edd See nei. Foliis alternis و‎ inte- | c. EURHODODENDRON. Corolla campanulata , pentamera. pero bus v. deciduis , floribus co- Stamina 10. Ovarium pentamerum. — Species “gerontogeac don miri luteis, roseis, derre eis v. albis. et boreali-americanae. — Vireya Dar Bijdr. 854. éi SEH a di r Hoox. Gen. 4341. (parenth. kr Dae Mid in Plant. fax Segen £ rn Coren aides ve.‏ , ی den dron (Dioscor. Pris. et antiq. MER qne d. BOORAM. Corolla‏ وا D‏ .63 . Loser., ete.). Linn. gen. n. 548. GAERTNER I. 403 é x 1 Ovarium rg ected indiens. (Saera Exot. in tih. À موس‎ ge Journ. VI. 49. Juss. G "get idi. d in re, xis EA Es t. 168. = t. Reg. t. 896. Non. Handb. 2 656. Fl. germ. exe. ar. Laux, Mastr, Sweer Fl. yen IH. t 。WALLICH Plant. As. rar, t. t. 364 vum Obs. m 16. Fl. austr. t. 98. 255. Ic. rar. t. 78. 207. ) Sc . (Exel. R. to. Cat E Carol. وس‎ r= سس و‎ SE pum سم‎ e. یی وی‎ r Corolla u. — Sta- Ovarium pentamerum. Hy Ges es Buume Bijdr. ag Watch on E Sıesoıp et Zuccanisı Flor. jap 2 Lo) 5 un 2 2 — = ge a 3HEH ix) = = e Lä 3 . 64. t. 129. Suita, ۹ $4 i .6.B R. t. 1240. ۰ Pl. as. rar. II. t. 123. Texte du .Magazine of Botany de M. Paxton. m SMITH'S YELLOW ROSE-BAY. RHODODENDRON SMITHH AUREUM. GENERIC CHARACTER | eii ve SPECIFIC CHARACTER nct seedling Rho- This noble hybrid, which appears to be one of the handsomest and most disti of Norbiton, near ised with doden drons at present in existence, owes its origin to Mr Smith, nurseryman , ingston, Surrey, who procured it from a hardy seedling Rhododendron of his own, ferti the yillew-low ered Chinese Azalea, A. sinensis, and at whose request we have given it the —€— The size of our plate only admits of the flowers being shown at one-third of their natural dimen- sions; but it vill not be difficult for the observer to تا‎ it thrice enlarged and thus to obtain have added in a woodcut two flowers No. 2 another kind, both there and at the Chiswick shows, in May and June, green shrub, perfectly hardy, with the foliage considerably wrinkled ; tute a depressed cone, and are individually above three inches across, d: and the flowers, which consti- are of a yellow ground, 46 ROSAGE A FLEURS JAUNE DOR DE SMITH. shaded lightly towards the outside, especially in the upper petals, with a pale brown tint, and having the top petals profusely spotted with brown. Its flowering season seems to be May and June. Notwithstanding its entire hardihood, it is an noue plant for lifting when it comes into flower, and placing in a pot in the greenhouse for the purpose of preserving the delicacy of its blossoms for a greater length of time. Submitted to Ba treatment, it constitutes a splendid ornament to a show-house or conservatory, and may be retained in bloom several weeks. Cultivated in the open ground, it demands, like other Rhododendrons, a good depth of heath- soil, and a rather sdb à as well as sheltered situation. The advantage of having a great mass of bog-earth for these plants, instead of a slight superficial layer, is strongly exemplified in the extra- ordinary collection of Messrs. Waterer, om Knap Hill, Surrey, where the soil is naturally from nine to kwelse feet thick, and the plants attain an amazing degree of luxuriance, at the same time* flow in a most lte man er. apum a rose, and dendron, a (am constitute the basis of the generic term; the flowers of some species having the appearance of Son of Roses ROSAGE A FLEURS JAUNE D'OR DE SMITH. RHODODENDRUM SMITHIL AUREUM. Erm. Les anciens paraissent avoir confondu u, du moins si l'on s'en rapporte au texte un peu embrouillé Me Pline, le Rhododendron (faded evd pov, arbre de rose) avec le Laurier-Rose QU ou pododu@yy). Linné a imposé le premier de ces noms aux plantes du genre, dont il est question. Famille des Ericacées § Rhododendréées. 一 Décandrie-Monogynie. CARACTERES GENERIQUES u CARACTERES SPÉCIFIQUES | « Peu de plantes peuvent présenter un | espèces, regardées comme distinctes par les aspect aussi splendide, aussi magnifique | botanistes, et presque toutes cultivées dans que des goupes de Rhododendrum en fleurs. | les jardins. Les variétés que beaucoup d’en- Ces fleurs si grandes, si nombreuses, réu- | tre elles ont produites sont innombrables nies comme en gros bouquets faits à plaisir, | et font les délices des curieux. offrent toutes les teintes les plus vives comme Les anciens ont connu les Rhododendrum, les plus délicates, passant du pourpre et du | et leurs auteurs font mention de quelques “violet au blane rosé et au cramoisi foncé, | accidents causés par la mastication des fleurs tranchant sur le vert foncé d'un large et vi- | ou des feuilles de ces plantes, exécutée, soit goureux feuillage ; elles font des Rhododen- par les hommes, soit par les animaux. Ils par- drum les rivaux des Pelargonium: et en fait | lent surtout d’un miel récolté par les abeil- de beauté l'amateur indécis se contente de | les sur ces arbrisseaux, dans le royaume de jouir en silence, sans se prononcer (1). » ` Pont, et dont l'inglutition rendait insensé. Ce sont en général des plantes suspeetes. | Xénophon attribue à un miel semblable les Quelques-unes sont réputées narcotiques , | accidents morbides qui affectérent les Dix- et méme vénéneuses, lorsqu'elles sont prises | mille dans leur célèbre retraite. Que de tels à une certaine dose. Les feuilles de bon nom- | faits soient exacts ou exagérés , il n’en est bre d’entre elles sont, dit-on, un excellent | pas moins prudent de se méfier de ces plan- sudorifique. On en connait es de — | tes et dese contenter d'en admirer la beauté. — تپ‎ 1 La belle variété dont nous offrons la figure (1) Des genres Camellia, Rhododendrum , Azalea, | ci-contre, a été gagnée en Angleterre , p Acacia, ctc., Cu L., in-12, page 43. | feu M. Smith, pépiniériste à Norbiton, près ROSAGE A FLEURS JAUNE DOR DE SMITH. de Kingston (comté de Surrey), qui, dit-il, l'a obtenue d'un Rhododendrum ponticum croisé avec l Azalea sinensis (Rhododendrum ($ Tsutsusi) sinense). Le magnifique hybride issu de ce mariage adultérin, a, comme son ` père, un feuillage ample et persistant ; mais à l'exception de ce caractère, si désirable dans ces plantes, ce feuillage reproduit les qualités de celui de la mère, c’est-à-dire, la même souplesse, la molle texture et la même couleur. Il est fächeux que les exigences de notre format aient contraint l'artiste à réduire sa - figure au tiers. Les fleurs و‎ représentées de | 47 grandeur naturelle, eussent donné au lecteur une bien plus juste idée de leur beauté et de la valeur relative de la plante. Ces fleurs, qui n'ont pas moins de 6 à 8 centimétres de diamètre , sont d'un beau jaune d'or; leurs pétales supérieurs sont maculés de points. bruns; les étamines et le style sont blanes. a plante conserve ses feuilles en tout temps. Celles-ci sont trés-amples , ovales, obtuses, assez fortement gaufrées et d'une nuance gris-bleuätre. Le Rhododendrum Smithii aureum sera bientót dans toutes les collections. Cu. L. d CULTURE. Les Rhododendrum Smithii Norbitonense, R. Sm. carneum elegantissimum et quel- ques autres, provenant du semis qui a pro- duit le R. Sm. aureum sont des hybrides admirables. Cultivée en pots, cette variété ne ré- clame d'autres soins que ceux que l'on donne aux autres hybrides des Rhododen- drum arboreum et ponticum anciennement L. VH connus. 48 SMITHS GOLDGELBBLUEHENDE ALPENROSE. (ALPENBALSAM.) SMITH’S GOLDGELBBLUEHENDE ALPENROSE. (ALPENBALSAM.) RHODODENDRUM SMITHII AUREUM. Ervworocrr. Nach den ein wenig undeutlichen Ueberlieferungen des Plinius zu urtheilen, sheinen die Alten den Rhododendron ) ۸0۵۵0 Rosenbaum) mit dem Oleander (vs ptoy oder pododuyy ) . verwechselt zu haben. Linné hat den erstern dieser Namen unserer Alpenrose gegeben. Natürliche Ordnung der Erieaceen, Abth. der Rhododendreen. 一 - X. 0 GATTUNGS CHARATER SPECIFIC CHARACTER. « Wenig Pflanzen gewähren einen so prächtigen und glänzenden Anblick als eine blühende Gruppe Alpenrosen! Diese grossen und zahlreichen, zu einem dich- ten Bouquet vereinigten Blumen bieten dem Auge die lebhaftesten und zartesten Farbenschattirungen dar ; Instar ius pur oder Violett zum weisslichen Rosa, ete. bis zum dunkeln Karmosinroth überge- hend, bilden sie auf dem dunkeln Grün der breiten und kräftigen Blätter einen höchst angenehmen Kontrast, und machen somit die Alpenrosen zu Nebenbuhlern der Pelargonien. » à; Im allgemeinen betrachtet man die AI- penrosen als verdächtige Pflanzen; einige derselben sind narkotisch und in grössern Quantitüten selbst giftig. Die Blätter ver- schiedener Arten sind schweisstreibend. Man kennt bis jetzt über fünfzig von den Botanikern als verschieden anerkannten Arten, wovon die meisten in unsere Gär- ten cultivirt werden. Zie Zahl der Varietäten welche durch Cultur aus denselben entstanden, ist sehr oss, und sind es besonders diese, welche das Interesse der Blumenfreunde rege machen. Unsere Vorfahren haben die Rhododen- drons schon gekannt, und ihre Autoren sprechen von allerlei Unfällen welche das Kauen der Blumen und Blätter, bei Men- schen sowohl als bei Thieren hervorge- ۱ siehe ۰ bracht haben soll. Besonders führen sie einen giftigen Honig an, welchen die Bienen auf diesen Sträuchern sammelten, und nach dessen Genusse die Menschen toll wurden. Einem Honig dieser Art schreibt Xenophon die krankhaften Zufälle zu, welche die Zehntausend auf ihrem be- rühmten Rückzuge befielen. Mögen nun diese Ueberlieferungen begründet oder übertrieben seyn, so ist es doch rathsam bei dem Umgange mit diesen Pflanzen Vor- sicht zu gebrauchen, und sich nur zu be- gnügen ihre Schönheit zu bewundern. — Die schöne Varietät wovon wir hier eine Abbildung geben ist in England von Smith, Gärtner zu Norbiton bei Kingston (Graf- schaft Surrey), angeblich durch Kreuzung des R. ponticum mit Azalea sinensis, ge- wonnen worden. Diese herrliche Hybride hat die Gestalt der Blätter und die Grösse der Blumen von der Mutterpflanze, die Farbe der Blumen aber mit jener vom Vater gemein. Letztere ist wie bekannt äusserst selten in dieser Gattung. Es ist zu bedauern dass der beschränkte Raum den Künstler genöthigt hat die Figur bs auf ein Drittheil zu redueiren. Die Blumen in ihrer natürliche Grösse darge- stellt hätten dem Leser eine vollständigere Idee von ihrer Schönheit und von dem relativen Werthe der Pflanze gegeben. Die Blumen haben selten weniger als 6-7 Cen- timeter Durchmesser, sind schön goldgelb, SMITH’S GOLDGELBBLUEHENDE mit braun punktirtem Obertheil; Staubfä- den und Stempel sind weiss. Die Pflanze ist vollkommen hart, hält unsere Winter im Freien aus; ihre Blätter, die sie in allen Jahreszeiten behält, sind sehr erweitert eiförmig, stumpf, lebhaft 49 grün und beinahe gitterförmig von Nerven durchzogen. Die Smith’sche goldgelbblühende Alpen- rose wird bald in allen Sammlungen sich verbreitet haben. ALPENROSE. (ALPENBALSAM. ) Gu; L. CULTUR. Rhododendrum Smith Norbitonense و‎ R. Sm. carneum elegantissimum, so wie noch einige andere kommen aus derselben Anzucht Sámlinge, aus welcher R. Sm. au- reum hervorgegangen ist. Es sind dieses ausgezeichnete Hybriden ! e Tou. 1. In Töpfen cultivirt erfordern diese Hy- briden nicht mehr Sorgfalt als alle übrigen bekannten, zur Gruppe von R. arboreum und R. ponticum gehörenden Arten und Abarten. L. ۰ X. (*- cx 1144 ACH ELD fe À "e LELA ACUMINATA, — ti — Orchidaceæ $ Epidendreæ-Lælieæ. 一 Gynandria-Monandria. CHARACT. GENER. — Perigonii — ex- pun t. 24. Ss Orchid. t. 28. Bot. Mag. t. 3804. 3810 planata , exteriora reste æqualia; inte- x. Orch. Mex. t. 19, Neen, Gen. ۳۱, 372 (279. 371). haalia riora majora rmia carnosa. Labe TEE. pos- عب‎ Nom. 2047. de Rucs. in Cu. Lex. Herb. génér. Amat. ticum tripartitum lamellatum circa ام‎ con- | t. IV. t. 37. 2e sér. Bletiæ ۵۴, ۶ volutum. Gynostema carnosum apterum antice m A e IEI : Pseudobulbis ovatis com- canaliculatum. Anthera “Poli inia 8, caudi- pressis foliis solitariis emarginatis scapo = 4 elasticis . erecto brevioribus; floribus. corymbosis ; bracteis li- bæ mexicanæ , epiphyte , rhizomate pseudo- palis "ron foliis carnosis, scapis terminalibus pauci- | linearibus mes ae To undulatis acumi- multifloris, floribus speciosis odoratis natis ; labelli lobis iye me rotundatis, intermedio Éunidi Gat PI $909. lanceolato u undulato acuminato. Lon. Lelia Linon. Orchid. 115. Bot. Reg. t. 1751. ibid. میس‎ L. ac ta Lomi. Bot. Je t. 24. 1841. ۰ t, 26. 27, 54. mise, 42. 143. did. 1840. t. 41, mise. 25. 87. ibid. | Mag. of Bot. 1843. p. 49. c. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. ACUMINATED-LIPPED LAELIA. LELIA ACUMINATA. GENERIC CHARACTER } see above. SPECIFIC CHARACTER The various species of Lelia, are perhaps, among the most interesting of all epiphytal ërëm to the general cultivator, because they afford such an excellent and characteristic example of the order, by growing best on logs of wood, and also on account of their requiring a less temperature than many others of the tribe, particularly in winter ; loveliness of their flowers make them scarcely inferior to any in point of beauty. Many of them have likewise lately been introduced in such considerable numbers, that the ingenious culturist will easily be able to fasten HES a quantity of small specimens on one block, so as to produce a large and magnificent m The plant now ett. and which ranks among th found by Mr. Hartweg, the very active collector to tulen, in Guatemala. It grows there on the trunk of the Calabash-tree (Crescentia Cujete), on which Orohidectes are very frequently met with. It is said to form a fine corymb of eigh be so exceedingly icm that the Guatemalese give it the name of « Flor de Jesus. » t year Mm it was procured more abundantly by ۰ U. Skinner, Esq., and sold, among other things, a public auction in London. tely, as well as with great closeness, on the 1 flattened and wrinkled. The flowers are borne on each stalk. But stronger specimens bear several blooms. These are of a very delicate blush tint, with the centre of the lip of a rich brownish purple. The colour of the whole, indeed, seems not much unlike that of Dendrobium nobile. : For cultivating the species, nothing is necessary but a suitable rough log d او‎ TT a and it can be kept in a warm moist house during spring and summer, but may be taken to a colder one in winter. At no time, however, does it require a high temperature. The blossoms appear to unfold in December or jii; at least, it bloomed at that period in the nursery of Mr. Knight, King's Road, Chelsea, where our drawing was prepare ed. According to Dr. Lindley, L. rubescens is its meare est ally, wrinkled Geiger -bulbs , large and more corymbose flowers, and in the from which « it differs in its large different form of the labellum.» LÉLIE A PÉTALES ۰ LELIE A PÉTALES ۲۰ LAELIA ACUMINATA. Érvw. Lelia, une des vestales! Famille des Orchidacées $ Épidendrées. — Gynandrie-Monandrie. CARACTERES GÉNÉRIQUES CARACTERES SPÉCIFIQUES Jolie espéce découverte dans le Guati- mala par M. Hartweg qui en envoya, en 1859, des individus vivants à la Société royale d'Horticulture de Londres. Il l'avait trouvée croissant sur le trone de la Cres- centia Cujete, station favorite de beaucoup d’Orchidacees. Ses belles fleurs en corymbes lui ont mérité au Guatimala le nom de Fleur de Jésus. Elle est trés voisine de la L. rubescens, dont elle différe par des pseudo-bulbes plus gros, pluricostés, ridés, des fleurs plus am- ples et plus déeidément corymbeuses (1) par un labelle de forme dissemblable. . Voici ce qu'en dit M. Booth, chez qui (à Carclew) cette plante a fleuri derniérement : EscR. Pseudobulbes ovés-oblongs, d'un vert jaunátre pále, recouverts pendant la jeunesse d'amples squames brunes; puis plus tard atténués au sommet, comprimés, ridés, sillonnés, unifoliés et d'environ 5 à 6 centimétres de long sur 2 à 5 de large. Feuille rigide, dressée, oblongue, lancéo- lee, oblique et échanerée à l'extrémité supé- rieure, légèrement contournée et carénée à la base, d'un vert foncé, luisant, variant en longueur de 9 à 12 centimétres sur 2 en- viron de largeur. Scape biflore (8-flore, dans les individus examinés par Hartweg !) grêle, cylindrique, presque dressé, sortant u sommet du pseudobulbe, enveloppé à la base par la carène de la feuille; d’envi- ron 16 à 20 centimètres de hauteur, por- tant cinq ou six articulations, munies cha- Melde. a Ae, ia (1) Ches les individus faibles les scapes sont quel- quefois seulement biflores. } voyeż ci-dessus. cune d'une bractée persistante, embras- sante, brune, acuminde, de deux centime- tres de longueur, Fleur de 8 centimètres de diamètre, très agréablement odorantes , d’un blanc très délicat (1), semi-translucide, lavé d'une faible teinte lilacée, à l'exception du centre du labelle qui est jaunátre, et de la partie interne des lobes latéraux, la- quelle est d'un pourpre foncé. Pédicelles eylindriques, légérement canaliculés. Sé- pales étalés, oblongs-lancéolés, aigus, légé- rement recourbés au bord. Pétales aussi longs que les sépales, mais deux fois aussi larges, à bords ondulés et recourbés. La- belle trilobé; lobe intermédiaire semblable par la forme et la grandeur, aux pétales, mais plus ondulé et contracté à la base, où il est, au centre, teint faiblement de jaune; lobes latéraux , à peine de moitié aussi longs que l'intermédiaire, se réunissant par les bords au-dessus du gynostéme et formant ainsi une sorte de tube à large embouchure, dont le bord est ondulé, recourbé, la sur- faee interne d'un rouge pourpre foncé et élégamment variée, Gynostéme cylindrique en dessus, concave en dessous, subtriangu- laire, presque blanc, excepté la pointe qui est d’un rose pâle. Cubicule gynostématique presque sphérique, biloculaire dont la par- tie coneave entre les deux loges d'un rose foncé en dehors. Pollinies ovées, compri- mées, aiguës, d'un jaune foncé, groupées par quatre dans chaque loge. (Extrait du Bot. Reg., 1. c.) Cn. L. (1) Quelquefois d'un rouge pâle. LÉLIE A PETALES ACUMINÉS. 53 CULTURE. La Lelia acuminata est une de ces orchi- dées robustes, dont les pseudobulbes , plus durs encore que ceux des Oncidium Papi- lio, crispum et ampliatum, supportent l'ex- portation hors de leur mère-patrie en Eu- rope sans altération aucune. Ils croissent même pendant la traversée et ne tardent pas, une fois arrivés, à émettre des feuilles et des tiges à fleurs. Cette espèce est très-recherchée par les amateurs, qui aiment en elle les nombreu- ses qualités qu’elle possède. Elle est d’une culture extrémement facile et fleurit abon- damment. Un morceau de bois lui suffit ; on ly fixe au moyen d'un fil de plomb, qui ne tarde pas à devenir inutile, et on la sus- pend dans la serre. On peut encore la eul- tiver avec avantage en pot, en la plaçant sur des mottes (non brisées) de terre de bruyère entre lesquelles elle plonge bientôt ses racines. Cultivée de cette manière, elle développe même des tiges plus fortes et des fleurs plus nombreuses et plus grandes. On la multiplie en en divisant les touffes pendant la saison du repos. Du reste, elle réclame en tout le même traitement que celui que j'ai indiqué pour la Burlingtonia rigida (voir page 15). L. VH. 54 ZUGESPITZTE ۰ Espèces cultivées. Lelia bag ides Acn. scm furfuracea ۰ Rebî — 1838. Bot. Reg. — autumnalis Lin. 1836. — — 一 mayalis LINDL. — 1839. — 一 — ida ۰ — 1838. — — — وین‎ ne Barem. Brésil. 1836. Per 1835. 一 - veer? Lan. pr. Mexique. — caulescens L. 841. — 一 — peduncularis LINDL. 一 1842. — 一 — superbiens 1,۰ سب‎ 1840. Bot. Mag. — rubescens ۰ 一 1340. — — — virens Linz. Brésil. 1844. Bot. Mag. misc. — flava ۰ — 1839. — — — te mp ms 1834. Bot. Reg. t. 1751. arkeriana Lipi. Mexique. 1835. Bot. Reg., . 1947. s. 3. ts 26; t. 27. t.:80. .1 t. 94, 844. 1839 et 1843 (misc.) f misc. 10. Bot. Mag. t. 4099. t. 4090 ZUGESPITZTE L/ELIE. LÆLIA ACUMINATA. Ergo oo. Lelia, eine der Vestalischen Jungfrauen. Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Epidendreen. — C GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. . Eine schöne Species aus Guatemala. Hart- weg welcher sie auf dem Stamme der Cres- centia Cujete, dem Lieblingsaufenthalte vie- ler Orchideen fand, sandte im Jahre 1859 mehrere lebende Exemplare davon an die königl. Gartenbau-Gesellschaft in London. In ihrem Vaterlande wird sie von den Ein- gebornen Jesusblume genannt. Sie ist nahe verwandt mit L. rubescens, wovon sie sich durch die dickern, geripp- ten, runzlichen Trugzwiebel, die mehr doldentraubigen, breitern Blüthen, und durch die verschiedenartig gestaltete Blu- menlippe unterscheidet. in Carclew, bei welchem die Pflanze geblüht hat, beschreibt sie folgen- dermassen : »Trugzwiebel länglich-eiförmig, einblätt- rig, hellgelbgrün, im jugendlichen Zu- stande von weiten bräunlichen Schuppen | siehe oben. umgeben, 5 bis 6 Centimeter lang, und 2 bis 5 Centimeter breit. Blatt steif, auf- . recht, länglich-lanzettförmig, an der Spitze schief und ausgerandet, an der Basis gefal- tel, gekielt, zum Theil umgewendet, dunkel- grün, glänzend, 9 bis 42 Centimeter lang und 2 C. breit; Schaft zweiblumig (ältere Individüen nach Hartweg mehrblumig) dünn, eylindrisch , fast aufrecht, aus der Spitze der Trugzwiebel zwischen der Blatt- basis hervorkommend, 18-20 Centimeter hoch, 5 bis 6 gliedrig mit ebensoviel blei- benden, umfassenden , braunen, spitzigen, wohlriechend , vom zartesten helldurch- scheinenden Weiss mit lilafarbenem Schei- ne; ausgenommen jedoch der Mittelpunkt der Blumenlippe welcher gelblich, und die innern Theile der beiden Seitenlappen ZUGESPITZTE ۰ welche dunkelpurpurroth sind; Blumen- stiele eylinderförmig; schwach rinnenför- mig. Aeussere Blumenblätter ausgebreitet, lanzettförmig, spitz, mit schwach zurück- gebogenem Rande; innere Blätter so lang wie die äussern, aber zweimal so breit, mit zurückgebogenem , wellenförmigem Rande. Blumenlippe dreilappig, Mittellap- pen von der Gestalt und Grösse der innern mun nur mehr wellenförmig und der Basis zusammengezogen, in der Mitte gelblich; Seitenlappen zur Hälfte leiner, die Befruchtungssäule gleich einer Röhre mit weiter wellenförmiger, zurück- 55 gekrümmter Mündung umhüllend ; innere Oberfläche dunkelpurpurroth, zierlich gea- dert. Befruchtungssäule oberhalb walzen- förmig, an der Basis ausgehóhlt , fast drei- seitig, weisslich و‎ mit Ausnahme der blass rosafarbenen Spitze. Antherenhülle fast kugelrund , zweifächerig; die Aushöhlung zwischen den zwei Fächern ist von aussen dunkelrosa. Pollenmassen eiförmig, zusam- mengedrückt, spitz, dunkelgelb, zu vier in jedem Fache. Ausz. Bot. Reg. t. c. Cn. L. CULTUR. Die Lelia acuminata ist eine von den weniger empfindlichen Orchideen, die sich ohne alle Gefahr aus ihrem Vaterlande nach Europa bringen lassen, ihre Schein- zwiebeln die noch härter, als die von Onci- dium Papilio, crispum and ampliatum sind, wachsen selbst während der Ueber- fahrt und bilden bald nach ihrer Ankunft zahlreiche Blätter und Blüthentriebe. Alles dies, so wie noch viele andere Eigenschaf- ten haben diese Species, die man sich sehr leicht verschaffen kann, die so reichlich blüht und deren Cultur äusserst einfach ist, schr beliebt gemacht. Die Pflanze wird mit Bleidraht an ein Stück Holz befestigt im Warmhause frei- hängend angebracht. Man kann sie auch mit Vortheil in Töpfen cultiviren, wo sie auf Haideerde-Brocken gelegt, sich 0 mit ihren Wurzeln anklammert; auf diese Weise behandelt gibt sie selbst stärkere Triebe und Blüthen. Die Vermehrung geschieht durch Zer- theilung der Pflanze während der Ruhe- zeit. Im Uebrigen stimmt die Behandlung anz mit dem überein, was wir bei Bur- lingtonia rigida (S. 15.), bemerkt haben. L. VH Lé ee TO ۰ "reg Cervaut 7 Ca > INGA (CALLIANDRA?) PULCHERRIMA, ee | Mimosaceæ ٩ Acacieæ. 一 EE .. CHARACT. GENERIS. — Flores polygami. Ca- teres , v. planum coriaceum intus molle SS quasi bac- lyx tubuloso- regola 8 ists nquefidus v. cans vix regulariter dehiscens. Testa nucleum viridem mollem laxe ambiens , extus. pulpa ihid saccharina dentatus. Goro imo calyci erta gamopetala FR ahs fini, Jee ing, la- pra m Herb. Brasil. 113. Mimosæ sp. Flor ciniis ovato-oblongis æstivatione valva tamina Flum 1. 12.21. 42. 44. 45. (Kunth, Mim, : t. TEAM v. plurima, cum geen inserta; $a enta in- Md ue in tubum plus minus longum ma superne | ^ de tr + ۳ موی‎ gigs —M— : anum v. leviter conve argines acutiusculum filiformia; antheræ biloculares, sabgloboso-di- had pe rectum v. eye mr er duriuseul dymæ varium lineartoblongum. Stylus ter- um bivalve, valvis intus (plerumque coloratis) te- : nuiter pulposis pro seminibus leviter impressis. Semina SUR filiformis; stigma subcapitatum v. de- P e s P : Jentiformia, f uniculo filiformi , arillo subdimidiato obdueta, presso-capitatum v. subpeltatum. Legumen lato- ist Ale. dare nodes albus diras: arete bg lineare compressum transversim septatum bivalve, Pie obi — Catalog. Hort. monac. 1 rb Jaco. Hort. Schónbr. t. 392. pulpa v. farina hee um. Semina plura, lenticu- sp. ust t. 34. f. 1 " Flor. Flum. XI, t.13, (Kunth Mim. t. 18.) laria. Embryo exalbuminosus. : d, ENTEROLOBIUM. Stamina plurima. Legumen coriaceum, Arbores v. pin in America et Asia tropica Dies. TI EEE tes =; crescentes, inermes v. aculeis stipularibus armati; Sa carpio pergamen een. Scmina éllipties, foliis alternis simpliciter conjugato v. dupl ta dura, funiculo filiform t 2 petiolo interdum alato sepissime mus um papain Her Brasil. 128. Mimosae inter pinnas glanduloso, foliolis integerrimis, capi- Expuicu. Gen. pl. 6837. tulis globosis v. ellipticis, rarius spicis cy lindricis , _ (Vid e 7 characteribus generis Ingae revisis el. — axillaribus et terminalibus. n Hoox. Journ. of Bot. IV. 577. Vide etiam de charaet. Inga Pıumen Gen. 13. t. 25. Wittpssow ipe IV 104. és ce eumdem in 1. c. III. 193.) Kuntu Mimos. 35. Nov. gen. et spec VI. 248. DC. Prodr. II. CHARACT. SPECIEI : frutex , ramis gracilibus pa- 432. MEISNER ger 96. (69). Amosa Necker Hn. n. 1295. | tentibus junioribus villosis, foliis 3-4-pinnatis, pinnis Mimose sp. subæqualibus, foliolis 20-26 minimis linearibus o a. gemeng, Stamina decem. Legumen li- tusis approximato-imbricatis ciliatis, petiolis eglan- neare, compressum v. leviter convexum, indehiscens, eoria- dulosis, capitulis axillaribus pendulis, staminibu 71 SC intus carnosum et ineomplete septatum, maturitate 。 baccans. Se emina plura m fanionlis a FETE Les ula Psi pulcherrima Crnv. (Smar hort. Brit. ed. 3. dary i. m. mi- | 195) Cav. (Lovo. Hort, Brit. 405, et Hern Nom. 417.) Stryphnodendro n Manrius Herb. Bras Gig Mag. of Bot EE (1844) 147. cum ie. mosa Barba de Timam Flor. Flum, XI. ۰ b. EUINGA. Legumen transverse spurie mae USE lineare Calliandre aper " Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. PRETTIEST FLOWERING INGA. INGA PULCHERRIMA. GENERIC CHARACTER } sak dos. SPECIFIC CHARACTER ` In a genus of plants like the present, abounding. in noble trees and handsome shrubs, airy and elegant in their foliage, and bedecked with specious inflorescence, the ms etu of bestowing a name, denoting superlative beauty upon any individual species, may be somewhat questi estionable. What- to distinguish it; and though there may be other species equally meriting admiration and distinction, there is none more worthy of ranking amongst the fairest ornaments of the tribe. 0M. L 8 58 INGA TRES-ELEGANTE. One hundred and thirty six species of Inga are enumerated by Don in his « ppe of Gardening and Botany, » and it would appear from our catalogues, that fully one hundred of these have never yet graced a British collection. We may, fore, hope that many, when introduced, will prove useful acquisitions to the stove or the greenhouse. The accompanying figure M. Jackson, of Kingston, from w ornamental qualities a propensity to disclose it ower induces us to regard every fugitive It bears a striking similar foliage, and the and more lustrou drooping tassel-like blossoms , s hue. The irritability common to the leaves of many species of Mimosa, sensitiva, is also displayed, though to a less striking degree, when grown in a warm stove. If the young leave was prepared from a specimen kindly furnished to us last February by om healthy plants may be procured. Uniting with its superior و‎ beauties blossom arity in its general aspect to J. though scarcely equal in size, gr es are pressed roughly by th SE current of air, or a sudden depression of temperature, , but soon d and raise themselves again b at a season when the general paucity. of it is still more valuable. however, much smaller shine with a deeper with a favourable eye, kermesina. It has, and especially M. pudica and in the plant under notice, M e hand, exposed to a they rapidly contract dud fold toge- to their usual position. When cultivated in the expan در‎ ei the leaflets never expand, even in the brightest and warmest days throughout the whole course of the winter se In its cultivation, the roots e pro favo Ee, and sand, fren with well r In winter it should be k ason the chief things to be thought of, are e selection of a suitable medium for vide a congenial atmosphere in the grow a suspension of vegetative activity. A light loam added to an bee ara proportion of en educed leaf-mould, may be used with propri perature is ar most popa during the summer season, and till t n the stove, where it may remain till May or June ing season, and afterwards conditions iety. A greenhouse tem- the autumn is far Ae à 1 It is ne to be a en of Mexico, in Loudon's « Hortus Britannicus, » and introduced to this country in The generic title is a South American name adopted by Marcgrav, a naturalist who wrote on the "y Natural History of Brazil, about the middle of the seventeenth centu INGA (CALLIANDRA?) TRES-ELEGANTE. INGA PULCHERRIMA. Erm. Nom américain de quelque espèce adoptée comme type de ce genre par ۰ Famille des Mimosacées $ Acaciées. — Monadelphie-Monandrie. CARACTERES GENERIQUES CARACTERES SPECIFIQUES Selon les eatalogues anglais (Loudon et Sweet’s Hort. Brit.), cette plante a été introduite en Europe du Mexique, sa pa- trie, dés 1822. Elle est aujourd’hui assez répandue dans les collections et cependant elle n’est décrite nulle part dans les ouvra- ges des botanistes; au moins, nous mavons pu la trouver dans le nombre de ceux que nous avons à notre disposition. Ainsi le Prodrome de De Candolle, le Reperto- rium de Walpers, la revue qu’a faite Ben- tham des Mimosacées dans le Journal of } voyez ci-dessus. Botany de Hooker, le Systema Vegetabi- lium de Sprengel, ete., la passent complé- tement sous silence. Cependant elle est en- core citée par Steudel (Nomenclator Bota- nicus) et par Heynhold (Nomencl. Botanicus hortensis C'est GE une tres belle plante qui, par son léger et aérien feuillage qua- dri- ou sex-bipenné (bipenné Aucr.!) par ses nombreuses et splendides fleurs d’un pourpre éclatant (les étamines), autant que nous en pouvons juger d’après la figure INGA TRES-ELEGANTE. ci-contre, empruntée au Paxton's Magazine of Botany (nous n'en avons pas examiné les fleurs), nous parait devoir appartenir, non au genre Inga, mais bien plutót au Cal- liandra de Bentham (Hoox. Journ. of Bot. III. 195); en effet, son feuillage plusieurs fois bipenné l'éloigne naturellement des vrais Inga (simpliciter pinnata). C'est, selon toute apparence, un arbris- seau qui parait atteindre deux métres de hauteur; à rameaux gréles, cylindriques, finement velus (poils dressés, appliqués), pendant la jeunesse , enveloppés avant leur naissance par des squames pérulaires (ca- ractere remarquable et exceptionnel!) cym- biformes, ciliées au bord. Les pétioles sont articulés, renflés au point d'insertion, glan- duleux, assez courts, brunátres و‎ canalicu- lés en dessus, et velus comme les rameaux. Ils portent quatre, cinq ou six paires de pennes sans impaire, OT mere lé- ; dont chaque petiole trés court (presque sessile), renflé 4 la base, et formant en dessus un angle dans toute sa longueur. Les folioles, au nombre de 20 4 26, sont oblongues, subobtuses-mucronulées au sommet, pauci- ciliées au bord, glabres sur les deux faces, très brièvement et obliquement pétiolellées ; le bord basilaire inférieur étant un peu auri- culé. Stipules linéaires-acuminées , dilatées à la base, longuement persistantes. Pédon- eules axillaires, presqu’aussi longs que les pétioles, dressés avant l'anthése, nutants 59 ensuite. Les fleurs sont réunies en capitules solitaires et au nombre de 15-16, portées chacune sur un très court pedicelle. Les alabastres en sont arrondis, verdätres. N'ayant pas eu occasion de les voir en nature, nous regrettons de ne pouvoir dé- crire ni le double périanthe ni les organes: sexuels; nous pouvons seulement dire, d’a- pres la figure, que les fleurs sont réunies en capitules serrés, pendants, que les éta- mines sont extrêmement nombreuses, fas- cieulées , d'un beau rouge cramoisi , et for- ment de magnifiques bouquets, n'ayant pas moins de six centimétres de diamétre. Nous avons dit ci-dessus à quel genre cette plante nous semblait devoir étre rapportée. M. Paxton (l. c.) rapporte que cette plante, cultivée en serre chaude, participe jusqu'à un certain point des propriétés irri- tables qui distinguent si éminemment plu- sieurs espèces de sa belle famille. « Si l'on presse rudement (roughly), dit-il, avec la main , les jeunes feuilles exposées à un fort 11 d’air, ou A un abaissement soudain de température, elles se contractent et se replient rapidement (les folioles) les unes sur les autres , mais se r'ouvrent bientôt et reprennent leur position habituelle. Nous n'avons pas expérimenté ce fait. On cultive en Europe près de quarante espèces d'/nga, toutes plus ou moins remar- quables par la beauté de leurs fleurs et de leur feuillage. Cu. b. CULTURE. Les /nga appartiennent toutes à la zóne torride. Le traitement qu'elles requièrent est uniforme : une serre chaude en hiver, et en été l'orangerie, depuis le mois de juin jusqu'à la fin du mois d'aoüt. On les rempote habituellement en janvier, à moins qu'une partieularité imprévue ne vienne s'opposer alors à cette opération. Le moment du rem- | potage est aussi celui de la taille : mais les ` Inga qui se ramifient sont les seules qu 'on doive rabattre. On ne mutile pas les espéces, qui, comme les Parkia, croissent en verti- cilles; ces Parkia!... qui pour l'élégance sont dans leur patrie les émules des plus gra- cieux palmiers!! Les Inga veulent un me- lange de terre forte et de terreau de feuilles | consommées ; le fond des pots bien garni | de tessons; de l'eau en abondance pendant 60 la pousse. Apres la taille, on peut aussi avec avantage placer sous chassis les Inga pul- cherrima, kermesina, et celles de leurs con- génères qui, comme elles, fleurissent facile- ment, On enterre alors les pots dans une couche neuve de feuilles , et leur jeune bois ne tarde pas à se garnir de boutons à fleurs. Presque toutes les Inga se multiplient de boutures, mais celles de l'espéce qui nous oceupe iei prennent surtout racines avec la plus grande facilité. Les insectes blanes (fausses cochenilles) و‎ qui salissent ces belles plantes, doivent étre l'objet des recherches actives de tout jar- SCHÖNSTE INGA. 4 dinier, jaloux de conserver 4 ses plantes cet aspect de santé qui réjouit le visiteur. De tous les moyens employés, pour leur destruction, le plus simple et le plus sur est de les faire ôter à l’aide d’une brosse douce. Dans certains pays, les jardiniers insouciants considèrent cet insecte comme un hôte indelogeable. Dans d’autres, au contraire, il est des jardiniers, qui, in- terpellés à ce sujet, offriraient au visiteur de lui donner toute plante de leurs serres sur laquelle on apercevrait un seul de ces insectes. L. VH. SCHENSTE INGA. INGA PULCHERIMA. Ermmorocıe Ein durch Marcgrav dieser Gattung gegebener amerikanischer Name. Natürliche Ordnung der Mimosaceen, Abth, der Acacien. — CI. XVI. Ord. 1. Lin. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . Den englischen Verzeichnissen zufolge (Loudon Sweet’s, Hort. Brit.) ist diese Pflanze im Jahre 1822 aus ihrem Vater- lande Mexico in Europa eingeführt wor- den. Obschon dieselbe sich gegenwärtig in vielen Pflanzensammlungen befindet , so ist sie dennoch in keinem botanischen Werke beschrieben, wenigstens haben wir ‚nichts davon in jenen, welche uns zu Ge- sichte gekommen sind, gefunden, so zum Beispiel schweigen darüber Decand., Pro- drom.; das Repertor. von Walpers, Benth. Mimosacees, Hook. Journal of Bot., Don’s syst. of Gard. and Botany, während Steu- del und Reynolds derselben erwähnen. Es ist indessen eine sehr schöne Pflanze, sowohl des zierlich gefiederten Laubes als der glänzenden purpurrothen Blumen we- gen, So viel wir aus der Abbildung (wir ra. } siehe oben. haben die natiirliche Blume nicht unter- sucht), welche wir aus Paxton’s Mag. of Bot. entlehnen, bemerken konnten, gehört dieselbe zur Gattung Inga. em Anschein nach ist es ein Strauch, von zwei Meter Höhe. Zweige dünn, cy- linderförmig, in der Jugend zart behaart (Haare aufrecht oder angedrückt), vor ihrer Entwicklung in nachenförmige و‎ gewim- perte Knospendeckblätter hal: Blatt- stiele an der Basis gegliedert, verdickt, ohne Drüsen, ziemlich kurz, bräunlich و‎ rinnen- förmig und gleich den Zweigen behaart; Blätter doppelt gefiedert, mit 4-6 länglich- Ung an beiden Enden verschmä- lerten, kurzgestielten oder fast sitzenden بست و‎ Blättchen 20 bis 22, läng- lich, fast dpt , Stachelspitzig, etwas ge- wirmpert, auf beiden Seiten glatt, kurz SCHÖNSTE INGA. 61 gestielt, an der Basis schief oder einseitig gehaart. Afterblätter linienförmig , zuge- spitzt, an der Basis erweitert, bleibend. |. Blumenstiele achselständig و‎ fast so lang als die Blattstiele; vor dem Oeffnen der Blumen aufrecht, nachher geneigt, Blü- then in Köpfen, 15 bis 16 an der Zahl; Blüthenknospen rund و‎ kurzgestielt, grün. Wegen Mangel an einer natürlichen Blume sind wir nicht im Stande die doppelte Blu- menhülle so wie die Geschlechtsorgane zu beschreiben , so viel wir aus der Abbildung entnehmen können, sind die Staubfäden sehr zahlreich, büschelweise vereinigt und schön karmosinroth. Paxton berichtet dass diese Planze, im Warmhause cultivirt, in einem hohen Grade die dieser Familie eigenthümliche Reizbarkeit zeigt. Wenn man, sagt er, die jungen Blätter unsanft drückt und gleich- zeitig einem starken Luftzuge aussetzt, oder plötzlich die Temperatur der Luft vermin- dert, so ziehen sie sich schnell zusammen und schliessen sich, nehmen aber bald wieder ihre vorige Lage an. Wir haben dieses jedoch noch nicht beobachtet. In Europa werden bis jetzt über 40 verschie- dene Arten /nga cultivirt; alle zeichnen sich durch Eleganz der Blätter und Schönheit der Blumen aus. Cu. L. o‏ س CULTUR. Sämmtliche Arten der Gattung Inga ge- hören der heissen Zone an, verlangen demnach alle das Warmhaus. Doch können sie in den Sommermonaten von Juni bis Ende August, sehr gut in einem Orange- riehause gehalten werden. Gewöhnlich ver- pflanzt man sie im Januar, wenn nicht gerade das Blühen derselben dieses Ver- fahren hinauszuschieben nöthigt. Dieser Zeitpunkt ist der geeignetste, die Haupt- zweige einzustutzen. Was man indess nur an den sich stark verästelnden Arten thun darf, indem man bei jenen, quirlformig و‎ gerade in die Höhe wachsenden, Z. B. bei Parkia, es durchaus vermeiden muss; diese Parkien!... die an Eleganz, an majestäti- schem Aussehen in ihrem Vaterlande mit den grandiosesten Palmen wetteifern!! Die Inga verlangen eine mit viel Lehm vermischte Lauberde, Töpfe mit einer Un- terlage von Topfscherben, und während ihres Wachsens viel Wasser. Nach dem Einstutzen kann man einige , als Z. B. Inga pulcherrima, kermesina und andere leichtblühende, in ein warmes Beet stellen, woselbst man sehr bald mit Ver- gnügen wahrnehmen wird, wie sich die neuen Triebe mit zahlreichen Blüthen schmücken. Beinahe alle Arten dieser Gattung lassen sich durch Stecklinge vermehren , und mit besonderer Leichtigheit geht dies bei der eben vor uns habenden Art. Iene weissen, ekelhaften, jedem Warm- hausbesitzer wohlbekannte Insekten, wel- che diese Pflanze so leicht befallen, müssen der Gegenstand der unausgesetztesten Ver- folgung eines jeden Gärtners seyn. Beobach- tet man aber nur recht jenes vorhin ange- gebene Verfahren, bezüglich des Luftgebens an Warmhäusern, so wird man wenig oder gar nicht von diesem Ungeziefer auf den Pflanzen belästigt werden. Von der grossen Anzahl von allen Seiten zu ihrer Vertil- gung vorgeschlagenen Mitteln, ist keines besser und einfacher, als sie mit einer trockenen Bürste abzubürsten. In gewissen Ländern ist durch die Sorg- losigkeit der Gärtner, welche dieses Unge ziefer als eine unheilbare Plage betrachten, dasselbe in grosser Menge vorhanden, und man kann davon ganze Knäulchen in den Blattachseln mancher Pflanzen sehen. Hin- gegen in andern grossen Pflanzensamm- lungen hält der Gärtner seine Pflanzen in dem Grade davon befreit, dass er jedem Besucher, diejenigen Pflanzen gratis anbie- ten könnte, auf welcher ein einziges dieser Insekten gefunden würde. L. ۰ A { Pr FALLE LE "s nn. > m th CN TE OC Jio o okt ۱۱۲۱۱۱۲ ۰ Rubiaceæ ٩ Cinchonaceæ-Eucinchoneæ. 一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Luculia Sweet; Brit. | branacea dentata ad basim angustata cincta. Em- Flow. Gard.1. t. 445. Calycis tubo turbinato cum | bryo... 一 arbuscuke nepalenses ramis teretibus ovario connato, limbi superi quinquepartiti laci- | pubescentibus , foliis oppositis ellipticis breve acu- niis lineari-subulatis æqualibus deciduis. Corolla | minatis petiolatis supra glabris subtus ad nervos supera hypocraterimorpha, tubo ad faucem vix | villosis; stipulis utrinque solitariis e basi lata ampliato, limbi quinquefidi (1) laciniis æstivatione | acuminatis petiolos superantibus ; corymbi termi- valvatis sub anthesi patentibus obovatis obtusissi- | nalis multiflori mie opposilis, ultimis apice i ineares ad corollæ faucem sub- | trifloris, corollis albidis, roseis, carnosulis sessiles subincluse. Ovarium inferum biloculare; Espen. Gen. Pl. 5971. que insertis plurima adscendentim imbricata; CHARACT. SPEC. — L. Pinceana Hook. Bot. bivalvis. Semina plurima in placenta demum | centibus; ramulis flavo punctatis; floribus majo- 1 alame ribus, fragrantissimis, albido-roseis, tubo longis- i eo; laciniis limbi ad basim tuberculis (1) Etubereulati v. tubereulis 5 didymis notati...... 5 didymis notatis. e Cn. L. Cn.'L. Texte du Botanical Magazine de 1۱. ۰ LUCULIA PINCEANA. Mr PINCE'S LUCULIA. GENERIC CHARACTER 9 SPECIFIC CHARACTER see above. Lucutia Pinceana, corollæ limbo tubereulis quinque didymis (1). As a species, too, it is totally distinct from that just mentioned; the only hitherto described one of the Genus. In stature and general aspect, the two appear to accord : but the present has broader and shorter leaves, with much more compact (closely-placed) nerves, and the limb of the corolla has five pairs of prominent tubercles; one pair at the sinus of each lobe. It was raised from seeds received from Nepal by Mr Pince, (to whom the Royal Gardens are indebted for a plant.) at his Nursery, Exeter, and is cultivated in the greenhouse. I may observe, that the specimen, figu here, is but a portion of the great compound cyme that was sent, and which would have required a folio plate to render it adequate justice. Descr. shrub, attaining to some feet in height, much branched, the branches opposite. Leaves oval, rather than ovate, many-nerved, the nerves much spreading, very compact; the mar- gins quite entire: the color, a rich, somewhat velvety green, reflecting a bluish or glaucous hue in 1) By which character it is at once distingnished from the only other ۰ L. gratissima ; corollæ limbo etuberculato. 64 LUCULIE DE PINCE. certain lights. The /lowers are arranged in large cymes at the ends of rather small, leafy branches, which spreading, and, as it were, uniting, form one compound cyme a foot or more in diameter, composed of large (and on the upper side) pure white blossoms of the most delicious fragrance, changing however in age to a eream or ivory color, tinged with blush : the outside deep blush, and the tube red. But what distinguishes this flower essentially from the L. gratissima , is the presence of a pair of prominent turbereles (or, as the older Botanists would call them, nectaries) at the base of each sinus, ten, or five pairs, in all. The large limb of the calyx is soon deciduous : the style, as well as the stamens are included within the tube of the corolla. Stigma bipartite. Fig. 1. مبوخ‎ and Style, the large Segments of the Limb of the Calyx having fallen from the Tube : — magnified LUCULIE DE PINCE. LUCULIA PINCEANA. Eryn. Luculia est une altération du nom de ces plantes dans le Népaul. Famille des Rubiacées, tribu des Cinchonées-Eucinchonées. — Pentandrie- Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTÈRES Pau Nous n’avons rien à ajouter, rien à chan- ger à la notice et à la description que l'illus- tre auteur a données de cette magnifique Rubiacée, et dont nous donnons ci-dessous la traduction textuelle. Nous avons eru tou- tefois devoir établir, conformément aux données de la science, une phrase spécifi- que plus détaillée et plus complétement dé- terminative en raison des nouvelles espéces dont pourrait encore s'enrichir ce beau genre, qui en ce moment ne contient en- core que les deux espèces que M. Kooker s'était contenté de caractériser ainsi : ` Luculia gratissima Sweet (1. e.) corolle limbo etuberculato. — Pinceana Hook. fl. c.) corollæ limbo tuberculis quinque didymis (notato). « En eommencant une nouvelle série (la 5*) du Botanical Magazine, c'est avec une satisfaetion peu ordinaire que nous offrons à nos lecteurs l’une des plus gracieuses et l'une des plus agréablement odorantes plan- tes qu'il nous ait été donné de déerire dans | voyez ci-dessus. l'un de nos précédents volumes. De justes louanges avaient été accordées à la Lucu- lia gratissima (t. 3046) par l'aimable cor- respondant qui nous avait communiqué cet agréable arbrisseau; mais on peut dire, sans rien ôter au mérite de cette espèce, que celle dont il est question l'emporte de beaucoup sur elle, non moins par le vo- lume et la beauté de ses fleurs que par leur puissant et délieieux parfum. De plus, comme espèce, elle est entièrement dis- tincte de cette dernière, la seule qu'on ait jusqu'ici connue de ce genre. Pour la taille et l'aspect général toutes deux paraissent peu prés semblables; mais la nótre a des feuilles plus larges et plus courtes, une nervation plus compacte et plus serrée; le limbe de la corolle porte cinq paires de tu- bercules proéminents , dont une paire dans le sinus de chaque lobe. » Elle a été élevée de graines recues du Népaul, par M. Pince (à qui le Jardin Royal - de Kew en est redevable d'un individu), LUCULIE DE PINCE. fleuriste à Exeter, qui la cultive en serre tempérée. Nous devons faire observer que le spécimen figuré ci-contre, n'est qu'une portion de la grande cyme florale compo- sée qui nous a été envoyée et qui, pour la rendre exactement, eût exigé une planche in-folio. » Description. Arbrisseau atteignant d'un à deux mètres (quelques pieds dit l’auteur) de hauteur, à rameaux nombreux opposés. Feuilles ovales plutôt qu’ovees, multiner- vées; nervures très-étalées, très-compac- tes; bords très-entiers. Fleurs disposées en larges cymes au sommet d’assez courts ra- meaux feuillés, et formant, par leur réu- nion, une cyme composée, de 55 centim. environ de diamètre, offrant d’amples fleurs d'un blanc pur (en-dessus) et d’une odeur délicieuse. Plus tard, cette teinte blanche passe à une couleur de crême ou ۵ lavée de rougeâtre ; le dessous est rougeâtre et le tube cocciné. » Mais ce qui re dë essentiellement ces fleurs de celles de la atissima, est la présence d'une paire de tubercules proéminents (ou nectaires comme parle- raient les anciens botanistes) à la base de ehaque sinus; soit dix tubercules, ou cinq paires en tout. L'ample limbe du calyce est promptement caduc; le style, ainsi que les étamines, sont inclus dans le tube corol- léen , le stigmaté biparti. » Cette description est un peu "— sans doute, mais en raison de l'absence de la plante en fleurs, plante à peine introduite encore en ce moment sur le continent, nous avons le regret de ne pouvoir lui en substituer une autre plus détail Cn. L. Nous n'avons certes pas eu l'occasion d'expérimenter les divers modes de cul- ture qui peuvent le mieux convenir à la Luculia Pinceana; mais comme tout en elle nous rappelle le facies général de l'ancienne espèce, comme leur patrie est 65 la méme, nous appliquerons à la nou- velle venue les données certaines de eul- ture que nous a fournies la pratique au sujet de l'ancienne. On s'étonne avec raison que la eulture de cette derniére (Luculia gratissima) elle- méme ait été autant délaissée dans ces derniers temps. Quelle est la ll ce- pendant qui pourrait récompenser plus magnifiquement le eultivateur de ses soins! Ses larges bouquets de fleurs du rose le plus délicat, leur durée, le parfum suave qu'elles exhalent, tout devait concourir cependant à faire rencontrer partout cette belle plante; à en faire un hóte privi- légié de nos serres. Recherchons done les causes de cet injuste abandon et men- tionnons à son sujet iei les méthodes de traitement dont l'expérience a prouvé le mérite. Les deux seules Luculies jusqu'ici con- nues sont des plantes dont l'art dans nos cultures doit jusqu'à un certain point modifier le port naturel. Emettant de longues pousses gréles et peu nombreuses, ces plantes, sans le secours de la taille, ne formeraient jamais de buissons d'un aspect agréable à l'oeil. Aussitôt aprés leur floraison, avant méme la chute des fleurs , le sommet des branches florales déve- loppe déjà de nouvelles pousses, tandis qu'à leur base, les anciennes gemmes axillai- res (yeux) restent dans une inertie com- pléte; nudité raméale d'un effet fort peu pittoresque. Par cette disposition , au bout de deux ou trois années, le vieux bois inutile absorbe presque toute la séve aux dépens des jeunes rameux. En présence de ce fait beaucoup de eultivateurs ont pensé que pour se procurer de beaux individus ils n'avaient d'autre parti à prendre que de jeter leurs anciennes plantes et d'en élever de jeunes. Mais s'il est avantageux d’avoir chaque à sa disposition un certain nombre 5 fleurir à année à de jeunes plantes destinées à 66 l'état nain, il est certes bien préférable encore de posséder des Luculies à eimes amples et bien touffues, bien ramifiées dés la base ; et c'est ce qu'on ne saurait obtenir qu'en conservant les vieux pieds. L'erreur capitale dans laquelle tombent à cet égard beaucoup de -cultivateurs, c'est de trop restreindre l'emploi serpette. En effet, la taille, une taille sé- vére enléve seule aux Luculies ce port dé- hanché qu'on regrette de remarquer pres- que toujours chez ces plantes, quand elles sont mal conduites. Une taille appropriée avec intelligence peut seule les forcer à former buisson. Ainsi, au lieu de conser- ver les rameaux du sommet de la plante, ces rameaux produits de l'été précédent et qui doivent se ramifier eux-mémes, il faut les rabattre soigneusement jusqu'à un ou deux pouces de leur base. Il ré- sultera alors de cette opération, que deux, trois et méme quatre branches naitront là où une seule se serait développée; que le nombre de ces branches adventives augmentant chaque année dés la base de la plante, en accroitront la beauté en lui ötant ce cachet de nudité dont certains eultivateurs déplorent et cherchent si sou- vent la cause. Mais, de méme que les extrémes se tou- chent, il ne faut cependant pas que ce mode de traitement soit porté à l'excès; car s'il se développait trop de branches au sommet de vos plantes, celles-ci, en se génant entre elles, ne pourraient acquérir ce degré de vigueur nécessaire à la forma- tion des boutons floraux dont la sommité de chacune d'elles est destinée à se couvrir. D'un autre cóté , l'ampleur des feuilles ré- clamant chez ces plantes un espace propor- tionné à leurs dimensions, une partie d'en- tre elles privées d'air alors, par leur sserrement mutuel languiraient dans un teen incomplet et determine- raient la chute des plus inférieures. Le maintien des rameaux terminaux a LUCULIE DE PINCE. encore un mauvais résultat : C'est que, comme nous l'avons dit plus haut, les jeunes pousses s'y développent avant la fanaison des fleurs et privent ainsi ces plantes de leur saison de repos en les entre- tenant dans un état continuel d'excitation. Étant rabattues au contraire, et placées dans une serre froide en les privant d'eau jusques vers la fin de février, elles obtien- dront ainsi ce temps. d'arrét, d'inertie si nécessaire aux végétaux et dont ils jouissent librement à l'état de nature. Il est nécessaire, avant d'en provoquer de nouveau la végétation, de leur donner une terre nouvelle ainsi composée : + ter- reau de jardin potager, + terreau de feuilles consommées et + mousse hachée, le tout bien mélangé et auquel on aura ajouté un peu de guano (un 20* environ). C'est une grande erreur encore que de placer les Luculies à la chaleur immediate- ment aprés leur rempotage. Il est néces- saire, au contraire, de les laisser encore au froid pendant une semaine ou deux aprés cette operation, afin que les yeux destinés à végéter acquiérent un développement complet. En enlevant la terre usée on blesse souvent aussi les racines; et si les plantes sont soumises trop tót à une haute tempé- rature, les pousses paraissent avant que ces racines n'aient eu le temps de se refaire et de fournir à la plante le secours qu'elle doit en attendre. Durant les premiers temps de la pousse و‎ c'est dans une bâche tenue à 20° Réau- mur environ qu'il faut placer les Lueulies. Une báche tenue humide et. chaude dans la proportion indiquée est bien préférable dans ce but à une serre élevée. On y arrose ces plantes progressivement de plus en plus et on leur donne de l'air si la tem- pérature extérieure le permet. On aug- mente cet air à mesure que la saison avance tout en protégeant soigneusement ses jeunes plantes contre les rayons de soleil qui jamais ne doit luire directemen LUCULIE DE PINCE, sur elles. Vers la mi-juillet, la bâche n’est plus nécessaire; on en tire les Luculies pour les pince à l'ombre, le long d'un mur au nord, où l’on puisse toutefois les protéger contre les grands vents. On les laisse là ensuite jusqu’au commencement de septembre , époque vers laquelle on s’aper- ceyra que chaque branche sera terminée par des boutons à fleurs. Elles demandent alors à étre remises dans une báche close, mais sans chaleur artificielle. C'est une pratique bien perni- cieuse que celle de leur donner à cette époque beaucoup de chaleur : les fleurs sont bien plus amples, plus vigoureuses (plus colorées dans la Luculia gratissima), et durent bien plus longtemps , si , comme nous le conseillons, on les a amenées len- lement jusqu'à leur épanouissement com- plet. En méme temps, les feuilles ont aussi tout le délai nécessaire pour reprendre cette belle couleur d'un vert qui leur est particuliére. On voit, par les observations qui pré- cédent, que le traitement auquel on a jus- quici soumis les Luculies dans la serre chaude est loin d'étre le mieux approprié aux besoins de ces plantes. En effet. par cette méthode vicieuse elles y acquièrent une constitution debile qui rend chanceuse méme leur conservation en serre tempérée pendant leur floraison. Et alors, non seule- ment leurs fleurs sont comparativement pe- tites et de peu d'éclat mais les tiges sont gréles, démesurément allongées; enfin, loute l'économie de ces plantes se ressent de ce traitement inopportun. En les placant ainsi au pied d'un mur au nord, tout en les préservant soigneu- sement des rayons solaires (du 45 juillet au commencement de septembre) و‎ on a encore pour but de conserver à leurs feuil- les ce vert brillant dont nous avons parlé et qui contribue si puissamment à faire de chacune de ces plantes un objet vrai- ment ornemental. Toutefois, malgré ces 67 précautions , leurs feuilles se teignent souvent, quoiqu'à un faible degré, d'une légére nuance rougátre, coloration qu'elles perdent cependant plus tard dans la bä- che ou lors de l'épanouissement des fleurs, époque à laquelles les feuilles de ces plan- tes ont entiérement repris leur belle cou- leur premiére. Des remarques qui précédent et dont l'observation constitue les éléments d'une bonne culture applicable aux Luculies trai- tées en pots, il ne faut pas inférer que ces plantes ne sont pas susceptibles d'étre amenées à de grandes proportions, à for- mer de grands exemplaires , si on les traite en eonséquence; loin de là. Mais, comme certains autres végétaux une Luculie est uné plante désagréable à la vue, si, privée des secours d'une taille raisonnée et sou- vent renouvelée, on la laisse s'élancer et ` atteindre plus d'un métre d’elevation. Quand, au contraire, la taille en est bien dirigée cette plante peut acquérir deux métres environ de hauteur et conserver son caractere ornemental. Et certes, un bel exemplaire de Luculie d'une telle. di- mension est un splendide objet pendant sa floraison. A cette fin, on en plante quel- ques-unes en pleine terre dans le conser- vatoire, en leur ménageant la plus grande somme de lumiére possible tout en les y préservant des rayons directs du soleil. Il est essentiel que la place qu'on leur assi- gnera ne soit pas le centre d'un courant d'air froid, mais au contraire le milieu d'une atmosphére assez chargée d'humidité; qu'el- es y soient plantées dans un compost sem- blable à celui désigné plus haut; enfin que l'eau des arrosements puisse bien s'égouter. En suivant A la lettre ces instructions on les verra prospérer à vue d’eil d'une ma- niére remarquable et bientót leur florai- son sera magnifique. Au bout de deux ou trois années de croissance dans la méme terre, les Lu- eulies cultivées dans le conservatoire, s'ac- 68 commodent alors parfaitement d’un peu d’engrais bien pulverise (des tourteaux de l'une ou l'autre graine oléagineuse avec addition d'un peu de guano) et ce stimu- lant leur sera continué assez copieusement chaque année. Des cendres de bois et du charbon de bois pulvérisé sont encore des matières dont l'addition est trés-avanta- geuse soit qu'on cultive ces plantes en pots soit qu'on les livre à la pleine terre dans un conservatoire. A défaut de ces in- grédients on emploie de la brique pulvéri- sée; mais le charbon de bois et les cen- dres de bois ayant en outre un pouvoir PINCE’S. LUCULIE. nutritif certain, sont préférables sous tous les rapports. Je termine cet article en recommandant tout spécialement encore les précautions qu'exigent les arrosements; car chez les Luculies c'est un point bien essentiel à observer. Elles craignent la stagnation de l'eau à leurs racines et bien qu'elles aimenh à être copieusement arrosées, il faut qu’à leur base les tessons de poterie ou des gravats soient arrangés de manière à faz ciliter un prompt égouttement aux eaux d'arrosage. L. VH. Explication de la Figure. Fig. 1. Ovaire et style; ou a retranché le calyce pour les mettre en vue. PINCE'S LUCULIE. LUCULIA PINCEANA. ETYMoLoGIE. Luculia ist eine Veränderung des indischen Namens dieser Pflanze in Nepal. Natürliche Ordnung der Rubiaceen, Abth. der Cinchoneen. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. Wir haben an der Notiz und der Be- schreibung, die der Autor von dieser herr- lichen Rubiacee gegeben, weder etwas zu verändern noch beizufügen, sondern wol- len sie hier wörtlich wiedergeben. Nur im Interesse der neuen Arten, welche noch entdeckt werden könnten, halten wir es für nothwendig, eine bestimmtere, den Anfor- derungen der Wissenschaft mehr genügende Characteristik festzustellen. Bis jetzt kennen wir nur zwei Arten die- ser Gattung; Hooker bezeichnet dieselben auf folgende Weise : Luculia gratissima Sweet. Mit höckerigem Rande. Luculia Pinceana Hoox. Mit fünf gedoppelten öckern. rd. 4. Linn. | siehe oben. « Es gereicht uns zu einem wahren Ver- gnügen mit dem Beginn einer neuen Serie (der ar de des d Magazine un- sere Lese ner der prachtvollsten und ere Pflanzen zu unter- halten, welche jemals in den vorherge- henden Bänden mitgetheilt wurden. Ge- rechte Lobeserhebungen sind der Luculia gratissima durch unsere Correspondenten i der Mittheilung dieses schönen Strau- - ches gemacht worden; aber man kann, ohne dem Verdienste dieser Species den geringsten Abbruch zu thun, sagen, dass diejenige, von der hier die Rede ist, sie nicht weniger in Hinsicht der Grösse und Schönheit ihrer Blumen, als auch ihres starken und köstlichen Geruches bei wei- PINCE'S ۰ tem übertrifft. Uebrigens als Speeies ist sie gänzlich verschieden von der ۰ gratis- sima , der einzigen bis jetzt bekannten die- ser Gattung. Hinsichtlich des Wuchses und des üus- sern Ansehens sehen sich beide Arten bei- nahe gleich; die unserige jedoch hat breitere und kürzere Blütter so wie zusam- mengedrängtere Blattnerven; der Rand der Blumenkrone hat am Grunde fünf Paar hervorstehende Hóker, wovon je ein Paar sich am Einschnitte der Lappen be- ndet Sie wurde durch Pince, Gärtner in Exe- ter, aus Samen, den er aus Nepal erhalten hatte, gezogen und wird von ihm im tem- perirten Glashause kultivirt. Wir müssen noch bemerken, dass die hier beigefügte Figur nur ein Theil der grossen blühenden zusammengesetzten Afterdolde (Rispe) ist , welche, um vollstindig dargestellt werden zu pe ein Folioblatt erheischte. Ein bis 2 Meter hoch werdender og (dem Autor zufolge nur einige Fuss) mit zahlreichen gegenüberstehenden Zweigen und mehr ovalen als eirunden, ganzrandigen, vielnervigen Blättern ; Blatt- nerven sehr ausgebreitet und gedrängt. Blüthen am Ende der Zweige in 55 Centi- meter breiten Afterdolden, auf kurzen beblätterten Blüthenzweigen; Blüthen ober- halb rein weiss und köstlich riechend و‎ spä- Ge pg dem Weissen in véthiübesikofesóé d ; unterhalb röth- lich; Röhre karminroth. Vor allem aber unterscheidet sich diese Art von L. gra- tissima durch die fünf Paar Höcker (Nec- tarien der ältern Autoren) welche sich je an jedem Einschnitt des Randes be- finden. Der breite Rand des Kelches ist sehr hinfällig; Stempel und Staubgefässe in der Röhre — Narbe zwei- theilig. D Diese Beschreibung ist ohne Zweifel etwas kurz; aber der Mangel an einem blühenden Exemplare dieser erst kaum 69 auf dem Continente eingeführten Pflanze erlaubt uns nicht ausführlicher zu be- richten. Cu. L. Wir hoben zwar noch keine Gelegen- heit gehabt die verschiedenen Culturarten, welche ihr am zuträglichsten seyn kónn- ten, zu versuchen, da sie jedoch im Ha- bitus der Z. gratissima so nahe steht , auch gleiehes Vaterland mit dieser theilt, so bringen wir bei ihr dasselbe in An- wendung, was die Erfahrung uns in der Cultur dieser zuerst eingeführten Art gelehrt hat, Unbegreiflich ist es, dass man die Cultur der L. gratissima selbst bis jetzt so sehr vernachlässigt hat. Welche andere Pflanze wäre doch wohl geeigneter den Cultivateur für seine darauf verwendete Mühen zu entschädigen? Ihre dichten Blüthenbüschel vom zartesten rosaroth , ihre lange Dauer, der liebliche Geruch den sie fortwährend aushauchen, . .... alles dieses müsste doch dazu beitragen sie überall anzutreffen und sie zu einem bevorzugten Gaste unserer Gewächshäuser zu machen. Lasst uns daher die Ursachen jener Vernachlässigung aufsuchen und uns bemühen hier die Methoden anzugeben, deren Anwendung die gewünschten Resul- tate liefert. Die zwei bis jetzt bekannten Lueulien sind Pflanzen, deren natürlicher Habitus durch Kunst und Cultur veründert werden muss. Ohne von Zeit zu Zeit geschnitten zu werden, würden diese Pflanzen, welche nur wenige, aber um so viel lángere Zweige machen, niemals dem Auge angenehme Sträucher bilden. Nach der Blüthe, und selbst noch wührend derselben bilden die obern Spitzen der Zweige wieder neue Triebe, indess die Augen am untern Theile schlafen und sich nicht weiter entwickeln, wodurch eine missfällige Nackt- heit entsteht. Die Pflanzen würden nicht nur bis zur Hälfte ihrer Höhe alles Laub- werkes beraubt seyn, sondern in zwei bis 70 drei Jahren würde auch das alte überflüs- sige Holz auf Kosten des neuen Holzes so überhand nehmen , dass das letztere nicht mehr den zum Treiben nöthigen Saft er- halten könnte. Viele glaubten daher, sich nicht anders helfen zu können, um immer schöne Exem- plare zu besitzen , als jedes Jahr die alten Pflanzen wegzuwerfen und junge dafür anzuziehen. Wenn es auch schón ist, jedes Jahr eine gewisse Anzahl junger blühen- der Pflanzen zu haben, so ist es jedoch gewiss vorzuziehen, sich grosse bis zur Basis hin recht bezweigte Luculien heran- ubilden, was nur durch Aufbewahren und Cultiviren der alten Exemplare erlangt werden kann. Der Hauptfehler jedoch, worin viele Gärtner verfallen, ist, dass sie nicht genug schneiden. Durch Schneiden allein, ja selbst durch vieles Schneiden benimmt man den Luculien ihr natürli- ches, dem Auge aber so unangenehmes Aussehen, nur durch denSchnitt allein kann man sie zu Sträuchern bilden. Anstatt die im vorhergehenden Sommer an der Spitze er Pflanze neu entstandenen Zweige ste- hen zu lassen, schneidet man sie sorg- fältig ein oder zwei Zoll über ihrer Basis ab; hierdurch entsteht meist eine Anzahl von vier Zweigen, wo ohne Schmitt nur ein einziger entstanden wäre. Dieses Verfahren von Jahr zu Jahr, von dem untern Theile der Pflanze an, wiederholt, erhóht ihre Schönheit und benimmt ihr gänzlich das nackte Aussehen, was manche Gürtner so lange bedauert haben, ohne die Ursache davon finden zu kónnen. Ein altes Sprüchwort sagt uns jedoch : « Die Extreme berühren sich, » es ist daher anzuempfehlen , das Schneiden nicht bis in's Uebertriebene auszudehnen, da sich in diesem Falle leicht zu viele Zweige bilden könnten, welche durch ihr Dicht- stehen einander im Wachsthum beeinträch- tigen und. bewirken würden, dass nicht alle Zweige die nöthige Kraft erhalten, um PINCE'S LUCULIE. sich mit Blüthenknospen zu bedecken. An- drerseits erfordert auch schon die Breite der Blätter einen verhältnissmässigen Raum; und würden diese sich unter einander: die Luft berauben, so wäre ein Abfallen der- selben im Innern des Strauches die unver- meidliche Folge davon. Das Beibehalten der obern Spitzen der Zweige zieht jedoch noch eine. andere schlechte Folge nach sich; nämlich, wie früher bemerkt, kommen die jungen Triebe schon ehe noch die Blüthen vorbei sind, hervor, und die Pflanze,auf diese Weise ihrer Ruhezeit beraubt, bleibt in einem fort- während überreitzten Zustande. Zurück- geschnitten jedoch stellt man sie ins Kalt- aus und lässt sie ohne Wasser bis gegen Ende Februar. Bevor man aber die Pflanzen von neuem vermittelst Wärme zum Wachsthume an- treibt, ist es nöthig ihre Wurzeln mit fri- scher Erde zu versehen, welche zur Hälfte aus leichter Compost- und halb aus Laub- erde, mit ein zwanzig Theil Guano ver-. mischt, besteht. Die Luculie darf nicht gleich nach dem Verpflanzen der Hitze ausgesetzt werden, sondern muss vielmehr noch eine oder zwei Wochen im Kalthause bleiben, indem diese Ruhe auf das spätere Austreiben der schon vorhandenen Augen von grossem Einflusse ist. Häufig werden beim Verpflanzen die Wurzeln beschädigt, und wird die Pflanze dann gleich einer höhern Temperatur un- terworfen, so erscheinen die neuen Triebe schon bevor sich noch genug neue Wurzeln gebildet haben, um die Pflanze hinlänglich zu ernähren. Wenn sie zu treiben anfangen و‎ 0 bringt man sie in Treibkästen, die un- gefähr auf 20° Reaumur Wärme zu hal- ten sind; hier im Verhältniss zu dieser Wärme feucht gehalten ist ein solcher Standort einem erhöhten Glashause bei weitem vorzuziehen. Man begiesst die Pflanzen immer mehr und mehr und gibt PINCE'S LUCULIE. 71 ihnen Luft, wenn die äussere Temperatur dies erlaubt. Je mehr die Jahreszeit vor- rückt, desto mehr Luft gibt man, nur ist darauf zu sehen, dass die jungen Pflanzen niemals unmittelbar den Sonnenstrahlen ausgesetzt sind. Mitte Juli kann man sie gegen eine nach Norden liegende Mauer in’s Freie stellen, wo sie aber doch keines- falls dem starken Winde ausgesetzt seyn dürfen. Hier lässt man sie bis zu Anfang September, um welche Zeit die Spitzen aller Zweige sich mit Blüthenknospen be- deckt haben. Sie müssen alsdann wieder unter Glas in geschlossene Räume gebracht werden , haben aber keine künstliche Wärme nöthig, und ist viele Hitze ihnen sogar verderblich. Die nur langsam, nach und nach zur Entwickelung gebrachte L. gratissima hat viel grössere, kräf- tigere, schöner gefärbte Blüthen und dauert länger. Bei einer langsamen Ent- wickelung haben auch die Blätter der Pflanze die gehörige Zeit, um ihre schöne grüne Farbe anzunehmen. Durch die vorstehenden Bemerkungen sieht men, e? die gewöhnlich in unsern W ei den Luculien angewandte Behandlung bd weitem nicht die diesen Pflanzen angemessene ist. Durch diese fehlerhafte Behandlung werden die Pflan- zen schwächlich, so dass es selbst be- denklich wird, dieselben während ih- rer Blüthezeit im Kalthause aufzube- wahren. Ihre Blüthen sind nicht allein weit geringer an Ausbildung und Schön- heit, sondern die Zweige sind auch ge- brechlich, unverhältnissmässig lang und der ganze Organismus der Pflanze krank- haft. Wenn man die Luculien vom halben Juli bis zu Anfang September an eine gegen Norden liegende Mauer stellt, wo sie gegen die Sonnenstrahlen hinreichend geschützt sind, so bezweckt man dadurch ferner, den Blättern das brillante Grün zu erhalten, welches so sehr dazu beiträgt, diese Pflanze zu einer wirklichen Zierde unserer Sammlungen zu machen, Unge- achtet dieser Vorsichtsmassregeln bekom- men die Blätter dennoch einen, wenn auch nur schwachen, röthlichen Anschein, den sie jedoch später im Glaskasten, sobald die Blüthen sich öffnen, wieder verlieren und ihre frühere schöne Farbe annehmen. Aus den vorhergehenden Beobachtun- gen, welche die wesentlichen Grundsätze einer guten, bei den in Töpfen gezogenen Luculien anwendbaren Cultur ausmachen, darf man jedoch nicht folgern, dass diese Pflanzen, so behandelt, nicht zu grossen Exemplaren herangebildet werden könn- ten. Da dieselben, wie auch verschie- dene andere Gewächse dieser Art ein nicht gefälliges Ansehen erlangen, wenn man sie nicht einem beständigen Zurück- schneiden unterwirft, sondern sie bis zu zwei Fuss Höhe und mehr aufschiessen lässt, so kann man im Gegentheil durch ein sorgfältiges Schneiden diese Pflanze eine Höhe von 5-6 Fuss erreichen lassen, ohne ihr an Zierde Abbruch zu thun. Und wahr- lich ein schönes blühendes Exemplar von einer solchen Grösse ist etwas Prachtvolles. Diesen Zweck vollkommen zu erreichen pflanzt man die Luculien ins freie Beet im Conservatorium, und gibt ihnen soviel Licht als möglich, ohne sie jedoch unmittelbar den Sonnenstrahlen auszusetzen. Wohl zu beachten ist hierbei, dass die Stelle, wel- che man für sie wählt, nicht einem bestän- digen kalten Luftzuge ausgesetzt sey , son- dern im Gegentheile einen gewissen Grad von Feuchtigheit besitze, dass man sie in die schon oben angegebene Erdmischung pflanze, und dass beim Begiessen das Was- ser guten Abzug habe. Befolgt man die- ses alles pünktlich, so wird man die Luculien bewundernswürdig gedeihen und einen prüchtigen Blüthestand erreichen sehen Haben die im Conservatorium culti- virten Luculien 2-5 Jahre in derselben 10 72 PINCE'S LUCULIE. Erde gestanden, so ertragen sie sehr gut ein wenig klein gemachten Dünger (Kuchen von irgend einem oelgebenden Samen mit ein wenig Guano vermischt) womit man jedes Jahr hinreichend fortfáhrt. Holzasche und zerriebene Holzkohlen kónnen noch mit Vortheil beigefüugt werden, ganz gleich ob die Pflanzen in Tópfen oder im freien Grunde im Conservatorium cultivirt wer- den; in Ermamgelung dieser beiden In- gredienzien kann man sie auch durch zerriebene Ziegel ersetzen. Das Begiessen ist auch noch ein wesentlicher Punkt bei Behandlung der Luculien : Obgleich sie ziemlich viel Wasser lieben , so fürchten sie doch beständige Nässe an den Wurzeln. Die Erde und namentlich das Abzugsloch in den Töpfen muss so beschaffen sein, dass das Wasser frei abfliessen kan. L. VH. d E 7 nn 7 موی رت‎ Kork. CORREA ۰, oo Diosmaceæ $ Boronieæ. 一 Octandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS. — Correa Smitu. Linn. Trans. I 19 Cg cupulaeformis, subin gerrimu: ilo us. Corolla hypogyna, petalis aequilonga v. exserta, quatuor iisdem opposita breviora; filamenta libera, glabra, i dilatata; antherae introrsae, bilo- ra basim insertae, lon- revi, ambi unilocularia, pilis stellatis dense congestis velata Ovula in loculis gemina, suturae ventrali super- posite inserta, superius adscendens, inferius pen- dulum. Styli ex ovariorum angulo interiore in Capsula tetracocca, coceis nonnullis saepe abor- elastice bilobo, basi seminifero, abortu mono- spermo © E LS > + + + Li d 7 umbilico ventrali. Embryo in axi albuminis car- nosi rectus, teres, gracilis, radicula supera.— Fru tices, in ng orientali et australi indigeni e stellata densa tomentosi osi v. pulve- Enpticn. Gen. Pl 6012. Mazentoxeron Labill. Voy. 11, II, Correas Horcc. Ver- zeichn. 168. Antomarchia, Corra Hort. Ripul., app. II. 345. CHARACT. SPECIEI. — Planta hybrida, ex icolor PAXTON C. pulchella et alba orta? bo degen tivis, bivalvibus; endocarpio cartilagineo, soluto, !) in Mag. of Bot. t. 9, fo 268. cum. ic. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. TWO-COLOURED FLOWERED CORREA. CORREA BICOLOR. GENERIC CHARACTER | see above. SPECIFIC CHARACTER by publishing a drawing of that o ject, however beautiful it may be. i Some of the indistinctiveness which results in general cases, has, we fully believe, ecg? i i i which, i ecidedly D D D D D ۰ heir isti ent modification of their properties 5 likely to remove t novel or distinct, that no subsequ pedibus dts "um? limb, which are singularly large, are purely white within, and the prominent yellow stamens constitute a pretty relief. Its habit is 7% CORREE A FLEURS DE DEUX COULEURS, neat, but not remarkable, and the foliage is tolerably good, with a slight tinge of brown on the under side. With its allies, it is valuable for blooming through the winter months; when it renders the greenhouse gay for a very considerable period. Placed among the crimson-flowered hy a most delightful variety, and is very easely cultivated in a light loamy brids, it creates Increase may be soil, effected either by cuttings, or by grafting it on stocks of C. pulchella, C. alba, or C. speciosa, At Mr. Knight's, of the King's Road, Chelsea, where we procured our drawing in the autumn of 1840, the plant is now blooming most ق153۲‎ and is both elegant and ornamental. CORRÉE A FLEURS DE DEUX COULEURS. CORREA BICOLOR. Erym. J. Correa de Serra, botaniste portugais. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES SPÉCIFIQUES Le second quart du dix-neuvième siècle sera célèbre dans les fastes de l'horticul- ture par deux actes d’une haute impor- tance, qui honoreront les jardiniers de nos jours devant leurs descendants futurs. Le premier est un progrès immense qui a atteint une extension illimitée : c'est la . multiplication des végétaux poussée jus- qu'aux limites du possible; le second, veri- table conquéte de notre époque, à peu prés inconnue à nos pères, c’est hybridisation : procédé qui fait qu'à l'instar du créateur, l'homme aussi crée des plantes presque à sa convenance, et peut dire, comme le créateur encore : toi, nais et sois de telle ou telle facon...! Pouvoir divin! resource infinie, dont, hélas! des mains ignares et profanes abusent trop souvent! De tels impies devraient éprouver le sort de ce téméraire qui voulut un jour, de ses mains faibles et inexpérimentées, con- duire le char du soleil et que le souverain maitre des Dieux, irrité de son audace و‎ frappa de sa foudre et précipita dans l'Éridan. Intonat, et dextra libratum fulmen ab aure Misit in Aurigam. At Phaëton , rutilos flamma populante capillos, | voyez ci-dessus. Volvitur in præceps, longoque per aera tractu POUR: SUID E E e و‎ Excipit Eridanus, spumantiaque abluit ora. Ov. IL vi. Mais laissons toute image, toute reminis- cence poétiques (poésie et horticulture devraient cependant être sœurs; le seront- elles?) et disons simplement que l'hybri- disation est une noble faculté, une haute puissance dont les habiles seuls devraient pouvoir user. Sans parler iei des mille merveilles vé- gétales que nos jardins doivent à l'hybri- disation et que nous pourrions citer parmi maintes familles du plus attrayant des trois régnes (vieux style!) nous dirons, au moins, sur la charmante plante, dont on voit ci-contre une belle figure empruntée au Magazine of Botany, quelques mots que nous puiserons également dans le texte de ce recueil. n ne connait pas l'origine certaine de cette hybride, qu'on croit provenir du eroisement des Correa pulchella et alba. Elle tient, en effet, de l'une et de l'autre par la forme des fleurs et du feuillage; le calyce couleur rose des fleurs de la première, le blanc pur de celles de la CORREE A FLEURS DE DEUX COULEURS. 75 seconde se trouvent agréablement combi- nées dans elle et ce mélange fait de la plante un objet vraiment ornemental pour nos serres froides. La profondeur des lobes du limbe floral, leur ampleur, leur dis- position presque enroulée-réfléchie , la dis- tinguent cependant nettement des deux es- peces mémes et pourraient faire douter de sa filiation. Comme ses congénéres, comme cette myriade de leurs délicates et gracieuses compatriotes, elle fleurit chez nous pen- dant que l'hiver désole notre inhospita- lier climat, et offre un charmant aspect, groupée avec les eis les Diosma les Epacris, les Crowea, les B anksia, les Protea, les Plat en les " Chori sema, etc., ete., de la Nouvelle-Hollande et de l'Australie entiére. Cn. L. Réduits il y a peu de temps encore aux Correa speciosa, virens, pulchella , alba et rufa, ce genre laissait bien à désirer; mais aujourd'hui que l'art a créé des hybrides dont les feuillages divers tiennent à la fois de la beauté de ceux des C. rufa, C. Gre- villii, etc., et dont les fleurs participent des qualités inhérentes aux meilleures es- peces du genre, aujourd'hui, disons-nous, les corrées sont. de mode et fort recher- chées. Les plus jolies corbeilles, en hiver surtout, seraient incomplétes si quelques rameaux de correa ne venaient méler leurs élégantes fleurs à celles d'autres plantes choisies. Toutes les Corrées sont d'une culture tres-facile. On les tient dans l'orangerie pendant l'hiver et dehors pendant l'été, en usant là, à leur égard, des moyens de conservation que nous avons indiqués à la page 25 de ce volume. Les Corrées sans étre sujettes à filer demandent cependant à étre assez souvent pincées, afin de former de jolis buissons. Ces plantes, chaque année, se couvrent de milliers de fleurs dont la fraicheur sub- siste pendant des mois entiers. Leur rem- potage se fait à l'époque de leur repos, lequel est habituellement de courte durée (en juillet-aoüt). Elles aiment un sol mé- langé, composé de deux tiers de terreau de feuilles bien comsommé et un tiers de sable fin; la base des pots doit étre bien garnie de tessons. On leur donne de l'eau en abondance pendant l'été, mais on la ménage pendant l'hiver. On les multiplie assez facilement de graines, de boutures, de marcoltes et de greffes. De graines : A cet effet on a eu soin pendant la floraison de les féconder artifi- eiellement en choisissant pour cette opé- ration le milieu d’une journée favorisée "un beau soleil printanier. Pour opérer un croisement aussi rationnel qu’avanta- geux à l'opérateur, on choisit les espèces et les variétés les plus belles et les plus éloi- gnées par leur coloris, en ayant soin de n'admettre pour porte-graines que celles qui se distinguent par leur vigueur et leurs corolles de la plus belle forme. Une fois les fruits noués on a soin de ne pas laisser les méres manquer d'eau car la chute des capsules avant la maturité des graines s'en- suivrait inévitablement. Aprés la récolte des graines on les eon- serve dans du sable see, à labri de la gélée et de l'humidité jusqu'au premier printemps , moment des semailles. On séme dans des terrines pleines d'une terre ana- logue à celle que nous venons de désigner et on recouvre le semis d'un peu de sable fin pour empécher la naissance de la mousse. Ces terrines sont placées dans une bonne serre tempérée ou le jeune plant ne tarde pas à se développer. De boutures : Celles-ci se font presqu'en toute saison, pourvu qu'on ait soin de les couper sur du bois de l'année. On peut les faire à froid sous cloche ou sur couche tiéde et sous eloche. Dans ce dernier cas 76 on essuie soigneusement ces Cloches tous les trois ou quatre jours pour éviter l'humidité ambiante. De greffe : La multiplication par le gref- fage est préférable aux moyens ci-dessus indiqués, parce qu'elle fournit des exem- plaires plus promptement et d'une végéta- tion plus vigoureuse. La greffe en approche exécutée au prin- temps n'est plus usitée dans ce pays-ci. La greffe en fente et la pose de cóté sont seules en usage. La Correa Grevillii est celle avec laquelle toutes les sortes s'identi- fient le mieux. Les plantes qui provien- nent de cette greffe sont belles et vigou- reuses; leurs fleurs sont plus amples que celles qui se développent sur des individus greffés sur les C. alba ou rufa. Les varié- tés greffées sur cette derniére croissent lentement ; leurs feuilles, leurs fleurs sont moins grandes, mais par contre celles-ci se montrent en plus grande abondance dans ce dernier cas. ZWEIFARBIGE CORREE, Quels que soient les sujets on opere presqu'en toute saison sous cloche et mieux en serre, sous chássis : les greffes s'y conservent plus saines, et les racines des sujets ne s'y endommagent pas comme quand ces plantes sont travaillées sous cloche. Les greffes étant reprises il est une pré- caution qu'on ne doit jamais négliger de prendre : c'est de n'enlever que peu à peu les branches du sujet. De marcottes : Cet antique mode de pro- pagation n'est usité que quand les autres procédés font défaut. Destruction des insectes : Le revers des feuilles des Corrées et leurs tiges portent quelquefois des insectes qu'on détruit faci- lement à l'aide d'une fumigation de tabac faite en lieu clos. On les enléve aussi à l'aide d'une brosse un peu dure qu'on trempe à plusieurs reprises dans une eau de savon noir trés-concentrée. H‏ نبا 27 98 1: 11 ۸ 15 16 1 6: ۲ CORREE. CORREA BICOLOR. ETYMOLOGIE : Benannt nach J. Correa de Serra, einem portugiesischen Botaniker. Natürliche Ordnung der Diosmaceen و‎ Abth. der Boronieen. — Cl. VIII. Ord. 1. Lin. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. Ohne hier von den tausend Wundern der Pflanzenwelt zu reden, welche unsere Gärten der künstlichen Befruchtung ver- danken, und deren wir aus einer gros- sen Anzahl Familien dieses anziehendsten der drei natürlichen Reiche anführen kónnten, sei es uns zum wenigsten er- laubt, einige Worte über die reizende, auf beigefügter Tafel abgebildete Pflanze mit- zutheilen, (Figur und Text sind aus Pax- ton's Magazine of Botany entlehnt). eg, siehe oben. Über den Ursprung dieser Hybride ist man noch einigermassen in Ungewissheit; man glaubt aber, dieselbe sei aus künstlicher Befruchtung der Correa pulchella und alba entstanden. Sie hat auch in der That einiges von der Blume der einen und von den Blättern der andern Species. Das schöne rosa roth der ersten und das reine weis der zweiten finden sich hier auf das angenehm- ste vereinigt, und machen diese Pflanze zu einer wahren Zierden unserer Kalthäuser. ZWEIFARBIGE CORREE. Die sehr tiefen Einschnitte des Blumen- randes, deren Breite, so wie die zurück- gebogenen, auswürts gerollten Lappen un- terscheiden sie jedoch auffallend von den beiden Mutterpflanzen, so dass man wohl geneigt sein möchte, an dem besagten Ur- sprunge zu zweifeln. So wie viele ihrer Verwandten aus dem- selben Vaterlande blüht sie bei uns im Win- ter und nimmt sich besonders schón aus zwischen den Acacien, Diosmen, Epacris, Croween, Banksien, Proteen, Platylobien, Chorizemen, und den andern neuhollän- dischen Pflanzen. Cn. L. So lange wir auf Correa speciosa, virens, pulchella, alba und rufa allein beschränkt waren, blieb uns noch Manches zu wün- schen übrig; jetzt aber, wo wir durch künstliche Befruchtung Varietäten geschaf- fen haben , deren verschiedenes Laubwerk demjenigen der Correa rufa, und C. Gre- villei gleichsteht , deren Blüthen denen der schönsten Species dieser Gattung nicht nachstehen, jetzt, sagen wir, sind die Cor- reen beliebt, ja sogar gesucht : die schón- sten Blumentische im Winter sind un- vollständig, wenn keine Correen darauf sind. Ihre Cultur ist sehr einfach. Im Winter hält man sie im Kalthause, während des Sommers im Freien, muss jedoch die S. 25 dieses Heftes angegebene Cultur- methode auch zu ihrer Erhaltung anwen- den. Die Correen, ohne ihr schlankes Aufschiessen befürchten zu müssen, er- fordern dennoch, dass man die Spitzen ihrer Zweige zurückschneidet, um so hüb- schere Sträucher zu bilden. Jedes Jahr sind diese Pflanzen mit tausenden von Blü- then bedeckt, die Monate lang dauern. Das Verpflanzen geschieht während ihrer nur kurzen Ruhezeit, welche gewöhnlich vom Juli bis August dauert. Die Erdmischung, welche ihnen am meisten zusagt, besteht 77 aus $ gut verrotteter Lauberde und : fei- nem Sande; der Boden des Topfes muss mit einer reichlichen Lage kleiner Topf- scherben angefüllt seyn; im Sommer so viel Wasser als möglich, ein mässigeres Begies- sen während des Winters. — Man ver- mehrt sie durch Samen, Stecklinge, Pfropf- reiser und durch Absenker. Durch Samen : Um daraus Varietä- ten zu gewinnen, muss man während der Blüthezeit eine künstliche Befruch- tung anwenden, wozu die Mitte heiterer Frühlingstage die geeignetste Zeit ist. Für iese Kreuzung wählt man die durch ihre Färbung am weitesten von einander entfernten Species und Varietäten, so wie man zum Befruchten den Blüthenstaub nur von solchen Sorten nimmt und zum Sa- mentragen nur solche bestimmt , wel- che sich durch ihre schönen Corollen auszeichnen. Nach geschehener Befruch- tung darf man es ihnen nicht an Wasser fehlen lassen, da sonst das Abfallen der Knospen, bevor die Samen reif, die unaus- bleibliche Folge davon seyn würde. Den geärndteten Samen bewahrt man in trock- nem Sande, aber gut gegen Kälte und Feudhtigkeit geschützt, bis zum Anfange des Frühlings, die Zeit der Aussaat. Man säet denselben in flache Töpfe, die mit schon oben besprochener Erde angefüllt sind. Die Oberfläche dieser Erde wird mit etwas Sand bedeckt, wodurch man das Wachsen des Mooses verhindert. Man stellt diese Töpfe in ein temperirtes Haus, wo die jungen Sämlinge sich baldigst entwickeln. Durch Stecklinge : Diese kann man fast zu jeder Zeit machen, nur ist darauf zu achten , dass man von dem im letzten Jahre getriebenen Holze nimmt. Man macht sie im Kalten oder in einem etwas warmen Beete, allezeit unter Glocken. Die Ver- mehrung durch Pfropfreiser ist jedoch vorzuziehen, da sich dadurch schneller kräftigere Exemplare bilden. 78 ZWEIFARBIGE CORREE. Durch Absenker : Diese alte Methode wird nur dann angewandt, wenn die an- dern Verfahrungsarten misslungen. Durch Pfropfreiser : Das Absäugen im Frühjahr ist in unserm Lande nicht mehr im Gebrauch. Das Pfropfen in den Spalt, oder das gewöhnliche Anplatten sind allein gebräuchlich. Die Correa Grevillei ist die- jenige, auf welcher alle Sorten am besten gedeihen. Die Pflanzen, welche auf sie gepfropft , werden schön und kräftig, auch ihre Blumen werden grösser, als wenn C. alba oder rufa zu Unterlagen gedient haben, Letztere Species wird jedoch auch oft dazu benutzt ; die Reiser wachsen auf derselben zwar weit langsamer und ihre Blüthen und Blumen sind nicht so gross, sind aber bei weitem zahlreicher als wenn auf €. Grevillei veredelt ist. Gleichviel auf welche Species man pfropft, man kann es doch fast zu jeder Jahreszeit thun, und zwar unter Glocken, oder besser noch unter geschlossenen Glas- kasten im Gewächshause. Die Edelreiser bleiben da gesunder, und die Wurzeln der Stämme leiden nicht so viel, als wenn die Pflanzen unter Glocken cultivirt wer- den. Wenn die Verbindung des Reises mit dem Wildling vor sich gegangen, so ist folgende Vorsichtsmassregel ja nicht zu versäumen, nämlich : die Zweige des letzteren nur nach und nach wegzu- nehmen. Mittel gegen die Insecten : Die Rück- seite der Blätter und Zweige der Correen sind häufig mit weissen Schildläusen be- deckt, welche man leicht vermittelst Ta- backräucherung, oder auch durch Abwa- schen mit einer ein wenig harten und in Seifenwasser getauchten Bürste, vertilgen kann. L. VH. . E PD PML Loru f 9 le ACHIMENES ۸۰۸ Gesneriaceæ Ÿ Gesnereæ. 一 Didynamia-Angiospermia. CHARACT. Haras — AchimenesP.BnowNE Jam. istubo eum ovarii basi conna to, Corolla ari cinctum, uniloculare, placentis iere ‚parie- talibus bi lobis. Ovula plurima, in funiculis bre- vibus anatr ropa E obsolete bilobum. Capsula coriacea Mud j vi Sie carnosi ehe cotyledo s brevibus obtusis, radicula umbilicu m spectante en — Herbae Americae tropicae pub stolo- il scentes squamosis hypogaeis v. inte SC m azillari-‏ پیب erennantes; foliis oppositis ternatis ser ratis,‏ flor us axillaribus, solitariis v. paucis aggrega- tis; corollis coccineis (miniatis, Marta v. lilaci- nis, rubro-punctatis v. vari - is). Trevirana Wildenow Serge . 637. Sr gt 65. t. 226. f. 2. SCH ec? نج‎ + Mag. Pesci P. Brown. Pe xi umneae sp. js Stee sp. Sco a erg? esoe: n, Gen. Pl. € E additam. ) CHARACT. geg eid = Achimenes wer GARDN. Herb. bras. 5875 in Hook. ic. Tota Mrs foliis petiolatis, pr As ovalis asi obtusis, argute subduplicato- us ies gen. Bot uli lecurvo, li sae Maien e fimbria a. ERG um wn inferiore solummodo fimbriato ! (leone Hooxent supra 6 b. Coro de "bis omnibus grosse fimbriatis! (Icone de qua agitur!) Hook. Bot. Mag. t. 3993. Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. ACHIMENES MULTIFLORA. MANY-FLOWERED ۰ CLASS AND ORDER. NATURAL ORDER . . GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYNONYMS. see above. This very beautiful stove plant inhabits dry banks, in woods, on the Serra de Santa Brida, and near Villa de Arayos, in the province of Goyaz, Brazil, and sheila were sent home from thence by Mr. Gardner, its discoyerer. The plants flowered first at the Royal Botanic Garden of Glasgow , and then at Kew, where our figure was made, The autumn has been its season f blossoming with us, and it continues long in that state, a succession of flowers —€— expanding. The fringe on the limb of the corolla is extremely variable. In the figure taken from the dried specimen in « leones Plantarum » above quoted, the lower lobe is alone een and that imperfectly. In our plant, all the lobes are deeply so. The whole habit of the species is so extremely like that of GLOXINIA icthyostoma Igel in e Plant. t. 472), that it seems contrary to nature to place it in a differend Genus; but pea sai that, the bifid stigma, and entire annulus of this plant, prove it to belong 3 Achim Descr. An annual, according to Mr € en ; every-where hairy, except the corolla. Stem simple, about a foot high. Leave es opposite, shortly petiolate ovate, Peduncles axillary, solitary, bracteated, three-flowered. Calyx half-superior, five-cle linear. Corolla nearly two gie long, deep lilae within, paler without, especially the tube : this 11 80 MANY-FLOWERED ACHIMENES. latter is funnel-shaped, eurved downwards, slightly Ke at the base; the limb oblique, of five nearly equal , rounded pen , strongly fimbriated at the margin geng four, didynamous, with the rudiment of a fifth : anthers cordate, united into a cross. Cen ovate, the free part hairy, surrounded by an SCH annular disk. Style about equal in length with the tube. Stigma cla- vate, bifid. Fig. 1. Pistil. 2. Stamens : — magnified. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. MANY-FLOWERED ACHIMENES. ACHIMENES MULTIFLORA. Except the statement respecting its habitude, we have taken the above N from the Bota- nical Magazine, where the plant is said to be « an annual according to Mr. Gardner. ”We learn, however, that it is as much a perennial as A. longiflora, or A. coccinea , at is has rai multiplied as readily as those species by the numerous tubers which it produces from its roots. In this character, — it has proved to be much more valuable ed was expected; and, on account of its great beauty, it will most likely soon be as much grown as the now common A. longiflora. Sir W. J. Booker mentions, in the work previously pidas to, that it « inhabits dry banks in woods, in the Serra de Santa Brida, and near Villa de Arayos, in the province of Goyaz, Brazil. » The first appearance of its flowers in this country was, we believe, in the Glasgow Botanic Gar- dens of Kew. A short time subsequently, it blossomed well in the nursery of Mr. Glendinning, at Turnham Green, and our artist prepared the drawing now given from this place. "Writing to us concerning it, Mr. Glendinning says, that it seems more impatient of moisture than a of the other species; a circumstance which is readily accounted for by reference to its native locality. Keeping this in mind, it should be potted in a partieularly well-drained earth, and و‎ not to have too much pot-room. The common mixture of sandy loam and heath-soil will leafmould. It should have a rather dry place in a warm greenhouse or cool stove, and be kept torpid during winter On account of the peculiar colour of its flowers,—which is not a decided blue, but has a con- siderable dash of pink in it, and approaches to deep lilae, —together with their pleasingly fringed margin, and the profusion in which they are borne, this species is so very distinct that it will assuredly be much sought by the cultivator; and will no doubt be employed by the hybridist in extending that delightful variety in the race, which the introductions of the last two or three years have contributed so much to increase, ACHIMÈNE A FLEURS NOMBREUSES. 81 ACHIMENE A FLEURS NOMBREUSES. ACHIMENES MULTIFLORA. Eryn. L'origine de ce mot (1) n'a jamais été دی و‎ On ne sait même de quelle langue il a pu être dérivé! Smith conjecture qu'il vie t du grec, dont en effet il a la forme, et dit qu'il est formé de e privatif et ai KOL Es sec. Smith) faire mauvais Kee (qui fleu- rit pendant ie beau جد‎ Gesnériacées, tribu des Gesnériées-Beslériées. — Didynamie-Angiospermie. CARACTERES GENERIQUES CARACTERES SPECIFIQUES Parmi le grand nombre de plantes recueillies au Bresil par Gardner, col- lecteur pour le compte de divers jardins botaniques de la Grande-Bretagne (Kew, Glasgow, etc.) on peut citer, comme l’une des plus intéressantes, celle dont il s'agit iei, et qu'il découvrit sur les lisieres des bois sur la Serra (montagne) de Santa Brida et prés e la ville de Arayos, pro- vinee de Goya Elle n'est jis annuelle, comme l'avait avancé ce voyageur; car, comme ses con- sœurs, elle émet de ses racines des tuber- cules rhizomatiques par lesquels se perpé- tue lespèce. La frange qui en décore les lobes corolléens parait être plus ou moins distincte et prononcée selon les indivi- dus. Ainsi, dans celui représenté d’abord dans les Icones de Hooker (l. c.). La frange est presque nulle et n'existe que sur le lobe inférieur de la corolle. Dans l'individu figuré ci-contre, elle borde tous les lobes et s'allonge surtout sur les trois inférieurs. L'Achimenes multiflora (lépithète fim- r l'amusement des lecteurs , amateurs d ع وه و بای‎ nous répétons ici une no A 1) سوط‎ (sub Bee pieta v. infra) note —_— d'une m « Un ami classique a avaneé que victor nn des guerr comme ri interpré menes es), te A u (A. coceinea) en raison de la couleur ecarlate de ses fleurs np mot (dehimenes) dei probablem mm.» selon } voyez ci-dessus. briata eût été plus justement appliquée) s'éléve environ de 55 à 40 centimètres de hauteur. La tige parait en être simple et, à l'exception de la corolle, toute la plante est couverte de poils. Les feuilles en sont opposées (ou ternées!) brièvement pétio- lées, surtout les supérieures و‎ ovées و‎ subatténuées-aiguës, assez fortement den- tées, d'un vert sombre en dessus, påle en dessous, parsemées de poils ralis: épars. Pédoncules axillaires, solitaires و‎ tri- flores. Calyce semi-supére, fendu profon- dément en cing lobes oblongs-linéaires و‎ obtus, ciliés, subétalés. Corolle nutante ; tube arqué-subventru en dessous , infundi- buliforme و‎ d'un lilas pâle, légèrement gib- beux à la base; limbe trés-ample, étalé relevé-dressé en dessus, d'un riche lilas légèrement violacé, à cing lobes presque égaux, bordés de dents linéaires (frange) distantes chez les deux supérieurs, assez rapprochées et plus allongées chez les trois inférieurs. Disque annulaire peu distinct , entier. Ovaire arrondi-conique , velu ; stig- mate bifide. e du Botanical Magazine e nous saine littéralement : Un oi de Perse, « bellorum jp ens ué au premier Achi- l'écrit Achimenes? — Lyrrieton, voilà pourquo ét s! Browne iesen auteur "ls nom, Ubi duis casto ‘érudit a Wisi rya sinu ? 82 Par les deux derniers caracteres que nous venons de citer (le disque et le stigmate) et surtout par son port et son euillage, cette belle plante appartient bien aux Achimenes, mais en en jugeant d’apres la-forme exterieure de ses fleurs seulement, on la prendrait pour un Gloxi- nia. Ce sera pour les amateurs, en raison du nombre, de la gräce et du jolis coloris de ses fleurs, un objet de prédilection. Elle est encore très-rare dans les jardins (avril 1845). Cn. L. En ce moment nous possédons déjà huit espèces d’Achimènes (A. longiflora, gran- diflora, coccinea, pedunculata, rosea, mul- tiflora, hirsuta, picta) et ce nombre ne peut tarder à s'accroitre encore en raison des nouveautés du méme genre dont l'Eu- rope attend chaque jour et avec impatience l'arrivée de leur patrie, contrée inépuisable en brillants végétaux de toute sorte. Dans leur pays natal toutes les Achimenes croissent à l'ombre des grands arbres, tan- töt dans les bifurcations de leurs trones; tantót dans les fissures des rochers que le temps a rempli d'un humus végétal. Là, elles se perpétuent au moyen des nom- breux tubereules qu'elles émettent de leurs rhizómes. Sous les tropiques, comme on sait, la saison des grandes chaleurs est aussi celle des grandes pluies : c'est pendant ce temps que végétent et que fleurissent les Achiménes. Elles restent au contraire dans l'inertie pendant la saison séche. Alors dé- pouillées de tiges et de feuilles la plupart de leurs nombreuses espèces inconnues jusqu'ici, échappent aisément pendant cette longue période aux recherches avi- des de nos explorateurs. Toutefois aussitôt quil a le bonheur d'en découvrir une, le colleeteur n'éprouve aucune difficulté à en enlever leurs nombreux rhizómes qu'il peut expédier en Europe en toute süreté ; ACHIMENE A FLEURS NOMBREUSES. car ees tubercules se conservent parfaite- ment quand on a soin de les emballer dans de la mousse séche entremélée d'un peu de terreau de feuilles. CULTURE EN Europe. Aussitôt arrivées à leur destination en Europe, ces racines doivent étre plantées dans des vases qu'on remplit d'un bon terreau de feuilles et u'on place sur une tablette séche de la serre chaude. Vers la fin de janvier, ces plantes sor- tent de l'état de torpeur dans lequel elles ont dû passer l'hiver. On les plante isolé- ment alors dans des pots peu profonds remplis de terreau frais, et on les soumet à l’action vivifiante d'une bonne bâche .dont l'atmosphére doit étre humide et chaude. Là elles ne tardent pas à montrer leurs tiges. On les rempote un peu plus grandement, on leur donne au besoin des tuteurs; et bientót une succession de fleurs du run brillant coloris vient couronner le eu de soins qu'elles ont coütés. C'est alors que l'A. longiflora montre ses lar- ges corolles du plus beau bleu; que l'A. grandiflora se pare de ses grandes fleurs carminées; que les 4. coccinea et rosea aux jolies petites fleurs ou roses ou d'un pourpre igné; que les A. picta, hir- suta , pedunculata présentent leurs nom- ege corolles dont les nuances plus ou moins. vermillonnées, sont diversement striées ou mouchetées ; que l'A. multiflora, enfin و‎ montre ses corolles frangées d'un beau bleu lilaciné. Toutes viennent done ainsi tour à tour apporter, à leurs .geóliers d'Europe, le riche tribut, gage de leur soumission et de leur résignation à un exil désormais perpétuel. En octobre, leur floraison est terminée; leurs tiges et bop feuilles se flétrissent ; toute la plante, en un mot, se prépare à son repos hivernal. La terre de leurs pots sera alors graduellement privée d’eau, el ceux-ci devront être placés sur une ta- blette élevée, bien sèche et qui doit être VIELBLUETHIGE réservée pour leur hivernage. Puis, dès les premiers jours du printemps, on les traite de nouveau comme nous venons de le dire. De toutes ses congénères connues jusqu’ici PA. multiflora est peut-être la plus rebelle à la culture. La date assez récente de son introduction dans nos établissements horti- coles ne nous a pas encore permis de pra- tiquer les expériences nécessaires pour rendre cette culture plus facile. En effet, si les tubercules paraissent plus délicats que ceux des autres espèces, s'ils semblent plus sujets à fondre pendant l'hiver , cette apparence de débilité ne pourrait-elle pro- venir de cette débilité méme inhérente à des plantes si récemment introduites, et auxquelles une année ou deux de culture ne saurait guére donner la vigueur qu'ont ACHIMENES. 85 acquise les autres espéces?..... Espérons. Hybridisation. Les Achiménes , par leur affinité avec les Sinningia, les Gesnerias, les Drymonia, etc., nous semblent encore destinées à rendre d'importants services à lhortieulture, et nous ne saurions assez attirer l'attention du monde horticole sur une opération dont les riches et certains résultats feront aimer de plus en plus cette précieuse famille de plantes. Multiplication. Ainsi que nous venons de le dire presque toutes les espéces se re- produisent prodigieusement par la sépara- tion de leurs rhizomes; et si ce mode de reproduction ne suffisait pas, on peut avoir recours à la voie ordinaire et prompte du bouturage. L. VR. VIELBLUETHIGE ACHIMENES. ACHIMENES MULTIFLORA. Erymo.ocie. Der Ursprung dieses Wortes ist unbekaunt, man weiss selbst nicht aus welcher Sprache es herkommt. Smith glaubt, dass es dem Griechischen entlehnt und aus # und Zeie (xe paino Sec. Smith's schlechtes Wetter anzeigend , gebildet ist. Natürliche Ordnung der Gesneriaceen, Abth. der Gesnerieen-Beslerieen. 20. XIV. Ord: E Lin. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. Unter der grossen Anzahl von Pflanzen, welche Gardner (Sammler für mehrere botanische Gärten Grossbritanniens) in Bra- silien entdeckt hat, heben wir die in Rede stehende als eine der interessantesten her- vor; er fand sie am Saume der Wälder, welehe die Anhóhen von Santa Brida in der Nähe der Stadt Aragos (Provinz Goyaz) bedecken. Sie ist nicht einjährig, wie jener Rei- sende angegeben hat, sondern bildet, gleich ihren Verwandten, an ihren Wurzeln Knollen, vermöge deren sie sich fort- | siehe oben. pflanzt, Die Randlappen sind bei den ver- schiedenen Individuen mehr oder weniger gefranzt. In der angeführten Hooker’ schen Figur z. B. ist nur die Franze am untern Lappen bemerkbar, während in unserer Figur alle Lappen , besonders aber die drei untern , stark gefranzt sind. Die vielblüthige Achimenes (die Benen- nung gefranzte wäre vielleicht besser ge- wesen) hat einen einfachen, 55 bis 40 Cen- timer hohen, ganz behaarten Stengel. Blätter gegenüberstehend (abwechselnd!) kurzgestielt (besonders die obern), eifür- 84 VIELBLUETHIGE ACHIMENES. mig, vorn zugespitzt, ziemlich tief gezähnt, oberhalb dunkelgrün , unterhalb heller, mit zerstreut stehenden Haaren besetzt. Blüthenstiele achselständig , einzeln, drei- blüthig. Kelch halboberständig , tief fünf- spaltig و‎ Lappen länglich linienförmig , fast ausgebreitet. unterhalb bauchig و‎ trichterfórmig , an der Basis etwas höckerig, blass lilafarbig; Rand sehr weit, ausgebreitet , oberhalb aufgerichtet, lebhaft lilafarbig mit vio- lettem Scheine, fünflappig و‎ Lappen fast gleich; die zwei obern mit linienförmi- gen entfernter stehenden, die drei untern mit längern und näher zusammenstehenden Zähnen (Franzen) versehen , Scheibe ring- förmig, wenig hervorstehend, nicht unter- brochen. Fruchtknoten rundlich kegelför- mig, zottig. Narbe zweitheilig. Dem Ha- bitus nach, und vorzüglich zufolge der zwei zuletzt genannten Charactere (der ringförmigen Scheibe und der zweitheili- gen Narbe) gehört diese schöne Pflanze zur Gattung Achimenes; wollte man dieselbe nur nach der äussern Gestalt der Blume beurtheilen, so würde man sie eher fü eine Gloxinia halten. Die zahlreichen Blü- then , ihre Schönheit, vorzüglich in Bezug auf die Farbe, machen dieze Pflanze zu einen Gegenstand der Bewunderung der Blumenfreunde. Sie ist bis jetzt noch nicht sehr verbreitet. (April 3845.) Cu. L. Bis jetzt besitzen wir schon acht Arten dieser Gattung : die À. longiflora, grandi- flora, coccinea, pedunculata, rosea, multi- flora, hirsuta und picta; und gewiss ist zu erwarten , dass diese Zahl noch bald durch neue Arten vermehrt werden wird. Mit Ungeduld hoffen wir, dass das an schönen Pflanzen unerschópfliche Vaterland dieser Gattung uns baldigst neue Arten liefern werde. Dort wachsen alle diese Achimenes im Schatten grosser Baume , entweder in den Achseln der Baumstämme oder an solchen Stellen auf Felsen, an denen sich durch die Reihe von Jahren Lauberde gebildet hat; dort leben sie, sich durch ihre zahlreichen Wurzelknöllchen fortpflanzend. Jn den Tro- pen ist, wie bekanntlich, die grosse Re- genzeit auch die Zeit der grössten Wärme; — in dieser Epoche wachsen und blühen sie, ruhen aber, ihrer Blätter und Zweige beraubt, während der trockenen Jahres- it. Die gewiss noch vorhandenen, uns jedoch bis jetzt noch nicht bekannten Arten, entgehen daher unglücklicher Weise den Nachsuchungen unserer Reisenden. Einmal entdekt, ist der Besitz derselben für Europa gewiss, denn ohne alle Schwie- rigkeit können ihre Knöllchen aus der Erde genommen und in trocknem , mit zu Staub gewordener Lauberde vermischtem Moose uns zugesendet werden. IHRE CULTUR IN Europa : Bei uns ange- kommen, werden sie in mit reiner Laub- erde angefüllte Töpfe auf einem Brette im Warmhause hingesetzt, wo sie gegen An- fang Januar aus ihrem Winterschlafe wie- der erwachen; man pflanzt alsdann jedes Knöllchen einzeln in einen nur wenig tiefen, mit frischer Lauberde augefüllten Topf und unterwirft sie dann den so be- lebenden Wirkungen einer feuchten aber warmen Temperatur im Mistbeet, wo sie bald neue Zweige und Blätter hervorbrin- gen werden. Alsdann verpflanzt man sie nochmals, bindet sie an, und bald werden unendlich viele Blumen vom schönsten Blau die Mühe belohnen, die man bei A. lon- giflora anzuwenden hat; A. grandiflora schmückt sich mit seinen carminrothen Corollen; A. coccinea bietet uns seine feu- rigrothen, A. rosea seine lieblichen rosa- farbigen Blumen ; A. picta, hirsuta und pe- dunculata ihre mit mehr oder weniger röthlichen Schattirungen aufs verschie- denartigste gestreifte oder punctirte Blu- men,— und A. multiflora endlich zeigt ein VIELBLUETHIGE ACHIMENES. 85 dunkles Lila! Alle diese Achimenes ver- gelten denn mithin, eine sowohl wie die andere, in reichlichem Maasse die Wohl- thaten die ihnen in ihrer ewigen Verban- nung erzeigt werden! Gegen October ist die Blüthezeit vorüber; die Blätter verwelken, die Zweige werden gelb, ja, die ganze Pflanze überlässt sich der Ruhe. Man hört nach und nach auf, ihr Wasser zu geben und lässt sie auf dien erhóhten, trockenen Brette im Warmhause überwintern — um sie dann beim Anfange des Frühlings wieder auf nämliche Art zu behandeln, die wir oben angegeben. on allen ihren Geschwistern ist die A. multiflora vielleicht am schwierigsten zu eultiviren. Da sie erst kürzlich in Europa eingeführt ist, so haben wir bis jetzt noch nicht Gelegenheit gehabt, um darüber hin- reichend Erfahrungen zu machen; wenn ihre Wurzeln auch zarter als diejenigen der andern Arten scheinen und während des Winters mehr Neigung zum Faulen zeigen, so kann doch dieser Anschein von Ver- gänglichkeit auch vielleicht daher kommen, dass die Pflanzen zu kürzlich erst einge- führt sind; ist es dann nicht möglich, dass ein einziges Jahr Pflege sie eben so kräftig mache, als die andern Arten sind ?... Möge dem so seyn!... Kreuzung : Die Achimenes scheinen durch ihre Verwandtschaft mit den Sinningien, Gesnerien, Drymonien و‎ etc. dazu be- stimmt zu sein, der Gärtneri noch grossen Nutzen zu britged: — und wir kónnen den Pflanzenkennern nicht genug anempfehlen Kreuzungs-Versuche anzustellen, wodurch diese kostbare Familie nur an Interesse gewinnen dür VERMEHRNUG de Achimenes : Wie gesagt, vermebren sich fast alle Arten auf ausser- gewöhnlich schnelle Weise durch ihre Wurzelknöllchen ; genügt jedoch diese Ver- mehrungsart nicht mehr, und handelt es sich darum, in kurzer Zeit von einer sel- tenen oder gesuchten Species einigen Vor- rath zu bekommen, so mache man nur Stecklinge; diese bewurzeln sich schon in wenigen Tagen. L. VH. rm AN 一 A / o ) Se 2 Es” 2 مر‎ ee Cuphea ) lle geler, ۰ AË CYPHEA (CUPHEA) STRIGULOSA, Lythraceæ $ Lythreæ (Eulythrarieae End.) 一 Dodecandria-Monogynia. laribus, postico saepe latiore , tubi nery e dios excurrentibus. Corol rarissime. nulla; saepissime petala 6, summo ca- lycis tubo inserta, ejusdem dentibus minoribus opposita, unguiculata, duo postica plerumque majora, saepe infr. sim glandula aucta. Sta- mina 41 , calycis fauci diversa altitudine inserta inclusa, i m sex dentibus ealyci- E S ® 5 e- 2 | d D SS SS a BE». 3 Ê © = 9 =. 5 e , incurvus; stigma capitatu یام‎ i- nato-bilobum. Ca longa, compressiuseu a, i to tenuissime ron ie calyce cincta, septo (1) C'est à tort, comme on le voit par l'étymologie, que Patrick Browne a écrit Cuphea. oblitterato unilocularis demum hinc fissa, pla- centa columellari libera. Semina pauca v. plu- rima,lenticulari-complanata, testa coriacea mbilico marginali. Embryoni tropica indi- ppositis v. یا‎ at aut interdum simul alternis, یس و‎ vec j وج و‎ is interpe- مود‎ us, uni-v. rarius multi saepius cernuis, Gene, سر دیق‎ Aria viola- ceis, rose albis Cyphea. Leu. sub Present ru Pour Jacquin ۳ t. Enpitcn. Gen. PI, 6151. CHARACT. SPECIEI. — C. Ze Vit KUNTH, in Humbold et Bonpl. Nov. gie nde ramis epe ovato-oblongi glabris, vire m strigoso-sca or inter zu. eg petalis اد‎ A ovario subocto: in: 1 € Texte du Magazine of Botany de M. Paxros. STRIGULOSE CUPHEA. CUPHEA STRIGULOSA. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER | see above. Many plants which have usually been — to require a stove or a greenhouse, when, : length, atmosphere, have The.specimen of, C. strigulosa which first in a stove, a the experiment is made to ascerta n whether they are capable of.existing in a coo been found not only to live, but to aequire a character infinitely more des. made us acqua and.although our attention was attracted by the numerous airy-looking flower-be eating uainted with the species, had ramifications, yet the blossoms were so void of colour, that we passed it by, as deficient in interes Calling, however, a short time after at the Nursery of Mr. Knight of Chelsea, we were surprised d find specimens in the open air, and of a much better colour; whilst other plants in the stoves, as in-the former ease, were of a pale greenish amis hue. It cannot be compared, even in ist est 12 88 CYPHÉE A FEUILLES RUDES. condition, whith some of the showy members of this genus; but, it is, nevertheless, a very interesting ۰ It grows wild at the foot of the Andes near Ibague, and has only recently been introduced to this country, through the Continental nurseries. th of its natural habitat precludes us from entertaining a hope that it will ever prove quite hardy in England. It will, probably, require much the same protection in winter as Ver- benas and Salvias. When planted out in the summer scason, a shallow well drained border should be selected, where the roots may be kept near Es surface; and the.soil should not be too rich, lest the plant be induced to grow exubera The Donaty of the „e is PERR dependent on ke bushiness of the plant, for where there is only one or two long w , the flowers are too far removed from each other to produce any striking effect; as it is in rop aggregate and not individually, that their greatest interest is vested Pruuing back the growing shoots must then be early, and often practised. It is necessary, too, that the SE, be exposed to all the light that can be commanded; otherwise they will not acquire a good co colou The points of the gengt shoots an | inch or two long, taken off below a Jr and subjected to the ordinary treatment of cuttings, rarely fail io strike root in a short tim The curved form of the capsule supplied the hint for a generic name, which is ا‎ from the Greek word cuphos, curved. The specific name is suggested by the numerous stiff EEE hairs, which cover most parts of the plant, especially the leaves, stem, and calyx. Our drawing was obtained at Mr Knight’s Nursery last July. CYPHÉE A FEUILLES RUDES. CYPHEA (Cuphea) STRIGULOSA. D r ۳۳/۳۹ x Erym. xu@os, toc, voûte, courbure, forme des capsules. Lythracées, tribu des Lythrées (Eulythrariées, Endl.). 一 Dodecandrie- Monogynie. CARACTERES eniro ECIFIQUES La jolie petite plante dont il s'agit, n'a pas encore été appréciée selon son mérite. Quelques personnes l'ont critiquée , d'au- tres l'ont méme entiérement rejetée de leurs collections sans en avoir sans doute suffisamment expérimenté la culture. Nous venons pour notre compte réhabiliter une espéce qui certainement ne meritait pe cette reien, Nous devons dire même que la figure ci-contre, qui n’en repré- sente qu'un rameau, est loin de rendre le gracieux aspect que forme l'ensemble com- pact de ses nombreux rameaux effilés, cou- verts de plusieurs centaines de fleurs, d'une forme et d'un coloris tout à fait originaux. | voyez ci-dessus. Rien, en effet, de plus curieux que ces pe- tits pétales d'un pourpre foncé placés sur le calyce comme autant de petites mouches sur une fleur! Elle a été découverte par le célèbre voya- geur et botaniste Humboldt au pied des andes de Quindiu , à à une hauteur de 550 mètres, auprès d’Ibague, fleurissant en oc- bre. Les tiges en sont suffrutiqueuses; dressées ou subprocombantes les rameaux opposés (l'un des deux abortifs) cylindriques, allon- ٠ gés-effilés, subpourprés, scabres, couverts de poils rudes et subvisqueux. Les feuilles ۰ sont opposées, très-brièvement pétiolées , eg © CYPHEE A FEUILLES RUDES. 89 ovées-oblongues, aiguës aux deux extré- mités, très-entières, rigides, un peu vis- queuses, glabres en-dessus, rugueuses, strigueuses en dessous; à veines paralléles, proéminentes en dessous, et subpourprées; elles sont longues d'environ deux centimé- tres sur quinze mill. de large. Fleurs trés- nombreuses , solitaires, alternes, disposées en grappes, et longues de plus d'un ۰ portées sur de courts pédoncules. Calyce tubuleux, courbe et gibbeux- calearifére à la base; à limbe amplié, duodecim-lobé et plissé, costénervé, d'un Jaune orangé, scabre et visqueux; lobes ou dents aiguës, bisériées, dont les exté- rieurs 1-2 sétifères au sommet. Pétales 6, sessiles, insérés entre les dents intérieures du calyce, très-petits, subégaux, oblongs, glabres d'un pourpre foncé. Etamines 11, unilatérales , ascendantes, insérées à la gorge du calyce, inégales et subexsertes; anthères linéaires-oblongues, échancrées aux deux extrémités, dorsifixes, bilocu- laires. Ovaire supère, sessile, obliquement oblong, muni à la base d'une glandule charnue, réniforme, uniloculaire, à placen- taire excentral, continu avec le style au moyen de ads" filaments capillaires, et di- laté à sa base en un disque semi-circulaire. Ovules 8, dressés, stipités, sublenticulaires. Style but filiforme , glabre, inclus; stig- mate ilis; Fruit elliptique, couronné par le style persistant, indéhiscent ; graines len- ticulaires, ponctuées, tuberculées, fixées à l'axe central. Cu. L. Dès son entrée dans le monde, cette pe- tite plante a bien souffert. Arrivée du Mexi- que dans un humble sachet, ses graines ont été semées sous l'influence d'une grande chaleur et le jeune plant qui en est pro- venu a continué d'étre soumis à une tem- pérature élevée. On a dit : cette plante est du Mexique donc il faut la tenir en serre chaude, — Delà des tiges d'une longueur démésurée,..... des feuilles jaunátres, des fleurs gréles et décolorées, enfin une végé- tation anormale et étiolée. — Les seconds acquéreurs l'ont traitée de méme; et en présence d'un résultat aussi mauvais qu'iné- vitable, ils lui ont fait une réputation de bonne à rien. Cet arrêt était aussi injuste qu’immerite. En effet, qu'on la lance en pleine terre l'été (vers la mi-mai), qu'on lui ménage dans un parterre bien exposé au soleil, une petite place foncée de moitié bon ter- reau de couche et moitié terre ordinaire de jardin, qu'on lui prodigue l'eau pen- dant les sécheresses, qu'on ait soin d'en pincer les jeunes pousses, et l'on verra si la Cyphoa strigulosa, qui , ainsi traitée, se couvrira de fleurs jusqu'aux gélées, n'est pas une précieuse acquisition. Remarquons en outre que, croissant à l'air libre en plein soleil, elle occupe là une place oü beaucoup d'autres petites plantes ne pour- raient subsister. Aux approches de l'hiver on la reléve pour la rentrer en orangerie, en prenant garde de ne l'arroser que trés-modérément. Là elle perd ses feuilles, mais ses petites tiges se maintiennent fort bien. On peut aussi la cultiver en pot. A cet effet on la rempote en avril, on la tient prés des jours et on a soin d'en pincer le sommet des jeunes pousses, et le résultat d'un tel traitement est un fort bel exem- plaire qui l'année suivante, à l'époque de sa floraison forme le plus joli buisson qu'on puisse voir et dont les milliers de fleurs se succèdent pendant des mois entiers. Quant aux Cyphées cultivées en pleine terre, on a l'habitude, à l'approche des gelées de les y abandonner pour les rem- placer au printemps suivant, par de jeunes plantes élevées de boutures l'année précé- ente. Nous devons avouer qu'au commence- ment du long et dur hiver que nous venons de subir, nous n'avons pas observé jusqu'à 90 quel point l'action de la gelée s'est fait sentir sur cette plante, mais nous nous proposons de faire l'hiver prochain à ce sujet diverses expériences. Nous pouvons toutefois déjà informer nos lecteurs que dans la petite bâche à panneaux mobiles op nous l'avons fait hi- verner avec les Petunias, les Fuchsias et STRIEGELHAARIGE CYPHEE. les Verveines elle y a supporté — 3° R. sans s'en ressentir. On la multiplie facilement de graines et de boutures. Les graines doivent en étre semées au printemps sur couche et sous chássis, et les boutures faites sur couche tiède et sous cloche à la méme époque, ou à froid pendant l'été. Emm 7 STRIEGELHAARIGE CYPHEE. CYPHEA STRIGULOSA. ErvMooëte. goe soc, Wolbuug, Bogen die Form der Capsel zu bezeichnen. Natürliche Ordnung der Lythräceen, Abth. der Lythreen (Eulythrarieen Endl.) — CI. XI. Ord. 1. Liv. GATTUNGS CHARACTER — ) SPEC. CHARACTER. . ۱ Die hier in Rede stehende hübsche kleine Pflanze ist noch nicht nach ihrem wahren Werthe beurtheilt worden. Einige Schrift- steller haben sie, sei es aus Irrthum oder Absicht, in ihren Schriften einer zu stren- gen Kritik unterworfen, und ohne weiteres der Kultur unwerth erklärt. Wir wollen uns indessen bestreben, diese Species, die gewiss weder jene Geringschätzung, noch ungerechte Ausschliessung verdient, in den Augen der Gartenfreunde wieder zu dem ihr gebührenden Ansehen zu erheben. Wir müssen zwar zugestehen, dass die hier beigegebene Abbildung, welehe nur einen Zweig der Pflanze darstellt, ein unvoll- Kommenes Bild von dem ist, was di ganze Pflanze mit ihren zahlreichen, ge- drángten zierlichen Zweigen, beladen mit hunderten von Blüthen, die nicht weniger einzig durch ihre Gestalt als durch ihre Färbung sind, darbietet. Nichts ist in der That auffallender als die kleinen dunkel- purpurrothen, dem Kelche eingefügten Blumenblätter, die eben so vielen kleinen و‎ © siehe oben. auf einer Blume sitzenden Fliegen ähnlich sehen. Die Pflanze ist von dem berühmten Reisenden und Botaniker Alex. von Hum- boldt am Fusse der Quinduenser Anden in einer Höhe von 350 Meter in der Gegend. von Ibague gefunden worden, wo sie im October blühte. Die Zweige sind strauchartig, aufrecht oder etwas niederliegend, gegenüberste- hend , (einer gewöhnlich fehlschlagend ) cylinderfórmig, verlängert, dünn, purpur- roth, scharf-haarig und etwas klebrig. Blätter gegenüberstehend , kurzgestielt و‎ eirund-länglich, an beiden Enden spitz, ganzrandig, steif, etwas klebrig, oberhalb glatt, runzelich, unterhalb striegelig, mit gleichlaufenden, purpurröthlichen, hervor- stehenden, Adern ungefähr zwei Centimeter lang und fünfzehn Millimeter breit. Blü- then zahlreich, in langen Trauben, einzeln, wechselständig, kurzgestielt. Kelch röh- renförmig, gekrümmt, an der Basis hö- ckerig-spornartig; Rand erweitert, zwöf- STRIEGELHAARIGE CYPHEE, 94 lappig, gefalten, nervig-gerippt, orange- farbig, scharf und klebrig; Lappen oder Zähne spitz, zweireihig, wovon die äussern an der Spitze 4-2 borstig sind. Blumen- blütter sechs, zwischen den innern Kelch- zühnen eingefügt, sehr klein, etwas un- gleich, lánglich, dunkelpurpurroth, glatt. Staubfäden 11, einseitig aufsteigend, an der Mündung des Kelchs eingefügt, un- gleich, etwas hervorstehend. Staubbeutel länglich-linienförmig, an beiden Enden ausgerandet, am Rücken angeheftet, zwei- fächerig; Fruchtknoten oberständig sit- zend, schieflänglich, an der Basis mit einer nierenfórmigen, fleischigen Drüse verse- hen, einfacherig ; Samenträger excentrisch, mit dem Griffel vermittelst zweier haar- förmiger, an der Basis halbkreisförmig ver- breiterten Fäden zusammenhängend. Ei- chen 8, aufrecht, gestielt, fast linsenför- mig; Griffel aufrecht , fadenfórmig , glatt, eingeschlossen ; Narbe stumpf; Frucht el- liptisch, vom bleibenden Griffel gekrönt, aufspringend ; Samen linsenförmig, an dem Samenträger befestigt, punctirt, höckerig. Cu: bi Bei ihrem ersten Erscheinen hat sie kei- nen ihr vortheilhaften Eiudruck machen können. Eine geringe Portion ihres Sa- mens wurde aus Mexiko herübergebracht und in einem sehr warmen Beete ausge- säet; die darausgezogenen Sämlinge wur- den ebenfalls einer sehr erhöhten Tempe- ratur ausgesetzt. Man glaubte, weil die Pflanze aus Mexiko herstamme, müsse sie fürs Warmhaus seyn : — Eine wirklich unverhältnissmässige Länge der Zweige, gelbliche Blätter und schmächtige Blumen von blassem Colorit war die Folge davon. Will man jedoch versuchen, sie von Mitte Mai an den Sommer über ins Freie zu setzen, ihr einen etwas warmen, der Sonne ausgesetzten Standort’, eine Mischung von halb Laub- halb gewöhnliche Gartenerde und während der Trockenheit "hp apr Wasser zugeben, auch n der Zweige sorgfältig dek à so gn man schon bald sehen wie die Cyphea stri- gulosa sich bis zum Winter hin mit Blü- then bedeckt, und welcher herrliche Zu- wachs diese Pflanze für unsere Sammlungen ist. Bedenkt man, dass sie die der vollen Sonne ausgesetzten Stellen liebt, wo viele andere kleine Pflanzen nicht gedeihen können, so kann man sagen, dass sie selbst von Nutzen für die Gärten sei. Während des Winters wird sie in der Orangerie gehalten und ihr nur wenig Wasser gegeben. Sie verliert dann zwar ihre Blätter, ihre kleinen Zweige jedoeh erhalten sich recht gut. Hier lässt man sie bis zum April, verpflanzt sie alsdann, ibt ihr einen hellen Platz, und kneipt zu wiederholten Malen die Spitzen ihrer neuen Triebe ab. Nach ihrer Blüthezeit setzt man sie mit dem Topfe an einen sonnigen Ort in die Erde und begiesst sie sorgfältig. Im Laufe des Sommers verpflanzt man sie zwei oder dreimal und fährt immer fort, die Spitzen der jungen Triebe abzukneipen; auf diese Weise erhält man Exemplare, die schon im folgenden Jahre, bei ihrer Monate lang dauernden Blüthezeit , die hübsches- ten Sträucher bilden. Man kultivirt auch wohl Cypheen im freien Grunde, muss sie jedoch im Winter Preis geben und sie im Frühlinge durch junge, im vorhergehenden Jahre aus Steck- lingen gezogene Pflanzen wieder ersetzen. Wir müssen gestehen, dass wir beim Eintritte des verflossenen, so strengen Win- ters keine Beobachtungen gemacht haben , in wie ferne der Frost auf die Cypheen im Freien eingewirkt hat, es ist aber unsere Absicht, im nächsten Winter verschiedene Versuche hierüber anzustellen. Einstweilen können wir jedoch unsern Lesern schon mittheilen, dass die C. stri- gulosa in einem niedrigen Mistbeete mit Schiebrahmen, wo wir sie mit Petunien و‎ 92 STRIEGELHAARIGE CYPHEE. Fuchsien u. Verbenen überwintern liessen, eine Kälte von 5° Reaumur recht wohl ertragen hat. Die Vermehrung geschieht leicht durch Samen und durch Stecklinge. Durch Sa- men : unter Fenster gesäet ; durch Steck- linge : in einem wenig warmen, im Som- mer ganz kalten Beete unter Glocken. L. VH. S JT, A A eee = - 8 ميد‎ e مسعامظ) يي‎ AERIDES DROOKII, Orchidaceæ $ Vandee. ‚CHARACT. GENER. — Aérides L nii patentis v. clausi foliola lateralia basi saepius obliqua, ee jd اه وی‎ gynostematis connata; inferi abellum Cum OUR. hs e 一 Gynandria-Monandria. Tubera Blume l. c. مسي‎ eng Sr Nn. Corom. t. 42, c. FORNICARIA Blum tus. — Spicae superne Caas subulatis, congestis. Fornicaria Blume l. c d. PILEARIA com Labellum line, EE tabu- — Racemi fleru abbrevia- 9 ۲ lari carnosa orso ۰ limbo cucullato v subulato, nune abbre exon Pilearia Lindl. Zu chid. 242, mido v. subfornicato. Gynostema in ovarium re- | | ORNITHOCHILUS > Wall. Lalelli lamina biloba, dilata, umbens, breve, apterum. Anther Kadette. unguiculata, — Racemi stricti. Pollinia 2, postice sulcata, caudieula lata v. fili- | gsnithoohilne E. mse. ex Lindley 1. formi, glandula peltata, su erbae SEN 5 4 Enpuicn. Ca PI. 1493, indicae , epiphyt 6; canlescente M ‚subsimplices, radicantes; foliis distichis, 6 bcarno- CHARACT. SPECIEI. — A. Brookei Bartem in sis, flor s racemosis v spicatis 5 itt.PAxT. Mag. of Bot. 1. infra c. foliis distichis, rides Loureiro Flor. cochinch. o Lindley Orchid. 238. oblique obtusis, racemis nutantibus, tifloris Dendrocolla Blume Bi jar. - 286. fig. 6 duplo brevioribus ; sepalis ovatis, subacutis, pe- a. CUCULLA B Blu 11 rarius expan- | talls ovalibus acutis duplo latiorib 5: labelli sus. i inatis, saepius. carnosis. maximi laciniis lateralibus erectis, acutiusculis , Cuoulla "om l. e. Bot. Reg. t. 1485. termedia sextuplo majore, obsolete triloba, ro- b. TUBERA dedi: Labelli lius gel abbreviatus. — gen ata, a calcare cornuto incurvo. Ba- Spicae bracteis eoalitis v. serobieulat M. Le Pax ON, , Mag. of Bot., t. IX, p- 142. SIR WILLIAM BROOKE'S AIR-PLANT. AERIDES BROOKII. Through the extreme courtesy of C. Horsfall, Esq., of Liverpool, we have been favoured with a beautiful drawing and specimens of this lovely Orchidaceous plant, which was imported by that gentleman some time since from the East Indies, and flowered superbly in his valuable collection during the month of May last. The species is one of the most peculiar and handsome which has yet been introduced. Of vigorous habits, it produces a long and tortuous stem, with luxuriant leaves, on which there are singular patches of a decidedly glaucous nature. The raceme of flowers issues ‘from near the top of the stem, and is from a foot to eighteen inches long, drooping, and bearing several side branches. Of these last, that shown in our coloured figure is one; and being of the correct size, an idea may be formed fedi it of the dimensions of the entire raceme. In Mr. Horsfall's stove, the plant is growing on a small palm-tree, which adds greatly to its interest. Our woodcut represents the whole Specimen. M he sketches at the left hand corner of our plate Geh tracings of the structure of the flowers. That to the extreme left exhibits a front view of me lip; while the other gives a side glance of its base, including the column et spur. The colum compared to the head and beak x a bird; and the broadly expansive form of the lip, e its reflexed, undulated, and jagged ed and the rich purplish tints of its extremity, are quite novel. The fragrance of the flowers is like: wise superior to that of A. odoratum, and they last for an extraordinary length of time in a cool place; remaining perfect when detached, and kept out of water, nearly a wee For cultivating this charming plant, a block of un to which it can be attached, should be chosen, or it should be planted in sphagnum moss, in n wooden basket. Iu either case, it must bó suspended from the roof of a warm Orbi. iate; and placed near the sources of 9% SIR WILLIAM BROOKE'S AIR PLANT. atmospherie moisture in summer. A position at a slight distance from a cistern, or immediately over it, should be preferred. It must be watered assiduously during the summer months, and kept rather dry in winter. In propagating the plant, the young branches should not be cut off till they have formed roots; and perhaps it will be desirable partially to sever them from the old plant for some time previously to removing them altogether. They ought not to receive much water after their removal, till they begin to grow. : AERIDE DE BROOKE. 95 AERIDE DE BROOKE. AERIDES BROOKEI. Érvw. «4p, aer, air; allusion à l'habitat de la plante, qui croit suspendue aux arbres Orchidacées , tribu des Vandées. — Gynandrie-Monandrie. CARACTÉRES GÉNÉRIQUES CARACTÉRES SPÉCIFIQUES Indigéne dans les Indes orientales, selon M. Paxton (l. c.), cette espèce est la plus belle du genre selon M. Lindley (Bot. misc. , n? 116). En effet, c'est une plante réellement splendide en raison du grand nombre, de l'ampleur et du riche coloris de ses fleurs. La vignette que nous en donnons représente une grappe formée de cinq grands rameaux chargés de fleurs; vi- gnette faite d'aprés un bel individu cul- tivé sur un trone d'arbre et s'enlacant autour d'un palmier, dans une des ser- res de M. Horsfall, amateur trés-distingué et zélé promoteur de l'horticulture et de la botanique , à Liverpool. La plante consiste en une tige robuste, ramifiée, tortueuse, s'attachant aux arbres par de grosses et fortes racines qu'elle émet latéralement. Ses feuilles sont distiques, allongées, quoique assez larges, dd: À ment obtuses-échancrées au sommet ; canaliculées, à bords légèrement Se en dessous. Les fleurs sont trés-grandes (quant au genre!) d'un blane pur, à la- core en suavité à celles des fleurs” de ps odoratum, et conservent fort long- | genre temps toute leur fraicheur, alors même PA. qu’elles sont’ cueillies. M. Paxton ajoute, en outre, qu’elles peuvent rester ainsi pendant une semaine sans le secours de l'eau. | dont T | voyez ci-dessus. Elles sont, comme nous l'avons dit, fort nombreuses et composent des racémes, ensemble forme une longue pani- eule lâche. Le scape, ou pédoncule com- mun, est axillaire, noueux-articulé, muni à chaque articulation de petites squames engainantes, devenant en dessous de cha- que pédicelle, ou ovaire pédicelliforme, de tres-courtes bractées. L’ovaire est déprimé- angulaire, arqué-nutant. Les segments du périanthe externes sont elliptiques, un peu aigus, roulés en dessous aux bords, les internes sont ovés-oblongs ou ovales subaigüs, plus larges que les externes et légèrement lavés de pourpre au centre. e labelle, beaucoup plus ample que les autres segments, a ses deux lobes latéraux courts, oblongs, dressés, obtus, striés de pourpre pâle; le lobe médian très-déve- loppé est jui-méme absolument trilobé , dont la riche teinte × HA pas les bords Ses mono blancs. et sont trés-finement ent denticulés. L'éperon, es caractéristiques dans ce , est subeomprimé, courbé, et sa ON obtuse se cache sous le labelle. Le gynostéme avec le elinandre à son sommet imitent assez bien la forme du cou, de la téte et du bec d'un oiseau. Ca. L. 15 96 BROOKE's LUFTWURZLER. CULTURE. Entourée à la base d’un peu de mousse (Sphagnum) et fixée sur un fragment d'é- corce ou dans une sorte de panier formé de petites branches d'arbres entrelacées de diverses maniéres, cette orchidée est en- suite suspendue dans la serre chaude ou mieux dans la serre dite à Orchidées. Elle réclame, pendant l'été surtout, une atmosphére fortement chargée d'humidité, et dans ce but on la suspend avec succès au dessus du bassin. En été elle demande infiniment moins d'humidité, car c'est alors la saison du ۰ Pour la multiplier , on attend que les jeunes pseudo-bulbes qu’elle émet latera- lement soient bien munis de racines, On peut les séparer alors de la mére, les planter à la maniére ordinaire en ayant soin de ne leur donner que fort peu d'eau avant qu'ils n'aient eu commencé à vé- géter. Il n'est pas inutile de rappeler que les arrosements des Orchidées ne consistent guére qu'en seringuages. L. VH. BROOKE’S LUFTWURZLER. AÉRIDES BROOKEI. ETYMOLOGIE. aip, Luft, eine Amping auf den Wohnort dieser Pflanze, welche an Bäumen ängend wächst. Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandeen. — Cl. XX. Ord. 1. Lin. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. Est ist wirklich der bedeutenden An- zahl, der Grösse und des herrlichen Far- benspiels ihrer Blüthen wegen, eine sehr ausgezeichnete Pflanze. Die Abbildung و‎ welche wir davon geben, stellt eine Gruppe von fünf grossen, reichlich mit Blumen besetzten Zweigen dar; sie ist nach einem Der Stengel dieser Pflanze ist kräftig, aestig, hin und her gebogen, treibt seitlich icke und starke Luftwurzeln , vermöge deren sie sich an den Bäumen anhef- tet. Blätter zweizeilig, lang und ziemlich breit, schief-stumpf ee ها‎ fast rin- ا رز‎ am Rande schwach zurück- gerollt. Die Blumen sind verhältnissmäs- ge, siehe oben. sig sehr gross, rein weiss, mit purpurkar- minroth überlaufener واه ی‎ und on A. serordentlich lange frisch , selbst nachdem sie von der Pflanze getrennt worden sind ; Nach Paxton bleiben sie ohne Wasser eine Woche lang in frischem Zustande. Die Blüthen sind, wie gesagt, sehr zahl- reich und bilden lange rispenartige Trau- ben. Der Schaft oder Blüthenstiel ist achsel- stándig, knotig-gegliedert, an den Gliedern mit umfassenden kleinen Schuppen ver- sehen, welche an den Blüthenstielehen in kleine Deckblütter übergehen. Fruchtkno- ten zusammengedrückt-eckig, gekrümmt- niedergebogen. Aeussere Kronentheile el- liptisch , spitzig mit rückwärts gekrümm- ten Rande; die innern eirund-länglich oder oval, spitzig, breiter als die äussern, BROOKE’S LUFTWURZLER. 97 in der Mitte schwach purpurröthlich. Kro- nenlippe viel grösser als die übrigen Kro- nentheile, mit kurzen, länglichen, auf- rechten, stumpfen , lila-purpurgestreiften Seitenlappen; Mittellappen sehr breit, unmerklich dreilappig, eirund, am Grunde stark verschmälert, ausgerandet; die bei- den Ränder kappenförmig genähert und, mit Ausnahme des ungleich fein gezähn- ten, weissen Randes, purpurkarminfarbig überlaufen. Der Sporn, ein der am meis- ten charakteristischen Kennzeichen der Gattung, ist fast zusammengedrückt, ge- krümmt, mit stumpfer Spitze, unter der Kronenlippe verborgen. Die Stempelsäule mit ihrer Antherengrube gleicht an Gestalt dem Hals, Kopf und Schnabel eines Vogels. Cu. L. CULTU E. Man kultivirt diese Art auf zweierlei Weise : entweder auf einem Stück eines mit ein wenig Sumpfmoos umgebenen Baumstammes و‎ oder in einem, aus kleinen Zweigen gemachten und auf gothische Art verfertigten Hängekorbe. Jedenfalls muss sie im Orchideenhause hängend angebracht werden. Im Sommer verlangt sie eine sehr feuchte Luft , weshalb sie am zweckmässig- sten über einem Wasserbehälter aufgehängt wird. Wührend des Winters ist der Bedarf an Feuchtigkeit, der Ruhezeit der Pflanze wegen , unendlich geringer. Zur Vermehrung wartet man so lange, bis die Seitentriebe gut bewurzelt sind, und gibt nach ihrer Trennung von der Mutterpflanze, bis zu der Zeit, dass sie bewurzelt sind, nur wenig Wasser. Es seheint mir nicht überflüssig, zu bemer- ken, dass ich unter Wassergeben nur Be- spritzen und nicht Giessen verstehe. L. VB. 7 7 - 77 ee Geeta, enb. ACHIMENES PICTA, Gesneriaceæ $ Gesneriæ. 一 Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENER. — (Vide ut supra, fo 13.) | binis, axillaribus, folio longioribus, uni-floris; calycis tubo turbinato, laciniis ovatis patentibus. cordato-ovatis, grosse serratis, velutino-hirsutis, | minoribus; ovario hirsuto calycem viz adnato; elegantissime albo pictis ; pedunculis solitariis v. | glandulis quinque hypogynis Hoox. 1. infra c. Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. ACHIMENES (1) PICTA. PAINTED ACHIMENES. NATUR. FAMILI. . . CLASSIS ET ORDER . vide folio 79. CHARACT. GENER. . CHARACT. SPECIEI. One of the splendid plants introduced by the Horticultural Society of London from Mexico, and now , from its dispersion by that useful body, among the greatest ornaments of our stoves during the autumnal and early winter months. Nothing can exceed the beauty of the foliage, whether we consider tieillate, petiolate, ovato-cordate, serrate, of a rich velvety green, mottled and retieulated wi i r pale green, always whitest in the middle. Peduncles one or two from the axils of the upper leaves, and much longer than they, single-flowered. Flowers drooping, moderately large. Calyx almost entirely free , the tube obconical, or turbinate; the segments oblong-ovate, spreading. Corolla full yellow, with rich red above, within streaked and dotted with red : the tube funnel-sha- ped, gibbous above : the limb spreading, of five nearly equal lobes : the two upper, however, the smallest. Ovary ovate, hairy, with five oblong, fleshy glands at the base. Style thick, and (as well as the stamens) included : Stigma bifid. Persia, « bellorum victor, 1 0 (1) A classical friend has suggested that the word should probably be written ACHÆMENES, à king of we: 5 ut interpret Amm., » according to Lyrrietox, and hence probably applied to the original ۸۳۱۱۷۶۲۵ coccinea, on accoun the scarlet colour of the flowers. Brown, however, the author of the name, writes it ۰ ACHIMENE 100 A FEUILLES PANACHEES. ACHIMENE A FEUILLES PANACHEES. ACHIMENES PICTA. Érymozocre. Voyez fo 81. Gesneriacées , CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES « Cette plante est l'une des plus splen- dides qui ait été introduite du Mexique par la Société d’Horticulture de Londres, et cest depuis sa dispersion par cette utile corporation, l'un des plus grands orne- ments de nos serres chaudes, pendant l'automne et la première partie de l'hi- ver. Rien ne saurait surpasser la beauté de son feuillage, quand on considère, soit le velouté et la teinte orangée de sa pu- bescence, soit le riche vert du fond, con- trastant avee le blane de lait des macules et des nervures réticulées. Les fleurs ne manquent pas non plus de charmes; elles sont nombreuses, quoique solitaires, jau- ics, largement teintes et ponctuées de — et sortent de l'aiselle des feuilles سوا يده‎ Elle parait appartenir plutöt aux Gesneria qu'au genre Achimenes. Par le port, elle est très-voisine de la Gesneria zebri Descnipt. Racines formées de nombreux tubercules allongés, squameux , vermicu- liformes (1). Tiges dressées, mais peu ra- mifiées, herbacées-succulentes, hautes de (1) Caterpillar-like (in textu!) en forme de henille. tribu des Gesnériées-Beslériées 一 Didynamie-Angiospermie. | voyez ci-dessus. 50 à 60 centimètres, couvertes و‎ ainsi que toutes les autres parties de la plante, y com- pris l'extérieur de la corolle, de poils assez longs et étalés ; feuilles opposées ou ternées- verticillées, pétiolées, ovées-cordées, den- tées, d’un riche vert velouté, taché et ré- ticulé de blanc ou de vert-pâle, quelquefois trés-blanches au milieu. Pédoncules uniflo- res, sortant solitaires ou géminés de Pai- selle des feuilles supérieures et beaucoup plus long qu'elles. Fleurs nutantes, mo- dérément grandes; calyce presqu'entiére- ment libre; à tube obeonique ou turbiné , dont les segments oblongs-ovés, étalés. Corolle d'un jaune décidé, en dessous, d'un beau rouge en dessus , striée et ponctuée de Greg en dedans; à tube infundibuli- forme, gibbeux en RER à limbe étalé, er de cinq lobes presque égaux, dont les deux supérieurs cependant plus petits. Ovaire ové, velu, entouré à la base de einq glandes charnues, oblongues. Style épais, inclus (ainsi que les étamines); stigmate bifide. » (Traduit du Bot. Mag., t. 4126. CH; D: CULTURE (voyez pag. 82). BEMALTE ACHIMENES. BEMALTE ACHIMENES. ACHIMEN ETYMOLOGIE. ES PICTA. Siehe folio 85. Natürliche Ordnung der Gesneriaceen, Abth. der Gesnerieen-Beslerieen. — Cl. XIV. Ord. 4. Lin. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. . Diese Pflanze, gewiss eine der schónsten, welche durch die Bemühungen der Londo- ner Gartenbaugesellschaft aus Mexico ein- geführt worden, ist seit ihrer Verbreitung eine Hauptzierde unserer Warmhäuser während des Herbstes und des ersten Thei- les des Winters. Nichts übertrifft die Schön- heit ihres Laubes, wenn man einerseits die sammetartige ins Orangefarbene spie- lende Behaarung, anderseits die lebhaft grüne Grundfarbe betrachtet, gegen welche die milchweissen Flecke und das eben so gefärbte Blattnetz so ungemein abstechen. Die Blumen gewähren einen nicht minder anmuthigen Anblick : zwar sind sie einzeln- stehend, aber engen RNE. gelb, eg grossen tł und kommen aus den Achseln der obern Blätter hervor. Sie scheint eher zur Gat- tung Gesneria als zu Achimenes zu gehören. Dem äussern Habitus nach steht sie der Gesneria zebrina sehr nahe. Wurzeln aus zahlreichen länglichen , schuppigen , wurmförmigen Knollen beste- hend. Stengel aufrecht, krautartig, fast succulent, wenig verästelt, 50 bis 60 Cen- timeter hoch und, nebst den übrigen Thei- len der Pflanze , einschliesslich der äussern + siehe oben. Fläche der Korolle, mit langen abstehenden Haaren bedeckt. Blätter gegenüberstehend oder dreiständig-wirtelförmig , gestielt , eirund-herzfórmig , gezühnt, schón sam- metgrün, weiss oder blassgrün gefleckt und geadert , zuweilen mit einem grossen weis- sen Fleck in der Mitte geziert. Blüthen- stiele einblumig, einzeln oder zu zweien aus den obern Blattwinkeln hervorkommend , länger als die Blätter. Blumen überhän- gend , von mittlerer Grösse. Kelch beinahe ganz frei, mit verkehrt kegelförmiger oder kreiselfórmiger Röhre und eirund-längli- chen ausgesperrten Abschnitten. Korolle unterhalb rein gelb, oberhalb schön roth, inwendig roth gestreift und punktirt ; Kro- nenróhre trichterfórmig, oberhalb hóckerig, mit ausgebreiteten fünflappigem Saume; Lappen fast gleich, die zwei obern indessen etwas kleiner; Fruchtknoten eirund , sam- methaarig; am Grunde von fünf länglichen fleischigen Drüsen umgeben. Stempel dick, nebst den Staubgefässen eingeschlossen ; Narbe zweitheilig. Cn. L. Currun (siehe S. 84). FIR ? ; Vip o 5 LOC LALLA sIJ ECAC ICE, « lich Cuuuingh VERONICA SPECIOSA, Scrophulariace: Veroniceæ. — Diandria-Monogynià. _ CHARACT. GENERIS. — Veronica Linn. Ca- | b. COCHLIDIOSPERMUM Reichenb. Calyx varied lyx 4- هی‎ Y. شور‎ Seet Corolla hypo- fructifer saepe compressus. Semiya coneavo-cupul gyna tata, tubo alyce breviore, limbi — Cochlidióspermum mme Flor. Germ. 5. Onpha- quadiiparti laciniis inte pod planis, pos lospora Besser Volhyn. 85. (Flor. dan. t. 428, 627. E. B. t. tica m ajor m laciniae dr 8 ge 2 orp P ad graec. t. 8 一 10. R و‎ 4 Joint. res püstitdo paie divergentia antherae ui f. 404. 405. 430. 431. 440. 867.) culares, loculis a ice ‚coniluentibus. Ovari um | e VERONIC a Calyz us ren Se- biloculare, placentis dissepimento utrinque in mina plano-co Hebe Juss. gen. 105. — T tis, pauciovulatis. Stylus simplex; stigma in- Cur. post. go (E. B. t. 2. my 623. 655. 673 765. ivisum , vix incrassatum. sula ovata v. ob- 766. 781. 782. 1027. 10 . Flor. dan. t We: cordata, bilocularis, nunc loculicide bivalvis, 209. 248. 252. 342. 448. 492. 511. ب‎ ove 1201. 1961. valvis medio septa placentifera gerentibus, inte- Waldst. et Se aes. ung. 245. Lede- is v. demum bifidis bipartitisve, nun i- bour. Je. t. 126. 127. 208—211. 217. Ke in Woo), Wie- ga, valvulis dissepimento placentifero demum a Ms T. t ec du Mag. t. 2210, 2975. 3683. Bot. libero paralleli a pauca, p onvexa v Reg. t. 1930. Reichenb. Op. cit. 644. 645. 782. 783. concavo-cupuliformia, umbilico prope basim la- —905. terali. — Herba uffrutices v. frutices, in regio- Endlich. Gen. pl. 3979. ny, ds cis - ۳ : 58 CHARACT. SPECIEI. — V. speciosa. ۷ que hemisphaerii crescentes; folis oppositis v. : terti, rarius ge dentatis | DE MAE. Ns A ana incisis; inflorescentia axillari, racemosa v. spi- ee as WI 7 cata; u sis, obovatis, fere retusis cum mucrone calloso, flori bus saepius cœruleis v. albis. integerrimis, subsessilibus ; pedunculis azillari- Veronica Linn. gen. n. 25. Gärtner I. 257. t. 54. H. Bro bus, solitariis , folio longioribus; floribus den- Prodr. 434. Duvau e Annal. se. nat. Viti. ed Jen. sissime racemoso-spicatis; pedicellis longitudine Serophularin. ind. 44. Nees, jun. Gen. plant. XVI. t. calycis; bracteis ovato-lanceolatis, pedicello di- a. eier ang —— Bo ais m foliola p in | midio brevioribus 3 segmentis calycinis ovato-lan- fr compress eularia. — Diplophyllum Hs یو‎ er ; corolla subrotata, bilabia- sees in Ber lin ner Militi: "yt. 0 Sen crista | Ta, ta superiore ovato, inferiore tripartito, gelt Seven in. Linn. Train. VI. ۰ lobo ی‎ 4 minore. Hook. Bot. Mag. t. 4057. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. SHOWY SPEEDWELL. VERONICA SPECIOSA. GENERIC CHARACTER | see above. SPECIFIC CHARACTER With much of the aspeet of Lisianthus Russellianus, the fine Speedwell constitutes a robust- ie ing shrub, decidedly evergreen, with an abundance of neat leaves, and an extraordinary number well as succession of densely-clothed flower-spikes, which are about three inches in length, and #۷ deep blue blossoms, that fade away to white before they fall. r. Knight, nurseryman, of the King's Road, Chelsea, received this beautiful species from Mr. Edgerly, who brought it over from New Zealand in 184. It flowered at the — in August last, at which time we saw the plant developing numberless young prd or bloo- ming ; one appearing at the axil of nearly every leaf. From that time to the present, r D remained finely in blossom, and promises to maintain this state throughout the greater part 和 t À w Ge" It is a particularly clean, healthy و‎ and compact object, not rising, apparently, above a toot or a foot and a half in height, and having a profusion of bright green and shining foliage. When 14 104 VERONIQUE ELEGANTE. blooming, its character becomes still more interesting, on account of the great quantity of its flowers, which so thickly stud the stalks, and give a pretty variety, from being first blue, then white, as before mentioned Mr. Knights flowering plant has been kept in a very cool part of the stove since it was first established, and any kind of pruning, for whatever purpose, has been carefully avoided. It is potted in a light open compost, full of fibre, and a moderately large pot. Other specimens are now flowering, which were raised from euttings taken off the parent plant. These are placed in a warm house, with a rather higher temperature than that common to the greenhouse. But all the younger stock are healthy end flourishing in a perfectly cold greenhouse. It seems, in fact, that the plant is at least a greenhoues species, and blooming propensities, it will be appearance will likewise be a recomm that it will probably be half-hardy. From its of much sn in ornamental culture; and its constantly neat igorous endation. It is not ascertained to what ی‎ mi the generic title is due. The present plant well deserve its specific appellation. VERONIQUE ELEGANTE. VERONICA SPECIOSA. Erym. L'origine de ce mot ma pas été expliquée : c'est probablement une dédicace féminine de l'auteur? C'est à tort que pan écrivains la donnent comme une altération de betonica, c’est le contraire, selon Linn Serophulariacées, tribu des Veronicées. 一 Diandrie-Monogynie. CARACTERES EE FIQUES Il n’est peut-être pas, dans nos serres froides, une plante qui puisse rivaliser victorieusement par la beauté du port et l'élégance de ses fleurs avec celle dont il s'agit. A un ample feuillage luisant et d'un vert gai se joint une inflorescence racé- meuse, dense, d'un effet charmant. Ses fleurs d'un riche violet, disposées en grap- ges nombreuses spiciformes, sont trés- serrées et forment des sortes de capitules allongés portés par des pédoncules com- muns axillaires plus courts que les feuilles. Elles se succédent presque sans inter- ruption. La Veronica speciosa, et jamais plante ne mérita mieux l'épithéte qui lui est accolée, a été introduite tout récemment dans nos cultures, où elle n'est pas en- core très-répandue, en raison méme de sa nouveaute. Elle ne peut tarder à venir | voyez ci-dessus. embellir toutes les collections de plantes dont elle sera la plus recherchee. Voiei, au reste, ce qu’en dit de son côté M. W. Hooker, qui en publie une figure. Elle est indigene dans la Nouvelle- Zélande ; circonstance qui fait espérer que par des semis répétés avec intelli- gence, on pourra l'amener à supporter à lair libre nos hivers qui différent peu de ceux de sa patrie, sous le rapport de la température. « C'est avee un grand plaisir que je donne ici une figure de cette trés-belle espèce de Véronique, exécutée d’après un individu en fleurs dans le jardin de plantes exotiques de M. Knight, à Fulham. La plante fut en premier lieu décrite par Allard Cunningham, dans le Botanical Magazine (1. c.). Dans sa notice, l'auteur fesait observer que de toutes los plantes VERONIQUE de la Nouvelle-Zélande, déterminées par les botanistes , il n’en connait aucune dont la possession fut plus désirable pour enri- chir nos collections que cette trés-belle et trés-remarquable Véronique, s'il en juge à la fois par les beaux échantillons qu'il avait recus et d’après la description faite par leur découvreur (Richard Cunningham) sur leurs collines natales, qui ainsi que tout le pays d'alentour, à l'embouchure du fleuve Hokianga sont maintenant occupées par les Européens. On a l'espoir de recevoir des graines d'icelle et l'on peut raisonnable- ment compter sur la réussite à l'air libre des jeunes plantes qui en naitront, ainsi que cela est arrivé au sujet du Clianthus puniceus; puisqu'en effet, les terrains éle- vés qu'oceupe la dite Véronique sont entié- rement exposés aux grandes tempétes qui désolent cette cóté, dont la latitude méri- dionale est à peu prés la méme (56°) que celle oà il pense qu'a été derniérement trouvé le Clianthus en question. » « Des individus vivants de la Veronica speciosa ont été emportés d'Hokianga, par M. Edgerley qui les a vendus à notre res- pectable ami M. Knight, chez qui ils ont fleuri pour la premiére fois en septem- | ÉLÉGANTE. 105 bre 1845, اه‎ meritent bien le nom de spe- ciosa. La plante est encore trop rare pour l’exposer a nos hivers, mais elle se porte tres-bien dans la serre froide du jardin royal botanique de Kew, qui en est rede- vable à M. Knight. » Descript. Dans son pays natal eet ar- brisseau atteint une hauteur d'un à deux metres; il est trés-ramifié; ses rameaux sont robustes; les plus jeunes suceulents, souvent lavés de pourpre et glabres, ainsi que toutes les autres parties de la plante. Les feuilles sont opposées, obovées char- nues, trés-entiéres, presque sessiles, lon- gues d'environ 7 centimétres sur quatre de large. Les pédoneules s'élévent solitaire- ment de l'aisselle des feuilles supérieures et portent des épis de fleurs nombreuses و‎ serrées , d'un rouge pourpré avant leur épanouissement, d'un bleu pourpre trés- riche ensuite. La corolle en est bilabiée , la lèvre supérieure ovée, l'inférieure fen- ue en trois segments profonds, ovés, dont l'intermédiaire est le plus petit. Les étami- nes, au nombre de deux , sont trés-saillan- tes et égalent le style en longueur. Trad. du Bot. Mag., t. 4057. Cu. L. CULTURE. hacun s'empresse de cultiver cette gra- | plus grande. Il faut en là rempotant pren- 0 cieuse Véronique; et certes nulle autre plante ne saurait mieux dédommager Thor- ticulteur de ses soins empressés. On élève la Veronica speciosa dans une serre tempérée où elle fleurit avec autant de facilité que d’abondance. Elle ne ré- clame pas pour présenter une belle forme le secours de la taille, ear son port est na- turellement fort élégant; elle veut une terre légère à laquelle on aura mêlé des détritus végétaux, et une petite quantité de guano. On doit la rempoter souvent et lui donner chaque fois des vases d’une capacité dre garde d'en blesser les racines. Elle de- mande en été de copieux arrosements , et par cette raison on doit, pour éviter la pour- riture des racines, garnir le fond de son pot d'un lit de tessons. Pendant la belle saison on la place à l'ombre et dans un endroit un peu humide. La multiplication par graines ou par boutures n'offre aucune difficulté. Comme elle est parfois sujette à se eouvrir d'une moisissure blanchátre on la seringuera fréquemment pour l'en dé- livrer. L, VH. 106 ANSEHNLICHER EHRENPREIS. ANSEHNLICHER EHRENPREIS. VERONICA SPECIOSA. Erymorocie. Der Ursprung dieses Wortes ist unbekannt. Wahrscheinlich hat der Autor sie einer Person dieses Namens gewidmet. Mit Unrecht behaupten E Schriftsteller, dass es eine Abünde- rung von Betonica sey, was nach Linné keineswegs der Fa Natürliche Ordnung der Scrophulariaceen , Abth. der Veroniceen. Ord. 1. ۰ GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. Wir besitzen in unsern Glashäusern nur wenige Pflanzen, welche dieser hinsichtlich des schónen Wuchses und der Pracht der Blumen an die Seite gestellt werden kónn- ten. Mit einem reichlichen, glänzend leb- haftgrünen Laubwerk vereinigt diese Spe- cies einen gedrüngten Blüthenstand. Die schön hellvioletten Blüthen stehen in sehr dichten Ahren, oder bilden vielmehr eine Art von verlängerten Köpfchen auf achselständigen Blumenstielen, welche kür- zer als die Blätter sind. Der ansehnliche Ehrenpreis (und nur wenige Pflanzen verdienen diesen Namen mit so vollem Rechte) ist kürzlich hier ein- geführt worden, und bis jetzt noch wenig verbreitet. Bald jedoch wird er in allen Sammlungen prangen, und zur Lieblings- pflanze unserer Gärten erhoben werden. Diese Art ist in Neu-Seeland einheimisch, welcher Umstand zu der Hoffnung berech- tigt, dass sie durch wiederholtes Säen hin- reichend wird abgehärtet werden können, um unsere Winter, welche in Bezug auf die Temperatur viel mit denen jenes Landes gemein haben, im Freien zu ertragen. Mit Vergnügen fügen wir hier eine Abbildung dieses schönen Ehrenpreises bei, die nach einem im Knight'schen Garten zu Fulham blühenden Exemplare gemacht ist. Die Pflanze ist zuerst durch Allan Cun- ningham im Bot, Mag. beschrieben wor- "ad siehe oben. den, und bermerkt der Autor, dasser (zu- folge der davon erhaltenen schónen ge- trockneten Exemplare sowie der durch ihrem Entdecker Richard Cunningham auf den Hügeln ihres Vaterlandes gemach- ten Beschreibung) von allen bis jetzt be- schriebenen Pflanzen Neu-Seelands keine kenne, deren Besitz für unsere Gürten so wünschenswerth sey, als gerade diese Vero- nica. Das jenen Ort umgebende Land an der Mündung des Flusses Hokianga ist gegen- wärtig im Besitze der Europäer, und steht zu hoffen, dass wir von dorther Samen er- halten und Pflanzen daraus erziehen wer- den, die sich eben so leicht an unser Klima gewühnen, als dies mit Clianthus puniceus welchen dieser Ehrenpreis wächst, günzlich den diese Küsten so heimsuchen- den Stürmen ausgesetzt; — und unter der- selben südlichen Breite ist es auch, wie man glaubt, wo neuerlich der eben er- wähnte Clianthus gefunden worden. ebende Exemplare dieses Ehrenprei- ses sind von Hokianga durch Edgerly eingeführt und durch unsern ehrenwer- then Freund Knight angekauft worden , bei welchem sie im September 1845 zum erstenmal geblüht haben. Die Pflanze ist noch zu selten, um sie schon im Freien unserm Winter auszusetzen; durch Knight erhielt sie der Königl. botanische Garten zu ANSEHNLICHER Kew, wo sie im Kalthause gut gedeiht. In seinem Vaterlande erreicht dieser Strauch eine Höhe von 1 bis 2 Meter. Er ist sehr aestig; Zweige kräftig, die jün- gern saftreich, zuweilen purpurroth und, wie die übrigen Theile der Pflanze, glatt; Blätter gegenüberstehend, verkehrt eirund, lederartig, ganzrandig, fast sitzend, 7 Cen- timeter lang und A Centim. breit, Blü- thenstiele einzeln in den Winkeln der 107 عطسي obern Blätter, mit Aehren von gedräng- ten, zahlreichen, vor dem Blühen pur- purrothen و‎ nach dem Oeffnen lebhaft pur- purblauen Blüthen versehen. Blumenkrone zweilippig; Oberlippe eirund; untere in drei tiefe eirunde Abschnitte gespalten, deren mittlerer am kleinsten ist; die zwei sehr hervorstehenden Staubgefässe so lang als der Griffel. Cu. L. CULTUR. Diese Pflanze wird gewiss in's Unend- liche vermehrt werden ; ein Ieder wird sie besitzen wollen. Im Orangeriehause culti- virt entfaltet sie ihre prachtvollen Blüthen; es ist nicht nöthig, sie dem Schnitte zu unterwerfen, die Natur schon hat ihr den so schönen Habitus verliehen. Sie verlangt eine leichte, mit Pflanzentheilen und ein wenig Guano vermischte Erde, will oft und zwar nach und nach in grössere Töpfe verpflanzt werden. Beim Verpflanzen wende man ja alle mögliche Vorsicht an, um die Wurzelballen nicht zu beschädigen. Im Sommer gebe man recht viel Wasser, fülle daher den Boden des Topfes hinreichend mit Scherben an; auch stelle man die Pflanze an einen feuchten Ort im Schatten. Sie lässt sich mit Leichtigkeit durch Samen, wie auch durch Stecklinge ver- mehren. Den weissen Schimmel, von dem sie zuweilen befallen wird, vertilgt man auf folgende Weise : Die Pflanze wird über und über mit Wasser bespritzt, und die bereits angegriffenen Theile mit Schwe- felblüthe bestreut, wodurch das Uebel gänzlich gehoben wird. L. ۰ u To op 2 wy از‎ Co ا‎ ; : Reihen WU ond: JCouwt. RHODODENDRUN ۰ Ericaceæ $ Rhododendreæ. 一 Decandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS. (Voyez ci-devant f. 45.) | liatis, supra villosis, subtus albidis, glabris, junioribus purpureis, floribus maximis, odoratis, CHARACT. SPECIEI. — R. Gibsonis. Suffru- | albidis, roseo-tinctis , lobo supremo macula cro- lex erectus, cortice brunneo squamis secedente; | cea, punctis, brunneis sparsa notato. ramulis , petiolis foliisque brunneo maculatis; R. Gib sonis Paxron’s ag. of Bot. 1841, t. VII, foliis ovato-lanceolatis, apiculato-reeurvatis, ci- | p. 7 im ic. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. Mr. GIESON'S ROSE BAY. RHODODENDRON GIBSONIS. GENERIC CHARACTER e SPECIFIC CHARACTER | see above. Plants of this extremely beautiful species were introduced in 1857 to the gardens of his Grace the Duke of Devonshire, at Chatsworth, by Mr J. Gibson, who found it on the summit of the Khoseea Hills, in the East Indies, at an elevation of upwards of four thousand feet above the sea. Being a plant of unquestionable ped we have selected it to commemorate the services of the individual by whom it was collec t has been so well depicted s our artist in the annexed drawing, that any remarks on its beauty are rendered unnecessary. What, however, gives it a very high claim to distinction, is the peculiar fragrance of its blossoms dudar the whole of the time they are expanded, an the very agreeable nature of this odour. In this respect it is a most valuable addition to the genus, and will furnish an admirable opportunity for improving some of the dark-flowered varieties. The habit and foliage of the plant are quite novel among Rhododendrons, and approximate much more nearly to those of some Azaleas. This will espeeially be seen in the young lateral shoots exhi- bited in the figure, where the form, disposition, and hairiness of the leaves very much resemble the same features in most of the Indian Azaleas. The flowers, nevertheless, are decidedly those of a Rhododendron, and for their size, delicacy of tint, and the fine yellow spotting in the upper portion are alnioat without a rival. Mr Gibson discovered it on the side of the mountain, growing in thickets. The À. arboreum was in which it flourishes is b e dE Re of loose granite and sandy loam, and is generally much interspersed with masse 2 In England it thrives well in die soil ordinarily used for greenhouse Rhododendrons, which consists, for the most part, of loose sandy loam, with the addition of about a third or a age of ech heath-mould. The roots of Rhododendrons will not endure to great and exposure solar light and heat in the summer, and hence, if they are not in some degree shaded, the udis soil; and it may poeni be propagated by grafting on the common sorts. Rh ododendron is taken from Rhodon, a rose, and dendron, a tree, in reference to the large elusters of rosy flowers which many of the species bear. 110 ROSAGE DE GIBSON. ROSAGE DE GIBSON. RHODODENDRUM GIBSONIS. ÉTYMOLOGIE. Voyez page 45. Éricacées, tribu des Rhododendrées. 一 Décandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES Cette superbe plante qu'avee M. Paxton nous n'hésitons pas à regarder comme une espéce distinete a été découverte sur le som- met des monts Khoseea, dans les Indes orien- tales, à une hauteur d'environ 5500 mètres, par M. J. Gibson qui l'envoya en 1857 au due de Devonshire. Le célébre jardinier de ce noble et généreux amateur de plantes a voulu rappeler les serviees rendus par ce voyageur à la cause de l'horticulture, en lui dédiant une plante aussi méritante. Par son port et la nature de son feuillage, on la prendrait volontiers pour une Azalée de l'Inde, tandis que par ses fleurs, ses éta- mines et la maeule du lobe supérieur de la corolle elle appartient aux vrais Rhododen- drums. C'est un sous-arbrisseau dressé, rameux, à écorce d'un rouge brun tombant par écailles dans la vieillesse des rameaux ; à ramules maculées de brun ainsi que les pétioles et les feuilles. Les feuilles sont ovées-lancéolées, brie- vement atténuées-apieulées et recourbées au sommet, ciliées, velues en-dessus (poils ! voyez ci-dessus. bruns) maculées de brun, glabres et blan- châtres ou cendrées en dessous; les plus jeu- nes teintes d’un pourpre obscur. Les pétio- les sont courts, ciliés, canaliculés en dessus, arrondis en dessous. Fleurs trés-grandes, blanchátres, légére- ment lavées de rose, trés-agréablement odo- rantes, disposées au sommet des rameaux (deux par deux selon la figure). Tube infun- dibuliforme, renflé-costé vers la base ; limbe trés-ample, étalé, régulier, à lobes égaux (d'aprés la figure!) profonds, subonguicu- lés, faiblement ondulés-réfléchis aux bords, échanerés-bilobulés au sommet, creusés- plissés au milieu en dessus , comme carénés en cet endroit en dehors, et là lavés fai- blement de rose, le supérieur occupé vers sa partie basiliaire par une large macule d'un jaune d'oere, parsemée de petites ta- ches brunes. Étamines subdivariquées-dé- clinées; filaments filiformes, blanes; an- theres brunes; style décliné ascendant, exsert, beaucoup plus long que les étami- nes ; stigmate arrondi-capité! Cn. L. CULTURE. Ce Rhododendrum ne sera pas de pleine terre; il ne se contentera peut-être même pas de nos froides orangeries. Il aimera, pensons-nous, à être cultivée de pair avec notre Azalea indica lateritia, et ses sous- variétés variegala et Gledstanesi qui en hiver réclament, pour prospérer , un local intermédiaire , une bonne serre tempérée et bien aérée; et pendant lété privation de soleil, place humide, au nord, en plein air. Quant à sa multiplication, elle parait facile de boutures. Il se greffera sans doute sur le R. ponticum ; jusqu'ici l’ Azalea indica phe- nicea a servi de sujet. Nous reviendrons ailleurs sur la culture de cette plante aussitót que les expériences auxquelles nous nous livrons à son sujet nous montreront quelque chose de concluant. L. ۰ GIBSON’S ALPENROSE (ALPENBALSAN). 111 GIBSON’S ALPENROSE (ALPENBALSAM). RHODODENDRUM GIBSONIS. Ervyworocıe. Siehe bei Rh. aureum, fol. 46. Natürliche Ordnung der Ericaceen, Abth. der Rhododendreen. 一 Cl. X. Ord. 1 GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. Diese herrliche Pflanze, welche wir, wie auch schon Paxton gethan, als eine eigene Art betrachten, wurde durch Gibson auf dem Gipfel der Khoseea-Gebirge in Ostin- dien , 5500 Meter über dem Meeresspiegel entdeckt, und durch ihn im Jahre 1857 an den Herzog von Devonshire geschickt. Der berühmte Gürtner dieses vornehmen und eifrigen Blumenfreundes, widmete sie je- nem Reisenden als Anerkennung seiner der Gartenkunst geleisteten Dienste. Der äussern Gestalt und der Farbe der Blätter nach würde man sie für eine Aza- lea indica halten, allein die Blumen, die Staubgefässe und die Flecken am obern Saumlappen machen diese Pflanze unzwei- felhaft zu einem Rhododendrum. Es ist ein aufrechter aestiger Strauch, mit rothbrauner, schuppenartig sich ablö- sender Rinde; die jüngern Aeste, Blatt- stiele und Blätter braungefleckt; Blätter eirund-lanzettförmig, an den Spitzen zu- rück gekrümmt, gewimpert, oberhalb zot- tig (Haare braun), unterhalb glatt, weiss- Lin. | siehe oben. lich oder aschgrau , die jüngern schmutzig braun; Blattstiele kurz, gewimpert, ober- halb rinnenförmig, unterhalb rund. Blü- then sehr gross, weisslich mit rosafarbigem Scheine, sehr wohlriechend , am Ende der Zweige zu zweien zusammenstehend (nach der Figur); Röhre trichterfórmig, am Grunde erweitert , gerippt ; Saum sehr weit ausgebreitet, regelmässig tief eingeschnit- ten; Lappen (nach der Figur) gleich و‎ fast genagelt, mit schwach wellenförmig zu- rückgebogenem Rande, vorn lappenfórmig ausgerandet , in der Mitte oberhalb vertieft gefalten und unterhalb fast gekielt; der obere in der Mitte mit einem goldgelben braun punktirten Fleck versehen. Staubgefässe fast ausgesperrt, abwärts gebogen , Staub- fäden fadenförmig, weiss; Staubbeutel braun ; Stempel abwärtsgebogen , aufstei- gend, hervorstehend, viel länger als die Staubfäden. Narbe rundlichkopffórmig. Gn. b. — چ —— CULTUR. Dieses Rhododendrum wird nicht für's | varietäten (variegala und Gledstanesit) cul- freie Land seyn; selbst unsere Orangerien werden ihm vielleicht nicht einmal zusa- gen, sondern er wird vorziehen , wie wir glauben, auf ähnliche Weise wie unsere Azalea indica lateritia und deren Unter- tivirt zu werden; diese verlangen , um gu zu gedeihen , ein nicht zu warmes, aber auch nicht zu kaltes Local, ein gut tempe- rirtes, hinreichend gelüftetes Gewächshaus während des Winters ; im Sommer scheuen 15 112 GIBSON 5 ALPENROSE (ALPENBALSAN). sie die Sonne, lieben dagegen einen feuch- ten Ort im Freien, gegen Norden gelegen. Seine Vermehrung scheint leicht durch Stecklinge bewerkstelligt werden zu kón- nen, doch wird er sich ohne Zweifel auf R. ponticum veredeln lassen; bis jetzt hat Azalea ind. phœnicea als Unterlage gedient. Wir werden an einem andern Orte auf die Cultur dieser Pflanze zurückkommen , sobald die Versuche, die wir in dieser Hinsicht anstellen, uns etwas Bestimmtes darüber werden gegeben haben. L. VIE SEB, E TI e "el n) يي‎ Per iudi T a Z SOPHRONITIS GRANDIFLORA, Orchidaceæ $ Epidendreæ. 一 Gynandria-Monogynia, CHARACT. GENERIS. — Sophronitis LINDL. CHARACT. SPECIEI. — S. grandiflora. Linni. Bot. Reg., t. 1129. Perigonii foliola patentia, | Sert. Orchid., t. 5, f. 9. Bot. Mag., t. 3709. exteriora aequalia libera; interiora conformia, | Paxton’s Mag., IX, 194. Pseudobulbis oblongo- paulo angustiora. Labellum basi cum gynoste- | € lindraceis , junioribus spathaceis, apice mono- mate connatum, integrum, cucullatum, linguae- | phyllis; folio d etalis elliptico-rotundatis, rme, medio crista transversa simplici. Gynos- | se alis oblongo-lanceolatis subduplo minoribus; t i abello (parvo) trilobo, lobis lateralibus incurvis, cristam labelli conniventibus. Anthera termina- | obtusis, intermedio acuminato-planiusculo. ® S S e Ki =. © o e oP Na < 5 E 8 .® ۰ b. EI ep E B Ki 名 — un - 5 et g E? un 8 S In. l. ۰ ea. 一 Herbae brasilienses, monophyllæ, ebul- Cattleya coccinea Linni. Bot. Reg., f. 1919 in textu. Epidendre ponceau. Descourt. Je. 10, p.27. O nA Juua na A aa i inea Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. LARGE-FLOWERED SOPHRONITIS. SOPHRONITIS GRANDIFLORA. GENERIC CHARACTER } e above. SPECIFIC CHARACTER Such is the comparative smallness of this exquisite Orchidaceous plant, that we have had 让 introduced into our drawing as it was growing, including the block of wood on which it was fastened. Those who have no opportunity of seeing the living specimen, will thus learn its genuine habit, and persons who are not accustomed to witness Orchidaceæ, will gain a general idea of the epithytal nature of the tribe. S. cernua, which is similarly dwarf, and has smaller pseudo-bulbs, grows very much in the same manner, and produces its numerous racemes of pretty red blossoms about the present period. They last for several weeks, and the species is one of the prettiest of epiphytes. The plant before us is, however, much finer than S. cernua. It is larger in all its parts, but the blossoms, particularly, are three or four times the size , and exceedingly showy. Hitherto, they have been borne solitary, from the summit of the younger pseudo-bulbs و‎ though it is quite possible that they may hereafter appear in racemes, like those of its ally. For so diminutive a plant, the size of the flowers is really extraordinary, and the stalk is made to curve dormwards , apparently with the weight of the blossom. The colour is a rich cinnabar, variously tinted with crimson and orange, and pale orange or deep yellow in the centre. When in flower, the plant is not unlike a dwarf Cattleya , and this appearance, combined with the novelty of its colour in relation to that genus, makes it peculiarly interesting. Our subject is a native of Brazil, where we believe it was found by M. Gardner, from whose native specimens or drawings a figure was some time ago published in the Botanical Magazine. Our plate is the first obtained from a plant that has bloomed in this country, and we 6 it to Messrs. Loddiges, of Hackney, in whose collection it blossomed in October, 1841. A plant which seems to be the same species, showed flower last year at Messrs. Rollisson’s, Tooting, but the blossoms perished by accident before it had been unfolded. Obviously the most natural way of growing this plant is to fasten it to a small log of wood. We 114 SOPHRONITE A GRANDES FLEURS. must dwell specifically on the smallness of the block ; because many beautiful little plants are almost hidden by the large and unsuitable logs to which some growers attach them. It should be borne in mind that, as long as the wood appears needful for the plant, it is appropriate; but when it is so large as to be more conspieuous than the plant itself, it becomes disagreeable and improper. It is necessary to insist on this point in regard to both species of Sophronitis, as it would be a pity that their charms should be لعا دصاق‎ by so paltry a circumstance, Besides fastening it to the wood, and suspending this to the roof of the house, little other attention is necessary. If a small portion of moss be placed around the bottom of the pseudo-bulbs, and over the younger roots, it will form a nucleus for moisture, and keep them shaded. The species flourishes well in a house that i is only moderately warm and SEN and should have rest for three or four months, beginning about December. It is increased by taking off one or more of the pseudo-bulbs in spring, and placing them on another block. SOPHRONITE A GRANDES FLEURS. SOPHRONITIS GRANDIFLORA. Erym. 2۵۵۵۵ و‎ modeste ; تین نو‎ au peu d’apparence E plantes de ce genre, qnand elles sont point en fleur Orchidacées, tribu des Epidendrées. — Gynandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES Cette espèce est sans contredit Pune des plus gracieuses de cette intéressante et belle famille. Descourtils (l. c.) la décou- vrit le premier sur les hautes montagnes qui séparent le district de Bananal de celui d'Ilha grande et en donna une des- eription aussi inexacte que la figure qu'il y joignit est médiocre. M. Lindley cepen- dant la figura et la deerivit de son cóté dans son beau Sertum Orchidaceum (I. c.), mais d'aprés les documents erronés que lui avait fournis Descourtils. L'honneur de son introduction à l'état vivant en Eu- rope, appartient à Gardner qui la recueillit croissant sur le trone des arbres dans les montagnes des Orgues, et lenvoya en Angleterre. C’est d’après un individu provenant de cet envoi que M. Hooker en donna (/. c.) dans le Botanical Maga- zine une excellente discription avec assez bonne figure. Le dessin que nous en don- nons ci-eontre est tiré du PN of Botany. } voyez ci-dessus. La Sophronitis grandiflora commence à se répandre dans les collections où sa beauté lui assure une des premières places. En voici une description sommaire : Pseudobulbes oblongs , cylindriques-at- ténués aux deux extrémités, fasciculés, uni- foliés, revétus pendant la jeunesse de squa- mes engainantes, membranacées, dont la sommaire formant une sorte de spathe, d’où sort le pédoncule. Feuille elliptique-oblon- gue, épaisse, subaigué, d’environ quatre ou cing centimétres de long. Pédoncules ter- minaux, solitaires, subcourbés-nutants, uni- flores, moins longs que les feuilles. Fleurs مس نی وبا‎ très-belles, d'un riche pour- pre orangé, quelquefois marqué de stries d نی‎ — mar foncée. Segments externes 1} lancéolés. assez étroits 0 ? étalés, l'un dressé, les deux autres déflé- chis; les internes placés horizontalement , beaucoup plus amples que les premiers ct ovés-lancéolés, ondulés, à peine atténués , obtus au sommet, Labelle trilobé, les deux SOPHRONITE A GRANDES FLEURS, lobes latéraux réunis-enroulés autour du gynostème ; le médian deflechi , étalé, lan- céolé. Gynostème court, blanc, teinté de rouge, unidenté ou subailé de chaque côté 115 du stigmate. Anthère octoloculaire. Polli- nies 8, subtriangulaires et bisériées par quatre dans le clinandre. Ca. L. CULTURE. ésil ! . vers entier. VOLTAIRE. Je garderai toujours le souvenir de la serra d’Itaculumi! — de ces gigantesques roches entassées les unes sur les autres et formant entre elles une masse de plusieurs kilomètres de circonférence. Les dernières cases de la Cidade de Ouro preto, capitale des Mines, sont pittoresque- ment groupées à la base de cette montagne, L’abord en est imposant, et quand le voya- geur s'aventure dans ce dedale, formé d’une foule de sentiers sans issue , il ne tarde pas à sisoler du monde, et arrivant à mi-cóte, au bout d'une dizaine d'heures d'une péni- ble ascension, il découvre au couchant le pays boisé où campent les nomades Coroa- dos et les Buticudos; tandis qu'au levant il semble dire un éternel adieu aux derniéres traces de la civilisation, aux bourgades les plus rapprochées du désert. — Comme un tel souvenir fait époque dans la vie! — Comme il se détache des autres événements qui ont pu en signaler le cours! — Depuis limmense baie à l'entrée de laquelle l'or- gueilleuse Rio-de-Janeiro vient baigner ses pieds, jusqu'aux pies sourcilleux qui la do- minent, au sein de ses characas (1) , au sein de ses palmiers, de cette insouciante popu- lation aecourue de toutes les parties de la vieille Europe pour y chercher fortune et onheur..... de ces lieux jusqu'au Rio- Pardo !.... Quelle suite d'émotions ou ter- ribles ou douces ; quelle suite de jouissan- ces ineffables s'emparent de notre áme, à nous, pauvres Européens, nés au sein des (1) Villas des Brésiliens. brumes et des humbles Colzas! — Quel étonnement, quelle admiration quand nous élevons nos regards vers ces montagnes, quand nous les plongeons dans ces vallées décorées par la végétation la plus luxu- riante! — Là des Erythrines qui le dispu- tent en hauteur à nos chénes, et couvertes, quoique sans feuilles encore, de milliards de fleurs rouges épanouies, qui, de loin, en font autant d'immenses globes de feu; des jacarandas gigantesques qui confondent leurs innombrables corolles bleues avec lazur du ciel, ete. Ce sont des Bignonia venusta, qui, sous leurs guirlandes oran- ges , étouffent de leurs mille replis des ar- bres de premiére grandeur! — Des Parkia surmontant de leur ample diadéme les Mé- lastomes, les Bougainvillies, les Francis- cies, brillants végétaux si recherchés dans nos serres; — là se découpent au loin, sur l'horizon élevé, les contours de la Cidade de Barbacena, pittoresquement batie au milieu d'une forét d’Araucaria; — ici sur la roche nue croissent les Vellozia, l'or- gueil du Brésil; — parmi les graminées, vous découvrez les fabuleuses Virgularia; les utiles Gomphrénes tubéreuses, les Li- sianthes éphéméres; — là, pait en süreté linquiéte autruche; plus loin encore au sommet d'un arbre desséché, vibre dans Yair le eri du Ferrador (1), eri qui rappelle le son que produit une enclume Írappée par le marteau; — ailleurs encore ce sont les poétiques Ranchos servant de gite nocturne aux caravanes qui se délassent des fatigues du jour par les cartes ou les sons de la mandolina.... Enfin, dans ces lointaines (4) L'Araponga (Casmarynchos nudicollis). 116 GROSSBLUMIGE contrées, tout est neuf, tout est étrange à l'homme d'Europe! — Aussi ,.... pour moi, pauvre voyageur isolé, quand la nuit fut venue , bercé doucement dans mon hamac, entre deux roches, dans l'Itaeulumi! Que j'étais fier! que j'étais heureux!... de m voir si prés du ciel et de posséder pour palais les plus majestueux sites de la terre! — Autour de moi fleurissaient des myria- des de Sophronitis grandiflora, charmante petite orchidée, aux amples fleurs qui tapis- saient de pourpre un vaste rocher perpen- diculaire de plus de vingt-cinq mètres d'élé- vation. — Ses petits pseudo-bulbes, étroi- tement pressés les uns contre les autres, semblaient ne former qu'une seule et méme plante! — Quelle serre en Europe abrite- rait ce specimen de la merveilleuse végé- tation des tropiques !... .. Mais, puisque aid notre triste et Grotte Europe nous en sommes reduits n’en cultiver que de chetifs exemplaires, sachons au moins les rendre agréables à Tt! — fesons-en des miniatures ; et puis- que l'unité doit ici tenir lieu du grand bi a SOPHRONITIS. nombre, disposons artistement et fixons sur la blanche écorce du bouleau nos petits Sophronitis, les géants du genre quant à l'ampleur des fleurs. S'exprimer ainsi, c'est accuser la petitesse de celles du Sophronitis cernua , lesquelles ont cependant aussi leur charme. Il suffit d'appendre le bois qui porte ces jolies orchidées, en guise d'ex-voto, à la voûte de la serre à orchidées, aprés avoir eu soin d'en entourer les pseudo-bulbes d'un peu de mousse, afin d'entretenir une humidité autour de la pao surtout pres des jeunes pousses. Ces espèces, étant originaires des mon- tagnes du Brésil méridional, ne réclament qu'une chaleur et une humidité modérées. Elles restent dans un état d'inertie pendant près de quatre mois chaque année à dater de décembre. Leur multiplication ۵ en détachant de la souche mère au prin- temps un ou plusieurs pseudo-bulbes qui réclameront ensuite le même traitement que celle-ci. L VH. GROSSBLUMIGE SOPHRONITIS. SOPHRONITIS GRANDIFLORA. ETYMOLOGIE. caQpavér, bescheiden; eine Anspielung auf das wenige Ansehen welches die anzen dieser Gattung haben, wenn sie ohne Blüthen sin ‚Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Epidendreen. — Cl. XX. Ord. 1. Lin. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. Diese Art ist eine der anmuthigsten die- ser interessanten und schónen Familie. Des- eourtils entdeckte sie zuerst auf den hohen ergen, welche den District Bananal von jenem von Ilha grande scheiden, und gab davon eine ebenso ungenaue Beschreibung, als mittelmässige Zeichnung. Lindley seiner- seils bildete sie ab, und beschrieb sie in seinem Serium Orchidaceum, jedoch nur | siehe oben. nach den ihm von Descourtils gemachten unrichtigen Angaben. Die Ehre, die Pflanze lebend in Europa eingeführt zu haben ge- bührt Gardener, der sie auf dem Orgelge- birge auf Bäumen wachsend fand und sie nach England schickte. Hooker hat nach einem dieser Original- Exemplare eine genauere Beschreibung ge- macht und sie nebst einer ziemlich gelun- GROSSBLUMIGE genen Figur im Bot. Mag. mitgetheilt, wovon die hier beigefügte Figur eine Nach- bildung ist. Die grossblumige Sophronitis verbreitet sich schon in den Sammlungen, wo ihre eigenthümliche Schönheit ihr eine der ers- ten Stellen sichert. Wir lassen hier eine kurzgefasste Be- schreibung folgen : Scheinzwiebel läng- lich, eylinderförmig, an beiden Enden ver- dünnt, büschelförmig, einblättrig, in der Jugend mit scheidenartigen , häutigen Schuppen versehen; am Ende mit einem Blatte und einer Art Scheide, aus welcher der Schaft hervorkommt; Blatt elliptisch و‎ dick, fast spitzig, 4 bis 5 Centimeter lang ; Schaft endständig, einzeln, einblumig, kür- zer als das Blatt, etwas gekrümmt über- SOPHRONITIS. 117 hängend. Blume sehr gross und schôn, orange-mennigroth, oder lebhaft purpur- orange , zuweilen etwas dunkler gestreift و‎ äussere Blumenblätter länglich-lanzettför- mig, ziemlich schmal, ausgesperrt, das eine aufrecht و‎ die beiden andern herabgebogen; die innern wagerecht, viel grösser als die äussern, eirund-lanzettförmig, wellenför- mig , am Ende kaum verschmälert, stumpf; lippe dreilappig, Seitenlappen zusammen gerollt , die Befruchtungssäule einhüllend ; Mittellappen abwärts gebogen, abstehend , lanzettfórmig ; Befruchtungssäule kurz, weiss, etwas röthlich überlaufen, auf jeder Seite neben der Narbe mit einem Zahne versehen. Anthere achtfächerig. Ca. L. o d e CULTUR. Oh, welche angenehme Gefühle erweckt in mir die Erinnerung an die Berg-Kette Itaculumi! An diese riesenhaften, einer auf den andern ruhenden und unter sich Mas- sen von mehr als meilenweitem Umfange bildenden Felsen ! Der Fuss dieses Gebirges berührt die letzten Hütten des Städtchens Ouro preto, Hauptort der Provinz Minas. Imposant ist der Zugang zu diesen Bergen; wagt sich der Reisende in dieses Labyrinth, in alle diese Gänge ohne Auswege, so wird er nicht lange zögern sich im Geiste von der Welt abzusondern. Nach ungefähr zehn- stündigem Aufsteigen gelangter zu Hälfte der Höhe; dort erblickt er gegen Abend hin die waldigen, den Nomaden Coroados und Buticudos zu Lagern dienenden Gegenden ; gegen Sonnenaufgang hin scheint er den letzten Spuren der Civilisation, den diesen Einöden am Nächsten gelegenen Wohnun- gen, Lebewohl zuzurufen. Wie frisch blei- ben uns solche Erinnerungen durch das ganze Leben! — Wie gesondert stehen sie neben allen übrigen Begebenheiten, die dessen Lauf lenkten !! Eine majestätische Bai bespült das stolze Rio de Janeiro, am Fusse seiner Berge, umgeben von seinen Chacaras und seinen Palmen , bewohnt von einer lebensfrohen , grósstentheils europäischen Bevólkerung , die dort ihr Glück zu suchen, ihr Vaterland verliess, und von dort bis zum Rio Pardo!... Von welchen Gefühlen werden wir dort be- stürmt, wir armen alles dieses im Vater- lande entbehrenden Europäer! Wie gross ist unser Erstaunen beim Anblieke dieser Berge, dieser so herrlich bewaldeten Thä- ler! Erythrinen, so gross wie unsere Eichen, die, wenn sie ohne Blätter aber mit Mil- lionen von Blüthen bedeckt sind, von fern ungeheuern Feuerkugeln gleichen; riesen- hafte Jacaranden, die ihre unzähligen Blu- menkronen vom schónsten Blau mit dem Blau des Himmels vermengen! Weiter die Bignonia venusta, welche mit ihren oran- gefarbenen Guirlanden die grössten Bäume zu ersticken scheint ! — Hier Parkien, wel- che Melastomen, Bougainvilleenu nd Franeis- ceen üherragen; — in der Ferne, am Hori- zonte zeigen sich die Umrisse des, in Mitten seiner Araucarien Wälder malerisch geleg- 118 GROSSBLUMIGE nen Barbacena; — hier leben die Vellozien, der Stolz Brasiliens; — unter den Grami- neen die fabelhaften Virgularien ; die nütz- lichen Gomphrenen , die so geschätzten Lisianthus; — dort nistet ungestört der Strauss; weiter von uns, auf dem Gipfel abgestorbener Bäume stösst der Ferrador ( seinen, Hammerschlägen ähnlichen Schrei aus; wieder an andern Orten sind es die poetischen Ranchos, welche den Karava- nen zu Nachtlager dienen und in denen Spiel und Mandoline ihnen Zerstreuung bietet. — Ueberhaupt Alles dort ist neu für uns arme Europäer. Oh, wie stolz, wie glücklich war ich, wenn ich nach Anbruch der Nacht, in meine Hängematte gewiegt, auf Ztaculumi ruhte! wenn solche majestä- tischen Gegenden و‎ dem Himmel nahe, mir zur Wohnung dienen!... u — In meiner Nähe blühten tausend und abermals Tausende von Sophronitis grandi- flora! Diese herrliche , kleine Orchidee mit ihren grossen Blüthen , bedeckte einen senkrechten Felsen von vielleicht achtzig Fuss Höhe. Ihre kleinen Scheinzwiebel, die eine dicht neben der andern schienen nur eine einzige Pflanze zu bilden! — Welches Gewächshaus in Europa könnte wohl einer )1( Die Araponga (Casmarynchos nudicollis). SOPHRONITIS. solchen Vegetation der Tropen Obdach bieten?... Doch da wir nun einmal in unserm trau- : rigen , kalten Europa auf kleine Exemplare beschränkt sind و‎ so lasst uns diese wenig- stens recht zierlich zurichten , lasst uns ein Miniaturbild der tropischen Ueppigkeit davon schaffen; und da uns hier einzelne Exemplare jene Menge ersetzen müssen, so lasst uns Alles auf künstliche Weise ein- richten... Befestigen wir daher auf ein hüb- sches Stück Birkenholz mit weisser Rinde diesen kleinen Sophronitis, den Riesen der Gattung. Dies sagt uns schon genug von der Kleinheit der übrigens doch schónen Blumen des Sophronitis cernua. Es genügt, diese kleine Orchidee im Or- chideenhause hüngend anzubringen. Man umgibt die kleinen Scheinzwiebel mit etwas Moos, um so der Pflanze, und namentlich den jungen Trieben, ein wenig Feuchtig- keit zu erhalten. Von den Gebirgen Süd- brasiliens herstammend , verlangen diese Arten nur mässige Wärme und Feuchtig- keit. Jedes Jahr ruhen sie von December an während beinahe vier Monaten, Sie zu vermehren hat man im Frühjahr nur eine oder mehrere Scheinzwiebel von der Mut- terflanze abzunehmen و‎ und sie sogleich auf oben mitgetheilte Weise zu behandeln. L VH. en fe ela ec BEE ern سي سحت اد‎ Er جح مانم‎ IENE OTIS T "aee de strate 1 : . (pr lt Cel OF FATA Jook. STAPELIA ۰ Asclepiadaceæ $ Pergularieæ-Stapelieæ. 一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS. — Stapelia L. Gen. 1062. Calyx quinque-partitus. Corolla rotata quefida carnosa. Gynostegium saepius exsertum Androsona (1) duplex, Kee foliolis v. laciniis rtitis ; interioris corn culi formibus Plantae capen- ses carnosae ramosae, ram mis aphyllis saepius letra- gonis a Keen dentalis Zeg s uf ts LÉ ciosis atro- nn gutta is v. marmoratis et nonnunquam odore nauseoso ae : und perum gen. pl. pa . ۸ ۱ ۵ و‎ la ciniis چا‎ airy interior cor- is. Jacq. Stap. 47-59. — Mas ot. Mag. t. 536 585. . GONOSTEMON Haw. syn. suec. 27. Androzona exterior secl : foliolis oe: , interior corniculis simplicibus uncinatis. — Jacq. I. c. t. 20—23. Wendl. Col- a 203 7 O "d Sf Re? 229 m m zona exterior quin- is دع‎ vissimis simplicibus infraet Jacq. id. t. 18. d. TRIDENTEA And t partita, laciniis aiios formes, interior Gaich his- — Mass. t. 15. 16. Jacq. dis, ra vod interiore —€— e. T zona exterior H aw. 6. Andro quinquepartita, laciniis horizontalibus emarginatis v serra- tis, interioris corniculis bifidis ramulo interiore PRE avato. — Mass. t. 1. Jacq. t. 44—46. (1) av 3595 étamine (homme); TE ceinture; étamine en ect un seul mo € ۰ a از‎ est clair et expressif, ge mieux qu’une periphras . L. (2) Pollinia N OB. seu P potlinis avcr. l. c. Même ob- servation que ci-dessus. f. CARUNCULARIA Haw. Le . Androzona exterior Tes foliolis patulis emarginatis, interior cor- nicu ug agr torosis clavatis caruneulatis. — Mass. t. 21. 37. t 798. c. 37. Androzona exterior pentaphylla, ares Sc? Pe ا‎ interior corniculis E ramo interiore € re clavato. 一 vg: t. 39. Jacq. 9. 1676. 1833. Bot. Reg. t. 755. W. le 42. Androzona exterior وت بو‎ scutiformis, interior corniculis bifidis —63- Bot. Mag. g. paci e nteriore in stigm rtm موس‎ " as. niin. Mag. n. T 1833. Bot. Reg. ae 2 véi i orollae laciniae replica faux in aii ad hiho Androzona «cn simplicibus stigmati in- t. 10-15, Bot. Mag. in cii p interior corniculis cumben eee t. 29, t. 1184. k. PECTINANA Haw. و‎ SER foliola stami- naque pecti — Mas OODIA Sweet: Hort. ze ed. 2 Ping: (Seytanthus pis Je. pl. 1844. Monothylaceum Don. Gen. syst. IV.) et DESDINORCIIS “ren, "ee IV. 94. (Stape- lia quadrangula Fors sunt satis distincta, Contra, APTERANTHES (Stap. Gussoneana... Wem. 1-23. (Mas Jacq. Bot. . t. 506. rite artes ut mee referenda Nos. de Sipel inedit. Le CHARACT. SPECIEI. — wer (Pedant actiformis H Bot Caule cy- lindraceo simplici un Pras m ie areolato amillis fn ibus majoribus transcersim oblon- ۳ à é 5 x o punc ew ang aggregatis parvis; corollæ difetto laciniis Tir ulari -acutis. Androzone serie ez- terna 5-fl 15111; vie en D, Lê Texte du Botanical Magazine de M. Hooxer. STAPELIA CACTIFORMIS. CACTUS-LIKE STAPELIA. CLASS AND ORDER. . NATURAL ORDER. . GENERIC CHARACTER. see above. SPECIFIC NAME AND CHARACTER. One of the most remarkable of a very remarkable Genus, gardens, are lost, and scarcely any n many species, formerly known to our received to take their place. Among the latter, respecting which it is to be regretted ew ones have been however, may be reckoned the curious Stapelia 16 120 — of Masson , (Scytanthus Gordoni Hook. Ic. Plant. tab. 625) w ud other places in South . Burke on the Orange River am of Derby, at Knowsley, 3 with the subjec STAPELIE EN FORME DE CACTUS, which were detected by Afrika, and sent to his employer, the t of the sent plate, lately received amo ng a collection of plants from Little veer? from Mr Zeyher. It fowered in the Royal Botanic ew, in August, 1844. Gardens of K a. The stem, or, in Sab words, the entire plant, has more the appearance of a Mammillaria (among Cactaceæ), or some succulent South African Euphorbia, than of a Stapelia, موی‎ is — abo 1 the color, externally even mammillate mamillæ in the lower and older part es o ut five inches and a-half high, and two inches bro a glaucous-green stem transversal, oblong; above, in the younger nn nn rotundate and smaller, somewhat angular, as it were, h of them prominent and fur it of the stem, cga de ply ci Corolla nearly die, but appr ements triangular , te. spreadi g many respects approach those of Podanthes : e five segm principal division is forked, of the interior, are linear-oblong , rather itio; and incurved upon eg sessile, with transverse, re with a small central — Flowers small, bands and ih Calyz roaching to a. minutely puckered on ng. The general form of the flower and the but there are - five principal divisions, ER a short intervening tooth; and ge: or deeply cleft with the segments spreading : the horns, or segments the gynostegium. Fig. 1. Flower. 2. Staminal Crown: 一 magnified. STAPÉLIE EN FORME DE CACTUS. STAPELIA CACTIFORMIL. Erm. : Rodæus Stapel, Hollandais, médecin et botaniste, mort en 1644. Asclépiadacées, tribu des Pergulariées-Stapéliées. — Pentandrie-Monoginie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTÈRES SPÉCIF IQUES. « La plante qui fait le sujet de cet article est une des plus remarquables d'un genre fort remarquable lui-méme. Il est bien à regretter, sous cé rapport, qu'un grand nombre d'espéces autrefois répandues dans nos jardins , soient maintenant perdues et que quelques nouvelles viennent à grande peine les remplacer. Parmi ces dernières on peut citer la curieuse Stapelia Gordoni Mass (Scytanthus Gordoni, Hoox., Ic. pl., t. 625 (1) découverte sur les bords de la ri- le ‘Hoodia de Breet et le Monothylacoum de Don cités plus haut; il est singulier que la connais- sance de ce double fait ait échappé à Pillustre botaniste anglais. (Voir la note ci-dessus.) . L. | voyez ci-dessus. viére d'Orange et ailleurs dans le sud de l'Afrique, par M. Burke, qui l'envoya avec celle dont il s'agit à son patron, le comte de Derby, à Knowsley. Cet amateur la recut en outre parmi d'autres plantes recueillies dans la contrée des petits Namaquois par M. Zeyher. La Stapélie cactiforme vient de fleurir dans le Jardin royal botanique, en août dernier. » Dzsc.: La tige, ou en d'autres ter- mes, la plante entiére, a plutót l'apparence d'une Mammillaire (famille des Cactacées) ou de quelque euphorbe charnue du Midi de l'Afrique que d'une Stapélie. Elle est obovée-eylindrique; haute d'environ 11 à 12 centimètres sur 5 de diamètre , d'une STAPÉLIE EN FORME DE CACTUS. couleur glauque et couverte de mamme- lons. Ceux-ci, dans-la partie inférieure et ancienne de la tige sont transverses, oblongs; dans la partie jeune d'icelle ils sont plus petits, presque arrondis, suban- guleux, en raison de la pression com- mune ; tous sont proéminents et marqués au centre d'un petit enfoncement. » Les fleurs sont petites, aggrégées au sommet de la tige, presque sessiles et rayées transversalement de bandes et de macules rouges. » Calyce profondément quinquédenté. Corolle subrotacée , et en méme temps un peu campanulée; à surface couverte de trés-petites verrucosités, à cinq segments triangulaires-aigus, étalés. »La forme générale de la fleur et la struc- ture de l'appareil sexuel approchent , sous plusieurs rapports, de celles du $ Podan- thes, mais il existe des différences et le port de la plante est tout autre que celui des espéces que renferme ce sous-genre. Ainsi l'Androzone externe a cinq divisions principales, munies chacune d'une dent interposée; elles sont en outre fourchues ou profondément fendues et à segments étalés; les cornes, ou segments de VAn- drozone interne , sont linéaires-oblongues و‎ assez courtes et courbees sur le gynostège. Hooxer. (Trad. de l'anglais.) — سس — جب‎ CULTURE LA STAPELIA CACTIFORMIS ET Remarques particulières sur la culture générale de Comme ses congénères, cette plante ne se plait que dans une situation sèche et bien exposée à toute l'influence solaire. Il ne faut l'arroser qu'avec une extréme par- cimonie et seulement pendant la belle saison; la tenir en hiver prés des vitres sur une tablette élevée et parfaitement 121 éclairée; la planter exclusivement dans une bonne terre franche normale rendue meuble au moyen d'un mélange de grai- nes ou mieux de fragments trés-minces de briques concassées. En été, outre le mode restrictif d'arro- sement que je viens d'indiquer il sera bon de l'exposer , pendant toute cette période, en plein air, dans une situation chaude, mais légérement abritée des rayons directs du soleil de midi, du moins pendant les premiers jours qui en suivront la sortie de la serre. Je ne saurais rien diredu mode de mul- tiplication qu'il conviendrait de suivre pour propager cette plante, qui jusqu'ici du moins, parait ne devoir pas se rami- fier, et n'a pas encore produit de graines. Je profite de l'occasion pour rappeler au lecteur que ce beau genre de plantes, aprés avoir joui auprés des amateurs d'une vogue réelle, est aujourd'hui tombé dans un discrédit immérité. Il en est cependant peu qui offrent des fleurs aussi grandes , aussi originales de forme et de coloris. On m'objectera tout d'abord que l'odeur peu agréable qu'exhalent leurs fleurs, est un motif suffisant pour négliger la culture des Stapélies. Sans prétendre nier cet ar- gument ad plantam , je dois dire que toutes ne présentent pas l'inconvénient signalé et que d'ailleurs la grande beauté et la singularité des fleurs de la plupart d'entre elles, la facilité de les cultiver et de les multiplier rachétent suffisamment le dé- faut qu'on leur reproche. Une cause plus rationnelle d'abandon est P4 " $24 4,1 nclature,et cette cause le rédacteur de l Horticulteur univer- sel l'a exposée avec toute la lucidité désira- ble. Je me contente donc de renvoyer le lecteur à cet ouvrage, en répétant avec l'auteur ci-dessus mentionné , qu'il n'existe en ce moment, nulle part en Europe, une 122 collection un peu importante de Stapélies , et qu'en outre, on ne connaît qu'imparfai- tement les noms réels de celles qu'on pos- séde. J'insiste ici sur l'opportunité de la CACTUSFÖRNIGE STAPELIE. culture de ces plantes, et je puis affirmer que les amateurs qui suivront mes conseils, n'auront qu’à se louer de la résolution que je leur aurai inspirée. CACTUSFORHIGE STAPELIE. STAPELIA CACTIFORMIS. Erwworocm. Bodaeus Stapel, ein Holländer, Arzt und Botaniker T 1644. Natürliche Ordnung der Asclepiadacee GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . « Die Pflanze welche wir zum Gegen- stand dieser Beschreibung machen, ist eine der merkwürdigsten dieser merk- würdigen Gattung; und in dieser Bezie- hung ist es sehr zu bedauern dass so viele früher bei uns cultivirte Arten verloren gegangen sind und nur so selten durch neue wieder ersetzt werden. Unter diesen letztern kann man die Stapelia Gordoni anführen, durch Burke am Orangeflusse und in einigen andern Theilen des süd- lichen Afrika's entdeckt und gleichzeitig mit unserer Pflanze an seinen Beschützer den Grafen von Derby zu Knowsley ge- sandt, welcher sie mit noch andern, in dem Lande der kleinen Nomaken durch Zeyher gesammelten Pflanzen erhielt. Die Cactusförmige Stapelie hat im letzten Au- gust im Kónigl. Botanischen Garten ge- blüht. Der Stengel, oder vielmehr die ganze Pflanze hat eher das Ansehen einer Mammillaria , oder irgend einer fleisch- igen Euphorbia Südafricas, als jenes einer Stapelia. Sie ist verkehrt eirund- cylinderfórmig, ungefähr 11 bis 12 Cen- timeter hoch und B Centimeter breit, laugrün und ganz mit Warzen be- deckt. Jene am untern oder ältern Theile n, Abth. der Pergularieen-Stapelieen. Ord. 1 | siehe oben. des Stengels sind länglich und in die Quere gestellt; die am jüngern Theile sind kleiner, fast rund, durch den wechselseit- igen Druck etwas eckig; alle sind hervor- stehend und haben in der Mitte eine kleine Grube. Die Blumen sind klein, gehäuft, fast sitzend auf der Spitze des Stengels, und in die Quere roth bandirt und gefleckt; Kelch tief fünfzähnig; Blumenkrone fast rad-und zugleich ein wenig glocken- förmig, mit kleinen Wärzchen bedeckter Oberfläche und fünf dreieckigen spitzigen ausgesperrten Abschnitten. Die allgemeine Gestalt der Blame und der Bau der Stempelsäule sind in man- chem Betracht jenen von Podanthes ähn- lich, allein est ist doch einiger Unterschied vorhanden, und der Habitus der Pflanze weicht von jenem der Arten dieser Unter- gattung bedeutend ab; so Z. B. ist die äussere Krone fünftheilig und zwischen jedem Abschnitte ein Zahn eingefügt; aus- serdem sind diese Abschnitte gabelförmig oder tief gespalten und ausgesperrt; die Hörner oder Zipfel der innern Krone li- nienförmig, länglich, kurz und nach der Stempelsäule hin gekrümmt.» Hook. (Aus dem Englischen übersetzt.) x CACTUSFÖRMIGE STAPELIE. CULTUR DER CACTUSFORMIGE STAPELIE Besondern Bemerkungen über die allgemeine Cultur dieser Pflanzen Wie alle andern Arten dieser Gattung verlangt auch diese einen trocknen und gut dem Sonnenlichte ausgesetzten Stan- dort. Man muss ihr mit Sparsamkeit und nur während der schönen Jahreszeit Was- ser geben, sie im Winter nahe unter den Fenstern auf einem erhöhten, vollkommen erhellten Brette halten und sie ausschlies- lich nur in eine frische mit zerschlagenen Topfscherben gemischte natürliche Garten- erde pflanzen. Im Sommer ausser der oben angeführten beschränkten Bewässerung, wird es noch gut sein sie während dieser ganzen Zeit im Freien an einem warmen, jedoch nicht gerade den Strahlen der Mittagssonne aus- gesetzten Ort zu stellen; dies letztere we- nigstens nicht in den ersten Tagen nach- dem sie aus dem Gewächshause gebracht. Ueber die Art und Weise ihrer Vermeh- rung lässt sich noch nichts sagen; die Pflanze scheint bis jetzt weder Seitentriebe noch Samen zu erzeugen. Ich benutze diese Gelegenheit um den Lesern diese schöne Planzengattung , wel- che bei den Liebhabern in so grossem Ansehen gestanden und jetzt in unver- 125 dientem Misscredit steht, ins Gedächt- niss zurückzurufen. Wirklich nicht viele Pflanzen geben uns so grosse und zugleich in der Form und im Colorit so eigenthüm- liche Blumen. Man wird mir aber sogleich als triftigen Grund der Vernachlässigung der Stapelien, den wenig angenehmen Geruch vorwerfen, welchen diese Pflanzen während ihres Blühens aushauchen. Ohne es bei der oben beschriebenen läugnen zu wollen, muss ich doch bemerken dass nicht alle diesen Uebelstand haben und die grosse Schönheit und Eigenthümlich- keit der Blamen vieler, so wie die Leich- tigkeit mit welcher sie sich cultiviren und vermehren lassen, denselben hinreichend aufheben. Eine mehr wahre Ursache ihrer Ver- nachlässigung, welche auch der Redacteur des Horticulteur so deutlich als möglich erklärt hat, ist die Unvollständigkeit ihrer Nomenclatur, und wiederhole ich mit ge- nanntem Autor nur, dass gegenwärtig in Eu- ropa keine Stapelien-Collection von einiger Wichtigkeit besteht und man auch nicht einmal die wirklichen Namen derjenigen, welche man besitzt, kennt. Ich bestehe daher auf die Zweckmässigkeit des Culti- virens dieser Pflanze und kann den Lieb- habern, die meinen Rath befolgen, eine spätere gänzliche Befriedigung versichern. L. VE. u odas anit! 6 1 pairt Etsyns ee Gë 1 > ) (onleglessum grande Sec" 1 ODONTOGLOSSUM GRANDE, Orchidaceæ ٩ Vandeæ. 一 Gynandria-Monandria. CHARACT. GENERIS.—OdontoglossumH.B.K. Odontoglossum Kunth in Humb. et Bonpl. nov. gen. et Perigonii explanati foliola angusta acumi- | ۳ Geo fh 95. pes Cate ZIT- nata libera exteriora et interiora aequalia. mb qud a Labellum unguiculatum, cum gynostematis basi CHARACT. SPECIEI. — 0. grande, Bot. continuum ecalcaratum indivisum, lamina pa- Reg. misc. n° 94, 1840. hace lanceolatis laterali tente beni ARE Gynostema es mem- u branaceo atum —€— utrinque alatum. An- | latioribus subundulatis c asi au- thera biloculari is. Pollin — saudiouls riculato sepalis plus duo à breviore ; ene rculis basi eg ; glandula hamata > tribus corrugatis aliisque lateralibu s denti ی‎ e tropi cae, epiphytae, a "foliis minoribus; gynostematis tomentosi marginibus ro- plicatis, scapo terminali vaginato, floribus speciosis. | tundatis convexis incurvis. Lm. l. c. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. MAGNIFICENT TOOTH-TONGUE. ODONTOGLOSSUM GRANDE. GENERIC CHARACTER | Eer SPECIFIC CHARACTER A more magnificent plant, with flowers as richly and as variously coloured, or one to which our artist has done — justice, has E never before been figured in this Magazine; in consider- ation of which, we have been led to deviate from our now long-established custom of urnishing only single dite: to afford adequate room to display its beauties. It is altogether a species on which too much praise can hardly be lavished. Being strictly epi- phytal, and thriving best on a log of wood, suspended from some part of the Orchidaceous house, its appearance is most characteristic when in b ossom ; the copious and e s flowers causing the scape to assume a halfdrooping form. But the gorgeous tints me bene sme of its inflores- cence are beyond comparison the most striking features. From five to six inc the usual breath of the flowers from the tip of each petal; the sepals are mottled and an lits the back of a tiger; the brown of the petals is of that rich, smooth, shining character, as to appear an artificial erg the lip resembles the upper portion of a cockle-shell in figure, is most goes | stai- ‚and when held to a lamp exhibits a is transparency of texture for which oth flowers are so remarkable; while, perhaps, the most pleasing part of all is the splendidly‏ نت mottled tubercles at the base of the e lip, which, viewed from the side, or almost any position, are‏ in the highest degree beautiful, though, as if to attest the fugitiveness of physical beauty, these are‏ the first to fade.‏ While speaking of the blossoms, we must not neglect to notice, that the specimen of which our drawi an exceedingly good representation, was by no means strong or luxuriant; so that a more „vigorous plant will probably produce finer flowers. We may also remark that the flowers are extre- and kept for two days in a packing-case without moisture, remained perfect (with the exception of the small protuberance just alluded to, which shrivelled in a few days) for three weeks, by merely immersing their stalks in water in an dire partment. As it was impossible, from their size, to show the manner in which the species grows, a Sege is subjoined. 0. grande is now in several collections, but it has not hitherto, we believe, flowered in more 126 ODONTOGLOSSE SPLENDIDE. erg two. J. Bateman, Esq., of Raypersly ; T first succeeded in inducing it to bloom some which d e in 1840; and from a specimen entleman imported from Guatemala, and kindly «ead to the gardens of His Grace i u of Devonshire, as Chatsworth, we were SE obtained in December las Skinner, who found this species in several places, states that it flourished most in a tempera- 60 t mp shad Mr. ture of from o 70 degrees Fahrenheit, which is kept moist and shade pot filled with sphagnum moss, in in dam yet had in its culture decidedly confirms this declaration. In summer it thrive h a b y places. The little ne we have which it roots freely. Dryness and a very moderate temperature are desirable through ۳ winter; and it may propagated in the usual ۰ ODONTOGLOSSE SPLENDIDE. ODONTOGLOSSUM GRANDE. Erm. Zus, Age, dent : yAdrrw, langue; allusion aux dents du labelle. Orchidacées, tribu des Vandées. — Gynandrie-Monandrie. ` CARACTERES GENERIQUES. SPÉCIFIQUES M. Lindley (l. c.) en déterminant cette plante, dit, avec M. Skinner, que cette es- péce est une des plus belles orchidées qui aient jamais été introduites en Europe. Elle est certainement en outre l'une des plus extraordinaires que l'on connaisse parmi ses congénéres par la forme, la grandeur de ses flenrs et par l'agréable panachure du coloris qui distingue ces derniéres. Elle a été découverte dans le Guatemala, par M. Skinner, croissant sur les arbres, dans des endroits ombragés , sous l'influence d’une température de 60-70 Fahr (+ 12° à 15° R.). Ce voyageur recommande aux cul- tivateurs, qui veulent voir fleurir cette orchidée , de ne pas laisser l'atmosphére de la serre, oü ils l'élévent, dépasser ce taux et de la laisser plutót tomber au- dessous. Il est de fait que jusqu'ici elle s'est mon- tré assez rebelle à la floraison, et n'a encore développé ses grandes et brillantes fleurs que chez trés-peu d'amateurs; ces fleurs qui n'ont pas moins de 16 à 17 centimetres de diamétre, sont au nombre de deux à cinq ou plus sur chaque scape. } voyez ci-dessus. Par son port, son labelle onguiculé, et la forme de son gynostéme, cette plante appartient bien au genre Odontoglossum, ` tandis que les tubérosités qui se trouvent à la base de ce labelle rappelle celles des fleurs des Oncidia. Les pseudo-bulbes sont trés-gros, bi- foliés, ovés-oblongs, costés, légérement déprimés, concaves d'un cóté, à bords aigus, d'un vert bleuätre. Feuilles oblon- gues-acuminées, épaisses, subcoriaces, assez amples. Scape basilaire (nutant ; paucisquameux, et seulement à la base), bi-quinquéflore; chaque pédicelle brac- téé. Segments périanthiens externes (com- parativement à leur longueur) linéai- res-oblongs, acuminés, ondulés, crispés aux bords, à fond blanchátre, largement et irrégulièrement rayés de brun ; les laté- raux internes, plus larges, lancéolés-obtus- submucronés, ondulés-crispés aux bords, d'un beau jaune sur la moitié terminale, d'un brun rougeátre sur l'autre moitié, qui 2s 4 353 AL 14 4 Bedv er 2 de jaune le long des bords ; labelle concave beaucoup plus petit que les autres seg- ODONTOGLOSSE ÉLEVÉE. 127 ments, arrondi, ariculé au sommet de | cules richement tachés de i jaune et de cra- l'onglet, blanchâtre و‎ ondulé, crispé , maculé de taches brunes concentriques et bordé-moucheté de la méme teinte ; onglet brun, court, portant à sa base deux tuber- moisi. Gynostéme trés-court, arqué-nutant, tomenteux et portant prés de son sommet deux oreillettes distinctes, pendantes. Cu. L. CULTURE, Jaime à le constater, le goüt pour la culture des Orchidées se répand de plus en plus parmi les amateurs. Quelles plantes, en effet, présentent à um aussi haut degré qu'elles l'originalité dans la forme de leurs fleurs, si souvent remar- quables encore par leur grande beauté, leur riche coloris et le suave mew qu'elles exhalent : parfum qui n'a rien d'analogue dans tout le reste du régne ? Enfin , quel aristarque oserait au- jourd'hui arguer de la prétendue di que présente cette culture pour en éloi- gner les amateurs? Celle dont il est donné ci-contre une belle figure ne vient en rien démentir les fastueuses مان‎ que j'applique, non sans justesse, ä ces desirables plantes, ni la brillante description qu’en donne ci-dessus notre collaborateur. Comme il l'a dit, elle demande quelques soins pour 17 H 128 fleurir ; mais, comme le plus grand nom- bre de ses congénères, elle se plaît fixée sur des écorces ou sur des écalles de coco avec un peu de mousse tenue fraichement au moyen de fréquents seringuages, qu'on diminue peu à peu pour les cesser tout à fait à l'époque du repos. Elle exige, à ce qu'il GROSSE ZAHNZUNGE. semble, une assez grande somme de chaleur pendant toute sa période végétative; chaleur dont il faut nécessairement affaiblir de plus en plus l'intensité au fur et à mesure que la plante se prépare à cesser tem- porairement de vegeter. L. VH. €ROSSE ZAHNZUNGE. ODONTOGLOSSUM GRANDE. > D 7 ^ ETYMOLOGIE. deus, و لاه‎ Zahn, ۷2۵0۵4۱ ۰ Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der ۰ — Cl. XX. Ord. 1. ۰ GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . Lindley, der diese Pflanze beschrieben , erklärt sie mit Skinner für eine der schön- sten Orchideen welche je in Europa einge- führt worden sind. Ausserdem ist sie in Bezug auf Gestalt und Grösse der Blüthen, so wie hinsichtlich der angenehmen Zeichnung derselben eine der ausserordentlichsten unter den bis jetzt bekannten dieser Gattung. Skinner hat sie in Guatemala entdeckt, wo er sie auf Bäumen an schattigen Orten und in einer Atmosphäre von 60-70° Fahrenh. (12-15 + R.) wachsend fand. Dieser Rei- sende empfiehlt den Blumenfreuden , wel- che diese Orchidee cultiviren und zur Blüthe zu bringen wünschen , eine zu hohe Wärme in ihrem Treibhause zu verhüten, oder besser noch, dieselbe etwas niedriger als die eben angegebene Temperatur zu halten. So viel ist gewiss dass sie sich bis jetzt sehr schwierig und nur bei wenigen Liebhabern zur Entwickelung ihrergrossen und prächtigen Blüthen hat bringen lassen. Die Blumen haben nicht weniger als 16-bis 17 Centimeter im Durchmesser und stehen zu zwei bis fünf auf jedem Stengel. Durch } Siche oben. den Habitus, die genagelte Blumenlippe und die Stempelsäule gehört diese Pflanze gewiss der Gattung Odontoglossum an, während, wegen der sich am Grunde der Blumenlippe befinden Höcker, man sie zu den Oncidium zählen müsste. Die Scheinknollen sind zweiblättrig, sehr dick, eirund länglich, gerippt, schwach , niedergedrückt, auf der einen Seite hohl, scharfrandig, blaugrün; Blätter länglich- zugespitzt, dick , fast lederartig, ziemlich gross. Blüthenstengel überhängend , mit wenig Schuppen besetzt, zwei bis fünf blüthig; jeder Blüthenstiel mit einem Deckblatt versehen. Aussere Bumenhüll- blätter (im Vergleich zu ihrer Länge) li- nienförmig-länglich, zugesspitzt, gekräu- selt-wellenförmig am Rande, weiss breit und unregelmässig braun gestreift; das obere aufrecht , die beiden untern nieder- wärts gebogen fast sichelförmig , stumpf weichspitzig, gekräuselt-wellenförmig am Rande, die äussere Hälfte schön gelb, die untererothbraun, ungleich gerändert oder längst dem Rande hin gelb gefleckt. Blu- menlippe hohl, viel kleiner als die übrigen GROSSE ۰ Kronenabtheilungen , zugerundet , am Na- gel geöhrt, weisslich wellenförmig ge- ts in det Mitte und am Rande mit - geziert Nagel kurz, braun, am Grunde mit zwei reich gelb und kar- mosin roth gefleckten Höcker versehen. Stempelsäule sehr kurz, gekrümmt-über- gebogen, filzig, nahe an der Spitze mit zwei deutlichen überhängenden Oerchen versehen. Ca. L. CULTUR. Mit Vergnügen bezeuge ich es, dass der Geschmack für das Cultiviren der Orchi- deen sich immer mehr und mehr unter den Liebhabern verbreitet. Welche Pflan- zen bieten auch in einem so hohen Grade wie sie, jene ausserordentliche Eigenthüm- lichkeit in den Formen ihrer Blumen dar ? Letztere zeichnen sich oft noch aus durch ihre grosse Schönheit, ihre reiche Färbung und den lieblichen, im ganzen übrigen Pflanzenreiche ihm nichts ähnlich finden- den Geruch, den sie aushauchen. — Wer 129 würde auch heute noch wagen von den vorgegebenen Schwierigkeiten bei dem Cultiviren dieser Pflanzen zu sprechen ? Diejenige wovon hier eine schöne Abbil- dung gegeben, bestätigt gewiss dass, was ich von diesen wünschenswerthen Pflanzen nicht mit Unrecht gesagt habe, und wi- derspricht auch nicht der vorzüglichen Beschreibung welche hieroben unser Mit- arbeiter davon gegeben. Um zu blühen , verlangt sie einige Sorgfalt, begnügt sich jedoch, wie die grösste Anzahl ihrer Ge- schwister, auf ein Stückchen Rinde oder Cocusnusschale befestigt, mit ein wenig Moos umgeben, das man durch häufiges Begiessen frisch erhält. Dieses Begiesen vermindert man nach und nach und stellt , es bei eintretender Ruhezeit gänzlich ein. Sie erfordert während der ganzen Zeit ihres Vegetirens eine recht starke Hitze, die jedoch nothwendiger Weise im Ver- hältniss wie die Pflanze sich zum Ausruben vorbereitet , erniedrigt werden muss. L. VH. eege g Tich pomata rouli مب سوت‎ ab TE sorb tug dows fo dois دن لومم‎ af ënger d ve A 9 PA ١ e See که همم ج2222‎ Beuth ; IOCHROMA TUBULOSUM. CHARACT. GENERIS. — Calyx Har reg rn ecuadorenses tomentosi v v. pubescentes. Folia alterna subinflatus MM. Corolla tubulosa v. tubo | petiolata usa v. oblonga interna. Cymæ pauci- longo infundibuliformis, limbo plicato 5-dentato v. orc sessiles v. breviter llate ri termi- ing hey amina 5, — a ven by 3 rope | nales mox or Corolle cyaneæ sim tubi inserta. Ant oblongæ, loculis lon- roma ee ert dents Ce a bilocular e pla- — mu: geg mento (sectione زاس سید‎ wiet: CHAR SPECIEI. 一 J. foliis ovatis, calyce datis "if = ae, Stylus olivato- à uen) e corolla و یگ‎ breviore, corolla tubulosa capitatus emarginatus ۴ brevisime | bifidus crébalue- breviss Ip. in litt. cule stigmatosus, Ba pulpa tenui. Semina numerosa compressa or rbien- Habrothamnus cyaneus Lumi. in Bot. Reg. 1844. laria v. reniformia. Embryo curvatus? — Fructic misc. 68. Texte du Botanical Register de M. Lindley. IOCHROMA TUBULOSUM (1). TUBULAR ۴ Erm. See hereafter. GENERIC CHARACTER iil dod: SPECIFIC CHARACTER In the opinion of Mr. Bentham the plant now figured, which was mentioned in the last و‎ of this work under the name of Habrothamnus cyaneus, is better separated as a peculiar g to which two other species, also found by Mr. Hartweg in erg rial America, must be added. ped new genus,» writes Mr. Bentham, «differs from Een us in the æstivation of the corolla; and as far as I can judge from a not quite ripe fruit, in the fruit and seed belonging to the tribe of true Solaneæ not to the Cestrineæ. Mr. Hartweg Am that the fruit is pulpy, a sort of berry, and not a dry capsule. Mr. Hartweg cud this plant in the form of a shrub, from four to six feet high, growing on the mountains of Yangaga, near Loxa. It flowered in the Garden of the Horticultural Society in August, 1844. The other species above alluded to are — I. calycinum (Bentham); foliis elliptico-oblongis, calyce maximo (pollicari) basi inflato, hinc breviter fisso, corolla tubulosa brevissime 5-dentata.— Woods of Guayan, n. 1312, of Mr. Hartweg's dried plants I. grandiflorum SC en Kach we: lato-ovatis, calyce (4-lineari) corolla tubo 3-4-plo breviore, corolla infundibuliformis limbo 5-lobo. — Mountains of Saraguru, n. 814 of the dried ur in Mr. Hartweg's Creche This is a handsome , free WEE deciduous greenhouse or half-hardy shrub , about four feet high. It grows freely in an equal mixture of sandy loam and peat; but when the plants are young they should be grown in a richer soil, in order to gain size and substance quickly. When they have attained a considerable size, they require to eg kept rather dry, and to be stunted in the pots. A good — a the plant is to turn it, when young, €—— M rich soil, about the end of May, to supply it deeg with moisture during the summer, and to take it up about "e end of September. Pit it, keeping it in a close place for a week or pe to recover the shift, and then to place it in a rather dry situation, where it is secure from fros (1) Tubulosum : propter etymologiam. Vide infra! anglico in textu seriptum fuit tubulosa. 152 IOCHROME A FLEURS TUBULÉES. for the winter. About the middle of the UT March cut it back rather freely, and top-dress soil in the pots, but by no means re-pot allow it to start in a rather cool but not very dry situation. As it advances, water more MS and, finally, keep s rather close and damp to cause it to flower freely. It is easily. increa eased from cuttings of the ke wood, put in sand, and kept close in a warm situation. It blooms freely from July to October, having sometimes upwards of thirty flower in a cluster. IOCHROME A FLEURS TUBULÉE ۰ IOCHROMA TUBULOSUM. Erm. Ze, violette (fleur); XP pect (re) couleur. Solanacées Solanées. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTERES SPÉCIFIQUES La plante représentée ci-contre est un bel arbrisseau, d’une floraison abondante et facile, à feuilles décidues, s'élevant à un métre et demi de hauteur. Il croit na- rellement sur les montagnes d'Yangana, prés de Loxa, où il a été découvert par M. Hartweg. Ses fleurs se sont montrées pour la premiére fois en Europe, dans le jardin de la Société de Kew, en aoüt der- nier. M. Lindley l'avait d'abord fait connaitre (l. c.) sous le nom d’Habrothamnus cyaneus ; mais M. Bentham (/. c.), considérant que la corolle de cette plante affecte une estiva- tion différente de celle des Habrothamni, que son fruit est pulpeux et non une cap- sule sèche (d’après M. Hartweg), caractères qui l'éloignent des Cestrinées pour la rap- procher des Solanées vraies, en fait le type d'un nouveau genre (l. c.), auquel viennent se réunir deux autres espéces découvertes également par M. Hartweg dans l'Amérique équatoriale. _ Ces dernières sont ainsi dénommées et caractérisées par M. Bentham : I. calycinum : foliis elliptico - oblongis و‎ calyce mazimo (pollicari), basi inflato, hinc demum breviter fisso, corolla tubulosa brevis- | voyez ci-dessus. sime b-dentata. Croit dans les bois de Guayom (n° 1312, collection Hartweg). I. grandiflorum :foliis lato-ovatis, calycis > iun ی‎ tubo 3-4plo breviore, co- rolle 7 buliformis limbo late 5-lobo. Croit sur T monts Saragourou (n? 814, collection Hartweg). Cn. L. (Extr. du Bot. Reg., t. 20. 1845.) CULTURE. Latina OR | | A ai TS, 8 TS: des plantes ditesde serre tempérée. On peut si l'on veut jouir de tout l'effet qu'elle peut produire, la livrer à la pleine terre pendant toute la belle saison pour ne la relever que vers la fin de septembre ou le milieu doc- tobre. Cultivée ainsi dans un sol riche etun peu profond, elle développe souvent trente fleurs et plus à chacune de ses nombreuses cymes. Elle demande de copieux arrose- ments pendant l'été; un sol composé par partie égales de terre franche et de terre de bruyéres, auxquelles on ajoutera un quart environ de la masse totale de bon terreau de couche bien consommé. ROHRENBLUTHIGE IOCHROME. Vers le milieu de mars, ou mieux encore apres sa floraison (qui a lieu de juillet en octobre), il faut la rabattre un peu court, pour l'obliger à émettre de nombreux ra- meaux, dont chacun se terminera par une cyme florale. On la multiplie facilement de boutures 155 qu'on tient sous cloche et dans une couche un peu chaude. Ces boutures reprennent promptement et ne tardent pas à fournir de beaux individus. Il est probable en outre qu'on pourra bientót en obtenir des grandes du semis desquelles pourraient naitre quelques intéressantes variétés. coupées sur le jeune bois à demi-aoüté, et Li: VH. ROHRENBLUTHIGE IOCHROME. JOCHROMA TUBULOSUM. Ervworoem. 4o», violett (Blume); PAL (ro), Farbe, gl Cl. *.. Natürliche Ordnung der Solanaceen Abth. der Solaneen. Lin GATTUNGS CHARACTER nc. CHARACTER Die hier abgebildete Pflanze ist ein schó- ner, reich und leicht blühender, 1 172 Me- ter hoher Strauch mit abfallenden Blättern. Er wächst wild auf den Yangana Bergen in der Nähe von Loxa, wo ihn Hartweg entdeckt hat. In Europa hat er zum ersten- mal im August vorigen Jahres im Garten der Gartenbaugesellschaft zu Kew geblüht. Lindley hatte ihn zuerst unter dem Na- men Habrothamnus cyaneus beschrieben , Bentham aber hat ihn in Betracht der von Habrothamnus verschiedenen Aestivation dieser Pflanze, so wie deren safthaltigen Frucht, Charactere welche sie von den Cestrineen entfernen und im Gegentheil den wahren Solaneen nahe stellen, zum Typus einer neuen Gattung genommen, wozu man noch zwei andere neue, eben- falls von Hartweg in Centralamerika ent- deckte Arten fügen kann Diese letztern hat Bentham folgender massen characterisirt : T.calycinum : Blätter elliptisch-länglich ; Kelch sehr gross (einen Zoll), aufgeblasen, SH siehe oben. endlich nach einer Seite kurz gespalten ; 11 ۰1 f = n A ۵ Tx kurzen 3 ähnen.Wächstin den Wäldern von Guayan. I. grandiflorum : Blätter breit eirund و‎ Kelch 3-4 mal kürzer als die Korolle ; Saum der trichterförmigen Korolle fünf lappig, Lappen breit. Wächst auf den Bergen von Saragouron, Cs. L. CULTUR. Diese schöne Species gehört in die Cate- gorie der sogenannten Kalthaus Pflanzen, Will man einen vollständigen Genuss von ihr haben , so kann man sie auch während der schönen Jahreszeit bis gegen Ende September oder Mitte October in ’s freie Land setzen. Auf diese Weise in einen einem = wee tiefen Boden SON, H e fu 1 p ۱ z os 了 ER $ (uod. Während den. Sommers eem sie häufige Begies- sung ; als Erde benutzt man am besten eine Mischung von halb Garten-halb Heideerde, 134 Wozu man noch ungefähr ein viertel gut verrotteter Mistbeeterde fügen kann. Gegen Ende März, oder besser noch, nach ihrer Blüthezeit welche von Juli bis October statt findet, muss man sie ein wenig kurz schneiden , wodurch sie dann zahlreiche Zweige bildet, deren jeder in eine Blüthenspitze endigt. Man vermehrt sie leicht durch Steck- linge, aus dem jungen halbreifen Holze RÖHRENBLÜTHIGE IOCHROME. genommen, welche unter Glocken und in einem etwas warmen Mistbeete zu halten sind, Diese Stecklinge fassen leicht Wurzel und geben schöne Exemplare. Ausserdem noch ist es wahrscheinlich dass man bald grosse Pflanzen davon erhalten wird, aus deren Samen vielleicht einige interessante Varietäten entstehen könnten. L. VH. Aust, DL e E HIT LT Le SÉ سم‎ 5 CHIRITA 8, — a Cyrtandraceæ § Didymocarpeæ. 一 Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENERIS. — Chir : Calyx Chirita Ham, in Dox Prodr. Fl. nep. 89 bulosus sub 5-gonus 5-idus, lobis ی ما‎ Chirata G. Dox Gen. syst. Gard. et Bot. IV. 659. — Corolla basi tubulosa superne (Chirita Bocuanan. sec. . Lindley! +) a campanulata, limbo 5-lobo bilabiato , “obi R. Brows in Honsr. Pl. Jav. 116. ubrotun d Stamina 2 antherifera, 3-sterilia mi- . DC. Prodr. IX. 268. (exceptis (1).) nima; eræ reniformes nudae superne coher Á entes Hales Caen rium siliquosum. MOM ` CHARACT. SPECIEI. I - C. acaulis, foliis pi- Stigma bipartitum, lobis oblongis. Capsu li quæformis timed stylo terminata GE septo | P® edunculis erectis subbi foris (1), corolla laciniis valvulis adnato bipartito. Semina numerosa minuta | 95usis, callis duobus linearibus in labium inferius calva subulata. — Herbæ perennes hirsutæ nepal- altero lato obtuso in superius, antheris ديفا ی‎ enses (presenti sinense!) Caulis simplices. Folia Chirita sinensis Linot. Bot. reg. t. 59. 1844 opposita sepius disparia et bast vix in lia petiolata serrata. Pedunculi azillares oppositi bi- A bracteati sepius 1-flori. Corolle magne rubre , aut (1) In figura Lindleyana pedunculi duo adsunt et triflori. flavæ (in presenti lilacine), Texte du Botanical Register de M. Lindley. CHINESE CHIRITA, CHIRITA SINENSIS. ETYMOLOGY 2; + see hereafter. GENERIC CHARACTER. ۱ an SPECIFIC CHARACTER. This charming pes greenhouse plant is one of the first results of any eener from the voyage to China, by Mr. Fortune, on account of the Horticultural Society. It was sent hom case, eni its Ge large lilac fox-gloye-like flowers were open when it arrived. We were Ger o unable to describe the flowers, for whose structure we are therefore obliged to trust to our artist, who we hope has been correct in the drawing. From this it appears that t the plant ider to the genus Chirita, vem gum. from Didymocarpus by its stigma, having the upper lip abortive, and the lower two-lobe Those who see what this is may Vitis how desirable it would be to obtain from India the other species of the genus, among which are some still finer. And they are all so easily cultivated, that they are just the things to introduce into gardens. Any body who can grow a Gloxinia can manage a Chirita . Fig. 1. represents a section of a corolla; 2. the ovary; and 3. its section. It appears to be a stove plant, requiring to be potted in a compost of peat loam and san in equal proportions. During the summer season an ample supply of water ae be given to e roots, i o wet the leaves as seldom as possible. In winter, water once a week wil be quite sufficient. It may be propagated from leaves, cut at the base of the veins, Gg laid down on a pot filled with silver sand. 18 156 CHIRITE DE LA CHINE. CHIRITEDE LA CHINE. CHIRITA SINENSIS. Erm. PATIO ides, gant. Allusion à la forme tubulée des ^ue dans lesquelles l'auteur du genre yu les doigts d'un gant. Cyrtandracées, tribu des Didymocarpées. — Didynamie-Angiospermie. CARACTERES ا‎ ÉCIFIQUES Charmante petite plante rapportée par M. Fortune pendant un voyage en Chine, en- trepris pour le compte dela Société Royale d'Horticulture de Londres, dans le jardin de laquelle elle est arrivée toute fleurie, dans une caisse à la Ward. | M. Lindley (/. c.) en rapportant ce fait, prend soin de déclarer que n'ayant pas eu occasion d'en examiner les fleurs, il est obligé, pour les décrire, de s'en rapporter à l'exactitude de l'artiste. Heureusement l'habile Mile Drake s'est acquise sous ce rap- port une réputation méritée. La Chirita sinensis est acaule et a entié- rement le port d'une Gloxinia. Ses feuilles sont opposées, souvent inégales, ovales- oblongues , obtuses, crénelées, granduleu- ses-poilues, ciliées; elles sont traversées par une nervure médiane robuste, de la- quelle, à leur base, le limbe décurrent, en se rétrécissant, forme un pétiole court et trés-épais , arrondi en dessous, plansub- canaliculé en dessus. Leur face supérieure, d'un vert foncé, est marqué de veines immergées; l'infé- rieure plus päle est relevée de nervures saillantes bifariées. Les pédoncules sont axillaires, dressés, courts, poilus, rougeä- tres, et se divisent au sommet, muni de deux | voyez ci-dessus. bractees lindaires et ciliees, en deux ou trois courts pedicelles. Fleurs grandes, bel- les, d’un lilas vif au limbe externe et à la base du tube, plus päle dans les autres par- ties, blanches intérieurement. Calyce tres- court, de cinq lacinies linéaires. Tube flo- ral légèrement arqué en dessus au milieu, renflé-ventru vers sa base en dessous et au sommet, subcontracté en dessous égale- ment vers ce point; limbe bilabié : les deux lobes de la lèvre inférieure égaux, plus grands, arrondis, défléchis. On remarque sur celle-ci un double cal, linéaire-allongé, d'un orangé vif, et sur celle-là un autre plus court, plus gros, arrondi d’un côté, bifide- aigu de l’autre et de la même couleur que le précédent. Étamines 4; dont les deux fertiles plus longues, fixées à la lèvre su- périeure ; à filaments fortement coudés au- dessus de leurs bases, velus ; ceux des deux étamines stériles beaucoup plus courts, arques; anthères fertiles à lobes réniformes. tyle (ovaire) siliculiforme-allongé , obso- . létement tétragone, velu, glanduleux, ceint à la base d'un disque annulaire, unidenté de chaque côté; stigmate continu, bifide. _ Placentaires 2, multiovulés, fixés à la paroi par un pédicule contourné. Cu. L. Explication des Figures. Fig. 1. Corolle ouverte. Fig. 2 Style ovairien. Fig. 3 Section horizontale de l'ovaire. CHINESISCHE CHIRITE. CULTURE. Les Chirites (car il faut espérer que nous en connaitrons bientót plus d'une espèce)sont les Gloxinies de l'ancien monde; c'est dire par là qu'elles offrent l'agréable port et la splendeur florale qui caractéri- sent ces dernières à un si haut degré. Comme elles également, les Chirites se multiplient avec facilité d'éclat du pied, de boutures de feuilles, etc. Elles présen- tent toutefois cette différence capitale que leur rhizome, au lieu d'étre un tubercule, est composé de racines fibreuses, dont la conservation en hiver demande quelque précaution. Dans ce but on tiendra eñcette saison la Chirita sinensis dans une bonne serre tempérée, sur une tablette bien expo- 157 sée à la lumière. On ne l'arrosera qu'en cas de nécessité et on aura bien soin, pour n'en pas eauser la pourriture, de n'en point mouiller le feuillage pendant toute la mauvaise saison. Durant cette période la plante devra jouir d'un repos presque complet et pour cela on évitera de la rempoter en automne : ce qui solliciterait inopportunément le travail des racines; mais au premier printemps on lui don- nera une bonne terre melangee; on l'ar- rosera peu à peu d'avantage selon l'état de l'atmosphére , et bientôt son abondante et riche floraison viendra récompenser l'horticulteur de ses soins intelligents. L. VH. CHINESISCHE CHIRITE. CHIRITÀ SINENSIS. i‏ و XPS, ides,‏ .11310۲0618 Handschuh. Anspielung auf die röhrenförmige Gestalt der Blumen, in welcher der Autor dieser Gattung Aehnlichkeit mit den Fingern eines Handschuhes zu finden glaubte. Natürliche Ordnung der Cyrtandraceen, Abth. der Didymocarpeen. CI. XIV. Or d. 1. Lin. GATTUNGS CHARACTER. | siehe oben. CHARACTER . . SPEC. Diese liebliche kleine Pflanze wurde durch Fortune von einer nach China auf Kosten der königl. Gartenbaugesselschaft zu London unternommenen Reise, in eine Wardsche Kiste verpeckt und in blühen- dem Zustande mitgebracht. Lindley erklärt bei Anführung dieser Thatsache, dass er keine Gelegenheit ge- gewesen sey auf die Geschicklichkeit des Künstlers sich zu verlassen. Glücklicher Weise hat die geschickte Broke in dieser Beziehung sich einen eben so grossen als verdienten Ruf erworben. Die chinesische Chirite ist stengellos und und hat genau den Habitus einer Gloxinie. Blätter gegenüberstehend , oft ungleich , oval-länglich و‎ stumpf, gekerbt, drüsig- behaart, wimperig; sie sind von einem dicken Mittelnerven durchzogen, an dessen beiden Seiten der sich allmählich ver- schmälernde und verschwindende Blatt- rand in den kurzen, dicken, unten runden, oben etwas rinnenförmigen Blattstiel hin- b £2 zieht. Obere Blattfläche dunkelgrün mit tief- liegenden Adern durchzogen; untere viel- heller mit hervorstehenden zweireihigen Blattnerven. Blumenstiele am Grunde mit 158 zweilinienförmigen, gewimperten Deck- blättchen versehen و‎ zwei oder dreitheilig, achselständig, aufrecht, kurz, behaart, rôth- lich ; Blüthenstielchen kurz. Blumen gross, am innern Saum und am Grunde der Röhre schön lebhaft lilafarbig, an den übrigen Theilen viel heller, inwendig weiss. Kelch sehr kurz, mit fünf linien- förmigen Abschnitten. Röhre in der Mitte etwas nach oben gekrümmt, am Grunde unterhalb und ebenso nach oben bauchig- aufgeblasen, an demselben Punkte etwas zusammengezogen; Saum zweilippig, die zwei Lappen der Oberlippe kurz, zurück gekrümmt seitwärtstehend ; die drei Lap- pen der untern ungleich, grösser, zuge- rundet, abwärts gebogen. Man bemerkt auf dieser einen doppelten , linienfórmig ver- längerten lebhaft orangefarbenen Höcker, CHINESISCHE CHIRITE. und auf jener einen andern, kürzern dik- kern, an der einen Seite runden , und an der entgegengesetzten zweitheilig-spitzigen aber ebenso gefärbten. Staubgefässe vier, wovon die zwei längern fruchtbaren an der Oberlippe angeheftet sind ; Staubfäden über dem Anheftungspunkte stark gekniet und behaart ; die zwei unfruchtbaren kür- zer, gekrümmt. Fruchtbare Staubbeutel mit nierenförmigen Lappen versehen. Grif- fel (Fruchtknoten) schotenförmig verlän- gert, undeutlich vierseitig , an beiden Sei- ten mit einem Zahne versehen und am Grunde von einer ringförmigen Scheibe umgeben. Narbe fortlaufend , zweitheilig; ` Samenträger zwei, vieleiig, an die Wand vermittelst eines gedrehten Stielchens be- festigt. Cu. L, - Erklärung der Figuren. Fig. 1. Die geöffnete Korolle, um die اس‎ Bäcker und die Staubgefässe zu zeigen. Fig. 2. Griffel und Fruchtknoten. Fig. 3. Deren Durchschnitt CULTUR. Die Chiriten, deren wir hoffentlich bald mehr als eine Species kennen werden, sind die Gloxinien der alten Welt, womit wir sagen wollen dass sie denselben angeneh- men Habitusund Blüthenpracht darbieten, welche den letztern in so hohem Grade eigen sind. Eben so wie jene, vermehren auch die Chiriten sich mit Leichtigkeit durch Zertheiïlen , Blätter, etc. Ein Hauptunter- schied ist jedoch der, dass ihr Rhizom kein Knollen sondern aus faserigen Wurzeln zusammengesetzt ist und deren Erhaltung im Winter einige Vorsicht erfordert. Zu dem Ende hält man die Chirita sinensis während dieser Jahreszeit in einem guten Glashause und hinreichend dem Lichte ausgesetzt. Man gibt nur Wasser wenn die Nothwendigkeit est erfordert und um ein Verfaulen zu verhüten, trage man ja Sorge während der ganzen schlechten Jahreszeit das Blattwerk nicht nass zu machen. Während ganz dieser Periode muss die Pflanze eine vollkommene Ruhe geniessen, man vermeide daher sie im Herbste zu verpflanzen, was nothwendigerweise die Wurzeln in Thätigkeit bringen würde; beim Eintritt des Frühlings gebe man ihr eine gut vermischte Erde, man begiesse sie nach und nach, je nachdem der Zustand der Atmosphäre es erfordert und bald wird sie mit ihren reichlichen Blüthen ihren Pfleger für seine Mühen belohnen. L. VH. E, 729 pe 0 7 LOE celata Auast. BARKERIA SPECTABILIS, 一 Orchidaceæ $ Epidendreæ. — Gynandria-Monogynia. , CHARACT. GENERIS. E - Barkeria : _Perigonii conformia et æqualia. Labellum p ssum sem Be imum cunea- m apic stema petaloideum: An- po age, 6 eptorum margini bus aceis. Pollinia nien: A totidem ligulatis relenis Pus paria connata. — Herbæ icc, er وی‎ fusi- formis ; foliis binis quaternisve membranaceis ; bus adpre um cu er $ D scapis 8 =e =ni tifloris; floribu gnis, jiii 3 nutan arkeria Kxow. et ont fl. Cab. t. 49. 1۳۳0165. Gen. pl., 138071. (Paucis mutatis.) een SPECIEI. — mibus eegen emm olatis carn cemo ^ e apice angulato ‚fi mis y perianthianis aa mer vs s lan ocellis Banne undulatis; labello multo ma- jore late ovato-lanceolato tricarinato , مج‎ medium subconstricto. Ca. L. Ba ap ug: Barem. in litt. et Orch. of Guatem. x. t. 33. Bot. Mag. 1.4094. — B. ra- cemo multifloro dM. labello ovato-lanceolato trica- rinato , sepalis la nceolat tis, ma ovatis acuminatis. In Bot. Reg. misc. 49. 1842. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. REMARKABLE BARKERIA. BARKERIA SPECTABILIS ETYMOLOGY. GENERIC C CHARA CTER. SPECIFIC CHARACTER. see hereafter. } see above. r the introduction of the یج‎ which is one of the most lovely of Orchidaceæ , cultivators o ©. U are Ei: kinner , Esq. , this charming tribe are familiar to every grow Writing about it in the Botanical Register, SCH Lindley remarks that, de Isabel this plant forms one of the Yotive offerings of the منت وی‎ It e exertions in stocking the country with fine plants of « under the name of Flor orms a tuft of cylin- drical stems about four or five inches high, each of which bears two fleshy lanceolate acute leaves, m each other by intervals of about an inch. The raceme rises out of som e brown dry parated fro sheaths, and in the plants that have flo wered bears about six most lovely nodding blossoms; but, according to RS it varies in eer from three inches to a foot, a are nearly thros and a “half inches The e point, and richly ma SS purple lines, which pas touches the lip. to be تن‎ ed. » Ww we our hes to the obliging attention ewster, we have also to thank for the following particulars. when it immediately began to gardener Mr. J. imported. from Maece in July, 1841, it showed flower-scapes, remained dormant, and lost all its leaves, and expanded its first flowers on the 12th continued perfect for five weeks. ut the season was too far till March, 1842; when it again commenced growing ; of June. These were shown at Chiswick in July, and producing as many as wide, their , lilac at the edge and d with small blood-red spots. que its middle, Sle the column, are five dges, beyond the place where the anther urless r It is es Cattleyas and such beautiful jit, that this charming species is worthy of Mrs. Wray, Oakfield, near Cheltenham, whose «The plant was grow; and, late in autumn, advanced to bring them to perfection. It then 140 BARKERIE ELEGANTE. « The temperature in which the plant was grown was never above 65°, when it could be kept, were, in opinion that the Orchidace of for winter, it often fell below 40°. Indeed, my onl Se? gave a little air whenever it could be done y object was with safety. I day; and I am of uatemala cannot be kept too cool in this E re that time, the more air I give, the D they grow. I always, however, keep the hous The plant was cultivated by Mr. Brewster in an mp.» open wooden basket, filled re moss. It will likewise succeed on a block of wood. Nothing could be more perfect than Mrs. Wray’s specimen ; and the advantages of the summer air to the plant can hardly be over-stated. we are only able to give the flowers in our rawing, we subjoin a woodcut of the whole plant. BARKERIE ELEGANTE. BARKERIA ۰ Erm. G. Barker, esquire, amateur d'Orchidées. Orchidacées $ Epidendrées. CARACTERES CARAC QUES. TERES een Les Orchidées, à un plus haut degré que toutes autres plantes, ont le privilege, nous ne saurions trop le répéter, d'exciter l'éton- nement et l'admiration de l'observateur, par la forme bizarrement curieuse de leurs fleurs, par la nime le riche coloris dum loa ot trc qu'elles exhalent. Aussi les Smittan, reve- nus des impressions facheuses qu'on leur avait suggérées contre la culture de ces in- "v 4 4 4 LP L nant à l'envi àen enrichir leurs collections. Nulle espéce ne mérite mieux cette dis- tinction que celle dont nous donnons ci- contre une belle et exacte figure. Elle a été découverte dans le Guatimala par un zélé voyageur-botaniste, M. Skinner, qui en envoya des individus vivants en Angleterre, il y a déjà plusieurs années. Selon lui , les habitants de cette contrée en font un cas tout particulier et sous le nom de Fior de Isabel ils en font hommage à la divinité, en en déposant les fleurs sur les autels. . Ses pseudobulbes fusiformes, épais, quoi- que allongés, forment des touffes compac- — Gynandrie-Monandrie. ed voyez ci-dessus. tes, hautes de 12 à 25 centim. environ. Ils sont entiérement recouverts de grandes squames submembranacées , striées, grisä- tres, se terminant par deux ou quatre feuil- les charnues , lancéolées , aigués , séparées entre elles par un intervalle d'environ ou 3 centim. Là, chez les pseudobulbes fertiles se montre une spathe formée de plusieurs squames brunes , scm d'entre lesquels sort le scape. Celui-ci s'élève 10 à 30 centim. et de plus de hauteur et porte de 5-6 à 12 fleurs penchées, disposées en racéme. Dans l'épanouissement total ces fleurs n’ont pas moins de 10 cent. de dia- mètre; elles sont d'un beau rose lilaciné و‎ maculé au labelle qui est jaunatre au centre et marqué de points d'un pourpre très- foncé. Les lacinies périanthiennes externes sont linéaires-lancéolées; les internes un peu plus larges , ovées-lancéolées ; toutes ondu- lées-acuminées. Le labelle beaucoup plus ample qu’elles, est ové-lancéolé ; à sa base deux lobes auriculaires se relèvent pour se replier le long du gynostème ; il se resserre BARKERIE ensuite légèrement vers sa partie médiane, est ondulé au bord et à peine aigu au som- met. Une teinte päle, d’un blanc jaunätre règne dans la longueur médiane où l’on remarque trois lignes ou côtes peu élevées. Le gynostème est court, nutant et parallèle au labelle, sur lequel il semble appliqué. Cu. L. ——9009«— CULTURE. Cette brillante espèce mexige aucun soin particulier, ne présente pas la moindre difficulté dans sa culture. Comme la plu- part des Orchidées mexicaines et Guati- maliennes, elle ne demande de chaleur qu'à l'époque de sa période végétative et surtout lors de sa floraison. A cette époque, done , on placera dans la serre chaude le ÉLÉGANTE. 141 fragment de bois ou d'écale de coco sur laquelle on l'aura fixée, en la suspendant au toit de la serre, et le plus prés possible du sommet, qu'on tiendra bien ombragé des rayons du soleil (on sait, et j'ose à peine le rappeler, qu'une telle situation est la plus chaude de la serre); là, on la serin- guera fréquemment et plusieurs :fois par jour, selon l'état de l'atmosphére. A l'état de repos, c'est-à-dire, peu de temps aprés la formation normale des nou- veaux pseudobulbes, on la reléguera dans une bonne serre tempérée en l'y tenant prés des vitres, comme je l'ai dit tout à l'heure, en lui suspendant en tout ou en partie les arrosements, jusqu'à ce qu'elle annonce de nouveau l'envie de végéter. L. VH. 142 ZIERLICHE BARKERIE. ZIERLICHE BARKERIE. BARKERIA ۰ Errmorosıe. G. Barker Esqre, Orchideen Liebhaber. Natürliche Ordnung der Orchidaceen, ase der Epidendreen. — Cl. XX. Ord. 1. GATTUNGS CHARACTER. den des SPEC. CHARACTER . . ; : Kei ] Pf tt ieht 1 timeter | d Abstand get t sind das s [Erstaunen und die Bewunderung des Ebr aufsich, als die der Orchideen, so wohl wegen der oft äusserst merkwür- digen Gestalt, der Schönheit und der reichen Färbung ihrer Blumen, als auch wegen des angenehmen Geruches den sie verbreiten. Die Liebhaber kommen auch immer mehr und mehr von dem Vorur- theil, welches ihnen gegen die Cultur dieser Pflanzen eingeflösst war, zurück und bestreben sich jetzt nach allen Kräften ihre Sammlungen zu vermehren. Keine Species verdient wohl in so hohem Grade unsere Beachtung als die, wovon wir hier eine genaue Abbildung beifügen. In Guatemala von dem eifrigen Botaniker und Reisenden Skinner entdeckt, wurde sie vor mel Jahren in lebenden Exem- plaren nach England gesandt. Ihm zufolge steht diese Pflanze bei den Eingebornen, welche sie Flor de Isabel nennen, in hohem Ansehen , sie opfern sie ihrer Gottheit und streuen die Blumen davon auf die Altäre. Die Scheinknollen sind spindelfórmig, dick und bilden, obschon von länglicher Gestalt, einen gedrungenen Busch von 12-25 Centimeter Höhe. Siesind vollständig, von grossen, fast häutigen, gestreiften uen Schuppen umhüllt und endigen sich durch zwei oder vier fleischige , breit lanzettformige , spitze Blätter, welche unter sich durch einen ungefähr 2-3 Cen- o o 4. 32 f. 1.44 A Quota 11 g zeigt sich eine von mehren trockenen braunen Schuppen gebildete Scheide, zwischen wel- cher der Blumenschaft hervorkommt ; der- selbe ist 10 bis 30 Centimeter und darüber hoch, und trägt 5 bis 12 überhängende traubenständige Blüthen. re eet Zeen diese nicht we- ‚sie sind rosa Erbe, die in der Mitte gelbe‏ کل Blumenlippe ist dunkelpurpur gefleckt.‏ Die äussern Blüthentheile sind linien-‏ lanzettförmig, die innern etwas breiter,‏ eirund lanzettfórmig, alle am Rande wel-‏ lenförmig und spitz. Die Blumenlippe viel‏ grösser, eirund lanzettförmig am Grunde‏ mit zwei anfangs aufrechten, dann an die‏ Stempelsáule sich anlegenden ohrfórmigen‏ Lappen versehen, gegen die Mitte etwas‏ zusammengezogen, am Rande wellenfór-‏ mig, sich in eine kurze Spitze endigend.‏ Der Mittelpunkt ist blass gelblich weiss,‏ von drei etwas erhabenen Linien durch-‏ zogen. Stempelsäule kurz, überhängend‏ mit der Lippe gleichlaufend, welcher sie‏ fest anzuliegen scheint. Ca. L. CULTUR. Diese ausgezeichnete Species erfordert keine besondere Pflege und bietet durch- aus keine Schwierigkeiten in der Cultur ZIERLICHE dar. Wie die Mehrzahl der mexicanischen und guatemalischen Orchideen, verlangt sie nur eine grössere Wärme während ihrer Vegetation und besonders während ihrer Blüthezeit. Gegen diese Zeit hin hänge man sie daher auf einem Stückchen Holz oder einer Cocusnussschale befestigt, ganz oben im Gewächshause, aber so, dass sie hinlänglich gegen die Sonnenstrahlen geschützt bleibt. Dort begiesse man sie häufig, sogar mehrere Male täglich , wenn 145 der Zustand der Atmosphäre es erfordern sollte. Während der Ruhezeit, d. h. kurz nach- dem sie neue Scheinzwiebel gebildet , bringe man sie in ein temperirtes Gewächs- haus, wo man sie, auf oben angegebene Weise, nahe beim Lichte hält und das Be- giessen ganz oder theilweise so lange ein- stellt, bis sie wiederum neues Leben zeigt. L. VH. BARKERIE. eat وم روص وم‎ E RE APP dst. PENTASTEMON CRASSIFOLIUS, — Scrophulariaceæ $ Digitalées. 一 Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENER. — Pentastemon quinquepartitus. Corolla hypogyna tubo t culo, fauce subinflata, limbi bilabiati labio superiore o-bilobo , inferiore trilobo nudo v. basi ollæ tubo inserta, quatuor di- ris bilocularibus ; loet ılis diva- ricatis , quintum anantherum Ovarium biloculare placentis üsepimento utrinque adnati latis. Stylus simp : Ca alyx teretius- nes in America bo ep ۳1 2 us Ser erbæ li et tropica trans 7 A: J atis, pedu 8 Wi SE ae s Lat cifloris bracteatis in racemos v. gti هع‎ er tis , corollis coccineis purpurascentibus v. violaceis Pentstemon LHERIT , Lams. in. "ow Trans. x. t. 6. et alii auct. یو‎ Bue, Kanten. Gen. pl. 3909. CHARACT. SPECIEI. — P. —— ا‎ ge fo- his en nthe integerrimis subtus carinatis, racemis terminalibus us paueiforis se secundis, geg Min e pubescente, و ام‎ gla uli laciniis striatis و‎ secum Dë: Së n labii ; superioris lacini ovatis obtusi usculis inferioris tripartiti lateralibus ovatis obtusis Pentstemon crassifolius teg, و‎ Bot. reg., t. 16, vol. xxiv Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. THICK-LEAVED PENTSTEMON PENTSTEMON CRASSIFOLIUS. ETYMOLOGY ENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see hereafter. | see above. In the handsome and kuer genus Pentstemon, although nearly all the species ai are 1 hrub perennials, t‏ قة third the hardy species, which are decided shrubs, in winter. or of which none of the branches perish Every member of the genus is ornamental, and merits Ur ع‎ The class last pointed out has, however, peculiar claims to notice for the ease with w ich t ornamental a ec wë are À no means of exist. extreme bel Dwarf shrubs be managed, and for (heir of so very ۹900۳0900 and a er auge vela, therefore, attaches to the few which d or associating toget up from the roots, d the rance in the months of Ma ay and June. racter, we are only smite with P. crassifolius , of shrubbery or other age gea that it sends um striking ver with which it develops its fine spikes of — at the point of every shoot, are characteristic and excellent features, and give it a. splendid pe” It is a North American species, introduced to England several years back, and now to be ha d of s abundant in the gardens of the Horticultural Society, and at the Epsom and In a border — with dwarf shrubs alone, placing them two or three feet apart, PE folius would make a prominent figure. The pleasing half trailing manner in which it sends forth à = numerous stems; so as to compose a broad and yet dense bush, adapt it for planting by itself in 146 : PENTASTEMON A FEUILLES ÉPAISSES. * borders, and also fit it for growing in masses. We saw a bed of it in blossom last spring, and the effect was truly splendid. When propagated, which it can be by euttings, or by pulling off the shoots which happen to have lain on the earth and rooted, it demands no subsequent culture. À loamy soil, such as exists in most good gardens, will be gem suitable, and when the plant is four or five years old, it is apt to get ragged and shabby in the centre, it should be separated, and the divisions RS ferred to any desired position. In dividing it, the older portions may be thrown away, and only the —_ and more vigorous pieces be transplanted A light open situation should always be chosen for it, and it will not thrive in a low wet loca- lity. At all times it loves to have plenty of sun and air PENTASTEMON A FEUILLES EPAISSES. PENTASTEMON ۰ Erm. wert, u erya, filament; en composition les Grecs écrivaient 7£»r&5 d’où l'obligation ur les modernes d'écrire Pentastemon et non Pentstemon et Penstemon. Scrophulariacées $ Digitalées. 一 Didynamie-Angiospermie. CARACTERES GENÉRIQUES. | eren. oi» deseas; CARACTERES SPÉCIFIQUES. Le monde savant ou horticole doit la | lées, trés-entiéres , coriaces , subcharnues, connaissance de cette jolie plante à l'infor- | légérement carénées en dessus, atténuées tuné James Douglas (1), qui la découvrit, en | en pétiole, subobtuses au sommet. Sur les 1837, sur la côte nord-ouest de l'Amérique, | rameaux floriféres, ces feuilles sont nota- contrée riche en ce genre de végétaux. | blement plus courtes. Les fleurs sont gran- Elle est encore rare dans les jardins, où elle | des, subunilatérales, d'un beau lilas lavé de mérite une place distinguée. pourpre à la base, et disposées en grappes C’est une plante suffrutiqueuse à la base, terminales, subpauciflores. La rhachide, les atteignant environ 30 à 40 centimétres pédicelles (trés-courts), les bractées et les de hauteur. Elle est glabre à l'exception | calyces sont finements pubescents. Le ca- des anthéres , qui sont trés-velues, des ra- | lyce est court, renflé, à cinq lacinies iné- mules qui sont très-légèrement pubescents | gales ; dont les trois supérieures linéaires و‎ et des renflements poilus de la lévre in- | les deux inférieures plus larges. férieure de la corolle. Les rameaux sont Le tube floral, légèrement renflé à Ja sublignenx , rigides, divariqués, rougeà- | base et glabre , se resserre presque aussitôt tres, et portent des feuilles obovées-lancéo- | pour se dilater ensuite peu à peu jusqu’au sommet; il est arqué en dessus et presque droit ou à peine concave en dessous; le (1) Tout le monde sait que l'encourageux et infa- limbe est étalé, amplé, bilabié; la lévre tigable aer James عد ووو‎ qui = supérieure est formee de deux lobes ses voyages dan d de ۲۸۵۵6۵۹8۵ M ovés, obtusiuscules, dressés; l'inférieure forme, etc., indt Séis e tant de geg do 5 1 interessantes, tomba dans une fosse creusde par les rois lobes également ovés , mais naturels pour prendre les bufiles, et qu'il y périt | HD peu plus grands, obtus و‎ dont lin- sous les coups d'un de ces animaux qui y était | termédiaire plus court. A lentrée de la tombé avant lai. gorge, les trois lobes présentent une élé- à PENTASTEMON A FEUILLES ÉPAISSES. vation arrondie, d’une teinte plus claire que le fonds, et hérissée de petits poils. Les £1 dek d + Al nus. aranés 1 > arq par paires didynames; les antheres arron- dies cuneiformes, hérissées de poils très- ténus. Le style est allongé grele plus long ۳۹ ۳۹ ۰ q t rmine par un] p tule papilleux, poilu. La 5° etamine, beau- coup plus courte que les autres, est anan- thèse et velue vers le sommet. Cu. L. CULTURE. Cette jolie espèce n’est pas autant ré- pandue dans les jardins qu’elle le mérite- rait en raison de l'élégance de son port, du nombre et du joli coloris de ses fleurs. Aussi je puis en connaissance de cause en recommander la culture aux amateurs. L'un des principaux avantages que pré- sente cette plunte est sa petite stature, qui permet de la placer an bord des massifs de plein air, dans lesquels on pourra en for- mer de gracieuses bordures. Comme elle est d'une consistance un peu NM ke WK o e SPM APRONS KE 147 plus ferme que ses congénères , sa multi- plication demande un peu plus de precau- tion, en ce sens que pour le bouturage, par exemple, les sujets doivent être cou- pés à l'extrémité méme des tiges, c'est-à- dire, que ces extrémités, méme tout récem- ment développées, peuvent seules étre bou- turées. On peut opérer à chaud ou à froid, selon l'état de l'atmosphére et l'époque à laquelle on se décide à user de ce mode de multiplication (le printemps ou l'au- tomne). Le séparage des tiges, ou éclat du pied, doit étre pratiqué de préférence dés les premiers jours du printemps ; on risquerait trop, et par le motif que j'ai allégué plus haut, de perdre une touffe toute entiére, en la divisant en automne. Une seule blessure aux rhizomes suffirait à cette époque pour amener la pourriture- de toute la plante. Je conseillerai encore pour plus de süreté d'en rentrer un individu en orangerie; nos longues pluies de l'automne et surtout celles de lhiver étant particuliérement funestes à cette belle espéce. . VH. 148 DICKBLÄTTRIGER BARTFADEN. DICKBLATTRIGER BARTFADEN. PENTASTEMON CRASSIFOLIUS. Ermorocw. merrt, fünf; 97548500, Faden ; bei Zusammensetzungen schrieben die Griechen TETÉ, wesshalb wir Pentastemon und nicht Penistemon oder Penstemon schreiben müssen. Natürliche Ordnung der Scrophulariaceen, Abth. der Digitaleen. — Cl. 0 rd. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER Die Wissenschaft und der Gartenbau verdanken diese liebliche Pflanze dem unglücklichen James Douglas (1), der die- selbe im Jahr 1837 an der nordwest Küste von Amerika, einer an Pflanzen dieser Gattung so reichen Gegend entdeckte. In unsere Gärten ist sie noch selten , verdient aber in denselben verbreitet zu werden. Die Pflanze ist ein Halbstrauch von 30-40 Centimeter Höhe, ganz glatt mit Ausnahme der sehr behaarten Staubbeutel, der weich- haarigen jüngern Aeste und der untern Lippe, welche mit behaarten Erhöhungen versehen ist. Aeste fast holzig, starr, aus- gesperrt, röthlich mit verkehrt eirund-lan- zettlichen, ganzrandigen , lederartigen , fast stumpfen Blättern. Dieselben sind an den blühenden Aesten viel kürzer. Blüthen gross, fast einseitig in wenig blüthigen endständigen Trauben, schön lilafarbig am Grunde mit Purpur überlaufen. Die Spindel, die sehr kurzen Blüthenstielchen, die Deckblätter und Kel- che zart weichhaarig. Kelch kurz, aufge- (1) Es ist allgemein bekannt dass der kühne und ermüdliche botanische Reisende, James Douglas, der durch seine Reise in Nordamerika , Califor- nien, etc. mit so vielen interessanten Pflanzen Eu- ropa bereicherte in eine von den Eingebornen zum Büffelfange gemachte Grube fiel und darin von einem dieser Thiere, welches vor ihm hinein ge- fallen , getödtet wurde. XIV. IN. ۱ siehe oben. blasen mit fünf ungleichen Zipfeln, die drei obern linienförmig, dieuntern breiter. Die Blumenröhre glatt, am Grunde etwas erweitert, etwas höher plötzlich verengt و‎ sodann sich allmählig bis zum Rande hin erweiternd, oberhalb gekrümmt, unterhalb beinahe gerade oder kaum etwas ausge- hóhlt. Saum ausgebreitet weit, zweilippig obere Lippe zweilappig, Lappen zugerun- det stumpflich, aufrecht , untere Lippe aus drei ebenfalls eirunden jedoch etwas grös- sern Lappen bestehend , mittlerer kürzer. Am Eingang, des Schlundes bilden die drei Lappen eine rundliche mit kleinen Haaren besetzte Erhöhung von hellerer Farbe als der Grund. Die Staubfäden dünn, unbehaart, paar- weise gegeneinander gekrümmt; Staub- beutel herzförmig zugerundet , mit feinen Haaren besetzt ; Griffel verlängert, dünn, länger als die Staubfäden, sich in ein klei- nes warzig-haariges knöpfchen endigend. Der fünfte Staubfaden kürzer als die übri- gen, unfruchtbar, am Ende behaart. Cu. L. CULTUR. Diese hübsche Species ist in unsere Gär- ten noch nicht so verbreitet wie sie ۶ wohl durch die Schónheit ihres Habitus, die Menge und zierliche Färbung ihrer DICKBLÄTTRIGER BARTFADEN. Blumen verdiente. Als Sachkenner kann ich deren Cultur den Liebhabern anem- pfehlen. Eins der vorzüglichsten Vortheile, die diese Pflanze gewährt, ist ihre geringe Grösse, wesshalb man sie sehr gut zum bordiren der Pflanzengruppen im Freien benutzen könnte. Da sie härter als ihre Geschwister ist, so verlangt ihre Vermehrung ein wenig mehr Vorsicht, man muss nämlich für Stecklinge die aüssersten, erst kürzlich entwickelten Spitzen der Zweige nehmen. Je nach dem Zustande der Atmosphäre und der Zeit (Frühling oder Herst) wo man sich ent- schliesst diesen Weg der Vermehrung ein- 149 zuschlagen, kann man es im Kalten oder موز‎ ege? Das Z in den ersten Tagen des Frühlings geschehen ; durch den obenangegebenen Grund würde man beim Zertheilen im Herbst zu viel Gefahr laufen die ganze Pflanze zu ver- lieren. Eine einzige Beschädigung an den Rhizomen würde zu jener Zeit genügen ein gänzliches Verfaulen herbei zu führen. Zur grössern Sicherheit würde ich noch anrathen ein! Exemplar davon ins Kalthaus zu bringen, da unsere langen Herbstregen und hauptsächlich diejenigen des Winters dieser schönen Species überaus verderb- lich sind. L. VH. Hak x" S Be توا أد یی‎ sb. SÉ fz RE = oui ordi vie d gege V onfi Se TR diiit spits. 34 2,7 Lig m TL RAD aped nda ar BIBI yæcta NHoerbert i > PHÆDRANASSA CHLORACRA, Amarillydaceæ $ Amaryllideæ-Hippeastreæ. 一 Hexandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS.— Phedranassa : Germen de- flexum ا‎ oblongum apice constricto. Tubus crassus decurvus latere e are — tato compactus pro ofunde sexsulca e angustato. Limbus pendulus , laciniis en کی‎ sepalis infer ne margine , ray instar 2 و و‎ superne lamina latiore enta nata ain ferne gr radatim latiora pes "tubi foci em # riter i serta icue decurrentia recta, e eme tria i er æ breves ve: capo rasse carnoso auguste fistulato; foliis ا‎ pitts iolat W. Hers. en reg. misc. 23. 1845. et sub tab. 17. eodem anno CHARACT. SPECIEI. — P. Caule — wes — sexflora ; spatha Ve ta marc be culis subæqualibus s 5/8 778 unc. , viridibus, ne 516 iridi; peria nthio ltra v. sub- bDiunciali is: fees viridibus وت سس‎ pallido subundulato subacutis; stylo per tis albis s img is pal- lide sub cutis petiolo 1-2- De pom subpedali circiter 2 374 uncias — Ww l. c. Phycella chloracra W. Hers. Amaryll. pé He- manthus dubius Hume et Bonet. Kra, Nov. et p. L. 281. Texte du Botanical Register de M. Lindley. PHÆDRANASSA CHLORACR A. CRIMSON AND GREEN PHÆDRANASSA. ETYMOLOGY. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see hereafter. | see above. This is one of the curious bulbs met with by Mr. Hartweg in Peru. It occurred on rocks at the When the learned Dean of Manchester recast the genera of Amaryllids , remove the plant from Hæmanthus h stationed it in Phycella, to which it appeared more likely to belong. wers h as an approach to Stenomesson and Pen certainly removes it from that genus. ws the manner in which the bases of the filaments are connected with the ovary; 1 a UE section of the o Another species of Phæ idi 9 e miscellaneous matter assa is the ovince of Quito, place where Humboldt and B at an elevation of about 9,000 feet above the sea, and sup as however shewed that it constitutes a peculiar genus, to -— h Dr. name of Phædranassa (it is to be presumed from Qaidyos gay, and # ,000 feet above the level of the sea onpland found their zen m it is not improbable that it is to Herbert has given the «cc quee en) He regards it andia. The want of the Wor, faucial scales of Phycella 2. is iip obtusa, mentioned in the last volume of this was also one of the discoveries of Mr. Hartweg , in the valley of San Antonio, in the was the of P. obtusa rather than chloracra that this plant is a syno Both species of Phædranassa are greenhouse bulbs, pied zu same tei ion qui (1) M. W. Herbert écrit fistule er Nous n’avons pas osé consacrer ici une telle locution qui, niste, serait un véritable barbarism kind of treatment as Phy- aux yeux d'un huma- Cu. L. 20 152 PHÆDRANASSE A FLEURS VERTES AU SOMMET. cella. They should be potted in a light rich sandy loam, kept quite dry during the season of rest, and fully supplied with moisture when in a grawing state. They flower during the winter and spring months, before the leaves appear, and are increased by dividing the bulbs when in a dormant state, The accompanying figure was made from a specimen, which flowered at Bury Hill near Dorking, under the care of Mr. Scott, gardener to Charles Barclay, Esq. PHÆDRANASSE A FLEURS VERTES AU SOMMET. -PHÆDRANASSA CHLORACRA, ` Erm. Qaid pos, gai, embelli; ygor, reine, princesse! Allusion sans doute à Paspect élégant de l’ensemble floral de la plante. Amaryllidacées, tribu des Amaryllidées-Hippéastrées. 一 Hexandrie- Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Cette remarquable Amaryllidacée و‎ à laquelle lauteur anglais a cru devoir appliquer un nom générique si pompeux {voir Tétymologie), a été découverte par M. Hartweg, dans le Pérou, aux environs du village de Saragourou, près de Loxa, à une élévation de 3,000 mètres environ au- dessus du niveau de la mer. Rangée d'abord, par l'auteur de la revue des Amaryllidacees, dans le genre PAycella (Eustephia Cav.), elle est devenue ensuite le type d'un genre nouveau, qu'il a créé aprés avoir fait l'examen d'un individu en fleurs. Il a pu s'assurer alors que ces fleurs étaient entiérement dépourvues des appen- dices squamiformes qui ferment la gorge de celles des Phycelle (Æustephiæ ), carac- tére qui lui a paru suffisant pour séparer la plante observée de ces derniéres et en faire, comme nous venons de le dire, le type d'un genre distinct. Par son facies général cette plante nous rappelle assez bien les Stenomessones (Chrysiphiale) et les Pent- landie ( Collanie و(‎ tandis que ses fleurs, par leur coloris et leur disposition, sont, quoique plus brillantes et plus amples, voisines de celles de la Clivia nobilis. Son | voyez ci-dessus. bulbe et ses feuilles, en l'absence des fleurs, seraient d'une Griffinia. L’Hemanthus dubius d’Humboldt et Bonpland (l. c.), plante qu’on a recherchée depuis longtemps et qu’ Herbert rapporte en synonymie à sa plante, semble plutôt être la Phycella (Eustephia) obtusa Linni, que celle dont il s'agit. Les deux premières ayant été trouvées dans la méme localité, snr les rives desséchées du Guallabamba, vallée de San Antonio, province de Quito, tandis que la derniére est du Pérou. LI + RA roment 4 glabre; son bulbe de 6 à 7 cent. de diamé- tre, estové, tuniqué , atténué et terminé au sommet par les vestiges de l'ancienne fo- liation. Les nouvelles feuilles, au nombre de deux (?), sont postflorales, lancéolées- oblongues , subaigués , atténuées-pétiolées, à nervation réticulée. Le scape, s'élevantà une hanteur d'environ soixante centim. (ou plus?) est étroit, cylindrique, fistuleux et se termine par une spathe multifide, mar- cescente qui se déchire pour permettre le développement de dix ou douze fleurs (1) BEEN (1) L'auteur dit le scape 6-flore, et le fait repré- PH/EDRANASSE A FLEURS VERTES AU ۰ assez grandes, nutantes, A tube d'un beau rouge, mais vert au sommet (limbe) et ä la base. Pedicelles subegaux courts. Ovaire renflé-oblong , petit, trigone, et obsolete- ment unicosté dans chaque sinus, resserré au sommet ; tube perianthien d’abord ren- flé et vert à la base, puis bientôt resserré, faiblement dilaté ensuite, oblong, sex-sil- lonné, légèrement resserré de nouveau avant son épanouissement en limbe ; laci- 155 nies d’icelui ovées-aiguës (1) ondulées, réfléchies et plus piles aux bords. Fila- ments staminaux plans, atténués - filifor- mes au sommet, blancs, exserts, plus longs que le style ; anthères versatiles, dorso-mé- difixes; style filiforme , à stigmate simple, claviforme. L’auteur ne dit pas que les fleurs soient odorantes. Cu. L. Explication des Figures. Fig. 1. Base des filaments soudés avec l'ovaire. Fig. 2, Section transverse d’icelui. CULTURE, Dans le règne végétal, quelles autres plantes égalent en splendeur florales les Amaryllidacées et les Liliacées? Certes, une dénégation n’est pas possible! Et ce- pendant n'est-il pas surprenant de voir que ces belles plantes ne soient pas plus géné- ralement cultivées? Pourquoi ne pas les collectionner, comme on le fait pour les Ca- mellias, les Pelargoniums , etc.? Est-ce que les plantes bulborhizes dont il est ques- tion ne sont pas de beaucoup supérieures pour la beauté et le coloris des fleurs aux plantes que je viens de citer? Je livre ces réflexions aux amateurs, qui, je l’espere, en feront leur profit et sauront réhabiliter des végétaux si méritants. Comme la plupart des autres Amaryllida- cées ou Liliacées, celle dont il s’agit, de- senter ll-flore! Nous avons suivi les errements de l'artiste à l'exactitude de laquelle (Me Drake) nous croyons pouvoir nous fier en toute assurance. mande un repos complet (en été), une siccité parfaite dés qu'elle a perdu ses feuilles. Il est bon à cet effet de la laisser plongée dans la méme terre oü elle a vécu; ces plantes, en général, n'aimant pas à être dérangées. Mais au printemps suivant au moment oü elle montre signe de vie, on se hätera de l'empoter dans une terre riche en humus, et on commen- cera à l’arroser, bien peu d'abord, puis chaque jour un peu plus, au fur et à mesure que sa hampe florale ou ses feuil- les s'allongeront. On la multipliera aisé- ment par la séparation des jeunes bulbes qu'elle produira à sa base, et probable- ment bientót par les bonnes graines qu'elle ne saurait tarder à donner. -T (1) C'est sans doute la faute de notre en ou celle de l'artiste qui aurait mal vu qui aurait mal lu, (3?) mais en jetant wi yeux sur la figure ci-contre, nous ne pouvons comprendre ce que dit l’auteur au sujet de ces lacinies eeh aux Caract. gener.). GRÜNSPITZIGE ۰ GRÜNSPITZIGE PHÆDRANASSE. PHEDRANASSA CHLORACRA. ETYMOLOGIE. :هه‎ ۵۵4۶+ heiter; verschónert; &»acz& , Königin, Fürstin! Ohne Zweifel eine Andeutung auf den prächtigen Anblick den die blühende Pflanze gewährt. Natürliche Ordnung der Amaryll CI. VI. 0 GATTUNGS CHARACT SPEC. CHARACTER Diese merkwürdige Amaryllidacee, wel- cher der englische Autor geglaubt hat die- sen hochklingenden Namen beilegen zu müssen, ist von Hartweg in Peru in der Umgegend des Dorfes Saragouru, bei Loxa, 3000 Meter über dem Meeresspiegel ent- deckt worden. Anfangs vom Autor der « Uebersicht der Amaryllidaceen » zur Gat- tung Phycella (Eustephia Cav.) gestellt, ist ‘sie später bei Untersuchung eines blühen- den Exemplars von ihm zum Typus einer neuen Gattung erhoben worden. Bei dieser Gelegenheit überzeugte er sich nämlich , dass den Blumen die schuppenförmigen Anhängsel, welche den Schlund jener der Gattung Phycella verschliessen , gänz- lich fehlen. Ein Character, der ihm hin- reichend schien diese Pflanze von jenen zu trennen und zum Typus einer beson- dern Gattung zu macben. Durch ihren Habitus erinnert sie an die Gattungen Ste- nomesson (Chrysiphialae, Pentlandia und Cullania); während sie sich durch ihre Blumen (die jedoch viel grösser und schö- ner sind) der Färbung und Stellung der Clivianobilis nähert; Zwiebel und Blätter, ohne die Blumen gesehen , gleichen jener einer Griffinia. Die zweifelhafte Blutblume (Haemanthus dubius) Humb. et Bonpl. eine Pflanze wo- nach man schon lange sucht und welche Herbert als identisch mit seiner Pflanze betrachtet, scheint eher Phycella obtusa idaceen, Abth. der Amaryllideen. rd. 1 en Lin. siehe oben. Lindl. als unsere Pflanze zu seyn. Aus- serdem sind die beiden erstern Pflanzen an den ausgetrockneten Ufern des Gual- - labamba im St Antonius Thale, Provinz Quito, gefunden worden, während letztere in Peru wächst. Die grünspitzige Phedranasse ist gänz- lich glatt; die Zwiebel 6-7 Centimeter dick, eirund , abgestutzt و‎ verschmälert und trägt an der Spitze die Ueberbleibsel der alten Blätter. Die neuen, zwei an der Zahl(?)erscheinen nach der Blüthe und sind lanzettförmig-länglich, fast spitz, verschmä- lert-gestielt, mit netzartigen ۰ Der Blumenschaft dünn , cylinderfórmig , hohl, endigt sich in eine vieltheilige ver- trocknende Scheide die in Folge der Ent- wickelung der 10 bis 12 Blüthen zerreisst (1). Blumen ziemlich gross, überhängend mit schön rother Röhre, grünem Saum und Grund. Blüthenstiele fast gleich , kurz; Fruchtknoten klein, dreiseitig, verdickt- länglich, mit einer undeutlichen Längs- rippe in jeder Rinne, oben zusammen- geschnürt. Blumenröhre anfangs erwei- tert, am Grunde grün, dann verengert und hierauf schwach ausgebreitet, länglich , sechsfach gerinnt und unter dem erwer terten Saume wieder zusammengezogen. eege‏ د hehlumiz u (1) In 1 n 1 1 g gt 1 ee und lässt den Schaft eilfblumig abbilden ! GRÜNSPITZIGE Abschnitte eirund spitz, wellenfórmig, zurückgekrümmt, am Rande hellergefärbt. Staubfäden flach, am obern Ende verdünnt fadenförmig , weiss, hervortretend, vie länger als der Griffel; Staubbeutel beweg- 155 lich, auf dem Rücken in der Mitte ange- heftet; Griffel fadenfórmig mit einfacher keulenförmiger Narbe. PHÆDRANASSE. Cz. L. Erklürung der Figuren. sis der mit dem Fruchtknoten zusammengewachsenen Staubfáden. Fig. 2. Queerdurch- Fig. 1. Basi schnitt _ Fruchtknoten CULTUR. Welche andere Pflanzen sind wohl in Hinsicht ihrer Blüthenpracht den Ama- ryllidaceen und Liliaceen gleich zu stel- len? Und ist es dennoch nicht auffallend dass diese Pflanzen nicht allgemeiner cul- tivirt werden , dass man von ihnen nicht Sammlungen anlegt, wie von den Camel- lien, Pelargonien, etc. ? Sind die in Rede stehenden Zwiebelgewächse durch die Schönheit und die Färbung ihrer Blumen den genannten Pflanzen nicht weit über- legen? Ich überlasse diese Fragen den Lieb- habern, welche hoffentlich Vortheil dar- aus ziehen und diese so verdienstvollen Gewächse wieder auf den ihnen gebüh- renden Rang bringen werden. Wie die Mehrzahl der andern Amarylli- daceen und Liliaceen so verlangt auch diese, wovon es sich hier handelt, eine vollständige Ruhe während des Sommers, eine gänzliche Trockenheit von der Zeit an, wo sie ihre Blätter verliert. Man lässt sie daher am besten in derselben Erde; diese Pflanzen wollen überhaupt nicht gern gestört werden. Im nächsten Frühjahr je- doch, sobald sie wieder Lebenszeichen von sich gibt , pflanze man sie in eine hu- musreiche Erde, gebe ihr Wasser, im An- fange aber nur wenig, dann täglich mehr und mehr, im Verhältniss wie die Blätter sich verlängern. Man vermehrt sie leicht durch Wegnehmen der jungen Zwiebel, welche sie hervorbringt und wahrschein- lich bald auch durch guten Samen den sie uns gewiss geben wird. L. VH. - m ME 2 x ^ Ad C AE # 3 / ; : up Ps و‎ dee ed Hook. LYCIUM FUCHSIOIDES, Solanaceae $ Solanes. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Lycium : Calyx urceo- latus, aequaliter 5-dentatus v. irregulariter ونم‎ Corolla hypogyna, infundibuliformis v. tubulo lim > 5-10-fido v. dentato, interdum plicato. Sta: v. imo corollae tubo inserta, in- mina 5, medio de Y. Kg an t he rae ent. وروی مرج‎ dehis- dieseniment ien multiovolatis Stylus simplex ; sigma depresso-capita v. obsolete e? bum tee cca ar esce bilocularis. Semina plurim reni- formia. Embryo intra albumen carnosum m periphe- ricus, » hemicyclieus. — Arbusculae v. regio et in An ndina ی‎ - plurimi Big Spring non er explorati, et زد‎ olim m e genere ezpe ellendi; foliis alternis , in mis , interdum موی نوی«‎ He ee ae carie rminalibus solitariis s v. 0815 و‎ cool a albidis flaves- cin Ej "m = à ptca ribus aut te lits, v rarius cory centibus ri Ser cist و‎ Linn. . 262. nth in — et Bonpl. ae et SC? sp. III 50. LE + in Lin- a VII. 68. Divisio Generis : a. EULYCIUM. Calyx urceolatus irregulariter 3-6-fidus. gegen limbo 5-fido € eom cos‏ قم a, flores extraaxillares‏ genini. its t. * 12. Schkuhr t. 46. Sibthorp Flor‏ gra b. geg ech Calyx urceolato-campanulatus aequaliter 5-dentatus. Cor olla a rer limbo 5-0 erecto. Stamina i Folia fasei flores axil- lares subsolitarii. (Miller à. LIF c. LYCIOTHAMNOS. Calyx er inaequaliter 5-fidus, v entatus. یوی‎ tubulosa, limbo o plieato 0 ina kee — Folia GR Des subaxillares v. تسه‎ fasciculato-umbellati. ( et Bonpl. Plant. aequinoct, t. 42.) Exouicn. gen. pl. 3863. CHARACT. SPECIEI. L. Greg ؟‎ sum inerme glabrum , Gan? oblongo- in petiolum breve uatis ; pedicelli. ene? tis ۷۷۵ Seiten: — floribus nutantibus; calycibus subcampanulatis 5-dentatis bilobis v . hinc fissis ; Corolla "E be ter lon- giore, limbo patento 5-dentato, de و‎ minoribus — staminibus مرب بجوم‎ bacca ovato-acu- min Lycium fuchsioides HB. Bonp. et Kth. pl. eq. I. 147. t. 42. Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. LYCIUM FUCHSIOIDE S. FUCHSIA-FLOWERED LYCIUM. ETYMOLOGY . GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER. Introduced to the Royal Botanic Gardens of Kew, and from Azoques, in the Quitinian Andes, where it is used by see hereafter. | see above. raised from seeds sent by Dr. Jameson, the natives for fences. Dried specimens ruit at the same time: the from the same locality are now before us, bearing both flower and s fruit occupying the lower part of a branc h; perfect flowers the upper. From these specimens, the fruit has been added. The figure in the « Plantes Æquinoctiales» from n early the — country («locis subfrigidis R -— heo: Fe Delay, In th ; Am Humboldt, described as «ovate;» so very handsome ap Descr. Cumbe et Cuenca, alt. 1,4 ermediate lesse that I cannot doubt of our flowered during a EK pet of the summer, and, which may b 400 hexap.»), is a good sser teeth of the limb of the corolla are omitted, as a 1 globose same plant, is, on the authority of plant being identical with it. It e inferred from our figure, made a > A shrub, as per by us, about five feet high, everywhere glabrous, or nearly so, unarmed. Leaves often fascicled, obovate, inclining to oval or oblong, very obtuse, entire, tapet- 158 LYCION A FLEURS DE FUCHSIA. ing at the base into a short footstalk. Peduncles aggregated , axillary, or supra-axillary, or terminal, shorter then the leaves, single-flowered. Flowers drooping, ak handsome. UM on one sid five-toothed, and bursting, as it were, oro mhoampatulata, e, or into two unequal lobes, ith 8 la thrice as long as the calyx, ios stent tube goe nearly ECH limb Wee Oh, 5 vise id wide or angled, r intermediate too tamens serted near the a smalle rolla. Filaments veta mem at the base. Beie pyramidal و‎ denge five-lobed : u as big as the corolla: Stig part surrounded by the cleft calyx. ma capitate. Berry (on native specimens) ee cuminate Fig. 1, Stamens. 2. Pistil: magnified. 3. Capsule : mat. size. ^ LYCION A FLEURS DE FUCHSIA. LYCIUM FUCHSIOIDES. Erm. Avytov, arbrisseau épineux, dont on tirait un suc par décoction et inconnu aujourd'hui ; b: il croissait dans la Avxiæ, contrée commun dans ce pays et type du genre. de làsie mineure. Linné a appliqué ce nom à un arbrisseau Solanacées, tribu des Solanées. — Pentandrie-Monogynie. CARACTERES GENERIQUES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES « Plante introduite dans les jardins royaux botaniques de Kew, où elle a été élevée de graines envoyées par le docteur Jameson d'Azoques, dans les Andes de Quito, oü les habitants s'en servent pour former des haies. Nous en avons sous les yeux en ce moment des échantillons des- séchés, portant à la fois des fleurs et des fruits. Des fleurs à l'état parfait occupent la partie supérieure des branches; des fruits la partie inférieure; circonstance qui nous permet de décrire ces derniers. » La figure de cette plante (1) insérée dans les Plante Æquinoctiales (l. c.) est bonne; mais les petites dents ۰ diaires du limbe corolléen y ont été omi- ses (à la vérité, il n'est pasfacile de les remarquer dans les échantillons secs), , et le fruit y est représenté comme une (1) Ellea été trouvée à peu prés dans les mémes contrées Ls sedi Aq regni quitensis, prope Delay, C ; alt. 1,400 Aezap.). (Note de l'auteur.) | voyez ci-dessus. petite baie globuleuse. Cependant dans les Nova Genera PI. Amer. cette même baie sur l'autorité d'Humboldt est décrite comme ovée; de sorte que nous ne sau- rions douter que notre plante soit identi- que avec la sienne. Elle fleurit ici pendant une grande partie de l'été et l'on peut juger par l'inspection de notre figure qu'elle fait un tres-bel effet. » Arbrisseau glabre ou presqu’entiere- ment glabre, inerme, s'élévant dans nos cultures à prés de deux métres de hauteur. Feuilles souvent fasciculées, obovées, ou presque ovales ou oblongues, très-obtuses, entières, atténuées à la base en un court pétiole. Pédoncules aggrégés, axillaires, on supra-axillaires, ou terminaux, plus courts que les feuilles et uniflores. Fleurs amples, belles , nutantes. Calyce subcam- panulé, quinquédenté , et se déchirant la- téralement en deux lobes inégaux. Corolle trois fois aussi longue que le calyce, d'un écarlate orange; tube allongé, presque droit ; limbe modérément étalé , quinqué- FUCHSIENARTIGER BOCKSDORN. 159 denté ou angulaire, avec une dent inter- médiaire dans chaque sinus. Étamines insé- rées près de la base de la corolle; filaments inclus, velus à la base. Ovaire pyramidal obsolétement quinquélobé. Style aussi long que la corolle ; stigmate capité. Baie (dans les échantillons indigenes) ovée, acuminée, partiellement couronnée par les déchirures calycinales. » (Hook. Bot. Mag., t. 4149. 1845.Trad.) Explication des Figures. Fig. 1. Etamines. Fig. 2, Pistil, (fig. gross.) Fig. 3. Capsule; g. nat. CULTURE La section des Solanées à fleurs tubulées n’est pas très-nombreuse, mais présente bon nombre de plantes fort intéressantes sous le rapport ornemental. Celle dont il est donné ci-contre et exacte figure ne vient point démentir cette assertion. Ses belles et nombreuses fleurs pendantes, d'un orangé-vif et d'un jaune d'or intérieure- ment, en font un objet fort désirable pour décorer une serre tempérée. Sa multiplication n'offre aucune diffi- culté, mais doit se faire sous cloche et à l'aide de la chaleur douce d'une couche. On coupera dans ce but les extrémités des jeunes pousses à demi-aoutées, en ayant soin d'en faire la section au point précis de l'insertion d'un feuille. Peu de jours aprés la radification aura lieu. (Est-il besoin de rappeler que les bon- tures, de quelques plantes que ce soit, doivent étre faites dans de trés-petits go- dets et dans un sable fin et pur: cir- constances essentielles dont dépend en grande partie le succès de l'opération. Les jeunes plantes enracinées sont ensuite changées de pots, autant de fois que leurs racines en ont couvert les parois.) Il est probable qu'on obtiendra bientót des graines de cette élégante Solanée dont le semis procurera des jeunes et vigoureux individus qui pourront servir de greffes à d'autres plus floriferes, L. VH. FUCHSIENARTIGER BOCKSDORN. LYCIUM FUCHSIOIDES. Errmotocm. Avxsov, ein dorniger und heutigen Tages unbekannter Strauch, aus welchem durch Sieden ein Saft gewonnen wurde; er kam in Avxiæ, einer Gegend Kleinasiens vor. Linné machte einen, in jenem Lande häufig vorkommenden Strauch, zum Typus der Gattung. Natürliche Ordnung der Solanaceen, Abth. der Solaneen. — Cl. V. Ord. 1. ۰ GATTUNGS CHARACTER | siehe oben. ACTER. . . SPEC, CHAR Dieze Pflanze wurde in den königlich botanischen Gärten zu Kew aus Samen gezogen, welchen Dr. Jameson aus Azagua in den Anden von Quito überschickt hatte ; in jenen Gegenden bedienen die Einge- bornen sich derselben zur Anlage von Hek- ken. Wir haben in diesem Augenblick getrocknete Exemplare mit Blumen und Früchten versehen, vor uns. Vollkommene Blumen befinden sich an den obern Enden der Zweige und Früchte an den untern Theilen derselben, was uns in Stand setzt 160 die letztern gleichfalls beschreiben zu können. Die Abbildung welche sich von dieser Pflanze in den Plant. aequinoz. befindet ist gut, nur sind die kleinen Zwischenzähne am Saume der Krone (die auch allerdings an getrockneten Exemplaren schwer zu erkennen sind) vergessen; die Frucht ist dort als eine kleine runde Beere darge- stellt, obschon sie in den JVor. gen. Pant. Amer., nach Angabe von V. Humboldt als eirund beschrieben ist, wir sind also noch über die Identität unserer Pflanze mit jener im Zweifel. Sie blüht hier während eines grossen Theiles des Sommers un man kann sich durch Anschauung der bei- gefügten Figur von der Schönheit dieses Strauches einen Begriff machen. Est ist ein glatter, oder bei uns beinahe ganz glatter wehrloser Strauch von unge- fähr zwei Meter Höhe. Blätter oft büschel- ig, verkehrt eirund, oder beinahe oval FUCHSIENARTIGER BOCKSDORN. oder länglich, sehr stumpf, ganzrandig, am Grunde in einen kurzen Blattstiel ver- schmälert. Blüthenstiele gehäuft, achsel- oder oberwinkelständig, oder endständig, kürzer als die Blüthenstiele, einblüthig. Blüthen gross, zierlich überhängend. Kelch fast glockenfórmig , fünfzähnig, sich seit- lich in zwei ungleiche Lappen theilend. Krone schmal, länger als der Kelch, schar- lach orangeroth ; Röhre verlängert, fast gerade; Saum mässig ausgebreitet, fünf- zähnig oder eckig mit einem Zahne in jedem Einschnitte. Staubgefässe nahe am Grunde der Krone eingefügt ; Staubfäden i hl G le bel t.Frucht- knoten pyramidenförmig, undentlich fünf- lappig; Griffel so lang als die Korolle; Narbe kopfförmig. Becre (an hier gezoge- nenExemplaren) eirund, spitzig, theilweise- von den Ueberbleibseln des Kelches ge- krönt. CH. L. Erklürung der Figuren. Fig. | Staubgefässe um deren Insertion zu zeigen. Fig. 2. Fruchtknoten und Stempel (vergrössert.) Fig. 3. Frucht in natürlicher Grösse. CULTUR. Die Abtheilung der Solaneen mit röhren- förmigen Blumen ist nicht sehr zahlreich, umfasst jedoch eine ziemliche Anzahl recht interressanter Zierpflanzen. Dieje- nige wovon wir hier eine schöne und genaue Abbildung geben, wird dieser Be- hauptung gewiss nicht widersprechen. Ihre schönen und zahlreichen, lebhaft orangefarbenen, inwendig goldgelben , hängenden Blumen machen sie zu einem wünschenswerthen Gegenstande für die Zierde der Gewächshäuser. IL Xr L ee Pa, ees e Ihre g vierig keiten dar, muss aber unter Glocken und mit Hülfe der mässigen Wärme eines Mist- h n 2.7 a p 4 diesem E man die äussersten Spitzen der jungen Trie- | be gerade an einer Blatteinfügung ab. In wenigen Tagen sind diese schon bewurzelt. ° (Wir erinnern hier noch dass die Steck- linge von allen Pflanzen in ganz kleinen Ninf. J1:.. £P. Sure, c T: gemacht werden müssen; es hängt wesent- lich ein grosser Theil des Erfolgs davon ab. Die jungen bewurzelten Pflänzchen wer- den dann sogleich in andere Töpfe ver- pflanzt und zwar jedesmal wenn die Wur- zeln deren Seitenwände bedeckt haben.) Es ist wahrscheinlich dass man bald Samen von dieser hübschen Solanee er- halten wird; dessen Aussaat würde uns junge und kräftige Exemplare schaffen die zum Pfropfen für andere mehr Blüthen tragendere dienen könnten. L. VH. d SL : i e H 0 . QM eee rd رس‎ FM: ALONA COELESTIS, Nolanaceæ (? $ Convolvulaceæ). 一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. gerne D novum e Nol CHARACT. SPECIEI. — A. fruticosa glabrius- epromptum, se c ab auctore Mitis: cula; foliis teretibus fasciculatis; calycis hir- determinatum و‎ sic ape do adscribi pe longe pedunculati dentibus apice teretibus orolla campanulata. Ovaria plura 1-6-locu- | subequalibus ; cool sing pilosis ; nucibus laria. Nuces v. Drupæ adi ocio seminibus | quibusdam multilocularibus Dre basi apertæ antæ floribus c Zeen Alona celestis La. Bot. Reg., t. 46. 1844. cuis nunc fruticosæ MERERI nunc herbace planifoliæ (1). : generice serius ee , quum aderint melius cognitæ, non est improbabile, Ps (1) Plantas habitu tam diversas satis inter se differre ut Texte du Botanical Register de M. Lindley. ALONA C@LESTIS. SKY-BLUE ALONA. ETYMOLOGY d e hereafter. GENERIC CHARACTER | e SPECIFIC CHARACTER It has long been known to aem that Chile and Peru abound in shrubby plants allied to shed, but > بوچ‎ among them some species of remarkable 91 prostrata, tenel radoxa, and are "i and, with the exception of the last, of small importance for the purposes of decoration. The shrubs are still to procure. Of these one species, that now figured, has at last been raised from some of Mr. Bridges’ seeds, by Mr. Best, gardener to A. Park, . of Merton Grove, Surre d It proves to be a ve ne thing, with pale aren تست‎ each of which remains in beauty for "id ami Its habit is that of a soft-leaved tiis and it — likely to sh of such s a common Pelargonium. What e we are unable to with the tell, having had 3 no un of studying the plant; but we presume it will thrive same epa as Scarlet "rp man an e hope it will prove a a thing for bedding ew , however, im io gardeners, that a the Nolanas appear to be shore plants, = in wt dër mee may be found useful in the kp Our drawing was e from a plant exhibited to the Horticultural Society in July last, when it received the silver medal. (Lousen, Bot. Reg., 1. c.) 162 ALONE A FLEURS BLEUES DE CIEL. ALONE A FLEURS BLEUES DE CIEL. ALONA COELESTIS. Érvw. Anagramme de Nolana. Nolanacees (? $ Convolvulacees). — Pentandrie-Monogynie. CARACTERES GÉNÉRIQUES. SPECIFIQUES A l'occasion d’une espèce de Nolana, éle- vée de graines recueillies sur les côtes du Chili et envoyées par M. Bridge à un hor- ticulteur anglais, M. Lindley revit dernie- rement le genre tout entier qui se compo- sait à peine d’une vingtaine d’espèces. Ayant remarqué entre elles des différences qui lui parurent determinantes, il les répartit en cinq autres genres (1) qu’il caractérisa brièvement, se réservant de les définir plus tard sur le vivant d’une manière plus complète. Ces différences consistent surtout dans le nombre et la constitution régulière ou irrégulière des ovaires, le nombre des loges, la nature du fruit, etc. Avant le travail provisoire du savant au- teur anglais, le genre JVolana composait à luiseul, comme on sait, la petite famille des Nolanacées , extrémement voisine des Con- volvulacées, à la suite desquelles la range quelques auteurs et dont elle ne differe guere que aed la Eure et la à disposition du fruit. Q toujours désirée de ۳ plupart de ces plan- tes à l’état vivant en permettra un examen sérieux, les genres créés par M. Lindley pourront être soit adoptés en partie, soit divisés eux-mêmes , soit, encore, reportés dans quelques familles alliées : tant ces plantes offrent entre elles de différences tranchées et par conséquent de difficultés | voyez ci-dessus. pour être déterminées et classées rationnel- lement. Bien qu'elles abondent sur le littoral du Chili et du Pérou, et particulièrement aux environs de Coquimbo et de Valparaiso, on ne possédait dans les jardins que les Nolana prostrata, tenella, paradoxa et atriplicifo- lia (1) dont la première et la dernière sur- vivent seules peut-être aujourd’hui dans nos cultures; et bien encore que les voya- geurs vantassent la grande beauté des es- péces qu'ils rencontraient, celles que nous venons de nommer, quoique fort intéres- santes ne justifiaient pas entiérement ce qu'ils avancaient, quand enfin fut importée la plante dont il s'agit et dont nous venons de citer l'origine. C’est un sous-arbrisseau paraissant at- teindre un mètre de hauteur et former un buisson compact, à tiges cylindriques, suc- culentes, dressées, ramifiées, finement velues; à feuilles persistantes, sessiles, arquées légèrement en dessous , subeylin- driques, subcanaliculées en dessous, fasci- culées-éparses. Fleurs très-grandes , très- belles d'un bleu lilaciné en dedans, trés-pale en dehors (6 cent. de diam.). Pédoncule solitaire, axillaire, subdressé, à peu près de la longueur des feuilles (24 cent.) et velu comme les tiges. Calyce urcéolé-cam- panulé, vela , à cinq lacinies égales, lan- (1) Nolana, Alona, Dolia, Sorema , Aplocarya ; Lm». V. Lc. (1) A l'exception de la seconde, les trois autres sont annuelles ALONE A FLEURS ceolees-lineaires, de la longueur du tube. Corolle campanulée-étalée, quinqueplissee, quinquélobée ; lobes courts, arrondis, subondulés, mucronés au milieu (point convergent des plis); plis ternés, poilus, verdâtres. Fruits nuciformes, dont quel- ques-uns multiloculaires. Par ses fleurs cette plante rappelle assez bien à l'esprit les Zpomæa ou les Petunia. Il n’est pas indigne de remarque que de toutes les espèces d’Alona, aujourd'hui connues (neuf), celles qui sont ligneuses 1 | Lët كبن‎ 1 ou ligulees, très-étroites enfin ; tandis que celles qui sont herbacées ont des feuilles dont le limbe est plan et étalé. Toutes sont remarquables par la beauté de leurs fleurs et il est bien désirable d'en voir bientôt l'in- troduction dans nos jardins. Cu. L. — 100 سس‎ CULTURE. Les grandes et belles fleurs de cette plante rappellent beaucoup, par leurs for- mes, celles des Petunias ou encore celles des Convolvulacées. On n’en saurait guère voir de plus élégantes et d’un coloris plus gracieux, plus délicat. C'est une char- mante addition à nos collections de serre- tempérée. 165 La multiplication nen est pas très-facile, parce que tout d’abord la plante est de sa nature délicate et frêle, bien que les tiges en soient d'une consistance assez dure, On choisira donc, pour les propager, les plus jeunes rameaux, ceux quelle développe latéralement, et qu on tiendra séparément dans de très-petits godets, ou collective- ment dans ces nouvelles petites terrines dont le centre est occupé par un autre vase renversé. On se servira de sable blanc de préférence à toute terre végétale, en le tenant légèrement humide; l'excès. dans cette occurence, serait funeste aux jeunes plantes. Par cette raison aussi, on essuiera avec soin, chaque jour, et plutôt deux fois qu'une, les cloches qui les couvriront, On les placera sur une couche tiède. — BLEUES DE CIEL. En empotant les jeunes plantes, on aura grand soin de n'en point blesser les racines, et d'en laisser les vases pendant quelques jours encore sous cloche. Aussitót qu'elles commenceront à végéter, on soulevera les cloches qu'on enlévera bientót tout-à-fait. Dans toutes les saisons on ménagera les arrosements, et ces plantes devront jouir d'une exposition où l'air et la lumière aient un libre accés. L. VH. 164 HIMMELBLAUE ۰ HIMMELBLAUE ALONE. ALONA COELESTIS. ErxwoLoem. Durch Versetzung der Buchstaben aus Nolana gebildet. Natürliche Ordnung der Nolanaceen, Abth. der Convolvulaceen. — Cl. V. 0 GATTUNGS CHARACTER. TER SPEC. CHARACTE Bei Gelegenheit der Einführung einer neuen Species Nolana, aus Samen gezogen welchen Bridges an der Küste von Chili gesammelt und an einen englischen Gärt- ner geschickt hatte, unterwarf neulich Lindley die ganze Gattung, kaum aus eini- gen zwanzig Species bestehend, einer neuen Untersuchung. Nachdem er gefun- den dass zwischen denselben Unterschiede bestehen , welche ihm entscheidend zu sein schienen, vertheilte er sie in fünf verschiedene (1), vorläufig kurz bestimmte Gattungen, sich vorbehaltend sie später nach lebenden Exemplaren vollständiger festzustellen. Diese Unterschiede bestehen Seen i in ‚der iech Ver E e weniger ten, jener der Fächer, der Eigenschaft der Frucht, etc. Vor der provisorischen Arbeit Lindley's bildete bekanntlich die Gattung Nolana allein , die mit den Convolvulaceen sehr nahe verwandte Nat. Ord. der Nola- naceen, von welcher sie sich nur durch die Eigenschaft und die Stellung der Frucht unterscheidet. Wie dem auch sei, wann ie wünschenswerthe Einführung der meisten dieser Pflanzen eine genaue Un- tersuchung derselben in lebendem Zu- stande möglich gemacht haben wird, wer- den die von Lindley gebildeten Gattungen (1) Nolana , Alona, Dolia, Sorema, Aplocarya ; Lr IN, nd siehe oben. entweder zum Theil angenommen, oder in noch weitere Unterabtheilungen ge- theilt, oder endlich gar in andere nahe- stehende Familien unter gebracht werden, denn so sehr sind diese Pflanzen verschie- den unter sich und so gross sind die Schwierigkeiten welche sich einer ratio- nellen Bestimmung und Eintheilung der- selben entgegenstellen. Obschon diese Pflanzen an den Küsten Chili’s und Peru's und namentlich in der Umgegend von Coquimbo und Valparaiso sehr häufig wachsen, so besassen wir in unsere Gärten doch nur die Nolana pros- trata, tenella, paradoxa und atriplicifolia (1), wovon gegenwärtig nur die erstere und letztere noch vorhanden sind ; obgleich die Reisenden sehr die Schönheit der Arten welche sie vorfanden erhoben, so entspra- chen doch die eben genannten nicht so ganz diesen Lobpreisungen, bis endlich die Species, wovon hier die Rede und de- ren Ursprung oben angedeutet, eingeführt wurde. Es ist ein Halbstrauch, der einen ge- drängten Busch bildet und wie es scheint die Höhe eines Meters erreicht; mit cylin- derförmigen, saftigen aufrechten, WR fein sammethaarigen Stengeln, und m etwas abwärts gekrümmten , fast SR förmigen, immergrünen, sitzenden, bü- tll ke (1) Alle, ausgenommen tenella sind annuel. HIMMELBLAUE ALONE. schelförmigen, zerstreuten Blättern. Blü- then sehr gross, sehr schön, inwendig lilablau, auswendig viel heller (6 Centi- meter Durchmesser), Blüthenstiele einzeln, achselständig, fast aufrecht, beinahe so lang als die Blätter (? 1 Centimeter), und sammetartig wie die Stengel. Kelch kurz-glockenförmig, sammetartig, mit fünf gleichen lanzettlinien-förmigen Abschnitten, von der Länge der Röhre. Korolle glockenfürmig, ausgespreitzt fünf- fach gefaltet, fünfllappig; Lappen kurz, zugerundet, fast wellenförmig, in der Mitte weichspitzig (zusammenlaufender Punkt der Falten); Falten behaart; grün- lich. Frucht nussartig , deren einige viel- fächerig. In Bezug auf die Blüthen erinnert diese Pflanze an die Ipomoeen oder Petunien. Es verdient angemerkt zu werden dass von allen bekannten Alonen (es sind ihrer neun) die holzartigen cylinderfórmige, mit einem Worte sehr schmale, die kraut- artigen aber flache und ausgebreitete Blät- ter haben. Alle zeichnen sich durch schóne Blumen aus, und ist es sehr zu wünschen sie bald in unsere Gärten eingeführt zu senen. Cn. L. CULTUM. Die grossen und schónen Blumen dieser Pflanzen erinnern uns durch ihre Formen viel an diejenigen der Petunien oder auch 165 der Convovulaceen. Man kónnte deren schwerlich elegantere und von einem an- genehmeren und zarteren Colorit sehen. Es ist dies ein herrlicher Zuwachs für un- sere Gewächshäuser. Ihre Vermehrung ist nicht so ganz - leicht, da die Pflanze doch nur eine zarte schwache Natur hat, obschon die Zweige ziemlich hart sind. Um sie zu vermehren wühle man daher die festesten Zweige, die jenigen welche sie seitwürts hervorbringt , man halte sie einzeln in ganz kleine Nüpfe oder auch zusammen in den kleinen neuen Terrinen, deren Mitte durch einen andern umgekehrten Topf eingenommen wird. Man bediene sich lieber weissen Sandes als jeder andern Pflanzenerde und halte ihn etwas feucht; übernass jedoch würde den jungen Pflanzen verderblich seyn. Man trockene daher auch jeden Tag mehr- mals sorgfáltig die Glocken aus welche sie bedecken. Beim Versetzen der jungen Pflanzen sehe man wohl dass die Wurzeln nicht beschá- digt werden, auch lasse man sie noch einige Tage unter Glocken; sobald sie anfangen zu wachsen hebt man Anfangs die Glocken, kann sie aber bald ganz wegnehmen. Während allen Jahreszeiten sey man mässig mit Begiessen und stelle die Pflanzen an einem Orte, wo Luft und Licht einen freien Zutritt haben. L. VH. RS Mp per dsb si een تسد‎ x و‎ nal رص‎ der de Ab, a c 7 i : f p. : ( Gchites alropurpuiea Lindl, ) DIPLADENIA ATROPURPUREA, yg‏ ج g rene § Echiteæ. 一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS. — Dipladenia: Calyx 5-partitus , lobis basi i E glan- dulis nunc ligulatis v. squam Corolla hypo- craterimorpha v. tubo basi es et superne m hispida ; — ilormi. , Circa originem staminum fau xappendiculata lobis æstivatione co nvo- lutis. ARCA subsessiles i in superiore parte tubi o aut sub media parte ubi tubus latior fit i eio Y ya minatæ v. oo 2. ngulæ duabus eege plerumque ا ی‎ quinta Sida Û de- ere ario sæpius longiora. e PO ne 8 incole ; foliis egris sepe angustis و‎ utrinque basi setis glandulisve pluribus loco sti- pularum i Bears azillaribus nunc in racemum term lem appro. wo. floratione centripeta ; Zone sepius purpure Arm, DC. Prod. VIII. p. 481. CHARACT. sari -一 des scan ower , glabra, foliis ovatis acutis, ped bifloris axillaribus folio sublongioribus ; مين‎ tortis racteclatis; lobis bus, Ce SE parte cylindrica n brevioribus ; co tubo infra medium infundibuliformi , lobis See es Fe و‎ parte dilatata tubi subbrevioribus. Dipladenia atropurpurea Aen. DC. L. c. m. atropurpurea Lıxpı. Bot. reg. t. 27. 1843. Paxton's Mag. of Bot. 1842 (sic!) — foli | ovatis acutis » jme bifloris axil- gioribus, sepal orolle laribus glabra nes triangularibus یو تس‎ Seca biglanduloso . Lo. Texte du Botanical Regitser de M. Lindley. ECHITES (DIPLADENIA) ATROPURPUREA. DARK-PURPLE ECHITES. Erm, Oras, double; diir, a gland (Réd.). GENERIC CHARACTER. SPEC. CHARACTER . } siehe oben. This is a handsome greenhouse cliniber, introduced from South Brazil by Messrs. Veitch of Exeter. It is nearly allied to the E. Martian and a corolla whose lobes are not cr Sé We find the account of the plant in Paxton’s Magazine of Botany. * The blosso the base, into a wide throat, which of the species. ۳ S E E e E) Au a = 8 Ê: * Moi which it differs in having smooth shoots and leaves, uncles, two or more and graceful axillary pedun ^ It was exhibited by Messrs. Veitch at one of the great meetings in the Horticultural Society's gardens, and a Banksi finely with the lightness and airiness of its habit. » In cultivation, it "inae. the temperature or to a wire = of the stove, and may be trained to the rafters = the house, oof. sian medal was awarded for it. The dark tint of its flowers seems to contrast If the branches are intermingled with those of yay harmonious und delightful com- pm 168 DIPLADENIE A FLEURS POURPRE-OBSCUR. pruning in the winter, and may perhaps be improved by having its branches stopped while they are growing. It is not till after a specimen has been established for two or th ree years that it acquires the ornamental character which naturally belongs to it, and it then blossoms throughout the sum- mer in the greatest prodigality. » Like however, .suberectu, it can doubtless be trained on a bartelshaped trellis. The shoots must, be twined very closely, on account of the scantiness of foliage; and if, after they have reached the prescribed height, they are turned back over the previous coils, the trellis will be well covered, and a good display will assuredly be the result. » Cuttings of the young wood root with facility, when treated in the usual way.» Fig. 1. Represents the stamen, arising from the throat of the corolla; Fig. 2. Is the ovary, with 5 the two fleshy glands at the base. DIPLADENIE A FLEURS POURPRE-OBSCUR. DIPLADENIA ۰ Erm, dos, double; ady, glande. Famille des Apocynacées, tribu des Echitées. — Pentandrie-Monogynie. CARACTERES GÉNÉRIQUES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES On sait peu de choses de l'histoire de cette intéressante espèce, originaire du Brésil et importée en Angleterre il y a peu d'années. Il est regrettable que M. Veitch , horticulteur à Exeter, qui l'a recue le pre- mier et l'a présentée en fleurs à une des grandes expositions de la Société Royale d’Horticulture de Londres, n'ait donné aucun détail à son sujet. Les grandes fleurs de cette plante, d'un coloris tout particu- lier et dont le pourpre sombre tranche avec le vert grisätre du feuillage, en font une plante vraiment ornementale. ` Cest un arbrisseau grimpant, entière- ment glabre; à feuilles brièvement pétio- lées, ovales-elliptiques, acuminées, lisses et d'un vert luisant; les inférieures légè- rement cordees à la base; les supérieures aiguës. Pédoncules axillares, plus longs que les feuilles, biflores (et plus , selon M. Paxton); pédicelles bibractéolés vers le | voyez ci-dessus. milieu, tordus sur eux-mêmes, lors de lan- thèse. Calyces petits, subcampanules, à tube presque nul, à lobes lancéolés-acu- minés , profonds, plus courts que les pédi- celles. Tube corolléen d'abord cylindrique, gréle, puis, un peu au-dessous du milieu , dilaté-infundibuliforme , à lobes très-am- ples, subtriangulaires, ondulés, très-éta- lés-réfléchis. Etamines sagittées, conjointes au sommet, à filaments arqués, insérés à la partie tuméfié du tube corolléen , dont elles interceptent la continuité; ledit tube en cet endroit est couvert de poils denses (seule partie velue de la plante) et relevés (ex figura Lindleyana). Ovaire pyramidé- conique. Style... (ni figuré, ni décrit!) ; glandules deux, subplanes-arrondies, ap- pliquées, deux fois plus courtes que l'o- vaire. Follicules..... ; Ca. L. Explication des Figures. Fig. ۱۰ Insertion staminale. Fig. 2. Ovaire et glandes. (Figures grossies.) 3 DUNKELPURPURROTHE DIPLADENIE. CULTURE Chaque fois qu'un écrivain horticole est appelé à traiter de la culture d'une belle plante, c'est véritablement pour lui une bonne fortune; et tel est le cas qui se présente en parlant de la Dipladenia atro- purpurea. C'est une plante volubile d'un effet réel- lement ornemental quand elle s'enroule sur les treillis ou autour des colonnettes d'une serre chaude, où elle ne tarde pas à fleurir d'une manière aussi franche qu'abondante. Comme toutes ses congénéres, sa mul- tiplication ne présente point de difficultés. On la propage de boutures faites à l'étouf- fée et sur couche chaude, oü elles ne tardent pas à s'enraciner. Il est mieux de 169 les placer solitairement dans des petits go- dets que dans de petites terrines à pots ۰ renversés : celles-ci, comme on sait, ne sont avantageuses que pour la multiplica- tion des plantes faibles et délicates , telles, par exemple, que les Erica, les مر‎ cris, les Boronia, etc. Il est essentiel pendant toute Ja belle saison de donner à cette Dipladénie de copieux arrosages et surtout de nombreux seringuages , afin d'en éloigner les insectes qui Vattaquent assez volontiers. Enfin , si l'on veut jouir de tout l'effet qu'elle peut produire par une végétation luxuriante, on la plantera en pleine terre, et l'on en ‚conduira les sarments prés des jours de la serre. L. VH. DUNKELPURPURROTHE DIPLADENIE. DIPLADENIA ATROPURPUREA. Erxmorocie. ۵۱2۲2۵۵۶ doppelt ; éd, Drüse. (Red.) Natürliche Ordnung der Apocynaceen, Abth. der Echiteen, — Cl. V. Ord. 1. ۰ GATTUNGS CH en SPEC. CHARACTE Die Geschichte dieser interessanten Spe- cies, welche in Brasilien einheimisch und vor wenig Jahren in England eingeführt, ist noch sehr dunkel. Es ist zu bedauern dass Veitch, aus Exeter, der dieselbe zuerst erhalten und in blühendem Zustande in einer der grossen Blumenausstellungen Londons zur Schau gestellt, keine nähere Auskunft darüber gegeben hat. Ihre grossen eigenthümlich gefärbten Blumen, deren dunkeler Purpur auf dem Graugrün der Blätter schr absticht, machen sie zu einer wahren Zierpflanze. Es ist eine ganz glatte Schlingpflanze , mit kurz gestielten oval-elliptischen zuge- spitzten glatten , glänzendgrünen Blättern, wovon die untern am Grunde schwach herzförmig, die obern spitz sind. Blüthen- 4 siehe oben. stiele blattachselständig, länger als die Blätter, zweiblüthig (oder mehr, nach Pax- ton); Blüthenstielchen in der Mitte mit vor dem Aufblüben zusammengedrehten Deckblättchen versehen. Kelch klein, fast glockenförmig mit sehr kurzer Röhre und lanzettförmigen spitzigen, tiefen Zip- feln die kürzer als die Blüthenstielchen sind. Blumenróhre anfangs eylinderförmig, dünn, über der Mitte etwas erweitert trichterförmig, mit breiten, fast dreieck- igen wellenförmigen , sehr ausgespreitzten zurückgeschlagenen Lappen. Staubgefässe pfeilförmig, an der Spitze zusammenge- fügt; Staubfäden gekrümmt , in dem ver- breiterten Theile der Röhre, dessen Fort- setzung si hemmen , eingefügt. Die Röhre ist an dieser Stelle mit dichten , aufrecht- 170 stehenden Haaren besetzt (der einzigen behaarten Stelle an der Pflanze, nach der Lindley'schen Figur). Fruchtknoten pyra- miden kegelfórmig ; Griffel... (weder abge- DUNKELPURPURROTHE DIPLADENIE. bildet noch beschrieben); Drüsen zwei; fast flach, zugerundet, angedrückt, dop- peltkürzer als der Fruchtknoten. Balgkap- seln...... Cu. L. Erklürung der Figuren. Fig. CULTUR. Es ist jedesmal ein wahres Glück für jeden über die Gartenkunst Schreibenden, wenn er berufen ist über die Cultur einer schönen Pflanze zu sprechen ; dieser Fall bietet sich gerade hier bei Dipladenia atro- purpurea dar. Es ist dies eine Schlingpflanze von gros- ser Zierde, sie flechtet sich durch Gitter oder windet sich um Pfosten im Warm- hause, wo sie bald auf eine eben so willige als reichliche Weise zu blühen beginnt. Wie die aller ihrer Geschwister, so ist auch ihre Vermehrung mit keiner Schwie- rigkeit verbunden. Man vermehrt sie durch Stecklinge im warmen Beete und ohne Zutritt der Luft ; auf diese Weise bewurzeln 1. Einfügung der Staubgefässe. Fig. 2. Fruchtknoten und Drüsen (vergrössert). sie sich schnell. Vorzuziehen ist, sie einzeln in kleine Näpfchen als in kleine Schüsseln mit umgekehrten Töpfen zu setzen, letztere sind wie man ja weiss nur vortheilhaft für die Vermehrung der schwachen und zarten Pflanzen als Eriken, Epacren, etc. Während der ganzen schönen Jahreszeit gebe man dieser Dipladenie reichlich Was- ser und bespritze sie sehr häufig, um so die kleinen Insecten, wovon sie zu leiden hat, von ihr entfernt zu halten. Willman end- lich von dem Totaleffecte geniessen , den sie durch eine üppige Vegetation hervor- bringen kann, so pflanze man sie im Freien und leite ihre Banken nach dem Gewächs- hause hin. L. VH. d ee Le 77 5 E E de cd T ED D €. = ms 7 ۱ (Gehites splen Jeus Mook. ) DIPLADENIA SPLENDENS, و حح e‏ Apocynacex ٩ Echitee. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS. — Vide au fo 167. bra, parte angusta tubi lobis wee quali, parte CHARACT. SPECIEI. — D. (f Micradenia) sp latis sul dens : Frutex, s candens; pitt in oe ` foliis mëi gege Gage subæquantibu stlibus elliptico- -acuminatis bast cordatis undulatis Alp. DC Prod. VIII. p. 481 et 676, subtus precipue pu ube ecentibus, veuis rpm event s, brac- SYNONYMIA. — Echites splendens Hoox. Bot. teis lobisque calycinis subulatis ; vedi mie? gla- | Mag t. 3976. : Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. SPLENDID-FLOWERED ECHITES. ECHITES SPLENDENS. Erm. xirs, a sort of gem, and here, by alteration, alluding to the twining habitus of these plants (viper). GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYNONYMY : Dipladenia splendens. Alp. D. C. see above. ۱ see above. Of the many handsome species of this Genus which the late researches of Botanists and Travellers in Brazil have made known to us, this is ge the most beautiful, and may vie with the choicest productions of Flora ich have been of late years introduced to our gardens. It was sent Organ Mountains to Messrs. Sief of the Mount Radford Nursery, Exeter, last year (1841), by their siiis ی‎ Mr. Lobb; and already has produced such copious and richly coloured en as wt ified every one who has seen them. Dried native s ecimens were sent hom the same time mm ` the living plants, and they, as € as the cultivated ones, show, ved = Gardner, ege he botanized extensively in the same tract, did not meet with it; and that it is a species undescribed even by the authors (Martius and Lien? of the « Echites of Brazil,» published in the Botanische Zeitung (1). In the ی‎ work now quoted, it would be placed in their second group of the climbing species. « B. Coro en calycis laciniis ۰ Stamina ae medium tubi inserta. » But, in that Loge there is not one species that agrees with it. e stems are zt and in the old plants, probably of ge length; branches rounded, phibroui. ud in opposite , e pairs, very large, from four to six or eight inches in length, nearly sessile, ës ` or in waved, ac Sa e cordate at e base; above almost gla- brous, and strongly marked with deeply cr reticulated veins ; gens pale-coloured, decidedly Si "m on the veins. Racemes of four to six very large and extremely showy flowers. Peduncles elongated , shorter, however, E e the leaves. Pedicels about an inch long Bracteas small, subulate. Calyx small, deeply cut e five slightly recurved, subulate, segments, tipped with red. Corolla between funnel-shapped and salver-shaped : the tube white, spreading upwards; the limb flat, four inches — beautiful rose-colour, deeper at the margins of the five, rounded lobes; and with a very deep star eye. Stamens inserted above the middle of the tube. Glands two, each two-lobed, at the base of the germen. Fig. 1. Tube of the Corolla laid open. 2. Pistil: 一 magnified. (1) Beiblätter zur Flora, 1841. Erster Band. 172 DIPLADENIE SPLENDIDE. DIPLADENIE SPLENDIDE. DIPLADENIA ۰ Erm, dr Ae, double; dy, glande. Apocynacees, tribu des Échitées. 一 Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTERES SPÉCIFIQUES } voyez ci-dessus. SYNONYMIE : Echites splendens, Hoox. Bot. Mag., t. 3976. Peu de plantes justifient aussi rationnel- lement que celle dont il est question le nom un peu ambitieux peut-étre que leur im- pose un botaniste enthousiaste. Bien peu en effet, parmi les plantes grimpantes, intro- duites dans nos collections, peuvent soute- nir avec elle une comparaison sérieuse sous le rapport de l'ampleur, de la beauté, du riche coloris et du nombre des fleurs, enfin sous le rapport de l'élégance d'un ample feuillage. Elle a été découverte au Brésil (cette vaste contrée, la plus riclie peut-étre du globe en végétaux de toutes sortes, sans cesse explorée et toujours inépuisable) par le zélé collecteur d'une maison d'horticul- ture anglaise, M. Lobb, qui la recueillit en 18 ans les montagnes des Orgues. On s'étonne vraiment qu'une plante aussi splendide ait pu échapper aux recherches persévérantes des Gardner, des Martius, des Stadelmeyer, des Vauthier, des Langs- dorff, des Burchell , des Lhotsky, des Guil- lemin, des Allan-Cunningham, etc., etc. e Dt W. Hooker en a le premier donné, sous le nom d’Echites splendens, une des- cription, telle qu'on devait l'attendre d'une 1 s 4 4 11 $^ € dans le Botanical Magazine (I. c.), mais, en raison de la double glandule géminée-con- née, placée à la base du style, elle doit main- tenant faire partie du genre Dipladenia, que vient decréer avec raison M. Decandolle fils (l. c.), botaniste qui soutient sans fléchir le poids de l'illustre renommée de son père; ce rapprochement au reste a été indiqué par lui-même dans le tome 8 du Prodrome, dont le monde savant souhaite vivement la prompte continuation. Le nouveau genre a été établi aux dépens de l’Echites et en renferme les espèces pourvues du double appendice que nous venons de mentionner. La D. splendens est un arbrisseau grim- pant, qui paraît devoir acquérir dans son pays natal de grandes dimensions. Les ra- meaux en sont cylindriques, glabres , légè- rement renflés aux articulations. Ils por- tent des feuilles opposées, distantes و‎ amples, elliptiques-lancéolées, ondulées, subcoriaces, rugueuses, cordiformes à la base, presque sessiles, à nervation serrée , trés-enfoncée en dessus, réticulée. Elles sont en dessus d’un vert foncé et couvertes de quelques poils courts assez rares ; le des- sous en est pâle, très-pubescent, sur toutsur les nervures. Elles sont enfin longues de 12 à 20 centimètres sur 8 ou 9 de large. Les fleurs, dont le limbe étalé n'a pas moins de 7 centimèt. de diamètre, sont au nombre de 4 ou 6(1)sur chaque racème axillaire. Elles sont d’un rose superbe, de- venant très-foncé à l'entour de la gorge du tube , où cette riche teinte forme une sorte Ls ل لور ارا‎ iin (1) On en compte 9 dans le racème de la figure du Bot. Mag. DIPLADENIE d’etoile. Pedoncules allonges, mais plus courts que les feuilles; bractees et lacinies calycinales, semblables, très-petites, 1 néaires, rougeätres; les secondes réfléchies. Calyce trés-petit. Corolle à la fois infundi- buliforme et hypocratérimorphe, à lobes trés-amples, arrondis, subaigus au milieu, ondulés ; tube d'un blanc verdatre, légère- ment contracté vers la base. Etamines in- be Explication Fig. 1. Tube de la corolle entr’ouvert. Fig. CULTURE. Quelques esprits froids ou blasés me. feront sans doute, et bien souvent, un crime de parler de telle ou telle plante avec un enthousiasme qui chez moi de- coule de source , et qui chez eux ne saurait trouver d’echo. Ce crime, je le commettrai. souvent, car mon enthousiasme est sans bornes pour les belles plantes, et je voudrais le faire partager à tous les amateurs, à tous ceux qui ont le sentiment du beau. Ainsi, par exemple, comment se défen- dre de l'enthousiasme en présence d'une Dipladenia splendens dans tout le luxe de sa floraison. Vingt, trente, quarante (que sais-je!) corymbes de larges fleurs d'un rose vif pendent avec gráce au-dessus de votre tête ; et quelles fleurs! Elles n'ont pas moins de 7 cent. de diamètre, et exhalent une odeur suave; elles forment d'énormes bouquets, réunies au nombre à 10 par corymbes. Comme les longues tiges de cette splendide Asclépiadée s'enlacent élégamment autour de ces colonnettes ! Comme ses amples feuilles opposées, se découpent vivement par leur ton chaud et vigoureux sur le feuillage tendre des plan- tes environnantes, et sur l'azur du ciel qu'elles laissent à peine entrevoir à travers les vitres de cette serre! Un tel langage respire l'enthousiasme, 175 sérées précisément au-dessus de cette con- traction ; anthéres basifixes, bilobées-auri- culaires à la base; à filaments presque nuls, trés-velus (poils fermant le tube). Style continu avec l'ovaire, canaliculé latérale- ment à la base; stigmate capité, à lobes réfléchis , velus au sommet (ad figuram!) ; glandules 2, chacune bilobée-échancrée (en réalité 4). Cu. L SPLENDIDE. des Figures. 2. Style (figures grossies). sans doute, la métaphore non! Il n'y a rien là qui soit exagéré ! tout est littéral. ` Et moi aussi, j'ai gravi et parcouru les montagnes des Orgues! Là, j'ai pu, comme les voyageurs célébres, dont notre colla- borateur a mentionné les noms, admirer cette puissante végétation, dont la juste appréciation échappera toujours à qui- conque n'aura pas eu le bonheur de la voir dans ces contrées mémes, si richement favorisées du ciel. Dans ces montagnes grandioses, tout ré- véle à chaque pas le pouvoir du Créateur. Mille formes végétales se succèdent et ré- créent la vue, sans enfanter jamais la mo- notonie. Arbres gigantesques de toutes es- sences, palmiers, fougéres en arbre, depuis l'humble mousse jusqu'au gigantesque Sa- poucaya (Bertholetia excelsa) tout s'y mêle, tout y forme une sorte d'admirable chaos. Les parois des rochers, ailleurs tristes et dénudées, là se couvrent d'orchidées, de fougéres, de lianes mille fois enchevétrées : réseau immense et serré, nœud gordien vé- gétal quela hàche seule d'un nouvel Alexan- dre-voyageur peut trancher, et op brillent des milliers de fleurs diverses sur lesquelles l'oeil se repose avec charme, Là, sans cesse la vie dispute l'espace à la mort. Sur l'arbre tombé par son grand à et dont une prompte dissolution va sous ces climats chauds réduire en poudre les 174 DIPLADÉNIE SPLENDIDE. fibres, se pressent et s'étouffent en foule les bromélia- cées, les aroïdées, et encore les orchidées, puis les lianes. Dans le dédale de leurs mille tiges entre- lacées courent, rapides comme la flèche , des lézards NG aux vives couleurs, s’agitent des tribus de Coleopteres aux brillants reflets métalliques. Là, que de fois tapi dans une caverne dont le revêtement m'abritait à peine, j'ai écouté en tres- saillant les roulements prolongés de la foudre, ré- percutes cent fois par de formidables échos! Que de fois, d'une mer de feux, j'ai vu sortir, du milieu de la pourpre et de l'or, le soleil étincelant de lu- mière! Que de fois, me frayant un passage par le fer à travers les arbres pressés, et m'appuyant contre un Jacaranda à l'aérien feuillage, j'ai pu, à plusieurs milliers de toises au-dessus de la mer, contempler sous mes pieds la terre et au loin le vaste Océan, incessamment sillonné par une multitude de navires qui ne semblaient à mes yeux que d'humbles mouet- tes glissant sur la surface empourprée des flots! Oh! comme dans ces lieux, tout est beau, tout est grand; nd comme la majesté de celui qui les créa! Pendant plusieurs mois j'ai parcouru ces lieux enchantés, hélas! sans y rencontrer non plus la magnifique plante dont il est question, et qui, mes yeux, sans doute, comme a ceux de mes is , dissimulait ses belles fleurs sous la profondeur du fouillage de ses sœurs. Que jeusse été heureux d’en doter le premier mon pays! PRÆCHTIGE La Dipladenia splendens appartient à la serre chaude. Elle demande une terre très- riche en humus , un peu compacte même , des arrosements et des seringuages fré- quents pendant toute la belle saison ; ar- rosements qu'on diminuera peu à peu , en suivant la décroissance de la chaleur natu- relle de l'atmosphére, sans l'en priver complétement pendant l'hiver : époque à laquelle on choisira , s'il est nécessaire de la mouiller, les jours les plus secs ét les plus beaux. Sa multiplication , pour n'étre point dif- fieile, demande cependant quelques pré- cautions, en raison de la longueur des entre-nœuds caulinaires. Cet habitus spécial oblige de ne point 175 bouturer les extrémités mémes des pousses. Elles seraient trop herbacées et pourraient pourrir. Il faut couper sur le bois demi- aouté, en ayant soin de faire la section au point méme de l'insertion des feuilles, qu'on retranche en entier à la base du pétiole, au nœud qu'on doit mettre en terre, et qu'on ne coupe que par la moitié à celui qui doit rester en l'air. Il sera bon, à cause de la longueur des boutures, de leur ap- pliquer un tuteur pour les maintenir droi- tes. Pour le reste, couche chaude, sous cloche, arrosements, aérification, etc. , comme cela a lieu pour les boutures ordi- naires. DIPLADENIE. L. VH. PRÆCHTIGE DIPLADENIA DIPLADENIE. SPLENDENS . Ermorocıs. d'Ae: doppelt; adyy, Drüse. Natürliche Ordnung der Apocynaceen, Abth. der Echiteen. — Cl. V. Ord. 1. ۰ GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . SYNONYMIE : Echites splendens. Hook. Bot. Mag , Wenige Pflanzen rechtfertigen mit so vielem Grunde den vielleicht etwas an- spruchsvollen Namen, welchen ein begeis- terter Botaniker dieser Species gegeben hat. Wenige unter den bis jetzt in unse- re Sammlungen aufgenommenen Schling- pflanzen dürften mit dieser in Bezug auf Grösse, reiche Färbung, Anzahl der Blü- then und Zierlichkeit des Laubes einen strengen Vergleich auszuhalten im Stande seyn. Lobb, ein eifriger Sammler eines eng- | siehe oben. t. 3976. lischen Gartenbauetablissementes و‎ ent- deckte sie im Jahre 1841 im Orgelgebirge in Brasilien, dieser zwar fortwährend aus- gebeuteten, aber dennoch unerschöpfli- chen und vielleicht an Pflanzen aller Art - reichsten Gegend des ens. Man muss sich in der That wundern wie eine so ausgezeichnete Pflanze den unausge- setzten Nachsuehungen so vieler Natur- die diese Gegenden durchreis- sten , hat entgehen ۰ Hooker hat zuerst eine Beschreibung 176 davon nebst einer guten Abbildung in dem Botanical Magazine, unter dem Namen Echites splendens mitgetheilt. Der dop- peltgepaarten am Grunde des Griffels sich befindenden Drüse wegen muss diese Pflanze jedoch der Gattung Dipladenia zu- gesellt werden, welche Alph. de Candolle gerade dieses doppelt gepaarten drüsigen Anhanges wegen auf Kosten der Gattung Echites gebildet hat. Die prächtige Dipladenie ist ein klim- mender Strauch , welcher in seinem Vater- lande eine ansehnliche Hóhe zu erreichen scheint. Die Zweige sind cylinderfürmig, glatt, an den Gliedern verdickt, mit gegen- überstehenden, entfernten, grossen, ellip- tisch - lanzettförmigen , wellenfórmigen و‎ fast lederartigen , runzeligen , am Grunde herzfórmigen, fast sitzenden, mit gedrüng- ter oberhalb sehr vertiefter Benervung versehenen, netzartigen Blättern. Diese sind oberhalb dunkelgrün, hin und wieder mit kurzen Haaren besetzt , unterhalb hel- ler, auf den Blattrippen weichhaarig, 12-20 Centimeter lang und 3-9 breit. Die Blüthen, deren ausgebreiteter Saum nicht weniger als 10 Centimeter im Durch- PRECHTIGE DIPLADENIE. messer hat, stehen zu 4 bis 6 (ander Figur in Bot. Mag. zählt man deren 9) am Ende der blattachselständigen Trauben. Ihre Farbe ist vom herrlichsten Rosaroth, wel- ches am Schlunde dunkler wird und hier eine Art von Stern bildet. Blüthenstiel verlängert aber kürzer als die Blätter. Deckblätter und Kelchzipfel sich glei- chend, sehr klein; linienförmig, röthlich, die letzteren zurückgeschlagen. Kelch sehr klein ; Korolle zugleich teller- und trich- terförmig , mit breiten, zugerundeten fast spitzigen , wellenförmigen Lappen ; Röhre grünlichweiss, am Grunde verengert. Staubgefässe genau über dieser Verenge- rung eingefügt; Staubbeutel am Grunde angeheftet, zweilappig geöhrt; Staubfäden fast eingeschlossen, sehr behaart (Haare den Schlund schliessend); Griffel mit dem Fruchtknoten fortlaufend , seitwärts am Grunde gerinnt; Narbe kopflörmig, mit zurückgeschlagenen Lappen, an der Spitze behaart (nach der Abbildung); Drüsen 2, jede derselben zweilappig ausgerandet (in der Wirklichkeit deren vier). Cu. L. Erklärung der Figuren. Fig. 1. Geöffnete Kronenröhre. Fig. 2. Griffel (vergrössert). CULTUR. Viele werden mir ohne Zweifel den En- thusiasmus mit welchem ich von der einen oder andern Pflanze spreche, als ein Ver- gehen anrechnen. Dieses Vergehen, ich gestehe es, ich werde es oft begehen, denn mein Enthusiasmus für schöne Pflanzen, kennt keine Grenzen, und mein grösster Wunsch, ist ihn von allen Liebhabern, von Allen, die Sinn für's Schöne haben, ge- theilt zu sehen. Wem sollten die herrlichen Blumen einer prächtigen Dipladenie nicht in Erstaunen setzen ? Zwanzig bis Vierzig und noch mehr Blü- thendolden vom lebhaften Rosenroth hän- gen mit Grazie über uns; und welche Blumen! Sie haben zum wenigsten 7 cen- timeter Durchmesser , und hauchen einen lieblichen Geruch aus; sie bilden enorme Bouquets, bis 7 zu 10 in jeder Dolde vereint. Wie schlingen die langen Zweige dieser prächtigen Asclepiadeen sich nicht um Stäbe und wie zeichnen sich ihre breiten, gegen ein ander überstehenden Blätter durch ihre lebhaft kräftige Farbe gegen das zarte Laubwerk der umstehenden Pflanzen und gegen des Himmelsblau aus, PRÆCHTIGE dem sie den Eindrang zum Gewächshause zu versagen scheinen. So etwas muss einen wahren Enthu- siasmus hervorbringen! Es ist nicht im geringsten übertrieben! Es ist buchstä- blich so ! ! Auch ich habe das Orgelgebirge erklet- tert und durchzogen! Dort habe ich wie die bekannten Reisenden , deren Namen unser Mitarbeiter erwähnt, jene mächtige Vegetation bewundern können, welche jedem unbegreiflich bleibt, dem nicht das Glück zu Theil ward, diese von der Vor- sehung so begünstigten Gegenden zu be- suchen. Alles, alles in diesen grossartigen Gebir- gen erinnert uns bei jedem Schritte an die Macht des Schöpfers. Tausende von Formen folgen sich in der Vegetation und erfreuen unser Gesicht, ohne auch nur die min- deste Monotonie hervorblicken zu lassen. Riesenhafte Bäume jeder Gattung, Palmen, Farren in Baumesform, ja vom niedrigsten Moose bis zur grössten Sapoucaya (Bertho- letia excelsa), alles vermengt sich, alles bildet ein wunderliches Chaos. Die Felswände, sonst überall traurig und nackt, sind dort mit Orchideen, Farren und Lianen umschlungen ; alles bildet ein ungeheures und dichtes Geflechte, einen wahrhaft Gordischen Knoten, wo tau- sende von verschiedenen Blumen unser Auge ergötzen. Dort streitet ohne Aufhören das Lebende mit dem Todten um den Raum. Auf die durch ihr hohes Alter endlich erliegenden und durch das heisse Clima zu schneller Verfaulniss verurtheilten Bäume, wachsen zum Ersticken dichte Massen von Brome- liaceen , Aroideen , Orchideen und Lianen. In diesem Labyrinthe von tausend ver- schlungenen Zweigen laufen mit Pfeiles- schnelle lebhaft gefärbte Eidechsen , und bewegen sich Mengen von Käfern, schim- merd wie glänzend Metall. DIPLADENIE. 177 Wie oft hörte ich dort nicht, in eine Höhle geflüchtet die mir kaum Obdach ge- währte, mit Zittern das verlängerte Rollen des Donners, hunderte Male durch Echos wiederholt! Wie oft sah ich nicht mitten aus diesem Feuermeere die Sonne aufge- hen! Wie viele Male, wenn ich mir mit Hülfe meines Beiles einen Weg gebahnt hatte, konnte ich gegen eine Jacaranda gelehnt mehrere tausend Klafter unter mir zugleich die Erde und den von einer Menge Fahrzeuge in allen Richtungen durch- schnittenen Ocean übersehen ! Oh! wie ist dort nicht alles schön, alles grossartig, gross wie die Majestät dessen der es ge- schaffen! Während mehreren Monaten habe ich diese bezaubernd schönen Orte durch- wandert, ohne jedoch die in Rede stehende herrliche Pflanze zu bemerken, deren schöne Blumen sich ohne Zweifel meinen Augen sowohl, als denjenigen meiner Vor- gänger, unter dem dichten Laubwerk ihrer Geschwister versteckten. Wie glücklich wäre ich nicht gewesen, hätte ich mein Vaterland damit bereichern können! Dieselbe wird im Warmhause bei 10-15 Grad Wärme cultivirt. Im März verpflanzt man sie in eine nahrhafte , mit Sand und Lehm gemischte Lauberde, und bringt sie auf ein Warmbeet, wo sie bei häufigem Be- giessen die schönsten Triebe entwickeln wird, die jedoch durch Schatten vor zu starker Sonnenhitze geschützt werden müssen. Die Vermehrung dieser Pflanze verlangt, um nicht schwierig zu seyn, einige Vor- sicht wegen der Länge der Stecklinge. Ihr besonderer Habitus erfordert, dass nicht die äussersten Ende der Triebe als Stecklinge benutzt werden. Sie sind zu sehr krautartig und könnten leicht faulen. Man muss dazu - Nm Augen m Auge, 2 bis zur Basis ie man in die Erde setst : Ki 178 PRECHTIGE. DIPLADENIE. des Blattstieles weg. Es wird gut seyn | sen, Luft geben, ete., wie bei allen ge- die Stecklinge auf ihrer ganzen Länge wöhnlichen Stecklingen dies geschehen anzubinden, um sie so gerade zu erhalten. | muss. Ein Warmbeet, unter Glocken, Begies- Le YI f i ; ; Pa 72 zx E Ze ميم سدس رع‎ OD Dou CUMINGIA ۰ 一 Liliaceæ Anthericeæ-Conantheræ. 一 Hexandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS en, M rigo bracteato ; i floribus paniculatis caruleis —À nium corollinum campanulat atum, tubo asi re seg: sexpa T laciniis patentibus Sta- | eamdem. circumseisse deciduo. (An genus er e a a 6 perigonii tubo in Ze com- | Conanthera distinctum?) el ee از‎ glabra; an Ss e Dei see een. Cumingia Dox in Lov». Mag. VM Hist, = nov. p. - pe s, loculo altero SM produetiore, apice | f, 1690. Sweer: Brit. fl. Gard. t. 88. Hoox. exot. Fl. t. 21 bisetæ , poro simplici apertas. Ovarium semiad- | zur. a ag. t. 2476. Bot. Reg. t. 11 e. gë یی مومت‎ ovula ‘laine ees pa.. Stylus subulat stigm mplex. Ca sala CHARACT. SPECIEI. — C. Calycibus pallide membranacea trilocolaris loculicido- tria Se- | violaceo-ceeruleis; fauce ech tribus were gen: mina in loculis pauca angulat membra- | notata ; antheris flavis. Kurta. Enum. Plant. usq. nacea cellulosa fusca, um ae co rali lineari. | cognit . t. IV. 632. éi ex D. gm verbis ipsi? ei cal in erm is umbilico parallele , p mate Cumingia trimaculata D. Dox in t. Fl. Gard. ser. 11. [A P e chilenses tubere bulboso fibrose tunicato, ud "e Et d c" io Pr folis Fee دب‎ nervosis ; scapo ramoso Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. CUMMINGIA (1) TRIMACULATA. THREE-SPOTTED CUMMINGIA. Errw. Lady Gordon Cuming, Daughter of an english Consul at Valparaiso (1829). GENERIC CHARACTER see above. SPECIFIC CHARACTER | The eagerness so universally manifested to possess blue-flowering plants will create for the present eg species, when brought more generally into cultivation , and its qualifications as a b ing and SCH lant more widely known, a greater degree of solicitude than has hitherto of Flora’s kingdom are regarded, when the first feelings which their novelty excited have subsided, is a matter continually exhibited, and our greenhouses and flower- -gardens are thus prevented from being the gaily decorated places they might be with a judicious selection of the plants already in the couniry. Indeed, the introduction of new species, is in some degree at least, an evil, when mere novelty can usurp the place of positive merit, and really deserving and engaging plants are disregarded with the sole view of making room for a new candidate of inferior pretensions. subject of our embellishment is a Chilian species, and was first known in this through SE collected by the daughter of the British Consul at Va alparaiso, and forwarded to a friend in England, who presented them to the Chelsea M— Garden in 1829. The en n from which our figure was taken in the month of June 1842, at Mr. Knight’s nursery, received by that E in 1840, ie a friend at Valparaiso, where it is known amongst the natives by the name of Paxero, or Pateri The flower-stalk grows Gë a foot high, and is crowned with a loose and spreading panicle of pretty, pendulous, bell-shaped ped attached to short and attenuated , flexile pedicels. The leaves are long and narrow, and surround the flower-stalk without rising high enough to interfere with the exposure of the flowers; ie ela: they are spread out with a pleasing gentle curvature. (1) Some others write Cumingia (Lady Cuming)? a 24 186 It flowers in May and June, and when grown in a pot is a neat plant stage of a greenhouse. To have fine flowering specimens e the open borders, potted early in a light sandy loam, and started into grow CUMINGIE A TROIS ۰ to Leg on the fro he bulbs should " in a frame, to be oi out, a 3 as it can be safely done, without injury. from, frost, in a warm border prepared with a similar ik Cummingia in a genus formerly incorporated wit named in compliment to Lady Gordon Cumming (1). The specific name ground all winter, as they m erely require to have ninjured ped severe frosts. onanthera , but Ce by Mr D. Don, and of the present species is expres- sive of the large dark spot at the base of each of the three petals. CUMINGIE A TROIS TACHES. CUMINGIA ۰ Érvw. Lady Gordon Cuming, fille du consul anglais de ce nom à Valparaiso (1829). Liliacées § Anthéricées-Conanthérées. — Hexandrie-Monogynie. CARACTERES GENERIQUES. CARACTERES SPECIFIQUES. On ne connait encore que trois espéces de ce genre intéressant, détaché peut-être un peu légèrement par D. Don du Conan- thera de Ruiz et Pavon , avec lequel il offre des rapports tellement etroits, identiques, qu'il vaudrait sans doute mieux Te réunir. Toutes trois, comme l'unique espèce de ce dernier genre, sont originaire du Chili et croissent aux environs de Valparaiso. Celle Som m est ici — est une plante V raison du beau coloris a à de la grandeur et de l'élégance deses fleurs, dont notre figure peut donner une juste idée. Les Chiliens la distinguent particulièrement et lui don- nent, dit-on, le nom de Pazero ou Paterita. Bien qu’introduite en Europe dès 1829, elle était extrêmement rare dans les col- lections, lorsqu'on en reçut de nouveau quelques bulbes en 1840. Le bulbe en est arrondi, à col al- longé et recouvert en partie par les dé- bris marcescents des anciennes feuilles. Il donne naissance à deux ou trois feuilles recourbées-étalées, linéaires ou légèrement lancéolées , subeanaliculées , glabres, d'un (1) See a note above. | voyez ci-dessus. beau vert, et munies de six nervures lon- gitudinales assez distinctes. Au sommet, les bords se réunissent souvent au point de les rendre comme ligulées. Le scape, à peine plus long que les feuil- les, est ramifié et forme une petite panicule lâche, multiflore. Il est muni à la base de squames courtes, engainantes, devenant bientôt de petites bractées ovées-lancéo- lées , situées au-dessous des ramifications. Les pédicellnles , bractéolés comme les pé- dicelles, sont courts, uniflores, e: terminés par un ovaire arrondi, semi-infere. Le pé- rianthe, d'un bleu charmant, est campa- nulé, profondément divisé en six segments presqu'inégaux, disposés en deux séries ; les externes sont linéaires-oblongs et ter- minés au sommet par un petit cal (point de réunion des veines) ; ils sont sans tache ou à peine ornés de quelques points d'une teinte plus foncée; les internes sont obo- longs. trés-finement ciliés aux bords, obtus-arrondis au sommet et ornés à la base d'une assez large macule d'un bleu trés- foncé , divisée souvent par la nervure mé- diane. Les étamines sont trés-courtes.et ne DREIFLECKIGE CUMINGIE. depassent pas la gorge du tube perianthien. Les filaments en sont dilates, presque cu- neiformes; les antheres jaunes, reunies en cöne, subsagittees ; le style est subule, et dépasse légèrement les étamines. La Cumingia trimaculata fleurit chez nous au printemps. Ca. L, CULTURE. Pour une foule de plantes bulbeuses ou tuberculeuses que Ton recoit du Perou, du Chili, de Buenos-Ayres, etc., du Japon, de la Chine, du Nepaul, du Cap, etc., con- trees ou la temperature est A peine plus élevée que dans le centre de l'Europe, mais plus égale, moins sujette à de brusques variations et à d’aussi longs hivers que les nôtres , la culture est extrêmement simple et m'a toujours réussi, en m'y prenant de la maniére suivante : Tous mes oignons et rhizomes tuber- culeux sont plantés en pleine terre dans une bàche, dont les murs sont trés-peu élevés. J'en place les châssis vers la fin 181 d'octobre, aussitót que le froid semble me- nacer, pour ne les óter qu'au mois de mai suivant, lorsque la température est douce et assurée. Un simple coffre, qu'on entoure en hiver d'un réchaud de fumier éteint peut rem- placer commodément la bàche en macon- nerie. A la faveur d'un tel abri, et en pleine terre , les plantes prospérent merveilleuse- et se multiplient avec une grande facilité. Il est facile, au printemps et pendant l'été, de les protéger contre les ardeurs du so- leil, au moyen de treillis légers ou de toi- les claires, qu'on place vers neuf ou dix heures du matin pour ne les enlever que vers trois ou quatre heures du soir. Je posséde , de cette maniére , une foule de plantes qui prospérent et fleurissent d'une maniére luxuriante; des Phalocallis, des Cyclobothra , des Caloc gidella, des Lilium, des Anigosanthus, des Coburgia, des Bravoa , des Brunswigia , des Watsonia, des Antholiza, des Spa- raxis, etc., etc. L. VH. DREIFLECKIGE CUMINGIE. CUMINGIA TRIMACULATA» Ermorocıe. Lady Gordon Cuming, Tochter des englischen Consuls zu Valparaiso (1829.) Natürliche Ordnung der Liliaceen , Abth. der Conanthereen. — Cl. VIH. Ord. 1. Lin. GATTUNGS CHARACTER. wee CHARACTER Man kennt bis jetzt erst drei Arten dieser interessanten, von Don vielleicht zu vor- eilig von Conanthera, Ruiz et Pavon, ge- trennten Gattung, mit welcher sie in man- chen Beziehungen so viel und innige Übereinstimmung hat , dass es ohne Zwei- fel besser wire sie damit vereint zu lassen. Alle drei, so wie die einzige Art der letz- e siehe oben. tern Gattung stammen aus Chili und wach- sen in der Umgegend von Valparaiso. Diejenige wovon hier die Rede ist, ist in Betracht der schönen buntgefärbten , grossen und zierlichen Blumen, wovon die beigefügte Figur eine richtige Vorstellung geben kann, eine wahre Zierpflanze. Die Chilier machen viel Aufsehen von dieser 182 Pflanze, welche sie Paxaro oder Paterita (Vogel, Medaillon) nennen. Obschon seit 1829 bereits in Europa ein- geführt, war sie doch äusserst selten in unsern Sammlungen, bis man 1840 wieder einige Zwiebel davon erhielt. Die Zwie- bel ist rundlich mit verlängertem mit den Überbleibseln der alten Blätter versehe- nem Halse. Aus denselben entspringen zwei oder drei zurückgekrümmt ausgesperrte, linien- oder beinahe lanzett- fast rinnen- förmige , glatte, lebhaft grüne, mit sechs ziemlich hervorspringenden Lüngsnerven versehene Blätter. Beide Ränder vereinigen sich oft an der Spitze so, dass daraus ein zungenförmiges Ansehen ensteht. Der Blüthenschaft ist länger als die Blät- ter, und verzweigt sich am Ende zu einer lockern. vielblüthigen Rispe. Am Grunde ist er mit kurzen scheidenförmigen Schup- pen versehen, die jedoch bald in kleine am Grunde der Verästelungen sitzende, eirund-lanzettförmige Nebenblätter über- hen. Die mit Nebenblättchen versehenen Blüthenstielchen sind gleich den Rispen- ästchen kurz, einblüthig und endigen sich in einen rundlichen halbunterstän- digen Fruchtknoten. Das rein und lebhaft blaue Perigon ist glockenförmig, tief in sechs fast gleiche, in zwei Reihen gestellte Abschnitte ge- spalten ; die äussern sind linienförmig- linglich und endigen sich an der Spitze wo die Nerven zusammenstossen in eine kleine Schwiele, sie sind ohne Flecken oder kaum mit einigen etwas dunkeln Punkten getüpfelt; die innern siud ver- kehrt-eirund länglich, am Rande sehr fein gewimpert, an der Spitze stumpf zuge- rundet, am Grunde mit einem breiten dun- kelblauen, zuweilen durch den Mittel- nerven getheilten Flecken geziert. Die Staubgefässe sehr kurz, ragen nicht über den Schlund der Blumenröhre hinaus. Die Staubfäden verbreitert, fast keilformig ; die Staubbeutel gelb, fast pfeilförmig zu DREIFLECKIGE CUMINGIE. einem Kegel vereinigt. Der Griffel pfriemen- förmig etwas länger als die Staubgefässe. Die dreifleckige Cumingie blüht bei uns im Früjahr. Ce. L. CULTUR. Für eine grosse Menge Zwiebel- und Knollengewächse, welche man aus Peru, Chili, von Buenos-Ayres, aus Japan, China, Nepal, von Cap, etc. erhält, wo die Tem- peratur nicht viel erhöhter, aber mehr gleichmässig und weniger augenblick- lichen Veränderungen und eben so langen Wintern als die unsrigen unterworfen, als im Mittelpunkte Europa's, ist die Cultur üusserst einfach, und mir auf folgende Weise immer gelungen : Alle meine Zwiebel und Knollen werden im freien Grunde in einem Beete gepflanzt , dessen Umgebungsmauern nur sehr wenig erhóht sind. Gegen Ende October, wenn Fróste zu befürchten , werden die Rahmen aufgelegt und erst im nächsten Mai, nach dem die Temperatur mild und sicher ist, wieder weggenommen. - Ein gewöhnlicher Kasten, im Winter mit . etwas ausgebranntem Mist umgeben, kann ganz gut oben genanntes Beet in Mauer- werk ersetzen. In so geschützter Stelle und dabei im freien Grunde gedeihen diese Pflanzen auf eine merkwürdige Weise und vermehren sich mit grosser Leichtigkeit. Im Frühling und Sommer ist es gut sie gegen die zu grosse Sonnenhitze, von 10 Uhr Morgens bis 3 oder 4 Uhr Nachmittags, durch Ueber- decken von Gitter oder durchsichtiger Leinwand zu schützen. Eine Menge von Pflanzen , auf diese Weise behandelt, ge- deihen und blühen sehr üppig bei mir, als : Pholocallis, Cyclobothras, Calochoruas, Rigidellas, Liliums, Coburgias, Bravoas, Brunswigias, Anigosanthus, VV atsonias, Antholizas, Sparavis, etc., etc. L. VH. Dock f ae CLL EA Pa f Jod و‎ H WHITFIELDIA ۸, ee a سس‎ o Acanthaceæ Barlerieæ, 一 ey CHARACT. GENERIS. Calyx amplus colora- tus subinfundibuliformis b bei bibracteatus profunde 4-5 fidus, la s lanceolatis acutis erectis con- cavis u Se ot s sepissime coloratis majus- culis oppositis obovatis acutis trinerviis appressis. Corolla infi mi-campanulata mis n , limbo bilabiato pa- abio superiore minore bifido, INO tri- fido, > omnibus Get acutis. Stamina 4, di idyna a fere teen Ze quinto — filamen ie glabra; anthe loculares, loculi 8 سس‎ longitudinaliter de- hiscentibus. Ovarium compre gla- brum biloculare, locu lis iovulatis fi ad- scendentibus. Discus hypogynus nsi carnosus cupuliformis; Stylus stamina. vix ری ی‎ ul flifor- hell ramosus glaber, ramis ۱ patentibus flexuosis. ics pennineroia. Racemi terminales subse- cundi deflext. P teati, bracteis ^x mem ی‎ coloratis — oppositis foliaceis). Flores su ee . Ca alycibus Regie مس ماود‎ cinis 0 dui "loterit tiis. infra c CHARACT. SPECIEI. — Ze species unica بت‎ infraque descripta Whitfieldia lateritia Hoox. Bot. Mag. t. 4155. Texte du Botanicul Magazine de M. Hooker. WHITFIELDIA LATERITIA. BRICK-COLORED WHITFIELDIA. Eryw "Thomas Whitfield, a botanist-traveller. GENERIC CHARACTER. | ae SPECIFIC CHARACTER. Our plant, here figured, is a very desirable inmate of the stove, forming a small bushy shrub, with spreading branches and epum evergreen foliage; the branches terminated by racemes of flowers of , of which the calyx and corolla, and often large bracteas, are of one uniform e many novelties brought home to Lord Derby from the nion of us of Acanthaceæ, I can refer it to no described one; though its affinity (yet not very close) is probably m— Geissomeria Lindl., and I have dedicated it to Thomas Whitfield, q., who, he risk of his mt as we SC: reason to know, with much injury to his con- stitution , bei made several HAUTE o, and journies into, the interior of Western-tropical Africa , and Kë extensive collections of Wie plants and animals. The majority of these have been sent to the Right Hon. the Earl of Derby; and the Royal Gardens of Kew have not failed to benefit by that distinguished nobleman's love and s of science. re red, we are indebted for the « African Teak » 0 » as as to its Genus), the ۵ a the splendid Gardenia Stanleyan figured in th is "most "d three other species of the Genus, the brilliantly-colored Thunbergia sops (see our Tab. , and many other rarities. Our deier was made at Kew, in October 1844; and the same kat was Ke flowering in March 1 . A low shrub; with spreading, terete, yr tortuous branches; and opposite, evergreen, As a Gen 8 ~ 3 SS ۰ 4 : 6 E c Descr entire, ovate or oblong-ovate , وا‎ mrep dp d, penninerved leaves. Petioles short, flat or slightly ite above. Racemes terminal. icels Ane (brachiate or cruciate), drooping, bracteated at the base ; bracteas eg ee, the lowest pair leaflike. Two other large, ovate, 184 WHITFIELDIE A FLEURS COULEUR DE BRIQUE. - acute, opposite bracteas are situated at the base of the calyx, and appressed to it. Calyx large, co- lored (brick-red, like th yx, orange-red or brick-color, between : e calycine bracteas and corolla), ample, somewhat inflated form, deeply cut into four, erect, concave, acute, nerved se campanulate and infundibuliform ; th e limb twolipped; upper lip with two ovate, acute segments; lower with three spreading ones. Stamens and style in- cluded. Fig. l. Stamens. 2. Pistil. 3. Transverse Section of the Ovary : — magnified. WHITFIELDIE A FLEURS COULEUR DE ۰ WEHITFIELDIA LATERITIA. Érvw. Thomas Whitfield, esq. voyageur-botaniste. Acanthacées $ Barlériées. — Didynamie-Angiospermia. CARACTERES GÉNÉRIQUES CARACTERES SPÉCIFIQUES « La plante que nous figurons ci-contre est un objet fort désirable pour l'ornement de la serre chaude , où elle forme un petit buisson bien ramifié, dont le feuillage est abondant et toujours verts; ses rameaux se terminent par des grappes d'assez grandes fleurs, dont le calyce, la corolle et souvent les amples bractées sont d'un rouge de bri- que uniforme. » Elle fait partie des nombreuses nou- veautés importées en Europe de l'intérieur de Sierra-Leone. C'est une Acanthacée que je ne saurais rapporter à aucun geure dé- crit jusqu'ici, bien que ses caractéres la لديف ی‎ DAI Y. ins EL y c is rt ۱۳ weng | Riet? someriu de M. Lindley. J'ai dédié ce nou- veau genre à un homme qui au risque de la vie, et comme j'ai raison de le penser, au grand détriment de sa santé, a accom- pli plusieurs voyages dans l’intérieur de l'Afrique occidentale (entre les Tropiques) €t y a formé de vastes collections d'ani- maux et de plantes vivantes, parmi les- quelles, outre celle dont il s'agit, nous devons citer le Bois de Teck ou chóned' A fri- | voyez ci-dessus. que, arbre dont on ne connaît point encore le genre; la Napoleona imperialis ; la splen- dide Gardenia Stanleyana Msc. , dont nous donnerons incessamment la figure dans ce il; trois aut péces du méme genre; la Thunbergia chrysops, aux vives couleurs (voyez Flore des Serres et des Jardins, liv. I, f 27), et beaucoup d'autres raretés. » La ZV hitfieldia lateritia est un petit ar- brisseau à rameaux un peu tortueux, cylin- driques, étalés, portant des feuilles oppo- sées , entières, ovées ou oblongues-ovées , subcoriaces, ondulées, penninerves, per- sistantes. Les pétioles sont courts, unis ou egerement canaliculés en dessus. Les ra- cémes terminaux, à pédicelles opposés, brachiés ou cruciés, nutants, munis à la base de bractees lancéolées , submembra- nacées , dont la paire inférieure est folia- cée. Deux autres, amples, ovées, aigués, opposées, sont situées à la base du calyce et appliquées sur lui. Celui-ci est grand, coloré (comme nous l'avons dit plus haut) , un peu renflé, subinfundibuliforme, pro- fondément fendu en quatre segments dres- WHITFIELDIE A FLEURS COULEUR DE BRIQUE. sés, concaves, aigus, nervés. La corolle, deux fois aussi grande que le calyce, d'un rouge orangé ou de couleur de brique, est à la fois campanulé et infundibuliforme, à limbe bilabié; la lévre supérieure est par- tagée en deux segments ovés, aigus; l'in- Explication 185 férieure en trois segments étalés. Étamines et style inclus. » Hooxen , Bot. Mag. , 1. c. (Traduct. paucis omissis!) Cu. L. des Figures. Fig. 1. Étamines. Fig. 2. Pistil. Fig. 3. Section transversale de l'ovaire (fig. grossies). CULTURE. Vers le milieu ou la fin du printemps, ou mieux encore vers le commencement de l'été , aussitôt enfin que le jeune bois de cette plante a acquis assez de consistance, on peut couper les extrémités des branches pour les bouturer sur une couche chaude et sous cloche. En ce qui regarde cette plante, comme pour toute autre, j'insisterai de nouveau sur la préférence qu'on doit donner à l'iso- lement des boutures dans de trés-petits godets , d'un cent. et demi de diamétre en- viron , qu'il vaut mieux encore couvrir sé- : parément d'une petite cloche, que de les réunir en nombre sous une grande, comme on en a trop généralement l'habitude. En effet, sous une grande cloche , il y a trop d'air, et en méme temps trop d'humidité ; agents tous deux nuisibles à la prompte radification des boutures. Qu'une ou deux d'entr'elles viennent à pourrir, les survi- vantes se trouvent fort mal de ce voisinage, en raison des miasmes méphitiques qui s'en exhalent, et qui, peu appréciables peut-étre à nos sens , n'en existent pas moins sous les cloches! Toutes ces raisons doivent limiter en faveur de l'isolement des boutures. Du reste, les soins à donner en ce cas sont les mêmes : chaleur douce, égale; essuyage fréquent des cloches ; aérification graduée, en soulevant de ire en plus celles-ci, au ur et à mesure que les jeunes plantes, montrant leurs nouvelles pousses, donnent signe de vie; légére mouillure des-lors sur les godets; jamais sur les feuilles, etc. La 77 hifieldia lateritia appartient à la serre chaude, où en forme, d un ees baler son, sur le ses nombreuses fleurs tubulées, d'un rouge vif. Elle demande un sol riche en humus, tel que celui dont j'ai plusieurs fois déjà donné la composition. Elle souffrira volon- tiers la taille; opération qui la fera fleurir plus abondamment et l'empéchera de trop semporter. Enfin, les seringuages et les arrosements seront en proportion de la hauteur de la température et diminueron nécessairement avec elle. = VH. ZIEGELROTHE WHITFIELDIE. ZIEGELROTHE WHITFIELDIE. WHITFIELDIA LATERITIA. Errmorocre. Thomas Whitfield , Esqre, botanischer Reisende. Natürliche Ordnung der Acanthaceen, Abth. der Barlerieen. GATTUNGS CHARACTER, SPEC. CHARACTER Die Pflanze, wovon wir gleichzeitig eine Abbildung geben wire ein sehr wünschens- werther Gegenstand um unsere Warmhäu- ser zu verzieren. Sie stellt einen kleinen sehr verästeten, mit vielen immergrünen Blättern versehenen Busch dar. Die Zweige endigen sich in Trauben mit ziemlich gros- sen Blumen, deren Kelch + Korolle und Deck- blätter von schön ziegelrother Farbe sind. Sie gehört zu jenen zahlreichen neuen Entdeckungen , welche im dem Innern der Sierra Leone gemacht und wurde von da nach Europa eingeführt. Es ist eine Acan- thacée, die man in keine der bis jetzt be- kannten Gattungen unterzubringen weis, obgleich einige ihrer Charactere sie der Gattung Geissomeria Lindl. (wiewohl nicht sehr) nahe stellen. Diese neue Gattung ist einem Manne gewidmet, der mit Gefahr seines Lebens und wie man sich leicht den- ken kann mit grossem Schaden für seine Gesundheit mehrere Reisenin 's Innere des — Afrika's gems den e ansehnlir Sammlungen von es und lebenden Pflanzen unter welchen wir, ausser derje- nigen wovon hier die Rede, noch das Tek- holz, afrikanische Eiche, ein Baum dessen Gattung bis jetzt noch nicht bekannt ist; die Napoleona imperialis, Gardenia Stan- siehe oben. leyana Msc. (die nächstens in diesen Blättern abgebildet werden soll), drei andere Arten derselben Gattung, die Thunbergia chrysops und viele andere Seltenheiten anführen. Die Ziegelrothe FV hitfieldia ist ein klei- ner mit etwas verdrehten cylinderfórmi- gen, ausgesperrten Aesten versehener Strauch, mit entgegenstehenden, ganz- randigen, eirunden oder eirund-läng- lichen, fast lederartigen , wellenförmigen, fiedernervigen, bleibenden Blättern. Blatt- stiele kurz eben oder oberhalb leicht ge- rinnt. Blüthentrauben endständig;Blüthen- stielchen gegenüberstehend oder kreuzäs- tig, überhängend am Grunde mit lanzett- fórmigen , fast häutigen Deckblättern ver- sehen, wovon das untere Paar blattartig ist. Zwei andere grössere, eirunde spitzige gegenüberstehende sitzen am Grunde des Kelehs und liegen diesem fest an. Kelch gross, gefärbt, ein wenig aufgeblasen, fast trichterfórmig, tief in vier aufrechte و‎ ausgehóhlte, spitzige , nervige Zipfel ge- spalten. Korolle doppelt so gross als der Kelch, oranien- oder ziegelroth zugleich glocken- und trichterfórmig mit zweilippi- gem.Saum. Obere Lippe in zwei eirunde spitzige Zipfel getheilt, untere in drei mehr ausgebreitete. Staubgefässe und Griffel ein- geschlossen. Cn. L. Erklürnng der Figuren. Fig. 1. Staubgefásse; Fig. 2. Griffel; Fig. 3. Queerdurchschnitt des Fruchtknotens ( Vergróssert). ZIEGELROTHE CULTUR. + Gegen Ende des Frühlings oder besser noch im Anfange des Sommers so bald das junge Holz dieser. Pflanze kräftig genug ist, kann man die Spitzen der Zweige zu Stecklingen benutzen, welche dann unter Glocken auf’s Warmbeet gebracht werden müssen. Auch ziehe ich hier wieder vor die Stecklinge einzeln in kleine Töpfchen zu setzen und jedes mit einer Glocke zu bedecken. Unter einer grossen, Glocke ist zu viel Luft und zu viel Feuchtigkeit, wel- ches der schnellen Bewurzelung der Steck- linge nur schädlich seyn kann, denn wenn einige zu faulen beginnen so ist dies immer nachtheilig für die übrigen , welche durch den Ansteckungsstoff immer mehr oder weniger leiden. 187 Im Übrigen halte man sie in einer mitt- leren immer gleichen Wärme, trockene die Glocken beständig aus, gebe nach und nach, wenn die junge Pflanze zu wachsen beginnt, Luft und Wasser ; letzteres jedoch immer auf die Töpfe, niemals auf das Blattwerk. Die Ziegelrothe Whitfieldia gehört in’s Warmhaus, wo sie einen schönen Strauch bildet, dessen röhrenförmige, lebhaft rothe Blumen mit dem grünen Laubwerk einen angenehmen Contrast bilden. Sie verlangt eine nahrhafte Erde und wird reichlicher blühen, wenn sie gut zurück geschnitten worden. Bei dem Begiessen richte man sich immer nach dem Grade der Temperatur. WHITFIELDIA. L. VH. 25 d‏ ی FERA‏ + iens Toi y "aui LTA ۲9۲۱۱۲۱۲ ۰ —- ووو صم Solanacex § Cestrez. Pentandria-Monogynia.‏ CHARACT. GENERIS.—Cestrum : Calyx — re v rarius geminis integerrimi: m- panulatus quinquefidus. Corolla hypogyna infun- azillarium foliis extimis evolutis بحب‎ - ormis ,tubo elongato superne ampliato , oe, floribus racemosis , racemis bracteatis limbo quinquepartito subplicato patente v. revo- | axil x elongatis v. abbreviatis, in corymbum luto. St 1 tub serta in- | spica iculum ractis ; floribus sepe clusa; filamenta simplicia v. intus dente aucta; | ve mer Ha corollis luteis, baccis nigris v. nigro- ntherz longitudinaliter dehiscentes. Ovarium ceruleis t biloculare; placentis sub globosis dissepimento on Pen. pi, TUN adnatis pauciovulatis tylus simplex; stigma A P i el labrum , foliis pe- subcapitatum concavum v. obsolete bilobum. Bacca eps.) i C CHARACT. SPECIEI. 一 tiolatis SG, acutis s, floribus spicatis , bracteis tr pti i costato quinque-dentato ; corolla glabra ا‎ lari den imbo rd filamentis basi pubescentibus axi albuminis carnosi rectus v, rectiusculus ; ; C0- | ticulo auctis, bacca pyriformi candida. tyledonibus foliaceis Ni radicula te- 1844 65 reti infera. GE Bot. Reg. misc. 65 et Frutices Americæ tropicæ, folis alternis t. 22. 1845 SEN Si‏ ` ویس Texte du Botanical Register de M. Lindley. CESTRUM AURANTIACUM. ORANGE-COLOURED CESTRUM. Erw. xéorpov, a presumed name of our Betony, GENERIC CHARACTER | gege, SPECIFIC CHARACTER ` In general the species of this genus have small claim to beauty, their flowers being for the most part green or greenish, or at least of some dingy colour; their only recommendation has been their ness. This plant, however, is one with a strikingly gay ee? A Mm or orange-coloured blossoms being quite clear, and of considerable size for a Cestrum. in fact a very beautiful house and perhaps not unsuited for turning into the open : during summer. Its foliage too is dark green, shining, and abundant, and in the winter it is rendered gay by an abundance of snow- White pear-sha berr Sie ee ji Horticultural vod with the seeds, which he had obtained from Chi- malapa in Guatemala. D flowered in the Chiswick Garden in guit t 1844. he flowers are not only beautiful, but m 3 for along time, and breathe a very pleasant per- fume of oran el. It is a Sa? shrub which will grow freely in almost any sort of soil. Like many other — house plants it requires to be placed out of doors for a few weeks in summer, when watering AM be "n attended to. This will induce the plant to form short jointed med, and produce en n- dance of flower-buds. After the flowering season, it will naturally lose all fen en but its arge snow-white berries will still render it an attractive object. Being deciduous it requires very little er in winter, nor is it necessary to apply fire heat except to cen off frost, It may either be pro- pagated from seeds or from cuttings, under ordinary treatment CESTRE A FLEURS ORANGEES. CESTRE A FLEURS ORANGEES. CESTRUM AURANTIACUM. Ér. xtrrpov, nom présumé de la Bétoine. Solanacées $ Cestrées. — Pentandrie - Monogynie. CARACTERES GÉNÉRIQUES. SPÉCIFIQUES Originaire du Guatimala, oü il croit, dit-on, aux environs de Chimalapa و‎ cette espéce est sans contredit la plus belle parmi celles d'un genre, riche sinon en plantes ornementales du moins en espéces intéressantes souvent, par l'arome délicieux de leurs fleurs et la veille ou le sommeil qu'affectent ces derniéres à certaines heu- res de nuit ou de jour. Elle a été introduite en Europe par M. Skinner, qui en envoya les graines du Nouveau Monde, et elle fleurit pour la pre- miére fois, l'année derniére, dans le jar- din de la Société d'horticulture de Londres, à Chiswick. Aux grandes et nombreuses fleurs oran- gées, d'une odeur suave, qui terminent en larges panicules pendant l'été ses rameaux, succèdent des baies piriformes et d'un blanc de neige, dont l'effet est charmant en hiver, par le contraste qu'il présente avec le vert foncé et luisant du feuillage. Le Cestre à fleurs orangées est un arbris- seau entiérement glabro; Il forme un beau buisson, s'élevant à deux mètres de hau- tenr environ ; les ramulesen sont brunåtres et portent des feuilles amples, ovales ai- guës, ondulées, portées par des pétioles courts, renflés à la base, arrondis en des- sous, canaliculés en dessus. Les nervures sont très-peu nombreuses, subparalléles , légérement immergées sur la face supé- rieure , peu saillantes sur l'inférieure. Le périanthe externe est tubulé, assez conrt et se termine par cinq segments den- | voyez ci-dessus. tiformes, aigus, dont la nervure dorsale est décurrente-élevée sur le tube d’icelui; ce qui le rend quinquécosté. Le périanthe interne, deux fois et demi plus long que externe, est également tubulé, cylindri- que, à peine dilaté au sommet, dont le limbe ample et réfléchi est formé de cinq segments obovés, à peine aigus. Les fila- ments staminaux sont pubescents à la base et portent latéralement une denticule; les anthéres en sont rougeátres et forment à lorifice du tube périanthien une sorte d'étoile, dont le stigmate est le centre. Ce- lui-ci est capité. Ca. L —— e — CULTURE. Ce Cestre appartient à la categorie des plantes de serre tempérée, et peut trés-bien étre planté àl'air libre pendant toute la belle saison , oà il acquerra une végétation vraiment luxuriante, une floraison splen- dide et abondante. Il n'est pas difficile sur le choix du terrain, mais aime le soleil et d'assez nombrenx arrosements en été. Aussitót que les gelées deviennent immi- nentes, on se hatera de le relever dans un pot un peu étroit et de le rabattre pour le rentrer dans la serre. Là on lui ménagera les arrosements en hiver. Sa multiplication est facile par le bou- turage des jeunes rameaux sur couche tiéde et sous cloche. Elle peut avoir lieu indifféremment au printemps, en été ou ORANGENBLUTHIGER en automne, en ayant soin de protéger, selon les différentes températures des sai- sons , les jeunes plantes contre les rayons du soleil, le contact subit d’un air froid, l'humidité, etc., jusqu'à ce qu'elles aient développé plusieurs feuilles. 191 Ses nombreuses et grandes fleurs, d'un beau jaune orangé, leur odeur d'écorce d'orange, son ample et vert feuillage lui- sant, en font un bel objet pour l'ornement de nos jardins. HAMMERSTRAUCH. L. VH. ORANGENBLUTHIGER HAMMERSTRAUCH. CESTRUM AURANTIACUM. Ervworocr. Kerr poy, muthmasslicher Name der Betonie. Natürliche Ordnung der Solanaceen, Abth. der Cestreen. — Cl. V. Ord. 1. Lin. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . Stammt aus Guatemala, wo er wie man sagt, in der Umgegend von Chimalapa wächst. Es ist diese Art nnstreitig die schönste dieser Gattung die, wenn auch nicht reich an Zierpflanzen, doch viele Species enthält, die eben so interessant sind wegen des köstlichen Geruches ihrer Blüthen, als wegen des Wachens und Schla- fens welchen die selben an gewissen Stunden des Tages und der Nacht unter- worfen sind. Sie ist in Europa durch Skinner, wel- cher Samen davon aus Amerika ein- schickte, eingeführt worden und hat zum erstenmale im verwichenen Jahre im Gar- ten der Gartenbaugesellschaft zu Chiswick geblüht. Auf die grossen, zahlreichen, orange- farbenen, wohlriechenden Blüthen, wel- che im Sommer die Spitzen der Zweige in grossen Rispen schmücken, folgen birn- förmige, schneeweisse Beeren, die im Win- ter mit dem dunkeln Grün der glänzen- den Blätter den angenehmsten Kontrast bilden. Der Orangefarbene Hammerstrauch ist ein ganz glatter Strauch. Er bildet einen | siehe oben. schönen Busch von ungefähr zwei Meter Höhe; die Zweige sind bräunlich und mit grossen, ovalen, spitzen, wellengförmigen Blättern besetzt; die Blattstiele kurz, am Grunde verdickt, unterhalb rund و‎ ober- halb rinnenförmig. Blattnerven wenig zahlreich fast gleichlaufend, auf der obern Fläche etwas eingesenkt, wenig hervor- springend auf der untern. Aüsseres Perigon röhrenförmig, ziemlich kurz mit fünf zahnförmigen , spitzen Ein- schnitten am Rande, desen hervorsprin- gende Rückennerven an der Röhre hinab- laufen, wo die durchselbe eine fünfkantige Gestalt erhält. Das innere Perigon zwei und ein halb mal länger als das äussere, ebenfalls róhrenfórmig-cylindrisch , nach oben kaum etwas erweitert, mit weitem zurückgeschlagenem fünflappigem Sanme ; Lappen verkehrt eirund, spitzig. Staubfá- den am Grunde weichhaarig, an beiden Seiten mit einem Zäbnchen versehen. Die röthlichen Staubbeutel bilden in der Mün- dung der Röhre eine Art von Stern dessen Mittelpunkt die Narbe bildet, welche kopf- fórmig ist. Cu. L. 192 CULTUR. Dieses Cestrum gehört zur Cathegorie der Pflanzen des temperirten Gewächs- hauses und kann sehr wohl während ganz der schönen Jahreszeit im Freien gepflanzt werden, wo es zu einer wahrhaft üppigen Vegetation und prachtvoll und im Ueber- flusse zur Blüthe gelangt. Es ist leicht mit dem Boden zufrieden , liebt jedoch die Sonne und ziemlich zahlreiches Begiessen während des Sommers. Bei Eintritt des Frostes beeile man sich es in einen, ein wenig engen Topf zu set- zen, es zurück zu schneiden und in ’s Ge- wächshaus zu bringen wo man ihm wäh- rend des Winters nur wenig Wasser gibt. ORANGENBLUTHIGER HAMMERSTRAUCH. Seine Vermehrung geschieht auf leichte Weise durch Stecklinge in einem lauen Beete und unter Glocken. Man kann sie im Frühjahr, Sommer oder Herbst be- werkstelligen, muss jedoch in den ver- schiedenen Jahreszeiten die jungen Pflänz- chen, bevor sie noch mehrere Blätter entwickelt haben و‎ gegen Sonnenstrahlen و‎ plötzlichen Zutritt kalter Luft und gegen Feuchtigkeit schützen. Seine zahlreichen, grossen orangegel- ben und wie Orangenschalen riechenden Blumen, sein volles und glänzend grünes Laubwerk machen ihn zu einer wahren Zierde unserer Gärten. L ۰ - FR Con fc ves AAA ZK e PAD. PCT LOBELIA HETEROPHYLLA can. vuam: 一 Lobeliaceæ Lobelieæ, — Pentandria-Monogynia. CHARACT, GENERIS.—Lobelia : sans tubo obconicus, Corolla flava, Capsula bilocularis, — Paras- obconico turbinato v. hemisphærico io tranthi spec. Do .) connato, lim per duena: KC b. STENOTIUM Presl. 1. c. 12. F n summo calycis tubo inserta tubul Ma jb hinc Caly cis tubus obeonicus, lade v. eae pura apice fisso, limbi quinquefidi uni-bilabiati laciniis tus. Corolla ewrulea v. alba. Capsula bilocularis tribus inferioribus pese is, duabus superioribns (Bot. Mag. t. 514, 901. 2277, 3292, Bot. Reg. t. 773. 1896. pendulis v. cum inf oribus conniventibus. Sta- 2014. ete. ete.) Ee pesa corolla E bar. | © DORTMANNA Rudb. Act. Upsal. 1720. p. 97. t. 2, Flores ost, Ovarin im or racemosi Calycis ce Een Corolla e tice brevissime exsertum bi-triloculare. Ovula i en a trilocularis. 一 Don Syst. #11. 715. Lobe- ۰ 7 ia Dortmanna Linn, placentis carnosulis pimento utrinque ad natis v. e loculorum angulo centrali porrectis plu- | d. SPHAERANGIUM Presl. |. c. 19. Flor s pedicellati , ra- ima apatr pa. St yl zung 8 at cemosi. Calycis tubus hemisphærieus hre alba, cœ- exserto bilobo, lobis divaricatis orbiculatis subtus lea ra. Capsula bi-tri is.— (Cavan. Te. t, 511 pilorum annulo cinctis. C apsula bi-trilocularis ER 518. 521. 523. ete. ete.) Tupa Don I. e. 700. ete ultra verticem exsertum loculicido-bi-trivalvis. $ e- Tyl Presl. l, c. 31. ete mina plurima minima scrobiculata. Embryo in axi Exotica. gen. pl. 3058. uminis carnosi orthotropus , cotyledonibus (Citat. parum abbrev.) obtusis, radicula umbilico proxima CHARACT. SPECIEL — Z. glabrinsen le, caule‏ هیا centripeta. angulato simplici, racemo secund , foliis — Herbæ perennes v. rarius annum in region nibus culis, inferioribus dentato-pinnatifidis, su superiori tropicis subtropicisque totius orbis obsercatæ , in —— integerrimis , corollæ labii inferioris 9 rica us و‎ are imprimis copiose, in | ein media obcordata , ti diatis 1 issi. ` ores- Ke wae ne TT 3 E heterophylla Lasur. Nov. Holl. I. 52. Lobelia Linn. Gen. n. 1006. exel. lur. nec Plum. et Presl, Rapuntium Tournef. Inn. 51. dn. I. 151. Presl. Lobelia heterophylla var. major! Tota planta, Monogr. 11. ores que przecipue, major a. XANTHOMERIA Presl. Le Flores sessiles , bibraeteolati Ze SE eterophylla T C ee Paxton Mag. of Bot. , axillares capitati v. spicati. Calycis tubus oylindrasene v. , 1842, cum. LOBELIA HETEROPHYLLA (var, mason). VARIOUS-LEAVED LOBELIA, LARGE-FLOWERED VARIETY. Ern Mathias Lobel, a botanist from xvith century. GENERIC CHARACTER, } Da SPECIFIC CHARACTER. Perhaps no tender annual is more worthy of being generally mon both for the greenhouse and the flower-borders, than Lobelia heterophylla, The graceful slenderness and waviness of its branches tend much to AR to the charms of its peculiarly € flowers, and to give it a power of arresting interest which few others posse Of this very showy little plant we o x now to submit a figure of a new and superior rer which exhibits the characteristics of the species in every material respect but in the greater size Of all its parts. Stems, leaves, and flowers, but especially the last, are all considerably Zeg and we fancy from the specimens we have witnessed, that the blossoms are borne rather more prodigally. Mr. Low, of Clapton, on seeds of this alt from the Swan River Colon ony in the year 1840. Having been sown in the Clapton Nursery, they germinated, and the plants flowered in great per- fection last summer, when the accompagnying figure was made. 194 LOBÉLIE A FEUILLES DIVERSES, var. A GRANDES FLEURS. It is impracticable to show in a drawing the very lovely colours of the blossoms, or to give a nie idea of the extreme beauty of the plant. We m may, however, say, that during the time it in bloom (which was between two and three months) we never saw a more lovely group than its eet compo To cultivate it gef the ën should be sown about the month of March in pots of a moderate size, scatering the seeds very according to the size of the Fra must rifling bottom heat will probably be useful in inducing them to vegetate; but grees to a very light and airy place in a gree or At accomplished they should be moved by de inly. As soon as the pla e taken away, and the rest left to boom in the seed-pot. Fe : ants appear, all but from four to eight, this is eg where they will be prevented from acquiring that weakly character to which they are so o Table. This plant is not well adapted for the open ground, on account of the delicacy and fragility of its stems. A few plan will make a good display. ts might, however, be turned out from the pots, and if uninjured by rains, they From its slender nature, it requires some support, and this should be afforded when the plants are about an inch high, twigs taken from the bebe of a by € three or four short bra room will answer the purpose, and they will be sufficient nching sticks in each pot. À few of the to effect id without tying the ene to them, if put in at the period above-mentioned. Linnzus dedicated this genus to Matthew Lobel, the author of various botanical works. He was a native of Lisle, and became rophylla is physician and botanist to Jam remarkable for having its lower leaves toothed or divided, and the upper ones entire. es the First of England. The species hete- LOBÉLIE A FEUILLES DIVERSES, van. A GRANDES FLEURS. LOBELIA HETEROPRYLLA (var. major). Érrw. Mathias Lobel, botaniste du zeg siècle. Lobéliacées $ Lobéliées. — Pentandrie - Monogynie. CARACTERES GÉNÉRIQUES. CARACTERES SPÉCIFIQUES. Cette charmante variété n'est pas un gain obtenu par l'art de nos fleuristes. Elle est originaire, ainsi que son type , de l'ex- trémité méridionale de la Nouvelle-Hol- lande et de la terre de Van Diémen. On en doit la premiére introduction en Europe, en 1840, à M.Low, horticulteur à Clapton; mais elle semblait avoir entiérement dis- paru de nos cultures depuis cette époque (on ne la trouve plus dés lors dans les ca- talogues soit botaniques soit marchands !( , lorsque M. L. Van Houtte en recut dernie- rement des graines de son pays natal. Trés- différente déjà du type, comme nous allons le dire, elle différe encore plus de la . L, ramosa (avec laquelle plusieurs person- ۱ voyez ci-dessus. nes la confondent à tort) et par la forme du feuillage et par le coloris des fleurs. Rien de plus brillant et de plus vif que le beau bleu de ses fleurs; coloris que l'art humain n'a jusqu'ici jamais pu reproduire; non plus que celui d'un grand nombre d'autres fleurs. Elle est annuelle, croit avec rapidité , forme une belle touffe qui se cou- vre incessamment d'innombrables fleurs. Tout en elle, tige, feuilles et fleurs, est plus grand que chez le type; aussi est-elle vivement recherchée pour l'ornement des parterres. Elle s’eleve à 40 ou 60 centimétres, et garnit promptement les supports qu'on lui donne pour étayer ses tiges allongées, VERSCHIEDENBLÆTTRIGE LOBELIE (GROSSE ABÆNDERUNG). greles et anguleuses. Ses feuilles sont un peu Epaisses et, comme son nom spécifique l'indique, varient beaucoup de forme et de grandeur sur les différentes parties des tiges. Elles sont très-distantes ; les inférieu- res sont plus ou moins pinnatifides , à seg- ments peu nombreux, linéaires oblongs ; les médianes, chez quelques individus, ont ces mêmes segments divisés de nou- veau ou incises; peu à peu ils deviennent moins apparents et laissent affecter aux feuilles supérieures une forme entière, lan- céolée-linéaire. Elles sont glabres en des- sus, légèrement tomenteuses en dessous. Les fleurs (de deux centim. 1 de diam. dans les individus bien cultivés) sont dis- posées.en grappes terminales, läches et subunilatérales. Le tube calycinal est her- bacé, cylindrique , légérement atténué à la base et divisé au sommet en cinq dents linéaires-allongées, appliquées. La lèvre supérieure est formée de deux très-petits lobes subulés, réfléchis, velus et peu appa- rents, presque cachés qu'ils sont par les deux lobes latéraux trés-amples, relevés et étalés, dimidiés-obovés, de la lèvre infé- rieure, dont le médian est obcordiforme et beaucoup plus grand que les autres. Toutes les anthéres sont barbues et ne dépassent pas la gorge du tube corolléen. Cu. L. 195 CULTURE. Si l'on veut jouir de tout l'effet que peut produire cette belle variété, on en sémera les graines en petites terrines, vers la fin de mars, et on les placera sur une couche tiéde. On repiquera bientót, en avril, le plant dans de petits pots, par six ou huit : sclon l'ampleur qu'on désire donner aux touffes, en ayantsoin toutefois d'en espacer les jeunes plantes de deux à trois centim. les unes des autres ; on rempotera, s'il est nécessaire, vers la fin de ce mois ou au commencement de mai, et on mettra en place, à l'air libre et dans un bon sol, aus- sitót que les gelées ne seront plusà craindre. Dans cet étaton peut abandonner Ja plante à elle-méme, pour former d'épaisses touffes ou placer par derriére un petit treillage sur lequel elle enlacera ses longues tiges. Dans les deux cas, elle se couvrira bientót d'un tapis de fleurs qui se succéderont tout l'été et pendant la premiére partie de l'automne. Comme elle est fort délicate, elle ne réussirait pas bien à l'air libre dans les an- nées froides et pluvieuses. Il vaut mieux alors la conserver en serre froide , en large pots, où l'on jouira plus à l'aise de tout l'agrément qu'elle présente, palissée, par exemple, sur un treillis arrondi en boule. L. VH. VERSCHIEDENBLATTRIGE LOBELIE (Grosse ABANDERUNG). LOBELIA HETEROPHYLLA (VAR. MAJOR). Erxworocm. Mathias Lobel, Botaniker im XVIten Jahrhundert. Natürliche Ordnung der Lobeliaceen, Abth. der Lobelieen. — Cl. V. Ord. 1. Lan. GA GS CHARACTER TTUN SPEC. CHARACTER . Diese herrliche Varietät ist kein Product der Kunst unserer Blumenzüchter. Sie stammt gleich der Stammart aus dem süd- lichen Theile Neu-Hollands und aus Van 3 } siehe oben. Diemensland. Low , in Clapton, war es, der sie zuerst im Jahr 1840 in Europa ein- führte. Seit dem schien sie wieder gänzlich aus unsere Gärten verschwunden zu seyn. 26 196 (Denn seit dieser Zeit findet man sie nicht mehr in den Catalogen der Botaniker und Handelsgärtner aufgeführt) bis Van Houtte neuerdings Samen davon aus ihrem Vater- lande erhielt. Sehr verschieden von ihrem Typus, ist sie es noch mehr von £L. ramosa (mit welcher sie von vielen Personen je- doch mit Unrecht verwechselt wird) durch die Form der Blätter, so wie durch die Farbe der Blumen. Nichts ist glänzender, nichts feuriger als das schöne Blau ihrer Blumen. Sie hat einen Farbenton, welchen die mensch- liche Kunst, eben so wenig wie manche andere Blumenfarbe, bis jetzt erreicht hat. Sie ist einjährig, wächst rasch und bildet einen schönen Busch der sich schnell mit zahllosen Blüthen bedeckt. Alle Theile der Pflanze , Stengel, Blätter und Blüthen sind grösser als wie bei der original Art, daher ist sie sehr für die Verzierung der Blumenbeete gesucht. Die Stengel erheben bis zu 40 und 60 Centimeter Höhe, und überziehen schnell die Stützen , wel- che man ihnen gibt, sie sind lang, dünn und eckig, die Blätter ein wenig dick und ` wie der specifische Namen andeutet, abwechslend in Gestalt und Grösse nach den verschiedenen Theilen des Stengels; sie stehen weit von ein ander; die am un- tern Theile des Stengels sich befindenden sind mehr oder weniger fiederförmig ein- geschnitten, mit wenigen linienförmigen länglichen Abschnitten ; bei den mittleren sind in einigen Individuen diese Abschnitte nochmals eingeschnitten ; nach und nach hört indessen die Theilung der Blätter auf, sie werden ganz und sind dann linien-lan- zettförmig, oberhalb glatt, unterhalb etwas filzig. Die Blumen haben (in kräftigen Pflanzen) 2 172 Centimeter Durchmesser, und bilden endständige lockere, etwas einseitige Trauben. Kelchröhre krautartig, cylindrisch , am Grunde ein wenig verengert am Rande in VERSCHIEDENBL/ETTRIGE LOBELIE- (GROSSE ABJENDERUNG ) . fünf linienförmig verlängerte, angedrückte Zähne getheilt. Die obere Lippe besteht aus zwei sehr kleinen , pfriemenförmigen , zurückgeschlagenen, sammethaarigen Lap- pen, welche von den seitlichen sehr gros- sen , aufgerichteten ausgebreiteten, halbirt verkehrt-eirunden der untern Lippe ver- deckt werden, dessen Mittel-Lappen ver- kehrt-herzförmig und grösser als die übri- genist. Die Staubbeutel sind sämmtlich behaart und überragen nicht den Schluud der Blamenróhre. Cn. L. CULTUR. Will man den grössten Genuss von dieser schönen Varietät haben, so säe man den Samen gegen Ende März hin in sandge- mischte, nahrhafte Laub-oder Düngererde, und stelle die Näpfe auf ein kühles Beet. Im April versetze man die jungen Pflän- zchen zu 6 oder 8, je nach dem man die Büschel bilden will, 2 bis 3 Zoll von einander entfernt, in kleine Töpfe; man verpflanze sie, wenn es nöthig seyn sollte, gegen Ende dieses Monats oder anfangs Mai, und stelle sie, sobald die Fröste nicht mehr zu fürchten sind, in einen guten Grund in’s Freie, Die Pflanze, in diesem Zustande sich selbst überlassen, wird dichte Büschel bilden ; man kann auch ein kleines Gitterwerk dagegen stellen, worüber sie dann ihre langen und biegsamen Zweige ausbreitet. In dem einem und andern Falle bedeckt sie sich bald mit einer Menge von Blüthen, welche sich unaufhörlich wäh- rend des ganzen Sommers und der ersten Hälfte des Herbstes folgen. Da die m. sehr t wk, so Liege sie in Lalt im Freien forükóimen , und halte man sie dann lieber im Kalthaus, wo sie über Gitter geleitet, uns reichlichen Genuss bietet. L. VH. SALPINGANTHA (1) 0۰, Acanthaceæ $ Ruellie. — Didynamia-Angiospermia. C CT. GENERIS. — S. Calyx aue ovatus x humilis Indie occidentalis mosus; 5-d s cteatus. Corolla infundibu- | ramis صو و‎ glabris (ut et tota planta). Folia liformi-hypocrateriformis : tubo basi angustato cy- ova bcoriacea intege edunculi lindraceo sursum sim dilatato; limbo regulari | arillares solitarii erën v. terminales terni; pate lobo, lobis ret dein mina 4, tu flores sessiles decussati oppositi in spicam laxam parte contracta inserta nta niemei dispositi distantes. Corolla a pulchra nitida coccinea, gracilia glabra , longitudine tubi. totius; anth blongæ dorsifixæ uniloculares. Ovarium e Hoox. Bot. Mag. t. 4158. disco carnoso impositum biloculare; locu vulatis; ovulis adscendentibus; stylus Ge? CHARACT. SPECIEI. 一 eras hucusque species! filiformis مس‎ paulo superans ; stigmate ob- | Sunt supra infraque express tuso. Fructus....? Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. SALPIXANTHA (2 COCCINEA. SCARLET TRUMPET-FLOWER. Errworocy. Vide infra. GENERIC CHARACTER. above. SPECIFIC CHARACTER. | 946,289 This curious plant, which has at first sight, indeed, little apparent affinity with the Acanthaceæ (Sect. Ruelliacec), was discovered by Mr. Purdie, Botanical Collector for the Royal Gardens, in the island of Jamaica, whence it was sent to the Royal Gardens. It blossomed — in the stove during the autumn of the same year, and in the e -t winter of 1844-5, and very pretty appear- ance, with its gracefully pendent scarlet blosso mad. s, and its end Ree foliage. It appears to me to SS new as a Genus; nor can I find zg plant is anywhere, or under any name, described. a low shrub het: and glabrous in every part; the young shoots 9 rounded. The leaves pina: on short petioles, ovate Gë rk somewhat waved , ric bane dark-green, rather paler beneath. Peduncles viet و‎ or terminal, ind then ing, the lateral ones, however, terminate Le branch, or innovation, eech e — peduncle springs from the apex of the de 和 The upper part of this للدي‎ bears ric red-coloured flowers ,arranged in ه‎ spike; the flowers decussately opposite. Fig. 1١ Corolla laid open. 2 Anther. 3. Vertical section of the Ovary. 4. Transverse ditto : — magnified. ) Vide infra etymo ologiam e Sie errore jevi in por À textu. V. infra ۰ 198 SALPINGANTHE A FLEURS COCCINEES. SALPINGANTHE A FLEURS COCCINEES. SALPINGANTHA COCCINEA. Erm. cadmiyé, vyyos, 5 (poetice ری«‎ sed idem genit.), trompette; «és, fleur; rme des fleurs. Acanthacées, $ Ruelliées. — Didynamie-Angiospermie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTERES SPÉCIFIQUES Cette belle et curieuse plante est origi- naire de la Jamaigne, où l’a découverte M. Purdie, collecteur du Jardin royal bo- tanique de Kew. C’est dans une des serres de ce magnifique établissement, régénéré depuis peu sous la direction d'un des plus illustres botanistes du siécle (M. W. Hoo- ker), qu'elle fleurit pour la premiére fois en Europe, pendant le rude hiver de 1844-45. L'auteur en la décrivant fait observer avec raison combien, au premier aspect , elle présente peu d’affinités avec les Acan- thacées , auxquelles cependant les caracté- res de la fleur et surtout du jeune fruit obligent impérieusement de la réunir. M. W. Hooker, en en faisant le type d'un genre nouveau, ne mentionne pas les cau- ses qui ont EE sa resolution. Cest, selon lui, un arbrisseau peu eleve, ramifie, et glabre dans toutes ses parties. Les jeunes pousses en sont arrondies et non comprimées; les feuilles opposées , | voyez ci-dessus. très-brièvement pétiolées , ovées, subco- riaces, légèrement ondulées au bord, en- tières, penninerves, à peine aiguës, d’un vert foncé en dessus, un peu plus pâles en dessous. Les fleurs, sessiles, assez grandes et d’un beau cramoisi, sont disposées en épis läches, axillaires ou terminaux, dressés ou subnu- tants. Ces épis sont solitaires, quand ils sortent des aisselles foliaires, et ternées quand ils terminent les rameaux. Le calyce est très-petit, herbacé ; le tube de la corolle, légèrement comprimé au-dessus de sa base, se dilate peu à peu vers le sommet où il s'épanouit en un limbe réfléchi, disposé en roue; ses cinq lobes sont égaux (c'est là probablement un des principaux caractères du genre), courts, arrondis ; l'entrée de la gorge et tout l'intérieur du tube sont blancs et cette teinte opposée contraste agréable- ment avec le ton d'un rouge vif du reste de la corolle. Cn. L. Explication des Figures Fig. 1. Corolle ouverte. 2. Anthére. 3. Section CULTURE. La culture de cette désirable plante n'of- fre point de difficulté . On devra la tenir ^e une serre chaude un peu humide en été, assez séche en hi- verticale de l'ovaire. 4. Section transverse dudit. ver. On lui donnera pour sol un compost léger, formé, par exemple, de deux tiers e terre de bruyéres mélangés avec un tiers de terre franche, et auquel on pourra ajouter environ un 30° de guano, ou de SCARLACHROTHE tout autre engrais, aussi riche en principes fertilisants (1). On seringuera frequemment pendant toute la belle saison; on rempo- tera au fur et à mesure des besoins; enfin, elle devra rester toute l’année dans la serre, mais sous la condition d’être fréquemment aérée. Sa multiplication est également facile. Il suffira d'en couper au printemps, ou (1) Je dois dire que je n'en connais p er ait autant d'énergie que celui-là sur les végét 199 mieux encore vers le commencement de l'été, les jeunes pousses an point de lin- sertion des feuilles, de les planter dans de trés-petits godets qu'on enfoncera dans une bonne couche chaude. Dans cet état, on donnera aux jeunes boutures les soins ordi- naires , tels que je les ai déjà fait connaitre précédemment, et bientót on sera en me- sure de les traiter comme des plantes faites. TROMPETTENBLUME. L. VH. SCHARLACHROTHE TROMPETENBLUME. SALPINGANTHA COCCINEA. ETYMOLOGIE. varmıykuyyos,y (Dichtung caAmiE ,) Trompete; aves, Blume; Blumenform. Natürliche Ordnung der Acanthaceen, Abth. der Ruellieen. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER Diese schöne und ige Pflanze stammt aus Jamaika , wo sie Purdie, bota- nischer Sammler des kónigl. botanischen Gartens zu Kew entdeckt hat. Es war in einem der Warmhäuser dieses herrlichen , unter der geschickten Leitung Hooker's, neu emporstrebenden Etablissements, wo sie zum erstenmale in Europa während des harten Winters 1844-1845 blühte. Der Autor macht in seiner Beschreibung mit Recht auf die anscheinend geringe aussere Verwandtschaft dieser Pflanze mit den Acanthaceen aufmerksam , denen man den Characteren der Blüthe und jenen der Frucht zufolge, jedoch nicht umhin kann sie zu zugesellen. Hooker der daraus den Typus einer neuen Gattung macht, sagt uns nicht welche Gründe ihn dazu be- stimmt haben. Sie ist nach ihm ein niedriger, aestiger 4 siehe oben. ganz glatter Strauch , dessen junge Triebe rund und nicht zusammengedrückt sind. Die Blätter stehen einander gegenüber, sind sehr kurz gestielt, eirund, fast leder- artig, am Rande etwas wellenförmig, ganz- andig, fiedernervig, etwas zugespitzt, oberhalb dunkelgrün, unterhalb etwas heller. Die ungestielten, grossen, schön karminrothen Blumen stehen in lockern achsel- oder entständigen, aufrechten oder etwas überhängenden Ahren. Diese stehen einzeln wenn sie aus den Blattachseln ent- stehen, oder gedreit wenn sie an den Spitzen der Zweige hervorkommen. Der Kelch sehr klein krautartig. Die Röhre, etwas über dem Grunde schwach zusam- mengedrückt, erweitert sich nach oben wo sie sich in einen zurückgeschlagenen radförmigen Saum ausbreitet; seine fünf Lappen sind sich gleich (dieses ist vielleicht eines der Hauptmerkmale der Gattung) e 200 kurz und zugerundet; die Mündung des Schlundes und das Innere der Röhre ist weiss, welche Nuance einen höchst ange- SCHARLACHROTHE TROMPETENBLUME. nehmen Contrast auf dem lebhaften Roth der übrigen Theile der Corolle bildet. Cs. h Erklürung der Figuren. Fig. 1. Geöffnete Blumenkrone; Fig. 2. Staubbeutel; Fig. 3. Senkrechter Durchschnitt des Frucht- knotens; Fig. 4. Queerdurchschnitt desselben. CULTUR. Die Cultur dieser wünschenswerthen Pflanze bietet keine Schwierigkeiten dar. Im Sommer halte man sie im Warmhaus etwas feucht, im Winter jedoch hinrei- chend trocken. Am besten gedeiht sie in Heideerde mit 173 gewöhnlicher Garten- erde vermischt, der man ungefähr 1730 Guano (1) oder irgend einen andern, in ————À—ÀÀÁ—— (!) Nichts ist von grösserem Einflusse auf die Ve- getation als der Guano. gleichem Masse nährenden Dünger zufügt. Man gebe häufig Wasser, verpflanze so oft als es nóthig seyn sollte und lasse sie das ganze Jahr hindurch an einem luftigen Orte im Gewächshause. Die Vermehrung ist nicht schwierig; es genügt die junger, aus den Blattwinkeln geschnittenen Triebe im Frühlinge oder besser noch Anfang Sommers in ganz kleine Tópfchen zu stellen , und diese auf's Warmbeet zu bringen. Dort behandelt man sie auf gewóhnliche Art. L. VH. d Py d à e 1 8 A ner ce 27 Qe aD es OL oda PHALZENOPSIS AMABILIS, mane d i Orchidaceæ $ Vandeæ. — Gynandria-Monandria. CHARACT. GENERIS. — Phalen opsis : Peri CHARACT. SPECIEI. — P. : Folia bi gonii explanati patentis foliola exteriora. ait ma oblonga a bel coriacea radicalia ai mee gem Ss pedalis æqualia, interiora multo majora. Labellu m gynos- | etultra, 3-4-florus. Flores magni albi. Sepala oblonga tematis e pa ducto con m liberum btusa. باتوی‎ unguiculata llum asi callosum trilobum, lobis lateralibus re to laciniis lateralibus ovatis obtusis incurvis versus basim ads tibus, intermedio angustiore bicirrhoso m en asi callo elevato truncato luteo sa- Gynostema in ovarium recumbens semiteres , ros- | gittato instr tello gladiato. Anthera bilocularis. Pol a ia 2, sübglobosa, caudicula plana spathulat ; glan hale "ere emabilis Br. 1. c. Lim. Gen. et dula maxima cordata. — — (Species un zg de qua | *Pec. Orch. 213. Bot. Reg. s. 2. t. 34. 1838. infra disseritur.) Epidendrum " L. sp. s 1351. Angrecum Phalenopsis Brume Bijdr. 294. t. 44. ` album majus Ruunen. Herb. Amb. VI. 99. t. 43, Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. THE INDIAN BUTTERFLY PLANT. PHALÆNOPSIS AMABILIS, Erm. QaAcive, a phalaina (moth!) a sort of nocturnal butterfly. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER } see ahove. mong the many subscribers to the expedition of Mr. Hugh Cuming to Manilla in quest of bota- nical curiosities, Messrs. Rollisson of Tooting, were alone fortunate enough to receive a living specimen of this exceedingly lovely plant. And though several packages have subsequently arrived from the same district, no collection is yet adorned with its gene beauty,except that of the above gentlemen, and the very few which have been supplied by th Without at all considering its rarity, ou r subject may be pronounced one of the most were of the peculiarly rich tribe Orchidaceæ. In nearly all its characteristics it stands quite isolated , yet these are of a description Paie à adapted to command admiration. Novelty and the more en- during charms of real elegance are t elightfully united, وب‎ their association causing an unusual degree of interest to attach 4 the in which they me Our very excellent drawing will contribute much to secure for the plant the reader’s esteem, while the engraving may serve to show more plainly its particular habitus; but Sege can fully pendent spike, and are for the'most part of the E white, with an extremely singular labellum , the structure and markings of which are in the highest degree pleasing. The source of this species has been already hinted; but we may now state that it was sent from Manilla to Messrs. Rollisson in 1837, by Mr. Hugh Cuming. Since that time it has been in flower at 202 FHALENOPSE AIMABLE. least seven or eight months during each year, as, if the flower-stems are carefully severed just below where the lowest blossoms were produced, they will speedily emit branches, from which other flowers are ultimately protruded. In conformity w our previous assertion that the habitude of an orchidaceous plant is generally f with e an adequate guide to its treatment, the present plant palpably requires suspension from the roof of the house, on a block of either hard or partially decayed wood. A little moss may be pl in order to preserve about them a proper quantity of moisture, and it the lower part of its roots, should be kept in a warm p department. aced over Our artist prepared the drawing here given from flowers expanded in the Tooting nursery in the month of last March. PHALENOPSE AIMABLE. PHALJENOPSIS AMABILIS. Erm. QaAaive, phalene; papillon nocturne. Orchidacées, tribu des Vandées. 一 Gynandrie-Monandrie. CARACTERES GENERIQUES ۰ CARACTERES SPECIFIQUES On a maintes fois vante, et nous-méines tout le premier, l'extréme beauté, la suave odeur, enfin le mérite transcendant, de la généralité des Orchidées; et certes tous ces éloges, quelqu'exagérés qu'ils parais- sent au premier abord, deviennent vrais ou palissent méme, quand on a devant les yeux une plante de cette curieuse famille, telle que celle dont nous donnons ici la figure à nos lecteurs; figure qui, bien que trés-belle, est encore nécessairement bien au-dessous de la beauté réelle de l'objet re- présenté. Quoique découverte depuis un certain nombre d'année déjà, cette Phalénopse est encore fort rare dans les collections; et cette circonstance, ainsi que son mérite, nous ont engagé à en entretenir les lecteurs de la Flore. En voici l'histoire : Trouvée dans le principe par Rumph, dans l'ile d'Amboine , où , selon cet ancien auteur, «elle croit sur des arbres gros et courts, sur lesquels elle grimpe en forme de corde et forme des touffes inextrica- | voyez ci-dessus. bles )1( و‎ » elle fut depuis rencontree par Blume dans les bois qui bordent en partie le littoral de l'ile de Nusa Kamanga. Dans ces derniers temps, M. Cuming la trouva à Manille, d’où il l'envoya en Eu- rope Les pseudobulbes en sont nuls; les feuil- les équitantes , distiques, articulées et se- mi-embrassantes à la base , amples, oblon- gues, coriaces, obtuses et carénées au som- met, souvent rougeätres ou mouchetées de rouge vers le bas (20-30 cent. de long. , 5-6 de larg.). Le scape est cylindri- que, sort de l'aisselle des feuilles, se pen- che immédiatement et porte un assez grand nombre de fleurs (3, 6, 9 et plus?). Les pé- dicelles, longs de 3 cent., sont nutants, arqués et sont munis à la base d'une petite bractée ovée-aigué , appliquée. Les fleurs, (1) In crassis sed curtis crescit arboribus que musco obductæ sunt... quos tanquam funis adscen- dit et e quibus intricate dependit. Ronrn. I. ©. PHALÆNOPSE AIMABLE. de 7 centim. de diamètre , sont d'un blanc pur sur lequel tranchent agréablement les bigarrures de diverses conleurs qui déco- rent le labelle et le gynostéme. Les laci- nies externes (2) inférieures, défléchies و‎ legerement verdätres sont oblongues; la supérieure dressée, conforme ; les inter- nes (2) sont horizontales , suborbiculaires (ou mieux en forme de courte et large spa- thule), ondulées, onguiculées. Le gynostéme est peu développé, nutant, incombant sur l'ovaire, lavé de jaune et ponctué de pour- pre. Le labelle est fortement trilobé ; ses deux lobes latéraux, trés-développés vers le sommet, enveloppent à moitié le gynos- tême, s'écartent ensuite et se terminent en forme d'amples oreillettes ; le lobe terminal est sagitté, obtus, terminé par deux longs cirrhes sétiformes, plus ou moins enroulés spiralement ou tordus; il sarticule avec les deux latéraux par un court et étroit pédicule. A la base du labelle est un cal élevé, tronqué, subsa- gittiforme. CH. Li 205 CULTURE. La rareté de cette belle espèce dans nos collections dépend du peu de ressources qu'offre au multiplicateur, avide et impa- tient, la nature de ses rhizomes qui sont très-courts et ne donnent que lentement et rarement des rejetons. Aussi doit-on at- tendre, pour en tenter la séparation , que ces rejetons aient atteint tout leur déve- loppement. 4: A 44 sa cul A ۸‏ و ture, ou plutöt sa conservation, ne presente aucune difficulté; elle est la même que celle que j ai recommandée pour toutes les Or- chidées épiphytes. On la fixera donc au milieu d'une petite touffe de mousse sur un fragment de bois qu'on suspendra à un chevron de la serre ehaude, dont on ne devra jamais la sortir. On seringuera fré- quemment en été, à peine en hiver, etc. Enfin, on lui appliquera tous les soins or- dinaires dont j'ai déjà parlé plusieurs fois dans ce recueil, à l'occasion de la culture de quelques-unes de ses congénères. L. VH LIEBLICHE PHALÆNOPSIS. LIEBLICHE PHAL/ENOPSIS. PHALÆNOPSIS AMABILIS, ETYMOLOGIE : Para, Nachtfalter; Nachtsschmetterling. Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandeen. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER Man rühmt so oft die ungemeine Schón- heit, den kóstlichen Geruch und die aus- gezeichneten Eigenschaften der Orchideen, und wahrlich alle diese Lobsprüche, wie übertrieben sie auch beim ersten Anblick erscheinen , werden zur Wahrheit oder zeigen sich selbst noch zu geringe, wenn man sie mit einer blühenden Pflanze aus dieser merkwürdigen Familie vergleicht, Z. B. mit der wovon wir hier unsern Lesern eine Figur vorlegen welche, ob- gleich sehr schön, doch nothwendig be- deutend hinter der wirklichen Schönheit des abgebildeten Gegenstandes zurück- bleibt. Wenn auch seit vielen Jahren be- kannt, ist die Phalænopsis doch noch sehr selten in unsern Sammlungen und dieser Umstand so wie deren ausserordentliche Vorzüge haben uns veranlasst die Leserder Fiona mit dem wichtigsten aus der Ge- schichte dieser Pflanze bekannt zu ma- chen. Sie wurde zuerst von Rumph auf Am- boina entdeckt , Autorzufolge auf kurzen und dicken Baum- stämmen wächst, auf welchen sie sich schnurähnlich herumzieht und unentwirr- bare Büschel bildet, spáter fand Blume sie in den Gebüschen welche die Ufer der Insel Nusa Kamanga bedecken und neuer- dings wurde sie von Cuming auf Manilla gefunden und von dort nach Europa ge- schickt. Sie besitzt keine Scheinzwiebel; die wo sie diesem ältern | siehe oben, Blätter reitend-zweizeilig, gegliedert und mit ihrem Grunde den Stengel halb um- fassend, einfach lederartig, gekielt, zuge- spitzt, am untern Theile oft röthlich oder eben so gefleckt 20-30 Centimeter lang und 5 bis 6 Cent. breit. Der cylindrische Blu- menschaft kommt aus den Achseln der Blätter hervor, neigt sich sogleich zur Erde und trägt eine ziemliche Anzahl Blü- then (3, 6, 9 und mehr?). Die Blüthen- stielchen sind و‎ Centimeter lang, überhän- gend, gekrümmt und am Grunde mit einem kleinen, eirund-spitzigen , ange- drückten Nebenblättchen versehen. Die Blüthen haben 7 Centimeter Durchmes- ser, sind von reinem Weiss auf welchem sich die verschiedenen bunten Farben, die Lippe und Stempelsäule zieren, auf's zierlichste ausnehmen, die untern, äus- sern Blüthentheile herabgebogen, läng- lich, hellgrünlich; der obere aufrecht, von derselben Gestalt und Farbe; die innern wagerecht fast kreisfórmig (oder vielmehr kurz und breit spatelfórmig), wellenfórmig , genagelt. Stempelsäule we- nig entwickelt, übergebogen, auf dem Fruchtknoten liegend, gelb überlaufen ‚und mit purpur getüpfelt. Lippe tief drei- lappig, die beiden Seitenlappen, an ihrem Ende sehr breit, umhüllen zur Hälfte die Stempelsäule, entfernen sich dann davon und nehmen die Gestalt breiter Aerchen an. Der Endlappen ist pfeilfórmig , stumpf und endigt sich in zwei lange, mehr oder LIEBLICHE ۱ ۰ weniger gerollte oder gedrehte, borsten- förmige Ranken, mit den beiden Seiten- lappen ist er vermittelst eines kurzen und schmalen Stielchens verbunden. Am Grunde der Lippe befindet sich ein erha- bener, abgestutzter, fast pfeilförmiger Kamm. Cu. L. CULTUR. Die Seltenheit mit welcher diese schöne Species verbreitet werden kann, liegt in der Natur ihrer Rhizomen, die sehr klein sind, und nur wenig Sprösslinge geben. Auch muss man mit der Vermehrung war- 205 ten, bis diese letzteren eine gewisse Ent- wickelung erreicht haben. Im Übrigen bietet ihre Cultur durchaus keine Schwierigkeiten dar; sie ist dieselbe wie diejenige welche ich für alle auf an- dere Pflanzen wachsende Orchideen an- empfuhlen habe. Man hänge sie auf mit Moos umgebenem Holze in dem Warm- hause, aus welchem sie niemals gebracht werden muss. Im Sommer gebe man häufig Wasser, im Winter nur selten. Die übrige Behandlung ist dieselbe, wie sie schon öfters angegeben wurde, wenn von der Cultur einiger der Geschwister dieser Pflanze die Rede war. L. VH. SE LES Re $ EES m e. TERIS La H fe 0 CCE "eg CI GOLA 7 7 N GONGORA LEUCOCHILA, mm Orchidaceæ § ۵۰ CHARACT. GENERIS. — Gon gora : Perigo d foliola peer A va libera Patr rig supremum gynostematis dorso adnatum; interiora E. piles pce connato. La AL um cum basi gynostematis continuum liberu Kap ennen — inferiore (hypochilio) اسف یت‎ superio en RSC See? an- ipii et oppositis complicatis arp os ongatum arcuatu d ait era "incomplete Lë Pollina 2 linearia in caudicula cuneata sessilia — Gynandria-Monandria. erbe peruanæ epiphyte و ی‎ de foliis Ben racemis elongatis flexuosis ۰ Gong R. et P. Prodr. 117, t. e exot. ec? t. 178. Liwpr. Orchid. 158. et Bot. Reg. t. 1616. et t. 2. CHARACT. SPECIEI. weg a: € ee aome manifestis 8; epich inato-uncinato æquali; sepalis بنط ون‎ o dons vie 1 basim notatis. Cz. E. Gongora leucochila Non. €0NGORE A LABELLE BLANC. GONGORA LEUCOCHILA. Erm. Ant. Caballero y Gongora, contemporain et ami de Mutis. Orchidacées ٩ ۷۵۵0669, 一 Gynandrie-Monandrie. CARACTÈRES G Nous avons maintes fois fait remarquer combien la Providence semblait s’ötre com- plue à badiner, pour ainsi dire, en façon- nant certains êtres de la creation, soit ani- maux, soit végétaux. Mais si cette remar- que s'applique tout d'abord à la généralité des plantes de la famille des Orchidées, elle concerne encore plus spécialement celles de certains genres, tels que les Cirrhea, les Mormodes, les Cycnauken (Cycnoches), les Catasetum , les Stanhopea , les Corythan- thes (Coryanthes), etc., et celui dont nous offrons présentement une espéce nouvelle. L'imagination la plus déréglée , la plus gro- tesque, l'imagination enfin d'un Callot bo- taniste, ne parviendrait pas mieux, sans doute, à inventer des formes florales aussi étranges, aussi bizarres. Toutefois, l'examen ct la discussion d'un pareil théme nous conduiraient trop loin, et His ego nec metas rerum nec tempora pono; ` mais la nature méme de ce livre! Aussi re- ÉNERIQUES. CARACTERES SPÉCIFIQUES. ۱ voyez ci-dessus. grettons-nous fort de ne pouvoir pas plus souvent éparpiller dans nos descriptions quelques bribes de philosophie végétale; de cette philosophie , qui Animo ECH capaci Concipit et que sit rer a requirit. Ov. (1). La plante dont il est question est extré- mement voisine de la Gongora bufonia Lio. (Bot. Reg., t. 2, 1840), et nous avons longtemps hésité si nous devions ne l'en regarder que comme une simple variété. Néanmoins, son coloris tout différent, la présence de cornes latérales sur la partie basilaire du labelle (hypochilie), les dépres- sions qu'on remarque à la base des deux sépales latéraux, tels sont les principaux caractéres qui nous ont décidé à la regar- der comme nouvelle. Cette remarquable plante est originaire (1) Et non cette philosophie scolastique , laquelle Et sensus cum re consiliumque fugit! Ov 208 du Guatemala, d’où elle a été introduite tout récemment par les soins d’une Société qui vient de se former pour l'exploration botanique des États de l'Amérique centrale et dont le siége est établi à Gand, chez M. L. Yan Houtte, qui en est l'un des di- recteurs. Elle était en pleine floraison ce prin- temps dans l'une des serres à Orchidées de l'horticulteur que nous venons de nommer et où nous avons pu l'examiner et la dé- crire. Elle parait être trés-florifére, à en juger par l'individu que nous avons obser- vé; et qui, formé de quatre ou cinq pseudo- bulbes au plus, ne portait pas moins de quatre racémes parfaitement développés, dont la floraison s'est succédé pendant plu- sieurs semaines Pseudobulbes ovés-oblongs, un peu atté- nués au sommet, octangulaires-sillonnés , d'un vert blanchátre ou subglaucescent. Feuilles deux, ovales-lancéolées, acumi- nées , quinquénervées , canaliculées , atté- nuées à la base en une sorte de pétiole ; les trois nervures médianes élevées, les laté- rales presque nulles. Raceme multiflore, basilaire, nutant; rhachis ailée, comprimée-angulaire , lége- rement dilatée à l'insertion de chaque pé- dicelle; ceux-ci disposés spiralement , trés- Stee, et, ainsi que la rhachis, d'un brun rougeätre trés-sombre , parsemés de petits points blanchätres, trés-peu apparents. Bractées charnues-renflées à la base, lan- céolées , petites, appliquées , et de la méme Rua que les pédicelles. Aucune partie florale de la plante n'est tachée de vert comme dans l'espéce comparée. Sépales latéraux connés à la base (1 réfléchis-dressés (en raison de la disposition des pédicelles), ovés-lancéolés, allongés و‎ à rds roulés en dessous, mi-partie blancs et (1) (Laquelle est libre inférieurement, large et repliée sur le pedicelle; puis se soude point même où il devient gynostème). avec lui, au GONGORE A LABELLE BLANC. lilas obscur, mouchetés sur cette dernière couleur de petites macules d’une teinte plus prononcée; la partie blanche s'altére et devient squalide en vieillissant. Vers leur base est une dépression (foveole) assez considérable qui s'étend et se perd ensuite vers le sommet du limbe. La teinte lilaci- née est nettement séparée de la blanche par un sillon intermédiaire qui se reléve en cóte sur l'autre face et n'est qu'un prolon- gement dela fovéole. Au déclin de l'an- thése, ces mémes sépales s'écartent de la perpendiculaire et s'abaissent presque hori- zontalement. On dirait alors volontiers de chaque fleur une ‘sorte d'insecte prenant son essor pour voler. Sépale supérieur, fixé dorsalement par sa base au gynosteme, mais ample, semblable par la forme aux précédents, lilaciné et moucheté comme eux, à bords également roulés en dessous ; les deux internes, trés-distants, à base dé- currente et connée avec celle du labelle, bordant légérement le gynostéme jusqu'au point d'insertion du sépale supérieur, où ils s’ecartent tout-à-coup , en forme de cornes peces 14 3 : m St d’une lame étroite , linéaire, à pointe spirale tres- acuminée , sétiforme. Gynostéme littérale- ment continu avec le pédicelle, allongé, renflé au sommet , plan en avant, arrondi en arriére; partie supérieure colorée et mouchetée comme le sépale qui le dépasse; partie inférieure (en avant) d'un blanc lé- gerement verdätre, puis d'un blanc pur comme la base du labelle qui n’en est que le prolongement. Celui-ci, entièrement d’un blanc pur, d’une consistance ferme , charnue, porte quatre cornes, dont les deux supérieures, courtes, planes; les in- férieures très-longuement sétiformes. La forme de ce labelle est tellement com- pliquée que sa description, quelqu’exacte et claire que nous cherchions à la rendre, ne saurait être comprise du lecteur; forme au reste que les caractères génériques n'ex- priment en aucune manière. L'insuffisance GONGORE A LABELLE BLANC. de notre plume et le silence des auteurs du genre seront amplement suppléés par la triple figure que nous avons jointe à notre dessin (1). Pollinies ovales-oblongues, sessiles sur une caudicule conforme, et insérée à la pointe extrême du stigmate non cubiculé, mais terminal et caché par un cucullus caduc au moment de l'anthése. . La Gongora leucochila fleurit chez nous ^ vers le milieu ou la fin du printemps. Le grand nombre, l'élégante disposition de ses fleurs, leur coloris varié, son beau port, lui assurent une place distinguée dans toute collection de choix. Cn. L. CULTURE. L'étrange forme des fleurs de cette Gon- gora (semblable toutefois à celle de ses congénéres), leur grand nombre en longues grappes pendantes, leur agréable bigar- rure, l'élégance remarquable des pseudo- bulbes et ses belles feuilles, font de cette (1) Cette forme est telle, que s'il nous était per- mis de nous servir d'une comparaison triviale , nous dirions que ce labelle n'est pas sans quelque res- lance avec le corps mutilé et évidé d'un vola- tile destiné à mettre à la broche! Qu'on nous par- donne ce lieu commun , qui n'est pas sans justesse! 209 plante un objet vraiment désirable ; la facilité de sa culture vient ajouter à ces mérites incontestables. Fixée à un fragment d'écorce ou de noix de coco, et suspendue au toit de la serre, fréquemment seringuée pendant tout le temps de sa végétation, elle prospérera à merveille et fleurira abondamment , eut- elle à peine deux ou trois pseudobulbes normaux. Comme je l'ai dit ailleurs, à pro- pos de la culture d'autres espéces, on devra ralentir et suspendre en tout ou en partie les mouillages au fur et à mesure du ra- lentissement de la végétation; on les dimi- nura aussi quelque peu pendant la florais n, pour ne pas amener la pourriture ou la chüte trop prochaine des fleurs. Il sera bon de la reléguer dans une serre moins chaude, lorsqu'elle aura atteint sa période compléte de repos; ce qu'on recon- nait, lorsque les nouveaux pseudobulbes ont acquis tout leur développement, et que les feuilles commencent à perdre un peu de leur verdeur. Sa multiplication s'opére, comme pour toutes les autres Orchidées, par la sépara- tion des pseudobulbes, qu'on traite d'ail- leurs comme une plante faite , c’est-à-dire, silet ri is | DJ نات‎ UU L. VH. 210 WHITE LABELLED GONGORA. Traduction du texte frangais de M. Lemaire. WHITE LABELLED GONGORA. - GONGORA LEUCOCHITA, Erm. Ant. Caballero y Gongora, contemporary with and friend of Mutis. GENERIC CHARACTER ies ANGE SPECIFIC CHARACTER Often have we had to remark the delight which Providence mn to take in cs (as one may say) with the construction of certain animate or inanimate beings of the cre Should this remark be found to apply more particularly to e «geni of the موی‎ E Plants, it is still more particularly applicable to those of certain species, such as the Cirrhea, the Mor- modes , the nem (er E the Catasetum , the ee: ‚the Corythanthes باس مسجت‎ etc. and es ly to new species which we now offer It is a matter ^ pe to us wel the most Sa and grotesque imagination, even that of isc a Bot Callot, could succeed in inventing equally strange and curious floral forms — the sion of such a subject would however lead us too far astray, and His ego nec metas rerum nec tempora pono; but the very nature of our work! We therefore strongly regret not to be enabled more frequently to mix in our descriptions touches of vegetable me that philosophy which Animo majora capac Concipit et que sit rerum natura bids Ov. (1). The plant in question strongly resembles the Gongora Bufonia Lui. (Bot. Reg. vol. 2. 1840) have we hesitated whether to consider it only as a simple variety. Its colouring is ren : eters which have induced us to consider it as new. — This remarkable plant is originally from Guatemala; from whence it has but very recently been introduced by the care of a Societ y lately for- med to explore Botanically the central States of America, and whose central Seat is ‘established at Ghent, at Mr. Van Houtte’s, who is one of the Directors. It was in full Bloom in one of the Orchideous hot-Houses of the Horticulturist just mentioned, where we availed ourself of the opportunity to view and to describe it. — It flowers abundantly, judging from the specimen which we inspected and which, formed of four or five pseudobulbs at a producing not less than four perfectly developped racems whose Bloom continued several gem ovate pseudobulbs, slightly attenuated at the apex, octangular, sulcate, subglaucous or light green; two ovate-lanceolated leaves, acuminated quinquenerved , canalic ulated, attenuate at the base d, very distan very dark reddish brown spotted with hardly perceptible little white points. — Bracteas fleshy and inflated at the base, gs appressed and of the same colour as the pedicels, No flowering part of the plant is يمه‎ > h green, he species co pared. Sepals lateral a e the base (2), turned back and erect, from the disposition of pedicels, (I) And not that scholastie philosophy, which t sensus cum re consiliumque fugit! Ov. deg a inferiorly is free, large and bent over the pedicel, then joins with it at the very point [where it becomes D 211 ovate-lanceolated, prolonged, = sides rolled downwards, half white and dark lilac, starred on this last colour De LN pk of a stronger tint ag WEISSLIPPIGE GONGORE, the limb dc it is finally lo mediate Rib which extends even in a form h is only a p When the flower begins to fade these same sepals quit the perpendicular from lowering almost horizontally. 一 In this state you might easily suppose each flower to be a species of insect taking his spring to fly into mid air. — The e superior sepal is fixed dorsaly on its base to the gynostema, but ample, in form like the preceding, coloured and spotted like them; the. edges as rolled downwards; the two internal ones very distinct with a decurrent base and united with that of the d lightly surrounding the Gynostema up to the point of insertion of the superior s SCH e they branch off. suddendly, taking consistance of a pee blade, linear with a spiral, ten and very acuminated point. G literally continued with the e pedicel, DORE, inflate superior part coloured and spot the sepal w wanes passes it. The inferior part (in front) of a light greenish white, then of a pure white, like the base of the Labellum, which is is only a prolonga- tion of it. a firm fleshy consistance. It has four horns of which the two superior are short and flat; the weht very long an iform. The form of this Labellum is so complicated that its description, although as exact and clear as we could render it, wo be understood by the reader: the generic characters not being furnished with taire Mee explicit for the purpose. 一 The insufficiency of our pen and the — of authors on these characters will be amply age by the double figure adjoined to our — f, masses enum and sessile, fixed on a caudicule conform, thereto inserted at the of the stigma, not ideis m terminal and hidden e a cucullus caducous at the momen the impregnation. e Gongora leucochila flowers here in the middle or end of spring; the immense number, the elegant disposition of its flowers, their varied colour and its beautiful habitus, assure to it a i- guished place in every choice oct Ca. L. WEISSLIPPIGE GONGORE. GONGORA LEUCOCHILA. ` Errmorosıe : Ant. Caballero y Gongora, Zeitgenosse und Freund des Mutis. Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandeen. GATTUNGS CHARACTER CTER . SPEC. CHARA = siehe oben. Wir haben zu verschiedenen Malen un- sere Bemerkung darüber gemacht, wie die Vorsehung in Erschaffung der sonder- barsten Thier- und Pflanzenformen sich zu gefallen geschienen hat. Obschon diese Bemerkungen den Pflanzen aus der Fami- (1) This form is such, that, if we might resemblance to k- mutilated body of a chicken just prepared plead our excus make use of so trivial a lie der Orchideen im allgemeinen gel- ten, so lassen sie sic ere mit nieh viel mehr Recht auf gewisse Gat- tungen anwenden, wie die Cirrhaen , Mormodeen, Cyenauken (Cycnoches), Cata- setien, Stanhopen, die Corytanthes (Coryan- comparison, we should say that the labellum is not without for the spit. Pardon us this expression whose justness must 28 212 thes), ete.,so wie auf jene, wovon wir hier eine neue Art bekannt machen. In der That die ungeregelste, wunderlichste Einbildungskraft, selbst die eines Callat in der Botanik wäre nicht im Stande solche wunderliche und seltsame Blumen- formen aus zu denken. Die Untersuchung nnd Beapievhung eines solchen Gegenstandes würde uns indessen zu weit führen, denn der Zweck unserer Flora gestattet uns nicht, uns mit jenem des Daseyns der Dinge zu befassen! Auch bedauern wir aus demselben Grunde, dass es uns nicht erlaubt sei, in unsere Beschreibungen einige Wahrheiten der Pflanzenphilosophie einzuschalten , dieser Philosophie welche im weitesten Sinne alles zu erfassen und die Natur der Dinge zu es strebt. flanze womit wir uns hier beschäf- Chen , gleicht in vielen Punkten der Gon- gora bufonia Linni. (Bot. Reg. , t. II, 1840), und wir waren lange zweifelhaft ob wir sie nicht als eine blosse Abänderung davon ansehen sollten. Indessen die Verschie- deuheit in der Farbe die an beiden Seiten , am Grunde der Lippe befindlichen Hörner, so wie die Gruben welche man am Grunde der beiden äussern Blumenblätter bemerkt, schienen uns hinreichend diese als eine besondere neue zu betrachten. Sie stammt aus Guatemala, von wo sie erst kürzlich durch die Vermittelung einer Gesellschaft eingeführt worden, welche sich die botanische Ausbeutung der Staa- ten Mittel-Amerika's zum Zwecke gesetzt und deren Sitz ip Gent, bei Van Houtte, einer der Directoren ist. WEISSLIPPIGE Sie stand in diesem Früjahr in einem der Orchideen Häuser Van Houtte’s in voller Blüthe, wo wir Gelegenheit hatten sie zu -untersuchen und zu beschreiben. Nach dem Exemplar zu urtheilen welches wir beobachtet haben, scheint sie sehr reich- lich zu blühen, denn obschon dasselbe nur aus 4 oder 5 Scheinzwiebel bestand, GONGORE. hatten sich doch nicht weniger als 4 voll- ständige Blüthentrauben au demselben entwickelt, deren Blüthen sich mehrere Wochen hindurch nach ein ander ent- falteten. Die Scheinzwiebel sind eirund-länglich nach der Spitze zu verschmälert, achtkan- tig-gerippt, weisslich oder bläulich grün و‎ Blätter zwei, oval-lanzettförmig و‎ spitz و‎ fünfnervig gerinnt, am Grunde in eine Art von Blattstiel übergehend. Die drei mittlern Blattnerven erhaben, die seit- lichen in die Blattsubstanz verschwindend. Blüthentraube vielblüthig, wurzelstän- dig, überhängend ; Spindel geflügelt , flachgedrückt, eckig, an den Einfügungs- stellen der Blüthenstielchen etwas verbrei- tert ; diese stehen spiralförmig, sehr ent- fernt von einander und sind so wie die Spindel dunkel roth-braun, mit kleinen Punkten besäet. Nebenblätter am Grunde fleischig-verdickt, lanzettförmig, klein, angedrückt, von derselben Farbe wie die Blüthenstielchen. Kein zum Blüthenstande gehöriger Theil ist grün getüpfelt, wie dieses bei der zur Vergleichung gewählten Pflanze statt findet, Aussere seitliche Kronentheile am Grunde zusammengewachsen, rückwärts gebogen, aufrecht (je nach der Lage des Blüthen- stielchens) eirund lanzettförmig, länglich mit nach untengerolltem Rande, halb weiss, halb dunkel.lilafarben letztere Hälfte dunkel gefleckt, das Weisse mit dem Verblühen misfarbig werdend. An ihrem Grunde bemerkt man eine bedeutende Grube oder Vertiefung die sich nach der Spitze hinzieht, und sich dort allmählig verliert. Die Lilafarbe ist genau von der weissen durch eine Rinne getrennt, wel- che sich auf der untern Fläche rippenför- mig erhebt. (Fortsetzung der Grube). Da wo sich die Anthere neigt veründert sich die senkrechte Stellung der Blumenblätter (Sepalen) in eine wagerechte, jede Blume gleicht alsdann einem Insecte welches im WEISSLIPPIGE GONGORE, Begriff steht sich in die Luft zu erheben. Oberes Blumenblatt mit seinem untern Theile auf dem Rücken der Stempelsäule befestigt, ist jenem ähnlich, nur breiter, ebenfalls lilafarbig gefeckt und mit nach unten gerollten Rändern ; innere Blumen- blätter sehr offen, ihre herablaufende Basis ist mit jener der Lippe zusammenge- wachsen und begränzt die Stempelsäule bis zum Anheftungspunkt des obern Blu- menblattes, wo sie sich plötzlich gleich zwei Hörnern, oder offenen Armen, unten der Gestalt von schmalen, linien-förmigen, in eine spiralige, sehr spitzige borstenför- mige Spitze sich endigende Platten von einander entfernen. Stempelsäule verlän- gert, am Ende verdickt, vorn flach, hin- ten rund; am obern Theile gefärbt und gefleckt gleich dem Blumenblatte welches darüber hinausragt; der untere Theil ist nach vorn weiss grünlich, dann rein weiss, gleich dem Grunde der Lippe wovon er nur eine Fortsetzung ist. Die Lippe ganz rein weiss, von derber Consistenz und fleischig. Sie ist mit vier Hörnern verse- hen, wovon die zwei obern kurz und flach, die untenstehenden aber lang und borstenförmig sind. Die Gestalt der Lippe (welche beilänfig gesagt einem am Spiesse steckenden Ge- flügel gleicht) ist so verwickelt, dass deren Beschreibung wie genau und deutlich wir sie auch geben mögen, dem Leser den- noch unverständlich bleiben dürfte, und die keineswegs durch die Gattungs Cha- ractere bezeichnet wird. Unser Unvermö- gen und das Stillschweigen der Autoren sollen durch eine doppelte Figur, welche wir unserer Zeichnung beigefügt haben, ergänzt werden. Pollenkórper oval-länglich , sitzen auf einem gleichfórmigen Schweifchen, wel- ches an der äussersten Spitze der endstän- digen Narbe befestiget ist, und sind von 215 einer bald abfallenden Hülle verdeckt. Die FVeisslippige Gongora blüht bei uns gegen die Mitte oder das Ende des Früh- lings. Die grosse Anzahl, die zierliche Anordnung der Blüthen, die manichfalti- gen Farben und die schóne Haltung sichern ihr eine vorzügliche Stelle in jeder aus- gewählten Sammlung. Cab. CULTUR. Die eigenthümliche Form der Blumen dieser Gongore, die in langen hängenden Trauben in grosser Anzahl vorhanden sind, so wie deren schöner Colorit, die Zierlichkeit der Scheinzwiebel und der Blätter machen diese Pflanze überall ge- sucht. Ihre Cultur ist sehr leicht. Man befestigt die Pflanze auf ein Stück Rinde oder Cocosnussschale , hänge sie im Gewächshause und begiesse sie bestän- dig während der Zeit ihrer Vegetation. So behandelt wird sie gut gedeihen und schon reichlich blühen, wenn sie auch nur 2 oder 3 starke Scheinzwiebel hat. Wie auch schon früher bei der Cultur an- derer Arten gesagt, so muss man auch bei ihr mit dem Begiessen allmählig Einhalt thun, wenn die Pflanze ihre Ruhe beginnt. Ebenso gebe man während der Blüthezeit nicht zu viel Wasser, die Blüthen würden faulen und abfallen. Wenn die Pflanze in vollständiger Ruhe übergegangen, welches man leicht an der völligen Ausbildung der Scheinzwiebel so wie an dem Verwelken der Blätter erken- nen kann, wird es gut seyn sie in eine verminderte Temperatur zu bringen. Die Vermehrung bewerkstelligt sich wie bei allen Orchideen, nämlich durch Ablö- sung der Scheinzwiebel , die auf ein Stück Rinde befestigt und sogleich wie die Mut- terpflanze behandelt werden. L. VH. um t. BOUVARDIA FLAVA, Rubiaceæ Cinchoneæ-Eucinchonéeæ. 一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. er pi À —Bouva Se 7 Ik tubo subglobos m ovario co aran lobis linari subulatis, عضو‎ us ae er- dum interjectis. Corolla ra infun dibuliformi- tubulosa elongata extus jahtin pupillos i ntus gla- bra v. barbata, geng: eng: A K quadri-partito patente brevi Sta a 4; en 1 a brevissima 18: Vb Ch ey ra i ineares i peat Ovarium we utrinque inser- tis plurima, d opa. ies s filiformis! ; stigma mellatum, ex a peltata imbricata membranacea cincta. n joris ke rutices Mexicani; foliis oppositis v. verticil- latis, stipulis angustis acutis petiolis utrinque ad- natis, een. terminalibus trifloris v. trichotomis corymbos "mast zc Parad, 11.88, t ne . Hous- tonia Andr. oed t. 106. Chr Y in Ann. Æginetia Caan. ^M 2 pen t. 572. non Linn. Las sp. Jacq. Hort. CH Ex x t. p^ CHARACT. SPECIEI. — Zeg foliis ovato- lanceolatis acuminatis brev brevibus rari sque weh stipulis connatis laciniis lineari-subulatis, peduncu nalibus 3-floris pum puberulis, laciniis E cinis linearibus setis brevibus interjectis, coro glabra flava lobis ovatis patulis, antheris e deeg J. Dre, BOUVARDIA À FLEURS JAUNES. BOUVARDIA FLAVA. Ervm. Cm. Bovvamp, ancien directeur du Jardin des Plantes de Paris. Rubiacees $ Cinchonées-Eucinchonées. 一 Pentandrie-Monogynie. CARACTERES GÉNERIQUES. SPÉCIFIQUES L'arbuste que je décris s'élève à en- viron un métre de hauteur; sa tige ra- meuse est recouverte d'une écorce grisä- tre, tandis que les rameaux divergents, herbacés , glabres, rougeátres, sont parse- més de points d'un vert pàle. Les feuilles, ovales-lancéolées, rétrécies à la base en un court pétiole , sont acuminées, à pointe re- courbée au sommet, munies de nervures pennées, immergées sur la face supé- rieure, saillantes et finement poilues sur linférieure; ces poils, abondants vers les bords, les n comme ciliés, et reposent sur une sorte de petit mamelon; le limbe, qui est membraneux et d’an vert tendre sur les individus placés à l'ombre, prend une teinte rougeätre ou se trouve largement lavé ou taché de rouge sombre , lorsque la . plante est exposée au soleil. Les pétioles | voyez ci-dessus. sont canaliculés en dessus, arrondis en dessous et légèrement renflés à la base. Les stipules sont de deux sortes : celles qui ac- compagnent les feuilles caulinaires sont plus ou moins connées à la base et se di- visent en trois ou quatre lanières subulées, inégales, l'intermédiaire beaucoup plus longue ; celles qui accompagnent les jeunes ` feuilles sont connées et forment un tube plus ou moins allongé, et sont partagées en quatre lanières dont les latérales lancéo- lées, foliacées; les deux intermédiaires plus courtes, linéaires-subulées, rarement bipar- ties. Les pédoncules naissent de l'extrémité des rameaux, quoique réellement axil- laires, comme on le voit par la position qu'ils prennent à l'allongement des ra- meaux. Ils sont ordinairement triftores ; 216 les pedicelles, greles, filiformes, accompa- gnes de bracteoles setacdes, se terminent par une fleur d’une belle couleur jaune vif. Le calyce hémisphérique est par- couru par quatre nervures saillantes, cor- respondant ä chacune des divisions, qui sont lancéolées-linéaires, parsemées de pe- tits poils blancs. La corolle dont le tube atteint environ 4 centimètres en longueur est complètement glabre, soit à l'extérieur, soit à l’intérieur, et se divise en quatre lobes ovales, étalés. Les étamines, qui ne dépassent pas l'entrée du tube, sont presque sessiles; les anthéres, fixées par le milieu du dos, sont oblongues, jaunátres. Le style parfaitement glabre, dépasse le tube de la corolle et se divise en deux petits lobes stigmatiques oblongs. Cet arbuste est originaire du Mexique, d'où il a été envoyé en Belgique, par M. Ghiesbreght. L établissement de M. Van Houtte , hor- ticulteur à Gand, en est seul possesseur. C'est là qu'il a donné pour la premiére fois ses fleurs pendant les premiers mois du printemps de 1845; mais il n'a point en- core porté fruit. Il offre beaucoup de res- semblance avec la Bouvardia levis décrit par MM. Martens et Galeotti, mais il en différe par ses feuilles plus allongées , son calyce muni de divisions plus courtes, et surtout parla couleur jaune de ses fleurs qui sont, au contraire, vermillonnées dans le B. levis.. J. DEcaAISNE. CULTURE. La Bouvardia flava est pour nos cultures BOUVARDIE A FLEURS JAUNES. une bien interessante et toute nouvelle ac- quisition. Rabattue un peu court et tenue en buis- son, elle ornera longtemps au printemps la serre temperee (dans laquelle on doit la rentrer en hiver) de ses nombreuses et le- gères fleurs pendantes. gracieusement por- tées sur de longs pédoncules triflores. Leur belle couleur jaune fera un heureux et agréable contraste avec le pourpre foncé et la verdure mélangée du feuillage. Pour obtenir ce dernier effet, la plante, pendant toute la belle saison, doit être exposée, sinon aux rayons directs du soleil, du moins à mi-ombre et de manière à jouir d’un espace vaste et aéré. Elle se plait dans une terre assez riche en humus et demande , en raison de sa vé- gétation presque continue, excepté en hi- ver, de fréquents arrosements. Elle prospé- rera plantée en conservatoire, et peut-être méme à l'air libre, sauf à être relevée en automne. Sa multiplication par le bouturage des jeunes rameaux, est aussi simple que fa- cile, sur couche tiède et sous cloche. Les jeunes boutures, coupées dans une articu- lation caulinaire, s’enracineront en peu de jours et pourront être presque aussitôt trai- tées en plantes-mères. La seule précaution à prendre, est de n’en pas aventurer les sommités, à l'air libre et au soleil, avant de les y avoir accoutumées peu à peu. La dé- licatesse de ces jeunes rameaux est grande et le contact subit de l'un ou de l'autre pourrait occasionner quelque désordre chez les nouvelles plantes. L. VH. BOUVARDIE A FLEURS JAUNES. 217 Traduetion of the french text. YELLOW-FLOWERED BOUVARDIA. BOUVARDIA FLAVA, Erymorocy : Cm. Bovvamp, ancient Director of the royal garden of plants, in Paris. CLASS AND ORDER. RAL ORDER . . i GENERIC CHARACTER. see above. SPECIFIC CHARACTER The shrub which I now describe is about a yard high. Its stem is woody and covered with a grey bark; whilst the herbaceous glabrous reddish divaricate branches are dashed with pale green spots. The leaves Md bee ee: tapering at the base into a Du petiole, are acuminate, the summit of the point rolled down, furnished with veins immerged o hairy on the inferior; liene hairs more abundant towards ee each hair is reposed on a sort of little breast; the blade, which is membranous, of a tend t is exposed to the sun. — The petioles are canaliculated above, round be- low, and lightly inflated at the base. — The s stipules are of two sorts: those which accompany the caulinary leaves are more or less connate at the bas Së and are divided in three or four subulated unequal segments; the intermediate one onger; those which accompany the young lea Y or less elongated and divided in four segments of which the RAS e pedun ry by the position that they take at the Er of the branches, are ordinarily triflorous; the pedicels slender, filiform, accompanied by setaceous bracteolæ, terminating by a flower of a bea ‘ial bright yellow colour. — The hemispheric calyx is traversed by four prominent nerves, corres- P to each of the divisions which are E strewed with little white He corolla whose tube attains about four centimetres in length, is completely glabrous (both at the Ge and the interior) = divided into four oval spreading lobes, 3 mens, which do not pass be og the orifice of the tube, are almost sessile: the anthers, fixed = + middle of the x are oblong, yellowish. — The style, perfectly glabrous, rises above the tube of the corolla, and divides into two small stigmatic oblong lobes This shrub is originary from manens and has been imported in Seigiam by M. Ghiesbreght. , Van Houtte’s Nursery, at Ghent, is t the only owner of this plant, which has. flowered there for the first time, early wie ring the E d season, but hae not yet brought forth fruits It presents a great resemblance the B werd | s Marr. and Gar. but differs from it by its more elongated sie its calyx Maus with یه‎ Är bes Va zeg by the yellow colour of its flowers, which on the contrary, are miniate in the B. J. DECAISNE. 218 GELBBLUETHIGE BOUVARDIE. GELBBLUETHIGE BOUVARDIE, BOUVARDIA FLAVA, Erxmozoere : CHARLES Bovvarn, vormaliger Director des botanischen Gartens zu Paris. Natürliche Ordnung der Rubiaceen, Abth. der Cinchoneen-Eucinchoneen. GATTUNGS CHARACTER, SPECIFIC CHARACTER. Die Staude welche ich beschreibe er- reicht ungefähr die Höhe eines Meters. Der ästige Stengel ist mit einer grauen Rinde bekleidet, während die divergirenden , krautartigen, glatten, röthlichen Zweige mit blassgrünen Punkten übersäet sind. Die oval-lanzettförmigen, am Grunde in einen kurzen Blattstiel zusammengezoge- nen Blätter sind zugespitzt mit üzurckge- krümmter Spitze; Blattadern fiedernervig, auf der obern Flüche eingesenkt , auf der untern hervorstehend fein behaart ; Haare gegen den Rand hin dichter in Wimpern übergehend, die auf einer Art von Warze sitzen; der häutige, hellgrüne Rand bei den in Schatten wachsenden Indivi- duen wird bei jenen die an der Sonne stehen rôthlich, roth überlaufen oder dunkelroth gefleckt. Die Blattstiele unten rund, oben rinnenförmig , am Grunde verdickt. Man bemerkt an dieser Pflanze zwei verschiedene Arten von Afterblät- : jene welche am Grunde der Stengel- Bes stehen, sind mehr oder weniger zusammengewachsen und theilen sich in drei oder vier ungleiche pfriemenförmige Zipfel; diejenigen welche bei den jungen Blättern stehen, sind unter sich verwachsen und bilden eine mehr oder weniger verlän- gerte in vier Zipfel getheilte Röhre,wovon die seitlichen lanzettfórmig-blattartig , die zwei mittlern kürzer, linien-pfriemenför- mig, selten zweitheilig sind. Die Blüthen- stiele, obwohl achselständig, wie man es an den verlängerten Stengeln sieht , scheinen } siehe oben. an der Spitze der Stengel hervor zu kommen und sind gewöhnlich dreiblüthig ; Blüthen- stielchen dünn, fadenförmig mit borsten- förmigen Nebenblätichen versehen, tragen an ihrem Ende eine schöne lebhaftgelbe Blume. Der halbkugelige Kelch ist von vier hervorspringenden Nerven durchzogen, welche eben so vielen lanzett-linienför- migen mit weissen Haaren besetzten Ab- schnitten entsprechen. Die Corolle, deren Röhre ungefähr 4 Centimeter lang, ist vollkommen glatt, sowohl von aussen als von innen und theilt sich in vier ovale ausgesperrte Lappen. Die Staubgefässe, welche sich nicht über die Mündung der Röhre erheben, sind fast sitzend. Die in der Mitte des Rückens angehefteten Staub- beutel länglich, gelblich. Der vollkommen glatte Griffel erhebt sich über die Mün- dung der Röhre und theilt sich oben in zwei längliche Narbenlappen. Diese Staude stammt aus Mexico, von wo sie durch Ghiesbreght nach Belgien eingeschickt wurde. Das Etablissement Van Houtte in Gent befindet sich im aus schlieslichen Besitz dieser Pflanze. Dort hat sie auch im An- fange des Frühlings 1845 zum erstenmal geblüht, aber noch keine Frucht ange- setzt. Sie hat viele Ähnlichkeit mit B. levis, welche durch Martens und Galeotti be- schrieben worden ; sie unterscheidet sich jedoch davon durch die längern Blätter, GELBBLUETHIGE 0 ۰۸ die kürzern Kelchabschnitte und zumal durch die gelben Blumen die bei der letztern Art zinnoberroth sind. J. Decatsne. CULTUR. Diese Bouvardia ist für unsere Gärten ein schöner und ganz neuer Zuwachs. Ein wenig kurz geschnitten und als Strauch gehalten wird sie im Frühling mit ihren zalhreichen, hängenden und zu dreien am Blumenstiele sitzenden Blumen das Kalthaus schmücken, in welchem sie überwintern muss. Die schöne gelbe Farbe der Blumen nimmt sich herrlich auf das dunkelpurpur und grün gemischte Blatt- werk aus. Um dieses letztere Farbenspiel lebhaft zu erhalten setze man die Pflanze während der schönen Jahreszeit an einen, wenn auch nicht gänzlich von den Sonnen- 219 strahlen beschienenen, doch wenigstens nur halb beschatteten und luftigen Ort. Sie verlangt eine humusreiche Erde und häufiges Begiessen. Die Vermehrung lässt sich auf leichte Weise durch Stecklinge von den jungen Trieben genommen, auf lauem Beete und unter Glocken bewerkstelligen. Diese jun- gen, aus den Blattwinkeln geschnittenen Stecklinge bewurzeln sich in wenig Tagen und können beinahe schon als Mutter- pflanzen behandelt werden. Die einzige auzuwendende Vorsicht ist, dass man die äussersten Spitzen nach und nach an Sonne und freie Luft gewöhnt, bevor man sie den- selben aussetzt. Diese jungen Triebe sind sehr zart und könnte daher ein zu plötz- liches Einwirken der Sonnenstrahlen oder eines Luftzuges von verderblichem Ein- flusse für die Pflänzchen seyn. L. ۰ TAAI a a Cts Aun. Ar. 7 ۷ EAS ی‎ ی LILIUM TESTACEUM. Liliaceæ $ Tulipeæ. — Hexandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS. — sen Perigonium corollinum deciduum hexaph ; foliola basi patenti oluta intus sulc Stamina 6 perigonii foliolis bas adhærenti Ovarium triloculare; ovula plurima biseriata ho e Sie: nc decurrente. Embryo in axi album tus v. sigmoideus, extremitate radiculari umbilico proxim Herb in zen et Asia media et er nali, in Ja n Indie mon mS in ۲ i boreali indigeni bulbosæ ; foliis tier ernis v. E floribus magnis speciosis erectis v ntib Lilium Sep Gen RION : MNA foliola sessili "nearer obsoleto mblirion Rar. Journ. Phys. LXXXIX. 102, Lilia fritilla- ds So. Syst. VII. 399. b. M GON : ETN foliola sessilia revoluta sulco nec- ی‎ distineto Martagon ید‎ Gen. pl. 1098, Gears, de fruct. t. 83. f. 3 f. 1. Jaco. fl. t. 351. app. t. 20. Renovré Lilia. te 145. LIRIUM : Perigonii foliola d campa- nulato-conniventia sulco uper ipei بیج‎ i DLI Pseudolirium E Gen. pl. Le vn t. 259.519. Bot. Reg. t. 504, ete. d. EULIRIUM : Perigonii eng sessilia campanulato-con- niventia , SS raria ncto Eulir pic. | "dn wi p quy ke aust. t. ge Bier: Lil. t ies. à e. CARDIOCRINUM : Perigonii foliola sessilia campanu- lat ato-conniventia SS nectarifero distincto basi subsaceato. Cardio Exouica l. c - WALL. fl. nep. t. 12. 13. e. ër t 46. Hemerocallis cordata Gerrn. t. 179. CHARACT. SPECIEI. § Marracox. — L. foli sis lanceolatis, floribus cernuis téraisalies s ped culis ^ e brevioribus perigonii foliolis das A viusculis rum papillosis staminibus multo gioribus. L. testaceum Linz. Bot. Reg. 1842. misc. ibid. t. II. 1843. Paxron’s CR of Bot Ne 118, ig L. ah ود‎ vas GERM L. excels L, AA ER ier KS liis Kerg loco?). Texte du Botanical Register de M. Lindley. LILIUM TESTACEUM. PALE-RED-FLOWERED LILLY. Erm. After or Alptov, a name of the common Lily to the Grecians, as Lilium to the Romans (See hereafter). GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER With the exception of the short notice in our work, last year, in the place above — (1), we find no account of this ES our figure of Which: was made in the sons, of Tooting in june las ۱ see above. nursery 0! Rollis- It is said to be a Japanese u and although very inferior in point of beauty to Z. specio- sum, Thunbergianum, and their varieties, is a plant that well deserves to be cultivated. (1) In the nursery of Messrs. Rollissons there is a Japon پیج‎ with the form of L. opere and with t glands and tubereles so Weg: s upon that species. The peta is shining like the finest porcelain. I andsome and distinct , n opportu- nity of Domain it sufficiently to form a speeifie weh eg it. The leaves are linear, 3-ribbed, and وس‎ narrowed EA (Bot. Reg.: Misc. 51. 1842.) 222 LIS A FLEURS NANKIN. a handsome frame or half-hardy bulb, growing best when planted out in a cold pit, where EN ‘tebe can be kept dry during winter. It should be planted in the pit in autumn, or very early in spring, and when once established should not be afterwards at for all Soe? Ma ex injury by SE in consequence o the loss of their tender perennia I fibres and by th s becoming dr Wether planted or potted, the bulbs should be cst rather id. because they make fibres, above the bulb as well as below it; and w movin s from SETA th then fresh wiae in a mix when water s bulbs by k It is Vni, increased by bees the scales of which the y soil and exposed to a gentle heat. They will be two or be placed in pots filled with very san three years before they cs wer. ure of sandy p afmould, with ample drainage. n should | afterwards be qe dry till they begin to grow, uld be given, but rather sparingly at first. Much dam eeping them damp directly after fresh potting, and while in a state of r n they must be shifted it should be done while they be ee during 6 operation turning age is done to sl potted old bulb is ae SC are to The plant grows from one to four feet high, according to the strength or size of the bulbs and flowers, from July to September, according to the manner in which it is treated. Lis A FLEURS NANKIN. LILIUM TESTACEUM. E rm. Atiptoy ou Aipsov, nom du Lis chez les Grecs; Lilium chez les Latins. Cette étymologie, avant d’être la nôtre, a été celle d’un homme اس تشه‎ en la matière. Varron, dit expressément que Lilium vient par altération de Lirion. Nous ne saurions donc, comme le font quelques auteurs, dé- river ce mot du celtique li; car probablement les Grecs, en forgeant le mot lirion et Varron en r tant, ne savaient pas e langue, usitée seulement par une peuplade barbare, perdue dans un coin du littoral de la Ce Gaule, où certes ne poussait alors aucun lys CARACTÈRES GÉNÉRI RIQUES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. } voyez ci-dessus, Sæpe tulit blandis argentea lilia nymphis. Prop. Quale micant puris lilia mixta rosis! Savr. Une courte disgression historique et phi- lologique, une fois pour toutes écrite sur le Lis dans ce recueil, nous l'espérons, un hors-d’œuvre à la géné- ralité de nos lecteurs. Nulle plante, certes, ne mérite mieux les honneurs littéraires, en méme temps qu'elle a droit à une des premiéres places dans la faveur des véri- tables amateurs! .. Le Lis (Lilium candidum L.) a été connu et recherché dés la plus haute antiquité. Les poétes de tous les pays l'ont chanté à l’envi et le proclamaient l'emblème de la ne semblera pas, pureté et de l'innocence, le symbole de la majesté (1). Pline en parle longuement dans plusieurs chapitres de son Histoire naturelle (lib. XXI). Il dit entr'autres choses SC F): rosæ nobilitate zn est... Nec ulli Ue دود‎ major..... Il le décrit ainsi : or ejus eximius; foliis foris striatis et ab angustiis in latitudinem paulatim sese laxantibus; Essais sur (1) Voyez notre ve em ۱ ulbeuses, ou Phistoire et la cultur s plantes nous puisons en ide ce passage. LIS A FLEURS NANKIN. 225 effigie calathi, resupinis per ambitum labris tenui- que = et staminibus (1) stantibus in medio cro- ceis, etc. Lei Ge grecs et romains lui attri- buaient une origine divine. Les uns di- saient que Venus, furieuse contre une jeune fille qui lui contestait la palme de la beauté, la changea en cette fleur. Les autres rapportent que Jupiter, voulant don - ner l'immortalité au fils qu'il venait d'avoir d'Aleméne, le posa pour l'allaiter sur le sein de Junon endormie, qui bientót se réveillant , repoussa loin d'elle l'enfant de sa rivale : que des gouttes de lait tombées e ses mamelles dans l'azur du ciel formérent la voie lactée (/a voie de lait); enfin que de celles qui parvinrent sur la terre, naquirent le Lis, dont la blancheur rappelle son origine céleste. Mais écoutons un poéte latin moderne, trop peu connu (De Tuov), raconter le fait à sa manière : SS orte pererrato terræ Saturniu Inde fluit medio d m Nunc et se, cum lu let, celoque sereno Albentes circum tractus via lactea pandi At Dea, fallaei tandem experrecta sopore, Ut vidit niveo late stagnantia ror Sidera, sci s Atlantide n Dum que sedet rogitans , large sti iantia sensit Ubera nectareum in terras demittere rivum ; Flos unde exortus , laeti qui lor, omnes Et tollit niveum, flexa cervice, cacumen C'est de là que souvent chez les Latins , on donnait au lis le nom de Rose de Junon (Junonis rosa). Un autre poéte, également moderne, le Tot 1 1 q e s Grecs, avant eux, savaient très-bien distinguer le pistil et les éta- mines, dont les noms même n’ont pas changé en passant jusqu'à nous. Ils reconnaissaient donc des sexes chez les plantes, et nous pourrions le prouver par maintes citations de Dioscoride, de Theophraste, d'Aristote, etc., si nous ne craignons pas d’être accusé ici d’un pédantisme déplacé. père Rapin en chantant les Jardins , ne pouvait oublier le Lis : aussi dit-il : Aspicias hortorum albescere sylva hu une sibi Gallia En tav ygiis seu missus ab o er Francum Hectoridem, fatis m plenus E Eternasque ardens trans æquora querere Jauros, ainsi RER traditions de‏ وس l'histoire de France, qui attribuent l'adop-‏ tion des fleurs de Lys dans les armoiries‏ royales, soit à Clodovitch (Clovis), qui les‏ aurait recues d'un ange, lors de sa fameuse‏ conversion; soit à Louis le jeune, à son‏ retour dela croisade. Pour les sceptiques‏ qui douteraient de la véracité de ces tra-‏ ditions, il en est encore une plus ancienne‏ et que rappelle tout d'abord le poéte : celle‏ de Francus, fils d'Hector, qui, chassé de‏ Troie, vint sur nos rives, comme un autre.‏ Enée, fonder un nouvel empire et nous‏ apporta une fleur de Lis, comme présage‏ de sa grandeur future. Or, il est à peu prés‏ démontré aujourd'hui que les fleurs de Lys‏ n'appartiennent point au Lilium, dont les‏ fleurs différent entiérement en effet de‏ forme et de couleur (les fleurs de Lys sont‏ en or); mais bien à l'7ris acorus (Iris des‏ marais), dont les soldats de Clovis, selon‏ d'autres chroniqueurs, se seraient cou-‏ ronnés sur les bords de la Lys. L'explica-‏ tion nous semble un peu forcée! Quoi qu'il‏ en soit, les Lis ont été adoptés comme em-‏ blémes par les rois de la premiere et de la‏ seconde race. Us devinrent définitivement‏ les armoiries de ceux de la troisiéme et de la‏ quatrième, et subsistèrent ainsi, comme ar-‏ moiries nationales, jusque dans ces derniers‏ temps, malgré une révolution qui semblait‏ devoir les abolir à jamais! L'aigle, à l'essor‏ altier, qui .— un instant, a dis-‏ paru aussi!... qui le remplace aujourd’hui ?‏ Incerti quo fata ferunt ! 224 Nous remplirions un volume de faits et d'anecdotes, au sujet des fleurs de Lys, sans parler de leurs propriétés médicales, au reste fort contestables, mais nous ajou- terions peu de choses aux connaissances de nos lecteurs, et ce ne serait probablement qu'aux dépens de leur patience. Aussi lais- serons-nous ce sujet pour nous häter de conclure cette disgression déjà longue! Les anciens distinguaient plusieurs sor- tes de Lis; leurs écrits ne peuvent laisser le plus léger doute à cet endroit. Pline dit expressément (l.c.) Lilia alba, Lilia ru- bentia, Lilia purpurea. On a lieu de s'éton- ner, quand on voit tant d'éloges du Lis ou des Lis, chez les Grecs et les Romains, que pas un de leurs poétes ne les ait célébrés dans ses vers. Les modernes ont ample- ment réparé cet oubli ; encore, et pour preuve, une derniére citation : elle est d'un écrivain élégant, malheureusement peu connu : Ecce tibi viridi se lilia eaudice tollunt, Atque humiles alto despectant ve Virginea ridente coma, quam multus oberrat i ia laete. malleolis, niveoque immista nitore Purpura eollucet, sparsoque intermicat auro, Passer. Tout le monde littéraire sait ce vers de Boisjolin : 1] est le roi des fleurs dont la rose est la reine, Lon connait aujourd’hui près d’une cin- quantaine d’espèces de Lys. Toutes habitent les parties tempérées de l’ancien continent, où on ne les trouve en général que dans les parties montagneuses. L'Europe cen- trale et méridionale, l'Asie-orientale, l'Inde (Népaul), la Chine et surtout le Japon en nourrisent une foule de belles espéces. On en rencontre aussi quelques-unes fort méritantes dans l'Amérique-septentrionale, telles que les Z. canadense, superbum , umbellatum , philadelphicum, etc. Toutes rivalisent entre elles de beauté et d'élégance dans le port, de grandeur et de coloris éclatant dans leurs fleurs ; LIS A FLEURS NANKIN. lesquelles, dans certaines especes, exha- lent une odeur suave, quoique quelquefois trop prononcee. Aussi est-il dangereux den conserver des bouquets dans les ap- partements où l’on couche. La mort a été plus d’une fois la suite d’une telle impru- [om © L histoire des Lis, que notre cadre nous oblige de limiter aux généralités qui pré- cèdent, remplirait tout un volume, dont l'intérêt ne saurait être contesté. Chaque fois que nous aurons à mentionner quelque espèce, nous ne manquerons pas d'en citer les particularités historiques ou scientifi- ques. En attendant, nous abordons enfin celle qui fait le sujet de cet article. Son origine certaine , ainsi que sa patrie sont inconnues. L'horticulteur distingué qui rédige les articles Cultures de ce re- cueil l'a introduite en Belgique,il y a quel- ques années déjà, et l'avait reçue d'un hor- ticulteur allemand (M. Ferd. Ad. Haage, ju- nior, d'Erfurt) qui lui-méme croit se rappe- ler l'avoir recue avec d'autres Lis venant de Hollande, et appartenant aux Martagons, avec lesquels en effet, on pourrait le con- fondre au premier aspect. Il circula bientót dans le commerce sous les noms que nous en avons cités à la synonymie, et dont l'un, au moins, exprimant bien l'un des princi- paux caractéres de la plante (la couleur de ses fleurs) aurait pu étre conservé par le savant auteur anglais qui en publia le pre- mier la figure. Si les renseignements vagues que nous possédons sur l'origine de ce Lis ont quel- que fondement, il est à présumer que les Hollandais l'ont recu du Japon : contrée avec laquelle, ils ont, comme l'on sait, beaucoup trafiqué, et qu'ils l'auront con- fondu par mégarde avec les Martagons, auxquels il ressemble beaucoup et par le port et par la forme des fleurs. Convenablement cultivé, ce Lis peut s'élever à environ deux mètres de hauteur. La tige en est très-glabre, souvent d'un LIS A FLEURS NANKIN. rougeätre obscur, parsemé de macules ver- tes très-ténues. Quelquefois dans les plantes vigoureuses, des racines adventives se dé- veloppent à la base en anneaux rhizoma- tiques fasciculés. Les feuilles sont spiralées, alternes , très-rapprochées ; les inférieures obscurément 7-5-nervées, presque conco- lores, linéaires-lancéolées, obtuses ou à peine aiguës, insérées par un renflement angulaire , blanchätre , et décurrent quel- quefois sur la tige en une sorte de côte. Leur nervure médiane forme en dessous une carène aiguë, laquelle, ainsi que les bords, membranaces, est presque imperceptible- ment frangée-papilleuse. Les supérieures sont beaucoup plus courtes, ovales-ellip- tiques, subérigées , acuminées et contour- nées au sommet. Les fleurs sont nombreuses et forment un thyrse plus ou moins allongé, selon la force des individus. Leur couleur est tout à fait insolite : c’est un nankin clair à reflets carnés. Ces deux teintes se fondent ou de- viennent plus foncées ou plus tendres, selon le degré d'intensité de lumière que subis- sent les plantes, et résultant, soit de leur exposition, soit de la différence de culture. Comme celles des Martagons, dont elles ont, nous l'avons dit, entiérement l'aspect, elles sont nutantes; leurs segments se re- troussent et sont parcourues par des veines élevées, dentelées cà et là par de petites ligules roses. En dehors, la nervure mé- diane forme une caréne élevée-arrondie. Les trois segments externes sont pourvus au sommet d'une macule verte finement pu- bescente. Les filaments staminaux sont courts, triangulaires à la base, gréles, blanchátres et exserts, en raison de la ré- volution des segments. Les anthéres sont 225 oblongues; le pollen jaune-orangé vif. Le style est robuste, beaucoup plus long que les étamines, et subtrigone-arrondi au som- met, verdatre. L'ovaire n'a rien de parti- culier. Cu. b. mem dg * CULTURE. Ce Lis, ainsi que la presque généralité de ses congénéres, peut supporter parfai- tement nos hivers à l'air libre. Planté un peu profondément (30-40 cent.), il com- mencera dés le mois d'avril à développer une tige vigoureuse dont les feuilles et 226 surtout les fleurs acquereront une luxu- riance, une ampleur bien superieure ä celles des individus cultives en pots et ren- trés dans l'orangerie. Il en est de méme pour toutes les plantes bulbeuses en général, telles que Tulipes, Hyacinthes, Narcisses, ete. L'enfoncement de leurs bulbes les met en outre à l'abri de la gelée et les préserve en partie de cette humidité stagnante à la surface du sol, dont la persistance en hiver est fatale à tant de plantes. La multiplication du Z. testaceum est facile et ne différe en rien de celle des autres Lis. Elle a lieu par le semis de ses NANKINFARBIGE LILIE. graines, qu'il donne toutefois assez rare- ment et par la séparation des cayeux qu'il émet chaque année. Les graines se sément en automne sous chässis froid. Le jeune plant peut se repiquer au printemps sui- vent à l'air libre. Là, on le laissera pour ne le relever qu'aprés sa premiére floraison (c. a. d. cinq ans aprés), époque à laquelle on séparera les cayeux que les jeunes in- dividus auraient pu produire. Les cayeux séparés des méres, se trai- tent absolument comme elles- mémes et tout aussi rustiquement. (Voir quelques dé- tails de plus, à Lilium Brownii, ci-après.) Ge: NIE NANKINFARBIGE LILIE. LILIUM TESTACEUM. Etymologie ist früher schon von einem in dieser Sache competenten Manne gegeben wo einige Autoren es thun von dem celtischen Li herführen, denn weder die Griechen als sie das Wort Lirion machten, noch Varron als er es adoptirte, kannten jene Sprache die von einer barbarischen Bevölkerung gesprochen wurde welche einen Winkel des alten Galliens bewohnte ‚wo damals sicher keine Lili noch e wuchsen. Natürliche Ordnung der Liliaceen, Abth. der Tulipeen. GATTUNGS CHARAC SPEC. CHARACTER Man kennt bis heute beinahe an fünfzig verschiedene Arten Lilien. Beinahe alle sind in den gemässigten Gegenden desalten Continents zu Hause, wo man sie vorzugs- weise in den gebirgigten Theilen findet. Das mittlere und südliche Europa, das öst- liche Asien, Indien (Nepal) China und zumal Japan bringen eine grosse Anzahl vorzüg- licher Arten hervor. Man findet auch einige schöne Arten im nördlichen Amerika, wie Z. B. L. canadense, superbum, umbellatum, philadelphicum, etc. Alle diese Arten wetteifern unter einan- der hinsichtlich der Schönheit, der zier- pe siehe oben. lichen Gestalt, der Grósse und dem herr- lichen Farbenspiel der Blumen , welche bei einigen Arten einen sehr angenehmen, obwohl zuweilen etwas starken Geruch ausdünsten. Weshalb es auch gefährlich ist einen Straus davon im Schlafgemach hin- zustellen. Der Tod ist mehr als einmal die Folge dieser Unklugheit gewesen. Die Ge- schichte der Lilien, welche unser Zweck uns auf das oben Gesagte zu beschränken gebietet, würde einen ganzen Band ausfül- len und gewiss nicht ohne grosses Intresse sevn. So oft sich uns Gelegenheit dar- bieten wird eine Art davon zu beschreiben, NANKINFARBIGE LILIE. werden wir nicht ermangeln die darauf Bezug habenden historischen uud botani- schen Merkwürdigkeiten her heben Bis dahin werden wir uns mit derjenigen, welche Gegenstand dieses Artikels ist be- schäftigen. Der Ursprung so wie das Vaterland die- ser Lilie sind unbekannt. Der ausgezeich- nete Kunstgärtner , Verfasser der auf die Cultur bezughabenden Artikel dieser Sammlung, hat dieselbe in Belgien ein- geführt; er hatte sie vor einigen Jahren von F. A. Haage junior in Erfurt erhalten, der sich errinnert sie selbst mit andern Lilien aus Holland als eine Art von Martagon, mit welcher man sie auf den ersten Blick ver- wechseln könnte, bezogen zu haben. Bald war sie im Handel unter den oben ange- führten Namen verbreitet, wovon wenig- stens derjenige der einen der Hauptcha- ractere der Pflanze (die Farbe der Blüthen), bezeichnete, von dem englischen Autor der die erste Abbildung davon gegeben, hätte beibehalten werden kónnen. Wenn die unbestimmten Nachrichten , welche wir über den Ursprung dieser Lilie bezitzen in etwa gegründet sind, so mógen die Holländer sie wahrscheinlich aus Ja- pan mit welchem Lande sie, wie man weiss, ehemals viel verkehrten, erhalten und sie mit den ihr so áhnlichen Martagons aus Versehen verwechselt haben. Wenn diese Lilie zweckmässig behan- delt wird kann sie an zwei Meter hoch werden. Der Stengel ist sehr glatt, oft dunkel- róthlich mit feinen grünen Punkten über- säet. Bei starken Exemplaren bildet sich öfters am Grunde des Stengels ein Kreis büschelförmiger Luftwurzeln. Die Blätter sind spiralstándig abwechselnd , nahe zu- sammen stehend; die untern undeutlich 227 5-7 nervig, auf beiden Flüchen fast gleich- farbig, linien-lanzettfórmig , stumpf oder fast spitzig, auf dem Stengel vermittelst- einer eckigen, weisslichen zuweilen her- ablaufenden, eine Art von Rippe bilden- den Verdickung eingefügt. Der Mittelnerv bildet unten einen scharfen Kiel welcher so wie der háutige Rand unmerklich ge- franst, papillós ist. Die obern Blätter sind viel kürzer, oval-elliptisch , fast aufrecht, zugespitzt . an der Spitze gedreht. Die Blumen sind zahlreich und bilden einen mehr oder weniger verlängerten Strauss, je nach der Grösse der Pflanze. Die Farbe ist ganz ungewöhnlich, es ist ein helles Nankin mit fleischfarbenem Scheine. Diese beiden Tinten vermischen oder verdunkeln sich oder werden heller, je nach der Intensität des Lichtes welchem die Pflanzen ausgesetzt sind, oder auch nach der Culturmethode. Sie sind gleich denen der Martagons, wo mit sie wie ge- sagt viel Aehnlichkeit haben, überhän- gend ; die Kronenabschnitte krümmen sich zurück und sind von erhabenen, hin und wieder rosafarbig gezähnelten Adern durchzogen. Ausserlich bildet der Mittel- nerv einen erhabenen zugerundeten Kiel. Die drei äussern Abschnitte sind an der Spitze mit einem grünen fein behaarten Flecken versehen. Die Staubfäden sind kurz, am Grunde dreieckig, dünn, weiss- lich und hervortretend, nachdem sich die Abschnitte zurück gerollt. Die Staub- beutel länglich ; der Blüthenstaub lebhaft orange-gelb. Der Griffel dick , viel länger als die Staubgefässe, grünlich, an der Spitze fast dreiseitig zugerundet. Der Fruchtknoten bietet nichts ungewöhnli- ches dar. Cs. L. 228 NANKINFARBIGE LILIE. CULTUR. Diese Lilie erträgt so gut wie fast alle ihre Verwandten unsere Winter im Freien. Etwas tief gepflanzt, ungefähr 30-40 Centi- meter, entwickelt sie schon im Monat April ihren Trieb, dessen Blattwerk und Blüthen eine bei weitem grössere Ueppigkeit und Fülle darbieten, als es bei den in Töpfen gezogenen der Fall ist. Es ist dies das Nämliche bei allen Zwie- belgewächsen als Tulpen, Hyacinthen, Narcissen, etc., die wenn tief gepflanzt, so auch noch gegen Frost geschützt und viel gegen die im Winter so häufig auf der Oberfläche des Bodens bleibende Feuch- tigkeit bewahrt werden. Ihre Vermehrung ist leicht und eben dieselbe als die der andern Lilien. Sie findet durch Aussäen des Samens Statt, der jedoch nur sehr selten gewonnen wird, oder durch Trennen der kleinen Zwiebel welche sie jedes Jahr ansetzt. Die Samen müssen im Herbst auf’s Kaltbeet ausgesäet werden; im Frühjahr versetzt man dann die jungen Sämlinge in den freien Grund. Hier lässt man sie bis nach ihrem ersten Blühen, was nach drei Jah- ren Statt finden wird ; dann erst darf man die kleinen Zwiebel abtrennen و‎ wenn sich deren gebildet haben. Diese von der Mutterpflanze weggenom- menen Zwiebel müssen gerade so wie sie selbst behandelt werden. (Siehe einiges Nähere mehr bei Zilium Brownit.) L. VH. f 4 “sl SEITHER rad ad oH Grisel d D EUSTOMA ۰ Gentianaceæ § Gentianex-Lissanthe@. 一 Pentandria-Monogynia. ee GENERI Calyx CHARACT. SPECIEI. — E. Foliis ` Wes 5-6-partitus, € is "itis subulatis“ Corolla elliptico-oblongis s ubscumin atis obtusa GE ata marcescens, limbo 5-6-partito. | nato-amplexic م‎ orolle lobis e pis Stamina 3- rolle fauci Geng antheræ | gis a weed Den Pot superantibus; capsula e de rimis centes d sub I-locular Ovarium valvis paulum introflexis subuniloculare Eustoma eet Grise. 1. c. Bot. Reg. t. 13. l-semi-2 - locula lis suturam insertis. | 1845 Stylus riet یی‎ stigmate bilamel- Gentiana ainn t Bee: 11. des Ant. t. 15. lato, SE DN zë ula en ` Herb. septic id e garen semi 2-4-locular Frick مه‎ t Ill. 478. uii ' spongiosis. 0 funiculis destituta een Jaco. Pi. rar. t. 33. glob See aas Kra. in HB. et B. nov. Gen. Herbae v. perennes Americæ borea lis et Sp. et syn. 269. subtropiom, وام لو ته‎ floribus paucis speciosis Chlara Gar et Grises. DC. Prod. IX. 51. Eustoma silenifolium G. pe on. Le Urananthus glaucifolius Bexta. 1. c. Eus a G. Dos Gen. mo of Gard. and Bot. IV. 175. } PRET d. dod. PI. Hart Texte du Botanical Register de M, Lindley. EUSTOMA EXALTATUM. TALL EUSTOMA. Ervmorocy : £0, well; croua, mouth. (See hereafter.) GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER. | see above. appears, from the researches of Dr. Grisebach, that pelis NUS Munt this plant, and Zen or two like them, constitute a peculiar genus which Mr. Bentham called Beie, but which had been previoul named Eustoma ad the late Professor we: It is therefore necessary to cancel the mon name of this vum in favour of that which is now given. Under the Anti of Gegen zeg folius the species is circulating among gardeners as ef: new; but it is in truth a species respectable for its antiquity, having been described years 0 by Lamarck under the name of Lisianthus petet, and ei Jacquin as L. glaucifolius. It is the u of L. Russellianus that has again brought it into notice It is a native of various parts of North America : "uS arm parts of Mexico on the coast of the acific, Vera Cruz, Tampico, Cuba, St-Domingo, the Havannah, and the Arkansas, are all set down as stations whence it has been bro odii; It is however by no means clear that all the plants thus collected are really the same species; for we find, in our specimens from the north of Mexico, that style is very much longer than in the ams now figured, which nue in the بده‎ of Mr. id agis of Turnham Green, in July la Fig. 1. shew the ovary, style and it as hen appeared. Although not i be compared with Eustoma dee Kain, it is far from being desti- tute of beauty. Its foliage is i neat, gee its blossoms rather handsome. The greatest fault in it is its stiff de habi 30 228 EUSTOME ÉLANCÉ. t is a warm greenhouse annual, the seeds of which should be sown about Midsummer. The plants I will naturally come weak at first, but to retard their flowering till the following season, should be stopped at every ot to strengthen them, they s cient quantity 7 lateral shoots. The soil which seems most suitable is sandy pea as well as her joint until they ZS BEE, a suffi- . Water and heat should be liberally given during the growing. season. EUSTOME ÉLANCÉ. EUSTOMA EXALTATUM. Êvrm. Evorowos (eÿ,rrôuæ), qui a une belle bouche; allusion aux taches du centre de la corolle. On voit qu'il eüt été plus correct d'écrire Eustomon. Gentianacées, N Gentianees-Lissanthees. — Pentandrie-Monogynie. CARACTERES GENERIQUES. CARACTERES SPÉCIFIQUES. L'habitat de cette plante est extrémement étendu. On la trouvée à la fois dans le nord et sous l'équateur en Amérique; dans PArkansas, au Mexique, sur les côtes de l'Océan pacifique, à la Vera Crux ; à Tehu- antepec; à Tampico; à Batabano et à la Havane (ile de Cuba), à Saint-Domingue (Haiti), etc. La synonymie spécifique en est également assez compliquée , et il ne serait peut-étre pas téméraire de conclure de cette double circonstance qu'il y a là plusieurs plantes différentes confondues sous une méme dé- nomination : question toutefois que nous ne sommes point à portée de juger en ce moment, et qui d'ailleurs n’en est plus une, si l'on peut s'en rapporter entiérement au beau travail de M. Grisebach (I. c.), qu'a- dopte d'ailleurs M. Lindley (l. c.), mais non sans émettre le méme doute que nous (1). L'Eustoma ezaltatum quoique rare dans les jardins, n'est cependant point une plante nouvelle. On la trouve chez quelques ama- (1) Ainsi cet auteur ajoute positivement , par exemple , que dans les échantillons qu'il a sous les yeux (provenant du Mexique), le style est beaucoup plus long que dans la plante qu'il figure et que lui a communiquée un horticulteur anglais. | voyez ci-dessus. teurs sous le nom de Lisianthus glaucifolius (double dénomination qui doit étre annulée en raison de la priorité acquise à la précé- dente et au genre nouveau dont la plante dont il s'agit est devenue le type), et le catalogue de Sweet (édit. II.) cite 1804 comme date de son introduction en Europe. Bien qu'elle ne puisse étre comparée à sa magnifique congenere l'Éustoma Rus- sellianum (Lisianthus Russellianus Hook.) sous le rapport de l'ampleur et du riche coloris de ses fleurs, elle n'en mérite pas moins une place dans toute collection de choix, et non loin de l'espéce que nous ve- nons de citer. C'est une plante annuelle (ou plutót bis- annuelle dans nos climats, mais mono- carpienne), entiérement glabre, à tiges élancées , gréles, cylindriques; à feuilles elliptiques -oblongues , subacuminées ou subobtuses, cordées à la base, connées-am- plexicaules (les supérieures semi-amplexi- caules); à fleurs subterminales, disposées en E pauciflores, subdichotomes et bractéées à chaque bifurcation (ez figural); . calyce ové , assez petit, 5-parti, à segments oves, linéaires-acuminées, relevés dorsa- lement d’une fort côte saillante (prolonge- ment quinquangulaire du pédicelle (er HOHER SCHÔNMUND. figura!); corolle assez ample , quinquefide- étalée ; lobes elliptiques-oblongs. acuminés au sommet, étalés en roue, d'un riche lilas; à base occupée par une belle tache pourpre-violacée; tube aussi long que les segments calycinaux , contracté et d'un jaune pale. Étamines incombantes ; anthé- 229 ovaire oblong ; style court; stigmate bifide, à lobes ovés-subétalés, papilleux- ciliés (ex figura). Capsule subuniloculaire. Cu. L. Ex Bot Reg. l. c. et ex figura ejusda. res.... CULTURE. La culture et la multiplication de cette plante, comme celle de sa congénére, le Lisianthus Russellianus , appelle tous les soins de l'horticulteur, jaloux de jouir de tout l'effet ornemental qu'elle peut pro- duire. Tout d'abord elle se plait en serre chaude, ou à son défaut dans une bonne serre tem- pérée, et dans un sol assez riche en humus. Le compost que j'ai recommandé déjà plu- sieurs fois, lui conviendra parfaitement, avec une légére addition d'un puissant en- grais tel que le guano; le tout dans des pots parfaitement bien drainés. Comme elle est annuelle, on en semera les graines vers la fin de l'été, afin d'en retarder la floraison qui n'en sera que plus splendide, vers la fin du printemps suivant. Dans ce but, on en pincera plusieurs fois les tiges pour les faire se ramifier abondamment. L'eau et la chaleur lui seront libéralement dispensées pendant tout le temps de sa végétation , à l'exception de l'époque de la maturation des graines, oü l'on devra étre sobre d'arrose- ment pour ne pas les faire avorter. KL VB. HOHER SCHOENMUND. EUSTOMA EXALTATUM. Erwmozoere. Ed, crea (eturrogos), was einen schönen Mund hat; Anspielung auf die Flecken im Innern der Korolle. Natürliche Ordnung der Gentianaceen, Abth. der Gentianeen-Lissantheen. GATTUNGS CHARACTER. CHARACTER SPEC Der Wohnort dieser Pflanze ist ausser- ordentlich ausgebreitet, man hat dieselbe gleichzeitig im Norden und unter dem Ae- quator Amerika's, in Arkansas, in Mejiko, an den Küsten des stillen Oceans, zu Vera Cruz, zu Tehuantepec, Tampico, Batamabo, in der Havanna und zu S'-Domingo , etc., gefunden. Die Synonymie ist nicht weni- | siehe oben. ger verwickelt; dieser doppelte Umstand rechtfertigt die Vermuthung dass wahr- scheinlich verschiedene Pflanzen unter derselben Bennennung verstanden seyn dürften, obschon wir zum wenigsten in diesem Augenblicke nicht im Stande sind diese Frage zu lösen, die vielleicht auch keine mehr ist, wenn man der schönen Ar- 250 beit Griesebach’s Glauben schenken will, wie Lindley es thut, obschon auch er, wie wir dieselben Zweifel ausdrückt (1). Der hohe Schönmund obwohl selten in unsere Gärten , ist jedoch keine neue Pflanze. Man findet sie bei mehreren Blu- menliebhabern unter dem Namen Listan- thus glaucifolius, doppelte Benennung, die als überflüssig unterdrückt werden muss um der hier in Rede stehenden Pflanze den Gattungsnamen zu erhalten, deren Typus sie ist und welche im Sweet ’schen Katalog (2'* Aufl.) als im Jahre 1804 nach Europa gebracht aufgeführt ist. Obschon unsere Pflanze mit dem präch- tigen Eustoma Russellianum (Lisianthus Russellianus Hoox.) hinsichtlich der Grösse und des reichen Kolorits der Blumen nicht verglichen werden kann, so ist sie doch nicht minder würdig in einer ausgesuchten Sammlung ihre Stelle zu haben Die Pflanze istin ihrem Vaterlande ein- (1) So sagt Z-B. dieser Gelehrte ausdrücklich, dass in den Exemplaren welche er vor sich hat und die aus Mejiko herstammen, der Griffel viel länger sey als in jenen welche er abbildet und die ihm von einem englischen Gärtner mitgetheilt wurden. HOHER ۰ jahrig, bei uns zweijährig, aber einfrüch- tig, ganz glatt mit langen dünnen; cylin- derförmigen Stengeln. Blätter elliptisch- länglich, fast spitzig oder stumpf, am Grunde herzformig, zusammengewachsen, stengelumfassend (die obern halbstengel- umfassend). Blumen fast zipfelständig , in eine wenigblüthige doppeltsabelaestige , an jeder Gabelspalte mit zwei Deckblätt- chen versehenen Rispe zusammengestellt. Kelch eirund , ziemlich klein, füntheilig; Abschnitte eirund, linienfürmig zugespitzt, auf dem Rücken durch eine hervorsprin- gende Rippe bezeichnet gleichfalls eine fünfeckige Verlängerung des Blüthenstiels. Korolle ziemlich gross, fünftheilig, ausge- breitet; Lappen elliptisch-länglich, zuge- spitzt, radförmig ausgebreitet, glänzend lilafarbig und am Grunde mit einem pur- purfarbenen Flecken geziert. Röhre so lang als die Kelchlappen, verengert, schön hell- gelb. Staubgefässe aufliegend, Staubbeu- tel... Fruchtknoten länglich ; Griffel kurz; Narbe zweitheilig, mit eirunden etwas ausgesperrten , papillüsen gewimperten Lappen. Kapsel einfächerig. Cu. L. CULTUR. Rhisaf Au iu Cul tur erfordern wie der ihr ما مت‎ Lisian- thus Russellianus alle Sorgfalt des Gärtners, wenn er von ihr vollständigen Genuss ha- ben will. Sie gefällt sich hauptsächlich im Warm- haus, oder wo dasselbe mangelt, in einem gut temperirten Hause und einer recht humusreichen Erde. Der Compost den ich schon öfters empfohlen habe würde ihr mit einer geringen Mischung von Guano sehr zuträglich seyn, Da es eine einjährige Pflanze ist, so säet man die Samen am bes- P flanze ten gegen Ende Sommers, um die Blüthe die desshalb nicht weniger prächtig seyn wird, bis gegen das Frühjahr auf zu halten. Man kneipt daher auch oft die jungen Triebe ab, um so ein üppigeres Laubwerk hervor zu bringen. Wasser und Wärme können ihr während ganz der Vegetationszeit hinreichend ge- geben werden, wenn jedoch die Samen zu reifen beginnen muss man nur spärlich mit dem Wasser umgehen um kein Verfaulen derselben herbei zu führen. L.. VH. 2 À Cum CHA ۷ OP Gea ake ۰1 ( EFT. H varceted,) ALSTROEMERL/E ۰ Amarillydacea Amarillydeæ-Anomalæ. 一 Hexandria-Monogynia. CHARACT. GEN. — A. P 11 superum sexpartitum ie regulare obu erigonio = serta , lok. erectis ۰ del tis, anther ville erectis. Ovarium inferum ilo teg ovulis in lo bake pluri = een c anatropi Stylus filiformis rdi gg trifido , iu replicati Cs eg Shion ze? ER e = ostata Ok e ei trivalvie rari cata indehiscens. Sem in loculis plura dit: horizontalia, testa “membrana rugosa, he mbilic بای‎ Mee iei apioali tubereuliformi jus gen mbryo axilis album o dimidio موی‎ e radiculari ege singen e. erbæ ica tropica et rali-extra tropica We radicibus pn رد سيق‎ rh caule foliosa erecto scandente v. volubili; floribus terminalibus umbellatis. Exprıcn. , Gen. pl. 1295. Alstremeria L, Gen. 432. Gaertn. I. 41. e en ۲, volubili, staminibus d Bomarea Mirb. in Poir. suppl. Enerel TS Lou ie. t. 76. Bot. Mag. t. 1613. 2848. Tussac. fl. Ant b. ALSTROEMERIA Mirb. Caule recto, staminibus declinato- erectis, capsula oblonga v. globosa. Alstremeria Mirb 139. 421. 181. Bot m he ماجنا وم مرس‎ M: 3040. 3105. 3350. Hook. exot. fl. 64, se. t. 95, ete., ete. IARACT. SPECIEI. — Varietates multe, typis indeterminatis in loco natali seu in hortis nostris nata ALSTRŒMÈRES DU CHILI. ALSTROEMERLÆ CHILENSES. Erxm. Alstroemer, médecin-naturaliste suédois, contemporain et ami de Linné. Amarillydacées $ Amarillydées - Anomales. 一 Hexandrie - Monogynie. CARACTERES GÉNÉRIQUES CARACTERES SPÉCIFIQUES Dans ces hautes montagnes qui bordent, pour ainsi dire, le littoral du Chili et du Pérou , comme pour protéger toute l'Amé- rique méridionale contre les envahisse- ments de l'Océan pacifique, se montrent aux lieux élevés et découverts, dans les in- terstices des rochers , sur les plateaux, une foule de plantes coquettes, effilées, aux larges corolles bariolées et toujours d'un coloris frais et charmant: ce sont les Al- stroeméres , qui tapissent le sol ou les ro- chers , en nombre immense, de leur riche parure. La, l'œil de l'observateur, errant émerveillé de fleur en fleur, cherche en vain, à reconnaitre les espéces types à qui rapporter la foule des brillantes plantes | voyez ci-dessus. qui s’etalent devant lui de toutes parts. eu de plantes, en effet, jouent, pour parler le.langage horticole, autant que les Alstræmères dans leur patrie. Les vents, les insectes transportent adultérinement le pollen des unes sur le pistil des autres, enfantent sans cesse de nouveaux étres, parmi lesquels, tout en distinguant les ra- ces, il devient difficile de remonter aux sources primitives. Aussi dans le nombre assez grand d'espéces décrites et figurées par les auteurs, ou conservées dans les her- biers, on ne tarde pas, par un examen sérieux , à reconnaitre que beaucoup d'en- tre elles ne sont que des variétés et doivent étre rapportées à tels ou tels types. Cette 252 conyiction que nous avons acquise par nos propres recherches, il ya quelques années, nous ne saurions ici les discuter ex fundo, par l'absence des documents et des herbiers comparatifs ; mais nous sommes persuadé que tout botaniste, qui voudra élucider la question , prugan bientôt notre manière de voir. Or, peen n'en e dag que en ques preuves, q spécifiques établirait-on entre les 4. aurea et aurantiaca? Toutes deux ne provien- draient-elles pas de ۲۸۰ hemantha, ou vice-versa? Les A. pallida et Neillii ont un grand air de parente assez etroite! Peut-on citer ۲۸۰ pulchella comme dis- tincte? etc., etc. Voici maintenant un fait concluant au sujet de la multiplicité des variations que subissent les Alstræmères : Un de nos pra- ticiens les plus distingnés, auqnel on ne saurait contester de grandes connaissances horticulturales, M. Jacques, jardinier en chef du domaineroyal à Neuilly, ayant, il y aquelques années, recueilli des graines sur une espéce d'Alstroemére qu'un voyageur lui avait rapportée du Chili, les sema, et eultiva avec prédilection le jeune plant qui en provint. Quelle ne fut pas sa sur- prise, quand, en les voyant en fleurs, il en compta huit variétés bien distinctes, dans lesquelles il prétendait reconnaitre es A. aurantiaca, tricolor, flos Martini, pallida, Neilli, hemantha, pulchella et aurea, des auteurs ! Dans une note, lue à la Société Royale d’Horticulture de Paris (1) et qui accom- pagnait un magnifique bouquet de ces Al- streeméres, ce jardinier s'écrie : « Voilà donc cinq ou six espéces ou prétendues telles, trouvées dans un seul semis (2)! Que sera-ce si l'on séme quelques graines de chacune de ces variétés? où retrouvera-t-on lespéce primitive qui peut-étre serait en- )1( Ann. Soc. Royale sat — 1842. (2) Dans le semis d'une se ALSTROEMERES DU CHILI. H core plus difficile à reconnaitre dans le pays originaire que dans nos cultures? » Nous voulümes dés-lors vérifier par nous- mémes une assertion qui nous semblait étrange. Les choses, en effet, n'étaient tout à fait telles que les avait présentées l'habile horticulteur. Ainsi, il nous fut aisé de remarquer tout d'abord que les plantes qne nous avions sous les yeux n'avaient littéralement rien de commun avec les Alst. flos Martini, pallida, Neillii, pul- chella et tricolor, qu'y croyait voir M. Jac- ques. Ces plantes, en effet, dont on pour- rait contester peut-étre botaniquement l'in- dividualité directe, ne sauraient provenir du semis d’une seule; mais nous devons avouer que les autres espéces dont il parle, comme les 4. hemantha, aurea, aurantiaca et quel- ques autres, que nous pümes des lors rap- porter à des types presque certains, s'y trou- vaient à peine altérées dans leur descen- dance. Et à ce sujet, qu'on nous permette une réflexion : Pourquoi n'arriverait-il pas dans les végétaux, ce que l'on s'étonne de remarquer dans les animaux: dans le genre humain, par exemple, où les traits de l'ayeul, du bisayeul ou méme du trisayeul paternel ou maternel se retrouvent en entier dans la seconde ou troisiéme génération, sans avoir passé aux intermédiaires. Les mélanges des pollen doit tót ou “tard, selon nous, offrir de tels résultats chez les plantes. Pour le philosophe , il n’est point d’especes abso- lues! Le beau bouquet d’Alstræmères que nous présentons ci-contre à nos lecteurs leur fera sans doute partager nos convictions. Ils y reconnaitront sans peine quelques-unes des plantes qu'on a publiées dés longtemps comme espèces. Ils pourront dans leurs eultures en suivre la filiation presque di- recte; et si l'exiguité de la planche (bien que double) ne s'y füt opposée, nous y aurions groupé un bien plus grand nom- bre de variétés pour compléter le faisceau de faits que nous eitons, afin d'établir que ALSTROEMERES DU ۰ 235 toutes les Alstræmères connues (appartenant à la § B) dérivent seulement de trois ou quatre types normaux connus ou à connaître ! Il serait oiseux de décrire botaniquement chacune des plantes que nous figurons ci- contre. Nous nous contenterons de dire de leur facies général quelques mots qui leur seront applicables en particulier. Racines fibreuses, fasciculées, blanches, très-longues, simples , de la grosseur d’une plume à écrire et plus, lisses ou très fine- ment pubescentes. Tiges simples ou très- rarement ramifiées , glabres ou quelquefois pubescentes, droites ou procombantes-re- dressées , subeylindriques, hautes de 30 à 50 centim. Feuilles alternes-éparses ou spi- rales, linéaires-elliptiques, très-obtuses, atténuées et puis dilatées à la base qui est sessile , glaucescentes ou vertes, charnues, presque toujours tordues sur elles-mêmes, de maniére à présenter en-dessus leur face inférieure, et affectant souvent ainsi une position verticale. Leur nervation est lon- gitudinale et peu apparente. Les fleurs, trés-grandes , comparativement à l'exiguité de la taille des plantes, sont disposées en fausses ombelles pauciflores. Leurs pédicel- les aussi longs ou plus longs que les feuilles, sortent d'une sorte d’involucre, formé par un verticille foliaire terminal. Les corolles sont bilabiées و‎ subcampanulees, à tube court et à six segments inégaux, verticillés par trois, et alternant entre eux , de telle sorte, que des trois externes, l'un est dressé, les deux autres latéraux; des trois internes, deux sont dressés obliquement et laissent voir entre eux l'externe; et le troisieme déflé- chi en une sorte de labelle. Ce sont ces derniers qui affectent les coloris les plus di- versifiés et les plus riches. Les étamines et le style sont déclinés-ascendants. Aux fleurs succulent un capsule trigone -arrondie, courte, triloculaire, trivalve, renfermant un petit nombre de graines , attachées ho- rizontalement à l'angle central des loges (voir pour quelques autres détails, l'ar- ticle Alstremeres, dans l'Horrus VANHOUT- fase. D. TEANUS , Cu. Li 一 一 CULTURE. DES ALSTROEMÈRES DU CHILI. Rien de plus ornemental pour nos jar- dins pendant une grande partie de l'année, que les fleurs à la fois si splendides et si nombreuses de ces belles plantes; et rien non plus de plus facile que leur multipli- cation et leur culture. Les mille nuances diverses et toujours charmantes qui diaprent les corolles des Alstræmères permettraient difficilement den établir une nomenclature horticole passable. Comme les Calcéolaires, leurs brillantes rivales, elles échappent entière- ment sous ce rapport au plus sérieux exa- men. Toutes sont belles, on peut l'affirmer, sans craindre d'être taxé d’exageration, et l'on peut en outre ajouter qu'elles devien- dront bientót aussi populaires que les gi- roflées, le réséda , l'eeillet, etc. En effet, coupées en bouquets pour en orner les ap- partements, nulles autres plantes ne pour- ront supporter la comparaison avec elles. La culture en pots ne saurait guére leur convenir en raison de la longueur, de la grosseur et du nombre de leurs racines fas- ciculées. Il vaut mieux les planter en pleine terre, à l'air libre qu'elles peuvent braver impunément en toutes saisons, au moyen de quelques précautions que je vais indi- uer. On defonce, à la profondeur de quarante 254 centimètres, une plate bande dont la lon- gueur et la largeur seront proportionnées au nombre des individus qu’on y doit plan- ter, à raison de trente-cinq centimètres de distance les unes des autres. Le fond de la tranchée est revêtu d’un lit de cailloux, de fragments de pots, de briques, de tuiles, etc. pour permettre un prompt et facile écou- lement aux eaux de pluie et d’arrosement. On la remplit ensuite d'une bonne terre, riche en humus, et qu'on compose soi-méme de la manière suivante : un tiers de terre franche normale (loam); un tiers de terreau de bruyéres sablonneux; un tiers de terreau de couche bien consommé. On ajoutera en- suite un 30* de la masse totale d'un riche engrais, comme de la poudrette ou du guano. On mélera bien le tout et on le laissera deux mois environ en tas avant de s'en servir. An mois d'octobre , on plantera chaque rhizome, en ayant soin que son point cul- minant soit au plus à 25 centim. de la sur- face du sol. Aussitót que les gelées devien- nent imminentes, on couvre la plate bande de chässis. On l'entoure d'un réchaud de ALSTROEMERIZ CHILENSES. fumier éteint. On admet lair en abon- dance, tant que le thermométre n'est pas au-dessous de 一 0.R. On a vu la gelée péné- trer sous cet abri, à 4— 0. R, et nullement endommager les racines. Tant que les grands froids durent, on étend sur les chassis de la litière ou des paillassons و‎ qu'on se hàte d'enlever chaque fois que brille un rayon de soleil. Aussitót que les froids ne sont plus à craindre, on enléve tout abri, et on aban- donne les jeunes plantes, dont les pousses sont déjà apparentes, à toutes les influences atmosphériques; on les traite enfin à la facon des plantes vivaces. On ne mouillera qu'avec précaution pen- dant la maturation des graines, et si aprés leur récolte il survenait de grandes pluies, il faudrait replacer les chássis pour em- pécher la pourriture des rhizomes. On re- léve ceuz-ci vers la fin de juillet, on les nettoye, on en sépare les turions ; et on les laisse alors à nu sur des tablettes et dans un endroit sec et bien aéré, jusqu'au mo- ment de les replanter. L. VH. Traduction of the french text. ALSTRŒMERIÆ CHILENSES. ALSTROEMERIAS OF.CHILI. Ervwonocy. Alstreemer, a Swede naturalist-physician, friend and contemporary of Linnæus. D A iow A 2110.21 Ann d J ۸4*111 61117۵ — Hexandria-Monogynia. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER | see above. Nothing whatever presents more ornament to our gardens than this beautiful production, whose flowers are | nothing can be more easy than its all are the Mignonette, the Carnation, etc.; in fact like their‏ ,88 و would defy on that point the most rigid examination. One m‏ during a great portion of the year, E ct a ct varied, but alwa tablishing brilliant rivals the Calceolarias, they rm, without exaggeration, that » Cut for nosegays, to grace the various appartments of the house, no other flowers can be compared with them, CHILISCHE The length, pot-culture; they succeed best in the open lowing treatm ent, bricks, tiles, ES , in order to permit a p mpost, formed of one-third fresh loam, ge some such strong manure , as guano, may ALSTROEMERIE. 255 thickness, and number of their وت‎ roots hinder them from flourishing under ground, they can brave with impunity. P bed is dug about 14 in nl bet iens to the number of roots required to be planted, at a foot apart from the bottom of the trench must be filled with rubble of potsherds, St nts of h. deep, ndy boog eart Kiel, in the proportion of 1-30th of the whole mass. Ux whole is to be mixed wel better and left in heaps about two months before making use of i Each S ome is planted in the month of October, taking care T its growing point is 7-8 inch. f below the su of the soil. On the not be below 329 Fahr. We SC no to be injured thereby. As long as the severe frost lasts, however, t becoming be work, and توس‎ by muck; the air being abundantly Pide whenever the known the cold to descend to 25», of the sun's severe , d is covered with a frame- thermometer may and the roots the frame is covered with litter or straw, which is removed at all times, when the plants can enjoy the benefit bov fra prev roots are to be taken up towards the end of July or of august, the rhizomas cleaned and separated; afterwards they may be left exposed on shelves in a very airy dry place, until the mo- ment of replanti L. VH. CHILISCHE ALSTREMERIE. ALSTROEMERIA CHILENSIS. Erxmozocis. Alstræmer, ein schwedischer Artzt und Naturforscher , Zeitgenosse und Freund Linné's. Natürliche Ordnung der Amaryllidaceen , Abth. der Amaryllideen-Anomaleen. GATTUNGS CHARACTER ۱ siehe oben. SPEC. CHARACTER. . | In jenen hohen Gebirgszügen welche die Küsten von Peru und Chili be- grünzen und so zu sagen ganz Süd Ame- rika gegen das Toben des stillen Oceans schützen, gewahrt man an erhóhten und unbedeckten Orten zwischen Felsen eine Menge von gefallsüchtigen Pflanzen mit buntscheckigem, immer frischem und lieb- lichem Colorit ; es sind dies die Alstræme- rien welche in unglaublicher Zahl den Boden und die Felsen schmücken. Dort sucht von Blume zu Blume irrend das Auge des Beobachters umsonst die urprüngliche Gattuug zu erkennen, wo zu alle diese herrliche Pflanzen hinzuzählen, welche sich seinem Auge von allen Seiten dar- bieten. Wenige Pflanzen in der That spielen mehr als die Alstræmerien es in ihrem Vaterlande thun. Luftzüge und Insecten tragen den Staub der einen auf das Pistill der andern und bilden somit immer wieder neue Wesen die ihrer Race nach wohl zu unterscheiden, aber sehr schwer auf einen Ursprung zurück zu führen sind. So findet man auch nach genauer Uebersicht unter 31 256 der so grossen Zahl der bereits beschrie- benen und abgebildeten Arten, dass viele unter ihnen nur Varietäten sind welche sich der einen oder andern Gattung bei- zählen lassen. Diese Ueberzeugung die wir selbst seit einigen Jahrn erfahren haben können wir hier wegen Mangel an Doku- mente und zur Vergleichung dienender Herbier’s leider nicht von Grund aus be- sprechen, sind jedoch überzeugt dass jeder Botanist welcher genauer auf die Sache eingehen will, sich unserer Meinung an- schliesst. Um nur einigen Beweis zu lie- fern stellen wir folgende Fragen : welchen rein specifisischen Unterschied würde man zwischen A. aurea und aurantiaca machen? kommen beide nicht von der 4. hemantha her? 4. pallida und Neillii zeigen augen- scheinlich eine so grosse Verwandtschaft ! Kann man A. pulchella als verschieden angeben? etc., etc. Noch eine entschiedene Thatsache über ` die vielfache Abänderung welche die AL stræmerien erleiden : Ein anerkannt prac- tischer Gártner, ein Mann dem man seine ausgebreiteten Kenntnisse in der Horticul- tur nicht abstreiten kann , Jacques, Ober- gärtner zu Neuilly, erntete vor einigen Jah- ren Samen von einer Species Alstroemeria die ihn ein Reisender mit aus Chili ge- bracht hatte, sáete ihn und pflegte die jun- gen Sámlinge mit vieler Sorgfalt. Wie gross war aber nicht sein Erstaunen als er bei der Blüthe acht gánzlich verschiedene Varie- täten zählte, in welchen er A. aurantiaca, tricolor و‎ flos Martini, pallida, Neillii و‎ hæ- mantha, pulchella, aurea behauptet ge- funden zu haben : Bei einem Bericht, begleitet von einem ausgezeichnet schönen Bouquet Alstræme- rien und gelesen in der Sitzung der Königl. Gartenbaugesellschaft zu Paris, rief dieser Gärtner aus: alle diese Varietäten stammen von einer einzigen Aussaat her! Was würde es erst geben wenn man von allen diesen Varietäten säete? Würde man die ursprüng- CHILISCHE ALSTROEMERIE. liche Species wieder finden, vielleicht wäre dies in ihrem Vaterlande leichter als in un- sere Culturen? Eine solche Behauptung schien uns auf- fallend und wir wollten daher sogleich selbst untersuchen. Die Sache war wirk- lich so nicht wie sie der geschickte Gärtner vorgetragen. Wir sahen sogleich dass die Pflanzen, welche uns vor Augen waren, garnichts gemein hatten mit 4. flos Mar- tint, pallida, Neillii und pulchella wie Jac- ques es glaubte. Diese Pflanzen den man botanisch vielleicht eine directe Individua- tät bestreiten könnte, kommen keinenfalls von einer einzigen her; wir gestehen je- doch dass die andern Arten wovon er- spricht, als 4. hemantha, aurea, auran- tiaca und noch mehrere sich in ihrer Nachkommenschaft nur wenig verändert vorfanden und erlauben wir uns daher fol- gende Bemerkung : Warum sollte in der Pflanzenwelt nicht dasselbe vorkommen was wir bei dem Thiergeschlechte und selbst bei dem Menschen wahrnehmen, dass nämlich in der zweiten oder dritten Generation die Züge früherer Vorfahren väterlicher oder mütterlicher Seits voll- kommen zu erkennen sind ohne dass sie jedoch in den ersten sich vorfinden. Durch Mischung der Pollen muss früh oder spät unserer Meinung nach ein solches Resultat erzielt werden ! Der schöne Strauss von Alstræmerien welchen wir hier unsern Lesern vorlegen wird sicher sie unsere Meinung theilen lassen. Sie werden darin leicht viele Pflan- zen wieder finden, welche man längst als Species bekannt gemacht hat und wenn der beschränkte Raum für die Abbildung, ohnehin schon in doppeltem Formate es gestattet haben würde, so hátten wir noch eine grosse Anzahl von Varietüten hin zu- gefügt um alles das Gesagte zu vervoll- stindigen und zu beweisen dass alle bis jetzt bekannten Alstreemerien (dem $ B zugehórend) von nur drei oder vier be- CHILISCHE kannten oder noch bekannt zu werdenden Normalarten herkommen! Es wäre überflüssig um alle die hier abgebildeten Pflanzen botanisch zu be- schreiben , beschränken uns daher auf das ALSTROEMERIE. 257 oben hin bei den Characteren Gesagte zu verweisen. Für weitere Ausführlichkeiten siehe Ar- tikel Alstremerien, Hortus V ANHOUTTEANUS, Î. Cs. L. CULTUR. Während einem grossen Theile des Jahres gibt es für unsere Gärten nichts schöneres als die zugleich so prächtigen und so zahl- reichen Blüthen dieser herrlichen Pflanzen; auch ist nichts leichter als deren Vermeh- rung und Cultur. Die tausend verschiedenen und immer lieblichen Schattirungen welche die Blu- menkronen dieser Alstroemerien schmük- ken. würden schwerlich erlauben eine Nomenclatur festzustellen. Wie die Calceo- larien, ihre glänzenden Nebenbuhler, so entgehen auch sie fast gänzlich einem strengen Untersuchen. Wir müssen es ge- stehen alle sind schón und werden gewiss in kurzer Zeit ebenso allgemein werden als Nelken, Levkoyen, etc. Ein schöner Strauss von Alstroemerien kann in der That allen anderen Blumen vorangestellt wer- en. Die Cultur in Töpfen würde ihnen ihrer langen dicken und zahlreichen Faserwur- zeln wegen nicht zusagen, est ist daher besser sie im freien Grunde zu pflanzen, wo sie alle Jahreszeiten über bleiben kón- nen, wenn man nur einige Vorsichtsmas- regeln anwenden will, die wir hier ange- ben werden. Man macht cine platte Bande von circa 40 centimeter Tiefe und deren Breite und Lànge nach der Anzahl der Individuen bestimmt werden, die man pflanzen will und die ungefähr 35 centimeter die einen von den anderen entfernt seyn müssen. Der Grund dieser Tiefe wird mit Kiesel, Topfscherben, etc. bedeckt, um so ein schnelles Abfliessen des Wassers zu belór- dern, man füllt sie dann mit einer humus- reichen auf folgende Weise zusammenge- setzten Erde : 1/3 Lehmerde, 173 sandige Haideerde, und 173 gute Lauberde, wo man noch ungefähr 1730 Theil (der ganzen Masse) Guano zufügt. Im Monat October pflanzt man und muss ja darauf bedacht seyn dass der Culmina- tionspunct jeder Rhizome sich 30 centimet. unter der Oberftäche des Bodens befindet. Beim Eintritt des Frostes deckt man mit Glasfenster und erwärmt mit Mist.So lange das Thermometer nicht unter den Frier- - punet fällt gestattet man der Luft freien Zutritt. Wir haben gesehen dass eine Kälte van 4°—R. den Wurzeln keinen Schaden gethan hat. Während der grossen Kälte je doch bedeckt man die Glassfenster mit Strohmatten, die man jedesmal wegnimmt, sobald die Sonne scheint. Wann die Fröste nicht mehr zu fürchten sind, wendet man keine Vorsichtsmasre- geln mehr an und überlässt die Pflanzen , die bereits ihre Triebe zeigen, allen Ein- flüssen der Athmosphäre. Während die Samen reifen gibt man nur wenig Wasser, und wenn nach der Erndte grosse Regen eintreten sollten, so deckt man wieder mit Glasfenster um das Verfaulen der Rhizomen zu verhüten. Diese werden im Juli ausgenommen, gereinigt und an einem luftigen, trockenen Orte bis zur Zeit des Wiederpflanzens aufgehoben. L. VH. EN 1 au 2 €» 9 e ر‎ j 4 v i ٠. RS , - Habe land bis air let الوا‎ x APHELANDRA AURANTIACA, TO Acanthaceæ $ Echmatacantheæ-(1) Aphelandreæ. 一 Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENERIS. an یاس‎ ci R. Br. Calyx 5-partitus inæqualis. Co a hypogyna ringens, labio superiore ee Erna > in- ferioris re € lateralibus multo minori d d a roin inclusa didynama; æ tubo Gees Se ares m varium bilocu Mio; locui pes is. رد‎ i mplex; s denk apsula teretiuscula leste tetras- bifidum perma e baki, valvis ses. Sey edid II. T Hooker Jc. t. 113. Synandra Schrad. in Neuwied Reise II 343. Hem ph Nees, mse. Justicia cristata Jacq. Hort. Sieg, t. 320. J. pulcherrima Jacq. Ic. rar. t. 204. Exorıca., Gen. pl. 3074. CHARACT. SPECIEI. — A. foliis oblongis glabris asi undulatis in petiolum brevem 'deourrentibus, Er simplicibus ietragonis, bracteis ovatis acumi- serratis, corollæ laciniis ovatis ac زد بر‎ Intörelikte duplo Sovrin Lin Semina compressa retinaculis subte Am ericæ tropicæ; foliis oppositis ; ; spicis axillaribus Aphelandra aurantiaca Lino. Bot. Reg. t.12. سيت‎ et terminalibus tetragonis; bracteis oppositis sub- Hemiandra (nec Hesemasandra ut sc SEN membranaceis; Die eier Se: وسيم‎ rore cel. auctor anglicanus) aurantiac sis rubicundis. Hemiandra R. Br. Genus Labiatarum nec Acan- helandra R. Br. Prodr. 475. in not. Bot. Mag. t. 1578. thacearum!). ۳ Reg. t. 1477. Kunth in Humb. et Bonpl. Nov. gen. et sp. j ) Texte du Botanical Register de M. Lindley. APHELANDRA AURANTIACA. ORANGE APHELANDRA. Ervworocm. gëtige, Smouth, simple; dyp, a man; botanically a stamen. GEN CHARACTER | lg: eet SPECIFIC CHARACTER. This is the handsomest stove shrub that has been introduced for a long time, and in the esti- mation e sch: tivators must class with Ixora coccinea, Aphelandra cristata, the Hindsias, Jacquinia aurantiaca, and other front-rank species It was exhibited at a late meeting of the Horticultural ی‎ by Mr. Henderson of Pine Apple ot to be found in any Botanical books 了 been Hemiandra (half anther), ; but Hemiandra is re totally different plant. Can it be Schrader's Synandra amana و‎ the Aphelandra ignea of Nees von Esenbeck? concerning which we find nothing beyond the nam Dietrich’s Synopsis plantarum. e have only seen it on the occasion EP alluded to, but we could not then perceive any es, to separate it from the well-known genus Aphelandra, ge thither it is accordingly now Colourers are quite unable to give the soft and brilliant glow of the rich orange-coloured flowers, Peri may perhaps be compared with that of the ripest side of a Brussels Apricot Ke coated by varn man presume that some part of South America is the origin of the plant, but upo have no information. n that point we (1) Nous ne pouvons comprendre pourquoi Nees a écrit Echmacantathi? au mase. ?Cn. L. 240 APHELANDRE A FLEURS ORANGEES. APHELANDRE A FLEURS ORANGEES. APHELANDRA AURANTIACA. Erm. @eAys, uni, simple; مره‎ (homme), étamine. Acanthacées $ Echmatacanthées-Aphélandrées. 一 Didynamie-Angiospermie. CARACTERES GÉNÉRIQUES 一 SPÉCIFIQUES M. Lindley en décrivant l’arbrisseau dont il est question, déclare qu'il est le plus beau qu’on ait introduit depuis long- dans nos cultures. Nous venons de Vexaminer en fleurs dans une des serres chaudes de l'établissement Van Houtte et convenons volontiers avec l'illustre auteur, que le port en est élégant, le feuillage am- ple et beau, l'inflorescence en épis aussi singuliére que brillante : qualités incon- testables, qui doivent lui mériter la faveur des amateurs les plus difficiles. Si nous ne nous trompons, on doit lin- troduction de cette plante en Europe, à M. Ghiesbreght, qui l'aurait apportée du exique dans le Jardin Dots aque de Bruxelles. Lors de sa première floraison , en 1843, la présence d'une seule loge aux anthéres, avait engagé un botaniste à faire de cette plante un genre nou- veau , auquel le nom d’Hemiandra fut im- posé (1); nom qui rappelait cette disposi- tion, laquelle toutefois est commune quelques autres plantes et en particulier à certains genres d’Acanthacées. Mais indé- pendamment des affinités que présentait la nouvelle plante avec I’ Aphelandra , il exis- tait déjà un genre Hemiandra dans la famille des Labiées (et mieux Lamiacées Livni, !). Enfin la plante nouvelle avait de telles affi- nités , avons-nous dit avec le genre Aphe- landra, qu'il devenait impossible de l'en séparer. Aussi M. Lindleyl'y a-t-il réunie en 一 一 一 一 foe x (1) Hemisandra et surtout Hesemasandra sont ie titans de copiste. } voyez ci-dessus. adoptant le nom spécifique qui lui avait été donné par notre honorable collaborateur. L'A. aurantiaca a un port dressé, des feuilles amples, glabres, oblongues-lan- céolées, obtuses ou à peine aiguës, ondu- lées et rétrécies à la base en un court petiole. Les supérieures sont égales en di- mension aux inférieures. La couleur verte en est foncée et palit un peu en dessous. Les fleurs, assez grandes, et disposées en épis très-denses, tétragones et formés de grandes bractées vertes, étroitement imbriquées-décussées, dentées-en scie, sont d'un jaune-orangé vif, lavé ou teinté de vermillon : double nuance que le pinceau est inhabile à rendre. Elles sont bilabiées. La lèvre supérieure est formée de deux lobes conjoints, dressés , forniqués et cou- vrant les etamines et le style; l'inférieure, de trois lobes étalés, ovés-oblongs , dont l'intermédiaire plus grand et défléchi. Les filaments staminaux sont légérement ve- lus; les anthéres oblongues , uniloculaires, dorsi-médi-fixes; le style est aussi long qu'el- les et n'offre aucune particularité. M. Lindley, tout en déterminant cette plante, exprime le doute qu'elle soit la méme que la Synandra amena de Schra- der, ou Aphelandra ignea de Nees : espéce, dit-il, qu'il ne connait que par son nom, inséré dans le Synopsis Plantarum de Die- trich. Nous devons dire à ce sujet que nous ne sommes pas plus heureux que le célébre botaniste anglais, et que force nous est de ne pas mieux éclairer la ques- ` tion. n. L., ORANGENFARBENE APHELANDRA. 241 CULTURE. Comme celle de la plupart des autres f arbrisseaux de serre chaude, sa culture ne présente point de difficultés. Il se plait dans un compost léger et cependant assez riche en humus; il aime les arrosements pendant la belle saison, et veut se reposer presque complétement pendant nos hivers. Son beau feuillage et ses curieux épis de fleurs, à grandes bractées serrées font un trés-bel effet. Il fleurir trés-jeune; ce qui est un grand mérite à ajouter à qualités. On le multiplie aisément de boutures faites sur couche chaude et sous cloches. Ces boutures convenablement traitées, et faites en juin ou en juillet, par exemple, ne manqueront pas de fleurir dés l'année suivante. ses L. VH. ORANGENFARBENE APHELANDRA. APHELANDRA AURANTIACA, Ermorocıe. &QtAZs, einfach; vyp, Staubfaden. Natürliche Ordnung der Acanthaceen, Abth. der Echmatacantheen. — Aphelandreen. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . Lindley der den in Rede stehenden Strauch beschrieben, betrachtet ihn als den schónsten der seit langer Zeit in unsere Gärten eingeführten. Wir gestehen gerne dass seine zierliche Gestalt, seine grossen und schönen Blätter, sein ähren- fórmiger Blüthenstand ebenso ungewóhn- lich als prächtig sind; und dass diese unbestreitbaren Vorzüge ihm gewiss den Beifall der selbst schwer zu befriedigen- den Liebhaber erwerben müssen. Wenn wir nicht irren, so hätten wir die Einführung dieser Pflanze Ghiesbrecht zu verdanken, der sie aus Mejiko nach dem botanischen Garten zu Brüssel ge- bracht haben soll. Als sie im Jahre 1848 zum erstenmal blühte, veranlassten ihre einfächerigen Staubbeutel einen Botaniker, aus derselben eine neue Gattung unter dem Namen Hemiandra (1) zu bilden ; eine (1 eeneg und hauptsächlich Hesemasandra sind Druc kfehle ch siehe oben. Bennennung, die zwar die angedeutete Eigenschaft ausdrückt, jedoch mehreren andern Pflanzen, zumal aus der Ordnung der Acanthaceen zukömmt. Abgesehen indessen von der Verwandtschaft welche diese neue Pflanze an Aphelandra knüpft, bestand schon eine Gattung Hemiandra aus der Familie der Lippenblüthigen (Lamia- Geen Lind.) Kurz die neue Pflanze bot wie wir sagen, so viel Verwandtschaft mit Aphelandra dar, dass eine Trennung davon unmóglich war. Aus diesen Gründen zog Lindley sie dazu, behielt den spe- cifischen Namen aber bei. Die orangenfarbene Aphelandra hat einen aufrechten Stamm, die Blätter sind gross, glatt, länglichlanzettfürmig, stumpf oder kaum etwas spitzig, wellenfórmig, am Grunde in einen kurzen Blattstiel ver- schmälert. Die obern sind eben so gross und breit als die untern. Die grüne Farbe derselben ist dunkel, unten etwas heller. 242 Die ziemlich grossen Blüthen stehen in gedrängten vierseitigen, aus grossen, grünen, festanliegenden, dachziezelförmi- gen, kreuzständigen, sägezähnigen Neben- blättern zusammengesetzten Aehren sind lebhaft orangegelb mit zinnoberroth über- laufen, ein schwer durch die Kunst wie- derzugebender Farbenton. Die Krone ist zweilippig. Die obere Lippe aus zwei zusammengefügten, aufrechten gewölbten, die Staubgefässe und den Stempel be- deckenden Lappen gebildet; die untere besteht aus drei ausgesperrten, eirund- länglichen Lappen deren mittlerer ab- wärtsgebogen ist. Die Staubfäden sind ORANGENFARBENE APHELANDRA. schwach behaart ; die Staubbeutel länglich, einfächerig, in der Mitte des Rückens be- festigt, der gleichlange Griffel bietet nichts eigenthümliches dar. Lindley betrachtet diese Pflanze als nicht identisch mit Synandra amoena Schrader , und Aphelandra ignea N. ab. E. Pflanzen die er nur dem Namen nach aus Dietrichs Synopsis plantarum kennt. Wir müssen getehen dass wir in dieser Bezie- hung nicht glücklicher als der englische Botaniker sind und dass wir uns genóthigt sehen die Frage nicht mehr aufzuklären. Ca. L. CULTUR. Wie die meisten Strauchpflanzen des Warmhauses, so bietet auch ihre Cultur sehr wenig Schwierigkeiten dar. Die Planze gefällt sich in einem zwar leichten aber humusreichen Compost; während ganz der schönen Jahreszeit liebt sie das Begiessen, will sich jedoch beinahe vollkommen während des Winters aus ruhen. Ihr schönes Laubwerk und ihre merk- würdigen Blumenähren bringen eine herr- liche Wirkung hervor. Auch blüht sie schon sehr jung, ein Verdienst was ihren Eigenschaften noch zuzufügen ist. Man vermehrt sie gemächlich durch Stecklinge aufs Warmbeet und unter Glocken. Die Stecklinge zweckmässig be- handelt und im Juni oder Juli gemacht, blühen schon im folgenden Jahre. L. VH. 7 7 BE NER * 222 i) d ota 7 01), (۱1! ۲, Orchidaceæ $ ۰ CHARACT. GENERIS.—Oncidium : Perigon explanati foliola exteriora undulata, quee lia libera v. e pers connata; interiora con- Labell maximum nostemati con- formia. tinuum ecalaratum lobatum basi Minn culat cristatum. Gynostema erectum SES aplce utrinque a alatum ‚anthera incomp ilocularis nia 2 Ces sulcata ; caudicula plana; glandu oblon He xs Americane tropicæ sepius pseu en foliis coriaceis plants complicatis RM Gynandria-Monandria.‏ سب ee? Kew. II. 5. 215. Kuxrn in HB. et B. nov. gen. vi spec. 79-82. Bot. Reg. et Bot. Mag. locis numerosis, ete., ete. Exoten. Gen CHARACT. SPECIEI. . Pseudobulbis ovatis ger ven ee foliis. erectis coriaceis KC mg ensiformibus dulatis ~ recurvi a racemo mpi cp rigid o bre orbis; sepalis petalis eoblongis su ierg بووین‎ a er basi con- er labello obovato retuso basi u o disci tu- be rculo apice depresso. dilatato bilobo pue in 2 gynostematis alis cirrhatis. Oncidium irent Barker in litt. Lon. Bot. Reg. misc. 1840. 2 ris te relibus; scapis paniculatis vaginatis ra- riusve We icibus ; floribus epic is ut plurimum luteis sepe maculatis rarius albis Oncidium Swartz; Act. holm. 1800, 239. R. Brows in Ait. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. Mr. INSLEAY'S ONCIDIUM. ONCIDIUM ۰ y = Erm. ©yxos, a tubercle; sidos, a form, an appearance. GENERIC CHARACTER } sis ME SPECIFIC CHARACTER The great number of species in the genus Oncidium, which have flowers GN varying slightly in the combination of their brown and yellow tints, seems to render each acquisition in which the colours of the blossoms are in any degree smile” of comparatively small value. Such, however, is the extreme richness of hue in the flowers of the present beautiful plant, that, connect with their great size and pleasing arrangement, this property redeems them entirely from falling beneath notice, and places the species in the very first rank of orchidaceous plants. It is a native of Oaxaca, in Mexico, whence it appears to have been introduced to this country by George Barker, en , of Birmingham; — this gentleman having succeeded in blooming it two or three y ck, named it after his gardener, Mr. Insleay. Mesers. Loddiges also imported it from s ba the same district, m it flowered in their nursery in the autumn of 1840, when the drawing now furnished was In the E Notices of the Botanical Register, Mr. Barker's plant is NM. as s ag ae a rigid, rac of flowers; but the specimen from which our drawing wa raceme Da a مسج‎ half-drooping character, as partly shown in the figure, and P Ld by the wood engraving. The flower-stalk will there seen to issue in a graceful curve, and to depend in a very elegant flowing manner As we have remarked in a former number, the species was originally thought to be identical with Odontoglossum grande, on account of the partial resemblance of their pseudobulbs, but even in this 32 ONCIDIE D'INSLEAY. particular practised eye will easily deteet a difference between the two plants, if both are in a perfect pseudobulbs it re a manifest pre-eminence. By a comparison of cence will be at once manifest. The SS vit the and EE of the labellum, and of t leayii of 0. grande are larger and with a greater tendency to nsleayi are more concave on the flowers, the latter plant is far inferior to ©. grande, h one side, and with sharper edges. In except in the colours of the labellum, our excellent of the two Vë the chief distinctive features of the inflores- of the wings of the column, of the tubercles and 0 organ itself, are Ce remote ; mes much nearer to ۰ ee, Sh which, again, it can never be sono ial. idi the Pa peculiarities of each. TM Loddiges cultivate "d on a block of wood, keeping it in the warm orchidaceous-house, during summer, and removing i which will be towar vi ien a cooler and drier place when it month of November. e per- its new pseudo-bulbs ar i about Here it will most likely flower Een or March; at least, that is the period at which it blossomed with Mr. Barker. ONCIDIE D’INSLEAY. ONCIDIUM INSLEAYI. Eryn. dyxos, tubercule ; cidos, forme, aspect; allusion aux gibbosités qui sont situées à la base u labelle chez les plantes de ce genre. Orchidacées, $ Vandées. — Gynandrie-Monandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Cet Oncidie croît, dit-on, aux environs d’Oaxaca, au Mexique, d’où il a été envoyé, on ne dit pas par qui, à M. George Barker, amateur à Birmingham, qui l’a dédié M. Insleay, son jardinier. Les macules, la couleur et un peu la forme des fleurs rap- pellent celles de l'O, Papilio, bien que la disposition en soit trés-différente , insérées qu'elles sont en un épi raide et dressé. M. Bateman en a donné une trés-belle fi- gure dans son magnifique ouvrage sur les Orchidées du Guatimala, et tout le monde saccorde à dire qu'elle est une des plus remarquables espéces du genre : L'habile jardinier du duc de Devonshire qui la figure également (v. ci-contre) fait remarquer avec raison combien elle res- semble , par ses pseudobulbes , à l'Odonto- lossum grande, avec lequel diverses per- sonnes l'ont d'abord confondue. Mais en les D- | voyez ci-dessus. examinant avec soin , on remarque bientôt que les pseudobulbes de ce dernier sont plus grands, un peu plus arrondis; tandis que ceux de notre Oncidium sont comme excavés d’un côté et ont leurs bords plus aigus. M. Paxton , fait remarquer de plus, contrairement au dire de M. Barker, que le scape est décidément nutant, du moins dans l'individu qu'il a sous les yeux! Les pseudobulbes sont ovés , comprimés, légèrement sillonnés et concaves d'un côté ; les feuilles, au nombre de deux, sont lar- ges, ovales, épaisses, canaliculées-plissées au milieu, aignös-recourbees au sommet. Le scape est simple, subdressé ou mutant, multiflore. Les fleurs sont trés-grandes. Les cinq segments (trois externes et deux internes) sont étalés-ondulés , conformes, d'un ver jaunätre, maculés de larges taches d'un INSLEAYS KNORPELLIPPE. 945 brun pourpré; leur sommet en est dé- pourvu; le labelle plus court qu'eux, obové, rétus au sommet, sagittiforme à la base; le disque muni d'un tubercule déprimé-dilaté au sommet, bilobé et por- Rien de particulier dans la cul- ture de cette espéce. Comme on le fait à l'égard de ses congénères, on la fixe sur une écale de coco (dont au préalable on a retiré la noix) ou sur un fragment d'écorce suspendue ou placée sur la bache de la serre. Il faut la tenir chaude- ment et humidement pendant tout le temps de sa vie vegetative; mais l'accoutumer peu à peu au sec et à une température comparativement froide, dés qu'arrive le moment de son repos. Multiplication comme à l'ordi- naire par le séparage des pseudo- bulbes. L. VH. tant de chaque cóté au milieu une dent et une seule lamelle repliée en arriére. Les ailes du gynostöme sont cirrhiformes. Ce. L: INSLEAY’S KNORPELLIPPE. ONCIDIUM INSLEAYI. Errmoocıe 0yx05, Knorpel; eidos, Form, Ansehen; Anspielung auf die bei den Pflanzen dieser Gattung am Grunde der Lippe sich befindenden Verdickungen. Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandaceen. GATTUNGS CHARACTER. | siehe oben. SPEC. CHARACTER Diese Species wächst, wie man sagt, in der Gegend von Oaxaca, Mejiko, von wo sie, man sagt nicht durch wen, an Georg Barker, Blumenliebhaber in Birmin- gham , eingeschickt wurde, der sie seinem Gärtner Insleay zueignete. Die Flecken, Farbe und Grösse der Blüthen erinnern an jene von O. papilio, obschon sie der Ge- stalt nach sehr davon verschieden und in aufrechten steifen Aehren gestellt sind. Ba- 246 teman hat davon eine sehr schöne Abbil- dung in seinem prächtigen Werke über die Orchideen Guatemala’s gegeben und man ist darüber einverstanden dass sie eine der ausgezeichneten Arten ihrer Gat- tung ist. Der kenntnissreiche Gärtner des Herzogs von Devonshire, der gleichfalls eine Ab- bildung davon gibt (die hier beigefügte), macht mit Recht auf die Aehnlichkeit ihrer Scheinzwiebel mit jenen von Odontoglos- sum Lass aufmerksam, Weiche zu Fr [a sonen SRO D gegeben hat. Wain man sie aber mit einiger Aufmerksamkeit betrachtet, so findet man dass jene von letzterem grösser und runder sind, wäh- rend sie bei unserm Oncidium aut der einen Seite ausgehöhlt und an den Rän- dern scharf sind. Paxton erklärt ausser- dem im Wiederspruch gegen Barker, dass der Blüthenschaft bestimmt üherhängend sey; wenigstens war es der Fall bei dem Exemplare welches er untersucht hat. INSLEAYS KNORPELLIPPE. Die Scheinzwiebel sind zusammen ge- drückt, schwachgerinnt und auf der einen Seite ausgehöhlt ; die Blätter, zwei an der Zahl, sind breit oval, dick, in der Mitte rinnenförmig gefaltet, spitz, am Ende rückwärts gekrümmt. Der Blüthenschaft einfach aufrecht oder überhängend, viel- blüthig. Die Blumen sind sehr gross. Die fünf Kronentheile ausgebreitet, wellenförmig, gleichförmig, gelbgrün und mit Aus- nahme der Spitze mit grossen purpur- braunen Flecken geziert. Die Lippe kürzer als die übrigen Blüthentheile, verkehrt eirund eingedrückt, am Grunde pfeilför- mig; auf der Scheibe befindet sich ein oben zuzammengedrückt - ausgedehnter zweilappiger Höcker, der an beiden Seiten in der Mitte mit einem Zahn und einer rückwärtsgeschlagenen Lamelle versehen ist. Die Flügel der Stempelsäule sind ran- kenförmig. Cu. L. me ` CULTUR, Die Cultur dieser Species bietet nichts Eigenthümliches dar. Eben so wie ihre Verwandten wird sie auf ein Stück Cocos- nussschale oder Rinde im Warmhaus ir- gendwo hängend angebracht oder hinge- stellt. Während ganz ihrer Vegetation muss sie warm und feucht gehalten wer- den; wenn die Zeit ihrer Ruhe heran- kommt so gewöhnt man sie nach und nach an eine kältere Temperatur und hält sie trocken. Die Vermehrung geschieht wie gew öhn- lich, nämlich durch Abtrennen der Schein- zwiebel. L. VH. AT ر‎ i 2,45 4 dep. Si e ft. pl. RIBES SANGUINEUM, rLoRE ۰ — وی(‎ Ribesiaceæ. 一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS. — V. ci-dessus p. 17. CHARACT. SPECIEI. — Varietas © typi seminibus orta. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. RIBES SANGUINEUM FLORE PLENO. DOUBLE BLOODY-FLOWERED CURRANT. Ermmorosy. See above, page 18. CHARACTER GENERIS. See page 18. CHARACTER SPECIFIC. See above. For specimens of this interesting variety of a popular shrub we are indebted to the kind attention of Mr. James Me Nab, curator of the Caledonian Horticultural Society; and we extract the following account from the statement wich accompanied them : — « It has flowered for the second season in the garden of the Caledonian Horticultural Society, both as a standard and on a wall. Last year the plants were comparatively weak, and is was il thi spring that it fairly proved itself. It is considerably later in blooming than the ordinary varieties of the scarlet flowering currant, the standard variety being in bud when the single variety was passing out of flower; and on th i is i ts racemes vary from three to six inches in length; a them to stand clear of the foliage. It also it assumes are long gone b prolifera). Its growth is every riety, and, like it, is easily propagated by cuttings and layers, and re It appears that the merit of putting cultivators in possession of this s due to Mr. David Dick, gardener to the Right Honourable the Earl of Selkirk, ngs raised in the Isle Garden. uires the same treatment. » spring-flowering shrubs i at St. Mary’s Isle, Kircudbright, who discovered it in a collection of seedli Mr. Mo Nab has favoured us with the annexed remarks on its origin, taken from a letter addressed to him by Mr. Dick, last April: — « The seed I have no doubt was ripened in the Isle Garden, where they fruit abundantly, and was sown by some one of my predecessors. When I came here, I found about one hundred seedling plants standing close together, none appearing to have flowered. During 1839, I had them planted d, on their flowering, the double variety was deteeted. I did not observe any approach to a at stock ; nor even the least tendency to 8 multiplication ised. Amongst those obtained at the sume time with h the double one, several distinct shades occur; many than the original species. I have generally found the double variety three weeks later in flowering than the common varieties cultivated here. » (1) When received specimens of it in this state, which perfectly corroborate the deseription. 248 GROSEILLIER SANGUIN A FLEURS PLEINES. GROSEILLIER SANGUEN A FLEURS PLEINES. RIBES SANGUINEUM FLORE PLENO. Erm. Voyez ci-dessus, page 18. Ribésiacées. — Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES voyez ci-dessus, page 17. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES voyez ci-dessus, page 247. Une des plantes qui attirent le plus, au printemps, dans nos parterres, l'attention des plus indifférents, et qui charme le plus l'oeil d'un amateur exercé, est sans contredit le Ribes sanguineum و‎ et surtout plusieurs belles variétés qu'on a obtenues de ses graines. En voici une qui les efface toutes et les laisse loin derriére elles sous le rapport de l'éclat et de la beauté des fleurs. Ces fleurs sont littéralement pleines, trés-grandes et plus nombreuses, sur des grappes plus al- longées que dansle type. Elles sont, dit-on, un peu plus tardives que celles de ce der- nier; c'est, selon nous, un agrément de plus qui doit engager les Anthophiles à décorer leurs jardins d'une coilection de ces diverses variétés, parmi lesquelles la nouvelle trónera en reine. M. Paxton nous apprend qu'elle a été trouvée par M. David Dick, jardinier du comte de Selkirk, dans un semis du Ribes sanguineum, fait à Ste-Mary Isle, par un de ses prédécesseurs. Il dit que la forme de ses fleurs rappelle celle des fleurs du 5 perennis prolifera (notre Paquerette mére de famille. Un tel éloge nous dispense d'en dire d'avantage. Aussi n'ajouterons- nous plus qu'un mot : outre le mérite in- contestable de la nature de ses fleurs, cette plante en joint un autre, dont nous avons déjà parlé, c'est qu'elle est plus florifére que ses sœurs et que les grappes florales (racémes) n’ont pas moins de 5 à 6 pouces de longueur, dimension que nous avons vé- rifiée sur les individus qui ont fleuri cette année dans l'établissement Van Houtte. Elle a fleuri pour la premiére fois, en 1940, dans le lieu méme de sa naissance. Elle sera bientót dans tous les jardins. CH: L; 一 CULTURE. Je n’ai rien de particulier a conseiller dans la culture de cette variété. On peut à son égard suivre de tout point celle que j'ai recommandée en parlant de sa congénére, le Ribes albidum. Jajouterai seulement qu'en parlant d'une telle plante tout éloge devient inutile, quand on jette les yeux sur la figure ci-contre, qui est cependant bien loin encore de donner (tant elle exi- güe!) une idée juste de la magnificence florale de cette variété nouvelle. d GEFUELLT-ROTHBLUEHENDE JOHANNISBEERE. 249 6+ 17 137 1357 157 5 I ۳-112 6۳5 35 2 | JOHANNISBEERE. RIBES SANGUINEUM FL. PL. Natürliche Ordnung der Ribesiaceen. apes -> CHARACTER . Unter allen Pflanzen welche im Früh- jahr allgemeine Aufmerksamkeit auf sich ziehen und das geübte Auge des Liebhabers am meisten erfreuen, sind die gefüllt-roth- blühende Johannisbeere und mehrere aus Samen gewonnene Varietaeten gewiss oben an zu stellen. Die hier abgebildete übertrifft alle und lässt sie in Bezug auf Glanz und Schönheit der Blumen weit hinter sich zurück. Ihre Blumen sind, buchstäblich gesagt, gefüllt, sehr gross und zahlreicher auf längere Achren als dies bei dem Typus der Fall ist. Sie sind freilich etwas später, dies kann jedoch unserer Meinung nach die Liebhaber nur aufmuntern in ihren Gärten eine Collection dieser verschiede- nen Varietäten anzulegen , unter welchen die neue gewiss als Königin prangen wird. Paxton sagt dass sie von David Dick , GIE. TTUNGS CHARACTER siche pag. 18. Gärtner des Grafen von Selkirk, unter einer zu St-Mary Isle von einem seiner Vorgänger gemachten Aussaat des Ribes sanguineum gefunden wurde. Er sagt aus- serdem dass die Form ihrer Blüthen an jene der Bellis perennis prolifera erinnert. Nach solchem Lob haben wir nicht nö- thig noch mehr hinzuzufügen, beschränken uns daher darauf nur noch zu sagen, dass zu dem unbestreitbaren Verdienst der Na- tur ihrer Blüthen diese Pflanze noch ein anderes hat und wovon wir bereits gespro- chen haben, nämlich dass sie blüthen- reicher und dass die Blüthenaehren nicht weniger als 5 bis 6 Zoll lang sind. Sie blühte zum erstenmale im Jahr 1840 in England und dieses Jahr bei uns. Die Blumen sind ebenso prachtvoll als in der Abbildung. Cn. L. CULTUR. Was die Culter dieser Varietät anbe- trifft so habe ich weiter nichts anzurathen als genau diejenige des ihr verwandten Ribes albidum anzuwenden, wovon ich gesprochen. Ich füge nur noch hinzu dass wenn von einer solchen Pflanze die Rede ist, alles Lob überflüssig wird nachdem man die hier beigegebene Abbildung ge- sehen, die aber doch noch nicht im Stande ist eine richtige Idee von der Blüthen- pracht dieser neuen Varietät zu geben. L. VH " ۷ dere Aa Ch 7 RICIDELLA ۸ Iridaceæ (S Colletostemones Nos.). 一 Monadelphia-Triandria, HARACT. CENERIS. — R. Bulbus extus tuni- catus, dein compactus. Folia equitantia disticha plicata À— coriacea. Sc ish s foliosus erectus F1 terminales, nutantes seu erecti is. Peria ihi hexaphyllum m;,segmentis tribus pr oh ede igiene erecto-reflexis concavis; internis multo minoribus equa رم‎ bus, gynan de brevioribus, seu li- a 3, in tubum exsertum connata; antheris E liberis Sty- lus in tubo liber; stigmatibu bi Gest Sai in co- lumnam basi confluentibu us; ovari rigonum ; ovulis biseriatis. Capsula papyracea, dee circum- scissa, dein apice conica mucronata, costis nya: Semina irregularia picuis. Rigidella aa Bot. Reg. t. m et ep 64.1 . Hens. Bot. Reg. a 1841, Charest. jam revis. (et ۰ Fula us ‘dan bie revisis.) Ka ibus seu paulo superantibus ; scapo ei multifloro ramoso R. orthantha Nos. (Hort. Vanh. p. 5.) Ce L. RIGIDELLE A FLEURS DRESSÉES. RIGIDELLA ORTHANTHA. Erm. Rigidus, a, um, rigide, raide; allusion, selon l'auteur, à la raideur des pédicelles, ors de la maturation des fruits. Iridacées $ Collétostémones (Nos.). — Monadelphie-Triandrie. CARACTERES GÉNÉRIQUES N CARACTÈRES SPÉCIFIQUES + SYNONYMIE ۱ La plante, dont il est question, vient ajouter une troisième espèce à un genre qui avait, dès sa formation, toute récente (1840), attiré l'attention des botanistes et des amateurs de fleurs. Elle peut en être considérée comme la plus remarquable par la luxuriance de toutes ses parties. Son exa- men nous a obligé de refaire en partie la caractéristique générique qu'avait établie M. Lindley d'aprés la premiere espéce con- nue; caractéristique déjà revue partielle- ment par le Révér. W. Herbert, qui, en en décrivant une seconde espéce, regarda avec raison comme pétales les trois squa- mes internes qui accompagnent le gynan- dre (1) à sa base. Ces squames toutefois (1) Quelque riche que soit le Vocabulaire bota- nique qui s'augmente chaque jour, il manquait un voyez ci-dessus. paraissent, sinon manquer complétement dans la A. flammea, comme le disent les deux auteurs cités, y étre du moins réduits l'état rudimentaire, tandis qu'ils sont trés-apparents dans la A. immaculata, et beaucoup plus développés encore dans celle que nous eier, EE = pue RER tere quidi est decal ses tears constamment ZEN tandis que dans les autres espèces, les pédicelles , toujours nutants, ne se redres- sent qu'à la maturation du fruit. terme pour désigner le double appareil sexuel réuni. Androphore, gynophore, n'expriment que la moitié du mot ; nous hasardons celui de gynandre que nous avons déjà indiqué ailleurs , et qui correspondent au gynostéme des Orchidées, qui eut peut-étre égale- ment été impropre ici. 33 252 Elle est originaire du Mexique, d’où elle a été introduite en Belgique par M. Ghies- breght, voyageur-naturaliste, aux soins duquel nos jardins sont redevables d'une foule de plantes intéressantes. Nous ne savons si, dans son pays natal, elle atteint ou dépasse un à deux mètres de hauteur, comme le fait la R. flammea, selon M. Lindley; mais en domesticité و‎ chez nous enfin, elle parait bien plus vi- goureuse que ses deux congénères ; sa tige est beaucoup plus robuste; ses feuilles sont bien plus amples et plus fermes; ses fleurs surtout sont beaucoup plus grandes et d'un coloris bien plus vif. Nous ne saurions dire à quelle heure de la nuit elles s’ouvrent; mais dès cing heures du matin, pendant le mois de juin, qu'elles se sont montrées pour la premiére fois (probablement) en Europe, dans le jardin Van Houtte, elles étaient déjà complétement épanouies et ne se refermaient qu'aprés midi. Ses feuilles rappellent tout à fait, par leurs dimensions, leurs plis nombreux et trés- marqués, leur rigidité, celles de certains jeunes palmiers. Elles sont ovales-lancéo- lées, allongées , aigués, étroitement engai- nantes à la base. Le scape est cylindrique, feuillé, légèrement renflé aux insertions foliaires, et se divise en deux ou trois ra- meaux, dont chacun porte quatre à six fleurs, sortant d'une spathe bivalve, her- cée. Fleurs trés-grandes (7-8 cent. de lon- RIGIDELLE A FLEURS DRESSEES. gueur, 3 et plus de diam. à la réflexion des segments). Les trois segments exter- nes sont d’un minium carmine brillant en dessus, strié plus ou moins de petites lignes pourpres qui, en dessous, sont plus apparentes sur un fond rouge-orangé vif. Leurs larges onglets, d’abord dressés et enveloppant la base du double appareil sexuel, se contractent tout à coup et se trois internes dilatés à la base, se res- serrent tout à coup, comme les premiers et s'allongent en une lame linéaire péta- loide, qui atteint ou dépasse quelquefois le sommet du gynandre. Jaunes dans la partie basilaire, ils sont blanchátres au milieu et orangés, ponctués de pourpre vers le som- met. Les étamines ne présentent point de différence avec celles des espéces citées; etlestyle, libre dansle tube qu' t ar leur soudure intime, a ses stigmates plus profondément bipartis, à lobes pres- que filiformes. La capsule est trigone, at- ténuée vers la base, circonscrite au som- met, oü elle devient, en dedans de l'an- neau , conique, tricostée ; chaque cóte fine- ment unisillonnée et se réunissant au som- met central pourvu d'un petit mucron. Les graines commengant à entrer en ma- turité au moment où nous écrivons , n'ont pu étre soumises à notre examen ; nous en reparlerons plus tard. Cz. L. —— 0 20 gg CULTURE. La culture des plantes bulbeuses (ou mieux bulborhizes) ne presente aucune difficulté, D'où vient donc qu'elle est si négligée ou plutôt si mal comprise? La faute, certes, n’en est pas aux plantes! Elle doit être attribuée à limpéritie des horticulteurs. Les Tigridia, les Ismene, les Ferraria, les Hydrotenia, les Phalocallis , les Rigi- della, etc., etc. sont des plantes du plus haut intérét sous le rapport botanique et ornemental. A ce double titre, elles doi- vent étre l'objet de recherches constantes dans le but d'en améliorer la culture. Voici jusqu'à présent les moyens qui m "ont réussi. Tout d'abord, je les cultive en pots; on en verra klaut a Fitur. le motif. Lë pon doi- ppl E ERECT FLOWERED RIGIDELLE. 255 en raison de l'allongement extrême et pivo- tant du rhizome de la plupart d’entre elles, chez qui elles ont souvent la forme d’un petit panais. Le fond des pots doit être par- faitement drainés (1), bien garnis de tessons de pots ou de fragments de briques pour faciliter l'écoulement des eaux d’arrose- ment); le sol, un compost bien meuble et assez riche en humus. En hiver, ces bulbes, qu’il faut toujours laisser en pots, sont placés sur une tablette bien sèche de la serre froide, où on les laisse sans eau jusqu'au printemps; époque à laquelle on leur donne une terre neuve. Bientót elles manifestent dans cet état des ces mots anglais ont aborateur, (1) Drained , drainage; été francisés avec raison par M. Ch. Lemaire. Ils sont edic et évitent l'emploi d'une longue périphrase. signes de végétation ; on les place alors en serre chaude et on commence à leur don- ner de l'eau, dont on augmente la quantité au fur et à mesure que se développent leurs tiges. A la fin de mai, on peut les mettre en place, à l'air libre, dans le parterre, mais en les laissant, comme je l'ai recom- mandé, toujours dans leurs pots. De cette maniére, on obtiendra de ces plantes une brillante floraison.Vers le com- mencement de l'automne, on relévera les pots pour les placer dans l'orangerie ou la la serre froide, prés des jours, dans un endroit ou l'air et la lumiére puissent eir- culer librement. Là elles achéveront de murir leurs graines, ou au moins leurs bulbes, dont on séparera les jeunes au printemps , lors du rempotement. L. VH. Traduction of the french text. ERECT FLOWERED RIGIDELLE. RIGIDELLA ORTHANTHA. Eryn. Rigidus,.a, um, rigid, erect; an allusion, according to the author, to the rigidity of the pedicels, at the time of ripening its seeds. Iridaceous-Colletostemones. — GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYNONYMY Monadelphia-Triandria. | see above. he plant in question, has just added a third species to a genus whi ch has, from the very recent P time of its formation e ce with the first known species, a who, in describing a s تست‎ the Gynandron at its base. — These e generic یج‎ characteristic already partially renewed by the R econd species, rationally regarded as petals the three internal scales which scales always (1840), attracted T attention of Botanists and Amateurs of flowers. It may y the luxuriance of all its part 一 Its examination has which Dr. Lindley bad established , in accor- Revd. W. Her- appear; if not be completely wanting in the R. flammea , as the two Authors say it to be, at least reduced to the rudimentary state, whilst they are et apparent in the R. immaculata , and own. Another character which eminently distinguishes our plant, et very much developped in that which we make t, is having its flowers constantly h erect, whilst ime in the other species always crooping, do not rise upwards, except on the ripe- ning of the se It is originary pe Mexico, whence it has been introduced to Belgium by Mr. Ghiesbreght, a travelling Naturalist , through whose Ine our Gardens are supplied with a quantity of interesting plants. 254 ERECT FLOWERED RIGIDELLE. We do not know whether in its native country it attains or surpasses at 2 Meters in heigth, as it is the case with R. flammea, RR to Dr. Lindley; but in a cultivated state, it appears much more vigorous with us than its two congeners; its stem much more robust, its bern much more ample and firm; its flowers Cie? all are greater and of a much more bright colour.—We cannot say at what hour in the night they open; but from five o’clock in the morning, during the Month of June, that the shewed themselves (probably for the first time in Europe, in Mr. Vanhoutte’s Gar- dens), they where already completely spread out, and did not reclose until after midday. Its leaves etie recall, by their disais. their numerous and very remarkable folds, their rigidity, those of certain young Palm Trees. Pay A re Dre elongated, acute, ehr sheathing at the base. The scape is cylindraceous, leafy, slightly inflated at the insertions and ikisi in two or three branches, each of which bears from four to six flowers springing teats a bivalve herbaceous spathe : Flowers véi large (7-8 centim. in length; 3 and more in diameter at the deflection of the seg- eem 一 The three external segments are of a brilliant red carmine above, more or less striped with tle purple indi which below are more apparent on a lively red-orange bod At first their large ; gp and envelopping the base of the double sexual apparatus, + suddenly and fold again en. wards, in a large oval acuminate hanging limb.— The three internal ones, dilated at the base, suddenly, like the first, and extend in a petaloid blade, iid reaches, and sometimes surpasses the summit of the Gi ynandron. — Yellow on the lower part, they are white in و تس‎ and orange pointed with purple ۵ the top. tamens ger o difference with those of the species just mentioned; and the e style, free in the zeg Ce they form by their intimate connection, has its stigmas more dee eph bipartite with almost filiform lobes. — The capsule is و و‎ attenuate towards the base, circumeised at the summit, where it Zeg? within the ring, conie and tricostate; each rib finely sulcate, and uniting in a centre provided with a little point. The seeds beginning to ripen at the moment we write, have not Se capable of being submitted to our inspection; we shall therefore speak again of them hereafter. 5 D Vt CULTURE. The culture of Bulbous (or rather bulborhizous) Plants presents no difficulty : whence does it arise then that it is so neglected or rather so misunderstood? the fault is certainly not in the plants it must be attributed to the ignorance of horticulturists. 一 The Tigridia, the Ismene, the Ferraria» the Karger the Phalocallis, the Rigidella , ete., etc., are plants of the greatest interest in a botanical and ornamental point of view.— With this double title, they ought to become the object of constant RR with the aim of ameliorating their culture. The following are the means by which I have succeeded up to the present time. — First, I cultivate them in pots, the motive will soon be apparent, these pots ought to have much greater depth than width, in consequence of the extreme length of the CR ida zen of the greater part amongst them, which takes the parsnip — the bot f the pots ought to perfectly drained; »i garnished with Potsherds or fragments of Bricks, p ap eae the drainage of the waterings. The soil, a compost well mixed, and sufficiently rich in vegetable matter. the winter, these bulbs, which must do be left in pots, are placed on a very dry shelf in the Green S where t iet remain unwatered until the spring; at which time fresh mould is given this state they give very soon signs of vegetation; they are then placed in the Hot House, SE en are given; the quantity of water being augmented in proportion as they shew their shoots. Towards the end of May, they may - = in their place in the Beds, in the open air; leaving them always however as I recommended in ir pots In this manner one may obtain from these plants a splendid blooming. Towards the beginning of e pots must be taken up, and, during the winter, kept in the Greenhouse at an airy place near the lights. The oC 2 there complete the ripening of their seeds, or at least of their bulbs, from which in spring, the time of repotting, the youngs may be separated. vH L. VH. AUFRECHTBLUETHIGER STEIFLING. 255 AUFRECHTBLUETHIGER STEIFLING. RIGIDELLA ORTHANTHA, ErrmoLocie. Rigidus , a, um, steif; Anspielung auf die Steifheit der Blumenstielchen wahrend dem Reifen des Samens. Natürliche Ordnung der Iridaceen, Abth. der Colletostemoneen. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . Die hier in Rede stehende Pflanze ist die dritte Art einer Gattung die seit ihrer Be- kanntwerdung (1840) die Aufmerksamkeit er Botaniker und Blumenliebhaber auf sich gezogen hat. Sie kann als die merk- würdigste derselben wegen der Pracht ihrer sämmtlichen Theile betrachtet wer- den. Eine genaue Untersuchung der Blume hat uns bestimmt die Gattungscharacter- istik Lindley’s einigermassen zu ergän- zen ; eine Characteristik schon einmal von . Herbert berichtigt, der mit Recht bei der Beschreibung der zweiten bekannt gewor- denen Species die drei den Befruchtungs- apparat umstehenden Schuppen für wahre Petalen erklärte. Diese Schuppen scheinen übrigens bei A. flammea, nicht ganz zu fehlen, wie die beiden bemeldeten Auto- ren behaupten, sondern blos auf den rudi- mentüren Zustand reduzirt zu seyn, wäh- rend sie schon ziemlich deutlich bei R. immaculata und vollständig bei unse- rer Pflanze entwickelt sin Ein anderer Character نج‎ sich unsere Pflanze verzüglich auszeichnet sind die beständig aufgerichteten Blüthen, wäh- rend bei den zwei andern Arten die Blü- thenstiele immer überhängend sind und sich nur bei der Fruchtreife aufrichten. Sie stammt aus Mejiko, von woher Ghies- breght sie nach Belgien geschickt hat. Wir wissen nicht ob sie in ihrem Vaterlande über ein bis zwei Meter hoch wird, wie solches Lindley von R. flammea berichtet ; ps siehe oben. im Culturzustande aber, d. h. bei uns, scheint sie viel kräftiger zu werden wie ihre beiden Verwandten. Der Stengel ist viel stärker, die Blätter viel breiter und steifer und zumal die Blu- men viel grösser, und lebhafter gefärbt. Wir wissen nicht zn welcher Stunde der Nacht sie sich öffnen , aber von fünf Uhr Morgens an, während des Monats Juni wo sie sich (wahrscheinlich zum erstenmal in Europa), in Van Houtte's Garten zeigten, waren sie schon vollständig geöffnet und schlossen sich erst nach Mittag. Die Blätter erinnern genau durch ihren Umfang, ihre zahlreichen und tiefen Fal- ten , ihre Steifheit an jene gewisser junger Palmen. Sie sind oval-lanzettförmig, läng- lich, spitz, am Grunde scheidenartig.Schaft cylinderfórmig , beblättert , an dem Anhef- tungspunkte der Blätter angeschwollen, und theilt sich in zwei oder drei Zweige, deren jeder 4 bis 5 aus einer zweiblättrigen krautartigen Scheide hervorkommende Blüthen trügt. Blüthen sehr gross (7-8 Centimeter lang und über 3 Centimeter breit). Die drei äussern Abschnitte sind oberhalb glänzend, mennigroth mit car- minrothem Scheine, mehr oder weniger mit feinen purpurfarbenen Strichen ge- ziert, die auf dem lebhaft orangenrothen Grunde der untern Fläche noch mehr hervortreten. Die breiten, anfangs auf- rechten und den untern Theil des dop- pelten Befruchtungsapparats, umhüllenden 256 DI List 1 -Į Nägel der sich plötzlich und schlagen sich dann nach aussen zurück, sich zu einem breiten her- abhängenden eirund-zugespitzten Saume ausdehnend. Die drei innern, am Grunde breiten, verschmälern sich gleichfalls plötzlich und verlängern sich dann in eine linienförmige BlumenblattartigePlatte wel- che die Spitze des Griffels erreicht und zu- weilen überagt ; sie sind am Grunde gelb, in der Mitte weisslich و‎ an der Spitze oran- genfarbig, purpurroth getüpfelt. Die Staub- gefässe sind von jenen der beiden andern Arten in nichts verschieden und der Stempel der frei in der durch ihre innige AUFRECHTBLUETHIGER STEIFLING. Vereinigung gebildeten Röhre steht, hat seine Narben tiefer in fast fadenförmige Narben gespalten, Die Kapsel ist dreiseitig, am Grunde verschmälert auf dem Gipfel umschrieben, in der Mitte des Ringes erhebt sie sich kegelförmig, dreirippig; die Rippen fein- gerinnt vereinigen sich in der Mitte des Kegels zu einer kleinen Spitze. Die Samen die im Augenblick wo wir dieses schreiben erst zu reifen beginnen, haben nicht untersucht werden können. Qa. Ei CULTUR. Die Cultur der Zwiebelgewächse bietet gar keine Schwierigkeit dar.Woher kommt es aber dass sie so vernachlässigt oder viel mehr so schlecht verstanden wird? Die Ursache davon liegt gewiss nicht an den Pflanzen! sie muss der Unerfahrenheit der Züchter zugetheilt werden. Die Tigridien, Ismenen , Ferrarien , Hy- drotenien, Phalocallis, Rigidellen , ete., sind Pflanzen vom grössten Interesse, so wohl in Hinsicht auf Wissenschaft als auf Zierde. Sie müssen daher der Gegenstand beständigen Forschens seyn um ihre Cultur besser kennen zu lernen. Ich werde hier mittheilen welche Mittel mir bisher ge- lungen. Vorerst cultivire ich sie in Tópfen , den Grund dazu wird man so gleich einsehen. Diese Tópfe müssen der aussergewóhnli- chen Verlängerung der Rhizomen wegen, die oft die Form einer kleinen Pastinak- wurzel haben , bei weitem tiefer als breit seyn. Der Boden derselben muss hinrei- chend mit Scherben bedeckt seyn, um so nach dem Begiessen das Ablaufen des Was- sers zu erleichtern ; der Boden locker und humusreich. Im Winter bewahrt man diese Zwiebel, sie fort während in den Töpfen lassend , an einem recht trockenen Orte im Kalthause , wo sie ohne Wasser zu bekommen bis zum Frühjahr bleiben; zu dieser Zeit gibt man ihne frische Erde. Sie fangen alsbald an Lebenszeichen von sich zu geben ; man setzt sie dann in's Warmhaus,beginnt mit dem Begiessen wel- ches man immer häufiger bewerstelligt je nachdem die Zweige sich entwickeln ; Gegen Ende Mai kann man sie in's Freie in den Grund setzen, lässt sie aber fort- wührend in ihre Tópfe. Auf diese Art wird man eine herrliche Blüthe erlangen. Gegen Beginn des Herb- stes bringt man die Tópfe in's Kalthaus und setzt sie an einem Orte wo Licht und Luft hinreichenden Zutritt haben. Hier werden die Samen ihre Reife vollen- den und die Zwiebel von denen man im Frühjahr beimVerpflanzen die Jungen weg- nimmt, sich besser entwickeln. L. VE: LILIUM BROWMI, Liliaceæ $ Tulipeæ. 一 Hexandria-Monandria. CHARACT. GENERIS. — Vide supra (Lilium tes- taceum , fe 221 ARACT. S PEC. — L. foliis lanceolato-linearibus elongatis, supremis c ongiore v 1 wnii Hor meng en vr antheris oblongis basi fixis "P onformibus verticillatis ; flore Lilium Japoricum Te ANGL nec THUNB, — dolor E horizontal Bot. Mag. t. 1591.— — Lon». Bot. Cab. pre pipas maximo, ner mar- Herb. de, de l'Am. 1:6 ser. t. 375. — — Bot. gines siio: apprehendente ; leading basi ap- | Repos. t LIS DE BROWN. LILIUM BROWNII. Erm. V. ci-dessus ۲۰ Ibidem. Liliacées $ Tulipacées. —-Hexandrie-Monogynie. CARACTERES GÉNÉRIQUES, v. ci-dessus fe 221. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES v. ci-dessus. L'origine et la dénomination spécifique de ce Lis sont contestées. Les uns veulent y voir l'ancien L. Japonicum TauwB.j les autres un Lis nouveau, ou plutót différent. Nous adoptons volontiers cette derniére manière de voir, et nous tächerons que nos lecteurs soient amenés, en nous lisant, à embrasser notre opinion. Le Lilium Japonicum Turns. (verum!) a été introduit pour la premiére fois en Europe (Angleterre!) en 1804, importé alors de la Chine par les directeurs de la compagnie des Indes. Dès son apparition, il conquit, par l'ampleur de ses fleurs et leur réable, les suffrages du rare pu- blic horticole FESCH Depuis cette époque, il semble avoir presque entièrement dis- paru de nos cultures; du moins ceux qui affirment le posséder encore, n’en mon- trent guères que des individus chétifs et clairsemé Celui dont il est question, et que nous pensons être spécifiquement dissemblable du précédent, a été mis dernièrement dans le commerce par un fleuriste anglais, nommé Brown; nom qu’en France, on aurait, dit-on, appliqué par reconnaissance, au Lis nouveau. N'ayant point eu l'occasion de voir en fleurs le L. Japonicum, nous ne pouvons nous prononcer de scientiá et de visu au sujet des différences spécifiques que peuvent présenter les deux plantes comparées; mais si nous nous en rappor- tons, et rien ne nous semble devoir les faire taxer d'erreur, aux descriptions et aux figures données par nos devanciers : descriptions que nous rapportons ici, en laissant à nos lecteurs la tache facile des commentaires, nous pouvons avancer, non sans quelque certitude, que le Z. Brownii n'a rien de commun avec le L. Japoni- cum (verum). Au reste, pour mettre nos lecteurs à méme de juger, eux-mémes la question, 258 voici tout d’abord la description de Thun- berg, auteur qui, le premier, fit connaitre lespece dont il fut le deren : Fl. Jap., pag. 133 (édit: 1784). Foliis sparsis lanceolátis; corollis cernuis sub- campanulatis.... LIS DE a L, Japonicum Tuuss. is teres, simplex, levis, gla- ber, bipedalis; folia alterna petiolata lanceolata acu- minata integerrima marginata glabra sesquipalmaria subtus pallidiora trinervia et quinquenervia. Flores terminales reflexo-cernui. Corolla campanulata albida palma i L. albo; differt vero : a. Foliis enc in تیم‎ remotis longissi- mis petiolatis nervo b. Caule debiliore وود‎ > Trente ans apres, Gawler écrivait dans le Botanical Magazine (1813, t. 1591) en don- nant de notre Lis une trés-bonne figure : aponicum : Caule unifloro tereti glabro; foliis gies sparsis distantibus divaricatis passim paria proximioribus ligulato-lanceolatis, 3-5 ordine verticillatis; pedunculo terminali crasso tereti recurvo pre Mono Corolla emplse cernuo- atent e, laci- niis REN WEE E ات و‎ 2 lias Sean una uns sere: tegen, ; stylo مس‎ M. Poiret, botaniste Sé qui lon doi plusieurs volumes del'Encyclopédie métho- dique (partie botanique), et le plus grand nombre des articles de botanique du Dic- tionnaire des Sciences naturelles, etc., décrit ainsi le méme Lis dans ce dernier ouvrage (t. 27, p. 21): a [Lie da 4L Japon D FE os T E "m Flor. Jap.,133, Willd., Spec., 2, p. 85; Lo: Herb. de l'Amat., (anc. ser.) n. et t. 375. Sa tige est cylindrique, lisse, de la grosseur du petit doigt, haute de trois ou quatre pieds, garnie , dans toute sa longueur, de feuilles lancéolées-lincaires , glabres, d'un beau vert. Dans les individus ES nous avons eu occasion d’observer, nous n’avons trouvé qu’une seule fleur terminale; mais il serait possible que, lorsque les blke auront pris plus de force , chaque tige por- tàt plusieurs fleurs, ei qu'il en soit, la 5 BROWN. fleur de cette espéce est plus grande que celle d'aucun autre Lis qui soit à notre connaissance; elle a cinq à six pouces de longueur, et, lorsqu'elle est ouverte, elle présente à peu prés autant de largeur. Sa corolle est tubulée et presque triangulaire à sa base, ensuite évasée et campanulée, composée de six pétales d'un blanc terne à l'intérieur et un peu rougeätre extérieu- rement. Les étamines ont leurs filaments tubulés, plus courts que la corolle , termi- nés par des anthéres ovales-arrondies, d'un jaune foncé et presque brun. Ce beau Lis est, comme son nom spécifique l'indi- que, originaire du Japon. Nous le devons aux Anglais, qui l'ont fait venir de ce pays, il y a dix-huit ans, et il n'y a que trois ans qu'il se trouve dans les jardins de Paris. Il y a fleuri, pour la premiere fois, en juillet 1821, chez M. Boursault et chez . Cels. Comme il est encore trés-rare, on ne l'a point hasardé en pleine terre; on le plante en pot dans du terreau de bruyéres, et on le rentre dans l'orangerie pendant l'hiver. » Nous pourrions citer encore quelques autres descriptions, mais elles sont moins complétes et de nulle importance ici. Ces divers renseignements pourront suf- fiaamment éclaircir la question. Quoi quil en soit, nous espérons voir fleu- rir l'an prochain, le L. Japonicum, dit verum; et nous en soumettrons alors la description et la figure à nos lecteurs. En attendant, nous nous occuperons ici de l'espéce en litige. Nous sommes heureux d'offrir ci-contre à nos lecteurs une figure du L. Brownii aussi exacte que belle, et faite avec soin sous nos yeux. On remarquera tout d'abord la différence de forme que présente les fleurs d'icelle avec les fleurs de la pre- miére; leur couleur dissemblable ; les an- théres oblongues-lancéolees et non ovales- arrondies, etc. Enfiu, les fleurs de notre plante sont presque complétement inodo- BROWNS LILY. res, tandis que plusieurs auteurs signalent lagréable parfum qu'exhalent celles du L. Japonicum. Voici une description som- maire du .كل‎ L. Brownii Nos. et Honr. ule elato , subbifloro, glaberrimo, viridi, lineis tenuissimis atropurpureis sparso. Foliis lanceolato-linearibus elongatis supra subca- naliculatis, 7-veniis (venis infra supraque tenuiter prominentibus, mediana carinato- acuta), intense viridibus subtus pallescentibus recurvato-dependen- tibus flexilibus basi subtus triangularibus, supra ma- cula purpurea £n axilla notatis, d ras verticillatis æqualibus, caulium horizontaliter o (segmentis externis), sub dio ; tubi basi EE dem infundi- uliform f segmentis latissi- mis ovali-lanceolatis, teticulito veiba: revolutis, et ia 259 tune lat rd ۱ ۳۲ ۲4 H Ly Ki bus, cum interioribus alternantibus; omnibus de de medio versus basim subconnatis, scilicet margi- nibus exteriorum sub nervo interiorum mediano latis- simo robustissimoque hic arctissime apprehensis et opertis, unguiculatis (intus unguicula dense sericeo- papillosa, latiore apud exteriora quam interiora, linea Seen mellifera viridi transversa). Filamenta alba cum segmentis perianthianis de basi ultra ad medium inserta, applanata, tenuissime basi puberula , versus apicem rae "penes antheris oblongis, basi (nec . Japonico fixis, brunneis, polline atro-aurantiaco. Stylo decli- nato longiore virescenti ad apicem subtriangulari-in- flato trisulcato, sulcis ex ovario — stigmate eg lobis rotundatis tenuiter papillos vario oblongo-elongato xo ndraceo choisis costis getest. de biseriatis. ore vix perspicuo ER nauseabundo. CR LE. CULTURE. Comme celle du Zilium testaceum dont jai parlé plus haut, la culture du Lilium Brownii est extrémement simple. Il sup- porte parfaitement, d’après mon expérien- ce, nos hivers à l’air libre et sans aucune couverture. Je recommande de nouveau de cultiver en général les plantes bulbeuses, et princi- palement les Lis, dans une terre composée et riche en humus plutôt qu'en terre de bruyères pure. Les arrosements seront abondants pendant la croissance et dimi- nueront un peu pendant la floraison, pour cesser presque tout à fait lors de la ma- turation des graines (quand on a le bon- heur d'en obtenir) , dont l'humidité à cette époque empécherait la formation. . VH. Traduction of the french text. BROWN'S LILY. LILIUM BROWNI. Erw. See above Lilium testaceum, fo 221. GENERIC CHARACTER see above Lilium testaceum. BERG CHARACTER | see above, before the french text. a . a-a origin and specific denomination of this Lily are contested; some maintain others a new lily; we willingly adopt the second hypothesis, and aa ai Lilium Japonicum Tnvss.; ll endeavour so > treat the subject, as to penetrate our readers in t nality of our opin The Lilium تم‎ Tauns. (ver they discover in it their turn, with the ratio- um !) was introduced for the first time in Europe, into E it is said, in 1804, being then imported from China, by the Directors of the East India 7 960 BROWNS LILY. — It gained, from the moment of its appearance, the suffrages of the adonists in horticulture, rare in those days, by the amplitude of its flowers, and by their agreeable odour. — Since tha time it seems almost entirely to have disappeared from our Gardens, at least those who state that they still org it, only shew us mean and meagre individuals The estion, and which we think specifically dissimilar from the preceding, has lately been Steeg through the trade by an English Florist named Brown; a name which was applied from gratitude to this new plant throughout France. Not having had an ers of seeing the Lilium Japonicum (verum) in Flower, we cannot pronounce de scientia et de visu, on the subjet of the specific differences which the two plants might V cue when they compared one with ze other. 一 But if we refer to the descriptions and figures given by ou predecessors, which nothing seems to warrant us in taxing with error, and descriptions which we Br fore adjoin , in leaving to our readers the easy task of commentaries, we can advance, not without some degree of certainty, that the Lilium Brownii has nothing in common with the Lilium Japonicum (rerum !) —In — to put our readers in the condition to judge, we at once place before them the text of Thunberg, the author who first made known that species to which he acted as Godfather. (See the latin text above: A.) Thirty years nn ems wrote in the Botanical Magazine (1813 t. 1891), and gave of this lily a very beautiful figure : em above ze Sue ext : . Poiret a nist , to Wis they are indebted for various volumes of the Encyclopédie nine dedi zn ie the ausit number of the Botanical Articles in the Dictionnaire des Sciences natu- relles; thus describes the same Lily in the last mentioned work (vol. 27. p. a) «Japan Lily. 一 Lilium ee m Tauns. Flor. Jap. 133. Wup., spec. 2. p. 85; Lois, Herb. de PAm n. and v. 375. «The stem is cylindric, smooth, the thickness of the little finger, 3 or 4 feet Md garnished in its dE Se? AM ed green, glabrous, linear, lanceolated leaves. — In the individuals that e, we have only found one single terminal flower, but it may be possible that, when the SR "din have gained their full force, each stem will bear various flowers. However that may be, the flower of this species, is much sys than that of any other Lily of which we eg it is gs or 6 inches long and when open, nearly as broad. Its corolla is tubulous, and almost at its base, then spreading and campanulate, composed of six petals of a dull white in "e interior and reddish outside: the stamens have their subulate filaments shorter than the corolla, terminated by oval rounded anthers of a dark ve and almost brown. — This beautiful Lily is, as a country 18 years ago, and it is only during the last 3 years that it has found its way into the rdens of Paris. — It flowered there for the first time, in July, 1821, at Mr. Boursault and at Mr. Cels; as it is still > rare, they have not yet ventured to plant it in the open ground; it is planted » pots in bogearth, and placed in the orangery during winter. » We could still cite other descriptions, but they are less complete, and of no importance here; these various references may suflice to elucidate the question. — However that may be, we hope to see the true L. Japonicum in flower next year; the figure and ی و‎ of which we shall then submit to our Readers. We shall at present u. ourselves : the species under discussion. We are not aware that there had been given a figure he ridi "isi (sp. nova), and we feel happy to offer one our readers equally exact as case iiia with care under our own inspection. The Reader will immediately remark the difference as presented by the flowers there of, to those of the first named species; their dissimilar colour, the obl ied lanceolate and not rounded oval anthers, etc. — finally the flowers of our plant are almost entir ass whilst various Authors remark the agreeable perfume exhaled by those of the Lilium BER (See above, the latin detailed description of the L. Brownii. CULTURE. The Culture of the Zilium Brownii is, like that of the Zilium testaceum, of which 1 have spoken above, extremely simple. — It bears cité from my own experience, the Winter in the open air, without any eme — J again recommend the Leg ری‎ of Bulbous plants, and parti- BROWN'S LILIE. 261 culary of the Lily, in earth rich im detritus sooner than in pure bogearth. The waterings must be abundant during the grow th, diminish a little during the Bloom, an almost cease at the time of ripening the seeds (if we are so happy as to obtain them) the formation of which, humidity at this time would prevent. BROWN’S LILIE. LILIUM BROWNII. Erymorocıe. Siehe oben, L. testaceum, fo 221. Natürliche Ordnung der Liliaceen, Abth. der Tulipeen. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. SYNONYMIE rik A TI Dm | M ب‎ | UCUCI Namen dieser Lilie ist man noch uneinig. Einige wollen darin das alte Lilium Japo- nicum Thunb. sehen ; andere betrachten sie als eine neue oder verschiedene Pflanze. Dieser Meinung sind auch wir, und wir hoffen durch das Nachstehende unsere Leser von der Richtigkeit unserer Ansicht zu überzeugen. Die japanische Lilie Thunb. (die wahre) ist im Jahre 1804 durch Vermittelung der -Directoren der Ostindischen ` Compagnie aus China nach Europa (England) gebracht worden. Schon bei ihrem ersten Erschei- nen erwarben ihr ihre grossen wohlrie- chenden Blumen den Beifall der damals noch seltenen Blumenliebhaber. Seit dieser Zeit scheint sie fast gänzlich aus unsern Sammlungen verschwunden zu seyn; die- jenigen welche sie noch zu besitzen glau- ben, haben nur noch schwächliche und kränkliche Exemplare davon auf zuweisen. Die Lilie wovon wir hier reden und welche wir specifisch verschieden von der vorhergehenden ansehen, ist neulich von dem englischen Blumisten Brown, dessen Namen man ihr in Frankreich aus Erkennt- lichkeit beigelegt haben soll, in.den Han- del gebracht worden. Da wir keine Gelegenheit hatten die Blumen der wahren japanischen Lilie zu Bu siehe ober.. sehen, so können wir uns auf keine Weise über die specifischen Unterschiede dieser beiden Lilien mit Gewissheit aus- sprechen; wenn wir in dessen die Be- schreibungen und Abbildungen untersu- chen welche uns unsere Vorgänger hinter- lassen haben (und nichts berechtigt uns an deren Genauigkeit zu zweifeln), so lauben wir nicht ohne einige Gewissheit behaupten zu dürfen , dass die Brown’sche Lilie nichts mit der japanischen gemein hat, Damit der Leser so fort urtheilen könne, führen wir die Beschreibung Thunbergs hier an : Lilium japonicum Thunb. Flor. jap. pag. 183. Ausg. 1784. Mit zerstreutste- henden, lanzettfürmigen , Blättern , über- hangenden fast glockenfürmigen Korol- len... Stengel rund , einfach, glatt, kahl, zwei Fuss hoch ; Blätter abwechselnd, ge- stielt, lanzettfórmig zugespitzt, ganzrandig, gerändert, kahl, anderthalb handbreit, lang, unterhalb blässer, drei und fünf nervig. Blumen endständig abwärts ge- krümmt-übergebogen , glockenförmig , weiss, eine handbreit lang. Ist mit der weissen Lilie verwandt; un- terscheidet sich jedoch davon durch die: a) geringere Anzahl entferntstehender sehr langen gestielten nervigen Blätter und b) den schwachen einblüthigen Stengel. 262 Dreissig Jahre später beschrieb Gawler im Bot. Mag., (1813, t. 1591.) diese Lilie und gab zugleich eine sehr gute Abbildung davon : Japanische Lilie, mit einblüthigem, run- dem unbehaartem Stengel; Stengelblätter 1. auseesperrt. han- 0 RAI ' fig zu zwei zusammenstehend, zungenlan- zettfórmig , 3-5 nervig, kahl, am Grunde verschmälert; die blüthenstündigen, wenig an der Zahl, wirtelig, zuweilen länger als der entstándige , dicke, runde zurückge- krümmt-abstehende Blüthenstiel; Korolle weit, übergebogen-überhängend ; kappen- glockenförmig , zurückgekrümmt - abste- hend ; innere Abschnitte breiter mit zuge- rundeter Platte. Staubgefässe ungefähr i kürzer als die Krone; Griffel etwas länger als die Krone; Narbe keulen-kopf- fórmig, dreiköpfig. Poiret, Botaniker, dem wir mehrere Bände der methodischen Encyclopaedie (botanischen Theil), und den grössten Theil der botanischen Artikel des Wörter- buchs der Naturwissenschaften verdanken, beschreibt diese Lilie im letztgenannten Werke folgendermassen (t. 27, p. 21). « Japanische Lilie: Lilium japonicum Thunb., Flor. japon. 133. Willd., Spec., 2, p- 85; Lois., Herb. de l'amat., n. et t. 375. Der Stengel ist cylinderförmig, glatt, von der Dicke eines kleinen Fingers, 3 bis 4 Fuss hoch, überall mit lanzett-linienfór- migen, unbehaarten schón grünen Bláttern besetzt. Die Exemplare welche wir zu beo- bachten Gelegenheit hatten trugen nur eine einzige endstündige Blume; es wäre aber möglich dass stärkere Zwiebel meh- rere hervorbrächten. So viel ist gewiss dass die Blume dieser Lilie grösser ist als jene aller andern uns bekannten Arten. Sie ist 5 bis 6 Zoll lang und völliggeöffnet, fast eben so breit. Die Korolle ist róhrenfórmig am Grunde fast dreieckig, dann ausge- baucht und glockenfórmig , bestehend aus 6 innwendig schmutzig weissen, auswendig BROWN'S LILIE. etwas róthlichen Abschnitten. Die Staub- gefässe haben röhrenförmige Fäden die kürzer als die Korolle sind und an der Spitze oval-zugerundete dunkelgelbe oder fast braune Staubbeutel tragen. Diese schöne Lilie ist wie der Name derselben andeutet aus Japan. Wir haben sie von den Engländern erhalten, die sie vor 18 Jahren aus jenem Lande kommen liessen; sie be- findet sich blos seit drei Jahren in den Gärten von Paris. Sie hat zum erstenmal im Juli 182] bei Bousault und Cels ge- blüht. Da sie noch sehr selten ist, hat man sie noch nicht im freien Lande versucht. Man pflanzt sie in Heideerde in Töpfe, im Winter hebt man sie im Glashause auf. » Wir könnten noch einige andere Be- schreibungen anführen , aber sie sind un- vollständig und von geringerm Belange. Diese verschiedenen Nachweisungen wer- den übrigens schon hinreichend seyn die Frage zu lösen. Wie dem auch sey, wir hoffen im künftigen Jahre das wahre Lilium Japonicum blühen zu sehen, unsere Leser werden dann eine genaue Beschreibung und Abbildung davon erhalten. ir wenden uns jetzt zu der in Frage stehenden Brown’s Lilie, wovon wir so glücklich sind unsern Lesern eine eben so genaue als schöne und unter unsern Augen verfertigte Abbildung vorlegen zu können. Man wird so gleich den Unterschied in der Gestalt dieser und der vorigen, ihre ver- schiedene Farbe, die länglich-lauzettför- migen und nicht oval zugerundeten Staub- beutel, etc., bemerken. Die Blumen unse- rer Pflanze sind endlich gänzlich geruchlos, wührend mehrere Autoren den angeneh- men Geruch der japanischen Lilie rühmen. Folgendes ist die Beschreibung der Brown's Lilie. L. Brownii Nob et Hort. Mit aufgerichtetem, fast zweiblüthigem, sehr glattem , grünem mit feinen purpur- rothen zerstreuten Strichen gezeichneten Stengel. Blätter lanzettlinienfórmig, ver- BROWN'S LILIE. längert, oberhalb fast rinnenförmig, 7 ner- vig (Nerven ober und unterhalb etwas her- vortretend , der mittlere gekielt, scharf) sattgrün , unterhalb heller, zurückge- krümmt - herabhangend , biegsam , am Grunde unterhalb dreiekig, oberhalb in der Blattachsel mit einem purpurfarbenen Flecken gezeichnet, wechselständig; die blüthenständigen wirtelig , in Gestalt den Stengelblättern gleich. Blumen (eine oder zwei?) endstündig horizontal übergebogen, sehr gross, an der Luft auswendig schwarz purpurfarbig (die äussern Abschnitte). Röhre am Grunde cy- linderfórmig, dann trichter-und weiter am Schlunde glockenförmig. Kronenabschnitte sehr breit oval-lanzettfórmig, netzartig gea- dert, zurückgekrümmt dann breit rinnen- formig ; die äussern ein wenig schmäler mit den innern abwechselnd; alle sind von der Mitte an bis zum Grunde scheinbar zusammengewachsen, d. die Rän- der der äussern Abschnitte biegen sich um den breiten Mittelnerven der innern herum, 265 denselben fest und enge einschliessend ; sie sind am Grunde genagelt (der Nagel inwendig dicht seidenartig - papillös, an den äussern breiter als an den innern). Die Honigdrüse linienförmig, gerinnt, grün, queerlaufend. Die weissen Staubgefässe sind mit den Kronenabschnitten bis zur Hälfte verwach- sen و‎ flachgedrückt, am Grunde etwas pflaumhaarig, nach der Spitze zu cylin- derförmig verdünnt; Staubbeutel länglich am Grunde, nicht in der Mitte wie bei L. japonicum, befestigt, braun; Pollen schwarz-orangefarbig; Griffel niederge- bogen, grünlich an der Spitze fast dreiek- kig verdickt, 3 fach gerinnt; Rinnen aus dem Fruchtknoten heraufsteigend ; Narbe dreiseitig , Lappen zugerundet fein papil- lós. Fruchtknoten länglich, verlängert cy- linderfórmig , dreirippig; Rippen rinnen- fórmig. Eichen zweizeilig. Geruch kaum bemerkbar, etwas widerlich. Cn. L. ن CULTUR. Die Cultur dieser Lilie ist wie jene des Lilium testaceum, wovon weiter oben die Rede war, äusserst einfach. Die Pflanze erträgt meiner Erfahrung nach ohne ge- deckt zu werden unsere Winter im Freien. Ich empfehle nochmals die Zwiebel- pflanzen in’s Allgemeine und besonders noch die Lilien, mehr in einem humusrei- chen Compost als in Haideerde zu culti- viren. Während des Wachsthums gebe man reichlich Wasser, während der Blüthe we- niger, und beim Reifen des Samens, wenn man das Glück hat welchen zu gewinnen, halte man ganz damit ein, da Feuchtigkeit während dieser Zeit das Gedeihen dessel- ben hindern würde. L. VH. a ok EA à à St vo KC. 7 2 ; sen: CHILO یب‎ E alt { A Hin BARBACENIA SQUAMATA, Hæmodoraceæ $ ? Vellozieæ. 一 Hexandria-Monogynia. CT. R arbacenia ۵ ein Vosges v. en unifloris teretiusculis v. Perigonium corollinum ones extus rigonis , apicem versus pilis resiniferis e. glan- BS -resinosum, tubo basi Sen Con eer ales clavalis Stu, rarius Wee وا‎ nity exfidi laciniis مود الس‎ us erecto-paten tibus v. glabriusculis, floribus magnis , estus in c: emm 6, imis limbi laciniis ert e? scapi u. vestitis Bar ainsi viridibus rubris inclusa; filamenta plano-compressa, apice tri- | v. ipm ntus glabris sepe discoloribus. dentata, dente medio minore antherifero; anthe- arba Vand Mi Rö rae lineares, medio dorso v. prope basim affixae Hair موه‎ Zeg > ; à + prop e * | tius nov, gen. et sp. f. 18. t. 10-14. Bot. Md t. Me Sieg arium inferum triloculare. Ovula in placen- | Steud. tis e loculorum angulo centrali rapis Levi > triqueter ic^ reb stigm pit i CHARACT. SPECIEI. — | Candice, bee O squamiformibus E vetustorum tecto, ato-tri- apsula infera subtrigona gare? lo- Shni, eios medio eene placentas gulat auferentibus. Se a plurim arinaque m spinuloso-serratis, scapo bre Her æ perennes i in ras een a inter d (40 et 230 | OF perianthii glabri tubo superne sensim dila- . À, in sicci apricis montium primavorum ob- tato lacin E lanceolatis acuminatis, filamentis latis- vie; caudice simplici vel dichotome ramoso bre- "es SCH runcatis vix emarginatis anthera dimidio issimo v. bi-tripsdali, foliorum exuviis dense tu- TE nicato, folis spiraliter dispositis terminalibus Hoox., Bot. Mag. t. 4136. semiamplexicaulibus erecto - patentibus angustis 5 : acutis carinatis duriusculis, basi succ dae Barbacenia squamata Past. Mag. of Bot. cum ic. resinoso conglutinatis, pedunculis s. acapis inter Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. BARBACENIA SQUAMATA. SCALY-STALKED BARBACENIA. Erymotocy : M. de Barbacena, ancient-governor of the brasilian province of Minas Geraës. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER | see above. SYNONYMIE. . . - A singular plant, and pee una to a singular Genus of HxxwononAckx , of which twelve species have been hitherto known, and these, accordin artius, are confined within very 1 narrow limits in us rane 1,000 to 5,500 feet, and in exposed, dry situations. The present seems to diffe bed in several ee and was sent to Mr. Veitch r. William Lobb, in 1841. From a plant obligingly communicated by Mr. Veitch to Kew T و‎ in the summer of 1843, our present figure wa flowers, and general size of the plant, it resembles B. tricolor and B. toment Sie from both in the absence of clothing to its leaves, in the form of the flower, and especially in o ua of the filament of the anther, which is here unusually short and broad, and can hardly bifid. r stem , short, dichotomous, clothed with the scale-like remains of former leaves : from four to five or six ema ed with close parallel lines, and have ai ‚when seen under a lens; they are beautifully mark from among the terminal leaves, and 266 BARBACENIE A TIGES ECAILLEUSES. shorter than they. Perianth of a fine orange-red; the tube slightly enlarged upwards, adnate with the ovary, deeply striated and marked with raised, elevated points, or min ceolate, moderately re about as long as the ovary. Stamens six, inserted at the Filaments short, very broad, emarginate. Anthers linear-oblong. ovary; three longer than the rest: ute glands : segments lan- base of the Style conical at the base, Gees than the RR Stigma clavate. . Flower, segments of the Perianth being removed. 2, 3. Stamens. 4. Pistil. 5. Transverse gnified. Fig. 1 section of ditto 6. Portion of a Leaf : — ma BARBACÉNIE A TIGES ÉCAILLEUSES. BARBACENIA SQUAMATA. Êr. M. de Barbacena, ancien gouverneur de la province de Minas Geraes, au Brésil. Hæmodoracées $ Velloziées. 一 Hexandrie-Monogynie. CARACTERES GÉNÉRIQUES Q CARACTERES SPÉCIFIQUES SYNONYMIE En traduisant ci-dessous purement et simplement la description de la plante dont il s'agit, telle que l'a donnée M. W. Hoo-. ker (l. supra c.), nous croyons devoir ex- primer ici nos doutes sur l'identité du genre à laquelle il la réunit et sur cer- tains caractéres floraux d'icelle, que nous soupconnons avoir été inexactement signa- les, si nous en jugeons d’apres la parfaite analogie qu'elle présente avec la Barba- cenia purpurea, plante que nous venons d'analyser avec soin. Nous avions déjà dans un autre ouvra- ge (1) émis le doute que cette derniére ap- partint réellement au genre Barbacenia, du moins tel que le circonscrivent les auteurs. En effet, nous nous sommes assuré que chez elle des filaments staminauz existaient réellement, et étaient bien distincts des a dices bifides que l'on remarque insérés à la base des segments du périunthe; que les an- théres étaient fizées par leur milieu dorsal au sommet desdits filaments que les appendices (1) Herb. génér. Amat. 2° ser et Hort. ۰ t. voyez ci-dessus. dépassaient en longueur (1); caractére im- portant que n'indique pas Vandelli, créa- teur du genre, et que nesignalent pas non plus les auteurs qui ont revu ce méme genre depuis cet écrivain. Cette insertion toute spéciale des éta- mines nous avait engagé à proposer dés- lors pour cette plante le genre Petalandra, dont l'urgence aujourd'hui serait démon- trée, si les autres Barbacénies, décrites par M. Martius (Nov. Gen. et Spec., l. 18, t. 10-14), ont réellement leurs anthéres sessiles sur les lobes médians (plus courts) es appendices trilobés (bilobés dans notre plante et dans la B. squamata), attachés aux segments du périanthe! Nous avons figuré ci-contre l'analyse exacte d'une éta- mine de la B. purpurea (2). Les doutes que nous émettons et sur le genre Barbacenia et sur l'espèce nouvelle qu'en décrit M. Hooker, ne peuvent tarder, il faut l'es- pérer, à étre vérifiés ou sur le vivant ou 一 E E (1) Ces appendices sont de moitié plus courts que les eeneg dans la B. squamata (2) Cet te analyse omise malheureusement dessin rétablie sur une des planc Kë و ریما‎ ar le de de BARBACÉNIE A TIGES .ECAILLEUSES . au moins sur des echantillons authenti- ques que nous nous attendons chaque jour a recevoir de la contree natale de ces intéressants végétaux, en compagnie des splendides Vellozias. L'examen sérieux de ces diverses plantes nous permettra de ré- soudre la question et jettera, nous le ten- terons du moins, quelque lumiére sur la place définitive quelles doivent occuper dans la série des familles végétales. Voici le travail de M. Hooker : . « Plante singulière et appartenant à un genre singulier d’Hæmodoracées, dont douze espéces sont jusqu'ici connues et sont, selon Martius, confinées dans de trés-étroites limites, au Nouveau-Monde, entre le 14 et le 23 dégré de latitude sud. Elles se plaisent sur les montagnes , crois- sant dans le schiste micacé et sur les ro- chers primitifs, à une élévation de 300 à 1800 metres de hauteur, dans des endroits secs et nus (ezposed). Celle, dont il s'agit, semble différer par quelques particularités de toutes les espéces décrites, et a été en- voyée en Angleterre, en 1841, par M. Lobb. Elle a fleuri, en 1843 , dans les jardins de Kew, pendant l'été. Par son habitus géné- ral et par la couleur de ses fleurs, elle res- semble aux B. tricolor et tomentosa MART. ; mais elle en différe par l'absence de toute vestiture sur les feuilles, par Ja forme des fleurs et spécialement par la nature du 267 filament de l'anthére, qui est remarqua- blement court, large, et qu'on peut à peine appeler bifide. » « Descripr. Caudex, ou tige courte, di- chotome, recouverte par les vestiges squa- miformes des auciennes feuilles : les nou- velles rassemblées au sommet des bran- ches , longues de 12 à 16 cent. et ressem- blant en miniature à celles de certaines Agaves ou Yuccas. Elles sont étalées , glau- ques, linéaires-acuminées , carénées; lors- qu'on les examine sous une lentille, on voit qu'elles sont élégamment rayées de veines paralléles, que leurs bords et la caréne sont dentées en scie et épineuses. Scape sortant parmi les feuilles terminales , et plus court qu'elles. Périanthe d'un beau rouge orangé, à tube légérement dilaté vers le sommet, adné avec l'ovaire, pro- fondément strié et marqué de points ou glandules élevées; segments lancéolés , mo- dérément étalés, aussi longs que l'ovaire. Etamines 6, insérées au sommet de l'ovai- re (1), et dont trois plus longues que les autres; filaments courts, trés-larges, échan- erés. Anthères linéaires-oblongues. Style conique à la base, plus eourt que les éta- mines ; stigmate claviforme. » Ca. L. (1) Il y a par erreur dans le texte anglais : inserted at the base of the ovary. CULTURE. Cette plante, ainsi que ses congénères, exige une assez grande somme de chaleur, pour mener à bonne issue sa période végé- tative sa floraison et la maturation de ses fruits. C'est dire qu'elle exige une place dans la serre chaude, où l'on doit la laisser pendant la plus grande partie de l'année , soit depuis le mois de novembre environ, jusqu’en août : époque, vers laquelle, elle cesse de végéter et achéve de murir ses graines. On doit la tenir élevée au-dessus des vases, à la maniere des Orchidées, et de fagon à ce que ses racines gréles , séches et fibreuses puissent plonger librement et courir entre des fragments de briques et de bois en décomposition, mélés à une terre légère. Il faut ne la mouiller qu'avec beaucoup de circonspection. Une humidité trop grande ou trop prolongée en causerait infailliblement la perte. Cette exigence de culture est tout naturellement indiquée par 35 BESCHUPPTE 268 l'habitat même de la plante, qui se plait, comme on l'a dit, sur les rochers nus et exposés au soleil ; position où jai cent fois rencontré des groupes nombreux de ses congénères. On peut la multiplier, et par la section des jeunes rameaux, dont le bouturage réclame tous les soins de l'horticulteur et a lieu sous cloche et sur couche chaude; et par le semis de ses graines, dont la ténuité appelle la vigilance de celui qui les séme. On les répand légérement à la surface d'une petite terrine, trés-peu creuse et remplie de sable blanc, au-des- sous duquel on aura dû étendre du gros gravier pour la drainer convenablement. On tient ce sable constamment, mais légère- ment humide au moyen des petits bassina- BARBACENIE. ges. La terrine doit étre couverte d'une cloche et plongée dans une couche bien chaude. Ainsi traitées elles ne tarderont pas à lever. On séparera le jeune plant aussitót qu'il aura développé sa sixieme feuille; chaque pied sera planté dans un godet proportionné à sa taille. Il n'est pas be- soin de s'étendre davantage sur la culture ultérieure des jeunes plantes; je laisse le reste à la perspicacité du lecteur. Ce mode de culture s'applique entiere- ment à toutes les plantes de la famille des Bromeliacees, tel que l'a indiqué le pre- mier notre collaborateur M. Cn. Lemaire, dans divers articles de son Horticulteur uni- versel. L. VH. Explication des Figures. Fig. 1. Fleur dont on a enlevé le périanthe. 2-3 étamines. 4. Pistil. 5. Section transverse d’icelui. 6. Portion d’une 1a pendi qu'il paraît, sur le style d feuille, ce périanthien et étamine vue de face de la B. purpurea. 2b Une étamine d'icelle e eux. a—a, stigmatiques, loges mata. 44 Section Rii de l'ovaire; cette même figure ela B. s dans le Bot. Mag. t. 2777, n'était pas Kees (Figures grossies.) BESCHUPPTE ۰ 1 1 :1 :6 ۸ 16 115 ۸ قلا BABBACENIA ۰ Ermorocıe. De Barbacena, vormaliger Gouverneur der Provinz Minas Gereas in Brasilien. Natürliche Ordnung der Haemodoraceen, Abth. der Vellosieen. GATTUNGS regen SPEC. CHARACT Indem wir ganz einfach die Beschrei- bung dieser Pflanze mittheilen, so wie Hooker sie gegeben, können wir nicht umhin unsere Zweifel hinsichtlich der Identität der Gattung zu welcher er sie gezogen, so wie in Betreff einiger Charac- tere ihrer Blume zu àussern, welche wie ee siehe oben. wir vermuthen ungenau bezeichnet wor- den sind, wenn wir der vollkommenen Analogie nach urtheilen wollen die sie mit Barbacenia purpurea hat, eine Pflanze welche wir sehr sorgfältig zu untersuchen Gelegenheit hatten. Wir hatten schon früher in einem an- BESCHUPPTE dern Werke unser Bedenken geäussert , ob letztere auch wirklich zur Gattung Barbacenia zugehöre, wenigstens nach der Weise wie sie von den Autoren be- schrieben wird. Wir haben uns auch überzeugt dass die Staubfadenähnlichen Fäden in dieser Pflanze wirklich vorhanden, und deutlich von den zweitheiligen An- hängseln verschieden sind, welche sich am Grunde der Krontheile befinden; dass die Staubbeutel mit der Mitte ihres Rückens an der Spitze besagter Fäden befestigt wa- ren, welche sie an Länge übertrafen. (Diese Anhängsel sind zur Hälfte kürzer als die Staubbeutel bei B. squamata). Ein wich- tiger Character, dessen Vandelli, Schöpfer der Gattung eben so wenig als die spätern Autoren erwähnt. Diese ganz eigenthüm- liche Einfügung der Staubgefässe hatte uns veranlasst den Gattungsnamen Petalandra : für diese Pflanze vorzuchlagen , was heute um so nothwendiger seyn dürfte wenn es erwiesen wäre, dass die übrigen Barba- cenien welche v. Martius (Nov. gen. et spec. I. 18 t. 10-14) beschrieben hat, ihre Staubbeutel auf dem Mittellappen der drei- lappigen (zweilappig in unserer und der be- schuppten Barbacenie), auf den Kronenblät- tern eingefügten Anhängseln befestigt ha- ben! Wir haben hierneben eine genaue Analyse des Staubfadens der Barbacenia rpurea beigefügt. Die Zweifel welche wir hinsichtlich der Gattung Barbacenia und der neuen Species welche Hooker be- schreibt erhoben haben, werden zweifels- ohne, wir hoffen es, an lebenden oder getrockneten echten Exemplaren sich auf- klären, die wir jeden Augenblick nebst herrlichen Vellosien aus dem Vaterlande dieser interessanten Pflanzen erwarten. Eine genaue Untersuchung dieser ver- schiedenen Pflanzen wird uns in Stand set- zen diese Frage zu lösen und wird, wir wer- den es wenigstens versuchen , entscheiden welche Stelle ihnen in der Reihe der Pflan- zenfamilien angewiesen werden muss. BARBACENIE. 269 Wir lassen noch die Arbeit Hooker's- folgen : Eine sonderbare Pflanze, einer sonder- baren Gattung der Haemodoraceen ange- hórig , wovon bis jetzt nach Martius zwólf Arten bekannt sind die in einem engbe- gränzten Bezirke der neuen Welt, zwischen dem 14-23 Grade südlicher Breite vorkom- men. Sie lieben vorzüglich die Gebirge, wo sie im Glimmerschiefer und auf Urfel- sen in einer Hóhe von 300 bis 1800 Meter antrockenen und strauchlosen Orten wach- sen. Die hier in Rede stehende scheint we- gen einiger Eigenthümlichkeiten von allen beschriebenen Arten abzuweichen und ist im Jahr 1841 von Lobb nach England ge- schickt worden. Im Sommer 1843 hat sie in den Gärten zu Kew geblüht. Dem äus- sern Habitus und der Farbe der Blumen nach hat sie viel Aehnlichkeit mit B. trico- lor und tomentosa , Mart. Sie unterscheidet sich jedoch durch die Gestalt der Blumen und zumal durch die Natur des Staubfa- dens, welcher auffallend kurz, breit und kaum zweitheilig ist. ۳29018۳1۵0۲۵, — Der Stock oder Stengel kurz, gabeltheilig mit den schuppenarti- gen Ueberbleibseln der alten Blätter be- deckt; die jüngern auf der Spitze der Zweige 12-16 Centimeter lang und glei- chen im kleinen jenen gewisser Agaven und Yucca’s. Sie sind ausgesperrt, blau- grün, linienfórmig, zugespitzt, gekielt; wenn man sie durch die Linse betrachtet so sieht man sie von zierlichen Längsadern durchzogen und dass ihre Ränder und der Kiel gesägt und stachelig sind. Der Schaft kommt zwischen den Blättern her- vor und ist kürzer als diese. Die Krone schón orangenroth, mit nach oben etwas erweiterter dem Fruchtknoten angewach- sener, tief gestreifter, mit erhabenen Punk- ten und Drüsen besetzter Róhre. Kronen- theile lanzettfórmig, etwas ausgebreitet, so lang als der Fruchtknoten. Staubgefässe 6, auf der Spitze des Fruchtknotens einge- BESCHUPPTE 270 fügt, wovon drei länger als die übrigen sind. Staubfäden kurz, sehr breit , ausge- randet (eingedrückt). Staubbeutel linien- fórmig länglich. Stempel am Grunde ke- BARBACENIE. gelförmig, kürzer als die Narbe keulenförmig. Staubfäden ; Cu Le CULTUR. Dieze Pflanze verlangt wie alle ihre Geschwister eine bedeutende Wärme um ihre Vegetation, Blüthe und Reifen des Samens zu vollenden. Von November bis gegen August hin, wo sie aufhört zu ve- getiren und wo ihre Samen reifen muss sie im Warmhaus bleiben. Man muss sie wie die Orchideen über Vasen halten damit ihre langen, trok- kenen faserigen Wurzeln sich frei ent- wickeln können. Beim Wassergeben ist viele Vorsicht zu gebrauchen. Zu starke oder zu lange anhaltende Feuchtigkeit würde sicher ihren Verderb herbeiführen. Der Wohnort der Pflanze zeigt dies schon, denn wie man weiss so bewohnt sie die nackten, der Sonne ausgesetzten Felsen, wo ich hunderte Male Massen von ihren Geschwistern fand. Man kann sie, durch aus den jungen Zweigen genommene Stecklinge ver- mehren , was jedoch die ganze Aufmerk- samkeit des Gärtners erfordert und unter Glocken auf dem Warmbeet geschehen muss. Man vermehrt sie auch durch Samen, muss aber wegen der Feinheit desselben sehr behutsam zu Werke gehen und auf der Oberfläche einer kleinen, von unten mit Kies und obenauf mit weissem Sande bedeckten Terrine aussaën. Dieser Sand wird ein wenig feucht gehalten und die Terrine unter einer Glocke auf ein gutes Warmbeet gestellt. Der Samen wird bald aufgehen und so bald die jungen Sämlinge circa 6 Blätter haben werden sie einzeln in kleine Töpfe gepflanzt. Diese Culturart ist für alle Pflanzen aus der Familie der li d wie unser Mitarbeiter Lemaire es auch rüher schon in seinem Horticulteur uni- versel angegeben hat. L. VH. 2 e ty Wed A 24 Cr 72 ES par. gran diflora P akiw. 7 ۳ #2 SCHOMBURGKIA TIBICINIS, var. GRANDIFLORA. سس سس mg‏ Orchidaceæ § ۰ ENER.—Schomburgkia. Perigo- nii Sieg foliola libera basi æqualia , exteriora in- وه و‎ conformia. Labellum dissi mile membra naceu a... cucullatum , basi cum gi Sp n gynostema lamellatis. Gynostema marginatum. Pollin : epiphyte ; vie repent — Gynandria-Monandria. oblongis coriaceis patentibus; scapo longissimo fe- reti distanter squamato a 1 pyramidali lari, oranti Dacks 5 elevatis approximatis ; lac Seen? intermedi subrhombea emarginata ; there mar gl Lem. l. c. agëengt vr? Barem. Orchid. qp. 7 is racemosis conges Gua ( diflora ; floribus duplo m preg ro Linot, Sert, orchid. t. 10. et 13. Bot. Reg. 0 (var u en tr palin intus lobo medio UR Esorien. Gen. pl, 13711. 0: v. violgepo-Iim . Bot. 1 . t. 30. „j CHARACT. SPECIEI — S. Pseudobulbis conicis RE up IEC en orniformibus annulatis sulcatis 3-phyllis; foliis Texte du Botanical Register de M. Lindley. SCHOMBURGKIA TIBICINIS, van. GRANDIFLORA. LARGE-FLOWERED VARIETY OF THE TRUMPET SCHOMBURGKIA. Erxworocy : J. H. Schomburgk,a german botanist traveller. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see above. SYNONYMY That was a noble specimen from which the accompanying figure was taken, — the pseudobulbs being fifteen inches long, and the nn stem five feet high. It was produced in the collection obert Hanbury, Esq. in May, 184 It is certainly the same species as Qi named by Mr. Bateman « ecc » because the hollow pseudobulbs are used as trumpets by the Indian children of Honduras; a scene in which they are so occupied forms the subject of one of the exquisite wood-cuts in Mr. Bateman’s magnificent work. But although the same species it is very different in the size and colour of the flowers, which are very much larger, far paler on the outside, and have a broader lip, whose middle lobe is not rich violet but yellow, with a white or purple border. In this instance the plant realises the tations that had been formed of it : in other cases it has disappointed them. It may either be tied to a block of wood and suspended to a rafter, or it ka be potted in leyas. During the rh as possible, except in the cause the young ones to Fx 4 To prevent the leaves from being scorched in summer, as we as to keep the temperature about 80° by day, it will be necessary to use shading. In winter, for a few weeks, if the atmosphere is kept moist, very little water will be required, and then the tem perature should not be raised above 60° by artificial means. 272 SCHOMBURGKIE EN TROMPETTE, VAR. ۸ GRANDES FLEURS. SCHOMBURGKIE EN TROMPETTE, var. A GRANDES FLEURS. SCHOMBURGKIA TIBICINIS. Erm. J. H. Schomburgk, Allemand, naturaliste-voyageur. Orchidacées $ Epidendrées-Léliées. — Gynandrie-Monandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTÈRES SPÉCIFIQUE. SYNONYMIE Cette plante, par la grandeur et la forme curieuse et insolite de ses pseudobulbes, le nombre, l'ampleur et le riche coloris varié de ses fleurs, forme une exception dans sa famille, et se distingue tout d'abord de ses congénéres. Ces pseudobulbes va- rient en longueur de 30 à 70 centim. ; ils ont entiérement la forme de cornes; ce qui fait donner à cette espéce, à ZZonduras, sa patrie, le nom d'Orchis corne de vache. Ils sont sillonnés-cotelés , interrompus par des anneaux rentrants, assez rapprochés ; plus amples à la base, ils diminuent peu à peu en s'atténuant au sommet ; leur couleur est un vert päle, souvent jaunátre. Ils sont entiérement creux; un petit trou, situé à la base, permet souvent à des colonies de fourmis de venir s'y établir; et la circons- tance de leur vacuité interne les fait re- chercher par les enfants des indigènes qui en font des sortes de trompes (unde nomen). Les feuilles, au nombre de deux ou trois, sont ovales-oblongues, épaisses, coriaces, etalees, subaigués, d'un beau vert. Le scape atteint 2 et 3 mètres de lon- gueur; il est terminal, dressé, cylindri- voyez ci-dessus. que, et porte de petites squames embras- santes , assez rapprochées vers la base. Les fleurs varient beaucoup, à ce qu'il parait, et d'ampleur et de coloris. L'individu re- présenté ci-contre a les siennes trés-amples (7 centim. de diam.) et fort agréablement ornées de diverses couleurs. Les segments externes et internes, sont conformes, étalés, lancéolés-oblongs, obtus et recourbés en dedans au sommet, forte- ment ondulés, crispés au bord. Ils sont en dehors d'un rose indécis, finement moucheté de brun; en dedans, du sommet jusqu'assez prés de la base qui est d'un violet pale, ils sont d'une riche teinte chocolat; les trois extérieurs ont en dehors une macule verte au sommet. Le labelle est trés-ample, trilobé; sa teinte générale est celle des segments externes en dehors; mais vers les bords, qui se relévent et enveloppent le gynosteme, ils sont lavés et veinés de vio- let foncé; le lobe médian est échancré au sommet , blanc et lavé de jaune au milieu. Dans quelques variétés , il est chocolat. Ci E: 一 一 -aa CULTURE. Le port de cette belle Orchidee est des plus singuliers. La grosseur et la longueur des pseudobulbes, leur disposition divari- quée, font un bel effet, quand on la place sur des fragments de bois, suspendus aux chevrons de la serre. Dans cette situation x au moyen de quelques mousses, de lyco- podes, de diverses fougères rampantes, des Tradescantia zebrinaet punctata Ca.L.,dont les tiges élégantes s'attacheront en tous sens à ses longs pseudobulbes, on jouira d'un facies vraiment naturel de la plante, dont l'aspect sera aussi pittoresque que vrai. Lors des fréquents seringuages qu'elle FLOETENARTIGE reclame pendant tout le temps de sa ve- getation, on évitera autant que possible de jeter trop d'eau sur les jeunes pousses; la stagnation de celle-ci, faute d’une prompte évaporation, pourrait en amener la pour- riture. En hiver, peu ou point d’eau , selon l'état de l'atmosphére interne et externe, et une température de 14-15°+-R., environ pen- SCHOMBURGKIE. 275 dant le jour; de 10°+R. au plus, .. la nuit. Multiplication par le séparage des an- ciens pseudobulbes. On voit que cette culture ne differe en rien de celle que nous avons prescrite pour les autres Orchidées décrites déjà dans ce recueil. L. VH. FLOETENARTIGE SCHOMBURGKIE. SCHOMBURGKIA TIBICINIS. Erootaemg : J. H. Schomburgk, ein deutscher Forschungs Reisende. Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Epidendreen-Lelieen. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . Diese Pflanze bildet wegen ihrer gros- sen, sonderbaren und ungewöhnlich ge- bildeten Scheinzwiebel, so wie wegen ihrer grossen reich und buntgefärbten Blüthen nicht allein eine Ausnahme in ihrer Familie, sondern zeichnet sich auch auf den ersten Blick von ihren Gattungs- verwandten aus. Die Lánge dieser Schein- zwiebel wechselt von 30 bis 70 centimeter, sie haben genau die Gestalt von Hórner, weshalb man dieser Species in Honduras, ihrem Vaterlande, den Namen Auhhorn- Orchis gibt. Sie sind rinnenfórmig-gerippt durch vertiefte ziemlich genäherte Ringe unterbrochen; am Grunde mehr breit, verdünnen sie sich allmählig nach der Spitze hin; ihre Farbe ist gelblich grün, zuweilen gelb. Gänzlich hohl, wie eine Röhre, haben sie am Grunde ein kleines Loch welches Ameisen die sich oft ihr Inneres zum Wohnsitz wählen, zum In- und Auskriechen dient. Die Kinder der Eingebornen bedienen sich dieser Schein- zwiebel um eine Art von Blasinstrument daraus zu machen, wozu sie sich treflich schicken. (Daher auch der Name.) | siehe oben; Die Blätter, zwei oder drei an der Zahl, sind oval-länglich, dick, lederartig, aus- gesperrt , spitz, schön hellgrün. Der zwei bis drei Meter hohe Schaft (Blü thenstengel) ist endstándig, aufrecht, cylin- derfórmig, mit kleinen, umfassenden, am Grunde genáherten Schuppen bedeckt. Die Blüthen ändern, wie es scheint bedeutend ab, sowohl hinsichtlich der Grósse als der Färbung. Das hier abgebildete Exemplar hat deren sehr grosse (7 centimeter Durch- messer) aufs angenehmste mit verschiede- nen Farben gezierte. Die äussern und innern Kronenabthei- lungen ausgebreitet lanzettförmig, läng- lich, stumpf, mit der Spitze nach innen gekrümmt , an den Rändern stark wellen- förmig, gekräuselt. Auswendig sind sie unbestimmt rosenfarbig, fein braun ge- tüpfelt, inwendig von der Spitze ab bis zum Grunde welcher blass violett ist, glän- zend chocoladebraun ; die drei äussern haben auswendig an der Spitze einen grü- nen Flecken. Die Lippe ist sehr breit, dreilappig; ihre allgemeine Färbung ist ieselbe der äussern Blüthentheile, nur 274 der Rand, welcher aufgerichtet ist und die Stempelsäule umhüllt , ist violett über- laufen und mit dunklern Adern geziert; der Mittellappen ist an der Spitze ausge- FLOETENARTIGE SCHOMBURGKIE. randet in der Mitte weiss gelb überlaufen. In einigen Varitäten ist er chocoladebraun. GEL. CULTUR. Der natürliche Habitus dieser Orchidee ist sehr merkwürdig. Die Dicke und Länge der Scheinzwiebel, so wie ihre verschie- denartige Stellung bringen einen herrli- chen Effekt hervor, wenn sie auf Holzstük- ke befestigt im Warmhause ausgehängt ist. Mit einigem Moos, Schlingfarren und Tradescantia zebrina und punctata Ch. L. umgeben die sich auf die herrlichste Weise um ihre Scheinzwiebel winden , wird man den natürlichen Anblick dieser Pflanze geniessen, der ebenso wahr als — m wha: D verlangt, vermeide man so viel als möglich das Nassmachen der jungen Triebe; wenn dieselben zu lange feucht blieben könnte leicht eine Fäulniss herbei geführt werden, Während des Winters wenig oder kein Wasser, je nachdem die Temperatur von innen oder aussen ist; 14-15°+R. wäh- rend des Tages, 10+ R. zum höchsten während der Nacht. Die Vermehrung wird durch Trennen der alten Scheinzwiebel bewerkstelligt. Man sieht deutlich dass diese Cultur in nichts von der für die an- dern bereits in diesem Werke beschriebe- nen Orchideen abweicht. L. VH. d 3 7 Co 0 1 و رموس تع 227 و‎ SAL ICH e "npo و مسو وراك‎ Oudtich HABROTHAMNUS ۰ Solanaceæ $ Cestreæ. 一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. H thamnus: Calyx Meyenia Scuiecr. Linn. VIII. 251, non Nees. campanulatus 5-dentatus. Corolle hypogynæ cla- CHARACT. SPEC. H. €. totus subtomen- en tubo longo 5-dentato EE toso-pubescens ; floribus cymoso - fasciculatis. a 5, i coroll tubo inserta inclus Folia petiolata lat " VS "eeng ening inæ- llam nti is ee: antheris longitu udinali. qualia pleru mque n 3-4-po ollic a, + Se ter dehiscent bus. Ovarium biloculare, placentis aa coccinei er ces ramorum Pense lati v. ra- oblongis ne: de pluriovulatis. Stylus | cemosi. Geen e Wien ren Semina (soca um simplex, stig mate capitato obsolete bilobo. Bacca | varia ipo compressionem pe bilocularis calyce är Semina pauca angulata, باب یی او ور‎ (sic in Ware. Rep. III. umbilico ventrali. Embryo in axi albumini nosi äech cotyledonibus foliaceis, radicula ster مسا وهی جوا‎ 了 Exprrcg. i d P tereti i en hort. = If. l. new ser. — Bent ctices mexicani glabri v. subtomentoso- -pubes- PE i g. No e? 49? Seo Lomi. Bot. Beg! m centes, pilis و‎ foliis alternis integerrimis; isc. Ga Bot. Mag. t. 4183. — — Benta! Frew. floribus inequaliter cymosis. Corollis baccisque p ARE Sert. pl. t Kë rubris. Enputcu. Gen. pl. 3867, Meyenia fasciculata Scazzcar. Linn. VIII. 251. Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. © HABROTHAMNUS FASCICULATU S. CLUSTER-FLOWERED HABROTHAMNUS. Erm. «opos, superb; Sasevds, shrub. GENERIC CHARACTER. SPECIFIC CHARACTER. see above. SYNONYMY handsome greenhouse shrub, which in its native country (Mexico) bears innumerable closely very CAN heads or clusters of و‎ ba: ی‎ la but of which the sample given exhibits only one such head. This was communicated by Messrs. Lucombe, Pince, and Co.. from their Nursery, Exeter; they imported it, I believe, through Belgium. One has only to look at the figure above quoted in the « Hort. Society’s Transactions » to see how this plant is capable of improvement, and that figure, done from the native dried specimen, is no exaggeration over nature. Hartweg describes it as one i the gayest productions of the Mexican Flora. Our specimen was produced in winter. The gen name is derived from eo pos, gay, and apes, a shoot, or branch; so named from the beauty 7 of ^ even branches. SCR. rub, according to Hartweg, about five feet high, downy. Branches terete. Leaves alter- nate, on thick red petioles, ovato-acuminate, waved, entire, obtuse at the base, penn rved. Flowers in involucrated capitate cymes. Involucral 2 tirée or das, resembling those of ram pu but much smaller and nearly sessile. Pedicels short, or none. Calyx small, with a short FRE tube and five erect ovate acuminated ciliated segments. Corolla rather a dcs red rose-colour, urceo- late, but much elongated and tapering at the base, constricted at the mouth ; limb of five spreading, ovate, very acute, ciliated segments. Stamens included. Filaments inserted below the middle of the. tube. Anthers dort dile. Ovary globose, on a fleshy disk, two-celled, few-seeded. Style included Stigma capitate, somewhat two-lobed. 276 HABROTHANNE A FLEURS FASCICULEES. HABROTHAMNE A FLEURS FASCICULÉES HABROTHAMNUS FASCICULATUS. Ervw. &6pös, superbe; Beie, arbrissean. Solanacées $ Cestréées. 一 Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. SYNONYMIE . . Peu de plantes, autant que celle dont il est question , ont, dés leur introduction en Europe, attiré l'attention des amateurs; c’est que bien peu, en effet , autant qu'elle, réunissent à de belles et nombreuses fleurs en panicules terminales, une végétation vigoureuse, un port élégant, une culture aussi facile que rustique. On pourrait tou- tefois nous reprocher de venir un peu tard en entretenir nos lecteurs, si nous n'avions à présenter une excuse péremptoire. Bien qu'elle soit maintenant assez répandue dans les jardins, aucun ouvrage iconographique n'en avait encore publié la figure; honneur, certes, dont elle est bien digne (1)! On doit la dispersion de cette belle plante, dans les jardins d'Europe, au zéle incessant de M. Yan Houtte, qui en acquit toute la propriété de M. Vandermaelen, de Bruxelles. Cet amateur distingué la possé- dait à l'état de plant et mélé à de jeunes Cestrum roseum, d'avec lesquels il était alors fort diffeile de les distinguer, puisque à cette époque on n’eüt pu, dans de si jeunes plantes, reconnaitre les différences réelles qui existent entre elles: et tout d'abord, cette odeur quasi nauséabonde qu'exhalent les feuilles des Cestrum lorsqu'on les frois- se (2) entre les doigts. (1) Cet article était imprimé longtemps avant que nous n'eussions connaissance de celui du Sertum (2) De là l'erreur qui s'est glissée bien involontai- voyez ci-dessus. L'H. fasciculatus est un arbrisseau qui croit au Mexique, près de Chiconquiaco, où l'a retrouvé M. Hartweg. Schlechtendal, le premier, l'avait fait connaitre sous le nom de Meyenta fasciculata. C'était pour cet auteur le type d'un nouveau genre, qui ne pouvait étre agréé puisqu'il existait déjà un genre Meyenia adopté par les botanistes, créé par Nees dans la famille des Acan- thacées, et dont le type est le Thunbergia Hawtayneana Watt. (Fl. nep., 49. Pl. as. rar. II, 52,t. 164), si connu et si recherché dans nos jardins. Il est entièrement couvert, principale- ment sur les tiges et sur les pétioles, d'une pubescence courte et molle, d'un rouge pourpré dans les parties apicilaires (1). Ses rameaux sont allongés, gréles, quoique fermes et ramifiés au sommet. Ses feuilles sont amples, ovées-lancéolées, molles, un peu épaisses, aigués ou subacuminées, éparses, un peu distantes. Elles sont portées par un assez long pétiole canalicule en- dessus, renflé au point d'insertion. Les fleurs, trés-nombreuses, agglomérées en de courts rae&mes fasciculés, terminent les ra- rement dans la répartition qu'a faite de ces jeunes plantes ent b clients l'honorable hor- ticulteur dont nous parlons : erreur dont la faute première n'est pas à lui et qu'il s'est. d'ailleurs em- pressé de réparer noblement partout ou elle lui a été signalée. (1) C'est par un oubli du peintre que le sommet des rameoux dans la figure ci-jointe est vert; ce qui la prive d'un de ses plus jolis effets. BUESCHELIGER PRACHTSTRAUCH。 meaux qui souvent se courbent gracieuse- ment sous leur poids, et sont d’un rouge de minium pourpré, d'un effet superbe par leur gracieuse forme, leur nombre, leur disposition et leur éclatant coloris. Le ca- lyce est glabre, briévement tubulé, partagé en cinq segments égaux, oves-aigus. Le 277 tube de la corolle contracté à sa base, se dilate peu à peu en une sorte de bourse (urcéole) et se resserre tout-à-coup au som- met pour s'épanouir en un limbe court, formé de cinq lobes ovés-aigus, étalés en étoile. Etamines et style inclus. Ca. L; CULTURE. Les Habrothamnus fasciculatus et elegans sont de véritables bonnes fortunes pour des amateurs, en ce qu'ils leur offrent tous les avantages qu'on peut désirer dans des plantes : culture facile, floraison aussi fran- che qu'élégante, ayant lieu surtout en hiver : circonstance inappréciable en cette saison. Cultivé en pleine terre et à l'air libre pendant plus de six mois, c'est-à-dire de- puis mai jusque vers la fin d'octobre, IA. fasciculatus acquerra des proportions véritablement grandioses, une robusticité remarquable ; ses tiges , ses feuilles revéti- ront des teintes vigoureuses tout autres. Il se préparera ainsi à une. floraison abon- ` dante et facile. Pendant tout ce laps de temps, on lui prodiguera les arrosements ; et il est à peine besoin de dire qu'on aura dû le planter dans un sol riche et profond, dans une terre forte. Aussitót que les gelées menaceront, on le relévera soigneusement en motte pour le planter dans une large cuvelle, remplie d'une terre semblable ; on coupera net les brindilles radiculaires qui dépassent la motte ; on retranchera quelques rameaux inutiles de la base; on arrosera modéré- ment et on placera la plante dans la serre froide, ou méme dans l'orangerie, dans un endroit ou l'air et la lumiére puissent lui arriver en abondance. Traitée ainsi, vers vers le mois de janvier ou de février, elle récompensera amplement l'horticulteur de ses soins par une splendide floraison. Sa multiplication est aussi facile que sa culture. Elle prend trés-facilement et en peu de jours de boutures faites à l'étouf- fée , sur couche tiède , au printemps ou à l'automne. Tout fait aussi penser qu'on pourra bientót en obtenir des graines; ce qui permettra de la renouveler et d'en ob- tenir peut-étre des variétés. L. VH. BUESCHELIGER HABROTHAMNUS PRACHTSTRAUCH. FASCICULATUS. Ervmorocm. &opös, prächtig; Bande, Strauch. Natürliche Ordnung der Solanaceen, Abth. der Cestreen. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER Wenig Pflanzen haben seit ihrem Er- scheinen so sehr die Aufmerksamkeit der Blumenliebhaber erregt als diese. Es gibt D ۰ D | siehe oben. aber auch in der That wenige die Schön- heit, Blüthenreichthum, kräftige Vegeta- tion, Zierlichkeit und leichte Kultur in 278 demselben Grade in sich vereinigen. Wir werden wahrscheinlich den Vorwurf er- halten ein wenig spät mit unserer Be- schreibung gekommen zu seyn, wir hoffen aber demselben zu begegnen wenn wir versichern dass obschon diese Pflanze schon ziemlich lange in den Gärten ver- breitet ist , sie dennoch in keinem icono- graphischen Werke abgebildet wurde, eine Ehre deren sie doch gewiss würdig ist. Wir verdanken die Verbreitung dieser shónen Pflanze in Europa dem Eifer Van Houtte’s, der das ausschliessliche Eigen- thum derselben von Van der Maelen in Brüssel käuflich an sich brachte. Dieser ausgezeichnete Liebhaber besass davon eine Anzahl Pflanzen vermischt mit jun- gen Cestrum roseum , wovon sie sich in der Jugend nicht wohl unterscheiden lässt ; besonders verbreiten die Blätter der letz- tern Pflanze wenn man sie zwischen den Fingern reibt, um diese Zeit den starken Geruch noch nicht der sie später kenntlich macht (1). Der H. fasciculatus ist ein Strauch der bei Chicanquiaco wächst, wo ihn Hartweg gefunden. Schlechtenthal hat ihn zuerst unter dem Namen Meyenia fasciculata be- kannt gemacht. Er war für diesen Autor der Typus einer neuen Gattung, die jedoch aus dem Grunde nicht anerkannt werden konnte da bereits eine Gattung Meyenia (1) Daher auch der gewiss nicht absichtliche Irrthum der bei der Vertheilung der Pflanzen statt gefunden und den zu berichtigen man sich beeilt hat, sobald die Anzeige davon [gemacht worden. BUESCHELIGER PRACHTSTRAUCH. (gebildet von Nees) bestand, (Nat. Ord. Acanth.) und deren Typus Thunbergia hawtayneana Wall. (Flor. Nep. 49. Pl. rar. II, t. 164) eine sehr schöne und ge- suchte Pflanze ist. DieserStrauch ist gánzlich pflaumhaarig, vorzüglich an den Stengeln und Blattstie- len, an den äussersten Theilen purpur- röthlich (1). Die Zweige sind verlängert dünn, gleichwohl steif, an der Spitze veraestelt. Die Blätter breit eirund-lan- zettfórmig , weich , etwas dick, spitz oder stiel ziemlich lang, oberhalb rinnenfór- mig, am Grunde verdickt. Die Blüthen sehr zahlreich, in kurzen büschelfórmigen an der Spitze der Zweige stehenden Trauben, die sich oft unter ihrem Gewichte zur Erde neigen; sie sind schón mennigroth , pur- purroth üherlaufen, und bringen durch ihre zierliche Form, ihre Anzahl, Stellung und glänzende Farbe den herrlichsten Effect hervor. Kelch unbehaart, kurz ge- róhrt, am Rande in fünf gleiche eirund- spitze Abschnitte getheilt. Kronenróhre am Grunde verengert , erweitert sich nach und nach zu einer Art von Sack (Krug), mit zusammengezogenem Schlunde ; Rand kurz, fünflappig, Lappen eirund-spitz, sternförmig, ausgesperrt. Staubgefässe und Griffel eingeschlossen. Ca. L. (1) Dieser Character ist durch Zufall vom Maler auszudrücken vergessen worden , wodurch die Figur viel von ihrer Schónheit verliert. CULTUR. Der Habrothamnus fasciculatus so wie H. elegans sind für den Liebhaber wirk- lich von vielem Werth, sie bieten alle Vor- theile dar welche man von einer Pflanze verlangen kann : eine leichte Cultur, ele- gante Blüthen und Blüthezeit während des Wint Beinahe volle sechs Monate lang(von Mai bis im October) im Freien cultivirt, wird der Habrothamnus fasciculatus eine grosse Kraft erlangen und sich so zu einer reichen und leichten Blüthe vorbereiten. Während ganz dieser Zeit begiesse man ihn reichlich und halte ihn in einer kräftigen Erde. BUESCHELIGER PRACHTSTRAUCH. Sobald die Fröste beginnen setze man ihn in mit gleicher Erde gefüllte Töpfe, schneide die überflüssigen Wurzeln und Zweige ab und stelle die Pflanze in’s Kalt- haus an einem Orte hin, wo Licht und Luft hinreichenden Zutritt haben. Auf diese Art behandelt wird sie im Januar oder Februar prachtig blühen. Die Vermehrung ist eben so leicht als 279! die Cultur. Stecklinge im Herbst oder Früh- jahr gemacht, fassen auf einem lauen Beete schnell Wurzeln. Alles lässt hoffen dass man bald Samen davon erhalten wird , wo man sie dann leichter vermehren und und vielleicht Varietäten davon erlangen könnte. L. VH. d I Li ot. | ELE. P dii (UU ol té‏ تس WARREA CYANEA, Orchidaceæ $ Vandeæ-Maxillariæ. — Gynandria-Monogynia. CHARACT. GENER. 一 Flores subglobosi Warrea Liwpi. Bot. Reg. mise. So 14. 1843. Maxillaria zer mento brevi eg Labellum mee Gem D. ga Cab. 1884. L. no 30. (W. tricolor Lon. dium. Gynostema semiteres clavatum. Polli Es - CHARACT. SPECIEI. — W. Spica brevi; bracteis 4, per paria in ee gg brevem linearem inserta ovarii Deeg ne; Gëf e — acutis ; ; petalis con- vase triangular formibus , labello subrotun = uneato apiculato un- Herbæ حا ون‎ pseudobu ulbosæ (pseudobulbo fo- er lineis ا‎ Linn liis obducto). Fol rundinacea. Scapus radicalis Wi C 1:1۲ ۲۰ظ‎ Bot. S - 3. 1844, Ibid. 1 28. apice racemosus. fg speciost. "mp =. sess thee a rs pi (Verbis parenthesis additis.) Texte du Botanical Register de M. Lindley. WARREA CYANEA. BLUE-LIPPED WARREA. Ervworocx. Dedication to....? GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see above. SYNONYMY When, in the year 1843, I proposed to establish a new genus upon the Maxillaria au wi مس‎ did not occur to me that two new and quite Get Kerg would be added to it in course of as many years. Such, however, has been the fact; in the beginning of 1844, this i species blossomed with Messrs. Loddiges, and a few months since another appeared in the collection of Mr. Rucker. Both the latter are from the Spanish main, and it is not improbable that others may lurk in the unexamined forests of that vast region Warrea cyanea is remarkable for the intense re colour of its lip, to which it is not easy to find a ی‎ lu in the sp for pure blue is scarcely known among Orchids. The plant has quite the habit of Warrea tricolor, but is very much smaller in all its parts. [ts most distinctive cha- racter is found in the form of its lip, which has a distinct point, and five ribs, not three, near the base. Messrs. Loddiges imported it from Colombia, and it is no 860 of their last cata eing a 1 species this requires treatment very similar to Phaius maculatus. KS soil best suited is turfy heath mould with a mixture of silver sand; nor is it necessary rs have the soil eleva- ted above the brim of the pot, for it will not succeed well if the roots are too much exposed. In summer it requires an ample supply of water and a moist atmosphere, at a temperature of 80° or 85o y day, and about 709 at pes Like all Orchidaceous plants this should be kept rather dry in win- ter, and repotted in spring as soon as it shows any symptoms of growth. While in a dormant state the temperature should never ge raised above 65° with fire heat. 282 WARREA CYANEA. WARREA CYANEA. WARREA CYANEA. Erm. Dédicace ! Orchidacees $ Vandées-Maxillariées. 一 Gynandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. SYNONYMIE La plante ci-contre, empruntée au Bota- nical Register, était déjà exécutée lorsque nous eümes dernièrement occasion de voir fleurir, dans les serres à Orchidées du jar- in Van Houtte, un bel individu de la plante dont il est question. L'examen que nous en fimes dés-lors nous permet d'af- firmer que notre plante en fleurs est beau- coup plus belle et d'un coloris plus brillant que sa représentation ne pourrait le faire penser. M. Lindley, lui-méme, en parlant de cette espèce, ne craint pas de dire que le plus beau bleu que l'on connaisse dans le régne Yan decore 10 labelle de ses fleurs. Son port rappelle assez bien, mais en petit, celui d’une Calanthe ou d’un Phajus. Comme les espèces de ces genres, elle ap- partient à la catégorie des Orchidées ter- restres. Son pseudo-bulbe est petit et en- veloppe de feuilles engainantes, dont le fascicule forme une sorte de courte tige. Elles sont lancéolées-oblongues, rétrécies à la base, fortement plissées, à nervures voyez ci-dessus. trés-saillantes en-dessous. Le scape est ra- dical, dressé, aussi long que les feuilles, cylindrique, rougeätre, et porte quelques squames distinctes, linéaires-lancéolées, ap- pliquées. Les fleurs, disposées en un racéme multiflore , subramifié , sont assez grandes, d'un blanc pur, à l'exception du labelle, lequel est, comme nous l'avons dit, d'un bleu d'outre-mer, et quelquefois légére- ment violacé. Les bractees sont aussi lon- gues que l'ovaire. Les lacinies du périanthe externe ou interne sont à peu prés confor- mes (ovées-aigués); le gynostéme colom- naire, arqué ; le labelle pourvu à la base de cinq lignes sublamelliformes , élevées. La FVarrea cyanea est digne de faire partie de la collection de l'amateur le plus difficile sur le chapitre de la beauté des plantes. Elle est originaire de la Colombie, d’où elle a été introduite dans les serres de MM. Loddiges, on ne dit pas par qui. M.Henri Galeotti l'a également recue de son pays natal. CH L. e CULTURE. Comme les Orchidées aériennes , les Or- chidées terrestres ont deux N végé- , tatives distinctes, celle d’action, celle de repos. L'horticulteur doit donc consulter sous ce double rapport, les exigences de ces plantes , c'est-à-dire, chaleur et humi- dité dans le premier cas ; demi-sécheresse et froid comparatif dans le second. Le sol dans lequel on plantera les Or- chidées terrestres tropicales, doit avoir pour fond principal un terreau de bruyeres bien sablonneux, qu'on entreméle de dé- bris de bois pourri, de brindilles séches, de mousses, de fragments de briques bien concassées. Les pseudobulbes ne seront pas entiérement couverts; leur extrémité KORNBLAUE superieure devra rester nue. Les vases dans lesquels on les plantera , devront être remplis dans leur tiers inferieur de gros graviers et de fragments de briques gros- sierement brisées, pour laisser un libre et prompt écoulement aux eaux d'arrosage. Tous les deux ans environ, on relèvera les WARREE. 285 bulbes pour en separer les jeunes et jeter ceux des anciens qui commenceraient à se corrompre; ce que lon reconnait facile- ment aux larges taches brunes qui parais- sent latéralement. L. VH. KORNBLAUE WARREE. WARREA CYANEA. Errworoecm. Eine Widmung. Natürliche Ordnung der Orchidaceen , GATTUNGS Drees ACTER . SPEC. CHAR SYNONYMIE Die hier beigefügte aus dem Botanical Register entnommene Tafel war bereits fertig als wir vor kurzem Gelegenheit hat- ten in einem Orchideenhause Van Houtte’s ein schönes Exemplar dieser Pflanze in Blüthe zu sehen. Bei dieser Gelegenheit überzeugten wir uns dass unsere blühende Pflanze in der Wirklichkeit weit schöner und von glänzen- derer Farbe ist, als man es der bildlichen Darstellung zufolge glauben sollte. Lindley sagt selbst in seiner Beschreibung dass nicht leicht ein schöneres Blau in der Pflanzen- welt zu finden sey als auf der Lippe dieser Blume. Ihr äusserer Habitus erinnert im klei- nen an jenen von Calanthe oder Phajus, gleich diesen gehört sie unter die Abthei- lung der in der Erde wachsenden Orchi- deen. Ihre Scheinzwiebel ist klein und von scheidenartigen Blättern umgeben, welche zusammen eine Art von kurzem Stengel bilden. Sie sind lanzettförmiglänglich , am Grunde verschmälert, tiefgefaltet, unter- halb mit sehr hervorspringenden Nerven Abth. der Vandeen-Maxillarien. siehe oben. verschen. Der Blüthenstiel wurzelständig, gerade, so lang als die Blätter, eylindrisch, Sie -— emen. finibus. fórmig gen, Schuppen besetzt. Die Blamen stehen in vielblüthigen etwas aestigen Trauben, sind ziemlich gross, rein weiss mit Ausnahme der Lippe die wie wir so eben sagten ul- tramarinblau , zuweilen mit violettem Scheine ist. Die Nebenblätter so lang als der Fruchtknoten ; die äussern und innern Abschnitte der Blüthenhülle sind sich bei- nahe gleich (eirund-spitz), die Stempel- säule gekrümmt; die Lippe am Grunde mit fünf, fast plättigen, erhabenen Linien ver- schen. Die Kornblaue ZV arree ist werth in die Sammlung eines jeden auf Schönheit hal- tenden Liebhabers aufgenommen zu wer- den. Sie stammt ursprünglich aus Colum- bien, von woher sieLoddiges erhalten hat, durch wen weiss man nicht. Galeotti erhielt sie ebenfalls direct aus ihrem Vaterlande. Cu. 3 284 KORNBLAUE WARREE. CULTUR. Wie die in der Luft wachsenden Orchi- deen so haben auch die in der Erde wach- senden zwei verschiedene Perioden , näm- lich die der Vegetations- und die der Ruhe- zeit. Der Pfleger hat daher in Hinsicht dieserPflanzen zwei Sachen wohl zu beach- ten, nämlich Wärme und Feuchtigkeit im ersteren und trocken und kalt halten im zweiten Falle. Der Boden für diese in der Erde wach- senden Orchideen aus den Tropen besteht aus recht sandiger Haideerde, vermischt mit Ueberreste von verfaultem Holze, Moos und zerschlagene Ziegel oder Topfscher- ben. Die Scheinzwiebel dürfen nicht ganz bedeckt seyn ; der obere Theil muss nackt bleiben. Die Töpfe worin sie gepflanzt werden, müssen zum dritten Theile mit Scherben angefüllt seyn, um so einen hin- reichenden Abzug dem vom Begiessen her- rührenden Wasser bieten zu können. Alle zwei Jahre nimmt man sie aus um die jun- gen Zwiebel weg zu nehmen und die alten welche zu faulen beginnen zu entfernen. Diese letztern erkennt man sehr leicht an den breiten braunen Flecken welche an den Seiten sich zeigen. :را‎ VH. es رو ps‏ 7 7 و OT CHU dE & Nooo.‏ ور 《 HAMANTHUS MULTIFLORUS. —— o Amaryllidacee Amaryllideæ. — Hexandria Monogvnia. CT. GENER. — Perigonii corollini superi tubo brevi, limbi یا‎ sexfidi laciniis erectis ۰ pate s. Stami summo tubo inserta erec exs filamentis filiformibus; antheris ovato- affixis. 0 i d a tropis. Stylus Gliformis r Set sti gi ma aspici v. obsolete trilobo. Bacca globo oblonga abortu 1-2-locularis. Semina in loculis solitaria loculum replentia; test e nacea adnata ; c di colori jungente. Embryo minimus in basi albuminis dense carnosi, extremitate in umbilicum at- erba , paucis africanis tropicis exceptis, ca apen- ses po v. pubescentes; bulbo tunicato scpiu. Nuno squamoso ; foliis paucis stopius binis is coria- 5 . v. humistratis, rarius angustis elongatis ca nai. pas rarissime petiolatis ; petiolis Foren lamina oblonga ; scapo brevi basi sæpius bracteis 2 radicalibus interdum — stipato ; umbella ter- minali multiflora; spathæ ut daper polyphyllæ, foliolis erectis و و‎ umbella longioribus, rarius la v. reflexa diphyl Hemanthus Herm. neit — L. ی‎ 400. — ۰ an t. 433. Gen I. 31. t. II, Hk Jaco. t. Schenbr. t. 57-61, 407-412. etc. Tristegia et Polystegia egaios Consp, 61, ARACT. SPECIEI. — 5 h "T elliptico-lan- ceolatis vor de ei undulatis cavis carinatis erectis; omite multiflora rs io re, limbo D. Spec. 1125. patulo; staminibus ascendentibus. Wr Henani ۳ Wuup. l. c. Martyn et Non». solum cum i A. ‘multifiorus : foliis tribus ovato-lanceolatis acu- globosa ; Bees patentibus. ۰ L — Bot d. aa. v. Bel ep CE 2. Revovr. Lil. 204. Amaryllis mul- tira Tur. .. 37. Satyr: e Guinea Varr. Hort. t. 33. etc. (V. Bon. "A Ae 603 t. VII. Ze part.) HÉMANTHE A FLEURS NOWBREUSES. HEMANTHUS MULTIFLORUS. Ér. aiye, sang; dvds, fleur; fleur couleur de sang. Amaryllidacées § Amaryllidées. — Hexandrie-Monandrie. CARACTERES GENERIQUES. CARACTERES SPECIFIQUES SYNONYMIE Il existe un grand nombre de figures de la plante dont il s'agit, parmi lesquelles quelques-unes peuvent passer pour bonnes. Aucune toutefois, faute sans doute d’un modèle d'une végétation vigoureuse, au- cune , disons-nous, n'avait encore exprimé aux yeux toute la splendeur florale que peut déployer cette plante. Celle que nous donnons ci-contrea été faite dans les serres du jardin Van Houtte , d'aprés un individu arrivé tout fraíchement de son pays natal , et peut donner aux amateurs une juste idée du mérite de l'espéce. Bien qu'introduite en Europe à une épo- que déjà ancienne (1783), elle n'est pas voyez ci-dessus. commune dans nos jardins, et v fleurit trés-rarement, en raison sans doute de la culture vicieuse qu'on lui affecte. Elle est originaire de la cóte occidentale intertro- picale d'Afrique (Sierra Leone), oü elle se se plait en général dans les endroits sa- blonneux du littoral. Son bulbe atieint la grosseur de notre oignon commun (1). Ses tuniques extérieu- res sont d'un blanc verdätre, richement moucheté, ainsi que les pétioles et le scape, 0 Comme chez certaines autres plantes bul- beuses , "s ope bulbe nait sur l'ancien qui, s'af- hiir bie inue, et tout en donnan jeunes ees bulbes, finit par disparaître lui-même. 286 de petites taches pourpres. Les racines en sont fibreuses, charnues, fasciculees, peu nombreuses. Les feuilles, au nombre de 3 ou 4, sont ovées-lancéolées ou oblon- guées, aiguës, inégales, ondulees, rétré- cies à la base en des pétioles longuement engainants et formant une sorte de tige ; la lame en est subcharnue, flexible, souvent étalée et d'un beau vert. Le scape est laté- ral, atteint 20 à 30 centim. de hauteur, et se termine au sommet par une spathe 3-4-phylle, étalée, violacée. De cette spa- the sortent 25 au moins , souvent 30, 40 et méme 60 fleurs, entiérement (tube, limbe étamines et style) d'un pourpre cocciné superbe, disposées en une ombelle sphé- roide, et portées par des pédicelles gréles, cylindriques , non articulés, entremélés de petites bractées membranacées. L'ovaire est petit , trigone-arrondi et renferme deux HÉMANTHE A FLEURS NOMBREUSES. ou trois ovules seulement dans chaque loge. Il est surmonté par un tube étroit, al- longé, obsolétement 6-sillonné, légèrement renflé au sommet, oü il s'épanouit en un limbe de six segments linéaires, fendus jusqu'à la gorge de la corolle, disposés en étoile ou à peine reflechis, aussi longs ou un peu plus longs que le tube ; aprés la fé- condation ils se replient et s'appliquent presque le long du tube. Les étamines, in- sérées à l'entrée de la gorge de la corolle, sont, ainsi que le style, trés-robustes, com- parativement à la ténuité des parties de la corolle, plus longues que le tube floral et s’etalent obliquement. Le style, un peu plus robuste encore que les étamines, est aussi long qu'elles (sinon plus)et se termine par un stigmate globuleux. Cn. L. —— CULTURE. Jai eu déjà plusieurs fois l'occasion de parler de la culture des plantes bulbeuses, et je pourrais m'en tenir aux généralités que j'ai indiquées, si la plante dont il sagit n'exigeait pas quelques soins diffé- rents. En effet, cette Amaryllidacée exige la serre chaude pendant tout le temps de sa végétation , c'est-à-dire, depuis environ le mois de septembre jusque vers mars ou avril suivant. Plantée dans une serre riche en humus, elle restera, pendant toute notre | belle saison , placée sur une tablette de la serre froide, dans un endroit où elle puisse jouir de la plus grande somme possible d'air et de lumière. Là elle ne végétera pas ; on aura donc soin de n'humecter que légérement la terre de son pot. Aussitót qu'elle donnera signe de vie, on se hàtera de la rentrer en serre chaude, soit sur une tablette, soit dans la couche méme, à la seule condition de lui donner une place oü lair et la lumiére lui arrivent en abon- dance. Tous les deux ou trois ans, au mo- ment de son repos, on en séparera les jeu- nes cayeux , ou on en coupera net le vieux bulbe , s'il est bien diminué. En la conduisant de cette maniere, on jouira plus souvent de la floraison de cette belle plante, qu'on voit trop rarement dans les collections. Live, VIELBLUETHIGE BLUTBLUME. VIELBLUETHIGE BLUTBLUME. HAEMANTHUS MULTIFLORUS. Ermxotoom. eem, Blut; ۵۵۵۶ , Blume; blutfarbene Blume. Natürliche Ordnung der Amaryllidaceen, Abth. der Amaryllideen. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . SYNONYMIE Man hat von dieser Pflanze eine nicht geringe Anzahl Abbildungen, deren einige für gut gelten können. Keine indessen bie- tet, wahrscheinlich aus Mangel eines voll- kommenen natürlichen Models, die ganze Blumenpracht den Auge dar welche die Pflanze bieten kann. Diejenige welche wir hier beifügen ist in einem Warmhause Van Houtte’s, nach einem frisch aus seinem Vaterlande erhaltenen Exemplare gezeich- net und gemalt worden und kann dem Liebhaber eine wahre Idee von der Schön- heit dieser Species verschaffen. Obschon seit langer Zeit in Europa ein- geführt (1783) ist sie noch nicht gemein in unsere Gärten und blüht sehr selten wahr- scheinlich unzweckmässiger Cultur wegen. Sie stammt von der westlichen Küste des intertropischen Afrika’s (Sierra Leone) her, wo sie am liebsten im sandigen Boden des Littorals wächst. Ihre Zwiebel werden so diek wie ge- wóhnliche Küchenzwiebel; ihre äussern Häute sind grünlich weiss und gleich den Blattstielen und dem Blüthenstengel mit kleinen purpurrothen Flecken geziert. Die Wurzeln zind faserig, fleischig, büschelig wenig zahlreich. Die drei oder vier Blätter sind eirund-lanzettförmig oder länglich, spitz , ungleich, wellenförmig, am Grunde zu scheidigen Blattstielen verschmälert die | siehe oben. eine Art von Stengel bilden. Die Platte ist schön grün, ziemlich fleischig, biegsam., zuweilen ausgebreitet. Blüthenstengel sei- tenständig 20 bis 30 Centimeter hoch, en- digt sich an der Spitze in eine drei bis vier- blättrige , ausgebreitete Hülle. Aus dersel- ben kommen wenigstens 25 oft aber 30 bis 40 und selbst 60 herrliche, ganz (Röhre Saum, Staubgefässe und Griffel) purpurkar- minrothe Blumen in einer sphäroidischen Dolde auf dünnen cylindrischen, nicht gegliederten Blüthenstielchen, untermengt mit kleinen häutigen Nebenblättern. Der Fruchtknoten ist klein, dreiseitig-rundlich und enthält 2-3 Eichen in jedem Fache. Auf der Spitze — -- eine iei enge undeutlic die sich nach oben etwas erweitert iad in einen bis zum Schlunde gespalteten Saum ausbreitet ; Abschnitte linienförmig , stern- fórmig ausgebreitet oder ein wenig rück- wärtsgeschlagen , von der Länge, oder et- was länger als die Röhre, nach der Be- fruchtung sich gänzlich zurückschlagend und an die Röhre sich anlegend. Staubfä- den am Schlunde eingefügt, im Verhältniss zur Krone sehr stark, länger als die Röhre, seitwärts gerichtet, Griffel noch stärker als die Staubfäden , so lang als diese, en- digt sich in eine kugelige Narbe. Ca. L. 288 VIELBLUETHIGE BLUTBLUME. CULTUR. Mehrmals schon hatte ich Gelegenheit über die Cultur der Zwiebelgewächse zu sprechen und könnte ich mich nur an das im allgemeinen Gesagte beziehen , wenn die in Rede stehende Pflanze nicht noch einige andere Sorgfalt erforderte. Diese Amaryllidacee verlangt während ganz der Zeit ihrer Vegetation das Warm- haus, d. h. von ungefähr September bis gegen März oder April. Man pflanzt sie in einer humusreichen Erde und stellt sie während der schönen Jahreszeit an einem Orte in 's Kalthaus hin, wo Luft und Licht den meisten Zutritt haben. Dort wird sie ausruhen, man befeuchte ihre Erde jedoch nur sehr wenig. Sobald sie neues Leben zeigt muss sie in ’s Warmhaus gebracht und ihr so viel Luft und Licht als nur möglich gegeben werden. Alle zwei oder drei Jahre trennt man während ihrer Ruhezeit die jungen Zwiebel ab. Auf diese Weise behandelt wird man öfter die Blüthe dieser schönen Pflanze j geniessen, die man noch so selten in den Sammlungen antrifft. L. ۰ D Dey ELTA: á PE A Pa Z. PETASOSTYLIS NIGRESCENS, جس Gentianaceæ $ Gentianæ-Lisiantheæ. 一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Calyx 5-fidus v. 5-parti- tus , segmentis lanceolatis acuminatis m margine dorso carinatis valv: — Corolla infundibuliformis Ms (Gers fale nea toed ) m Cen fauce ampliata cum abo 5-partito ی‎ ig or a- mina ی‎ tubo m veis inserta, filam tis elongatis; the mbentes im aditi exsertæ v . 0v eg annulo basilari des- titutum an perse Mes biloculare; ‚ovulis an ngulo centrali utrinque insertis. St ylus clausis approximatis. رد‎ subglo ge muri a pes annum v. biennes suffrutescentes in regno a placentis immersa mexicano indigene , caule ramoso , cymis in pani- culam —— SE albis و‎ habitu Iribachic. t DC r. IX. 71. Omphal Gent. 198, fom Gilet Seet. CHARACT. SPEC. — P. Foliis majoribus ob lanceolatis acuminatis basi — panicul laze pedicellis longiusculis; calyce 5-partito ; - rolle ur tubo lobos ovatos acuminatos quater supera ; stigm gé exserto. reel ars nigrescens Gusts. lh Leianthus nigrescens ۰ Mag. t. 4043. Ben EM Hart w. Cr FT سا‎ Cam. Gas, Linn. VI. 389. ent. 29. et Bot. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. LEIANTHUS (hic PETASOSTYRLIS NIGRESCENS. BLACK-FLOWERED LEIANTHUS, ErvmoLocx. See hereafter, that of Petasostylis. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYNONYMY . see above. The Genus Leunruus was founded by Grisessch upon the Lisnwrmvs longifolius, and with that plant our present one is undoubtedly a یمن‎ and remarkable for the colour of the flower, Wide: yr bl am robably d سم‎ P more nearly to naming it « nigrescens, » than any wit had an idea that it be acquainted. came black only in drying; and Gaisssacn and Dé esca or probably, greenish-yellow (Dox) in the recent state. ; they of as rich a deep t ible, و‎ E is not their only recommendatio CHANISS0 an ECHTENDAL, blue, or, — A — as d hey rge (larger im our figure represents them, when in perfection), graceful in form and pant 2 like 1 a Focus), so nu broad; a great shady greenhouse, its I scarcely know even in this age of novelties, than pantla, in Mexico. But it had iu 1842; and for a dried specimen. Mr. Ha epeque, and merous as to form a large panicle many are in beauty at one time, and the time, if kept cool, and protected from the too powerful rays the sun. Indee flowers have been equally profuse and perfect iod of four months. more interesting plant, that has for many years been introduced to our collections, e present. Scape appears to be the first to been long known to Mr. رگ‎ as an inhabitant of Guatimala; and to him I am indebted for the plants which were reared from hi atwec (n° 493) detected it at Tanetze, Talca, and Mr. Garrorri at Xalapa; from both of these Botanists I possess fine natir specimens. o to three feet high and a foot and a half ey continue in nom tion 5 a very long of us, ina t for a per discover it at Pa- n the Royal Gardens of Kew: It bids fair to produce seed with us, and it strikes readily from cuttings. 290 PETASOSTYLE A FLEURS NOIRATRES. The plant appears to be biennial. It produces an upright stem, scarcely branched for about but Descr. a foot and a half (bu t sending out annotinous shoots in the autumn) which t terminate in a large, much branched, trichotomous panicle, two to three feet high. Branches as well as the stem roun- ded. Leaves most crowded on the 16۲۷60 وم و‎ ote the bases almost connate ; ches. calyx. See gracefully drooping, two ing, or almost recurved, lanceolat Stamens five, inserted a little below the middle of the gie the tube. Anthers e than half the length of the- tube blue-black, funnel-shaped, regular. Tube cylindrical, dilated a little seth the limb of five seg stem , PEE, ال‎ lanceolate, acuminate , three to five- t and smaller d more acuminate on the a als long, slender, with usually a pair of subulate bracteas or small leaves below the to three inches long. Calyz of five deep, subulate, appres- of e corolla. Corolla deep purplish spread- as long as the corolla, Filaments in rather longer than oblong, two-lobed. Pistil: ovary oblong, two-celled, and style rather longer than the filaments. Stígma large, capitate, two-lobed, velvety. Fig. 1. Calyx and Pistil. 2. Flowers laid open. 3. Ovary. 4. Ovary cut trough transversely : — magnified. PÉTASOSTYLE A FLEURS NOIRATRES. PETASOSTYLIS NIGRESCENS. Erm. wtracos, petasus, chapeau; ۶ [colonnette]; style en botanique; allusion à la forme capitée et aux bords réfléchis du stigmate. Gentianacées $ Gentianées-Lisianthées. — Pentandrie-Monogynie. CARACTERES citis ۱ RACTERES SPECI ONYMIE L’interessante plante dont il sagit parait avoirété découverte, pour la première fois, par Schiede, à Papantla, dans le Mexique ; mais l'honneur de son introduction est due à M. Skinner, qui en envoya du Guatemala des graines au Jardin de Kew, en 1842. MM. Hartweg et Galeotti, l'avaient égale- ment trouvée et recueillie en échantillons secs, pendant leurs pérégrinations dans cette riche contrée végétale. Dans la description qu'il en donne, le savant botaniste anglais exprime ainsi le véritable enthonsiasme qui lui inspire la vue de cette espéce (Bot. Mag., 1. c.): « Ses fleurs sont d'un riche bleu foncé , on plutót d'un pourpre-bleu-noir ( purplish- blue-black) ; mais ce n'est pas là leur seul mérite; elles sont grandes (plus grandes, quand elles sont parfaites, que ne les re- e \ voyez ci-dessus. presente notre figure), d’une forme gra- cieuse et agréablement penchees, à la fa- con des Fuchsias, et si nombreuses, qu'el- les forment une ample panicule d’environ un mètre de hauteur sur un demi de lar- geur. Beaucoup d'entre elles s'épanouissent à la fois; et leur succession dure ainsi fort long-temps , si l'on a soin de conserver les plantes dans un endroit frais, à l'abri des rayons brülants du soleil. Tenue ainsi dans une serre tempérée ombragée, elle est res- tée ici (à Kew) pendant quatre mois dans toute sa splendeur florale. » Parmi toutes les plantes qui ont été in- troduites dans nos collections, depuis bien des années , et méme parmi les nouveautés du jour, je n'en connais pas de plus inté- ressantes que celle-ci : » « Elle parait étre bisannuelle; et produit PETASOSTYLE A FLEURS NOIRATRES. une tige dressée, à peine ramifiée, d’une longueur d'environ 50 centim. (mais émet- tant des rejetons en automne), se termi- nant en une large panicule trichotome, garnie de nombreux rameaux et haute de près d'un mètre. Tige et rameaux cylin- driques; feuilles très-nombreuses sur la tige, opposées , décussées , lancéolées, acu- mindes, 3-5 nervées, étalées, dont les ba- ses presque connées; celles des rameaux distinctes , plus petites et plus acuminées. Pédicelles allongés, gréles, portant ordi- nairement une paire de bractées subulées ou petites feuilles au-dessous du calyce. Fleurs gracieusement penchées, longues de 4 à 5 centimètres (two to three inches). 291 Segments calyeinaux 5, subulés, appli- qués, un peu plus long que la moitié du tube de la corolle. Corolle infundibuli- forme, réguliére; tube cylindrique, un peu amplié supérieurement; lacinies lim- baires 5, étalées ou presque recourbées, lancéolées, très - acuminées , égalant en longueur à peu prés la moitié de la corolle. Étamines 5, insérées un peu au-dessous du milieu du tube; filaments gréles, un peu plus longs que le tube; anthéres oblon- gues, bilobées. Pistil : ovaire oblong , bilo- culaire ; style un peu plus long que les fila- ments; stigmate large, capité, bilobé , ve- louté. » Ca. L. ame‏ 00 0 ص CULTURE. Cette plante craint fort l'humidité et exige beaucoup dair et de lumière. En général, on peut la traiter comme une plante annuelle; c'est-à-dire en semer les graines sur couche chande au premier printemps, et en repiquer le jeune plant en place vers le mois de mai ; ou en faire des boutures en été, pour leur faire passer l'hi- ver en serre tempérée et les mettre en place aussitót que la saison est favorable; mais dans ce dernier cas, les boutures re- prises seront l'objet de soins spéciaux, pour en éloigner la moindre humidité , qui leur serait mortelle, et leur procurer un air trés-fréquemment renouvelé. Cultivée avec toute l'attention qu'elle mérite, cette Gentianée récompensera am- plement l'horticulteur de ses soins empres- sés, par le gracieux ensemble des touffes qu'elle formera dans les parterres و‎ où ses tiges sveltes et élancées, leurs longues fleurs penchees, d'un coloris tout particulier, feront un heureux contraste avec toutes les plantes voisines. L. VH. Explication des Figures. Fig. 1. Calyce et Pisa. Fig. 2 zontalement (fig. grossies). . Une fleur ouverte. Fig. 3. L'ovaire. Fig. 4. Le méme, coupé hori- 292 SCHWAERZLICHBLAUE HUTNARBE. SCHWAERZLICHBLAUE HUTNARBE. LEIANTHUS NIGRESCENS, Érxworocm: méræros, petasus, Hut; ©0245 (Säulchen), in der Botanik Stempel, eine Anspielung auf die kopfformige Gestalt und die umgebogenen Ränder der Narbe. Natürliche Ordnung der Gentianaceen, Abth. der Gentianeen-Lisiantheen. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. SYNONYMIE Die hier in Rede stehende interessante Pflanze scheint zuerst von Schiede zu Pa- pantla in Mejiko entdeckt worden zu seyn, aber die Ehre, sie in die europäischen Gärten eingeführt zu haben gebührt Skin- ner'n, der 1842 Samen davon aus Guate- mala an den botanischen Garten zu Kew schickte. Hartweg und Galeotti hatten sie ebenfalls während ihren Wanderungen durch diese pflanzenreichen Gegenden ge- fanden und Exemplare davon gesammelt. In der Beschreibung welche uns Lind- ley davon gibt, drückt sich dieser Bota- niker mit der wahren Begeisterung aus, welche der Anblick einer solchen schönen Pflanze erregt. Ihre Blumen sind vom reich- sten dunkelblau oder vielmehr schwarz dunkelblau ; dieses ist jedoch nicht ihr einziger Vorzug, sie sind sehr gross, (in ihrer Vollkommenheit selbst grösser als unsere Figur angibt). Schön geformt; zier- lich überhängend gleich jenen der Fuch- sien und so zahlreich dass sie eine einen Meter hohe und einen halben Meter breite Rispe bilden. Viele derselben öffnen sich | siehe oben. zugleich jedoch in der Art, dass die Reihen- folge eine lange Zeit hindurch fortdauert, wenn man die Pflanze an einen Ort hin- stellt wo sie vor den brennenden Sonnen- strahlen geschützt ist. Auf diese Weise in einem temperirten und schattigen Glas- hause gehalten hat sie in Kew vier Monate lang in voller Pracht geblüht. Unter allen Pflanzen welche seit Jahren unsere Sammlungen bereichert haben und selbst unter den letzten Neuigkeiten ist keine interessanter als diese. Sie scheint zweijährig zu seyn und bringt einen aufrechten, fast einfachen, ungefähr 50 Centimeter hohen Stengel hervor, der im Herbste einige Nebenschüsse treibt und sich in einer einen Meter langen, dreithei- ligen , sehr aestigen Rispe endigt. Stengel und Aeste cylinderförmig; Stengelblätter sehr zahlreich , entgegengesetzt, kreuzste- hend , lanzettförmig, zugespitzt, 3 bis fünf- nervig, abstehend, am Grunde fast zusam- mengewachsen, jene der Aeste frei, kleiner und spitziger. te CULTUR. Diese Pflanze fürchtet sehr die Feuch- tigkeit verlangt aber viel Luft und Licht. Im allgemeinen kann man sie wie eine einjährige Pflanze behandeln, d. h. deren Samen mit Frühlings Anfang auf’s Warm- 1 4 D 1 ۰ ۶ EES OU mon d u UO U den Monat Mai hin versetzen; man ver- mehrt sie auch im Sommer durch Steck- linge die dann im temperirten Hause bis zur günstigen Jahreszeit überwintern ; im SCHWAERZLICHBLAUE HUTNARBE. 295 letztern Falle jedoch muss die ihnen so CES Lë D *x* T 5 = 1 3 :1 gkei fast beständig frische Luft gegeben werden. Mit aller Aufmerksamkeit behandelt be- lohnt diese Gentianee ihren Pfleger zu- gleich durch den schönen Busch den sie bildet und durch ihre langen, ganz eigen- thümlich gefärbten Blumen, die einen schönen Contrast gegen alle umstehenden Pflanzen bilden, L. VH. Erklärung der Figuren. Fig. 1 Kelch und Stempel. Fig. 2 eine Blüthe. Fig. 3 der Fruchtknoten. Fig. 4 derselbe horizontal durchschnitten (vergrösserte Figuren). elegans ۲ Bor L. rr i e TH PU rut ROELLA ? ELEGANS. 一 -一 一 一 -< Campanulacee $ Wahlenbergieæ. -一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. GB. — R. Calycis 5-fidi tubo eylindraceo rarius رس جرب ل‎ oni Corolla infundibuliformis tubulos campanulata eden oba. Stamina 5, at ieee liberis. Ov ويد‎ hs Stigmata 2 crassa. Capsula ilocularis omnino infera, bast st RAS perforata diu quasi operculo tecta , dem foramine ec sine valvis Kee? eo Sewina numerosa angulosa scabra Suffrutices v. rarius herbæ rigi ge omnes capen- ses perennes. Folia alterna ehren sparsa sepius angusta rigida cum azillaribus fruits Flores sessiles terı les v. ra rius glomerati inflo- rescentia eege DC. fil. Prodr. VII. 2e p. 445, Roella L. Hort. Cliff. 492. t. 16. f. 5. Juss. Gen. 165. ۰ ume o we 1. f. 3. Lg. Illust. 346. t. 123. Gess. Phyt. 105. . f. 202. Arrn. DC. Monog. Camp. 172. 一 Aculeosa Des. Alm. 8. t, 252 pec. Sera Thes. I, 25, ~ e Ki B 8 E 5 * a m - a 一 5 1 一 ER © is d ng alatis .? humilis t = = = flexis; florib emos axillares capitatos bre- vissimos dispositis oppositis in axilla bractearu rum de- calyce infero een tubo 5-gono, laciniis linearibus, elongatis qua alibu s; corollae tubo hypogyno cur- vto pce Men E limbo cæruleo ; staminibus 4 didy- mis, filamentis longioribus tubo adnatis apice libe- ris s pilosis, eis liberis brevissimis illis oppositis cylindricum, eo at R mds Ge formi pubescente, stigmatibus linearibus revolutis. Fructus?... ose Roella ? elegans Nos Roella elegans Paxron’s Mag. of Bot. VI. 27. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. ROELLA ELEGANS. ELEGANT ROELLA. Eryuotocy. W. Roell, GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYNONYMY a professor of anatomy, at Amsterdam, contemporary of Linnœus. | see above. In no subject that we have before had the satisfaction to figure, do we remember to have seen so much real elegance and simple beauty. Whether in the general contour of the plant, the precise and pleasing conformation of its parts, or the attractive ees of its pretty blossoms, it is a truly br m een and forms an exceedingly orna The e few mental fea ure in the stove. of the characters of a plant which exercise so great an influence over the popular ei as the hue of the flow may, however, ey are fascinated wit attracted to it about two years si wers. Almost every admirer of these, the most attractive of natural roductions, evinces some partiality to a EE tint ; but der this predilection may be as there vidently a es and prevailing no doubt be traced to the associations with which we are wont to connect all co- lours, Bos brilliant and intense blue of the blossoms pleasure and admiration in the beholder. e of this species in the estimation of our readers, if of this interesting plant cannot fail to inspire like us, ung, Epsom; and notwithstanding our subsequent visits to that hat have qu ment, 1 we scarcely remember an occasion ast o on which at le ne or more specimens were Our figure represents only a single branch, Gë fm y. BEEN exceeds nine or ten inches in height, and forms a peculiarly neat and symmetrical object. Although its habit appears to be her- 39 296 ROELLE ELEGANTE. baceous, we have never observed it destitute of stems or leaves, so that these are evidently pro- duced in constant succession. It is probable that the plant is EE but neither its superficial aspect nor a close examination warrant us in making such an assertion. As its general mode of growth seems to be different from most other herbaceous stove plants, some variation from the usual course of treatment is necessary in its cultivation. With regard to soil, it prefers a sandy loam, with a very trifling addition of heath-mould. The smallest pot into which the roots can be inserted, without undue compression, will Se the most N, as too sonfinmally subjected to a moderately high ne EK: , if kept in a hothouse, it will and these plunged in a moderate Bet eat. Cuttings also succeed very e under the ordinary treatment, with all due precaution in preserving them from superabundant moisture. We regret that the native country of this plant has hitherto baffled our inquiries. It was received at the Epsom nursery from the Glasgow Botanie Garden n, and our cae was prepared from a plant which flowered beautifully in the stove of Messrs. Young, in May, 1838. The generic name was applied by Linnæus in commemoration of Mr. George Roelle, professor of anatomy at Amsterdam. ROELLE? ÉLÉGANTE. ROELLA? ELEGANS. Erm. ۰ Roell, professeur d'anatomie à Amsterdam, contemporain de Linné (1737). Campanulacées $ Wahlenbergiées. 一 Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. ` CARACTERES SPÉCIFIQUES voyez ci-dessus. SNORE, ly M. Paxton, en donnant de cette plante | rait rangée dans ce genre qu'aprés un pre- une figure, que nous reproduisons ci-con- | mier examen superficiel? Cette conjecture tre, ne cite dans son texte, comme c'est | nous semble probable. son habitude, aucune autorité à laquelle Dans la courte phrase spécifique, rédigée nous puissions nous référer. D'un autre | par M. RR en tete de son ge, nous côté, aprés avoir compulsé les auteurs Sys- | avon quelques i im- tématiques, nous n'avons trouvé aucune portantes SS est "ES d signaler. Ainsi, citation de l'espéce qu'il figure sans des- par exemple , il dit les tiges cylindriques, cription. Nous devons donc penser qu'il en | tandis qu'elles sont tétragones-ailées, les est le parrain. Toutefois, cette plante ayant | feuilles sessiles, tandis qu'en réalité elles été introduite, avant 1838, dans le Jardin | sont pétiolées و‎ etc... différences que nous ama ud de Glasgow, dint M. W. Hooker | avons pu constater sur de beaux indivi- it alors, si nous ne nous trompons, le | dus, dans les serres du jardin Van Houtte, ae n'aurait-elle pas été nommée auquel ils avaient été envoyés des lieux ainsi par l'illustre professeur, qui ne l'au- | mêmes que cite M. Paxton, en Angle- ROELLE ELEGANTE. terre, comme contenant cette plante, et par le même détenteur, M. Young d’Ep- som. Il ne saurait, au reste, y avoir de doute sur l'identité de l'espéce qu'il figure avec celle que nous avons sous les yeux; néanmoins l'analyse de la fleur nous a révélé une disposition staminale qui n'ap- point au genre Roella: la présence seulement de quatre étamines subdidynames, dont les deux plus longues velues, les deux plus courtes nues. Ce curieux caractère, et ceux d'une foliation opposée et non alterne, d'une corolle hypogyne, non insérée au sommet du calyce, d'un calyce libre et non conné avec l'ovaire, suffisent pour prouver suffisamment que cette plante ne peut étre une Roella, du moins d’après la diagnose générique qu'en donnent les auteurs. Mais à quel genre la rapporter alors (1)? Voici, au reste, une description exacte de la plante en question و‎ description qui pourra éclairer le lecteur: Petite plante suffrutiqueuse à la base, d'un vert cendré , entièrement couverte de poils blanes divariqués. Rameaux tétrago- nes-ailés, gréles, dressés , légèrement ren- flés aux articulations. Feuilles caulinaires opposées, lancéolées, recourbées-défléchies, atténuées-décurrentes en un pétiole plus ou moins long (quelquefois de moitié aussi long que le limbe) grossièrement dentées du + ou de la 1 au sommet du limbe, scabres et couvertes en dessus de petites tubérosités surmontées chacune d’un poil. Feuilles florales plus petites , également op- posées, dressées, lancéolées, trés-entiéres و‎ sessiles , serrées et formant de courts racé- mes capituliformes axillaires ou terminaux, trés-briévement ۰ (1) Les exigences typographiques de cette ege déjà totalement imprimée à l'exce eption de c voyons donc le lecteur à l'une des prochaines livrai- sons de l Hor وريز‎ Vanhoutteanus. 297 Fleurs, assez petites, sessiles dansl’aisselle de chaque feuille florale ou bractée, à tube rougeatre , ligne de pourpre, à limbe d'un beau bleu d’outremer. Tube calycinal non conné avec l'ovaire (mais appliqué) très- court, bibractéolé à la base (bractéoles lan- céolées-linéaires, ciliées) subquinquangulai- res; Chaque angle relevé d’une ligne pour- pre; — $ I ahis trois fois plus ‚d roites, Cl ees , inégales; la supérieure etles dcus inférieures plus lon- gues. Tube corolléen hypogyne (en ce qu'il est inséré, au-dessous du renflement stérile de l'ovaire, surun court pédicule situé entre lui et le fond du calyce, et non au sommet d'icelui), oblique et subgibbeux à la base, brusquement courbé-ascendant vers le mi- lieu, ventru ; limbe court, étalé, formé de cinq segments obliquement arrondis , im- briqués; gorge dilatée, pourprée ; intérieur du tube, trés-velu, spécialement vers l'ori- fice. Étamines 4, subdidynames; les deux filaments plus longs, blancs, insérés vers la base de la corolle et adnés avec elle, libres et trés-velus au sommet; les deux plus courts (0,001, à peine), insérés vers la gorge, nus et d'un rouge cocciné. An- thères conformes, oblongues, basifixes و‎ subsagittées, blanchätres, à loges conni- ventes. Style (inclus ainsi que les étamines) filiforme, pubescent, blanc, plus long que les étamines, roulé sur lui-méme avant lanthése et terminé par deux stigmates linéaires, étalés. Ovaire oblong, cylindri- que, biloculaire, velu au sommet, continu avec un disque, ou pédicule, renflé-turbini- forme, à la base duquel s'insére la corolle. Ovules peu nombreux... Fruit...? L'on ne connait point la patrie de cette plante, qui probablement doit étre le Cap de Bonne-Esperance, oü croissent toutes ses congénères (si tant est qu'elle soit une Roella, ce qui n'est rien moins que certain, d’après la description qui précède). Cu. L. 298 ZIERLICHE THAUPFLANZE. CULTURE. Cette plante appartient à la catégorie des plantes de serre tempérée. M. Paxton, cependant en conseille exclusivement la culture en serre chaude, où, dit-il, elle continuera de fleurir tout l'hiver. Mais, à mon avis, si on ۲۲ laissait aussi l'été, elle s'y énerverait certainement, s'y etiolerait et n'y donnerait plus bientót que des pous- ses gréles et dénuées de fleurs. Si son port et le volume de ses fleurs n'attirent pas dés l'abord l'attention des amateurs, néanmoins sa petite taille (elle atteint à peine 25 cent. de hauteur), les innombrables fleurs dont elle se couvre sans cesse (j'en ai des individus qui depuis dix-huit mois fleurissent sans discontinuer) et d'un bleu d'azur, à cil pourpre, finis- sent par Ini conquérir bien des suffrages justement mérités. Sa eulture en outre est aussi simple que facile. On peut, pendant toute la belle saison د‎ la planter en pleine terre, à l'air libre, à l'exposition du levant, dans un sol riche et léger, composé de terre franche et de ter- reau de bruyéres ou de terre des bois. On la relévera à l'automne, pour la rentrer en serre chaude prés des jours, dans un en- droit bien aéré. Là, on rabattra les rameaux dont la floraison est terminée, on l'éplu- chera en un mot; et comme elle craint beaucoup l'humidité , on ne l'arrosera que lorsque le besoin en sera bien évident. On la multipliera de boutures, faites à l'étouffée, en toute saison, et sur couche tiéde; ou mieux encore de graines qu'on en obtient facilement et qu'on séme au prin- temps pour en repiquer le jeune plant avant l'hiver. L. VH. ZIERLICHE THAUPFLANZE. ROELLA ELEGANS. Erxmoroem. George Roelle, Professor der Anatomie zu Amsterdam und Zeitgenosse des Linné. Natürliche Ordnung der Campanulaceen, Abth. der Wahlenbergieen- Prismatocarpeen. SPEC. SYNO Ku Paxton der von dieser Pflanze eine schóne Figur gibt welche wir hier mittheilen , führt in seinem Texte wie gewöhnlich keine Autoritätan, worauf wir uns berufen könnten. Anderseits haben wir bei allen neuern Systematikern (Decandolle, Wal- pers, Dietrich , ete.) vergebens nach dieser Pflanze gesucht, müssen daher ihn als den Urheber dieser Species ansehen Dem sey nun wie ihm wolle, seine spe- wg CHARACTER. RACTER siehe oben. cifische Beschreibung ist auffallend un- richtig; wir führen nur einige Haupt- punkte davon an : die Zweige sagt er sind cylindrisch , während sie doch vierseitig- geflügelt sind; die Blätter gibt er als sit- zend an, während sie sich doch in einen deutlichen langen Blattstiel verschmälern ; die Kelchabschnitte sind nach ihm pfrie- menförmig, sie sind aber linienförmig zu- gespitzt, ete. Diese specifischen Unter: ZIERLICHE THAUPFLANZE. 299 schiede bestehen wirklich, wir haben sie im Augenblicke wo wir dieses schreiben an einem in eimem Warmhause Van Hout- tes blühenden Exemplare verglichen und die Identität der abgebildeten und wirk- lichen Pflanze kann nicht in Zweifel gezo- gen werden. Man kennt das Vaterland derselben nicht, wahrscheinlich ist es das Vorgebirge der guten Hoffnung. Sie ist vermuthlich im Jahr 1836 zum erstenmale nach Europa, in die Gärten Young’s in Epsom gebracht. Ohngeachtet dieser langen Zeit ist sie noch selten bei uns, obgleich dieser schöne, nie- drige, dichtbelaubte, reichlichblühende Strauch seinen Platz mit Ehren ausfüllen würde. Die Zierliche Roelle ist gänzlich mit ziem- lich langen, weichen, weisslichen Haaren bedeckt; ihre Zweige sind lang, dünn, vierseitig, beinahe geflügelt. Die Blätter gegenüberstehend kreuzständig (abwech- selnd bei den übrigen Arten der Gattung) lanzettfórmig - spitz, dicklich, gekerbt, sparsamnervig , herabhángend am Grunde in einen fast gleichlangen Blattstiel ver-. laufend. Die obere Flüche ist mit erhabenen in ein Haar sich endigende Drüsen besetzt; die untere behaart aber glatt. Die blüthen- ständigen sind aufrecht, nebenblattartig , ganzrandig , oval, sitzend. Die insehr kurzen achsel- oder endstánd- igen Trauben sitzenden oder geknäuelten Blüthen sind gegen überstehend kreuzstün- dig gleich den Blüttern, und in den Blatt- winkeln der nebenblattförmigen Blätter sitzend, deren aufrechter und gedrängter Stand für jede Blüthe eine Art von Hülle bildet; die sehr kurze Kelchröhre ist mit ünf purpurrothen Strichen gezeichnet, die Abschnitte sind dreimal länger als diese, angedrückt, linienförmig , wimperig , der obere länger. Die trichterförmige Krone ist auswendig unbehaart, inwendig mit Haa- ren besetzt, die Röhre dreimal länger als der Kelch ; anfangs enge , krümmt sie sich plötzlich in der Mitte und wird dann wieder gerade in dem sie sich zugleich erweitert; der Saum ist ausgebreitet, fünflappig; Lap- pen zugerundet, ganzrandig (nicht einzäh- nig in der Mitte) schiefziegeldachig , rück- wärtsgerollt, schön azurblau, der Schlund violettroth. Die ein wenigunter dem Rande es Schlundes eingefügten Staubgefässe haben kurze purpurrothe , breitgedrückte, am Grunde flaumhaarige Fäden. Staubbeu- tel länglich gegen einander geneigt. Der fadenfórmige , weisse Griffel endigt sich in eine zweitheilige glatte Narbe. Der Frucht- knoten cylindrisch, länglich, unbehaart و‎ aber schwach flaumhaarig an der Spitze; er sitzt auf einem kurzen kugeligen Stiel- chen unter welchem der Kelch eingefügt ist; die Korolle befindet sich auf der Spitze des Fruchtknotens. Cz. L. CULTUR. Diese Pflanze gehört zu der Cathegorie der Pflanzen des temperirten Hauses. Ihr natürlicher Habitus und die Menge ihrer Blüthen, ungeachtet ihres niedrigen Wuch- ses (sie erreicht nicht mehr als 25 Centi- meter Höhe, bleibt blühen ohne Aufhören, wie Exemplare es bei mir seit 18 Monaten hinreichend beweisen) müssen ihr den Bei- fall aller Kenner und Liebhaber erwerben. Ausserdem ist ihre Cultur ebenso leicht als einfach. Während ganz der schönen Jahreszeit kann man sie im freien Grunde lassen, in einem reichen aber leichten aus Haideerde und Lauberde zusammengesetzten Boden. Im Herbste bringt man sie in ein temperir- tes Haus, nahe beim Lichte und an einem recht luftigen Orte und schneidet die abge- 500 ZIERLICHE THAUPFLANZE. blüthenZweige weg. Sie fürchtet Feuchtig- | besser noch durch Samen die man leicht keit muss daher nur in der äussersten Noth | gewinnen kann und welche man im Früh- begossen werden. jahr säet um gegen Herbst die jungen Säm- Man vermehrt sie zu jeder Jahreszeit | linge versetzen zu können. durch Stecklinge auf lauem Beete, oder L. VH. (7 E uu ا‎ J leai Boote. POINCIANA ۰ mg e 8800 Papilionaceæ ٩ Cæsalpineæ. 一 Decandria-Monogynia. RA —Poinciana:Calycistubo | pinnatis; floribus terminalibus racemosis aurantia- tarbinato-urceclato , limbi 5-partiti decidui laciniis eis. reflex majore concava. Coro 1125 petala 5, | Poinciana Tourn. Just. 391. L. G, 515. Poincia Nac, Elem. fires d inserta , ejusdem laciniis ge sen 1282. ee ta, posticum majus heteromorphum. Stamina Exouicu. Gen. pl. 6766. 10, un s en longissima er om- : TIS nia "fertilis; fila a libera ep 0 hirsuta; an لامع ی‎ Aa e nee ee theræ oblongæ See tes. Ovarium stipitetutt E ngum compressum re Sty- lus filiformis basi haud articulatus adscendens; stigma simplex Waves glandulis minutissimis ۱ is oblon gis; calycibus glandulosis apicibus dentato-ciliatis, legum Sep Verde glandulosis uniloculari- bus exsuccis. Poinciana Gilliesii "une n misc. I. 29. t. 34. AS fimbr Se . Le > n lineari-oblongum compres- | ۰ Brit. E Gard. sum siccum polys a um Resi ین‎ inter Cesalpinia Gilliesii es semina pre en bi Semin a lenticulari- ae salpinia macrantha Del. Ind. sem. hort. Monsp. ee kire albumino Em We ryonis Se: cotyle- don و‎ plane; radicula b eei. plum mula manifesta. _Erythrastono Gilliesii F. Krorsen, in L. K. et ۰ we, tices v. arbus se pis sime aculeatæ, in | Ic. Pl. rar. Hort. Ber. 1842. t. 39. page 98. Asia et America een Steng foliis impari Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. POINCIANA GILLIESII. D? 6111:1855 Mr. de Poinci, an ancient Governor of the french Antilles (XVII! cent.) GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER | see above. SYNONIMY ا‎ . When I first described this charming plant, a native of Mendoza, South America, in the Botanical Miscellany above quoted, I little thought I should one eg have the pleasure of figuring it from plants flourishing in the open air, and without any covering in the winter. Yet such is the case. eds were introduced by Dr. Guus in 1829, and young ëng both at Mr. Kxıcar’s Nursery, and at the Royal Botanic Gardens of Kew, were removed to a South aspect in front of a stove. They have, with us at least, attained to a height of six or seven feet, and bear their rich yellow er with ken بحو ماه‎ long and thick scarlet stamens, during the summer months, and, indeed, till cu off by early autumnal frosts. In such a situation, no shrub can be more deserving of pee eg In its et, country, the late Dr. Gites, its discoverer, informed me that, « it is called by the na- tives Mal de Ojos, and that it is very abundant in the cultivated plains of Mendoza, where it has the benefit of the water used in irrigation; seeming to be incapable of living on the dry arid lands which are not under en Along the southern frontier of the province of Mendoza, between the rivers Diamante and Atuel, it. is found abundantly, with other shrubs, in sheltered situations ; also among thickets along the western side of the Rio Quarto, near the western bounda h Pampas; those plants growing in Buenos Ayres (where it is not unc ommon), owing their origin to the seeds sent from Mendoza. They do not ascend further than to the foot of the mountains, nei- 302 ther are any traces of them to be seen Stems erect, much b iin the leaflets small, ate, acuminate, at the base of the ; the lowest buds expanding first , these latter are ovate, cu scarcely half an Ses CN bracteas : the margin. obcordate, yellow. long, bright red. Anthers versatile , oblong. n Beie spid Peduncle an inch long, glandular, thicken pearing externally to be the top of the peduncle; ën 0 dde: oblong, nearly equal, green s glandular on the outside, serrated at the point. Petals five, large, ens ten, free, arising from the top of the calyx-tube, four to five inches POINCIANE DE GILLIES. in the no of San Juan, which follows Mendoza to the میب ون‎ the foot of vm Sat of the Andes anched; branches shat ied. nearly glabrous. Leaves alternate , abruptly inch long, oblong, obtuse, glabrous. Raceme terminal, of s puteis glandular at the wards, Calyx : tube short, segments, spreading, nearly equal, sessile, Fig. 1. Section of the Calyx-tube, showing the Pistil and the insertion of the Stamens: 一 magnified. POINCIANE DE GILLIES. POINCIANA ۴ Erm. M. de Poinci, ancien gouverneur des Antilles françaises (XVIIe siècle.) Phaséolacées Cu. L. Dict. bot. et Nom. bot. inéd. (Papilionacées Auct.) Césalpiniées. — Décandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES CARACTÈRES ée: NYMIE . SYNO Cette brillante plante a été introduite, de graines. en 1829, par le D" Gillies, dans les jardins royaux de Kew. Elle croit dans l'Amérique du Sud, dans la province de Mendoza , dont les habitants lui donnent le nom de Mal de ojos (1) « Elle abonde, dit ce voyageur, dans les plaines cultivees oü elle profite des eaux d'irrigation et parait incapable de vivre dans les terres arides et dessèchées qui ne sont pas en culture. Le long de la frontiére méridionale de la pro- vince ci-dessus mentionnée, entre les rivie- res Diamante et Atuel, on la trouve en abondance, mêlée à d'autres arbrisseaux , dans des endroits abrités , ainsi que dans (V) Mal d'yeuz! nous ignorons l'allusion renfer- fermée dans cette singulière dénomination. Ca. L: voyez ci-dessus. les halliers qui bordent le cóté Ouest du Rio Quarto, prés des limites occidentales des Pampas. Quand aux individus qui en croissent dans la province de Buénos-Ayres, où ils sont assez communs, ils proviennent de graines envoyées de Mendoza. » La P. Gilliesii ne dépasse pas le pied des montagnes. On n'en voit plus de traces dans la province de San Juan , qui suit au nord celle de Mendoza, le long du pied de la Cordilliére des Andes. » La belle figure ci-contre , empruntée au Botanical Magazine, donne une juste idée des dimensions que peuvent atteindre les fleurs de cette plante et de l'effet grandiose qu'elle produit, quand elle est convena- blement cultivée (V. ci-aprés, culture ). Rien de plus splendide que ces longs fila- ments staminaux fascieules et dressés, du POINCIANE plus riche pourpre cocciné (1), rien de plus gracieux , de plus élégant que son aérien feuillage. C'est un arbrisseau dressé, inerme, trés- ramifié ; à ramules cylindriques , substriés, legerement glanduleux , pubescents. Feuil- les pari ou impari-multipennées (2), alter- nes; pétiole cylindrique , renflé à la base, églanduleux; pédicelles conformes, ésti- pellés. Stipules ovées-oblongues , dentées- ciliées. Folioles 6-11, pari-juguées, petites, elliptiques, obtuses , glabres, subsessiles. Racémes terminaux , multiflores, couverts (1) Toutefois J si lon s'en DN aux diffé- rentes figures qu'on a pao age de cette plante , ces filaments — sent vari dae ent grenden Cette di Er og emm elle de la cul- ture ? il y — de le penser d’après l'observation de M. Hoo (2) Tous de eg en par um pend feuille composée d'un plus moins gra re pomon écrivent bipenndes ! nous regardons alors comme vicieux, quand fiy significa ation (deus pannes et nous pensons qu ’on doit écrire bi , iadri, etc. — multi pend selon le nom- e commun; etc. Qa o Bit renvoyon 6 pement à l’article feuilles de notre Dict. Univ. de Bot. (i édit.). Ainsi dans l'espèce, à nnées on est à d'ajouter 9-11 uées ; une DE GILLIES. 505 de poils glanduleux au sommet. Bractées (tegmenta Kl.) ovées-lancéolées, amples, cuspidées-acuminées, viscidules , frangées, dentées aux bords supérieurs, trés-promp- tement caduques. Fleurs trés-grandes, d'un jaune de soufre, les supérieures males ; les inférieures hermaphrodites (Klotsch ) à pédoncules glanduleux-poilus, épaissis au sommet. Tube calycinal trés-court , her- bacé, épaissi, sillonné , continu avec le pédoneule, obliquement infundibulifor- me ; limbe quinquéparti, décidu ; segments conformes aux bractées, le supérieur plus grand. Pétales 5, obcordés, sessiles, éta- les, concaves , insérés à la gorge du calyce et alternant avec ses segments. Étamines déclinées-ascendantes , toutes fertiles ; fila- ments trés-longs (9-10 cent.); libres, insé- rés avec les pétales , ciliés inférieurement ; anthéres oblongues, médifixes, versatiles. Pollen comprimé-subtrigone. Style de la méme forme et de la méme couleur que les étamines; stigmate presque continu, légèrement excavé. Légume acinaciforme , comprimé, velu, bivalve, 8-10 sperme. Cn. L. CULTURE. Selon les voyageurs, cette belle es- pèce croit au Chili dans les endroits hu- mides, au bord des flaques d'eau et des ruisseaux. Une telle situation lui serait mortelle dans nos climats, où l'on doit au contraire la préserver de toute humi- dité en hiver. Dans le midi de l’Europe , elle passe par- faitement bien à l'air libre, et y forme des buissons magnifiques, d'un à deux métres de hauteur environ. Dans les provinces méridionales de l'Angleterre, on en a vu des individus braver la froidure, gráce au seul abri d'un mur exposé au midi et d'un sous-sol sec et pierreux. On le voit done, il faut nécessairement, à cette plante de la sécheresse en hiver, beaucoup d'hu- midité en été. Plantée dans un sol riche en humus, et traitée ainsi, elle y acquerra des proportions véritablement grandioses, et dont la figure ci-contre qui n'a rien d’exagéré , donnera une juste idée. Dans nos contrées (la Flandre) ou le climat est sinon plus inclément, du moins généralement plus humide, cette Poin- ciane profitera merveilleusement aussi plantée en conservatoire. Livrée à la pleine terre l'été, relevée ensuite en motte à la fin de l'automne pour être rentrée en orangerie, elle peut encore récompenser l'horticulteur de ses soins par une vigou- reuse végétation, nne abondante florai- 40 504 GILLIESCHE son. En tout cas, une plante aussi belle, aussi méritante que celle-ci, est bien di- gne de quelque effort de la part des ama- teurs. Leur serait-il bien dispendieux d’en planter un ou deux pieds en compagnie d’autant de Daubentonia Tripetiana et de quelques autres jolis arbustes plus hum- bles, au pied d’un mur au midi; et lä de les couvrir en hiver d’un appentis vitré, qu'on retirerait au printemps? La multiplication en est trés-facile, par les graines qui nous arrivent annuellement POINCIANE. du Midi ; mais il n'en est pas de méme par boutures. Le bois de cette plante étant dur, comme fibreux, le bouturage exige beau- coup de précautions. Au mois de juin lors- que les pousses extrémes ont subi un com- mencement d'aoütement , il faut les couper dans l'articulation et les traiter comme des boutures de serre chaude, avec tous les soins usités en pareil cas, et ne confier ensuite les jeunes plantes à la pleine terre que l’année suivante. L. VH. GILLIESISCHE POINCIANE. POINCIANA ۰/۰ Erwworoem. De Poinci, ein früherer Statthalter der französischen Besitzungen in den Antillen. Natürliche Ordnung der Papilionaceen, Abth. der Caesalpiniaeen. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER . SYNONYMIE . Diese prächtige Pflanze ist im Jahre 1829 durch den D" Gillies vermittelst Samen in die kóniglichen Gärten von Kew einge- führt worden, Sie wächst in Süd-Amerika in der Provinz Mendoza, wo sie den Ein- wohnern unter dem Namen Augenweh (Mal de ojos) bekannt ist. Sie findet sich unserm Reisenden nach besonders häufig in den angebauten bewässerten Ebenen, wo ihr deren Feuchtigkeit zu gut kommt, denn ein dürrer, ausgetrockneter, unan- gebauter Boden sagt ihr wie es scheint keineswegs zu. Eben so hàufig findet sie sich an der südlichen Gränze dieser Pro- vinz zwischen den Flüssen Diamante und Atuel unter andern Straucharten und an geschützten Orten, so wie endlich auch in den Gebüschen welche das westliche Ufer des Rio Guarto an der östlichen Gränze der Papas überziehen. Die Individuen welche man in Buenos Ayres in beträchtlicher Anzahl antrifft, stammen aus von Mendoza gekommenem Samen her. | siehe oben. Die Gilliesische Poinciane geht nicht über den Fuss des Berges hinauf. In der Provinz St-Juan, welche nördlich von jener von Mendoza gelegen sich längst dem Fusse der Cordilleren hinzieht, findet man keine Spur mehr davon. Die schöne hier beigefügte Abbildung welche wir dem Botanical Magazine entleh- nen, gibt eine genaue Vorstellung von dem Umfang welchen die Blumen dieser (culti- virten) Pflanze erreichen und der grossar- tigen Wirkung die sie hervorzubringen im Stande sind. Nichts ist prächtiger als diese langen, endständigen, büscheligen, anf- rechten, lebhaft purpur-scharlachrothen Fäden , nichts reizender und zierlicher als ihr fein gebildetes Laub. Es ist ein aufrechter, wehrloser, sehr aestiger Strauch, mit cylinderförmigen و‎ fast gestreiften , etwasdrüsig-weichhaarig- en Zweigen, und wechselständigen, gleich oder ungleich paarig vielfach gefiederten Blättern. Blattstiele cylinderfórmig, drüsen- rend GILLIESISCHE " am — یی‎ €— rblátter eirand-län glich, gezähnt née Fieder- blättchen 6-11 gleichpaarig, klein, ellip- tisch ر‎ stumpf, glatt, fast sitzend. Blüthen- trauben endständig, vielblüthig, an der Spitze mit drüsigen Haaren besetzt. Deck- blätter eirund-lanzettlich, gross, fein lang- zugespitzt, etwas schmierig gefranzt, am obern Rande gezähnt, sehr bald abfallend. Blüthen sehr gross schwefelgelb , die obern männlich, die untenstehenden Zwitter ; Blüthenstiele drüsig behaart, am obern POINCIANE. 505 blättern ähnlich, der obere grösser. Blu- menblätter fünf, verkehrt herzförmig , sitzend, abstehend, ausgehöhlt auf dem Rande des Kelches eingefügt, mit den Kelchzipfeln abwechselnd. Staubgefässe ور‎ E me fruchtbar. h, frei, mit den Kroneablittern eingefügt, am ‚Grunde wimperig; Staubbeutel länglich, in der Mitte angefügt, beweglich; Pollen zusam- mengedrückt, fast dreieckig. Griffel von derselben Gestalt und Farbe wie die Staub- gefässe; Narbe fast fortlaufeud, schwach Ende verdickt. Kelchröhe sehr kurz + | ausgehöhlt; Hülse säbelförmig, zusammen- krautartig, verdickt gerinnt, fortlaufend, | gedrückt, behaart, zweiklappig, 8-10 schief-trichterförmig mit fünftheiligem ab- | saamig. fallenden Rande. Kelchzipfel den Deck- Cu. L, CULTUR. D.’ 3 | ee LO د‎ Be L De liche Species in Chili an feuchten Orten, an den Ufern der Bäche und Sümpfe. In unserm Climat jedoch würde ihr dies tödt- lich seyn, da wir sie im Winter gegen alle Feuchtigkeit bewahren müssen. Im mittäglichen Europa aber gedeiht sie herrlich im Freien und bildet Sträuche von ein zu zwei Meter Höhe. Auch im Süden England’s hat man sie gegen eine nach Mittag hin gelegene Mauer und in einen trockenen steinigen Grund gepflanzt der Kälte widerstehen sehen. Man muss daher diese Pflanze im Winter trocken und nur im Sommer feucht halten. Auf diese Art behandelt und in einem humusreichen Boden gepflanzt wird sie sich herrlich entwickeln und der hier beigegebenen Abbildung in nichts nachstehen. In unserem Flandern wo das Climat im allgemeinen mehr feucht ist, würde diese Poinciane im Sommer im Freien, gegen das Ende des Herbstes hin in’s temperirte Haus gebracht, auch durch kräftige Vegetation und reiche Blüthe ihren Pfleger belohnen. Eine solche schöne und verdienstvolle Pflanze ist wirklich einiger Sorge werth! Die Vermehrung durch Samen welche uns jährlich aus dem Süden zu kommen ist sehr leicht, nicht so ist es durch Steck- linge. Das Holz dieser Pflanze ist sehr hart, bei Stecklingen muss man daher viele Vor- sicht anwenden. Im Juni wenn die äusser- sten Zweige sich zu verholzen beginnen , schneidet man sie in den Einsätzen ab und behandelt sie wie Stecklinge aus dem Warmhaus. Die jungen Pflanzen können jedoch erst im folgenden Jahre der Luft ausgesetzt werden. L. VH. = 5 OT ر‎ rerit YoY 77 L e : d 7 TH Keira PA Go gege arte BERBERIS TRIFOLIATA, — o Berberidaceæ. 一 Hexandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS. 一 Be : Caly 7-9-phylli foliolis weie 2- Hire decidui Sp petala 6-hypogyna — foliolis oscar ibus opposita unguiculata basi i die um ndu Zä S tamina 6 hypogyna itd opposi ; flame — gE antheris ی‎ WS i 0- CU adnatis e di E Ki? valvula decidua iokincentihs O d uniloculare ; o vu- 2-8, e basi iets psi iac Stylus terminalis vissimus ; sti ا‎ peltato umbilicato. Ba unilooularis is l-8-sperma. Semina erecta ری‎ A tes nenn lico prope basim sublate i. Sois in axi albuminis carnosi orthotropus, ejusdem fere Kette cotyledonibus ellipti- cis, ra icula elongata, umbilico parallele con- tigua infera. Fructices, in temperatis Europe , Asie et Ame- ricæ obvii, in America tropica rari; nunc foliis pri- mariis E vis sepe in spinam e latis simplicibus, integerrimis v. margine eat v. rende nunc foliis primarüs rite evolutis im- nis minimis caducis, Iu axillaribus l-multi- floris racemosis ; flori Expricn. Gen. Pl. 4814. Berberis L. Gen. CR CSN I. 200. t. 42. 5۳-1111 Fl. bras. I. 44. 50۳۸0۰ Linn. X ERBERIS Nurr. Folia primaria abortiva in spinas con- versa, seeundaria fascieulata simplicia. Glandula ad basim petalorum manifesta. Staminum filamenta eden- tula. 一 一 Nurr. Gen. am. I. 210. DC, Syst. 11. 4. Prodr. 1. 105. ete., etc. b. و‎ Nurr. Folia primaria — Glandulæ ad basim unguium petalorum fere obsoletæ. Staminum fila- menta sten. apice bidentata. —— Nv 211. DC. L. c. I. 18 et I. 108. ete., ete. CHARACT. SPECIEI. — ervirens fruticosa glauca erecta ; foliis trifoliolatis, foliolis ovatis ses- — sinua ato-spino osis acuminatis, venis lacteis; ra- cemis pau is erectis petiolis brevioribus, bacc و‎ L B. pen dem misc. 149. 1841. Bot. Reg. et ibid. t. 10. 1845. pari-pinnatis 2-7-jugis , stipulis isi inte gemi- Texte du Botanical Register de M. Lindley. BERBERIS TRIFOLIATA. THREE-LEAVED BERBERRY. Errmorocie. An altered arabian name of one of the species. GENERIC CHARACTER. SPECIFIC CHARACTER. see above. NYMY SC This very rare and beautiful species was found in Mexico by Mr. Hartweg, near the Hacienda dei Espiritu Santo, on the road from Zacatecas to San Luis de Potosi, an immense plain occupied chiefly by Opuntias, stunted plants of Prosopis dulcis, and Yuccas. It covered large tracts of country; the called it Acrito, and the fruit was much eaten 5 children. Mr. Hartweg did not see it in Sue Qm ternate holly-like leaflets, beautifully marbled with pale blue and dull green, are enti- Géi different from any thing among the pinnated Berberries hitherto discovered, and it may be e where the annexed figure was made, it forms a dwarf spreading evergreen shrub , a rich sandy loam and rather di situation. It has and seems to be about as hardy as Berberis fasci- stood two winters planted against a south wall, cularis It may be increased in various ways . by layering, by cuttings, or by seeds, but when the kind 508 EPINE-VINETTE A TROIS FEUILLES. is rare, like the present, grafting is the most certain and safest way; the grafting may be performed in the ordinary way in March or April, and the best stock for working i it upon is Berberis aquifo- When grafted it should be placed in a cold pit or frame, kept close and rather damp. It d May. flowers freely in April an EPINE-VINETTE A TROIS FEUILLES. BERBERIS TRIFOLIATA. Erm. Altération du nom arabe de l'une des espèces du genre. Berbéridacées. — Hexandrie-Monogynie. CARACTERES GENERIQUES CARACTERES en SYNONYMIE C'est peut-être la plus remarquable es- pèce du genre. en raison de la beautede son feuillage persistant, largement veiné de blanc sur an fon a fois bleuätre et vert foncé, et de ses fleurs un peu plus grandes que celles de ses congénères. Elle a été découverte par M. Hartweg, an Mexi- que, entre Zacatecas et San Luis de Potosi, dans une immense plaine, couverte d’Opun- tias, d’Yuccas et de Prosopis dulcis peu élevés et auxquels ses vastes buissons dispu- tent l’espace. Là les enfants mangent avec plaisir ses fruits, qu’ils connaissent sous le nom de los acritos. Introduite pour la première fois en An- gleterre, elle ya passé deux hivers entiers sans autre abri qu’un mur exposé au midi : circonstance qui permet de penser qu’elle sera aussi rustique, dit M. Lindley, que le Berberis fasciculata. ۱ voyez ci-dessus. Rameaux élancés gréles, rigides, rou- geätres, sillonnés; pétioles allongés, fili- formes, renflés-membranacés à la base, subamplexicaules. Stipules très-petites, ad- nées à la base du petiole ; folioles ternees, sessiles, ovales-lancéolées, sinuées-dentées- épineuses, assez semblables aux feuilles du B. aquifolium, à la fois d'un bleu glauces- cent et d'un vert foncé, veiné de blanc. N'ayant point encore vu eu fleurs cette belle espéce, nous ne saurions en donner une description plus compléte. Nous saisi- rons cette occasion pour reprocher à l'illus- tre rédacteur du Botanical Register de ne pas imiter celui du Botanical Magazine en donnant, comme M. Hooker, de savantes et courtes descriptions , oü l'amateur comme le botaniste puiseraient d'utiles renseigne- ments. Cn. L. 一 CULTURE. La eulture de cette espece, ainsi que sa vigi ai ne présente sans doute pas e cultés, mais demande quelques soins array que je vais rapidement in- diquer. . L'expérience m'a décidément prouvé qu'elle n'est pas complétement rustique , on devra la rentrer pendant l'hiver dans la serre froide ou dans l'orangerie. On la plantera dans de la terre de bruyére, ou au moins dans une terre meuble et trés-sa- blonneuse , qu'on tiendra très-légèrement humide. Comme des arrosements abon- dants la tueraient , il faut donner un libre DREIBLAETTRIGE écoulement aux eaux de pluie et d'arrosage par un bon drainage (lit de cailloux ou de fragments de briques au fond des pots); en été l'exposer à mi-ombre et dans un endroit trés-aéré. Le meilleur moyen de la multiplier se- rait sans doute d'en semer les graines; mais cet heureux cas est nécessairement rare. Il faut donc se contenter du greffage qu'on pratique en l'entant sur des sujets sains et vigoureux , appartenant à d'autres espéces de Berberis à feuilles également persistantes. Elle ne réussit pas sur le Ber- eris vulgaris et autres à feuilles caduques. BERBERITZE. 509 On peut encore la bouturer; mais ce moyen exige plus de temps et est en général plus chanceux à cause de la dureté du jeune bois. Comme il n'y a pas d'espoir, de la voir ré- sister en plein air dans nos contrées, cesera au moins üne magnifique acquisition pour nos serres froides et nos orangeries. On sera plus heureux dans le midi de l'Eu- rope et de la France où, livrée à la pleine terre, elle ne tardera pas à former de beaux buissons. L. VH. DREIBLAETTRIGE BERBERITZE. BERBERIS TRIFOLIATA. Errmotociz. Abänderung des arabischen Names einer der Species dieser Gattung. Natürliche Ordnung der Berberidaceen. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER SYNONYMY: Diese Berberitze ist in Hinsıcht der Schönheit ihres bleibenden , auf einem zugleich bläulichem und dunkelgrünem Grunde weiss geaderten Laubes und ihrer Blütben, die grösser als jene ihrer Gat- tungsverwandten sind, vielleicht die be- merkenswertheste Art dieser Gattung. Sie ist von Hartweg in Mejiko zwischen Zate- cas und Santo Luis de Potosi in einer uner- messlichen mit Opuntien, Yuccas und nie- drigen Prosopsis dulcis bedeckten Ebene entdeckt worden wo sie jenen Pflanzen mit ihren ausgebreiteten Zweigen den Raum streitig macht. Die Kinder verzehren mit Wohlbehagen deren Früchte die ihnen unter dem Namen los acritos bekannt sind. Zuerst in England eingeführt, hat sie dort zwei Winter nach einander ohne an- siehe oben. dern Schutz als eine nach Süden gelegene Mauer ausgehalten ; nach Lindley ein Um- stand der vermuthen lässt dass sie sich eben so dauerhaft als Berberis fasciculata bewähren wird. Die Zweige sind lang und dünn, starr, rôthlich, gefurcht; die Blattstiele lang, fadenfórmig , am Grunde verdickt, háutig و‎ beinahe stengelumfassend. Afterblättter sehr klein, am Grunde des Blattstiels an- gewachsen; Blättchen gedreht, sitzend; oval-lanzettfürmig, buchtig-gezáhnt , dor- nig, denen der B. aquifolia ziemlich ähn- lich, zugleich bläulich und dunkelgrün weissgeadert. Drei bis vier Blüthen sitzen auf einem kurzen, blattachselständigen Blüthenstiel. Kelchblätter schön gelb, verkehrt eirund, vertieft sternförmig ausgebreitet ; Blumen- DREIBLAETTRIGE 510 blätter sehr kurz, fast aufrecht, genähert. Da wir diesen schönen Strauch noch nicht blühend beobachtet haben, so kön- nen wir keine vollständigere Beschreibung davon geben. Es wäre zu wünschen dass es dem Verfasser des Botanical Register doch ge- BERBERITZE. fallen möchte gleich seinem Collegen des Botanical Magazine, seinen Figuren eine kurze Beschreibung hinzuzufügen , Bota- niker und Liebhaber würden gewiss nicht geringen Vortheil daraus ziehen. Ga. E CULTUR. Die Cultur so wie Vermehrung dieser Species bietet zwar keine Schwierigkeit dar, verlangt aber einige Sorgfalt worauf ich hier aufmerksam machen will. Da die Erfahrung uns hinreichend ge- lehrt hat dass diese Pflanze unsern Winter im Freien nicht ertragen kann, so muss man sie während desselben in’s Kalthaus bringen. Man pflanze sie in Haideerde oder wenigstens in eine leichte sandige Erde, welche man ein wenig feucht hält: fülle die Töpfe mit Scherben an, um ein leichtes Abfliessen des Wassers zu veranlassen da zu grosse Feuchtigkeit sie sicher tödten würde. Im Sommer setze man sie ziemlich im Schatten und an einen recht luftigen Das beste Mittel sie zu vermehren wäre wohl durch Samen , da dieses jedoch noch nicht wohl seyn kann so muss man sich wohl durch veredeln begnügen, was auf kräftige Unterlagen anderer Arten dieser Gattung bewerkstelligt wird. Es würde jedoch nicht auf Berberis vulgaris gelingen. Durch Stecklinge würde es auch gehen, aber mehr Zeit erfordern und der Härte des jungen Holzes wegen gewagter seyn. Da also voraus zu sehen dass sie im Freien nicht widerstehen wird, so ist es zum We- nigsten ein herrlicher Zuwachs für unsere Kalthäuser. Im Süden Frankreichs und überhaupt Europa’s würde sie im Freien cultivirt ohne Zweifel prächtige Sträuche bilden. L. VH.